1 MÉMOIRES D E L'ACADÉMIE IMPERIALE DES SCIENCES, LITTÉRATURE ET BEAUX-ARTS. f!, nog 3. // MEMOIRES D E L'ACADÉMIE IMPERIALE DES SCIENCES, LITTÉRATURE ET BEAUX-ARTS DE TURIN, POUR LES ANNÉES 1809 — 1810. SCIENCES PHYSIQUES ET MATHÉMATIQUES. TURIN, MDCCGXI. CHEZ Felix Galletti imprimeur de l'académie impérialk iti Scitncti ctc. INDEX. nntlnr M= .ÉMoiRE hi'storlque. Par M.' Kassalli-Eandi Secrétaire perpéluel P^S* "' Cliangemens survenus dans l'Acadéinìe depuis le i." jaavier i8o5, jusqu'au luéme jour 1 <^ 1 1 ... . ih. Articles organiques des nouveaux réglemens . ir. Tableau des Membres résidans, non-résidans , et étrangers de l'Académie XV. Séances publiques xvil. Objets d'histoire naturelle présentés à l'Aca- démie XXIV. Machines , insfrumens et ouvi'ages d'arts pré- sentés à l'Académie . .. . xxxil. Livres et autres imprimés présentés à l'Aca- démie XXXIV. Éloge bistorique de M.' Reineri. Par M.' VASSALl.I-EAr^DI cxx. Eloge bistoriqiie de M.' Marini. Par le méme . cxxiv. Éloge liistorique de M.' Giorua. Par le nie'me . cxxxii. MÉMOIRES DES ACADEMICIENS. Des aniniiiiix riiminans et de la runiinafion. Par 31.' BauGyoNE . Pag. i. Expérienccs sur la décomposifion de l'eau pal- le moA'en de la pile de Volta. Par le Prof^s- ieitr Rossi, elle Docteur Victor Michelotti . 57. Sur l'asphyxie. Par le Professeur Frangois Rossi . 67. Sur le tifane oxidé de la vallee à' Aoste.' Par M.' le Docleur B01ÌV01S.1N ^Q. Sur l'exf raction et la purificntion du uitre par le moyen de la fìllration à travers les pores des ustensiles. d'argile jordioaires. Pav M/ Det- Saluces . nt\'^h^'yì. xuBOVuun a')[).?'Jii'ninG;a"io.a ga. Description d'une nouvelle boussole- propre à observer .le& niouvemens de rotad'on et de translation de l'aiguille aimantée , et expérien- ces faites avec cet instrument. Par M.' Georges Bidone . . . 14 1. De la trigonometrie rationnelle. Par AL' lAbbé De-Caluso 170- Sur la chaleur du soleil comparée à celle de rombrc. Par M.' Bidone . igG. Histoiie métt'orologique des années 1807 , et 1808 avec des notes sur la diverse tempera- ture observée, et sur la difféienfe quantità de ncige tombée à la moine ^'poque en plusieurs pays h peu de distance de l'un à l'autre etc. Par A. M. F/ìssalli-Eandi 2o5. Dos animaux riiminans et de la rumination. Se- cond Mémoire. Paitie phjrsiologique ou de la rumiaatiou. Par M.' Brugnone Sog. Horti academici Taurinensis stirpium rninus co- gnitarum , aut forte novarum icones et des- ciiptioties. Auctore Joanne-Baptista Balbis . 347. Particularités les plus remarquables de deux corn- écailleux Anglais , nommés Jean et Richaid Lambert observés à Turia , en février et mars de laa iiSog. Par le Professeur Buniva . . 364» Additamontum novi generis ad florara pedemon- tano-gallicani. Auctore Ludovico Bellubdi . I^o^. MÉMOIRES PRÈSENTÉS. Recherches sur la méfhode de dernière analyse du Cluten. Par M.' le Dncleur Michelotti . i. Observations entomologiques. Par Frane-André BONELLI 2 1, De qiiclqties propriétés des rayons de courbure et des développées planes des courbes planes. Par M: Dv-Bois-Aymé 0])servatio duorum foetuum uno ovo inclusorum, et uno, eodemque Amnii liquore natantium. Horaiii Garneri 89. Dcscription d'un instrument propre à indiquer 79- et A mesurer rinclìnaìson des venfs à l'hori- zon , et observations sur rinflufrice des vents incllnés , par rapport aiix vaiiatioas baromè- triques. Par Hyacinthe Carena 92. Mesiire géométrique des corps réduite dans la mc'thode la plus- simple , et presque generale. Par il// Joseph Rossi-Amatis 98. Analj^se de la piante Tagetes lucida deCAVANiLLES. Par Antuine-Evase Borsarelli 114. Equation de la courbure formée par une lame élastique quelles que soient les forces qui agis- sent sur la lame. Par M." Plana .... laS. Sur l'integration des équations linéaires aux difFé- rences parfielles du second et du troisième ordre. Par M. Plana i56. De principio velocitatum virtuallum commenta- tio in responsum quaestioni ab illustrissima Academia Taurinensi prò anno 1810 piopo- sitae conscripta. J. F. Serfois 177. MÉMOIRE HISTORIQUE PAR M. VASSALLI EANDI SECRÉTAIRE PERPÉTUEL. CHAPITRE PREMIER. Changemens sun>enus dans l Académie depuis le \.'' Janvier lÒo^ jusquau méme jour 1811. J_JES InstitutioDS Acadf^miqnes , ainsi que les autres étahlissemeas d Instiucfiou publique, offrent diverses mo- difications en raisoa de la differente manière dont elles ont été fondées , et des divers Gouvernemens , sous lesquels elles se trouvent. Delà le réglement que la Société Philosophico- Mathématique s'était donne ea 1757 flit remplacé par celui qui est joint aux Lettres- Patenfes de Victor Amé III qui erigea la Société en Académie Royale des Sciences le 26 juillet 1783. Le 17 janvier 1801 la Commission Executive réor- gani'a l'Académie en deux Classes , pour qu'elle com- prìt presque toutes les branches des connaissances hu- moine» ; la Compngni'e dnns sa s^ance du 3 février se donna un nouveau Róglemcnt , approuvé le i3 mcme niois , ainsi quii est annoncé dans la lettre de M/ Ange Gandolfo faisant fonctions de Ministre de l'Intérieur. S. M. I. et R. par ^on dép-et, d^té de Milan le i8 prairial an i.^ (7 jiim i8o5 ) ayant dsigné rccrc'er l'Académie, dans la sóiince generale du 24 novembre mt'me annde la Compagnie nomma un Comité cliargé de rediger un Projct d'articles organiques du nouveau Réglemcnt à soumettre à l'approbation du Gouverne- nient ; Projet quelle adopta dans la séance du 5 jan- vier 1806 ; et'que le 12 avril sufvfinf S. E. Monseigneur Champagny Ministre de llntérieur approuva tei quii suit: ^ PUOJET D'ARTICLES ORGANIQUES -j DES NOUVEAUX RKGLEMENS DE l'aCADKMIE IMPé'i.ULK DES SCllìNCES , LITTÉRATURE, JìT PEAU)J-At^TS DE .TURIN. Il' '. . , • ,) [' ; n. L: . '§.1. >"'''* ">' L! f .Ifl'JVUO'lt E but de l'Académie est de eoncourir par ses tra- vaux aux. progrès et au perfeotionuement de« ScienfosV des Lettres , et de$ Arts, : , ' §. 2. L'Académie 3 un Président perpétue! , 4<^ Membres résidans , 4o non résidan^ , et des Associés correspondans. (ni) 5. 3; La nonilnatlon des Membres de l'Académie sera souiuise à l'approbation du Gouvernement. §■ 4. L*Acad(^mie est diviste en deux Glasses , Tune des Sciences physiques et mathémaliques , l'autre de Litté- rature et Beaux-Aits ; celle-ci embiasse toute recher- che savante , qui n'est pas comprise dans 1 pbjet de l'autre. ,,', , Les deux Glasses s'occupent plus particulièrement de tout ce qui peut avoir rapport au Piéinont ; ainsi l'Uistoire naturelle , la géographie , lliydrographie ,^ la meteorologie de ce pays , et le perfectionnement des arts et des manuFacfures dans celte partie de 1 Empire Francais , forment piincipalement l'objet des rccheiThes de la Glasse des Sciences physiques et ma- thémafiques; les anliquités , l'histoire , la statistique du Piémont , ainsi que l'étude des langues anciennes , la culture des langues Francaise et Italienne , et les progrès des Beaux-Arts dans ce pays forment plus particulièrement l'objet des travaux de la Classe de Liltérature et Beaux-Arts. §■ 5. Ghaque Classe est composée de 20 Membres résidans. (IV) §. 6; Les Membres non résidans appartiennent aux deux Classes en commiin. §. 7. Chaque Classe a un Directeur , un Secrétaire per- pétuel, et peut avoir un Secrétaire adjoint. §• ^- ;•) VI.. .: La Classe des Sciences physiques et mathémàtìqueg nomme de plus parrai ses membres un Inspecteur chargé de la surveillance des observations météorolo- giques , et de la coaservation des objets appartenans à l'Académie qui ont rapport aux Sciences , dont s'occupe catte Classe. §• 9- Les deux Classes ont ea commun un Bibliothécaire et un Trésorier. §• IO. Les Directeurs restent en fonction pendant trois ans , ils président alternativement aux Classes réunies, et dans ce cas ils prennent le titre de Vice-Président. Le Trésorier reste en fonction pendant trois ans , et il est indéfiniraent réeligible. (v) §. 12- Les Secrétaires adjoints , l'Inspecteur nommé ea verta de l'art. 8 , et le Bibliothécaire restent en fon- ction pendant trois ans , et sont indéfiniment réeli- gibles. §. i5. En cas d'absence , ou dempéchement l^gitime , les Directeurs sont remplaeés dans chaque Classe par le Doyen d age, les Secrétaires par les Secrétaires adjoints, et au défaut de ceux-ci par le membre le plus jeune; et le Trésorier par celui d'entre les Académiciens quii aura désigné lui-mème sous l'approbation des Direc- teurs. §. 14. Nul ne peut étre élu Membre résidant sii n'est avantageusement connu par quelqu'ouvrage considéra- ble publié , ou présente à l'Acadéinie. §. i5. Tout Membra résidant , qui sans une mission du Gouvernenient transporte son domicile hors de la ville de Turin , ou qui sans cause légitirae manque d'inter- venir pendant une année aux séances particulières , est censé avoir renoncé à sa qualité de Membre rési- dant , et passe dans l'ordie des non-résidans , sans compter dans le nombre fixé pour ces deiniers. . . (VI) §. i6. Tout Mehibre r^sJdaht , qui apròs avoir franspòrfé ailleurs sa rc^sideuce , la fixerait de noiiveau dans la ville de Turiti, occuperà de di'oit la pi-emièie place vacante dans sa Classe. §• 17- Tout Académicien qui par qnelque cause que ce soit ne pourra plus s'acquitter des fonctions d'Académicicn résidant, pourra passer , sii le désire , dans l'ordre des Académiciens non résidans, sans compier daus le nombre fixé pour ces derniers. Nul Acaddmicien résidant ne pourra prendre ce tifre dans les ouvrages qU'il fera imprimer sans I approba- tion de la Classe à laquelle il appartieni. §■ '9- Nul ne peut òhe élu associa correspondant , ni ron- tinuer d èire i-egardé comme tei , sii ne réside habi- tuellement hors de la ville de Tùrin. §. 20. Nul Associa correspondant ne peut preodi-e le litre d'Académicien , ou de Mcmbre de l'Acadéiìiie de Turin, (VII) §• 21. Toutes les délibdrations de l'Académle sont prises •u scruti» par écrit. ou «q ballotage. LAcadémie a des séances particullères , générales , et puhliques; toutes ces séances sont ordinaires ou ex- traoidinaires. Chaque Classe tient pour le moins deux séances particuiières par mois. §• H- LAcadémie tient deux séances générales ordinaires dans lannée, et .ufant de séances extraordinaires qua 1 intcrét de la Compagnie pourra lexiger. .§• 25. Elle tient pour le moins une séance publique dans 1 annee. Le but de cette séapce est douvrir lesconcours pour ies pnx, dy proclamer les noms de ceux qui les ont rempoHés; de faire connaitre au Public les travaux de I Academ.e , et de linté.esser par des lectures à la" contjnuation de ces mémes travaux. Elle tient des séances ordinaires depuis le commen- (vili) cement du mois de novembre jusqu'à la fin du xnois de juin. §• 27. Elle a un Comité d'admiuistration permanenf , qui est particulièrement chargé de diriger et de surveiiler l'cmploi des fonds de l'Académie , et l'exécution du Réglement particulier du Secrétaiiat. §. 28. Elle a des Employ^^s , dont le nombre , les fonctions, et les traitemens sont fixés par un Héglement particulier. §• 29. Indt^pendarament des dispositions contenues dans le présent Rdglement , l'Académie conserve le droit de régler son administration intérieure et économique de la manière qu'elle jugera plus conforme à son but, et la plus favorable à son intérèt. Signés à l'Originai Saluces Vice-Président. Regis Vice-Président. Vassalli-Eandi Secrétaire. . Cesar De Saluces Secr. Approuvé le présent Réglement poiir étre exécuié selon sa teneiir. A Paris, ce 12 avril 180G. / ' ' Le Ministre de llntérieur , Signé, GHAMPAGJSY. (IX) O F F 1 e 1 E R S. Les places des Directeurs dcs Classes , et du Tr(^so- rier éfant iiiennales, et celles des Secrétaires annuelles , Messic'iir» De-Saluces-Menusiglio, et Valperga-Caluso ont été Directeurs de la Glasse des Sciences physiques et malhématiques. A M/ GioRNA Secrétaire a succède M.' Vassalli- Eandi qui ensuile a été nommé Secrétaire perpétuel le 2C) juin 1806. Dans la Classe de Littérature et Beaux-Arts, la place de Direcfeur a été successivement occupée par Messieurs Falletti-Bakolo , Regis , JNapione, et Balbe Directeur actuel. A M.' Regis Secrétaire ont succède M/ Grassi , et M/ CESAR De-Saluces qui ensuite a été nommé Se- crétaire perpétuel le 25 juin 1806. ACADEMIGIENS. En i8o5 la Classe des Scienres Phy^siques et Ma- ihématiques a perda M.' l'nbbé Dominique-Maurice Rof- FREDO , ancien Bibliofhécaire ìx 1 Université de Turin , Membre de plusieurs Acadéraies, né à Turin le 22 novembre 171 1 , mort à Turin le 3 mai i8o5. La Classe de Littérature et Beaux-Arts a perdu M.' l'abbé Bernard -Vico , Professeur d'éloquence et de poesie latine à l'Universifé de Turin , né à Corio le i3 niars 17 19, mort à Turin le 28 janvier i8o5, b (X) Ef M/ l'abbd Vincent Tarino, Professeur et Dlrecteur du Musée des antiquités à l'Université de Turin , né à Asti en 1734, mort à Turin le 9 novembre r8o5. La Classe des Sciences Physiques et Mathémaiiques dans la Séance du 16 juin i8o5 à élu M/ Georges Bidone en remplacement de M/ le Sé- nateur S.t-Martin de la Mothe qui d'après sa de- mando a passe parrai les Académiciens non résidans à l'occasion de sa promotion au Sénat Conservateur, par laquelle il a transferé son domicile à Paris. La Classe de Liitérature et Beaux-Arts dans la Séance du 14 mars i8o5 a élu M.' Franchi-Pont en remplacement de M/ l'abbé Vigo. Les deux Classes réunies ont élu les Académiciens Nationaux non résidans dans la Séance du 28 février i8o5. S. E. M.' le Scnateur Comte de Lacépède, Ministre d'Etat , Grand - Chancclier de la Légion d'honneur , Merabre de l'Inslitut Imperiai des Sciences , Lettres et Arts, etc, etc, ea remplacement de M,' l'abbé Lazare Spallakzaki. Daus la Séance du 21 mars i8o5 M.' Dégérando , Baron de Ramtbzausen , Membre de la Légion d'hon- neur, du Conseil d'Etat, de l'Institut Imperiai des Sciences , Lettres et Arts etc. en remplacement de M.' CONDORCET, Et Vi' Vincent Malacarne Professeur dans l'Univer- (XI) site rie Padoue ef Membre de plusieurs Académies , en reinplacenn'nt de M/ Horace Bénedigt-de-Sausslre. Dans la mOme Séauce du 21 mais i8o5 les deux Classes réunies ont aussi nommé les Académiciens étrangets, M.' Xavier Bettinelli Chevalier de l'Ordre de la Cou- ronne de fèr , Membre du College électoral des ^Sg- vans, de lluslifuf Italien des Sciences, Lettres et Arts, et de plusieurs Académies , ea remplacement de M.' De-Born, Le P. D. Joseph Piazzi, Professeur d'Astronomie dans l'Académie des Études et Diiecteur de l'Observatoire de Palerme, Membre de plusieurs Académies, en rempla- cement de M/ Lorgna. Eu i8o6 la Compagnie a perdu M' Jean-Antoine Marino , Docteur eu Médecine , Académicien non-ré- sidant, né à VilU-franche de Piémont le 4 février 1726, mort à Savillan le 11 janvier 1806. Dans la Séauce generale du 9 février 1S06 elle a nommé Membre non-résidant M.' Pierre Loysel Maitre des Gorapres, correspondant de la i/* Classe de l'In- «titut. Membre de plusieurs Académies, en remplace- ment de M.' Grégoire Fontana. En 1808 la Compagnie a perdu les Académiciens étrangers, M.' Xavier Bettinelli né à Mantoue le 18 juiUet 1718, mort à Mantoue le i3 septembre 1808, et M.' Melchior Cesarotti Prof, de Littérature Grecque (XII) et Ttallenne , et Membre de jjlusieurs Aca(3(?mìes , né i\ Padoue le i6 mai 1729, mort à Padoue le 3 novembre i8u8. En 1809 la Classe des Sciences Vhysiques et Ma- ihèmatiques a perdu M/ Michel-Esprit Giorna, Profes- seur de Zoologie et d'Anatomie comparée ci l'Académie des Etudes , Mnmbre de plusicurs Acadcmies , né à Marene , d(?p/ de la Sture le 6 juin 1741 » mort à Turin le 21 mai i8og , La Compagnie a perdu M.' Jean Senebier , Biblio- thdcaire et Ministre du S.t -Evangile à Genève, Cor- respondant de l'Insti! ut Imperiai des Sciences , LeKres et Arts , et Membre de plusieurs Académies , né à Ge- nève en 1742, mort à Genève le 22 juillet 1809 , et M/ Antoine-Francois De-Fourcroy, Comte de 1 Em- pire , Conseiller-d'Etat , Commandant de la Légion d'honneur , Membre de l'Institut , Professeur au Mu- séum d'hisloire naturelle etc. etc. , né à Paris le i5 juin 1755 , mort ìi Paris le 16 décembre 1809. La Classe des Sciences Physiques et Malhémaliques daus la Séance du 27 mai 1809 a é)u M/ Frane-André BoNELLi, Membre de plusieurs Académies , en rempla- cement de M/ Giorna. La Classe de Littérature et Beaux-Aris dans la Séance du lo mai 1809 a élu M/ Joseph 'Vernazza-Freney , Membre de plusieurs Académies , en remplacement de M/ l'abbé Tarino. (XI ti) La Compagnie dans la Séance generale du ig no- vembre 1809 a t^Li M/ CuviER Membre de la Légioa d'honneur , Conseillcr titulaire de l'Université Imperiale, Secrétaire perpétuel de la i.'^ Classe de llnstitut Im- periai des Sciences , Lethes et Arts, Professeur d'Ana- tomie au Musée d'hisfoire naturelle etc. etc. , en rem- placement de M.' Senebìer , Louis-Cajetan Lanzi Membre de plusieurs Académies, en remplacement de M/ Bettinelli, M/ Hypolithe Pindemonie , en remplacement de M.' Cesarotti , M/ le Baron De-Zach , Membre de plusieurs Aca- dcmies , en remplacement de M.' Lalande. En 18 IO la Compagnie a perdu M/ Josepli-Ange De-Saluces-]\Ienusiglio , un des Fondateurs de la So- ciété Philosophico-Mathématique , ( pag. i.), Membre de la Société Italienne des Sciences , de l'Académie Ita- lienne des Sciences , Lettres et Arts, de l'Académie Cel- tlqne de Paris etc. , Directeur de la Classe des Sciences Physiques et Matliématiqaes , Chancelier de la 16.' Cohorte de la Légion d'honneur , etc. , né à Saluces le 2 oclobre 1734, mort à Turin le 16 juin 1810 , M.' l'abbé Louis-Cajetan Lanzi Sous - Direiteur du Musée Florentin , jadis Antiquaire de S. M. le Roi d'Efrurie , Membre de l'Académie de la Crusca et des plus célèbres Sociétés littéraiies de l'Europe, né ù Montulme dans la Marche d'Ancóne le i3 juin 1732, mort à Florence le 3i mars 1810, (XI v) S. E. M.' le Cernerai Gomle de Menou Gran Gordon de la Légion d'honneur, Clu-valier de 1 Ordre de la Couronne de fer , Gouverneur-Gónéral à Venise , né à Boussay-de-Locbe, Generalità de Tours, le 3 septembre 1750, mort à Venise le i3 aout 1810. La C/asse des Sciences Physiques et Mathématiques dans la Séance du 22 décembre 18 io a élu MM " MicHELOTTi Victor Docteur en Médecine , en remplacement de M.' Morozzo, et Carena Hyacinthe Docteur ea Philosophie , en rem- placemcnt de M,' Roffredo. (XV) TABLEAU DES MEMBRES RÉSIDANS , NON-RÉSIDANS , ET ÉTRANGERS DE l'aCADÉMIE imperiale DES SCIENCES, LITTÉRATLRB ET BEAUX-ARTS DE TURIN , AU I .'" JANVIER l8n. SA MAJESTÉ L'EMPEREUR ET ROI PRÉSIDENT PERPÉTUEL. CLASSE DES SCIENCES PHYSIQUES ET MATHÉMATIQUES. .ValPERCA - Caluso ( Thomas ), Direcleur. .Vassalli Bandi (, infoine Marie), Secrétaire perpéiuel. Bellahdi ( Charles ■ Louis),TtésorieT. GlOANETTI ( f^iclvr. ) BoNvoiSlN ( Bénait. ) Brugnon ( Jean. ) Giulio ( Charles. ) BuNiVA ( Michel. ) BoTT\ { Charles. ) MlCHEI.OTTI ( Ignact. ) GlOBhHT ( Jean Antoine. ) Rossi ( Francois. ) Baldis ( Jean Baptiste. ) Provana ( Michel X.wier. ) RlzZEXri ( .l>seph-Hyacirtthe. ) BiOONE ( Georges. ) BONKLU ( Frane-André. ) MlCHbl.OTTI ( Trillar. ) Carena ( Hyacinthe. ) N.N. CLASSE DE LITTÉRATURE ET BEAUX-ARTS, Balbe ( Prosper ) , Directeur. De Saluces ( Cesar ) , Secrétaire perpétue). Pecheux ( Laurent. ) Denina ( Charles. ) BavaSt-Paul ( Emmanuel. ) \l GB ARDI ( Gaspara. ) PoPFOHATI ( Charles. ) Grassi ( Francois. ) Regis ( Francois. ), Bibliolhécaire. Mahenco ( Vincent. ) Falletti-Babol ( Octave- Alexandre.) Napione ( Jean Francois. ) Corte ( Joseph Amidi. ) DtPÉRRT ( Gabriel. ) Revclli ( Vincent Antoine. ) Paroletti ( Modeste ) Db-Saluces-Revel ( Deodate.) UuRANDi ( Jacopo. ) F'HANcai Pont ( Joseph. ) Vebnazza- FrÉnett ( .Joseph. ) (xvi) ACADÉMICIEN3 NON-RÈSTDANS. NATTONAUX. Amobftti . à Milan. Auuit'.FHn , à (];)|^liari, BiìHlIlUL£T, à F.illS. BoDONi, à Palme. Bossi à Si F.ò. BojSliT, à Paiis. CÌH vPT AL , idem. CuviER , ii/em. Dkaussi , à Parme, Dfceuanoo , à Paris. GuiTON. idem. Galli . à Turin. La GriANGE . à Paris. La Place , idem Le Kevhe Ginau, idem. Lacepede, idem. Loysel . idem. MoNGE , idem. jMonnet , idem. MicHEi.oTTi. à Li^bonne. M\L\CARNE, à Padoue. Napionb , aii lirésil. PoHTAL , k Paris. St HÉaL, à fjaglinrì. S.T >rAKTiN-(.A-iMoTHE, à Paris. \lij..\& , idem. ETRANGERS. AcHABD , à Berlin. ('AG^oLI , à VìodenP. f>ANrERZ*Ni , à Bologne. Hkbschel , à Lon^:E . à Milan. MussiN-J'u^cKiNG , à Pélersbourg. Piazzi, à Palfime, ^M1TH , à Lon'lres» Volta , à P»ivie. De Zach , à Guiba. M. ( X V I I ) CaAPITRE SEGOND. Séances Publìques. Du a8 Avrii i8o5. le Vice-Pr^sident a ouvert la Scance pai' un discoui's de présenlation à la Compagnie du nouveau Confrère M/ Dégérando Membre de l'Iustitut , qui venait d'ctre nommé Membre non-résidant de l'Acadé- mie , ensuite ont eu lieu les lectures suivantes : Par M.' Dégérando. Discours de reception , dans lequel il a paiticulièiement traile de l'influence de 1 esprit de méditation sur les- lettres. M.' le Vice-Pj-ésident Valperga-Caluso a r^pondu en peu de mofs au discours du nouveau Académicien. Par M.' Brugnone. Exfrait d'un mémoire sur la ru- mination et sur la digestlon des animaux. Par M/ Marengo. Paragone delle tre lingue latina , francese , ed italiana , con traduzione in conforme metro , ed in egual numero di versi italiani di tre composizioni di Orazio, di Fracastoro, e di Corneille Par M.' BuNivA. Des progrès de la vaccinatiou en Piémont. Par M.' Bava S.t-Paul , Goup-d'oeil sur les mots abstraits. Par M.' Giorna. Rapport sur la description d'un Mammout présentée à l'Académie par M." Carola. Par Mad "^ Deodate Salcces-RoveroRevel. Cupido. Anacreontica indirizzata a Clotilde Tambroni. c ( X V I I I ) Par M.' MicHELOTTi Ignace. Essai sur la tlétcrmina- tion des vitesses , et dcs pressions dans un courant , dont tous les filets ont une vitesse incgale suivant une loi quelconque. Par M.' Dépéret. Extrait d'un méraoire de M.' Vassalli-Eandi sur un tableau du Corrége. La salle était décorf^e par la Gravure de Morghen qui représente le tableau sus-énoncé. Par le portrait de Mad."" Sophie Clerck associé cor- respondant de l'Académie , peint par elle-métne. Par trois dessins de M/ Monticone, dont le premier représente la scène 5/ de l'acte 5.* de la tragedie d'ALFiERi qui a pour titre Filippo ; le second la scène 5/ de l'acte 4-° de la tragèdie de Diodata Saluzzo qui a jjour titre Tullia ; le 3/ le portrait d'une jeune dame guerui de sculpture en bois de M/ Bonzanigo. Du 9 Juin i8o5. M/ le Vice-Président Valperga-Galuso a ouvert la séance par un petit discours , ensuite ont lu M.'GiORNA Secrétaire. Apperculiistorique des époques de l'Académie , avec un tableau des décou\-ertes et in- ventions nouvelles qu'elle a publiées depuis sa dernière réorganisation. Il a fini son discours par la nomencla- clature de trois genres nouvcaux de poissons , et il a appclé , Le i/', Trachirìnque Le li." le Lophole Lacépcde Le 5.' le Ccelorinque La-Ville. ( X I X ) M.' Napione. Dell' origine delle stampe in legno , ed in l'ame. M.' Rossi. Expérlences Galvaniques. M/ Bava S.t-Paul. Points de rapprochement entro la Ghevalerie du moyen age et l'ancien Stoi'cisme. M.' RizzETTi. De vi febrifuga disquisitio cbemico- medica. M.' Marengo. Riflessioni sullo stile tragico, ed Apo- logia dello stile tragico d'ALFiERi, M.' Vassalli-Eandi. Rapport sur les observations thermométriques faites sur la mer Athlantique , et dans les tles Antilles dans les années ii , 12 et i3 par M.' Carola , capitaine au Corps Imperiai du Genie. M.' MoRARDi. Une chanson sur le systéme planétaire. M.' Grassi. SuLalpinae regionis litans genius. Ode Horatiana. Du li Ft^vrier 1809. M.' le Vice-Présìdent Napione a ouvert la séance , ensuite ont eu lieu les lectures suivantes : Par M.' Vassalli-Eandi Secrétaire. Procès-verbal de la derniòre séance de la Classe des Sciences pbysiques et mathématiques. ParMad."" Deodate Saluges-Rovero-Revel. U Estro. Anacreontica alla signora Clotilde Tambroni , lettrice di lingua greca nella Università di Bologna. Par M.' Napione. Squarcio della vita di Saverio Bettinelli. Par M.' Bava de S.t-Paul. Coup d'oeil sur les chan-. ces irrégulières et bizarres des mots abstraits. (XX) Par M.' BuNivA. Rapport sur les liommes écaillpnx. Par M.' Cf.sar de Saluces Sccréfaii-e. Squarcio della notizia dei lavori dc4la Classe di Letteratura , e Bilie Arti. Par M.' De Balbe. Apperou historique sur ITniver- sité de Turin (première panie. ) Dans cette séance M/ le D/ Rizzetti a présente des échantillons de coton aitificiel quii a tire, des étouppes du chanvre et du lin , et il eu a indiqué les pi'océdés. Du I pr Juillet 1809. M/ le Vice-Président De Saluces a ouvert la séance par un discours , dans lequel il a produrne, que M/ GoEs, Professeur dans l'Université d'Rrland, a remportd le prix sur le sujet de statistices ceiale et utìlilaie ^ (|ue l'Académie avait propose en 1807 , et il a annoncé que le sujet du prix de 600 francs propose pour le 18 o, est « Eclaircir le principe des vitesses virtuelles dans » toute sa j^éaéralité, tei qu'il a été énoncé par M,* x> Lagrangk ( Mécanique analytique, Paris 1788, pag. » lo et II ); faire voir si ce principe doit ètre re- » gardé coni me une vérité evidente par la seule expo- » sition du principe mèrae , ou s'il exige une démon- » stration : fournir cette démonstration dans le cas » qu'on la juge nécessaire » , et d'après l'ai-ticle i56 du Réglement general de l'Académie, il a déclaré les noins des nouveaux Olficiers et des Membres résidans , noa-résidans , et étrangcrs nommés depuis la dernière (xxi) arance pu])llque , ensuite ont eu lieu les lectures sui- vantes : Par M.' Vassalli-Eandi Secrétaire. Exposé des tra- vaux de la Classe des sciences physiques et mathcma- tiques. Par M/ Cesar De Salvces Secrétaire. Notizia de lavori della Glasse di Letteratura, e Belle Aiti. Par M.' Galeani-Napione , Direttore della medesima Classe. Sopra gli antichi terremoti del Piemonte. Par M.' Bo^volSlJM. Mémoire statistique sur le Cobalt du Picmont. Par Mad."^ Deodate De Saluces-Revel. Le Rovine. Ode. Par M.' Rosst. Mémoire sur l'asphyxìe. Par M.' Balbe. Appercu liistorique sur l'Université de Turin ( seconde partie. ) Par M.' BuNivA. Recherches sur l'Histoire naturelle de l'Egypte. Par M/ Bava De S.t-Paul. Points de rapprothe- m<'nt entre la Chevalerie du moyen àge et 1 ancien Stoicisme. Par M.' Balbis. Sur l'irritabilité de la Lopezia mexi- cana. Par M.' Regis. Sul passaggio d'Annibale per le Alpi. Par M.' Bidone. Dcscription d'une nouvelle boussole propre à observer les mouvemens de rotation et de translation de laiguille aimantée. Par M.' Dépéret. Sur le merveilleux de l'Epopèe. ( X X I I ) Le tenis fixé po«\r la diiiro des sc^ances puljliques ,; par l'artirle i6o du Réglement gt^néial de l'Académie, n'a pas permis les l^ctures suivantes , qui élaient ap- prouvées pour cette séance. De M/ Brugnone. Observafions anatomico-pbysio- Jogiques sur le labyrinllie de loreitle. De M/ DuRANDi. Sulla popolazioqe d'Italia verso il VI secolo di Roma. De M.'Bellardi. Appcrcu des cx}>eri&nces faites pour substituer l'iuiile de noix à celle d'olives d^DS les ma- iiufacfures de Inine. De M/ Corte. Sulle cagioni per cui si crede che non fiorisse la tragedia presso degli anticlii Romani. De M.' Valperoa-de-Galuso. Projet de tables du soleil et de la lune pour danciens tems. De M.' MoRARDi. La Natura , e l'Arte. Cantata. De M.' RizzETTi. De Phthisi pulmonali Specimen cliymioo-medicum. De M. Franchi-Pont. Sulle antichità di Pollenza. . De M.' Provana. Mémoire sur l'integration des fon- ctions ti'igonométriques. Du 2 Juillet 1810. M.' le Vice-Président Balbe a ouvert la s(^ance par un discours , dans lequel il a fait la proclaraafion du prix propose pour l'année 181 1 , savoir : un prix de 600 francs pour « la migliore dissertazione che illustri j> un punto rilevante della Storia del Piemonte; » ila déclaré les ooms des nouveaux Officiers, des Membres ( X X I I I ) rcsldans, non-résidans , et étiangers nommés depuis la derniòre séance publique , et il a fait l'inauguration du buste en marbré de M.' de-Saluces directeur de la Classe des sclences physiques et mathématiques , que la Compagnie venait de perdre ; ensuite ont eu lieu les lectures suivantes: Par M/ Vassalli-Eandi Secrétaire. Notice des tra- vaux de la Glasse des sciences physiques et mathéma- tiques. Par M.' DÉPÉRET faisant foncfion de seci'étaire. No- tice des travaux de la Classe de Littérature et Beaux- Arts. Par M.' Bidone. Rapport de MM. les cortimissaìres Valperga-Caluso , Provana , et Bidone sur le Mé- moire de M.' Servois , i-elatif au prix propose dans la dernière séance publique de l'Académie. Par M.' Balbe. Vita di Carlo Ludovico Morozzo. Par M.' l'Abbé Valperga-Caluso. Notice d'un mémoire lu à l'Académie sur la trigonometrie rationnelle. Par M.' Pecheux. Recherches sur la ligne d'Apelle. Par M.' Buniva. Fragment de l'éloge de M.' Alligni. Par M.' Paroletti. Précis d'un discours sur le ca- ractòre et l'étude des deux laneues itahenne et francaise. Par M.' BoNELLi. Extrait d'un mémoire sur trois espèces d'alouettes , récemment ohservées en Piéraont. Le tems fixé pour la durée des séances publiques n'a pas perrais la lecture suivante De M.' Bava de S.t-Paul. Parafrasi dell' ode decima del libro terzo di Orazio. i6 Juin i8o5. ( XXIV ) OANS Ui s^ANCB ' DONATEURS CHAPITRE TROISIEME. ,, . da Messieurs Objels d'Histoire naiurelle préseniés à l'Àcadèmie ' du 7 Janvier i8o5 , au 3i Décembre 1810. Un loup monstrueux. I-e Préfetduciépart. Deux coupes de Coco. Vernazzv ,Cons. ^ de Prefpcture. 28 Juillet. Une variété singuliòi-e d' Osmonde li cioq Brir.ARDi bi Académir.ien. ranches. Un morceau de roche de quaitz et scliistenx Vassalli Eandi „ , . Tir-' Acadéiuicien. rentermant des cristaux de roche enliunes qui se trouvent entourés de mica. Un cristal enfumé séparé, pris sur la mon- tagne de Cavour. g. Pièces de cristal de roche de la mcme montagne, i.er Aoùt. Un morceau de Plàtre cristalisé. Bona de Saluiìes. Une calcedonie prise dans le Ut du Pò, près Vassa. li Kandi , Acadéuuicien. de Verrue. 24 Novembre. , EpHEDRA distachya. L. — Sur Ics rochers de Mont-Jouet. 2. Eleagnus anguslijolia. L. — A l'entour d'Avise. 3. FiLAGO leontopodium. 4. Gentiana acaulis. 5. — punctala. 6. Geum replans. i Gnaphalium dioicum. i — dioicum ( varieté. ) ( X X V ) i4 Novembre i8o5. 8. GnaPHALIUM syhaticum. — L. Norvegicum Vassalli Eandi f, . Académicien. Koeiiig. 9. Herniaria alpina. Villar. 10. H1ERACIUM valde piloaum. Villar Delph. , lab. 3o. 11. Inula montana, L. — Dans les endroits arides de Chervausod. 12. JuNiPERUs sabina. 13. LiNN.EA borealis. 14. LiNUM lenuijolium, i5. LoNiCERA carulea. 16. Meòpilus cotoneaster. 17. Ophris Ovata. 18. Ornithogalum minimum. ly. Osmujnda lunaria. 20. Paris quadrijolia. 21. Pedigularis gyrojlexa. Vill.— A la Thiiille et au petit S.t-Bernard. aa, — incarnata , ou peut-étre la — recutita. aS. — verticillata. 2.1^. Phaca alpina. 25. Pijsus cembra. L. 26. — larix. — L. 27. — syLestris. L. 28. Plantago cynops. 29. PoLipoDiuM filix mas. — L. 30. Primula Jarinosa, ( XX VI ) 24 Novembre i8o5. 3i. Pbimula hirsula All. Vassaili Eandi 32. Fyrola roiunaijolia. 53. — secunda. 34. — unìjlora. 35. Ranunculus glacialìs. 36. — peucedanìfolius fluviatilis ( Al- LION. ) 37. — pyrertceus ou Plantagineus L. Florae pedemontanae. 38. Rosa villosa. 39. Salsola prosfrata ou Chekopodium augus- tanum ( Allion ) dans les vigues de la Colline d'Aoste 40. Satirium Tìigriim. 41. Saxifbaga cuneifolia. — L». 42. — granulata. L. 43. Senecio incanus. 44- Soldanella alpina.^ 45. Statice armeria. 46. TussiLAGo alpina. 47. Valeriana celtica. L. 4^' Veronica spicata. 49. Valeriana saliunca. Ailiom. 50. Veratrum album. PoisaeN, 5i. Drias octopetala. 52. Draba aizoì'des. 53. Digtamnus a/^»s. ]!•♦(& Piori-e-tailMe. ) ( X X V I I ) »4 Novembre i8o5. 5^. CrOCUS remus. Vassalli-Fambi ~ r /~> I ■ • • T Acadéinicien. 55. Lhrysocoma linosins. LiIK. 56. BuPLEURiiM slellatum. 57. Atropa bella donna , L. Pré-S.t-Didler à l'cDtuur des Baias. 58. AsTRANTiA majiir. ( Cogne ) 59. AsTRACALDs iiraltnsìs. L. 60. — pilosus L. 61. — onobrychis. L. ( Aoste. ) 62. — excapus, L. 63. — arisi atus W. ( près de la Doire. ) 64- AsTER alpinus. 65. Artemisia \allesiaca. All. W. ( Chamba- VEZ. ) GS. — rupeslris. L. 67. — glacialis. (Cinipi des Pidm. ) 6i. — boccone y ou spicata All. ( Ol- LOMOND. ) B^. Arnica scorpioides, 70. — montana, 71. Arbutus wro ursi. 72. AwTiHRHiNUM olpinum, 73. Aluum schenoprasum. 74- Achillea tomentosa. 1. Sédiment calraire des eaux de Pré-S.- Di- dier où l'oD vuit des couches d'ocre. ( X X V n I ) i4 Novembre i8o5. 2. 3 Picces de la roche calcaire d'où jaillisscnt V.assat.tiEandi lesdites enux de Pic-S.t-Didier. Acadc,m:.eu. 3. Incruslalions et stalactites calcaires des eaux de Courmajeur , 3 pièces. 4. Espòce de schistc aigilcu* d'où jaillisscnt les eaux de la Saxe au canton de Courmajeur. 5. Dépòts des eaux sulphureuses de la Saxe. 6. 3 Piì'ccs de fiulf'alc de barite , de la mon- tagne de la Trappe, prises dans le labyrinfhe dcsRomains, au-dcssus de Villar, canton de Courmajeur. ' 7. Plàtre de la montagne du Craraont dans sa jonction avec le niont Mouxti au-dessus de Dollone. 8. Groupe de crislaux de roche enfumds , du Moul-Blanc , du còte d'Entraives. g. Cristaux de roche recouverfs de spatli cal- caire en prismes exagones surmontés d'une pyramide trièdre. 10. Plàtre de la montagne de la Trappe au fond du Cul-de-Sac du Villar. 11. Quartz demi-transparent qui approclie de la Calccdoine , de Cramont. 12. Ardoise avec des pyrites de la montagne en fare d'Entraives. i3. II Pièces de quartz blanc avec cristaux de roche mélés de verd et de bleu de montagne , et indices de cuivre gris , de ( XXÌX ) 2i Novembre iBo5. ]a Vineuve au-c1essiis des balns de Pré-S.t- Vassalli Eandi Acadéniicieii. Didier, dans la mine d nrgent. 14. Poiidingue avec ciment argileux-calcaire de la montagne au-dessus de la Thuile. i5. Tiif cakaire du sommet du petit S.t-Ber- nard. 16. Mica argentin avec du quartz de la mon- tagne d'Oropa. Hoinhlende ronlée, prise surla route de Cogne, Favre Profpsspur , ■,, T \T- de Maihéiuatìque. sous le village de Vicrge. Grès calcaiie pvès la roule de Montfleui'i. Manganese rose de S.t-Marcel. Chaux carbonatée avec impressions de plantes, dont sont faits les anciens murs de la ville. Sédimcnt des eaux en couches parallèles , au pied des melòzes. Pyrites cuivreuses , irisées et exploilées près la commune d'Ollomont. Cristaux de roche attachés , et avec des fils d'amyanthe dans Tintérieur, de Vaudet, com- mune de Valgrisanche. Fer micacé des montagnes de la commune de Quart. Roche hornblendique qui se trouve ù gauche, en entrant dans la vallee des eaux rouges à Cogne. Carbonate calcaire peut-étre avec quelque sei que les chamois vont lécber dans lintérieur ( X X X ) d'une roche qui se trouve sur la créte la plus élevée de la montagne de Porlula, coui- mune d'Ayas. »4 Novembre i8o5, Carbonate calcaire h coté duquel croit I'He- LONiAS Borealis y dont Allioki ne parie pas, Dupont Daviso. Dragonneau pris dans la fonfalne d'Ayas. i9 Dicembre. Spatule tuée près de Gérésole, airond. d'Albe. 1 Man 1806. l u OS , savoir une cote d'un retare d'une gros- seur extraordinaire , probablement plus gros que le phisefes macrocephalus ou Cachalot des francais. Bamcau monstrueux de Pommier. Un squelette d'oiseau rapace. Un Poussin monstrueux. Une truite monstrueuse. Un morceau de pierre puante, schisfe alumi- neux de Rome. Un bloc tire de la montagne du chateau de Nice, contcnant des coquillages et des os t'ossiles. 3o Novembre. Flainmant tue sur le territoire de Moretta. »» Mars 1807. Une pierre quii a XìvéQ de la vessie d'un homme et qu'il croit former une espèce nouvelle , soit par la forme d'un madrepore , soit par sa nature quii soupconne contenir de l'oxalate de fer. •6 Janvier iRoS. Plusieurs échanfillons de minéraux pris dans le trou dil du Rio-Martino , à coté du ver- sant à l'ouest du Mont-viiio. 17 Mai. IO Juia. 16 Novembre, Vassali Eandi Acadéiuicieii. (.'arena AcadéniicieDa Vassali-Eandi Académicieii. D-^ Re Corrpspondaol» D ' Ponza. CoirP-ipondanl. GliOTTHUS Cur^espoii^aot. Risso CorrrspoiidaDl. Balbis Acpdém, Rossi Académiclea. De Salucbs Direcleur. ( X X X 1 ) 3o Janvier 1808. Phisieurs ^chantillons du minerai qui contlent Bofvoisu» le Titane oxidé de la montagne de S.t- Marcel de la vallèe d'Aoste. 18 Mai. Trois picces d'ai bài re de Busca envoyées par Dk Saloces M.' Grimaldi, Associé-Coriespondant. Une "•ecieur. de ces pièces ofiFre la figuie d'une colonne cannelt5e , et dans l'intérieur des cristaux de chaux carbonatés, colorés par le fer, sem- blables A des greuats. Il Juin. La Phalène Noclua Rumicis , dont la larve VASSAtu Bandi . , P ... . Acadéuiicien. ronge aussi les tcuilles du cotonnier her- bacée. »5 Juin. Un petit cochon à tcte monstrueuse , né à Jean-Jac. Vinaìt , , T, ,. , ., , Couseii. de Prélec. une grange prt-s de rancahers, de pvopneté de M.' Laurent! de Carignan , le i*'' mars 1808. li Février 1809. Dcux pieries qui probablement accompagnent Afpia Juge de . ^ ° Paix à la Tour, le Iilon de plombagme de la valide du Pélis. 3 Juio. Une Cygogne tuée dans les environs de San- Mad."» Bens ,,..,. DE CaVOUB. tena les derniers jours du mois de max i8og. overa re. ^ Bocaux contenans trois qualités de sucre de Banon Prof, à Toulou. raisin. i3 Janvier 18.0. Plusiours pieiTcs qu'oD croit eonfemr de l'or, ^^^^^i"/ ?*^""' 3 F.ivrier 1810. o j • • Académ.cien. oyrop de raisiD. Sbbbulas, IO Juio. . , ^ Correspondant. Une petite caisse vitree remplie de papillons Perditi j ir Correspondaut. du pays. Monstre humain. _ Gabnfui D.' en Cbirurgie, ^).v^s LA sìascf. du 6 Janvier i8o5. 17 Jlars. lo Juiu. 28 Juillet. 8 Décpmbre. S Jaovier 1806. 23 Février. 23 Novembre. 7 Oéccuibre 17 Mai 1807. 8 Noveiabre. 23 Décfiubre. ( X X X I 1 ) CHAPIThE QUATRIÈME. Machines, insfrumens et ouirages d'Arts, pré- sentés à l Académie du \.'^^ janvier i8o5, au 5i décembre 18 io. Nouvel appareil grodesique. Un compas en bois. Un nouveau tourniquet pour les blessures dcs artcres. Un aleinbic de linvention de M. Guirard. Un essai d imitation de Liapis-Lazuli. Nouveau blutoir ;\ ciibler, Deux pompes à incendia. Nouveau pantographe. Tuyaux de pompes. Macbine hydiaulique. Nouvelle lomaine avec nonius. lustiument insectologique. PRESENTES par Messieurj Albert Gatti Correspuiidant. lÌENS ■ Mécanicif-n. Leydi Chirurgien. T.OYSEL Aia léuii'^ipn. CoLOMRo veriiisseur à Savillan. Bahon Mécanicien. Adamolli et Via». Gatti Correspou lant. Adamolli et Vian. GUGHERMINOTTO. Lana, Méoaniciea. Ponza Correspoiidant. Mécanisme polir changer le degré de vitesse Avocai Bruno. ou de force aux macliiues. Deux micromòtres. CAPEL.Méramden. Deux échanfillons de colon artificiel compose ^Bohsabktxi Chiiur^le Pbarmac. par MM. Etienne Coppo et Nicolas Parodi. Un morceau d'agatlie artificielle. ^"Tsav'll'bnr" l'n essai de crayons noirs. Dominique Ray. Nouveau corde garni d un nonius , et d'une Gatti lunette à micromètre. Correspoudaut. Une plancbette de nouvelle construction. ZI Févviei-. 19 Mara. 17 Décembre, ( XXXIIl ) Uae dioptre à deux lunettes de réflexion sur le inéme axe , et une échelle métallique à nouiiis servaat de compas fidai. ^ *6. Janvier 1808. Dioptre avec niveau à bulle d'aii^ mobile circulairement autour du piedestal de la dioptre. Deux échantillons de coton artillciel tire des éfouppes du chanvie et du lin. Diasi imètre. Baromètre à niveau Constant exécuté par M. Capei artiste mécanicien sous la direction de M. Borson. 18 Février 1809. Instrumcnt propre à indiquer l'inclinaison des ven(s à 1 horison. Pont à Bascule. Modèle d'un moulin. Modèle d'une machine propre à rt'parer les terrains des alluvions. Une dioptre à lunette et niveau. dessus , avec la règie pour s en servir sur la planchettc. Machine pour enfoncer les Pilotis. 17 Mai. 8 Juillet. 3i Mars. 2 Jqìd. 29 Aoùt. Bens Mécanicien- RiZZETTI Académicien. Paoletli del Melle Correspoiidaiil. lionsoN MiaéiulogÌ3te. Cabeha Académicien. Lana Mécanicici?. Amerio MécanicieD. D' Re Correspoadant. Bens Mécaoicieo. Pierre QuiLICO, Mécauiciea. L'annonce des objets présentés à l'Académie qui appartieunent aux Beaux-Arts se trouve dans la Notice des travaux de la Classe de Littérature et Beaux-Arts. ( XXXIV ) DANs LA sÉAN-cE CHAPITRE CINOUIÈME. donateurs J" ut • JMes-ieurs Lùres et avires imprimé s prèsentés à tAcadèmie^"^^ --— — — du ì." Janvier i8o5 «m 3i Décembre 1810. 3 Janvier i8o5. Dictìonnaire piémontais , italien , latin et fran- Nuvot.i.one- l'EUCAMO ^ais , pai- le D. BrOVARDI, io voi. in-folio Coirespoodant. manuscrits. Piécis historique sur lelycée de -Turin ; et ,-^® '""*"=!, ''p. ^ description de la fèto et discours pronon- cés lors de son ouverture solennelle le 6 frimaire an i5. 6 idem. Calendrier de la Société d'agriculture nour T" Sociétì ,, . _ d Aoriculliire, lan it5o5. ^i idem. Précis d'idélogie dans lequel on relève quel- /,ABot,i,iNiÈBE ques erreurs acréditées et on établit quelques vérités importantes sur cette raatière. Paris in-8.° i8o5. .7 Mar». Le S.' Voi. des Classcs des sdenoes mathd- ^.""""^ ^^'Ì""';' des sciences et art). matiques et physiques , des sciences mo- rales et politiques, de littérature et beaux- arts. Paris, fructidor an 12, trois voi. in-4.° Del governo delle pecore spagnuole , e ita- ^kv-doiò ,. Correspondaot. liane. Recherches sur la scarlafine angineuse , con- M. J. T. G da _ Bospq de la Rober- tenant l'histoire de lepidémie searlatine. dìere. 3i idem. Enumcratio planlaruni officinalium borii bo- Balbis . . r^ . Académicien. tanici Taurinensis. 3i Mar* iRi,5. 16 Avril. ( XX XV )" Une gravure qui sert aux ohservaliòns de cet Ro'ando Doricut . . . aJédecin. Auteui- sur l'origine du nerf intercostal. Passage de S. S. PIE VII en novembre i8o4 ^T^'m- ^,'"1"".'^' "de Mineralogie. par la 27. « Division militaire. BroGhui'fe. 8 Juin. Programma des prix proposés pai' la Société ^°^'^'^ d'Encoura- » A JT r pfn)''nl ponr l'In- d encouragement. duslne natiouale. 3o idem. Descriplion de la peinture d'un vàs grec Mjlun M^mbre , _, ,^ , " de rliislilul. appartenant à S. M. l'Impératrice , i voi. Appercu sur la statistique des rivières. Bro- ^ t^fiELLANo ■* Meinlire de la So- chure. ciéié d'Agricullure. Le dessiu d'un pou et d'un petit moucheron Vassalli- Ean di . . "^ Académicieu. quii donne pour cause du dégàt des blèds dans nos campagnes. > Voyage pittoresque et bistorique de l'ish-ie et S. M. L'Empebiur Dì ,• 1 , . „ . ET Eoi. almatie , 1 voi, gland in-folio àVec pian* cbes. Paris an X ( 1802) de l'impiimerie de Pierre Didot la ine. Voyage pittojcsque de la Syiie, de la Phénicie , ^e k Palestine et de k Basse- Égypte ( depuis la i.'= bvraison jusqu'a la 3o.^ inclusivement ). Paris de l'irtiprimerie de la République &n VII. Champ« PhWgréens tìti òbsetvatjòns sur les Volcans des deux Siciles par Hamilfon (depuis la 1.'' livràison jusqu'a la 1-2.' in- clusivement) grand papier enluniiné: Paris cbez l'Amy an VII. Eecueil de eombats et expéditions mari- io Juillet. ( X X X V I ) tlmes ( depuis la i." livraison jusqu'à la 5.* inclusivement ). Paris de l'impiimerie de Clousier. II JuLllet i8o5. De recta docendi ratione. Brochure. Aai'démicler"' De analogia Inter plantas et ammalia. Bro- , Oarrsa Académicien. chure. Discorso sullo svolgimento dell' elettricità. ANSEi,Mi(Gabnel) ° Docteui iVlédeciU. Brochure. t8 idem. Essai sur lart de la verrerie , i voi. Ar^d'em?cien. De l'utilité d'employer la molasse pour les PAnoi.ErTi Aradcmicien, appareils. _-, „ . , , TI 1 Alexandre YvAH !.'='■ AoùL -L'è iamputation des membres. Jbrocnure. Docieur. Mémoire sur la période lunaire de 19 ans. Cotte », , Corr. de l'iuslitut. rìrochure. i5 idem. Essai hydrograpliìque du Piémont. Rome 180 3, Michelotti (Thé- 1 • / „ ròse) ^cad^aiiciea> voi. I m-4. 14 Novembre. Ode recitata nel Palazzo della Città in occa- Castagnehi sione dell' apertura delle scuole secondane. Della Ftisi polmonare. Paris i8o5 , voi. 3 Beaumes *• Médecm. in-8.° Del morbo scrofolare. Paris i8o5. Delle convulsioni ne' fanciulli, s.'^édition i8o5. De certitudine in medicina acquirenda. Bru- "^ j^^d^^fu""*' xelles an XIII. Discours sur l'émulation. An XIII, à Roan. g^^.g,^^,^^^,^,,.^^ Brochure. de Roan (Guilbeil) Éloge de GoRNEiLLE. Brochure. Slancio sulla genealogia della Terra, e sulla Gautiehi ^ Ducteur. t." Décerabre, 8 idem. iS idem. «X id Ipm. «9 idem. 19 Janvier 1806. 9 Février. ( XXX V II ) costruzione dinamica della organizzazione , seguito da una ricerca suU' origine de'vermi abitanti le interiora degli animali. Jena i8o5. Flora Segusiensis , sive stirpium in circuitu Segusiensi , in-S." Discours piononcé à l'ouverture solennelle dcs Etudes. Brochure. Nuovo tiaftafo aritmetico-pratico diviso in cin- que parti , 3.' édition. Notices pour servir à l'éloge de M. Perronet premier Ingénieur des ponts et chaussées de Franca, in-4.° Paris 1808. Relation historique et Chirurgicale de l'expé- dition de l'Arme'e d'Orient en Égypte et en Sj-rie. Notice historique et raisonnée sur C. BouR- GELAT. I voi. Rapporto delle vaccinazioni fatte in Firenze dal D." Luigi Sacco, Medico - Chirurgo , Direttore Generale della Vaccinazione nel Regno Itahco. Medico Primario nell'Ospe- dale Maggiore di Mihmo. Firenze 1806. Memoria sul Vaccino , unico mezzo per estirpare radicalmente il vajuolo umano , diretta ai Governi, che amano la prosperità delle loro nazioni. Milano i8o3. Della impossibilità della quadratura del Ger chio. Teoria , e calcolo. S-JOl»! CorrespuodaDl. Recis AcadéinicieB. Ocelli. Le Sage CorresponJant. Harhey Docieur. Groonier Docteur. Luigi Sacc» Docieur. Valpeuga-Caluso Académicieu. 9 F^vrier 1806. i3 idem; Mars. 9 idem. ( X X X V I 1 1 ) Traìié des moyens de désinfecter l'air , par L. B.GuiTON-MoRVEAu, 3/ édilion. Paris i8o5. Ode pt'l ritorno della Pace. Arilhmetices et Geometriae Elementa ad Sub- alpinos. Nofices de l'Orage du 28 Janvier ^chu. Saggi scientifici , e letterarj dell' Acadeinia di GuiTON MonvKAU AraHémicien. Grassi Aradémicien. Vassalli Bandi Acadéiniciea. parte Ja Padova , loin. 3." , parte i.^ Padova 17^4 ÌD-4-° Floriani Caldani Bononiensis Opuscula anato- mica. Bulletin du Conseil de Sante les N.«" 17 et 18. Précis des travaux de la i^ociété des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux, lu dans la Séance publique le 4 fructidor an »3 , par MM." Leupold et Dutrouille Secrétaires. Bordeaux 1806. Saggio diun trattato di Meteorologia del Sig/A. M. Vassalli-Eandi. Modena i8o5, voi. 1, 10-4° Inslruction sur le traitement des Asphyxiis , avec des observatioos sur les causes de ces accidens , et 9ur les slgoes qui distingaent la raort réelle , de celle qui a'est qu'appa- rente. Par Antoine Portal Professeur de Médecine aa Collège de France eie. Nouvelle édition. Paris an i8o5, in-8.* Principes élémentaJres de Botanique et de Physique vegetale, Extrait de la S.""" édition de la Flore Fran9aise. Paris 180 5 , in-8.° Aradi'iuie de Padoue. Cai.u.vmi Corri^spoQitant. BUNIVA Acadéuii ien. de Bordeaux. Vassalli Bandi Acadéiniriea LOYSEL Acadéuiìrieu. DÉCANDOLtB CorrespondaDt, 9 Mar» 1806. i6 Mars. (xxxix) Memoria sulla Peripneumoma , ossia infiam- mazione dei polmoni nella bovine, del Ve- terinario Domenico Rolando. Aux habitans du département des Alpes Ma- ritimes. Eveil et inslruction sommaire sul- la Vaccine. Par P, B. Riìvolat , Médeciu Militaire. Nice 1806. Della Poesia, libri tre. Torino 1806, i vo\. ìd-I^.° Discorso di Giuseppe Mangili, Regio Profes- sore di Storia JSaturale a Pavia , intorno alle vipere. Milano i8o5. Prospetto d'uno slabilimento d" acque minerali arlifiziali. In Torino presso Antonio Evasio BoRSARELLi , Cliimico-Farmaceutico. Codice diplomatico Sant - Ambrosiano delle Carte dell' ottavo , e nono secolo , illustrato con note da Angelo Fumagalli. Opera po- stuma pubblicata da Carlo Amoretti. Mi- lano i8o5. Gramatica comparativa d' ambo le lingue Ita- liana , e fiancese. Di Francesco Grassi. Torino ifiofy. Eneide di Publio Virgilio Maroke tradot- ta nel metro dell' originale dello stesso. Tableau des Aranaeides ou eai-actères essen- tiels , des tribus , genres , famiììes et races '■ que renferme le genre aranaea deLm., avec la désignation des espèces comprises dans ROUNDW Vei^iioaire. P. B. Revolat (^bi'respon(J des rnoycns empluyc^s pour preservar Tsclier- kiisk capitale de ces Cosaques , des gros dé- Loidemens du Don ( avec trois planches ). Par Anioine Louis De-Romano M('ml>rc de plusieurs Académies. Tome II, Milan 1807 de rimpiinieiie de Caire et compagnie , i voi. in-8.° a8 Juin 1807. Leltres mincraloglqiies et géologiqucs sur les I-a- Coste ' o « j jjp Pia, salice Volcans de l'Amergne, écrites dans un vojage Correspoudant. fai( en i8o/(. Par la C(jste de Plaisance, ex- professi-ui- d'histoire naturelle à l'école cen- trale du dépa'-terncnt du Puy-de-Dóme , ex- professeur de Morale à Toulouse , Membre de la Soc-iélé lilléiaire decotte ville ; associé corrcspondant de celle de Bordeaux; de la So;iété d'Agriculture, Sciences et Artsd'Ayen, de Grenoble, de Montpellier, de la Société medicale de Clermont-Ferrand , de la So- ciélé philotechnique et de lAcadémie celti- que de Paris. A Glerraont de l'imprimerie de Lanrhiot , an i3 ( i8o5 t voi. in-8.° ) The Monlhly Hepertory of English littérature Bédacteurs. N." I avril 1807. N." 2, mai 1807. Dizionario storico degli Autori Arabi più cele- Dr.Bossr . Acadéoiicieu, bii, e delle principali loro opere. Compilato dal dottore Giambernardo De-Rossi piofes- sore di lingue Orientali. Parma dalla stam- peria imperiale iboy. ( LXII ) 28 Juin 1807. De Corano Arabico. Venetiis Pa<^nnini Tvpis r>; rossi ■ . Acaueiuitien. impies-so sub in sec. XVI. Par le mcme. 9 Novembre. Paimae l8o5. Mdmoires de la Classe des Sciences Mathé- Institut de Frauce. matiqiies et Pli3-siques. Deuxième semestre de 1806. Paris, Baudouin Imprimeur-Libraire de rinstitut. Jauvier 1807 , voi. i , in-4 ° Projet de la Statistique pour les fleiives de Castellano ' _ ' ' _ Aicliiiecte hydr. premier ordre, adapté ù la Scine. Par Joseph Castellano, Professeur de gt^omc'trie, Mem- bre du College des Mafhéiuaticiens dans rUniversité de Turin , etc. Turin , de l'im- primerie Giossi , voi. i , in-4.° Oggetti più interessanti di Ostetricia , e di Malacakub ^^ ir ^ ^ Viii;>ol / Storia naturale , esistenti nel Museo Oste- Académicien. tricio della R. Università di Padova , fra quali un insigne Idiocefalo congenito in- terno notomizzato publicamente dal Profes- sore Direttore Vincenzo Malacarne da Sa- Luzzo. In Padova 1807, nella Stamperia del Seminario, voi. i, in-4-° Saggio d'osservazioni per servire alla Storia _, Maucili . -, . . , . . Correspondanl. dei Mammiferi soggetti a periodico letargo. Memorie di Giuseppe Mangili Professore di Storia naturale , e Presidente del Museo nella R. Università di Pavia , ec. Milano , dalla R. Stamperia. Settembre 1807 ' voi. 1 , in-S." ( L X I I I ) 9 Novembre 1807. Prc'cis analytique des travaux de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Nancy, pendant le coius de l'an 1807. A Nancy, aoùt 1807 , voi. 1 , in- 12. Mémoiie sur les moyens de perfectionner la filature des soies , suivi de la desciiptioa d un nouveau nac^cauisme adapté au tour à filer , et du piocès-vi'rbal de l'expt^rience qui en a été faite par l'Académie de Nismes ; présenlé au Gouvernement par le citoyea Ferdinand Gensocl négociant à Lyon. Lyon, de I Impiirnerie de C F, Barres , an 1 1 ( i8o3 ) voi. 1 , in-i2. Eardiis Hercyniae Poema Vincentii Monti a Fiancisco Bottazzi epicis latinis interpre- tatum. Mediolani per Cairum et socium |i">07 , I voi. in-i6. Mómoire sur la fermentation acéteuse , et sur l'art du vinaigrier. Par C. A. Gadet Phar- macieu ordinaire de S. M. lEmpereur, i voi. in- 16. Extrait du discours p'ononcé par M.' Charles Giulio Prélet du dépaifement de la Sesia , à l'occasion de la distrihution des prix aux élòves de l'école secondaiie commuuale de la ville de Verceil 1807 , i voi. in-» 6. Procès-verbal de la distiifiution gén'.'rale des prix aux élèves des écoles spéciales du 21 aoùt Ì807. Paris de llxnprimeiie Imperiale. Acadìmib de Nancy. GENSOUt, Correspuudaot. BoTTAzei CorrespondaDt) Cadet CorrespuudaDt. Giui,!» Àcadéiuiciea. MlNIST^RE de liutérieur. ( LXI V ) 9 Novembre 1807. Piécis historique de la maladie qm" a rf^gné dans l'Andalousie en 1800, ( années 8 et g de la Républiqiie Francaise), confenant un appcrcu du vo^yage et des opérations de la Commission mt^dicalc envoyée en Espagne par le Gouvernement Francais , ainsi qiie des diverses observations sur la nature de la fìèvre jaune , sur quelques méthodes de traiteinent qui ont été recommandc's contre cette nruiladie , et sur les dangers plus ou moins probables de son introduclion et de son établissoment en Europe. Par J. N. Bekthe , Profcsseur de l'Ecole de médocine de Montpellier , ci-devant Vice-Proi'esseur de rUniversité de médecine de la méme ville , de la Société lil)i-e d'Agriculture du Département de 1 Hérault ; du Golle^ge Royal de médecine, et de rAcadcmie Royale de Madrid , honoraire de la Société medicale de Montpellier , de la Société medicale d'é- mulation de Paris ; de la Société de mède- cine pratique de Barcélonne. A Paris chez Déterville , libraire , rue du Battoir N.° 16. ( au 11-1802) I voi. in-S." Collezioni d'Opuscoli scientifici, e letterarj , ed estratti d' opere interessanti, voi. II. Fi- renze 1807 , nella Stamperia di Borgo-Ognis- santi , I voi. in-S.° BEnTIIR Pioltsseur. BlGE. el liflmellcs aris de 1 Imprimerle de la Societe 1607, i de Paria. voi. in-8.° Taboas para o calculo da lona;ifiule ereografica Dp.-P^ri,\ ^ Orto TftAVAhSOS secundo o mei lindo de José Monteii'o da Con espoudant. Rocba do Conseiho de S. M. R. Commen- dador da Ordem de Cliiisro , vice Recfor e DecaniT^da faculdade de Mathematica da Universidade de Coiml>ia. etc. eie, Pul)Ii- cadas com approvacao da Sociedade Real maritima por Francisco de Paula Travassos Professor de Mathenialica na Acadeniia Real da marina, e Secretarlo da mesma Socie- dade. Lesboa na Regia Ofiicina Typografica - anno 1(807, ' v^'- in-4-° Ephemerides Astronomicas calculadas para o meridiana do observatorio Real da Uni- versidade de Coimbra para o uso do mesmo observatorio, e para o da Navegacao Portu- gaeza, i voi. para canno de i8o4- Coimbra na Real Imjirensa da Uuiversidade i8o3 , 1804^ i8o5, i8o(j, 4 voi. in-8.° ( LXIX ) 9 Novembre 1807. Taboa para a medicao das pJpas e Toneis De Paola, caicula da para uso da All'adega das sete Cofrespo"uunt. casas por ordcm de S. A. fì.. anno ido3. Lisboa na Impressao Ftegia , i voi. ia-8." ( g'an r> Correspondanlt Conte de Vargas, Barone de Bedemar, Cava- liere dell' Ordine di Malta ec. ec. Presidente dell' Accademia italiana, Membro della R. So- cietà delle Scienze di Copenaghen, Socio delle Accademie di Torino , Firenze, Siena, Cor- tona , Cagliari , Mantova , Alessandria , Pos- sano ec. ec. Dissertazione presentata alla R. Società di Copenaghen , con alcune aggiunte ed annotazioni. Livorno presso Antonio Vi- ( LXXVII ) gnozzi , stampatore del Consolato imperiale francese i8oò', i voi. in-12. 6 Mars 1S08. Versi italiani di Tommaso Valperga-Caluso Valperga-Caluso Académkicn. fra gli Arcadi Euforbo Mclesigenio. Torino 1807 , coi Tipi di Bernardino Barberis , i voi. in-4.° Annuaire météoroloo;ique pour l'an 1808, à I.amarck l'usage de ceiix qui aiment la meteorologie, àe l'iustuut. et qui se livrent aux observations atmos- plìériques , par J. B. Lamarck Membre de l'institul de France , de la légion dhonneur etc. A Paiis chez Treuttel et Viirtz libraires, rue de Lille N.° 17, i voi. in-8.° Nuova dottrina della vitalità , e dello stimolo, del dottore professore Giuseppe Agostino Amoretti piemontese , Membro di varie Accademie. Torino 1806, nella Stamperia di Domenico Pane , e Compagnia, i voi. in-8.° Notice des travaux de la Société des amateurs des Sciences physiques et naturelles de Paris. Premier année , i voi. in-8." Hypothèse de la solidification du globe terres- tre. Par J. R. Jacquelin Dubuisson , Mem- Lre résidant de la Société Académique des Sciences de Paris , et de la Société des Sciences physiques et naturelles de la méme ville, forrespondant de la Société des Scien- ces , Littérature et Arts de B.othefort , et Amoretti Médecio. S >c\M des Ani ilrurs des S< ifiices Physiqut-s et Njlurelles. DuBUISSOW CorresipuudaDt. 5 Man 1808. 19 idem. Mai. ( LXXVIII ) de celle d'émulation de Poitiers etc. 1807 , I voi. in-i6. Recueil des Séances publiques de la Sooieté d'Agriculture , Sciences , Arts , et Belles Letties du ddpartemcnt d'Indie et Loiie. A Tours , chez Billaut Jeune N.° u.2. Programme d'un prix propose par la Société des Sciences et des Arts de Grenoble. Archives littéraires de l'Europe , N,"' 49 et 5o. Journal des Arts, des Sciences , de littérature et de politique. Tableau analytique des minéraux. Par A. Dra- piEz. A Lille , chez Marlier imprimeur de la Préfecture , Pont du Roubaix, i voi. in-f." Mémoii-es d'Agriculture , d'economie rurale et domestique publiés par la Société d'Agri- culture du déparlement de la Scine. A Paris de l'imprimerie de Mad."" Huzard , rue de l'Epdron S.t-André des Arts N." 1 1 , 4 voi. toraes 6 , 7 , 8 et g , in-8.° Analyse des eaux sulphureuses et thérmales d'Acqui. Par J. Mojon professeur de chimie pharmaceutique aux écoles de médecine et de pharmacie de l'Université impi^riale de Génes , expert public , et Membre de plu- sieurs Académies. A Génes , chez Yves Gra- vier 1808 , I voi. ÌD-8.° Société d'Agriculture d'Indre et Loire. Sociélé des Snpiices de Grenoble. PAnOLETTl AcadéiniciPU. RéJacleurs. Dhapiez Correspoudant. Société d' Agriculiure da Déparlement de la Beine. Mojon Piofcsseur. ( L X X I X ) i Mai 1808. Essai sur l'organisation externe et interne des insectes , sur les fonctions de leur vie , de leurs amours , de leurs combats , de leur» ruses pour éviter leurs ennemis etc. Ouvra- ge redige suivant l'état actuel des connais- sances nafurelles. Par l'avocat Charles Perotti de Barge, Membre de pliisieurs Académies. Turin 1808 , I voi. in-12. Le llié est-il plus nuisible qu'utile ? Ou histoire analytique de cett.e piante, rt moyens de la n'inpiacer avec avantage, par G. L. Gadet pharmacicn orHinaire de 1 Empereur et Roi , Minili Ijio de plusieurs Sociéfés savantes. A Paris . cliez D., Golas imprimeur-libraire , rue du Vieux Golombier N.° 2.6 , 1808, i voi in- la. Archivcs littéraires de l'Europe etc. N.° 5i. Correspondance vaudoise sur le tremblement de terre du mois d'avril 1808. Turin chez Reycends. Nouveau bulletin des Sciences par la Sacieté philomatique. Paris, Mars 1808. L'innesto vaccino. Poemetto in 6 canti, del Dottore Lorenzo Ponza Saluzzese , Socio coriispondente dell' Accademia imperiale di Torino etc. Savigliano 1808, i voi. in-12. : idem. Nella presentazione d'un canestro di fiori fatta da uu coro di scelte donzelle a S. A. 1. la Pehotti Cocrespoiidant. Cadet CorrespondanU^ Paholitti Académicien. Société Philomatique. Ponza Correspoudaat. Mabenco Académicien» i8 Mai 1808. 23 idem; 18 idem. ( LXXX ) Principessa Maria Paolina dì Francia. Ana- creontica di Vincenzo Marenco. Del tremuoto accaduto nella 27 divisione mi- litare à 2, e 16 aprile. Poemetto di Fran- cesco Grassi. Sur les tremblemens de terre arrivés en Piémont. Ode. Programme des prix proposés par l'Acadcmie de Marseille pour l'an 1809. Solutions grammaticales , recueil qui contieni les décisions du Conseil grani matical , et avee des améliorations considérables , les principaux articles du journal de la langue francaise. Par Urbin Domergue , Membro de rinstitut de France. Paris cliez l'Auteur, rue de la Harpe , N." g4' 1808. Carte statistique du d(^partement du Po. Rapport sur le tremblement de terre qui a commencé le 2 avril 1808, dans les vallées du Pélis , du Cluson , du Pò etc. Par A. M. Vassalli-Eandi. Public d'ordre de M.' le Préfet par Felix Galletti imprimeur de la Préfecture , et de l' Académie imperiale à Turin. Mai 1808. Observations sur le tremblement de terre , contenant quclques dótails rélatif à la capi- tale des Hautes-Alpes , et aux contrécs du département du Pò , dans lesquelles le plié- Crassi Académicien. Decbessi Correspomlant. Aiad^mie de Marseille. Urbin nojiFRGUE Rleiubre de rinstilut. Préfet. Vassali.t-Eandi Aiadéiiiirien. ROCHAS Docieur. ( LXXXt ) nomane du 2 avril dernier et jours suivans du tncme mois a fait dprouvcr des allarmes. Dédiées à Messieurs de la Société d'emula tion étahlie i Gap. Par M. R. ( l\ochas ) de la mème ville. Ghez J. B. Genoux à Gap. le 5 mai 1808. I.*' Juiii 1808. Annali di geografia , e di statistica , composti „ Gbabebg '^ *^ ' (>orrespoaaaDt. e pubblicali da Giacomo Graberg Svezzese tom. 1.° e 2.° Genova 1802. II idem. Osservazioni fisiche dell' Abate Giorgio Pollini ^ Foixini _ Lorrespoudant. professore di filosofia, di fisica, e geometria nel Seminario Metropolitano di Torino, sul preteso vero uomo incombustibile Slg.' Giu- seppe Lionnet di nazione Comasco. Dalla stamperia di Bernardino Barberis, 1808 in Torino. ix idem. Notile sur la déesse Piété. A Paris chez Sa- ^^JJ/^^^^j^,"^,. jou 1808. 17 idem. Notice sur les fouilles faites à Pontaclier en LrscnEviN LorrespoudaDi. 1807. ^ Paris I voi. in-S." Chef-d'oeuvre d un incunnu , nouvelle édition , à P^n-is 1807 , 2 voi. in-12. In morte di Carlotta Melania Alfieri-Duchi. Déodate . Db SAIVcEs-RivBt Versl, e prose. Parma 1807 , i voi. in-8.° Acadéimcien. IO Novembre. Deuxième recucil de divers mémoires extraits „ I-esaoe Correspocdant. de la Bibliothèque Imperiale des Ponts-et- Chaussécs à l'usage de MM. les Ingénieurs. Public par P. C. Lesage Ingénieur-en-chef 1 ( LXXXII ) de i/* Classe, Tospecteur de l'Ecole Impegnale des PoQts-et-Cliaussées de Franca , Membre de lAcadémie Imperiale des Sciences et Arts de Turin, du Musée et de ceiles des Arcades de Rome, Dijon, Bordeaux, etc. Paiis de l'Imprimerie d'Hacqiiart 1808 , i voi. in-4-° IO Novembre 1808. Telemachia dos libros XXiV e gallico sermone (jorre/^njant Frane. De Salignag de la Mothe Fénélon, caraeracensis Archiepiscopi, in latinnm Car- men transtulit Stephanus Alex Viel Pres- byter, in Academia Parisiorum ^tudiorum olim moderalor. Liiteti;e Parisiorum ex typis P. Didot natu mnjoris 18 8 , i voi. in-8.° Le guide dos bonnes mòres, contenant les prin- ^"J^!"'^}^ Y ' Medecin. cipaux jjhénomènes de la grossesse , le re- gime des femmes tnceintes ; ofFrant un coup- da3Ìl-sur l'enfance, la descriprion des moyens de conserver la sante des enfans , et par conséquent ceux de prevenir leurs maladies : suivi de l'cxplication des principales maladies des enfans. Par J. F. Frédérik Montain aìué, Docteur Médecin de l'école de Montpellier, Membre de la Société medicale d'éniulation séante à lecole de Médecine de Paris , ex- Cliirurgien de IHótel-Dieu de Lyon , ancien Chirurgien des arniées de P'rance. Lyon chez J. M. Barret Iraprimeur, place Terreaux 1807 , I voi. in- 12. SOCQUET Conebpoudant. ( L X X X I 1 I ) 10 Novembre 1808. Nouveau pas sur le scntier de la nature. Rochas Avocaf. Concernanl Ics causes pliysiques des serousses réitérées des trcmljlcmcns de terre. Systéme sur la matcrialilé de l'axe du globe terrestre etc. Ouvrage utile à lenseignemcnt de la Jcunesse par un hahilaiit des Haules-Alpes. Gap. chcz J. B. Genoux Imprimeur, les 5 mai et 25 juin 1808, i voi. in-16. Thòses de Chimie faisant parile de l'cxercice liltéraire de lécole secondaire de Chambcry, donne à la fin de l'aunée scholastique de 1808. Dédié à S. E. le Ministre de llntéricur. Rddigées par les soins de M.' J. M. Socquet, jMembre do plusieurs Académies ctc. Cham- bcry de 1 Jmpriaierie de Gorrin , rue Ca- thédrale N." 3i , i voi. in- 8." Traité de la résolution des équations numc- riques de tous les degrés avec des notes sur plusieurs points de la thcorie des équalions algébriqucs. Par L. Lagrange , de l'Institut des Sciences, Letfres et Arts , et du Bureau des longitudes , IMcinbre du Sénat-Conser- vateur et grand oflìcier de la Légion d'hon- neur, Nouvelle édition revue et augrnentée par l'Auteur. Paris chez Courcier Imprimeui-- Libraire pour les matliématiques quai des Augustins, N." 37, 1808, I voi. in-4.° Méuioire sur la nature et le traitement de più- , Portai, ^ Acndéiuiciro. Lagraugh Acadèmicieu. ( LXXXIV ) sieurs maladies. Par Antoinc Portal, Profes- seur de Médecine aii Collc-ge de France , d'Anatomie humaine au Muséum d'histoire naturelle , Meml)re de la Ldgion d'honneiir, de rinstitut de Fraace , et de cekii de Bo- logne , des Acadéinies des Sciences de Turia etc. , etc. , A Paris chez Arthus-Bertiand libraire , i-ue Hautefeuille N.° 2.3 , 1808 , I voi. in-S." IO Novembre 1808. Istruzione intorno al Vainolo pecorino, pub- . Puniva ' _ \ * AcadÈuiicjeB. blicata dal Consiglio di Agricoltura presso il Ministro degli alfari interni , e compilata dal Sig.' F. A. Gilbert , Membi-o dello stesso Consiglio , dell' Istituto nazionale ec. Traslata dal francese in italiano, coli' aggiunta di un discorso preliminare, e di varie note ad uso dei pastori del Piemonte , dal Sig.' Presidente Bunjva , Membro di varie Acca- demie. Torino 1808 , brochure. Philaréte. Entretien politique et moral sur la S/r Germ.mn de , (jUPDES Philosophie. Mantoue de llmprimerie Vir- Cortcspondam. gilienne 1808, in-16, brochure. Sui cubi di vetro opalizzanti trovati in uno J.ouis «ossi LoriespoudauU scavo al Duomo di Milano. Lettera del Ca- valiere Bossi , Membro dell' Istituto, e dell' Accademia R. delle Belle Arti ec. Milano per Cairo, e Compagno 1808 , in- 12, brochure. Rapporta de la Chambre de Commerce, de Chambre de Com- '^'^ merce de lucia. ( L X X X V ) l'Acack^mie Imperiale des Sciences, Littéra- ture et Beaux-Arts , et de la Société d'Agri- culture établies à Tiirin , sur le procède ìq- venté par M.' Gensoul , pour chauffcr par la vapeur l'eau des bassines où l'on file la soie, d'après les expériences auxquelles ila été publiquemcnt procede à Tuiin en sep- tembre 1807. Turin 1808, chez D. Pane et ■ Compagnie , brochure. IO Novembre 1808. A. Carlo Valperga di INIasino, e alla Damigella Abbé Ghio, Eufiasia Solaro di Villanova , nel giorno de' loro sponsali Gio. Battista Ghio dedica i se- guenti sonetti. Torino, a' 16 luglio 1808. Mémoire sur un nouveau e;enre de cociuille bi- Menard . e ' •■ GhOYE valve-équivalve de la famille des Solénoi'des, Correspondaot. intermédiaire aux solens et aux myes, voisia par conséquent des Glycimòtres ; sur les deux grandes espòces qui s'y rapportent; et succes- sivement sur un riche dép6t de fossiles d'Ita- lie , où se trouve celle qui a donne lieu à l'éta- blissement de ce genre. Lu à l'Assemblée Administrative des Professcurs du Muséum d'histoire naturelle , dans sa Séance du mer- credi 17 décembre 1806. Paris jauvier, 1807. Séance publique de la Classe des Beaux-Arts ^nstiiui de Franco, de rinstitut de Fiance du i.^' octobre 1808. Procès-verbal de la Séance publique de la Soci^ii^ de Mède- ' ' ciLC de LyoO' Société de Médccine de Lyon , tenue au ( LKXXVI ) Palais S.t-PJerre le io" mai 1808 en présence des Autonlds conslituées ; et le piogranime de la méme séance. 10 Novembre iSo8 Mémoire sur la conslituh'nn medicale des trois Richahd . _ JVjtedtcìn. piemiers mois de Tati i8o6, et sur les ma- ladies qui ont régné dans Tarascon pen- dant le trimestre ; accompagué de l'ouver- ture des cadavres faite cet liiver dans l'hos- pice civil et militaire de cette ville. Par F. J. Richard, Docteur en Mt'decine de lécole de Montpellier , Médecin des hosp'ces de Tarascon sur Rhóne, Membre et Secrétaire du Gomité de ^'accine séant dans cctte ville, brochure. Description d'un sceau d'or de Louis X'I , qui ^ Milmn Lorieipoiidant. appartieni au cabinet de la Bibliothèque Imperiale , par A. L. Millin , Membre de rinstitut et de la Légion d'iionneur eie. A Paris de l'TmpriVncrie de J. B. Sajou , rue de la Harpc, N.° 11, 1808. Essai sui- la langue et la lit torà Iure Pro- vencale. Par le mòme. A Paris. Conjecture sur un carnee allégoric|ue , re- lai if à l'histoire d'Angleteri-e. Par le méme. Lettre sur quelques inscriptions nouvel- lement découvertes à Limoges. Par le mème. Paris de l'Imprinierie de J. B. Sajou 1808. Programme de la Séance publique du i." Soc-i<'i,4^p;Scirnce», ° in Bdlri-l.Hiircs et Septcmbre 1808. Ans de Boideaux. ( LX X X VI I ) »o Novembre 1808. Taljleau de MM. les Professeurs de l'Univer- sité Imperiale. Tableau statisfique de la navigation de la Seine depuis la mei- jiisqu';\ Rouen , contenant des vues genera les sur le systcme de son em- bouchiire ancienne et moderne. Dédié su premier Consui. Par S. B. I. Noel , seci-é- aire du Conseil de Commerce , MemJjre de la Société d'émulation de Rouen et de plu- sieurs Soc-iétés savantes. A Rouen, Impri- merle des Arts, N.° Ò8 , frimaire an ii, i voi. in 8.° Il Po festante. Cantata per musica. Carte du chemin parcouru par la comète de'- couveite en septembre 1807. Elogio di Lorenzo Mascheroni , scritto dal mar- chese Ferdinando Landi Piacentino , inserito nel tomo ii.° delle memorie di matematica, e di fisica della Società Italiana delle Scienze, Modena i8o4 , presso la Società tipografica, Mémoires de la Classe des Sciences mathéma- tiqnes et physicjues de l'Ins'itut national de France, i.'^' et 2.'' semestre de 1807. A Pa- ris, chez Baudouin imprimeur de llnslitut, 2 voi. in-,." Mémoire sur ces quesfions proposées le 14 frimaire an 14 par la Société de niédecine de Lyon : 23 Mpm. 16 idi'u. IO Déceuibre. Balbb Acadétiiu ìpq. Noel CorrebpouJanl. Marenco Aradémirien. MoNTlCONE Peialre. I ANDI de Ja Soriété Italieaoe. IdmIiiiI Naiional de Frauce. Hfki«andez Alédeciij. ( LXXXVIII ) » Quels sont les signes diagnostiques et » prognosfiques que peut fournir dans les » maladies aigues et chroniqucs, l't^fat de » la langue, des Icvres, et des dents ? Quelles » conséquences doit-on ea déduire dans la » iDiaticpje ». Par J. F. Hernandez piofes- seur à l'école imperiale de médecine navale du port de Toulon , pvésidfut de la Soci(?té d'émulation pour les Sciences, Lettres et Arts de la méme ville etc. etc. A Toiilon , chez Alexandre Curet imprimeur-libraire , Place Austerlitz ci-devant S.t-Pierre 1808, 1 voi. in-S.o 17 Décembre 1808. Correspondance vaudoise , ou recueil de lettres de quelques habilans des vallées de Pigneiol sur le tremblement de terre de 1808. Nou- vcUe édition corrigée et augmentée. Par Modeste Paroletti. A Paris, chez J. Chau- merot libraire , palais du Tribunat , galerie de bois, N." 188 , et chez les marchands de nouveauté , 1808. 1." F^vrier 1809. La Religione contro l'Epicureismo. Poemetto. Paholetti Académicitin. 18 idem» Grassi Acad^micien. Memorie dell' Istituto nazionale italiano, Classe Instiiui National Italieu. di fisica, e matematica, tomo 2.*^° parte i. Bologna 1808, presso i fratelli Masi , e com- pagni, tipografi dell' Istituto, i voi. in-4.° De la vaccine et de ses effets. Par Claude-Au- Babury Médetin, toine Barrey, dQctcur cn médecine de lécole ( LXXXIX ) speciale de Paris, liiédecia des epide'mies du premier arrondissement du Doubs, di- recfeur des vaccinations gratuites du mé- I me ddpartcìnent etc. A BésaD^on, chez Cou- ché imprimeur de la Préfeclure , i voi. in-S." 18 Février 1809. Dialoghctli per istruzione delle levatrici idiote, di Vinccuzo Malacarne da Saluzzo, professore di ostetricia. Padova 1808 , i voi. in-8.° Saggio sopra i mezzi di supplire alla carezza di'l zu(;caro. Estratto della memoria del Sig.' NcvoLLONE , Vice-Presidente della Società d'Agricoltura, e Direttore dell'Orto speri- mentale. Per servire d' istruzione facile , e popolare. Torino 1808 , Giossi stampatore brochure in- 12. Rechercbes expérimentales anatomiques , cbi- miques etc. Sur la physique des animaux _ Mammifòres hybernans, et notammeut les marmottes, les loirs etc. Ouvrage qui a rem- porté le prix , le 4 janvier 1808 , à la Classe des Sciences physiques et mathématiques de rinstitut national. Par M. I. A. Saissy , doc- teur en médecine , ancien médecin et chi- rurgien major de la ci-devant Compagnie royale d'Afrique , Membre du ci-devant Col- lege de chirurgie de Lyon etc. Chez Nicolle à la librairie stt^réotype à Paiis , rue des Petits-Augustins N.° i5 , 1 voi. in-ia. m Malacarne Acadéinicien. nuvollone Pergamo Correspondant. Saissy CoriespoodaDt. 18 Févrler 1809. Notìce sur l'ouvrage siuguller , intituld Li/ho- t-EscnEvifr graphia Ivircemburgensis , et sur la mystiQ- cafion qui y\ a donne lieu. Par M. P. C. Leschevin. a Paris, de l'imprimerie de J. B. Sajoii, vue de rfmprimcrie de la Harpe 'K." II i8o8 , 2 brochure in-12. Observations sur la 3.""^ Classe du syst^me bibliograpliique de Déburre. Par le méme. Sopra il treinuoto che da sette mesi scuote le Vassaixi Eandi Academiciea. ■'"'■'"*<' valli delPelice, delChisone, e del Po, del Sig.' A, M. Vassalli-Eandi. Verona 1808. I voi. in-4.'' Mémoires lùs à la Séance publique de la So- , . SonVié ■ ^ d A tinnii 111 rP du citate d'Agriculturc du dcpartement de SeiuR Df^panni'-m da et (Jise , le dimanche 12 jum loob. Bro- chure. '^^ Expériences rélatives à lécorce du Ma- ronnier d'Inde. Rapport fait par MM. La- MEYRAN médecin , Labbé propriétaire , Ro- bert , Lbbroux, et Fremv pharmacicns, dans la Séance du 25 novembre 1808. Brochure. Gouvernement des arbres à fruifs par l'ar- ''ehwe. Rapport fait sur cette mc'lhode de M.' Cadet de Veaux , sur ses résultats à Franconville ; et sur les principes de la faille. Par MM. Bosc , Labbé et Feburier ; ìù dans la Séance du 25 septembre 1808. Brochure. ( xci ) i8 Février 1809. Laurea ai Candicìati medici-filosofi della impe- _ Bianchi j, ^ Lorrespuadaat. riale Università di Siena dell'anno 1808, del dottore Gioanni Bianchi , professore di Ostetricia Teorico-Pratica , e Meml)ro del Collegio medico-filosofico , chii-urgo di detta Università ec. ec. Siena dai torchj di Ono- rato Porri. Brochure in-4-'* Notice sur M/ le Berriays CoUaborateur du , Lair de plusieurs Duhamcl-Diamonceau , pour le traité des Sociéiés savanies. arbres fruitiers , auteur du nouveau de la Quintinye et d'autres ouvrages dejardinage, cori'cspondant de la Société d'Agriculture du dépaiteraent de la Seine et Oise, et Mem- bre non-résidant de la Société d'Agriculture et de commerce de Caen. Par Pierre Aimé Lair , secrétaire de la Société d'Agriculture et de commerce , et Membre de l'Académie de Caeu etc. A Caen de l'imprimcrie de F. Poisson 1808. Brochure in-12. Dissertation sur un tombeau antique. Par M. CnArDRUE •* _ de plusteuis C. A. Chaudrue , Membre de l'Académie Sociéiés savantes. celtique, de i'Athénée des arts , de la Société académique des Sciences; de celle des Sciences, Lettres et Arts , et d'encouragement pour l'industrie nationale , de l'Université de Juris- prudence eie. 1808. ( Brochure in- 12. ) Calendario Georgico per l'anno 1809. d'Agriruiiure de Tufiu. ( XCIl ) 18 Février 1809. Tables asfronomiques pubhVes par le Bureau Blanquet bu des longitudes de France. Paris , chez Gour- Piofesseur. cier impriineur-libraire pour les mathéma- tiques , quai dcs Augustins , N.° 67 , i voi. in-4.'' 4 Mar». Avis sur l'admìnìstration des secours aux per- Dfsgrances sonnes noyées. Par le D.' Desgranges Mem- bre de la Société de médecine de Lyon , et associé de plusieurs Sociétés soit de mé- decine, soit littéraires , républicoles et t^tran- gères. A Lyon, de l'impriraprie de Ballan- che pére et fils , aux Halles de la Grenette, an n , ( 3 fcuilics in-4-° ) »i idem. Tables de comparaison entre les poids et me- ^, ^'^f''' ^o , '■ ^ DépailemuDt du Po, '• sures du nouveau système méfriquo, et les poids et me>sures ci-devant en usage à Turin, et dans les aulres communes du dép.irlemtnt du Pò. Turin i8og , chea Giossi , i voi. in-S." Sujets de prix proposés par 1 Académie des Sciences , Arts et Belles-Leftres de Dijon. Statistique du département de l'Ain. Paris ^'-'^^' (f^hailps) „ „ Académicieu. 1808 in-4.'' Dell' origine , e dell' uincio della letteratura j ,, Foscolo Loriesjjoiiuant. di PoscoLo. Milano 1809. Giornale della Società d'incoraggiamento. cli'^espo^.dal Quattro lettere del Sig.' Conte , e Senatore Fallctti-Barolo Ottavio Fallett.-Barolo, indirizzate alSig.' A^«iéui>cie«. Prospero Balbo liettore dell Accademia di S Avril. 19 idem. Acad^raìe de I >ijon. aQ Avril 1809. 3 Mai. IO idem. «3 idem. 27 idem. 3 .lui de Maiseille. (xeni) Torino, inforno ad alcune opere postume di Vittorio Alfieri uUimatnente stampate. Torino dalia stamperia di Vincenzo Bianco , i8og. 1 Voi in-ii." Instruction abrégée sur le coton. Brochure. Concours pour les prix de i8og, et 1810, I feuilleton. Ordre des lectures de la Séance publi- que du ib' avril i8og, 1 feuilleton. Lit mécanique pour les malades. Par M. Pa- ROLE1TI. Disserlazinne inforno alla Patria di Cristofaro Coiomho. Firenze i8og. ,t/ijii' Descripiion liistorique de la Basilique de Su- perga. In fol. avec planehes. lusciipliones in basis pyramidis extra pomse- rium via ripulinaeuntibusab urbedextrorsum. Auctore Joscpho Vernazza. Storia di Soperga , e dello stabilimento an- nesso. Di F. Pastore. Kuova edizione cor- retta eiì accresciuta. Vi si aggiunge in fine la seiùe delle piante crescenti ne' suoi contorni. Torino 180C) , I voi. in-12. Pedanteofilo. Notizia sfori(^a d' incerlo autore. FALt-ETTiBAnoL» ' Atadi^ojicieu. Torino dai Tipi di Domenico Pane iboq. Giornale della Società d' incoiaggiamenlo delle _, Bos'i Scienze, e delle Arti Genn;ijo 1809.!.)!.^ Seance piihlique de l'Académiei des Sciences, Aits ci Belics-Lettics uc Dijou , tenue le 8 Paboletti Académiciea Napione Acadéaiiciea. Paboletti Académiciea. Mairie de Turia. Pastorb. Aca<\tra\e de Ui|ua. ( XCIV ) fdvrier 1809. EHpn de rimprimeiie de Fian- tin , i8og, 1 voi. in-i2. 3 Juìd 1809. Menioite di matematica, e di fisica delLi So- Sooiéié Iialienn» i cietìi Italiana delle Scienze , toni. i/f. Verona "'^'"; 1809 , I voi. in-Zf." 7 idem. Jurisprudence du mariage , sous le rapport Ferrerò '■ _ _ ° "^ '■ Avocai. moral. Turin 1808 in-8.° 8 Juillet, Annali del Museo Imperiale di fisica , e storia , Rai.be *• _ _ Acaouruicieii. naturale di Firenze per il 1808, tora. i." Fi- renze 1808, presso Giuseppe Tosarli , e C." Lettere d'Italia, 2 voi. in-8.°, 1808. Aciidémirieu. ^'' Istruzioni teorico-pratiche su la raccolta del Pu(,li nitro, compilate per uso della K. Amminis- CorrespondaDt. trazione generale delle polveri , e dei sal- nitri del Regno , dall' Ispettore generale della medesima, Pietro Pulli, Membro di • i-varie Accademie. Napoli 1808 nella Stam- peria del Corriere , i voi. in- 8.° ^''' Dell'incoraggiamento delle Scienze. Dis- corso di Pietro Pulli a S. E. il Ministro degli Interni, brochure. iQ Novembre. Tabulae speciales aberrationis et nutatiouis in . Zach •' . ..... AcadéiDÌcieu. ascentionem rectam et m decunationem ad snpputandas stellarum fixarum positiones sive apparentes , sive veras una cum insi- j gniorum GGCCXCIV stellarum Zodiacalium catalogo novo in specula astronomica ernes- tina ad initium anni MDGGG construit , cum aliis tabulis eo spectantibus. Auctore Za cu Académicien. ( xcv ) Francisco Lib. Bar. De-Zach , voi. i Golhae in Libraria Beckeriana i8o6, et voi. 2 1807 , 2 voi. in-4-*' ig Novembre 1809. Tables abrégées et portatives du Soleil , cal- ciilées pour le méridien de Paris sur les observations les plus récenfes d'après la théorie de M. Laplace. Par le mt-me. Flo- rence chcz Molini , Landi et Compagnie , I voi. in-8.° , J809. Taljles abre-gées et portatives de la Lune cal- culées pour le m<''ridien de Paris , d'après la théorie de M.' le Comte Laplace , et : d'après les constants et les coèfficiens de M/ BnKG. Par le nitine. Florence chez Molini , Landi et Compagnie 1809 , 1 voi. in-8.° Tabula; raotuum Solis novee et iferum correclàe ex theoria gravitatis Clarissimi De- La- Place, et ex observationibus recentissimis in specula erneslina babitis erutae. Auctore Francisco Lib. Bar. De-Zach = Supple- nienlum ad ta])ulas raotuum Solis anno 1792 aditas, Gotha? in libr. Beckeriana i8o4-» i voi. in-f.° ,(i;' w' '-■. Sulla diatesi cancerosa , annotazioni del D.'* Mongiardini /-> » UT T^ /- I- T Correspondaut. yj. A. Mongiardini, rrot. di materia medica e chimica-ftiimaceutica nella scuola medica deir Imperiale Accademia di Genova, brochure. Prdcis analytique des travaux de la Socicté de Nailcr, ( XCVI ) •';Ides Sciences, Lettres et Arts de Nancy, pendcint le cours des années i8u8 et liiog, aoiit i8og. 19 Novembre 1809. Sys'^nie univcrsel. Par H. AzaVs. A Paris 1809 AzaVs chez le Blanc Imprimeur , brochuie. Séances puhliqucs de la Société des Amateurs jes' SriL-nce» des Sciences et Arts de la ville de Lille, 3."" «' ^ìL'l.hI! "'"' Cahier. Napoléon en Prusse. Poeme épique en 12 ,i^, ^^^^ chants. Par J. .T. Bruguière-du-Gard. A c:oi.espondaDt. Paris chez le Normand , rue des Piètres-S.t- Germain-1 Auxerrois , i voi. in- 12, Giornale della Societ;\ d'incoraga;iamento delle J-o"'' B"*»" Correspondant. Scienze, e delle Arti stabilita in Milano, febbrajo, marzo, e aprile i8oy, (3 cahiers ) Essai sur les propriétés de la force vitale dans Dubvissoh '■ ' Lorrespuuuant. les végétaux. Par J. R. Jacquelin Dubuisson. A Paris de l'Imprimerie d' A. Egion 1808. ( Brochure. ) Annales des Sciences et des Arts pour l'an Bédacteurb» 1808. Par MM. DuBois , Maisojsmeuve et J. R. Jacquelin Dubuisson. . Rapport fait au noni de la cominission cliargée ., S":'^'^ "t" ^ o d A^ruiiHiire de suivre les expériences relatives au per- ei des Aris fectionnement de la charrue , composée de Boulogne sur-mer. MM. DeLPONTE , DUCARNOY, LORGNIER, Me- KEviLLE et PicHON. à Boulognc de l'Impri- merie de Leroy-Berger , brochure. ACADÉMIE de Marseille. ( XC V II ) 19 Novembre 1809. Sa »s?io sulla illuminazione a Petrolio, ossia es- ^-o'-is B^*^' tratto di una memoria manoscritta sul Pe- trolio, e sugli usi economici del medesimo. Del sig.' Cav/* Bossi. Milano i8og, brochure. Saggio sull'origine dell'incisione in legno, ed in rame , e sulla cognizione delle stampe dei secoli i4, e i5. Estratto del socio L. Bossi con annotazioni del medesimo , brochure. Instruction abrégée sur la culture du coton. Ordre des lectures de la Séance publique du 16 avril 1809. Programme des prix pour l'an iSog. Concours pour les prix des années 1809 et 1810. Séance du 17 avril ,1809. Lettre imprimée du Doctcur Barre\ à M. le Préfet du département du Doubs. Rapport fait par M. Barrey à IM. le Préfet du département du Doubs sur la vaccine et la petite vérole dans son dépar- tement pendant l'année 1808 et le 1.^' tri- mestre de 1809. Rapport fait par M. le Sénateur Comte Fran- cois de Neufcliàteau à la Société d'encoura- geraent pour l'industrie nationale , au nom du Comité d'Agriculture, sur la culture des plantcs oléagineuses ( Séance generale du 3 septembre i8og. ) n Société de MéHecine de Besaufoci Soriélé d'Eacourageoienl. ( xcv III ) 19 Novembre 1809. Teoria della l'esistenza dei corpi molli, di Da- niele Francescom , Membro pensiona rio dell' Accademia di Scienze , Lettere, ed Arti di Padova. Padova per Nicolò Zanon-Bet- toni i8og , i voi. in-f." Memorie dell' Istituto Italiano , classi di Scienze Morali, Politiche, ec. di Letteratura, e Belle Arti ee. , tom. i.°, parte i.* Bologna i8og , pei fratelli Masi, i voi. in-4.'' Ordo scholarum. xb idem. Instruction sur le syrop et le sucre de raisin. Par Stanislas Alexis-Antoiue Banon, pro- fesseur de raédecine da 6.°^" arrondissement maritime, associé correspondant de la Société medicale d'c^mulation de Paris, Brochure. Piogramme dun journal qui a pour tilre \Analilico Subalpino. 9 Décmbre. Annales de l'observatoire de l'Acad^mie de Tu- riu, avec des notices stati&tiques conccrnant l'Agriculture et la Médecine par le prolesseur Vassalli-Eandi , i8og, premier semestre, iu- 4° De limprimerie Sociale. Notizie di alcune parti del Piemonte , e della festa celebrata lì 3o luglio i8og, nel teatro di Verzuolo. Lettera di Stefano Borson. To- rino dalla stamperia di Domenico Pane i8og. Essai sur la médecine du cocur , auquel on a joint Ics principaux discoux's prononcés à FnANCBSCONl Coire.spoudaul. lastìtui National lialiea. Balbe Acadimicien. Banon Prolesseur. Andrioi.i. Bai.be Aoadéiuicieiii BnnsoN Proff^sriir d» Miuéialogie, Petit Corrusfìiiii'lanl. ( X G I X ) l'ouverture des cuors d'anatomie, d'opdrations et de chinirgie clinique de l'Hotel - Dieii de Lyon. Par Marc-Antoine Petit doctein- en médecine de la ci-devant Université de Mou([>eUier, ancien cbirurgien en chef de l'Hótel-Dieu de Lyon , prol'esseur d'opt'ra- tions et de chirurgie clinique, Membre du jury medicai etc. A Lyon de l'impriraerie de Ballanchi pére et fils , aux Halles de la Grenette 1806 , i voi. in-8.° 9 Décembre 1809. Onan ou le tombeau du Mont-Cindre , fait historique présente en 1809 , à l'Académie des Jeux Floreaux de Toulouse , avec cette épigraphe ; « Je tente d'arracher les nin?urs de la » Jeunesse aux dangers d'un naulVage qui » devient plus grand chaque jour. Qu'une » seule victime soit sauvée , et j'aurai le prix » de mon travail , mais si cet heureux » triomphe m'éfait annoncé par vos suffra- » ges , je resterais alors persuade que pour n recompenser ses amis Ihumanité s'entend » avec la gioire. » Par le mème, i voi. in-S." Petit Correspondact. Giornale della Società d'incoraggiamento delle _ Bossi _ . Correspouuant. ocienze , e delle Arti stabilita in Milano, tomo 6.» N." 3, giugno 1806. Mahenco AcadéiuÌLÌeii. Spadoni Ducteur. Bossi Correspoudant. Soriélé d'Agriculiure àe Tuiiii. LlÈGEARD (c) lo Décembre 1809. Per la pace tra la Francia , e l'Austria. Ode di Vincenzo Marengo. i3 Janvier 1810. Nuova specie di lino originario di Siberia per la prima volta nomenclato , e descritto dal Dottor Paolo Spadoni , professore di bota- nica , e di Agricoltura nel liceo di Macerata i8o8. Presso Bartolomeo Capitani, i \ol in-12. Giornale della Società d' incoraggiamento delle Scienze , e delle Aiti stabilita in Milano. Tom. 7 , N.° I, luglio 1809. Calendario Georgico per l'anno 1810. Notice statistique sur le dépaitement de la Sesia. Rédigée par M. Liegeard secrétaire gt'néral de la Prc'fecture. Memorie storiche siiseli studi , e sulle produ- Valpebga Caluso " ■' ^ Académicieu. zioni del Dottore G. Bernardo Derossi pro- fessore di lingue Orientali , da lui distese. Parma dalla stamperia imperiale luoj) , 1 voi. in-8.° 14 idem. Sintassi , fiasi , e voci per perfezionarsi nella lingua francese. Opera di Giovanni Momo da Vercelli. Prima edizione. Pisa presso Francesco Pieraccini 1809. Voi. i in-8.° 3 Févrler. Journal centrai des Académies et Sociélés sa- vantes. Première année, N.° i, janvier 1810. Prix proposés par la Société dagriculture , de commerce et des arts de Boulogne-sur-mer. Momo Piolesseur. Rédacteurs. Soriélé de Boni uf;ue..sur- ra er. (CI) 5 Févrìer iSio- Discoiirs prononcé par M.' Paroletti en pré- sen(ant au Corps-Légiblatif llioiiimage fait par M.' VAS^ALLI-EA^Dl , dun livre ayant pour tifie : Annales de lobservatoire de l'Aca- dcniie de Turiu. Séance du i8 janvier 1810. Mouvement de la population de la ville de Tuiin, Fauxbourgs et Banlieue cn 1809. Eloge histo.ique de M. Jean Sénebier pasteur et biblioth^caiie de la république de Genove, Membre associa de IJnstifut etc. Lù à la Société des Arts de Genève , le 19 décembre 1809. Par .1. P. Maunoir ainé docleur et professeur en chirurgie à Genève etc. A Paris, chez J. L. Paschoud libraire, rue des Pefits-Auguslins N.° 3, brochure. Trattato di Agricoltura del medico Giovanni BiRou , I voi. Novara dalla TipograGa Mez- zoKi 1809 ' * voi. in-8.° Del vero Scopritore del nuovo mondo. Firenze presso Molini , e Landi 1809. Nel di solenne di S.t-Napoleone. Omaggio poetico di Vincenzo Marengo. Torino 1809. Storia della guerra dell' indipendenza degli Slati-Uniti d' America , scritta da Carlo Botta. Voi. 4. Parigi 1809. Mc'moire de la Classe des Sciences physiques et mathématiques de llnstitut de France année 1808, i voi. in-4.0 PAnOLETTl Académiciea. 4 idem. 47 Mars. Wairie de Turin, Maunoib ( alné ) D,' en chirurgie. BlHOLl Correspoadant. Napionb Acadcmicien. Marengo Acadenjinen. Botta Académicien. Institut de Frauce. Tnstitut de Frauce. ACADÉMIE de Fadoue. Sociélé d'Eiiuilation (CU) 17 Uars 1810. Analyse des travaux de la Classe -drs Scien- ces madicmatiqiics et jihysiques de llnstilut pendant l'annce i8of). / Memorie dell' Accademia di Scienze, Lettere ed Alti di Padova. Padova per Nicolò Zanon- Bettoni tipografo dell'Accademia. 1809, i voi. in-4.'' Séance publique de la Société d'dmulation de la ville de Cambray, tenue le i3 novembre de Cambray i8og , sous la présidence de M.' le Baron Belmas Evéque du Diocòse. A. Cambrai de l'imjjrimerie de Defrémerjr , brochure. Rapport sur les travaux de la Société d'Agri- ,,.^"^"^',f culture et de commerce de Caen. Par Pierre ^i ^" Comraerce de Laen. Aimé Lair secrétaire. A Caen , cliez F. Pois- son i8og. Brochure. Notice sur M."^ De-Sanville , ancien conseiller . I-"'^ de plusieurs au parlement et pi-ésident de la chambre Socìéiéj savanieg. des comptes de Rouen. Président du Con- seil-Général du dJpartement de Calvados, ancien Maire de Caen , administiateur des Hospices et Trésoricr de la Société d'Agri- culture, et de commerce de cette ville. Par Pierre Aimé Lair. A Caen , chez Poisson iSog , brochure. Sulla nuova miniera di Manganese trovata nel dipartimento del Musone, sua storia , usi etc. Memoria del Colonnello Augusto Ricci Rirri Coloiiel. ( CHI ) Membro di varie Accademie. Fabriano 1809, 1 voi. in- 12. »7 Mara 1810. Della (orba , e della lignita combustibili , che Amoretti ... Académicien. possono sostituirsi alle legne del Regno \ d'Italia. Istruzione di Carlo Amoretti Cav." dell' Ordine della Corona di Ferro , Membro dell' Istituto nazionale , e del consiglio delle miniere, bibliotecario dell' Ambrosiana etc. Milano 1810 , presso Gio. Pirotta Stampa- tore. Brochure. Culture du tabac. Extrait d'un mémoire lù Lk-Covk- Covivi. par M.' Lacour-Gouffé h la Séance parti- culière de l'Académie de Marseille , du 1." février 1810, ( -j. feuillelons. ) Programme d'un prix propose par la Socie té , 5,°'l'^'ti ° . de Grenoble. des Sciences et Aits de Grenoble. i8 idem. All' illustre Tommaso Valpf.rga-di-Caliiso Pro- De-Brem* iessore etc. Lodovico di Breme figlio , Epis- tola in vcisi. Milano per Luigi Mussi 1810. 3i idem. Un tableau de 117 hauts fourneaux de divers Bert . . Correspoiidant. pays , leur produit , les consommations en charbon et minerai, redige par J. A. Mar- cher Conseiller de régence. Giornale della Società d'incoraggiamento delle Bossi . . CorresponHanl. Scienze , e delle Arti stabilita in Milano , tom. 7 N.° I , luglio 1809 , tom. 7 N.° 2 , agosto 1809, tomo 8 N.° i, ottobre i8og. Ptlilano per Giuseppe Marcili. 7 Avrii. Dei vantaggi che la Rehgione reca alle Belle- N^^pione ' " Académicien. i4 Aviil 1810. 5 Mai. Bossi Corresjjoiidantt (CIV) Arti , e le Belle-Arti alla Religione, del Sig.' Galeani-Napione. Firenze i voi. in 12. Giornale della Società d'incoraggiamento delle Scienze, e Arti, staliilita in Milano, tom. 7 N.° 3, settembre i8ot). Milano per Giuseppe Marcili 1809. Programme intitulé: Dictionnaire universel de Rédactf.urs biograplìie ancienne et moderne, ou histoire par ordre alpliabétique de la vie publique et privée de tous les homraes qui se sont fait remarquer par leur écrits , leurs actions , leurs talens , leurs vertus , ou leurs crimes ; ouvrage entièrement neuf. Redige par MM. Amar-Durivier et autres gens-de-lettres et savans. A Paris, chez Micliaud frères 1810, I voi. in-8.° Discours prononcé par M. Modeste Paroletti ea faisant hommage au Corps-Législatif d'un ouvrage de M. l'abbé Denina bibliothécaire de S. M. lEmpereur et Roi , intitulé Storia dell Italia Occidentale. Séance du 5o raars 1810. Memorie dell' Accademia imperiale delle Scien- ze , e Belle Arti di Genova , volume secon- do. Genova dalla Stamperia dell' Accademia imperiale, anno i8og, i voi. in-4."' Mémoires publiés par la Société d'A^riculture ., . Soci(«ié *^ ■■■ '-'a Agnculluie du du département de la Scine, imprimés par Départrmem de *■ la Seiue. Paroletti Académicieii. ACADÉMIB de Gènes. 5 Mai 1810, 19 idem. lant. (CV) ordre du Piéfet du ddpartement. A Paris , dans la libraiiie de Mad ""' Huzard , les voi. I.", 2.% 3.% 4/ et li.' in-8.° Réflexions sur la sain;née par J. B. C. Delivet „ Delivet " ■■ _ Lorresponda Docteur médecin de la facultc de Paiis. A Gène$, de l'Imprimerle d'Yves Gravici- 18 io, 1 voi. in-8.° Discours pronoticé par M.' Le-Fèvre-Gineau Le FEvnE-GiNEAù '■ ^ _ Acadétnicieu. en présentant au Corps-Lcgislatif le recueil des mémoires de l'Acadcmie de Turia , dé- puis i8o5 , JLisqu'ù 1808. Séance du 20 avril i8ro. Fasciculus rariorum plantarum Foro Juliensium. Auctore F. Brignoli. Urbini 18 io, in-4-'' La Giropedia di Zenofonte tradotta da Fran- cesco Regis Professore di Letteratura Italiana neir Accademia di Torino , e Membro dell' Accademia Imperiale delle Scienze , Lettere, e Belle Arti. Torino i8og , dalla Stamperia di Vincenzo Bianco , 2 voi. in-8.° Giornale della Società d' incorasrgiamento delle J-o^'s Bossi . _ Lorrespondant. Scienze , e delle Arti stabilita in Milano , tom, 8 N.° 2 novembre 1809, toni. 8 N.° 3 décenibre i8og, 2 voi. in-8.° Milano presso di Gioanni Pirotta. De la peinture considérée dans ses effets. in- 8." Paris 1804. Métaphysique des études. i8o4 , iu-8^° Essai sur l'émulatiou 1802 m-8.f éljtl o Brignoli Correspoudant. Regis. Académicien. Ravmonb Coirespondaut. Acarlémie de jyiarseille. ( evi ) ■ 19 Mai j8io. Raccolfa di quesiti di problemi leftrrarj ma- Bava S. Paol», nosciitti già stati proposti dall Academia letteraria S. Paolina. I JuÌD. Mémoires publics par l'Académie de Marseille. Marsoille de l'Imprimerie de la Socióté tipo- grnpliique. Tom. i.^'^an 11 , ( i8o3 ) tom. 2.' ao 12 , ( 1804 ) tom. 3.' an j3 , ( 1804 ) tom. 4.^ iSoG , 4 voi. in-8.» Des Sociétés de prévoyance cu associations écouomiqiies de secoiirs mufuels. Disrouis prononcé à la Séance publique de la Société de bienfaisance de Marseille , le 22 février 1808 par M.' Casimir Rosfan. Brochure. Considérations sur les secours t'conomiques et indu«triels et sur Tabulition de la mendicite. Discours prononcé à la Séance publique de la Société de bienfaisance de Marseille , le 26 février 1809 , par Casimir Rostan. A Marsf'ille de l'iniprimerie Aeh»rd iSog. Bro- chure. Program me des prix proposés pour -les amiées tSio et i8ri. Ordre des lectures de la Séance publique du 6 mars 18 jo. Orationes in Academia Taurinensi habi>ce , in coDspectu D.D. Ccvuì'r , CoiPfiER et Balbe 1810. 9 ideia. ' Tableau littéraire de la France au 18.™* siede. Paris i8o£). B\l.BE Académicteu. Sai.vput Cories|iouilant. ( CVII ) i6 Juin i8io. Sul calcolo integrale delle equazioni di diffe- Francesco . . Caudinaii. renze parziali con applicazioni, di Francesco Cardinali. Bologna 1807 , i voi. in-^." Théorie compiette des trascendantes ellyp- tiques. Par le méme. Livourne i8og, chez Thomas Masi et Compagnie , 1 voi. in-4.° Noticcs des travaux de l'Acadt-mic du Card Dhombres-firmas Conespcndant. pendant l'année i8o8. Par M.' Frélis secre- taire perpétuel. A Nismes , chcz la Veuve Belle Impriuieur de l'Académie an ibiog , 1 voi. iu-S." Observations et l'éflexions sur le Scorbiit , Balbe . , Médeoin. oapres celui qui a régue parmi les troupes fran^aises formant la garnison d'Alexandrie en Egyple, pendant le Blocus et le Siége de cctte ville en l'an g, ( 1801. ) par les armées couibinées des Turcs et des Auglais. Par M.' Balbe , Docteur en médeciue de l'école de Montpellier , ex-raédecin de Tar- mée d'Orient , ancien chirurgien de première Classe du 22.""= régiment d'infanterie Icgère, de l'Académie des Arcades de Rome , de la Société medicale de Montpellier, et Membre du comité de vaccine de Lyon. Brochure. De Ktiologia generali coutagii pluribus morbis v. g. lue venereae , phtysi pulmunari , iebri nosocomiah, petechiali, variolosae etc. etc. et praesertim pestis Orientali ac febri i6 Juin iSio. i3 idem. ( C Vili ) flavas perScTpe pioprii ( par le méme ) Lugduni ex Typis J B. Kindelem , in Pla- tea iEdium Archiepiscopatus, N.° 87 , i8ocj, I voi. in-8.° Séance puhlique de la Société de médecine ^ ''Ì";;'"'f'^. de Montpellier , tenue le mercredi 16 mai de ftlunipéllier. i8io. De la fièvre iaune en general et particuliòre- Savabesy ' ° *^ Médecin. ment de celle qui a régné à la Martinique en l'an 11 , et 12 ( i8o3 et 1804 ) avec des observations sui- les autres maladies de cette Ile ou des Antilles , et un essai sur soa histoire Naturelle. Déclié A S. M. le Roi des Deux Siciles, par le D/ A. M. T. Savaresy, médecin en chef de l'Armée de Naples , Membie de plusieurs Académies. A Naples de rimprimerie Fran(;aise i^ioy, 1 voi. in-8.° Memorie ed opuscoli fisici , e medici suU' Egitto. Par le mème. Napoli 1808, presso ^ Domenico S. Giacomo , i voi. in-4.° Elementi di chimica farmaceutica , d Istoria Naturale , e preparazione de' rimedj ad uso delia scuola di medicina dell Accademia di Torino. Del Professore medicò Benedetto BoNviciNO , già deputato al Corpo Legisla- tivo , direttore del Museo di Storia Natura- le , Membro residente dell' Imperiale Acca- demia delle Scienze Lettere ed Arti , della BONVOISIN Académicisn. (CIX) Società d'Agricoltura , del Jurj di medicina , e del comitato di vaccina del dipartimento del Po, della Società di medicina di Parigi , di quella d'Avignone, di quella d'emulazione di Genova , della Società mineralogica di Jena , dell' Accademia Italiana di Scienze Lettere ed Arti; corrispondente della Società d'Agricoltura della Senna. Tomo II , parte I , Tomo II parte 2.''% 2 voi. in-S.*" Toiùno nella Stamperia Dipartimentale. a3 Juin 1810. Correspondance originale du Docteur Charles Doripur .losepli Alliojse. Voi. 20 in-4.° Manuscrits. Bibliogrnpliia botanica sive de scriptoribus medico-b(jtanicis una cum elencho operum , quae ediderunt tum loci tum temporis. A. Laurentio Ferranzo Ph. et Med. Doct. Colk'g. Taurin. et botanices Professore col- lecta anno D. 1714» Taur. Aug. quam Ca- rolus Allionius Taurinensis ulterius supplet et auget. Pharmacopapa Sardoa. Car. Allionii materia medica ex Regno Animali. 38 Novembre. Recueil de divers m(?moires extraits de la Bi- ^'^^'^^l^^. Lorrespondant. bliothèque Imperiale des Ponts-et-Cbaussées à l'usage de MM. les Ingénieurs , deuxième édition augmentée de cinq nouveaux mé- moires iuédils , et de ucuf planchcs. Public (ex) par P. C. Lesage. Ingc^nfcnr en chef de i." Classe, Tuspecteiir de l'Ecole Imperiale des Pon(s-et-Chaussdes de France , Membre de la Léjiion d'honneuv , des Académies des Sciences et Arts de Turin , de Munich , de celles des Arcades de Rome, Dijon , Bor- deaux etc. A Paris chez Firmin Didot Im- primeur-Libraire pour les Architectures , Ics Mathdmatiques et la Marine , rue de Thion- ville N." IO , 2 voi. in 4.° 18 Novembre 1810. Istoria della Italia occidentale, che contiene quanto offrono di più interessante gli Anrlali, i Fasti , i Monumenti particolari della Savoja, del Piemonte, della Liguria, e parte della Lombardia. Dell'abate Carlo Denina, 6 voi. in-8.» Storia d' Incisa , e del già celebre suo marche- sato , compilata da Gioseff'antonio Molinari , e pubblicata l'anno 1810, 1° voi. In Asti dalla Stamperia Patria di Gio. Battista Massa, I voi. in-8.° Tableau des nouvelles mesures contenant leurs noms, leurs subdivisions, leur rapport avec l'unite fondamentale, et leur valeur en me- sures anciennes du dt'partement de Monte- notte , rédigd par M. Ferdinand Bruni, Con- seiller de Prcfecture. Savone cliez les frcres Rossi Imprimeurs de la Préfecture , an 1809. Dfnina Académicien. MOHNAHI. BrUìNI Avocai. ( CXI ) ^ Novembre 1810. Mc^nioire SUI" la mesure des hauteurs à l'aide du Baromètre pai- M. D' Aubwsson , Ingé- n'ìvuv au corps imperiai des mines , bro- chure in-^.." Mt^thode géologique ou traitó élémentaire des fiirmations minérales par J. M. Muthuon , Ingónicur en chef des mines. i." cahier , in-«.° lurin 18 io de l'Imprimerie Dépar- temenlale. Instruction défaillée sur la manière de se servir de ra|)|)arfil à vapeur pour filer les cocons, invcnlce par Ferdinand Geksoul , associé- correspondant de l'Académie Imperiale des Sciences et Beaux-Arts de Turin , de la Sociéfé d'Agriculture de la méme ville, de rAJhén(''e d'Avignon ctc. , suivie des rapports de la Chambre de Commerce , de l'Aca- démie Imperiale des Sciences, et de la So- ciété d'Agriculture établies à Turin. A Lyoa chcz Amable Leroy Jmprimeur-Ubraire aa 18 lo, brochure. Essai sur l'hystérie sfhénique et aslhécicjue , par M. Ange Maccary , Docteur en Méde- ciue et en Chirurgie, naiif de Campo-Rosso, département des Alpes-Maritimes , Membre- Correspondant de la Sociale de Mcdecine de Montpellier et de celle de Marseille eie. x8io. Cbez Pie à Turiu , biochure. D'AUBUISSOM CorretpuuJ^nt- MUTHUON Corresi^oudsot. Gensoul Correspoudaot. Maccahk Docleur. ( CXII ) «8 Novembre 1810. Pi'ocòs-verbal de la Séanco publiqiie de la So- P^^'t ■ / f 1 TKr ' 1 • IT , ■ . CoriesponJant. ciéte de Medecine de JLyon tenue le 14 juiu 1810, et compte reudu de ses travaux pen- dant les deux dernières années pai- M. Balme Secrétaire general, A Lyon 1810 , brochure. Instruction sur la fabrication du sucre de raisin, , Préfet du dépaitemenl du Pò. brochure. Programme de la séance pubhque du 8 sep- , Sociéié de Bordeaux. tembre 1810, de la Société des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux. Rapports faits à la Société d'Agriculture du de- ,, Huzard , Lorrespondant. partement de la Seine dans sa Séance pu- blique du i5 juillet 1810 , sur les prix pro- posés pour des observations pratiques de • Médecine vétérinaire ; et sur les mojens de prevenir la perte de la vue dans les chevaux. Par ]MM. Huzard , Tessier , Desplas , rap- porteur , suivis du programme sur ces deux concoure. A Paris de llinprimerie de Ma- dame Huzard 1810, bi'ochure. Mémoire sur les différentes espèces de haies et clotures usitées dans le département de l'Ain , lu à la Société d'Agriculture du département de la Seine le 1/ aoiit 18 io. Par M. RiBOUD correspondant de la Société. A Paris de l'Imprimeiie de Madame Huzard 1810 , brochure. Rapport fait à la Société d'Agriculture du ( CXUI ) dcpartemcnt de la Scine dans sa Séance publique du i5 juillet 1810 sur le concours pour le perfcctionncment de la charrue. Par M. le Sénateur Comte Francois de Neuf- chcìteau. A Paris de 1 Imprimerie de Madame Huzard 1810 , brochure. 28 Novembre 1807. Annales de l'Observatoire de l'Académie de Vassali,i-Fa:idi Académicien. Turin , aven dfs nnfires satistiques concer- nant l'Agriculture et la Médecine, par le Pro- fesseur Vassalli-Eandi 1809, 1/ et 2/ se- mestre. Turin de l'Imprimerie Sociale , 2 voi. in-4.'' Elenchus clarissiniorum professorum Academiae Taurinensis et rerum quos docebunt. Item ordo scholarum anno scholastico 181 1. Disquisitiones in Apoplctiri morbi naturam et curationem quas cum adnexis thesibus Ho- Doratus GiRAUDi a Valderio e Sturile Pra?fec- tura in amplissimum Taurinense Chirurgias Collegium cooptatus , ut Medicinae Doctoris gradum consequeretur in percelebri schola medica Imp. Genuensis Academiae publice ventilandas sistebat die XIV junii , bora V cum dimidio JMDCGX. Genuae Typis J. Giossi, I voi. in-4.° Catalogue par ordre chronologique dcs me- Chladni Docieur. téores , à la suite desqucls des pierres ou des masses de fcr sont tombées. Par E. F. F. Chladki. Balbe Àcadémicieo> GlRAUDl Dorteiir en Cbiiurgie. ( CXI V ) a8 Novembre 1810. Ph5'slque acoustique. Cousid^rations sur les bases physico-mathémafiqucs de l'art musical, mémoire insrré dans les Annales de Mafhé- maliques pures et appliquées , 1810. Par G. M. Raymond , Membre de plusieurs Académies. Poésies diverses de M. Du- R ouvre-de-Savi aufien officiar , Membre des Aradt^mies de Marseille et de Montpellier , de la Société Académique de Paris , et autres Sociétds savantes de Franca et de l'Etranger. A Paris chez le Normant , rue des Prétres-S.t-Ger- main-l'Auxerrois 18 io, i voi. in-b." Instruction sur les bétes-à-laine et particuliò- rement sur la race des Mérinos , contenant la manière de former de bons troupeaux , de les multiplier et soigner convenablement en sante et en maladie ; publié par ordre de S. E. le Ministre de l'Intérieur. Rédigée Par M. Tessier , Membre de l'Institut de France , de la Légion d honncur , des So- ciétés d'Agricuiture et de l'école de Médecine de Paris , du Jury d'instruction de l'ercole vétérinaire d'Alfort , et Inspecteur general des bergeries impériales. A Paiis de l'im- primerie Imperiale i8io, i voi. in-S." Recherches expérimentalrs anatomiques , chi- miques , etc. , sur la pbysique des animaux T^AYMOND Corres^uudiiatt DuR0UV«E-DB- Savi Coirespoadant» Tessier Memi rt de 1 lusiilut. Saissy Corre itpoudant. ( cxv ) mammifères hybernans, notamment les mar- inottes , les loirs etc. Ouvi-age qui a rem- porté le prix le 4 jaovier 1808 à la Classe des Sciences Physiques et Malhématiques de rinstitut national. Par M. J. A. Saissy , Docteur en Médecine , ancien Médecin et Chirurgien major de la ci-devant compagnie royale d Afrique , Membre du ci-devant Col- lège de Chirurgie de Lyon , et Membre de la Société de Médecine de la mérae ville. A Lyon chez l'Auteur, rue de l'Enfant-qui- pisse, i8o8 , brochui'e. 28 Novembre 18 IO. Dei Chimici reattivi. Dissertazione di Carlo Giuseppe Malacarne da Acqui Dottore di Medicina , e Chirurgia , e Professore nel Regio Liceo di Brescia. Brescia per Nicolò Bettoni 1810 , I voi. in-8 ° Note extractive de la quatrième édition de l'in- struction pour les bergers et pour les pro- priétaires de troupeaux , par Daubenton , publiée par ordre du Gouvernement , avec des notes ; par J. B. Huzard. Rapport fait à la Classe des Sciences Ma- lhématiques et Physiques de l'Institut de France , dans sa Séance du 14 décembre 1807 , sur une brochure intitulée : Essai sur la créafion de deux mots ou termes tech- niques , savoir: un pour la Médecine des INTalacabne Correspondant. Huzard Correspondaat. ( ex VI ) animaux , connue sous le nom d'art v^f^i i- naire , de médecine vétérinaire , et l'autre pour celili qui exeice cetfe Science. Dédié à . S. E. le Ministre de l'Inféiieur; par Pierre NoYEZ Médecin vétérinaire etc. a8 Novembre 1810. Notice liistorique et bibliugraphique de l'ins- truction pour les bergers , et sur d'autres ouvrages de DAUBE^TOJ!^ sur les moutons et sur les laines. De la Castration des Béliers. Des efFets de différentes espèces d'évacuations sanguines artificielles ( mémoire auquei la Société de médecine de Bordeaux a dècerne une médaille d'or dans sa Séance publique du 3o aoùt 1809. ) Par J. V. Frédéric MoNTAiN aìné , Docteur en Médecine , de la faculté de Montpellier ; Médecin de IHótel- Dieu de Lyon. A Lyon chez J. M. Barket 1810 , brochure. Risposta ad un articolo del Giornale dell' Ita- liana Letteratura di Padova. Padova 1810. Rariorum Italioe plantarum decas tertia. Accidit specimen Zoophytorum portus Lunae. Au- ctore Antonio Bertoloni , M. D. Academiaì Italia Soc. honor. J. R. Taur. Scient. Acad. Soc. Cor. Pisis Typis Raynerii Prosperi 1810, brochure. 19 Dicembre. Il Piemonte Cispadano antico , ovvero memo- HuZAhD CorrespoadaDt. MoNTAIN Médecin. Kr.DACTEUHS. BrnTOLONi Ducieur. PUKANDI AchdéuiicieR. ( e XV I I ) rie per servire alla notizia del medesimo , e dir intelligeuza degli antichi scrittori, di- plomi, e documeuti che le concernano, con varie discussioni di storia , e di critica diplomatica, e con monumenti non più divulgati. Di Jacopo Durandi. Torino MDGGLXXIV , nella stamperia Fontana , voi. I , in-4.