MEMOIRES DU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE NOUVELLE SERIE Série A, Zoologie TOME XXXII FASCICULE 3 (et dernier) Jean-Jacques CURGY APPARITION ET SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION DES MEMBRES CHEZ LES MAMMIFÈRES PARIS ÉDITIONS DU MUSÉUM 38, rue Geoflroy-Saint-Hilaire (V«) Source : MNHN, Paris é ’o™ge sur la Genette est très ClS èt ku Chat SP ’ liSteS SUiVant ossifier. — Ordre d’apparition des points tertiaires : - Scaphoïde 2 (signalé chez le Chat). - Tubérosité calcanéenne. 4° MÉTAPODE ET ACROPODE : a) A l'intérieur d'un rayon donné : — Ordre d’apparition des points primaires : - Métapodiens (diaphyses) ) Main du Chat. - Phalanges distales ) Main et Pied du Chien. - Phalanges proximales (diaphyses) ) p ie d du Chien - Phalanges moyennes (diaphyses) ) et du Chat. — Ordre d’apparition des points secondaires : - Métapodiens (épiphyses) ) - Phalanges proximales (épiphyses) > Main et Pied - Phalanges moyennes (épiphyses) ) du Chat - Pour établir ces séquences nous n’avons considéré que les rayons prin¬ cipaux. Les éléments des rayons extrêmes sont en général en retard par apport aux rayons 2, 3 et 4 et sont susceptibles de prendre des places mtterentes dans cette séquence. (1) Ces deux os apparaissent pratiquement ensemble, mais dans cet ordre. Source : MNHN, Paris 184 JEAN-JACQUES CURGY b) Ordre d’apparition des rayons : Cet ordre est valable pour les diaphyses et les épiphyses. Rayons 2, 3, 4 Rayon 5 Rayon 1 En fonction des renseignements dont nous disposons, on ne peut que supposer l’avance du 3 e rayon sur le 4 e et le 2 e . La précocité du métatarsien 3 du Chat est un fait en faveur de cette hypothèse. Le 5 e rayon est souvent en retard, mais peut apparaître en même temps que les trois précédents. Le 1 er rayon, lorsqu’il existe, apparaît toujours en dernier. c) Ordre d'apparition des sésamoïdes de la main et du pied : — Sésamoïdes ventraux à l’articulation métapode-phalange proximale. — Sésamoïdes dorsaux à l’articulation phalange proximale- phalange moyenne (1). Les sésamoïdes appartenant aux rayons médians (3 et 4) marquent une légère avance sur ceux des rayons latéraux (2 et 5). L’ordre d’apparition des rayons s’applique également à leurs sésamoïdes. G. — CONCLUSIONS — Maturité de l'ossification à la naissance. Chez les Carnivores, peu de centres apparaissent pendant la vie intra- utérine. Ces animaux possèdent à la naissance pratiquement tous leurs points diaphysaires. Le calcanéum et l’astragale sont déjà visibles (sauf chez l’Ours, Pétri, 1935) et le Chat montre un centre épiphysaire dans l’extrémité proximale de l’humérus. Tous les autres noyaux : épiphyses, carpiens, le reste des tarsiens et les sésamoïdes s’ossifient après la naissance. Il semble donc exister un rapport entre la faible maturité squelettique et le comportement nidicole des Carnivores à la naissance. — Comparaison entre les membres pectoral et pelvien. La différence entre la date d’apparition d’un point donné du membre pectoral et celle de son correspondant pelvien n’est pas générale. Lorsqu’elle existe, c’est toujours le membre antérieur qui se trouve en avance sur le postérieur. (1) Signalés chez le Chien seulement. Source : MNHN, Paris APPARITION ET SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION 185 — Variations sexuelles de l'ossification : ..„, Habiî < i961 > cit - VAN Wagknen et Asling (1964) ne trouve aucune Gilierence sexuelle chez les Chiens nouveau-nés. Cependant, d’après Pom- Riaskinskv-Kobozieff et coll. (1954) : le mile est plus précoce que la lemelie. Les Epagneuls bretons mâles possèdent leurs points d'ossification environ deux Jours plus tât que les femelles (au moins en ce qui concerne 'es centres carpiens). — Variations individuelles de l’ossification : Chez les Chiots d’une même portée de Bergers allemands, des écarts , 2 ou 3 j° urs sont possibles, mais l’ordre d’apparition n’est pas changé. Les sujets étaient pourtant d’une grande homogénéité génétique puisqu’il s agissait d’un croisement d’une mère et de son fils. (Pomriaskinsky- Kobozieff et coll., 1954). — Variations raciales de l'ossification : Les auteurs précédents ne signalent aucune différence entre les dates d apparition des centres de la main du Cocker et du Berger allemand. Lhez 1 Epagneul Breton l’évolution est semblable jusqu’à la naissance et pendant les premiers jours, puis on note un retard des nouveaux centres. l ossification simultanée de plusieurs points permet par la suite de combler ce retard. Il existe bien des variations de dates absolues d’apparition des centres, mais non d’ordre. Cependant une exception : le trapèze apparaît avant le semi-lunaire et 1 unciforme chez l’Epagneul breton, après ces deux os chez le Berger allemand et le Cocker. D’apres Bressou et coll. (1957), l’ordre d’apparition des points d’ossi- cation du pied est à peu près le môme chez ces trois mêmes races de Chien. Neanmoins, il existe un très léger retard des points chez le Cocker et Epagneul breton par rapport au Berger allemand. — Influence de l’alimentation : D’après Pomriaskinsky-Kobozieff (1954), des Chiens élevés au lait I e vache montrent par rapport aux Chiens de la même portée élevés par eur mère un retard notable de l’ossification de la main. Bressou et coll. (1957) °nt fait une constatation identique sur deux Chiots sevrés au deuxième jour et nourris au lait de vache. Source : MNHN, Paris Source : MNHN, Paris CHAPITRE II ONGULÉS A. — INTRODUCTION Nous n’avons pu établir que 4 tableaux synthétiques (n° s III à VI) Watreemem complets des dates d’apparition des points d'ossification chez les Ongulés : tableaux relatifs au Porc, au Bœuf, à l'Ane et au Cheval Les ouvrages consultés apportent cependant quelques indications sur a autres animaux. ORDRE D’APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION U commentaire ci-dessous est établi à partir des dates des synthétiques précédents. En outre, dans la mesure du possible gnements sur le Mouton et la Chèvre, le Chamois, le Zèbre et y ont ete intégrés. Ils font l’objet d’une mention spéciale. 4 tableaux des rensei- l’Éléphant 1° ZONOSQUELETTE : fl) Ceinture pectorale : — Ordre d’apparition des points primaires : - Scapula (point principal). - Point coracoïdien principal. la — L’ordre est identique chez la Chèvre — Les tableaux consultés ne signalent clavicule. et le Mouton, pas l’ossification de Source : MNHN, Paris 188 JEAN-JACQUES CURGY — Ordre d’apparition des points secondaires et tertiaires : Point glénoïdien. Point spinal. — Le premier est signalé chez le Cheval et l’Ane seulement : Küpfer (1931) l’appelle : point coracoïdien 2. — Le second est signalé chez le Cheval où il est controversé; on l’indique parfois chez le Porc. b) Ceinture pelvienne : — Ordre d’apparition des points primaires : - Ilion (point principal). - Ischion (point principal). - Pubis (point principal). — L’ordre est identique chez la Chèvre et le Mouton. — Chez l’Éléphant le pubis est également le dernier os principal à apparaître. — Ordre d’apparition des points secondaires et tertiaires : - Tubérosité ischiatique \ ,, ,, ... , Cheval. - Crête iliaque ' — L’ordre est identique chez la Chèvre et le Mouton. — Chez le Cheval il a été indiqué un os acétabulaire apparaissant après l’ischion et avant le pubis. 2® STYLOPODE ET ZEUGOPODE : a) Membre pectoral : — Ordre d'apparition des points primaires : - Humérus (diaphyse) ) - Radius (diaphyse) j f Cheval-Ane-Porc. - Cubitus (diaphyse) I Bœuf ) J Bœuf j Ordre d’apparition des points secondaires : Cheval et Ane : - Dislum radial j - Distum huméral ' ne ( - Proximum huméral \ - Proximum radial | - Distum cubital ( - Proximum cubital - Distum cubital - Proximum cubital Proximum huméral Bœuf et Porc : Source : MNHN, Paris APPARITION SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION L epiphyse inférieure du cubitus semble manquer chez les Solipèdes h l,, é ’ . elle donne un cond y le q ui s e soude au radius à 2 ou 3 mois, mais aont la limite reste longtemps visible. Ce condyle s’articule sur le pyramidal, * existence de l’un justifiant celle de l’autre (Lesbre, 1897). — Ordre d’apparition des points tertiaires : - Grande tubérosité. - Épitrochlée , - Épicondyle ! Porc > Cheval - Solipèdes ESBRE ^ I897 ^ Conteste 1,existence du Point épicondylien chez les — Le rang d’apparition des points tertiaires par rapport aux points secondaires est des plus variables. b) Membre pelvien : — Ordre d'apparition des points primaires : ( - Fémur (diaphyse) ) t - Tibia (diaphyse) j Porc - Péroné (diaphyse) ) — Chez le Bœuf le tibia est légèrement en retard sur le fémur. , , Le Péroné est inconstant et rudimentaire chez le Bœuf, la Chèvre le Mouton, l’Ane et le Cheval. — Ordre d'apparition des points secondaires : Cheval et Ane : - Distum fémoral - Proximum tibial ) - Distum tibial ) Cheval. - Proximum fémoral. | - Proximum péronéal (plus la diaphyse parfois). I - Distum péronéal (malléole externe du tibia). Bœuf : Porc : - Distum tibial - Distum fémoral - Proximum tibial - Proximum fémoral - Distum péronéal (os malléolaire) - Distum tibial - Distum fémoral - Proximum tibial - Distum péronéal - Proximum fémoral - Proximum péronéal. Les séquences des Artiodactyles diffèrent largement de celle des Périsso- nactyles, cependant le retard des épiphyses péronéales est général. Mémoires do Muséum. — Zoologie, t. XXXII 13 Source : MNHN, Paris 190 JEAN-JACQUES CURGY — Ordre d’apparition des points tertiaires : l - Grand trochanter. ( - Tubérosité antérieure. - Petit trochanter (signalé chez le Bœuf). Le grand trochanter et la tubérosité antérieure apparaissent en même temps que le proximum fémoral chez le Cheval; en même temps que le distum tibial chez l’Ane; après le proximum fémoral chez le Porc; après l’os malléolaire chez le Bœuf. 3» BASIPODE : a) Carpe : — Ordre d'apparition des points d’ossification : Cheval et Ane . - Scaphoïde - Semi-lunaire j - Pisiforme - Pyramidal - Trapèzoïde - Grand os - Unciforme ) ! - Trapèze (inconstant). Ane Ane Cheval. Bœuf : ( - Unciforme i - Pyramidal - Scaphoïde - Grand os - Semi-lunaire - Trapèzoïde - Pisiforme Porc : I - Unciforme ) - Pyramidal j - Scaphoïde ' - Semi-lunaire j - Grand os ( - Trapèzoïde - Pisiforme - Trapèze. Chez les Périssodactyles la simultanéité de l’ossification de nombreux os du carpe est remarquable. b) Tarse : — Ordre d’apparition des points primaires : - Calcanéum. - Astragale. - Cuboïde. Source : MNHN, Paris APPARITION ET SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION 191 l’Ane. - 8 e os tarsien (signalé chez le Porc). — Kostyra (1951) a trouvé chez 9 porcs sur 42 étudiés, non pas 7 os tarsiens, mais 8. D’après Kostyra, il est possible que le 8 e os tarsien soit un « survivant », soit de l’os central 3 (os larsi centrale 3), soit de l’os central 4 (os tarsi centrale 4) ou encore qu’il se forme par soudure de ces deux os. — Chez l’Éléphant le calcanéum est le premier à s’ossifier. On voit déjà le calcanéum et l’astragale sur une radiographie d’un fœtus de Chamois âgé de 3 mois et demi. Chez le Mouton et la Chèvre, le cunéiforme interne est le dernier à s’ossifier. - Naviculaire ) - Cunéiforme externe ) - Cunéiforme médian ) - Cunéiforme interne 1 l’inverse chez !.. p »rc. — Apparition du point tertiaire : La tubérosité calcanéenne est le seul point d’insertion musculaire du tarse, elle apparaît : chez le Cheval : après le cunéiforme externe; chez l’Ane : en même temps que les cunéiformes interne et médian; chez le Bœuf : après les cunéiformes interne et médian; chez le Porc : après les trois cunéi¬ formes. 4° MÉTAPODE ET ACROPODE : a) A l'intérieur d'un rayon donné : — Remarque préliminaire : Chez les Ongulés de nombreux rayons sont réduits. Nous n’envisageons donc dans ce paragraphe que les doigts principaux. — Ordre d’apparition des points primaires : - Métapodiens (diaphyses). ) - Phalanges distales (léger retard chez le [ Main(l). Porc, la Chèvre et le Mouton). \ - Phalanges proximales (diaphyses). - Phalanges moyennes (diaphyses). — Cette séquence se vérifie chez la Chèvre et le Mouton. (1) Pratiquement ensemble dans le pied du Porc. Source : MNHN, Paris 192 JEAN-JACQUES CURGY — Ordre d’apparition des points secondaires : - Métapodiens (épiphyses) Main et - Phalanges proximales I Pied du (épiphyses) / Main de l’Ane Bœuf > - Phalanges moyennes \ et du Porc \ Pied du (épiphyses) Porc. b) Ordre d'apparition des rayons : — Chez le Cheval et l’Ane, l’ordre est le suivant : Rayon 3. Rayons 2, 4 (simultanément). Cet ordre concerne les diaphyses et les épiphyses des métapodes de l’Ane. Chez le Cheval, les diaphyses des métapodiens 2, 3 et 4 sont signalées en même temps. Les épiphyses des métapodiens 2 et 4 ne sont pas indiquées par Küpfer (1931) (sauf l’épiphyse distale inconstante du quatrième méta¬ tarsien). — Chez le Bœuf et le Porc, l’ordre d’apparition est le suivant : Rayons 3, 4 Rayons 2, 5. Cet ordre concerne les diaphyses et les épiphyses. Ceci est net chez le Porc où les doigts 2 et 5 sont constants mais réduits par rapport aux deux doigts principaux (3 et 4). Chez le Bœuf, Küpfer cl Schinz (1933) ne signalent que la diaphyse du cinquième métacarpien, elle s’ossifie effec¬ tivement plus tard que celles des métacarpiens 3 et 4. c) Ordre d'apparition des sésamoïdes de la main et du pied : — Sésamoïdes ventraux (1 paire) à l’articulation méta- \ p . j podio-phalangienne. / ‘J® — Sésamoïdes ventraux (1 seul) à la seconde articulation ( Bœu f inter-phalangienne. ) C. — CONCLUSIONS A la simple lecture des tableaux on est frappé par le petit nombre des centres chez ces animaux pourtant de grande taille. Source : MNHN, Paris APPARITION ET SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION 193 — Maturité de l'ossification à la naissance. La plupart des points d’ossification sont apparus à la naissance. L Ane se trouve probablement le plus en avance : il ne lui manquerait que deux points d’ossification d’après Pétri (1935). Notre tableau en indique cependant plus : la malléole externe (épiphyse distale du péroné) et les épiphyses distales des métapodiens 2 et 4. Le Zèbre semble partager celte première place avec l’Ane (1). Viennent ensuite le Porc, la Chèvre et le Bœuf, chez qui, d’après Pétri, jl ne manque que trois centres d’ossification. Nous citons cependant chez le Bœuf : la crête iliaque et la tubérosité ischiatique, le petit trochanter du fémur (seul Lesbre, 1897, le cite), enfin les petits sésamoïdes de la main et du pied. Plusieurs autres points apparaissent aussi un jour après la naissance. D’après Lesbre (1897) l’ossification de l’Agneau nouveau-né est aussi avancée que celle du Biquet nouveau-né. Chez le Porc, le nombre des points d’ossification non présents à la naissance nous semble encore Plus élevé. Enfin vient le Cheval, chez qui 7 centres seraient absents (Pétri); or, on peut citer d’après le tableau au moins : la crête iliaque et la tubérosité ischiatique, la diaphysc et l’épiphyse proximale du péroné (lorsqu’elles existent), la malléole externe (épiphyse distale du péroné) les cunéiformes interne et médian (Küpfer, 1931), les petits sésamoïdes. D’autres centres sont même susceptibles d’apparaître après la naissance. Osman Hill (1938) a radiographié non un éléphanteau nouveau-né, ijiais un fœtus d’environ 12 mois, il affirme cependant que l’ossification des membres progresse moins vite chez cet animal que chez les autres Ongulés, toujours d’après cet auteur, le rythme des processus d’ossification se r approche de ceux de l’Homme. Les nouveau-nés des Ongulés, à la suite d’une évolution rapide de 'ossification intra-utérine possèdent donc pratiquement tous les points a ossification principaux. A la naissance, le Poulain, l’Anon, le Veau, Agneau et le Biquet se tiennent debout, marchent et peuvent éventuel- ement manger de l’herbe. Il semble donc y avoir une relation entre l’état de l’ossification et le comportement nidifuge. — Comparaison entre les membres pectoral et pelvien : D’une façon générale le membre pelvien est moins précoce que le membre pectoral, Krüger (1958) l’a déjà signalé. Mais nous avons rencontré quelques exemples du cas inverse où le pied se trouve en avance sur la main (métapode et acropode). (I ) A la suite d’une comparaison ci n A Tx n ’ Un et lln Poulain nouveau-nés. plusse eX a 6 v A 0n . °ssHlcation intra-utérine du Zèbre se rapproche beaucoup Se ï a d H ce " e ,. dt \! Anc - que de celle du Cheval. Les différences ne proviennent donc pas ét a n? domestication, elles sont peut-être en rapport avec l’évolution, l’Ane et le Zèbre l «nt des Equidés plus primitifs que le Cheval. Source : MNHN, Paris 194 JEAN-JACQUES CURGY — Variations sexuelles de l'ossification : Chez le Mouton, Smith (1956) (cit. van Wagenen et Asling, 1964) en étudiant des fœtus jumeaux et triplés a noté une avance des femelles sur les mâles. Cependant lorsqu’ils sont de longueurs différentes le plus grand possède le plus de centres d’ossification. Nous n’avons pas de renseignements sur les différences individuelles et raciales concernant l’ossification chez les Ongulés. Le problème des régressions osseuses ne sera pas traité ici. En comparant les différentes séquences d’apparition des centres d’ossi¬ fication chez les Ongulés, il semble bien qu’il existe une certaine unité au sein des Périssodactyles d’une part, au sein des Artiodactyles d’autre part. Source : MNHN, Paris CHAPITRE III RONGEURS A. — INTRODUCTION Le terme « Rongeur » est pris dans son sens le plus large, puisque nous envisageons dans ce chapitre le Lapin appartenant aux Lagomorphes, et de vrais Rongeurs, tels que le Rat, la Souris, le Hamster et le Cobaye (tableaux n°* VII à XI). Les études faites sur le Lapin sont imprécises, les dates d’apparition de tous les os ne figurent pas dans notre tableau. Sauf mention spéciale du Lapin, les séquences suivantes sont donc établies à partir des données sur le Rat, la Souris, le Hamster et le Cobaye. B. — ORDRE D’APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION 1° ZONOSQUELETTE : o) Ceinture pectorale : — Ordre d’apparition des points primaires : - Clavicule (diaphyse). - Scapula (point principal). - Point coracoïdien principal. Nous n’avons aucune donnée sur la clavicule du Lapin. Source : MNHN, Paris 196 JEAN-JACQUES CURGY — Ordre d’apparition des points secondaires et tertiaires : Pratiquement ensemble - Point coracoïdien 2, ou basal ou sous-coracoïdien. - Point glénoïdien ) - Point acromial S 0 a ^ e ‘ - Point vertébral ou angle postérieur ou inférieur. - Osselets présternaux. Le point coracoïdien secondaire ne nous a pas été signalé chez le Cobaye» ni chez le Lapin. Le point glénoïdien n’est pas signalé chez le Rat, il est possible qu’une partie de la cavité glénoïde s’ossifie à partir du point coracoïdien 2. Chez le Hamster les points acromial et vertébral ne sont pas indiqués. Chez le Cobaye les points acromiaux secondaires sont multiples (huit suivant Harman et Saffry, 1934). Les osselets présternaux ont été seulement indiqués chez le Hamster (une paire de part et d’autre du manubrium), chez le Rat et la Souris (un osselet de chaque côté). b) Ceinture pelvienne : — Ordre d’apparition des points primaires : Ilion (point principal). Ischion (point principal) Pubis (point principal) Rat, Souris, Hamster. — Ordre d’apparition des points secondaires et tertiaires : - Os acétabulaire. - Point secondaire du pubis (éminence pectinée). „ ,. . ( - Crête iliaque (plus parfois ou seulement l’angle externe Pratiquement J de l’Ilion). ensem e j _ Tubérosité ischiatique (non signalée chez la Souris). L’os acétabulaire n’a pas été signalé chez le Hamster, il n’est pas daté chez le Cobaye. Chez le Rat, un point d’ossification apparaît sur le rebord cotyloïdien après celui de l’os acétabulaire. Chez le Rat le point secondaire du pubis apparaît pratiquement en même temps que la crête iliaque et la tubérosité ischiatique. Un os symphysaire est indiqué chez le Hamster, il apparaît en même temps que la crête iliaque et la tubérosité ischiatique. Source : MNHN, Paris APPARITION ET SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION 197 2o STYLOPODE ET ZEUGOPODE : a) Membre pectoral : — Ordre d’apparition des points primaires : - Humérus (diaphyse) - Radius (diaphyse) J - Cubitus (diaphyse) \ ) Hamster ( Rat, Souris, Cobaye — Ordre d'apparition des points secondaires : La variété des données oblige à considérer à part le Hamster. Rat et Souris : ( - Distum radial. ( - Distum cubital. - Trochlée i un point 1 - Condyle i chez le Rat \ Souris - Proximum cubital. ) - Humérus (tête). - Proximum radial. Hamster : - Humérus (tête). - Trochlée ) un seul point qui forme - Condyle ) également l’épicondyle. - Distum radial (apophyse styloïde). - Distum cubital (apophyse styloïde). - Proximum cubital (olécrane). - Proximum radial. Beyerlein et col]. (1951) ont vu dans l’extrémité proximale de l’humérus aeu X points d’ossification qu’ils ont appelés grande et petite tubérosité, if wT ave ? le Rat nous su PPOsons qu’il n’existe qu’un seul point pour la tete articulaire et la grande tubérosité. Chez le Hamster ces deux tubé¬ rosités apparaissent distinctement, de bonne heure, les premières après *es points primaires. 