MÉMOIRES DU muséum national D’HISTOIRE NATURELLE NOUVELLE SERIE Série A, Zoologie TOME XXXII FASCICULE 2 Robert Ph. DOLLFUS nématodes de myriapodes DU CONGO BELGE PARIS ÉDITIONS DU MUSÉUM 38, rue Geo Uroy-Saint-Hilaire (V e ) 1964 iSIBL.DU Source : MNHN, Paris Source : MNHN, Paris MÉMOIRES DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE Série A. Zoologie. Tome X XXII. Fascicule 2, 1964. _ NÉMATODES DE MYRIAPODES DU CONGO BELGE 1 '• CONTRIBUTION Robert Ph. Dollfus Mademoiselle Odette Tuzet a eu l’amabilité de me confier 1 etude “es Nématodes qu’elle avait recueillis lors de la dissection de Diplopodes récoltés au Congo Belge par Pierre Jolivet. Ces Diplopodes sont les suivants : famille Oxydesmidae Oxydesmus sicarius Attems. Plagiodesmus nanus Attems. Plagiodesmus occidentalis (Karsch) ssp. luberosus Attems. famille Spirostreptidae Spirostreptus fossulalus Attems (= S. langi Chamberun = Ischiolrichus fossulatus Attems). Spirostreptus virgator (Silvestri). Spirostreptus ibanda (Silvestri). Spirostreptus caslaneus Attems. Scaphirostreptus sjôstedli (von Porat). Scaphiroslreptus aucliconus Attems. famille Odontopygidae Prionopetalum megalacanlhum Attems. Odontopyge delilescens Attems. Haplotysanus emini (J. Carl). Rhamphidarpe aloysii-sabaudiae (Silvestri). Rhamphidarpe sp., prope dorsosulcatus (J. Cari.). famille Pachybolidae Rrachyspirobolus sp., prope caudatus Attems. . Une liste des Myriapodes (Chilopodes et Diplopodes), principalement '? es secteurs nord du Parc National Albert, examinés pour leurs parasites, a e î é Publiée par C.A.W. Jeekel, Odette Tuzet, Jehanne-Françoise Manier Pierre Jolivet (1959). Dans la publication de ces auteurs, on trouvera ? Us les renseignements désirables sur les biotopes, les lieux et dates des ec °Ues. Il sera utile de se reporter à cette publication. Mé *°iREg „u muséum. - Zoologie, t. XXXII. Source : MNHN, Paris Spiculés LISTE, NON CRITIQUE, PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE DES GENRES OU ONT ÉTÉ PLACÉS DES OXYUROIDEA PARASITES DE MYRIAPODES Angranema L. Iravassos 1949, Carnoyidae L. 'I'ravassos et G. R. P- 63 '• Kloss 1960. = An g ru L. Travassos 1929, non Schumacher 1913. Aorurus J. Leidy 1849. Aoruridae K. I. Skrjabin et N. P. Sc-HIKOBALOVA 1951. Erumptaemilius R. Ph. Dollfus Iirumptaemiliinae R. Ph. Dollfus 1952. 1952. Carnoya G. Gilson 1898. Cephalobellus N. A. Cobb 1920. = Scarabenenw J. R. Christie 1931. = Schwenkiella M. A. Basir 1956. Clementeia P. Artigas 1930. Coronosloma P. N. Rao 1958. Cruznema P. Abtigas 1927. Desmicola M. A. Basir 1956. Dudekcmia P. Artigas 1930. Fonlonema B. G. C.hitwood 1 Thelaslomalidae (L. Travassos 1929) B. G. et M. B. Chitwood 1934. Carnoyinae I. N. Filipjev 1934. Aorurinae A. C. VValton 1928. Carnoyinae I. N. Filipjev 1934. 1934. Thelastomalinae (L. Travassos 1929) B. G. et M. B. Chitwood 1934. Uelh N. A. Cobb 1898. Ichthuocrphalus P. A/itioas 1929. Johiulonla M. A. B ami R 1956, Coronoslomalidae G. R. Kloss 1961. Thelaslomalidae (L. Travassos 1929) B. G. et M. B. Chitwood 1934. Oxyuridae Th. Sp. Cobbold 1864. sensu lalissimo. Rhigonemalidae (1'. Artigas 1930). B. G. Chitwood 1935. Thelaslomalidae ( L. Travassos 1929) B. G. et M. B. Chitwood 1934. Thelaslomalidae (L. Travassos 1929) B. G. et M. B. Chitwood 1934. Uethidae L. Travassos et G. R. llelhinae K. I. Skrjabin et N. P. Kloss 1900. Schikobalova 1951. Coronoslomalinae G. R. Kloss 1961. Cruznemalinae (P. Artigas 1929). Rhigonemalinae (P. Artigas 1930). B. G. Chitwood 1935. Thelastomalinae {L. Travassos 1929) B. G. et M. B. Chitwood 1934. Ilammerschmidtiellinae G. R. Ki.oss 1960. 6uberna- Ventouse culum préanale ? (2) ? ( 2 ) 0<3) ? ( 2 ) Rondonema P. Artigas 1926. Ruiz 1 Severianoia J. Schwenck 1926. Thelastoma J. Leidy 1849. Travassosinema I’. N'. Rao 1958. Vrucuia G. R. Kloss 1961. vassos et G. R. Rlilgiinrnmlhiiie (P. Ahtioas 1930», R. G. Chitwood 1935. Roberliinae. L. Travassos et G. R. Kloss 1960. .vassos et G. R. Carnoyin ; I. N. Filipjev 1934. Rhigonemalidae (P. 1930). B. G. Chitwood 1935. Rhigonemalinae (P. Artigas 1930). B. G. Chitwood 1935. Thelaslomalidae (L. Travassos 1929) Thelastomalinae (L. Travassos 1929) B. G. et M. B. Chitwood 1934. Thelaslomalidae (L. Travassos 1929) B. G. et M. B. Chitwood 1934. B. G. et M. B. Chitwood 1934. Thelastomalinae (L. Travassos 1929) 0 o B. G. et M. B. Chitwood 1934. Thelaslomalidae (L. Travassos 1929) Thelastomalinae (L. Travassos 1929) B. G. et M. B. Chitwood 1934. Lepidonematidae (L. Tra 1920). R. Ph. Dollfus 1952. B. G. et M. B. Chitwood 1934. Lepidonematinae (L. Travassos 1920). K. I. Skrjabin et N. P. Shiko- balova 1951. lmetlre que, chez Ann,rus .). Leidv. il n’y a pus de spiculé, alors que A. jOWai.ton (1928. p. 91) dans la < , il n'a alors mentionné qu'une espèce : agile Leidv, de Juins marginalus Sa Y; il n'a trouvé que des $. Ensuite Leid is-genres : Slreptosloma et Thelastoma. Pour ! a ajouté une seconde espèce : Slreptosloma nus les genres Streplostomum et Thelaslomum. des 9, Il s'appuie sur le (J d ’Oxguris diesingi ’nérotype d ’llaim a été reconnu non congénériquc d "agile: il n'y a aucun moyen de suvoir s'il a - ou non un spicu Il est incertain que les Aorurus rapportés ultérieurement à aijilis soii pl. I, flg.2, 3 . 5 . pl. IV. Dg. 15) d'un Dlplopodc : Xeplunobohu hogri Semai d'après L. Tiiavassos et G. II. Ki.oss (1958. p. 28-29) n'csl connu que par des 9- Les autres espèces d" Aorurus n'ont pus été trouvées chez les Diplopodcs. A. subcloatus .1. It. Christie 1931 provient de la lurve d'un Osmoderma (Coléoptère); le est connu et n'a pas de spiculé. H. G. et M. II. CliiTwuon (1931, p. 384). puis .1. H. Christie (1938, p. 87) ont considéré subrloalusc omme synonyme d’agilis (types originaux Wagilis revus par Christie), bien que l'hôte ne soit pas un Iiiplopodr. Kn ce qui concerne Aorurus philip, AUDINET-Sehvim.k 1831 (lllatlidar) . devenu le générotype d "Aorurides L. Tri C'est vraisemblablement d'après la description du -' ,1'A. subcloatus ■'•— spiculé, mais il est incertain, d'après L. Travassos et G. (2) Le (J est inconnu chez Desmieola, Cruznema, T, (3) Je n'ai constaté la présence d'un gubernac ssos et G. H. K ie, que B. G. Curr ; (1038. p. 29-30), que subcloatus ... s B. G. et M. B. Chitwood 1934 d'un Panesthia javanica s 1958. il n'est connu que par des 9. oon s'est appuyé pour dire que, dans le genre