Source : MNHN, Paris Source : MNHN, Paris Source : MNHN, Paris Source : MNHN, Paris Source : MNHN, Paris Source : MNHN, Paris Source : MNHN, Paris Source : MNHN, Paris r-^zbu ' *J ^ MÉM O IRES DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE V 4j f 2o o Co^ i e . O jt, j Source : MNHN, Paris Source : MNHN, Paris MÉMOIRES DU .MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE NOUVELLE SÉRIE Série A, Zoologie TOME XXXII PARIS ÉDITIONS DU MUSÉUM 38, rue Geoffroy-Saint-Hilaire (V e ) 1964-1965 Source : MNHN, Paris Source : MNHN, Paris TABLE DES MATIÈRES Fascicule 1 (1964) Fages D. Guinot, Crustacés Décapodes Brachyoures (Xanthidae) des campagnes de la Calypso en Mer Rouge (1952), dans le Golfe Persique et à l’île Aldabra (1954). 1-108 Fascicule 2 (1964) Robert Ph. Dollfus, Nématodes de Myriapodes du Congo Belge. 109-172 Fascicule 3 (1965) Jean-Jacques Curgy, Apparition et soudure des points d’ossi¬ fication des membres chez les Mammifères. 173-308 Source : MNHN, Paris : : MNHN, Paris MEMOIRES DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE NOUVELLE SÉRIE Série A, Zoologie TOME XXXII FASCICULE 1 t D. GUINOT CRUSTACÉS DÉCAPODES BRACHYOURES (XANTHIDAE) DES CAMPAGNES DE LA CALYPSO EN MER ROUGE (1952), DANS LE GOLFE PERSIQUE ET A L'ILE ALDABRA (1954). PARIS ÉDITIONS DU MUSÉUM 38, rue Geofïroy-Saint-Hilaire (V e ) 1964 Source : MNHN, Paris Source : MNHN, Paris MEMOIRES Mi nm NATIOMI, H IIISTOIRË NATURELLE Série A, Zoologie. Tome XXXII. Fascicule 1. — 1964 I CRUSTACÉS DÉCAPODES BRACHYOURES (XANTHIDAE) DES CAMPAGNES DE LA CALYPSO EN MER ROUGE (1952), DANS LE GOLFE PERSIQUE ET A L’ILE ALDABRA (1954). par Danièle GUINOT La collection de Crabes qui fait l’objet de ce mémoire provientde récoltes effectuées au cours de deux croisières par le navire océanographique Calypso, ‘‘ii'igé par le Commandant J. Y. Cousteau. Lors de la première expédition, de novembre 1951 à février 1952, la Lalypso visita de nombreux récifs dispersés dans le nord et le centre de la Mer Rouge, et principalement les îles Farsan. M. le Professeur P. Drach et G - Lherbonnier, du Muséum, procédèrent à des récoltes systématiques r lnv ’ertébrés marins : c’est ainsi qu’ils rapportèrent, entre autres, un lot important de Crustacés Brachyoures. La plupart des spécimens ont été recueillis à l’île la plus septentrionale e 1 Archipel des Farsan, l’île Abulat, dans le lagon, soit dans des blocs de coraux vivants ou morts (Slylopora, Acropora, Porites), soit dans des creux e roc hers ou à l’intérieur d’éponges ; d’autres ont été capturés sur les plages °u au cours de plongées sur les accores des récifs. Un certain nombre d’es¬ peces proviennent du récif immergé Shab Suleim, à l'ouest d’Abulat, et aussi f e . *l° l Marmar, au sud-ouest d’Abulat. Enfin, quelques récoltes ont été •aites sur la jetée de Djeddah. f- a deuxième campagne se déroula en 1954 dans l’Océan Indien. En Vr d. quelques dragages furent pratiqués dans le Golfe Persique, et peu 43 o C o ,! a ta| yP s0 atteignait l'île Aldabra, située par 9° 23' de latitude Sud et île p * on gitude Est.au nord-ouest de Madagascar. C’est cette petite « ocgine corallienne que M. G. Cherbonnieu a soigneusement prospectée: les C ? ^ ^'exploration des lagons, des récifs, et par des pêches à la main sur P la §cs, il a pu réunir un intéressant matériel carcinologique, d’une richesse P cticulière en petites formes. en M CS es f ,l ' ces de Brachyoures rassemblées au cours de ces deux campagnes n r ; er ^? u § e et dans l’Océan Indien sont étudiées ici conjointement. La esente étude est consacrée seulement à la famille des Xanthidae ; les «S»»,»,, D „ «rata,. _ ZooLora , XXXII . D. GUINOT résultats concernant les autres familles selont publiés ultérieurement. Nous avons joint au matériel récolté par la Calypso un certain nombre de Crabes indéterminés du Muséum, autrefois rapportés de Mer Rouge par divers collecteurs. Nous avons identifié au total 60 espèces de Xanthidae qui se répartissent ainsi : 26 espèces proviennent de Mer Rouge, 33 de l’île Aldabra, et 4 du Golfe Persique. Deux espèces sont communes à la Mer Rouge et à Aldabra (Leptodius exaratus et Domecia hispida ), deux autres sont communes au Golfe Persique et à Aldabra ( Globopilumnus calmani et Pilumnus propin- quus). Enfin, nous avons incorporé une espèce, Phymodius granulosus (de Man), d’origines malgache et indonésienne. Liste des espèces étudiées Mer Rouge Liomera rugata (H. Milne Edwards, 1834). Pseudoliomera granosimana (A. Milne Edwards, 1865). Alergatis granulalus de Man, 1889. Plalypodia cristata (A. Milne Edwards, 1865). Platypodia anaglypla (Heller, 1861). Zosimus aeneus (Linné, 1758). Leptodius exaratus (H. Milne Edwards, 1834). Aclaea retusa Nobili, 1905. Actaea hirsulissima (Rüppell, 1830). Aclaea cavipes (Dana, 1852). Elisus electra (Herbst, 1801). Liocarpilodes inlegerrimus (Dana, 1852). Pilodius pugil Dana, 1852. Pilodius spinipes Heller, 1861. Chlorodiella nigra (Forskâl, 1775). Chlorodietla cytherea (Dana, 1852). Phymodius drachi sp. nov. Phymodius granulalus (Targioni Tozzetti, 1877). Phymodius nilidus (Dana, 1852). Cymo andreossyi (Audouin, 1826). Eriphia sebana smilhi McLeay, 1838. Pseudozius cayslrus (Adams et White, 1848). Pilumnus forskali H. Milne Edwards, 1834. Pilumnus vespertilio (Fabricius, 1793). Actumnus asper (Rüppell, 1830). Domecia hispida Eydoux et Souleyet, 1842. Source : MNHN, Paris CRUSTACÉS DÉCAPODES DE LA CALYPSO Aldabra Liomera slimpsoni (A. Milne Edwards, 1865). Liomera bella (Dana, 1852). Liomera monticulosa (A. Milne Edwards, 1873). Atergatopsis granulatus A. Milne Edwards, 1865. Platypodia morini (Ward, 1942). Zozymodes cavipes (Dana, 1852). Euxanlhus rugosus Miers, 1884. Xantho nudipes A. Milne Edwards, 1867. Leptodius exaratus (H. Milne Edwards, 1834). Xanthias cherbonnieri sp. nov. Actaea rufopunciata (H. Milne Edwards, 1834). Actaea tomentosa (H. Milne Edwards, 1834). Actaea nodulosa White, 1847. Actaea variolosa Borradaile, 1902. Actaea ruppelli (Krauss, 1843). Actaea tessellata Pocok, 1890. Neoliomera themisto (de Man, 1889). Etisus fronlalis Dana, 1852. Liocarpilodes armiger (Nobili, 1905). Pilodius areolatus (H. Milne Edwards, 1834). Pilodius melanospinis (Rathbun, 1911). Chlorodiella laevissima (Dana, 1852). Pbymodius alT. laysani Bathbun, 1906. Globopilumnus calmani Balss, 1933. Eriphia scabricula Dana, 1852. Eriphia sebana (Shaw et Nodder, 1803). Pilumnus laevigatus (Rathbun, 1911). Pilumnus merodentatus Nobili, 1906. Pilumnus propinquus Nobili, 1905. Eybia tessellata (Latreille, 1812). Domecia hispida Eydoux et Souleyet, 1842. Maldivia triunguiculata (Borradaile, 1902). Maldivia palmyrensis Rathbun, 1923. Golfe Persique Actaea savignyi (H. Milne Edwards, 1834). Globopilumnus calmani Balss, 1933. Pilumnus longicornis Hilgendorf, 1878. Pilumnus propinquus Nobili, 1905. Source : MNHN, Paris D. GUINOT Le premier ouvrage important traitant de la carcinologie erythréenne date de 1775 : Forskal y décrit 17 espèces. Depuis les travaux de Savigny sur les Crustacés de l’Egypte et de la Syrie recueillis au cours de la Campagne d’Egypte, la faune de Mer Rouge a été particulièrement bien inventoriée et a donné lieu à maintes publications. Parmi les plus marquantes, nous cite¬ rons celles de Rüppell en 1830, de Heller en 1861 et 1862, de Paulson en 1875, de Kossmann en 1877. Au début de ce siècle, deux études consacrées aux Crustacés de Mer Rouge donnent un tableau très complet des connais¬ sances de l’époque sur les crabes de cette région. C’est ainsi que, en 1906, Nobili dénombre, sur environ 250 espèces de Brachyoures, 110 espèces de Xanthidae réparties en 39 genres, et que, dès 1913, Klunzinger cite près de 150 Xanthidae. Ensuite, paraissent les études de Laurie (1915) sur les Brachyoures de la Mer Rouge méridionale, de Balss (1924) sur les Décapodes récoltés par la « Pola-Expedition » et enfin, en 1938, celle de Th. Monod consacrée plus spécialement à la faune carcinologique du Golfe de Suez. Les Crabes du Golfe Persique ont tout d’abord été connus grâce aux travaux d’Alcocx, qui mentionne 51 espèces dans ses monographies « Car- cinological Fauna of India ». Dans les résultats de la Mission J. Bonnier et Ch. Pérez sur les côtes d’Arabie et du Golfe Persique, Nobili (1906) signale 67 espèces de crabes. Mais la plus importante contribution à la connaissance des crabes de cette région est l’œuvre de Stephensen qui, en 1945, a publié un important ouvrage traitant des Brachyoures recueillis par les « Danish Expéditions » sur le littoral iranien. Stephensen précise que le nombre total des Brachyoures marins des côtes iraniennes est de 163 espèces. La faune carcinologique de Plie Aldabra proprement dite a été peu explorée. C’est à Lenz (1905) et à Rathbun (1911) que l’on doit la déter¬ mination des quelques crabes connus de cette petite île. Par contre, les divers groupes d’îles voisins d’Aldabra ou situés au nord de Madagascar, les côtes malgaches elles-mêmes, les Mascareignes, les récifs plus éloignés de Cargados Carajos, de Saya de Malha, l’archipel Chagos ont fait l’objet de nombreuses publications. Nous citerons seulement les travaux de A. Milne Edwards (1862, 1865,1868), d’Hoi fmann (1877), de Richters (1880), de Miers (1884), de Rathbun (1911), de Bouvier (1915), de Balss (1934), de Ward (1942). D’autres auteurs tels que Krauss (1843), Hilgendorf (1869, 1878), Ortmann (1894), Lenz (1905, 1910), Stebbing (1905, 1910,1917), Barnard (1950) se sont plus spécialement intéressés à la faune de la côte est-africaine et du Mozambique. Ainsi que le signale Laurie en 1915 (p. 408), le peuplement carcinologique de la Mer Rouge fait partie intégrante de la faune de l’ensemble de l’Indo- Pacifique. De même, dans des considérations sur les relations entre la faune polynésienne et celle des autres mers, nous avons remarqué récemment (Forest et Guinot, 1962, pp. 50-51) : « Ainsi, malgré le plus grand éloigne¬ ment géographique, la faune de Mer Rouge compte une proportion d’espèces de Polynésie orientale bien plus élevée que celle de l’Inde... C’est que les Brachyoures de Mer Rouge comprennent, outre des éléments endémiques Source : MNHN, Paris CRUSTAC DE LA CALYPSO 5 <£r. S 1 .r>. )/V i _/ \ / / , st . H» rl . V ,c^' 0HES / f i / Q D,uph,a Fig. 1. — Carte de la région malgache. e t des éléments malgaches, dont nous venons de signaler les affinités indo- jnalaises et pacifiques, une forte proportion d’espèces à très large distri¬ bution.. . ». La présente étude des Xanthidae recueillis en Mer Rouge confirme ees conclusions. Nous signalons seulement une espèce nouvelle en Mer Rouge, Phymodius orachi sp. nov., dédiée à M. le Professeur P. Drach, qui participa à la pre- mière campagne de la Calypso en Mer Rouge. La présente collection renferme trop peu d’espèces provenant du Golfe ersique pour permettre des remarques d’ordre général. La plupart des carcinologistes ont souligné les affinités de la faune carcinologique du Golfe ersique avec, d’une part, celle de Mer Rouge et, d’autre part, celle des côtes de l’Inde. Quant aux espèces peuplant l’Indo-Ouest-Pacifique, et plus précisément ee que l’on est convenu d’appeler la région malgache (cf. carte, fig. 1), elles Ppartiennent, dans l’ensemble» à deux catégories. Un certain pourcentage Source : MNHN, Paris D. GUINOT d’espèces offrent une aire de répartition relativement restreinte avec, le plus souvent, les côtes indiennes comme limite orientale de distribution. Le deuxième élément de cette faune est composé de formes à large répartition indo-pacifique tropicale. En effet, la région malgache constitue l’un des cen¬ tres de différenciation et de dissémination des espèces à partir duquel s’opère le peuplement du Pacifique central. Nous avons par exemple montré (cf. Forest et Guinot, 1962, pp. 48-50) que plus de la moitié des espèces de Brachyoures présentes en Polynésie orientale s’étendent jusqu’à la région malgache. Dans notre étude des Xanthidae de l’Océan Indien occidental, nous avons retrouvé de telles formes, douées de grandes capacités de disper¬ sion et d’adaptation. C’est ainsi que nous signalons à l’île Mayotte Xanlhias glabrous Edmondson jusqu’alors seulement connu des Hawaï, et que, nous identifions à Maldivia palmyrensis Rathbun, de l’île Palmyre dans le Paci¬ fique central, un petit crabe récifal de l’île Aldabra. Après ces quelques considérations biogéographiques, nous exposerons brièvement les plus importantes conclusions systématiques obtenues dans le présent travail. Nous décrivons un Xanthias nouveau, X. cherbonnieri