1 Le seul point de comparaison entre les deux tableaux paraît être l’ossi- ication tardive du proximum radial, et l’apparition en second lieu de la trochlée et du condyle. Nous manquons de précisions pour les dates d'apparition des points secondaires chez le Lapin. Source : MNHN, Paris JEAN-JACQUES CURGY On peut cependant établir approximativement l’ordre suivant : - Proximum huméral - Distum huméral - Proximum cubital i - Distum radial ) - Distum cubital [ Après la naissance. - Proximum radial J ^ Avant la naissance. A la naissance. L’ordre d’apparition des points secondaires chez le Lapin est donc proche de celui du Hamster, et s’oppose à celui du Rat et de la Souris. Chez le Cobaye, tous les points secondaires apparaissent pratiquement ensemble; nous n’avons pu, sans risque d’erreur, établir une séquence quel¬ conque. — Ordre d’apparition des points tertiaires : [ - Grande tubérosité. - Petite tubérosité (signalée chez le Hamster et le I Cobaye). - Épitrochlée. - Épicondyle (signalé chez le Rat et la Souris). Chez la Souris la grande tubérosité apparaît en même temps que la trochlée, le condyle et l’épiphyse proximale du cubitus, donc avant la tête articulaire de l’humérus, ce fait est curieux. Chez le Cobaye, la petite et la grande tubérosité apparaissent au même moment que les points secondaires. Chez la Souris, l’épitrochlée apparaît avec l’épiphyse proximale du radius. Chez le Rat il existe un point supplémentaire dans le processus olé¬ cranien. Il apparaît avant l’épitrochlée. Chez le Cobaye l’épitrochlée est le seul centre qui apparaisse nettement en retard par rapport à tous les autres. b) Membre pelvien : — Ordre d’apparition des points primaires : j - Fémur (diaphyse). . - Tibia (diaphyse). ( - Péroné (diaphyse). — Ordre d'apparition des points secondaires : La variété des données oblige à considérer chaque séquence sépa¬ rément : Source : MNHN, Paris APPARITION ET SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION 199 Souris Rat Hamster - Distum péronéal - Distum tibial - Condyle interne - Condyle externe - Proximum tibial - Fémur (tête) - Proximum péronéal - Distum tibial - Proximum tibial - Distum fémoral - Distum péronéal - Fémur (tête) - Proximum péronéal - Condyle interne - Condyle externe - Proximum tibial - Fémur (tête) - Malléole interne (distum tibial) - Malléole externe (distum péronéal) - Proximum péronéal (apophyse styloïde). Lapin Cobaye - Proximum tibial ( - Distum péronéal \ - Distum tibial - Distum fémoral - Fémur (tête) - Proximum péronéal ( - Distum fémoral (2 condyles) I - Proximum tibial - Distum tibial - Fémur (tête) - Distum péronéal - Proximum péronéal. Malgré la diversité de l’ordre d’apparition des points secondaires, on note que : l’épiphyse proximale du péroné est toujours la dernière à appa¬ raître; la tête du fémur est tardive (avant-dernier point, sauf chez le Hamster et le Cobaye). — Ordre d’apparition des points tertiaires : Les points tertiaires : grand trochanter, petit trochanter (non signalé chez le Cobaye), tubérosité antérieure (non signalée chez le Lapin et le Cobaye) apparaissent sans ordre défini, entre l’avant-dernier et le dernier point secondaire. Cependant chez la Souris les trochanters s’ossifient avant la tête fémorale, ce qui est curieux; et chez le Rat le petit trochanter apparaît en même temps que celle-ci. Il existe chez le Rat deux points sus-condyliens qui s’ossifient en même temps que la tête et le petit trochanter du fémur. — Ordre d'apparition des sèsamoïdes du genou : - Rotule | - Fabelles interne et externe î ^ ou ” s - - Osselets du ménisque (inconstants). La cyamelle n’est explicitement signalée par aucun auteur. Source : MNHN, Paris 200 JEAN-JACQUES CURGY 3® BASIPODE : a) Carpe : — Ordre d’apparition des points primaires : La méthode employée pour obtenir la séquence suivante est statis¬ tique, l’ordre donné n’appartient pas à un animal précis étudié. ! - Scapholunaire (ou scaphoïde -f semi-lunaire). - Pyramidal. - Pisiforme 1. ( - Central. | - Grand os. ( - Unciforme. ( - Trapèze. ( - Trapézoïde. Bien que nous ayons réuni les trois premiers éléments par une acco¬ lade, il semble bien (Johnson, 1933) que ces trois os apparaissent dans l’ordre indiqué, au moins chez le Rat et la Souris. D’après Spark et Dawson (1928), le scapholunaire du Rat apparaît effectivement toujours le premier. Le pyramidal, le pisiforme, l’unciforme et le central sont susceptibles d’occuper des rangs différents. Les autres éléments du carpe ne montrent pratiquement pas de variation dans leur ordre d’apparition. Saint-Cast (1958) donne l’ordre d’apparition suivant chez la Souris : unciforme, scapholunaire, pisiforme, pyramidal. Le pisiforme 1 apparaît en dernier chez le Lapin. Chez le Cobaye sa place est controversée. D’après les résultats de Pétri (1935) nous le plaçons en premier; au contraire Harman et Saffry (1934) le distinguent en dernier. Le deuxième ensemble est très arbitraire, il n’est réalisé que chez le Rat. Certains éléments et même tous peuvent appartenir au premier ou au troisième groupe. — Ordre d’apparition des points tertiaires : Ils sont nombreux, inconstants, et souvent tardifs chez les Rongeurs. Nous insistons sur le pisiforme 2 : signalé chez tous les animaux - Pisiforme 2 ) - Prépollex ! P arfols * - Phacoïde (carpien prépollicial) (inconstant). Chez la Souris le pisiforme 2 apparaît après le prépollex et le phacoïde. Source : MNHN, Paris APPARITION ET SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION 201 b) Tarse : — Ordre d’apparition des points primaires : - Calcanéum - Astragale Cuboïde \ Souris (légère avance du - Cunéiforme interne - Cunéiforme externe - Naviculaire - Cunéiforme médian - Tibial interne Il existe une exception à cet ordre chez le Hamster où le cunéiforme externe apparaît avant le cunéiforme interne. On possède peu de données sur le tarse du Lièvre et du Lapin, cependant i est clair que le calcanéum et l’astragale sont les deux premiers centres a apparaître. Rat ( \ cuneuorme interne). I ■ Cobaye. Hamster. Cobaye. — Ordre d’apparition des points tertiaires : Ils sont nombreux et inconstants, seul celui de la tubérosité calcanéenne est toujours signale. Elle apparaît avant, en même temps ou peu après le tjbial interne. Mais chez le Rat et le Cobaye, elle est relativement plus précoce, puisqu’elle s’ossifie avant le cunéiforme médian. 4 ° MÉTAPODE ET ACROPODE : a) A l’intérieur d’un rayon donné : — Ordre d’apparition des points primaires : - Métapodiens (dia- ) iu a ; n ,i., ) Ordre inverse physes) Cobaye et le pied - Phalanges distales ) du Hamster \ , d , u ^ oba y e nu i . / ... / et du Hamster. - Phalanges proximales (diaphyses). - Phalanges moyennes (diaphyses). Chez la Souris les phalanges proximales 2, 3, 4 de la main peuvent apparaître avant ou en même temps que les phalanges distales de ces mêmes •ayons. Certains métatarsiens peuvent apparaître en même temps que les Phalanges distales chez le Cobaye. Source : MNHN, Paris 202 JEAN-JACQUES CURGY — Ordre d'apparition des points secondaires : - Métapodiens (épiphyses) Main du Cobaye Chez la Souris et le Hamster on signale une épiphyse distale au premier métatarsien. Chez le Rat et la Souris on indique une épiphyse proximale au cinquième métatarsien. b) Ordre d'apparition des rayons : Il semble être commun aux diaphyses et aux épiphyses des deux membres. Cependant Spark et Dawson (1928) notent des variations possibles dans l’ordre d’apparition des épiphyses. Cet ordre est : Rayon : 3. Rayons : 4 et 2. Rayon : 5. Rayon : 1. Le quatrième rayon apparaît avant le deuxième au moins chez la Souris (Johnson, 1933) et chez le Rat (Spark et Dawson, 1928). c) Ordre d’apparition des sésamoïdes de la main et du pied : Leur ossification ne nous a pas toujours été signalée. - Sésamoïdes ventraux (une paire) à l’articulation méta- podiophalangienne. - Sésamoïdes ventraux (un seul) à la seconde articu¬ lation interphalangienne. - Sésamoïdes dorsaux (un seul) à la première articu¬ lation interphalangienne. G. — CONCLUSIONS A la lecture des tableaux, on est frappé par la multiplicité des centres d’ossification chez ces animaux de taille pourtant relativemcn petite. Source : MNHN, Paris APPARITION ET SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION 203 — Maturité de l’ossification à la naissance : D’après les différentes maturités d’ossification à la naissance, on peut distinguer trois catégories d’animaux et considérer le comportement du nouveau-né comme lié à l’état de l’ossification. Chez le Rat, la Souris et le Hamster, tous les centres diaphysaires apparaissent avant la naissance (sauf les diaphyses des phalanges proximales et moyennes du Rat, et quelques-unes appartenant à des doigts réduits). Les os du carpe et du tarse (moins le calcanéum et l'astragale de la Souris), ainsi que les points secondaires et tertiaires, apparaissent après la naissance. Cet état coïncide avec le comportement nidicole de ces animaux (Grasse et Dekeyser, 1955). Le Cobaye est le seul exemple où l’ossification soit très avancée à la naissance. Ceci est le résultat d’une longue gestation. Déjà entre les 28 e et 31 e jours de nombreux centres primaires apparaissent : coïncidant avec la période de développement rapide de la forme externe (d’après Harman et Dobrovolny (1933) cit. Harman et Saffry (1934). Pendant les dix der¬ niers jours de vie intra-utérine apparaissent un grand nombre de points secondaires et tertiaires. Le Cobaye peut être qualifié de nidifuge (Lesbre, Brehm). Une catégorie intermédiaire, très proche de la première, est représentée par le Lapin. A la naissance les points diaphysaires, le calcanéum, l’astra¬ gale et certains points épiphysaires sont apparus. Or il n’y a encore aucun centre dans le carpe, ni dans de nombreuses épiphyses. La Lapine construit un nid et le jeune lapereau y demeure longtemps. Il vient au monde nu et faible; au contraire le levraut nouveau-né est couvert de poils et capable de marcher. Cependant, de la comparaison faite par Pétri (1935) sur le nombre de points d’ossification absents à la naissance, il ressort que levrauts et lapereaux diffèrent peu (respectivement 31 et 32 centres). — Comparaison entre les membres pectoral et pelvien. Chez le Rat et la Souris, le membre pectoral est nettement en avance sur le pelvien. Il est probable qu’il en soit de même chez le Hamster. Chez le Cobaye, aucune différence ne peut être distinguée et le manque de précision des résultats sur le Lapin nous empêche de tirer quelque conclusion à son sujet. Dans l’ensemble, malgré l’avance possible du membre antérieur, les °s en sont relativement plus petits que leurs correspondants du membre postérieur. — Variations sexuelles de l'ossification : Chez le Cobaye, Harman et Saffry (1934) ont étudié à cinq jours d’intervalle chaque fois deux individus de sexe différent, de 31 jours après la copulation à 45 jours après la naissance. Les embryons de chaque paire étaient de la même nichée, donc bénéficiaient de la même nourriture et se trouvaient dans les mêmes conditions de croissance. Les plus vieux Source : MNHN, Paris 204 JEAN-JACQUES CURGY animaux comparés, bien qu’ayant le même âge, étaient de portées différentes. Aucune variation dans les dates d’apparition des centres d’ossification n’a été observée entre les sexes. Spark et Dawson (1928) ont étudié l’ossification chez le Rat. Ils ont utilisé 62 nichées, au sein de chacune d’elles, frères et sœurs ont été comparés, mais jamais des individus de portées différentes. Spark et Dawson n’ont relevé aucune différence avant la naissance et pendant les sept premiers jours. A partir de cette date, les femelles possèdent plus de points osseux que les mâles : ceci coïncide avec le début de l’apparition des « ovules définitifs », alors que chez les mâles le début de la différenciation des premiers sperma¬ tocytes n’a lieu que de sept à dix jours. — Variations individuelles de l’ossification : Harman et Saffry (1934) en donnent deux exemples : dans un couple de Cobaye, de 26 jours, le mâle était plus grand que la femelle, et son ossifi¬ cation plus avancée. Dans un autre, de 35 jours, c’était l’inverse. Dans les deux cas les individus des couples venaient de portées différentes. D’après Spark et Dawson (1928), il existe chez le Rat d’importantes variations individuelles dans l’apparition des centres d’ossification. Aucune donnée sur l’intensité ou la distribution de ces variations n’est fournie. L’importance des variations à l’intérieur d’un sexe est moindre que celle entre les deux sexes (malgré un certain chevauchement les femelles se trouvent en avance sur les mâles, cf. ci-dessus). Spark et Dawson ont étudié un grand nombre de portées de Rat, ils les ont comparées entre elles; il se trouve que certaines varient plus que d’autres; ce sont les individus des grandes portées qui s’écartent le plus des dates moyennes. Ceci peut probablement s’expliquer par le fait que dans le cas de gestation multiple, la fécondation des ovules n’est pas rigoureusement simultanée, ainsi l’âge conceptionnel enregistré n’est pas identique pour tous les individus. Source : MNHN, Paris CHAPITRE IV PRIMATES A. — INTRODUCTION L Ordre des Primates a été le plus étudié au sujet qui nous occupe, oept tableaux (n os XII à XVIII) de date d’apparition des points d’ossi- ncation ont pu être établis : tableaux relatifs au Semnopithèque, au Macaque, au Gibbon, à l’Orang-Outan, au Chimpanzé, au Gorille et à l’Homme. B. — ORDRE D’APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION Le commentaire suivant est fondé sur les tableaux précédents. En outre dans la mesure du possible les renseignements sur les Singes suivants : Ouistiti, Alouate, Babouin, Nasique et Colobe, y ont été intégrés. Ils ont toujours fait l’objet d’une mention spéciale. 1° ZONOSQUELETTE : a) Ceinture pectorale : — Ordre d’apparition des points primaires : - Clavicule (diaphyse) I tous les Singes, peut-être - Scapula (point principal) $ par manque de précision. - Point coracoïdien principal. Le point coracoïdien principal apparaît bien en dernier chez le Nasique et chez le Babouin. Mémoires du Muséum. — Zoologie, t. XXXII u Source : MNHN, Paris 206 JEAN-JACQUES CURGY — Ordre d’apparition des points secondaires et tertiaires : Homme : Singes : - Point glénoïdien supérieur. pratiquement ( - Points coracoïdiens ensemble. ( accessoires. accessoires. - Point sous-cora- coïdien. - Épiphyse sternale de la clavicule. Épiphyse s de la clavi< - Épiphyse sternale de la clavicule. - Point acromial. - Point (s) acromial (aux). - Point glénoïdien inférieur. - Angle inférieur. - Bord vertébral. - Bord vertébral. - Angle inférieur. Une épiphyse externe de la clavicule a été signalée chez l’Homme. Elle est discutée : elle apparaîtrait après l’angle inférieur, donc tardivement. L’absence des points glénoïdiens chez les Singes paraît bien réelle : même les travaux les plus précis ne les mentionnent pas. b) Ceinture pelvienne : — Ordre d’apparition des points primaires : - Ilion (point principal) ) ^ - Ischion (point principal) \ ^ - Pubis (point principal) ï Semnopithèque. | Macaque. Cette séquence est identique chez le Gorille et le Babouin. Le pubis est effectivement le dernier os à apparaître chez le Colobe et l’Alouate. Chez le Macaque, van Wagenen et Asling (1964) parlent d’un « Ischium Pubis » à 74 jours de gestation et ne précisent pas qu’il y ait deux points distincts. Chez de nombreux Singes, les premiers fœtus possédaient déjà leurs trois éléments coxaux, donc aucune séquence n’a pu être définie. — Ordre d’apparition des points secondaires et tertiaires : - Os acétabulaire. | Homme). - Crête iliaque. - Tubérosité ischiatique. - Épine antéro-inférieure du pubis - Épine sciatique - Épine pubienne - Angle du pubis Source : MNHN, Paris APPARITION ET SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION 207 L’os acétabulaire apparaît rarement chez l’Orang-Outan. L’os acétabulaire postérieur a été signalé chez d’autres Primates que l’Homme; mais aucun auteur n’en mentionne la date d’ossification. 2° STYLOPODE ET ZEUGOPODE : a) Membre pectoral : — Ordre d'apparition des points primaires : { - Humérus (diaphyse). | - Radius (diaphyse). ( - Cubitus (diaphyse). L ossification des trois éléments est pratiquement simultanée chez 1 Homme. L’apparence de simultanéité chez les Singes paraît souvent être le résultat de l’étude de fœtus déjà trop âgés. — Ordre d’apparition des points secondaires : Par suite de la diversité des séquences, nous n’avons pu réunir les cinq listes suivantes en une seule. Homme-Gorille : Humérus (tête) Condyle (non cité chez le Gorille) Distum radial Proximum radial (non cité chez le Gorille) Distum cubital Proximum cubital Trochlée (Gorille?) Chimpanzé : - Humérus (tête) - Distum radial - Condyle - Proximum radial - Distum cubital - Proximum cubital - Trochlée Orang-Outan : - Humérus (tête) - Distum radial - Proximum radial - Distum cubital - Trochlée - Proximum cubital Gibbon et Nasique : - Humérus (tête) - Distum radial j Distum cubital , Nasique par manque de précision. - Condyle (Distum hu- ) méral du Nasique) - Proximum radial - Trochlée (non signalée chez le Nasique) - Proximum cubital. Source : MNHN, Paris 208 JEAN-JACQUES CURGY Macaque : - Distum radial - Distum huméral - Humérus (tête) - Proximum radial. - Distum cubital - Proximum cubital Babouin : ( - Distum radial ( - Humérus (tête) - Condyle - Trochlée Proximum radial ^ - Distum cubital - Proximum cubital Les distum radial et huméral sont les deux premiers points à apparaître chez le Semnopithèque. Ensuite survient le distum cubital. Les six séquences précédentes sont très différentes. Cependant on peut en tirer quelques conclusions : - la tête de l’humérus et le distum radial sont précoces, - le condyle, le proximum radial et le distum cubital sont intermédiaires. - le proximum cubital et la trochlée sont tardifs (cette dernière est intermédiaire chez le Macaque et le Babouin). — Ordre d'apparition des points tertiaires : - Grande tubérosité ) IT - Petite tubérosité j omme< - Épitrochlée j , . , ... - Épicondyle I P arIo,s ohez le Maca, I ue - - Point bicipital du radius (signalé chez l’Homme). Chez les Singes, seules la grande tubérosité et l’épitrochlée sont signalées, l’épicondyle peut apparaître distinctement chez le Macaque (van Wagenen et Asling 1964). Chez l’Orang-Outan il est possible que l’épitrochlée apparaisse avant la grande tubérosité. b) Membre pelvien : — Ordre d’apparition des points primaires: i - Fémur (diaphyse) ] - Tibia (diaphyse) ( - Péroné (diaphyse) — Ordre d’apparition des points secondaires - Distum fémoral ) , r, . ... . , Gibbon - Proximum tibial ) - Fémur (tête) ) , ordre inverse j . .... , > chez le Macaque Distum tibial ) e t j e Babouin / , - Distum péronéal ] ; - Proximum péronéal Source : MNHN, Paris APPARITION ET SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION 209 Le distum fémoral apparaît également en premier (avant la naissance) chez le Nasique. — Ordre d’apparition des points tertiaires : - Grand trochanter (non signalé chez le Gorille). - Petit trochanter. - Malléole tibiale (signalée chez l’Homme). - Tubérosité antérieure (signalée chez l’Homme et le Chimpanzé). Le grand et le petit trochanter apparaissent ensemble chez I’Orang- Outan, le grand avant le petit chez l’Homme, le petit avant le grand chez le Chimpanzé et le Gibbon. 