Aorurus, le J n'a aucun jlRISTlE, soit la même espèce d'Aorurus qu ’agilis Leidy. . cl G. R. Ki.oss (1959, p. 1 50, p. 246), il y ei sclérllié. e auteurs (I960 iig. 59-60) l'onl figuré p I) D'après L. Tn, ssos et G. R. Ki.oss (1959, p. 9; I960, p. 246) il y a un guta z RhiQonen ucunr des espèces que j'ai examinées n’en pi Source : MNHN , Paris 112 ROBERT t. DOLLFUS Ces auteurs y relatent la présence de Nématodes chez les espèces men¬ tionnées ci-dessus et chez quelques autres : Elhmosligmus trigonopodus (Leach), Habrodesmus cagnii (Silvestri) et des Spirostreplidae indéterminés. La collection est répartie en 19 tubes; chaque tube contient des spécimens prélevés dans un même individu. Dans quelques tubes, il y en a plus de 150, <$, $ et larves, appartenant à plusieurs genres, souvent à plusieurs espèces du même genre. Pour pouvoir être identifié, chaque spécimen doit être étudié séparément, ce qui représente, pour l’ensemble de la collection, plusieurs années de travail. La systématique des Nématodes de Myriapodes ayant quelque peu changé depuis ma publication de 1952, j’estime utile de donner la liste des genres dans lesquels ont été placées des espèces parasites de Myriapodes. Je n’ai pas mentionné, dans la liste ci-dessus : 1° Blatellicola M. A. Baylis 1940, bien que E. Leibersperger (1960 p. 51) ait cité « Blatellicola caucasicum (Skrjabin 1926) Basir 1956 » dans la liste des Oxyuroidea de Diplopodes. Il est, en effet, nécessaire que l'attri¬ bution de Thelasloma caucasicum K.I. Skrjabin 1927 à Blatellicola par Basir (1956 p. 20) soit vérifiée. C’est par suite d’un lapsus que Basir renvoie à Sergiev (1923) au lieu de Skrjabin (1927). 2° Haplacis A. Railliet et A. Henry 1916, parce que l’on ne sait pas si la $ de l’espèce-type décrite par C. Parona (1896) dans le genre Isacis Ch. Lespès 1856, est pourvue — ou non — d’un sac vulvaire. Je rappelle que si l’examen du spécimen-type montre la présence d’un sac vulvaire, il faudra mettre Haplacis en synonymie de Rhigonema; si un sac vulvaire est absent, Haplacis devra remplacer Dudekemia. 3° Rhabdilis F. Dujardin 1845, parce qu’il est évident que les néma¬ todes de Diplopodes attribués à ce genre ne lui appartiennent pas; par exemple Rhabdilis sp. S.A. Hausman (1958 p. 284, 286, fig. 7) de Spirobolus marginalus Say (U.S. America). 4° Oxyuris Rudolphi 1803, parce que les espèces parasites de Dipl°* podes qui ont été attribuées à ce genre par O. von Linstow (1885), C. Parona (1896), Adolf Meyer (1896), K.I. Skrjabin (1916), ont été reconnues appar- tenir à d’autres genres. 5° Isacis Ch. Lespès 1856, parce que ce genre, mal caractérisé, a dû être abandonné et ne pourra être repris que si l'on retrouve et que l’on redé¬ crit le générotype. *% La première contribution concernant le matériel congolais comprend des espèces de divers genres, mais plus particulièrement du genre BrumP' laemilius. Source : MNHN , Paris NÉMATODES DE MYRIAPODES 113 BRUMPTAEMILIUS R. Ph. Dollfus 1952 La position systématique de ce genre est encore controversée. Pour G. Osche, il appartient à la famille Rhigonemalidae (P. Artigas 1930), sensu G. Osche 1959, sous-famille Carnoyinae I. N. Filipjev 1934, emendata. Pour G.R. Kloss (1960 p. 52), la s.f. Carnoyinae est une partie de la famille Carnoyidae L. Travassos et G.R. Kloss 1960. Dans les Carnoyinae sont placés par Kloss 5 genres : Carnoya Gilson 1898, Rondonema Artigas 1928, Angranema L. Travassos 1949, Brump- ioemilius R. Ph. Dollfus 1952 et Pararondonema L. Travassos in G-R. Kloss 1960. lirumplaemilius sclerophorus R. Ph. Dollfus 1952. Région postérieure d’un sans démarcation, le bulbe avec appareil masticateur compliqué. (1) G. Osciie (1980 p. 404-405 flg. 1) considère que la cavité buccale se divise en 3 parties : prostoma (incl. chellostoma), mesostoma (incl. métastoma) et télostoma ou praecorpus. L'œsophage proprement dit est appelé par Osciif. . Pseudo-bulbus ., les baguettes œsophagiennes renforça"* sa paroi • Liingsleistcn •, le goulot du bulbe • Isthmus Source : MNHN, Paris ÉMATODES DE MYRIAPODES 117 Espèces du genre jusqu’à présent observées, classées d’après la longueur du gubernaculum et du prolongement caudal 1 er Groupe. — Le prolongement est plus long que le gubernaculum, Hais moins du double; il n’est ni très long, ni très grêle, ni filiforme et fait suite, sans brusque délimitation avec le corps : oschei nom. nov. (fig. 2). 2 e Groupe. — Le prolongement caudal est plus long que le gubernaculum, plus du double; il est long, très grêle, filiforme : gubercrislatus n. sp. (fig. 3). 3 e Groupe. — Le prolongement caudal est plus long que le gubernaculum. Hais moins du double ou environ le double; il est moyennement long, très grêle, filiforme : decimus n. sp. (fig. 6-8), biinflatus n. sp. (fig. 9), fîlifer H sp. (fig. 10-11), congolensis n. sp. (fig. 12-14), longicauda n. sp. (fig. 15). 4 e Groupe. — Le prolongement caudal est très court, très grêle, filiforme, Plus court que le gubernaculum : sclerophorus R. Ph. Dollfus 1952 (géné- rotype) (fig. l), tuzetae n. sp. (fig. 15), joliveti n. sp. (fig. 17), caudabrevis H sp. (fig. 18) et probablement gubcurvalus n. sp. (fig. 20) dont le prolonge¬ ant caudal, brisé, est supposé très court. Il est utile de préciser que les longueurs du prolongement caudal et du gubernaculum varient quelque peu selon les individus d’une même espèce. ESPÈCES DU CONGO BELGE Brumptaemilius gubercristatus n. sp. (Fig. 3, 4 et 5) Matériel de la collection. — 1 de l’intestin de Spirostreplus Ol rgator Silvestri; 1 de l’intestin de Scaphioslreplus aculiconus Attems. Dimensions du spécimen-type (de Spiroslreptus) : Longueur totale. 1,415 Longueur du prolongement caudal. 0,215 Largeur. 0,183 - 0,200 Distance de l’extrémité antérieure à l’isthme . 0,330 Longueur de l’isthme . 0,045 Longueur du bulbe. 0,081 Largeur du bulbe. 0,101 Spiculés, longueur. 0,325 Gubernaculum . 0,104 Source : MNHN, Paris 118 ROBERT PH. DOLLFUS Le prolongement caudal, extrêmement fin, est un peu plus long que le 6 e de la longueur du corps (non compris le prolongement) et un peu moins long que le 6 e de la longueur totale; il est plus long que le gubernaculum. Source : MNHN, Paris NÉMATODES DE MYRIAPODES 119 Source : MNHN, Paris 120 ROBERT PH. DOLLFUS Brumptaemilius decimus n. sp. (Fig. 6, 7 et 8) Matériel de la collection. — 2 <2 de l’intestin de Scapliiostreplus acuticonus Attems. Source : MNHM, Paris NÉMATODES DE MYRIAPODES 121 (bISUDu) W.llSfc UM/ Source : MNHN, Paris 122 ROBERT PH. DOLLFUS Source : MNHN, Paris NÉMATODES DE MYRIAPODES 123 Dimensions du spécimen-type : Longueur totale. 