——pewet Sor » ee 00S ort hereon eaeet PSs hos eee “eset note oT Ta ers tebe ad pert 97 toe, ot Neestitd la rase a he lyteted ji #1) “hp : os < B Lodi : ghee oF ) ae 5 —. er ah % sah dae ; . pita tage erly fons bis re", wird ane ee ware ce oye “ern anne ve roast | it : rar coe a hd aay poet eee ten ie eet a ate aseere Sad t r: t, 7aq eee Steer a sete Sie hae Seams a ioe. 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VOL. XXVII. | pL evel" eo CAMBRIDGE, MASS., U.S.A. | PRINTED FOR THE MUSEUM. 1902-1912, CONTENTS. REPORT ON THE RESULTS OF DREDGING, under the supervision of ALEXANDER Aaqassiz, in the Gulf of Mexico (1877-78), in the Caribbean Sea (1878-79), and along the Atlantic Coast of the United States (1880), by the U. 8S. Coast Survey Steamer “Blake,” Lieut.-Commander C. D. Siesprr, U. S. N., and Commander J. R. Barrett, U. 8S. N., Commanding. No. 1. XXXIX. Les Dromiaiés et No. 3. XLIV. Les Pénéides et Steno- Oxystomes. Par Alphonse Milne pides. Par Alphonse Milne Ed- Edwards et E. L. Bouvier. 25 plates. wards et E. L. Bouvier. 9 plates. £09) 0 i Se a ran ee i August, |) ne ae Dice i No. 2. XL. Les act nose Par No. 4. XLV. Die Gouistaliden, Von Alphonse Milne Edwards et E. L. Cl. Hartlaub. 18 plates. April, Bouvier. 8 plates. July, 1902. . ~229 1912 /, aw oe 7 Memoirs of the Museum of Comparative Kodlogy AT HARVARD COLLEGE. VoL. XXVIII. No. 1. REPORTS ON THE hee Lis OF DREDGING, UNDER THE SUPERVISION OF ALEXANDER AGASSIZ, IN THE GULF OF MEXICO (1877-78), IN THE CARIBBEAN SEA (1878-79), AND ALONG THE ATLANTIC COAST OF THE UNITED STATES (1880), BY THE U. S. COAST SURVEY STEAMER “ BLAKE,” Lievt.-Com. C. D. Siessrn, U.S. N., anp CommanpDER J. R. Bartiert, U. S. N., Commanpine. 9.9.4.8 LES DROMIACES ET OXYSTOMES PAR ALPHONSE MILNE EDWARDS er E. L. BOUVIER. [Published by permission of CariiLe P. Parrerson and Orro H. Tirtmany, . Superintendents of the U. S. Coast and Geodetic Survey. ] J Wits Twenty-Five Puates. CAMBRIDGE, U.S.A.: Printed for the Museum. APRIL, 1902. TABLE DES PAGE TPPERODUCTION.... ss aR. DESCRIPTION DES GENRES ET DES ESPECES . 9-127 DRomMIIDz MGOMOLQUEOMIA 2 1. see 8 He paradowa (PETS: 2. . «1 DICRANODROMIA . . 14 D. ovata (Pl. I; Pl. II, 1, Figs. 1-4) 15 Dromia ar en et Au wn BE Dromipia PP OMRON co al AS SBD HypoconcHa SEMPER ie os ae ww wt OD ACANTHODROMIA .. . we oe A. erinacea (PI. III, Figs. 5-15; Peeve ies, 4) ee 28 Homoia H. barbata (Pl. VI, Figs. 1-6). . 26 H. vigil (Pl. III, Figs. 16-18; Pl. IV, Figs. 5-9; Pl. V, Figs. 1-10) . 27 HOMOLOGENUS . . 29 H. rostratus (Pl. v, Figs. l1- 16; Rlov Be S13) os . O MR OUEN AG se8 Ge eters ct oa Yn, Te OO PALICUS 3). Ss . 40 P. cristatipes (PI. VU, Figs. 1- 5) . 42 P. affinis (Pl. VII, Figs. 6-11; Pl. ) DUES ts Et) rr P. Agassizi (Pl. VIII, Figs. 5-12) 47 P. Blakei (Pl. VII, Figs. 13-16) . 48 P. Rathbuni (Pl. TX, Figs. 1-7) . 50 P. obesus (Pl. IX, Figs. 8-14). . 41 MATIERES. PAGE P. dentatus (P\. TX, Figs. 15-17; Pl. X, Figs. 1-6; Pl. XI, Figs. 1-3) 53 P. sicus (Pl. X, Figs. 7-11; Pl. XI, | ee le 56 P. depressus (Pl. XI, ae 4— 8). 5 P. gracilipes (Pl. XI, Figs. 10-14) 59 P. acutifrons (Pl. XII, Figs. 1-5) 6 P. cursor (Pl. XII. Figs. 6-14) . 64 ErnHusaA .. . 67 E. americana (PI XII, Figs. 1- 4) 67 E. truncata (Pl. XIII, Figs. 5-8). 69 CymopoLus . . . 74 C. asper (Pl. XIV, Figs. 1-6; PI. AV, Big Ty Oe x 74 C. Agassizi (Pl. XIV, Figs. 7-9; Pie es Biss. T-o)<) 2 So 2 <- 88 CyMonomus. . . Meee et C. quadratus (Pl. XV). roe | Corycopus . . . Meer ek > C. bullatus (Pl. XVI) Le teh ei > CLYTHROCERUS. . . Su Te C. nitidus (Pl. XVII) ae es yt OO CYCLODORIPPE . . . 7, 94 C. Agassizi (Pl. XTX, Figs. 1-7; Pe ee ies Pao)t ys 4 4 94 C. antennaria (Pl. XIX, Fig. 8; PE, Figse 4-12): ss 99 Lrvucosip& Myropsis M. quinquespinosa . . 110 M. constricta (Pl. XXI, Figs. 4-6 ; Pl. XXII, Figs. 1-5) . . 110 M. goliath (Pl. XXI, Figs. 1-3) . 111 ss baht ive, s@ Pe us re irs ft er fae ol ae <. i a Ve Pm posh 7, oa P _ iS NY . 1S - ae iy cogs 4 ILIACANTHA SUOQIODADY 5c Nos 6a ink, (2 ed CALLIDACTYLUS On eal a am gk, eee | LitHADIA L. rotundata (P\. XXII, Figs. 6-7 ; Pl. XXIII, Figs. 1-2) . ey Fi L. granulosa (P\. XXII, Figs. 8-9; Pl. XXIII, Figs. 3-5; Pl. XXIV. aed es Ho Moms as at rans eee ae 118 EBALIA E. Stimpsoni (Pl. XXII, Figs. 6-7; Pl. XXIV, Fig. 2). . . 118 8. rianipeles ae XXIV, 3-4) . . . ae . a CALAPPIDZ ; “ie CALAPPA Phees o ig C. gallus, var. galloides . . . 122 C. angusta (Pl. XXIV, Figs. lial Pl. XXV, Figs. 1-3) .. . ACANTHOCARPUS ; _ A. Alexandri (Pl. XXIV, Figs. 9-11 ;-PL XKV, Hig. 3) re A. bispinosus (PL XXIV, Fig. 135, Pl. XXV, Figs. 4-6) . , 3 & Bhs 5 » "e 43 INTRODUCTION. Lz travail que nous publions aujourd’hui se limite 4 l'étude des Dro- miacés et des Oxystomes normaux recueillis par le Bibs, le Hassler et le Blake, dans la mer des Antilles et dans le Golfe du Mexique. Les diverses familles qu'il embrasse sont loin d’étre également représentées dans les profondeurs des régions explorées par ces expéditions américaines, aussi ne les avons-nous pas étudiées toutes avec le méme développement. Il y avait lieu d’insister, croyons-nous, sur les groupes ot ont été réalisées des découvertes pouvant intéresser Vhistoire générale des Brachyures, tandis qu'il suffisait, pour les autres, de se borner 4 une description suffisante des espéces nouvelles. C’est pourquoi nous avons étudié, avec tous les détails convenables, les Dromiacés primitifs et les Dorippidés, tandis que nous nous sommes bornés 4 une étude succincte des Leucosiidés et des Calappidés. Dans le groupe des Dromiacés, les découvertes réalisées par les expé- ditions américaines sont de tout premier ordre, car elles nous ont fait con- naitre les formes primitives, jusqu’alors insoupconnées, qui rattachent ce groupe aux Décapodes macroures. C’est en utilisant ces matériaux précieux que lun de nous a pu, dans un travail récent, soulever le voile qui cachait jusqu’ici les origines des crabes.* Il ne convient pas de mentionner ici les importantes considérations zoologiques exposées dans ce travail; il nous suffira de rappeler que sa conclusion essentielle, conforme d’ailleurs aux vues d’Huxley, peut étre formulée en disant que Jes crabes se rattachent directement a& la tribu des Homariens par Vintermédiaire des Dromiacés primitifs, et que ces derniers se rapprochent surtout des Hryma, des Bolina, des Protocarcinus et des Prosoponidés de la période secondaire. Les Protocarcinus notamment, * E. L. Bouvier: Sur Vorigine homarienne des Crabes; étude comparative des Dromiacés vivants et fossiles. (Bull. de la Soc. Philomathique de Paris, Série 8, T. VIII, p. 34-110, 1897.) 6 INTRODUCTION. sont tres voisins des Homolodromies, et ces derniéres peuvent €tre consi- dérées comme leurs représentants dans les mers actuelles. Les Dromiacés nouveaux capturés par les expéditions américaines ne sont pas trés abondants, et leur intérét principal consiste essentiellement en ce qu’ils sont presque tous primitifs. Il n’en est pas de méme pour les Dorippidés. Dans cette famille les découvertes ont été si nombreuses et si importantes qu’elles ont changé totalement la physionomie du groupe, et qu’elles ont permis d’y établir des coupes naturelles dont la valeur ne saurait @tre contestée. Les caractéres essentiels de ce remaniement et des affinités des Dorippidés ont fait TYobjet d’un travail préliminaire, * publié par lun de nous en 1898; nous avons relevé plus loin ce travail en y introduisant quelques modifications légéres, qu'une étude plus appro- fondie nous a fait paraitre utiles. Nous dirons seulement, dans cette intro- duction, que la famille a été subdivisée en deux sous-familles (Dorippine et Cyclodorippine) et en quatre tribus (Palice et Dorippe, Cymonome et Cyelo- dorippe), elle parait avoir eu pour centre d'origine et de dispersion la région caraibe, qu'elle a sans doute pris naissance dans les profondeurs moyennes de la mer et qu’on ne saurait attribuer 4 la vie dans les profondeurs les fortes dimensions des ceufs qu’on observe dans les Cyclodorippinw. Pour montrer l’'importance des découvertes effectuées dans cette famille par les expéditions am¢ricaines, il nous suffira de dire qu’avant ces expéditions les Dorippidés ne comprenaient que 3 genres et 14 espéces, tandis quils comptent au- jourd’hui 10 genres et environ 50 espéces. Plusieurs de ces derniéres ont été trouvées au Japon, dans l’océan indien, dans ]’Atlantique oriental et dans les régions américaines du Pacifique, mais nous sommes redevables de la plupart aux expéditions qui se rapportent 4 notre étude. Malgré cette richesse de matériaux, on ne saurait dire que l'histoire des Dorip- pidés est aujourd’hui d’une clarté parfaite ; en réalité les formes primi- tives de la famille nous sont encore inconnues et, si l’on peut affirmer, avec beaucoup de vraisemblance, que des Dorippidés sont des Dynoméniens modifiés, il sen faut qu’on puisse établir, avee suffisamment de précision, les rapports que présentent entre eux les divers groupes de ces animaux. Dans chacune des deux sous-familles, la plupart des genres présentent, i cdté de certains caractéres évidemment primitifs, les signes indiscutables d'une évolution trés avancée, et comme ces caractéres varient le plus sou- * bE. L. Bouvier: Sur la classification, les origines, et la distribution des Crabes de la famille des Dorip- pidés. (Bull. de la Soc. Philomathique de Paris, Série 8, T. LX, p. 54-70, 1898.) ~ : INTRODUCTION. 7 vent de genre 4 genre, on ne peut saisir avec précision ]’enchainement des diverses formes. Mais la famille a pris une telle extension, depuis quelques années, qu'il est possible de prévoir l’époque oti d’autres décou- vertes viendront combler la plupart des lacunes que nous venons de signaler. Beaucoup moins importants sont les matériaux recueillis par les ex- péditions qui nous occupent dans les deux familles des Leucosvidés et des Calappidés. Les crabes qui se rangent dans ces deux groupes habitent surtout les zones littorales ou sublittorales, et toutes les campagnes de dragage ont mis en évidence leur rareté dans les grands fonds. Si- gnalons toutefois la découverte de nouvelles Lithadia et d'un nouveau Speleophorus dans les régions explorées, ainsi que la capture du géant des Leucosiidés, la Myropsis goliath. Les Lithadies et les Spelceophores paraissent abonder surtout dans la région caraibe, mais il n’est pas sans intérét de constater qu’on observe des espéces trés voisines de l'autre cdté de Amérique centrale, dans les eaux du Pacifique oriental; c’est 14, sans doute, une conséquence des étroites relations géographiques et fauniques qui existaient autrefois entre les deux régions littorales de cette partie de l’Amérique. La famille des Calappidés nous permet de faire une observation analogue ; la Calappa angusta des Antilles se rapproche, en effet, par sa forme générale, d’une espéce trouvée dans les terrains miocénes, 4 Panama, la ©. Zurcheri EK. L. Bouvier. Nous avons distrait du groupe des Oxystomes la famille des Raninidés, qui nous parait aberrante 4 plus d’un titre. Ces Oxystomes anormaux sont représentés par de curieuses formes nouvelles dans les matériaux recueillis par le Blake; nous les étudions avec le plus grand détail, et ils feront prochainement l’objet d’une étude trés complete. —— DESCRIPTION DES DROMIACES ET OXYSTOMES NORMAUX RECUEILLIS PENDANT LES EXPEDITIONS DU “BLAKE” ET DU “HASSLER.” 17° SUBDIVISION — DROMIACEZ Boas. FAMILLE DES DROMIIDA Boas. Sous-famille des Dromiinz Epw. rr Bovy. HOMOLODROMIA A. MILtne Epwarpbs. 1880. Homolodromia A. Mitne Epwarps, Bull. Mus. Comp. Zoél., Vol. VITI., No. 1, p. 32. 1884. &s A. Minne Epwarps, Bull. de Assoc. Scient. de France, Décembre 1883. 1897. bs E. L. Bouvier, Bull. Soc. Philom. de Paris, Série 8, T. VIII, p. 37 et suivantes. La carapace (Fig. 1) est convexe transversalement, plus longue que large et sensiblement dilatée en arriére; elle se termine par un rostre 4 deux pointes, entre lesquelles le bord frontal se prolonge par une cloison verticale médiane qui s’arréte au bord anté- rieur du segment ophthalmique. Les sillons (Figs. 1 et 2) sont a peu prés semblables 4 ceux des Homariens secon- daires (Fig. 3), mais le sillon cervical (e, e') n’est pas continu sur le dos. La ligne latérale (ZL. d.) est vaguement indiquée. L’épistome n’est sé- paré de la région antennaire Fig. 1.