3® BASIPODE : a) Carpe : — Ordre d’apparition des points d’ossification : Homme : - Unciforme - Grand os - Pyramidal - Semi-lunaire - Scaphoïde - Trapèze - Trapézoïde - Pisiforme Chimpanzé-Gorille : - Unciforme - Grand os - Pyramidal ; - Trapèze \ - Semi-lunaire - Scaphoïde - Pisiforme - Trapézoïde Gorille (le scaphoïde en plus) | l’inverse chez J v le Gorille / 3 Babouin : ( - Pyramidal ( - Unciforme - Grand os - Pisiforme - Scaphoïde ( - Semi-lunaire - Trapèze - Trapézoïde - Central Macaque : ( - Pyramidal (probablement le pre¬ mier d’après van Wagenen et Asling 1964). i - Unciforme / - Grand os \ - Scaphoïde - Pisiforme - Trapézoïde - Semi-lunaire - Trapèze Schultz affirme que l’unciforme est habituellement le premier os à apparaître, le grand os suit. De par l’imprécision des travaux, les dates Source : MNHN, Paris 210 JEAN-JACQUES CURGY d’apparition de ces deux os coïncident souvent (Babouin). Cependant van Wagenen et Asling supposent que le pyramidal est le premier à s’ossi¬ fier chez le Macaque. Les séquences du Gibbon, du Gorille et du Chimpanzé sont compa¬ rables, seul le pyramidal est peut-être plus tardif chez le premier Singe. Malgré la diversité des séquences, on peut affirmer que l’unciforme, le grand os et le pyramidal apparaissent les premiers. L’ordre est ensuite plus variable. Chez les Anthropomorphes et l’Homme, on pourrait parler d’un groupe intermédiaire comprenant : semi-lunaire, scaphoïde, trapèze, et d’un groupe tardif comprenant : trapézoïde, pisiforme. b) Tarse : — Ordre d'apparition des points primaires : - Calcanéum. - Astragale. - Cuboïde ) Chimpanzé, Orang-Outan, Ma* - Cunéiforme externe 1 caque, l’inverse chez le Babouin. Cunéiforme interne ) (en dernier chez \ ( le Macaque) f ( l’inverse chez le ) Orang-Outan. - Cunéiforme médian , ) Babouin. I - Naviculaire. ) Macaque. J Nous n’avons pas indiqué par une accolade l’apparition simultanée de plusieurs os chez le Gibbon et le Semnopithèque, ce fait étant dû au manque de précision des résultats. En effet, Deniker (1885) donne pour le Gibbon la séquence suivante : - Calcanéum. - Astragale. - Cunéiforme interne. j - Cuboïde. I - Cunéiforme externe. | - Cunéiforme médian. | - Naviculaire. Cet ordre diffère de celui indiqué chez l’Homme surtout par la préco¬ cité du cunéiforme interne. Chez le Gorille : le calcanéum, l’astragale et le cuboïde, et chez I e Colobe : les deux premiers os sont signalés dans cet ordre. — Ordre d’apparition des points secondaires ou tertiaires : - Tubérosité calcanéenne. - Tubérosité postéro-latérale de l’astragale. Cette dernière n’a été signalée que chez l’Homme. Source : MNHN, Paris APPARITION ET SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION 211 4° MÉTAPODE ET ACROPODE : o) A l'intérieur d'un rayon donné : (1) Membre pectoral. — Ordre d’apparition des points primaires : Homme : Macaque et Babouin : ~ Phalanges distales ) pour les - Métacarpe (diaphyses) - Métacarpe (diaphyses) ' doigts 2et3 - Phalanges proximales (diaphyses) - Phalanges proximales (diaphyses) - Phalanges moyennes (diaphyses) (1) - Phalanges moyennes (diaphyses) - Phalanges distales (diaphyses) (1). Nous manquons de données pour les autres Primates. — Ordre d’apparition des points secondaires : - Métacarpe (épiphyses) ) - Phalanges proximales Homme et Gorille P 0 “ r (épiphyses) S certalns ra y° ns au mmm - - Phalanges moyennes (épiphyses). - Phalanges distales (épiphyses). Cette séquence a été établie chez l’Homme, le Gorille, le Chimpanzé, le Macaque et le Babouin. (2) Membre pelvien : — Ordre d’apparition des points primaires : - Métatarsiens (diaphyses) - Phalanges distales \ ) (diaphyses) f g illverse chez - Phalanges proximales f .. i le Babouin, (diaphyses) Macaque } - Phalanges moyennes \ (diaphyses) Cet ordre est établi pour l’Homme, le Macaque et le Babouin. (1) Ordre inverse chez le Babouin. Source : MNHN, Paris 212 JEAN-JACQUES CURGY — Ordre d’apparition des points secondaires : - Phalanges proximales (épiphyses) - Métatarsiens (épiphyses) - Phalanges moyennes (épiphyses) - Phalanges distales (épiphyses) Macaque (rayons 3 et 4) (1) Cette séquence est établie pour le Chimpanzé, le Macaque et le Babouin. b) Ordre d'apparition des rayons : — Chez l’Homme : Il existe deux ordres possibles : 2, 3, 4, 5, 1 ou 1, 2, 3, 4, 5. — Chez le Gorille, le Chimpanzé, le Macaque et le Babouin. Rayons:^2 et 4 ) P arfois ensemble ' Rayon : 5 Rayon : 1. Cet ordre est probablement identique chez le Colobe dont le premier doigt est réduit. G. — CONCLUSIONS — Maturité de iossification à la naissance. La grande majorité des centres d’ossification apparaît pendant la dernière période fœtale chez les Primates inférieurs, après la naissance chez les Primates supérieurs (Schultz, 1956). Chez le Macaque et le Cercopithèque nouveau-nés, Schultz (1956) reconnaît déjà de très nombreux centres secondaires et tertiaires (l’épi¬ physe proximale de l’humérus des Cercopithèques en possède même déjà deux). Chez le Nasique et le Babouin, seul le distum fémoral est visible, cependant il existe déjà six centres dans chaque basipode du Nasique. Chez le Singe Capucin (Cebus) et le Singe Hurleur (Alouatta) l’ossification est assez tardive, proche de celle du Nasique, et non de celle du Macaque et du Cercopithèque. Seules les diaphyses sont présentes à la naissance chez le Ouistiti. Aucun centre n’est apparu dans le carpe, ni dans le tarse. (1) Ordre inverse chez le Babouin. Source : MNHN, Paris APPARITION ET SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION 213 L’ossification des membres est plus avancée chez le Macaque que chez le Gibbon, l’Orang-Outan, le Chimpanzé et le Gorille, et chez ceux-ci plus que chez l’Homme. A la naissance les trois grands Anthropomorphes sont comparables aux fœtus de Macaque de 130 à 140 jours; l’Homme à ceux de 120 jours (van Wagenen et Asling, 1964). Entre 132 jours et la naissance (166-168 jours de gestation), de nombreux noyaux apparaissent chez le Macaque; dont certains (par exemple le trapé- zoïde et le scaphoïde) ne s’ossifient pas avant quelques années chez l’Homme (Schultz, 1937). De 15 à 18 mois un Chimpanzé est semblable à un Macaque nouveau-né (van Wagenen et Asling, 1964). Le Chimpanzé et l’Orang-Outan sont comparables, cependant le premier possède déjà, à la naissance, la tête humérale et le distum radial. Deux faits sont intéressants à noter ; le carpe des Anthropomorphes est plus avancé que celui de l’Homme; chez le Gibbon de nombreux os tarsiens apparaissent avant la naissance (caractère qu’il partage avec les Cercopithécidés), tandis que l’ossification du carpe est peu avancée (condition proche de celle des Anthropomorphes). Lors d’une communication personnelle, M. Rinjard, sous-directeur du Laboratoire d’éthologie du zoo de Vincennes, nous a rapporté les différents comportements du Macaque, du Chimpanzé et du Gorille nouveau-nés. Il existe un lien entre le comportement du jeune et son état d’ossification. — Comparaison entre les membres pectoral et pelvien : Nous n’avons pu conclure à une avance d’une ceinture sur l’autre. La cuisse et la jambe sont chez l’Homme plus précoces que le bras et l’avant- bras. Peut-être ce fait est-il en rapport, ici, avec la station verticale? D’une façon générale, la main est en avance sur le pied au début de la vie intra-utérine; à la fin de la gestation le cas est inverse, l’ossification des épiphyses rétablit la condition primitive. — Variations sexuelles de l’ossification : Van Wagenen et Asling (1958) cit. van Wagenen et Asling (1964) font état d’une appréciable avance de l’ossification chez les Macaques femelles nouveau-nées. En 1964 ces auteurs ont recherché à quel âge les fœtus présentaient les premières différences sexuelles : à 70 jours les fœtus femelles possèdent déjà plus de centres (diaphyses des phalanges proximales de la main) que les mâles à 72 jours. D’après Nissen et Riesen (1949), chez le Chimpanzé, la femelle est a la naissance en avance sur le mâle. Les dates et l’ordre d’apparition après la naissance diffèrent suivant le sexe. Ces auteurs ont également calculé l’âge moyen d’apparition de 70 centres chez le mâle et la femelle : respec¬ tivement 13,9 mois et 8,0 mois. Pryor (1923) cit. van Wagenen et Asling (1964) établit que la fille est en avance sur le garçon à la naissance. Les différences se mesurent en jours chez l’embryon, puis progressivement en semaines au fur et à mesure que le terme approche. Selon Pryor les premières divergences coïncident Source : MNHN, Paris 214 JEAN-JACQUES CURGY avec les premières différenciations structurales des gonades. Pour de nom¬ breux auteurs, cette précocité de la lille sur le garçon persiste jusqu’à l’âge adulte. — Variations individuelles de l'ossification : Le nombre de centres apparus à la naissance est susceptible de varier à l’intérieur de l’espèce. Schultz (1956) donne l’exemple d’un Chimpanzé, de deux mois, qui était dans le même état d’ossification qu’un mort-né. Parmi trois Orangs-Outans nouveau-nés, de tailles semblables, un seul possédait le scaphoïde, le grand os et l’unciforme, les deux autres uniquement ces deux derniers os; le distum fémoral s’était développé chez un seul indi¬ vidu (Schultz, 1956). Chez l’Homme, même entre jumeaux vrais, les différences peuvent être considérables (Borovansky et Hnevkovsky, 1929). — Variations inter-spécifiques du rythme d’ossification. Lors de la comparaison des différentes maturités d’ossification à la naissance, nous avons constaté combien le Macaque était en avance sur les Anthropomorphes. Chez les animaux possédant une dentition de lait complète, Schultz fait encore état de l’avance du Rhésus sur les Grands Singes. L’ossification post-natale des membres du Gibbon est plus rapide que celle du Chimpanzé (sauf la tubérosité calcanéenne qui est très tardive). Si on la compare à celle de l’Homme, Schultz (1940) constate de nombreuses différences, mais également quelques ressemblances étroites (exemple : proximum tibial). A la suite d’une comparaison entre le Gorille, le Chimpanzé et l’Orang- Outan, Vallois (1940) conclut : celui qui se rapproche le plus de l’Homme par son mode d’ossification des membres (au moins dans son jeune âge) est le Gorille. Ceci tient sans doute à ce que les proportions de ses membres (donc le développement relatif des os correspondants sont plus compa¬ rables aux nôtres que celles des autres Singes). Bolk a [émis l’hypothèse suivante : les différences entre la forme humaine et celles des Anthropo¬ morphes résultent d’un retard dans notre développement (théorie de la totalisation). L’étude de l’ossification des membres n’appuie pas ce point de vue, car si certains centres sont plus tardifs chez l’Homme que chez POrang-Outan et le Chimpanzé, d’autres sont plus précoces et de plus il y a dans l’ensemble synchronisme entre l’Homme et le Gorille. Vallois (1940) pousse plus loin sa comparaison et aboutit à une avance de l’Homme (vers 8-10 mois) sur les Singes, ce qui est exactement l’inverse de la théorie de Bolk. En conclusion, le rythme de l’ossification chez une espèce reflète assez bien sa place systématique. Les Cercopithécidés représentés ici par le Macaque, le Semnopithèque et le Cercopithèque ont un rythme d’ossification rapide. Le Colobe semble Source : MNHN, Paris APPARITION ET SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION 215 montrer quelques similitudes avec le Semnopithèque; par contre le rythme suivi par le Babouin est proche de celui des Anthropomorphes (1). Le Nasique se distingue des précédents par une ossification très précoce des basipodes, très tardive des épiphyses des os longs. Les Pongidés (Gorille-Chimpanzé et Orang-Outan) ont un rythme plus lent. Celui de l’Homme s’y apparente. Les Hylobatidés (Gibbon et Siamang) présentent un stade intermé¬ diaire entre les Pongidés et les Cercopithécidés. Le mode d’ossification du pied est proche de celui des Cercopithécidés, celui de la main de celui des Pongidés. Les Platyrrhiniens, ici représentés par les seuls genres Hapale et Alouatta ont une ossification peu avancée jusqu’à la naissance. L’Alouate est à ce point de vue semblable au Nasique. Il résulte de cette étude que chez les Primates les centres d’ossification peuvent faire leur apparition suivant une séquence régulière. Cependant le rythme du processus diffère entre les principaux groupes. (1) On relève de notre e t du Babouin; au contraire étude une ressemblance entre les séquences du Macaque une divergence avec celles des Anthropomorphes. Source : MNHN, Paris Source : MNHN, Paris CONCLUSIONS A la suite de notre étude, il est possible d’établir quelques ordres d’apparition constants dans l’ensemble des Mammifères. 1° ZONOSQUELETTE : a) Ceinture pectorale : — Ordre d'apparition des points primaires. - Clavicule (diaphyse) (Primates, Rongeurs). - Scapula (point principal) - Point coracoïdien principal. — Ordre d’apparition des points secondaires et tertiaires. - Point coracoïdien secondaire et point glénoïdien. - Point acromial (non signalé chez les Ongulés). b) Ceinture pelvienne : — Ordre d'apparition des points primaires. - Ilion (point principal) - Ischion (point principal) ) - Pubis (point principal) j Certains Rongeurs. — Ordre d’apparition des points secondaires et tertiaires. - Os acétabulaire (non signalé chez les Ongulés). - Crête iliaque et tubérosité ischiatique. Chat, l’inverse chez le Chien. Source : MNHN, Paris 218 JEAN-JACQUES CURGY 2° STYLOPODE ET ZEUGOPODE : a) Membre pectoral. — Ordre d’apparition des points primaires. - Humérus (diaphyse). - Radius et Cubitus (diaphyses). — Ordre d’apparition des points secondaires. Les séquences dans le détail sont |très différentes, cependant il existe quelques faits constants chez les Mammifères. - Tête humérale et distum radial précoces. - Distum huméral et proximum radial intermédiaires (ce dernier est tardif chez les Rongeurs). - Proximum et distum cubitaux les derniers (sauf chez le Rat et la Souris). — Ordre d’apparition des points tertiaires. - Grande et petite tubérosités ) l’inverse chez - Épitrochlée et épicondyle i les Carnivores. Leurs places par rapport aux points secondaires sont des plus variables. b) Membre pelvien : — Ordre d’apparition des points primaires : - Fémur (diaphyse). - Tibia et Péroné (s’il existe) (diaphyses). — Ordre d'apparition des points secondaires : Il n’existe pas une séquence unique chez les Mammifères, on note cependant : - Distum fémoral précoce (Primates, Ongulés), inter¬ médiaire (Rongeurs, Carnivores). - Proximum fémoral intermédiaire (précoce chez les Carnivores). - Proximum et distum du tibia intermédiaires 0 e premier précoce chez les Primates et les Ongulés). - Distum péronéal très tardif (sauf chez la Souris)» proximum péronéal : toujours le dernier (lorsqu » existe). Source : MNHN, Paris APPARITION ET SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION 219 — Ordre d’apparition des points tertiaires : - Grand et petit trochanters. - Tubérosité antérieure. Leurs places par rapport aux points secondaires sont très variables. 3® BASIPODE : a) Carpe : On ne peut donner de séquence générale. b) Tarses : Le processus est plus simple que celui du carpe et permet d'établir une séquence statistique. - Calcanéum. - Astragale. - Cuboïde - Naviculaire i l’inverse chez les Rongeurs - Cunéiformes ! et les Primates. ,« B 5 PPel0nS qUe lc c “ néit °™« “‘e™ apparaît avant le cuboïde chez es Babouins que nous avons étudiés. Le retard des cunéiformes semble être en rapport avec la réduction u u premier rayon. La tubérosité calcanéenne est tardive. 4° MËTAPODE ET ACROPODE : a) A l'intérieur d’un rayon donné : Ordre d’apparition des points primaires : Métapode (diaphyses) Phalanges distales (1) Phalanges proximales (diaphyses) Phalanges moyennes 1 inverse dans la main humaine. 1 inverse chez les Babouins, (diaphyses). ii . W Chez . Ies Primates, les phalanges distales pos: s agit donc ici de leurs diaphyses. Elles apparaissent e epipnyse proxi i dernier chez le Macaque. Source : MNHN, Paris 220 JEAN-JACQUES CURGY — Ordre d’apparition des points secondaires : Carnivores, Ongulés, Rongeurs : Primates : - Métapode (épiphyses) - Métapode et Phalanges proximales - Phalanges proximales (épiphyses) - Phalanges moyennes (épiphyses) (épiphyses) - Phalanges moyennes (épiphyses) - Phalanges distales (épiphyses). b) Ordre d'apparition des rayons : Carnivores, Ongulés, Rongeurs, Singes: Bayon 3 Rayon 2 Rayon 1 Rayons 2 et 4 Rayon 3 Rayon 2 Rayon 5 Rayon 4 ou Rayon 3 Rayon 1 Rayon 5 Rayon 4 Rayon 1 Rayon 5 r ons donc pouvoir affirmer qu’il existe sinon une séquence unique, du moins une manière d’ordre dans l’apparition des points d’ossi¬ fication chez tous les Mammifères étudiés. Nos conclusions personnelles sur le Babouin s’intégrent convenablement dans les séquences précédentes. Les noyaux diaphysaires et les points principaux du zonosquelette font leur apparition d’une façon plus régulière que les points épiphysaires et ceux-ci plus que les points complémentaires d’insertion musculaire et que ceux des petits os (carpe très variable, tarse plus constant). Les points tertiaires présentent le maximum de variabilité : ils peuvent apparaître avant, en même temps ou après les points secondaires. Les noyaux diaphysaires et les points principaux du zonosquelette apparaissent relativement tôt au cours de la gestation. Les épiphyses s’ossi¬ fient peu avant, ou après la naissance, les points d’insertion musculaire généralement les derniers. Les grands os sont plus précoces que les petits. Il existe cependant des exceptions : les phalanges distales apparaissent avant les proximales et les moyennes, et en même temps que les métapodiens (sauf chez le Macaque et le Babouin). La clavicule est le premier os à apparaître chez les Bongeurs et les Primates, où elle est bien développée. Elle est réduite chez les Carnivores, cependant, celle du Chat est aussi précoce que les diaphyses des os longs, celle du Chien un peu plus tardive. La nature dermique de cet os explique peut-être cette précocité. Dans chaque membre existe un gradient d’ossification. Les points primaires s’ossifient dans l’ordre suivant : élément dorsal de la ceinture et stylopode; zeugopode; métapode et phalanges distales (souvent un lég er retard de ces dernières); phalanges proximales, puis moyennes; enfin basipode. Lorsque la clavicule s'ossifie, la ceinture pectorale se trouve Source : MNHN, Paris APPARITION ET SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION 221 évidemment en avance sur l’humérus. L’ilion et le fémur apparaissent simultanément, l’ischion et le pubis sont tardifs et de rangs variables. La main humaine diffère de celle des autres Mammifères, par l’anté¬ riorité des phalanges distales sur les métacarpiens. Chez le Macaque seu¬ lement, l’ossification est parfaitement centrifuge. Les Babouins radiographiés, montrent un état intermédiaire entre les deux précédents, l’ordre est le suivant : métapode, phalanges proximales, phalanges distales, puis moyennes. On peut donc dire qu’il existe, dans l’ensemble, un gradient centrifuge de l’ossification des membres. Ce qui peut résulter simplement du mode de développement des bourgeons des appendices. Carnivores, Ongulés et Rongeurs ont les membres pectoraux plus précoces que les pelviens. Chez les Primates, et chez l’Homme en particulier, la situation peut être inverse, au moins pour certains éléments anatomiques (épiphyses du stylopode et du zeugopode). Lesbre (1897) a déjà insisté sur le rapport qui a lieu entre le compor¬ tement du nouveau-né et sa maturité squelettique. Chez les nidifuges : Solipèdes, Ruminants, Cobaye, Macaque, tous les points d’ossification sont pratiquement apparus à la naissance. Les nidicoles : Carnivores, Lapin, Rat, Souris, Hamster, Primates supérieurs, ne possèdent à la naissance que leurs points diaphysaires, le carpe et la presque totalité du tarse sont encore cartilagineux. Le Porc présente un état intermédiaire. Pétri (1935) tente dans une étude comparative de classer les Mammi¬ fères suivant le nombre de points absents à la naissance. Il distingue deux catégories, qui recouvrent approximativement les précédentes, malgré certaines divergences d’interprétation (par exemple pour le Porc). Lesbre (1897) constate que les herbivores naissent plus vigoureux et plus développés que les carnivores. Mais cela n’est pas absolu : le Lapin, le Rat et la Souris naissent tout aussi faibles que le Chien et le Chat. La place dans la classification n’est pas absolument déterminante : deux espèces d’un même ordre, voire d’un même genre, peuvent différer beaucoup quant à l’état de leurs nouveau-nés (ex. : Lapin et Cobaye; Lapin et Lièvre). La durée de gestation semble avoir une influence, mais n’est pas uni¬ voque. Ainsi la femme et la vache, le Lapin et le Lièvre ont respectivement les mêmes durées de gestation, or l’enfant et le lapereau naissent dans un état faible et débile, le veau et le levraut sont plus hardis (Lesbre, 1897). Il n’existe donc pas d’équivalence entre les nouveau-nés des différents Mammifères. Certains auteurs ont ainsi tenté d’établir des correspondances. Un Cobaye nouveau-né aurait le degré de maturité squelettique d’un enfant de 13 ans (Pétri, 1935). Un chiot et un Rat nouveau-nés correspondraient à un fœtus de Macaque de 75 jours, un Macaque nouveau-né à un Rat de 7 à 8 semaines ou à un chiot de 6 semaines (van Wagenen et Asling, 1964). A l’intérieur de l’Espèce, si l’on admet que l’apparition des centres d'ossification ne dépend que du temps écoulé, c’est-à-dire que le processus soit rigoureusement intrinsèque, le moment de la conception est à considérer Mémoires ou Muséum. — Zoologie, t. XXXII 15 Source : MNHN, Paris 222 JEAN-JACQUES CURGY comme temps « zéro ». Le moment de la naissance devient alors un événement aléatoire. Un Chimpanzé né après 238 jours de gestation doit avoir le même nombre de centres qu’un autre âgé d’un mois, mais ayant eu 207 jours de vie intra-utérine (1) (Nissen et Riesen, 1949). On définit en outre, un rythme propre de l’ossification qui diffère d’ailleurs suivant l’Espèce considérée. Chez les animaux de petite taille (Rat, Souris, Hamster), il apparaît simultanément un grand nombre de points, ce qui semble logique : l’état adulte étant plus rapidement atteint, l’ossifi¬ cation se trouve « condensée ». Chez l’Homme, l’état adulte est particuliè¬ rement tardif : les mêmes points apparaissent ici, à intervalles de plusieurs mois ou années, tandis qu’ils apparaissent en quelques jours chez le Chien, en quelques heures chez la Souris et le Hamster (Baron, 