A Aie % 4 TECH LEE 4 F4 147 "1 7 h, f. Ex tA FA og EX LIBRIS William Healey Dal Division of Mollusks Sectional Library É 2 LEURS FA 1 Division of Mollusks Gactional Library 7 MATÉRIAUX POUR SERVIR A L'ÉTUDE DE LA FAMILLE DES MÉLANIENS PTTAR CETTE eV ER TROIE aid La [ren L3 AE af ce = 2 . MATÉRIAUX POUR SERVIR = A L'ÉTUDE DE LA FAMILLE DES MÉLANIENS CATALOGUE SYSTÉMATIQUE DFS ESPÈCES QUI COMPOSENT LA FAMILLE DES MÉLANIENS PAR A: BROT, D. M. GENÈVE IMPRIMERIE DE JULES-GUILLAUME FICK 1862 ü $ *| A DUC AC RETTAU “ e L » = Il existe déjà plusieurs catalogues de Mélanies. Le plus ancien a élé donné par M. J. Lea dans le 40 vol. des Transactionsde la Soc. de Philadelphie ; c'est un simple catalogue alphabétique sans indications bibliographiques ; très-complet pour l’époque à laquelle il parut, il se trouve naturellement au- jourd'hui passablement vieilli. Un autre catalogue plus récent est celui qui a été dressé par M. Binney et publié par le Smithsonsan Institute, il ne comprend que les espèces de l'Amérique du Nord. Enfin l’énumération la plus complète que nous possédions des espèces de la famille des Mélaniens se trouve dans le Genera of Shells de MM. H. et À. Adams. Les auteurs ont subdivisé la famille en 34 genres ou sous-genres, ajoutant pour chacun d'eux la liste des espèces qui lui appartiennent. Mon intention n'est pas de discuter ici la valeur des genres établis dans la famille qui nous occupe, je ne dirai donc rien de la classification telle qu'elle est présentée par MM. Adams : mais les espèces ne m'ont pas paru réparties d’une manière bien conforme à leurs affinités naturelles, de sorte que lors même qu’on admet- trait toutes les subdivisions génériques des auteurs, il faudrait procéder à une nouvelle distribution des espèces entr’elles, J'ai pensé qu'un nouvel essai de classification des Mélanies ne serait pas inutile et c’est le résultat de ce travail que je présente aujourd’hui au publie conchylologique. Le nombre des espèces s'accroît tous les jours et il devient toujours plus difficile de les comparer entre elles soit pour éliminer celles qui font double emploi, soit pour décrire les formes nouvelles : et cependant j'estime que le momeni est venu de procéder à un travail sérieux d'élimination. Les ma- tériaux ne manquent pas, mais il faut les mettre en ordre, et un catalogue dans lequel les espèces voisines se trouvent réunies me paraît devoir faciliter beaucoup une étude semblable. Mais pour cela il faut non-seulement énu- mérer les espèces, mais encore citer pour chacune d'elles une bonne figure ou tout au moins une description suffisante, Sous ce dernier rapport la difi- cullé est grande, car bon nombre d'espèces ne sont connues que par une phrase linnéenne très-courte et souvent très-incomplète dont force est de se contenter. Quant aux figures, nous possédons aujourd’hui, gräce à M. Reeve, Nbre une collection précieuse de figures parfaitement exactes et caractéristiques qui ne laissent rien à désirer. C'est donc l'ouvrage de M. Reeve que j'ai cité de préférence, d’abord parce que les planches sont de beaucoup supérieures à toutes celles que nous connaissons, ensuite parcé que cette monographie se trouvera plus facilement à la portée des conchyliologistes que les différentes publications dans lesquelles sont disséminées les figures et les descriptions originales : d’ailleurs l’auteur cite dans le texte, pour chaque espèce, l'ou- vrage dans lequel elle a été décrite ou figurée et il sera toujours facile au moyen de celle citation de remonter à la source quand cela sera nécessaire. J'ajouterai cependant que je n’ai cité la figure de l’?conographie seule que lorsque je l'ai trouvée parfaitement conforme à la figure originale, cher- chant toujours à indiquer pour chaque cas particulier l'auteur qui me paraissait avoir le mieux compris l'espèce. Ce travail de comparaison m'a fourni l’occasion de relever quelques erreurs que j'ai cru trouver dans l’ou- vrage de M. Reeve, erreurs bien excusables quand on considère les difficultés que présente l'étude des Mélanies. J'ai rencontré également un certain nom- bre d'espèces qui m'ont paru identiques el que j'ai réunies comme syno- nymes. Enfin j'ai dû introduire quelques dénominations nouvelles pour en remplacer d’autres qui étaient communes à deux ou plusieurs espèces. Quant à la classification générique que j'ai adoptée, elle est pour moi toute provisoire. Je le répète, je n'ai pas ici à m'occuper de la question des genres ; le moment n'est pas encore venu de porter un jugément définitif sur la valeur de ces divisions dans la famille qui nous oceupe. Ce n'est pas sur la coquille seule, surtout sur des caractères d'aussi peu de valeur que ceux sur lesquels on a basé jusqu'ici les genres de Mélaniens, qu'on peut établir des coupes vraiment scientifiques. Il faut attendre ce que pourront nous apprendre les travaux anatomiques et l'étude des animaux vivants pour con- solider ou détruire l'édifice actuel. Pour le moment j'ai adopté les genres les plus usuels, et par conséquent les plus commodes pour le but que je me propose, tout en reconnaissant qu'ils ont une valeur fort inégale; ainsi les genres Paludomus, Pirena, Melanopsis, Melania me paraissent bien au- trement solides que les genres Jo, Leptoxis, Gyrotoma. Le genre Hemi- sinus est une réunion de formes assez hétérogènes, et je ne doute pas qu'il ne doive être subdivisé, ou même réuni au genre Melania. J'en aurais moi- même fait un simple groupe dans ce genre, s’il n'avait fallu changer un certain nombre de noms, ce qui m'a paru inutile pour le moment. D'ailleurs le genre Hemisinus est assez généralement admis et connu, et il n’y a aucun inconvénient à l'adopter provisoirement. Je réunis dans la famille des Mélaniens toutes les espèces turbinées d'eau douce, à opercule corné {spiral ou concentrique) et à péristome non continu; UT — l'animal ayant un manteau frangé, du reste semblable à celui des Paludines. C'est donc la famille des Mélaniens telle que l’entendait Lamarck, et le genre Melania de Philippi dans son Handbuch der Conchyliologie. Je serais même porté à considérer avec ce dernier auteur la famille des Méla- niens comme ne Consliluant qu'un simple genre ospn partie de la famille des Paludinacées, et divisé en sous-genres. Le genre Melania contient à lui seul la grande majorité des espèces, aussi l'ai-je subdivisé en groupes caractérisés par une espèce connue, mais sans nom particulier. J'ai dû rechercher pour établir ces divisions quels sont les caractères les plus stables dans la famille qui nous occupe et ce sont sans contredit ceux de l’ouverture. Malheureusément si ces caractères sont fa- ciles à saisir quand on considère les individus, ils sont très-difficiles à faire sentir dans une figure et encore plus difficiles à exprimer par des mots: J'ai cru cependant devoir faire précéder chacun de ces groupes par une courte phrase caractéristique latine, outre l'indication d’une espèce considérée comme lype. Si ces phrases caractéristiques sont vagues, cela tient à ce que les espèces du genre Melania forment, au moins sous le rapport de la co- quille, un tout très-intimement lié et dont les diverses formes passent insen- siblement des unes aux autres, ce qui rend très-difficile l’établissement. de divisions bien tranchées dans tous les cas, et à plus forte raison de genres. Je me suis servi en outre des caractères tirés de la forme générale et du système de sculpture, qui offrent une certaine fixilé ; car si la sculpture varie beau- coup dans certaines espèces in quantitate, il n’en est pas de même in qua- litute. Enfin j'ai dû former un groupe malheureusement trop nombreux d'espèces, ou qui me sont totalement inconnues, ou qui sont décrites avec une telle parcimonie de détails qu’il est impossible de les reconnaitre, ou enûn d'espèces même figurées, mais dont je n'ai pas très-bien compris les caractères. | Voici donc les divisions que j'ai admises dans la famille des Mélaniens : 19 operculo concentrico gen. Parupomus. Swain. (inclus. Tanalia Layard, Ganga Gray, Philo- polamis Layard.) 2° operculo spirali vel subspirali aperlura integra : gen. Lerroxis Raf. {Anculotus Say, Anculosa Con.) gen. MeLania Lam. Do Groupe À. typ. M. canaliculata Say K. M. varicosa Trosch. B. M. curvilabris Anth. fe TUE da e M°HaysiansiLes b. M. albescens Lea a. M. Virginica Say Le So. M. Petitii Phil. b. M. costulata Lea d. M. acuminata Dkr. D. 7. fort -ÿ me FAMILLE DES MÉLANIENS LAW. 1° OPERCULE A ÉLÉMENTS CONCENTRIQUES GENRE PALUDOMUS Swain. cer NV. abbreviatus Reev .. .... Proc. Zool. Soc. Lond. 4852....,: Ceylan. aculeatus Chem. ..... H. A. Ad. gen. rec. Moll. pl. 36. f.3 =lmetry acutus Reev ...... .... Proc: Zool..Soc. Lond. 1852 . Pondichéry. < Ahajartaet ua” Ajanensis Morelet...... Sér. Conch..pl, 6.1, 10% 00e Hafoun (cap _ Guardafui) baccula Reev......... Hanley. Conch. Mise. 63........ Gange. bicinetus Reev........ Hanley. Conch. Misc. 42 ........ Ceylan. . carinatus {Anc.) Layard. Ann. nat. hist, 1855 ............ Bombay. Lez ÿph, 7} 4 —Chilinoides Reev...... RCE en rs ee nn Ceylan. clavatus Reev......,.., Proc. Zool. Soc. Lond. 1852...... TH ".CONICUS Gray. : .. GR Rev io 442. à Léna Himalaya. consirielus Reev....... Proc. Zool. Soc. Lond. 4852. ..... Ceylan. : zchdinx À, Bu _crassus (Melania) V.d.B. Phil. Abbildg. pl. 1. £. 40, 41..... Bengale. Cumingii Dohrn....... Proc. Zool. Soc. Lond. 1857. .... Ceylan. < Jen var decussatus Reev....... Proc. Zool. Soc. Lond. 1852, , 01 :» dilatatus Reev......... » » distinguendus Dohrn... Proc, Zool. Soc. Lond. 1857 ..... » dromedarius Dobrn.... » » > Janv fulguratus Dohrn.... . » » a fine), nv funiculatus Reev ...... Reev. 11 » = lntoty ur - Gardneri Reev........ Reev. 9. D & CmA _ globulosus Reev,...... Reev. 4 | » 2 Len cho Prada Ce, Ad, V2 (ST8 7 “NT AR Made ne 22 globosus Gray ........ H. A. Ad. gen. rec. Moll. pl. 36. f. 2b Hanleyi Dohrn........ Proc. Zool. Soc. Lond. 1858...... Ceylan. = “abiqsus Bens...-:: 22 Ann nat hist JOD8 2er Burmah. Jaevis Layard ......... AMNnAl1HISt. MODES cree Ceylan. +ckdis ÆT —— loricatus Reev .. ...... RCA PÉRRARSESe SRRS » erinaceus Reev ...-. Proc. Zool. Soc. Lond. 1852 ..... » aereus Reër.\ .% 2: » » —undatnus Reev....... IE, PNR ANR RE CE » = LoyarndiReeti te" Proc. Zool. Soc. Lond. 1852. maurus Reev:...:...: » Gange. modicella (Melania) Lea. Proc. Zool. Soc. Lond. 1850...... Timor. Lili: j ——neriloides Reev ...... L EN RE D OR OCEAN » = Anne —nigricans Reev... 2... Rev Orne re crcehcercnee » nodulosus Dohrn...... Proc. Zool. Soc. Lond. 1857...... » __- obesus (Melania) Phil... Phil. Abbildg. pl. &. 1. 3........ ÿ 2 hnjèn ] olivaceus Reev...:.... Pebv 0e. cer ebre-etre nee Sumatra. ornatus Bens.. 2-1... Ann. mat."hist. 1898.20. Burmabh. paludinoides Reev..... Proc. Zool. Soc. Lond. 4852 ..... Gange. palustris Layard....... An, nat: Mist MSA esse Ceylan. - deg parvus Layard .. ..... » Bombay. 604 phasianinu{Reev) «a Hanley. Cünéhiimise.162..; :: : 2201 Ceylan. 2 4h = MICIUS REG .... .... Reéev: A0. 22e RE. ARE » = /mni punetatus Reev........ Proc. Zool. Soc. Lond. 1852 ..... Maurice. pyriformis Dohrn...... Proc. Zool. Soc. Lond. 1858 ..... Ceylan. 4 Reevei Layard.... . Annnat. hist: 1855 2e. 00002. » P!, regalis Layard......... » » zR — regulatus Benson. ..... Ann. nat: hist. 1858. ..,:.::4:4: Burmah. TUAIS REEV css oo Proc. Zool. Soc. Lond. 1852. “pe similis Layard . ....... Ann:nat.0hists 18552, ... Ceylan. z lreus Skinneri Dohrn....... Proc. Zool. Soc. Lond. 1857... ... »y = Untat solidus Dohrn ........ » » sphaerieus Dohrn...... » » 2 = A LEE A 5 47 RAÉNPT DSENE PÉSAMLE rugosa Lea. Carol. Sud. su = corrugata Lea .,.... Tr. am. phil. Soc. VIIT. pl. 5. f. 30. Tennessee. Simatulal ben, 40. Reev. 466. l striata Lea ....:.... Tr. am. phil. Soc. VIIL. pl. 6. f. 49 Tennessee. Bsubularis- Lea... +... Rev. 428 . furotue Jr ÉT.... Niagara. -sulcosa Lea .......... Tr. am. phil. Soc. VIIL. pl. 6. f. 48 Tennessee. 7 2j) symmetrica Hald ...... VAE T0 OM ODOET D CET Virginie. teres Lea ............ Tr. am. phil. Soc. VIIL. pl. 5. f. 27 Tennessee AGAIN 2e cendre de Reev. 429. | = Troostiana Lea. ....... Rev 29 see. 2. Tennessee, Virginia Say. -.....2 Reev. 321 a 7. 284: es ste + Ohio. auriscalpium Mke ... Syn. meth. p. 136. strigillata Mhif. —fasciata Mke ........ Syn. meth. p. 136. (83 —mullilineata Say .... Reev. 321 b. 74 AE — lijah DE te EuriaiMEe 2. Syn. meth. p. 135. Biddii Lea... ste Reev. 324. b) Testa costate. Typus : M. costulata Lea. blanda Lea.....:..:.. Tr. am. phil. Soc. VIEIL. pl. 6. f. 34. - Carinocoslata Lea ...... Reevr 28920 AR Mb asus: 28 Alabama. cinnamomea Anth ..... Reev: 3794: 5 70 83 8 a6 à » columella Lea .....::. Reev: 44 MUC: sb ste Tennessee. comma"Conr -:-.:::-... Reev: 107 :. :62.-.% DE 5 ACCES rie Alabama. corneola Anth ........ Reev. 456 ..... a VOUR a sat à de » Pcosulatal lea. 2.2 2. Reev 3602272000. ete Tennessee. _crebricostata Lea . ..... Reev. 374. Curreyana Lea. ...... Réev. 286,20 siciantss Kentucky. . Curvicostata Anth. ..... Robtr AGP MOTEUR Less des à Floride, detora Lea. . 906.2 4in Rbbv DODRLES SNS, scanner Niagara densecostala Reev ..... Rev AGDE TU ere .. Floride. dislocata Ravenel . .... Heev 1380200 AUDE issus Virginie. formosatAnth : #1 00. Neev. 20764 70m. RU assise Alabama. glauca Anth .:::::::.. Rebv:389r2 MU: NOU 7 sn Tennessee. intersita Hald-..:.... Hald. monog. Couv. n° 4. {non Reev. JO) NP NAN.» » eue Indiana. - laqueata Say ... Phil IN ONpIA ST 13, 14..— Reev. À DR ET. DO, TE saisons Tennessee. Lecontiana Lea .. .... Reev AU er, Date à ® Georgie. Lou lentiginosa Reev....... Reev. 222. : nitens Lea.......... .. Tr. am. phil. Soc. VIIT. pl. 6. f. 40. Tennessee. paucicosta Anth....... A MD ON Gen AR A ON » — plicifera Lea ........, Reev. 284 .7.J0. T'2% 8. AM Colombie.#t2 producta Lea ......... Tr. am phil Soc Xe. Tennessee. scabriuseula mihi. scabrella Anth....... Rev 388 Er caler Georgie. substricta Hald. ...... Hald. monog. Couv: n°7... ..0% Tennessee. Conradi mihi. : symmetrica Conr..... Journ. Ac. N. Sc. 94. ser. vol. I. — terebralis Lea......... Tr. am. ph. Soc. VIIL. pl. 6. f. 32. Tennessee. Je crois que les M. crebricostata et costulata Lea doivent être réunies. c) Testa uni vel pluricarinata, carinis acutis, anfractu ultimo sæpius lævigato. Typus : M. perangulata Conr. =—a0utocarinata Lea...... Tr. am. ph. So III. pl. 6. f. 46. A2pproxima Halde ne Hald. monog. couv. n°4...... <.. Tennessee. assimilis Anh... RER. ............. » Babylonica Lea ....... Tr. am. ph. Soc. VII. pl. 6. f. 43. bell Conp te. NRA A. ............ Georgie. bella erenata Hald . \0n0£ L DO R eunr Alabama. bicincta Anth ......... Reev. 397 | Me fe o oppose cine Tennessee. carinifera Lam........ Reev: 279,--BER:trbR".. mme Georgie. congesta Conr......... Sillim. Journ. XXV. p. 343. 2 gracilimapAnth 4.0 Reévs ati pnctes ser ee RME Carol. Sud. hybrida Anth ......... Rev. 989 m4 ES M RS ANR Tennessee. subcarinata Anth. imbricata Anh: 20." MRebv- 259 PES ne Alabama. intensa Anth.......... Reev. 371. IOAMANIRNES SE RUE Ann. Lyc. N: M. VE.spl. 2. f.14. modesta Lea .......... Reev. 297? — Tr. am. phil . Soc. DE RCE RP US 70 DORE Georgie. nebulosa Conr ..... -Journ."Ac./Sc-#Ph42%%ser. Vol 2 ObINalleaspee ee... Obs. gen. Unio. V. ple 30. f. 6. Tennessee. <0! pagodiformis Anth..... Réev. 260 AB. LAS EUR » ee perangulata Conr ...... Reev. 285. percarinala Conr ...... Journ. Ac. Se. Phil. 24. ser. vol. I. perstriala Lea......... Obs. gen. Unio. V. pl. 30. f. 2. Potosiensis Lea........ Tr. me phil. Soc. VIII. pl. 6 f. 45. — Reey 9950710 0Hmmeme Missouri. — 31 — pulcherrima Anth ..... Reev1336 7: 1. Re UE Carol. Sud. rigida Anth..... RS Roev are Re en eue . Tennessee. _—rufescens Lenr PL. ARR on re BE XT.f. 24 » rufa Lea... Tr. am. ni Soc. VIIL. pl. 5. f. 8. subangulata Anth. .: -.. Ann. Lyc. N..Y. VI. pl. 2. f.,9. — (non Reev. 242) ........ .. Alabama. sublirataiConr,..-. Reev. 339. aitana lea... .. de RON NÉ) en. Mn ei ie Alabama. A DEL ni] RCE RER Reevi253er be ea Mere OH: torulosaæ Anth..,.-.. 0. ASUS MDP SRE M rie ide Tennessee. tripartita Reeve ....... Reev. 364. __uneialis Hald......... Reev. 435 ...... per tete lele cie Tennessee. villala Anth....: CORP DO A Ur de SEL Dares Alabama. Ce groupe est évidemment très-voisin du suivant; ainsi M. acuto-carinata Lea ne me paraît pas différer de M. simplex Say; peut-être même devrait-on réunir à M. simplex, M. oblita Lea et quelques autres. ï Les M. percarinata Conr., perangulata Conr., bella Conr. me semblent devoir être réunies sous le nom de M. carinifera Lam. d) Testa plerumque minor, minus elevata; anfractibus primis 2 vel 3 sæpius ca- rinatis. Typus : M. simplex. Say. abninta heat... "Rev. 397.4 %7.... A ce ie Alabama. ASTRA ne. eee AGEN A one Es capes SU Tenuessee. Alexandrensis Lea. .... Tr. am. phil. Soc. X. pl. 9. f. 37. angulata Anth. (an adul- | Ce Re ee ot ET CORRE rene Tennessee. anguslispira Anth...... CEE LT ANR RENE tn » brevispira Anth....... RU A CE OEM NE RRPRNAEES » castanea Lea ......... Tr. am. phil. Soc. VIEIL. pl. ÿ. Î. 2. (non Reev. 337). chalybæa Anth..... RL OS EE eme Ro DE AE Tennessee. abbreviata Anth. — clavæformis Lea ......: Reev. 396. IN TARIRE NEO PPS Reev. 373. 7 mutala mihi. DeshouysianaiReet Rev IS. RE eue NT: dote ... Tennessee. dubiosa Lea .......... Te. am. phil. Soc. VIIL. pl. 5. f. 6. elata Anthe:.20 CO Reev..391: mrexilis Hald RER à Reev. 363?! =" + —gracilis Anth incurta Anth..:..... F —. Kirtlandiana Lea... funebralis Anth..... furva Lea gemma de Kay...... glabra Lea gracilior Anth larvæformis Lea. .... livescens Mke....... Niagarensis Lea... Newberryi Lea. ..... nigrocincta Anth .... nigrostoma Anth ? Ocüoensis Lea..... occulta Anth........ opaca/Anth.2.20:.: ovoidea Lea pallidula Anth picturata Reev. .. .…. picta Lea plebeia Anth DrOXIMAISAN 0 0 carinata Ravenel. pulchella Anth....., rhombica Anth...... Saflordii Lea sculptilis Lea. . semicarinata Say simplex Say strigosa Lea ste. gracilis Peace 2er. es . . .. * CR .. ..... . ...... . Ts. e + 9e 10 ee . se, er. een F5 SR GENRE D TON Re DD RE SR à _....... ...... eo Reev. 361. Proc. Ac. N. Sc. Phil. 4860. — {non REV OT) ere een Res Tennessee. Obs. gen. Unio. V. pl. 30. f. 7. D ES AR re ee AT New-York. RECU RO RE een LL Ne Tennessee. Tr. am. phil. Soc. VIIL. pl. 5. f. 11 Pr. — (non Reev. 369) ........... » Ann Lye D YNI pl A: 5 Reev. 369 (nom. gracilis Lea)... Ohio. Hald. monog. Couv. 4. Reev. 300. RÉGV, DO ES SE eee caro .. Ohio. Réov2376)-n20e Nb Tes ter. Reev. 357. Reev. 229..2#.208 7207... . Erié Os Tr. am. phil. Soc. VIE. pl. 5. f. 21, Niagara. PrAerN Sc Phil A860a rte Orégon. MR ICE ER PE Tee Tennessee. Reev. 463, 367. Tr. am. phil. Soc. VITE. pl. 5. f. 13. — (non Reev. 3935} 5... Tennessee. Rep DHL A A RER EE, Le Wisconsin. REV: 28e ANT Ve Alabama. Tr. am. phil. Soc. X. pl. 9. f. 38.— CIO ACCUS) MCE ER Louisiane. l'O DEN RARES RME AE Tennessee. Rev TOO PM EERE SE Re pr ece » Tr. am. phil. Soc. X. Reev. 414. Jour Ac AN "Sc VDM 6eCErE Caroline. Reev 257. Alabama. Reev. 365 Tennessee. Obs. gen. Unio. V. pl. 30. f.3.... » Reev. 368. Reev. NES. 55.0. PARENTS Virginie. o REOVS- 200 2 SAUT URRESE SLA Tennessee. X 84° = OBrE subcylindracea Lea .... Tr. am. phil. Soc. VII. pl. 5. f. 14. — Reev. 399?! ....... ... Tennessee. subsolida Lea......... Tr. am. phil. Soc. VILL. pl. 5. £. 42. | Renan Q PEN. nee » tenebrosa Lea......... Tr. am. ph. Soc. VIII. pl. 5. f. 26. — Reev, 443? tenera_ Anth. ......... Reev. 407. vicina Anth ....,...:. Reev. 291? — Ann. Lyc. N. Y. VI. pl. 3. f. 44 (haud adulta).. .... Alabama. e) Testa inflata, spira subito attenuata. Typus : M. Warderiana Lea. cogpata Anih......... Reev. 458.. 443.38. Sete Tennessee. consanguinea Anth .... Ann. Lyc. N. Y. VI pl. 3. f. 26. Indiana. A. consanguineus Anth. Reev. (Anc.) 2. correcla mihi. cuspidata Anth..... SRE 280 A SRE ei Ohio. glandula Anth ........ Rev. 389: ph Lift à 2 etre à ddr Tennessee. GENS ARIR 0: Ann.Lyc. N. Y. VI. pl.3. f. 23. rarinodosa Anth....... Reev. 268. FUtUIA Halde 22.30 Monog. Couv. n° 2. tabulata Anth. ........ Ann. Lyc. N. Y. VI. pl. 3. f. 18.. Tennessee. tort pas. 0. +: Tr. am. phil. Soc. X. pl. 9. f. 30. (non Reev,0347) 254... de » UndOsSA ANR :........ Roevs HAT DO GsEe sas Ce Kentucky. Warderiana Lea....... Tr. am. phil. S. VII. pl. 6. f. 47. (non Reev. 353)........ NAS Virginie. E Anjihoma, Testa ovata, spira brevi, anfractu ultimo amplo. Apertura basi subangu- lata vel sübeanaliculata. Typus : M. nupera Say. Habite. Amérique septentrionale. ambusta Anth ........ Rieev: 389.01.) 46 zu tal: shine Alabama. ampla Anh. 2.20. 00 Reel MiMpious FUAUR, SU 419 » brunnea Anth......... ANS EVE NN V LS pl PPT, (non Reeve 419). cubicoides Anth....... Rey RAD En JR nd Indiana. ne 7 re expansa Lea.......... REV DD one . Tennessee. — Florentiana Lea ..... . Tr. am. phil. Soc. VIIL. pl. 6. f. 53. A. Florentianus Lg Meeve [Anc.). Het Eire es ATENTESSE fuliginosa Lea ........ JR ALAN AE EAN AR SERA PRE » fusco-cincta Anth. {an | au) ee CE Reev. 415 ? — Ann. Lyc. N. Y. VI. RES Re PT RO ........ Alabama. fusiformis Lea ........ Tr. am. phil. Soc. AID Su dl PR à 9. germana Anth......... Éd er Sat SP Dee -. Alabama. gibbosa ea: 2.2... Obs. gen. Unio. V. pl. 30. f. 42. SraVida AND 0. MR eV. MEANS NS Se pdt et Alabama. grossa\Anth ...::..... OO PATAL NE OR CCE Tennessee. INA AIS AE ERREE REV ALTO EE PRES . Alabama. monozonalis Lea ...... Tr. am. phil. us VIII. pl.:6. . al Tennessee. nucleola Anth ........ Reev. 348. — Nupéra Say. - - . ... Say. ‘Am. Conch. (Chenu). pl. 2 à fard: PRO 65, 25 AM Ohio. Anc. nuperus Say... Reev. (Anc.). 1. Melanopsis semigranu- losa Desk. paula Anth........... ubi ? piiguis Lea .::....... Reev. 355. planospira Anth.... .. Hanley. Conch. Mise. 67 .... ... Tennessee. Slygia Say....... a AS Rev MAO AR OU nr messen Cumberl. R. textilosa Anth......... Reev:391425 00. LR nr .... Georgie. Virens Antht: 555.40 Ann. Lyc. N. Y. VI. pl. 2. f. 44 .. Alabama. venuSta Leaÿ. 1.4.1, Tr. am. phil. Soc. VIIL. pl. 6. f. 52. —"hReev 315 Mvar Re eue Tennessee. Avec ce groupe se termine la liste des espèces propres aux Etats-Unis. Elles forment un tout distinct, et bien séparé des espèces des autres parties du monde. J'ai eu plus de peine à les subdiviser entre elles. En effet, une fois qu’on a sé- paré les groupes de la M. canaliculata et de la M. Haysiana, il reste une foule d'espèces, de formes et de sculpture diverses, qui toutes présentent le même type dans la forme de l'ouverture; je les ai réparties dans mes groupes Det E, en faisant usage de la forme générale et de la sculpture. Mais il est facile de voir que ces groupes sont très-voisins, et que leur séparation est basée sur des carac- tères de très peu de valeur. Quoi qu’il en soit, j'ai trouvé cette division commode dans l’arrangement de ma collection, et je pense qu’elle peut faciliter la recherche des espèces dans bien des cas ; c’est à ce titre que je la produis ici. Je placerai ici comme supplément aux espèces américaines un genre nouveau, récemment proposé par M. Lea (Proc. Ac. nat. Sc. Phil. avril 1861), le genre EL 4 0 Re Strephobasis. Je n'ai point encore vu d’échantillon authentique, et j'avoue n'avoir pas parfaitement compris le caractère sur lequel il est basé. Il renferme trois es- pèces, S. Spillmanii Lea, S. cornea Lea, S. Clarkü Lea, toutes trois de la rivière Tennessee ; à en juger par la description latine qui les fait connaître, ces trois es- pèces n’en feraient qu'une seule (1). F Tax MAAfto Mk (510 Testa ovata ; apertura ampla, labio inerassato, columella subtorta, labro recto subinerassato. Typus : M. Holandri Fer. Habite. Europe. _Ægffpiaca Benson..... Reev. 277 ....-............... Egypte. =Holandri Fer.......... Rossm. Icon. 664. 666.......... Autriche. _agnata Zgl. OA Miïk Gal 27934. , costulata Schmidt . … Syst. Verzeichniss’prov. Krain.... Laybach. 4 elegans Schmidt..... id. — Rossm. Icon. 662, 663. — RE LATE l'AC RAA TE ELITE » 24 coronata Küst. nodosa Stentz. macilenta Parr ..... Re DS ET rente ae e ..... Dalmatie. aa Aieele ee. ee. Rossm. Icon. 665. — Reev. 234. conmea RUSSE.» . 7.210 0 PONS D AE nuctann de laoie Dalmatie. crassa Parr. parvula Schmidt ...... Rossm. Icon. 667. Ce petit groupe, qui appartient exclusivement à l'Europe méditerranéenne, est évidemment voisin d’une part des espèces des Etats-Unis, et de l’autre des Pa- chychilus. G 9 Tesia crassa ; apertura ovata, basi subproducta, incrassata. Je ils ce Ce groupe se compose des espèces pour lesquelles Lea avait créé le genre Pa- chychilus, que je n’ai pas cru devoir admettre. (1) Genre Strephobasis. Testa cylindracea, apertura subquadrata, columella in- fernè incrassata, et retro-canaliculata. Opercul. corneum instar spiræ. 6 a) Testa lævigata, vel tenuissimè spiraliter striata, ovoidea vel subelevata, spira convexa. Typus : M. lævissima Sow. Habite principalement l'Amérique centrale. TAPIS ed -r-e-rteee: REY 200 APE LE RÈREE Mexico. cinerea Morelet ....... Reevr 098% 40ee nn ee °. Vera Paz. coarctata Lam {non Phil. nécHReev- ce ae Anim. s. vert. VIIL p. 430. agrestis REED. 4e 2e MRGON MAO EE REN AANE SR Borneo. strangulata Encycl. . Encyel. meth. pl. 458. f. 2b. Æ— corvina Morelet ...... RÉAL creer Guatemala. ”__-erassilabrum Reev. Rép CR HEC. Pare Nov. Caléd. ET OL LES LERPSRRINRERENE Proc. zwl. Soc. Lond. 1850... ... Java. Gassiesii Reev........ Rev 2800 EM EEE Ce 2e. Amér. centr. Sallei Gassies. graphium Morelet . .... Hanley. C. Misc. 35. —Reev. 150? Vera Paz. Ze Gruneri Jonas ....... Ph AN CADRE Eee Venezuela. _ Guineensis Reev....... Rev D PR TE sine Guinée. Hy intermedia. v. d. B.... Reev. 441 .......... ......... Nicaragua. 2=Japonica Reev ........ IN OR PASS Japon. lacunata Reev......... Reev. 136. =. Largillieru Phil....... Revo see te eRRte Amér. centr. rusticola. v. d. B.... Malac. Blätt. 1858. p. 36. ?lævigata Lam........ Chenu11l.Cpl:2f220. 5220 Timor. —dlævissima Sow. . -..... HecvM26 tree Re eree. .... Mexico 027 7 clava Me. Hellerii Parr. Indorum Morelet .... Journ. Conch. 1853. pl. 5.f.7.. Amér. centr. inquinata Jan (juv.).. Catal. Coll. Cr. Jan.. ..... .... Martiniq. (?) ErébmaniPhil...276 0% ReevA139 0 PR PARU Mexico. lumbrieus Rev... MReOvAMES te. EME CEE CEE Para. méretix Reevs..-:.mreuReevAD28.:c0-e 6 EEE REC Taiti. mexicana Reev........ Reéevr 499 meta TRE Mexico. murrea Reev ......... Reev. 138. 2 Nigrata/POBY.- 0e RÉCV RAD P O0 RME CR ERSERRE Cuba. gemella Reev........ Reev ML UE LRU eue Set ee » conica d'Orb.....""""Hist. Nat: Cuba au Ur IE » attenuata Anth. (juvA]lReev. 438...4 20 00e » ? nassa Woodw. ..... Reev216 livres). «Hide Afriq. centr. nucula Reev .......... Reev1910:: 00): RMI EU PUES Nov. Caléd. Pie ne Oerstedtii Môrch....... Zeitsch. Malac. 4860. p. 79...... Amér. centr. pallens Reev.......... 1 OEM 6) DES SMELDEARIANEUREE Afriq. occid. __parva Lea (Pachychilus) Proc. Ac. N. Sc. Phil. 1856 ...... Siam. pluristriata Say ....... Desc. New. Sh. North. Amer .... Mexico. porracea Reev ........ Reev. 218. renovata mihi. Cumingii (Pachychilus.) | EE POP PAC ER 12 LES AN 20 C0 PORN EX CITE RAR EURE Amér. centr. rubicunda Reev ....... Reev. 206. SallemRéeys. 2. -40141 Reev. 133. - Saussurei Brot........ Rev. Zool. 4860. pl. 47. f.11.... Mexico. __Schiedeana Phil....... Reev. 294. (401 mala) .......... » Sinensis Reev . ...... Revel 4e Ame ECR. A0 Chine. sulcospira Mouss...... Moll. Java. pl. 9, f. 3....... ... Java. D spadicemiReen,, >... Reev. 132. _ testudinaria. v. d. B... Mouss. Moll. Java. pl. 11. f. 1-3. Re DEN ENS rte cn La » Porau Vila Le Notiz. int. gen. Mel. 1855. turgidula Phil........ Phil! NC PIN EIRE Cine “_zebra mihi. F Hong brevis d'Orb........ His nat. Cuba. 200 UHR Cuba. — b) Testa solida, turrita, cingulis elevatis tuberculosis plus minus ve ornata. Typus : M. glaphyra Morelet. Habite : Amérique centrale. — glaphyra Morelet...... Reev. 8.— Reev. 5 (nom. lacustris. Morelel}. ce LL eine Amér. centr. obeliscus Reev . ..... Fev ADN PASS LE Rte Honduras. immanis Morelet ...... Reev. 238 .................... Amér. cenir. lacustris Morelet ...... Hanley. C. Misc. 26 (non Reev. 5) . Guatemala. maxima Lea.......... Proc. xool. Soc. Lond. 1850 .... » minuta mih1. exigua Morelet...... Reev. ABOU Ur dax » opiparis Morelet....... ROeUN DÉR Res anne ane » panueula Morelet...... Reev. 131 ................. da » polygonata Lea........ Rose Cet Re en » pyramidalis Morelet ... Reev. 25..................... Tabasco. subnodosa Phil........ Phil. N. & pl. &. f. 18 ......... Amér. centr. tin ne tie IIS. (2 00 c) Testa solida, lævigata, plerumque sub lente tenuissimè granulosa. Typus : M. nigritina Morelct. Habite. Afrique et Nouv. Guinée. AO MO) EASPORERS 1 Proc. Zool. Soc. Lond. 1850 .. .. Afr. occid. dimorpha Brot........ Rev. Zool. 1860. pl..16. f. 6... Gabon. DPerosa LESSON eee PHILUN AC IDE AT RE CEE Nouv. Guin. sculptilis Reev....... Reev. 151. fnara REV Ar LR ER er Reev. 134. Frethii Gray... ... ... Hanley. Conch. Misc. 22. __ Inhambanica Martens .. Malac. Blätt. VE. pl. 2. f. 10..... Mozambique : Morehii Beck: nn Reev. 108. _—=nigrilina Morelet ... .. Séries. Conch. liv. [. pl. 8. f. 8.. Gabon. nigrita Morelet...... Journ. Conech. 18541: pl. 5. f. 2... » H Testa solida, ponderosa; anfractus ultimus demum aseendens, apertura utrinque attenuala, incrassala; callo erasso in angulo superiore; margine externo ad basin peculiariter producto. Typus : M. atra Rich. Habite. Amérique méridionale. Re Atra Richet Ce Reey. 495) DE PARA eRER Guyane semiplicata Encycl... Encyel. meth. pl. 458: f. 3. a. b. (haud adulta). =truncata Lam. 00): PI NC pl 5-12) — brevior Troseh...*.... Phil. N. C. pl. 5. f. 4. — Reev. 197 Guyane. Krantzii Charp ..... in coll. Charp. bullata Lea. ..... HR 0Proc ACONt SCPI 56 0 POMPES Bchlornis Frosch "10 Schomb. Reise. Brit. Guyana. IT. p. 545. (haud adulta),.: .. .. Guyane. circumsulcatas v.d.0Be0 Reed RARE Amér. mér. decollata (Helix) Gmel Chemn. f. 1258. Hohenackeri Phil ..... Zeiisch. Malac. 18541. p. 82...... Surinam. icata Reev:..:...,.11Reev. 198:7—= gris utile Macapa J. Moric. . .... Journ. Conch. 1856. pl. 6.f. 7.— Réev4194.2 tm PAR Amazone. aquatilhis Reev....... REV. 10930) A CP PENRRSE ... Guyane. ,Charpentieri Dkr. ... Reev. 76. (haud adulta)......... » 5 Nicotiana Reev....... nReeve 20 read. LT Net TES petechialis Brot...... Rev. Zool. 1860. pl. 17. f. 10. tigrina mihi. aspersa Reev........ Reese 2:08 tions. tsla.e Pernambuco transversa Lea ........ Reevr496tut. ee eine 5 (Guyane: tuberculata Wagn ..... Spix. test. Brasil. pl. 8.,F. 4... Brésil. ventricosa J. Moric.... Journ. Conch. 1856. pl. 6. f. 6... Pérou. BalestiReev.---..... Reev. 203. Ce groupe est certainement un des mieux caractérisés par la forme de l'ouver- ture et même par l’habitus général des espèces. Il est spécial à l'Amérique du Sud, particulièrement au Brésil et à la Guyane. M. Reeve, dans sa monographie, indique bien la M. atra comme provenant aussi de Burmah, mais j'avoue que cela me paraît bien extraordinaire. Il faut qu’il y ait là quelque confusion de noms ou d'étiquettes, car l'échantillon qui est figuré et qui doit provenir de cette localité, ne semble pas en effet différer essentiellement de la M. atra de la Guyane. Je ne suis du reste pas bien sûr que l’espèce figurée par Reeve soit identique avec la M. atra, ou tout au moins avec la M. truncata Lam. Je ne ronnais malheureu- sement pas la description originale du Bulimus ater Rich., mais il me semble que la figure de l'Encyclopédie citée par Lamarck pour son espèce diffère notablement de celle de Reeve; elle me paraîtrait se rapprocher davantage de la M. Nicotiana Reeve. Testa turrita, elata, costala, lineis elevatis sæpè muricatis cinela; apertura subrotunda . Typus : M. asperata Lam. Habite. Philippines, Java. asperata Lam :........ Reev. 2 (non Chenu [Il Conch.)... Philippines. 0 CRIE NRA TEE D CARRE » baccata Gould ...... Æ0ProctBostons SY NH 1847... 2 Burmah. dactyIusntenr 1.0.1. ANSE NE EE À À : CUIR ARRERS ... Philippines. — iuquinata Defr..:..... Reeva62134949n02frs. 154 » REPARTI HAUTE RE RRMENRO RER AUTRE AN a, de » pagodulus Reev ..... Reev. 72. — Chenu Ill: Conch. ES Phdaifecaru Jon pl. 2. f. 12 (nom. asperata Lam.) MPerTanibucensis Reéert. Rev di. Le eos derssae de e Pernambuco perfeeta Mouss ..... .. Mouss. Moll. Java. pl. 22. f. 5. — IH ÉGUAC) SONSOUMNEERS RUES ne EE AO K Testa turrita, elata, costata, costis nonnunquam muricatis, (rarius nullis); apertura basi angulatim producta, subtetragona. Typus : M. varicosa Trosch. Habite. Inde, Chine. = Amurensis Gerstfeldt .. Moll. Sibir. pl. 4. f. 14-24...... FI. Amour. Heukelomiana Reev .. Reev. 123. _Reevei mihi. balteata Reev ....... Reev. 144. circumstriata Metkalf .. Reev. 205........... ... MESURES Borneo. episcopalis Lea........ Hanley. Conch. mise. 27. Reev. 12? infracastaia Mouss..+ Reev. 14,:.. ere re Sn dr Java. _Brookei Reev. ...... Reov: 207 4e lie d#e diet ie tt Borneo. pontificalis v. d. B... Zeitsch. Malac. 1853. p. 178.... » sparsimnodosa v.d.B. Reev. 208........,......:... LÉ Ah ÿ ? Hainesiana Lea...... Pr AC ENS S PONS GET AREEES Inde. Henrietiæ Gray ....... EL LE ao AR PR Chine. reticulata Lea. .-.... Proc. Zool. Soc: Lond. 4859...» Herculea Gould....... Re UN LR RE Inde. Menkiana Lea ........ Reev: 19/00 SR 00 Bengale ? phicatn Leur... Tr. am. phil. Soc. VI. pl. 23. f. 95. : » spinosa Benson. ..... Hanley. Conch. Mise. 7. : atea Ad —pagodula Gould....... Proc. Boston S. N. H.4847.... Burmah. Prn 23 17/4 Jo pagodula Gould... Reev. (Jo) 40. Sooloensis Reev....... HeBVr le Met D A Re L I. Sooloo. Tourannensis Soul. ... Voy. Bonite. pl. 31. f. 4-7...... Cochinchine variabilis Benson...... Reev. 204. Indica Soul. _— varicosa Erasch: se Reev. 40 a. b. 67. (nom. corru- gata Lam.) + PME ANRT Bengale. = Wallacer Reev.. 2.1, 0 REV OO ee Melle El eee Macassar. Il me semble que la M. variabilis de Benson, figurée dans la monographie de Reeve, ne diffère guère de la M. Herculea du même ouvrage. 47 L Testa subulata, anfractibus numerosis. a) apertura acuto-pyriformis, columella torta. Typus : M. aculeus Lea. Habite. Iles du Grand Océan, Chine, Inde. aculeus ea; lu Tr. am. phil. Soc. V. pl. 49. f. 72. — Hanley. Conch. Mise. 33 (non LIT) MERE OR EE CS RC ORES Philippines. acutissima v. d. B...... Reev. 57. ærea ReEV 5. «ee Reëv GA SOEGiEN En See Philippines. albovittata Brot........ Rev. Zool. 1860. pl. 417. f. 7. # (nom vittatiié 4504 20 » _ anthracina v. d. B..... Reev. 47. _ Arroensis Reev. ..... ReGV ES AUTRE C SRE De Se I. Arroo. acuta Lea .Aju) 53 :! Obs. gen. Unio. IV. p. 70. aspirans Hinds ....... Reev. 53. — Mouss. Moll. Java. Dt1021 ep 3 Java. : fimbriata Thorp..... Hanley. Conch. Misc. 32. —macrospira Morelet .. Reevs 20: ue: police se Nouv. Caléd. aterrima Cr. Jan...... Catal. Coll. baculus Reev......... Reev. 130. biflammata Reev ...... Reev. 85. 124. blatta Lea...... AU Réevet6 lee. RL Philippines. Buschiana Reev. ..... NEA ET APE TES PR PRE UE Californie {?) bullioides Reev. ..... Rebvs-69 MALE See eue das Philippines. canalis Lea...... ST OV OA eee dun » carbonata Reev. ...... Reev. 88. CES Real 4. 2... ee Reevs ann cynuflh es cucuSEs Inde. corrugata Lam ........ Chenu. Ill. Conch. pl. 2. f. 48. | (non Reev.). semidecussata Encycl. Position. un Voy. Astr. pl. 56. f. 34-37. [malal) Vanikoro. — hastula Lea.-.44 7. Re SORA de Philippines. — crenulata Desh ....... Chemn. 135.f 1230. torulosa Brug....... Diet. Sc. nat. vol. 29. p. 464. 1 {LT AOT aON 02 FASO Voy. Astrol. pl. 56. f. 38. 39..... Célèbes. confusa Dohrn ...... —porcata Jonas....... monilifera v. d. B. .. ? Celebensis Q. G..... Cumingii Lea......... cuspidata Chem. .... maculata Born. macilenta Mke....... Syn. Meth. subulata Sow........ Gen. of Sh. duplex mihi. _=australis Lea ....... Proc. Ac. N. S. Phil. 1856...... Manille. LL orulatdiReeve.... Reev. 122. necnlé nr, flammulatarv.:d6 B.-2%/Reev US ELA CE ee Java. figuralafHinds 00: Reev. 49........ ER RNTEnnEs Nouv. Irl. fraterna Lea..... se ei OPrOC: AGAIN CS Phil 1856..0.F ? ——Aulgida Reev.......... Réey- DRE CAE ce Philippines. fumosa Hinds....... . Voy. Sulph. pl. 45. f. 11-42. (non Hanl. Conch. Misc. 53) ...... Nouv. frl. ?obstricta Reev...... LENEEVL el DURE EL LORIE RER UT EREE h funiculus Q. G....... Voy. Astrol. pl. 56. f. 43-44.... Moluques. 2 fuscata Desh Born. pl. 46. f. 17. juncearLean.r . 21... Reéoyv. 199: NO ARLES rl Lucon. laneca en. . eee Réovs. 9924 00 Rcmna tre Mr I. Société. MetkalteltReeve Tes re Rev ON eee ue Borneo. subsuturalis Metk. mucronata v. d. B..... palimpsestos Reev. .... perrimosa Reev. ...... Philippii Ad. DCI PARU CEE ? phlebotomum Reev. .. — picta Hinds 4:22 424% = Plutonis Hinds......00 pugioniformis Phil..... punetata Lam. ........ 2#/nyramisiBens: 2\..2 10 Martensi mihi. Sr a Pr. zool. Soc. Lond. 1858. p. 135. Phil. N. C. pl. 4. f. 19. — Reev. 37 a. (nom. semicancellata) . . .…. Manille. Rev: 119: ACARRE EP A ENT .. I. Salomon. Voy. Astrol. pl. 56. f. 26-29.... Célèbes. Rev MS CE Me RME ere Philippines. . Chemn. f. 49298. Zeitsch. Malac. 1853. p. 477. Reev. 111. Reev. 114. Zeitsch Malac. 1848. p. 154...... Manille. Reev: 4105.22 CR AE RSR Afriq.oceid. Reev. 43? — Voy. Sulph. pl. 15. NS AR ER LLIEE ES ALU) SOS ESA Nouv. Irl. Reev. 26,00 PRES I. Feejee. Zeïisch. Malac. 1851. p. 83. Chenu. Ill. Conch. pl. 2. f. 44. — Hanl. Conch. Misc. 28? Rev. 512 409 26 ARR Borneo. ERA M rufescens Martens... Malac. Blätt. 4860. p. 47........ Japon. _rustica Mouss......... Reeves RE RUN re te al Java. digilalis Mouss...... Journ. Conch. 1857. p. 160...... » . Samoensis Reev. ..... ee GO AR RS AE A Stars I. Samoë. - semicancellata v. d. B.. Reev. 37 b. [non 37 a.) spadicea Phil. ........ Leitsch. Malac. 1848. p. 154..... Manille. subula Lea... LE EN AT É LARNNR VX MORE PUE AR RS Philippines. subulata Lam......... Chenu Ill. Conch. pl. 2. f. 19. uniformis Q. G........ Voy. Astrol. pl. 56. f. 30-35. (non Reevi95) cHuat IE dt Célèbes. -unisulcata Reev....... Reev. 44. Verreauiana Lea....... Proc. Ac. N. S. Phil. 4856... .. I. Sandwich - veruculum Morelet..... Journ. Conch. 1851. pl. 5 f. 3. (juv.) — 1856. p. 36. — 1852. FPE (52 PARU EE Et AO 1. Navigat. Belone Phil......... Zeitsch. Malac. 1851. p. 81. Scipio Gould. ....... Proc. Boston. S. N. H. 1847. Les espèces de ce groupe nombreux sont très-difficiles à distinguer les unes des autres, et il est très-probable que bou nombre d’entre elles devront passer au rang de synonymes. b) apertura acuto-pyriformis, columella haud torta. Typus : M. albescens Lea. Habite. Philippines, Iles de la Sonde. -albescens Lea......... LAC ENC dt ES EP rS atr et Philippines. -aretecava Mouss....... een TAN MANN Le Ar Java. ? Bensoni Phil. ....... Zeitsch. Malac. 1851. p. 82...... Liew Kiew. Le GTAÿ ee Reev. 40. —Mindorensis Lea....... Reev. 3% a. b...... AO SRE AE Mindoro. litigiosa Brot . ...... Rev. Zool. 4860. pl. 16. £. 4. monile Mouss....... . Journ. Conch. 4857. p. 162...... Java? (1 it UE ANIAN OI S PARPER OR Reel TAQNUE LENS AN RSR Java. =pantherina y. d. B..... Reev. 38...................... Philippines. —rimata Reev.......... Reev. 94. Timorensis Reev. ..... Rev 10 NP AU SAN Timor. IrISUS ReBV.. .eee Reev. 121. Java. c) apertura ovata. Typus : M. Petitit Phil. Habite. Iles du Grand Océan. ? clavus Lam. . ..-..:. Chenu. Ill. Conch. pl. 2. f. 21. _— Commersoni Morelet ... Sér. Conch. pl. 6. f. &.— Reev. 237 Madagascar. __- corporosa Gould....... ReOV CSC ER EAN EURE Le Taïu. ferreaReev. "1... Revente Lis rusaise Borneo. Afr. oecid. (?) bicolor Brot......... Rev. Zool. 4860. pl. 47. f.12.... Taïu. crepidinata Reev. ..... ReevAl20 ELA RE CEnE Java. ? decollata Lam........ Reev. 78?! — Lam. An. S. V...: Guyane (?) divise Phil. te Leitseh. Mal. 1851. p. 81. LE NerustatReeve MUR se Rev TEiE EEE) AU, Lors I. Salomon. — Gouldiana Reev....... Rev Aa re ARS er RAR ae Nov. Caléd. pummhs ble: c Et Lensch. Mal. 1851. p. 82. indefinitarLea. LA Reev 6.10 feat EL RUE Lucon. = Newcombii Lea...... Proc Ar N°S "Phil. 185670, 1. Sandwich Javanica v. d.B:-... PH N FONDEMENT A avar coarctata Lam. in Phil. Reev. 22. —lutosGouldee tres. Proc. Bost. Soc. N. H. 1847 ..... Upolu. maurula Reev......... Rev SERGE ET Er RRReRe Guinée. MoreleuReev--E."t0 Reevt2394telaet ie sitrstiaue “1 Nov. Caléd. speciosa Morelet . .... Test. nov. Austral. 1857:...42 21: » Obscura Brob:4%4. + 00 Rev. Zool. 1860"pl:47 1290224 Peut Phases Leitsch. Mal. 1848. p.153. —Hanl. Conch. misc. 46 ? ! {non Reev.). Nov. Caléd. MEnebusiReet.. Se MRERNIS ES REA RENE rR Borneo (?) TOC RER ANNEE HGOv A: Ne UT Nr Philippines. semiornala Brot ....... Rev. Zool. 1860. pl. 16. f. 5...... Java. d) Testa minus elevata, plerumque minor; anfractu ultimo basi subangulato apertura pyriformi. Typus : M. acuminata Dkr. Habite. Iles du Grand Océan. L acuminataDEr.-... 00 Phil. N: C. pl.,3.,f. 5. GOUS LeQ Ve UNE IAE OMAN à AN NP AREQL PTE Philippines. cimelium Reev..:..... RCOVAD Ds 22 AR CR en Ro I. Salomon. coslellaris Lea ........ Reev DB LAN CARRE RS Siquijor. = ON = florata Hinds.......... Reev: SPP AMONS LR nn RU Nov. Irlande floricoma Reev. ....... Reev. 99; fulgurans Hinds....... Voy. Sulph. pl. 15. f. 6. — Reev. ONE LE CIE ET y PRSPRNER ie Nov. Irlande gaudiosa Hinds........ Voy: Sulph.opl: 152049... » ?impura Lea - ........ Feev-HIGALIAUER SUR ds 07e Philippines. luctrosa Hinds : : : : 402% Reev ox is SAT LAVE I. Fedjee. Bapuensis O2 Gr. .52.. Voy. Astrol. pl. 56. f. 45-47...... Papous. plana v. d. B. (Cuming. intsched) ARE: | rc LAPRE LE LASNUTI LES LIT SRE ERE Philippines. pyramidata Hinds .. ... Voy. Sulph. pl. 15. f. 20. —Sechomburgki Hanley... Reev. 95. Jr. =Sobriaen en... FOND SO EMA MNETTReNT RTE Philippines. ha Mechlidium Len Reex 27: MOSS 5 ae » terebriformis mihi. terebradi id: B....... Phil NU CL plane ft uv. Réev GE SA ten à st 2 Java. turétella Soul... Voy. Bonite. pl. 31: f. 8-11..... Philippines. ? Zingana Morelet ..... Morelet. Ser. Conch. pl. 6. f. 9.. Zanzibar. M Pilancids lie Testa mediocris, turrita; anfractus convexi, transversè strial, sæpè longi- tudinaliter costulati; testa sæpius flammulata vel brunnco punctata ; aper- tura ovata, margine dextro basi late producto. Typus : M. faseiolata Oliv. Habite. Asie orientale et méridionale. [les du Grand Océan. Egypte. … adspersa Trosch....... PEINE GLS AGE. UNE GUN Gange. =—flammigera Dkr. .... Phil-N: CO: pl: 3.68: 9e. 2001 0, » DéMinadBrot Rev Zoo 1800 nl Mt 85212 Pondichéry. calculs Reev. REV AM Sr Te ln Chine. __ cylindracea Mouss..... Matane ON TES Java. DembemAuppel. 2% syReer 164.414: Le. Abyssinie. erythrostomä Q. G..... Voy. Astrol. pl. 56. f. 15-18.. ... Vanikoro. asciolatd OV. : 188 TT STE EN ON A 2 0 Re mes Egypte. __. tuberculata Müll..... Reev. 87. 110.— Mouss. Moll. Java. DÉARES GUERRE Java. punctulata Gratel.l.:1Reer.1400n..ui: 00,1... Egypte. , — 92 — vénonlata Fer. -. 0 1Reer 090 ONE ARE UNE Ceylan. = fontinalis Phil......... Reev. 119.2 Jr MUC Poulo-Pin. Fortunei Reev......... Rev. 1974 OR SUR LM TaR Shangaï. gemmulata Reev....... Reev. 86. pyramis v. d. B..... Phil. N. C. pl. 4. f.46. HanleyiBront. 000 Mal. Blät. 14860. p. 109. cancellata Bens...... Ann. nat. hist. 1842. p. 488....... Chusan. BensoniiReev... 0h. Reev. 96. incerta mihi. hr Mb... Moll Nov. HollEntam ir enter Nov. Hall. INCISa ReBV Len he Réev NTSe ble Le Meet Taiïu.. phone Saad Bee Reev. 22 NE NTI NE Java. ? A Bob RAS OT Reev. AIDE MER RUE PTE eylan. —Nicobarica Môrch..... Reev. 54. A hours — perpinguis Hinds. ..... Voy. Sulph pl. 15. f. 2. —Rv. 113. I. Fedjee. turriculus Lea....... Han. \ConchMisc BIT SR Luçon. nine nl e..) UP NC pl RG Java. _rudens Reev......1:.. Reev. 224. Piscitla Gould 6... Proc1BoSt SN MAMIS ET. 00e Upolu. *Sihcula Gouldr::217 208 Proc-Bost. SIN: M827%: .-" -CAODresone suturals Phil: 2.0 411 PhlN Cp ET. —— Tamsi Dkr........... End. Moil. Guin. pl. 2. f. 9.10. (non Réevs 106) tente ee ame I St.-Ant. truncatula Lam ....... Voy.rAstrol pli56) Fate nt I. de France unifasciata Mouss...... Moll. Java. pl. 14. f. 8........ .. Java. Ce groupe est principalement asiatique; il a cependant des représentants un peu partout, sauf en Amérique; ainsi il se retrouve en Afrique, à l'Ile de France et en Europe. — La M. Layardi Dohrn, telle qu'elle est figurée dans Reeve, me paraît être la grande variété de la M. fasciolata que M. Mousson a signalée égale- ment à Java, et que je considère comme le type asiatique de cette espèce. Peut- être faudrait-il lui réunir aussi ma M. beryllina. N Testa ovato-turrita ; granulis, vel eingulis elevatis plus minus ve granu- losis ornala ; apertüra magna, labro sinuato, columella torta. Typus : M. granifera Lam. Habite. Philippines. Inde. Java. ambidextra Martens. ... Mal. Blätt. 1860. p. 46........... Japon. armillata Lea...... .. Proc. Zool. Soc. Lond. 1850...... Inde. LAS Qui Boninensis Lea........ Proc. Ac. N. S. Phil. 1856....... I. Bonin. éofea PILES LE RAI L ed PhlENAC-pl2. FLE. 50. Rte Java ? Crépra Led... 0... Rey GA RAR ONE... NL ARR Philippines. crenifera Lea ......... (ÉGSYEN 2 LC ND à ARTE PéRee JaVE ana DIN... Phil. N. C. pl. 3. f. 15. — Mouss. Mol Java pl 10 PSC » granifera Lam ...... . Hanley. Conch. Mise. 13. — Reev. DNA) RE eee Mariannes. granospira Mouss...... Journ. Conch. 1857. p.161 ...... Java. re lAemitia Lea..." Reev. 164-166. ........ NE CLÉS EE Philippines. stalalBenses #2. REV ION) EN URES ERR SE TL Inde. lineata Trosch ...... Mouss. Moll. Java. pl. 10. Ê. 6. — ED NS CSD SEUPECR ASS Java. lineata Gray........ Wood. suppl. pl. 8. f. 68. Luzoniensis Lea....... Reev. 171........ MENT EE PR IuEe Philippines. PMauensiS Lente Proc. ACN, S Phil: (1856... [. Sandwich Moluccensis Q. G. .... Voy. Astrol. pl. 56. f. 22-95. {non Reeye 28 Te PA TS Ci ax Moluques. MEN NE QU LEE NORMES Proc. Zool. Soc. Lond. 1850 .... Philippines. neutra mihi. hybrida Reev. ...... Reev. 163. - scopulus Reev. ...:... Reev. 155. - semigranosa v. d. B.... Phil. N. C. pl. 4. f. 13. — Reev. 17 APR. à) 24 MANRTE L'APRSM RENE sa Java. NéxtuepSan Ends... Re UTOS. ANR ER LL Nov. Irland. 0 Testa fusiformis, crassa, regulariter costata, basi transversè lirala ; aper- tura elongata, labro sinuato, columella torta. Typus : M. Riquetii Gratel. Habite. Philippines. Broté Dohrn:: 4..." Reev: 1601... SEINE MENÉS EN Era Ceylan. chocolatum Brot..... Rev. Zool. 4860. pl. 16. F. 2...... » lyraeformis Lea ....... Proë#ACN. SPhil. 48562110 Manille. Riquelii Gratel........ Mouss. Moll. Java. pl. 11. f. 40. Sant Cuibt PS 5 (non Reeve). Done Dir LCA PMIINMIO SpA EE LL LUN X Java ? triquetra Parr. 24 M ou Jemroçnlete PLil OZél . AN. (à 4. 125 ARTE ET, ee __ tornatella Lea......... HanhiConch: miscn860 7710 ".00 Philippines. MANL DER CORRE Phil: N. C. pl. 8.149. — Reev. 173 {nom Riquetii). rudis Lea . :... ce Réey. A2 CHMERAVIREE CARD Amboyne. microstoma Lea ..... Hanl:Conch#misc:158.... 207. Philippines. Ceylan. sCuIpla Soul. te Voy. Bonite. pl. 31. f. 16-18 .... Philippines. ii Testa turrita ; spira elatior, aperturam superans ; anfractibus medio spino- sis vel tubereulatis; columella torta, labrum subsinuatum. Typus : M. Winteri v. d. B. Habite. Philippines, Java, Nouv. Irlande. CérediBroLr2: 2220 +. Rev. Zool. 1860. pl. 17. f.13. collistrieta Reev....... Reeva 58, MEN ER Ferre .... Philippines. dimidiata Mke. ....... Zeïtsch. Mal. 1854. p. 28. dura Réev. :.:.: 20m. Reev. 187. 7 À 'Herklowi Petit... Journ. Conch. 1853. pl. 7. f. 10. Java. ' MITMCARATER EE LEL Le Reevs 199% RS UORIRS ae s Nouv nl oréntalis Ads. c'e Reev. 181. hippocastanum Brot.. Rev. Zool. 1860. pl. 16. f. 1.... N. Caléd. — VWinteri v. d. B...... Recvs A5 7eme RE POUR, LC ORNENE Java. Les quelques espèces que j'ai réunies ici, forment le passage entre les deux groupes précédents et les espèces épineuses; elles se rapprochent même davan- tage du type de la M. granifera et de la M. Riquetii que de celui de l’amarula. — Je crois que les M. Herklotzi Petit, dura Reev. et dimidiata Mke. ne forment qu’une seule et même espèce. Q Testa ovato-turrita, majuseula ; anfractibus spinis coronatis : apertura spiram subæquans. Typus : M. amarula L. Habite. Philippines, Madagascar. AM ANUA D ee ee SAT Reev. A TPM ERAEN ES ES NE I. de France._- = ConMUtaAeAU CAE ARE Réev M6: 4002 FL Rp RR es Madagascar. 2“crenularis Desh 1.7." Mag. Zool. 1844. pl. 83......%. Philippines. A MONA — Cybele Gould........…. Proc. Boston. S. N. H. 1847..... I. Fedjee. Be diadema Lea . 13.2 ft. LEE LILLY NT ATP (A APE RENE .. Philippines. B-autraMeuséh..:.:.... Reev. 175. (excel. synon.)........ Sumatra. —selosa SWain ....... .tReevs 18611802 200 7. DERPLT Philippines. Sumatra. Pspeciosa A. Ad°£: 21 IEC EI) LOUER ER DURE ESA Nov. Caléd. telricæ Gould. . ........ Proc. Boston. S. N. H. 1847 .... I. Fedjee Bihiarella Lam. .::.... Schrôter. Fluss. Conch. pl. 9. f. 12 (non Reev.}. villosa Phil........... Zeitsch. Malac. 1848. p. 154..... Nov. Caléd. Le groupe de la M. amarula L. présente encore bien des incertitudes quant à la détermination des espèces, et je crois qu’il mériterait d’être l’objet d'un travail spécial. Il importerait d’abord de fixer ce qu'on doit entendre par les M. amarula et thiarella, qui à cause de leur ancienneté ont servi de terme de comparaison pour toutes les autres espèces décrites depuis. Or, quant à la première, je ne sais trop quelle figure citer; celle de Reeve est tout à faitinsuffisante (peut-être même n'est-ce pas sans intention). On peut dire que chaque collection a sa M. amarula particulière. Quant à la seconde, j'ai indiqué la figure de Schræter citée par La- marck. Je ne connais malheureusement pas la figure de la M. mitra de Meuschen, mais si elle est conforme à la figure de Reeve, elle représente certainement une autre espèce bien distincte à laquelle j’ai laissé le nom de mitra, et n’a aucun rapport avec la petite espèce figurée dans Schræter. Cette dernière forme, qui est assez répandue dans les collections, n’est pas mentionnée par Reeve, R Testa turrita, minor, plerumque tenuis, spinis vel tuberculis coronata, striis decurrentibus ornata, plerumque fusco et rubro variegata . Typus : M. spinulosa Lam. Habite. Maurice, Ceylan, Philippines, Nouv. Irlande. COCHE Lens LE a 20 Proc. Zool. Soc. Lond. 1850. corolla Gould... ON DA nn M Es SEA Nov. Zél. HART D)onnn 2. Reese ST 2... Le Ceylan. denticulata Lea........ CE CA) PR ECC ROME EL Philippines. decussata mihi. NHrll australis Reev....... Reev. 82. _elegans Benson ....... Reev. 178 (?) —ecjeensis Reev. ...... Reeves MO re ne ……... JL. Fedjee: _granum v. d. B ....... Reey 209 70m vant. en. sn JAVA. HMUFUS BOL. - 2 «0e Rev. Zool. 1860. pl. 46. f. 3. DAMON Cie MpagodaiLeart 2212104787 Reey::182 RAS ER GERS RCRRRE Philippines. —pugilis Hinds......... Reev. 180.— V. Sulph. pl. 45 f. 17. HSUAMASULE SNS RER CU PA Nov. frl. bellicosa Hinds...... Voy. Sulph. pl. 15. f. 45. 146 ..... I. Fedjee. acanthica Lea....... Hanley. Conch:/Misc.18.......0.% Manille. = "scapralFeré. st Reev.183{?) — Chem. 135. f. 1259 (mala) ete RES ER ES UR Maurice. aspera (Hel) Dillw. ___ scabrella Phil...... APR NICE AREAS CT Java. nodosa Parr. _—spinulosa Lam...... .… Voy. Astrol. pl. 56. F. 12-14.... Java-Ceyl. Mouss. Moll. Java. pl. 44. f. 41. — Reev. 156 (?) turrita Parr. Terpsichore Gould. .... Proc. Boston. S. N. H.1847..... 1. Fedjee. S Testa lævigata, conica, subperforata ; anfractibus convexis, apertura am- pla infernè subproducta. Typus : M. Zanguebarica Peut. Habite. Afrique orientale, Java. amoena Morelet....... Journ. Conch. 1854. pl. 5. f. 9.. Madagascar. férruvinea Lea: :.-1/)Reeye TT ARS EEE RL ..... Zanzibar. ESA GAY: - .. eee Griff. Cuv. pl. 14. f. 9. terebra Bens ......... Réeyi 59:00 M ANMERE CURE Java. torquata v. d. B..... Mouss. Java. pl. 9. f. 2. pl. 22.f.2 » zonata Benson ........ Reev. 217. SONIA UT Ad Be EE Philo) Cp ete ELLE nr Bengale. Zanguebarica Pelil...., Journ. Conch. 1851. pl.7. f. 1... Zanzibar. T VIP ha 1815 Testa turrita, crassa, tuberculata vel carinata; labrum sinuatum, ad basin produetum; columella subrecta. Typus : M. aurita Müll. Habite, Afrique occidentale. Sénégal. aurita Mall as er Reav-1002:..u ra Anar Er EN Sénégal . Pirena aurita Lam. RENE . balteata Phil. zOnaia Phil... PIN ACNDIMAERLON MERE "Sénégal. Byronensis Gray ...... Hanley. Conch. Misc. 44......... Sénégal. Oweniana Gray. Wood Wood. Suppl. pl. 24. f. 23. __tuberculosa Rang.... KReev. 191. : Rangii Desh ........ Mag. Zool. pl. 13. fastigiella Reev........ Reev. 189. > fusca Gmel........... Res 20): "0... re Sénégal. Listeri Anton. A Matoni Gray........ Hanley. Conch. Mise. 1. _?Pmutans Gould ..... Réeve 916.2 be dan Lait Brrrrh (?) Cp le wW Ce groupe, un des plus beaux et des plus caractérisés, n’a été trouvé jusqu à présent qu'au Sénégal; les espèces ent une certaine analogie de forme et de sculp- ture avec les Cérites de la section des Potamides (C. muricatum, radula). U Tesla turrita, apertura basi canaliculata, intùs costis decurrentibus præ- dita. Habite. Gabon. 4 . tessellata Lea ......... Proc. Zool. Soc. Lond. 1850...... Gabon. A Cette espèce forme à elle seule un groupe très-caractérisé par la présence à l'intérieur de la coquille de deux lames saillantes placées contre la paroi exté- rieure. Ces lames n’atteignent pas le bord droit, elles s'arrêtent même longtemps avant, de façon qu’elles peuvent facilement passer inaperçues ; mais elles se sen- tent très-distinctement au moyen d’une épingle introduite dans l’ouverture de la coquille. — M. Reeve considère la M. tessellata comme synonyme de M. rudis Lea, dont elle me paraît parfaitement distincte à tous égards. — Les plis de la paroi externe ne se prolongent pas à l’intérieur de la spire. V Melaniæ incertæ sedis. æqualis Hald ....... . Hald. monog. Lymn. couv. n° 4... Amér. bor. æthiops Beck. TITI SU DNA PRE Proc. Ac NSP. 4856: "7.7 Manille. angulosa Mke......... Syn. Meth. p. 135........... ... Amér. bor. — An juacrots angusta Phil. ......... PhisAN- GAplerhnof. 911 +. 4nt2 ax ? aspersa Cr. Jan ....... Catal. Coll. (in collect. Crist. Jan " déesif) --aUHDese tree Amér.austr. 8 Re UE ausiralls ed. tel eeerre Proc. Zool. Soc. Lond. 1850 ..... Australie. batana Gould ........ Proc. Boston. S. I. p. 1444. (1843) Burmah. —bizonalis de Kay avg ivrce fi 3 bicarinata un. 71 En Gad 1841. 4 9 Core , bicolorata Anth ....... Catal. Smithson. Inst. .. :...... Amér. bor.z# QD bulbosa Gould... ..... Proc: Boston :.S:'N: : 1847: ....: Columbia R. Carolinæ Gray. conus Jacq. : CoracinatAnih.... 1" Catal. Smithson. Inst, ze Kbnaine da Amér. bor. costata Raven. ....... Catal: Coll. Raven. 1834. ....... Virginie. Duisabonis Gratel . .... Lea. Catal. Mel. Âet ju las Gun) [641 4,8 ire dolorosa Gould........ Proc. Bost. S: N. H. VIE. 1859.. Hakodadi. eburnéea MDI... Lea. Catal. Mel. ryrn EXICHANCONReR "Re Proc. Ac. Phil. VII. p. 269 cd Californie HAONeXtUDIA Ant. +... Anne LYC NVENI pl Reeves MOST rte ee NA MÉR DO fuctuosa-Gould..--""Proc. Bost. S. NH 1847 72 Burmab. fluminalis Mhif ....... #Lea. Catal. Mel. MES ue Fraser (de. D: Ur. Proc. Zool. Soc. Lond. 4859..... Equateur. furfurosa" Gould..." Proc-.Bost SN HMS" Manille. gibhosa Ra. 35% ca Catal. Smithson. Inst. glabrata Mhif. gracilina Gould. ...... Proc. Bost. S. N. H. VII. (1859). Taiti. hians Lea. hippocastanum Reev... Reev. 188..........:,.:...... Borneo. aa Housei- Lea sin. ait ProcAc NS "Phil MS56 AMEN Siam. humerosa Gould. ...... Proc: Bosti SUN, 421847. MB Gran inæquata Fisch ....... Lea. Catal. Mel. inemta PAIE ER RE Catal. Smithson. Inst clones ... Amér. bor. inermis Gray. inermis SOW. latebrosa Hindss. "Moy. Sulph/pl.U5 PAIE Nov. Irlande libertina Gould ....... Proc. Bost. S. N. H. VII. (1859) : . Chine. ligatà Crid'an...i 41.4 Catal:Colleet/Cristi sil... Amér. mér. nigata Mker: 1. Syn. meth. p. 136 = Vojnz: Han Ohio. lineata Say. maculata Parr. ‘ Madagascariensis Grat.. Lea. Catal. Mel. Mæyce fax CBod 164, 4 D magnifica Conr. id. Foly ? moesta Hinds....... …. Moy.'Sulph: pl: ABAHMEUS. MEET I. Fedjee. mar grrate 4 A Je dun Bad (84 ad. RS — ATV a y nd _ a GÙ te Se CA x SN Dates M Ce, AS Ad st VS Gi su A ot, — 59 — multilata Say ........ Lea. Catal. Mel. Myersiana Lea ........ Proc. Ac. N. S. Phil. 1856....... I. Fedjee. _napilla Anth...... .…. Catal. Smithson. Inst.=(o4v#1/M, Amér. bor. Ningpoensis Lea ...... Proc ACAN#S APM 856"... Chine. ONputa (LEE... Proc. Zool. Soc. Lond. 1850...... ? GNT AE ICE ASRERORSTAEES Tr. am. phil. Soc. VII. pl. 5. f. 28 Tennessee. ochracea Cr. Jan. ..... Catal. Coll. Crist. (in museo deest). Martinique. pallida Lea. pirenoides Reev..... PLACEN EN POP COR DHEA Fernando Po plicata Mke.......... Syn:Meth: p.147. 214. RAD RES ? plicatula Desh ........ Lea. Catal. Mel. portalis Rssm ........ id. ponderosa Anth ....... Proc AC NS PRilTESG0 7 Tennessee. proscissa Anth........ Reev. 349, , 2cmalite …. Alabama: pygmæa Hoch Desh ... Lea. Catal. Mel. quadriseriala Gray. ... Lea. Cat. Mel. — Gray. Zool. Mise. HDI EEE +... Proc Ac..N. S. Phil 1856... Mexico. Jalrscrs On. s-<. Lea. Catal. Mel. 2 V SOA E AE ee id. spinigera Lea. ï strobilus Reev ........ Reev. 214 .2 Melun... Séville . subearinata Gray...... Lea. Catal. Mel, subulata Chem. succinulala Anth ...... Catal. Smithson. Inst.=//#4%f 7, Amér. bor. sulculosa Mke........ Syn. meth#p} 1460 270 .... Cincinnati. suleulata Mawe....... Wood. suppl. pl. 8. f. 73. suturalis Hald . ....:.. Hald. suppl. n° 4. p.14. tenuisuleata Dkr. ..... Moll. Japon. pl. 2. f. 43. (juv.) Japon. tenuis Lea. terebella Mhlf. tuberculata v. d. B..... Lea (Catal. Mel. Wahlamatensis lea. (CatalSmithson Inst 22.2 2000 Amér. bor. Vanatanéould72018 8 Proc. Bost. S. N. H.1847...... LL variegala Mus. reg. Ber. Mke. Syn. Meth. p. 43 = Shrehans > versipellis Anth ....... RIGEMA NEO PILOE RITUELS UNNUACR RTS Tennessee. z0nalis Raf:.... ee CaialSmithson A nSt PNEU Amér. bor. … , ns ATP RRRE UE hr ge, AE À V. GENRE PIRENA Lam. = atra L............... Réel AR ANNE ARR ue Philippines. Moluques. terebralis Lam. pagodus Rees....... Reev. 4. [monstr.) Cantori Reev. ......%. Re a AARRMRE INR ee cecne Penang. ». Cecillei Phil ......... Leitsch. Malac. 4849. p. 28. FM Gene AT Reev.16.. ut /18.13........ Madagascar. “KKigranulosa Lam... ..... Deless pl 312 Me Ma. tbe D eee PE NA AU AE TE MAUFATRBEV ROBE AONTT SNS RM ENMERTR ER PRRET » HANANREE VE. - ce JET MEET | APRRUS AT, ALES Nov. Caléd. nitidanv de BER. Cr Malac. Blätt. 1858. p. 36 ....... Philippines. picta Reovaié -20....4ut RUE ES EDR RAA LA LENS Ceylan. Mpsis princeps Lea ... Tr. am. phil. S. V. pl. 19. f. 74. plicataReev.. 2... 1.2: Rev Rs TRES ERP Afriq. occid. M. subimbricata Phil. Phil. N. C. pl. 5. f. 3. — Reev. 199. sinuosa Phil.......... Zeïisch. Malac. 1851. p. 91. SpinOsa Lam: 2/7. 0 Reeves A CARRE Madagascar. Madagascariensis Enc. Encyel. meth. pl. 458. f. 2 a. b. Nsphacer Get af res Be (BU AU. Ce beau genre est répandu sur une assez vaste étendue de pays, et les mêmes es- pèces se rencontrent dans des localités très-différentes, aussi présentent-elles beaucoup de variétés qui rendent souvent la détermination difficile. Je ne doute pas que par la suite la liste que je donne ici ne doive subir de notables réduc- tions. — J'ai réuni aux Pirènes la Welanopsis princeps Lea. qui est un jeune in- dividu probablement de P. picta Reev., et la Melania subimbricata Phil., qui est le jeune Âge de la P. plicata Reev. La Pirena plana Jan. (collect. Crist.) est une’ Mélanie de L'Amérique du nord, probablement M. canaliculata Say. Pirena aurita Müll. est une Mélanie; enfin P. iostoma Pf., scalariformis Say et tenuis Pf. sont des Potamides. Je considère P. pagodus Reev. comme une monstruosité qui. n'est pas rare dans l'espèce, quoique je ne l’aie jamais vue aussi caractérisée que dans l'échantillon figuré par Reeve. Er AO. VI. GENRE HEMISINUS, Swain$ /5/ _— acicularis (Mpsis) Fer .…. nl _—Melanopsis cornea Mhif. _ M. Audebardi Fer. M. pyramidalis Lang. amabilis (Mel.} v. d. B.. M. pulchra v. d. B.. rBeNnIREON. : - bicinetus Reev. ....... M. cingulata J. Moric. buccinoides Reev...... —.Brasiliensis (Mpsis) Mor. var. M. scalaris Wag? Cambojiensis (M.) Reev. 43 contractus (Melania) Lea _— crebricostis [Mel.) Bens. __—crenocarina {(Mpsis) Mor. M. cingulata Jonas.. _ — Cubanianus (Mel.} d’Orb M. pallida Gundl.... dermestoideus (M.] Lea. Edwarsii (Basist.) Lea. . —Esperi (Mpsis) Fer .…. —A1. pardalis Mhif. (Basistoma Lea.) 5 FRE Rossm. Icon. 672............:.. Autriche. Isis 1833. p. 430. Reev. (Melania) 223. . Malac. Blätt. 1858. p. 35........ Célèbes. Reev. Sr HIER. ......... Pernambuco AGEN DR ER Se Brésil. Journ. Conch. 1860. pl.121 6. » FPE 0 - prier de ciauetteemee » 91 APE, RENE ES RE ERE RS .... -Bahia. Spix. Test, Bi. pl.8.f.5...... Brésil. Reev. (Melania). 468 ........ .... Camboge. Proc. Zool. Soc. Lond. 1850. — LE Neal de ere ton à Seychelles. Ann. nat. hist. 4842. p. 488...... Chusan. Res MO meet Euler ds Brésil. Zenseh. Malac. 1844. p. 51. Reev. (Melania)358...... LH: Cuba. Reev. (Melania) 220......:...... » RE AO ARR PAL RCS ae A Seychelles. RÉ T R e PRE ENE Pernambuco . Rossm. Icon. 668-671. — Reev. 14 Autriche. Guayaquilensis(Mel.) Pet Reev. 23............. S'HAPE EE Guayaquil. Helena (Moss) Meder Reeves ya uit Java. M. Theminckiana Pet. Journ. Conch. 14853. pl. 7. f. 11. ? histrionicus(Mel.)Reev. Reev. (Melania) 192 ............. Cap. —Kochii (Mel.) Bernardi. Reev. “ AE ne A ANSE Brésil. — lineolatus Wood. Gray. Reev. 4.. ff rca, 106 ER Venezuela. Jv. 2222.00 21 ChonellaiGray MN 8 | Philopotamis Layard ....:...... 7 GangalGray Re EE 1" \éPirena Lam." re Mes 60 GyFOLOMa MS RUEEIN. Rte ee QTNMPUrQUIR TON ee Sen PEree 9 Hemisinus SWaln:.. UC, CIM SChizostomar Len re EE eee 27 NAT Nota 1e à ARS 2921" Strephobasis Leg. "MS MERE 41 Éeptoxis Rainette eu Me 23H IMTanaUaLTyart.. ere CR neUt 7 Melaniar Lames 2 AVAL CR SONT RACUIREB ENS. ere eee 8 MClaRDpsiS Per PAM TERRES 63 ERRATA ET ADDENDA. Page 32, après M. harpa Lea, ajoutez : synon. M. lateralis Lea. Recv. 314. 38, ligne 14, effacez : M. intersita Hald. 41 - après M. agnata Zgl., ajoutez : Pot. Mich. Gal. pl. 27. f. 3-4. 47, ligne 22. effacez : M. beryllina Brot. =,.160 - ajoutez au groupe M. : M. Judaica Roth. Malac. Bleætt. 1855. pl. 2. f. 1-3.— Reev. 103. 53, après M. Riquetii Gratel., ajoutez : synon. M. semicostata Phil, N. C. pl 4 112 58, ajoutez au groupe V.: M. marginata Raf. Catal. Smiths. Inst. 59, ajoutez au groupe V. : M. Sellersiana Lea. Obs. gen. Unio. V. pl. 30. f.18: 60, ajoutez : Pirena (Mpsis) Lamarckii Val. in Pot. Mich. Gal. pl. 31. Î. 5. 6. Madag.? LA. me au # Wa utie- pet Le CAES dbs A. cer A A DA rte DAT VU À j > le 4 LL "* LE ENTER En È A+ pa j'a “4, La Ib f % À | Qi FU be ARE TE LOS | , r PA PAL CN A4 7 “7! qui % CN à À ie: 4 A CALE rh à £ UD PT vu ne à MALE 1 d'UreR L'ELTRS a LATE de NI TORS | RENAN AM # NAT NT 4 * 1), ARE A TT ' 4 .! DO PTE à um D 17 A Li Vi 4) bi Sie fee Te ALES QU TRES RO ee ni RS Fupie MONT: ELU un \# AIT ASE jai L. 1 "MIN ES D rn” pa Lo RTE ASE | TE DO "à “4 k 1.4 AE ei Mae Un EU A nt en d je La a, Lie vi Y LAB DTA) 1 CR 2) Mysr 1 1 De 4 A |: M j F Ü LU Hu à Le: AU Mi ju Le à | nr PE Ye +" . Le : 1 LA l M 0 DU UE J } L ; ll À ) FU OL WA > ' tai ne" mn? Qi lp ù | Nr ll MATÉRIAUX POUR SERVIR A L'ÉTUDE DE LA FAMILLE DES MÉLANIENS Il (AVEC TROIS PLANCHES) MATÉRIAUX POUR SERVIR À L'ÉTUDE DE LA FAMILLE DES MÉLANIENS ADDITIONS ET CORRECTIONS CATALOGUE SYSTÉMATIQUE DES ESPÈCES QUI COMPOSENT LA FAMILLE DES MÉLANIENS A. BROT, D. M. GENÈVE CHEZ GEORG, LIBRAIRE-ÉDITEUR 1868 ! ven Pr | Depuis longtemps déjà je désirais rectifier certames erreurs qui s'étaient introduites dans mon Cataloque des Mélaniens, réparer quelques omissions importantes et faire connaître les diverses modifications que six années écoulées ont pu apporter dans ma manière de voir relativement aux espèces qui composent cette famille nombreuse. Ce sont ces corrections que J'ai réunies dans les quelques pages qui suivent, et que Jj'adresse spéciale- ment à ceux qui ont bien voulu accueillir le premier cahier de mes Matériaux pour servir à l'étude des Mélaniens ; elles sont groupées suivant le même ordre que j'avais adopté dans mon premier travail, 1l sera donc aisé de les introduire dans mon ancien Cataloque. J'ai profité de cette occasion pour men- tionner les espèces décrites récemment dont J'ai pu avoir con- naissance, et pour décrire quelques formes de ma collection qui m'ont paru nouvelles, ou tout au moins que je n’ai pas cru pou- voir assimiler d'emblée à des espèces déjà connues. Dans les cas où j'ai eu quelques doutes sur leur identité avec des espèces décrites antérieurement, j'ai préféré créer un nom nouveau, au risque de grossir encore les synonymies, car j'estime cet incon- vénient moindre que celui qui résulte d’assimilations erronées. Les figures qui accompagnent mon travail permettront d’ailleurs toujours aux auteurs lésés de reconnaître facilement leurs espèces et de réclamer à l’occasion leur droit de propriété: elles ont été exécutées sous mes yeux d’après des épreuves photographiques, et me paraissent donner une idée aussi exacte que possible des coquilles qu’elles représentent, J'avais espéré pouvoir livrer les a AY épreuves photographiques elles-mêmes, mais j'ai dû renoncer à cette idée en raison du coût encore trop élevé de ces sortes de reproductions qui d’ailleurs ne présentent pas toujours une net- teté suflisante, surtout dans les parties ombrées. J'ai eu de la peine à obtenir du photographe des épreuves exécutées exac- tement de grandeur naturelle, ce qui explique quelques désac- cords entre les dessins et les mesures que je donne dans le texte; mais ces différences étant peu considérables sont sans impor- tance et rentrent complétement dans la limite des variations de taille individuelles. Guidé par des considérations purement conchyliologiques, J'avais réuni dans mon Catalogue les espèces des Etats-Unis en un certain nombre de genres et de groupes que Je regardais comme distincts et exclusivement américains. Aujourd’hui cette division est généralement admise, et les naturalistes américains ont même établi une famille des Strepomatide, qui comprend toutes les Mélanies des Etats-Unis. C’est Haldeman qui le premier l’a proposée (Proc. Ac. N. S. Phil., 1863), en la motivant sur le fait que dans toutes ces espèces le manteau est simple, tandis que dans les autres Mélanies, il est lacinié ou dentelé. Plus tard, Simpson (Amér. Journ. of Sc., vol. 38, 1864) a apporté un nou- veau caractère distinctif qui consiste en ce qu'elles sont ovipares, tandis que les Mélanies proprement dites sont ovovivipares. Sui- vant le même auteur (loc. cit.), les sexes sont séparés, mais le mâle ne parait pas avoir d'appareil copulateur extérieur. Cette absence d’organe mâle n’ayant été constatée jusqu’à présent que dans la seule famille des Cienobranches chez les Vermetide, l’auteur cité réunirait les Vermets et les Mélanies américaines (peut-être même celles de l’ancien monde présentent-elles la même particularité anatomique) dans une tribu distincte, qu'il nomme Anandria. avoue ne pas être très-partisan de ce rapprochement que je trouve un peu hasardé. Quant à la famille des Strepoma- tidæ, je la considère comme basée sur des caractères d’une im- portance bien secondaire. Les naturalistes américains semblent — VI — , partir du principe qu’en raison du grand nombre d'espèces que renferme le genre Mélania, il convient de le subdiviser et d’éta- blir des genres ou même des familles toutes les fois qu'on en trouvera la possibilité. Je ne peux pas me placer à ce point de vue; la famille des Mélaniens me paraît très-naturelle et bien circonscrite, sous le rapport de la coquille, il est vrai. Quant au genre Melania, s’il contient trop d'espèces, ce que Je ne nie pas, la faute en est peut-être moins à la nature qu'aux naturalistes. Quoi qu'il en soit, voici les genres qui composeraient aujour- d’hui la famille des Strepomatide, d'après Tryon (Am. Journ. Conch., I, p. 124): 1. Ouverture prolongée en avant en un canal plus ou moins marqué. (Section Trypanostomoïde.) 1) Coq. fusiforme, renflée à la périphérie. Spire et canal prolongés, columelle sans ( JÉDOR ACIER EEE RCE CE \ Spire conique ou ovale, canal moins DIOlonRé rer - Gen. Jo Lea. Subg. Pleurocera Raf. 0 2) Coq. ovale, turbiniforme, ou fusiforme, avec une rangée spirale de nodules à la périphérie; canal court; columelle épaissie au sommet et à la base... Coq. ovale, ou oblongue, plus petite, lisse ou armée de nodules à la partie | Subg. Lithasia Hald. supérieure du dernier tour........ Canal recourbé en arrière........... Subg. Strephobasis Lea. Gen. ANGITREMA Hald. 2. Ouverture simplement anguleuse en avant, sans canal ; la columelle non tordue, souvent avec un callus supérieur. (Section Goniobasique.) 3) Coq. ovoïde, pesante, noduleuse et an- guleuse {nodulosely angled), ouver- ture auriforme, columelle ovale (oval sic ?)Mronquée. .......1.. Gen. EurycæLon Lea. — VII — k) Coq. pesante, ovale tronquée, oblongue ou turriculée; ouverture-entière en | Gen. Goniogasis Lea. haute Sr ET NE AUD AO 5) Ouverture avec une entaille suturale } pleurotomoïde à la partie supérieure } 6) Entaille située au milieu de la lèvre... Gen. Mesescniza Lea. Gen. ScarzosromaA Lea. 3. Ouverture entière et arrondie en avant. 7) Coquille ovale, pesante; collumelle avec Me Gen. ANcuLoSA Say. un callus à la partie supérieure... Dans mon Catalogue, les groupes À et B correspondent au genre Pleurocera Raf. {Trypanostoma Lea), et les groupes G et D au genre Goniobasis Lea. Les espèces des genres Euricælon et Sérephobasis sont confondues avec les Leptoxis, et les espèces de Lithasia et d'Angitrema sont réunies au genre Jo ou au groupe E. Quant au genre Meseschiza, 1 est nouveau, et m'est encore inconnu. Les espèces américaines ont été étudiées der- nièrement avec beaucoup de soin par M. Tryon qui en a publié d’abord un Synopsis (Synonimy of the Spec. of Strepomatidæ, in Proc. of Acad. Phil., 1863), puis une monographie accompa- gnée de dessins sur bois représentant toutes les espèces (dans Americ. Journ. of Conch., vol. Let IT). Etant en relations person- nelles avec Lea, Anthony, Haldeman, etc., et pouvant consulter leurs riches collections, 1l était admirablement placé pour dé- brouiller le chaos de ces innombrables espèces; aussi a-t-il fait passer au rang de synonymes bon nombre de soi-disant noms spécifiques; il y en a encore à mon avis bien d’autres à supprimer, mais je serais mal placé pour venir contrôler un travail aussi consciencieux et fait dans des conditions aussi exceptionnel lement favorables; je préfère laisser ici complétement de côté, au moins pour le moment, toutes ces espèces américaines, ren- voyant le lecteur aux travaux cités de Tryon pour tout ce qui les concerne. J'ai déjà dit que je ne trouvais pas des motifs suffisants pour adopter la nouvelle famille des Strepomatideæ, pas plus que je D ee n’ai adopté celle des Melanopidæ. Je ne vois nullement la néces- sité de multiplier les familles indéfiniment, et dans mon opinion celle des Mélaniens n’est au fond qu’une subfamille des Paludi- nacées (telles que Philippi les a envisagées dans son Handbuch der Conchyliologie). Quant aux genres proposés, je suis très- disposé à les adopter, au moins en partie, car ils correspondent à des groupes assez naturels, et dans le plus grand nombre des cas, facilement reconnaissables. Le genre Jo, pris dans le sens restreint que lui donne Tryon, ne renferme pour moi qu’une seule espèce, Jo fluviatilis, et Je ne vois dès lors pas pourquoi on le séparerait de Pleurocera avec lequel il a une parenté intime. Angitrema et Lithasia ne difiè- rent réellement pas l’un de l’autre et me paraissent devoir être réunis ; Sérephobasis me semble pouvoir être réuni à Plewro- cera sans inconvénient. ÆEurycælon peut subsister pour toutes les espèces habituellement comptées parmi les Leptoæis, qui n'ont pas l'ouverture entière et arrondie à la base. J’admets donc pour toutes les espèces américaines (Etats-Unis) les genres sui- vants : 10 Pleurocera Raf. (inclus. Jo Lea, Trypanostoma Lea et Sérephobasis Lea); ®% Lithasia Hald. (inclus. Angitrema Hald.); 3° Gomobasis Lea; 4° Gyrotoma Shuttlw. (Schizostoma Lea); 5° Meseschiza Lea (ce genre n’est complétement inconnu); 60 Eurycælon Lea; 70 Leptoxis Raf. (Anculosa Say). Il ne sera pas inutile d’avertir le lecteur en terminant, que dans mes descriptions j'appelle longitudinale la direction paral- lèle à la suture, et par conséquent transversale celle qui va d'une suture à l’autre, parallèlement aux stries d’accroissement. Cette manière de voir me parait la plus rationnelle, en ce qu’elle est d’une application plus générale, quelle que soit la forme d'une coquille. ART SA Zi rs ES / MATÉRIAUX POUR SERVIR À L'ÉTUDE DE LA FAMILLE DES MÉLANIENS — RSR —> GENRE PALUDOMUS. Le genre Paludomus à été l’objet de recherches spéciales qui ont eu pour résultat de réduire considérablement le nombre des espèces, comme il était facile de s’y attendre. M. H. Blanford a consigné dans deux intéressants mémoires publiés dans les Transact. Soc. Zool. de Londres, les observa- tions qu’il a pu faire sur les espèces de Ceylan, soit en collectant lui-même, soit en étudiant les riches collections de Ceylan et de Londres. Il admet les divisions proposées par Layard, sauf le genre Ganga qui, selon lui, a été établi sur des échantillons de Tanalia dont l’opercule parait avoir été acci- dentellement modifié. Le mollusque ayant perdu son opercule normal en aurait reconstruit un nouveau, mais «d'après un autre type commun à toutes les coquilles opereulées en pareil eas. » M. Blanford possède des échantillons d’opereules qui, ayant été brisés en partie seulement, ont été réparés par le mollusque même, et présentent réunies la forme d’oper- cule de Tanalia et celle de Ganga. Cette observation ne me parait pas de pature à inspirer une bien grande confiance dans la valeur absolue des caractères distinctifs tirés de l’opercule, d'autant plus que l’auteur cité mentionne la grande variabilité de cet organe non-seulement d’une espèce à l’autre dans le même genre, mais encore dans une même espèce ; aussi serait-il porté à n’attribuer aux genres Tanalia, Philopotamis et Paludo- fus que la valeur de simples sections dans le genre Melania. Leurs carac- tères distinctifs seraient les suivants : Paludomus, opercule strié concentri- quement, apex supérieur, nucléus subcentral gauche; habite les eaux tranquilles. Tanalia, opereule lamelleux, apex latéral, nucleus latéral droit; habite les torrents des montagnes. Philopotamis, opercule paueispiré, apex supérieur, nucléus subbasal droit; habite les torrents rocailleux. Ke OS Quant aux espèces, M. Blanford, comme je l’ai dit, en réduit considéra- blement le nombre, et je partage en grande partie sa manière de voir à cet égard. Voiei les synonymies que je crois devoir introduire dans la liste que j'ai donnée : Les P. loricatus, erinaceus, aereus, undatus, Layardi, pictus, funi- culatus de Reeve, nodulosus, Swainsoni, Skinneri de Dohrn, similis de Layard =: P. (Tanalia) aculeatus Gmel. -— Les P. Gardneri, neritoides de Reeve, Cumingii et dromedarius de Dohrn — P. (Tanalia) Tennantii Reev. — P. regalis Layard — Reevei (Tanalia) Layard. — P. globulosus Reev. — P. {Philop.) bicinctus Reev. — P. acutus Reev., modicella Lea, spiralis Reev., spurcus Soul., lutosus Gould, parvus Layard, palustris Layard, obesus Phil., Zeylanicus Lea — P. Tamgoriensis [Blanf.) Gmel. ! — P. constrictus Reev., phasianinus Layard {non Reeve), lœvis Layard, fulguratus Dohrn, nasutus Dohrn, = P. (Pal.) Chilinoides Reev. Cette synonymie diffère en quelques points de celle qu'avait proposée Blanford : d’abord cet auteur réunit le P. Tennantii et tous ses synonymes au P. aculeatus Gmel. Ces deux formes m'ont paru devoir rester séparées à cause du mode d’enroulement de la spire. Dans le P. aculeatus et ses synonymes nous trouvons une spire héliciforme, dont les tours croissent régulièrement, tandis que dans le P. Tennantii le dernier tour enveloppe les précédents et les cache en grande partie. Ce caractère me semble avoir une cerlaine importance, el ne pas devoir être négligé, surtout dans un genre où les caractères distinctifs n’abondent pas. Blanford prétend que ces deux modes d’enroulement présentent des intermédiaires et passent insensi- blement de l’un à l’autre. Je ne nie pas qu'il ne puisse se trouver des indi- vidus embarrassants pour la détermination, mais dans la grande majorité des cas la distinction me semble possible, sinon facile. Ces deux espèces forment sous le rapport de leurs variétés de sculpture deux séries parallèles, cependant je ne connais pas de forme squameuse du P.Tennantii analogue au P. erinaceus Reeve. En second lieu, je réunis P. Zeylanicus Lea au P. Tanjoriensis Gmel., tandis que Blanford le réunit au Chilinoides; du reste ces deux espèces sont très-voisines et n’en forment peut-être qu’une seule et unique. Enfin P. regalis Layard me paraît devoir être réuni au P. Reevei Layard plutôt qu'au P. sulcatus Reev., du moins d’après dés échantullons reçus de Cuming. Il faut ajouter à la liste que j'ai donnée précédemment les espèces sui- vanies : ! Ce nom est proposé par Blanford au lieu de Tanschaurinus Gmel., comme étant plus grammalical, Me Sa P. petrosus (Paludina) Gould. Proc. Bost. S. N. H. 1843 maculatus (Mel.) Lea ... Proc. À. N. S. Phil. 1856. — Obs. G. Unio. XI, pl. 22, Ha ADR. es. Ende (Abipede nugger). eyanostomus Morelet.... Journ. Conch. 4864 ... ... Siam. — Pachychil. parvus Lea [an Paludomus?) stomatodon Benson ..... Ann. Mag. N. H. 1862 (cum [Tanalia ? | UPS eee op eee mes et Travancore (Inde). Cette dernière espèce qui m'est inconnue présente un caractère assez singulier, c’est-à-dire une dent au bord columellaire; l’auteur estime qu'elle pourrait bien constituer un genre nouveau pour lequel il proposerait le nom de Stomatodon. Le Paludomus cyanostomus Morelet est une espèce assez problématique et dont la place n’est pas encore fixée d’une manière bien positive, car l’oper- cule est, à ce qu'il parait, inconnu. Elle a été décrite et figurée par Reeve, sous le nom de Melania crassilabrum (Monogr., fig. 221}, comme prove- nant de la Nouvelle-Calédonie. Elle avait été déjà antérieurement décrite par Lea, sous le nom de Pachychilus parvus (Proc. À. N. S. Phil., 1856) de Siam; l’auteur en a donné plus tard une figure dans le vol. XI de ses Observations (pl. 22, fig. 44). C’est done Lea qui a la priorité. Paludomus carinatus (Anculotus) Layard. Cette espèce a été décrite brièvement d’après des échantillons de la collection Cuming, provenant de Bombay (Ann. Mag. N. H., 4855, vol. XVI); la structure de l'opereule n'étant pas indiquée, je l'ai elassée dans mon Catalogue parmi les Paludo- mus, à cause de sa forme générale et de la sculpture de sa surface, analogue à celle qu'on retrouve dans quelques espèces de ce genre. Reeve dans son Iconographie la figure par erreur sous le nom de A. carinatus Anth., comme provenant des chutes de la Kanawha aux Etats-Unis; cette dernière espèce est toule différente d’après la figure que donne l’auteur dans le Boston Journ. of N. H. (vol. III, 1840) et paraît être synonyme de M. dilatata Conr. J’ai moi-même commis l'erreur de citer la figure de Reeve pour l'espèce d'Anthony dans mon Catalogue syst. des Mélaniens. Benson (Ann. Mag., 1864, p. 210) la regarde comme une Melania et non un Anculotus. Depuis lors, j'ai reçu deux échantillons de cette espèce, pourvus de leur opereule, et j'ai pu me convaincre qu’elle ne pouvait pas faire partie du genre Paludomus, car l’opercule est bien réellement spiral. Mais je ne erois pas davantage qu’elle doive être regardée comme un Anculotus ou une PEU Es Mélanie. En effet, si on examine la région columellaire, on voit qu’elle offre une structure toute particulière et étrangère à la famille des Mélaniens; la columelle est aplatie, et bordée par une dépression ombilicale eircons- crite, comme celle que j'ai observée dans certains Lithoglyphus, et en particulier dans le L. tricarinatus que j'ai décrit dernièrement. La forme générale de la coquille est tout à fait celle des Lithoglyphus, et la structure de l’opercule est conforme à celle de l’espèce que je viens de citer. Je crois done que c’est dans le genre Lithoglyphus que devra être placée cette petite coquille. Mais l'examen du mollusque pourra seul trancher la question d’une manière définitive. GENRE MELANIA.' F Groupe de la M. Holandri Fer. Melania Ægyptiaca Bens. [(Reeve, 227), comme J'ai pu m'en assurer par des échantillons de la collection de V. de Busch, n’est autre chose que Paludina bulimoides Oliv. Cette coquille parait destinée à être ballottée d’un genre à l’autre, car M. Bourguignat l’a décrite autrefois sous le nom de Cyclostoma (Leonia) Gaillardoti (Amén. Mal., I, p. 335) et Benson la re- garde comme un Paludomus (Ann. Mag. N.H., 1862). M. parvula Schmidt est une bonne espèce et doit être conservée; elle présente même, suivant Troschel, une radula différente de celle de M. Holandri. Quant aux autres espèces énumérées dans mon Catalogue, elles ne sont que des variétés de M. Holandri, et peuvent se classer en deux groupes, dont l’un renfermerait les formes à spire élevée, l'autre les formes globuleuses; ces deux groupes présentent également des formes lisses et des formes ornées de tubercules. Nous aurions donc la synonymie suivante : * Ron M. Holandri Fer. — costulata Schm. | Se se / 2% elegans Schm. 4 b2 C3, dev 2 PT O AE 4 afra Ziegl. 1 agnala Ziegl OU ES TZ géabrala y 1 Comme je l'ai annoncé dans mon Introduction, je passe ici sous silence les groupes À à E de mon Catalogue, dont les espèces habitent exclusivement les Etats-Unis d'Amérique. ai — 9 — open Var. globosa : _ coronata Küst. nodosa Stentz ornatæ. macilenta Parr. } - au - 128 crassa Parr. £ inornalæ. Jde2 1% cornea Küst. D'après les échantillons que j'ai reçus à diverses reprises, les formes glo- buleuses, raccourcies, habiteraient plus spécialement la Dalmatie. G Groupe de la M. lævissima Sow. Ajoutez : Mivariegata tue 0: 1, M.reg. Berol. [Wiegm. Mss.) — Schiedeana Phil. Godmani Tristram .. Pr. Zo. Soc. Lond. 1862 .. Lac Peten, Vera Paz. gracilis Tristram .... » » » Petenensis Tristram .. » » » Salvini Tristram .... » Rio de la Pacion. tumida Tristram .... » Lac Peten, Vera Paz. Planensis Lea ...... Pr.Ac. N.S. Phil. 1858.— Obs.G.Un. XI, pl.22,fig.26. Honduras. Verreauxiana Lea ... Obs.G.Un.XI, pl.22,fig.27. I. Sandwich (?) Verreauiana Lea . Proc. Ac. N.S. Phil. 1856. Suivant M. Morelet (in li.) M. intermedia v. de Busch — M. Largil- lierti Phil.; Pachychilus Cumingii Lea (M. renovata mihi) — M. gra- phium Morelet. La figure 150 de Reeve devrait être plutôt rapportée à une variété de M. cinerea Morelet ; enfin M. polygonata Lea — M. immanis Morelet. M. Morelet m’éerit également qu'il considère M. Hellerii Parr. comme distinete de M. lævissima Sow.; les échantillons de ma collection, provenant de M. de Charpentier, présentent en effet une forme d'ouverture différente de celle de M. lævissima, relativement plus petite, rétrécie encore avec l’âge par l’épaississement des bords, plus arrondie à la base, et avec un angle supérieur moins aigu. Par contre, il me semble impossible de distinguer la M. Sallei Reev. (non Gassies) de la M. lœævissima. — Je crois qu'il faut ajouter encore au groupe dont nous nous occupons la M. sipho- nata Reev. que j'avais réunie à tort à l’Hemasinus Hugelii, dans mon Catalogue (p. 62). La M. nigrata Poey présente quelquefois une particularité assez singu- lière. Dans les échantillons bien adultes, l'ouverture de la coquille tend à ES IGUeS se rétrécir, en outre il se forme sur le bord gauche, ou plutôt au haut de la columelle, un petit tubercule dentiforme ; je retrouve cette anomalie sur cinq des individus de ma collection. Je n'ai pas encore vu d’échantillon de M. coarctata Lam. (agrestis Reev.), mais je regarde comme très-probable que cette Mélanie n’appartient pas au groupe G, et qu'elle doit plutôt être réunie au groupe K, dans le voisinage de M. Brookei ou sparsimnodosa v. d. B. Quelques auteurs considèrent M. brevis d'Orb. {zebra mihi) comme étant un Paludomus; c'est une erreur à mon avis. Cette coquille possède un opercule de Mélanie parfaitement normal, spiral, à spire rudimentaire, nu- cléus basal, gauche, bien différent de la forme qu’on rencontre dans les Philopotamis ; par contre, il est très-douteux qu'elle doive rester dans le groupe auquel je l'ai réunie, et dans lequel on trouve généralement un oper- cule formé de plusieurs tours croissant moins rapidement, avec un nucléus subeentral. M. Japonica Reev. me parait devoir passer dans le groupe de la M. lirata Bens.; elle est, pour le moins, extrêmement voisine des M. ambidextra Martens et tenuisulcata Dkr. — J'avais réuni les M. spadicea Reev. et sul- cospira Mouss., mais évidemment à torl; cette dernière espèce est bien distinete par la forme de l'ouverture, la structure des tours supérieurs, sa suture profonde et sa coloration. — Un échantillon authentique de M. Oers- tedtii Müreh que j'ai eu l’occasion d'examiner, est absolument identique avec ce que Cuming m'a envoyé sous le nom de M. Mexicana Reev. M. fœnaria Reev. est certainement une M. nigritina Morelet non revêtue de l’enduit noir qu’elle porte habituellement. Cette espèce, quoique parfai- tement distincte, est souvent méconnue et se trouve dans les collections sous des noms très-différents. Elle est cependant peu variable, sauf dans le mode d’enroulement de ses tours de spire qui a lieu souvent d’une manière plus lâche, et au-dessous de la ligne médiane ou dorsale, d'où résulte une forme générale un peu cylindracée, et dans ses dimensions qui, pour les échantillons de ma collection, varient entre 29 et 43 millim. de hauteur. M. Torarmi Villa (pl. II, fig. 44, 12). (Villa, Giornale di Malac., VII, p.413, 1854. — Notizie int. al. gen. Melania, 1855). T. turrita, sub- crassa, epidermide nigro- castaned, apice cariosa ; anfract. 6-7 elongatis, convexis, suturd distinctà. Apertura ovata, columella callosa, incurva, latè sinuata. Hab. St-Louis (Luigiana) (Villa). Dimens. Alt. 36, lat. 17 }; apert. alt. 16, lat. 9®®. [Specim, authent.) TRES Cette Mélanie, bien distincte des autres espèces du même groupe, n’a pas été figurée jusqu'ici; elle est suffisamment caractérisée par la phrase latine ci-dessus, que j'emprunte aux Notizie int. al gen. Melania. C’est une coquille assez solide, de couleur brun-marron foncé, formée de tours con- vexes, séparés par une suture linéaire bien distincte. Les trois ou quatre premiers tours sont rongés superficiellement. L'ouverture est relativement petite, ovale-aigué, prolongée à la base en une pointe arrondie et un peu avancée par suite de la torsion de la columelle. La paroi aperturale présente un callus bien marqué; le bord externe est peu ou pas épaissi. La M. Turati est certainement voisine de la M. corvina Morelet: elle en diffère par sa forme générale, l’enroulement plus lâche de la spire, ce qui rend les tours plus convexes et plus élevés, et la spire moins conique. Elle diffère de la M. Largillierti par l'absence des lignes fines longitudinales, et la forme moins élevée. L’épiderme n’est pas lisse et luisant comme dans la M. lœvis- sima, el si on l’examine à la loupe, on découvre à sa surface une foule de granulations irrégulières un peu vermiculées qui lui donnent une apparence chagrinée. Ces granulations ne sont pas toujours également développées, et ne recouvrent souvent qu'une partie de la surface de la coquille, mais j'en retrouve les traces sur tous mes échantillons. Elles ne sont pas spéciales à la M. Turati, mais existent également dans la M. corvina Morelet, et paraissent bien appartenir à l’épiderme et être produites par une sorte de froncement ou de décollement partiel, plutôt que par un dépôt de matières étrangères. La figure 11 représente un individu authentique. Je rapporte à cette espèce une coquille (pl. LIT, fig. 12) dont j'ai recu de nombreux échantillons de M. Wessel de Hambourg, et qui m'a été envoyée dernièrement par M. Beadle de Philadelphie, comme provenant de Jamapa Riv., Vera Cruz. Elle ne diffère absolument que par ses dimensions moindres; la coloration, la forme des tours, celle de l'ouverture, la structure de l'épiderme sont iden- tiques; en particulier les granulations dont je viens de parler sont extrêmement développées. Elle parait d’ailleurs être adulte, car le callus pariétal existe. Ses dimensions sont: alt, 25, lat. 13: apert. alt. 12, lat. 617, millim. L’oper- cule est formé de 2 à 3 tours de spire croissant rapidement; le nucléus sub- central gauche. H Groupe de la M. atra Rich. Ajoutez : M. millepunctata Tryon Am. Journ. Conch. I, De22 fees, de l’Amazone. Il faut, par contre, effacer : M. loricata Reev. qui appartient 3 PIQUE au groupe U, et M. tuberculata Wagn. que je considère comme un He- misinus. M. bullata Lea (Obs. G. Unio. XI, pl. 22, fig. 29) est synonyme de M. ventricosa J. Moric. Les deux espèces ont été publiées la même année, en 4856; j'ignore donc auquel des deux noms il faut donner la préférence. Groupe de la M. asperata Lam. Ajoutez : M. Wallacei Reev. Reëy. 66.011352. Macs constricta Mouss. Mss......... ne cree DÉS Je place iei celte espèce que j'avais confondue à tort avec le jeune âge de certaines variétés de M. varicosa Trosch. Je ne connaissais alors cette coquille que par la figure de Reeve, et je m'étais laissé tromper par sa res- semblance avec la fig. 67 de la même planche qui représente une M. varicosa jeune. Elle est évidemment extrêmement proche parente de M. perfecta Mouss. Les M, asperata Lam. et inquinata Defr., qui paraissent bien distinetes au premier abord, se rapprochent tellement quand on considère un grand nombre d'individus, qu’il devient impossible de tracer une limite entre les deux formes. La M. inquinata estgénéralement plus petite, avec des tubereules moins développés; en outre, les côtes transversales distantes qui ornent les tours supérieurs des deux espèces, persistent plus longtemps, mais ces carac- ières sont de peu de valeur et insuflisants pour établir un peu clairement sa séparation d'avec M. asperata Lam.; je crois donc que ces deux espèces devront être réunies. M. dactylus, quoique voisine, me semble toujours facile à distinguer. K * Groupe de la M. varicosa Trosch. M. Amurensis Gerstf. {syn. M. Heukelomiana Reev.]