*' 19 Décerabre 1810. Nolizia dell'antico Piemonte Traspadano Burundi ' Academicien. ( dello stesso ) parte i.™'' ossia la Marca di Torino altramente detta d Italia. Toi'ino i8o3 voi. I , iu-4."' Dell' antica condizione del Vercellese , e dell' antico borgo di Santià. Dissertazione ( dello stesso ) dedicata a S. A. R. Bene- detto Maria Maurizio Duca di Chablais. To- rino MDCCLXVT nella stamperia Fontana voi. 1 , in-4.° Delle antiche città di Pedona , Caburro » Gérmanicia , e dell' Augusta de' Vagienni. Dissertazione ( dello stesso ) dedicata a S. A. R. Carlo Kmanueie Ferdinando Maria di Savoja Principe di Piemonte. Torino MDCCLXIX nella stamperia Fontana voi. I , in 8.». Del collegio degli antichi Cacciatori Pol- Icntini in Piemonte, e della coniizione de' Cacciatori sotto i Ilomaui contra le opinioni ( ex vili ) del Sig ' Goebel. Dissertazione ( dello stesso DuRANDi ) , fcoll' epoche de' Re Longobardi emendate, e con alcune osservazioni topo- grafiche sul Piemonte antico. Torino 1778 stamperia Fontana voi. i , in-8.° iq Décembre 1810 -^'P^ ^''aie, e Pcnnine, ovvero lato setten- Duhandi '' ' . _ Acadéimcieti. tnonale della Marca d'Ivrea ( dello stesso), a compimento della notizia dell" antico Pie- monte Traspadano. Torino i8o4 nella stam- peria Barberis voi. i , in-4.'' Della Marca d' Ivrea tra le Alpi , il Ticino, r Amalone , il Po. Per servire alla notizia dell' antico Piemonte Traspadano ( dello stesso. ) Torino 1804 « stamperia Barberis voi. I , in-4.° Programmo de la cérémoni© de la pose de la T?'é(ei du i^^oar- . , '^ temenl du Po. première pierre du grand Pont en construc- tion sur le Pò , à Turin , qui aura lieu le jeudi 22 novembre 18 io. La Linea della Bellezza. Poemetto Co' tipi. Bo- Richeri ( Abbé. ) doniani i8og. Odi due dell'egregia Signora Massimina Ro- Frnncesco Baroni o b b ^ ^ Mpaibre sellini-Fantastici. Parma 1809, co' tipi Bo- de pi.isipurs , . . . „ Académies. domani , in-f.'* ai idem. Coup-d'oeil sur la chimie considérée dans ses ^ Socquet Correspotiiiaat. rapports avec le perfectionneraent des Arts , les progrès des Sciences , les intéréts et le saìut des peuples, l'indc'pendance et la pros- ( e XI X ) perite des Etats. Discours prononcé à l'epo- que de l'ouveitiire soleinneile des cours de la faculté des Sciences de l'Académie de LyoD, le 12 novembre 1810. Par M/ Socquet Docteiir médecin de l'Universitc Imperiale, Docfeur ès-Sciences, Professeui- et secrétaire de la mème faculté de médecine de Paris, Membre de plusieurs Académies à Lyoa 1810. Brochure. Z2 DéMuibre 1810, De l'Hydroiachitis des aeneaux connu des , Foggia. •' '^ Vélénuaire, beigers sous le nom de faibiesse. Par Fran- cois ToGGiA , ex-professeur vétérinaire , et Membre de plusieurs Sociétés littéraires. Turin 1810, de llmpriraerie Sociale. Bio- chure. Appercu sur l'ensemble de la médecine. Par _,^1V"'- Hypolile BiLON , Dooteur en médecine des écoles de Paris et de Montpellier , chirurgica en chef ( adjoint ) des hopitaux civil et militaire de Grenoble , Membre de plusieurs Académies. A Montpellier, de l'Imprimerie de Tournel , i voi. in-4.*' Dissertation sur la douleur ( par le méme ) à Paris, de I Imprimerie de Feugueray, rue Pierre-Sarraziu W.° 7 , an i8o3 , 1 voi. in-8.* ( cxx ) ÉLOGE HISTORIQUE DE M. JOSEPH REINERI PAR M. VASSALLI- EANDI SECRÉTAIRE PERPÉTUEL. (*) il OSEPH Reineri Professeiir d'Anatomie et d'Insti- tiitions Chirurgicales dans l' Universifé Royale de Turin , Chirurgien en chef de l'Hospice de la Chaiitd, Accourheur de la Heine de Sardaigne Marie-Antoinette Ferdinande Infante d'Espagne , Chiinigien g(!néral des Armées du Roi de Sardaigne , Membre de l'Académie Rodale des Sciences de Turin , et de plusieurs autres Sociétés savantes , naquit à Turin en 172$ d'Antoine Reineri Chirurgien et de Marie Démateis son ^pouse. Dès la première jeunesse il fut par ses parens ha- Lifuc à une discipline exacte et réglée qu'il conserva toiijours dans le cours de ses études , premièrement du latin et de la philosophie , ensuife de la raédecine externe. Le dernier grade dans cette faculté dtait de son tems (♦) Cet éloge e<ìi l'extrait, que la Classe m'a chargé de faire, de la pro- motion de M. Michel Reineri au grade de Docleiir en Médecine, lue à l'Uni- vcrsiié le 29 mai iSoj par M. le Professeur Buniva, et par lui préseniée à l'Académie le 22 mars 1807, sous le titre d'Elogio di Giuseppe Reineri. ( e XXI ) l'agr^gation au Colltge de Chirurgie , M. Reinebi l'ob- tint en 1747- C'était parmi les agrégés que l'on choisissait les examinateurs , place que le Gouveruement et le Magistrat della Riforma degli Studj réservaient aux talens les plus distingués qui réunissaient les qualités morales requises pour l'exercer au plus grand avantage du public; M. Reineki fut nommé cxaminateur eu l'j.'i^. Les succòs quii obtenait augmentaient toujours soa ardeur pour létude , il demanda au Gouvernement la permission de voyager pour s'instruire, et le Boi Charles - Emanuel III lui accorda l'agrément d'aller ìi Paris pour se perfectionner dans son art , où par la société des plus célòbres Chirurgiens de son terns , et par leurs lecons théoriques et pratiques il fit de tels progrés dans toutes les branches de la Chirurgie que le Roi le nomma Professeur à l'Université en 176 1 , et lui envoya les Lettres-Patentes ù Paris. La pratique qu'il avait faite sous les meilleurs mai- tres , comparée avcc les principes et les méthodes des plus ct'lèbres écrivains, lui fournit la matière d'un cours de lecons l'ort cstimé. L'Administration des hospices informée de ses succès dans l'exercice de son art, ne tarda guère à l'appeler pour soigner les pauvres en lui accordant en 1754 la place de Chirurgien-major de l'Hospice de la Chaiité; et d'après la renommée d'Accoucheur très-habile , dont M.' Rei. NERI jouissait , le Roi le nomma en 1755 Chirurgien- Accoucheur de la Reine. q ( CXXII ) Il y a des hommes qui perdent a ctre connus de pròs , il y en a d'autres qui en ont besoin pour ctre appiéciés ; tei était M.' Reineri, que , dix ans apiès son admission à la Cour en qualité de Chirurgien-Ac- coucheur, en 1765 le Roi honora des Ittfres-patfnles de Chiiurgien - consultant de la Famille Royale , et quatorze ans après , savoir en 1779, il le nomina sua premiei' Chirurgien. Les occupations cliniques , particulièrement celles d'Accoucheur ne lui permettant plus de vaquer à l'en- seignement , à l'epoque quii obtint le giade de Ciii- rurgieu-consultant de la Cour , il quitta la eairière de l'instruution publique avec une retraite honorable. L'exercice de son art lui ayant fait connaìtre bien des erreurs qui désolent l'hurnanité dans le regime des mères , ainsi que dans la première éducation des enfans , il crut du plus grand avantage de donner une traductiun de l'ouvrage qui a pour tifi e: ^y-is aux mères qui veulent nnurrir leurs enfans. Par Madame Anel Le-Rebour : il en publia la traduction enrichic de 36'8 notes importantes sur le mème sujet. Dans les momens de loisir que la pratique de l'art lui laissait, il composa la brochure quii publia en 1784 sous le titre della nutrizione degli animali. Gette dissertation contient plusieurs observations anatomiques , physiologiqiies et pathologiques , dans les- quelles il a combattu plusieurs poinfs de la doctrine de BoERRHAVE alors généralement suivie. ( e X XIII ) Nommé Membre de l'Académie Royale en 1784 , «1 fit cadeau à ce corps savant de plusieurs dessins d' Ana- tomie ; ensiiite il y a lu la descripfion d'un foefus pé- trifìé qui est imprimde dans le i." volume des mdmoires de l'Académie avec l'analyse du méme foetus faite par notre collégue M/ le Piofesseur Bonvoisin. Les occupations nombrcuses de M.' Reineri ne lui laissaient pas toujours le tems d'emegistrer et publier les prdcieux résultats de ses obseivations ; cependant la renommée de ses succòs dans son art était tròs-ré- pandue , elle le fut encore davantage , lorsque S. M. le Roi de Sardaigne le nomma en 1788 Chirurgien- géaóvaì de ses Armées. Cet homme laborieux et infatigable est mort par suite d'une affection catharrale aigiie , le 26 mars 1798, àgé de 73 ans. Il a laissé plusieurs observations pratiques et divers dessins anatomiques, dont on espèie que M. le Docteur Michel Reineri son petit fìls fera part au public. ( CXX IV ) ÉLOGE HISTORIQUE DE M. MARINI farM. VASSALLI-EANDI SECRÉTAIRE PERPÉTUE L. tlEAN-Antoine Marini, Membre de l'ancienne Société philosophico-mathérnatique, ensuife Académie Royale des Sciences , et de la Société d'Agriculture de Turin, de l'Acadérnie des Sciences et Beaux-Ai-ts de Manfoue, de la Société Italienne des Sciences , etc. etc. naquit à Villefranche en Piémont, le 4 février 1726, d'une famille qui s honore de diplomes de noblesse obtenus des Princes d Acaja dans le i4^ siècle. Ses parens , qui jouissaient d'une mediocre fortune , prirent le plus grand soin de son éducation. La nature lui avait donne une taille avantageuse et un caractère bon et frane; l'éducation pcrfectionna son caractère , lui inspira 1 amour de l'instructiou. Scs pré- cepteurs n'eurent point un terrain ingrat à cultiver; il fit des progrès rapides dans l'étude des langues et de la littérature , el bientót il se distingua aussi par sa douceur , par sa grace , et par sa modestie. Pendant quii faisait ses premiers études il composa des pièces de théatre , et il les joua en public avec ses compagnons de Classe. Ges pièces présentent au ( CXX V ) vìf la pureté de ses mopurs et son amour propre regie d après, la maxime d'HoRACE Sume superbiam qucesifant merilis. Le cours d'ìnstrucfion quii pouvait recevoir à Vllle- fianche , étant achevé , ses parens l'envoyerent à l'Uni- vcisité de Turin. Las dtudes de la nature eurent pour lui Ics plus grands attraits; pour les suivre il se voua à l'art de guérir , et il fut recu Docteur en médecine l'an 1746' Apròs deux ans de pratique medicale , il alla exer- cer la médecine dans la commune de Roccaforte , ea- suite dans celle de Revello , où il demeura jusqu'au 22 avril 1762 , quii fut appelé à la place de médecia assistant à l'hòpitul de Savillan. Persuade que l'étude de la médecine est inséparable de celle des Sciences natuielles , il donna tous ses momens de loisir aux expérienres et aux observations de pliysiqiie, de chimie et d'histoire naturelle, et ce» étudcs le firent bicntót connaìtre des savans et particu- lièreuient de M' Joseph Ange Diì-Saluces, l'oracle , à cotte epoque, et le protecteur zélé des physico-cliimistes piéniontais. Ce digne successeur du marquis Louis-Se- cond De-Saluces , qui à l'instar des Médicis à Florence illustra sa domiuation par l'ctablissement d'une Acadé- mie des Sciences et lettres , cet illustre fondateur de notre Académie s'empressa de l'associer aux travaux de ses dignes collaborateurs. Re^u dans la Société Pliilosophico - ÌNIathémalique il publia daus soa qua- ( CÌCXVI ) frième volume en 1766 , sa première production souj le titre de Thermarum vinadiensium encheirelicoe syn» taxis specimen. Cette production présente un tableau de la chimie de son tems et des connaissances physi- ques de l'auteur , qui après avoir indiqué les produc- tions du sol, et les animaux qui habitent dans les en- virons des Bains , les écrivains qui l'avaient précède , etc., décrit les expériences qu'il avait faites pour dé- couvrir la nature de ces eaux et leurs usages en mé- decine. Ces recherchcs et une correspondance fort éfendue avec les savans du pays et étrangers , augmentòrent sa réputation , et le i.*' septeinbre 1768, il fut nora- nié premier médecin de l'hospice de Savilkin. Ses occupations clyniques de jour en jour plus nom- hreuses ne relàchèrent jamais son ardeur pour les prò* grès des Sciences naturelles; aussi publia-t-il en 1775, ses recherches ultérieures sur les Tliermes de Vinay , sous le titre de Commentario sopra le acque termali di Vinadio usate in bevanda , bagno ec. Dedicato alla S. R. M. di Vittorio Amedeo Re di Sardegna. En 1783 le Roi Victor ayant erige la Société Pliilo- sofico-Mathématiquc en Académie Royale des Sciences, le Doctcur Marini fut mis au nombre des Académiciens. Savant médecin et naturaliste il recut entr'autres témoignages de l'estiinc diìe c\ ses divers mérites , celui d'étre nommé médecin du prèside militaire de Savil- lan par lettres royales du 7 avril xySS, et Membre ( CXXVIl ) de la Soci^fé d'Agriculture de l'uria , par lettres-pa- tentes du 17 aoùt mème année. Une de ses ocoupations particulières dtait l'examen de» systémrs médicaux suivis par les Médecins les plus cé- lèbres des différentes nations. Le resultai de ses lon- gues recherches, et de ses nombreuses expériences sur ce sujet , fut quii einbrassa le systéine italien , qui pré- scrit beaucoup moins de rémèdes , et qui est ennemi des raclanges d'un grand nombre de médicamens , dont certaias méilecins font usage pour combattre chacun des symptoraes essentiels, ou accidentels que la mala- die présente. Son essai sopra t efficacia deli olio (t oliva nell' arlrilide vaga-reumatica , que la Société italienne, alors dite de Verone , aujourd bui des Sciences , publia dans son 3.' volume , est une preuve de son goùt pour la simplicité de la médecine. La simplicité de la médecine italienne offrait encore au Docteur Marini une source de plaisir; celle de dé- livrer Ics pcrsounes peu aisées , de limposition très- grave des médicamens étrangers. Il est bien vrai que sa philantropie le portait à donner gratuitement ses avis à tous les pauvres , et bien souvent encore à les aider de ses propres moyens ; mais les circonstances raalheureuses dans lesquelles se trouva le pays , a3'ant fait un grand tort à ses rtvenus , ce n'était plus qu'avec la simplicité des remèdes qu'il pouvait particu- lièrement soulager ses concitoycns. La continualioa des applications sérieuses avait beau- ( CXXVIII ) coup altère sa sante, il demanda sa retraite de pre- mier mèdecin de l'hópital et il l'obtint en 1788 , avec pension et titre d'Inspecteur general sur la raédecine , la chirurgie , et la pharmacie. Mais une retraite honorable n'était pas assez pour les services, que le j)ublic recevait continuellement du Docfeur Marini , et pour la manière honnéfe avec la- quelle il traitait tout le monde sans distinction. Les administrateurs de la ville ne trouvùrent d'autres mo- yens plus propres ;\ lui témoigner l'estime dont il jouis- sait, que de le créer , comme ils firent , patricien de Savillan par diplome du 20 juin 1788 , et ce fut à cette epoque qu'on le chargea des fonctions du Proto- Médicat de Savillan , et de sa province. Corame le but de ses recherches était le bien pul)lic, quand il avait fait une découverte , il ne l'abandonnait pas tout de suite pour courir après une autre , et se procurer par là une nouvelle gioire. Les circonstances de la méme maladie variant presqu'à l'infini , il voulait essayer de nouvelles applications à tous les cas parti- culiers, et les nouveaux essais lui donnaient lieu à de nouvelles recherches , qui perfectionnaient de plus en plus ses premiers travaux. Nous avons vu ci-dessus , que neuf ans après avoir donne son premier essai sur les eaux thérmales de Vinay , il augmeuta son travail de manière à le rendre un nouvel ouvrage. De méme la découverte des bons efFets de l'huile d'olive deviat par ses nouvelles recherches le sujet ( CXXIX ) d'un ouvrage quii publia trois ans après sous le tltre de Raccolta di alcuni Opuscoli relativi all'uso interno dell olio d'olila, dedicata al signor Marchese Carlo Adolfo Falletli di Barolo. Carmagnola., presso Barbié, 1789, i voi. in-S." L iinatotnie l'occupait aussi pavticuliòrement , comme le fout voir l'observatioa sopra un tumore steatomì'co , insérée dans le volume sus-énoncé , et la desciiptioa anatomique prcelernaturalis dimensionis ventriculi fiuma- ni , que nolre Académie publia dans le -:j.® volume de ses Mémoiies. Tourmcnté par des maladies très-douloreuses , il donnait (ous ses momens où il pouvait s'appliquer , à la vciification de ses observations , et à la recberche de nouvelics véiités. Il examinait tous les ouvrages nouveaux qui soitaient , relativement à la médecine , et bien souvent il y faisait des additions considérables, ielle est la lettre aux éditeurs de la nouvelle édition du Trattato del morbo tisico del D." Sahadori , medico di Trento , pour servir de préface et de conflimation , publióe à Turin en 1789 , co tète de ce traité. Ses obseivatiuns pratiques jouissaieot de la plus grande considération tant dans le pays que dans l'étran- ger , comme il parait par les dodici osservazioni pra- tiche di varie malattie guarite coli uso dei fiori di Ar- nica , qui ont été publiées dans le premier volume della raccolta delle osservazioni medico-chirurgiche di valenti Clinici italiani. Imola 1793. La rcuonimée de ses counaissances vastcs et profon- r ( cxxx ) des dans les Sciences naturelles porta TAcadt^mie des Sciences et Beaux-Aits de Mantoue à lui envoyer le di- plome de Membre le 3 juin I7g5, et la Société italienne de Verone à le nommer un de ses I^o Merabres ordi- naires , le i5 juillet méine année. L'admission dans celle dernière Sociélé composée de l^o individus dispersc^s sur toute la sui'face de l'Italie , qui prennent leurs déiibc- rations , et portent Irurs jugemens par letlres, prouve particulièrement la réputation dont il jouissait , puisqu'il ftiut ciré avantageusemcnt connu de Naples au Mont- Cenis pour réunir les voix nécessaires pour ètre élu. Pendant que le Docteur Marini tàchait de tirer le plus grand parti de ses observalions sur les malades pour soulager l'humanlté souftVante, il n'oubliait pas celles quii faisait sui- lui-méme, et peu confent de scn ser- vir dans la pratique, il voulut les publier à I usage des médecins , comme il parait dans l'ouvrage qui a pour tltre Istoria di complicazione di due malallie singolari di Asma cornuhi^'a , e di Pedontaìgia sofferte doli Au- tore , esposta in forma di lettere al Sig.' Dottor Brugna- telli editore del giornale fisico-medico di Pai>ia , ed in- serite nel medesimo giornale per gli anni I7fj2-g3-g4. Ses nouvelles produ:tions augmentèrent toujours sa gioire littt'raire et l'estirae que le public avait pour lui ; aussi M.' le Professeur Buniva, lorsqu'il cut obtenu de la Commission executive l'établissemcnt du Conscil supéricur civil et mililaire de Sante en Piémont, ne manqua pas de le noinaier conseillcr correspondaut du Couseil qu il presi- ( CXXXI ) daif ; et M/ le VvéSet dii départeraent de la Sturo , pouv profiter aussi des kimiòres du Docteur Marini , qui ne cessait pas au milieu des douleurs qui le tourmentaienf, de donnei- de tròs-bonnes consultations à ceux qui alhiient lui en demander , le nomma mcdecin des e'pi- démies pour rarroudissement de Savillun par son ar- rèté du 25 fructidor an i3. Mais la réputatioa est bien souvent un fardeau qui use la vie ; ainsi les fatigues que sa haute réputation lui apportai! , accrurent de jour en jour les maux du Doc- teur Marini , qui enfio tomba dans une hypocondrìasis accompagnée d'un nombre infiui de symptòmes ner- veux , qui l'enlevèrent A la Société le ii janvier 1806. Farmi ses nombreux manuscrits , il a laissé. i." Corografia della Città di Savigliano coli' Istoria dell' epidemie , che regnarono in detta Città durante il corso di più anni . . . Osservazioni meteorologiche . . . barometriche . . . termometriche ec. 2." La storia Politico-Medica della malattia singo- lare del Sig/ Principe Vittorio di Carignano. 3.° Molte osservazioni , ed esperienze spettanti alla medicina pratica, 4.*' Varie corrispondenze coi promotori della dot- trina Browniana ; 5." La continuata corrispondenza col Protomedica- to, e col Consiglio superiore Sanitario di Torino. 6." Molle poesie di metro vario. (cxxxii ) ÉLOGE HISTORIQUE DE M GIORNA PAR ìM. vassalli-eandi SECRÉTAIRE PERPÉTUE L. M. Michel - Esprit Giorna Membre de VAradémie Imperiale des Sciences , Littératine et Bi^aux-Aifs , et df la Société d'Agiiculture de Tuiin, de la Sociétc Lin- néenne de Londies , Piofesseur de Zoologie et d Ana- tomie comparée à l'Académie de TUniversité Imperiale, naquit à Marene, département de la Sture, le b juin 1741 de Joseph Giorna Chiiurgien , et de Lame Cb.RiNO. .. Ses parens, quoique peu aisés, en soignèrent i'édu- Cation et ce fut pour seconder leurs vocux , qu'apròs avoir étudié la grammaire, les humanilés et la rélho- rique au Collège de Savillan , il embrassa l'état eccle- siustique. Dans cctte vue il alla au St'minaire de Sa- luces pour y faiie son cours de Théologie. M.' le Prévót Capitolo , curd de la Paroisse de La- gnasco , près de Saluces , qui s'intéressait beaucoup à son instruction , voyant les progrcs quii avait faits pendant cinq ans datìs les études saci'ées , crut devoir l'engager dans l'cxercice de la chaire. Une figure agréable , une voix mélodieuse , une élocution facile et fleurie le faisait entendre avec en- ( CXXXIII ) thousiasme, de' sorte qufn 1759 ù l'occaslon de la l'ète de S.t-Vinceat Feneri quon télcljiait avec soleninile' à Lagnasco , les habifans des pays limilroplios averlis que ct'tait l'ahbé Giorna qui dcvait en faiie le pané- gyri(|iie accoururent en nonibre extraoidinaire pourl'en- tendie. Cependant les succès et laisance que l'éfat ecclésias- tique lui assiiiait , ne remplissaient pas complétement son ccDiir : son goùt le poitait ù d'auties occupations sans savoir auxquelles ; il cherchait (oujours à se lier avec les savans , les natuialistes , les littérateurs , les aitistes etc. A l'àge de 20 ans il vint à Turin pour connaìhe de près les hommes illustres qu'il ne con- naìssait que de réputatioa , et pour en entendre les lecons. La conversation journalière avec ses amis (*) lui appiit bientòt que létude des Sciences naturelles con- Venait davanlage à son esprit. De suite il abandi^nna la Tli(^ologie pour se vouer entitMcment aux Sciences Physiques et Malliématiques, et pailiculièremeut h 1 Enthomologie et à l'Aicbitcctuie tant civile que niililaiie. M.' le cure Capitolo , qui dopuis 10 ans prodiguait tonte sorte de soins à M.' Giohna , dans l'idée de le nommer son successeur , en usant du droit qu'il en (*) Particulìcrement avec MM. Bénoìt Dolce. Nicolas de la Chiesa, Vincenl Mnlacairne, Bdlbis Chicur^ieu-Accoucheuc et Joseph- Antuine Laadi. (cxxxiv) avait , et dans l'espoir qu'il accepterait , fit (out son possible pour le ramener aux éludes ecclésias- tiques ; mais tous ses cfforts furent iniifiles. M/ GiORNA avait senti sa vocation pour les Sciences exactes , son iìgc et sa vivacité lui faisaient croire comma impossible leur liaison avec les (^tudcs ecclé- siastìques , liaison qu'il admira ensuite dans plusieurs écrivains c(^Ièbres , et qui de tout tems avait donne la plus jusle léputalion aux Ministres du Gulte. Il s'agissait d'après sa manière de voir ou de Jtnoncer aux Sciences, ou de se livrer aux pénihles soucis de pourvoir à son entretien par des lecons privc^es. Il préf^ra de suivre les Sciences ; mais il lallait les apprendre assez pour ótre k mème d'en donner des lecons. Ses talens distingués et ses soins infatiguables le mirent bientót en état d'offrir aux Amafeurs des lecons sur une partie quelconque des Mathématiques élcmentaires et des Sciences naturelles. Il profitta aussi des connaissances qu'il avait acquises en Théologie , ea Litférature et dans les Beaux-Aris , et il ouvrit une ^cole de Sciences , Lettres et Arts. Engagé dans une entreprise si hardie, il sentii bientót la nécessité d ótre libre de tonte sorte de soins étrangers aux études : il crut cependant en devoir excepter ceux qu'amène le mariage : si le sort , disait-il , m'ofifre une femme amie des Aris et des Sciences , non seulement elle ne me détouineia point de l'ctude cjue je me propose d'en faire , mais elle me sera meme d'un ( CXXXV ) giaiid secours dans It'ur culture. Elisal)Cfh Bacchelli lui parut propre à lenipiir ses vues , il l'épousa. Celfe t^pouse chéiie le fit pere d'un garcon et de deux fllles auxquels dans peu de tems il parvint à communiquer le vérilable goiit des Sciences naturelles. Le premier publia diverses notes sur les insecfes , sur le tems et sur la manière de les rerueillir , ensuite il s'adonna au Commerce , et il alla à Paris où ayant embrassé l'étal militaire, il s'y distingua. Venu en Italie avec larmce francaise , en 1796 , il fut nommé par son auguste Chef pouv accompagner la depulation de Milan h Paris. Trois ans aprùs , son attachement pour les Krancais le porta à sacrifier sa vie dans l'affaire de S.t-Remo , quoiqu'il ne i'ùt point destine à faire partie de larmée. Des dcux fllles, Laurette mourut à l'àge de i5 ans d'une fièvre putride , et Hyacinthe se distingua dans l'art d'arrangrr les insectes en tableaux, et de fornier en bas-relief les oiseaux avec leurs plumes naturelles. Ce fut à l'occasion de certains cartons sur lesquels on avait forme de ces relicfs pour servir d'amusement aux jeunes princes de Savoie que M.' Giorna avait oppris cotte methode de conserver les oiseaux, mais il la perfcctionua au point qu'il fit de superbes tableaux aussi agréables qu'utiles à la science , tels qu'on en voit plusieurs dans le Musée d'histoire naturelle de 1 Aca- démie , faits soit par lui , soit par sa fille Hyarintlie , qui en 1-9" épousa M. Joachim Vay , duquel elle a eu trois garcous et une Cile. ( e X X X V I ) La rc'putation generale dans les Sciences matlicma'- tiqiies que M.' Giorna s'c-tait acquise par ses lecons privées , porta le Roi Charles-Emanuel JII à le nommer en 1769 pi'ofesseur suppléant de Geometrie et de For- tificafions dans l'ctablissenient appelé alois Y Académie des Nobles , et professeur suppléant de Geometrie de ses Pages. La douceur de son caractère , son extróine polilesse et son amabilité faisait croire que M.' Giorna aurait eu le plus grand succès dans le grand monde ; mais les moeurs du mathématicien naturaliste diffèrent trop de celles des hommes de Société , il ne (arda pas er/e ( gryllus viridissimus ** ) , et autres ; mais les raisons qu'ils en donnent, ne sont pas mieux fondées qiie celles des poissonsy et àas crustdcées -préienàus ru- minans ( v ). VII. Nous veiTons dans un autre Mémoire sur quels fondemens Fon peut ranger parmi les ruminans les oiseaux gallinacées , et quelques autres espèces. Vili. Jusqu'à présent l'on n'a conséquemment dé- couvert dans aucune classe aucun animai vraiment ru- minant que parmi Fes quadrupèdes vivipares , et her- bivores. IX. L'immortel Philosophe de Stagyre , au livre second, chapitre dix-septième de l'histoire des animaux, donne pour caractères aux quadrupèdes ruminans ***d'ètre vivìpares , d'avoir des cornes , quatre ventricules , et une des màchoires dépuurvue en partie des dents ; au livre troisième, chapitre quatorzième, de partibus animalium^ il y ajoute les pieds fourchus , c'est-à-dire le sabot par- tagé en deux seuls doigts, caractère qui constitue les quadrupedes bisulques. X. D'après ces caractères ( ix ) il est aisé de con- clure, ainsi quAniSTOTE lui-méme le fait ****, que paimi * Mero ibid. pag. 6g4. •» Pag. 698. *** Quadrupedes vivipara , cornif-rrm , aiterà maxiìla dentala quatuor ejusmodi habeni sinus ( veolret ) , ijum ijuidem et ruminare dicunlur. •»«» Uftior. animai, lib. ix , cap. 5o. 5 los qvadrupiàes ruminans on doit compfer le bctiij , le bélier , le bouc , le cerj , et plusieurs aiitres genres . qui ont les pieds fourchus , qnalre ventricules , la téte armée de cornes , et la màchoire antérieure dépourvue des dents incisives et canines , qui tous sont vùipares , et se nourrissent de v^gétaux. XI. Mais le chameau , le chevrotain , et le muse ru- minent, quoiqu'ils ne soient pas r.ornus , qu'ils aient des denfs canines , le chameau aux denx niàchoires , et les deux autres seulement à l'antérieure , et quoique les sa- bofs du chameau ne soient pas entièrement fendu* ea deux doigts , puisqu'il y a une semelle calleuse qui les réunit ensemble vers la piante du pied, Voilà donc que la prdsence ou l'absence des cornes et des dents canines ne sont pas des caractères essentiels des animaux ru- minans. La con.s(?quence que l'on doit en tirer , est que ceux de ces animaux qui sont armés de cornes, sont dépourvus des dents canines , et ceux qui n'ont point de cornes, ont pour se défendre ces dents. XII. Le pied fourchu n'est pas non plus un carac- tère essentiel de la ruminafion, puisque nous voyons que le chameau rumine à l'instar des vrais bisulques , quoiqu'il ait le pied fendu imparfaitement ( xi ) , et que le cochon qui l'a également fendu imparfaitement, ne rumine pas *. * Sus non comedetis , qui, ^uum ungulam difidat , non ruminai, Lefil. top. 1 1 , vers. 7. e XIII. Il n'y a par conséquent de caiactères vraiment essentiels pour distinguer les quadrupèdes vhipares , et herbk'ores ruminans , de ceux de la mème classe qui ne ruminent point , qua l'absence des den/s incish-es dàns la mdchoire antérieure , et la présence des (juatre es- tomacs *. XIV. La rumination , et la bifurcation de l'ongìe sont chez les Juifs les deux conditions nccessaiies et insé- parables, pour que les bestiaux soient déclarés purs , et pour quii leur soit permis d'en munger la viande : omnc quod habet dù'isam ungiilam , et ruminai in pe— coribus , comedetis : quidquid autern ruminai quidem , et habet ungulam, sed non di\>idit eam, sicut camelus , non comedetis illuda et inler immunda reputabilis **. XV. MovsE met le lièire parmi les animaux ruminans impurs , à cause qu'il n'a pas le pied fendu en deux ***: la rumination a été depuis attribuée à cet animai , et à son congenere le lapin par presque tous les Auteurs qui ont eu occasion d'en parler, sans en exclure l'in- comparable Anatomiste Pierre Camper, d'où il avalt concia •*•* avec Peyer *"'* , que la pluralità des ventri-' eules nVst pas nécessaire pour la rumination , puisque le iièvre et le lapin qui sont monogastriques , ruminent. • Voypz Galien de anatnm. ajministrat. lib VI, cap. 3. ** Le^-itic. cap. xl, vers. 3 et 4; cousullez aussi le chapitre xiv du Deu- ieronome. •** 1,evit!c. cap. XI, vers. 6. •*•* (Euvres de Camper, loru. ili, pag. 5i, et suìv. •*»** Lib. I , cap. y , pag. 5^ 1 XVI. La persuasion dans laquelle on est^ générale- raent que ces animaux rumincnt, vient d'une fausse ap. parencc de nimina/ion , qu'ils montrent; car quelque tems apròs qu'ils ont mangé , ils ne cessent de remuer latéralemcnt k droite et à gauche la machoire posté- rieure , comme font les animaux qui ruminent réclle- mcnt; mais si l'on introduit dans ce tems un doigt dans leur bouche, l'on n'y rcncontre aucun bolus , comme on l'y rencontre dans les animaux qui rumi- ncnt , bolus que l'on extrait très-aisément de la bouche, et que quelques vétéiinaires donncnt pour un remède sur pour faire ruminer les animaux , en qui cette fonc- tion est suspendue par maladie. XVII. Pour m'assurer de plus en plus, si les lapins rumim'ut ou non, j'ai saisi le moment qu'un lapin, après avoir mangé , remuait plus que jamais la ma- choire postérieure de la manière que je viens de dire ( XVI ); je le tuai par étranglement , en lui serrani avec la main la trachèe et l'oesophage, et aussilót je lui ouvris la bouche, le pìiarynx et l'oesophage , pour voir si le bolus, qui n'aurait pu descendre dans Z'^.s/o/72a^, se ren- contrait dans ces parties, mais je n'en y ai pas observé la moindre trace. XVIII. Camper, et tous ceux qui croient que le lièvre, et le lapin ruminent, n'en donnent aucune autre preuve que cefte masfication apparente après avoir mangé (xvi); Camper " y ajoute le peu de largeur de * Loc. cit. pag. 57 , ei 66. 8 la màchoire postérieure compaiée à l'antérieure; mais l'on verrà bientót , que cette conformation de cotte mS- choire n'est pas propre, et particuliòre aux animaux ruminans, mais commune à tous les quadrupèdes her- biwres ( xxviii ). XIX. Il faut par les mémes raisons exclure de la classe des ruminans \es marmottes , quoique Aristote ', et pkisieurs autres d'après son assevtion les y aient comprises. XX. Aristote ( car c'est toujours à lui qu'il faut re- monter pour avoir l'origine de presque toutes les ìàées physiologiques que l'on trouve dans les auti'es Ecrivains), Aristote voyant que le chameau rumine , quoique sa tète ne soit pas armée de cornes,, qui sont un caractère par lui établi des quadrupèdes ruminans ( ix, xi ), donne pour raison de cette exception à la règie generale , que le chameau avait besoin de la rumination , et par coa- séquent de plusieurs i>entricules ( ventrem multiplicem , quemadmodum cornigera habent ), pour qu'il pùt mieux digérer les alimens durs , ligneux , et épineux , dont il se nourrit ordinairemcnt ** : camelus quidem , quam- quam cornibus caret , ideo non superne dentata esl , quod ei magis necessarium esl ventrem talem habere , quam dentes priores. Quum itaque ventrem similem non ulrin- que dentatis habeat , dentes etiam simili modo sortitur , * Hi'ftor. ani/naì. lib. IX, rap. jO. ** De partibus animai, lib. lu, cap. 14 PAR M.' BRUGNONE. 9 iifpofe pnrum necessarìos ; quin eiiam qiium cibus diirus, spinosusque sit, et tamen lingitam esse carnosam necesse sit , natura deniium portione terrena ad palati callum atque duritìein abusa est. Ruminai etiarn camelus more cornigerorum , quoniam ventres similes cornigcris habct. XXI. Le raisoanement cI'Aristote hu- la necessito de la ruminalion daus le chameau n'e.->t pas exempt de pUisieurs ditficultés ; car les chemux , et les ànes ne ruminent pas , quoiqu'ils se nourrissent d'nlimens aussi durs , et aussi grussit-is , cjue ceux dont se nourrit le chameau; il a néanmoins qiiclque apparence de vrai- semblance ; mais l'on ne peut pas poiler un jiigement aussi favorable sur ce qu'il avance de suite , nialgié quii ait été rt^pété par le plus grand nombre dcs au- teurs , qui ont écrit après Aristote , et par le pi ince des physiologistes Haller lui-mème: //a^f«/ ( dit Aris- tote ) hwc singula ( cornigera ) plures ventres , ut ovis,, capra , cervus , et similia , ut quum officium oris non satis molenda cibo adhibttur propier innpiam deniium , munus ventriam. numerus expleat , dum alìus ab alio cibum recipit. Tout le monde sait que les denis inci- sii'es ^ ainsi que leur nom l'indique , sont deslinées à couper , et à arracher les alimens ; que leur broyement et leur trituration sont l'ouvrage des molaires. Est-ce dono bieu raisonner que de dire , que la pluralité des estomacs a été donnée par la nature aux animaux ru- minans, afin de suppléer j^ar leur nombre au défaut des dents incisives , quum ojffìcium oris non satis in molando B lo DES ANIMAUX RUMINANS , ETC. , cibo adhibeiur propter inopiam denlium P Ou , cornine s'cxplique encore plus clairement Haller * : hcec sin- gularis fabrica iidetur solis deberi ìis animalibus , quce siccis stipitibus herbarum uluntur , duris , longisque , neque eas tamen ob deniium incisorurn superiorum de- fectum satis diligenier possunt manducare. Si la plura- lité des venlricules supplée au défaut des dents, à quoi bon les alimens sont-ils renvoyés à la bouche ? Il est boa de consulter aussl à cet égard Peyer pag. yS, et luieux ancore Fabrici! d' Aquapcndciuc de vai ictule ven— Iriculorum pag. i3i et iSa **. XXn. J'aime mieux la conjecture de Camper qui dit *** « il parait que le but du Cre'ateur a étc de fournir » à ces animaux la facilité de rassembler promptement » leurs alimeus ; car tous mangent beaucoup à-la-fois » relativement à leur grandeur. Il leur faudrait par » conséquent trop de tems , si ces alimens devaient » étre broyés assez menus , avant que d'étre avalés. » La plupart de ces animaux , qui sont d'un natuiel » fort craintif à cause des ennemis qu'ils rencontrent » partout , n'ont pas beaucoup de tems à donnei* à » leur pàture ; ils coupent et avaleut par conséquent » aussi Vite quii est possible la quantité d'herbes qui * Elemenla physinhgice corp. human, loro. VI pag. 194. •* Opera omnia anatomica , et physiolofiico , Lugduni Batavor. 1738 folio. *** Loc. citai. Vo;yez aussi les pag. i3j et i34 de l'ouvrage de Fabricb, que je vieus de citer. PAR M.' BRUGNONE. Il » leur convient ; vont ensuite se caclier, ou se reposer, » comma nos animaux domestiques , et ruminent ii ■» leur aise ces alimens , qui dans leur estomac oiit » déjà subì une petite altcration , ou coction » . La méme réflexion à-peu-près avait été faite long-tcms avant par Perrault pag. 207 du iii voi. de ses essais de physiqiie. Paris 1680 in-8.° XXIII. L'on peut dire que la pansé , ou le premier estomac des ruminans fait le méme office que Ics deux poches ou abajoues , que plusieurs espèces de singes ont de chaque coté de leurs màchoires ; ces poches servent de magasin aux alimens , et les singes les en font sortir , et les màchent à leur aise , de la méme manière , que les animaux ruminans font remonter par parties à la houclie pour ruminer les alimens qu'ils ont commencé par avaler. Tous ces animaux résistent à la faim plus long-tems qu'aucun autre; après plusieurs jours d'une diète très-sévère on trouve encore dans la pansé une très-grande quantité de fourrage. Si l'on met un dromadaire dans une bonne prairie , il prend ea moins d'une heure tout ce quii lui faut pour en vivre vingt-quatre , et pour ruminer pendant toute la nult. Il faut aussi lire sur ce point Peter pag. 76, loi, ii5. XXIV. Le méme Camper * pour mieux prouver , que ni l'unite, ni la pluralìté des estomacs ne sont pas des sjgnes ccrtains , que l'animai rumine ou ne rumine • Ibidem pag. 5^. Ì2 DES ANIMAUX RUMINANS , ETC. , point , après avoir avance que les liévres , les lapins , et les m armo les , qui n'ont qu'un seul ventricule , ru- minent toutefois , dit que le pecari , oii sanglier d'A- méricjue , qui est le tajacu , seu sus dorso cystifero , cauda nulla de Linné * , ne rumine point , quoiqu'il ait quatre ventricules , comme la plus grande partie des animaux ruminans , ou du moins trois , si l'on s'en rapporte à Tyson , qui nous a laissé une assez bonne descriptiou anatomique de cet animai. ** Mais il a été prouvé premièrement par Falcoburgius , et ensuite par le célèbre Daubenton '** , que les prétendus qua- tre , ou trois ventricules de cet animai n'en forment qu'un seul partagé par des replis palvulaires , marqués extérieurement par des sillons plus ou moins profonds, en trois ou quatre poclies , qui toutes communiquent avec la poche principale. XXV. Pour qu'uqe poche merita le nom d'un sac à part , d'un vrai ventricule , il faut quelle ait deux ori- flces l'un pour l'entrée , et l'autre pour la sortie des alimens; il faut au surplus quelle présente une struc- ture particulière differente de celle des autres ventri- cules , ainsi qu'on le voit dans Ics quatre estomacs des ruminans. Mais tout l'appareil de testomac du pecari • Systema natuiiv, toni. I, pap;. io3. *» Dans les transactions philosonhìques , N." i55 anni^e i683. •'* Hiitoire naturelte , generale et particuliire de Buf iON ( ijundruf/cJes ) , (om. XX, pag. 4^ , édil, ia 12. PAR m/ brugnone. i3 n'a que deux orifices le cardia , et le pylore , la struc- ture de toutes ses poches est partout la méme ; cet appareil par conscquent ne forme qu'un seul et unique estomac. XXVI. Si la division de 1 estomac en poches devait faire considérer ces poches comme autant d'estomacs , la pansé des ruminans en formerait à elle seule au moius quatre , puisqu'elle est partagée en autant de poches , ainsi qu'on le verrà lors de la description anatomique de cet estomac ( cxiv ) : le ventricule de notre cochun domestique ne serait non plus unique, mais il en for- merait au moins trois , puisqu'il est aussi divise en trois poches , et ne diffère de leslornac du pecari , que parceque ces poches sont dans le notre plus pe- tites et en moindre nombre. XXVII. Camper se refusant à reconnaitre pour carao- tères essenticls des animaux ruminans la pluralitd des estomacs, et l'aljsence des dents incisives dans la machoire antérieui'e , et encore moins les pieds fourchus^ avait d'abord donnd pour signes caractéristiques de ces ani- maux le peu de largeur de leur machoire postérieure, la conformat ion particuHère de leurs dents molaires , et l'obliquité de l'articulation de la machoire postérieure avec l'anlcrieure *. Vuyez ( disait-il à ses élèves ) la téle et la nidchoire inférieure d un chameau , d un veau , d un moU' « CEti.res , tom, III, pag. 64 et bui v. l4 I>E'J ANIMAUX R13MINANS , ETC. , ion : i-oyez celles du lapin , et du liéire , du cerf, de la gazelle, du chevrotain etc. , on s'apergoit facileinent que tous ont la mdchoire injérieure beaucoup plus étroite que celle d'en haut .... Obsenez le mouvement oblique des iétes de la màclioire injérieure dans les cavités de l'os iemporal , et les raies Iransverses que ce mouvement oblique a imprimèes dans les molaires. Si nous coni- parons cette disposition de la mdchoire injérieure , des molaires , et de V ariiculation de la màclioire avec cello- du lion , du chat , du chien , du renard etc. , on s aper' cevra Jacilement que ces parties sont Jaites pour que ces animaux puissent briser par un mouvement de la mà-^ choire inférieure de bas en haut , et jamais oblique , leur prole. XXVIII. Les observations de Camper sont vraies , mais malheureusement mal appliqaées ; il ne comparait alors les tétes des animaux ruminans qu'av^c celles des carnassiers , et les différences notables qu'il y aper- ^evoit , étoient très-réelles ; mais ayant ensuite com- pare enti-'elles les tctes des animaux herbiiores rumi~ nans , et non ruminans , il a counu que tous avaienfc la mcme conformation dans les dents molaires , dans la màclioire posiérieure , et dans son ariiculation avec l'antérieure , et avec une candeur propre seulement des grands hommes il avoua sa méprise , et conclut que ce n'est pas la situation des molaires que ion doitpren" dre pour caracière indicatij de la rumination , mais le PAR .Al/ BRUGKONE. l5 doublé eslomac , sans lequel la ruminalion est impos- si ble * . XXIX. Camper n'y ajoute point le dèfaut des dents incisUes dans la màchoire aniérieure, pavcequ'il regarde cornine incisives les deux premihes dents canines , que le dromadaire , et le chameau ont à chaque coté de cette mclchoire , et cela par la seule raison qu'elles sont implautées dans l'os intermaxillare : on doit ( dit-il ** ) donner le nom d incisives à toutes les dents qui sont implantées dans cet os. Mais les défenses de l'éléphant, du morse , et de la vache marine , qui s'implantent dans l'os intermaxillare sont-elles des dents incisives? Ce n'est pas le lieu de leur implantation , mais leur forme qui doit faire nommer les dents. XXX. Je viens de démontrer quels sont les animaux ruminans , et quelle est la conformation de leur corps qui indique , que la rumination doit avoir lieu chez eux. Il est tems que je passe à la description des or- gancs destinés à exécuter cette fonction merveilleuse ; je tàclierai ensuite , d'après les notions anatomiques acquises , d'en développer le mécanisme. Ce travail comprendra par conséquent deux Mémoires , l'un anO' tomique , et lautre physiologique. * Loco citato pag. idi et encfte mieux à la pag. 323 du tom. I. ** Ibidem pag. i5o. l6 DES ANIMAUX RUMINANS , ETC. , PREMIER MÉMOIRE PARTIE ANATOMIQUE. Descrìption des qualre estomacs, et de l'cesophage des animaux ruminans domestiques. XXXI. Quorque la rumination soit exécutée par le concours d'un très-grand nombre d'oi-ganes diffcrens , tels que ceux de la masHcation , de la déglutiiion , et de la respiration etc. , je me bornerai à la seule ex- position des qualre ventricules prupres aux animaux ru- minans , et de leiir cesophage , parceque ce n'est que par ces ventricules , et par ce canal , que ces quadru- pèdes difFòrent des autres herbh'ores non ruminans dans la manière de se nourrir, et de digérer les alimens. Les i^entricules , et l'cesophage du bwuj , du bélier , et du bouc ne différent essentiellemeat entreux que par le volume, ainsi presque tout ce que je dirai des uns, peut étre applique aux autres. XXXII. Pour indiquer la situation de ces organes , et de leurs dilFòrentes parties , je suppose l'animai dans sa posture naturelle , c'est-ù-dire debout sur ses quatre pieds , ainsi j'appellerai aniérieures, les parties qui re- gardent le diapìiragme ; postérieures cclles qui regardent le bassin ;. inférìeures » le sol ; supérieures , la colonne vertebrale ; lalérales droites , cu gauches celles qui re- FAR M.' BRUGNONE. 17 garclent les cótés. Faute de setre bien expliqués à cet égard , ii y a une grande confusion cliez Jes auteurs dans U'iirs descriptions , ce qui a donne lieu à plu- sieuis équivoques. JVom, situation, volume , figure , adhésions , et structure des estomacs en general. §• I. XXXIII. Les quaire estomacs pris collectivement se noinment les tripes en fran^ais , le trippe, ou le busecchie en italien , omasum en latin * ; par leur si- ^uatiun , ou mieux par l'ordre successif , dont ils re- ^oivent les alimens , ils ont été , dès les anciens tems , distingués *ìa premier , second , iroisième , et qualrieme ( XXXViII ). XXXiV. Le premier, à cause quii est le plus grand de tous les autres ( lii ) , est appelé par Aristote ou simplement le venlricule (coilia*'), cornine si l'on disait le ventricule par excellence , ou le grand ventri- cule ( coilia mingale *** ) ; anciennement les Latins le nom- xnaient rumen ( u ) : les Francais le noniment la pansé, therbier, ou la doublé, et les Italiens il panzone. * HoBATius Flaccus. Epislol. lib. I. , episl. XV. vers. 35 , patinai canabat omasi. ** Df partibus animai, lib. IFI., cap. 14, et alibi. *•* Histor. animai, lib. 11., cap. 17. C ^8 DES ANIMAUX RUMINAN5 , ETC. , XXXV. Le second est appelé par Aristote checliru* falos * , parcequ'il représente par sa structure interne le réseau , dont les femmes ornaient de son tems leur téle ( est enim ventri eocirinsecus similis , intus reticulis mulierum implexis ) ; c'est pourquoi le traducteur latia d'AftisTOTE , Théodore Gaza, le nomme re/iculum , o\i araneum ": par la mème raison en francais on le nomme le bonnet , ou le réseau , et en italien la ciiffia ou scuffia^ ou la berretta. XXXVI. Aristote *** donne le nom à'echinos au troisième , soit parcequ'il représente par sa forme uà hérisson en défense , soit parcequ'il est arme intérieu- rement d'une très-grande quantité de pointes , qu'ARis- TOTE a voulu comparer aux piquans de cet animai. PuNE le nomme centipellio **** , parceque vers sa ca- vile il est gami de plusieurs pellicules , que l'oa nom* me Jeuillets •••**, à cause qu'elles soni disposées comme les feuiUets d'un livre ; c'est par cette raison , que les * Loca ultimo citato , et alibi. ** Araneum, araigiiée, est une espèce de résPau. Dans plusieurs édilions de la iradurtioa latine d'ARrSTOTB au lieu d'araneum on Iwarsineum, h\ll6 l_ypographique qui a été copiée par qaelques Aaieurs raodernes , qui ont érril bur l;i rumination , eiitr'autres par yElMILlANUS à la paf;. 36 de son ouvrage qui a pour tilre TSaturalis de rumìnantibus historia. Veael. l584 4-* •** ÌJtcis citatis. •*»» Ilistor. naturai, lib. XXVIIl , cap. IX, sect. XLII. *»»«» A,RisTOTE lui-méme a connu celle structure, puisqu'il dit que re ventricuh est dans sou ialériear feuilleté. ( Placodcs ) bistor. animai, lib. IF, cap. 17. PAR M.' BRTTGNONi:. 19 Francais VtxpppWcnt feuiU et , milìefeuillet , millet , livret, ou pseautier , et les Italiens millefoglio , centopelle , ou centocamere. Les Pi-^montais le nomment par corruption sampei an lieu de dire panset. Gaza dans sa tradiiction lui a donnd le nom d'omasum , nom impropre , puisqii'il est le collectif de tous les <>enlricules ( xxxiii ) . XXXVII. Le dernier des ventricules des ruminans est nommò par Aristote enistron * , qui veut dire compi éinentaire , peut-étre parcequ'il complète le nom- bre des quatre , ou , ce qui est plus probable , parce que dans ce ventricule est achevé , selon Aristote, Vou- vrage de la digestion des aliraens : primus venter ( dit- il •* ) cibum infectum recipit , secundus aliquantulum confectum , terlius plenius , quarlus perquam piene con- fectum. Les Francais le nomment la caillette , et les Italiens il quaglio, ou il qua glieli 0 ^ parceque c'est ici que le lait se caille, et forme la presure. Dans plu- sieurs ddpartemens de la France on l'appelle aussi franchemule , et en quelques Provinces de l'Italie, mU" letta , peut-étre parcequ'il a quelque ressemblance avec les mules , ou pantoufles *** : chez-nous on le dit l'asi- nelio à cause des raies que l'on voit à travers ses tu- niques , lorsqu'il est enflé , raies qui ont quelque res- * Loci} citatii. •* De partii, animai. lib. Ili , rap. 14. ••• En terme òe Jauconnerie , on appt^lle égalenoect mulette le yentrlcutt des faucoas , et des autres oistaux de proì*. eo DES ANIMAUX RUMINANS , ETC. , semblance à celles de certa inus espòces du poisson ga-^ dus appelées par les Naturalistes ànons , ou aselli. Gaza lui a donne le nom d'aòomasum , parcequ'il vient après Vomasum ( xxxvi ) , et tEmiuanus * celai de fentri" cule intestinal , parcequ'il fiait aux intestins. XXX.VIIE. Gas estomacs se présentent les premiers » après XépipLoon , à l'ouverture de la ca\>ilé de labdomen: dans l'animai adulte , qui a bieo mangé avant la mort, ils en occupent presque toute l'étendue de devant en arrière. Ea effet la pansé s'étend depuis le diaphragme jusques aux fosses iliaques , remplissant tout le coté gauche , et une grande partie du coté droit. Le bonnet est situé au còte droit de l'angle antérieur de la pansé entre le diaphragme et le millefeuillet. Gelui-ci se trouve entre le bonnet et la cailletle au-dessous du fate ; l'ex- trémité antérieure du millefeuillet est cachée pai- la postérieure du bonnet , et la postéiieure par l'antérit-ure de la cailletle. Enfin ce dernier venlricule est place le long du coté droit de la pansé, s'étendant de devant en arrière et de droite à gauche jusqu'au duodenum^ OLI il finit. Dans son Irajet il se courbe en avant. XXXIX. La figure de la pansé est très-irrégulière f elle présente à sa surface externe plusieurs bosses ovoides , separées par des élranglemens , ou scissures plus ou moins longues , et plus ou moins profondes. Gctte figure néanmoins , quelquirrégulièi-e quelle soit, * Oe ruminantibus syntagmate li , pag. 48. r PAR M.' BRUGNONE. ' ai approche de celle d'un triaugle scalène , dont leg faces , les bords , et les angles sont convexes et ar— ' rondis. XL. Des faces une est supérieure , et l'autrc infé" rieurc : des bords un droil , lautre gauche , et le troi- siòme postérieur : des angles l'un est antérieur , et les deux axitves pos/érieurs , ì un postérieur droit , et lautre postérieur gauche. XLI. La face supérieure est tant soit peu plus étroite ffue Xinfèrieure , pai-ceque les bords droit et gauche da triangle sont ici un peu repliés l'un vers lautre ; elle est dhisée en deux bosses latérales par une sinuosità longitudinale large, et profonde , qui partant de la base de Yang/e antérieur va finir à l'échancrure du bord postérieur ( XLiv ) . Cette sinuosità qui paraìt encore plus grande, lorsqu'on examine ce ventricule dans sa place nalurcUe, sert à loger \e corps des dernières ver- tebres dorsales , de toutes les lombaires , \aorie , la ideine- ■ coi-e , et les piliers du diaphragme. XLII. Les bosses résultantes de la sinuosità ( XLi ) ne sont point égales , la gauche étant plus grosse qua la droite , et celle-ci plus allongée en arrière ( xlv ) . Pjìyer • leur a donne le nona à'hémisphères : elles s'ac- commodent avec Icur convexité répondante à cette face supérieure à la concavité de l'aro supérieur àesfausses cótes et des jlancs. * l,ii. Il , cap. 1 , pag. 108. •le »B< ANIMAUiìC RtIMI^fANS , ETC. , XLIII. La face infèrieure de la pansé est un peu plus large que la supérieure ( xli ) : sa convexité , qiioique moindre, est plus uniforme; elle s'accoramode à la con- cavité de l'are inférieur des memes cótes , et à la face interne de la partie infèrieure des parois molles de la cavile de l abdomen ; pour mieux s'y accommoder, ses parties latérales se replient un peu en haut vers les bords droii et gauche ( xli ) . XLIV. Ces bords sont convexes et arquds : ils s'ac- commodent , ainsi que les faces ( XLii , xliii ) , à la concavité àes fausses cótes, et àesjlancs. Lie bord gau- che est plus court que le clroit ; tous les deux tirent leur origine des parties latérales de la base de Yangìe an- lérieur , et vont finir , chacun de son coté , dans les an- gles postérieurs. Le bord postérieur est plus long que le latéral gauche , mais moins que le droit ; il est inter- rompu presqu'au milieu de sa longueur par une èchan- erure large et profonde de figure semilunaire. XLV. Au inoyen de cette grande échancrure le bord postérieur qui est transversai , est divise en deux poches ovales , l'une à droite , et l'autre à gauche : ces poches forment les angles postérieurs. Uangle postérieur gauche est plus court, mais plus gros que le droit; il est recu dans la concavité de la face interne de Yos iliaque gau- che , avec sa pointe il est replié vers l'angle postérieur droit : celui-ci est plus petit , mais il s'étend plus en arrière ; il est reca dans la concavité de Yos iliaque droit, XLVL Uangle antérieur est forme par un cou aisez PAR m/ BRtGNONE. 2^ iong , qui naìt par uue large base de l'extrémité au- téiieure des deux hémisphères ( xni ) ; ce cou se ré- trécit insensiblement à raesure qu'il s'avance en avant vers ì'aesophage et vers le bonncl , où il finit en une pointe obtuse : du coté droit de cette pointe vient s'insérer l'exti'émité postérieure de YcBSophage , et du méme coté elle s'unit au bonnet. La surface externe de cet angle n'est point exactement arrondie , et cgale , mais elle s'élève en deux bosses , uue grosse , et lautre petite. XI.VII, Les deux hémisplières ( XLii ) , les deux pò* ches , ou angles postérieurs ( XLv ) , \ angle antérieur » et ses bosses ( xlvi ) , sont circonscrits à leur base par des étrangleniens , ou scissures. Il y en a une antérieu- rement , qui est la plus longue , la plus large , et la . plus profonde de toutes; elle paraìt également sur les deux faces : à la face injérieure elle conimence au mi- lieu de la base de iangle antérieur , d'où elle se porte sur la face supérieure , en se contournant de bas en haut , et de droite à gauche un peu inclinée en avant entre cette base , et l'extrémité antérieure de ì'hémis- phèrc droit : dès quelle est arrivée sur la face supé- rieure elle se replie en arrière au coté droit de la si- nuosité de cette face ( xli ) , pour se terminer , en diaiinuant toujours de profondeur, dans le fon d de IV- chancrure du bord poster ieur ( XLiv ) . Cette scissure séparé extérieurement vers les deux faces ìhémisphère droit de l'angle antérieur , et vers la face supérieure les deux hérnisphères l'uu de fautre. 24 PES ANtMAUX RTJMINANS, F.TC. , XLVIII. Les deiix anglcs posìtrieurs sont srpnix^s par Icur base des extrémifrs postéiiiuifs des liemis- pì:ères , cliaoun par uue scissure j)icpre. Ccs siissures commtncent au f'ond de Xechuncrure du bord postèrieui\ d'où elles se porttut au'our de la base des deux angles en les cernant. La scissure de l angìe postérieur gauche est plus apparente et plus longue ; du fond de /Vc/jcaj- crure elle s'avance avec ses deux cornes au-delà des dc'ux tiers de la circoiiférence de la base de cet angle. Celie de l angle droit ne iuit quun tiers environ de eontour. , XLIK. L'extrémité antérieure de l'hémisphere gauche est sépaice de la portion gauche de la base de l'angle anlérieur par une scissure, qui fait le contour entier de cette extrémité de l hérnìsphère ; elle paratt sur les deux faces , moins cependant sur l'inférieure , cpie sur la supérieure , et se perd tant supérieui-ement qu in- itTieuremeiit dans la scissure an/érieure principale {xi.'^u ). L. Dos bosses formées paj- l angle anlérieur de la pansé ( xlvh ) la plus grosse se trouve ;\ la face infé- i-ieure de la pointe de cet angle ; elle risulte d'une scissure assez largc et profonde , qui séparé premiè- rement du coté de cette face inférieure le bonnet de l'angle anlérieur d^ la pansé ; ensuite cette méme scis~ sure en se poi-tant obliquenient de bas en haut, et de devant en arriòre » toujours en diminuant , vient cir- conscrire la région supérieure de la inème pointe, où s'insère l'cesophage , en la faisant relcver en une se- conde bosse plus petite que la précédente. I PAR M.' BRUGNOKE. a5 LT. Dans Yétat naturcl l échancrure ( XLiv ) , la si- miosite ( XLi ) , et toutes les scissures , qiie je viens de d<5ciire ( dcpuis le N."* xlvu au l ) à peine sont clles visibles, étant couvertes par la iimique externe du %xntricule qui jMSse de l'un de leurs bords à l'autre, et remplics par })eaucoup de tissu cellulaire , qui pour l'ordiniaire contient de la graisse, et en outre par des glandes conglobées , par les nerfs, et par les principaux rameaux des vaisseaux sanguins artériels etveineux (lxvii ) qui se distril)uent dans le mème ventricule ; mais en 6fant cette tunìque , le tissu cellulaire , la graisse , les glandes , les nerfs , et les vaisseaux , et en en écartant les parors , on en apercoit toute létendue , et toute la prolondeur. La pi-ofondeur de t échancrure , et de la scissure antérieure principale est très-considérable ( XLiv , xLvii ) : celle de la première est communément dans le boeuf fait de six pouces , et demi , et celle de la scissure sus-énoncée de neuf ou dix pouces : dans le bélier , et dans le bouc elle n est que le tiers de celle du boeuf ; et ainsi des autres dimensions de cet estomacy et des trois autres. LII. Si Fon mcsure la longueur , la largeur, et la hauteur de la pansé médiocrement enflée , l'on trou- vera que dans le bauf sa longueur, prise de l'insertion de l'oesophage jusqu'à la pointe de l'angle postérieur droii , est de deux pieds et demi : que sa plus grande largeur de droite à gauche est à-peu-près égale à la longueur : et que sa hauteur , prise d'une face à lautre aS DES ANIMAUX RUMfìS'ANS , ETC. . dans leurs parties le plus relevées , anive A un pied et demi. Sa circonférence transvcrsale prise aux mùraea endroits , qua l'on a pris la largeur et la hauteur, est de six pieds et demi environ : telle est aussi sans grande difTérence la circonférence longitudinale prise à l'endroit de sa longueur * . LIU. Le bonnet est situé presque transversalement de gauche à droite au coté droit de l'insertion de ice-. sophage dans la pansé , et au mcme coté de l'extré- mité antéiieure de son angle antérieur ; il en est sé- paré par la seconde scissure anlérieure , et par la petite bosse de ce mème angle antérieur ( l ) ; il est presqu'en- tièrement recouvert en partie par le foie , et par le cartilage xifoide , et en partie par le millefeuillet , au- dessous duquel il passe ; le pancreas se trouve au con-, traire au-dessus du bonnet. LilV. La figure de cet estomac est celle d'une vessie un peu alungée. On doit y considérer deux extremités, et deux faces. Des extremités , 1' une est à gauche , au moyen de laquelle il s'unit , et communique avec Voesop/iage , et avec la. pansé; et l'autre à droite, qui forme un cui de sac assez ampie , que l'on peut re- garder comme le corps de ce viscere ; elle s'appuye • Voyez BVFFON Histoire naturcUe , generale et partìculiìre. Tom. vili, pag. iS5 et i56, édit. in-n. L'on voit par ces dimeosions quelle énorms quantilé d'alimens peut èire conlemie dans cet eslomar, : il contieni dans le bteiif , saas èire trop disteudu , ciiiquaule livres et plus de foia. PAR M/ BRrCNONE. 27 contre la grosse extrémité de la grande courbure do la caillelle ( lx ). Des faces ^ lune est antérieure- siipèrieure appiiquée en partie contre la portion cor- *pspond;:nte du ventre nerveux du diaphrógme ; l'autre postérieìire-injt'rieure recouverte par le grand epiploon. CVst aii moyen de sa face anférieure-siipérieure , que le bonnet s'unit et communique avec le millefeuillei : cette union a lieii à la fin du premier tiers de la longueur de cette Jace ; dans cet endroit il y a une grande' scissure circulaire remplie , comme les autres , de fissa ceìtulùire , de graisse , de glandes conglobéesw de vaisseaux et de nerfs, qui fait la distinction des deux estomucs. LV. La plus grande longueur du bonntt , prise en droite ligne depuis le coté droit de l'asophage jusques à l'extrémité du cui de sac , est dans le bceuf d'un pied et demi: sa circonférence à travers les deux faces est de deux pieds et demi : son épaisseur de Fune à l'au- tre face de neuf à dix pouces. LVI. A travers les iuniques du bonnet enflé , soit qu'il soit desséché ou non, on apercoit les belles mailles , par lesquelles il a été nommé bonnet , ou ré- seau ( XXXV ). LVII. Le milìefeuilìet est situé obllquement de de- vant en arrière contre les fausses cóles du coté droil, au-dessous du foie , entre le bonnet , et la caiìleite ( xxxvin ). LVI li. Il est le plus petit des quatre estomacs des 38 DI1« ANIMAUX RUMINANS , ETC. , animaux ruminans , et à pioportion il est encore plus petit daus les brebis , et dans les chhres , que daus ics béles bovines. Sa figure est reniforme ; on y peut par conscquent distinguer deux faces , qui sont toutes les deux couvexes , une droite , et l'auti-e gauche : deux- courbures , une grande , et Vautre petite : et deux exiré^f mités , une antérieure , et l'autre poslérieure. LIX. La Jace droite , qui regarde aussi un peu en haut , est appliquée contre la concavité des fausses co tes et du grand lobe du foie ^ la gauche, qui est aussì tournée un peu en bas, est appliquée contre le coté droit de la base de l angìe antérieur de la pansé. La grande courbure est supérieure et un peu inclinée à droite ; elle est recue dans la concavité du grand loba du foie ; la petite courbure est inféiieure un peu tour- née à gauche contre la susdite région de la pansé. T-i'extrémi/é antérieure s'unit , ainsi qup je l'alt dit (liv), à la face ùntérieure-supérieure du bonnet ; la postérieure à la grosse extrémité de la cailleite. LX. On distingue extérieuremcnt la séparation de ce dernier ventricule du millefeuillet par une scissure., qui du coinmencement de la pelile courbure de ce. dernier se prolonge de devant en arrière sur ses deux faces , pour finir au commencement de la petite cour- bure de la caillelle , en sorte que la grande courbure du millefeuillet répond à la petite de la caillelle, et viceversa la grande de la caillette à la petite courbure du millefeuillet. PAR M/ BRUGNONE. 20 ; LXI. La caillette est située entre le millefeuillet , efe Ip duodenum ( xxxviii ) ; sa figure ne diffère presqu'ea rien de celle du i>eniricule des quadrupèdes mono- gastriques , puisqu'elle représente uue cornemuse. Oa y distiugue deujc cxlrémités , une antérieure grosse, et l'autre postérieure petite : deux courburcs , une grande convexe , et l'autre petite concave ; deux faces , une supérieure , et l'autre inférieure convexes. LXll. La capacité de cet estomac est à-peu-près égale à celle du millejeuillet , quoiqu'il soit plus alon- gé. Il f'aut pourtant remarquer , que daus les ani— maux qui tettent, et qui se nourissent seulement d'ali- mens liquides , la caillette est le plus grand des trois autres estomacs , sans ea excepter la pansé; nous ea donnorons la raison dans le second Mémoire. LXIJI. De la grande courbure de la caillette nait le grand epiploon, et de la petite le petit-épiploon. Son ex/rémité postérieure finit en un col long , qui forme à son commenceinent une bosse , ou poche à part; il se rélrécit ensuite , et se courbe en avant , pour se terminer au duodenum , où il y a un étranglement en forme de sphincter. LXIV. Les quaire estomacs sont tous composés de quatre tuniques , une externe , ou commune , qui est une production du peritoine : la seconde musculaire , ou charnue , dans laquelle on distingue deux plans de fibres y un exlerne , et l'autre interne, ayant une di- reclion opposée , et se croisant dans leur cours à So DES ANIMAUX RtmiNANS , ETC. , angles droits on aigus ; ces deux plans semblont vive une cofitinaation des fibres charnues de loesophage : la Iroisit'ìne iunìque est nen'eiise y et la quatrième veìoutée, proveaant Vane et l'antre des tuniques membraneuses du mème cesophage , qui sont elles-mémes une pro- duction de la peau propremenì aite , et de l épiderme: LXV. Entre ces funiques ( liv ) il y a trois fissi/s celhdaires , qui les séparent les unes des autres: le premier qui est le plus relaché , se trouve entre la tunique externe , et la charnue : le second entre celle-ci et la nen'euse : et le troisième entre la nerveuse et la ieìoufée; ce dernier est le plus fin. LXVI. Dans le second tissu ceìlulaire on ohservé plusieurs gìandes muqueuses , sur-tout dans la caillelte , et dans tous rampe une très-grande quantité de vais- seaux sanguins , qui y forment de tròs-beaux réseaux. Les nerfo suivcnt partout les vaìsseaux sanguins , et vont à la fin se terminer à la surface interne de la tunique nenev se y en y formant des mammelons de difFérentes figures et plus cu moins gros , ainsi qu'on le verrà ci-après. LXVII. Dans le premier fissu ceìlulaire il y a au surplus plusieurs taisseaux lymphafiques , qui sont très- visibles , dans l'animai que l'on vient de tuer , sans aucune pn'parationi ils passent par les glandes conglo- hées , que j'ai failes remarquer dans les scissures ( lt , Liv ) , d'où ils vont s'implanter dans le réservoir du chyée , ou dans le canal thoracique. PAR M.' BRDGNOME. 5l LXVJII. Les arlères sanguines qui se distribuent aux qiiatre ventricuìes viennent presque toutes de la cèlia- que\ et les veines porteiit leur sang dans la spléiiique , et dans dautrcs ramcaux de la icine parie ventrale^ Les nerjs dciivcnt de la huilièmc paire. LXIX. On peut voir la fìgiiie des quatte estomacs des ruminans doniesliques réunis ensemble et extraits de la cavile de l'abdomen dans Peter, plaiiche première , page i8i : Dans Perrault , tom. Ili de ses Essais de physitjue , planche Ireizieme , Jig. première , pag. 211: dans Buffon, Histoire naiureìle generale et particulière , tom. Vili , planche cinquième , fig. i et 2 , édit. in-12 ; dans Camper, planclies pour les ceuvres de Camper, qui ont pour objet l'histoire nalurelle , la physiologic, et l anatoinie comparée. Paris i8o3, in-folio, planche XXV'III , fig. I. George-Jéróme Velschius a donne la figure des quatre estomacs du chamois , encore unis ensemble , mais ouverts , pour en faire voir la struc- ture interne à la page io de la seconde édition de sa. première Dissertation de cegagropilis. Augusta; Vin- delicorum 1668 , in-4.° , et Blasius celle des i-entricules du i'eau également unis ensemble, fig. IV, planch. III^ pag. 344 de son Anatome animalium. Amstelodami ib8i , in-j^.° Tobie Knobloch avait déjà donne une mauvaise figure des estomacs des ruminans domesiiques dans la quatriòme de ses Disputaliones anatomica; , et pliysiologicie , imprimées à Onolzbach 1608, in-4-* .lulcs-César Sgaliger en a aussi donne une esquisse 3i DES ANIMAUX RUMINANS , ETC. , tlans scs commenfaiies sur l Hisloire des animaux d'ARisTOTE , imprimés à Toulouse en 1619 , in-folio. Daubenton a fait reprt^senter dans leur place naturelle ceux de la brebis , planche III du tom. IX de l'His- loire naturelle de Buffon. De la siructure partìculi^re de chaque esiomnc . et x." de IcEsophage. S- II. LXX. L'cBsophage , que les Latins nomment gula , ou stomachus , et les bouchers l'herbière , et à Rome il grumale , est un canal cylindrique , qui s'étend de- puis le pharynx , dont il est une continuation , jiisqu'aux ventricules , où il finit. Il est compose de trois iuniques, une externe rouge et musculeuse ^ et les deux autres internes blanclies, et membraneuses. LXXI. Dans le bceuf le diamètre de ce canal est environ de tiois pouces ; mais il est tellemcnt exten- sible et dilatable que cet animai pcut avaler des raves très-grosses toutes entières, et melme des souliers, ainsi qu'il arrive à certains bceufs voraces. LXXII. Je n'en décrirai ni le cours , ni les vaisseaux, ni la strttcture de ses tuniques internes , mais seulement celle de la charnue, et soh insertion dans les ventri- cules, parceque c'est uniquement par celles-ci , que ìcesophage des animaux ruminans dilFòre essentielle- ment de celui des autres herbivores. PAR m/ BnUGNOKE. 35 LXXTIT. Nicolas Stenon * a étc le premier h faire pcmarquer cn 1G64 Cfiie dans certains animaux , saus dire dans qiiels , la tunique charnue de icesophage est composce de deux plaos de flbres spirales , qui formont deux rampcs opposces , une externe , et l'autre interne, qui se croisent à angles aigus, et qu en Giitre les fibres de chaque rampe se chevachent de droite h. gauche et de gauche à droile , de manière que les externes deviennent alterrrativement internes , et vicdersa. Cette structure et ces croiseinens sont' tròs-\i,si])Ics dans icesophage des ruminans , auxquels il paralt qu ils appartiennent exclusivement. LXXIV. Dans ces animaux le pian externe des fibres spirales se porte de haut en bas en suivant toute la' circonfércnce du tube; mais elles se croisent , s'entre- lasscnt , et se surmonteut au milieu de ses deux faces supérieure et inférieure , en passant les unes sur les autrcs de la méme manière que les tresses des- chevpux. Ces mèmes fibres A mesure qu'elles approchent du cardia deviennent obliquement longitudinaies, et divergent à la fin , pour s'épanouir sur l'angle anté- rieur de la pansé , et sur le coté gauche du bonnel ( LXXIX ). LXXV. Le pian interne est forme de mcme par des fibres spirales , mais qui se portent die bas en haut *■ De muiculii it ^landulis obseroalionum specimen. HaPniae 1664, io 4^*^ 34 DES ANIMAUX RUMINANO , ETG. , en se croisant à angles aigus avec les externcs: cllcs se surmontent et s'entrelassent en tiesse aux ménaes endroits des deux faces de Vcesophage ( lxxiv ). LXXVI. Du croisement et de l'entrelassement des fibres naissent daos la partie, moyenne de ces deux faces quatre lignes longitudinales , deux du coté de la. convexitd , et les deux autres du coté de la concavité du canal qui semblent le partager en quatre parallé- logiammes : ces lignes étant blanchcs , WicUvS * les a cru tendineuses , servant de points fixes aux fibres qharnues , mais cette blancbeur dépend de la graisse qui les couvre. La direction et le ei'oisement des fibres de l'cEsophage des ruminans sont très-bien représentés dans la figure XII, pag. i8y de l'ouvrage de Peyer '*. LXXVII. UcesopJiage , après avoir outrepassé l'é- cartenient de la doublé téte du pefU muscle du diaphra^me i se dilale un peu pour siinplanter, par soD ex tremile postérieure qui forme le cardia , dans la paroi supérioure du coté droit de la pointe do l'angle antérieur de la pansé, très-près de l'cxtrémité antérieure du cóle gauche du bonnei: ici les fibres char* nues du pian interne dcviennent en general circulaires; • Pharmaceutice rationaìis pari, i , sent. I , cap. 2. •* Oli p<"ul lire aussi l'exarto Hpscripli(in qu'en donae Duvernsy h la page 435 du tool. II de ses (Eui-res anatomiques. PAR M.' BRUCINONE. 35 2." De la pansé. §. HI. LXXVIII. A leffct de mieux examiner le coiirs et h direction des flbres du pian externe de la tunique charnue de cet estomac et des trois autres , il faut les dépouiller de leur tunique commune: cette séparatioii s'obtient ais^ment en les gonflant , après les avoir lais- sés pendant une nuit en macération dans l'eau tiède. ' LXXIX. Dans l'acte que l'on détache la tunique com~ faune, l'on voit i.° que les fibres si^irales de la rampe externe de ìcesophage { ainsi que les internes ) arrivées au cardia, deviennent pàles de rouges qu'elles étaient ; et que les premières s'épanouissent de devant en arriòre obliquement et pauallèlement , sur les deux faces et sur les bords de l'angle antérieur de la pansé , et sur les mémes i-égions du coté gauche du bonnet, sans faire autour du cardia aucun cerceau ou sphincter. LXXX. 2.° Que la plus grande partie de ces mémes fibres du pian externe , à l'endroit des scissurcs qui séparent les estomacs l'un de l'autre (l, lui, et lx ) , ou les diffcrentes parties du méme estomac ( xlvii , XLviii, XLix, et L ), ramassées en faisceaux assez gros passent au-dessus de la graisse , et des vaisseaux d'un bord à l'autre des mémes scissures , sans s'enloncer dans leur pi-ofondeur. LXXXl. Après avoir coupé ces faisceaux , et òté la 36 DES ANIMAUX RUMINANS , ETC. , graisse , los vaìsseaux , et Ics glandes qui remjiHs^ont les scissures , l'on voit 3." qu'une partie de ces flbrcs sVn foncé , il e^t vrai , dans Iciir profondcur , mais qu'elles ne parviennent pas jusques à leur fond, se pen- dant dans lem- loute dans de gros coidons cliarniis for- més par les filircs du pian interne, cordons qui se por- tent de derrière en avant , ì\ droite et ìx gauclie selon la direction et les contours des scissures clles-mèmes : ces cordons vont se joindre à d'autres semblaJjles , qui se trouvent dans la sinuosità lungitudinale de la face supérieure de la pansé ( xli ) séparant les rleux hérni" sphères , et dans le fond de la grande échancrure du bord poste rieur qui sf5pare les deux poches postérieures ( XLIV , XLV ). LXXXII. 4.° Quaussitòt que les fibres du pian ex- terne ont quitte la scissure antérieure principale ( xlviii ): elles se répandent sur les deux faces et sur les deux bords des hémispheres en en suivant de devant en ariière la convexité ; elles sont par conscqucnt plus ou luoins arquées selon que la convexité des rcgions qu'elles parcourent est plus ou moins grande. LXXXIII. 5.° Qu'après avoir traverse les scissures des poches postérieures pour s'accommoder à la pointe da cui de sac qui les termine, elles se replient de la face supérieure sur linférieure , et de derrière en avant pour se joindre et se continucr avec celles de celle dernière face, en formant ainsi une anse entière. PAR hi." BRUGNONE. 3s égale dans toufe leur longueiu- ; elle est de qua(re ou cinq ligucs dans le Iceuf. La disfance d'iiu bord à l'autre, ce qui iait la largeur de la gouKiere , est dans cet animai le long du bonnet de deux pouces environ , et le long du miìlefeuillel d'un pouce et demi; on peut l'elargir jusqu'à trois pouces en tirant de coté les bords , mais alors leur hauteur diminue de beaucoup. GXXIV. Les quatre tuniques des estomacs concourent toutes à la formation des bords et de la concavité de la gouttière. La iunique commune les revét exté— rieurement. Vient ensuite la muscu/euse, dont le pian exteinc se réunit en deux gros cordons longitudinaux, uu i^our chaque bord ^ qui s'étendent jusqu'à \orific& antèrii'ur du miìlefeuillet : ici une partie des faisceaux dont les cordons sont formés , après s'ètre unis à ceux du pian externe de la iunique charnue du miìlefeuillel, se divisent ensuite et se subdivisent en autant de portions quii y a àas feuillels dans ce troisième ventiicule, et donnent origine àux fibres longitudinales charnues qui entrent dans la composition des feuilleis eux-mcmes. L'autre partie des faisceaux composant les cordons lon- gitufiinaux continue à suivre le cours des bords de la gouttière tout le long de la petite courbure du miìlefeuillet, et jRnissent à Xorijìce antérieur de la caillctte , en se con fondant avec les fibres charnues du pian externe de la tunique musculeuse de ce dernier estomac. CXX'V. Les fibres du pian exteme de la tunique char~ nue de loesophage^ dts qu'elles sont arrivées au com- 56 DES AKIMAUX RUMINANS , ETC. ,' menccmenf: de la goiittière , prennent une direction transvcrsalcment circulaire , et se portent de l'un de ses bords à l'autre en en suivant la rondeui- , pour se contlnuer , en qiiiftant ces bords, celles du bord gau- che avec les fibres du pian interne de la iunique charnue. de la pansé, et celles du bord droit avec celles du bonnet. A Yorijìce antérieitr du mìUejeuìllet elles font un anneau assez fort autour de cet orifice; après quoi elles se portent d'un bord à Tauti'e de la gouUiere, le long de son trajefc dans le millefcuiìlel , et finissont dans le pian circu- laire des fibres charnues qui entrent dans la composi- tion de la valvule ovale qui entoui'e \oriJice anlérieur de la caiìlette ( cxiv ). CXXVI. La tunique nerveuse et la veloutée revétent éga- lement les bords et la convavité de la gouiiière; j'ai déjà fait observer en quelle manière les papilles coniques sont dis- posées sur les bords ( civ ) ; elles se trouvent aussi très- nombreuses dans la concavité sur-tout près de \: orifice anièrieur du niiUefeuillet ; plusieurs d'entre elles sont crochucs avec leur pointe tournée en arrière ; il y en a quelques-unes , dont la pointe est très-dure et noire, semblable au seigle ergoté. CXXVII. Ces deux iuniques font , ainsi que les mem- hraneuses de l'oesophage, plusieurs petits plis longitudi- naux dans la concavité de la goultière, séparés par autaut de petits sillons , ce qui favorise la dilatation de la goui- iière. On peut voir ce demi-canal reprcsenté dans la fig. II de la planche XIII du tom. Ili des Essais de Perrault, et dans la fig. V , planche XXVUI de Camper. 57 EXPÉRIENCES SUR LA DÉCOMPOSITION DE L'EAU PAR LE MOYEN DE LA PILE DE VOLTA, PAR LE PROFESSEUR ROSSI E T LE DOCTEUR VICTOR MICHELOTTL Lues à la séance du i Février 1807. • I E phénomène de la décomposition de l'eau par le nioyen de la pile de Volta excite toujours plus l'at- tentioii des Physiciens et des Chimistes. Cette décom- position présente une suite de phénomènes , qui ne s'accordent pas avec la composition connue de l'eau , car ne connaissant pas encore un état d'oxidation dans l'hydrogène , qui soit intermédiaire avec ce qui le constitue eau , on ne voit pas comment la raolécule d'eau puisse dans l'état éiastique abandonner une por- tion d'un de ses élémens, sans quii s'en séparé aussi * N'oyrz le pré.'is qne M. l'abbé VASSALLI a cru devoir donuer ri? i.c.% expériences dans le voi. IX , pag. 160. 58 SUR I.A DÉGOMPOSITIOIi DE LEAU , ETC. , dans le mèrae tcms une portion correspondante de l'autre élément ; aussi les théories qu'on a données poiir faire accorder ce ph(?noniòne avec ce qui arrive dans les autres moyens de décomposition de l'eau , n'offrent- elles ancore rien de certain. La propridté , qu'on a reconnue au fluide galvanique, de fransporter avec lui plusieurs substances, et de les déposer ensuite dans l'eau qu'il traverse , a donne lieu de croire que les gaz hydrogènes et oxigènes étaient dégagés dans la pile méme , et ensuite enfrainés par le fluide galvanique sur les conducteui-s , et aban- donnés par le mème fluide au moment quii sort des conducteurs pour traverser l'eau de l'appareil. La plus importante question à résoudre sur la dé- composition de l'eau par la pile , est donc de dcter- miner, si c'est l'eau de l'appareil, ou les composans de l'eau qui soient transporlés par le fluide galvanique de la pile dans l'appareil. Si la décomposition a vrainient lieu dans l'eau de l'appareil galvanique , et que l'hydrogène et l'oxigène , qui se dégagent, n'appartiennent qu'à la meme eau , il en doit nécessairement arriver , qu'en opérant dans des appareils parfaitement fermés , il ne doit y avoir aucune augmentation de masse. On. ne peut donc pro- noncer avec certitude sur cette question que par des expériences qui donnent exactement la correspondance des masses emploj^ées avant et aprcs l'expérience. Les apparsils qu'on a imagiaés jusqu'ici pour la de- PAR MM. BOSSI ET MICHELOTTI. Sg composition de l'eau , sont cn géndial uon-seulemeot éloi- gncs de cette exaclilude, mais encore à cause de leur peli tesse ils ne porrraient donner des quantités bien pondérables. Nous avons donc iraaginé un appareil qui, en nous donnant des quantités pondérables soit d'eau , soit de gaz , nous laisse prendre une mesure exacte des vo- lumes des gaz , et établix* ainsi un rapport entre Ics résultats obtenus en poids léels , et les poids obtenus en y léduisant les volumes des gaz par le calcul. Cet appareil, quoique très-simple, a exigé bien des soins sur-tout dans la lougue durée pendant laquelle a continue l'expérience , et nous devons beaucoup ù M..' BoRSARELLi , qui a été notre coopérateur. Cet appareil est compose d'un matras renveisé , et exactenient ferme à son cou par un bouchon de mas- tique. Un tuyau de verre traverse le bouchon , et com- inunique avec l'intérieur du matras. Ce tuyau est plié horizontalement au-déhoi-s du bouchon. Aux deux còtés du tuyau sont placés deux fils de platine qui ♦ par leurs cxtrémités extérieures , communiquent à la pile , pendant que les intérieures s'élèvent d'un pouce au-dessus du bouchon. Une partie du cou du matras est remplie d'eau de fa^on que les deux extrémités du £1 de platine sont couvertes d'un pouce d'eau. Avant l'introduction de cette eau , et de toute autre opération , nous avons déterrainé la capacité du matras, ainsi que du tuyau de verre par le moyen du poids 6o tìlR I.A DÉGOMPOSITION DE L'eAU, ETC. , d'eau distillée. La balance , dont nous nous sornmes servis , trébuchait à ^ de grain , cliaque bassin étant cliargé de onze onces poids de mare. II a fallu 2^1iisieurs pesées d'eau pour rcmplir tonte la capacité de l'appareil; mais on est parvenu à une exacte détermination cn apportant un soin rigoureux à chaque pesce, qu'on versait dans l'appareil, aitisi qu'à l'eau qui restait attachée au verre, et à l'enlonnoir. La quaulité d'eau , qui remplissait exactement tout l'ap- pareil, ctait du poids de 79 onces, 7 gros, 65 grains, o, ce qui , suivaut la lable de Lavoisier , donnerait en pouces cubes 1^3, 418 milliènies cubes , savoir : 244*^ centiniètres, 1G7 niillimètres ; mais comme la pression barométrique , à laquelle nous avons opere, était de 27 pouces, 8 lignes , et la temperature thermométrique de + 8 , nous y avons fait la correction suivante , e' est-' ìi-dire qu'en prenant la dilatation de l'eau à ce degré comme ;'- de son volume pour chaqne degró , il y a 3,085 pouces cubes à ajouter pour avoir la capacité à 28 pouces du bai-omòtre, et à la temperature de + io degrés du thermomòtre, ainsi la capacité devient de 126 jiouces cubes, 5o3 millièmcs , savoir: aSog cent. 8g8 mill. Tout l'appareil étant ensuite bien desséclié par la chaleur , pesait 5 onces, o gros , 45 grains. On a échaufi'é l'appareil pendant que l'extrémité du petit tuyau horizontal plongeait dans l'eau pure. L'eau, qui par le refroidissement a remplacé l'air sorti de l'afìpa- reil , apròs avoir redressé le matras, étant toutecoulée PAH MJVi. fìUSSl Kl MICHELOTTI. 6l ali foni! , s'cst trouvée par l'augmcntation du poids du total de l'apparcil ètre de o onces, 2 gios, 56 grains. Le baromòfic d(ant à 27 pouces, 6 lignes , et le ther- momètre à -♦- 8; le matias étant redressé , on a plongd l'extiéniité du tuyau horizonlal sous une cloche dans un appart'il hydropneuinatique , ensuite on a échàùfle le matias. Par ce moyen on a obtenu toiit le gaz chassé du matras sous la elodie. Pendant cette opéralion on tcnait allumés des char- bons sous la paitie du tuyau horizontal , qui était cntre le bouchon , et la euvette , de facon qu'ayant es- timé suffisant le vide qu'on avait opere dans le matras, on a tire le tuyau en petit , et d'un coup de dard du clialumcau il fut hermétiquement ferme. On a détcrminé la capacité du tuyau séparé de l'ap- pareil, et cette capacité est déjà déduite de la capacité totale , que nous venons d'en donner. La quantité d'air, qui a passe pendant cette cpératiou sous la cloche, tonte réduction faite, était de 8cj pouces cub., 5 lo millièmes de pouc. , ce qui donnerait 36 pouc, 993 millièmes, ou 73/(. cent., 342 mill. d'air atmos- phérique reste dans Vappareil ; mais cornine de la capa- cité de l'appareil 0 pouces , 545 millièmes était occupée par l'eau introduite, la quantité de fair reste dans l'appareil se féduit à 36 pouces , 44^ millièmes, occu- pant un espace de i25 pouces, g58 millièmes, ou i^igS cent. , Sr>2 millimètres. L'évaporation de l'eau ne pouvait étre que très- 62 SUR LA DÉCOMPOSITION DE l'eAU , ETG. , petite , vu la petitesse du tiiyau ; la perte en poids aurait dù ctre sensible , nous n'avons donc pris les poids qu'après cette perte. L'appareil ainsi vide d'air et de quelque peu d'eaii évaporée i le baiomètre étant à 27 pouces , 3 lign. , et le therniomètre à -»- 8 , l'appai-eil pesait 5 onces , o gros , 6 grains, 5 petits grains, ou i53 grammes , 3i5 milli- grammes. Le matin suivant, avant d'appliquer les conducteurs de la pile à l'appareil , nous nous sommes assurés , que rien ne pouvait traverser le bouchon , et que i'extrémité du tuyau était parfaitement fermée , le iai'omètie étant à 27 p. , 8 lign. , et le therraomètre à + 8 , nous avons pese de nouveau notre appareil , et il pesait exactement 5 onces , o gros , 5 grains , 5 petits grains. Tout 1 appareil étant ainsi dispose , nous avons renversé de nouveau le matras, et nous avons applique les deux conducteurs d'une pile de 60 couples aux deux fils de platine qui pénétraient par le bouchon dans la capacilé du matras. L'action de la pile se ma- nifesta à l'instant par un grand dégagement de gaz, et aussitót que l'action de la pile diminuait, on y appliquait ime autre pile. C'est ainsi que par un i-enouvellement continue de plusieurs piles on a fait jouer le fluide galvanique dans l'eau de l'appareil pendant trois mois consécutifs. Pendant cette longue action du fluide gal- vanique , il s'est présente quelques jDliénomènes, dont nous rapporterons les plus intéressans. Gomme dans \ PAR MM. ROSSI ET MICHELOTTI. GS le moment , qii'on a ferme le tuyau , l'eau occupai't le fond du matras , ainsi , qiiand on la renversé pour y appliquer les conducteiirs , il y est reste un peu d'air de l'appareil renfermé entra le bout du tuyau hoii- zontal , et l'eau qui occupait le cou du matras ; or comme cet air était à la mt-me densité que celui qui occupait tonte la capacita du matras au-dessus de l'eau , il indiquait très-sensiblement toutes les augmentations de densité , qui arrivaient à l'air occupant le dessus de l'eau. En efiet ayant marqué sur le tuyau méme la capacita occupde par l'air renfermé , on a observé que son vo- lume diminuait en raison dù gaz qui se dégageait , et monlait au-dessus de l'eau. Pendant que se faisait cette condensation de l'air du tuyau, ou augraentation en quanlité des gaz dans le ventre du matras , nous avons repésé plusieurs fois l'appareil , dont le poids fut constamment le méme , eu égard à la pression barométrique , et à la temperature, comme nous avons déjà observé ci-dessus. Au bout de ce tems l'air renfermé dans le tuyau s'était réduit aux deux tiers de son volume primitif; ce qui indiquait que la quantité de gaz produlte , et ramassée dans le ventre du récipient était d'environ x du volume total de l'air résidu. Cependant il n'y avait aucune augmentation de poids. D'un autre coté, comme on entendait dans le ventre du matras des petillemens secs qui faisaient craindre quelque détonation , nous » ÌB4- SUR LA DÉCOMPOSITION DE L'eAU , ETC. avons jugé à propos de passer à déterminer la quan- tité de gaz produit, et à examinei* plus sciupuleusement sii y avait une augmcntation de poids scnsible. Gomme dans ce moment M.' le Docteur Pacchiani venait d'annonccr la résolution de l'eau en différens oxides d'hydrogène, il était important d'examincr l'cau , et le gaz de cet appareil , dans lequel rien d'étranger ne pouvait avoir pénéti'é , et qui avait éprouvé l'actioa galvaniquc pendant un tems si considéiable. M/ le Professeur Vassalu-Eandi a voulu assister à cette pavlie de l'expéiience. Le baromètre étant li 27 pouces, G lignes , et le thermomèlre à -»- 18 -^i le poids de l'appareil était de 5 onces, o gres, 9 grains, o ou i53 gramnies, 44^ milligrammes. Nous avons place l'appareil avec le petit tuyau liorl- zontal dans un récipient plein d'eau distillée, ensuite nous avons casse l'extrcmité dudit tuyau, l'eau est montée dans le niafras et nous avons fait une marque sur le ventre du malras , où l'eau intói-ieure restait au parfait nivcau avec Icau extérieure dans laquelle on plongeait l'appareil, nous avons trouvc , que l'air en occupait encore g4 pouces, Bgy millièmes, ou 1882 cent., ^12. millimòtres. Gomme la quantité d'air rcsidu était de 36 pouces , /j48 millièmes , ou 7211 cent. , gr^S millimètres , par conséquent la quantité des gaz oxigt-ne et hydrogène produite pendant cette opération était de 58 pouces, 44g millièmes, ou iiBg cent. 4^6 millimètres, ce qui PAR MM. ROSSI ET MICHELOTTI. 65 donneraìt en poids pour le mólangc des gaz oxigène et hydiogòne pi-oduits ii giains, 249 millièmes , ou enviion 584 iniliigiainmes , qucinlité plus que sensihle à notre balance. Pour cxamiaer l'eau contenue dans. l'appareil nous avons érhauffé lo fond du matras lenversé, et recueilli, ainsi l'eau de l'appaieil qui » quoique mélée à d'autre eau dislilh'e, ne pouvait manquer de donner quelque indice d'acide murialique , s il y en avait , vu la quan- tité qui aurait dii s'en produire pendant une action si loug-tems conlinuce du fluide galvanique. Cette eau examinée avec tonte la précaution possible , par la teinture de tournesol , la teinture de \àolette , et le nitrate d'argent, n a pas donne le plus petit indice d'acide muriatique , ni d'autre acide. Nous avons ensuite fait passer le gaz de l'appareil dans un eudiomètre de Volta , où nous avons opere la détonalion , le résultat a été que l'air atmosphérique dans ce mélange se trouvait effectivenient dans ces pro- portions indiquées. L'air atmosphérique résidu a été examiné dans un eudiomètre à phosphore , et par sa combustion lente a donne sur loo parties d'air 20 par- ties d'oxigène. D'autres portions de ces gaz examinées encore autrement , n'ont de méme donne aucun indice d'acide muriatique. G6 SUR LA DÉCOMPOSl'nON DE l'EAII , ETC. , C O N C L U S I O N. Il noiis parait pouvoir conciare de^finitivement de cotte expciience : i.° Quei c'est vraiment 'Teau de l'appareil , qui est decomposée par l'action de la pile, et que les fluides élastiques qui se dt'gagent , ne sont nullcmcnt ap- portés pai' le fluide galvanique. 2..° Piiisque la condensation de l'air du tuyau coft- linnait à propoi'tion qu'il se dégageait du gaz , il s'en- suit que les gaz dt'gagf^s par l'action de la pile ne sont pas rebviilés par le fluide galvanique. 3." QHe dans dés cas que'*i-ien'd'dti-anger ne puissé étre appoyté daiis l'appareil, il n'y a aucune lyroàuC- tion dacide muriatiqué et que' l'òxigène et l'hy drogane y sont très-purs , et dans la-ménie proportion quils 'Sont'déjà connus coitiniè composant ■ l'eau. •' ■JÙUi 6? MÉMOIRE SUR LASPHYXIE, PAR LE PROFESSEUR FRANgOIS ROSSI. Lu à ]a séance du 7 jdìd 1807. J J AsPHYXiE, ou mort apparente, a de tout tems été un des objets les plus importans dont les Médecins et les Physiciens se sont occupés sans leUiclie pour ea connaìti-e les signes certains et les distinguer d'avec ceux de la mort ideile , ainsi que pour découvrir les moyens les plus sìirs afin de rappeler à la vie les individus qui en sont atteints , et les préserver , les soustraire à la mort qui , dans la presque totalité des cas , en serait une conséquence inévitable. Il faut cependant avouer, et pour le malheur de riiumanité il n'est que trop vrai , que malgré les re- cherches les plus soigncuses faites par d illustres Savans, on n"a jusqu ici pas réussi à distinguer avec certitude l'asphyxie de la mort i-éelle : c'est pourquoi dans tous les cas de sonpcon de mort les personnes de l'art doivent s'empresser de choisir enlre les moycus prò- 68 MÉMOIRE SUR L'AsmVXlE , pos(^s par les Auteurs, et mettre.en usage ceux qui méritent justement la préférence dans les dilTérens cas d'asphyxie plutót que de recouiir à des rnoyt-ns in- certains, et par-Ià abandonner ò. une riiort réclle des individus dont on aurait pu proloiiger l'existonce. Tel est, Messicurs et illustres Coilègues, le hut de ce mémoire dont les coroUaires sont basés sur des faits , et sur des expériences qui ont eu lieu sur des animaux, ex- périences dont quelques-unes sont déjà iiisérées dans mon mémoire sur l'électricité animale ; et les autres sont les suivantes. Première expérience. J'ai pìongé un chien d'environ un an dans l'eau : je l'y ai laissé jusqu'au moment où allaient étre éteints les mouvemens convulsifs qui précèdent l'asphyxie pro- duite par l'eau et qui sont le résuliat des effbifs que fait la nature pour le rétalilissement diine tbnclioa indispeusable à la vie de tonte cspèce d'animai : jc le tirai alors de l'eau , et avec vifesse je coupai avec le scalpel tontes les adlu'renccs de l'os hyoide à la Jjase de la langue , sans cepcndant toucher aux artères de gros calibre qui parcourcnt le cou. Pendant cette operai ion l'animai ne donna pas le moindre sìgne de s'en ressentir , à quelque mouvement près , mais très-obscur , dans les muscles mylohyoidicns et géniohyoVdiens. L'épiglotte fermait exa temcnt l'en- trée de la gioite: j ouvris avec célérilé le larynx en PAR LE PROFESSEUR FRANCOIS ROSSI. G() pratiquant la laryngofomie: je poussai ensuite de l'air atmosphérique dans la ti-achéc-artère , tandis que les poles dune pile de cinquanfe coiiples agissait sur l'a- nimal suivant la métliode dtablie dans le mémoire ci- dessus énoncé , l'épiglofte ne tarda pas à se reliausser et presqu'à l'instaut les mouvemens de la respiration se manifestèrent; ces mouvemens continuèient pendant cinq à six minuies, après quoi ils cessèrent , et la mort s'en suivit malgré que quclque mouvement soit du coeur, soit des aitèrcs carotides ait eu lieu dans le commea- cemcnt. Seconde expérience, J'aì procede de la mrme manière que ci-dessus sur un aulre ( hien de i4 mois , avee la différence cepen- dant que je lai tiié de l'eau plutót, c'est-à-dire lorsque les mouvemens couvulsifs commencaient seulement à diminuer d'infensité : j ai f'ait la taille des paifies sus- désignóes avee les mcmes précautions : l'aninial donna des signes de souffiance sans cependant jeier descris, ni faire des mouvemf ns violens : l'épiglotte dans cclui- ci, comme dans le précc^dent , fermait exactement la glotte. J'ai employé le galvanisme comme dans la pre- mière expérience, l'épiglotte se rehaussa. Les mouve- mens de la respiration se réveillèrcnt bientót , et l'a- nimai recouvra la vie ( au moyen du scul galvanisme. le savant collègue Vassalli-Eandi a, comme moi, rappelé à la vie des animaux asphyxiés par l'eau ). yO MÈMOIRE SUR L'ASPHYXIE , Quoique l'animai qui fut le sujet de cette expdrience mouriit deiix jours après, je ne saurais en attiibucr la cause à la plaie , puisque l'cxpéricnce m'a démontré que de parcilles plaies faites à des horames sont par- faitement gudiics ; je ci'ois plutot que la mort de cet animai a étó rcITet du dernier dcgré d'asphyxie auquel il avait été porte, quoique ensuite ranimé. J'ai rc'pclé la mi'me expéiicnce sui' un autre chien de deux ans ; pendant que je praliquais la faille des parties sus-c'noncées , une pile de So couples agissait sur lui suivant la méthode établic par le nic'moire dessus-cité, et en moins de six iiiinutes il fut rappelé à la vie. L't'piglotte formait la glotte; deux heui-es après je l'ai plongé pour la seconde fois jusqti'au méme point quii a été dit ci-dessus , l'épiglotte ferma la glotte, et au raoyen du galvanisme il a cté pour la seconde fois rap- pelé à la vie; cinq heures après je l'ai plongé de nouveau, et jc l'ai laissé jusqu'à ce que tout mouvement convulsif eut été éteint , et j'ai vu à travcrs du récipient de cristal on l'animai était plongé, que presquà l'inslant où \e% mouvemens convulsifs ont cesse, l'épiglotte se rehaussa. Troisième expérience. Un autre chien de dix-huit mois environ fut plongé dans l'eau où je le laissai encore trois minutes après Vextinction de tout mouvement convulsif: pendant qua je le retirais, il jetait une écume de la bouche: ayant 71 fait la taille de la inaniòre rappovtéc ci-dessus, jai Irouvé Icpiglottc rcliaussce. L'air insinué au moyen de la la- ryngotomie dans la trachee , ainsi que l'cinploi du gal- vanisme , fui-ent insiiffisans poiu- le rappeler à la vie: j'ai cnsuite onvert la cavile de la poitrine, ainsi que la tiachée, et j'ai suivi les ramifications dcs bronches jusqu'aux vésicules pulmonaiies où j ai trouvé que l'eau avait dt'jà p^nétrd. J'ai rc^pdlé les mcmes expdricnces sur des lapins et sur des poulets , et toiites les fois que j'ai eu soin de ne pas laisser l'animai dans l'eau au-delà de ce qui était nccessaiic pour que la respiration ne fùt pas long- tems suspendue, ou bien quelle le flit au point que l'ani- mai de l'état d'asphyxie eiìt passe à celui de mort réelle, j ai coustamment remarqué que lépiglotte fermait exac- tenient l'entrée de la glotté dans le premier cas , et que dans le second cas cette entrée était constamraent «mverle. Quatrième expérience. L'asphyxie produite par l'eau ne présente pas les mèmes phénomènes que celle qui est produite par les gaz non rcspirablcs. Dans le premier cas il n'y a que le manque de lair atmophérique indispensable à la respiration , et l'cxcitalìilité ou la vitalité des parties n'est pas détruite avec tant de célérité : au conlraire elle se manifeste mrmc' encore dans les différentes parties quelquc licure apròs la mort réelle de l'animai. •JZ MÉMOIRE SUR L'ASPHYXIE, Mais dans le second cas où il y a non-seulement le luanque d'air vespirable , mais aussi l'action du gaz inème sur le systeme nerveux, doni dépond la vie de chaque partie individuellement, l'exercice indispensablc de ce système sur lesdites parties est promptement détruit, et la mort réoUe en est une suite immediate, ce qui est prouvé par plusicurs faits rapporics à ce sujet par difTcrcns auteurs ainsi que par les cxpé- riences détaillées dans moa premier Mcmoire; c'est-à- dire , que si un animai quolconque est plongé dans l'eau, comme ceux qu'on étrangle , la seule privation du moyen propre à la respira tion est la cause que la jnort réelle est constamment précédée de ronvulsions très-violentes , et qu'ensuite le fluide galvanique, ainsi que d'autres stimulus mécaniques appliqués aux parties, fournissent des résultats sensibles sur les parties mus-»' culaires sur-tout , et cela méme quelque heure après la mort. Mais lorsque l'aspliyxie a été produite par des gaz non l'espirables , tels que les gaz acide carbonique, l'azoth, le gaz hydrogène sulfureux , cu bien lorsque des éraa- nations meurtrières se sout rcpandues dans l'air atmos- pliérique dont il est le conducteur , la mort réelle de l'animai n'est précédée que par des mouvemens convul- sifs , ou très-faibles , cu de très-courte durée , et quel- quefois méme l'animai tombe en aspbyxie sans endonner aucun signe , sur-tout s'il en est atteint pendant le som- meil , et la mort réelle en est la suite sauf de secours. i PAR LE PROFESSEUR FRANCOIS ROSSI. 78 à tems ; et cela parceque la puissance nerveuse est plus facilement détruite et non simplement suspendue comme dans le premier cas. J'ai place sous une cloche de ven-e un chion de quatie mois environ : j'ai ensuite chargd de gaz acide carbonique l'air atmosphérique qu'elle contenait , obser- vant en méme tems les phénomènes que l'animai éprou- vait. Lorsqu'il n'y avait que de l'air atmosphérique, il s'inquiétait d'étre enfermé , et il s'agitait pom- sortir: k mesure que j'introduisais du gaz acide carbonique, il: devenait plus calme, enfin il s'assoupit, savoir il tomba dans létat d'asphyxie précédée par de très-légers mou- vemens convulsifs qui cessèrent bientót. En lui redon- nant dans cet état l'air atmosphérique, il repiit en peiv de minutes son état primitif. Quelque tems après je le soumis à la meme expé- pience jusqu'à ce qne j'eus lieu de croire qu'il élait de nouveau en état d'asphyxie : je l'ai exposé à l'air atmosphérique où pendant deux ou trois minutes je ne fìs rien pour le ranimer: je l'ai ensuite galvanisé et quelques mouvemens se sont manifestés aux viscères de la poitrine sans cependant continuer , et la mort réelle en fut la suite. L'usage du fluide galvanique produisit fort peu de résultats sur les muscles des ex- trémités inférieures qui furent galvanisés , l'épiglotte était rehaussée- "7/^ MKMOIRE SUR r.'ASPnyxiE, Cinquième expèrience. J ai répété l'expérlence précédente sur un cliien dà neuf mois , et sans m'occuper à le galvaniser , après. l'avoir retìré pour la seconde fois de dessous la cloche où il venait d'essuyer les effets du gaz carbonique au mcme degré que le précédent , j'ai procède de suite ù la taille des parties énoncées dans les expériences f.% 2.% et 3.': j'ai trouvé l'cpiglotte rehaussée : j'ai poussé de l'air atmospliérique dans la trachee au moyen d'uà tube recourbé que j'ai porte dans le lar3mx en mcme tems c£ue je galvanisais l'animai de la manière sus- énoncée , et par ces mojens j ai obtenu pendant dix minutes successives les mouvemens de la respiration très-manifestes ; l'animai périt eosuite , et parie fluide galvanique les muscles des extrémités dònnèrent des produits qui durèrent environ une demi'-heure après ^ mais très-faibles. Sixièmc expèrience. Un chien de dix mois environ a été asphyxié par du gaz hydrogène sulfuré ; et au moyen de l'air atmos- pliérique poussé dans la trachèe par la laryngotomie il fut rapj^ìclé à la vie. Un autre chien a aussi été asphyxié dans le mcme gaz comme le précédent , et moyennant l'usage de' PAI\ LE PROFESSELIR FRAKQOIS ROSSI. 75 l'ammoniaque employd sur la membrane pituitaire il a éfé sauvd. Un trolsième à-peu-piòs dii mème ùge que les prf'cédens a élé traité de la mème mauière sans lui prt'ter auoun secours. Vingt minutes apiès l'avoir refiré de la cloche il me parut réellement mort : je proceda! par conseqiicnt ;\ l'examen de l'épiglotte dans le mème tems que je le galvanisais , mais je n'observai aucua rt'sultat , et lépiglotte était rehaussèe. Un qiialriòme enfin fut traité de la mème manière que les piécèdens. Je le galvanisai de suite après l'avoir retiré de la cloche , en mème tems que je lui soulHai de lair atmosphdrique au moyen des tubes recourbés introduits par les narines , et il fut sauvé. Sep/ième expérience. Les exp^riences pr^cf^dentes exdcutées au mo3'^en des gaz acide carbonique et hydrogène sulfureux furent ré- pétées sur d'autres chiens, sur des lapins et sur des poulets , moj'ennant le gaz azoth , avec le mème succès que ci-dessus. Les émanations meurtrières provenantes des plantcs telles que la datura siramonium L. et \airopa bella- donna etc. produisent l'asphyxie comme les gaz non respirables ; et dans les animaux soumis à l'expérience j'ai consfamment trouvé l'dpiglotte rehaussée. Les cada- vres de ces animaux , ainsi que de ceux qui sont suf- fj^ .MÉMOIBE 51IR T.'ASPHYXIK , foqués par les gaz non respirables, passent très-promp(e- ment en putréfaclion , tandis que ceux des noyés ne se putréfient que cornine à l'ordinaire, quelque soit l'àge de l'animai soumis à l'expérience. J'aurais d'ailleurs l'honneur de vous presentar les détails de ces expériences dans le Mémoire sur les miasmes contagieux et sur les venins tirés des trois règnes. Huifième expérience. Les poissons , lorsque l'eau dans laquelle on les plonge , est chargée de gaz acide carbonique ou d'hy- drogène sulfureux , périssent presque sur-le-cliamp , tàchaut ( réflexion très-iraportante ) d'en sortir et de respirer l'air atmosphérique, leur corruption commence promptement tandis qu'ils vivent quelque tems hors de l'eau sans perir, et que leur corruption n'est pas aussì pi-ompte. Tel est le résultat que m'ont donne plusieurs expériences que je crois inutile de dctaillcr ici: je me bornerai à dire que c'est des tanches dont je me suis particulièrement servi. Neuvième expérience. J'ai agi sur un agneau d'un niois de la manière sui- vante : je lui ai bouché exactement les narines , et je lui ai ensuite iujecté avec une grosse seringue de l'eau dans la bouclie: l'animai tomba dans des accès de toux 1»AR LE ?ROFESSEUR FRANCOIS ROSSI. 77 convulsive qui ne tardèrent pas à passer en convulsioni g^nérales , dont la dur(5e fut de trois minutes environ : ensuite il tomba en asphyxie, la bouclie étail fcrinée, je lui ai dc'bouchc avec vitcsse Ics narines faisant pcne- trcr par celles-ci un tube recourbd jusques dans l'ar- l'ière-boucbe pouv soulfler de l'air atmosphérique afìn de le rappeler à la vie , ce qui fut infructueux , mais qui ne l'aurait pas été , si lepiglotte avait été rehaussée dans des cas semblables. M'etant convaincu de l'insuffisance dece moyen, j'aì procede avcc céléritó à la laryngotomie pour souffler directement de l'air dans la trachee. L'animai qui avait passe cinq minutes environ en état d'asphj^xie, fut par ce moyen rappelé A la vie. Il mourut cinq jours après par riuflammation des poumons, probablement parce- que je nai pas ferme l'ouverture du larynx. Dixième ejrpérience. J'ai bouché les narines à un agneau , à un chien et à un lapin , et -j'ai , corame ci-desus , injecté de l'eau dans l'arrière-bouche à tous les trois, et ils furent tous atteints d'une toux convulsive menacant une prompte sufTocation avant d'étre asphyxiés. Le lapin fut secouru le premier au moyen de la laryngotomie , sans que les narines eussent été déboucliées , et il fut presque sur- le-champ sauvé. Quant au cbien c[ui était afteint de convulsions, je lui j8 MEMOIRE SUR L'ASPHYXIE , iis la taille des parties énoncées dans les expérlenres i .*, a.' et 3.', et cela pour paivenir à m'assurer de letat de l'^piglotte qiie j'ai trouvée abaissée au point d'empcclier absolument l'entrée de l'air : j'ai de suite ouveit le laiynx par la laiyugotomie poussant par cette ouver- ture de l'air alniosphérique dans les poumons : l'animai repvit presque sur-le-champ la respiration, et il fut fifiuvé de cette manière. L'agneau fut le dernier sur lequel je fis mcs expé- riences. Lorsque les convulsions eurent cesse , et que l'animai me parut simplement aspliyxié, après lui avoir débouché les narines, je le galvanisai pendant deux mi- nutes consécutives avcc une pile forte de cinquante couples en suivant la mcHhode exposée dans le mémoire précité , et ce moyen ayant cté insulEsant , je pris le parti de faire la laryngotomie pour pouvoir ainsi souf- fler de l'air atmosphérique jusque dans le poumon, ce qui fut aussi infructueux ; les mouvemens des musclcs des extrc'mités, ainsi qu'on le remaique lorsqu'on eniploie le galvanisme sur des cadavres récens et dans k'squels la cause de la mort n'a pas dté de celles qui agissent à- la-fois sur le systcme nervcux en y détruisant la fa- culté vitale cu son excitabilité, et sur les poumons pour en empcclier la respiration , n'ont été que très-légei's. Ayarit reconnu l'inutilité de mes tentatifs pour le rendre ì\ la vie par le galvanisme, j'ai procède de suite à l'examen de l'épiglotte que j'ai trouvd rehaussée , j'exposai ensuite plusieurs muscles des extrc'mités tant supérieures qu'in- PAR LE PROFESSEIJK ERAN^OIS ROSSI. 79 férleurcs de cet animai à l'action de la pile, et ils dou- nèrent des produits qui diiièrcnt plus d'une demi-lieure, ils ctaient cependaut très-faibles. O BS ERV AT I ON. Piene Bessano de S.