2,18 Prolongement caudal. 0,1275 Largeur. 0,145 Stoma + praecorpus. 0,068 Œsophage. 0,342 Isthme. 0,0642 Bulbe. 0,0857 x 0,0857 Spiculés. 0,340 Gubernaculum. 0,112 Le gubernaculum est plus court que le prolongement caudal; il dépasse beaucoup la mi-longueur du prolongement caudal chez le spécimen-type, niais il est environ la moitié du prolongement caudal chez le 2 e spécimen; celui-ci, dont la longueur est 2,161 mm, a des spiculés longs de 0,37, un gubernaculum de 0,110, un prolongement caudal de 211 n environ. Les Papilles scléreuses cessent à une distance du bulbe d’environ 0,215 mm. Brumptaemilius biinflatus n. sp. (Fig. 9) Matériel de la collection. — Un de l’intestin de Spiroslreptus °i r gator Silvestri. Dimensions du spécimen-type (mm) : Longueur totale. Longueur du prolongement caudal. Largeur . Distance de l’extrémité antérieure à l’isthme . Longueur de l’isthme. Bulbe, longueur. Bulbe, largeur. Spiculés, longueur. Gubernaculum, longueur. 1,526 0,076 0,203 0,330 0,081 0,061 0,066 brisés 0,0825 Source : MNHN, Paris 124 ROBERT PH. DOLLFUS Le gubernaculum est rectiligne, avec l’extrémité proximale arrondie et l’extrémité distale pointue; il présente deux dilatations, l’une plus large en avant de la mi-longueur, l’autre, moins large en arrière de la mi-longueur. Brumptaemilius biinflalus n. sp., de Spiroslreplus virgalor Silvestri. Gubernaculum. Le prolongement caudal mesure un peu plus du 20 e de la longueur du corps, non compris le prolongement caudal. La limite antérieure des papilles scléreuses n’est pas observable. Source : MNHN, Paris NÉMATODES DE MYRIAPODES 125 Brumptaemilius filifer n. sp. Brumptaemilius filifer n. sp., de Spiroslreplus virgator Silvestiu. Spiculés et gubernaculum. ^Wrks du Muséum. - Zoologie, t. XXXII. Source : MNHN, Paris 126 ROBERT PH. DOLLFL'S 0,15 Matériel de la collection. — 3 o de l’intestin de Spirostreptu s uirgalor Silvestri. Dimensions du spécimen-type (mm) : Longueur totale. 1,742 Largeur maximum. 0,1 Prolongement caudal. 0,142 Stoma + praecorpus. 0,048 Distance de l’extrémité antérieure à la lin de l’cesophage. 0,355 Œsophage . 0,307 Longueur du goulot du bulbe (isthme) .... 0,050 Longueur du bulbe. 0,076 Largeur du bulbe. 0,066 Longueur des spiculés supposés rectilignes . . . 0,292 Longueur du gubernaculum. 0,090 Même individu que celui de la flg. 10. Filament caudal. Les papilles scléreuses débutent un peu en avant de la mi-longued r du corps, loin en arrière du bulbe, s'étendant sur environ 2/5 du corps non compris le prolongement caudal. Le gubernaculum n’est pas rectiligne, il est arqué dorsalement, sa pointe distale est aiguë, son extrémité proximale est droite, non incurvée, à partir de la mi-longueur, sa moitié proximale se rétrécit lentement. Source : MNHN, Paris NÉMATODES DE MYRIAPODES 127 Brumptaemilius congolensis n. sp. (Fig. 12, 13 et 14) Matériel de la collection. — 1 de l’intestin de Spiroslrcplus ioaudae Silvestri. Dimensions du spécimen-type (mm) : Longueur totale. 1,65 Longueur du prolongement caudal. 0,150 Largeur maximum du corps. 0,190 Distance de l’anus à l’extrémité du prolongement caudal. 0,175 env. Distance de l’extrémité antérieure à l’œsophage 0,047 Œsophage, longueur. 0,285 Isthme, longueur . 0,05 env. Diamètre du bulbe. 0,081 Distance de l’extrémité antérieure au milieu de l’anneau nerveux. 0,127 Longueur des spiculés. 0,313 Longueur du gubernaculum. 0,100 t . Papilles scléreuses débutant un peu en avant de la mi-longueur totale, es loin en arrière du bulbe. L’extrémité proximale du gubernaculum n’est pas incurvée. I 0 Description. — Corps subcylindrique, plus large que le 10 e de la p n gueur totale, s’atténuant plus antérieurement que postérieurement. «'ongement caudal filiforme, un peu moins long que le 10 e de la longueur jj a * e d e l’individu. Cuticule très finement striée transversalement. Cavité pcale très profonde, large, présentant d’abord un élargissement (prostoma), ^ ls 11 n rétrécissement, ensuite un nouvel élargissement (mesostoma). ^ans la cavité (metastoma + telostoma) qui forme le fond de la cavité Recale, l’extrémité antérieure de l’œsophage fait fortement saillie; il y a, nsi une cavité périœsophagienne. l; • ^ on g œsophage cylindrique, arrondi antérieurement, s’atténuant pos- dü Renient pour se continuer sans délimitation nette par l’isthme (goulot bulbe), étroit, non délimité du bulbe. Bulbe avec puissant appareil sticateur. Le bulbe est un peu moins large que la mi-largeur du corps s °n niveau. Se -^ a P ar ^° antérieure de l’intestin est plus large que le bulbe et l’intestin r etrécit progressivement jusqu'à son extrémité postérieure. ^ n’y a qu’un seul testicule, avec longue et volumineuse vésicule finale. Source : MNHN , Paris 128 ROBERT PH. DOLLFUS Source : MNHN, Paris NÉMATODES DE MYRIAPODES 129 Spiculés subégaux, arqués, à pointe mousse, moins longs que le 5 e de la longueur totale de l’individu. Le gubernaculum, vu latéralement, est arrondi * son extrémité proximale et garde la même largeur dans presque ses deux tiers proximaux; il se rétrécit ensuite pour se terminer en pointe aiguë. Même individu que celui de la fig. 12. Extrémité antérieure. Entre l’orifice anal et l’insertion du prolongement caudal, la cuticule set ^ CS ®P* nes cour tes, triangulaires, assez serrées. Une grosse papille trouve à l’insertion du prolongement caudal et une paire, plus petite, r Je prolongement caudal. Source : MNHN, Paris 130 ROBERT PH. DOLLFUS A une distance d’environ 65 (x en avant de l’anus se trouvent 2 papilles tronconiques, d’apparence scléreuse; environ 25 n plus anté¬ rieurement, il y a 2 papilles semblables, beaucoup plus grosses. Plus Fio. 14. Même espèce et même hûte que pour les flg. 12-13. Région postérieure d’un autre individu. antérieurement, à une distance d’environ 30 p, la courbure de la face ventrale forme une suite de bourrelets et porte des papilles tronconiques plus petites que celles situées plus posté¬ rieurement, mais de même apparence; elles semblent disposées suivant 2 lignes longitudinales; leur nombre n’a pas pu être précisé; il y en a peut-être environ une trentaine. Source : MNHN, Paris NÉMATODES DE MYRIAPODES 131 Brumptaemilius longicauda n. sp. (Fig. 15) Matériel de la collection. — 2 dont un mutilé, de l’intestin de Spirostreplus virgalor Silvestri. Les spécimens sont malheureusement très mal conservés et les papilles sont mal distinctes; elles sont très petites et peu visibles. Cependant, le gubernaculum, le prolongement caudal, les deux tiers distaux des spiculés sont bien observables et montrent qu’il s’agit d’une espèce différente de celles du même groupe. Dimensions du spécimen-type (mm) : Longueur totale. 