sp. nov., que nous dédions à son collecteur, G. Cherbonnier. A cette occasion, est tentée une mise au point du genre Xanthias Rathbun et des genres voisins, et est évoquée en particulier l’introduction parmi les genres indo-pacifiques du genre atlantique et est-pacifique, Micropanope Rathbun. Les caractères et les affinités de Platypodia morini (Ward), des Chagos, dont la capture à l’île Aldabra est la deuxième signalée, sont ici précisés. Nous rangeons dans le genre Zozymodes Heller une espèce, Z. cavipes (Dana), jusqu’alors rattachée à Xantho ou Leptodius, et plaçons dans le genre Liocarpilodes Klunzinger le Xanthodius biunguis de Rathbun trans¬ féré par Balss au genre Zozymodes. L'Aclaea garrelti Rathbun de plusieurs auteurs, retrouvée en Mer Rouge, est désignée sous le nom de l’espèce syno¬ nyme antérieure, A. retusa Nobili. L’espèce de Mer Rouge Neoliomera themisto (de Man), dont la validité a été contestée, est ici redécrite grâce à sa récolte à l'île Aldabra. Sous le nom de Phymodius drachi sp. nov. sont décrits des spécimens de Mer Rouge et de Madagascar. A Cyclodius granulosus de Man, sont identifiés plusieurs échantillons de Madagascar rattachés par Balss au genre Chlorodopsis, et également le Phymodius sp. Gordon, 1934. Ainsi, du fait du rétablissement de l’espèce de de Man, jamais signalée depuis sa description, le genre Phymodius s’augmente d’une espèce, Phymodius granulosus (de Man, 1888). A la suite du rétablissement de l’espèce presque oubliée Etisus fronlalis Dana, qui est très proche d ’E. electra (Herbst), les espèces d 'Etisus ( =Etisodes) connues à ce jour sont passées en revue. Enfin nous identifions au genre Maldioia Borradaile plusieurs petites formes de la faune corallienne d’Aldabra : il s’agit du Pseudozius triungui- Source : MNHN, Paris CRUSTACÉS DÉCAPODES DE LA CALYPSO culalus décrit de l’atoll Minikoi par Borradaile (1902) et dont nous consi¬ dérons Maldivia gardineri Rathbun, 1911, comme synonyme. Une autre espèce de Maldivia habiterait aussi l’île Aldabra : le Crabe du Pacifique décrit de l’île Palmyre par Rathbun (1923) sous le nom M. palmyrensis. Le premier pléopode mâle, qui constitue chez les Brachyoures un critère de discrimination spécifique, voire générique, très important et que nous avons déjà figuré en particulier chez nombre de Xanthidae, est représente ici chez 22 espèces. Liste des espèces dont le premier pléopode sexuel mâle est figuré Atergalis roseus (Rüppell) : fig. 5 a, b. Alergatopsis granulatus A. Milne Edwards : fig. 2 a, b. A. germaini A. Milne Edwards : fig. 3 a-c. A. signatus (Adams et White) : fig. 4 a, b. Plalypodia anaglypta (Heller) : fig. 8 a, b. Pl. morini (Ward) : fig. 9 a c. Xanthias sinensis (A. Milne Edwards) : fig. 10 a, b. X. canaliculalus Rathbun : fig. 12 a, b. X. glabrous Edmondson : fig. 11 a, b. Etisus electra (Herbst) : fig. 30. E. frontalis Dana : fig. 31 a-c. E. bifrortlalis (Edmondson) : fig. 34 a, b. E. ulilis Lucas : fig. 32 a-c. E. anaglyplus (H. Milne Edwards) : fig. 33 a-c. Eiocarpilodes integerrimus (Dana) : fig. 36 a, b. Phymodius nitidus (Dana) : fig. 50. Ph. granulatus (Targioni Tozzetti) : fig. 48. Ph. drachi sp. nov. : fig. 47 a, b. Ph. granolusus (de Man) : fig. 49 a, b. Ph. laysani Rathbun : fig. 37 a, b. Pilumnus propinquus Nobili : fig. 56 a, b. Actumnus asper (Rüppell) : fig. 55 a, b. L’étude systématique de chaque espèce comprend une liste des référencés et des synonymes. Généralement, il ne s’agit que des références a la es- cription originale et aux auteurs traitant de la région envisagée, c est-a- d 're l’Océan Indien occidental. Dans les cas de mises au point taxonomiques et biogéographiques, nous fournissons des références plus complètes. La liste du matériel examiné indique, par localité, le nombre et le sexe des spécimens , excepté les cas où nous le spécifions, le matériel de Mer Rouge a été récolté Par MM. Drach et Cherbonnier et celui de l’île Aldabra a été rapporte par M- Cherbonnier. Enfin, les remarques comportent des considérations sur •a taxonomie, la morphologie, les affinités et la distribution géographique des Source : MNHN, Paris 8 D. GUINOT espèces, et également les références aux publications antérieures de pléopodes sexuels. L’ensemble de la collection est conservé au Laboratoire des Arthropodes du Muséum national d’Histoire naturelle, à Paris. Nous remercions tout d’abord le Professeur P. Drach et M. G. Cherbon- nier qui nous ont confié l’étude de cette collection. Le D r I. Gordon du British Muséum et le D r C. H. Edmondson (1) du Bernice P. Bishop Muséum de Honolulu nous ont aimablement communiqué des spécimens et fait part de leurs remarques sur diverses questions : qu’ils trouvent ici l’expression de notre reconnaissance. Nous assurons également de notre gratitude M. J. Forest pour l’intérêt qu’il a témoigné à ce travail. M.M. Gaillard est l’auteur des dessins et des photographies qui illustrent ce travail : nous sommes heureuse de le remercier très vivement. Enfin, nous exprimons nos remerciements au Professeur L. Fage et au Professeur M. Vachon, directeur du Laboratoire des Arthropodes du Muséum, qui nous ont encouragée à poursuivre nos recherches sur les Crustacés Brachyoures et nous ont aidée de leurs conseils. Genre LIOMERA Dana, 1851 Liomera stimpsoni (A. Milne Edwards, 1865) Carpilodes Slimpsonii A. Milne Edwards, 1865, p. 232, pl. 11, fig. 2 : Nouvelle- Calédonie. — Paulson, 1875, pp. 24, 25. — Borradaile, 1902, p. 260 : Maldives. Carpilodes stimpsonii, Rathbun, 1911, p. 212 : Amirantes, Coetivy. Carpilodes stimpsoni, Odhner, 1925, p. 17, pl. 1, fig. 10 : MacclesfieldBank, Nouvelle-Guinée, I. Palaos, I. Salomon, I. Gilbert. — Ward, 1942, pp. 54, 83 : Chagos. — 'l'weedie, 19506, p. 113 : Cocos-Keeling. — Serène et van Luom, 1960 p. 174, fig. IA : Nhatrang. — Buitendijk, 1960, p. 259, fig. 2c : Indonésie. Localités de récolte. Aldabra, dans un bloc pourri, 14 mai 1954 : 1 $. Ibid., récif du camp, 15 mai 1954 : 2 aru en 1889 et n’avait pas, de ce fait, pris connaissance de la seule figure connue AUr Halis granulatus. Source : MNHN, Paris 14 D. GUINOT celui d’A. floridus (Linné) par Gordon (1934, fig. 14 a, b), Chhapgar (1957, pl. 8, fig. e, /) etBARNARD (1950, fig. 38, d) ; celui d 'A. inlegerrimus (Lamarck) par Gordon (loc. cil., fig. 14Aa), Stephensen (1945, fig. 39B) et Chhapgar (/oc. cit., pl. 8, fig. b, c ) ; celui d'A. reticulatus de Haan par Gordon (loc. cit. fig. 14A6). Quant au pléopode mâle d'A. roseus (Rüppell), la figure qu’en publie Chhapgar (loc. cit., pl. 8, fig. h) ne correspond ni à cet appendice tel que nous l’avons observé ni à aucun autre pléopode mâle, bien que le crabe examiné et dessiné par cet auteur (loc. cit., p. 427, pl. 8, fig. g) nous semble bien appartenir à cette espèce. L’appartenance à A. roseus des spécimens signalés sous ce nom par Buitendijk (1960, p. 276) ne fait aucun doute, mais la figure du pléopode mâle (fig. 5 b) que donne cet auteur ne nous parais¬ sant ni satisfaisante ni complète, nous publions ici un dessin de cet appen¬ dice (fig. 5 a, b). Genre ATERGATOPSIS A. Milne Edwards, 1862 Atergatopsis granulatus A. Milne Edwards, 1865 (Fig. 2a, b) Atergatopsis granulatus A. Milne Edwards, 1865, p. 255, pl. 13, fig. 2, 2a, 2b. — Balss, 19386, p. 55, pl. 3, fig. 3. — Buitendijk, 1960, p. 283. Localité de récolte. Aldabra, entre la Grande Passe et Johny Channel, 40 m, 23 mai 1954: 1 j c - Çi7., p. 42, pl. 3, fig. 1, 2) sous le nom de Paraplatypodia morini, et nous identifions à cette dernière un spécimen récolté à l’île Aldabra. Nous précisons ici les caractères distinctifs de Platypodia morini (Ward) : Face dorsale de la carapace divisée par de profonds sillons. 4M réuni à , > ^M indivis ; 2M subdivisé, mais peu distinctement. IL, 2L, 3L bien séparés, de même que 4L, 5L et 6L (pl. I, fig. 1). Sur tous les lobules, de gros granules saillants, très espacés, qui sont, soit entourés de poils bruns et courts, soit couronnés en avant seulement d’une touffe de poils analogues. Quelques ouffes de poils plus longs, clairs et plumeux, disséminées sur la face dorsale, i ^ ron t cristiforme, bilobé. 2F paraissant lisse à l'oeil nu. Bord antéro- ateral en forme d’épais bourrelet cristiforme, découpé en quatre larges lob «< (pi. i, «g. i). Source : MNHN, Paris 20 D. GUINOT Fio. 8. — Platupodla anaglypla (Heller), s 26 x 39 r a, pl 1 (x 14) ; b, id., extrémité (x 44). Fio. 9. — Platypodia morini (Ward), J 13 x 19,5 a, pl 1 ( x 25) ; b, c, id., extrémité ( X 80). nm, Somalie (Hafun), E. Ninni coll. : mm, Aldabra, Calypso coll. 1954 : Source : MNHN, Paris CRUSTACÉS DÉCAPODES DE LA CALYPSO 21 Chélipèdes tuberculés et garnis d’un épais tomentum analogue à celui de la carapace (pl. I, fig. 3). Bord antérieur du mérus cristiforme à l’extrémité distale. Sur la face externe du carpe, des tubercules dont la plupart sont dispersés et couronnés de poils courts et dont quelques-uns sont groupés en deux plages saillantes et glabres (pl. I, fig. 2, 3). Bord supérieur du propode portant, dans sa moitié proximale seulement, une crête très accusée, granu¬ leuse à un faible grossissement ; le bord se prolonge, jusqu’à l’extrémité distale, sans crête, et porte deux tubercules suivis d’une saillie granuleuse (pl. I, fig. 2). Doigts longs, pointus, en forme de lame ; doigt fixe avec une très forte dent, incisée à son extrémité. Pattes ambulatoires avec le bord supérieur du mérus et du carpe forte¬ ment cristiforme, et avec une ébauche proximale de crête au bord supérieur du propode (fig. 15). Quelques granules sur le carpe et le propode. Tomentum brun court et, sur les bords, poils longs et clairs. PI 1 mâle (fig. 9a, 6, c), typique du genr ePlatypodia (cf. Buitendijk, 1941), avec un lobe distal allongé portant une douzaine de longues soies non plumeuses. Platypodia morini se distingue de toutes les autres Plalypodia par la " ’lwii-crête » du propode du chélipède. Dans la clef de détermination des espèces du genre établie par Buitendijk (loc. cit., p. 310, 312), P. morini constitue un troisième type d’espèces : les deux premiers groupes d’espèces comprennent les formes dont le bord supérieur de la main est soit non cristi- °rme (« 7a ») soit cristiforme sur toute sa longueur (« 7 ») ; le groupe auquel appartient P. morini (groupe qu’il convient de désigner sous l’appellation * ' " ”) est caractérisé par une main à bord supérieur partiellement cristiforme. P- morini est connue des Chagos (Salomon) et de l’île Aldabra. Genre ZOSIMUS Leach, 1818 Zosimus aeneus (Linné, 1758) Cancer aeneus Linné, 1758, p. 630 ; 1764, p. 451 ; 1767, p. 1 048 : Indes. Z °zymus aeneus, Heller, 18616, p. 326: Mer Rouge. — A. Milne Edwards, 1862, p. 4 : La Réunion. — Hoffmann, 1877, p. 38 : Maurice, La Réunion. le rgatis aeneus, Paulson, 1875, p. 16, pl. 4, fig. 3 : Mer Rouge. z ozymus aeneus, Miers, 18786, p. 407 : Golfe d’Akaba ; 1879c, p. 2 : Rodriguez, Seychelles, etc... — Richlers, 1880, p. 146 : Maurice. — Ortmann, 1893, P- 458 : Maurice ; 1894, p. 50 : Dar-es-Salam. — Nobili, 1906a, p. 235 : Mer Rouge. — Lenz, 1910, p. 546 : I. Europe, Tuléar. — Rathbun, 1911, P- 214 : Chagos, Coetivy. — Klunzinger, 1913, p. 164, pl. 5, fig. 12 : Mer Rouge. — Pesta, 1913, p. 41 : Mer Rouge, Seychelles, Madagascar, Source : MNHN, Paris 22 D. GUINOT Maurice, Nouvelle-Zélande, Savaïï. —Bouvier, 1915, p. 112 : Maurice. — Laurie, 1915, p. 444 : Mer Rouge. — Stebbing, 1917, p. 437 : Durban. — Balss, 19246, p. 7 : Mer Rouge. — Ward, 1942, p. 85 : Chagos. — Barnard, 1950, p. 210, fig. 39, a : Afrique du Sud. Zosimus aeneus, Buitendijk, 1960, p. 284, fig. 6a : Indonésie, Mer Rouge, Nouvelle-Calédonie, Maurice, Samoa, Arch. de la Société, Japon, I. Loyalty, I. Niuafou. — Forest et Guinot, 1961, p. 51 : Hikueru, Tahiti. Localités de récolte. Mer Rouge, plage d’Abulat ; 1 $. Ibid., épifaune et endofaune de Madréporaires : 1 :m °ires r Muséum. — Zoologie, t. XXXII. 