-Michcl, d(^p.' du Mont-blanc, /ìgé de 28 ans, était atteint d'accès épileptiques depuis Tàgc de 19 ans. Ges accès devinrent si fr(?quens que presque tous les jours à la méine heure ils revenaient,* et c'est dans cet^ état de choses que je fus appelé pour lui préter des secours dans un moment où l'accès était si violent qu'on le croyait moit. Je pratiquai la laryn- gotomie pour le rappeler ù la vie attenda que l'inter- valle de tems écoulé depuis le commencement de l'accès jusqu'au moment où j operai, était de trois quarts d'heure et plus. Apiès avoir fait la laryngotomie je fis entrer, par cettc ouverture , de l'air dans les poumons , et le malade ne tarda pas de donner des signes certains de vie qui allèrent toujours en augmentant jusqu'à ce que la respiration et la circulation du sang furent entière- ment rétablies; mais les fonctions animales ne purent se relcver attendu qu'après une demi-heure environ de tranquillité il fut atleint d'un nouvel accès, et de-là à einq minutcs une hémorragie grave s'étant manil'estée par la bouche, par le nez , ainsi que par l'ouverture faite au larynx , il en fut la victime. A l'ouverture du cadavre qui eut lieu 24 lieures apròs la mort réelle , So aiEMOIRE SUR L'ASPHYXIE , je trouvai Icpiglottc icliaussée et un épanchement liès-copicux de saug dans la cavité de la tète. Les dilléiens auteurs qui ont traité de lasphyxie ne oont pas d'accord entr'cux sur li'lat de lépiglottc dans les aspbyxiés par l'eau; d'où la disparite d'opinions entre les uns et les autres pour ce qui concerne les moyens à employer afin de les rappeler à la vie. Les uns disent que la broncotomie est indispensable dans ces cas , d'autres prétendent le contraire: il en est qui proposent de souITler de l'air par des tubes recouibés introduils par les narines cu par la bouche dans le larynx , tels que RiCHTER , Chaussier, et d'autres recommandent l'in- troduction de la fumèe de tabac par l'anus dans les intestins ; tout récemment le galvanisme et enfin plu- sieurs autres moyens dont je crois très-inutile de rap- porter ici le détail. Ces mémes auteurs sont un peu plus rapprochés dans leurs opinions à l'égard des asphyxiés par des gaz suffbquans , et presque tous convieunent de l'avantage qui résulte de les exposer de suite à l'air libre , de leur insinuer par les narines des stimulans en vapeurs ou autrement. Or , comme il s'agit d'une matière de la plus grande importance , j'ai cru que ce n'est qu'au moyen d'expé- riences que l'on pouvait éclaircir un point si iatdres- sant. Je ne prétends certalnement pas avoir rempli ce but par l'exposé que je viens de faire ; cependant les ré- b PAR LE PROFESSEUR FRANCOIS ROSSI. 8l sultats de mes expdriences m'ont paia dignes d'Odo communiquós à celte savante Assemblée , d autant plus que qiiant aux asphyxiés soit par leau , soit par les gaz;, qui lurent rappek's à la vie, comme nous le voyons référé par des savans hommes de 1 art , peisonne ne peut savoir daas quel état se trouvait Irpiglotte pen- dant i'asphyxie , savoir , si elle était ahaissée et que par le moyen des seuls stimulans extérieurs elle ait été lehaussée , ou bien que l'on a examiné les cadavres des noyés ou de ceux qui ont été suffoqués par le gaz, et dans ces cas il est bien certaiu que l'épiglotte était reliaussée. Quaut à la dispute qui s'est aussi élevée entre les auteurs qui ont traité des secours à donner aux asphyxiés par l'cau , savoir , si leau a pénétré ou non jusques dans les ponmons , d'où la nécessité de se décider k un moyen de préférence à un aufre, je me rapporta à mon piécédent mémoire , et je crois que si lanimal n'est qii'asphyxié , la glotte étant fermée , il y aura tout au plus un peu de vapeur qui peut avoir pénétré un instant avant que les convulsions aient coniraencé, et qu'ensnite plus rien ne peut pénétrer pendant 1 état d asphyxie , et que lorsque la moi't réelle est survenue la glotte se rouvre, et alors leau a tonte la liberté de pénétrer J4.)sques dans les poumons; de-là l'équivoque de tourncr les noyés tète en bas pour leur faire sortii? leau des poumons dans un tems où , s'il en a déjà pé- nétré , e est une preuve que lindividu est réellemeni go , MÉMOIRE SUR L'ASPHYXIE , niort , et s'ìl n'est qu'aspli yxié , il meurt par l'eflFet de cotte seule situation, d'où la nécessité de prosctire à jamais cette méthode empiriquc. D'après cet aperou il me pavaìt qu'on peut tirer les inductious suivantes : Dans les aspliyxi^s par l'eau l'c^piglotte est constam- ment abaissée. Or, l'emploi des tubes proposés par diiTcrens auteurs pour en faire l'infroduction par les narines , ou par la bouclie afin de ponsser l'air dans les poumons, peut étre ou inutile ou dangereux; inutile lorsque lépiglotte est rchausséc attendu la mort réelle de l'animai , dangereux parce que si l'animai n'est que asphyxié , on risque avec ces tujjes d'enfoncer encore L't'piglotte dans la glotte , et peut-étre dans la plus glande partie des cas où cette méthode est cmployée sur des animaux , on en perd la pi-esque totalité que l'on aurait sauvc'e par le moyen d'une opcration tròs- simple: d'aillcurs, comme le seul manque de l'air at- mosphérique pour servir h la respiration est la cause principale de l'aspbj-xie , dans les noyés il faut ouvrir une voie ;\ la trache'e ou au larynx afin de pouvoir pousser de l'air atmosphéi-ique jusques dans les pou- mons, mcme avec une ccrtaine célérité , agissant par- la de donx manières à-la-fois sur les poumons qui en ont étó le plus afToctés , savoir: avec le slimuhis l'AR r.E PROFESSRrR FRANfJOlS BOSSI. 83 qui lenr est homogène en mOme tcnis que le fluide polisse avfc lorce agit d une autre manière encore , auHs quoi fonte aulre tentative seiail assuiV'ment incertaia cf pcut-òlre nuisihle par cela mt^me qn'on auiait perdu un (ems piécieux ;^ l'employer avant don venir ;\ la laryngolomìe ou h la tracliéolomie qui est l'expédient le plus sur, sans cependant oublier l'emploi d'autres moyens (ur-(out dii galvanisme dont l'on en fait usage cornine je l'ai exposé dans le Méiiioire précédent. II. Toutes fois que la laryngotomie ou la tracheotomie combinée avec d autres moyens a été inl'ructueusement pratiquée sur un individu que l'on a simplement cru aspliyxié par l'eau , c'est nne preuve evidente que cet individu était déjà réellement mort , et dans ce cas l'épiglotte est cerlaioement rehaussée, doù l'inutilité aussi de soufller de lair par la houche ou par les na- rines avec des tubes. III. Il est également important de pratiquer la laryngo- tomie ou la tracheotomie dans les asphyxiés par dos gaz suffoquans , conjointement aux autres moyens pro- pose» dans des cas semblables, sur-tout le galvanisme, 8/J .I- MÉMOmE SUR L'ASPHYXIE ,' ^ "'.T afin qiie l'air atmosphdrique puisse , par l'impulsion qu'on lui donne cn le poussant , stimuler vivcment les poumons , moyen très-essentiel pour tàcher de sauver de tels individus. IV. '''^ L'asphyxie pouvant ètre produite par d' autres causes diverses qui agissent de la méme manière que l'eau et les gaz sullbquans , comma l'épilepsie , et autres espèces de convulsions , la syncope grave * certaines apoplexies , ce serait manquer au but prin- cipal qu on se propose que de ne pas ouvrir une voie au canal qui conduit l'air atmosj^liérique au poumon dans un moment où 1 action nei-veuse et musculaire n'est que suspendue , et cela afin de le pousser avec célérité sur ce viscere , sans oublier cependant l'emploi d'autres moyens propres aux cas particuliers , puisque si la respiration peut reprendre son jeu , la circulation du sang recommence , et des inforlunés peuvent encore étie sauvés d'une mort réelle , toutei'ois quii n'y ait aucun désordre or- ganique essentiel soit aux poumons , soit dans d'autres parties importantes à la vie , et que l'individu ne soit quasphjxié. Et comme nous n' avons aucun signe certain pour pouvoir distinguer avec justesse l'as- phyxie de la mort réelie , on ne doit negliger aucun PAR LE PUOFESSEIIR FRANCOIS ROSSI. 85 des mo5'ens qui peuvcnt étre avanfagcux , sur-tout la laryngotomie , ou la broncotomie , qui est d'ailleurs une opcration des plus simples. Un trgisième mémoire intitulé Parallèle de i'emploi des diffèrens moyens proposés pour rappeler à la vie les asphyxiés , formerà l'objet d'un nouvel entretiea de cetle illustre Assemblée. «6 SUR LE TITANE OXIDÉ DE LA VALLÈE D'AOSTE PAR M. LE DOCTEUR BONVOISIN. Lu à la séance du 16 jaiivier 1808. JLjes voyages minéralogìques que j'ai pu faire moi- mcme , et ceux que l'infaligable Perotti a faits de ma commission, m'ont déjà mis à méme de poiivoir pré- senfer à cette illustre Académie quatre substances litho- logiques, qui (^taient jusqu'ici inconnues aux Minéralo- gistes * , et quelques autres fossiles qui , quoique d^jà connus , n'avaient pas été découverts dans nos régions subalpincs **. Ces voyages me procuvent ancore aujour- d'hui le bonheur de pouvoir offrir A la Classe une * Ce soni la Succinite, la Mussile, l'Alalile et la Topazolite. Vryez Descrplion du péridot idncrase , et de quatre autres substances lithoìogiijues , etc. Journal de phjsique, lom. 62, pag. 4°9) sn 1806. ** T<'lle est la pit-rre hydrophane du Piémont. Voyez Mémoires de VAcadèmie de Turin , mi. i , po^. 475. Teiles soni encore les minps de ploinbagine. Voyei Mém. de l'Acad. Imp. de Turin pour les auuées XII »t XlII , pag. 175. PAR M. LE DOCTEUR BONVOISIN. 87 autre substance , qui t^ait aussi connue , et qui avait été découveite il n'y a pas long-tems dans d auties pays, mais qu'on ne se doutait pas quelle pouvait exister dans le nói re. Le minerai dont je veux parler est celui qui ren- ferme le nouveau metal découvert par le célèbre Klaproth , et par lui désigné sous le nom de Titane. De Lille *, De Born **, Bergman "*, Kirvan ***' et piusieurs autres avaient donne le noni de schorL rouge à une substance particulière qu'ils ont toujours cru de nature pierreuse. De-Saussure ayant trouvé au S.-Gotrard cette substance en cristaux aciculaires , qui souvent placés dans l'intérieur du cristal de roche trans-, parent , et entrelacés les uns daus les autres faisaient un très-bel effet , et représentaient une espèce de filet , les appela sagenites du nom latin sagena , et les a crus aussi de nature pierreuse. C etait au cliimiste Suédois si fécond en découvertes, quii apparteuait de déterminer la véritable nature de ce fossile. Klaproth a soumis à l'analyse le prétendu schorl rouge de Hongrie , et il a trouvé qu un de ses principaux composans était un oxide , quii n'a pas pu réduire à l'état pur de metal aVec Ics moyens quii a * De Lille, tom. 2, pag. 4z. ** Tom. I . pag. 168. *** Soisgraphie. **•* Tom. 11 , paj;. 329. 88 Stm LE TITANE OXIDÉ, pu employer , mais qu'ayant toutes k's propriét^s com- niimcs aux autres oxidcs métalliques, et en ayant d'autres spécifiques, et particulicres à lui , mciitait à bon dioit d'ètrc rango dans la classe des substam;cs métalliques, et d'en constituer une espèce nouvelle, et particuliòre. Klaproth a impose le nom de fitane à ce nouveau metal , et depuis lors le ci-devant scborl rouge a pris le nom de tìlanile , ou d'oxidc de titane ou tei nutre nom cjue les circonstances de la composition natureile des fossiles , qui le contiennent , ont induit les Nalu- valistes à lui fournir *. Les espèces des minéraux qui contiennent ce metal connues depuis la découverte de Klaproth sont plii- sieurs , et se réduisont à ceiles i .° de titane or.uìé ; 2.° de tifane siliceo-calcaire , ou nigrine ; 3.° àv. titane anatase y 4-° de titane menakanite qui fut apptlé par Hauy titane oxidè ferrifere. Ce dcrnier a oi-dinairement l'apparence d'un sable noir , et presque tous les sables noirs contiennent un peu de titane. Je n'entrerai point à parler de ces diverses espèces de titanites , ni de leurs varictés, elles sont bien détail- lées dans les auteurs modei-nes d'histoire natureile. Il me suffit de dire cpie l'espèce de iitanite que j'ai ren- contrée en Aoste , c'est le titane oxidè , ou titane ru- tilile bacillaire, ou scapi/orme , qui, nvant la découverte • Oa Tappeta encore liulhile, NaUestcin, TiCantrs , Urispile , Tihnahoniie , Kìgr.nc. f PAR M. LE DOCTEUR BONVOISTN. 8g de Klaproth élait conuu sous la dcnouiination de schorl roiige. Dos l'an 1-786" J'avais drjà frouvé dans du quartz con- tenu dans le rochcr configli mix maisons du village de S. -Marlin daus la vallèe d'Aoste, des prismes de titanite qui éfaient alors précisés sous le nom de vé- ritable schorl louge Ccs cristaux d'une couleur rouge de sang un pcu livide, et d'un aspect tant soit peii inetallique ', avaicnt la vt'iilable forme primitive du tilanite rouge piismatique. C'étaient des prismes droitg à jjases quarrées de l'épaisseur d'une ligne , et de la longueur de huit à dix implantés dans le quartz. Je conserve encore dans mon cabinet un échantillon de ce minerai. Dernièrement en l'an i(So6,pavmi les minéraux que Perotii m'apporta de la vallee d'Aoste, où je l'avais en- voyé , j'ai rencontré plusieurs morceaux de titane oxidé scapiforme disséminé dans des stratifications de mica blanc et de quartz contenues dans une roche dure et primitive forme'e de clorithe et de quartz intimemeuè mèlés ensemble. La forme de ces prismes qui souvent sont droifs , quelquefois un peu courbés , et d'autres fois géniculés, est à bases primitivement carrées ayant ses bords la- téraux tronqués , ce qui donne le prisme à 8 faces. Ces dernières sont ordinairement cannelées selon Icur longueur. Ces prismes sont divisibles selon la diago— go SOR ne. TITANE OXIDÉ, naie de Icuvs bases. La cassuie en longueur est dono lamelleuse , celle en travers est incgale. Il est opaque , il a la couleur d'un rouge brun ou livide, avec une soite d'éclat luélallique , il est dm* faisaut feu au biiquet , et rayant le vene. Il y en a des prismes de la grosseur du doigt ponce, et d'autres beaucoup plus petits, et réunis en faisceaux. Farmi les diverses pièces qui renferment ce titane oxidé , il y a un morceau de qnartz blanc et grenu qui en contient un prisnie carré , el sans bords tronqués. Perotti a trouvé ce minerai au-dessus de S.- Marcel sur les sommets des alpes nommées les Salées, dans un gros bloc de rocher de la dimension de plusieurs toises. Il est probable qu'on retrouvera facilenient la montagne, et l'endroit d'où ce rocher a été ddtaclié , et qu'on aura ainsi une abondante carrière de ce minerai singulier. Les rechcrclies faites dans les vallées de Lans, nous ont encore procure la découverte du titane oxidé dans cette intéi-tessante partie de nos alpes; de gros cristaux de cette espèce de titanite se trouvent dans une roche de tale verdatre près des dernières maisons situées vers le haut de la montagne nommée la Novarda, commune de Lemmie, vai de Viu. P. S. Je me fais un devoir d'annoncer encore aux Naturallstes que plusieurs mois après que j'ai lu ce petit Mémoire à la Glasse , nofre M/ Carena qui cui- PAR M. LE DOCTEUR BONTOISlN. Ql tive la physique avec distinction , qui est avantageuse- ment connu par des Mémoires présentés à l'Académie , et qui depuis quelque tems fait des voyages minéra- logiques dans nos alpes , a aussi trouvé du titane dans une montagne nommée l'alpe de la rondolière sitiice près des bases du Mont-viso. Ce titane oxidé, dont il ma fait voir de superbes échantillons , est paifaite- ment ressemblant à celui de S.-Marcel qua je viens de décrire , et se trouve pai-eillement dans une roche de mica blanc. On m'a aussi apporté du titanite à-peu- près de la méme nature, provenant des montagnes de la vallee de Pellis , ou de Lucerne. 92 MEMOIRE SUR L'EXTRACTION ET LA PURIFIGATION DU NITRE PAR LE MOYEN DE LA FILTRATION A TRAVERS LES PORES ■ DES USTENSILES d'arGILE ORDINAIRES , PAR M. DE-SALUCES. Lu k la séauce du 28 mai 1808. D. 1. L/es expériences que j'avais entrepvises sur le nitre, à la suite de mas recherches sur le fluide élas- tique , qui se développe de la poudre ;\ canon dans son inflammation , ni'ont pvc^senté des obsei-vations assez intéressantes , que des circonstances particulièies à mon état ne m'ont cependant pas perniis de suivre alors , mais que je me suis empiesse de communiquer au célèbre M. Macquer, qui m'encouragea à les cou- tinuer. 2. Elles se rapportaient ;i des rdsuUals que j'avais eus de la solution dans l'cau de dlffcrens sels , et par- ticulièiement des nitrales dans des tcrrines commuues de terre glaise. PAR ^\. T)E-SAI>UCES. yS 3. La pcrmdabilité de cette espèce de potcrìe, ma donnd lieii de reniaiquer les cristallisations siugulièrcs qu'oa oblient des solutions nitreiises, en les filtiant à travers Ics pores de ces sorfes d'ustensiles , quoique couveits de vcruis, et je me suis assuré que toutes Ics solutions salincs cn gónéral les pénètrent mémé à froid. 4. Mais en traitant ainsi des nitiates , je ne pensai pas alors combien il aiirait cté avantageux de recon- naitre , si on poiirrait employer le méme moj'en de la fìllraliou pour extraire les nifrates des matériaux, dan& lesquels ils se trouvent contenus, de manière à pòuvoir C'Ire subslitué anx opérations , que les salpètriers ont coutume de faire avec le secours du feu. 5. La constante singularité des cristallisations des nitrates , en traversant la substance de ces vaisseaux, tout-à-fait did'érentes de celles des autres sels , m'ayaut donc forfement frappé, je m'y arrctai, et j'en tìs l'objet dune suite de recherclies, dans l'idée den faire une application favorable à la fabrication des poudres , et; ce ne fut qu'après que j'eus termine ce travail , que rcllécliissant sur favantage considérable qu'il y aurait eu à appliquer ce mcme traitement aux malériaux sal- pétrés , pour en séparer lo nitrate qu'ils conticnnent, que je me determinai à cnti-cprendre cct examen, par lequel fordrc le plus naiurel me parait demander que je commcnce le rapport de mon travail sur ce sujet. 6. Dans cette vue je me procurai des tcrres ni— treuses, et je me suis assuré cn mrnio icms cjue 3or> ^4 si'R l'extraction et purification du nitre, livres de ces terres fournissaient aux salpt-trlers d'une manière assez constante entre 24. et 2 5 livi-es de nitre brut , ce qui revenait à-peu-près au 1 2 pour cent de produit en sei. 7. Je savais d'ailleurs par les instructlons de la Regie des salpètres, imprimées a Paris en 1777, et par les observations publiées ea 1778, que cette Regie dédui- sait le 3o pour cent aux salpétriers pour le déchet qu'auraient pu éprouver les nitrates bruts qu'ils appor- taient à la manufacture. 8. Ce .déchet cependaut ne pouvant résulter que de la quantité des matiòres étrangòres dans lesquelles les nitrates se trouveraient encore confondus ; et sachant que la plus grande partie de ces impuretés consiste en des sels d'une nature difféi-ente , ou enfìn en des nitrates imparl'aits , c'est-à-dire qui ne sont pas à bases d'alcali fixe , j'ai cru indispensable de les en débarrasser , en leur iburnissant de l'alcali fixe pour réduire en nitrates parfaits ceux qui ne le seraient pas. f). De l'analyse enfin de M."^ Bonvoisin, dont on trou- vera ci-après le détail, il résulte que le nitrate bi-ut , ou de première cuite qu'on apporto à cette manufac- ture simple, contieni 18 grains { d'acide muriatique libre, ou combine sur 144 grains qu'il a soumis à l'ex- péricjnce ; ce qui revient à-peu-près à 12 et | pour cent. IO. Avec ces données préliminaires, j'ai cru conve- nable d'avoir recom-s à l'expédient qui est ou dans les nitrières artificielles , et dans le traitemeat des eaux PAR M, DE-SALUCES, CjT* tnères, savolr, celui de l'einploi de la pelasse ou salin , Oli enfin des cendies dans une proporlion convenable pour lentcr avec plus d'avanlago l'extraction des nì- trates d'une manière immediate , et saus feu des malé- riaux salpéli'és. II. Mais considéraut que les cendies seraient le moyen le plus facile à se procurer par les salpétriers, j'ai cru dcvoir Ics préfércr dans cet essai , et d après la connaissance que l'on a que quelque alcalisées que soient les cendres, elles contiennent toutes cependant une differente quantité d'alcali fixe, j'ai cru que pour ne rien hasarder, je devais m'assurer d'avance de la quautité d'alcali que contiendraicnt celles , dont j'aurais pu faire usage ; avec rdserve d'employer ensuite de la potasse du commerce , pour comparer l'avantage éco- uomique quii y aurait dans l'emploi de ces substances, lorsque je traiterai plus particuliòreraent de cet objet pour des opérations en grand. 12. Je lessivai conse'quemment n5 livres de cendres jusqu'à ce quelles ne donnaient plus de saveur à I eau de leur solution , et je rcduisis ensuite en sei cette Icssive par évaporation jusqu'à siccità. i3. Après cette opéralion la matière saline que j'ai retirce, a été exposée dans un creuset d'argile à une nouvelle calcination, et ayant reconnu que cet alcali approchait assez de la force du salin du commerce, puisqu'il absorbait à-peu-près la meme quantité d'acides dans sa saturation , jc l'ai pese après son entier refroi- ■<)6 SUR I.'eXTRACTION et l'URlFICATION DU NITRE , dissemcnt, et j'ai reconnu que ces cendies coulcnaicnt environ 17 à 18 onces de sei alcali, ce qui ne s'cloigne pas bcaucoup du 6 pour cent. 14. Considéiant euDn , que la quantité de nitrate imparfait, qui pounait exister dans le uitrate de pre-i' miòre cuile, n'cn ferait, d'après les resultai s obtenus par M.' BoNVOisiN , qu'à-peu-près une 8.°" parile , et qu'in-r dépendammcnt des sels nitreux imparfaits , il fallait ancore tenir compte des autres sels, et des parties ter- reuses de difTéreute nature qui s'y trouvent , ayant egard en nièuie tcms à la quantité d alcali contenu dans ces cendres , que je pouvais emploj'er, j'ai cvu pouvoir mèlanger en deux fois les 3i livres '- des terres salpétrées que javais avec 2 5 livres de ces mèmes cendres, persuade que le rapport entie laicali fixe, et les uitres imparfaits, serait plutót ahondant qu'cn dé- faut, de manière à pouvoir obtenir la neutralisation des nitrates dc51iquescens , et volalils, taudisque lex- cédent de l'alcali qui ne serait point neutralisé , se se'- parerait l'acilejnent en tombant eu dóliquescence , et quii entrainerait avec lui une partie des substances étrangères au nitrate. i5. J'ai dcHic commencé par combiner aS livres de ces terres nitreuses avec une égale quantité de ces cendres , ayant eu soin de les bien mèlanger , pour en procurer une distribullon aussi uniforme quii m'était possible , et je partageai ce mélange dans trois terrines de teire glaisc , dont deux étaicnl sans vernis , de celles qu ou 1^ PAR M. DE-SALUCES. 97 nomme terrines à fcu, l'autie étant vcinissée en declans, et en dehors. 16. .l'atrosai pen-fi-peu ces mclanges avec de Tcau de puits jiisqu'à ce (|ii ils me parurent cnfièiement tiempés , o( quo l'eaii les surnageait d'enviion deux pouces ; je les ai ensuite laissés en repos pendant la nuit , et ayant remarqué le lendemaiu que qnelqiics- uns de res mèlanges avaient entièrenient absoibé l'eau; j'en ajoutai de nouveau en quantité sufllsanfe , pour que lem- suiface en fùt entièrement converte , après les avoir bien remués , et soulevés en tout scns. 17. Au cinquicme jotiv j'ai fait fdtrer les eaux de ces mclanges par des cliausses de grosse toile neuve dans les trois terrines, dont j'ai pai'lé, et lorsque ces eaux furent entièrement égouttées et mises à part, je les melai aux 12 livres de terres uitreuses, c|ui metaient restées des 37 livres et 7, sans y l'aire aucune addition de cendres, parce que le goùt fort acre , et amer des eaux du lessi- vage, et une onctuosité avec une puissante odeur lixi- vielle , me faisaicnt soupconner un excès d'alcali. 18. Je fis donc une nouvelle lixiviatioa de ces terres» et les eaux que j'en retirai , ont été partag(^es dans les mt-mes terrines , où se trouvaient les premières lessives. ig. Le lendemain ce ne fut pas sans surprise , que ye vis que ces lessives avaient pénétré dans la nuit la substancc des mcmes terrines , et principalcment des deux qui n'avaient pas de vernis , puisque leur surface f)8 SUR l'extraction et purification du nitre , externe t^ait assez unifoiinc'ment blanchie, pendant que celle avec le vernis ne l'ctait presquc pas. 20. Je laissai une de ces terrines dans le laboialoiio et j'exposai les deux autres , dout une étalt celle qui ctait veinissée au soleil pour reconnaìtre si, par une plus forte coDcentration , il en résulterait des dilléreuces de quclque considération ; mais trois jours s'étant écoulés, sans quii parùt d'autres différences , que celle d une effloresceuce bianche très-subtile , sans aucun goùt de sei, mais bien plutót d'un produit terreux tròs-Cu sur la partie vide des parois iuternes des terrines , qui avaient élé exposées à une plus forte cvaporation par l'action du soleil , et le tems ayant changé , et étant devenu nébuleux , je les placai avec celle que j'avais gardée dans le laboratoire. 2 1. Après une dixaine de jours , que Ics terres avaient été lessivées et exposées à Icvaporation et à la filtration, j'ai commencé à remarquer de petits brina en forme de barbe sur les bords extéiieurs des fonds des deux terrines sans vernis , pendant quii n'en paraissait pas sur celle qui était vernissée , et qu'à peine on y distinguait une raye bianche circulaix'e avec une petite plaque sur une partie du fond ; et qu'au contraire il existait sur ses parois internes vers les bords , et aurdes- sus de l'eau une incruslation jauniìtre semblablè pour la couleur aux nitrates qu'on relirc d'une première cuite. 22. On en voyait à la vérilé aussi , mais en beau- coup plus petite quaulité au. méme endroit sur les PAR M. DE-SALUCES. 99 ternncs sans vernis , et le goùt de ces croutcs me panU approdici- assez bien de celui du nilrate qu'on appclle de prcniiòre ciiite ; observation qne j'ai crii pouvoir devenir d'autant plus intéressante , que jc me flatlais de pouvoir l'aire par la suite une comparaisoa cntre le sei qui rcsulterait de l'évaporation , et celui que j'obtiendrais par la filtration d'une mème terrine, afin de recoanaìtre laquelle .des deux voyes fournirait un nilrate plus pur. 28. Gomme j'avais enfin employé des pots de terre glaise faits c\-peu-pròs en forme de calebasses , ou de bouteilles si gros ventre pour mettre ce qui rcstait de ces lessives, et ayant remarqué quii s'y était forme, après une vingtaine de jours, ime incrustation beaucoup plus considéiable que sur les terrines , je l'en détachai, et l'ayant pesée , son poids était de 2 onces , 2 gros , la déllagration sur le feu était assez vive , malgré son apparence terne et approcliante de celle des carbonates calcaires , et j'en envoyai 2 onces à Mj Bonvoisin en le priant de l'examiner pour étre à mOme d'en compnrcr le resultai avec celui que lui avait donne le nitrate brut des salpctriers ci-devant rapporté. 24- En attcndant l'incrustation reparut ;\ la surface externe de ces récipicns, aprcs le cinquième jour que j'avais recueilli l'efflorescence précédente , et ayant visite i\ cctfc mème epoque les lessives qui étaicnt distribuées dans Ics terrines , dont les deux sans vernis. étaicnt couvertes , tandis que celle qui était vernisséc' A loo SUR l'extraction et PURIFICATION du nitre , ne l'était pas , j'ai recounu quii s'dtait forme? dans toules une écume assez dpaisse, qui paraissait onctueuse, et qui couvi'ait entiòrement la suriace de la lessive con- teuue dans chaque terrine, comme cela arrive avec le feu ; puisque le froid fut deveuu beaucoup plus con- sidérable depuis le lessivage de ces terres , puisque le thermomòtre était descendu au terme de la giace depuis le i5 jusqu'au 20 de mars, et un degré au-dessous au 22 , ainsi qu'au 27."° jour du méme mois. 25. J'ai fait passer ces dcumes dans un de ces récipiens en forme de bouteille à gres ventre sans vernis , après les avoir délayées avec une suffisante quanlité de la méme lessive étendue dans beaucoup d'eau pure, afin de reconnaitre, si elles éprouveraient de incme quelque filtration , de manière à pouvoir juger de sa nature; puisque l'odeur très-décidée de ces écunies nctait que terreuse , assez approcbante de celle qui cmane à l'occasion des orages en été, et je vis néanmoins i-eparaìtre des efflorescences après plusieurs jours, qui ne dilTcraient pas des autres qu'en ce que leùr gout ctait beaucoup moins sale. 26. D'après ces résultats je pus donc étre assuré, c[u'il ne restait plus aucun doute , que fon puisse séparer immédiatement le niti-ate du lessivage des terres nitreuses au moyen de la filtration, et ce ré- sultat d'ailleurs s'accorde assez bien avec la production qu'on obtient naturellement , dans de certaines circons- tanccs, et qu'on connait sous le nom de nitre de lious- > PAR M. DE-SALUCES. lor ssge , puìsque celui-ci n'est aussi qu'nn nitrate qui jTsulle d'une filti*a(ion produite par les seuis secours de la nature , comme le démontre le moyen qua em- ployé M.' Launai pour retiier presque tout le salpètre , dont un inur se troiive impregnò en le couvrant de terre humectée , à la surface de laquelle le salpétre se présente dans son desséchement. Voyez séance 3i.°"' des écoics normales , tcm. /^, 12 germinai, pag. 122. 27. Or, si le nitrate qui en provieni peut égaler par sa quantité , et par sa qualité celui que fournissent les salpètriers , en faisant usage de combustihles, il me parati que la méthode que je pinpose , devrait étre prélérée , quand mt-me cette production se ferait plus lentement; puisque j'aurai occasion de faire remarquer ailleurs l'avantage qu'on peut i-etirer en se procurant le nitrate sous cette forme farineuse qu'on nomme de houssage , avec Ics précautions convenables pour l'avoir dans un état de pureté ; j^uisque cet dtat farineux est celui qui est le plus convenable pour la composition des poudres , et des artifices; au reste pendant que ce procluit sei-ait pour ainsi dire entièrement abandonné aux soins de la nature, il serait également facile de faire concourir la méthode actuelle dans le cas d'ur- gence. 28. Je terminerai enfin par observer que dans des ateliers en grand la méthode de la filtration n'éprou- verait que pour un certain tems la lenteur de la pre- mière production , car , lorsque la filtration serait une 1 0 2 SVn L EXTRACTION ET PUniFICATION DU NITRK , fois commencée , sa repioductiou étunt successive , et ù mesiuc que l'on ferait les rt'coltes des prodiiifs , elle serait sans contredit assez pvompte , et si l'on consi- dère encorc que par ce nioyen il est possil)le d'o])teiiir d'une seule , ou tout au plus de dcux frltrations des résultats équivalens h ceux qu'on obtient par le se- cours dii fcu , pour mcttre les iiitrates en étnt d'ètre employés ù la fabrication des poudres , ou à l'usage des aits; j'ai lieu de croiie qu'en tenant compte da tenis nécessaire avec la mcthode ordinairé pour porlor les nitrates à ce mcme degré de purifir ation , il n y aura pas de dilTérence bien considénible dans la durée du tems qu'on y employerait. 2g. Personne n ignore qu'il faut que les nitrates éprouvent au moins trois cuites, pour arriver au degré de raffinage que demande la fabrication des poudres; et il est facile de reconnaitre dès-lors que et- que l'on appelle les lavages, les écumages , ics t^vaporaiions , les dépurations , les cristallisations , et les dosséchemens, ainsi que les transpoits alternatifs des inatiòres, et bien d'autres mains-d'oeuvrcs qui sont nécessaires , selon la mcthode ordinairé , exigent ccrtainement un tems assez considérable , pour qu'il ne s'éloignc pas beaucoup de cclui que demanderait cette méthode de la filtration ; d'autant plus quii est possible de mul- tiplier celle-ci , et de lui donuer une activité non in- terrompue , en emboitant des terrines les unes dans les autres, en sorte qu elles s'adaptent exactement par I PAR M. DE-SALUCES. lo3 Jeiirs bords pour empècher l'évaporafion de l'eau , qii'on introduirait entre elles dans le dessein d'établii* el cntretenir une coinmunication capable de produire une nouvelle solution des nitiales , à mcsure que ce sci se prósenterait à la surCace exferne de la première terrine, pour subir ensuite une nouvelle solution et filtration à travers les pores de la dcuxième, et de celle- ci par ceux d'une troisième: ce qui ne rallentii'ait l'o- pération du raffinage que pour la première fois et pour un teiiis assez court ; mais il est à propos de prevenir qu'il est nécessaire de laisser cbargé le fond, et les parois du premier rdcipienl des cUloi'esceuces, ou inciustations nitreuses avant demboìter ce premier vaisseau daùs le second , et qu'il sera peut-etre égale- ment convenable d'attendrel'efflorescence du secondième récipient avant de l'introduire dans l'eau du troisième et ainsi de suite; car , si cet emboitement se faisait avant que la filtration du premier , et ensuite du second vaisseau eùt élé assez avance , les Solutions nitreuses sciaient trop faibles pour en obtenir une prompte appa- rition sur les parois et les fonds du dernier vaisseau. 3o. Mais le détail de cette main-d' oeuvre doit ètra renvoyé . après qu'il aura été rendu compte des resul- tai s qu'on obtient par la méthode en questiou , des nitiates dans les différens états , où ils se trouvent après leur extraction des matériaux qui les contiennent, «fin de profiter de tout ce que l'obscrvafion , et l'ex- périence auront constate , et en faire l'application à Io4 SUR L'EXTRACTION et PURIFICATION DU NITRE, des établissemens en grand, et en couis de manufacture, si la chose est possible; d'autant plus qua rexpéricnce m'a ancore fait connaìtre l'cmploi qua Fon p( ut faire de quelques ustensiles en bois, ainsi qu'il en sera parlo par la suite à l'article qui se rapporte à la purificatioa des niti-ates de première cuite, c'est-à-dire de la pu- rificatioa qu'on peut procurer par ce moyen à cette substance saline, après quelle a été extraite des maté- riaux qui la contenaient; puisque je ne suis pasencore bien assuré que ces soi-tes de récipiens puissent servir ì\ la filtration des solutions des matériaux salpétrés , ou de ten-es nitreuses. 3i. Je ne dois pas omettre enfin de rendre compte ancore d'un phénomène , auquel Je ne m'attendais pas, puisque je n'avais pu me dispenser de remarquer que la terrine vernissée n'avait donne d'autres raarques de filtration , que par une raye assez faiJ)le autour de ces parois extérieurs à-peu-près au niveau de la lessive , qui y était contenue , et une petite tache bianche dans un coin du fond , car s'étant élevé un vent froid assez violent, les choses ctant toujours dans le méme état , et le tems continuant très-sec, j'ai reconnu le matin du jour suivant que l'entière surface de cette terrine s'étaife converte d'une efflorescence sèche très -bianche , et très-considérable, et que le vent ayant continue durant plusieurs jours, cette efflorescence ne fit qu'augmenter pour ainsi dire à vue d'oeil, sans qu'il en soit arrivé de mème à la surface des autres tehines sans vernis. i I PAR M. DE-SALUCES. lo5 32. Or ce produit si peu attendu , paraìt annoncer d'avance , ce que je scrai bientót dans le cas de déduire , que le tems see et froid , est celui qui con- vient le micux pour cette opération , étant plus favo- rable pour la chaleur et l'humidité. 33. Je dois enfin renvoyer à un autre Mémoiie la décision sur la préfcrence à donner aux ustensiles sans vernis , sur ceux qui en sont couyerts, ou sur Tindiffé- rence qu'il peut y avoir d'employer les uns , ou les autres dans ces opérations , et ce sera à l'occasion , où je m'occuperai plus particulièrement de la partie éco- nomique de cette méthode, me bornant pour le pré- sent A rendre compte de l'analyse du sei que j'ai retiré du lessivage des terres , et dont M. Bonvoisin a eu la complaisance de'me fournir les rdsultats. 34. Je remarquerai donc qu'en comparnnt ces derniers résultats dvec ceux que ce Savant avait obtenus da nitrate brut , qui m'avait été foui'ni par la Règie des salpétres , et dont il sei'a rendu compte ci-après , le sei que j'ai obtenu de la filtralion des lessives des matériaux nitreux ci-devant rapporté, était assez sem- blable à celui qu'on connaìt sous le nom de nitre brut, ou de première cuite des salpétriers , lorsque je n'em- ployais la filtration qu'à travers les pores d'un seul ustensile de terre cuite , mais toutes les fois que ce premier produit trempant dans l'eau pure , que je mettais dans une autre terrine , où s'embottait celle-cì de maaiòre à éprouver une nouvelle solution, le nitrate o loG SUR l'extiuction et pup.ification du nitre , qui se manifestait sur la terrine infdrieure , ne con- tenait plus qu'ua G.*"^ eiiviron de la fotalité du muriate contenu dans le premier produit , et il pai alt assez pro- bable qu'en emboltant la seconde terrine dans une troi- sième avec assez deau pour dissoudre le sei déjà filtré par les terrines supérieures, le nitrate qui se formerait apròs cette troisième filtration , serait porle nu degré de pureté nécessaire pour étre employé dans les arts , et sur-tout dans la fabrication de la poudre à canon; mais je me réserve de faire connailre par la suite ce résultat. 35. M. BoNvoisjN a cependant cru devoir me remar- quer, que les nitrates que je venais de lui envoyer, et que j'avais retile des lessives des matériaux salpétrés, dont j'ai déjà rendu compte , étaient encore chargés d'une portion de substance terreuse, quii n'avait pas eu le tems de reconnattre , ni d'évaluer. Ces terrea cependant ne s'y trouvant que d'une manière tout-à- fait accidentelle , et d'aillcurs les cendres que j'ai em- ployées contenant toujours des terres calcaires comme l'a observé le savant chimiste M. Guitton de Morveau, lien ne me parut plus facile que de les en séparer aussì par la filtration; car cette observation étant rapprochée de celle que j'ai ci-devant rapportée §§. 20 , 2.3 , 2S , où je parie des efTlorescences , et des érumes qui s'é- taient formées à la surface des lessives contenues dans les récipiens , et où j'avais particuliòrement reconnu le goiit teireux avec une odeur très-décidée de terre ; PAR M. DE-SALUCES. I07 jointe à une opacité terne dans les incrustations qu'elles fournissaicnt par la fildation, j'avais reconnu moi-mcme aussi l'existcnce d'une assez grande qnantilé de pavtie terreuse dans ces nitrates après cette première opération, mais comme j'avais vu que par de nouvelles filtrations, la partie nitreuse se déchargeait de cette substance étrangère , j'ai cru qne je pouvais me dispenser de m'en occuper pour le moment. 36. La considération d'ailleurs de l'agrégation dcs terres , avec lesquellcs se trouvent confondues les ni- tiates dans les i'euilles , et les récoltes qu'en font les salpc'triers , inddpendamment des substances saline» étrangòres à ce sei qui en aui-aient été scpart'es, ne ma enfin pas laissé de doute que la substance terreuse qui continue encore à accompagner les nitrates après leurs^ premières filtrations , ne saurait étre que de nature calcaire provenante des mémes matériaux salpctrés ; ce qui pourra peut-étre me fournir i'occasion de quelques tentatives pour essayer , s'il serait possible dobtenir i'extraction des nitrates, sous la forme ci-devant énonce'e, à mesure que leur formation aurait lieu dans les maté- riaux qui leur servent ordinairement de matrices. 37. Ce point de vue me parait d'aufant plus intéres- sant, que la formation, I'extraction, et la purification des nitrates ne deviendraient alors qu'une suite non ìnterrompue des grandes opérations de la nature par ks moyens les plus simples quelle emploie dans se» productions , et ses reproductions. io8 SUR l'extraction et pubification du kitre , 38. Mais en revenant à mon sujet , je finirai par donner lecture de la lettre que vient de m'écrire M. Scrivano , docteur en médecine , qui s'occupe depuis assez long-tems de ce mèine objet, pour co qui regarde les moyens d'augmenter arlificifllement la production du nitre , et dont les lumières , et le zèle pour les pro- grès des Sciences physiques et cliimiques, lui mei'itent les plus grands éloges. ^sii, le i3 mai 1808. Copie de la lettre de Monsieur Scrivano docteur en médecine , A Monsieur De-Saluces Vice-Prèsident de l Académie Imperiale des sciences de Turin , eie. Monsieur le Vice-Président, « A mon retour de Turin je me suis emprcssé de » raettre la main aux expériences sur le nitre hrut , » que vous m'avez suggérées , Monsieur le Vice-Prési-r « dent , et dont vous m'avez fait remarquer les résul- » tats que vous aviez obtenus, et le plus grand succès » a répondu à mes essais , puisque j'ai obtenu moi » aussi le nitrate de potasse en plus grande quantité » et pureté que celui que me fournissait le nitre brut » d'une deuxiòme cuite. i PAH M. DE-SALUCES. log » Par la méme opération l'acide nitrique me donna » du nitre quadiangulaire , ou de sonde , l'acide mu- » riatique me fouinit enlìn avec la potasse de muriate » de potasse. » Les terres , ou matériaux niti'eux cependant ne > m'ont point donne par ce moyen un produit biea 1» avantageux en nitra'^e de potasse , malgré les dif- » férentes épreuves que j'ai faites et l'emploi d'ustensile » de differente porosité. » Je ne crois cependant pas que l'étendue de nos » connaissances chimiques ne vous suggère des moyens » pour le plus grand succès dans ces mt-mes expériences; » d'ailleurs un accideut ma fait remai-quer , que j'aurai » peut-étre obtenu du nili'ate de potasse par affinité » d'exclusion. » Pour m'assurer de ce doute , et pour étre dans le » cas de vous en donner un rapport bien exact , je » me suis propose d'en faire l'analyse , et d'entrepren- j> die dultérieures expériences avec une scrupuleuse » exactitude. J'ai l'honneur d'ètre , etc. Monsieur le Vice-Président. Signé à l'originai Scrivako. 3g. Les r«?sultats que donne M. le docteur Scrivano daus cette lettre, suflisent pour constater l'utilitc de la méthode que je propose pour la purification des nitrates, I IO SUR L EXTRACTION ET PUIVIFICATION DU NITRE, après qu'on les a portés i l'ctat de nitre brut, aiusi qii'on le vena plus ea détail dans la suite de ce M«i- Hioiie , puisque c'est d'après mes expéiienccs que ce jeune ph^rsicien a entrepris celles, doni il a bien voulu m'informer; mais son succòs n'ayant pas cté également heureux par rapport aux sels quii rctira de la solution des matériaux saljiétrds, j'ai dù lui observer que la dii- léreace de ses résultats avec les miens, dépendait pro- bablemeut de ce quii n avait point einployé comme moi le secours d'un alcali fixe dans les solutions des terres quii avait soumiscs à la flltralion , de manière à neutraliser les nitrates à bases tei-reuses, ou volatiles, qui se trouvaicnt probablement contenus dans les raa- tériaux salpètrés dont il avait fait usage, en sorte quayant recours lui-mème aussi à cet expédient , ses résultats seroat , j 'espère » conformes ù ceux que fai obtenus moi-méme. 4o. Api'ès la lecture que j'ai faite à l'Académie Impe- riale des Sciences de cette partie de mon ouviage, venaut de recevoir un nouveau ra2:)port du mème M. Scrivano en date du :i8 mai , par hquel il confirme le soupcon que j'avais forme sur la difTcrence des ré- sultats quii avait obtenus des lessives des matériaux salpètrés avec les miens, je crois convenable d'en ajouter ici le rapport , d'autant plus qu'on y trouvera Texplica- tion de l'expression dont il s était servi dans sa pi'emière lettre, en parlant des nitrates qu'il croyait avoir obtenus, disait-il ( par allinité d'exclusion ) , puisqu'il a Iiii-mème PAR M. DE-SALUCES. 1 I I reconnu que ce n'était que par une suite de l'affinitcf <;lectivc quii lui était rt^sulté le produit , dont il fait mcntiun , ainsi qu'on va le voir. As/i , le 28 mai 1808. Copie de la deuxième lettre de Monsieur Scrivano docteur en médecine , A Monsieur De-Saluces Vice-Président de V Académie Imperiale des sciences de Tur in. Monsieur le Vije-Pr^sident, « J'dprouve la plus grande satisfaction en voyant » par votre lettre, que vous n'avez pas seulemcnt agréé » le précis du rapport des i-ésultats des expériences » que vous m'avez suggérées , et que j'ai répdté avec » succòs , mais que vous me manifestez le desir d'en f avoir une description plus circonstanciée, puisque je * suis assuré par-là de ne pas vous importuner, mais » qu'au contraire je ne lais qu'obéir à vos invitations. » J'ai donc obtenu , comme vous, du nitre brut sur » le f'ond extcrieur des récipiens d'argile des cristalli- » sations en forme de stalactites , qui m'ont paru étre » une suite tlti volume qu'elles poavaient acqué'rir par » la plus grnndc porosità , et convexité de la surface » exterue des fonds de ces récipiens.; je dois cepcndant 1 1 2 SUR l'eXTRACTION et rURlFICATION DU NITKE , » vous avouer que je n'ai point fait atlenlion que cotte j) cristallisation singulière n'ayc lieu , que lorsqnc la » qiiantité nitreuse n'exccde pas considéralilemenl celle >> de la terre calcaire, dont ces cristaux, commc vous » le remarquez très-bieu, se trouveut conslamment >■> accompagncs. r> Les cristallisations que j'ai obtenues d'une première » filtration du nitre brut en cette forme, étaient quel- » quefois opaques , et d'une couleur blanchàtre, tirant » sur le gris clair , et ce phénomène avait toujours » lieu , lorsque j'emplo5rais du nitre brut fort impur. » En second lieu lorsque les récipiens étaient extrème- » ment poreux, il en résultait une filtration précipitée, > et plus abondante. » 3.° Pour avoir épargné la potasse, dont s'en serait » suivie la précipitation de ces terres. » J'ai fait aussi l'observation qu'en réitérant plusieurs y> fois ces filtrations des mémes stalactites de manit-re « à me procurer une plus grande précipitation des » parties terreuses et conséquemment une plus grande » purification du nitre , les cristallisations , ainsi que » les stalactites que j'ai obtenues , et qui étaient en plus 51 petit volume , acquéraient cependant une beaucoup )> plus grande transparence , et une plus belle appa- rence cristalline. « Pour ce qui regarde cette purification du nitre brut, V j'ai remarqué aussi qu'il serait préférable d'employer » des récipiens en bois d'une texture très-làche à ceux » •« PAR M. DE-SALUCES. ]i3 » d'arglle , afln qiie la fìlUalion en dtvtnt plus prompte. » Eufin par ce moyen vous pouvez ctre satisl'ait ]> d'avoir fait connaitre une me^thode de purifier les » nilrates à tous égaids prélérable ù celles qui sont » en usage, » i.° Par l'cpargne totale du combustible. » 2.." Parceque les nitres cristallisés qui en résul- » tent , se dessèchent plus promptement. » 3.° Parcequ'on perd une moindre quantité de )) salpétre. » 4.'° Parcequ'on n'a plus besoin d'une si grande » quantité d'ouvriers pour ces opérations ; il me fàche » cependant que ce nitrate de potasse , quoique bien » pur , par une métliode si simple retienne pourtant » encore une petite quantité de muriate de soude. » Les expériences que j'ai faites sur les terres sal- » petrées ne m'ont fourni à la surface externe des réci- >> piens qu'une couche inégalement épaisse de croùtes » nitreuses opaques assez friables » quoique j aye em- » ployé des terres assez riches , et que j'y aye mél« » des cendres gravelées assez pures. » Voici cependant 25 à 3o joui's que j'ai rempli une y> petite cuve avec un fond tròs-subtil , et d'un bois » fort poreux de matériaux salpétrés, mais jusqu'à pré- » sent je n'ai encore remarqué aucun pioduit nitreux; » J'ai lieu de craindre que cet inconvénient ne dépende » pas seulement du tems que ces substances employent j» à se nitriHer , mais plutót de ce que je n'aurai peut- Il4 SUR L'EXTRACTION et PURIFICATION DTI NITRE , » étre pas devine le tems, auquol il faudrait humec- » ter ces terres ; de manière que je dois vous prier , » Monsieur le Vice-Président , de me donnei- quelques » diiections pour construire, et l'égler une nitriere arti- » ficielle , qui me fournisse en nième tems le nitrate » de potasse dans un état assez pur. » Il ne m'a pas été possible jusqu'à présent de re^i- *> tércr l'opération qui m'avait fait soupconner d'avoir » obtenu du mirate par affinile exclusive; quelque inté-^- » rèt de famille assez important m en a empèché , » mais je n'ai pas moins refléchi sur les circonstances » du phénomène que j'avais observé , et je suis aujour- » d'hui persuade que ce n'est pas par affinile exclusive, y mais, pour parler plus exactement , par affinité élec- » tive , que j'ai obtenu la puriScation du nitrate de » ces matériaux, puisque cette précipitation na été ♦> qu'une suite d'une forte lessive de potasse que javais i> versée sur une solution assez concentrée des mafé- » l'iaux salpétrés , accompagncs d'aulres diUérens pria- » cipes. » J'espère que par les remarques que vous m'avez » faltes dans une précédente, je serai dans le cas d ob- » tenir des résultats plus satisfaisans par rapport aux w terres nitreuses. J'ai riionneur d'ctre , etc. Monsieur le Vice-Pbésdent. Signè à l'originai Scrivano. \ PAR M. DE-SALUCES. 1 ] 5 4i- Ti s'cnsult donc, tles nouvelks ohservations de M. Scrivano, la coufiimation la plus satisfaisante que je pouvais desircr par rapport aux avantages qu'on pcut obtenir de la filtialiun des solutions nitrcuscs à tiavers Ics pores des récipiens d'argile , et meme de bois , et quoique il paiaisse que ce physicien desirerait cncore de séparer d une manière plus complete Ics nilrates d'avec les sels muriatiques , je croirais qu'ajant atteint le dcgré de purification , que peut demander la fabrication des.poudres, et l'usage qu'on peut faire de ces nitrates dans difierens arts , où il n'est pas néces- saire de l'avoir cnticrement délivi'é de tout principe muriatique , oa peut s'en tenir aux trois filtrations quo j'ai proposées , par lesquelles les nitrates sont portés à une suffisantc dépuration, étant au reste toujours possihle de multiplier au(ant que l'on voudra ces fil- trations pour p«i-venir au plus grand degré de pureté que l'on pourrait se proposer. 42. Il souhaiterait en outre de plus grands succès par rapport à la filtration des lessives des matériaux sal- pctrés , puisqu'il n'a obtenu que des nitrates en cou-- ches irrégulières , mais comme ce méme pi'oduit doit étre ensuite soumis à de nouvelles filtrations , j'ai lieu de penser qu'on peut de méme se contenter des ré- sultals que donne la première opération , puisque ces nitrates d'incrustation seront ensuite perfectionnds par les opérations suivanfes, et en tout cas il sera toujours très-facile de les soumettre à une quatrième filtratioa n6 SUR L'EXTRACTION et PURmCATlON DU NITRE, par le moyen que j'ai propose d'emboiter les terrines les iines dans les autres , avec l'intermède d'eau pure qui, en redissolvant les nitrates filtrés, les mettrait en état d'^prouver une nouvelle purlfìcation. 43. Au reste l'extraction des nitratts de mes terres , § i5, n'étant pas encore achevée, et ayant déjà retiré de ces lessives près de i5 onces de nitrates entre les concrétions que m'ont fourni les deux récipiens à gros ventre, et ceux sous forme cristalline, que j'ai obtenus des terrines emboìtdes l'une dans l'autre , ainsi qu'une petite quantité que m'a fourni la terrine vernissée, j'ai lieu de penser que je ne i-etirerai pas moins de produit de ces sokitions d'après cette méthode, qu'on en aurait iHJtird avec le secours du feu , jDuisque les calebasses , les terrines emboitées, et la tenine vernissée sont en- tìèrement tapissées d'une efflorescence nouvelle , qui augmente journellement en épaisscur ; mais le tems qu'exigcnt les nouvelles productions nitreuses de cette manière , m'oblige à renvoycr le résultat définitif à l'occasion , où je traitei'ai des moyens plus convenables pour le traitement économique c\ suivre dans l'ófablis- sement d'une manufacturc qui réunisse tous les diffd- rens objets qui peuvent y avoir rapport , puisque je ne me suis propose par ces expériences que de cons- tater la possibilité d'emplojrcr la mdthode des filfra- tions dans l'extraction immediate des nitrates des ma- tériaux qui les contiennent; mais comme je viens d'obtenir des résultats qui me paraissent constater PAR M. DE-SALUCES. I 17 dòs-J-pr^senl la supériorité de cetfe tn^lhode de la filtration sui- cello de l'évaporation qui est générale- ment pratiquée , je crois pouvoir anticiper l'annonce d'un avantage de très-grande considcration , en lappor- tant ici ces mcmcs expéiiences , et Ics résultats que i'en ai obtenus; ce fut donc en lessivant 12 livres et ^ de terre nitreuse, avec lesquelles j'ai rais une once , quatre gros et demi de potasse de commerce dit salin , que j'obtins une once, quatre gros et 18 grains de sal- pètre brut, pendant que d'une cgale quantité de ces mèmes matières , je n'en retirai par l'évaporation qu'une once, un gros et 18 grains, et dans une autre terrine qui ne contenait que la solution de 12 livres de terre salpétrée , mais dans laquelle j'avais mis quatre onces de potasse , j'ai retiré neuf onces et un scrupule , ou 24 grains de nitre par la filtration , tandis qu'avec une solution d'une égale quantité de terre nitreuse , et de potasse , ou salin , je ne retirai par la mdthode ordi- naire de l'évaporation que 8 onces, 7 gros et quelque grain de nitre, d'où il me parali pouvoir condurre que l'utilité de cette méthode paraìt assez bien confir- mée , et si les résultats des travaux de quelques pby- .siciens qui s'occupent de la culture des nitrières arti- ficiellcs , ou des récoltes des nitrates bruts , s'accordont avec les miens , j'ai lieu d'espérer que le traitement que je propose, recevra la sanction generale par luti- lite qui en rcviendra au public *. * Je uè crois pas devoir m'arréter davanlage sur ce sujet, qui peut mérueir p'3 Il8 SUR l'eXTRACTION et purifica TION DU NITRE, 44- Après avoir donc constate la possibilité de l'ex- ti'action des nitrates des matériaux, dans lesqucls ils sont contenus, et apiès avoir assez de fondement pour préjiiger de l'avantnge que cette méthode de la filtra- tion a sur celle de l'évaporation gdndralement prati- quée, je vais maintenaut exposer les expériences par lesquelles je me suis assuré de porter ces produits ni- triques par ce méme moyen de la filtration et sans le secoiii's du feu , de quelque manière qu'on les obtienne, à l'état de dépuration convenable pour la fabricatioa des poudres et pour l'usage qu'on en fait dans d'autres jnanufactures. 45. J'ai déjà remarqué, que toutes les solutions des sels neutres en general, pénètrent la subslance des ustensiles d'argile , oii de terre glaise , et que les ré- sultats quolfi-ent ces solutions , sont assez diffe'rens Ics uns des autres , qu'on ne peut pas mcme dire qu'ils présentent tous de véritables cristallisations , puisqu'aii sortir des pores de ces récipiens , il y a des sels qui ne forment que des incrustalions plus ou moins ^paisses sur toute leur surface, d'autres au contraire se niauifestent par des effloreseences plus ou moins fines , quelquefois soyeuses , et quelquefois par flocons en forme de mousse, pendant qu'il y en a d'autres qui se présentent une discussion plus profonde, et je mp. boiiiecai seulement à faire remarquer la différeace des produits qu'oa peut obleiiir , en employant le salin , ou potasse orJiiiaire de r.ominerce, au lieu de cendres, soit pour la quautilé, »oit pour la qualilé, ce iiiirale etani seiisiblement moias chsrgé de matières terreuses, et ea beaucoup plus graude quaaiiié. PAR M, DE-SALUCES. II9 en pt'tits ])ouquets isolés, oii en araas dcs cristailx plus Oli nioins réguliers , et plus ou nioins distincts , et enfili comma des brins très-déliés qui tapissent toute la surface extérieure , et souvent aussi l'orifice interne des récipiens. ^6. Les sels quo j'ai employés dans ces solutions , en me servant de pots en forme de caff'^tières, parce que j'ai reconiiu que cette figure était plus favorable , et plus t^conomique , sur-tout dans des expériences en petit, sont le suìfalc de potasse, le mirate brut, tei que j'ai pu l'obtenir des magasins de la manufacture des poudrcs de cette ville, le muriate de soude ou sei mari/i des gabelles , le suljate de soude , le nitrate de soude, le muriate ammoniacal , le muriate de potasse^ le sulfale dalumine , le tarlrite acidule , et enfin le suljate de fcr. 47. Ces pots étaicnt couverts de manière à empècher une trop grande évaporation, que l'expérience m'avait prouvé ètre peu favorable à la filtration des sels , ainsì que jaurai lieu de le faire remarquer plus particulière- ment par la suite , où je traiterai des cristallisations que m'auront fournis les autres sels que je vicns de nommcr , m'étant borné à ne parler ici que des cir- constances relatives aux nitrates. 48. De toutes les cristallisations , celles du nifre ce- pendant m ont paru les plus singulières par les formcs coustantes , qui semblent les caractériser et qui les disliuguent de celles des autres sels. T20 SUR l'eXTRACTION ET PURIFICATION DU NITRE , 49. Ce n'est pas que par la varia tion des circon- stances les cristallisations des nifrates ne picscritent elles - mòmes aussi quelques diiféiences , et quelqucs anotnalies , mais j'ai pu m'assurer que dans les mcmes circonstances , les nitres se présentent cousfamment sous la méme forme, et que ces produits ne sauraient étre confondus avec ceux des autres sels , ce qui m'engage pour le moment à m'arrèter à celles du nitre. 50. La cristallisation la plus ordinaire des solutions des nitrates bruts filtrés à travers les pores des réci- piens de terre glaise , est en forme de cones ren- versés d'une longueur assez considérable , mais outre cette forme qui rapproche la cristallisation du nitrate brut de celle des stalactites , ces mémes solutions af- fectent aussi d'autres cristallisations en brins, cu filets dcliés , séparés entr'eux , ou en forme de duvets avec une apparence soyeuse , ou cotonneuse , en raison de la plus grande purification de ces sels, si les solutions se trouvent dans des endroits, où l'air quoique sec n'est pas facilement renouvelé ; mais ces variétés , ainsi que }e l'ai dit, ne peuvent pas non plus étre confon- dues avec les cristallisations des autres substances sali- nes , qui seraient dans les mémes circonstances. 5i. Ayant ensuite considéré la fragilité de la poteri* d'argile , et l'action que l'expérience m'avait fait con- naitre que pouvaient exercer les solutions salines sur ces mémes ustensiles , j'avais pensé d'essayer si des ▼aisseaux de bois auraient pu produire les mémes effetsi, ì I PAR M. DE-SALUCES. 121 puisque aloi's la main-d'ocuvre en aurait été moins dis- pendieuse , ce qui m'ayant assez bien réussi, ainsi que j'en ai prt^venu aii § 3o , j'ai toujours accompagné Ics Solutions que je pratiquai dans Ics rccipiens de terre glaisc avec de pareilles solulions que je mettais dans des cylindres creux d'un bois , dont les fibres de leurs fonds tMaient longitudinales, pour qu'clles pussent servir de filtre aux solulions salines qu'ils contenaient, ayant eu soia de les piacer en coiTCspondance dans chaque étage de l'appareil, dont je vais donner la description. 52. L'appareil que je propose, et dont je me suis servi , consiste dans une charpente formée par des niontans sur deux raugs correspondans , réunis ensuite par des traverses qui forment des espèces de chassis h différcns étages , et à une distance convenable entr'eux pour pouvoir manier librement les terrines, ou autres ustensiles qu'on veut y piacer , et la hauteur de cette espèce d'échafaudage pourra s'élever en raison du nom- bre des r(?cipiens qu'on mettra en oeuvre les uns au- dessous des autres , avec la précaution que le dernitr qu'on pourra poser à terre, doit étre de faiance, pour que les t'gouts quii recevra du récipient supérieui-, ne soient plus sujets à filtration , comme ceux de terre glaise ou de bois. 53. Cet appareil pourra étre place dans une on plusieurs salles, caves , celliers, greniers , ou autre locai quelconque, dont les ouvertures cependant soient gar- nies de croisées , et des pox'tes nécessaires , afiu de Q o 122 SUR L'eXTRACTION ET PURIFICATION DU NITRE, ménager la ciistallisation de l'air , et en régler la tem- perature suivant quii sera nécessaire. 54. Je me i-éserve au reste de donner dans une autre partie de plus amples détails sur les résultats , auxquels on peut s'attendre , suivant les circonstancej particuliòres des enclos , dans lesquels seront les vais- seaux employés pour ces opérations , puisque l'expé- rience m'a prouvé quii y a aussi de très-grandes diffé- rences dans les produits qu'offrent les filtrations dang les mémes récipiens , rien qne par les circonstance» particulières des enclos, et suivant leur emplacement à des étages difierens des bàtimens , dans lesquels oa opere. 55. C'est donc avec un semblable appareil, que j'ai com- mencé à raettre deux livres de nitre brut tire des ma- gasins de la raffinerie imperiale , dans chacune des troi$ 4errines vernissées que j'ai employées, en les placant lune au-dessous de l'autre, et une quatrième de fai enee •entièrement vide posait à terre. 56. J'ai CITI à pi'opos de varier la quantité d'eau dans cliaque terrine pour reconnaìtre la proposition qui pouvait étre plus avantageuse pour la fiUratìon , j'ai conséquemment mis dans la première tout-à-fait en haut 14 onces d'eau, 28 dans la secondième, et J^z onces dans la troisième. 57. Dans l'intention de comparer les i-ésultats de ces filtrations avec ceux des solutions d'autres substances salines, j'ai commencé par en essayer une du sei mariti PAR M. DE-SALUCES. 123 sur un semblable appareil , en pja^cnt quatre terrines, dont trois contenaient une égale quantité de ce sei des gabelles avec aufant d'eau que j'avais employé dans cliaque solution nitrcuse , et une quatrième terrine de faiance était de mcme vide , et placée à terre , au- dessous de la dernière où était ce sei. 58. Quoique ce fùt en hiver, le froid nVtant cepen- dant pas bien rigoureux , les efflorescences du nitre commcncòrent à se manifester sur les fonds extérieurs de ces terrines , aux premiers jours de février , mais le sei marin ne commenca à donner quelque marque de fìltration qu'à la fin du méme mois. Sg. Par le progrès des filtrations de chaque terrine,' j'ai reconnu qu'elles devenaient d'autant plus faciles , que l'eau y était en plus grande quantité , et quii était mcme utile quii y en eùt un peu plus de ce qui peut étre nécessaire pour la solution compiette du sei , et )e remarquai en méme tems que dans les nitreuses « il se formait une légère incrustation sur les bords ex- térieurs des récipicns, qui n'avait pas lieu dans les so- lutions muriatiques. 60. En arrivant au mois de mars, les efflorescences ni- treuses étant eonsidérablement augmentées , elles for- maient une croùte , avec des protubérances qui termi-J- naient en pointe. 61. Ces protubérances prirent successivement des accroìssemens , sur-tout dans leur longueur, de manière qu'elles formaieot des aiguilles coniques renversées-, et 124 SUR l'extraction et purification du nitre, il s'en trouvait déjù à la fin d'avril de la longireur de plus de 3 pouces , il continuait h dccoiilcr de la pointe de ces cristaux des gouttes salines , dont ils tiraient leuvs accroissemens , comma il ariive.aux stalacfites. 62. Le sei marin n'offiait à la siuface externe des terrines , qua des croùtes farineuses et opnques, sans apparence da ciistallisation , ce qui continua de raéme duraiit tout le mois de mai, où le tems dévenu plu- vieux , après quelques jours de pluie, je rcmarquai qua toutes les effloiescences du sei marin paraissaient aussì lunnides, que si elles avaient été trempées dans l'eau; mais ce phénomène disparut aussitót que le tems sC' réunit au sec. ,f ' •:?.', 63. Dans l'espoir d'accélérer la filtration de ces sels, j'eraployai de grands bassins sans vernis , corame venait de me le suggérer notre collègue M. Rizzetti, et je les placai sur l'appareil de meme que lesautres, mais quoique je n'aye pas à la véiité reconnu d'accélération' dans la filtration de ces solulions, je me suis cepen-. dant assuré d'un avantage bien précieux qu on pcut reti- rer de l'emploi des récipiens sans vernis, car des solu- tions de nitre brut qui était en expérience depuis plus d'un an, n'ont nullement attaqi é aucune partie de ces mcmes ustensiles, malgré Icur filtration sur presque tous les points de la surface externe, et le desséchement des; croùtes sur les bords de Icur surface interne, et ces réci- piens sont ceux qu'on appelle du nom de terrines à leu. 64. J'ai ensuite changé la figure des ustensiles, sans PAR M. DE-SALrCES. 125 cn reconnaitic non plus aucun avantage , au confrairc ayant employc de petites écuellcs qui présentaienf lìcaucoup plus de surface en proportion de leur pro- fondeui-, je reconnus bientót que les eRlorescenccs n étaient pas si prompfes , ni si abondantes, malgré la filtration et l'entière dissipation de l'eau , ce qui ma déterminé à prcférer des pots dont l'orifìce ^tant moins evase, et en mcme tems plus profonds , me paraissaicnt devoir mieux répondre au but , que je m'étais propose , ainsi que j'en ai déjà prévenu au § 46. 65. Il me rcstait cepcndant encore à m'assurer, sii était exclusivement réservé aux nitrates de cristalliser sous la forme de sfalactites , et de prendre invaria- blement des accroissemens considérables, sans quii fùt possible d'obtenir de pareiis produits d'aucune autre substance saline , en commencant par les muriates de soude. 66. J'rntrepris donc cette confronlatìon en ajoufant lune ceitaine quantité de nitre brut dans une solution de sci muriate des gabelles, qui avait déjà manifeste sa filtration à l'extérieur du fond d'une tei-rine. dans la. forme ci-devant rapportée de simples croùfes, et ajirès une quinzaine de jours, je vis paraitre quelques poinfes ni'rpuses entre les interstices des efflorescences crusfa- cc'es du sei mariu. 67. J'ai cepcndant eu Heu d'observer que les aiguilles: qui se formèrent dans ce mélange de nitrate, et de muriate de soude , n'étaicnt pas aussi solides , ni aussi 126 SUR l'extractiok et purification du nitp.e , cristallines , que celles du nitrate tout seul, et qu'dtant ereuscs comme des graincs , leurs pointes paraissaient vides, et de peu de consistance. • 68. Il se presenta en méme tems une autre ohser- vation, qui ma paru également importante par rap- port à la tròs-forte érosion des parties ext^ricures des terrines qui contenaient du sei marin en solution , puisque la substance de cès ustensiles en était puissam- nient attaquée , pendant qu'elle ne l'était pas du moins sensiblement par les solutions nitreuses, cclles-ct paraissant n'attaquer que de rertaines bandes noircs du vernis qu'on ne pourra conséquemment pas se dispenser de prescrire. 6g. Des remarques que j'ai rapportées en parlant de la convenance de mettre une plus grande quantité d'eau dans les terrines, que ne demandent les solutions, et de celle de diminuer les surfaces , en augmentant la profondeur des ustensiles , dont on fait usage en vue de favoriser la filtration des solutions, et de di- minuer l'évaporation qui se fait trop facilement à la surface, il me paraìt pouvoir établir décisivement que cette évaporation ne saurait étre favorable à la filtra- tion, et cette induction recoit un plus grand degré de certitude du rapprochement de l'observation cons- tante que j'ai faite, que la chaleur préjudicie considé- rablement cette méme opération. 70. D'ailleurs si l'on examine ce qui arrivo dans les solutions en gt^néral par l'eflét de l'évaporation, il me PAR M. DE-SALUeES. lìj parali incuntestable quii rtfsulte toujours une précipi- tation des parties de la substance dissoute , en raison de l'évapoiation des parties dii liquide , dans lesquelles elles se trouvent , et qui en ies abandonnant dans leur dissérainafion entre Ies parties de l'atmosphère , sont forcées de se précipiter dans le liquide qui continue à tenir en solution Ies autres parties de la mème sub- stance, de manière qu'elles tendent, en se réplongeant dans la solution , à enlever toute la quantité d'eau aux partici qui s y trouvent encore contenues , d'où s'en- suit nécessaii'ement moins de fluidité dans Ies parties de la solution , pour pouvoir traverser avec la méme facilita qu auparavant Ies pores des filtres , et la filtra- tion mcme qui pourra avoir lieu dans Ies premiers momens, sera encore successivement ralentie par l'ob- structiou que Ies parties salines formeront dans ces mèmes pores , faute de liquide qui Ies subdivise , et qui Ies cntraine hors de ces fìlières , au moyen de iaclion de l'atmosphère. 71. Toutes ces observations m'ont engagé à donner une plus grande étendue à mes recherches , car , en considi-rant l'utilité, qu'on pourrait retirer de cette ma- nière de purifier le salpètre sans employer l'usage du feu , et dans l'intention d'en rendre l'exécution plus facile, et plus éconoraique , j'ai cru convenable d'es- «ayer, ainsi que je l'ai déjà remarqué au §, 3o , si 1 on pouvait sulistitucr avec un égal succès des rt^cipiens de bois de differente qualité , et de differente figure , afin I:ì8 sur L'EXTRACTION et PURIFICATION DU KITRE , d eviter l'inconvénient, quoique bien peu sensiLlc, d'une érosion quelconque, et remcdiei" à la fragilité dcs vais- seaux d'argile. •^ 72. Cette tcntative doni j'ai déjà rendu compie , m'ayant assez Lien réussi , je me suis ccpendnnt con- vaincu qu'on ne peut esperei- d'obtenir la filtralion des solutious dans des ustensilcs en bois, qu'aatim< qu'ils auiont été travaillt's, de mauicre que leurs fonds soient formés par un pian , où les filtres du bois se trouvent dans une direction longitudinale. 73. J'ai donc comniencé par m'assurer des rcsultats que j'obtiendrais des solutions nitrcuses, et murialiques dans ces ustensiles en bois, et tout le mois de juillet lut employé à cette reconnaissance , mais vo)rant que les résultats étaient les mémes, quoiqu'il fallùt plus de tems pour obtenir les cristallisations du nitre sur ces vaisseaux de bois, où il y en avait de mcme en aiguilles coniques , corame dans les ustensiles d'argile , et que les elflorescences du sei commun suivaient aussi les mcmes habitudes ci-devant rapportées, il m'a paru quii pourrait étre intéi-essant de ne pas différer la com- paraison des résultats que j'aurais obtenus des solutions de diiFéi'ens autres sels, pour reconnaìtre, s'il n'y en aui-ait pas qui fournissent aussi des cristallisations semblables à celles des nitrates. 74- J'ai donc cru à propos d'employer les solutions de plusieurs sels , en les mettant dans des cyliudres de bois , et dans des pots daigile correspondans avec une PAK M. DE-SALUCES. I29 sufTisante quantità d'eau , savoir de svlfate de potasse , de nitrale de potasse , de muriate de sonde , du suìjate de sonde , du nitrale de sonde , dii muriate ammoniaca!, de muriate de potasse, (ìu suljafe d'alumine, de tartrile acidule, et cnfìu de suljttte de fer , Ics orifices des cy- lindres étaient ooiiverts avec de petits entonnoirs de verre , et les pots d argile avec des couvercles, les uns pour dimiiiuei-, et les autres pour empécher totale- ment l'évaporation de ces différentos soliitions , afin de reconnaitre ce qui serait plus avantageux. 75. Le suìjate de sonde, et le muriate ammoniacal ont été les premiei's à donner des marques de filtra- tion , les autres n'ayant cependaut pas beaucoup tarde non plus ; mais ayant reconnu après l'entière dissipation de l'eau qu'il était reste du sei à dissoudre dans les rdcipiens qui con\.en&\eni\e snlf ale de potasse , \e nitrale de potasse , le muriate de sonde , le sulfate de sonde , et le muriate de potasse , j'ai cru convenable d'y ajou- ter l'eau qui était nécessaire pour l'entière solution de ces sels. 76. Dans les pi-emiers jours d'aout, les chaleucs éfant très-grandes , j'ai reconnu la plus forte évaporation qu'éprouveraient les solutions salines dans ces circon- stances , et celles du suìjate de sonde , du muriate am- moniacal , et du muriate de potasse furent principale- ment celles qui me firent remarquer cette grande éva- poration , et la diminution très-sensible de la fìltration. 77. J'ai encore pu me convalncre à cette occasion i5o SOR l'extraction et purification du nitre , que les solutions qui rongeaicnt davnntage les ustcnsiles d'argile , dtaient celles du muriate de soude, du suljale de soude, du muriate de potasse , et que le suìfate d'al- lumine, attaquant plus paiticulicrcmcut les bandes noires du vevnis dcs récipiens , que le resle du mcme vernis à-peu-près comme sont les nitratcs. 78. Les grands récipiens tant en bois , qu'en argile qui contenaient de potasse, du nitrate , et du muriate de soude continuèrent à donnei- les mèmes résultats , et il y avait des alguilles nitreuses dont la longueur dépassait six pouces , leurs bases qui adhéraient au fond extérieur de la terrine étant à-peu-près du dia- mòtre de deux jusqu'à quatre lignes. 79. Les cbaleurs de la saison continuant à augmenter, ces iocrustations et ces efflorescences , ainsi que les petites cristallisations, se desséchèrent fortement dans les grands et petits récipiens, et l'incrustation sur-tout du muriate de soude, finit par se détacher eniiòrement après étre considérablement gonflée, et avoir formd d'assez grandes crevasses. 80. Vers le io de septembre, la chaleur commenrant à diminuer, l'évapoi-ation parut devenir progressive- ment moins forte, et Ics incrustafions de méme que les efflorescences commencèrcnt à reparattre , lorsque le tems étant dcvenu humide et pluvieux , le phéno- mòne de l'abreuvement de la croùte du sei oomniun re- parut. ainsi quii était déjà arrivé, pour se dissipcr encore à la cessation des pluies. PAR M. DE-SALUCES. l3l 8i. A mcsure que la saison coir.menca à se laf- fraichir , j'ai remarqué que les aiguilles nitreuscs pre- naient des accioisscmcns plus considérables , en sorte qua la moitié de novembre cinq crislaux nitreux se < sont aloDgds dans le cours d'cnviron 2.0 jours depuis le fond du bassin , qui contenait la solution nitreuse, jusque contre les parois intéricurs de celui qui se trouvait dessous à la distance de dix à douze pouces. 82. Les autres solutions présentaient aussi des cristal- lisations surlesbords inféricurs des cylindres en bois, et à la surface des pots d'argile d'une manière beau- coup plus distincte , et ces pliénomènes n'ont pas dis- continue dans le reste du mois de décembre et tout janvier , puisque de nouveaux cristaux se sont produits dans ce tems , malgré la rigueur de la saison , qu'ils ont continue à prendre des accroissemens , non-seule- ment dans les solutions nitreuses , mais encore dans celles des autres sels , d'où il me paraìt pouvoiv dé- duire la confirmation de ce que j'ai avance au §. 82 , que le froid et le tems sec soiit plus favorables ;\ la cristallisation des sels , que ne le sont la chaleur , et i'humidité. 83. Mais comme ce n est que par le moyen de la cristallisation qu'on peut séparer le nitre des substances étx'angères , dont il est toujours plus ou moins accompa- gné mcme après son extraction des matériaux , dans lesquels il avait été forme , afin de pouvoir le mcttre en état d'otre employé à dilférens usages des arts , je i52 SUR l'extraction et purification du nitre , vais rendre compte, avant d'aller plus loin, des prccau- lions quii m'a paru devoir prendic pour m'assurer du degré de pureté des produits, que m'avait fourni cette nouvelle méthode. 84. Daus la crainfe ccpendaut quii pùt se glissar quelque erreur, ou quelque inadveitence dans les essais que j'aurais fait moi-mérae de ces sels, puisqu'on ne peut appoiter Irop de piécaution dans des recheiclies qui intéressent le public , j'ai pensé de prier un de nos savans confrèies Monsieur Bonvoisin , à qui le détail de mes travaux n était point encore connu, de vouloir s'occuper lui-mème de l'analyse de ces nitiates, et de celle du nitre brut , duquel je les avais tirés pour les comparer avec les résultats que lui donne- rait Tanalyse du nitre, qui avait éfé purifié à la raf- finerie Imperiale des salpèt)es de cette ville pour étre employés à la fabricalion des poudres, afin de pouvoir décider avec sureté de l'avantage que pourrait avoir une des deux méthodcs sur l'autre , et c'est cette con- frontation que je vais exposer ici , en rapportant les résultats des opérations faites par cet Académicien tels quii a eu la complaisance de me les donner. 85. Dans cette analyse Monsieur Bonvoisin s'dtant servi de nitrate d argent pour décider avec la plus scrupuleuse exactitude de la quantité de sei muriatique que cliacun de ces nitrates pourrait contenir, ayant eu soin d édulcorer les précipitt'-s de muriate d argent , ou lunccornée quii avait i-etirce d'une dose de sei marin PAR M. DE-vSALUCES. l33 tóiit pur, égale à celle des nitrates qu'il avait employds et dont le poids était de i44 giains pour chacune de» qualités , il a obtenu Ics résultats qui suivent : j." De i44 grains de nitrate brut, tei que le$ salpctiiers l'apportent à la maoufacture Imperiale , M. BoNvoisiN a retiré en acide maria libre , et combine le poids de , . . . . gros i8 5. 2." D'une égale dose d'un des échantillons du nitre raffiné par la fìltration . . . . 2 ^s- 3.° D'une égale dose de nitre raffiné à la manufacture Imperiale pour la l'abrication de la poudre . i j. 66. D OLI il conclut que le degré de raffinage que j'ai obtenu par une seule fìltration approchant assez de celui que l'on obtient avec consommation de combus- tible , et av'ec beaucoup de main-d'oeuvre, aurait pu recevoir probablement un plus grand degré de dcpura- tion , ou de raffinage par une nouvelle fìltration , et devenir propre à la fabrication des poudres , et autres usages de quelques arts. 87. J avais dtfjà entrepris dans les premiers jours de janvier de l'année courante , l'essai de cette nouvelle fìltration des nitrates que j'avais obtenus dune première filtration , en mottant six onces de ces cristaux dans un pot, et autant dans un cylindre de bois également neuf une sutlisante quantité d'eau, et ce fut au sixième jour que je commencai voir paraitre à la surface du pot et du cylindre des marques dune nouvelle fìltra- tion , avec la dilFcrence que ce n'ctait que sur les bords 134' *"^ l'extraction et purificatxon du nitre, du fond èxtérieur du cylindre en bois qu'oii voyaìt quelques pctits cristaux , et que dans le pot d'argile il se maniffstait une incrustation tout-à-fait U^gòre , qui entourait le fond jusqu ù la hauteui- d'euviron .six ligiies. 88, Ces phéiiomònes allaient journellemcnt ou augmcn- tant , et il se formait sur le pot une efUorescence lanu- gineuse en forme de duvet qui de la cioiìte inférieure snitendait sur toute la surface du méme pot jusqu'à son oiifice , de manière que je me trouvai quatre jours après dans le cas de ramasser ce nouveau pvoduit , dont le poids était de 4 gios pour celui qui élait en Lrins cotonneux , et de 3 gros pour la partie crustacée qui existait au-dessous. 89. .l'ai prie encore Monsieur Bonvoisin d'examiner ces produits , et le résultat qu il eut la bonté de me donner , a été qu'un des deux échantillons ne lui avait donne que deux grains de sei muriatique , et que le poids de l'autre n'arrivait pas à un scul grain. go. Cette reproduction ayant ensuite continue pendant plusieurs jours en forme d'incrustation sur toute la surface du pot d'argile , pendant que les petits cristaux s'accumulaient vers le fond èxtérieur du cylindre de bois , je me réserve de rapporter dans un autre mé- moire les circonstances qui pourraient mériter d'étre connues. 91. Il ne reste dono plus de doute sur le succès de la métlìode de la filtration des nitrates à travers les pores^des ustensiles de terre glaise sur-tout sans vernis. PAR M. DE-SALUCES. l35 et mcme de bois pour la puiification, ou comme l'on dit usnellement pour le raflinage du nitre; mais cetlc méthode peut-elle ctre adoptée en cours de manufacture? ga. Sera t-elle préférable aussi du coté de 1 economie à celle , qui est généralement adoptée ? g3. Ce sont-là des questions , auxqudles je pour- rais peut-ctre répondre , lorsque jaurai complète mon travaii , et épuisé pour ainst dire le sujet , en partant du point , Oli la nature a achevé son grand ouvrjige de la nitrificalion pour la porter ensuite à l'état de pejfectionnement , que peut exiger l'emploi à faire de calte substance saline daus les arts; la continuation de ce travaii fera le sujet d'un aufre Mémoire qui pourra étre suivi de l'examen de ces questions qui deviendront d'autant plus importantes, que j'aurai pu réusir à sur— monter les diflicultés qui pourraient se présenter dans le cours de ces mèmes recherches , mais ce ne s^era. qu'après un assez long écoulement de tems , et peut- étre un certain nombre d'années qui sera possible de statuer avec assez de sureté tout ce qui pourra avoir tapport à cette méthode pour la rendre la plus exacte quii sera possible. ■ g4- P" attendant je ci'ois assez important derapporter à la fin de ce Mémoire la derniòre lettre que vient de m'écrire Monsieur le docteur Scrivano , dans laquelle il rapporte les résultats qu'il a obtenus de la comparai- son cju'il a fait kii-mt-me aussi entre la méthode usuelle de l'évaporation et des successiv^s cristallisations avec l36 SUR L'EXTRACTION et PURIFICATION T)V NTTRE, celles que je propose de la filtiation, sans emploi de combustible ; Ics resultata confirmant coirplétcjntnt ceux que je-lui avais communiqués, et qui se trouvent dans ce méine Mémoire §§. 43, 44» m'eugageut à ne pas en retarder la connaissauce. ExTRAiT de la lettre de Monsieur le Docteur Scrivano que je n'ai reguequ'à la fin du mois de septembre de vette mérne année i8o8. « Agréez, je vous prie, Monsieur , des observations » relatives à votre méthode d'extraire le salpétre des i> terres nitreuses. » J'ai cru devoir comparer moi aussi les rcsultats » de la purification des nitrates entre la méthode or- » dinaire de l'évaporation avec celle de la filtration » que vous m'avez fait connaìtre. > Expériences enti*eprises pour confronter les dìvers » produits qu'on obtient du salpétre par des égales •* quantités de terres nitreuses avec les deux méthodes » d'evapora tion , et de filtration: » I." Une livre de terre nitreuse, et deux dragm^s » de potasse niises dans un vase de bois , m'ont donne » au moyen de la filtration , dans l'espace de 20 jours, » deux grammes , et vingt-trois graìns de salpétre ; la » méme quantité de potasse, et de la susdite terre » avec la méthode de l'évaporation , m'en a donne deux » dragmes, et deux scrupules. PAR M. DE-SALUCE8. iSy » 2.' Dans cette expérience j'ai employé troìs Hvres » de terres nitrcuses, et troie dragmes de potasse , j'ai » dissous le tout dans un vaisseau de terre, j'ai ob- » temi au moyen de la filtration quatre dragines, et » six grains de salpctre; de l'évaporation de la lessive » de la mcme quantité de ces matières , j'en ai obtenu » trois dragmes , et six grains. >> 3.' J'ai mis une solution de cinq livres de terres » nitreuses, et de deux onces de potasse dans un vase » de teri'c, qui m'a donne par la filtration trois onces, » et trente-cinq grains de salpctre, et par l'evapora— » tioa de la mème lessive d'une égale quantité de ces » terres, et de potasse, j'ai obtenu trois onces, et neuf » grains de salj)ét]e. » 4-'" Une solution de quatre livres de teiTCs ni- » treuses , et d'une demi - once de potasse dans un » vaisseau de terre , m'a donne par filtration trois )> onces , et sept grains de salpctre ; la mcme quan- j) tité de ces terres nitreuses , et de potasse m'en a » fourni par l'évaporation deux onces , six dragmes , > et trente-six grains » . Ohser>>ations sur la filtration naturelle. Dans la vallèe dite de S.-Pierre d'Asti , il y a une petite roche d'une hauteur considéiable , qui dans de petits endroits de sa superficie perpendiculaire, laisse voir le salpctre à base calcaire sous la trompeuse ap- parence de moisissure prcsqu'insipide qui , étant levée» se renouvelle en peu de tems. l38 SUR L'EXTRACTION et PURIFICATION DU NITRE , La ratissiire que j'en ai l'aite sur une éteadue de liuif pieds quaiTt's de tene isolée aii moyen d'une fosse de Ja^iofondeur d'un pied , et contigue à une latrine, ma donne piesque deux dragmes de salpetre. La ratissure ensuite dune égale étendue de terre contigue à cette pre- ciière, ni en a donne six dragmes, et ving-sept grains. Ce sont-lù les observations, Monsieur, que j'ai faites sur la filtration du salpetre comparées avec les résul- tats de levaporation , qui me semblent assez conformes à ceux que vous avez obtenus , et que vous ni'avez cojumunique's. J'ai l'honneur d'otre , etc. Signé à l'originai Scrivano. Quoique celle obsen'ation ne Henne pas au sujet doni il est, ici quesUon , je crois cependant utile de la consigner à cause des rapports quelle a asec la nitrification en general, g5. Quii me soit enfìn jierniis-de terminer ce Mé- moii'e par quelques observations , que je crois de la plus grande importance; la i."' est tirée de la 3.^ sectioa contenant les procédés usités pour rafliner le sal^iéti-e qui ont été rédigés par le célèbre Monsieur Chaptal, dans ses Èlémens de Chiniie , toni, i.'', pag. 261. Ea parlant de la fabrication de la poudre par le procede révolutionnaire, ce Savant dit, d'après Messieurs BaumÉ, et Carny, qu'après avoir porte le salpetre écrasé avec des battes dans des cuveaux convenabics, il fallait profUer de la facultd que l'eau froide a de dissoudre PAR M. DE-SALUCE9. iSg le sei maria , et d'entrainer avec elle les sels délique- scens, et le principe colorant , j^oi'i" "H'ttre le nitrate de potasse plus proniptemeiit en état de servir à la fabricatioa des poudres , après son entier desséclie- nient ; je crois donc , d'après quelques épi-euves que j'ai faites, que la méthode de ces premiers lavages du salpèlre brut, ne pourra ótre que de la plus grande uti- lité dans l'eniploi méme de la méthode que je propose de la filtration de ces mèmes sels par les pores des ustensiles d'argile. Ghaptal, Elémens de Chirnie, toni. I , pag. 265. La constante irr(?gularité des vicissitudes atmosplié- riques dans le courant de l'année 1809, ma présente des anomalies dans les phénomènes, je dirai méme des rdsultats si fort contraires à ceux que l'observatiou d'un grand noml)re d'années m'avait présentés sur lo sujet dont je vieus de rendre compte, que je me crois d'autaut plus en devoir d'en prevenir le Lecteur, que ces varialions out été observées de méme par des Savans très-circouspects et très-exacts daprès les rap- ports qu'ils ont eu la complaisance de m'en faire. Les remarques les plus constanles se léduiseut prin- ^ cipalement à ce que les cristaux stalactiques qu'on obtieut du lessivage des terres salpétrées, ou des nitres de première cuite , doivent principalement cette forme à' l'association plus ou moins abondante des terres cal- caires, dont ils se dépouillent i\ mesure de leur filtration. 2/ Que l'association des sels muriatiques occasionne le dépérissemeot plus ou moins prorapt des vaisseaux l4o SVR L'eXTR ACTION ET PURIFICATION DU KITRE , de terre pvopoitionnellemcnt à la quantité de ces sels, de manière qu'étant incontestable qu'on peut employer des ustensilcs de bois pour cette opération, il paraìt tout-à-fait convenable quo Ics premières lessives se fassent dans dcs uslensllcs de bois pour opérer avec plus ddconomic. 3/ Que, lorsque ces cristallisations sont parvennes à leur plus grand degrd de ddpuration , l'ou reproduit les phénomònes ci-dessus cn y recombinant des ma- tières calcaires , et des sels muriatiqucs. Si des observations ultérieures me feront connattrc des vérités utiles à cet t^gard , je ne manqnerai pas d'cn faire liommage i\ l'Académie, et je profiterai avec re- connaissance des avis que les Savans et les Observa— teurs que j'honore, voudront me donner sur les in- exactitudes ou sur la faiblesse des preuves de mes assertions. Ce Me'moire , n'étant qu'un apercu des avan- tages que cette méthode pourrait apporter à la Société, et il me parait d'ailleurs incontestable qu'en considéra- tion de la simplicité des moA^ens que je propose, il ne pourrait en revenir que des bénéfices de considé- ration, dans l'état mème où je présente cet objet en nieftant les salpétrières dans le cas de fournir eux- mèmes aux dilTérentes Régies, des salpéti-es ainsi purilìés, moyennant des instructions bien claires, et une com- pensation pour les plus grand» frais qu'ils auraient du faire pour cette purification , dont il leur serait tenu compte d'api-ès des essais qu'en feraient Ics Directions. I ERRATA. CORRIGE. Pag. Lign. 104. 18. parois extérieurs parois exférieures 125. 5. pas si promptes, pas aussi promptes , DÌ si abondantes , ni aussi abondantes. i35. 19. qui sera possible qu'il sera possible i36. 2. complettement complétement i38. 6. contigue contigiie Id. 8. contigue • contigiie 140. ai. que pourraient qu'elles pourraient V i4« DESGRIPTION D UNE NOUVELLE BOUSSOLE PROPRE A OBSERVER LES MOUVEMENS DE ROTATION ET DE TRANSLATION DE L'aIGUILLE AIMANTÉE , ET EXPIiRIENCES FAlTES AVEC CET INSTRUMENT , PAR GEORGES BIDONE. Lue à la séance du 28 novembre 1807. i.X— lA boussole que je propose, a pour objet de servir à lobservation des difl'érences , qui peuvent lavoir lieu entre 1 action du Globe, et celle des autres causcs , qui agissent sur l'aiguille aimantée. Lorsque le Globe agit seul sur l'aiguille, et que l'action des autres [ causcs n'est pas sensible , Bouguer et Coulomb ont prouvé par des expériences décisives , que l'aiguille conserve le méme poids qu'elle avait avant dòlre ai- tmantée ; que le fil qui la soutient , i-este vellicai, et que ipar coDsdquent les forces , qui dans ce cas sollicitenf l'ai- [guiUe, ne produiseut d'autre efict , que ^elui de la faire j4a DEScRirTioN d'une nouvelle boussole, etc. loiirner sur son point d'appui. Mais lorsqu'outre l'action du Globe , l'aiguille se trouve dans la sphère d'acti- vité d'une masse de fer ou d'aimant , il y a de paz-t et d'autre une vt^ritable attraction ou i(^pulsion, en sorte que si l'aiguille était pari'aitement libre, elle prendrait effec- tivement un mouvement de translation pour s'approclier ou pour s'écarter de la masse: c'est ce que prouve l'ex- pcrience , par laquelle on voit qu'une aiguille ai- niantce , flottante sur la surface de l'eau tranquille , s'avance aussitót vers une masse de fer ou d'aimant , pourvu que l'action rn soit assez forte pour vaincre la résistance que fadhésion dcs molccules de l'eau oppose au mouvement de l'aiguille. 2. Or, parmi les causes dont finfluence sur l'aiguille a été reconnue , ne pourrait-il pas y en avoir qui ngissent par de véritables attractions ou répulsions , tout de mème que la masse de fer dans fcxpt^rience qu'on vìent de rapporter ? Ce qui paraìt appuyer rette conjecture, ce sont les changcmens subits et violens, qu'éprouvent assez souvent les aiguìlles des boussoles or- dinaires, et par lesquels clles s'écartent de plusieurs de- grés de leur méridien magnétique. Si fon avait dono une aiguille aìmantée qui , en tournant librement sur son centre , pùt aussi obéir au mouvement de trans- lation , on pourrait conaattrc lespòce d'action que chaque cause d^ploie sur l'aiguille aimantée avec la méme pn^cision que Bouguer et Coulomb ont re— foonu celle du Globe. PAR GEORGES BIDONE. l/^$ Mais uue semblabe aiguillc est hypothctique , et ne peut servir que de terme de compaiaison pour appré- cier le degr<5 de perfection de celles que nous sommes foicés d'y substituer. L 'appareil que je propose est Jjìeii loia d'avoir le degré de sensibilité qui serait nécessaire pour reconnaltre l'existence des forces , qui par leur peti- tesse peuvent échapper aux instrumens les plus sensibles : toutefois il me parait suffisaut pour remplir l'objet de ce Memoire , et préférable à lemploi d'une aiguille flottante sur l'eau , dont l'usage , par les inconvénien» qu'il présente , a été généraleraent abandonné. Descripfion de la nouvelle boussole ( Pi. I.", fig. i. ). 3. ABCD pianelle quarrée de bois , dont un des cótés , par exemple AB, doit coincider avec le rnéri- dien terrestre. X y z cylindre creux pratiqué dans cette planche pour y piacer les pièces qui composent la boussole. MTLQ cercle gradué fait sur le bord du cylindre creux, et dont le centre est en O. O, pivot vertical fixe , place au centre du cercle pvécédent. VX fléche de laiton , qui peut tourner, au moyen d'une chape, sur le pivot O. Je l'appelerai dans la suite tout simplement fléche. P coutre-poids , qu'on peut faire glisser , au moyen d'une vis en V, le long de OV, pour équilibrer Ics deux bras de la flèclae VX. l44 DESCRIPTION d'une NOUVELLE BOUSSOLE , ETC, FGH demi-cerle graduò, dout le centie K est iixe sur la branche OX, et dont ]e diametro FH est pcrpendiculnire à la flèche d'une maniòre invariable dans tous les niouvemens de relation de la flèche. K pivot vertical , qui coincide avec le ccntre da denii-cercle précédent. NS aiguille aimantée placée sur le pivot K, autour duquel elle est mobile. Sa longueur est un peu moindre que le diamètre FH. Dans la suite je l'appelei'ai sim- plement aiguilìe. Dans la figure 2.* on voit la coupé de la boussole faite sur la ligne QT. Pour délondre la Acche et l'aiguille des agitations que pourraient leur causerles courans d'air, on adapte sur les bords su|">erieurs de la pièce AB CD un chassis av;qael est ajustóe une plaque de verre. Vers le milieu de cette plaque on a applique une fourchette, qui entre dans la boussole , et dont on se sert pour mou- voir ou arréter la flèche VX selon le besoin. Le pivot O n'a que la pointe qui soit d'acier , le reste est de laiton , pour cju'il n'ait pas d'action sen- sible sur laiguille. 4. Lioi-sque la boussole sera oiientée, et cjue la flèche et l'aiguille seront cn equilibro, on aura facilcment l'angle de l'aiguille avec le méridien terrestre : ainsi en supposant c]ue la fìg. i."" représcnte la bous- sole orientde , de sorte que QT ( parallèle à AB ) soit la méridicnne terrestre , et qu'on dérange la flèche PAR GEORGE? EIDONE. Ì^B de la position qu'elle a dans la fìguie , on trouvora la dcclinaison de raigiiillc de la ma/iière suivante. Soit et l'angle qiie la flèche marqucra sur son cercle , l'origine ^es ce e'tant en T , et en les compfant positifs de T vers L; pareillement soit /3 l'angle, quo le póle boréal N • de l'aiguille marquera sur soa dcmi-cercle, l'origine des /3 étant en H , et en les comptant positifs de H vers G, on aura, en appclant D la déclinaison de l'aiguille , TT ■TT étant la demi-circonférence , et en supjjosant que le point T soit le nord de la méridienne QT. 5. Il est maintenant facile , d'après la construction de cette boussole , d'en voir l'usage. En elTet il est clair , que l'aiguille , tout de méme que dans les bous- soles ordinaires , peut se niouvoir librement autour de son centre sur son pivot , comnie si celui-ci était fixe; mais à son tour le pivot lui-mème peut se mouvoir au moyen de la fiòche mobile , et ti ansporter l'aiguille ; c'est en quol consiste toute la différence entre les bous- soles ordinaires , et celle que je viens de décrire. II en résulte , que si l'action des météores et des autres • Oa nomme ici, et dans la suite, d'après ptusieurs plysiciens, pòle boréal ou póle norà celui qui , daus une aiguilte librement suspenclue . est lourné , daus nolre hérursphère , vers le midi du globe , el póle aU' itral , ou pule sud celui qui est touraé vers le nord du globe. T j46 description d'une NOUVELLE BOUSSOLE, etc. caiises, qui dérangcnf l'aiguille , tcnd aussi ;\ lui iinpri- mei' un mouvemcnt de tianslation , le mouvemeut de la fiòche .le fera coniraìtrc. Cai- en supposant la force d'at- tvaclion ou de répulsion appliqvK'e au pivot de l'aiguille , bii pouria la décoraposcr en deux autres ,■ lune paral- lele à la flt'che , et qui sera détruite par son pivot im- mobile ; l'autre perpendiculaire à la fléche, et qui par conséquent la fera tourrier sur sdn pivot, et l'on con- naitra par-lù, quo la force qui avait d'abord dérangé faiguille , était en outrq capable de lui imprimer un mouvement de translation. 6. Ce mouvemeut aura lieu toutes les fois , que le moment de la force perpendiculaire à la fléche sera plus giand que le moment du frottement, quVprouve la chape de lai fléche r mais lorsquc le premier moment sera égal ou plus faible que le second, la fléche ne prendra aucun mouvement. Partant la boussole remplira d'au- tant miéux son objet , qu'clle sera plus sensible. Ainsi à mesure que les pièces , que le pivot fìxe de la fléche supporte , seront plus légères , on diminuera de plus en plus le frottement , qui deviendra oncore moindre eri employant des chapes d'agathe ou de grenat, et èn dolinant l'angle le plus convenable h la pointe du pivot. ( Mémoire de M." Coulomb imprimé dans le volume pour l'an 1790 de l' académic des sciences de Paris. ) Pour ce qui rcgarde l'objet prlncipal de ce Mémoire, oji pcut supprimer le demi-cercle graduò de faiguilliì, m PAR. GEORGES BIDONE, l47 yinsi que je l'ai fait dans les expériciices que je rap- porterai plus bas, et rcndre par-là l'appareil Lcaucoup plus \éger, car le mouvement de la ilèclie suljfit pouv indiquer le mouveijient de translation de laiguille ( i-oyez la Jig. k." oìi la boussole est représentée en perspecthe ). 7. Ou peut ici observer , que le frottement que souffre la cbape de la flèche , lorsque laiguille est at- tirée , n'est pas seulement cause par le poids , que le pivot soutient ; mais encore par la pression de la force parallèle à la flèche , pi-ession qui agit sur la paroi de la cliape opposée à la direction de la force. Cette remarque est d'autant plus essentielle en ce que la pres- flion qui produit cette partie de frottement est , dans le cas dont il s'agit , inconnue. C'est peut-étre au défaut de cette remaique, qu'onpeut attribuer le peu de succès des expériences , quo piusieurs physiciens ont faites pour examiuer l'action du fer ou de l'aimant sur les aiguilles aimantées, car ils négligcaient la partie de force, qui agissait sur le pivot de laiguille, et pai- suite le nouveau froltemeut qu'cprouvait la cbape , frot- tement qu'on ne pouvait pas supposer Constant, conniio celui cause par le poids de laiguille, mais qui élait variable selon les diverses distances des masses de fer ou d'aimant à laiguille. Telles sont les expériences faites par Hauksbée et par Taylor pour connaitre la force de l'aimant h différentes distances sur l'aiguille aimantée. Lambert a fait de semblables expériences ( toni. l48 DESCRIPTION d'une NOUVELLE BOUSSOLE, ETC. 22. de lacadémie de Berlin ), et n'ayant pas tenu compte de l'action de l'aimant sur le pivot de l'ai- guille, il est clair que les coiiibes qu'il a tracées, ne représentent pas seulement les diverses actions de l'ai- mant à mcsure de ses distances , mais aiissi les divers degrós de riollement qu'éprouvait la chape de l'ai^uille à mesure que la distance de l'aimant venait ;\ changer. Il résulte donc que dans (outes ces expériences les angles de déclinaisons n'c^taient pas seulement dùs à l'intensité de la force qui dt'rangeait l'aiguille, mais cncore t\ la grandeur du frottement que la chape de celle-ci éprouvait dans chaque expcrieuce. 8. D'aprt's ce qui vient d'ètre dit, il pourrait pa- l'aìtre, que la meilleure manière de remplir l'objet de ce Mémoire , serait de se servir de l'excellente bous- vsole imaginée par M. Coulomb pour observer les va- riafions diurnes de l'aiguille, car elio est sans contredit préférable à toutes celles dont on se sert ordinairement ; Aiais elle ne paraìt pas piopre à l'objet quo je me suis propose. Car, \.° il jieut se l'aire que 1 action d'atfraction ou de répulsion qu'on veut reconnaltre soit inslanla- née , et alors le fd de suspension de la boussole de M. Coulomb reprendia aussitòt la position verticale , de sorte que si l'observateur n'cst pas présent au change- ment de posilion du fll , il ne pourra nuilement s'en apercevoir. 2.** Si mème les actions sus-énoncces dtaient continuées pendant quelqne tems , et que l'observa- teur s'y trouvàt présent, il n'aurait pas toutefois l'avan- PAR GEORGES BIDONE. l/pg tage de mcsurer le degré de ces changemens , à cause quc Ics graduations pour Ics déviations du fil man- qupnt, et celles de l'aiguille ne pourraient plus servir, cai-, dans ce cas , les centres de l'aiguille et du cerrle gradué ne coincideraient plus. 3." Dans la boussole que jai imaginée , les forces d'atfraction cu de répulsion ne doivent vaincre que l'inertie des pières qui la com- posent , et le frottement de la chape de la fléche, leur poids éfant toujours soutcnu par le pivot fixe de celle- ci : au contraire dans la boussole de M/ Coulomb les mcuies forces , pour faire deviar le fil de la verticale, doivent soutenir une partie du poids de l'aiguille , ce qui, par rapport ò notre o])jet, en diminue considéra- blement la sensibilité , ainsi que je m'en suis assuré par l'expérience. Au reste je ne doute nullement , qu'à la boussole que jai décrite , on n'en puisse substituer d'autres , dont la construction soit plus avantageuse. Ce que je viens de dire sur celle de M.' Coulomb , avait pour but de faire voir quelle a , par sa forme , une destination tout-à-fait differente. Q. J'ai dit au numero 5 , cjue si l'action des md- tt'ores sur l'aiguille tend aussi à lui imprimer un mouvement de translation , ce sera la fiòche de lai- ton qui le fera connailre. Or si les méte'oi-cs agis- saieut aussi sur la flcche de laiton pour lui donner un mouvement de rotation , on ne pourrait pas démcler l'espòce d'action cjue les méléores exercent sur l'aiguille aimantée. M.' Vakswjnden en voyant que lf)0 DESCRIPTION D'UN?ì; NOUVELLE BOUSSOLE , ETC. l'électricité atmosphdiique et les aurores boréales ont une influcnce très-mai-quée sur les changemens de l'ai- guille, soupoonna que les méiiies actions pouvoient peut- ètre aussi se déplojer sur une lame de laiton dé- pourvue de tout magnélisme. Mais il s'assura par l'expé- rience ( Sa^ans élrangers tom. 8 rechtrches sur l'aigiiille aimantée 2.* partie §. 204 ) que les aurores boréales .- et l'électricité n'iinpriment aucun mouvement aux lames de laiton , et par conséquent leur effet sur la fiòche n'est pas à craindre, lo. Il parati donc que les usages de la nouvcllc bous- sole peuvent étre les siiivans : i.° Elle peut faire connattre l'espèce de mouve" ment que les divers météoi'cs impriment à l'aiguille aimantée, ce qui se rapporte pi'incipalement à la foudre et aux aurores boréales, dont les actions sur l'aiguille sont certaines et très-sensibles ; 2..° Si l'instrument est assez sensible, il pourra faire connaitre s'il y a dans le voisiuage des endroits, où l'on observe la déclinaison de l'aiguille, des masses de fer, qui en puissent altérer la vraie déclinaison; 3.° Cet appareil sert encore à reconnaitre avec faci- lite et avec promptitude , i .° le degré de saturation d'une aiguille; 2.° quelle est, parmi plusieurs aiguilles données, celle qui a le plus grand degré de magnétisme : 3." entre plusieurs barreaux aimantés , celui qui a le plus de force , etc. ; 4-° On peut enfìn , avec le méme instrument , PAR GEORGES BIDONE. l5l rectifier plusieurs expériences sur la quantité d'action qu'exercent des masses d'aimant ou de fer sur l'aiguille, à mesuie qu'clles en sont à diveises dlstances , piiisque dans ce genre d'expériences l'action de ces masses sur le pivot de l'aiguille est toujours assez considéiable ^ et ne peut pas étre négligée. Tels sont les principaux nsages de la nouvelle Loussole , qui s'y adapteia d'une manière d'autant plus avantageuse , qu'elle sera plus parfaite. Quels que soient les résultats , que feront connaìtre des expériences et des observations suivies avec cet instiument , ils seront toujours utilcs aux pliysiciens, soit pour fixer nos idées sur quelques points douteux du magnélisme, soit pour avoir d'une manière plus précise les indications des ai";uilles aimante'es. ■o' Expériences fàites avec le nouvel appareil. II. Ayant fait exécuter la boussole que j'ai décritè au nuni. 3 , j'ai d'abord entrepris de vérifier la loi que suivent les forces magnétiques, lorsqu'elles agissent par attraction , et qu'ellcs impriment un mouvement de translation aux corps qu'elles attirent. A la vérité les expériences de M. Coulomb ne laissent plus de doute, que ces forces ne suivent la raison inverse du carré des distances : mais la simplicité de l'appareil, la facilité avec laquelle il se pi'éte à ce genre d'expériences, et l'im- porlaucc do la loi dont il s'agit, m'ont détenniné à la l52 DESCRIPTION d'uNE NOUVELLE BOUSSOLE , ETC. confiimer par de nouvelles expérieuces quc jai cnde- piises d'autant plus volonliers , qu'elles sont propies à faire connaìtre cette loi dans le cas , où un Larrcau aimanté immobile en attire en ligne dioite un sccond qui est parfaitemeut libre de se porlcr par un mou- vemcnt de translation vers le premier barreau. 12. Pour éviter les rcpétitions, et pour faciliter Tintel- ligence de ce qui va suivre , je donnerai avant tout les dimensions de l'appareil et des barreaux dont je me suis servi. L'appareil est repi'ésenté en pcrspective dans la fìg. 3.™^, où l'on voit que laiguille KS n est pas gamie de demi-cercle, car il était inutile pour les cxpóiiences que je voulais faire. Le pivot Rm de l'aiguillc est mobile le long de la fléche CR, et peut prendre des positions quelconques R'm', R"//z", etc. , de mcmc que le conti'e-poids P, qu'on peut faire glisser le long de CE. A l'exli'éraité E de la fléche jai fait ajuster hori- zontalement , et sur le prolongemcnt de l'axe de la fléche , la pièce EF de laiton , dont on verrà bicnlót l'usage. La longueur de l'aiguille NS ctait de io3 milli- mètres d'une extrémité à l'autre. Ses póles se trouvaient à très-peu-près à la distance de 45 millimètres de son centre ; elle pesait 5c)4 milligram. La plus grande distance GR au centre C que pou- vait avoir le pivot Rm de l'aiguille , était de loS ì millimètres. Jai nommé l cette. distance dans les ta- bleaux des exisériences. PAR CEOnCES BIDONE. l55 Le poitis total qiie snpporlait le pivot CH, y compris le poids de l'aiguille iS'S, élait de bs'""-, Syy. Lfs barroaux aimantés dont j';ii fait usage, sont les siiivans: i ." petit barreiiu cylindrique de i5o millirn. de longtieiir, et de 2 miilini. d'épaisseur; 2/ autre bar- reaii cylindrique de 33o millim. de longueur et de 2 '^ milliin. dépaisseiir. Les póles de ces barreaux étaient à une petite distance de leurs exti-émités; 3.° grand barreau représcnté en N "S" f'oimé par l'assemblage de douze lames. Il appartieni au cabinet de physique de ri'niversité , et m'a été fourni par M. Vassalli-Eandi, ainsi qiie quelques aiitres objets relatifs à ces expé- rienccs. La longueur de ce barreau est de 614 )nillim. La face de la petite extrémité en N" est un rectangle de 20 millim. de largeur sur g de hauteur : La face opposée en S" a 60 millim. de largeur sur 12 de hau- teur. Le pòle N" était à 16 millim. de l'extrémité du ibai-reau. Je me fais lei un devoir et un plaisir de témoi- ^ner ma reconnaissance à M. Vassalli-Eandi, qui, aux aufres marques dintérèt, a bien voulu joindre celle •de voir mes procédés; ainsi qua MM. Carena, Corres- pondant de l'Académie , et Brunati , Ingénieur hydrau- licien qui ont eu la coraplaisance de maider dans ces expériences. i5. Avant de co.mmencer ces expériences , je dispo- sais la boussole de sorte que lorsqae 1 aiguillc NS était dans soa méridiea magaétique, elle formait avec la V l54 DESCRIPTION d'une NOUVELLE BOVSSOLE , ETC. fiòche un angle droìt. Je placais vls-;i-vis de la pièce EF un CI de laitun AB , vellicai et mobile autour de son point de suspension , de soite que lorsque la flèclie maiquait zero sur son grand cercle gradué, ce fil qui avatt dans ce cas la posilion verticale AD, ne faisait que toucher EF veis son milieu dans une rainure u taite expressément pour recevoir le fil AB, et pour lempècher de glisser vurs E ou vcrs F, lors- que la Hcche LF venait en touinant à le soulever. i4- Après cela , pour proceder aux expéricnces com" paratives , je placais v.erticalement le petit harreau ai- manté S'iN' vis-à-vis de laiguille NS et dans le méri- dien magnétique de celle-ci, de manière que Ics pòles amis S et N' de l'aiguille et du harreau se trouv.iient sur la mème ligne horizontule SN', qui clait la mérl- dienne mème de l'aiguille. Le Jiarreau élant ainsi dis- pose, je l'avancais lentemcnf , au mDyin du support T, vers l'aiguille, jusqii'Èi ce i.