1,565 Longueur de l’appendice caudal (comptée depuis le bord postérieur de la grande papille) 0,165 Largeur. 0,0985 Distance de l’extrémité antérieure à l’isthme . 0,266 (?) Œsophage. 0,158 (?) Longueur de l’isthme. 0,066 (?) Diamètre du bulbe. 0,064 Spiculés. 0,205 Gubernaculum. 0,084 Le corpus de l’œsophage, cylindrique, long et étroit, a la même forme 9ue chez les Brumptaemilius rf. Il y a un groupe de petites épines avant la grosse papille qui précède le prolongement caudal; le groupe d’épines est lïl °ins développé que chez les autres espèces du genre, mais il existe. Le Pr<>lo n g ement caudal, très grêle, est approximativement 2 fois plus long que c gubernaculum. Le bord dorsal du gubernaculum montre une courbure régu- lère ; la largeur du gubernaculum diminue lentement entre sa mi-longueur et son extrémité distale; l’extrémité proximale est régulièrement arrondie, es spiculés sont contournés dans leur moitié postérieure. La forme du gubernaculum et sa longueur par rapport à celle du pro- 0n gement caudal caractérisent l’espèce. Discussion. — J’ai beaucoup hésité à attribuer cette espèce au genre ru 'npiaemilius parce que les papilles scléreuses sont extrêmement petites I peu visibles, mais l’existence d’un champ de petites épines, si peu déve- l0 Ppé soit-il, situé avant la grosse papille précédant le prolongement caudal, es t un caractère suffisamment particulier pour permettre, au moins provi- s °irement, l’attribution à Brumptaemilius. Source : MNHN, Paris 132 ROBERT PH. DOLLFUS Source : MNHN, Paris NÉMATODES DE MYRIAPODES 133 Brumptaemilius tuzetae n. sp. (Fig. 16) Matériel de la collection. — 1 de l’intestin de Scaphiostreptus ocuticonus Attems. 2 J 1 , de l’intestin de Spirostreplus fossulalus Attems. Dimensions du spécimen-type, de Spirostreplus fossulalus (mm) : Longueur totale, environ. 1,76 Largeur maximum. 0,135 Longueur du prolongement caudal, environ . . 0,070 Diamètre du bulbe. 0,046 Distance de l’extrémité antérieure au bulbe . . 0,305 Longueur des spiculés supposés rectilignes . . . 0,340 Longueur du gubernaculum. 0,075 Attems Les papilles scléreuses, très serrées, débutent antérieurement très loin en arrière du bulbe, sur environ les 2/5 postérieurs. Le gubernaculum a une forme caractéristique : son extrémité proximale est incurvée en dedans. Brumptaemilius joliveti n. sp. (Fig. 17) Matériel de la collection. — 1 $ de l’intestin de Spirostreplus fossulalus Attems. Dimensions du spécimen-type (mm) : Longueur totale. 1,47 Largeur. 0,101 Distance de l’extrémité antérieure au bulbe . . 0,360 Diamètre du bulbe. 0,106 Longueur du prolongement caudal. 0,065 Longueur des spiculés. 0,321 Longueur du gubernaculum. 0,096 Les papilles scléreuses sont très espacées antérieurement, la plus anté- r *eure atteint le niveau du bulbe. Le gubernaculum est rectiligne à pointe distale aiguë; ses extrémités e sont pas incurvées. Fio. 15. r “ m Ptaemilius longicauda n. sp. (le Spirostreplus oirgator Silvestri. Région postérieure. Source : MNHN, Paris 134 ROBERT I*H. DOLLI'l'S Source : MNHN, Paris NÉMATODES MYRIAPODES 135 Brumptaemilius joliveli n. sp., de Spirostreptus fossulalus Attems. Région postérieure. Source : MNHN, Paris 136 ROBERT PH. DOLLFU Brumptaemilius caudabrevis n. sp. (Fig. 18-19) Matériel de la collection. — 1 de l’intestin de Spirostreplus fossulatus Attems. Hrumplaemilitis caudabrevis n. sp., de Spirostreplus fossulalus Attems. Région postérieure. Source : MNHN, Paris NÉMATODES DE MYRIAPODES 137 Dimensions du spécimen-type (mm) : Longueur totale . . 1,781 Prolongement caudal 0,061 Largeur du corps . . 0,126 Longueur stoma + œsophage. . . . 0,324 Longueur de l’isthme 0,060 Bulbe longitudina¬ lement . 0,070 Bulbe transversale¬ ment . 0,080 Spiculés, longueur . 0,320 Gubernaculum, longueur. 0,083 Les papilles scléreuses débutent très loin en arrière du bulbe. L’extrémité distale du gubernaculum est incurvée vers •a face ventrale, l’extrémité proximale est rectiligne. Fig. 19. Même espèce et même hôte que pour la flg. 18. Gubernaculum d’un autre individu. Source : MNHN, Paris 138 ROBERT PH. DOLLFUS Brumptaemilius gubcurvatus n. sp. (Fig. 20) Matériel de la collection. — 1 c? de l’intestin de Spiroslreplus virgator Silvestri. Dimensions du spécimen-type (mm) : Longueur totale .... 2,1 Largeur maximum . . . 0,167 Prolongement caudal ? (brisé, supposé très court) Distance de l’extrémité antérieure au bulbe . . 0,441 Bulbe. 0,076 X 0,076 Spiculés, longueur . . . 0,320 Gubernaculum, longueur 0,099 Les papilles scléreuses disparaissent avant la mi-longueur du corps. Le tiers distal du gubernaculum est incurvé vers la face ventrale; il y a une bosse ventrale avant la courbure. L’extrémité proximale est rectiligne, un peu rétrécie. Fio. 20. Brumplaemilius gubcurvatus n. sp., de Spiroslreplus virgator Silvestri. Gubernaculum. Source : MNHN, Paris NÉMATODES DE MYRIAPODES 139 Brumptaemilius sp. Ç (Fig. 21) Matériel de la collection. — Un individu en médiocre état, un peu macéré, de l’intestin de Plagiodesmus occidentalis (Karsch.) ssp. tuberosus Attems, parmi plus de 40 individus de divers genres (principalement des Rhigonema et des Thelostoma), mais aucun de Brumplaemilius. Dimensions (mm) : Longueur totale. 2 Largeur maximum. 0,235 Longueur de la cavité buccale + praecorpus. 0,051 Longueur du manchon œsophagien = postcorpus. 0,127 Diamètre du manchon œsophagien = postcorpus. 0,075 Longueur du goulot du bulbe = isthmus 0,037 Diamètre du goulot du bulbe = isthmus 0,0145 Diamètre du bulbe. 0,0777 Distance de l’extrémité antérieure au pore excréteur. 0,0814 Distance de l’extrémité antérieure à l’anneau nerveux. 0,1928 Distance de l’extrémité antérieure à la vulve. 0,815 Distance de la vulve à l’anus. 0,863 Longueur du prolongement caudal à partir de son insertion à l’extrémitc postérieure du corps. 