34 D. GUINOT par M. A. Crosnier. Comme Edmondson, nous avons noté les affinités de X. glabrous avec X. [attirons (de Man), et relevé les différences séparant ces deux espèces : en particulier, chez X. glabrous, la lobulation moins développée de la carapace, le carpe des chélipèdes moins noduleux, la pigmentation brune s’étendant sur la plus grande partie de la face interne de la main des chélipèdes, et enfin le telson de l’abdomen mâle très court, à base large. Le premier pléopode mâle de X. glabrous représenté par Edmondson ( loc. cil., fig. 31, c) est différent de celui que nous représentons ici (fig.lla, b). En effet, l’appendice du type présente deux pointes terminales et une rangée de soies assez longues et régulières ; chez notre spécimen de l’île Mayotte, à l’extrémité du pléopode il y a aussi deux pointes, mais le lobe terminal, transparent et à demi masqué par les longues soies plumeuses, est large. Xanthias cherbonnieri sp. nov. (PI. II, fig. 1-4) Localité de récolte. Aldabra, Pointe Ouest, 20 m, mai 1954 : holotype Ç 3 X 4,8 mm. Description. Carapace large, pratiquement sans trace de lobulation, avec seulement le sillon frontal bifurqué, ébauchant la région mésogastrique ; une petite crête sur la région antéro-latérale au niveau de la 4° dent marginale. Face dorsale paraissant lisse, finement granuleuse à un faible grossissement ; quelques granules plus développés sur les régions antéro-latérales et en arrière du front (pl. II, fig. 1). Pas de dent à l’angle obitaire externe ; quatre dents antéro-latérales, dont la deuxième et la dernière sont réduites. Un petit tubercule sous-hépatique visible dorsalement. Front large, formé de deux longs lobes médians légèrement obliques et de deux petits lobes latéraux saillants. Une encoche entre l’angle orbitaire interne et le bord supra-or¬ bitaire qui porte deux petites fissures. Régions sous-hépatique et ptérygos- tomienne finement granuleuses. Bord infra-orbitaire avec quelques denticules. Chélipèdes longs et grêles, très inégaux. Face externe du carpe recouverte de nodules ; à l’angle antéro-interne, deux petites dents (une subdistale, une distale) ; bord antéro-interne très finement denté (pl. II, fig. 2, 3). Main du grand chélipède (pl. II, fig. 2) légèrement granuleuse, avec, dans la partie médiane de la portion palmaire, une ligne de granules plus nets ; deux rangées de tubercules sur le bord supérieur. Doigt mobile fortement incurvé, avec sur le bord supérieur trois crêtes, granuleuses dans leur moitié proximale ; trois dents sur le bord préhensile ; doigt fixe avec deux crêtes convergentes dans la moitié proximale. Source : MNHN, Paris CRUSTACÉS DÉCAPODES DE LA CALYPSO 35 Main du petit chélipède extrêmement allongée et étroite, avec des doigts aussi longs que la portion palmaire et très pointus (pl. II, fig. 3). Portion palmaire granuleuse avec quelques tubercules sur le bord supérieur. Tiers proximal du doigt mobile avec des crêtes granuleuses ; bord préhensile sinueux. Doigts des deux chélipèdes pointus mais en forme de cuillère à leur extrémité (surtout le petit chélipède). Pattes ambulatoires assez grêles, garnies d’une pilosité plumeuse. Bord supérieur du mérus tuberculé ; sur le carpe et sur le propode, deux rangées irrégulières de nodules (pl. II, fig. 4). Coloration à l’état frais : sur la carapace une réticulation jaune très nette, telle qu’elle est représentée sur la fig. 1 de la pl. II, dessinant des régions bien distinctes Remarques. C’est avec quelque hésitation que nous avons décrit comme nouveau ce petit Xanthidae, dont nous ne possédons qu’un seul exemplaire femelle. Mais certains caractères, qui ne permettent son identification à aucun crabe »ido-pacifique connu, nous ont paru si remarquables que nous avons créé pour ce spécimen un nom spécifique nouveau. Nous dédions cette espèce, fiue nous désignons sous le nom de Xanlhias cherbonnieri, à son collecteur D* Cherbonnier. X. cherbonnieri ne peut être identifié à Xanlhias sp. Rathbun, 1911 (P- 224), des Cargados Carajos, qui offre sur les pattes ambulatoires une simple spinulation. Il ne peut s’agir non plus de Xanthodes cumatodes, espèce décrite par McGilchrist (1905, p. 258 ; Illustr. Investigator, 1907, pl. 79, ‘‘S- 1) du Golfe Persique et signalée plus tard par Balss (1929) en Mer Rouge ( c ‘- p. 28) : les seules ressemblances entre Xanlhias cumatodes et X. cherbon- *} le [i son t la forme générale de la carapace, la découpure du bord antéro- ateral et la nodulation du carpe des pattes ambulatoires. En 1961, Sakai a décrit un nouveau Xanlhias du Japon, X. maculata jP- 141, fig. texte 1 e-g) qui, à première vue, peut rappeler le Xanlhias de de Aldabra. La forme de la carapace, les dents anléro-latérales et le front ®°nl analogues chez les deux espèces. Mais chez X. cherbonnieri (pl. II, fig. 1), 11 y a pas de lobulation marquée comme chez X. maculata, et la coloration e la face dorsale consiste en une réticulation jaune et non en « large round circular spots of purplish blue, fringed witli brownish red » (Sakai, loc. cil., v V*2, fig. i e ). Les chélipèdes de X. maculata (S) n’offrent pas la disymétrie e cherbonnieri ($), et les pattes ambulatoires sont plus grêles et inermes. Ainsi que l’a noté Sakai, X. maculata est assez proche de X. glabrous mondson, 1951 (cf. p. 32). Par contre, X. cherbonnieri n’est vraiment Proche d’aucun autre Xanlhias, et c’est seulement dans une acception très r ge du genre Xanlhias que nous avons pu y rattacher cette espèce. Par les P °portions de la carapace, par les dents antéro-latérales, par le front, X. Source : MNHN, Paris 36 D. GUINOT cherbonnieri se situe auprès des autres Xanthias. Au contraire, par l'encoche supra-orbitaire et par l’inégalité des chélipèdes, il se rapprocherait davantage de Paraxanlhias : mais la forme très allongée des deux chélipèdes et les proportions des doigts sont très différentes de celles des pinces de P. nolalus ou de P. ponapensis par exemple. Une espèce rangée par Odhner (1925, p. 84) dans le genre Paraxanthias, P. parvus (Borradaile), offre une disymétrie développée des chélipèdes (cf. p. 32), mais l’appartenance de ces deux formes à un même genre ne nous apparaît pas évidente. En définitive, ce petit crabe ne trouve réellement sa place dans aucun genre de Xanthidae. Il est peut-être plus proche de Micropanope que de Xanthias ou de Paraxanthias. C’est d’une part, l’examen de cherbonnieri adultes et mâles et d’autre part l’étude des rares espèces indo-pacifiques attribuées à Micropanope, M. alcocki (Rathbun), M. /uâercuZidens (Rathbun) et M. sexlobata Rathbun (cf. p. 31), qui permettront d’admettre plus légiti¬ mement l’extension indo-pacifique de ce genre jusqu’ici considéré comme exclusivement américain et ouest-africain. Genre ACTAEA de Haan, 1833 Actaea rufopunctata (H. Milne Edwards, 1834) Z. [anf/io] ru/opunctalus H. Milne Edwards, 1834, p. 389 (lire X. [ antho ] Maurice. — A. Milne Edwards, 1862, p. 4 : La Réunion. — Hoffmann, 1877, p. 30 : Maurice, La Réunion. Actaea rufopunctata, Hellcr, 1863, p. 70. — A. Milne Edwards, 1865, p. 268, pl. 18, iig. 1, la. — Richters, 1880, p. 145: Maurice. — Miers, 1884a, p. 528: Seychelles (et Maurice, Mer Rouge, Ceylan, etc...). — Ortmann, 1894, p. 50 : Dar-es-Salam. — Alcok, 1898, p. 142 : Ceylan, Andaman. — Nobili, 1906a, p. 254 : Mer Rouge. — Rathbun, 1911, p. 218 : Amirantes, Chagos. — Odhner, 1925, p. 60 (pro parle). — Ward, 1942, p. 86 : Saint Brandon. Actaea rufopunctata rufopunctata, Holthuis et Gottlieb, 1956, pl. 4, fig. 1 : Mersin Bay. Actaea rufopunctata, Serène et Bui thi Lang, 1959, p. 291, fig. 1F : Baie de Nhatrang. — Serène, 1961, p. 208. Localité de récolte. Aldabra, entre la Grande Passe et Johny Channel, 42 m, 23-5-1954 : 1 $ 20 x 28 mm. Source : MNHN, Paris Remarques. CRUSTACÉS DÉCAPODES DE LA CALYPSO 37 Voir sous A. retusa Nobili. Actaea retusa (Nobili, 1905) Actaea ru/opundata, de Man, 1880 {nec H. Milne Edwards), p. 172 ; 1881, p. 96 : Djeddali. Actaea ru/opundata var. retusa Nobili, 19056, p. 404 ; 1906a, p. 253 : Mer Rouge. Actaea garretti Rathbun, 1906, p. 852, pl. 9, fig. 8 : Hawaï, I. Kingsmill, I- de la Société, Maurice ; 1911, p. 218 : Salomon, Praslin. Actaea ru/opundata var. pilifera Klunzinger, 1913, p. 183, pl. 1, fig. 4, pl. 6, fig. 3 : Mer Rouge. Actaea garretti, Laurie, 1915, p. 446 : Mer Rouge. — Edmondson, 1923, p. 16 ; île Palmyre. — Balss, 19246, p. 8 : Mer Rouge. — Ramadan, 1936, p. 32 : Mer Rouge. — Ward, 1942, p. 87 : Chagos (Salomon). — Serène, 1961, P- 673, pl. 1, fig. B : Baie de Nhatrang. Localités de récolte. Mer Rouge. Abulat, accore Sud, dans coraux : 1 pourrait représenter la forme géographique occidentale de l’espèce Pacifique, N. richlersi (cf. carte, fig. 18). Depuis les remarques d’ODHNER en 1925, N. themisto n’a pas été mention- rfo ^ ans son tableau de détermination des espèces du genre Neoliomera ' 950a, pp. 91-92), Tweedie ne la cite pas. Or la seule espèce du genre Neoliomera que la Calypso ait capturée à l’île dabra, s’est révélée être l’espèce de Mer Rouge, N. themisto. Nous l’avons omparée à plusieurs spécimens de N. richtersi (cf. Forest et Guinot, 1961, J 1 ' 7 °> fig- 74) : bien que les ressemblances entre les deux espèces soient V a!?° rlan t es » N. themisto nous paraît être indiscutablement une espèce La carapace est moins large et nettement plus bombée chez N. themisto. c sillon frontal bifurqué est aussi net que chez N. richlersi, mais la région c ' S() gastrique, bien définie chez N. richtersi, est à peine délimitée chez N. (fig. 13). De même, chez N. themisto, le sillon postoculaire transverse 1 es deux sillons antéro-latéraux sont moins profonds; le 2 e sillon antéro- er al qui, comme chez N. richtersi, est longé par de gros granules, est plus R: de ce fait, le bord antéro-latéral de la carapace est régulièrement °ndi chez N. themisto alors qu’il porte deux encoches chez N. richtersi. ans 1 ensemble, la face dorsale et le contour de la carapace de N. themisto N ,p e ** enl assez N. puhescens (A. Milne Edwards, 1865) (cf. Forest et Gui- *> foc. cit., pp. 80-84, pl. 3, fig. 1) ; cependant une différence notable ,7~ Plal UPodia morini (Ward), s 13 x 19,5 mm, Aldabra, Calypso coll. 1954 : P, Q . i|: aUe thoracique (x 7). S. Neoliomera themisto (de Man), ? 11,5 X 20 mm, Aldabra, Calypso coll. 1954: Fio'. te thoracique ( x 0,3). et c Neoliomera richtersi (de Man), (J 16 x 31 mm, Tahiti, Chabouis coll., Forest ouinot dct. : 5' patte thoracique ( x 4,5). Source : MNHN , Paris 48 D. GUINOT porte sur le front qui, large et faiblement bilobé chez N. themislo, est forme de deux lobes étroits déclives et très saillants chez N. pubescens. Un autre caractère distinctif important de N. themislo — N. richtersi réside dans la granulation de la carapace : alors que chez N. richtersi les granules sont sensiblement uniformes sur toute la face dorsale, chez N. themisto ils sont nettement plus gros et plus coniques dans la région antéro¬ latérale et sur le bord antéro-latéral ; ils sont aussi plus espacés sur ce bord (fig. 13). Nobili (1906a, p. 224) a déjà signalé ce caractère qui se retrouve chez N. nobilii Odhner (1925, p. 30, pl. 2, fig. 9). La forme des chélipèdes de N. themislo est la même que chez N. richtersi, c’est-à-dire grêle et allongée, avec des doigts très longs et non contigus ; mais alors que chez N. richtersi le propode ne porte des granules que sur les 2/3 de sa surface, chez N. themisto (fig. 14) la main est régulièrement luberculée sur toute la face externe. Les pattes ambulatoires sont très proches chez les deux espèces ; elles semblent un peu plus allongées, surtout le mérus et le dactyle, chez N. themislo (fig. 16) que chez N. richtersi (fig. 17). La pilosité est analogue dans les deux espèces et consiste en un tomentum court et raide, entremêlé de poils longs et souples. Nous n’avons pu comparer ni l’abdomen ni le pléopode mâles de ces deux espèces, le seul spécimen de N. themislo en notre possession étant une femelle. Le premier pléopode mâle est un excellent caractère spécifique chez les Neoliomera, et il est probable que la forme ou l’ornementation de cet appen- Fio. 18. — Distribution géographique de Neoliomera themislo (de Man) O et de N. richtersi (de Man) • . Source : MNHN, Paris CRUSTACÉS DÉCAPODES DE CALYPSO 49 dice distinguera N. themisto de N. richtersi (pl 1 S figuré dans Forest et Guinot, loc. cit. fig. 74). Dans le tableau de détermination des Neoliomera établi par Tweedie (1950a, p. 91), N. themisto, bien qu’étroitement apparentée à N. richtersi, doit se placer de préférence au voisinage de N. nobilu Odhner, puisque les caractères dichotomiques utilisés sont la faible longueur de la carapace et son contour sans traces de lobes. N. nobilii, espèce de Mer Rouge, dittere ae N. themisto en particulier par l’abscence de sillons sur la région antero-laterale, par le front plus étroit et par les chélipèdes trapus, a doigts courts. La distribution géographique de N. richtersi et de N. themisto serait la suivante (fig. 18 ) : N. themisto: Mer Rouge, Aldabra. N. richtersi, connue seulement du Pacifique : Nouvelle-Guinée, Palaos, Rotuma, Ellice, Tahiti, Tuamotu. Genre ETISUS H. Milne Edwards, 1834 Etisus electra (Herbst, 1801) (Fig. 21-22, 28, 30 ; pl. V, fig. 1) Cancer electra Herbst, 1801, p. 34, pl. 51, fig. 6 : « Ostindien ». Etisodes sculplilis Heller, 1861a, p. 10; 18616, p. 333 : Mer Rouge. — Koss- mann, 1877, p. 30 : Mer Rouge. Aclaeodes /rontalis Paulson, 1875, p. 27, pl. 5, fig. 3, 3a, 3b : Mer Rouge. Etisodes electra, Miers, 1884a, pp. 517, 532 : Seychelles. — Alcock, 1898, P- 133 : Andaman, Nicobar, Upolu, Maurice. — Borradaile 1.02, p. : Maldives, Minikoi. — Lenz, 1905, p. 349: Zanzibar. — Nobili, 1906a, P- 245 : Mer Rouge, Golfe d’Aden ; 1906r, p. 122 : Golfe Persique, côtes d’Arabie. — Rathbun, 1911, p. 217 : Seychelles, Chagos — Klunzin er, 1913, p. 243, pl. 1, fig. H, pl. 6, fig. 15: Mer Rouge.