. D'après L. v. Schrenk (Reisen u. Forschungen im Amur Lande, 1867,411, p. 627), il faut réunir à celte espèce comme synonymes, M. Fortunei Reev. qui en serait le jeune âge ou tout au moins une forme non décollée, et M. calculus Reev. qui correspondrait à la variété lisse. En outre, l’auteur cité serait porté à ajouter M. cancellata Bens. [ — M. Bensoni Reev. = M. Hanleyii Brot). Cependant il remarque que la figure donnée par Reeve n'est pas très-salis- à 20e IT Len faisante et que d’ailleurs la description qui l'accompagne ne concorde pas avec celle de Benson; enfin Reeve indique l'Inde pour patrie de son espèce, tandis que Benson cite Chusan. La descriplion originale de M. cancellata correspond, par contre, tout à fait à la W. Amurensis, et la figure donnée par Hanley {Conchol. Miscell., IE, 41) pour la M. cancellata Benson représente exactement la M. Amurensis. Je n'hésite done pas à réunir les deux espèces, en excluant toutefois pour le moment la M. Bensoni Reeve. J’ajouterai que M. Ningpoensis Lea (Obs. G Unio, XI, pl. 22, fig. 20) n'en diffère pas non plus; c’est même cette dernière dénomination qui devra en définitive être adoptée pour l'espèce, puisque le nom de cancellata est déjà employé pour une espèce de Say, et que l'espèce de Lea a été décrite en 1856 dans les Proceed. de l’Ac. de Philad., c’est-à-dire trois ans avant la publication de l'ouvrage de Gerstfeld. M. pagodula Gould parait avoir un opercule arrondi, multispiré, et appartiendrait à la famille des Cerithiidæ suivant H. Adams qui établit pour celte coquille un nouveau genre Brotia (Proc. Zool. Soc. Lond., 1866). Il faut effacer ici M. Wallacei qui passe au groupe précédent. M. Herculea Gould. La sculpture de cette espèce est extrêmement variable, et on s’en ferait une idée très-incomplèle si on ne considérait que la figure donnée par Reeve, qui représente la forme la plus habituellement répandue sous ce nom. Je figure ici trois des variétés les plus marquées que je possède dans ma collection et que je choisis comme s’éloignant le plus du type connu. La première (pl. III, fig. 3) se fait remarquer par l’aplatissement de ses tours de spire, et leur forme imbriquée. Les côtes sont obsolètes au sommet, lisses et dépourvues de tubereules sur les tours suivants, et terminées brus- quement à la périphérie qui est très-anguleuse. Les stries longitudinales se voient seulement au-dessous des suiures où elles sont faibles, et à la base où elles sont beaucoup plus saillantes, nombreuses et serrées. L'ouverture est fortement prolongée à la base et son bord droit présente un angle très-mar- qué correspondant à l'angle du dernier tour. Cette forme imbriquée et angu- leuse des tours de spire rappelle un peu l’espèce figurée par Reeve sous le nom de M. polygonata Lea, qui du reste appartient à un autre groupe. L'échantillon figuré provient de l’ancienne collection Menke sans indication de localité. Il ne présente pas de fascies à l'extérieur, mais l’intérieur de l’ouverture en montre deux obsolètes à la base. La seconde variété (pl. IIT, fig. 2) s’éloigne moins du type connu. Elle est relativement de petite taille, couverte d’un mince pigment noir; les tours sont convexes, un peu étranglés au-dessous de la suture; ils présentent à De leur partie supérieure des plis nombreux, peu saillants qui se perdent gra- duellement avant d'atteindre la périphérie, et quatre lignes élevées obsolètes, équidistantes dont les deux supérieures forment de petits tubereules à leur passage sur chaque côte; la moitié inférieure du dernier tour porte en outre six lignes élevées équidistantes. Cette sculpture est peu accentuée, elle l’est peut-être un peu davantage sur le dernier tour ; la columelle n’est pas tout à fait aussi prolongée ni aussi lordue que dans la variété précédente, et le bord droit est arrondi. Les deux fascies basales à l’intérieur sont peu visibles. Enfin la troisième variété (pl. IT, fig. 4), la plus éloignée du type, est complétement dépourvue de eôtes ou de tubereules. Je l'ai reçue de M. H. Blanford, sous le nom de M. Herculea var., et j'avoue que, au premier abord, cette détermination me parut un peu hasardée, mais l'examen de nombreux échantillons m'a convaincu qu’elle était juste. Elle a d’ailleurs pour elle l'autorité d’un savant qui a récolté lui-même et observé sur les lieux, qui a pu par conséquent recueillir bien d’autres variétés intermédiaires que celles que j'ai vues moi-même, et se former une opinion établie sur des bases solides. Cette forme remarquable provient de Awaken Hills (Inde }.. Un des échantillons de ma collection porte des stries longitudinales assez ser- rées, les deux autres n’en présentent que des traces sur quelques tours; tous les trois ont à la base une dizaine de lignes élevées. Les tours de spire sont régulièrement convexes; la suture est moins sensiblement appliquée et margi- née que dans les autres variétés, au moins dans deux de mes échantillons. Le dernier tour étant arrondi, l'ouverture ne présente pas d'angle à son bord droit; elle offre du reste la forme typique avec deux fascies à la base, sauf dans un exemplaire. I est plus que probable que la M. gloriosa Anth. (Amer. Journ. Conchol., I, pl.18, fig. 3) n’est autre chose que cette variété, seule- ment l'échantillon figuré est passablement plus grand que ceux que j'ai eu l’occasion de voir. Suivant les naturalistes de l’Inde, la M. Herculea Gould est synonyme de M. variabilis Bens. Je ne connais malheureusement pas la description originale publiée dans le Journal Asiatic. Soc., 1835, mais d’après la figure 204 de Reeve, je serais très-disposé à admettre ce rapprochement que J'avais du reste déjà supposé dans une note de mon Catalogue. M. Indica Eyd. Soul. viendrait s'ajouter également en synonyme. Enfin je ne vois aucune possibilité de séparer M. varicosa Troschel. Cette dernière espèce est géné- ralement moins robuste, non décollée, et sa columelle est moins prolongée, mais ces caractères distinetifs sont de peu de valeur. Il en est de même de celui qu'indique Reeve à propos de sa M. corrugata Lam. (— varicosa Troschel), c’est-à-dire la présence d’une fascie colorée au-dessus de la suture. Presque toutes les espèces du groupe ont deux fascies basales visibles ET MAS en général seulement à l’intérieur de l'ouverture ; quand l’épiderme est de couleur claire, elles paraissent aussi à l'extérieur, et c’est la fascie supérieure correspondant à la périphérie des tours qui se montre en partie au-dessus des sutures. M.insozrra sp. nov. (pl. IT, fig. 4). T. conico-turrita, solidiuscula, lœævigata, fusco-olivacea, nitida, obsoletè livido-fasciata; anfr. 7-8, convexiusculi, rapidè crescentes, süturd impressd, submarginatà divisi, ultimo magno, lineis longitudinalibus subevanidis non- nullis, basi eminentioribus circumdato; apertura acuminato-ellip- tica, basi angulatim producta, intùs trifasciata; columella pau- lulum torta, alba, margine dextro simplici, obtusulo. Alt. 28, lat. 135 apert alt. 149, lat. 7r%, Habit. Inde? Coquille lisse, luisante, de couleur vert olive plus ou moins enfumé, et présentant sur ses tours supérieurs une fascie livide peu distincte. Le dernier tour est relativement grand, et porte des trases de quelques lignes - élevées longitudinales plus distinctes à la base. Les tours de spire croissent rapidement et sont séparés par une suture un peu imprimée et submarginée. Cette pelite espèce, qui offre au premier abord quelque ressemblance avec cerlaines formes des Etats-Unis d'Amérique, vient se placer par la forme de son ouverture, la nature de son épiderme et son ornementalion, à côté de M. variabilis, quoique présentant une forme générale bien diffé- rente. Je ne saurais trop à quelle autre espèce la comparer, et elle me parait suffisamment caractérisée par le fait de posséder une spire peu élevée, coni- que, avec une forme d'ouverture identique à celle des grandes espèces turri- culées de l'Inde. J'en possède quatre échantillons avec lesquels se trouvait un opercule détaché exactement semblable à celui de M. Herculea; je ne l'ai pas mentionné dans la diagnose, parce que je n'étais pas bien sûr qu'il appartint réellement aux coquilles qu'il accompagnait. M. cirrina spec. nov. (pl. IE, fig. 13). T. elevato-turrita, pallidè lutea, solida, apice integro, obtusulo. Anfractus 10 convexiusculi: supremi sex ad septem lævigati, fasciis lividis tribus ornati, ultimi conco- lores, liris filiformibus distantibus, ad basin anfractus ultimi emi- nentioribus, instructli. Apertura acutè ovalis, intùs nonnunquam basi obsoletè bifasciata, basi producta, angulata, margine dextro regularvter arcuato, subcrenulato; columella torta, salmonia, nitens. — Operculuim ? — Alt. 39-45, lat. 14-15 ; apert. alt. 15, lat. 7\]2- 81/3 millim. Habit. Siam (Cuming). J'ai entre les mains trois échantillons de cette Mélanie envoyée il v a plu- sieurs années par Cuming comme étant une espèce nouvelle. Ils ne présentent NA au premier abord rien de bien saillant, sauf leur épiderme jaune elair et la coloration de la columelle, deux caractères d’ailleurs peu importants, et qui pourraient bien n'être pas constants. Les premiers tours de spire eroissent assez rapidement et présentent trois fascies très-indistinctes qui disparaissent gra- duellement sur les suivants. Les lignes élevées longitudinales, nulles au som- met, ne deviennent bien apparentes que sur le dernier tour ou l’avant-dernier; elles sont bien marquées à la base et plus ou moins serrées, car sur l’un de mes échantillons j'en compte huit régulièrement espacées sur tout le dernier tour, tandis que sur un autre il y en a huit au-dessous de la périphérie seule- ment, la partie supérieure du tour étant lisse. La suture est bien marquée; les tours nucléolaires sont violets et forment un sommet remarquablement obtus. L'intérieur de la bouche présente à sa base les deux fascies qu’on retrouve dans d’autres espèces du même groupe, mais elles sont peu dis- ünctes et ont une tendance à se dédoubler en formant quatre lignes étroites correspondant aux lignes élevées de l’extérieur. Cette Mélanie ne peut guère se Comparer qu'à la M. varicosa Troschel, dont elle a un peu le facies ; elle s'en distingue du reste facilement par sa spire moins élevée et ses tours moins convexes croissant plus rapidement. En outre, dans la M. varicosa Trosch. { — variabilis B.) les tours nucléolaires forment une pointe très- aiguë et croissent lentement, tandis que dans notre espèce l'extrémité de la spire esl lout à fait émoussée, et parait légèrement tronquée au premier coup d'œil; si on l’examine à la loupe on reconnait qu’elle est intacte, mais que celte apparence est produite par accroissement rapide et un peu héliciforme des deux premiers tours. Par sa forme générale et son mode d’enroulement, elle rappelle un peu la M. Largillierti Phil., qui du reste appartient à un tout autre groupe. L500 Groupe de la M. aculeus Lea. Il faut ajouter à ce groupe quelques-unes des espèces du Voyage de la Coquille que j'avais complétement oubliées dans mon Catalogue. Au reste, les espèces décrites par Lesson n’ont jamais été figurées, et sont décrites en des termes qui ne permettent guère de les reconnaitre. M. Blossevilliana Lesson Voy. Coquille IT, p. 358. Nouv. Guinée. ? fauna Lesson » If, p. 355. Nouv. Irlande. Offachiensis Lesson » II, p. 356. [. Waigiou. Fraseri v. d. B. Proc. Zool. Soc. Lond. 1859. Equateur? Manillaensis Lea. Obs. Gen. Unio XI, pl. 22, fig. 24— duplex Brot. SNS CIS (Lea propose ce dernier nom pour australis Lea déjà employé, que j'avais changé en M. duplex; je ne suis, du reste, pas sûr que cette espèce appar- tienne réellement à ce groupe: elle a été décrite d’après un seul échantillon en mauvais état.) plicaria Brug. (ubi?] Chenu. Man. Conch. fig. 4985 (= hastula Lea). latronum Tarnier (in sched.)[. des Larrons (= acutissima v. d. B?). plicatilis Mouss. (Mss.) Catal. Godeffroy............. [. Ovalan. terebriformis Brot Loeb NA. Be ReBv Abe Anse nets TAN. Par contre, il faut effacer ici M. pyramis Benson (renvoyée au groupe L d); M. Celebensis Q. G. (groupe N), M. Verreauiana Lea (groupe G), M. beryllina Brot ([— tuberculata Müll. var.) et M. fraterna Lea | (= Pirena spec.). Il faut effacer également : M. acuta Lea que je donnais comme synonyme à M. Arroensis Lea; elle n’a aucun rapport avec elle, et appartient au groupe B. Le nom de M. acuta avait été donné d’abord par Reeve à sa Mélanie n° 48 ; il l’a remplacé dans son Errata par celui d'Arroensis. M. Fraseri v. d. B., d’après un échantillon de l’auteur, me parait à peine distincte de M. terebra v. d. B. M. mucronata v. d. B., d’après l’unique échantillon de l’auteur, est extrêmement voisine de #. hastula Lea; M. Scipio Gould à la priorité sur le nom de veruculum Morelet. Potiez et Michaud (Gal. des Moll. Douai, pl. 27, fig. 45, 16) figurent sous le nom de M. punctata Lam. une espèce différente de celle qui est figurée par Chenu, et qui n’est probablement pas autre chose que M. tuber- culata Müll. Ils lui donnent pour synonyme M. torulosa Fer. ex fide ipsä (?) et lui attribuent dans leur description de légères côtes longitudinales avec des sillons transversaux, et une longueur de 48 à 20 mill., tandis que l’es- pèce de Lamarck est testé glabrä, et longue de 21!/, lignes. M. aspirans Hinds. J'ai eu tort de réunir à cette espèce la M. macrospira Morelet, je erois qu'il convient de réserver le nom de M. aspirans aux for- mes représentées dans le Voyage du Sulphur et dans Reeve, caractérisées par une ouverture obliquement dilatée vers la base et une spire étroitement subu- lée, cylindracée, subconcave. Quant à M. macrospira M., elle ne m'est connue que par les deux figures de Reeve et de Gassies (Nov. Caled., pl. VI, fig. 3) qui me paraissent représenter deux formes un peu diffé- rentes, quoique dessinées toutes deux d’après des échantillons authen- liques. NRA te M. canalis Lea, figurée dans Gassies (Nov. Caled., pl. VI, fig. 2), repré- sente une forme que je ne peux reconnaitre, mais qui dans tous les cas diffère complétement de celle que nous trouvons dans Reeve (Icon. 63); la deseripuon que je lis dans le texte (p. 98) est imitée de celle de Reeve et se rapporte assez bien à l'espèce originale, mais nullement à la figure donnée par M. Gassies. M. Bernarpu sp. nov. (pl. IL, fig. 43). T. abbreviato-subulata, solidula; spira convexa, omnino lævigata, subintegra, corneo-olivacea, apice flammulis angustis picta, stralo nigro tenu et polito obducta. An- fract. circa 10, rapidè crescentes, primi planulatr, ultimi con- vexiusculi, supernè leviter coarctati, suturd distinctè marginatd, sublacerd, divisi. Anfr. ullimus magnus. Apertura ovato-pyri- formis, supernè acuta, basi latè effusa, columella alba tortaque; margo externus simplex, acutus, haud sinuatus. Al. 43, lat. 14 DES apert. alt. 15, lat. 7%, Operculum elongatum, semiovatum, pau- cispiratum, nucleo basali, marginali. Habit. ? La petite espèce que je décris iei est assez répandue dans les collections sous divers noms qui ne me paraissent pas lui convenir. Elle est principa- lement caractérisée par sa forme subulée raccoureie, sa spire plutôt un peu convexe, sa suture fortement marginée, et l’absence de toute sculpture même au sommet. Les tours de spire croissent assez rapidement; les premiers sont aplatis, séparés par une suture distincte; les quatre derniers qui forment environ les {/; de la coquille sont légèrement convexes, un peu étranglés à leur partie supérieure, et la suture est bordée par un bourrelet saillant. L'ouverture est ovale, aiguë au sommet, largement versante à la base; la columelle est blanche, tordue. Toute la coquille est recouverte d’un enduit noir, mince et brillant, sous lequel on découvre un épiderme olive clair, orné au sommet de linéoles transverses brunes ondulées, quelquefois inter- rompues. Les stries d’aceroissement sont assez marquées el serrées sur le dernier tour. Cette forme est évidemment très-voisine de M. uniformis Q. G. et je l'ai longtemps confondue avec elle, mais elle ne présente pas de stries ni de eôtes au sommet, et à en juger par la figure du Voyage de l’Astrolabe, ses tours croissent d’une manière moins régulière. Les mêmes différences la séparent de A. fulgida Reev. ou du moins d’une petite variété que j'ai reçue comme venant des Philippines, car le type est beaucoup plus grand que notre es- pèce. Au reste, je dois dire que M. fulgida Reev. correspond assez exac- tement à la description de la M. uniformis Q. G. Les figures se ressem- CAD blent moins, mais celles du Voyage de l'Astrolabe ne me paraissent pas d’une fidélité irréprochable. J'ai reçu cette coquille de différentes personnes, avec des indications de localité différentes, mais toutes également douteuses. M. rumosa Hinps. (pl. I, fig. 12).! T. elato-subulata, solidiuscula, longi- tudinaliter obsoletè et sparsim striata, fusco-olivacea, flammulrs transversis angustis et punctis brunneis ornata (in specimine de- picto, luto atro-ferrugineo omnind obtecta). Spira apice truncata ; anfractus incolumes 10, supremi subplanulati, sequentes sensim conveæiores, supernè latè constricti, subexcavati, sutur& distinctd, perobliqud, filomarginaté divisi ; ultimo basi inflato et striato. Apertura ovata supernè biangulata, basi latè excisa, intùs cœru- lescens; columella torta incrassata; callo parietalr crasso albo. Alt. (anfr. 10) 115 : lat. 22. Apert. alt. 26, lat. 14%, Habit. T. Bat- jan (Landauer); Moluques (Bernardi) ; Nov. Irlande {Hinds.). Cette espèce présente un facies tout particulier, dû à l’obliquité inusitée des sutures qui, peu prononcée dans le jeune àge, devient toujours plus marquée à mesure que la coquille s'aceroit; en même temps les tours de spire deviennent plus convexes et l’étranglement de leur partie supérieure se fait sentir davantage au point de produire, sur le dernier tour, à son tiers supérieur un angle bien marqué. La surface est presque complétement lisse jusqu’au sommet, sauf quelques plis irréguliers formés par les stries d’ac- croissement et quelques stries fines écartées et généralement peu visibles. La base du dernier tour est un peu gibbeuse, et. présente une dizaine de stries assez distinctes; la columelle est très-tordue et l'ouverture relativement petite est largement échancrée à la base et terminée en haut par un sinus étroit; le bord pariétal est recouvert d’une callosité blanche assez épaisse. L'échantillon que je figure iei offre des dimensions vraiment colossales ; je l'ai reçu de M. Landauer avec un autre tout à fait semblable, plus petit seu- lement de quelques millimètres. Ces deux coquilles provenaient de l'ile Batjan. Malgré la différence de taille, il est évident pour moi qu’elles appar- tiennent à l'espèce décrite par Reeve [Conch. Icon., fig. 30) sous le nom de M. obstricta,? qui ne me paraît pas différer de M. fumosa Hinds. Cette 1 T. elongata, crassiuscula, lævigata, olivaceo-fusca unicolore, vel junioribus infra suturam strigis longitudinalibus rufis ornata. Anfractibus paulisper rotundatis, su- pernè latè subconcavè coarctatis, lineis impressis sparsim et obsoletè cinetis ; spira erosa apud anfractum quartum. Aperturd cœrulescente (Hinds.). 2 T. acutè subulatd, tenuiculà, ad basin constrictà et truncatà, luteo-olivaceà, corned, castaneo irregulariter longitudinaliter punctato-flammatd, anfr. 10-12, su- pernè peculiariter constrictis, lævibus, ad suturas subplicatis ; aperturà breviusculà labro effuso. Hab? (Reev.) i RAIN ee dernière est seulement fortement décollée et réduite à quatre tours, mais les caractères que lui assigne Hinds s'appliquent parfaitement à notre espèce et la figure qu’il en donne s’aceorde également bien. Reeve, dans sa Monographie du genre Melania, ne parle pas de la M. fumosa. Hanley (Conch. Misc., fig. 53) figure sous ce nom une Mélanie qui ne me parait pas tout à fait conforme à la description et à la figure-‘du Voyage du Sulphur; les tours de spire sont trop aplatis et trop étroits, ceux de la M. fumosa croissent beau- coup plus rapidement; en outre, les stries longitudinales sont également trop fortes. M. funiculus Q. G. pourrait bien être synonyme de M. fumosa. Elle provient également des Moluques et les mots: «anfractibus obliquis con- pvexis, tours très-obliques ressemblant à ceux d'une corde, » conviennent parfaitement à notre espèce; elle offre aussi des stries transverses (longitu- dinales pour moi), très-déliées, écartées, et une forme de suture semblable; cependant la figure que nous trouvons dans le Voyage de l’Astrolabe (pl. 56, fig. 43, 44) ne serait pas tout à fait conforme à nos échantillons de M. fumosa, si toutefois elle est exacte, car elle ne me paraît pas correspondre à la description d’une manière complétement satisfaisante. ! Je possède dans ma collection deux autres échantillons moins grands que celui que j'ai fait figurer; l’un ressemble tout à fait pour la coloration à la fig. 30. de Reeve, il est de provenance inconnue; l'autre provient des Mo- luques, suivant M. Bernardi; il a conservé sa spire presque intacte et pos- sède treize tours; on distingue également à sa surface les flammes brunes dont parle Reeve, mais elles sont rendues indistinetes par la coloration fon- cée de l’épiderme. Quant à l’exemplaire figuré, il est entièrement revêtu d'une couche noirâtre tenace qui masque complétement l’épiderme. M. rusrica Mouss. D’après les nombreux échantillons que j'ai pu voir dans la collection de M. le prof. Mousson, celte espèce parait être extrême- ment variable pour la convexité des tours, leur forme plus ou moins étran- glée à la partie supérieure et même pour les proportions de sa spire et son angle spiral. La M. digitalis Mouss., de l’aveu même de son auteur, n’en est qu’une forme jeune. J'en figure iei (pl. IT, fig. 44) une encore plus jeune, intéressante en ce qu’elle présente les premiers tours de spire et servira à compléter la diagnose de l'espèce. Elle m'a été donnée par M. le prof. Mousson, sous un nom de collection, comme provenant de Java et pouvant être le jeune äge de sa A. rustica, en quoi je suis complétement de son avis. L’échantillon que je possède mesure 48%® sur 12" pour 12 tours de 1 T, turrita longissima, subulata, obsoletè transversim striata, albida vel subrubro apice maculata; anfr. obliquis convexis ; ultimo inflato ; aperturâ amplà subovali, albidà aut cœrulescente. Hab. Moluques. Long. 2 p.8 lin. (l'extrémité de la spire étant rongée) (Quoy.). QUE ll Rec spire. Les premiers tours jusqu'au huitième environ sont ornés de côtes transverses régulières croisées par des stries longitudinales serrées [onze à treize pour sept côtes transverses) ; cette ornementation disparait graduelle- ment et les derniers tours en sort complétement dépourvus. Les tours de spire sont faiblement convexes, mais le dernier commence à présenter un léger étranglement à la partie supérieure, caractère qui devient souvent très-marqué dans la coquille adulte; il est, en outre, un peu anguleux à la périphérie, comme cela arrive habituellement pour les coquilles jeunes. L’es- pèce figurée par Reeve (Conch. Ic. Mel., fig. 111) sous le nom de M. palimp- sestos Reev., de provenance inconnue, offre beaucoup de ressemblance avec la coquille que nous figurons ici et pourrait bien être la même chose. La M. rustica présente souvent, à cause de l’étranglement du haut des tours et de ses fortes dimensions, une certaine ressemblance avec M. fumosa Hinds, mais elle se reconnaitra toujours à la direction moins oblique des sutures et à la forme de son ouverture moins évasée à la base. Elle est en outre beaucoup plus solide et pesante, et présente dans le jeune âge une sculpture qui manque totalement à la M. fumosa jeune. IPN Groupe de la M. albescens Lea. M. albescens Lea parait présenter des variations de taille très-considéra- bles, tout en gardant toujours le même facies général , les mêmes caractères de forme de spire et d'ouverture, et la même ornementation. Les plus grands échantillons de ma collection ont environ 53 "* de hauteur sur un diamètre de 44-17mm; je possède par contre trois petites Mélanies qu'il m'est impos- sible de ne pas considérer comme appartenant à la même espèce, et qui me- surent seulement 31 "® sur 9-10 pour le même nombre de tours de spire; ils proviennent soi-disant de Chine. Enfin un exemplaire provenant de la Malai- sie, el que je tiens du D' van den Busch, ne mesure que 26 sur 8 "®, Tous ces différents échantillons présentent absolument les mêmes caractères, sauf peut-être que la coloration ponctuée est un peu plus apparente sur les plus petits. M. monile Mousson et pantherina v. d. B., d’après des spécimens authentiques, ne s’en distinguent que par des caractères de bien peu d'im- portance. MAG en UGS Groupe de la M. Petitii Phil. J'ajouterai à ce groupe les espèces suivantes : Mératinis ea eee Proc. Phil. 4856. Obs. g. Unio XT, pl. 22, 1099760540 SET Manille. brunnescens Tryon.. Am. J. Conch. I. pl. 22, f.1.. Philippines ? cireumsuleata Gassies. Jour. Conch. 1865. p. 212..... Nov. Caled. Græffei Mouss. [mss.) Catal. Godeffroy .............. L. Ovalan. interposita Mouss.(mss.) (Ne PASSES AN RSA TE I. Ovalan. Landaueri Brot ...... Malac- BU 865 2er Eee Moluques. laxa Mouss. {mss.) ... (gratiosa Mouss. Catal. Godeffroy.) Upolu. luteola Dkr.....: Verh. Zool. Bot. Ges. Wien 1866 Tahiti. Tahitensis Dkr...... id. (== corporosa Gould, JUAN MERE Tahiti. ? Mageni Gassies..... Nov. Caled. pl. VI, f. 10 .... .. Balade. Matheroni Gassies: ... Nov. Caled. pl. IV, 50. Balade. Montrouzieri Gassies. Nov. Caled. pl. V, f. 10....... Art, Balade. minuta Tryon....... Am. Jour. Conch. Il. pl.20, f. 3.. Tahiti. peregrina Mouss.{mss.] Catal. Godeffroy.............. Upolu. reulera LryON "0 Am: J. Conch:F pl:92, f-4:.. Japon: Myersiana Lea...... Obs. g. Unio XI. pl. 22, f. 21.... Fidji. paulla Dkr......... (Coll. mea, vend. Hobenacker) ubi? L.Sandwich. subfasciata Mouss.{mss.) Catal. Godefroy ............. Upolu. unicolor Tryon...... Am.J:Conch., L pl. 22f:2;."#Tahitr: M. circumsulcata Gassies doit changer de nom à cause de circumsulcata v. d. B.; Je propose de la nommer sulcata. M. Maurula Reev. in Gassies Nov. Caled., pl. 5, f. 9, n’a aucun rap- port avec la coquille figurée par Reeve sous ce nom. La description latine est la copie quelque peu modifiée de celle de Reeve, et ne s'accorde par conséquent pas avec la figure qui l'accompagne et que jerapprocherais plutôt de M.exusta Reev. Il faut effacer M. clavus Lam. qui me parait plutôt devoir être placée dans le groupe suivant. Enfin d’après des échantillons authentiques que j'ai reçus dernièrement de M. Zelebor, M. Tahitensis Dkr. est identique avec le jeune âge de ma M. bicolor = corporosa Gould ; la M. luteola Dkr. provenant également du voyage de la Novarra, pourrait bien n'être qu’une simple variété ou plutôt une variation morbide de M. Tahitensis, caractérisée par un épiderme de couleur pâle. $ AO Mecania Periru Phil. (pl. IL, fig. 7.) — T. cylindracea, decollata, levius- cula, fusca; anfractibus convexis, ad suturam marginalis, aper- tura angusta, semiovata; anfractus ad summum tres, lunc tesla 15/2"! long.; diam. 61], ""; apert. alt. 61/!"; lat. 3/4". Habit. Nov. Caledon. (Ph.) Je crois devoir figurer ici cette Mélanie, parce qu'elle me paraît avoir été en général méconnue ou mal représentée. La diagnose originale que j'ai transcrite ci-dessus, donne à ce qu’il me semble une idée très-claire de cette espèce remarquable ; cependant il faut ajouter qu’on observe à sa surface des lignes longitudinales élevées, croisées par des stries d’accroissement ser- rées, dont quelques-unes sont plus aecentuées et variciformes; celle sculp- ture est généralement peu marquée et irrégulière. En outre, il est évident que l’épithète cylindracea ne s'applique qu'à la coquille adulte et décollée, et il serait peut-être plus exact d'ajouter les mots : in adultis. La M. Petitii est solide quoique médioerement épaisse ; les sutures sont bien marquées, marginées, el deviennent plus obliques par rapport à l'axe à mesure que la coquille grandit; les tours sont alors légèrement étranglés à la partie su- périeure ; l'épiderme est d'une couleur olive enfumée; l’intérieur est géné- ralement livide assez foncé. Hanley dans son Conchological Miscellany (fig. 46) donne avec doute sous ce nom une figure qui est totalement manquée ou représente une autre espèce ; les tours de spire sont trop aplatis et trop élevés. Reeve dans sa Monographie du genre Melania figure (pl. EX, fig. 47) sous le nom de M. Petitii une coquille d’une tout autre forme, voi- sine de M. crenulata Desh. Enfin Gassies dans sa Faune de la Nouvelle Calédonie (pl. V, fig. 41) la décrit comme nouvelle sous le nom de M.Droueti, et en donne une figure très-reconnaissable d’après un grand échantillon. Reeve me paraît figurer la vraie M. Petitii sous le nom de M. Erebus (fig. 75). Aueun auteur n'indique la forme de cette espèce dans son jeune âge ; nous ne la connaissons donc qu'à l'état adulte, ou du moins à l’état tronqué, réduite à trois tours de spire, avec des dimensions assez variables, car mon plus petit échantillon a 25" de hauteur, le plus grand 33, tandis que celui que figure. Gassies a 43 "a, loujours pour le même nombre de tours.l Je possède dans ma collection une coquille provenant de la Nouvelle Calédonie que je considère comme le jeune âge de la M. Petitii (pl. IL, fig. 8); elle est subulée, d’une texture remarquablement solide pour sa grandeur et com- parée à celle des autres espèces subulées que je connais ; ses tours sont con- ! J'en ai recu depuis lors deux échantillons au moins aussi grands que celui de Gassies. EN O0 EE vexes, faiblement striés longitudinalement, et je retrouve sur le dernier tour les mêmes stries d'accroissement variciformes que j'ai signalées plus haut. La forme des sutures et celle de l'ouverture, la nature de l’épiderme et sa coloration sont tout à fait conformes au type adulte. La spire présente Al tours (il en manque peut-être deux au sommet); les trois premiers sont régulièrement striés Jongitudinalement ; ces stries s’effacent à Ja partie supérieure des deux ou trois tours suivants et disparaissent presque complétement en s’espaçant, sur le dernier. L'intérieur de l'ouverture est livide violacé. MELANIA DECOLLATA Lam. — Cette espèce m'a toujours beaucoup em- barrassé ; je n’ai jamais pu la reconnaître avec certitude dans aueune des Mélanies qui m'ont passé sous les yeux, et cependant il n'existe peut-être pas de collection qui ne possède sa” M. decollata, et elle est constamment citée dans les catalogues comme devant être connue de tout le monde. Si j'en parle ici, ce n’est pas, je le regrette, pour fixer les idées à cet égard, mais simplement pour avertir les couchyliologistes des incertitudes qui rè- gnent à son sujet, et les engager, quand ils voudront la désigner, à indiquer en même lemps une figure connue, sous peine de n'être pas compris. La phrase caractéristique originale! est très-brève et très-élastique. Chenu figu- rant les coquilles de la collection de Lamarck représente une forme qu'on serait naturellement tenté de regarder comme authentique; malheureusement , Philippi dans ses Abbildungen fait observer que cette figure ne correspond pas à la descriplion de l’auteur, ce qui est vrai, mais il en propose une autre à sa place qui, de son aveu même, ne cadre pas non plus complétement avec les expressions de Lamarck, et il ajoute que malgré cela 1l ne doute pas de l'authenticité de l'échantillon, sans du reste donner d’autres raisons à l'appui. Par contre, il reconnait dans la coquille figurée par Chenu la M. erosa Lesson, probablement d’après des individus authentiques, car il serait à mon avis difficile de reconnaitre cette espèce au moyen seulement de la description de Lesson. Potiez et Michaud donnent comme M. decol- lata cette même M. erosa comme provenant de la Guyane et de l'Egypte. Lesson la décrit comme trouvée à la Nouvelle Guinée : voilà un assem- blage d’habitats bien étrange ! Drouet dans ses Mollusques de la Guyane cite la M. decollata, mais n'indique aucune figure : il la compare à M. atra dont elle différerait par ses tours plus convexes; elle serait érodée et tronquée comme elle, mais dépourvue de côtes et de plis ; c’est peut-être la M. erosa mais non pas la M. decollata de Philippi, car personne ne pen- 1F, cylindraceà, apice decollato-truncatd, glabrà, fuco-nigricante ; anfr. convexius- culis ; ultime obsoletè plicato. Hab. Rivière de la Guyane (Richard). Long. 11 lignes. or PER serait à la comparer à M. atra, et je lui trouve au contraire une étonnante ressemblance avec quelques individus de A1. lævissima ou corvina forte- ment érodés et carrément tronqués que je possède dans ma collection. Reeve figure sous le nom de M. decollata une forme qui me paraït devoir être rap- portée à M. nigritina Morelet; il ajoute, il est vrai, qu'il n'est nullement certain de la justesse de la détermination. Enfin Morelet {[Ser. Conchyl., p.416) cite la M. decollata Lam. comme se trouvant à Nossi-Bé; il ajoute : « C'est bien réellement la M. decollata eonnue depuis longtemps aux Antilles et à la Guyane. Elle est finement granulée comme celle d'Amérique, et pré- sente les plis obsolètes à la base. » Il est bien à regretter qu’il n'ait pas cru devoir donner une figure, ou du moins qu'il n'en cite aucune ; je suppose qu'il a en vue la M. erosa Lesson de Philipp. En attendant, voilà une espèce qui habite à la fois la Guinée, la Guyane, l'Egypte, les Antilles et Madagas- car. Ce rapprochement de localités aussi diverses prouve évidemment, ce me semble, que sous le nom de M. decolluta Lam. se cachent plusieurs espèces différentes. M. Lanpauer: Brot. (PI. IL, fig. 2 et 3.) Malac. Blätt. 4865, p. 176. — T'. turrita, solida, nigra ; adulta valdè decollata. Anfr. superst. 41], (testæ integræ circa 13), convexiusculi, transversè regulariter costati, longitudinaliter lirati. Sutura angustè canaliculata, cre- nulata ; aperiura parva, ovato-piriformis, basi paululum effusa, intùs livida, callo parietali livido, conspituo. Al. (anfr. 5) 30, lat. 11 ; apert. alt. 10, lat. 5'/,"%, Habit. Halmaheira ou les îles Arrow. ? ! La M. Landaueri est une coquille assez solide, recouverte d’un épiderme noir un peu encroûté par un dépôt ferrugineux. Elle est ornée de côtes transverses étroites en nombre variable (15-22 sur le dernier tour), croisées par des lignes élevées quelquefois obsolètes, au nombre de 6 à 7; la suture est canaliculée et crénelée par la saillie des extrémités des côtes. L’ouver- ture est plutôt petite, piriforme, arrondie et légèrement évasée à la base, livide à l’intérieur. La coquille jeune, vue par transparence, présente une couleur olivâtre, avec une fascie brune à la base ; elle possède jusqu’au sommet la même sculpture que l'adulte. Cette espèce intéressante offre une vague ressemblance extérieure de sculpture et de coloration avec certaines Mélanies de l'Amérique méridionale {Macapa, transversa, etc.), mais par la forme de son ouverture elle appartient à un tout autre groupe, et c’est 1 Par suite d’une confusion d'étiquettes, il m'est impossible de préciser l'habitat de cette espèce, mais ce doit être l’une des deux localités indiquées, d’après M, Landauer qui me l’a envoyée. rN00 ee auprès de M. recta Lea qu'elle me paraît devoir se placer. Elle possède en effet le même type d'ouverture et le même mode d’enroulement des tours de spire. MELANIA Moricanpi, sp. nov. (PI. IL, fig. 6 et 7.) — T. turrita, rufescente- olivacea, sparsim brunneo-flammulata, liris crebris longitudina- libus, infra suturam et ad basin præcipui conspicuis ornata. An- fract. 6-8 incolumes (test. integr. circa 411) convexiusculi, medio paululum planulati, sutur4 simplici divisi; anfractibus primis eroso-politis, atro-violaceis, ultimo obscurè biangulato, œtate vari- cibus nonnullis validis instructo. Apertura ovata subpatula, basi latè effusa, margine dextro arcuato supernè sinuoso, peristomate ex- pansiusculo, œtate continuo, callo parietali crasso. — Opercul. ? — Habit. ? — Alt. (Anfract. 8.) 39-41 ; lat. 143 ‘Ja-14 ; apert. alt. 121/-143 ; lat. 71} millim. — Specim. peradult. (anfr. 6.) Alt. 88 ; lat. 16 ; apert. alt. 14 ‘} lat. 9 müll. Cette espèce est principalement caractérisée par l'aplatissement de ses tours de spire dans leur milieu, d'où résultent sur le dernier tour deux angles peu marqués, l’un un peu au-dessous de la suture, l’autre corres- pondant à l'angle supérieur de l'ouverture. Les lignes élevées nombreuses qui recouvrent toute la surface de la spire sont bien marquées au-dessous des sutures et à la base, tandis qu'elles sont presque obsolètes sur la partie médiane des tours. On découvre à la loupe des stries d’accroissement fines et serrées. L'ouverture est un peu évasée, de sorte que les varices produites sur le dernier tour par les péristomes successifs sont très-saillantes et tran- chantes ; j'en compte trois sur un de mes échantillons évidemment très- adulte. Le bord droit est un peu arqué, et présente une échanerure prononcée à sa jonction avec l’avant-dernier tour ; le bord pariétal est recouvert d'un callus qui devient assez épais avec l’âge, de sorte que dans l'individu très-adulte dont je viens de parler (fig.7), le péristome est continu. L'épiderme est d’une couleur olive rougeâtre avee des flammules transver- sales brunes, éparses, visibles seulement à l’intérieur, et par transparence. Les deux ou trois tours supérieurs sont dépourvus d’épiderme et comme usés superficiellement ; ils présentent une coloration violette noirâtre. La M. Moricandi me paraît devoir se placer à côté de M. javanica v. d. B., mais cette dernière espèce a des tours de spire beaucoup plus renflés, croissant plus rapidement et non aplatis à leur partie médiane. L'échanerure qu'on remarque à la jonction du bord droit avec l'avant- dernier tour n’est pas spéciale à celle espèce, car je retrouve ce même caractère plus ou moins marqué dans certains individus de M. asperata Lam. et inquinata Defrance. ee UE, 0 MæLaniA compREssa Sp. nov. (pl. Il, fig. 5.) — T. turrita, solidiuscula, atro-ferruginea ; spira vix truncata; anfr. superst.8, (testæ integræ circa 11) plano-convexi, regulariter accrescentes, longitudinaliter crebrè inciso-striati, suturd profundè canaliculatd divisi, ultimo « lateribus compresso, humeroso. Apertura compressè piriformis, basi rotundata, vix effusa ; columella arcuata, margo externus simplex acutus, rectè descendens. Opercul. paucispiratum, nucleo basali, sinistro, submarginali. Alt. 929; lat. 10. Apert. alt. 9 ; lat. 41] millim. Habit.? J'ai reçu autrefois cette Mélanie sous le nom de M. Cumingii Reev. Elle est considérablement plus petite et ne peut décidément pas en être le jeune âge. Sa forme me paraît très-spéciale et je ne connais pas d'espèce qui lui ressemble; aussi je n'hésite pas à la décrire ici, quoique je n’en possède que trois échantillons, du reste parfaitement semblables. Les premiers tours de spire sont assez convexes, les deux derniers sont comprimés latéralement de manière que leur partie supérieure parait comme géniculée ; la suture est profondément canalieulée ; toute la coquille est couverte de stries longitudi- nales serrées. L'ouverture est livide intérieurement, obtusément atténuée à la partie supérieure, et arrondie à la base qui est à peine versante ; Je bord droit descend verticalement. Cette espèce a quelques rapports avec ma 4£.obs- cura, pour la coloration, l'apparence générale et la sculpture, mais cette dernière a des tours moins convexes, une spire plus atténuée, un dernier tour plus grand relativement, et non comprimé. Pour le dire en passant, c’est à tort que Reeve la réunit à la NH. Mindoriensis, elle en est parfaitement distincte. L. d. Groupe de la M. acuminata Dkr. Ajoutez à ce groupe les Mélanies suivantes : M. albizonata Mouss. (mss.}.. Catal. Godeffroy............,.. Ovalan. Housei Lea.........,.... Proc. Phil. 1856. — Obs. G. Unio A PA RTE OR ARR RS EE pyramis Bens. (non v.d.B.) Reev. 51 (non 102)............ Bornéo vue AChenu til Coneh-pl'IE fera: Par contre il faut effacer M. terebriformis Brot (terebra v.d. B.) qui doit être transportée au groupe L. a. Cx EN NO MELANIA CHRISTOBALENSIS sp. nov. (Pl. [, fig. 1.) — T. valdè decol- lata, subcylindrica, solida, lævigata, fusca-olivacea, luto aterrimo obducta. Anfract. superst. quatuor, lentè accrescentes, planulati, lævigati, suturd distinctà, filo-marginatà, divisi. Aperltura purva, acutè ovata, intùs cœrulescens, basi effusa et rotundala ; columella subtorta, alba. Margo externus simplex, acutus, rectè descendens. Alt. (anfr. 4) 28, lat. 101/3-11; truncat. 5; apert. alt. 91}, lat. 5 millim. — Habit. S. Christoval (I. Salomon). J'avais d’abord considéré cette coquille comme se rapportant à la W. mau- rula Gass. (non Reev.}, avec laquelle elle a assez de ressemblance au pre- mier coup d'œil, mais en lisant la description qu'en donne l’auteur, j'ai reconnu qu'elle ne pouvait pas lui convenir. La coquille de Gassies a des tours convexes (ils sont, il est vrai, aplatis sur la figure : Gass. Nov. Caled., pl. V, fig. 9), une ouverture rougeâtre à l'intérieur, et des stries transver- sales marquées {longitudinales pour moi}, croisées par des côtes irrégulières qui n’exislent pas dans mes trois exemplaires de M, Christobalensis; celte dernière a une ouverture moins largement arrondie à la base que les M. mau- rula Gassies et exusta Reev. Elle aurait plus de rapports avec ce que je considère comme M. Papuensis Q. G., dont elle serait une variété décol- lée, mais cette espèce (que je possède également de l’île S. Christoval) a une ouverture plus allongée, plus aiguë au sommet, et un mode d’enroulement un peu différent. Cette petite coquille n’a point de caractère saillant, mais je ne peux la réunir à aucune des espèces qui me sont connues. Elle est quel- quefois couverte d’un dépôt très-noir, mince el tenace ; les trois échantillons que je possède sont fortement décollés, et ne présentent aucune sculpture, sauf des stries d’accroissement serrées qu’on voit à la loupe. Les tours de spire croissent très-lentement; ils sont plats et séparés par une suture étroite, imprimée, bordée d’un bourrelet très-étroit et filiforme. M. Groupe de la M. tuberculata Mull. J'ajouterai ici : M. Judaica Roth ....... Mal. Bl. 1855, pl. IE, fig. 1-3. Reev. 10300 .. Judée. Rothiana Mouss..... Coq. terr. fluv. Pal. (Roth) 1861, DOTE RE ci Val: de TE {an — tuberculata Mull. var ?) bériade. ? terebra Lesson..... Voy. Coquille, I, p. 354 ....... Nov.Guinée, ASTRID à OC M. clavulus Mouss..... Journ. Conch. 