0,315 Œufs.81-98 x 51,4 n Discussion. — Jusqu’à présent, la $ est connue seulement pour deux espèces du genre : sclerophorus et 0s chei. Ayant eu à sa disposition des spécimens vivants, Dsche (1960) a pu donner de la $ de son espèce une description plus détaillée que celle que j’ai donnée de la mienne en 1952, d’après des spécimens dont la fixation n’avait pas été excellente. J’estime que la $ Fia. 21. ^ ri >inploemiliiis sp. 9> de Plagiodesmus occidentalis (Karsch). Source : MNHN, Paris 140 ROBERT PH. DOLLFUS ici figurée correspond suffisamment bien aux deux descriptions antérieures pour que son attribution au genre Brumplaemilius soit justifiée, même sans avoir connaissance du (J correspondant. Rondonema (gen. ?) gubgibbosus n. sp. (Fig. 22, 23, 24 et 25) Matériel de la collection. — 3 $ de l’intestin de Scaphiostreplus acuticonus Attems, 3 J de l’intestin de Spirostreptus fossulalus Attems, 1 de l’intestin de Spirostreptus castaneus Attems, 1 £ de l’intestin de Plai/iodesmus occidentalis (Karsch) ssp. tuberosus Attems. Dimensions du spécimen-type (chez Scaphiostreplus acuticonus Attems) (mm) : Longueur totale. 2,228 Longueur du prolongement caudal. 0,278 Largeur du corps. 0,20 Longueur de l’isthme. 0,095 Bulbe.0,107 X 0,120 Longueur des spiculés. 0,255 Longueur du gubernaculum. 0,124 Un autre exemplaire (même hôte) a les dimensions suivantes : Longueur totale. 2,19 Longueur du prolongement caudal. 0,291 Largeur du corps. 0,165 Longueur des spiculés. 0,265 Longueur du gubernaculum. 0,130 Diamètre du bulbe. 0,094 Un troisième exemplaire (chez Plagiodesmus occidentalis tuberosus Attems) mesure : Longueur totale. 1,65 env. Longueur du fdament caudal. 0,275 env. Queue, depuis l’anus. 0,295 env. Diamètre du bulbe. 0,072 Longueur des spiculés. 0,167 Longueur du gubernaculum. 0,072 La cuticule présente une striation transversale très fine, qui disparaît postérieurement; la région antérieure est dépourvue d’épines. Source : MNHN, Paris NÉMATODES DE MYRIAPODES 141 ,ES Du Muséum. — Zoologie, t. XXXII. 10 Source : MNHN, Paris 142 ROBERT PH. DOLLFUS Source : MNHN, Paris NÉMATODES DE MYRIAPODES 143 Fig. 24. Même espèce, de l’intestin de Plagiodesmus occidentalis tuberosus Attems, région antérieure d'un (J. Source : MNHN, Paris 114 ROBERT PH. UOLLFUS Aucun des 7 exemplaires n'esl en très bon état. La région antérieure du corps est très déformée et les papilles céphaliques indistinctes. Tous les individus ont leur région antérieure fortement rétractée, ce qui a causé une pliure de l'extrémité proximale de l'œsophage ou de l’isthme. Source : MNHN, Paris NÉMATODES DE MYRIAPODES 145 L’espèce peut néanmoins être bien caractérisée par la forme du guber¬ naculum, dont le bord dorsal présente une forte gibbosité. La longueur du gubernaculum est un peu inférieure à celle de la mi-longueur des spiculés. L’extrémité des 2 spiculés est courbée ventralement. Discussion. — Parmi les genres parasites de Diplopodes, qui possèdent 2 spiculés, 1 gubernaculum, mais qui sont dépourvus de ventouse précloa- Çale, il y en a seulement deux : Rondonema et Urucuia qui semblent devoir être pris en considération pour l’attribution générique de la présente espèce. Ces deux genres peuvent être facilement distingués l’un de l'autre si l’on a à sa disposition des individus 9. niais si l’on n’a que des £ en médiocre ç tat de conservation, il est difficile de se prononcer. Chez Urucuia, connu seulement par l’espèce-type, parasite d’un Scaphio- slreplus du Brésil, le tube digestif (œsophage + isthme + bulbe) a la même forme que chez mes spécimens du Congo belge ; les spiculés présentent une courbure ventrale à leur extrémité distale et le gubernaculum est pourvu d une gibbosité dorsale comme chez mon espèce congolaise, dont 3 individus Proviennent aussi d’un Scaphioslreptus (genre commun à l’Afrique et a l’Amérique du Sud). Cependant, l’habitus et les proportions rappellent uiieux le genre Rondonema qui est connu par deux espèces : R. rondoni L- Artigas 1926 et R. caballeroi L. Travassos et G. R. Ki.oss 1960. Je préfère donc attribuer provisoirement mon espèce à Rondonema (1). Famille RHIGONEMATIDAE (P. Artigas 1930), B. G. Chitwood 1937 Sous-famille RHIGONEMATINAE (P. Artigas 1930), B. G. Chitwood 1937 (Genres Rhigonema N. A. Cobb 1898, Dudekemia P. Artigas 1930, Ruizia L. Travassos et G. R. Kloss 1959) Un tableau des caractères comparés de ces trois genres a été donné Par L. Travassos et G. R. Kloss (1960, p. 246). (I) .l'ai attribué dubitativement h notulnncma, sous le nom •Rondonema (gcn.?) pseudo- '’annoif/ioi) n. sp. • (1952 p. 19-1-198 tiR. 49-56) une espèce trouvée chez un Pseudonannolenr de ■’irassununga (Brésil). Cette attribution a été critiquée. Pour L. Travassos et G. R. Kloss (I960, !>• 516) c'est un Angranema, mais L. Travassos in Kloss (1960 p. 52) en lait le type de Parct- *pndonema I.. Travassos in Kloss 1960. Pour G. Osche (1960, p. 421, note 1) ce pourrait être un ”arnoyaI Source : MNHN, Paris ROBERT PH. DOLLFUS Les espèces africaines de la sous-famille sont encore peu connues; jusqu’à présent, une seule espèce a été décrite d'un Diplopode d'Afrique : Dudekemia multipapillata (K. I. Skhjabin 1916), d’un Juins sp. d’Afrique orientale britannique. Cette espèce a été placée par Skrjabin dans le genre Rhigonema. La ligure donnée par cet auteur ne montre pas de sac vulvaire, d’où son transport dans Dudekemia. A vrai dire, le sac vulvaire est souvent difficile à voir, il peut être plus ou moins masqué par des œufs, aussi est-il possible que des espèces de Rhigonema aient été attribuées à Dudekemia parce que le sac vulvaire, bien que présent, n’ait pas été observable. Ainsi que je l’ai remarqué antérieure¬ ment (R. Ph. Dollfus 1952, p. 169), chez le générotype de Rhigonema (brevicolle), N. A. Cobb (1898, fig. 29 111) n’a pas fait mention de ce sac; la ligure qu’il donne de la région vulvaire est extrêmement petite et ne montre pas clairement la présence d’un sac vulvaire. J. R. Christie et N. A. Cobb (1927, p. 19), dans leur diagnose du genre, parlent seulement d’un « umpaired enlargement sometimes présent near the vulva ». Cependant, l’usage s’étant établi, depuis Paulo Artigas (1930, p. 21-30), de considérer Dudekemia comme genre séparé de Rhigonema, je l’accepte dans la présente publication. Chez l’espèce que j’ai décrite comme Rh. suhlruncatum R. Ph. Dollfus 1952, le sac