# MATERIAUX POUR SERVIR A L'’ETUDE à We à 2: ee 3 3k L DE LA | PAUNE MALACOLOGIQUE TERRESTRE ET FLUVIATILE DE LITALIE ET DE SES ILES wie, nl PAR M. PAULUCCI PARIS LIBRAIRIE F. SAVY 77, BOULEVARD SAINT-GERMAIN 1878 | | 4 : | 4 MATERIAUX FAUNE MALACOLOGIQUE PARIS. — IMPRIMERIE V. GOUPY ET JOURDAN, RUE DE RENNES, 71. MATERIAUX POUR SERVIR A L’ETUDE DE LA FAUNE MALACOLOGIQUE TERRESTRE ET FLUVIATILE DE L'ITALIE ET DE SES ILES M. PAULUCCI PARIS BABA DR ME LE OS 'ANVY 77, BOULEVARD SAINT-GERMAIN 187$ OCT 1 1949 Way C M IONAL MUSEV AVANT-PROPOS Le but principal que je me suis proposé, en demandant l'admission à l'Exposition Universelle de Paris de ma collection malacologique terrestre et fluviatile de l'Italie et de ses iles, a d'abord été mon désir d’élucider par là plusieurs questions douteuses sur différentes espèces, sur les fluviatiles surtout, pour lesquelles, faute d'ouvrages spéciaux et de matériaux de comparaison, la détermination m'était abs6lument impossible. Cette fête internationale sera le rendez-vous des naturalistes de tous les pays. J'ai donc compté que leur concours me sera de la plus grande utilité pour venir à bout de mes espèces incertaines. En même temps, je désire montrer à ces savants rassemblés la richesse malacologique de notre faune, richesse dont relativement peu d’entre eux auront été en état de se faire une idée exacte, car jusqu’à ces dernières années les échanges avaient été fort peu suivis, les communications scientifiques étaient restées rares, et il faut bien l’avouer, quelques-unes de nos provinces étaient peu accessibles et, par conséquent, n’avaient guère été explorées par les Malacologues. D'ailleurs, une semblable collection géné- rale italienne n'avait pas encore été réunie et, assurément, un aussi nombreux matériel en espèces, variétés et exemplaires recueillis dans tant de localités différentes, n'avait jamais été rassemblé. C’est donc une collection favorablement disposée pour donner une bonne idée, non seulement de la quantité d'espèces qui se rencontrent en Italie, dont la position géographique, la formation géologique, ainsi que les conditions climaté- riques si variées, sont tout particulièrement favorables au développement des Mol- lusques et à la réunion sur sa surface d'espèces des diverses régions européennes ; mais aussi pour pouvoir suivre et comparer sur une grande échelle les successives modifica- tions, les nombreux changements, soit des espèces, soit des variétés, suivant les différents habitats. Aucun travail d'ensemble n’a été publié jusqu'ici sur la faune Malacologique terrestre et fluviatile de l'Italie; ce fait assurément très-regrettable doit trouver son explication logique dans son ancien partage en nombreux petits États, ce qui produisait un manque d'union même dans les intérêts scientifiques, tout en rendant particulièrement difficiles les communications entre l’un ou l’autre pays. Par conséquent, chaque Malacologue se bornait à étudier les espèces de ses provinces sans s'occuper de celles de l'État limitrophe. De cet état de choses il est résulté que tandis que l'Italie du Nord, depuis bon nombre d'années, a été l’objet d'études suivies et sérieuses ; que sa faune est bien connue grâce surtout aux ouvrages de Porro, Menegazzi, Villa, De Betta, Spinelli, Stabile, Pini, Adami et bien d'autres encore; l'Italie centrale et méridionale commence seulement à avoir quelques catalogues locaux très-incomplets et insuffisants. La Sicile est en | majeure partie étudiée, ce que l’on doit à Benoît, qui depuis longtemps s’en est particu- lièrement occupé. Quant à la Sardaigne, elle peut être considérée comme quasi inconnue ! Ilest donctemps, qu'à l'instar desautres grandesnations, profitant surtout de ceque le goût des sciences se réveille chez nous et que le mouvement intellectuel reprend son élan, il est temps, dis-je, que nous nous occupions de faire connaissance exacte avec tous ces êtres intéressants qui habitent notre sol, qui pullulent dans nos eaux. Il est indispensable que ces différents catalogues locaux se fondent dans un seul, et que celui-ci, plus com- plet, plus en rapport avec les méthodes actuelles, devienne une faune générale. Toutes les nations civilisées ont la leur, à laquelle bien d'éminents naturalistes ont consacré leur existence. Assurément, je n'ai pas la prétention de me comparer tant soit peu à ces savants. Non, hélas! non! Je crois cependant, qu’on peut,qu’on doit profiter des ouvrages de Draparnaud, Dupuy, Moquin-Tandon, Jeffreys, Charpentier, Pfeiffer, Mousson, Rossmässler, Kobelt, Westerlund et de tant d’autres, pour mener à bien une pareille entreprise. Je crois, et j'en ai déjà fait l’avantageuse expérience, que le complaisant concours de quelques-uns de ces messieurs peut éclaircir bien des ponts douteux; je trouve enfin que l'Exposition de Paris est une heureuse et favorable occasion pour poser la première pierre de cet édifice. Mes vues d’ailleurs sont toutes modestes. J'ai travaillé à réunir une collection aussi complète que cela n'a été possible, etqui d’après nos connaissances actuelles ne l’est pas encore, mais dont je me flatte, avec de la persévérance, de pouvoir peu à peu combler les vides. J'ai étudié mes espèces aussi consciencieusement que j'ai su le faire ; j’en ai dressé le catalogue, et maintenant je compte sur le concours des Malacologues qui verront mon travail pour m'aider à corriger mes fautes, et sur leur appui pour dissiper mes doutes et mes incertitudes. Il me faut avouer d’ailleurs que j'ai commencé cette collection italienne, il y a à peine deux ans, sans d’abord me rendre bien compte, ni de ses difficultés, ni de l'immense intérêt scientifique qui s'y rattache, ni du vif désir qui s’est développé en moi de la com- pléter, et de la perfectionner. Jusqu'à cette époque, mes occupations conchyliologiques se bornaient quasi exclusivement aux espèces marines exotiques. Dans ces deux ans, il m'a donc fallu commencer par réunir, recueillir et étudier la presque totalité de ce que j'ai maintenant. Je suis par conséquent fort peu exercée dans l'étude des espèces ter- restres, et cependant, dans bien des occasions, il m'a fallu me hâter dans mes rap- prochements, ainsi que dans mes déterminations, pour pouvoir être en état de présenter la collection à l'Exposition ! Aussi une partie de cette collection devra être révisée, mieux approfondie, plus soiwneusement comparée, et c’est ce que je me propose de faire avant de publier sur ce même sujet un ouvrage bien plus complet, dont celui-ci n’est que le prodrome. Cet ouvrage est déjà commencé, assez avancé même, mais il ne pouvait pas être prèt pour l'ouverture de l'Exposition ; j'ai dû l’interrompre, afin de mettre en meil- leur ordre l'arrangement matériel de mes coquilles. Je réclame donc toute l'indulgence des Malacologues qui savent par expérience les dif- ficultés que j'ai eu à surmonter pour ramasser, étudier, ordonner une pareille collection en si peu de temps ; qu'ils veuillent considérer aussi que j'étais seule, souvent sans types de comparaison, sans guide compétent à qui je pouvais communiquer mes doutes ou mes appréciations. tr Faute de temps j'ai dû me borner ici aux notes strictement nécessaires, aux explica- tions qui m'ont paru indispensables pour faire mieux comprendre mes idées et mes appréciations. Je mesuis trouvée obligée à ne pas admettre commetelles quelques espèces créées sur des caractères transitoires et n'ayant par conséquent aucune valeur réelle, spécifique. Par la force des faits j'ai été conduite d’autres fois à considérer seulement comme variétés des formes généralement admises comme espèces distinctes. Ces réunions, ces change- ments, je les ai adoptés exclusivement pour les groupes que j'ai plus particulièrement, plus soigneusement étudiés. Pour les autres, sur lesquels les rapprochements, les comparai- sons m'ont été impossibles à pratiquer, grâce à l'approche de l'ouverture de l'Exposition, je me réserve ensuite de reprendre mon premier système (le réunion chaque fois qu'il me semblera logique et raisonné. Il est très-facile de créer des nouvelles espèces, quand on les étudie sur quelques exemplaires choisis ou isolés. Mais il est, en revanche, bien difficile de les maintenir si l’on fait ses études sur une large échelle et disposant de nom- breux échantillons. Alors l’on voit peu à peu ces formes se modifier, se rapprocher, se suivre, et les divisions devenir impossibles. Je crois que le naturaliste doit tenir compte des moindres nuances, des plus légers changements qui se présentent à ses yeux. Mais il ne doit pourtant pas s’empresser d'élever ces modifications les plus minimes ou sim- plement locales au rang d'espèces. Il ne doit pas oublier que la nature est excessivement variée dans ses productions, et qu'elle ne se sert pas d’un moule général pour y fondre ses créations. Les notes qui font suite à ce catalogue rendront compte de ces réunions, et la collection sera là pour démontrer les raisons qui les ont conseillées. Les espèces indiquées comme habitant le sol italien, mais dont les représentants manquent dans ma collection, sont précédées du signe +. D'autres qui n'avaient pas encore été indiquées comme habitant l'Italie, et qui sont représentées dans la collection sont désignées avec la localité où elles ont été recueillies. Les espèces nouvelles sont suivies d’une diagnose latine. Il y a quelques espèces qu'il faudra retrancher de notre faune, où elle sont été inexac- tement indiquées, par suite d’une détermination erronée ou d'un habitat mal appliqué. Je me réserve de traiter ensuite aussi ce sujet. Les mollusques nus, Arion etLimax,man- quent complétement dans ce catalogue. Cela tient à deux raisons. D'abord parce que ma collection de ces genres est encore très-incomplète, soit à cause de la difficulté de se pro- curer les types de comparaison pour les déterminations exactes, soit parce que je n’ai pas su assez bien les préparer dans l'alcool, ce qui a eu le fâcheux résultat de gâter plus ou moins plusieurs de mes échantillons ; ensuite, parce qu'il était difficile et dange- reux de les transporter avec le reste de la collection, surtout quand ils sont contenus dans de grands bocaux, non encore régulièrement disposés comme ils devront l'être ensuite, et que pour les arranger convenablement il m'aurait fallu pouvoir disposer de plus de temps que jen'en avais réellement devant moi. Cependant je me suis occupée d'eux aussi, et dans la faune générale je compte les étudier avec autant de soin que les autres genres, Je tiens à déclarer que je ne m'occupe aucunement de politique, mais uniquement d'histoire naturelle, et que je désire respecter la susceptibilité de toutes les nationalités ; cependant en traitant de la faune italienne j'ai dû nécessairementme tenir aux limites géo- graphiques et naturelles, non aux politiques et conventionelles. Ainsi je considère l'Italie comme s'étendant à l'Ouest jusqu'au Var, et à l'Est comme comprenant toute la pres- UE qu'ile Istrienne jusqu’au golfe de Quarnero. Le sommet des Alpes forme la limite entre ces deux points extrêmes. Les iles de Corse et de Malte rentrent aussi dans mon cadre. Je sépare l'Italie en quatre régions ou provinces zoologiques. La septentrionale com- prend le Piémont, la Lombardie, la Vénétie, le Tyrol méridional et l’Istrie. La centrale s'étend depuis le Var, par la Ligurie, jusqu’à l’Apennin Toscan, et delà jusqu’à laCattolica, sur l'Adriatique. Au Sud, ses limites sont formées par les anciens États de l'Église, c'est- à-dire depuis Terracina sur la Méditerranée jusqu’au Tronto sur l’Adriatique. Le reste de la presqu'ile forme la région méridionale. Les grandesiles : la Corse, la Sardaigne, la Sicile et Malte avec leurs archipels cons- tituent la quatrième région insulaire. Ces quatre régions sontreprésentées dans ma collection par des boîtes de quatre diffé- rentes couleurs, cela dans le but de montrer du premier abord l’ensemble de la distribu- tion géographique, soit de l'espèce, soit de la variété. Les représentants de la région septentrionale sont contenus dans des boites vertes. Ceux de la centrale dans des boites jaunes. Ceux de la méridionale dans des boîtes rouges. Enfin ceux des différentes iles dans des boites bleues. Les boites blanches contiennent les espèces typiques de l’une ou l’autre contrée de l'Europe. Ces espèces sont là comme terme de comparaison; soit pour prouver leur affi- nité ou identité avec les formes correspondantes italiennes, soit pour servir d’anneau de transition entre l’une et l’autre, soitenfin pour en montrer la différence tranchée. Je remercie ici tous mes amis et correspondants italiens qui m'ont puissamment aidée à rassembler ma collection, en me fournissant de nombreux matériaux, fruit de leurs propres recherches. Parmi eux un mot de reconnaissance spéciale à Messieurs Adami, Stossich, Blanc, Targioni-Tozzetti, Del Prete, Uzielli, qui ont, plus largement encore que les autres, contribué à sa formation en mettant souvent à ma disposition les types de leurs collections. L'expression de ma sincèrere connaissauce à Messieurs Westerlund, Boettger,Jeffreys, Gassies, Saint-Simon : aux deux premiers pour m'avoir aidée dans la détermination de mes espèces douteuses, pour leurs conseils dans la révision de mes nouvelles espèces ; aux trois autres pour m'avoir donné plusieurs types d'espèces françaises et anglaises pour établir mes comparaisons. Le témoignage de toute ma satisfaction et de ma gratitude à mon jeune aide et com- pagnon d’études, M. C. Caroti, qui a exploré l’été dernier la Calabre, où il a recueilli bon nombre d'espèces intéressantes, dont quelques-unes nouvelles, qui a parcouru une grande partie de la Sicile, qui m'a accompagnée dans plusieurs excursions en Toscane, dans le Napolitain, etc., qui avec un zèle constant a, tout le temps, travaillé à côté de moi, pour choisir, déterminer et ranger cette collection, et qui va maintenant rester à Paris pendant l'Exposition, comme mon représentant. M. PAULUCCI. Novoli, Mai 1873. ++ DJ DOTÉ CO 2 CATALOGUE DES ESPÈCES GASTROPODA Îles E.|O.[E [0 |E |0 GEN. TESTACELLA, Cuvier. 1 haliotidea Draparn. Drap, Hist. Moll. France, pl. 9, f. 12-11 X | ‘orse 2 episcia Bourg. Bourg. Spic. Malac., pl. 13, fig. 1-4 X Nice 3 bisulcata Risso Bourg. Spic Malac., pl. 13, fig. 17-19 X Toscane 4 drymonia Bourg. Bourg. Spic. Malac., pl. 13, fig. 10-13 X|Capri 5 Beccarii (1) Issel Bull. Malac. It. 1868, pl. 6, fig. 1-4 X Florence 6 Pecchiolii Bourg. Bourg. Spic. Malac., pl., 13, fig. 20-22 X l'oscane 7 Gestroi Issel Ann. Mus, Genova, 1873, pag. 277; * | Sardaigne 8 sp. (?) Ualabre GEN. DAUDEBARDIA, Hartmann. 1 rufa Draparn. Férus. Hist., pl, 10, fig. 2 XIxX 2 brevipes » Férus. Hist., pl. 10, fig. 1 XIX 3 nivalis Benoit Benoit, Moll. Sicilia, pl. 1, fig. 8 XIX 4 Sicula » Benoit. Moll, Sicilia, pl. 1, fig. 7 SA 5 Sardoa (3) Issel Ann. Mus. Genova, pag. 279 X Sardaigne GEN. GLANDINA, Schumacher, 1 Algira Bruguière Benoit. Moll. Sicilia, pl. 5, fig. 24 X X|X Var. angustata Villa Kobelt-Rossm., fig. 1315 x Var. pyramidata Paulucci Kobelt-Rossm., fig. 1313 X GEN. VITRINA, Darparnaud. Phenacolimax, Stabile. { pellucida Müller Férus. Hist., pl. 9, fig. 6 X x| |x ? major Férussac Moq. Tand. Mol. Fr, pl. 6, fig. 14-32 X 3 Bonellii Targ. Tozz. Atti Soc. It. S. N. 1872, pag. 16,f. 1-11 X Toscane Oligolimax, Fischer. 4 Paulucciæ (4) * Fischer X ! Calab 5 annularis (5) Venetz Férus, Hist, pl. 9, fig. 7 X ee Musignanii Pirajno Semilimax, Stabile. 6 brevis Férussac Férus Hist., pl 9, fig. 2 x LS 7 Pyrenaica (6) » Férus. Hist., pl. 9, fig. 3 X LOS 8 nivalis Charp. tevuc et Mag. Zool. 1859, pl. 15, f. 1-5]X è Charpentieri Stabile 9 diaphana Draparn Moq. Tand. Moll, Fr., pl. 6, fig, 5-8 XX 54 55 56 57, 58 59 GEN.HYALINA, Férussac. 1 fulva = 2 cellaria 3 Ville Mortilleti 4 De Natale 5 glabra 6 sp. (7) 7 Ercica glaberrima 8 opaca 9 Alicurensis 10 planella 11 Testæ Philippii 12 Uziellii 13 lucida Draparnaldi Var. Blauneri 14 obscurata 15 nitens Var. hiulca 16 Lawleyana 17 hammonis 18 Petronella 19 nitida 20 diaphana 21 subrimata (8) 22 crystallina 23 contracta (9) 24 Etrusca (10) 25 hydatina 26 pseudohydatina 27 fuscosa 28 Alleryi (11) 29 Calcaræ (1?) 30 olivetorum (13) Var. icterica Var. dubia 31 Carotii (14) 32 fragrans (15) Conulus, Fitzinger. Müller Moq. Tand. Moll. Fr., pl. 8, fig. 1-4 Hyalina, 5. str. X Müller Forb. et Hanl. Brit. Moll., pl.120,f.1-31X|%1%1%X x Mortillet Malakoz. Blätter.1856, pl. 2, fig. 1-3 Stabile Benoît Benoît. Moll. Sicilia, pl. 4, fig. 17 Studer Moq. Tand. Moll. Fr., pl. 9. fig. 5-8 Benoît Benoit. Moll. Sicilia, pag. 157 » Shuttl. Chemn.-Küst. (Hel.), pl. 130, fig. 6-8 Benoît Benoît. Moll. Sic., pl. 3 fig. 15 Pfeiffer Pieif, Mon. Hel. 4, pag. 105, n° 648 Philippi Benoit. Moll, Sic,, pl. 3, fig. 14 Testa Issel App. Moll. Pisa, pag.5 Draparn. Moq.Tand. Moll. Fr., pl. 8, fig. 32-33 Beck Shutil. Mitth. Nat. Ges. Bern., pag. 13 Porro Chemn.-Küster (Hel.), pl. 121, f. 16-18 Michaud Compl. à Drap,, pl. 15, fig. 1-3 Jan Chemn.-Küst. (Iel.), pl. 24, fig. 3-4 Bourg. Moll. Nouv., pl.8, 11-14 Strom Rossm. Ice. fig. 23 Charpent. Pfeit. Mon. Hel. 3, pag. 95, n° 402 Müller Moq. Tand. Moll, Fr., pl. 8, fig. 13-15 Vitrea, Fitzinger, Studer Moq. Tand. Moll. Fr., pl, 9, fig. 30-32 Reinh. Martens, Cat, Bonelli, pag. 229 Müller Bourg. Amén. Mal., pl. 20, fig. 19-24 WesterlundJahrbüch. 1875, pl. 2, fig. { Paulucci Rossmäss. Rossm.lIe., fig. 529 Bourg. Dupuy. Moll, Fr., pl. 11, fig. 5 Mesomphix, Ralinesque. Ziegler Rossm,, Ie., fig. 523 Paulucci Ar.etMagg.Calcara. Moll. Paler., fig. { (mala) Hermann Rossm., pl. 39, fig. Sup., in medio Tiberi Bullet, Mal. It., 1872, pag. 18 Benoit Benoit. Moll. Sicilia, pl, 3, fig. 21 Paulucci » GEN. ZONITES, Montfort. 1 Algirus 2 Gemonensis 3 COompressus 4 verticillus (16) Linné Mogq. Tand. Moll. Fr., pl 9, fig. 36-37 Férussac Férus. Hist. pl. 80, fig. 6 Ziegler Chemn.-Küst. (Hel), pl. 96, fig 4-6 Férussac Férus. Hist, pl. 80, fig.8 X APE X X XIxIX1X X X| |X X X él ÎX X x } cl x X Marelimo Sardaigne I Alicuri Sicile Sicile Toscane Toscane Toscane Toscane Allus. de l'Era Pestum Sicile » ,| Sicile al ibre Jalabre b uz70 Ca 1) 60 6l 6? 63 64 65 66 67 78 92 GEN. LEUCOCHROA, Deck. Rossm. IC., fig. 367 GEN. HELIX. Linné. Patula, Ileld. 1 candidissima Draparn. 1 solaria Menke 2 flavida Ziegler 3 Erdelii Roth 4 rotundata Müller > ruderata Studer 6 sororcula Benoit 7 tenuicostata Shut{l. 8 ? aranea (17) Parrey*s 9 rupestris Draparn. umbilicata Montagu Var. trochoides Férussac Var. meridionalis Issel 10 pygmaca Draparn. {1 micropleuros (18) Paget _ ? aculcata _ 3 lenticula 14 nautiliformis 15 angigyra 16 obvolulta 17 holoscricea 18 personata 19 pulchella 20 costata Rossm. Ic., fig. 453 Rossm. le, fig. 610 Pieif. Mon Hel., 1, pag, 105 Rossm. Ic., fig. 454 Rossm. Ie, fig. 455 Benoit. Moll. Sicil., pl. 4, fig, 16 Pieif. Mon i.7, pag. 157, n° 900 Rossm. Icon. fig. 534 Férus. Hist, pl. 80, fig. 3 Bullet. Mal. Ital. 1870, pag. 115 Moq. Tand Moll Fr, pl. 10, fig. 3-6 Bourg. Moll. Nouv, pl.5 fig, 9-13 Acanthinula, Beck. Müller Rossm. Ic., fig. 536 Trigonostoma, Fitzinger. Férussac Porro Ziegler Müller Studer Rossm. Ie, fig, 452 Rossm. Ic., fig. 613 Rossm. 1e, fig. 21 * Féruss. Hist., pl. 51, fig. 4 Moq. Taud. Moll. Fr., pl, 10, fig. 31-32 Triodopsis, Rafinesque. Lamarck Moq.Tand, Moll, Fr. pl. 10, fig. 34-36 Vallonia, Risso, Müller Férus. Hist., pl. 69 E., fig. 12-14 Rossm. Ic., fig. 439 Trichia, Hartmann, Chemn.-Küst., pl. 38, fig. 19-21 Rossm. le., fig. 421-125 tossm. Ic., fig. 4 Chemn.-Küst., pl. 95, fig. 7-9 Westerl, l'auna Europ., n° 63 Westerl. l'auna Europ., n° 64 Rossm. Ic., fig. 429 Moq. Tand., pl. 17, fig, 3-5 Moq. Tand.Moll. Fr., pl. 16 fig. 39-10 Rossm, Ic., fig. 688 Benoit. Moll. Sicil., pl. 4, fig. 11 Monacha, Iartmann. 21 hispida Linné 2? umbrosa Partsch 23 leucozona Ziegler 24 lanuginosa Doissy 25 Corsica Shuttl. 26 perlevis » 27 sericea (19) Auct. 28 ciliata (20) Venetz 29 cinctella Draparn. Var. ccarinata Paulucci 30 Parlatoris Bivona 31 Reina Benoit 32 incarnata Müller Moq. Tand. Moll. Fr., pl, 16, fig. 6-7 Nord | Cent. Sud 02 Elo |& lo [E lo X X XIXI |X se X X X X X X X X XxIXIXIX XX XIX XIXIX|X x X XIX X X X|X XIX| 1X XIXIX|IX X x|x] X * [Malte < [Sicile X [Sardaigne X [Sicile Viareggio X [Sardaigne V2 Toscane * [Sicile x » Nord Cent. Sud E.|0./E.|0 |E.|0 93 33 consona Ziegler Chemn.-Küst., pl: 97. fig. 20-22 93 34 hiberna Benoit Benoît. Moll. Sicil., pl. 8, fig. 23 X 95 35 Syriaca Ehrenberg Rossm. Ic., fig. 568 X Var. gregaria Ziegler Rossm.lIec., fig. 569 X 96 36 Olivieri Férussac Rossm. Ie., fig. 365 X X Var. bicincta Benoit Benoît. Moll. Sicil., pl. 3, fig. 16 97 37 carthusiana Müller Rossm, Ic., fig. 366 b. XIXIXIXIX carthusianella Draparn. Var.rufilabris Jeffreys x X Eulota, Hartmann. 98 38 cantiana Montagu Rossm. Ic., fig. 364 b. X carthusiana Draparn. Var. rubella Risso Hist. Nat. Eur. Mérid., pag. 75 XIX| |X Da-Campo Villa Var.cemenelea Risso Dup. Moll. Fr., pl, 9, fig. 5 a. b. XIX| |X galloprovincialis Dupuy Anconæ Issel 99 39 Pirajnea Benoît Benoît. Moll. Sicil., pl, 3 fig. 21 +105 40 pseulosericea » Banoît. Moll. Sicil., pl. 3, fig. 22 101 41 Martensiana Tiberi Ball. Mal. It. 1869, pl. 3, fig. 3-5 X|X 102 42 Apennina Porro Rossm.-Kobelt, fig. 1200 X|X 103 43 Orsinii (21) 5 Bull. Mal. It. 1869, pl. 3 fig. 9-11 X Var. Umbrica Paulucci 104 41 Parreyssi Pfeiffer Rossm.-Kobelt, fig. 1211 X 105 45 strigella Draparn. Rossm. Ic., fig. 9 X|X 106 46 fruticum Müller Moq. Tand. Moll. Fr. pl, 16, fig. 3-4 |X|X| |X Campylæa, Beck. 107 47 planospira (22) Lamarck Lamk. An. s. Vert. (1822), v. 6, n° 48 X Var. pubescens Tiberi X Var. Casertana Paulucci X Var, depilata Orsini Rossm.-Kobelt. fig. 1060 calva Kobelt Var. setosula Briganti Rossm. Ic., fig. 89 selipila Ziegler Var. confusa Benoit Moll. Sicilia, pl. 4, fig. 20 Var. Calabrica Paulucci X Var. Neapolitana » X Var. Cassinensis » X Var. Stabilei » Férus. Hist., pl. 68, fig. 10 b, c. Ilalica Stabile X Var. Euganea » Moll. Piémont, pag. 62 "e Var. Ullepitschi Westerl. Fauna Europ., pag. 78 X Var. Illyrica Stabile Rossm.-Kobelt., fig. 1056 X Var. Padana » Moll, Piémont, pl, 1, fig, 5 X +108 48 zonala Studer Rossm. Ic., fig. 91 XX villala Villa Var. flavovirens Dum. et Mort. Cat. Moll. Savoie, pag. 77. X 109 49 fœtens (23) C. Pieiff. Rossm. Ic., fig. 600 a. Var achates Ziegler 110 50 Cisalpina (24) Stabile Stab. Moll. Piém,, pl. 1 fig. 6 X adelozona Parreyss Sebinensis Kobelt Var. De Bettæ Adami Moll. Prov. Brescia e Berg., pl.1,1.1-3|X Var. Rhætica Mousson Rossm.-Kobelt, fig. 1050 X Sicile X [Sicile X [Sicile X » X [Sicile ait + 112 113 114 115 130 131 132 51 macrostoma (25) Var. cryptozona Var. benedicta Var. Ercta 52 Lefeburiana 53 hirta 54 setosa 55 cingulata (26) Var. Luganensis Var. Appelii Var. Lucensis Var. Anauniensis Var. Apuana Var. Baldensis Var. Carrarensis Var. bizona Var. Preslii Var. nisoria Var, Anconæ Var. affinis Var. Nicatis Var, intermedia Var, colubrina Var. nubila 56 tigrina 57 frigida (27) Var. insubrica 58 phalerata 59 Schmidti 60 glacialis 61 intermedia 62 æmula Ambrosii 63 Ziegleri 6: Gobanzi 65 Raspaili Var. Brocardiana 66 Romagnoli 67 insularis 68 Revelieri Mühlfeld Rossm. Ic., fig, 216 Ziegler Rossm. Ic., fig. 217 Kobelt Malakoz. Blätt. 1872, pl. 4, fig. 4-6 Paulucci. Benoît. Moll. Sicil, pl. 11, fig. 7 Férussac Férus. Hist., pl. 69, fig, 6 Menke Rossm. Ic., fig. 599 Ziegler Rossm. Ic., fig. 606 Studer Rossm. Ic., fig. 88-135 Schinz Charp. Cat. Moll. Suisse, pag. 8 Kobelt Rossm.