1865.. ......... Fidji. nodicineta Dohrn... Proc. Zool. Soc. Lond. 1865..... Lac Nyassa. rubropunctata Tristr. Proc. Zool. Soc. Lond. 1865..... Près de la (an = tubereulata Müll. ?) mer Morte. Peasei Tryon ...... Am.Journ. Conch., IE, pl. 20, fig. 5 Fidji. Victoriæ Dohrn.... Proc. Zool. Soc. Lond. 4865.... Victoria (Zambèse) Oualanensis Pease.. Am.Journ. Conch. IT, pl. 20, fig. 4 [. Ovalan. Ovalanensis Mouss. (mss) Catal. Godeffroy......... I. Ovalan. Il faut effacer : M. calculus Reev. — Amurensis Gersti. var. Fortunei Reev. — Amurensis Gerstf. cancellata Bens. — Amurensis Gerstf. incerta Brot [lirata Mke.) transportée au groupe P.a. rudens Reev. transportée au groupe D. a. silicula Gould. id. M. tuberculata Müll. {c’est le nom que doit porter l'espèce), malgré sa grande variabilité, due à sa distribution géographique étendue, conserve cependant un certain facies, difficile il est vrai à bien caractériser, mais qui finit toujours par la faire reconnaitre. Je lui réunis sans hésitation ma M. beryllina dont j'ai reçu des échanullons vraiment colossaux par l'entremise de Blanford {ils mesurent jusqu’à 42% de hauteur sur 13 de largeur pour 9 tours de spire; il en manque environ 3). M. Layardi Dohrn n’en est éga- lement qu'une variété, et je crois qu'il en est de même des M. rubropunc- tata Tristr. et Rothiana Mouss. Parreyss envoie la même espèce sous dif- férents noms que je signale iei parce qu’ils circulent dans les collections : M. muricata Z. du Sennaar, Moreleti Mich. d'Alger, Biskara Terv. et incontaminata Parr. du Sennaar. La M. fuberculata présente habituel- lement des côtes transversales plus ou moins développées, qui cependant manquent souvent complétement, tandis que les stries longitudinales parais- sent être constantes. La taille présente de grandes différences, et paraît être généralement moindre pour les formes africaines que pour les asiatiques. Cette règle est cependant loin d’être absolue, car autant que je m'en sou- viens, Bourguignat figure de très-grands individus d'Algérie, et j'en possède par contre de Ceylan qui sont très-petits. La coloration est quelquefois uni- formément verdâtre [. beryllina), ou parsemée de taches brunes (punc- tata Grat.), ou flammulée (virgulala Fer.). Quelquefois ces taches se réu- nissent en une fascie basale distincte, qui dans certaines variétés envahit toute la largeur des tours, sauf une ligne étroite le long des sutures et à la base. M. Desor a rapporté d'Algérie de très-beaux spécimens de celte va- NOUS riété trouvés dans l’Oued Rhin. Ils présentent à la base une fascie brune, distinete malgré la couleur uniformément foncée du test. Cette fascie basale parait être spéciale aux variétés africaines, qui en présentent presque tou- jours au moins quelque trace, tandis que je ne l’ai pas encore observée dans les formes de Ceylan ou de l’Inde que j'ai eues entre les mains. Morelet {Ser. Conch., p. 113) réunit à la M. tuberculata la M. pyramis v.d. B. {non Benson) que je considère cependant comme suffisamment dis- tincte; il lui réunit également la M. truncatula du Voyage de l'Astrolabe, d'après des échantillons authentiques; celle de Lamark proprement dite, provenant de Mahé, lui paraît très-voisine mais peut-être distincte. M. perpinguis dans Gould [Explor. Exped., pl. 10, fig. 160) ne me pa- raît pas être la vraie M. perpinguis du Voyage du Sulphur; outre les dimen- sions qui paraissent être beaucoup plus fortes, le dernier tour est régulière- ment convexe, tandis que dans l'espèce de Hinds et dans la M. turriculus Lea il est un peu aplati à sa partie supérieure et comme gibbeux à la base. N. Groupe de la M. granifera Lam. Ajoutez : ME Baliensis Dr ubi eeeRRRRrC Re Eee Lac Bator. {Bali) Helenæ Tryon.... Proc. Ac. Phil. 1863, pl. I, fig. 7 Philippines. plumbea Brot.... Journ. Conch.1864. pl. IT, fig. 1 Nov. Guinée? Tahitensis Pease.. (test. v. d. Busch]} [ubi?)..... Tahiti. Celebensis Q. G.. Voy. Astrol. pl. 56, fig. 26-29. Célèbes. Japonica Reev."1hReev. 120% PARENT ECC Japon. tenuisuleata Dkr.. Moll. Jap., pl. IL, fig. 13..... Japon, Formose {an — Japonica Reev. juvenis?) La figure de M. granifera Lam. dans Reeve est assez mauvaise, celle de l'Encyclopédie l’est également; celle de Hanley (Conch. Mise. 13) est dou- teuse et me paraîtrait plutôt représenter une variété de M. lateritia Lea. La figure 1946 du Manuel de Conchyliologie de Chenu est bonne, mais c’est la figure du Voyage de l’Astrolabe (pl. 56, fig. 19) qui me parait donner la plus juste idée de l'espèce, caractérisée par une spire atténuée, subcon- cave, des tours aplatis et un dernier tour renflé. La M. Mauiensis Lea, figurée dans Obs. G. Unio, vol. XI, pl. 22, fig. 19, s’en rapproche beau- coup, el pourrait bien n'être qu’une M. granifera. Je dois dire cependant que les échantillons que j'ai reçus à plusieurs reprises sous le nom de M. Mauiensis ont des proportions différentes et sont, à ce qu’il me semble, distincts de l’espèce de Lamarck. D OU ES Mezania Nana Lea (pl. I, fig. 8). Proceed. Zool. Soc. Lond. 1850. T. granulat4, conicd, fusiformi, tenui, diaphand, vel corned vel fuscd, rufo-maculatf; spirâ depressd, granulatä. Anfr. sex subpla- nulatis, ad basin striatis, suturis irregulariter impressis ; aperturé magné ellipticd intùs vel albidé vel fuscä; columellé tort4. Long. .6, diam. .8 poll. — Habit. Ile Negros (Lea). L'auteur ajoute que la couleur varie suivant le nombre de taches brunes qui est très-variable. Les plus forts granules sont immédiatement sous Ja suture et celte partie est en général plus claire. L'ouverture égale la moitié de la longueur totale. Cette petite espèce a été décrite d'après des échantillons de la collection Cuming, et n’a, à ce que je crois, jamais été figurée; il ne sera donc pas inutile d’en donner ici une figure exacte d'après un exemplaire de ma col- lection, provenant également de Cuming. La coquille est assez solide, quoi- que peu épaisse, d’une couleur de corne claire; cette coloration dans mes deux échantillons est presque entièrement masquée par deux larges fascies confluentes d’un brun violacé, qui ne laissent libres qu’une zone étroite au- dessous de la suture et le pourtour de la columelle; elles s'arrêtent long- lemps avant d'avoir atteint le bord externe de l'ouverture. La spire est modérément élevée, formée de tours plats, étagés, obseurément plissés à leur partie supérieure ; ces plis sont croisés et rendus un peu granuleux par des lignes élevées longitudinales qui règnent sur toute la coquille. Ce mode de seulpture est bien différent de ce qu’on voitdans les M. Riquetii, tornatella, etc., avec lesquelles Reeve veut la réunir. Dans ces dernières espèces les lours supérieurs sont côtelés, et le dernier est orné de côtes bien distinctes à sa partie supérieure, sans aucune strie longitudinale , la moitié inférieure étant ornée de lignes élevées, tandis que la M. nana paraît entièrement couverte de stries longitudinales, un peu granuleuses sous les sutures. MELANIA GRaANospira Mouss. (pl. I, fig. 10}. Journ. Conch. 4857, p.161.! T. ovato-turrita, solidiuscula, luteo-viridis, apice erosa; anfr. in- columes 7 (spiræ integræ 9-10) convexi, suturd profundä divisr, cingulis granosis longitudinalibus 4 ornati, interstiliis sub lente transversè crispato-striatis. Anfractus ultimus magnus, cingulis 1 T. breviter turrita, tenuis, ruditer granulata, interstitiis transversim costulato- striatis, griseo-cornea. Spira apice subintegro, suturà profundà, lineari. Anfr. 9, quorum ? deficientes, satis convexi, ornati seriebus 4 granorum decussatim disposi- torum ; ultimus subeffusus, de linea dorsali sulcis levibus 8 in basin vix minoribus, circumdatus. Apertura ovato-oblonga infra subeffusa. Perist. tenue, margine libero recto, arcuato, producto, basali lacteo, retracto: columellari angulatim concavo. 1 Diam. spec. int. 32 (decollati 28). — 2 diam. 11,7 millim. — 3 diam. 10 mill. Rat. anfr. 1: 3,5 — Rat. apert. 3 : ? (Mousson). ro de 42 ornatus quorum quatuor supremi granosi. Apertura ovata, basi subeffusa, margine dextro arcuato, producto ; columella incurva, iorta. — Opercul.? — Alt. (anfr. 7) 28, lat. 12%; apert. alt. 111}, lat. 8"®. Habit. Balie. Coquille couverte de granules égaux allongés, moins marqués sur les tours supérieurs où ils sont disposés en quinconce; sur les trois derniers tours ils sont placés régulièrement les uns au-dessous des autres. Les tours de spire sont as- sez convexes et présentent au-dessous de la suture une coloration plus claire. M. le professeur Mousson a bien voulu me confier l'échantillon qui avait servi à la description originale, et qui se trouve dans sa collection. Cette espèce ressemble beaucoup à la M. granifera Lam. par ses proportions générales, la forme allongée des granules et les caractères de l’ouverture. Elle en diffère essentiellement par la forme de la spire qui est moins atté- nuée, plutôt convexe au lieu d’être concave comme dans l’espèce de La- marek, et par la convexité des tours. M. armillata Lea a aussi des tours de spire convexes, mais la forme de son ouverture est tout autre. MELANIA ARMILLATA Lea ? (pl. I, fig. 12) Proc. Zool. Soc. Lond. 1850. ! T. ovato-turrita, crassiuscula, luteo-viridis, obsoletè fusco-trifas- ciata. Spira elevata, apice paululum erosa; anfractus incolumes 8, convexiusculi, supernè angulati, ad suturam crenatam angustè coarctati, longitudinaliter tenuissimè striati, costis obliquis et liris longitudinalibus granoso-decussati; serie granulorum in angulo posita, eminentiore; anfractus ultimus basi liratus. Apertura ovata, supernè acutè angulata, basi subexcisa, effusa, margine dextro sinuato, basi lutè producto, columellé subrectd, incrassatd, infernè angulatd. Alt. (anfr. 8) 80, lat. max. 12. — Apert. alt. 121/2, lat. "M, Habit. Java ? Le haut des tours porte deux rangées de granules plus saillants, séparées par un étranglement ; l’une borde la suture et l’autre suit, ou plutôt forme l'angle supérieur des tours. Elles sont d'autant plus apparentes qu'elles sont séparées par une faseie brune étroite; une seconde fascie se voit à la base et contourne la columelle, et une troisième suit le milieu des tours; ces deux dernières sont au reste peu marquées. Toute la coquille est finement striée 1 T. cancellata, ovato-turrita, crassiuscula, granifera, viridescente, spira elevata subovata, apice acuta, sutura parva, crenata; anfr. 11 planatis prope suturam supe- riorem angulatis, supernè albidis, costis longitudinalibus obliquis graniferis crebris, granulis rotundatis albidis : anfr. ultimo supernè compresso infernè subturgido, bast transversè striato. Apertura ovata supernè acutè angulata infernè rotundata et effusa. Labro infernè producto, columella infernè angulata, supernè recta. Long. 1.4. Diam. .5 p. (Lea). ha 1001 longitudinalement, et en outre ornée de lignes élevées longitudinales et de côles transversales plus fortes et plus écartées. La M. armillata Lea n’a jamais, que je sache, été figurée, et je n’en connais pas d'échantillon au- thentique ; aussi n’est-ce pas avec une parfaite certitude que je lui rapporte la coquille que j'ai sous les yeux et qui fait depuis longtemps partie de ma sollection. Cependant la description de Lea me semble lui convenir très- bien ; en particulier la forme de la columelle est clairement indiquée et c’est là le caractère le plus important de notre espèce qui la sépare de toutes les autres du même groupe. C’est avec les M. granifera Lam., lirata Bens. et lateritia Lea que cette espèce a le plus de rapports, mais elle diffère de toutes trois par ses tours convexes el surtout par la forme de l'ouverture. La columelle en effet, au lieu d’être tordue et de se continuer sans interruption avec le bord basal, est droite et terminée en pointe; le bord basal est lui-même fortement échaneré et comme tronqué; le bord droit a la même forme que dans les autres es- pèces du groupe, il est sinueux et fortement avancé à sa jonction avec le bord bäsal. Enfin les côtes transverses étant plus fortes et plus espacées que les sillons longitudinaux qui les croisent, la coquille paraît plutôt côtelée que granuleuse. ; Lea indique l'Inde comme patrie de sa M. armillata. L'échantillon que je figure doit provenir de Java. MeLaniA CELeBENsis Q. G. (pl. 1, fig. 13). Voy. Astrolab., p. 152, pl. 56, fig. 26-29. T. solida, turrita, apice truncata, longitudinaliter transversimque sulcata, granosa, flava, subrubromaculata (sub luto atro), granis quadratis, planis ; aperturd cœruleo-albicante (Quoy). Long. truncat. 11 lignes. Hab. Manado (Célèbes). Je dois réparer une erreur que j'ai commise dans mon Cafal. systém., p. #8, en plaçant cette espèce à la suite des synonymes de M. crenulata Desh. Reeve, dans sa Monographie, fait la même confusion ; Mousson (Moll. Java, p. 74) l'avait beaucoup mieux jugée en la rapprochant de M, semigranosa v. d, B. Je m'étais laissé tromper par certains échantillons de M. monilifera v. d. B. (— crenulata Desh. var.) très-fortement dé- collés, réduits à 3 ou 4 tours de spire, et qui présentent une très-grande ressemblance avec la M. Celebensis; cependant, en les examinant plus attentivement, on remarque que les séries de granules sont moins nombreu- ses, plus espacées, et la forme de la columelle est plus tordue à la base. J'ai reçu depuis lors deux échantillons d’une Mélanie provenant de Ternate que je n'hésite pas à rapporter à l'espèce de Quoy; l'un est fortement décollé et n’a plus que trois tours, l’autre a une spire intacte, c’est celui que j'ai Le OU = figuré. Les tours de spire sont plats, étagés, séparés par une suture bien marquée, au nombre de 8-9 sur l'individu non décollé. Toute la coquille est couverte de granules carrés, réguliers, produits par le croisement de plis transverses et de sillons longitudinaux de même force à peu près, et dispo- sés aussi bien en séries transversales qu’en séries longitudinales ; ces gra- nules se perdent vers la base de la coquille qui ne présente que des stries longitudinales. L'ouverture est ovale-allongée, aiguë au sommet, un peu versante à la base ; le bord droit légèrement sinueux, est avancé dans sa partie inférieure. La couleur de l'épiderme est olive verdätre sous un dépôt noir tenace. Cette espèce a le plus grand rapport avec M. granifera Lam .; elle n’en diffère guère que par la forme moins ventrue, plus allongée du dernier tour et par sa spire non concave. M. lateritia Lea a une spire moins élevée, un dernier tour plus grand, un bord droit plus sinueux et une sculpture différente. M. asPERuLA nov. spec. [pl. [, fig. 14). T. ovalo-acuminata, solidius- cula, olivacea, nonnunquam latè trifasciata. Spira brevis plerum- queerosa; anfr. circa 7, conveæiusculi, longitudinaliter lirati, liris subnodulosis striis incrementi irregularibus decussatis. Apertura ovato-acuminata basi rotundata, margine dextro haud sinuato rectè descendente ; columella crassa, alba, subtorta. Opercul. an- gustum, acuminato-ellipticum, unispiratum, nucleo basali, sub- marginali. Alt. 18 (erosa anfr. 41}), lat. 91%; apert. alt. 11, lat. 5 millim. J'avais jusqu'ici considéré cette petite coquille comme étant la M. semi- granosa v. d. B., mais en examinant soit la description originale de cette espèce, soit la figure qui la représente dans les Abbildungen de Philippi, je me suis convaincu que la M. semigranosa v. d. B. ne diffère pas de la M. lineata Trosch. {= lirata Bens.) du même ouvrage. Le nombre et le plus ou moins de développement des granulations ne peuvent pas servir de caractère distinctif entre les deux espèces, car on trouve tous les degrés intermédiaires possibles, depuis des formes bien plus granulées que la M. semigranosa figurée dans Philippi, jusqu’à des formes presque compléte- ment lisses. Le caractère distinctif de la M. lineata Trosch réside, à mon avis, dans les lignes colorées longitudinales que je retrouve dans toutes les variétés de ma collection, granuleuses ou non; van den Busch, dans sa description de la M. semigranosa, les mentionne spécialement, les autres caractères indiqués s'appliquent également aux deux espèces. La 47. lineata figurée dans Philippi représente une petite variété, telle que celle qui se trouve à Calcutta. L'espèce que je décris ici diffère de la 4. lineata Trosch, se O9 et de la semigranosa v. d. B. à la fois, par la forme de sa spire moins élevée, son ensemble plus ovoïde, la forme moins étagée des tours de spire, son épiderme mat et non lisse et luisant, enfin par l’absence eomplète des lignes colorées longitudinales. La forme de l'ouverture est à peu près la même, seulement un peu plus largement arrondie à la base. Elle ressem- blerait davantage à la M. Luzoniensis Lea, quoique moins grande que la figure donnée par Reeve, mais la spire est moins élevée, les tours sont moins convexes, moins élagés, la suture beaucoup moins marquée, le der- nier tour est moins renflé; en outre, je ne retrouve pas les nombreuses rides à travers les sillons dont parle Lea dans sa description. [Je crois que M. Luzo- niensis ne diffère guère de granifera Lam.) La M. asperula est, comme la M. lineata, plus ou moins granuleuse; quelquefois le haut du dernier lour porte quatre rangées de granules forte- ment développés, mais souvent ils sont faiblement indiqués, ou manquent complétement; la coquille est alors simplement sillonnée longitudinalement. Trois échantillons de ma collection présentent trois larges fascies brunes placées sous la suture, au milieu du tour et à la base. Je crois que la MW. semigranosa v. d. B. figurée dans Mousson {Moll. Java, pl. X, fig. 7) doit se rapporter à l’espèce que je viens de décrire, quoique plus grande et . avec une spire un peu plus élevée. MELanrA Damonis nov. spec. (pl. I, fig. 9). T. oblongo-ovoidea, breviter turrita, solida, luleo-olivacea, nitida, apice erosa. Anfr. 5-6 pla- nulati, gradati, supernè subcoronati, transversè crebrè plicati, striis incisis, longitudinalibus, decussati; sutura distincta, crenu- lato-marginata. Apertura angustè ovata, basi effusa, supernè acu- tissima, columell& sublortä, incrassatd, albä, margine externo simplici, rectè descendente. Opercul. ellipticum, angustum, unispi- ratum, nucleo basali, marginali. Alt. 20, diam. max. 8-9 1, Apert. alt. 10-101}, lat. 5%, Habit. S. Christoval, archipel des îles Salomon (Damon). Coquille assez solide, oblongue, à tours étagés, de couleur olive jaunâtre uniforme, ornée de plis transversaux nombreux {environ 20 sur le dernier tour) qui rendent la suture profondément crénelée. Ces plis ne dépassent pas le milieu du dernier tour; ils sont croisés par des stries longitudinales au nombre de 3 ou 4 sur les tours supérieurs, qui donnent à la coquille une apparence un peu granuleuse; les intervalles sont en outre quelquefois comme finement froncés. L'ouverture est étroite, allongée, très-rétrécie et aiguë au sommet, un peu versante à la base qui est régulièrement arrondie; la columelle est épaisse, blanche et un peu tordue. Le bord droit ne pré- 6 HAN IOO M sente pas de sinuosilé, mais descend verticalement; il est mince, et quel- quefois légèrement dentelé par les stries longitudinales de la surface. L’in- iérieur de la coquille est bleuâtre. La hauteur de l'ouverture égale environ la moitié de la hauteur totale de la coquille. J'ai eu entre les mains un assez grand nombre d'échantillons qui ne m'ont point présenté de variations ap- préciables. Cette espèce est voisine de ma M. asperula; elle en diffère par sa forme plus oblongue, moins ventrue au dernier tour, la forme étagée des tours de spire, son ouverture plus étroite, enfin par la prédominance des plis trans- versaux el son épiderme lisse et luisant. L'opercule à le nucléus tout à fait marginal, tandis qu'il est submarginal dans la M. asperula. M. flavida Dkr. {in Phil. Abbildg., pl. HT, fig. 15) est beaucoup plus petite, a une ouver- ture subelliptique atténuée à la base, et ne présente pas les plis transversaux de notre espèce. La M. flavida Dkr. dans Mousson {Maoll. Java, pl. X, fig. 5, p. 75) me parait être une simple variété de M. lirata Benson. 0 Groupe de la M. Riquetii Grat. MeLania RiQueri Gratel. J'ai confondu sous ce nom, dans mon Cata- logue, deux formes qui me paraissent distinctes. La première devra porter le nom de Riquetii Gratel. ; c’est naturellement celle dont nous trouvons la figure et la description dans Grateloup [Mémoire plus. esp. coq., pl. INT, fig. 28). Elle a évidemment pour synonyme MW. harpula Dkr. {in Philippi Abbildg., pl. IT, fig. 6); c’est également à cette espèce que se rapporte la M. Riquetii Gratel. de Mousson, Mall. Java, pl. XL, fig. 40 {excelus. synon.). La seconde forme doit garder le nom de semicostata Phil. (Abbildg., pl. IV, fig. 12). La M. semicostata Phil. diffère de la M. Riquetii par sa forme plus cylindra- cée, moins ventrue au dernier tour, sa texture plus épaisse, plus solide; elle porte généralement à la partie supérieure des tours une fascie plus foncée interrompue par les côtes transverses; sa sculpture, quoique analogue à celle de M. Riquetii, est plus grossière, le bord droit de l'ouverture est beau- coup Moins Sinueux. Benson coniond avec M. Riquetii la M. tornatella Lea qui en est bien distincte; celte dernière a peut-être une certaine ressemblance à l’état jeune avec M. semicostata, mais en tout cas pas avec M. Riquetii; à l’état adulte elle est toujours reconnaissable à sa columelle fortement tordue et évasée à la base; elle est en outre toujours plus grande, beaucoup plus FTP Pr solide, et la partie supérieure des tours où se remarquent les côtes transver- sales ne présente pas de stries longitudinales. Reeve, dans son Zconogra- phie, déerit au n° 173 la M. tornatella Lea et la figure très-exactement (pl. XXIV, fig. 173 a, b) ; il lui donne pour synonyme M. mitra Dkr. (non Meuschen.). En cela il est, à mon avis, parfaitement dans le vrai; malheu- reusement, dans un Errata placé à la fin du volume, il revient sur cette es- pèce, change son nom en M. Riquetii Gratel., faisant passer M. tornatella au rang de synonyme, et 1l ajoute encore M. harpula Dkr., sculpta Soul. etnana Lea. Je viens de dire ce que je pensais des M. harpula et Riquetii. La M. nana Lea me paraît suffisamment distincte en ce qu’elle n’est pas po- siivement côtelée, mais simplement granulée. Quant à la M. sculpta Soul., je n’en possède pas d’échantillon authentique, aussi je n'ose rien affirmer à son égard, d’après la figure du Voyage de la Bonite, elle paraitrait plus voisine de M. semicostata Phil. que de M. Riquetii; en tout cas, elle ne peut pas être confondue avec M. tornatella Lea. Je possède sous ce nom trois Mélanies qui m'ont été données autrefois par M. Petit, et qui concor- dent parfaitement avec la description et la figure du Voyage de la Bonite ; elles sont, à mon avis, distinctes de toute autre espèce, élant encore plus cylindriques que M. semicostata, avec une spire plus élevée, des côtes plus espacées; elles sont d'ailleurs notablement plus petites, mais je n'ose me fier à leur détermination, d'autant plus qu'elles sont censées provenir de Cochinchine. La question reste done indéeise relativement à la M. sculpta et je préfère pour le moment la laisser subsister comme espèce distincte. Il me reste à dire un mot de M. triquetra Parr. qui figure dans mon Cata- logue syst. comme synonyme de M. Riquetii. Je l'avais inscrite sur la foi de Mousson qui la cite dans ses Mol. de Java; je ne connais pas cette espèce et comme elle n’a probablement jamais été décrite, je ne peux pas dire st elle doit être réunie à M. Riquetii ou à M. semicostata. MeLania RUDIS Lea var. (pl. [, fig. 7). La coquille que je figure ici est de provenance inconnue et se trouve dans ma collection depuis longtemps. Elle est solide et épaisse, de couleur olive brunâtre; ses tours supérieurs sont développés d’une manière normale, et reproduisent exactement tous les caractères de la M. rudis Lea. À partir de l’avant-dernier tour, on voit la seconde rangée de granulations au-dessous de la suture devenir plus mar- quée, plus saillante, de sorte que sur le dernier tour les granules sont trans- formés en de véritables épines coniques, courtes, robustes et dirigées en dehors ; cette partie de la coquille ne diffère dès lors absolument en rien de la M. Broti Dohrn (chocolatum Brot). Si d’ailleurs on considère que les M. rudis et Broti proviennent toutes deux de Ceylan, ! on est naturellement 1 M. rudis a été recueillie en abondance à Colombo par M. Humbert; quant à Le AL amené à supposer que ces deux formes ne seraient que des variétés locales d’une seule et même espèce, et nous aurions ici un échantillon intermé- diaire, servant de trait d'union entre les deux. Les échantillons de M. Broti que j'ai vus étaient tous décollés et réduits à environ 4}, à 5 tours; j'ignore donc quelle est la forme des premiers tours ; mais déjà sur les deux échan- tillons de ma collection je peux constater que, sur le tour le plus voisin de la troncature, les épines n'existent plus et sont remplacées par de simples tubercules. Je suis donc très-porté à admettre la réunion des deux formes citées en une seule qui devra porter le nom proposé par Lea. La M. rudis Lea proprement dite parait avoir une distribution géogra- phique assez étendue, car elle a été décrite originairement d’après des échantillons de Cuming, provenant d'Amboine; M. Humbert l’a recueillie à Colombo (Ceylan); j'en ai reçu dernièrement de béaux échantillons qui avaient été récoltés à Almaheira (Moluques); enfin la M. microstoma Lea qui ne parait pas en différer et que Reeve lui réunit comme synonyme, est originaire de l’île Negros (Philippines). Tous mes échantillons de Ceylan sont fortement décollés, tandis que ceux d'Almabheira ont leur spire par- faitement intacte. J'ajouterat ici que c’est certainement par erreur que Reeve, dans l'Errata de sa Monographie, cite M. tessellata Lea comme synonyme de celte espèce; elle en est complétement distincte. 1 Groupe de la M. Winteri v. d. B. Il faut ajouter : M. strobilus Reev.— dimidiata Mke. juv. — M. Her- klotzi Petit. M. dura Reev. est également synonyme. Je crois que c’est ici qu'il convient de placer un petit nombre d'espèces provenant toutes de l'Australie et qui forment un groupe assez naturel que je distinguerai sous le titre de : P:va: Groupe de la M. australis Lea. M. australis! Lea....... RO AICON SAR ASRCLE Australie sept. Victoria Riv. M. Broti, j'ignore sa localité exacte, en tout cas elle ne paraît pas habiter la même partie de l’île, car elle n’a pas été observée par le naturaliste que je viens de citer. 1 J'avais changé ce nom par erreur en M. decussata. Il n'y a pas de motif ES M. decussata Brot.... Catal. syst. p. 55. MP/cerea Brot:.....:..0..1: Rev. Zool..4860, pl. 47. NS COOPER RER à incerta Brot lirata Mke. (non Bens.) Moll. Nov. Holl. n°21... Nov. Hollande. CA Conte Le me Journ."Gonch.. ‘Il, DNS pe QE 0 Aa AustralieS.-Est. Balonnensis Conr........ Am. J.Conch.pl.1, fig. 10 » Onca [Melasma) Ad. Ang. Pr. Z. S. Lond. 1863... Adelaid Riv. (Australie). Ces coquilles offrent au premier abord une certaine ressemblance avec les espèces du groupe de MH. spinulosa Lam. Elles ont généralement une colo- ration analogue, c’est-à-dire des ponctuations brunes ou rougeâtres sur un fond clair. Si on les examine de près, on voit qu’en réalité elles ne sont pas épineuses, mais ornées de tubercules dirigés en dehors et formant quelque- fois plusieurs séries parallèles.— Je ne possède qu'un très-jeune échantillon de M. australis Reev. provenant de Cuming, mais je ne serais pas étonné que ma A. cerea fût la même espèce. Quant aux M. Balonnensis et tetrica Conrad, quelque différentes que paraissent les figures du Journal Améri- cain, elles pourraient bien r'être que des variétés locales d’une même es- pèce. J’ai eu entre les mains un assez grand nombre de Mélanies provenant de Wide Bay et de Clarence River, N. S. W., que je rapporte à ces deux espèces et qui me paraissent présenter des transitions insensibles de l’une à l’autre. Aussi je m’abstiens, pour le moment, de changer le nom de M. tetrica Conr., qui ne peut pas être admis à cause de M. tetrica Gould. Q Groupe de la M. amarula [. Effacez : M. tetrica Gould Proc. Bost. S. N. H. 1847... I. Fidji. MELANIA THIARELLA Lam. (pl. IE, fig. 10.) T. oblongä, tenui, glabrius- culd, diaphanä albidé ; costulis longitudinalibus obsoletis ; spird conico-aculà ; anfract. supernè angulato-planis, angulo denticulis instructo (Lam.). Long. 1 poll. Lamarck ajoute qu’elle est très-distincte de la M. amarula L., tant par les proportions de la spire que par les petites dents qui couronnent ses pour le faire, puisque M. australis Reev. n’est autre chose que l'espèce de Lea du même nom et que l’autre australis Lea a été déjà déhaptisée, — 30 — tours. Deshayes fait observer que le nom proposé par Lamarek doit être remplacé par celui de M. mitra [Helix) Meuschen {[Mus. Gronov., p. 1928, n° 1363) syn. amarula L. in Born, t. XVI, f. 21. Reeve, dans sa Mono- graphie, adopte celte manière de voir et donne le nom de M. thiarella comme synonyme de M. mitra Meuschen. Je n'ai malheureusement pas pu me procurer l'ouvrage de Meuschen, mais si la figure donnée par Reeve correspond à la description de cet auteur, elle ne me paraît nullement correspondre à l'espèce de Lamarck, ni aux figures citées de Born et de Schrôter. La M. thiarella, en effet, doit être une coquille oblongue, mince, diaphane et blanchâtre [dépouillée de son épiderme, sans aucun doute}, d'un pouce environ de longueur, c’est-à-dire plus petite que la M. ama- rula el plus oblongue, tandis que cette dernière est ovato-conoidea ; or nous trouvons dans Reeve, fig. 475, une coquille de près de deux pouces de hauteur, quoique fortement décollée, par conséquent la plus grande du groupe, et évidemment épaisse et solide, garnie de véritables épines courtes et robnstes, mais qui certainement ne peuvent pas s'appeler den- ticuli. Je ne peux done pas admettre la réunion des deux espèces. La coquille que je figure ici me paraît au contraire correspondre de tous points à la description de Lamarek, et autant qu’il est possible d’en juger, aux figures de Schræter et de Born, qu'il cite pour son espèce. Chenu, dans son Manuel de Conchyliologie (fig. 1939), me parait également figurer la même forme sous le nom de tiarella Lam. C’est une coquille ovale-oblongue, mince et blanche sous un épiderme olive-verdâtre; elle est habituellement recouverte d’un pigmentum noir et épais, très-tenace. Tous les échantillons de ma collection présentent une spire intacte où presque entière, composée de 7 à 8 lours de spire, qui portent à leur partie supérieure une rangée d’épines courtes ou plutôt de denticulations pliciformes, serrées (environ 14 à 46 sur le dernier tour). La surface de l’épiderme est presque lisse, et pré- sente seulement quelques traces de lignes élevées longitudinales qui devien- nent plus marquées à la base ; les trois ou quatre premiers lours sont forte- ment striés. L'ouverture est subovale, arrondie et largement versante à la base; la columelle est épaisse et se continue sans interruption avec le bord basal. Sur un de mes échantillons la columelle et le bord basal sont forte- ment colorés en rouge brun. La M. thiarella est habituellement de petite taille, et peut être considérée comme la forme la plus petite du groupe auquel elle appartient. Cependant, je possède un exemplaire qui atteint 42"® de lon- gueur ; il ne diffère du reste absolument pas des autres, dont les dimensions varient entre 24 et 28 "® de longueur [toujours avec une spire intacte). J’ai reçu cette espèce à différentes reprises el de différentes sources, sans que Je puisse indiquer son habitat avec quelque certitude. RTS de J'ai mentionné, dans la description que je viens de donner, la forme de la base de l'ouverture. Cette partie de la coquille est en effet très-importante à considérer dans l'étude des Mélaniens, et une de celles qui présentent le plus de constance dans leur structure. En particulier dans le groupe qui nous occupe, ce caractère permet de diviser les espèces qui le composent en deux séries: dans la première, qui comprendrait les M. cornuta, ama- rula et thiarella, la columelle se continue sans interruption avee le bord basal, en se contournant légèrement; la base de l'ouverture est par suite régulièrement arrondie et légèrement évasée ; dans la seconde, comprenant les M. diadema, mitra (— Cybele Gould?), crenularis Desh. et villosa Phil., la columelle se termine assez brusquement ‘en se contournant en avant, et ne se continue pas insensiblement avee le bord basal; la base de l'ouverture est un peu atténuée, étroitement versante en forme de gouttière étroite. (M. setosa et speciosa se distinguent suffisamment par la nature molle et sétacée de leurs épines.) Cette distinetion n'est bien évidente que sur les échantillons adultes; elle est très peu marquée dans le jeune àge, mais elle me parait conduire à un résultat rationnel en réunissant justement les formes les plus voisines sous d’autres rapports. Ainsi les cinq espèces de la seconde série sont très-difficiles à distinguer les unes des autres, et leur valeur spécifique est très-contestable; elles ne diffèrent guère que par la soli- dité plus ou moins grande du test et la présence d’un épiderme velouté dans la dernière (M. villosa). Or je retrouve des traces de cet épiderme dans toutes ces formes, surtout aux abords de l'ouverture, dans les endroits où le pigmentum épais qui les recouvre habituellement n’a pas eu le temps de se déposer. Reeve réunit, sous le nom de A. setosa Swain., deux formes bien diffé- rentes, provenant l’une des Philippines, l’autre de Sumatra; j'ai peine à croire qu'elles appartiennent bien réellement à la même espèce. Quant à la coquille figurée sous ce nom dans le Voyage de l’Astrolabe (pl. 56, fig. 8-11) et qui a été recueillie à Amboine, elle appartient évidemment à un autre genre, car l’auteur lui attribue un opercule non spiré, à lames appliquées. Serait-ce un Paludomus? Elle a quelque ressemblance avec P. regalis Layard. R. Groupe de la M. spinulosa Lam. Ajoutez : M. spinescens Lesson Voy. Coquille, II, p. 353........ Nov. Guinée. tetrica Gould.... Pr.Bost.1847.— Exp. Shells. pl.IX, DEMO UEIOE: RS LE M. furfurosa Gould.. Proc. Bost 1847.—Exp. Shells. pl. RAM GDS TRE RE Mantes Effacez : M. decussata Brot [— australis Lea), qui est renvoyée au groupe P. a. La M. furfurosa Gould pourrait bien n'être qu'une simple variété non épineuse de M. spinulosa Lam., dans laquelle l’épiderme habituellement un peu villeux de cette espèce serait plus apparent. M. Feejeensis Reev. est évidemment synonyme de MW. tetrica Gould et je suis porté à considérer M. Therpsichore Gould comme une variété non épineuse, correspondant à la M. Fecjeensis Reev. var. [Icon. f. 179 c). M. spinuLosa Lam.! 7. ovato-turrita, longitudinaliter tenuè et creber- rimè striata, tenuiuscula, cornea, brunneo punctata vel variè stri- gata. Anfr. 9-10, spinulis crebris deorsum vix prolungatis, in an- fract. ultimis nonnunquam evanidis, ornati. Apertura dimidiam tesitæ subæquans, basi attenuata, angustè effusa, columella tenuis subrecta. La phrase caractéristique de Lamarck est aujourd'hui évidemment insuf- fisante, et pourrait s'appliquer à presque toutes les espèces du même groupe. J'ai cherché à la compléter, mais je dois avouer qu'il est bien difficile de caractériser une coquille aussi remarquablement polymorphe. Les dimensions varient énormément pour le même nombre de tours de spire, et tandis que certains individus de l'Inde ne mesurent que 42 à 13% de hauteur, d’autres provenant de Ceylan atteignent 26%, La forme générale est tantôt conforme au type de Lamarck, c’est-à-dire turriculée, tantôt ovale-turrieulée avec un dernier tour renflé et quelquefois même plus haut que le reste de la spire. La longueur des épines, leur direction, varient également, sans qu'il soit possible de trouver des limites un peu précises à ces variations, el par con- séquent de scinder l’espèce. Certains caractères paraissent cependant moins inconstants, ainsi la texture de la coquille qui est mince, quoique solide, la coloration cornée parsemée de taches ou de linéoles brunes plus ou moins serrées; les épines sont nombreuses, généralement courtes et ne se prolon- gent pas en côtes saillantes qui embrassent les tours; les stries longitudinales sont toujours fines et serrées, enfin la forme de l'ouverture me paraît être constante, et jouer un rôle important dans la distinction des espèces du groupe. Elle est rétrécie à la base, le bord droit ne descend pas plus bas que la columelle qui est presque droite ? et à leur point de réunion se trouve une 1 T. oblongä, scabriusculà, longitudinaliter costulatà, transversè striatà, fusces- cente ; spird ultimo anfractu longiore; anfr. numerosis supernè angulato-spinosis. Long. environ 10 lignes. ? Cette structure de la columelle a déjà été mentionnée par Mousson à propos de M. granum (Moll. Java, p. 77). =: ns O0 ue espèce de sinus étroit plus ou moins coloré en brun. Cette teinte brune, quelquefois peu apparente, est toujours très-foncée dans toutes les coquilles embryonnaires que j'ai retirées des formes adultes, et tranche vivement sur la couleur corné-elair du test; elle n’a du reste aucune valeur spécifique. Je figure ici deux variétés de cette espèce qui m'ont paru intéressantes. La première (pl. LIL, fig. 8) provient de Peradenia {Ceylan) où elle a été recueillie en abondance par M. Humbert. Elle est éminemment caractérisée par la disparition complète des épines et des côles transversales sur les der- niers tours, et la décollation habituelle de la spire à l’état adulte; elle est simplement ornée de stries longitudinales fines masquées par un pigment noir uniforme. Sur quelques échantillons {et en particulier sur celui qui est figuré) on voit encore quelques traces de côtes et d’épines au tour supérieur, mais sur d’autres elles ont entièrement disparu, et il est alors difficile de se figurer qu’on a devant soi une M. spinulosa. Les coquilles jeunes sont, par conire, ornées d’épines et tout à fait conformes au type. La seconde variété (pl. IE, fig. 6) provient de l’ile d'Almaheira; elle a une forme cylindracée, est fortement décollée comme la précédente, et ne présente pas d’épines, mais par contre des côtes transversales fortement développées, généralement peu nombreuses, croisées par des stries longitu- dinales fines; le test est un peu plus épais et solide que dans le type, et pré- sente une coloration noire uniforme; les jeunes individus sont épineux et entièrement semblables à ceux de la variété précédente. Dans les deux formes que je viens de décrire, la base de l’ouverture pré- sente exactement les caractères que j'ai indiqués pour le type, et les coquilles embryonnaires que j'ai trouvées à l’intérieur des adultes sont toujours épi- neuses, et identiques avec celles que j'ai pu recueillir dans les autres variétés de ma collection. Je suis donc porté à regarder comme constante et carac- téristique pour l'espèce la présence d’épines sur les tours supérieurs; c’est ce qui m'engage à séparer la forme suivante que j'avais jusqu'à présent con- sidérée comme une simple variété. M. cazcirrapa sp. nov. (pl. LIL, fig. 9). T. parvula, conico-turrita, cras- siuscula, solida, cornea, apice integra. Anfract. 9, longitudinaliter crebrè striati, supremi canvexi, transversè costulati, sequentes in- fra suturam angulati, subspinosi, spinis sensim majoribus, in anfr. ultimo longis, rectis, horizontaliter extrusis. Apertura basi angustè effusa, columellé subrecté, margine dextra leviter arcuato. Alt. 14, lat. 7-8 ; apert. alt. 6, lat. 3-3 ']à mill. Cette petite espèce se fait justement remarquer à l'inverse de la précé- dente par l'absence complète d’épines sur les tours supérieurs, tandis qu’elle 7 RSR Mes en présente de fortes sur les derniers. C’est une coquille dure et solide pour sa grandeur, à spire acuminée à peu près intacte, composée de tours con- vexes ornés de côtes transversales nombreuses qui deviennent graduellement épineuses ; sur le dernier tour, et quelquefois aussi sur l’avant-dernier, ces épines sont fortes, peu nombreuses et dirigées tout à fait en dehors, de sorte que la coquille placée sur une table bascule indifféremment du côté de l’ou- verture ou du côté de la spire. La forme de l'ouverture ne diffère en rien de celle de la M. spinulosa. J'ignore d’où provient cette forme intéressante qui m'a élé envoyée autrefois par Verreaux; elle est évidemment très-voi- sine de M. spinulosa, et je ne l'en aurais pas séparée, malgré la direction horizontale de ses épines, sans la circonstance que son ornementation, au lieu de s'effacer graduellement avec l’âge, ne se prononce au contraire que sur les derniers tours, à l'inverse de ce qui se voit généralement dans les Mélanies de l’ancien monde, et en particulier dans la M. spinulosa. Parmi les espèces du groupe dont nous nous occupons, les suivantes pré- sentent la même forme d'ouverture que la M. spinulosa : M. cochlea Lea (?), scabra Fer., elegans Bens. ( — spinulosa var.}, datura Dobhrn, granum v. d. B. et scabrella Phil.; toutes ces Mélanies sont très-voisines les unes des autres et bien difficiles à distinguer dans la plupart des cas. M. scabra Fer., si on s’en tient strictement à la description de l’auteur dans Lamarck et à la figure citée de Chemnitz, ne diffère nullement de M. spinulosa ; celle de Reeve me paraît être autre chose. + Les M. bellicosa Hinds. {acanthica Lea), pagoda Lea, myurus Brot, denticulata Lea, Feejeensis Reev. { = tetrica Gould) ont une base d’ouver- ture arrondie, largement versante, et leur columelle se continue sans inter- ruplion avec le bord basal. M. spinescens Lesson m'est inconnue. J'ai reçu de Godeffroy à Hambourg, deux spécimens de M. Feejeensis, dont l’un présente un caractère non mentionné dans la diagnose de l'espèce et qui me parait avoir quelque importance s’il est constant. Cet échantillon est fortement décollé et réduit à cinq tours; les trois derniers sont ornés d’é- pines rares et fortes, mais le tour supérieur porte deux rangées parallèles de petits tubercules spiniformes également développés. Cette disposition est tout à fait inasitée dans le groupe de la M. spinulosa. MELANIA coROLLA Gould (Proc. Bost. Soc. N. H., 1847, vol. IT, p. 223. — Exped. Shells, pl. IX, fig. 149). T. parva, ovato-conica, fusca, spira acuta, anfr. ad 6 ventricosis, posticè constrictis, angulo subme- diano aculeos numerosos ordinatim radiantes gerente instructis, suturd haud impressd, aperturd rotundatä, labiis continuis. Long. 3/10, lat. ?/,9 poll. Hab. péninsule de Banks, Nov. Zél. (Gould). SEE NE Cette petite coquille n'appartient pas au genre Melania; la diagnose ori- , ginale que je transcris ici renferme en effet certaines particularités qui le prouvent, ainsi les mots aperturé rotundat@, labiis continuis. Elle est voisine de la M. spinifera Ad. et doit rentrer dans le genre Amnicola ; c’est l'opinion de Fischer (Journ. Conch. 1860, p. 365) et de Frauen- feld. Stimpson (Amer. Journ. Conch., vol. I} crée pour cette coquille le genre Potamopyrgus. Reeve [Conch. Icon. Mel., pl. 49, fig. 366) décrit et figure sous le nom de H. corolla une coquille qui par contre est une vraie Mélanie, ! peut-être le jeune âge de quelque grande espèce épineuse; cepen- dant je possède dans ma collection six échantillons d’une forme tout à fait semblable, que malgré sa petite taille j'ai peine à considérer comme non adulte; elle est également sans localité et m'a été envoyée autrefois par Ver- reaux. La spire un peu tronquére est composée de 6inq tours (environ 7 pour la coquille entière); elle est ornée de lignes élevées longitudinales alternati- vement plus fortes, au nombre de dix-sept environ sur le dernier tour et deux à trois sur les précédents, et d’une couronne d’épines aiguës (dix sur le dernier tour). Le test est relativement épais et solide, l'ouverture est un peu atlénuée et étroitement versante à la base, le bord droit est parfaitement solide, et la columelle est robuste et un peu épaissie; le bord columel- laire porte un dépôt calleux évident. Les dimensions sont plus fortes que celles de la coquille de Reeve (alt. 6, lat. 4m). S. “ Groupe de la Melania zonata Bens. MELaNIA AMOENA Morelet (Journ. Conch., 1851, pl. V, fig. 9). J'ai eu l’occasion d'observer l’opercule de celte espèce sur une demi-douzaine d'exemplaires de ma collection, et j'ai pu constater qu'il diffère compléte- ment par sa structure de lopereule des Mélaniens, et qu’il est formé d’élé- ments concentriques, dont le nucleus est subcentral, plus rapproché du bord gauche, et situé vers le milieu de sa hauteur; il ne diffère en aucune facon de celui de Vivipara. Il est done évident que la M. amæna ne peut pas continuer à être placée parmi les Mélaniens; on pourrail peut-être penser à la faire passer dans les Paludomus proprement dits, si elle ne présentait d’ailleurs une fente ombilicale, peu apparente il est vrai, mais 1 T. ovatd, tenui, pellucidd, pallidè olivaced, anfract. 5-6 supernè latè angulatis, ad angulum spinosis ; aperturd subquadrato-ovatà. Hab. ? Long. (ex figurä) 3 maillim, PE RAS bien positive, qui la rapprocherait plutôt de Vivipara. La connaissance de la structure du manteau et de la radula pourrait lever tous les doutes à cet égard. M. Zanguebarica Petit (Journ. Conch. 4851, pl. VIE, fig. 4) est une espèce très-voisine de la précédente, sinon la même; mes échantillons sont privés d’opercule, mais ils sont pourvus d’une fente ombilicale distincte. Elle devra donc probablement suivre le sort de la M. amæna. Enfin il existe une troisième espèce de Mélanie qui paraît présenter une perforation ombilicale, c’est la M. exigua Morelet de l'Amérique centrale (Test. noviss., IL, p. 23. — Reev. Conch. Ic., fig. 460). L'auteur n'a re- cueilli que des exemplaires morts, aussi ne parle-t-il pas de l’opercule ; serait-il par hasard aussi concentrique ? En tout cas, le fait d’avoir une fente ombilicale me paraît propre à faire naîlre des doutes sur le genre auquel doit appartenir cette coquille. La M. ferruginea Lea, qui présente une grande ressemblance extérieure avec les M. Zanguebarica et amæna, demanderait également à être exami- née de nouveau, au moins au point de vue de l'opercule qui est encore inconnu. Ces trois espèces me paraissent devoir être rapprochées de Paludina bu- limoides Oliv., avec laquelle elles forment un petit groupe très-naturel et assez distinct de Vivipara, pour motiver peut-être l'établissement d'une coupe générique ou sous-générique. M. Zozuinéeri nov. spec. (pl. I, fig. 4). T. turrita, solidiuscula, oliva- cea, apice truncata; anfract. superst. 