1957). Cependant, d’après Johnson (1933) les diaphyses et les points primaires des ceintures apparaissent pendant les derniers 20 % et 28 % du temps de gestation, respectivement chez la Souris et le Rat; chez l’Homme pendant les 15,7 % de la totalité de la vie intra-utérine situés à la fin du premier tiers de celle-ci. Ainsi, bien que l’ossification semble progresser extrêmement rapidement chez la Souris et le Rat, le temps relatif requis y est plus long que chez l’Homme. Enfin, bien que les durées de gestation soient différentes, l’ossification dans les diverses espèces pourrait débuter à un moment relativement compa¬ rable. Or il n’en est rien. Les premiers centres apparaissent comparativement plus tôt chez l’Homme (2 e mois) que chez le Rat et la Souris (moins d’une semaine avant la naissance). D’après Strong (1925) le deuxième mois de gestation chez l’Homme correspond au dernier tiers de la vie intra-utérine chez le Rat. L’état osseux d’un fœtus humain à la fin du deuxième mois est donc comparable à celui d’un Rat et d’une Souris nouveau-nés. Les influences sexuelles existent, mais ne semblent pas uniformes. En ce qui concerne l’espèce humaine, les opinions sont partagées. On tend pourtant à reconnaître une précocité de l’ossification chez la fille. Les quelques exemples cités chez les animaux indiquent l’avance de la femelle chez les Singes, les Rongeurs et les Ongulés, l’avance du mâle chez les Carnivores. Toutefois les études à ce sujet sont insuffisantes pour tirer quelque conclusion générale chez les Mammifères. D’autres facteurs peuvent intervenir lors de l’apparition des points d’ossification. Nous avons vu l’influence de la race et de l’alimentation chez le Chien. Baron (1957) signale d’autre part une nette avance chez les enfants dont l'alimentation est fortement lactée. Kolher (1920) cit. Baron (1957) a montré l’existence possible chez l’Homme de variations suivant les positions sociales, le développement physique, les antécédents pathologiques, congénitaux ou acquis (rachitisme, syphilis, mongolisme, maladies infectieuses). On ne peut donner de signification phylogénétique absolue à l’appa- rition des centres. Ils sont loin de représenter tous un élément osseux, disparu ou persistant au cours de l’évolution. Prétendre le contraire aboutirait à (1) Ce raisonnement ne lient pas compte des facteurs de nutrition. Source : MNHN, Paris APPARITION ET SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION 223 des impossibilités manifestes : on imagine mal 8 os formant la scapula, non plus que 16 originellement présents dans le carpe (1). Les épiphyses ne peuvent être considérées comme des os indé¬ pendants. Il s’agit plutôt d’un phénomène secondaire propre aux Mammi¬ fères (Romer, 1933); elles demeurent cartilagineuses chez les Poissons, ce cartilage pouvant se calcifier chez les Amphibiens et les Reptiles. De même, l’ossification distincte des apophyses musculaires est certainement secon¬ daire. Cependant, certains centres peuvent avoir une signification phylo¬ génétique. Ainsi, la constance du point coracoïdien principal semble bien correspondre à la persistance, chez les Mammifères, du coracoïde indé¬ pendant des Reptiles. L’opinion classique qui interprète l’unciforme comme résultant de la fusion des carpiens 4 et 5; se fonde sur l’apparition possible de deux centres dans cet os (ex. : Hamster d’après Beyerlein et coll., 1951). Il semble établi que les os appelés à jouer un rôle important dans le soutien et la locomotion apparaissent avant les autres. En général, un os réduit est tardif (2). Cependant, il existe un cas curieux : la clavicule, jouant chez les Mammifères un rôle relativement mineur, est l’os le plus précoce chez les animaux qui la possèdent à l’état adulte (Rongeurs, Primates), et apparaît encore très tôt chez certains « aclaviculés » (Carnivores). Retterer (1898) justifie la présence de l’épiphyse supplémentaire des métapodiens et des phalanges des Solipèdes, par la nécessité d’une ossification rapide, ou par le grand volume de ces segments. Des anatomistes du xix® siècle ont tenté d’énoncer quelques lois rela¬ tives à l’ossification. Nous les rappelons : Lois des éminences de Serres (1819) : Toute éminence osseuse se développe aux dépens d’un point d’ossification spécial, le point complémentaire. Cette proposition n’est vraie que des plus importantes apophyses musculaires (exemples : tubérosités humérales, trochanters, tubérosité calca- néenne), encore peut-elle même ainsi, souffrir des exceptions : la tête et la grande tubérosité s’ossifient parfois par un seul centre. Loi de Sappey : Les points épiphysaires apparaissent d’autant plus tôt que l’épiphyse est destinée à acquérir un volume plus considérable. Cette loi souffre également des exceptions : ainsi le proximum cubital, beaucoup plus important que le distum n’est pas en général plus précoce que lui. Loi de Julien (1892) : Dans les os longs, le point épiphysaire qui apparaît le premier est toujours celui qui correspond à l’extrémité de l’os qui est la plus importante du point de vue fonctionnel. (1) Pfitzner (1900, cit. Forster, 1932) en compte même un bien plus grand nombre, répartis en cinq rangées. (2) L’absence d’un os, chez l'adulte, résulte de sa fusion avec un élément voisin, °u bien évidemment de la non apparition de son point. Source : MNHN, Paris 224 JEAN-JACQUES CURGY Cette loi mériterait quelque discussion. Elle n’est pas très différente de la précédente, la taille pouvant être liée à l’importance fonctionnelle. Dans quelles conditions peut-on qualifier une articulation de plus impor¬ tante qu’une autre? On trouverait encore ici l’exception du cubitus. Il nous paraît donc que ces lois, dont l’intérêt n’est pas négligeable, n’ont cependant qu’une valeur statistique. Comme nous l’avions annoncé dans l’introduction, nous rapportons ici quelques conclusions, essentiellement tirées de Washburn (1943, 1946), quant au processus de soudure des points d’ossification. Ils suivent schéma¬ tiquement le plan suivant : 1 0 Éléments principaux des ceintures : Le corps de la scapula et le point coracoïdien principal d’une part; les 3 éléments de l’os coxal d’autre part. 2° Les épiphyses et les points d’insertion musculaire des os longs. 3° Les points complémentaires des ceintures : Crête iliaque, tubérosité ischiatique, bord vertébral, etc. Dans le deuxième groupe, il est intéressant de rechercher l’ordre de soudure par articulation (Stevenson, 1924; Washburn, 1943 et 1946; Schultz, 1944 et 1956). Stevenson n’a pas hésité à généraliser et à attribuer à l’ensemble des Mammifères, la séquence reconnue chez l’Homme. Or Washburn, fondant ses conclusions sur ses propres travaux et sur une abondante bibliographie, récuse l’affirmation de l’auteur précédent. A titre d’exemple nous rapportons, ici, quelques séquences : Opossum (Washburn, 1946) Chien (Smith et Allcock, 1960) Bison (Koch, 1935) Hérisson (cit. Washburn, 1946) Rat (Dawson, 1925) — Coude — Épaule Poignet Hanche — Cheville — Genou — Coude — Hanche — Cheville — Poignet — Épaule — Coude - Cheville - Hanche - Genou — Poignet — Épaule — Coude — Hanche — Cheville Poignet — Genou — Épaule — Coude Cheville Hanche — Genou Poignet Épaule Cobaye (Zuck, 1938) Macaque (Washburn, 1943) Orang-Outan (Schultz, 1941) Gorille (Randall, 1944) Homme (Stewart, 1934) Coude — Hanche — Cheville Épaule —- Genou — Poignet - Coude - Hanche - Cheville - Poignet — Genou — Épaule Coude Hanche — Cheville - Genou Épaule — Poignet — Coude — Hanche Épaule — Cheville — Genou — Poignet — Coude Hanche Cheville - Genou - Poignet Épaule Source : MNHN, Paris APPARITION ET SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION 225 Exception faite du coude, aucune articulation n’occupe la même place. La séquence du Chien semble être représentative des Carnivores (Shapiro, 1930, cit. Washburn, 1943). Celle du Bison est commune aux Artiodactyles et aux Périssodactyles étudiés (Lesbre, 1897, Payton, 1933, Todd et Todd, 1938), mais ne peut être appliquée à tous les Ongulés : chez l’Éléphant, la hanche se place en dernier (Todd et Todd, 1938). Les deux Rongeurs choisis diffèrent largement. Enfin, une séquence unique ne peut être reconnue au sein des Primates (nous insistons sur la divergence entre le Gorille et l’Homme). C’était dans l’espoir d’élucider l’origine du mode de croissance mamma- lien que Washburn (1946) a recherché la séquence de l’Opossum. Or, il aboutit à un ordre régional extrêmement différent de ceux des Mammifères placentaires. Si l’on compare entre eux ces derniers, on reconnaît parfois des ressemblances entre espèces appartenant à des Ordres zoologiques différents, par exemple : Chien, Hérisson, Macaque; ou bien Bison, Rat et Homme. Par contre, s’il est déjà difficile de dégager une séquence unique par Ordre zoologique (ex. : Primates, Rongeurs), il est totalement impos¬ sible d'en établir une pour l’ensemble des Mammifères. Ainsi, selon Washburn (1946), il n’existe pas de direction générale évolutive, pas même clairement fonctionnelle. Selon Stevenson (1924), il faut distinguer parmi les points secondaires et tertiaires, ceux des os longs dont les séquences de soudure sont assez constantes; et ceux des ceintures, sujets à de nombreuses variations. Il existe un ordre de soudure relativement constant à l’intérieur de chaque unité anatomique, par exemple dans la main et dans le pied : épi- physes des phalanges distales, moyennes, proximales, puis celles des méta- podiens. Si des changements surviennent dans la séquence générale, habi¬ tuellement c est l’ensemble de la région qui se déplace et non pas une seule épiphyse. L’union des épiphyses des os longs s’effectue plus rapidement que celle des points complémentaires des ceintures. Les variations sexuelles sont très discutées; certains auteurs les recon¬ naissent : Smith et Allcock, 1960; Randall, 1944; Pryor, 1923; d’autres les nient : Strong, 1925; Koch, 1933; Washburn, 1943 (exception faite pour la symphyse pubienne). On peut distinguer deux catégories de Mammifères : — Ceux chez qui certaines épiphyses ne se soudent que pendant la sénilité, ou même restent partiellement ou totalement cartilagineuses durant toute la vie, par exemple : Opossum, Rat, Souris, Cobaye et probablement d’autres Rongeurs. — Les autres chez qui les processus de fusion des points d’ossification sont achevés dans la première moitié de la vie. Enfin existerait-il un rapport entre les ordres d'apparition et de soudure des points d’ossification ? Source : MNHN, Paris 226 JEAN-JACQUES CURGY D’une manière générale, des deux épiphyses d’un os long, la première à apparaître est la dernière à se souder. L’épiphyse proximale du cubitus, la dernière à s’ossifier dans le bras et l’avant-bras, est un élément de la première articulation à se souder. Inversement, l’épiphyse proximale de l’humérus, très précoce, est fréquemment la dernière à se souder. Le péroné fait exception à cette règle : le distum péronéal est le premier à apparaître et à se souder. Elus et Joseph (1954) ont rencontré cette singularité du péroné chez tous les Mammifères étudiés : Kangourou, Carnivores, Ongulés, Rongeurs et Primates (dont l’Homme). Ainsi en dépit de la diversité de forme et de fonction du péroné son mode d’ossification est partout le même. Il est donc évident que les épiphyses se développent à des rythmes différents et qu’il n’existe pas de corrélation entre l’ordre d’apparition des centres d’ossification et la séquence de soudure des épiphyses. Source : MNHN, Paris TABLEAUX LISTE DES ABRÉVIATIONS a. = année acc. = accessoire ad. = adulte ap. = après art. = articulation av. = avant cent. = centre d’ossification comp. = complémentaire cub. = cubitus d. = diaphyse déb. = début dgt(s) = doigt(s) dist. = distal dors. = dorsal env. = environ ép. = épiphyse ext. = externe extrem. = extrémité f. = fin gest. = gestation grd. = grand h. = heure int. = interne j. = jour long. = longueur m. = mois metc. = métacarpien mett. = métatarsien mil. = milieu nais. = naissance pet. = petit ph. = phalange post. = postérieur proc. = processus prox. = proximal pt. = point d’ossification pt. princ. = point principal pt. sec. = point secondaire pub. = puberté rad. = radius s. = (colonne des âges) = semaine s(s.) = sésamoïde(s) sem. = semaine vent. = ventral Source : MNHN, Paris Source : MNHN, Paris APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION CARNIVORES : I - Chien : (Canis familiaris L.) II - Chat : (Felis domestica L.) ONGULÉS : III - Porc : (Sus domestica Gray) IV - Bœuf : (Bos taurus L.) V - Ane : (Asinus asinus L.) VI - Cheval : (Equus caballus L.) RONGEURS : VII - Rat : (Rattus norwegicus Klein) VIII - Souris : (Mus musculus L.) IX - Hamster : (Cricelus auratus Waterh.) X - Cobaye : (Cavia cobaya Marcgr.) XI - Lapin : (Oryctolagus cuniculus L.) PRIMATES : XII - Semnopithèque : (Semnopithecus sp.) XIII - Macaque : (Macaca mulatta Shaw) XIV - Gibbon : (Hylobates sp.) XV Orang-outan : (Pongo pygmaeus Hoppius) XVI - Chimpanzé : (Pan troglodytes Blumenbach) XVII - Gorille : (Gorilla gorilla Wymann) XVIII - Homme : (Homo sapiens L.) Source : MNHN, Paris 230 JEAN-JACQUES CURGY Tableau I APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION CHIEN — Canis familiaris L. Tableau synthétique : d’après : Lesbre M. F. X. (1897); Schaeffer H. (1934); Pomriaskinsky-Kobozieff N., Kobozieff N. et Gemahlino E. (1954); Bressou C., Pomriaskinsky-Kobozieff N., Kobozieff N. et Gemahlino E. (1959). Commentaire : — Schaeffer a utilisé 27 animaux. Méthode : coloration à l’alizarine et clarification. Les races n'ont pas été sélectionnées. — Bressou et coll. ont radiographié quotidiennement 7 chiots (mâles et femeilese Bergers allemands. Ces auteurs ont également daté l’apparition des points d’ossifica¬ tion chez un jeune Cocker radiographié tous les 5 à 6 jours et chez un mâle et un) femelle Epagneuls bretons. 11 apparaît quelques différences raciales intéressantes. (1) Schaeffer l'appelle : tuber scapulae. Lesbre : 2« mois. (2) Schaeffer : 1 jour et demi après la naissance (189 mm). (3) Deux points dans l’épiphyse distale (Schaeffer) à 12-13 jours. (4) Lesbre : 4-6 mois. Peut-être inconstant (Lesbre). (5) Parfois deux points qui fusionnent plus tard (Pomriaskinsky et coll.). (6) Épagneuls bretons : 10-12 jours après la naissance. (7) Lesbre parle d’un scapho lunaire cartilagineux où apparaîtraient deux points d’oss fication (respectivement à 10-15 jours et avant 1 mois 4 jours). Retterer et Mivart (cit. Lesbre) indiquent même la présence d’un scapho-centro-lunaire cartilagineux qui s'ossifierait par trois points correspondant aux trois os. Les auteurs plus récents (Schaeffer et Pomriaskinsky et coll.) ont noté la fusion de ces centres après ossification. (8) Chez les Bergers allemands, 1 ou parfois 2 points qui fusionnent rapidement. (9) Épagneuls bretons : 42 jours. Lesbre : cartilagineux à 1 m 4 j. (10) Retterer (1898) : 54 jours. (11) Apparaît simultanément avec le scaphoïde, ou l’un précédant l’autre. (12) Épagneuls bretons : 20-26 jours. (13) Épagneuls bretons : 34-36 jours. (14) Ordre d’apparition : 2-3 puis 4-5. (15) 3 et 4 apparaissent les premiers. (16) Chez les Épagneuls bretons. (17) Lesbre : 20 à 25 jours de gestation. (18) Le sésamoïde externe apparaît avant l’interne. (19) Lesbre : 4 à 6 mois. (20) Lesbre : 4 e semaine après la naissance. (21) Schaeffer : 4 points d’ossification. (22) Lesbre : 2 mois et demi. (23) Lesbre : fin du 2' mois. (24) Bressou et coll. : souvent 2 ou 3 points secondaires. (25) Bressou et coll. : 1 ou 2 points qui fusionnent rapidement. (26) Schaeffer : environ 60 jours de gestation (184 mm). Source : MNHN, Paris APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION 3 ANATOMIQUES Membre pectoral Clavicule : d. Scapula : pt. princ. pt. coracoïdien (1) supra-scapula Humérus : d. tête (2) grande tubérosité épitrochlée trochlée (3) condyle épicondyle (4) Radius : d. ép. prox. ép. dist. Cubitus : d. ép. prox. ép. dist. (5) Carpe : scaphoïde (6) (7) semi-lunaire (7) (8) pyramidal (9) pisiforme 1 pisiforme 2 (10) os central (11) prépollex trapèze (12) trapézoïde (13) grand os (13) unciforme Métacarpe : d. 1 d. 2.3.4.5 ép. prox. 1 ép. dist. 2.3.4.5 (14) Phalanges prox. d. 1 d. 2.3.4.5. (15) ép. prox. 1 (16) ép. prox. 2.3.4.5 Phalanges moy : d. 2 à 5 ép. prox. 2.3.4.5 Phalanges dist. 1 à 5 (17) Ss. vent. mêle. ph. prox. : dgt. 1 dgts 2.3.4.5. (18) Ss. dors. ph. prox. ph. moy. : -s. dgt. 1 s. dgt. 2 3. dgts. 3.4 s. dgt. 5 Membre pelvien Ilion : pt. princ. crête iliaque (19) Longueur vertex Aqe coccyx prénatal ? - 284 ? - 316 ? - 316 '• 54 j. '. 35 j. env. 54 j. env. 40 j. 20-25 j. 15-20 j. 49 j. 24-28 j. 13-28 i. 27-28 j. 10-15 j. 40 j. 24-28 i. 117 j. 16-23 i. 20-28 i. 19-28 j. 15-26 j. Source : MNHN, Paris 232 CHIEN JEAN-JACQUES CURGY VERTEX COCCYX PRÉNATAL POSTNATAL 122 cnv. 54 j. 117 j. 184 env. 60 j. 13 j. 66 env. 35 j. (184?) - 248 (60 j. ?) 10 j. 375 49 j. 375 49 j. 174 - ? 12-21 j. 375 49 j. 615 150 j. 410 112 j. 615 150 j. 66 cnv. 35 j. 13 j. f. 2" m.- déb. 3° m. 11-13 j. 70 j. 66 cnv. 35 j. 375 49 j. 24-29 j. 184 env. 60 j. 155 env. 58 j. 35-36 . ? - 284 14-23 . ? - 316 26-28 . ? - 316 25-28 . ? - 316 19-28 . 9-13 . 42 j. 70 env. 40 j. 47 j. 25 j.. ? - 284 22-23 j. 26-29 j. 56 j. 122 284 - ? 23-25 J. 122 env. 54 j. 34-42 j. 70 env. 40 j. 375 - ? 49-70 j. 375 - ? 49-60 j. 375 - ? 49-70 j. 615 150 j. 121 j. 615 150 j. ÉLÉMENTS ANATOMIQUES Ischion : pt. princ. tuber. ischiatique (19) Pubis : pt. princ. Os acétabulaire : Fémur : d. tête (20) petit trochanter grand trochanter ép. dist. (21) Rotule : Fa belle inl. Fabelle exI. Cyomette : Tibia : d. ép. prox. (20) tuber. antérieure Péroné : d. ép. prox. (22) ép. dist. (23) Tarse : astragale calcanéum tuber. calcanéenne (24) naviculaire (25) cunéiforme int. cunéiforme med. cunéiforme ext. cuboïde (25) Métatarse : d. 1 (26) d. 2.3.4.5 (15) ép. prox. 1 ép. dist. 2.3 ép. dist. 4 ép. dist. 5 Phalanges prox. : d. 1 d. 2.3.4.5 (15) ép. prox. 2.3.4.5 Phalanges moy. d. 2 à 5 ép. prox. 2.3.4.5 Phalanges dist. : 2 à 5 Ss. vent. mett. ph. prox. : ss. dgt. 2 ” dgts. 3.4 dgt. 5 Ss. dors. ph. moy. ph. prox. 's. dgt. 2 s. dgts. 3.4 Source : MNHN, Paris APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION 233 Tableau II APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION CHAT DOMESTIQUE — Felis domestica L. Tableau synthétique d'après : Lesbre (1897): Schaeffer i? f Joseph J (1954); et les médecins vétérinaires de l’École d’Alfort • Brfssou C Pnvuuf kinsky-Koboz.eff N. A., Koboz.eff N., Gemahhno E (1959) C- ’ PoMR,AS - Commentaire : - Schaeffer a évalué l’âgé prénatal à partir du montant du rapproeh.ment sonnai. I apparition des principaux points d’ossincation des os longs PP U t L’École d’Alfort emploie la méthode radiographique. (1) Inconstant. (2) La terminologie suivante a été établie à partir des schémas de Schaeffer : — épitrochlée = med. épicondyle. — trochléc = med. trochleakern. condyle = lat. trochleakern. — épicondyle = apophyse du ligament latéral. (3) Peu avant la naissance. (4) Simultanément avec l’os central ou l’un précédant l’autre. (5) Trouvé seulement par l’École d’Alfort. (6) Rudimentaire. (7) Dans l’ordre d’apparition 2 et 3, puis 4 et enfin 5. >« »" métat.rsien 1, les vétérinaire d’Altort (9) Après l’épiphyse distale du métatarsien 4. Source : MMHN, Paris 234 JEAN-JACQUES CURGY CHAT DOMESTIQUE Éléments anatomiques Longueur vertex COCCYX PRÉNATAL Age POSTNATAL Membre pectoral Clavicule : d. 46 env. 28 j. Scapula : pt. princ. 46 env. 28 j. pt. coracoïdien princ. 257 47 j. pt. coracoïdien sec. (1) 322 140 j. tuber scapulae 257 47 j. pt. acromial 480 251 j. Humérus : d. 46 env. 28 j. tête 4- grd. tubérosité (3) 140 53-55 j. petite tubérosité 310 81 j. épitrochlée (2) 257 47.1.. trochlée (2) env. 25 j. condyle (2) 15 j. épicondyle (2) 257 47 j. Radius: d. 46 env. 28 j. ép. prox. 215 20 j. noyau acc. ép. prox. (1) 425 295 j. ép. dist. (4) env. 215 14-20 j. Cubitus : d. ép. prox. 236 27 j, ép. dist. env. 215 19-25 j. Carpe : scaphoïde 236-257 26-47 J semi-lunaire env. 215 20-21 j pyramidal 234-257 34-47 j pisiforme 1 env. 178 10-15 j pisiforme 2 47-51 j os central 14-20 i trapèze env. 215 22-25 j trapézoïde 234-236 27-32 j 20-24 j unciforme env. 215 17-20 j Ss. inl. au carpe 480 251 j. Métacarpe : d. 1 84 d. 2.3.4.5 ép. dist. 1 32 j. ép. dist. 2.3 ép. dist. 4.5 env. 215 22-25 j. Phalanges prox. d. 1 86 84 ép. prox. 1 234-257 36-47 j. ép. prox. 2.3.4 19-20 j. ép. prox. 5 env. 215 19-25 j. Phalanges mou. : d. 3.4 84 38 j. ép. prox. 2.3.4.5 env. 215 19-20 j. Phalanges dist. : 1 à 5 63 31 j. Ss. vent. mêle. ph. prox. 322 140 j. ss. dgts 2.3 ? - 310 59-81 j. ss. dgts 4.5 ?