\\n\ l'extre'mité L de la flèche ( en vertu de raHracti<;n i-écproriue du harreau et de laiguille ) parvenait, par exempie, sur Ics 4°, et quelle s'y arrètait d une manièie immohile Alors je mesurais avec soin la distance entre le pòle K' du barreau et le póle S de l'aiguille. Ensuite je faisais coulcr le pivot Rm de l'aiguille sur un autre point Vi in de la (lèclie, dont la dislance au centre C était connue , et en transporlant aussi le barreau sur la nouvelle mc'ridienne de l'aiguille , je l'avoisinais du póle de celle-ci, jusqu'à ce que l'extré- TAR CEOHGES BITìONE. loT) mitd L de la flc*clie xm^ oncore , cnmme rlans l'ex- ju'ricnce prccéck'nfe , sui- le mème degrd 4°, et ainsi de suite poiir Ics aulres e.xpéricnce« , dans lesqiiclles le centro de l'aigiiille était siiccessivement en in", in", etc. Ccs cxpc-ricnccs successivcs, faitcs avec le mi'me J)aireau, et cn faisanl: parcourir à la flèche le mOmc iiombi-e de dcgiés , s'achevaicnt dans l' intervalle d'une hcure à une heure et demie; ainsi ellcs ont été faites , autant que possible, dans les memes circons- tiinces , et forment une suite d'expériences compara- tives entre elles. La méme cliose avait lieu pour les expériences de chaque suite , quoique les circonstances d'une suite à l'autre pussent étre variables. i5. D'apròs ce procede, il est aisé de voir que, lorsqne la flèche niarquait 4°i elle soulevait de l'autre coté le petit pendale de laiton AB, de manière que l'equilibra de la flèche dans cette position était dù aux attractions réciproques du barreau et de l'aiguille, et à la résistance du pendale AB , dont une partie du poids tendait à ramcncr la flèche LGF à sa position primitive L'GV^, et à faire re2irendre -au peudule lui- mème la position verticale AD. Or, puisque dans chaque expérience d'une mème suite, les attractions réciproques de l'aiguille et du barreau transportaient constamment la flèche sur le mème degré , le moment de la résistance qui leur fai- sait équihbre , était Constant, et par conséquent l'étaient aussi, pour toutes les expériences d'une mème suite ^ l56 DESCRIPTION d'une NOUVELLE BOUSSOLE , ETC. ceux des forces magiiétiques. En nommant donc R le moment Constant de la résistance pai- rapport au centra C de mouvement ; y, f'\ f", ctc. Ics actions réci- proqucs des pòlcs S et N' de l'aiguille et du bai-reau; /', Z", /'", etc. les bras de levier CR, CR', CR", etc. du centre de raiguille pai- rapport au mc-me point C , on aura pour l'équilibre dans les expériences successives /' /' = R /" /" = R /"'r'=R, etc. et par conséquent /' : /" : : Z" : Z' /':/■":: Z'": /' f":f"::l"':l\ etc. i6. Dans ces proportlons les quantités Z', Z", l''\ etc. sont données immédiatement par lexpérience, et ser- vent , comme Toq voit, à déterminer les rapports des forces y', /", /"', etc. Ces forces, quelle qu'en soit la nature , dc^pendent des densités magnótiques du bai-reau et de laiguille, et de la distance eutie les doux pólcs qui s'attirent. Mais les densités magne! iques restant sen- siblement les mèmes pour une mème suite d'expériences, dont la durée ne passait pas deux heures , il est évi- dent , que dans la comparaison des foi'ces J\ f" J'", etc, il suffit d'avoir t'gard à la dislance, à laquelle ces forces agissaient. C'est pourquoi si fon nomme a'^ x", x", etc. ics distanccs des póles S et N de l'aiguille et du barreau . PAR GEORGES BIDONE. iCy donnécs par chaque expérience d'une meme suite, et (.x ) : — -, etc. (p[x ) X M p h a. < Q u J xpèriences Jailes avec un pe et de 2, mi/Iimètres d'épais ^ ^1* » nj u» t - — ^ r-. 4- *1> ? ":: 7^ Cu W -Q'a 2 S S u 1 fO + IO ri yj n S 5- a.-0 — »: 1/ .-0 5 J- J2 . So M t> O CO ci =1 3'=J ^.i2 ^ 5i T3 fo cr n "O 'a fa* 5 = IO -> a B N4 o < O^ na •« > a N ^ co X s c^ 0) •e * ^^ CO -i- .-) ^ N U R cotnp :périe suite, ci ci • tO 00 O ' Cd n *" lu , ^ IL •> S CO O tO co CD O A L nt n lux le 3e ce •* M H* ff ^ o •+ O K^ IO lU — N co t> t-t O ^ M o 0 t- fr '« ^ ^ » « M pf M U CO CO O «:> r- tJ ■i- re O — i- O o o o o „ r. ^ •\ •■ "" M fi M ri Ì2 1"-^.-sj !à 3 oj i = 5 „'' -e 1 o M IO IO !0 co" IO ci 5 ^^-^^-S- co N •^ •^ ■■ Sr-i-.~-^ t« .j ;;■='= i^ . o i 1 ='3 2 ^ =5 Ss.^cr^-; M cq co -* IO O O ij c^ o o i a. o <; 1 - S è ^^ -Si ■^ '•^J >«^ -«- ^ -1" -1" -l'f - Ilo - -S ■^^ ^ u Si Q J .2 1— K 1—4 1— 1 ^ H-l > > X e ^T;-^ a mS 'c ce o , _> " *- o e 2 3 I 15 .; ni cg IO "•sé e S Vi • 3 W ' "0 2 ,J c« !i'i=i-r l n •« e nj >- T3 4j CO - T3 ri; 1 IO M 00 t-- ~^ ** » n - '2 ^ -s'a i 1 1 ^ ►-< OT a o 'a ^ o ■^ o" t^ N , - - ir. 0, D- - - JS ^ e, = gJS . M «s CI ^ *" = 3 = _.2 S.S 13 n CT-»,T3'0 b •t, ° 01 > a M 3 O -a CT) a « -■ a C 2 «S • = CD CO CD CI ^ S 1 3 1.^ M L E les e celle IO O o o <3 a g ^ N o o 0} iO ro ^ >o CD co CO ce CO O CTI o CD t3 " c^ ^ ■"■ e is-siM .3 1 I-. xi- M r- M cs •N M =«"«.-,-< « '/) > g .^ » ^ 'jj -i S = "> .j U "s S ='5 2 «< N IO S S 3.^. ^^V S. S a o = 3 f^ t Mt C-) co C£> O 4^ ^~ O O O Q- k. 4* <2 -^ i. 3 g ■-< ~^ '■^o ~<. ~^ ■nyt, • lo -l" " 1^ -1» « ^ -S ^— ( ^H o s. K . , ^ \ •a o ~ e JJ 3 ^ - Si li a n a, (c -a .li tn « 2 — > _= i, " -a „ M M L. QJ ib 3 *aj ■^ SS « -5 cu — e U V tn = m £ i— "3 > 9 = i 3 0) — 3 — .4) •5 a IO s i .= ■^ C3 *j '3 ? «> «) *n I- (jj -• t tr 3 O 2 a. » J .2-3-0 O o w 3 w a; (7 OJ ;S Ó-'S 2 11 '5 a àc a l to -^ '■« >^ <;j «1 « 5,1 i; ^i. w «* -1" <0 e r) ^> «5. .^ ^1 fel — 1j - n w) > 5= "-^-^ „ K'SlIii'g.M^ 1 < -a JS S ?! S 1 IO t^ ce o t^ + H SfaS-SIS. •g i- N -* co io co t> C/j Q w 0» 0.-0 eo* ^O ce o co" -tf „■" *T .i *i M w £ .2 . N M N C4 w t^ M 3 3 3 «.2 n,?i iD co crvw u p a e O J >, o o ■< O^ "W •■ > a N p^ CO IO H , '-" s IO N T3 o s araot nces .'^' n" « ^ -S .^ co PI -+ co o r^ E= s 1 s 00 o c^ Ma"» " H - M n" M .1 » 0) 1 ^ o M o o CD co o VA xposant à deux de l-< M o pT o pT (O ^ ■+ CT) M JU o o t^ CD 0 o o 0) ■« K ^ ^ ^ 13 N N W PI M ^ M o CO IO N O tH -i- r- M O o O o Ol 0 o r- N M N « N M a 1--S.-I.S 3 = "5 m O o o o IO co co" in co IO d" IO co" ■4 l> 5 4^---'-'-- -N p» f< N kri M *■" - Vi, ^ « « £=•■=»■' (j 2 2 = -3 E S N o f^ i = s= = M >m Ht M co ^ co « S CU 1« 1- O <2 -5^ u S s «e > = tr -1! "VJ -^ ■«<1 •vj "^o "^^ ■^ a a- _a ^ in 'o M ro -1" — ';•» -.■~* - [(O 3 td S 1 RDB des ■ricQ h-i ^ > *^4 > > HH 1 c a. 1 ^ l ? 1 ai tu e 53 tu c £•3 II 2 'L 3 m "C ' a '3 ji ± n :^. Z — 1 ■s ^^ ut" IO fO CD N4 C£) N to ro co N > OD CO CI a o o a. V a. 0) 13 O) I.; o ce ca e- J i ™ = H - ™ '^ ^ _2 1* •u -a O IO O O a -IO o o eo IO ■a ^, !0 >o co M IO CO N co N -5f fO CO fi N CO ce Q CO CO o co CD M M CD eo »■ r. I-I M o CD CO IO CD > i co IO e 1^ , Ai CO O PO CD >o «5 «. ^ N CD CO CO M 1 co eo M CO o CI o o o o co co - |C-) -|-« fi3 EH co (O 2J e S <3 e -^ a «3 !.. e 3 1; - fU m 1 ra — '^ "" '^ "'^ s ra .« e « M ,a co ^ o N H g = g |.S ^ ^^r. re- M t^ IO co' O - ^::rs^ . -i- co M M M ° --islsl = 3 = _-2 S.i oc i> sì s ■= M M o ■< s > a r4 3 ^ (U 00 TJ CD =« 1 s *" U R :ompa périen suite. CI CO co o o X N m' L E n en les e celle O o o o t--- o co .01 t£> CO o a> Ci CD o o •^ M n" M cr TJ = „ u ■ 3 li^i-l § IO 2 filili 2 ~-c o >< B i> CO t^ co' ^ -+ co M N M a 3^ a. ti> / _ -U ^ ILI £3 .si-s»:^ ■j 2 ^ = '3 S.i M M CO 4J S 5 £ S g-J -^ -^ '^ '^^ - iM| -1" -1" -\t .|m V g =; ■= -S :— ; ^ t— ^ > 1—1 tm^ o =- 1 X e o o «3 3 .ilo ^ e; t ■'*^ e e "3 § § -si "y :». ^ e; fc 3 11 J2 V -n •T3 _^ (O -.5 E 2 s £ a n ^+ Oì a M N to fO -* co • t-i ce u ^ a » s w g <3 ^ CO CI co ■4- o IO C5 Ci N r- -+ •* CI o ■■" H« o Ci IO t-^ o 00 co o 05 Ci N M M 'J H Sto CO o co 00 C5 IO ui ■J se o ?=.-st co a a > méme manière. 3 jT^-js C-i Èliir§-s < -2 J5 S £ S te §1g|-^ Q mparant deux les expériences cette suite. o ro ti. co IN CO M o P V ai o IO cn t^ o o co ■-Ci niSTANCES du póle nord du barreau au póle sud de l'aiguille, donnees paf l'expérience. 'à 'a IO M co o co co :: 1 i5> FORCES comparatives, en prenant pour unite Cflle qui a / pour bras de levier. M fO -* co BRAS de Ifvier pour chaque espérience. -1« ■««1 -1» -1» Q S .1 oc -^ 4; O a. 4> yA > 1 C/3 05 «a 5 S "a 5S a 1». ^ e Vi ; ^ H " — "'^ fj U< — 1; 1> « ■< "2— « g " 3 Ho a "" a. « a* JJ ^ aj 3 3 'a flJ-O -^ O ■* o ■=1- M 3 C5 CO CD 1» Cd IO O o IO OD CD a-. CTI o o co co •J a o CD CD CO CO O u. C O— 3 3 er .i o a t- IO fO c o W5 = oT „■ JJ S!-i ^ 1 fe 11 s 1- ^ a 0 -^^J- Ht- Irt 2 IO 0 HI M s Q aj 4j (0 ^ « « , ^ 1%% g 1 s s e 3 a 3 — •" <" -^ '73 a cr a^-Tj-u k. >u s 3 § « CO -5 0 0) •^ 3 ■ ■ * S5» M ro 0 ^ "• 0 »H CO M ►-' 0 « •» >H rf W a " £ -S -^ J " s s 0 CO M CD <; - X 0) pT 0 n' a ^ 3 ■= Q S- -M ■-+ ro t-- 0 J^ X Ci ri -i- M 1: u v 0 )-4 0 ff "Q ■a ~2J e 1:^iM a ^ i ^iis^-ri a 0 CO CT) r- t-- ^ 3 e 3— 0- ^ — 10 0 -+ M *-4 S ." co 0 •■** W -j; 2 3 _^ /. t: ^ 0 r- " = 1; •- -i - -' 00 ■+ 10 ^ fm B a 0- a 0 u Q- 1, 0 0 0 c:- k< ù ^ -S - = 5 -^M r»^ '--J ••■-» •**o co a- -a -y «I« -1" -I-» -ilQ 5. h Oi t«^ )-H h*I > > 00 ■= -S ^^ _ 0 s. 5 I 5 <^ ti. a <3 feì 5Ì---2Jt ,„ E-Sii«i-g.5- w ^ te « *J ri -' .-^ — K 3 « 1/ O 3— o a. «; 2 < -v j» a s g H 2 = 3 3->^ a- co B « w a.-u So Oì 00 o v+ — x u n 8 ? « oo N cr> -* Q o 73 „ c~ V ei N >^ l-« *-t a.a.ocg„o ^ o « 2 2 q 3 3 3 _ .is ; .a '^ (D tr 4) T3 X *^ ri = e tu of co co J ^ o o < ? -a > a m" X a M fO g s . '^'' =« s S rt i" •= s" '^ CO ^ 8 ì S o W = " u M ^f -J e ^ ^ cn cn -+ ^ - " ■ ai IO CO 3 .t: a -3 >r5 oa S i ^ C-J3 '5 ti. a e 3— 3 M M M ^ io o 5 a.^ O u So. u ^ ;5 -s - s g -■sj '■Vi |»»i '*^ "^sj a: ^ o g^ 2 ai a. ^ -^ •ll« -[fi -1^ -lo •« g •! 1 u S 1 Q J -2 1 ^ 1— < 1— 1 *.H > > o "S, 1 H- 1 1— t H 1 (L« 1 "^ B^^MS^H ■«■■M^ ft- V''.?^ A.cu/ y CUifi,e t^fJcMf,,. etMatA. VoL /O 2'ar/ IPU.ray.J/8-J/^ ù (it///r -///■/■ /ir //////i' Q T" _zL_ mi t/ /rr/i f/r /^f '^ot/'irio/c \^ Tf^ 1. '7 jr i Gj| ' \ p 0 H / Sss X J ^. «i; 1 ^ •* ^ ^ s \ i j NN. $^ ? ^ > ^ '5 ^ \$ \: ^ J <^'^:'^ ^ "79 DE LA TRIGONOMETRIE RATIONNELLE PAR M. L'ABBE DE-CALUSO, Lu à la séaace du z8 octobre 1809. D 'ans notre volume VI, pag. nSg le feu P. Saorgio Dous a donne ses recherches des uombres entiers pour les cótés d'un tiiangle rectangle. Il y cita la Tiigono- tnctrie rationnelle qui se trouve pag- 3o8-3ii des Tables logarithmiques de Schulze ( Berlin, 1778) où l'on volt que les còtés s'y rapportent à la tangente de la moitié d'un des angles aigus ; et d'après cette remarque il n'est pas difficile de deviner une solution du probleme que Schulze a supposée assez connue pour l'employer sans l'expliquer. C'est pourquoi je pensai alors que je pouvais me dispenser de l'exposer. Mais j'ai vu depuis de longs calcuJs d'un am.iteur, plus ctendus que ceux du P. Saorgio, et avec plus de mé- thode , lesquels cependaat prouvent de mème qu'ea l8o DE LA TRIGONOMETRIE RATIONNELLE , general sur cette question l'on a plus de curiosité qu» de connaissance, et que lon s'y engagé à perdre beaucoup de tems et de peiue parce que l'on Jgnore que naoyea- nant la tangente de la moitié d'un des angles aigus le pioblème du P. Saorgio a une solution compiette, et le sujct s'épuise. Cela ma porte à croire quii n est pag encorc inutile de la publier. L'on sait que A désignant l'un des angles aigus d'uà triangle rectangle, on a géni^ralement sin.A= -^ , ° ° ° cot.jA+tang.iA . cot ^A — tan2.iA ^, X ; , ■ , cos.A= : — - ; dou il sensuit quen supposant cot^A-t-tatig jA ' * '^ . l'hypoténuse a=cot.iA+lang.{A, les deux catliètes seront b=2 , et c=cot.7A — tang.ìA. Et si l'on fait cot.^As:- f . « m n et par consequent tang.7A=-, on aura a=—-i — : a^ '■ ^ " m n m amn=m^+n', et ses cathètes b=2mn, c'=cmn=m' — n*. On pourra dono premiòrement trouver toujours de» nombres entiers pour les cótds d'un triangle rectangle dont le plus petit angle soit A de la grandeur proxime que l'on voudra. Il n'y a qu'à trouver par Ics frac- tions continues la plus simple fraction aussi proclie que l'on veut de la tangente de la moitié de l'angle que l'on souliaite. Par exemple ayant remarqué dans la table de Schulze à l'angle 3G" 62' 12" que le triangle dont les cótés soni 5, 4> ^' y vicnt à des distances du précédeat I PAR M. l'abbia DE-CALUSO, l8l et du suivant plus grandes que d'ordinaire, supposons que l'ou vcuille deux trianglcs qui ticnnent le milieu des doux inteivalies , et pour cela qu ils ayent l'angle- A p/oxime Tua de ?>'j° 3G', l'autre de 36° io'. La tangente de ■i(37» 36')=: 18° 48' est o,34o43=|^j. , =- . On peut donc faire — =-=tang.-A ; et mr=Ln , iif-l in z ' w=i6 donnent m'=220g, n*=256 , mn=';52. , et les tiois cótés a=m.'+n'=2^\65 , ò'==2mn^=lSo^ , c=m' — n'=iy53. Or b': e : : i: tang.A. Donc log.taug.A=Iog.i5o4 — log.igSS, et A^37<' 35' 59", I. Pour l'autre approximation , tang.i8° 5'=o,32653=Y_^ . =— requiert — = — , '+T? 49 « 49 m'=24oi , n'=256 , mn=']8^ , 0=2657 • ^'=i568,' c'=2i45 , log. tang. A = log.i568 — log.2i45 ; A=36'' io'o",8. La suite des valeurs que l'on a ainsi pour —, peut étre intcrpok'e par des intermédiaires , comme on le voit au §. ic) , pag. 423-44° des Additions de M. De La- Grakgk ù l'algebre d'EuLER. Si on emploie toutes ces valeurs on en tirerà deux suites, d'ordinaire assez copieuses , de valeurs de a', U, e qui en commencant l82 DE LA TRIGONOMETRIE RATIONNELLE , par Ics plus petits nombres , formcront deux suifes de tn'anglcs rectangles rationnels dont le plus petit angle approcliera de plus en plus de la grandeur que l'on sest proposée. Les fractions continues nous donnent égalcment les cótés mm', nìn^ mn pour un triangle quclconque , n sin.B 11 sin.C _ , » a o moyennant = -, — ,=-; — -• rar exemple pour A=oo , m sin. A m sin. A _, „ _ n • 1 n 401 // loq JB=Do°, C=4o , proxime, en employant -=—--, , — =- ^ , ' ' m 400 m 1 07 ronamm'=76i52, ^'«=66967, mn'=497o4, AssSo'o'i'SB; B=6o°o'o",8; C==39° 59' 57^7. Mais nous bornant aux triangles rectangles, si nous voulons que les còtés a\ b\ e du triangle rationnel soient exprimés par les plus petits nombres qui soient dans le rapport de ces còtés , a\ h\ e ne pourront avoir aucun divlseur commun , et un facteur / désignant un uombre entier quelconque, yo', yii', yi.' seront les cótés rationnels d'un triangle semblable , ou si l'on vcut , du niéme triangle avec une autre éclielle , dont l'unite soit à l'unite de a\ b\ e comme i : /. J'appellcrai dmple le triangle lorsque y==i , et multiple lorsqu'il ne l'est pas. Or si m et n étaient deux nombres pairs , ou tous deux impairs , la somme et la différence de leurs carrés seraient deux nombres pairs , et par conséquent les còtés a et e, aussi bien que b'=::imn , seraient tous PAR M. L'ABBÌ DE-CALUaO. 1 83 divlsibles par 2. Donc pour des tilangles simples il nous faut toujoiiis m et n, m' et n', l'un pair et l'autre impair; et nous aurons ainsi Iciir somme et leur diffé- rence. l'hypcténiise et l'un descathètes, toujours nom- brcs impaii-s, l'autre cathòte toujours pair, ù'=2.mn; et comme un des facteurs de mn sera pair, è' sera toujours divisible par 4. Mainlenant que lon considòre le problème tei qu'il est énoncé par le P. Saorcio. Un nomi/re entier étant donne pour l'un des cótés dun triangle rectangle , fremer touics les couples des nombres aussi enliers qui , ai^ec le càie donne , jorment ce triangle. L'on veri-a qu'il n'a de dilficultd que par la multiplicité des rechercbes qu'il embrasse et qu'il faut entreprendre l'une après l'autre : ce qui peut exiger une grande altention pour n'en laissèr ccbapper aucune. ■ Que le coté soit l. Il faut les couples des nombres pour formcr les triangles de l=fa, de ì=fb\ et de l=ifc . Commcnrous par l-z=fd. Nous avous remarqué que a est toujours impair. Donc si l est un norabre pair, soit e son plus grand diviseur impair; la première recberche sera des triangles ralionnels dont l'bypoténuse est e. Or si e=a'=TO*-t-/2*, (lyant ni->n, on aura m plus petit que V^, et plus grand que \/7^; et en retrancliant de e les carrés des nombres entiers entre ces limites , toutes les fois que ie reste est un carré exact,'les deux racines seront des valeurs de m et de n, dont on déduira b', et e. Ì84 ■ DE LA TRIGONOMETRIE RATIOKNELLK , Mais souveut e ne sera pas égal à a\ mais à /'«', y étant un second diviseur de /. et il faudra passer à la mcme reclierclie pour — =a'; ce qui n'^joute rien i\ la peine , parce que pour avoir tous les triangles il faut égaleraent les chercher aussi pour les diviseurs de e , lorsque ce nombre est hypotéause d'un triangle rationnel simple. Ainsi pour /=6o , e=i5, 9 étant ìe seul carré plus petit que i5 et plus grand que sa moitié , i5 — 9=G, qui nest point carré , montre ciue 1 5 ne peut étre Fhypoténuse d'un triangle simple. Mais son plus grand diviseur 5 nous la fournit d'abord; puisque 5 — 4=' nous iudique -,=— =a'=m'-i-/z°=4-*-i ■> m-=.i , n=i , b''==r2.mn=l^, c'=3; et en multipliant par y==i2,yfl'=^o, y^'=48 , fc=.'òS , avec la certitude que c'est le seul triangle rationnel dont l'hypoténuse est Go. Soit l=3']n=re. Les carrés des nombres eutiers entra v^e, et v'I^, depuis. le carré de 19 jusqu'à celui de 14. sont 36 1, 324, 289, aSG , 225, ig6. Quclque table, telle que celle que Schulze donne à la p. 282, nous épargne la peine de les calculer. En les retran- chant l'un après l'autre de 877 , les seules soustractions de 36i et de 286 laissent des carrés pour reste, 16 et 121; et 377=36n-i6=//i'+«' donne m==i9, n=4» i'=2m/z=i52, c'=m* — «'=345 ; 377=25G-Hi2i donne m=i6, «=ii, A'=352, c'=\oS.. Nous aurons dooe PAR M. l'abbé de-caluso. i85 deux triangles simples avec l'hypottuuse 377. Ses di- viseurs sont i3 et 29; et par les mémes opérations l'on trouvera que i3 est hypott^nuse avec les cótés 12 et 5; 29 hypotéiuisc avec les cótés 21 et 20; et l'oa a en tout quatre tviangles rationnels avec l'hypoténuse 377, (ieux simples et deux multiplcs. 377 , 352 , i35. 377 , 348 , i45- 377, 345, 162. 677, 273, 2G0. Maintenant soit l un cathète , b' ou e', jb' ou fc. Il faut se souvenir que le cathète ne peut étre b\ s'il n'est divisible par 4 » '^^ peut étre e, s'il est pair. Gomme 60 est divisible par 4 1 nous aurons /=6o=è', qui donne mn=Òo , dont les diviseurs fournissent pour valeurs de m et « quatre couples, 3o et i, i5 et 2, IO et 3, 6 et 5. La première coiiple donne m*=goo, n'=i , a'=goi, c'=8f)g; la seconde m'=225, «*=4, c'=22C), c'=22i ; la troisième m'=Lioo, «'=9, a'=iog, c'^9 I ; la quatrième m*=36, /z'=25, a'=6 1 , c'= 1 1 ; en tout quati-e triangles simples dont un cathète est 60. Reste à cliercher les multiples , en égalant - à b\ ou à e. Lorsque l n'est divisible qu'une fois par 2, le còte est fc\ et il faut chercher c=xl pour avoir les triangles simples dont les cótés multipliés par 2 for- ment des triangles que l'on demande. Mais dans notre cas les calculs pour -=20' n'ajoutent rien. Les diviseurs de 60 divisibles par 2 une fois seulement , qui sont Aa l85 DE LA TRIGONOMETRIE RATIONNELLE , 3o, IO, 6, nous donneraient les mcnies triangles simpics que les diviseurs impairs i5, 5, 3. Les divisibles par 4 sont 2o, 12 et 4- Oi" 20=3' donne mn=io , et les deux couples m=\o , n=i , ou /72=5 , «=2; dont m'=ioo , n'=i donnent a'=ioi , c'=^g; m'=25 , n'=4 donnent a'=2(), 6'=2i. C'est deux triangles doat les cótés muUipliés par 3 donnent les multiples 3o3 , 2g7 , 60 , et 87, 63, 60. De mérae i2=b' donne mn=6, m^6, /2=i , Oli 772=3, 72=2; et 772*=56, 72°=i don- nent Sy, 35, 12; 772 '=g , 72'=4 donnent i3, 12, 5; dont les multiples par 5 sont i85, 17 5, 60, et 65 , 60, 25. Le triangle simple i3 , 12, 5 donne aussi un multiple par 12; mais il appartient à c'=5. ^'=4 , 772=2 , 72=1 donnent a=3, c'='^) ; et leurg multiples par y=i5 , le tiiangle 76, 60, I^.5. Passons au cathète c'=m' — n'=(/n-\-n)(m — 72). Si l'on ct+S fait ct^=zc, m-k-n=t/., m.-n=2, on aura 772=^ , et et — & A . . n= — _. Ainsi pour notre cas en commcncant par 2 c = i5, nous aurons «=i5, /3=:i , 772=8 , 72=7 , ou «=5 , ^=3, 777=4, 72:= i. Or 771=8, 72=7 donuent c=ii3, ^'=112, c'=i5; 772=4, 72=1 douneut r/'= 1 7 , ^'=8 , c'=i5.y=4 nous donne ainsi les deux tiianglcs 452, 44S, Co, et 68, 32, 60. En faisant t'=5 , a'=:5 , /2=i , 772=:3 , 72=2 , l'on a fl'=i3, b'=\i, c=5. Ety=i2 donne le miiUIple i56", 144 , 60. Nous en avons eu ci-dcssus le multiple par 5. I PAR M, L'ABBÉ DE-CALUSO. 187 Reste f'=5 qui appartient au triungle 5, 4i ^1 lequel mulliplió par y==2o , donne 100, 80, 60. Nous avons déjà VII que ce mcme triangle nous donnait 60 pour fa', et ])our fò'. On a ainsi en tout i.[ triangles , 4 simples et io multiples qui fous ont un coté /=6o. Que l'on cherche pour chacun l'angle A , on pourra les présenter comme ci-apiòs. 3° 49' 6" gol 8gg 60 siraple 7 37 4i 452 448 60 IO 23 20 61 60 II siraple n aS iG 3o3 297 60 i5 II 24 229 221 60 simple 18 55 29 i85 175 60 ( 65 60 26 l i56 144 60 28 4 -' 68 60 32 33 23 54 109 91 60 siraple I 60 48 36 36 52 i'2 s 75 60 45 woo 80 60 45 36 IO 87 63 60 On peut imaginer des questions qui exigent que l'oa ne borne pas la i-echerche aux triangles simples : par exemple si l'on suppose qu'ayant mesuré les trois cùtés d'un triangle rectangle , on se souvient que l'un était 22 37 12 l?!? DE LA TRIGONOMKTRIE RATIONNELLE , de 60 mì'tres; des deux autres l'on se rappelle seulc- nient que le dernier chi (Tre était i , et l'on demanda ces cótés oubliés qui ne peuvent otre que 61 et 11. Mais le plus souvent il est naturel de borner la re- clierche aux triangles simples ; vu que chaque triangle simple donne des multiples à l'infini qui ne diffòrent que par le cboix de l'unite , toujours arbitraire. Et l'on peut demander une métliode pour avoir la suite compiette de toutes les combinaisons de trois nombres qui sont les còtés d'un triangle rectangle simple, depuis les plus petits nombres jusqu'au terme auquel on voudra s'arrétcr. Or, après ce que nous avons dit, l'on en voit d'abord deux , une moyennant h\ l'autre moyennant e . Car puisque b' est toujours divisible par 4 •> il est clair que toutes les valeurs que l'on peut donner à b' se suivent dans la sèrie arithmétique 4i 8, 12, 16, 20, etc. Or nous avons vu comme l'on trouve toutes les couples des nombi-es qui forment un triangle rectangle simple avec l-=-h' -^z^-mn . Il n'y aura donc qu'ù les trouver consécutivement pour /=4, /=8 , etc. jusqu'au. terme de la sèrie auquel on voudra s'arrcter. L'on aura ainsi depuis 4 jusqu'à ,100. l PAH M. l'abbk de-caluso. 189 h' e a h e a h e a U e a' V e d 4 3 s 8 IS '7 .2 5 13 35 37 16 6j 6s 20 ^' ^9 99 lor M3 2S MS -4^ S3 «97 32 2SS 257 36 " 3»3 85 325 9 4' 40 399 401 "7 ^ 483 I2S 485 ^^ S7l 73 S77 ^ 675 677 56 V' 783 6S 785 II 61 60 9' -OP 221 229 899 901 64 1023 1025 68 ^^S "SS 293 "57 ,, ^S 97 I29S 1297 76 '57 ' X443 365 I44S 80 39 89 1599 1601 13 84 ''' 437 '7C'? 8S 205 445 1765 88 '°S '93S 137 1937 S2S 533 2115 2117 96 ^47 2303 265 2305 621 620 100 ^ 2499 2501 Tous les triangles rationnels simples dolvent venir tòt ou tai'd dans cette suite. Et il est clair qu'on pourra les avoir égalenient tous moj^ennant e dont toutes les valeurs possibles se succcdent dans la serie des nombres impairs. J'ai préféré la reclierche moyen- nant h'. Mais comme moyennant e on a plus tòt les triangles dont e est plus petit , lorsque dans la re- cherche moyennant b' l'on s'est arrèté à un certaia terme , si Von veut tous les triangles dont un coté est au-dessous , il faut trouver encore tous ceux dont // est plus grand, mais e est plus petit que ce terme. Kt pour cela soit B la deruière valeur de b\ il faut iqo DE LA TRIGONOMETRIE RATIONNELLE , chercher tous les triangles , où lz=c < B, donne ^mn > B. Nous avons observé que les diviseurs tt.p.=-c donnent mr—"" ' , ;2 = _II1 , où la plus grande valcur possible de ec élant e, la plus petite de /3 éfant i , il s'ensuit que l'ou ne doit comniencer la recherclie que l'on n'ait — — =2/?2/2>B, c> Va\-^i . Dono pour B=ioo la plus petite valcur que l'on puisse donner à e est l5 > v^2o"i ; et on faisant (t=c':;=i5, /S=i , m=\', n=\- on aura 2m«=i6X7 = i i2=3', a=m'+n^=6^+/^Qz=ii5; où il est bon de remarquer que la diiKrence entre a et b' est toujours /3\ En continuant alnsi pour toute la sulte des nombres impairs, depuis i5 jusqu'à ^g, l'on parviendra à des nombres dont les diviseurs fournii'ont une seconde valeur de 2^«n > B.. Le premier est 5i qui outre 2mn=i3oo=b\ a'=i3oi , en faisant ««=17 , /3=;3 , donne 2mn=(ct-»-|8) x 1=20x7=140=^', et y ajoutant j3*=9 , a'=i4g. En avancant on trouverait des nom- bres qui en donnent de plus. Mais pourvu que l'oa ne n(^glige aucun diviseur qui puisse fournir pour m et n des nombres convenables, e est-à-dire l'un pair et l'autre impair sans diviseur commun , tous les trian- gles possibles vicndiont à leur place. Ceux qui ont b' plus grand , et e plus petit que 100 , peuvent se présenter couime il suit. »AR M. L'abBÉ DE-CALUSO. iQt < 'S .7 J9 11 »3 2S 27 29 So JJ *; iiJ 144 180 220 264 312 IH 420 S44 a i;3 '45 181 fiir 2(,5 3'3 305 421 481 1 545 e' 3^ ,V 1' 760 41 43 4S ^r 49 ' S' .' \ h' 6l3 6S4 840 924 1012 1104 12r,o 140 1300 a' t 613 685 7O1 841 «!1L IC13 1105 1201 149 1301 e' SS SS 1* S7 S7 SP 61 63 GS 67 ♦ 69 y 1404 1512 176 1624 1740 1860 1984 2112 2244 200 '■ «40 5 'S'i 185 .0=5 1741 i8ót ■g^s 2II3 2245 ifig e S' 7. 73 „7S 77 79 81 83 • 8S 8S y 2380 2520 2664 2812 2964 3120 3280 3444 132 3^112 il' 'hi I ■■ 2381 =5» 26f5 2815 ^965 3II1 3281 3 445 157 3613 e' * 87 87 ! 89 91 * 93 93 * OS 95 97 99 b. 416 3784 1 3960 414.0 476 4324 168 4512 4704 4900 a' 425 3785 ; 3961 4MI 485 4325 J93 4S'3 47^5 4901 La reclierche a trop peu d'utilité poui' la pousser plus loia. II est facile d'y remarquer des suites , et donnei- des rcgles pour leur calcul. i." Quo l'on ajoute à chacjue terme de la sèrie des valeurs de ^' 4 » ^ , 12 , .etc. , le terme correspondant de la suite des carré» des nombres impairs i, 9, ^5, etc, on a les valeurs de a y dont ólant 1, l'on a celles de e de la suite des valeurs de ì! e a 4» 3, 5; 8, i5, 17; 12, 35 , 87 ; etc. 2.° Que l'oa augmente toujours de 4 J^ difléi-ence entre les valeurs de b\ Ics nombres impairs 3 , 5 , 7 , etc. seront les valeurs de e , avec lesquellcs a=b'-*-i achevera les tri.mgles de la suite 3, 4. ^; 5, 12, i3; 7, 24. 25; etc. 0.° Que lon ajoute i\ chaque terme de la sèrie arith- métique 12, 20 , 28 , etc. le terme correspondant de la suite des carrés impairs 1,9, 25, etc; on aura des valeurs de a dont retranchant 8, l'on aura e' pour IQZ DE LA TRIGONOMETRIE RATIONNELLE , la suite de ò', a\ c\ 12, ig, 5; 20, srj, 21; 28, 53, 45 ; 36 , 85 , 77 ; etc. , etc. Mais ce n'est pas le moyen de résoudre le pro- bléme; parce qu'à mesure que l'on avance, il faut de nouvelles suites que l'on ne saurait trouver toutes que par la cousidéiation des valeurs que l'on peut donnei- k m et n dans a=m'-tn', 3'=2m«, c=m'—n', a — ò'=(m — n)*, a — 6'=2«*; et la forination des suites, 'loìn d'aider, embarrasse cette considération, parce qu'elle exige que 1 on ne sauté point des valeurs de m et de « qui introduisent des triangles multiples. Par excmple en supposant constamment n=5 , et donnant ù m sue- cessivement les valeurs 4» 8, io, 14, 16, etc. on a des triangles simples ; mais pour en faire une suite , il y faut, à leur place, m=6, m = i2, etc. L'on a ainsi la sèrie 24, 36, /^S , 60, 72, 84, 96, 108, etc'. pour les valeurs de ò' auxquelles ajoutant les carrés impairs i, 9, 26, 49> etc. on a les valeurs de a 25, 45, 73, log, i53, 2o5 , 265, 333, etc. dont retran- chant 18, l'on a celles de e' 7 , 27, 55,91, i35, 187, 247, 3i5, etc. Mais trois de ces triangles sont mul- tiples, i." 36, 45 ' 27 de 4i 5, 3; 2.° 72, i53, i35 de 8, 17, i5; 3." 108, 333, 3i5 de 12, 37, 35. Il faut donc s'en tenir à notre analyse précédente. Au surplus , pour ne rien laisser à desirer ici, j'ajou- teiai la table de Schulze lendue plus courte et jolus satisfaisante en y ótant les répe'titions. Elle présente I0US les triangles que l'on truuve ce donnant à m t FAR M. T.'aBBÉ DE-CALTJSO. IgS aucune valciir au-dessiis de 25. Le P. 8aoi\oio n'a point de liiangles qu'elle ne donne. Gar de sept que l'on n'y trouvcra pas , cinq sont form(''s par des noml)res qui ont un commun diviseur; i.° 88, i65 , 187; 2.° 104» jc)5 , 221; 3,* 248, 4^^' 527, qui sont 8, i5, 17, muhiplit^s par II, par i5, et par 3i; Z^." 182, 385, 407; et 5." 3o8, 495, 583 qui sont 12, 35, 37, et 28, 45 , 53 multipliés par 11. Deux sont faux, i." 102, 145, 177; 2." 128, 275, 3o3. Le carré de l'hypoténuse du premier est en défaut de 100, celui du second de ^00. En ótant ces triangles des séries du P. Saorgio, il lui en reste 104. La table de Schulze en a i3i. Oli pourrait y insérer les triangles donnés ci-devant 52, ^75; fiyy, A=^" ^4' i8'4; 56, 783, 785, A=4° 5' 27"; 60, 899, 901, A=3° 49' 6", pour se Lorner à ceux dont l'hypoténuse est au-dessous de looo. Mais il n'y aurait plus de raison pour ne point y insérer aussi les autres qui nous resteraient à chercher dans cette limile. C'est pourquoi, c'est seulement pour ne pas laisser un blanc dans ma table que j'y ajoute celui de ^'=99, 772=5 o , qui viendra le premier, sans se méler avec ceux de Schujlze. Bb '94 DE LA TBIGOi^OMETRlE RATIQNNELLE 9 A a ò' c' A a' ù' c' • i"> 9' 27" 4901 4900 99 9' S6' 2 2" 533 92 525 2 20 18 1201 1200 49 IO 23 20 61 60 li 2 26 (6 1105 1104 47 IO $2 50 445 84 437 » J2 46 1013 I0I2 4S, " 3 18 485 474 93 2 39 S2 925 924 43 11 2S té lOI 20 99 » 47 40 841 840 41 II 47 16 425 416 87 i 56 'S 761 760 39 12 I 4 365 76 357 3 S 47 CEs 684 37 «2 40 5° 41 40 9 3 16 »J 4«3 612 34 H 'S 54/ 937 293 9" 68 _^IS, 285 3 i8 17 S4S 544 33 '3 25 IO 3 41 43 4!Ji 480 31 13 41 8 3'7 308 7S ì S7 0 421 420 29 13 54 21 8S3 828 20S 4 14 3» 365 364 27 14 '5 0 6? ~ ■ .i 63 4 34 S2 313 31J 25 14 36 41 773 748 IQS' 4 4') 19 S77 4» S75 14 SI 46 269 260 69 + S8 4S ««s 264 23 IS II '4 ■"v 6n 221 S " Iii_ 4SS 44 483 '5 23 32 697 672 '8s s 27 9 221 220 21 399 '5 31 49 493 __ 132 24 47S S 43 29 401 40 16 1% 37 2J 7 6 I 32 181 180 19 17 3 42 409 120 391 6 ar 35 325 36 323 17 13 53 557 532 lós 6 43 S8 '45 144 '7 17 =9 32 173 S2 ,6, 7 9 IO =57 3^ 2SS, '7 5* 44 185 '76 57 7 18 16 II 09 IIOO '41 18 10 SO _64I 493 200 468 C09 7 37 41 "3 112 '5 i8 19 29 'SS 7 S8 SS 929 920 129 t8 29 32 949 900 301 8 IO Io 197 28 '95 18 SS 29 37 86s 12 ^35 287' ì 22 II 845 83Ì '23 19 20 39 816 8 47 SI h 84 '3 '9 33 53 433 408 I4S 9 « s» 629 100 621 '9 43 54 545 184 SI3 9 16 IS 689 680 III 20 0 S7 149 140 S' 9 31 38 '45 24 J43 20 21 4 785 736 273 9 47 S3 617 608 '05 20 36 35 '2S 44 "7 PAR M. L'ABBÉ DE-CALUSO. t&« A 0 a ò' e A a ò' C io" S8' $9" 377 «s» «3J J2' 4«' 4S" '57 132 «S ai »4 21 26S 96 ^ 247 33 6 5« 745 624 407 21 2S 3S 7r9 457 Ò60 t68 259 425 33 43 51 54 ~i8~ 109 60 91 ai 34 7 33 289 240 JÒI 22 37 la '3 la 5 34 12 20 i8s 104 '53 23 3» ti 601 240 SS' 34 28 59 461 " 28/ 380 261 23 46 38 377 '52 345 34 4» 29 160 231 >3 S7 8 569 S20 231 34 53 58 673 552 385 34 II 22 20S 84 187 3S 3 4 397 22« 325 a4 3' 46 J77 252 "5 35 18 I 533 308 435 24 45 4» 881 800 369 35 29 22 689 400 561 »S ì »7 8$ 36 77 36 $2 12 5 4 3 465 »s 26 55 5°S 456 217 38 21 28 593 368 3$ 3S ^5 509 220 459 38 34 48 449 280 351 2S S9 21 305 80 39 38 43 5 769 325 600 481 26 28 5* .36 273 38 5» 48 204 253 a6 47 6 23! boS ^los 39 ■♦ .24 . 54» 420 341 16 S9 ^S 661 300 589 39 3» 18 28 2JI 140 171 V 8 27 445 396 »°S 35 52 353 272 225 27 20 33 725 644 333 39 S7 58 '37 88 105 28 4 21 3' '7 ('53 8 15 40 26 59 205 697 JS6 528 '33 28 49 572 31S 40 45 IO 455 29 4 { 389 340 189 4» £ 44 73 48 SS »9 14 30 565 193 276 493 95 4« 3» 40 481 360 336 _3'9 377 29 29 14 i63 41 4» 32 SOS J» SI 4Ì 241 120 2og 4» 4 30 97 72 6S 30 30 37 _6S 349 _s6_ 180 33 42 30 4 ■ 373 305 252 224 _275 207 3' 2 54 299 42 44 28 3» '7 4 3?7 288 J7S 43 0 10 629 460 429 3> 30 H 821 S3 700 429 43 36 IO 29 20 21 3' 53 >7 1 28 45 44 19 S8 425 304 297 3> 22 43 S" 1 440 279 44 29 53 565 39* 403 3» 3' M 625 ! 336 527 44 4S 37 169 120 119 SUR LA CHALEUR DU SOLEIL. COMPARÉE A CELLE DE l'OMBRE , DAKS LES DIFFÉRENTES SAISONS DE l'ANNÉE. PAR M. BIDONE. Lu à la séance du 31 mars i8ia lES résultats que je présente, sont relatifs à la différence qui passe entra la chaleur excitée par les rayons directs du soleil, et celle qui a lieu à l'ombre: je les ai tirés des observations faites à l'Observatoire de l'Académie avec le thermomètre exposé au sud, et avec le thermomètre exposé au nord. Quoique quelques physiciens se soicnt déjà occupés de cet objet , parrai Icsquels M. Bonnet, qui a obsi'rvé que la différence entre la temperature de l'ombre, et celle du soleil, ne monte, en Eté, qu'à deux ou trois degrés, néanmoiuB TAR M. BIDONE. I97 le travail dont je vais reridre conipte , me p«rait encore mériter de la connance et de l'intérct , soit par le grand nombie et le choix des ohservations dont j'ai fait usage, soit par l'eraplacement convenable qu'on a donne aux instrumens. Pour cela , je rappelerailci, d'après un Mémoire de M. Vassalli-Eandi ( lom. IX de l Acad. Imp. de Turin), quo la piatte-forme de lObservatoire, sur laqucUe est place le cabinet mét(?orQlogiqt'ic, est élevée de 45 mètres au-dessus du, pavé de 1* rue. M. De Balbe, Recteur de l'Académie de Turin, et Inspecteur de l'Université Imperiale, sur la demande de M. Vassalli-Eandi , a fait ajouter en 1807 aux autres instrumens, deux tliermo- mètres A mercure divisés en 80 degrés, et de marche uni- forme, dont la houle et le tube sont parfaitemcnt isolés, et aèrés de tous eòtés. L'un d'eux est invariahlement exposé au sud, de manière que dans les jours de so- Icil, il n'en recoit que les rayons directs : l'autre, exposé au nord, est toujours plongé dans l'ombre, et à labri de la chalcur refléchie, et il est tellement place, qu'à midi, dans les jours de soleil , l'ombre ne déborde son tube que de deux pouces envii-on. Les ohservations se font trois fois par jour; le mafin, le midi et lesoir, en notant chaque fois l'état du ciel. On en trouve les registres jusqu'à la fin du 1808 dans les Volumes de l'Académie, et pour les annécs sui- vantes iis sont puhiics par M. Vassalu-Eakdi dans les Annales de tObsenaioire. Igfl SUR LA CHAtEUR DU SOtÈIL , ETC. Farmi ces observations, j'ai cboisi celles faites à midi, dans les jours de soleil non-venteux , pour dviter l'in-' iluence particulitre des vents sur les thermomètres. C'est en prenant les nioyennes mensuelles de ces dernières observations, que j'ai forme le i.^' Tableau, qui comprend les années i»o8 et ibog. Le second Tableau offre les moyennes relatives à chaque Saison de l'année. A l'inspection de ces Tableaux on voit que dans les mois de Jamier et de Févrìer , la différence moyenne des températures à l'ombre et au soleil, est constam- ment la plus forte de l'année , et plus que doublé de celle des mois chauds , dans lesquels elle n'arrive qu'à 3 ou 4 degrés ou environ. Mais parce qu'en prenant les moyennes entre plusieurs observations , on ne rend pas assez sensibles les écarts, dont il est souvent utile et agréable de suivre la marche, )'ai cru devoir former les Tableaux 3.°' et 4-™'' » pour mettre sous les yeux les trois jours de chaque mois , dans lesquels les différences des températures à l'ombre et au soleil, à l'heure du midi, ont été les plus grandes : on voit qu'elles s'élèvent , en Janvier et Février, de 9° ;\ 10°, et quelquefois méme de plus; tandis que dans les mois chauds , elles ne sont que de 4° à 5° et rarement de 6°. En parcourant l'état du ciel qui avait précédd les Jours des plus grandes différences , en Eté , j'ai re- connu que, le plus souvent, le jour ou la nuit prece- PAR M. BIDONE. 19^ dente , il y avait eu des causes refroldissant l'atmos- phère , telles que de la pluie , de la gréle ou des vents froids. .,,.1> tjj ^.4* Pareillement , )'ai remarqué , lorsque plusieurs jours sereins et calmes se sont succédés , que la dilTcrence des températures à l'oml^re et au soleil , était ù-peu- piès constante , et de a à 3 degi-és , en Eté. Il semble donc naturcl qu'oa doit attribaer ;\ l'état précédent du cicl les vaiiations de ces diiFérences ,1 dans les différens jours et Saisons de Vaonée. Il est aussi aisé de concevoir que les causes qui concourent à les augmenfer , doivent étre plus per- manentes et plus efficaces en Hiver que dans les autres Saisons. La neige, les glacons, les gelées , les vents froids et la longueur des nuits refroidissent tellement l'atmosphèie que , lorsque le soleil parait , ses rayons excitent une clialeur en proportion beaucoup plus forte dans les corps qu'ils rencontrent directement, que dans ceux qui sont dansTombre, et sur'lesquels ils n'agissent que par l'intermòde de l'air environnant. Qu'il me soit permis de remarquer ici que c'est peut- étre du changement subit et considérable de la tem- perature que provient en grande partie le mal-aise que l'on sent quelquefois en passant de l'ombre au soleil : et l'on voit, par ce qui précède , pourquoi cela arrive plus fréquemment et d'une manière plus incommode dans les mois froids que dans les mois cliauds. De ces observations on peut donc conclure que la aoo SUR LA CHALEUR DU SOLEfL , ETC. diirérence des températures à l'ombre et au folcii peiit varier depuis i ou 2 degrds jusqu'à io ou environ : que ces difTérences en Janvier et Février sont presque toutes assez considérables ; et que c'est !; np OT! % 20 J I. TABLEAU. Moyennes éWafions wensiielles du thermomhre exposé ' au soleìl , et du thermomètre à l'ombre^ en nefaisant usa gè que des observations faites à l'Iteure du midi , dans les jours de soLeil non~vpn1eiinr. , pendant l.'année I 1808 Wois. H 1 2: . II ^ -n a Mois. 0 ^ J co H 1. 8-5 il Oi IL U a tu Q Jaiivier '0,^7 2,80 747 Juillet 26,64 23,57 3,07 Février i2,5o 5,53 697 Aoùt 26,42 22,44 3,98 Mars 10,17 6,87 3,3o Seplembre 23,5o 18,97 4.53 Avril 14.8' ii,o5 3,75 Oclobre 116,98 I2,57 4.41 >Jai i3 71 '9.79 1 3,94 Novembre 11,33 6,60 4,73 Joiii 24,4 » 21,00 3..42 1 Décembre 5, 11 0.71 4,40 1809 J;invipr 7.5o 2,26 5,24 Juillet 24,80 20,94 3,86 FévrÌPr 14,23 8,5o 5,73 Aoùt 24,25 21,17 3.08 Mars ■4.37 9-7^ 4,65 Srptunbre 20,09 i6,3o 3,79 Avril ■ 7.83 i3.oo 4,83 Octobre 17.38 13.87 3,5i Mai 19 5o '7.'7 2,33 Novembre 10,12 6,91 3.3 1 Jtiin 23,23 20,76 1 v47 Décembre 1 5 17 287 2,3o ce ao& IL TABLEAU. Moyennes des rèsultats du Tableau precèderli , relalives à chaque Saison de l'année. l8o8 180 Q 1 U Saisons. ss a " i> a jj a H fa 0> 0 s a Saisons. ai S Q (5 -a « Hyver io,84 4,47 6,37 Hyver 11,66 6,64 5,01 Printems '997 16,24 3,73 Printems 21,40 1849 2,9» 3,42 Été 25,8z 21,04 3,78 Été 23,02 19,60 Automne 11.64 7>«4 4,5o Auiomnp 11.57 i 848 '% Moyenn ^^^^^^^^m 1808 '7.54 12,96 4,58 1 1809 .6.91 i3,3i 3,60 2o3 III. TABLEAU Prèsentant les trois jours de soleil non-venteux de chaque mois , dans lesque/s, à l'heure du midi, les différences d'éìévation du thermomètre exposé au soleil ^ et du . ihermomhre à l'ombre , ont été les plus grandes , pendant le 1808. J Mois. 3 0 '-3 u -S— : a » jl a H a.° 0 g s Mois. 2 a 0 1-5 CU a " J3 » H a-s 2 a a 0 a 3 + 8,5 — 1,0 9.5 11 27,0 a3,o 4,0 Janvier 5 + ■7.0 + 2,0 i5,o Juillet 12 28 23,5 4.5 H 11,5 ^,5 9.0 29 26 21 5,0 I l5,2 5,8 9,4 a 26 21 5 Février 6 .5,5 7.2 8,3 Aoùt '4 a6,5 21 5,5 i6 9> 0,5 9,0 22 28 23 5 i5 12,5 8,2 4,3 4 24,5 >9,5 5 IVTars 16 IO 6,5 3,5 Septembre 5 26 20,5 5,5 29 8,5 5,° 3,5 •^ 23 '7 6 4 .6,5 8,5 8 2 18,5 i3.3 5,2 Avrii 14 .5,0 10,0 5 Octobre 3 »9 i3.5 5,5 '5 18,5 i3 5,5 6 20,5 i5,5 5,0 .5 .6 20 6 12 16,5 11,0 5,5 Mai »7 17 21,7 5.3 Novembre '9 i3.5 7.5 -6 :8 28,5 22,1 6,4 29 .1,3 4 7,3 ao 26.5 21,5 5,0 12 5 0 5 Juia i8 25,5 ai 4.5 Décembre 2Z — 1,2 -6,0 4.? 3o 26.5 23 3,5 25 + 6,5 -0,5 7 ?o4 IV. TABLEAU Présentant les trois Jours de soteil non-venteux de ckaque mois t dans lesquels , à l'heure du midi, les différences d'éléyafion du ihermomètre exposé au soleil, et du i thermomèlre à l'ombre , ont été les plus grandes , pendant le 1 80 a. Mois. tn 3 0 -«; — |s 0; S-o 5 a 01 n 0) i a Mois. : 3 0 X — ■ e •" 5- 0 ^ a Thennomèire 1 à l'oaibre. 1 c 1 Q 4 10,5 2,0 8,5 i3 26,5 22 4,5 Janvier 9 .5,0 9,5 5,5 Juitlet .8 26,5 23 3,5 IO 10,5 3,5 7.0 21 25 20 5 14 l5,2 ' 8,5 6,7 18 27.5 23,5 4 Février '7 14,5 9.5 5, Aoùt 24 23,5 '9.5 4 28< i3 7,5 5,5 28 24 10 4 8 .5,5 9 6,5 9 .8,5 .4,5 4 Mars 18 17 ..,8 5,2 Septembre '4 21 .6,5 4,5 29 16,5 IO 6,5 3o >7.5 .2,3 5.2 2 17 12 5 7 ■9.5 14.5 5 Avril 21 16 ..,5 4,5 Octobre i3 17 .2,5 4,5 »9 20,5 .5,5 5,0 »9 20 i5 5 7 .6.5 .3,5 3,0 ' ■4,5 10,2 4,3 Mai IO '9.5 17,5 2,0 Novembre IO i3 8,5 4.5 12 22,5 20,5 2,0 20 6.5 .,5 5,0 8 21,5 .8,0 3,5 6 6,5 4 2,5 Juia '7 25.5 22,5 3,0 Décembre 2. 6.5 3 3,5 22 27 i3 4,° 28 5 1,8 3,2 I 2o5 HISTOIRE MÉTÉOROLOGIQUE DES ANNÉES 1807 ET 1808 avec des notes sur la diverse temperature observée," et sur la differente quantité de nelge tombee a la meme epoque en plusieurs pays a peu de distance de l'un a l'autre, ETC. PAR A. M. VASSALLI-EANDL Lue à la séance du $ mai i8lo« »ES Résuhats des observafions météorologiques insérés dans le 9.""* ^'olume des Mémoires de la Classe, font connattre les modifications atmosphériques qui ont eu lieu à Tuiin , depuis le premier janvier 1787 jusquau premier junvier 1807. Les Annales de l'observatoire de l'Académie offrent une nouvelle sèrie d'observations qui a commencé avec le 1809. L'Histoire météorologique du Piémont manquait en- core des observations faites pendant les années 1807, SoG HISTOIRE MÉtÉOROLOGIQT'E , ETC, Cesi pour préseater le chainon qui joint les denx séries d'observations, que j'ai écrit ce Mémoire qvii renferme en peu de pages le parallele des modifica- tions atmosphériques dans les années sus-énoncées et des Notes sur les diffdrences météorologiques observées en memo tems et à peu de distance. L'année 1807 a été , on peut dire , humide et chaude, puisqu'il est tombe 58 pouces et 9 lignes de pluie, et 5 pouces, I ligne de neige, savoir: Bg pouces, 3 lignes et -'- d'eau entra la pluie et la neige; tandis que la moyenne des quatre années précédentes n'est que de 39 pouces, 5 lignes et -*- de pluie, et 3i pouces, 7 ìignes de neige qui fondue, par les essais que nous en avons faits , et que nous nous somnies proposés de X'épéter , ne donne que 3 pouces , i ligne et ,V d'eau ; celle des six années depuis le i8o5 n'est que de 29 pouces, 3 iignes, 45 cent.; ainsi la quantité d'eau fournie par les pluies et les neiges , a été d'environ un quart plus forte que la moyenne des six années précédentes. L'évaporation a été de 62 pouces, 11 lignes et ^, !a moyenne des quatre années sus-énoncées n'est que de 4S pouces , o lignes et ~\% , celle des six années 46 pouces , 8 lignes. Les chaleurs ont commencé dans le mois de mai , et se sont soutenues jusqu'à octobre sans arriver ce- pendant jamais à 28 degi'és de Réaumur; la moyenne de l'année a été de q°, 70 cent. ; celle des quatre années précédentes est de 9", 65, et la moyenne I PAR A. M. VASSALLl-EANDI. 207 des six annces depuis le i8o3 au 1809 n'est que de 9°, 55. Le plus grand froid a eu lieu le 3o janvier et il n'a pas dépassé les G° uu-dessous de la giace. La plus graade chaleur a été le 27 aoùt , que le thcrmomòtre est monte à 27", ,'; au-dessus de la giace. La plus grande élévation du baromètre, 27 pouces , 8 lignes , -'-, a cu lieu le premier mars , et le 27 avril par un tems couvertj la moindre 26 pouces, 6 [j lignes, ,V ' le i5 avril que soufflait un vent très-fort; la moyenne 27 pouces, 3 lignes, *-, a été un peu plus forte que d'ordinaire ; la moyenne élévatioa des six aunées étant de 27 pouces, 3 lignes, i5 cent. Il y a eu ig5 jours séreins, 54 jours couverts , 17 de brouillard, 84 de pluie , 3 de gréle, 12 de neige , tandis que la moyenne annuelle n'est que de loi jours humides. L'année 1808 a offert divers pliénomcnes remar- l-quables. Le principal est le tremblement de terre qui a commencé le 2. avril, et qui fait le sujct d'un rapport iarticulier; je noterai les autres après l'apercu généraj les roodiGcations atmospbériques de l'année. Il est tombe 33 pouces, io lignes, /- de pluie, et [c55 pouces, 8 lignes de neige, savoir: 39 pouces, 5 'lignes, -V d'eau entre les pluies et les neiges; ainsi la quantité d'eau tombée du ciel a été de 2 lignes, j; plus forte que lannéc précédente. éo8 HISTOIRE MÉTÉOROLOGIQtTE , ETC, L'^vaporation au contraire n'a été que de ^7 pouces, 2 lignes et -f-, savoir, de 5 pouces, () lignes nioindre. Qnoique le tliermomètre soit monte à ^8" , -\ le i6 juillet, ou yi de degrés plus haut qu'en 1807, cc- pondant l'annt^e a été bcaucoup plus fioide ; car le froid au commencenient de l'annc'e a été à 7° et -*- flu-dessous de la giace le 25 janvier, il était encore ù — 5° le i5 fóvrier; ensuite il s'est pvolongé au prin- tems , il a devancé en automne , et il a été le 23 décembre à i4° au-dessous de la giace. ■ La temperature moyenne a été de 8° -f-^ . La plus grande élévation du baromètre , 27 pouces, 8 lignes, v^i a eu lieu le 4 octobre, le ciel étant CQUvert A demi de nuages en balayures; la raoindre 26 pouces, 6 lignes, -7^ le i^ décembre par un tema neigeux, et la moyenne a été de 27 pouces, 3 li- gnes , -^„ . Il y a eu 196 jours séreins, 5i jours couverts , '36 de brouillard , 79 de pluie, 2 de gréle et 22 de neige. Par conséquent on peut dire que l'année 1808 a été humide et froide, soit par la temperature da printems et de l'automne , soit par le froid extraor- dinaire qui a eu lieu dans le mois de décembre. Ce froid n'est point venu k l'imprévue , car dès le Jg octobre le thermomètre exposé au sud, au lever du soleil , était dé^à descendu à -'^ de degré au- dessus de la giace ,- la temperature moyenne de ce PAH A. M. VASSALLI-EANDI. 209 mois tiire dcs observafions failes à la méme lieuie pendant 20 annc^es successives par M. Jean Bonin , 0))S(>rva(eui' ractéorologl'^te de l'Académie , est de 7°, Y7, au-ck'ssiis de la giace. Uù tei froid faisait craindre un hiver precoce, et en efi'ot il a ari-été la végétalion de pkisienrs plantes beaucoup plufòt qne les aulies années , sur-tout de celk's qu'iudigt'nes de climats bien plus chauds qua le nótre, n'avaient poussé qu'un mois plus tard quo d'ordinaire, à cause des froids prolongés du prinlems. Dans le mois de novcmbi-e le Ihermomòtre au lever du soleil , n'est descendu au-dessous de la giace que le 25 i\ 1° et -'-, et ce n'est qu'en décembre quii a baissé le 1 1 à ò\ le 17 à 8", et le 22 à 12°. Une heure après il a encore baissé de 2°, et à neuf heures du mème jour ( 22 décembre ) il était encore à i3° et -*- au-dessous de la giace. i. Un froid si rude serabìait nous menacer d'une gelée analogue h celle du 1709, par laquelle Ics arbres de haute futaie crevèrent presque tous , un bon norabre d'animaux domestiques, et une quantifé im- mense de gibier moururent , les eaux du Pò à trois milifs au-dessous de Turin , glacèrent à siipporter pendant quinze jours les chariots chargés, plusieurs personnes périrent , etc. Cependant en 1709 le thermomòtre ne descendit qu'à 16°, et suivant d'autres qua 14° au dessous de la giace; mais lo froid rigoureux succeda brusquement Dd 2 IO HISTOIRE METEOROLOGI QTIE , ETC. à une saìson tròs-humide , et dura plus de i5 jours,' (andis qu'en i8oS nous n'avions que 24 centimètres ( environ 9 pouces ) de ncige lombée avant le 20 du méme mois. Le froid excessìf du 21 a tout-de-sulte diminuì. Le jour après , le thermomètre au lever du soleil , n'était plus qu'à 7°, et le 24 décembre il est monte à un demi degré au-dessous de la giace ; ce qui confirme la théorie des vicissitudes dans la températui-e de l'air que j'ai donnée dans les Notes aux Résultats des obser- vations m(^téorologiques faites pendant 20 ans à l'ob- servatoire de l'Académie. La temperature de l'air s'étant élev^e à zèro, nous avons eu environ 126 centimètres ( 46 pouces, 5 lignes ) de neige. Pendant que nous avions un froid si rude, à peu de distance de Turin l'air était bien plus doux mcrae dans les pays où il fait ordinairement plus froid qu'ici ; ainsi d'après les renseignomens que j'ai eus de M, Appia , Juge de paix à la Tour, vallee du Pelis; de M. Gensana , Docteur en médecine à Saliices et Professeur en philosophie, et de M. Bocchiardi, cliimiste pharmacien à Pignerol, Correspondans de l'Académie, le plus grand froid n'a été à la Tour qu'à 8°, à Saluces qu'à 5°, et à Pignerol qu'à 2° au-dessous de la giace. La quantité de la neige tombée dans les pays envl- ronnans , a été aussi diUérente que la tempéiafure ; eu general sur les montagaea il en est tombe beaucoup PAR A. M. VASSALU-EANDI, IH rnoins que dans les plaincs ; on a toujours passe aisc- ment le Gol de la Croix ; à Chàfeau Daufin il n'en est tombe que 21 à 25 cenlimètres ( environ 7 à io pouccs); ù S.-Peyre, 42 centimètres (i5 pouces et demi); à Saluces, 71 centimètres (26 pouces, 2 lignes ). Ces observatiqns confirment assez ce que j'ai note aillcurs que les températui-es, ainsi que quelques autres modifications de l'atmosphère, dépendent heaucoup plus des circcmstances locales que du climat ; aussi Made- moiselle Sophie Clerk , Associé correspondant de l'Aca- démie, m'a-t-elle écrit de Nice , en date du 20 dé- cembre 1808, quii y fesait un froid égal à celui du Piémout , et que la neige sur le teiTcin était à la bau- teur d'environ 3o centimètres. Un phénomène remarquable dans la temperature , c'est que très-souvent elle n'a pas été plus basse au lever du soleil que quelques heures après ; aon-seule- nient le 22 dicembre , mais encore plusieurs autres jours elle a baissd dans la journce sans aucun chan- gement appai-ent dans l'état du ciel. Un matin que le ciel a été couvert depuis le lever du soleil jusqu'à midi, un thermomètre exposé au sud-ouest était au lever du soleil à 3° et demi; à io heures à 4° 5 à 11 heures à 5° au-dessous de la giace. Jc crois que ces variations sont l'effet des modifica- tions que les vapeurs éparses dans l'atmosphère subis- sent mémn quand elles sont si rares qu'on ne peut point les discerner, et des coups de veot qui s'ensuivent; 213 HISTOI?.E METEOROLOGIQl'E , ETC. lactiìoh de la lumière jointe à celle du caloii'que pout aiscmont gazifier Ics vapeurs , et causer un abaissement dans la temperature de l'air. N.B. Les instrumens, qui ont servi, aux observations rap- portées dans les Tableaux suivans, sont les mémes qui ont élé décrits dans la Note i.'* aux RéxuUats des ob— sen-alions météorologiques , imprimés dans le volume précédcnt, pag. 20, à l'exception de l'échelle de l'hy- gromètre qui a été cliangée en janvicr 1808, à l'occa- sion que cet instrument avait besoin de n'paration , de sorte quelle a le zero au milieu , et aux deux cótés Ics N.°^ I, 2, etc. de sec et d'humide , dont les extrèmes sont 5 ; et les thermomètres employés depuis le i.*" janvier 1808, sont les thermomètres isolés, dont on- trouve la description à la pag. 27 du volume sus-énoncé. ,i3 J AN V I E K 1807. OBSERVATIONS BAROMÉTFJQUES ET THERMOMÉTRTQUES. 3 14 '5 lò 17 iS 19 20 21 22 »3 »4 >S 26 '7 »* 30 3' lOu. lig. di.x. puu. tig. dix. pou. lig. dir. 27- = 7 27 = 7 27 27 = 7 27 -7 = 7 =7 27 27 = 6 27 27 =7 27 26 26 j6 26 26 26 27 27 37 27 27 27 27 27- 27 27 27 -7 27 27 27 27 =7 27 27 27 26 27 27 27 27 26 26 26 26 26 27 27 27 27 27 27 27 =7 3- 7 7 2 3 6 S S S 6 6 6 2 II 27. 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 4 26 II 26 II 27 3 27 ■ 27 2 26 IO 2Ó II 26 » 26 8 26 8 26 li 27 o Jeg. dix. dfg. dix.ldeg. dii 5 27 »7 27 =7 »? '7 27 3 — 2. - 2 3 3 4 I o 7 I o S 2 S — I 2 4 s 8 S 5 3 4 2 2 TJ. 5_ 1 e 5 — 2 I o + 1 4 4 T 2 2 I I O — I deg. Uijc. — 2. 2 2 2 2 3 3 2 2 5 1 o S S deg. dix. deg. cU: 5 9 S 9 8 8 II 9 2 7 S '3 S '4 S '3 S '4 3 S I 2 I 3 » S 17 7 5 " S 1 3 IO 5 'I 5 13 - 15 5 17 5 12 8 S IO i: 5 10 s 11 S I I I I 2 I I I I I I 0 5 — I I ■:s o 4 •r e 2 5 4 I 2 2 I I — I I 2l4 J AN y I E R 1807. OBSERVATIONS ANÉMOSCOPIQUES ET UDOMÉTRIQUES. 1 3 ì 4 5 6 7 s 9 IO II 12 13 M 'S 16 17 iS 19 20 23 24 i6 27 2S 3" Un A N E M 0 M È TRE. Soir. HYGROMETRE liDOMÈTRE. ATMIDOMÈTRE. Matin. Mieli. Matin. Midi. Soir. Matin. Midi. Soir. Bialin. Mi'ii. Soir. lir. force dir. force dir. force d. cen. ti. cen. d. cen. p. 1. d. p.l. d. p.l. d. p. 1. d. p.l. d. p.l. d. N.E. f ^ S.O. i! s- ìv 8-4I- 8.15. 8.25. 0 0 i 0 , „ N.E. s N.E. IO N.E. 5 «35 8 34 8 20 0 5 N.E. 10 0. 15 N.O. 15 8 20 8 10 8 0 05 S.O. 25 S.O. 25 S. 15 8 10 8 0 8 0 0 5 N.E. 30 E. is E. IO 8 IO 8 S 8 5 0 S.O. s SO. 15 S.O. IO 8 15 8 0 8 5 0 S.O. IO S.O. 15 S. 5 8 iS 8 IO 7 90 a E. 2 N.O. IO 0. 5 8 0 7 90 7 90 0 S.O. s S. 3 S.O. IO 8 IO 7 85 785 0 s. S S. s S. 5 s^s 8 3C 8 IO 0 so. 3 S. 5 N. IO 8 S 8 S 815 0 NO. s S.O. 15 0. 5 815 8 10 8 15 0 S.O. 5 S.O. IO S. 15 825 825 825 ° SO. 3s S.O. 40 NO. 35 8 2 7 45 6 70 0 S OS N.E., is N.E. 35 NE. 35 7 90 7 90 7 95 0 S. 3 N.E. .5 S. 10 7 8z 7 6S 7 70 0 S.O. 35 S.O. IO SO. 3 7 90 7 85 7 0 0 5 N.E. 2 S.O. IO s. s 7 6s 7 60 7 60 0 5 S.O. s S.O. 35 0. 25 785 7 IO 6 55 0 5 N.E.. 15 N.E. 20 S.O. 15 7 SO 7 6S 7 60 I S.O. is S.O. 5 NO. 2 7 85 7 85 7 8s 0 5 0 S SO. 15 S.O. 15 S.O. 5 7 90 7 50 7 SS 090 0 5 N.E. IO E. 15 0. 80 7 95 7 80 6 SS 0 5 S. 20 S.O. 15 E. 3S 6 15 6 IO 5 80 0 5 NE. 10 N.E. 5 S.O. 15 6 IO 6 5 6 15 0 N. 2 S.O. 5 S.O. '5 650 6 30 6 30 0 N. 10 N.E. 25 E. IO 6 85 6 85 6 35- 0 S. 15 E. 15 N. 15 7 IO 7 >5 7 '5 0 N. is N.E. »o E. 10 7 :s 7 IO 7 10 0 E- S & »5 s. S 7 »S 7 IO 6 95 0 N.E. 10 SO. IO S.O. IO 7 '5 7 15 6 90 »> 2l5 j Ais yiER 1807. ÉTAT DU CIEL. Joura du mois. AU LEVER DU SOLEIL. A MIDI. AU COUCHER DU SOLEIL. 1 Demi-coHvert de brouillard 1 Clair et givre J Cldir et givre 4 Clair , givre et venteux S Brouillard, givre et vcnt 6 Demi-cliir et givre 7 Cldir et givre 8 Demi cUir et givre 9 Demi clair et givre IO Couvett , cnsuite neigeuK II Couvert à éclaircis 12 Couvert btumeux H Clair et givre 14 Nudges à balayures et vent 'S Demi-couvert ensuita neigeui: 16 Demi couvert et givre >7 Clair et vent tS Demi clair et givre «9 Cliir et givre 20 Brouillard 21 Demi-clair et givre 22 Demi-couvert de iiuages minces H Nuages à balayures et givre 34 Demi couvert de nuages minces 2S Demi couvert de nuages minces 26 Clair 27 CUir 2i Demi-couvert de nuages nrinces '9 Couvert en voile a éclaird» 30 Clair et givre 31 Demi-couvert de nuages minces Demi-couvert nuages àbalayutes Demi-couvert de nuages rares Demi-clair Clair et venteux Nuages rares a balayures Demi clair Nuages rares à balayures Demi-clair Demi couvert de nuages minces Demi-couvert brumeux Nuages i balayures Couvett brumeux à édaircis Brouillard Nuages à balayures et vent Nuages ondulés et vent Demi-couvert nuages coureurs Claic et brouillard à ristette Demi-couvert brumeux Clair et vent Brouillard à édaircis Demi-clair etbrouillard à rastette Demi-couvert de nuages minces Demi-clair et vent Demi-c!air et venteux Nuages à balayures Ctair Clair et venteux Nuages à balayures Nuages à baUyute» Clair Demi-claii Demi-clair Clair et rouge au S. O. Clait Clair Clair Dcmi-clait Demi-clair Demi-clair CUir Couvert à édaircis Demi-couvert brumeux Clair Demi-couvert brumeux Nuages à balayures et vent Couvert de nuages minces Demi-couvert ds nuages à balay. Clair et brouiUird bas Nuages rares Clair et venteux Nuages brumeux , clair Couv. brumeux «t neigS la nuit Nuages rares Clair et veni Demi-clair et vent Nuages rares Nuages rares Clair CUir Clair Clair Nuages à balayure» 3l6 r KÉCAPITULATION DES OBSERVATIONS MÉTÉOROLOG'OUES. Plus grande dlévation du mercuro dans le baromèlre . . le 2 Moindrc élévation . . , . . . . le 22 Elévatìon moycnne, malia 27. 2. 9; midi 27. 3. 4» *'''"' 27. i. G Moyenne élévatioii du mois ..... Plus grande éldvation du thcrmomòtre de Réaumur , cxposó au nord . . . . . . . le 24 Moindre élévatlon . . . . . . . le 3o Eldvation moyenne , matin — 2. 5; midi + 3. 3; soIr-*-i. 5 Moycnne élévatlon du mois ...... Plus grande élévation du thermomètre exposé au soleil le aS Pluie tombée . . . . . , Neige tombée ........ Evaporation ........ pouc. Ilgo ^7 7 26 8 27 2 dcgr. -»• 8 dix. 8 O o ■4- 17 pouc. ligu O O O 9 o 7 dix. FREQUENCE DES VENTS. foia E. « E. S. E. 0 S. E. I S. S. E. 0 S. IO S. S. 0. 0 S. 0. jo 0 S. 0. 0 0. S 0. N 0. 0 N 0. 15 N. N. 0. 0 K. s N. N E. 0 N. E. 18 E. N. E. 0 JOURS ETAT DU CIEL.. clairs piits N."* 9 les 2 3 4 S 17 tg 26 27 deint-clairs 5 Ics 6 7 8 9 24 demi-couvetrts 9 Ics 1 13 16 18 22 23 2$ coiivcrts 3 Ics II 12 29 de broiiillard i le 20 de pl'.iie o de tiPÌge 3 les io 15 21 de vent x le 2U 30 28 31 zìi FÉyniER 1807. OBSERVATIONS EAROMÉTRIQUES ET THERMOMÉTRIQUES. niuis- BAROiVlÈTIlE. 1 TIIKUMOME AU NORD. TUE 1 Soir. P riIERMOMETRE AU SUD. Mjiìo. MIJi. Soir. Malin. Mi.ii. Matin Midi. Soir. 1 II (jou. lig, dir. ;)ou. lig. di;t. pou. lig. ilix- dep, dix. deg. dii. deg. dix l deg. dix. deg. dix dtg. dix. 1 '7- '• ,V ri 7 5 27. 0.7; 1 27. 0.-, - -2,7- i* <- '_, .'- 5 — 2. 7 ^ 1 8 -:io.— -i.vv 2 27 0 s 27 I i6 IO 8 4 j 2 1 I ' ! 1 4 S 14 I S ì 26 9 s 26 9 >6 S s 4 3 S , I 1 3 S s s 0 s 4 2Ó g S 26 IO 26 IO s 4 5 2 s 1 a ! 4 9 S I S =7 0 S J7 0 3 1 27 0 3 4 0 3 5 IO 5 0 6 26 II 26 II 7 26 u 15 s i 3 1 I 6 S + 2 S 7 '6 7 S 26 9 s »7 0 ■ 7 S 8 2 3 S 3 S 7 8 9 8 3 7 S 27 2 i ^7 3 =■7 3 2 2 5 8 a S IO s 3 8 9 ^7 J S 37 3 » 27 2 5 -' S 7 S 4 5 -« 5 lo 8 IO 27 0 26 II 7 27 0 a » s 3 S a S 3 3 8 II 27 3 2 ^7 4 27 4 a la 2 s s 5 S 2 S ■9 5 S S li 27 4 S ^7 S 7 27 6 5 I IO 8 5 8 ' s •6 5 5 9 U 27 6 5 27 7 27 7 4 '3 >■ S 4 3 "7 8 7 14 -7 6 8 27 7 27 6 S I 2 IO 2 7 a I '4 J 7 S 'J 27 6 3 37 7 S 27 7 3 1 IO 8 2 z 16 16 27 6 3 27 7 2 27 7 I 9 2 7 a 0 5 19 6 7 S "7 =7 6 27 5 27 3 I 3 8 S S 8 6 I 9 S s ' ! iS 26 II s 26 8 s 26 8 j ? 3 s 5 2 3 5 6 S 3 5 j I» 26 9 26 IO 3 26 11 s 1 0 27 3 a is-i 2 S 2 S 0 S IO 2 8 »» 27 I 8 " 3 7 2 I 0 '2 S I i li 1 ■ 27 i 8 27 4 S 27 4 2 3 S S 2 -I 5 li S a S ! .» =7 S 27 S 2 27 s 3 S 7 4 8 3 8 17 5 1 »7 4 '7 4 27 4 » + ' S 7 5 « S « S 15 S 6 7 .»« 27 4 27 4 3 27 4 2 » s 6 R 7 I 6 IO 3 H 27 S I 37 S 8 27 S " 4 a »' S 8 S 4 3 iS 8 7 »♦ ! =7 4 » =7 4 27 3 S 7 S IO s 7 S S I' S 7 2 '7 j =7 I 3 27 0 1 27 0 S II 7 S 7 2 ■9 S 7 8 it >7 I S7 J a 27 4 4 P 7 0 I S 3 8 7 S ' S Ee atS FÉ r RI Eli 1807. OBSErxVATIONS ANÉMOSCOPIQUES ET UDOMÉTRIQUES. A N E M O lM e T R E. Matin. Midi. 'iir. force 4 S ù 7 S 9 li l( 12 «5 '4 Ij 16 17 19 20 21 22 -3 -4 2> 26 27 22 N.E. S.O. N. S.O. E. S.O. NO. O. NE. SO. E. SO. SO. SO. N. N. 0. E. 0. S.O. S. S.O. N E. N.E. N. N. S.O. N.E. dir. fora 2 s IO 2i So so 'S 20 >s 60 , V s 2 s s 85 35 II 20 IO •5 IO 2 IS IO 0. N.E. S.E. S.O. S.O, S. O. E. E. N.E. N. S.O. SO. S.O. S.O. NE. SO. SO. N. SO. SO. N.E. E. S.O. s. N. N.E. N.E. _5 9 " IO S 4S 2S 30 9= 60 >S 45 2 25 IO =5 Soir Hir. forct S.O. E. E. E. E. SO. O. S.E. S.O. 0. . N.E. so. S.O. so. S.O. S.O. NE. O. o. S.O. s. S.O. so. s. s. N. N N.E. HYCiUOAJKrUlì Matiii.'Midi.l Soir. , 7- '^\^ 5 7 'S 7 IO J 6i ^ 7 45 j S :S 1 S 90 o IO Ss 6S 3S 5° IO lo »S 90 40 85 65 25 d. ceti UDO ME TRE. Matiii. Midi. Soir. 6 60 6 IO 6 20 A £a 6 6s 7 15 6,5 5 30 S 80 S «S 5 80 6 IO 6 30 6 85 7 20 7 o 765 d. cen. p. 1. d. 7 IS 7 2$ 7 60 7 'o 7 'S 7 40 6 50 S 45 5 20 6 25 6 S 7 25 0 o 5 2S 5 35 5 80 s h 6 .3 6 30 6 80 7 3S 6 Sj 7 80 p.l. .1. . 1. d. ATMlDOMtTKlC. Maini Midi. Sui p. I. d. ip. 1. d o o ^ I ° 5 o 5 o S ^'.9 FÈVRIER' 1807. -^— — __— É T A T D U C I E L Jours da AU LEVER DU SOLEIL. A MIDI. AU COUCHER DU SOLEIL. muis Couv:rt oiidnlé à ccUitcii Couvert de' nuages à balayures Clait Nujgfs a b.ilayur^s Demi clair Clair et brouillard à tas-terie Cuukcrt undulé a éclaircit Couvett brumeux, eiisuite beige Neigeux CLir et vcnteux Muanes à balayures, vent Couvert à éclaircis CU t ei givte Demiclair Couvert à écUirci» 6 Couvett gazé Couvert brumeux et vent Demi-couvert de nuages coureuis 7 ' Niid^es coureurs etpluvieux Couv. vent et qtielq' gouttes de pi' CUir et vent 8 Clait et vtiit Clair et vent CUir et vent 1 9 Nuiiges rares à balayurei Pemicouvert ì balayures Nuages à balayures et vent ' '" Couvcrt à édaircis Couv. et quelq. gouttcs de pluie Couvert et grand vent 1 " Cluit Clair Demi clair II Deniicouvert et vent Demi-couv. de nuages en barres Nuages rares et ve nteux 'i Demi cidir CUir et iiudges à balayures Demi clait •4 Couvrri de nuages à balayurei Demi clair Clait '5 Brouilhrd épdis Demi-cair et venteux Nuages à bjUyure» 1 '^ CLit Clair et brouilUid a ns-tetre Cliit ! >7 Demi-couvert brumeux Couvert brumeui à édiircis Couv. brumeux 1 Cuuvert et petite pluie Couv. brum ensniie grand vent Clair et grand vent 1 '9 Demi-couvert et \eax Couvert ensuite clait et vent Couveit à écUircit 30 CUir ci vent Clair et vent Clair et venteux >' Couverl de imagej en birres Couvert et solcil pale Demi couvert ' 3> Clair et veiiitur Demi clair Couvert a éclaircis »s Gjuveri eli voile simple Demi couvert de nuages à baUy. Demi-couveri de nuages minces 1'- Couvert brumeuic Couvert brumeux clair Couverl ondulé 'S Couvert brumeux Demi couverl et venteux Demi clair 1 »6 Couvcit ondiilé Couvrrt brumeux à écluircis Cojvert , '7 Couvett de nuages diven Demi couvert de noiges minces DemicUir li Couvert ondulc grisitre Couvett brumeux obscut Ccuveit brum. pluie et vent 220 r É yRj E R 1807. RÉCAPITULATION DES OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGTQUES. Plus grande dldvation du mercurc dans le baromètre . . le i5 Moindrc òiévation . . . . . . . le 7 Éldvalion moycnne, matin 27. 2. i; midi 27. 2. 6; soir 27. 2. 5 Moycnne élévalion du mois . > . . • Plus grande éldvation du thermoniètre de Réaumur , exposé au nord . • . . . . . le i3 Moindre élévatlon . . . . .. . . le a Elévation moycnne, matin -♦•o. 7; midi 8. 4; soir 4. i Moycnne élévalion du mois ...... Plus grande élévation du thermomètre exposé au soleil le 16 Pluie tombée . . . . . • • . . Ncige tombée ........ Evaporation ........ FREQUENCE DES VIÌNTS. E. IO E. S. E. 0 S E. 2 S. §. E. P S. 6 S. S. 0. 0 s. 0. il 0 S. 0. 0 0. 8 0 N 0. 0 N 0. ' 2 N. N 0. 0 N. IO N. N E. 0 N. E. '4 fc. N. E. e ÉTAT DU CIEL. puuc. Ugo. dix. 27 7 -.'. 26 7 5 27 2 4 dt'gr. ilix. -*- i3 o - 4 ii * 4 4 19 C pouc. lign dix. O O 5 O 3 2 O clair* N.' '3 les II 16 20 dairsavec vapeurs s les 2 s 13 14 22 demi-cuuverts 6 les I 9 12 is 23 27 JOURS cuuverts 7 les 6 IO 17 21 24 25 26 de pluie 2 les 7 28 de neige 1 le 3 de rent 4 ^es 4 8 18 19 221 DI A a s 1807. OBSERVATIONS BAROMETRIQUES ET THERMOMÉTRIQUES. 1 JOtRS ' ilu 1 B \ R 0 M E T R E. THERcMOMETUE AU NOhU THEUiMOMElRIi AU ftD. ALitìn. Midi. So ir. Maiiii. Midi. Soir. Malin. Milli. Soir. piju. lig dix [lUU. lig. clix. putì. lig. dix.|dc'g. dix. dtg. dix. deg. dis. deg. dix. deg. nix. dtg. dix • ' =7- 7- ,'0 8 27- 7- , 0' V- 8 A- •'■°-tV 6.7V u.;. 5 ■ 6- ;.- ■^3..^- 2 J J7 7 2 27 7 ^7 6 s j I 8 4 5 2 5 2 3 3 37 6 7 27 6 8 27 6 » I 6 2 $ i 2 9 5 2 7 j 4 27 4 5 27 4 27 2 s 0 S 2 2 2 5o 26^1 S 8 2 5 S 27 0 26 II 3 26 II 0 5 4 S 4 ? 2 8 . 6 26 9 26 9 S 26 9 7 25-12 '5 2 S . 7 26 g 26 9 26 8. S » 3 2 S 0 s li i 3 ° 7 i ' j6 7 2 26 7 0 26 7 1 2 5 1 ì 0 5 2 S I 2 9 26 6 8 26 7 6 26 9 0 8 4 S ' 1 ' 4 7 2 I IO II 27 0 27 2 8 27 1 S 27 4 0 27 2 I e . I 27 3 2 1 0 2 S 5 " 5 2 2 S V » 2 0 I ° S 5 8 ' S 2 S 0 4 '- 27 4 2 27 4 2 27 .^ 8 3 6 S 3 5 3 IO 3 7 '^ 27 3 2 27 3 3 27 3 S 4 27 2 7 1 2 s 4 7 4 4 4 8 4 ' M -7 3 4 27 3 2 8 S 62 25 •2 5 6 5 ■ S 27 0 26 ,, 8 26 9 s 1 1 8 9 8 7 S 2 •5 2 7 3 16 26 9 26 9 s 26 IO 5 1 2 s » S 5 S S ' S 12 5 5 17 26 11 s 26 li 7 26 II 7 —0 2 3 3 . I s 1 0 42:2 L' 0 6 8 6 P-i 4 5 I 3 .S 27 , 27 2 6 27 3 5 OS 4 9 2 s 19 27 4 I >? 4 S 27 4 7 I IO s 5 5 20 27 6 a 27 6 s 27 6 s 05 8 65 OS .8 s 6 8 21 27 6 27 6 5 27 6 8 0 Il 2 8 7 0 17 9 22 27 6 2 27 6 27 6 ■ ' S 13 IO 18 '7 5 IO 5 ^ì 27 S 7 27 s fi 27 S S S 2 6 5 4 5 5 5 7 4 5 ! 24 27 s 27 4 S 27 4 2 2 S 0 2 2 S 0 ( 25 , 27 3 2 '7 3 4 27 3 « --» 3 S 42 -4 5 i 13 5 lO ! 26 27 I 7 27 2 2 27 I 2 3 8 3 25! 17 5 ■3 i 27 4 J7 0 26 II 7 26 11 5 0 7 5 3 4 '■° S i 12 3 i 1 '8 ' 27 e I 27 0 5 27 0 ' I 8 S ^ S ' 3 . 16 5. S 5 »9 26 8 7 1 26 8 s 26 7 s 2 S IO 2 8 28' IO- s 8 J 30 26 8 s 26 9 5 26 10 3 s 10 5 i •> 3 5 i is 8 i 8 5 31 26 10 3 26 IO 5 1 26 IO 7 1 6 0 ^M ' 6 5 S 0 F.(; 222 MA R S i8o 7- OBSERVATIONS ANÉMOSCOPIQUES ET UDOMÉTRIQUES. 5 X 0 AtflìMOMETRE. HYGKOMErRli .naùu..lViidi. Soir. LDOMErRE. 1 ATMIDOMETKK. Matin. Midi. Soir. MillUi iMili. Suir. bMaliii Midi. Suil. •lir. force (^ir. force dir. force d. cen. H. cen. d. cen. p. 1. ti. Ip.I. il. p. 1. (I.fp. 1 (1. p.l. d.'p 1 (1. ' N-E.;! S.O. :-:■ E. ^° 7- 25. 7. 20 7- 25, 0.3.0. M E. is E. 15 N. 25 SO. 15 N. 15 7 85 7 85 7 90 5 3! E IO N.E. is 7 80 76, 7 60 »> , 1 4i N.E. s N. IO 7 75 7 70 7 7S 0 5 0 3 0 7 1 s 0. S S. .5 S. 5 E. 15 780 7 7S 7 70 I 1 ' ' S.O. IO E. 35 7 80 7 65 7 SO 1 7 N. 35 N.E. 60 E. 20 7 Ss 8 8 0 8 0 9 8 NE. IO E. 25 0. 80 8 IO 7 90 7 90 0 5 9 S.S.O. 15 N.E. 15 N.E. 15 8 IO 8 IO 8 15 I ; lo N. s N.E. 15 N.E. IO 8 15 8 15 8 20 0 2 1 E. IO E. 15 N.E. 5 8 20 8 ^5 8 ^S 0 2 2 3 ! '^- N. IO N. 25 N.E. 15 845 8 45 8 40 0 9 0 2 0 2 0 S ! 13 N.E. so N.N.E 30 N.E. 25 8 6r, 8 62 8 65 ■•' 4 1 1 >4 S.O. is S.O. IO SO. 15 8 60 83S 7 «i 0 5 05 15 1'^ S.O. .5 S.O. 45 S. IO 6 85 6 IO 6 15 0 2 0 8 I '" N.E. IO E. IO NE. 15 7 25 7 IO 7 15 0 5 I ! .7 N.E. 25 E. 15 NE. 15 7 30 7 3S 7 4S 0 5 i '^ NE is SO. is S.O. IO 7 65 7 15 7 5 0 S ' '9 S. 5 E. .5 E. 15 7 6o 7 SO 7 S-^ 0 s io N. IO NO. 5 S.O. IO 6 85 6 50 6-tS ' 5 31 S.O. 15 S.O. 2j S.O. 20 7H 6 50 6 IO 0 5 1 J2 S.O. is S.O. 30 S.O IO 6 25 6 5 5 Si ° S , ' S Jò NE. 40 N.E. 30 N.E. 30 7 7 7 15 OS ^4 N.E. 25 N.E. js N.E. 25 7 20 7 20 7 'S 23 0. s S.O. 25 N.E. 2 7 '" 6 SS 7 40 o S » S 26 ) S.O. 15 NO. 25 NO. 45 6 65 6 30 625 ' I J7 N.O. IO S.O. 30 S .0 0 50 6 is 6 lo 0 5 I : 2S N.E. 5 S.E. 5 SO. 5 6 81 « 55 6 30 0 s I »9 S. 25 SE- 15 E. .5 6 4' 6 21 61S I 1 30 {[ RE. ij E. 25 0. 25 6 5 75 , S 70 j 0 S I ^' |N.E. ,5 N. so N.E. 15 7 SS 7 SO 7.j ■ 0 3 1 ' 1 223 31 A n s 1807. ÉTAT DU CIEL. AU LCVER Dir SOLEIL. A MIDI. Couvett neigfux et vent Couv. brumcux Demi-coiivcrt de nuagesminccs Couveri cu voile Couvert brumeux Nudges minces et givte Neigi ei veiitcox Couveri en voile à écUiicis Demi-couven brumeux Couvert brumeux Ncige et piiiie PI ie Pliie et vent Couvert oudulé à écUiccis Demi cUir Couvert a édaircis Couvert ondulé grisàtre Couvert oudulé a écldircis Demi-clair et givre Clair et givre CUir Clair Couv. et quelq. gouttes de pluie Couvert brumeux Clair Demi couvert Couvert avec édaircis Couveit ondulé a CLlaircis Couvtri brumeux et venteiix Couv>ri brumeux à édaircis Couvert brumeux et pluie Couvert brumeux Couvert onduIe Couvert brumeuA à édaircis Couvert brumsux Couvert brumeux Demi-couvert et venteux Couvert, iieige et vent Couvert brumeux et ueigeux Couvert brumeux et pluvicux Couvert de nuages grisatres Neige tondue et pluie Couv. de nujgesa deux couches Pluie continue Nuagea tares moutonnés Demi-C'air et venteux Couveit à édaircis Couvert ondulé à éclaiicis Couvert de nuages en birres Couvert à édaircis Demi -clair et nuages rares Demi clair et venteux Nuages rares à bal^yures Couvert ondulé Couv. brumeux, eosuite oeigeux CUir et venteux Demi-couvert et vent Demi-couvert et vent Nuages inoutonnes Couv brumeux à éclaircis Couvert ea voile clair Couvert eu voile dair AU COUCHER DU SOLEIL. Couvert ondulé Couvert en vcile et nuages Couvert de nuages minces Couv. et quelq. goutiesde pluie Couvert en voile clair Couvert en voile clair Couvert brumeux Couv. brum. et grand vent Couvert brumeux et pluvieux Couv. de nuages à deux couches Neige et pluie tome la nuii Pluie toute la uuit Pluie Demi' clair Demi clair Couvert, ensuite pluvieux Demi-couv. de nuages en barres Demi-clair Clair Clair Clair Nuages rares à balayurcs Couvert en voile Couvert brumeux Cl.iir Nuages rares et vent Nudges rares à bahyures Couvert en voile clair Couvert à éclaiicis Couv. brumeux ci pluvieux Couveit brumeux 2— A M A R S 1807. RÉCAPTTULATION DES OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. Plus grande élévatlon du mercurc dans le baroinètre . . le i Moindrc élévation . . . . . . . le 9 Elòvalion moypnne, malin 27. i. 6; midi 27. 2. io; soir 27. i. 9 Moyenne élévation du mois ..... Plus grande élévation du thermomètre de Réaumur , exposé aii nord . . . . . , . le 22 \Ioindre élévation . . . . . . . lu 26 Élévation moyenne, matin + o. g; midi ■♦• 6. 4; soIr •+- 2, 3 Moyenne élévation du mois ...... Plus grande élévation du thermomètre exposé au soieil le 22 Pluie tombde ........ Neige tombée Evaporation J ...... . pouc. ligo. ilix 26 6 V> 27 I 8 -f- i3 o - 4 5 pone. S Upn di 3 3 8 2 2 1 FRÉQUENCE DES VIÌNTS. ÉTAT DU CIEL.. E. 12 fois E. S. E. 0 S E- 2 S. S. E. 0 S. s clairs N. ' ì les 20 21 2S S. S. 0. s 0. 0 31 i cìemi-chirs 3 Ics is 19 22 0. S. 0. 0 deinicjuverts /f les 6 14 26 27 0. 4 0 JOURS 0 N 0. Cu 11 ver» 9 les 2 3 4 5 10 17 r8 28 29 N 0. N. N. 0. s de pltiie 7 les 9 I? 13 16 23 30 31 N. s de nt'ige S les I 7 8 ir 24' N. M, E. 0 NL E. -.6 E. >. E. 0 2 25 A r n I L 18 07. OBSERVATIONS BAROMÉTRIQUES ET THERMOMÉTRIQUES. JOURS Illuls. BAROMÈTRE. THERAIO.MÌìTRE i THERMOMÈTRE AU NOHD. 1 AU SUD. IMatin. Midi. Soir. IM alili. Midi. Soir. S Mali[i Midi. Soir. pou. lig. dix. pou. lig. dix. pou. lig. dix. dcg. dix. deg. dix. 'dog. dix.ldeg. dix. deg. dix. deg. dix. « 26. 11. .V 26. 11-77 26.11.7- ^•-A- •"7.70' ''4- ,7 5 -; 2- 7T ^■7.7^ -4.7^ 2 26 10 7 26 II 27 0 0 9 2 3 5 0 16 4 4 3 27 0 3 27 2 2 27 2 -I 9 S S 5 -0 s 17 s S 8 4 27 3 4 27 3 27 2 7 M s IO s 2 S il S 'S s 2 5 5 27 2 8 27 4 S 27 4 8 -0 5 9 S 7 0 IS 2 7 3 6 27 S ^ 27 6 3 27 6 4 0 lo 8 0 S 15 5 8 5 7 27 5 2 27 6 »7 s S -: I 2 IO s 8 S I s I4 8 7 8 27 S 3 27 S 8 27 5 7 ^ S '4 9 2 3 23 2 9 7 9 27 6 27 6 S 27 6 s SS '5 2 II 5 4 21 s Il 8 IO 27 s - 27 S S 27 4 S 5 2 '3 12 5 18 s I2 5 II 27 3 4 27 4 27 3 2 S '7 14 2 4 8 22 4 >4 3 i: 27 2 5 27 2 9 27 I 8 7 16 s .4 8 6 S 19 s '4 i 13 27 I 27 I 2 27 0 S 6 S ^3 S ■2 5 6 7 >4 5 12 7 M 27 0 27 0 26 IO 5 7 2 IO 7 S 7 10 2 7 5 'S 26 8 2 26 6 5 26 4 7 6 S 8 5 6 5 .'; S 16 26 7 2 26 9 3 26 9 4 8 II S 7 2 S 20 7 2 •7 26 6 7 26 7 2 26 8 3 6 S 9 7 6 S IO S 6 S 18 26 8 26 9 26 9 8 4 5 IO 2 6 S 4 S 17 S 6 7 '9 26 IO 8 26 IO s 26 IO s 4 2 9 5 4 I' s S 3 20 26 10 5 26 II 5 26 11 8 I 12 2 7 2 I '4 S 7 S 21 17 0 3 27 I 1 27 2 3 2 2 II 7 S I 8 19 S 7 8 22 27 2 8 27 3 2 27 3 S 2 8 II 5 8 2 5 17 2 8 S 23 27 4 3 ^7 4 S 27 S 3 6 3 •2 S IO 6 2 18 s ro 2 24 27 5 27 S 2 27 S 7 S 15 2 II 5 7 S 19^ s II 8 25 27 4 3 27 4 2 27 4 8 7 2 15 S «2 S 1 7 21 12 7 26 27 6 s 27 6 8 27 7 S 7 5 IS 8 12 S 7 3 23 s »3 S 17 j 27 8 28 ; 27 7 27 8 2 27 7 S 85 19 2 ■7 i 8 S 23 S 17 8 -7 7 4 27 7 92 20 17 8 9 24 s 18 »9 27 6 I 27 s 2 27 4 S 1 9 19 5 17 S 9 22 S 17 8 3.0 27 5 27 S 8 27 S. 8 1 9 2 16 0 16 5 9 S 24, 0 i^ 7 1 , ; 1 l .» . e£ aaO A y n I L I ì) 0 7. OBSERVATIONS ANÉAIOSCOPIQUES ET UDOMÉTRIQUES. A N E M O M E T R K. Matiu. Midi Soir HYGnOMETREj DDOMÈTRE. J, atmiuomEtre. •vialiu.i Milli. ] Sjir ImoIÌh. Midi. Soir. I.tialiii Midi. Soir au. force 5 9 o N.E. a 5 3 " N.O. Y^ 7- 55. 7- S 6. 85.1 2 NE. »S E. 20 N. is 7 20 1 6 85 6 71 0. 6. 0. ì S. 30 S.O. 'S E.N.E. 10 6 85 I58, 5 8j 5 82 4 N.E. 'S SO. >s N. 25 6 40 '585 S S. 27 SO. aS S. 15 6 32 ' 5 45 5 6o| 5 lo i 6 S.O. s S.O. >S O.S.O. 15 6 30 S So 7 s. 'S SO. •5 E. IO 6 25 5 60 562 S E. 15 0. IO S. 5 585 5 42 5 40 9 N. s E. IO S. s 90 5 45 5 20 10 E. 5 S.O. ♦0 S.O. IO 5 IO 4 9° 4 80 II E. S 0. H N.E. IO 5 62 5 JO 4 SS II N.E. IO S.O. 30 S.O. 10 S 45 S IO s is 13 E. 'S E iS E. 25 j 5 io 5 8s 6 0 14 N. H N.E. 20 N.E. 5 i 7 0 7 IO 7 i) 15 N.E. 60 N. 35 NO. 60 7 25 7 80 7 85 ^0 11 16 E. 'S N. 25 N.E. 20 7 95 7 IO 7 68 ro 9 7 20 Jo 4 17 N. 25 S.E. 3° SO. 15 7 75 7 60 I» N.O IO NE. 25 E. 15 6 65 632 6 30 19 N. n 0. 80 0. 60 6 IO 5 30 5 2tì 20 0. 10 S.O. 25 S.O. 45 5 S6 5 SI 5 SS ;i E. .2 N.E. 'S E. 30 5 85 5 95 6 0 2J E. 5 N.E. '5 S.O. 15 6 15 0 IO 6 15 3? N. 10 E. IO S.O. 5 «35 6 2 5 60 24 N.E. IO S.O. 30 E. IO 625 6 IO 6 '5 2S NE. S N. 15 N.E. 15 6 30 6.5 6 20 26 N.E. »S NE. IO E. IO 6 45 6 30 6 35 \ 27 E. 5 S.O. '5 NE. 15 6 25 6 5 6 IO j 28 N.E. S S.O. »S SO. IO 6 29 5 85 S 80 29 s.o. S S.O. 35 S.O. 20 625 5 15 5 20 30 N.E. IO E. 25 S.O. 15 6 S 6 10 6 S p.). ti. [). I. d. ?p. 1. o I o o ir o 2 I 0 5 o 2 o 5 o S 0 5 o 5 o 5 o 5 o S o 5 o S o 5 o 2 ..1. <1. o o 5 o 5 ^ S o 5 o 3 o S o S o S '' S 0 5 03 " S o 5 I I o 5 o 5 o S o S o 5 o 5 o 5 o S o 5 o 3 ,1. <1. 0 S 1 5 I 2 5 I I i 5 1 5 I 5 2 0 5 1 5 «^ 5 0 5 I « 5 i i ' S 2 i 5 2 1 5 2 ' 5 > 5 2 12j A y R I L 1807. É T A T D U C I E L Jours 7 iS '9 '3 »4 »S ì( '7 jo Ji )UU. lig. 7 27 -7 27 27 27 lig- di,. pou. "3- dix. s- 6 1 0 27 S- 1 0 s 27 s 4 0 27 3 s 2 5 27 2 3 2 2 27 1 4 IO S 26 IO 2 II s 27 I 4 3 s 27 3 5 3 s 27 2 3 0 g 27 I 2 3 27 2 8 S 2 27 4 8 3 7 27 4 7 S 3 27 5 S 6 5 27 6 4 7 27 6 8 7 27 7 6 S 27 6 3 s 27 ì 2 4 27 3 2 4 2 27 4 S S s 27 6 s 8 27 6 6 5 27 6 2 S 2 27 5 4 S 27 S 6 27 S 5 S 2 27 4 S 3 27 2 s I s 27 2 6 S 3 27 5 dix, _4_ 1 9 8 9 9 9 9 IO II 9 6 7 6 9 2 IO s <1^. dix.'ilcg. dix IO s it g 20. 21 20 19 14 »3 '7 18 19 13 17 16 'S 17 20 22 23 26 26 »7 18 '9 21 23 2S ^3 21 23 ; 18 ài i8 12. 12 'S 14 13 14 '3 14 12 9 14 14 'S 13 16 18 19 20 19 14 14 17 )8 ; i<> "9 iS )i6 I 18 i «3 S 1-3 S 9 deg. di; 9- IO 8 9 8 5 9 le ti 9 t 7 6 <; IO II 12 14 I6 12 9 9 IO II 12 12 II 12 f2 II 9 dog. dix. 24- T 2S 24 : 20 ; >9 14 18 deg. dix. S 7 22 5 20 5 16 S 22 6 24 >7 S 19 2 27 S 26 2 3° S 30 S 28 2> 2J 4 2$ S 2s 8 26- 2 27 36-2. l'I S '^7 S 181 s Il s 26 : ri* 12. 12 14 2 »3 2 IO 5 14 2 '3 12 8 1 O 7 8 9 S »4 S »S '3 iS 8 16 5 18 7 10 21 20 «4 14 16 18 »9 S '9 s ig 7 16 3 '9 '3 13 7 IO 2 j3o M A T 1807. OBSERVATIONS ANÉMOSCOPIQUES ET UDOMÉTRIQUES. 0 ANEMOMETRE. HYGROMETRE L/DOMÉTKE. | atmidométre. Malin. Midi. Soir. Malin. Midi. Soir. Maliu. Midi. Soir. Malin Midi Soir. Jir. forci 1 dir. force dir. forco il. cen. d. ceD. d. cen. 1). 1. d. l).l. d. p.l. d. p. 1. d. p. I. d. p.l. d. 1 N.E. ;^ 0. t 0 9 - 9 " 6. ,5. 5.85. 5. So. 000 0 0 s 0 1 s 2 0. s s. '5 S.O. 20 6 10 5 76 5 7J 0 5 u S 0 J 1 3 N. 19 S.O, 20 S. is 6 20 5 81 6 0 0 S 0 5 2 4 S.O. IO S.E. 15 N.E. 5 6 IO 5 75 5 80 0 2 0 3 ' 5 3 N.E. IO NE. J5 N.E. IO 6 25 6 20 6 2s 0 3 0 i ' 5 6 NJÌ. 25 N. •»5 N.E. 20 7 '5 7 10 7 15 0. 8. 0. 0. 2. 0. 2 7 E. 20 SO. S 0. 15 7 25 7 0 7 0 0 S 2 S N. s s.a 2S S.O. s 6 IO S 82 565 0 3 0 1 i 9 N.E. IO S.O. i N. is 625 6 IO 6 Ss 0 5 0 S ' ^ IO N.E. 15 N. '*S N. 25 7 IO 7 7 S 0 5 i- 5 I II 0. IO s. •IO N.O. 60 7 10 6 80, 6 75 I ■■' 5 12 E- iS E. 95 N. IO 6 S 90 563 0 5 I 2 iS E. ,5 E. 35 E. 15 6 40 6 25 6 30 0 t 0 5 " 5 ' S ■4 N. ,5 S. JO N.E. 2 6 ?s : <» 4? 6 2 0 S ' S 'i N.E. 2 N.E. S N. 0 6 jp 6 70 6 30 ,0 1 0 ì ' $ l(i N.E. IO S. IO S.E. to 645 6 30 5 Ss 0 S I 3 17 N. is N.E. S N. IO 6 35 5 85 S 80 0 i 0 S 3 S i3 N. s SO. IO SO. 5 6 20 6 II 6 .5 0 5 .1 a S 19 N. s S.O. 45 0. 25 6 IO 5 75 580 ' e S ? 30 N£. 3s N.E. 25 0. 20 6 IO 5 7° 565 OS J s ' S ji E- 15 E. S E. ,5 585 5 64 562 0 » ° 3 3 22 N.E. 20 N. IO S- 5 5 75 5 40 S 35 0 s 0 S 3 =3 N.E. 15 N.E. IO E- 5 5 68 5 5° S 45 : I 4 S 24 N.E. 1$ S.E. 5 0. 10 5 75 S 60 5 35 ? 5 l 3 25 S. is S.O. 5 E- 35 5 50 5 42 5 45 1 i 3 26 N.E. is SE. IO S.O. s 5 SS 5 47 5 50 I 1 3 J i =7 SO. s N.E. 5 SO. IO 585 5 61 5 7 ° s 0 s ' s : 2S S.O. s E. S E. IO 587 5 75 5 70 0 S I 3 S' 29 E. ,s E. 10 N.E. s 6 15 6 20 675 0 S « S 30 E. IO SE. 35 E. 2S 6 78 6 ij 6 20 0 5_ ( « 3' N.E. IO S.E, «5 S.E. 30 6 40 6 30 6 4J D I 1 .1 2 s3i ^I A I 1807. ÉTAT DU CIEL. Joiirs dii niuis. AU LEVER DU SOLEIL. A MIDI. AU COUCHER DU SOLEIL. 6 7 8 9 IO II 12 13 >4 '5 16 '7 iS '9 10 21 12 '3 »4 >6 »7 li >9 }o 3» Clair Claic Chir et nuages rarej Couvert a éclaircis Coiivcrt de nuages coureurs Couvert et pluie Couvert bnimeux CIdir Demi-cUir et nuages Pl'iie Brouillaidépais Clair Pluvieux Couvert en voile Couvert à écljircis Demi couvert de nuages minces Demi-couvcrl de nuages a balay. Demi clair et nuages à balay, C|jir Clair et vent CUir et nuages rares Couvert ondulé Demi-couvert à balayures Demi-clair et nuages à balay- Clajr et nuages rares Demi-clair et nuages en barres Couvert a balay. à eclaircis Claic Couvert en voile claii Couvert en voile brumeux Cldii et nuages gris Clair et' nuages rare3 Clair et nuages rares Clair et nuages a 1 horizon Demi-couvert Couvert en voile et nuages Couv. brumeux à eclaircis Demi-couv. de nuages doubles Deiii-couvert de nuages à balay. Couvert en voile clair Demi-couv. de nuages doubles Nuages rares Demi couvert et venteux Couvert et venteux à eclaircis Demi-couv. de nuages pommelés Couvert brumeux à eclaircis Clair et nuages rares Demi-clair et nuages moutonnés Demi-clair, vapears fondues Nuages à balayures et vent Couvert à eclaircis et veut Clair et nuages rares Clair Clair et nuages rares jìlpages moutonnés Clair et nuages ammoncelés Clair et nuages rares Couv. et quelq. gouttes de pluie Demi-couv. de nuages pommeles Qouvert et pjuyieux Demi-couvert et venteux Demì-cauv. et unt 112 heuie de pi. Clair Clait Demi-couvert de nuages mine*' Couvert en voile clait Couvert et pluvieux Demi-couv. de nuages coureurs Clair Demi-clair Demi-couv. de nuages coureurs Clair et venteux Clair et venteux Demi-couv. de nuages à balay. Clair et nuages à l'horizon Couvert en voile clair Demi-couv. de nuages brumeux Clair Demi-couv. de nuages à balay. Clair Clair et vent Clair Clair Demi-clair Nuageux à balayures Clair Couvert de nuages à balayures Clair pur Couvert à eclaircis Nuages rares Couvert brumeux Nuagcs rares et venteux Couvert de nuages bruns iSa M A r 1807. RÉCAPITULATION DES OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGTQUES. Plus grande éldvalion du mercure dans le baromòlre . . le 17 Moindrc élévation . . . . . . . le 6 Élóvation moyenne, matin 27. 4. i ; midi 27. 4. i ; soir 27. 4. a Moycnne éliivatioii du muis . ... Plus grande élévation du thermomètre de Róaumur , exposé au nord . . . , . , . le 18 Moindre éldvation . . . . . . . le n Elévalion moyenne, malln+ II. ij midi + 17. 5; soir -t- i5. o Moycnne éidvation du mois ...... Plus grande élévation du thermomètre exposé au soleil le 17 Pluie tombde ..;..... Évaporation ........ pouc. ligD. dix. 27 7 O 26 IO 2 27 4 I dogr. tlix. -+- 26 4 6 O 14 5 3o 5 pouc. ligD dix. I IO 6 8 FREQUENCE DES VlìNTS. E. 16 fois E. S. E. 0 S E. 7 S. S. E. 0 S. 6 S. S. 0. 0 S. 0. 16 0. S. 0. 0 0. 7 0. N 0. 0 N 0. I N. N. 0. 0 N. «3 N. N E. 0 N. E. 27 E. N. E. 0 JOURS' ÉTAT DU CIEL. dairs piirs N." 4 les i 2 8 16 clairsavec vapeurs4 1^^ i^ ^i ^4 ^^ demj-couverts io les 3 7 9 11 12 17 22 23 2S 28 coiiverts 4 les 4 14 1$ 30 de pluie 7 les s 6 io 13 27 29 31 de vents 2 les 19 20 233 J U I N 1807. 1 OBSERVATIONS BAROMÉTRIQUES ET THERMOMÉTRIQUES. J0UR5 du BAROMÈTRE. THERMOiMÈTRE AU HOhD. THERMOMETRE AU SUD. moif Malin. Midi. Soir. Malia. Midi. Soir. Malin. Midi. Soir. pou. lig. dii. pou. lig. dix. pou. lig. dix. Jeg. dix. deg. dix. deg. dix deg. dix. deg. dix. deg. dix. I ^7- Ì-Ti 3 27- S-7T 27. 4.TÒ t9.A 18. 0 a '4- r7 9-7'o 5 24-77 8 '4-77 2 37 4 27 4 2 27 3 4 9 23 S '4 5 8 S 26 8 14 8 i 37 3 S 27 3 2 27 3 8 9 2 '9 'S s 9 24 'S 7 4 27 3 27 2 I 27 3 4 9 8 '2 S IO 2 9 5 '3 IO s S 27 3 7 27 4 2 27 4 5 S 7 20 '4 S S 4 22 S 'S 6 27 S 8 27 5 3 27 s 2 8 S 18 IS 8 8 2 24 s 16 2 7 =7 S 27 S 27 4 8 9 S '7 2 'S S 9 S 20 'S 6 8 27 4 S 27 4 7 37 S IO s 16 S 14 IO s 17 2 I4 2 9 =7 3 S 27 3 2 27 3 4 9 8 12 II 2 9 7 " 5 li 2 IO 27 s 8 27 S S 27 6 3 9 7 22 s 17 5 9 S 26 s '7 8 II 27 7 27 7 7 27 7 3 13 S 21 '8 S «3 2 36 2 »7 7 12 27 6 8 27 6 7 27 6 2 '5 S 23 2 20 'S S 29 20 5 '3 27 S 27 s 2 27 4 8 14 S 25 s 20 2 14 2S 2 20 s M 27 6 27 6 4 27 6 14 S 21 S 19 S '4 S 26 5 19 7 'S 27 S 3 27 S 7 27 S S 14 21 6 19 7 '4 27 20 i6 27 S 27 S 3 27 4 S 'S 2S S 21 S 'S 3° 21 7 17 17 4 a 27 4 S 27 4 3 16 3 =3 22 S 16 32 S " S i8 27 4 27 4 s 27 4 2 16 6 2S S 18 5 16 2 3' S '8 s '9 27 3 8 27 4 7 27 4 3 iS S 26 iS 'S s 29 S »S 20 27 4 » 27 4 3 27 4 2 14 S IS 13 s '4 S 'S •3 S 21 27 4 3 27 S S 27 S 7 12 3 20 2 17 12 27 «7 S 22 27 6 27 6 27 S 13 "9 S 17 s 13 25 s 17 8 -3 27 4 = 7 3 8 27 3 '2 S 24 20 S 12 27 20 s H 27 3 S 27 4 27 4 3 13 s 21 20 s 13 2 26 2 21 'S 27 4 S 27 5 S 27 S 2 14 8 21 7 20 M S 26 s 20 2 26 27 s 27 4 8 27 3 'S S = 3 17 2 IS 2 27 >7 3 27 27 3 27 3 2 27 3 •3 2 25 20 4 1,? 29 3 20 28 27 3 S 27 3 S 27 3 S '4 S 23 S 2J S 14 3 29 8 2» 7 = 9 27 3 + 27 3 5 27 3 14 1 25 5 «3 S 14 25 '3 S 30 27 I S 27 I S 27 1 8 12 5 14 14 8 " S 14 0 15 0 1 cg J U I N 1807. OBSERVATIONS ANÉMOSCOPIQUES ET UDOMÉTRIQUES. I 2 3 4 s 6 7 i 9 IO II 12 13 14 iS 16 17 18 J9 20 21 >2 23 24 25 26 27 28 29 3° ANEMOMETRE. Malia. Midi. force E. S.O. S.E. N.E. sj;. N. N.E. 0- N.E. S. N.E. N.E. N.E. N.E. N. N.E. N.E. N. E. NJE. S. N. N.E. N.E. N.E. N.E. E. N. N.E. -N.E. dir. force Ai 9 o O.S.O. I N.E. S.E. E. S.O. N.E. N, S.O. N.E. S. E. S.E. SO. M. N.E. E. N.E. E. S.E. N.E. N.E. N.E. S. N.E. E. NE. E. N.E. NE. N.E. HYGROMETRE Matin. Midi. Soir dir. force d. cen. d. ceo. E. ■ 5 9 '> 6.47. S- 7S- E. 2$ S 90 S SS E.S.E . 5 6 16 s Ss E. ij 6 «5 6 S sj:. 1$ 6 19 S 60 E. IO s 91 S ?2 S.O. 6 IO S 8S N.E. 6 20 6 IO N. 7 80 770 S.E. IO 7 6 80 N.E. 672 641 S. 6 70 6 70 E. 675 63S S. 6 75 6 70 S. 6 70 6 45 N.O. IS 6 SS 6 3S E. « 3S 631 N. 35 6 21 6 js E. iS 6 4S 6 30 N.E. 10 7 40 7 4S E. 785 7 S N. 7 'S 7 IO S. 7 S 6 61 E. 6 S7 645 E. IO 7 6 65 E. 7 S 7 SE. 7 6 IO S.E. 15 6 4S S so N.E. 20 7 »o 671 N. 7 IO 7 IS d. cen. S- 80. 6 4J 6 S s h S IO 5 80 6 IO 6 2S 7 75 6 ss 6 3S 6 IO 6 S 6 IS 6 IO S 71 5 61 625 7 20 76S 675 6 57 5 SS 635 • 6 IO 6 6, S lo S6S 7 7 S UDOMETRE. waliii. Midi. Soir. p. 1. d. p.l. ti. O IO o .1. d. o 3 3 ° ATMIDOMÈTRE. lin. Midi. Soir p. 1. d. 005 o S o I 0 S 0 S ° s o o ó 0 S o S ° 5 0 S ° S o S o S I o S 0 S 0 s o 5 I o 5 0 o S p. I. d. p.l. d. 0 10 I I o S I o S o S o S o I I I I 0 S o S o S I I t o s I I I o S 0 5 o S o S o S o 3 2 3 I 3 3 I I o 3 2 3 2 2 3 a 2 X o o 1 2 3 3 a I 2 1 o o J U I N 1807. ÉTAT DU CIEL • Jours du AU LEVER OU SOLEIL. A MIDI. AU COUCHEH DU SOLEIL. mois. I Clair et nuaget raro Clair et nuages au S.O. Demi-clair et vapeurs a Clair pur Demi-couv. de nuages divers Nuages bruns, des écl. etpl.lanuit ì 4 S Couvert ondulé à éclaircis Clair et nuages a l'hoiizon Clair pur Demi-couv. de nuages moutonnés Couv.,deséclair5,tonn. etquelq. gouttes de pluie Clair pur et vent Clair et nuages rares Clair Clair pur 6 Clair et nuages rares Demi-clair et nuages attroupés Clair et nuages rares 7 Couvert ondulé grisàtre Couv. brum. et quelq. goutt. depl. Couv. ondulé et pluvieux la ouU 8 Couvert ondulé gris Couvert ondulé è éclaircis Couvert en voile 9 Couvert brumeux et pluìe Couvert brumeux et pluie Couvert brumeux et pluie IO Couvert et brouillard à ras-terre Clair et nuages rares Nuages rares II Demi-clair et nuages en barres Demi-couv. de nuages attroupés Demi-couvert de nuages à balay. II Couvert et nuages en barres Demi-couv. de nuages pommelés Demi-couv. de nuages brumeux n Demi-couvert de nuages divers Couv. de nuages divers à éclaircis Couv. de nuages minces à éclaircis '4 Couvert ondulé brumeux Couv. de nuages groupés à éclaircis Demi-clair '5 Couvert ondulé à éclaiicis Demi-couv.de nuages moutonnés Demi-clair l6 Couvert ondulé à éclaircis Demi-clair et nuages rares Demi clair et nuages en barres '7 Couvert ondulé à éclaircis Demi-couv. de nuages mélangés Couvert d« auages en barres i8 ■9 Demi-couvert de nuages minces Demicouvert de nuages minces Demi-clair Couv. , tonn. des écl. , pi. à verte et gréle Couv. brun , tomi, et des éclairs Demi-couvert 20 Couvert brumeux ensuiie pluie Couvert en voile et pluvieux Couvert brumeux 21 Nuages rares et brouill. à ras-terre Demi-couv. de nuages moutonnés Couv. de nuages en lambeaux 22 Couvert et pluvieux Demi-couv. de nuages moutonnés Demi-couvert '3 Clair pur Clair et quelqiies nuages Clair et nuages rares 34 Clair pur et venteux Clair et venteux Clair et vapeurs à l'horizoD 3S 26 27 Couveit à éclaircis et venteux Demi-couvert Clair pur Demi-couv. de nuages divers Demi-couv., et à 5 heurcs tonn. et ii4 d heure de plui* CIdir pur Demi-clair et nuages Demi couvert Clair et quelques nuages 28 '9 30 Demi-couv.de nuages ondulés Couv. ondulé de nuages briius Couv. brumeux et pluvieux Clair et nuages moutonnés Couv., et à 5 heures tonn. des ed. et ii4dheure de pluie Couv, eu voile et pluvieux Demicouvert de nuages minces Couv.de uuagesbrum.et pl.lanuit Demi-couvert de nuages minces 55 a36 J U I N 1807. RECAPITULATION DES OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. Plus grande élévation du mercure dans le baromòtre . . le n Moindre òlévation . • • . . . . le 3o Eldvalion moyenne, matin 27. 4. 3; midi 27, 4. 5; soir 27. 4. 3 Moyenne éldvation du mois ..... Plus grande élévation du ihermomètrc de Réaumur , exposé au nord . . . . .' . . le 19 Moindre élévation . . . . . , . le 5 Élévation moyenne, malin-H 12. 2; midi +■ 18. 2; soir -i- i5. 8 Moyenne élévation du mois ...... Plus grande élévation du thermomètre exposé au soleil le 12 Piuie tomhée ........ Evaporatlon pouc. lign. dix. 27 7 -.'o 27 I 5 27 4 4 dfgr. dix. + 26 O 5 7 i5 4 29 5 pouc. lign. dix 3 7 7 IO FREQUENCE DES VENTS. E. 18 E. S. E. 0 S. E. IO S. S. E. 0 S. <) S. S. 0. 0 S. 0. ? 0. S. 0. 0 0. 2 0. N 0. 0 N 0. 3 N. N. 0. 0 N. II N. N. E. 0 N. E. 51 E. N. E. • Jouns ÉTAT DU CIEL. clairs purs N.' 4 les s 23 24 27 demi-clairs 4 les i 6 io 16 demi-couverts S les 3 11 12 15 18 21 25 28 coiiveits 4 les 8 13 14 17 de pluie 9 les 2 4 7 9 20 22 26 29 30 de grcle i le 19 23"7 J U I L L E T 1807. OBSERVATIONS BAROMÉTRIQUES ET THERMOMÉTRIQUES. Jours du 13 A R O M E T U E. Matin. Midi. Soir. THERMOMETRE I THERMOMETRE AU HOHD. I AU SUD. Maliu. Midi. Soir. 1 Matio. Midi. Soir. I a 3 4 5 6 7 8 9 10 II 11 «3 '4 ■S ló >7 iS 19 30 21 22 ^5 >4 »S 26 '7 28 »9 30 31 pou. lig. dis, 27- 27 27 27 27 27 =7 27 17 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 4 I-7T pou. lig. 27- 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 37 dix. 5 27 s 27 s pou. lig. 27. »7 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 ^7 S dix. deg. dix. 0. fio. 1 0 s II * 12 8 2 '3 S 3 «4 6 8 14 7 12 S i 14 3 ■S S 2 'S 2 5 16 S 17 18 7 18 18 S 18 S s 17 2 17 8 24 14 S 5 14 8 3 14 8 15 S 2 15 16 'S •5 '5 14 16 16 ■20. 'S 21 20 21 18 22 24 2S 24 27 2S 26 26 27 26 2S 26 2$ 23 23 2S 31 23 27 23 24 2S «4 iS 23 deg. II. 14 »s 17 30 15 18 ! 20 I 21 I ! 21 ; 23 ' 23 \'' 23 23 23 23 19 2I 19 31 19 18 21 2: '9 19 19 30 31 23 dix. deg. 5 1 0 IO. II 12 13 14 14 13 13 «s 13 iS 16 i3 '7 '7 18 '7 17 '4 14 '4 «4 'S >4 16 'S >S IS '4 16 16 dix. 5 deg. dix., deg. dix. 5 34. O. 16 3 23 8 27 29 »9 27 38 30 28 33 39 s 32 22 3' 3' 3' 32 27 38 29 29 21 2 27 S 32 S 26 8 24 S 27 S 29 2 3° a8 o cg II. 14 14 >7 30 'S 18 20 20 21 32 23 23 23 23 23 32 19 31 19 31 19 18 31 33 J9 »9 •9 20 3) 18 I 1 258 J U I L L E T 1807. OBSERVATIONS ANÉMOSCOPIQUES ET UDOMÉTRIQUES. ANEMOMETRE. Malia. Midi. HYGROMETRE DDOMÉTRE luatin. Midi. Soir. Madn. Midi. Soir. ATMIDOMETRE. Matin. Midi Soir. dir. "orce I N.E. 5 9 » 2 S.O. s ì S.O. 15 4 N.E. »s S N.E. 'S 6 N.E. 4S 7 N. >S 8 N. s 9 N. s IO N.E. >s II N.E. lo 12 N.E. IO iS N. 2 >4 N. s IS N.E. s 16 N.O. s 17 N.E. IS 18 N.E. IO '9 N.E. IO 20 N.E. 2S dir. forci flir. force d. ceo. N.E. NE. N. N.E. E. S.O. N.E. N. N.E. N. N.E. N-O. S. .S.O. E. N.E. N.E. S.E. E. SE. 0. S.E. N.E. NE. N.E. N.E. E. E. N.E. S.O. N.E. N. S. S. E. S.E. 0. S. N. SO. E. S. Ai 9 » s 'S IS IS 45 IS S s IS to IO 2 s s s IS IO IO 25 IS 20 s 2 65 is s IS ss E. S.O. S.O. E. N. N.E. S. N. N.E. N. N.E. E. N.E. N. SE. E. E. S. S.O. N.E. 0. S.O. N. E. N£. N. NE. S. 0. N. S.E. 4° 9 ° IO S s IO 20 o S 15 2 2 S 2 2 4 S 2 's s IS s '5 60 2 IS IS 25 IS S »s 60 d. cen fi. 85. 7 65 i 7 so 7 IO 7 3S 7 SS 7 45 7 8 7 7 IO 7 15 7 >o 7 15 7 S 7 8 7 18 7 20 7 IP 7 7 IO 7 12 7 " 7 7 7 IO 7 >S 7 1° 7 IS 7 IS 675 7 20 7 14 7 IS 7 IO 6 85 6 80 6 8s 6 75 6 80 7 6 8-5 7 3 675 6 SS 6 7 6 85 675 7 5 7 S 6 80 I ^ 45 IS 7 d. cen.'p. I. d 7 2 7 6 90 7 S 7 IO 7- 20, 7 15 6 Ss 7 IS 6 45 7 1° 6 6 SS 6 S2 6 IO 6 o 6 4S 6 S9 6 SS 6 58 6 25 6 27 7 6 IO 7 IO 6 S2 6 80 7 20 6 45 6 20 6 85 7 S 625 7 6 s 18 23 S 21 4 17 8 30 21 3 8 27 6 37 6 4 27 6 17 25 S 21 8 16 s 31 S 21 S 9 ^7 s S 37 s 8 27 S ifi >8 7 >8 5 15 5 16 5 18 2 10 37 4 S 27 4 7 27 4 S 16 2 20 19 8 16 19 5 '9 S II 27 4 3 27 4 S 27 4 'S 5 25 30 S 15 2 29 20 IZ 37 4 2 27 4 8 27 4 S '6 S 21 8 19 5 '6 S 29 '9 S >3 27 S s 27 5 27 4 8 16 21 s 20 s 16 27 S 20 s >4 27 4 27 4 27 3 S 16 22 s 20 .6 3 30 20 >S 27 3 27 I 8 27 2 s 16 31 S 19 >5 5 25 S "9 5 i6 27 3 2 27 4 27 4 2 1 ij s =4 20 s ■S 5 3^ :o '7 -7 4 S 27 4 S 27 4 5 16 25 20 16 3 27 5 20 i8 27 3 8 27 S 27 4 S 15 8 24 s 18 8 15 5 i6 2 39 S 18 5 »9 27 4 S 27 5 27 4 S »S S 23 5 19 5 38 19 2 30 31 27 4 27 4 S 27 4 16 s 2S S 18 5 30 2 '8 S 27 4 S 27 s 27 4 8 16 3 32 21 3 16 «7 3 30 21 s 33 27 S 8 27 S S 27 s '7 S 25 5 31 S 28 5 21 H 27 S S 27 6 27 6 '7 26 8 33 S 16 s 30 5 23 2 24 27 6 3 27 6 s 27 6 I 18 8 26 4 2J 18 30 5 22 8 'S 37 6 27 6 3 37 6 '7 S .5 8 22 8 17 33 22 5 Jó 27 6 t 27 6 s 27 6 3 17 2 27 3 22 8 17 2 S' S 22 é n 27 6 27 6 4 27 6 18 27 8 23 S ■7 S 33 23 5 28 27 S 2 27 S 6 27 S S >7 5 27 8 23 7 17 33 3 23 S ^9 27 S 27 S 2 27 S '8 S 26 23 18 3 32 23 30 27 S 1 27 S 27 4 S 18 3 35 S 23 4 17 8 3> 33 3« «7 4 4 37 J 0 27 4 2 'S s 2» 4 >9 5 29 S '3 i lih 1 i4^ ^^^ A 0 U T I '8 0 7* OBSERVATIONS ANÉMOSCOPIQUES ET UDOMÉTRIQUES. o s li X o A N E M 0 M È T R E • HYGROMETRE LDOMÈTRE. ATMlDOMfll>U. Malin. Midi. Soir. 1 Matin. Midi. Soir. Maliu. Midi. Soir. Matin. Midi. Soir. dir. force dir. force 50 ° 5 0 5 ■2 5 JSO E. 10 N.O. 45 N.E. 30 N.E. 'S 7 >o «75 645 j ° S 0 S 1 .^' E. 25 N.E. »S 7 0 6 55 7 -0 1 0 a 1 0 ò 0 S . _ . 243 A 0 U T 1807. É T A T D U C I E I;. Jours du muis. AU LEVER DU SOLEIL. A MIDI. AU COUCHER DU SOLEIL. 1 Couv , pluie et arc-en-ciel Derni-couv. , tonn. .éclairset pi. Couvert brumeux 2 Couv., nubges brumeux et pluie Couv. de nuages coureurs et pluie Couvert brum. pluie, arc-en-ciel ì Demi couvert ondulé Demi-couv. de nuag. ammoncelés Demi-couv. de nuages divers 4 Demi-couvert ondulé Demi-couv. de nuag^rs atiroupés Demi-couv. de nuages en barres S Demi-clair et nuages Demi-couv. brun,tonu., un pen de pluie. Demi-couv. de nuages divers 6 Demi-cliir et nuages àl'horizon Demi couv. de nuages isolés Demi-couv. de nuages bruns 7 Couv., q. gout. de pP , atc-en-ciel Demi couv. de nuages pommeléj Demi-couv. de nuages gioupés 8 Demi-cldir et vapeurs Demi-couv. de nuages pommelés Clair et nuages minces 9 Dcmi-couvert et pluvieux Couv. brumeux et pluvieux Clair et nuages minces IO Couvett brumeux, ensuite pluie Couvert en voile Clair et nuages rares li Cldir pur Clair et nuages à 1 horizon Clair et nuages rares 12 Copvett brumeux, ensuite pluv. Demi-clair et nuages attroupés Couv. bvun , tonn. , éclairs et pi. «3 Couvert de nujges eu barrcs Demi-couvert de nuages minces < ruv brun et pluvieux la ruit 14 Couv. de nudges brumeux Oemi-couvert et vapeurs Couvett de nuages bruns et vent •S Couvert a ecluircis et vapeurs Couv. de nuages cour. et vent Demi-couv. denuag àbal.etvent l6 Couvert en voile, ensuite soleil Demi couvert de nuages minces Demi couvert de nuages minces j '7 Clait Clair et venteux Demi-couv. de nuages divers i8 Demi-clait Demi-couv. de nuages moutonnés Couv. brun, tonn. , éclairset pi. '9 Couvert de nuages grisàtres Clair et nuages rares moutonnés Couvert à éclaircis 20 Couvert oudule grisaire Demi-couv.de nuages moutonnés Clair et vapeurs à l'horizon 21 Demi couv. de nuages minces Demi-cldir et nuages a 1 horiz. Demi-couvert de nuages minces 22 Demi couvert de nuages minces Clair et nuages à l'horizon Clair et nuages rares 23 Clair et nujges a l'horizon Clait et nucges rares Clair pur 24 Clair pur Demi-couv. de nuages minces Demi couvert de nuages minces 25 Couvett de nuages niir.ces Demi-clair et vajjeurs Clair et nuages minces 26 Couvert ondulé a tclaitcis Demi-clair et nuages rares CIdir et nuages minces 27 Clair, vapeurs à l'horizon Clair et vapeurs a 1 horizon Cldir et vapeurs à l'horizon 28 Clair et vapeurs à l'horizon Clfir et nuages moutonnés Clair et vapeurs à l'horizon 29 Clair et nuages rares Clair et nuages moutonnés Demi clair et nuages minces 30 Clair et nuages rares Clair, nuages mouton- et vènteiix Demi-clair et nuages à l'horizon 3' Couv, brum. , t»oa., écUirs et pi. Couv. de uuages àdeuxcouches Couv. brumcux et pluvieux i44 A 0 U T I 807. 1 RÉCAPITULATION DES OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGTQUES. I pouc. lign. dix. Plus grande éldvation du mcrcure dans le baromètre . . le 7 27 7 0 Moindre òlévation . . . . . . . le i5 27 I 8 Elévation moyenne, matin 27. 4. 75 midi 27. 5. 0; soir 27. 4. 8 Moyenne elévation du mois ..... 27 4 8 Plus grande éldvation du thermomètre de Rdaumur , deg?. dix. exposé au nord le 27 + 27 8 Moindre elévation . . . , . . , le 3 i3 5 Elévation moyenne, matin i5. 7; midi 24. 0; soir 20. 6 Moyenne elévation du mois ...... 20 j . Plus grande elévation du thermomètre exposé au soleil le 27 33 0 »^ pouc. lìgD dix. Pluie tomhée ........ 2 0 5 Evaporation ........ 800 FRÉQUENCE DES VENTS. ÉTAT DU CIEL. E. 30 fois E. S. E. 0 S. E. 0 S. S. E. 0 S. 12 S. S. 0. 0 s. 0. n claicspiirs N." 3 les 11 17 24 dairs avec vapciirs 9 les 8 21 23 2S 2 6 27 28 29 30 0. s. 0. 0 0. 6 0. N 0. 0 N. 0. 3 N. N. 0. 0 N. » N. N E. 0 N. E. 36 E. ». E. e JOURS dciiii-couTetts 6 les 3 4 6 16 19 couverts 3 les 14 ij 20 de pluie '10 les i z s 7 ^ 10 22 12 13 18 31 , 1 245 5 EP TEM SRE 1807. OBSERVATIONS B. ^ROMÉTRIQUES ET IHERMOMÉTRIQUES. 1 JOUR! muìs. BAROMETRE. THERMOMETRE au nohd. TJIE Matin ilMOMÈTRE AU SUD. Mi] li II. Midi. Soir. AJ alili. Alidi. Soir. Midi. Soir. pou, lig. dix. [>0U. lig. (lix pou. lig. Jix.ldeg. dix 1 dtg. dix. deg. dix. dfg. dfi dcg. dix deg. dix. I V. 3. ;. 5 27- i- , ò 27. 3-7V s 24. Yo- 1 5 2°-T7 5 '4-TT 28. rV < 2 27 4 2 27 5 27 s i '4 S 18 21 S '4 S 20 5 21 3 ^7 5 s 27 6 27 s s 14 2 18 1 .8 s 13 3 ■9 18 4 27 s 27 4 S 27 4 '4 S 16 5 14 14 S 16 7 '4 5 27 3 2 =7 3 8 27 3 5 '4 S 20 17 14 6 24 s >6 7 6 >7 3 3 27 3 9 27 3 14 0 21 17 2 ». 23 ^ i6 8 7 27 2 » 27 2 5 27 I S 14 . 21 3 'S 4 «3 24 14 8 8 ^7 3 27 4 27 4 S 14 0 19 S 14 5 t '3 4 27 s 14 2 9 »7 S 3 27 6 27 S 5 IO s '■ S 17 S 'S 5 ^ 1° S 25 '5 IO 27 4 6 27 S 27 4 6 20 18 s r II 2 19 f 14 «9 5 '5 25 ■ 8 2 II 27 4 27 4 2 27 3 S 14 2 1 22 28 2 .8 s li 27 2 8 =7 2 S -7 2 'S s 21 2 29 5 '9 5 "3 27 , 2 27 I 26 H s 14 8 -° 5 ■7 S «4 5 27 S «7 5 M -7 27 I 27 I 12 s ,8 s 16 4 '2 3 23 16 ■5 27 2 6 27 3 2 27 3 5 IO 5 14 13 IO 5 16 12 S i6 27 3 s 27 3 7 27 3 S Il 2 >' S 10 2 II 12 8 IO '7 27 3 27 3 4 27 2 8 9 'S s 13 S 9 17 5 13 "S 27 3 27 3 3 27 2 5 IO s ■9 S 14 S IO S 21 15 2 '9 27 I 2 27 I S 27 2 5 »2 5 >8 S 16 5 12 s 21 5 j6 s 20 27 3 S 27 3 8 27 4 S 13 S 20 17 2 '3 5 25 S 17 21 27 fi 2 27 6 s 27 6 9 S 15 2 i7 9 23 17 2 22 =7 S S 27 S 27 4 S ■9 7 16 s 16 2 9 5 24 16 s 23 27 4 27 4 S 2; 4 S 8 17 15 5 7 S 25 5 15 2 24 27 4 8 27 5 27 4 3 i: 2 16 2 14 12 3 16 2 14 2 =s 27 I s 27 I 27 0 12 15 2 »3 5 12 15 5 26 26 II 3 27 0 5 27 I S " S '5 S 12 5 II 8 .8 s =7 =7 = 5 ; 27 4 2 27 3 4 S 16 13 '4 S 25 0 aS 27 I 8 27 0 5 27 I (> S >S s 'S 2 6 25 5 '9 27 2 =7 2 5 27 3 4 >3 8 17 s 14 '3 5 2I 30 27 3 0 27 2 8 37 2 7 S '5 5 13 s 7 S 19 5 nli* a 46? SEFTEMBRE 1607, OBSERVATIONS ANÉMOSCOPIQUES ET UDOMÉTRIQUES. e o A N E ai 0 M È T R E. i IIYGROJIETRE LiDOMETRE. ATMIDOMÈTKE. Malia. Midi. Soir. 1 Malin. Midi, Soir. Matin. Midi. Soir. matin. Midi. Soir. liir. force. dir. lurcc. dir. foi'cc. d. Cfll. d. ccu. g d. cen p. l.d. p. 1. d. p. 1. d. p. I. d. p l.d. p. 1. .1. I s-o. :, E- -;: 1 0 7- -0 6. V- 6.^- ^°7.°' 030 2 N. 35 N.E. 35 S. IO 715 7 I" 7 15 _o 5 0 0 S 0 5 » 5 3 N.E. 15 N. js N.E. ,s j 7 35 7 30 7 45 5 3 0 0 5 I 4 N.E. 25 N.E. 30 N.E. 20 1 7 65 7 60 7 75 l 2 050 0 10 0 0 I S NE. 3S s. S S. s 8 0 7 85 7 SS 5 2 I , 0 0 5 > 5 a N.E. IO N.E. 0 N.E. 0 7 85 7 91 7 86 § I ° 5 0 5 I 7 S.O. 10 S.E. 4 NE. e 89 82 7-3 " ^ 0 0 5 0 S 8 S. 10 E. 1$ S.O. 15 1 7 68 > 6 75 655 0 ° 5 2 2 9 E. IO E. 15 S.E. IO 6 87 6 85 6 80 ° 3 1 1 5 IO N. IO S.O. 15 S.O. s 7 21 7 15 7 20 0 2 0 8 2 II S. is S.O. IO E. IO 7 15 6 85 6 87 ° 5 ° 5 I 5 1; N. 15 E. IO E. IO 7 SS 7 4' 7 45 ° 5 ° S ' 5 li E. is 1 NE. s S.O. 25 7 65 7 55 7 60 ° 5 ° 5 0 I '4 N.E. IO ' N.E. 30 E. 30 765 7 60 7 25 0 I 2 'S N. 15 ' N.E. 2s N. 15 7 55 7 5° 7 45 4 0 0 0 5 I 16 N.E. 25 N.E. 25 N.E. IO 7 6s 7 7" 7 70 4 0 0 5 0 17 S. 15 S.O. 20 SO. 15 7 90 7 85 7 52 0 0 5 I i3 S. is S.U. IO S. 15 7 95 7 81 7 Ss 0 0 S 0 5 19 a IO N.E. 10 E. IO 7 90 7 92 7 90 0 0 5 ' 5 20 so 15 0. .5 S. IO 7 60 7 45 7 '5 0 1 0 3 2 21 N. 20 E. IO S.O is 7 32 7 32 7 35 0 0 5 > S 12 E. 15 N. IO S. .0 7 55 ' 7 50 7 45 0 ° 5 I S 23 S.O. IO S.E. is N.E. s 7 5Ó i 7 25 7 30 ° 3 0 7 ' 3 ^4 N.E. IO N. s E. IO 7 SS 7 5° 7 45 0 2 " 5 I 25 N. 15 E. ,s S.- 15 7 60 7 55 7 5° 3 0 0 5 I 26 0. 60 0. 8s SO. so 7 ° 625 615 I ° 5 I 2 5 27 E. is N.' . IO E. 15 6 2S 6 20 6 :o 1 0 S I ; ^* N.E. IO 0. 45 NO. 65 7 ° 5 25 5 '5 0 S 0 s 3 5 29 NO. IO 0. 30 N. ,5 5 8S 5 6S 5 80 1 0 5 0 5 3 30 N.E. IO S.O. IO N. S *2S 6 30 6 20 0 5 0 5 1 i 1 M? *BprjsM£iìE i?lo7. É T A T D U CIEL Jours clu AU LE\ ER DU SOLEIL.. A MIDI. AU COL'CHER DU SOLEIL. UIOJS. 1 Ciel demi-couvert oiidulé Ciel clair et nuages rares Ciel demi-couv. et pluie la nuit ì Couv. bium., tomi, des éclairs Couv. ondulc a éclaircis Demi-couv. et pluie la nuit i Couv. et brouilhid i la colline Couv de nuages à deux couches Nujges btuus et pluie la nuit 4 Couvert en voile et pluie Couvert brumeux et pluvieux Couv. ondulé et pluie la nuit 5 Couv. en voile et pluie Demi-couvert de gros nuages Clair et nuages rares 6 Couvert ondiilè Demi-couv.de nuages amoncélés Couvert obscur et pluie 7 CUir ei quelques iiuages Gros nuages amoncéi. et pluv. Couvert , pluie , orage i CUir et nuages en bartcs Clair et nuages rares Demi-clair et nuages rates 9 Couveit en voile cidir Clair et nuages moutonnés Demi-ciair et nuages minces IO Clair et nuages rareS Clair pur Clair et nuages rares II Clair et brouillacd bas Demi couv. de nuages moutonnés Demi couv. de nuages grìsàtres 12 Clair et brouillard à ras terre Dcmi-couv. de nuages moutonnés Demi-couv. de nuages minces «3 Clair et brouillard i ras terre Demi-couv. brilm., ensuiic pluv. Demi-couv. de nuages minces '4 Clair pur Demi couv. a balayures et vent Demi couv. gris et pluie la nuit 'S Couvert bnimeux Couv- ondulé à éclaircis Couvert brumeux .6 Couvert brumeux ondulé Couvert brumeux et pluie Couvert brumeux «7 BrouilljrJ, eiisuite soleil Couv- de nuages diveis à tclaircis Couv. en voile a éclaircis i8 Brouillard , ensuite soleil Couv.de nuages divers à éclaircis Couvert brumeux et pluvieux '9 Couvert brumeux Couv. de nuages à deux couches Clair pur 'ao Cliir et nuages rares Clair et nuages rares Clair et nuages rares 31 CIdir et nuages bruni, au S.-E. Demi-couv. de nuages gtoupés Clair et nuages rares i: Cl^ pur Demi-couv. de nuages isolcs Clair et nuages rares »3 Demi-clair et nuages gazés Demiclair et nuages rarcs Demi-clair et nuages »4 Couvert en voile siinple Couvert brumeux oi-dulé Couv. en voile et pluie la nuit >S Couvert brumeux Couvert brumeux Couv. bruni, etquelq. goutedepl. 26 Clair et veiit Clair et vent Clair et vent '7 Clair pur Clair et nuages rares Clair et nuages rares 28 Demi'Couv. de nuages à balayute Clair et vent Clair nuages minces et vents »9 Clair pur et vent Demi-couv. de nuages gazés Clair pur 3° Couvert de nuages minces Demi-souv. de nuages a balayures Demi-claic 248 SEPTE3IRRE \ i) 07. RÉCAPITULATION DES OBSERYATIONS MÉTÉOROLOGIQUES • pOUC. lìgD àix. Plus grande élévation du mercuie dans lo baromèt re . . le 21 27 6 i 1 0 Moindrc òlévation ..... . le 26 26 II 3 ÉL'vation moynnne, matln 27. 3. 2; midi 27. 3. 5 ; soir 27. 3. 2 Moycnne élévation du mois . . . • • 27 3 3 i Plus grande élévation du ihermomètre de Réaumur , degr. tlix. exposé au nord ..... . le i5 24 5 Moindrc élévation ..... . le 28 G 5 Élévation nioycnne, matln 12. 2; midi 18. 2; soir iS. 8 Moyenne élévation du mois .... . i5 G Plus grande élévation du thermomòlre exposé au soleil le 12 29 pouc. Ugo. 5 Jix. Pluie tombce ...... • . 4 0 5 Evaporaiion ;..... . . 5 G FRÉQUEN-CE DES VIÌNTS. ÉTAT DU CIEL. E. N.» 16 foits E. S. E. 0 S. E. 3 clairs purs N." 4 les 20 26 27 29 « S. S. E. 0 S. IO clnirs avec vapeiiis 5 les 8 IO 21 22 23 S. S. 0. 0 S. 0. >s 0. S. 0. 0 . 0. 7 0. N 0. 0 N 0 2 N. N. 0. 0 N. ij N. N. E. 0 N. E. J4 E. N. E. « JOL'RS demi-couverts 5 coiivcrts 4 de pliiie 12 de tonn. ot uclairs i de veni 2 Ics I II 12 28 30 les 9 is 17 19 Ics 3 à 7 13 14 16 k 2 Ics 26 28 18 24 2S 249 O CT OB HE 1807. OBSERVATIONS BAROMÉTRIQUES ET THERMOJNIÉTRIQUES. JOURS B A R O M E T RE. TllKUAlOMETRE Midi. AU KOBO. Soir. I Matiii. ÌMidi \ i Soir. THERMOMEXRE AU SUD. iV]atin Midi. Soir. 2 3 4 5 6 7 8 9 IO li li «3 14 'S 16 17 iS '9 20 31 32 :6 27 *3 »9 30 31 'OU. ig- àix. [)0U. 27- 0 27 27 8 27 17 8 27 -7 27 27 6 =7 i7 27 ^7 3 27 27 6 27 i7 27 37 27 27 27 27 27 27 27 = 7 8 27 27 27 27 6 S 27 -7 6 3 27 17 6 27 27 6 27 27 4 6 27 27 4 7 27 27 4 27 27 0 '7 27 - S 27 27 3 s 27 27 3 3 27 27 0 8 27 27 I 27 27 2 -7 36 9 S 26 30 8 3 36 dix. ^uu. 3 lig. di: 20 9 26 n deg. dix. deg 5 1 V s 7 7 9 9 9 >o IO 9 8 IO 7 7 9 IO IO IO IQ 9 9 IO IO S l S 3 16. 17 '7 19 16 19 18 19 17 •5 '9 16 17 17 12 •7 iS '7 18 'S 12 IO 13 IO 12 9 IO 15 IO IO 14 dix. tieg. liix. deg. dix. deg. dix. < X 1 0 5 9- . 0 8. i 21. 1 0 3 13 4 S 24 s 12 S 7 2? 17 6 s 29 8 J7 16 3 8 8 6 24 24 17 9 29 iS 8 IO 21 s 16 IO 21 fi iS 8 S 23 16 9 7 7 29 14 5 IO 23 14 7 21 s 14 5 6 S 23 s II 8 IO '3 s 14 S IO 2 21 4 14 S IO S 22 14 S IO 5 26 i: S 9 2 28 5 12 s 9 s 19 8 IO 8 9 8 14 S IO S 10 II IO 10 >S s 9 5 8 IO s •0 S 7 19 8 9 S 8 10 s 7 2 8 S 12 7 S ; 2 32 s 8 7 4 s 18 s 9 8 S »4 E 4 3 16 leg. dix. 1 a ':> 'S '7 14 14 14 II J4 14 5 14 7 12 8 Il S n IO 5 ro 9 IO 9 7 7 li 1 ì5o o e T o BnE 1807. OBSERVATIONS ANÉMOSCOPIQUES ET UDOMÉTRIQUES. 0 a X 0 ANEMOMÈTRE. HYGROMETRE UDOMETRE. | a^idoméire. Malin. Midi. Soir. Matin. Midi. Soir. nialin. Midi. Soir. waliii. Midi. Soir. ilir. force. dir. force. dir. force. d. reo . d. cen. d. cen p.l.d. [>. 1. d. I>.l.d. p.l.d. p.l.d. p. 1. .1. I 5 0 S.O. :^ S.O. il 6- SS 6. 30 6. s S 0 I 0 2 S.O. is S.S.O 5 S.O. s 6 71 6 22 6 25 0 s I 3 N. S S.O. s S. 5 6 5S 6 6 '5 0 5 I I 4 S.O. is N.E. 2 S. 2 7 59 7 7 40 0 2 0 8 S NE. 4 NE. 2 N.E. 2 7 99 7 85 6 48 0 5 I 6 N. 2 S.O. 6 N. 6 8 41 7 43 7 45 0 i 0 7 7 N. 3 s. S SO. s 7 41 : 7 S4 7 2 0 2 0 3 I 8 N. 2 S. 3 N. 3 8 60 ■ 8 72 8 8s I 9 E. 3 S.O 2 S.O. 2 8 I ! 8 6 8 94 I IO N.E. 19 NE. is N.O. is 8497 8 13 0 S I II S.O. 5 N.E. 2 S.O. 2 8 6 8 ss 7 55 0 S I 12 N. 4 N.E. IO »-.E. IO 8 6s 8 71 0 61 I 13 S.O. 15 SO. 20 E. 20 7 76 7 75 7 6S 0 S 0 S ■4 S.O. IO S.O. 25 N.E. 25 7 78 7 15 7 25 I 15 N.E. s E. is N. 15 785 78S 7 47 0 s 16 N. 3 S.O. 25 E. 25 7 90 7 45 7 87 0 5 17 S.O. s S.O. 20 S.O. 20 765 7 60 7 45 0 S iS SO. 2 E. 2 S. 2 7 60 7 60 7 45 0 5 I 19 so. 15 <-■• S N. 5 7 55 7 35 7 5° 1 20 N. 15 0. 15 0. 15 7 45 7 30 7 25 0 S 21 N.K. IO N. 10 E. 10 7 95 7 95 7 45 0 5 22 E. 10 N.E. 25 N.E. 25 8 8 5 7 97 0 2 0 0 3 0 0 5 23 N.E. 30 N.E. 2s S. 25 835 8 40 8=5 t 2 I 24 N.E. 15 S.E. is S. is 837 8 40 8 20 I 2S 0. IO E. 10 N.E. IO 8 40 8 35 8 45 26 S N. 15 E. .5 8 50 8 so 8 40 10 IO 0 5 n S 27 N.E. .0 1. ■ 20 S.O. 20 8 SS 8 so ! 8 so 6 s 3 2Ì1 b.O. lu S.O. 2 S.O. 2 8 40 8 IO 8 3S I 29 NE. 15 f. IO N. S 3.0. 20 N. S S.O. 20 8 25 8 30 825 8 20 8 .5 8 .s 0 5 0 S 1 ^' .^•0. 25 0. Ss E. Ss 8 7 IO 635 0 5 0 S I 1 25l 0 croBfl£ 1807. ÉTAT DU CIEL • Jours du AU LEVER DU SOLEIL. A MIDI. AU COUCHER DU SOLEIL. lUUÌS. I Demi-couv. de ruagesàbalay. Demi-elair Clair pur 1 CIdir et btouilljrd a ras terre Cldir et nuages à balayures Clair pur i Clair et nuages rares Clair pur Clair pur 4 Coiiv de nuages en barres Clair et nuages à balayures Clair et quelques nuages S Cldir et nuages en baìavuies Clair et nuages rares Clair et vapeurs 6 Cljit et brouilldrd a ras terre Clair et quelques nuages Clair et vapeurs 7 Biouillard Clair et uuages rares Clair et quelques nuages 8 BrouilUrd épais .Couvert et brouillard Demi-couv. et brouillard bas 9 Brouilldrd épais Dcmi-couvert et bro'jillard Clair, nuages et brouillard au K. IO Clair avec vapeurs Cldir et quelques nuages Clair et nuages rares II Clair et brouillard à ras terre Clair pur Clair pur 12 Clàir et brouillard à l'horizon Cluir et quelques nuages Clair et nuages à balayures '3 Brouillard, ensuite soleil Demi-clair Cldir et nuages à balayures '* Cldir et brouilldrd a ras terre Clair et venteux Clair et nuages à balayures 'S Couvert ondulé Couvert ondulé Couvert ondulé ' 16 Clair et brouillard à ras terre Clair et nuages moutonnés Clair et un peu de brouillard " Couvert ondulé a éclaircis Clair et nuages rares Couvett de nuagts minces i8 Cousert 0>idulé , ensuite soleil Demi-clair et nuages Clair et nuages à balayures '9 Clair et brouillard à rus terre Cldir et nuages rares Clair 30 Couveil avec édaiicis Couvert à écUircis Couv. mince , ensuite serein ai Couv. brum. et petite pluie Couv brumeux et petitepluie Couvert brumeux 32 Couvert en voile et pluvieux Couvert brumeux et pluvieux Couv. brum., tonn. et pi. la nuit »3 Couvert brumeux et pluvieux Demi-couv. de uuages brum. Clair et des écliirs au Sud J4 Couvert brumeux et pluvieux Couv. btunieux et pluvieux Couvert en voile mince "S Deini-couv. de nuages bruni. Demi-couv. de nuages moutonnés Demi-couv. et ph:ie la nuit i6 Couv. en voile et pluie Couv. brumeux à éclaircis Couv. en voile et pluie la nuit »7 Couvert en voile et pluie Couvert brumeux et pluvieux Beau er vent 38 Clair et brouillard a ras terre Clair et nuages à balayures Demi-couv. de nuages grisàtres »9 Demi couv. de nuages minces Demi-couvert de nuages minces Couv. de nuag minces à éclaircis 3° Couvert cn voile à éclaircis Demi-couv. de nuages a balay. Demi clair et vent 3' Couvert de nuages en barres Cliir et vent Clair et vent 20a r O e T O B R E I 807. RÉCAPITULATION DES OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. pouc. lign. (lix. Plus grande éldvation du morcure dans le baromòlre , . le i5 27 8 o JMoindro élévation . . . . . . . le 3x 2G 8 o Eléval'ion moyenne, malin 27. 4. i; midi 27. 4. 4; soir 27. 4. 2 Moyenne élévation du mois . . . . . 27 4 - degr. tlix. 2 5 II O 29 5 pouc. lìgn. dix. 470 2 5 5 Plus grande élévation du thermomètre de Piéaumur , e.Nposé au nord . . . . . . . le 1 1 Moindre élévation . . . . . . . le 28 Élévation moyenne, matin 8. 3; midi i5. 3; soir 9. 4 Moyenne élévation du mois ...... Plus grande élévation du thermomètre exposé au soleil le 7 Pluie tombce ........ Évaporation FREQUENCE DES VIÌNTS. fois E. N.» ti E. S. E. 0 S. E. 2 S. S. E. 0 S. 7 S. S. 0. 0 S. 0. ?o 0. S. 0. 0 0. 6 0. N 0. 0 N. 0. I N. N. 0. 0 N. ifi N. N. E. 0 N. E. ao E. N. E. • ÉTAT DU CIEL. dair pur N.' s les 2 3 11 14 19 clair avec vapeiirs 6 les i s 6 7 10 12 demi-couvert 8 les 4 13 16 17 18 28 29 30 3 les 1$ 20 2S 6 les 21 22 23 24 26 27 2 les 8 9 I le 3» JOURS^ de coiivert de pluie de broiiillard de vent 2 53 '— ' ' NOVEMBRE 1807. OBSERVATIONS BAROMÉTRIQUES ET THERMOMÉTRIQUES. j 1 JuURS BAROMÈTRE. THERMO. VI ETRE THERMOMÈTRE j» du luois. AU J)ORD. AU SUD Malia. Midi. Soir. Maiin. Midi. Soir. MaiÌD. Midi. Soir. pou. lig. diz. pou. lig. dix. pou. lìg. dix. deg. di». deg. dix. deg. dix. ■eg. dix. deg, dix. deg. dix 3 5 8 5 i 5 fi I »7- 3. re 27. 4. 0 27- 4. rv 4i- 7o ^ 10. 0 t7-TÓ fi. 7.