—Balss, 19246, p. 11 . Mer Rouge. — Ramadan, 1936, p. 34 : Mer Rouge. — Ward, 1942, pp. 53, 90 : Maurice, Cargados Carajos. — Stephensen, 1945, p. 158, tig. 41A . Golfe Persique. Etisus electra, Bamard, 1950, p. 245, fig. 45a, 6: Delagoa Bay. Etisus (Etisodes) electra, Holthuis, 1953, p. 21 : Mariannes, Gilbert. Etisodes electra, Forest et Guinot, 1961, p. 89, fig. 82a, 6: Tahiti ; 1962,p. 66. L°CALrrpç düpaitp Mer Rouge, île Abulat : 1 $. E>id., Abulat, La Pêcherie : 1 $. Mémoires du Muséum. — Zoologie, t. XXXII. Source : MNHN, Paris 50 D. GUINOT Djibouti, Récifs du Pingouin, dragage, 20 m, Ch. Gravier coll. 1904 : 1 (J. Remarques. Elisus electra est une espèce bien connue, largement distribuée dans l’Indo-Pacifique, depuis la Mer Rouge et la côte est-africaine jusqu’aux Hawaï et aux Tuamotu. La Calypso l’a récoltée en Mer Rouge, à Abulat, mais non à l’île Aldabra où l’espèce est probablement présente puisqu’elle a été fréquemment signalée dans cette région, en particulier des Seychelles par Miers (1884) et par Rathbun (1911), des Chagos par Rathbun (1911), des récifs de Cargados Carajos par Ward (1942). Signalons enfin la présence d ’Elisus electra sur la côte malgache (Tamatave, Tuléar, etc.) d’où pro¬ viennent de nombreux échantillons déterminés par Balss (mais non publiés), conservés dans les collections du Muséum de Paris. Nous rectifierons ici une erreur de Nobili (cf. 1906c, p. 123): trois spécimens des côtes d’Arabie déterminés Halimede Thurstoni Henderson sont en réalité Elisus electra. Voir les remarques sous Elisus /rontalis Dana. Nous donnons plusieurs figures d ’E. electra: une photographie de l’animal (pl. V, fig. 1), un dessin des deux variations extrêmes du front (fig. 21, 22) avec l’indication de la région supra-orbitaire qui est caractéristique, un dessin du grand chélipède (fig. 28) et du premier pléopode mâle (fig. 30). Etisus frontalis Dana, 1852 (Fig. 23, 25, 26-27, 31 a, 6, c, 35 ; pl. V, fig. 2) Etisus (Elisodes) frontalis Dana, 18526, p. 187 ; 1855, pl. 9, fig. 3 a-d: Mer de Jolo (île Jolo). Localité de récolte. Aldabra, passe ouest, dans un herbier, 14-5-1954: 1 cî 9 x 12 mm, 1 $ 6 x 8,6 mm. Remarques. Lors de l’examen préliminaire de la collection, nous avions identifié à Etisus electra (Herbst) non seulement les spécimens de Mer Rouge mentionnés plus haut mais aussi deux exemplaires recueillis à l’île Aldabra. En effet, ces deux échantillons présentent également, au premier abord, toutes les carac¬ téristiques qui ont été définies, dans le sous-genre Elisodes Dana (18526, p. 184), pour Elisus electra: carapace très étroite, profondément aréolée ; surface granuleuse et rugueuse ; front saillant, plus ou moins quadridenté Source : MNHN , Paris CRUSTACÉS DÉCAPODES DE LA CALYPSO 51 ou de forme plus ou moins triangulaire ; bord antéro-latéral formant un arc de cercle à petit rayon ; mérus des chélipèdes court ; pattes ambulatoires avec quelques spinules petites sur le propode et sur le dactyle. Après une étude plus approfondie, nous avons constaté que si les spéci¬ mens de Mer Rouge étaient bien E. clcctra, ceux de l’île Aldabra appartenaient tX 4,DJ. Fio. 22. — Etisus eleclra (Herbst), i 12 x 17 mm, Mer Rouge, Jousseaume coll., Nobili det. : région frontale ( x 4,5). Fio. 23. — Etisus Irontalis Dana, J 9 x 12 mm, Aldabra, Calypso coll. 1954 : carapace. à une espèce différente. Il convient d’insister sur le fait que la distinction entre ces deux espèces est assez difficile en raison de leur grande ressemblance apparente (forme, aréolation, ornementation, pilosité et même coloration en alcool). Les différences entre E. electra et cette espèce étroitement apparentée, Source : MNHN, Paris 52 D. GUINOT que nous identifions à E. frontalis Dana, portent sur le front, le bord supra- orbitaire, le doigt mobile des chélipèdes et sur le premier pléopode mâle. 1) Front. — La forme du front, très voisine chez les deux espèces, les sépare de tous les autres Etisus. Il est saillant et plus ou moins quadridenté, mais il est toujours moins proéminent chez E. frontalis (fig. 23 ; pl. V, fig. 2) que chez E. electra (fig. 21, 22 ; pl. V, fig. 1). Par ailleurs, si chez E. eledra les lobes frontaux présentent une forme assez variable, c’est-à-dire soit nettement quadridentée (dent latérale s’avançant près du niveau de la dent médiane : fig. 21) soit plus ou moins triangulaire (lobe frontal oblique par suite de la réduction de la dent latérale : fig. 22) (1), par contre chez E. frontalis la disposition nous semble plus uniforme : le bord frontal apparaît plus régulier, les deux dents médianes étant seulement un peu plus avancées que les petits lobes latéraux (fig. 23). 2) Bord supra-orbitaire. — Chez Etisus electra, le bord supra-orbitaire forme un bourrelet épais ; l’angle orbitaire interne s’avance en une saillie tuberculiforme et les deux fissures délimitent un petit lobe pointu (fig. 21, 22). Chez E. frontalis, les angles orbitaires interne et externe sont peu saillants et le bord est régulièrement arrondi, non dentiforme entre les fissures orbi¬ taires (fig. 23). 3) Chélipèdes. — La main des chélipèdes est un peu plus courte et un peu plus large chez E. frontalis (fig. 26, 27) ; les doigts sont moins longs et moins excavés que chez E. electra (fig. 28). Mais la différence la plus carac¬ téristique est que, chez E. electra. le bord supérieur du dactyle porte à son extrémité proximale un petit lobe très nettement découpé (fig. 28 ; pl. V, fig. 1) ; chez E. frontalis, le doigt mobile est parcouru par trois carènes assez fortes comme chez E. electra, mais la carène médiane continue ne forme pas, proximalement, une saillie tuberculée (fig. 26, 27 ; pl. V, fig. 2). 4) Pléopode mâle. — Le premier pléopode mâle d'Etisus electra a été figuré par plusieurs auteurs (Stephensen, 1945, fig. 41A ; Barnard, 1950, fig. 45,à ; Forest et Guinot, 1961, fig. 82a, b) : il se caractérise par une rangée de longues soies plumeuses sur l’un des bords du lobe apical et par une série de tubercules en forme de champignons implantés sur l'autre bord (fig. 30). Le pl 1 mâle d 'E. frontalis est bien différent (fig. 31 a-c) : son extré¬ mité apparaît obliquement tronquée, la rangée de tubercules en forme de champignons est plus courte, et les longues soies plumeuses sont insérées à l'apex de telle façon qu’elles paraissent non plus latérales comme chez E. electra, mais terminales ; enfin, sur toute la région distale de l’appendice sont implantées de très nombreuses soies spiniformes, longues et dirigées vers l’arrière. (1) Nobii.i (1906c, p. 122) a décrit ces variations du front, mais il faut tenir compte qu'il considérait alors non seulement de vrais Etisus electra mais aussi d’autres espèces confondues par lui avec E. electra, comme par exemple E. demani (voir p. 54). Source : MNHN, Paris ig. 24. — Etisusdemani Odhner, s 10 x 14,8 ig. 25. — Elisus Irontalis Dana, s 9 x, 12 n thoracique (x 7). ig. 26-27. — Elisus Irontalis Dana ; s 9 x 1 pèdes droit et gauche ( x 5). ig. 28. — Elisus eleclra (Herbst), g 11,5 x 4,5). i, Aldabra, Calypso coll. 1954 : chéli- im, île Lord Howe : grand chélipède nm, Maldives, Atoll Fadiflolu, < 5). Source : MNHN, Paris 54 >. GUINOT Ce n’est pas sans hésitation que nous avons identifié nos deux spécimens de l’Ile Aldabra à Elisodes jrontalis, de la mer de Jolo, car la description et la figure de Dana (18526, p. 187 ; 1855, pl. 9, fig. 3) ne donnent pas des précisions suffisantes. Mais en fait, et ceci correspond à la position de nos deux spécimens par rapport à Elisus eleclra, l’espèce de Dana nous semble la seule, parmi les Etisodes, à être très proche d’ Elisus electra, sans en être synonyme : le front est moins saillant que chez E. electra et quadrilobé, le bord supra-orbitaire est moins 'profondément découpé que chez E. electra, et le « moveable finger somewhat tricarinate above » ne porte pas de tubercule proximal. C'est pourquoi nous avons rattaché — avec quelque doute — nos Elisus (Elisodes ) de l’île Aldabra à l’espèce E. jrontalis Dana. Nous donnons une photographie du spécimen mâle (pl. V, fig. 2) à côté de celle d’un E. electra des côtes d’Arabie (pl. V, fig. 1). Etisodes jrontalis Dana a été rarement signalé dans la littérature carcino¬ logique et, de plus, les quelques mentions de cette espèce correspondent généralement à d’autres espèces. Etisus jrontalis, de Man, 1891 (p. 8, pl. 1, fig. 2) et Chlorodopsis jrontalis, Borradaile, 1902 (p. 261) représentent E. demani Odhner, 1925 (p. 84). Etisodes jrontalis. Caïman, 1900 (p. 7) (= Etisus calmani Odhner, 1925) est Elisus australis (Ward, 1936) : cf. Gordon, 1941, p. 130. Une partie des Elisodes jrontalis signalés de Mer Rouge par Nobili (1906a, p. 246) se trouvent au Muséum de Paris : une femelle récoltée à Djibouti par M. Jousseaume est Elisus demani, tandis que deux petits spécimens de la même localité recueillis par M. Coutière appartiennent à une autre espèce, voisine d 'E. australis, que nous n’avons pas pu identifier. Nous considérons comme synonyme de cet Etisus sp. (? = E. godejjroyi) le Chlorodopsis Paulsonii signalé par Monod (1938, p. 133, fig. 21) de Mer Rouge également (cf. p. 62, 63). L’espèce Aclaeodes jrontalis décrite par Paulson en 1875 (p. 27, pl. 5. fig. 3-3b) nous paraît, comme l’a proposé Nobili (1906c, p. 122), synonyme d 'Etisus electra. Quant à l’identité réelle des Etisodes jrontalis signalés par Haswell (1882, p. 56), de l’île Holborn près de Port Denison, et par Grant et Mc- Culloch (1906, p. 11) de l’lie Mast Head (Queensland;, elle est incertaine. C’est Odhner (1925, p. 83) qui le premier a émis l’idée d’une synonymie possible Elisodes jrontalis Dana = E. electra (Herbst) : « Auf die sichere Identifizierung von Etidoses jrontalis Dana, muss ich verzichten. Die Art mag mit einem Fragezeichen unter Et. electra (Herbst) aufgeführt werden ». Sans exclure totalement cette possibilité, nous pensons que Elisus jrontalis Dana est une espèce valide qui, en raison de sa ressemblance avec E. electra, a parfois été confondue avec cette dernière espèce. Par exemple, dans les collections du Muséum de Paris, un échantillon d’Hikueru déterminé Elisodes electra par Nobili (1907, p. 390) comprend deux espèces : quatre spécimens sont à identifier à nos exemplaires d'Aldabra et, selon nous, à Elisus jrontalis, Source : MNHN, Paris Fig. 30. — Etisus eleclra (Herbst), 3 11 Guinot, 1961, flg. 82) : pl 1 ( X 128). riG. 31. — btisus / rontalis Dana, 3 9 x 1 °» pl 1 (x 37,5) ; b, c, id., extrémité (; X 16 mm, Madagascar (d'après Forest et mm, Aldabra, Calypso coll. 1954 : Source : MNHN, Paris 56 D. GUINOT tandis que deux autres appartiennent à une autre espèce, E. bifrontalis (Edmondson), ou E. afï. bifrontalis (voir p. 60-62). Dans un autre échantillon d’Hikueru déterminé par Nobili, nous avons trouvé un véritable Etisus electra et un E. frontalis. Les autres Elisodes eleclra de Polynésie déterminés par Nobili sont correctement identifiés. Ainsi, des confusions entre Etisus electra et E. frontalis semblables à celles que nous avons relevées dans les collections du Muséum, expliquent peut-être qu’2?. frontalis ait été si rarement signalé. Si nos hypothèses sont exactes, la répartition géographique d ’E. frontalis serait la suivante : Aldabra (Calypso coll.), Mer de Jolo (Dana), Hikueru (Nobili det. E. electra ), et peut-être Australie (Haswell ; Grant et McCulloch) (cf. carte, fig. 35). Remarques sur d’autres Etisus Nous avons eu l’occasion au cours de cette étude d’examiner d’autres espèces du genre Etisus H. Milne Edwards 1834. Nous donnons ci-dessous la liste des Etisus actuellement valides et les références bibliographiques principales qui s’y rapportent, et l’indication d’une figure caractéristique de l’espèce (1). Nous signalons également