— Homolodromia que par une ligne transversale Fig. 2. — Homolodromia para- paradozxa A. M. Epw.; ‘ ; claire; Varceau ophthalmique 4974; bouclier eéphalothora- i bouclier —céphalotho- . ) : cique vu de cété. : racique vu du cété est immobile et tout d'une dorsal. - . ‘ . eo piéce ; soudé au front et 4 la région antennaire, il se x distingue du premier par une ligne de soudure trés nette. L’endostome est 2 10 HOMOLODROMIA. trés nettement limité en avant par un rebord qui porte sur les cotés un commencement d’échancrure d’ou part une créte ondulée qui se dirige en arriere. II n’y a ni cavité antennaire, ni cavité ophthalmique; les pédoncules oculaires viennent se terminer en dehors 4 une longue épine qui représente l’angle antéro-latéral de la carapace. Les branchies sont formées de filaments disposés Fic. 3. — Bolina ventrosa Mey. de ey 4 ou 6 rangées; le dernier sternite thoracique ’Oxfordien a chailles; céphalo- thorax vu de cdté (d’apres un —. des pattes sont soudés, mais leur ligne d’articu- est soudé aux précédents. Les articles 2 et 3 lation est aussi nette que s’ils étaient libres. Les axes d’articulation 5-6 et 6-7 des pattes antérieures font entre eux un angle aigu dont louverture est dirigée vers le bord supérieur de la pince; les doigts de celles-ci sont excavés en cuiller et le dactylopodite se meut dans un plan oblique par rapport 4 Vhorizontale; la pointe qui le termine vient se placer, quand il se replie, entre les deux pointes distales du doigt immobile. Les pattes de la 2° et de la 3° paire sont gréles, trés longues, et se terminent par des doigts fortement arqués; celles de la 4° et de la 5° paire sont relevées sur le dos, presque chéliformes et assez semblables 4 celles des Homoles et des Dorippes. L’abdomen du mile se compose de 7 articles légérement imbriqués et ne peut, tant s’en faut, se redresser complétement ; ses ter- gites sont voiités et contigus, ses épiméres sont plus étroits que les Fic. 4. — Protocarcinus (Paleinachus) longipes Woopw. du Forest Marble de Malmesbury tergites et fort distincts les uns des : (d’aprés un moulage du type). autres. Le telson est trés développé ; le 6° segment abdominal est tout d’une piéce et dépourvu de fausses pattes, mais on observe encore, prés de son bord postérieur, la cicatrice laissée par la chute de ces derniéres. Les Homolodromia sont les représentants actuels, & peine modifiés, des crabes primitifs de la période jurassique; ils ont notamment des affinités trés étroites avec le Protocarcinus longipes Woodw. (Fig. 4) du Forest Marble. Ainsi que l'un de nous l’a montré dans un travail Z —. } . ] HOMOLODROMIA PARADOXA. 11 antérieur,* ils relient étroitement les crabes aux Macroures du groupe des Homariens. Ce genre nest représenté jusqu’ici que par l’espéce suivante : Homolodromia paradoxa A. Mitne Epwarps. (Planche I.) 1880. Homolodromia paradoxa A. Minne Epwarps, Bull. Mus. Comp. Zodl., Vol. VIII., No. 1, p. 33. 1883. es A. Mitnr Epwarps, Recueil de Figures de Crustacés nouveaux ou peu connus, Pl. VI, Fig. 2. 1897. x E. L. Bouvier, Bull. Soc. Philom. de Paris, Sér. 8, T. VIII, p. 38 et suivantes, Figs. 1, 2, 3, et 32. La carapace (Figs. 1 et 2 du texte) est convexe transversalement, trés in- fléchie dans sa partie antérieure et ne présente aucune indication de bords latéraux, sa face dorsale passant régulierement, par une courbe arrondie, aux faces latérales; elle est lisse et ornée en avant de poils épars, jaunatres et dressés, qui ne cachent pas le test; en arriére, ces poils disparaissent presque partout et sont remplacés par des ponctuations qui indiquent vraisemblable- ment leur base. Les régions branchiales postérieures sont dilatées; Jeur limite antérieure est un sillon branchial (4'¢) profond qui s’interrompt un peu avant le milieu de l’aire cardiaque (H); cette derniére est partout fort dis- tincte, sauf en arriére, mais elle ne présente pas de contour bien net, sa périphérie étant occupée par de larges dépressions peu profondes et non par un sillon régulier. Le sillon cervical (e, e') est représenté dans sa partie médiane par un are peu profond qui ne parait pas tout 4 fait rejoindre les parties latérales; cet arc est concave en avant et présente au milieu les deux ponctuations cervicales qu'on a coutume de trouver chez les crabes. La ligne latérale (ZL. d.) est peu nette, mais on suit pourtant trés bien son trajet, grace a la faible calcification et 4 la transparence des parties des flanes si- tuées au-dessous d’elles. La région frontale est limitée en avant par un bourrelet peu saillant qui rattache les pointes rostrales aux épines antéro- latérales, une spinule se voit de chaque cOté au milieu de ce bourrelet. Les pointes rostrales sont aplaties dans le sens dorso-ventral; elles sont sépa- rées par une profonde échancrure qui se prolonge vaguement jusqu’a la partie antérieure de la région gastrique sous la forme d’un sillon frontal impair. Les épines antéro-latérales sont coniques et un peu dirigées en dehors, en avant, et vers le haut; comme les pointes rostrales, elles sont ornées des mémes poils que la partie antérieure de la carapace. * HE. L. Bouvier: Sur lorigine homarienne des Crabes ; étude comparative des Dromiacés vivants et fossiles. (Bull. de la Soc. Philom. de Paris, Sér. 8, T. VIII, 1897.) 12 HOMOLODROMIA PARADOXA. Les pédoncules oculaires sont 4 peu prés aussi longs que les cornes rostrales et presque cylindriques; ils sont armés en avant dune petite épine et se terminent par une cornée trés peu dilatée qui présente en arriére (les pédoncules étant rabattus au-dessous du bourrelet frontal) un profond sinus. Les pédoncules antennulaires atteignent presque Vextrémité des pédoncules antennaires; ils sont inermes et leur article basilaire est dilaté, mais néanmoins beaucoup plus long que large; leur fouet supérieur est un peu moins long que les deux articles terminaux réunis; leur fouet inférieur mesure 4 peu prés en longueur les trois quarts du fouet supérieur. Les pédoncules antennaires présentent une sorte d’auvent denticulé au- dessus de orifice urinaire ; leur second article est muni en dehors d’une longue et forte Gpine qui porte, prés de sa pointe, deux spinules latérales ; les deux articles suivants sont inermes et de longueur & peu pres égale ; les fouets antennaires sont gréles, munis de soies inégales peu nombreuses, et beaucoup plus longs que la carapace. On observe une petite saillie obtuse au centre de la région antennaire. Les mandibules sont inermes. Les machoires antérieures portent a l’ex- trémité de leur palpe un fouet inarticulé et tordu qui s’applique sur la face externe des mandibules; les machoires postérieures se font remarquer par le grand développement du lobe inférieur de leur lacinie interne et par l’état rudimentaire du lobe inférieur de leur lacinie externe. ‘Toutes les pattes- michoires sont trés développées et munies d’un épipodite ; celui des pattes- michoires antérieures est large, les deux autres sont assez €troits et celui des pattes-maichoires postérieures présente un lobe saillant au-dessous de sa podobranchie ; l’ischiopodite de ces derniers appendices est fort long et présente, sur sa face interne, deux rangées de trés petits denticules. D’ailleurs, par leur longueur et leur faible largeur ces pattes-machoires ressemblent beaucoup plus & celles des Homariens qu’aux pattes-machoires postérieures des autres crabes. La formule branchiale est la suivante : Pattes. Pattes-mAchoires. A ee Vv IV WI ul I it II I Pleurobranchies . . . . 1 1 1 1 0 0 0 0 Arthrobranchies . . . . O 2 2 2 2 2 z 0 ép.+1 ép.4+1 ép.+1 ép.4+1 ép.+1 ep. —) Epipodites et podobr. . . 0 Les branchies ont quatre rangées de filaments en dehors desquels se trouvent presque toujours les bourgeons de deux courtes lames. Les podo- HOMOLODROMIA PARADOXA. 13 branchies sont situées 4 la base des épipodites; dans leur voisinage, ces derniers présentent un bourgeon large, court, et obtus qui atteint son maxi- mum de développement sur les pattes-mfchoires postérieures et qui fait défaut sur celles des deux autres paires. Les pattes antérieures sont relativement longues et étroites, elles pré- sentent une épine sur le bord supérieur du méropodite, et une seconde en avant et en dehors, prés du bord antérieur du carpe. Les pinces sont longues et leurs bords arrondis sont infléchis vers le bas; leurs doigts sont un peu plus courts que la région palmaire. Le bord intérieur du doigt mobile est simplement ondulé ; celui du doigt im- mobile est armé de six grosses dents subaigués. Les pattes des deux paires suivantes sont trés longues et fort gréles; elles présentent un denticule au bord antérieur Fic. 5. — Dicranodromia ovata A. M. Epw., antérieur et inférieur du propodite. Leurs doigts sont — céphalothorax vu de dos. et supérieur du méropodite, une épine mobile au bord étroits, trés arqués et un peu plus courts que les deux articles précédents réunis. Les pattes des deux derniéres paires sont rela- tivement plus courtes et ramenées sur le dos; elles sont aussi armées d’une épine 4 l’extrémité antérieure du méropodite. Dans ses deux tiers posté- rieurs, leur propodite est plus gréle que les articles précédents, mais 4 son extrémité antérieure il se dilate et se continue au-dela de l’articulation du doigt mobile par un prolongement obtus, qui est plus court que ce dernier et muni d’épines inégales ; ainsi se constitue un ap- pareil subchéliforme assez semblable & une pince. Les pattes postérieures sont un peu plus longues que les précédentes et leur propodite est plus gréle. L’abdomen se distingue de celui des autres crabes, Fig. 6.— Dicranodromia ovata A. M. Epw., céphalothorax et rappelle les Macroures, par ses épiméres allongés teem et non contigus; ses parties tergales sont encore trés convexes. Le dernier segment est 4 peu prés aussi long que les cing qui précédent, disposition qu’il est impossible de rendre dans les figures ventrales ou dorsales, 4 cause de l’impossibilité ot l’on se trouve d’étaler & plat abdomen. On observe des poils assez longs sur les bords des épiméres, mais il n’y en a que trés peu sur les bords du telson. Dans notre spécimen, qui est un male, on observe sur chacun des deux segments abdominaux antérieurs une paire de fausses pattes sexuelles uniramées ; 14 DICRANODROMIA. celles de la premiére paire sont obliquement tronquées en avant, celles de la seconde se terminent par un long prolongement sétiforme. Nous avons dit précédemment que les autres appendices abdominaux sont atrophiés ou rudimentaires, L’abdomen et les appendices sont ornées de poils épars, inégaux et dressés, semblables 4 ceux de la partie antérieure de la carapace. Habitat, dimensions. — Blake, N° 151, 356 brasses; Neris. Un male adulte dont les dimensions sont les suivantes: Longueur totale de lacarapace . . ni, ia ote ae ate Largeur a la base postérieure des apne iia see 2 a ee “ maximum des régions branchiales postérieures . . . . 12.5 Longueur de la patte antérieure gauche (*) . . . . .. . . 30 «© du méropodite de cette patte ... . ... . -.5 ». ¥ carpe * Cn eo eo se ee ee ee “ de la pince sf 3!) Ua ee “ du doigt mobile “ ee Pea rm Pe Largeur maximum ducarpe. . inte: ak eterk one Longueur de la seconde patte sane (*) , *% tao 2 Ga “« du méropodite de cette patte . . “in. £ .) eee « carpe . tw ie we Be i ot propodite ee ere ee ST « doigt x e ooh PALO ee Longueur de la patte postérieure aes (*). ee « du méropodite de cette patte. ........ =. 1 os doigt a OY «we we ee oe «© de la fausse pince “ Cpa Ss Ea, Se DICRANODROMIA A. Mune Epwarps. 1880. Dicranodromia A. Mitne Epwarps, Bull. Mus. Comp. Zoél., Vol. VIII., No. 1, p. 31. 1884. i= A. Mitne Epwakxps, Bull. de |’Assoc. Scient. de France, Décembre 1883. 1885. ~ H. Finnon, La Vie au Fond des Mers, p. 127. 1892. “4 A. Ortmann, Zool. Jahrbuch, B. VI, p. 549. 1897. 