-Kobelt, fig. 1070 Paulucci De-Betta Malac. Valle di Non, pag. 53 Issel Mollus. di Pisa, pag. 10 Villa Rossm. Ic., fig. 603-604 Porro Rossm.-Kobelt, fig. 1071 Rossm, Rossm. Ic., fig. 683 Schmidt Rossm. Ic., fig. 225 » Rossm. Ic, fig. 509 Gentil. Bull. Malac. It. 1868, pl. 3, fig. 9-11 Paulucci Costa Pieif. Monog. 4, pag. 176., n° 1103 Paulucci Jan Rossm. Ic., fig. 370 Ziegler Rossm.-Kobelt, fig. 1073 Jan Rossm. Ic., fig. 226 » Rossm. Ic., fig. 157 » Rossm. Ic., fig. 512 Ziegler Féruss. Hist., pl. 69 E.. fig. 11 » Chemn.-Küster, pl. 81, fig. 13-14 Thomas Féruss. Hist., pl. 67, fig, 2 Férussac Féruss. Hist., pl, 68, fig. 1-2 Rossmäs. Chemn.-Küster, pl. 121, fig. 4-6 Strobel Schmidt Rossm. Ic., fig. 154 Frauenf. Novit. Conch., pl. 99, fig. 4-6 Payraud. Cat. Moll, Corse, pl 5, fig. 7-8 Dutailly Bourg. Moll. Nouv., pl. 44, fig. 4-6 » Pieif. Monog. 7, pag. 333, n° 2357 Cro:. et Debeaur Journ. Conch. 1869, pl. 2, fig, 3 Debcaux Bourg. Moll. Nouv., pl. 44, fig. 7-9 Chilotrema, Leach. 69 lapicida 70 arbustorum Var Scalvina Var. Doriæ (?8) Var. alpicola Var. alpestris Var, rudis Var. picea 71 Pisana 72 cespitum (29) a Linn. Féruss. Hist. pl. 66, fig. Arionta, Leach Linné Féruss. Hist,, pl. 27, fig. 5-6 Adami Paulucci Moq.Tand. Féruss. Hist., pl. 27, fig. 7 Ziegler Rossm. Ic., fig. 297 b. Mühlf. Rossm. Ic., fig. 297 e. Ziegler Chemn.-Küst., pl. 57, fig. 8-9 Xerophila, Held. ; Nord | Cent. | Sud | ——— | — :E.[0.[E.[0.[E.l0. PPS PPS ETES EPS XX XX RAS XX XX XX Müller Moq. Tand. Moll. £r., pl. 19, fig. 18-19/X Draparn. Drap. Hist. Moll Fr. pl. 6, fig. 11-15 X X X X À X X < OK X XIXIXIX|X XIXIX Sicile B. de Lucqu s Tose ne Cors® y + 133 73 ammonis 131 74 neglecta (30) 135 75 obvia Var. candicans 136 76 instabilis (31) Var. destituta Var. nubigena Var. ocellus Schmidt Draparn. Ziegler » Charp. » Villa Var.bathyomphalaCharp. 137 77 variabilis virgala 138 78 rufolabris 79 globuloidea arenarum 110 80 lauta 141 S1 Terveri (32) Var. mœsta 12 82 Iamilcaris 3 83 pseudenhalia 1 84 parva 45 85 profuga Var. Etrusca 116 86 marilima 147 87 Aradasi (33) ? subprofuga 118 88 meridionalis 149 89 caperata ? (34) 150 90 intersecta (35) ignola 151 91 candidula Var. graliosa Var. thymorum 152 92 apicina Var. Requieni 153 93 conspurcata (36) ? Ælnea 154 94 vestita 155 95 pyramidata Draparn. Montagu Benoit Terver Kobelt Lowe Michaud Parreyss Kobelt Bourg. Parreyss Schmidt Issel Draparn. Pirajno Stabile Parreyss Montagu Michaud Mabille Studer » Alten Lamarck Moq. Tand. Draparn. Benoit Rambur Draparn. Var. graliosa (37) «Paulucci Var. Tarentina 156 96 Meda 157 97 apiculus Cumiæ 158 98 elata Var. dilatata 159 99 Caroni - 150 100 Sequentiana 161 101 trochoides conica Var. sulculata 152 102 calcarata 163 103 terrestris Var. sciltula 161 104 dormiens 165 105 Rozeti Pieilfer Porro Rossmäss, Calcara Faure-Big. Benoit Deshayes Benoit Poiret Draparn. Jan Benoil Pennant Jan Benoit Michaud ‘ Chemn.-Küst., pl. 38, fig. 10-12 Nord | Cent. Rossm.-Kobelt, fig. 1425 Drap. Hist. Moll. Fr., pl. 6, fig. 12-13 Pieif. Mon. Hel. 1, pag. 162 Chemn.-Küst., pl. 38, fig. 4-6 Stabile. Rev. Zool. 1859, pl. 5, fig. 6-10 Journ. Conch. 1853, pl. 3 fig. 7 Moq. Tand. Moll. Fr., pl. 19, fig. 22-23 Pfeit. Malak. Blätt. 1856, pag. 134 Rossm.-Kobelt,, fig. 1306 Westerl. Faun. Europ., n°207 Rossm, Ic. fig. 575 Rossm. Ie. fig. 354 d., 565-566. Benoit, Moll. S cil., pl. 11, fig. 8 Rossm.-Kobel, fig. 1449 Westerl. Faun. Europ.. n° 213 Westerl. Faun. Europ., n° 215 Rossm. Ic., fig. 354 b. Cat. Moll. Pisa, pag. 14 Rossm., Ic., fig. 612c. Rossm.-Kobelt, fig. 1460-1465 Westerl. Faun. Europ., n° 252 Rossm. Ic., fig. 364e. Forb. et Hanley, Brit. Moll., pl. 117 £. 7 Compl. à Drap., pl. 14 fig. 33-34 X [Sicile XX Chemn -Küst., pl, 113, fig. 26-27 Rossm. Ic., fig. 350 b. Rossm. Ic., fig. 350 a. léruss. Hist., pl. 85, fig. 19-22 Moll. Fr. ?, pag. 232 Rossm, Ic., fig. 351 XX X X Westerl. Faun. Europ, n° 266 Rossm. Ic., pl. 26, fig. 349 Rossm. Ic., fig. 690 Benoit. Moll. Sicil. pl. 3 fig. 9 Benoit. Moll. Sicil., pl. 5, fig, 6 Rossm. Ie. fig. 314. X [Sicile, Capri Benoît. Moll Sicil., pl. 5, fig. 16 » Féruss. Hist., pl. 63 B., fig. 8-9 » Ben. Moll. Sicil , pl. 5, fig. 18 » Rossm. Ic, fig. 347 Rossm, Ic., fig. 318 X [Sicile Benoît Moll. Sicil., pl. 5, fig, 11 Malte Moq.-Tand.Moll. Fr., pl. 20, fig. 10-12 Benoit. Moll. Sicil, pl. 3, fig. 4 Sicile Rosem. Ic., pl., 32, fig. 449 » à Nord LES Rud |2 E.|0.|L |u.|E. [0 amanda Rossmäss, Var. Usticensis Calcara Ben. Moll. Sicil., pl. 5 fig. 2 * [Ustica 166 106 Tineana Benoit Benoît. Moll. Sicil , pl. 4 fig. 24 Siciie 167 107 rugosa Chemnitz Delesssert. Recueil , pl. 26, fig. 4 X » corrugata Gmelin Gargottæ Philippi | 168 108 Spratti Pfeiffer Benoit. Moll. Sicil., pl. 4 fig. 26 x [Malte Schembriana Benoît + 169 109 contermina Shutil. Westerl. Faun, Europ., n° 267 {|Corse 170 110 conoidea Draparn. Rossm. Ic., fig. 376 | X 171 111 ventricosa Férussac Drap. Hist. Moll. Fr., pl 4, fig. 31-32 (AIX 172 112 acuta Müller Rossm. Ic., fig. 378 MP AUX Tachea, Leach. 173 113 nemoralis Müller Moq. Tand. Moll. Fr., pl. 13, fig. 3-5 |X xt |X 174 114 hortensis » X 175 115 Vindobonensis C.Pieiff. Rossm. Ic., fig. 495 a. X Austriaca Mühlf. 176 116 sylvatica Draparn. Rossm, Ic., fig. 496 b. x Macularia, Albers, 177 117 vermiculata Müller Moq. Tand. Moll. Fr., pl 12, f. 27-28 XIXIXIX 178 118 Sicana Férussac Féruss. Hist., pl ?8 b. fig. 7 {Sicile 179 119 platychela Menke Rossm. Ie., fig, 443 | ) : Var. Rosaliæ Benoît Ben. Moll., Sicil., pl. 1, fig. 12 " : Var. Iparia » Ben. Moll., Sicil., pl. 1, fixr. 13 + 5 180 120 globularis Ziegler Rossm. Ic., fig. 442 0 181 121 Nebrodensis Pirajno Benoît. Moll. Sicil., pl. 2, fig. 4 " » 182 122 Niciensis Férussac Féruss. Hist., pl. 39 a, fig. 1 X + !83 123 omphalophora Dutailly Pfeif. Monog. 7, pag. 280, n° 1882 X [Corse Iberus, Monfort. 184 124 muralis Müller Rossm. Ic., fig. 230 X «IX Var. alutacea (39) Paulucci X|IX Var. rugosa Ziegler Rossm. Ic., fig 231 X X Var. costulata Benoit Ben. Moll. Sicil., pl. 2, fig. 9-10 X [Sicile Var. crispata » Ben. Moll. Sicil., pag 114 X: | s Var. Tiberiana » Ben. Moll. Sicil., pl. 2 fig. 17 < » Var. Paciniana Philippi En. Moll. Sicil., pl. 8, fig. 9 : X » 185 125 Eugenia Pieifter Benoit. Moll. Sicil, pl. 2, fix. 18 X v Calypso Benoit Var. Huetiana » Rossm.-Kobelt, fig 1189 X| » 186 126 Melitensis Férussac Bull. Malac. It. 1868, pl. 2, fig. 1-2 X [Malte 187 127 scabriuscula Deshayes Rossm. IC, fig. 23% * [Sicile Var. Selinuntina Philippi En. Moll. Sicil., pl. 8, fig. 11 X » Var. Segestana » En, Moll. Sicil, pl. 8, fig. 6 À » Var explanata Benoit Rossm. Ic., fig 231 À » Var. demissa » Ben, Moll. Sicil., pag. 179 X| Var. Drepanensis Huet Ben. Moll. Sicil., pl. 4, fig. 32 X| + 188 128 ? abromia (40) Bourg, Westerl. Faun. Europ., n° 311 X + 189 129 ?æbræa » Westerl, Faun. Europ., n° 313 * + 190 130 ? Grohmanni (41) Philippi Rossm. le. fig. 448 { [Sicile 191 131 serpentina Férussac Féruss. Hist, pl. 40, fig. 7 X Var. Magnettii Cantraine Rossm.-Kobelt, pl. 1178 X|Corse Var. communis Benoit Ben. Moll Sicil., pl. 2, fig, 8 XISicile 192 193 19% 195 196 197 193 199 200 20? 203 201 205 206 207 LOTERIE E.|0 |E |O.[E |0. Var.hospitans Bonelli Cantr. Malac. Méd., pl. 5, fig. 7 Caræ Cantraine 132 Surrentina A.Schmidt Rossm.-Kobelt, fig. 1173 x 133 strigata Férussac Féruss. Hist., pl. 67, fig. 6 X Var. polita (42) Paulucci Var. fusco-labiata Rossm. Rossm. Ic., fig. 684 X Var. Sicula Benoit Ben. Moll. Sicil., pag. 106 Psubstrigala Bourg. Westerl. Faun. Europ., n° 310 Var. Umbrica Charp. Rossm.-Kobelt, fig. 1170 X Var. Mollenii Adami Var. PosidoniensisTiberi Rossm. lc. fig. 227 X 134 tetrazona (43) Jan Jan. Mantissa, pag 2 X 135 signata Férussac Féruss. Hist., pl. 30, fig. 3 X 136 Carsoliana (44) » Féruss. Hist, pl. 41, fig. 1 X|X Marrucina Tiberi Var. recondita Westerl. Fauna Europ., pag. 130 X Var. contaminata Paulucci X | X Var. Uzielliana » X|X Carseolana Auct. 137 provincialis Benoit Rossm.-Kobelt, fig. 1187 133 sp. X Helicogena, Risso. 139 aspersa Müller Moq. Tand. Moll. Fr., pl. 13, fig. 27-29 |X|X|X|X|X1X 110 Mazullii Jan Rossm. Ic, fig. 295 crispala Costa Costæ Benoît Quincayensis Bourg. Bourg. Amén,, vol. 2, pag. 163 Var. zonata Jan Bourg. Amén., vol. 2, pl. 22, fig. 3 141 aperta Born. Rossm. Ic, fig. 285 xl IX naticoides Drap. 142 tristis Pfeiffer Moq. Tand, Moll. Fr., pl. 14, Gg. 15-16|X 143 cincta Müller Rossm. Ic., fig. 287 b. - grisea Auct. s'4 Var. Pollinii Da-Campo Bourg. Amén. 2, pl. 23, fig. 3 ?Var.Calabrica (45) Kobelt Rossm.-Kobelt, fig, 1037 X ligala. Var. Calab. » albescens Adami 144 ligata (46) Müller Bourg. Amén.2, pl. 23, fig. 1 x Gussoneana Shuttl. Var. Delpretiana Paulucci Rossm.-Kobelt, fig. 1043 X Var. Campana Kobelt Var. Campana Tiberi Bull. Malac. It, 1869, pl. 3 fig. 1-2 v Var. pomatella » Rossm.-Kobelt, fig. 1010 x|x Var, prætutia » Bull. Malac. It, 1869, pl. 3, fig 12-13 4 V. pseudopomatia, Blanc XX 145 pomalia (47) Linné Féruss. Hist. pl. 21, fig. 4-5 MIX Var. pseudoligata Paulucci X 146 lucorum (48) Müller Rossm.-Kobelt, fig, 1024 XIX x Var. straminea Briganti Bourg. Amén. ?, pl. 20, fig. 3 x GEN. BULIMINUS, Ehrenberg. Zebrina, Held. 1 detritus Müller Chemn.-Küster, pl. 17, fig. 15 (| X Pestum Sicile Colforito (Ombrie) Sicile Pros de Plaisance GEN. CIONELLA, Jefireys. GEN. STENOGYRA, Shuttleworth. 208 2 pupa 209 3 tridens Var. eximia 210 4 quinquedentatus 211 5 niso seductilis 212 6 quadridens 213 7 montanus 214 S obscurus 215 9 psarolenus cinereus Mortilleti 216 1 lubrica +217 2 Emiliana +218 3 cylindracea +219 4 incerta +220 5 folliculus +221 6 regularis 22? 7 Gronoviana 223 8 Vescoi +224 9 Nebrodensis 225 10 abromia? Sp. 226 {1 carnea 50) +227 12 lamellifera 228 13 Hohenwarti 229 14 acicula 230 15 Liesvillei 231 16 aciculoides Jani +232 17 Biondiana +233 18 Rizzeana +231 19 Bourguignatiana 235 20 Gemellariana 236 21 Petitiana 237 22 Actoniana Sp. +233 23 Stefaniana +239 24 Tiberiana 240 ! decollata Chondrula, Beck. Brug. Müller Rossm. Mühlf. Risso Ziegler Müller Napæus, Albers. Draparn. Müller Bourg. Mortillet Martens Zua, Leach. Müller Azeca, Leach, Benoit Calcara Benoit Ferussacia, Risso (49). Gronovius Dupuy. Moll, Fr., p. 333, pl. 15, fig. 10 Bourg. Risso Bourg. Benoit Bourg. Risso Morelct Rossmiss. Acicula, Leach (51). Müller Bourg. Jan De-Betta Benoît » Benoit » Linné Nori E.|0 Benoit. Moll. Sicil , pl, 5, fig. 20 Drap. Hist., pl. 3, fig. 57 x Rossm. Ic, fig. 722 Rossm. Ic , fig 304 X Rossm Ic., fig, 724 x Rossm., Ic., fig. 723 xl Mogq. Tand. Moll. Fr, pl. 21, fig Rossm. Ic., fig. 387 Revue et Mag. Zool., 1859, p, 52 Mogq. Tand. Moll, Fr., pl. 22, fig, 18-19 Moll. Sicil., pag. 234, pl. 5, fig. 29 Benoit. Moll. Sic., p. 233, pl. 5, fig. 30 Moll, Sicil., pag. 232, pl. 5, fig. 31 Mal. Chat. d'ff, pl. 8. fig, 7-9 Bourg. Et. Sy. M. Alp.Marit., p. 1,f. 8-10 Bourg, Amén., vol. !, pl. 15, fig, 1-4 Moll. Sic,, pag. 235. Bourg. Moll. Nouv., pag, 125 Bourg. Et.Sy. M. Alp.Marit., p 1,f.23-26 Benoît. Moll. Sic., p. 24, pl. 5, fig. 28 Rossm. Ic., fig. 657 Rossm. Ic., fig. 658 ? Bourg Amén. Malac,. 1, pl. 18, Bourg. Amén. 1, pl. 1 fig. G Moll. Prov. Veron, (1870), pag. Moll. Sicil., pag. 239, pl. 8, fig. 6 Moll. Sicil, pag. 245, pl. 8, fig. Mol. Sicil., pag. 241, pl. 8, fig, 5 Moll. Sicil., pl. 8, fig. 9 Moll. Sicil., pl. 8, fig. 8 Moll. Sicil., pag. 244 Moll. Sicil., pag. 246, pl. 8, fig. 1! Bullet. Malac. Ital. 1875, pag. 148 Moq. Tand. Moll. Fr , pl. 22, f. 36-38 |X X ul |» Ed X|X X X X [Sicile X » X » XI. de Malte XIX XIX X [Sicile XIX| » Pianosa X [Sicile X x [Sicile X » x » x » x » x » x » x » X[X1X ch + D 12:42 19 22 12 +2 ot + 241 212 243 2 = es oi ot [=] 1 à © Le - + 260 —+ 2H + —+ ? _— 10 — GEN. PUPA, Draparnaud, 1 pallida 9 pa Var, tridentata amicta quinquedentata cinerea 3 frumentum (52) 4 5 6 7 8 Le] 10 il 12 13 14 15 Var. triticum Var, pachygastra Var. Ilyrica Var. elongata adjuncta Var. curta Var. Apennina multidentata variabilis Mortilleti granum secale mesacheilos tricolor avenacea avena cireumplicata (53) Bergomensis polyodon subulata contorta (54) Philippii Caprearum rupestris occulta scalaris (55) Sardoa cylindracea umbilicala ? Var. Villæ (57) dolium (27) : Semproni Var. dilucida Sp. muscorum cupa 5 triplicata minutissima (58) calhcralis uniarmata Salurnicnsis claustralis Strubeli edentula inornata Pupilla, L Torquilla, Studer. Rossm. Ic., fig. 732 Rossm. Ic , fig. 944 Moq.Tand,, Moll. Fr., pl. 25, fig. 20-21 | X|) Drap. Hist., pl. 3, fig. 51-52 Pieif., Mon. 8, pag. 411, n° 418 Chemn.-Küster, pl. 5, fig. 11-14 Chemn.-Küster, pl. 5, fig. 22-23 Rossm. Ic., fig. 313 Chemn.-Küster, pl. 5, fig. 20-21 Chemn.-Küster, pl. 14, fig 25-28 Chemn.-Küster, pl. 6, fig. 1-2 Stab. Moll. Piémont, pl. 2, fig. Rossm. IC, fig. 322. 730 Rossm. Ic., fig. 317 Chemn.-Küster, pl. 6, fig. 6-7 Chemn.-Küster, pl. 6, 12-13 Pfeif. Mon. 8, pag. 385, n° 255 Chemn.-Küster, pl. 15, fig. 14-16 Mogq. Tand. Mol. Fr, pl. 27, fig. 1-4 Chemn -Küster., pl. 13, lig 5-6 Pfeif. Mon. ?, pag. 344, n° LU? Chemn.-Küster, pl. 4, fig. 14-16 Rossm. Ic., fig. 637 Rossm. Ic., fig. 638 Ben. Moll. Sicilia, pl. 5, fig. 37 West. Faun. Europ., n° 43 each, Rossm. Ic., fig. 327 Picif. Mon. ?, pag. 330, n° 71 Drap. Hist., pl. 3, fig. 43 Chemn.-Küster, pl. 7, fig. 11-14 Rossm. Ie., fig. 326 Rossm. Ic., fig. 323 Chemn.-Küster, pl. 16, fig. 6-8 Rossm. Ic., fig 312 Chemn.-Küster, pl 13, fig. West.Faun. Europ., pag. 191, n° 72 West. Faun. Europ., pag West. Faun. Europ , pag West. Faun. Europ., pag. Rossm. Ic., fig. 640 | Nord Cout. | Sud = fn | E.|0.,E.10 |E |0 KKKX X les x re XX x >< X X XIX|x x [Corse X XIX|X X X XIX| |XIX XIXIXIXIXIX X Nice X [Sicile RE MI PI AN" X » X » X [Sardaigne XIX| IXIX X| |) |X|Sardaigne Calabre Verna (Toscaco) Trieste l'yrol >» + + +2 + 22 ?9 »9 r9 D © © O CO — Æ © 1 = © © 285 286 287 294 295 296 297 Te Nord Cent. | Sud |, | —— | —- Elo. lo [£ of GEN CLAUSILIA, Draparnaud. Marpessa, Moquin-Tandon. 1 laminata Montagu Chemn.-Küsler, pl. 19, fig. 13-16 XI IXIX| IX bidens Müller (non Linné) Var. major Rossm. Rossm. Ic., fig, 463 X 2 incisa (59) Küster Küster. Dalmat. Claus., pag. 20 X|X laminata Auct. plur. Adami Clessin 3 melanostoma F. Schmidt Pieiff. Mon. 6, pag. 405, n° 21 x 4 fusca De-Betta Chemn.-Küster, pl. 22, fig. 18-20 x 5 ungulata Ziegler | Var. granalina A. Schmidt Rossm. Ie., fig. 465 X Var. commutata Rossmäss, Rossm. Ic., fig. 269 X 6 curta » Rossm, Ic., fig. 268 X 7 polita Parreyss Bœttger. Paleontograph., pag. 32 X 8 Comensis Shuttl. Rossm. Ic., fig, 886 » Var. trilamellata ? Parreyss x 9 Lucensis GentiluomoBull. Mal, It. 1868, pl, 1, fig. 1-3 X Vertigo, Müller. 32 antivertizo Draparn. Rossm. Ie., fig. 617 K Lombardie sexdentata Auct. plur. ». 33 pygmæa Draparn. Rossm. Ic., fig. 648 X » 34 Moulinsiana Dupuy Moq. Tand, Moll. Fr., pl. 98, fig. 31-32] X Charpentieri Shuttl. .35 Schulizi Philippi Chemn.-Küster, pl, 15, fig. 3-4 X |Sicile 36 vulcanica Küster Chemn -Küster, pl. ?, fig. 23-24 MISaidaiene 37 pusilla Müller Rossm. Ic., fig. 469 X | 38 angustior Jeffreys Rossm. Ic., fig. 650 X X | EX Venelzi Charpent. Sphyradium, Iartmann. 39 pagodula Des Moul. Rossm. Ic., fig. 325 X 40 biplicata Michaud Chemn.-Küster, pl. 5, fig. 1-3 X {IX 41 truncatella Pfeiffer Rossm. Ic., fig. 733 X Istrie 42 Ferrarii Porro Chemn -Küster, pl. 7, g 22-25 X 43 gularis Rossmäss. Rossm. Ie., fig. 333 x Tyrol M6 idioual 44 doliolum Brug. Rossm. Ic., fig. 328-329 X X|X X Scopelophila, Albers. 45 Rossmässleri F. Schmidt Russm, Ic., fig. 614 X Cylindrus, Fitzinger. 46 obtusa Draparn. Rossm. Ic., fig. 337 X GEN. ZOSPEUM, Bourguignat. 1 spelæum Rossmäss. Bourg. Amén. ?, pl. 9, fig. 3-4 X Adelsberg GEN, BALEA, Prideaux. 1 perversa Linné Rossm. Ic., fig. 636 X X fragilis (Pupa) Draparn. Var. Deshayesiana?Bourg. Amén. Malac. ?, pl. 13, fig. 4-6 X X 298 299 300 301 306 307 + + ep 308 10 Küsteri Adjaciensis Sarda 11 Mecisneriana 12 Porroi 13 gibbula Ilistoniensis Var. Honïi — 19 — Rossmäss. Chemn.-Küster, pl. 12, fig. 5-8 Shuttl. Moq. Tand. Moll. Fr. ?, pag. 321 Villa Shuttl. Chemn.-Küster, pl. 12, fig. 1-4 Pieilfer Rossm, Ic,, fig. 855 Delima, Hartmann. Ziegler Chemn -Küster, pl. 15, fig. 25-28 Tiberi Bœttger. Paleontograph., pag. 34 Var. Pelagosana Boœttger 14 Kobelliana (60) Calabrica Benoili Var. furcata Var. contorta 15 incerta Monterosati (61) 16 vulcanica 17 Pæstana (62?) Var. Neumeyeri Küster Dalmat. Claus., pag. 43 Mousson Parreyss Bœltger. Paleontograph., pag. 34 Paulucci » Benoît Chemn.-Küster, pl: 34, fig. 7-9 Bourg. Bœættger (in litteris) Benoit Ben. Moll. Sicil., pl. 6, fig. 18 Philippi Chemn.-Küster, pl. 6, fig. 34-37 Küster Chemn.-Küster, pl. 7, fig. 5-7 Var. semisculpta Paulucei 18 piceata adaucta incerta 19 Itala alboguttulata Braunii, Var. latestriata Spreafici Var, nigra (63) Var. Vicentina Var. Brixina Var. Bolcensis 20 ornata Var, producta 21 Leucensis Leccoensis 22 Paroliniana 23 Paldensis 2% costulata çlavala lamellosa 25 Ross uässleri Var, Lorinæ 26 Balsamoi 27 Stenzii 28 cincta Var minor Var. saccata 29 Funkii 30 Le!ochana 31 biuodata binotata 32 Biaso'!cttiana Ziegler Rossm. Ic., fig. 266 Porro Parreyss Martens Chemn,.-Küster, pl. 7, fig. 18-20 Wagner Charpent. » Chemn.-Küster, pl. 7, fig. 23-27 Pini Bullet. Mal. Ital. 1875, pag. 164 Pecchioli Issel. Moll. Pisa, pag. 20 A. Schmidt De-Betta Moll. Prov. Veron (1870), pag. 74 Ziegler Rossm. Ic., fig. 164 A. Schmidt Villa Chemn.-Küster, pl. 7, fig, 27-30 Auct. plur. De-Belta Moll. Prov. Venet. (1855), pag. 69 Parreyss De-Betta, Moll. Prov.Venet.(1855), p.66 Jan Chemn.-Küster, pl. 22, fig. 32-34 Rossmäss. Villa Bullet. Malac. Ital. 1871, pag. 89 Pfeiffer Chemn.-Küster, pl. 6, fig, 24-26 Gredler Strobel Chemn.-Küster, pl. 22, fig. 35-37 Rossmäss, Chemn.-Küster, pl. 6, fig. 21-23 Brumati Chemn.-Küster, pl. 25, fig. 1-4 A. Schmidt Küster Gredler Bœttger. Palcontograph., pag. 35 » Bœttger. Palcontograph., pag. 35 Liegler Rossm. Ie., fig. 178 Rossmäss,. Charpent, Bœtiger. Palcontograph., pag. 939 XX XX DK XX DK DK DK DK x X XX Pelazosa Calabre » XISicile Tyrol Mériional » Istrie 321 322 332 333 336 + 337 + 338 + 339 = — Siciliaria, v. Vest. 33 Grohmanniana Partsch. Chemn.-Küster, pl. 8, fig. 8-11 decollata Stenz Var. Panormitana Bourg. Ben. Moll, Sicil., pl. 6, fig, 3 Plaudabilis Parreyss 34 septemplicata Philippi Chemn.-Küster, pl. 6, fig. 27-30 sericina Rossinäss, Var. prasina Benoit Moll. Sicilia, pl. 6, fig. 19 35 Deshayesii Pot. et Mchaud Chemn.-Küster, pl, 25, fig. 5-7 Calcaræ Philippi 36 Adelinæ Benoît Chemn.-Küster, pl. 34, fig. 4-6, 37 sacrificata » Chemn.-Küster, pl. 3%, fig. 1-5 scarificala Küster confinala Benoît 38 Tiberiana » Benoît. Moll. Sicil., pl. 6, fig. 7 Tiberii Auct. plur. 39 crassicostata Benoit Benoit. Moll. Sicil. pl. 6, fig. 4 Var. eminens A. Schmidt 40 leucophryna Parreyss Pfeif. Monog. 6, pag. 497., n° 418 A nobilis Pfeiffer Rossm. Ic., fig. 874 Sicula Benoit Mol. Sic., pl. 6, fig. 1% Medora, v. Vest. 42 Istriana F.J.Nhndt Boœttz. Paleontograph., pag. 40 Var. graciliformis Kutsch. Bœttg. Palcontograph, pag. 40 43 punctulata Küster Chemn -Küster, pl, 3, fig. 22-23 Orsiniana Villa Bull. Soc. Mal. Ilal. 1877, pag. 68 Papillifera, Hartmann. 44 candidescens (61) Ziegler rossm. Ie, fix. 10% Var. cinerea Philippi Phil. Moll. Sil., pl.8, fig. 24 45 leucostigma (65) Ziegler Rossm. Ie , fix. 166 Avezzana Rigacci Var.opalina - Ziegler Vestina Tiberi Bullet Malac. Ital. 1872, pag. 26 Var. candidilabris Porro Vestlina (non Tiberi) Var. Marsicana Tiberi Bullet. Mal. Ital. 1872, pag. 26 piceata Tiberi (non Ziegler) Var. bulimella {66)Paulucei 46 solida Draparn. Rossm. Ic., fig. 267 Var. heterostrophaRisso Bourg. Et. Syn. M. Alp. Mart , p.50 Var. Mofellana Parreyss Bull. Mal. It. 1868, pl. 3 fig. 5-8 Var. Cajetana Rossmäss. Rossm. Ic, fig. 695 47 bidens Linné Chemn.-Küster, pl. 5, fig. 28-31 papillaris Müller Var, circinata (67) Paulucci Var. virgata Jan Chemn.-Küster, pl. 5, fig, 32-31 affinis Philippi Var, brevissima Benoit Ben. Moll, Sicil , pl. 6, fig. 17 48 transitans (68) Paulucci Var. gracilis » 49 lanccolata Bourg. Bullet. Soc. Mal, ïtat, 1875, pag. 153 50 ? Trinacrina » Bullet. Soc. Mal. Ital. 1875, pag. 153 51 Mamertina Benoit Bullet. Soc. Mal. Ital, 1875, pag. 153 Nord Cent. À À &.lo.[e lo XX XX x L X » X » X » X » X: » X » x » V A X r x n » 1] Pérouse [Calabre X [Sicile Calabre X [Sicile X » X » 340 = — co res ot 351 + 353 354 355 356 357 358 % 359 360 361 52 53 60 6l 63 6 65 6 67 68 ©: 69 70 71 = 1 1 œ — |4 — Chemn -Küster, pl. 24, fig. 21 24 Phil. En. Moll. Sicil., pl. 8, fig. 23 Pfeif. Mon. 4, pag. 740, n° 119 Bull. Mal. 1t 1858, pl. 2,fig 4 Pieif. Mon. Hel. 3, pag. 598, n° 86 Bull. Mal. Ital. 1868, pag. ?1 Dilataria, v. Môllendorff, Stabile Moll. Piém., pag. 80 Chemn -Küster, pl. 5, fig. 10-13 Rev. et Mag. Zool. 1559, pl 15, £. 11-12 Stabile. Moll. Piém., pag. 8? Stabile, Moll. Piém., pag. 82 Rev. et Mag. Zool. 1859, pl. 15, f. 17-18 Rossm. Ic., fig. 470 Rossm. Ic., fig. 709 Rossm.le., fig. 708 Rossm., Ic., fig. 468 Bœttg. Paleontograph., pag. 88 Pirostoma, v. Mollendorff, Schm. Krit, Gr., fig. 65-68. 187-188 A. Schmidt Schm Krit, Gr., pag. 62 Schm. Krit. Gr., fig. 61-64, 186 Schm. Krit. Gr., pag. 6? Schm Krit. Gr., pag. 62 Rossm. Ic., fig. 488 Schm. Krit, Gr., fig. Schm. Krit. Gr., fig. 85-89. 194 103-106-201 Schm. Krit. Gr. fig 108 Ballet, Mal. Ital 1868, pag. 37 Bonelli. Mall. Siena, pag. 245 Schm. Krit. Gr., fig. 116-207 Schm. Krit. Gr., pag. 49 Bonelli. Cat, Moll. Siena, pag. 24? Schm., Krit. Gr., fig. 118-12. 1208 Deburghiæ (69) Paulucci Tinei Bourg. V. cylindrelloides Paulucci Lampedusæ Calcara pallidescens Ziegler Lopedusæ Auct. plur. Syracusana Philippi macrostoma Cantraine 3 oscitans Férussac intrusa Parreyss Mamotica Gaulia ? scalaris Pieilter delicatæ Gaulia Bættgeriana (70) Paulucci. diodon Studer Thomasiana Charpent. Var. Verbanensis Stabile Var. Bellardii » Var. monticula » ? alpina » Alinda, H. et A. Adams. plicata Draparn. Var.major Pieiffer Var. elongata Schmidt biplicata Montagu ventricosa C. Pfeiffer similis Charpent. Strigillaria, v. Vest. velusta Ziegler Var. sinemala Parreyss Schmidti Pieitfer exoptata Villæ Megerle Var. Wathelyana Charpent. Var.Brembina Strobel parvala (71) Studer dubia Draparn. rugosa » Var, minor A. Schmidt Var. crenulata Risso Isseli Villa 2 nigricans (72) Pulten. Var, Amiatæ Martens cruciata Studer Var, gracilis Schanidt Bonellii Martens Var. triplicata Hartm, XX XX XX x KX XX } x X X x XX x = Y [Calabre X À [lle L mpeluse X “|[ de Malte «|1. de Malte x , X| |ljella Ahuzzes) Tyrol Méridional 366 307 368 369 370 389 74 plicatula Var. superflua Var. Apennina (73) Issel 75 mucida 76 asphaltina 77 lineolata Basileensis Var. attenuata Var. tumida Var, modulata Lariensis Var. Mellæ (74) 78 ventricosa 79 Strobeli Lumida Stabilei 60 corynodes gracilis GEN 1 putris amphibia 2 Picilferi Var, ochracea — 15 — Draparn. Schm. Krit. Gr., fiv. 43-46. 182 Megerle Schm.Krit. Gr., fig. 51, 180 Bull, Mal. It, 1868, p. 87, pl. 5,f 11-14 Ziegler Bœttg, Paleontograph., pag. 99 » Bœttg. Paleontograph., pag. 99 Held Schm. Krit. Gr., fig. 15-18 Fitzinger Rossm, Rossm. Ic., fig. 474 Parreyss » Schm. Krit, Gr., fig. 20 Pini Moll. T'err. Esino (1876), pag. 94 Stabile Moll. Piémont, pl. 2 fig. 1 Draparn. Schm. Krit. Gr., fig. 1-5, 158 Porro Chemn.-Küster, pl. 29, fig. 20-22 Stabilo l'auna Elvet., pag. 43, fig. 41 Charpent. Stabile. Moll. Terr. Lugano, pag. 30 Held Rossm. Ic., fig. 489 Rossm. . SUCCINEA, Draparnaud, Linné Journ. Conch. 1877, pl.6 fig. 1 Draparn. Rossm. Journ. Conch. 