impair annexé à la vulve (syringate bulb de L. J. Thomas, 1930, pi. III, fig. 11. Voir B. G. Chitwood et M. B. Chitwood 19*10, lig. 116.1 et 119D; 1950, lig. 116.1 et 119D) est bien visible et se voit sur ma lig. 14. p. 172, de 1952. Il s’agit donc bien d'un Rhigonema. P. N. Rao (1958, p. 10-12) a transporté mon suhlruncalum dans Dude¬ kemia; il a cru avoir retrouvé cette espèce, mais celle qu’il a décrite comme Dud. sublruncatum (Dollfus 1952) Rao 1958, d’un Spiroslreptus sp. de Hyderabad, dépourvue du sac impair vulvaire est différente. Le bulbe œsophagien n'a pas la même structure, il est beaucoup plus large que l’œso¬ phage, ce qui n’a pas lieu chez l’espèce du Brésil; les spiculés n’ont pas la même forme, ayant leur extrémité distale courbée en dehors. Pour L. Travassos et G. R. Ki.oss (1960, p. 246), l’espèce de P. N. Rao devrait être considérée comme nouvelle, ou synonyme de Dud. negrai (I\. S. Singh 1955) ces auteurs (ibid. p. 251) ont adopté « Dudekemia negrai (Singh 1951) Kloss ». Pour L. Travassos et G. R. Kloss (1960, p. 250-254), Rh. suhlruncalum R. Ph. Dollfus 1952 est synonyme, de Rh. Iruncalum P. Artigas 1926, dont ils donnent une nouvelle description et des ligures (ibid., fig. 23-30). Je ne suis pas d’accord au sujet de cette synonymie et je considère les différences que j'ai indiquées pour séparer les deux espèces comme encore valables. Source : MNHN, Paris NÉMATODES DE MYRIAPODES 147 Rhigonema africana n. sp. (Fig. 26) Matériel de la collection. — 1 Ç de l’intestin de Plagiodesmus nantis Attems, de la partie nord du Parc Albert. Dimensions du spécimen-type (mm) : Longueur totale. Largeur . Œsophage, longueur totale depuis l’apex . . Œsophage, largeur maximum. Œsophage, partie antérieure globuleuse, longueur. Œsophage, partie antérieure globuleuse, largeur. Distance de la vulve à l’extrémité antérieure Distance de la vulve à l’extrémité (postérieure Longueur de la queue depuis l’anus .... Distance de l’extrémité antérieure à l’anneau nerveux. Distance de l’extrémité antérieure au pore excréteur. Diamètre du sac impair annexé à la vulve . Œufs 5.15 0,4 0,300 0,121 0,070 0,098 3,05 2.15 0,078 0,203 Fig. 26. Itliigonema africana n. sp., Ç de l'intestin de Plagiodesmus nanus Attems. Source : MNHN, Paris 148 ROBERT PH. DOLLFUS La cuticule est dépourvue de pilosité; elle présente des stries trans¬ versales extrêmement fines, visibles seulement marginalement, s’étendant jusqu’au niveau de l'anus. Les « baguettes œsophagiennes » ne sont pas distinctes, mais on voit que la partie antérieure du corpus œsophagien, sur une longueur d’environ 78 n, a une structure différente de celle de la partie postérieure, plus longue (environ 154 n). Il y a un sac impair, globuleux, annexé à la vulve. La queue se rétrécit brusquement, formant une pointe courte. Discussion. — Le genre Rhigonema N. A. Cobb 1898 a été révisé par L. Travassos et G. R. Kloss en 1960. Ces auteurs y ont admis 7 espèces : brevicolle N. A. Cobb 1898, infecta (J. Leidy 1849), J. R. Christie et N. A. Cobb 1927, truncatum P. Artigas 1926, nigella L. J. Thomas 1931, longicaudalum R. Ph. Dollkus 1952, alvarenzoi L. Travassos et G. R. Kloss 1960. La première de ces espèces est australienne, la 2 e et la 4 e de l’Amérique du Nord, les quatre autres du Brésil; donc aucune africaine. Aucune $ de ces 7 espèces ne présente des dimensions et une forme de prolongement caudal qui corresponde à notre espèce congolaise, nous considérons donc celle-ci comme nouvelle. Dudekemia travassosi n. sp. (Fig. 27, 28 et 29) Matériel de la collection. — 1 $ et 4 Ç de l’intestin île Spiroslreptus ibanda Silvestri. Dimensions du spécimen-type Ç (mm) : Longueur totale. 3,3 Largeur. 0,23 Distance de l’extrémité antérieure à la vulve 1,82 Distance de la vulve à l’extrémité postérieure 1,48 Longueur de la queue (depuis l’anus). 0,166 Praecorpus œsophagien, longueur. 0,065 Praecorpus œsophagien, largeur. 0,101 Corpus œsophagien, longueur. 0,221 Corpus œsophagien, largeur. 0,111 Bulbe œsophagien, longueur. 0,096 Bulbe œsophagien, largeur. 0,132 Œufs.65 X 91 p Il n’y a pas de sac impair annexé à la vulve. Source : MNHN, Paris NÉMATODES DE MYRIAPODES 149 Dimensions du spécimen-type ^ (mm) : Longueur totale. 3,2 Largeur. 0,154 Longueur de la queue. 0,157 Longueur totale de l’œsophage. 0,20 Diamètre du bulbe. 0,080 Spiculé droit. 0,351 Spiculé gauche. 0,325 Source : MNHN, Paris 150 ROBERT PH. DOLLFUS Chez le comme chez la $, il n’y a ni pilosité, ni striation cuticulaire. L’extrémité distale des spiculés n’est pas recourbée. Discussion. — Dans leur révision du genre, L. Travassos et G. R. Kloss (1960, p. 260) ont admis 7 espèces : multispinosa P. Artigas 1930 (géné- rolype), multipapillala (K. 1. Skrjabin 1916) P. Artigas 1930, robusta (A. C. Walton 1927), brevicaudala P. Artigas 1930, insularis .1. M. Ruiz Même espèce et même provenance que pour la fl|{. 27. Extrémité antérieure d’une ? à maturité. et E. Coelho 1956, rulhi L. Travassos et G. R. Kloss 1960, neyro 1 (K. S. Singh 1955). Les 1 er , 4 e , 5 e et 6 e proviennent du Brésil, la 2 e l’Afrique orientale britannique, la 3 e des Etats-Unis d’Amérique, la 7 e de l’Inde. Mon espèce du Congo ne correspond à aucune de ces 7 espèces, j e la considère comme nouvelle. Source : MNHN, Paris NÉMATODES DE MYRIAPODES 151 Même espèce et même provenance que pour les flg. 27 et 28. Région postérieure d’un Source : MNHN, Paris ROBERT PH. DOLLFUS Ruizia klossae n. sp. (Fig. 30, 31 et 32) Matériel de la collection. — 2 $ et 3 ? de l’intestin d'Oxydestnus sicarius Attems. Dimensions du spécim i-type ? (mm) : Longueur totale. Largeur maximum. Œsophage, longueur. Œsophage, largeur de la dilatation antérieure Œsophage, largeur maximum. Bulbe. 0,121 Distance de l’extrémité antérieure à l’anneau nerveux . Distance de l’extrémité antérieure au pore excré¬ teur . Distance de l’extrémité antérieure à la vulve Distance de la vulve à l’anus. Queue, depuis l’anus. Œufs. 08x86, 70,6—72,5 3,32 0,305 0,269 0,081 0,087 0,096 0,121 0,269 env. 2,111 1,35 0,101 91 |x Il n’y a pas de sac impair annexé à la vulve. L’extrémité postérieure de la 9 est brusquement arrondie et le prolongement caudal très court. Dimensions du spécimen-type (mm) Longueur totale. 2,6 Largeur. 0,221 Œsophage, longueur. 0,226 Œsophage, largeur de la dilatation antérieure . 0,075 Œsophage, largeur maximum. 0,109 Bulbe. 