3 E. L. Bouvier, Bull. Soc. Philom. de Paris, Sér. 8, T. VITI, p. 48 et suiv. 1899. a A. Aucock, Deep-sea Brachyura, Investigator, p. 17. Les sillons de la carapace (Figs. 5 et 6) ressemblent 4 ceux des Homolo- dromies; mais ils sont beaucoup moins nets dans la région dorsale. L’épi- stome est fort distinct, triangulaire, et va rejoindre la cloison frontale, faisant disparaitre les arceaux antennaires et oculaires. L’endostome est semblable i celui des Homolodromies, mais ses erétes sont plus saillantes. Les anten- nules se replient longitudinalement sous les larges pointes rostrales et les yeux se cachent dans une cavité orbitaire échancrée en dehors. Les pattes de la 2° et de la 3° paire sont un peu moins longues que celles des Homolo- * Les pattes ne peuvent dtre étalées complétement & cause de l’articulation du méropodite avec le carpe. DICRANODROMIA OVATA. 15 dromies et se terminent par des doigts assez courts ; celles des deux derniéres paires sont simplement subchéliformes, leur propodite ne formant pas de saillie digitale distincte. L’abdomen de la femelle est formé de 7 articles dont les bords épiméraux sont en contact ; le 6° segment ne présente aucune trace de fausses pattes et le septiéme atteint un grand développement. Les caractéres precédents sont ceux qui distinguent les Dicranodromies des Homolodromies ; ils sont manifestement cancériens et, pour cette rai- son, rapprochent le genre qui nous occupe des Dromiinés moins primitifs. D’ailleurs les Dicranodromies différent de ces derniers par de nombreux caracteres, entre autres par les pattes ambulatoires qui sont bien plus allongées, par la carapace qui est plus longue que large, dilatée en arriére et dépourvue de bords latéraux, par les branchies qui sont du type tricho- branchial et par le faible développement des sillons sternaux de la femelle, sillons qui atteignent 4 peine, en avant, la base des pattes de la troisiéme paire. Tous ces caractéres s’appliquent exactement au genre Arachno- dromia Alcock,* qui, dés lors, doit passer & l'état de synonyme. Le genre Dicranodromia comprend jusquici trois espéces; la D. ovata A.M. Edwards trouvée par le blake dans la mer des Antilles, la D. Mahy- euait A, M. Edwards draguée par le Talisman dans |’ Atlantique oriental la D. Déderleim Ortm. rapportée du Japon par M. Déderlein et la Dicrano- dromia Baffint Alcock et Anderson, de la mer des Indes. Cette derniére espéce est rangée par M. Alcock dans le genre Avrachnodromia dont elle est le type unique. Toutes les espéces du genre sont plus ou moins abyssales. Dicranodromia ovata A. Mitne Epwarps. (Planche II et Planche III, Figs. 1-4.) 1880. Dicranodromia ovata A. Mitnz Epwarps, Bull. Mus. Comp. Zodl., Vol. VIII, No. 1, p. 82. 1885. eq H. Fituon, La Vie au Fond des Mers, p. 127. 1897. be E. L. Boovier, Bull. Soc. Philom. de Paris, Sér. 8, T. VIII, p. 15, Figs. 9-12. La carapace (Figs. 5 et 6 du texte) est un peu plus longue que large, dilatée en arriére, trés convexe dans le sens de la longueur surtout dans les régions gastrique (G') et frontale, plus convexe encore dans le sens trans- versal. Sur ses flanes se voient fort distinctement tous les sillons des Homolo- dromies et une ligne latérale (Z. d.) fort nette qui forme la limite supérieure des parties latérales les moins calcifiées. Le sillon cervical (e, e') se prolonge * A. Aleock: An account of the deep-sea Brachyura collected by the Royal Indian Marine Survey Ship ‘Investigator,’ 1899. Ce travail fort intéressant nous est parvenu au moment ow le nétre allait partir pour l’impression. 16 DICRANODROMIA OVATA. trés peu sur la face dorsale; sa partie médiane est légérement indiquée et présente les deux ponctuations normales; le sillon branchial (b', ¢) s'avance plus loin sur le dos et s’infléchit pour limiter latéralement une partie de Vaire cardiaque (1H); le bord postérieur de cette derniére est trés peu dis- tinct. Le bord frontal présente deux pointes rostrales larges, subaigués et convexes du cdté dorsal; l’échancrure qui les s¢pare forme un rostre obtus et fort court qui se prolonge vers l’épistome en une cloison verticale; cette échancrure occupe l’extrémité antérieure d’un sillon frontal médian qui va sensiblement jusqu’d la partie antérieure de la région gastrique. Le bord frontal s’échanere en une fente étroite au-dessus des yeux ; en dehors de cette fente, il fait saillie sous la forme d’un lobe vofité que terminent une ou deux spinules. Des spinules plus petites s’observent ga et 14 sur le bord frontal, sur les aires hépatiques et sur les parties latérales des lobes branchiaux. Les cavités orbitaires sont bien délimitées en dessus par le bord frontal, et en dessous par un lobe sous-orbitaire dont le bord est muni de spinules; elles présentent en dehors une vaste échancrure qui est comprise entre ce lobe et l’angle antéro-latéral ; en dessus se trouve la fente étroite dont nous avons parlé plus haut. Les pédoncules oculaires se rabattent latéralement dans la cavité orbitaire; ils se rétrécissent graduellement de la base au sommet, qui porte une cornée assez réduite; article basilaire des pédon- cules est mobile et fort distinct. — L’article basilaire des pédoncules anten- nulaires s’élargit de la base 4 lextrémité, il est aplati du cdté ventral; article qui suit se rabat presque transversalement en dehors sous la face concave des cornes rostrales; entre cet article et les cornes se replie l’article suivant et le fouet se recourbe en dehors au-dessus de ce dernier; il y a done une cavité antennulaire parfaitement nette qui est comprise entre la cloison verticale du front, les cornes rostrales, article basilaire des pédon- cules oculaires et les pédoncules antennaires. Les deux fouets terminaux ne présentent rien de particulier. — Larticle basilaire des pédoncules an- tennaires est muni en dedans de deux pointes entre lesquelles se trouve lorifice urinaire; l'article suivant est grand, quadrangulaire et un peu convexe en dessous ; il présente un fort lobe acuminé a son angle antéro- externe. Le troisiéme article est un peu plus court et beaucoup plus étroit que le précédent; le dernier est plus court encore et & peu prés aussi large que long. Le fonet antennaire atteint A peu prés l’extrémité des pinces; chacun de ses articles est muni de quelques soies. On observe un certain ——- + .. DICRANODROMIA OVATA. 17 nombre de spinules sur la face inférieure de larticle basilaire des pédon- cules antennulaires et sur celle des deux premiers articles des pédoncules antennaires. L’épistome triangulaire rejoint en avant la cloison frontale. Le cadre buccal est quadrangulaire et se rétrécit sensiblement en arriére ; son bord antérieur est trés saillant et muni de trois faibles échancrures, une médiane et deux latérales, qui sont loin d’intéresser toute sa hauteur; des échancrures latérales part une créte endostomienne en forme d’S. En dehors du cadre buccal se voient sur une saillie ptérygostomienne un certain nombre de spinules. — Les machoires antérieures sont munies d’un court exopodite; elles présentent, 4 l’extrémité de leur palpe, un fouet tordu et cilié. L’exopodite des machoires de la seconde paire se rétrécit beaucoup en avant ; les deux lobes de leurs lacinies se terminent au méme niveau, mais le lobe supérieur de la lacinie externe, et surtout le lobe infé- rieur de la lacinie interne, sont plus larges que les autres. — Les épipodites des pattes-machoires sont relativement courts, ceux de la premiére paire sont larges et en forme de triangle. L’endopodite des pattes-mAchoires posté- rieures est plus long et moins large que dans les Dromiacés typiques; il est frangé en dedans de longues soies arquées; il y a une dizaine de dents sur le bord inféro-interne de lischiopodite, et des denticules épars sur le bord supéro-interne du méme article; on observe en outre quelques courtes spinules sur les bords en regard de l’exopodite et de 1l’endopodite. La formule branchiale est la suivante : Pattes Pattes-machoires = — —— —= A ——— Vv EY. Ill II I III Il I Pleurobranchies i: i 1 1 0 0 0 0 Arthrobranchies 0 2 2 2 2 2 1 (petite) 0 Epipodites et podobr. 0 ép.+1 ép.+1 ép.41 ép.4+1 é6p.41 él ep. Les épipodites des pattes III et IV sont réduits a leur partie basilaire et n’ont plus de lamelle épipodiale ; celui des pattes IV est fort petit et porte un bourgeon branchial sans lamelles. Les branchies bien développées por- tent six rangées de filaments et ressemblent 4 celles des Homolodromies. —Le plastron sternal est peu large; son cinquiéme article est peu étendu et vient s'enfoncer, comme un coin, dans l’angle postérieur du ster- num. Les sillons sternaux de la femelle commencent vers le bord posté- rieur des pattes de la 4° paire et se terminent vers le milieu des articles basilaires de la paire précédente; ils sont fort rapprochés des appendices et leurs extrémités antérieures sont réunies par une saillie transversale 3 18 DICRANODROMIA OVATA. obtuse. Sur les cdtés de cette saillie se voient deux autres sillons qui s'infléchissent rapidement et ne dépassent pas les pattes de la 3° paire. _ Les pattes antérieures sont semblables mais un peu inégales, la droite étant légerement moins forte que la gauche ; le doigt mobile de leurs pinces se meut dans un plan oblique assez voisin de la verticale. Le méropodite a troi sfaces quadrangulaires assez semblables que séparent des arétes mousses et munies de spinules obtuses. Le carpe présente un court sillon arqué sur sa face externe et deux ou trois spinules obtuses sur sa partie interne. Une range de spinules semblables occupe également le bord supérieur des pinces, et, aul moins du cdté gauche, leur bord inférieur. Le doigt mobile ne continue pas directement le bord de la région palmaire, mais s infléchit vers le bas ; son bord interne est armé de trois dents émoussées & peine saillantes, et sa pointe de deux lobes semblables entre lesquels vient se loger l’extrémité obtuse du doigt mobile. Ce dernier est complétement inerme et séparé par un long hiatus du doigt immobile. — Les pattes des deux paires suivantes n’atteignent pas tout a fait l’extrémité des pinces ; 4 part quelques spinules tronquées qu’on observe sur le bord inférieur de leur méropodite, elles sont complétement inermes. Leur méropodite est aussi long que le carpe et deux fois aussi long que le doigt; ce dernier se termine en pointe aigué et présente sur son bord inférieur de courtes soies spiniformes.— Les pattes de la 4° et de la 5° paire sont plus gréles et plus courtes que les précé- dentes; elles se terminent par une fausse pince dans laquelle le doigt mobile vient se rabattre contre les épines chitineuses mobiles qui occupent le sommet du propodite.— Les pattes de la cinquiéme paire ressemblent tout a fait 4 celles de la quatriéme, mais elles sont un peu plus longues, un peu plus étroites, et les épines mobiles forment presque une couronne i l’extrémité de leur propodite. L’abdomen de la femelle est large, ovalaire, légérement convexe; sa partie tergale est étroite mais assez saillante ; le dernier segment est arqué et ii peu prés aussi long que tous ceux qui le précédent ; contrairement & ces derniers, il ne présente que peu de soies sur ses bords. Tous les arceaux sternaux de l’abdomen sont bien développés; le premier est réduit, fort éloigné des autres, et porte une paire de fausses pattes rudimentaires bi-arti- culées. Sur les bords des quatre sternites suivants se voient des fausses pattes oviféres de grandes dimensions ; ces fausses pattes sont biramées et munies de longues soies; leur branche interne est gréle et articulée dans presque toute sa longueur ; leur branche externe, qui est large et aplatie LZ By — DICRANODROMIA OVATA. 19 la base, ne se segmente qu’A son extrémité. Le 6° segment abdominal ne présente aucune trace de fausses pattes ; on voit pourtant en dessous, sur son bord postérieur, entre le sternite et 1épimére, une petite piéce assez dis- tincte qui représente peut-étre ces derniéres. Le test de l’animal est lisse et couvert de poils jaunatres qui sont barbelés dans leur moitié terminale. Ces poils sont fort denses sur presque tous les articles des pattes, ot ils forment fréquemment une sorte de duvet; ils disparaissent en grande partie, ou deviennent fort courts, sur la face dorsale de la carapace et de abdomen; les doigts des pinces sont dénudés sur une grande partie de leur longueur. Habitat, variations. — Blake, N° 295, 180 brasses; Barbades. Un exem- plaire femelle de trés grande taille. Ce spécimen, qui nous a servi de type pour la description précédente, est représenté dans les Figs. 2-12, 15 et 16 de la Pl. II, dans les Figs. 2 et 4 de la PI. III, et dans les Figs. 5 et 6 de la page précédente. Il porte un grand nombre d’ceufs fort avancés qui mesurent en moyenne 1 mm. } de diamétre. M. Caustier a consacré une note intéressante a l'étude des embryons contenus dans ces ceufs.