si l’espèce est présente en Mer Rouge ou dans la région de l’île Aldabra. Nous publions des dessins du premier pléopode mâle de plusieurs espèces et nous citons les ouvrages où a été figuré cet appendice qui constitue un excellent caractère spécifique. Etisus laevimanus Randall, 1839. Sakai, 1939, p. 497, pl. 59, fig. 3, pl. 95, fig. 3. Forest et Guinot, 1962, p. 66. Pl 1 d figuré par Gordon (1934, fig. 14 Ac), Barnard (1950, fig. 45, d), Chhapgar (1957, pl. 9, fig. k, [). Espèce indo-pacifique, présente en Mer Rouge, dans le Golfe Persique, sur la côte est-africaine (Zanzibar, Mozambique, Delagoa Bay, etc...), à Madagascar (d’après des spécimens du Muséum de Paris déterminés par Balss), à Maurice et à La Réunion, aux Chagos, etc. Etisus dentalus (Herbst, 1785). Sakai, 1939, p. 501, pl. 96, fig. 1. Forest et Guinot, 1962, p. 66. Pl 1 Forest et Guinot (1961, fig. 82a, b) et ici (fig. 30). Espèce indo-pacifique, présente en Mer Rouge, sur la côte africaine et dans la région malgache. Etisus /rontalis Dana, 1852. Dana, 18526, p. 187 ; 1855, pl. 9, fig. 3a-d. Pl 1 (J figuré ici (fig. 31 a-c). Très proche d’E. electra. Cf. p. 50 et fig. 23,25, 26-27, 31a-c, 35 ; pl. V îg. Serait, d’après nos conclusions (p. 56), une espèce indo-pacifique connue de l’île Aldabra, de la mer de Jolo, d’Hikueru et peut-être d Australie (ci. c arte, fig. 42 ). Etisus bifronlalis (Edmondson, 1935). Edmondson, 1935, p. 35, fig. texte lla-e, pl. 2, C (Etisodes bi/rontalis). Cf. p. 60 et fig. 20, 29. Pl 1 (J figuré ici (fig. 34a, b). Espèce indo-pacifique, connue de l’île Palmyre, des Hawaï, des Samoa et des îles Maldives (voir p. 61, et carte, fig. 35). P,G - 32. _ Etisus utilis Lucas, J 61 x 96 mm, Tamatave p, ®>.Pl 1 (x 7 ) ■, b, c, id., extrémité (X 116). “■33. — Etisus anaglyptus (H. Milne lidwards), S 3b Harm\nd coll., A. Milne Edwards det. : pP 1 1 (x 8) ; b, c, id., extrémité (x 44). 34. — Etisus bi/rontalis (Edmondson), J 8,2 X 12 m Exp. « Xarifa » coll., Guinot det. : a ’ Pl 1 ( x 58) ; b, id., extrémité ( x 150). Millot coll., Bai-ss det. : x 56 mm, Poulo Condor, ,, Maldives, Atoll Fadiffolu, Source : MNHN, Paris 60 D. GUINOT * Etisus godel/royi (A. Milne Edwards, 1873). A. Milne Edwards, 1873 b, p. 4, pl. 1, fig. 3 (Cycloxanthus godeffroyi). Balss, 1938a, p. 44, pl. 2, fig. 3 (photographie de l’holotype déposé au Musée de Berlin). Pl 1 Nobili det. Pilumnus margarilalus : a, pl 1 ( x 86,5) ; b, id„ extrémité ( X 216). Fio. 37. — Phymodius laysani Rathbun, s 7 x 10 mm, île Johnston, Edmondson det.' o, pl 1 (x 53) ; b, id., extrémité (x 101). Source : MNHN, Paris CRUSTACÉS DÉCAPODES DE LA CALYPSO 65 Remarques. Nous figurons le premier pléopode mâle de cette espèce (fig. 36a, b). Liocarpilodes integerrimus est une petite espèce récifale connue en Mer Rouge, dans l’Océan Indien, à Minikoi, et dans le Pacifique, à Tahiti et aux luamolu, aux îles Jarvis(l) et Johnston, aux Hawaï, aux îles Gilbert, Marshall et Mariannes. Alors que nous pouvons confirmer la synonymie de 0* nlorodiella asper Edmondson, 1925 proposée par Edmondson (in liti., 1960), c est avec un doute que nous rattachons à Liocarpilodes integerrimus la Chloro- le lla asper de Ward, 1939 (p. 11) provenant des Samoa. Nous rangeons dans le genre Liocarpilodes Klunzinger (1913, p. 141), au voisinage de L. integerrimus, une espèce jusqu’alors placée d’abord dans le genre Xanthodius puis dans le genre Zozymodes (cf. Balss 1938a, p. 38), |,„l iunguis (Rathbun, 1906) (cf. p. 23). Connu de l’Archipel des Hawaï, de 1 e Jonhston (et de l’île Wake), L. biunquis cohabite dans cette région avec L. integerrimus. Liocarpilodes armiger (Nobili, 1905) p ilodius armiger Nobili, 1905&, p. 405 ; 1906a, p. 267, pl. 8, fig. 8 : Mer Rouge, Golfe d’Aden. Liocarpilodes armiger, Balss, 1938a, p. 45. — Guinot, 1958, p. 175, fig. 18, 19, 2 °o, b : Mayotte. Localité de récolte. Aldabra : 2 Ç. ^Marques. Lto^* n ii° c - C, L. PP- 175-176) nous avons précisé certains caractères de D • * >ar Ia Ca, yP S0 * nous avons vérifié si, comme nous l’avions déjà déte- ^ 0REST et Guinot, loc. cit., p. 106), les Ph. ungulatus de Mer Rouge, avaj rminés soit par Nobili ( cf - 1906a, p. 264) soit par un autre auteur, eR . *- 0Us été répartis en Ph. monticulosus, Ph. granulatus ou Ph. nitidus. S pé C 1Vcn >ent, l’examen des Phymodius de Mer Rouge a montré qu’aucun dp d m . en de celte provenance ne se rattachait, dans les collections du Muséum ans, à Ph. ungulatus. dêt5 e ^P n . , * ant * un exemplaire recueilli en Mer Rouge par Jousseaume et c °nnu un d ,llalus P 3 * - Nobili n’est identifiable à aucun Phymodius spêci ’ ^ 0lls le décrivons ici sous le nom de Ph. drachi sp. nov. Un deuxième d’ 0r j I1 ? en de Ph. drachi a été découvert parmi une douzaine de Ph. ungulatus, 8 quant aux chélipèdes, comparable à un Ph. ungulatus de 20 mm de large. Par contre la comparaison entre Ph. drachi et Ph. granulalus semble ©voir être faite entre des exemplaires sensiblement de même taille. La gra¬ dation des chélipèdes est un peu plus développée chez Ph. granulalus. Chez les Ph. nitidus mesurant entre 15 et 20 mm de large, les chélipèdes Oïit lisses, plus allongés, en particulier la main du grand chélipède dont la PCftjon palmaire n’est pas élargie. . Chélipèdes femelles. — Les chélipèdes de notre exemplaire femelle afi d rac hi sont analogues à ceux des Ph. ungulalus femelles, c’est-à-dire ongés, granuleux et tuberculés sur toute leur surface ; les doigts, longs, 0n c °ntigus, sont en forme de cuiller très accentuée à leur extrémité. Pattes ambulatoires. — Une des caractéristiques importante de Ph- uchi est la pilosité des pattes ambulatoires. Elle rappelle celle observée Ph. nitidus et Ph. granulalus. En effet, les trois espèces portent de longs f us sur ces appendices. Cependant on peut noter des différences : chez jj. ' drachi (pl. VII, fig. 1) la pilosité est longue, assez serrée et d’aspect irsut e ; i a pji os ité se d’où un aspect plus touffu ; enfin chez Ph. nitidus (pl. VIII, fig. 1) Pilosité, d’aspect hirsute comme chez Ph. drachi, est un peu plus courte, ««ns dense. Source : MNHN, Paris 74 D. GUINOT Fig. 38. — Phymodius ungulatus (H. Milnc Edwards), lre la lobulation de la face dorsale, la forme du front et des chélipèdes, opposent d’importantes différences portant sur les proportions de la cara¬ pace et des deux segments terminaux de l’abdomen mâle, sur la pilosité es pattes ambulatoires et sur le pléopode mâle. En fait, et bien que ce soit contraire aux apparences — l’un est lortement Ph ° j^ eUx ’ 1 autre est lisse —, c’est Ph. granulatus qui est le plus proche de • drachi. Les différences que nous avons relevées entre ces deux espèces et P° r tent que sur la forme de la carapace, plus longue chez Ph. granulatus, ( j SU J' la granulation, très développée chez Ph. granulatus. Le front, la forme j s aaélipèdes, l’abdomen mâle sont analogues en même temps que la pilosité ^ .Paltes ambulatoires, et les premiers pléopodes mâles sont difficiles à s Mguer. Cependant il faut remarquer que tous les Ph. granulatus, examinés ^ r ** 0Us en grand nombre, sont très granuleux et rugueux. Tous ont égale- ÿ n î\ Une carapace relativement étroite. Par ailleurs, chez les trois Ph. s » , » * e caractère carapace large — commun à Ph. drachi et Ph. nitidus — compagne du caractère carapace lisse et appendices lisses. coli .. 1 nymoaius drachi sp. nov., holotypc o" 10,3 X lb mm, Madagascar, mili.ot Fig 40 ’ Nob "-i det. Ph. ungulatus (H. Milne Edwards) : extrémité de l’abdomen ( x 10,5). êvtw "T l’hyniotlius nitidus (Dana), â 13,6 x 21,5 mm, Abulat, Calypso coll. 1952: Fig 44 m,té de l’abdomen ( x 9). coll ‘ Phymodius granulatus (Targioni Tozzetti), Fig. 4 c’ ar suiil e ,î Jr Kuenzer, que nous remercions très vivement, nous signale (in lilt. 1962) que BUerrc „i, .? mauvaises conditions de conservation rencontrées au cours de la dernière ’ 1 ‘“Sieurs étiquettes de la collection sont maintenant illisibles. Source : MNHN, Paris 78 D. GUINOT l’hololype de Cgclodius granulosus aux spécimens juvéniles que nous avions immédiatement rattachés à Phymodius sp. Gordon, par exemple au Chloro- dopsis aff. scabricula de Balss, dont nous donnons une photographie (pl. IX, fig. 1). Fig. 46. — Phymodius granolusus (de Man), holotype ? 6,7 x 9.3 mm, Amboine, J- Brock coll. 1885 : carapace (pilosité représentée à droite seulement). Une seule mais importante différence aurait pu être relevée entre le Cyclodius granulosus de de Man et le Phymodius sp. de Gordon. L’espèce décrite et figurée par de Man (p. 283, pl. 11, fig. 1) semble avoir un front pratiquement rectiligne ; au contraire l’espèce de Gordon se caractérise par un front profondément échancré en son milieu et muni sur le bord externe de deux lobes saillants. L'examen de l’holotype de C. granulosus montre que l’encoche médiane existe mais qu’elle est oblitérée par deux spinules, analogues à celles qui bordent le front ; les lobes latéraux sont petits mais présents (cf. fig. 46). On peut remarquer aussi que les encoches médiane et latérales sont également moins profondes chez les jeunes Phymodius sp. de Madagascar (Balss det. Chlorodopsis aff. scabricula : cf. pl. IX, fig. 1) que dans la forme plus âgée représentée par Phymodius sp. (pl. III, fig. 2, pl. IX, fig. 2)- En conclusion, Phymodius sp. Gordon semble bien synonyme de Cyclodiü s granulosus de Man. Nous exposerons ci-dessous les caractéristiques de Ph. granulosus (d e Source : MNHN, Paris CRUSTACÉS DÉCAPODES DE LA CALYPSO 79 et plus particulièrement ses caractères distinctifs de Ph. ungulatus (H. Milne Edwards) et de Ph. nitidus (Dana). En séparant Phymodius sp. des autres Phymodius typiques, Gordon i oc - CI 'L> p. 43) écrit : « This specimen is so similar to P. ungulatus — apart rom the shape of the front — that 1 was at first inclined to regard it as a somewhat abnormal représentative of that species ». Plus loin, après des remarques sur les affinités entre Phymodius sp. et Ph. nitidus, l’auteur conclut P a r une autre hypothèse : « The specimen is of small size and may not be mature... ; it is just possible that it is a somewhat abnormal specimen 01 P- nitidus. » ^ ^ n effet, Ph. granulosus (fig. 46; pl. III, fig. 2, pi. IX, fig. 1, 2) se rapproche e Ph, ungulatus (pl. VIII, fig. 2) par la forme générale de la carapace, assez roite et longue et par la lobulation et la granulation de la face dorsale. / ° mme chez des Ph. ungulatus de même taille, les jeunes Ph. granulosus IP • III, fig. 2, pl. IX, fig. 1) sont armés de dents antéro-latérales spiniformes ongues ; chez le mâle plus grand, qui correspond au Phymodius sp. Gordon, . s trois premières dents antéro-latérales sont plus émoussées et seule la crnière est spiniforme, comme c’est le cas chez Ph. ungulatus de taille analogue (cf. Forest et Guinot, 1961, pl. 11, 12, 13). et f >fl - Qranulosus offre sur la face dorsale des lignes granuleuses saillantes es touffes de poils clairs (plus nombreuses chez les jeunes). Ce caractère accentué par la forme du front qui distingue nettement les deux espèces : les^ ^ granulosus (pl. III, fig. 2, pl. IX, fig. 2) le front est très avancé, ohr Pet ' tS *°b es latéraux sont bien développés et les lobes médians très ’fiues sont séparés par une profonde échancrure en V. Les encoches (ni 'tv 6 et itérâtes sont moins profondes chez les Ph. granulosus jeunes ch 1) et l’cchancrure médiane est même oblitérée par des spinules Sn - ez * hdotype (fig. 46). Il faut aussi noter chez les jeunes l’ornementation P n uleuse de la face dorsale de la carapace (cf. de Man, loc. cit., p. 283, 284). ^ abdomen mâle de Ph. granulosus (fig. 41) est analogue à celui de Ph. Un gulatus (fig. 45). de p, autres différences, en plus de la forme du front, séparent Ph. granulosus amh î un .