- ■fifi. 7ò +• 1-0 2 27 6 27 6 s 27 6 2 2 S 8 7 2 2 16 S 7 3 3 27 4 7 27 4 27 2 3 7 S 2 3 7 S 2 4 26 II s 26 II 20 IO 5 3 2 8 S S 3 2 9 S S 26 la 26 II 2Ó II 8 1 8 IO s S I 7 20 8 S 2 6 27 I 27 I 7 27 2 -° S 7 8 4 8 — I iS s 4 7 7 27 2 2 27 3 27 3 2 f- 7 S + 2 7 2 8 27 s s 27 3 ^7 3 S s s 8 S 6 S S S II 5 6 S 9 27 I 8 27 I S 27 I S 5 7 2 6 s s 7 3 IO 27 I 8 27 » S 27 I 6 IO 7 6 IO II -1 0 8 27 0 6 26 II s 7 9 7 S 7 9 2 7 S 12 26 IO 5 26 IO 2 26 IO 7 9 S 4 7 7 S '3 27 0 27 0 8 27 » S 3 8 3 8 3 10 S 3 ? M 27 3 8 27 4 2 27 5 0 S 10 2 6 S 0 16 ■^ j 'S 27 S 27 S S 27 3 S 3 6 S 5 S 3 a « S S 2 lù 27 2 7 27 2 s 27 2 3 6 4 3 6 ■7 = 7 3 S 27 3 2 27 » S S 8 S s S 9 S i8 27 I 5 27 I 8 27 I — I S 2 — I 6 S 19 27 1 3 27 . 8 27 2 0 6 4 5 0 7 S 20 27 0 5 27 0 6 27 0 5 + 4 6 4 6 t4 6 21 26 II S 27 0 27 0 8 4 S 9 2 7 S 4 S 14 S 22 27 I S 27 1 27 I S 4 S 8 5 2 4 S 8 >3 27 2 2 27 2 8 27 2 2 5 S 2 14 24 27 I 8 37 2 8 27 3 I 4 S 3 S 0 s I' S 25 27 3 7 27 4 3 27 4 8 2 S 5 2 IO ^ 26 =7 S 27 S 27 S 4 7 S S 8 3 8 7 8 »7 27 4 8 ^7 4 8 27 4 8 S 2 S S s s S 2 6 18 J7 4 27 3 8 27 2 s 6 S S 7 6 5 29 27 I i 27 0 9 27 0 2 6 6 6 « s 6 30 27 0 2 27 • 3 27 1 3 6 3 8 S 7 S 6 0 8 7 7 S li •- 25,^ K O r E 1\1 B li E 1807. OBSERVATIONS ANÉMOSCOPIQUES' ET UDOMÉTRIQUES. ANEMOMÈTRE. IHYGROMETBE Malia. dir. force t 1 3 4 S 0 7 8 4 •S 16 17 ■ 8 15 20 21 :2 ^3 '4 I 26 -7 28 J9 30 S.O. N.B. S.O. S.O. S.O. S.O. N.E. S.E. N. N.E. S.E. NE. S.O. 35 N.E. IO N. is S.O. 20 0. SO. SO. so. S.O. S.O. 0. N.E. S.O. SO. S. N.E. E. ,0. Midi. Suir. dir. force. 1 o 9 " -5 IO S s IO s IO »5 IO 1.1 20 IS IO 25 S 'S S.S.O. IO S.O. 5 S.O. 25 S.O. 20 N.E. s E. IO S. N.E. S.E. S.O. S.O. S. N.E. N. N.O. N.E. NO. N. S.O. N.E. 0. S.O. E. S.O. dir. firce N. S. NE. N.E. N. 0. S.E. N. N.E. S.O. S.O. N.E. E. N.E. N. E. N.E. ( \ S.O. S.O. N.E. 0. S. S.O. N. N.O. N. SO. NE. N. NE. N. N.E. N.E. S.O. S.O. s " IS IO s S IO S •3 45 15 IO •5 20 'S '5 'S 20 15 2T 15 IO IO 5 Malin. Midi. Soir d. cen. d 7.40 7 " 8 S 7 8S 7 80 7 35 8 25 2 65 S 60 8 95 8 60 7 9.S 3 8 35 8 30 8 25 835 8 50 8 62 8 20 8 so 835 8 =5 8 iS 8 15 8 50 8 so 8 60 l 7- 7 25 8 5 7 75 6 50 7 30 8 25 g 60 8 65 9 5 8 15 7 8$ 7 95 8 7 8 20 t 20 8 40 8 50 8 IO 8 20 S 8 28 8 30 8 10 8 28 835 8 64 S 65 UDOMETHK. atmidométre. Mann. Midi. Soir, liii. Midi .Sdir :l. ccn 7-25 7 85 8 -5 7 80 6 15 7 80 815 8 IO ''\ 8 60 8 1 9 7 25 7 80 8 15 8 40 8 IO 825 8 65 8 95 7 9° 8 '5 8 20 8 'S 8 25 8 IO 8 3^ 8 45 8 '■'/> 8 7i 1. d 1. d 5 4 O s 1- <\. l. d. 2 O O 4 o I I 7 1. d. l.d.j o 0 o - o I O 0 S o 3 o 5 o 3 I 0 7 " 5 1 0 5 0 5 0 3 0 5 I 0 5 •^ 5 o 5 o o 3 " 5 o 5 0 3 0 2 o 3 e 2 255 NOVEMBRE 1897. É T A T D U CIEL Joiirs du AU LEVER DU SOLEIL. A MIDI, AU COUCHER DU SOLEIL. mois. I Ciel chir pur Ciel clair pur Ciel clair pur 2 Clair et nuages au Nord Demicouvcrt de nuages minces Couvert à éclaircis 3 Couv. et btouillard à ras terre Co'!v. et un peu de brouillard Couvert brumeux 4 Couvett brumeux Couv. de nuages minces à édaircis Couvert à éclaitcit S Clair et nuages rares Demi clait Demi-clair 6 Cljir. givre et brouiUardbis Clair et brouillard a l'horizon Clair et un peu de brouil. bat r Couv. ondnlé à éclaiicis Couv btumeux à écliircis Couvert bruitieux 8 Couv. btumeux et petite-pluie Couv. brumeux à éclaircis Couv. brum. et pluie la nuit » Couv. btumeux et pluvieux Couv. en voile et pljvieu.>c Couv. brum. et pluie la nuit i'> Cojv. eli voile et pluvieux Couv. brumeux et pluvieux Couvert brumeux II Couv. brouillard, ensuite pelilep Couv. brumeux et pluvieux Couv. brumrux et pluie 12 Couv. brumeux et pluie Couv. brumeux et pluie Couv. brumeux pluie et vent 'ì Couv. de nuages brum. et veiit DemicQuv. et venteux Demi couv. de nuages divets '4 Demi-clair et givte Demi couv. de gtos nuages Couv. de nuagis eu barres 'S Couv. en voile simple Couv. en voile et pluvieux Couv. bruni, et pluie la nuit i6 Couverl brumeux Couv. brumeux et pluie Couv. brumeux et pluie . '7 Couvett brumeux Couv. brumeux à éclaircis Demi-couv. de nuages minces |8 Demi-clair et btouillard bas Brouillard et un peu de sok'il Brouilhid «9 Couv. de nuages minces Couv. à éclaircis et brouillard Couv. petite pluie, et pi. la nuit 20 Couv. brum. et peiite-pluie Couvert brùnieux Couv. petite pluie ei pi. la nuit 21 Couv brumeux ondulé Clair et nuages i l'horizon Couv. de nuages minces 22 Couv. brumeux et pluvieux Couvert de nuages en barres Clair et ciel rnuge au sud = 3 Couvert ondulé Demi- couv. de nuages ondulé Couv. brumeux et pluie la nuit 24 Clair et brouillard à ras terre Demi-couv. de nuages brum. Demi clair et nuages 25 Couvert ondulé Coav. ondulé à éclaircis Couv. brumeu.x à éclaiicis >6 Couv. oiidulé i édaircis Couv. brumeux à éclaircis Couvert brumeux »7 Couvert en voile btumeux Couvert brumeux Couvert btumeux >8 Couv. brumeux et pluie Couv. brumeux et pluie Couv. brumeux et pluie »9 Couv. brumeux et pluie Couv. brumeux et pluie Pluie toute la nuit 30 Couv. en voile simple Couv. brumeux à éclaircis Couv. brumeux et pluie 256 NO VEMBBE I 8 O 7. EÉCAPITULATION DES OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. pouc. lìgii. dix. Plus grande dldvation du mercure dans le barornètre . . le 2 27 6 5 Molndre dldvation le 5 26 io Eldvatlon moyenne, matin 27. 2. 2; midi 27. 2. 3; soir 27. 2. i Aloyenne élévation du mois . . . . . . . 27 2 2 Plus grande élévation du thermomètre de Réaumur, exposé au nord ...... Molndre élévation . . . ... . . le C Élévation moyenne, matin + 3. 5; midi 7. 4; soir 5 Moyenne élévation du mois .•••.. Plus grande élévation du thermomètre exposé au solcil le 5 Pluie tombéo ........ Evaporatiou degr. din le 5 + IO 5 [ o 5 5 20 8 pouc. lign. dix. 8 o 5 I I FREQUENCE DES VENTS. E. N. E. S. E. S. E. S. S.E. S. S. S 0. S. 0. 0. S. 0. o. 0. N. 0. N. O. N. N. 0. N. N. N. E. M. E. f. N. E. •8 o 4 o 7 o 3'> o S o 4 20 o fois ETAT DU CIEL- elairs piirs N.' 2 les i 6 claits avec vap. 2 les 5 24 JoURS demi-couvens 4 les 2 13 14 21 coiiverts 8 les 3 4 7 8 17 25 26 27 de pliiic 13 les 9 io 11 12 ij 16 19 20 22 23.2S 29 de biouil. I le iS 30 iSy DÉCEMBRE 1807. OBSERVATIONS BAROMÉTRIQUES ET THERMOMÉTRIQUES. JOURS BAROMETilE. Miltin. Midi. Soir THERMOMETRE AU NOhD. THERMOMETRE AU SUD. Maiiii. Midi. Soir. [Maliii. Midi. Soir. I 2 ì 4 s 6 7 8 9 IO II li 13 "4 'S 16 •7 iS 19 20 21 22 =3 24 = 5 26 27 2S »9 30 |6 S 27 27 27 27- 27 27 27 S 27 4 27 3 27 4 27 27 27 27 27 27 S 27 4 27 27 27 27 deg. dix 1-6. S 2 -o s o 2 « 3 +° 5 ' 5 :ic*g. dix. deg. dix.ldcg tlix. + 9- 6 3 4 S 4 4 e 2 3. I 2 4 3 4 4 2 4 5 I — 1 I 2 2 2 2 2 o I 2 i6. 3 3 2 4 4 3 3 I I 1 I 2 3 I 3 2 I 3 o -I 2 2 3 3 3 3 2 2 4 2 deg. dix. deg. dix. + 6. 2 ■~I o I I [+1 2 I O —2 2 49- 7 3 IO •4 4 4 IO 4 8 2 II II 5 8 17 7 S «4 2 -I I I 3 A' A- 2 ■i 9 — I + 6 + 6. 3 3 2 4 4 3 « 3 S I ■ S 4 I S 2 s 3 5 2 7 I 8 3 S o S -I S 3 3 S 3 8 3 5 1 S 2 5 4 2 5 258 DÉCEMSBE 1807. OBSERVATIONS ANÉMOSCOPIQUES ET UDOMETRIQUES. e ANEMOxMÈTRE. HYGROMETRE UDOMÈTRE. ATMIDOMÉTRE. Maiin. Midi. Soir. Matin. Midi. Soir. Malin. Midi. Soir. Matio. Midi. Soir. dir. force. dir. force. dir. force. d. cen. d. cen. d. cen p. l.d. p. I. d. p. 1. d. p.l.d. p.l.d. p. I. d. 1 K.O. -"- S.O. il S.O. i^ 8.V S.V- S. -- 0 40 0 0 010 i S.O. 13 0 s S. 2 873 87! 8 70 3 3 SO. 5 S.O. 15 S.O. 5 8 72 8 72 8 40 0 7 4 S.O. 10 S.O. is O.S.O. 5 835 8 21 7 72 0 S S SO. 15 E. S N.E. s 7 93 8 13 7 .^7 0 2 6 S.O. 2 S.O. 5 N. 10 82.87 8 IO 7 N.O. 5 N. 10 N. S 8 15 8 15 8 IO I 0 I 0 5 0 Tò 8 S. 46 S.O. 40 S.O. 35 8 15 ' 8 10 6 40 0 8 9 0. 75 0 40 N.E. 30 5 io 5 «5 5 25 0 s 0 5 10 SO. 15 S.O. 20 N.E. 15 6 20 6 15 7 IO 0 S IJ N. s S.O. IO S.O. 15 7 65 7 50 7 5C 8 0 5 12 S.E. 10 E. IO S.O. 5 7 90 7 9S 7 75 0 5 13 S.O. s SO. s SO. 10 7 93 7 95 7 95 0 5 '4 N.E. Io S.O. IO S.O. 15 8 S 8 11 7 85 0 5 15 S.O. IO SO. 5 S.O. IO 7 8 7 15 7 20 0 5 16 N.E. 15 N.E. s N.E. 15 8 7 8 30 8 25 0 S 0 3 17 N.E. IO E. IO N. IO 8 IO 8 20 8 2C 0 3 10 S.O. s S.O. 15 S.O. 5 8 21 872 8 75 19 S.O. 15 S. 5 S.O. 5 8,5 7 85 7 60 0 2 20 E. IO S.E. 2 E. 15 8^5 8 21 835 ;i ES.E. IO N. 5 E, 15 847 8 50 8 5° 2; SO. IO S.O. s S.O. 5 8 35 8 40 8 45 2: SO. 15 S.O. IO S. 15 S3S 8-5 8 30 a 34 0. s N.E. 15 S.O. 15 8 37 8 45 8 40 1 25 S. Io S.O. 5 S.O. 5 8 40 8 45 8 40 a 26 S. 2 0. 15 S. ; 8 42 8 49 8 50 ? =7 S.O. 2 S.O. 5 S.O. 2 8 s° 8 52 7 50 i 28 S.O. 10 S. 2 S.O. 5 8 26 8 785 29 S.O. 1$ S.O. 5 S.O. IO 8 60 8 60 8 60 30 S.O. 10 S.O. 5 S.O. IO 8 85 8 70 867 i 31 >.0. . s S.E. IO S. 5 8 68 8S5 8 85 25.9 D É C EM BRE 1807. É T A T D U CIEL Joiirs clu mois. AU LEVER DU SOLEIL. A MIDI. AU COUCHER DU SOLEIL. I Ciel couv. de nuages bium. eie] couv. de naages brumeux Ciel couv. de nuages divers 2 Brouilljrd Couv. ondulé à éclaircis Demi-claii et nuages ratei ì Dcmi-couv. «t btouillard Brouillard à éclaircis Clair pur 4 CUir et nudgcs à bulayures Demi-couv. de iiuagesà balay. Demi-couv. de nuages à balay. S Clair et givre Demi- clair Demi-clair 6 Cour. eiisuite peiite-pluie Couv. ondulé brumeux Couv. et petite pluie 7 Couv. et pctite-pluie Couvert brumeux et pluvieux Couv. brnmeux et pluvieux i Co.h'. cu barre et veni Demi-couv. de nuages minces Clair et vent 9 Cluir et grand veni Clair et vent Demi-couvert IO Couvert cn voile Demi-clair et nuages à balay. Couv. en voile et neigeU nuit II Demiclair Couv. brumeux à éclaircis Clair et nuages minces 12 Diiiii clair et givre Demi-couv. de nuages à balay. Clair >3 Clair et nuages à balayures Demi-C air et uu peii de brouil- Clair 14 Clair et givre Couv. de nuages minces a éclair. Couv. à éclaircis '5 Demi couv. de uua^es ì balay. Demi-couvert de nuages minces Dcoii-couv. de nuages è balay. IO Clair et givie Clair et brouillard bas Demi-couv. brumeux >7 Couv. brumeux à éciaÌTcis Ucmicouvert hrumeux Demi clair et vapeiirs IS Couv. ondulé et broiiillatd Couv. oiidulé 3 éclaircis Demi-rouv. de brouillard '9 Couv. eii voile à éclaircis Demi couvert de brouillard Demi-clair ì ' Brouillard épais Brcuillard épais Brouillard épais 21 Brouillard épais Brouillard ipais Brouillard épais 22 Brouillaid ópi-.is Brouillard Brouillard -;. Brouillard épais Brouillard a wlaircis Brouillard à cckirci» »4 Brouillard épais Biouill id cpais Brouillard ép.iis Jj Btouillard épais Brouillard Brouillard tp.js 26 Brouillard épais Brouillard épais Brouillard épais »7 Brouillard épais Brouillard épais Brouillard épiìs 2S Demi couv. et brouillard Clair et brtuillard bas Clair "y Brouillard épais Brouillard épais BrouilUrd épais ì' Brouillard épais Brouillard C-pAs Brouillard cpais 31 Baouillaid épais Brouillard et soleil pale Brouillard 2,(ì0 ■ PÉCEM3RE 1807. l RÉCAPITULATION DES OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. 1 » pOUC. ligD. àU. Plus grande élcvation du mercurc dans le baromìslre . • le 29 27 6 8 Moindrc <51évatión le 8 2G 7 Eldvalion moycnne, matin 27. 3j midi 27. 3. 2; soir 27. 3. 2 Moyenne élévation du mois ..... 27 3 I Plus grande élévation du thermomètre de Réaumur , degr. dix. exposé au nord le I*' "•- 9 2 Moindrc élévation le 28 — 5 7 Élévation moycnne, ma in — I. G; midi H- 0. g; soir -fc 0. 5 Moyenne élévation du mois ..... e 2 1 Plus grande élévation du thermomètre exposé au soleil le 16 *• 17 0 i pone. lign. diX. Pluie tombée ; i i t i i i i 0 6 5 Nelge tombée ; 0 8 i 1 Evaporation , 0 9 FRÉQUENCE DES VENTS. ÉTAT DU CIEL. E. N.» i foÌ3 E. S. E. 0 clairs purs N.' i le S S. E. 3 S. S. E. .0 clairs avcc vap. 4 les 11 12 13 16 S. 6 S. S. 0. 0 demi-couverts 6 les 2 4 14 15 17 19 S. 0. 51 0. S. 0. .0 JoURS< coiiverts 2 les I 18 0. 6 0. N. 0. 0 de pliiie 2 les 6 7 N. 0. 3 N. N. 0. 0 de neige i le io N. r N. N. E. 0 . de brouillatd 13 les 3 20 à 31 N. E. 9 E. N. E. • > de venj 2 les 8 9 I ': 2^1 J A N V I E R 1808. OBSERVATIONS BAROÌNIÉTRIQUES ET THERMOMÉTRIQUES. JoURS ? ' S 2 S 0 I S 2 s 0 S I s 21 37 0 4 27 0 3 27 I 3 » s -0 S 0 ' s 0 0 32 27 2 37 2 8 27 3 0 S + ' s 0 5 ° s ' s ° s »3 27 3 27 2 5 27 1 8 J S 2 5 I ' s »3 I 34 27 X 27 I 8 37 I 3 1 2 S 0 3 S " S 0 2S 27 0 27 0 s 27 0 7 2 0 — I 2 7 2 7 S --» s 36 26 IO 2 26 10 26 9 s 4 -1 I 5 4 -7 ' 5 »7 iS 9 a6 5 s 36 9 8 S 0 0 5 5 + 4 S 0 38 27 I 27 2 37 I 4 5 ^ 2 s + 0 S 4 7 S f° 5 ! '9 27 0 37 0 3 27 I 5 0 3 4 5 S 4 4 S jo 27 3 j; 3 6 27 2 S + 3 5 6 3 2 3 + 2 " s 2 s 3» 27 4 »7 S >7 S —a 0 3 S » 5 7 S I 7 LI >G2 J A N r I KH 1808. OBSER\'ATIONS ANEMOSCOPIQUES ET UDOMETRIQUES. ANEMOMETRE. Malia. Midi Soir. IIYGROMETIÌE Malin. Midi Soir. Mann. UDOMETRE. Midi. Soir ATMinOMÉTBE. Maini. Midi. Soir. dir. foi"ct\ 5 1 3 4 S 6 7 8 IO II 12 13 14 IS I. I. d p. I d. 1. d. 1. d p. 1. d o 300 40 3 I o 263 J AN V I E R 1808. ÉTAT DU CIEL. oiirs du mois. AU LEVER DU SOLEIL. A MIDI, AU COUCHER DU SOLEIL. I Ciel couv. de brouillard Ciel couv. de brouillard Ciel couT. de brouillard 2 Couvert et neigeux Neigeux Brouillard épais 3 Brouillard épais Soleil et brouillard Demi-clair et brouillard bas 4 CIdit et brouillard à ras terre Clair et vent Clair et brouillard à ras terre S CU ir et brouillard à ras terre Demi-cLiir Demi-cldir 6 Couv. en voile inince Couv. ondulé et brouillard bas Demi-clair 7 Clair givre et vent Clair et vent Ciak 8 CI dir et givre Demi-clair et nuages à balay. Demi-couv. de nuages à balay. 9 Deini-clair et givre Clair et un peu de brouillard Clair Xj Clait et vent Demi-eouv. de images à balayure Demi-couv. de nuages a balay. II Demi-couvert de iiuages minces Demi-couv. de nuages minces Nuages minces et brouillard i: Clair givre et veni Clair brouillard bas et vent CUir et venteux "3 CUir et brouillard a ras terre Demi cldir et nuages à balay. CUir 14 Clair givre, et brouillard Djnii couvert brumeux Demi-couvert brumeux 'S Couv. btuitieux et neigeux Clair nuiges rares et vent Cldir et nuages à l'iiorizon 16 Couv. en voile simple Couv. brumeux et neigeux Couvert et neige la nuit »7 Neige Neige Couvert brumeux 18 Clair et brouillard bas Clair et brouillard bas Demi-clair 19 Brouillard épais Couvert brumeux Couvert brumeux 20 Brouillard épais Couvert brumeux Couvert biumeux 21 Neige Couv. brumeux et neigeux Couv. brumeux et neige la nuit 22 Neige Couv. et neige fondue Demi-couvert et vent :- Ci air et brouillard à ras terre Demi-clair et venteux Clair et brouillard à ras terre 24 Clair et givre Soleil et brouillard bas Demi-clair »S Clair et givre Clair et un peu de brouillard Cldir et brouillard à ras terre if, Couv. bruineux ensuite neigeux Neigeux Ijfeigeux ^7 Couv. en voile et vent Demi-couvert et vent Couv. à ccUircis et venteux 28 Clair et 'ivre Demi-clair et brouillard bas Demi-clair ^9 Cljir givre et ruages rares Clair et vent Clair et grand vent 30 Cldir et venteux Demi-clair et venteux Demi-clair et nuages 21 Demicouv. et givt« Soleil pale et brouillard Cliir £64 JANFIER 1808. RÉCAPITULATION DES OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. pouc. lign. dir. Plus grande élévallon du mercurc dans le baromètrc , . le 8 27 7 5 Moindre dldvation . ^ le 27 26 9 o Elévalion moyenne, matin 27. i. 8; midi 27. 2. 2; solr 27. 2. 3 Moyenne clévation du mois ....... 27 2 i degt. dix, Plus grande élévation du thermotnètre de Réaumur, exposé au nord . , . . . é ; le 12 * 9 o Moindre clévation . . . ; . . . le 25 — 7 2 Elévation moyenne , matIn — 2.6; midi •*- r. 9 ; solr 4. o. 7 Moyenne élévation du mois ,•.•.. 00 Plus grande élévation du thei'momctre exposé au soleil lo i2 17 o pouc. lign. (lìz. Pluic tombée ........ JNeige tombée ........ 7 ^ Evaporalioii , point h cause de la gelée continue I l'i FREQUENCE DES VENTS. E. N." 6 fois E. S. E. o S. E. 4 S. S.E. o S. ■ 34 S. S. 0. o S. 0. 36 0. S. 0. o O. 7 O. N. O. o N. O. 2 N. N. 0. o N. 6 N. N. E. o N. E. S L. N. E. • loURS, ETAT DU CIEL- clairspiu-s N.° 4 les 4 7 12 29 clairsavec vap. io les 3^9 13 18 23 24 2S 2$ 30 dcmi-couverts 6 Ics io 11 14 19 20 31 couvetis 2 les 0 27 de neige 7 les 2 ij iG 17 21 22 26 de broiiil. 2 les I 3 de Tent 3 les 23 27 29 dupliés 265 rÉyniER 1808. OBSERVATIONS BAROMÉTRIQUES ET THERMOMÉTRIQUES. JOURS du moìs. BAROMETRE. THERMOMETHE AV NORD. THERMOMÈTRE AU SUD. Malin. Midi. Soir. Malin. Midi. Soir. Malia Midi. Soir. pou, lig. dix. pou. lig. dix. pou. lig, Jil. [leg. dix. deg. dix. Heg. dix leg. dix. deg. dix. deg. dix. I J7- 4- 8 27- S- 4 '7. S. 5 + 2. 3 + S- 8 + 2. s +2. 2 + IS-2 +»• 3 2 27 4 8 27 5 >7 S 0 S 2 8 0 6 ì 3 27 4 8 27 4 8 27 4 7 -0 S s » 2 S 0 S S S 2 S 4 27 4 8 27 5 4 27 s 6 0 5 4 5 3 0 3 4 8 3 S 27 7 4 17 7 8 27 7 S 0 6 S 3 5 0 14 4 2 6 27 6 4 27 6 5 27 6 7 2 7 2 4 2 'S S 4 7 27 6 2 27 6 S 27 6 ' 5 8 2 4 3 13 4 8 >7 S S 27 S S 27 4 S 0 S 2 3 2 0 3 6 3 S 9 27 I 9 27 2 8 27 I 7 0 9 4 0 S 12 4 6 IO 27 0 26 II s 26 II 2 +2 6 S 2 S 2 6 2 2 4 II 27 0 3 27 0 8 27 » 0 2 S I 8 -0 s 14 S 2 ti 26 II 7 26 II 2 26 9 -3 2 2 s 0 3 S 0 S '3 26 7 s 26 8 0 26 8 7 3 S 4 I a t S I 14 26 II 2 27 0 2 27 0 4 I I 0 4 5 0 'S 27 0 s 27 0 7 27 0 2 S 3 S -0 S S 8 12 -0 s 16 27 0 3 27 0 I 27 0 5 3 +0 s 5 1 " S +1 17 27 0 s 17 I 9 27 3 S 2 S I S 8 8s ' 3 i£ 37 3 2 27 3 2 27 3 4 3 » s 4 5 IO 2 ' 7 J9 27 2 3 27 3 1 27 4 3 I 7 3 0 I 8 6 S 0 S 20 27 S 4 27 6 I 27 6 s 3 2 3 ' 0 3 8 11 S 0 21 27 6 8 27 7 2 27 7 3 ' s -1 s 4 -J s ìì 27 6 8 27 S 7 27 s 2 S 2 0 5 2 5 9 0 0 23 >7 4 27 4 4 27 4 7 ' S 0 I ' S » S I 2 »4 27 4 8 27 4 S 27 4 4 2 S + 2 4 S 9 5 + 2 s ^S 27 3 9 '7 S 27 S 8 3 3 -0 5 3 S u S 0 s 26 27 6 s 27 6 7 27 6 4 S 0 S I 2 9 S > s 37 27 4 27 4 S 27 4 4 7 S +3 S 5 2 jo S 3 S 28 27 3 8 27 4 3 27 4 I 7 3 8 I s 12 j 4 »» ^7 3 27 2 S 27 0 S I s 7 -0 s II 2 0 7 i/* 2G6 FÉyRIER i8o8. OBSERVATIONS ANÉMOSCOPIQUES ET UDOMÉTRIQUES. ANEMOMETRE. Malia. Midi. Soir. HYGROMÈTRE UDOMETRE oiatin Midi. Soir. Maini. Midi. Soir ATMIDOMÈTRE. Matin. Midi. t 2 } 4 s 6 7 8 9 IO II II iS 14 1$ i6 17 i8 19 so 21 22 23 24 2S 26 =7 2S 29 dir. force. S.O. tV S.O. ij S.SO. 50 N.E. 10 U N.E. N.E. S.O. S.O. S.O. N. S. SO. S.O. N.E. N.E. S.O. N.B. SO. N.O. S.O. N. N.E. N. SS.O. is N.E. lo N.E. NE. SO. N.E. dir. force. E.S.E S. S. S.O. S.O. S.O. S.O. 5_ 9 • 5 >s «S 20 E.N.E.IS E S.O. E. E. 0. N. S. S.O. S.O. S.O. S.O. N.O. SO. S.O. N.E. SO. E. O. S.O. S.O. O. dir. force. S.O. E. S.O. S. S, S.O. S.O. S. S.O. N.E. S.O. N.E, NO. 9 o IO 'S IS IO IO iS IO S iS 20 20 30 d. cea. S.O. 20 S.O. 3S S.E. IO E. IO SX). 'S S.O. 2S N.O. 2S 0. 20 N.O. 25 0. 'S S.O. IO N. 20 N.O. 'S S.O. 20 S.O. IS 0. 20 d. c«n. d. cea p.l.d. [>. I. d. 3 o p.l. d. I.d. o ì * p.l. d. • 1 0 s o 3 o 2 O 2 i^ rÉVRisti i8o8.- ÉTAT DU CIEL Jouca du AU LEVER DU SOLEIL. A MIDI. AU COUCHER DU SOLEIL. mais. I Ciel demi-cUii et givre Ciel demi-couv. de nuages minces Ctel demi-couvert 2 Couv. en voile brumeux Couv. ondulé et brouillatd Couvert brumeux i Couv. brumeux à éclairci» Couv. brumeux à éclaircij Couvert brumeux à éclairtij 4 Brouilhrd épaìs Brouillard ensuite vent Couv. ondulé À éclaircis s Demi-couv. ondulé minces Clair et venteux Couv. et un peu de brouillard 6 Clair et givre Clair et uà peu de brouillard Clair et un peu de brouillard 7 Clair et givre Clair et un peu de brouillard Clair et nuages minces 8 Couverc brumeux ondiilé Couv. ondulé brumeux Couvert brunieux 9 D.-mi couv. de nuages à balajr.- Demi-clait et un peu de brouil. Clair et brouillard bas IO Couv. en voile et brouillaid Couvert brumeux Couv. et pluie et neige la mlt II Couvert en voile Clair et vent Clair par 12 Couv. de nuages minces Demi-couvert Couvert à éclaircis «3 Couv. à écljircis et venieiix Demi-couvert et vent Couv. à éclaircis et vent «4 Couvert ensuite neigeux Couv. à édaircis et vent Clair et venteux '5 Clair et givre Demi-clair et vent Clair et vent i6 Demi-couvert et vent Clair et vent Clair et vent «7 Clair et givre Clair et vent Cldir et brouillard bas i8 Demi-couv. et givre Clair et vent - Couvert à éclaircis '9 Couv. en voile siniple Demi-couvert et venteux Clair et venteux 20 Clair et nuages rares Clair nuages rares et vent Demi-couv. de gros nuages 21 Couv. en voile à c'cbircis Demi-couv. de nuages minces Couvert en voile 12 Demi-couvert ondulè Demi-couvert et vent Couv. de nuages en bartes =3 Neige et vcnt Neigeux Couvert en voile 24 CIdir et givre Clair et vent Clair pur =s Clsir et givre Demi-couvert Couvert en voile 26 Demi-couvert onduli Cluii pur Clair '7 Cluir givre et vent Demi-couv. de nuages à balay. Clair 28 Clair pur Clair et vent Demi-couv. et venleui '9 Demi-couv. de nuages à balay. Demi-couvert brumeux Demi-couv. et venteux l 268 r rÉrBJSB 1808. RÉCAPITULATION DES OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. Plus grande élévation du mercurc dans le baromètre , . le 5 Moindre òlévation . . . . . . . le i3 Elc'valion moyenne, matin 27. 3. 3; midi 27. 3. C; soir 27. 3. i Moyenae élévation du mois ..... Plus grande élévation du thermomètre de Réaumur , exposé ati nord . . . . . . • le 9 Moindre élévation . . . . . . . le i5 Élévation moyenne, matin -^2. 2; midi .f. 4* 3; soir i. 4 Moyenne élévation du mois ....;; Plus grande élévation du therniomètre exposé au solell le 6 Pluie tomhée ; i ; i . ; . : Neige tombée • . . ^ . . . ^ Evaporation ........ FREQUENCE DES VJJNTS. fois E. N. ° 7 E. S. E. 0 S. E. a S. S. E. 0 S. 10 S. S. 0. 0 s. 0. 18 0. S. 0. 0 0. S 0. N. 0. 0 N. 0. 6 N. N. 0. 0 N. s K. N. E. 0 N. E. H E. N. E. e pouc. ligD. diz. 27 7 8 26 7 5 27 3 3 degr. dii. •*■ 9 0 — 5 8 •*- I 4 i5 5 pouc. lign. dix. 0 3 0 5 I 2 JOURS, ÉTAT DU CIEL. clairs purs N.' S les 6 7 17 24 28 clairs avec vap. 8 les i s 9 15 16 20 26 27 demi-couverts 7 les 11 12 iS 19 22 2$ 29 coiiverts 4 les 2 3 8 21 de pluie I le IO la nuit de neige 2 les 14 23 de vent i le 13 de brouillard 1 le 4 I 2% M A n s 1808. OBSERVATIONS BAROMÉTRIQUES ET THERMOMÉTRIQUES. JOURS du DJuis. B A R 0 lM È T R E. THE Malin. RMOVIETRE \V NORD. THERMOJIÈTRE AU STJD. Malia. Midi. Soir. Midi. Soir. Matin. Midi. Soir. j)OU. lig. dix pou. lig. dix pou. lìg. dix deg. dix dcg. dix. dcg. dix lieg. dix deg. dix deg. dix I 27. 4. 0 27. 4- 6 27. 4- 7 I. 2 -0. 2 -0. i -I. s -0. s --I. Q 3 27 S 3 27 s s 27 4 7 4 + ì 0 \-iì 4 5 + 6 5 + 3 S 3 27 ì « 27 4 3 27 4 2 5 6 S i 3 5 3 2 8 S 3 7 4 27 3 8 27 4 27 4 0 6 IO s 1 6 l 0 j •3 6 S 27 4 8 27 s 8 27 6 ,+' 6 2 S +• 8 S 2 6 ^7 S 8 27 6 2 27 6 0 0 08 0 n " S 7 27 S 2 27 6 2 27 6 4 -2 5 2 S I S -3 5 I 2 S 27 7 2 27 7 27 6 S 0 2 s 05 0 3 S 0 0 9 27 6 2 27 6 2 27 0 I 2 ' S » S 2 S I IO 27 4 2 27 3 S 27 3 6 ° S 2 2 2 s 0 ( 3 2 4 II =7 4 3 27 S 7 27 S S .+ ' ' 3 2 2 + 1 3 S 2 12 =7 4 8 27 5 27 4 7 . — 2 2 3 I -3 3 2 I 13 27 4 5 27 5 27 4 S « s 6 3 S 2 2 S 6 3 14 27 4 2 27 4 S 27 4 3 I 3 8 6 2 10 i « S 15 27 3 s 27 4 S 27 4 0 8 2 6 0 S 13 S 6 3 16 27 3 27 3 27 2 s 4-0 8 6 S S + 0 s 10 S »7 27 s 2 27 3 27 3 5 0 6 2 S 0 8 2 S 1 '^ 27 4 2 27 4 8 27 4 S 0 3 2 0 3 S 3 '9 »7 3 8 27 3 8 ^7 3 7 0 6 3 S -0 5 6 S 3 S 20 27 3 2 27 3 S 27 3 3 0 2 I 0 2 2 I 31 27 2 S 27 2 S 27 2 2 I 4 3 2 I 4 8 ì i 22 27 2 s 27 2 4 27 2 3 1 3 S 2 I 3 S 2 1 23 27 2 27 2 5 27 2 s -0 7 3 » S 0 s 3 2 ' S 34 27 3 S 27 3 8 27 3 2 0 4 3 S 0 6 3 S 2S 27 3 27 3 7 27 3 S !_ f 3 S 8 S 4 3 S 8 4 26 27 3 =7 3 S 27 3 S 3 7 4 5 3 S i 7 S 4 S S7 27 4 2 ^7 4 S 27 3 8 I 2 S ' 5 1 ' 3 S « S 28 27 4 5 27 4 2 27 3 S -3 0 '—0 s [-3 2 1 g -0 5 »9 27 1 8 27 2 2 27 2 8 3 S S + 3 4 8 S T2 S 3.0 27 2 2 27 2 27 I 8 I 3 S I 6 1 2 3> 27 0 £ 27 0 S -.7 0 4 +/" 6 S -1 ta 8 S I i Jlf/« 270 MAHS 1808. OBSERVATIONS ANÉMOSCOPIQUES ET UDOMÉTRIQUES. 0 s ANEMOlMÈTRE. hygrometre UDOMETRE. ATMIDOMÈTRE. ce 0 Matin. Midi. Soir. natili. Midi. Soir. Matin. Midi. Soir. natili. Midi. Srir. dir. force. dir. force. dir. force. 1. cen. t . cen. d. cen 1 p. 1. d. p. 1. d. 3. 1- d. 1. I. d. p. 1, d. 3. l.d t N.E. f-r E. ^'- 9 " S.O. {! • 0 • a N.E. 15 N. 2 S. 15 I 3 N.E. s S.O 25 S.O. is I 4 0. is S.O. 20 S.O. IO I S N.E. IO N.E. 7S N. 60 Pluie 0 S 0 5 6 N.E. so N.E. 70 E. 35 0 7 N.O. is N.E. 4S E. 5 0 5 8 NE. is S.O. IO N. 20 0 y N.E. 15 N.E. 15 N.O. 25 N'eige 0 IO 0. IO S.O. 60 N. 20 3 0 6 0 li N. is S.O. IO S.O. IO 0 5 12 N.E. IO NE. IO N. 5 0 2 >3 N. s s. S S. 5 0 2 0 6 >4 SO. s S. 25 S.O. 5 0 S I 'S so. s S.O. IO S.O. 2 0 5 I S IlS N. IO N. IO N.E. 20 0 S I 17 N.E. 25 N. 15 N.E. 2 I 18 N.E. s N.E. 15 N. 5 " s 19 N. 25 0. 20 N.E. 15 0 5 20 NE. 20 N. 25 N. 15 0 5 21 E. 2 E. rs N. ,5 N.O. IO 0 5 22 N.E. 5 N.E is 0 S >i E. 5 N.E. 5 NE. 15 0 5 24 NE. s N.E IO E. 5 Pluie ° 3 23 S. IO S.O. IO S. IO 0 5 1 0 2 0 3 26 N. 13 E. 5 N.E. 15 0 5 27 N.E. 75 N. 40 N.E. 25 j 0 S 28 N. 60 N. 60 0. 35 0 5 29 0. 15 0. S E. 25 C' i 0 7 30 N.N.E. 5 SO. 15 s. S 0 S '' S.O. 20 N. 15 E. 45 0 5 I Ò'JÌ M ARS 1808. É T A T D U e I E L. Joiiri du AU LEVER DU SOLEIL. A MIDI, AU COUCHER DU SOLEIL. mois. ' I Couv. btumeux et vent Couvert ondulé et vent Clair pur et vent fK>id 2 Clair pur et givre Demi-clair et btouillatd bas Clair et nuages à l'horizoa i Clait et givte Demi-couv. de brouillard Demi-couvert 4 Demicouv. de nuages à baUyure Clair et un peu de brouillard Clair et brouillard bas S Clair pur Demi-couvert et vent l ouv. ondulé et vent 6 Couv. et neige fondue Couv. et neige fondue Couv. brumeux à éclaircis 7 Demi-clair et nuages à balay. Couv. à éclaircis et venteux Couv. et nuages, neigeux la nuit 8 Couvert brumeux Couv. ondulé à éclaircis Couvert ondulé 9 Convert en voile Couv. brumeux et neigeux Couv. brumeux et neigeux I j Neige Couv. en voile brumeux Couvert brumeux II Couv. en voile brumeux Couvert brumeux Couv. brumeux à éclaircis i: Cljir givre et brouillard bas Couvert brumeux Couv. brumeux à éclaircis n Demi-couv. givre, et brouillard Demi-couv. de nuages à balay. Clair et brouillard bas '4 Clair pur et givre Clair et brouillard bas Clair et brouillard bas - 'S CIdir pur Demi-clair Demi-clair i6 Demi-couv. de nuages minces Clair et quelques nuages Couv. ondulé à éclaircis '7 Couv. ondult brumeux Couv. brumeu.\ à éclaircis Demicouv. de nuages brum. i8 Couv. en voile simple Couvett en voile Couvert ondulé brumeux '9 Couv. ondulé à éclaircis Couv. brumeux à éclaircis Couvert ondulé brumeux 10 Convert en voile Couv. en voile brumeux Couv. err voile brumeux li Couvert en voile Couv. brumeux à éclaircis Demi-couvert de nuages minces 22 Couvert en voile Couv. en voile brumeux Couv. en voile brumeux = 3 Couvert en voile Couvert brumeux Couvert biumeux 24 Couv. brumeux et neigeux Couv. brumeux à éclaircis Couv. en voile simple =5 Couvert brumeux et pluvienx Couv. de nuages a deux couches Couv. de gros nuages brumeux =6 Couvert ondulé Couv. de nuages à deux couches Couv en voile simple =7 Couvert neigeux et vent Couv. de nuages brumeux Couv. ondulé et vent 28 Couv. en voile et vent Couv. en voile clair et vent Clair et vent =9 Clair et i ivre Clair et un peu de brouillard Couvert en voile 30 Couvert en voile Couvett à éclaircis Couvert à éclaircis 21 Couv. en Toile cUit Couv. en voile clair Couv. de nuages brumeus; 57^ MARS 1808. RÉCAPITULATION DES OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. pouc. lign. dix. Plus grande élévation du mercure dani le baromèlre , . le 8 27 7 2 Moindre éldvation . . . . . . . le 3i 27 o 4 Elévalion moyenne, matin 27. 3. 8; midi 27. 4. i; solr 27. 3. 8 iMoyenne éldvatlon du mois . . . ; . . ; 27 3 9 Plus grande élévallon du thermomètrc de Réaiimur, exposé au nord . . . . . • . le 4 Moindre òlòvation . . . ; . . . le 2 Elévalion moyenne , matin — o. 3 ; midi -+- 4. 3 ; soir + 2.9 Moyenne éiévation du mois .•.-.. Plus grande éiévation du Ihermomctre exposé au solcil le 4 Pluie tombée Neige totnbée Evaporalioii pouc, O 3 I degr. dix. IO 5 4 o 2 3 i3 o ■ lign. dix. I G 7 FREQL'ENCE DES VENTS. E. N " IO fois E. S. E. 0 S. E. I S. S. E. 0 S. '7 S. S 0. 0 S. 0. 14 0. S. 0. 0 0. 6 0. N. 0. 0 N. 0. 3 N. N. 0. 0 N. 31 N. N.£. 0 N. E. 29 >. N. E. 0 JOURS- ETAT DU CIEL- clairspurs N.° 2 les 14 15 claiis avec vap. 4 les 23429 tlemi-coiiverts 3 les s 13 16 couverts 14 les 7 8 11 r2 17 à 23 26 30 31 de neige j les 6 9 io 24 27 (le pluie I le 25 I de vcnt 3 Ics i $ 2S 2.1^ OBSERVATIONS BAROMÉTRIQUES ET THERMOMÉTRIQUES. JouRS eia BAROMÈTRE. THE Malin. RWOMETRE AU NORD. THEilMÒMl AU SUD E Matiii. Midi. ETRE mois. Matiii. Midi. Suir. Midi. Soir. Soir. pou. lig dix. pou. lig. dix. pou. lig. dix. deg. dix (Icg. .dix. deg. dix ■Icg. dix Jeg. dix deg. dix I. 26. IO. % 26. II. 26. IO. 2 — I. t6. s + 5- S -'• S + 8. S + 5- S % 2Ó IO 1 26 li 8 27 0 2 0 7 S S 0 S 8 8 S 2 i 27 i 2 27 S 27 S 2 ° S 7 S S 0 7 " S s 4 i7 6 S 27 7 27 7 S " S s S 6 S 0 8 16 s 6 S 5 27 7 ^7 7 S 27 7 4 V I IO 7 S + 1 S 12 7 S 6 27 6 8 27 7 2 27 7 3 S 12 S 10 s 3 'S '' s 7 ^7 S 8 27 S S 27 S 6 14 s «7 s s 'S 8 '7 !i 27 2 S 27 0 2 26 Il I 6 '9 S " 5 s s 21 '» S 9 27 I 27 2 27 2 8 8 «2 5 7 S 7 S iS 5 7 IO 27 3 27 4 2 27 S S 2 S 12 IO s 2 'S II It 27 6 27 6 I 27 4 S I 8 II 10 8 ' s 16 '« S 12 27 2 S 27 2 3 27 0 s 4 13 2 IO s 3 S 18 ■0 s '3 27 4 27 5 27 4 8 S 12 s IO 5 M S »o 2 M -7 6 2 27 6 8 27 ó 2 5 S IO 9 S S S '5 9 S '5 27 5 2 27 S 2 27 4 4 13 12 s 3 18 s 12 7 ló 27 3 27 3 2 27 2 7 s s 13 S 12 S 2 'S S 12 «7 = 7 I 6 27 I ó 27 I 2 s •S 13 4 S •7 '3 lì 27 I 3 27 2 s 27 2 3 6 2 7 S 5 6 7 5 5 S «9 27 2 - 27 2 7 27 2 4 S 9 S 7 4 II s 7 30 27 2 S 27 2 7 27 2 3 5 S 12 IO 5 S S 14 lo 3 2] 27 2 s 27 2 2 27 ' S 7 8 '3 S 10 1 7 S 15 2 lo s 32 27 I 8 27 2 27 1 7 S 'S 11 8 7 8 16 s »» S 'ì 26 II 7 i6 11 5 26 "'. 7 6 7 S S S 6 2 8 s s s 24 27 0 S 27 ' 27 I 4 IO s 4 S 4 S II s 4 2 = 5 27 0 8 27 0 5 27 0 2 8 S 6 2 S 5 S S 5 26 26 II 27 0 27 0 8 7 S '3 10 s 7 S 'S 2 lo s 27 27 I S 27 1 4 27 2 4 2 IO 5 9 S 4 S 13 s 9 S s8 27 I 4 27 I 3 27 I S 12 5 IO s S 16 % Io 8 »9 27 0 3 27 0 S 27 0 7 S S 12 6 s "3 S 6 2 30 27 I S 27 » 3 »1 a S i 5 n S 11 6 S '2 $ Io 8 Min 27^t A y BIL 1808. OBSERVATIONS ANÉMOSCOPIQUES ET UDOMÉTRIQUES. 5 a b: 0 ANEMOMÈTRE. HYGROMETRE UDOMÈTRE. ATMIDOMÉTRE. Malin. Midi. Soir. 1 Matin. Midi. Soir. Iviatin. Midi. Soir. Malin. Midi. Soir. dir. force. dir. force. dir. force. d. ren. d. cen. ci. cen. p. I. d. p. i.d. p. 1. d. p.l.d. 1 p 1. d. p. I. d. sec. sec. sec. 1 1 0 0- i^ S.O. /. S.O. il 2 15 2 17 2 25 0 0 2 0 5 2 0. s 0. 25 0. 50 2 IO 2 21 3 ° 3 I 3 N.E. s N.E. 5 E. 15 I 42 2 5 2 0 S I 5 4 N.E. ij S. IO S.O. 5 ' 75 . 76 I 70 0 5 I S s- S S.O. 15 S.O. 5 I 65 1 85 I 81 0 5 ■ 5 6 E. 2 0. 15 S.O. 15 I 70 I 80 1 85 0 5 I 7 S.O. s S.O. 45 N.E. 10 185 « 8S 1 87 0 5 I 5 8 S.O. IO 0. 90 0. 90 I 91 2 15 3 15 I 4 9 E. .s N. 90 N.E. 80 3 2 3 15 3 IO I I 3 IO E. 20 0. 45 E. 25 2 20 3 15 2 0 5 0 5 2 II N. is S.O. 15 S.O. 20 1 2 hd. I 5 I 7 0 5 0 5 2 12 E. IO NE. 15 N.E. 40 0 48 0 85 " 3 0 5 0 S 1 'i SE. 2 N. 15 S. iS 0 82 0 7 I '6 fo 8 5 0 2 1 5 ■4 N.E. 30 S.O. 25 N.E. 0 0 78 0 79 0 64 03 0307 'S s. s 16 N.E. is NE. IO S.O. 5 0 56 0 2 0 '5 0 5 0 5 1 S E. 15 S.O. 0 1 10 I 8 0 70 0 5 0 5 15 >7 N. S S.O. 25 S.O. 0 I 45 0 22 0 '5 0 5 2 iS N. 25 0. 80 NE. 25 0 75 1 86 I lo 0 5 0 0 5 •9 N.E. 15 N.E. 25 S.O. 15 ' '5 • 75 1 lo 0 5 20 S.O. s N. 15 SE. 20 1 10 I 0 0 85 0 5 21 E. is E. 15 E. 15 I 50 « 45 1 62 0 5 0 S 22 N.E. s E. 20 N.E. 15 1 92 I 95 2 I 005 0 2 0 8 =3 N. S S.O. 35 S.E. 15 2 55 2 IO 2 4 0 0 5 005 0 24 2S S.O. 20 E. 25 0. 20 I '5 I lo I 50 0 3 0 I I N.E. is SE. 80 S.O. 20 J 85 2 70 I 26 0. 60 N.E. 60 E. 15 0 62 0 25 0 85 " 5 I 5 ■7 N.E. 25 0. 20 N. IO » 54 ■ 75 1 0 0 S ' 28 N. 2 E. .5 .JE. 15 2 ' =5 I i,"; 0 5 'S 29 N.E. S 0. 25 N.E. 15 1 I 65 ' 45 1 90 0 i 0 s 30 E. 5 1 N. S 0. 2 1 2 64 2 0 I 24 0 6 I 1! 1 1 275 AV RI L 1808. ÉTAT DU CIEL. Jotirs du muis. AU LEVER DU SOLEIL. A M r D I. AU COUCHER DU SOLEIL. I a 3 4 s 6 7 i 9 IO II 12 '3 '4 »S 16 17 18 »9 ao ai 23 »3 »4 »S *6 »7 ag «9 30 Clair et gìvre Demi-couv. de nuages divers Clair pur Cldii pur Demi-couv. de nuages à balay. Demi-couv. de nuages en lambì Couv. en voile à édaircis Clair pur Clair pur et vent Clair pur er vent Clair pur Couv. de nuages en lambeaux Couv. de nuages en hmbeanx Demi-couv. de nuages en lamb. Clair et un peu de bfouillard Clair et un peu de brouillard Clair pur Demi-couv. ensuite pluvieux Couvert en voile Couvert eu voile Couv. de nuages brumeux Couv. en voile brumeux Couvert et pluvieux Couv. à éclaircis Couv. et pluvieux Couv à éclaircis et vent Demi-ccuv. et vent Clair et nuages rares Couv. undulé à éclaircis Couv. brumeux onduli Clair et nuages rares Demi-couv. ensuiie vent Clair pur Demi-clair et nuages à balay. Demi-clair et nuages à balay. Demi-couv. de nuages en lamb. Demi-couv. de nuages à balay. Clair et grand vent Clair et vent Clair et vent Clair pur Demi-clair et nuages au Nord Clair et nuages rares Clair et nuages mouionnés Clair Clair Clair pur Couv. brumeux et vent Couv. de nuages amoncelés Couv. de nuages attroupés Couv. de nuages attronpés 1/2 couv. et 1/4. d'Ile, de pl.etgrè. Demi-couv. de nuages divers Demi-couv. ensuite pluie Couv brumeux et vent Clair et vent Demi-couv. de nuag. amoncelés Demi-couvert idem Couv. et une h. 1/2 dorag et gre. Couv. de nuages amoncelés Clair pur Vent et nuages brumeux » Clair pur Demi-clair et nuages à balay. Couvert à éclaircis Demi-couv. de nuages à balay. Demi-couv. de nuages a balay. Clair et grand vent Clair et vent Clair pur Clair pur Couv. obscur, pluie et grèle Clair et nuages rares Demi-clair Clair pur '* Clair pur Clair pur Couvert ondulé brumeux Couv de nuages bruns Couv. de nuages bruns Demi-couv. de nuages minces Couv. brun , pluie et gréle Couv. de nuages sombres Couv. en voile et pluie Demi-couv. de nuages brumeux Demi-couv. de nuages en lamb. Demi-couvert ondulé Couv ondulé a éclaircis Couv. gris et pluie la auit Demi-couvert TrnnlUnu'nt Jc terre forte secoussi à 5 Iiturcs ci l;2 , seconde secoussc A 9 1/4 , troiiième teeotisse à une ìieure afre's mlnuìt Tiernllement ie teirr à 1 hcuret 1/4 c[firrs mimiti , forti stcousie quìa duri, iit-on, Irois mir.tiits 2.'] 6 A V til L IÒ08. RÉCAPITULATION DES OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. pouc. ligu. dix. Plus grande élévation du mercurc dans le baromètre . , le 4 27 y 5 Moindro clc'vation . . . . . . . le i." 26 io 2 Eldvalion moyenne, malin 27. a. 5; midi 27. 2. 9; soir 27. 2. 6 Moyeniie élévatiun du mais ..... Plus grande élévation du therjnomètre de Réaumur , exposé au nord . , . . . , . lo 8 Moindre élévation . . . . . , .le i.*"^ Élévation moyenne, matin 4- 3j midi li. 3; soir g. i Moyenne élévation da mois ..... Plus grande élévation du ihermomòtre exposé au soleil le i5 Pluie lomhée , , . , . ; . . Evaporaiion ........ 27 2 7 deg- dix. •*- 19 5 I + 8 2 18 5 pouc. lign. dix. a 4 4 5 FREQUENCE DES VENTS. fois E. N. H E. S. E. 0 S. E. 4 S. S. E. 0 S. 4 S. S. 0. 0 S. 0. }i 0. S. 0. 0 0. 14 0. N 0. 0 N. 0. I N. N. 0. 0 N. Q N. N. E. 0 N. E. S2 E. N. E. 0 JoURs| ÉTAT DU CIEL. dairs puts N." 7 les i 3 11 13 IS 16 17 clairs avee vap. 2 les 4 14 demi-couverts S Ics 2 5 6 7 28 cuuverts 6 les iS 19 20 21 25 30 de pluie 6 les 12 22 23 24 26 29 de »enc 4 les 8 9 io 27 277 m A I X b 0 8. OBSERVATIONS BAROMÉTRIQUES ET THERMOMÉTRIQUES. JOURS du mois. I 2 ì 4 S 6 7 S 9 IO II li »3 '4 »S i6 17 18 «9 20 31 33 »J S4 >S 36 >7 2t 19 30 3« BAROMETRE. Malia. Midi 27 37 27 37 >7 S ^7 S 27 S 27 ^7 27 37 27 37 a; i7 37 27 37 4 I I S s s 4 3 ì 3 4 3 6 5 8 |10U. lig diX. 27 3. 8 27 s 37 5 27 4 7 27 4 3 2- 4 27 4 3 27 3 27 2 3 27 3 3 27 S a 27 6 S 27 7 s pou, lig. dix. 4' S s 4 4 4 4 3 3 4 6 7 7 »7 6 t é S S 5 3 I 3 S S 4 3 3 5 É S 37' pou. lig. dix THERMO. VIETRE Mali AV MOHD. Midi. THERMOS ETRE AU SUD. .Matio. Midi dcg. dix. .Ifg. dix, deg. dix.lneg. dix. 27- 4. s 4 4 4 4 3 3 3 4 6 7 7 7 6 S S 4 s 4 3 0 4 s S 3 3 3 S 6 S 8 j+6. 8 8 S 9 9 IO 9 7 9 9 8 II II II II li 13 13 '3 . '3 13 12 li lo Io 12 «3 II 9 1 9 I 10 12 < + 16. 5 16 15 S "4 S 12 J '5 II 13 16 19 S .8 s 21 19 2 '9 S 20 2, s 21 7 21 2 21 s •9 s '9 16 «9 >9 19 18 18 " S 17 20 17 +»3- S j 14 S I »3 5 II II 12 IO IO 13 'S 16 s '7 17 S li 19 '9 S "9 S 19 >8 S '7 16 9 16 16 16 s »4 S 12 8 II 14 '7 17 8 9 9 9 9 Soir. deg. dix. dtg. dix 9 9 8 7 li 3 II II 8 u S 11 2 »2 S 12 7 13 '3 13 13 II IO IO 12 '3 11 IO 9 IO 12 3 +19. 8 14 8 18 2 iS 13 8 19 II 15 4 20 % iS s s 3 S 2 s s s 21 21 24 24 26 27 27 28 26 23 21 17 21 25 2S 22 30 II 18 21 20 fi3- S 14 8 13 li 5 li 4 12 S 10 IO 7 13 8 iS 16 17 17 18 19 19 '9 19 18 17 16 9 16 lO 16 14 5 12 5 II 14 S 17 2 >6 S 278 MAI 1808. OBSERVATIONS ANÉMOSCOPIQUES ET UDOMÉTRIQUES. A N E M O M E T R E. Malia. Midi. Soir. dir. farce. II Ì2 »3 '4 'S ! i« »7 18 19 20 21 H 26 27 28 29 3° 3» SO. N.E. N.E. S. E. N.O. E. E. N. I S.O. N.E. N. N£. N.E. S. S. N.E. N.E. S. S.O. N.E. E. N.E. NE. S. N. N.E. S. S. SO. E. S »S 10 S o IS S »o IO •S S =s IO 15 "S IO •S S 20 >s 20 s 2 IO 20 'S 5 IO dir. force. S.O. S.E. N.E. N.E. S. N.E. S.O. N.E. E. S. N.E. ( p, N. E. E. S. 0. N.E. S.O. N.E. E. E. S. N. E. E. E. E. 0. S.O. 1 o 9 » 5 2S "S iO o >S S I o 25 «5 3 «S IO 20 S IO 25 'S '5 >5 IO '5 'S S IO »S S I dir. force. E.N.E,4S I S.E. NE. N.E. S.O. . S.O. S.O. E. S. 0. so. O. s. N.E. N.E. S. S.O. S. 0. E. E. S. E. S.O. E. S.-. N. N.E. SO. S. S.E. N.E. HYGROMETHE UDO ÌM ET RE. d. ceD, h o f I 85 0 I o 65 o 50 1 o Ss I o 41 S 'S iS >5 IO o S " s 2 s o IO S S IS IO S ^ 25 ì ' IS " 2 3S I S4 1 IS 2 6j 2 12 3 28 3 75 2 I 70 2 1 8s 2 30 I 95 I 82 I 43 0 Ss 1 IS I 43 I 2S I 5> I Ss I 23 3 IS I IS 0 IO 1 62 ° 3 I 10 I 30 d. 2 25 2 2S 2 40 s 25 IS 20 I 2 IO IS j 2 SI 3 4 2 ^^3 2 70 2 I I IS 0 6 I 1 0 0 71 IS 2 JO 32 S6 *S S8 40 82 3 25 48 9S «5 O IO 0 20 • 3S 1 15 1 92 o 45 2 s6 3 21 o 47 0 2 1 IO o I 5 I 2 °4S o IS O IO 0 45 1 IO 0 95 I =■ 95 1 14 I S2 1 25 2 2 21 3 3 2 il 0 54 1 IS ATMIDOMÉTRE. 1. d. p. 1. d. o 5 I- d. o 5 .. 1. (I. 0 S » 5 ° S ° S o 3 o 5 o S o S o S o S o S o S o 5 o S I o 2 0 3 o 5 o 5 o 5 o S 1. d. o S I I o S o 3 o S o 5 o 1 o 7 o S p. 1. d o 5 o 5 I o 3 o O S o 5 o S o 2 o 5 o S 27C • MAI I 8 0 8. ÉTAT DU CIEL Jours du AU LEVER DU SOLEIL. A MIDI, AU COUCHER DU SOLEIL. mois. I Clair et brouillard à ras terre Clair pur Clair et quelques nuages 2 Clair et nuages rares Demi-couv. de nuages moutonnés Clair et nuages rares 3 Conv. oiidiHé à éclaìrcis Demi-couv.de nuages moutonnés Couvert ondulé 4 Couv. et quelques goutes de pi. Couv. et quelques gOutes de pi. Couvert en voile s Cour. ondulé et pluvieux Couv. en voile et pluvieux Couv. en voile et pluvieux 6 Couv. ondulé et pluvieux Demi-couv. de nuages groupés Couv. ondulé gris et pi. lanuit 7 Couvect brumeux et pluvieux Couv. brumeux et pluvieux Couv. ondulé grisàtre « Couv. de nuages en barre» Couv. en lambeaux, et pluvieux Couv. brumeux et pluvieux 9 Couv. de nuages brumeux Demi-couv. de nuages moutonnés Clair et nuages rares ij Clair et nujges à balayures Clair et nuages rares Clair et brouillard bas II Couv de nuages en lambeaux Demi-couv. de nuages attroupés Clair et nuages rares 12 Demi-clair et nuages en bartes Demi-couv. de nuages moutonnés Clair et nuages rares IJ Couv. de nuages en lambeaux Demi-couv. de nuages a balay. Demi-couv. de nuages minces 14 Demi-couv de nuages ondulés Demi-clair et nuages Demi-couv. de nuages en barres 'S Demi'COuv. de nuages minces Demi-clait Clair et nuages rares i6 Cldir et nuages rares Demi-couv. de nuages à balayure Clair pur '7 Clair et brouillard bas Clair pur Clair pur i8 Clair pur Clair et vapeurs Couv. de nuages en barres ■>. Demi-couv. de nuages à balay. Clair et vapeurs Demi-couv. de nuages minces 20 Dcmi-couv.de nuages à balay. Couv. de nuages minces Couv. brumeux clair à éclaircis 21 Demi-couv. de nuages en lamb. Couv. de nuages minces Couv. de nuige» obscur à éclair. 22 Couv. en voile , et petite pluie Couv. de nuages doubles Couv. en voile et pluie 33 Demi couvert de nuages minces Clair et nuages groupés Clair et nuages à l'horÌ2on »4 Demi-couvert de nuages minces Couvert à éclaircis Couv. en lambeaux et des éclairs »s Demi-couv. de nuagts en lamb. Demi-couv. de nuages en lamb. Couv. ondulé grisaire 26 Couvert ondulé Couv. ondulé , ensuite pluie Couv. et quelques goutes de pU »7 Couvert ondulé brumeux Couv. ensuite ton. dcs éclairs et pi. Couv. et pluie U uuit 28 Couv. en voile et pluie Couv. et pluie par intervalle Couv. brumeux à éclaircis >9 Couv. de nuages brumeux Couv. de nuages attroupés Couv. brumeux à éclaircis 3° Clair pur et brouillard bas Clair et nujges rares Clair pur 3» Demi-couVf de nuages ea lamb. Clair et veuteux Demi couv. de nuages en lamb. 280 MAI 1808. RÉCAPITULATION DES OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. pouc. iign. dix. Plus gianJe élévation du mercuie dans le baromètre . . le 12 27 7 8 Moindre élévation . . . . . , , le 22 27 o 7 Elévalion moyenne, malln 27. 4. 7; midi 27. 5j soir 27. 4. 8 Moyenne élévation du mois . . . . > Plus grande élévation du thermomètre de Réaumur, exposé au nord ...... Moindre élévation ...... Élévation moyenne, matin lO. 6; midi 17. 7; soir i5 Moyenne élévation du mois . • . ■ . Plus grande élévation du thermomètre exposé au soleil Piuie tombée .... ,«. » . EvaporatioM ;....... 27 4 8 degr. dix. le 18 •*- 22 I le 7 n le 18 14 4 28 5 pouc. Ijgn. àix. 3 3 7 o FHJÌQUENCE DES VENTS. E. N." jo fois E. S. E. S. E. S. S.E. S. S. S. 0. S. O. O. S. 0. O. O. N. O. N. O. N. N. 0. N. N. N. E. N. E. t. N. E. o 4 o 16 o "5 o 6 o I o 6 o 24 ETAT DU CIEL- I JOURS dairspurs N."3 les i i; 30 clairs avec vap. 8 les 2 io 12 14 iS 16 18 23 demi-couverts s les 9 11 13 19 31 couverts 6 les 3 20 21 24 2$ 29 de pluie 9 les 4 $ 6 7 8 22 26 27 28 I •2ÓI J U I N ì'óo5. OBSERVATIONS BAROMÉTRIQUES ET TPIERMOMÉTRIQUES. JOURS IUui^. BAKOMETRE. TIIERMOMETRE } THERMOMETRE AV >OBD. 1 AV SUD. Maiin. Midi. Soir. M alili. iJidi. Soir. 1 Maiin. Midi. Soir. pou. lig, dix. [)ou. lig. dix ! pou. lig. dix. lig. dix li^. dix. lig. di.\.jlig- dix lig. dix lig. dix. I J7. 4. 8 27- 4- 7 27. 4. 2 TI2. S 1.8. 1 li. 0 i 12. 8 22. 0 IO. 5 1 27 4 27 4 « 27 4 S 12 14 12 S 12 14 S 12 5 ì 37 4 7 27 S 27 4 i'' s 14 S 12 10 5 IS S 12 4 27 4 8 27 S 27 4 2 " s IS IO s II S 16 5 IO s s 27 4 S 27 4 2 27 3 S IO s II IO 5 IO s 12 10 s i 27 1 3 27 I 8 27 2 s IO II s Il 8 IO 14 13 7 27 3 S 27 4 27 4 3 8 17 IO 7 S 20 s IO s i 37 4 7 27 5 2 27 4 7 7 S 16 14 7 '9 S 14 9 27 4 S =7 S 27 4 » 5 20 14 - 9 22 S '4 S IO 27 2 8 27 2 s 27 I 5 IO 5 19 14 S 10 21 5 '4 S II 27 I 8 27 I 27 2 " S 19 s ■5 S II 22 ■5 5 li 27 2 2 27 3 8 27 4 »2 S 18 14 12 7 18 5 '4 >J 27 4 27 4 7 27 4 8 II s 21 16 II S 24 16 2 «4 27 S 27 S 3 27 S li s 21 2 iS II 25 IS 'S 27 4 3 27 s 27 4 8 II 7 22 17 II s 24 17 i6 27 3 5 27 4 27 4 S 12 21 S 17 S 12 27 S '7 S 17 27 6 27 6 2 27 6 II s 16 15 S 12 19 16 iS 27 S 7 27 6 27 S 8 14 19 S 17 5 13 S 20 17 S '9 =7 S 3 27 s 8 27 S iS s 22 18 6 15 3 2S S 18 s ao 27 4 S 27 4 27 3 S 16 ^i S j3 S 16 26 s >8 S 31 27 4 27 j 8 »7 3 7 14 s 21 7 i7 14 24 2 17 3 22 27 3 27 3 27 2 8 14 17 '4 14 23 14 s 23 27 3 27 3 2 27 2 8 14 20 5 19 S M '3 19 8 24 27 2 8 27 2 2 27 2 s 12 8 14 12 s 12 S 14 12 S »s 37 2 8 27 3 5 27 3 S II 9 9 S II 2 9 9 5 26 27 3 8 >7 4 27 3 S 9 S >S 12 2 9 S 15 S «2 37 27 3 3 27 3 5 27 3 9 S 19 iS 9 4 20 S 'S 23 27 3 3 27 3 8 27 4 12 21 16 II S 25 s ìC >9 27 4 S 27 S 27 5 2 12 2 22 17 12 23 »7 , 30 27 S S 27 6 27 s s 14 S 13 21 14 4 26 s 21 un sSa J U l N 1808. OBSERVATIONS ANÉMOSCOPIQUES ET UDOMETRIQUES. 283 J U I N 1808. ÉTAT DU CIEL. Jours citi itioit. AL- LEVER DU SOLEIL. A MIDI. AU COUCHER UU SOLEIL. 2 3 4 s 6 7 9 IO II 12 "5 14 '5 16 '7 18 •9 20 21 22 =3 i4 25 26 28 2J Couv. de nuagesbrumeux à éclair. Couv. brumeux ei pluvieux Couv. et pluie par intcìvalle Couv. ondulé brumeux Couv. en voile et pluvieux Couv. bruiti, et pl.a verces, lon. Cldii et brouillard à ras terre Clair pur Dcrni-couv. et brouillard à ras ter. Denii-couv. de nujges brumeux Denii-couv. de iiuages eu lamb. Clair pur et vapeur a Ihori/oi. Demi-couv. de iiuages oiidulés Cldir pur Clair et luiages eu baries Clair pur Couv en voile brumeux Demi-couv. 'ei brouillard bas Clair pur Clair pur Demi-couv. de nuages en lamb. Couv. ton. des édairs et pluie Demi-couv. de iiuages minces Couv. en voile eiisuite pluie Couv.to». desécUirs, gr pi etgiè Couv. en voile et biouillaid b^s Clair et brouillard à ras terre Clair pur Clair et nuages à l'horizon Clair et brouillard à ras terre Demi-couv. ùe nuages attroupés Couv. biumeux à édaircis Couv.ton.des éclairs et I h. dcpi, Couv.ensuiie grande pluie Couv. brumeux et pluvieux Couv. de nuages brumeux i éclair. Clair et nuages rares, et vent Clair nuages rares et venteux Couveit de nuages attroupés Demi-couv. de nuages g'is Clair et nuages Couv. en voile et pluvieux Demi-couv. de nuages attroupés Demi-couv. de nuùges moutonnés Demi-couv.de nuages moutonnés Clair et nuages moutonués Couv. de nuoges grisàtres à éelair. Demi-couv. de nuages poumeles Clair et naagcs rares Clair et nuages à balayures Demi-couv. et lyi licuie de pU Couv. ensuite ton. des éclairs et pi. Demi-couv. de nuages attroupés Couv. brumeux et pluvieux Couv. ton. des éc'airs et pluie Couv. et quclqnee gouttes de pi. Clair et vei,teux Cloir et nuagis à l'horizon Clair nuages rares et venteux Clair et nuages laccs Couv. brumeux et pluie Couv. brumeux et pluvieux Demi couvert brumeux Couv. brumeux et pluie Couv. brumeux et pluie Clair et nuages rares Clair et vent Couv. obscur et pluie la nuit Demi-couv. en lamb et pluvieux Demi-couvtrt et vent Clair et nuages en barres Couv. en voile et pluvieux Clair et nuages rares Clair et nuages rares Clair et nuages rares 1 Demi couv. ton.pl. et gre. la nuit Clair et nuages rares Clair avec vapeurs Clair et nuages rares Clair et liuages à h.ilayures CUV de nuag.en lamb-, pi- la ""• Demi-couv. de nuages enlamb, Demi-couv. to». pi. veni li nuit Couv. de nuages brumeux Demi couv. eu voile miiices Demi-couv. en voile CIdc pur Clair et nuages rares Clair et nuages rares Clair 284 J U I N iòo8. RÉCAPITULATION DES OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. pouc. lign. dix. Plus grande élévation du morcurc dans le baromètre . . le 17 27 6 2 jMoiiidre élévation ... . , . . , le 6 27 i 3 Elévalion iQoyenne, matin 27. 3. () j midi 27, 4. 2; soir 27, 4, o Moyenne élévation du mois ..... Plus grande élévation du ihermomètre de Kéaumur , exposé au nord , . . . . . . le 3o JVIoindre élévation , . . '. . . . le aS Élévation moyenne, matin 11. 8; midi 20. 4; soir 14. 6 Moyenne élévation du mois ...... Plus grande élévation du tliermomètre CNposé au soleil le 16 27 4 degr. dix + 23 0 9 0 i5 6 27 5 pouc. lign. dix. Pluie tombde Evapcration 8 7 6 5 FREQUENCE DES VENTS. E. N.» l3 foÌ3 E. S. E. 0 S. E. 7 S. S. E. 0 S. •4 S. S. 0. 0 S. 0. IS 0. S. 0. 0 0. 4 0. N. 0. 0 N. 0. 0 N. N. 0. 0 N. 16 N. N. E. 0 N. E. 16 E. N. E. 0 •JOURS ÉTAT DU CIEL. clairs piirs N-" s les 7 8 19 20 27 clairs avec vap. s 'cs 14 15 28 29 30 demi-couverts 4 les io 11 13 18 coiiverts l le 17 de pluie 13 les i 2 à 6 9 12 21 à 24 26 de grèle 2 les lO 25 f 285 JUIILF.T 1808. OBSERVATIONS BAROMÉTRIQUES ET THERMOMÉTRIQUES. JoURS (lu BAROMÈTRE. ■ THIÌIUJOM AU NOR ETRE D. So ir. THt Malin. RMOWETRE AU SUD. mois- Matin. Midi. Soi Matin. Midi. Midi. Soir. pou. llg. ilix pou. lig. dix . poli. lig. dix deg. dix deg. dix , deg. dix litg. dix . deg. dix . deg. dix I 27- S- J 27. s- ■ 27. 4. 8 flS. 2 23- i 20. 2 1$. 4 27- S 20. S 1 V 4 S 27 S 27 4 16 22 ai 15 S 24 21 2 ? ^7 4 S >7 4 27 3 '6 S 22 18 16 24 18 s 4 27 2 8 27 2 5 27 J 14 23 8 17 14 25 S 17 5 27 2 2 27 2 3 27 2 S 12 19 15 12 22 »5 6 2- 3 27 3 3 27 5 II '9 S 17 10 s 21 s 16 7 27 5 7 27 S 8 27 5 3 IO 20 2 18 2 10 '' s ,8 s i »7 S 3 *7 S 27 4 8 IO s 19 S 18 S 10 s 11 2 23 18 8 9 27 4 7 27 S 2 27 s 2 " S 22 20 24 s 20 IO 27 6 27 6 7 27 6 8 13 23 21 13 27 2« S 11 27 7 27 7 s 27 7 2 '3 5 23 20 7 13 s 27 jo 8 12 27 7 8 27 S =7 7 8 13 8 23 s 21 5 13 28 21 7 '3 =7 7 S 27 7 7 ^7 7 3 '7 2S 22 "7 28 22 »4 ^7 7 27 6 8 27 6 4 »S 26 a 22 S 14 8 27 23 'S ="7 S S 27 S 27 4 'S 27 23 »5 28 S 23 5 16 27 3 8 =7 4 27 4 '7 28 s 25 17 3° 25 '7 27 s 4 27 6 27 s 18 23 22 5 .8 2 26 s 22 s 18 ^^ 5 s 27 6 27 s 3 16 22 16 s 21 5 16 26 5 17 >■} =7 S '1 4 8 27 4 2 '4 S 24 14 S 26 s 21 5 30 27 4 2 27 4 27 3 5 'S 5 21 8 18 15 2 ^4 S 18 31 27 3 8 27 4 2 27 4 3 '4 5 22 2 16 s '4 5 23 5 16 12 '7 4 S 27 5 27 S 3 "4 »7 '5 14 17 S 15 23 27^S S 27 6 27 S 14 20 16 14 24 16 24 ^7 S S 27 S 7 = 7 4 S '3 S 21 'S '3 5 22 5 'S s 25 27 4 27 2 s 27 3 7 '4 =" s '9 14 24 19 26 27 3 8 27 4 S 27 4 'S 2 22 19 5 >S S 27 8 19 2 27 27 4 8 27 S 27 4 16 21 • 7 16 22 2 >7 iS '^ 3 27 2 5 27 I S '3 S 24 21 >3 3 25 5 21 >9 27 2 4 27 3 2 27 3 2 '3 ZI 19 13 26 >» S 30 27 2 8 27 j 8 27 3 7 >3 24 2t 13 26 s 21 3« 27 4 2 27 4 S 27 3 5 "S 21 S 20 5 15 ^S 21 I O 0 i;86" J V I LtET 1808. OBSERVATIONS ANÉMOSCOPIQUES ET UDOMÉTRIQUES. 0 ~i I—I ANEMOAIETRE. HYGROMETI^E UDOMETilE. ATMIOOMÉ TRE. Soir. ySaUa. Midi. Soir. Malin. Midi Soir. Malin. Midi. Soir walin. Midi. dir. l'orci;. dir. force. dir. force. i. cen. d. cen. d. cen i». 1. d. n. 1. d p. 1- d. p. 1. d. p. 1. d. p. 1. d I E- i! NO. {^ ^•^- i' h 2 36 I 68 0 83 005 0 I 0 0 2 s 2 N.E. 20 E.N.E.'is NE. 15 2 71 2 63 2 25 ° 5 i 2 ì N. 25 N.E. 20 N.E. 45 2 57 ' 52 I 81 ° 5 I 2 4 SO. 30 S.S.O. 65 S.O. 40 2 90 I 46 I 0 '^ 5 I 4 5 N. 25 N.E. 35 S.O. 35 ' 95 I 74 0 75 005 I I I 6 SO. 75 N.O. 75 S.E. 25 0 15 0 0 15 ' I I 3 7 E. 15 S. 25 S. 2 ■.; 0 31 0 61 I 0 5 2 i E. 20 S. is S.O. 0 0 IO 0 35 0 40 i 0 S 0 S 2 5 V NE. IO S.E. 10 E. IO 0 '5 0 25 0 6 ° 5 0 5 3 Io N. 15 N.E. 15 E. 15 0 95 0 92 0 95 I I 3 li N. 15 N.E. 20 E. 3 ' 35 I IO 0 65 I I I >2 N.E. is N.E. IO s- S ' 15 I II 0 25 I I 3 '3 N. IO E. .5 N.E. 15 2 IO I 5 0 32 ° 5 I 3 ■4 S.S.O. IO S. 25 S. 2 « 3 0 59 0 39 ° 5 I 3 »S S.O. 20 S.O. 15 S.O. 2 • S 0 19 0 95 I I 4 I 16 S. IO S.O. 35 E. 20 I 5' xrs 085 I I 4 •7 N.E. 25 E. 25 s. S I 30 0 92 0 95 I I 3 18 N.E. 15 N. 25 S. 45 I 82 0 42 0 85 1 I 3 '» E. .5 S.O. 15 0. 25 r 62 I 35 0 29 I i 3 20 N. ,5 N.E. 25 N. 45 I 85 I 85 > «5 I I I ' 5 21 0. 2S N.E. 15 N. 15 2 91 I 95 2 IO 4 0 5 I I 22 E. 15 N.E. 2c E. 20 2 8s 2 82 3 '5 4 0 5 ° 5 I ^.5 OS.O. 5 N.E. 15 N.E. 25 3 «2 3 35 3 C7 Fo 3 0 0 5 0 s 24 E. ij S.E. 25 E. ,5 3 15 2 8s 2 53 (0 6 0 I I ^5 NN.E.10 N. ,5 N.E. 3 3 5' • 15 I IO 1 °5 , I 2 1 26 S.E. 2 N.E. IO N. 5 2 75 2 81 2 7' 1 ' 0 5 0 5 2 27 N.E. s N.E. 15 N. N.E. 20 i '° 2 88 2 97 1 OS 05 e I 28 SE. 15 N.O. 25 0- 75 3 12 2 6= 0 69 0 5 I 3 29 S. 5 NE. 20 N.E. 5 2 .3 ' 74 0 5' 0 5 ° 5 2 3<^ S. 5 S. is N.E. 0 2 14 I 46 0 ; 2 I 2 3 3' N.N.E.1S E. 20 1 E- S 12 67 i 2 2 • 97 ! ^ I 3 285 J U IL L E T 1808. ÉTAT DU CIEL. Ijours du AU LEVER DU SOLEIL. A MIDI, AU COUCHER DU SOLEIL. I a 3 4 S 6 7 8 9 ij II 12 "4 'S 16 ir 18 '9 30 21 21 23 24 25 26 27 28 29 30 3' Couv. de iLUages minces Clair et nuages rares Demi-couv. de nuages minces Clair et nuages à l'horizon Clair pur et vent Clait et vent Clair pur Demi couv. de nuages àbalay. CIjìc pur Demicouvert de nuages minces Demi couvert de nuages minces Couv. de nuages en lambeaux Couvett en lambcaux Cldir pur Clair pur Clair pur Couvert en lambeaux Clair et vapeurs à l'horizon Clair et brouillatd à ras terre Demi couv. de nuages minces Demi couv. de nuages minces Couv. en voile et pluvieux Couv. brumeux et pluvieux Clair et brouilUrd bas Couv. de nuages ondulés Demi couv. de nuages en lamb. Couvert ondulé Clair et nuages rares Demi-couv. de nuages minces Demi couv. de nuages miuces Clair et nuages à balayures Demi-couv. de nuages moutonnés Demi couv. de nuages moutonnés Couv.de nuag. attroup.,deséclairs Demi-couv. de nuages attroupés Couv. de nuage^ doubles, et pluv. Clair nuages rares et vent Demi-couv. de nuages àbalayure Demi-couv. de nuages a balay. Clair et nuages rares Dsmicouv.de nuages moutonnés Clair et nuages pouméles Clair et nuages à l'horizon Clair et nuages à l'horizon Clair pur Clair et vapeur à l'horizon Clair et venteux Cljir et nuages minces Clair et nuages mou. et 1/2 h. de pi CUir et nuages moutonnés ■ Couv.ensuite ciuelques gnut.de pi- Couv. de nuages gtis et i h. de pi- Couvert ensuite pluie Couv. ensuite ton. des édaits et pi Demi-couv. ensuite pluvieux Demi-couv. de nuages moutonnés Demi-couv. de nuages attroupés Couv. grisLitre er pluvieux CIdit et nuages attroupés Clair et nuages rares Demi-couv. de nuages i balay. Cl.iir et nuages tares Clair et nuages rares Demi-couv. de nuages en lamb. Couv. de gro3 nuages et des édairs Clair et nuages au Nord Clair et vent Clair pur Couv. de nuages à balayures Demi couv. de nuages a balay. Clair et nuages à l'horizon Couv. de nuages en lambeaux Demi-couv. de nuages en barres Clair pur Clair avec vapeurs Clair pur Ciair pur Demi-couv. de nuages minces Couv. de nuages minces Couv. en voile a éclaircis Clair et nuages minces Couv. de nuages bruns Cluv. de nuages brumeux Couv. en voile et pluie Couv. de nuages en barres Couv. ondulé grisàite Clair et nuages tares Demi couv. de nuages en lamb. Couv. de nuages eu lambeaux Clair et vent Clair et nuages rares Demi couv. de nuages minces. Couvert oudule i88 JV I L L ET 1808. RÉCAPITULATION DES OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. pOHc. lign. dii. PJus grande élévation du mercure dans le baromètre . . le 12 27 7 8 Moindre dldvalion . . . .~ . . . le 4 27 i Elévalion moyenne, matin 27. 4. 7; midi 27. 4. 9; soir 27. 4. 5 Moyenne dldvation du mois . . . ; . . . 27 4 7 Plus grande élévation du thermomètre de Réaumur, exposé au nord le iG ■*- 28 5 Moindre élévation . . . .• . . .{07 io Élévation moyenne , matin 14. 2 ; midi 22. 3 ; soir 19. 3 Moyenne élévation du mois . • . . , ' . • 18 6 Plus grande élévation du thermomètre exposé au soleil le 16 3o Pluie tombée' Evdporatioti pouc. lign. dix. I IO 5 IO 3 FRÉQUENCE DES VENTS. E. N." 16 fois E. S. E. 0 S. E. e S. S.E. e S. lo S. S. 0. 2 S. 0. ,0 0. S. 0. . "■ 3 0. N. 0. ò N. 0. , N. N. 0. o N. „ N. N. E. , N. E. 55 ' . N. E. o ÉTAT DU CIEL- clairs purs N." s l^s 6 9 14 ij 16 [ clairs avec vap. 7 les 4 12 13 19 28 29 31 JoURsi deini-couveris 9 les l 2 7 8 io 11 25 2O 30 couverts 2 les 3 17 de pluie 8 les J 18 20 21 22 23 24 27 de vent 4 les 4 S 6 28 dupliiJs 289 ^ 0 JJT I 808. 1 OBSERVATIONS BAROMÉTRIQUES ET THERMOMÉTRIQUES. Jouns du inuis. BAROMÈTRE. 1 THERMOMETRE AO NORD. THERMOMETRE AU SUD. Matin. Midi. Soir. Matin. Midi. Soir. Matin. Midi. Soir. pou. llg. dìx. |)ou. lig. dix. pou. lig. Jix. dcg. dix. dcg. dix. deg. dix. deg. dix. deg. dix. deg. dix. I V. ì. 27. 4- 27. 3- ti;. 8 27- S •S- 18. 29- S IS. 2 2 »7 i 27 3 7 27 4 2 14 21 »7 14 26 «7 ì 27 4 S 27 S J 27 S S '4 23 2 19 5 14 27 '9 5 ♦ 27 S S 27 6 27 6 2 '7 S 22 19 8 14 5 27 S 20 s 27 S 5 27 5 S 27 S i 14 2 25 19 S 14 2 24 s 19 8 i 27 s 6 27 6 27 S 6 'S 24 « 20 s ■5 29 21 5 7 27 6 27 6 8 27 6 s I6 24 S 11 8 16 26 s 21 7 8 J7 6 27 6 27 4 8 16 5 21 s 21 15 6 .8 s 21 9 27 3 4 27 3 27 I s '5 7 22 I» S IS 5 25 '9 S 10 27 1 27 « S 27 I 7 H S 19 s 18 2 14 S 24 18 3 II '7 3 5 27 3 2 27 3 14 19 18 14 23 iS i: 27 2 5 27 3 27 3 '3 5 22 17 s 13 S 22 5 ■7 5 >3 27 3 2 27 3 S 27 4 12 21 16 13 2S 5 iS «.4 »7 4 S 27 S 27 4 S 12 S 21 19 12 s 26 s 19 'S »7 3 8 27 4 27 3 S '4 21 S 20 s 14 25 20 5 16 37 2 s 27 3 27 3 S '5 21 S 18 s IS 25 5 18 s «7 27 2 s 27 3 2 27 2 '2 5 20 19 12 5 24 '9 iS J7 2 S 27 2 3 27 2 8 14 20 14 14 S 2' 5 «4 19 27 2 s 27 3 2 27 3 9 21 S iS s 9 24 IS 8 20 27 3 27 3 3 27 3 1° 5 '3 19 10 s 26 '9 21 27 3 2 27 3 8 27 3 ! " S 23 19 S 12 24 »» 5 22 27 3 S 27 4 2 27 4 14 S 23 2' 5 •4 S 28 21 7 >3 27 4 27 4 27 3 S 16 s 14 J7 S 16 S '7 5 17 5 24 27 3 S 27 3 4 27 3 «3 S 20 13 '3 S 14 S >3 25 27 3 27 3 4 27 2 8 12 16 8 16 5 12 23 5 16 5 26 27 2 3 27 2 7 27 2 s '3 21 iS 13 17 5 18 s 17 27 2 s 27 3 S 27 3 6 >' S 20 J7 12 26 S 17 5 28 27 4 S 27 4 7 27 4 S 14 21 iS S 14 28 18 5 '9 27 4 8 27 S S 27 S 2 '5 20 J7 S »S 21 $ >7 5 30 31 27 S 27 5 7 27 5 3 ■3 2» 18 13 24 18 27 4 S 27 4 8 27 4 S »3 S 31 20 s 13 s 26 s 20 s 00 igo f A 0 U T 1808. OBSERVATIONS ANEMOSCOPIQUES ET UDOMETRIQUES. ì •♦ s 6 7 8 9 IO II 12 'J >4 "5 16 17 li J9 20 31 lì »3 24 i6 J7 a» 30 3i ANEMOMETRE. Maiin. Midi. dir. force. _s_ 9 o o IS IO S S s N.N.E.IO E. 1 S.O. N.E. N.E. NO. S.E E Sj NE. N.E. NE. S,0. N.E. E. E. S.O. N.N.E.2S S.O. IS E. s S. IO S. o E.N.E. 0 E.N.E.15 S.SO. 1 N.E. s E.S.E. 5 N.E. IS S S.O. 20 S.O. s NE. s dir. force. E.N.E.', N.E. 13 N.N.O. s S.O. IO N.E. N.O. S.E. N.E. N.O. N.O. N.E. N. E.N.E. s E.N.E.is N.E. 25 10 IO o 20 Soir. N.E. S.E. S.E. E. 45 >5 35 N.N.O ■ IS S.SO. "5 N. 15 N. IO S.O. »S s. s NE. »5 E. S N.E. >s E. »s S.O. s. E N.E •*s dir. force. NE. Il N. 2 S.S.E. o S. 1 N.E. 15 E. s S. 15 E.S.E. is 4S ■30 20 25 IO 15 S '5 s 5 2 IO 5 E. N.O. N. N. E. N.E. N. N.E. N. S.S.O. S.O. N.E. S.E. S. N.E. 25 E.N.E. 2 S.E o S.E. 5 N N.E. 2 SO. 15 S.O. s S. 1 Nj;. s HYGROMETRE maliu. Midi. Soir d. fen h 2 81 3 25 2 21 2 'S 2 45 » 45 ^ Ss 2 93 2 28 2 1 «7 ?. 14 2 16 i 5 2 li 2 »S 2 S^ 2 64 z 39- 2 S3 ' 52 2 3 2 15 2 95 3 8° 3 9' 3 75 3 S 3 SS 3 >S 3 » LDOMETRE. Matin. Midi. Soir. ATMIDOMÉTRE. Matin. Midi. Soir d. cen. » 95 2 12 I 63 1 94 2 29 1 91 2 2 IS » «7 0 85 1 S 2 IO . 87 I 72 ' 95 I 81 1 63 2 25 I 96 I 61 I 2 I 35 1 17 2 91 3 Ss 3 52 2 95 2 95 3 'S d. cen p. 1. d. 2 IO I 8(i 'o 2 O I O 1 15 2 II I 21 I 15 I o 1 5 « 75 2 o « 75 I II I 'S . 8s i 75 1 72 2 21 I 92 o 6s I 0 95 1 37 2 15 3 o 3 87 3 '5 3 1% £ 2 35 3 SI I 2 ai 3 95 * '5 1 > p. 1. d. 1). 1. d.Jp.l.d. . 1. d. p. I. d. [0051010 o o S l 0 5 ° 5 ° 5 I I ° 5 1 5 I ° S ° 5 ° 5 ° 5 ° 5 ° 5 o 5 ° 5 ° 5 o 5 ° 5 ° 5 o 6 o I 02 j j o I o I o 5 ■5 5 o S o S o 5 o 5 I I I o 5 I ° S o S o S o o 5 o 5 o S o 5 0 5 o S 0 J 3 o 3 • « S 3 > S 2 3 > 5 2 2 2 2 S 2 S i s 1 2 2 ' 3 3 o I 0 i -g9' AOUT 1808. ÉTAT DU CIEL. Jaurs muis. I 2 3 4 s 6 7 8 9 IO II 12 «3 «4 '5 ló '7 iS '9 20 21 22 23 »4 »s 26 23 >9 3-^ 3i AL LiiVER UU SOLEIL. A MIDI. AU COUCHfiR DU SOLEIL. Demi-couvert oiidnlé CUir et brouillard à ras terre CUir pur Clair et nuages rares Couv. eii lambeaux Couv. en Ijinbeaux Demi-couv. de nuages en lamb. Cldìi et btouilUrd a ras tene Demi-couv. de nuiges en lamb. Cldir et nuages rares Couv. ondulé a éclaircis Couv. de nujges brum. et pluvieux Clair et brouillard a ras terre Clair et vapeurs bis Couv. de nuages en lambeaux Oemi-couv. de nuages a balay. Clair et nuages taies Couv. ondujé gtisàtie Clair et brouillard à ras terre Clair pur Deini-couv. de nuages minces Clair et nuages à 1 List Demi-couv. de nuages en lamb. Couv. en voile, ensuite pluie Couv. de brouillard. ensuite soleii CouT. biumeux et pluie Demi-couv. de nuages minces Demi-couv. de nujges minces Couvtrt ondulé gris Clair et brouillard i ras t«rre Couv. de nuages ca barres i/icouv. ton.v. et qu gout. depl. Clair et nuages à l'hoiizon Clair et nuages moutonnés Clair et nuages rares Clair et nuages lates Clair et uuages moutonnés Demi-couv.de nuages moutoanés Clair tt nuages rares Clair et nuages rares Clair et nuages a l'horizon Demi-couv. de nuages en lamb. Couveit de nuages actroupes Clair et nuages rares Clair pur Demi-couv. de nuages brumeux Demi-couv. de uuages moutonnés Clair et nuages raies Couv. en. lon. et tj^uel gout.de pi. Clair et nuages a l'horizon Clair et nuages a 1 horizon Demi-couv. de nuages miuces Clair et nuages i 1 hotizon Demi couv. de nuagts à 2 couches Pluvieux par mtetval ifi couv. ton. des éclai. et J/i de pi. Couv. de nuages atlioupés Demi-couv. de nuages attroupés Demi-couv. uè nuages atiroup^j Couv. de nuages divers Clair et nuages moutonnés Demi-couv. de uuajjc:, moutonnés Couv. tonner et des éclsiis Clair pur CUir et nuages rares Clair pur Demi-couv. de nuages contreurs Clair et nuages à l'horizon Demi-couv. de nuages en laa.b. Couv. en voile et desédairs Clair, nuages à l'horizon Clair et veuteux Demi-couv. de nuages en lamb. Clait et nuages a l'horizon Clair Demi-couv. de nuages minces Couv. de nuages biumeux Demi-couv. de nuages giisàtt> dix 2 9 8 9 FREQUENCE DES VENTS. fois E. N.' ti E. S. E. ^ S. E. 9 S. S. E. S. % S. S. 0. ? S. 0. II 0. S. 0. 0 0. • 0. N. 0. 0 N. 0. S N. N. 0. I N. 8 N. N. E. X N. E. iX £. N. E. 1 ÉTAT DU CIEL. clairs purs N." 9 les 2 3 4 io 13 17 19 20 22 dairs avcc vap. o JOURS^ demi-couverts 15 les $ à 9 11 14 ij 16 21 27 J3' couverts o de pluie 7 les i 12 18 23 24 2% 26 293 SEPTEMBRE 1808. OBSERVATIONS BAROMÉTRIQUES ET THERMOMÉTRIQUES. JuUR.'' da mois- BAROWETRE. Matin. Midi. Soir. THERlMO.METRE AU KOBD. IMatin. Midi. Soir. THERMOJJETRE AU SUD. Matia. Midi Soir 3 4 S 6 7 S 9 !• Il 12 '} 14 »s 16 >7 18 •9 30 21 22 13 M as 26 »7 28 29 30 pou. lig. dil 27- V 27 27 27 2, J7 »7 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 ^7 27 27 27 27 i7 27 26 27 pou. lig. dix. 27. 4- S 27 S 3 4 4 4 S 4 27 27 27 27 27 5 -7 4 27 2 27 I 27 2 27 27 27 27 »7 27 S S 27 7 S 27 7 3 27 8 27 27 27 »7 27 27 27 26 li 26 s 27 I pou. lig. dix 27. 4- : 27 5 deg. dix. 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 3 S 27 » 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 2 27 2 27 4 27 2 26 IO 26 9 27 o +IS- IO IS 14 >S ■ 2 14 IO n 14 14 12 II IO IO 7 IO 9 9 IO IO II 12 II II 7 8 IO 9 deg. dix. deg. dix 21. S 21 20 »9 S 20 s 19 »9 S 19 »4 S 'S s 19 17 iS 'S s 17 '5 '7 13 s 16 '7 18 19 »4 14 14 14 'S J7 17 19. 17 S 18 18 s 19 17 17 iS s iS '4 >s s 16 13 " s 14 s 14 »4 S »4 M S 'S S 16 5 16 12 II 13 s 12 »3 S IO s " 5 ieg. dix '5 15 '4 iS 12 14 13 13 14 14 12 II IO IO 7 IO 9 9 IO IO s II 12 " S II 7 8 S 10 9 deg. dix deg. d 23- 19. 27 18 24 •7 S 24 i3 7 26 »» 20 »7 t3 17 24 «5 S 14 'S 'S 14 3 23 IS 5 19 16 5 18 13 20 »3 23 14 5 16 14 19 J4 S 14 «4 17 14 S 20 16 23 17 21 16 s 15 12 s 14 II 17 '5 s iS '3 7 'S 12 S 16 '4 20 IO s 18 12 rp ig4 SEPTEIiIBRE 1808. OBSERVATIONS ANÉMOSCOPIQUES ET UDOMÉTRIQUES. | 1 3 0 ANEMOMETRE. HYGROMETHE UDOME'I RE. Soir. ATMIDOMÉTRE. Malia. Midi. So ir. inalili. Midi. Soir. inatin. Midi. Ha li 11. Midi. Soir. 1 dir. Torce. 1 i dir. torce. 5 die. force. 5 d. cen. h d. cen. h d. cen h p. 1. d. p. 1. d. !>. 1- d. p. 1. d. p. 1. d. p. 1. d X S.O. --, SE. -j^ N. -^^ 0, 0 3 «5 2 45 2 16 0 « s 0 0 5 012 0 J a E.N.E. s E. 15 NE. 15 3 S 2-95 3 1 I -1 s 5 S.S.E. IO SO. is N.E. 5 3 28 3 20 2 65 '0 0 e 0 0 S '-• 5 * S.O. 15 E. S S^O. 5 285 2 33 ' 2,5 0 3 0 5 .■2 5 N.N.E. 5 E. 25 N.E. 2 2 67 I 25 ' 52- , 0 5 -0 5 .2 6 N.E. 5 S.O. 30 N.N.E.15 3 2 35 2 41 0 5 0 5 .1 5 7 S.E. s S. 15 N.E. 15 3 2J 3 5 3 15 " 5 0 3 :2 S E.N.E. 15 N. 35 N.E. 25 3 2 3 3 005 0 5 0 5 i 5 y RE. 15 N.O. 25 N. 5 3 80 3 95 3 45 0 7 0 4 I S 0 0 ,'i 16 N.E. 20 N. 25 N.N.E.25 4 4 15 3 85 i 6 0 0 0 s II S.O. 35 SO. 10 S.O. s 3 «7 3 17 2 71 0 " 5 1 lì E. IO E. .» N.N.E. 5 365 2 95 2 15 0 2 0 8 I s H N. 25 N.E. .5 E. 35 3«S 3 52 4 12 3 5 2 5 4 0 0 3 I 2 14 S.O. IO E.N..E.25 E. 15 4 S 3 il 3 -5 2 5 0 0 5 0 5 iS N£. 5 s. S N. 5 385 2 25 2 18 0 X I t6 ! N.E. 15 s. 15 N. 15 3 57 3 45 3 SI ° 5 0 3 0 2 I '7 1 N.E. IO s.a is E.S.E, 5 3 72 3 >5 => 57 0 0 2 0 8 ■sIn.E. 15 E- 5 S.E. IO 4 17 3 95 4 15 2 0 0 I ., S. s 0. 2 E 5 4 25 3 45 3 47 0 0 5 I 20 1 N.E. 5 0. 5 S.S,0. 5 4 2 85 2 3 0 0 5 t .. .<; S.O. 5 E. s S.O. 2 4 2 51 I =5 0 3 0 3 ' 3 ^' N.E. 5 N.E. 5 E. 2 3 57 2 15 185 0 2 ° 5 I ^5 N.E. 5 N. 2 N.N.E.25 4 3 25 2 7' 6 0 0 2 0 8 ="4 N,N.E.2s nj:. ,5 E.N.5. 5 4 4 5 3 OS 4 2 q 0 0 5 -3 S.O. 15 S.S.O. 115 S.O. 5 4 2 3 75 2 9S 1 0 0 1 i6 N.E. 20 S.E. 15 S.O. 5 3 75 3 75 3 ^° 1 0 0 I =7 N.N.E. 2 N. 5 E. 5 3 95 3 90 3 72 1 0 0 2 03 2? SO. 8 S. 25 i E.N.E, 5 4 5 3 95 I 25 i 0 , 0 ° S ^ S S E, ij S.O. 20 0. 90 4 ■ ' '3 I IO 1 0 0 i 30 O.S.0.2S S. 25 N.E. 15 ' '5 ' 5 I i I 1 1 V-cS S E P T Jì M BUE l8o6. ÉTAT DU CIEL. Joiirs du AU LEVER DU SOLEIL. A MIDI, AU COUCHER DU SOLEIL. nrais. . ■ . Couvert en lambeaux Demi-couv. de nuages moutonnés Demi-couv. de nuages doubles 2 Couvert avec écljircis Demi-couv., ensuite tun. et pluv. Demi-couv. de nuages brumeux 3 Couv. btumeux ei pluvieux CUir et nuages à l'horizr^n Clair et nuages à l'horizon 4 Cldit pur Qair et nuages lares CIùr pur S Claif pur Cldir et nuages rares Demi-couv. de nuages ondulés 6 Couv. et quelques gouttes de pi- Couv. btumeux à éclaitcis Couv. brumeux à édaircis 7 Demi-couv. de nuatjes en lamb. Clair et nuages Inoutomiés Demi couv. de nuages en lamb. g Demi-couv. de nuagesdivets ' Demi-couv. et quelq goyt, de pi. Cjemi-dair et pluie la nuit 9 Couv. en voile, eusuite pluie Couv. brumeux ei pluvieux Couv- ondulé gtisàtre ij Couv. brumcux er pldvieux Couv, brumeux et pluié Couv. brumeux à édaircis »i Claiv et venteux Clair et nuages è l'horizon Clair pur 12 Demi couv. de luiages niinces Couv. de nuages minces Couv. de nuag. doub.,et pl.lanuit IJ Couv. de nuages bruns toii. et pi. Couv. ondulé. ensuite pluie Couv.denuag courreurs tt pluie '4 Couv. bruns a édaircis 1/2 couv., ton. deséclairs pi. et gre. Clair et nuages rares 'S Clair pur Clair et nuageS rares Clair et nuages rares i6 CouVv brutneux et pluvieux Couv. de nuages attro.upés Couv. de nuages tour, et pluv. '7 Couv. brutn. à édair , arc-euciel Couv. ondulé à édaircis Couv. ondulé à écUircis ig Couv. en voile et pluvieux Couv. brumeux et pluvieux Couv. brumeux à éclaiicis '9 Couv. de nuages mincès Couv. ondulé gr'isàtre Couvert ondulé 30 Couv. brumeux et pluvieux ^ Claip et nuages à l'horizon Clair et nuages ^ares 21 Demi-couv. de nuages divert Demi-couv. de nuages divers Clair avec vapeuts 22 Couv. ondulé à échircis Demi-couv. de nuages divers Demi-cou» . à 2 coucbes, pi. la nuit = 5 Couv. btumeux et pluvieux Couvert ondulé , Couv. brnmeux et pltrie la nuit 2 + Couv. brumeux et pluvieux Couv. brumeux et pluvieux Couv. en voile «lince; . -5 Clair et btouillard bas Demi-couvert Demi-couvert ondulé aó Couv. brumeux à Écldlrcis Couv. ondulé à édaircis Cl^ir et nuages tares 27 Couvert ondulé Couv. ondulé à édaircis Couvert ondulé :8 Btouillard épais Couv. en lambeaux i édaircis Couv. de nuages mlncés 29 Brouillard épais Couv. -de nuagesdivets. etvent Nuages rares et grand vent SO Cldir pur et vcnt Nuages rares et vent Couv. de nuages en lambeaux 2()6 SEPTEMBRE 1808. RÉCAPITULATION DES OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. pone. lìgn. dix. Plus grande élévation du mercure dans le baromètre . . le 20 27 8 o Moindre ((Idvation . . . . . . . le 29 26 8 5 Elévation moycnne, malln 27. 3. 5; midi 27. 3. 8; soir 27. 3, 4 Moycnne élcvation du mois , , . : . . . 27 36 degc. dix Plus grande élévatlon du thermomètre de Réaumur, exposé au nord . . . . . * ; le i.** -i- 21 5 Moindre élòvation . i : : . . . le 25 7 o Elévation moyenne , matin ir. 3; midi 17. o; soir 14. 9 Moyenne élévation du mois ••.■.» *4 4 Plus grande élévation du thermomètre exposé au soleil le 2 27 o Pluie tombce Evaporatìou pouc. )igD. dix. 4 5 4 7 FREQUENCE DES VENTS, E. N ' 13 foia E. S. E. I S. E. 4 S. S.E. 2 S. 6 S. S. 0. 2 S. 0. 17 0. s. 0. I 0. 3 0. N. 0. 0 N. 0. I N. N. 0. 0 N. 9 N. N. E. 7 N. E. 30 E. N. E. s ETAT DU CIEI^ clairspurs N." 4 les 4 s u 'S clairs avec vap. o demi-couveits 6 les i 7 21 22 25 26 JoURs' coiiverts 4 les 12 17 19 27 de brouil. 2 les 28 29 de pluie 13 les 2 3 6 8 9 io 13 14 16 18 io 23 24 de vent i le 30 I 2r 07 O CT O B lì E 1808. OBSERVATIONS BAROMÉTRIQUES ET THERMOMÉTRIQUES. JOURS du lliuìs. BAROMETRE. Matin. Midi. Soir. THERMOMETRE AU NORD. IMalia. Midi. Soir. THERMOMETRE AU SUD. Matin. Midi. Soir 3 ■♦ S 6 7 8 » IO II 12 13 M >S 16 17 iS »9 30 21 21 >3 >4 16 »7 38 »9 30 3« Ipou. lig. dix. 37 27 27 27 27 27 27 »7 3 2Ó IO 4 5 6 a g 6 S 5 8 6 27 27 27 27 27 27 27 27 27 1 27 2 26 II 27 I 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 |>ou. lig. dix 27. o. 27 S 27 7 27 8 27 7 27 6 27 6 27 2 26 ti 27 ' 27 27 27 27 27 27 2 27 2 27 I 27 2 26 li 27 I 27 27 =^7 27 27 27 27 27 S 27 6 27 8 pou. lig. Jix.ldeg. dix 27. 27 27 27 27 27 27 27 26 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 26 II 27 27 27 27 27 27 37 27 27 27 27 t 7- 6 S s 6 6 S IO 7 S 6 4 s 2 2 3 0 6 0 2 2 I 4 0 2 3 S S 6 6 7 deg. dix. 12. '3 •3 >4 IS •S 14 12 IO 10 s 12 11 i IO 8 S IO II 7 IO IO 9 9 9 IO 7 7 7 IO deg. dix 9- S II II 12 II 13 II 10 ieg. dix. Io 7 S 6 3 S 1 2 3 o 6 o 2 I I 3 o 2 3 S S 6 6 7 dix. deg. dix. 12. 8 iS 5 19 20 18 8 20 3 M II 12 9 12 14 16 '2 5 8 S s s 14 JS s n S II '3 12 s jo S 13 S IO s 7 S 8 2 6 8 7 S IO IO. II II 12 S 12 '3 S " 5 IO 8 5 7 S Fp ag.^ O CT O B RE 1808. OBSERVATIONS ANÉMOSCOPIQUES ET UDOMÉTRIQUES. A N EMO ME TRE. IHYGROMETRE Malia. Midi. Soir liviatin. Midi. Soir. LDOMETRE. j atmidométre. Malli) Midi. Soir. Ijialin. Midi. Soir 23 •■;4 lo =■; 3' ilir. force. SO. il 9 » S.E. 15 N S N.N E. s S. 3 S.O. 2 NNE. s N'. 2 E. 20 OS.O. 25 N.E.- 2$ S.O. s. S.O. s. N. E. 0. N.E. E. -SO. N. S.O. s. N.O. SE. S.E. SO. N. N. SO. dir. force. O. 90 E.S.E. 3 E. IO N.E. IO S.SO. 2 S.E. j N.E. 5 E.N.E.JS S.O. IO E. ,5 N. is S.S.O. is S.O. is so. E. N.O. S.O. N.N.E.60 N.E. is 3S 'S '5 o 0. S. E. S. S.O. S.O. so. N.E. N.B. so. S.O. ss.o. tlir. force. 0. ^ = 9 o 5 IO S s.o. SE. N.E. N.E. N.E. N.E. N.E. S. s.o. so. S.o. s.o. s.o. N.E. E. s.o. N.O. N. 0. S.E. N.N.E.jo 0. IO S.E. IO NE. 2 S.O. 3 j NE. IO N.E. 5 N.N.E.io N.E. IO ] S. 2 d. cen.' d. ceo. I 2 h. 0 2 2 65 » 95 2 96 2 9Ì 3 2 3 91 4 3 15 3 7 z là 2 '5 3 89 3 9» 2 93 2 16 2 94 3 7 3 94 3 ■? 3 36 3 27 3 72 4 7 4 IO 4 20 1 15 <^ 7 |.5. ' 2 17 i 2 45 2 12 2 S« ; 3 S ' 3 'S 3 8» 3 87 3 7 3 72 ' 2$ 2 17 3 92 3 2' 0 72 2 17 1 92 2 S 2 53 3 'I 3 39 3 4 3 37 3 3< 3 86 4 3 4 2 4 22 d. cen p. 1. d. 0 2 1 «S I 25 l 5^ 1 35 2 65 3 '5 l 3 25 o 4 o 3 'S 3 S 2 SI 2 25 2 21 1 7 J 35 3 90 2 7' 0 76 ^ 2 4 1 3 2 '5 1 57 2 56 3 >2 2 57 3 6 3 35 3 9> i 4 5 4 14 4 36 3 . 1. d. p.l. d o o s o 5 o 5 o 2 O 2 O 2 0 1 0 ° 5 ' I 0 0 ° 5 ' 0 2 0 ° 3 0 2 0 0 0 0 0 I 0 • 0 5 0 0 0 l.d. 005 020 ° s o 5 ° 3 o 3 o 3 o 2 O 2 O 2 O 2 O 5 O 2 O 0 5 t O 2 o 5 o 2 o 8 o O 2 O 2 O I o O o O ina O CTO B RE 1808. ÉTAT DU CIEL. Al' LEVER DU SOLEIL. A MIDI. AU COUCHER DU SOLEIL. Claic et Tent Couv. de nuages minces à écUir. CUit et nuages rares Uemi-couv. (lo nuagiiS à bahyure Cl.iir et brouillard a ras terre Clair et biouiUard à ras terre Couvert ondale Couvett ondula Coii\i. brumeux et pluvieux Couv. eii voile et pluie Couv. biumeux et pluie Demi-couvert et venteux Clair et hrouiilard à ras terre Clair pur et venteux Demi-couv. de nuages minces Couv. en voile et pluie Clair et brouillaiJ bas Clair et vent Cljii et givre Clair et brouillard à ras terre Clair pur Clair pur et givre Couv. brumcu:-:, ensuite pluv. Clair et givre Demi-couv. de nuages miuces Demi-couv. de nuages mincs Couv. ondulé i dcux couches Couv. biumeiix et pluvieux < ouv. bruraeux et pluvieux Couvert brumeux Couv brumeux et pluvieux Demi-couT. et grand vent Clair pur Clair et nuages rares Demi-couvert à balayures Clair pur Clair pur et nuages rarei Couv. ondulé à écUircis Couv. en voile Demi-couv. de ngages doubles Couv. de nuages couireurs Couv. en lanibeaux à éclaircis Clair et venteux Clair Clair et vent Couiert ensuite pluvieux Couvert brumeux et pluvieux Clair et un peu de brooillard Clair et veut Demi-cpuv. de nuages minces Demi-couv. de nuages a balay. CIjir et nuages a balayures Clair et nuages rares Couv- brumeux à éclaircis Demi-couv. de uuages a balay. Couv. et nuages miuces Couvert ondnlé Couv. brumeux, ensuite pluv. Couv. brumeux et pluie Couvert brumeux ondulé Couv. brumeux à éclaircis Couv. brumcux et pluvieux Clair et grand vent Clair pur Clair pur Demi-couv. de nuagesàbalay. Clair pur Clair pur Couvert ondulé Couv. brumeux et pi. la nuit Couv. Ondulé et pi. la nuti Demi-couvert et vent Clair Clair pur Clair pur Clair Couv. en voile et pluie la nuil Demi-couv. de nuages minces Clair et vent Clair pur Demi-couv. de nuages en barres Clair nuages rares et vent Demi-couv. de nuages minces Couvert de nuages mioces Demi-couv. de nuages minces Demi-couv de nuages minces Couv. ondulé à éclaircis Couv. et quel. gout. de pi. la nuit Couv brumeux et pluvieux Couv. brumeux et pluvieux Couv. brumeux et petite-pluie Couv brumeux et pluvieux • Couv. brum. et pluvieux ia nuit 3oo OCTOBRE 1608. RÉCAPITULATION DES OBSERVATIONS MÉTÉOBOLOGIQUES. 1 Plus grande élévatlon du mercurc dans le baromètre . . le 4 Moindre ólévation . . . . . . . le 9 Elévalion moyenne, matin 27. 3. 3j midi 27. 3. 9; soir 27. 3. 5 Moyenne élévation du raois ..... Plus grande élévation du thermomètre de Rdaumur , exposé au nord . . . . . . . le C Moindre élévation ; ; : ; . . . le 19 Élévation moyenne, matin 4. 6; midi io. 4; soìr 4. 7 Moyenne élévation du mois ..... Plus grande élévation du thermomètre exposé au soleil le 4 Pluie tombée ; . j Evaporatlon i . pouc. ligD. dix. 27 8 7 26' IO 7 27 3 G degr. dix. + i5 5 0 5 6 6 20 0 pouc. lign. dix. 3 7 a 9 FREQUENCE DES VENTS. E. 'M. E. S. E. S. E. S. S. E. S. S. S. O. S. O. 0. S. 0. O. O. N. O. N. O. N. N. 0. N. N. N. E. N. E. K. N. E. S I fois JOURS ETAT DU CIEL. clairs piirs N." 6 les i 2 s 13 14 18 clairs avec vap. 7 les 3 6 12 17 21 22 24 demi-còuverts 3 les 4 19 20 couverts 4 les 7 8 25 26 depilile li les 9 IO ir is 16 23 27 28 293031 de grand vent 3 les i 18 20 doublemeot notes Sol jirorcMjBBB 1808. . OBSERVATIONS BAROMÉTRIQUES ET THERMOMÉTRIQU EG. JOURS du mois- BAROMÈTRE. THERMOMETRE AV KOKD. THERMOMETRE AU SUD. Malia. Midi. Soir. Maliii. Mirli. Soir. Malia. Midi. Soir. pou. lig. dix. pou. lig. dix. pou. lig. dix. deg. dix. deg. dix. deg. dix. tjeg. dix. deg. dix. deg. dix. I 27. 7. 2 27. 7- 2 27. 7. + 7- + 8- S '48. t 7. 2 + «■ ♦ 8. a X 27 6 5 27 6 27 S 3 8 9 S 9 2 8 9 8 9 S 3 ^7 4 27 3 S 27 2 8 II 8 7 8 3 II 4 8 S 4 27 I 27 I 3 27 2 6 S S 4 6 S S 4 5 27 2 3 27 3 37 3 * s 4 7 3 8 5 4 8 £ 2' 3 S 27 3 8 27 4 7 6 4 S 8 6 7 27 4 2 27 4 7 27 S 7 S s s 7 S i ■■'7 S -7 S 3 27 S 3 6 S S S 3 8 6 s s 9 27 4 S 27 4 5 27 4 S 7 5 « S 2 13 i 6 S 20 27 2 s 27 3 27 4 S 6 S 4 S I s 9 S 4 S 21 27 6 2 27 6 4 ^7 6 5 6 3 S 7 7 3 S 22 ^7 4 8 27 4 S 27 4 » I 5 4 2 I S 4 2 23 27 5 27 S 8 27 S 3 -1 8 I 0 S -' 5 I 0 s 24 27 4 8 27 4 S »7 4 1 2 0 0 ' S 0 s a 25 27 3 * 27 4 27 3 S 0 3 ^ S 0 0 S 7 S 0 16 27 2 s 27 1 27 I s t 1 2 s I 5 + I 2 S " S »7 27 I 8 27 > 26 II s 3 » S 2 3 » ' s 28 26 g 26 9 26 9 ' S 2 8 3 I 5 4 S 3 >9 26 IO 4 »7 0 2 27 0 s 0 4 ' S 0 n 3 2 5 30 27 >£ II S 26 II 5 — 1 0 7 0 -I S I 0 «? DO 3 HOyEMBRE 1808. OBSERVATIONS ANÉMOSCOPIQUES ET UDOMÉTRIQUES. 5 s Q a: 0 ANEMOMETRE. HYGROMETRE UDOMETIIE. ATMIDOMÉTKE. Ualin. Midi. So ir. Matin. Midi. Soir. Mntln. Midi. Soir Matiii Midi. Soir. dir. force. dir. force. die. force. ^1. cen. d. cen. d. cen. p. i. d. p. 1. d. p. 1- a. p. 1. d. p. 1. d. p. 1. d. t N.E. -:: E- -ro h. 4 S' 4 52 4 55 020 0 0 0 i S.O. 15 E. S S. 2 465 4 SI 4 54 3 N. s S.E. s S. IO 4 60 4 5 4 42 3 010 DIO 0 5 4 N. 25 N.E. 7S N. 25 4 77 4 75 4 75 I 5 4 3 s S.O. 25 NE. 15 E- S 4 7S 4 77 4 95 4 1 3 6 S.O. s S.O. 2 N.E. IO 4 25 4 6 4 1$ 6 0 5 7 N.E. 2 S. 15 E- 5 4 31 456 462 0 5 ° 5 s S.O. 15 S.O. IO S. ■ IO 4 73 4 55 4 67 3 J E. .5 N.E. 15 N.E. 25 478 478 4 75 5 2 3 ro N.E. 60 E.S.E. 25 SO. 15 481 4 75 4 7' 205 3 it 0- 5 SO. 15 O.S.O. 5 4 17 4 12 4 0 5 0 5 II S.O. 2 5 E.N.E. 5 SO. 5 4 3 19 2 84 2 I '3 N.E. 20 E. .5 K.E. 15 3 P7 3 95 3 87 0 2 "4 0. 5 S.O. 5 SO. 5 2 85 Ì12 « 95 0 6 •5 S.E. 2 S.O. 20 S.O. is 3 7S i 3 71 3 25 0 2 16 S.O. IO S.O. 25 E. 5 4 0 i 4 25 4 15 '7 S.O. IO S.O. 5 S.O. 5 4 IS 4 21 3 '5 18 S- 5 N.N.E.15 N.E. 15 4 31 4 " 4 -5 0 S I 5 •9 SO. 15 S. 2 S.O. 20 4 3 ' 54 t 0 3 ° 5 .0 N.O. IO E. .5 N.N.E.25 3 54 2 80 3 I I 0 6 2, S. , s S.O. 20 S.O. 15 4 S-, 4 4 " 0 2 22 S.E. IO S.S.O. 15 S. 15 4 1$ 4 8 4 39 ==3 N.E. 30 E. IO SO. 15 46. 4*5 4 57 24 S. 15 ■ S.O. 25 S.O. 45 4 52 4 5' 4 50 25 S.S.O. ij ' N.E. 15 N.E. 5 4S6 4 5 4 21 26 S.O. 15 ' S.E. s N.O. 5 4 71 4 7' 4 37 0 5 ■■> 27 0. s ■ O.S.O. SIN. 15 4 47 4 4« 4 45 2i! SO. 75 : 0. 15 1 E.N.E.35 3 " 3 ^i 3 42 0 3 29 SSO 25 E. 12 j N.5. 5 3 27 2 5' 2 53 30 S. IO N.E. 20 E. .5 3 35 326 3 22 5o3 NOrEMBRE 1808. ÉTAT DU CIEL. Jours du raois. AU LE\TER DU SOLEIL. A MIDI, AU COUCHER DU SOLEIL, I 2 ì 4 S 6 7 S 9 lu 11 12 «J 14 'S 16 >7 18 «9 20 ai 22 »4 aS j6 »7 2g »9 30 Couvert de hrouillatd Couvert brumsux Couv. brumeux et pliivieux Couv. brumeux et pluie Couv. btumeux et pluvieux Couv. ondulé à éclaircis Couv. brumeux ei pluvieux Couv. brumeux et pluvieux Couv. brumeux et pluvieux Couv. brumeux ei pluvieux Nudges tares et brouillard bas Demi-couv. de nuages en barres Couv. ondulé brumeux Clair et brouillard à ras terre CIdir et brouillard à ras terre Clair et brouillard bas Couvert eu voile Couv. brumeux et petite-pluie Clair et brouillard i ras terre Clair et brouillard a ras terre Brouillard Brouillard Brouillard Brouillard Clair et nuages rates Brouillard Couvert et brouillard Brouillard et vent Clair Demi-couv. de nuages miiices Brouillard Couvert brumeux Couv. brumeux et petite-pluie Couvert pluie et vent Couvert et pluie Couvert brumeux Couv. brumeux et pluvieux Couv. brumeux et pluvieux Couv brumeux et pluvieux Couv. et quelques gout. de pi. Couv à éclaircis et pluvieux Clair et nuages à balayures Couv. ondulé à éclaircis Clair pur Clair et un peu de brouillard Brouillard Couv. brumeux à éclaircis Couv. brumeux et pluvieux Clair et vapeurs bas Clair et nuages rares Couvert en voile Brouillard Brouillard Brouillard Nuages rares et brouillard bas Brouillaid Brouillard Brouillard Clair Couv, biuroeux, ensuite neigeux Couvert en voile brumeux Couv. btumeux et pluie la nuit Couvert bruni, et pluie la nuit Couvert brumeux et pluie Couvert brumeux et pluie Couv. et quelques gounes de pluie Couvert brumeux et pluie Couvert brumeux et plnie Couvert brum. et pluie la nuit Couvert en voile Couvert ensuite pluie Clair et nupges rares Couvert brumeux Clair pur Clair et un peu de vapeurs Couvert btumeux- Demi-couvert brumeux Couvert brumeux et pluvieux Clair et nuages rares Clair et brouillard bas Couv. en voile brumeux Brouill.itd Brouillard CIdir brouillard bas et vent Brouillard et pluvieu la nuit BrouilUid Brouillard Demi couv. de nuages minces Clair et nuages minces Clair pur 3o4 NOVEMBRE 1808. RÉCAPITULATION DES OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. pone. lìgn. dix. Plus grande éldvation du mercure dans le baromèlre . . le i."^ 27 7 2 Moindre éldvation . . . • • . , le 28 26 9 Eldvatlon moyenne, matin 27. 3. 2; midi 27. 3. 4? so'r 27. 3. 2 Moyenne élévation du mois . . , i . . , 27 3 3 iep. dix. Plus grande élévation du thermomètre de Kéaumur, exposé au nord . , , . . . ;Ie3 "t-iio Moindre élévation . . . . , . . le 23 — i 8 Élévation moyenne , matin + 2. 6 ; midi ■* 5. 7 ; soir -*■ 4. 5 Moyenne élévation du mois .•.-.. +48 Plus grande élévation du thermomctre exposé au solcil le 12 16 5 Pluie tombce Evaporatioa pouc. lign. dix. 785 o 5 5 FREQUENCE DES VENTS. E. N • IO fois E. S. E. 3 S. E. 4 S. S.E. 0 S. IO S. S. 0. 0 S. 0. 29 0. S. 0. 3 0. 4 0. N. 0. 2 N 0. 3 N. N. 0. 0 N. 4 N. N. E. 2 N. E. 16 E. N. E. i ETAT DU CIEL- dairs purs N.° 3 les 14 ig 29 dairs avec vap. 2 les ij 20 demt-couverts 2 les 12 16 JoURs' couverts 3 les 2 13 17 de btouil. 9 les i 21 22 23 24 2$ 26 27 28 de pluie io les 3 4 s 6 7 8 9 io 11 18 d* neige i le 30 5o5 V É e S M S R E 1808. OBSERVATIONS BAROMÉTRIQUES ET THERMOMÉTRIQUES. JUURi du 1UUÌ.S. BAROMETRE. THERMOMETRE AV NORD. iAlaiin. Midi. Soir. I ÌMaliu. Jlidi. Soir. THERMOMETRE Malin. AU SUD. Midi Soir. 3 4 s é 7 8 9 IO II iz '3 •4 'S 16 18 '9 20 21 22 23 24 25 26 37 28 »9 30 31 pou. lig. dix, 26. II. 8 27 I 5 S 27 »7 27 27 26 IO s 26 IO s 26 II 27 o 3 2 =7 27 27 27 27 27 27 o 26 8 26 6 26 9 27 1 26 8 26 S 26 9 2Ó II 27 I 27 27 27 27 27 pou. lig. dix. pou. Itg. dix. 26. II. 27 2 27 27 27 27 26 10 26 IO 26 II 27 " 27 3 27 2 >7 27 27 27 27 26 26 26 IO 27 I 26 7 26 8 2Ó 9 2Ó II 27 27. 27 27 27 27 27 26 26 ,1 26 II 27 2 lig. dix. lig. dix.jlig. dix.llig. dix. 27 27 27 27 27 2 S 27 I 8 27 o 26 7 26 7 s 26 IO 8 27 > 26 7 26 2 s 26 8 7 26 II 8 27 2 3 S 4 1 8 o 8 I 2 o + I I + i 5 2 o -s S t a S 6 o 7 S 12 7 o I S 3 i 5 10 7 3 II 7 .8 3 I o 0 — I 2 o 3 4 o 4 2 o 3 o o 3 o + 3 2 3 3 3 6 4 2 7 3 3 o fi I — I 3 4 2 4 2 2 s 4 s 3 o I 3 o + I 0 I 2 - 2- s + o. 2 1 1. 3 r— 3 I + a I I + 3 S 2 o -S 3 lig. dix. lig. dix + 2. 2 S 9 5 '3 S II 3 14 IX 13 S S S 3 S S > s — I 0 o 4 o S o I 2 3 o -3 o + i 3 4 3 3 t I. S ' S 3 2 6 S 3 I - 1 3 3 2 3 2 2 S 3 S 3 o I 3 o + I o I 2 C9 3oG DÉC EMBHE 1808. OBSERVATIONS ANÉMOSCOPIQUES ET UDOMÉTRIQUES. 5 a et 0 rt ANEMOMÈTRE. HYGROMETRE UDOMÈTRE. ATMIDOMÉTRE. Malìn. Midi. Soir. Malin. Midi. Soir. Malia. Midi. Soir. waliii. Midi. Soir. dir, force. dir. force. dir. force. d. ren. d, cen. d. ct-n p. l.d. p. I. d. P.l.d. p.l. d. p.l.d. p.l..i. 1 0 .1 1 5 h h h I ON.O.,- NE. --| 0.N.0.'4 3 72 3 7> 3 57 0 0 " 5 2 N.E. IO S.O. 23 N.E. IO 4 i 3 75 3 35 0 5 3 N. S S.O. 2 SO. s 3 76 ' 2 95 2 47 0 5 4 E. so N.O. 75 0. 3S 2 73 2 '5 2 15 ° 5 I S SO. 2s S.O. is SO. 25 2 35 2 5 2 0 2 0 5 6 S.O. is S.O. 19 S.O. 2n » 53 2 61 2 5° 0 3 7 S.O. 20 0. 90 0. 60 2 5 I 93 0 75 0 5 I 5 8 0. 75 N.O. 40 S.O. 45 0 SI 0 4S 0 15 ° 5 0 5 I 9 N.N.E.2S 0. 45 NO. 25 0 45 0 25 0 3' 0 5 0 5 I IO S.S.O. 15 S.O. 40 E.S.E. 35 • 95 I 7" 3 25 0 2 0 8 II S.O. 20 .S.O. 3S N.E. 5 ' 5 I 3 I 0 5 12 O.N.O. 5 N.E. IO 0. 45 • 74 2 I 75 0 5 '3 SO. 15 NE. 20 N.E 15 I 92 2 30 2 30 1 '4 0. IO S.S.O. s S.O. 20 ^ 65 265 24. 1 3 25 f Neige 'S E.N.E. s N.E. s E. N.E 5 3 »5 3 21 16 E.N.E. s SO. s SO. IO 3 52 3 25 3 19 0 » 0 17 S.O. IO S.O. s S.O. s 361 3 65 285 iS N.E. is N.N.E.7S N. .5 4 25 4 3' 4 '5 I 2 0 5 3 0 '9 S.S.E. is S.O. 2S S.SO. 15 3 57 3 SI 2 75 3 2 6 20 S.O. 15 S.O. s S.O. 5 3 S^ 3 57 3 53 21 S.O. s S.O. s S.O. s 3 81 3 70 2 85 22 S.O. s S.O. s S.S.O. 5 2 82 2 87 2 8.^ 23 S. 5 SS.O. 20 N.E. 15 3 25 3 45 4 2 7 6 24 N.E. 35 N.E. 25 N.E. 20 4 5° 4 47 4 43 18 3 0 2 2 2S N. s S. 15 S.O. IO 4 21 3 72 3 35 - I 3 26 E.N.E. s S. 3 E- S 4 '5 4 25 3 97 j 27 S.O. IO S.O. s S.O. 15 3 82 4 4 0 6 2 6 28 S.O. j O.S.O. 5 S.O. 5 3 95 3 92 3 95 ■ 2 3 29 S.O. ,s S.O. s N.E. 15 4 IO 4 5 4 5 3^ N. S N. 5 N. S 4 15 4 7 4 5 1 ^' SO. 2 S.O. 5 S.O. 5 4 '2 I4 1 3 71 3o7 DÉC E MBRE 1808. É T A T D U C I E L Joiifs S Couv. (le nuages brumeux Soleil et nuiges brumeux Clair et brouiUard bas 26 Couvert ondulé Couvert et neigtux Neigeux 27 Couv. et neigeux Couvert el neige Neige 28 Couvert en voile Couv. brumeux à éclaircis Couv. brumeux clair »9 BrouiUard BrouiUard BrouiUard 30 Couv. , ensuite neigeux Couvert en voile Couvert en voile 31 BrouiUard Couv. ondulé et brouilUcd Couv. en voile clait 3o8 r DÉCEMBRE 1808. RÉCAPITULATION DES OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. Plus grande élévatlon du mcrcurc dans le baromòtre . . le 14 Moindre òlévation . . . . . . . le 19 Élévatlon moyenae, matin 27. r. 3; midi 27. 2. 2; soir 27. 2. i Moyenne élévatlon du mois ..... Plus grande élévatlon du ihermomètre de Rdaumur , e;(pusé au nord . . . . , , . le g Moindre élévatlon ; . ; . . . . le 22 Elévalion moyenne, matin — 2. 3; midi ••- i. 3; soir o. i Moyenne élévation du mois ..... . Plus grande élévation du thermomètre exposé au soleil le 7 Neige tombée . . . . . ; * ; Evaporation pouc. ligQ. dix. 27 G 2 26 6 5 27 I 9 degr. dix. ■+- 5 o — 12 o o 4 ■+• 14 o pouc. lìgn. 46 3 FREQUENCE DES VENTS. foU E. N." 3 E. S. E. I S. E. 0 S. S. E. j S. ? S. S. 0. S S. 0. 41 0. S. 0. 2 0. 6 0. N 0. ì N. 0. ? N. N. 0. 0 N. 6 N. N. E. 3 N. E. 14 E. N. E. 4 ETAT DU CIEL. clair pur N." 8 les 4 s 7 8 9 io 11 12 tlair avcc vap. 4 les i 3 17 21 demi-couvert JoURsJ coiivcit de broiiillard de neige de vents 4 les 2 14 is 2$ 4 les 6 ij 21 28 2 les 29 31 9 les 16 18 19 20 23 24 26 27 30 4 les 7 S 9 IO doublemeiìt notes So9 DES ANIMAUX RUMINANS ET DE LA RUMINATION. SECOND MÉMOIRE. PARTIE PHYSIOLOGIQUE, OU DE LA RUMINATION. PAR M. BRUGNONE. Lu à la séaoce du 26 mai 1810. I. V^uoiQUE le m<^canisme de la rumination soit très-obscur dans tous ses points, il n y en a cependant aucun , SUI- lequel ies opinions des difléicns Auteurs soient autant partagées , corame sur la route qua tien- nent les alimens , pour arriver de la bouclie dans les ventricules , de ceux-ci revenir à la Louche, et pour passer d'un veniricule dans l'autre. Rr 3 IO DES ANIMAUX RUMINANS, ETC. ROUTE DES ALIMEN5 SOLIDES. Opinion dAmsTOTE. II, Artstote en disant, ainsi qu'on l'a vu aux N." XXI, et XXXVII du premier Mémoire , que les estomacs des riiminans se transmettent les alimens solldes de l'un à l'autre , et que le premier les recoit encoi'e en- tièremeut indigestes , le second déjà un peu digérés, le troisieme beaucoup plus , et le quatrieme pleinement digérés , paraìt nous faire entendre que son opinion était que ces alimens avalés la première fois après une légère mastication (^premier Mémoire N." I ) sont poussés par Voesophage dans la pansé , d'oii ils sont renvoyés par le méme canal à la bouche , pour y étre reniacliés : qu'après cette seconde mastication , de la bouche ils descendent dans le òonne/ , puis dans le millefeuillel , et à la fin dans la cailleUe. Mais c'est une simple conjecture , le texte à' Aristote n'étant pas assez clair sur ce point. III. Pline le Naturaliste ., qui est le second parmJ ks anciens , qui ait parie en Anatomiste et en Phy- siologiste des animaux ruminans et de la rvmination , ne sexplique nulle part à cet égard: on a méme lieu de croire , quii ignorait absolument le mécanisme de cctte fonction , puisqu'il ne donne aux ruminans PAR M. BRUGNONE. Zìi que deux eslomacs , center rurninantìhus geminus *. Ceux qui OQt voulu défendre Pline, en icjettant la faute sur les copistes, et en supposant que Pline avait écrit quadrigeminus " , n' ont pas fait attention , que PuNE peu de Hgnes après ajoute ; aves quoque geminos sinus hahcnt ***. IV. Galien s'explique plus clairement qu'AniSTOTE : l'animai rumiuant ( dit-il •'** ) in primum ventriculum pabulum stalim ingerii ; rnox ex hoc ruminans in ore confidi : deinde rursus in alium ventrem deglutii ; ex hoc rursus stalim in alium transfert. V. Le Savant Jerome Mercurialis embrasse l'opi- nion d'ARisTOTE (il) , et de Galien (iv) en l'appuyant sur la structure des parties: ne quis duhitet (dit-il ****•) quomodo secunda vice in reticulum non autem prima labatur (cibus), sciendum est , foramen in gula esse satis angustum , per quod perlingit in reticulum , et per quod cibus prima vice , quum sii crassior , et solidior , adhuc minime transire potest ; transii vero secunda vice, quando liquidus , et mollis ita factus est , ut jam tran- sire queal , d'où l'on voit que Mercurialis a entrevu la gouttière (premier Mémoire JV.°cxxii). * Hlstor. imtured. lib. XI cap. XXXvil sect. LXXvm, pag. 629 de l'édition du Pere IIardouin. ** Entr'amrcs Daléchamp dans ses notes à Pune« *** Ibidem sect. LXXIX pag. 630. **** De anatomicis admlnittrat. lib. vi , cap. m. ***** Au livre V, diap. Xlll Variarum lectlonum in Medicina scrlpto- ribus , et aliis. Basilea 1576 in i." Sia DES ANIMAUX ftUMINANS, ETC. Opinion d'ALDROVANDE. VI. Ulysse Aldrovande dont la vaste érudition et les travaux immenscs dans ì'Histoire naiurelle sont en- core aujourd'hui l'admiialion de lout le monde, apròs avoir rapportò et discute les textes ci-dessus d'AmsTOTE (il) , et de Galien (iv) , et Ics réflexions sur ces mémes textes de Mercurialis (v), il est d'accord avec eux qua les alimens solides sont poussds , lors de la première déglutìtion, dans la pansé, d'oii ils relournent par la méme route à la bouche , pour y otre remàche^s; mais il est d'avis que dans la seconde déglutition ils reviennent dans la pansé, et successivement dans les antres veniricules] il dit qu'il ne connait pas le cheniin indiqué par Mercurialis (v), et qu'il ne le croit pas non plus nécessaire," mais en homme modeste il con- clut : utcumque est, diligens Anatomici inspectio con- Iroversiam dirimet *. VII. Nous devons nous étonner que Jean Faber , qui a vérifié et découvert et si bica dccrit le che- min , dont l'existence était ignorée et ne paraissait pas nécessaire à Aldrovande, en adopte néanmoins le sys- tème , ainsi que Jean-Conrad Péyer, le premier par- cequ'il croyait que la goutlière ne pcut donner passage qua des matiòres liquides ** , et Peter à cause de la * Voyez les Prole^tmena ad Historiam de quadrupeliltus bisulcit aB comincnceinent de la pag- 6, cditiun de Bologne 1642 in t'olio. ** Fabek ad Uermandez pag. 625. PAR M. BRUGNONE. 3l3 prctendue n(?cessitc que la pansé soìt toujours pleine, pour que la rumination de tous les alimens quelle contient s'accompUsse *. Tie Perrault. Vili. Perrault dans ses essais de Physique ** a mis en vogue un nouveau systcme. Il fait descendre dans la pansé , aiusi que ses prédéccsseurs, les alimens avalés la première fois ; mais pour qu'ils subissent une nou- velle mastica tion il les fait revenir à la bouclie par la goutlière. Ce demi-canal sert , à son avis , à composer le pelolon que tori voit remonter le long du col aux boeufs , quand ih ruminent , et à faire descendre les alimens rumine s , et les conduire dans le second ou dans le iroisième estomac , et les empécher de relourner. dans le premier. De DUVERNEY. IX. L'opinion de Guichard-Joseph Duverney , Tua des plus grands Anatomistes du XVII siede, ne diffère guì-res de celle d'ARisTOTE, et de Galien (n, iv); il pense comme eux, que la pansé est le résenoir de * Merycologiti pag. 120, et 224. *♦ Tom. Ili, pag. 214. Ces essais ont cté publics poiir la première fois en 1680. 3l4 DES ANIMAUX RUMINANS, ETC. loules les herbcs crues et dures * ; que lorsque l'animai se met à ruminer, ce premier estomac rcpousse un pelotou d'herbes dans Yoesophage qui le fait remonter dans la Jaouclie où il est màché et remàché, et qu'ensuite il lavale une seconde fois; mais il est d'avis que quelque porlion de ce peloton ainsi rumine rentre dans la pansé, et lout le reste passe dans le deuxième eslomac .... quaprùs ce peloton l'animai en fait remonter un deuxième, un troisiòme , et cette action se continue jusqu à ce que tout ce quii y a de cru dans la pansé ait été rumine: il ajoute que tout ce quii y a de mieux digéré dans cet estomac est poussé dans le bonnel\ que seulement le plus cru et le plus raboteux est toujours repoussé dans la bouche **. X. A l'e'gard des fonctions du second estomac, après avoir dit quii est le principal rèservoir de la nourriiure qui a été ruminée , et que e est aussi dans ce tems-là quii se r empiii : quii la regoit immédiatement de l'ori- fice supérieur ( savoir de l'oesophage ) , ou du premier estomac, il croii , que si parmi la nourriiure , dóni il est rempU , il s'y en irowe encore quelque portion qui soii irop crue , il la renvoie dans le premier , pour y étre préparée de nouveau '**. m * OEuvres aiiatomiques tom. 11, pag. 439. ** Ibidem , pag. 440. *** Ibidem, pag. 441. PAR M. BR.UGN0N6. Ee Glissoh. 3i5 Xr. Tous Ics auleurs que je vicns de cìtcr ( du N.' TI au X inclusivement ), quelle que soit leur opinion con- eernant la route que font les alimens solides , lors de la seconde déglutition , conviennent au moins que dans la première, ou tous ou la plus grande partie ils arri- vent pi-emiòrement dans la pansé. Francois Glisson est le Seul que je sache qui soit d'un avis contraire. Dans son traité de ventriculo , et iniestimsy et de partibus con- tinenfibus abdominis , il prdtend * que tous les alimens avalés pour la première fois sont poussés par Yoeso- phage dans le bonnet: que de ce second estomac ceux qui ont besoin d'étre ruminés passent dans la pansé 4 d'où, aprés avoir été humectés et ramolHs , ils revien- nent dans le bonnet, qui les renvoie à la bouche, et les auti'es qui n'ont pas besoin de la rumination y de- meurcnt en attente des premiers qui , après la seconde mastication , retournent au bonnet qui les garde mclés ensemble quelque tems pour les faire passer ensuite dans le millefeuillet, et finalement dans la caillette. L'opinion d' Aristote est la mieux fondée. XII. Je viens de faire lenuméralion des principales hypothèses imaginées par les différens écrivains sur la * Aux numero! io. Il et 12 du cìiapitre second. La première éditioB de ce Traitd est de Londres, 1677, 111-4.°. 3 1 6 CES ANIMAUX RUMINANS , ETC. route qne tiennent Ics alimens solides dans l'acfe de la rumination : examinons à présent quelle est cello qui s'approclie davantage de la vérité, Quant à moi je crois telle celle d'AuiSTOTE (ii), embrassée par Galien (iv), par Mergurialis (v) et par plusieurs autrcs Anato- mistes et Physiologistes célèbres , ainsi que par les Vétcrinaircs les plus éclairés : c'cst aussi celle que j'ai toujours cnseignée et soutenue à Yécole vétèrinaire de Turin dès soa établissement ea 1769. Tikhons d'en démontrer Ics degrés de solidité avec les taodificationa qui l'accompagnent. - XIII. Il faut commencer par poser camme une vé- rité incoatestable , que tous les alimens solides , de quel- que natui-e qu'ils soient, inols ou durs, petits ou gros, et quelque soit leur figure, tous sont poussés, lors de la premièi-e dt-glutition , de la bouche dans la pansé : nous avons vu que, si l'on en excepte Glisson (xi) qui les fait passer tous dans le bonnel , Peyer ( vu ) , DuvERNEY (x), Spallanzani *, et leui's Sectateurs qui y en font passer seulement une très-petite portion , tous les autres, ceux mémes qui sont dans le reste d'une opinion contraii-e à celle d'ÀRiSTOTE, sont d'ac- cord sur cet article. Il n'y a en effet qu'à examiner Ics alimens contenus dans la pansé, et ies comparer avec ceux qui sont dans. le bonnei, pour se convaincre que Ics preraiers sout plus durs et moins divisés que ^' ' ' ■ - — ■ — III. —^^^m^^^^m^-^m^'^ * FììUa animale i, e vegetabile toni, i, pag. 203, e 216. MaM PAR M. BIVUGNONE. 3l7 les seconds: faites mangcr à un animai ruminnnt un aliment solide quelconqiie , ou faites-lui avaler des corps éliangers, (uez-Ie peu de tems aprcs, et en ouvrez les estomacs, vous rencontrcrez ces alimens , et ces corps dans la pansé, et non pas dans le bonnel. Daubenton ayant fait manger à un mouton de l'hei-be aussi bien broyée que s'il lavait ruminée, et le moutoa ayant été tue avant quii n'eùt rumine, l'herbe se trouva dans la pansé *. Flkaumur ** a fait avaler à une brebis quatre fu^^aux de ier blanc , et i4 heures après ayant tue l'animai, il les a tous trouvés dans ledit estoniac. La mi;me expdrienco a été répétée par Spallanzani ***: la brebis ayant été tuée 27 heures aprcs liutroduction de six des mémes tuyaux , cinq étaieut encore dans la pansé, et le sixième était déjà passe de la pansé dans le bonnet. L'herbe que l'ani- mai avait broutée peu de tems avant quii avalàt les tuyaux, comme il n'avait plus rumine, était aussi dans la pansé. XIV. Ces observations et ces expérlences prouvent à l'évidence que ce premier estomac recoit lors de la première déglutition tous les alimens solides , et tous les corps solides non alimenteux. Mais il n'est pas vrai. * Mdinoire sur la rumination inséré par extrait dans son Itistruction pour les bergers. Edilion de Paris an X (1801), iii-8.', pag. 252. ** Acad, royale des sciences de Paris, aniiée 1752.. *** Libro j e tomo citato pag. 200. SS 3l5 DES ANIMAUX nUMISAHS , ETC. ainsi quc quelqu'un l'a avance , que tous les alimens qui y sont arrivés reviennent à la bouche pour y ótre renuìchós. Peyer * avait déjà fait observer que cet es- toraac vecoit les alimens solides , quoiqu'ils n'aient pas besoin de la ruminaiion ; ceux par conséqiient qui par leur tendreté, tenuité et mollesse peuvent se passer de cette opération , iie refourneut plus à la bi)uche. Après un certain st*jour plus ou moins long dans la pansé, où ils sont de plus en plus macéiés, attonués et bi'oyés ( xxxv ) , ils passent immédiatcment dans le òonnel; telle est l'opinion de Duvermey (x), de Haller< de BòURGELAT , de Pozzi et de plusicurs autrcs. Elle est prouvee pai- la lenteur avec laquelle se fait en general la rumination , et le peu de (ems qu'elle dure^ en coiiiparaison de la quantité des alimens solides que l'animai a mangés **, et en particulier par l'ob- servation très-constaute quii ne rumine point, ou ru- mine très-pcu , lors qu'on le nourrit d alimens moux, dissous et presque réduils en putrilage , par exemple de panades , ou de soupes faites avec la courge , les racines farineuses de patates , àe topinambour ^ de raves, de na^-els , etc. bien cuites. Il rumine moins, si on le fait paitre dans des prairies, dont l'iierbe est fine et tendre , que si les pàturages sont arides et composés de ]jlantes dures et presque ligneuses; enQn il rumine ì\ * Merycolog. pag. 131. ** Premier Alémoire num. HI, nota.*. TAP. M. BRUG-NOKE. Sig beanconp moìns lors qu'i)n le nouriit au vevt , que lois quii l'est an sec. Akistote avait di-jii observé *, qiic lìYhernìs praecìpue mensibus soìent ruminare, sep- tem fere mensibus hoc faciunt ^ quae intra teda aluniur: gregales leiius , minusque tempus ruminant , quoniam foris pascantur. XV. Je viens d'avancér que les coi-ps étrangers et toutes les substances solides non alimenteuses qui pas- sent ou se forment dans la pansé , ne reviennent ja- mais i\ la bouche, tels sont les aegagropiles , les mon- naies et autres mélaux, les moiceaux de cuir, de drap, de toile , etc. que qnck|uefois l'animai avale , sans en excepter la viande que j"ai donnée à une vache pour voir si elle la digérait ; ces corps , s'ils sont trop gros, continuent de séjouiner dans la pansé , et s'ils sont petits pnssent de celle-ci dans le bonnet , et succes- sivement dans les autres ventricules , et dans les boyaux, pour sortir à la fin par \anus. De huit tuyaux de fer blanc que Réaumur a fait avaler à une brebis, 3o heiires après presque tous étaient sortis par Vanus et quelques-autres étaient encore dans la pansé Spallanzani n'ayant tuée la brebis à qui il avait fait avaler six des mémes tuj-aux que 87 heures après , il les ti-ouva tous dans la cadlleUe if?*.:) Ne dissimulons pourlant pas que de douze tuyaux faits avaler par le * De historia animalium , lib. ix , cap. jo. ** Acmlémie Toyale des sclences de Paris^ année 1752. *** Loco eitato pag. 202. *>20 PES ANIMAUX RtJMINANS, ETC. mcme Spallanzani à un bdlier , trois ont été rejofc^s à-la-fois par In bouclie i/[ heures après *, ce qui scmhle contrcdire notre asseition ; mais il faiit faii-e attcnlioa quc ces tuyaux dtaient pelits , et qu'il los a rejetds en- vcloppds dans la pelote qui rcvenait à la bouclie' en ruminant, de manière qu'ils n'ont pu toucher iinmé- diatement les parois du cardia , ni cellcs de X oesophagc, ni y exciter par Icur slimulus particulicr la constric- tion qui en eùt empcché le renvoi ( N.° li ) , ou plutót snp]x>sons, comme il est probable, que ces trois tuyaux n'dtaient pas passés dans la cavité de la pansé , mais s'étaient arrctés dans Vo/sophage. XVI. Nous ne pouvons pas donner des preuves pé- remptoires du retour des alimens à ruminer de la pansé immcdiatement à la bouche sans qu'ils traversent le bonnet ; mais il y en a de très-probables , et entr' autres la tumeur ronde assez grosse que l'on voit, prin- cipalement dans les animaux maigres , tels que les cerfs, et les chèvrcs , d'abord à Xhypocondic gauche , et en- suite à \ épigastre y mais toujours à gauche, lors qu'ils se raettent à ruminer **; cette tumeur dépend du bolus qui s'avance vers le cardia pour pénétrer dans \oeso- phage; elle devient plus petite, mais plus alongée , dès qu'il y est entré en partie. D'ailleurs comment une pelote d'alimens grossiers et durs , tels que ceux à ru- miner, pouriait-elle passer dans la gouf/ière P Ce denii- * Ibidem pag. ao^., i siat^., if'l ;.> i-. ** Apuli PtYERUM in appendice merycolo^iae pag. 274. PAR M. BP.UGNONE. 321 canal a dù b't'largir et prcsquc s'cfTacer pour foriner une cavito commune avcc celle du bonnet , lors que Ics alimons qui n'avaient pas besoin de la rumination se sont prcscnl(^s c\ l'ouvei'ture ovale qui fait l'entrée de la pansé dans le bonnet , et sont entrés dans celui-ci; si les alimens t\ rumiucr y entraient en mcme tems , ils resteraient nièlcs et confus ; en d'autres tems ils ne pcuvent pas y cntrer , parce quc dòs que le banriet a rccus ceux quii doit recevoir et qui doiveut domeurer dans sa cavile, le repli i'ah-ulaire , en forme de crois- sant ( premier Mémoire xcvii), qui d'abord s'était éloi- gné de ladite ouverture, et porte à gauche pour en rendre le passage plus libre , y revient contre , et la bouche presqu'entièrement ; c'est alors que Ics alimens à ruminer pcuvent aisément arriver au cardia , et entrer dans Xoesophage. L'on verrà ci-après qu'il n'est pas nécessaire, pour que le peloton à ruminer soit com- pose , qu il passe par la gouttière , quoiqu'en disent Perrault , et ceux qui le suivent. XVII. La qualité des alimens que l'on trouve dans le bonnel plus ramollis et plus broyés que ceux de la pansé (xiii) prouve qu'après la seconde mastication , et dans la seconde dcglutition ils ne rentrent plus dans la pan^e , mais qu'ils passent immddiatement de Xoeso- phage dans le second estomac. Le passage qui les y conduit est assez grand pour les ndmettre; la goullière écarte alors ses bords , et les abaisse , et il est dó- mnntic , contre lavis de Peyeh ( vii ) , quii n'est pas Sai DES ANIMAOX RUMINANS , ETC. nécessaire que la pansé soit toujours plcine, pour "qiif 3a rumination ait licu. D'ailleurs à quoi bon les alimons ruininés reviendraient-ils dans la pansé soit dirccte- mcnt pai" Yocsophage, soit après t*tre passés de ce canni dans le bonnei selon Duverney ( ix , x ) ? Nous fairons. xernarqueT dans son lieu que l'animai ne cesse de le- iiiclcher le bolus i-evenu à la bouclie , que lors que la mastlcation en est complète ( xlv ). Ces alimens ru- minc^s revenus dans la pansé ne pourraient que trouhier lordre de la rumination, en se confondant avec ceux qui doivent remonter à la bouche , et en s'opposant à leur ascension. XVIII. Dans l'hypcth^sc de Perrault ( viti ) qui fait passer Ics alimens, recus d'abord dans la pansé, de ce premier estomac dans le honnet, et dc-l;\ à la bouche, d'oti , aprcs avoir é\é rcmàcbés , ils rcvicnnent ou dans le bonnei, on dans le pscaulier , lors de la contraction du bonnei , qui perd dans ce tems la plus grande partie de sa capacita, où demeureront-ils les alimens y con- tenus , qui n'ont plus besoin d'ètre nmiinés , mais d'une ultérieure élaboration, avant que de passer dans le mille- Jeuillet, ou dans la cailleiie? Quel sera le moment, où , après avoir subi cette élaboration , ils passeront outre ? XIX. Daubenton a en partie éludd ces dilficultés , en supposant que le bolus remàché et repassé dans Voeso- phage au sortir de la bouche, dès qu'il est arrivé au com- mencement de la gouiiière , fait changer ce demi-canal en un canal entier pnr l'approxlmation de ses bords FAR M. BRUGNONE. Zz?) et quo ce cno-il, recevant le boliis, le conduit dìrectement dans le milli'Jcuillet sans qn'il puisse entrer ni dans la ■jtanse, ni dnns le honmt *; mais la qualitc des alimens con- tenus daus le troisiòrae estoraac est bien di/Tcrente de ceux qui forment le bolus rumine: il est d'aiUeurs aisé ile coueevoir que la goultilre cliangée en canal n'est jKis assez grande pour recevoir ce bolus, et en sup- posant quelle le rerut il passerait iramédiateraent dans la caillcUe , et non dans le millcjeuillet. XX. Le mème Dacbenton , qui dans le fond era- brasse l'opinion de Pehrault ( xviii ) , s'en éloignc en ce quii ne regarde pas le bonnet comme un es- tomac , mais comme un réservoir d'eau , comme l'agent jjarticulier qui détache , arrondit et humecte une por- tion de la masse d'herbes qui y arrivent de la pansé, pour la faire passer ainsi fìguiée et prt'parée en différentes fois par XoesopJiage à la boucbe. Il croit de s'ctre as- s'uré de ce mdcanisme en observant le bonnet en con- traction: dans cet état ( dit-il ** ) il a peu de volume: le diamelre de sa cavità n'est guères que d'un pouce : tn l'om-rant j'y ai trouvè une pelote d'herbes semblables à celles de la masse qui ètait dans la pansé. XXI. BouRGELAT dans ses Recherches sur le méca- nisme de la rumination , a combat tu victorieuscment riiypothèse de Dau?.enton, ce qui me dispense d'en Voyez Instruct'oiu pour les l/ergers , pag. 251 et 25?. '■'• lindtm, pag. 248. Saj nES ANIMAUX RU5I1NANS , ETC. parler ultdrieurement ; quii me soit seulement permfs de faire observer quii est impossible que la pelote iìgurcc dans le bonnet contrade péoètre dans la gout- iit're , parcc que le bonnet étant alors l'étréci dans toute son extension, le raéme rétrécisscment aura lieu dans la gouttière qui en fait pavtie ; au surplus par où pas- sevait-elle la pelote pour y entrer ? XXII. Les mcmes difficultcs et objections servent t\ confuter les hypothèses de Bourgelat, de Haller et de tous ceux qui supposcnt que les alimcns k ruminer, avant de Tètre parfaitement , revicnnent plusieurs fois à la bouche: car, je le rcpète, l'animai madie com- plètement, la seconde fois qu'ils retournent à la bouche, les alimens et ils n'y reviennent qu'une seule fois. Tel est aussi le jugement que fon doit porter de fopinion de Glisson ( xi ). XXIII. La route des alimens du bonnet dans \e pseaiitier, et de celui-ci dans la caiLlelte u'est contestée par per- sonne. Les alimens que l'on rencontre entre les difle- rens feuillets qui coraposent le pseaulìer ( premier Mémoire N.° xxxvi), sont presque toujours secs, at- tendu que les sues dont ils étaient imbus , en ont éié exprimés par l'action cootractile de ces mémes feuillets et de tout le ventricule. Ceux que l'on trouve dans la cailleiie sont rédiiits en une espèce de bouillie presque liquide , dans laquelle on distingue très-peu de parcellcs indigcstes; ici il n'est plus ordinairement possible de re- cooiiaitre l'espèce d'alioiens que l'auimal a mauges. PAR M. BRUCNONE. SsS ROUTE DES ALIMENS LIQUIDES. §. II. XXIV. TI ne sera pas Inutile de faire ohserver avant tout, que nul animai ne commence à ruminer, que lors quii commence à se nourrir dalimcns solides : tout le tems quii tòte , ou quii se nourrit excluslve- mcnt d'autres substances liquides , jamais il ne donne le moindre signe de rumination. C'est une vérité, dont cliacun peut aisément se convaincre en observant les teaitx , les agneaiix , les chevreaux , etc. dans le tems qu'ils sont allaifés. Gamen a fait indirectement une très-belle expericnce à cet égaid *. Son but était de prouver que les animaux savent se servir de leurs meralires aux usages auxquels ils sont destin^^s , sans l'avoir appiis en aucune manière. A cet effet ayant :exhait par l'opcration Césai-ienne un chevreau vivant, prèt à naitre du ventre de sa mère, et ajant eu la precaution de, ne pas la lui laisser voir, ni aucun autre animai, il le mit tout seul en liberté dans un magasia où il y avait différens vases remplis de lait, de miei, d'huile , de graincs , de fruifs, etc. Le petit animai, après les avoir tous flairés, se mit à boire le lait, et ne toucha poiut aux aulres substances. GaLIEU continua * Dt locis affitctis , lib. vi, cap. vi. SaS DE3 ANIMAUX RUMINANS , ETC. à le nourrir de lait pendant deux niois quii le lalssa dans le magasin. Après ce tems il commenca à lui donuer des feuilles et de jeunes rameaux de diverses planlcs , il hrouta des uns , il en refusa d'autres : posfca tfuam et folia , et tenues ramusculps de^'orwJerat , panilo post ruminare coepit , ce que janiais il n'avait fai t pen- dant tout le tems quii se nourrissait uniquement de lait. XXV. Tout le lait que l'animai jcune ou adulte avale en tetant ou en buvant, colui méme qu'ón lui fait prendre par force , passe immédiatement de ì'oesophage dans la gouttière , qui le. conduit aussitót dans la toz'Z- lette , sans qu"il s'airète ni dans le boniiet , ni dans le pseauiier, ni quii traverse la pansé; voilà pourquoi Jean Faber a donne le nom de via lactea à la govttière '. Ce passage dans les jeunes animaux qui se nourrissent scule- ment de lait , est ddxnontré premièrement du volume de la caillette , que nous avons vu étre dans ce tems beau- coup plus grande que les tróis premiers estomacs, sans fin excepter la pansé **, preuve certaine quelle seule recoit et garde un certaid tems tout le lait, et que les autres estomacs sont oisifs , et n'exercent pas encore leur action : en second lieu il est démontré par la pré- sence du lait dans la seule caillette. Je m'en suis plu- sieurs fois assuré en ouvrant les estomacs à'agneaux ^ * Dans ses notes à Hernandez, pag. 624. *■» Premier ALmoire N." LXll. Vovez aiissi FabRICE à^ Aquap^ndfittf, de varietale ventriculorum , pag. 128. PAR M. BRT7GN0NE. ?27 elfi verni X , etc. ; aussilùt qu ils avaient te(é font Irur soni , OH que je leur «n avais verse avec un entonnoir par la bouchc; j'ai toujours trouvé le lail dans le der- niiT csloraac , et nulle trace de cettc liqueur dans le» autres esfomacs. XXVI. Mtilgré CCS observations et res expéricnces si ais(^es à laire et à lépéter chez les bouchers, Peyer soiitifnt quo le /a?V, avant que d'ari iver à la cailleite, traverse les trois esfomacs antérieurs: vitulis ( dit-il * ) lacte ad salielat^m iinpietis etiam suinmi venires pieni , tumidi que reperiuniur ; quo cerlum, atque perspicuuni fit, exsuclum ìac per umnes ienfriculos distribuì : il appuye cette assertion plutót sur le raisonneraent que sur lin- «pectiun anatomique : dans un endroit il suppose que si l'on ne rencontre pas de laii dans les esfomacs su- périvurs, c'est que les bouchers tuent les animaux trop long-tems après qu'ils ont teté **; et ailleui'S *'* que kirs que la cailleile est pleine , si l'animai continue à teter, il faut que le lait s'arrète dans le miUeje.uillet ^ et lors que celui-ci est plein, dans le honnei , et à la fin dans la pansé : jam pone ultimum ( ventrem ) ess6 repletum , et tamen sugi amplius , stagnabit suctum lac, et impìebuntur eo venires superi. XXVn. L'on peut répondre i.