* Bien que cet exemplaire ait le test brisé, on peut lui attribuer, 4 trés peu pres, les dimensions suivantes : mm. Wiorsneur sotale dela carapace 2 869% wt eee ee ee 26 Largeur a la pointe des lobes latéraux antérieurs . . ..... . 138 maxim des-aires branchiales’..2).. 9s) So. ee 2 1D Longueur de la patte antérieure gauche {. . . . . . . -.- + - 405 a dmmeropodite de cette pattie <9. 5.5. 1. es ee ee es per omesnpe de ectte pattie 2 ee 8S “de la pince Ms Reyes jd WAFS births. eases NS) fia) «sR “ du doigt mobile “ 2 eg BRT Ne Ln ae ee ee Prmeeanmacimum delapince .°. 2 2 2s Fe ee ee GD Hongueurde la seconde patte gauche . . . (6.0.0. 1 1 ew ws 40 ‘ow menopodierde cette patte 6 f--.-.6 2 8 Sse tes ae carpe SPN ha ae res Gohan et LOS ae propodite Eo PAS RE be NN pt ll cll el Oe, aR am RN - doigt bh Bin) PoP Ets pre il te ROS See ae ea Pommeurde la # patte gauche 2.0. We ge ee se 2D ee ee ~ SEES Ae a ee ee ee Longueur totale de abdomen au maximum d’extension. . . . . . 28 fs du‘derniersepment abdominal . . ....-:-... iW Bibb, 175 brasses; la Havane. Un exemplaire femelle dont les dimen- sions sont les suivantes: . * BE. Caustier: Sur le développement embryonnaire d’un Dromiacé du genre Dicranodromia. (Comptes rendus Acad. des Sci., T, CXX., p. 573-575, 1894.) + Les pattes ne peuvent jamais s’étendre completement. 20 DICRANODROMIA OVATA. mn. Longueur maximum de la carapace . 11.5 Distance des pointes antéro-latérales - - - + + © + © + e = 6.3 Largeur maximum des régions branchiales ».. °. ss cs) jeu Longueur de la patte antérieure gauche. . - - »- + + + +s 18 - “ pince de cette patte . - - +--+ + + + + ees 6.6 6 du doigt mobile PEPIN - dela 2° patte gauche . . - - +--+ +++ ++ +s. 2b - du méropodite de cette patte. . - - - + + +. ss 7 re sé carpe za aeons S “ propodite + wee oe rw ae ie ok oes cate - “ doigt cs PP a - dela 3¢ patte gauche . «©. - - s+ + ee ee ee 225 y du propodite de cette patte. . . . +--+ + ++ +s 8 7; “ doigt + ok a ce iE Sees ee Ce qui frappe principalement dans cet exemplaire, c’est l’allongement des pattes ambulatoires, surtout de leur doigt, qui devient presque aussi long que le propodite ; c’est aussi le développement de la partie médiane du rostre qui est aigué et atteint presque le milieu des cornes latérales; c’est enfin le développement particulier de certaines spinules qui deviennent mani- festement plus grandes que les autres (épine antéro-latérale, une des spinules hépatiques, et surtout l’épine terminale du lobe orbitaire inférieur). Les denticules ou spinules de cet exemplaire sont un peu plus nombreux et plus développés que ceux de la femelle précédente ; ses sillons sternaux ne forment qu’une paire et ne sont pas reliés en avant par une saillie transversale. Les poils qui recouvrent l’animal sont de deux sortes; les uns trés courts et barbelés sur la plus grande partie de leur longueur, les autres beaucoup plus longs et simplement barbelés 4 la base. La carapace est lisse et & peu prés démunie de ces poils, mais on en trouve un assez grand nombre sur la face dorsale de l’'abdomen: nulle part les poils ne forment un revétement duveteux. : Blake, N° 5, 152-229 brasses ; Lat. N. 24° 15’, — Long. O. 82° 13’. Un petit exemplaire femelle représenté dans les Figs. 1 et 13 de la Pl. II, et dans le Fig. 3 de la PI. III. mm. Longueur totale de la carapace . . . 9. 7s 8 =» =» «© s = 8 0 Largeur maximum .s . ... «ee ge ee La carapace parait relativement plus large en avant que celle des exem- plaires qui précédent, elle est d’ailleurs intermédiaire entre elles 4 tous les points de vue et donne une idée parfaite de lespéce ; les doigts des pattes ambulatoires sont & peine plus courts que le propodite; la saillie médiane DROMIA LATOR. 21 du rostre s’acumine en pointe aigué ; l’épine antéro-latérale est bien plus forte que les spinules voisines et un peu plus développée que l’épine termi- nale du lobe orbitaire inférieur; les deux grands sillons sternaux de la femelle sont reliés par une saillie transversale et accompagnés de sillons accessoires qui se réunissent en avant de cette saillie par une ligne décal- cifiée. Comme dans l’exemplaire précédent, le doigt immobile des pinces est armé de quatre dents et se termine par deux dents spiniformes, entre lesquelles vient se placer la pointe du doigt mobile. Les poils recouvrent presque partout le test d’un duvet assez long et serre; ils sont méme rela- tivement nombreux sur les parties antérieures et latérales du dos de la carapace. Ces poils sont barbelés sur toute leur longueur et dissimulent complétement les trés rares denticules qui font saillie sur les appendices. Affinités. —La D. Mahyeuxi se distingue de l’espéce précédente par son rostre plus court, pas le duvet fin et serré de son test et par les nombreux granules ou denticules qu’on observe sur les diverses parties de son corps ; elle a d’ailleurs un appareil branchial moins primitif, étant dépourvue d’arthrobranchies 4 la base des pattes-machoires moyennes, d’épipodite et de podobranchie 4 la base des pattes de la 4° paire. La D. Diderlem, Vaprés M. Ortmann,* a la carapace beaucoup moins large et fort peu dilatée en arriére, des poils beaucoup plus longs et plus rares, des sillons sternaux plus rapprochés; elle est dépourvue de saillie rostrale médiane et de fente orbitaire externe. Malgré la forme de sa carapace, c’est évidemment une espéce 4 évolution plus avancée. La Dicranodromia ( Arachnodromia) Baffini est, de toutes les espéces, celle qui se rapproche le plus de la D. ovata; elle en a tout a fait allure, et ses caractéres apparents sont presque tous identiques; mais son rostre est plus profondément échancré, ses angles latéro-antérieurs sont plus saillants, ses sillons sont moins nets et sa formule branchiale est identique A celle des Homolodromies. DROMIA Fasr. (Stimpson). Dromia lator Epw. 1837. Dromia lator H. Mitye Epwarps; Hist. Nat. des Crust., T. II, p. 174. 1880. Dromia sator (+) A. Mitne Epwarnps; Bull. Mus. Comp. Zodl., Vol. VIII, No. 1, p. 31. Cette espéce a été capturée par le Blake ? & Bahia Honda. * A. Ortmann: Die Decapoden-Krebse des Strassburger Museums. V. Theil. (Zoolog. Jahrbuch, Syst. Bd. IV., p. 549, Taf. 26, Fig. 4.) + C’est par erreur que le terme spécifique de /ator a été remplacé par celui de sa/or dans le travail ci-dessus. 22 ACANTHODROMIA. DROMIDIA Stimpson. Dromidia antillensis Srmpson. 1858. Dromidia antillensis Strmpson ; Ann. Lyc. Nat. Hist., New York, Vol. VII, p. 25. Blake ; N° 142, 27 brasses ; Flannegan Passage. Deux exemplaires, une femelle et un male. Cette espece a été en outre recueillie par le Blake aux stations suivantes: No. 11, 37 brasses; lat. N. 24° 43/, long. O. 83° 25’ No. 12, 36 &“ “ 694° 34’, “« 33° 16 No. 247,170 “ “ Grenade. HYPOCONCHA Guiry. Hypoconcha arcuata Srimpson. 1858. Hypoconcha arcuata Stimpson; Ann. Lye. Nat. Hist., New York, Vol. VII, p. 26. Un exemplaire recueilli par Stimpson a Sombrero. Sous-famille des Dynomenine Epw. er Bovv. ACANTHODROMIA A. Mitye Epwarps. 1880. Acanthodromia A. Mitne Epwarps; Bull. Mus. Comp. Zodl., Vol. VIII, No. 1, p. 31. 1884 mt A. Mitne Epwarps; Bull. de |’Assoe. Scient. de France, Décembre 1883. 1897. 7: E.-L. Bouvier; Bull. Soc. Philom. de Paris, Sér. 8, T. VIII, p. 23 et suiv. 1899. sd A. Atcock; Deep-sea Brachyura Investigator, pp. 19 et 111. La sous-famille des Dynomeninz ne comprend jusquici que les deux genres Dynomene Latr. et Acanthodromia. Les Acanthodromies présentent un curieux mélange de caractéres primitifs et de caractéres secondaires qui les distinguent tous des Dynomene. Parmi les principaux il faut citer: 1° la forme de la carapace (Figs. 7 et 8) qui est plus longue que large, un peu rétrécie en avant et réguliérement convexe dans le sens transversal ; 2° la délimitation trés imparfaite et & peine indiquée des aires gastrique et cardiaque; 3° la structure de la cavité orbitaire qui est munie en dehors d'une étroite fis- sure. Tous ces caractéres rapprochent Fie. 7.—-Acantho. les Acanthodromies des Dromiacés ce: dromia erinacea yrimitifi t t t d Di rano- Fig. 8. — Acanthodromia eri- | s et, notamment, des Die nacea A. M. Enw. aie A.M. Epw., cé- phalothorax va dromies. D’autres sont au contraire ae ved Oe ma). de dos (schéma), moins primitifs que ceux des Dyno- ménes et rappellent plutdt les Dromiens 4 évolution avancée ; c’est ainsi que ACANTHODROMIA ERINACEA. 23 les pattes-machoires postérieures sont larges, aplaties sur la face inférieure et de forme éminemment cancérienne ; c’est ainsi également que les bran- chies ne sont plus filamenteuses comme dans la Dynomene Filholi Bouv. mais déja formées d’un petit nombre de lamelles. Les Acanthodromies doivent leur apparence trés particuliére aux innom- brables épines qui ornent les différentes parties de leur test. Le développe- ment de ces épines, la réduction extréme de leurs pattes postérieures et la petite pince parfaite que présentent ces appendices, tout semble indiquer que ces animaux dédaignent le manteau vivant quempruntent beaucoup de Dromiacés et qu’ils se promeénent librement dans l’eau sans recourir 4 ce commensalisme protecteur. Comme les Homolodromies, les Acanthodromies sont des Crustacés abyssaux rarissimes ; on n’en connait que deux espéces, l Acanthodromia erinacea A. Milne Edwards, trouvé par le Blake dans la mer caraibe, et l Acanthodromia (Dynomene) margarita Alcock, capturée par l’Jnvestigator dans la mer des Indes. Cette derniére espéce fut d’abord considérée par M. Alcock comme un Dynoméne ; mais dans les corrigenda de son travail, cet auteur la range fort justement dans le genre Acanthodromuia. Acanthodromia erinacea A. Mitne Epwarps. (Planche III, Figs. 5-15; Planche IV, Figs. 1-4.) 1880. ee “ dela quatriéme patte gauche . . . ~~... . + ~ - 83 (approx.) “ du méropodite de cette patte. . . . - - +--+. +. 18 as carpe Og sn ee a Sn ee ee " propodite er ee eee ee ¥ doigt Og) Sak 2 5D ee Ba e méropodite de la patte postérieure . . ..... . 8 : carpe PR oe ee ae - propodite Cg ple a a, ee Distribution. —Comme lHomola barbata, cette espéce se trouve a la fois dans ]’Atlantique oriental et dans | Atlantique occidental ot elle a été recueillie par le Talisman. C'est une espéce toujours fort rare et localisée jusqu’ici dans une aire qui s’étend des Antilles 4 la cOte marocaine; on ne la trouve pas en Méditerranée. Elle vit par des fonds compris entre 1000 et 2000 métres de profondeur. Quelques-unes des figures que nous donnons plus loin ont été dessinées d’aprés les exemplaires du Talisman. SUBDIVISION DES BRACHYURES PROPREMENTS DITS [Brachyura genuina Boas]. SECTION DES OXYSTOMES Epw. FAMILLE DES DORIPPIDA! Epw. Nous avons dit plus haut que les riches matériaux recueillis par les expéditions américaines avaient permis d’étendre singuliérement et de subdiviser en un certain nombre de groupes la famille des Dorippidés. L’étude préliminaire de ces matériaux a été faite récemment par lun de nous * 4 un point de vue trés général; nous croyons étre utiles aux zoolo- gistes en reproduisant (et modifiant en certains points) dans les pages qui vont suivre, les considérations auxquelles a conduit cette étude. “La famille des Dorippidés est une de celles qu’ont le plus modifiée et étendue les explorations sous-marines de ces vingt derniéres années. Limitée d’abord aux 3 genres, Dorippe, Ethusa et Cymopolia, et i 14 espéces (10 Dorippes, 1 Ethuse et 2 Cymopolies, sans compter le Cymonomus granu- latus qui était alors rangé dans les Hthusa), elle se trouva portée 4 7 genres et 4 28 espéces a la suite du travail préliminaire de M. A. Milne Edwards f¢ sur les Crustacés du Blake. Ces espéces nouvelles se répartissaient trés inégalement dans les genres nouveaux ou anciens: les genre Corycodus et Cymopolus ne comprenaient qu'une espéce, mais le genre Cyclodorippe en comptait trois; quant’au genre ancien Cymopolia, il s’enrichissait du coup de 10 espéces. Un genre nouveau, Cymonomus, était établi pour | Ethusa granulata et pour une seconde espéce de la mer des Antilles; aux Ethusa ne s ajoutait qu'une espéce nouvelle. “ Depuis cette Epoque, de nombreuses espéces sont venues s’adjoindre aux précédentes, 4 la suite de campagnes maritimes plus récentes; en * KE. L. Bouvier: Sur la classification, les origines et la distribution des Crabes de la famille des Dorip- pidés. (Bull. de la Soc. Philom. de Paris, Sér. 8, T. [X, 1898.) + A. Milne Edwards : Etude préliminaire sur les Crustacés. (Bull. Mus. Comp. Zoil., Vol. VIII.,No. 1, 1880.) 