-310 Source : MMHN, Paris APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION *>35 CHAT DOMESTIQUE Source : MNHN, Paris 236 JEAN-JACQUES CURGY Tableau III APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION PORC — Sus domestica Gray Tableau synthétique d’après : Lesbre M. F. X. (1897); Surber H. (1922); Patten B. M. (1952). Commentaire : — Surber a utilisé la coloration à l'alizarine. — Patten a photographié par transparence 3 embryons clarifiés de 35, 65, et 90 mm. — Surber a mesuré ses embryons sans les dater, nous avons indiqué les âges corres¬ pondants d’après Retterer (1885). (1) Vallois (1925) : 3 mois après la naissance. (2) Lesbre : 1 mois après la naissance. (3) Lesbre : peu après le premier mois. (4) Lesbre : dernières semaines de gestation. (5) d’après Surber. (6) Nous n’avons retenu ici que les données de Surber, plus précises, mais dans les embryons de Patten, on peut déjà distinguer : — A 65 mm : les diaphyses des métacarpiens et métatarsiens 3 et 4; les diaphyses des phalanges proximales 3 et 4; les phalanges distales 3 et 4. — A 90 mm : les diaphyses des métacarpiens et métatarsiens 2 et 5; les diaphyses des phalanges proximales 2 et 5; les diaphyses des phalanges moyennes 3 et 4; les phalanges distales 2 et 5. (7) D’après Ellis et Joseph (1954) à l’aide des radiographies. (8) Elus et Joseph : avant 2 semaines après la naissance. (9) Signalé par Kostyra (1951) chez 9 porcs sur 42 étudiés. Chez les animaux n’ayant pas plus d’un an il est représenté dans 30 % des cas. A 10 mois il est gros comme une noisptli» Source : MNHN, Paris APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION Éléments anatomiques Membre pectoral Scapula : pt. princ. pt. coracoïdien (1) pt. spinal Humérus : d. ép. prox. f rande tubérosité (2) pitrochlée (3) ép. dist. (trochlée) épicondyle Radius : d. ép. prox. (4) ép. dist. (4) Cubitus : d. ép. prox. ép. dist. Carpe : scaphoïde semi-lunaire pyramidal pisiforme unciforme Métacarpe (6) : d. 2 d. 3.4 d. 5 ép. dist. 2 ép. dist. 3.4 ép. dist. 5 Phalanges prox. (6) : d. 2 d. 3.4 d. 5 ép. prox. 2 ép. prox. 3.4 ép. prox. 5 Phalanges moy. (6) : d. 2 d. 3.4 d. 5 ép. prox. 2 ép. prox. 3.4 ép. prox. 5 Phalanges dist. (6) : 2 3.4 Ss. vent. metc. ph. prox. vent. ph. moy. ph. dist. Longueur vertex Age COCCYX PRÉNATAL POSTNATAL env. 4-6 s. 15-17 ser 15-17 ser 15-17 sem. 15-17 sem. 15-17 sem. 8-10 sem. f. gest. 15-17 sem. 8-10 sem, f. gest. 15-17 sem, f. gest. 10-11 sem. 8-10 sem. 10-11 sem. f. gest. 15-17 sem. f. gest. 8-10 sem. 6-8 sem. Mémoires du Muséum. — Zoologie, t. XXXII Source : MNHN, Paris 238 JEAN-JACQUES CURGY Source : MNHN, Paris APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION Tableau IV APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION Tableau synthétique d’après : Lesbre (1897); Küpfer M. et Schinz H. R. (1923). Commentaire : — Küpfer et Schinz emploient la méthode des radiographies. is (âge prénatal) et précise que l’épiphyse distale (2) Toussaint (cit. Lesbre) a trouvé un pisiforme cartilagineux à la naissance. (3) Lesbre a vu la soudure de ces deux os à l’état cartilagineux, il n’y a, alors, qu’un P 01 " 1 d'ossification pour le capitato-trapézoïde qui apparaît à 5 1/2 mois de gestation. (4) Doigt rudimentaire. (5) Lesbre : 8 - 8 1/2 mois de gestation. (6) Indiqué par Lesbre seulement. (7) Lesbre : 8 mois de gestation. (8) Lesbre : fin du 8 e mois prénatal. (9) Blainville l’appelle aussi os coronoïde tarsien, il représente l’épiphvse distale du péroné. (10) Le péroné apparaît à l’état cartilagineux, Küpfer et Schinz l’ont vu s'ossifier chez .»o 49 mm (748 semaines de gestation); puis à 82 mm n (9 à 11 semaines). Ensuite il se soude plus ou moins ( 11 ) Pour Lesbre il existe deux centres d’ossification (respectivement à 5 - 6 mois et 6 mois de gestation) dans le cuboïdo-naviculaire unique, résultant de la soudure de deux ébauches cartilagineuses; pour Retterer, cette soudure a lieu après le début du processus d’ossification. (12) Lesbre signale que le cunéiforme interne ne résulte pas de la fusion de l’endo et du mésocunéiforme, seul ce dernier subsisterait : il ne signale qu’un point d’ossi¬ fication. L’existence admise par Küpfer et Schinz d'un endocunéiforme nous paraît anormale. Source : MNHN, Paris 240 JEAN-JACQUES CUBGY BŒUF Éléments anatomiques Lonoueur PRÉNATAL POSTNATAL Membre pectoral Scapula : pt. princ. 28-38 env. 6-7 scm. pt. coracoïdien env. 665 6-6 y, m. Humérus : d. 28-38 env. 6-7 sem ép. prox. (tête) 617 21-26 scm. grande tubérosité 727 7 m. épitrochlée 780 env. 9 m. ép. dist. 617 21-26 sem. épicondyle 1110 1 j- Radius : d. 46 7-8 scm. ép. prox. 550-785 6-7 y, m. ép. dist. 570-785 6-7 y, m. Cubitus : d. 38-46 7-8 scm. ép. prox. (1) 1110 1 j- ép. dist. (1) 720 8-9 m. Carpe : scaphoïde 570-583 5 y,-6 m. semi-lunaire env. 550 6-6 y, m. pyramidal 570-583 5-6 m. pisiforme (2) 720-780 8-9 m. trapézoïde (3) 750 env. 8 m. grand os (3) 665 6 m. unciforme 665 5-6 m. Métacarpe : d. 3.4 env. 82 8-9 sem. métacarpien 5 274-315 15-17 scm. ép. dist. 3.4 727 7 m. Phalanges prox. : d. 3.4 108 „nv 11 corn ép. prox. 3.4 727 7 m. Phalanges moy. : d. 3.4 138 env. 13 sem. ép. prox. 3.4 727 7 m. Phalanges dist. : 2 (4) 306-337 15-17 scm. 3.4 env. 82 8-9 m. 5 (4) 306-337 15-17 sem. Ss. vent. metc. ph. prox. ss. dgts 3.4 (5) 1110 1 j- S. vent. ph. moy. ph. dist. s. dgts 3.4 env. 1210 13-21 j- Source : MNHN, Paris APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION 241 BŒUF Éléments anatomiques Longueur vertex COCCYX PRÉNATAL POSTNATAL Membre pelvien Ilion : pt. princ. crête iliaque env. 80 9- .en,. 6-8 m. Ischion : pt. princ. tuber. ischiatique env. 140 3 m. 3-5 m. Pubis : pt. princ. 240-350 env. 4 }4 m. Fémur : d. 28-38 ép. prox. (tête) petit trochanter (6) 727-785 7-8 m. grand trochanter (7) IJ- ép. dist. 583 6 m. Rotule : 720-727 7-7 y, m. Tibia : d. 28-45 6-8 sein. ép. prox. f. 6« m. tuber. antérieure (8) ép. dist. 617 21-26 sem. Os malléolaire (9) Péroné : (10) 780 env. 9 m. Tarse: tuber. calcanéenne cunéiforme int. (12) cunéiforme méd. (12) cunéiforme ext. cuboïde (11) 550 6 m. Métatarse : d. 3.4 onv Q Mm ép. dist. 3.4 727 7 m. Phalanges prox. : d. 3.4 108 ép. prox. 3.4 727 7 m. Phalanges moy. : d. 3.4 138 ép. prox. 3.4 727 7 m. Phalanges dist. : 2 (4) 306-337 15-17 sem. 3.4 82 5 (4) 306-373 15-21 sem. Ss. vent. melt. ph. prox.: ss. dgts 3.4 1110 1 J- S. vent. ph. moy. ph. dist.: 1110 1 j. Source : MNHN, Paris 242 JEAN-JACQUES CURGY Tableau V APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION ANE — Asinus asinus L. D’après : Küpfer M. (1931). Commentaire : — L’auteur emploie la méthode radiographique. (1) Lavocat et Goubaux (cit. Lesbre 1897) : 4 mois après la naissance. Küpfer l’appelle point coracoïdien 2. (2) Cet os est inconstant. Küpfer ne l’a trouvé que chez un âne de 100 semaines environ. (3) Elle peut apparaître quelques jours après la naissance. (4) Inconstante : elle est signalée chez les jeunes de 860 et 910 mm et chez des animaux de 202 jours et de 100 semaines environ. (5) Malléole externe : épiphyse distale du péroné. (6) Deux centres d’ossification, de même chez un fœtus de 740 mm (environ 50 semaines). (7) Inconstant. Source : MNHN, Paris APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION 243 ANE Éléments anatomiques Longueur vertex COCCYX PRÉNATAL POSTNATAL Métacarpe : d. 2 85-112 env. 12 sem. 85 déb. 3* m. d.4 85-112 ép. dist. 2 (3) ép. dist. 3 625 36-40 sem. 127-202 j. ép. dist. 4 (3) Phalange prox. : d. 112 env. 12 sem. 127 j. ép. prox. 745 env. 50 sem. ép. dist. 650 env. 40 sem. Phalange moy. : d. 360 23-30 sem. ép. prox. 745 env. 50 sem. Phalange dist. : 85 déb. 3« m. Ss. vent. mêle. ph. prox. : 620 env. 50 sem. S. vent. ph. moy. ph. dist. : 740 env. 50 sem. Membre pelvien Fémur : d. 85 déb. 3' m. ép. prox. 745 env. 50 sem. grand trochanter 650 env. 40 sem. ép. dist. (trochlée) 600 env. 36 sem. Rotule: 740 env. 50 sem. Tibia : d. 85 déb. 3' m. ép. prox. 625 36-40 sem. tuber. antérieure 650 ép. dist. 650 env. 40 sem. Péroné : d. (4) ép. prox. 740-860 50 sem. - • malléole ext. (5) env. 880 env. 4 j. Tarse : astragale 540 calcanéum 350 tuber. calcanéenne 720 naviculaire (6) 620 env. 50 sem. cunéiforme int. (7) 720 50-52 sem. cunéiforme med. 720 cunéiforme ext. 620-650 cuboïde 650 env. 40 sem. Métatarse: d. 2 85-112 env 19 ci»m d. 3 85 déb. 3' m. d. 4 85-112 ép. dist. 2 (3) ép. dist. 3 625 36-40 sem. 127 j. ép. dist. 4 (3) Phalange prox. : d. 140 env. 15 sem. 127 j. ép. prox. 745 ép. dist. 650 env. 40 sem. Phalange moy. : d. 350 22 sem. ép. prox. env. 50 sem. Phalange dist. : 85 déb. 3' m. Ss. vent. mett. ph. prox. : 740 env. 50 sem. S. vent. ph. moy. ph. dist. : 720 50-52 sem. Source : MNHN, Paris 244 JEAN-JACQUES CURGY Tableau VI APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION CHEVAL — Equus Caballus L. Tableau synthétique d’après : Retterer E. (1885), Lesbre M. F. X. (1897), Küpfer M. (1931), Bourdelle E. et Bressou C. (1937), Sisson S. et Grossman. G. D. (1945). Commentaire : Küpfer utilise la méthode des radiographies. (1) Le premier embryon de Küpfer avait 230 mm : à ce stade certains noyaux d’ossi¬ fication étaient déjà apparus. Nous indiquons donc ce chiffre entre parenthèses. (2) Küpfer l’appelle : point coracoîdien 2. (3) Signalé par Sisson et Grossman. (4) D’après Lesbre, elle apparaît en même temps que l’épiphyse distale du radius. (5) Toussaint (cit. Lesbre) le trouve cartilagineux à la naissance. (6) Os diépiphysaire dont l’épiphyse distale est éphémère (Retterer, Lesbre). (7) Apparaît peu après celle du métapode (Lesbre). (8) Malléole externe = épiphyse distale du péroné. (9) Küpfer y a vu deux centres dans un fœtus de 40 semaines environ. (10) Le cunéiforme interne résulte de la soudure de l'endo- et du mésocunéiforme (Lesbre). Küpfer au contraire voit 3 centres d’ossification correspondant aux 3 cunéiformes. Éléments anatomiques Longueur vertex Age COCCYX PRÉNATAL POSTNATAL Membre pectoral Scapula : pt. princ. (1) pt. coracoîdien pt. glénoïdien (2) pt. spinal (3) Humérus : d. (1) ép. prox. S an de tubérosité _ itrochlée ép. dist. épicondyle Radius : d. (1) ép. prox. ép. dist. Cubitus : d. (1) ép. prox. ép. dist. (4) scaphoïde semi-lunaire pyramidal pisiforme (5) trapèze trapézoïde grand os unciforme 70-(230) env. 500 env. 970 70-(230) 790-840 760-840 860 810-840 970 70-(230) 840-860 830 70-(230) f. gest. 8-16 sem. 45-52 sem. 38-52 sem. 45-52 sem. 40-45 sem. 45-52 sem. 8-16 sem. 45-52 sem. env. 40 sem. f. gest. à 26 j. f. gest. à 26 j. 860 860 840 45-52 s 45-52 s 45-52 s 45-52 s 45-52 s 45-52 s 45-52 s Source : MNHN, Paris APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION 245 CHEVAL Éléments anatomiques Longueur VERTEX COCCYX PRÉNATAL POSTNATAL Métacarpe : d. 2.3.4 (I) 70-(230) 700-740 34-45 sem. Phalange prox. : d. (1) 140-(230) 13-16 sem. 790-840 790 Phalange mog. (6) : d. 160-395 860 Phalange disl. : Ss. oenl. mêle. ph. prox. : 70-(230) 8-16 sem. S. vent. ph. mog. ph. disl. : s. dgt Membre pelvien 720-860 36-52 sem. 15-26 j. llion : pt. princ. env Q. «en. crête iliaque 5-8 m. Ischion : pt. princ. env. 140 tuber. ischiatique 5-8 m. Pubis : pt. princ. Os acélabulaire : Fémur : d. (1) 70-(230) grand trochanter ép. dist. (trochlée) 670-720 Rotule : 26 j. Tibia : d. (1) 70-(230) 8-16 sem. tuber. antérieure Péroné : d. + ép. prox. ép. prox. malléole ext. (8) Tarse: 740-810 40-52 sem. 50 J. 26 j. 26 j. astragale (9) calcanéum 250-395 tuber. calcanéenne 26 J. naviculaire 500-860 26-52 sem. cunéiforme int. (10) cunéiforme méd. (10) 26-50 j. 26 j. cunéiforme ext. 395-860 22-52 sem. Métatarse : d. 2.3.4 (1) 70-(230) ép. dist. 4 700-760 34-52 sem. 24 j. ? Phalange prox. : d. (1) 140-(230) 13-16 sem. 790-840 740-840 40-45 sem. Phalange mog. (6) : d. 160-395 860 Phalange dist : (1) Ss. vent. metl. ph. prox. : 70-(230) 8-16 sem. ss. dgt. 3 S. vent. ph. mog. ph. dist.: s. dgt. 3 env. 970 f. gest. 26 j. 15 à 26 j. Source : MNHN, Paris 246 JEAN-JACQUES CüRGY Tableau VII APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION RAT — Rattus norwegicus Klein Tableau synthétique : d’après Strono R.M. (1921-1925); Dawson A.B. (1927); Spark C et Dawson A.B. (1928). Commentaire : — Strono a étudié des Rats albinos; les fœtus et les animaux âgés d’au plus 2 mois ont été traités par la méthode clarifiante de Schultze, modifiée par Mall (1906). L’âge des fœtus a été déterminé à partir du moment de l'insémination. — Pour les travaux de Dawson (1927) : voir le commentaire du tableau sur les soudures des points d’ossification. — Spark et Dawson ont utilisé des Rats albinos non sélectionnés. Les animaux ont été clarifiés dans la potasse et la glycérine, puis colorés par l'alizarine rouge S. (1) Dawson (1925) l’interprète comme l’épiphyse sternale de la clavicule. (2) Inconstant (Dawson). (3) Calcification à la fin du 3“ mois. (4) Signalé par Strong (1925). (5) Strong (1921) : 18 jours + 9 heures. (6) Ossification plus tardive par rapport à celle de la main. (7) Les premières à s’ossifier dans le pied, mais après celles de la main. (8) Spark et Dawson n’ont pas observé à 3 mois ce sésamoïde aux doigts 3 et 4. Source : MNHN, Paris RAT APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION 247 ÉLÉMENTS Aoe Aoe Éléments PRÉNATAL POSTNATAL ANATOMIQUES PRÉNATAL POSTNATAL Membra pectoral Métacarpe : d. 1 d. 2 19 y, J. 6-8 j. Osselet présternal (1) 90 j. d. 4 i8y*j. d. 5 21 j. Clavicule : d. 16-17 j. ép. dist. 2 Scapula : pt. princ. 17 j. + 8 h ép. dist. 3 8-8 54 J. pt. coracoldien 1 pt. coracoïdien 2 3-5 j. ép. dist. 5 8-9 j. 8-10 J. pt. acromial (2) 84-150 j. pt. angle postérieur (3) f. 5« m. d. 2 22 j. + 19 h. 20-21 j. Humérus : U. 17 j. + lh. 22 j. -f 19 h. à la nais. ép. prox. 1 14-14 54 8 J. 3 s.-l m. 10-11 j. épitrochlée ép. prox. 4 10 j. ép. dist. (trochlée + ép. prox. 5 12 54-13 j. condyle) épicondyle 1 m. Phalanges moy. : d. 2.3.4 Radius : d. 17). + 1 h. d. 5 1-2 J. ép. prox. 8-9 j. oy 2 -8j. 13 54-14 j. ép. dist. ép. prox. 5 12 54-13 j. 14-14 y, j. Cubitus : d. 17 j. + 1 h. Phalanges disl. : 1 ép. prox. (tête) 8 j- 2.3.4 19 j. + 8 h. processus olécrâne (4) 21 j. ép. dist. 7 J- Ss. vent. metc. ph. prox. Carpe : ss. dgt. 1 22-23 j. scapho-lunaire pyramidal 7 j. ss. dgt. 2 ss. dgt. 3 ss. dgt. 4 15- 17 j. 16- 17 j. pisiforme 1 ss. dgt. 5 16-18 j. pisiforme 2 os central S. vent. ph. moy. ph. dist. s. dgt. 2 prépollex 14-21 j. 18 j. 19-20 j. trapèze 10-11 j. s. dgts. 3.4.5 trapézoïde 11-12 j. grand os 9 54-10 j. S. dors. ph. prox. ph. unciforme 8j. s. dgt. 1 S. dist. au pisiforme el s. dgt. 2 7-8"sem. ext. au mêle. S 28 -29 j. s. dgts. 4.5 11-12 sem. Source : MNHN, Paris 248 JEAN-JACQUES CURGY RAT ÉLÉMENTS An* Éléments Age Age ANATOMIQUES PRÉNATAL POSTNATAL ANATOMIQUES PRÉNATAL POSTNATAL Membre pelvien 38-42 j. tarse) Ilion : pt. princ. (5) 17 j. + 8 h. 90 j. crête iliaque f. 5* m. forme med.) Ischion : pt. princ. 19 j. + 8 h. 90 j- tuber. ischiatique f. 5« m. né if or me med.) Pubis : pt. princ. 19 J. + 8 h. S. post. (dans tendon 90]. pt. sec. bord post. d’Achille) ischio-pubien f. 5* m. S. ext. dors. (dors, cal- 30 j. Os acétabulaire : 1 m. canéum) Rebord colyloidien : 2 m. S. ext. vent, (à la base mett. 5) 50 j. Fémur : d. (5) ép. prox. (tête) 17 j. + 8 h. 21 j. Métatarse : d. 1 d. 2 22j. + 19 h. 19 y» j. 18 y, j. 19 y, j. 21 j. à la nais. petit trochanter 21 j. grand trochanter pt. sus-condylien int. 21 j-' d. 4 ép. dist. (2 ou 3 pts) pt. sus-condylien ext. Rotule : Osselets du ménisque 21 j. 22-60 j. ép. dist. 2.3.4 ép. prox. 5 ép. dist. 5 13-14 j. 22-23 j. 14 j- 1-2] ; , 29-30 j. Phalanges prox. : (6) d. 1 Fabelles int. et ext. 2 m. d. 2 à nais, à 1 )■ nais. nais, à 1 1- Tibia : d. (5) 17 j. + 8 h. ép. prox. 16 ]• tuber. antérieure 21-30 j. 14 ]• ép. dist. 7-8 J. ép. prox. 5 14 y»j- Péroné : d. (5) 17 j. + 8 h. Phalanges moq. : d. 2.3 2-3]- ép. prox. 23-30 j. d. 4 ép. dist. 12-14 j. d. 5 17 54-1 8 ^ 18]- Tarse : tibial int. astragale calcanéum 17-18 j. 2-3 j. 1-2 j. 13 y, j. ép. prox. 2.3.4 ép. prox. 5 Phalanges dist. (7) : 1 à 5 Ss. vent. mett. ph. prox. ss. dgts 1 à 5 21 J. proc. trochléaire du calcanéum 22-23 ]• naviculaire 8-13 y, j. 2 à 3 n*. cunéiforme int. s dgt. 1 cunéiforme méd. 14-14 y, j. 25 ]• cunéiforme ext. cuboïde 10-10 y, j. 8 y,-9 j. s dgt. 5 24]- S. int. vent. (vent, au S. dors. ph. prox. ph. tibial int.) 90 j. s. dgts. 1.2.5. (8) Source : MNHN, Paris APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION 249 Tableau VIII APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION SOURIS — Mus musculus L. CAST T Y le (W5&) nlhéli,IUe d après : JoHNS0N M - L - (1933); Meno T. H. (1934); Saint- Commentaire : — Johnson a sélectionné une rac rouge S, clarification dans la l'insémination. e de Souris blanches. Technique coloration à l’alizarine potasse. Datation des fœtus à partir du moment de - Les Souris de Meno appartenaient à deux races appelées : Bagg albino et Stoli. Datation . a partir du moment de la copulation. Technique : coupes histologiques co orées par 1 hématoxyline-érythrosine, ceci permet de distinguer les stades de calcification et d ossification. Race Sloli 2 embryons de 15 j. = 9 et 9 1/2 mm 2 embryons de 16 }. = 10 mm 2 embryons de 17 j. = 13 mm 4 embryons de 18 j. = 14 1/2 et 15 1/2 2 embryons de 19 j. = 15 1/2 mm 1 embryon de 20 j. = 19 1/2 mm Race Bagg albino 1 embryon de 16 j. = 9 1/2 mm 1 embryon de 17 j. = 11 1/2 mm 1 embryon de 18 j. = 15 mm mm 1 embryon de 19 j. = 16 1/2 mm - Saint-Cast a étudié des Souris normales de laboratoire, ainsi que d’autres présentant une anomalie auriculaire. Dans le tableau, nous ne tenons pas compte de ces dernières. Même technique que Johnson. (D Vallois (1925) : quelques jours avant ou peu après la naissance. (2) Il forme une partie de la cavité glénoïde. (3) Vallois (1925). (4) Saint-Cast n’a jamais vu sa dualité d’origine, il lui est « apparu d’emblée comme un noyau long, transversal, sans aucun caractère qui permette de supposer qu’il précoce^ 3 fUSl ° n d ® deUX noyaux distincts - Sans doute cette fusion est-elle très (5) Ordre d’apparition chez les Souris normales : scapholunaire, pyramidal, pisiforme (ces 2 derniers apparaissent presque simultanément). Chez les Souris anormales 1 ordre est le suivant : pisiforme, pyramidal, scapholunaire. (6) Ce centre apparaît près du trapézoïde auquel il fusionnera plus tard à moins qu’il ne le fasse avec Pos central. 1 (7) Pas d’épiphyse. (8) Diaphyses 2 et 4 les plus récentes. (9) 1 et 5 les plus récentes. (10) Apparatt à 15 jours chez les Souris anormales. Source : MNHN, Paris 250 SOURIS JEAN-JACQUES CURGY Éléments ANATOMIQUES Membre pectoral Osselet pré-sternal Clavicule : d Scapula : pt. princ. pt. coracoïdien (1) pt. sous-coracoïdien (2) pt. glénoïdien (3) pt. acromial pt. vertébral Humérus ; d. tête f rande tubérosité pitrochlée trochlée condyle épicondyle Radius : d. ép. prox. Cubitus : d. ép. prox. (olécrâne) ép. dist. scapholunaire (4) (5) pyramidal (5) pisiforme 1 (5) pisiforme 2 os central phacoïde prépollex trapèze trapézoïde 1 trapézoïde 2 (6) grand os 1 grand os 2 unciforme os carpien accessoire Métacarpe : d.l (7) d. 2.3.4 d. 5 ép. dist. 2.3.4 ép. dist. 5 Phalanges prox. d.l d. 2.3.4. (8) d. 5 ép. prox. 1 ép. prox. 2.3.4 ép. prox. 5 Phalanges moy. : d. 2 d. 3.4 d. 5 ép. prox. 2.3.4.5 Phalanges dist. : 1 à 5 de i9j. de la n 5 54 j. 8 j. f. 1 er m. 35 j. 7). 5 54 j. •J-. 5 54 j. 8-9 j. 4 j. 7-8 j. 4-5 54 j. 8 j. 2-5 54 j. 1 •' 6-9 j. 5- 7 j. 6- 7 j. il 6 à 9 j. Éléments Aoe Aoe ANATOMIQUES PRÉNATAL POSTNATAL Membre pelvien Ilion : pt. princ. crête iliaque 15 54-17 J. ap. 98 j. Ischion : pt. princ. 17-19 j. Pubis : pt. princ. éminence pectinée 17-19 j. 7 J- Os acétabulaire : 12 j. Fémur : d. tête petit trochanter grand trochanter condyle int. condyle ext. 15 54-17 j. 15 j. 14 j- 14). Il Rotule : 18). Osselets du ménisque : 19). F abolies int. et ext. 18). Tibia : d. ép. prox. tuber. antérieure ép. dist. 15 54-17 j. 9-18 j. 18). 4-9). Péroné : d. ép. prox. ép. dist. 15 54-17 j. 18-21 j. 4-7 )■ Tarse : tibial int. (10) astragale calcanéum tuber. calcanéenne naviculaire cunéiforme int. cunéiforme med. cunéiforme ext. cuboïde 1 cuboïde 2 f.^|est. 10). la nais- 10-13 j- 6-9 j; 3- 5 Vi j- 6-8 j-, 4- 5 54 j- 4-5 54 J- 8 j. Métatarse : d. 1 d. 2.3.4 d.5 ép. prox. 1 ép. dist. 1 ép. dist. 2.3.4 ép. prox. 5 ép. dist. 5 18-19 j. 17 54-19 j. 18-19 j. 10-13 )• 8-13 J- 6-11 j- 14). 