** que les animaux que ♦ Merycologiae , pag. iÓ2 j et 128. *♦ Ibirfem, pag. 128. *♦* Pag. 102. 3a3 DES ANIMAUX RUMlNANS , ETC. j'ai ouvcrts , l'ont été aussitót qu'ils avaient fini de ieiev ( XXV ) ou dès què je leur avais verse le lai/ dans la gorge: z." que niil animai continue de teter lors quii est soùl, en sorte qu'il n'arrive jamais naturellement le cas que le lait soit obligé de reOuer dans les estomacs antérieurs, parce que la cailletie est trop pleine. La chose serait peut-étre possible , si l'on continuait à lui verser du lait par la gorge à tonte outrance; mais dans ce cas le phénomène ne serait pas naturel. Par les sub- terfuges que Peyer clierche en preuve de son assertion,. l'on voit clairement que lui-méme n'en était pas trop persuade, sur-tout lors que l'on rcflécln't, qu'il con- vient naiVement, que si les animaux ruminans qui com- mencent à se nourrir d'alimens solides , et par con- se'quent à ruminer, continuent dans le méme tems de teter, le lait passe inimédiatcment dans le dernier ven^ tricule : quum enim lac neque eoctenuationis , neque ru- minationis cgeat , transmitti confostim ad imos ventriculos expedit *, XXVIII. Le lait chez les animaux qui tètent, à jieine est-il arrivé dans la caillette qu'il se change en une substance caseuse, pai-tagée en plusieurs morceaux plus ou moins gros , et diversement fìgurés; c'est ce que l'on nomme la presure^ parce qu'elle a la faculté de faire prcndrc le lait. La presure y demeure quelque tems dans cet état, après quoi elle se dissout par l'action * Merycologiae pag. 129. PAR M. BP.L'GKONE. 3 29 de Tcstoniac et des sucs gastriques, pour passer en- auite do la caillelte par le pylore dans le duodenum. XXIX. Le lait ainsi calile ne se rencontre jamaìs quo dans le dernier estomac, quoiqu'en dise Aristote qui met la presure, exclusivement dans le mìllefeuillet '. voici ses paroles * : liahent coagulum, quibus hoc datum. est, non in magno venti-e, nec in redculo, neque in ul- timo ^ quem abomasum appellanmus y sed in eo , qui inler ul/irnum, et duos primos positus est, qui omasus foca/ur; et quelques lignes apiès: cur coagulum in omaso multivenlrium consistat , explicalum in problematibus : c'est dommage que les problèmes où il donnait cette explication , soieut perdus; cai- nous y venions peut- étre l'origiae d'une méprise si frappante daus Aristote. Il est moins étonnant que Peyer , dans la presque per- suasion où il était que le lait ti-averse les trois esto- macs antéricurs, avant que d'arrivar dans la caillette ( XXIV ) , tout en avouant que la presure se rencontre le plus souvent dans ce dernier estomac , il l'admette aussi quelquefois dans les autres , et sur-tout dans le millcfeuil.let **; je presume quii a confondu les aega- gropiles commencantes qui se rencontrent tantót dans un estomac, et tantót dans un autre, avec les morceaux de la presure, avec laquelle chez quelques individua elk's ont quelque ressemblance. * De parttbus animai. Ijb. iii, cap. XTt *• Merjrcologiae pag. 102. 33o DES ANIMAUX RUMINANS , ETC. XXX. En ce qui concerne la roiite qiie ticnnenf Vean et les auties liquides , satif le lait, bus ou autretnent avalés pai' lanimal , tout le monde est d'accord qu'une parfio de ces liquides passe de Voesop/iage dans la pansé, et une partie de ce meme canal dans le bonnet, dans le millefeuillet et dans la cailletle ; ce qui est prouvé 1.° par les breuvages coloiés que 1 on trouve ^pars dans tous Ics quafre cstomacs, ou du moins Icur teinlure , si l'on tue 1 animai presqu'aussitót cju'on les lui a donnés : 2." par l'action des me^dicamens puTgatifs liquides, qui se manileste quelques heurcs apr(^s qu'oa les a administrés sur les aiiincns contenus dans tous les e-hjmacs: 3° enfìn par riajcction d eau dans \'oeso- phage d un cadavre que l'on trouve partagde dans tous. LA RUMINATION EST-ELLE UN ACTE VOLONTAIRK OU INVOLONTAIRE ? §• ni. XXXL Lors qu'un animai rumine , s'i! est frappé par quelque bruit subit, ou par la vue de quelqu'ohjet jDouveau, ou si on lui donne à nianger ou à boire , il suspend immédiatement la ruminati on pour la re- coramcncer, lors quo ces causes ont cesse. De cette sus- pensioQ plusieurs Auteurs , et entr'autres Daubenton * !* Pag. 346 et 250 (la Mémoire ci-dessiis cité> PAR M. BRUCNONE. 33 1 ont cru pouvoir conclure , que cette fonction est un acte noa moins dépcndant de la volente que le mouve- ment dcs jambcs , des oreilles, de la langue , de la màchoire postérieure , etc. D'auties au contraire et panni eux Bourgelat * la regardent tout-à-fait inrlé- pendante de la volonté. Aristote ne s'explique nulle part sur cette question ; car de ce quii dit, que rani* mal en ruininant éprouve autant de plaisir qu'à manger ( ce qui est vrai ) l'on ne peut pas ea tirer la consé- quence , quii regardait la rumination comme un acte volontaire **. XXXII. Pour décider ce point de physiologie animale, il faut examiner tous les mouvemens , au rooyen des quels la rumination s'exécute ; ils sont au nombre de trois très-dislincts les uns des autres. Le premier fait revenir de la pansé à la bouche les alimens à ruminer. Ce mouvement ne dépend certaincment pas de la vo- lonté ; c'est un mouvement spontané semblable à cclui * Pag. 621 et siiiv. de ses Recherches. ** De lùstoria animai, lib. ix, cap. %o. Anr malia, quibus ruminare iti more est, projtciunt , de'ei-tanturque non mlnus in ruminando , quctm in e.'.endo. L'on volt , par ce texte , qu'ARiSTOTE ne dit pas , ainsi que l'ont interprete Peyer ( Merycoloi;. pag. 218), et Bourgelat ( P.eJterches pag. 620), que c'cst l'atirait du plaisir ^ que proc..re à l'animai le goùt des ali- mens dans une nouvelle mastication , qui l'engagé à ruminer , car alors il serait óvident, que le Philosophe regardait cette fonctiun cumnie voh>ntaire. Ce n'cst pas Aristote l'auteiir de l'hypotliése de l'attrait da plaisir qui ongnge l'animai à ruminer, mais Fabrice d'Aquapendente à la pag. 137 de varietale ventriculorum. 33a DES ANIMAUX RUMINANS , ETC. qui procure la digestion des alimens dans Ics esfomars jnèmes. Quelque tems après qiie l'animai a avalé une certainc qnautité d'alimens solides , qu'à peine avail-il entamés , lors de la première masticaliou *, d'Ite masse . irrltaat les iuniques neneiise et charmie de la -pansé, fait naif re une sensatioii dcsagréable, qui fait eoufractfr ce venlricule ea un sens inverse, c'est-à-dire de deriii-re en a\ ant , d'où cctfe masse est renvoyce iDVolontairement à dilférenles reprises à la bouclie. Il est vrai, que , lars que l'animai est disfrait par quflque bruit , ou par quelqu'autre cause, il peut suspcndre qui'lque tems ce renvoi, comme nous pouvons retarder, ou suspendre quelqu'instant l'évacuation de 1 urine , ou des uiatières fccalcs , mais à la fin il faut que l'homme et l'animai cèdent raajgré eux à la force irrcsistible du stimulus. XXXIII. Le second mouvement qui a lieu dans l'acte de la rumìnalion , consiste dans une seconde mastication des pelofes d'alimens, qui l'une après l'autre reviennent à la houchc, et ceffe parlie de la rumina- lion est sans contredit dépendante de la volonté : l'aui- jnal peut l'ini erromipre , la suspendre , la prolonger , ou la hater a son gre?. Nous avons vu en eff'i.t, que cette mastication est plus longuc ou plus courte selon la qiialité des alimens, dont il s'est nourri ( xii ) , et quii la suspend de tems à autre , pour niicux entcndre, * Premier Mémoire N.° l. PAR M. BRUCNONE. 333 ou rcgarder les ohjets qui le frappent. La sagesse de la nature a tcllement rc^glé l'action dcs organes , qui concourcnt à la rumìnation , que pendant quii y a en- core dans la bouche le bolus revenu de la pansé , il ne peut en revenir un autre. Il est probable , qu'alors le stimulus des alimens à ruminer contenus dans la pansé n'est pas assez fort pour pousser une autre pe- lote à la bouche , à cause quune grande partie des esprits animaux sont employés à la mastication de celle qui est déjà dans la bouche, ou à l'attention des nou- veaux objets qui distraient l'animai , de la mème ma- nière que , lorsqu'aussitót après le repas nous nous mettons à étudier, ou nous nous appliquons à quelque autre travail d'esprit , la digestion se fait mal. C'est par la mc'me raison que la rumìnation cesse , quand l'animai travaille ou quii a la fièvre. XXXIV. Le troisième mouvement est opdré par la d^glutition des alimens remàchés. Ce mouvement a deux tems : dans le premier tems l'animai prend la déiermination d'avaler le bolus , parcequ'il le connalt Buffisamment remàché , il fait en conséquence tous les mouvemens de la langue, et de la màchoire posférieure^ qui sont nécessaires pour le faire passer dans Yarrière- bouche , ce qui est un acte volontaire; mais l'autre tems de la déglutition , dans lequel les alimens de- scendent du pharynx et de Yoesophage dans le bonnetf est entièrement indépendant de la volonté. XXXV. De ces observalioos Ton doit conclure que uu { 3?)4. CES ANIMAUX RUMIKANS , ETC. la rumination est un acte en paitie volontaire , et ca partie involontaire, étant exécutée par des mouvemens mixtes, tels qua ceux de la respii-ation. MÉCANISME DE LA RUMINATION. %. IV. XXXVI. Les animaux ne se mettent pas à rnminer aussitót qu'ils ont fini de manger à satiété; ils demeu- rent un certain tems en repos sans manger et sans ruminer. Lorsqu'on les nourrit de foin ou d'autres substances sèclies , ils ne- ruminent ordinairement qu'après qu'ils ont été abreuvés. Dans l'intervalle qui se passe entre le repas et le commencement de la ru- mination , i'irritation produite à la pansé pai- les ali- mens indigestes, qui y sont nouvellement arrivés, la fait conlracter en tous sens de devant en arrière , de haut en bas , de bas en haut, de dioite à gauche et de gauche à droite , en sorte qu'ils sont poussés d'une poche dans l'autre, roulés, broyds, brisés , et humectés par l'action des faisceaux charnus , par le sue gastrique et par Jes manimelons , dont les parois internes de ce ventricule sont hérissées ( premier Mémoire du N.* Lxxxix au xeni ). Gela se fait leutement et à l'insu de l'animai. XXXVII. Dès qu'ils sont rdduits dans cet c^taf, l'ani- mai qui veut ruminer se couche , s'il est en liberto , PAR M. BRT'GNONE. 3.^5 sur l'nn de scs cótcs , parccquc tlans cette situation sclun la rcmarqtie de Fabrioe ò' Aquapendente *, \oeso- phage se troiiviiiit moins haut, et plus horizontal , Ics peloles, qui doivcnt remonfer contre leur propre poids, ne rcnconlrcnt pas auliint de diflicullé: il se couche plus souvent sur le coté gauche que sur le droit, parce qiie la plus grande quantità des alimens contenus dans la pansé , et l'ouverture qui de cet estomac communi- que avec Yoesophagc se trouvent de ce coté (premier JMémoire cx\i). . XXXVIII. tl'ai dit ailleurs que la rumination est opérée par le concours des organes de la masticatìon , de la dèglutition , de la digcstion , et de la respiration ( voyez le N.° xxvii du premier Mémoire , et les N.°' XXXV , XXXVI et xxxvii de celui-ci ) , cela veut dire qua cette fonction concouvt l'action des fibres cliarnues, des mammelons et du sue gastrique de la pansé ; celle des miiscles de labdomen^ Au diapìiragme ^ àes muscles inspiraleurs et expiraleurs '. l'action de la tunique mus- culcuse de ì'oesophage , des muscles du pharynx , du larynx , et de \os hyo'ide : et enfin celle des denis mo- laires , de \a salive , des muscles des lèi'res ^ de la. langue, et de la màchoire postérieure. XXXIX. Elle commence toujours par une forte et profonde inspiration , dans laquelle le d iaphragme se porlant en arrière et cn bas , de concave quii était ♦ De varietate ventriculorum pag. 137. ySG DES ANIMAUX RUMINANO , ETC. . vers l'abdonien, y devient plaa et méme convexe. Lors de cet abaissemeut du diaphragme les muscles de l'ab- domen sout dans uà parfait relàchement; ils cèdent en conséquence, et font place aux viscères contenus dans cette cavité , qui sont poussés en ariùère , cn bas et aux cótés , et comprimés de toutes parts ; on apercoit aloi's le ventre plus tenda et plus plein postérieure- inent , inférieurement et aux flancs. Parrai les viscères les plus exposés à la compression du diaphragme ahaissé, ce sont certainement la pansé et le bonnet et par réac- tion les deux autres estomacs qui suivent. ÌJ angle an^ tàrieur de la pause * et le bonnet ** étant poussés en arrière , et le bonnet en particulier étroitement appli- que contre le coté droit du méme angle , s'il y a dans les derniers estomacs des alimcns assez ramollis et bri- st'S , sclon la préparatign qu'ils doivent subir dans l'estomac respectif , ils passent dans celui qui vieut apròs , et ceux de la cailletle dans le duodenuni : car dans Yinspiraiion leurs orifices postérieurs sont ouverts et dilatés. Au contraire les alimens contenus dans la pansé , qui ont besoin d'ètre ruinincs , sont poussés uvee force par ladite pression du diaphragme , et par le niouvement péristaltique du ventricule dans les difTé- rentes poches , jusqu'à ce qu'ils s'arrètent et samassent pvesque tous dans les poches postéricures **'. * Premier Mémoire N-' XLVI. «* Ibidem N." LUI. *»* Ibidem N.« XLVIU. ¥AK U, ERVeNOKE. 3?) 7 XL. \jinspiiation est suivle de près par uae expira^ iion non moins forte, mais plus prompte : le ventre et sur-tout les flancs devienuent plus étroits , plus courts et moins pleins : les muscles de Vabdomen entrés ea contraction forment autour de toutes les parois abdo- niinales une sangle très-forte et très-tendue de bas en haut et de derrière en avant, qui pousse dans la méme direction les viscères. C'est dans ce tema qua la pansé spécialuraent , poussée en avant et en haut , et excitée par les fortes et différentes secousses quelle éprouve , se raccourcit et se contraete dans un sene inverse à celui qui a eu lieu dans Yinspiration, elle se raccourcit selon son grand axe et se rétrécit selon le petit , en sorte que la masse alimentaire est renvoyéc en grande partie dans Vangle antérieur vers ì'oesophage et vers le bonnet , d'où naìt la tumeur que l'on voit alors à l'hypocondre gauche (xv). XLI. Les piliers du diaphragme dans Vexpiraiion sont relilchés ; ce n'est que son grand miiscle qui agit dans ce tems et se contraete ; il se porte de nouveau en avant , il devient de nouveau convexe vers le tho- rax , et concave vers \abdomen : dans cette contraction il tire avec soi en avaut , et en dessus les viscères qui y sont attacliés , tels que le foie , la rate , la pansé , et le bonnet , qui en sont pendans au moyen de l'oesO' phage. XLII. Lorsque l'animai inspire , ce canal , dans son passage entre l'écartemcnt des piliers du diaphragme , 338 DES ANJMAtlX ÌlU>11NANS , ETC. est comprime et rétréci par la contraction de ces incmes pìliers qui tirent en anière et en Las le grand miiscle, et sur-tout par les faisce.aux charnuSs qui Icn- tourent de droile à gauche , et de gauche à droite en s'entrcoroisant ; il ne se dilate qu'un insfant au moment quii est irrite par le bolus , qui dans la première dé- glulition se présente à ce passage. Mais dans Xexpira^ iion tout le canal est libre , et Toiifice cardiaque de la pansé ouverte à cause du relàchement des piliers et des foisceaujc charnus sus-énoucés, aiusi que par l'avancement en avant et le raccourcissemcnt de la mcme pansé. De la masse aliraentaire arrivée dans l'angle antèricur de ce veutricule , la portion qui n'a pas besoia d'ètre ruminée , et qui est celle qui se présente la première, fait replier vers l'orifice cardiaque le repli vahuìaire ^n forme de croissant, qui se trouve vis-à-vis l'ouver- ture qui fait l'entrée de la pause dans le bonnet *. Cette ouverture se troiivant ainsi dilatée donne un libre pas- sage à cette portion de la masse alimentaire dans le second estomac. Aussitòt qu'elle y est arrivée, le repli se porte de nouveau contre ladite ouverture , et laisse libre le passage à l'autre portion des alimens qui ont besoin d'ètre ruminés, pour qu'ils se présentent à l'ori- fice cardiaque de la pansé , et que par celui-ci ils s'insi- nueat dans Yoesophage. A peine y sont-ils pénctrés en. partie que l'orifice se contraete et se restreint, et ea * Premier Mémoire, num. cx.vaa. 1 PAR M. ERUGNONE. 339 seri'ant la masse alimentaire en détache le morceau qui a penetrò dans Yoesophage ; ce morceau est figure jDar ce canal cn une pelote alongée. Les fibres spiralcs à doublé rang de sa tunique musculeuse * cèdent, et se rclck'lient vers la benché pour laisser avancer vers elle la pelote; elles se contractent au contraire, et resserrent lo tube vers la pansé; ces contractions et ces relàche- mens sont alternes et très-rapides, et se succèdent sana interruption , jusqu'à ce que la pelote soit arrivée à la bouche : son ascension est aiMe par l'action des muscles scalènes , des sterno-hyoidìens , des sterno- ihyro'idiens et des sterno-maxillaires qui se contractent de manière à avoir le point fixe à leurs extrémités antérieures , parce que l'animai alonge l'encolure et la tète. Les cótes sont en conséquence tirées en avant , ainsi que le sternum et la force de \expiration et la compression de Yoesophage augmentdes. XLIII. L'on ne peut pas douter que ce ne soit dans le tems de Vinspiralion que les alimens contcnus dans les estomacs des ruminans passent de l'un dans l'autre, et de la caillette dans les infcsfins , si l'on rdllcchit, que c'est en inspirant que tous les mammifères vi les autres animaux fientent. La chose est aussi confirmée par une observation de WEPFt.R **. Cet auteur a vu une vaclie qui avait une fistule à Xkypocondre droit , ♦ Ihidem, miméros LXXIV et LXXVI. ** Apud PiiyK.tuM ili appendice JUerjcoIogUe pag. 275. S/jO DES AIOMAOX nUMmANP , ETC. penetrante dans la cavité de la caillcUe , d'où sortait de tems à autre , mais toujours dans le tems de ì'inspi- raiion , une espèce de bouillie presque liquide. XLIV. Dès qua la première pelote est airivée à la bouche, l'animai, reprenant ses mouvemcns ordinaires d'inspiradon et d'expiration , la màche et la remàche , en la faisant passer plusieurs fois sovis Ics dens Tno~ laires par des mouvemens latéraux de la mdrJioire postérieure. Ces mouvemens late'raux de la mdchoire posiérieure se font lenteraeut , et durent un tems plus ou moins long: quelqaefois ils ont lieu de droite à gauche et d'autres fois de gauche à droite; le bord interdental inférieur se porte toujours plus en déhors du coté oppose à celui où le raouvement a son com- mencement ; de ce coté la màchoire postérieure outrepasse alors le bord correspondant de X'antérieure, XLV. La qualité des substances qui composent la pelote est ce qui détermine l'animai à une mastication plus ou moins longue : si elles sont vertes , tendi-cs et succulentes, il l'avale communément après 3o ou 35 mouvemens latéraux de la mdchoire: si elles sont dures et sèches il en fait 45, 5o , 55 et méme jusqu'à 6o, avant que de l'avaler. XLVI. Lors quii connait qu' elles sont assez hàchées, broyées et macérées , il les ramasse en forme de bolus sur le dos de la langue, et faisant un fort raouvement d'inspira/ion il lavale. On le voit descendre par l'oeso^ phage du coté gauche de l'eacolure, conime on l'a vu PAR M. BRUGXONE. 34 1 jnonfcr dii nirme coté et par le mème canal; la de- scente en est moins rapide que lascension parca que Ics fibrcs spirales de ì'oesopìiage n'ont pas besoin de se cotitiacter avec tant de force pour en aider la de- scenle , puisque le bulus descend aussi en pai'tie par son propre poids. XLVII. Dùs quii est parvenu à l'extrémité posté- rieure de ìoesop/iage , il y renconlre les deux routes qui aboulisstnt aux estomacs , lune à gauche qui aboutit à la pansé, et l'autre à dioite au bonnel; clles ne sont sépare'es que par les bords élevés de la goutlière *. Le boUis rumine parvenu à cette bivoie fait appro- cher , par 1 irritation quii y produit , ces bords , effacer et clorrc le demi-canal , en l'inclinant en mcme tema à gauche; celle inclinaison , vu la continuile des fai- sccaux charnus qui de l'extrémité de \oesophage passent non moins ù Yangle antérieur de la pansé qu'au bonnet'"", fait rétrccir la route qui conduit dans la pansé et di- later celle qui aboutit au bonnet : c'est ainsi que le pas- sage dans ce ventricule étant libre le bolus s'y intro- duit. Nous pouvons en quelque facon imiter sur le cadavre ce mécauisme; car en tirant à gauche les bords de la gouHiere l'on voit se fermer la route de la panse^ et au contraii'e en les inclinant à droite, e est la route du bonnet qui disparati. * Premier Me moire, numéros CXXI, cxxil et cxxili- ** Ibidem, niim. lxxxx. XX 342 I>ES ANIMAUX RUMINANS , ETC. XLVIir. Apvès que l'animai a avalc le premier bolus quii vient de ruminer, il demeure un peu de tcms tranquille , corame s'il était attenlif ù ce qui se passe au-dedans de son corps; il fait eniuite une autre inspi- ration moias forte que la première, qui est bientòt suivie par une semblable expiralion ; c'est ce dernier mouvement qui fait remonter une autre pelote à la bouche , que l'animai màche et avale comme la pre- miare , et ainsi de suite pendant deux, trois ou quatie heures , sclon la quantité et la qualité des alimens quii a mangés , et selon le repos qu'on lui accorda , pourvu quii ne soit pas distrait ou empéclié de ru- miner par quelques-unes des causes ci-dessus énon- cées ( XXIX ). ■ XLIX. Les alimens rumlnés parvenus dans le bonnet se mclcut avec ceux qui y sont arrjvés immédiatement de la pansé , parce cj[u'ils n'avaieiit pas bcsoin de Tètre ; ils y demeurent jusqu'à ce que par la contraction niusculaire de ce second e-tomac, par les mammelons, dont scs parois interncs , et sui--fout Ics bords de ses cellules sont garnis , par le sue gastrique , ou pour mieux dire , par la grande quantité d'tau , qui suiute du tissu spongieux de ces mèines cellules, lorsqu'elles sont comprimécs *, ils ayent é\.é assez brisés, macérés et * Premier M'mo're , num. cv. Cette eaii n'cst pas tonte scpaiéo du sang ainsi qiic le peiise Daubenton pag. 254 et suiv, de son Mcmoire-, la plus grande panie est tuurnie pai- la boisson, cumme celle du réserroir des diameaux TAR M. ERVCNONE. 343 dissous , pour étrc rc^us dans la goutliere qui , à cet effet, écarfe ses boids et les fait passer entre les nom- breux fcuillefs du pseauiier. L. lei les alimens sont coniprimés , comma sous autant de pressoirs , entre les très-nombreux feuillets, tous de nature musculeuse dont l'intcrieur de ce ven- tricule est compose *. Cette forte compression en exprime presque tout le sue , qui à fur et mesure est reca dans la gouttière et par elle dans la caillelie. Le mare des alimens ainsi pressés qui est retenu entre les feuillets , où on le rencontre sec , aplati , et atlénué , est peu à peu brisé par la continuation de leur action musculaire , et par la pointe des mammelons, qui gar- nissent les faces et les bords libres de chaque feuillet, et dissous par l'eau que l'animai vient de boire et par celle qui, conservile dans les cellules, du bonnet passe à chaque contraction de devant en arrière de ce ven- tricule dans le miUcfeuillet. LI. Dans le dernier esfomac la digestion se fait comme dans l'unique estomac des animaux monogastri- ques , et le chyme qui en résulte passe de méme et par les mèmes voies dans le duodenum. ( Buffon, tom. xxui, pag. 13 et 14 ). En voulez-voiis une preiive? faites sécher le honnet d'un de nos animaux ruminans domestiques quelconque ; laìsscz-le exposé à l'air et au soleil pour qu'il soit trcs-sec; plonge7.-1e eiis^iite dans l'eau pendant quelque tems; ses cellules pompent l'eau et en restent ir>i- bibées, cornine si le honnet eùt été extrait d'un animai tné de frais. * Ibidem, na:nóros cvil et suivans. 344 ^^^ ANIMAUX RUMINANS , ETC. LII. Cet apei(;u sur le mt^cìnisme de la rumination^ est le plus conforme i\ la structure des estomacs et des autics organes qui l'exccutenl , et aux phénomènes les plus frappans que présente cotte admirable fonc- tion. Il y a , je lavoue, plusieurs de ccs phénomènes, qui sont encore très-obscurs , et dont on ne peut donner une explication satisfaisante; par exemple, com- ment expliquer pourquoi le lait avalé n'enfile jamais d'nutre route , pour se rendre dans la caillette , que celle de la gouttière ( xxiii ) ? Pourquoi \eau et les autres substances liquides se portent à droite et à gau- che par les dcux routes de Yoesophage , qui aboutissent aux estomacs ( xxviii ) ? Pourquoi les alimens solides que l'animai avale la première fois , de quelque nature qu'ils soieut , passent tous dans la pansé , quoiqu'il y en ait souvent qui pouiraient étre admis par l'aufre route dans le bonnel ( xiii )? D'où vient que les alimens ruminés passent tous de ce canal dans le bonnet , et jamais dans la pansé ( xvi ) ? Quo les corps étrangers contenus dans ce premier estomac ne reviennent jamais à la bouche, pas méme l'eau et les autres liquides ? Que les animaux ruminans ne vomissent point , quel- que dose &éniétique qu'on leur donne, tandisque la Tumination paraJt si analogue au vomissemcnt ? L'ana- tomie ne nous éclaire point sur ces différeus poluts de physiologie. JJIJ. L'on peut seulement dire que ces phénomènes j I PAR M. BRUGNONE. 345 di^pcndent daulant de stimulus de natui-c particulière qui ogisseut sur un organa, et ne font aucune impres- sion sur d'autrcs, de la méme manière quc les sons agisscnt seulcment sur le nerf acouslique ^ la lumière sur Viris et sur la rètine^ Ics saveurs sur la langue , etc. Colte hypothèse dans nolre cas est d'autant plus vrai- somhlaljle , quc les hcU^s à corncs , les bc/es à laine , et Ics chèiTes , qui ne vomissent point pendant la vie, à cause quc le stimulus dcs alimens ou autres corps contcnus dans Icurs estoniacs , au lieu de les faire di- later , fait au coutraire resserrer les routes qui de la pansé, et du ^onne/ aboutissent à la bouche, vomissent après la niort , si l'on en comprime fortement le ventre. Mais les soìipedes qui ne peuvent vomir à cause de l'organisafion particulière de Icur ventricule qui s'y oppose invinciblcment , ne vomissent ni avant, ni après la niort. Bourgelat a détaché du corps d'un clieval Ves/omac, cn conservant une portion de Yinfestin duo- denurn , et une certaine dtendue de Voesnphage; il la rcmpli avec force, au nioyen d'un soulHet, d'air, mais cet air n'a jamais pu s échapper par le cardia , qu'il avait ccpendaut laissé sans ligature , et dans son éfat naturel. Il a lié le duodenum , et verse de l'cau par Voesnphage dans le ventricule, jusqu'à ce qu'il l'ut très- bien rcmpli; il a comprime ce viscere avec une jircsse et par le poids d'un et de deux hommes, jamais la còmpression n'a pu faire sortir Icau par ìoesvphage , 346 DES ANIMAUX RUMINANS . ETC. elle a plutót occasione la rupture de l'estomac *. J'ai rép^té plusieurs fois ces mcmes expériences toujours avec le méme resultai. * Voyez ses Recherches sur les causes de fimpossìbilité , daiis laquelU ìes chevaux soni de vomir, insérées à la pag. 579 du Précis anatomiquc du (heral. 347 HORTI ACADEMICI TAURINENSIS S T I R P 1 U M MINUS COGNITARUM , AUT FORTE NOVARUM IGONES ET DESGRIPTIONES. \ FASCICULUS PRIMUS. AUCTORE JOANNE BAPTISTA BALBIS. Lecta die t innii 1810. P R uE F A T 1 O. H ORTUS Botanicus academicus dictus extra porfam novam in satis lata jacet planitie. Hunc complectitur ex altera parte murus, ex altera vero ligneum sepi- menfum *; contra assurgunt magnificae regiae aedes, * Q 'ae pars ligneo sepimento praecingitur vallicula est ad orienteni verger». Ad occa<;iiin , quod valliculae rerticem constituit terra acquati m, alti- tudiiiem agri , quo ipsa circumsepta est , aec^uat. Altitudu teuaCj quae r T'^-S ICONES ET DESCWrTlONES STinPIUM , ETC. quae Sabauclis. Principibus olim in deliciis erant. Locus Valentini nomine coginlus. Sed quùm locus iste uni- versae rei literariae raoderatorihus pcrmissus fuerit , eorum jussu caldana in Iioito academico ad meridiem vergentia simt extructa *. Postquam locus iste ad botanicae cultuin constitutus fuit, et caldarla extructa, iiinil ampliùs in ipso est im- niutatum , nisi anno 1797 , quo Sardiniae llex Victorius Amedeus III id soli , quod nunc ligneo sepimento prae- cingitur ad liorti amplificationem concessit. Ibi tunc ali- cjuae arbores extei-ae , inter quas Acer Negundo , Aiìan- ihus glandulosus , Fraxdnus americana, juglandìfotia , lerebinthinacea , Pìalanus orìenlalis , et occìdenialis , Li- riodendron iulìpijera, Bignonia Catalpa, Salix hahylo- nica y Gleditschia trìacanthos. Robinia Pseud-acacia , et aliae nonnullae excultae fuere ; nunc vero multo plureg additae, et ai'borum seminarium salum, ut sic arboreto alendo, augendoque inserviant. Hunc in ordinem plantas in hovto digestas videas ; quae ofRcinales dicuatur, in peculiaribus areis rcpeiias;. yalljculam acquavit ipsiiis aequor 7 metris, 80 centimctris ad suaiinitaiem ex- cedit; eadcm fece est coUiciilonim altitudo, qui eam ad septentrioncm , et meridiem circiimdant. Q.iae septcntiionalis, et meridiem spedai ardua est, q«ae vero srpteiitrionem vergit usque ad imas valliculae radices desccndit, et lenitcr atclivis est: ad hiijus fastigiiim sepimentiim, et horli aedes repc- rjuniiir, qiiac mcridianam aiiferunt Incera. Hapc ci. Academ. cullega raeus Ignatius Michelotti milii perhumaniter communicavit. * l'iimum caldari'.un quod positum fuerat, leperitur ia hortulo ad dexie- nun conopaeum silo.. ArCTORE 30 ANNE BAPTISTA BALBIS. B/|9 qnae vero ex calidis advectae sunf vc^ionibus meridiem, quae ex fVigidioiibus alpibus nostiis septcntrionem spectant; reliquie, uti diversa ipsaruni natura, et in- doles raagis ferra videndir , vel calidioribus , vel frigì- dioribiis, vel opacis locis consitae inveniuntur. Sed quiim, ob loci angustiarti, omnes in arcis excoli ne- queant , caetfiac omnes immensa vasorum copia, ac serie includimUir. Duo ex utroque liorli latcre extant aquaria. His tum ad plahtas stato tempore irrorandas, tum ad nonnullas aquatica» stiipes ibidem alendas utimur. Ut plantas ab hyemis saevitia dell-ndamus , hybernacula quaedam sunt, quae tamen ut resarciantur, et meliora fiant vebementer optamus. Sunt etiam ad nieridiem liorti caldaria; quum liaec temporis diuturnifate in dies magis labefactarentur, nec saiis late patereut , magnificus Rector noster resti- tuit, amplificavlt, exorna\it. Veruni hic nefas esset'si- Irntio praeterire summam eximii Ducis Jacobi Francisci Menou liberalilatem, qui non ita pridem ditionis nostrae Administrator, ut opus perGceretur, propriis impensis non . parum contulit. Inter liaec caldaria tepidarium quoque repcritur, sed minus aptuni quam horti utilitas postuiet. Vernm animum in optimam speni erigimus, praestan- tissimum Acadcmiae Rectorem, ac universae rei litera- riae Gallici Iinperii Inspectorem generalem Prosperdm Balbum, ubi primum se occasio tulerit , magis idoneuni esse facturum , atque amplificaturum. Hoc l'ore certe conGdimus , cum ob singulareni beuevolentiam , qua 35o ICONES ET nr.?CTV!PTlONRS STinnuM, ETn. literas , sck'ntiasquo omiKs prosecjiiidir , (iim quod prac- cipue hortum nostrum , cujiis utilitate m optime per- cipit sapientissimus Vir , adeo benignis semper adspt'xit of iiHs , ut in omnibus, quae effici possent, nobis nun- quam defuerit. Hac ratione, hoc ordine botanico subalpino horfo constituto, plures in ipso exteras, multas indigenas ali- mus slii'pes: quunique ex utroque genero, potissimiim vero ex illis exteris quaedam interdum se nobis offe- rant, quae summa licet in bis dignoscendis Bofanicorum cura, et industria fuerit, adhuc tamen haud satis expensae, adeoque minus recte descriptae videntur; operae pretiun» ideo duximus eas in fasciculos digcrere hoc Consilio, Acadcmici Viri, ut opusculum hoc praecl.irissimo nomine vestro illustratum, sub tantis auspiciis, in publicam pro- deat lacera. Atque eo etiam alacriori animo illud perficere conabor, quod in hoc opere elaborando esimios mihì praeeuntes sequar duces , in quibus Jacquin, AiroN, Ven- TENAT, WiLDSNOw, tofquc alii celeberrimi Botanici re- censentur, qui insignibus doctrinae monumenfis nomea suum immortalitati comn>endarunt. Singuli autem fa- sciculi sex ad octo continebunt plantas , atque icones addara ipsas exprimentes. Si vero plantae quaedam ia horto excultao peculiari observatione aliqua dignao visae fuerint , post plantarum descriptiouem animad- versioncs adjungam. Si qua forte pianta jam ab aliquo Botanico Viro des- cripfa, oplima tamen icone illustrata non videbilur, vel ArCTORE JOANNE BAPTISTA BALBTS. 35! aliiid qnidpiam ad pi'rfecto rjus natuiitni dignosoendam dt'sidcral)ilur, iconom ctiam adjiciam. Veruni, quum illud fui te e venire possi!, ut in liisce tradendis aliquam jam ab aliis descriplam planfam exhibeain, Botanicos omnes precor, afque enixe rogo, ut si liac in re peccaverim, lil)entcr mihi veiiiam dare velini, quum eos certe noa fiigiat quot innuniera quolidie vulgentur Botanices opera, quanti saepe emanfur, ut ne homines quidem locuple- tissLnai Cd uxiinia lucile sibi comparare po^siat. 35a ICONES ET DESCRIPTIONES STIRPIUM , ETC. PENTANDRIA Monogynia. SoLANUM deciirrens. S. caule erecto fruticoso aculeato , foliis pinnafifidis petiolatis, petiolo decurreutij floribus suburabel- latis. ( Tab, i ). ' Descriptio. Tota pianta hirta, pilis apice glanduliferis , excepta corolla. Gaulis I metri 28 millimetri et ultra, frutescens , teres, ramosus , ramis alternis, aculeatus , aculeis rectis sparsis , basi lutescentibus, apice fuscis. Folia petiolata, ex albo-viridia , petiolo decurrenti ( quae nota subest etiam ubi folia deciderunt), pin- natifìda , lobo supremo majori, alterna, molila, aculeis aliquot rectis utrinque praedita in venis majoribus ac in costa. Pedunculi communes laterales alterni et terminales foliis breviores. Pedunculi partiales corollam aequantes , alteri biflori, alteri sexflori , umbellam fere constituentes. Calix 5 partitus viridi flavescens. Corolla magna alba , semiquinquefida , segmentis ovatis acufis. Bacca ovaia , cerasi fere magnitudine , coloris crocei. ^^c.n/j.tZzjM- ./rj S.:J'/u/J .■^Al!Ì/c.n^/.Xr.i'-tJ.r/. . *y.„-^^^^-f»'>f'.--^ /•■'•'' •' ^"'•" f I' AUCTOBE JOANKE BAPTISTA BAI.Dia. 353 Planfa Imec tribus abhiac annia colitur in horto , se- minibiis a piaccialo Viro Philippo Armano hojti botanici Mediolanensis Praefecto acccptis. Fioret apud nos toto anno, quin hucusque fiuctus praebuerit. Qui in tabula depicti sunt, a laudato eximio viro missi humanissime fuere. Colitur in olla, hyeme in tepidario collocafur. Fru- ticans. TABULAE EXPLICATIO. a. Flos ohversa parte. b. Corijlla cum siaminìhus. e. Calix cum pistillo. A. Pedunculus cum fructibus. e. Bacca aperta. f. Semina. 354 ICOVES ET DESCRIPTIONES STIRPIUM , ETC. SYN GENESI A Polygamia superflua. Artejh.«!ia perlemoTìtana. A. cespitosa , l'oliis inferiorihus palmato-multlGdis petiolatis, siiperiniibus pinnatifìdis scssilibiis , ilo- rilnis axillaribus globosis subsessilibus iiutanfibus, calli inis sqnamis linearibus acutis tomcntosis , co- rollulu lauutis ( Tab. 2 ). Descripllo. Pian fa cespifosa procumbeos. Caulis adscendens simplex, quandoqne tamen ramoaiis, sed raro, 216 millim. altitudine, tomentosus. Folia inferiora palmato-multifida petiolata , albo-se- ricea , laciniis linearibus acutis; superiora pinnafi- fìda sessilia. Flores globosi axillares, magnitudine fere A. chnmoe- meìifoliae., inferiores quandoque pedunculati, folid breviores uni-bi-veltriflori , omnes nulantes. Calix valde tomentosus squamis calicinis linearibus acutis. Coroliae liiteae lanatae. Roceptaculum lanatum. Abunde occurrit circa oppidum Pràss in valle Macrae in pascuis sterilibus , sn.\osis et secus aggeres, ubi repcrla est florcns ab eximio et iudufeshO nostro Acad. L Classe Se. Phjs. et Math. Voi. X. Part. I. Pi. V.pffg. 3 JJ. f'y-éTttrj^.^r^ ^/j..r/> .-/ Z^/i ./ /RÓ /UCTORE JOANKE BAPTISTA BALBIfl. 35S Bofanlci liortì custode Ignatio Molineri rtlense augusti anno liio'] , et ab eodcm in horlum huuc illiita laele adhuc viget , florult sequcnti anno, ac inatiira semina praebuit, e quibus facile propaga- tur , tum etiam praecipuo stolouibus. Peicnnis. TABUL-E EXPLICATIO. a. Calix ot jlo sculi. b. FIosculus. e. Idem apertus ut semina conspiciantur. d. Slylus. e. Calix. f. Semen. H 'c rcfereiida alia Aitemisiae species Pedemomii quoque indigena, quaeest: Artemisia subcanescem: A. fuliìs caiiliiiis pinnatis glnhiiuscnlis , pinnis sufnrifidis, floialibiis indi- Visi? liiieai'ibiis , juniuiibi.s cancscenlibus , caule érecto, paniciila virgata, cnlicihis incnnis , fluribus globosis peUunculatis nutanubus, Wild. Enum. Voi. 2 , pag. 86i. L''git ec'dvm anno laudaius Molineki in valle Siiiriae a Vemonie descen- d'Mido versus Tìor -o S.t Dalmn-^o in pasciiis saxosis arjdi<:. Pciciinis. P.\:xiiiia A. camnhe'atae, a qua diffett fuliis adulus glabtiiisculis , tutaque pianta pallide virenti. 356 ICONES ET DESCRIPTIONES STIRPIUM , ETC. DEGANDRIA Trigynia. CucuBALUS Jìmhrialus. C. panicula duhotoma, petalls fìmbrlatls , follis ovatis acuniinatis rugosis. ( Tub. 3 ), Descriplio. Caulis metri unius et ultra altifudinp, simplex, teres, rubei', erectiis , pilosus , pilis alJiis dcflexis. Folla ovata, acuminata, lata, mollia , rugosa , inte- gerrima, utrinque piiosa , subtus reticulala , pe- tiolata , petiolo brevi alato! Panicula dichotoma ; flores j^enduli. Calix inflatus subglobosus hirsutus , retlculato- venosus. Corolla ali)a pentapetala , petalls fìmbrlatls laflus- culis, dendbus dnobus ad faucem apice bifulls. Capsula globosa , trilocularis. Semina rcniformla. Floret junlo , julio , et augusto. Perennis. Singularis haec , et ab omnibus , quod sciani , cu- cubali liucusque cognitis speciebus diversa orta est s. minibus , duobus abbine annis superius laudato egregio viro Philippo Armano mlssis, qui planlam hanc Cìvennae indigenam esse suspicatur, ut in literis tradidit. p AcatJ, T. Cf/tsse Se. Phj.t. et Matli. Voi X. Part. L Pi. VT-pag- JSf' f-^\ttiryr. AUCTORE JOANNE BAPTISTA BALBIS. 357 Colìtur apud dos in olla , sevvaturque hyeme in tepidario. Seminibus tantum hucusque propagatur. TABULA EXPLICATIO. a. Petalum. b. Stamina , et pistillo cum fermine, e. Styli et germen. d. Calix. e. Id. apertus cum capsula triloculari. £ Semen. zz 35t) ICONES ET DESCRIPTIONES STIRPIUM , ETC. PENTANDRIA Digynia. Selinum elegans. S. caule sublereli striato, pedunciilo apliyllo longis- simo, scminibus latis ovatis. ( Taù. 4 )• Descriplio . Radix ramósa firma. Caulis subteres striatiis dìmidii metri altiMidino. basi flexuosus, ramosus, dein longe pediiuciiliilus niuliis. Folla triplicato-pinnata lineaiia acuta , dilute viridia. Involucrum universale redexiim enneaphylliim , fo- liolis laaceolatis inaequalibiis , margine membra- naceis. Partiale foliolis minoribus, fior- scenliae Uiu- pere patenlibus, ac in fruclescenlia rellexis. Umbella patens convexa. Pc'tala quinque alba , cordata. Styli pcrsisfenies eredi , maturitate dcflexi. Semina lata , laevia , ovata. Floret juDÌOk, et jidio. Perennis. Amat loca umbrosa ; colitur in olla ; hyeme in fri- gidario servatur *. Locus natalis ignoratnr; a pluribus annis in horfo Taurinensi excolitur; pianta probabililei' alj)ina , quum iater alpinas nustras stirpes collocala oplinie vigeat. Acad. I. Classe des Se. Phys. et Math. Vul. X. Part. I. PI. Vll.pag. 3 59. C/ r'/V /?////? i'/'c/(Z/?lì$ lineai ibus latiuribi;s apice acutis scariosis; coluris intensii.s virentis, et semine dimidio fere breyjpri ^ alisqve an- g'istioribiis. Distincta certe specics , qiiam praeclari et collegae mei eximii nuniine insignivi , ut piibliciim grati animi ti^stimonimn reddcrem tum ob istain novam specie m , cum ub alias nonnuUas etiam nuvas , suoque luco dcscribendas stirpes hurto huic humaiiissime datas. 3Co ICONES ET DESCRIPTIONES STIRPIUM , KTC. DIADELPHIA Decandria. PsORALEA lalhyrifolia. P. caule decumbente diffuso, foliis simplicibus ovatis petiolatis margine ciliatis , stipulis vaginantibus apice bifidis. Descriplio. Tota pianta glabra. Radix lignosa , ramosa. Caulis decumbens, diffusus 33 cantini, altitudine, conipressus, nodosus , ramosus , ramis axill;iribus. Stipulae vaginantes , caulem, ramosque obtegentes , apice bifidae. Folia alterna, breve- petiolata ex sh'pularum apicibus prodeuntia , viridia , nitida, ovata, iutt'gia, mar- gine ciliata , i^atentia. Flores ex petiolorum axillis erumpunt coerulei , ca- licem vix superantes brevi pedunculo suffulti modo solitarii, niodo bini, bracteati, bracteis lanceolatis, acutis , carinatis. Calix monophyllus , quinquefidus, laciniis acutis, in- feriori canaliculata reliquis longiori. Corolla calici subaequalis papilionacea, vexillum em ar- ginatura ; alae oblongae obtusae -vexillo brevioics, basi ia appendicern obtusara desiaentes. Carina Ac.u/.I. C/.tjjt i/cj 'S^.J'AyjxtMtf/i.i^^X.Jh.rt.7.IV.l7//./>ay..}J>. //■'■>■ ^lf.-/i. r//,,-/^ 7:-/t ,r 7ètft/t -.^^ AUCTORE JOANNE BAPTISTA BALBIS, 3Gl alarum lonj^itiuline duol)us petalis approxinaalis coustans , apice macula violacea distiuctis. Legunien rcnifbinie liirlum , raonospermiim. Semina hiijiisce plantae accepi anno 1808 a ci. Da- niele ScHREBEK Erlangae Botanices Professore sub eodem P. lathyrifoliae nomine, quod ideo ser- vandum esse putavi, tum quod reapse stirpi buie accommodetur , tum quod censeam non adeo facile leviterquc niutanda esse stirpium nomina nibil aliud quam perturbationeni quamdam saepissime parien- tia , ac botanicae scientiae incremento plurimum officientia. Pianta baec colilur in vase ; hyeme in caldario tem- pcratiori collocatur. Floret majo et junio , semina augusto maturat. Perennis. TABULA EXPLICATIO. a. Flos rum calice et bracleis. h. Corolla. e. Stamina. d . Calix. e. Legumen. f. Setnen. 362 ICOJ-ES ET PESCRIPTIONES STIRPIUM , ETC. SYIs'GENESIA Polygamia mqvaus. Ei'PATORTi'M Armanì. E. fVuticosuui , foliis oppositis ovafo-lanceolatis, in- aeqiialitJT serratis scabiis , calicibus sexUoris, flos- culis ciliatis. Descriptio . Caulis lignosus mefri unius circiter altitudine, erectus, bracliiatus, pubescens, ramosus , nodosus. Folla opposila , juniorum ramorum allerna , sopra viridia, inferius pallida, petii)lata ovato-lanccolata grosse serrata, serraturis inaequalibus , dentibus acutis brevi mucrone termiualis, nervosa, scabra. Petioli breves, basi dilatati, suberecti , purpurei. Flores in ramorum apicibus breve peduuculaii, co- rymbosi , congesti , albi. Cah'x communis sex aut septem Hosfulos complec- titur cjninque vel sex foliolis compositus. Foliola ovata concava subimbricata pilosa màrgine cibata. Flosculi infundibuliformes hermaphroditi calice iou- g'ores Limbus patens quinqueQdus, laciniis ovatis ciliatis. Slamina 5 flosculo longlora ; antliei'ae filiformes co- loris intense violacei. ' ■ »«ft^'> r ;<->.'..- Acad. I. Classe Se. Phjs. et Math. Voi. X. Part. I. Pl. IX.pag. 36J. v//^r^/?/ ^^n^v-A^rf ^fn-r/flt-/ JP^ ,ì Tùr'tiv AT'CTORE 30ANNE BATTISTA BALBTS. . 563 Gernien globosiini pul)fscen9. Stylus fjliformis sta- minihus longior; stigmata recurva, albida, ciliata. Heceptaculum planum uudum. Semina Dondum ma- tui'uere. Quoniain Iiance Eupatorii spe. iem oblinui e semi- nihus a ci. siipciius laudalo Viro Philippo Armano niissis, tit puhiicam grati animi mei signifìcationera trilnieiem, tanti amici et viri praestanlissimi no- mine insignire existimavi. Pianta colifur in olla , liyeme in tepidario collocatur. Floret augusto. Fruticans. TABULiE EXPLICATIO. a. Calijr communis cum Jlosculis, b. Id. partialìs. e. Flosculus aperlus cum slaminibus. d. Stylus. e. Semen nondum perfeclum. 064 PARTICULARITÉS tES PLUS REMABQUABLES DE DEUX CORN-ÉCAILLEUX ANGLAIS • NOMMÉS JEAN ET RICHARD LAMBERT, OBSERVÉS A TUBIN EN FÉVRIER ET MARS DE L'AN iSog» PAR LE PEOFESSEUR BONI VA. Lues à la séaoce du 2 juin 18 io» Paragraphe I." Considèrations générales sur les mutalìons préternaturelles de la peau. (ES nuances naturelles dans la couleur des brutes et des hommes, l'histoire de leurs efflorescences pustu- laires, phlicteneuses , des taches et autres a]téra(ions des intégumens, prouvent que répiderine, les poils , * Ces individiis ainsi écailleux ont été appelés hommes porc-épics cn France,, porcufuiie-man en Angleterre , spinosi en Italie. Voyez le patagraphe 53 du pr(lsent niéiiibire. PAR M. EUNIVA. ?>65 et les cheveux en particulicr , ainsi quc le corps mu- queux , le dcrme, et le tlssu cellulaiie souciitané, sont susceptibles de inutations natuielles et piétevaatLuelles, iafiniment variées, et toiUcs plus oli moins remaiquables. Remarque generale sur la dc^énération cornee cuticulaire. La dég(?aération cornee cuticulaire s'est faite plus par- ticulièrement remarquer par les observateurs de tous les tems ; elle leur a offert des gradations sans fin , jusqu'à prendre la forme de véritables cornes dans notre espèce, ainsi qu'on peut le voir dans la laco- graphie de Paglini, section première, chap. 3, et dans plusieurs autres ouvrages *. §. 3. • Squammaiion cornee cuticulaire en particulier. Celui pourtant, parmi ces pliénomènes , qui a paru fìxcr plus curieusement lattention des Naturalistes , est la squarnmalion cornee, dont les variétés ont été ♦ Voyez aussi Hyldan cent, i , obs. 25 ; epliem. nat. curios. an. 1 ; observ. 30 Georges Frangi. Disputatio de cornutis, 26 Jung, Bonet meil. septenir. lib. I , sect. 3, cap. i , pag. 43, seq. Aaa ^f'G PARTfCt'LARlTÉS HE DEUX COHN-ÉCATI.LEUX ANGI.AIa, ìnfinimcnt nombreuses. Avicenne, Stalpart, Hoffman , Vater , Buffon, Schilling, Panarolus , Martines . Daupier , Sel!o:\tan , Ascanius et quelques autres écri- vains nous en ont donne des descviptions. Stai.pakt précitd dans son ouv'rago intitulé « Obsei'- j> vationes rariores ( p. 76 ) », raconte le cas suivant: Dans le r()3'aunie de Naples une femme enceinte , blanchissant dii Unge au bord de la mcr , porta ses regards avec une si forte attention sur de gros pois- sons , quo pcu de jours après elle niit au jour un enfant, dont la peau était écailleuse. Le sujet de ce phénomène v^<'ut un tems assez considéral>le. Hatler ( Physiolog. lib. xir, sect. i ) dit « potost in eum sensum adduci » pueri exemplum , in quo tota corporis superfìcie» » a})iit in cong-eriem tubulorum cutanliuin , callosoiun», » sub'nde renascentium, quac adnotafio ad microscopii » niodum theoi-iam leivcnoki&nam confirmai-e videi» » batur , tum simillima fabrica cuticulae in manafi et it balena ( comm. acad. petroso, nor. toni. 11 , p. 2cj6, " 297 )■ ' belluis marinis » . ì- 4- Cas rapportò par MACRtN au N.° 1^.2 ly Jcs iransactions ph'ysiologiques , et dansTouvragecrrnithxìlogitjued^'O- WARD. Glcaninas of naiurel liisior. voi. i. XiC. cas, prccitd de l'honxme eGaàlleiix obseuv^ J'an 1752 par Maciiin, est exposé ave« cks. dótatìs più» PAR M. BUNIVA. ùOj circonstanciés , que n'en oITrent ces relations analogues des diffóreus écrivaias qui ont aussi communiqué quel- qucs autirs exernplcs de cette nature. Le raéme cas est aussi inséré dans louvrage oi'nithologique de George Edward : il a donne la description du fils de ce corn- écailleux 24 ans après , à Londres Fan 17 58. Il a dit I ." que l'on a fait voir i la société royale de Londres l'an 178 1 un petit garcon ayant une ma- ladie de la peau , d'une espèce dont aucun auteur n'a- vait fait menlion, et dont on avait publié une relation dans les transactions philosopliiques au N.° Li.li, , à la- quelle est jointe la figure d'une de ses mains , avec des explications; 2." qu'on fit voir la méme personne à Londres en 1755, sous le nona dìhomme porc-épic avec un de ces fils qui était dans le mcme état ; le pére àgé alors de 4° ans, s'appelaut Edoiurd Lambert, natif de Braudon dans le comté de Sulliolt; 3." que c'était un homme de bonne mine, bien fait, et d'un teint vif, ne paraissant différer cn rien des autres liommes , quand on ne voyait ni le corps , ni les mains, car, exceptc les doigts et les plantes des pieds , il était recouvert d'un nombre inGni de menues excrois- sauces assez semblables à des verrues , quelques-unes aplaties vers le haut , dautres concaves , d autres pointues en forme de cones , et dautres irre'gulières assez serrées à-peu-près comme les so\'es de sauglier dans une brasse , et supposées tire un alongeraeilt des xuamelons de la peau, parvenus à la grosscur d'une ?568 PARTrCULARlTÉS HE DEUX CORK-ÉCAlI.T,EUX ANCLAIS, memie fìcelle ordinaire ( ce sont les exprcssions du rédacfeul* ) , ce qui formait une couverture fort rude ; que ces excroissances ctaient d'un brun-foncé, ou d'un noir roussatre , si roides et élastiques qu'en passant h. main dessus, elles faisaient un Lruit considéraI)le ; clles <^taient en quelques endroits de plus d'un demi-pouce de longueurr que toute la surface paraissait en general «•tssrz unie quoiqu'elles allasscnt graducliemont en di- minuant à raesure qu'ellcs s'approchaicnt du bout dcs doigts , et des orteils , où e\ìvs disparaissaient entiòre- ment; 4*° 'ì^^ cet individu lors de sa naissance res- serublait aux autres enfans à l'cgard de la peau , mais qu'au bont de huit ou ncuf semaincs elle devint jaune, ensuite noiràtre , et que bientót après ccs excroissances parurcnt : qu'elles tombaient de tems à aufre , pnur (■tre ensuite remplacées par de ncuvelles à couleur plus cjaire , se foncaicnt de mcme que les précéJentes avcc le tems ; que cette espòce de miie lui arrivait tous Ics hivers et qti'alors il clait obligé de se faire saigner pour prevenir un malsise, qu'il aurait souffert sans cotte prccaution ; que pendant l'hivcr il n'a óté pas plus incoramodé par la squammalion que dans tonte autre saison ; 5.° qu'i! avait essuyé deux fois la salivalion détermince par le mercure, avcc l'espoir de' se délivrer de ce vice de la peau, mais infrucfueusement; 6.° qu'ayant été atleiut de la petite virole les excrois- sances s'étaient détachées , et que la peau s'était alors jnontrée blanchàtre, mais que quclque tcmps apiòg TAK M. BUmvA. 369 elles t'talint rcproduites; qua part ccttc maladìe , il s'i'tait foujours bien porte ; 7.° enGn que cet homme a eu six enfans , dont les màles dtaient dgalcment conlaminés par ce mcme vice culiculaire , et dont les rudimens se montraient neuf semaines environ après leur naissance; quii n'est reste qu'un scul vivant, joli, petit gai-con , .ìgé alors de huit ans , parfaiteraent sem- blable au pèi-e à cet égard , que cbcz cet enfant la petite vérole avait aussi déterminé la desquammation '. §. 5. T)eux corn-écailleux se monfrant au public en France., en Italie, en Allemagne depuis l'an 1802. Deux lìommcs adultcs corn-écailleux se sont intro- duits en France en juin Tan 1802, ils s'y sont montrés à Paiis en i8o3 , ainsi que dans la plus part des villes marquantes de la France, et de 1' Allemagne; il est vraisem'jlable que les naturalistes de ces différens pays ont dù les admirer; l'on assure aussi que Blumenbek et TiLESius en ont forme le'sujet de leurs observations; les savans de Paris ont de méme voulu les voir. Mais le docteur Ulieert aiiteur du grand ouvrage sur les maladies de la peau , non plus que les deux autres " Voyez transactiuns plùlosopliiquet de 1731 n,' 424— 17SS t. 49 p- 2I> ^70' PAl\TICl"LAP.lTt'S DEDEUX CORN-ÉCAII.LEUX ANGLAIS, savans pi'ccités , n'ont pas communiqué jusqu'ici , quo je sache , le rcsultat de leurs observations. Monsieur Alibert nen ayant non plus fait dresser un dcssin , je me suis empressé 4e lui; faùe transniettre le ci-joint quii a fort agré^. §. 6; Apparition à Turin de ces deiix corn-écailleux en Jé^rier Je ì'an 1809. Ces individus paruient à Tui in en février de 1' an 1809 , fésant partie d'une coUection d'animaux rares , vivans , que l'on montrait au public ; jallai tout de suite les visiter, attendu sur-tout qu'un bruit pojiu- l^ire portait que c'étaient deux lépreux ^ compromct- tant la sanie publique *. Les noms de ces iodividus se disant frères , sont Jean , et Richard Lambert, agé le premier de 27 ans , marie ( dit-il ) et pére d'un enfant de sept ans , reste en Angleterre , dans le sein de la famille paternelle; le second Tigé de 19 ans. ♦ Lors de ma première visite je m'étais procure la compagnie de deiix de ines chers et bien lespcctables .collcgues , Mcssicurs Ics Docteurs Anforni , et Filippi: ensiiite aux séances qiiejc fesais auprès de ces individus, assistaient aussi presqiie toiijoiirs Mcssieurs les Docieiirs Berta, Bertouni, et Griffa, ivec M. Luciano, v<^tci'inaire , et Rivetti, peintte. PAR M. BUKIVA. Zjt •..■vf; 5. 7- Pécii fa'ti par eux concèrnant leut genealogìe. Ils m'ont raconté i." qu'un sauvage corn-dcai'Heux fut trouvé il y a 260 ans au détroit de Dai'is. 2.° Qui moliT de cette sfngularit(! il a été transporté à Pliila- delphie. 3." Qu'il ent d'une bianche non ccailleuse uà fils illég^time , pareillement écailleux, déjà noramé Lambert. 4-° Qtie ce dcuxième écailleux se maiìa éga- lement à une non écailleuse, et qn'il en eut six enfans tous màlos , et tous soinblablcs h. Ini h l'égard de la peau. 5.° Qne de ces six enfans il n'en resta qu'un Seul cn vie. 6." Quc celui-ci , tue à la chasse par mé- garde à IMge de 96 ans , s'dtant de mcme marie à une bianche non écaìifcuse, eut une succession composée de neuf sirjets , dont sept femellcs non écailleuses biert confurmdes ( les socurs de ceux qui sont le sujet de cet écrit ). 7.° Que leiir pére àgé de 74 ans, et leurs sa^urs tous en vie , étaient domicilics à Lustouhall en SuJJ'olk. 8.° Qu'en gónéral tous leurs prédécesseurs jouis- saient d'une santt^ parfaite. 9.° Qu'ainsi qu'eux ils étaient venus au jour non écailleux, et que les rudiniens de leur squammalion ne s'étaicut manifestds sur la surface de Icur corps que sept à huit scmaiaes après leur nais- sance. io.° Que le compldxnent de cette affecliou singu- S'JS. PARTICULARITÉS DE DEUX CORN-ÉCAlLLEUX ANGLAIS, lière avait ensuite eu lieu dans l'intervalle d'un an enviion.. II." Que cependant elle augmentait toiijours plus ou moins sensiblemcnt. 12." Que la grossesse , uon plus que l'enfanteraent n'avaient pas été plus incommodes à leurs mères qu'aux auti-es femmes. i3.° Qu'ils étaient arrivcs à leur age sans avoir soufiert des révolutious remarquables au commencement des périodes pvécé- dentes de leur vie. i4-° Quii ne se souveuait pas d'a- voir essuyé la rougeole ou autres maladies fauiiiiòrcs aux enfans. l5.° Mais qu'ils avaient étc atteints de méme que la plus part de leurs prédécesseurs de la petite vérole , laquelle avait déterminé la desquammatiou. Tel est leur récit au moins en partie que je ne garanlis point totaleraent. L'on a écrit que Richard à l'age de i3 ans donnant des signes de rachitisme n'avait alors sur différentes régions de son corps , et spécia- lement sur la partie antérieure qu'une pcau simple- ment calleuse saus écailles Lien développées. PAR M. BUNIVA. 3^3 Sigrìalement de ces deux individus, ceìui de Jean. Le signalcment de Jean Lambert est le suivant; Taille dciix mètres, ,72 centimètres, Cheveux ì Sourcils > cliàtain-clair. Barbe ) Yf iix gris clalrs , !Nez aplati en haut , gros et large au bout , Eoliche un peu grande, Menton gras , Fiont haut et dtroit , Visage ovale et plein. §• 9- Signalemeni de Richard. Le signalement de Richard est le suivant: Taille deux mètres, 2.2. centimètres, Cheveux' Sourcils Barbe Yeux Nez gros, Bouche moyenne , Menton rond , releve*,, Meme front que Jean, Btb idem que Jean , 374 PAKTICULARITÉS DK DEUX CORN-KCAILLEUX ANGLAIS, §. IO. Idée generale de la squammafion de leur peau; dessin qui la représente. Vraiment toute la surface de leur corps est cou- verte d'espèces d'écailies cornées, excepté le visage , la paume de la maia , les interstices et les bouts des doigts , ainsi que la piante des pieds , une petite partie des aines et des aisselles, et le gland tout entier. Sur quelque point de la superficie du corps la longueur des dcailles est de six lignes envrron; cUes y sont dures comme des fragmens de come , courtes , et rondes sur la région épigastrique , de manièie à re- présenter une peau chagrinée; au contraire sur les bras elles se réunissent ensemble à l'instar des pointes des hérissons. En general la description de cettc squam- mation ne s'éioigne pas de beaucoup de celle faite au §. 4- Elle est au reste r.présentée dans le dessin ci- joint, offrant la figure dune partie du bras, de l'avant- bras et niain du cadct ( §• g- ) fidellenient tirée d'après nature et sous mes yeux par le sieur Rivetti peintre habile , le méme qui ma aussi dressé les dessins des taches pellagriques que j ai transmis aussi à monsieur Alibert pour étre insérés dans son grand ouvrage. Sur le dos de la main, sur la surface du bras, au pli du coude et à l'extrémité du bras l'on voit PAR M. EUNIVA. ?i'j5 des csparcs dcsquammps ou légèrement squammés , lesquels finissont par montrer la squammatioD coin-» piòte qui s'efffctue diins un intervalle de tems plus ou moins ccnsidéiable. A coté gauche du bvas j'y ai fait dessinei- une écailie toute seule , ayant la forme la plus ordinaire , et arrivée à un degré fort avance de vi'gctation. §. II. Forme extérieure de leur corps. En general leur corps est biea conforme et pro-« portionné , et je n ai trouvé aucune trace de rachitisme, ni dans l'ainé, ni dans le cadet ( §. 7 )• Je n'ai reraarquó aucune altération , ni di?gradation à l'extérieur , ni par rapport aux oreilles , aux yeux , au nez, à la bouclie, ni par rapport aii col , au thorax , ni dans aucune autre région du corps. §. 12. Ongles , barbe , £heveux et autres poih , épidermes. Leurs ongles ressemblent à celles des autres hommesf leur barbe n'offre rien dextraordiuaii'e , quoique le bord du menton et de la région chevekie soient la limite de la squammatioa cornee; ils en offreut une sur leur 376 PARTICULARITKS DE DEUX CORK-KGAILLEITX ANGLAIS, tète qui a quelqiie ressernblaace à celle de la lete di s enfans nouveaux-nés ; cependant le sotnmet de la tète des Individus en queslion, est aussi bien écailleux. Ils y sont presque chauves; il est à remarquer , que sur les ré- gions écailleuses les poils sont en moindre proportion, ainsi qu'au-dessous de la màchoire inférieure, et sur les autres parties égaleraent écailleuses; la barbe est rare et ne s'aliouge guère. La plus part des jioils se trouvent placds dans les interstices des écailles. Le niicroscope m'eu a fait voir plusieui's pénétrans l'écaille non d'un bout à l'autre , mais bieo obJiquement de bas eu haut , et d'un coté à l'autre; il en est de mème à 1 égard des poils du pubis ; les ongles, et les poils ne sont point sujets aux mues, dont je parlerai au §. 87, et la raue des écailles n'est pas accompagnée de décuticulalion. §■ i3. Ètat des organes internes. Rien ne m'a annoncé qu'il existo la moindre diffé- rence des organes intérieurs d avec ceux des autres liommes , ni dans la tète, ni dans la poitrine , ni dans l'abdomcn : ce que j'exposerai plus bas au §. 21, prou- vera que rien ne fait voir dans ces individus la per- sistence du trou ovalaire ou du botai. J ai trouvé les pulsations du coeur et des artères parfaitement con- formes à celle des autres hommes , ù part la difficulté PAR M. BUNIVA. 377 d'en sentir exaotement les nuances à cause du fourreau ^cailleux. Il est faux que ces individua soient , aiusi que tant d'auimaux, garnis dune véritable pannicule cbainue. Eiat mental. Leui* état mental e"st tei que dans touf autre homme sain en géuéral; ils sont vifs, gais, les exaltatious d'esprit ne sont guères auties chez eux , que quelque paroxisme d'fxcandéscencc excités par des contrariétés trop irri- tantes. En generai ils n'ont jamais été tourmentés par des inquiétuJes d'esprit, ni déprimantes, ni ranimantes, ni d'aucunc autre manière; ils ont un penchant dé- cide pour le sexe , sans cependant s'en amouracher. §. i5. Leur sensibilUé. lia sensibilité de leurs organes, ne diffère guères de celle des liommes non écailleux ; à part la différonce relative à l'organe du lact déterminée par le fourreau écailleux, qui n'est point du tout seusiljle ( §. 3i^ ). §• i^. Sommeil et veille. Leur sommeil et leur veille n'olTient non plus des dirt'érenccs reinarquables , ou des phéuomòues extraor- diuuii'cs. SyS PARTICtJLARlTÉS DE DEUX CORN-ÉCAILLEUX ANGLAIS, Leurs mouiernens. Ils paraissent bicn muscl(5s , et forts ; leni- marche et leur coufse ne sont point génées ; ils m' ont raconté avoir fait environ 3oo lieues à pieci lors de leur entrée en France ( §. 5. ) poiir arriver à Gù'et, où ils devaient joindre d'autres prisonniers de guerre Anglais ; il sont fort portés pour l'équitation. §. i8. Electricité excitée par le froissement de leur peau. Le moindre froissement de leur corps excite abon- damment de l'électricité positive. §• »9- T.ffets de la lumière sur eux. Les rayons du soleil directs les stimulent vivement, et occasionent une plus grande intensité dans la co- loratioa de la surface de leur corps. PAR M. BUNIVA, 37 ^ §. 20. Calorigue , ses effels sur eux, Ils sont moins sensibles au froid qu'aux chaleurs. Aussi n'étaient-ils que bien peu couverts en février , et janvier ; la chaleur les incommode bien davan- tage; ils deviennent alors considéiablement faibles. §■ 2f. Air , ses effets sur eux. Ils paraissent braver sans peine toute espèce de mu- tation de latmosphère par rapport à ses différens degrds de raréfacfioa et de pesanteur : les gaz méphytiques ont dté dangereux pour euX , comme pour nous : ils se jettent volontiers dans l'eaii , et y nagent fort bien. Mais ils n'y restent iminergés pas plus long-tems que les autros homraes en general; lablulion de cette na- ture leur est salutaìre, en cffectuant sur-tout tltle Bspcce de défécation de leur pcau. §. 23. Boissons , et toute espèce de nourriture. Ils niment le café , Ifs vius , et les liqueurs. Leur peucliant à l'égard de k aounilure est aualogue à celui 38o PARTICVLARITÉS DE DEUX CORN-ÉCAILLEUX ANCLAIS, de tout nutre Anglais ; ils aiment la viande , les sub- stances faiineuses ; ils ne sont pns trop gourmands des puissons. Les digestions s'exécutent i\ mevveille cliez eux. §. ^4. Contagions , susceplibilité. a Ils ne sont pas à Tabri de la force contagieuse , puisqu.' ils ont aussi été atteints de Li petite, et de la grande vérole. Un des deux ma laissé voir un vestige d'ou- verture d'un bubon vénérien suppuré, Ils n'ont repen- dant pas été affectés ni par la gale , ni par toute autre maiadie communicable , aigue , ou cronique^ §. 25. • Poisons , leurs effets sur eux^ ITs n'ont jamais été empoisonnés ni accidentelle— ment , ni expressément.. §. 26. Insectes , et vers. Ils n'ont jamais non plus été tourmentés par des af- ftìctioBS vermineuses ; Ni les poux , ni les morpions PAR M. EUNIVA. 58 1 n'ont jamais ri^gnc' sur eux. Les puces , et les punaises ne Ics atteignent pas ; les mouches , et insectes analo- gues ne se monfrent picsque jamais sur leur surface ccaillcuse , et mcme tròs-rarejnent sur leur visage, coni- ine si quelque émanation contraire à ces animalcules les en eùt rcpousscs ( §. 27 ). Causes mécaniqiies , morhiftques. En gdn^ral les causes morbifiques , qui opèrent mé- caniquement , corame les coups de bàtons, les piqùres, toute sorte de blessure, produisent chez eux des effets topiques scmblables à ceux qu'on remarque sur tout autrc homme non écailleux ; la reproduction de la pcau , dans Ics cas où elle a été enlevde d'une ma- nière quelconque, exige chez eux un tems moindre que celui employé ordinairement à l'égard des hommes non écailleux ; mais le complément de la squammation dcmande au moins deux mois. La compression des cuisses causée par l'équitalion, n'occasionne pas des changemens sensibles aux écaillesf ils ont pourtant soulFert aux pieds lors du voyage précité ( §. 17 ),. cctj- 382 PARTICULARITÉS DE DEUX CORN-ÉCAILLEUX ANGLAIS, §. 28. Emanalion de la peau. Leur peau sent un peu mauvais; l'on s'en aper(;oit plus particulièrement le matin dans ieurs chambres cubiculaires; Ieurs draps de lits sont bienlót sàles, sans cependant en etra fort colorés ; leur peau n'est pas onctueuse , onguineuse ; ils ne suont que très-difficile- ment , et aux régions non écatlleuses. §• 29. Vrines , et évacuations ahines. Nul pliénomòne extraordinaire , par rapport à Ieurs évacuations alvines : quant aux urines elles sont assez abondantes. J'ai commencé leur analyse en compagnie de M, le docteur Bertolini ; il ne nous a pas été possible de l'achever attendu qu'ils nous en ont pres- que toujòurs refusé la quantité que nous desirions. Ce- pendant nous avons assez fait à cet égard pour nous convaincre que la proportion de leur phosphate de chaux n'y était pas aussi forte que dans celle des autres liommes non écailleux. PAR !W. EUNIVA. • 383 §. 3o. Leurs maladies. Nulle affection papulaire , phlicteneuse , pustulaire ," ni ulcéieuse , n'a jamais régné sur leur peau; nul dartre, nulle tache, que celle de la squammation ; la dentition ne les a pas fort incommodés; à part les maladies sus-désignées ( §. 21 ), ils n'ont souffeit qu' une seule fois un mal de gorge, qu'ils ont appelé croup. Ils n'ont point su me designer les maladies qui avaient précède les décès de ceux de leur tige ; ils m'ont assuré n'avoir jamais été tourmentés par la satyriase , ainsi qu'on l'avait débite. §• 3i. Forme extérieure de cette espèce d'ècorce corn-écailleuse. Les écailles placées sur la surface abdominale , sur le dos, sur les flancs, 5ont entièrement séparées les unes des autres ( leur base exceptée ) sembiahies jusquù un ccrtain point à de courtes épines ; dans d'autres régions du corps , plusieurs de ces épines ont une base com- mune également cornee, et parfaitement semblable a celle des épines solitaires ; chaque région du corps a des écailles à direction, positiou , et forme diverses. 584 PARTICULARITKS DE DEUX CORN-ÉCAILLEUX ANGLAIS, §. 32. Forme des écailles en pariiculier. La forme de cliaque écaille est variée ; aussi j'en ai vu des rhoinboidales, des prismatiqiies , drs quadian- gulaires, des eptaogulaires , des coniques , des caves , des polies , des rayées, des rondes , des aìfilt%s ; il y a des irrégularités sans fio à cet e^gard : cependant la plupart affectent la forme coniquei leur poinfe froa- qiiée , où leur racine est implant^e dans l'épidcrme ; leur base, ou téte est la partie extévieure ; celle qui se trouve entre elles, peut étre appelée le corps ( voyez le l, lo ) 5. 33. Couleur. 'LaSì racine est blanclie , le corps grls/ìtre , la tete noiràtre ; l'intérieur de l'écaille est clair , le tout cora- me un durillon noiràtre , élastique , transparent. 5. 34. Consistance. La consistance est à-pen-pròs cornee , cependant mème à leur tute elle còde au poiut de laisser facile- PAR M. PUNIVA. 38i> mrnt l'ìmpression de l'ongle, (|ui s'y enfonce. Le corps Uè l'ccaille est fragile, et plus encurc que Icui- téle. §. 35. Dimensions. La longueiir est differente dans les difTc'rentes n'gions du coi-ps, par exemple, à celle correspondante au tendoa d'achille , leur longueur anive jusqu'à six ligaes , et plus , de sorte que souvent ils sont forcés de les couper. Vienncnt apiès celles du dos , des mains , des pieds ; en general il y en a de différentes longueurs ea partant d'une tigne jusqu'à sept ; la Idi-geur est linéaire, et proportionnclle à leur lougueur. §. 5G. Développement des écailles. Quelque raois apròs la naissance , l'épiderme s'dpaissit sur toute la surface qui, par la suite , devieudra cora- écaiUeuse: cette espèce de pullulation primitive offre, primo: des rudimcns d écailles molles, tendres, bl.in- chàtres qui brùnissent peu à-la-fois : devenues dcaillcs, leur substance gagne de la consistance; à nicsure que l'individu avance en ;ìge , la coulcur se fait aussi de plus en plus iatense , et Ics dimensions auguieuteut au 386' PARTICUI.AR1TÉS DE DEUX CORN-ÉCAILLEUX ANGLAIS, poiut qiie , dans le pére de ces deux individus , elles élaient ( disent-ils ) , en grande partie noires , et tròs- diires. Il y en a de celles cliez ce vieillard , dont la longueur va jusqu'à deux pouces et demie ; cette végé- tation leur a pavu plus forte en hiver qu'en été , plus aussi dans Ics régions septentrionales , que dans les régions méridionaics , où ils ont vécu , ou qu'ils ont parcouru. Sun origine est la mcme que celle de lépiderme ; la loupe me la aussi démontré. Séparation spontanee des écailles. Il arrive à l'égard de ces écailles ce que l'on re- marque par rapport aux poils dans les animaux. Il en est de celles qui se détaclient spontandment du corps, sans que l'individu ne s'en ressente d'aucune manière, et sans que Fon puisse apercev(5Ìr à l'endroit où elles étaient implantées , une mutation, ou des phéuomènes remarquables. §. 38. Séparation spontanee pérìodiquc generale , ou mue. La mue à l'c'gard de ses écailles a égalemcnt lieu dans ces individus. Us m'ont raconté quelle leur PAH M. BUNIVA, 387 arrivait pour l'ordinaire au commencement du priu- tems et de l'automoe; que pourtant elle était plus con- eidérable en septembre ; nulle mue pendant l'iuver , ni pendant l'éte ; ils m'ont aussi avance que dans leurs prddécesseurs vers làge de /^o ans cette séparation pciiodique n'avait plus lieu. §• 39. Des(jiiammation partielle et universellè. La r^puUulation dcaillcuse dans les lieux spontan^- luent desquammés se fait à quelques différences près Gomme, je l'ai décrite au §. 36. Pour lordinaire dans l'inteivalle d'un mois elle est terminée , elle se fait plus facilement sur les régions exposées à l'air; la forme do la nouvelle squammation , en general, est sem- blable à celle de la première. §• 40. Arrachenient des écailles. Si l'aiTachement des écailles e«t fait lég^rement , et sans effort, ce qui n'arrive que quand récaille est, dirai-je, mure, alors l'endroit où elle était implanfóe , n'offre que la surface du derme , qui parait se couviir presqu'à l'instant du corps muqueux , et sans laisser 588 PARTICVLARITÉS DE DEUX CORN-ÉCAILLEUX ANGLAIS, suinter du sang , oii de la sérosilé ; quelque Ibis l'oa y voit déjà non scuU;mcnt le nouvcau coips muqueux, jnais mònie l'c-pideime rrgrnéré , olliant une suifacc bianche qui va bicntót se ternir. Qiiand ranaclicment se lait avec violeuce , alors le sang coule à cause de la dilaccration des vaisseaux cutanés. Mais la i-égénération du corps muqueux , et de l'épiderme ne tarde pas ìi se faire; la douleur excilée par cet arrachement est plus ou moins considérable , ea raison de la plus ou moins grande force employée pour l'efFectuer , et en raison de la plus ou moins forte seusibilité des points dermiques lésés. 4i. Récision des écailles,. En general l'expe^rience m'a prouvd que l'on peut couper par tranches fines horizonfalemejit, ou suivaut toute autre direction les écailles sans que lindividu en souflFre ; cependant cette récision a été seusible quelque fois, quand elle portait bien près de la racine. Il ni'est méme arrivé ( rarement à la vérité ) d'en obtenir da suintement de sang, avant que je fusse parvenu avec l'instrunient bien ptòs le derme ; il ma paru quii est des houpcs culances qui s'enfoncent dans les écailles , mais en general ces dernières sont insensibles. PAR M. EUNIVA. 889 S- 42. Violente séparation de la peau blessée. Tonte blessure qui détermine une séparation violente des écaillos , et mème de la peau, excite une inflam- matioD , Jaquelle est suivie de suppuration et de ci- catrisation; celle-ci cliez ces individus , se fait plus vite que chez les hommes non écailleux , ils m'ont mcme fait voir des cicatrices survenues à des blessures con- sidérables à leurs mains , lesquelles n'avaient pas seule- meut occasione la moiudre suppuration. §• 43. Dégradalion des ècailles. J'ai dù remarquer sur quelque point de la surface de leur corps des ècailles qui avaient constamment été bien menues; quelques régions sur le dos nullement écailleuses, et seulement tant soit peu boutonnées; des ècailles toujours blanches ; j'en ai vu n'ayant qu'une eonsistancc membraneuse , quoique anciennes; bref, j'ai apercu quelqu'autre dégradation de ces ècailles. ( voyez le §. Sa ). Ddd 5qO PARTICULARITÉS DE DEOX CORN-ÉCAILLEUX ANCLAIS, §• 44- Maièriaux composans les ècailles. J'ai reconnu que cette substance cornee ^tait gc^fa- tineiise , oxygéoée , peu ou point dissoluble, rendue élastique, solide, iaaltérable , et ainsi durable dans sa nature intime , non seulenient par son état d'oxidation, mais encore par son union à une quantité assez consi- dérable de phospliate de chaux, et jncine avec de carbonate de cbaux , de sorte que ces sels concrescibles et si peu dissolubles , déposés avec une matière gda- tineuse oxygénée , la mettent dans un état comme d'une substance tannée ; l'analyse ne nous y a point fait trouver -iji de mucus , ni graisse proprement dite. Cette matière brùlée donnait une émanation parfaitement semblable à celie de la come des pieds des chevaux dans le niéme cas. §. 45. Considération et inductions- dépendanies des données ci~ dessus ; fausses ìdèes offertes par quelques-uns de celle squammalion. Il a été imaginé par quelques-uns que plusieurs mois après la naissance de ces individus , un suiutement uaiversel s'établissait sur la surface du corps , qui se \ PAR M. EUKIVA. 3gi rendait cnsuite et des animaux, sont des espèces de réservoirs, où » se porte l'excòs de matière nutritive, et de phosphate » de chaux; la première s'y depose sp^cialement à » l'epoque de leur vie , où l'accroissement a pris soa » tei'me ; la seconde s'y rassemble, sur-tout dans les » animaux , où l'urine ne charie pas cette matière des » OS , corame je le fairai voir en parlant du liquide » urinaire , et du tissu osseux ; aussi les mammiferes, » dont je parie , ont-ils la peau entièrement converte » de poiU ; tandisque l'homme dont la peau est pres- » que nue , evacua par l'urine l'excèdcnt , ou le trop 3f)6 PARTlCrLARlTI?S DE DEUX COnN-liCAlLLECX ANGLAIS, plein de malière osseuse » ( Syslòme des counaissances chimiques tom. IX, pag. 27 ). Ce qiic noiis avons rap- porto au §. 27 , constatant la moindre pioportion de pliosphate de chaux , qua noiis avons troiivé dans 1 urine de nos corn-e^cailleux , viciit à l'appui de l'opi- nion de ce grand chimiste, dont la nioit prématm-de fora toujoiips le désespoir de tous les sinceres amis, et de tous les protecteurs des savaus et des sciences. §. 55. Nomenclature concernant ces indmdus , et le vice de leiir peaiu Les individiis ayant la peau ainsi viciée ont éAé ap- pelés en Angleterre the porcupine—man , ce qui signi- fie en Ilalien , uomo porcospino , porc épic en Francais. Le mot Allemand stachehchweinmensch a la mème si- gnification : des Italiens et des Francais ont appelé ces hommes spinosi , épineu.r. Il y a des écrivains Al- lemands qui paraissent portés à les appeler crostosi; cet ctat de la peau a aussi été nonimé Jefgosis. Au priin'abord je les nommais jetgo-écailleux. Gette no- menclature divei'se est inexacte ; en effet ces écaiiles sont bicn diiférentes des éplnes des porc-épics , et de tonte aulre espòce d'épine ailichée à la surface de plu- sieurs aniniaux ; ellcs ne sont nullement semblables à des croiìtes ; cette squammation a bien de la ressein- blauce à celle de quelques poissons , mais il est bieu PAR M. BUNIVA. 397 d'aufrcs animanx qui ofFicnt à cet ^gard hien plus d'analogie, la queue dcs castors , et certains ra/5 ; cer- ta ins lezards , et quelques serpens , dcs grenouilles , et tk'S salamandrcs , les pattes d'un grand nombre d'oiscaiix, les phatagins , les pangolins, les tatons , les sarigiics , les sapajoux , les manchots ont dcs peaux se rapprochant jusqu'à un certain point plus à celles de nos corn-écaillcux , que celles des poissons en ge- neral ; au reste je ne me suis pas aussi décide d'ap- pelei- irfyosis ce vice de la peau , crainte que ceux des lecteurs , qui ne sont pas assez instruits dans les objets pathologiques , ne la confondent avec Xyctiosis , espèce de lèpre déci'ite par les aucieus ; j'ai mieux aimé de les appeler hommes corn-écailleux , parceque cette espèce de squammation est cornee. §. 54. Considération relaihe à i injluence de Tìmagìnation de la mère. 11 a toujours existé mcme dans la catliégorie des studieux , de ceux croyant que l'impression vive et profonde , que l'aspect inopiné d'un lion , par exemple, ou de tout autre animai extraordinaire produit dans lame d'une femme enceinte , peut déterminer un tei changement dans les intégumens du foetus à les rendre semblables à ceux des animaux frappans. Haller dans £ e e 3cj8 l'ARTICULARlTÉS EE DEUX CORN-ÉCAILLEUX ANGLAIS sa phj'siologie ( liò. XXIX , §. XXII ) écrit ; « circum- » ibat piier , a matte ductus , quae a cervo subito de » silva erumpente , se tenitam fuisse addebat ; vidi , e vidit etiam ci. Boederer; erat ejusmodi fuscac cutis, » et veruscosae , et pilosae, latior per dorsum, et latera, » macula. Equi pullus similis camelo ; porcellus cum ele-« ♦ phantina proboscide ; rateila pedibus ursinis , ex sal- » tantis ursi spectaculo nata ; manus rostro coivino si- » milÌ5 aut cancri chelae ; nasus difformis ex viso » accipensere ; dentes ovillis similes , et foetns raninus » loxiae rostro; et caput in vitulo caninum j et foefus » humanus capite carpionis ; et foetus cotuinici similis^ » et catellus rostro calecutici galli simili etc. , etc. » . Lio. ci/. §. XXIV. Pareille opinion s'est aussi popularisée chez-nous à l'égard de l'écailleux primitif. Nos sayans ne l'ont pas cependant partagée. §.55. Est -ce un resultai de quelque bestiali té ? Ceux qui admettent sans la moindre difficulté des hybridismes tiop outi-és n'ont pas hésité de m'avancer que le premier individu , qui fùt ainsi écailleux , ne put étre qu'uiie production de quelqu'affrcuse beslia- lité ; je crois devoir passer sur des hypotlièses de cette nature , dénuées presqu'entièrement de fondement. PAR M. BUNIVA. 3gg §. 56. Opinion de ceux qui les oni jiigés appartenir à une variété singuliere de l'espèce humaine. Il y a de nos natuvalistes qui m'ont paru etre d'avis quii existe sur quelquo point du globe une variété de nutre espèce , i\ peau écailleuse; et qua les frères Lam- bert en sont originaires. Edwards dans son ouvrage précité ( §. 4 ) avoue qu'il lui parait incontestable quii pourrait provenir de nos hommes écailleux une race de gens ayant la méme couverture qu'eux ; que si cela arrivait, et qu'eux qui en seraient les pères , fussent oubliés , quii serait assez probable , qu'on les regar- derait cumme des hommes d'une espèce differente ; cette réflexion me déterminerait ( ainsi s'exprime-t-il ) presqu'à croire que si les hommes sont tous sortis d'une seule et méme tige , la noirceur de la peau des aethyopiens pourrait bien provenir de quelque cause accidentelle. Les voyageurs les plus instruits , les plus clairvoyants , et les plus vrais ne nous permettent point de croire à l'existence de cette variété; au reste il sera toujours bon d'avoir remarqué que ces deux individus n'ont laissé aucune production semblable h. eux depuis qu'ils voyageut en France , et ailleurs. 400 PARTICULARITÉS DE DEUX CORN-ÉCAlLLEUX ANGLAIS \ Est-ce un produit de la nourrìture tirèe des poissons ? La nourriture habituelle de poisson engendre, il est vrai , beaucoup de tnaladies de la peau , comma on le remarque en basse Bretagne , en Irlande , et chez tous les peuples luaritimes de la terre , mais certaine- ment nul de nous ne penserà que cette espèce de nourriture ait pu seule effectuer uà vice de peau aussi étonnant. §. 58. Sont-ce des hommes marins i* Quelques jours après l'arrivée en cette ville de ce» deux huiiijiies cuin-écailleux le public se montra de suite persuade que c'étaient des hoiuaies marins., con- servant encore une qualité eminente des poissons. Là- dessus nous nous bornei'ons à remarquer avec Virey qu'il Y avait jadis des triions , et des syrenes dans les lieux , où nous ne trouvons aujourd'hui que des i-eaux marins , et des laman/ins , où les Anciens voyaicnt Fé. nus sortir du sein des ondes , T^eptune et Amphitrite raser les plaines liquides , et les Nérìiides peupler l'em- pire des mers; le naturaliste ne rencontre plus que PAR M. BUNIVÀ I^Ol des marsoires , des phoques , des cachalofs , etc. Lea anciens auraient peut-étre trouvé dans nos écailleux des homines semi-marins ; nous n'y voyons que des étres seniblables en tout et partout à nous, à l'excep- tion de la squammation singulière de leur peau, §• %• Obsermtion concernant la transmission héréditaire de ce vice de la peau. Les animaux domestiques nous donnent des preuves sans fin que les procréateurs communiquent à leurs productions Icui- bonne ou mauvaise constitution , ainsl que beaucoup de leuvs infirmités. Nous vojons très- souvent , et dans tous les pays de la terre, par rap- port à notre espèce , les enfans des phtysiques , des rachifiques , des epyleptiques , des aliénés , des sfphy- litiqucs , des téigneux , des scorbuhques , des grave- leux , des artliritiques , des podagreux , et des scro- phuleux , étre tòt-ou-tard malheureux de la méme manière que leurs parens. Néanmoins observe le célèbre HuNZER « So bene esservi fin anche dei medici , i i> quali rigettano come insussistenti le malattie eredi- »i tarie , e tengono per assurda 1' opinione di coloro , >> i quali pensano , che certi mali possano passare da' j» genitori nei figli ; ma so poi anche che bisogna i> credere al buon senso , tanto che ai medici , o pei* ^0 2 PARTICULARITÉS DE DEUX CORN-^CAILLEUX ANGLAIS » lo meno tanto che a quelli , i quali al buon senso » punto non credono » , L'hércditariété ( §, 46 ) de cette squammatlon de la peau vient à lappui de l'opinion de Huwzer, qui est aussi la mienne ; mais la branche féminine de cette tige n'est point écailleuse ( §. 7 ). Qui est-ce qui hazar- derait un essai d'explication d'un phénomène aussi étrange ? i JU.I. Ui^, y«^ JV. Plyr^.rfMuM.Vot.iO.F'url.I.PI.JO.r.iv./tO'J.. tr=; kM'' V. li *i 1 4o3 A D D I T A M E N T U M NOVI GENERIS AD FLORAM PEDEMONTANO - GALLICAM AUC TO RE LUDOVICO BELLARDL Lectum die 26 novembrìs 1808. BIROLIA Paludosa. Character generìcus. Cai. J- ERiANTHiuM monophyllum tripartitum , divisio- sionibus ovatis , patentibus. Cor. Tripetala, petalis ovatis , calyci subaequalibus ad basim germinis infixis. Stara. Filamenta sex , curvula , corollee subaequalia , pei'icarpii basi inserta. Antherae subrotundae , didyriKe. Germen , subrotundum , Anthesi disco plano. Styli tres distincti, brevissimi, stigmata malleiformia , spongiosa. Capsula subrotunda , trilocularis , loculis aequalibus, tevi membranula distinctis. 4o4. ADDITAMENTUM NOVI GENERIS Semina sex ad duodecini in quovis loculo , reniformin, obscuri coloris , striata , striis iuterruptis , varie co- lora tis. Descriplio, Radix ilbrillosa , diffusa , annua. Caulis vix triuncialis ( 8 centiniètres ) teres , glaber , sidjcrcctus in pianta spontanea , rcpens j^rimum , postea decumbens in eulta aquae submersa; in sum- niifate paium ramosus , radiculas emittens ex axillis foliorum. Folia ovata, patentia , sessilia, opposita, crassula , gla- berrima , avenia , internodiis paullo bieviora. Flores pedunculati, pedunculis internodio subaequalibus, alterni , unicus ex axillis foliorum , Anthesi erecti , postea subnutantes. Calyx ut in charactere generico persistens usque ad maturitatem seminum. Corolla apice purpurea , caeterum albicans, post foecun- dationem cito evanescens. Germen , llcet trivalve , sex striis instructum apparet. Floret Julio , Augusto et Septembri. Nascitur sat frequens in locis paludosis agri Vercellensis , et Novariensis , ubi Oryza colitur. Speciatim vero reperitur in Oryzariis vetustis , et permaneutibus. Hujusce plantulae sicca specimina attulerunt strenui Bo- tanices Gultores Ballada , et Perret. Piantana vivam cum Suffrenia coufusaaa iuisit Joannes Biroli. AUCTORE LUDOVICO BEtLÀRDl. 4o5 Obs. Primo aspeclu Mon/ice species viso est ; ai dili- gentius inspecla ìcntis ape hujusce planlulce fructifica- tionis organa me docuerunt ad Hexandrias trigynias LiNNyEi pertinere , novumque genus postulare , quod lubentissime constiluo in honorem CI. Joannis BmoLi Aucloris Flora; Agoniensis , Amici candidissimi , Bc- tanices , et rei Agrarice Professoris in Lyceo No^-a" riensi , et Academice nostrce Socio Correspondenti. Ad qunmnnm C.l^jocm , ef ad quem ordinem naturalem periineat hoc genus juxta systcma naturale Celeberri- mi DE JussiEU vix ausim definire , etsi ad Poriulaceas spectare ddeatur. Nullus dubito , quin a sagacissimis Botanicis Parisiensibus de Jussieu , des Foktaines , DECA^DOLLE , aliisque aptius in propria sede coUocetur. APPE NDIX i AD NOVUM B I R 0 LI yE GF.NUS Lecta die 1 6 Februarii 1 8 1 1 . ElATINE Hexandra. Decandolle , ic. rar. , fase. I , pag. i4» tab. l^Z , Jig. I. edit. Paris i8o8. Alsinastrum Serpillijolium , flore roseo tripetalo. Vaill.' Bot. , Paris , 5 , tab. 2 , Jjg. i . Pro novo et distincto genere mecum habuerunt nostri peritiores Botanici , consentiente Celeberrimo Decan- dolle , qui meo suasu plantam vivam rite more suo examinavit in Horto nostro Academico. ns; Fii' ^rf6 .aDDITAMEKTUM NOVl GENERIS Non cJifFiteoi" cum ci. Loi&leur ((?) esse E.la(inefti -Hoxaudram Decakdolle , cujiiis eximium opus 'noiidum ad DOS pcrvenerat , ciini Socktali nos-trae Dovnm iioc 'gcnus exhibui ,• at propiium genus constituere pu(o potlori jure, quam quo tot genera consti! uta sunt, et c'on- stituuntur a nupeiioiibus Botanicis ob levissimos charao- teres ia peruiciem scientia?. Characteres constank-s , quos praebet Birolia juxta fundamenta Botanica immor- talis Lìnkjei separant hanc plauiam a tlaese ocfava , idest ab Octandiis , et peculiarem ordinem stafuiint inter Hexandrias Tn'gynias. Tyrones Botanici systemati sexuali , vel alio addicti nolionem bujusce plantulae facilius habebiint ab exacta inspectione partium fructificationis, eo vel magis qnod ejusdem characteres constantes sint, uti me docuit cul- tura per trienniura in olla aquatica, in qua ex deciduis seminibus novae plantae reproducebantur absque ulla variatione characterum, mecumque relate ad constan- tiarn convenit laudatus Decandolle , c]ui sexcenta , et ultra individua hujusce plantae examinavit. Vid. op. cilat.. Gonferantur interim characteres generis Elatines a LiNN.^o dati cum characteribus Birolì* , et ex hac comparatiotie judicent Botanici, an recte sit constitutura hoc novum genus. [n) Notice snr les plantes à ajouter à la Flora de France , imprimé à Paris l'an 1810, p. 63. Ar.ta'. /. (•/•tfi<-,/rj Sr.r/f/a. et ACa/A,. VU. X. l'^tr J.2'LXl./i^..;ir/. JFi.//. V. ^/r(r//tz /i cz /ài/(pja^ /^W 2 ^ \ / \ u I'.j.4 \ J^i^. s. ^itLT l'.ir Xavù ("At^^tM^. ^m^A.^t J!/m. 0^/i/*r AUCTORE LUDOVICO BELLARDI. /^Of TABUL.E EXPLIGATIO. FiG. I. Pianta in Olla aquatica eulta naturali magni- tudine. 2. Flos microscopio mulloties auctus , ut pateant pedunculus , calyx , et corolla tempore jlorescenticB. 3. ( Lit. A. ) Flos calyce or5atus, ut pateant Jì- lamenta inserta ad basini capsula;. ( Lit. B. ) Filami ntum lata basi insertum pe- ricarpio, g'-adatim apice angustatum , cui insidft anthera inspecta tempore puheris explosionìs. 4. Flos calyce, et corolla orbatus , ut melius pa- teant Jìlamenta , et antherce ante pollinis explosionem. 5. Flos calyce , et corolla quoque orbatus , ut pa- teant organa generationis post fcecunda- iionem. 6. Flos superius inspecius , in quo calyx, corolla ,' et capsula trilocularis cpparertt prceter stig- mata loculis correspondentia. 7 . Calyx sejunctus , ut pateant e/'us divisiones, qua- rum una constanier minor. 8. Portio caulis rum annexis foliis , ex quorum axillis erumpunt radiculce partim aquce inna- iantes , partim terree inclusce. g. Semen microscopio solari inspectum striaium , striis in series dispositis. 4 MEMOIRES PRÉSENTÉS A L'ACADÉMIE IMPERIALE DE TURIN P O U R LA CLASSE DE PHYSIQUE E T DE MATHÉMATIQUE. RECHERCHES SUR LA MÉTHODE DE DERNIÈRE ANALYSE DU GLUTEN etc. PAR M.' LE DOCTÉUR MI CHELOT TI. Présentées le «4 novembre 1807. Oi l'on détermine les proportions des élémens d'une préparation de muriate hyper-oxigéné tei qua celui de potasse , et si l'on porte du gluten , ou du mucus à un degré Constant de sécheresse pour avoir toujours sous un mème poids réel la méme quantité de matière animale, il en doit résulter ; i." les élémens oxidables de la substance , plus l'oxigène du muriate; 2.° le muriate de potasse , et ce quii y a de fixe dans la méme substance. Cent parties de muriate hyper-oxigéné , avec 5o parties de colle-forte préparée et tamisée, bien mélées, ont donne, à une chaleur graduée : i.' beaucoup de gaz permanent qui , traversant l'eau de cliaux , ne l'a 4 SUR l'analyse du gluten etc. nullement troublée * ; 2.° aussifót que lo melange qui clait assez blanc a pris de la coulcur grise, il s'est fait line vive détonation. Le gaz obtenii n'était que du gaz oxigène, et de l'air atmosphérique qui a passe de la coruue à la cloche de l'appareil liydro-pneumafique. Il n'y a eii qu'une très- p etite quantité deau produitc. L'expérience a cté ré- pétée , mais avec un semblable succès. Par ce que je ferai observer dans la suite, je pense que la détonation de ce mélange ne s' opere qua la pé- riode de la décomposition qui donne lieu à la formation de l'ammoniac, ou au moment que les élémens de la sub- stance sont dans cet état de condensation et proportion. L'oxide roijge de mercure , ou precipite roiige du commei'ce, quoique préalablement chauffé , donne tou- jours du gaz nitreux et de l'azote; s'il n'y avait pas d'autres inconvéniens , on pourrait bien apprécier ces substauces. Cent parties de cet oxide mélées avec 20 parties de ladite colle préparée et tamisée,, ont été placées dans un appareil convenable , pour en retirer sépa- rément le mercure , l'eau, l'acide carbonique et les autres gaz ; à une chaleur graduée la décompositioa a marqué ses périodes. 1." Par le passage de l'air de l'appareil avec une proportion plus lorte d'oxigène ( comme on le verrà * Celle eau de cbuux n'était pas seturée de carbonate de chaux. PAR M.' LE DOCTEUR MICHELOTTI. 5 dans la suite ) , et avec une production d'eau luca scnsible , qui cnsuite a augmenté jusqu'à lapparilioD de l'acide carbonique; 2.° par Ics vapeurs nitreuses qui ont réformé de l'acide nitrique avec l'air de l'appareil , €t qui ont attaqué scnsiblement le troisième produit, ou soit le mercure coulant qui a passe jusqu'ù ce quii y a eu de l'oxide à réduire ; 3.° par une production beaucoup moins scnsible de vapeurs nitreuses , et d'eau avec quelques traces de sublimation de carbonate d'ani- moniac; 4." par la grande quantité de gaz acide car- bonique qui s'y est produit. Ce gaz a été le dernier i paraìtre , et presque à la cessation de la formation de l'eau et de l'ammoniac ; je n' y ai pas observé de Ihuile. Les 100 parties d'oxide de mercure se sont com- plétement réduites ,• mais loo parties n'étaient pas suffisantes pour la parfaite combustion de 20 parties de cette colle,- il y restait encore de la matière char- bonneuse. Le premier gaz à passer est celai de l'appareil avec une petite poi-tion de gaz oxigène qui se degagé de l'oxi- de; mais celui qui est le second à se développer essayé par le gaz nitreux, jaréalablement éprouvé par le sulfate vert de fer, est compose : oxigène 66 , 6, azote 33, 4' et le dernier est compose sur loo parties, oxigène 58,3, azote 4 r , 7 ; ce qui donne dans ce dernier produit io, 3 plus d'azote sur 100 que dans le précédent; cet azote nappartient qu'en très-petite quantité à la substauce animale , mais la plus granile B SUR l'analyse du gluten etc. partie à l'oxide mème. Je n'ai pu apercevoir des hy- drogènes dans aucune partie des gaz exaininés. Quoique cette méthode marque déjà assez les pé- riodes de la décomposition saus donner des resultata trop complexes , elle ne laisse cependant pas d'ctre en- tource d'assez grandes diffìcultés. La décomposition du prussiate qu'en a essayé M/ Proust par cet oxide , lui a présente des produits que je crois beaucoup plus difliciles à bien connaìtre. Une des plus grandes difficultés parati due à l'extrica- tion du gaz nitreux, qui, en réf'ormant de l'acide nitri- que , donne lieu à une nouvelle oxidation du mercure , et par conséquent à de nouveaux produits pendant que l'eau est aussi acidulée, et d'ailleurs il y aura bien de l'incertitude à déterminer la quantité d'azoth qui ap- partieni à l'acide résidu avec l'oxide , et à distinguer la quantité d'eau qui n'est que le produit des élé- mens mémes de la substance , d'avec celle qui est le a-ésultat de son hydrogène avec l'oxigène de l'oxide. etc. etc. Cependant cette expérience ( comme nous allons le voir ) me paraìt appuyer l'idée qu'on doit se faire de l'état où se trouvent les élémens de la substance en question. L'oxide rouge de plomb cu soit mlnium contient beaucoup moins de substances éti-angères que le pre- cipite rouge de mercure par le moj^en de l'acide ni- trique ; mais l'oxide de plomb en abaudonnaut plus PAR m/ le docteur miciielotti. y difficilement son oxigène , la combuslion de la sub- fitance animale n'est pas si complète. Cent parlies de cet oxide avec 25 de la mcme colle ci-dessus expérimentée , Lien mclangées , et mises dans un appareil convenable, ont marqué à une cha- leur graduée les péiiodes suivantes pendant sa décom- position : i." production de gaz permanent et d'eau; et ce gaz en traversant l'eau de chaux ne la pas trou- blée; 2.° acide carbonique et carbonate d'ammoniac; 3.° acide carbonique et huile ammoniacale ; il est à fiupposer que pendant catte dernière période, il y avait aussi quelque production d'eau : par ce dernier moyen la substance animale a été presque entièrement décomposée , et l'oxide a été réduit pour la plus grande partie à l'état métallique bien net , il n'y avait de ré- 6Ìdu qu'une tròs-petite partie d'oxide gris , avec quel- qaes globules de charbon animai bien luisant , et qui a bi'ùlé très-vivement , étant échauffé à l'air. Des trois moyens que je viens d'indiquer, on voit que ce dernier paraìt le plus simple : pour ce qui est de 1 huile charbonneuse qui parali à la fin de l'opéra- tlon comme du sous-carbonate d'ammoniac, on peut en reprendre la décomposition , en la repassant sur d'autre oxide , mais il y aura toujours une certaine quantité de sous-carbonate d'ammoniac qui échappera par sa sublimation à l'action de l'oxide , et si le sous- carbonate est pur, l'acide muriatique oxigéné liquide me paraìt ètre le moyen d'une exacte décomposition. 8 SUR l'analyse dù gluten etc. .Te u'ai pour but que d'indiquer les principaux faìfs observés dans le couvs de ces essais ; cependant qu'il me soit permis de rappeler les phénomènes de la de- composi! ion de catte substance animale par les moyens oxidans. Tant qu'une substance conserve un (5tat per- luanent , il faut qu'il y ait éqiiilibre entre l'attraction de ses élt'mens et celle des corps environnans ; mais cet équilibre peut étre le résultat d' une égale action ré- ciproquc de ses élémens , etc. . ainsi que des aitraclions résultantes des combinaisons élémentaires déjà existan- tes ; ce dernier cas est celui en gdnéral des substances organiques qui ont aussi un état moins perraanent. Si dans la colle qui paraìt une des prcmières sub- stances animales , et qui a d'ailleurs un état assez per- manent , on supposait le rnoyen le plus simple de composition , c'est-à-dire , celui où les élémens réagis- sent immédiatement les uns sur les autres dans un état d'équilibre , il en résulterait que la décomposition par le moyen énoncé devrait réelleraent suivre l'ordre observé , savoir : I." Brùleraent de la substance la moins fixe , et la plus corabustible (hydrogòne), jusqu'ù ce que l'azote par masse partagerait l'hydrogòne avec l'oxigène et ce serait préciséraent en se désazotisant le charbon , qui devicndrait plus combustible. On ne sait pas jusqu'à quel degré la combustibilité du charbon peut étre di- minuée par sa combinaison avec l'azote. Il n'y a donc point de production d'huile charbon- TAR T\T.' LE DOCIEVR MICIIELOTTI. 9 neuse foutelbis quii y a une qujintité sufTìsante d'oxi- g("ue libre poni- l.i coniinis'ion complète do l'hydiogène. Ce n't'sl quc dins la dornit'i-e expéiicnce, qiie la tem- perature très-(5U'vée scopare les élémcns de la substance en état de coniJjinaison. avunt qu'il y ait une extrica- tion convouable doxigène pour les brùler. Les essais fjue je viens d indiqiier m'ont guide à entreprt-rulie une autre méthode qui ma paru devoir donner des résultafs moins complexes , savoir celle de brùler immediatement la substance animale dans le gaz oxigrne. Cette expérience a exigé un appareil un peu plus compose, et des déterminations de différentes espèces. Cet appareil était compose d'un gazomètre plein de gaz oxigène qiù du gazomètre passait par de gros mor- ceaux de potasse caustique avant d' avriver à un tuyau de cristal Iute qui était place sur un fourneau , et con- teuait la substance h décomposer. Ce tujau se pro- longeait moyennant une courbure sur un autre fourneau qui était plus bas , sur lequel on pouvait à l'occasion allumer du feu; l'extrémité du tuyau allait se luter avec un serpentin. de verre place dans la giace pilée , l'extrémité du serpentin s'ouvi-ait dans un très-petit ballon qui communiquait avec une bouteille de Woulf remplie d'eau de chaux , laquelle communiquait à son tour à un appareil hydro-pneuraatique. Cet appai-eil contenait donc differens vaisseaux; il aui-ait été embarrassaut d'en détemiiner la capacité : et B IO SUR l'analyse du gujten etc. d'autre part aussi , il aurait fallii prendre en considd- ratioa l'air atmosphériqne qui y était contenu, J'ai fait circuler dans 1' appareil le gaz oxigène du gazomètre, en le recuelllant à Tappa reil hydio-pneumatique , et le remettant dans le tnéme gazoraètre. Cette opération n'a aucune difficultd , et dans peu de tems porte l'air de l'appareil au meme état de mélange que celui qui est contenu dans le gazomètre. Alors on en séparé moyennant l'appareil hydro-pneumatique une portion pour la soumettre aux épreuves eudiométriques. Le gaz oxigène qui a st-rvi dans cette expérience a été retiré du precipite rouge de mercure : mais par l'opération susdite il formait un mélange uniforme qui remplissait tout lappai-eil. Ce mélange était compose D'acide carbonique co, oo ) Gaz azote 16, 66 > 100, 00 Oxigène 83, 64 i L'évaluation de la quantità de gaz qui se serait con- sume pendant l' expérience a été basée sur les princi- pes suivaus ; i.° que l'appareil à la fin de l'expérience, à la méme pression et temperature du commenccmcnt, ne devait contenir qu'unc égale quantité de gaz. 2.» Faisant passer au travers de l'appareil rcfroidi une certaine quantité de gaz résidu du gazomètre , on de- vait nécessairement rétablir dans l'appaieil le méme mélange de gaz qu'on avait au commenccment. 3." Que le volume du gaz déterminé séparément dans le gazomètre au comraencement et à la fin , plus la PAR M.' LE DOCTEUR MICIIELOTTI. TI quantité recueillie dans rap(>a!fil bydiopnenmatique devait indiquer la quanlité cunsumée pendant l'expé- rience. Le gaz, qui rernplissaif l'appareil et le gazoniètre, an commenciinent était à 83 , 7-ly oxigènc La quanlité de ce gaz mt'lungé contenu seulemenl dans le gazomètre à + IO, et à 28 était de ^07, (j58 pouces cubes. J'ai piéparé de la colle forte, en la précipitant par l'alcolipl d une solution aqueuse filtrée , et en la faisant dtsséi-her au bain-maiie; par ce moyea OD obtienf ww colle assez pure et qu'on peut porter asse/, lacilemcnt à un degré déterminé de concentration. Cependant dans les travaux suivans Jai changé de preparai ion, car par le moysn indiqué on ne peut pas la porter à son maximum d'exication, et d'ailleurs cette colie échautfée retient un peu d'odeur alcoholique. «J'ai iutroduit aS grains de cette colle dans la pre- mière partie du tuyau, et tous les lutes étant bien secs, jjai; commencé l'opération par échauffer graduelleraent le tuyau de cristal Iute qui contenait la colle; dans le mèine tems jai menage l'ouverture du robinet du ga- zomètre pour maintenir un courant continu de gaz au travers de l'appareil. Aussitót que cette colle a passe à lélat de fusioa ignee, j'y ai observé de fréquens jets de fiamme bleue , mais aussi ne passait-il que très-peu: de gaz à la cloche ; lorsque la colle a bruni , les jets de fiamme nétaient plus si fréquens, mais ils se fai- saicnt avec une détonation à coups secs cjui ont apporta •*I2 sua LANALYSE DU GLUTEN ETC. un peu de colle cavbouis<^e au prolongement du tiiyau sur le second fourneau. . Pendant colte première pc'rìode , il se formait de la vapeur aqueuse qui se conccnlrait dans le serpcntin , mais rien de sensible ne passait dans le petit balloa qui y etait uni. Aussitòt que cette colle a été carbonisée, elle a mnv- qué une période de décomposition bien differente par la nature des produits, savoir, il ny avait plus de jcts de fiamme , ni de détonations , mais le charbon de la colle etant un peu rouge de feu , s est allume tout-à- coup avec cette rapidité et vivacité de fiamme qii'on observe dans la combustion du charbon oidinaire dans un gaz qui serait presque pur comme celui-ci ; il pa- rait que le charbon à cette epoque était déjà bien dé- barrassé de l'azote. Pendant cette combustion , il s'est donc consumè une très-grande quantité de gaz oxigène, de facon qu'il a fallu donner plus de jeu au robinet. Cependant il n'a passe presque rien de gaz sous la cloche de l'appareil pneumatique. La vapeur du serpcntin était épaisse et l'eau de chaux s'était troublée , et en peu de tems il s'était forme un precipite très-abondant. Pendant toute cette opération la vapeur qui traver-. sait la secondième partie du tuyau , y a depose une certaine quantité d'eau salie en brun , outre quelque peu de matière charbonneuse qui y avait élé corame lancée par les détonations qui avaient eu licu darts la PAR M.' LE nOOTEtJP. MICHrxOTTI. iS prcmièie paitic du tuyau. La comljustion de (out ccr quii y avait dans la première partie du tuyau (5tant complète , et ne restant que de la cendie . on a com- mencé à allumer du fcu dans la secondième partie du tuyau. En échauffant cette partie du tuyau , l'eau salie a commcncé à s'évaporer, et on y a obsevvé quelques jets de fiamme accompagnés de légères détonations. La matière charbonneuse s'est allumce , aussitót la combustion a été tròs-vive; mais cette partie du tuyau n'a point resistè jusqu'à la fin ù l'action simultanee du feu intérieur et extérieur ; le tuyau s'est ouvert. Alors on a ferme immédiatement le robinet du gazomètre , ainsi que cette petite ouverture ; on a óté le feu quoique l'ouverture ne fùt pas considdrable: il y a eu cependant une perte de gaz et de la matière réduite à l'état gazeux ; on a estimé assez approximativement ces ma- tières perdues, sur-tout le gaz; cependant je ne peux présenter les résultats de cette analyse , comme com- plets dans la partie de l'exc^cution" , mais seulement comme des résultats très-approximatifs". Pendant cette opération , le gaz qui provenait du gazomètre, et qui n'avait point passe en état de combi- naison, après" avoir traverse une certaine cjuanlité d'eau de chaux, élait recueilli dans l'appareil hydro-jincu- niatique ; j'ai sépai-é soigneusement le gaz suivant les époques de la décomposition.. f4 SUR l'analyse du gluten etc. L'appareìl étaut rcfroidi, j ai reconduit le touf h la pression du commencement de l'expérienre avec les précautions déjà indiquées, savoir, à 28 de press, et à -t- IO de temp. Le rdsidu de la colle à la balance a été de Phospiiate et carbonate de chaux . . 1 , 00 gr. Chaibon non brulé environ ... i , 5o lyiatière qui a changé d'état . . . . ::2 , 5o Produits :i5 , 00 Produìt obtenu en eau 4^ ' 00 gr. Sous-carbonate d'ammoniac .... i , 00 Carbonate de cliaux io5 , 4^ Entre ledit phospiiate et le charboa non brulé , etc. . . 2 , 5o Gaz obtenu successìvement amene à -*- io et à 28 , , pouc. cub. ^■•^^ P»'-tie ^°' ^°M5i 5.5 2.* partie io, 710 s ' La quantità de gaz résidu dans le gazomètre à ■*- lo et 2.6, était de pouc. cub. 190, 8o3; savoir: quan- tité employée 4^7» ^5^— '901 8o3 résidu = 2 16, S55— 12, 000 perdu =: 204, 855 employée. Le premier gaz obtenu à l'appareil hydro-pneuma- tique était compose sur 100 parlies , 1 PAR M.' LE DOCTEUR MICHELOTTI. l5 Acide curbonique . . . . oo , ooo Hydrogène oo , ooo Oxigène 33 , 334 Azote 66, 666 loo , ooo Le second gaz obtenu au méme appareil a donne > Acide carbonique oo , ooo Hj'^drogène ....*.. oo , ooo Oxigène 35, 7i5 Azote 64 , 285 loo , 000 Ce dernier gaz qui a passe pendant la combustion ' du charbon animai, était dono moins azoté que le pre- mier. En se rappelant que le gaz qui venait du gazo- mètre avait 83, 34 d'oxigène , il parait confìrraé que la combustion du charbon animai, ou soit de la colle, n'a commencé qua l'epoque où le charbon s'est dé- pnuillé de l'azote. Le premier gaz obtenu était donc compose de pouc. cub. oxio;òne . . . . i3 , 601 I n T ' , 4o,8o5 azote 27 , :ìo4 \ Le second était oxigène . . . . 3 , 826 ì azote tjfc)u .j>l .;^1^ .a. 6, 885 j Poiir avoir donc la véritable quautité de gaz con- sumè pendant l'opération , il faut soustraire des pouces iS SUR l'analyse DU CTAITEN etc. cubes employés , la quantité d Origene et d'azote qui a passe ù lappaieil hydro-pneumatiqiie; il faut aussi supposer que lazote gazeux passe à lapparcil nY'tait que celui conlenu dans le gaz mème du gazoinèlre. On verrà par la suite, si on peut admettre cetlo donnée. Le gaz iiitrodiiit dans le g;izomì'fre était ù 83, 54 oxigène , c'est-à-dii-e , que les '^04, 855 pouces cube» employés dans i'expérience , c'taient composés d'oxigène . . 170, 706 pouc. cub. dazote . . . 34 , 089 :2o4 , 855 Mais de 170, 766 oxigène, il faut déduire 17 , 4-6 pouc. cub. d'oxigène obtenu libre, reste . . i53, 34o d'oxigène qui a cliangé d'ctat. L'azote obtenu et celui qui est reste, sont t'gaux , du moins, s'il y a de la difFérence , elle est dans l'évalua- tion du gaz perdu, mais certes elle n'est pas grande. L'eau passt'e dans l'appai-eil a été pesée à 46 grains eontenant , savoir : oxigène . . . 89 , 4*^4 bydrogène . . 6", BgG 46 1 000 La quantité donc Jhydrogòne passée en eau , soit avec l'oxigène élément de la colle, soit en se com- binant avec le gaz de l'appareil, n'était que de 6, 596. Le sous-carbonate d'ammoniac obtenu a été évalué FAR 1\T.' LE DOCTEUR MICITELOTTI. 