5, inflato-convexi, suturd utrinque marginaté divisi, obliquè validè et subdistanter costati, costis arcuatis suturas vix attingentibus, sparsim nodulosis. Ultimo anfractu basi ecostato, liris elevatis distantibus circa à instructo. Apertura parvula, ovalis, columelld tortd, margine dexlro basi arcuatim producto. Alt. (anfr. 5) 23 ; lat. 11. Apert. alt. 9 ; lat. 61/3 millim. Habit. Java (Zollinger). Coquille turriculée, plutôt mince, quoique assez solide, tronquée au som- met, et réduite à quatre ou cinq tours très-convexes, ornée de côtes arquées, obliques, fortes, au nombre de quatorze sur le dernier tour. Ces côtes n'at- teignent pas tout à fait la suture supérieure el s’arrêtent brusquement avant d'arriver à la suture inférieure, ce qui fait que la suture est bordée de cha- que côté par une bandelette aplatie étroite. Elles sont croisées par quelques lignes élevées qui ne se font guère apercevoir que par le petit tubercule qu'elles produisent à leur passage sur chaque côte ; dans les inter- TO valles elles sont en général presque obsolètes. Les côtes transversales se terminent brusquement à la périphérie du dernier tour, et sont remplacées par des lignes longitudinales élevées, distantes, au nombre de cinq sur mon échantillon. L'épiderme est lisse, assez luisant. Je dois cette jolie espèce à l’obligeance de M. le professeur Mousson; elle provient de Java, où elle a été recueillie par M. Zollinger. Elle ressemble beaucoup pour l’ornementation à la M. Fortunei Reev. (— M. Ningpoen- sis Lea); cependant elle a une spire plus conique, moins élevée, des tours plus renflés; les côtes sont plus obliques, plus arquées et moins nombreuses, l'ouverture est relativement plus grande, enfin le test est moins solide. Sa plus proche parente me paraît être une Mélanie qui certes n’a pas au pre- mier coup d'œil beaucoup de rapport avec elle, la M. torquata v.d. B. (= terebra Bens.) également de Java. Cette espèce présente en effet les mêmes proportions de spire, la même forme d'ouverture, les mêmes tours convexes, comme étranglés par les sutures, les mêmes stries à la base, quoi- qu'un peu moins distinctes. Je retrouve également des traces de deux lignes longitudinales au-dessous des sutures et une troisième située immédiate- ment au-dessus. Les lignes d’accroissement sont sinueuses, et ont la même forme que les côtes de la M. Zollingeri. Elle ne diffère donc à mon avis de celte dernière que par l’absence des côtes transverses. Il ne me parait pas impossible qu’on retrouve plus tard des formes intermédiaires qui rappro- chent encore davantage ces deux Mélanies si différentes au premier abord. 11 Groupe de la M. aurita Müll. M. sugauriTa nov. spec. (pl. I, fig. 4, 2, 3). — T. pyramidali-turrita, solida, crassa, lœtè luteo-olivacea, fascid rubro-castaned interruptd ornata, vel unicolor rubro-castanea; spira subintegra, anfr. 11- 12 planis, longitudinaliter liratis, supremis transversè arcuatim plicato-costatis, ultimis modd inermibus, modù basi serie unicd tuberculorum ornatis : tuberculis brevioribus, compressis, obliquis, crebris; sutura impressa. Apertura basi effusa, columellé calloso- reflexd, subrectä; margine dextro valdè sinuato, ad basin producto, intüs tricostato. Opercul. angustum, ellipticum , subarcuatum, nucleo basali, margine externo intùs callo crasso confirmato. Alt. 45, lat. 10-17; apert. alt. 14, lat. 6 millim. Je possède trois échantillons adultes de cette belle Mélanie, qui présentent chacun des caractères particuliers : le premier est complétement dépourvu Re de tubereules; ses tours sont plats et striés longitudinalement; les six ou sept premiers portent en outre des côtes transverses régulières; sinueuses et obliques; sa coloration est jaune clair, avec une large fascie brune inter- rompue. Le dernier tour est obtusément anguleux à la périphérie, et légè- rement étranglé à la partie supérieure; il porte une seconde fascie étroite autour de la région columellaire. Le second échantillon (fig. 2) présente la même coloration que le précédent, sauf qu'il a trois fascies sur le dernier tour; il est orné au-dessus de la suture d’une rangée de tubercules serrés, courts, obliquement comprimés, qui se développent graduellement à partir du sommet jusqu'à l’avant-dernier tour, et disparaissent sur le dernier. En- fin le troisième (fig. 1} présente à peine quelques tubercules sur le dernier tour, mais les côtes transversales du sommet persistent jusqu’à la base; sa coloration est d’un brun rougeâtre qui masque en partie les fascies. Sur les trois échantillons les stries longitudinales, qui sont bien marquées au som- met, disparaissent graduellement sur les tours suivants. Cette espèce offre incontestablement une très-grande affinité avec A. aurita Müll.; la forme générale, le système de coloration, la forme de l'ouverture, et jusqu’à un certain point le mode de sculpture sont les mêmes. Cependant les tubercules sont plus nombreux, plus serrés, beaucoup plus courts; quand ils existent, ils disparaissent sur le dernier tour, ce que je n'ai jamais observé dans la M. aurita. Les tours supérieurs sont plats, étagés et régulièrement côtelés, tandis que dans la M. aurita ils sont convexes et granuleux, par le fait que les stries longitudinales sont plus grossières. Les tours de spire croissent plus rapidement dans la M. subaurita,de sorte que pour onze tours de spire je trouve une hauteur totale de 45m®, tandis qu'elle est de 54" dans la M. aurita, pour le même nombre de tours, le diamètre de la base étant dans les deux cas le même. Enfin mes trois échantillons adultes et surtout trois jeunes, semblables à celui que j'ai figuré (fig. 3), présentent à l’intérieur de l'ouverture, sur la paroi externe, des plis longitudinaux saillants, bien mar- qués, profondément situés comme dans la M. tessellata, tandis que je n’en trouve que de faibles traces sur mes huit spécimens de M. aurita. La patrie de cette espèce est inconnue, mais il est évident qu'elle ne doit pas être fort éloignée de celle de la M. aurita. Cette coquille présente une certaine ressemblance avec quelques Mélanies d’un tout autre groupe, les A. ex- curata Conr., monilifera Lea, etc. de l'Amérique du Nord. Elles sont également pesantes, solides et ornées de tubercules à la périphérie; leur ouverture a également un bord droit fortement sinueux et avancé à la base, mais les tubereules sont allongés transversalement, la columelle est plus tordue et se recourbe en arrière, enfin lorsque les tours supérieurs sont conservés, ils ne présentent pas de traces de côtes transverses, VA US MEeLaniA TESSELLATA Lea (pl. I, fig. 4, 5). Proc. Zool. Soc. Lond. 4850. T. granulata, elevato-conica, crassa, tenebroso-fusca, spira elevata crebrè granulata, anfractib. planulatis ad basin striatis, suturis irregulariter impressis ; apertura parva, elliptica, constricta, crenu- lata, intüs tricostata, ad basin canaliculata, columella subrecta. Habit. ? Long. 1,10; diam. .4 poll. (Lea). J'ajouterai à la diagnose de Lea que l’opercule est mince, elliptique, uni- spiré, à nucleus basal submarginal. Hab. Gabon. Cette Mélanie n’a, à ma connaissance, jamais été figurée, mais la descrip- tion originale que je eite textuellement est suffisamment complète et men- tionne d’ailleurs des caractères tellement spéciaux que je n'ai aucun doute sur la détermination de mes échantillons. La M. tessellata est une coquille solide, de forme conique élevée dans le jeune äge, généralement fortement décollée et subeylindrique à l'état adulte, de couleur olive jaunätre le plus souvent obscureie par un dépôt très-mince et tenace de matière noirâtre ferrugineuse. Elle présente quelquefois des fascies brunes très-apparentes à l'intérieur de la bouche ; l’un de mes spécimens en a quatre dont trois étroites correspondant aux siries élevées du haut des tours et une large près de la base. Les tours de spire sont plats, séparés par une suture bien mar- quée, ornés de côtes transverses croisées par des stries longitudinales. Cette sculpture produit sur chaque tour quatre rangées de granulations régulières; la première rangée au-dessous de la suture est souvent plus saillante. Les côles ne dépassent pas la quatrième strie, de sorte que toute la partie infé- rieure du dernier tour est simplement striée. L'ouverture a une forme très- particulière, elliptique atténuée aux deux extrémités, surtout à l'angle supé- rieur; la columelle est presque droite et présente un sinus léger à sa jonction avec le bord basal; le bord droit est légèrement avancé à la base, mais ce qui caractérise tout particulièrement celte espèce, e’est l’existence de trois plis longitudinaux parallèles à la suture et placés profondément à l’intérieur de la bouche sur la paroi externe; ces plis dentiformes ne se prolongent pas à l’intérieur de la spire; ils existent à tous les âges et sont par conséquent résorbés et reproduits au fur et à mesure que la coquille grandit. J'ai été curieux de savoir si ce caractère élait spéelal à la coquille qui nous occupe, el en examinant quelques autres espèces voisines J'ai reconnu que ce n’était pas le cas ; la M. fusca Gmel. en présente des traces quelque- fois bien évidentes; AL. balteata Phil. et M. aurita Müll. également. Enfin ce cara@tère est extrêmement développé dans M. mutans Gould que j'ai eu occasion d'examiner depuis peu. Contre mon altente, je n'en ai pas trouvé AR ADO EE de traces dans six échantillons de M. Byronensis Gray | tuberculosa Rang). Reeve, dans l'Errata placé à la fin de sa Monographie du genre Melania, considère M. tessellata Lea comme synonyme de M. rudis Lea, mais évi- demment à tort; ces deux espèces n’ont entre elles qu’une vague ressem- blance pour la sculpture de leur surface. Par contre, je crois que le nom imposé par M. Lea devra céder le pas à celui de M. quadriseriata Gray (Gray, Zool. Mise.). Je n'ai pas à ma portée l'ouvrage cité, mais la figure que donne Hanley (Conch. Miscell., pl. I, fig. 9), quoique assez médiocreil est vrai, me parait pouvoir s'appliquer parfaitement à notre espèce. Je lui réu- nirai également sans hésiter comme synonyme M. loricata Reev. (Conch. Icon., fig. 198) de provenance inconnue.! Faut-il ajouter encore à cette liste de synonymes la M. mutans Gould? C’est moins évident, mais je suis très-porlé à le faire. Gould, en décrivant son espèce, ajoute qu'elle pourrait bien être synonyme de M. quadriseriata. C’est l'opinion de Hanley {Conch. Mise.), et Morelet m'écrit également qu'il considère M. loricata Reev. comme synonyme de M. mulans Gould. Cette dernière espèce est en vérité par - faitement nommée. J'en ai reçu dernièrement quatre échantillons provenant de l’ancienne collection Bellknap; ils sont tous différents les uns des autres. Dans l’un, les trois derniers tours portent une carène et sont dépourvus de côtes transverses; les deux premiers sont conformés exactement comme M. tessellata. Dans un autre, tous les tours sont ornés de côtes transverses et de stries longitudinales et en outre pourvus à leur partie supérieure d’une carène tuberculeuse. Dans le troisième, les deux premiers tours sont sim- plement striés longitudinalement, les deux suivants sont en outre ornés de côtes transverses, les deux derniers sont de nouveau simplement striés ; une carène non interrompue règne sur les deux derniers tours. Enfin dans le quatrième échantillon le dernier tour seul est simplement strié el pourvu d'une carène, les six tours supérieurs sont exactement conformés comme la M. tessellata, c'est-à-dire ornés de quatre rangées de granules. La figure 215 de Reeve, qui représente cette espèce d’après un échantillon de h col- lection de van den Busch, offre une carène seulement sur l’avant-dernier tour et sur celui qui le précède, les tours supérieurs ainsi que le dernier étant simplement ornés des côtes et des stries caractéristiques. Il est, pour moi, évi- dent qu’en l'absence complète d’autres caractères distinetifs, la présence d’une carène qui présente tant d'irrégularités ne peut pas suflire pour moli- ver la séparation spécifique de ces deux formes; la M. mutans Gould ne serait done qu'une variété locale de la M. tessellata. Quant à la M. fusca 1 Tryon (Am. Journ. Conch., I, p. 218) la considère comme synonyme de Hemi- sin. olivaceus Behn. jen à il RE qe Gmel., qui offre de très-grands rapports avec M. mutans, et avec laquelle je l’avais confondue dans mon Catalogue, elle me paraît se distinguer suffi- samment par sa forme plus conique, moins cylindracée, par ses carènes moins irrégulières, plus tranchantes, enfin par le faible développement de ses plis intérieurs. Ces caractères sont sans doute d’une valeur secondaire, mais je dois ajouter que je n'ai pas jusqu’à présent rencontré de spécimen douteux. Je crois done que, pour le moment da moins, la M. fusca Gmel. doit être conservée. Nous aurions en résumé pour l'espèce qui nous occupe la synonymie suivante : _ypica: M. quadriseriata Gray.. Zool. Mise. — Griff. Cuv. — : Hanley Conch. Misc. fig. 9. tessellata Lea ... Proc. Zool. Soc. Lond. 1850. loricata Reev.... Conch. [con., fig. 198. = var. carinata: mutlans Gould ... Proc. Boston S. N. H. 1843. Reev. Conch. Icon., fig. 215. Il résulte de ce que je viens de dire que mon groupe U est superflu et doit être réuni au groupe de la HW. aurita Müll., dont toutes les espèces parais- sent présenter le caractère des plis à l'intérieur de l’ouverture, sauf peut-être M. Byronensis; j'ai cependant peine à croire qu'on ne finisse pas par en constater l'existence également dans cette dernière, peut-être dans des spé- cimens non adultes. Le groupe me paraîtrait dès lors très-nellement circon- serit aussi bien au point.de vue de la forme générale et de la forme de l’ou- verture que de celui de l’habitat, et je lui accorderais volontiers une valeur générique sous le nom de Vibex Oken. Ce genre établirait le passage aux Potamides par l'intermédiaire des Pirazus, à l’intérieur desquels j'ai constaté la présence de plis dentiformes (Journ. Conch. 1861, p. 152). V. Melaniæ incertæ sedis. Ilfaut ajouter : M. aspera Lesson...... Voy. Coquille, IX, p. 357 ...... Nov. Guinée. costula Raf.......: All. Journ. and Friend of Know- ledge, n° 5, 1833 .........,. Ganges. Doreyiana Lesson .. Voy. Coquille, If, p. 358....... Nov. Guinée. graciosa Lesson.... » EN PACE Id. inermis Lesson ..., » 3592:...... Waigiou. Mauriciæ Lesson... » JDE... 17 Maurice: pireniformis v.Mart. Mal. Blätt. 1863.............. I. Buru. 8 — 48 —. M. præmordica Tryon Am. Journ. Conch., IE, pl.X,f.3. Burmah. psorica Morelet.... Journ. Conch. 1864, p. 287.... Madagascar. soriculata Morelet . A CERN PE RES Grand Bassan tessula Raf....... All. Journ. of Knowledge (Philad.) LR SP JE 5 RS DRE) SAS RER CR Bengale. Waïgiensis Lesson. Voy. Coquille, IT, p. 355........ I. Waigiou. Les espèces suivantes, qui me sont aujourd’hui mieux connues, peuvent être effacées et transportées à leurs groupes respectifs : : M. æqualis Hald. appartient au groupe D. b. affinis Lea Obs. G. Unio, XI, pl. 29, f. 23 (groupe L. c.). angulosa Mke. — Anculotus prærosus ex spec. Menkeano. australis Lea [groupe P. a.). bizonalis de Kay = Virginica Say. bicarinata Gratel. — Pirena sp. bicolorata Anth. = semicarinata Say. bulbosa Gould ni D. d:]: coracina Anth. — Sellersiana Lea. Duisabonis Gratel. — Pirena sp. exioua Conr. — Amnicola protea Gould. Fraseri v. d. B. {groupe L. a.) Housei Lea Obs. G. Unio, XI, pl. 22, fig. 22 pets d.). inemta Anth. — Virginica Say. ligata Mke. = Virginica Say. Madagascariensis Grat, — Pirena sp. magnifica Conr. Ne serait-ce pas la Paludina magnifica de cet auteur? Myersiana Lea Obs. G. Unio, XI, pl. 22, fig. 21 (groupe L. c.). napella Anth. — livescens Mke. Ningpoensis Lea {groupe K..). obtusa Lea (groupe D. b.). ponderosa Anth. (groupe A.). proscissa Anth. — Ancul. canalifera Anth. ? quadriseriata Gray (groupe U.). semicoslata Conr. (groupe D. b.). suceinulata Anth. = semicarinata Say. suturalis Hald. (groupe D. b.). tenuisulcata Dkr. {groupe N.). variegata M. R. B. (Wiegman mss). — Schiedeana Phil. versipellis Anth. [groupe D. b.). strobilus Reev. — dimidiata Mke. juv. — Herklotzi Petit. ne) GENRE PIRENA Lam. Il faut ajouter à ce genre: Pérena acus Lesson [Voyage Coquille, IT, p. 360) de la Nouvelle Irlande, = P. atra L. jeune, et Pirena Debeauxiana Crosse (Journ. Conch., 1862, pl. 13, fig. 6) de l'Afrique occidentale, bien voisine de P. maura Reev. Enfin Melania fraterna Lea (Proc. Ac. Phil., 1856. — Obs. G. Unio, XI, pl. 22, f. 28) est la forme adulte de Pirena subimbricata [Melania) Phil. Les Melania Madagascariensis Gratel. (nan. Encyelop.) [Mém. plus. espèces coq., 1840, pl. IV, fig. 7), Duisabonis Gratel. (Ibid., fig. 8), bica- rinata Gratel. ([bid., fig. 9) sont évidemment des Pirènes ; la dernière espèce pourrait bien n'être qu'une variété accidentelle de la précédente. Melanopsis Lamarckii Val. (non Desh.) in Potiez Mich. (Mus. de Douai, pl. 31, fig. 5, 6) est également une Pirène. Suivant Morelet (Séries Conch., p. 127), P. Cecillei Phil. serait synonyme de celte espèce; je ne trouve pas cependant que la description donnée par l’auteur dans la Zeitsch. für Malac. corresponde bien exactement à la figure de Potiez Michaud. Pirena granulosa Lam. D’après la figure que donne Delessert {pl. 31, fig. 1), qui correspond bien à la description de Lamarck, j'ai peine à croire qu'elle appartienne réellement à ce genre ; au reste, l'ouverture est évidem- ment incomplète. Quant à la figure donnée par Chenu dans son Manuel de Conchyliologie, elle en diffère complétement et se rapporte tout à fait à P. plicata Reeve.— La Melanopsis princeps Lea, comme il est aisé de s’en convaincre en examinant la figure donnée par l’auteur, est une Pirène jeune; M. Gill (Proceed. Phil., 1863) propose pour cette coquille un nouveau genre Faunopsis qui se distingue de Faunus par l'absence de sinus postérieur, et dans lequel il fait rentrer Mpsis acicularis Fer.! C’est un rapprochement qui me paraît bien étrange. PIRENA aspera spec. nov. (pl. I, fig. 6). — T. cylindraceo-turrita, sohda, atra,lutorubro-ferrugineo sparsim obducta, valdè decollata; anfr. superst. 51},, convexiusculi, longitudinaliter crebrè et acutè elevato-striati, transverse costati; costæ validæ circa 14 in anfractu penultimo, supernè serie unicé spinularum asperatæ. Anfract. ul- timus, costis evanidis, supernè spinis acutis brevibus raris instruc- tus, basi cingulis validis nodosis cinctus. Apertura parva, ovato- rotundata, peristomate continuo, rubro, nigro-marginatlo., Sinus É | Ne superior parvulus, basalis subnullus. Alt. (anfr. 51],) 53, lat. 19; apert. alt. 15, lat. 10%, J'ai bien quelques doutes sur la valeur spécifique de cette forme, mais incertain sur l’espèce à laquelle je devais l’assimiler, j'ai cru préférable de créer un nouveau nom plutôt que de préjuger une question d'identité. Elle me paraît intéressante en ce qu'elle semble établir un passage en- tre Pirena fluminea Gmel. et P. plicata Reëve. Sa surface grossière- ment seulptée, äpre au toucher, les lignes élevées rugueuses et noueuses de sa base, les épines rares et fortes, quoique très-courtes, du dernier tour la rapprochent de la P. fluminea Gmel. Elle en diffère par sa forme plus cylindrique, son dernier tour beaucoup moins renflé, son ouverture plus petite, son bord droit beaucoup moins développé, moins sinueux, et le peu de profondeur de ses sinus. Si nous la comparons à la P. plicata Reeve, nous trouvons qu'elle a à peu près la même forme générale, les mêmes proportions d'ouverture et le même mode de sculpture; mais d’après les échantillons de ma collection, l'espèce de Reeve est moins rude, moins grossièrement sculptée, ses côtes transversales sont plus nombreuses, plus régulières, moins anguleuses; elle ne présente pas ces petites épines très- courtes qui dans la P. aspera arrêtent le doigt lorsqu'on le passe le long de la coquille ; le dernier tour est presque lisse, enfin le sinus supérieur est beaucoup plus développé et le bord droit forme au-dessous de lui une lan- guette prononcée. La Pirena Cecillei Phil. serait aussi très-voisine de notre espèce; elle n'a malheureusement jamais été figurée, mais elle paraît, d’après la des- criplion, présenter un sinus supérieur profond et des nodosités rapprochées de la suture au dernier tour; enfin les mots omnino inermis et exquisitè plicato-costata qu'ajoute l'auteur ne conviennent pas tout à fait à la forme que je décris. ! GENRE HEMISINUS Swan. Il faut ajouter aux espèces d'Hemisinus mentionnées dans mon Cata- logue : 1 Suivant J.-E. Gray (Ann. Mag. N. H. 1867), P. atra, terebralis, Cantori, pa- goda ne forment qu’une seule espèce ; P. fluminea et plicata ne sont que des variétés de P. spinosa Lam, Ra ST H. Binneyii Tryon... Am. Journ. Conch. IL pl. 2, f. 8 Nov. Grenade. Pazi Tryon ...... » pl.20, f.6 Quito. simplex Tryon.... » pl. 20,f. 7 Quito. Petenensis Tristr.. Proc. Zool. Soc. Lond. 1863 (—ru- ginosus Morelet)............. LacPeten, Vera Paz. Wesselii Brot..... Journ. Conch. 1864, pl. IL, fig. 2. ?tubereulatus (Mel.) MMasnerr 2. Spix, Test. Brazil. pl. 8, fig. 4.... Brésil. Hemisinus Oscurari Villa (pl. II, fig. 9). Met. Osculati Villa, Giorn. Mal. VIII, p.113 (1854). — Villa, Nouz. int. gen. Mel. (1855). — Mel. fusco-punctata v. d. B. Proc. Zool. Soc. Lond. (1859).! — Hemis. as- persus Reev. Conch. Icon. Hemis. n° 10 (1860)? — Hemis. Binneyii Tryon, Amer. Journ. Conch., vol. IL, p. 8, pl. IL fig. 8. # T. elongato-conicd, crassiusculd, glabrdé, olivaceo-lutescente, punctis ru- bris seriatim picid, sæpè-sæpiùs fasciis obscurioribus ornaté ; anfr. 5 subconvexis, suturd parum impressi ; apertur4 obovatd, labro acuto, simplici, columellà leviter incurvé ( Villa). Habit. Quito. Coquille assez solide et un peu ventrue quand elle est adulte, lisse et bril- lante, présentant cependant quelquefois des traces de stries. Vue à la loupe, elle paraît couverte de stries longitudinales, serrées ondulées, excessivement fines. Elle porte en général trois à quatre fascies d’une couleur livide à l’ex- térieur, mais brunes et bien marquées à l’intérieur de la bouche; elle est en outre ornée d'un nombre variable de séries longitudinales de points rouges allongés. L'ouverture présente un bord droit tranchant, un peu épaissi à l'intérieur dans les individus bien adultes. Cette jolie coquille n’a pas été figurée par l’auteur, aussi a-t-elle subi le même sort que beaucoup d’autres 1 T. ovato-turrita , tenuis, lœvis, nitida, lutea cum numerosis punctis fuscis in seriebus transversis circumdata : anfr. 4 parum convexis ; margine columellari albo, apertura ovata, alba, intùs maculis fuscis nonnullis ornata. Long. 8", diam. 5°‘; apert. long. 4'", lat. 3". — Hab. Ecuador. ? T. ovatd, subventricosà, semipellucido-olivaced, castaneo-trifasciatâ, punctis ru- fis linearibus undique tæniatà ; anfr. 5 obsoleté sulco-striatis, ultimo subinflato; aper- turd ovatà, vix canaliculatä. Hab. Brésil. 8 Shell ovate, somewhat thin ; spire moderately elevated, apex obtuse suture well impressed ; whorls 5, a little convex, the last large, smooth; aperture more than half the length of the shell, angulate above and below, columella curved, shightly notched at the base. Bright olive, with four darker bands of which the second is widest, and about fifteen revolving rows of small, numerous transverse dark red dots ; bands red within the aperture. Length. 13, diam. 7 millim. Hab. New Granada. espèces qui, introduites dans la science avec une courte diagnose, n’ont pas été reconnues, et ont été déerites de nouveau sous d'autres noms. L'échantillon que je figure iei est authentique et m’a été donné par Villa lui-même. Mon échantillon de H. aspersus R. provient de Cuming; j'ai eu l'occasion de le comparer avec la M. fusco-punctata dans la collec- tion même du D' van den Busch, et j'ai reconnu leur parfaite identité. Quant à l'espèce de Tryon, je n'en ai pas vu de spécimen authentique, mais tant la description que la figure du Journal ne me laissent aucun doute sur l'opportunité de sa réunion avec l'A, Osculati. L'H. Guayaquilensis Petit est très-voisin de l’espèce dont nous venons de parler, cependant on le reconnaît aisément à sa forme plus ventrue, rela- ivement moins élevée, son ouverture plus grande, sa columelle plus large et aplatie; enfin le sinus de la base est plus marqué. Hemisinus rHeRmaALIS Titius (?) (Parreyss) (pl. HI, fig. 14-15). T. parvula, solida, turrita, intensè rufo-castanea, lævigata, nitida, apice erosa. Anfract. incolumes 4-6 (testæ integræ circa 8), convexi, infra su- turam paululum coarctati; sutura simplex pallidior. Apertura parva, ovata, intüs castanea, basi emarginala, margine dextro re- gulariter arcuato, deorsum paululum producto; columella purum arcuata, castanea, subitruncata, incrassata, callo parietali nullo. At. (anfr. 4) 8, lat. 4. Apert. alt. 81}, lat. 2/,"%, Habit. Carpazi (Issel}, Miskolz (Parreyss), Hongrie (Parreyss). J'ai reçu celte petite coquille de MM. Issel et Parreyss sous le nom indiqué; j'ignore si elle a été décrite quelque part. Elle m'a paru présenter des caractères propres qui ne permettent pas de la confondre avec les espèces voisines. Relativement à sa petite taille, c’est une coquille épaisse et solide, d'apparence bien adulte; le bord droit n’est pas tranchant, la colu- melleestépaissie. Sa couleur est brun foncé uniforme, saufles sutures qui sont plus claires ; les tours de spire sont assez convexes, et l'ouverture est ovale, complétement privée de callus pariétal. L’échancrure basale est peu pro- fonde. Elle est moins conique que M. Audebardi Fer, ses tours sont plus convexes, et le dernier relativement moins grand. Sa forme générale est plus semblable à la M. acicularis Fer., mais avec des dimensions considérable- ment plus petites ; elle en diffère également par la convexité de ses tours de spire, qui sont d'ailleurs moins nombreux. Le genre Hemisinus renferme des formes assez différentes pour motiver l'établissement de quelques coupes. H. Adams propose le genre Canidia (Proc. Zool. Soc. Lond. 1861) pour les espèces semblables à Mpsis Helena, et je suis lout disposé à adopter celte manière de voir. SRRAUTE CNRS GENRE CANIDIA H. An. Opercul. parvum, unguiculatum, corneum, nucleo marginal, rostro basali elevato munitum. — Testa fusiformis, spira longiore quam apertura, apice eroso, anfractib. convexiusculis, transversim pli- catis; apertura elongato-ovata, anticè valdè emarginata; colu- mella truncata, subrecta, labro simplici, anticè sinuato (Adams). Ce genre comprendrait les espèces suivantes : C. Helena-(Mpsis) Meder.... Reev. 24. — Mousson Java, pl. 2. à RE OR EE SE EIENEES Java. — Theminckiana (Mel.) Petit. Journ. Conch. 1853, pl. VII, SAUT APR CANNES Java. fusean Adi. are Proc. Zool. Soc. Lond. 4861... Camboje. Baudoniana (Hemis) Mabille Journ. Conch. 1866, pl. VII, FER PORC PR ONE Camboje. Ces quatreespècessontévidemment extrèmementvoisineslesunes des autres; je ne connais que les deux premières, que j'avais réunies dans mon Cata- logue; mais en examinant les échantillons de C. Helena, de la collection de M. le prof. Mousson, et en les comparant à mon unique spécimen authen- tique de l’espèce de Petit, il me semble que ces deux formes sont suffisam- ment distinctes. Le genre Canidia est lrès-voisin de Clea Ad. pour la _ forme de l'ouverture, et à ce qu'il me paraît également pour la structure de l’opereule, au moins dans la Clea Annesleyii. Peut-être des recherches ultérieures démontreront la nécessité de réunir ces deux genres; pour le moment je crois qu’il conviendra d'adopter également le genre Clea comme . disuünet d'Hemisinus, et comprenant les espèces suivantes : GENRE CLEA An. . Clea nigricans Ad. ... Proc. Z. S. Lond. 1855. — Reev. #ncs 25 (Borneo) . #ebmis 231... Malacea (Ad) Annesleyii Bens.. Ann. Mag. N. H. 1860 ......... Quilon, côte de Malabar. funesta H. Ad.... Proc. Zool. Soc. Lond. 1861..... Malacca. RON ee J'avais placé dans mon Catalogue, à la suite des Hemisinus, un certain nombre d'espèces qui, sans présenter complétement les caractères de ce genre, possèdent cependant une espèce de sinus à la base de l’ouverture, et paraissent établir un passage aux véritables Mélanies. Van den Buseh estime qu'elles ne doivent pas être séparées de ce dernier genre et je me range à sa manière de voir. Ce sont les M. glans v, d. B., Hugelii Phil., et siccata v. d. B.; peut-être faudrait-il ajouter encore A. crassa v. d. B. que j'avais réunie aux Paludomus ; ces espèces formeraient dans le genre Melania un petit groupe distinet conduisant aux Hemisinus. J'avais donné M. siphonata Reev. comme synonyme de Hugelii Phil.; je crois que c’est une erreur et que ces deux espèces sont non-seulement distinctes, mais appartiennent à des groupes différents. Il faut donc effacer ici la M. siphonata et la reporter au groupe G. Enfin M. siccata v. d. B., d’après un échantillon de la collection de Menke tout à fait semblable à celui qui est figuré dans Philippi, me paraît être simplement le jeune âge de M. glans v. d. B. Il faut ajouter à ce groupe l'espèce suivante que je considère comme nouvelle : M. Pisum sp. nov. (pl. IT, fig. 5). T. globosa, solida, omnind lævigata, fusco-olivacea; spira parvula, paululum erosa. Anfr. circa à, ra- pide crescentes, suturd subimpressä divisi; anfr.ultimus maximus, inflatus, supernè declivi-planulatus, basi angulatim productus. Apertura maxima, obliquè subtetragona, basi angulatim producta, intüs violaceo-fusca, fascid basali columellam transgrediente ; margo dexter simplex, acutus, intùs lalè albolimbatus; paries aper- turalis callo conspicuo prædita; columella torta, incrassata, alba. Alt. 13; lat. 10. Apert. alt. 10 ; lat. 61/4, millim. Hab. Java ? Je possède depuis longtemps dans ma collection cette espèce sous le nom de M. crassa v. d. B. de Java, qui ne peut évidemment pas lui convenir. Dans la figure donnée par Philippi (Abbild. I, 40, 41), les tours de spire sont anguleux à leur partie supérieure, tandis que ceux de notre espèce sont aplatis dans cette partie et subanguleux à la périphérie; l'espèce de van den Busch présente des stries distinctes à la base, moins accusées sur le reste de la coquille, je n’en trouve aucune trace sur ma M. pisum, même au moyen de la loupe. La forme de la columelle est tout autre, et le sommet de l'ouverture est très-aigu, tandis que van den Busch dit : supernè rotun- data. Enfin la M. crassa vient du Bengale, tandis que mon espèce doit pro- venir de Java. Cette petite coquille a une forme très-spéciale et je ne sais trop à quelle espèce je pourrais la comparer; elle est éminemment caracté- ME à on LS SEE risée par sa surface entièrement lisse, même à la loupe, sa spire rudimen- taire, son dernier tour très-grand, aplati et déclive à la partie supérieure, subanguleux à la périphérie ; cet angle se fait sentir naturellement au bord droit de l’ouverture, ce qui donne à cette partie une forme tétragonale allon- gée. Tout l’intérieur, sauf une large zone le long du bord droit, offre une couleur brune violacée, qui se prolonge sous forme de fascie basale au tra- vers de la columelle. Le callus pariétal et la columelle sont d'un blane d'émail pur. Un de mes échantillons renfermait un certain nombre de co- quilles embryonaires d'environ un millimètre de diamètre, ayant deux tours de spire et une couleur olive jaunâtre avec trois fascies brunes, dont une basale, une subsuturale et une médiane. GENRE MELANOPSIS Fer. Les espèces du genre Melanopsis présentent une étonnante variabilité de forme, tout en gardant un certain facies général qui permet de les grouper à la suite de quelques types peu nombreux ; aussi est-il très-difficile de se faire une idée un peu nette de ce qu’on doit considérer comme espèce ou comme variété. Leur nombre a énormément augmenté, et il serait bien temps que quelque naturaliste ayant à sa disposition les matériaux nécessaires, entreprit de les mettre en ordre. Je suis bien persuadé que nous verrions le nombre des espèces réelles diminuer considérablement. Rossmässler, Reeve et d’autres conchyliologistes sont d'avis de réunir la Mpsis. Grællsii à la Mpsis. Dufourii à titre de variété; ce rapprochement, qui me semblait d’a- bord un peu forcé, me paraît aujourd’hui beaucoup plus admissible, depuis que j'ai pu examiner des échantillons plus nombreux et plus variés, prove- nant entre autres du voyage de Rossmässler en Espagne; je reconnais qu'il est bien difficile de tracer une limite quelque peu précise entre les deux formes, mais alors il me semble qu'il faut aller plus loin et réunir également Mpsis. prærosa L., car je ne vois pas davantage où finit la Mpsis. Dufourit et où commence la prærosa {[buccinoidea Fer.). L'espèce Linnéenne se pré- senterait dès lors accompagnée d’un cortége de synonymes assez respectable, car de proche en proche on finirait par être obligé de lui réunir toutes les espèces européennes ou asiatiques lisses ou à ornementation longitudinale, soit environ vingt-deux dénominations différentes! D'un autre côlé, toutes les espèces à ornementation transversale ou côtelées se réuniraient facile- ment en deux ou peut-être même un seul groupe comprenant tout le reste des formes européennes ou asiatiques, et encore dois-je ajouter qu'il existe 9 =" 00:42 des espèces appartenant à ce groupe dans lesquelles les côtes sont obsolètes ou nulles, de même qu'il existe des formes de Mpsis. prærosa qui présen- tent des plis ou des côtes transversales. On voit done que la réunion de Mpsis. Grœllsii à Mpsis. Dufourii pourrait nous conduire bien loin. Si l’on considère que les trois Melanopsis de la Nouvelle Zélande sont probable- ment une seule et unique espèce, et que celles de la Nouvelle Calédonie doivent de toute nécessité un jour subir de nouvelles réductions, les soixante dénominations spécifiques qui composent le genre Melanopsis se réduiraient facilement à peut-être sept ou huit espèces véritables. Pour opérer une pa- reille révolution, il faut des matériaux que je suis loin de posséder ; je me bornerai done pour le moment à indiquer les espèces proposées nouvelle- ment, laissant à l'avenir le soin de décider sur leur valeur réelle. Je cite également quelques espèces de Parreyss qui, bien que n'ayant jamais été décrites, n’en sont pas moins connues dans les collections. Voici les noms qu'il faut ajouter à ceux que j'avais mentionnés dans mon Catalogue : ___2 Mpsis. Ammonis Tristr....... ... Pr.Z.S. Lond. 1865. Ammon (Jour- dain). bullio Parr. (in sched.)..... an — costata Fer.?.. Syrie. Charpentieri Parr. (insched.) ...... PE AT ... Schiraz: Donenssel RENE Miss. Ital. in Persia (in Mem. Ac.Torino, Ser. 2, VOR 98) 10e eee Perse. eremila Tristr............ Proc. Zool. Soc. 1865. Près de la mer Morte. insignis Parr. (in sched.).. an — nodosa Fer?.... Tigre. Maresi Bourg: :........ .. Moll.Sahara Duveyrier 1864.......,......) Tunisie mérid. Mal. Alg. XVI, f. 22-24 Mingrelica Bayer......... Mouss. Coq. Schläfli, HI, 186037 0700 .. Mingrélie. brovis Pare in Schod RES RE A ERR Val de Bka, an- cien Léonthes. SealariS Part (NT SCNEd) Mere Res ie ser Dear subcostata Parr. (in sched.). ...... este ester 1IUNES Tingitana Morelet......... Journ. Conch. 1864.. Maroc. aperta Gassies..... ....... Nov.Caled.pl. VII, f.41 Nov. Caled. carinata GasSies.. ......... Id. f.13 Id. Deshaysiana Gassies....... Id. f.12 Id. Grassiesiana Crosse......... Journ. Conch. 1867, PRIT ETS ME. Are Mpsis. livida Gassies............ Nov. Caled. pl. VII, f. 9 (= lineolata Gassies) ........ Nov. Caled. Retoutiana Gassies......... Nov. Caled. pl. VI, f.9 Id. Les Mpsis. fulgurans Gassies et lentiginosa Reev. — Mpsis. variegata Morelet. — Mpsis. scalaris Gassies d'Algérie ne me paraît pas différer de Mpsis. Wagneri Roth de Smyrne et de Rhodes (Parreyss). MeLanoprsis OBESA Guirao mss. (pl. I, fig. 44-45). T. cylindracea, lævi- gata, crassiuscula, rufo-olivacea; spira brevis, tabulata. Anfract. circa sex, infra suturam geniculati dein cylindracei; supremi erosi, ultimus obliquè descendens, supra medium leviter constrictus. Aper- tura ovata, callo parietali maximo coarctata, supernè in sinum angustissimum producta, basi dilatata, margine dextro sinuato. Columella perincrassata, subrectè descendens, basi oblique truncata; sinus basalis profundus. Alt. 26, lat. 12; apert. alt. 18 lintüs 12), lat. 6 millim. Habit. prope Cehejin. Prov. Murcica (Guirao). Ceite forme intéressante m'a été envoyée par le professeur Guirao avec prière de Jui conserver le nom manuserit qu'il lui avait donné; elle me pa- raît bien distincte, quelle que soit l’idée qu'on pourra se faire de sa valeur comme espèce. Il est évident, en effet, qu’elle fait partie du groupe de la Mpsis. Dufourii, mais je ne connais pas jusqu’à présent de formes intermé- diaires qui autorisent sa réunion pure et simple avec cetie espèce. Les quatre échantillons que j'ai devant moi, et d’après lesquels j'ai tracé ma descrip- tion ne diffèrent nullement entre eux, sauf pour la grosseur; le plus petit ne mesure que 18%® de hauteur. Ils sont tous également caractérisés par leur forme cylindrique, par l’angle qui règne un peu au-dessous de la suture et produit la forme géniculée, et par le large sillon qui resserre le dernier tour vers son milieu ; ils présentent tous un callus pariétal extrêmement dé- veloppé, et une columelle très-épaissie. Avec ces échantillons s’en trouvait un cinquième (pl.[, fig.15) plus grand, d’une apparence un peu différente, mais due très-probablement à un état plus adulte. La spire est assez rongée, et les quatre tours restants sont com- plétement dépourvus d’épiderme, quoique la fraicheur de l’émail à l’inté- rieur annonce une coquille recueillie vivante. Le dernier tour descend très-obliquement du côté de l’ouverture et présente à sa surface trois ou quatre fortes stries d’accroissement variciformes; l'angle supérieur est ob- _solète, mais la constriction du milieu du tour est très-marquée, de sorte que la base de la coquille est comme gibbeuse. L'ouverture est fortement EN VPO UE dilatée à la base, et le bord basal largement arrondi dépasse de beaucoup l'extrémité de la columelle. Ses dimensions sont: alt. 31, lat. 15 ; apert. alt. (extüs) 20, (intüs) 42, lat. 8 millim. Cet échantillon est assez sembla- ble à la figure au trait n° 16 de la pl. I de Férussac (Monogr. Melanops.), qui représente une forme fossile provenant des environs de Dax et rapportée par Férussac à la Mpsis. Dufourii. D'autre part, il offre une ressemblance frappante avec une forme de Mpsis. cariosa Rossm. (recueillie à Cordoue par Boissier), caractérisée justement par l’étranglement du dernier tour, sa direction oblique, descendante, la gibbosité de la base et le grand dévelop- pement du bord basal. La présence des quelques varices simulant des côtes transversales, que j'ai signalées, augmente encore la ressemblance. Y aurait- il ici plus qu'une similitude accidentelle, et faudrait-il y voir une variété à côtes obsolètes de la M. cariosa? c'est ce qu'il est impossible de décider avec un seul échantillon. Je me borne pour le moment à signaler le fait. MELANOPSIS FASEOLARIA Parr. {in sched.) (pl. IT, fig. 10!). T. parvula fusiformi-turrita, tenuis, pallidè cornea , obsoletè fasciata; spira decollata, anfract. superstit. 3-81), planulati, transversè plicati, plicis in anfractu ultimo evanidis; suturaundulata. Apertura ovata, supernè angusta, basi parum dilatata, columella leviter torta ; pa- ries aperturalis callosa. Long. 10/4, lat. 6. Apert. alt. 6, lat. 3 millim. Habit. Persepolis (Parreyss). Cette petite espèce, que j'ai reçue de Parreyss, est évidemment tout à fait voisine de Mpsis. variabilis v. d. B. var. minor (Phil. Abbildg., pl. IV, fig. 10) et provient de la même localité. Les fascies sont cependant beaucoup moins distinctes et on n’en voit guère qu’une un peu au-dessous de la suture sur les échantillons que je possède. Je l'aurais réunie purement et sim- plement à l'espèce citée, si elle ne présentait un caractère que je n'ai ob- servé jusqu'ici sur aucune variété de la M. prærosa L., c’est-à-dire des plis transverses sur les tours supérieurs. Ces plis sont réguliers, bien mar- qués, assez distants les uns des autres et ils s'étendent d’une suture à l’autre; ils disparaissent graduellement sur le dernier tour qui est lisse, sauf quel- ques stries d’accroissement un peu variciformes. Les Mpsis. Ammonis el eremita Tristram, de Judée, paraissent présenter le même caractère, mais avec des proportions de spire différentes et des dimensions plus considéra- bles ; je ne les connais, du reste, que par la description de l’auteur. 1 La forme de la columelle n'est pas bien rendue, elle est trop arquée. D a dd TABLE DES ESPÈCES CITÉES Page CANIDIA : - Baudoniana Mab ... . 53 MISCA HAS UN 53 Helena Med.......... 53 Theminckiana Petit... 53 CLEA : Annesleyii Bens...... 53 fuDestd He Ad... 53 nigricans Reev....... 53 HEMISINUS : aspersus Reev..... UD Binneyii Tryon... 50, 51 fuscopunctatus v. d. B. 51 Guayaquilensis Petit.. 52 Hugelii Phil......... 5 Osculati Villa........ 51 Pazi=Pryon.....:.... 50 Petenensis Tristr..... 51 ruginosus Morelet.... 5l simplex Tryon....... 59 thermalis Titius...... 52 tuberculatus Wagn.... 51 Wesselii Brot ,....... 51 MELANIA : acanthica Lea.....,. 40 noutasE eds ea 13 Page Page Ægyptiaca Bens...... 4 | Biskara Terv......... 25 equal Halde EEE EE 48 | bizonalis de Kay...... 48 affinis Lea....... 18, 48 | Blossevilliana Lesson. 12 AÎTANAL Se he ae ele a'brevisidiOrbe 0 6 ABNAAN Ze cesse ABrOUNDORNn eee 33 agrestis Reev... .... 6 | brunnescens Tryon ... 18 albescens Lea ....:.. 17 | bulbosa Gould . ..... 48 albizonata Mouss..... 23/|bullata Lea..." 8 AMAnUlAND EEE LUE 37 | Byronensis Gray...... 46 ambidextra Mart...... 6 |calcitrapa Brot....... 39 amœna Mor.......... 41 | calculus Reev..... 8, 25 Amurensis Gerstf..... 8|canalis Lea .......... 14 angulosa Mke ....... 48 | cancellata Bens... 8, 25 armillata Lea ........ 23 | Celebensis Q. G.. 13, 29 aspéra Lesson.--.".." ÆibicereatBrot ER ONTEeEE 35 asperata Lam........ 8 Christobalensis Brot.. 24 asperula Brot........ 30 |cinerea Mor.......... 5 aspirans Hinds...... 13 circumsulcota Gass.... 18 aurita Mul"..00.2 44 | citrina Brot.......... 11 australis Lea . 13, 48, 34 | clavulus Mouss....... 25 Baliensis Dkr........ 26 | clavus Lam....... 18, 23 Balonensis Conr...... 35 coarctata Lam........ 6 balteata Phil....... - 45 | cochlea Lea.......... 40 bellicosa Hinds ...... 40 | compressa Brot.... 23 Bensoni Reev-....... 8 constricta Mouss...... 8 Bernardii Brot....... 14 | coracina Anth........ 48 beryllina Brot.... 13, 25 | COrnea Küsti ere 5 bicarinata Gratel.. 48, 49 | coronata Küst........ 5 Page | cornuta tea..." 37 corolla Gould..." 10 COStUaAMRAI = Crrene 47 costulata Schm....... 4 CTASSAMPANL- -2ee 5 Crassalv de Bree 54 crassilabrum Reev.... 3 crenularis Desh...... by Cumingii Reev....... 23 Cybele Gould ...:.... 37 dactyluseLea-c. "F2 8 Damonis Brot....... 31 datura Dohrn. "#2" 40 | decollata Lam....... 20 decussata Brot....... 35 denticulata Lea....... 40 diadema Lea......... JU dimidiata Mke....... 34 Doreyiana Less ..... 47 Droueti Gassies ...... 19 Duisabonis Grat.. 48, 49 duplex iBrote"e "te 13 durasReeV.- ce 34 elegans Bens......... 40 elegans Schm........ 4 Erebus Rev Pere 19 ETOSAUP ESS EE ee 20 ExIQUARMOr Er CerCe 42 exIEUAMCONT eee tee 48 fauna Less x Fecjeensis Reev... 38, ferruginea Lea....... 49 HavIda DER PELRSTE 32 fenaAMAMREV EEE cr 6 Fortunei Reev.... 8, 25 Fraseri v. d. B. 12, 13, 48 fraternua Lea...... 13, 49 fUMOsSa HIndS-. 7-07 15 furfurosa Gould...... 38 fusco-punctata v. d. B. 51 fumeulus OMG EE. 16 ÉUSCAIGMEL EE PERTE 45 glansiv dB: -"020rc 54 gloriosa Anth........ 10 60 — Page Goldmani Tristr...... 5 STAClISMDrIS (TEA Er 5 graciosa Less........ 47 Græffei Mouss........ 18 eranifera Lam. 7-00 26 granospira Mouss..... 27 eTanumay 214 B"".12. 40 graphium Mor........ 5 gratiosa Mouss....... 18 harnpulas Dre ee" 0T 32 Hanley11Brot "ve 8 Heukelomiana Reev.. 8 Helene #Pryon ce. 26 Hellern Pare..." 5 Herculea Gould ...... 9 Herklotzi Petit... 34 HolandriHer ect" 4 Houselnleas etre 23, 48 Husgeln#Ph1l:-"°7° 554 immanis Mor......... 5 incertañBrot.- 7. 25140 incontaminata Parr.... 25 Indica Eyd. Soul..... 10 inemtasAntN...-crce. 48 inermis Less 22.0 47 inquinata Defr....... 8 InSONtAMBroie- ete ee 11 intermedia v. d. B.... 5 interposita Mouss..... 