36 FAMILLE DES DORIPPID#. 1884,* M. Smith établit le genre Zthusina, en 1894, M. Alcockt le genre Cymonomops et lun de nous, plus récemment, le genre Clythrocerus, si bien qu’a Vheure actuelle, la famille des Dorippidés ne compte pas moins de 68 especes réparties dans 10 genres différents. Il va sans dire que la plupart se trouvent & divers niveaux dans les profondeurs des océans. “Dans son étude sur les Dorippidés du Challenger (1886), M. Miers} n’a pas tenté de faire un groupement systématique de la famille, mais en 1892, M. Ortmann,§ quoique disposant d’un matériel assez pauvre (3 genres et 8 espaces), s’est livré A un essai de ce genre, et a divisé les Dorippidés en deux groupes: les Cyclodorippidés, ov il a placé le genre Cyclodorippe, et les Dorippidés, ot il a rangé les deux genres Eihusa et Dorippe. “Tels quils sont caractérisés par M. Ortmann, ces deux groupes sont fort naturels, et il y aura lieu de les maintenir; mais ils sont insuffisants en ce sens quils ne comprennent qu'une partie de la famille: deux tribus, sur quatre qui la composent. Ayant eu a ma disposition la plupart des espéces et des représentants de tous les genres 4 l'exception des Cymonomops, j ai pensé qu'il y avait lieu de grouper rationnellement les diverses formes de la famille, et, aprés une étude minutieuse, voici les résultats auxquels je suis arrivé. CARACTERES ET CLASSIFICATION. “Les Dorippidés forment deux sous-familles fort naturelles qui sont essen- tiellement caractérisGes par la position de Vorifice sexuel femelle et de la fente afférente du systéme branchial. Dans la premiére sous-famille, les orifices sexuels femelles occupent encore, comme chez les Dromiidés, la base des pattes de la troisiéme paire ; il n’y a pas de fente spéciale pour lentrée de l’eau en avant'des pattes antérieures, ou du moins, cette fente est trés réduite, et conséquemment, |’épipodite des maxillipédes postérieurs est peu développé ou nul. Dans la deuxiéme sous-famille, les orifices sexuels femelles sont situés sur la face sternale comme dans les vrais crabes, il y a toujours une large voie d’eau afférente en avant des pattes de la premiére paire et les 6pipodites des maxillipédes postérieures sont trés développés. * S. I. Smith: Report on the Crustacea of the Albatross dredgings. (U.S. Comm. Fish and Fisheries, Report for 1882, 1884.) t A. Alcock: Natural History Notes from . . . “ Investigator.” ... Season 1890-91. (Ann. and Mag. of Nat. Hist., Ser. 6, Vol. XIII., 1894.) t Miers: Brachyura. (Challenger, Zool., Vol. XViI., 1886.) § A. Ortmann: Die Decapoden-Krebse des Strassburger Museums. V. Theil (Zool. Jahrb., Syst., Bd. VI, 1892-1893.) . wi wlth ee P. cursor A. M. Edw. (= P. dilatatus A. M. Edw.) Palicus cristatipes A. Minne Epwarps. (Planche VII, Figs. 1-5.) 1880. Cymopolia cristatipes A. Mitxt Evwaros, Bull. Mus. Comp. Zool., Vol. VIII., No. 1, p. 28. 1897. Palicus cristatipes M. Ravusun, Proc. Biol. Soc. Washington, Vol. XI., p. 93.. 1898. Je E. L. Bouvier, Bull. de la Soc. Philom. de Paris, Sér. 8, T. IX, p. 65. La carapace est beaucoup plus large que longue; elle présente sur ses cotés cing dents aplaties et plus ou moins triangulaires qui forment une série réguliérement décroissante d’avant en arriére. La dent la plus antérieure occupe langle externe de Vorbite ; elle est longue, triangulaire, dirigée un peu en dehors et s¢parée par un large intervalle de la suivante qui est un peu plus courte et présente un bord posterieur obliquement tronqué dans sa moitié distale; vient ensuite une dent triangulaire et subaigué, qui est s¢parée par une profonde échancrure des dents qui l’avoi- sinent ; l’avant-dernidre dent est beaucoup plus réduite que la précédente ; la cinquiéme est presque rudimentaire et correspond a la plus grande largeur de la carapace. Le front est séparé en deux lobes par une échan- crure profonde, et chaque lobe se divise lui-méme en deux parties par un sinus arrondi et peu accentué; en dehors de ces lobes médians, le bord frontal se prolonge en arriére et en dehors suivant une courbe trés peu convexe, puis il se recourbe brusquement en arriére et un peu en dedans, suivant une ligne droite qui forme le bord interne de la premiére échan- ’ é ; | PALICUS CRISTATIPES. 43 vw erure sus-orbitaire ; au point ot il change de direction pour former ce bord, le front fait saillie sous la forme d’un léger denticule préorbitaire. Le bord externe de la premiére échancrure s@s-orbitaire est légerement arqué; il se dirige en avant et en dehors, formant avec la seconde échancrure, qui a la forme d’un angle aigu, un fort lobe triangulaire obtus en avant; la troi- siéme échancrure limite avec la seconde un autre lobe semblable, mais moins large ; cette échancrure est aigué, peu profonde et a pour limite externe la grande dent extra-orbitaire. Les diverses régions de la carapace sont presque toutes fort nettes, saillantes et s¢parées par de profondes dépres- sions. On observe en avant quatre saillies frontales ornées de granulations ou de proéminences rugueuses ; chaque lobe ¢pigastrique présente en avant un tubercule et, en arriére, deux saillies granuleuses situées sur la méme ligne transversale; le lobe mésogastrique est étroit, granuleux, peu élevé, un peu élargi en arriére; le lobe métagastrique a une paire de saillies rugueuses que sépare une dépression médiane ; il y a également une paire de saillies urogastriques, qui sont granuleuses et allongées transversalement. Les aires hépatiques sont peu saillantes et séparées des lobes épigastriques par une large dépression; elles présentent en dedans une proéminence rugueuse et munie d’un tubercule, en dehors des aspérités nombreuses qui se prolongent jusque sur les dents latérales. Le lobe branchial antérieur est nettement accentué; il a la forme d’une saillie transversale en forme de virgule, sur laquelle se trouvent quatre ou cing tubercules rugueux et un petit nombre de granulations ; le lobe branchial postérieur a la forme d’un toit 4 deux pans dont la ligne de faite, transversale et un peu infléchie en arriére au voisinage de l’aire cardiaque, présente cinq gros tubercules granu- leux, presque tous allongés dans le sens transversal ; quelques granules de diverses tailles, et un tubercule, occupent la partie antérieure du lobe; sur la partie postérieure, qui est trés déclive, se trouvent des granules plus petits que termine ordinairement un court poil. L’aire cardiaque est cordiforme, mais trés vaguement limitée en arriére; elle a deux pans comme le lobe branchial postérieur et présente sur sa ligne de faite une paire de tubercules granuleux, allongés dans le sens transversal. Dans la dépression profonde qui existe de chaque cdté, aux angles contigus des lobes branchiaux et de aire cardiaque, se trouve un tubercule lisse. Parallélement au bord posté- rieur, on voit, en arriére, une créte interrompue qui compte de chaque cdté de la ligne médiane trois lobes inégaux; le plus externe de ces lobes se continue, au moins du cété gauche, avec la ligne de granules qui forme une 44 PALICUS CRISTATIPES. ligne au-dessus des bords latéraux. Le bord orbitaire inférieur se dirige en ligne presque droite en avant et en dedans, mais son angle interne, qui forme un denticule peu saillant, s’apercoit 4 peine du coté dorsal. Une échancrure ¢troite, mais assez profonde, divise ce bord en deux lobes in- égaux; le lobe externe a une fois et demie la largeur de l'autre; une échancrure exigué le sépare de la dent orbitaire externe. Les pédoncules oculaires sont dilatés en dehors et se terminent par une cornée fort grande qui présente un profond sinus dorsal ; ils sont munis d’un lobe arrondi et saillant au sommet de ce sinus, d’un second lobe semblable un peu plus en avant, prés du lobe cornéen, enfin d’un tubercule dentiforme au- dessous et en avant de ce dernier. Les antennules sont un peu obliquement repliées dans leur loge, et leur article basilaire n’est guére plus large que long. Le second article des antennes se dilate en aile en avant et forme de la sorte deux crétes, l'une externe, l'autre inférieure; les autres articles sont inermes; le fouet antennaire n’est guére plus long que la moitié de la plus grande largeur de la carapace. Le sillon } est profond et trés distinct dans toute la région ptérygosto- mienne, au point ot il aboutit 4 la base des antennes; l’angle antéro-interne des flancs forme une oreille trés saillante, un peu infléchie vers le bas et a bords antérieurs arqués; cette oreillette s’avance un peu moins loin en avant que le lobe infra-orbitaire interne; elle forme avec lui une sorte de vallée trés profonde. Juste au-dessous du sillon d se trouve la ligne latérale ; elle est forte étroite, mais des plus apparentes parce qu’elle n'est pas du tout calcifiée. Lépistome est un peu concave; entre la base des orifices urinaires il est traversé par une ligne non calcifiée qui rappelle la ligne latérale. Le bord endostomien est peu saillant, sauf 4 son angle interne, ot il forme une lame qui vient s’appuyer exactement contre l’oreillette ptéry- gostomienne; ainsi se forme une sorte de toit dont l’angle interne recouvre © lorifice expiratoire; en ce point se trouve une petite échancrure endosto- mienne et le début d’une créte qui se dirige en arriére, sur le palais.— Entre le sillon 4 et l’orifice branchial afférent se trouve une gouttiére que protége en arriére et en-dessous une saillie lamelleuse et triangulaire qu’on trouve dans toutes les espéces du genre. Lischiopodite des pattes-machoires postérieures est parcouru inférieurement par un sillon en S qui commence i son angle postéro-externe et se termine & son angle antéro-interne. Le méropodite est excavé en dessous, et cette excavation se prolonge sur la face inférieure du grand lobe tronqué que forme langle antéro-externe de l’article. PALICUS CRISTATIPES. 45 Les pattes antérieures sont ¢troites et plutét courtes; elles sont nues et rendues assez ternes par des rugosités presque microscopiques. Leur carpe présente en dessus quatre ou cing tubercules qui ont une tendance 3 s’élever encréte. Les pinces sont un peu infléchies vers le bas; leurs doigts sont inermes, en contact sur toute leur longueur et un peu plus courts que la portion palmaire ; celle-ci présente en dessus quelques granules et une eréte fort basse, 4 peine sensible, qui s’éléve en une petite lame arrondie, pres du bord postérieur.