1877, pl. 8, fig, 1-1 a, De-Betta Var.MediolanensisVilla (75) Cat. Moll., Lomb., 1814 3 elegans Var. longiscata 4 angusta » ?megalonyxia 6 Sophiæ 7 Corsica (76) 8 ? Sardoa 9 ?Italica 10 oblonga 11 arenaria Ris50 Morelet Journ. Conch., pl. 9, fix. 2 (1877) F. Schmidt Bull. Mal. It. 1875, pag. 132 Bourg, Amén. Malacol. ?, p.118, pl. 15,f. 3.7 Benoit Bullet. Soc. Mal. It. 1875,pag, 132 Shuttl. Moq. Tand. Moll. Fr. pag, 59 Megerle Kobelt, Catal. 1871,pag 53 Jan Kobelt. Catal 1871, pag. 53 - Draparn. Moq. Tand. Moll. Fr, pl. 7, fig. 32-33 Bouchard Stabile. Moll. Piém , pag. 28 GEN, CARYCHIUM, Müller. minimum striolatum (77) tridentatum Mariæ (78) CS +92 = Fe Müller Bourg. Amén. ?, pl. 10, fig. 15-16 Bourg. Bourg. Amén, 2, pl. 10, fig. {1-12 Risso Bourg. Amén. 2, pl. 15, fig. 12-13 Paulucci GEN. LIMNÆA, Draparnaud. = slagnalis palustris Var. corvus glabra (79) elongala truncatula minula Mandraliscæ 42 Le Fr ot 6 auricularia Linné Bourg. Spieil., pl. 12, fig. 1-2 Müller Rossm.-Kobelt., fig. 1266-1267 Gmelin Rossm.-Kobelt. fig. 1251 Müller Rossm.-Kobelt, lig. 125? Draparn. Müller Moq. Tand. Moll, Fr., pl. 3%, fig. 22 Nilsson Benoit Bullet. Malac. It. 1875, pag. 29 Gulnaria, Leach. Linné Rossm, Ic., fig. 50 Nord | Cent. | Sod ar | E.|0.|" X X LS X< x ES x|x X XIX|X O En >< X< is Tyrol 'é: doual X X [Sicile X 5 [Sardaigne X » x Pa x [Sicile 390 391 392 393 394 395 396 397 + 398 + 399 + 10) +401 402 403 401 — \Ù s. E. 7 ovata Draparn. Rossm.-Kobell, fig. 1243 X limosa Moq.Tand. Moll. Fr. ?, pas. 465 vulgaris Küster 8 peregra Müller Rossm.-Kobell, fig. 1159 X 9 lagotis (80) Schranck Benoit. M ll. Sicil., pl. 7, fig. 8 c. vulgaris Rossm. aculalis Morelet Moll. Portug., pl.8, fig 1 10 Doriana Bourg. Bourg. Spicil. Malac., pl. 12, fig 9-10 GEN, AMPHIPEPLEA, Nilsson. 1 glutinosa (81) Müller Moq. Tand.Moll. Fr., pl. 33, fig. 16-20 gutla (Limnea) Villa Bullet. Mal. Ital. 1871, pag. 9? GEN. PHYSA, Draparnaud. 1 hypnorum Linné Moq.Tand, Moll. Fr., pl. 33, fig 11-12 | X 2 fontinalis » Chemn.-Küster, pl. 2, fig. 14-16 X Var. Pisana (82) Issel Bull. Malac. It. 1858, pl. 1, fig. 7-8 3 contorta Michaud Chemn.-Küster, pl. 1, fig. 9-11 Var. Brocchii(83) Ehrenb. Ben. Bull. S. Mala:. It. 1575, pag. 31 4 Aradæ Bourg. Ben. Bull. $, Malac. It. 1875, n° 203 5 Bourguignalti Benoit Ben. Bull, S. Malac. It. 1375, pag. 31 6 Oretana » Ben. Bull. S. Mal, It. 1875, p. 31, n° 205 7 Alessiana » Ben. Bull. S. Mal. It. 1875, p. 31, n° 206 8 acuta Draparn. Drap. Hist., pl. 3, fig. 10-11 sp. 9 cyanea Pirajno Benoit. Moll. Sicil., pl. 7, fig. 3 GEN. PLANORBIS, Gucttard. Coretus, Adanson. 1 corneus Linné Rossm. Ic., fig. 113 X Var. adelosius Bourg. Bourg. Amén. 2, pl. 16, fig. 13-15 Var.Nordenskioldi » Bourg Amén. 2, pag. 129 X similis Bielz ammonoceras Westerl. Exposé Crit., pag. 121 Var, Etruscus (84) Ziegler Bourg. Amén. ?, pl. 18, fig. 1-5 X Tropidiscus, Stein. 2 umbilicatus Müller Rossm. Ic., fig. 59 X planorbis (Helix) Linné marginatus Draparn. complanatus Auct. plur. V.submarginatus Jan Westerl. FaunaSvec., pag. 375 X V,subangulatus (85 Philippi Philip. En. Moll. Sicil., pl. 21, fig. 6 3 carinatus Müller Moq.-Tand.Moll Fr. pl. 30, fig. 29 33 | x 4 vortex Linné Rossm. Ic., fig. 61 5 acies Müblf. Rossm. Ic, fig. 966 x acien Villa Bull. Malac. Ilal, 1871, p. 91 G vorticulus (86) Troschel Kobelt, Jahrbüch., 1878, pag 35 7 rotundatus Poiret Moq. Tand. Moll. Fr., pl. 30, fig. 4-16] X leucostoma Millet 8 Benoitii Bourg. Ben. Bull. S. Mal. It. 1875, pag. 30 9 septemgyratus Ziegler Rossm. Ic., fig, 64% X Bathyomphalus, Agassiz. 10 contortus Linné Moq. Tand. Mol, Fr., pl. 32, fig. 21-311X À Nord | Cent. || u.1E.19 |E.|0. X [Sicile Sardaigne Sicile Viareg:10 X [Sicile ati 415 416 417 418 419 420 421 439 11 Villæ (87) 12 albus {3 devians deformis 14 limophilus (58! 15 glaber (89 lævis 16 crista crislalus Var. nautileus 17 complanatus (90) fontanus (Helix 18 nitidus 19 Brondeli 20 Numidicus GEN. { fluviatilis simplex 2 costulatus 3 capuloides Jani 4 strigatus » riparius 6 gibbosus deperdilus 7 Tinei (91) gibbosus $ Benoiliaaus 9 Tiberianus (92) 10 Dieckianus 11 lacustris — 17 — Adami Gyraulus, Agassiz. Müller West. Fauna Svec., pag. 391 Porro Porro. Malac. Com.., pl. 1, fig. G Hartmann Westerl. l'auna. Svec. 2, pag. 397 Jefireys Moq.Tand. Moll. Fr., pl. 32, fig. 20-23 Alder Armiger, Hartmann. Linné Drap. Hist., pl. 2, fig. 1-3 Draparn. Linné Westerl. Exposé Crit., pag. 136 Hippeutis, Agassi. Linné Moq.Tand. Moll. Fr., pl. 30, fig. 10-17 Lightfoot Segmentina, l'leming. Müller Moq. Tand. Moll. Fr., pl. 30, fig. 5-9 (Sedis incertæ) Raymond Ben. Bull. S. M. It. 1875, pag. 30 Bourg. Ben. Bull, S. M. It. 1875, pag. 30 ANCYLUS, Geoffroy. Müller Forb. et Hanl. B. M, pl. 122, fig. 4 Bourg. Küster Moq. Tand. Moll. Fr., pl. 35. fig. 1-4 Jan Moq. Tand, Moll. Fr, pl. 36, fig. 17 Bourg. Parreyss Ben. Moll. Sicil,, pl. 7, fig. 12 Desmarest Ben. Moll. Sicil., pl. 7, fig. 16 Bourg. Bourg. Et. Syn. M. Alp.M., pl.1, f. 13-19 Dupuy Bivona Ben. Moll. Sicil., pl. 7, fig. 17 Benoit Bourg. Ben. Bull. S. Mal. It. 1875, n° 214 Benoit Ben. Moll. Sicil., pl. 8. fig. 18 » Ben. Bull S. Mal. It., 1875, n° 216 Velletia, Gray. Linné Dupuy. Moll. Fr., pl. 26, fig. 7 GEN. ACME, llartmann (93). { lineata ? ? Benoiti 3 subdiaphana 4 spectabilis Draparn. Moq. Tand. Moll. Fr., pl. 38, fig. 4-7 Bourg. Kobelt. Cat. 1871, pag. 58 Bivona Nuov, Moll. Dint. Pal., pag. 20,f 10 Rossmäss. Kobelt. Cat. 1871, pag 58 GEN. POMATIAS, Studer. 1 septemspiralis (94) maculatum Var. turricula Razoum, Draparn. Paulucci Rossm. Ic., fig. 400 Atti. Soc.Ven. Trent., 1876, pl. 1, 14-16] * Nord Cent. XIX nd x X X X X x XX XX X Sicile Sicile apl. Apurtue: Nord | Cent. | Nud |, E.lu.ll.l, lE. 410 2 Ville Spinelli De-Betta. Ma}. Veron., pag. 101 X 441 3 Philippianus Gredler De-Betta. Mall. Véron, pag. 105 X 412 4 tergestinus (J5) Westerl. x 413 5 Porroi Strobel Pieif. Mon. Pneum. 1, pag. 302 X sp. (96) x Lucchio +444 6 patulus Draparn. Moq. Tand.M. Fr ,p.505, pl. 37, f. 39 1 X X 445 7 Henricæ Strobel Strob. Mal. Trent. 1851, pag. 18 X 416 8 Canestrinii Adami M. Ter.eF. Val. dell Oglio, p.79, f. 17-1! | X 447 9 striolatus Porro Phil. En. Moll. Sicil. ?, pl. 21 fig 7 | À turriculatum Philippi | 448 10 Paladilhianus St-Simon Ben. Moll. Sicil., pl. 6, fig. 27 | [Sicile 419 11 affinis (97) Benoit Ben. Bull. S, Mal. It. 1875, n° 181 | » eupleuros Bourg. | 450 12 Pirajni Benoit Ben. Moll. Sicil., pl. 6, fig 26 l x > 451 13 Monterosati Bourg. Ben. Bull. S. Mal. It. 1875, n° 179 X e 452 14 Cassiniacus (98) St Simon sp. (99) x Calabre sp. (100) X » sp. (101) X|Syracu © sp. (102) X [M. Cuccis +453 15 ? variegatus Rossmäss. Kobelt Cat, 1871, pag, 59 X Nice + 454 16 Isselianus Bourg. Pieiff. Mon. Pneum. Sup. 3, pag. 205 X » +455 17 Macei » Pieift. Mon. Pneum. Sup. 3, pag. 206 i X » +456 18 Simonianus » Pieiff. Mon. Pneum. Sup. 3, pag. 207 X » 457 19 Cyrniacus Mabille Pieiff. Mon, Pneum. Sup, 3, pag. 206 * [Corse 458 20 enhalius » Pfeiff. Mon, Pneum. Sup. 3, pag. 206 X » - 459 21 Benoiti StSimon Benoit. Bull. Soc. Mal. It. 1875, p. 159 * [Sicile 160 22 protractus Parreyss Benoit. Bul. Soc Mal It. 1875, p. 155 X » GEN. CYCLOSTOMA, Draparnaud. 461 1 elegans Müller Moq. Tand. Moll. Fr. pl. 37,£.22-23 |X| |XIX| |XIX striatus (Turbo) Da-Costa reflexus Olivi 462 2? Melitense Sowerby Sow. Thes.1, pl. 24, fig. 53-54 | * [Malte 463 3 sulcatum Draparn. Moq. T'and. Moll. Fr. pl 37, fig. 1-2 X [Bicile affinis Risso 464 4 multisulcatum (103 Pot.et Mich.Gal. de Douai, pl. 24, fig. 11-12 true? tenellum Sowerby GEN. PALUDINA, Lamarck. 465 1 vivipara Linné Chemn.-Küster, pl. 1, fig 11. 14 V. pyramidalis (104)Jan Bourg. Spicil. Mal, pl, 10, fig. 3 466 2 atra » Mantissa, pag. 3, n° 26 S 467 3 contecta Millet Chemn.-Küster, pl. 1, fig. 4 k X vivipara Müller Var. inflata Villa Bourg Spic. Mal., pl. 10, fig. 1 X GEN. BYTHINIA, Leach. 468 1 tentaculata (105) Linné Moq. Tand. Moll. Fr., pl. 39, fig. 40 | x| |x codia Bourg. Spicil. Malac., pl. 8, fig. 5-7 469 2 Boissieri (106) Charpent. Chemn.-Küster (Pal.), pl. 7, fig. 30 3? x| |xIx Uziellii Stabile Var. Anapen:is Benoit x Sicile 470 + + 19; Le _ -) +2 n — O O1 & ©» — à 19 ao — _ Lie 0 — Nord | Cent, | Sud | —— | = Û rubens Menke Chemn.-Küster (Pal), pl. 9, fig 27-29 ferruginea (Pal.) Jan succineala Megerle Segestana 107) Benoit Ben. Ml. Sicil., pl. 7, fig 23 similis (108) Draparn. Chemn -Küster, (Pal.), pl, 10, fig. 25-25 sp. (109) sp. (110) ? Orsinü (111) Charpent. Kobelt. Cat. 1871, pag. 60 ventricosa (11% Gray De-Betta, Moll. Prov. Ver., pag., 114 |X GEN. THERMHYDROBIA, Paulucci (112 bis). therinalis (113) Liané Bull. Ml, It. 1868, pl, 1, fig. 4-6 | Saviana 1ssel Moll. Pisa (1866), pag. 31 | Aponensis Martens Chemn.-Küster (Pal.), pl. 13, Hg. 1-2 | thermalis Auct. pur. 1 9 GEN. AMNICOLA, Gould, (113 bis). ; macrostomä (111) Küster Chemn.-Küster, pl. 13, fig. 16-17 X vestita (115) Benoit Benoit, Moll. Sicil., pl. 7, fig. 27 Lucensis Stabile Bullet. Malac. Ital. 1868, pl. 6, fig. 9 Moussoni (116) Calcara Benoit. Moll. Sicil., pl, 7, lig. 20 Melitensis Benoit Benoit. Moll. Sicil., pl. 7, fig. 28 Aretusæ (117) Mouteros. sp. (118) viridis Benoit (non | l'oirel ace Drap. Benoit, Moll, Sicil., pl. 7, fig. 22 Cocchii (119) 3enoit Benoit. Moll, Sicil., pl. 7, fig. 30 iusubrica Charpent, Chemn.-Küster, pl. 13, fig. 20-21 Salinesii Philipyi Chermn.-Küster, pl, 12, fig. 1-3 GEN. BYTHINELLA, Moquin Tandon (120). opaca (120 bis) X Isseli GentiluomoBuil. Malac. It. 1868, p. 95, pl. 6, £. 8 Etrusca Paladilhe Bull, Malac. It. 1868, pag. 95 Schmiiti Charpent. Chemn.-Küster, pl. 8, fig. 26-28 x minutissina Schmd. Chemn.-Küster (Pal.), pl. 13, fig. 26-27! X Lachcineri Charpent. Chemn.-Küster (Pal), pl. 11, fig. 33-34| x fontinalis Schind. alpestris Vilia Bull, Mal. Ital. 1871, pag. 93 Siemouiana Targioni Atti.£. It. S. N. Siena 1873, pag. 107 marginata (121) Michaud Moq. Tand, Moll, Fr., pl. 38, fig. 29-31 sp. (122) ; X Sp. (123) Chemn.-Küster (Pal), pl. 13, f, 12-1321 x sp. (124) Doderleini Benoit (In Schcd ) abbreviata (125) Michaud Martens. Cat. Bonelli, pag. 247 ? GEN. L THOGLYPAUS, Mühlieldt. flaminensis Sadler Chemn.-Küster (Pal.), pl. 12, f. 18-20 |X GEN. EMMERICIA, Brusina. patula Bramati Chemn.-Küster (Pal.), pl 8, fig. 16-20/X expansilabris Mühlf. Var. scalaris Neumeyer X JOIE JO ÏE 10. 2 X, Îles XX Siile S. Giuliano Abano * [Sicile B. ae Lurq * [Sicile À [Malie ve A Sicile » X [Palerme X [Sicile Casentio Bozzano laslelgi firedo Bresciano X [Syracuse X [Palerme Val d'Arbia Gorizia 499 500 501 50? 503 504 505 519 GEN. PYRGULA, Jan. 1 heliotica Michelin annulala Jan Bourg. Spicil. Mal., pl. 9, fig. 1-5 Mantissa (183?), pag. 4. GEN. VALVATA, Müller. 1 piscinalis Müller 2 anliqua Sowerby conlorla Menke 3 depressa (126) 4 sp. (127) 5 cristala Müller planorbis Draparn. Var. spirorbis n V.Delpretiana(1?8)Paulueci 6 minula Draparn. f.9-11 Chemn.-Küster (Pal), pl 14 fig. 1-6 Chemn.-Küster (Pal.), pl 14, C Pfciffer Chemn.-Küster (Pal.), pl. 14, £. 20-21 Nord | Cent. | | —_— E.|0 |E |O0.[E.|0. XIX X X Moq. Tand. Moll. Fr, pl. 41, fig 33-361X Moq. Tand. Moll. Fr. 2. pl. 41, fig. 37 Dupuy. Moll, Fr., pl. 98, fig. 14 GEN. MELANOPSIS, Férussac. Férussac Villa 1 Dufour (129) Var Etrusca to-sm, Ie., fig, 839 GEN. NERITINA, Lamark. Linné Boubée 1 fluviatilis Var. thermalis Var. lutcola Pecchioli 2 intexta Villa 3 serratilinea Ziegler 4 meridionalis (130) Philippi 5 Prevostiana (131) Partsch 6 Sardoa Menke Dupuy Moll. Fr., pl. 29, fig. 1 a. b. Moq. Tand, Moll. Fr., pl. 42, fig. 35-36 Kobelt. Cat. 1871, pag. 66 2, pl. 115, fig. 1x0 Sow. Thes.?, pl. 114; fig. 156 En. Moll. Sial., pl. 9, fig. 13 Moq. Tand. Moll. Fr, pl. 42, f. 39-10 Jahrb. 1877, pag. 39 Sow. Thes. GEN. UNIO, Retzius. Lamarck R tzius 1 sinuatus (132) ? crassus (133) robustus Villa 3 batavus Larmarck Var, Gurkensis Ziegler 4 Moquinianus ? Dupuy destructilis Villa 5 Capigliolo Payrau 1. Var. Bandini Küster 6 elongaltulus Müh f. COTrOsUusS Villa 7 Aradæ (131) Philippi 8 Requieni (135) Michaud Var. slaucious Ziegler Var, ovalis Mühif. Var. Ardusianus? Reyniés Mollenii Adami Var Romanus Rigacci Var. Villæ Stabile Var. Spinellii Villa V. Larderelianu:(136,Pecch. Var. Lawileyanus Gentil, Slabile Linné Var. Orili-nsis 9 pictorum Rossm. Ie. fig. 853 Rossm., Ie., fig. 411.414 Villa. Bull. Mal. It. 1871, pag. 94 Moq. Tand. Mol. Fr, pl. 50, fig. 1 Bullet. Malac Ilal. 1871, pag 94 Cat. Moll. Corse, p. 66, pl ?, hg. 4 Rossm., Ie., fig. 341 Rossm. Ic., fig. 7,1 Disposit. Syst. 1811, p. GI Rossin.-Kobelt, fig. 1146-47 Compl à Drap., pl. 16, fix. © Stabile. l'auna Elv, fig. 75 Villa. Bull, Mal It, 1871, pag; 94 Dupuy. Moll. Fr., pl 28, fig. 17 2 ph Rossm.-Kobelt, fig. 1145 Villa. Bull, Mal. It, 1871, pag. 94 Spin. Prov. Bescian., pl, 1, fig. 7-8 Bull, Mal, 1t. 1869, pl. 5 Bull. Mal. It, 1869, pl. 4, fig. Moll, Lugano, pag. 48 et 62 Rossi. Ie, fig. 199. 587 1-3 >< X XX x x X » x X XX x x x X x p< K Sud X Îles X Lac de Garde Sicile Bozzano Moutepescali Campiglia X [Sicile » X [Sardaigne Lombardie » À [Corse X [Sardaigne * [Sicile Tibre Rome Toscane » 523 531 + 533 534 rostratus C. Pfeiffer Var. parvus Stabilo Fauna Elvet., fig. 73 Var. limosus Nilsson Rossm, Ic., fig. 409 Var.longirostris Ziegler Rossm. Ic., fig. 200.738 10 tumidus (137) Retzius Rossm, Ic., fig. 204 GEN, MARGARITANA, Schumacher. 1 margaritifera Linné Rossm, Ic., fig. 129 uniopsis (Alasm.) Villa Bull. Mal. It. 1871, pag. 94 2 Bonellii Férussac Rossm. Ic., fig. 134 compressa Menke depressa Mühlf. Var. incurva Rossmäss. Rossm. Ic., fig. 746 GEN. ANODONTA, Cuvier, 1 cygnea (138) Linné Rossm. Ic., fig. 67 Var, cellensis Gmelin Rossm. Ic., fig. 280 Var. ventricosa C. Pfeiffer Dupuy. Moll. Fr, pl. 16, fig. 13 Var. rostrata {non Kok.) 2? anatina (139) Linné Rossm. Ie, fig. 417. 418 Benacensis Villa Bull. Malac. It. 1871, pag. 94 Var. Idrina Spinelli Moll. Prov, Bres,, fig. C. 5-6 Var. exulcerata Villa Porro. Mal. Com., pl. 2,fig. 12 Var. rostrata Kokeil Rossm. Ic., fig, 284. 737 Var. Dupuyi (140) Drouët Nayades de Fr., pl. 7 Var. macula Shepp Westerl. Faun. Suec., pag. 587 3 piscinalis (141) Nilsson Rossm. Ic., fig, 281 Var. ponderosa C. Pfeiffer Rossm, Ic., fig. 282 4 callosa (142) Held 5 Debettana (143) Martinati Rossm.-Kobelt, fig. 1159 GEN. SPHÆRIUM, Scopoli, 1 corneum Linné Dupuy. Moll, Fr., pl. 29, fig. 4 a. b, rivalis Müller 2? lacustris » Dupuy. Moll, Fr., pl. 29, fig. 7 calyculata _ Draparn. 3 Ryckholti (144) Normand Dupuy. Moll. Fr., pl. 29, fig. 10 GEN. PISIDIUM, C. Pieiffer. 1 amnicum Müller Moq.Tand,, Moll. Fr. pl. 52, fig. 11-12 rivalis Mat.etRack. palustris Draparn. inflatum Megerle obliquum Nilsson 2 Casertanum Poli Test. Utriusq. Sicil., pl. 16, fig. 1 australe Philippi vitrea Risso 3 nucleum Benoît Benoît. Moll. Sicil., pl, 8, fig, 21 4 pusillum Gmelin Dupuy. Moll. Fr., pl. 31, fig, 3 fontinalis Drap. (pars) sp. (145) Nord | Cent. E.|O.IE.|0. X X X X x X X X X X X X X X X X X X X X 54 X X X X X X X Sud E.|0. iles Toscane » Arno Tyrol Méridional » Gerfa!co(Toscane) XIX X ISicile X [Sassari LE ; 7 : a Ù nn = jé DS CS L Doc . rl un, : ee EL L n L E L De L DA L D | _ L na 27 . A. | Été À +. LE L | Hs. el - | Lis el > | L me ypée SA nd CORNE A : RLeLUeE ER | : LL 1 VERS. - 14 7 2 er" \Rhts n° È ve Len YA > ICTRRS = NRA à : TRES L ll ê PA A2 : L'71 LS 0 = z NL mi ht (° CRE D . » av. | dsl V' : "FETE Pr £ Fs Pot" OR CREER | FATERPER br A. lit ans NRER) 7 en | : £ 12! tarte : re SE ee sn” 1e 2 Fes SO. : : E Le = ” “ Pa e : L : ü) a à. h \ | Lu" verve L 87 NAS tas sat 1” . Fe ment . L er | PTE vs à a = ble lots CE 4 ML L … L . a PE! :cretoent JE SE L t { 1 … Un 7 ti à , L | , 1 . k. L LA (h wW Uure” D NL L ee & a L | UM. RTE. 5 0 : L | | PT | , e : L j | eur ! È # 24 | y = ax 1) LL "M Û 4 | | { À - L K, a di: ve +e WTE 2h Le" | L “se vT On "A È | RU | | IE D 'E | te 1 FT A R- | ne : RD KI À L 0 - | NN 2 dada — wi DIE Fe | | _ REPYDRPS 2 _ ET ‘al (4 hERE Le Su, Tan AMOR (4,07 L 4 _ DOLEDRCE LE PE A Tr CE ne FRANS RER 0 NETURR Ne 107) DORE AS Fr Cid srl to L | Ë IE RL Br AL F8-QES 2 Lai ont € mes NL... .: nt ni 2 Éns : | L u | LA À | | Li . vf Ur { Le L LOC, Lo 1 TARDE (RE a o0 | met 1 + der orgie 2x NAN. Dhh TEE JL UE nr: “His Log Pr Ld D Pa | a QC NS [RAS FT ES age Meet 0 OUT | L À À (nr 44: | LEA LPrE a Dr : ei % us - . di al bi 4 Pi : FA OT “Can ie if eo Se . L NE - L .l LE L L HW ne 1 ei nat era fé de _“hetaie NE 4l PE As» "AE. ; : L CEUX. UE Re” io] Lf ) À er. | En 2 ON 177 nl L | L wi ire ei Cet v. RTS ANSE 0 a | | nn | { À ea AT éd ù LU Fe e 0 LES CC # : ‘tubes a) 15 4 4 th be As | | L | LT L P À a CRE tu slt "| D un de 0 à in L " LLES A je n EE" LH FA. ue LE : . L | LA 1e | | È : ne on A FT VE D os | L | Lan DE 4 ere satire Lo age n | PA : . . À n f Y ik b | 14 : de mnt D Tail nt eù Ce nr LUN trot dt Fr . ns Sn v 1 ne ds | PE È ‘1 Dal: FE EUR À “ere LR, ee x f an 0 .R: EL LL nt ft cu Fi L n. : 1 Hi Lee : L had : L : : : nn æ Al sr: L 4 ep ps , i L "he | a : | " = on à 4 hs ri L AE? L 4 CPATTROPOERSSRSSS at Got. oi ER ENRE - : : L 4. Pain | .- "D Lo L 2 _ ( Lt L : pl À or un Lee L + aan nr TU : v | | | PERTE | en Le L ; HE | Let | 2 OM DECO LE tes +. LE 7 2 ABFNORR LL ni) Re nel à Ne , NS 2 à . rte l'AG LU + . + 1. : CPR NS | 11 DEVLA .. : EE à Ldal 71 * msi 1 L 0 [ ‘à In n'a! E : te Do HET ar :| 1 RÉPARER : 1 ei : | | en A Ai La. us Lu ai RU xÿ …. ‘tué < : A n Es 2 \ J M » 'HRRBAN + su dét . FORRRE à | : INT RE En _ à IRD ne "At te Euh 2. EN A Due HPSLTE FRE ne d 25m - 4 ee LIRE L r N LP | ON “hR ls 0 5h = . [NOIR Lie, | PONT ERMRETS ail ani ins Je D Pi DURE 1.4 u - j Hire r hr. 21 4M0ihs 2RN is CORRE À nl Un LR : : ù | | a : L : 7 "1 JA r| Le 1h : : 9 è Le e : nr” VE ü : Es ,. Fe nil | LÉ" ve - 1 . 2 PT" = : L L 11 LT : FE = 1. =1000, UE D .e Le _ Hi fu un 7 L L L LR : L CAE - > : he : _ Lez. . LES _ FU + | Et) VS 7 . 0 L | L NE ea \ : Ra L 1 EC — : A : _n | D : L : L , L n ’ . qe ee. Le : 4 = *Æs Ni , : nr * 1-8 | !, NOTES 1. — Testacella Beccarii, Issel. Cette espèce a été décrite dans le Bullettino Malacologico [taliano, 1868, pag. 71, n°140, pl. 6, fig. 1-4, comme ayant été découverte par M. Beccari dans les environs de Florence, à sa villa à Ripoli. Les recherches que j'ai fait exécuter dans cette localité, dans l'espoir de m'en procurer des exemplaires ont été jusqu'ici infructueuses. M. Issel écrit qu'on en a recueilli plusieurs individus. Si ma mémoire ne me trompe étrangement, il me parait positif que le Marquis G. Doria, parlant de cette espèce qui est déposée au musée de la ville de Gênes, m'aurait dit qu'on en avait trouvé un seul échantillon parmi les racines d'un figuier. Cela admis, il me semblerait possible que le T. Beccarü füt plutôt une forme anormale du T. Pecchiolii, qui est très-répandu dans cette localité. 2. — Testacella, sp. ? Un seul individu de ce genre a été recueilli par M. Caroti à Melia, près de Scilla,dans l’excursion scientifique de la Calabre en 1877. L'animal conservé dans l'alcool diffère, par sa coloration, soit du T. Pecchioli, soit du T, bisulcata, Quant à la coquille, elle est cassée près de la spire, de sorte que je n'ai pas voulu prendre la responsabilité de la considérer comme une nouvelle espèce. Je me borne à remarquer que je n'ai pu l'identilivr avec aucuno des espèces que je connais en Italie. 3. — Daudebardia Sardoa, Issel. C’est l’espèce décrite dans les Annali del Museo Civico di Genova, 1873, pag. 279, sous le nom d'Heli- carion Surdous. Je ne connais pas cette espèce, mais la comparaison des figures me paraît beaucoup la rapprocher du D. Sicula, Benoît. 4.—Vitrina Paulucciæ, Fischer. Testa minutissime perforata, orbiculato-subglobosa, tenuis, fragilis, pellucida, lutescens, haud polita nec nitida; apice papilloso, subexserto; anfractus 3 { resulariter crescentes,convexi, subtiliter et peculiariter striati, obsolete plicatuli vel annulosi; striis conspicuis, densis, parum obliquis; anfractus ultimus amplus, parum descendens ; apertura obliqua, transversim ovoidea, dimidium latitudinis paulo superans, sed ; non attingens; nærginibus regulariter arcuatis; labrum simplex, acutum, tenue; columella perforationem umbilici tegente, margine columellari elevato.— Longit, 2{, lat. 3!. Aperturæ diam. transv. ?, diam. vert. 1 ? mill. Habitat, in Aspromonte Calabriæ. Cette espèce appartient à un groupe particulier auquel se rattache le V. annularis, Venetz. La coquille est moins polie que les autres espèces, moins brillante, plus striée, munie d'un rudiment de perforation ombilicale. Le bord columellaire est très-élevé, la surface semble plissée ou annelée d'espace en espace, et à ce point de vue elle rappelle un peu l'aspect des Simpulopsis brésiliens. Je pense qu'il y a lieu de constituer pour ces Vitrines ombiliquées, à test peu luisant, un sous- genre distinct que j'appellerai OLIGOLIMAx. Ce sous-genre nouveau est un démembrement des HeztcoLimax de Moquin Tandon et des PHENAGOLIMAx de Stabile, qui renferment toutesles Vitrines dont l'animal peut rentrer complétement dans sa coquille, et qui comprennent aussi bien les espèces non ombiliquées (V. major) que celles où l'on constate un rudiment d'ombilie (V. annularis). J'ai pu examiner l'animal de cette petite coquille. La tête et le pied faisaient seuls saillie; je n'ai pas trouvé la demi-cuirasse caractéristique des véritables Vitrina ; le manteau est épaissi au contact oi — du bord de la coquille, mais il ne forme qu'un bourrelet non renversé sur celle-ci. D'ailleurs, la surface non polie de la coquille pouvait le faire prévoir. L'orifice pulmonaire est petit, placé au point où le manteau est le plus épaissi. Pied aigu en arrière, mais proportionnellement beaucoup plus court que chez les autres Vitrines; pas de lobe polisseur bien visible; s'il existe, il doit être rudimentaire. Masse viscérale tachetée de brun. Ces caractères extérieurs indiquent donc un Mollusque aberrant du genre Vitrine; c’est en quelque sorte une Vitrine qui devient Zonite. La plaque linguale a pour formule (14-9-1-9-14) X102. Elle est allongée et assez étroite. La dent centrale, tricuspidée, a sensiblement les mêmes dimensions que les dents latérales. La cuspide médiane est très-longue, étroite; ses cuspides latérales sont courtes, aiguës et n'atteignent que la moitié de la cuspide centrale. Les dents latérales ont une cuspide moyenne, forte, de la lon- gueur de la dent, une cuspide externe aiguë, bien marquée, n'ayant que la moitié de la longueur de la cuspide moyenne, et une cuspide interne peu marquée. Les dents marginales sont disposées sur des rangées un peu obliques ; leur base est courte, quadrangulaire. Elles sont bicuspidées, la cuspide moyenne est développée, aiguë, dirigée obliquement de dehors en dedans, dépassant la base de la dent. La cuspide externe est rudimentaire. Pas de cuspide interne. Ê La plaque linguale est par conséquent celle d’une Vitrine. On sait que les dents de ce genre sont du même type que celles des Zonites et des Limax. Mais les dents marginales des Vitrines typiques sont plus aiguës, aculéiformes et indiquent un régime carnivore plus prononcé. Je suis heureux de donner à cette espèce le nom de la Marquise M. Paulucci qui me l'a com- muniquée. Voici comment je classerai les Vitrines d'Europe : 49 Animal ne rentrant jamais dans sa coquille. Demi-cuirasse très-développée. Coquille à bord columellaire aplati, à surface brillante. De forme ovale alongée; S. G. Semilimax, Stabile. Type. — V. ELONGATA, Draparnaud. 