18 Japonica Reev.... 6, 26 Judaica Roth... 24 lævissima Sow....... 5 Landaueri Brot... 18, 21 Largillierti Phil. ... 9 latronum Tarnier..... 13 laxAMMOUSS A EC EEE 18 Layardi Dohrn..,.... 25 livataMkemr Fee" "re 48 lineata Trosch.-.... 30 lirata Bens..... 6 lirata Mke....... 25,35 loricata Reev...... 7, 46 luteola Dkrerrecresr 18 ! Luzoniensis Lea ,.,.,.31 Page macilenta Parr....... 5 macrospira Mor...... 13 Madagascariensis Grat. 48, 49 MageniiGass "Fer 18 magnifica Conr....... 48 Manillaensis Lea .... 12 Matheroni Gass.. ... 18 Mauiensis Lea ....... 26 Mauriciæ Less........ 47 Imaurula Reev........ 18 Mexicana Reev....... 6 microstoma Lea ...... 34 imillepunctata Tryon.. 7 minuta Tryon...... 18 IMLÉTAND TE TETE 33 mitra Meusch..--"7... 36 |monile Mouss........ 17 Montrouzieri Gass.... 18 |Moreleti Mich....... 05 Moricandi Brot....... 22 mucronata v. d. B.. 13 IMUrTICALANZ EF ÉET PCR 25 imutans Gould........ 46 Myersiana Lea ... 18, 48 myurus BroL ee -etcrne 40 nana EE DRE 0 27 inapella Anth........ 48 nigrata BOEYE ere TCE 5 nigritina More 6 Ningpoensis Lea.. 9, 48 nodicincta Dohrn..... 25 nodosa Stentz "#2" 5 lobscuratBrot. FFE 23 lobstricta Reev....... 15 obtusa Lea........... 48 Offachiensis Less..... 12 Oerstedtii Mœrch. ... 6 (Onca Ad PANNE ErErEEE 35 Oualanensis Pease.... 25 Ovalanensis Mouss... 25 5 pagoda Lea........ 40 pagodula Gould...... 9 Ipalimpsestos Reev..., IL Page pantherina v. d. B.... 17 parvula Schm........ 4 Dalle DKPRE Er CC 18 BEaSelS ET YONNE. Ce 25 peregrina Mouss...... 18 perpinguis Hinds..... 26 Petenensis Tristr..... 5 Bet P he Se 19 pireniformis Mart..... 47 pisumM Brot...- "0.7 54 Planensis Lea........ 5 plicaniambrug "°°" 13 plicatilis Mouss....... 13 plumbea Brot........ 26 polygonata Lea....... 5 ponderosa Anth...... 48 præmordica Tryon.... 48 proscissa Anth.... .. 48 DSOFICAMOR- =: 48 punctata Lam...... 13 pyramis Bens..... 13, 23 DYTANUSAV. BE. 26 | quadriseriata Gray 46, 48. ÉEnOMAtA BTOC. 01. 5 nEtera TON... 18 Riquetii Grat.. 2... 82 | Rothiana Mouss ., 24, 925. rubropunctata Tristr. 25 TUTDENSAREEVS 32 ea 25 MAIS ME AS rec MS rustica Mouss........ 16 SalleL REV. - rs a à 5 SalviIni PrISir.... 22 5 BCADTAL HET... 40 scahrella Phil:...:... 40 SCIPIio GOUT... 13 SCUINIA SOUL... 33 semigranosa v. d. B.... 30 semicostata Phil...... 92 semicostata Conr..... 48 SELOSA SWAN... ee 37 SICCALAV re Beer... 54 silicula Gould........ 25 siphonata Reey......, 54 61 Page Page soriculata Mor..... 140) |vilosa Phil. foot eu spadicea Reev........ 6 |Wallacei Reev........ 8 spinescens Less.. 37, 40 |Waïgiensis Less...... 48 | spinulosa Lam....... 38 |Zanguebarica Petit ... 42 strobilus\Reev.-. "84 48/|7ebra Brol........... 6 subaurita Brot........ 43 |Zollingeri Brot....... 42 subfasciata Mouss..... 18 succinulata Anth...... a8| MELANOPSIS : SUICATAMBTO UE eee teitele 18 Ammonis Tristr...... 56 sulcospira Mouss...... 6 |aperta Gags... :..: 56 suturalis Hald........ 48 \|Drevis Parle 56 Tahitensis Dkr....... IS buNOoN Par eee 56 Tahitensis Pease...... 26 |carinata Gass......... & tenuisulcata Dkr. 6, 26, 48 |cariosa Rossm........ 58 terebra v. d. B.... 13, 23 |Charpentieri Parr..... 56 terebra Bens......... 43 |Deshaysiana Gass..... 56 terebra Less.:........ 24ANDoræ Issele ce 36 terebriformis Brot 13, 23 |Dufourii Fer......... 55 tessellatanbLear 0... 45 leremita Tristr........ 56 tessulanR af CCE 48 |faseolaria Parr....... 58 fétrica Conrs.. neue 39 |fulgurans Gass....... 57 tetrica Gould...... 35, 40 |Gassiesiana Crosse.... 56 Therpsichore Gould... 38 (Grællsii Villa......... 55 | thiarella Lam........ 35 linsignis Parr......... 56 tornatella Lea........ 32 Lamarckii Val........ 19 torquata v. d. B...... 43 |Jentiginosa Reev...... 57 torulosa Fer.......... 18" livida Gass. ..-..-. 7 57 triquetra Parr........ 33 |Maresi Bourg......... 56 truncatula Lam....... 26 Mingrelica Bayer. .... 56 tuberculata Wagn..... 8 |\obesa Guirao...:: 0 57 tuberculosa Rang..... AG! brærosa Li. 534.2. 55 (HMIdANDrIS LE eee 5 Iprinceps Lea......... 49 Turati Villa.......... 6 |Retoutiana Gass...... 571 turreulus Lea cc. 26 Iscalaris Gass......... #7 unicolor Tryon....... 18 Iscalaris Parr......... 56 variabilis Bens....... 10 |subcostata Parr....... 56 varicosa Trosch....... 10 |Tingitana Mor........ 56 variegata M. R. Berol. variegata Mor........ 57 5, 48 |Wagneri Roth........ y ventricosa J. Moric... 8 Verreauxiana Lea 5, 13 PACHYCHILUS : versipellis Anth...... 48 |Cumingii Lea......... 5 veruculum Mor......, 13 Igracilis Tristr........ 5 Victoriæ Dohrn....... 251Iparvus Lea..." 3 PALUDOMUS : aculeatus Gmel....... acutus Reev.......... æreus Reev........... bicinctus Reev. ...... carinatus Layard..... chilinoides Reev. .... constrictus Reev...... Cumingii Dohrn...... cyanostomus Mor..... dromedarius Dohrn... crinaceus Reev....... fulguratus Dohrn..... funiculatus Reev..... Gardneri Reev........ globulosus Reev...... Page | Ro br Page] Page | lævis Layard........ «+ 2|regalis Layard....... 2 2 Layardi Reev........ 2 similis Layard....... 2 2 : loricatus Reev........ 2, Skinneri Dohrn...... 2 2 lutosus Gould....... . Qispiralis Reeve........ 2 2 | maculatus Lea........ 3ISspurcus Soul 2527207 2 3| modicella Lea........ 2 stomatodon Bens...... 3 2 nasutus Dohrn....... 2 Tanjoriensis Blanf.... 2 2 neritoides Reev....... 2 Tennantii Reev..... . 2 nodulosus Dohrn..... 2 undatus Reev........ 2 3 obesus Phil.......... 2| Zeylanicus Lea..... SEP 2 palustris Layard...... # PIRENA : 2. parvus Layard........ 9jacus ess..." Sooboc 49 2 | petrosus Gould....... 3laspera, Brot-..---cr.e 49 2 | phasianinus Layard... 2}Cecillei Phil...... 49, 50 2 pictus Reev.......... 2| Debeauxiana Crosse... 49 2 | Reevei Layard ....... 2} granulosa Lam....... 49 a a té 12027 4. 5. EXPLICATION DES PLANCHES Planche I. 3. Melania subaurita spec. nov. (p. 43). M. tessellata Lea (p. 45). 6. Pirena aspera spec. nov. (p. 49). +. Melania rudis Lea var. (p. 33). 8. M. 9 . Damonis spec. nov. (p- 31). . granospira Mouss. (p. 27). » 11. M. 2eme 13. M. 1415: LU M M © OO 1 O Où & © ps [=] nana Lea (p. 27). asperula spec. nov. (p- 30). armillata Lea ? (p. 28). Celebensis Q. G. (p- 29). Melanopsis obesa Guirao (p. 57). Planche II. . Melania Christobalensis spec. nov. (p. 24). + 3 . M. Zollingeri spec. nov. (p. 42). . M. pisum spec. nov. (p. 54). M. Landaueri Brot (p. 21). . spinulosa Lam. var. (p. 39). . Petitii Phil. (p. 19). Id. jeune (p. 19). . Hemisinus Osculati Villa (p. 51). . Melanopsis faseolaria Parr. (p. 58). 11. Melania rustica Mouss. jeune (p. 16). 12. M. fumosa Hinds (p. 15). 13, M. Bernardii spec, nov. (p. l4). 13. 14, PRIS Planche III. 2. 3. Melania herculea Gould var. (p. 9), Es eme = M. 15. .‘insolita spec. nov. (p. 11). +. compressa spec. nov. (p. 23). M. Moricandi spec. nov. (p. 22). . spinulosa Lam. var. (p. 39). . calcitrapa spec. nov. (p. 39). . thiarella Lam. (p. 35). . Turati Villa (p. 6). Id+" "war. {p: 7): citrina spec. nov. (p. 11). Hemisinus thermalis (Mpsis) Titius (p. 52). ar. sta PI if. PI PLAT. 11 MATÉRIAUX POUR SERVIR A L'ETUDE DE LA FAMILLE DES MÉLANIENS Il (AVEC QUATRE PLANCHES) te She | ELA F7 1 # a MATÉRIAUX A L'ÉTUDE DE LA FAMILLE DES MÉLANIENS NOTICE LES MÉLANIES DE LAMARCK DANS LE MUSÉE DELESSERT QUELQUES ESPÈCES NOUVELLES OU PEU CONNUES A. BROT, D. M. GENÈVE CHEZ GEORG, LIBRAIRE-ÉDITEUR 1872 N'OMPCE SUR LES MÉLANIES DÉCRITES PAR LAMARCK ET CONSERVÉES DANS LA COLLECTION DELESSERT UE Les Mélanies de Lamarck sont encore aujourd’hui pour la plupart imparfaitement connues, malgré les figures qu’en ont publiées Delessert et Chenu dans leurs magnifiques ouvrages (Recueil de coquilles, ete. et Illustrations conchyliologiques). Les descriptions originales, admirable- ment claires et précises malgré leur brièveté, pouvaient bien suffire à une époque où le genre Melania ne renfermait qu’un très-petit nombre d’es- pèces, mais elles sont évidemment insuffisantes aujourd’hui que ces espèces se comptent par centaines. D'autre part, les figures des Zlustra- tions conchyliologiques et du Recueil de coquilles ne présentent éga- lement pas le degré de précision nécessaire, en particulier pour ce qui concerne la forme de l’ouverture , caractère extrêmement important, mais malheureusement très-difficile à faire comprendre, aussi bien parle dessin que par la description. Occupé du classement de la Collection Delessert qui fait aujourd’hui partie du Musée de Genève, grâce à la munificence de Madame François Delessert et de ses filles, j’ai eu l’oc- casion d'examiner à loisir les coquilles mêmes de Lamarck, et il m’a paru qu’il ne serait pas superflu de revenir sur ce sujet, en ajoutant quel- ques détails aux courtes descriptions qui nous ont été laissées, et sur- tout en donnant des figures aussi exactes que possible des coquilles types de la collection de Lamarck. J’ai donc fait photographier de grandeur naturelle ces coquilles, de manière à fournir au dessinateur une esquisse parfaitement juste qui pt servir de base à son travail. Les épreuves photographiques ont très-bien réussi; malheureusement le De dessin lithographique n’a pas donné des résultats aussi satisfaisants que je l'aurais désiré, l’artiste chargé de ce travail n’ayant pas l’expérience de ce genre de dessin; malgré cela et moyennant quelques petites recti- fications que j'ai introduites dans mon texte, les figures qui accompa- gnent cette notice donnent une idée juste des coquilles de Lamarck, telles qu’elles existent aujourd’hui dans la collection Delessert, et dans leur état actuel de conservation. Pour faciliter la comparaison avec les des- criptions originales, j’ai reproduitin extenso à propos de chaque espèce le texte même de l Histoire des animaux sans vertébres. Quant à l’authenticité des échantillons figurés, je crois qu’elle ne peut pas être mise en doute. Les coquilles sont fixées sur des cartons marqués d’une L, et qui portent sur leur face inférieure l’étiquette originale de Lamarck, de sorte qu’elles n’ont pas pu se déplacer accidentellement ; en outre, nous possédons un exemplaire de l Histoire des animaux sans vertebres, sur lequel est inscrit, en regard de chaque espèce et proba- blement de la main de Lamarck, le nombre d’échantillons que ren- fermait la collection de l’auteur; ce document est souvent très-utile comme moyen de contrôle, car il paraît que dans certains cas il a été ajouté sur les cartons originaux des coquilles que Lamarck n’avait jamais possédées. Enfin la comparaison attentive des échantillons avec les des- criptions, et en particulier la concordance des dimensions ne me laisse aucun doute sur l’authenticité des individus que j’ai fait figurer. Toutes les espèces de Mélanies de Lamarck ont été conservées, ainsi que les Pirènes ; quant aux Mélanopsides, je ne les ai pas retrouvées, ou tout au moins elles ne portaient pas de désignation qui permît de les reconnaître ; je n’en parle donc pas. Au reste, cela a peu d’impor- tance, car Lamarck n’en cite que deux espèces qui sont suffisamment connues, les Mpsis. costata Fer. et lœævigata Lam. (prærosa Li.) ; il en possédait cependant une troisième dans sa collection, mais il ne la reconnut pas, C’est la Mpsis. Grællsii Villa qui est décrite sous le nom de Buccinum tricarinatum Lam., et dont l’unique spécimen est con- servé sous ce nom dans la collection. L'échantillon authentique unique de Turritella virginica Lam. est également une espèce de Mélanie de l'Amérique du Nord, probablement M. (Pleuroc.) subularis Lea, mais il est jeune et en trop mauvais état pour pouvoir être déterminé d’une manière certaine. Enfin trois des échantillons originaux de Littorina nebulosa Lam. sont des Paludomus Tanjoriensis Blanf., usés et dépourvus d’épiderme, mais du reste parfaitement reconnaissables ; dans cet état ils ressemblent assez à la Littorina nebulosa pour que leur mélange soit jusqu’à un certain point explicable. 7." \ SES ASS Je crois devoir faire observer de nouveau que dans mes descriptions j'appelle longitudinale la direction parallèle aux sutures, et transver- sale celle qui est parallèle aux stries d’accroissement ; il va sans dire que lorsque j’ai cité une diagnose originale, je n’en ai pas changé les termes. GENRE MELANIA. 1. M. AsperaTA (Mélanie aspérulée). PI. 1, f. 5.« M. test@ turrità, apice subtruncatä, solidâ, rufo-fuscescente; costulis longitudinalibus tu- berculato-asperatis ; striis transversis acutis costulas decussantibus : anfractibus convexis; suturis coarctato-excavatis. Hab. Riv. Amér. mérid. ? Mon cabinet. Son dernier tour est un peu ventru. Longueur environ 22 lignes. » Lamarck ne possédait qu’un seul échantillon de cette espèce aujour- d'hui si répandue dans les collections ; il a été figuré assez exactement par Delessert (Recueil, etc., pl. 30, £. 8) et par Chenu ({ustr. Conch., pl. 2, f. 12). C’est une coquille solide, turriculée, tronquée à l’extrémité, et présentant 6 1}, tours de spire très-convexes, séparés par une suture simple, ornée de stries longitudinales élevées, inégales, au nombre de 6 sur les tours supérieurs et de 12 sur le dernier; ces stries sont croisées par des plis transversaux qui les rendent un peu granuleuses, surtout la troisième qui est plus saillante et régulièrement crénelée. Les tours su- périeurs devaient porter des côtes transverses régulières dont on voit encore des traces sur le premier tour conservé. Lamarck dit: suturis coarctato-excavatis ; en réalité la suture est simple, et les tours de spire ont une convexité régulière, mais la saillie de la carène tuberculeuse si- mule un étranglement de leur partie supérieure. L'ouverture est ovale- arrondie ; le bord droit légèrement sinueux s’avance près de la base qui, par suite, est un peu versante. Toute la coquille est d’un noir enfumé uni- forme; les dimensions sont: alt. 22; lat. 9; ouverture, alt. 7; lat. 4 1} lignes. Lamarck indique comme patrie de son espèce les rivières de lAméri- que du Sud, avec un point de doute; c’est évidemment une erreur, la M. asperata habite les Philippines. La collection Delessert possède un certain nombre d'échantillons tout à fait semblables à celui de Lamarck et provenant de Manille. AR uns La M. Philippinarum Sow (inquinata Defr. partim ?) n’est autre chose que la M. asperata Lam.typique; la A. pagodulus Reeve me paraît être une variété très-voisine de ce type, ou plutôt une simple anomalie acci- dentelle. Quant aux grandes Mélanies rapportées des Philippines par Cuming, et figurées par Reeve sousle nom de 4. asperata Lam., quoi- que assez différentes au premier coup d’œil à cause de leur grande taille, de leur spire intacte, de leurs tubercules très-développés, souvent squa- miformes et formant deux ou trois séries parallèles, elles se rattachent au type par une foule de formes intermédiaires, et ne peuvent en être sé- parées ; il en est de même de 4. pulchra v. d. Busch.Je suis, par contre, moins disposé à lui réunir la coquille de Bornéo que Reeve avait d’abord figurée sous le nom de M. circumstriata Metc. (Icon., f. 18) et qu'il suppose plus tard dans son ÆZrrata être une variété de M. asperata; cette forme que je n’ai du reste jamais vue en nature, me paraît, d’après la figure citée, présenter des caractères sufisamment marqués (ses grosses côtes arrondies, sa suture marginée, ses tours excavés à leur partie supérieure) pour motiver son maintien comme espèce distincte. M. dactylus Lea, quoique évidemment voisine de certaines variétés de M. asperata, se reconnaît toujours facilement à ses côtes transverses plus nombreuses et persistant sur un plus grand nombre de tours, croisées par des stries longitudinales nombreuses et serrées. 2. M. rruncara (Mélanie tronquée). PI. 1, f. 1. « M. testà turrit@, apice truncata, solidâ, fusco-nigricante, costulis longitudinalibus ; superio- ribus eminentioribus:; striis transversis crebris costulas decussanti- bus ; anfractibus plano-convexis. Bulimus ater Richard, Act. Soc. Hist. nat. Paris, p. 126, n° 18. Melania semiplicata. Encycl., pl. 458, f. 3, a. b. Hab. Riv. de la Guyane (Leblond). Mon cabinet. Long. 22 lignes. » Les quatre échantillons que possédait Lamarck sont conservés sur le carton original; ils sont tout à fait semblables entre eux, sauf pour la taille. Cette Mélanie est solide, de forme cylindracée, d’un brun de suie uniforme, fortement décollée; les tours despire sont aplatis, subimbriqués; ils sont tous régulièrement striés longitudinalement sur toute leur surface, les tours supérieurs étant en outre ornés de côtes transverses régulières, un peu arquées, égales à leurs intervalles. Le plus grand échantillon correspond exactement aux dimensions indiquées par Lamarck, 22 lignes de hauteur ; ses trois premiers tours sont ornés de côtes transverses 1 La M. inquinata fossile d'Epernay et d'Angleterre est une espèce toute différente, comme l’a très-bien démontré Sowerby. (Mal. Conch. Magaz. I.) > roue qui disparaissent sur les deux suivants, tandis que le dernier présente des plis irréguliers partant de la suture. L'intérieur de l’ouverture laisse voir par transparence des rangées de taches brunes allongées, disposées en séries transversales irrégulières sur un fond olive-verdâtre. Le bord droit de l’ouverture est mince et tranchant, et la base forme un angle aigu qui est moins prononcé dans les individus plus petits, dont le bord est légèrement épaissi. La figure citée de l'Encyclopédie représente bien le plus grand échan- tillon dont je viens de parler; celle du Manuel de Conchyliologie de Chenu (f. 1989) est moins bonne, le dernier tour est relativement trop ventru, l’ensemble de la coquille n’est pas assez cylindrique, et la forme de l’ouverture est mal rendue; la figure du Dict. d’Hist. nat. de d’Orbi- gny (pl. 12, f. 1,2) représente assez bien l’espèce de Lamarck, cependant les tours de spire sont trop convexes et trop lâchement enroulés. Deshayes fait observer que cette espèce avait été nommée Bulimus ater par Ri- chard et, par conséquent, doit conserver le nom de Melania atra. Il m’a été impossible de me procurer la description originale de Richard, pu- bliée dans les Act. Soc. d’'Hist. nat. de Paris ; je le regrette d'autant plus que les auteurs me paraissent confondre sous le nom de Melania atra deux formes distinctes : l’une, celle que Lamarck décrit sous le nom de A. truncata, et qui est figurée dans l'Encyclopédie sous le nom de M. se- miplicata, dans le Dictionnaire de d’Orbigny sous celui de AZ. atra, dans le Manuel de Conchyliologie de Chenu sous le nom de M. truncata, et à laquelle je rapporte la M. nicotiana Reeve; l’autre est celle que figure Reeve sous le nom de 4Z. atra, et quise trouve sous ce nom dans la plupart des collections ; cette seconde forme me paraît très-distincte de la première par sa spire moins cylindracée, plus turriculée, son dernier tour plus renflé, bulbeux, ascendant vers l’ouverture, son ouverture sub- transversale, fortement épaissie intérieurement, sa sculpture plus régu- lière, ses côtes transverses plus écartées: elle est généralement d’une taille plus forte, cependant j’en possède une petite variété qui ne dé- passe pas 35 mill. de hauteur. Reeve lui assigne comme localité la ri- vière Esequibo dans la Guyane et aussi le Birman, ce qui me semble extrêmement douteux. J’ai donné à cette seconde forme le nom de M. (Doryssa) Lamarckiana dans le Catal. of rec. Spec. Mel. publié par les soins de l'Académie de Philadelphie et dans l'Americ. Journ. of Con- chology, vol. V. 3. M. coarcrara (Mélanie strangulée). PI. 1, f. 10. « M. test turrit@, so- lidâ, fulvo-rufescente, striis longitudinalibus confertis; anfractibus RE) convexis, superne coarctato-planis, prope suturas plicato-fimbriatis ; ultimo anfractu longitudinaliter plicato, transrersimque striato. Encycl., pl. 458, f. 5, a. b. Hab…. Riv. del Inde? Mon cabinet. Coquille rarissime. Long. pres de 2 pouces. » Un seul échantillon assez frotté et défraîchi, et dont louverture est endommagée; il paraît avoir été originairement recouvert d’une croûte brune ferrugineuse dont il existe encore des traces çà et là, et surtout sur les tours supérieurs. C’est une coquille turriculée, très-solide et épaisse, de couleur corné-roussâtre, qui pouvait avoir environ 11 tours de spire, mais dont le sommet est rongé de sorte qu’il en reste seulement 8 environ ; ils sont convexes, étranglés à leur partie supérieure en forme de gouttière, finement, mais irrégulièrement striés transversale- ment, avec quelques plis irréguliers peu saillants et assez indistinets qui font paraître l’angle inférieur de la gouttière un peu crénelé. La suture est marginée, en forme de bourrelet étroit. Le dernier tour présente à la base un certain nombre de lignes élevées très-peu distinctes. Avec l’aide de la loupe on découvre en outre des traces de stries fines, longitudi- nales, qui peut-être seraient plus visibles si échantillon était en meil- leur état de conservation. L'ouverture est malheureusement brisée ; elle paraît avoir été ovalaire, à base arrondie, légèrement versante, avec un bord droit non avancé vers la base; la columelle est un peu tordue. Je ne connais pas d’autre spécimen de cette espèce intéressante qui paraît être aujourd’hui aussi rare dans les collections qu’elle Pétait du temps de Lamarck. Sa position dans la série des Mélanies est difficile à préciser; on serait tenté de la rapprocher des espèces de l'Amérique centrale et en particulier de la M. subnodosa de Philippi, en raison de la forme générale, et de l’épaisseur du test, mais l’ouverture paraît avoir été arrondie à la base, et le mode de sculpture consistant en stries trans- versales, léloigne de ce groupe dans lequel on observe généralement des stries fines longitudinales ; les quelques traces de stries incisées, écartées, qu’on découvre à la loupe sur le dernier tour de l’échantillon de Lamarck, ne doivent pas être confondues avec la striation serrée et comme tremblée des Mélanies de l'Amérique centrale. Je ne peux pas davantage la rapprocher des AZ hastula ou asperata. Lamarck indi- que comme patrie de son espèce les rivières de l’Inde, avec doute: je considère en effet cette indication comme peu probable, la forme de l’ouverture w’ayant aucun rapport avec celle des grandes Mélanies indiennes. La seule espèce qui me paraîtrait pouvoir être rapprochée de la M. coarctata, estla M. agrestis Reeve, dont la diagnose s’applique Ré AT Le ARS bien à la coquille de Lamarck; cependant la figure de Iconographie est plus conique, moins élancée ; le dernier tour est plus élargi, gibbeux à la base, la columelle paraît être plus tordue, et la base de l’ouver- ture plus prolongée et subanguleuse. La figure citée de l’Encyclopédie est assez fidèle, sauf les plis trans- versaux qui sont un peu exagérés ; celle de Chenu (Man. Conch. f. 1967) est faible; elle est trop courte, l’ouverture restaurée me paraît du reste assez conforme à l’idée que je nven fais. La figure que je donne ici, n’est malheureusement pas à l’abri de tout reproche, les plis paraissent trop tranchants, et la base de la coquille présente une ap- parence de fascies qui n’existe nullement dans l'original; elle est du reste juste pour l’ensemble. 4. M. puxcraraA (Mélanie ponctuée). PI. 1, f. 14. « M. test@ turrit@, apice acut@, glabr@, albidâ; ultimo anfractu inferne punctis spadiceis transversim seriatis cincto ; Spir@ maculis longitudinalibus angulato- fleæuosis spadiceis ornat@; anfractibus convexiusculis. Hab.…. Mon cab. Jolie coquille qui me paraît inédite. Long. 21 lignes el demie. » Un seul échantillon très-usé, et dont l’ouverture est fortement endom- magée : il possède 10 tours de spire (le sommet est cassé) presque plats, dont les deux premiers portent des plis transversaux réguliers ; les sui- vants sont assez usés pour qu’il soit difficile de dire s’ils étaient ou non striés, cependant la base du dernier tour présente une dizaine de stries élevées rapprochées. La coloration générale est d’un blanc jaunâtre, avec des points rougeâtres allongés, disposés en séries transversales irré- gulières ou en forme de flammules. L’ouverture est ovale-allongée, aiguë au sommet; la columelle est à peine tordue, le bord droit et le bord basal sont brisés. Malgré le mauvais état de conservation de cette coquille, il est facile de reconnaître son identité avec M. albescens Lea, qui par conséquent devra passer au rang de synonyme. La figure des IIL. Conch., pl. 2, f. 14 est juste pour la forme de la spire et le dessin de la surface, mais le dernier tour est trop renflé et oblique; la figure 1987 du Manuel de Conchyl. présente aussi une forme d’ouverture purement imaginaire. Les dimensions de l’échantillon de Lamarck sont: alt. 21 1}, lat. 7; apert. alt. 7 1}, lat. 3 1} lignes. 5. M. corruGaraA (Mélanie froncée). PI. 1, f. 11. « M. testä turrito-acutà, superne longitudinaliter plicato-rugos&, fuscä ; anfractibus convexis, ad suturas obsolete fimbriatis. EU Hab... Mon cab. La moitié inférieure de celle-ci n'offre que de fines _stries longitudinales et d'autres transverses à sa base, en sorte que, la coquille n’est froncée que dans sa moitié supérieure. — Long. 19 lignes et demie.» Un échantillon en bon état de conservation. Coquille subulée, à spire un peu concave, légèrement tronquée à extrémité, possédant 11 tours environ, un peu convexes, striés longitudinalement, surtout à la base et aux tours supérieurs, avec des intervalles légèrement froncés. Les quatre premiers tours sont ornés de côtes transverses régulières qui, sur les deux tours suivants, deviennent des plis n’atteignant pas la base du tour; les deux derniers présentent des stries d’accroissement pliciformes assez régulières et serrées, croisées par deux ou trois stries longitudinales écartées. La suture est filo-marginée, surtout celle des derniers tours. La plus grande convexité du dernier tour est placée assez bas, sur la ligne suturale qui est marquée par une'strie imprimée profonde. L'ouverture est ovale, aiguë en haut, arrondie et assez versante à la base; la columelle esttrès-tordue et excavée; le bord droit, très-légèrement excavé, s’avance un peu vers la base. Toute la coquille a une couleur olive-enfumée, plus claire sur la spire ; l’'épiderme est lisse et brillant. Long. 19 1h, lat. 5 1}, ; apert. alt. 5 1L,, lat. 4 lignes. C’est bien la coquille figurée dans les [lustr. Conch., f. 18 ; cepen- dant le dernier tour est un peu trop ventru à la base; la figure du Ma- nuel de Conchyliologie de Chenu, f. 1951, un peu réduite est plutôt plus exacte. Je ne connais pas, parmi les Mélanies plus récemment décrites, d’espèce qui puisse se confondre avec la A. corrugata; elle ressemble un peu pour le genre d’ornementation à A. canalis Lea et semiornata Brot, mais les tours de spire sont moins convexes et la suture est moins canaliculée. 6. M. suBuzara (Mélanie subulée). PI. 1,f. 12. « A. testâturrito-subulatä, glabrä, longitudinaliter tenuissime striatâ, superne castaneo-fuscà, inferne squalide rufescente, fasciisque albidis cinctà ; anfr.planulatis. Hab.... Mon cab. Sa spire est effilée, tres-aiquë. Long. environ 18 lignes.» Le carton de la collection Delessert auquel est jointe l’étiquette ori- ginale de Lamarck, porte 4 Mélanies, tandis que l’auteur ne possédait qu'un seul échantillon de sa A. subulata; du reste une seule de ces Mélanies me paraît correspondre complétement à la description et aux dimensions indiquées. Elle est subulée, aiguë, d’un brun violacé à la partie supérieure de la spire, moins foncée sur les derniers tours, et ornée PCR 2 RS ee de deux fascies blanchâtres assez larges, peu visibles à l’extérieur, mais bien distinctes à l’intérieur de la bouche, placées l’une à quelque dis- tance de la base, la seconde un peu au-dessous de la suture. La surface du test est assez lisse (un peu frottée) avec quelques stries longitudinales serrées et régulières sur Jes premiers tours et à la base du dernier, moins distinctes sur les tours médians, etséparées par des intervalles un peu crispés transversalement. Je compte environ 12 à 13 tours de spire aplatis, séparés par une suture en bourrelet filiforme (la spire est légère- ment tronquée)! L'ouverture est petite, ovale, aiguë au sommet, arrondie à la base; la columelle est assez tordue et excavée. La ligne suturale est marquée sur l’avant-dernier tour par un sillon fortement imprimé, ce qui semblerait indiquer que l’échantillon n’est pas tout à fait adulte. Long. 18 lignes, diam. max. 4 lignes; ouverture 3 1], sur 2 lignes. Quant aux trois autres coquilles fixées sur le même carton, deux d’entre elles me paraissent être des A. subulata Lam., variété sans fascies ; elles sont de couleur corné uniforme; l’une d’elles porte écrit à l’inté- rieur un n° 6 correspondant au numéro d'ordre de cette espèce dans PHist. des animaux sans vertèbres, ce qui semblerait la désigner comme l'échantillon de Lamarck, mais elle ne répond pas tout à fait À la dia- gnose originale, pour la coloration et la longueur qui n’est que de 16 lignes. La quatrième coquille appartient à un tout autre groupe; elle est du reste en très-mauvais état; sa spire est extrêmement atténuée en alène et déviée à gauche, elle a 13 lignes et demie de hauteur sur 4 1}, diam. max.; l’ouverture à 4 1, lignes de hauteur, le bord droit est brisé. C’est peut-être une A. sobria Lea déformée. Dans les Illustr. Conch. nous trouvons (fig. 19) sous le nom de AZ. subulata Lam. une coquille qui n’a pas grand rapport avec la diagnose originale ; elle est très-atténuée, à spire déviée à droite, et ne correspond à aucune des coquilles du car- ton de la collection Delessert. J'avais cru d’abord qu’elle pouvait avoir été dessinée d’après l’échantillon déformé dont j'ai parlé en dernier lieu, mais la déviation de la spire est dans la direction opposée; je crois quelle est plutôt le résultat d’une combinaison arbitraire des quatre formes fixées sur le carton; cette figure doit être complétement suppri- mée, il n’y a aucune Mélanie semblable dans la collection. Dans le Ma- nuel de Conchyliologie M. Chenu figure sous le nom de 2. subulata une toute autre espèce dont l’original se trouve dans la collection, et qui présente bien quelques-uns des caractères indiqués par Lamarck, les stries longitudinales, la coloration et les fascies blanchâtres, mais dont la hauteur atteint 2 pouces, sur un diam. max. de 6 lignes et demie, pour 12 à 13 tours (spire intacte); ces tours sont d’ailleurs légèrement con- vexes et non aplatis; l'ouverture est plus grande relativement à la EAN VE longueur totale. Cette belle coquille me paraît inédite, je ne peux la rapporter à aucune des espèces qui me sont connues, et je la décris plus loin sous le nom de M. Chenui. La M. subulata Sow. (Gen. of Shells, f. 5.) a une forme analogue à celle de l'espèce de Lamarck, mais elle est plus grande, et paraît avoir une coloration différente; elle est probablement synonyme de terebra v. d. B. La M. subulata Sow. du Man. Conch., f. 313, est une espèce complé- tement différente. (La fascie brune qui environne la base sur ma figure à été mal ren- due par le dessinateur ; elle est trop foncée et trop étroite.) 7. M. LagvigarTA (Mélanie lisse). PI. 1, f. 8, 9. « M. test@ turrit@, apice subtruncatâ, lœvi, alb@, superne pallidè fulr@; anfr. planulatis ; suturis vix excavatis. Hab. dans les rivieres de l'île de Timor. Mon cabinet. Long. 15 à 16 lignes. » Trois échantillons dont le plus grand (fig. 9), complétement fruste et dépourvu d’épiderme, a été figuré dans Delessert (Ree. Coq., pl. 30, f. 12) et Chenu (HI. Conch., pl. 2, f. 20); c’est du reste celui que décrit La- marck. Les deux autres moins adultes sont en bon état, et entièrement recouverts d’une croûte épaisse d’un dépôt grisâtre qui en masque com- plétement la forme. J’en ai aisément nettoyé un (fig. 8) en faisant sau- ter la croûte au moyen d’une pointe, et j'ai constaté qu’il ne diffère pas spécifiquement de l’échantillon figuré par Delessert et Chenu. Cette espèce est turrito-subulée, un peu tronquée à l’extrémité, présentant 8-9 tours de spire aplatis, entièrement lisses, sauf à la base du dernier tour où se voient quelques stries imprimées. À l’aide de la loupe on découvre ce- pendant sur les premiers tours quelques traces de stries longitudinales avec des intervalles crispés. La suture est simple. L'ouverture est étroite, ovale-allongée, atténuée à la base, aiguë au sommet; la columelle est presque droite. L’échantillon que j'ai nettoyé a une couleur corné-clair et est orné de petits points rouges allongés formant des flammules trans- versales ; cette ornementation est très-pâle et n’est guère visible qu’à la loupe, cependant on en retrouve des traces sur le grand échantillon qui est du reste entièrement blanc. La couleur fauve pâle du sommet dont parle Lamarck est due à la présence de lambeaux d’épiderme et aux traces de lignes ponctuées dont j'ai parlé. L’échantillon figuré par Delessert a: alt. 141, lat. 5 lignes ; les deux autres : alt. 13-15, lat. 4-4 Ï,, lignes. La M. lœvigata appartient au groupe de M. albescens Lea, et paraît — 15 — avoir du rapport avec AL angusta Phil., espèce que je n’ai du reste jamais vue et que je connais seulement par la description et la figure des Abbildungen de Philippi. 8. M. cLavus (Mélanie clou). PI. 1, f. 17. «A1. test@ abbreviato-turrit@, apice attenuato-obtusâ, supernè longitudinaliter plicato-rugos, inferne strüs longitudinalibus remotiusculis distinct@, fulv@ ; anfract. pla- nulatis. Hab... Mon cab. Elle est distincte de M. corrugata ainsi que des autres de ma collection. Long. 11 lignes.» Un seul échantillon malheureusement un peu usé et dont le bord droit est endommagé. Cette coquille est tronquée à l'extrémité et possède 7 tours de spire aplatis (elle pourrait en avoir 10 à 11 sielle était intacte). Les quatre tours supérieurs sont ornés de côtes obliques régulières très- marquées ; les trois derniers sont complétement lisses, sauf quelques stries d’accroissement un peu saillantes (c’est ce que Lamarck appelle striæ longitudinales remotiusculæ); couleur fauve très-claire. L’ouver- ture est étroite, atténuée aux deux extrémités, surtout à l’angle supérieur; les sutures sont simples. Long. 11 lignes, diam. max. 4 lignes; ouver- ture, alt. 4, lat. 2 lignes. Les figures de Delessert (t. 30, f. 13) et de Chenu (t. 2, f. 21) représentent bien la même coquille, mais avec une forme trop allongée. Cette coquille fait évidemment partie du groupe de la M. acuminata Dkr. (acus Lea) dont les espèces portent toutes des côtes transverses à leurs premiers tours; seulement dans la coquille de Lamarck ces côtes s’étendent sur un plus grand nombre de tours ; mal- gré cela, je ne crois pas qu’il soit possible de séparer spécifiquement la M. acus de la M. clavus. Un échantillon de ma collection que je rap- porte à l’espèce de Lamarck provient des Philippines; il né diffère du type que par la présence de fascies brunes qui envahissent presque toute la coquille (on en voit des traces aux tours supérieurs de la co- quille de Lamarck) et par ses côtes du sommet qni s’arrêtent un tour plus tôt. 9. M. pecozLaTA (Mélanie décollée). PL. 1, f. 4. « M. testâ cylindraceà, apice decollato-truncat@, glabrâ, fusco-nigricante; anfractibus con- vexiusculis ; ultimo obsolete plicato. Hab. dans les rivières de la Guyane (Richard). Mon cab. Coquille courte et grosse, qui wa que trois tours complets et la moitié du quatrième. Long. pres de 10 lignes.» AC 0 Lamarck ne possédait qu’un seul échantillon de son espèce, le ear- ton de la collection Delessert en porte deux; le plus grand est mar- qué d'un numéro 9 à l’intérieur de Pouverture, et a été figuré par Deles- sert (f. 14) et Chenu (III. Conch., f. 25); il a 4 tours et demi etenviron 13 lignes de longueur, ce n’est donc pas celui que l'auteur avait devant les yeux pour sa description. Le second est plus conforme aux termes de la diagnose originale, c’est celui que j'ai figuré ; il a trois tours complets pour une longueur de 10 lignes. Sa forme est presque cylindrique. Les tours de spire sont un peu étranglés à leur partie supérieure et légère- ment convexes dans leurs deux tiers inférieurs; ils sont un peu imbriqués par suite de leur insertion au-dessous dela ligne suturale. La surface du test est lisse à l’œil nu, le dernier tour seul présente en arrière du bord droit quelques plis transversaux indistincts, restes de péristomes anté- rieurs; c’est là ce que Lamarck désigne par les mots: ultimo obsolete pli- cato. À l’aide de la loupe on reconnaît que toute la surface du test est couverte de stries ondulées, très-fines et serrées. Les figures de Chenu et de Delessert représentent évidemment la même espèce, ainsi que celles de Philippi (Abbildg., IE, f. 7), Potiez Michaud (Gal. Moll., pl. 27, f. 7, 8), Reeve (Conch. Icon., f. 78) et Hanley (Conch. Mise, f. 36). Philippi prétend que €’est là la A. erosa Lesson ; c’est possible d’après la description ; mais je n’oserais l’affirmer, car je n’ai jamais vu d’échantillon authentique, et les descriptions de Lesson sont en général peu claires; en revanche Philippi reconnaît l'espèce de Lamarck dans une coquille figurée à la planche ITT, £ 1 des Abbildungen, coquille qui ne me paraît pas bien conforme à la description originale. 11 me semble que les objections de Philippi n’ont pas grande valeur. D'abord quant au nombre des tours qui serait plus grand dans la figure citée de Chenu, je reconnais que l'individu figuré par cet auteur n’est pas celui qu'a décrit Lamarck, mais qu’il soit plus ou moins dé- collé, cela n’a pas grande importance, la coquille pourrait même se présenter avec une spire intacte que ce ne serait pas moins la même espèce. 20 La coquille de Chenu porte des stries transverses, c’est vrai, mais elles sont si fines qu’elles échappent complétement à lœil nu, et que personne ne penscrait à appliquer l’épithète de striata à une coquille pareillement unie et brillante, pas plus que Sowerby, en dé- crivant sa A. lœvissima, ne l’a appelée striée quoiqu’elle présente des stries microscopiques analogues. En résumé, Chenu a eu le tort de ne pas figurer l’échantillon de Lamarck, mais il en a figuré un autre qui appartient incontestablement à la même espèce; cette espèce est peut- être la AL. erosa Lesson, mais en tout cas c’est certainement la AZ. decol- lata Lam., à en juger d’après le petit échantillon de la collection Delessert. Le Hu La coquille à laquelle Philippi donne le nom de M. decollata Lam. est une espèce différente, et pourrait bien être une A. lœvissima, ou une corvina, d’après la forme de l’ouverture. Je n’ai trouvé dans la collec- tion Delessert aucune Mélanie qui lui ressemble, même de loin, mais je possède dans ma collection des individus de M. lœvissima, à spire fortement décollée, qui pourraient avoir servi de modèle à la figure des Abbildungen. Je considère quant à moi la question d'identité de l’espèce comme entièrement éclaircie, reste celle des habitats dont j'ai parlé dans mes Matériaux (1, p.21) et dont quelques-uns me pa- raissent absolument invraisemblables. Je regarde la M. decollata comme une espèce de l’Amérique méridionale, et les auteurs qui l'indiquent comme habitant la Guyane me paraissent être dans le vrai. Les échan- tillons de ma collection sont du reste de localité inconnue. Je ferai observer à cette occasion que certaines formes anormales de M. nigri- tina Morelet, pourraient facilement être confondues au premier coup d'œil avec la M. decollata; je possède des échantillons de cette espèce, qui par leur couleur, leur forme RAREMACESS leur forte décollation et même la forme de l’ouverture, jouent à s’y méprendre la M. decol- lata; mais l'incertitude cesse si l’on a recours à la loupe qui fait re- connaître de fines stries granuleuses serrées, au lieu des stries ondulées simples de la M. decollata. — La M. sculptilis Reeve me paraît être une variété sans pigment noir de la M. decollata. 10. M. AmaRuLA (Mélanie thiare). PI. 1, f. 16. « M. testâ ovato-conoideà, solid@, longitudinaliter costulat@, transverse striat@, fusco-nigri- cante; costulis in spinas rectas porrectis ; anfractibus superne an- gulato-planis; angulo margine spinoso; spir@ exsertâ; aperturâ albo-cœrulescente. Hel. amarula Lin. Gnel., p. 3656, n° 126. — Buccinum amarula Müll. Verm., p. 137, n° 330. — Lister, Conch., t. 1055, f. 8. — Rumph, Mus., t. 33, f. FF. — Petiver, Amb., t. 4, f. 3. — D’Argenr., Conch., pl. 27, f. 6 — Favanne, Conch., pl. 61, f. G. 2 — Seba, Mus., 3, t. 53, f. 24, 25. — Chemn. Conch., 9, t. 134, f. 1218, 1219. — Bulimus amarula var. B. Brug. Dict., n° 19. — Melania amarula, Encyct., pl. 458, f. 6. a. b. Hab. les grandes Indes, Madagascar, l'Ile de France, etc., dans les rivières. Mon cab. Long. 16 lignes. » Lamarck devait posséder dans sa collection six échantillons, dont “trois seulement sont fixés sur le carton authentique, entre autres évi- . demment celui qui a servi de type pour la description originale. C’est 8 une coquille de 16 lignes de hauteur sur 8 1/, de largeur max., en partie recouverte d’une crofte noire assez épaisse; toutes les parties découvertes sont d’un brun noirâtre. La spire est presque entière et se compose de 6 à 7 tours croissant assez rapidement, lisses, sans autres stries que celles d’accroissement; le dernier tour porte à la base un cer- tain nombre de stries élevées longitudinales, et les deux ou trois pre- miers tours présentent au-dessus de la suture une côte élevée qui les rend bianguleux. Tous les tours sont anguleux à leur partie supérieure, concaves au-dessous des sutures et ornés d’épines assez longues, minces, aiguës, droites, dirigées obliquement en dehors et terminées à leur base par une côte pliciforme qui n’atteint pas la suture du tour suivant; ces épines sont surtout développées sur les tours médians et diminuent de longueur sur le dernier, où elles sont courtes mais plus rapprochées; elles sont brisées sur les premiers tours. L'ouverture est ovalaire, rétrécie en haut ; la columelle assez large se recourbe graduellement pour se joindre au bord basal qui est largement versant; le bord droit est régulièrement arqué, non sinué, presque vertical; Les deux autres échantillons fixés sur le carton sont semblables au précédent pour la forme générale, mais l’un a toutes ses épines brisées, l’autre paraît les avoir eues naturelle- ment très-courtes. L’Helix amarula L. a été figurée très-souvent, seulement les anciens auteurs donnaient à leur espèce une extension: plus grande que les mo- dernes, de sorte que les figures qu’ils en ont données ne se rapportent pas toutes à la M. amarula telle qu’on la comprend aujourd’hui. Aussi les citations de Rumph, Favanne, Lister et d’Argenville me paraissent devoir être laissées de côté, comme trop incertaines. Dans les ouvrages plus récents, les figures de Reeve (Tcon., f. 177), Chenu (Man. Conch., f. 1941), Chenu (Leçons élém., p. 248, f. 928), Sowerby (Gen. of Shells, f. 1) et probablement Woodward (Man. Conch., VIII, 25) me paraissent appartenir à l’espèce de Lamarck. — La figure du Dict. Hist. Nat. (Blainville) me paraît représenter M. thiarella, de même que les deux figures 8 et 11 de la planche IX de Schrüter (Fluss Conch.); celle du voyage de la Bonite (XX XI, 2) et la figure autrait dans Guérin, Mag. Zool., 1844, pl. 43, représentent M. cornuta Lea. 11. M. rarareLLA (Mélanie thiarelle). PI. 1, f. 2. « M. test@ oblongä, tenui glabriusculà, diaphanâ, albidâ, costulis longitudinalibus obsoletis ; spirâ conico-acutâ; anfractibus superne angulato-planis; angulo denticulis instructo. Born. Mus., t. 16, f. 21. — Bulimus amarula var. C. Brug, Dict. n° 19. REDON A Hab. les grandes Indes dans les rivières. Mon cab. Elle est tres-dis- tincte de la précédente tant par les proportions de sa spire comparée à son dernier tour que par les petites dents qui la couronnent. Long. 1 pouce. » Un seul échantillon, malheureusement très-avarié et complétement dépourvu d’épiderme. Coquille oblongue, mince, à spire intacte, de cou- leur corné-claire, composée de 8 tours étagés ; les premiers tours pré- sentent une ou deux lignes élevées longitudinales, les suivants sont lisses, sauf la base du dernier qui porte quelques stries indistinctes ; ils sont anguleux et creusés en gouttière au-dessous de la suture, et ornés de petites épines très-courtes, verticales et nombreuses (13 sur l’avant- dernier tour) qui vont disparaissant sur la seconde moitié du dernier tour ; ces épines ne sont pas ou presque pas prolongées à leur base. Les stries d’accroissement sont assez visibles. Quant à l’ouverture, elle est trop incomplète pour pouvoir être décrite, cependant la columelle qui est assez épaisse et élargie à la base paraît se recourber insensiblement pour se joindre au bord basal. Long. 1 p.; diam. max. 5 lignes environ; ouverture alt. 5 1/,, lat. 2 1}, lignes. Cette espèce n’a pas été figurée par Delessert, ni par Chenu dans les IL. Conch. La figure 1939 du Manuel de Conchyliologie de Chenu, quoique grossière, donne assez bien l’idée des proportions générales de l’échantillon de Lamarck; cependant les tours de spire du sommet ne sont pas assez étagés et l’ouverture est mauvaise. Cette espèce restera probablement toujours un peu douteuse, à cause du mauvais état de conservation du seul échantillon authentique. J’ai figuré sous le nom de 4£. thiarella (Matér., IT, pl. 3, f. 10) une co- quille qui au premier abord paraît assez différente du type de Lamarck, mais je possède dans ma collection d’autres échantillons intermédiaires, de sorte que je considère comme fondée l’appréciation de l’espèce telle que je l’ai présentée alors (p. 35). 