— Les pattes ambulatoires se font remarquer par les trois ou quatre grosses dents qui occupent le bord antérieur de leur méropodite ; la dent la plus antérieure est lamelleuse, obtuse, tronquée carrément dans la derniére patte, saillante en avant dans les deux précé- dentes; elle se relie 4 la dent suivante par une créte ou, pour mieux dire, par une saillie 4 peine sensible. Le bord inférieur du méme article est irréguliérement denticulé; sa face externe est chagrinée, ornée de quel- ques poils et de denticulations; elle présente deux régions longitudinales plus saillantes que séparent entre elles et des bords des dépressions diri- gées dans le méme sens; les denticules deviennent plus forts et ont une tendance 4 se sérier suivant le sens de la longueur. Les articles suivants ne présentent rien de particulier, si ce n’est le développement des deux lobes lamelleux qu’on observe sur le bord antérieur du carpe. Les pattes ambulatoires de la 1° paire sont bien plus courtes que les autres, leur doigt ne dépassant guére le carpe des suivantes; leur méropodite est relativement plus étroit, et présente sur son bord antérieur cing dents au lieu de trois ou quatre; la dent lamelleuse antérieure est trés saillante en avant et subaigué. Les pattes de la derniére paire sont courtes et fort gréles; elles. dépassent 4 peine la base du carpe des précédentes; leur carpe et leur propodite présentent a l’extrémité une petite saillie. Les bords de abdomen du male forment une courbe assez réguliére, et concave en dedans, jusqu’au milieu du 6° article; 1a, ils s’infléchissent brus- quement vers la ligne médiane et déterminent de la sorte un angle arrondi assez prononcé, Le telson est plus long que large et arrondi 4 l’extrémité libre, qui se cache entre les maxillipgdes externes; sa surface externe est ornée de granules. Le reste de l’abdomen est plutdt chagriné; on y trouve deux crétes transversales, l’une sur le deuxiéme segment, l’autre, moins nette, sur le troisieme. Le premier segment abdominal est trés peu developpé ; il n’est bien visible que dans ses parties latérales et ne présente pas de caréne sur le dos. Les cing segments suivants sont soudés, mais leurs sillons de séparation restent bien visibles. 46 PALICUS AFFINIS. Habitat, dimensions. — Agassiz, 1878, N° 253, 92 brasses; Grenade. Un exemplaire male dont les dimensions sont les suivantes: mm. Longueur maximum de lacarapace . . . . +--+. ++ -+-++-s 9 Largeur sd a 3 oa LP re Longueur de la patte antérieure gauche. . . - . - - - - - + 105 fa «<2 natte gauche =... 5 ss) ee = ak eerie rT és wt Sgt Ee eS Be Oe Re Palicus affinis A. Mitne Epwarps et E. L. Bouvier. (Planche VII, Figs. 6-11; Planche VIII, Figs. 1-2.) 1899. Palicus afinis A. Mitxe Epwarps et E. L. Bouvier; Bull. du Muséum, p. 122, 1899. 1880. Cymopolia dentata A. Mitne Epwarps ; Bull. Mus. Comp. Zool., Vol. VILI., No. 1, p. 28. Cette espéce a des affinités extraordinairement étroites avec le P. Fazon et le P. Caroni. Autant qu’on en peut juger d’aprés la courte description que M* Rathbun a donné du P. Faxoni, elle différe de cette espéce par ses pattes antérieures qui sont fort dissemblables, au moins dans le male, — par labsence de toute ¢pine aigué a langle antéro-supérieur du méropodite des pattes ambulatoires —enfin par la forme des appendices sexuels du male qui sont dépourvus de prolongements longs et gréles au-dela de leur partie terminale trilobée. Le P. affinis se rapproche surtout du P. Caroni, pourtant on observe entre les deux espéces des différences trés apparentes : 1° la carapace du P. Caroni présente des tubercules qui ont une tendance i devenir squamiformes, et entre lesquels se trouvent des poils plus ou moins nomnbreux; elle a peu de poils dans le P. affinis et ses tubercules granuleux ne sont pas sensiblement squamiformes. 2° dans le P. Caroni, la scissure médiane du front est plus large que dans notre espéce; le lobe sus-orbitaire interne est plus tronqué en dehors, la dent extra-orbitaire est plus large et plus obtuse. 3° les dents latérales de la carapace de P. affinis sont longues, aigués, erénelées sur les bords et faiblement recourbées en avant; elles sont plus courtes, plus obtuses et fortement infléchies en avant dans le P. Caroni. 4° le bord orbitaire inférieur est armé de dents inégales dans le P. affinis ; il est réguliérement et & peine distinctement granulé dans le P. Caroni. 5° la pince des pattes antérieures est couverte en dehors de granules forts et trés inégaux dans le P. Caroni; elle présente de fins granules égaux dans le P. affinis. PALICUS AGASSIZI. 47 6° le méropodite de la 2°" patte ambulatoire est plus dilaté dans notre espéce et son lobe antéro-supérieur est plus développé ; les deux lobes du carpe sont plus saillants. 7° Yabdomen du male est moins fortement granuleux dans le P. Caroni, et présente sur le cinquiéme segment une ligne transversale un peu saillante qui fait défaut dans le P. affinis. Habitat. — Blake, N° 132, 115 brasses; Santa-Cruz. Un méale adulte désigné a tort sous le nom de Cymopolia dentata dans le travail préliminaire de 1880. Les dimensions de cet exemplaire sont les suivantes : mm. Poogacunsaximum delacarapates.. 5 . . 2 6 «6 ee we ew) «BT Largeur - - i. ae Amie Pat Gee ne) get ER Longueur de la patte ambulatoire antérieure gauche . . . 2. . . . ALS “c 66 Qe 6“ “ gauche git 07. Les deux pattes ambulatoire postérieures et la deuxidme patte gauche font défaut dans notre spécimen. Palicus Agassizi A. Minne Epwarps et H. L. Bouvier. (Planche VIII, Figs. 5-12.) 1899. Palicus Agassizi A. Mitne Epwarps et E. L. Bouvier; Bull. du Muséum, p. 124, 1899. Cette espéce est également trés voisine du P. Caroni, dont elle se dis- tingue d’ailleurs par les caractéres suivants : 1° les tubercules du test n’ont pas l’apparence squameuse qu’on observe dans le P. Caroni. 2° le lobe interne du bord orbitaire inférieur a son bord presque droit, tandis qwil se prolonge prés des antennes en une dent triangulaire dans le P. Caroni; Yoreillette ptérygostomienne est moins nettement triangulaire et se dirige bien plus fortement du cdté ventral. 3° la grande pince est moins chargée d’ornements en saillie et ses doigts sont beaucoup plus courts. 4° les méropodites des pattes ambulatoires sont plus dilatés dans leur partie médiane, un peu plus courts et un peu plus granuleux. 5° le propodite des mémes pattes a le bord antérieur arqué et ne se dilate pas sensiblement dans la partie distale ; dans le P. Caroni, le méme article se dilate progressivement de la base 4 la partie distale et son bord antérieur est sensiblement droit. 48 PALICUS BLAKEI. Habitat. — Blake, N° 298, 69 brasses ; Barbades. Un exemplaire male = a dont les segments abdominaux moyens sont soudés, mm. Longueur maximum de la carapace 6.7 Largeur 9 * - ~ ow eg) a Les pattes ambulatoires de la 3° paire ne sont pas beaucoup plus courtes que les précédentes, elles paraissent dépourvues de lobe saillant 4 leur angle antéro-supérieur. La carapace est un peu plus étroite que dans le P. Caroni. Affinités. — Cette espéce ressemble beaucoup au P. Blakei, mais ses dents latérales sont bien plus grandes et plus saillantes, les articles des pattes ambulatoires sont plus courts, loreillette ptérygostomienne est plus petite et bien plus infléchie vers le bas, en outre l’échancrure qui sépare les deux lobes orbitaires inférieurs est infiniment plus réduite. Elle se distingue du P. zonalus, du P. alternatus et du P. Faxoni par les mémes caractéres que le P. Blakei. Palicus Blakei A. Mie Epwanps et E. L. Bouvier. (Planche VIII, Figs. 13-16.) 1899. Palicus Blakei A. Mitne Epwarps et £. L. Bouvier; Bull. du Muséum, p. 123, 1899. La carapace n’est pas beaucoup plus large que longue ; elle présente peu de tubercules, mais ses régions saillantes sont ornées de forts granules et la partie qui avoisine le bord frontal présente de fines granulations. Le front est divisé en son milieu par une large mais peu profonde échancrure; chacun de ses lobes latéraux présente une émargination qui le divise en deux parties, la partie externe étant relevée et moins saillante en avant que la partie interne. Le lobe préorbitaire est légérement proéminent a son angle externe ; les deux lobes sus-orbitaires sont triangulaires et obtus. La dent extra-orbitaire est étroite et un peu concave en dehors. Les bords latéraux sont munis de deux courtes dents obtuses, qui font 4 peine saillie en dehors du test. La carapace est marginée en arriére par une ligne un peu sinueuse de granules contigus. Les p¢doncules oculaires sont médiocrement dilatés en dehors, ils pré- sentent deux fortes saillies aplaties dans léchancrure cornéenne et un tuber- cule plus étroit un peu au-dessous et en dedans de la cornée. L/oreillette ptérygostomienne est un peu visible du cdté dorsal; elle forme en avant un angle presque droit et dépasse le lobe sous-orbitaire interne qui s’incline PALICUS BLAKEI. 49 en arriére de dedans en dehors et se termine prés des pédoncules anten- naires par une courte saillie obtuse. Le lobe sous-orbitaire externe est tronqué, et son bord suit la méme direction que le bord du lobe interne ; une échancrure large et assez profonde le sépare de ce dernier. Le second article des pédoncules antennaires est bilobé en avant et présente en dessous une ligne saillante. Une seule paire de pattes a été conservée, elle parait correspondre A la deuxiéme ou & la troisiéme paire ambulatoire. Le méropodite est court, large, fortement granuleux en dessus ; il présente deux dépressions longi- tudinales et un lobe court, aplati et obtus 4 son angle antéro-supérieur. Le carpe a deux carénes longitudinales légérement denticulées ; son bord anté- rieur est muni d’un fort lobe basilaire et d’un lobe terminal 4 peine distinct. Le propodite est convexe sur son bord antérieur et présente aussi deux fortes saillies longitudinales. Le doigt est large, peu arqué et parait un peu plus court que le propodite. Il y a une caréne un peu granuleuse sur le premier segment abdominal de la femelle. Les carénes des deux segments suivants sont unies et plus fortes. Il y a également une caréne trés nette sur le quatrisme segment ; sur le cinquiéme se trouve une saillie transversale arrondie et peu apparente. Sur le telson, la partie tergale est distinctement saillante. Hatitat. — Blake, N° 11, 37 brasses; Lat. N. 24° 43’, Long. O. 83° 86’. Un exemplaire femelle dont la carapace a 5mm. 9 de longueur et 6, 2 de largeur maximum. Affnités. —Cette espéce est voisine du P. Oaroni Roux de PAtlantique oriental; elle s’en distingue par son échancrure frontale beaucoup plus large, par ses lobes sus-orbitaires et par sa dent externe plus forte et plus saillante, par ses dents latérales beaucoup plus réduites, par l’absence de tubercules squamiformes sur le test et par sa ligne marginale postérieure qui est formée de granules contigus et non de parties allongées et distinctes les unes des autres. La carapace est aussi plus étroite et I’échancrure qui sépare les deux lobes sous-orbitaires est bien plus large. Le P. zonatus Rathbun se distingue par son lobe sous-orbitaire interne qui est bilobé; le P. alternatus Rathbun a ses lobes orbitaires supérieurs subquadrangulaires, et le P. Faxoni Rathbun une épine a langle antéro- supérieur du méropodite. 50 PALICUS RATHBUNI. Palicus Rathbuni A. Minne Epwarps et E. L. Bouvier. (Planche LX, Figs. 1-7.) 1899. Palicus Rathbuni A. Mune Epwarops et E. L. Bouvier; Bull. du Muséum, p. 125, 1899. Comme les trois précédentes cette espéce fait partie du groupe des Pali- cus qui rappellent, 4 beaucoup d’égards, le P. Caroni des mers européennes. Les différences qui la distinguent de cette espéce sont les suivantes: 1° ’échancrure frontale est moins profonde et beaucoup plus large. 2° les dents latérales sont plus écartées et plus réduites. 3° les pattes ambulatoires sont beaucoup plus longues et plus gréles ; elles se terminent par des doigts plus étroits, plus réguliérement arqués et i peu pres aussi longs que le propodite. 4° les lobes du bord antérieur du carpe de ces pattes sont 4 peine sensibles. 5° le bord sous-orbitaire inférieur se fait remarquer par la disposition de son lobe externe qui est tronqué, droit, et fortement en retrait sur le lobe interne qui se dirige obliquement en avant, de dedans en dehors. 6° les ornements du test sont 4 peu prés les mémes que ceux du P. affnis ; ils se composent de gros granules et de tubercules granuleux fort différents des saillies squamiformes du P. Caroni; les poils, qui sont ordinairement nombreux sur la carapace, dans cette derniére espéce, font complétement défaut dans le P. Rathbun. 7° les saillies transversales des quatre segments abdominaux antérieurs de la femelle sont bien plus élevées dans notre espéce que dans le P. Caroni. Habitat. — Blake, N° 287, 71 brasses; Barbades. Une femelle adulte dont nous relevons les dimensions 4 coté de celles d’une femelle de P. Carona. P. Rathbuni. P. Caroni. mm. mm. Longueur maximum de lacarapace ........ SO 7.6 Largeur 4 ee 5 Shite! wpe tae neta 9 Longueur de la deuxiéme patte ambulatoire . .