20 Animal pouvant rentrer dans sa coquille et s’y clôturer avec un épiphragme. Une demi-cui- rasse bien développée. Coquille à bord columellaire non aplati. Surface brillante. Forme ovale. Pas d'ombilic ; S. G. Phenacolimax, Stabile. TypE. — V. MAJOR, Férussac. 3° Animal pouvant rentrer dans sa coquille et s’y clôturer avec un épiphragme, Pas de demi- cuirasse visible. Coquille à bord columellaire non aplati et élevé. Surface striée. Forme orbiculaire. Une perforation ombilicale ; S. G. Oligolimax, Fischer. Type. —— V. PAULUCCIE, Fischer. J'ai examiné la plaque linguale du Vitrina (Semilimax) brevis d'après un spécimen conservé dans l'alcool et envoyé par Me M. Paulucci. Les dents linguales ont pour formule 18—7—1—7—I18. Les dents centrales et latérales sont exactement semblables à celles du V. Paulucciæw, mais les 1? pre- mières dents marginales sont beaucoup plus subulées, aculéiformes, allongées; les autres margi- nales (les plus proches par conséquent du bord externe de la plaque) ont leur cuspide aciculée, assez courte et ressemblent à celles de toute la série des dents marginales du V. Pauluccie. Par conséquent, le caractère carnassier de la plaque linguale est beaucoup plus évident chez le V. brevis que chez le V. Paulucciæ, ce qui confirme les inductions qu'on peut tirer d’ailleurs de la structure comparée du manteau et de la coquille. Dr P. FISCHER. 5. — Vitrina annularis, Venetz, ap.. Studer. M. Benoît, dans son Ill. Sist. Crit. Sicil., pl. 1, fig. 3, à fait représenter cette espèce, qui se trouve réellementen Sicile, sous l’appellation erronée de V. pellucida, Müller, et il ne nomme aucune- ment lo V. annularis. Il est vrai qu'il indique à la pag. 60, le V. Musignani, Pirajno, qui n’en est que le jeune âge. C'est à M. Benoît que je dois les exemplaires de V. annularis de ma collection. 6. — Vitrina Pyrenaica, Férussac. C’est d'après l'indication de M. Pini (Moll. Viv. del Terr. di Esino, pag. 47, 1876), que je cite cette espèce comme ayant été recueillie en Lombardie. 7. — Hyalina, sp. J'ai dans ma collection deux formes incertaines du groupe du H. lucida; j'avais rapporté la première au H. ailiaria, qui provient du Monte Amiata dans la Province de Grosseto où d’après Martens (Catalogo Bonelli, Moll. Siena) aurait été trouvée la Var. Aquitanica, Charp., que je croyais aussi avoir de cette localité. M. Westerlund, à qui je communiquai mes exemplaires, est d'avis qu'ils ne peuvent être identifiés, ni avec le H. alliaria, ni avecla Var. Aquitanica; il ajoute qu'il ne sait à quelle espèce on pourraitles réunir. La deuxième forme se rapproche davantage du H. lucida, mais elle en diffère par sa spire bien plus élevée, par l’apex plus aigu. Deux exemplaires de cette forme ont été recueillis aux environs de Florence, d’autres à Ascoli-Piceno et à Monte Corno dans les Abruzzes. Je les communiquai aussi au Dr Westerlund, qui paraît disposé à les rapporter au H, lucida. Malgré toute la compétence de M. Westerlund en pareille matière, je ne partage pas complétement son appréciation. 11 me semble qu'il y aurait lieu de les envisager au moins comme une variété distincte. Par conséquent, je les ai laissés sans aucun nom, désirant avoir sur ce point l'opinion de quelque autre Malacologue. 8. — Hyalina subrimata, Reinhart. Cette espèce à été créée sur des exemplaires italiens! voir Martens, Catag. Bonelli, Moll. Siena, pag. 229 (1873). Les exemplaires de ma collection proviennent de Sammezzano (Toscane), où elle est assez rare. Elle vit dans les prairies humides, sous la mousse, en société du H. diaphana, Studer, qui est bien plus commun. 9.— Hyalina contracta, Westerlund. On n'avait pas encore indiqué cette espèce comme habitant aussi l'Italie ; elle a été recueillie au Monte Amiata, J'ai identifié mes exemplaires avec des types reçus de M. Westerlund lui-même, je les lui ai ensuite communiqués, et il a approuvé ma détermination. 10. — Hyalina Etrusca, Pauluceci. Testa minutissima, depressa, subinfundibuliformi-umbilicata, vitrea, nitidissima, sub valida lente lineis arcuatis incrementi minutissime striatula; anfr. 4 — 4£ convexiusculi, regulariter crescentes; sutura impressa, marginata; apertura late lunaris; peristoma rectum, acutum, simplex, margine columellari subreflexo.— Diam. maj. ? min. 1{, alt. 1 mill. — Habitat in alluviis fluminis Arno, prope Firenze et Pisa. Ayant communiqué cette espèce au Dr Westerlund, il me la retourna avec l'observation sui- vante. « Species omnino Hyaliniæ (Vitrea) Botterü, Parreyss, in Pfeifferi, Mon. Hel.IIT, p. 66, congrua; « species bona, sed a me in Fauna Europæa perperam, fide descriptionis citatæ beat. Pfeifferi, con- € juncta cum. H. contracta, mihi. » Differt ab H. contracta, Westerlund, umbilico infundibuliformi, aperto, et apertura late lunari, 11. — Hyalina Alleryi, Paulucci. Testa globoso-depressa, umbilicata, solidula, arcuatim et confertim striatula, lineis spiralibus decussata, supra lutescente-cornea, subtus lævigata vel radiatim striatula, virescens; anfr. 6 con- 96 — vexiusculi, forte accrescentes, ultimo lato, antice non descendente; sutura albo marginata, crispata; apertura obliqua, lunata, ovalis, intus plus minusve margaritacea; peristoma simplex, acutum; margine columellari breviter reflexo. — Diam. maj. 16, min. 44, alt. 9 mill. Apertura 64 mill. alta, 8 lata. Habitat circa Monte Gallo (Siciliæ). Cette espèce est très-variable dans sa forme. Il est assez malaisé de la suivre dans ses modi- fications, sans avoir un grand nombre d'exemplaires qui servent à en montrer les changements gra- duels. J'ai indiqué les dimensions d'une forme moyenne, qui paraît être la plus commune, mais il y en a aussi une très-déprimée qui mesure à peine 7 mill. de hauteur, et une très-élevée qui, quoique un peu plus petite que le type, mesure 10 mill. de hauteur. Je sais qu'il y a déjà un Helix, dédié par M. Crosse à mon ami M. Allery de Monterosato, mais cette espèce a été nommée H. Alleryana, ce qui constitue une différence de nom assez marquée pour que la confusion entre les deux ne soit pas possible. D'ailleurs, ilest ici question, non d'un Helix, mais d’un Hyalina, genre adopté par tous les modernes Malacologues. En outre, il existe déjà des cas pareils, parfaitement acceptés, car je connais un Zonites Bourguignatiana, Mabille, et un Helix Bourguignati, Pfeiffer. Je dois la connaissance de cette intéressante espèce à M. Allery,et je me fais un plaisir de la lui dédier, 12. — Hyalina Calcarœæ, Aradas e Maggiore. Cette belle espèce, qui habite le Monte Cuccio en Sicile, parfaitement distincte du H. fuscosa, Ziegler, ainsi que l’ont soutenu avec raison Aradas et Maggiore, et que l'a répété Calcara (qui en donne une figure très-mauvaise, il est vrai, mais suffisante néanmoins pour la faire reconnaitre), a été ensuite mal comprise par Benoît, qui la réunit dans la synonymie de son indigeste H. fuscosa, Ziegler, qui, par conséquent, contient trois espèces différentes : H. olivetorum, H. fuscosu, H. Calcare ; je m'occuperai plus loin de la première. L'exemple de M. Benoît a été suivi par le D° Kobelt (Jahrbücher, 1875, page 8), et par M. Wester- lund (Fauna Europa, 1876, page 28, n° 46).Cependant c’est positivement une erreur ; la comparaison d'individus de différents âges prouvera incontestablement qu'en se développant, un H. fuscosa ne peut jamais devenir un H. Calcaræ, et que celui-ci est toujours différent de l'H. fuscosa. 43. — Hyalina olivetorum, Hermann. Je ne sais pas voir de différence spécifique entre cet Hyalina et l'espèce que M. Tiberi anommée H. icterica, et dont lui-même m'a donné quelques échantillons, outre ceux que j'ai recueillis à Cava dè Tirreni, dans les environs de Salerno. À mon avis, on peut uniquement l'envisager comme une variété locale. Quant à l'H.Maurolici, Benoît, (Catal. in Bull. Soc. Mal. Ital. 1875) et H. fuscosa var. dubia, (NI. Sist. Crit. Sicil.) M. Benoît fait une confusion de nom, et commet une inexactitude d'identification. La con- fusion provient de ce qu'il compare les exemplaires de Sicile avec l’H. incerta, Draparnaud, espèce de France, etnon avec l’H. olivetorum, espèce très-répandue sur tout le continent italien. L'inexac- titude existe en affirmant que cette espèce ne se trouve pas en Sicile. L'H. incerta ne s'y rencontre pas, c'est positif, mais on y trouve une variété très-intéressante de l'H. olivetorum dont lui-même m'a donné deux exemplaires et qui n’a aucune analogie avec l’H. fuscosa,)Ziegler. J'ai adopté le nom de var. dubia de préférence à celui de var. Maurolici, d'abord parce qu'il est antérieur, puis parce que c'est sous celui-là qu'elle est discutée, page 150 et représentée pl. 3. fig. 24, c. d. Ses caractères différentiels consistent principalement dans sa coloration, qui est plus jaunûtre, dans le test plus rugueux, dans la forme plus élevée; cependant tous les exemplaires ne présentent pas ces différences aussi accentuées, il y en a qui se rapprochent ou s’éloignent davantage de l'H. oli- vetorum typique. Tous cependant sont plus opaques, moins luisants. Je regrette de n'avoir jusqu'ici que fort peu d'exemplaires de cette variété et dans des conditions qui laissent à désirer sous le rapport de la conservation. Cette forme mériterait d'être soigneusement étudiée. « 14. — Hyalina Carotii, Paulucci. Testa peranguste umbilicata, globoso-depressa, glabra, lævigata, lucida, corneo-rufescens, superne —_ O1 — ad suturam striatula, spira vix elevata ; anfractus 6 convexiusculi, forte accrescentes, ad suturam griseo-marginati, ultimus validus, subtus inflatus, non descendens, circa umbilicum excavatus; apertura ampla, ovalis, rotundato-lunaris, intus margaritacea ; peristoma simplex, tenue, margine columellari vix expansiusculo, ad umbilicum subreflexo.— Diam, maj. 20-24 1/2, min. 17-20 1/2, alt. 14-45 mill.; apert. 41. mill. alta., 13 lata. Habitat Mongiana (Calabre). J'ai dédié cette belle espèce à M. Caroti qui l'a découverte en Calabre (1877). Elle sera figurée dans la Faune de la Calabre. 15. — Hyalina fragrans, Paulucci. Testa anguste umbilicata, depressa, planiuscula, subpellucida, fragilis, lœvigata, glabra, ad suturam superne striatula, virenti-cornea, subtus albescens, opaca ; anfractus 6, primi lente accres- centes, ultimus dilatatus, non descendens, circa umbilicum angustum leviter excavatus; spira plano-depressa ; apertura perobliqua, ampla, ovata, intus margaritacea ; peristoma simplex, tenue, acutum, margine inferiore profundo, extense arcuato. — Diam. maj. 20, minor 17, alt 9, mill. Differt ab H. Caroti, spira depressa, umbilico minore, anfractu ultimo celeriter accrescente, diverso colore, apertura ovata, margine columellari non expansiusculo. Animal musco olens. Habitat Melia (Calabria). 16. — Zonites verticillus, Férussac. La présence de cette espèce dans l'Italie méridionale à souvent été contestée, elle s'y trouve pourtant positivement. M. Caroti l'a recueillie dans une localité de la Calabre, nommée Monte Pecoraro, à 1000 mètres d’élévation environ. 17.— Helix aranæa, Parreyss. . C'est uniquement d’après Pfeiffer, Mon. Hel, viv. 7, pag. 157, n° 900, que je cite, quoique avec hésitation, cette espèce comme vivant en Sicile. 18. — Helix micropleuros, Paget. C'est une intéressante acquisition pour la Faune italienne que la découverte de cette charmante petite espèce, trouvée par M. Del Prete aux environs de Viareggio (Toscane). Le D' Westerlund fait observer qu'ilse pourrait que l’H. micropleuros fût un double emploi de l’H. tenuicostata (Shuttleworth) de Sardaigne. Ne connaissant point cette dernière espèce, il m'est impossible d’éclaircir ce doute dont cependant je crois utile de prendre note. 19. — Helix sericea, Auctorum. D'après le Dr Westerlund (Fauna Europæa, pag. 57, n° 87), l'H. sericea, Müller, ne serait autre chose que le jeune âge de l'H. incarnata, Müller. Par contre, suivant M. Jeffreys (British Conchology, vol. 1, pag. 310), l'H. sericea, Draparnaud, d’après les exemplaires de la collection Draparnaud lui- même, serait représenté par un individu d'H. hispida, var. subglobosa, tandis que les autres appar- tiendraient à l'H. revelata, Michaud! Ainsi j'adopte l'A, sericea tel qu'il est généralement compris par les auteurs modernes, 20. — Helix ciliata, Venetz. On connaissait depuis bien longtemps la présence de cette espèce en Lombardie et en Piémont. Elle vient d'être découverte dernièrement par le D' del Prete sur le Monte Forato (Alpes Apuennes) et par le chevalier Blanc sur le Monte Corno dans les Abruzzes. — 92% — 24. — Helix Orsinii, Porro. Les Malacologues allemands, le D" Pfeiffer en tête, prennent pour type de l'espèce la variété pâle, tandis que, comme le remarque M. Tiberi, (Bullet., Malacol., Ital. 1869, pag. 66) et comme le prouvent les exemplaires de la collection Orsini, que M. A. Mascarini, d'Ascoli Piceno, a soigneuse- ment comparés, c'est la coquille à bandes fauves qu'il faut considérer comme le type. D'ailleurs, la description de l'espèce, (Villa, Dispos. syst., pag. 54, 1841, où il y a la diagnose), ne permet aucun doute à ce sujet, puisqu'on y lit : « Supra alba, fascia unica cornea aut coffea ornata ; subtus omnino cornea aut coffea. » Il est donc certain qu'il n’est pas ici question de la variété unicolore blanchâtre ou rosée. Cette espèce se rencontre, telle qu'elle est décrite, dans les Abruzzes; il en existe cependant plusieurs variétés, parmi lesquelles une de l'Ombrie, qui diffère, même des variétés pâles, par son test moins rugueux, plus lisse, par une coloration plus jaunâtre, par l'ombilic plus étroit, par le dernier tour plus large, par l'ouverture plus déprimée, plus élargie. Aussi c’est avec doute que je rapporte cette forme àl'H. Orsinü; je l’ai distinguée dans ma collec- tion sous le nom de var. Umbrica. 22. — Helix planospira, Lamarck. Tenant à me rendre compte d'une façon positive de ce qu'était l'H. planospira, que chaque auteur interprète à sa guise, je me suis rendue exprès à Genève, pour voir le type de cette espèce. M. le D' Brot a eu l’aimable complaisance de faire décoller de son carton, l'échantillon unique, qui se trouve au Musée, afin que je pusse l'examiner tout à mon aise, et le comparer avec les diffé- rents exemplaires provenant de diverses localités, que j'avais eu soin de prendre avec moi. De cet examen le plus minutieux, il reste prouvé que Lamarck a eu pour type un individu recueilli soit en Toscane, soit dans les anciens États de l'Église, car il en a tous les caractères réunis. La fig. 1059 de Kobelt (Continuation de l'Iconographie de Rossmässler), qu'il nomme var. Etrusea, représente bien sa forme, mais avec de plus grandes dimensions. Ceci arrêté, il m'a été facile de réunir dans ma collection un nombreux choix d'échantillons se rapportant exactement à ce type et que tout le monde pourra examiner. Je n'ai guère à m'occuper des nombreuses variétés d'Helir planospira qui se rencontrent dans le Nord de l'Italie, parce que Stabile et Kobelt ensuite en ont fait une étude consciencieuse et intéres. sante. Je me suis décidée à changer le nom de var. Italica, donné par Stabile à la forme qui vit dans les provinces de Vérone, Vicence, etc., contre celui de var. Stabilei, parce qu'il me paraît étrange de désigner la variété d’une espèce si éminemment italienne, sous le nom de var. Italica. Le D' Kobelt, par les mêmes raisons probablement, la nomme war. umbilicaris, Brumati. Il me semble que ce choix n'est pas heureux, vu que je ne le crois pas exact, Brumati, par H.umbilicaris, n'entendait pas désigner une variété locale, mais bien tous les H. planospira qu'il connaissait. Ainsi, pour moi, j'envisage l'H.umbilicaris comme synonyme absolu de l'H. planospira, Lamk., du moins pour ce qui se rapporte aux formes de l'Italie septentrionale, En revanche, il y aurait beaucoup à s'occuper des variétés de l’Italie méridionale, qui n’ont pas été sérieusement étudiées jusqu'ici, et qui cependant ont reçu une quantité de noms et ont été rap= portées tantôt à une espèce, tantôt à une autre. Mais mon cadre actuel est trop restreint pour qu'il me soit possible de développer ici mes appréciations, je me réserve, par conséquent, de traiter plus am- plement ce sujet dans une prochaine occasion; je me borne donc à faire remarquer que je vois dans l'H. planospira deux formes principales qui s'éloisnent du type del’Italie centrale en sens inverse; c'est- à-dire qu'en remontant au nord, les variétés de cette espèce s'aplatissent, deviennent plus grandes, plus transparentes, à test plus mince et plus lisse ; en descendant, elles deviennent plus rugueuses ou plus soyeuses, la spire s'élève parfois, la coquille prend un aspect quasi globuleux, la couleur devient plus foncée. La même variabilité de forme se reproduit au nord comme au sud. Il n'y a pas de milieu possible : ou il faut presque pour chaque localité créer une nouvelle espèce, ou bien les réunir toutes sous une égale dénomination! J'ai suivi ce dernier système, parce qu'il m'a paru le seul logique, le seul rentrant dans le vrai. Assurément si on prend des variétés isolées, si, par exemple,on compare l'H. planospira, forme typique, avec ma var. Galabrica, forme extrème méri- dionale, on sera conduit, par la diversité de sa couleur, de son test, par sa forme générale à l'envisager comme espèce parfaitement distincte. Mais si l’on veut bien se donner la peine {et je crois que c'est le principal devoir du naturaliste consciencieux), d'étudier soigneusement les modi- me fications, les variations, les passages que l'espèce subit en s’éloignant de son centre typique, si on la suit sur son chemin, si je puis ainsi m'exprimer, on ne tardera pas à se convaincre, que le même principe qui a porté Stabile et Kobelt à réunir, sous une même appellation spécifique, toutes les formes du Nord, (quoique prises isolément, plusieurs d’entre elles auraient pu être spécifiquement distinctes), m'a conduit moi aussi à regarder comme simples variétés ou modifications du planospira les nombreuses formes de l'Italie méridionale. Parmi ces dernières il y a comme deux branches distinctes, qui toutes deux, prennent naissance du type commun. L'une comprend les variétés pubescens, Tiberi, Casertana, Panlucci, depilata, Orsini, setosula, Briganti, Calabrica, Paulucci. L'autre, ou branche collatérale, comprend les variétés Neapo- litana, Paulucci, et Cassinensis, Paulucci. Quant à l'H. confusa, Benoît, de Sicile, je la crois aussi une variété locale de l'H. planospira, à test particulièrement solide, à péristome très-gros, très-épais; mais elle a une trop grande analogie avec les exemplaires de la variété depilata, Orsini, des environs de Teramo,dans l’Abruzze, pour qu'il soit possible de l’accepter comme espèce distincte. A propos de la var. depilata, Orsini, je dois faire remarquer que ce nom était bien appliqué quand il se rapportait à l'H: setosulu, Briganti (1825), I. setipila, Ziegler (1835), mais à présent qu'elle est di- rectement reliée à l'H, planospira, dont le type est à peu près complétement lisse dans les individus adultes, et où, sur les premiers tours de spire seulement, on voit la marque des trous qui, dans le jeune âge de l'espèce, contenaient les poils ou soies dont elle est alors couverte, ce nom n'est plus aussi bien justifié, Cependant j'ai préféré le laisser, plutôt que d'en proposer un autre, par défé- rence pour son antériorité indiscutable, 23. — Helix fœtens, C. Pfeiffer. Le type de cette espèce, autant que j'ai pu me renseigner jusqu'ici, parait ne pas se trouver en Italie, où vit cependant la Var. achates, Ziegler, qui en est une forme plus petite, habitant le Tyrol italien, la vallée du Rienza (Cap. Adami), d'où j'ai reçu des individus identiques à ceux des environs de Lienz. 24.—Helix cisalpina, Stabile (H, fœtens, v.Cisalpina, Stabile, Moll, du Piémont, p.51, n°27). Je suis assez disposée à suivre l'opinion du D° Kobelt qui envisage l'H. Cisalpina, Stabile, comme une variété de l'H. fœtens. Mais avant d'adopter son système, il me faut disposer d’une plus riche série de ces deux formes et posséder surtout celles qui, comme le ditle D: Kobelt, servent d'an- neaux pour montrer ces passages, ces modifications. Avec les matériaux incomplets, comme ceux que j’ai maintenant par rapport à ce groupe, je ne puis suivre d'autre route que celle que je viens d'adopter, mais je me rends parfaitement compte que cet arrangement est défectueux, et qu'il devra ètre modifié ultérieurement. Je pense qu’il faudra finir par réunir les J. zonata, fwtens et Cisalpina, quand on aura découvert toutes les formes inter- médiaires, qui, à mon avis, doivent nécessairement exister. 25. — Helix macrostoma, Mühlfeldt. Tous les auteurs réunissent à cette espèce la Var. cryptozona, Mühlfeldt. Je crois qu'il faut, au même titre, y rapporter l'H. benedicta, Kobelt, qui n’est autre chose qu'une variété soyeuse de cette même forme.M. Benoît continue, dans son Catalogue de coquilles de la Sicile (Bullet. Soc. Malac. Ital. 1875, pag: 134, n° 20), à nommer cette variété H, selipila, Ziegler. L'H.setipila, Ziegler, synonyme de l'H, se- tosula, Briganti, est une forme soyeuse de l'H, planospira, Lamk., qui n’a aucune analogie avec celle qui vit en Sicile, etc’est par suite de cette constatation que le Dr Kobelt a distingué la formedeSicile en lui donnant nom d'H. benedicta. M. Benoït, au contraire, fait de l'H. benedicta une variété de l'H, selipila ! Il ajoute ensuite que, suivant M. Bourguignat, il y aurait en Sicile six espèces soyeuses! M. Benoît fait ici la plus déplorable confusion! M. Bourguignat n'a jamais prétendu cela. Bien au contraire, il a écrit(Amén. Malacol. ?, pag. 195, nota), à propos de l'H, setipilu, que cette espèce devra dorénavant se nommer H. setosula, attendu que ce dernier nom est antérieur à celui de Ziegler. Et eomme l’H, benedicta remplace ces deux premiers noms, ainsi même, de l'avis de M. Bourguignat, les espèces soyeuses ne resteraient qu'au nombre de quatre. Maintenant toute la question est de b 130 — comprendre l'espèce d'une façon ou de l’autre. Mais il est positif que moi aussi je trouve en Sicile quatre différentes formes soyeuses, et que pour moi elles sont toutes des variétés de l'IT. macros- toma! Comme M. Bourguignat a donné des noms à ces quatre formes, et que M. Benoît, au lieu de donner sur leur compte quelque renseignement qui pourrait aider à les faire reconnaitre, se borne à en indiquer les noms, tout en disant qu'il ne les connait pas, j'ai dû renoncer à les nommer dans ma collection, et je n'ai pas voulu leur imposer une nouvelle dénomination, ignorant si celle qu'elles ont déjà recu est régulièrement imposée ou simplement manuscrite. J'espère pouvoir éclaircir cette incertitude. Parmi mes nombreux exemplaires d'H. macrostoma, il se trouve une forme très intéressante, que j'ai recueillie moi-même au Monte Pellegrino, près Palermo, à ouverture très-dilatée, très-élargie, et que M. Benoit a représentée dans sa pl. XI, fig. 7, sans lui donner de nom spécial. I] l'indique seule- ment comme provenant du Monte Pellegrino. Elle est cependant bien distincte, parce que justement à cause de son dernier tour très-élargi près de l'ouverture toute la coquille prend un aspect ovale au lieu d'être arrondi. Je l'ai appelée Var. Ereta, d'après le nom que portait anciennement la montagne, 26. — Helix cingulata, Siuder. Je dois répéter ici ce que j ai déjà écrit à propos de l'H. planospira. Il est impossible dans un pareil cadre restreint d'expliquer toutes les raisons qui m'ont amenée à faire une telle masse de réunions. J'ai beaucoup étudié ces différentes espèces ou variétés, J'ai disposé de matériaux énormes. Dans ma collection il y a actuellement 320 individus provenant de 33 localités différentes. Et ces 320 exem- plaires sont le résultat d'un choix exécuté sur plus de mille échantillons. A mon avis il y a de tels passages entre ces formes, il y a de si continuelles modifications que j'en suis conduite à croire qu'il n'y a qu'un seul type qui subit ces nombreuses variations d'après les différentes localités où il se développe. Rien ne pourra mieux expliquer mes appréciations et les causes qui les ont amenées que l'étude comparative des formes de ma collection. Plus tard, "dans un ouvrage plus détaillé, je compte re- prendre ce thème et développer mes raisonnements. À mon avis il y a ici trois branches distinctes, qui toutes cependant font partie d'un même type principal. La première, celle de la cingulata, comprend, outre le type, les variétés Luganensis, Appelii, Lucen- sis, Anauniensis, Apuana, Baldensis, Carrarensis et bizona. La deuxième, (forme de l'H. Preslii) se détache de la variété Appeli, et 'suit une ligne collatérale dont font partie les variétés affinis, Anconæ, nisoria, Preslii et Nicatis. La troisième, (forme de l'H. colubrina) prend son point de départ de la variété Preslü, et constitue la deuxième ligne collatérale, à laquelle se rattachent les variétés tntermedia, colubrina et nubila. 