12. M. sprnxuLosA (Mélanie spinuleuse). PI. 1, f. 15. « M. test& oblongä, scabriuscul@, longitudinaliter costulatä, transverse striat@, fusces- cente; spir@ ultimo anfractu longiore; anfractibus numerosis, superne angulato-spinulosis. Hab. dans les rivières de l'île de Timor. Mon cab. Celle-ci est remar- quable par sa spire bien plus allongée que le dernier tour. Long. environ 10 lignes. » Lamarck possédait trois échantillons de cette espèce, tandis que le carton de la collection Delessert en porte six, du reste assez semblables Tone éntre-eux ; le plus grand correspond bien aux dimensions indiquées et doit par conséquent être considéré comme le type de l’auteur ; il appar- tient aux grandes variétés de M. spinulosa. C’estune coquille assez mince, de couleur corné-claire uniforme; la spire est intacte, composée de 10 tours anguleux à leur partie supérieure et ornés jusqu’au dernier d’épines courtes (brisées à l’extrémité) dirigées obliquement en dehors, au nombre de 12 environ sur le dernier tour; les plis transversaux sur lesquels elles sont placées sont peu marqués au-dessus de l’angle des tours, mais assez saillants au-dessous, et atteignent à peine la suture inférieure; ils sont presque verticaux, sauf sur le dernier tour où ils sont assez obliques. Toute la coquille est couverte de lignes élevées longitudinales, nom- breuses et inégales; l'ouverture est ovale, assez largement versante à la base, le bord droit à peine sinué, presque vertical; la columelle est un peu épaissie et plus arquée que d'habitude dans la M. spinulosa, et en particulier que dans les 5 autres échantillons du carton, qui sont d’une taille un peu inférieure, et peut-être moins adultes. L’échantillon que je décris se rapproche par la forme de son ouverture de ce que jai considéré jusqu’à présent comme étant Y. cochlea Lea; il n’en diffère que par ses épines moins nombreuses, ses plis transversaux moins obliques, le bord droit de l’ouverture moins sinueux, et la forme conique et non convexo-conique de la spire. Des 5 autres échantillons du carton, 2 seulement devaient appar- tenir à Lamarck, les trois autres ont été ajoutés après lui; ils sont du reste tout à fait semblables entre eux, sauf que dans l’un l’avant- dernier tour porte des épines grêles et allongées; ils sont moins grands que celui que j’ai décrit et présentent une columelle plus droite, et une ouverture moins largement versante à la base; en outre, la spire est un peu moins élevée par rapport au dernier tour. L'’échantillon figuré par Delessert et Chenu est bien le même que celui que j’ai décrit et figuré. Je dois observer que ma figure n’est pas parfaitement satisfaisante; l’angle des tours est placé trop bas. 13. M. GRantrEeRA (Mélanie granifère). PI. 1, f. 3. « AL. test@ ovato-acutà, striis transversis crassiusculis granosis cinctâ, luteo-virescente ; ul- timo anfractu ventricoso ; spiræ anfractibus planis ; apertur@ alba. Encycl., pl. 458, f. 4, a-b. Hab. dans les rivieres de l'île de Timor. Mon cab. Coquille singulière par les granulations dont elle est partout chargée. Long. 11 lignes. »° Quatre échantillons remarquablement ventrus, avec une spire aiguë un peu concave. Ils mesurent: long. 11-12 lignes, diam. max. 6 lignes; AE, 2 ouverture , 6 lignes sur 2 1. L'ouverture est ovale-aiguë, atténuée aux deux extrémités, le bord droit est faiblement sinué ; chaque tour de spire est légèrement débordé par le suivant, mais d’une manière peu sensible, de sorte que la spire est beaucoup moins étagée que dans les espèces voisines, la M. lateritia par exemple. Les tours supérieurs sont plats et entièrement recouyerts de granules, le dernier tour n’est granu- leux que dans sa partie supérieure. Les 4 échantillons ont une couleur uniforme corné-claire, sans traces de fascies. Toutes les figures qui ont été publiées de cette espèce, sont assez mauvaises; celle du Voyage de l’'Astrolabe est trop allongée, celle de Hanley (Conch. Mise., f. 13) également, en outre les sutures sont trop marquées en gradins: elle représente plutôt une variété de M. lateritia Lea. Les figures de Reeve (Conch. Icon., f. 225) et Potiez Michaud (Galer., t. 27, f. 11-12) sont très-mauvaises. Chenu (Man. Conch. f. 1946) donne une figure assez bien réussie, mais plutôt un peu moins ventrue que l'original. La coquille que figure Lea (Obs. Gen. Unio, XI, pl. 22, f. 19) sous le nom de M. Mauiensis, me paraît être une variété un peu moins ventrue de la M. granifera Lam; elle doit provenir des îles Sandwich. M. Pease m'a envoyé sous le même nom des Mélanies des îles Sandwich qui sont certainement la véritable AZ granifera Lam. Je possède d’autre part des échantillons de M. Mauiensis, provenant soit de la collection Bellknap, soit de M. Anthony, qui diffèrent notablement de la figure citée et des échantillons de M. Pease, par leur forme beaucoup plus étroite et leur granulation beaucoup moins marquée. Y aurait-il ici deux espèces confondues ? 14. M. cARINIFERA (Mélanie carinifère). PI. 1, f. 6. « AL. testâ ovato- oblongä, longitudinaliter subrugosâ, fusco-nigricante ; anfractibus medio transverse carinatis ; spiræ carinis eminentioribus. Hab. dans l'Amérique septentrionale, pays des Chérokées, dans un ruisseau qui se jette dans la riviere d'Estan-Alley (De Beauvoir). Mon cab. La spire est un peu plus longue que le dernier tour ; ses carènes sont tres-prononcées et ses sutures sont légerement granu- leuses. Long. T lignes et demie. » Deux échantillons conformes à la diagnose de Lamarck, fortement carénés aux tours supérieurs, dernier tour simplement anguleux. La carène existe sur le milieu des tours, la partie située au-dessus est va- guement plissée transversalement et porte dans son milieu une double série de petites granulations allongées situées sur les plis. C’est ce ca- ractère que Lamarck a en vue quand il dit que les sutures sont légere- NO ment grannleuses. Le dernier tour ne présente pas de plis ni de granu- lations, ou du moins elles deviennent obsolètes et se transforment en une ligne élevée continue. Cette espèce est du reste bien connue, et ses variétés ont reçu plusieurs noms différents ; elle doit passer dans la nou- velle famille des Strepomatidæ, genre Goniobasis. Tryon (Synon. of Strepom., p. 38) établit sa synonymie comme suit: Groniobasis carinifera Lam. (Melania). Syn.: M. bella Conrad, perangulata Conr., pereari- nata Conr., nebulosa Conr., bella-crenata Hald., monilifera Anth. 15. M. rrunCATULA (Mélanie troncatulée). PI. 1, f. 13. « M. testà oblongo-conicä, apice truncatä, longitudinaliter costulatä, transverse striatä, nigrâ; anfractibus quinque convexis, primario dimidiato; suturis impresso-cavis. Hab. dans les rivieres de V’île de Timor. Mon cabinet. Long. 7 lignes et demie. » Deux échantillons un peu encroûtés, complétement noirs. Spire dé- collée ayant environ 5 tours convexes, entièrement couverts de stries longitudinales ; les deux ou trois premiers sont en outre très-obscuré- ment plissés transversalement, au moins sur l’un des échantillons. Long. 7 lignes environ; diam. max. 3 lignes. Ces deux coquilles ne présen- tent absolument aucun caractère qui les sépare de A. tuberculata Müll,; la couleur noire est simplement due au pigment étranger qui les re- couvre, et la décollation de la spire est un caractère accidentel qui se rencontre fréquemment dans certaines variétés de M. tuberculata. La coquille figurée sous le nom de M. truncatula dans le Voyage de PAs- trolabe est également, suivant Morelet, une simple variété de M. tubercu- lata Müll. 16. M. rAscroLATA (M. flammulée). PI. 1,f. 7, « M. testä oblongo-subulatà, basi ventricos@, tenui, diaphanâ, tenuissime decussatâ, albidä, flam- mulis longitudinalibus luteolis ornatâ ; anfractibus convexis, subde- nis, suturis impresso-cavis, spirâ peracutà. Melanoides fasciolatus Oliv. Voy. pl. 31, f. 7. Hab. en Egypte dans le canal d'Alexandrie. Mon cab. Long. pres de 8 lignes. » Deux échantillons de petite taille, et de couleur corné-claire uniforme; la spire est intacte et se compose de 11 tours convexes, séparés par une suture imprimée. Les premiers tours sont ornés de côtes transversales croisées par des lignes élevées longitudinales serrées qui s’élargissent ES DL et s’aplatissent sur le dernier tour, de manière que la surface paraît simplement sillonnée longitudinalement avec des intervalles un peu crispés. Ces deux échantillons appartiennent à la petite forme qui se trouve en Egypte. Haut. 7 lignes, largeur 3 lignes. Comme le fait observer Deshayes, cette espèce doit porter le nom de M. tuberculata Müll. GENRE PIRENA. 1. P. reresrauis (Pirène térébrale). € P. testâ turrito-subulatä, lævi, nigrâ; anfractibus planulatis ; aperturê@ alba. Strombus ater Lin. Gmel., p. 3521, n° 39. — Nerita atra Müll. Verm., p.188, n° 375. — Lister Conch., t. 115, f. 10. — Rumph Mus., t. 30, f. R. — Petiv. Amb., t. 13, f. 16. — Seba. Mus., 3.t. 56, f. 13,14: — Favanne Conch., pl. 61, f. H, 11. — Chemn. Conch., 9, t. 135. f. 1227. — Cerithium atrum Brug. Dict. n° 18. Hab. dans les eaux douces des grandes Indes et des Moluques. Mon cab. Le sommet de la spire est souvent un peu ronge. Elle a environ quatorze tours. Long. pres de 3 pouces. » Lamarck possédait 5 échantillons dont 3 seulement sont fixés sur le carton original ; ils ont les tours régulièrement aplatis et les su- tures simples, et sont entièrement recouverts de pigment noir, sauf un individu non adulte dont l’épiderme est libre, couleur marron-clair, peint de lignes blanchâtres transverses, ondulées, très-serrées, égales à leurs intervalles ; les deux dernières sutures sont légèrement canali- culées. Le bord droit de l’ouverture s’avance fortement en forme de langue et sa surface externe est marquée de nombreuses stries longitu- dinales; sur un échantillon on découvre des traces de ces stries sur tous les tours de spire; sur un autre, les tours, malgré le pigment noir qui les recouvre, paraissent obliquement striés en travers, d’une manière ser- rée et assez régulière. Cette espèce, telle qu’elle est représentée dans la collection de Lamarck, n’a pas grand rapport avec la figure de Reeve qui est finement subulée; elle est plus robuste, plus uniformément pyra- \ oe FOnr En midale. C’est à la figure de Potiez Michaud (Gal., pl. 31, f. 8) que je pourrais le mieux la comparer, cependant son dernier tour est beau- coup moins élevé. Elle doit conserver le nom de P. atra L. 2. P. spinosa (Pirène épineuse). « P. test@ turrit@, crass, nigr@, apice rufescente; anfractibus superne tuberculato-spinosis; spinis ascen- dentibus ; spir@ eroso-truncatä. Pirena Madagascariensis. Encycl., pl. 458, f. 2, a. b. ; Hab. dans les rivières de l'Ile de Madagascar. Mon cab. Espèce tres- remarquable. Son dernier tour est ventru et offre à sa base des stries concentriques légerement tuberculeuses; ouverture blanche marginée de fauve à l'intérieur. Long. 2 pouces 8 lignes. » Deux beaux échantillons, l’un de 3 pouces de long sur 1 p. 3 lignes diam. max., l’autre de 2 pouces 8 lignes environ, très-encroûtés d’un dépôt ocreux qui masque l’épiderme. Environ 9 tours, tous régulièrement épineux ; les épines sont courtes, aiguës, dirigées parallèlement à l’axe et surmontent des côtes qui traversent les tours; elles s’espacent gra- duellement et deviennent plus fortes en se rapprochant du dernier tour sur lequel elles sont irrégulièrement distribuées. La base du dernier tour porte environ 6 lignes élevées tuberculeuses ; l’ouverture est ar- rondie et les deux bords sont réunis par une lame libre qui la rend continue et laisse derrière elle une espèce d’ombilic. Dans le grand échantillon le milieu du bord droit s’avance en forme de langue. La figure de l'Encyclopédie est grossière et ses tours de spire sont trop renflés. La figure de Reeve (Conch. [eon., 9) est très-bonne ; celle de Chenu (Man. Conch., f. 2082) représente un peu réduit un individu de la collection Délessert dont la spire est dans un état de conservation très- remarquable et très-rare dans l’espèce; malheureusement l’ouverture est endommagée. Je possède dans ma collection deux individus tout à fait semblables à ceux de Lamarck, quoique plus petits, qui proviennent des sources chaudes de la rivière Ranomafan à Madagascar; leur épiderme n’est pas recouvert d'oxyde de fer et montre des stries longitudinales irrégu- lièresetun peu crispées, surtout sur les tours supérieurs et dans l’espace au-dessus des épines. Il n’est pas bien certain que cette espèce soit dis- tincte de la P. fluminea Gm. (in Reeve). 3. P. aAurtTA (Pirène muriquée). « P. test@ turritâ, muricat@, rufescente ; anfractibus medio tuberculis compressis, obtusis, semipatentibus, cinctis; apertur@ albâ. Sade Ÿ — 25 — ; Nerita aurita Müll. Verm., p. 192, n° 379. — Lister Conch., t. 121, f. 16. — Chemn., Conch., 9, t. 136. f. 1265, 1266. — Bulimus auri- tus Brug. Dict. n° 58. — Strombus auritus Gmel., p. 3522, n° 43. Hab. en Afrique, dans les rivieres. Mon cabinet. Le sommet de la spire est un peu rongé. La coquille offre quelquefois une fascie blanche pres de chaque suture. Long. 20 lignes et demie. » Deux échantillons, l’un jeune, de 1 pouce environ, à spire intacte, rougeâtre, orné d’une fascie blanchâtre sur la ligne des tubercules qui eux-mêmes sont blanchâtres ; l’autre adulte, correspondant aux dimen- sions ci-dessus, de couleur uniforme brun-rougeâtre. Cette espèce est assez connue pour qu’ilsoit inutile de la décrire plus au long. Elle doit porter le nom de Vibex auritus Müll. L’échantillon de Lamarck appartient à la forme que je considère comme typique, qui n’est que faiblement striée longitudinalement et dont la spire est conico-turrita (et non anguste turrita). 4. P. GRANULOsA (Pirène granuleuse). PI. 1, f. 18. « P. test@ turrità, rufà ; costulis longitudinalibus undatis granosis; striis transversis costulas decussantibus ; anfractibus convexis, aperturê albä. Hab.…. Mon cabinet. Elle a 8 tours. Long. 16 lignes. » Un seul échantillon, mais bien conservé. C’est une coquille pyrami- dale un peu rongée au sommet, ayant 8 à 9tours aplatis, ou tout au plus paraissant légèrement convexes à la partie inférieure par le fait de l’in- sertion des tours un peu au-dessous de la ligne suturale, séparés par une suture imprimée; le dernier est très-légèrement étranglé à la partie supérieure, subanguleux à la périphérie. Toute la coquille est ornée de côtes transversales sinueuses, croisées par des sillons longitudinaux réguliers et profonds qui les découpent en granules. Ces granulations sont moins régulières sur le haut du dernier tour, dont la partie infé- rieure est simplement sillonnée de lignes élevées alternativement plus fortes. L'ouverture est étroite, allongée, atténuée aux deux extrémités, aiguë au sommet, étroitement canaliculée à la base; la columelle est presque droite, assez épaissie; le bord droit fortement sinueux est largement avancé à son tiers inférieur; la base de la columelle et l’inté- rieur du bord droit sont colorés en rouge orangé vif. Cet échantillon est celui qui est figuré dans Delessert, Recueil de Coquilles (pl. 31, f. 1). Comme on peut le voir en comparant ma descrip- tion avec celle de Lamarck, l’échantillon que j'ai sous les yeux ne cor- respond pas exactement à la diagnose originale ; car Lamarck dit: anfrac- 4 opte tibus convexis et aperturû albä, et indique 16 lignes de hauteur au lieu de 14. C’est peut-être ce désaccord qui a engagé M. Chenu à figurer dans son Manuel de Conchyliologie sous le nom de P. granulosa une tout autre coquille, la Pirena plicata Reeve. Cette substitution ne me paraît pas heureuse, car cette dernière n’est nullement granuleuse. La question d'identité de l’espèce de Delessert avec celle de Lamarck reste done un peu douteuse, quoiqu'il y ait grande probabilité pour l’af- firmative. L’avant-dernier tour paraît à la rigueur un peu convexe par suite de l’insertion du dernier tour au-dessous de la ligne suturale ; la coloration de l’ouverture peut avoir échappé, elle n’a d’ailleurs aucune valeur spécifique et tient uniquement à des circonstances locales acci- ‘ dentelles. Cette coquille n’est pas une Pirène, c’est un Vüibeæ parfaitement caractérisé et très-voisin de V. balteatus Phil. var. sans tubercules, si elle n’est pas la même espèce, car elle ne diffère que par sa taille plus forte. NOTICE SUR QUELQUES ESPÈCES DE MÉLANIES NOUVELLES OÙ IMPARFAITEMENT CONNUES . as Cette notice est le résultat d’une revue générale des Mélanies de ma collection , faite en vue d’un travail monographique que je prépare depuis longtemps. Je possède des échantillons authentiques de quelques espèces décrites depuis longtemps mais non figurées, par conséquent le plus souvent méconnues par les auteurs, et j’ai pensé rendre service aux conchyliologistes en les faisant dessiner. Les anciennes espèces, quoique décrites. souvent avec soin et même figurées, comme par exemple celles du Voyage de l’Astrolabe, du Sulphur, etc., sont encore aujourd’hui généralement mal comprises, soit parce que les voyageurs n’ont plus rapporté d'échantillons pris dans les localités indiquées, et que, par conséquent, on ne les rencontre plus dans les collections récen- tes, soit surtout parce que les descriptions sont aujourd’hui insuffisantes, ou parce que les figures ne sont pas exécutées avec toute l’exactitude désirable. J’ai cru reconnaître un certain nombre de ces espèces et j’ai fait figurer les échantillons de ma collection qui m’ont paru devoir leur être rapportés. Enfin j'ai trouvé naturellement bon nombre de Mélanies indéterminées ou douteuses, parmi lesquelles quelques-unes m’ont paru suffisamment caractérisées et distinctes des espèces voisines, pour pou- voir être décrites comme nouvelles. LADA NE, M. (MELANELLA) BREVICULA H. Adams. PI. IV, f.8. (Proc. Zool.S. Lond, 1870, p. 379, pl. 27, f. 12.) T. globoso-ovata, solidiuscula, olivacea, nonnunquam obsoletissime bifasciata; spira brevis, valde erosa ; anfr. persist. 3 convexiusculi, ultimus maximus sublævigatus, striis ‘incrementi crebris irregularibus, hic illic variciformäbus et fuscis, et fascis obscuris duabus angustis obsoletissimis, un@ infrà suturam, alteré infrà medium positis, ornatus. Apertura ampla, ovata, superne acuta, basi paululum attenuata, vix effusa, rotundata, margine dex- tro regulariter arcuato, oblique paulo recedente, versus basin subpro- ducto, columellä parum tortà, incrassatà, arcuatä. Alt. 16, lat. 11; apert. alt. 11, lat. 6 müll. (anfract. 3). Habit. 1. Hainan (Chine.) (G'eale vendt.) Je décris cette petite espèce d’après des échantillons reçus de Geale. Elle est bien caractérisée par sa forme générale et ne peut guère se confondre avec les espèces voisines. Elle est plus globuleuse, plus raccourcie que M. glans, l'ouverture est moins allongée, plus arrondie à la base par suite de la courbure plus grande de la columelle; ses dimen- sions sont d’ailleurs plus petites. La M. zonata, qui s’en rapproche peut- être davantage, est plus allongée et son ouverture est plus atténuée à la base; sa spire est plus élevée, et les tours sont moins convexes. La M. pisum Brot lui ressemble un peu au premier coup d’œil par sa forme générale et sa taille, mais elle en diffère complétement dans les détails et en particulier par la forme de l’ouverture. La M. brevicula est presque lisse, sauf des stries d’accroissement peu marquées, nombreuses, irrégu- lières, dont quelques-unes sont un peu plus fortes et colorées, formant des fascies transverses noirâtres, comme dans la M. glans. A la loupe on découvre quelques traces de lignes élevées, fines, longitudinales, très- indistinctes et irrégulièrement espacées. L'ouverture est grande, assez largement ovale, la columelle est tordue et arquée, le bord basal ar- rondi, mais un peu atténué et avancé. Ma planche était déjà faite quand j’ai eu connaissance de la descrip- tion originale accompagnée d’une figure, publiée dans les Proceed. Zool. Soc. Voici en quels termes M. H. Adams la décrit: T° ovoidea, decollata, solidula, longitudinaliter oblique striata, et lineis nonnullis vix elevatis cincta, olivaceo-fusca, interdum nigro-castaneo fasciata; Spira anfr. su- perst. 3, convexiusculis, sutura impressa; anfr. ultimo inflato; apertura ampla, pyriformi, antice producta, testæ longitudinis ?]3 æquante, intus cœrulescente; columella callosa, alba. Long. 17, lat. 10 müllim. Hab. Amoy, China. (Swinhoe.) M. Hezzern Parreyss. PL IV, f. 1. T! elatè ovato-conica, crassa, rufo- olivacea, obscure brunneo strigata, lœvigata, sub lente lineis crispatis exilissimis creberrimis ornata, superficialiter plerumque eroso-polita (præsertim in parte ventrali). Anfr. 9-10 subplanulati, ultimo de- mum descendente; apertura ovala, supernèe obtuse acuminata, basi late rotundata, nec protracta, valde incrassata; paries aperturalis callosa. ‘ Alt. 54, lat. 14 ; apert. alt. 20, lat. 12 mil. Habit. Amérique centrale. Cette espèce n’a, à ce que je crois, jamais été décrite ni figurée, et a été généralement réunie à la A. lœvissima ; elle en diffère par une forme plus allongée dans son ensemble, une ouverture plus arrondie, moins aiguë au sommet, qui est généralement rétréci encore par des couches d’accroissement superposées, serrées, et un callus épais. La columelle est moins prolongée, et se recourbe plus rapidement à droite pour former un bord basal arrondi, non avancé ; le dernier tour de spire descend près de l’ouverture. La surface de la coquille est généralement très-usée et polie, surtout sur la face ventrale. La M. planensis Lea se distingue de la M. Héelleri par son ouverture presque régulièrement elliptique et par sa forme fusiforme. M. Œresrenru (Pachychilus) Môrch. PI. III, £. 10. « T. decollata, sub- cylindrica, anfract. plano-convexis, ultimo prope suturam leviter coarctato, epidermide nigerrimä@, sub lente subtilissime granulosa vel spiraliter obsoletissime striata; stris incrementi obsoletis; sub epi- dermide alba brunneo-strigata et flammulata; apert. piriformis, lactea faucibus interdum castaneis ; pariete aperturali callo tenui obtectäà. Long. 37, lat. 17; diam. decoll. 9 mll. Zeitsch. Malac., 1860, p. 79. Hab. Segovia. » (M) Je figure cette espèce d’après un échantillon que je dois à la généro- sité de l’auteur ; il se rapporte bien à la description que je viens de citer, sauf que sa forme est plutôt ovato-turrita que cylindrica; mais j'en connais un second exemplaire également authentique et qui est plus cylindracé que le mien. Ces deux échantillons ressemblent tout à fait, sauf un peu plus d’aplatissement des tours de spire, à deux Mélanies que j’ai reçues de Cuming sous le nom de M. mexicana Reeve; aussi j'avais jusqu'ici considéré les deux espèces comme n’en faisant qu’une seule, mettant sur le compte du jeune âge les différences qu’elles pré- sentent avec la figure de Iconographie. M. Mürch de son côté m’écrit eg qu’il maintient son espèce comme parfaitement distincte de la M. mexi- cana; comme il a pu baser son opinion sur l’étude d'exemplaires plus nombreux et peut-être plus adultes que ceux que j’ai eus à ma dispo- sition, je me range volontiers à sa manière de voir. La M. Œrstedtii diffèrerait donc de M. mexicana par ses tours plus aplatis, et sa colu- melle moins tordue, plus régulièrement arquée; son dernier tour est plus ovoïde, et sa plus grande convexité est placée plus haut que dans la M. mexicana. Elle diffère de AL. chrysalis m. par sa taille moindre, sa forme moins turriculée, sa columelle moins droite, ses tours encore plus aplatis; au reste, il ne faut pas se dissimuler que ces différences pourraient très-bien être individuelles ou dépendre de l’âge de la co- quille, etque les M. Œrstedtii, mexicana et chrysalis sont extrêmement voisines les unes des autres. M. Môrch n’a malheureusement rien dit dans sa description de la forme de la columelle et de l’ouverture en général. Mon échantillon a ses tours obseurément plissés en travers d’une manière assez serrée mais irrégulière; ce caractère est probablement individuel. M. carysais (Spec. nova). PI II, f. 5. T. (valde decollata) subcy- lindracea, crassa, intense olivaceo-fusca. Anfractus 4 1), incolumes, vix convexiusculi, sutur@ exilissime marginatâ divisi, longitudina- liter tenuissime crispato-striati ; ultimo magno, infra suturam : leviter constricto. Apertura elongato-ovata, superne acuta, basi producta, rotundata; columella parum arcuata, subtorta, margine dextro parum arcuato, paulo recedente, versus basin productiusculo, Opercul. spiratum; spiris cirea 3, nucleo sinistro, laterali, ad1}; altitudinis partem posito. Alt. 52, lat. max. 23; apert. alt. 238 1}, lat. 12 mil. Habit. Isthme de Tehuantepec. (G'eale vend.) Coquille robuste, fortement décollée, réduite à 4 ou 41/, tours de spire presque plats, dontle dernier est un peu resserré à sa partie supérieure; d’un brun olivâtre uniforme, entièrement dépourvue d’ornementation à l’œil nu, finement striée à la loupe. J’ai reçu cette espèce sous deux noms différents: M. planensis et mexicana, qui ne lui conviennent ni l’un ni l’autre; elle diffère de la M. planensis par sa forme plus cylindracée, et ses tours aplatis un peu étranglés au-dessous des sutures; de la 7. imexicana par sa forme plus élevée, moins élargie à la base et par la direction presque verticale de l’ouverture ; sa columelle est moins exca- vée et son bord droit beaucoup moins convexe. Elle aurait plus de rap- RS NES port de forme avec la M. panucula figurée dans Reeve, f. 131, mais la direction de la columelle est tout autre, presque verticale, tandis qu’elle est très-fortement excavée dans la figure citée, comme dans la M. mexi- cana. M. rapix (Spec. nova). PL. II, f. 16. T. pyramidalis, solida, luteo- olivacea. Spira subintegra, apice superficialiter erosa; anfractus 9 1},, convexiusculi, lœvigati, sub lente tenuissime striati, sutur@ sim- plici divisi; ultimo magno, regulariter convexo, l'ineis longitudina- libus elevatis nonnullis obsoletis distincto. Apertura mediocris, ovata superne acutiuscula, basi angustata, columell@ subtortà, callosä, angulatim cum margine basali conjunct@, margine dextro regu- lariter arcuato, haud sinuato subverticali; callo parietali tenui. Alt. 42, lat. max. 18; apert. alt. 16, lat. 8 !/, mil. Hab. Amérique centrale. (Beyerlé vend! Je ne possède qu’un seul échantillon de cette espèce qui me paraît bien distincte de toutes celles qui ont été décrites des mêmes parages. Je ne connais malheureusement pas sa provenance exacte. C’est une coquille assez solide, pyramidale, sans aucun ornement sauf les fines . stries ondulées microscopiques qu’on retrouve dans toutes les Mélanies de l'Amérique centrale. Les tours sont un peu convexes, le dernier est grand, un peu globuleux, régulièrement convexe. L'ouverture est mé- diocre et atténuée aux-deux extrémités, très-peu avancée à la base. M. sixexsis Reeve (var. minor mihi). PI. III, f. 5. T. breviter ovoideo-tur- rita, solidiuscula, luteo-olivacea, nitida, obscure trifasciata, fasciis parum conspicuis, primä suturali, alterâ medianä, terti@& subbasali. Spira decollata; anfr. persist. 4, vix convexiusculi, sutur@ filo-mar- ginatà divisi, longitudinaliter, sub lente, obsolete, et tenuissime irregu- lariter striati. Anfract. ultimus oblongus, regulariter convexus, basi liris nonnullis elevatis, obsoletis ornatus; apertura mediocris, ovoidea, superne acuta, basi paululum producta et rotundata, parum effusa ; margine dextro paulo recedente, versus basin productiusculo. Alt. 16-19, lat. 7-9; apert. alt. 9-9 1}, lat. 4-4 1], mûll. Hab. I. Hainan. (Geale vend.) Je possède 4 échantillons de cette jolie petite Mélanie ; celui que j'ai fait figurer est plus grand et un peu plus cylindracé que les trois autres. Elle ne se distingue de M. sinensis que par sa petite taille et le brillant de son épiderme. M. Geale me l’avait envoyée sous le nom de LAS" ent M. japonica; elle lui ressemble en effet pour la forme et la coloration, mais elle en diffère essentiellement par la forme de son ouverture arrondie à la base. M. HaïNaANENsiS (Spec. nova). PI TITI, f. 11. T. subfusiformis, solidula, rufescente-olivacea, unicolor; spira decollata; anfr. persist. 41, declivo-planulati, sutur@ distinctâ divisi, longitudinaliter obsoletis- sime elevato-lirati, liris basi paulo magis conspicuis. Anfr. ultimus magnus, medio obtuse angulatus, versus basin attenuatus. Apertura magna, subrhomboidea, superne acuta, basi producta, paulo effusa, obtuse angulata; columella leviter contorta, vix incrassata, margine dextro tenui, simplici, paulo recedente, versus basin producto. Alt. 35, lat. 17 ; apert. alt. 19, lat. 9 1}, mill. (anfr. 4). Hab. I. Hainan. (Geaie vend!) Cette Mélanie m’a été envoyée par M. Geale sous le nom de M. sinensis qui ne me paraît pas pouvoir lui convenir; elle diffère de cette espèce par son ouverture plus grande, prolongée et subacuminée à la base, son dernier tour anguleux, relativement plus grand, ses tours de spire non convexes. Elle aurait plus de rapport de forme avec M. japonica, qui a cependant une ouverture relativement moins grande et un dernier tour non anguleux. M. axcuzirerA (Spec. nova). PI. IT, f. 9. T. ovato-turrita, crassiuscula, lœvis, olivaceo-fusca. Spira apice erosa; anfractus 6 persistentes, convexiusculi, læœvigati, sutur@ simplici divisi; ultimi tres infra sutu- ram obtuse angulati, ultimus basi lineis elevatis nonnullis cireum- datus. Apertura ovata, basi paululum producta, subangulata; colu- mella crassa, subtorta. Alt. 33, lat. max. 14; apert. alt. 14, lat. 7 mil. Hab. Java (Petit). Cette espèce, que j’ai reçue autrefois de M. Petit de la Saussaye sous le nom de M. testudinaria v. d. B., me paraît distincte. Elle est entière- ment lisse et luisante, sauf à la base où l’on remarque quelques lignes élevées, quelquefois indistinctes ; les tours supérieurs sont rongés, les trois derniers présentent à leur partie supérieure un angle assez distinct, quoique arrondi, rendu plus visible par l’absence d’épiderme sur cette partie. L'ouverture estun peu avancée à la base, la columelle est tordue, et la paroi aperturale est revêtue d’un callus assez épais. Cette Mélanie est plus ventrue que la M. testudinaria et ses tours sont plus convexes ; 1% hé ds Lane l'ouverture est la même. La coloration paraît être d’un brun olivâtre uni- forme, sans flammules. M. rœpaA Lea. PI. IIL, f. 4 « T' lœvis, conoidea, subcrassa, tenebroso- Jusca, rufo nebulosa; spira subelevata, suturis subimpressis; anfr. 10, planulatis ; apertura elliptica, subcontracta, 'ad basin subangu- lata, inths tenebroso-castanea, labro margine cœrulescente. Long. 1. 6, diam. 0, 5 poll. Apert. — 1}, long. Hab. Java. » (L) Proc. Zool. Soc. Lond., 1850. L'auteur ajoute que dans les adultes le bord de l’ouverture est blanc bleuâtre, l’intérieur plus ou moins brun; la columelle toujours blanche. Toute la coquille est recouverte d'un dépôt d'oxyde de fer. On remar- que à la base 7-10 stries indistinctes. L'échantillon que je figure ici n’a aucun caractère d’authenticité, mais il s'accorde si bien avec la description de Lea que je ne crois pas me tromper en lui attribuant le nom de M. fœda; je l'ai reçuily a longtemps de M. Petit de la Saussaye sans nom, mais comme prove- nant de Java. Cette espèce n’est du reste peut-être qu’une variété de M. testudinaria v.d. B. Je dois faire observer que le dessinateur a figuré des flammules transversales foncées qui n’existent réellement pas sur l'échantillon ; la coquille ayant été imparfaitement nettoyée et râclée, ces flammules ne sont que des restes du dépôt ferrugineux qui la recou- vrait. M. ASsPERATA Lam. (var.). PI. IV, f. 6. T. turrita, solidula, fuscata. Spira decollata; anfractus superstites 6 convexi lineis elevatis care- niformibus duabus ornati, striis incrementi pliciformibus crebris subdecussati, apertura rotundata, typica. Ait. 37, lat. max. 17; apert. alt. 12 1/,, lat. 9 müll. Hab. ? Cette jolie variété a tout à fait la forme typique de la M. asperata Lam., mais les deux lignes élevées principales qu’on remarque presque toujours plus ou moins dans cette espèce, sont ici plus saillantes et exis- tent seules (sauf deux stries élevées faibles au-dessous de la suture); en outre les plis transversaux manquent. Il est probable cependant qu'ils devaient exister sur les tours initiaux. M. pagodulus Reeve me paraît être une forme anormale de cette même variété, dans laquelle les carènes longitudinales commencent à être tuberculeuses par suite 5 — 34 — du développement de plis transversaux irréguliers. J’ignore la prove- nance de cette coquille dont je ne possède qu’un seul exemplaire. M. aAsperarTa Lam. (var.). PL IV, f. 5. T. turrita, tenuicula, fusco-oliva- cea. Spira decollata; anfractus persistentes 5-7 convexiusculi, lincis elevatis inæqualibus longitudinalibus crebris ornati (interstitis mi- nute crispulo-striatis), transverse costato-plicati, costis angustis sub- distantibus, nonnunquam uni-vel biseriatim tuberculato-asperatis. Apertura expansiuscula, subrotundata, fulvescens, basi effusa, mar- gine superiore superne everso-sinuato, deinde antrorsum producto, calloso-incrassato. Alt. 89-47, lat. max. 19-20. Apert. alt. 19, lat. 11 1}, müll. Hab. ? Cette forme élégante, dont je possède 5 échantillons, diffère assez du type pour que j’aie beaucoup hésité à la réunir; la variété dont je viens de parler est caractérisée par l’absence de côtes transverses et le petit nombre des lignes élevées longitudinales, celle-ci au contraire se distin- gue par ses stries longitudinales très-nombreuses et par ses côtes nette- ment accusées, minces, écartées ; les deux lignes élevées longitudinales, principales, qui dans le type de Lamarck forment des épines ou des tubercules en croisant les plis transversaux, manquent ici, et leur place est tout au plus quelquefois simplement indiquée par une ou deux ran- gées de très-petits tubercules spiniformes; les tours sont moins convexes, la texture de la coquille est mince et légère. L'ouverture est évasée, très- sinueuse, et rappelle celle des Pirènes; le sinus supérieur produit par un renversement du bord de l’ouverture, faiblement indiqué dans le type, estici très-accentué; le bord droit s’avance ensuite fortement pour former à la base un second sinus plus faible; l'ouverture est abondam- ment recouverte à l’intérieur d’une couche d’émail fauve-brillant. La A. dactylus présente un ensemble de caractères assez analogues à ceux que je viens d’énoncer, mais les stries longitudinales sont plus fines, beaucoup plus régulières, les côtes transversales sont beau- coup plus rapprochées, enfin elle est plus solide, plus élancée, son ouverture est moins évasée, moins arrondie et moins sinueuse. M. rrmawapicA Blanf. PI IV, f. 12, 13. « T. elongato-turrita, tenuis, fusco-olivacea, decollata; anfr. cirea 7, primi erosi; 3-4 superstites convexi, superi seriebus duabus spiralibus nodorum confertorum cireumdati, ultimus spiraliter liratus, nodis fere omnino obsoletis ; apert. rhomboïdeo-ovata, antice subeffusa, peristoma tenue, margine à PE LEE externo subrecto, basali antice porrecto, columellari sinuato. Operc.? Long. spec. maj. decoll. 25, diam. 15; apert. oblig. long. 13, lat. 8. Hab. Flum. Irawadi super. ad Malé et Rhamo. » {B) Proc. Zool. Soc. Lond., 1869, p. 445. s Je figure cette jolie espèce d’après des échantillons reçus de M. Lan- - dauer. Les premiers tours de spire sont lisses à l’œil nu ; peu à peu se développent deux lignes élevées longitudinales, dont la supérieure d’abord et bientôt après aussi l’inférieure, se transforment graduellement en deux rangées de petits granules très-réguliers; au-dessous de ces deux lignes on en voit sur le dernier tour une troisième placée sur la ligne su- turale, mais non granuleuse. La base du dernier tour est ornée de lignes élevées subéquidistantes au nombre de 5 environ. Cette espèce présente quelquefois deux fascies brunes peu marquées, à la base, et quelque- fois une troisième subsuturale visible dans l'ouverture; elle ressemble beaucoup pour la forme et l’ornementation à A. Hydei Conr.(Gonio- basis), mais appartient réellement au groupe de A. variabilis Bens. M. ZezsBoru (Spec. nova). PI. IT, f. 13, 14. T. subulata, solida, fusco- nigra, polita ; Spira eroso-decollata (specim. adult.) ; anfract. 5-6 incolumes subplanulati, lœvigati, sutur@ subcanaliculatâ, anguste marginat@ divisi, ultimo magno, basi obtuse angulato, circa colu- mellam striato. Apertura piriformis, supernè acute angulata, basi producta, late effusa, columell@ tortâ, margine dextro recto, basali arcuato. Opercul. subspiratum, nucleo basali, marginal. Testa juvenilis spir@ subintegr@, colore fusco-corneo ; anfr. ultimus basi angulatus, parte median@ fusco tinctus. Anfr. circa 11, supremi longitudinaliter crebre striati, striis sensim evanescentibus. Dim : specim. adult. decollati (anfr. 3-6), alt. 54, lat. max. 13. Apert. alt. 18, lat. 10 mill. Specim. juvenil. (anfr. circa 11), alt. 87, lat. maæ. 8 mil. Habit. 1. Nicobar. (Zelebor, du Voyage de la Novara.) J'ai reçu cette Mélanie de M. Zelebor sous le nom de A1. aculeus Lea, et c’est probablement la même que Frauenfeld cite sous le même nom dansses Beiträge zur Fauna der Nicobaren, II, p. 43 ; cette détermina- tion est évidemment erronée. La 41. Zeleborii est bien caractérisée par sa surface lisse, brillante, ses tours aplatis, le grand développement en hau- teur du dernier tour, qui est aplati dans sa partie supérieure et présente un angle arrondi dans la région de la ligne suturale. Dans la AZ. aculeus et les espèces voisines (crenulata Desh., fulgida Reeve, blatta Lea) le MR | PRE LA dernier tour présente une convexité uniforme, et par suite le bord droit de l’ouverture est régulièrement arqué, tandis qu’il est presque rectili- gne dans la M. Zeleborü. Les M. aspirans Hinds et Scipio Gould ont une forme plus cylindracée et ne présentent pas non plus d’angle à la base du dernier tour. Je possède deux échantillons de cette espèce, dont l’un est adulte et décollé, lisse, brillant, presque noir ; l’autre plus jeune a une spire pres- que intacte, terminée, comme on le voit dans quelques autres espèces, par une épine noire aiguë qui semble sortir de l’axe de la coquille et n’est que le reste de la columelle subsistant seule après la destruction des parois extérieures des tours ; ses tours supérieurs sont striés d’une manière régulière, mais ce caractère disparaît promptement; la colora- tion est plus claire que dans l’adulte, d’un corné enfumé; le dernier tour est anguleux à la base, régulièrement strié au-dessous de cet angle; la partie située au-dessus présente quelques stries longitudinales très- indistinctes, avec des intervalles froncés; elle est plus foncée que le reste de la coquille, à l’exception d’une bande étroite le long de la suture. M. maciLeNTA Menke. PI IV, f. 2. T. turrito-subulata, solidula, sub epidermide roseo-albida, infrà suturas breviter rubro-flammulata (epidermis omnino deest). Spira eroso-decollata; anfr. persist. 7-8, subplanulati, sutur& impressâ divisi, longitudinaliter con- fertim tenue striati; apert. ovato-acuta, columellà valde contortà (margo dexter deest). Al. (spec. decoll. anfr. 7.) 57, lat. 16 ; apert. alt. 19, lat. 9 mül. Habit. ? Menke, Synops. Meth., p. 43. Je possède deux échantillons de cette espèce, tous deux en très-mau- vais état, mais qui proviennent de la collection même de Menke, ce qui leur donne un certain intérêt historique; ils sont accompagnés de l’éti- quette suivante de la main de l’auteur: € AZ. macilenta mihi, Helix maculata Born (spira apice cariosa) sub nomine Zlelicis trifasciatæ in museo Ebelliano. » Cette espèce a beaucoup de rapport avec A flammulata van d. Busch, telle qu’elle est figurée dans les Abbildungen de Philippi, et pourrait bien être la même chose; d’un autre côté, je ne peux pas l’assimiler à la figure de Reeve qui doit représenter un échantillon authentique de la collection van den Busch, mais dont le dernier tour est beaucoup moins allongé. Les deux figures de Philippi et de Reeve appartiennent, à ce qu’il me semble, à deux espèces distinctes. mer Ce M. cuspipara Menke. P1. IV, f. 4. T. turrito-subulata, solidula, cornea, supernè pallidior; spira subintegra; anfr. 11 planulati, sutur impress@ divisi, omnes longitudinaliter sulcati, striüs incrementi crebris et in anfract. superioribus plicis transversis irregularibus, obscure granoso-decussati. Anfr. ultimus elongatus, superne pauld constrictus, plicis transversis obsoletis. Apert. ovato-acuta, supernè acuta, basi effusa et rotundata, columell@ valde contorta. Alt. 46, lat. 11; apert. alt. 13, lat. 6 mil. Habit. ? Cette coquille est encore un échantillon original de la collection Menke provenant, d’après l’étiquette autographe de l’auteur, de la col- lection de C. Pfeiffer. J’ignore si cette espèce a été décrite quelque part; elle est du reste probablement le jeune âge, ou une petite variété de M. crenulata Desh. Toute sa surface est sculptée de sillons réguliers un peu écartés, dont les intervalles peu saillants sont croisés sur les tours supérieurs et médians par des plis transversaux qui les découpent en granules carrés. M. Cnexur (Spec. nova). PI. IT, f. 15. 7. subulato-turrita, nitida, rufo- fusca. Spira acutissima; anfr. 12, rapide crescentes, convexiusculi, sutur@ obliquà impress@ divisi, supremi longitudinaliter confertim sulcati, sequentes transversim crispati (sulcis longitudinalibus parum conspicuis rregularibus), supernè ad suturam anguste basi autem late sed minus conspicuë, nigro fasciati; anfr. ultimus pauld major, elon- gatus, sub lente obsolete transversim plicatulus, basi longitudinaliter crebre sulcatus, obscure trifasciatus, fasciâ super& ad suturam angust@, alterâ supra-medianâ et tertià basali latissimis, intervallo angusto pallido separatis. Apert. ovato-acuminata, superne acuta, basi late effusa, rotundata ; columella valdè contorta, basi oblique descendens, fasciis intus vix conspicuis. Alt. 56, lat. 15; apert. alt. 16, lat. 9 mill. (Specim. e coll. Delessert.) M. subulata Lam. in Chenu Man. Conch., f. 1988 (non Lamarck.) Habit. ? Coquille subulée, turriculée, régulièrement atténuée, de couleur en- fumée, ornée de trois fascies dont les deux inférieures sont très-larges séparées par une étroite bande claire, et la supérieure étroite bordant la suture. Les tours supérieurs sont ornés de stries serrées régulières, qui disparaissent peu à peu sur les suivants, avec des intervalles froncés irrégulièrement. La suture est imprimée, subcanaliculée et assez oblique. VOD 2 Cette Mélanie, qui appartient à la collection Delessert, a été figurée par Chenu dans son Manuel de Conchyliologie sous le nom de A. subulata Lam. qui ne peutévidemment pas lui convenir. La M. Chenui a 26 lignes de hauteur tandis que l’espèce de Lamarck en a seulement 18 ; elle est moins effilée et ses tours croissent beaucoup plus rapidement, puisque pour le même nombre de tours elle a 8 lignes de longueur en plus. Cette espèce ressemble un peu à la 4Z albovittata Brot, mais elle en diffère par sa spire plus élevée et ses tours beaucoup moins convexes. La M. cincta Lea qui a une forme de spire semblable et des tours éga- lement peu convexes, présente sur ses tours supérieurs des côtes transver- sales très-saillantes, et paraît en outre avoir une ouverture plus oblique, prolongée à droite et un dernier tour relativement moins élevé. M. rurris (Spec. nova). PL II, £f.11. T. anguste turrito-subulata, acutissima, tenuicula, subpellucida, cornea, maculis brunneis et flammaulis transversis angustis raris obsoletissimis picta. Spira in- tegra ; anfr. 17 convexiusculi, infra suturam paululum coarctati, omnes longitudinaliter striati, mediani tantum regulariter trans- verse costulato-plicati, plicis verticalibus. Sutura angusté canalicu- lata, filo-marginata. Apertura parvula, superne acuta, basi late effusa, columell& tort, margine dextro regqulariter arcuato. Alt. 59, lat. max. vix 10 mill. Apert. alt. 10, lat. 5 1], mil. Habit. ? Je possède deux échantillons de cette espèce, malheureusement sans indication de localité; elle est très-atténuée et étroite, d’une couleur corné uniforme; c’est à peine si l’on découvre quelques traces de flam- mules transverses étroites sur le dernier tour et quelques points bruns au-dessous des sutures. Toute la surface est couverte de stries fines, serrées sur les tours supérieurs, plus espacées sur les derniers, sauf au- dessous des sutures où elles restent serrées. À partir du huitième tour de spire on voit apparaître des plis costuliformes transverses, régu- liers, qui rendent la suture supéricure un peu crénelée, mais n’atteignent pas l’inférieure ; ils disparaissent entièrement sur les trois derniers tours. L'ouverture est relativement petite, élargie à la base; la columelle est très-tordue, blanche, un peu calleuse. La M. turris ressemble par sa forme générale et l’acuité de sa spire à AL. terebriformis Brot (terebra v. d. Busch), mais cette espèce a des tours de spire aplatis et son dernier tour est relativement plus élevé. La M. hastula Lea lui ressemble pour la sculpture, mais elle est moins étroitement subulée, Le7860 0 » M. acrcuLA (Spec. nov.). PI. ITI, £. 