6-11 j. Phalanges prox. : d. 1 à 5 ép. prox. 1 à 5 19 J. 8-1 ^)- Phalanges moy. : d.2 à 5 ép. prox. 2.3.4. ép. prox. 5 de la nais. 8-iii- 13 J- Phalanges dist. 18 j. Source : MNHN, Paris APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION 251 Tableau IX APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION HAMSTER DORE — Cricetus auralus. Waterh. D’après : Beyerlein L., Hillemann H. H., van Arsdel W. C. (1951). Commentaire : — Cette étude a été faite à partir de 168 squelettes de Hamsters. — Les auteurs précédents n’ont pas distingué dans leurs données les centres de calci¬ fication des centres d’ossification. (1) Un centre sur la surface plantaire, l’autre centre sur la surface dorsale. ÉLÉMENTS ANATOMIQUES Membre pectoral Osselets pré-sternaux : Clavicule : d. Scapula : pt princ. pt. coracoïdien princ. pt. coracoïdien basai pt. glénoïdien Humérus : d. petite tubérosité ?rande tubérosité pitrochlée 1 centre pour : trochlée + condyle + épi condyle Radius : d. ép. prox. apophyse styloïde Cubitus : d. olécrâne apophyse styloïde Carpe : scapholunaire (1 cent.) Pyramidal pisiforme 1 pisiforme 2 (pt vent.) os central prépollex trapèze trapézoïde grand os unciforme 1 unciforme 2 (pt ext.) 12 j. 13 j. POSTNATAL 6j. 6j. 19 j. 7j. 7j. 7j. 16 j. 8 j. 19 j. 10 j. 11 j. 10 j. 8 j. 12 j. Éléments ANATOMIQUES S. ext. prox. au Radius Métacarpe : d 1 d. 2.3.4 d. 5 ép. dist. 2.3.4 ép. dist. 5 ép. prox. 1 ép. prox. 2.3.4 ép. prox. 5 ép. prox. 2.3.4 ép. prox. 5 Ss. vent. metc. ph. prox ss. int. et ext. dgt 1 s. int. dgts 2.3.4.5 s. ext. dgts 2.3.4.5 S. vent. ph. moy. ph. s. dgts 2.3.4 s. dgt 5 S. dors. ph. prox. ph. moy. dgts 2.3.4 POSTNATAL 30 j. 7j. 2j- H i. 13 J. Source : MNHN, Paris 252 JEAN-JACQUES CURGY HAMSTER DORÉ Éléments ANATOMIQUES PRÉNATAL POSTNATAL Membre pelvien llion : pt. princ. pt. sec. crête iliaque pt. sec. bord ext. 13 j. 42 j. 50 j. Ischion : pt. princ. tuber. ischiatique 15 j. 50 j. Pubis : pt. princ. pt. sec. prox. 15 j. 26 j. Os symphysaire : 42 j. Fémur : d. tête petit trochanter grand trochanter condyle int. condyle ext. 13 j. 9 j. 22 j. «J- 6 j. 7j- Rotule : (parfois 2 cen¬ tres) 14 j. Fabelle int. 60 j. Fabelle ext. 60 j. Tibia : d. ép. prox. tuber. antérieure malléole int. 13 j. 8 j. 25 j. 10 j. Péroné : d. apophyse styloïde malléole ext. 13 j. 25 j. 11 j. Tarse : tibial int. os lat. vent, au tibial s. vent, au tibial astragale calcanéum 14 j. 35 j. 174 j. 3 j- 2j- Éléments ANATOMIQUES PRÉNATAL Age POSTNATAL Tarse (suite) : tuber. calcanéenne naviculaire (2 centres) (D cunéiforme int. cunéiforme méd. cunéiforme ext. cuboïde 18 j. 11 j- «•A II: Métatarse : d.l d. 2.3.4.5 ép. prox. 1 ép. dist. 1 ép. dist. 2.3.4 ép. dist. 5 15 j. a J. 16 j. 15 ]• 11J- 12 j. S. ext. à l’extrém. mett. 5 50 j- Phalanges prox. d. 1 d 5 ép. prox. 2.3.4 ép. prox. 5 2 J- 13 ]• 14 J- Phalanges moy. d. 2.3.4 d. 5 ép. prox. 2.3.4 ép. prox. 5 2 j- 3 J. 14 j. 15 j- Phalanges dist. 1 à 5 14 j. Ss. vent. mett. phal. prox. ss. dgt 1 ss. dgts 2.3.4 ss. dgt 5 19 i- 16 j. 18 j- S. vent. phal. moy. ph. dist. s. dgts 2.3.4.5 25 j- S. dors. phal. prox. ph. moy. s. dgts 2.3.4 s. dgt 5 60 j. 100 J- Source : MNHN, Paris APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION 253 Tableau X APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION COBAYE — Cavia cobaya. Marcgr. Commentaire : — Vallois n’a étudié que le carpe de 20 sujets du 50» jour de gestation à l’âge adulte. — or f S „l FF n Y n ® * e . so ^ intéressés qu'au membre antérieur de 70 Cobayes, 21 mâles’ 25 femelles et 24 dont le sexe n'a pas été déterminé. Les âges étaient compris entre 25 jours après la copulation et 161 jours après la naissance. Aucune différence dans la date d apparition des points d’ossification ne fut observée entre les deux sexes 1 echnique : coloration à l’alizarine et clarification. Pétri a employé la môme technique que les auteurs précédents. e le point précédent et le corps du processus (2) M * AN r, et . S A J FRY ,. n , e Ia signalent pas; par contre ils parlent de 2 points apparais- fnSnnn„nî 1' C ?- 6 e ? tc " ,e de ‘ épiphyse proximale de l'humérus, points qui lusionnent a 60 j. (in utero J pour former la grande tubérosité. (3) D’après Harman et Saffry. (4) Trochlée (Pétri). (5) Harman et Saffry ainsi que Pétri, observent deux centres séparés pour le sca¬ phoïde et le semi-lunaire, Retterer (1885) et Vallois ne parlent que d'un scapho- lunaire. Celui-ci, procédant d’une seule ébauche cartilagineuse, montre, selon Rltterer, deux points d ossification, mais un seul selon Vallois. (6) D’après Harman et Saffry. (7) Vallois : à 60 j. de gestation. (8) Cité par Harman et Saffry, bien qu’ils ne parlent pas du 1” centre. (9) Harman et Saffry : 18 j. après la naissance. (10) S!f/? r T ,A , V.AÎ". l,S (189( j ) (cit - Vallois) chez deux fœtus. Inconstant : il est 9 anfmo.,1 I o à é ‘ at ° s * eux . ) s “ r J, 1 su î ets P ar Vallois ; chez un nouveau-né, chez 2 animaux à 2 mois et demi et chez un très vieux Cobaye. (12) Vallois : os accessoire externe. (13) Elle est tardive (Pétri). (14) Pétri : elle comprend les 2 condyles. (15) Ellis et Joseph (1954) à l’aide des radiographies : 10 jours. (16) Diaphysc 4 faiblement indiquée. J Muséum. — Zooi.oc Source : MNHN, Paris 254 COBAYE JEAN-JACQUES CURGY Éléments ANATOMIQUES Age PRÉNATAL Membre pectoral Clavicule : d. 25-27 j. Scapula : pt. princ. 28-31 j. pt. coracoïdien 35 j. pt. giénoïdien 40 j. pt. acromial 40 j. pt. dist. acromial pt. lat. proc. acromial 2 pt. lat. proc. acromial 3 pt. lat. proc. acromial 4 pts. lat. proc. acromial (D pt. lat. proc. acromial 5 pt. vertébral angle inférieur 65 j. Humérus : d. tête (2) petite tubérosité (3) grande tubérosité (2) épitrochlée 50-51 j. ép. dist. (4) 48-51 j. Radius : d. 28-31 i. ép. prox. 49-50 j. ép. dist. 48-51 j. Cubitus : d. 28-31 i. 49-51 j. ép. dist. 49-51 j. Carpe : scaphoïde 1 (5) 51-52 j. scaphoïde 2 (6) 55 j. semi-lunaire (5) pyramidal 1 (7) 52 i. pyramidal 2 (8) pisiforme 1 (9) 55 j. 49 y 2 -50 pisiforme 2 os central 1 os central 2 (tO) env. 60 j. prépollex (12) 60 j. trapèze 58-60 j. trapézoïde env. 60 j. 52-55 j. unciforme s. ext. pelote palmaire 51-52 j. Métacarpe : d. 1 57-60 j. d. 2.3.4. 35-36 j. d. 5 ép. prox. 1 (13) 36-40 j. 52-55 j. Phalanges prox. d. 1 60 j. d. 2.3.4.5 40-41 j. ép. prox. 2.3.4.5 52-55 j. Phalanges moy. : d. 2 à 5 42-45 i. ép. prox. 52 j. Éléments ANATOMIQUES Phalanges dist. 2 à 5 Ss. vent. mêle. ph. prox. s. int. dgts. 2 à 5 s. ext. dgts. 2 à 5 S. vent. ph. moy. ph. dist. s. dgts. 2 à 5 Membre pelvien llion : pt. princ. crête iliaque Ischion : pt. princ. tuber. ischiatique Pubis : pt. princ. Os acélabulaire : Fémur : d tête grand trochanter ep. dist. (14) Rotule : Os s. ext. du genou Tibia : d. ép. prox. Péroné : d. ép. prox. (15) Tarse : tibial int. astragale calcanéum tuber. calcanéenne naviculaire cunéiforme int. cunéiforme méd. cunéiforme ext. cuboïde Métatarse : d. 2.3.4 d. 5 ép. dist. 2.3.4 Phalanges prox. : d. 2.3.4 (16) ép. prox. Phalanges moy : d. ép. prox. Phalanges dist. : Ss. vent. mell. ph. prox. S. vent. ph. moy. ph. dist. 31 j. 33 j. 41 j. 29 j. 52 j. f. gest. 45 j. 10 j- à la naissance 48 j. 29 j. inv. 60 j. ;nv. 60 j. 48 j. 44 i. 57-58 j. 57 j. 57 j. 36 '4-37 j. 57 j. 52-54 j. 52-56 j. 44 j. 56-57 j. 36 H j. 63 j. à 1 j- Source : MNHN, Paris APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION 255 Tableau XI APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION LAPIN — Orydolagus cuniculus L. Tableau synthétique d’après : Retterer E. tableaux récapitulatifs de Pétri C. (1935). (1885); Lesbre M. F. X. (1897); et les Commentaire : (1) D’après Vallois (1925). (2) D'après Retterer (1898). (3) D’après Retterer (1885) : 33 j. après la naissance. (4) Ne possède pas de point épiphysaire : Retterer (1885). (5) Fœtus de 70 mm. (6) Fœtus de 60 mm. (7) Ordre d’apparition : épiphyse distale, tête puis trochanter. (8) D’après Ellis et Joseph (1954). (9) L’apparition des os du tarse est synchronisée avec celle des os du carpe (Lesbre). Source : MNHN, Paris 256 JEAN-JACQUES CURGY LAPIN Éléments Age Ar. K Éléments Age ANATOMIQUES PRÉNATAL POSTNATAL ANATOMIQUES PRÉNATAL postnatal Membre pectoral Membre pelvien Scapula : pt princ. + Ilion : pt. princ. pt. coracoïdien (1) f. gest. ou peu après nais. angle externe 4-6 m. pt. glénoïdien (J) f. 1" m. Humérus : d. Ischion : pt. princ. + tuber. ischiatique 4-6 m. ép. prox. + ép. dist. + Pubis : pt. princ. + Radius : d. + Fémur : d. + ép. prox. + ép. prox. (tête) (7) f,l”-2*sein. ép. dist. + petit trochanter (7) f. ire-2*sem. grand trochanter (7) f ir°-2 e sem- Cubitus : d. + ép. dist. (7) {jr..2'sem. ép. prox. + — ép. dist. + Rotule : + Carpe : Tibia (8) : d. + scaphoïde ép. prox. + av. 10 j- semi-lunaire ép. dist. pyramidal pisiforme 1 (2) (3) 6 sem. Péroné (8) : d. + 3 seni. av. 10 ]• pisiforme 2 (2) ép. prox. trapèze ap. 18 j. ép. dist. trapézoïde central ap. 18 j. av. 18 j. av. 18 j. Tarse (9) astragale + av. 18 j. tuber. calcanécnne 33 j- Métacarpe : d. 1 (4) d. (5) ép. dist. f. gest. 18 j. 8-12 j. naviculaire cunéiforme int. cunéiforme med. + + + cunéiforme ext. Phalanges prox. : d. 1 18 j. cuboïde + d. (5) f. gest. f. gest. ép. prox. ép. dist. 8-12 j- Phalanges moy. : d. f. gest. Phalanges prox. d. f. gest. ép. prox. 18-28 j- Phalanges dist. : (6) 10-15 j. Phalanges moy. d. ép. prox. f. gest. 18-28 j- Ss. vent. metc. ph. prox. 28-33 j. Phalanges dist. 10-15 j. S. vent. ph. moy. ph. dist. 28-33 j. Sésamotdes : + Source : MNHN, Paris APPARITION DES POINTS D'OSSIFICATION 257 Tableau XII APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION SEMNOPITHÈQUE — Semnopithecus sp. D’après Rickenmann E. (1957). Commentaire : L’auteur a radiographié différentes espèces. — Semnopithecus pruinosus = fœtus de 70 mm (sexe ?). — Semnopithecus sp. = fœtus de 136 mm (femelle). — Semnopithecus metalophus = fœtus de 155 mm (sexe ?). — Semnopithecus sp. = fœtus de 163 mm (sexe ?). — Semnopithecus sp. = fœtus de 184 mm (mâle). (1) ^l" t mn ? / SinCati .° n , Visibl , C V 63 “P* non apparent à 184 mm. D’après l’auteur pu» " e f-K aS dUC (0U Cn f ,?' ble P artl °) aux différentes méthode^ employées. Elle peut être spécifique ou sexuelle. y 1 (2) Non visible à ce stade aux rayons X, mais net sur les coupes colorées. Eléments ANATOMIQUES Longueur vertex COCCYX PRÉNATAL Membre pectoral Clavicule : d. 70 50-80 J. Scapula : pt. princ. 70 50-80 j. Humérus : d. 70 50-80 j. ép. dist. (1) 163 115-135 j. Radius : d. 70 50-80 j. ép. dist. 163 115-135 j. Cubitus : d. 70 50-80 j. ép. dist. 184 130-155 j. Carpe : scaphoïde (1) 163 115-135 j. semi-lunaire 163 115-135 j. pyramidal 163 115-135 j. 163 115-135 j. unciforme 163 115-135 j. Métacarpe : d. 70 50-80 j. Phalanges prox. d. 70 50-80 j. Phalanges moy. d. 70 50-80 J. Phalanges dist. d. 70 50-80 j. Éléments anatomiques Longueur vertex coccyx PRÉNATAL Membre pelvien Ilion : pt. princ. 70 50-80 Ischion : pt. princ. 70 50-80 j. Pubis : pt. princ. 136 90-115 j. Fémur : d. 70 ép. prox. (1) 163 ép. dist. 155 105-130 i. Tibia: d. 70 50-80 j 163 ép. dist. 163 115-135 i. Péroné : d. 70 ép. dist. (1) 163 115-135 i. Tarse : astragale calcanéum (2) naviculaire (1) cunéiforme int. (1) cunéiforme med. (1) 163 cunéiforme ext. (i) 163 cuboïde 163 115-135 Métatarse : d. 70 50-80 j Phalanges prox. d. 70 Phalanges moy. d. 70 50-80 j Phalanges disl. d. 70 50-80 j Source ■■ MNHN, Paris 258 JEAN-JACQUES CURGY Tableau XIII APPARITION DES POINTS D'OSSIFICATION MACAQUE — Macaca mulatta Shaw Tableau synthétique d’après : Van Wagenen G. et Asling C. W. (1964) complété par Schultz (1937, 1956). Commentaire : — Van Wagenen et Asling n’ont étudié que des fœtus. Ils étaient radiographiés dès leur extraction ou bien in utero. Leurs âges sont connus avec précision à partir du moment de la conception. — Schultz a employé la même méthode. Le Macaque de 169 jours était un nouveau-né. Le jeune animal étudié par Schultz en 1956 avait une dentition de lait complète, ce qui correspond à un âge de 5 mois et demi environ. (1) D’après les observations de Schultz (1944). (2) 5 mois et demi d’après Schultz (1956). (3) Cette épiphyse peut être éventuellement composée de plusieurs centres. Dans ce cas, un seul apparaît avant la naissance et deux autres après (Van Wagenen et Asling). Schultz a dessiné deux points d’ossification à environ 5 mois et demi (après la naissance) sur son schéma (1956). (4) Dans un travail antérieur Van Wagenen et Asling (1958) le trouvent inconstant à la naissance (ceci étant établi d’après 58 radiographies de Singes nouveau-nés). Schultz (1956) a vu le trapèze à 5 mois et demi après la naissance. (5) Probablement le premier à apparaître d’après Van Wagenen et Asling. (6) Il fut trouvé une fois dans un fœtus de 177 jours (9 jours plus vieux que l’âge moyen de la naissance) d’après Van Wagenen et Asling. (7) La diaphyse 1 la plus récente (Van Wagenen et Asling). (8) La diaphyse 3 la plus développée (Van Wagenen et Asling). (9) Il peut exister quelques variations dans l’ordre d’apparition, mais d’une façon générale la rangée proximale est en avance sur la distale et les rayons 3 et 4 plus précoces que le 5 e (Van Wagenen et Asling). (10) Il nous parait curieux que Van Wagenen et Asling n’aient vu qu’un centre pour ces deux os. (11) D’après Retterer (1885). (12) Sa date d’apparition est très variable (Van Wagenen et Asling). (13) Retterer y voit deux points d’ossification à quelques mois après la naissance. (14) D’après Schultz (1937). Source : MNHN, Paris APPARITION DES POINTS D OSSIFICATION Éléments ANATOMIQUES PRÉNATAL POSTNATAL Éléments ANATOMIQUES PRÉNATAL Membre pectoral Membre pelvien Clavicule : d. 56 j. Ilion : pt. princ. 70-72 j. Scapula : pt. princ. 56 pt. coracoïdien (1) + Ischion-Pubis (10) : 74 j. Humérus : d. 56 j. Fémur : d. 56 j. tête 150 j. ép. prox. 150 j. grande tubérosité (2) 150 j. ép. dist. 120 j. ép. dist. (3) 136 j. 2 pts dans l'ép. dist. (3’ env. 5 y, ni. Tibia : d. 56 j. ép. prox. 132 j. ép. prox. 150 j. ép. dist. 132 j. ép. dist. 125 j. Péroné : d. 56 j. Cubitus : d. 56 j. ép. dist. 152 j. ép. prox. env. 5 ■/, m. ép. dist. 150 j. Carpe : astragale 100-110 j. scaphoïde semi-lunaire (4) 171-177 j. pyramidal (5) 136 j. | pisiforme 139-145 j. lia j: os central (6) trapèze (4) 171-177 j. Irapézoïde 145 j. grand os 136 j. unciforme 136 j. Métatarse : d. 1 à 5 74 J. Métacarpe : d. 1 à 5 (7) 70-72 j. ép. prox. 1 (13) 150 j. ép. prox. 1 150 j. ép. dist. 2.3.4 145 j. ép. dist. 2 132 j. ép. dist. 5 150 j. ép. dist. 3.4 ép. dist. 5 Phalanges prox. : d. 1 75 j. Phalanges prox. : ép. prox. 1 (14) 169 70-72 j. ép. prox. 2 150 j. ép. prox. 1 150 j. ép. prox. 3.4 145 j. ép. prox. 2 à 5 (9) 139-142 j. ép. prox. 5 150 j. Phalanges moy. : d. 2 à 5 Phalanges moy. : d. 2 à 5 75 j. ép. prox. 2 à 5 (9) 139-142 j. ép. prox. 2 171-1 Phalanges dist. : d. 1 à 5 75 j. ép. prox. 5 171-1 ép. prox. 1 171-177 j. ép. prox. 2.3.4. 150 j. | Phalanges dist. 1 à 5 75 j. ép. prox. 5 171-177 j. ép. prox. 1 à 5 171-1 Source : MNHN, Paris 260 JEAN-JACQUES CURGY Tableau XIV APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION GIBBON — Hylobates sp. Tableau synthétique d'après : Deniker J. (1885); Steiner (1949) repris par Ricken- mann E. (1957); Schultz A. H. (1944-1956). ~ f œtus femelle de Deniker appartenait à l’espèce H. Ictr ou H. agilis. 11 mesurait de 142mm ver * ex au talon. Rickenmann lui a évalué une longueur vertex-coccyx Schultz possédait un matériel abondant : 346 11. lar et 44 individus appartenant aux deux espèces H. moloch (Audebert) et H. Gabrielli (Thomas). “ Enfants » : animaux dont la dentition de lait est incomplète ou complète : de 1 mois et demi à une date non déterminée. Schultz (1933) a observé un Gibbon de 22 mois qui possédait toutes ses dents de lait. « Juvéniles 1 » : animaux dont la dentition de lait est complète, plus 1 à 4 premières molaires permanentes. ‘ « Juvéniles 2 » : animaux possédant les 4 premières molaires définitives et au moins une dent permanente supplémentaire, mais n’ayant pas une dentition complète. ■ Adultes * : animaux à dentition définitive complète : à partir de 9 ans. — Schultz a radiographié les fœtus. (1) Enfants possédant : 8 incisives + 4 molaires. ^ dernière épiphyse à apparaître : juvénile ,2 possédant les incisives et les deuxièmes molaires définitives, mais sans les prémolaires. (3) Deniker l’a vu indépendant à l’état cartilagineux. (4) Reiterer (1885) les signale chez les Singes. (5) Trouvé chez 20 sur 44 individus examinés. (6) Chez un * enfant », Schultz a vu 2 centres d’ossification, et même 3 chez un autre. (7) « Enfants » possédant 6 à 8 incisives, s est à l’état chondroïde (Broca) ou de cartilage strié (Ranvier) (9) Steiner n 142 mm. • l’astragale. (10) Moins visible (d’après Deniker). Steiner pas vu chez un mâle de 164 mm. Pour Deniker, il est très net à le .troisième os à apparaître dans le tarse après le calcanéum et Source : MNHN, Paris APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION 261 GIBBON Longueur Éléments anatomiques vertex Aoe Age PRÉNATAL POSTNATAL Membre pectoral Clavicule : d. ép. sternale 98 + f. juv. 2 Scapula : pt. princ. 98 pt. coracoïdien I ou 2 pts acromiaux bord vertébral angle inférieur ad. âgés Humérus : d. , tête 173 grande tubérosité épitrochlée 173 8 j. trochlée f. enf.- condyle (1) déb. juv. 1 Radius : d. ép. prox. 98 + ép. dist. 173 8 j. Cubitus : d. ép. prox. (2) 98 + ép. dist. 173 8 j. scaphoïde semi-lunaire pyramidal pisiforme 197 f. enf. os central (3) trapèze 197 trapézoïde grand os 173 Vj. unciforme 173 8 j. Métacarpe : d. 1 à 5 98 ép. dist. 2.3.4.5 173 8 j. Phalanges prox. : d. ép. prox. 98 + f. enf. Phalanges moy. : d. ép. prox. 98 + f. enf. Phalanges dist. : ép. prox. (4) 98 + f. enf. Source : MNHN, Paris 262 JEAN-JACQUES CURGY GIBBON Éléments anatomiques Longueur vertex PRÉNATAL POSTNATAL Membre pelvien Ilion : pt. princ. 98 crête iliaque f. juv. 2 Ischion : pt. princ. 98 tuber. ischiatique f. juv. 2 Pubis : pt. princ. 98 + Os acétabulaire (5) Fémur : d. 98 tête (1) enf petit trochanter grand trochanter ép. dist. 173 5 8 j. Rotule : (6) f. enf. déb. juv. Tibia : d. 98 + ép. prox. 173 êp. dist. (7) Péroné : d. 98 ép. prox. ép. dist. (7) Tarse: astragale 142 calcanéum 142 tuber. calcanéenne (2) j 1)V 9 naviculaire (8) cunéiforme int. (9) 142 7-8 m. cunéiforme med. (8) enf cunéiforme ext. (10) 142 cuboïde (10) 142 7-8 m. Métatarse : d. 1 à 5 ép. dist. f. enf. Phalanges prox. : d. 98 + ép. prox. f. enf. Phalanges mog. : d. 98 + ép. prox. f. enf. Phalanges dist. 98 + ép. prox. (4) f. enf. Source : MNHN, Paris APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION 263 Tableau XV APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION ORANG-OUTAN — Pongo pggmaeus Hoppius D'après : Schultz A. H. (1933-1941) repris par Rickenmann E. (1957). Commentaire : — « Enfants » : animaux dont la dentition de lait est incomplète (longueur vertcx-coccyx : environ de 300 à 480 mm). complète : 4-12 mois — « Juvéniles 1 permanentes : : animaux dont la dentition de lait est complète -f 1 à 4 molaires 1-3 1/2 ans (longueur vertex-coccyx environ 480 mm). » Juvéniles 2 » : animaux possédant les 4 premières molaires permanentes et au moins une dent permanente supplémentaire mais n’ayant pas une dentition complète : 4-10 ans (vertex-coccyx : environ 427-712 mm); — « Adultes » : animaux à dentition définitive complète : au-delà de 10 ans. — Dans le cas où le texte de Schultz permet une précision supplémentaire, nous nous sommes efforcés de la traduire numériquement dans nos tableaux. Par exenmle • fin de la période juvénile 2 : 8-10 ans. (1) Dans 2 cas sur 5 (examinés) : avant 1 an. (2) Dans 1 cas sur 5 : après 1 an. (3) Au milieu de la période juvénile 2. (4) Dans 2 cas sur 5 : après 1 an. (5) Le point était absent à 264 mm. Il est donc susceptible d’apparaître pendant la première année. 1 (6) Observé chez 1 seul Orang-outan. Cet os se développe rarement chez l’Orang-outan. (7) Absente à 264 mm. Elle est apparue à environ 5 mois. (8) Chez un spécimen juvénile 1 : 1 à 3 1/2 ans. (9) Dans 2 cas sur 5 (examinés) : pendant la période juvénile 1 (1 à 3 1/2 ans). Source : MNHN, Paris 264 ORANG-OUTAN JEAN-JACQUES CURGY Éléments anatomiques Membre pectoral Clavicule : d. ép. sternale Scapula : pt. princ. pt. coracoïdien 1 ou 2 pts acromiaux bord vertébral angle inférieur Humérus : d. tête grande tubérosité épitrochlée trochlée (1) Radius : d. ép. prox. (2) ép. dist. Cubitus : d. ép. prox. (3) ép. dist. (4) scaphoïde (5) semi-lunaire pyramidal pisiforme trapèze trapézoïde unciforme Métacarpe : d. 1 à 5 ép. Phalanges prox. : d. 1 à 5 ép. prox. Phalanges moy. : d. 2 à 5 ép. prox. Phalanges disl. : 1 2.3.4.5 Longueur vertex COCCYX PRÉNATAL POSTNATAL 145 env. 6 m. 10-12 a. 145 env. 6 m. 230 f. gest. 10-12 a. 10-12 a. 10-12 a. 145 env. 6 m. cnv. 300 env. 5 m. f. enf.- déb. juv. 1 1-3 H a. 1-3 '/, a. 145 env. 6 m. 1« a. 145 env. 6 m. 1” a. 243 I 8 3 ’ 243 8 j. 243 8 j- 145 env. 6 m. 1» a. 145 env. 6 m. 1» a. 145 env. 6 m. 1» a. 230 f. gest. 145 env. 6 m. Source : MNHN, Paris APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION 265 ORANG-OUTAN Éléments anatomiques Longueur vertex COCCYX PRÉNATAL POSTNATAL Membre pelvien llion : pt. princ. 145 env. 6 m. crête iliaque env. 8-10 a. Ischion : pt. princ. 145 env. 6 m. tuber. ischiatique env. 8-10 a. Pubis : pt. princ. 