27. — Helix frigida, Jan. En comparant cette forme avec celles qui lui sont proches, je suis conduite justement par leur excessive ressemblance, à les réunir sous un seul nom spécifique. Je vois cette espèce plus ou moins déprimée, plus ou moins grande, pourvue d'un ombilic plus ou moins élargi suivant la plus grande ou la moindre convexité de sa spire. Je la vois tout à fait unicolore, d'un blanc indécis entre le gris et le jaunâtre. Par conséquent, j'y comprends une partie de l'H. Hermesiana, Pini, c'est-à-dire celle qui est dépourvue de bande marron sur le milieu du dernier tour. Je vois ensuite une variété fusciata ou sub-fasciata, représentée par l'H. insubrica, Jan, qui com- prend l'autre partie de l'H. Hermesiana, Pini, eclle pourvue de bande. Dans la même variété et comme forma minor, je réunis l'H. Bertelliana, Adami (in sched.), H. frigidissima, Adami (in litteris). J'ai eu à ma disposition de nombreux échantillons de l'H. Hermesiana, par M. Pini et par d'autres ; del'IL. frigidissima, par M. Adami. Et je dois avouer, qu'après un examen et une comparaison sérieuse et approfondie, je ne suis pas parvenue à me rendre compte comment on pourrait réussir à autre- ment séparer ces formes. Je dois à M. Pini, plusieurs spécimens de l'H. insubrica, désignés sous ce nom par lui-même, et provenant de Monte Codeno, province de Como. À mon avis il est impossible de les distinguer de quelques-uns de ses H. Hermesiana, à, tel point que je n'ai pas trouvé moyen de séparer cette forme à titre de variété ! 1 28. — Helix arbustorum, Linné, var. Doriæ, Paulucci. Je dois au Marquis J. Doria une intéressante variété de cette espèce qu'il a recueillie au Mont Barone, près Biella (Piémont), et je me fais un vrai plaisir de la lui dédier, Cette variété est complé- tement dépourvue des marbrures qui distinguent cette espèce; elle est d'un vert-olive foncé, unico- lore, ou ornée d'une bande peu apparente sur le milieu du dernier tour. 29. — Helix cespitum, Draparnaud, var. introducta, Zicgler. J'ai des exemplaires de cette espèce provenant aussi du Piémont, mais je ne connais pas la variété de Ziegler, qui, suivant M. Westerlund, (Fauna Europæa, pag. 92), dovrait s’y rencontrer. 30. — Helix neglecta, Draparnaud. Il est à peu près impossible de savoir où finit cette espèce et où commence l'H. ammonis, Schmidt, si l’on étudie ces deux espèces sur un grand nombre d'individus de provenances différentes. L'H. am- monis de Toscane est, en certaines localités, parfaitement tranché, j'en conviens ; mais les individus des provinces du Nord se fondent peu à peu l'un dans l’autre, et on ne parvient plus à les séparer. Aussi les auteurs Lombards tranchent-ils la question en supprimant tout à fait l'H. neglecta, et en réu- nissantaussi cette forme sous le nom d'H. ammonis. Cette question mériterait une étude plus appro- fondie. Je m'étonne de trouver généralement l'H. ammonis comparé à l'H. ericetorum, et jamais avee l'H. neglecta. Cependant, l'H. ericetorum ne vivant pas en Italie, ce sont les deux formes neglecta et ammenis qui sont le plus à discuter. 31. — Helix instabilis, Zicgler. J'ai fait de cette espèce une étude particulièrement soignée, et il serait impossible d'en donner ici un résumé quelconque, parce que, ou il ne paraitraié pas assez clair, ou il m’entrainerait à de trop longs raisonnements, Qu'il me suffise de rappeler ce que les auteurs semblent avoir oublié, que Ziegler a nommé cette coquille H. instabilis, et que jamais appellation de ce genre n'aurait pu être mieux appliquée, vu l'excessive variabilité de cette forme. La synonymie suivante va donner une idée de ce que j'avance : H. instabilis, Ziegler (1842). H. Spadæ, Calcara (1845, fide Tiberi). H. bathyomphala, Charpentier (1848). H. nubigena, Charpentier (1852). H. destituta. Charpentier (1853). H. ocellus, Villa (?). H. nubila, Charpentier (teste Tiberi. 1859). H. diserepans, Tiberi (olim in sched.). L'H. bathyomphala, Tiberi (Bullet. Malacol. Ital. 1869, pl. 3, fig. 6-8), est un H. candicans, Zie- gler, et par conséquent n'a rien de commun avec cette espèce. Le D' Kobelt (Cont. Rossmäs., pl. 143, fig. 1429), a copié l'erreur de Tiberi, de sorte quele véri- table I. bathyomphala, c'est-à-dire la variété à ombilic très-large n’est pas figurée dans son ouvrage, Quant à la fig. 1445 qu'il nomme H. destituta, Charpentier, et dans lo texte, H. Spadæ, Calcara, c'est tout justement l'H. instabilis Ziegler, forme italienne. Le musée de la ville de Pise possède de très-nombreux exemplaires, reçus par Orsini. Je dois à l'obligeance du professeur Meneghini d'avoir pu comparer ces types et d’avoir pu en faire un choix pour ma propre collection. L'étiquette écrite par Orsini est ainsi conçue : H. cespitum, Draparn. V. nubigena. H. nubigena, Charpent. Vetta Pizzo di Sivo. Dans ses exemplaires il y a toutes les formes possibles! Le professeur Mascarini d'Ascoli, Piceno, m'a beaucoup aidée par ses renseignements au sujet de cette espèce; il a eu la complaisance de com- Co parer les types de la collection Orsini et d'aller chercher les différentes formes qui s'y rapportent dans les localités indiquées par Orsini. Je prie les professeurs Meneghini et Mascarini d'agréer l'expression de ma reconnaissance. Rien ne pourra mieux expliquer la nécessité de réunir ces formes, si distinctes pourtant, lors- qu'on les voit isolément, comme l'étude comparative des nombreux individus de ma collection, ainsi que la série de variétés qui y sont rassemblées. J'ai étudié et identifié mes exemplaires italiens d'après des types provenant de Crimée et dé- terminés par le professeur A. Mousson. 32. — Helix Terveri, Michaud, var. mæsta, Parreyss. On a jusqu'ici considéré l’H, mæsta comme devant constituer une variété de l’H. variabilis. I] me semble que sa place naturelle serait plutôt à la suite de l'H. Terveri, dont il a le test et les stries sur les tours de spire. 33. — Helix Aradasi, Pirajno. Le type de cette espèce vit en Sicile, aux environs de Messine. Je communiquai au D° Wester- lund une forme qui m'en paraissait très-proche et dont j'avais quelques spécimens recueillis aux environs de Naples; il me les retourna sous le nom d'H. subprofuga, Stabile, qui indique son espèce à Avellino. Ensuite, en étudiant sur une grande échelle les formes de la Sicile et des environs de Naples, en comparant les figures de l’H. Aradasi tel qu'il est représenté dans les ouvrages de M. Benoit et du D° Kobelt, j'en suis arrivée à me convaincre qu'il est impossible de les séparer spécifiquement l’un de l’autre. Aussi pour moi l'H. Aradasi comprend l'H. subprofuga, Stabile, et aussi l’H. filograna, Villa, d'après un individu reçu de Villa lui-même. Il est peut-être possible de séparer ces formes si l'on dispose uniquement de quelques individus choisis, mais cela devient impossible si l'on a de nombreux matéraux provenant de différentes localités. Alors on voit ces formes se modifier, rentrer l'une dans l'autre, les caractères se mêler, se confondre et la division spécifique se montrer inad- missible. 34. — Helix caperata, Montagu. C’est avec le plus grand doute que je rapporte à cette espèce quelques exemplaires que j'ai reçus de la province de Brescia, de M. Tommasi, sous le nom d'H. profuga; et cependant ce n’est pas faute d'individus typiques anglais, ni par manque d'une excessive ressemblance que je constate dans les échantillons italiens! Les uns et les autres sont dans la collection afin de pouvoir en effectuer la comparaison. 35. — Helix intersecta, Michaud. L'opinion des naturalistes modernes est bien peu d'accord sur le nom à donner à cette espèce ; les types de France me manquent; par conséquent je ne suis pas à même de pouvoir juger dela justesse de l'avis de M. Mabille. J'ai donc préféré suivre M. Westerlund, adopter sa nomenclature, prête ensuite à modifier mon appréciation si je constate qu'elle est inexacte. 36. — Helix conspurcata, Draparnaud. J'ai lieu de supposer que l'H. Ætnœa a été créé sur des individus identiques à l'espèce de Dra- parnaud. M. Caroti a recueilli à Nicolosi, village situé aux pieds de l'Etna, de nombreux échantil- lons d'une petite espèce ; il les a montrés à M. Benoît, qui a reconnu son H. Ætnœa et qui a même désiré en garder quelques-uns, vu que les deux existant dans sa collection étaient fort endommagés. Or il se trouve que ces spécimens de Nicolosi, patrie de l’H. Ætnæa, ne sont, de l'avis même du Dr Westerlund à qui je les ai communiqués pour écarter tout doute à ce sujet, que des H. conspur- cata ! Serait-il probable que M. Caroti, qui a exploré les alentours de ce village eût manqué l'espèce, et que M. Benoit se füt trompé en croyant reconnaitre son Hélice dans ces exemplaires ? Autre- ment il faudrait admettre que l'espèce de Nicolosi est synonyme d'H, conspurcata | 2199 — 37. — Helix pyramidata, Draparnaud, var. gratiosa, Paulucci. J'ai reçu les exemplaires que j'ai distingués sous le nom de Var, gratiosa, de M. Benoît, comme H. Cumiæ, Calcara, qui est synonyme d'H. apiculus, Rossmässler, et comme provenant de l'ile Lampe- dusa. M. Benoît s’est trompé positivement dans la détermination de cette espèce qui n’est nullement l'H. apiculus, car je connais bien cette dernière espèce dont j'ai quelques exemplaires ; les deux formes n'ont entre elles aucune analogie. J'ai réuni cette variété à l'H. pyramidata, dont elle a quelques carac- tères ; il se pourrait néanmoins qu'on la reconnaisse suffisamment distincte pour en faire une autre espèce. Je ne m'y suis pas d'abord décidée, préférant consulter l'opinion de quelques Malacologues qui pourraient m'aider de leurs conseils, et surtout parce que je n'ai pas eu le temps de les commu- niquer au D Westerlund pour lui demander son appréciation, Outre cela, je n’en ai pour le moment que quatre échantillons et il me semble qu'on ne peut jamais assez être circonspect pour créer une nouvelle espèce. 38. — Helix hortensis, Müller. J'indique cettelespèce comme faisant partie de la Faune italienne, d'après MM. Villa qui m’en ont envoyé un unique exemplaire, portant l'habitat de Valtellina ! Je dois cependant remarquer que je ne trouve dans les auteurs Lombards, que j'ai pu consulter, aucune indication à l'appui de la présence de cette espèce dans l'Italie du Nord. 39. — Helix muralis, Müller, var. alutacea, Paulucci. Cette charmante variété, qui habite la Sicile et la Calabre, se distingue surtout par un test remarquablement lisse et comme savonneux au toucher. Elle a la plus grande analogie de forme et de coloration avec l'H. Melitensis. Le Dr Westerlund pense qu'elle en est cependant distincte. J'ai réuni comme variété, à l'H, muralis, V'H. Paciniana, Philippi, parce qu’il m'a paru impossible de l’envisager comme suffisamment distinct. 40. — Helix abromia et H. Æbræa, Bourguignat. Je n'ai pas la moindre idée de ce que peuvent être ces deux espèces que l’auteur indique en Lombardie ! Je remarque qu'elles paraissent totalement inconnues à nos auteurs du Nord qui ne font aucune mention, dans leur catalogue, non-seulement de ces deux espèces, mais même d’un représentant quelconque du groupe Iberus, Montfort, auquel elles devraient appartenir. 41. — Helix Grohmanni, Philippi. M. Benoît semble douter très-fort de la présence en Sicile de cette espèce, qu'il dit n'y avoir jamais rencontrée ; il paraît aussi qu’elle n’y a pas été indiquée depuis par aucun autre naturaliste. 42. — Helix strigata, Férussac. var. polita, Paulucci. Cette jolie variété se distingue par son test relativement quasi lisse, ainsi que par la rangée de petites taches détachées autour de la suture, caractère qui manque complétement dans la totalité des individus typiques. J'ai reçu cette variété de M. l'ingénieur Molteni, de Foligno (Ombrie), mélée à de nombreux échantillons d'H. strigata. Elle y paraît peu commune, 43. — Helix tetrazona, Jan. La plupart des naturalistes considérèrent cette espèce comme une variété de l'H. intermedia, Fé- russac. C'est une inexactitude d'autant plus remarquable que l'anatomie de l'animal a démontré que V'H. tetrozana est un Iberus, etnon un Campylæa. Je dois ce très-intéressant renseignement au Dr Kobeltet je lui en exprime mes remerciments, —3ÿ© 44. — Helix Carsoliana, Férussac. Le type de l'espèce, tel qu'il est représenté dans l'ouvrage de Férussac, répond exactement aux exemplaires que j'ai reçus du Monte Maiella, par le D' Tiberi, sous le nom d'H. Marrucina. C'est une coquille à ombilie complétement clos, à bandes pâles et. tellement interrompues qu’elles sont réduites à des points allongés, assez écartés les uns des autres. Une variété généralement plus petite, plus déprimée et par conséquent à ouverture allongée, ayant une tache marron peu apparente à l'insertion du bord columellaire, a été décrite par le D' Westerlund sous le nom d'H, r2condita, (Fauna Europæa, pag 130, n° 321). J'ai eu les types de l'espèce par M. Westerlund ; ils sont identi- ques aux miens. Il me semble impossible, disposant d'une nombreuse série d'exemplaires et de formes de l'H. Carsoliana, de pouvoir en séparer spécifiquement l'H. recondita. Une deuxième variété se rapportant davantage au type, par la forme'générale, et s'approchant de la Var. recondita, par la tache columellaire, a été nommée par moi: Var. contaminata. Quelques-uns de ces exemplaires étaient mêlés à ceux de la forme typique, sous le nom d'H. Marrucina, et m'ont aussi été donnés par le D* Tiberi; cette variété a souvent l’ombilic en partie découvert, sa coloration est semblable à celle du type, mais avec des taches ou des points plus foncés; elle est pourvue, seule_ ment en dessous, d'une bande marron plus ou moins interrompue. La troisième variété, que j'ai nommée Uzielliana, est relativement très-déprimée, à ouverture allongée, à bord columellaire foncé, à ombilic décidément ouvert. C'est la forme que tous les auteurs envisagent comme type de l'espèce et qu'on nomme H. Carseolana. Le D° Kobelt l'a représentée dans la continuation de Rossmässler, fig. 1175 et 1176. En la dédiant à M. Uzielli, j'ai tenu à lui donner un témoignage de reconnaissance pour les nombreux matériaux qu'il a mis à ma disposition. et pour les différentes espèces dont il a bien voulu enrichir ma collection et qui presque toutes ont été recueillies par lui dans les provinces de Lucques, Pise et Livourne. 45.— Helix cincta, Müller, var. Calabrica, Kobelt. Le Dr Kobelt qui a représenté cette forme, dans la continuation de Rossmässler, l'a rapportée à V'H. ligata, Müller. Il est positif que, géographiquement parlant, le Dr Kobelt doit avoir raison. Cepen- dant si l'on doit en juger soit par sa figure, soit par mon unique exemplaire qui lui convient parfaite- ment,je suis tentée de l'envisager plutôt comme une forme de l'H. cincta que de l'A. ligata! J'exprime cet avis avec la plus grande réserve ; d'abord parce que ne disposant que d'un seul exemplaire toute opinion positive serait risquée ; ensuite parce que, comme je viens de le remarquer, il serait bien plus logique de rapporter cette forme à la variété d’une espèce méridionale plutôt qu'à une autre, dont la distribution géographique paraît jusqu'ici limitée à l'Italie septentrionale. Aussi je le répète encore, je n'entends aucunement exprimer une opinion arrêtée, mais la soumettre uniquement à l'ap- préciation des Conchyliologues 46.— Helix ligata. Müllér. Sous le nom de Var. Campana, Tiberi, le D' Kobelt a représenté dans la continuation de Ross- miässler, fig. 1043, une variété qui n'a rien de commun avec la véritable Campana, Tiberi. Pour cette dernière, que le D" Tiberi a eu l'obligeance de me communiquer, il faut par conséquent s'en tenir exclusivement à la fisure indiquée du Bullettino Malacologico Italiano. Je considère néanmoins l'II Campana comme devant rentrer, à titre de variété, dans l'I. ligata ; mais c'est, sans contredit, une jolie et intéressante variété, remarquable par son extrême petitesse, par sa forme globuleuse Par son dernier tour qui forme à lui seul presque la totalité de la coquille, tandis que la spire est à peine saillante au-dessus de ce dernier tour. L'individu que m'acommuniqué le D'Tiberi, quoique complétement adulte, est encore plus petit que la figure citée. Quant à l’autre forme, figurée par le Dr Kobelt sous le nom d'H. Campanña et qui constitue aussi une jolie variété bien tranchée, provenant de: Abruzzes, je la dédie au Dr R,. del Prete qui m'a aussi particulièrement aidée à réunir ma collection en fournissant de riches matériaux des environs de Viareggio et des Alpes Apuennes. Une autre forme intéressante de cette espèce est la Var. pseudopomatia, Blanc, de Monte Corno. Le nom est parfaitement approprié, car cette coquille partage d'une manière frappante tous les caractères de l'H. pomatia. Si ce n'était son habitat méridional,il n'y aurait pas de raison pour ne pas la considérer comme une forme de l'H. pomatia. On sait qu'on est généralement d'accord jusqu'ici pour borner la distribution géographique de l'H. pomatia à la chaîne des Apennins, qui séparent l'Italie du Nord, de l'Italie Centrale et par conséquent de la Toscane oùilest remplacé par l'H. ligata. Il sera néanmoins prudent de ne pas oublier que l'H. pomatia se rencontre très-communément aux environs de Nice, dans les collines qui entourent la côte, et que cet habitat, quoique géographi- quement septentrional, répond pourtant à une température au moins tout aussi chaude que plu- sieurs de nos localités de la Toscane, 47. — Helix pomatia, Linné. Malgré l'opinion contraire de la plupart des modernes Conchyliologues allemands, V. Martens le premier, je continue à considérer Linné comme le créateur de cette espèce. J'expliquerai ailleurs mes raisonnements à ce sujet, J'ai nommé une variété de cette espèce pseudotiguta comme antithèse de la Var. pseudopomatia, Blanc. Je dois répéter à propos de cette forme ce que j'ai dit à propos de l’H. ligata. Il n’y a, à mon point de vue, aucune raison réelle pour que celle-ci soit un pomatia et que l’autre soit un ligata, à part la distribution géographique. Mes exemplaires ont été recueillis aux environs de Firenzuola d'Arda, dans la province de Plaisance. L'un d’eux est ombiliqué, l’autre ne l’est pas. Que conclure de ces rapprochements ? Je laisse à d’autres plus savants que moi le soin d'expliquer ces faits. 48. — Helix lucorum, Müller. L'Helix straminea, Briganti, ne peut être considéré que comme une Var. major et plus rugueuse du type. Il n'est pas exact,comme l'écrit M. Tiberi, que les exemplaires de la Toscane soient relativement petits. Il y en a de toutes les tailles comme ailleurs. J'ai un individu dans ma collection qui a été recueilli à Sammezzano, près de Pontassieve et de l’Incisa, qui, par sa forme et par sa taille, s'accorde mieux à la fig. 3, pl. 20, des Aménités Malacologiques, que les exemplaires de Murlo et Tricarico (Basilicata), qui représentent, d'après M. Bourguignat, l'H. straminea ! Cet individu me- surant 53 mill. de hauteur et 53 mill. de diamètre, est par conséquent plus grand que les dimen- sions données pour l’H. straminea, et que le plus grand de tous mes exemplaires des provinces méri- dionales. 49. — Genre Ferussacia, Risso. Je me suis trouvée dans l'impossibilité de déterminer quelques-unes des espèces de ce genre, parce qu’elles se trouvent dans des ouvrages de M. Bourguignat, qui, parait-il, ne sont pas dans le commerce et que par conséquent je ne suis point parvenue jusqu'ici à me procurer. J'ai vainement cherché la description de ces mêmes espèces, soit dans Pfeiffer (Monogr. Helic. vivent.)soit dans Wes- terlund (Fauna Europæa); ces deux auteurs se bornent à en inscrire les noms. Il paraît donc qu'eux aussi n'auront pu se procurer ces ouvrages. 50 — Ferussacia carnea (Pegea), Risso. Dans son Étude synonymique sur les Mollusques des Alpes Maritimes, pag. 52, M. Bourguignat écrit une intéressante dissertation tendant à prouver que l'espèce en question ne vit pas a Nice, mais qu’elle y est importée avec les céréales’ qui y sont transportés de l'Afrique. Mais voilà que cette espèce vient d’être aussi récemment découverte à l'Ile de Pianosa, Archipel Toscan, ainsi que l'écrit le professeur Issel (Annali del Museo di Genova, vol. XI. 1878, pag. 454), et que presque àla même époque le professeur Hillyer Giglioli, en explorant ces petites îles pour ses propres recherches zoolo- ciques, en a recueilli deux exemplaires parfaitement frais, dans cette même île de Pianosa et me les a donnés. L'Ile de Pianosa n'est pas une place qui fasse le commerce avec l'Afrique. D'ailleurs cetto espèce parait ne pas y être rare, car le professeur Giglioli ne se livrait pas spécialement à la recherche des Mollusques dans ses excursions ! Ses coquilles sont très-bien conservées, nullement calcinées, ce qui donne le droit de supposer que la mort de l'animal remonte à quelques mois tout au plus, Que doit-on conclure de ces constatations ? — 36 — 51.— Genre Acicula, Leach. J'ai la même remarque à faire à propos de ce genre que pour celui des Ferussacia. Je pense qu'il y a dans ma collection des espèces nouvelles, mais il me faudrait d'abord faire connaissance avec celles que M. Bourguignat a déjà étudiées et décrites. Ce genre est particulièrement intéressant et jusqu'ici fort peu connu ; il mériterait d’être plus soigneusement approfondi. 