17- à un grain : je dis évalué, cai- le moyen dont je me suis servi netait pas oxact; c'éfait par le sulpliate de magnèsie. Dans la suite de mes rechei:ches , jc me suis. servi d'une autre mc'thode qui , pour la ddterminatioa de lammoniac, comme de l'acide carbonique , est, je crois , rigouicuse. Bertholet dans ses savantes recherches sur les lois de TaHìnité , croit pouvoir établir que pour le carbo- nate neutre d'ammoniac il faut 3oo parties d'acide, mais dàns le sous-carbonate d'ammoniac qu'on obtient dans ces opérations , on n'en peut admettre au-dessus de 5o. Les proportions reconnues par Bertholet de l'hy- drogcne et de l'azote dans lammoniac, sont de 20 sur 100 , en divisant un graia de sous-carbonate d'ammo- niac en 1000 , il sera compose de 5oo acide carbonique, 5oo d'ammoniac, et celui-ci de iqo d'hydrogène sur 4oo d'azote. L'acide carbonique qui se produit pendant la dé- composition de ces substances ne peiit pas ètre regardé, à la rigueur , comme entièrement dù à l'atmospht're qui les environne. Cependant la combinaison la plus proche à se faire de l'oxigène , élément d'une substance organisée , c'e.vt avec l'hydrogène de la méme substance qui paraìt d'ailleurs dans un état de concentration bien propre à cette combinaison. Aussi ces substances bien sèches donnent-elles , dans des vaisseaux clos, de l'eau jusqu'à ce que la dèoxidation soit arrivée au point que cet élément est retenu par les autres par masse, etc. C iSi sua l'analyse di; gldten etc. Alors l'action du caloiique se fnit apcrGCvoir eu élévant riiydrogèue à l'état gazeux qui à son tour em- porte du carbone et donne lieu aux h^^drogènes oxi- carburés. Les autres conxbinaisous qui dt'pendent d'une action plus complete des diflérens élt'int'ns , vienrtent à la suite , mais la séparation d'une porlion de l'oxi- gòne du charbon oxidulé ne se fait qua une tempé- ratui-e très-élevée. Cette première séparation est en oxigène complètement sature i;de carbone, cu soit en acide carbonique. Cette production précède celle de loxide gazeux de carbone qui doit exiger une plus grande accumulation de calorique, vu la grande quan- tité de carbone qui prend l'état élastique, J'avance cette digression sur la décomposition de ces substances par le calorique dans des vaisseaux^ closj parce quelle s'accorde avec les observalions que j'ai cu occasion de faire, et parce quelle me parait ré- pondre aussi aux apercus qu'ont déj;\ donne quelques savans Ghimistes, et .fiualement c'est pour éclaircir les phénomènes qui ont eu lieu pendant la dócompositioil de ces substances dans le gaz oxigène; dans lequel gaz les périodes de décomposition ne seraicnt indiquées que par l'cau et l'acide carbonique , si par la concur- rence des élémens mcme , ne se formait du sous-car- bonate d'ammoniac , ayant qu'ils aient subi l'action de l'air qui Ics environne. L'ammoniac de sous-carbonate d'ailleurs par la con- currence de l'acide carbonique et de l'eau peut bica I PAR M.' LE rOrTECR M'CHt^LOTTI. ig resister ;\ sa |jaiTaiVe dócomposition en passaht- par dt's fuyaux qui ne sont éelitiuflt^s que dans une petite longucur. Suivant r^valuotion pri'se por M. Théodòre De-Sai'S- SURE, fils, 36, 1 4 de carbone sont port^s à l'état d'a- cide carhoniquc por -73 , 86 oxigène , donc 0 , 5oo partics de giains d'acide carbonique du sous-carbonate sont composécs d'oxigòne . ... ■. 0,36^ ""^'■ carbone . . . .* V"'% , i3i • '^ o , boo Quoique, comme je viens d'avertir , on ne puisse, pas prendre pour oxigène gazeitx celui qui a porte la sub- stance à létat d'acide carbonique, cependant catte sup- position ne porte aficune erreur dans l"éta])lissemL'nt (des proportions des élémens. L'oxigène de la substance se trouve én soustrayant de la quantità totale des pro- duits, Ics produits qui ne sont pas oxigène , plus l'oxi- gène gazeux employé. Le gaz oxijgène employé dans cetté expérience avait passe à travers l'eau et demeuré sur l'eau du gazomètre, par conséquent, on peut bien le comptcr comme à son maximum dhuraidité. Alors , suivant l'évaluation de M. Sausscre, Joo pouces de ces gaz pesent 5i2, Sy , il y aurait lei quelque correction à faiie à cause de 16, 66 parties d'azote contenu pour cent, mais dans une expérience de cette nature , on peut bien negli- ger celte très-petite différence. 20 SUR l'analyse du gi^uten etc. Carbonate de cliaux obtenu , gr. 113,291 savoir, acide carbonique . . gr. $2,522 compose de carbone grains 13,729 oxigène . T;,q 38,793 Produits iu.<:m,, m. Charbon non brulé . . .• .j".^, • i,, i Phosphate de chaux . . . . . 1 Eau gr. . . . . . . . ,, . . 46 Sous-carbonate d'ammoniac ... 1 Carbonate de chaux ii3 , 5oo , 000 , 000 , 000 . 291 162 , 791 Cette colle a donne , Charbon non brulé . . • gr. I , 5oo Phosphate de chaux . . • gr. I , 000 Hydrogène d'eau . . gr. 6, 596 Hydrogène de l'ammoniac • • gr- 0 100 Azote amraon • gr. 0 , 4oo Carbon. de l'acide de ramni on . gr. 0 i3i Carbon. de chaux . . . • . gì'- i5 7-9 Oxigène de la colle qui a passe dans les produits est donc gr. 23 , 456 gr. 1 , 544 6, GqQ i3, 860 2.5 , 000 21 OBSERVATIONS ENTOMOLOGIQUES PAR FRANC-ANDRÉ BONELLI, 7'- ^, / Lues à la séance du 29 avrii 1809. PREMIERE PARTIE, ( CICINDÉLÈTES ET PORTION DES CARABIQUES ). AVANT-PROPOS. EPOQUE la plus intéressante dans l'histoire de 1 En- tomologie a été sans contredit celle où le célèbre Fa- BRicius nous a appris à fixer nos regards sur lorganisa- tion siugulièrc et multiforme de la houche des insectes. Cet organe étant l'instrument au moyen duquel ces animaux prennent leur nourriture , et par conséquent le plus essentiel à leur vie , la Nature , en en va- riant le moule suivant les différentes manières de vivre, et les différentes fonctions auxquelles elle les a destinés, a mis plus de précision et plus de y~ sa OESERVATIONS ENTOMOLOGIQUES , coDslanre dans la fornie, le uombie et iuspropordons des pnriics qui le composcut. Entrarne dcs ma plus lendre jcuncsse , par un pcncliant inésistible , à l'ctude de cetle paifie sé- duisante de ! Ihistoire naturelle, je n'ai pas laido i mou tour de sentir tonte l'importance et l'attenlioii que cet ergane méiitait , et à laide de l'application , et de l'assiduite que j'ai mis dans les recherches que j'ai faites sur cet ergane , et sur la vie des iusectes, je suis parvenu à me procurer les obser- vations qui font l'objct de ce travail qui a ponr but: i." de Taire connaìtre par des descriptions délail- lées, et, tant quii me sera possible, exactes , leutes les neuvellos familles , divisions , genres, petites-familles et espòces que j'ai déceuverts, et notamraent les indi- gènes qui font partie de la Collection entomologique du cabinet d'iiistoire naturelle de l'Académie de cette ville; 2.° de faire une revue de tous les genres européens qui me sont connus , et d'en donner en méme tems la correction des caraelères toutes les fois que je le croirai nécessaire; dans les cas centraires je me ber- nerai à -renvoyer pour ces caractères, comme pour ceux' des familles et autres divisions, à l'auteur qui les ajura. décrits plus exactement ; 3.° de faire con- naìtre les observations que j'ai faites relativement à la métamorphose, la vie, les mccurs , les saisons , Ics lo- calilés , les vuriétés , et en general teut ce qui peut intéresser l'histoire naturelle des iusectes du pays. PAR FRANC-ANDRÉ BONELLI. 2.3 Pour éviter toule confusion, je suivr'ai, dans nion travail, l'ordre méthodique des famillcs naturelles qae j'adopte pour la classification de Ja Collection de l'Acadcmie , qui, aiix di/Tdiences pivs quo nécessite le rc'àuUat de mes observalions , est le mc-me qua jn-oposé dans son excellent ouviage ayant -ponv titve: Genera crus/aceorum ci insec/orum , le ci'lòlìre M.' Latreille , à qui l'en- tomologie doit la plus grande partie de son avance- ment actuel. De mcnie pour faciliter la recherche des* nouveaux genres, je donnerai en tcte de chaque famille, i\ uioins quelle ne soit composée que d'un seul. un ta- bleau synoptique de tous les geures quelle contient , ofTi-ant en mOme tems les caractères, essentici et arti- lìciel. Quant au caractère naturel tire soit des parties plus iniportantes, telles que les organes de la mandu- cation et les antennes, soit des parties rt'pntées moins essenlielles, telles que tontes les autres parties du corps, je le donnerai assez détaillé au commencement de chaque genre; enfin, pour en faire connaftre les caractères d'une manière plus facile , je donnerai aussi les dessins n(?ces- saires , que je tclchciai de fairc le plus exactenient quii me sera possible. Je dois ici prevenir , qu'outre les espèces nouvelles, je d^crirai bien souvent des espèces di^jò connues, mais dont les descriptions qui en ont élé données, sont inexactes , obscures, ou app]ica]:)les à d'autres espèces, et en conséquence tendantes seule- ment k embrouiller la scicnce par des doutes, et des synonymies vicieuscs ou iuutiles. 24 OBSERVATrONS ENTOMOLOGTQUES , Ce serait ici le lieu de faiie sentir l'inni ilitó de ces lougues listes de synonymes qu'on reiiconfriv dans plu- sieiirs ouvrages modernes d'entomologie; oiitio rjiie la plus part des Entomologistes s'en défient di"pnis long tems , c'est que l'on risqiie de coufondre les noms a*espèces qui souvent ne sont pas mème congéncres; car il faut avoir pour base que la plus part des genres qui ont enti'cux beaucoup d'affinité, tels que les gcnres- des Carabiques , présentent bien souvent; dans leurs espèces les mèraes combinaisons de formes et de couleurs; ainsi deux insectes qui' dilféreraient entr'eux par les caractères gcnériques , pcuvent néanmoins se ressembler ailleurs au point, que la description spé- cifique de l'un soit exacfemeot applicable à l'autre; en conséquence on doit se pei'suader que tant que l'oa ne connaìtra pas bien les genres , on ne parviendra jamais à bien connaìtre , et à distinguer les espèces , et par la mcine raison il n'existera jamais de description complète proprement dite, puisque les plus détcìillées, les plus exactes , et celles mémes qui nous paraissent tout-à-fait exclusives , ne sont jamais telles , que rela- tivement aux espèces, et souvent mcme aux seules déjà connues du mème genre naturel. Enfin il faut convenir que malgré l'immensité des travaux , qui existent dèji sur cette partie , il nous manque encore le plus essentiel , c'est-à-dire , celui qui flxe définitivement la nomenclature tecbnique , en la fondant sur les rapports auatomiques , que PAR FRANC-ANDRÉ BONEtLI. à& les différens organes des inscftes ont avec ceux des animaux plus parfaitement oi'ganisés : mais cette entre- prise étant trop difficile, et n'apparfenant propiement qua des gt^nies suhiimes, ^mul s des grands LlM^É et Fabricius , je crois devoir me borner ici à donner , comme par notions préliminaires , quelqHes apeicus sur la nomenclature et les principales fonctians des organes manducatoires des insectcs qui font le sujet de mes premiers travaux , en me réservant de donner, en -son tems, le rt'sultat d'une suite d'observations ana- tomic{ues et physioìogiques que j'ai faites relativement à ces m«*mes organes et qui pourront probableraent apporler quelques lumières pournotve grand but, c'est- à-dire, pour la confection de cette philosaphie enÈo— mologique raisonnée et adaptée aux connaissances ac- tuelles, qui serait aussi nécessaire aux Entomopbiles ^ui commeDcent à cultiver la science, qu'indispensable «ux Savans qui peuvent l'avancer et la perfectionner. DESCRIPTION Des Organes de la manducaiion des Coléoptères, La bouche de tous les insectes est composée de lèvres, de mandibules, de langue et de palpes; ces derniers n'ayant jamais d'action directe sur les aliineus, et n'élant par conséquent quaccessoires, sont sujets à varier par le nombre, et subissent des cbangemens coDsidérables ainsi que les antennes, les tarses et les B 26 OBSERVATIOKS ENTOMOLOGIQUES , autres paities du coips inoius essentielles par reffet des métamorphoses ; les autres parties plus impor- tantes différemment propovtionnées et modifiées con- stitueat l'instrument dont l'iusecte, dans tous les états ou lui est nécessaire la nourviture , se sert pour saisir» détacher , briser , broyer ou pomper l'aliment qui coun vieut à son nature!. ,ii>ft H ■ ; Les coléoptères étant les insectes dont les oiganes de la manducation sont le mieux développés , ce sera, par conséquent sur eux que nous prendrons le typc ou la forme primitive de ces organes à fin d'en identi- fier ou du moins rapprocher autant que possible la nor menclatui-e eu chercliant à découvrir les rapports quils ont avec les niémes organes des animaux des premières classes , c'est-à-dire les plus parfaits; ces organes sont; i.° Leslèvres supérieure et ìnjérieure: pièces le plus souvent cornées, difìéremment conforniées et propor- tionnées , qui étant placées à l'extrémité supérieure et iuférieure de la lete, et couvrant une partie de la bouche, ferment celle-ci, aGn que les alimens n'en sor- tent point pendant qu'ils se trouvent en mastication. La supérieure appelée Labre , labrum qui ferme la bouche en dessus , jouit le plus souvent d'un mouve- ment vertical et de la faculté de pouvolr s'avancer plus ou moins sur la bouche ; elle est tantót à découvertj, tantót cachée en tout ou en partie sous le chaperoa ou bord antérieur de la téte. Les formes , et les prp- portions de celle-ci sout aussi variées et constantes que PAR FRANC-ANDRE BONELI.I. 27- celles cTe ìa lèvre infc'iieure, (^t il est bien tVregreter, qiie pliisicurs eutomoIoji;istes mrme pnnni Ks niodernes les aient négligros, quoicju't'IIt's soiciil du rxiniljre des cnractòrt's les plus fatiles à observer san<5 avoir jecours , à la diss^cation de 1 fxcmplaire. La lèvre inférieure appolée siiiiplenient Lèvre, labium (*) qui feime la bouche en-dessous , et à laquelle adhèrent souvent intérieure- ment les palpes labiaux , et la langue , ne jouit que du seul mouvement vertical , et elle est toujours à dé- coavert; son bord antéiieur offre des caractères de la plus grande importance , dans tous les insectes, par exemple, qui ont six palpes, il est échancré, et l'échan- crure qui est plus ou moins profonde et large , porte ordinairenient au milieu une dent simple , ou bifide. 2.° Les mandibules supérieure et inférieure dont les deux parfies ou branches n'étant poirit, comme dans les animaux vertébrés , réunies à leur bout , et par la manière dont elles sont conformées et articulées pou- vant subir un mouvement horizontal et agir en con- séquence sur les alimens , la supérieure indépendamment de l'inférieure , constituent l'organe avec lequel les coléoptères saisissent et mangent ce qui leur doit servir de nourriture. On appelle les deux branches de la mandibule supérieure simplement avec le nom de Man- dibules, mandibuìce pour les distinguer des deux branches^ de la mandibule inférieure qu'on appelle Màchoires y C*) IlIIGER el LaTBEììlb l'appelleDl menlim. a8 OBSERVATIONS ENTOMOLOGIQUES , maxillte, afìn d'éviter, comrae oa a fait à l'égard de la lèvre supérieure qu'on a appelé Labre, le mot compose qui en résulterait en les appelant Mandibule supérieure , Mandibule inférieure, d'autant plus que ces deux man- dibules par leur conformation et leur mouvemeot ayant diiFéreutes manières d'agir sur les corps assujettis à la raanducation , constituent dans les insectes deux organes séparés et indépendans l'un de l'autre. Les Mandibules propreraent dites, mandibuloe, sont donc des pièces pres- que toujours cornées , alongées , pointues . plus ou moins garnies intérieurement de dents , ^t couvertes à la base par la tòvre supérieure ou labre sous lequel elles sont immédiatement placées; celles des coldoptères qui vivant de proie sont en general plus alongées , plus courbées , et plus pointues que celles des coléo- ptères qui vivent de bois. Les mandibules fournissent d'assez bons caractères pour la distinction des genres , mème des genres qui auraient entr'eux les plus grands rapports , mais ils sont beaucoup moins constans et moins naturels que les caractères tirés des màchoires- Les Màchoires, maxilloe , ou les deux branches consti- tuant la mandibule inférieui-e, sont des pièces de dif- ferente consistance , presque toujours moins dure et moins compacte que celle des mandibules sous les- quelles elles se trouvent immédiatement, et ne dépassent que très-rarement au-delà. Les màchoires ainsi que les mandibules jouissent , comme nous l'avons dit, indépendamment de tout autre PAR PRANC-ANDRÉ BONELLI. aff ergane d'un mouvement horizontal, et elles sqnt simples ou a deux lobes , pointues ouobtuses, droites ou cour- bées , etc. ; c'cst la partie à laquelle Fabricius avait accordé le plus de valeur pour les caractères des genres; elles sont effectivement plus constantes dans leurs formes que toute auti-e partie de la bouche, mais les caractèrer qu'elles fournissent , n'indiquent le plus souvent que la famille , et sont bien loin d'en offrir toujours d'égale- ment saillans et sùrs pour les genres d'une méme famille naturelle telle que celle des Carabiques. 3.0 La langue. f) (*) La suite dan* le iecoade partie. 3» OBSSRrAtlONS ENtOMOlOÙI^VES, Ordr. I." CoLÉopTÈRES — Coìeoplera. Trib. I.^" Addevhxges tiivrcstves —Addephagi terresfres.' 5 Articles à tous les tarses. -'j!;.^ Palpes A chaque machoire. Pattes postéricures propres à la course. Tarsi omnes b-ariiciilati. 3Iaxillw palpo duplici. Pedes postici cursorii seu trocliantere femorali , tar-^ sisqite cylindricis nudis insfructi. Fam. I." CiciNDÉLÈTES — Cicindeletce. V. Pour les caractères de cette famille Latreille genera (*) crustaceorum et insectorum , tom. i, /?. 172. Gen. I. Cicindèle — Cicindela. V. Les cai-actères géocriques des cìcindèles dans La- treille , l. e. pag. 176, et Clairville Entomo- logie (*') \\Q\wéiìq\ìe, voi. II , pag. \S-2. , pi. XXVI. Les màles des cicindèles ont les trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés , aplatis en-dessous. (') P. A. Latheille. Genera crustaceorum et inseitorum secundum ordirtem naiuraltm in Jnmilias disposila , iconil/iis , exempltsi/ue plurimis expìicata^ Parisiis et Argenlorati , 1806-7. (•*) Entomologie helvéliqup , ou catalogue dea insectes de la Suisse rangés d'après une nouvelle méthode , avec descripliuo» et figures^ Zuric. 17981 i8o6 , voi. ». PAR FRANC-ANDRIi BONELLI. 3^ _t- et gaiDis de polis sur les bords. Les femelles ont CCS mèiues articles minces et cylindriques comme tous les autres. Elles diffcrent encore par la gran- deur un peu plus forte comme dans tous les Addcpliages , et par un enfoncement très-consi- ^ j dérable qu'elles poitent sur le dernier anueau du ventre , qui est aussi échancré au bout. Sp. I. Cicindela hybrida, Fabr. Les indivklus qui habitent nos alpes sont un peu plus giands et d une coulc?ur plus foncée que ceux des environs de Turin , leur suture est aussi de la méme couleur que le fond des élytres , tandis que ;' ces derniers l'ont le plus souvent d'un verf Js^jUant, ^. , 2. C. sinuata Fabr. ^ Panz. , Clairi>. ■'-' i,' Cette espèce qui a été aderite par Fabricius sous le doublé nom. de jinuafa et tri-fasciata^ habite chezs nous sur les bords du Po à Carmagnole , où la !.. observé M/ le docteur Rubinetti ; elle est aussi .très-commune sur les sables de la Doire dans la H - vallee de ,Suze à deux kilomètres au-delà de S.- ,;n; : Ambroise dans le plus fort de lète. Le male de cette espèce a souvent lés marques blanches dcs élytres "tròs^peu apparentes , quelque fois méme presqu'effacées. . 3 C. cùmpesiris , Fabr. '■ .-■ Celle-ci varie pour la couleur dcs dlytres tantót verte, tàntóf d'un beau bleu raat; elle sent la rose. 4- C. germanica^ Fabr. •< «»(a>a wl «;(»*..!* o.'ii^" 32 OBSERVATIONS ENTOlWOLOGlQVES , Très-rare aux environs de Turin, mais assez com- mune dans certains endroits arid^s de la vallee de Suze , de la colline de Turin , et deirière le pare en été. Fara. 2.' Carabiqves — Carabici. V. les caractères de catte fa mille dans l'ouvrage pré^ cité de M. Latreille , pag. 172. Les Carabiques constittient une des plus nonibreuses " familles des insectes à étui,' dans Tenfance de l*en- xuoj (omologie ils ae formaient qu'ua seul genre sous ^^^ le nom de Carabe; quelqnes especes cepondant , '' par de faibles rapports extérieurs , avaient été con- fondues avee les Cicindèles et les Ténébrions , d'où M. Fabricius les separa poiir en faire les geores Elaphre et Scorile, Cet auteur étabKt ensuite les genres Scolyte ( Omophron Latr, ) et Cychre , et u <. iisdernièrement ceux d!Odacanthe, Drypte, Galérite, ^ "^^' Calo so me et Brachine (*); M. Latreille, dans son ^^Hisioire naturelle des crustacés et des instdes , fai- ' '' 'sant suite à l'ouvrage de Buffon , ainsi que dans son Genera crustaceorum et insectorum , adopte toua les genres que je viens de nommer, et en ajoutè am-T^iiFérens autres notamment daìi(Jo acuto , dexiera insuper dente ante medium i'a- lidiusculo acuto instructa. Maxi/Ice corneoe apice uncinaiae, acufissimce , intus ciliatcB. Palpi maxiUares interni filiformes , maxilla vix lon- giores , articulo i." brevissimo , z° eìongato arcuato. Palpi maxiUares externi clangati , articulo i.° brevis- simo , 2." longissimo sub-cylindrico , 3.° et l^.° brC'- vioribus cequalibus, ilio obconico , hoc securijormi. Palpi labiales clangati articulo i° brevi cylindrico ^ globoso brevissimo , "5° longissimo sub-cylindrico supra setis rigidis instructo , I^.' securi formi longi- tudine lateris interni latitudinem (equante. Lingua brevissima ultra medium articuli primi pai— porum labialium haud porrecta , truncata , cornea , apice setis terminata, paraglossis coriaceis , linguce CBqualibus , rotundatis. Labium corneum transversum late emarginatum , sinu medio dentibus duobus labii longitudine , connatis , obtusiusculis , utrinque oblique sub- emarginatum . Antennte setacea; , articulo i° crassiori cylindrico, 2..* breviari sub-cylindrico , 3° obconico longitudine primi , 4-° obconico longitudine fere secundi , gla- bris , b° et sequentibus obconicis tertio cequalibus , villo sis. Caput angustum valde porrecium. Thorax cordatus antice truncatus , margine laterali rotundato rejlexo y postice late emarginatus. PAR FRANC-ANDRÉ BONELM. 4' Abdomen ( seu polius coleoptra ) Oi-ale , convexum. Scuielliim miniitum , bredssimum , Iriangulare. Elyira connata, integerrima , rugosa. Ala in omni sexu nulloe. Pedes cursorii , robusti, tarsis anticis maris artìculis tribus primis dilatatis, transi>ersis , tibiis anticis integerrimis apice spina duplici terminatis , inter- mediis maris prasertim , linea ciliari a medio ad apicem ditcta. Corpus maximum regalare ; color obscurus. Les Procrustes ont élé jusquici confondus avec les Carabes auxquels ils ressemblent effectivement beaucoup par rapport à la forme du corps , la grandeur, et les habitudes, mais les organes de la manducation prdsentent des différences nombreuses, et beaucoup plus marquées que celles qui distin- guent les Carabes des Calosomes. Le labre qui n'a que deux lobes dans les Carabes et les Caloso- mes, en a trois bien prononcés dans les Pro- crustes ; la Idvre qui dans ceux-là est arrondie ex- térieureraent et qui n'a qu'une seule dent au milieu de son échancrure , est dans ces.derniers exté- rieurement tronquée , mcme un peu échancrée , et porte au milieu deux dents très-distinctes; la langue qui dans les deuxpremiers genresest aigiie, est dans les Procrustes fortement tronquée; les antennes enfia pi'ésentent encore un caractère facile h saisir en ce que le deuxième et le quatrième article, dont le F 4-2 OBSERVATIONS ENTOMOLOGIQUES , premier un peu plus long, sont plus courts què les autres qui sont égaux entre eux , au lieu que dans les Galosomes le deuxième est toujours très-court , le troisième Iròs-long ,. et les autres presqu'égaux, et que dans les Carabes le secoud est égal au quatriènie et le premier et le troisième sont les plus longs. Ce genre parait très-peu nonibreux, et je n'en connais mème jusqu'ici qu'une seule espòce , qui avait été décrite par Linnaeus ainsi que par tous les auties autcurs sous le nom de Carabus coriaceus ; je pré- sumais cependant que ces gros Carabes dont la surface des élytres présente des dessins irréguliers et des inégalités très-fortes tels que le Carabus sca- brosus et Tauricus , etc. , devaient y appartenir aussi ; mais M/ Spinola , par l'euvoi quii a eu la bonté de me faire de ces deux iusectes, òta mes doutes. Les organes de la manducation que j'ai examiné sont les mémes que ceux des Carabes , auxquels par conséquent je les rapporterai d'aulaut plus que leurs élytres ont en grand à-peu-près les mèmes points élevés, que l'ou voit eu petit dans Ics espèces de la sous-famille des pointillés. I. Procrustes coriaceus, miìii , Carabus coriaceus Fabr. Clairv. eie. Commun parLout au printems sous les pierres , aux pieds des arbres , dans les champs , etc. Gatte espèce ne ma cncore offcrt aucune varieté PAR FRANG^ANDRK BONELU. /j3 reniavqnahle, si ce nt-st cl-I le c[in; M ' Spinoza ma fait ohsciver sur une femclle de sa Collection dans Inquelle on voit dis^inrtenicnt tiois ran<«éos lon- giludiiiales de poinis cnloiirés sur chnqae élyd-e putre ceux qxii en occnpeut la siiiface entièi'e. Gen. IV. Carabe — Carabus. "; V. les caiactères de ce genre dans l'Entomologio helvétique , inm. li. pag. 120, vi. XX. Ce genre est un dcs plus rtombreux de la famillo des Garabiques , et les différenres qnien s^^parent les espèces sont sfiuvent si peu marquées, difficiics à expiimer , et mème variables , qua la nomen- clature de ces dernières a élé de tout temps très- compiiffuce , etpleìne d'imperfections etd'erreurs. M/ deCi.AiRViLt^E, de qui nous attendons une bonne monographie de tous les Addépbages et les Rhinco- pliores, a dóbrouillé la synonymie de quelqvi'espèce dans l'excellent ouvrage sur les Garabiques de la Suisse quii a pnbJié en 1806. MM. Latreille , Olivier, Paykull , etc. en Ont fait autant ; de mon coté j'ai tàché d'y jeter aussi quelqiie lumière par des observations que j'ai faites sur leurs caractères plus essentiels , sur lesvariations des formes et des couleurs auxquelles ils sont sujets par l'inflóence du sexe , du climat , ou du simple acoident , et j'ai tàché encore par l'introduction de 8 petites- familles assez naturelles , de mettre ui> peu plus d'ordre dans leur classincah'on , et de rendre ainsi plus facile la recherclie des espèces. 44 OBSERVATIONS ENTOMOLOGIQUES . Caractères des peliies-familles des Carabes. • I. C. raboteux , C. scabrosi. Corselet ammincl antéiieurement, élylres rabofeuses, ou parsemées de gros points élcvés disposés pres- que sans ordre ; corps très-convexe , très-grand , et de forme proportionnée. Thorax antice angustatus; elylra scabra ^ seu punctìs magnis sub-confuse dispositis ele^'otisque sparsa ; corpus convexissimum , maximum , regulare. • 2. G. granulés , C. granulati. Elytres avec des stries élevées entiòres , et entra celles-ci des stries élevées interrompues ou pour mieux dire des points oblongs les uns après les autres en forme de chaine ; corps oblong médio- crement convexe. Elytra elevato striata , striis alternis interruptis , seu potius inter strias singulas series punctorum oblon- gorum catence aut monilis ad instar dispositorumj corpus oblongum mediocriter com'exum. • 3. C. pointillés, C. punctulati. Elyties lisses ou parsemées de très-petìts points élevés quelquefois avec trois rangées de points enfoncés petits et à peine visibles à oeil nu; corps alongé et convexe. Elytra levia aut punclulata ( punclis elevatis ) ^ inter- dum seriebus iribus punctorum impressorum mini- morum \ corpus valde elongatum , comexum. PAR FRANC-ANDRÉ BONELLI. 45 4. C. convexes, C convexi. Elylres très-Cnement striées , stries ponctu^es , in- terstices lidcs , avec trois rangées de points plus gros et bien apparens ; corps court très-convexe. Elytra conj ertissime striata , striis punctatis , inter- stiliis rugosis , seriebusque tribus punctorum impres- sorum distinctissimorurn; corpus abbreviatum valde comexum . 5. C, criblés , C. cribrati. Elytres avec quatre rangées de points enfoncés très- gros et ronds , point de stries ; corps oblong mé- diocrement convexe. Elytra seriebus quatuor e punctis impressisi maximis» rotundatis , striis nullis ; corpus oblongum medio^ criter com'exum. 6. C. striés-ponctués , C. strìato-punctati. Elytres avec dcs stries nombreuses, apparentes, en* tières et régulières , et avec trois rangées de point» larges et enfoncés ; corps oblong médiocrement convexe. Elytra conf ertissime striata, striis simplicibus dis^ tinctis, integris , et regularibus , singulo seriebus tribus punctorum excavatorum , dilatatorum ; corpus oblongum. mediocriler convexum. 7. G. aplatis , C. depressi. Elytres avec des stries nombreuses et peu marquées, avec des points enfoncés bien apparens et disposés presque sans ordre; corps oblong très-aplati. 4ti OBSERVATIONS ENTOMOLOGIQUKS , Eìyfra slriis plurimis sub-obsoìetis , punclisqiie iin~ j/réssts distinctissiinis , el quasi ahsquc uìio ordine dispo sitisi corpus ohiongum valde depressum , pldnum. * 8. G. silloun(5s , C. sulcati. Elytres saiis auciine rangée de points enfoncc's ou élevcs , mais seulemcnt avec fiois lignes ou còtes dle*rces et qui laissent entre elles des sillons pio- fonds ; corps médiocrcnient convexe , obloug. JLlylra absque ulla punctorum elevatorum ani iinpres- sorum serie , sed tantum porcis , cosfis^'C elevai is fribus; corpus obìongum mediocriler corurxum. Par une suite d'obseivations qui m'ont prouvé com- bien il est difficile de bien saisir et de bien dé- crii-e les différens dessins quo présentent les élytres de ces insectes , j'ai tàché de foitifier les huit petites-familles que jé propose par des caractères qui m'ont para plus analogues à la marche de la na- ture, pris de la forme sous laquelle l'insecte, dans son ensemble , parait se rendi-e plus remarquable à nos yeux. - Les màles des Carabes ont les tarses antérieurs plus ou moins dilatés, le corselet sensiblement plus étroit que les femelles , le dernier anneau de l'abdomen beaucoup plus obtus, et les jambes in- termédiaires garnies sur le cole extérieur d'une ligne de poils i"oux qu'on observe aussi dans les femelles, mais beaucoup plus petite et d'une teinfe toujours plus brune. Les Carabes ont aussi très- I PAR FRANC-ANUKK BONELLI. A'j souvcQt Ics parlies sexuellcs en dehors, Ics mùlcs Ics ont courbc'cs sui- la paiiie gauche , les femellcs les ont droites et pcu saillantes; une particularilé de ces insectes bicn digne d'étie rcmaiquéc et qui appaitient aux niales cgalement qu'aux fe- nielles , consiste dans la faculté qu'ils ont de jeter de l'anus, mcme à quclque pouce de distance, une liqueui- acre et tròs-stiinulante qui produit la plus vive douleur, si par accidcnt elle tombe dans les yeux. 1 . Carabes raboteux , C. scabrosi. Le corselet tròs-ctroit antérieurement et couvert ainsi que la tòte de gres puints enfoncés , les élytres parseniées de petits tubercules qui les font pa- raitre raboleuses, enfin la giandeur gygantesque, feront aisénient distinguer les Carabes de cette petite-fainille de tous les autres. Les deux seules espèces que j'cn connais , m'ont été prétées par nion estimable ami et savant en- tomologiste M. Spinola qui eut de plus la com- plaisance de me permettre d'en disséquer les organes de la manducation, afm de m'assurer de leur vé- ritable place gónérique que je soupconnais étre la mcme que celle du Carabe chagriné, dont j'ai fait le gcnre Procruste. Les organes manducatoires dcs Carabes iauricus et scabrosus sont les mcmes quo ceux des autres Carabes, à l'exception seule quo le dernier articlc des palpes est plus fortement ^8 OBSERVATIONS ENTOMOLOGIQUES , en liaclie. Les deats des mandibulcs sont les mrmes aussi quoiqu'elles pai-aissent sujettes ù quflqiu' pe- tite variation individuclle. La ligiie de poils roiix, ainsi que la dilatation des tarses antérieurs des màles, est dans ces Carabes à peine sensil)le aii point que j'ai dà recourir h un exainen anatomique poui" ni'assurer du sexe des deux individus dont j'ai palle , et que je présumais appaitenir à une seule et mcme espèce comme simples vai-iétés de sexe. 1. G. scabro sus y Fair. Panz. — C. Gygas , Creuiz^ Getta espèce qui habite plus particulièremeut la Gar- niole , a été trouvée aussi par M. Spinola pi*ès d'Albissole ( département de Montenotte ). L'exem- plaire male que j'en ai examiné, a 45 millim. de longueur, et 19 de largeur; son corselet est beau- coup plus large que long, ayant 9 millim. dans son diamètre longitudinal , et i3 dans le transversal; sa couleur est tonte unifoimément noire. 2. G. tauricus. lodigène du Caucase. Sa couleur est noire en-dessous, et bleu en-dessus. Son corselet est presque aussi long que large, son diamètre longitudinal étant, comme dans Vespèce précédente , de 9 millim. , et le transversai seulement de 1 1 millim. ; la longueur sotale de l'insecte est de l^i millim. , et la largeur de 17 : l'exemplaire dont je donne lei les dimeo- tious, est aussi uu mule. PAR !^RANC-AKt>RÉ BONELU. ^g * 2. CarABES granuics, C. granula/i. Cctfe petifc-famille répond aux divisions ***, *"*, et portion de la ', et de la '**•* de l'Entomolog. Helvét. (a). Les rangées de points perlés , lesquelles en font le caractère , ne sont pas toujours confor- mdes de la mcnie manière , elles sont presque continues et semblables aux lignes élevées dans le (n) Cette petite-fainille pourrait étre ainsi subdivisée: A. Cctes, Lignes et C ténules confuses tt irrégulières Car. cyaneas B. Cót. , Ligii. et Cdién sembldblts, régulières et également élevées purpurescins C. Cót. et Ligii. crenelées e égatement élevées . . . catenatns , catenulatus. D. Cót. Caienuliformes , Lign. crénelées, moiiis élevées alysiJotus ? Scheidleii. 'E. Còt. simples, Lign. simples ou crénelées, moins élevées anertsis , cajicellatus. F. Còt. simp'es, Lign. nullcs ....... morhdlosus ^ gianulaeus.r. A'. B. J'appèle ici Caténules les trois rangées de points perlcs , Cùtes les quatre gramles lignes élevées qui les scpaicnt , et Lignes celles qui se troii- vent entre les unes et les autres; dans la description des cspèces pour mieiix piéciset les caractèies fournis par cliaque Catcnule, Cote et Lignc, on peul distinguer Ics prcmiéres en Caténules suturale, discoidale et marginale, les secondes cn Còtes suturale, discoidale intérìeure, discoidale extérieure et mar- ginale , Ics dcrniòres enlln cu Lignes suturale premiere et deuxicrae , discoidale intérieure première et deuxième, discoidale extérieure première et deuxicme , et marginale premiere et deuxicme. Par ce moyen on pcut simplifier la description de c<-s Carabcs cn mcme tems que l'on évite la difficulté de déterminer celle des lignes où la computation doit commencer. Ics premicres n'étant pas tou- jours bien apparcntes ; il n'est pas nécessaire de subdiviser Ics Carabes siiics- pimctués , sans quoi on pourrait facilement leur appliquer la mcme métbode , quoique les lignes élevées de leurs élytrcs solent toujours d'un tiers au moins plus nombrcuses. J'ai eu occasion d'observer dans un de ces Carabes ( le Consltus ) des exemplaires dont les petites lignes élevées qui se trouvent à coté des grandcs, avaient la méme élévation que celles-ci , et ressemblaient à celles du C. ceite- natus , seulement ellcs n'ctaient point crénelées comme dans cette dcrnicre espccc. G 5o OBSERVATIONS ENTOMOLOCtqVES , C. purpurescen.s, qui par-là s'éloigne un peu dcs aulies espèces de sa division. L'cchancrure dcs élytres présente quelquefois un caractèi-e de plus pour distinguer la femelle du male, elle est si profonde dans la femelle du C. granuIa/us ,¥abr., et dans celle du C. tuberculatus , Hopp. , qu'au pre- mier abord on serait tenté de faire du male et de la femelle deux espèces séparées. La couleur du premier article des antennes et bien moins en- core celle des cuisses ne peut fournir des carac- tères spécifiques qu'autant que l'on s'en sert cornine de caractères secondaires; on trouve fréquemment dans la mcme espèce ( sur-tout dans le consilus, \ar- vensìs, le cancellatus , et \e granuìatus , Panz. ) des individus des deux sexes qui ont ces parties tantót noires , tantòt brunes , tantót rouges , il parait mcme que le climat y contrilnie en quelque soi-te, puisque c'est toujours sur des exemplaircs venant de l'AUcmagac et de la Suisse que j'ai observé des Carabes d'ailleurs semblables aux nutres, avee les cuisses et l'article basilaire des antennes rouges, tandis que l'on ne trouve jamais cliez nous que des exemplaires avec ces parties noires {a). Quelques - uns de ces Carabes , tels que le can-^ ceUatus ^ et le granuìatus de Linné, de Scopoli, (a) En general les reliefs des élytres sont aussi plus marqués dans les premiers que dans les scconds , le C. cancellalus , granulata! , etc- offienl dcs exemples très-sensibles de cctte influence de climat. I PAR FRANC-ANDKE BOTJELI.I. 5l de Panzer {fase. 85, i ) et de Latreille ( gen. insect. I, 219, lo ) portent des atles très-courtes, et qua le Docteur Rossi de Pise avait déjà re- marqùées dans ce dernier. 14. C caienalus , Panz. Cette espèce qui paraìt particulière à l'Allemagne, est une des plus grandes de sa division. Le male a ■ - a7 millimèties de longueur, la femellé en a jusqu A 33. Sa couleur est noire avec les bords du cor- selet et des élytres bleus sur-tout ! dans le male, au reste ce Carabe ressemble eutièiement au C. calenulatus, et s'éloigne en mème tems beaucoup d'une autre espèce que l'on a gardée long-tems dans les GoUections de i'italie sous le noni de C. caitnaius , laquelle eh dìfFère par les stries élevées des élytres alternativement simples et' granulées, par le corps beaucoup moins convexe , et par la ! moindre grandeup, le male n'ayant que 25 millim. de longueur , et la fevielle 27 à 28. A cette petite-famille appartiennent encore les Ca- rabes ealaius ', catenulatus \' grt^nulatus , Linn.; mo- nilis ; granulaijis , Panz, ; morbillosus , Fahr. et Clain\ : granulaius , Fabr. ; clathratus ; purpura- \ scensi, cyaneusy scheidleri; lusitanicus ; hyspanus ; an>ensis ; etc. 3. Carabes pointillds. Cette petite-faraille l'épond à une partie de la di vi- sion * de M, de Clairville. Les Carabes qui y 52 OBSERVATtONS ENTOMOLOGIQUES ,' appartiennent, ont un air qui leur est parfìculìer ; d'abord on ne voit aucun gros-point-enfoncé bien marqué sur leurs c^lytres non plus qtie de stries , du nioins qui soient bien visibles h ocil nu , en- Riiite Icur corps très-alongé Ics fera aisément dis- tinguer des Carabes de la petite-famille suivante. Aucun d'eux ne porte des aìles, quoique Linnveus en ait donne par méprise au G. inolace.us qui sert de type à cette petite-famille. Les màles de ces Carabes' ont le corselet en coeur- zvec les bords très-relevés , tandis que les femelles Font presque carré et avec les bords à peine relevés. 5. C. violaceus , Fabr. " 'Insecte,ensis d'OuviER qui nest probablemeot qu'une variété ;'ì;^ì de sylvestris , n'en différant que par sa grandeur -' • moindre d'un tiers (*), variété qui pourrait étre produite par l'influence du climat, ou de la hau- teur à laquelle ce Carabe se tient communément' sur nos alpes. Quelques amateurs prennent ce C. a n'en si s , Oliv. pour le C. Creutzeri , Fabr. qui, comme je dirai plus bas, porte des caractères suf- flsans pour empécher qu'on puisse le confondre avec aucun des autres Carabes qui nous sont connus. Le Carabus gemmatus qui appartient aussi à cetle division, habite l'Aliemagne, son male est beaucoup el^l fpltis étroit sur-tout dans le corselet dont le dia- mètre longitudinal est plus fort que le transversal. * 7. Carabes aplatis. Celle-ci répond encore , ainsi que les trois petites- familles précédentes, à une partie de la division •*•*• de M. de Clairviixe; elle est <;omposée des (») Mes iodividus de C. syheìtris Fahr. vieonent d'AlIemague. 56 OBSERVATIONS ENTOMOLOCIQUES , Carabes les plus singuliers et les plus remarquahles par la forme du corps , non moins que par les inanières de vivre. Les Carabes aplatis ont l'ab- domen parfaitement elliptique, les élytres très- finement striées et parsemées de gros points en- loncds de différentes fìgures, disposés sans aucua ordre Constant , et en nombre extrémement va- riable. Leur corselet est assez étroit , ordinaire- ment plus long que large, et postérieurement dé- pourvu de l'échancrure qu'on observe dans tous les autres, ou du moins, si elle existe, elle est ù peine remarquable. La forme aplatie de ces insectes leur donne la fa- cilité de se glisser aisément sous les pierres et sous l'écorce des arbres où ils aiment à chercher les autres insectes qui leur servent de nourriture. 8. G. depressus , noi', spec. C. niger supra soepius ceneus , thorace truncato , elyiris striis plurimis adproximalis, punctorumque impres- sorum seriebus 2-3 , internis abbrevialls. Ce Carabe habite différens endroits de nos alpes tels que les montagnes d'Usseglio où font trouvé MM. Ballada et pEiROLERi , le sommet de la vallee de Soanne où vient de letrouver M. Perotti, etc., c'est toujours sous des pierres qu'il se tient sur-tout ù fapproclie de l'automne. Sa couleur varie en-dessous du vert au noir et sa grandeur est moyenne entre celle du C.- Fabricii , et celle da C. inegularis. TÀK FRANC-ANDRÉ BONELLI. 57 avec lesqucis il a aussi beaucouji d'affinité par rap- port à ììiabiliis. La ligne de points enfoncés quii porte parallèle au bord extérieur des élylres ne manque jamais , elle est le plus souvent composée de 6 points; les autres, lorsqu'elles existent, ont de 3. il 5 points , la sèrie intermédiaire cependant manque presque toujours tout-à-fait. La forme et la direction des stries sont presqu'aussi variables que le nombre des points. J'ai un exemplaire dont les stries sur la moitié postérieure des élj-tres pré- sentent une irrégularité presque totale , il y en a des droites , des obliques , des entières , des inter- rompues , etc. Je conserve ici à cette espèce le nom que M/ le Professeur Jubine de Genève lui a donne dans sa Collcction , nom , je pense , que lui conserverà aussi dans son nouvel ouvrage M/ de Clairville à qui je laisse les soins de nous en donner une description détaillce. Je me borne à faire encore observer que le Carabus Creuizeri de Fabricius ( systema Eleutheratorum _ pag. 173, num. 22 ) auquel on a voulu rapporter le G. Scabriusculus d'Ouv. ou bien l'arvensis du méme auteur , n'est peut-étre' qu une des nombreuses variétés de cette espèce; la place que le célèbre Professeur de Kiel lui avait assigné dans son ouvrage , ainsi que le» deux caractères qu'il a joint à sa description sta-' tura depressa Carabi irrcgularis : elytra plana mar- H 5 8 OBSERVATIONS ENTOMOLOGIQTJES , ginata ne me paraissant pouvoir s'appliqncr qu'i celle-ci , ou du moins à quclque espùce de la méme petite-famille. 9. Q. irregiilaris , Fahr., Cìair., II, 126, fab. XX, J^. B. Cette espèce est une dcs plus lares pour nous , je ne 1 ai mème encore trouvée qu'une seule fois sur nos alpes. Elle est au contraire tròs-communc en AUemagne et en des canlons pavticuliers de la Suisse. V. Clairv. /. e. A cette méme petite-fanillle apparticnt aussi le Carab. Fabricii étranger ù nótre climat. * 8. Carabes sillonés. La derniòre petite-famille des Carahiques , celle des sillonnc's , répond exactement à la division ** de M.' de Clairville ; elle compvend les espèces les plus riches en couleuis éclatantes , et en mtme tems les plus faciles à connatlre et à distinguer à cause des caractèi-es bien prononcés que piésentent leurs élytres. lo C. auratus , Fabr. Le male de cette espèce a tonjours les 4 pvemiers articles des antennes , les cuisses et les jambes rouges , ses barbillons sont aussi de la mcme cou- leur avec le dernier ai-licle noir; mais la femelle a souvent ces parties brunes ou mème noiiàlres. Le Carabe doi-é n'habile chez nous que les bautes monfagnes où il est mcme assez rare; Voyez Giokma Calendario Enlomologico , pa^. 114. I PAR FRANC-ANDRÉ EONELLI. S9 Les Carabes nitens et auro-nìtens qui appartiennent aussi à cette divisìon et dont les deux sexes sont parfaitement seniblables , n'ont encore été trouvés en Piémont ; ceux de la r% de la 5*, 6% 7' et 8* petite-l'amille sont aussi étrangers aux environs de Turin , et le petit nombre des espèces qui habi- tent DOS pays , ne se rencontre que sur lus alpes les plus élevées. Les espèces de la 5* petlte-famille ou les aplatis m'ont toujours paru, par leur habitus singulier et leur corps extraordinairement aplati , mériter une place particulière et sépaiée des Carabes. Persuade que leur bouche devait aussi fournir des caractères distinctifs, je l'ai examiné très-soigneusement , et le résuU.'it n'a point répondu à mon attente. Le» organes de la manducation du C. depressus je les ai trouvés les mOnies que ceux des autres Carabes, la méme conformai ion je l'ai encore observée à l'égard du C. Fabrìcìi. La bouche enfin du C. irregularis ne m'a présente pour toute diflférence qu'un pou moius de longueur à l'égard de la dent intermédiaire tant de la lèvre que de la langue , les mandibules quoique reiiiarquables par leur forme presque droite , obtuse , et raccourcie , ne m'ont point paru offrir des caractères constans et sùrs. Les dents latérales de la langue ou les paraglosses des Carabes soat sujettes à quelques petites varia- 6o OBSERVATIONS ENTOMOLOGIQUES , tions par lapport à leur consistence. Elles sont transparentes et presque membianeuses dans les Carabes granulés , convexes , stric^s-ponctués, ainsi que dans le C. Jepressus ; elles sont opaques et coriacées dans les C. Fabricii et irregularis ainsi que dans tous les Carabes raboteux, pointillés et sillonnés. Sous-Fam. 2.' Calosomiens— Calosomii. Palpes filiformes. 2/ article des antennes beaucoup plus court que le 4/ Abdomen carrd 3 ; dans la plus part, 2 àtles parfaites } Palpi filiformes. Secundus antennarum articulus , 4-° irevior Abdomen quadratum ì s in plerisque. Aloe 2. perfectce \ Le 4-* article des palpes dans les insectes de cette sous-famille ne se présente jamais sous la forme de hàche , de triangle , ou de cuillier corame dans ceux de la précédente , mais toujours sous une forme approchante de la cylindrique ou bien d'un còne renversé très-pointu , et dont la base ( le boat du palpe ) n'est jamais de beaucoup plus large que les articles précédens. Le 2.* article des anten- nes est tròs-court et presque globuleux , l'abdomen I PAR FRANC-ANDRK BONELLI. 6l enfia ou pour mieux diie l'ensemble des deux élytres a presque toujours à la base la méme lar- geur quii a dans son milieu , laison pour laquelle il paralt sous une forme ddcidément canèe ; tous les Calosomiens à l'exception des Alpées portent des aìles* et peuvent voler. Gen. V. Calosome , Calosoma. Y. les caractèies de ce genre dans l'Entomologie helvétique torri II , p. i3o , pi. XXI. Les Calosonies sont les géans de la sous-famille dea Calosomiens. Leur grandeur les rend redoutablea aux autres insectes, mcme aux plus gros, qu'ils vont: chercher non-seuleraent dans les trous , dans les fentes et sous les écorces, mais aussi sur les mémes arbres tels qua sur les poiriers et les pommiers et souvent sur des plus liauts encore tels que les peupliers où ils détruisent un grand nombre de chenilles qui en dévorent les feuilles. Il est pro- bable qu'ils se servent des ailes pour se porter sur ces arbres , j'ai vu tomber un jour un des ces insectes des branches d'un peuplier très-élevé , et dont l'écorce était tellement lisse que les petits insectes auraient encore eu de la peine à y grimper. Les Calosomes ont un habitus qui leur est particulier, et on les connait par conséquent très-facilement à la seule inspection de quelques caractères exté- rieui's ; mais il n'en serait pas de méme si l'on voulait s'en tenir uniquemeut aux organes de la 6a OBSERVAT(ONS ENTOMOLOGIQUES , manducation ; peu de genres ont autant d'affinile par ces organcs qu'en ont les Carabes et les Ca- losomes , et j'ose dire que les caractères que j'ai assignés à toute la sous-famille des Calosomiens sont les seuls qui réellement puissent les en se- parerà en effet la forme cylindriqife du dei'nier article des palpes n'est pas plus constante ici que la forme de hàche l'est à 1 égard des Carabes ; le corselet qui ordinairement dans ces derniers est échancré postérieurement , et dans les Calosomes tronqué , ne peut pas servir pour caractòre géné- rique , nous avons observé en parlaut des Carabes aplatis que la plus part d'eux Font tronqué et entier , et j'ai vu dans la rielie Collection de M/ le Professeur Jurine un Calosome qui ressemble beaucoup au reliculaium^ mais dont le corselet est postérieurement échancré comm^ dans la plus part des Carabes; la dent enfin que Fon voit au milieu de l'échancrure de la lèvre , qui par sa briéveté parait fournir un caractère pour ce gcnre, ne servirà non plus quand on aura observé que parmi les Carabes il y en a qui font beaucoup plus courte encore tei que le C. irregularis. Ijes males des Calosomes outre leur moindre grandeur ont comme les màles des Carabes les trois pre- miers articles des tarses antérieurs très-dilatés , leurs parties génitales ne paraissent jamais en de- hors , mais celles des femelles sont assez souvent PAR TI\A^C-ANDPJ•: BONELLI. 63 à découveit , et l'extrémilé du dernier anneau ven- tral de celles-ci est aussi un peu inégale et poia- tillée. 1. Calos. syrophanta ^ Fabr. C'est la seule cspèce qui soit commane en Piómont. On la trouve au prinlems surla colline de Turin, et sur Ics alpes , plus rarement dans la plaine et les valices. ■Gcn. VI. NÉBBIE — Nebria. V. Les caractères des Nébrics dans l'Entomologie helvétique tom II, pag. 140 , pi. XXII. et La- TREiLLE Gen. crust. et insect. tom I, p. 221. Le corselet des Ncbries qui est en forme de coeur tronqué antérieurement et postérieurement avec les angles de la base droits et non saillants est d'un tiers cu environ plus large que long. L'ab- domen est en forme de carré-long arrondi posté- rieurement , et les élytres couvrent toujours des ailes parfaites dans les deux sexes et dont l'insecte pcut se servir pour voler. Les màles des Nébries ont comme les màles des genres précédens les ti-ois premiers articles des tarscs antérieurs dilalés , mais leur grandeur est la mème que celle des femelles. Ccs insectes se ticnnent cachés sous des pierres sur-tout le long des rìvrères. I. N. picicornis — Carabus pìcicornis, Fabr. Cette Nébrie liabite les alpes où ccpendant elle est 64 OBSERVATIONS ENTOMOLOGIQUES , assez rare , elle se trouve aussi aux environs de Turin sous les pierres aux bords de la Doire. Ses pattes sont constamment d'un blanc pale , mais le desséchement de la sanie après la mort les rend souvent en tout ou en partie d'un brun roussàtre. 2. N. fuscata , Jurin. nova species. N. picea, elytris punctato-striaiis tibiisque dilutioribus, Cette espèce à laquelle je conserve le nom spécifi- que sous lequel j'en ai recu un exemplaire de M.' le Professeur Jurine, ressemble beaucoup A la Nébrie brévicolle dont elle n'est peut-étre qu'une simple variété , n'en différant essentiellement que par la couleur qui, au lieu d'ètre noire, est tantòt d'un chatain tirant plus ou moins au noir , tantòt d'une couleur pi-esque roussàtre avec , les jambes et les élytres toujours d'une teinte plus claire. Les stries se terminent de la méme manière , et les points enfoncés des élytres sont aussi les mémes. J'ai vu une Nébrie trouvée aux environs de Turin, dont les pattes et le dessous du corps sont pàles , et le dessus d'un cbàtain clair; elle pourrait étre considérée corame une variété d'àge de l'espèce , dont il s'agit , ou pour mieux dire un individu re- cemment sorti de létat de nymplie , si cette méme espèce n'était point étrangère à la plaine du Pié- mont et notamment aux environs de Turin , où la Nébrie brévicolle au contraire est assez fre- quente. PAR FRAIiC-ANDRÉ BONELLI. GS 3. N. Balbi , mihi (*) nova species. N. ìiigra , pedibus piccis femoribus quatuor anticis riifis , eìylris striis levibus. Statura omnino Nebrioe picicornis , ai duplo minor. Caput leve , nigrum , nitidum, antennis concoloribus glabris , a 5." articulo griseo-villosis ; thorax magis, quam in reliquia speciebus , transversus , ani ice pos- ticeque recto truncatus , basi anguslissiinus , utrin' que margiiiatus , supra siilculo transverso busi parallelo impresso. FAytra nigra nitida striis pro- fundis levibus , inter strias secundam et tertiam a sutura punclis tribus notata ; pedes nigricantes femoribus antici intermediique paris riifis, J'ai trouvé cette nouvelle espèce sur le Mont-Cenis, où elle se tieat avec différens autres Garabiques , Cadice sous des pierres ; elle a le meme port que la Ndbrie picicorne, dont elle est de la moitié plus petite; sa lete est lisse et sans aucune inipressioa notable et constante , d'un noir luisant comme les barblllons et les 4 premievs articles des antennes , les articles suivans de ces deinièi-es sont grisàtres et velus. Le corselet qui est aussi d'un noii' luisant, (•) yROSPER Balbus , olim Legatui Regis SarJinict penes Remp, Gaììicam , nunc Taurinensis Sludiorum Academice Rector ; Museum dìtavit , Biblio- thecam auxtt , disciplinam injeliciiate temporum diu exulantem rciiocavtt felici constantia, Naturalia illustri aàpellatione nonnumquam , eoque Jere naturce'Studiosorun* notata , hoc etiam nomine commendandtis l-'ir alioquin omnifienee doctrinae, cujus extat de arena, aurifera Specimen Voi. 2 , p. 4<" Act. Acad, Tauriru 66 OBSERVATIONS ENTOMOLOGIQUES , est en forme de coeur beaucoup plus large qiie long, très-étroit à sa base, tronqué antérieuiement et postérieurement en ligne droite , bordé sur les còtés, et avec un enfoncement transversai très-ap- parent sur sa partie postérieure parallèle à la base. Les élj^tres sont noires luisantes avec des stries très-enfoncées et sans pointillure remarquable. L'es- pace qui est entre la 2/ et la 3.* stries porte trois points médiocrement enfoncés: les trois premières stries en comptant de la suture , atteignent le bout des élytres où elles paraissent se réunir , les sui- vantes se perdent séparément avant d'y arriver. Les pattes sont rousses , mais les cuisses posté- rieures , les jambes et les tarses ont une couleur beaucoup plus terne et paraissent méme quelque fois tout-à-fait noires. La description que je viens de donner , je l'ai tirée de trois exemplaires femelles n'ayant encore ren- contré aucun male de cette espèce. J'ai trouvé près de Pont-Bernard en-deca de l'Ar- gentière un male d'une Nébrie qui ne diffère de la N. Balbi que par son corselet un peu plus large sur-tout à la base , et par ses pieds entièrement noirs ; en serait-il le male ou bien serait-il une simple variété de celui-ci , ou plutót une espèce distincte ? Le Carabiis Helwigii Pam. qui parait avoir beaucoup de rapport avec cette Nébrie, appartient au genre Alpée. PAR FRANC-ANtSRÉ BONELLI. gy 4. N. Psaniinodes. Carab. psammodei Rossi, Mantiss. , N.» i63. C'est une des plus belles espèces de ce geme et en méme tems une des moins curtnues : elle a beau- coup de rapport avec \si Nelria arenaria , mRxseWe est d'un tiers plus petite, sa téte est de la mt'mecou- leur que le corselet , et les pattes , le Loi d blanc des él^'tres est beaucoup moins large. On tiouve cel!e-ci sous les pieries dans les ruisseaux et dans les gorges de la colline de Turin en automne; j'en ai un individu que je crois récemment sorti de son état de nymphe dans lequel les parties pales sont blanches , et celles qui devraient étre noires, sont ferrugineuses. Les autres espèces de. ce genre sont : Nebria brevi- coLlis Clairv. N. arenaria ej. N. livida Latr. Obs. I. Les caractères des Nébries sont exactement ddcrits par M. de Clairvjlle à l'exception des raandibules qu'il fait vsimples et sans denteluve ,- dans les Nébries que j'ai examinées la mandrbuie gauche est effectivement simple ou du moins elle ne porte que de très-petites dents à sa base, mai» la mandibule droite s'éloigne beaucoup de la des- cription et de la figure que le niéme auteur ea a données, ayant une forte échancrure qui com- mence brusquement et par une espèce d'entaille un peu avant son milieu, et qui se prolonge et se perd avec le crochet qui en forme l'extrémité. 68 OBSERVATIONS ENTOMOLOCIQUES , 2. La foi'me linéaire des antennes et celle décidem- ment obconique du 4-* ai'ticle des palpes sont Ics caractères plus essentiels des Nébries; c'est par leui- moyen qii'on Ics distinguerà loujours aisément des Bldthises qui ont aVec elles beaucoup d'affinité par la forme du corps par Ics organes de la mandu- cation et par les jambes de devant dont l'échan- crure n'aj^ant point de position constante , peut quelquefois se trouver à l'extrémité inférieure de la jambe de méme que dans les Carabiques de cette I." section. Le C. borealis , Fabr. ( Nebr. mulli-punciata Latr. ) , par exemple , qui appartient au genre Bléthise est dans ce cas. Le C. multi- punctatus , Fabr. , congènere au précédent a l'échan- crure bien près de l'extrémité de la jambe , mais elle est déjà suffisamment apparente. Le C. parum- punciatus , Fabr. (*) énfìn , qui appartient également au genre Bléthise , la très-avancde et très-apparente comme dans tous les autres Carabiques de la 2." section. Gen. Vn. Alpée, Alpceus. N. G. Character generis essentialìs. Lingua apice medio in dentem prominula , brefis , paraglossis membranaceis obtusissimis linguce sub- cequalibus. (*) Il esl boa de remarquer ici que cette espèce est très-rare et peu connue, et qiiè l'oii donne souveut iraproprement le nom de Parum-punctatus à dcux autres plus conaues doDt l'uoe appartieni au genre Agonum, l'autra au genre Pterostichus. FAR FRANG-ANDRK BONELLI. 69 Labium dente sinus bi-fido. Palpi articiilo 4-° ob~conico , maxillarium prcBcedente duplo longiore , labìalium cequali. Antennae recite Jiliformes. Thorax poslice emarginatus seu angulis baseos acute prominulis. Abdomen antice angusta tum; alce nulloe. Character generis naturalis. Labrum iransversum , emarginatum , corneum, utrinque membranaceum. Mandibidoe cornece, apice incurvoB acutce ; dexterahasi obsolete bi-dentata , ante medium profunde incisa , incisione in emarginationem ad apicem mandibulce productam abeunte ; sinistra basi inermis , inter medium et apicem obsolete bi-emarginata. Maxillce cornece subulatce , intus ciliatce , apice incurvce. Lingua mediocris seu ultra secundum articulum pai- porum labialium haud producta , coriacea , angusta , apice sub-rotundata , medio in dentem utrinque seta instructum prominula , paraglossis dilatatis mem- branacei s , linguce sub-cequalibus , obtusissimis. Labium emarginatum, sinus medio dente bi-fido auctum , utrinque rotundatum. Palpi maxillares exteriores Jiliformes articulo \.° brc' vissimo , 2.." cylindrico longissimo,'h° obconico prcB- cedente duplo fere breviore , l^." obconico longitudine secundi. ^0 OBSERVATIONS ENTOMOLOGKJUES , Palpi maxillares inieriores articuUs cequalibus , i." sub-cyìindrico incurvo , 2.° ovali. Palpi labiales articulo i." brevissimo lingute adnaio , 2.° brevissimo obconico lingucB cequali , 3.° et 4-° longioribus aqualibus , ilio cylindrico supra setis nonnullis instructo, hoc obconico. Antennoe Jìliformes ; articulo i .° cylindrico crassiori , 3..° brevissimo obconico , 3." prcecedente duplo fere longiore sub -cylindrico , l^.^'que praicedenle paulo breviore obconico , glabris nitidis , sequentibus sub- cylindricis longioribus cequalibus griseo villosis. Caput maj'usculum collo indislincfo. Thorax cordaius vix-transversus , margine laterali re- Jlexo , basi emarginatus seu angulis posiicis pro- minulis acutis, dorso longitudinaliter canaliculatus aniice posiiceque transversus impressus. Abdomen (seu potius corporis pars elytris obtecta ) ovale , aut obovatum , oblongum. Elytra sub-connata , punciato-striata , strìarum inter- stitiis impunctatis , apice integra. Scutellum minulum. Alce nullce in omni sejKU. Pedes cursorii, antica tibiis lalere interiore haud emar- gìnatis , larsisque ^ articulis tribus primis parum dilatatis. Corpus depressiusculum. Magnitudo Nebrias inter et Leistos media. Color obscurus. PAR l-RANC-ANDRK BONELLI. 7I La bouche des Alpées présente la méme analogie avec celles des Nébries, que nous avons remarquée entre la bouche des Garabes et celle des Caloso- mes , et je n'ai établi ce genre que sur des carac- tères secondaires qui par certaines considdrations m'ont paru avoir la méme valeur dans ce genre , que 1 on a accordée aux parties de la bouche dans les autres , d'abord parceque les organes des ani- maux paraissant conformés et modifiés par les actions qu'ils opèrent , et que les actions sonfc peut-ctre elles-mémes subordonnées et réglées d'après les fonctions auxquelles cette sagesse su- prème qui n'a rien créé d'inutile ni d'imparfait , a destine chaque genre , il serait étrange de penser que la nature ait donne aux difFérens insectes, qui se noui'rissent des mémes substances, une oigani- eation de bouche toujours particulière , ce serait encore s'opposer à sa marche également qu'à ses vues que de croire que ces différences que l'oa observe dans les pattes , les ailes , les antennes , la forme du corps, etc. de certains insectes fournis d'ailleurs des mémes organes manducatoires, ne tien- nent à rien d'essentiel dans l'economie animale , et qu'elles ne soient que l'effet du pur hasard. Dans les Caral)iques la nature ayant donne à des gonres difi'érens destinés pour la destruction des mémes insectes une bouche également conioimée, elle parali avoir reservé les différences aux organes, JZ OB5ERVATI0KS ENTOMOLOGIQXJES , qui ticnneut directement aux maniòres de les clier- cher , de les poursuivre , et de les saisir , ainsi a-t-elle donne des pattes de devant lavgcs et den- tées à ceux quelle a destinés à se nounir des in- sectes qui vivent dans la terre , elle a accordé les ailes à ceux qui en devaient chercher sur les arbres et les plantes , et les a refusées à ceux qui, con- damucs à vivre des insectes qui passent leur vie sous les pierres , les écorces, etc, n'étaient point censés en avoir besoin. On ne sera dono pas sur- pris si des Nébries pourvues d'ailes et ayant en conséquence la faculté de se transporter aisémcnt partout , habitant les pays de plaine, les bords de la nier et des rivières , etc, j'en ai détaché et sé- paré celles qui dépourvues d'ailes ne peuvent se transporter d'un endroit à l'autre qu'à laide des pattes, et habitent exclusivement les pays montueux et froids ; ainsi les Alpées sont-ils tout-à-fait particuliers aux hautes montagnes et sur-tout à la chaine des alpes , et entièrement étrangers aux plaines et aux coUines du Piémont. Leurs pattes beaucoup plus longues et plus gréles que celles des Nébries , leur donnent plus de facilité .pour attraper à la course les insectes qui doivent leur servir de pàture; leur corselet de mcme que dans la plus part des Carabes porte à sa base de chaque coté une saillie ou dent qui mauque dans les Né- bries auxquelles cette saillie empècherait l'écarte*- PAR PRANC-ANDRE BOKELLI. 73 - inent des él^'tres et cn conséquence le drploye- mcnt des ailes, pendant le voi; leur abdomen comme dans les Carabiques proprement dits qui sout dé- jjourvus d'alles, se présente sous une forme plus ova- iaire que carrée , ce qui parait leur étre aussi plus avantageux pour suivre dans les trous de la terre les autres insectes ; leurs élytres par une justc conséquence de la privalion des ailes sont plus ou moius soudées ensemble, et l'insecte ne peut polnt les ouvrir; l'écusson enfin comme dans la plus \ part des insectes qui ont les élytres soudées, est très-petit et peu apparenf. A tous ces caractères qui ont rapport immédiatement aux manières de vivre , oa peut en ajouter encore quelques-uns moins importans tels que les antcnnes qui dans les Alpées sont proportionnellement plus minces et plus longues que dans les Nébries , le corselet proportionnellement plus long aussi , et les élytres dont les iotervalles cntre une strie et l'autre n ont àucun point enfoncé. Les màles des Alpées ont comme les màles des Né- bries les trois pi-emiers articles des tarses anté- rieurs un peu dilatés et l'abdomen un peu plus étroit que dans les femelles , dans quelques espèces la eouleur paratt varier aussi d'un sexe à l'autre. Un seul Alpée a été bien décrit jusqu'ici , et c"est le Caraòus Helhvigii de Panzer /a^c/V. ^^.,fg. 4 qui servirà par conséquont de lype à ce gc^nrej K 7^ OBSERVATIONS ENTOMOLOGIOUES , à cette espèce qui est indigène de l'Alleningne ; nous en ajouterons 5 autres nouvelles que M/ de Clairville déciira , je pansé , parmi ses Nébries. 1. Alp. tihialis. N. nova species. Alp. niger subtus piceus^ elyiris punctato-striatis anten- narum basi, palpis, iihiìs tarsisque rufis, Magnitudo Alp, Hellwigii aut paulo major et latior ; caput nigrum inter antennas utrinque parum impres- sum , antennarum articulis 4 primis palpisque rufis f lliorax quam in congeneribus omnibus latior, mar- gine laterali sub-rugoso; elyira nigra nitida antice vix angustiora , profunde striata , striis sub-puncta- lis, prima elytri apicem attingente , secunda tertia- que coeuntiòus apicem elytri vix attingentibus , quarta quintaque itidem coeuntibus, sexla septimaque simpli- cibus ab elytri apice distantibus , octava et nona elytrum perambientibus ; corpus subtus piceum yè- moribus aniicis abdomineque rufescentlbus , tibiis tarsisque omnibus rufis. long. 12 millim. , hit. 5 millim. ? . Cette espèce m'a été communiquéepar M.Maximilien Spinola , et appartieni aux moatagnes de la Ligurie. 2. Alp. gagates N. nova species. Alp. niger nitidus unicolor , thorace angulis anticis acute prominulis , margine laterali reflexo rugoso , elytris striis profundis punctulatis. Magnitudo et statura omnino prcecedentis ; iotus niger unicolor-, caput inter antennas utrinque sub-impres- PAR FRANC-ANDRÉ BONELLI. 'jB sum, antennis palpiique concoloribus; thorax cordalus antice anguslalus , angulis magis quam in reliquis acutis promìnulisque-, posiice adìiuc angustiar ut in AIp. Hellwigii , angulis deflexiusculis acutis^ mar- gine laterali valJe rejlexo sub-rugoso ; elytra striata striis profundis punctulatis , omnibus , suturoe pro- ximis exceptis , procul uh elytri apice , et solitarie ierminanlibus ; pedes omnes nigri gracillimi. Longi- tudo i3. millim. latit. 4 7- <^- ;. Celle-ci qui me paraìt avoir quelques rapports avec une certame espèce qiie j'ai vù dans la collectioa de M.' le Professeur Jurinb sous le nom de Nébria rufifrons , habite les alpes ; sa feraelle m'est in- connue. 3. Alp. castaneus. N. noca specìes. Alp. castaneus , antennis basi et ore Jerrugineis , iho' tAV\v.. race margine laterali levi , coleoptris obovatis. Duplo minor Alpeo gagate , totus castaneus antennis apice , pedihus anticii et ano dilutioribus , illarum articulis 4 basilaribus et ore Jerrugineis ; caput inter oculos minime impressum ; thorax margine laterali parum rejlexo, levi ; elytra striis punctatis , prima et secando integris reliquis solitarie procul ab elytri apice terminantibus , pedes corpori concolores al antici uii onus minus castanei, Jjongitudo 9 mil" lim., Lati tudo 4 millim. 9 . Cette espèce qui paraìt la Néhrie dont Monsieur de Clairville a pailé dans son ouviage /. //., p. i44> t\ 76' OB3ÈRVATrONS ÉNTO^tOLOGlQUES , a étv trouvée par M.' Pevroleri dans la vallee de Viù sous d,es piert-es. La déscription còmmé les. dirnensions quèje viens d't'h donnei- ont été -prises de deiix excmplaires feniellcs , le mille , qui est heaucoup plus rare et dont je tt'ai memo encore vù quun seul exeriiplaire p;umi ks 4 o^^ ^ individus de la coUection de M.' Peyrolerì , paratt avoir la méme longueiir vtjfue la femelle , mais -son abdonien est un. peu plus étroit. M.' Peyróleri possedè encore une variété dél.cette espèce dont la couleur est beaucoup plus obscure, et dònt la grandeur approche de celie de Y A Ipceus gagates. • ' '■ - ' , .'i 4. Alf. ferrugineus N. noi>a species. ■■ . < j Alp. forrugineus immaciilafus , thorace margine làte~ '^'■■^ rali levi, coleoptris ob-ovatis. Slafura et magniludo orriniko Alpi cdstanei at . iotus ■''•''■" Jerruginéus thorace et ano dilutioribies ;' capu^ iater anfennas impressione nulla notaiumi ;■^tho^ax^mar- ■ gine laterali vi.v refiexo Icvissimo ; coleopira antica paulo angustiora strìaio-^punctata siriis prima et secunda a sutura apicem elytrorum ■ attingentibus , reliquis ante elylri apicem solitarie' terminatis'^ corpus iotum subtus citm pedibusferrugineum abdomine, apice proesertim , paulo dilutiore ; Alpceorum miài cognito- rum minimus. Lan% g millim, lat. 3 {. ii ^-^ 4 etc. On voit qu'en donnant à y differentes valcurs , on pourra construiie de la mèine manière tout nombre dont le logarithme égalera y et l'on remarquera que chacune des suites infinies de développautes successives qui en résultei-a , pourra étre exprimée , étre somme'e, par un are fini de spirale logarithmique (4). 8. Les valeurs de x, x, x, x, etc. donneut encorc 1 li Ili os-^x + x- etc. =R( r — ^•♦■-T-T— etc. ) I FAR AT. DU BOlS-AYWé. é^ ou x — x + x — ctc. =Rsin.j Il JT on troll vera de méme X — X -i-x — etc. =Rsio.t'.;^ I III T et dans la supposition de R = i X — x + x — etc. = sin. ^ li ir X — x + x — etc. = sln.v.x I III T ce qui est encore une propriété assez singulière des développnntes successives d'un are de cercle. 9. Enfin si l'on voulait connaìtre la valeur que l'ou doit douner à y poiir que deux développantes prises au hasard dans la suite de ces courbes soient égales entre-elles , il suffirait d'égalor leur expression en y^ et cette équation donne de suite la valeur de y par une simple extraction de racine; par exemple, si je vfux connattre l'are de cercle qui soit égal à sa déve- loppante, je fais x=x I c'est-à-dire Rr-^r d'où 7-^2 et Jt=3R mètre. e'est l'are égal au dia- 88 DES PROPRIÉTÉS DES RAYONS DE COUr.PURE, ETC. IO. Je ne pousserai pas en ce moment ces recherches plus loin , j'ai seulement voulu faire voir ici qiie le théorème que j'ai démontré au commencemcnt de cet écrit pouvait donnei" lieu à dos découvertes intéres- santes sur les développées et les développantes des courbes planes (*). (*) Ce m^moire a élé redige en Égyple dans le couraut de l'an 8 de ]a Bépublique fran(;aise. -lei. ClalJci/ai J'c.PJM.c/ MtuA . l 'c/JO Vari II PI I •''V r «9 OBSERVATIO DÙORUM FffiTUUM UNO OVO INCLUSORUM , ET UNO, KODEMQUE AlilNII LIQUORE NATANTIUM. ^^ ' HORATII GARNERI. Lecta die 4 aug^isti 1807. V^uoD certuni est in animantium generationis scien- tia , id obseivationibus eductum fuit , bine phoeno- luena, quae in generationis processu raro contingunt non negligenda mihi videntur, utpote quae ad tene- jbrosum adbuc bujiisce mirabilis functionis opus lucera aliquam adferre aliquando valent , quod citius eventu- rum sperare fas est, si ista phasnomena versatissimoruni in omni scientiarum genere virorum indaginibus , ac disquisitionibus subjiciantur. Hce scilicet considera tiones Taurinensi scientiarum et artium Imperiali Academiee tradere mihi persuaserunt rarissimam , quee sequitur , observationem. Rosa Azimonti , uxor Joseph Delsan in hac urbe nono kal. augusti , anno MDGCGYII geminas peperit M co OBSERVAATiO DUOnUM FCETUUM , ETC. infiintes , me obstetricanle, hiuc sècunàcs , ut vocant , ( idest quod velamenlum infantiuni intus fuit ) paullo post excidcrunt. Ego perlustrando, et pertentando num istse secundct totae essent utero expressae, uti piudentise est, nisi forte aliquld esset adhuc protrahenduin , non parum miratus sum , quod una placenta duobus funiculis iimbilicalibus preedita , unum chorion, una tantum amnios adessent , iiempe quod unicum ovum geminas foetus iucludeiet ( uti videre est in icone, quam hic exliibeo ) ( Tab. IT ). Tane certior fàctus per diligentes investigationes non duas placentas esse conjunctas , ut aliquando accidit , aduotante Hallero *, Baudelocque **, aliisque, exco- gitavi per unam umbilicalem arieriam injicere tepidaiu aquam , ut poteram extemplo , quae in alteiius ramos fluere manifestum erat ex eo quod tota placenta tur- gebat, quod observatum est a Levret, et Smellié vel in placenfis vere distinctis ***. Insuper nihil dubii superesse poterat , qmn ano feetur unico ovo essent inclusi , et uno eodemque amnii li- quore natantes , nam iste liquor paullo ante partum uno tempore qua data porta ruit , bine fcetus unus , et alter brevi temporis momento in lucem prodierunt ; namque, quod magis comprobat, nuUum adei-at seplum * Elern. physiol. , tom. Vili , pait. I , lib. XXIX , pag. J24, edit. Bernae i766« ** Att des accouch., tom. I, pag. 256, édit. Paris 1789. ***. Haller ut supra pag. 225 , nota x. Ac.iJ.I.lV^uj.- ./.-j Jc. J'/iu.i >■/ Mi /A . I W.X.Ì Urt.!'. J :./',. .K: téU'/f'^y^ Jifwt.t/l'^u.-^' nORATII CABNERI. 9I in ovo ab lUraque amnio conflalum , nulliis limbus , nulla've fimbriae, quae islius septi essent reliquia? , imo pcipulifa imdoquaque erat interior ovi supcrfìcics. Plarenlce voliuucn duajum circiter placentaì-um volu- niini rcspondcbat. Geminai autem infantcs adeo consi- miles ortae sunt, ut nullo proprio sigoo distingui una ab altera possct post aliquot boras ; antea enim primigenia dignoscebalur a rubicondiore corporis babitu ex eo, quod partus labores ìpsa magis sustulisset; uniuscujusque ge- ininfe corporis volumen unigenae submediocre adeequa- Lat; valebant ipso?, et valent adhuc. Dixi, rarissimam esse istiusmodi observationem , re enim vera Bak et Mery tantum id observasse notat Hali.erus • , et ait : sunt iamen paucissima exempla gè- mellonim in eadem amnio reperlorum , quorum aliqua vix fidem. invenìunt\ Baudelocque ** nullum referens exemplum ita scripsit : dans le prem.ier cas le chorion et l amnio s ne forment qu'une seuté et ntéme poche , dans laquelle les jumeaux sont baignés par les mémes eaux et il n'y a quun placenta ou bien Us deux masses pa— raissent n'en /aire quune. * Ut siipra pag. 191. ** A« des acconcli., tom. i, chap. VU, pag. 637, édh. Paris 1789. 92 DESCRIPTION D'UN INSTRUMENT PROPRE A INDIQUER , ET A MESURER l'iNCLINAISMI DES VENTS A l'hORIZON, n T OBSERVATIONS SUR L'ìNFLUENCE DES VENTS INCLINÉS , PAR RAPPORT AUX VARIATIONS BAROMÉTRIQUES. PAR HYACINTHE CARENA. . Lne^i U ^P3act du 2$ lu^vembire i8oS. ...V .IV. .,..■- )v . 1^ J_iE raisonnement paraìt démontrer que les vents doivent avoir quelquefois des directions plus ou moins Incliaées à l'horizon, soit à cause des inégalilés de la surface de la terre, soit parce que le changemcnt de pression , qui est la cause immediate du vent , peut avoir lieu dans un endroit quelconque de l'at- mosphère. PAR ITYACIJTTIIR CARENA. rj3 L'obsei'Vatìon parait venir à l'appui de ce raisonne- ment, puisque l'on voit que la poussière, la neJge, et aiitres corps se meiivent quelquefois dans l'atmos- phère selon des directions plus ou moins dioignées de la verticale , ce qui suppose que des courans d'air se mcuvent aussi dans les mèmes directions. D'après cecl j'ai pensé , que si jamais les vents pouvaient affecter réellemcnt une certaine inclinaison, l'dtude de cette inclinaison , sur-tout dans les pays plats environnés de hautes montagnes, ne seraitpas dépourvue de quelque intérét , et de quelque utilité. J'ai donc imaginé un instrument propre à indiquer, et à me- surer la vraie direction des vents , quelque soli l'angle qu'ils pourraient faire avec le pian de l'horizon. En voici la description. La figure démonstrative ci- jointe ( PI. Ili ) représente l'anémoscope surmonté de l'appareil qui fait le sujet de ce Mémoire. L'arbie CG est prolongé de quelques déciinètres au-dessus de la giiouotte G : au point C il se partage en deux brag CBD , CBE qui forment comme tine cspèce de chassis, dont le pian par construction est toujours en équerre avcc le pian de la gironetteG, quelle que soit la po- sition que le vent lui fasse prendre. Les extrémites E. D de ce chassis portent la plaque rectaugulaire H de fer mince , dont le poids est exactement en équi- libre avec le contrepoids P: elle est montée sur deux pivots qui entrent dans les troux E , D des deux ex- trémités des bras du chassis. Cette plaque qui a 35 g4 DESCRIPTION D'ON INSTRUMENT , ETC, centlniètres de hauteur sur 5o de longucm' est refenue dans une position quelconque PH, LK, etc. moyennnnl le frottement cause par le ressort m qui presse coaire le cercle de cuivre o qui est fixd à la plaqne, et toiirne avec elle. La quantité de frottement est rigide par la vis n , moycnnaut laquclle on augmente cu l'on diminue •k volente la force du ressort. Le cercle de cuivre o est divise eu ses degrcs pour évaluer l'angle que la plaque fait avec l'horizon. Le pendule S sert h. indicjuer par ses mouvemens la présence du vent, ce qui est indispensable pour ne pas attribuer à un vent actuel la position de 1 instru- rnent, laquelle peut-étre ne serait due qu'à un vent précédent qui , ensuite , aura cesse, Cette précaution est extrèmement nécessaire, et elle doit s'étendre à tous les cas , où il s'agit de prononcer de l'existence actuelle d'un vent d'après la position des anémoscopes : car il peut arriver que la direction de l'anémoscope au moment de l'observation soit l'effet d'un vent qui a soufflé prétédemment, et qui n'existe plus. D'après cette description l'on con90it aisément que, si un vent quelconque soit horizontal , soit oblique vient trapper l'instrument , la gii-ouette G en suivra l'impulsion, en se plagant dans le pian meme de la projection du vent : tandis que la plaque H dont le pian par construction est en équerre avec celui de la girouette, suivra nécessairemcnt la directioa .:■: PAR HYACINTHE CARENA. yly du VeùtVet'le cercle o, qui est fixé à la plaque, et se ineut avec elle, indiquera par scs difféi-entes positions tous les angles qua les vents pouiraient faire avec l'horizon. Peut-étre cet instrument couvenablement place sur les montaghes qui dominent les gorges pourrait-il fóurnir des données pour réclaircissement de certains points de meteorologie. Peut-étre devinerait-on pour-» quoi, par exemple, tei vcnt qui aujourd'hui est froid, le jour suivant est chaud, ou viceversa: et lon par- viendrait apparemment à expliquer d une manière plus heureuse tant de questions météorologiques que chacua se platt à décider à sa manière, mais dont je n'ai pourtant trouvé .jusqu'ici aucune résolution qui m'ait paru satisfaisante et rigoureuse. Placée ;\ plus de dix lieues des alpes , la ville de Turin ne m'a point paru propre aux recherches que je viens d' indiquer; je me suis donc borné ò. examiner, si l'olìliquité que peuvent encore avoir les vents , lors- qu'ils nous vieunent des montagnes, n'iufluerait point sur la pression de l'air, et par conséquent sur la hau- teur du baromètre. Cet instrument a été construit et place le 20 avril dernier sur la petite. tour méiidionale de l'observatoire d'après les ordrcs de M. de Balbe, Recteur de l'Aca- démie des études de Turin, suivant l'avis de M. le Professeur Vassalli-Eandi dont on connait le zèle pour les piogrès de la physique. C'est alors qu'on a cora- mencé à en observer les mouvemeus, sur-tout à Idpoque 9 8 DESCRIPTION d'un INSTRUMENT , ETC. des vents un peu forts , ce que l'on a contiaué de faire pendant l'espace de luiit mois. Voici quels en ont été Ics résultats. Toutes les fois qu'un vent un peu fort frappait l'ap- pareil, la girouette en suivait l'impulsion , et la plaque tournait d'abord avec elle : puis lorsque la girouette s'était fixée dans le pian de la projection du vent , la plaque cominencait aifecter différentes positions , en prenant souvent une inclinaison de haut en has de 35, 2o , jusquà 3o degrés *. J'ai remarqué en catte occasion cjue la plaque est 3)eaucoup plus inconstante que la girouette: lors mème que cette dernière regarde un méme point de l'horizoa pendant un certain tems , la plaque change d'inclinaisoa presque à chaque instant. Ce n'est qu'à l'appi-oche d'uà tems pluvieux , que la plaque ma paru garder son inclinaisou pendant des espaces de tems plus consi- dérables. A lobservation de l'inclinaison de la plaque j'ai presque toujours joint 1 inspection du baromètre , sans que j'aie pu remarquer le plus léger petit mouve- xnent dans le sommet de la colonne de mercure. '* On He parie ici que des positions obliques de la plaque vraiment dues ila direaion des vents; d'autres fois l'inclinaison de la plaque de bas en haut pouvàii ctre produite taiitot par le mouvemcnt de rotation de la maclùne cntière, taiitòt par la réRexion du vent lieuttant sur la coupole conique MN, aloot la petite touf est sunnootée. ^carif./.iVajJc ^■., ^J}(y,..-/Mz//i.tS/.XJh,tJ/JYy///\;^. 1 f^..; *- W"..trt', .-f 7^< PAR IIYACIKTHE CARENA. * gy Au reste il est possilile, il me paialt méme pio- bable que dans d'autres endroits, et dans des circon- stances diffc'rentes rinclinaisoa des vents à lliomoa puisse ótre plus forte , et jjlus constante , et capable de déployer une infiuence marquée sur la pesanteur de l'air, et sur- la qualité thermométiique, et hygro- mdlrique de certains vents, et c'est d'après ces con- siddrations que j'ose la proposer. JV 98 MESURE GÉOMÉTRIQUE DES CORPS REDUITE DANS LA METHODE LA PLUS SIMPLE ET PRESQUE GÉNÉAALE. PAR M.' JOSEPH ROSSI -AMATIS. Lue à la séance du 31 inars iSoj. DEFINITION. T» I. li / A p PELLE élémens ou scciions élémentaires d'uà corps , toutes les sections que Fon peut imaginer dans ce corps, depuis la base jusqu'au sommet, parallòles au pian de la mème base. Les segmens ou les troncs sont toutes les parties du mème coi'ps, formécs par des sections élémeutair^. D E M A N D E. 2. Soit donne un corps, qui ait tous ses éli'mens proportionnels aux élémens correspoudans d'un autre 1 PAR M. JOSEPH ROSSl-AMATIS. gg corps de la mt*me liauteur, ces ckiix rorps seront ■toujuurs proportionnels soit à leurs bases , soit aux autrcs éléiiicns correspondans. COROLLAIRE 1." 3. Un parallf^Upòde ou un autre prisma quelconqne, est toujours (^gal i\ une de ses bases ^gales , multipliée pai- toute la lianteor. Donc en general, un corps quel- conque, qui ait aussi tous ses élémens égaux entr'eux, sera toujours dgal à une de ses bases multipliée par toute la hauteur. COROLLAtRE ?." ' 4. Un prisme triangulaire placd sur une de ses faces paralk'logrammiques , prise pour base, est toujours dgal à cette base unique, multipliée par la moitié de la bauteur : donc en general , tont corps quètconque , qui ait, de mt-me que ce prisme, ses élémens pro- portionnels à l^urs distances du sommet, sera toujours égal à sa base unique multipliée par ta moitié de la hauteur. .HOITA;iTfcHOM ' r COROLLAIRE 5.* 5. Un tronc «yuelconqtie du prisme triangulaire est toujours ^gàl èk U spmme' de ses bases, multipliée par . 100 MESUnE GÉOMÉTRIQUE DES CORPS , ETC. la moitlé de la, hauteur: donc un covps quelconque qui ait tous ses élémens proportionnels à leurs dis- tances d'un nicme point.élevé au-dcssus de ce méme corps, sera toujours égal à la somme de ses bases , niultipliée par la moitié de la hauteur. COROLLAIRE 4'* .1,6. Enfin , une pyramide quelconque est toujours égale à sa base multipliée par le tiers de sa hauteur: donc en general un corps quelconque qui ait ses élé- mens proportionnels aux carrés de leurs distances du sommet, comme le sont ceux de la pyramide , sera aussi constamment égal à sa base multipliée par le tiers de sa hauteur. r.i-ii Oli; THÈ OR È ME I." fj. Tout cylindre sera toUJòurs égal à la. moitié de ses bases, plus deux fois l'élénient qui est place à la moitié de la hauteur , le, \\tout multiplié par le tiers de la méme hauteur. ci oiipidu .'iiU DÉMONSTRATION. Le cylindre est ce corps dont les élemens sont au- tant de cercles qui ont leprs centres en ligne di-aite perpendiculnire ou oblique à; l^ars plaris , et qui sont . PAR M. JOSEPH ROSSI- AMATIS. 10 T tous (?gaux entr'eux: clone ce cylindre ( §■ 3 ) est égal à une de ses bases raultipliée par toute la hauteur : dono il est encore égal à la moitié de ses bases , plus deuK fois l'élc^ment du milieu , ce qui i'ait en tout tiois fois une scule base , le tout multiplié par le tiers de la hauteur. Ce quii Jallait démontrer. COROLLAIRE. 8. De mome telle partie que ce soit du cylindre pro- duite par des plans qui passent par l'axe , ou qui lui soient parallèles, et généralement un prisme quelconque ou un autre corps qui ait tous ses élémens égaux entr'eux , sera toujours égal à la moitié de ses bases, plus deux fois l'élénient du milieu , le tout multiplié par le tiérs de la hauteur. THÉORÈME 2.' (). Un paraboloide , soit droit , soit oblique, est tou- jours égal à la moitié de sa base unique , plus deùx fois l'élément du milieu , le tout multiplié par le tiers de la hauteur. DÉMONSTRATION. Le paraboloide est ce corps dont les élémens sont autant de cerclos qui ont leurs centres en ligne droite ^02 JIESURE GEOMETRIQUE DES CORPS , ETC. et sont proportionnels à leurs distanccs du sommet de pe corps. Donc le paraboloide ( §. 4 ) est égal h sa jcule base nmltipliée par la nioitié de la hauleur , ou à la moitié de la méme. base niiiltiplióe par tonte la hauteur. Mais son élément du milieu est équivalent à la mcme moitic de la base; donc le paraboloide sera encoi'e égal à la moitié de la base, plus deux fois \'é\é- inent du milieu . le tout multiplié par un tiers de la hauteur. C. Q. F. D. e O R O L L A I R E. lo. Il en est de méme d'une partle quelconque du pai-aboloide produite par des plans qui passent par son axe , comme aussi d'un onglet parabolique quel- conque , et en géuéral de tout autre corps qui ait aussi ses élémens proportionnels à leurs distances du «ommet de ce corps. THE ORE ME 3/ li; Un ironc de paraboloide est toujours égal à la moitié de ses bases, plus deux fois l'élément du milieu, le tout multiplié par le tiers de la hauteur. DÉMONSTRATION. Dans le trono du paraboloide le? élémens sont pro- portionnels à leurs distances du somraet du paraboloide- PAR M. JOSEPH ROSSl-AMATIS. lo3 cntier; donc ( §• 5 ) ce mCine tronc de paraboloide est ógal à la somme de ses bases, mulliplic'e par la moitié de la hauleur, cu à la moitié de ces mcmes bases, multiplice par toute la hauteur. Mais soii t'ié- ment du milieu est équivalent à la mime moitié de ses bases ; donc ie méme tronc doit ctre aussi égal à la moitié de ses bases , plus dcux fois lélément du milieu , le tout multiplié par le tiers de la hauteur. C. Q. F. D. COROLLAIRÉ. 12. Il cn est de mème de telle partie que ce soit de ce mcme tronc produite par des plans qui passent par soa axo; corame oussi d'un tronc quelcouque d'on- glet parabolique , et en general de tout corps qui ait ses élómens prbportionnels à leurs disJaoces d'un mème jioint élcvd au-dessus de ce mème corps. •fHÉORÈME 4-* i3. Un cane quelconque soit droii, sòil ohlicjne, est ioujours égal à la moitié de sa base unique^ plus deux fois l'élément du milieu, le tout multiplié par le tiers de la hauteur. 104 MESURE GEOMETRI QUE DES C0RP5 , ETC, DÉMONSTRATION. Le cone est ce corps dont les éli^mens sont autant de cercles qui ont leurs centres en ligne dioite, et sont proportionnels aux cari'és de leurs distances de son sommet : donc ( §■ 6 ) le méme cone est égal A sa base entière mullipliée pai- le tiers de la hauteur: mais le doublé de son élément du milieu est équivalent à une moitié de la base ; donc le cone mème doit ctre aussi égal A la moitié de la base , plus deux fois l'élé- mcnt du milieu , le tout multiplié par le tiers de la hauteur. C. Q. F. D. COROLLAIRE. 14. Il en faut conclure de méme d'une partie quel- conque du cone produite par des plans, qui passent par son sommet , comme aussi d'une pyramide quel- conque , et en general de tout corps qui ait aussi ses élémens proportionnels «aux carrés de leurs distances de son sommet. THÉORÉME 5.* i5. Un trono de cone est toujours égal à la moilié de ses bases, plus deux fois l élément du milieu, le tout multiplié par un tiers de la hauteur. PAR M. JOSEPH ROSSI-AMATIS. Io5 DÉMONSTRATION. Un tronc de cone se divise en deux parties , dont la hauteui" est celle du méme tronc , et qui sont, un petit cone inscrit ayant les còtés parallèles aux cótt's du mt-me tronc , et un solide creux dont les ék'meus sont autant d'armilles proportionnelles à leurs distances d'un mCme point (-leve au-dcssus du mème tronc où le còte du petit cone coupé le coté ojjposé du grand cone entier : mais chacune de ses parties est t'gale ù la moitié de ses bases, plus deux fois l'élénient du mi- lieu , le tout multiplié par le tiers de la hauteur; donc le tronc méme du cone sera aussi égal à la moitié de. ses bases, plus deux fois l'élénient du milieu , le tout multiplié par un tiers de la liauteur. C. Q. F. D. COROLLAIR7:;. i6. Donc il faut conclure la méme chose d'une parfie quelconque du méme tronc de cone , produite par des plans qui passent par le sommet du cone entier^ comme aussi d'un troiic quelconque de pyramide , et en ge- neral d' un autre corps quelconque , qui ait ses élétticns proportionnels aux carrés de leurs distances d un méme point élevé au-dessus de ce méme corps. O Io6 MESURE GÉOMÉTRIQUE EES CORPS , ETC. THÉORÈME 6." 17. Un hyperboloì'de soit droit , soit oblique ., eussi hien qu'un segment ou tronc quelconque du méme , sera ioujours égal à la moitié de ses bases, plus deux Joìs. l'élément du milieu , le tout niultiplié par le tiers de sa propre hauteur. DÉMONSTRATION. L'hyperboloi'de est ce corps dont les élémens sont autant de cercles qui ont leurs centres en ligne droite, et sont proportionnels à leurs distances du sommet de ce corps multipliées par les distances d'un autre point plus élevé : le méme hyperboloì'de est donc compose- de deux parties de sa mòme hauteur , qui sont un pa- raboloide inscrit , et un solide creux qui a pour élé- mens autant d' armilles proportionnelles aux cai-rés de leurs distances du sommet. De plus chacune de ces parties et chacun de leurs segraens ou troncs , est toujours égal à la moitié de leurs propres bases, plus deux fois l'élément du milieu , le tout multiplié par un tiers de sa propre hauteur. Il faut donc que la méme chose soit aussi de l'hypei'boloìde entier , et d'un segment quelconque ou tronc du méme. C. Q.. F. D. PAR M. JOSEPH ROSSI-AMATIS. J07 COROLLAIRE. 18. H en faut conclure de nticme de chaque partie de l'hypeiboloide, oli d'un segraent ou tionc quelconque, formée par des plans qui passent par son axe; comtne aussi d'un onglet hyperbolique quelconque, soit entier, soit tronqué , et en gdnéral de tei autre coips quel- conque dynt les clémens soient piopoitionnels aux pro- duits de leurs distances de deux points placés tous les deux au-dessus. T H É O R È M E 7.' 19. Un elypsoìde soit droìt , soit oblique , et un se- gment quelconque ou trono du méine , sera toujours égal à la moitié de ses bases , plus deux Jois lélément du milieu , le tout mulliplié par un iiers de sa propre hauteur, DÉMONSTRATION. L'elj'psoìde est un corps dont les éléraens sont aufant de cercles, qui ont leurs centres en ligne droite, et sont proportionnels à leurs distances du sommet de ce corps multipliées par les distances du pian de la base. Oa peut dono considérer cet elypsoVde comme partie d'un paraboloide circonscrit ayant la mènie hauteur, et dont To8 MESURE GÉOMÉTRIQUE DES CORPS , ETC. la parile qui en reste, soit un solide crcux aussl de la mcme hauteur , dont les élémens soicnt autant d'ar- milles proportionnelles aux canés de leurs distances du somraet. De plus cette partie du paraboloide , le paraboloide lui-mcme , et un quelconque de leurs se- gmens cu tronc est toujours égal à la nioitié de ses bases, plus deux fois l'élc^raent du milieu , le tout mul- tiplié par un tiers de sa propre liauteur ; la meme cbose dono doit étre aussi de relypsoide et d'un scg- ment cu tronc du méme. C. Q. F. D. COROLLAIRE I." 20. Il en faut conclure de méme de chaque pai-tie du méme elypsoide , ou d' un segment ou tronc de ce solide , formée par des plans qui passent par son axe , et de méme d'un onglet quelconque élyptique , soit entier , soit coupé , et généi-alement d'un corps quelconque , dont les élémens soient proportionnels aux produits de leurs distances de deux points qui existent l'un dessus, l'autre dessous. COROLLAIRE 2." 21. La splière est un elypsoVde droit, dont l'axe entier, qui lui sert aussi de hauteur , est égal au diamctre de l'élément du milieu. Donc la splière méme , tous ses segmens ou troncs , et toutes ses autres parties qui soient I>AR M. JOSEPH ROSSI-AMATIS. I09 formdes pnr dcs plans qui passent par l'axe, comme on a dé]h dit pour l'elypsoi'de cn general, sera toujours égale à la moilié de ses Lases, plus deux fois l'élément du milieu, le tout multiplié par un tiers de sa propre hauteur. O BS E R V AT I O N. 2.1. La méthode que je viens d'expliquer sert à me- sui'er le volume de tout segmcnt de cyliudre , de cene, et de conoide déterminé par dcs plans parallèles, et inclin(?s comme que ce soit vers le pian de la base. L'oa mesure aussi par-là plusieurs autres parties de ces corps ronds, de méme que plusieui's et très-diffe'rentes parties de ce qu'on appelle onglet , dont les élcmeus sont des triangles rectilignes scmblables entr'eux , et semblablement placés entre deux demi-paraboles, cu deux demi-liyperboles , ou deux demi-elipses , qui s'èntrecoupcnt dans un diamètre commun. On mesure de la méme mauière tous les corps ronds , soit droits, soit obliques , dont les sections planes , qui passent par l'axe , représentent autant d hyperboles opposés , lesquels ont leur diamètre principal dans le cercle élé- mentaii'e du milieu , et le méme axe du corps pour diamètre secondaire: on mesure aussi tous leurs segmens. sS. Il est aisé de concevoir en oufre que l'on peut assujettir à cette méme loi la mesure de tous les corps, dont les ék'mens sont proportionncls aux produi(s de leurs distances égalcs , ou inégales de trois points placés, no MESURE GEOMETRIQUE DES CORPS , ETC, ou tous au-dessus , ou deux au-dessus , et l'autre au- dessoas. Il en est de incrae de plusieurs des coi-ps compris entre deux surfaces courbes, et parallòles, que l'on prendra poiir bases ; comme par exemple le corps compris entre deux surfaces de splières concentriques, ou bien le corps compris entre (Jeux surfaces de cones droits ayant le méme axe , et les cótés parallèles. En general on peut mesurer par cette raéthode tous les corps de quelque figure qu'ils soient , si ce n est pas toujours avec une précisiou absolue , du moins avec une approximation tròs-grande, et cela en les réduisant à plusieurs parties. 24. Par ce raoyen on calcule exactement , et lout d'un coup la solidité d'une entière enceinte de fortifi- cation depuis le pian du fosse jusqu'au coi-don avec ses cperons , un rempart entier avec ses escarjaes et ses rarapes , tout un fosse , tout un glacis , et nième le total d'un parapet ayant ses embrasures , pourvu que l'on ait soin de prendre pour bases de celui-ci ses deux surfaces intérieure et extérieure. Avec cette méme règie , qui de plus sera bien souvent dans ce cas la seule et unique mesure que fon puisse donuer , on calculei-a aussi exactement, et tout-d'un-coup un corps quelconque ti'ès-irrégulier dont les bases soient , lune rectiligne et l'autre curviligne , ou méme comme que ce soit dilférentes entre elles, pourvu toutefois qu'elles soient entre elles unies tout-à-fentour par des lignes dioites. PAR M. JOSEPH ROSSI- AMATI3. IH ADDITION D AUTRES DECOUVERTES RELATIVEMENT A LA SPHERE. ,.u, N segment de sphòre , qui n'ait qu'une base , sera toujours compose d'une sphère inserite de diamètre égal i\ l'axe de ce segment, et d'un solide crcux, dont les élémens seront proportionncls ;\ leurs distauces du sommet. La solidité du segment de sphòre sera dono égale au produit de sa base par la moitié de sa hautcur angmentée de la sphère inserite ayant la mcme hauteur. 2. Un segment de sphère, qui ait deux bases égales entra elles, c'cst-à-dire égalemcnt éloignées du centre , sera toujours égal à la somme d'une sphère inserite de diamètre égal à l'axe du segment , dont il s'agit , et d'un solide creux dont les élémens seront tous égaux à ces bases. La solidité du segment propose sera donc égale à la somme du demi-produit de la hauteur par la somme des deux bases, et de la sphère inserite de méme hauteur. 5. Un segment de sphère, qui alt deux bases iné- gales entre elles, sera compose ,d'un segment de sphère tangent à la base moindre , qui ait le mcme centre et le méme axe que le segment propose, et d'uà solide creux dont les élémens seront tous égaux entr'eux. il 2. MtSURK GEOMETRIQUE DES CORPS , ETC. La solidltc du segment propose sera donc aussi ^gale à la somme du demi-produit de sa hauteur par la somme des deux bases , et de la sphère inserite de mème hauteur. 4. Les splières ( ce qui est connu , et dont pourtant je donnerai une autre fois une preuve tròs-simple ) sont entre elles comme les cubes de leurs diamètres : un béniisphère est donc compose d'une sphère inserite qui vaut un quart , et d'un solide creux qui vaut les Irois quarts de l'hémisplière , mais le solide creux est égal au produit de sa base par la moitic, soit les l , du rayon , qui en est la hauteur, il s'ensuit donc que tout l'héraisphòre est égal au pi-oduit de sa base par les V 1 soit les f , de son rayon méme. Donc enfin en anultipliant le grand cerale d'une sphère par les 3 du diamètie , l'on obtiendra la solidità de la mcme sphère. 5. De plus un segment de sphère à deux bascs sera toujours compose d'un cylindre ou d'un tronc de cone ioscrit , ayant les mémes bases que lui, et d'un solide creux , lequel par la règie generale sera toujours égal à deux fois l'armille élémentaire du milieu muhipliée par un tiers de la hauteur, et par conséquent égal en- core à la moitié du cercle toujours quadruple de la- dite armille , lequel a pour rayon un coté du cylindre ou tronc de cone, multipliée aussi par ledit tiers de la hauteur. 6. Pareillement un segment de sphère à une seule base sera toujours compose li'ua cone iascrit, qui ait ' PAR M. JOSEPH ROSSI-AMATIS. ì ìZ la mcme base que lui et le mcnie somniet , et d'un solide creux qui sera aussi c'gal à deux fois l'ariTiilIe éló- inentaire du milieu multipliée par un tiers de la hauteur , £'est-à-dire égaì à la moitié du cercle qui a pour rayon un coté du cone inserii, multipliée de raéme par un tiers de la liauteur. Enfin le mème segment de sphère à une scule base sera toujours égal à sa méme base augmentée de la moitié de sa surfaee convexe, multipliée par uà tiers de la hauteur. Je me propose de donner sous peu de tems la dénionstration des théorèmes ci-dessus énoncés dans uu traité particuller. Jose me flatter qu'il ne sera pas mal accueilli des savans, et qu'il sera utile sur-tout aux jeuncs Géomètres, vu la simplicité des méthodes et l'étendue de leur usage. Ou y trouvera aussi la dé- monstration de la valeur de la surfaee de la sphère et de ses segmens , donnée par une voie très-simple , sans avoir recours à la considératioa des polyòdres iascrits ou circonscrita. ii4 A N A L Y S E DE LA PLÀNTE TAGETES LUCIDA DE CAVANILLES, PAR ANTOINE EVASE BORSARELIJ. Lue à la séance du i6 janviec :So8. D ANS le but de satisfa Ire au désir de M. le Prolcs- seur Balbis, j'enhepijs l'aniK^e derniòre l'analyse de la Tage1(s lucida, daus laquelle ce savant Bolaniste venait de reconnaitre , d'après sés qualitds extérieures* d'assez énerglques propviélcs médicamenteuses, Cette piante herbacée a une assez belle couleur d'un vert foncé, et exhale une odeur d'anis assez forte, sur- tout si on la frotte entre les doigts. Elle est d'un goùt amer aromatique qui n'est pas désagréable , laissant aussi le goùt d'anis. J'ai coupé en pctitcs partles une once de cette piante et je l'ai mise digérer dans 8 onces d'eau distillée pendant un tems suflìsant , ensuite j'ai procède à la PAR ANTOINE EVASE BORSARELLI. Il5 distillation par une chaleur bien grnduJe dans un alambic de verre. J'ai recueilli soigneusement l'eau avomafiqne qui en distillait, jusqu'ù ce que j'aie apercu que leuu qui restait aii-dedans de l'alambic , était très-chargée de malicres. Elle était colorre en rouge; j'ai laissé re- froidir le tout , ensuite je l'ai diicanté. J'ai fait digérer de la nou velie eau suv le magma rcsidu tant qu elle a para en dissoudre ; j'ai réuni toules ces teinturcs , et j'ai mis à part le magma qui est ixistc. L'eau qui a passe à la distillation était bien aromaliquc, un peu lattigineuse, elle avait l'odeui- et le goiit d'anis» On y voyait surnager un peu d'huile cssentielle bica semblable à celle d'anls. Cette eau examinée par les réactifs u'a donne aucun signe d'acidite , mais elle a présente tous les caractères dune eau aromatisée par une huile essentielle. J'ai passe ensuite à l'exameu des diflérentes teintures que j'avais réunies ensemble. Cette liqueuv avait une couleur rougentre et l'odeur d'auis; son goùt était àmer aromatique. Les réactifs ont exercé sur ces tein- tures Ics actions suivantes: i." La teinture de tournesol et le siiop de viole'.tes, ont été très-rougis ; 2.° Cette liqueur , versée goutte à goutte dans l'alcool » a al)andonné des flocons bUincs '.l'alcool est dcvenii rougeatre ; 3" Avec la solution de colle , de mucus animai , de 5,0 tanum ; aucun changement; 1 1 5 ANALYSE DE LA PLAKTE TJCETES LUCIDA , ETC. 6." Avec le tartrite de potasse antimonié la tei'uture est passée à une belle couleur jaune dorè sans au- cune précipitation ; 7.° Prussiate de potasse: auciin effct; 8.° La potasse caustique, la sonde, l'animomaque font passer la couleur de la teintui-e au vert; mais elle reprend sa couleur, si les alcalis n'y soot pas ea excès ; Q.° Le sulfate de fer vert a donne un precipite vert olive ; 10. Le sulfate de cuivre un precipite brun; 11. Nitrate d'argent : precipite giis obscur qui a passe à un beau bruu rouge; 12. Nitrate de mercui-e : des flocons blanchatres et d'auti'es obscurs ; l5. Muriate de barite: precipite terrcux ; 14. Oxalate d'ammoniaqne : quelque precipite; 15. Acétite de plorab : precipite abondant jaune rou-« geati-e. Quoique l'action des réactifs sur une liqueur aussi composte , soit aussi très-compliquée ; ccpcndant il était bien évident, par l'action qu'y ont exercé les teintures végétaics et les alcalis , qu'il y avait un acide libre qui donnait à la teinture la couleur rougeàtre. MM. FouRCRor et Wauquelin dans leurs anal5'-ses sur les substances végétales, ont reconnu assez souvent que l'acide qui se présentait , était de l'acide acéteux; PAR, ANTOniE EVASE BOBSARKLLT. ' IIJ c'cst poiu'quoi j'ai sature une partie de la tcìnture avcc du carbonate de soude, en aidant la saturation par un léger degré de chaleur , de facon quii n'y eùt aussì aucun excès d'alcali. L'action du carbonate de soude a ct(5 tout-à-fait semblable à celle des autres alcalis ci- dessus, pour ce qui i-egarde le cliangement de couleur. La teinture étant ainsi saturde, je l'ai fait évaporer à une chaleur bien ménagde jusqu'i la consistance d'un sirop bien concentré. Par le refroidissement cette ma- tière a depose quantité de cristaux surnagés par una espèce d'extrait muqueux. J'ai verse sur le tout de l'alcool à suffisance qui par sa digeslion a dissous presque tonte cette espèce de malière extractive, n'y laissaut que la matière cristal- line salie d'une matière brunàtre. La matière saline a été séparée , par décantation , de la solution alcoolique, et cnsuile lavce avec de l'eau qui a bientót dissous cette matière brunàtre qui salissait les cristaux. Cette dissolution s'cst faite avec une singulière espèce de frémisscment, comme il anive dans la dissolution du camphre dans l'eau. J'avais donc trois différcntcs ma- lières à examiner, savoir; la matière saline, la solu- tion alcoolique , et ce peu de matière qui avait passe en. solution dans l'eau. On prévoit bien que cette dernière substance extraite par l'eau n'était autre chose que de la matière cxtracto- mucilagineuse. La quantité en était très-petite, et elle n'a présente rien de singulier. il6 ANALYc^E DE LA PLA^TE TACETES LUCIDA, ETC. ; Lta solution iilcoolique qui était en plus grande quah- t'ité , a été distillée à un léger degré de clialeur , et elle a donne un alcool aromatisé par une huile essentielle tout-à-fait serablable à celle d'anis. Le résidu de la distillation était une espèce d'cxtiait amer, colore eo hrun, d'un goùt un peu sale. En niénageant sa solu- tion avec peu d'eau , il s'én est séparé de la véritable rèsine. Dailleurs celte nouvelle solution précipitait la solution de colle, et doimait avec le nitrate d'argent des indices de mtu-iate. ijj uh li restait à détermiuer la nature du sei qu'on avait obtenu cristallisé et dont la base était la sonde. • .T'ai lait redissoudre ce sei dans de la nouvelle eau, et ensuite j en ai ménage là cristallisation; le sei ob-i teuu a pi'ésenté tous les caractòres extérieurs du tartrite de sonde ; cependant pour constater niieux la nature de son acide, j'en ai decompose par lacétite de chaux, et le nouveau sei par l'acide sulpliurique , l'acide ob- tenu a cristallisé en petites aiguilles que j'ai reconnues pour de l'acide tartareux. Cepeudaut cet acide éprouvé tivec de l'oxalate d'ammoniaquea laissé seusiblemcnt pré- cipiter de la chaux; ce qui parait indiquer que l'acide séparé par le moyen de l'acide sulfurique conlenait lui tarlrile de chaux avec de la sonde , sei qui a été dfcciit par Tfnard. A cette occasion , ayant cru bon d'éprouver l'acide obtenu , par le moyen de la distillation, j'en ai ob- teuu une liqueur acide qui était bica loia d'avoir les PAR ANTOINE EVASE BOBSARLLLI. 11<) caractÌTCS de l'acide acétcux , comma je ni'y serais attenda d'apròs ce quc Ics chiniistcs avaient ($tabli sur la ddcomposition par la disfillalion, de l'acide tartarcux en acide accteux. Le peu de citle eau acide que j'ai obtenne a precipite l'acdtite de plomb, de mcme que l'eau de cliaiix, ce qui m'avait vraiment fait douter de l'existcnce de l'acide pyro-tartareux que MM. Fourcroi et Wauquelin viennent de rétablir. Poiu' complcter l'analyse entreprise par l'eau, il -s'es* t.iit à examiner le magma résidu dcs différentes tein- tures, c'est-à-dire du tissu parenchimateux et ligneux de la piante. Cette substance ne donnant plus ricn de scnsible à l'eau, je l'ai divisée en quatre parties. J'ai fait digérer la première dans de l'alcool qui en a en- core extrait de l'huile essenticlle qui, par l'évaporation de l'alcool, est devenue concrète comme une rèsine. La secoade partic digérée avec de l'amnioninque lui a abandonné aussi un pcu de resine. J'ai fait digdrer la troisième avec de l'acide nitriquc à une cbalcur douce. Cette partie a passe complc'temrnt en une dissolution jaunàtre surchargèe d'un peu de matière jaune d'un aspect huileux. Cette dissolution a ddposé par le refroi- dissement quantità de beaux cristaux d'acide oxalique? ce qui paralt donc indiquer qu'outre le pérenchime de la piante , l'eau y avait aussi laissé une certaine quan- tild de substance amilacee que l'acide nitrique avait clisngc'e en acide oxalique. La quafrième partie de ce magma a étò ^brùlée: mais ses cendres n'ont présente 120 ANALYSE DE LA PLANTE TACETES LUCIDA, ETC. ricn de parliculier; car l'eau digéiée sur ces cendres n'a donne que quelques indiccs de sulfates et de mu- xiates; la partie insoluble n'éfait que du carbonate de chaux. Je ne manquerai pas de rapporter qu'ayant traitc une certame quantité de tagetes par l'alcool , et succes- sivement par i'eau , jen ai obtenu des résultats analogucs à ceux quo je vieus d'exposcr; c'est pourquoi je me bornerai ici à ceux qui me paraissent les plus inté- ressaiis. Savoir : que l'alcool se charge dune très-grande quan- tité d'huile aromatique qui passe avec lui à la distiila- tion , en laissaut pour résidu un extrait rougeùtre com- pose d'une matière colorante verte parfaitement soluble dans l'eau , et qui paraìt étre celle qui colore la piante. Le second produit est une resine , couleur de beau café , parfaitement insoluble dans l'eau, et qui brulé avec fiamme comme les résines , laissant une odeur de genièvre. J'observerai aussi que l'huile essentlelle qu'on a séparee de l'alcool par l'eau, avait une odeur d'anis, mais assez campliorée , pour ne pas laisser de doute sur la pré- sence de cette substance parmi les matériaux de cette piante. Quoique l'analyse par le feu ne puisse généralement conduire à des conuaissances exactes sur la nature des difl'érentes plantes, cependant les produits qu'elle donne, et la fagon avec laquelle ce produit se pre'sente, sont PAR ANTOINE EVASE BORSARELLl. 121 d'assez bons indices pour faire juger de la nature de ces él(5mens , et du mode de leur combinaison. C'est pourquoi j'ai distillo h feu nud dans une cornue de verro une quaatité sufllsnnte ùe /age/es , en recucil- lant le produit liquide dans un récipicnt , et faisant passer le gaz au fravcrs de l'eau de chaux et le ra- raassant ensuite à l'appareil hydro-pneumatique. Je me bornerai à rapporter que par cette distillation, outre Ihuile volatile à laquelle on devait s'attendre, et Ihuile empyreumatique , il passa par la distillation du véritable sous- carbonate d'ammonlaque sensible raème par un peu de cristallisation dans le cou de la cornue , et qu'on rendit très-seosible dans l'huile em- pyreumatique par la potasse caustique et la chaux. La présence de l'ammoniaque dans cette piante me porta à faire des recherches sur le charbon résidu de cette distillation. Ayant donc fait bouiilir de l'eau sur ce charbon, jai obtenu par le sulfate de fer un pr(^- cipité vert tirant au bleu; ce qui était bien diffé- rent du precipite vcrt qu'on obtient par la potasse carbonatée. Ce fait parait confirraer l'opinion de quelques clii- mistes qui croient que le charbon de certains vt^géfaux peut produire une espèce cu un degr(5 particulier d'acide prussique. Il suit de ce que je viens de rapporter , 1.° Quoutre les substances qu'on trouve commu- ncmeat dans les autres plantes lierbacdes , telles quune 1 22 ANALYSE DE LA TLANTE TAGETES LUCIDA , ETC. plus ou moins grande quantité d'extrait , de fc'cule co- lorante, ou amilacee et quelques sels , catte piante contieni une grande quantità d'huile essentielle d'anis qu'on peut en extraire, et un peu de camphre que sa petite quantità, Joiate à la présence de lliuile essen- tielle , empéche disoler. 2." Elle se distingue par la présence de l'acide tartareux qui se fait apercevoir tout forme dans son infusion. Il est tout-à-fait probable que cet acide sera à l'état d'un tartrite acidule peut-étre de potasse; mais je ne l'ai pas constate. 3.° Quoique la présence de l'azote n'ait été re- connue que dans plusieurs plantes de la tétradynamie de LiNNÉE, on voit par cette piante que cet élément se trouve aussi dans la nombreuse classe de la syu- génésie. 4.° Il me paraìt que l'action de l'eau lixivielle du charbon du fage/es sur le sulfate de fer , devrait en- gager les chimistes à constater si vraiment les végé^ taux ne produisent pas une espèce particulière de prussiate. Je n'entrerai pas dans l'application de cette piante. Ses qualités extt'rieures , la grande quantité d'huile es- sentielle et d'acide qu'elle contient, feront juger aux médecins de quel usa gè elle peut étre. 123 ÉQUATION DE LA COURBE FORMEE PAR UNE LAME ÉLASTIQUE , QUELLES QUE 50IENT LES FORCES QUI ÀGI55ENT SUR LA LAME PAR M.' PLANA. Lue à la séance du 25 novembre 1809. 1. V^UELLE que soit la cause qui produit l'élasticité, il est certain qu'on peut la considérer comme une force qui tend à rétablir les corps qui en sont doués dans la figure et l'étendue qu'ils avaient perdues par l'action de quelque puissance extérieure. L'élasticité est plus ou raoins parfaite, suivant que l'effort qui s'exerce pour reprendre l'état primitif, est plus ou moins ^gal à la force comprimante. Quoique la nature n'offre pas des corps parfaitement élastiques , il en est cependant , tels que l'acier trempé , l'ivoire , etc. , qu'on peut considérer comme ayant cette propriété au dernier degré de perfection, sans s'exposer à des ei-reurs 124 ÉQUATIOK DE LÌ COURBE , ETC. sensihles dans la théorie, qui a pour objet la détermi- nation des courbes qu'iis affectent lorsqu'ils sont com- piHm^s par des forces quelconques. 2. Jacques B^rkoulm est le premier qui a déterminé la courbe formée par «ne lame élastique , en faisant abstraction de la pesanteur de la lame. Daniel Ber- KOULLi, Jean Bernoulli, Euler, Lagrange ont ensuite tvaité la mèrae question et sont parvenus à l'équation différentielle de la courbe, quelles que soient les forces extérieures qui tigissent sur la lame. Après avoir résolu le probléme relativement aux lames élastiques dont l'épaisseur est uniforme , on a considdré les corps élas- tiques d'épaisseur variable , et quoique cette circons- tance rende le probléme beaucoup plus difficile , par rapport à fintégration , on peut néanmoins le résoudre dans un grand nombre de cas , lorsque la courbure formée par ces corps , qae jé suppose de ix^volution ; n'écarte pas sensiblement l'axe de la ligne droite. C'est au iHoyen de cette limitation qu'EuLER est parvenu à déterminer la force des colonnes dans un mémoire imprimé dans l'Académie de Berlin ( année 1767 ). Lagrange dans le tome 5 des méinoii-es de l'Académie de Turin , s'est propose sur le meme sujet un pro- bléme d'un ordre plus difficile, en cberchant la figure •qui convient aux colonnes, pour qn'elles aient le maxi- muni • 'de forces relativement à une hauteur et à une masse données. Le resultai de ces caleuis donne la préférence -aux colonnes cylindi'iques. Euler dans son PAR M.' PLANA. I25 traile des courLes élastiqnes , Lagrakce dans sa mé- ciinique amilydque ont donne l'équation différentielle •de la coìirbe focmée par une lame élastique . non-seu- ■Itment dans le cas où elle est produite par une force qui agit à une dcs extrémitds de la lame, mais aussì dans celili où la lame serait pesante , et en general solLiciLée par des forces accélératrices quelconques si- itùóesi dans. \t iplan de la lame. Les moyens que ces deux auteurs emploient pour parvenir à cette (^quation ne m'ont pas pam doués de toute la clarté et la sim- piicité qu'on pourrait souhaiter, et c'est dans l'intention de la démontrer , en suivant une marche précise et naturelle , que je n'ai pas cru inutile d'offrir ce mé- moire à l'Académie, quoiqu'il ait pour Lut de déter- niiner une équation déjà connue par les géomètres. Après avoir établi cette équation je l'appliquerai à un cas particulier , déjà traité par Lagrange dans le vo- lume de l'annc'e 1769 de l'académie de Berlin, ce qui m'offrirà l'occasion de rectifier une équation que ce grand geometre n'a pas donnée exactement , par suite d'une légère inattention relative au signe d'une quantité qui change le résultat final. 3. Le jirincipe fondamental de cette théorie est celui- ci: soit ABD ( pi. IV fìg. I ) une ligne droite fixée par son extrémilé A, et ayant un ressort au point B. 5up- posons qu'on ait force le coté BD à prendre la situa- tion BC qui fait avec la première l'angle DBC = (p, et «oit P la force quii faut appliquer au point G per- 1^6 ÉQUATION DE LA COURBE , ETC. pendiculairément à BC , pour l'empéclier de réprendre la situation primitive BD. Puisque le ressort qui se trouve au point B est parfait, il est claix- que la force P sera égale A celle qu'on a employde pour piacer le coté BD sur le coté BG , ainsi ce dernier coté tend i se remettre, en ligne droite avec AB avec une force jnesurée par le poids P, qui lui fait équilibre. Il est évident que pour augmenter l'angle DBC , il faudra augmenter la force P, ce qui suffit pour en conclure qu'il doit exister un rapport exprimé par une équatioa entre la force P et l'angle q). Nous ignorons la com- position de cette équalion , quelque soit l'angle DBG d'inflexion , mais en se bornant à des angles très-petits l'expérience prouve que la force P est proportionnelle à l'angle (p. Cela pose nous aurons donc pour des angles très-petits, P=P(p en désignant par P' la force qui produit l'angle d'une seconde , par exemple , et ayant soin d'évaluer l'angle «p en secondes. Si on désigne par a la longueur de l'are d'une seconde dans un cercle dont le rayon est ^gal à l'unite , et par b la longueur de l'are désigné par (p , on aura b=.a