0,096 X 0,106 Queue, depuis l’anus. 0,137 Spiculés (supposés rectilignes). 0,250 L’extrémité postérieure du J est brusquement arrondie, comme celj e de la 9- L’extrémité distale des spiculés est recourbée. Je n’ai pas vu o gubernaculum. Chez la 9. comme chez le J, il n’y a ni pilosité, ni striati° n cuticulaire. Discussion. — Deux caractères m’ont amené à attribuer cette espèÇ e au genre Ruizia : 1° les spiculés présentent une crête longitudinale; 2° tête est entourée d’une légère saillie, ce que L. Travassos et G. R. Ki-° sS (1960, p. 246, 247) appellent « uma saliência umbelliforme » et « formaÇ*® cuticular umbelliforme apos os labios ». Cette légère saillie n’est pas marquée chez tous les individus, mais elle est observable aux f° r grossissements. Source : MNHN, Paris NÉMATODES DE MYRIAPODES 153 Source : MNHN, Paris 154 ROBERT PH. DOLLFUS Dans Ruizia L. Travassos et G. R. Kloss 1959, ils ont placé 10 espèces : longicauda (L. Travassos et G. R. Kloss 1959), L. Travassos et G. R. Kloss 1959; acuminata (J. (J’Udekem 1859); falcala (P. Artigas 1926), L. Travas¬ sos et G. R. Kloss 1960; subulala (P. Artigas 1926), L. Travassos et G. R. Kloss 1960; inermis (P. Artigas 1930), L. Travassos et G. R. Kloss 1960; ylabra (R. Ph. Dollfus 1952); longispicula (L. Travassos et Môme espèce et môme provenance que pour la flg. 30. Extrémité antérieure d’une 9. G. R. Kloss 1959), L. Travassos et G. R. Kloss 1960; soorelama L- vassos et G. R. Kloss 1960; aguirrci L. Travassos et G. R. Kloss i960. chanaae L. Travassos et G. R. Kloss 1960. Une seule de ces espèces es européenne et a été trouvée en Belgique; les 9 autres sont brésiliennes. Aucune de ces espèces n’a des spiculés et un prolongement caudal d même forme, je considère donc l’espèce congolaise comme nouvelle. Source : MNHN, Paris NÉMATODES DE MYRIAPODES Fio. 32. Même espèce et même provenance que pour les fig. 30 et 31 Région postérieure d’un 3 . Source : MNHN, Paris ROBERT PH. DOLLFUS 156 Famille THELASTOMATIDAE (L. Travassos 1929) B. G. Chitwood et M. B. Chitwood 1933 La classilication de cette famille a été récemment révisée par G. R. Kloss (1960, p. 52-54), qui y a admis 9 sous-familles : Thelaslomalinae (L. Travas¬ sos 1929), Blatticolinae G. R. Kloss 1960, Roberliinae L. Travassos et G. R. Kloss in G. R. Kloss 1960, Hammerschmidlellinae G. R. Kloss i960, Protrelloidinae B. G. Chitwood 1933, Binematinae K. I. Skrjabin et N. P. Schikhobalova 1951, Gryllophilinue G. R. Kloss 1959, Gyoryiinaz G. R. Kloss 1959, Cameroniinae, G. R. Kloss 1959. Les sous-familles Lepidonematinae (L. Travassos 1920), Hyslrigna- lliinae L. Travassos 1920, Aorurinae A. C. Walton 1927 ont été exclues des Thelaslomalidae et placés dans des familles séparées : Lepidonemalidae (L. Travassos 1920) R. Ph. Dollfus 1952, Hystrignalhidae L. Travassos et G. R. Kloss 1958, Aoruridae K. 1. Skrjabin et N. P. Schikhobalova 1951- Des parasites de Myriapodes ont été placés dans 2 des 9 sous-famille 8 ci-dessus mentionnées de Thelaslomalidae : 1° Thelaslomalinae : genres Thelastoma J. Leidy 1849 incl. Bulhoesio .1. Schwenck 1926 (1); Aorurus J. Leidy 1849, Severianoia J. Schwenck 1926; Cephalohelhts N. A. Cobb 1920; Johnstonia M. A. Basir 1956; Fonlonema B. G. Chitwood 1930; Travassosinema P. N. Rao 1958. D’accord avec G. R. Kloss (1960, p. 53), je conserve Fonlonema dans la sous-famille Tlialeslomalinae, mais Kwald Leibersperger (1960, p- 5l> 133) l’a placé dans la famille Oxyuridae Th. Sp. Cobbold 1864, comme M. A. Basir (1956, p. 73). 2° Hammerschmidliellinae : genre Hammerschmidliella (1 espèce : H. " ,a ' nolari P. N. Rao 1958). Jusqu'à présent, 15 espèces parasites de Myriapodes ont été attribuées au genre Thelastoma : T. allenualnm .1. Leidy 1849. T. labialum J. Leidy 1850. T. pachyjuli (C. Parona 1896), L. Travassos 1929. T. longicaiidalnm (A. Meyer 1896), K. I. Skrjabin 1923 (considéré comme un Schwenkiella par M. A. Basir 1958, p. 15). T. plerolon R. Ph. Dollfus 1952. T. ornala K. S. Singh 1955. T. spicalum (N. A. Cobb 1929), M. A. Basir 1956. (I) L® sous-genre Tlietaslomellnm N. A. Cobb (1929, p. 283-286) semble avoir été abandonné- Source : MNHN, Paris NÉMATODES MYRIAPODES 157 T. bulhoesi-dollfusi J. M. Ruiz et R. Coelho 1956 (1). T- sp. S. A. Hausman 1958. T. indica P. N. Rao 1958. T. rovinjense Ew. Leibersperger 1960. 7'. dollfusi G. Osche (in lilteris) (parasite de Spiroslreptinae). T. sp. G. Osche (in litleris) parasite de Sphaerolherium ). 7’- galliardi R. Ph. Dollfus 1952 (considéré comme un Cephalobellus par M. A. Basir 1956, p. 28). T 1 , glomericola R. Ph. Dollfus 1952 (considéré comme un Severianoia Par M. A. Basir 1956, p. 32). Les autres espèces de Thelasloma sont parasites de Blattoïdes, d’un Lépidoptère, de Coléoptères. Thelastoma sp. A (Fig. 33, 34 et 35) Matériel de la collection. — Environ 20 individus, tous $, de l’intestin d’un Rhamphidarpe sp. (prope dorsosulcata Carl.). Dimensions (mm) : Longueur totale. Largeur . Tête. 0,00831 x Corpus œsophagien, longueur. Corpus œsophagien, largeur. Isthme œsophagien, longueur. Isthme œsophagien, largeur. Bulbe. 0,086 X Distance de l’extrémité antérieure au milieu de l’anneau nerveux. Distance de l’extrémité antérieure à la vulve. Distance de l’extrémité antérieure à l’anus. . Distance de l’extrémité antérieure au pore excréteur. Queue. Œufs utérins.env. 0,060 X 1,83133 0,215 0,01385 0,259 0,031 0,0259 0,031 0,086 0,147 0,746 1,13133 0,310 0,70 0,047 ti (1) C'est cette espèce que j'avais décrite comme Thelasloma bulhoesi (Magalhaes 1900), “ “Près une $ trouvée elle/, un Oi/mnoslreptus du Brésil; mais ce n'était pas l'espèce de Magalhaes, Parasite de l'eriplanela. Des différences ont été notées par J. M. Ruiz et E. Coelho (1956, p. 55) ** ®e* auteurs ont appelé l'espèce que j'ai décrite • Th. bulhoesi-doll/usi ■; ils l'ont identifiée chez ™eptunobolus hogei Schubart, de Ilha da Queimada Grande (Sao Paulo. Brasil) et ont donné une description de la $ (M. Ruiz et E. Coelho 1956, p. 54-57, pi. I, 11g. 1. 