^ u ^ alus ’ a savoir les chélipèdes du mâle, la spinulation des pattes u atoires et le premier pléopode mâle. inép otre 8 r and exemplaire mâle de Ph. granulosus a des chélipèdes moins de (,UC cllcz des Ptl ' un g u,alus de même taille ou de taille supérieure ; La Yn *’ * a ^ orme dn grand et du petit chélipède est sensiblement la même, sont m est lra I )Ue > ,es bor ds supérieur et inférieur de la région palmaire d ro i t SU * ) I )ara dèles, les doigts sont forts, courts, non contigus ; le dactyle est form SUr * es 2/3 de sa longueur et ne s’incurve qu’à l’extrémité distale en ch( ;,j e .d e sabot (fig. 40). Au contraire, chez Ph. ungulatus, l’inégalité des l e des est accentuée et le petit chélipède est plus grêle et plus long que les b n< ! clléli Pède (pl. VIII, fig. 2) ; la main du grand chélipède est haute, c °Urh su I )( -‘rieur et inférieur de la région palmaire sont divergents et la Uf e du doigt mobile est répartie sur toute la longueur (fig. 38). Source : MNHN, Paris D. GUINOT Source : MNHN, Paris CRUSTACÉS DÉCAPODES DE LA CALYPSO 81 tk* 11 Ce ^ U * concerne l’ornementation, Gordon écrit ( loc. cit., p. 43) : * tne tubercles on wrist and palm of the cheliped are also lower and more tuse ». En effet, les tubercules émoussés qui ornent les chélipèdes du mâle e 12,3 mm de large sont comparables à ceux que portent les Phymodius § e s, de grande taille. Mais d’autre part, chez Ph. granulosus, le carpe pré- -fte à l’angle interne deux fortes épines, analogues à celles observées ez de jeunes Ph. ungulalus ; le bord supérieur du mérus est armé de deux °rtes épines, l’une proximale, l’autre médiane. La spinulation des pattes ambulatoires est plus développée chez Ph. V anulosus que chez Ph. ungulatus, en particulier sur le carpe et le propode e P2 et p3 (fig. 39) qui portent plusieurs rangées de fortes épines. Enfin, le premier pléopode mâle est un élément décisif dans la distinction es deux espèces : chez Ph. ungulalus (cf. Gordon, loc. cit. fig. 186 ; et o.REST et Guinot, loc. cit., fig. 86a, 6) le pl 1 mâle porte plusieurs fortes Pines et quelques soies plumeuses dirigées vers l’arrière ; chez Ph. granulosus siiKrï■ a ’ * e ^°k e a P* ca * est l° n g et étroit et porte une dizaine de soies distales assez longues, non plumeuses. Ce sont la forme et l’ornementation de cet appendice qui ont amené efî ': DON ^ considérer Phymodius sp. comme une espèce «aff. nilidus». En e L les pléopodes de ces deux espèces sont extrêmement proches, et nous , oc P° Uv °n s les distinguer (cf. le pl 1 S de Ph. nilidus : fig. 50 ; et in Gordon, Ph Cl - ’ ^ Cependant, Ph. granulosus ne peut être identifié à • JU/itfus (pl VIII, fig. 1) qui s’en sépare par d’importants caractères, en f r r jcnlier par la carapace plus large et lisse, par la région 2M entière, par le a mb / )CU convexe et seulement sinueux, par la forte pilosité des pattes J^ 0Us avons vu précédemment le cas de Ph. drachi sp. nov. et de Ph. des *ï latus cllez lesquels, également, le pl 1 mâle ne permet pas la distinction deu CUX es P® ces (P'S- 47a, 6 et 48) : mais les différences relevées entre ces cara es P^ ces > qn* louchent surtout l'ornementation et les proportions de la P^ cc > sont moins nettes, moins tranchées que celles existant entre Ph. ( l’un U ° S,K el Ph- nilidus. Il est intéressant de noter que dans l’ensemble Parf ® e ? re ' où l’appendice mâle représente un bon caractère spécifique, °ttrent ^ eUX es P èces distinctes par plusieurs points de la morphologie externe, Pua;7i n P lé °P 0( l e analogue : c’est aussi le cas, par exemple, de Pilodius y et de P. spinipes. Mu t* n' Phymodius drachi sp. nov., holotype 3 10,3 x 16 mm, Madagascar, , a, dm '/ c °H-> Nobili dct. Ph. ungulalus (H. Milne Edwards). Pla. jo 1 (X 33,5) ; b, id., extrémité (x 66,5). R 0i ' ~~ Phymodius granulatus (Targioni Tozzetti), i 15 X 22,3 mm, Port Ibrahim, p >o. 49 AN coH. : pl 1, extrémité (x 31,5). l>h i/m<>diJs l '! ,modius 9 ranulosus ( de Man), s 9 x 12,3 mm, Banda Neira, Gordon det 1 ( x , ,?7) b, id., extrémité ( x 81,5). pl 1 * ' . Phymodius nilidus (Dana), 3 13,6 x 21,5 mm, Abulat, Calypso coll. 1952: ’ cx irémité (x 63). ÉMOl " Ks du Muséum. — Zoologie, t. XXXII. 6 Source : MNHN, Paris 82 ). GUINOT La répartition géographique de Phymodius granulosus est la suivante : Amboine, Banda Neira. Madagascar. Clef de détermination des espèces de Phymodius Nous proposons ci-dessous une nouvelle clef de détermination inspirée de celle de Gordon (foc. cit., p. 33) et permettant la détermination des six espèces typiques (au sens de Gordon, loc. cit., p. 33 ; cf. p. 85) du genre Phy¬ modius, à savoir les quatre espèces admises jusqu’à présent, l’espèce nouvelle décrite ici, Ph. drachi sp. nov., et l’espèce rattachée par de Man au genre Cyclodius et que nous rangeons dans le genre Phymodius, Ph. granulosus (de Man, 1888). I. Lobe 2M entier. Pattes ambulatoires fortement pileuses. . Phymodius nitidus (Dana). II. Lobe 2M longitudinalement divisé. A. Pattes ambulatoires faiblement et irrégulièrement pileuses. 1. Front avec les angles externes petits et séparés des lobes médians peu convexes par une faible concavité. PI 1 Abulat, accore Sud, dans coraux : 1 ?. et ç < *‘* Abulat, Platier Ouest de l’île Nord, 0,50-1 m, dans coraux morts Sfylopora vivants : 1 e f> ente Un Soient très commun de la faune corallienne. Balss (1934a, p. s : ' 1 a bien signalé à Madagascar et aux Seychelles (Mahé), mais les confu- n s fréquentes observées à l’intérieur du genre Phymodius rendent néces- p r< f e Une vérification de la détermination de Balss, avant d’affirmer la etlce de Ph. granulalus dans la région malgache. yonulatus est une espèce assez polymorphe, en particulier en ce qui les Ce, ! n . e * a granulation de la carapace, généralement plus développée chez fig S p^‘ mens femelles. Le premier pléopode mâle, figuré par Gordon (1934, s ubd‘ P° r ^ e nombreuses et longues soies plumeuses c s plumeuses dans la région aVe p lr comparaison avec les autres espèces de Phymodius, et en particulier (pl °Vn ^ rac S P- nov., nous publions ici une photographie de Ph. granulatus 6 U " M, fig. 2) et donnons un dessin de l’abdomen mâle (fig. 44) et de l'apex Premier pléopode mâle (fig. 48). Source : MNHN, Paris 84 D. GUINOT Phymodius nitidus (Dana, 1852) (Fig. 43, 50 ; pi. VIII, fig. 1) Pilodius nilidus Dana, 1852a, p. 80 ; 18526, p. 218 ; 1855, pl. 12, fig. 7 : Samoa. Chlorodius sculptus A. Milne Edwards, 1873a, p. 217, pl. 8, fig. 4: Nouvelle- Calédonie, Samoa, Seychelles.—De Man, 1881, p. 98: Mer Rouge (Djeddah). Phymodius sculplus, Alcock, 1898, p. 104 : Andaman, Mergui, Ceylan. — Lenz, 1905, p. 354: Zanzibar; 1910, p. 550: Madagascar; nec 1912, p. 3 (cf. Odhner, 1925, p. 85). — Nobili, 1906a, p. 265 : Mer Rouge. — ? Rathbun, 1911, p. 225 : Salomon, Praslin. — Klunzinger, 1913, p. 221, pl. 6, fig. lla-e : Mer Rouge. — Laurie, 1915, p. 450 : Soudan. — Balss, 19226, p. 10 : Mer Rouge. — Ramadan, 1936, p. 33 : Mer Rouge. ? Phymodius nilidus, Rathbun, 1911, p. 225 : Praslin, Coetivy. Phymodius nitidus. Gordon, 1934, p. 39, fig. 20a, 21a, a 1 : Mer Rouge. Ceylan. — Forest et Guinot, 1961, p. 114, pl. 15, fig. 1-4 : Tahiti ; 1962. p. 68. — Guinot, 1962a, p. 238 : Maldives. Localités de récolte. Mer Rouge. Abulat, accore Sud, dans coraux : 1 elil Phymodius récolté à l’île Aldabra (pl. X, fig. 3) est proche de ni ais ne nous semble pas devoir appartenir à cette espèce, dont j Possédons un spécimen mâle des Hawaï, don du Dr. C. H. Edmondson. D an e .R r- L Gordon a bien voulu examiner notre Phymodius aff. laysani. R. lm possibilité de confronter ce spécimen avec le Ph. laysani de com n BUN ’ 1911 récolta par le « Searlark » aux Chagos (1), le Dr. Gordon l’a "As f Fe à cles dessins de ce dernier et nous écrit (in litt., octobre 1962) : a o aa 1 can see, comparing your ? with the figures I made long ago of tbç „ 6t ‘ “y Rathbun herself, your specimen is not the same. For example, detail S f lallc seems muc h shorler and broader than in Rathbun’s $ and the s of the chela differ. Your $ lias definitely a shorter deeper immovable * u iet d e i n S 5 e , l ? ler t’' ons * e D r C. U. Goodhart, de Cambridge, des renseignements fournis au t >: 'rtie de cc Vi° n , recuci| l ie P ar >e * Searlark . et publiée par Rathbun en 1911 : une st c onscrv,/.„ ^ emlection se trouve au Cambridge University Muséum, tandis que l’autre ee à Washington, à l’U.S. National Muséum. Source : MNHN, Paris D. GUINOT finger (this feature I mentionned also in connection with the specimen Pesta determined) and the pattern of the ornamentation on the palm is different. I should judge you had something else. » Comme le suggère le Dr. Gordon, il serait nécessaire de revoir tous les Ph. laysani signalés : seule la comparaison d’exemplaires des Hawaï, des Chagos, du spécimen déterminé par Pesta, et enfin de celui récolté à l’île Aldabra permettra d’envisager la création d’une espèce nouvelle. L’étude de cette question fera l’objet d’une publication ultérieure. Nous figurons ici le premier pléopode mâle d’un véritable Ph. laysani, provenant de l’île Johnston (fig. 37 a, b) : il est très proche de celui de Ph. odhneri représenté par Gordon (foc. cil., fig. 246, bl). Genre CYMO de Haan, 1833 Cymo andreossyi (Audouin, 1826) Pilumnus Andreossyi Savigny, 1809, pl. 5, fig. 5 ; Audouin, 1826, p. 86 ; 1827, p. 265 : Mer Rouge. Cymo Andreossyi, Heller, 18616, p. 346 : Mer Rouge. — Paulson, 1875, p. 38, pl. 6, fig. 5 : Mer Rouge. — Kossmann, 1877, p. 35 : Mer Rouge. Cymo andreossii, Miers, 18796, p. 3 : Rodriguez, Mer Rouge, Fidji ; 1884a, p. 517 : Seychelles ; p. 532 : Seychelles, Mer Rouge, Golfe de Suez, Fidji, Samoa. Cymo andreossyi, Ortmann, 1894, p. 49 : Dar-es-Salam. Cymo Andreossyi, Doflein, 1904, p. 100 : Seychelles (Malié). — Nobili, 1906a, p. 271 : Mer Rouge. — Lenz, 1910, p. 551 : Madagascar; 1912, p. 4: Thor. Cymo andreossyi, Rathbun, 1911, p. 227 : Coetivy. Cymo Andreossyi, Klunzinger, 1913, p. 255, pl. 3, fig. 7 : Mer Rouge. — Bouvier, 1915, p. 103 : Maurice. — Laurie, 1915, p. 457 : Mer Rouge. — Balss, 19246, p. 11 : Mer Rouge. — Caïman, 1927, p. 214. — Monod, 1938, p. 134 : Golfe d’Akaba. Cymo andreossyi, Ramadan, 1936, p. 34 : Mer Rouge. — Holthuis, 1953, p. 18 : Mariannes, Gilbert. — Guinot, 1958, p. 181, fig. 26a, 6; Mayotte. Localité de récolte. Mer Rouge, Abulat, Platier Ouest de Plie Nord, 0,50-1 m, dans coraux morts et Slylopora vivants : 1 $. Source : MNHN, Paris CRUSTACÉS DÉCAPODES DE LA CALYPSO 87 Genre GLOBOPILUMNUS Balss, 1933 Globopilumnus calmani (Balss, 1933) Globopilumnus calmani Balss, 1933, p. 9, pl. 1, fig. 6, 7 : Mer Rouge, Maccles- «eldbank. — Guinot-Dumortier, 1959, p. 110, fig. 9-13: Aldabra, Golfe Persique. Localités de récolte. Golfe Persique, dragage, fond rocheux, 18 avril 1954 : 1 a ^, < -° nLra i re le rapproche des Globopilumnus ouest-africains, G. africanus d e ‘ a ‘ l ne Edwards) et G. slridulans Monod : il y a chez G. calmani une plage 02 ^ anu * a *-ions carénées stridulantes située sur la face interne du mérus de e p3 (Guinot-Dumortier, loc. cil., fig. 11). pi/i^ eS P^°P 0( * es mâles 1 et 2 de G. calmani sont caractéristiques des Menip- Pré 6 Gn P ap Gculier chez cette espèce, le pl 2 beaucoup plus long que le pl 1 sente un flagelle très développé et enroulé ( ibid ., fig. 12, 13 et cf. fig. 14). Une *'^ lat de nos connaissances actuelles, alors que G. aclumnoides est dans^n® loca,istie dans ,e Pacifique occidental et que G. globosus, signalé Tua * ® Cl ^ an Indien à Minikoi, vit surtout dans le Pacifique jusqu’aux dan^Pr* 11 et aux Hawaï (ibid., p. 110), G. calmani est la seule espèce signalée ty,j p , Gcéan Indien occidental. G. calmani est connu de Mer Rouge (localité- sjoj;. Golfe Persique, de l’île Aldabra. Balss (loc. cit., p.9) l’a également «"aie de la Mer de Chine. Genre ERIPHIA Latreille, 1817 Eriphia scabricula Dana, 1852 Ë r j^!' a 9° na 9 r ? lus P ar Barnard (1955, p. 31, fig. 13, a-c) nous parait bien distincte. r aDn* Unm ' nae su d _est africain (Imhambane) offre plusieurs différences par sur i° rt ^ A ' laev '9 alus (pl- XI, fig. 1), et en particulier : des poils plumeux soush Cara P ace ’ a * }sence de dents sur le bord infra-orbitaire et sur la région gpj_ j •Patique ; les trois petites dents antéro-latérales, surmontées d’une l aeiJ . e > ne sont pas portées par des lobes coniques du bord comme chez A. Placé ÜS ’ S ° nl P* us ra PP r °chées et, surtout, la première d’entre elles est ° r jji t e très loin de l’angle exorbitaire (cf. p. 32: «Distance between outer La a . an Sle and lst tootli slightly greater than between lst and3rd teeth»). a m du chélipède de l’espèce de Barnard est « finely granulate » ce qui Source : MNHN, Paris 92 >. GUINOT Fig. 51-52. — Pilumnus laevigatus (Rathbun), 1954 : 51, région frontale (x 17). 52, 3* patte thoracique ( x 17). Fig. 53-54. — Maldivia palmyrensis Rathbun, 1954 : 53, 5* patte thoracique ( x 33,5). 54, détail du dactyle ( x 66,5). 