°. . . 124 14.5 Affinités. — Par la longueur et la gracilité de ses pattes ambulatoires de la seconde paire, qui égalent deux fois la largeur de la carapace, cette espéce Gtablit le passage au groupe des Padicus & pattes fort allongées (P. gracilipes, aculifrons, etc.). i i PALICUS OBESUS. 51 Palicus obesus A. Minne Epwarps. (Planche LX, Figs. 8-14.) 1880. Cymopolia obesa A. Mitnr Epwarps; Bull. Mus. Comp. Zodl., Vol. VIII., No. 1, p. 27. 1897. Palicus obesus M. Ratusun; Proc. Biol. Soc. Washington, Vol. XL. p. 94. 1898. ff K. L. Bouvier ; Bull. de la Soc. Philom. de Paris, Sér. 8, T. IX, p. 65. La carapace est moins large, plus convexe et plus franchement cancéri- forme que dans les espéces précédentes; des granulations la recouvrent dans toute son étendue, assez fortement espacées dans les dépressions, trés pressées et presque toujours bien plus petites sur les saillies du test; sur la partie postérieure des aires branchiales et cardiaque certaines de ces granu- lations deviennent grandes; il en est de méme sur les bords antérieurs de laire branchiale postérieure ot quelques-unes de ces granulations passent franchement 4 l'état de tubercules. Les saillies du test ont la forme de cones obtus plus ou moins élevés. On observe de chaque cdté deux saillies sur les aires branchiales antérieures et trois sur les aires branchiales postérieures; il y a en outre une saillie impaire sur la partie postérieure de Vaire cardiaque. Les autres parties élevées de la carapace sont les mémes que celles des espéces précédentes. Les deux parties de chaque lobe frontal sont assez profondément séparées; en dehors de ces lobes, le bord frontal forme une courbe convexe 4 dent préorbitaire fort réduite ; les lobes sus-orbitaires sont bas; la dent extra-orbitaire est droite et ne s’in- fléchit nullement vers lintérieur; la dent latérale suivante est courte, obtuse, triangulaire et déborde peu les parties latérales du test; elle est séparée par un large intervalle de la dent suivante, qui est épaisse, sub- aigué, un peu infléchie en avant et beaucoup plus saillante. Le bord postérieur présente de chaque cété trois tubercules, dont l’un occupe l’angle postéro-externe de la carapace. Le bord orbitaire inférieur est séparé en deux parties par un profond sinus & l’extrémité duquel se trouve une fissure close; la partie externe est de beaucoup la plus développée et s’infléchit réguliérement en avant; la partie interne est fort réduite et complétement cachée en dessus par les pédoncules oculaires, en dessous par le prolonge- ment antérieur, en forme d’oreille, de la région ptérygostomienne. Les pédoncules oculaires sont médiocrement dilatés 4 leur extrémité distale; le 2° article des pédoncules antennaires présente en avant les saillies normales, mais il est peu saillant en dessous. La région endostomienne est caractérisée par son bord antérieur peu 4 élevé, la région ptérygostomienne par le développement exagéré de son 52 PALICUS OBESUS. oreillette antérieure, qu’on apercoit trés bien quand on examine l’animal par la face dorsale; la partie interne du bord orbitaire inférieur étant fort réduite, la vallée comprise entre cette partie et loreillette ptérygostomienne se réduit A une gouttiére étroite et peu profonde.—Le sillon en S de- Vischiopodite des pattes-mAchoires postérieures s’attenue beaucoup et devient i peine sensible a son extrémité antéro-interne; le lobe antéro-externe du méropodite est un peu plus saillant que dans les espéces précédentes. Les pattes antérieures ressemblent tout-ad-fait 4 celles du P. cristatipes ; elles sont comme elles subégales, mais présentent, vers l’extrémité du méro- podite, quelques rudiments de denticules. Les pattes des trois paires sui- vantes se distinguent par leur longueur plut6t faible, par leur méropodite granuleux en dessus et denticulé sur les bords, par la dent étroite et spini- forme qui termine en avant cet article. Les deux lobes lamelleux du bord antérieur du carpe sont rudimentaires, et c’est 4 peine si l’on peut entrevoir celle qui occupe la partie distale de l'article ; les doigts sont plus larges que dans l’espéce précédente et les pattes postérieures sont plus gréles. L’abdomen se fait remarquer par ses bords latéraux qui sont légérement convexes et par les crétes peu saillantes que présentent ses cing segments moyens. Les bords du 6° segment ne s’infléchissent pas brusquement en dedans comme on I’observe dans le P. eristatipes. Le 1* segment abdominal est largement visible en dehors dans toute son étendue et présente une caréne dorsale. Habitat, variations. — Blake, N° 36, 84 brasses; Lat. N. 23° 13’, Long. O. 89° 16’. Un exemplaire male qui nous a servi de type et dont les dimen- sions sont les suivantes : mm. Longueur maximum de la carapace . . . . « « « « me + « = A2ZSH Largeur . = rs re ee Longueur de la 2° patte' gauche . |. . 5 2 5 5 ee an ee ¥: <2 ff 2 ca 6 Sa Se Be) POR an © he $ ool > Pow, Bee flatts Sete ee eae eo Dans le méme dragage a été recueilli un exemplaire femelle en grande ° way . . s , partie privé de ses pattes et qui avait sans doute récemment mué, car son tégument est resté fort mince. L’un des lobes frontaux de cet individu est en partie brisé en deux portions. Des granulations se trouvent répandues en grand nombre sur toutes les parties de la carapace. ] PALICUS DENTATUS. 53 Palicus dentatus A. Minne Epwarps. (Planche IX, Figs. 15-17; Planche X, Figs. 1-6; Planche XT, Figs. 1-3.) 1880. Cymopolia dentata A. Mitnt Epwarps; Bull. Mus. Comp. Zoél., Vol. VIIL., No. 1, p. 28. 1897. Palicus obesus M. Ratusun ; Proc. Biol. Soc. Washington, Vol. XI., p. 94. 1898. 3 H. L. Bouvier; Bull. de la Soc. Philom. de Paris, Sér. 8, T. LX, p. 65. Cette espéce se range, comme la précédente, parmi les Palicus qui ont deux dents latérales en arriére de la dent extra-orbitaire, et une saillie spini- forme a l’extrémité supéro-distale du méropodite des pattes ambulatoires. Les caractéres qui la distinguent du Palicus obesus sont les suivants, La carapace et assez réguli¢rement granuleuse et la plupart de ses saillies se terminent par des tubercules granuleux trés nettement distincts de la proéminence qui les porte; ces tubercules varient en nombre d’un individu a l’autre, au moins sur les aires branchiales; on en trouve trois ou quatre d’assez grande taille et quelques autres plus petits sur les lobes branchiaux antérieurs, une rangée de 3 45 sur les lobes branchiaux postérieurs. Le bord postérieur est dépourvu de tubercules et présente un liséré marginal étroit dont les solutions de continuité ont peu d’étendue. Les deux parties de chaque lobe frontal sont plus développées et plus profondément séparées que dans lespéce précédente ; en outre, la saillie que forme le bord frontal en dehors de ces lobes, au-dessus de la base des pédoncules oculaires, est nettement anguleuse. La dent orbitaire externe est droite, mais s’étrangle en dehors 4 sa base; la dent suivante est large, arquée et tout a fait mar- ginale, la troisiéme est assez semblable 4 la précédente et n’en est séparée que par une échancrure profonde. Dans la femelle et dans les jeunes miles, on observe un denticule trés net en arriére de la troisitme dent latérale. La face dorsale du test est un peu moins convexe que dans le P. odesus. Le lobe externe du bord orbitaire inférieur est droit, cilié et séparé du lobe interne par une échancrure en coin; ce lobe est un peu plus avancé et légérement oblique en avant et en dedans; bien qu’on lapercoive & peine quand on examine la carapace en dessus, il déborde néanmoins le prolonge- ment auriforme trés réduit que forme en avant la région ptérygostomienne. Ce caractére est un de ceux qui permettent le mieux de distinguer l’espéce qui nous occupe du P. obesus. Les pattes antérieures sont inégales et dissemblables dans les deux sexes. Chez la femelle, elles different encore assez peu de celles des deux espéces précédentes, encore que la droite soit beaucoup plus forte que la gauche et présente sur son bord supérieur deux rangées paralléles de lobes ou de dents 54 PALICUS DENTATUS. obtuses peu accentuées. Chez le mile, la différence entre les deux pattes s’exagére singuliérement ; la droite devient tres forte, son carpe s’arrondit et présente des tubercules au lieu de lobes; la portion palmaire de sa pince s’élargit, s'allonge et présente en dessus deux rangées de dents ou de denti- cules crénelés; les doigts enfin se réduisent relativement beaucoup et ne présentent plus, sur leurs bords, que des dents obtuses. La patte gauche est simplement beaucoup plus gréle et moins longue que la précédente, mais elle offre, en somme, avec la réduction relative, des ornements semblables; ses doigts sont plus allongés et présentent des denticules dans leur moitié distale. Les pattes ambulatoires se distinguent essentiellement par les den- ticules nombreux et inégaux qu’elles présentent sur les bords de leur méro- podite et par les deux lobes aplatis et saillants qu’on observe sur le bord antérieur de leur carpe. Ce dernier caractére rapproche notre espéce du P. crislatipes. Le méropodite de la seconde patte ambulatoire est beaucoup plus large que dans le P. obesus ; les pattes de la 5° paire sont moins gréles que dans cette derniére espéce. Il y a des poils assez nombreux, surtout dans les grands miles, sur la moitié de la face postéro-supérieure du propo- dite des pattes ambulatoires. Les segments de l’abdomen des grands males sont tous libres et mobiles les uns sur les autres; comme dans l’espéce précédente, le premier est assez large, mais il est plus fortement caréné et s’apercoit un peu en arriére quand on examine l’animal du cdté dorsal. Les carénes transversales des segments 2 et 3 sont longues et fortes, celles des segments suivants deviennent de plus en plus courtes, basses et obtuses. La ligne formée par les bords des segments 3, 4 et 5 est & peu prés droite; les bords du segment suivant for- ment, vers le milieu, une saillie obtuse, en arriére de laquelle ils se rap- prochent suivant une courbe réguligrement concave. Dans les jeunes males, l'abdomen ressemble & peu prés complétement A celui du P. obesus et ses segments 2 4 6 sont encore soudés. Nous avons pu étudier en détail les branchies et l'appareil buccal de cette espece. La formule branchiale est la suivante Pattes. Pattes-mAchoires. ——_—_—_ a nna ee v Iv it i I Ii It I Pleurobranchies 0 L(rud.) 1 (gr.) 1 (gr.) 0 0 0 0 Arthrobranchies 0 0 0 2 (gr.) 2 1 (petite) 0 0 Epipodites et podobr. 0 0 0 0 0 épip.+br.rud. ép. ép. PALICUS DENTATUS. 55 La pleurobranchie des pattes IV et la podobranchie des pattes-mAchoires postérieures sont représentées par des bourgeons bilamelleux trés courts, qui n’existent plus dans le P. Carom de Atlantique oriental. Les appendices buccaux différent assez peu de ceux que nous avons observes dans cette derniére espéce. Habitat, variations. — Blake, N° 272, 76 brasses; Barbades. Trois exem- plaires: une femelle qui nous a servi de type pour la description précédente et deux males d’assez petite taille. Les dimensions de la femelle sont les suivantes : mm. Pemiomeni ee tt CAraDACe aero Seep os sh ee egm cate + ce 6. 103 eee vena MINNIE Seals 2 see ee ke we (188 Moneucur dala 2° patte psauche- 2. lk Se ke we M8 “< Hwee tea! Sy a SN ottahet Bate ik aA Saga athe OG, «DS é ee ae eee ee ee acih st eiiesin in ee Poe ave | A Lun des males a 6 mm. de longueur, l’autre 44. Tous les segments de leur abdomen sont soudés, sauf le premier et le dernier, et on observe un denticule assez fort en arriére de la troisiéme dent latérale. La carapace est un peu moins large que celle des individus plus agés. Stimpson, “Bache,” 50 brasses; au large de Charlotte Harbor. Un mile de grande taille dont la carapace a 13 mm. de longueur sur 14 de largeur. Cet exemplaire a conservé une teinte rose-jaunatre assez nette. Nous avons figuré et il nous a servi de type pour établir la diagnose précédente. Blake, N° 278, 69 brasses; Barbades. Un male dont la carapace mesure 7mm. de longueur. Cet exemplaire est déja trés normal et ses segments abdominaux sont parfaitement mobiles les uns sur les autres. Cette espéce a été recueillie également par le Blake & Santa-Cruz, par 115 brasses de profondeur (Stat. N° 132). A finités. — Cette espéce est certainement trés voisine du P. Lucasi Rath- bun, qui a été recueilli par |’ Albatross au Cap San-Lucas, en Californie. Cette espéce présente comme elle une forte pince droite et trois dents latérales seulement ; mais elle s’en distingue au premier abord par les saillies obtuses de l’extrémité supéro-distale du méropodite des pattes ambulatoires et par la profonde échancrure qu’on observe sur le bord frontal, en dehors des lobes frontaux. 