4, 6, pl. IV, flg. 14 et 16) comparativement à celle de l'espèce de Magalhaes, qu'ils ont retrouvée, chez des Periplanela aniericnna Fia. 36. Thelastoma sp. B, de l’intestin de Rhamphidarpe aloysii-sabaudiae Sii.vestki. Source : MNHN, Paris NÉMATODES DE MYRIAPODES 161 s étendant jusqu’à la mi-hauteur du premier segment post-céphalique. Corpus œsophagien cylindrique, se continuant avec délimitation nette Par un isthme court, (goulot du bulbe) de même diamètre. Il n’y a pas de constriction séparant le goulot du bulbe. Celui-ci est moins large que la nu-largeur du corps à son niveau, il contient un puissant appareil masti¬ cateur. L’extrémité antérieure de l’intestin est beaucoup plus large que le nulbe, son extrémité postérieure, atténuée, est environnée de glandes anales. L’anneau nerveux est très légèrement en avant de la mi-distance entre •extrémité antérieur et le bulbe. Le pore excréteur est à peu près au niveau uu centre du bulbe. Appareil génital amphidelphe. Vulve située un peu en arrière de la Mi-longueur du corps, y compris la queue. 11 n’y a pas d’œufs à complète Maturité. Discussion. — D’après les proportions, l’emplacement de la vulve e t la forme du prolongement caudal, il semble que cette espèce soit nouvelle. Thelastoma delphyhystera n. sp. (1) (Fig. 37 et 38) Matériel de la collection. — 2 $ au début de la maturité, de Mtestin d’un Plagiodesmus occidentalis tuberosus Attems. Dimensions de la Ç figurée (mm) : Longueur totale. 1,93 Largeur. 0,25 Corpus œsophagien, longueur. 0,398 Corpus œsophagien, largeur. 0,026 Isthme (goulot du bulbe), longueur. 0,025 Bulbe, diamètre. 0,086 Distance de l’extrémité antérieure à la vulve. . 1,20 Distance de la vulve à l’anus. 0,1125 Longueur de la queue depuis l’anus. 0,642 Œuf. 0,106 X 0,0758 Description. — Caractères généraux du genre dans son acception Actuelle. Cuticule annelée presque jusqu’au niveau de l’anus. Démarcation ^s nette entre l’isthme et l’œsophage, aucune démarcation entre le bulbe l’isthme. Vulve dirigée antérieurement et située très loin en arrière au Milieu du corps, non compris la queue. Discussion. — Cette espèce se distingue de toutes les autres appar¬ iant à Thelastoma par la position de la vulve à une faible distance en av ant de l’anus. La vulve n’est évidemment pas aussi rapprochée de l'anus <1) ffie'Sfji. ■: UïTipos.a.ov, qui est en arrière. Source : MNHN, Paris 162 ROBERT PH. DOLLFUS Fio. 37. Extrémité antérieure de la $ de 1® lig. 37. Fio. 37. Thelasloma ilelphyhyslera n. sp-> ^ l'intestin dc Plagiodesmiis oC denlalis tuberosus Attems. Ç au début de la maturité. Source : MNHN, Paris ÉMATODES E MYRIAPODES 163 que chez Aorurus subcloatus J. R. Christie 1931 et Aorurus insularis J- M. Ruiz et E. Coelho 1957 (1), mais elle est plus rapprochée que chez Thelasloma indica P. B. Rao 1958, qui est, croyons-nous, l’espèce du genre qui, parmi celles jusqu’à présent décrites, a la vulve loin en arrière de la roi-longueur du corps, non compris la queue. Famille AORURIDAE K.I. Skrjabin et N. P. Schikhobalova 1951 Cette famille a été révisée par L. Travassos et G. R. Kloss (1958, P- 27-30), G. R. Kloss (I960, p. 55); puis, en 1961 (p. 1-3, 11), G. R. Kloss a un peu modifié sa classification de 1960, en éliminant Coronostoma P. N. Rao 1958 pour le placer dans une famille séparée : Coronoslomatidae G. R. Kloss La famille comprend actuellement 2 sous-familles : 1° Aorurinae A. C. Walton 1928 avec les genres Aorurus J. Leidy 1849 et Aoruroides L. Travassos et G. R. Kloss 1958; 2° Philippinemalinae G. R. Kloss I960 avec le seul genre Philippinema G. R. Kloss 1960, créé pour Leidy- nema nocalum B. G. Chitwood et M. B. Chitwood 1934. Sous-famille AORURINAE A. C. Walton 1928 Aorurus diplopodicola n. sp. (Fig. 39) Matériel de la collection. — 1 ? à maturité de l’intestin d’un Playiodesmus occidentalis luberosus Attems. Dimensions (mm) : Longueur totale. 2,273 Largeur maximum. 0,29 Œsophage antérieur, longueur. 0,086 Œsophage antérieur, largeur maximum. . . . 0,071 Longueur goulot du bulbe + bulbe. 0,101 Largeur du goulot. 0,0355 Largeur du bulbe. 0,066 Distance de l’extrémité antérieure à la vulve . . 1,030 Distance de la vulve à l’anus. 0,535 Queue depuis l’anus. 0,708 Œufs . . 0,0508 X 0,0355-0,0406 et 0,0559 X 0,0355 (1) La date 1957 est donnée par L. Travassos et G. R. Ki.oss (1958, p. 29). Source : MNHN, Paris 164 ROBERT PH. LFUS de l’intestin de Aorurus diplopodicola n. sp. Plagiodesmus occidentalis luberosus Attems. ? à maturité. Source : MNHN, Paris NÉMATODES DE MYRIAPODES 165 Description. — Caractères généraux des femelles du genre, compris dans son acception actuelle. Il n’y a pas de délimitation entre le bulbe et le goulot du bulbe. La vulve est orientée en direction antéro-dorsale et située très peu en arrière du 2 e tiers de la longueur du corps, non compris la queue. Le prolongement caudal est très long, un peu plus du tiers de la longueur totale. Discussion. — Depuis la révision de L. Travassos et G. R. Kloss (1958, p. 27-30), le genre Aorurus comprend seulement 3 espèces : le géné- rotype agilis J. Leidy 1849 (retrouvé et redécrit par G. R. Kloss 1961, P- 11, pl. I, fig. 1-2) (1), insularis J. M. Ruiz et E. Coelho 1957; subcloatus J- R. Christie 1931. Les deux premières sont parasites de Diplopodes, la 3 e d’une larve de Scarabéide du genre Osmoderma ; ce sont des espèces seulement néarctiques. Notre espèce congolaise se distingue immédiatement par la position de la vulve, très antérieure en comparaison de celle qu’elle occupe chez les autres espèces. (1) B. H. Ciutwood et M. B. Chitwood (1934, p. 387) et J. R. Christie (1928, p. 67) av aient placé subcloatus en synonymie d'agile, mais L. Travassos et G. R. Kloss (1958, p. 27-28) ° n t rejeté cette synonymie. Source : MNHN, Paris Source : MNHN, Paris BIBLIOGRAPHIE "•26 Artigas (Paulo). — Nematoides de Invertvbrados, I-IV. liuletim biologie o, Sao Paulo, rase. 1 (7.9.1926), p. 1-13, flg. 1-25; Tasc. 2 (15.10.1926), p. 38-44, flg. 1-9; rase. 3 (15.11.1926), p. 59-71, flg. 1-15; Tasc. 4 (24.12.1926), p. 97-110, flg. 1-16. 1927 Artigas (Paulo). — N'eniatodeos de Invertebrados, V. Holelim biologico, Sao Paulo, rase. 10 (15.12.1927), p. 209-211, 6g. 1-2. 1928 Artigas (Paulo).— Nematodeos de Invertebrados, VI. Holelim biologico, Sao Paulo, fasc. 12 (10.7.1928), p. 71-75, lig. 1-3. 1930 Artigas (Paulo). — Systematica dos nematoideos dos arthropodes. These de Douloramenta. Fac. de Medieina de Sao Paulo, 20.12.1929, p. 1-113, pl. I-XLV. 1930 Artigas (Paulo). — Nematoides dos gencros fihigonema Cobb, 1898 e Dudekemia n. gn., (Ncmatoda Rhigonemidae n. n.). Memor Inslit. Oswaldo Cruz, t. XXIV, Tase. 1, agoslo 1930, p. 19-30, pl. 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