52. — Pupa frumentum, Draparnaud. En comparant les exemplaires de France avec ceux d'Italie, du moins d'après les échantillonsqui se trouvent dans ma collection et qui proviennent de différentes localités de la Lombardie et de l'Istrie, il me paraît résulter que nous n’en avons pas d'absolument identiques et que même ceux qui s’en rapprochent davantage et qui proviennent du Monte Presolana, à 1,600 mètres d'élévation dans la province de Bergamo (Cap. Adami), diffèrent pourtant, en étant plus finement costulés, et en ayant les sutures moins profondes, l'apex plus pointu, le péristome plus épais. À part cette remar- que, je crois utile de faire observer que j'ai rangé, parmi les variétés de cette espèce, le P. Apennina, Charpentier, parce que j'y vois des-passages avec la Var, triticum, Ziegler, Le P.'Apennina est une forme particulière à!l’Italie centrale, ceci est incontestable. Son caractère le plus saillant serait, outre sa plus grande taille, ses côtes plus marquées et son plus grand nombre de tours de spire, dans la forme de son ouverture, ou, pour être plus exacte, dans le nombre de ses plis, dans la présence de celui qui est placé au commencement du bord columellaire, Or il n'y a pas d'ouverture plus acci- dentée que celle de cette espèce. Sur ?7 exemplaires provenant du Monte Maiella, dans les Abruzzes, j'en ai trouvé quatre se rapportant exactement à la fig, 25-28 de la pl. 14 de Küster, c'est-à-dire typiques ; neuf manquant du pli palatal à l'insertion de la columelle ; dix pourvus de seulement quatre plis palataux ; quatre ayant le pli angulaire palatal simple et pourvus d'un tubercule et de quatre plis dans la gorge, ce qui le fait complétement rentrer dans le P. frumentum, quoique tous les autres caractères extérieurs : nombre de tours, taille et sculpture devraient le faire envisager comme P. Apennina. Il me paraît que ces données sont assez significatives et qu’il est par conséquent inutile d'insister sur la nécessité de ranger cette forme parmi les variétés du P. frumentum. 53. — Pupa circumplicata, Mousson. Quoique plusieurs auteurs Lombards, Strobel et Pini entre autres, envisagent cette coquiile comme une variété multidentata du P.megacheilos, Jan, je suis d’avis qu'elle a bien droit à être consi- dérée comme espèce parfaitement distincte. 54.— Pupa contorta, Calcara. J'ai cité cette espèce, comme faisant partie de la Faune de la Sicile, d'après Pfeiffer (Mon. Helic. vivent. 2. pag. 344 n° 102), espèce qu'il continue à nommer dans ses différents suppléments. Je dois cependant remarquer que je ne la trouve indiquée dans aucun autre ouvrage et que M. Benoît parait ne pas la connaître, puisqu'elle ne se trouve pas dans son récent catalogue des espèces vivant en Sicile, ce qui ferait présumer qu'elle n'a depuis été identifiée avec aucune des espèces qui habi- tent cette ile. 55, — Pupa scalaris, Benoit. Peut-être bien n'est-ce qu'une variété du P. occulta Parreyss. C'est ‘en tout cas une forme très-jolie, très-intéressante, malheureusement peu connue, parce qu'il est jusqu'ici fort difficile de s’en procurer des exemplaires. Elle habite le Monte Cuccio, près Palermo. 56. — Pupa Villæ, Charpentier. J'ai reçu des frères Villa quatre exemplaires de cette coquille, Mais quoique Pfeiffer l'ins- crive dans tous ses volumes comme espèce distincte, il m’a paru douteux qu'on pût même la regar- Ce 7). der comme suffisamment caractéristique pour l’envisager comme variété du P. cylindracea. Quant à Pini (Moll. Territ. Esino) il la réunit absolument comme synonyme du P. Semproni, Charpentier, tout en remarquant que cette dernière forme pourrait être une simple variété du P. cylindracea. 57. — Pupa dolium, Draparnaud. J'ai reçu des frères Villa deux individus de cette espèce, dont l’un se rapporte à la figure 43, pl. 3 de Küster, et l'autre à la var. y Pfeifferi, Moq.-Tandon (Moll. Fr. pag. ?, pag. 385). Les frères Villa citent aussi dans leur catalogue des Mollusques de Lombardie (Bullet. Malac. Ital. 1871, pag. 87) le P. dolium. Cependant aucun autre de mes correspondants Lombards ne m'a jusqu'ici envoyé cette espèce que Pini ne nomme point dans son catalogue, Ce dernier écrit (pag. 101), que les frères Villa indiquent le P. secale, comme vivant en Lombardie, tandis qu'il n’y a jamais été recueilli. Jai reçu réellement des frères Villa le P. secale comme provenant de Lombardie et comme tel il est inscrit dans mon catalogue actuel. Je tiens à répéter que je n'accepte de responsabilité ayant rap- port à l'habitat des espèces qu'autant que celles-ci ont été recueillies par moi ou que je les ai fait directement recueillir. Je crois d’ailleurs que toute responsabilité est nécessairement exclue, quand on fait ses citations d'habitat, d'après les indications de naturalistes qui ont passé leur vie a exécu- ter des recherches malacologiques; et que ces mêmes espèces sont marquées dans un catalogue im- primé par leurs soins. 58. — Pupa minutissima, Hartmann. J'ai examiné et comparé le P. callicratis, Scacchi, d'après’des individus recueillis au jardin bota- nique de Naples et envoyés par le baron Cesati, et il est positif qu'ils sont indentiques aux exem- plaires de P. minutissima, de Lombardie, de Toscane, etc. 59. — Clausilia incisa, Küster. C'est l'espèce qui jusqu'ici avait été nommée CL. laminata, Montagu, par tous les auteurs qui se sont occupés de la Faune de la Toscane. Le capitaine Adami la distingua d'abord sous le nom de C. {a- minata, var. Cortonensis. Ensuite M. Clessin la nomma CI, A damii. Küster avant cela l'avait décrite d'a- près des individus de Dalmatie qui sont identiques aux nôtres. Le Cl. laminata vit chez nous dans l'Italie centrale seulement, sur les montagnes élevées; je ne la connais jusqu'ici que des Alpes Apuennes de la Verna, et du Monte Amiata, 60. — Clausilia Kobeltiana, Küster. L’auteurde l'espècela ditoriginaire des Abruzzes, mais j'ai tout lieu de supposer que c'est par suite d'une indication inexacte, car il écrit aussi qu'il l'a reçue du Dr. Kobelt et je crois que celui-ci la tenait du Cap. Adami, qui en fitune ample récolte en Calabre, où cette espèce est excessivementabon- dante. En 1877 M. Caroti l'a rencontrée dans toutes les localités qu'il a explorées depuis Pizzo jus- qu'au Cap Spartivento. Dans son catalogue des espèces recueillies en Calabre, le Capitaine Adami avait rapporté cette Clausilie au Pæstana, Philippi. Küster qui n’en connaissait que cinq spécimens, remarque pourtant qu'elle est excessivement variable, Après en avoir eu plusieurs centaines d'indi- vidus, je confirme cette variabilité, qui cependant peut ètre résumée en deux variétés principales, outre le type, Var. a. Lamella columellaris furcata, non tuberculata. Var. b. Lamella columellaris contorta, non furcata. Ces deux variétés ont ensuite des modifications de dimension, de striation, plus ou moins sen- sibles, de forme générale plus ou moins élancée ou ventrue, de coloration qui passe depuis le mar- ron-foncé jusqu'à une teinte jaune-verdâtre, d'ouverture plus ou moins arrondie ou allongée, de péristome plus ou moins épais ou réfléchi, Mais toutes appartiennent au même type. 61. — Clausilia incerta, Benoit, C'est; après l'indication du] Dr Boettger que j'ai ajouté comme synonyme de cette espèce, le o = 98 CL. Monterosati, Bourguignat. Je ne sais si cette dernière a été ou non décrite, je sais seulement que M. Benoît dans son catalogue (Bull. Soc. Malac. Ital. 1875, pag. 23 et 24) laisse les deux espèces distinctes. 62. — Clausilia Pæstana, Philippi. Voici encore une espèce tellement variable, qu'il en a été créé une deuxième parfaitement inu- tile, pour une forme de la Dalmatie, qui se rencontre aussi, identique, à l'ile de Capri. Cette espèce, je l'ai recueillie depuis Pesto, où vit la forme petite, typique, décrite par Philippi, jusqu'au Monte Cassino, où l'on trouve des exemplaires bien plus grands et ventrus. Il faut avoir toute la série de ces formes pour se convaincre de ce que j'avance, Déjà à Pesto il existe trois formes différentes l'une de l’autre par la taille et la grosseur. Je ne m'arrêterai pas à parler de la var. Neumeyeri, Küster, qui est décrite depuis longtemps et ficurée, ainsi que je viens de l'indiquer, d'après des exemplaires de Dalmatie, et qui se retrouve dans plusieurs localités des environs de Naples, c'est-à-dire à Capri, à Sorrento, à Cava dè Tirreni, à Sa- lerno et à Caserta Vecchia. L'autre variété que j'ai désignée sous le nom de semisculpta, peut être ainsi caractérisée. T. cas- tanea, solida, tucida, leviter striatula ; long. 17-19, lat, 4-42 mill. Celle-ci habite Castel amare et Salerno. Une forme plus renflée de cette même variété vit avec la var. Neumeyeri, à Monte Cassino, Il serait pourtant impossible de les séparer spécifiquement du type. Depuis que j'ai communiqué au Dr. Boettger la série de mes différentes formes qu'il était d'abord enclin à séparer, il m'a écrit qu'il partage complétement mon appréciation. Je compte faire ensuite figurer ces différentes formes. 63. — Clausilia Itala, Martens, var. nigra, Pecchioli. D'après les quelques mots que dit de cette variété le professeur Issel (Moll. Pisa, pag. 20), mais surtout par l'indication de l'habitat exact, il m'a été possible de me rendre compte de ce que le re- gretté M. Pecchioli comprenait pour sa var. nigra. Or, à mon avis, cette forme ainsi bornée pourrait tout au plus constituer unesous-variété, pour une Faune locale comme celle de la province de Pise ! Désirant conserver ce nom et surtout celui de M. Pecchioli qui, un des premiers en Toscane, s'est occupé de réunir et recueillir nos Mollusques, je propose de désigner, sous cette même dénomina- tion, tous les CL. Italu de la région centrale, qui diffèrent réellement du type de la région septen- trionale, par leur coloration plus foncée et surtout en étant très-visiblement striés. La taille varie suivant les localités et je n'ai pas rencontré ailleurs d'exemplaires qui atteignent les dimensions gi- gantesques de ceux des environs de Volterra, qui mesurent jusqu'à 23 mill. de longueur, sur 5 de diamètre ; on peut toujours, néanmoins, reconnaître facilement les individus appartenant à la var. nigra, qui commence à apparaître dans les Alpes Apuennes et continue dans toute la Toscane. Ainsi caractérisée et comprise, la var. nigra, Pecchioli, sera une bonne variété géographique. 64. — Clausilia candidescens, Ziegler. Tous les auteurs s'accordent à nommer le type de l'espèce CL. cinerea, Philippi, et à considérer comme variété le CL. candidescens, Ziegler. Le CL. candidescens ayant été publié par Rossmässler en 1835, et l'ouvrage de Philippi portant la date de 1836, j'ai inverti l'ordre généralement adopté. 65. — Clausilia leucostigma. Ziegler. Le CL Vestina, Tiberi, d'après les échantillons reçus directement du Df Tiberi, doit être consi- déré comme synonyme de la var. opalina, Ziegler, dont il a la coloration et qui provient des Abruzzes ainsi que l'opalina ; tandis que le CL. vestina, de plusieurs auteurs, du Dr Boettger aussi, mais non du Dr Tiberi, et qui habite surtout la province d’Ascoli-Piceno, doit être considéré comme synonyme de la var. candidilubris, Porro. Le CL. Marsicana, Tiberi, qu'il avait d'abord cru devoir rapporter au CL. piceata, et qu'il a ensuite séparé de cette espèce avec laquelle il n'a réellement aucune analogie (Bull. Malac. It. 1872. pag. 27. n° 59), doit aussi, selon moi, être considéré comme une variété du leucostigma, Ziegler. Les exem- plaires de ma collection m'ont été donnés par le D' Tiberi; ils proviennent d'Avezzano dans l'Abruzze. 9 66. — Clausilia leucostigma, Ziegler, var. bulimella, Paulucci. T. gibbosa; lamella supera minima, haud deficiente, infera inconspicua; anfr. superiores ad suturam papüilliferi., long. 12 1/2—14, lat. 4—4 1/2 mill. C'est une intéressante variété, qui vit mêlée avec le type, dans les murs de la ville de Pérouse (Ombrie)! où cependant elle ne parait pas commune; elle a été recueillie par M. Caroti. 67. — Clausilia bidens, Linné, var. circinata, Paulucci. Un des caractères les plus saillants du Cl. virgata, Jan, et sur lequel les amateurs de divisions et de distinctions innombrables se basaient principalement pour le séparer du Cl. bidens, était que le Cl. virgata est pourvu à l’intérieur d'un bourrelet palatal qui manque au Cl. bidens. Or voici une forme qui vit en Sicile et aux environs de Naples, qui tout en étant par son test très-légèrement strié un CL. bidens, est largement pouvue du bourrelet qui caractérise le CI. virgata! Elle sert par conséquent d'anneau entre l'une et l’autre et prouve une fois de plus que le CL. virgata ne peut spécifiquement être séparée du Cl. bidens. Parice même fait il est au CI. bidens ce que le Cl. Cajetana, Rossmiässler est au Cl. solida, Draparnaud. Cette découverte m'a tout naturellement amenée à réunir au CL. bidens, aussi àtitre de variété, le CL. brevissima, Benoît, que j'envisage comme une variation locale des environs de Syracuse et qui n'en diffère réllement que par sa forme plus obèse, forme d’ailleurs qui, même dans la localité origi- naire, se modifie suivant les individus. 68. — Clausilia transitans, Paulucci. Nova forma (non spec.). Testa major, profunde rimata, regulariter fusiformis, solidula, acute costulato striata ; griseo-cœru- lescens, costulis albidis ; spira turrita, acuta, apice cornco, lœvi; sutura crenulata; papillis minutis, albidis instructa, rufo marginata; anfract. 10-11, valde planulati; basi fere biscristata; apertura rotun- dato-piriformi, basi subcanaliculata; lamella supera humilis, infera valida, arcuata ; lunella suturam attingens, distincta; plica subcolumellari submersa; peristoma continuum, protractum, breviter expansum ; callus palatalis margini parallelus, plus minusve distinctus, supra et infra magis incras- satus ; long. 15-17, diam. 3 */4, — 4 mil.; apert. 4 mill. longa, 3 lata. Accedit a Cl. bidente Linnei, Var. virgata, Jan, ad Cl. Deburghiam, Paulucci. Habitat in Italia meridionali, Calabria. Cette forme se modifie pour devenir quelquefois excessivement grèle, je l'ai désignée dans ma collection sous le nom de Var. gracilis. On en rencontre aussi des exemplaires à spire tronquée. 69. — Causilia Deburghiæ, Paulucci. Testa rimata, gracilis, fusiformis, solida, sericina, pallide isabellina, costulato-striata, costulis confertis, filiformibus, albescentibus; spira attenuata, apice lævi, hyalino, mamillato; anfract. 11-12 subplani, sutura crenulata, non marginata, neque papillifera disjuncti, ultimus antice magis costu- latus, basi læviter bicristatus, cristis inæqualibus, sulco divisis; apertura subpiriformis, sinulo lato quadrangulo ; lamellis parvis, infera arcuata, profunda ; lunella distincta, suturam attingens ; plica subcolumellaris fere immersa; peristoma continuum, parum protractum, breviter expansum ; callus palatalis distinctus, margine parallelus supra et infra valde incrassatus.— Long. 14-17, lat, 3-35 mill. Apert, 35 mill. longa, 22 lata. (Clausilia Tinei, Bourguignat (inédit), teste Bæœttger.) Habitat in Italia meridionali, Calabria et Sicilia (Bættæer). Je me suis fait un plaisir de dédier cette jolie espèce à ma bien chère amie Me M. de Burgh, de Londres, que tous les Conchyliologues connaissent au moins de réputation, et qui possède une des plus riches collections particulières du monde. Son exemple, son amitié ont beaucoup contribué à déve- lopper, à entretenir mon goût pour cette branche de l'histoire naturelle. Aussi, c'est tout autant un témoignage d'affection et d'estime que je désire lui exprimer par cette dédicace qu’une marque de reconnaissance. Avec le type, on rencontre une charmante variété toute mince et élancée, qui fait songer la forme d'une Cylindrelle. Aussi l'ai-je nommée Var. cyhndrelloïdes. Cette forme parait relative- ment assez rare,elle mesure 15 mill. de longueur, sur 3 à peine de large; la coquille n'est nullement renflée sur les tours du milieu. 70. — Clausilia Bœttgeriana, Paulucci. Testa punctiformi-rimata, elevato-fusiformis, subventricosa, solidula, nitida, lutescenti-oliva_ cea ; spira attenuata; apice obtusiusculo; anfract. 9 convexiusculi, sutura irregulariter crenulata disjuncti, subtiliter striati, striis rudibus, rugulosis, subarcuatis; anfractus ultimus fere £ omnis altitudinis æquans, parum inflatus, dorso deplanatus, fere obsolete costulato-striatus, ad aperturam subconstrictus, flavo-perlucens ; apertura piriformis; peristoma continuum, subappressum, parum expansum, reflexiusculum, acutiusculum, sub sinulo dentiformi incrassatum, .albo-labiatum, labio infundibuliformi; lamellæ ut in CI. succineata, Ziegler, sed subcolumellaris oblique intuenti fere conspicua; plica suturalis nulla vel indistincta, principalis ultra palatalem superam satis elongata.— Long. 11, diam. 3 mill. Apert. 3 mill. long., 24 lata. Habitat Monte Maiella, Aprutium Ulterius secundum. Je prie M. le D' Bœttger d'agréer ma dédicace comme une marque de considération et de grati- tude pour la complaisance avec laquelle il a consenti à étudier et reviser mes espèces douteuses de ce genre, pour les conseils qu'il m'a donnés pour leur description, pour les types de comparaison de différentes contrées qu'il m'a envoyés pour faciliter mes déterminations, enfin pour tous les ren- seignements qu'il m'a Communiqués. Le D' Bœttger me fait remarquer que cette Clausilie est la première espèce du groupe DiLa- TARIA V. VEST. (sens. strict.), qui ait été découverte en Italie; il ajoute que les espèces de ce groupe semblent très-localisées. Les exemplaires de cette espèce m'on été envoyés par ile prof, Costa, du musée de Naples. 74. — Clausilia parvula, Studer. Cette espèce m'a été envoyée par les frères Villa et par le Cap. Adami, comme ayant été recueillie dans la Valtellina (Lombardie). Ainsi l'affirmation de M. Pini (Moll. Terr, Esino, pag. 97), qui dit que cette espèce d’outre Alpes, citée par les frères Villa dans leur catalogue de Lombardie, ne s'y trouve point, est inexacte. Une nouvelle station où cette espèce a été récemment découverte par M. le che- valier Blanc, est le Monte Corno dans l'Abruzze. Cette localité est d'autant plus intéressante à signaler que cette espèce n’a pas encore été rencontrée, que je sache, dans l'Italie centrale, À ce propos il me tarde de corriger une erreur de détermination dont je me suis rendue coupable, Dans un petit article que j'ai publié dans le Bull. della Soc. Malac. Ital., vol. 3, 1877, pag. 10, j'ai écrit avoir recueilli cette coquille aux environs des Bains de Lucques, avec le CI. Lucensis, Gentiluomo. J'étais fort peu expérimentée dans l'étude de nos Clausilies, je n'avais pas mes livres ni mes types, bref, j'ai fait confusion; il aurait fallu écrire que j'avais rencontré le CL. rugosa, Draparnaud, Var. minor, Ad. Schmidt. 72. — Clausilia nigricans, Pultency, var. Amiatæ, V. Martens. J'ai communiqué au D' Bœttger les exemplaires recueillis au Monte Amiata, et d'autre part M. Martens lui a envoyé les types de sa nouvelle espèce. Le D' Bættger m'écrit qu'il est impossible de séparer spécifiquement ces deux formes, et qu'il est d'avis qu'il faut envisager le CL. Amiatæ comme variété du Cl. nigricans. C'est aussi, après avoir consulté le D° Bœættger, que je considère comme variété du Cl. cruciata, Studer, le C1. Bonellü, V. Martens, de la même localité. 73. — Clausilia plicatula, Draparnaud, var. Apennina, Issel. J'ai examiné plusieurs centaines de C1. plicatula, provenant de Vallombrosa, où a été recueilli le type décrit par le profeseur Issel et dont il avait eu la complaisance de me laisser un exemplaire en communication; mais je n'ai pas eu la chance d'en rencontrer un seul qui püt lui être identifié, et je ne sais vraiment pas comment expliquer ce fait. 74. — Clausilia lineolata, Held, var. Mellæ, Stabile. D'après l'avis du D' Bœttger qui a vu mes exemplaires de Monte Amiata, ainsi que ceux de la su même localité appartenant à M. V. Martens, il faut considérer!le C1. Mellæ, Stabile, comme une variété du C1. lineolata. J'ai deux échantillons de CI. Mellæ, provenant du Piémont et achetés chez les frères Villa. Je les trouve un peu différents de ceux du Monte Amiata,; ils sont plus petits, plus trapus. Il est cependant possible que, disposant d'un plus grand nombre d'individus de la station originaire même, on verrait ces différences se modifier peu à peu et la variété se rapprocher plus complétement, soit du CI. lincolata, soit de la forme de Monte Amiata. 75. — Succinea Pfeifferi, Rossmässler, var. Mediolanensis, Villa. Je partage complétement l'avis de Pini (Moll. Terr. Esino, pag. 108), qui envisage le S. Mediola- nensis comme une variété du S. Pfeifferi, et non comme une variété du S. putris, ainsi que le com- prennent Albers (Die Helicen 1861) et Kobelt (Catal. 1871). 76. — Succinea Corsica, Shuttleworth. Cette espèce; me parait trop distincte du $, Pfeifferi pour y être réunie comme l'a fait Mo- quin-Tandon. 77. — Carychium striolatum, Bourguignat. C'est l'espèce la plus répandue en Italie et en Toscane surtout, Le C. tridentatum est relative- ment beaucoup plus rare, quoique mes recherches se soient plus particulièrement effectuées aux environs de l’Incisa, où M. Bourguignat écrit l'avoir recueilli (voir Bourg. loc. cit., pag. 120). Aux environs de Florence, aux Cascine, c'est toujours le C. striolatum, que j'ai rencontré. De Lombardie j'ai toujours reçu le C. striolatum et jamais le C. tridentatum, contrairement à ce qu'écrit M. Bour- guignat, pag. 44. Ilest vrai:que les auteurs Lombards expédient généralement sous ce dernier nom le C. striolatum. Il vit aussi au jardin botanique de Naples. J'ai fait une étude comparative sur nos espèces de ce genre intéressant, et j'en ai séparé une forme que je présume nouvelle, qui est très- constante dans ses caractères et très-distincte dans sa forme générale, ainsi que dans les accidents de son ouverture. 78.— Carychium Mariæ, Pauluceci. Testa minutissima, subrimata, sub lente valide longitudinaliter, elegantissime striata et obesa ; spira conica, apice obtusiusculo ; anfractus 5 convexi, ultimus ac penultimus turgido-ventrosi ; aper- tura obliqua, acuminato-ovalis; pariete aperturali denticulo valido, elongato, compresso munita; peristomate labiato, marginibus callo junctis, dextro sinuoso medio valide noduloso. — Long. 1 412. diam. { mill. Cette espèce diffère de toutes les autres par sa forme plus obèse, par ses stries plus fortes,plus distancées les unes des autres, par son ouverture courte, très-élargie et évasée dans sa partie supé- rieure, un peu comme dans le C. Orbignyanum, Bourguignat, Am. Malacol, 2, pl. 15. fig. 8 (espèce fossile), mais descendant en droite ligne comme dans les C. tridentatum, Risso et striolatum, Bourg. La dent pariétale est tout aussi longue que dans le C. tridentatum, mais plus oblique. J'ai reçu cette charmante espèce de Lombardie, des provinces de Brescia et de Como, mêlée à des C. striolatum et minimum, sous différents noms, Je la dédie à ma fille la Comtesse Maria di S. Gior- gio. Elle n'est pas naturaliste, peut-être le deviendra-t-elle un jour, mais elle sait fort bien recueillir les coquilles ; elle a pour cela un zèle intelligent, un coup d'œil très-juste, un goût décidé et persé- vérant ; aussi c'est à ses recherches que je suis redevable d'une bonne partie de mes espèces des environs de Nice, de la province de Parme et de Lucchio dans la province de Lucques. 79. — Limnæa glabra, Müller. Il parait qu'on met en doute la présence en Italie de cette espèce et qu'on pense que sous cette appellation est inexactement nommé le L. palustris, var. turrieula. J'ai recu des frères Villa un seul exemplaire comme provenant de la province de Brescia. Quant à celti-ci c'est positivement un .glabra; voilà tout ce que je puis affirmer. 80. — Limnæa lagotis, Schranck. (Buccinum. 1803). M. Caroti a recueilli dans l'Anapo (Sicile) un bon nombre d'exemplaires de cette espèce, qui est aussi figurée dans la continuation de Rossmässler, et que le Dr Kobelt indique justement de l'Anapo. M. Benoit l'a fait représenter dans son Ill. Sist. Crit. Sicil., et ensuite il a oublié de la nommer dans son récent catalogue ! J'ai reçu cette mème espèce, en 1869, de Rome, par M. Rigacci, sous le nom de L. felix, Rigacci, comme provenant du jardin de la Villa Borghese; ces individus de Rome sont bien plus grands que ceux de l’Anapo, aussi se rapportent-ils exactement à la fig. 53 de Rossmässler, pl. 2. Peut-être bien que le L. Doriana, Bourguignat, pourrait être une forme extrème, une variété major du L. Lagotis ? Je lai aussi de la Sicile. 