9 5x7 mm, Aldabra, Calypso coll. J 3,4 x 4 mm, Aldabra, Calypso coll- Source : MNHN, Paris CRUSTACÉS DÉCAPODES DE LA CALYPSO 93 ? st P as le cas chez A. laevigatus. Enfin, Barnard écrit «Legs without pinules on margins » : bien que Rathbun n’ait pas mentionné la spinulation pattes ambulatoires, le caractère inerme des appendices distingue à (fig52) V ' S * A' ^ aev ^9 alus Barnard » de Pilumnus laevigatus (Rathbun) B est possible que P. laevigatus soit — comme de nombreux Pilumnus — e espèce assez polymorphe ainsi qu’en témoignent les différences, d’ailleurs P u importantes, relevées par Rathbun entre le type des Amirantes et le econd exemplaire signalé, australien. Cependant l’exemplaire est-africain e Peut représenter une variation extrême de P. laevigatus et appartient à ne autre espèce. Au contraire, le spécimen recueilli à Aldabra est tout à fa,t typique. Distribution géographique : Amirantes, Aldabra, Australie (Cap Jaubert). Pilumnus merodentatus Nobili, 1906 19066, p. 263; 1907, p. 399: Tuamotu merodentatus Nobili, (Rikitea). 1 umnus longicornis merodentatus, Balss, 1933, p. 16 : Banda Neira, Nouvelle- oméranie. Mer de Timor (Holothuriabank), Tahiti, îles Marquises. 1 Ufnnus merodentatus, Forest et Guinot, 1961, p. 132, fig. 128a, b, pl. 17, flg 3 ' ^° C ALITÉ de RÉCOLTE. Aldabra : 1 a ex trémité presque tronquée), par le carpe des chéli- bas e p U * P° rte a l’angle antéro-interne une large dent spinuleuse armée à sa l° n „ Une spinule bien développée, et enfin par les pattes ambulatoires Non„ es re lativement grêles et à spinulation particulière sur le mérus (cf. Snj « Balss, loc. cil ). Source : MNHN, Paris 94 ». GUINOT Balss (1933, p. 16) rattache, à tort selon nous, P. merodenlatus à P- longicornis Hilgendorf, à titre de sous-espèce. Ce même auteur identifie à l’espèce de Nobili le P. longicornis var. de Miers, 1886 (p. 157) et le P- normani de Man, 1929 ( nec Miers, 1886). Si cette synonymie est exacte et compte tenu des localités citées par Balss, P. merodenlatus serait connu de la Mer de Banda, de la Mer de Timor, de Nouvelle-Poméranie, des Tongatabu, de Tahiti, des Tuamotu, des îles Marquises. La capture de cette espèce dans l’Océan Indien occidental, à l’île Aldabra, agrandit considérablement son aire de dispersion. Pilumnus longicornis Hilgendorf, 1878 Curtonotus veslilus McLeay, 1838 (nec de Haan), p. 61 : Afrique du Sud. — ? Krauss, 1843, p. 33 : Natal. Pilumnus longicornis Hilgendorf, 1878, p. 794, pl. 1, fig. 8, 9 : Inhambane. Nobili, 1906c, p. 135 : Golfe Persique. — Bathbun, 1911, p. 228 : Diego Garcia, Cargados Carajos, Saya de Malha, Amirantes, Seychelles. Pilumnus andersoni, Rathbun, 1911, p. 228: Cargados Carajos, Saya de Malha, Amirantes, Seychelles, Praslin (fide Balss, 1933). Pilumnus longicornis, Balss, 1933, p. 15 : Dar-es-Salam, Madagascar, Ceylan, Indes, Archipel Mergui, Philippines, Célèbes, Mer de Java, Singapour, Cap York, Australie W., Nouvelle-Zélande. — Chopra et Das 1937, p. 406, pl. 6, fig. 3 : Mergui. — Monod, 1938, p. 135, fig. 17 F : Mer Rouge. — Ste- phcnsen, 1945, p. 144, fig. 36A : Golfe Persique. — Barnard, 1947, p. 365 : Maurice ; 1950, p. 265, fig. 49, c : Durban, Delagoa Bay. Localité de récolte. Golfe Persique, dragage, fond rocheux, 18 avril 1954: 1 $ ovigère. Remarques. Le premier pléopode mâle de Pilumnus longicornis a été figuré pa f Monod (1938, fig. 17F), par Stephensen (1945, fig. 36A), et enfin p® r Chhapgar (1957, pl. 10, n, o) qui représente sur l’un des bords de l’appendice des soies plus longues que ne le montrent les dessins des deux précédents auteurs. D’après Stephensen (1945, p. 145), P. longicornis ne vit pas en Mer Rouge ; or cette espèce a été signalée dans cette région par Monod en 1938 (p. 135). P. longicornis semble commun dans le Golfe Persique (Stephensen. loc. cit. ; Calypso coll. 1954) ; il est présent sur la côte est-africaine, à Mada¬ gascar, à l’île Maurice, aux Seychelles et sur les îles avoisinantes, aux Chagos. aux Maldives, et à l’est jusque dans le Pacifique où il atteindrait les Hawa* Source : MNHN, Paris 95 CRUSTACÉS DÉCAPODES DE LA CALYPSO (Pilumnus andersoni, Rathbun, 1906, p. 863), les îles Carolines (P. andersoni, Rathbun, 1907, p. 56), le Japon (Sakai, 1939, p. 533), 1 Australie et la Nou V elle-Zélande (cf. Balss, 1933, p. 15). Pilumnus forskali (H. Milne Edwards, 1834) Pilumnus Forskalii H. Milne Edwards, 1834, p. 419 : Egypte. — Heller, 1861u, p. 12. — Paulson, 1875, p. 39, pl. 7, fig. 1, la : Mer Rouge. Pilumnus forskalii, Lenz, 1905, p. 357 : Zanzibar. Pilumnus Forskalii, Nobili, 1906a, p. 275, pl. 10, fig- 5 : Mer Rouge. — Klunzinger, 1913, p. 262. Pilumnus incanus, Klunzinger, 1913, p. 259, pl. 2, fig. 16, pl. . ig- a Mer Rouge. Pilumnus forskalii, Balss, 1933, p. 13 : Djibouti, côte est-africaine (Zanzibar, Mombasa), Seychelles. Pilumnus Forskdli, Monod, 1938, p. 134, fig. 22B : Mer Rouge. Localités de récolte. Mer Rouge, Ile Abulat, Grande Termitière, face ouest : 1 ? ovigère. Ibid., Abulat, plage du camp : 1 $• Ibid., épifaune et endofaune de Porites II : 1 ?• Remarques. Le premier pléopode mâle de Pilumnus forskali a été figuré par Monod < 19 38, fig. 22B) . _ . T ,. L’aire de dispersion de cette espèce serait restreinte à 1 Océan Indien occidental, les seules régions de capture ayant été jusqu à présent la Kou ge, la côte est-africaine (Zanzibar, Mombasa) et les Seychelles. Pilumnus propinquus Nobili, 1905 (Fig. 56 a, b) P,,l "™us propinquus Nobili, 1905c, p. 163: 19060, p. 277 pl 10, fis. 7 : Djibouti ; 1906c, p. 140 : Golfe Persique. — Lamie, j 915, p, 458 : Mer RoJge. - Balss, 1933, p. 12. - Stephensen, Î945, p. 147. Source : MNHN, Paris Source : MNHN, Paris CRUSTACÉS DÉCAPODES DE LA CALYPSO 97 Localités de récolte. Golfe Persique, dragage, fond rocheux, 18 avril 1954: nombreux spécimens. Aldabra, plage du camp, 14 mai 1954 : 1 Ç, 1 3 juv. Remarques. Nous avons identifié à Pilumnus propinquus Nobili plusieurs Pilumnus eoltés par la Calypso dans le Golfe Persique et à l’île Aldabra : ils sont nformes aux syntypes que nous avons examinés, et aussi très proches des • hirsutus de Mer Rouge du même auteur (1906a, p. 278). Une certaine confusion règne parmi les Pilumnus apparentés à P. hirsulus •nipson, 1858, et appartenant à la faune de Mer Rouge. En effet, l’espèce (f £ Sutui1 Barnard (1950, p. 263, fig. 49d, g), dont le pléopode mâle D i/V 7 ’ ^ est ana *°g ue à celui du P. hirsulus publié par Chopra et Das (1937, L 407 ' fig- ii), ne semble pas être la même espèce que P. hirsulus sensu (193Q HENSEN f >ers ' ( l ue (1945, p. 146, fig. 36 D-F). Quant à Sakai do 1 • ^5), fi met P- hirsulus en synonymie avec P. minutus de Haan, nt fi figure l’appendice mâle fig. texte 53. f! P'autre part, le P. ? savignyi Heller de Stephensen ( loc. cit., p. 145, don 11 C ) a PP araît distinct du P. savignyi de Monod (1938, p. 136, fig. 22 A) le pléopode 1 mâle offre un lobe apical non recourbé, p ^. tant donné ces contradictions, nous avons préféré rattacher à P. au P ln ? y us Nobili nos Pilumnus, dont l’appartenance à cette espèce ne fait p ar U " d°ute, compte tenu d’une synonymie éventuelle de l’espèce décrite est r N ° B1Ll - p - propinquus possède un appendice mâle dont l'extrémité con n 0rtei î lent enroulée (fig. 56 a, b). Son aire de distribution géographique jusqu’à présent restreinte à la Mer Rouge et au Golfe Persique, end maintenant à l’île Aldabra. Pilumnus vespertilio (Fabricius, 1793) p“ ncer Ves pertili 0 Fabricius, 1793, p. 463 : Indes. p.!umnus vespertilio, Heller, 1861 à, p. 343 : Mer Rouge. * Umni/s ursulus, Kossmann, 1877, p. 39 : Mer Rouge. 'vtio* ves P erl ‘Ho, Hoffmann, 1877, p. 5 : Madagascar. — Hilgendorf, 7 °> p. 793 : Mozambique (Ibo). — Richters, 1880, p. 148 : Seychelles.— ’905 „a. ' lcl , um nus asper (Rüppell), 3 10,4 x 1- ', Dl’ 1 , d Arable, Bonnier et Pérez coll. : ri. ^ \ X 2M * h irl nvlr/..v.i Singapour, Macclesfieldbank. — Ramadan, 1936, p. 34 : Mer Rouge. Cf. Sakai, 1939, p. 530 : Palaos. — Stephensen, 1945, p. 141, fig. 35 C, D • Golfe Persique. Source : MNHN, Paris CRUSTACÉS DÉCAPODES DE CALYPSO Localité de récolte. Djibouti, récif du Météore, dragage, 25 m. Ch. Gravier coll. 26-11-1904 : 1 $ ovigère. Remarques. C’est Klunzinger (1913, p. 276, pl. 2, fig. 19) qui, en publiant la photo¬ graphie du type de Xanlho asper Rüppell, décrit en 1830, a permis à Odhner (1925, p. 85) d’établir la synonymie Aclumnus asper (Rüppell) = A. bonnieri Nobili. En effet, quand il décrivit A. bonnieri en 1905 (p. 13), Nobili ne supposait pas qu’il puisse s’agir de l’espèce de Rüppell. Il écrit en effet (1906a, p. 284 : sous le nom Pilumnus asper) : « Cette espèce a été attribuée par Miers au genre Pilumnus. Après Rüppell, elle n’a plus été retrouvée. » La synonymie d’ Aclumnus asper a été publiée par Balss en 1933 (p. 36). Nous ne sommes pas de l’avis de cet auteur quant à l’identification à A. asper de Pilumnus schrenki Paulson, 1875 (p. 42, pl. 6, fig. 6). Cette dernière espèce a été décrite de Mer Rouge : nous lui identifions d’une part un exem¬ plaire recueilli à Madagascar (Ambaroo) déterminé Aclumnus lomentosus Dana par Balss, et d’autre part les A. asper signalés de Mer Rouge par Monod (1938, p. 139, fig. 17g, 24). Comme Monod, nous pensons que ces Aclumnus représentent la même espèce que Pilumnus schrenki Paulson ; Fig. 57. — Distribution géographique d 'Aclumnus asper (Rüppell). Source : MNHN, Paris 100 D. GUINOT mais par contre nous distinguons celle-ci du véritable Actumnus asper (Rüppell). La carapace, moins convexe que chez A. asper (pl. XI, fig. 2), est recouverte par un tomentum court et velouté qui masque la lobulation ; la face dorsale dénudée offre des aréoles moins saillantes que chez A. asper ; 3M est indivis et non tripartite comme chez A. asper; il y a des petites spi- nules sur les aréoles latérales seulement et non des granules sur toutes les aréoles comme chez A. asper; les lobes frontaux sont moins étroits et moins avancés que chez A. asper. En résumé, Pilumnus schrenki Paulson, 1875 = Actumnus asper, Monod, 1938 (nec Rüppell, 1830). Une autre espèce identifiée par Bajlss à A. asper est Pilumnus dorsipes Stimpson, 1858. Sakai (1939, p. 529, pl. 99, fig. 7) le signale sous le nom d’Actumnus dorsipes et écrit (p. 530) : « I do not agréé with Balss (1933, pp. 36, 37) who regarded this species as a synonym of A. asper (Rüppell) 1830 ; I hâve seen a specimen of latter species from Palao Islands ». En conclusion, dans la synonymie d’A. asper (Rüppell), nous ne consi¬ dérons comme certaines que les références mentionnées plus haut. A. asper a une large distribution (cf. carte, fig. 57) : probablement commune en Mer Rouge et dans le Golfe Persique, elle a été signalée des Seychelles ; elle s’étend dans l’Océan Indien jusqu’à l’Archipel Indien, habite la Mer de Chine et, dans le Pacifique, est connue des îles Palaos et des Tuamotu. Nous donnons ici une photographie d 'A. asper (pl. XI, fig. 2) ainsi qu’un dessin du premier pléopode mâle (fig. 55 a, b), déjà figuré par Stephensen (1945, fig. 35C). Genre LYBIA H. Milne Edwards, 1834 Lybia tessellata (Latreille, 1812) Grapsus tessellalus Latreille, 1812, p. 275 : Maurice. Melia tessellata, Latreille, 1828, p. 705. Melia tressellata (sic), H. Milne Edwards, 1834, p. 431, pl. 18, fig. 8, 9: Maurice. Melia tessellata, Hoffmann, 1877, p. 39 : Maurice, La Réunion. — Richters, 1880, p. 150, pl. 16, fig. 19-22 : Maurice. — Lenz, 1905, p. 358: Aldabra- Lybia tessellata, Nobili, 1906a, p. 295. — Rathbun, 1911, p. 236 : Salomon. Saya de Malha, Amirantes, Coetivy. Melia tessellata, Bouvier, 1915, p. 87 : Maurice. Lybia tessellata, Barnard, 1950, p. 249, fig. 46a, b. — Holthuis, 1953, p. 23 : Mariannes, Gilbert, Tuamotu. Source : MNHN, Paris CRUSTACÉS DÉCAPODES DE LA CALYPSO 101 Localité de récolte. Aldabra, devant le camp à marée basse, sous les pierres, 3-6-1954 : 4 gui paraissent plus courtes et plus larges que chez les deux "es e^ces de Maldivia. °ir sous M. palmyrensis. s ans a r esumé, le genre Maldivia comporte trois espèces, de petite taille et . °ute exclusivement coralliaires, dont la distribution est la suivante : M < âiy U ^ a t r i un 9uiculata ( = gardineri) : Aldabra, Chagos,Minikoi. ? Hawaï (1). Mald' V,a P , '[' n y rens > s •' de Palmyre. Aldabra. l »ia galapagensis: Galapagos. Maldivia palmyrensis Rathbun, 1923 (Fig. 53-54-; pl. IV, fig. 4-5, pl. XII, fig. 1) Q ldioi a palmyrensis Rathbun, 1923, p. 38 : île Palmyre. es t-il ls eudozius Iritinguiculalus » signalé par Rathbun en 1906 (p. 861) de Molokai, H e l’tle p„| 0 lr iunguiculatu ou M. palmyrensis décrit plus tard (1923) par le même auteur 1 eXc nir,i,> a , yrc ? 