145 env. 6 m. Os acélabulairt : (6) juv. Fémur : d. 145 env. 6 m. tête petit trochanter 1-3 y, a. grand trochanter (4) ép. dist. (7) 243 8 j. Rotule : (8) 4-10 a. Tibia : d. 145 env. 6 m. ép. prox. env. 300 env. 5 m. ép. dist. 1" a. Péroné : d. 145 env. 6 m. ép. prox. (9) 1” a. ép. dist. 1« a. Tarse: astragale 196 calcanéum 145 env. 6 m. tuber. calcanéennc 4-10 a. naviculaire Ire , cunéiforme int. cunéiforme med. cunéiforme ext. (5) 243 cuboïde 243 8 j. Métatarse : d. 1 à 5 145 env. 6 m. ép. 1” a. Phalanges prox. : d. 1 à 5 145 env. 6 m. ép. prox. 1™ a. Phalanges moy. : d. 2 à 5 145 env. 6 m. ép. prox. 1» a. Phalanges dist. : 1 230 f. gest. 2.3.4.5 145 env. 6 m. Source : MNHN 266 JEAN-JACQUES CURGY Tableau XVI APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION CHIMPANZÉ — Pan troglodytes Blumenbach étude des fœtus Schultz emploie la méthode radiographique. Les âges ont été déterminés à partir du moment de la conception. Nissen et Riesen ont étudié pai la même méthode 16 individus (9 mâles et 7 femelles). La première radiographie étant prise au maximum 48 heures après la naissance, puis à intervalles constants. - Schultz donne les équivalences suivantes : ■ enfants » : animaux dont la dentition de lait est incomplète ou complète : 2 mois 1/2 ^ J o" Vé "i‘ CS , 2 " :,? nim ? u . x possédant les incisives et les secondes molaires permanentes, mais non les 3' molaires : 5 à 8 ans. i"„? U * ) a < * U,tes “ nous empruntons ce terme imprécis à Schultz, il pourrait englober les animaux achevant leur dentition permanente : 8 à 10 ans. 3^nojb* 8 ’ : individus dont ,a dentition définitive est complète : à partir de 10 ans £°“£“. Uon cst p lV s Précoce chez les femelles, la première date se rapporte à elles, ia seconde aux mâles (sauf un cas, voir note 10). ^ ritinnT™’ 1 " 5 décrit par Schultz a vécu 9 jours. Nissen et Riesen notent l’appa- notre tablwuf ° aVant 3 naissancc - ce i R “““ FE - < !344 >1 S “»™ A H“«MjT'aSSS: Commentaire : ~ RfcKENMANN^hol 5 ^^^ 165 ’ L f fœtus n ° 1 mcsurait 200 mm du vertex au talon. hickenmann lui a évalué une longueur vertex-coccyx de 135 mm. — Noback n’a étudié que la main de 4 femelles mortes e graphiée à 4 âges différents. Pour les travaux de Randall; voir le tableau « Soudure des points d’ossification ». “ t S echni'aue a nm. d r it i?n ra f Ph j é Un . n , ou Y, eau -. né G ? rille el Rickenmann a employé la même Ce fœtus «v»» f ?1 IC d l environ 5 n >™ ^ demi (vertex-coccyx : 170 mm). StS'Syn 1 .”™! ' » £. le premier W «î. . d «' n uton n “■ l,nvlr ” n (2> S“™Æ ! ? «StTrS 1 l0r! "• l '*“ p “” n d “ «*“»■»• molaires Ue (3) Existe déjà chez un nouveau-né (Schultz). Ce que nous signalons par un signe +. (4> tafon^c’e'it 6 -* 1 ^ ^^■ de i 1 ’ avoI Lï u chez le jeunc Sf l uc| ette de 572 mm (vcrtex- ), à dire un animal au début de sa dentition permanente (3 e année). (5) Deniker : début de la 3' année. (6) Noback : de 9 à 12 mois (vertex-coccyx : 375 mm). Il n^exist^ E nhw K ch^ C i» C r ,r ^ii C5 L à lélat cal 't>>agincux chez le fœtus de 135 mm. dorsale un Ch n Z le Gonlle d os cen tral, mais le scaphoï. aorsale un léger sillon qui pourrait indiquer la soudure de cci „ (8) Sur un Ç_Radiographie d’un Gorille nouveau-né, Schultz indique s traduisons par le (9) Apparition plus précoce chez le mâle que chez la femelle. (10) Appelée également « point de Béclard » (cit. Vallois). (11) Le cuboïde est très petit à cette date (Vallois). Nota : Nous n’avons pu trouver d’autres renseignements s r les os du tarse. Source : MNHN, Paris APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION 271 GORILLE Éléments anatomiques Longueur vertex COCCYX PRÉNATAL POSTNATAL Membre pectoral Clavicule : d. 135 ép. sternale (1) env. 16 a. Scapula : pt. princ. 135 5-6 m. pt. coracoïdien (1) (2) 8 a. 6 m.- 9 a. 9 m. pt. acromial 14 a. bord vertébral 14 a. Humérus : d. 135 5-6 m. tête (3) (4) 290 „„„ m épitrochlée ép. dist. (4) (572 ?) (3* a. ?) Radius : d. 135 5-6 m. ép. prox. (5) ép. dist. (5) (6) + Cubitus : d. 135 5-6 m. é P . d,a. 375-410 9-16 m. Carpe: scaphoïde semi-lunaire 545 pyramidal pisiforme 545 os central (7) 545 trapèze trapézoïde 545 grand os 375 unciforme (8) 375 + 9-12 m. Métacarpe : d. 1 à 5 135 5-6 m. ép. prox. 1 410 ép. dist. 2.3.4 375 ép. dist. 5 410 14-16 m. Phalanges prox. : d. 1 à 5 135 5-6 m. ép. prox. 1 475 ép. prox. 2.3.4 375 ép. prox. 5 410 Source : MNHN, Paris 272 GORILLE JEAN-JACQUES CURGY Phalanges moy. : d. 2 à 5 ép. prox. 2.3.4 ép. prox. 5 Phalanges dist. : d. 1 à 5 ép. prox. 1 ép. prox. 2.3.4.5 Membre pelvien Ilion : pt. princ. crête iliaque (9) Ischion : pt. princ. tuber. ischiatiquc Pubis : pt. princ. Fémur : d. tête petit trochanter ép. dist. (10) Tibia : d. ép. prox. Péroné : d. Tarse : astragale calcanéum tuber. calcanéenne cuboïde (11) Métatarse : d. 1 à 5 Phalanges prox. : d. 1 à 5 Phalanges moy. ; d. 2 à 5 Phalanges dist. : d. 1 à 5 Longueur vertex COCCYX B 33 APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION 273 Tableau XVIII APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION HOMME —- Homo sapiens L. Tableau synthétique d'après : Testut L. et Latarjet A. (1948); Olivier G. (1962). Commentaire : (1) Testut : 28-30 j.; Fawcett et les classiques : 46 j. (17 mm); Zawisch : 49-50 i. (20 mm). (2) D’après Krogman (cit. Olivier), le premier chiffre pour les filles, le second pour les garçons. Testut : 20-22 ans. (3) Controversée. Décrite par Todd et d’ERRico (1928) (cit. Olivier). (4) Rambaud et Régnault : 2 points à 50-60 j. soudés en un unique au troisième mois de gestation. Testut 40 à 60 j. (5) Appelé également « plaque glénoïdienne ». (6) Olivier : 1 ou 2 points. Testut : 2 points qui se soudent rapidement. (7) Olivier : pas encore de tissu osseux à 61 j. (34 mm). (8) Elle peut apparaître parfois avant la naissance. (9) Pryor (cit. Olivier) : dès la naissance chez les filles. (10) Testut : 14-18 ans. Sappey et Andrieu (cit. Olivier) y ont vu deux points d’ossification dont un pour le bec de l’olécrane; de même Borovansky et Hnevkovsky (1929). (11) Deuxième moitié du troisième mois (Testut). (12) Testut : première moitié du troisième mois. Béclard (cit. Leboucq 1904) : 45 j. (13) De temps à autre il apparaît chez l’enfant un point distal visible aux rayons X (Baudoin 1915). (14) D'après Variot (1906) elle est la dernière à apparattre. Testut : 7-8 ans. (15) D’après Variot : enfants de 75-78 cm de haut. (16) D’après Variot : enfants de 78-80 cm de haut. (17) D’après Variot. (18) Testut : 10-15 ans. (19) La première date pour les filles, la seconde pour les garçons. (20) Hartman (cit. Olivier) : 7 % des cas à 8 mois in utero, fait défaut à la naissance dans 12 % des cas. (21) Borovansky et Hnevkovsky (1929) à 3 mois 3 semaines chez les garçons. (22) Présente dans 15 % des cas (Béclard). (23) Ordre d’apparition pour Olivier, Borovansky et Hnevkovsky : ecto-, ento- mésocunéiformc. Pour Testut et Kôlliker : ento-, méso-, ectocunéiforme. (24) Ordre d’apparition (Olivier) : 2, 3, 4, 5, 1. (25) La première à apparaître. (26) Souvent 2 points d’ossification (Borovansky et Hnevkovsky). De plus on peut trouver des épiphyses proximales sur les métatarsiens 2 à 5, en particulier sur les 4 et 5 (Olivier). Holland (cit. Olivier) décrit un point particulier pour l’apophyse styloïde du 5” métatarsien. (27) Ordre d’apparition : 1, 2, 3, 4, 5. (28) Ordre d’apparition : 2, 3, 4, 5, cette dernière peut être tardive ou manquer (Borovansky et Hnevkovsky). Source : MNHN, Paris 274 HOMME JEAN-JACQUES CURGY Éléments anatomiques Membre pectoral Clavicule : d. (1) ép. sternale (2) ép. externe (3) Scapula : pt. princ. (4) pt. coracoïdien princ. 2 pts coracoïdiens accessoires pt. glénoïdien sup. pt. glénoïdien inf. (5) pt. acromial (6) pt. vertébral angle inférieur Humérus : d. (7) tête (8) petite tubérosité grande tubérosité épitrochlée trochlée condyle épicondyle Radius : d. pt. bicipital ép. dist. (9) Cubitus : d. ép. prox. (10) ép. dist. scaphoïde semi-lunaire pyramidal pisiforme trapèze trapézoïde grand os unciforme Métacarpe : d. 2.3 (12) d. 4.5 (12) ép. prox. 1 (13) (14) ép. dist. 2 (15) ép. dist. 3.4 (16) ép. dist. 5 Phalanges prox. : d. 1.5 d. 3 d. 4 d. 5 ép. prox. 1 ép. prox. 2.3.4 (15) ép. prox. 5 (16) Phalanges mou. : d. 2 d. 3 d. 4 d. 5 ép. prox. 2.3.4.5 (17) I. 1 ( 11 ) Longueur vertex COCCYX 55 j. 56-58 j. 40-54 j. 40-55 V, j. 74 j. 70 j. 71 j. 75 j. 73 ■/, j. 75 j. 77 j. 81 . 77 j. 81 j. 92 j. POSTNATAL 9- 18 n 14-15 a 10- 11 a 5-8 a. 9-12 a. 1-2 H a. APPARITION DES POINTS D’OSSIFICATION 275 HOMME Éléments anatomiques Longueur vertex COCCYX PRÉNATAL POSTNATAL Phalanges disl. : 1 à 4 49 5 49 70 y, j. Sésamoïdes : (18) 11-13 a. Membre pelvien Ilion : pt. princ. 16-33 crête iliaque (19) épine antéro-inf. 14-15 a. Ischion : pt. princ. 100-122 luber. ischiatique (19) épine sciatique env. 16 a. Pubis : pt. princ. 122-155 épine pubienne angle (19) 19-20 a. i Pis. colyloldiens : os acétabulaire ant. os acétabulaire med. os acétabulaire post. Fémur : d. 12-33 tête petit trochanter grand trochanter pt. intercondylien (20) 8 >/,-9 m. Rotule: 2-5 a. Tibia : d. 12-33 40-60 j. ép. prox. tuber. antérieure ép. dist. (21) malléole (22) env. 8 a. Péroné : d. 12-cnv. 40 40 j. déb.3'm ép. prox. ép. dist. 2 a. astragale tuber. post-lat. astragale calcanéum tuber. calcanéenne navieulaire cunéiforme int. (23) cunéiforme med. (23) cunéiforme ext. (23) cuboïde 0-6 m. Métatarse : d. 1 à 5 (24) 33-59 ép. prox. 1 (25) (13) ép. dist. 2.3.4.5 (26) 2-4 a. Phalanges prox. : d. 1 à 5 (27) env. 94 ép. prox. d. 1 à 5 2-4 a. Phalanges moy. : d. 2 à 5 (28) ép. prox. 2 à 5 2-4 a. Phalanges disl. : 1 à 5 (27) env. 86 env. 87 j. Sésamoïdes : 11-13 a. Source : MNHN, Paris Source : MNHN, Paris SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION CARNIVORES : XIX - Chien : (Canis familiaris L.) XX - Chat : (Felis domestica L.) ONGULÉS : XXI - Porc : (Sus domestica Gray) XXII - Mouton : (Ovls cries L.) et Chèvre : (Capra hircus L.) XXIII - Bœuf : (Bos laurus L.) XXIV - Bison d’Europe : (Bos bonasus L.) XXV Cheval : (Equus caballus L.) RONGEURS : XXVI - Rat : (Rattus norwegicus Klein) XXVII Souris : (Mus musculus L.) XXVIII Cobaye : (Cavia cobaya Marcgr.) PRIMATES : XXIX - Gibbon : (Hylobates sp.) XXX - Orang-outan : (Pongo pygmaeus Hoppius) XXXI Chimpanzé : (Pan troglodytes Blumenbach) XXXII — Gorille : (Gorilla gorilla Wymann.) XXXIII - Homme : (Homo sapiens L.) Source : MNHN, Paris 278 JEAN-JACQUES CURGY Tableau XIX SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION CHIEN — Canis familiaris L. Tableau synthétique d après : Lesbue M. F. X. (1897); Pomriaskinsky-Kobo- zieff N., Kobozieff N. et Gemahling E. (1954); Bressou C., Pomriaskinsky- Kobozieff N., Kobozieff N. et Gemahling E. (1959); Smith R. N. et Allcock J. (I960). Commentaire : - Voir également celui du tableau : « Apparition des points d'ossification ». Pour la clarté du tableau, nous n'avons tenu compte que des résultats les plus précis et les plus récents, et non des dates extrêmes ou des moyennes indiquées par des auteurs plus anciens. Les résultats concernant chaque région anatomique sont tirés G un même auteur : ceux qui se rapportent à la ceinture pelvienne de Lesbbe, ceux au carpe, du tarse et du métatarse des travaux de Bressou et coll., enfin le reste du tableau des recherches radiographiques effectuées par Smith et Allcock sur des Lévriers. Nous avons retenu tout particulièrement ce travail (précision des chiiTres : plus ou moins une semaine). Nous avons négligé (sauf mention spéciale) les résultats de Schaeffer (1934) et de Kamal-Séoudi (1948) (cit. Poinas, 1953). (1) Smith et Allcock l’appellent : tuber scapulae. (2) D’après Lesbre. (3) Ils forment un os unique en forme de . gueule avalant le semi-lunaire ». (4) On voit encore des traces de fusion. (5) Smith et Allcock : 23 semaines. (6) Les 2 résultats en jours (117 et 150) d’après Schaeffer. (7) D’après Schaeffer. <8) 58Î P jours KAMAL ' SÉOUDI (1948) - Schaeffer : non soudée à (9) D’après Kamal-Séoudi. (10) cnmnrk S'® à Elle peut ne pas avoir commencé à des moments compris entre ces deux dates extrêmes. (11) D’après Bressou et coll. (12) Smith et Allcock : début de la soudure à 29 semaines, achèvement de la soudure a 31 semaines. (13) Smith et Allcock : 37 semaines. (14) Chez certains Chiens : soudure partielle à 27 semaines, soudure complète à 29 semaines. Source : MNHN, Paris CHIEN SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION 279 Éléments ANATOMIQUES SOUDURES PARTIELLES Age des soudures COMPLÈTES Éléments ANATOMIQUES SOUDURES PARTIELLES SOUDURES COMPLÈTES Membre pectoral Ilion : crête et angle iliaque 18-24 m. Scapula : pt. coracoïdien (1) 23 sein. 25 sem. Ischion : supra-scapula (2) 1 H-2 a. tuber. ischiatique 18-24 m. Humérus : Os acétabulaire (7) 211 j. ép. prox. 51-55 sem. 59 sem. ép. dist. + épitrochlée 21 sem. Symphyse pubienne (8) 6 e m. épitrochlée 31 sem. 33 sem. ép. dist. 21 sem. 9K , pm Fémur : tête (10) 13 sem. 45 sem. Radius : petit trochanter 45 sem. 47 sem. ép. prox. 45 sem. 47 sem. grand trochanter 17 sem. 45 sem. ép. dist. 47 sem. ép. dist. 43 sem. 47 sem. Cubitus : Tibia : ép. prox. ép. prox. -f tuber. ép. dist. 47 sem. antérieure 25 sem. 41 sem. ép. prox. 43 sem. 59 sem. Carpe : ép. dist. -f malléole scaphoïde -f os central int. (11) 127 j. , (3) 60 j. ép. dist. 41 sem. 43 sem. scaphoïde -f semi- lunaire + os cen- Péroné : tral (4) 3 m. ép. prox. pisiforme 2 (5) 4 '/. m. ép. dist. 47 sem. Métacarpe : Tarse : ép. dist. 2.3.4.5 31 sem. fusion 2 ou 3 pts sec. tuber. calcanéenne 39 j. Phalanges prox. : tuber. calcanéenne (12) 154 j. 220 j. ép. prox. 2.3.4.5. 27 sem. Métatarse : Phalanges moy. : ép. prox. 1 79 j. 99 j. ép. prox. 2.3.4.5 27 sem. ép. dist. 2.3.4.5 (13) 240 j. Phalanges prox. Membre pelvien ép. prox. (14) 27 sem. Ilion + Ischion + Phalanges moy. : Pubis (6) 117 j. 150 j.-6 m. ép. prox. (14) 27 sem. Source : MNHN, Paris 280 JEAN-JACQUES C.URGY Tableau XX SOUDURE DES POINTS D'OSSIFICATION CHAT DOMESTIQUE — Felis domestica L. . Tableau synthétique d après : Schaeffer H. (1932) et les médecins vétérinaires de 1 Ecole d’Alfort : Bressou C., Pomriaskinsky-Kobozieff N. A., Kobozieff N., Gemahling E. (1959). Commentaire : (1) D’après l’École vétérinaire : (2) D’après l’École vétérinaire : (3) Début de la soudure à (4) Début de la soudure à : (5) Début de la soudure à (6) Début de la soudure à : (7) Début de la soudure des phalanges à : 151 jours. 6-18 mois. 15-18 mois. 130 jours. 95-100 jours. 151 jours. 58 jours (seule l’École vétérinaire les signale). Voir également le commentaire du tableau : « Apparition des points d'ossification *. Source : MNHN, Paris SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION 281 CHAT DOMESTIQUE Éléments ANATOMIQUES Longueur COMPLÈTE Éléments anatomiques Longueur vertex COCCYX SOUDURE COMPLÈTE Membre pectoral Membre pelvien Scapula : Ilion + Ischion + pt coracoïdicn princ. 480 251 j. Pubis 480 251 j. pt. coracoïdien sec. 480 tuber scapulae 480 251 j. Ischion -f Pubis 322 140 j. acromion 435 env. 341 j. Hjfin pt. sec. crête iliaque ? Humérus : tête + petite tubéro- Ischion sité + grande tube- tuber. ischiatique 425 295 j. ? , rosi té 480 251 j. ép. prox. 435 env. 341 j. Fémur trochlée + condyle 322 140 j. tête 480 251 j. î épitrochlée à l’ép. disl. 480 911 j petit trochanter 480 251 j. ? épicondyle à l’ép. dist. 322 grand trochanter 480 251 j. ? ép. dist. 480 251 j. 480 251 j. ? | Tibia Radius : ép. prox. 435 env. 341 j. 1 ép. prox. 480 251 j. tuber. antérieure 480 251 j. 1 ép. dist. (1) 435 env. 341 j. ép. dist. (2) 435 env. 341 j. malléole int. ? ép. dist. (1) 435 env. 341 j. ép. dist. (2) 435 env. 341 j. | Carpe : Tarse pisiforme 2 (3) ? 480 137-251 j. tuber. calcanéenne (5) ? 480 210-251 j. ? 310 les 2 pts du naviculaire scaphoïde + os central + semi-lunaire (4) 322 ? 140-151 j. Métatarse ép. dist. 2.3.4.5 Métacarpe : ép. prox. 1 ? 480 200-251 j. Phalanges prox. (7) ép. dist. 2.3.4.5 ? 435 200-341 j. ép. prox. 2 ? 480 180-251 j. ép. prox. 3.4 ? 425 180-295 j. Phalanges prox. : ép. prox. 5 ? 480 180-251 j. ép. prox. 1.2.3.4.5 ? 480 180-251 j. Phalanges moy. : ép. prox. 2 ? 480 180-251 j. Phalanges moy. : ép. prox. 3.4 ? 425 180-295 j. 1 ép. prox. 2.3.4.5 ? 480 180-251 j. ép. prox. 5 ? 480 180-251 j. Source : MNHN, Paris 282 JEAN-JACQUES CURGY Tableau XXI SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION PORC — Sus domestica Gray Tableau synthétique d’après : Lesbre M. F. X. (1897); Payton C. G. (1933). Commentaire : — La similitude des données de Sisson et Grossman (1945) avec celles de Lesbre est telle qu il nous semble que ces auteurs ont repris ses dates. Bourdelle (1920) et Kruger (1958) citent également Lesbre. — Lesbre considère que les âges sont valables pour le Sanglier. — Les Porcs de Payton appartenaient à des races différentes. Ils furent tous castrés. Leur nourriture contenait de l’alizarine : « madder-fed pigs » (1) Sisson et Grossman (1945) l'appellent : tuber scapulae. (2) Lesbre : 1 an. (3) Lesbre : avec un léger retard pour les doigts 2 et 5. (4) Sisson et Grossman : elle semble ne jamais se souder complètement. (5) Elle se soude quelques mois après l’épiphyse proximale. (6 ) Kostyra (1951) : il se soude dans 90 % des cas au naviculaire et dans 10 % au cuboïde. Éléments Aoe des Éléments SOUDURES ANATOMIQUES SOUDURES Membre pectoral Membre pelvien Scapula : Ilion + Ischion -f- Pubis env. 1 a. pt. coracoïdicn (1) env 1 a Ilion ' Humérus : angle et crête iliaques Ischion : 6-7 a. ép. prox. 729 j.-3 y, a. tuber. ischiatiquc 6-7 a. ép. dist. (2) 362 j. Symphyse pubienne (4) Radius : ép. prox. 647 j.-3 y a. ép. prox. (2) ép. dist. 729 j.-3 y, a. ép. dist. 729 j.-3 y, a. Tibia : ép. prox. 729 j.-3 V, a. Cubitus : tuber. antérieure (5) ép. dist. 587 j.-2 a. ép. prox. 647 j.-env. 3 a. Péroné : ép. dist. 729 j.-3 y, a. ép. prox. 729 j.-3 y, a. ép. dist. 647 j.-2 y, a. Métacarpe : Tarse : ép. dist. (3) env. 2 a. tuber. calcanécnnc 8' os tarsien (6) ^2-2^1 a. Phalanges prox. : Métatarse : ép. prox. (3) env. 2 a. Phalanges prox. : Phalanges moy. : ép. prox. Phalanges moy. : env. 2 a. env. 1 a. ép. prox. env. 1 a. Source : MNHN, Paris SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION 283 Tableau XXII SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION MOUTON — Oois aries L. et CHÈVRE — Capra hircus L. Tableau synthétique d’après : Lesbre M. F. X. (1897) ; Todd T. W. et Todd A. W. (1938). Commentaire : (6) (7) (8) ^ R la 0 rhèi™ 58 o« i â e n ». ESB r RE ii :el ? i ‘ Ci donne lcs mêmes âges de soudure pour le Mouton - todd « T “» aucune soudure; le deuxième mouton avait 12 mois. Lorsque I.Èsbre cite un âoe compris entre ces deux limites, nous indiquons I’àge de Todd e?ToDD entre parenthèses. Lesbre : 3 1/2 ans. D’après Mobot (cit. Lesbre). Todd et Todd : 59 mois. Lesbre : 3-3 1/2 ans. Lesbre ; soudure quelques mois après l'épiphyse proximale. Voir note n» 10 du tableau : apparition des points d’ossification du bœuf. Keste isolée : os malléolaire. Todd et Todd : 12 mois. Éléments Age des SOUDURES ANATOMIQUES SOUDURES Membre pectoral Membre pelvien Scapula : pt. coracoïdien vers 5 m. (12 m.) Ilion + Ischion + Pubis env. 5 m. pt. acromial bord vertébral 59 m. 59 m. angle et crête iliaques (3) Ischion : 4 y,- 5 a. Humérus : tuber. ischiatique (3) 4 Vi-5 a. ép. prox. hémur : épitrochlée (12 m.) 3-4 m. (12 m.) petit trochanter 30-48 m. grand trochanter Radius : ép. dist. (1) 30-48 m. ép. prox. Tibia : ép. dist. (1) 30-48 m. tuber. antérieure (5) 42-48 m. Cubitus : ép. dist. ép. prox. Péroné : ép. dist. (1) 30-48 m. ép. prox. (6) ép. dist. (7) Métacarpe : Tarse : d. 3 + d. 4 (2) tuber. calcanéenne (8) ép. dist. 12-24 m. Métatarse : Phalanges prox. : ép. dist. ép. prox. 7-10 m. (12 m.) Phalanges prox. : Phalanges moy. : ép. prox. 7-10 m. (12 m.) 5-7 m. (12 m.) ép. prox. 5-7 m. (12 m.) Source : MNHN, Paris 284 JEAN-JACQUES CURGY Tableau XXIII SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION BŒUF — Bos taurus L. D’après : Lesbre M. F. X. (1897). Commentaire : Il semble que Sisson et Grossman (1945) aient repris les dates données par Lesbre. Krüger (1958) cite également cet auteur. (1) Sisson et Grossman l’appellent : tuber scapulae. (2) Sisson et Grossman : 1-1 1/2 an. (3) D’après Küpfer et Schinz (1923). ( 4 ) P’après Morot (cit. Lesbre) : soudure des diaphyses 3 et 4 dans leur partie proximale a 7-8 mois de gestation; sur toute leur longueur, formant un os canon fragile, à 8- 9 mois (in utero) ; à la naissance la soudure est solide; à 2 ou 3 mois après la naissance, les 2 canaux médullaires ont partiellement fusionné. (5) D'après Sisson et Grossman. (6) Épiphyse distale de l’os canon. (7) Elle se soude quelques mois après l’épiphyse proximale. (8) Voir note n» 10 du tableau : « Apparition des points d'ossification du Bœuf ». (9) Reste isolée : os malléolaire. (10) D’après Lesbre. (11) D’après Küpi-er et Schinz (1923). Éléments Age dfs Éléments ANATOMIQUES soudures ANATOMIQUES SOUDURES Membre pectoral r/inn ■ Scapula : pt. coracoïdien (1) 7-10 m. angle et crête iliaques Ischion : tuber. ischiatique 5 a. ép. prox. Symphyse ischio-pubienne ad. ép. dist. (2) ép. prox. ép. prox. ép. dist. 3 ■/,-4 a. ép. dist. 3 y,- 4 a. Tibia : ép. prox. 3 54-4 a. ép. prox. ép. dist. 3 y,-4 a. tuber. antérieure (7) ép. dist. 2-2 y, a. Carpe : trapézoïde -f grand os (3) Métacarpe : env. 9 m. gest. à 5-13 j. ap. nais. Péroné : ép. prox. (8) ép. dist. (9) d. 3 + d. 4 (4) 2-3 m. tuber. calcanéenne env. 3 a. ép. prox. 3.4 (5) naviculairc + cuboïde (10) A la nais. ép. dist. 3.4 (6) 2-2 y, a. cunéiforme int. + cunéi- Phalanges prox. : forme cxt. (11) 5-13 j. ép. prox. Métatarse : Phalanges moy. : ép. prox. 15-18 m. ép. prox. 3.4 (5) ép. dist. 3.4 (6) 2-3 ni. av. nais. Phalanges prox. Membre pelvien ép. prox. 20-24 m. Ilion + Ischion -f- Pubis: 7-10 m. Phalanges moy. ép. prox. 