81.— ? Amphipeplea glutinosa, Müller. J'ai reçu un exemplaire jeune et incomplet de cette espèce envoyé par les frères Villa sous le nom de L. gutta, Villa, ainsi que deux autres, dans un état peu satisfaisant et mêlés à des L. ovata. Aussi c'est avec un peu d'incertitude que j'indique cette espèce dans mon catalogue, d'autant plus que je ne la connais que par.des figures et qu’elle n’est citée par aucun auteur Lombard. 82. — Physa fontinalis, Linné, var. Pisana, Issel. Les caractères de cette forme ne me paraissent ni assez tranchés, ni assez constants pour l’ac- cepter comme espèce distincte. Mes exemplaires ont été recueillis-dans la station originaire, ils sont néanmoins d’une plus petite taille que la figure. Les dimensions indiquées par Issel (Cat. Moll. Pisa, 1866, pag. 26, n° 2), doivent être erronées, puisque la longueur est marquée 24 mill., et que la figure n'en mesure que 14. 83. — Physa contorta, Michaud, var, Brocchii? Ehrenberg. Le Dr. Kobelt (Catal. pag. 55), réunit le P. Brocchüi au P. contorta. Je ne suis pas absolument sûre que mes exemplaires soient bien déterminés puisque je n'ai pas vu la description de cette forme, mais si le nom sous lequel je les ai reçus de mon ami Monterosato estexact, je partage l'apprécia- tion du Dr. Kobelt. ? 84. — Planorbis corneus, Linné, var. etruscus, Ziegler. Cette forme est très commune et très répandue dans l'Italie septentrionale et centrale; nos exemplaires s'accordent parfaitement avec les figures des Aménités.Cependant le Professeur Mousson et M. Bourguignat l'indiquent exclusivement en Orient, quoique son nom le fasse pressentir comme originaire de l'Italie. D'après les frères Villa (Bull. Malac. Ital. 1871, pag. 90), le P. Italicus, Megerle von Mühlfeldt devrait être rapporté à cette même variété. Il est utile de remarquer que, dans certaines localités, on rencontre le P. corneus de forme typique et plus ou moins couvert de ces méplats rectangulaires, tout aussi symétriques que dans la var. etruscus. 85. — Planorbis subangulatus, Philippi. C'est à peine si l’on peut séparer cette forme du P. submarginatus, Jan. Aussi j'ai inscrit l'un et l'autre comme variétés du P.umbilicatus, dont ils diffèrent uniquement par leur carène moins sensi- blement aiguë. 86. — Planorbis vorticulus, Troschel. Je crois que c’est la première fois qu'on indique la présence de cette espèce en Italie. Elle a été abondamment trouvée à Bozzano près de Viareggio par le Dr. Del Prete, de qui j'ai reçu les exem- io plaires de ma collection que j'ai déterminés à l'aide des types envoyés par le Dr. Westerlund et auxquels ils sont identiques. 87. — Planorbis Villæ, Adami. Je crois cette espèce distincte de toutes celles que je connais d'Italie et ainsi que des différents types que j'ai eus pour mes comparaisons. Le Cap. Adami l’a découverte sur le Colle di Aprica à 1,235 mètres d'élévation, dans la province de Como, 88. — Planorbis limophilus, Westerlund. La découverte de cette espèce qui a été recueillie par le Cap. Adami dans la Vallée di Non (Tyrol italien) est une intéressante acquisition pour notre Faune. Les exemplaires de ma collection que je dois à l'obligeance du Cap. Adami sont identiques à ceux reçus de Suède du Dr. Westerlund. 89. — Planorbis glaber, Jeffreys. Cette espèce n’est pas marquée parmi celles qui vivent en Lombardie, dans le catalogue des frères Villa, cependant c'est d'eux que je l'ai reçue, sous le nom de P. albus, et mêlée à des spéci- mens appartenant réellement à cette dernière espèce, J'ai déterminé mes exemplaires d'après ceux envoyés par le Dr. Westerlund. Le P. glaber parait donc vivre dans la province de Como. J'en ai aussi provenant de l’Ile d’Elbe et de Sicile. Parmi ceux de cette dernière localité, il y a une forme un peu différente que je rapporte avec doute à cette espèce, en attendant de pouvoir consulter quelque spé- cialiste et d'avoir son opinion. 90. — Planorbis complanatus, Linné. Sous le nom de P. lenticularis, Sturm et Alten, les frères Villa m'ont envoyé cette espèce qui est ainsi nommée aussi dans leur catalogue (Bull. Malac. Ital. 1871, pag. 91). Dans ce même catalogue je ne trouve pas marqué le P, nitidus, Müller, qui est parfaitement dis- tinct, ainsi que tout le monde le sait, et qui paraït très-commun aux environs de Castelgoffredo, province de Brescia, d’où je l'ai reçu de M. Tommasi. 91. — Ancylus Tinei, Bivona et Bourguignat (non Benoît). M. Bourguignat (Spicil. Malacol. pag. 179), considère la fig. 17, pl.7 de Benoît (Il. Sist. Crit. Sic.), comme la reproduction de l'A. Tinei. M. Benoît, dans une note manuscrite contenant l'explication de ses planches et qu'il a eu l'obligeance de m'envoyer, nomme cette même fig. 17 : A. gibbosus, Bour- guignat. Or, comme il n’est pas admissible que M. Bourguignat ne reconnaisse pas une espèce qu'i a étudiée et décrite, quoique cette figure puisse laisser à désirer du côté de l'exécution, et que d'ail. leurs, en comparant cette figure avec celle de l'A. gibbosus, il est facile de se convaincre qu’elles re- présentent deux formes distinctes, il n'y a pas de doute possible {sur l'exactitude de la synonymie que je viens d'indiquer. 92. — Ancylus Tiberianus, Bourguignat, var. Mes exemplaires comparés avec un individu que je crois typique, reçu en communication de M. Benoît et provenant de Marsala, laissent passablement à désirer sous le rapport de l'identité de la forme; en revanche ils sont parfaitement pareils à un deuxième spécimen reçu aussi en commu nication par le mème, sous le nom d'A. Tiberianus, var., qui provient de Mazzara, et qui a une forme plus courte, 93. — Genre Acme, Hartmann. Une espèce de ce genre parait avoir été trouvée aux environs de Florence, près des Cascine, par feu M. Pecchioli, qui la rapportait avec doute à l'A. Simoniana, Charpentier, Un autre individu A D — aurait été recueilli par M. Uzielli au Gombo, près de Pise, dans les alluvions. M. Issel (App. Cat. Moll. Pisa. 1872, pag. 15), le nomme 4, polita, Hartmann. Je n'ai, jusqu'ici, trouvé aucun? espèce de ce genre en Toscane. Quant à M. Benoît, dans son Catalogue des Mollusques de la Sicile, (Bull. Soc. Mal. Ital. 1875, pag. 26, n° 172), il cite uniquement l'A. lineata, Hartmann, et place en synonymie l'A. subdiaphana (Bulimus), Bivona, et l'A. Benoiti, Bourguignat. Les individus de Lombardie et de Sicile qui sont dans ma collection se rapportent tous à l'A. lineata, Draparnaud, 94. — Pomatias septemspiralis, Razoumowski. Tous les exemplaires provenant des Alpes Apuennes et des environs de Carrara diffèrent de ceux du Nord par une forme beaucoup plus élancée, plus grêle, plus turriculée, À mon avis, il serait im- possible, ou du moins inutile, de les séparer spécifiquement, car, par tous les autres caractères, ils se rapprochent trop du septemspiralis, et même parmi eux il y a des individus plus ou moins semblables au type. Je les ai pourtant distingués dans ma collection, sous les noms de var. ele- gantissima et var. turriculata ; ce sont, il me semble, plutôt des modifications locales que des variétés. 95. — Pomatias Tergestinus, Westerlund. J'ai reçu cette espèce, avec ce nom, du Dr Westerlund et du Marquis de Saint-Simon, comme provenant de Trieste. J'ignore si elle a été ou non décrite. 96. — Pomatias......…… Cette espèce provient de Lucchio, dans la province de Lucques, où elle vit à une élévation de plus de 700 mètres. Elle a une certaine analogie avec le P. patulus, mais m'en paraît distincte, Je l'ai communiquée au Marquis de Saint-Simon avec le nom de P. patulus ? var ? Il m'a répondu que mes exemplaires pourraient peut-être devoir être rapportés au P. patulus var. montana, Issel, des Alpes Apuennes, mais que la description ne convient guère. La description me semble ne pas convenir du tout et les conditions de l'habitat pas davantage, soit pour l'élévation bien moindre de Lucchio, soit pour la formation géologique. Ce Pomatias pourrait être nouveau ! Ce genre est cependant si difficile et il me manque encore tant de types des autres pays que je n'ai pas voulu décrire cette coquille sans d'abord être tout à fait sûre de mon fait, Si elle est reconnue nouvelle je prierai M. Crosse d'en agréer la dédicace. 97._— Pomatias affinis, Benoit. M. Benoit remarque avec justesse (Bull, Soc. Mal. It, 1875, pag. 27, n° 481) que son nom a droit d'antériorité sur celui de P. eupleurus, Bourguignat, in lülteris, et que le Cyclostoma affine, Risso, est synonyme dn C. sulcitum, Draparnaud, et le C. affine, Sowerby n'est qu'une var. minor du C. liga- tum, Müller. La seule raison plausible de préférer le nom de M. Benoit est, à mon avis, qu'il n'est pas ici question du genre Cyclostoma, mais du genre Pomatias, que tous les auteurs acceptent et que par conséquent il ne peut y avoir aucun inconvénient à adopter le nom de P. affinis, qui n'a encore été proposé pour aucune autre espèce de ce genre. Mais je ne puis m'empêcher de faire observer que c'est pourtant une étrange prétention de discuter sur l’antériorité de noms d'espèces qui n'ont jamais été décrites ni figurées et qui, par con- séquent, ne portent aucune date et ne peuvent être reconnues par personne. Il est impossible d ad- mettre ces noms manuscrits, auxquels pourtant leurs auteurs attachent un droit incontestable, parce qu'ilsempéchent de déterminer une collection quelconque. Ce système entrave et embrouille complétement quelques-uns de nos genres; il empêche de constater d’une façon positive si une es- pèce vous a été donnée bien déterminée ou non; enfin que devient la science si on doit la borner à cataloguer des noms, sans droit de discussion, sans possibilité de contrôle, sans connaissance des limites des caractères sur lesquels l’espèce a été créée, sans moyen par conséquent de saisiret distin- guer les différences qui peuvent exister entre elle et une forme qui lui est proche, pour décider s'il faut l'y réunir ou l'envisager comme distincte ? : Aussi suis-je décidée à n'accepter pour ma Faune italienne que les noms qui auront été réguliè- 5 — rement décrits et à considérer les autres comme non avenus. J'ai dans ma collection plusieurs es- pèces de ce genre et d’autres encore, que je n'ai pas pu décrire comme nouvelles, n'ayant pu dé- couvrir si elles l'ont déjà été ou non, et qui portent pourtant des noms que je crois seulement ma- nuscrits ! 98. — Pomatias Cassiniacus, Saint-Simon. Testa imperforata, conoidea, elongata, turrita, solidiuscula, griseo-cornea, parum pellucida, cos- tata (costæ obliquæ, sinuosæ, valide prominentes, distantes); spira subacuminata, apice rotundato ac manñillato ; anfractibus 10, turgido rotundatis, regulariter crescentibus, sutura profunda separatis ; embryonalibus 3 corneo-flavis (primo lævigato, minimo ; secundo turgido ac lævigato ; tertio subti- lissime lineato), cæteris valide costatis (costis pallidis) ; ultimo basi vix infundibuliformi, non cari- nato ; apertura vix obliqua, rotundata, paulum lunata ; peristomate crasso, reflexo, expanso, albo, vix continuo; margine columellari crasso, subbilabiato, auriculato; margine externo non reflexo, canaliculato, recurvato. Operculo tenui,1 pellucido, concavo, non granuloso, anfractibus obsolete suturatis, vix striatis. Hauteur 8 mill., diamètre ? à. Habite un peu au-dessous du couvent du Mont-Cassin, sur les murs de soutènement qui bordent le chemin de Saint-Germano à ce monastère. Se retrouve aussi aux environs de Caserta. Le P. Cassiniacus appartient au groupe du P. patulus, Draparnaud, dont le type vit aux environs de Montpellier, mais il diffère de celui-ci par ses tours qui croissent bien plus régulièrement, les trois derniers surtout ; il en résulte que la coquille est moins trapue à sa base. L'ouverture est plus allongée, le péristome est moins épais et moins distinctement bilabié, enfin les côtes sont beau- coup plus fortes et bien plus espacées ; en outre celles des deux derniers tours du patulus sont ré- duites à desstries, Le P. Cassiniacus présente de plus grands rapports encore avec le P. protractus, Par- reyss, espèce Sicilienne, qu'avec le patulus, mais il est plus petit, plus opaque, les côtes sont plus saillantes et plus espacées ; l'ouverture est moins grande, presque circulaire, tandis que celle du protractus est plus surbaissée ; la courbure du bord externe étant plus forte dans cette dernière es- pèce ; enfin l'oreillette de celui-ci est plus rapprochée de l'ombilic. Le P. Cassiniacus diffère à peu près sous les mêmes rapports du P. Macei, espèce particulière aux montagnes situées au nord de Grasse (Alpes Maritimes). Quant au P. scalarinus, il est très voisin, pour ne pasdire plus, du P. patulus ; il n’en diffère que par la taille un peu moindre, les tours un peu plus bombés et un peu plus détachés, le péristome un peu plus mince. Je crois qu'on peut le considérer comme n'étant qu'une simple variété de l'espèce de Montpellier. Je possède un individu de celui-ci presque aussi petit que ceux de Dalmatie. C'est le Marquis de St-Simon qui, sur ma demande, a bien voulu me communiquer la diagnose de cette espèce accompagnée de la notice qui précède, tendant à démontrer les rapports et les diffé- rences existant entre la nouvelle espèce et celles antérieurement connues. Je le prie d'agréer mes remerciments pour sa complaisante coopération qui augmentera de beaucoup, j'en suis sûre, l’intérèt scientifique de mon ouvrage. Je me propose plus tard de faire représenter le P. Cussiniacus, ainsi que toutes les nouvelles espèces de la Faune italienne. 99. — Pomatias.....……. Cette espèce a été recueillie en Calabre, d'abord par le Capitaine Adami, ensuite par M. Caroti. Dans son catalogue, M. Adami la rapporte au P. scalarinus, Villa, tout en indiquant que Villa, à qui il en avait communiqué quelques exemplaires, n'y à pas reconnu son type etla considérait comme une variété du P. maculatus (Adami, Cat. Moll. Prov. Catanzaro, 1873, in Atti Soc. Veneto-Trentina Sc. Nat., vol. ?, Fasc. 1). À mon tour, j'ai communiqué quelques échantillons de cette espèce au Mar- quis de St-Simon, qui m'a écrit l'avoir déjà reçue de Tiriolo (Calabre) sous le nom de P. affiuis, Benoît, espèce qui en contient plusieurs. Par conséquent, un nouveau nom est indispensable pour cette forme. M. de St-Simon la compare ensuite à son P.Cassiniacus, dont il la croit distincte, opinion que partage aussi M. Fagot. Quant à moi, je trouve qu’elle se rapproche uniquement du P. scalarinus, Villa, sans être identique. Et puisque M. de St Simon est d'avis que le scalarinus n’est autre chose qu'une variété du P. patulus, il me semble que celui-ci aussi pourrait y être réuni. Je ne prétends 7 at LOUE pourtant pas trancher à moi seule une pareille question, je crois au contraire qu'elle mérite d'être soi. gneusement étudiée, Si mon rapprochement est trouvé inexact, et si l'espèce est déclarée nouvelle, elle devra porter le nom du Cap. Adami, qui le premier l'a découverte. 400.— Pomatias....…. Cette grande et belle espèce a été recueillie par M. Caroti en Calabre, sur le Monte Consolino et le Monte Stella. Je l'ai communiquée au Marquis de St-Simon, qui m'a répondu qu'il la jugeait proche quoique différente du P. Paladilhianus, Bourguignat, espèce de Sicile, que je ne connais pas et que je crois inédite. À mon avis, il y a dans cette coquille une assez grande ressemblance avec une espèce pro- venant aussi de Sicile, que j'ai reçue sous le nom de P. megoticus, Bourguignat, que je crois non décrite, et avec laquelle il m'a été par conséquent impossible de la comparer sérieusement, Je ne saurais pourtant pas les déclarer identiques. Si elle est reconnue comme nouvelle espèce, elle portera le nom du D' Westerlund, à qui je serai charmée de pouvoir témoigner ainsi ma sincère reconnaissance pour les types nombreux qu'il m'a envoyés, qui m'ont été si utiles pour la détermi- nation de ma collection, et pour la complaisance avec laquelle il m'a aidée à étudier et à nommer es | espèces douteuses des genres Hyalina et Helix. 401.— Pomatias.....…. M. Caroti a recueilli aux environs de Syracuse, dans la localité bien connue sous le nom « d'Orecchio di Dionisio », cette belle espèce qui, d'après MM. Benoît et Monterosato, serait le P.me- goticus, Bourguignat, nom simplement manuscrit, je crois. 402. — Pomatias.....… Espèce qui habite aussi la Sicile, où elle a été recueillie par Reina sur le Monte Cuccio. Le Marquis de St-Simon à qui je l'ai envoyée en communication m'a écrit ne pas la connaître, ce qui permettrait de présumer qu'elle est peut-être uno nouvelle espèce. Si ma supposition venait à se trouver exacte, je la décrirai en la dédiant à mon ami le Dr P. Fischer. 403. — Cyclostoma multisulcatum, Potiez et Michaud. Quoique la plupart des auteurs, Pfeiffer compris, considèrent cette forme comme une simple variété du C. sulcatus, Draparnaud, comme ses caractères me paraissent bien tranchés, et surtout, comme je n’ai jamais rencontré des modifications intermédiaires qui me laissent du doute sur le nom à devoir lui donner, j'ai préféré l'inscrire comme espèce distincte, lui rendant le nom sous lequel elle a été décrite par Potiez et Michaud. 10%. — Paludina vivipara, Linné, var. pyramidalis, Jan. M. Bourguignat (Spicil. Malacol., pag. 129), fait de cette forme qu'il nomme Vivipura pyramidalis une espèce distincte. Je ne trouve pas son opinion acceptable, parce que je ne la crois pas exacte, vu que le P. pyramidalis, étudié sur de nombreux exemplaires, présente toutes les gradations de hau- teur de spire possibles, et que tous les échantillons à spire élevée ne sont pas pourvus d'un ombilic, mais le sont plus ou moins, ainsi que le type. J'ai, en attendant, laissé comme espèce distincte le P. atra,Jan. Je dois faire remarquer néanmoins qu'il existe dans le lac de Garde, où vit cette dernière espèce, des exemplaires de P, vivipara, qui partagent au plus haut degré des caractères du P. atra, dont ils diffèrent parce qu'ils ne sont pas de couleur uniforme, mais ornés de bandes brunes assez indécises. Leur couleur pourtant est très-foncée, presque noirâtre, les tours de spire sont peu bom- bés, enfin la forme générale les rapproche beaucoup du P. atra, Jan. Ces deux espèces sont exclusives à l'Italie septentrionale, tandis que le P. contecta, Millet, y compris la Var. inflata, Villa, se rencontre également dans les fossés et dans les lacs de l'Italie cen- trale, c'est-à-dire en Toscane et en Ombrie. D MRT E 405. — Bythinia tentaculata, Linné. M. Bourguignat a séparé une forme à spire courte, un peu gibbeuse, à dernier tour fort grand en comparaison du reste de la coquille, qu'il a nommée B. codia et qui habite surtout aux environs de Pise, près des Bains de San Guiliano. Si on veut se donner la peine de trier un grand nombre de B. tentaculata de cette localité, il est positif qu'on peut réunir des B. codia, c'est-à-dire des spécimens ayant les caractères particuliers d’après lesquels cette forme a été décrite et figurée,!surtout si pour type de comparaison on prend des B. tentaculata du Nord. Mais si, sans tenir exclusivement à enrichir la Faune italienne d'une espèce en plus, si désireux de rechercher le vrai, c'est-à-dire l'analogie, la ressemblance, l'affinité des formes, on compare le B. codia avec les B. tentaculata, soit des environs de Pise, soit de plusieurs localités de l'Italie centrale, on devra se persuader qu'il devient à peu près impossible de séparer le B. codia des B. tentaculata, et que le premier n'en est [qu'une insignifiante modification locale. Il est d'ailleurs intéressant de remarquer que les B. fentaculata, à mesure qu'on avance vers le Sud deviennent bien plus obèses, à dernier tour plus renflé, et que, par conséquent, la formo géné- rale paraît plus trapue, bien moins élancée et la spire semble plus courte. 406. — Bythinia Boissieri, Charpentier. Cette espèce n'est pas limitée à la ville de Rome et à ses environs, elle se rencontre également à Pise, aux alentours de Florence, en Calabre et en Sicile, d'où je ne la connais jusqu'ici que de l’Anapo près Syracuse. M. Benoit, qui ne connaît pas, parait-il, cette espèce, puisqu'il ne la nomme aucunement dans son catalogue, a fait d’une Var. minor de cette espèce le Paludina Anapensis. Il m'a envoyé sous ce nom quelques exemplaires où sont mêlés le véritable B. Boissieri et la Var. minor dont M. Caroti avait fait une bonne récolte durant son séjour à Syracuse. J'ai donc été à même d'en bien étudier les caractères, et il n’est pas douteux que le P. Anapensis, Benoit (in sched.) doit être rapporté à cette espèce et à une Var. minor que j'ai justement désignée sous le nom de Var. Ana- pensis, Benoît. Ainsi limité ce nom pourra être gardé, autrement il faudrait le faire rentrer dans la synonymie du B. Boissieri. 407. — Bythinia Segestana, Benoit (Paludina). Grâce à un exemplaire que m'a envoyé M. Benoît et qui provient du fleuve Oreto, près Palerme, j'ai pu nommer les quelques individus que M. Caroti avait recueillis dans l’Anapo. Cette espèce se fait remarquer par une forme de boule très-prononcée, à spire fort peu élevée, à dernier tour for- mant à lui seul presque les deux tiers de la coquille. 1408. — Bythinia similis, Draparnaud. J'ai rencontré quelques individus de cette espèce uniquement aux environs de Castellamare di Stabia, près de Naples. Le B. similis de Villa et de Costa (Cat. Moll. Isola di Capri) devra être rap- porté à l'Amnicola macrostoma, Küster. 409. — Bythinia...... Je ne me hasarde pas à déclarer cette espèce nouvelle, parce que par quelques-uns de ses carac- tères elle pourrait peut-être devoir rentrer dans le B. Boissieri. C'est en tout cas une forme fort inté- ressante et qui m'a laissée dans le doute pour décider si on la comprendra dans ce genre ou bien dans celui des Amnicola. M. Caroti l’a recueillie en Calabre, à Pizzo et à Scilla; le Cap. Adami l'avait antérieurement trouvée dans la même localité (Pizzo alla Seggiola); lui aussi n’a pas su à quelle espèce la rapporter, et par conséquent ne lui a donné aucun nom. M. Uzielli m'a donné quelques individus de cette mème espèce comme provenant de Sicile. Cela n’est pas absolument impossible, j'en conviens cependant il me parait plus probable qu'il a reçu ces spécimens du Cap. Adami et de Calabre, et qu par conséquent l'indication de la Sicile est la suite d’une confusion d'étiquettes. En conséquence c'est sous toute réserve que je marque la Sicile pour habitatde cette espèce. = Jpe— Une intéressante forme que je rapporte à cette espèce est celle que j'ai désignée dans ma collec- tion sous le nom de Var. scalarina, et qui a été recueillie dans les deux localités indiquées, ainsi que dans l'île d'Elbe. Elle se distingue par une spire particulièrement acuminée et élancée, par le dernier tour très-peu élargi ou évasé, et par ses tours qui s’enroulent en forme de rampe. 110. — Bythinia...…..… J'ai reçu du Marquis de Monterosato deux exemplaires de cette intéressante espèce qui est oute blanche et transparente, pourvue d'un ombilie comme un Lacuna! Il me l'a donnée comme provenant des environs de Palerme ! J'avoue que je suis étonnée qu’elle appartienne à une espèce fluviatile! Cependant mon ami Monterosato connaît trop bien les coquilles marines, celles de ses parages surtout, pour qu'il soit admissible qu'il se soit trompé Dans tous les cas, avant de la décrire, je veux attendre de plus amples renseignements. Elle pourra se nommer B..? lacunoid:s. 1411. — Bythinia Orsinii, Charpentier. Kobelt dans son catalogue (1871) indique cette espèce en Italie. Je ne la connais jusqu'ici que de Grèce. 