)df.K dx=: V'Pcos.p+ Qsiu.^ — P cos.(9— ?)(/^.K (C) v'Pt,os.ip+ (^sia.f— P PAR M." PLA»A. l4l IO. Ces (?quatlons sont cellcs qui ont licu, cp.iellcs que soient les forces IV et T ( fig. 5 ) qui agissent à l'cxtré- niUé D de la lame, et on ne peut les iutt^gfcr, qu'ea employant les mcthodes dount'es par Mj Legkndre dans son méraoire sur les transccndautes elliptiques. Si, ccpeadant, on suppose l'angle (p très-petit, il sera pcrmis de dévclopper en sèrie le sinus et le cosinus en nc'gltgeaat les puissances de l'are supérieures à la seconde. Pour analyser ce cas, faisons dans les équations (C) sin.f =:p COS.(2>=I et il viendra ; K,^^v,.... ^ PAR M/ plana. 145 ou bien rcos. »=z K Y - ,. , — { 2sin.z ? Si on multiplie la première par cos. 6 , la seconde par siu.9 , et qu'on les reti-anche ensuite, on ohtiendra : r sin.8= — — — — i z — sin.z }. r.y/p ^ ' 12. En Tcunissunt les ('■qnations principales qne nous avons tronvres dans les articles précédens , on aura, P=Rcus.9— Tsin.5 Q=Rsini+Tcos.^ Pm ,C0S.3:=1 — (li.) _.^Iv/p /•cos 9 =z Kl/ - -*- r—- ^.1= . ' 2 sin.- l '^ p P'ViP. 1 4 2 j 7- sin. 9 == ■—,— . - — sin. z \ . Gomme notre hut est de déterminer R et T, il est clair , que les équations (E) résoudraient le pro- bléme , en supposant m et 6 donnés. Mais si au lieu de connaitre ces angles on connaissait seulement l'angle CAD=» , voyons de quelle manière on de'terminerait les forces R et T. Il est clair d'abord que S=m — a, et que Ics deux T l46 ÉQUAtlóV CE LA GOTIRBE , ETC, dernières des équations (E) peuvent ette mises soqs cette forme : rcosfm—*) Q' ( zsin.i sin Zi.' 3) rsin.(/72 — a) Q j sin, 2' ì On ne peut éliminer m de ces équations , qii'en supposant très-petit l'angle m — a , ce qui donne sia.m — tt=rn — a. cos.m — *^i , 2 et par conséquent r j (m—a.)' 1 (y_ j £2l2±'_!Ì!lJi'_? l r O cu bien o -(m-«)=-. t- — (F) en négligeant les puissanccs de (m — a) snpdvienres à la seconde. En combinant ces deuK équations avec l'cquatioa COS.ZS=I TT , (G) PAR M/ plana. 147 OD pourrait bien t'IImincr m et — , mais on aurait un resultai très-compliqué. Nous sommes clone obligés, pour avoli" qut-lque cliose de simple, de particulariser d'avantaee le cas general , et à cet ePTet nou«; snp- poserons P beaucoup plus grand qup Q , de manière à rendre la fractloa^dii mcme ordre que l'angle m — *. Posous donc : Q et traitons y, comme une quantité trcs-pe(ite dont on puisse negliger le cube et les autres puissances. En introduisant cet te hypotbèse dans les équations ^F) , et substituant dans la seconde la valeur de — Li donnée par la piemière, on aura; -:=! -*-___ -. |_; ___J(H) / sin.z' \ m — «=( q-^m — « ) f l 7- 1 . Ces deux équations combinées avec l'équation (G) donnent abin .z sin, ^ / l'cos.t' a: •(I- ■COS. 0 m = siti.z' — 2'cos.a' substituant ces valeurs de q et m , dans 1 equation (H) , on obtiendra : .5ll).2i' ? T / ' • '\. / • ' 2.510.2^ .i I (i — sin.2 ) -*-2ssin.z .z. ì = . i = (I) l48 ÉQUATIÓN DE LA COURBE , ETC. En connaissant L, r, et a , cette équatioa fera con- naìtre la valeur de z et d'apròs cela il sera facile de calculer R et T. Ea elTet , nous avous d'après ce qui precède, R==Pcos.9+Qsin.9. T=Qcos.e— Psini. ou bien R=P. Si_^^-°^|-.Q(m-*) T=QJi~^^:^*!-P(m-a) en substltuant pour fl sa valeur, m — *, et développant en sèrie le sinus et lecosinus, en ayaut soin de ne- gliger les puissances de {m — «) siijDcrieures à la se- conde. Mais Q=P. (yt-TO— *) . donc Tj r> ^ / \ ('«—»)' \ R=P. t, i+q(in — *)-*-^ ) 'T=?q. substituant pour (j et m leurs valeurs trogvées prt'c(?- demnient on aura ; I 2(sin.-: — - cos.J;' j PAR M." PLANA. I^g remplagant P, par sa valeur , àéduite de l'^quatlon ^ RVs il viendra T = 2K*/' L' zK'z" I 2(sin.z'— z'cos.z';* J (M) SlIl.S Z COS. 2 II ne s'agit plus maintenant, que de résoudre l'^quation (I) pour connaitre complétement R et T. i5. Si on suppose T=o , la valenr de z est im- médiatenient connuc , puisque dans ce cas on doit avoir sin.z'=o, c'est-à-dire z'=zt, en désignant par r la longueur de la demi-circouférence dans un corde dont le rayon est dgal à l'unitd. On aura dono dans ce cas H=^. (,.::) Tclle est la valeur de la force Pl , quii faudra Taire agir dans la direction de la corde AD ( fig. 6), pour produire dans la ligne élastique AMD le tròs-petit angle CAD que nous avons désigné par « dans le n." précédent. Je dois observer maintenant , quii y a deux luauières pour courber la ligne élastique AMD , conlbrmémcnt à la figure. La première consiste à supposer la ligne élastique fixée en A et dirigée suivant AG dans sa position naturelle ; la seconde a lieu , lOO ÉQUATION DE LA COURBE, ETC. lorsque la situalion primitive de la ligne élastiquc coincide avec la ligne AD, et quelle est forcée de .se courbei" par une force R appliquée à son extremis? D. Il parait , au premier coup-d'ocil , qu'il est im- possible qu'une force ainsi dirigée produise une ia- flexion, puisqu'il n'y a pas de laison qui la determino plutót d'un coté que d'un autre , mais en admettant la moindre inégalité dans les parties de la ligne , on concoit , que l'inflexion est une conséquence naturelle de la force dirigée suivant l'axe méme de la ligne. En concevant donc la ligne élastique , d'abord di- rigée suivant AD , on voit par la valcur précédente de R , quii faudra toujours une force plus grande que '^ , pour produire un angle « , quelque petit quii soit , dou on conclut avec raison que est la limite des poids que la ligne peut supporter sans se plier. On doit ce théorème à Eller, qui le premier la démontré dans le supplément de son traité sur les isopérimètres , et on peut voir dans Ics Mémoires de l'Académie de Berlin ( année 1767 ) l'usage quii en a fait , pour déterminer la force des colonnes. Je remarquerai en passant, qu'on pourrait aussi em- ployer, avec succcs , lequation R = — — — ( i -^ 7- 1, ponr assigner la valeur de la constante 2K'' , en conaaissaut R, PAR 3M.' TLANA. l5l j 14. Revenons maintenant au cas où T n'eat pas nul, qui esige la solution de l't^quation (I) trouvée dans le n.° 12. Puisque T=0, donne s'=r, il est clair qu'on doit avoir z'=t — u pour une valeur très-petite de T, en désignant par u une quantité fort petite quii faudra retrancher de ir. Or dans le cas qui nous occupe , la force T est effectivement très-petite, puis quelle est multipliée par la longueur de l'angle a; nous pourrons donc fairc dans l'équation (I), sin. z' = w - cos.s'==— 1-»- — ce qui dounera : r 1 , "ÒUTT T * 4 — — ; 2 en nt^gligeant les puissances de u supcrieures à la seconde. Si on ddv^eloppe le déiiominateur , on aura: r L ~ 3u 1 u' et' 4t 4 4 gei déduit , u- Négligeant dans cette équation le terme — on en 4 jSa ÉQUATION DE LA COURBE , ETC, Éliminant l'are z des équatioiis (M) et négligeant ce qu'on doit negliger , on trouvera : T=: 'TT substituant pour u , sa valètir que nous venons de trouver , il viendia : .=^l..%0| (N) i5. Gette valeur de T diffère de celle tvouvée par I-iAGRANGE, dans son Mcmoire sur la force des res- sorts pliés ( Académie de Berlin 1769 ), où il donne dans le paragraphe 6 la formule suivanle , pour cal- culer la force T; ■=^-{s.zl(|zi)} Il me semble que je ne me suis pas trompé , dans tout ce que j'ai dit, pour parvenir à l'equa tion (N), et après avoir réflcclii pour connaitre la cause de cette diffcrence dans les résultats , j'ai cru recon- naitre , quii s'ctait glissò une erreur dans le calcul de PAR M/ PLANA. l53 Lacrange. En effet, les formules fondamentales qu'il trouve dans le §. 3 , sont : , QKv/i r . iv_p lyrp) où il suppose que P est une quantité negative. Si on écTÌt — P à la place de +P , il est certain que les deux premiòres de ces équations se changeront en celles-ci : Vm IVp _ QKy/T JLvp . L^P3 lesquelles coVncident avec la 3.* et la 6.* des équations données au commcncement du N.° 12 en observant que 3=rsin.9. Si on écrit — P à la place de P dans la dernière des équations (0) , on aura : T O'Kv/i (I . zTVp . WP 3Wp, a=.L+—r--— . ì - sin. -■ -■ — nsin.— -7^ + — = — r. i équation qui diffère de celle-ci cin _ j Q'Ky/1^ I . 2.Lv^ . rVP 3IvP = ijH — _. ,- ì Sin. -., ,, ■+2sin. - 2PVP ' 4 Ky'i K l54 ÉQUATION DE LA COrRBE , ETC. qui est la cinquiòme de celles quo nous avons don- n('es dans le N.° 12 , en remarqunnt que rcos,9=*. Pour parvenir à cette équation, qui est la véritable, en suivant le calcai de Lagrange , il faudrait remar- quer qu'avant de réduire le cocflicient KQ* 2P^l/-^ à celui-ci KQ' P'/- n est nécessaire de rendre P ndgatif , et alors on aui'ait : -i-KQ' +Kn» — KQ' 2P"x— Pv/-i -2P=x.Pl/_L sP'l/- 2P 2P ^ ii , +KQ' , , -, . au lieu de ^-^= , quon trouve en changeant de suite aP'l/- ' 2 en 2P^ Y- — r Te -4-KQ' aP' j/: ip 2 et en ^crivaat — P, à la p^ace de + P. i55 C'est à cette logore inattention qu't'st due la diffé- rence entre mon resultai et celui de Lagrange , et sans avoir résolu le pioblcme , en supposant P né- gatif, dès le commencement du calcul , je serais cer- tainemcnt tombe dans le mème inconvénient. i56 MEMOIRE SUR L'INTEGRATION DES ÉQUATIONS LINÉAIRES AUX DIFFÉRENCES PARTIELLES DU SECOND ET DU TROISIÈME ORDRE PAR M.' PLANA. Lu à la séance du 25 novembre 1S09. D ANS les Mémoires de l'Académie de Paris ( année 1773), M.' Laplace a donne une mcthode pour inté- grer l'équation linéaire du second ordie , entre ti'ois variables , qui exige une équation de condition pour parvenir à une intégrale composée d'un nombre fini de termes. M/ Legendre , dans les Mémoir«s de la méme Académie (année 1787), a perfectionné la mé- tliode de Laplace , et s'est occupo de l'integration de plusieurs équations aux différences partielles : parrai celles-ci, il a considéré l'équation linéaire du second ordre , entre quatre variables, et il a prouvé qu'on doit satisfaire à quatre équations de condition pouf obtenir une intégrale en termes finis. Gomme la mé- tliode de M/ Laplace relative à l'équation, eatre trois ?AR M.» PLAKA. ìSj varlablcs, m'a pani plus directc quc celle de M/ Le- CENDKE , relafivcment à l'óquation entre quatre va- liables , je me suis propose de modifier h première, de manière à pouvoir en déduire les coiidifions d'in- tt'grabilité analogues à celles trouvées par M/ Legendf.b, et c'est à qaoi je suis parvenu assez simplement. Je considère, après cela, une équation parliculière du troisième ordre , entre trois variables , qui est la mème que celle traitée par Legendre ci la page 333 du Mcmoire cité , et en suivant la niéthode de La- place , je parviens à la condition necessaire pour l'abaisser au second ordre. En changeant ensuifc lef variables de l'équation generale du 3/ ordre , entre trois variables et linéaire , je fais voir qu'on peut la réduire à la forme de l'équation particulière traitée en premier lieu , à laide d'une seule équation de condition. Soit. r/'i' J'r d'.- //•«' d'v d'i> ^ ^ dx^ dxdy dxdz iy- •> dydz ° rfz' dv . dv di' dx dy dz l'équation proposée entre quatre variables , dans laquelle les coefliciens a, b, e, etc. sont des foncfions de x, j, z. J'omets le dernier terme sans v, parce qu'on peut le faire disparaitre au moyen d'une valeur parliculièie. Considérons m , s , t , comme trois fonctions de x , j , z , et chercbons ce que devient l'équation ( i ) par ce cliangcment de variables. l58 SUR l'integration DES liQUATIONS, ETC. Kous auroiis , di' dv , du dv . ds. du , dt dx du dx ds dx di dx dv d\> , du dv . ds dv , dt dy du dy ds dy dt dy Jv d\> , du dv , ds dv , dt dz du — + — j — di ds dz dt dz d's> d'v . du' d'v. ds' d'v , di' dx' du' dx' ' ds' dx' * di' dx' di> d't d'v , ds . du + — -f 2. — — - dt dx' duds dx dx d'v . dt . ds f*- 2. dsdt dx dx dv . d'u dv . d's d'v, du . dt dudt dx dx d'v d'v , du' d'v . ds' d'v . tlt' dv.d'u dv , d's 'dy' Tu' dy' ds' dy' di' dy' du dy' ds dy' dv . d't "^ Il ly' d'v . ds . du duds dy dy d'v , du . dt dudl dy dy d'v di'' d'v . dt . ds h 2. dsJt dy dy d'v,du' d^'v.ds' 'di' di''*' di' di' d'v . dt' dv . d'u dv . d's "di' TP du dz' ds dz' dv, d'I Idi di' d'v . ds , du -r -r+2 S- 2. duds dz dz d'^ . dt , ds dsdt dz dz d'v , du , dt dudt dz dz BAIV Mj PLAfli. iSy ^'c . du . du d'-c . ds . ds d* v . dt , Jl d*u . d,' flydz du* dy dz di* dy dz ' di* dy dz dydz du d*s . d^' d*t .d^ d*v f du , dydz ds fiydz dt ' duds \ dy ds ds . du \ dz dy dz J d*i' r du . di dt , du \ dudt \ dy dz '*' dy dz ) d*v f dt , ds ds . di \ dtds \ dy dz dy dz ) d* V d* V , du . du d* f . ds , ds d* o , dt . dt dxdz du* dx dz ds* dx dz di* dx dz d'u , df d*s .dt> d*t dv + — 4- — + — dxdz du dxdz ds dxdz dt d*f f du , ds ds . du \ duds \ dx dz dx dz / d* 1' / du . dt dt . du \ dudt \ dx dz dx dz / d*i> / dt . ds ds . dt \ dtds \ dx dz dx dz ) \ iCo SVR l'integration DES ÉQUATIONS , ETC. Substituant ces valeurs dans la proposée, on l'équation suivante: aura du' ili ds' ili di- ti'^ duds ilL dudt •*-c. - — dy'' +^ ' dt^ "ira dn 'dx .du dy du dx dz da dz ili dx' ds' f. ds . ds ^-^"^ Tz dz- ds , ds y ds . + a.—- — + 0. dx dy dx dx' dr di ■'•ip-^^-Tz r di . dt •^ dy dz dt .dt 1 dt . dx dy dx ds_ dz dt di • ds . du ds . du dx dx ' dy dy ds . du ^^'JzTz (du , ds ds .àu\ , fdu,ds ds .dii\ -4 — l"*"0|— — +— J dx dy dx dy/ \dx dz dx dzj j.f du , ds ds . du \ ■^ \dy dz dy dz ) 2A. du . dt dx dx du . dt dy dy ''■' du . dt dz dz fdu.jh \,Jx dy dt .du\ / du . dt dt . du\ dx dy/ \: Èlevant au quavré les deux membres de cette équa- tion, ontrouvera, après les réductions , . j il'.. ■ *• ' • JUtì* \ I t . tJ -J Cette ^quation sera satisfalte , en supposant , entre le? coefficjens de la proposée , la relation exprimée par rdquatipn ' Il est ' l^ìalt* , que cette conditlon ayant lieti, les fonctions désignées par U et S seront deux quarrés paifaits, ce qui simplifie les valeurs précédentes de du às ■ — , — , qu on pourra mettre sous cette forme : dx dx ^^' Tx^'^^^'dr'^^' 7z ''" '-'' ' ■' (5) . ds ^ ds ^ ds eiijyiLY gjl dx dy dz en felsaut zA aA l54 SUR l'integration DES ÉqUATIONS , ETC. si on résout les équations (5) par les proct^dés connus, on determinerà les fonctions de x , y , z , quii faut prendre pour v , et 5, afia de siniplifier l'cqualion (2), et comme rien ne détermiue /, on pourra supposer Il suit de là , qu'en admettiint l'équation (4), ovl pourra ramener l'integration de l'équation (1) à une équation de cette forme: V d^o d'i' , /Ff' , di- . df . de , ,,- dx* dxdy dxdz dx dy dz ^ ' qui est , comme on le voit , beaucoup plus simple. G'est à cette équation que nous allons appliquer la mé- tlv)de que M/ Laplace a donne pour inté^rer 1 équation |j[^éaire du se(;gndj.,£rdi-.e ,(entx:e, trpij,, v£ii;iaWes. , Soit , «jTf ••"•—'>? S.J9 u — ■■•• " ■'■ - .;<.-.-T; ax T fìi f: r i a différentiant t»^'^ par rajiport à ^^ j, z, et combinant , ^^(0 J^(0 ,/^,(0 . les valeurs de , - — , - — avec 1 équation ( A ) , dx dy dz. on trouve , +a. -^h. — + R.t'(''4rA.— + B(^=o (B) dx dy di. , dz „^ PAR M.' PLAMA^ 1 55 A=k—br _ , , Jr . dr dr ti=.l^r^hr b. a,—- . dx dz dy pour faire cn sorte, que la transformée du secoad ordre en c^'\ soit de raéme forme que la proposée nous établirons l'équatioa de condition ce qui ri^duit l'équatioa ( B ) à 1- a. 1- b. 1- r\.i>^'> ■*■ D.c=o da- dy dz en différentiant cette équation par rapport à ar , et éliminant v et—, on obtiendra , dx ^•,.(0 Jv(0 , d-vW / _, I t-a. + o. , , -*• ( K+r — — . — I -; — • dx* axdf dxdz \ a dx J dx (da a dV, \ di'O) Tx—^'-dx*"' ) If / db b dB , \ d^C) -é- { — — -, — t- or 1 \ dx B dx J di / JR R dB - ^ \ ,,, rt-f rr. -p + Rr + B ) f^'}=0 \ dx o dx / 1^^ SUR l'integration DES ÉQUATIONS , ETC. ou bien JVC) , JVC) ,,, M') ... Jf-C) - — +=—-far — -. — Jjp B die +r(')'^h^')y')^- 3. a. - — . ax dz dy Pour déduire de l'équation (B') une équation du se- cond ordre en c^*^ semblable à l'équatioa (A) oa établira l'cquation de condition A(')=o ou bien Substituant pour K'^'\ et r^'^ leurs valeurs, oa aura, db h , da dx a dx Celte équation de condition renfermant seulement e et i, sera toujours la méme dans Ics transformées suivantes, ainsi il suffit de la vérifici- une seule fois : c'est à cette circonstance qu'on doit le succès de cette méthode. On prendra donc l'équation dx dy di et en la différentiant pour éliminer ('^•\ on trouvera <^VW " Jx dx B('> dx pour transformer cette équation , on poserà, L'uniformité du calcili prouve qu'on pourra continuer cette transformation sans difliculté. Si dans- la suite des transformées on trouve une des fonctions B , B^'\ B<'\ etc. , égale à zèro , il est clair qua l'integration de l'équation (A) du second ordre sera ramenée à l'integration d'une équation du pre- mier ordre. Les conditions nécessaires pour integrar l'équation (A) se réduisent donc à trois , et cornine il en faut une pour ramener 1' (équation (i) ù la forme de l'équation (A); nous en conclurons quii faut en general satisfaire à quatre équations pour intégrer l'équation (i) en termes finis. Cette couclusion est analogue à colle que M. Legendre donne dans le Mémoire cité. PAR M/ PLANA. 1 69 La mdfhocle de M. Laplace qui a rdussì poiir in- tégrer réqiuidon linéaire du second ordre , entre quatie vaiiables , pcut aussl s'appliquer à l'équation linéaire du troisième ordre , entre trois variables , lorsque sa forme est conaprise dans cette équation •-^•♦•A- — r"^B — -+ C— -7- + D-r- + E — +Fz=o (C) ax' iix't/y d.c dxdy dx dy ea eM'et , soit dx on aura , dx dx ='"(^-M') àz «/'z y. dz dM dy dxdy ' dy dy d dx ix' dx^ 'da \ ' dx / \ dx dx / £1£.—J1l m— -'— " ( -^^-.M — ^ dxdy dx*dy dy " ' dy " \ dxdy dy ) d- substituant dans l'équation (C) les valeurs de — , , , , etc. donnees par ces equations , Y l6o SUR l'integrati©» DES iSqUATIONS , ETC, on aura , "^ -*-|(E-CM-A^-*-AM' )=o P=B— M Q=C— AI\1 ax dy d'ìsl , d'Ini -r. dM ^dM ,,-, „ a=— — +A.- — +P. — -4-0.— - + MN — F ax* dxdy ax ^ ax , Si maintenant, on détermìne M, en égalant à zèro dz . * • % le coefficient de— , et qu'on différentie ensuite 1 équa- dy tion (D) pour en éliminer z , on obtiendra une équa- tion en z, qui aura cette forme : d'^z d^z -d'z' d'z Y\'d:.' ^, dz , -r-^ -t-A.— — — +B.- I-C .— -— +D. I-i. .-— +Jb s=o.' dx dx dy dx dxdy dx dy On pourra traiter cette équation comme la propesele, et si dans la suite des transformées , un des coelRciens qui occupent la méme place que a. dans l'équation (D) , devient nul , la question sera ramenée au second ordre. Je vais maintenant faire voir qu'étant donnée \é- quation generale du 3/ ordre et linéairc , on ponrra la ramener à la forme exprimce par l'cquation (C) , à laide d'une seule équation de condition. PAR M.' PLANA. i6t Soit d'z . d'z d'z àz' T^^' V ^"' -r-r-*-A. l-t). hC.. r+D.-— + Hi. — dx^ dji^Jy Uxily"- dy^ dx^ dxdy ^.F.Ìl^-^G.^-+H.^%Kz=o (E) oj dx dy rdquatioa proposde. En considérant u , et t» , comme deux foncfions de j: , / ; et traitant z comme une fonction de u et de e on aura : d^z d^z .du^ £z,dt^ d'z . du" . d» dj.^~du^ dx''*"d? dx^"^ 'du'-dv dx^ di - d^z . d^^ . du _ d''z .d^ii . da •*■ ó. - 1-0. — — dv*du dx* dx du* dx' dx ^ d^Z . d*c , dv _ d'^ z , di' , d*u dv* dx^ dx dudv dx dx^ _ d^z . dii ,d*v d^u.dz d^v.dz ' dudv dx dx* dx^ du dx^ dv ^1L-J1± • £ill £lf • ^ 3 ^'g . du' . d^ dy'^du^ dy^'*' di'' df'*' ' duUv Ip dy „ d'^z Ja . dv" ^d^z.du.d^u -+■ i. dv'dy dy dy* ' du* dy dy* d*z ,dv^. d'^v d*z .dv , d*u dv* dy dy* _ ' dudv dy dy* . d^z .du.d'if dt.d^u de.d^>> duUy dy dy* du dy^ dy dy^ 172 SUR l'IKTÉQRATION PES ÉQUATIOKS , ETC. d*z d^i . du' . du d'z . dv . df dx'Jy Ju' dx' dy dv* dx" dy d'z f dv , du ' du , du . di' \ du^dv\dy fi?/* dx dy dx J ^ "'' ' d^z f du . dv^ ^ ^-il- —\ df'du \ dy dx' ' dx dy dx ) d'z / du . £V^ ih . d^ \ du* \ dy dx* ' dx dxrly ) d'z f dv . d ■4 dv z/ch.d't> dv . d^ \ ' \ dy dx' ^^'7x dxdy ) 'z f dv . d'u du . d'v df.d'u du.d'v\ — ( 2. — +2. — • — +— I dv \ dx dxdy dx dxdy dy dx' dy dx* / d ■+■ — dudi dz . d^u dz . d'f ^ — 4 . — du dx* dy dv dx*dy d\z d^z .du*.du djj.dv*_ . dv dy* dx du'^ dy* dx dv^ dy^ dx d'^z f dv , du* du .du . dv (dv . du* du .du . dv \ dx dy* "' dy dx dy ) d^Z f du . dv* dv , dv . du \ 'v* du \ dx dy* ' dy dx dy J d*z / du . d*u ^ du . d* u \ du* \ dx dy^ "' dy dydx ) du*dv d ' d d*z / dv.d*v di' . d*v \ dz . d^u dz , df v ■•*■ *z ( dv .d*v df . d*v\ dz . dv* \dx dy* '^' dy dydx)^ du dy* dx ' dv dy'* dx d* z f dv . d'u du . d*v dv ,d u du . d' ^ dudv\ ' dy dydx "' dy dydx dx dy* dx dy* PAR M/ PLANA. j;? J'ai omis les valeurs de — ^ , -—^, - — parce qu'on les t(x dxdy ay'^ trouve dans tous les ouvrages élémentaires. En substituant les valeurs que nous venons de cal- culer dans la proposte , oii oJjtient 1 equation suivante, d^ { du* . £«2 du n du' ^" ^ r- '^"'^ du^ I dx* ' dx' ' ay ' dy^ ' dx ' dy^ "*" dv^ I du.^ "^ 'dx" ' dy'*' 'dy- ' Tx'^ 'dy^ | d* z du'di> ^ du" . dv / . dv , dv' du , dii . di- \ .o.- — — -+-lA. — 1-2. — — — ] I dx'^ dx \ dy dx' dx dy dx f ^ / dv , du' du . du , df\ ..^du'.dv HA— __.4-2, — ■— — ]+ÒL..- — — \ax dy' dy dx dy f dy" ay [ - df' , du . f du . di'" de , dv . du \ . lo.-; — — -i-A.l — +2.-— — — ) I d^z 1 d.i" dx \dy dx" dx dy dx J 1 *'*'''^" 1 r> /«'«. <^*'* '^^ . df .du\ -^ di'" . du { t+D.[ — i- 2. — — |-tO(j. I l \ax dy" dy dx dyj dy" dy j l' du . d"u . / du . d"u du • d"u \ 13, — '*- Pi.. \ — f" 2. I I dx dx" ' \ dy dx" dx dxdy / d'z T, / du . d"u du . d"u \ ^ ^ du . d"u + ri. I — j-2. — 1 -ir ò \j, — du* ; \dx dy" dy dxdy f dy dy" ' T\^"' ^ àu .du -e. àu" \ dx" dx dy dy \ sG4 SUR L'integration des équations , etc. (h , d*K . f dv . . d''- dv . d'f \ ^ ^ dv , d^v \ax dy^ dy dxdy J Uy dy* v> d."" _ d>' , dv -, tì'<» «* dx dy dy^ ' ^ dsf . d'u „ du . d'v 'dx dx* ' dx dx" d'z dudv . / dv , d^ u du,d^v dv,d*u du . d* v\ A.l 2. 1-2. f- ^ 1 ) \ dx dxdy dx dxdy dy dx^ dy dx^ J d*u dxdy P / dv. d*u du , d^i> di' .d*u du . d* V 2. -— dy dxdy dx dy'' dx dy 1 i-^f di> . d'- a du , «'■' (A _ / du , dv du . di,'\ i-JC.| — — --+-- )-*-£.(— — + 1 \dy ày^ dy dy'' J \dx dy dy dxj -f^ du , dv _, du . dv ^-2D.-— — 4-2 F. — — dx dx dy dy 0 dz du — < d^u . d^u „ d^u — -+A. t-B. dx^ dx'dy dy^dx àUi d^u fly dx ■ Hi. — -r + r . —— -*- G. r- + H. — a^tfy dy* dx dy dz dv d^v . d^v 'd^'dy dy'dx dy* dx' E. lJxu^ ''du dy ùy' df' ] di' xt./u X-.I'/mj .■eMtd.lW.X.J'a,'/JIJ'UV.r.,if, / / / \ M \ A R D T tii 1 L A /:..' . r. o X- f B « \» H T l'Sl -a: 177 DE PRINCIPIO VELOCITATUM VIRTUALIUM COMMENTATIO, IN RESPOJSSUM QUAESTIONI * AB ILLUSTRISSIMA ACADEMIA TAURINENSI , PRO ANNO 1810, PROPOSITAE, CONSCRIPTA. JOiVNNIS FRANCISCI SERVOIS. Leda die 5 mai 1810. Si quanlMm cuperem possem quoque .... ! V^uAESTio quam enodandam proposuit illustrissima Academia, haec est: k dilucidare principiura velocitatum ti virtualium in tota sua generalitate acceptum , ac in eo ti sensu quo a Domino Lagrange fuit enunciatum >>. * S.ijet du prix propose par l'Acadéraie imperiale d;.s Sciences, littérature et beaux-arts de Turin, dans la séance piiblique du premier juillet 1809. " Eclaircir le principe des vìtesses virtuelles dans tonte sa giìnéralitó tei „ qn'il a été énoncé par M. Lagrange { Mécttnique analytu/ite , Paris 1788, „ pag. IO et II ): faire voir , si ce principe doit étre regardé , coinme nne vé- li ritc evidente par la seule cxposition du principe mcme , oii s'il exige une z ^78 DE rRINCIPIO VEI-OCITATUM VIRTUALlUM , ETC. Hanc proposilionem , sine ullo subjuncto program- male , cum coinpertrim nunliis publicis tantum , haud ,, démoiistration : foiiiiiir cotte démoiistration dans le cas qu'on la ji gè né- j, cessaire. „ L'iraportaiice et la généraliié de ce principe n'om étc iiniverselleitient sen- tics (lu'api'ès qu'un l'a vu cuinplàement développé dans l'uiiviage dece grand Geometre qui , en nous apprcnant à en tìrer en toiis cas des éqiiations , a rcdnit tonte la scìence de la mécanique à de simples questions de calcul. Plusieiirs Géomètres ont voiilu ensiiite le dcinuntrer directement , et leiirs travaux sont pLis qiie siiffisans pour ne laisser arcun dome sur la vérité du principe. Mais cornine en general on poui-rait désirer plus de sinipliciié et de clartc dans ces dénionstrations , et que d'ailleurs les piincipes dont quel- ques-unes sont déduites , paraissent rentrer dans celili des vitesses virtuell^s, l'Académie a crii devoir laisser à la qilestion tonte l'étendue soit du coté de la nictapli>sique , soit du coté de la gcjinéirie. Ainsi l'on pourra cgal ment sa- tisfaire à ses voenx , en prcsentatìt de nouvelles démonstratlons , ou en éclait- cissant celles qui sont déjà connaes> Mais ce que l'Académie souiiaite et qui ne saurait niaiiquer d'étce d'une utiliié generale, c'est que Ics concurrens t.iclicnt de mettre dans leurs reclierclics la ciane et la simplicité qui peut les rendre propres à étre adoptées dans les Traités éléinentairts. On ajoutera im nouveau degré de ipérile aux pièces, en faisant voir , sue quelque exeinple clioisi , le véritable sens du principe des vitesses virtuelles, et la manière de s'y prendre pour l'appliqiier convenal Icnieut. Le prix est de six-cent frailés. Les seuls Membres résidatls de l'Acadcinie ne sont point adrtiis àn coficonrS. Les Mcmoires seront écrits lisiblenient en Fiaujais , en Latin , ou en Italien , et remis francs de port au Sccrétariat dt l'Académie , avant le i.er aviil 1810. Ce terme est de rigueur. Le Mémoice eouroHné sera proclamé dans la séance publiq(i« du mois de jiiin iSiói Aitcun ouvrage enroyc au coftcours ne doit portcr 1« nom de l'Anteur, mais seulement une senteitcc ou dcvise : on pourva , si l'on veiit , y aitachei: un billet sépat'é et cachete) qni renferniei'a, outre la sentence ou dcvise, le Bom et l'adresse de l'aspirant ; ce bilIct ne sera ouveit par l'Académie qu« dans le cas uù la pièce auraìt reinpoité le prix. JOANNIS FRANCISCI SERVOIS. I-^g SCIO utrum praelcr claram , facilem ac rigorosam fa- mosi piincipii (IcmonsdaCioncm aliud quid expostuletur ; nec nisi diviuatione quadain adipisci potui ra(iones quae proposi! ionem reddidcic opporlunam. Has inter utique non est compulanda existimalio, principium carere omnì demonsdatione : nulla enim in tota l'ere mathesi adest doctrinae pars, quae tot praeseferre possit denions- tratores aut saltem conimentatores : ac infelicissimura foret , si horum omnium ( inter quos insignia legimtur nomina ) conatus deprehenderentur irriti : verosimilli- mum est illustrissimam Academiam , scriptis de prin- cipio prolatis mature perpensis , ratam esse in hac tanta varit-tate operam eccleclicam , si ita loqui fas sit, institui dobere , eamque hunc provocare praesertim qui procuratoris , ut aiunt , generalis vices gerat in causa memorati principii. Hanc ego provinciam , humeris forsan graviorem , suscipere ausus , in sequenti com- mentatione, brevi retexta opinionum liistoria, principii demonstrationem , quae concinnior et stafui scientiae accomodatior videatur, in medium proferam , quaedam dein subjuncturus de ejusdem principii usu. Judicum perspicacissimorum meis conclusionibus mens utinam non adversetur ! Notissimum est immortalem Galilaeum , cui inventi principii laudem praeripiet nemo , et celeber. Joanncm Bernoulli, qui principii universalitatcm distincte primus agnovit, utrumque , aut iliud ut axioma hal)uisse , aut saltem ejus demonstratiouem reticuisse. l8o DE PRINCIPIO VELOCITATUM VIRTUAUUM , ETC. Celeber. Varignon principium a posteriori demons- trare aggressus est ( in Nui-a Mechanica anno 17 i5 post auctoris niortem vulgata ) , idque efTecit ut osttnderet revera principium verificali in macluuis quarum theo- riam prius adstruxerat compositionis virium ope. • Vix recensione digna sunt panca quae ( quibusdam in Epistolis anno 1772 typis niandalis ) circa princi- pium nostrum protulit celeb. Rigcati qui illud in solo fere vecte consideravit, ratus ab'imde ex methapliysicis speculationibus ejus veritatem depromendam esse. Celeb. Carnot in eximia opella ( anno 1783 pu- blic! juris facta ) cui titulus Essai sur les macìiines , primus est , quod sciam , qui , felici cum successu , tentarit principium a priori demonstrare. Super du- plicem mechanices inconcussam legem , auxiliante nio- tuum consideratione quos geometricos vocat, qui molus reipsa haberi debent ut velocitates illne quae juxta directiones virium computalae apud caeteros nomine vclocilalum virluaìium insigniuntur , suanl totani struit tlieoriam , quae abunde nota est , et quam hic vel in compendium tradere longius foret : annotasse sufllciet benemeriti auctoris conamine principium nostium in mechanica locum ab infimo remotissimum jam ex tunc esse adeptum. Ast piincipinm totius orbis niathematici attcntioncm sistere et in magnifico apparatu oculis observari tunc primum visum est c|uando hujus aevi summus geometra LAGPtANGE , anno scilicet 17^8, suain nunquam satis JOANNIS FRANCISCI SERVOIS. l8l celcbraurlam Mcchanicam analylicam edidit , quippe qui bocce in principio velut basi fotius mechanicae aedi- fìcium supci-striicre non dubitaverit : vcrum illustris- simus auctor ab hnc insigni demonstranda propositione tunc abstinuit quasi inler axiomata referenda. «... » Principe rcconnu dcpuis long-lems pour le principe I) fondamentai de IVquilibre ... et qu'on peut , par » conséquent, regarder comme une espèce d'axiome de » Mécanique » . Huec sunt ipsius verba ( Mécanique anaìytiquc png- 12. Sumnia priucipii dignltas perspecta undique atten- tionem in tjns vcrilafim retorsit geometrarum ceu verentium ne non propositio tan(i momenti fumo ni- teretur fundameuto \ ncc defuerunt qui se ad hanc ve- ritatem explorandam accinxerint. Hos inler primo loco , saltem habifa temporum ra- tione , memorandus est celeb. Fossombroni qui demons- trando principio dicavit egregium opus cui titulus : Memoria sul princìpio delle velocità iirtuali ( Florentiae anno 1796 ). In priori operis parte acquationem mo- vienloriim idcst principium ipsum , veram esse demons- trat in systcmatibus punctonim matoralium ubi muluae variavi non possunt distantiae ( et haec discussio ob- tinet per paginas ii5 in-4'' ) ". in posteriori vero parte ( scilicet per paginas 67 ) , totus est in iustituenda vc- rificatioue piaedictae acquationis in systcmatibus ubi dislantiae utcumque variari supponuntur. Aucforis me- thodus haec est : in systemate quolibet , ex praesup- 182 DE PRINCIPIO VELOCITATUM VIRTÙ ALIUM , ETC. posita theoria statices commuDi, inquiiit in acqua (iones quibiis exprimatur, nulli, ex motibus in syslemate evcntu possibilibus , locum revera rellnqui : dein lias nuilliplices aequilibrii aequadones ita componit, ut inde unica cxurgat TOomentorum acquatio. Libeuter agnoveiim ingeuiosis- simum auctorem , operam per universam, sese in ana- lysi versatissimum praebere, et ipsum indagine profunda effecisse utique ut nuUus possit haei'ere in dubio , an pvincipium veruni sit nec ne : at fortasse non deerit qui sentiat auctoris methodum plus aequo longam esse et operosani : quis enim , attentis , verbi grafia , sex- decim aequationibus , quibus aequilibrii conditiones vel inter puncta tria exprìmuntur ( in secunda parte , parag. 4o , pag. i5i ); deinde non jam sexdecim , sed bis, ter , etc. sexdecim aequationibus ad quas revocantui- aequilibrii inter puncta quotcumque conditiones ( ibid. parag. 58 , 60 , 62 ); perpensis praeterea operationibus analyticis in dictas aequationes exsequendis ( ad normam j)arag. sequentium ) , donec tandem perveniatur ad uni- cam momentorum aequationem ( parag. 70 ) quis , incjuam , saltem vehenienter non desiderarit aliam de- tegi posse demonstrandi viain ! ast buio voto non deerit forsan evenfus poteritque in sequentibus adesse felicius quid et facilius. In coUectione cui titulus Journal polytechnique ( co- dice .5." 1798 ) reperio tres commentationes in quibus de demonstrando nostro principio agitur. In prima , quae est celeb. Fourier , Icx momentorum 30ANWI3 FRANCISCI SERV0T3. I 83 vnrils modìs slabilitur; nimirum in prima commcnta- tionis parte inquirilur in valorera summae momenfo- rum virium , \aiiis in systematum speciebus , inveni- turque ubique , pio aequilibrii hypothesi, hanc sum- mam ad nihilum redigi generatim , aut saltem eam Dunquam Ceri ncgativam : in secunda autem parte ostenditur , duplici via , legem inomentorum observari in sysfemate quolibet , idque ingeniosissimaruni ope transformationum totius virium compagis efficitur : re- liqiiae commentationis partes huc proprie non facient. Porro hac opera perlecta , ea cum attentione quara exposcunt et rei nativa difficultas et auctoris modus dissercndi severior, vix superest quod possit in prae- senti argomento desiderari. Secunda commentalio est ipsiusmet ili. Lagrange qui principii demoostrationem brevitate et concinnitate summopcre commendandam depromit ex theoria Polys~ pasti: n il y a un autre principe ( a compositione vì- >> riunì et aequilibrio in vecte diversum scilicet ) , qui »> pcut (^galemtnt servir de base à la science de l'équi- >> libre et qui joint à lavantage d'otre évident par lui- ») mèiiie celui de conduire directement au principe des » vttesses virtuellos ; c'est le principe de l'équilibre des »» MouJJles ( in laudato codice pag. ii5 ) >>. Demons- trationis Lagrangianae sunima liaec est : vi cuilibet systemati proposilo applicalae trochlearum subrogata compage , funis confiouus idemque omnes trochlcas complectens et , ab una parte , punclo aflixus immobili, l8/|. DE PRINCIPIO VELOCITATUM VIRTUALIUM , ETC. ab altera sustinet pondus cujus gravifas, attenta pecu- liari cujiisque poliyspasti partialis disposiiione , exercef in quodlibet virium applicationis punctum , conatum , sub utroque respectu directionis et intensità! is , eum- dem qui ab ipsa vi eliceretur : quo posito evidens est in genere adfuturuni non esse aequilibrium , nisi cum systematis positio talis erit , ut pondus admissura jam non possit descendere : verum analytice exprimendo hanc circumstantiam , puta , ponderis descensum esse , prò aequilibrio , maximum quid , statim coUigitur mo- mentorum aequatio. Optarent sane multi ili. auctorem aliquautulum institisse in declaranda istius mnximi de- scensus evidentia , idque eo potiori jure qnod ipse vir suramus , in mechanica analytica mentionera faciens principii a nonnuUis usurpati quod sic sonat : a dans un >> système de corps pesans en équilibre le centre de »» gravite est le plus bas possible ( pag. io ) j> illud non ut evidens pronuntiet , sed tantum ut facili ne- gotio ex momentorum lege colligendum. Tertia ejusdem diarii commentatio me non morabi- tur , cum in ea , auctor , celeb. Prony , deuionstrandi viam iniverit tantum alio tempore ad scopum usque dimetiendam , quod an jamjam praestiterit me latet ; et ad celebrem recensendam pergo demonstrationem quae publici juris est facta cum famosissima Mechanica eoe- lesti ( voi. I, lib. I, art. i4. anno 1799 ). Ibi summus geometra Laplace rem totam conficei-e nititur simplicis Yt'l axiomatis ope : actioni rcactio aequalis est semper .'^T , • / JOANNIS FRANCISCI SERVOIS. l85 ef rònfVfin'a : dfmonstratioque appiime succedit prò sysicuiatibus invariatam formain exliil)en(il)us : ast ubi ad systemaJa d(.lal;ihir, in quihus dislautiae ufcnmque varianfur, pace tanti viri dixt-riin , jam nos fugit evi- denlia , nec fateri me piene , hac in parte , ipsius jnentcm assequi non poluisse , pudct. Proslant insnpcr in diario Polytechnico ( codice i3, i8oG ) (oiumcutaliones duae liuc proprie perlincntes : in priori acutissimus geometra , celeb. PoI^soT, inquirit directe in aeqiialiones aequilibiii prò systemalibus ad servandas qiiot libuerit conditiones adstructis, ac per- venit, via nuspiam sentibus obstructa, imo facili sem- pcr et patente , ad id egregium theorema : « Quelles » que soiint Ics dquations qui règnent entre les coor- » données des diliérens points du sj-^stéme , cliacune j> d'elles , pour 1 equilibre , demande qu'on applique à » ces points , le long de leurs cooidonnées, des forces » quelconqiies proportionnelles aiix fonc/iuns primes » ( expressio ex theoria Junclionum anaìylicarum La- » grangiana desumpta signijìcans proprie differentialia » primi ordinis ) de cette équation relativement à ces » coordonnées respectives ( praedicti codicis p. 228 ) ». Ex quo , corollarii instar , legem momeutorum colli- gere , haud moleste potest. In posferioii celeb. Ampère principium velocitatum virlualium in genere et a priori stabilire conatiir viriura applicatarum auxiliante transformalione quadam , quae ^utn, una ex, iis quas proposuerat celeb. Fourier in sua A A iSG DE rniNCIPIO vei.ocitatum virtualium , etc. supralaudata commentai ione , aliqualem piaebct affini- tatem, nec ipsi tes perperam succedit. Ex memoialis luicusque perspicere licet , quantum cordi fueiit geometris gallicanis , quin deraonstratione munitiim non diniittere principium nostmm : apud Ger- nianos , saltem ante vulgatam mechanlcai^i analyticam, uil fere est quod Ime taciat repeiiundum : raro admo- dum apparet principiuin nostrum in eorum scriptis dtque cognomine Cartesiani principii semper appella- tum : notatuqiie non indignum videtur ipsum celeb. Karsten { Statik. i edif. , pag. 149 , anno 1769 ) af- firmare non dubitasse cartesianum id prinripium ultra casum duarum virium in aequilibrio positaruni vix ex- tendi posse. Attamen invenio in eeieb, Ide tnechanices tractatu ( sys/en des reinen und augewaudten fnecha- nik fe.sler Koerper Berolini 1802 ) ad calcem statices cajDitulum ( II.™"" scilicet ) expositionì nostri prin- cipi! dicatum ubi Laplaciana demonsl ratio , in quan- tum systemata invariata spectat adhibetur : nec a rc- ferenda siugulari quadam auctoris opinione in praela- tione praelecta abstiuere queo : principium , ait , istud profecto nimiam praeiequirit scientiam ut possit utiliter rnitio proponi inter prima statices principia; et si quis in elementorum libello, super hoc ceu fundamenluiVi , totum opus strucre ttìntaret , hic scopo advevsaretur liane secus ac ille qui calculo infinitesiinorum mediante demonstratione in limine geometriae adornaret. Vide- bitur infra quid de hoc senticndum judicio , saltem JOàNWIS FRANCISCI SERVOIS. 187 hae a contravia stabilienda , piovirili , sententla non ^igebit. Inutile foret qiiaerere quiil in praesentera causam tonCcii-e posbiat Anglicani geometrae quippe qui theo- reticae mecliauices cultui haud multuin faveant , uti satis notum est; quin imo inter eos reperiretur non inCmae notae auctor , Landen nirairum , qui , Gali- laeana momentorum loge ( quae et , a temporibus Walisii, in statices elementis apud Anglos passim adhi- betur ) parum contentus , conalus fuerit omuem motus ideam ab aequilibrii doctrina arcere ( legatur prima commentatio cui titulus 0/ the mechanic powers; in malhemalical memoir by John Landen LonJini 1780 ). Interea opportunitate non carebit observasse Landen dum, in laudata dissertatione aequilibrii primas leges ex trochlearum compagibus repefit , pvimum forsan fuisse qui de medianica super polyspasli theoriam aedificanda togitarit. Verum de historicis jam satis : ad didactica pergo. Milli me ab illustrissimae Academiae mente band longe aberraturum esse videor , si in seligenda prin- cipii demonstratione sequentes firmiter tenuerim regulas. i." Principium demonstrari a priori , ut ajunt , oportet : principium enim quatenus principium , id est, quafenus fontem , unde scatere debent omnes aequilibrii proprietates , laedere , jure et merito dici possunt ii , qui ut Varignon, Fossombroni , Poinsot , etc. illud a posteriori tantum stabiliuat seu , coioUarii instar , ex l88 DE PRINCIPIO VELOCITATUM VTRTUALIUM , ETC. aequilihiii conditionibus aliunde repetitis colligunt. »> Jai » pensé , obsenal. recte celeb. Fourier , quii ne sut- » fisait pas de prouver d'une manière absolue la vérité » de la pioposition , mais qa'on devait le faire indé- >> pendamment de la counaissance que nous avons dcs « condilions d'équilibie dans les difrérerltes espòces de >) corps , puisqu'il sagit de considéier ces conditions »> comme des consc'quences de la proposition generale >> ( in supraci/a/a diss. cod. S.°, Diarii poly. pag. 21 ) >». 2..^ Demoustratio ita instituenda est ut in admini- culum quam paucissima scienliae staticae theoremata inv'ocentur; eteniin statica dogniata , uti virium com- positio , aequilibriura in vecte , et si stabiliendo prin- cipio inserviant , jam ab eo fluere non possuut et ejuà dominio eripiuntur ; quod iteiuni ipsius universalitati oflicere videtur. S."" Est utique summopere exopfandum ut lex mo- mentorum staticae elementari praesit sicut et sublimioii : unde studendum est ut demonstratio obviis ac facilio- ribus superstructa ratiociiiiis , salvo tameu rigore de- bito , tironum captai accomodata , uno verbo vere elementaris dici possit. Ad normam harum regularum quibus in observandis totus fui , dijudicanda erit demonstratio quam jam ex- ponendam aggredior. i." Vis puncto libere ap^ilicata proportionalis est velocitati quam in eo parere valct ,• et levera vis non mcnsuratur nisi a velocitale quam puncto unico eique libero impertire par est. JOANNIS FRANCISCI SERVOIS. 189 2." Vires quotcunque P', P", etc. puncto applicatae , in eamdem diiectionem conspirantes , unicam compo- nunt vira Paequalem simpUcium summae ita ut habeatur P=PVP"+etc. (i) inter vlres siiuplices P', P", etc. si adfuerint allae aliis oppositae; vis composita P non minus repraesentabitur a simplicium summa , sed in algebraico sensu acccpta idest, tribueudo vi simplici cuilibct signum ■+■ vel — prout ad hanc vel opposilam partem nititur. Viceversa vis unica P intensifate et directione data baberi potest ut composita ex pluribus P', P", etc. super eandem rectam agcntibus et in illas resol\>i , ut ajunt , modo aequatio- ni (1) satisfiat. Qiiod bic de viribus dicitur , intelligendum et de velocitatibus secundum eandem rectam simul a puncto suscoptis; idque propter (1°). ino 3.° Vis punctum urgens mediante virgula inflexili et inertiae expecta , juxta virgulae directionera supponi potest ciiilibet vligae puncto applicata. Velocitas ab exliemo virgulae rigidae puncto jiixta viigae directionem siiscepta, tota alteri extremo sicut et omni intermedio puncto coramunicatur. 4.° Eslo fikim sine mole seu inertia , nuUum in- flexioni opponens jesistentiam in ullo puncto et exten- sibilitatis expers ; lllum quod ulique in natura non existit , sed ab intellectu fiugitur in medianica rationali et (\\ìo(\ -pvomée mechanicuni voco; esto, inquam, filum mccbanicum super punclu Cxa quotcunque inflcxum I^O DE PRINCIPIO VELOCITATUM VIRTUAUUM , ETC. libere ( idest , imflfxuoi super puncta a quibus , ut lu- bricis r nullam frictionem patitur et super quae velati fluere sine ulla prorsus. renltentia potest ) ; velocitas quaecunique ab exlireuio fili puncto suscepta juxta tau- gentem curvae quarti ibi filum cxhibet integra com- municatur alteri extremo , simul et cuilibet puncto intermedio juxta tangentes his punctis proprias. Idem dicendum de vi quacumque simili ratione filo applicata. ■II ìjS." In punctorura systemate , seu aggregato pun- ctoruin inter se connexorum , machinamento quolibet mediante , funiculis , vectibus , rechamis , lotis , etc. verbi gratia ; quae connexionis media, ordinariae in- dulgentes hypothesi , inertia prorsus carere ponimus ; ^ iotelligitur punctum quodvis, ante uUam virium appli- cationem , indifferens esse ad suscipienduin , juxta di- rectionera aut directiones ex connexionis lege deter- minatas, velocitatem aut velocitates intensitate prò lubitu varias , qua aut quibus adinissis , in aliis punctis oriantur Decesse est , juxta directiones ibidem datas , velocitates cum piima aut primis rationes , prò connexionis Ifge, certas servantes : velocitates illae simultaneae velocitates i'irtuales nuncupantur. 6." Ubi de comparandis inter se velocitatibus si- multaneis punctorum systematis cujusdam agitur, si omnes illae velocitates sint aequabiles seu uniforme», per spatia finita quaelibet eodem tempore juxta velo- citatum rectas decursa , utpote his velocitatibus prò- JOANNIS FRANCISCI SERVOTS. igl portlonalia repraesentari possunt : si vero velocitai es praediclae sint promiscue acquabiles vel inaequabilei piT spafiola contemporanea inOnitesima indigitari de- hent. Spatiola hacc contemporanea velocitatibus virtua- lihiis pro])orlionalia saepissime ipsa ielocilatum virtua- liurn nomine insigniuntur. 7.° Cum sj'stema punctonim quodpiam in aequilibrio componitur, aliud sjstenia quodvis pariler in aequilibrio conjungi cum priori aut a priori separari potest, quia ulia sequalur aequilibriorum pei'turbatio. 8.° Quocumque modo secum invicem connectantur duo puncta A et A' , si velocitates eorum virtuales ^' , v sint semper iutensitate aequales , vires P, P' res- peclive iis applicatae et in rectis velocitatum oppositae in aecpiilibno Constant. Propositiones scplem pi-iores ex prolegomenis me- chanices depromptae ut axiomata teneri debent : ulti- mam vero ut concedatur saltem postulamus. Gaeterum ejus evidentiam paucis declarare juvat. Ac primo quidcm , si puncta A et A' uniantur, vir- gula rigida vel filo medianico vitcumque libere in punctis fixis infli'xo , mediantibus , evidcns est vires oppositas P, P' in rectis velocitatum aequalium cjuas puncta, prò assignala counexionis arte suscipere va- lent in aequilibrio componi , cum P=P' supponitur. Deinde inter puncta A et A' filum mechanicum in- tercedat inflexum libere, exempli causa, super arcum sectoris circularis immoti ACA' ( fìg. i. ) ; vis P puncto I92 DE PRtNCtPIO VELOCITATUM VIRTUALIUM , ETC. A applicala, juxta tangenteiii arcus iu A, tota com- municatur cum punclo A' juxta tangentem in A' (4-°): ast poaamus , filo firmiter adhaerente arcui AA' , par- tem Sfctoris A« a A' , inter concentricos aicus AA', aa interceplam , mobilem fieri juxta arcum aa sectoris immoli aCa' ; cum sectoris pars mobilis luillam iner- tiam habeat ,5."), nullamque frictionem patiatur ab aicu immoto aa\ et cum puncta A et A' earumdcm velo- cita! um , ac antea , capacia remaneant , evidens est \im P non minus totam impertiri puncto A': porro arrus aà usurpari potest ubilibct in sectoris superficie ac proinde abire tandem in punctum fixum C ; tuncque vis P tangens in A sectorem ACA libere mobilem circa centruni G , tota communicatur juxta tangentem in punto A' : eadem de causa vis P' ex adverso tangens in A' tota communicatur juxta tangentem in A : ergo posilo P=K aequilibrium adest in sectore. Alterius exempli gratia : filum inter puncta A et A' interjectum libere inflectatur super ai-cus sectoium im- motorum ACB , A'C'B radiorum aequalium AC=BG =BC'=A'G': ( fig. 2. ) ubi radii BG , BG' in eadem recta positi , in B ita devinciuntur ut non impediatur motus saltem initialis , rotatorius , in utroque circa centra G , G' : evidens est, posito quod filum firmiter arcubus haereat et admissa sectorum in centris G , G' mobilitate , puncta A et A' suscipere posse ut antea aequales velocitates , nulla nova addita i-esistentia , adeo- que vis P puncto A applicata ut prius , tota puncto .:." JOANNIS FRANCISCI SERVOIS. ig3 A' cnmmunicatur et viceversa vis P' punctum A' ur- gens eodcni modo, tota transit, in punctum A: unde si P=rP'ai'quilibiium adcst iu S3'^stemate duoium sectorum. lisdem consideiationilius generatim a casu fili inter- cedenfis inter puncta A et A' transitus patet ad casum machinamenfi cujuscumqueinterjecti, dummodo aequales iu punctis permittat velocitates : etenim , machinamento in quiete stante , filum libere decui-rens suiiponatur primum in omnibus partibus , unde aequales in punctis sequantur velocitates : dein filum aptetur firmiter ad ceifas machinamenti paites quibus tunc motus liber permittatur vel in punc(is, vel in lineis , vel in super- ficiebus fixis, ita ut nulla nova superveniente resisten- tia , velocitates punctorum virtuales aequales remaneant; sicque liquebit vim P totam in A' et vim P' totam in A vicissim tiausfeni ac proinde aequilibrium in machi- namento adstare si ponatur P=:P'. Hinc sequitur quod si vires P, P' punctis A et A applicatae inaequales sint , puncta A et A aequaliter soUicitari versus partes majoris P , a vi cujus mensura est P — P'; etenim vis P haberi potest (2.°) ut compo- sita ex duabus (P — P') et P': porro haec poslerior destruitur ab aequali et opposita puncto A' applicata , ergo non remanet ad urgendum systema nisi vis P — P'. g.° Supponamus filum mechanicum ad ( fig. 3.^ ) in extremis punctis a virlbus P et P' versus contrarias partes sollicitatum , abrumpi in puncto b quopiam et extremitates fragmentorum ab , bd invicem adjacentes B B ig4 DE PRINCIPIO VELOCITATUM VIRTÙ ALIUM , ETC. retineri a viribus p , q applicalis puncto b: easdem pracstabit vices filum interruptum qiias continuum, nec uUa fiet in b disjunctio, si id punctura qua per- tinens ad fiagmentum ab , sollicitetur ut antea , seu si (Ì3.°) ponatui- F—p=zP—F; unde p=?'; et si punctura b , qua peitinens ad fragmentuni bd versus punctuin a feratur vi eadem P— P'; unde fìat necesse est g — P' =P — 'P'; scu <7=P: ergo ubivis interruptio ponalur comraissuram supplebunt vires dune nerape q aequalis et conspiraus cuui P, et p aequalis itidem et couspi- rans cuin P', uti in figura 3." sagittulis exprimiiur. Quod si altera abruptio admittatur in e verbi causa, propter 7=P eodem ratiocinio conficietur , prò com- missura adhibendas esse in e vires scilicet q" aequalis et conspirans cum q et cum P et p' aequalis et cons- piraus cum P'; et sic deinceps quicunque ponatur ab- rujjtionuin numerus. Ubi vires P, P' aequales sunt ac proinde aequìlibriura adest in fdo , prò commissuris apponeariac sunt vires oppositae aequales tum secum invicem tum cum P. Si extremum fili punctura d non a vi F' retineatur sed puncto fixo firmiter adhaereat, aequilibrium adest in filo eodem modo ac si prò puncto fixo haberetur vis aequalis cum P et contraria, proiudeque, si abruptiones intelligantur in filo , commissurae a viribus coutrariis cum P aequalibus suppleri debent. Ex quibus liquet , loco fili continui inter duas vires inaequuks vel aequales interjecti ( ad casum posteriorem .T'fS , JOANNIS FRANCISCI SERVOIS. Ig5 aftinof filiim iiiter vim et puuctuin fìxum ) semper adliiberi posse filum in quòtvis paites dissectuin , dum- modo in ccinmissun's concipiaufur npplicafa virium paria lespective aecjualiiim virium extremaium pari. 10.° Filum meclianicum uno ab extronio, a puncto C fìxo pendens ( fìg. 4-^ ) i'i'tjie indcxum super aliud fixum a , ducatur per annulum infinilcsimum ù mobi- lem in recta data positione al/ , unde reduplicatum retrogradiatur super punctum a , ubi libere ilerura. indi'clalur , tundemque ex altero extremo ad punctum A mobile in recta data Aa perlingat : practerea ad annulum ap'etur , ope alterius fili punctum aliud mo- bile A' in recta A'a. Hac adniissa conuexiouis lege , punctum A libere suscipere potest velocitatem quamlibet juxta rcctani cA , unde in A' nasci oportet velocitatem quandam in recta ah' et viceversa : de facto admittatur velocitas in puncto A per spatiolum ^' juxta directioncm aA de- cursum repraesentata ( 6.° ) indeque oriatur in puncto A' velocitas in recta aA' , per spatiolum /, codem cjuo t> tempore decursum , notata liabeanfurque ut positivae quantitates, spatiola v et /, quatenus disfantias puncto- rum A , A' a fìxo a augent , accepta. Fili longitudo totalis per L ; pars fili Aa per a : pars ac per b , distantia aò per a~ , designentur : initio ha- betur aequatio L=a-t-^-t-2A; quae fit post eraensa spatiola v et v igS DE rRINCIPIO VELOCITATUM VIRTUAUUM , ETC. Prlor a posteriori deniatur et statim prodlt «•-»-2i'=o(i). Nunc sollicitentur punctum A, juxia cA , a vi P, puuctiim A', juxla aA' , a vi P' , seu nitatur utraque vis suura applicationis punctum a fixo a removere ; et supponatur aequilibrium adesse in systemate. Concipiatun filum kahac abruptum , inter a et A.,' in punctis m'ij m'; introducanturque ad norraam N.°ig in commissuris vires oppositae cum P aequales scilicet p ^t q \n m\ p et q in m : e%'idens est aequilibrium adesse inter P et q ; deinde inter q' et puncla e resistentiam : igifur (7.°) aequilibrium liabea(ur oportet inter vires cons- pirantes p , p et vini oppositam P' , ac proinde P=/;4-y9'=2P nude colligitur 2=— : quo valore introducto in aequa- tionem (1) prodit sequens Pr+PV'=o(2). Filnm a capite ad punctum e. ( fig S."* ) fìrmlter af- flxum , inde prosilicns liJiere inflectatur in a , trauseat per annulum niobilem ^, reduplicatumque semel denuo super punctum a inflectatur , per annulqm, h transeat altera vice , relrogradiaturque super a indeque landem adeat mobile punctum A ; dum anuulo b adstijìulatur aliud mobile punctum A'. Cum suscepcril libere punctum A velocitatem spa- tiolo V expressam , suscipiat punctum A' velocitatem con- JOANNIS FRANCISCl SERVOIS. I97 femporaneam /; et sint ut supra longitudo fili totius =L; Aa=a . ac=l/; distantia ab=:x; unde quatuor fili partes inler a et ò interceptae suut quaevis x aequalis: initio est Li=a-*-b-*- 4^ post emensa vero spatiola unde statini coUigilur Nane applicatis viribus , puta , vis P , puncto A , juxta aA et vis F, puncto A', juxta a'A', aequiUbrium aderit si ponatur P'=4P: etenim filum dirurnpatur , intei" a et ^ , in quatuor punctis m , m, m , m'y ap- ponanturque (9.°) vires oppositae et cum P aequales in coniinissuris , nimirum vires p , q ìa m ; p\ q; in m\ etc. statim perspicietur aequilibrium adesse i." inter Jr et o ; i.° mter g, et q quae aequales opponuntur m filo libere super punctum a duplicato : 3." denique inter q" et renitentiam puncti e: ergo aequilibrium adsit ne- cesse est inter conspirantes quatuor vires p , p y p p" aequales cum P , et vim adversam P' seu est ex qua elicitur 4=77; q"i valor in aequationem (3) re- positus scquentem praebet a (2) haud absimilera Pr+PV=o. Generatim si filum a capite puncto e Grniiter adhae- rens ad punctum mobile A pcrvcuiuL cum Iruasierit iq8 DE PRINCIPIO VELOCITATUM VIRTUALIUM , ETC. vicibus' numero K per annulum h inol)iIeni et iiiflexiim fiierit tòtidein vicibus libere super puoctum fixiim a, dutn àliud piinctum mobile A' ad annulum b perlingit. Ser- vatis iisdem quae supra denominalionibus pio fili par- tibus et prò velocitatibus virtualibus , liabetur iaitio et spatiolis emensis L=a^-^■-i-i^-2K(x^-^•') unde consequitur ««=2K/(Zf). Porro si vires P et P' punctis A et A' applicentur ita ut respective sua puncta a Gxo a removere nitaa- tur et aequilibrium adsit; infelligatur quaelibet fili pars, inter a et ^ , abrupfa et prò commi«sura vires p , q oppositae et cum P aequales apponantur : aequilibrium prostabit i.° inter vires P et y ; 2.° iuter vires numero (2K — 2) scilicet q , q" , q"' quae binae apponan- tur in filo libere super punctum a duplicato : 3.° de- nique inter puncti e resistentiam et ultimam q : ergo adsit opportet aequilibrium inter conspirantes /? , /?' etc. numero 2K et contrariam P ac proinde est P'='jK/? , seu 2K=— ; qui valor in (4) relatus suppeditat adbuc , aequationem cum (2) eandem PvH-PV'=0. II." Organica haec fili medianici dispositio qua mediante motus punctorum A, A' et vires iis applicatae JOANNIS FRANCISCI SERVOIS. I93 secum invicotn communicantur, est e genere machina- rum . quae in slaticis Poìyspasla nuncupantiir: Polys- pastiim , de quo in fine art. io agitur, dicam , brevi- tafis ergo, Polyspastiim exponentis K; ad cujus instar Pol3'spastum , in quo habetur r-i-2mf'=o ; aut P=2mP, erit Poìyspaslum exponentis m et sic de caeteris. Supponantur puncta numero quotcumque A, A', A", etc. ad antiulos b, b\ b" , etc. raobilcs, juxta determì- natas positione rectas ab , ab', a"b'\ etc. , Polyspasto- rum exponentium K, K' , K" , etc. apiari respective , et fili uniuscujusque Polyspasti extremum unum puncto fìxo liimiter haerere scilicet punctis e , c\ e" , etc. dum, extrema alia filorum Polyspastorum K' , K" , etc, seu 2' , 3' , etc. , simul intra annulum d coeunt et inde cum allero extremo fili Polyspasti K seu i' devinciuntur» uti in figura (b.") depingitur : hac admissa connexionis lege , quamlibet velocitatem suscipere libere valet pun- ctum A, juxta rectam a A , unde puncta A', A", etc. in rectis a' A' , a"A" , etc. respective ferri necesse est velocitatibus rationem quandam cum velocitate punctì A sorvantibus : supponamus ergo, velocitate v a puncto A suscepta , nascantur in punctis A' , A" , etc. veloci- tatos v' v" , etc. quae positivae omnes habeantur quate- nus puncta A , A' , etc. a fixis a , a, etc. amoventes: sint insuper, L longitudo fili super Pol3'spasta 1.'"" et 3.'"" intcr puncta fixa e , e' decurrentis; L' longitudo fili Inter puncta e , e" extcnsi super i."™ et 3.""' Polyspasta et sic deinceps ; a , a' , a" , etc. partes constantes filorum 200 DE PRINCIPIO VELOCITATUM VIRTUALIUM , ETC. ac , a'c , a"c" ■■, eie. respective; b, b\ b" , eie. filorum •constaiites quoque partes ada\ ada'\ ada"\ etc. ; tan- dem .T , ic' , x" ^ ete. distantiae variabilcs , ab, db'^a" b" , etc. : iuitio sequentes valent aequationes. L"=fl+a"'+^"+£K.r+2K'V"; etc. (i) post emensa vero spatiola sequentes prostant. L=G-i-a'-t-/^+2K(.x+t)-t-2KY.a;'W) ; L"=ra-*-a"'+^"-*-2K(^+(^)+2K"'(x"V/'; ; etc. .(2) porro demptis i.^ (i) ex 1." (2) ; 2." (i) ex 2." (2) et sic deinceps slatim obtinetur series aequationum K.+KV=o; KvH-KV=o;Ki+K"V"'=o; etc. (3) Adhibeantur nunc in punctis A , A' , etc. vires juxta directiones ak., o'A', etc. respective, idest puncta A, A, etc. a fixis a , a , etc. reniovere nitentes , aequili- briumque adesse ponatur : intellectis interruptionibus in quolibet filo inter d et puncta a , a", etc, nimirum in puncùs d' , d" , etc, suppletisque commissuris per vires oppositas et aequales videlicet p' et q' in d' ; p' et q" in d' et ita porro , aequilibrium aderit manifeste ( lo.") in primo Polyspasto inter vim P et summani virium p\ p'\ p" , etc. unde prodit aequatio P=2K(y9'-»-yt>"-«-yB"'+etc.) (4). deinde constabit aequilibrium iu quovis alio Polyspasto, scilicet in 2." inter q et P; in 3.° inter q" et P", etc. ac proinde (10.°) valebunt aequationes P'=iKy5 F'=2K>"| P"'=2K">"', etc. (5). ')T3 , r 30ANNIS FRANCISCI SERVOIS. zol Nunc duoantui- , aequatio (4) in i'; i., (5) in <>' ; 2. a (5) in /'; L't sic di^inceps, addantiirqne et soitiemur Pv'-4-F^''+PV+fK-.=-;y'(K»H-KV')+2yr;"(Kn-K'V") •*--j.p" KV-«-K'V")+etc. cujus posferiiis mcmbrum , altcnlis aequationibus (3) ad nihiium ledigitiir hnhefurque P,+P\,H.pV'+etc.=oC6). ■ 1 12." In Polyspasto exponentis K vires P et F non possunt revera in aequilibrio componi nisi utraque punctum applicationis proprium a fixo a ( fig. 5.^ ) (lo ") amovere nitatur, patetqiie eas nullam in se in- vicem actionem exerere, si pimcta sua versus punctum a propellant : eadem de ratione , velocitate a puncto A suscepta versus punctum a directa , nulla sequilur velocitas in puncto A' et viceversa. Ast mente concipi potest saltem filum esse ita constitutum ut dum libere in puncto a , quod ut aunulus alter habetur , et in an- nulo 3, inflectitur , partes ejus Aa , ab, be , etc, ac , compressìbililalis prorsus expertes , in distensum quasi virgulae rigidae semper maneant : liane hypothesim primus ego non fingo : passim adhibita , in mechanices libris legitur imo in mech mica analytica ( i." pait. , sect. 5.", art. 17 ). Quo posilo, prò casu aequilibrii infer vires P , et P' urgentes puncta A et A' versus a non minus requiritur ut valeat aequatio P=2KP : quod iisdem rafiociniis quibus art. io.° comprobnri posse liquet : etenim in filo interruptiones itideni subiutclligi possunt ubi vires oppositae et aequales apponcntur Ce 20 2 DE PRINCIPIO VELOCITA TUM VIRTUAMUM , ETC. qune , non jam ut coavcigenfes in abruptionis puncfum, sed ab eo divergentes , habitae , non iitique fili exten* sionem , sed ejus contractionem piohibt'?nt. Verum et alia fieri potest hypothcsis ciijus virtute vires sive eviensive sive compressU'e nitantur ( sic enim, brevitalis causa , distinguo virium oppositaium classem duplicem ) in Polyspasto , statura aequilibiii eodem modo adipisci possint : ponamus enim Polyspusfi partes ante virium applicationem , non jam in quiete praecise» sed in aequilibiio constare quod pratìstari potest pon- deribus appensis ita ut unum p vim suam exerat juxta aA , aliud veio p juxta oA' , quae pondera p, p nt machinamenti partes spectari oportebit : porro si vires P , P' compressive nitantur , idem erit ac si adesscnt vires p — P et p — P', et dummodo sint /> > P , ^' > P', quod utique supponere licet, aequilibrium in machina constabit posito p — P'=2K(^ — P) : uncie , cum ante virium P, P' applicationem habeatur y(; = 2Kyo , sequitur valere aeqiiationem P=2Kyy. Si alterutra hypothesis extendatur ad Polyspastoruru systema de quo iu art. (ii.°) i idest si ponatur aut fi- Jamenfa quae per niachinamentum universum decuirunt, compressibditatis immunitatem cum flexilitate omni- moda sociare , aut ponderibus , ante virium applicatio- nem in aequilibrio sisti oranes macbinae partes; vis et velocitas cuicumque punclorum A , A' , etc. exten- sive vel compressive impertitae cum aliis puncfis, lege certa , commuuicabuutur j sed peuitius iuspicieuduin 30ANN1S FRANCISCI SERVOIS. 2o3 quid inde sequatui- relate ad aequaliones (3) et (6) articuli praecedentis. iEquationes ;3)(ii.'') velocitates virtuales /, v , etc. punctoium A', A", etc. referunt proprie ad velocitatem V proisus arbitraiiam quidem sed extensivam. Veruna Dune arbitraria supponi potest alterutrum in sensum , non jam puncti A, sed aiterius cujuslibet A', verbi gratia , velocitatem v'\ ponainus inde oriri in punctis A, A", etc. velocitates v^ v\ etc. respecfive: nanci- scemur ante et post emensa spatiola easdem aequatio- num series (i) , (2) , (ii."; ex quibus et eaedem re- sultabunt aequationes (5) (11°) quae , ut cernitur, esprimere non desinent rationes inter velocitates Vy V , etc. , quaecunque ex iis ut arbitraria et independens accipiatur : quod et alio confirmari potest ratiocinio. Si spatiola v^ i>\ etc. ut infinitesima spectentur, atque loco V , v\ etc. scribatur dx , dx', etc. respeclive ab- eunt aequationes (5) (11.°) in sequentcs K', etc. respective ; in posteiioi-i vero velocitatibus punctorum a , a\ etc. per u , u', etc. liaberi aequationum seriera duplicera 2o6 DE PRINCIPIO VELOCITATUM VIRTUALIUM , ETC. nimiiuta in priori systemate K>'+KV=o; K*'+K'V"=o; etc. (i). In posteriori autem K;/H-KV=o ; Kw+K"w"=o; etc. (2) ubi K, K', etc. sunt numeri positivi dati: si vires ap- plicentur , punctis ejusdem denominationis , aequales , et juxta velocitatum punctorum rectas eodem modo Qgentes ( idest quae utraque cum velocitatibus respec- tivis conspirant , aut iisdem velocitatibus opponuntur (12 °) scilicet , aequales P et p punctis A, et a juxta velocitatum v qI u rectas , itidem aequales P', p% punctis A , a juxta velocitatum v\ u rectas , etc. ; dico quod si aequilibrium adsit in priori systemate inter viies P, P', etc. aequilibrium quoque adfuturum in posteriori inter vires p , p\ etc. Etenim supponamus , dum soluta manent puncta A et a verbi gratia , inter caetera bina quaecumque ejus- dem denominationis nimirum inter A' et a\ inter A" et a" etc. intercedere filum ita super rechamos libere ductum ut dum prius puncfum fertur in directionem propriae velocitatis virtualis , posterius ferri oporteat quoque juxta directionem propriae velocitatis, quod utique semper fieri potest. Ut hic aliquid auxilii phantasiae sit presto , in figura 7.' repraesentavimus puncta A et A' unita mediante vecte cujus brachia AC , AG sunt inter se in ratione 2 ad I , et puncta a et a mediante Polyspasfo expo- ncntis 25 unde sequitur in aequationibus (i) (2) K 30ANNIS FRANCISCI SERVOIS. 207 enndem valorem adipisci 2 scilicet ; insupor puncla A', a simili ronjunximus filo ducto in rechaniis §■ , h ita ut duin A' fertur versus p , simul à fcifur versus ■p ^ piihctaque A , o ad easdcm partes tendunt liLer- rime jaxfa connexionis in utraque machina rationem. Quo posito : utroque quasi unico systemate spedato si puncfum A susreperit velooitatcm quandam v , cac- tera puncta A' , A" , etc. suscipient respective veloci- tates tj' , v' , etc. quae per fila transmitlentur inlcgiae ad puncta a', a" , etc. (4") cui transmissicni ril , ei pai te connexionis punctoriim in utroque sysl(male, obstat : siqiiidein proptcr aequationes (i) et (2) caedcm Vclocifales utriusque sytemalis punctis ejusdtm d*ro- minationis competere possunt : verum ex bis velocita- tibus in posterius systenia translatis nascitur in punclo a velocifas u aeqnalis cnm r ; etenim positis in atqua- tionibus (2) m'=>' : «"=/' , etc. necessario est «=r : igiliii- tale est sysfema ex duobus datis conflatum ut in eo puncta A et a sint capacia aequalium vclocita- tuin ac proinde ad normam postulati (8.°) vires acquale» P , p respective punctis A , a adplicatae juxta rectas velocitatum oppositae sese in acquilibrio componunt, ■ Nnnc concipiantur viies duae aequales et oppositae P' et — P' in puncto A' juxta velocitatis r' rect;iin si- mulque vires p' et — p' in puncto a juxta u : itidem vires P" et — P" in A" juxta v" simul et vires p" et — p" in a" juxta u" , et sic deinccps , aequiiibrium non tuibabilur (7.") : ast ponantur P=/>' , P"=r^" , etc. et 2o8 DE PRINC'PIO VELOCITATUM VIRTHALIUM, ETC. aeqiiilihrium aderit in filis apposids nimiriim intcr-^P' et— />' ; iuter — P" et — p" \ etc. igitur lìlis et virilius iis applicatis suppiessis ; quod juxta (7.°) fieii licet , aequi-; liljiiuni aderit in priori systemale inter vires P, P", P" , etc. atque in posteriori inter vires p , p\ p" , quae pi-imis respective aequales eodem modo vigent in rectis velocitatum. i4-° Sint punota qiiotcunque A , A', etc. utcìim- que inter se connexa , sciaturque inter velocitates viri- tuales V , v\ etc. quarum directiones dantur respective valere aequationes K^'+K\'=o; Kr+KV'=o,- etc. (i) dico, post applicafas vires P , P' , etc. punctis A, A', etc. respective seoundum rectas velocitatum virtualium V , v etc. aequilibrium adesse , si haheatur aequatio Pi^H-PV'+P'V"-i-etc.=o (2)^, . Hic duo casus sunt expendendi , numeri enim dati K , K' , etc. vel rationales sunt vel irrationales. \° Sint K , K', etc. rationales: jam haberi possunt omnes ut integri : efenini si fracti forent , ad eandem denominationem prius revocarentur, dein pio ipsis K, K' , etc. numeratoies acciperentur : quo posito : esto secuudum systema punctorum e, a, etc. totidem quot A , A' , etc. quae secum invicem Polyspastorum syste- mate interjecto deviueiantur , stilicet ; aptentur puncfum a ad Polyspaston exponentis K , punctum a' ad Polys- paston exponentis K' , etc. uti in art. ii.° factum est: porro juxta eundem articuluai velocitates virtuales a. JOANNIS FRANCISCI SERVOIS. 209 u , efc. ini se invicera refeiunfur in hoc posteriori sys- temate aequationibus Kw+K a'=o , Kw+K"«"=o (3) et juxta pracedentem articulum (i3) ubi in duobus systematibus valent aequationum series (1) et (3) , si. juxta rectas velocitatum eodem modo applicentur binis quibuslibet punctis ejusdem denominationis vires aequa- les scilicet A et a. vires P et /> ; A' et a vires P' et p' i etc. posilo, quod adsit aequilibrium in uno , adest quo- que iu alio systemate : verum ad aequilibrium consti- tuendum inter vires p , p., etc. requiritur (ii.°) ut va- leat aequa tio pu-*-p'u ■*-p"u" +etc.=o (4) ergo eandem valere oportet prò aequilibrio inter vires P,.)P', etc: porro cum habeatur P=/>; ¥=p' ; etc. cum f».et: u sint arbitrariae possitque poni (=u , ex quo sequitur //'=/ , etc. haec (4) aequatio abit in aequa- tionum (2), 2.° Sint K, K' , etc. irrationales , inveniri scraper poferit secundum systema totidem punctorum a , a , etc. in quo inter velocitates virtuales u , u , etc. locum habeant aequationes c^■•■*■c\'=o ; ci>+c'\'"=o ; etc. in quìbus rationales numeri e, e, etc. ab irrationalibus K, K' , etc. respective non differant nisi quantitatibus omni data minoribus aut indefinite exiguis quo posilo, dum velocitas i> non difTert a velocitate u nisi infinite- sima quantitate necesse est caeteras velocitates / , i>" , Dd 210 DE PRINCIPIO VELOCITATOM VIRTÙ ALIUM,^ ETC. etc. non differre a velocitatibus u, u" , etc. nisi quan- titatibus indefinite parvis; unde relationes prodeunt sequentes «=»'-*■£ ; u =»^ 4-2 ; u =v +z ; etc (5) ubi s, z , z" , etc. variabiles sunt quae prò lubitu exiguae fieri possunt. i Sint nuDC vires P , P' , etc. in aequilibrio in dato systemale. ^Equalesque vires P , P' , etc. applicentur i"espective , et eodem modo josta velocitatum «, «V etc. l'ectas a , a' , etc. posterioris syst^imafis ; hoc BtiquQ) non eril in aequilibi-io , nec ha]>ebitnr aequatio ^ Piz+PV, etc. =0 (6) verum potius P«-+-P'«Vetc.=V (7) ' uy.iba^y 0^*10 ubi V est quantitas indetei minata eo minor quo minusL numeri e, e, etc. a numeris k, k\' mediante, puncla A, A', etc. quotcumque, capacia » velocitatiim yirtualium >>, r', etc. juxta directiones » datas , et super rectas harum velocitatum urgeantur ,» respective a viribus P, P', etc. in aequiliJjiio constabit ■ r> systeraa , ubi sunrima viriuni in respectivas velocitates .» viituales ductarum nihilo acquabitui- ». Idest quando -ob-tinebit aecpiatio (a). 1.3 li 116.° In Sfj'stemate punctorum quotcumque A, A' etc. secura inviconx/ utctimque connexorum , seiies veloci- fatutn V ^ /, etc. juxta rectas datas sit sola quae ser- .yaliaiconncxioms legibus locam hibere pogsit : appli- ,tfeniur dein , puncto A vires qraoicumque P ,

con ficieotes j puncto A' vires P', ^' , etc. ,angiL)is «', 0', etc ad r-ectam vekDcitatis / incUnatae -tìt(; ita) 'porro. < .■.. i l-iv ^biiiovq 'w, ovil- «kj?'»! j^ ; .'>J9 ?,i]-.Esto-BG (.ifigv-;&' ) recta; .veìocitsrtis: virtiialis f putl- rCtìi A\ /sinttiAfi,' iA|3 r etc. reclae positione dataò juxta qaas viras'P,' «p punctirmf raoiveve nituntur. Aecipio ;pi-0 lubitir etc; P', 'P\ etc; etc. applicantur respective juxta velocitatum Lvii-tualium ■'■'•f^ JOANNIS FRANCISCI SERVOIS. 2l3 dìrectiones : et si in posteriori systemate aequilibiiura adsit , adeiit et in priori : verumaequilibrium constare in posteriori systemate comperiemus ex theoremate in praecedenti arliculo demonstrato. Sint p y T , etc. longitudines re&pectivae filorum aA, bA, etc.; p\ t\ etc. longitudines filorum a'A\ò'A', etc. cura non possint velocitates siraultaneae punctoriim d , / , etc. d\ t, etc. ; etc. ; omnes aequabiles esse , aut saltem id suspicari liceat , satius erit hic velo- citates virtuales per spatia infinitesima repraesentare (6.'): sint igitur dp , dir, etc; dp, dir ^ etc; etc. spa- tiola differentialia descripta a punctis d , t, etc; d\ /*, etc. ; etc. eodem tempuscolo quo spatiola v , v\ etc. a punctis A , A', etc et prò aequilibrio in systemate ad hormam theorematis (14.") habebimus sequentem aequalionem P<^>3+^jT-»-etc+PV^'-*"(pW'^'+etc.+etc.=o (i). '■ } Nunc sint /, \, etc. distantiae ag , oh, etc; Z', ^» etc. distantiae ag\ b'h'; etc; etc; m,|w, etc. distan- tiae A;^ , A;^ , etc. ; m\ jj!, etc. distantiae A!g\ A'h', etc. statini ex trigonometria prodeunt aequationes ' > Jssip&in.cc; X=TSÌn/3; etc; /'=ss/?'sin.«; , ".^ - . lib Ili jX'=/sinS'; etc. ; etc. (2). '^l m=pcos(t; fx'=ircos&; etc; m'=p'cosx'', i»iiii ., . ) /u'=9r'cos|8', etc; etc. (5) Pori-o dum puncta A , A', etc. decurrunt spatiola e, v\ etc. fila Ao, A/J , etCé ; ' AV, etc. variantur infinitesimis dp ydr ^ etc; dp! , etc. etc. ; anguli «, /3 , etc «', /3', etcj 2l4 DE PRINaPlO VELOCITATUM VIRTUALIUM , ETC. etc. infinilesimis d* ^ d(i, etc; da', d&\ etc; et dia- ta^ntiae Ag , Ah, etc. seu m, jw , eie. eadom infiuite- siina t>; distantiae A'g\ A'k\ ete. seu m\ f*', vie. mGr nitesima r , etc. tandem distantiae ag , oh, eto. etc. seu /, X, etc, etc. invariatae manent : bis attenfis, diffe- rentientur aequationes (2) (3) et erit o^s=dpsin.oi+pcoscida ; o=JTSjn./3+TCos/3''^j3 , etojpi> o=f/p.'sÌD.*'-»-yo'cosaWa', etc. (4) . \ , ^> \"=ri1pto9a.~-piÌQ.Ad' sszdp' cosa,', ■^— p' sia. u.dot,' etc. f5). -Brein.'éliminentm- )»-^( P cos«:t;-*-ip'òòsi8''»-etx->V+,e*c,s=io. (7 ) , Nòti&sihau,m' qs^ pctìjectiQiieat ortHogonalcjB ,,;iiq.iiaru simplLciter projectì,on<'nt . appjejlai'e conveoif , lecte in rectfini ^ssè aequafem iaetp ca piiori lec.ta ducta in cosinum aRguJiciatec lati'amquie ÌQta»ijiectt::) eiigaex acqua- tionibus (6) e.oJJiigitta: dif&ijeo^di»: "^a ^d.-mwA^c^ esse projectiones spatioli >( iu ;feotas.'^j7r.'£iiéÉ&*=5eai in direc- tiones viriunl, P,,, (?i!-^«t.c.:;.djiffe.i8etói*lia«5Ì/>'« <^7r'y--etK. esse projectiones spatioli (i»' iq direptiuntìg/?'),TiF' etc. viriiim P, 1^',, etc, , et sjc dtìiocepsi,- AC . prQinde inandsciaiiua* i>9q theoreniia ftb acquatitene (f\) e«pres:stì,n\ 1 , < « ^^uiaiad» » gfincta matei.ialisi qj4q.ttji}m.qi>« ita snat iater sé coii* 30ANNIS FRANCISCl SERVOIS. 2l5 » nexa ut salvia connexionis legibus moveri no» queant » simili Disi in unica serie rectarum positione in spatio » dafarum , si vires quotcumque cuilibet puncto appli- » centur juxfa directiones quascumque et vis unaquaque » ducatur in projectionrn'j , Hipra suam directiontoi , » spatidli quod proprium applicationis punctum des- » cribere potest juxla connexionis leges ; ubi horura- » omnium productoium summa nihilo aequabitur },r » aequilibrium aderii in systcmate » . Si factum quodvis hujus formae Vdp nomine mo- ménti vis P insigniatur , bievius sic enuntiari poterit theoiema. «... in praedicto systemate aequilibrium » aderii ubi summa momeuforuitì viriuni applicatarum » nihilo aequa])itur ». irn ; ■• •..';;• ■<■-' ■ -«l Hic notandum ; filamenta AP , A

, f' etc. directae ut positivae habeantur , erit hujusmodi punctum iù BC oiigo com- xnunis arcuum quibus mensuranfur anguli « , |8 , etc et sic in B'C, eie deinceps : et signa differenlialium , ad' uojmam aequationum (ò) resultabuut ex signis veloci- atG DE PRINCIPIO VELOCITATUM VIRTUAUUM , ETC. tatum et signis cosinuum angulorum scilicet sìgnum dif- ferentialis dp positivum erit ubi ejusdem signi erunt velocitas V et cosinus anguli a; seu , uti pevspicere fa- cile est quando angulus acutus intercedei iuter spatiolum V et directionem /? vis P ; aut , quod idem est, quando velocitas V punctum A ad punctum e admovebit : igitur momentum Vdp positivum erit , quando simul conspi- rabunt et vis et velocitas virtualis puncti juxta vim di- rectionem aestimata ; idest quando utiaque punctum A versus fixum a admovere nitetur ; et sic de aliis. i6.° In systemate punctorum quotcumque cum in vicem utcumque connexorum computcntur omncs ve- locitatum simultanearum seiies quae juxta connexioni&x leges suscipere possunt , compeitumque fiat siraul!ha- bere locum, i.° velocitates v, v\ etc. ; 2i,°iiVelocilates 8, »', etc. ; 3.° etc. ,- etc. : nunc supponantur applicatae yires P, ^, etc. puncto A; P' , q> ■. etc. puncto A' etc. juxta directiones utcunque datas : deinde sunto S sum- ma momentorum virium ad i."" velocitatum seriem attinentium, S' summa momentorum ad 2.""° velocita- tum seriem relatorum , et, sic deinceps , aequilibrium aderit in systemate quando liabebitur aequationum series ..| ^\vy, :"'iijJi.')l ■^ S=o : S' = o: S"==o,' etc. (i) Etenim si unica i.^ series velocitatum valeret, juxfa theprema in (i5.°) adstructum ex aequatione S=o coa- cludere liceret adesse in systemate, aequilibrium , seu, cjuod idem est, a viribus applicatis , puncta A, A', etc. 30ANNIS FRANCISCI SERVOIS. 2I7 niillos consequi motus juxta rectas velocitafum hujus serici : itidem ex aequatione S'=o resultabit nullum adesse motum in rectis velocitatum 2."" serici; et ita porro; ergo positis aequationibus (i) nullum oranino motum , in systemate , ex viribus applicatis sequi in- notescet, ac proinde adeiit aequilibrium. Acceplis prò lubitu , in directionibus virium P, (p, etc. , P', (p , etc. , etc. fixis punctis respective a, ^, etc, -a\ ò' , etc; etc; ( quae puncta fixa ordinarie centra -virium appellantui' ) et distantiis inter punctum A et ;centra a, b, etc. per/), t, etc; inter punctum A' et ;centra a\ b\ etc. per p\ ir , etc; et sic deinceps de- «signatis , ex dictis (iS.") aequatio S=:o idem erit cum .aequatione Prima propositio adstructa est in articulis 10.°, 11.°, 12.° Duo systemata , quaecumque in utvoque vigeat conne- xionis ratio, in quibus aequalium respective velocitaturn virtualium dantur series, in aequilibrio Constant prae viribus applicatis aequalibus et eodem modo in rectis velocitatum agentibus respective: haec 2.^ propositio ia (i3.°) fuit demonstrata. JOANNIS FRANCISCI SERVOIS. 2lg ; Esto systema quodcuraque (B) capax serici cujus vis velocitatum virtualium: seinper datur aliquod sys- tema (A) praebens velocitatum seiiem aut eandem , aut infinite parum ab eadem distantem : Ergo per 2.'"° propositionem , et per adhibitam limiium theoriam , aequilibrium adest in systemate (B) posita momentorum aequatione : et haec est 5.^ propositio in (i4'') stabilita. Pro secunda Classe, Hujus generis systcmata obvia prorsus et facili cons- tructione ad systeniata primae classis rcferuntur : ergo in eis , per tertiam propositionem, valet etiam , prò aequilibrii casu , momentorum lex: haec quarta pi'o- positio in (iS.*") est explicata. Pro tertia Classe. ■ In systematibus hujus classis , ut adsit aequilibiium, debent impediri motus juxta unamquamque velocitatum admissibilium seriem: ergo per quartam propositionem, prò qualibet serie velocitatum virtualium, vigeat oportet momentorum lex; atque haec quinta propositio, in qua convertii principium ipsum , in (16. °) declaratur. 18.' Compotes ergo sumus demonstrationis a priori, principii velocitatum viituólium quae perspicua , rigo- rosaque et captu facillima est, et quae principio sane vini suam totam et digpitatem reservat, quippe quae tota 2 '20 DE PRINCIPIO VELOCITATUM VIRTUALIUM, ETC. siniplicioribus innixa mechanices axiomafibus nequiMem virium compositionem aut aequilìbiium in vecte prae- supponat: immo cum quaelibet propositionum ex quibus confit deinonstratio , non inconcussa tantum sed intui- tiva prope gaudeat veritate , principium dici potest noa certuni modo sed quasi evidens et axiomafibus vicinis- simum ; unde non niirum si qua (ale. habitum fuerit a summis viris, Galilaeo , Jeanne Bernouilli, La- grange , etc. Erit fortasse quispiam cui non placeat superstructio totius statices in Polyspasti theoria , maluerilque, verbi gratia, liane scientiam pendere totam a theoria vectis, quippe qui sit instrumentum omnium manibus versans, antiquis solemnius , nobis etiam magis obvium. Liben- ter fateor Polyspastum apud antiquos , licet ab iis co- gnitum , uti , inter alia, ex Pappi collectionum libro 8.* colligitur , ( erat enim Polyspaston tertia facultas me- clianica apud Heronem) minus celebratum quam vectis et in novissimis temporibus , inter aequilibrii scienfiae principia , praedicatum non fuisse nisi a solis fere Lan- UEN et Lagrange : ast ubi de delectu principii agitur, attendendum videtur ad ipsius evidentiam et foecundi- tatem praesertim : porro commoda haec in summo grada prae se fert Polyspasti theoria ut nemo non diffitebitur j dum, ex adverso , historiae mechanices periti norunt quot quantisque diilicultatibus obnoxia sit vectis theoria: veruni dicam quod res est , Polyspasti theoriae non so- luta quia evidens est , primas partes in pracseati causa 30ANNIS FRANCISCI SERVOIS. 221 adscripsì sed quia digito veluti indicai rationem, ia aequilibi-ii statu, inter vires et velocitates viiiuales cons- ta nfein : in Polyspasto expouentis 2 prinium in ( 10°) perpenso, conatur vis P ad puncUim applicationis vis P' transfertur non jam simplex , uti ficrct in filo sim- plici , sed duplex, quia ibi fi luna dupJicatur; sed pro- pter hanc fili duplicationem , spatium simplex a puncto vis P'. Emensum Ct duplex apud punclum vis P; et sic de caeteris. Dicet insuper aliquis forsan mancam aut incompletaoi' esse nostram demonstrationem , ratus cum quibusdara probandum esse non solum ab aequilibrii inter viies hi- potliesi momento) ura aequationem dimanaie , sed etiam reciproce, ex hypothesi momentorum aequationis , ae- qnilibrium inter vires sequi: verum attendatur momen- toium aequatione (6) ( 11°), quae in aequilibrio sys- tematis Polyspastis instructi valet , exprimi evidenter aequilibrium adesse inter vires; eandemque, propter propositionum concatenationem , aequationis momento- rum iignificafionem obtinere in omni systcmatum ge- nere , et liquebit aequationem liane haberi debere ut aequilibrium adesse declaranlem non vero tantum ut ae- quilibrium concomitantem. Cum nuntiaverim me in scriptis de principio vulga- tis demonstrationem esse selectarum, quaeret tandem ali- quis ad quem aut ad quos aliata pertineat : ut vitetur longa , vixque prò scientia utilis comparatio qua pate- fieret ia praedicta demonstratione esse aliquid, cuna tf22 DE PRINCIPIO VELOCITATUM VIRTUALIUM , ETC. Lagrangiana, cum Fourieriana, cum Amperiana , etc. eoinmunis, respondeo per me nilobstiturum quin quod in ea quisque suura deprehendex-e ratus fuerit, sibi vindicet. • Jgitur sub respectu demonstrationis prlncipii fas est sperare me votis illustrissimae Academiae fecisse satis: quod ad usura principii pertinet , nihil sane addi posse videtur iis praeclaris quae in libro primo mechanices analyticae praestantur et buie commentationis finem jara imponere incumberet nisi mihi animus foret, juxta promissura initio prolatum , estendere principium no- strum esse basini non solum statices sublimioris , sed et vulgatissimae: unde superest ut practica quaedam sub- jungam in elementaribus usum principii declarantia. 19.° Esto punctum unicum A ad tres axes fixos in frpatio relatum orthogonalium coordinatarum x, y, z, ope, viribus sollicitatum P, F , etc. quotcumque dire- ctione datis ; ponamusque virium directiones ad axes coordinatarum inclinari nimirum. A N G U L I viRES ad axem x. ad axem y. ad axem f. P oi . . . ^ , . . y F «... /3' ... -y' etc. etc, etc. etc. JOANNIS FRANCI3C1 SERVOIS. 223 Hypothesi libeitatis omnimodae puncti admissa, ante virium applicatioucm suscipere potest punctum veloci- tatem v diiectam juxta rectam q in spatio prò lubitu ductam et ad axes coordinatarum angulis 6, X, /x , respective inclinafam : quo posilo , designatis a sym- bolis ( P, y ) , ( P, 9 ) , etc. angulis incliautionis mutae Inter P et 9 , inter P' et q, etc, (qui notationis mo- dus utpote coramodus passim in sequentibus usurpabi- tur ). Eiit ( i5.° ) momenlorum aequatio. Pcos( P,9)('+P'cos(P',(7)^•+etc.=o=Pcos(P,(7)+P'cos(P',y) +etc. ( I ). PoiTO ex geometria analytica haberi notum est cos(P,9)=cos«tcos6-i-cos/3cosA-»-cosycos,u.; cos(P',y)=cos{t'co36-t-cos,Q'cosX-4-cosy'coS|W \ etc. unde abit aequatio ( i ) in sequentem (Pcosct-»-Pcos«c'+etc.)cos9"*'(Pcos/2+Fcosj8'-*-etc.)cosX-«-_ (Pcos)'+P'cosy'etc.)cos,u.=o. (2). ' quae valere debet quaecumque positio rectae q in spatió tribuatur : igitur cum inter angulos G , \ , ju, sempef valeat relatio nota cos^6+cos'X-+-cos*u=i si ponantur i.° cosa=cos,u:s=o ; erit cos{'=J ; 2.' cos9 =cosy.=o; erit cosX=) ; 3." cos6=cosK=o; crit cos,u=i ; ex qua triplici suppositione successive in aequatione (2) peracta colligere est Pcosc{-»-P'cos«-t-etc.=PO ; PcosG+FcosG'+etc. =0; Pcosy-+-P'cosy+etc.=o. (3) quae sunt aequafioncs ad aequilibn'um requisitac intei* vires quotcumquc puncto libero applicatile. 224 DE PRINCIPIO VELOCITATUM VIRTUALIUM , ETC. Hlc notandum : prò velocitate virtuali puncti A ac- cipi posse spatium t» finitum : si autem illud infinitesi- ,nium accipiatur, propter us omnibus in at-quatione (i) repositis , statim pro- dit sequens Prsin (P,/-) -^ PVsin (Py)+etc=o quae est vulgatissima aequatio aequilibrii in vecte, ubi omnes in eodem plano jacent. Exemplum 2.'"" Inter duas vires P, P', media sit cochlea : vis P ad cochleam-matrem applicetur nurma- litcr ad axem ipsius , ad distantiam ejusdem axeos , r nuncupat.im; duin vis P' secundum longitudinera axeos cochleae-malris nifitur : sunto v , v>\ velocitates simulta- neae punctorum A, A', respective: cum punctum A con- 226 DE PRINCIPIO VELOCITATUM VIRTUALIUM , ETC. ficit periplieiiam circuii radii r seu spatium 27rr» (rex- primente , ut solet , rationem peripheriae ad diametron ) jiunctum A' progreditur per axeos longitudinem quan- titate « quae est intei" ambas spiras subscentivas tlis-r tantja ; ergo est propositio — ^= ; almnde momen- torum aequatio est P«'-i-PV'=o ; igitur aequilibrium adest P fl in cochlea quando habetur — ^= — ; quae est propor- tio nota Inter vires in aequilibrio mediante cochlea positas. Expmplurn S."" Esto vas BCDE ( fìg. loj cujus pa- rietes inflexiles et inextensibiles , undequaque clausura et plenum fluidi inertiae expertis: in'vasis parietibus abscindantur dciae particulae quae suppleantur ab em» bolis A , A' quae sLne mole libere in tubis prismaticis ad superficiem vasis normalibus moveri possint. Fluidi in quiete aut in aequilibrio quacumque de causa positi pvoprietas essentialis in eo consistit , quod omnes ejus particulae infinitesimae mobilitate summa gaudeant, idest, quod unaquaeque, attenta sola connexionis lege, cedat locumprae vi quacumque vel minima: hoc po- sito, si prior embolus A intra vas propulsa deveniat in a , fluidum assurget cum posteriori embolo: ab A' in a : verum designatis superficiebus , capitis emboli A per Q) , capitis emboli A' per ax et spatiolis , eodein tempore emensis a centris A, A', embolorum, videlicet, Ao per f, A'a' per — /; sive fluidum sìt incompressibile, sive ejus elaterium sumraum exigat ut sub eadem pres- 30ANN1S FRANCISCI SERVOTS. 227 sionf i'^em voliimeii occupet , tunla fluidi copia per AV cllliiere debot qunutam intra vas intiusit embolus A ac proinde debut esse «1^=»'/, (>) Nunc applicen- tìxv vires P, F, normnliter ad capita einbolorurn A, A' respective: ìnter eas aequilibrium aJerit juxta momen- toriim legein posila acqua tione Pt+PV'=u. Quae cura aequatione (2) collata praebet - = -, • (3) Si in A' paries non abscindafur, vis P simplicera exercebit pres- sionetn iij parietis paiticulara circa punctum A' descrip- tam 4»' aequatem , cujus pressionis mensurae ent vis r peraeqiiationem (3) determinata. Porro punctum illud A potest accipi . prolibito, iu vasis parietibus aut «tiara in superficie corporis cujusque solidi in fluido immersi: èrgo ubieunque assiguetur , in fluidi superfìcie aut pe- lietralil)us areola u , ea prae vi data P, aream a pre- mente; pressionera patietoi* "P' , cujus ratio ad P eadem est-cum ralione area^rum a et a : unde si areae sint aequales , itidem aéquàles sunt et vis comprimens et pressio inde nata : in quo consistit celcbratissimum aequalitalis pressionis principium cui illustrissimi geo- metrae Euler , D'Alembert , aliique post eos passim,» totam superstruxerunt hydrostaticdm scientiam. ,,i),? Per haec exempla cernitur quanta cum facilitate theoria machinarum; tum simplicium tum utcunque compositarum , ve! etiam hydrostatices communis ex principio velocitatum virtualium deduci possit. 21.° Ubi:in systemate pimctorum quotcunque series 22^ DE PRINCIPIO VELOCITATUM VIRTUALrUM , ETC. velocitatuin virtualium ex compage fliuint, valde multl- plices aut Dumeio infinitae, uti saepe evenit ; ad coUi- gendas aeqiiilibrii conditiones ex ;raomentorum aequa- tione , arte quadam est opus, uti jam (19.°) in casa unius puncti liberi observare licuit. Verum saepissime moineotoruin aequationes particulares ( idest tali seriei propriae ) insignes aeqiiilibrii proprietates praebcbunt ; quod simpliciori exemplo estendere juvabit. Sint in Spatio tria puncta A , A' , A" quorum mu— tuae distantiae AA'=fl; AA"=3 ; A'A"=r : ponenturque distantiae a , 3, ceu virgae rigidae, invariabiles dum va- riavi potest tertia e. Evidens est infinifas dari veloci- tatuin series in hoc systemate ; patet.que sic inoveri posse punctum A' ut moturn nuMiim suscipiarit reliqua duo, nimirum si moveatur in superficie spbaerae radii a : esto q recta tangens hanc sphaeram et applicentur vires P, P' , P" punctis A , A' , A" respective : intep series velocilatum systemati proprras aderìt sequen»J > Puncta: A, A':, A" Velóci fates o , dq , & ac proinde prò hac serie- momentòrum aequatlo prae- bebit P'Jycos(P',y)=o : unde cum nec P=o; nec d(f=o ; sequitur 'esse cos(P',9')=o ; quod significat angulum (P\(j) recturti esse: ei-go , ut aequilihrium sit possibile, vis P' debet esse normalis ad sphaeram radii a , seu dirigi juxta rectam a. Pari modo quia punctum A" raoveri potest in sphaera radii , b qtìin alia duo motnm suscipiant ullum, iufertur vim P" dirigendam esse juxta rectam ò. JOANNIS FRANCISCI SERVOIS. 229 Punctum autcm A moveri potest ,- quin ullum acci- piant motum A' et A" , in peripheria bascos communis diioriim conorum rectoium quorum axis communis est distautia e et lalera , respectivae distantiae a , b : igifur et ad tangentem huic periphcriae , normalis esse debet vis P ; seu , cum haec fangens sit normalis ad planum trianguli A A' A", vis P in hoc plano jacere debet. In genere , si , connexionis juxta leges , unum ex punctis A, A', etc. moveri possit in superficie aut curva quin reliqua moveantur, recta tangente curvam aut superficiem , q nuncupata , cum inter momentorura aeqiiationes paiticulares adsit aequatio Vd(jCos,(yq)=o ; augulus (P,^) rectus erit ; seu , ut possibile fiat aequi- librium , vis P dcbebit esse ad superficiem aut cui-vam normalis : liaec propositio , quae ut axioma pluiibus est solemnis , ( celeb. Poinsot in supra citata comment. , pag. ^34 etc. est, ut cernilur , immediata leges mo- mentorum sequela. 22." Cum hac aut simili arte non reperiantur nisi peculiares aequilibrii proprietates, jam est expendendum quomodo momentorum lex omnes aequilibrii aequa- tiones suppedilet. Puucta quotcunque A , A' , etc. utcunque inter se connexa refeiantur ad axes in spatio fixos per coordi- DatHS orthogonales a: , y , z; x , jy', ;z'; etc. respective sint q , (j, etc. rectae respectivae velocitatum virtua- lium simultanearum dq , dq' . etc. et P , P' , etc. vires applicatae: retenta angulos notaudi supralaudata (19.°) !i3o DE PRINCIPIO VELOCITATDM vmTUALIUM , ETC. methodo momenlorum acquatio eiit Pcos(P,7)J7-i-P'cos P',9y7'+P"cos(P",<7")Jy"+etc. ==o (i) dein ex geometria analytica habebitiu- cos(P,<7)=cos(P,a)cos(^,.r)-t-cos(P,j')('os(<7.j)+cos(P,z) cos(y,z);cos(F,9'j=cos(P',x)cos 9',.r)+cos(P',j';cos(j'',j') +cos(P ,z)cos(9',s);etc. allunde notum est diffcrentialia dx, dy, dz esse pro- jectiones in axcs coordinatariun respective spatioli dq^ et sic de caeteris; igitur habentui' dqco^{q,x)-=d.t;dq'coi(q' , i£)=dx';etc.;dqco&((/.y)s=dy ; d()'cos(g\y)=dy';etc.;df/cos(q,z)^=dz;dq'cos(q,z)^=:dz';)=X';etc.Pros,P,7)=Y; P'cos(P',j^=Y',-eto.;Pcos(P,z)=Z;PVos(P',c)=Z';erp. tandem reponantur haec omnia in (i) et haec abit iti sequentem Hdx+Ydy-+-ZJz-i-lCdx'-*-Y'dy+Z'dz'-*- X"J.r"+YV7"+ZVz"-4-etc.=o. (2) ' 'Connexionis leges analytice expressae non snnt nisi Óna vel plures aequatioues inter coordinatas x , y , z\ sf, y, z' ; etc. in quibus si, coordinatae infmitae parum immutatae abeant in x-*-dx, y-^dy,t\.c. , novae quae exur- genit aeqiiationes reprasenfabunt systematis statura cum Snsceperint puncta A , A' , etc. velocitates virtuales Compossibiles juxta connexionis leges: porro ex hac aoquationum posteriori serie si demantur respective quae priorcra componunt, scilicet i." prioris ex 1.^ pos- terioris, et sic deinceps, tertia series coUigetui- aequa- JOANNIS FRANCISCI SERVOIS. 2.Z l tionum rationes spatioiuruin dx,dy, etc. tum Inter se, tum cimi coordinatis x , y , etc. cognitisque elemcntis exprimentiuin ; quae serics manifesto nil aliud est quam prima in qua , ordinaria methodo , quaelibet aequatio dillcrontiata esset. His posilis : attendo quod si, cum aequatione momenlorum (j.) nulla alia praeslo esset , inter differentialia clx , dy , etc, ; seu si nulla foret inter puncta A , A' , etc. connexio mutua , omnia differen- tialia dx, dy y etc. , in hac ('ir), essent prorsus inde- terminata ; si nunc , ultra aequationem ('j.) , adesset alia et unica aequatio, jam non omnia differentialia in- determinata essent , verum eliminatione unius differen- tialis , dx verbi gratia , inter binas aequationes , pro- derit , inter caetera dy , dz, etc. unica aequatio in qua itidem haec residua differentialia prorsus indeterminata luanerent : si duae aequationes cum ('a^ supponerentur per eliminationem duorum differentialium inter tres aequationes, unica obtineretur aequatio, in qua residua, demptis duobus , differentialia indeterminata oranino existerent , et sic deinceps, ita ut si cum aequationi? (j.) dentur aequationes numero n , numeiusque diffe- rentialium sit m , expulsis elirainationis operatione quo- modocunque , inter datas (n-^i) aequationes, peracta , differentiaiibus numero n , unica prostabit aequatio inter (m — n) reliqua differentialia quae prorsus inde- terminata remanebunt. Porro in hac ultima aequatione licebit , nihil acquare quamlibet terminoruro summara in quodlibet differentiale ductam ; ex quo lolidem, quot S.Ì2 DE PRINCIPIO VELOCITATUM VIRTUALIfM , ETC. indeteiminala iiiuDcnt , difrert-nti.-ilia, irsulfahunl aeqna- tiones quae erunt aequaliones aequilibiii et haec est methocli siimma. Ubi noiaDdum aequationes prò compagis condifionum expressioue, quae et systematis oequalinnes nunciipun- tiir , dari aiit invenìri {'"sse immediate si\cjìni/as sive differentiales allioium ordinum : piiores per difieren- tialioneni , posteriores per integiationem , primum ad aequationes difTorenfiales primi ordiuis revocali conve- niet ut eliminalionis operatio inter aequationes primi giadus fiat. Ilidem systematis aequaliones numero in- finito, primo iutuitu , videri possunt adesse; tuuc, auxi- liante industria quam usus docebit , numeium hunc ad finitum reducere, aut efficere ut variabilia elemenfa numero infinito , ab aliis variabilibus , numero finito , pendeant, etc. operae prefium erit. Methodi specimen unum aut allerum hic profcrre abs re non erit. Excmplum i."'" In systemate trium punctorum A, A', A" supra (21.°) expenso , sint punctorum coor- dinatae orthogonales, scilicet Puncti A, X. j, 2.; Puncti A', x\y\z:. Puncti A", x'.y", 2.": ad axes coordinatarumi inclinenlur récfa a angulis -bdy ) ^^ [ cidIS FRANCTSCI SERVOIS. aSS 61* piinctorum niimerus sit iuGnitus uti in corpore rigi- do niolis finifae , jam habeiitur acquai iones systemafis infinitae numero ac proinde difTerentialium eliminatio prat'scripfa (lillicilliina salfem sinon prorsus impossi- ImIìs. Evudit: verum levi attentione deprehenditur go- neralissime fieri omnibus atquationibus (8) satis, ponendo dx:^p-*-tz — uy; d)'^=q-^ux — sz; dz=r+sy — tx ì djc=p-^tz — uy; dy=q-*-ux'—^z' ; dz'=r+sy' — Ix > w^ etc. etc. etc. etc. etc. etc. ' ubi sex quanKtates p, q , r, s, t, u sunt prorsus arbi- trariae : etenim si reponantur in (8) praedicti valores {ij) diffeientialium dx , dy , etc. colligitur (x-x .{dx-dx')+(y-y' )-{dy-dy' ■*-(z-z').(dz-dz') = 2/(x x').(z-z')-'2u (x-x).(y-yì-^-2u(x-x)(y-y')-2s(y-y'). (z-z')-ir-2s{y-y'.(z-z')-:if(x-x')[z-z'). Porro quaecunque simultanea fiat accentuum immutatio in utroque hujus aequationis membro ,. posterius ejus- dem membrum evidenter ad nihilum redigilur ; quicun- que aliunde valores tribuanfur literis p -, q -, etc: igitur prò aequationibus (8) usurpare possumus aequafioncs {^-i-t'^z-u^y+qY'+uYx'-sY'z-*-z7J-^s7j'y'-i7Jx' ì =0 -i-etc. eie. etc. etc. etc. etc. etc. etc. etc. ' seu f (X+X'H-Ptc.)yf7+(Y+Y'-K>fc.)7-.-(Z+Z'-Hetc.)r \ -^ (Z/-Yi)+(Zy-Y'zVetc.'5+f(Xc-Zx) r- (+(X'i'-Z'x>otc.nom inomcntorum (2) (22) introducendi sunt termini adf+l/J^-*-< dlt ; dettrminatisque , cuin aliis viri- Lus ad aeqLiilibiiuin requibilis , viiihus a,b,c, vis 2 , quoad iateaoitalcin et dircctionem , dabilur per aequa- tioucs 2=y a'-t-i^'+6*; cosct=— ; cosi3=— : 008-)-= — ; uti notissiinum est : tunc quae ipsi contraria et acqua- li» — 2 erit mcnsura piessionis quam patitur fulcrum , cui sustinendae an su[)par experiendum antequam tuto vircs applicar! possint. Exeniplum 2.'"" Sit punctiim A sysiematis , cujus coordinatae x.y.z^ in superficie curva data supra quam aliunde libere movcri possit : concipiamus vires arquales et oppositas R et — R inter puncfum et superficiein quarum prior urgeat systerna , poslerior vero superficiem; haec , si normalis sit ad sui;erficiem ut tota ab ejus renitentia destruatur , tunc , (7.") tum ip>a tum superfiries a systemate removeri possunt : quo posilo , direcfio vis R determinafur: sit V=o aequatio superficiei, et i-ecta r ad cani normalis , ad axes coordinata rum inclinetur angulis 6,K,u : positis dilTerentialibus partialibus 24o DE PRINCIPIO VELOCITATUM VIRTÌTALIUM , ETC. habetur , u(i notum est , cos 6 = .~^-: r . cosX= ..^ f . , . cosa =-; — r— (2) porro , differentiata aequatione V=o , prodit aequatio Ad.t-^Edy-i-Ec]z=o : (3) linde dz'=pdx-^-qdy= T^djc — -^dy : ac proinde A B qnibus in (2) repositis obtinenfur expressiones cose = ^^.t^,.^t;.;cosX= ^a'-^b^»-^u'.^"^^==^amB.-hC' ubi ex data aequatione (3) omnia innotescunt. Nunc vis R resolvatur in a,b,c parallelas axibus coor- dinatarum respective ita ut sint a=Rcos9; ^=R.cosX; c=RcoS(W (4) et hae vires , prò casu superficiei a systemate amofae, in aequationem (2) (22.°) momentorum suppeditabunt terminos adx+bdy+cdz : dein, cum viribus X, Y; etc., introdiictitiis viribus a,b,c determinatis ac cognitis , ex earum una vis R innotescet , si quidem ex aequationi- bus (4) hdbetur T) a b e cosS COSA i;!)?;^ ' cui opposita — R ei-it mensura prcssionis exercitae in superficicm. 30ANNIS FRANCISCI SERVOIS. 24 1 Exemplum S."" Si punctum A , cujus coordinatae sunt :r,j,2, cuna pimelo A', cujus coordinatae x\y\z' , coonectutur funis aut virgae ope: inter punctum A et rectam D funis aut virgae , apponamus vires T , — T aequales et op- positas ; itidem inter A' et rectam D , vires V, — V, quarum priores T et V systema , posteriores — T, — V funem aut virgam urgeant : si vires — T et — V sint in aequilibrio in fune aut virga , tum ipsae tum funis aut virga a systemate removeri poterunt : (7") quo po- silo , requiritur ut vires — T, — V, utraque secundum rectam D , sint aequales et oppositae ; ex quo fluit vires T et V esse quantitate aequales , dirigi utramque se- cundum rectam D , easque versus partes contrarias urgere respective puncta A et A', un de , una quae sollicitat punctum A , per T notata, aliam, quae puncto A' propria , a — T notari convenerit : igitur virga D inclinetur ad axes angulis «..Q.y, et vis T absolute spectata resolvatur in a,b,c^ ita ut sint a=Tcosa; /'=Tcosi8 ; c=Tcos y ; Vis T punctum A urgens in aequatione momentorum praebebit terminos adx+òdy+cdz, vis autem — T puncto A' applicata , terminos —adx — bdy — cdz:, porro, momentorum aequationis solu- tione, innotescent vires a,^,c ac proinde vis absoluta T quae est mensura extensionis aut compressionis quana funis aut virga patiuntur, H h :ì/i.Z DK PKINCIPIO VELOCITATUM VIRTl'AUUM , ETG. Exeniplum 4."'" Si intcr duo puucfa A et A' con jam virga , sed inachinamenturD intcrcedat qnddiibet : apponamus pun^ ctiiin A intcr et macUiuaiu virt's V et —V, aequales et oppositas, et inler puncfiim A' et eaudeni vires U , et — U , si vires — V, — U adcsse ponanlur in accjuilibiio super machiuamenlum , tura ipsae , lum illud supprimi ■j)ossunt ij^)- iist designatis per i' et u resperlive recfis quibus adscribuntur velocitates virhiales punetorum machiaae quibus cum puuctis A. A' coinrnuniiat . prò aeqiidibrio virium — V et — U vaict momenlorum aequafio ìnsuper manifcstum est vires V et — V eodc^m mo- \ . ■ . mento , quoad quaiilitatem, praedUas esse sicut et vires U et — . U : igitur si fiant J(=cosat/a'-*-cos'?