15-18 m. Source : MNHN, Paris SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION 285 Tableau XXIV SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION BISON D'EUROPE — Bos bonasus L. Tableau synthétique d’après : Koch W. (1932 et 1934). L’auteur a examiné en 1934, 58 squelettes : 22 mâles et 18 femelles adultes, plus 18 jeunes. (1) Soudure simultanée des épiphyses de l’humérus et du fémur. (2) Quelques mois plus tôt que les épiphyses correspondantes du tibia. (3) Ensemble formé par les épiphyses co-ossifiées du radius et du cubitus. (4) Épiphyses de l’os canon. (5) Souvent les deux en même temps. (6) Préalablement soudée au condyle externe du tibia. Éléments Age des Anv „ SOUDURES ANATOMIQUES SOUDURES Membre pectoral Membre pelvien Scapula : llion + Ischion + Pubis pt. coracoïdien f. 1" a. supra-scapula déb. 8 e a. crête iliaque 7-8 a. Ischion : ép. prox. (1) tuber. ischiatique 7-8 a. ép. dist. (1) Symphyse pubienne 5-7 a. épitrochlée déb. 4' a. Fémur : ép. prox. tête (5) Itadius : grand trochanter ép. prox. (2) f. 4 e a. ép. dist. (5) 5 y,- 6 a. ép. dist. (2) (3) Tibia : ép. dist. rad. + ép. dist. cub. ép. dist. G 8 ni. cond. lat. -f ép. prox. Cubitus : péroné av. la nais. ép. prox. Péroné : ép. dist. déb. 6' a. ép. dist. 5 y,-6 a. 5 y, a. Carpe : Tarse : trapézoïde -f grand os av. la nais. cunéiforme méd. -|- cunéi¬ forme ext. o„ lo no | c naviculaire -f cuboïde ép. dist. 3.4 (4) f. 4» a. tuber. calcanéenne Métatarse : f. 4' a. Phalanges prox. : ép. dist. 3.4 (4) f. 4' a. ép. prox. 3.4. cnv. 3.4 a. Phalanges prox. : Phalanges moy. : ép. prox. 3.4 Phalanges moy. : env. 3-4 a. env. 3-4 a. ép. prox. 3.4 env. 3-4 a. Mémoires du Muséum. — Zoologie, t. XXX11 Source : MNHN, Paris 286 JEAN-JACQUES CURGY Tableau XXV SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION CHEVAL — Equus caballus L. D’après : Lesbre M. F. X. (1897). Commentaire : — Les données de Lesbre ont été reprises par Bourdelle et Bressou (1937); Küpfer (1958) et probablement par Sisson et Grossman (1945). — Lesbre considère que ces âges peuvent également s'appliquer à l’Ane et au Mulet. (1 ) Küpfer^( 1931) : soudure partielle à 3 semaines. (2) Lavocat et Goubaux (cit. Lesbre) : 7-8 mois chez l’Ane. (3) Déjà indiqué par Lavocat et Goubaux (cit. Lesbre) et vérifié par ce dernier. (4) D’après Martin (1914) (cit. Vallois, 1925), Sisson et Grossman en parlent sous le nom de tuber spinae. Ellenberger et Baum (1921) (cit. Vallois, 1925) doutent de son existence. (5) Cette épiphyse forme le condyle du radius, la soudure est précoce mais sa limite reste longtemps visible (Lesbre). (6) Soudure des diaphyses 2 et 4 sauf de leurs boutons (épiphyses distales) qui restent libres (Lesbre). (7) Krüger (1958) indique 12 mois et précise que la soudure est encore plus précoce chez les Equidés sauvages. (8) D’après Lesbre; Sisson et Grossman. (9) Sisson et Grossman : pendant la 2 e année. (10) Il s’agit de la soudure de la branche symphysaire de l’ischion avec la branche sym- physaire du pubis. (11) Se soude quelques mois après l’épiphyse proximale. (12) Fait son apparition après la naissance et se soude très rapidement à la diaphyse (Lesbre). (13) On appelle également l’épiphyse distale du péroné le noyau malléolaire; il se soude à l’épiphyse adjacente du tibia. 14) D’après Küpfer (1931). Source : MNHN, Paris SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION 287 CHEVAL Éléments AnR nF , Éléments „„ ANATOMIQUES SOUDURES ANATOMIQUES SOUDURES Membre pectoral Membre pelvien Scapula Ilion + Ischion + Pubis pt. coracoïdien (1) 10-12 m. (9) pt. glénoïdien (2) (3) 9-10 m. Ischion + Pubis (10) av. la nais. pt. glénoïdien + pt. cora- ff . coïdien (3) pt. spinal (4) pnv 3 a angle et crête iliaque 4 54-5 a. Ischion : Humérus : tuber. ischiatiquc 4 54-5 a. ép. prox. ép. dist. env. 3 54 a. 15-18 m. Fémur : ép. prox. 3-3 H a. ép. dist. Radius : Tibia : ép. prox. 15-18 m. ép. prox. 3 54 a. ép. dist. ép. dist. 2 a. Péroné : ép. prox. (olécrane) env. 3 y, a. ép. prox. (12) ép. dist. + ép. dist. tibia ép. dist. 4- ép. dist. radius (13) 3-5 m. (5) av. la nais. ép. dist. 2 a. Tarse : Métacarpe : tuber. calcanéenne env. 3 a. cunéiforme int. + cunéi- ép. prox. 3 av. la nais. forme med. (14) 3-7 scm. ép. dist. 3 (7) 15-16 m. Métatarse : d. 2 et d. 4 à d. 3 (6) ad. Phalange prox. : ép. prox. 12-15 m. ép. prox. 3 ép. dist. 3 (7) av. la nais. 15-16 m. ép. dist. av. la nais. Phalange prox. : ép. prox. 12-15 m. ép. dist. av. la nais. Phalange moy. : 10-12 m. Phalange moy. : ép. prox. 10-12 m. ép. dist. (8) av. la nais. ép. dist. (8) av. la nais. Source : MNHN, Paris 288 JEAN-JACQUES CURGY Tableau XXVI SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION RAT — Rattus norwegicus Klein 1 g 25 j raWenu synlhélique d’après : Dawson A. B. (1924, 1927, 1934); Strono R. M. (1921- Commentaire : Dawson (1925) n a étudié que des squelettes mâles. En 1927, il a décrit 7 mâles et 2 femelles albinos par examen histologique. Des recherches sur des Rats gris sauvages ont donné des résultats comparables Dawson a fait en 1934 des études sur 13 animaux (7 mâles et b femelles) tués à des âges compris entre 438 et 775 jours; ces Rats appartenaient â la race Bussey (blancs à tête noire et yeux roses). (1) 11 est formé par deux points qui fusionnent rapidement après leur apparition. Strong date la soudure du processus coracoïde entre 4 et 6 mois. Dawson (1934) : soudure achevée avant 5 mois chez la femelle, avant 7 mois chez le Éléments ANATOMIQUES SOUDURES PARTIELLES SOUDURES COMPLÈTES Éléments ANATOMIQUES SOUDURES PARTIELLES Age des SOUDURES COMPLÈTES Membre pectoral Ischion : tuber. ischiatique f. 5' m. pt. coracoïdien (1) 135 j. 151 j. pt. sec. bord ischio- pubien postérieur f. 5' m. pt. angle postérieur 1000 j. Humérus : Symphyse pubienne f. 2' a. ép. prox. (tête) 820-1270 j. Fémur : épitrochlée 98 j. 158 j. tête 1006-1135 j. ép. dist. (condyle + petit trochanter 1 a. + 3 m. trochlée) (2) 31 j. 42 j. grand trochanter 1006-1135], Radius : ép. dist. (2 ou 3 pts) 21 j. ép. prox. (2) 83 j. ép. dist. 1006-1270 j. ép. dist. 1135 j. Tibia : Cubitus : ép. prox. 1006-1270 j. ép. prox. (olécrâne) 940 j. tuber. antérieure 2 a. + 3 m. ép. dist. 1135 j. ép. dist. (2) 92 j. 98 j. d. tibia 4- ép. dist. péroné 2 sein. Membre pelvien Péroné : llion + Ischion + ép. prox. 1135 j. Pubis 92-98 J. ép. dist. (2) 98 j. 130 j. llion : Tarse : crête iliaque f. 5 e m. tuber. calcanéennc 83-130 j. 226 j. Source : MNHN, Paris SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION 289 Tableau XXVII SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION SOURIS — Mus musculus L. CastTM '''"' qUe daprès : JoHNSON M - L - (1933); Dawson A. B. (1935); Saint- Commentaire : — Dawson n’a pas sélectionné les races de Souris. Les animaux ont été colorés par 1 alizanne et clarifiés dans la potasse. ~ d'ossification N » ** Sa,nt ' Cast : voir commentaire du tableau « Apparition des points — En général les soudures à la main sont en avance sur celles du pied. (1) Absence totale de soudure : la plaque cartilagineuse persiste entièrement. (2) âgés*™ 15 degréS d ’ absence de soudure - Ils sont très variables même chez les animaux (3) Saint-Cast : 23 jours. (4) Saint-Cast : 20 jours. (5) Johnson (1933) : 3 semaines. (6 ) Saint-Cast : épiphyse proximale du doigt 3 : 20 jours. Éléments ANATOMIQUES SOUDURES COMPLÈTES Membre pectoral Scapula : pt. coracoidien 50 j. pt. sous-coracoïdicn 50 j. Humérus : tête + grande tubérosité ép. prox. (1) trochléc + condylc ép. dist. 21 j. Radius : ép. prox. ép. dist. (1) Cubitus : ép. prox. (olécrâne) (2) ép. dist. (1) pisiforme 2 20-23 j. pt. sec. se soude au trapé- grand os 2 6 j. Métacarpe : ép. dist. 2 à 5 (3) 43 j. l’halanges prox. (4) ép. prox. 1 ép. prox. 2.3.4.5 29 j. Phalanges moy. (4) ép. prox. 2.3.4.5 29 j. Éléments ANATOMIQUES SOUDURES COMPLÈTES Membre pelvien Ilion -f- Ischion -j- Pubis 50 j. ép. prox. (tête) (2) grand trochanter (2) condyle int.,+ condyle ext. ép. dist. (1) Tibia : ép. prox. (1) ép. dist. (3) 37 j. Soudure tibio-péronéale (5) Péroné : ép. prox.(1) ép. dist. (3) 53-73 j. Tarse : tuber. calcanécnnc (2) cuboïde 2 8-9 j. Métatarse : ép. prox. 1 (3) ép. dist. 1 ép. dist. 2.3.4 50 j. ép. prox. 5 ép. dist. 5 37-43 j. Phalanges prox. : ép. prox. 1 à 5 (6) 37 j. Phalanges moy. : ép. prox. 2.3.4.5 (3) 37 j. Source : MNHN, Paris 290 JEAN-JACQUES CURGY Tableau XXVIII SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION COBAYE — Cavia cobaya Marcgr. (1938^ aWe<,U SVnth à P l ? épiphys é e S p a ro”maîè AN * SAFFRY; 11 nous sembIe SSStfsJUSfSÆ » Kïdi «‘tf 2 , av “i w lra n-upp.- sont apparues (fin de P la période VvŸniïfs!). êm ® pér,ode lors< l ue les Prémolaires <4> S'raé“2l ?duiS S! ‘ït n ïï“»ïl S S ïle 2 t I °iî ï '* vl ' llle, “- S “"“> (1936) l’a H. lar. t6S ’ et en 1944 chez 4 individus séniles appartenant à l’espèce (5) Après la soudure de l’ilion et du pubis. <6> ttS£ S °ï°S,”iS.“ 11 ' « de l'ischion puis celle de l’o, (7) Après la soudure de la tubérosité ischiatiquc. (8) Elle débute par la partie céphalique. «"le’”femeUes. ,Uente to « <*» mdle, q „. du* le, jeune. Source : MNHN, Paris SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION 293 GIBBON a™ Age des Age des Age des ANATOMIQUES PARTIELLES COMPLÈTES ANATOMIQUES PARTIELLES SOUDURES ' COMPLÈTES Membre pectoral Membre pelvien Clavicule : ép. sternale Ilion + Ischion : f. juv. 2 déb. ad. J peu usées Ilion + Pubis : déb. ad. ad. dents Scapula : pt. coracoïdien (1) Ischion + Pubis (5) Branche de l'ischion + pt. acromial (2) ad. dents branche du Pubis déb. juv. 1 peu usées Os acétabulaire -f bord vertébral ad. dents ad. dents Ilion (6) juv. 2 peu usées usées Ilion : angle inférieur ad. âgé déb. ad. ad. dents crête iliaque (7) Humérus : tête -+- grande tubé- Ischion : usées rosité f. enf. tuber. ischiatique déb. ad. ad. dents 1 ép. prox. épitrochlée ép. dist. (3) ad. âgé déb. juv. 2 f. juv. 2 f. juv. 2 Symphyse pubienne (8) usées ad. âgé I Fémur ; Radius : tête déb. ad. ép. prox. déb. ad. petit trochanter déb. ad. ép. dist. ad. âgé grand trochanter ép. dist. ad. déb. ad. ad. âgé ép. dist. ad. f. juv. 2 ad. âgé ép. prox. ép. dist. ad. ad. ad. âgé ad. âgé Carpe : Péroné : scaphoïde + os cen- ép. prox. ad. ad. âgé tral(4) âgé ép. dist. ad. ad. âgé Mémoires du Muséum. — Zoologie, t. XXXII 20 Source : MNHN, Paris 294 JEAN-JACQUES CURGY Tableau XXX SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION ORANG-OUTAN — Pongo pygmaeus Hoppius D’après : Schultz A. H. (1941-1942). Commentaire : Voir également celui du tableau « Apparition des points d'ossification *. (1) Début de la soudure à 11 ans 7 les adultes à dents usées. (2) 1 ou 2 points d’ossification. (3) Soudure : pas avant 11 ans 7 i les vieux Orangs-outans. (4) Soudure très tardive. >is. Elle est la dernière à se souder, à savoir : chez >is. Elle peut ne jamais être complète même chez (5) Il s’agit du début de la soudure. (6) Soudure occasionnelle. (7) Parfois (2 individus sur 7 examinés) la soudure (approximativement de 8 à 10 ans). L'ilion et l’ischion et le pubis suivent. se.fait à la fin de la période juvénile 2 l'ischion se soudent en premier, puis (8) Elle se soude après la tubérosité ischiatique. (9) soH S dement Cl s e oudé mâle ' Encore n’intéressait-elle que le quart supérieur qui était Source : MNHN, Paris SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION 295 ORANG-OUTAN Éléments AGE DES Éléments ANATOMIQUES SOUDURES ANATOMIQUES SOUDURES Membre pectoral Membre pelvien Clavicule : Ilion + Ischion -f Pubis ép. sternale (1) ap. 12 a. (7) ap. 10 a. Scapula : Ischion -f- Pubis f. 1" a. pt. coracoïdien f. juv. 2-déb. ad. ilion : pt. acromial (2) ap. 10 a. crête iliaque (8) ap. 11 a. 7 m. bord vertébral ap. 10 a. Ischion : angle inférieur (3) ap. 11 a. 7 m. tuber. ischiatique ap. 10 a. humérus : Symphyse pubienne (9) très âgés tôte + grande tubérosité f. l r °-déb. 2 a. ép. prox. (4) ap. 10 a. tète petit trochanter épitrochlée ép. dist. env. 8-10 a. env. 8-10 a. env. 8-10 a. env. 8-10 a. grand trochanter env. 8-10 a. ép. prox. ap. 10 a. ép. dist. ap. 10 a. ép. dist. (4) ap. 10 a. Tibia : Cubitus : ép. prox. ép. dist. ap. 10 a. ap. 10 a. ép. prox. (5) ép. dist. (4) env. 8-10 a. ap. 10 a. Péroné : ap. 10 a. Carpe : ép. dist. ap. 10 a. scaphoïde + os central (6) ad. âgés Tarse : Métacarpe : tuber. calcanéenne env. 8-10 a. ép. ap. 10 a. Métatarse : ép. ap. 10 a. Phalanges prox. : ép. prox. ap. 10 a. Phalanges prox. : ép. prox. ap. 10 a. Phalanges moy. : Phalanges moy. : ép. prox. ap. 10 a. ép. prox. ap. 10 a. Source : MNHN, Paris 296 JEAN-JACQUES CURGY Tableau XXXI SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION CHIMPANZÉ — Pan troglodytes Blumenbach Tableau synthétique d’après : Schultz A. H. (1940-1942). Commentaire : Voir également celui du tableau : « Apparition des points d'ossification •. Dans les cas où le texte de Schultz permet une précision supplémentaire nous n BTliSSl f»vMle r 1t' “"S*”” 1 S "' ”■ P " = (1) » Adultes » ayant les dents légèrement usées. (2) Début de la soudure : environ 6 ans et demi. (3) Soudure tardive. (4) En même temps que l’épiphyse proximale de l’humérus (Schultz, 1956). (5) Schultz (1936) (cit. Schultz, 1944). (6) Soudure d’abord de l’ilion et de l’ischion, puis du pubis. (7) Fin de la période d’éruption des dents de lait. (8) Fin de la période « juvénile 2 ». (9) Trouvée chez 8 mâles et 2 femelles. Source : MNHN, Paris soudure des points d’ossification 297 CHIMPANZÉ Éléments Age des Éléments Age des ANATOMIQUES COMPLÈTES ANATOMIQUES COMPLÈTES Membre pectoral Ischion + Pubis (7) av. 13-15 m. Clavicule : riinn ■ ép. sternale (1) ap. 11-13 a. crête iliaque (1) ap. 11-13 a. Scapula : Ischion : pt. coracoïdien (2) pt. acromial env. 10 a. 3 m. ap. 10 a. 3 m. tuber. ischiatique (1) ap. 10 a. bord vertébral ap. 10 a. 3 m. angle inférieur ap. 11-13 a. Os acélabulaire (8) env. 7-8 a. Humérus : ép. prox. (3) ap. 9-10 a. Symphyse pubienne (9) ad. âgés épitrochlée (2) env. 8-9 a. ép. dist. env. 8-9 a. tête env. 8-9 a petit trochanter env. 8-9 a. Radius : grand trochanter env. 8-9 a. ép. prox. env. 8-9 a. ép. dist. ap. 9-10 a. ép. dist. (4) ap. 9-10 a. Tibia : Cubitus : ép. prox. + tuber. anté- ép. prox. env. 8-9 a. rieure (8) env. 7-8 a. ép. dist. ap. 9-10 a. ép. prox. ap. 9-10 a. ép. dist. ap. 9-10 a. scaphoïde + os central (5) 2 H m.-3 a. ép. prox. ap. 9-10 a. Métacarpe : ép. dist. ap. 9-10 a. ép. ap. 9-10 a. Tarse : Phalanges prox. : ép. prox. ap. 9-10 a. tuber. calcanéenne env. 8-9 a. Métatarse : Phalanges moy. : ép. ap. 9-10 a. ép. prox. ap. 9-10 a. Phalanges prox. : Phalanges dist. : ép. prox. ap. 9-10 a. ép. prox. ap. 9-10 a. Phalanges moy. : Membre pelvien ép. prox. ap. 9-10 a. llion + Ischion + Pubis Phalanges disl. : (6) env. 9-10 a. ép. prox. ap. 9-10 a. Source : MNHN, Paris 298 JEAN-JACQUES CURGY Tableau XXXII SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION GORILLE — Gorilla gorilla Wymann Deniker J. (1885); Schultz A. H. (1942); Tableau synthétique d’après Randall F. E. (1944). Commentaire : — Randall a étudié 199 animaux (130 mâles, 65 femelles et 4 dont le déterminé) -- “ , “ ,,,aux males - 65 fe ™Hes et 4 dont le sexe n’a pas été mâlS U L U oSÆ “'fis J- '« tan*» ou. eh« le. (1) Soudure achevée avant 13 ans 3 mois (Schultz). 1 mois chez les femelles. Les dates du tableau s rapportent Jrt'wJStîîî 13 d ? ntit . ion dc lait «t complète et ut bientôt percer (environ troisième année). (3) Schultz (1944). (4) Début de la soudure de ces 3 os lorsque les dents permanentes ’ r=.\ il j ... r—~-‘ vt.i.iiuii troisième année). ' ’ « •“ ■—». *«■ (6) Taille vert.a-tal.n en millimètre, d .» lrit ^ , m 4 13 “ 3 »»'« » LU «n le, bord, ventral et dor.al, (8) Soudure complète avant 13 an, 3 mol, d’aprè, Scnnnn, (9) Elle n’est jamais soudée (Randall). Source : MNHN, Paris SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION 299 GORILLE Éléments Age des Age des Éléments Age des Age des ANATOMIQUES PARTIELLES COMPLÈTES ANATOMIQUES PARTIELLES COMPLÈTES Membre pectoral Membre pelvien Clavicule : Ilion + Ischion + Pu- ép. sternale 13 a. 3 m. ad. dents bis (4) 3'a. 13 a. 1 îiL- 16 a. Scapula : pt. coracoïdien (1) 13 a. 1 m. env. 16 a. Ischion + Pubis (5) Ilion : env. 9-12 ni. 412 (6) pt. acromial (1) bord vertébral ad. dents crête iliaque (7) 16 a. ad. dents usées angle inférieur 13 a. 3 m. usets Ischion : Humérus : tuber. ischiatique (8) 16 a. ad. dents tête petite tubérosité env. 16 a. 8 a. 6 m.- Symphyse pubienne (9) 9 a. 9 m. grande tubérosité 8 a. 6 m.- 9 a. 9 m. tête 13 a. 1 ni. env. 16 a. épitrochlée 13 a. 1 m.- petit trochanter 13 a. 1 ni. env. 16 a. 16 a. grand trochanter 13 a. 1 ni.- J trochlée (2) 14 a. env. 16 a. 16 a. condyle (2) 14 a. env. 16 a. ép. dist. 13 a. 1 ni. env. 16 a. ép. dist. (2) Itadius : ép. prox. 14 a. env. 16 a. Tibia : ép. prox. env. 16 a. ép. dist. ad. dents Cubitus : ép. prox. usées Péroné : ép. prox. env. 16 a. ép. dist. env. 16 a. Tarse : usées Carpe : Métatarse : 14 a. tral (3) enf. env. 16 a. Métacarpe : ép. 13 a. 1 in. env. 16 a. Phalanges prox. : Phalanges prox. ép. prox. 13 a. 1 m.- 16 a. ép. prox. 13 a. 1 m. env. 16 a. Phalanges moy. : Phalanges moy. : ép. prox. 13 a. 1 m.- ép. prox. 13 a. 1 m. env. 16 a. Phalanges dist. : Phalanges dist. : ép. prox. ép. prox. 13 a. 1 ni. env. 16 a. 16 a. Source : MNHN, Paris 300 JEAN-JACQUES CURGY Tableau XXXIII SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION HOMME — Homo sapiens L. Tableau synthétique d’après : Lesbre ... ‘'t Parsons F. G. (1927); Testut L. et Latarjet M. F. X. (1897); Stevenson P. H. (1924)- r L. et î. atar.pt . (1948); Olivier G. (1962). Davis D. Â. Commentaire : m ’ÆKSJf.rg&æ r — » 19 > et d’ERRico (1928) (cit. Olivier). (2) Controversée. Décrite par Toi (3) Stevenson : 19-22 ans. (<) «KX^rS , îLKfttïï‘“‘‘“ s “ <5) - , ° aae à (6) Testut : 20-25 ans. (7) Lesdre : 20-25 ans. (8) Testut : 16-20 ans. (9) Testut : femme : 20-22 ans; homme 21-25 ans. (10) Testut : 18-20 ans. (11) D’après Testut soudure de 18 à 20 ans dans l’orrii-P «niponi • _ . . , puis des phalanges moyennes, «Un des pl^aigS pSSmïïes (12) Début de la puberté (Olivier). (13) Fin de la puberté (Olivier). (14) Paturi r (cit. Olivier) : à 6 « « «..s chez les garçons. (15) Appelé également ;. Flecker (cit. Olivier) : à 7 a chez les filles; cotyloïdien ou os acélabulaire antérieur. <16) (,v “ i ,a “ ,s!,nce) M «■ *»"i. »<■<. i. (17) Appelée encore : apophyse rostrale; elle se sonde peu «pris son apparition. (18) Après la puberté, mais soudée un peu avant l’épiphyse proximale. (20) SI la soudure ne s. tait p„, l'épiphyse l,„é, „t appelée : os trlgon, (Onmnn). (21) Borovanskv et Hnevkovsky (1929) : 14 ans chez les garçons. (22) D’après Borovanskv et Hnevkovsky : chez les garçons. ^ f °‘ S (Ct PeUt ~ êtrC t0Uj0Urs) chez les 8 ar Ç°ns (Borovansky et Hnevkovsky). (24) D’après Testut. Source : MNHN, Paris SOUDURE DES POINTS D’OSSIFICATION 301 HOMME Éléments Age des Éléments Age dp. ANATOMIQUES SOUDURES ANATOMIQUES SOUDURES Membre pectoral Ischion : 1 tuber. ischiatique 15-20 a. Clavicule : ép. sternal (1) 19-29 a. | épine sciatique 15-20 a. ép. externe (2) 19-20 a. épine pubienne 15-20 a. Scapula : pt. coracoïdien princ. 14-16 a. 15-20 a. pts. coracoïdiens accès- Points acélabulaires : soires 16-18 a. pt. glénoïdien sup. 16-18 a. (15) 15-18 a. pt. glénoïdien inf. 19-20 a. 15-20 a. pt. acromial (1 ou 2) 17-20 a. pt. acétabulaire post. 15-20 a. bord vertébral (3) 22-25 a. angle inférieur (3) Humérus : 20-24 a. tête (13) 16-19 a. 20-26 a. petit trochanter (13) 16-18 a. épitrochlée ép. dist. (16) ép. dist. (5) Tibia : ép. prox. (6) pt. bicipital ép. dist. (7) 14- 19 a. 15- 19 a. 16- 20 a. ép. prox. (13) tuber. antérieure (17) ép. dist. (18) 16-20 a. 12-14 a. 16-18 a. Péroné : ép. prox. (8) ép. dist. (9) 14-17 a. 16-19 a. ép. prox. (19) 16-22 a. 16-19 a. Métacarpe : Tarse : ép. (prox. 1, dist. 2 à 5) (10) 14-18 a. tuber. ant. lat. astragale (20) Peu ap. pub. Phalanges : ép. prox. (11) 14-18 a. tuber. calcanéenne (21) navicuiaire 2 (22) 16-20 a. ap. 7 a. Métatarse : Membre pelvien ép. (prox. 1, dist. 2 à 5) tuber. du mett. 5 (23) 15-18 a. 14 a. Il ion 4- Ischion : (12) 12-13 a. Phalanges prox. : Ilion + Pubis : (13) 15-16 a. ép. prox. (24) 15-16 a. Ischion + Pubis : (14) 10-12 a. Phalanges moy. : ép. prox. (24) 16-18 a. Ilion : crête iliaque 19-25 a. Phalanges dist. : épine iliaque antéro-inf. 15-20 a. ép. prox. (24) 16-18 a. -1 Source : MNHN, Paris Source : MNHN, Paris BIBLIOGRAPHIE Anthony (R.) et Villemin (F.), 1923. — Recherches sur le développement du Papio (Ltioeropilhecus) porcanus Bodd. Imprimerie Nationale, Paris, 104 p. Bahrdt (H.J.), 1933 (*). — Beitràge zur Entwicklungsgcschichte der Sirenenllossc. Jenaische Zeits. f. Naturwissenschaft., 68, p. 193-276. Ba l< :k.ls (E.R.), 2 1936. — Datos para cl estudio de la Genela. Pub. det Inst, de Biol. Api. Baron (J.), 1957. — Contribution à l'étude morphologique et génétique du carpe des animaux domestiques et de laboratoire. Thèse Doct. Vét., Alfort. 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