8, 9. T. acicularis, solidiuscula, uni- Ÿ color, rubro-fusca vel fusco-cornea, fasci@â basali brunne@ ornata ; spira apice pauld erosa; anfr. persist. cirea 10, convexiusculi, sutur@ impressà et filo-marginatà divisi, supremi liris elevatis crebris, ultimi strüs longitudinalibus incisis, inæqualibus ornati ; ultimus basi subangulatus, infrà angulum crebre et conspicue liratus. Apertura parvula, superne acuta, basi rotundata, effusa; columella callosa, contorta. Alt. 30-34, lat. 6-8 1}, ; apert. alt. 7-9, lat. 3-5 mül. Hab. I. Labuan. (G'eale vend!) Cette Mélanie ne présente aucun caractère bien tranché, sauf sa forme très-effilée; cependant en la comparant avec les autres espèces du même groupe de ma collection, il m’est impossible de la réunir à au- cune; je ne trouve pas davantage de figure qui lui convienne dans Reeve. Le grand échantillon (fig. 8) n’a pas de localité précise, il doit provenir des Philippines; je le considère comme pouvant être la forme adulte de l'espèce, les échantillons de Geale n’ayant évidemment pas encore atteint leur entier développement; le dernier tour perdrait alors, comme cela arrive souvent, l’angle basal qui distingue les jeunes indi- vidus. Dans la figure 9, le bord droit paraît présenter un angle à sa partie supérieure, qui est dû seulement à ce que ce bord est un peu cassé dans sa partie inférieure ; la forme de l’ouverture de la figure 8 est la forme réelle. M. Ppxicars Mousson. PI. IV, f. 9,10, 11. « T7! acute subulata, arcte spirata, Striata, olivaceo-nigra, interdum suprà et infrà obscure fasciata; spira truncata, acutissima; sutura gradata, submarginata; anfr. persist. 7-9 fere plani, superne spiraliter sulcati, et valide plicato-costulati; sequentes undulatim striati; ultimus lœvigatus, sulcis raris, ad aream basalem parvam distinctis, ornatus. Apert. subverticalis (59 cum axi), arcte et acute ovata, non dilatata, intùs violacea. Peristoma rectum, acutum ; margine dextro acute inserto, plane curvato, inferne vix producto, columellari lente excavato, non patulo, tenui, sensim in basalem vix effusum transeunte. Long. 44, diam. 9. Rat. apert. 2: 1 mil. Hab. Ovalan. » (M) Journ. Conch., 1870, p. 204. Le petit échantillon (f. 9) me vient de Godeffroy, à Hambourg, et représente la vraie M. plicatilis de Mousson. Les deux plus adultes PS (f. 10 et 11) étaient déjà dans ma collection et appartiennent incontes- tablement à la même espèce; ils ne possèdent naturellement pas les plis costiformes du sommet, qui ne se voient que dans les individus plus jeunes; le plus âgé (fig. 10) présente accidentellement des sutures très-obliques. Ces deux échantillons proviennent des îles Fidji -et m'ont été vendus autrefois par Wessel, de Hambourg. Je les ai jusqu'ici considérés comme étant la M. Plutonis Hinds, et c’est sous ce nom que j'ai reçu cette forme soit de Wessel, soit plus tard du Dr Dohrn. M. Mousson paraît donner le nom de Plutonis à une autre forme, au moins si je m’en rapporte aux échantillons reçus de Godeffroy (ce qui, pour le dire en passant, ne serait pas toujours bien sûr) qui ont des tours un peu plus convexes, et un dernier tour beaucoup plus court avec une ouverture moins allongée et arrondie à la base. Ces échan- tillons me paraissent identiques avec la AZ. subfasciata Mousson reçue de la même source. La question est du reste difficile à résoudre, car la description de Hinds ne me paraît pas très-conforme à la figure du Voyage du Sulphur, et si d’un côté la M. Plutonis de Godeffroy et de Mousson s’accorderait assez avec les mots de Hinds: Anfr. paulisper rotundatis, ultimo magno rotundato, d'autre part la figure citée s’ac- corde mieux avec les échantillons de Wessel et de Dohrn qu'avec ceux de Godeffroy. Quoi qu’il en soit, il est incontestable que les trois coquilles que j’ai figurées appartiennent à une seule et même espèce des îles Fidji, qu’on veuille lappeler Plutonis ou plicatilis; je lui laisse provisoirement le nom de A1. plicatilis Mousson. M. zepipa (Spec. nova). PI IT, f. 12. T. turrita, lœte luteo-olivacea, . nitida, flammulis angustis rubris subinterruptis ornata, apice pauld erosa; anfr. superst. 7, convexiusculi; supremi 4 eleganter arcua- tim costulati, obsolete distanter et irregulariter inciso-striati, costis in anfract. sequentibus evanidis. Anfractus ultimus sublævigatus superne leviter constrictus, basi usque ad lineam suturalem distincte liratus. Sutura canaliculata et marginata. Apertura piriformis, su- perne acuta, basi mediocriter effusa, margine dextro sinuato, colu- mellà tortà. Alt. 22, lat. 8. Apert. alt. 8 1}, lat. 4 müll. Habit. Madagascar ? Coquille lisse et luisante, olive-jaunâtre, élégamment peinte de flam- mules brunes, étroites, souvent interrompues; ornée surles tours supé- rieurs de côtes arquées régulières, croisées par quelques stries longitu- dinales très-indistinctes et irrégulières. Les côtes n’atteignent pas tout AU à fait le tour suivant, mais s’arrêtent brusquement sur une ligne élevée longitudinale qui borde la suture. Les deux derniers tours sont dépour- vus de côtes et présentent seulement quelques traces de stries longi- tudinales; le dernier tour est légèrement resserré à sa partie supérieure, fortement strié dans toute sa partie inférieure jusqu’à la ligne suturale. L'ouverture est piriforme, aiguë au sommet, versante à la base avec un bord droit sinueux. Cette Mélanie, lisse et brillante, est très-élégam- ment ornée; je ne connais pas d’autre espèce à laquelle je puisse la comparer. M. nerBACEA (Spec. nova). PI IT, f. 6. T. turrita, solida, unicolor olivaceo-viridis. Spira valdè erosa; anfr. circa 8-9 convexi, strüs incrementi irregularibus crebris plicato-striati, lineis elevatis raris longitudinalibus, subobsoletis præditi; ultimo magno, ovoideo, basi lineis elevatis nonnullis indistinctis cireumdato ; sutura canaliculata. Apertura elongato-piriformis, basi effusa; columeli@ subtortâ, mar- gine dextro regulariter arcuato, non sinuato, callo parietali tenui. Alt. 52 12, lat. max. 21. Apert. alt. 20, lat. 9 mil. Habit. ? Coquille solide quoique légèrement transparente dans l'ouverture, re- couverte d’un épiderme vertolivâtre, rendu rugueux par des stries d’ac- croissement irrégulières, et quelques lignes longitudinales élevées très-in- distinctes. Le sommet de la spire jusqu’à l’avant-dernier tour est fortement rongé et carié, et se termine en forme de tire-bouchon. L'ouverture est ovale, peu aiguë au sommet, versante à la base ; le bord droit est régu- lièrement, mais médiocrement convexe, un peu avancé à la base. Cette espèce malheureusement sans localité, que je tiens de M. Beyerlé, de Paris, ne peut guère être rapprochée que de A1. Javanica v. d. B., mais cette dernière a des tours de spire plus convexes, dont le dernier est plus globuleux ; l’ouverture est moins allongée, le bord droit plus con- vexe, enfin la columelle est beaucoup plus tordue et se recourbe plus rapidement vers le bord basal. M. LaBuanensis (Spec. nova). PI. II, f. 3, 4 T. acuto-pyramidata, solidiuscula, lutescens, flammulis iransversis irregularibus ornata; spira subintegra, acuminata ; anfractus 8-9 incolumes, subplanulati, infrà suturam levissime coarctati; omnes longitudinaliter crebre et regulariter inciso-striati, interstitiis planis, nonnunquam crispatis ; sutura marginata. Apertura piriformis, superne acuta, basi paulu- 6 LeHOE lum dilatata, vix effusa, columell@ levissime tortâ, margine dextro planiusculo, basali arcuato. Alt. 28-32, lat. max. 9-10 1}. Apert. alt. 9-10 1}, lat. 5-6 mill. Var. a). Testa fusco-cornea, brunneo trivittata, vittis latiusculis, un@ basali, alterâ medianä, terti@ subsuturali. Var. b). Testa unicolor pallide lutea; anfractibus planulatis, ultimo basi obtuse angulato (f. 3). Hab. I. Labuan. (G'eale vend.) J'ai reçu cette jolie Mélanie de M. Geale, de Londres. Elle ressemble un peu à première vue à certaines variétés de M. tuberculata, mais elle s’en distingue par ses tours moins convexes, son dernier tour plus allongé, moins globuleux, son ouverture plus étroite, moins élargie à la base, enfin par la forme de ses stries qui sont profondément incisées avec des intervalles plats, tandis que dans la AZ. tuberculata la sculpture consiste plutôt en lignes élevées rapprochées. La suture est bordée par un bourrelet étroit. La variété a) ne diffère du type que par sa coloration disposée en fascies longitudinales, au nombre de trois. Sur un échantillon la fascie médiane est divisée en deux lignes étroites distinctes. La variété b) (fig. 3) est un peu plus éloignée du type; ses tours sont presque entière- ment plats, et par suite la partie supérieure du dernier tour étant aplatie, la région de la ligne suturale paraît subanguleuse. La sculpture et la forme de l’ouverture ne présentent rien de particulier, mais la colora- tion est plus claire et uniforme. J'ai reçu dernièrement de nouveaux échantillons de cette espèce parfaitement semblables à ceux que j’ai décrits, mais passablement plus grands: Alt. 43, lat. 12 mill. pour 10 tours de spire conservés. M. reregrA Lesson. PI. III, f. 14. (Voy. de la Coquille, IT, p. 354.) T. par-- vula, turrita, pallide fulva; spira satis attenuata, subintegra, anfr. 8. persist. (integra circa 9-10), subconvexi, suturê@ impress@, sub- marginatä divisi; omnes confertim longitudinaliter sulcato-striati ; ultimus paululum elongatus ; apertura parva, oblongo-ovata, su- perne acuta, basi parum effusa et rotundata; columella torta, basi arcuata, margine dextro parum arcuato, simplici. Alt. 191/;, lat. 6; apert. alt. 6, lat. 2 1}, müll. Hab. Nouv. Guinée, au Havre Dorey (Lesson). Je décris cette espèce d’après un échantillon unique qui se trouve dans la collection Delessert avec une étiquette portant qu’il a été reçu PA de Lesson en 1831; il s'accorde bien avec la description originale. C’est une petite coquille qui ne présente pas de caractères tranchés, mais qui diffère cependant de toutes les formes analogues avec les- quelles j’ai pu la comparer. Elle est entièrement couverte de stries incisées spirales, et ses tours sont enroulés d’une manière un peu lâche, aussi sont-ils assez convexes. Elle se distingue des espèces voisines surtout par l’allongement de son dernier tour. M. Oanuexsis Pease. (MSS. ?) PI III, f. 2. T. elato-turrita, solidius- cula, fusco-cornea ; spira decollata ; anfr. persist. 5-6 conveæiusculi (subplano-convexi), sutur@ impress@ canaliculatä divisi, longitudina- liter creberrime inciso-striati, interstitiis crispulis ; striæ incrementi confertæ, hic illic obsolete pliciformes; apert. elliptica, superne acutiuscula (margine dextro arcuatim inserto), basi non ampliata, rotundata ; columella modice areuata. Alt. 31, lat. 11; apert. alt. 11, lat. 5 mill. Hab. Oahu (Pease, teste Thompson). Molokai (Rémy absq. nom.; ex schedul. Mus. Paris.). J'ai reçu cette espèce de la Société Malacologique allemande sous le nom indiqué, et comme provenant indirectement de l’auteur; j’ignore si elle a été décrite quelque part. Elle me semble bien difficile à séparer de M. Newcombi Lea; les échantillons que j’ai reçus sous ce dernier nom de l’Académie de Philadelphie, ne diffèrent que par des tours un peu plus régulièrement convexes (ceux de l’Oahuensis étant un peu plano-con- vexes) et la présence d’un pigment noirâtre mince sur le test. Je consi- dère la M. contigua Pease (Am. Journ. Conch., VE, p. 7) comme étant simplement une variation locale de M. Oahuensis, dans laquelle les tours de spire sont un peu moins convexes que dans la M. Newcombii, mais d’une convexité régulière ; je tiens mes échantillons de M. Pease lui- même. M. paulla Dkr. MSS. (fide Hohenacker) n’est que le jeune âge de M. Oahuensis. M. Pease envoie sous le nom de M. Newcombiü une Mélanie qui ne peut pas porter ce nom, car elle est distinctement plissée en travers, tan- dis que Lea, en décrivant son espèce, dit positivement qu’elle est dépour- vue de plis transversaux; je considère cette forme comme se rapportant à M. indefinita Lea. Reeve paraît avoir reçu la même coquille égale- ment sous le nom de Newcombü; il la réunit à la M. indefinita et dé- clare ne trouver aucune différence entre la M. indefinita des Sandwich et celle des Philippines. Cette espèce diffère de AZ Newcombü, indépendam- ment des plis transversaux dont je viens de parler, par sa forme plus rapi- LEPRRRE dement atténuée, et l’accroissement plus rapide de ses tours de spire. La M. Kauaïensis Pease (Am. Journ. Conch., VI, p. 7,t. 3, f. 6) me paraît être une simple variété de taille. Si l’on compare ces différentes formes des I. Sandwich entre elles et avec les formes analogues de Tahiti et des Fidji, on reconnaît bien vite que les différences qui les séparent sont de peu d’importance et qu'il est bien difficile de les distinguer si l’on n’a pas d'indications de localités. Il me paraît probable que nous avons ici affaire à une espèce unique, répandue sur la plus grande partie des îles du grand Océan et succédant à la M. tuberculata à l’est; cette dernière espèce s’étendrait depuis l’Europe, à travers l’Afrique et l'Inde, jusqu’à Java peut-être, où nous commençons à trouver des formes un peu douteuses, et serait remplacée plus à l’est par une autre forme tout aussi variable dans les détails, mais aussi constante comme facies, et jouissant d’une distribution géographique tout aussi étendue ; elle comprendrait : 19 M. lutosa Gould. Syn. Græffei, interposita Mousson, Vainafa Mous- ‘son (an Gould?). 29 M. corporosa Gould. Syn. bicolor Brot, Tahitensis Dkr., luteola Dkr., unicolor Tryon, incisa Reev. 30 M. Newcombüi Lea (non Pease). Syn. Oahuensis Pease, paulla Dkr., contigua Pease. Toutes ces Mélanies ont la même forme d’ouverture, et sont caracté- risées par une suture canaliculée et des stries incisées longitudinales plus ou moins régulières et serrées ; elles ne se distinguent que par leur taille plus ou moins grande et par quelques légères différences dans le degré de convexité des tours et dans les proportions de la spire, diffé- rences qui, à mon avis, ne permettent guère de les déterminer avec quelque certitude si l’on ne connaît pas en outre la provenance des échantillons. La réunion de ces espèces n’est du reste basée que sur l'inspection de ma collection et demande à être confirmée par des obser- vations plus complètes; je ne la propose ici qu’à titre de simple supposi- tion. M. Mozuccexsis Quoy. PI. IIT, £. 1. 7 subulato-turrita, apice truncata, sub strato ochraceo pallidè olivacea. Anfractus incolumes 5-6 planu- lati, omnes longitudinaliter distanter lirati, interstitiis conveæis. Su- tura parum conspicua. Apertura elongata, angusta, apice acutis- sima, basi rotundata et effusa; columella torta. Alt. 29, lat. max. 10 (erosa, anfr. 6). Apert. alt. 11, lat. 5 1], mil. Hab. Halmaeira (Moluques). (Landauer vend'.). Elle a quelques rapports de forme avec M. Papuensis; l'ouverture est semblable, sauf que la columelle est plus tordue et la base un peu er nee TE plus versante. Mes échantillons proviennent de Halmaeira, d’après Lan- dauer ; ils sont recouverts d’une couche tenace d’oxyde de fer, sauf près de l’ouverture où l’épiderme est à découvert et montre une couleur olive-claire. Toute la coquille est sillonnée longitudinalement, avec des intervalles convexes; je compte environ 11 sillons équidistants sur le dernier tour, et 5 sur l’avant-dernier. Cette Mélanie s’accorde mieux avec la description qu'avec la figure du Voyage de l'Astrolabe, mais cette dernière me paraît très-imparfaite; elle est trop ventrue. Si elle était exacte, on ne comprendrait pas trop comment l’auteur peut com- parer sa coquille à M. fasciolata Oliv. D'ailleurs à l’occasion de sa M. Celebensis, il dit qu’elle ressemble tellement à la Moluccensis que c’est avec hésitation qu’il la sépare; évidemment on ne pourrait pas s’en douter en comparant les deux figures dans l’Atlas du Voyage. Il existe dans la collection Delessert, sous le nom de M. Moluccensis, des échan- tillons qui me paraissent avoir une certaine authenticité et qui ne diffè- rent absolument pas des miens. M. Papuexsis Quoy. PI III, f. 3. 7. subulato-turrita, pallide olivaceo- virens, punctis elongatis rubris sparsis nonnunquam in fascias trans- versas flammulatas ordinatis, picta. Spira acuminata, subintegra ; anfr. 8-10 incolumes (integræ 12 ?), plano-convexi, lœvigati, longitu- dinaliter tenu inciso-striati, striis raris, sæœpèe omnino defcientibus ; ultimo elongato, basi sæpius multistriato; sutura tenuissime mar- ginata. Apertura angusta, apice acutissima, basi latiuscula, ro- tundata, margine dextro recto, columellä leviter tortà. Alt. 27-37, lat. max. 8-10 1}, ; apert. alt. 9-12, lat. 4-5 mil. Hab. Nouv. Guinée (Quoy), Moluques (Landauer), S. Christoval (Damon), Upolu (Græffe). Cette espèce en général méconnue est cependant assez facile à recon- naître ; elle est turriculée-subulée, formée de tours presque plats et à peu près complétement lisses, dont le dernier est assez allongé. La su- ture est légèrement bordée d’un petit filet en relief. L'ouverture est allongée, très-aiguë au sommet, arrondie à la base; la columelle est légèrement tordue. La couleur générale est un vert-olivâtre sur lequel les points et les flammules rouges se distinguent difficilement. J’ai reçu cette espèce de différentes localités qui indiqueraient (si elles sont toutes exactes) une aire d'habitat assez étendue. Godeffroy, de Hambourg, me l’a envoyée comme venant d’Upolu, sous le nom de M. Samoensis qui ne lui convient pas; Damon, de Weymouth, me l’a vendue comme provenant de S. Christoval (Iles Salomon), enfin des échantillons AGE reçus de Landauer sont censés venir des Moluques. MM. Quoy et Gai- mard indiquent pour leur espèce la Nouvelle Guinée. Je ne sais ce qu’il faut croire sous le rapport des localités, mais ce qui est positif, c’est que mes échantillons des Moluques, d’Upolu et de $. Christoval sont abso- lument identiques, et qu’ils s’accordent très-bien avec la description, et jusqu’à un certain point avec la figure du Voyage de lVAstrolabe. MM. Quoy et Gaimard comparent cette espèce à leur M. uniformis et cette comparaison me paraît très-juste. Au reste, leur description étant très-courte, j’en ai donné une tracée d'après mes échantillons. M. cizrara (Spec. nova). PI. IT, f. 10. 7. oblongo-ovoidea, nitida, fusco- olivacea, anfractu ultimo infrà suturam maculis rufis indistinctis ornato, solida, decollata; anfr. superst. 41}, planulati, subgradati, suturâ canaliculatâ divisi; supremi longitudinaliter crebre striati, interstitis elevatis, epidermide hispidulo vestitis; ultimus magnus sublævigatus, superne leviter constrictus, ad suturam lineis elevatis duabus approximatis, epidermide dense ciliato obtectis, ornatus. Apertura acute piriformis, angulo superiore valde angustato et acu- tissimo, basi effusa; margo dexter sinuatus, medio antrorsum arcua- tus ; columella subincrassata tortaque; callus parietalis tenuis. Alt. 21, lat. 10; apert. alt. 11 14, diam. 4 mil. Habit. ? Jolie coquille lisse et luisante, fortement décollée et réduite à 4 14 tours de spire dont les supérieurs sont couverts de lignes élevées, serrées, recouvertes d’un épiderme squameux. Ces lignes disparaissent pres- que entièrement sur le dernier tour, à l’exception de deux qui accompa- gnent la suture et sont revêtues d’un épiderme cilié, simulant une sorte de double collerette. Le dernier tour est lisse, de couleur olive-enfumée, traversé par quelques lignes brunes, traces d'anciens péristomes, un peu étranglé à sa partie supérieure et orné en cet endroit de taches d’un brun rougeâtre, espacées, étroites et allongées parallèlement aux stries d’accroissement, très-peu apparentes. Cette espèce est voisine de ma M. Damonis, cependant elle s’en dis- tingue facilement par l’absence de côtes transverses, et la forme sinuée du bord droit. En outre, aucun des nombreux échantillons de M. Da- monis que j’ai eus entre les mains ne présentait des stries serrées sur les tours supérieurs, ni aucune trace d’épiderme squameux. La AZ. ci- liata a aussi du rapport avec M. impura Lea, mais cette dernière espèce a une spire plus élevée, un dernier tour relativement moins grand; l’ouverture est moins allongée, beaucoup moins aiguë et pro- . Fe Ft NÉE — 47 — prolongée au sommet, le bord droit est plus arqué; enfin les tours sont beaucoup plus fortement géniculés le long des sutures. M. ciraTA Benson, var. PI. III, f. 6, 7. Je figure ici deux formes remarquables de M. lirata, caractérisées par le grand développement des granules qui occupent toute la partie des tours située au-dessus de la ligne suturale, formant trois et même quatre rangées. Ces deux coquilles ne diffèrent du reste pas autrement du type et possèdent en particulier les lignes colorées longitudinales qui caractérisent l’espèce. J’ignore leur provenance. M. »sorrca Morelet. PI. IV, £. 3. «T° cylindraceo-turrita, truncata, solida, striata, pallide olivacea; anfr. superst. 4 plano-convexi, sutur@ pro- fundâ constricti, costis longitudinalibus, in medio anfr. ultimi evanescentibus, et liris paucis decurrentibus, tuberculoso-rugata, basi spiraliter costulata ; apert. ovato-acuminata, parva. Long. 15, lat. 6 mill. Habit. Madagascar. > (M) Journ. Conch., 1864, p. 287. L’échantillon figuré m’a été donné par l’auteur ; il est un peu plus petit que les dimensions indiquées ci-dessus, mais du reste parfaitement typique. Cette espèce est bien caractérisée, et ne peut guère se con- fondre avec aucune autre. Quelquefois les plis sinueux sont assez marqués et la coquille est moins tuberculeuse; les stries d’accroissement sont fines et légèrement crispées par les stries longitudinales. La colu- melle est tordue, et le bord droit sinueux. L’opercule que j’ai retrouvé dans un de mes échantillons est: Subunispiratum, radiatim rugoso- striatum, nucleo basali, sinistrorso, submarginali. M. pAGopA Lea, var. PI. III, f. 12. Cette Mélanie me paraît être une variété à épines courtes de M. pa- goda Lea; l’échantillon figuré doit provenir de Maurice ; je l’ai reçu, avec quelques autres, de P Académie de Philadelphie. Cuming a recueilli l’espèce type aux Philippines. M. Humbert en a rapporté de Ceylan de nombreux échantillons qui présentent tous les degrés, depuis les formes les plus épineuses aux formes simplement denticulées, et en outre passent insensiblement à la A. spinulosa. La M. pagoda est en effet une forme raccourcie et ventrue de la M. spinulosa Lam., et tous les autres caractères sont communs aux deux espèces. Reeve remarque DISEE doEUR qu’elle se relie évidemment à la M. seabra Desh., qui n’est elle-même qu’une forme de la M. spinulosa. M. cocaLea Lea. PI. II, f. 13. « T. subspinos, turrit@, costato-striatà, tenui, fulvâ, maculis badiis ; spira scalariformis, ovato-acuminata, apice acuta, sutura lineari. Anfr. 10 infernèe subconvexis, supernè angulatis et concaris; costis obliquis longitudinalibus, anfractuum in angulo elevatis et acute mucronatis, superne vix obsoletis, strüs transversis minutis, aliquando obsoletis, anfr. ultimo parvo, ad basin striato ; apertura ovata, superne acuta, inferne effusa. Long. 1, diam. 0, 4 poll. Hab. ? » (L) Proc. Zool. Soc. Lond., 1850. Cette Mélanie n’est peut-être comme la précédente qu’une variété de M. spinulosa Lam., et comme je l’ai dit dans ma Notice sur les Mélanies de Lamarck, les échantillons originaux de M. spinulosa semblent s’en rapprocher beaucoup. Les 5 échantillons de ma collection sont tous semblables et se distinguent facilement de toutes les formes de spinulosa que je possède, par leur spire moins régulièrement pyramidale, un peu convexe, leurs côtes transverses plus nombreuses, extrêmement marquées, plus prolongées, et dirigées très-obliquement; la colu- melle est moins droite que dans la M. spinulosa et se recourbe plus graduellement pour passer au bord basal. L’ensemble de la coquille est très-élégant, les côtes épineuses régnant avec la plus grande régula- rité depuis le sommet de la spire jusque sur le dernier tour. La figure que je donne ici est malheureusement peu satisfaisante et donne une idée tout à fait imparfaite de l’espèce, et en particu- lier des caractères qui peuvent la distinguer de la M. spinulosa, le dessinateur ayant justement confondu sur les épreuves photographiques que j'en avais fait faire, la M. spinulosa avec la M. cochlea. Les côtes sont trop peu nombreuses, trop peu marquées, et la spire est trop régu- lièrement pyramidale. M. sugspmnuLosA (Spec. nov.). PI. IL, f. 7, 8. T. ovato-turrita, spinulosa, solidula, subpellucida, haud nîtens, fusco-cornea, sparsim indistincetè rufo-maculata, luto atro tenui sæpius obscurata. Spira integra acu- minata ; anfractus 8-9 longitudinaliter striati, superne angulati, infrà suturas concave coarctati, costis transversis ad angulum spi- nulosis in anfractu ultimo nonnunquam obsoletis, ornati. Apertura ovato-acuta, basi dilatata, paululum effusa, columell@ arcuatà, cal- 2 AD loso-incrassatä in marginem basalem sensim transeunte, margine dextro sinuoso, antrorsum arcuato. Alt. 15-18, lat. max. 7-8 mûll. Apert. alt. 6-7, lat. 3 1,3-4 müll. Habit. Zanzibar (Morelet). Je dois cette petite espèce à l’obligeance de M. Morelet. Malgré la res- semblance incontestable qu’elle offre avec A. spinulosa Lam., elle me paraît devoir en être séparée à cause de la forme de son ouverture plus évasée à la base et non étroitement versante, et de l’épaississement de la columelle qui est arquée et se continue presque insensiblement avec le bord basal, au lieu d’être droite et subtronquée comme dans la M. spinulosa. Le test est peut-être un peu plus solide, et les épines sont très-courtes et forment plutôt des denticulations. J’ai trouvé dans l’inté- rieur de quelques coquilles, de jeunes individus de trois millimètres de longueur pour 5 à 6 tours de spire, qui présentent tous les caractères de Vadulte. Si l’on voulait réunir cette forme à la A2. spinulosa, elle devrait en tout cas être distinguée comme variété. Les 10 échantillons que j’ai devant les yeux sont tous semblables; cependant quatre d’entre eux présentent une déviation de V’axe de la spire qui est courbé comme on le voit dans quelques espèces du genre Eulime. Cette particularité pure- ment accidentelle est assez curieuse en ce qu’elle paraît se rencontrer également dans d’autres espèces de Zanzibar; ainsi la A1. Zengana la présente souvent. Il me semble que la M. subspinulosa se comporte, vis-à-vis de M. spinulosa, un peu comme M. Zengana Mor. vis-à-vis de M. Tamsii Dkr.; les deux espèces de Zanzibar sont évidemment très-voisines des deux autres auxquelles je les compare, mais elles sont plus grossières pour ainsi dire, plus rudes à l’extérieur; elles ont toutes deux lappa- rence de coquilles qui se sont développées dans un milieu qui n’est pas tout à fait celui qui leur conviendrait; toutes deux ont aussi, comme je l'ai dit, la même tendance à présenter une déviation de l’axe de leur spire. M. (DORYSSA) LAMAROKIANA Brot. T. turrita, clavæformis, solida, atrofusca; spira decollata; anfr. persist. cirea 5, (rarius subintegra anfr. ad 10 persist.) convexiusculi, suturâ impress divisi, longitudinaliter crebre elevato-lirati, transverse regulariter plicati et decussati, plicis angus- tis, subdistantibus, in anfractu ultimo sœpius nullis. Anfr. ultimus subinflatus, bulbosus, vershs aperturam ascendens. Apertura valde obliqua, ovata, superne acuminata, et calloso-coarctata, basi rotun- data, valde effusa ; columella torta, parum excavata, margine dextro 7 incrassato, rotundato, vershs basin producto et uncinato;: callo parietali crasso, inde peristoma continuum. Alt. 50, lat. 21; apert. (oblique) 18, lat. 11 mil. (anfr. 5 1). Doryssa Lamarckiana Brot. Catal. of. rec. Sp. Mel., p. 305. M. atra (Rich.) Reeve. Conch. Icon., f. 195, a. b. Philippi Abbildg, t. 5, f. 2. Habit. Guyane. Esequibo Rir.(Reere). Var':minmor. PI: TEE A7: Alt. 35, lat. 14; apert. (oblique) alt. 11 1/3, lat. T müll. (anfr. 6.) Habit. Guyane ({ Wessel vend!.). Cette belle Mélanie est généralement répandue dans les collections sous le nom de M. atra Rich. (Bulimus ater Rich., M. truncata Lam.) Elle me paraît en tout cas distincte de la AL. truncata Lam. telle qu’elle est conservée dans la collection Delessert (je ne connais pas la des- cription originale de M. atra), par sa forme moins cylindrique, renflée et bulbeuse à la base, ses plis transversaux plus réguliers, plus distants, son dernier tour ascendant vers l'ouverture, son ouverture plus obli- quement transversale, très-épaissie intérieurement. Reeve figure une forme remarquable par sa faible décollation, comme provenant de Burmah; c'est évidemment une erreur. La petite variété que je figure iei est tout à fait la miniature de la forme typique, et présente absolument les mêmes caractères. Un autre échan- tillon également de ma collection est plus fortement décollé, et ne présente plus que 3 1}, tours de spire. Cette petite forme est extrê- mement voisine des A. aqualilis Reeve du Rio Branca, et Macapa J. Moric. (Charpentieri Dkr.) de l'Amazone; cependant ces deux espèces sont plus fusiformes, moins bulbeuses au dernier tour; la D. aquatilis a des tours plus convexes, une sculpture plus élégante, plus granuleuse; la M. Macapa a des côtes plus écartées. Dans la M. Lamarckiana la sculpture est un peu empâtée par un dépôt noirâtre ferrugineux, tandis qu’elle est nette dans les deux autres espèces. M. (Dorvyssa) ImNconNsPrCuA (Spec. nova). PI. IV, f. 14. T. turrita, solidula, olivaceo-fusca. Spira decollata; anfract. persist. 5 1], declivi-conve- æiusculi, sutur@ distinct@ divisi, sulcis longitudinalibus crebris, et plicis transversis angustis, arcuatis, irregulariter decussatuli. Aper- tura acuminato-ovata, intùs sæpe maculis atro-purpureis trans- verse subseriatim ordinatis distincta, basi effusa; columell@ contort@ margine dextro tenui, sinuato, versus basin uncinatim producto. Alt. 28, lat. 12; apert. alt., 12, lat. 6 ‘/, müll. Habit. Brésil. (G'eale vend.) Bert Voisine des M. Macapa et aquatilis, mais beaucoup moins élégamment sculptée ; au lieu des cordelettes élevées qui passent par-dessus les côtes transversales dans ces deux espèces, elle ne présente que des sillons irréguliers qui croisent en les incisant des plis peu élevés, un peu comme dans M. Nicotiana Reev. Les plis transversaux sont très-arqués, géné- ralement obsolètes sur le dernier tour. L'ouverture est moins largement arrondie à la base, la columelle se prolongeant davantage. Sans présen- ter de caractères distinctifs bien tranchés, cette espèce ne me paraît pas pouvoir être réunie à aucune autre. .M. (DoryssA) capiLLARIS (Spec. nova). PI IV, f. 15. T'elate-turrita, soli- dula, olivaceo-fusca, maculis atro-purpureis transversim irregqula- riter seriatis ornata, plerumque omnind atro-fusca, maculis intùs tantum perlucentibus. Spira decollata; anfr. persist. 9 planulati, subimbricati, longitudinaliter sulcati, plicis subarcuatis tenuibus et confertissimis decussati. Anfract. ultimus convexior, bulbosus, ver- sus aperturam hd ascendens, plicis transversis obsoletis. Apertura obliqua, ovata, basi effusa; columell& brevissimä, margine dextro subtenui, versus basin uncinatim valde producto. Opercul. circulare, multispiratum, nucleo centrali. Alt. 40, lat. 13 1/,; apert. alt. (oblique) 13 1},, lat. 7 mül. Habit. Amér. méridionale. (G'eale vend.) Cette coquille est ornée de plis transversaux étroits, serrés et très- nombreux, croisés par des sillons longitudinaux peu profonds, sauf les deux ou trois premiers au-dessous de la suture qui découpent en gra- nules les plis transversaux. Les tours de spire sont presque plats et un peu imbriqués; le dernier est plus convexe et bulbeux ; la colnmelle est remarquablement courte, ce qui rend l’ouverture subtransversale ; le bord droit se termine à la base par un cuilleron très-marqué. L’in- térieur de ouverture est abondamment tigré de taches brun-pourpre, disposées en séries transversales interrompues et irrégulières. Cette jolie espèce diffère de M. (Doryssa) Nicotiana Reeve (M. atra Lam: mihi) par sa forme moins cylindrique et son dernier tour bulbeux, et de D. La- marckiana mihi (M. atra Lam. in Reeve) par ses dimensions beaucoup moins fortes, ses plis transversaux serrés et étroits, et-son-dernier-tour omascendant-vers—Petverture. Un échantillon jeune présente, outre les sillons longitudinaux, des stries très-fines et serrées qui leur sont pa- rallèles. L’opercule est multispiré, à nucléus subcentral; il est d’une forme presque régulièrement circulaire et remarquablement petit rela- tivement aux dimensions de l’ouverture, ES er PiRENA (MELANATRIA) LAmaAREt (Spec. nova). PI II, f. 1,2. T. acute pyramidata, solidula, rufo-fusca; spira subintegra; anfr. persist. 11 (integr. circa 13) planulati, sutur@ distinctà divisi, longitudina- liter crebre inciso-striati, transverse costati, costis angustis, acutis, pauld arcuatis, in anfractu ultimo evanidis. Apertura parvula, ‘sinu superiore latiuseulo sed vix profundo, basali magis expresso, nor- mali; columella brevissima, vix arcuata, subabrupte terminata ; margine dextro sinuato, simplici, acuto, callo parietali continuo, mediocri. Opercul. subspiratum, nucleo basali, submarginali. Alt. 28, lat. max. 8 1, ; apert. alt. 8, lat. 4 müll. Habit. ? (probablement Madagascar.) Var: T. anguste turrita; anfr. 9 persist. (integr. circa 13-14) laxe convoluti, superne planulati, inferne convexiores ; sculptura typica, sed costis flexuosis, usque ad anfr. ultimum conspicuis (fig. 2). Alt. 34, lat. max. 9 1],; apert. alt. 8, lat. 4 müll. Habit. cum formä typicâ. Les deux seuls échantillons que je posède, et que je figure ici, sont accompagnés d’une étiquette imprimée portant: Mus. d’hist. nat. Coll. Lamare-Piquot 1865, sans indication de localité; ils présentent des proportions assez différentes pour qu’au premier coup d’œil, et d’après la seule inspection des figures que j'en donne, on puisse être tenté de les séparer spécifiquement; cependant en les examinant avec soin et au moyen de la loupe, je me suis bien vite convaineu qu’ils appartiennent bien certainement à une seule et même espèce, le plus grand échan- tillon étant évidemment une modification scalaire du type. La coquille que je considère comme typique a une forme pyramidale aiguë; ses tours de spire sont plats, ornés de côtes transverses étroites, un peu tranchantes, obliques, droites sur les tours supérieurs, arquées sur les suivants et un peu sinueuses sur l’avant-dernier; ces côtes sont incisées par des stries longitudinales nombreuses, irrégulières. La variété ne diffère du type que par l’enroulement plus lâche de ses tours de spire qui s’insèrent au-dessous de la ligne suturale, de sorte qu'ils parais- sent convexes à leur partie inférieure; les côtes sont plus distincte- ment sinueuses en forme d’S renversé sur l’avant-dernier tour. La forme de l’ouverture est la même dans les deux échantillons; le sinus supérieur esttrès-peu marqué, large mais très-peu profond, le bord droit présentant simplement une forme sinueuse comme celle qu’on observe dans quelques Mélanies proprement dites; le sinus de la base est bien caractérisé et tout à fait semblable à celui de P. Madagascariensis Grat. et P. plicata Reev. La columelle est très-courte, peu arquée, terminée MC PARU un peu brusquement. Le bord droit étant mince et tranchant, il est pos- sible que le péristome et en particulier le sinus supérieur n’ait pas encore afteint son entier développement. La variété présente bien le facies des Melanatria et ressemble en particulier beaucoup aux petites formes de P. plicata Reev,; le type, par contre, a beaucoup plus Pappa- rence d’une Melunia, mais avec une forme d'ouverture qui ne se ren- contre dans aucun des groupes de ce genre, et qui ne permet pas de le placer ailleurs que dans le genre Melanatria. L’opercule que j’ai trouvé dans l’intérieur d'un de mes échantillons encore adhérent à quelques restes desséchés du mollusque et qui me paraît bien lui appartenir, présente une structure assez anormale et bien différente de celle qu'on observe dans la Melanatria flumineu, par exemple ; il est ovale, un peu atténué à la partie supérieure, sub- spiré, avec un nucléus basal et submarginal, au lieu d’être distincte- ment spiral avec un nucléus subcentral, comme dans l’espèce que je viens de citer. (Je ne connais malheureusement pas l’opercule des espèces plus voisines P. plicata Reev., subimbricata Phil.) Une pareille forme d’opercule me laisserait quelques doutes sur la place que j'assigne à mon espèce, si j'avais la parfaite certitude que cet opercule appartient bien réellement à la coquille qui le contenait et qu’il ny a pas été introduit accidentellement; il est difficile de croire que des espèces aussi voisines entre elles que les P. fluminea, plicata, subim- bricata et Lamarei ne possèdent pas des opercules construits sur un type uniforme. Hemisinus GraLet (Spec. nova). PI IV, f. 7. T. fusiformi-turrita, soli- dula, unicolor pallide olivacea ; spira truncata ; anfr. persist. quin- que convexi, longitudinaliter elegantissime jiloso-lirati, intervallis strüs incrementi crebris decussatis. Anfractus ultimus valde elonga- tus, versus basin sensim atlenuatus. Apertura fusiformi-oblonga, basi exciso-canaliculata ; columell& leviter contortàâ, subrectà, mar- gine dextro simplici, haud sinuato, regulariter arcuato. Operceul.? Alt. 33, lat. 11; apert. alt. 15, lat. 5 mil. Habit. Nouv. Grenade. (G'eale vend.) La sculpture de cet Hemisinus ressemble tout à fait à celle de Æ. Wes- selii Brot, et consiste en cordelettes étroites, très-saillantes, séparées par des intervalles plus larges, croisées par des stries d’aceroissement serrées, visibles surtout dans les intervalles. Sur le dernier tour on voit apparaître entre les cordelettes primitives, de petits cordons moins A ARAUE ES élevés qui sont souvent découpés en granules par les stries d’accrois- sement. Les tours de spire sont très-convexes, comme étranglés par la suture; le dernier est trés-allongé et graduellement atténué vers la base. J’aireçu cette jolie espèce de M. Geale, de Londres, auquel je suis redevable de beaucoup d’autres formes intéressantes et je me fais un plaisir de la lui dédier. PuiLoPoramis vioLaAcEUS Layard. PL III, f. 16. T. parvula, globoso- turrita, solidula, olivaceo-fusca; spira breviter exserta, decollata ; anfr. persist. 2-3 convexi, longitudinaliter striati, striis subdistan- tibus, crispulis, sæpe evanidis vel infrà suturam tantum conspicuis ; lineis incrementi crebris. Apert. ovata, supernè acuminata, basi rotundata ; columella lata, planulata, modice arcuata, castaneo- limbata; margine dextro acuto, arcuato. Apert. intus violaceo-fusca, obscure strigata. Opercul. subspiratum, nucleo dextrorso, subbasali, marginal. Alt. 15, lat. 12; apert. alt. 11, lat. 7 müll. (anfr. 8.) Habit. Ruisseaux au pied du pie d'Adam, Ceylan (Layard). Tanalia violacea Layard. Ann. Mag. N. H., 1855. Blanford. Trans. Lin. Soc. Lond., XXIIL, p. 605. Layard et Blanford classent cette coquille dans les Tanalia; l’oper- cule a son nucléus placé à droite près de la base; il a une apparence lamelleuse, mais en réalité il me paraît être subspiré, et par conséquent semblable à celui de Philopotamis. La forme générale de la coquille la rapproche d’ailleurs davantage de ce dernier genre. Je tiens mes échantillons de M. Blanford, par conséquent ils peuvent être considérés comme authentiques. Paizoporamis REGALIS Layard. PI. TIT, f. 15. 7. globoso-turrita, rufes- cens, transverse profuse brunneo strigata. Spira exserta, decollata; anfr. persist. 3 convexi, superne angulati, ad angulum spinulis squamæformibus acutis uniseriatim coronati, longitudinaliter crebre lirati, liris angustis planis, stris transversis minute decussati. Aper- tura intus alba, subrotundata, superne biangulata ; columella alba, callosa, subplanulata, arcuata; margine dextro valde arcuato, mi- nule crenulato. — Opercul. ? Alt. 25, lat. 20 ; apert. alt. 17, lat 11 mill. (anfr. 3.) Habit. Ceylan (Layard). Ann. Mag. N. H., 1865. RE en Coquille globuleuse, très-remarquable par élégance de sa sculpture consistant en lignes élevées, étroites, régulières et serrées, croisées par des stries transversales fines, avec une couronne de petites épines squa- meuses au-dessous de la suture; Blanford pense que cette espèce pour- rait bien être une variété épineuse de Phil. sulcatus avec lequel elle a en effet beaucoup de rapport de forme et de sculpture ; cependant elle est plus globuleuse, sa columelle est plus élargie, plus aplatie, et je lui trouve au total plus de ressemblance avec un Tanalia et en particulier avec T! Reevei Layard. L’opercule n’ayant pas été décrit, la solution de la question reste nécessairement indécise. Je figure cette espèce d’après un échantillon de ma collection provenant de Cuming; elle doit être rare, car Blanford dit ne l'avoir pas vue dans la riche collection du major Skinner à Ceylan, mais seulement dans la collection Cuming. Ce fait d’être rare dans la localité même viendrait bien à lPappui de Vopinion qui considère cette espèce’ comme une variété de quelque autre type. MM. Quoy et Gaimard ont figuré dans le Voyage de l’Astrolabe sous le nom de AL. setosa Swainson une coquille qui, d’après leur description n’est pas une Mélanie, mais qui de plus ne me paraît pas différer de Phil. regalis. Voici leur description: 7° ovata, truncata, transverse striata, tenuiter longitudinaliter plicata, fusco-virescente: anfr. postice spinosis, apertur& albido-cœrulescente. Is ajoutent que l’opercule est ovalaire, allongé, à lames appliquées, non spiré. La figure de l'Atlas ressemble tout à fait à Phil. regalis, sauf, il est vrai, pour la forme de la columelle qui pourrait bien avoir été mal rendue par le dessinateur. Si ma sup- position est fondée, le Phil. regalis ne serait pas un Philopotamis, mais bien un Zanalia puisque l’opereule ne serait pas spiral. La coquille du Voyage de lAstrolabe est censée provenir des rivières d’Amboine. Fe Mere LEP | Jap ñ PP ONU ee FETE L 1 LU Li be g' he. 1N FIG. 1 2 3 4 14 15 16 11 18 MELANIA truncata Lam. PIRENA thiarella Lam. granifera Lam. decollata Lam. asperata Lam. carinifera Lam. fasciolata Oliv. lævigata Lam. coarctata Lam. corrugata Lam. subulata Lam. truncatula Lam. punetata Lam. spinulosa Lam. amarula Lam. clavus Lam. granulosa Lam. a Cabane, del. et hith Imp.Pilet et Couénard PIRENA Lamarei nov. sp. MELANIA Labuanensis nov. = chrysalis nov. sp. herbacea nov. Sp. subspinulosa L angulifera n V. Sp. _ciliata nov. sp. " turris nov. sp. . lepida nov. sp. de Zeleborii nov. sp. Chenui nov. sp. . radix nov. sp. . BUT Cabane, del. et Jith. Imp. Filet et Cougnard [Me RE pre re PARU Er 'RN À C bee beat (3 "7 » 43. 45. 33. 31. 47. 39. 29, 32. 47. 48. 1 MELANIA Moluccensis Q. G. . . PAGE 44. 2 — Oahuensis Pease 3 — Papuensis Q. G. . . 4 = fœda Lea . 5 — Sinensis Reev., var. minor 6-7 — lirata Bens. var. 8-9 = acicula nov. sp. . 10 = Oerstedtii Mürch . 11 = Hainanensis nov. sp. . 12 — pagoda Lea var. 15 — cochlea Lea rl 4 14 A terebra Lesson. 15 PHILOPOTAMIS regalis Layard 16 violaceus Layard . 17 Dorupa S'en ca ex con a Tel u an - 42. 54. 54. 50 1 TA P Pilet et Cougnard 1 2 3 4 5 6 MELaANnIA Hellerii Parr. macilenta Menke . psorica Morelet . . cuspidata Merke . asperata Lam. var. ? asperata Lam. var X 7 HemisiNus Ceelei nov. sp. 8 MELANIA brevicula Ad. 9-11 12-13 plicatilis Mousson Irawadica Blanf. 14 DoryssA inconspicua nov. Sp. 15 capillaris nov. sp. PAGE 29. » 36. 47. 37. PIESINE nard 4 re) OU n ilet et ( Ip.1 IT 1680 © TU | A "y | AU ; ANT Lo ; { TU | is ue id LL el n HA FTUTION LIBRAI _ EL 1961