6 n’est pas exclu que M. triunguiculata s’étende jusqu’aux Hawaï, à uc M. palmyrensis présent à l’Ile Aldabra. Source : MNHN, Paris 104 D. GUINOT Localité de récolte. Aldabra, récif du camp, 12 m, 15-5-1954 : 1 S (dont le grand chélipède manque) 3,4 x 4 mm. Remarques. Nous identifions cette Maldivia à M. palmyrensis, petit crabe récifal signalé du Pacifique par Rathbun en 1923 (p. 38). Malgré l’absence de dessins représentant M. palmyrensis, nous pensons que notre exemplaire récolté à l'île Aldabra est bien la même espèce que celle décrite de l’île Pal- myre, ou du moins une espèce très proche. La description très détaillée donnée par Rathbun s’accorde en tous points avec notre spécimen ; d’autre part, les différences spécifiques relevées par cet auteur entre M. palmyrensis et M. gardineri Rathbun, 1911 sont les mêmes que celles observées par nous entre notre exemplaire et M. Iriunguiculata (Borradaile) dont, selon nous, M. gardineri est synonyme. Les principales différences entre M. palmyrensis et M. Iriunguiculata sont les suivantes : chez M. palmyrensis, la carapace est plus convexe, I e front moins défléchi, plus granuleux, avec une encoche médiane marquée (pl. IV, fig. 4, pl. XII, fig. 1). Le bord antéro-latéral, granuleux, porte quatre dents aiguës dont une située à l’angle orbitaire externe (chez M. triungui- culata: pl. IV, fig. 1, pl. XII, fig. 2, comme chez M. galapagensis, il n’y a pas de spinule à l’angle orbitaire externe) et dont la 2° et la 3 e dents montrent des spinules accessoires sur leur bord externe (ce bord est mince et inerme chez triunguiculata ). Sur la main du petit chélipède, les tubercules sont pl uS pointus ; les doigts du petit chélipède (pl. IV, fig. 5) sont moins larges, à bord préhensile (inerme chez triunguiculata) armé de quelques dents basses et irrégulières, et surtout ne présentent pas cette forme en lame de rasoir s* caractéristique de M. Iriunguiculata et de M. galapagensis (cf. Garth, 1939, pl. 8, fig. 1). Nous figurons aussi la cinquième patte ambulatoire de M. palmyrensis, avec un détail de l’ongle du dactyle (fig. 53-54), structure particulière bien décrite par Rathbun. Voir les remarques sous M. triunguiculata (p. 102). Genres TRAPEZIA Latreille, 1825 et TETRALIA Dana, 1851 Un certain nombre d’espèces de Trapezia et de Telralia ont été capturée® en Mer Rouge, dans le Golfe Persique et à l’île Aldabra : elles seront étudiées dans une publication ultérieure. Laboratoire de Zoologie (Arthropodes) du Muséum Nation^ d’Histoire naturelle (Directeur: Professeur M. VachoN) 61, rue de Buffon, Paris 5° Source : MNHN, Paris CRUSTACÉS DÉCAPODES LA CALYPSO 105 BIBLIOGRAPHIE Pour la bibliographie principale, se reporter à : Tahv REST ’ ■*" et Ü- Guinot, 1961. — Crustacés Décapodes Brachyoures de la m et cles Tuamotu. In : Expédition française sur les récifs coralliens de ’Ouvelle-Calédonie. Volume préliminaire, pp. I-XI, 1-195, fig. 1-178, 18 pl. soi [frf* don , nées bibliographiques auxquelles se réfère le présent travail se trouvent oans l'ouvrage cité soit dans le supplément bibliographique ci-dessous : Barnar d ("K. H.), 1926. — Report on a Collection of Crustacea from Portu- Suese E^ast Africa. Trans. Roy. Soc. S. Africa Cape Town, 13,pp. 119-129, 1947. — Descriptions of new Species of South African Decapod Crus¬ tacea with notes on synonymy and new records. Ann. Mag. Nat. B Hist sér. 11, 13, 1947 (1946), pp. 361-392. «coni (J.), 1851. — Specimina zoologica Mosambicana. Fasc. 4. Mem. Accad. Sci. Bologna, 3, pp. 3-18, 3 pl., Fasc. 5. 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Source : MNHN, Paris CRUSTACÉS DÉCAPODES DE LA CALYPSO INDEX Actaea, p. 36,103. alphonsi, p. 41. cavipes, p. 43-44. fossulata, p. 43. garretti, p. 6, 37. granulata, p. 44. hirsutissima, p. 39. inskipensis, p. 16. lata, p. 41. margaritifera, p. 40. nodulosa, p. 40. parvula, p. 10. perlata, p. 66. pisigera, p. 40. remota, p. 41. retusa, p. 6, 37-38. rufopunetata, p. 36, 37, 38. rufopunctata nodosa, p. 38. rufopunetata var. pilifera, p. 37. rufonpunctata var. retusa, p. 37. rugata, p. 41. ruppelli, p. 41-42, 43. ruppelli var. tessellata, p. 42. ruppellioides, p. 41. savignyi, p. 44. Schmardae, p. 43. superciliaris, p. 41. tessellata, p. 42-43. tomentosa, p. 38-39. variolosa, p. 40-41. Actaeodes bellus, p. 10. cavipes, p. 43. frontalis, p. 54, 62. integerrimus, p. 63. lividus, p. 26. richtersi, p. 47. tbemisto, p. 45, 47. tomentosus, p. 38. Actumnus, p. 98. asper, p. 98-100. bonnieri, p. 98, 99. dorsipes, p. 100. integerrimus, p. 63. laevigatus, p. 90, 91, 93. tomentosus, p. 99. Aegle rüppellii, p. 41. Atergatis, p. 13. aeneus, p. 21. anaglyptus, p. 18. floridus, p. 14. granulatus, p. 13. integerrimus, p. 14. reticuiatus, p. 14. roseus, p. 13,14. Atergatopsis, p. 14. germaini, p. 16. granulatus, p. 14-16. lucasi, p. 16. signa tus, p. 16. tweediei, p. 14. Cancer aeneus, p. 21. anaglyptus, p. 57. electra, p. 49. exsculptus, p. 24. fossuiatus, p. 43. granulatus, p. 44. niger, p. 69. Savignyi, p. 44. sebana, p. 88. vespertilio, p. 97. Carpiîodes bellus, p. 10. cariosus, p. 11. monticulosus, p. 9, 11. rugatus, p. 9. stimpsoni, p. 8. vaillantianus, p. 10. Carpiloxanthus rugatus, p. 9. vaillantianus, p. 10. Chlorodielia, p. 69, 70. asper, p. 63, 65. barbata, p. 71. cytherea, p. 70. laevissima, p. 70-71. nigra, p. 69-70. Chlorodius areolatus, p. 66. cavipes, p. 22. cytherea, p. 70. Dehaanii, p. 83. exaratus, p. 25. laevissimus, p. 70. miliaris, p. 23. niger, p. 69. sculptus, p. 84. Clilorodopsis, p. 6. arabica, p. 83. areolata, p. 66. frontalis, p. 54. melanospinis, p. 67. Paulsonii, p. 54, 60, 62, 63. pugil, p. 67, 68. scabricula, p. 84. spinipes, p. 68, 69. venusta, p. 84. woodmasoni, p. 68, 69, 76. Chlorodopsis aff. scabricula, p. 76, 78. Chlorodopsis (Cyclodius) ornata, p. 76. Curtonotus vestitus, p. 94. Cyclodius, p. 71, 76, 77, 82. Source : MNHN, Paris D. GUINOT gracilis, p. 76, 77. granulosus, p. 6, 76, 77, 78. ornatus, p. 76, 77. Cycloxanthus godeffroyi, p. 60, 63. Cyino, p. 86. andrcossyi, p. 86. Domecia, p. 101, 103. glabra, p. 101. hispida, p. 2, 101. Eriphia, p. 87. Ford», p. 88. gonagra, p. 87. laevimana, p. 88, 89. lacvimana var. smithi, p. 89. pilumnoides, p. 88. scabricula, p. 87-88. scabricula garciaensis, p. 88. sebana, p. 88-89, 90. sebana laevimana, p. 89. sebana smithi, p. 89-90. smithi, p. 89. Etisodes, p. 6, 50, 54, 60, 63. albus, p. 60-62. armatus, p. 60. bifrontalis, p. 59. electra, p. 49, 54, 56, 61, 62. frontalis, p. 50, 54, 60, 63. sculptilis, p. 49, 59, 62-63. Etisus, p. 6, 49, 56-60, 62. anaglyptus, p. 57. australis, p. 54, 63. bifrontalis, p. 56, 59, 60-62. a(T. bifrontalis, p. 56, 62. caimani, p. 54. convexus, p. 59. deüexus, p. 57. demani p. 54, 57, 59, 60, 61, 62. dentatus, p. 56. electra, p. 6, 49-50,51,52,54,56,59,61. frontalis, p. 6, 50-56, 59, 61, 63. godelïroyi, p. 54, 60, 63. laevimanus, p. 56, 62. moiokaiensis, p. 57. paulsoni, p. 62-63. rhynchophorus, p. 57, 59. sculptilis, p. 62, splendidus, p. 57. utilis, p. 57. Euxanthodes granulatus, p. 44.' Euxanthus, p. 24. exsculptus, p. 24, 25. exsculptus var. rugosus, p. 24, 25. herdmani, p. 25. rugosus, p. 24-25. sculptilis, p. 24, 25. Globopilumnus, p. 87. actumnoides, p. 87. africanus, p. 87. caimani, p. 2, 87. globosus, p. 87. stridulans, p. 87. Grapsus tessellatus, p. 100. Halimede thurstoni, p. 50. Leptodius, p. 25, 27. cavipes, p. 22. efTerens, p. 23 exaratus, p. 2, 25-27. gracilis, p. 27. leptodon, p. 27. moiokaiensis, p. 57. nigromaculatus, p. 27. sanguineus, p. 27. Liocarpilodcs, p. 6, 23, 63, 64, 103. armiger, p. 65-66. armiger paci ficus, p. 65, 66. biunguis, p. 6, 23, 65. . 23, 63-65. bella, p. 10-11. granosimana, p. 12. monticulosa, p. 11-12. rugata, p. 9-10. stimpsoni, p. 8-9. themisto, p. 45. Lioxantho asperatus, p. 28. Lioxanthodes, p. 27, 32. alcocki, p. 32. paciflcus, p. 32. Lophactaea anaglypta, p. 18. cristata, p. 16. Lybia, p. 100. tessellata, p. 100-101. Macromedaeus, p. 25. nudipes, p. 25. punctatus, p. 25. Maldivia, p. 6, 7, 102, 103, 104. galapagensis, p. 103, 104. gardineri, p. 7, 102, 103, 104. palmyrcnsis, p. 6, 7, 103-104. symbiotica, p. 103. triunguiculata, p. 102-103, 104. Medaeus, p. 31. nudipes, p. 25. tuberculidens, p. 28. Melia tessellata, p. 100. Mcnippe Martensii, p. 70. Micropanopc, p. 6, 27, 30-31, 36. alcocki, p. 29, 31, 36. melanodactyla, p. 31. parvula, p. 31. rufopunctata, p. 31. scuiptipes, p. 31. sexiobata, p. 31, 36. tuberculidens, p. 28, 31, 36. Neoliomera, p. 45, 47, 48, 49. nobilii, p. 48, 49. pubescens, p. 47, 48. richtersi, p. 47, 48, 49. sakagutii, p. 13. themisto, p 6, 45-49. Panopeus caystrus, p. 90. Paraliomera, p. 27, 31-32. dispar, p. 32. iongimana, p. 32. parva, p. 32. Parapiatypodia, p. 19, morini, p. 19. tomentosa, p. 19. Paraxanthias, p. 27, 29, 30, 31,36. alcocki, p. 32. elegans, p. 29. eriphioides, p. 30. gibsonhiiii, p. 30. haematostictus, p. 30. integcrnmus, p Liomera, p. 8, 47 Source : MNHN, Paris CRUSTACÉS DÉCAPODES DE LA CALYPSO pachydactylus, p. 29. parvus, p. 32, 36. ponapensis, p. 30, 36. taylori, p. 30. Phymodius, p. 6, 71-86, 103. drachi, p. 5, 6, 71, 72-76, 81, 82, f granulatus p. 71, 72, 73, 75, 76, ï 84, 85. granulosus, p. 2, 6, 76-82. laysani, p. 85-86. aff. laysani, p. 85-86. nitidùs“p. S 7Î’, 72, 73, 75, 76, 79,8 odhneri!p. 85,86. rugipes, p. 11. sculptus, p. 84. sp., p. 6, 71, 72, 76, 77, 78, 7S ungulatus, p. 71, 72, 73, 75, 76, 7 " ’ a 66, 103. is, p. 66-67. nitidus, p. 84, 85. pugil, p. 67-68, 81. scabriculus, p. 84. spinipes, p. 68-69, 81. woodmasoni, p. 69. p. 91, 93, 99. i, p. 94, 95. - i, p. 86. .~d. P- 94 propinquus, p. 2, 95-97. savignyi, p. 97. schrencki, p. 99, 100. ursulus, p. 97, 98. vespertilio, p. 97-98. Platypodia, p. 16, 19, 21. anaglypta, p. 18. cristata, p. 16-18. fissa, p. 19. morini, p. 6, 19-21. picta, p. 19. tomcntosa, p. 19. Psaumis fossulata, p. 43. Pseudoliomera, p. 12. granosimana, p. 12. Pseudozius, p. 90. caystrus, p. 90. coralliophilus, p. 63. planus, p. 90. triunguiculatus, p. 6, 102, 103. Tetralia, p. 104. Trapezia, p. 103,104. Xanthias, p. 6, 27-29, 30, 31, 35, i alcocki, p. 29. atromanus, p. 29. canaliculatus, p. 28. cherbonnieri, p. 6, 34-36. cumatodes, p. 28, 35. elegans, p. 29. flavescens, p. 29. gilbertensis, p. 28. glabrous, p. 6, 28, 32-34, 35. inornatus, p. 29. lamarcki, p. 27. latifrons, p. 28, 34. lividus, p. 29. maculata, p. 29, 35. minutus, p. 28. oahuensis, p. 28. pachydactylus, p. 29. parvus, p. 32. punctatus, p. 28. sinensis, p. 27. tctràodon, p. 28. tuberculidens, p. 28. Xantho, p. 25. afllnis, p. 26. asper, p. 98, 99. cavipes, p. 22. exaratus, p. 26-27. hirsutissimus, p. 39. hydrophilus, p. 26. inipressus, p. 25. nudipes, p. 25. obtusus, p. 10. rufopunctatus, p. 36. Xanthodes, p. 27. cumatodes, p. 35. nitidulus, p. 28. Xanthodius, p. 65. biunguis, p. 6, 23, 65. Zosimus, p. 21. aeneus, p. 21-22. Zozymodes, p. 6, 22, 23, 65. biunguis, p. 6, 23, 65. cavipes, p. 6, 22-23. miliaris, p. 23. nodosus, p. 23. pumilus, p. 22, 23. xanthoides, p. 22, 23. Zozymus aeneus, p. 21. rugatus, p. 9. tomentosus, p. 38. Prirted in France. Achevé d’imprimer le 15 Novembre 1964 Pierre André, imp., 244, boulevard raspail, Paris 14» Dépôt légal : 4' trimestre 1964. Source : MNHN, Paris Source : MNHN, Paris CRUSTACÉS DÉCAPODES DE LA CALYPSO Planches Source : MNHN, Paris PLANCHE I -3. Platypodia morini (Ward), J 13 x 19,5 mm, Aldabra, Calypso coll. 1954 : 1, carapace ( x 4). 2, chélipède droit (pilosité non représentée) ( x 6,25). 3, chélipède droit, avec sa pilosité ( x 6,25). Source : MNHN, Paris MÉMOIRES DU MUSÉUM. Série A. Tome XXXII PI. I CRUSTACÉS DÉCAPODES DE LA CALYPSO Source : MNHN, Paris PLANCHE II Fig. 1-4. — Xanthias cherbonnieri sp. nov., holotype 9 3 X 4,8 mm, Aldabra, Calypso coll. 1954 : 1, carapace (la réticulation en grisé représente la réticulation jaune <* e la carapace) ( x 17,8). 2, chélipède droit ( x 26,7). 3, chélipède gauche ( x 26,7). 4, 5 e patte thoracique ( x 3l). Source : MNHM, Paris MÉMOIRES DU MUSÉUM. Série A. Tome XXXII PI. II CRUSTACÉS DÉCAPODES DE LA CALYPSO Source : MNHN, Paris PLANCHE III Fig. 1. — Phymodius drachi sp. nov., holotype Gordon det. Phymodius sp. Source : MNHN, Paris MÉMOIRES DU MUSÉUM. Série A. Tome XXXII PI. IX CRUSTACÉS DÉCAPODES DE LA CALYPSO Source : MNHN, Paris PLANCHE X Fig. 1-2. — « Chlorodius miliaris A. Milne Edwards », syntype Ç 9 x 14,5 mm, Nouvelle-Calédonie, Balansa coll. : 1, petit chélipède. 2, carapace. Fig. 3. Phymodius aff. laysani Rathbun, 9 6,4 x 9 mm, Aldabra, Calypso coll. 1954. Source : MNHN, Paris MÉMOIRES DU MUSÉUM. Série A. Tome XXXII PI. X CRUSTACÉS DÉCAPODES DE LA CALYPSO PLANCHE XI 1. — Pilumnus laevigatus (Rathbun), 9 5x7 mm, Aldabra. Calypso coll. 1954. 2. — Aclumnus asper (Rüppell),