1412. — Bythinia ventricosa, Gray. Cette espèce est marquée comme habitant la province de Vérone, par De Betta (Moll. Prov., Veron. 1870, pag. 114). 412 bis. — Genre Thermhydrobia, Paulucci. Je propose ce nouveau nom générique pour les espèces d’Hydrobia qui vivent dans les eaux des sources chaudes et dont la coquille présente des caractères qui permettent facilement de la séparer des Amnicola et des Paludinella. 113. — Thermhydrobia thermalis (Turbo), Linné. L'habitat de cette espèce est indiqué dans le Syst. nat. (ed. 12, pag. 1237, n° 629), par la phrase suivante « Habitat propre Thermas PISANAS, in aquis dulcibus ». Il ne peut donc y avoir aucun doute; l'espèce de Linné est bien celle qui se rencontre à San Giuliano, près de Pise, et non celle d’Abano dans la province de Padoue qui est parfaitement distincte, Aussi Von Martens a eu pleinement raison de désigner cette dernière du nom d’H. Aponensis. Issel a eu tort de décrire celle de San Giuliano sous le nouveau nom de B. Saviana, (Moll. Pisa, pag. 31), qui passe naturellement en synonymie; et Kobelt a eu deux fois tort, d'abord en indiquant l’H. thermalis d'Abano, ensuite en n’inscrivant pas l'H. Aponensis, V. Martens, dans son catalogue. Quant à l'H. Wiedenhoferi, Fraunefeld, que cet auteur indique aussi d'Abano, je ne sais ce qu'elle est. 4143 bis. — Genre Amnicola, Gould. Je désigne ainsi les Hydrobia à spire courte, à tours peu nombreux et à dernier tour renflé, Il ne m'est pas démontré que ces espèces appartiennent réellement au genre Amnicola institué pour des formes américaines, Dans le cas où l'on adopterait pour nos Amnicola de l'Europe un nom de genre nouveau, je proposerais celui de Pseudamnicola, Paulucci. 114. — Amnicc!a macrostoma, Küster. C'est d'après l'autorité de Von Martens (Cat. Bonelli. Atti Riun. Soc. Ital. Se. Nat. tenuta in Siena, 1872, pag. 246) que je cite cette espèce originaire des environs d'Athènes parmi celles de notre Faune, et que j'y rapporte des individus de Milan reçus de Villa, des environs de Livourne reçus de M. Uzielli, de Sassari en Sardaigne reçus de MM. Appelius et Uzielli, d'Ascoli Piceno reçus du Prof, Mascarini, et de l'île de Capri reçus de M. Cerio. — 19 — C'est aussi d'après les indications de V. Martens, que j'y réunis comme synonyme, le Paludina ana- tina Küster (non Buccinum anatinum, Poiret. — Cyclostoma anatinum, Draparnaud. — Paludina ana- tina, Michaud, qui suivant Moquin-Tandon est une espèce marine). Cette espèce est le Paludina similis, Villa. Cat. Moll. Lombin Bull. Malacol. Ital. 1871, pag. 93 (non Draparnaud); Le Bythinia similis, Costa. Cat. Moll. Isola Capri, fide Cerio {non Draparnaud). Le Bythiniu sümilis, Adami, Cat. Moll. Sard. in Bull. Soc. Malacol, Ital. 1876, pag. 222 (non Draparnaud); L'Amnicola anatina, Kobelt, Catal. Binnenconchylien. 1871 (non Poiret). Dans le Catal. Bonelli, cette espèce est aussi indiquée de Sienne et de Florence, où jusqu'ici je ne l'ai pas encore rencontrée. Je dois à l’obligeance du Marquis de St-Simon, quelques exemplaires du B. similis Draparnaud, grâce auxquels je suis à même de pouvoir constater que ce nom ne peut pas être appliqué à l'espèce dont il est ici question. D'ailleurs les différentes figures de Küster s'y rapportent parfaitement. On trouve mélangés des exemplaires à spire plus ou moins aiguë, à tours plus ou moins étagés. Géné- ralement nos échantillons sont un peu plus petits que ceux figurés par Küster, que ceux du macrostoma surtout, et par cela même ils conviennent mieux à la forme désignée sous le nom d'anatina. Aussi je trouve la réunion exécutée par Von Martens parfaitement juste et logique. 4145. — Amnicola vestita (Paludina), Benoît. Cette espèce est assurément bien proche de la précédente, elle m'en parait pourtant distincte, elle est surtout plus grèle et à spire plus haute, plus aiguë. Probablement ce n’est pas la même que l'Hydrobia vestita, Parreyss, dont parle Von Martens, !oco citato, et qu'il réunit au macrostoma, Küster. L’A. vestita est particulier à la Sicile. Pour éviter toute confusion, il faudrait peut-être bien changer le nom de celui-ci, puisque l'A. vestita, Parreyss, appartient au même genre, mais d'abord il faudrait décider si l'espèce de Sicile est bien différente de celle que Martens attribue à Parreyss, et si les deux doivent définitivement être réunies au macrostoma. C'est une question que je me propose d'appro- fondir ultérieurement, le temps m'ayant manqué pour le faire jusqu'à présent. 416. — Amnicola Moussoni, Calcara. Régulièrement décrite et figurée par Calcara (Esposiz. Moll. dintorni Palermo. 1844, pag. 38, n°3, fig. 15), cette espèce manque, à ma grande surprise, dans le catalogue du D: Kobelt, M. Benoit dans son Ill. Sist. Crit. Sic., pl. 7, fig. 20, en donne une reproduction plus que médiocre. Sans les deux exemplaires qu'il a eu l'obligeance de m'envoyer, je crois que je ne serais point parvenue à déterminer mes exemplaires. M. Benoît a oublié de noter cette coquille dans son catalogue (in Bull. Soc. Malac. Ital. 1875). 417. — Amnicola Aretusæ, Monterosato. Mss. Je dois au Marquis Monterosato deux exemplaires de cette petite coquille qu'il a recueillie à Syracuse, dans la fontaine d’Aretusa, Je ne me hasarde à prononcer aucun jugement sur son compte. Je ne sais pas voir, ou plutôt je ne sais pas comprendre les caractères d’une espèce, de cette taille surtout, sur un ou deux échantillons. 118. — Amnicola..…. J'ai reçu deux ces spécimens de M. Benoit sous le nom de Paludina viridis, Draparnaud. Il me semble qu'ils ne s'accordent pas avec les descriptions et les figures que j'ai du viridis. Malheureuse- ment je n'ai pas d'exemplaires typiques de cette espèce pour m'en servir comme terme de com- paraison. Je trouve en outre Que même la fig. ??, pl. 7, de l'ouvrage de Benoït que cet auteur, dans sa note manuscrite, identifie à l'espèce française ne s'accorde aucunement avec le viridis, tel que le’ comprend Moquin-Tandon. Cette coquille est aussi oubliée dans le catalogue de M. Be- noit. — 50 419. — Amnicola Cocchii Paludina), Benoit. A en juger par l'unique exemplaire que M. Benoît m'a envoyé de cette espèce, elle paraît dif- férer un peu des autres formes. 1420. — Genre Bythinella, Moquin-Tandon. Je préfère adopter l'appellation de Moquin-Tandon, Journ. Conch,. 1851, pag. 239 (note), pour les très-petites espèces caractérisées par une coquille ventrue, ovoide ou un peu cylindroïde, à som- met constamment obtus, à opercule subcorné, à stries spirales, et à noyau excentrique, plutôt que celle de Paludinella : Pfeiffer, adoptée par Kobelt et autres malacologues, parce que pour type de celle-ci, Pfeiffer aurait pris un Mollusque marin : Helix littorina, Delle Chiaje, synonyme du genre Assiminea, Leach. 420 bis. — Bythinella opaca, Ziegler. C'est d'après l'autorité de Von Martens, Catal. Bonelli, que je réunis à cette espèce le Bythinella 1sseli, Gentiluomo, car je ne connais pas le B. opaca, dont je n'ai pu voir ni description ni figure. Telle que je la comprends d'après Von Martens, cette espèce est la même que celle qui m'a été envoyée par les frères Villa et par le professeur Stossich, sous le nom de B. viridis, Draparnaud. Le Cap. Adami m'a envoyé une forme un peu plus petite, mais identique pourtant aux nom- breux exemplaires que j'ai de Toscane, en m'écrivant qu'il l'avait rapportée au B. Schmidti, Char- pentier, mais que M. Clessin l'avait déclarée une nouvelle espèce. Assurément cette forme est par- faitement distincte du B. Schmidtii, mais si le B. opaca est identique au B. Isseli, les exemplaires de Borno Val Camonica, province de Brescia, envoyés par le Cap. Adami sont des B. opaca, autrement ce sont des B. 1sseli. Cette espèce est très-répandue en Toscane, aux Bains de Lucques, aux envi- rons de Pise et jusqu'a Vallombrosa, dans une localité nommée Cascina Vecchia, à 1000 mètres d'é- lévation à peu près où je l'ai moi mème recueillie. Le Docteur Kobelt (Jahrbücher 1877, pag. 44), fait la plus déplorable confusion par rapport à nos espèces de Toscane, qu'il rapporte au B. opaca Ziegler. Le B. Etrusca, Paladilhe, est parfaitement distinct du B opaca. Il en est trois fois plus petit, tout en ayant le même nombre de tours de spire, son ouverture est comparativemeut beaucoup plus arrondie et élargie, le dernier tour forme à lui seul la moitié de la longeur totale de la coquille, tandis que dans le B. opaca il en représente à peine un peu plus du tiers; enfin j'ai dans ma collection des B, opaca de tout âge, mais on les distin- gue à première vue du B. Etrusca. Le Bythinia Lucensis, Stabile, qu'il réunit aussi au B, opaca est non seulement unc espèce distincte, mais il appartient même à un autre genre, et rentre dans le groupe que le Dr, Kobelt nomme Amnicola, appellation que j'ai adoptée pour le moment, quoique ce genre ait été créé pour des espèces d'Amérique, dont la forme au moins n'a aucune analogie avec celle des espèces européennes. Il y aura lieu ensuite d'étudier cette question sur laquelle j'appelle l'observation de nos Malacologues. Quant au Bythinia Siemoniana, Targioni-Tozzetti, décrit dans les mêmes Atti della Soc. Ital. 1873, je ne puis rien en dire de positif, car je ne connais pas cette espèce ; cependant d'après ce que le professeur Targioni en écrit, par les comparaisons, par les rapprochements qu'il fait pag. 107, je pense que le Dr. Kobelt pourrait s'être aussi trompé en le réunissant, comme il fait, au B. opaca, Ziegler. - 124. — Bythinella marginata, Michaud. Cette espèce est très-abondante à Bozzano et à Montramito aux environs de Viareggio, où le Dr. Del Prete l'a recueillie. Je ne la connais jusqu'ici d'aucune autre localité italienne. 122. — Bythinella....… J'ai recu cette espèce de Castelgoffredo, province de Brescia, de MM. Tommasi et Adami, sous le nom de Bythinia Lacheineri, mais elle en est positivement distincte. Il se pourrait qu'elle fût une nouvelle espèce. Cependant je ne me déciderai à la décrire comme telle que quand j'en aurai acquis Hi la certitude, Les renseignements, les données positives sur les espèces fluviatiles qu’il m'a été pos- sible de réunir jusqu'ici sont trop bornés, trop incomplets encore ; trop d'espèces ont été acceptées sur de simples noms manuscrits, la synonymie en est trop embrouillée, Je préfère par conséquent garder pour quelque temps encore des espèces sans nom, plutôt que contribuer à augmenter le nombre des noms inutiles. 423. — Bythinella....…. Les frères Villa m'ont envoyé cette espèce aussi sous le nom de Paludina viridis, et comme re- cueillie dans la province de Brescia, Ce n'est pourtant pas le B. opaca ; je ne saurai la rapporter à aucune des espèces que je connais. Elle a assez la forme du Paludina viridis, Küster, pl. 13, fig. 12, 13, qui me semble sensiblement différer du B, viridis, Moquin-Tandon. Moll, France pl. 39. fig. 12-17, 124. — Bythinella.…. M. Caroti a recueilli un unique exemplaire de cette espèce à Syracuse, dans la Fontana d’Are- tusa ; je ne puis la rapprocher d'aucune des formes quefje connais. Celle-ci etle Paludina Doderleini, Benoît (in Sched.), des environs de Palerme sont les deux seules espèces de ce genre que je connaisse jusqu'ici en Sicile. 125. — Bythinella abbreviata, Michaud. Cette espèce est indiquée au Val d’Arbia, province de Sienne, dans le Catal. Bonelli, pag. 247, eta été ainsi nommée par Von Martens, Je garde néanmoins un peu de doute sur sa détermination etje partage l'avis du professeur Issel, Catal. Moll, Pisa, pag. 15 (nota), qui remarque qu'il sera sage de ne l'inscrire dans notre Faune qu'avec réserve, jusqu'à ce que nos petites espèces de ce groupe soient mieux connues et étudiées. 126. — Valvata depressa, C. Pfeiffer. Le Dr. Westerlund (Exposé critique, pag. 44), envisage cette espèce comme le jeune âge du V. piscinalis. Comparant mes jeunes échantillons de l'un et de l'autre, ils me paraissent différer complétement. Moquin-Tandon (Moll. France, ?, pag. 54), considère le V. depressa, comme variété du V. piscinalis. Voyant cette diversité d’appréciations j'ai préféré jusqu'à plus amples renseigne- ments le garder comme distinct. 427. — Valvata...……. Encore une espèce, probablement nouvelle, que je n’ai pas voulu décrire, ignorant si elle l'a déjà été ou non. M. Caroti l’a recueillie dans l'Anapo. Si elle est inédite, je prierai le professeur Tar- gioni d'en accueillir la dédicace, comme témoignage de reconnaissance pour les preuves d'intérêt dont depuis quinze ans il ne cesse de me combler, pour l'encouragement qu’il m'a toujours donné à m'occuper de conchyliologie, M. Benoit ne nomme, dans son Catalogue, qu'une seule espèce de Sicile, le V. piscinalis, des environs de Palerme. 128. — Valvata cristata ? Müller, var. Delpretiana, Paulucci. Voici une très-intéressante forme que je crois pouvoir rapporter au V. cristata et qui peut être ainsi caractérisée : Testa divaricata, subscalaris ; anfract. ?, primis subplanulatis, ultimo ac penultimo contorto-subdisjunctis. Le Dr. Del Prete en a recueilli plusieurs exemplaires dans un marais aux environs de Viareg- gio et il m'en a donné six individus. Ils rappellent en miniature les fig. 11, 12, pl. 46, du Planorbis marginatus (monstruosité), tel qu'il est représenté par Michaud (Complém. à Drap). Seulement il n’est pas ici question d'une forme isolée, mais d'une race qui se reproduit comme une variété- io 129. — Melanopsis Dufouri, Férussac. On savait jusqu'ici qu'une variété très-petite du Melanopsis Dufouri vivait en Toscane; Villa en avait fait le M. etrusca. « Il est en tout cas du plus grand intérêt (m'écrivait M. le Dr. Brot, de Genève, à qui j'en avais donné quelques individus) de savoir que le type même de M. Dufouri se trouve également en Toscane. » Les individus de ma collection qui présentent différentes modifications de forme cet dont les plus grands mesurent ?8 mill. de longueur sur 11 £ de diamètre, ont tous été recueillis dans le marais de Montespecali (Toscane), dans une propriété appartenant au Marquis Corsi Salviati, à l’obligeance de qui je les dois. Une Var. minor s'y rencontre aussi, ainsi que la var, minima (M. etrusca, Villa). 1430. — Neritina meridionalis, Philippi. Si l'on devait exclusivement s’en tenir à la phrase trop courte de Philippi, ainsi qu’à ses figures, il serait fort difficile de se rendre compte des caractères de cette espèce, qui est d'ailleurs excessive- ment variable, car on passe des individus à spire allongée, à ouverture transverse, à coloration très- vive, à ceux de forme arrondie et à couleur grisâtre ou violacée. Je ne connais jusqu'ici cette espèce que de Sicile. En Calabre, le genre Neritina paraît ne pas être représenté ; il n'y a pas été rencontré du moins. 431. — Neritina Prevostiana, Partsch. J'ai reçu des frères Villa, deux individus de cette espèce, comme provenant de la province de Brescia; elle est indiquée des environs de Pise, mais je n’en ai aucun représentant local dans ma collection. Elle habite la Sicile, mais n'a pas été trouvée dans l’Anapo. Ce genre mériterait une étude spéciale, car, outre qu'il est très-joli, il présente une très-grande variété de coloration et de formes. Il est aussi un de ceux qui laissent le plus à désirer sous le rap- port de la synonymie épurée, car il contient une masse de noms inutiles ou qui se rapportent à de simples variétés, et cela, malgré l'ouvrage de M. Recluz (Journal Conch. 1852). Je dois avouer la pre- mière, que ma collection fluviatile est relativement fort pauvre en exemplaires, en variétés, en loca- lités différentes. Cela répond à déclarer que je compte, aussitôt que faire se pourra, m'occuper spécialement de ces genres, soit pour ramasser de plus riches matériaux, chose que j'ai jus qu'ici négligée, faute de temps surtout, soit pour en faire une étude comparative spéciale. 432. — Unio sinuatus, Lamarck. Cette magnifique espèce, qui habite plusieurs localités de Lombardie, n'est jamais indiquée comme espèce italienne dans les différents ouvrages que j'ai consultés. 1433. — Unio crassus, Retzius. La comparaison des exemplaires reçus du D' Westerlund et provenant de Suède, m'a con duite à y réunir comme synonyme, l’U, corrosus, Villa, pour lequel je n'ai trouvé aucune citation dans les ouvrages, et qui me parait s’en rapprocher par la forme. 134. — Unio Aradæ, Philippi. A mon point de vue, ce n'est qu'une variété locale de l'U Requienii Michaud. Je me réserve pourtant de mieux étudier cette question avec des matériaux plus nombreux. 135. — Unio Requieni, Michaud. Je considère l'U. glaucinus, Ziegler, qui paraît connu des seuls auteurs italiens, comme une Var. minor de cette espèce, et l'U. ovalis, Meserle, comme une petite forme plus déprimée. J'ai reçu du Cap. Adami et de l’Ing. Molteni une‘forme qui a été découverte dans le Tibre, près Foligno, sous le = 52 — nom de U. Molteni, Adami; elle paraît identique à celle représentée par Dupuy (Moll. Fr.) sous le nom d'U, Ardusianus, Reyniés, et dont Moquin-Tandon fait, avec raison, il me semble, une variété de l’'V. Requieni. En tout cas je suis d’avis que la forme du Tibre doit être rapportée à cette espèce. J'ai également reçu de M. Rigacci une autre forme, sous le nom d’'U. Romanus, Rigacci, et je par- tage complétement l'avis du D' Kobelt qui en fait une variété du Requieni. D'après l'indication de l'auteur, cette forme vit dans les fossés de Rome. 136.— Unio Larderelianus, Pecchioli. Le D" Kobelt a rendu pleinement justice à la valeur de cette forme en la réunissant à | U. Ne- quieni à titre de variété. Je ne puis qu'imiter son exemple ! Cette variété se rencontre en plusi-urs localités de la Toscane, et ce qu'il ÿ a d'étonnant c’est que les 15 exemplaires existant actuellement dans ma collection, ainsi que plusieurs autres encore, reçus de différentes personnes, y compris le D* Gentiluomo lui-même, m'ont été tous envoyés sous le nom d'U. Lawleyianus, Gentiluomo. Cepen- dant, comparés avec cette dernière forme, aucun d'entre eux ne peut y être rapporté. À mon avis, l'U. Lawleyianus est aussi une variété de l'U. Requieni, mais il est plus déprimé et plus large que l'U. Larderelianus. Les deux vivent ensemble, surtout dans les nombreux fossés de la province de Luc- ques. Je dois à M. Uzielli les deux spécimens les plus typiques d'U. Lawleyianus de ma collection. Ils ont été recueillis dans la station originaire de San Quirico, près de Lucques. 437. — Unio tumidus, Retzius. C'est d'après des types de Suède, envoyés par le D' Westerlund, que j'ai déterminé des exem- plaires qui ont été recueillis dans le lac de la Villa Doria Panfili, près Rome. 138. — Anodonta cygnea, Linné. De magnifiques exemplaires, parfaitement typiques de cette espèce, ont été pêchés dans les bassins de la Villa Torrigiani, à Camigliano, dans la province de Lucques. J'en ai aussi d'autres des environs de Viareggio. En Lombardie, aux environs de Castelsoffredo, province de Brescia, la Var. cellensis se développe sonsidérablement et prend une forme ventricosa tout à fait remarquable; quelques individus sont en outre pourvus d'un rostre très-accentué. 139-140. — Anodonta anatina, Linné, var. Idrina, Spinelli Quoique Clessin (in Martini et Chemnitz, 2° édition), ainsi que Kobelt (Continuation Rossmiäs= sler), envisagent l'A. Idrina comme espèce distincte, je ne saurais point en convenir; pour moi elle rentre dans l'A. anatina. Ces deux auteurs paraissent disposés à réunir à l'A. Jdrina l'A. exulcerata, Villa. Il est positif qu'elles se ressemblent beaucoup. Si cependant on devait réellement séparer cette forme de l'anatina, il faudrait lui donner le nom d'A .eæulcerata, Villa, régulièrement décrit par Porro (Malac. Comasca.|1838, pag. 111, pl. ?, fig. 12),et Villa(Dispos. Syst. 1841, pag. 61, n° 32), c’est-à-dire 13 ans plutôt que n'a été décrit l'A. Idrina. Mais justement ces différentes formes, plus ou moins rapprochées entre elles, me semblent démontrer qu'elles appartiennent toutes à un type commun. Je rapporte aussi à cette mème espèce, une coquille que j'ai reçue de Casale Monferrato, en Pié- mont et que j'ai cru pouvoir identifier avec la Var. Dupuyi, Drouët, 141. — Anodonta piscinalis, Nillsson. Cette espèce est représentée dans ma collection par de magnifiques échantillons pêchés dans le lac de Perouse. 142. — Anodonta callosa, Held. N'ayant que deux exemplaires de cette espèce, je n'ose prononcer aucun jugement définitif sur 7 = — sa valeur spécifique. Elle me semble néanmoins passablement distincte des autres par sa forme générale. Elle vit dans le Tyrol méridional, dans le lac de Caldaro. 143. — Anodonta Debettana, Martinati. Je dois répéter les mêmes observations que pour l'espèce précédente. Il faudrait pouvoir cons- tater, sur un plus grand nombre d'exemplaires, si ses caractères sont constants. Elle habite le lac de Loppio, Tyrol méridional. 144. — Sphærium Rickholti, Normand. Cette espèce est indiquée dans le Catalogue des Coquilles de la Toscane (Bull. Malac. Ital. 1868, pag. 99), comme ayant été trouvée dans un petit lac aux environs de Gerfalco, province de Sienne, par feu Pecchioli, aussi c'est uniquement d'après cette citation que je la nomme. 145. — Pisidium.....…. J'ai reçu cette espèce de M. Uzielli, qui] très-probablement la tenait du Cap. Adami. Or celui-ci, dans son Catalogue des coquilles qu'il avait recueillies en Sardaigne, (Bull. Soc. Malac. Ital. 1876, pag. 222), la nomme P, amnicum ! Il est à présumer que le Cap. Adami a parfaitement raison et que sa détermination est exacte. Malheureusement je n’en ai que trois jeunes exemplaires, et il me semble qu'ils ont comparativement une forme un peu trop ovale ou bombée pour être identifiés avec le P. amnicum, ou du moins avec les formes que j'ai de cette espèce; par conséquent, il m'est diffi- cile d'émettre un jugement définitif. Dans l'incertitude, j'ai préféré ne donner aucun no m à cette coquille, pensant qu'il sera ainsi plus aisé de la remarquer et de chercher et obtenir des renseigne- ments sur son compte. PARIS. — IMP. V. GOUPY ET JOURDAN. 74, RUE DE RENNES. LIBRAIRIE F. SAVY TRAITÉ DE GÉOLOGIE. DE PALÉONTOLOGIE PAR CREDNER Professeur de géologie à l'Université de Leipzig. TRADUIT SUR LA TROISIÈME ÉDITION ALLEMANDE Far R. MONLIEZ Secrétaire de la Société géologique du Nord. 1 vol. gr. in-8° de 700 pages avec 448 gravures dans le texte, PRIX : 4@ FRANCS. TRAITÉ DE ZOOLOGIE CONFORME A L'ÉTAT PRÉSENT DE LA SCIENCE Par le D' C. CLAUS Professeur de zoologie et d'anatomie comparée à l’université de Vienne, Directeur de l’Institut zoologique et zootechnique de la même université. TRADUIT DE L’ALLEMAND SUR LA TROISIÈME ÉDITION ET ANNOTÉ Par G. MOQUIN TANDON Professeur de zoologie à la Faculté des sciences de Besançon. 1 volume grand in-8° de 1170 pages, PRIX : 20 FRANCS. TRAITÉ DE BOTANIQUE (| CONFORME A L'ÉTAT PRÉSENT DE LA SCIENCE PAR J. SACHS Professeur de botanique à l'Université de Wurzbourg. TRADUIT DE L'ALLEMAND SUR LA TROISIÈME ÉDITION ET ANNOTÉ Par Ph. Van TEEGIIENE _ Membre de 1 Institut. 1 vol. grand in-8° de 1170 pages, avec 500 figures dans le texte. PRIX : ®® FRANC:. PARIS, — 1MP, V, GOUPY ET JOURDAN, RUE DE RENNES, 71 Menufachured by Syracuse, N. ù Stockton, Ca. £ ü [e) & = o & [e] 2 > « [)