56 PALICUS SICUS. Palicus sicus A. Mityz Epwarps (pars). (Planche X, Figs. 7-11; Planche XI, Fig. 9.) Cymopolia sica A. Mitye Epwarps ; Bull. Mus. Comp. Zoél., Vol. VIII., No. 1, p. 29. Palicus sicus M. Ratusun; Proc. Biol. Soc. Washington, Vol. XL., p. 94. a E. L. Bouvier; Bull. de la Soc. Philom. de Paris, Sér. VIII, T. IX, p. 65. La carapace est large, peu convexe et ornée de nombreuses granulations trés in¢gals, principalement répandues sur les parties saillantes. Certaines régions de la carapace sont moins distinctes que dans les espéces précédentes, notamment celles des aires gastriques et, en particulier, le lobe mésogastrique. Sur les lobes de l’aire gastrique, sur les aires hépatiques, les granulations sont assez fortes; il en est de méme sur une paire de saillies peu élevées qu’on trouve de chaque cdté contre le bord de la carapace, dans les aires branchiales postérieures. Des saillies tuberculiformes inégales forment une ligne transversale, oblique et irréguliére, sur les aires branchiales antérieures et postérieures ; en outre, trois saillies analogues, disposées en triangle, occu- pent la plus grande partie de laire cardiaque. Ces saillies sont recouvertes de petites granulations trés serrées; les espaces moins élevés qui les sépa- rent sont occupés par des granulations plus grandes et plus écartées. Chaque aire frontale forme deux saillies; la plus interne est la plus élevée et devient trés rapidement déclive en avant. Le front a une échancrure peu profonde de chaque coté de laquelle on voit un lobe assez saillant et, un peu plus en dehors, une trés légére proéminence arrondie qui représente la partie externe du lobe frontal ; 4 partir de ce lobe, le bord de la carapace forme une courbe trés peu convexe, et arrive & la premiére échancrure sus-orbitaire sans former de denticule. Le lobe supra-orbitaire interne est large et tronqué en avant, le lobe externe est ¢troit et triangulaire, la dent extra-orbitaire est obtuse, peu allongée et légérement convexe en dehors. En arriére de cette dent on en voit de chaque cdté trois autres qui sont beaucoup plus petites et s¢parées par de larges intervalles. Le bord postérieur de la cara- pace est frangé d’une ligne sinueuse formée de grosses granulations plus ou moins allongées transversalement; cette ligne se continue latéralement par un bourrelet ininterrompu. Le bord sous-orbitaire se fait remarquer par son lobe externe triangulaire et par son lobe interne beaucoup plus avancé obliquement et tronqué en avant. Ce dernier lobe est moins proéminent que loreillette formée par la partie antérieure interne du ptérygostome ; quand on examine l’animal du cété dorsal, on voit cette derniére se prolonger beaucoup plus en avant, au-dessous des pédoncules oculaires, i PALICUS SICUS. 57 Les saillies des pédoncules oculaires sont beaucoup moins proéminentes que dans les espéces précédentes; elles se réduisent 4 deux, l'une située dans le sinus cornéen, l’autre en avant, prés du milieu des pédoncules. Le second article des pédoncules antennaires présente en dessous deux lamelles longitudinales assez saillantes; le fouet antennaire atteint l’extrémité des pinces, il a une douzaine d’articles dont quelques-uns sont ornés de longues soles. La région endostomienne et les appendices buccaux ne présentent rien de particulier; il est bon de signaler, toutefois, le lobe arrondi et obtus qui se voit antérieurement et en dehors sur le méropodite des pattes-machoires posté- rieures, et la saillie lamelleuse allongée que présente en avant, sur son bord interne, l’article basilaire de l’exopodite des mémes appendices. La formule branchiale est la mé€me que celle du P. Caroni; la pleurobranchie et la podobranchie rudimentaires de l’espéce précédente ont disparu. Les pattes antérieures sont subégales et ne différent pas sensiblement de celles du P. cristatipes. Les pattes ambulatoires antérieures sont trés réduites et atteignent a peine l’extrémité du carpe des suivantes: tous leurs articles sont dépourvus de saillies, sauf le méropodite qui est denticulé en avant et muni en dessus de quelques granules; le doigt est gréle et profondément sillonné; la partie antéro-supérieure du méropodite se prolonge en une courte dent obtuse. Les pattes ambulatoires de la deuxiéme paire sont longues mais, pourtant, n’atteignent pas deux fois la largeur de la carapace ; leur méropodite est trés granuleux et présente sur son bord antérieur des denticulations qui deviennent trés fortes vers la base ; ce méme bord se pro- longe en avant sous la forme d’une dent aplatie et obtuse. Les trois articles suivants rappellent tout a fait ceux du P. cristatipes, mais ils sont plus gréles, moins dilatés en avant et les deux lobes lamelleux du carpe sont moins prononcés. Les pattes suivantes sont un peu plus courtes que les précé- dentes et le bord antérieur de leur méropodite est moins fortement denti- culé. Les pattes de la cinquiéme paire sont courtes et gréles. Le premier segment abdominal dépasse un peu en arriére le bord de la carapace; le segment suivant est muni d’une forte créte lamelleuse qui proémine en arriére, de méme qu’une créte encore plus saillante formée de chaque cdté par le dernier sternite thoracique. Le 3° segment abdo- minal est également muni d’une créte transversale qui, chez la femelle, est fort développée et visible du cdté dorsal en arriére de la précédente, tandis qu elle est plus réduite et cachée par cette derniére chez le male. Tous les 8 58 PALICUS DEPRESSUS. articles abdominaux sont libres et mobiles les uns sur les autres, dans les deux sexes; les bords de l’abdomen du male sont un peu concaves en dedans. Habitat, variations. — Blake, N° 243, 82 brasses; Barbades. Deux ex- emplaires males; celui qui nous a servi de type présente les dimensions suivantes : mm. Longueur maximum de lacarapace . . . . -. . ss ; 6.8 Largeur “ a - ob tot FS Longueur de la 2° patte gauche. ww ee ee ew ee OD) Ge é Oh" oe “ ewe ares ee aia “ pee la Br ea Oe Blake, N° 36, 84 brasses; Lat. N. 22° 13’, Long. O. 89° 18’. Sept femelles et deux males; lun de ces derniers, qui est encore jeune (sa cara- pace mesurant 4 peine 5 mm. de longueur) se fait remarquer par un abdomen assez large, convexe en dehors, et dont les segments 3-6 sont soudés. Blake, N° 253, 92 brasses; Grenade. Trois femelles trés normales et - deux males; l’un de ces derniers, presque aussi grand que le type décrit plus haut, a conservé certains caractéres du jeune ; l’abdomen est plus large que de coutume, convexe en dehors et ses segments médiaux paraissent encore soudés. Blake, N° 32, 96 brasses; Lat. N. 23° 52',— Long. O. 88° 05’. Deux femelles et deux males. Cette espéce a été aussi capturée par Stimpson au large de Sand-Key, depuis 80 brasses jusqu’a 128. Distribution. — En dehors des stations précédentes le P. sicus aurait été capturé par le Bache 4 Sand-Key, et sur la cdte occidentale de la Floride, par |’ Albatross, aux stations 2403 et 2641 (M. Rathbun). Palicus depressus RATHBUN. (Planche XI, Figs. 4-8.) 1897. Palicus depressus M. Ratusun; Proc. Biol. Soc. Washington, Vol. XT., p. 97. 1898. = K. L. Bouvier; Bull. Soc. Philom, de Paris, Sér. 8, T. IX, p. 65. 1880. Cymopolia sica A. Mint Epwarps; Bull. Mas. Comp. Zodl., Vol. VIII, No. 1, p. 30. Ainsi que l’a observé M** Mary Rathbun, cette espéce différe de la précédente : 1° par le bourrelet continu et non sinueux qui accompagne le ‘ bord postérieur de la carapace; 2° par l’atrophie 4 peu prés compléte de la dent qui forme langle antéro-supérieur du méropodite des pattes PALICUS GRACILIPES. 59 ambulatoires; 3° par sa fissure sous-orbitaire interne qui est beaucoup plus étroite; 4° par sa carapace un peu plus déprimée et par la créte moins saillante du second segment abdominal. Grace a la forme de la fissure sous- orbitaire, le lobe sous-orbitaire externe du P. depressus parait tronqué en avant. Les autres caractéres sont trés sensiblement identiques dans les deux espéces; toutefois, nous n’avons jamais apercu, dans nos spécimens, de saillie bien distincte sur le bord antérieur du carpe des pattes ambulatoires. Habitat, variations. — Blake, N° 272, 76 brasses, Barbades. Un jeune exemplaire femelle que M*”* Rathbun put examiner lors de son passage A Paris et quelle a justement considéré dans son mémoire comme un repré- sentant de la nouvelle espéce. C’est pour cela que nous avons figuré cet exemplaire, bien quwil soit assez jeune. D’ailleurs tous ses caractéres essentiels sont fort typiques, mais les denti- cules de son test sont encore peu nombreux et ne présentent pas la surface irréguliére qwils auront plus tard, le lobe latéral du front est trés saillant, Vabdomen est triangulaire et ses segments moyens sont encore soudés ; les ‘dents latérales de la carapace sont trés aigués. Cette femelle avait été considérée par l'un de nous comme appartenant 4 l’espéce précédente ; sa carapace mesure un peu plus de 6 mm. de largeur. Blake, N° 2438, 82 brasses; Barbades. Deux femelles plus grandes que la précédente, ’une nettement immature et mesurant environ 8 mm. de largeur, Yautre ayant 11 mm. et a4 peine arrivée & maturité. Dans la premiére l’abdomen est encore triangulaire, dans ]a seconde, il commence 4 devenir ovale, mais sans atteindre la largeur quil aura chez l’adulte; dans toutes deux, les segments moyens sont encore soudés. Palicus gracilipes A. Mitne Epwaxps. (Planche XI, Figs. 10-14.) 1880. Cymopolia gracilipes A. Mitne Epwarps; Bull. Mus. Comp. Zodl., Vol. VITI., No. 1, p. 29. 1897. Palicus gracilipes M. Ratusun ; Proc. Biol. Soc. Washington, Vol. XI., p. 94. 1898. me E. L. Bouvier; Bull. de la Soc. Philom. de Paris, Sér. 8, T. IX, p. 65.* La carapace est large, peu convexe et ornée de granules assez forts, mais trés peu nombreux. Ses régions sont nettement délimitées par des sillons mais toutes ne sont pas également distinctes; parmi les parties peu sail- lantes, il faut signaler les divers lobes de l’aire gastrique (lobe épigastrique, * C’est par suite d’un lapsus que l’auteur a indiqué en synonymie P. cursor = P. gracilipes ; il faut remplacer P. gracilipes par P. dilatatus. 60 PALICUS GRACILIPES. lobe mésogastrique, lobes métagastriques) qui sont ornés chacun de deux ou trois tubercules coniques 4 peine ébauchés, —les aires hépatiques toutes deux fort basses, ornées d’un léger tubercule en dedans et d'un plus fort en dehors, — enfin la partie externe des aires branchiales antérieures qui tombe au niveau des sillons environnants. Les parties fortement saillantes sont la moitié interne des aires branchiales antérieures ot l’on voit deux ou trois tubercules bas, l’aire cardiaque qui comprend en avant une paire de grosses éminences granuleuses et, en arriére, une saillie rectangulaire plus réduite, les deux bosses paires de l’aire frontale, enfin, les diverses parties des aires branchiales postérieures. Chacune de ces derniéres commence en dehors de l’aire cardiaque par un tubercule bas situé dans une large dépression, vient ensuite une ligne transversale 4 trois tubercules coniques en avant de laquelle se trouve (vers la partie externe) un tubercule plus faible, enfin un tubercule beaucoup plus réduit marque langle antéro-externe de chaque aire branchiale postérieure et représente peut-étre une dent latérale trés réduite. Le front est fort étroit et ne s'avance pas jusqu’au bord antérieur des yeux; il est bilobé et ses lobes sont & peine sinueux. Le bord frontal se dirige rapidement en arriére, puis en dehors; le lobe orbitaire supéro- interne est tronqué et trés peu saillant, le lobe externe est & peine sensible ; langle orbitaire est fort réduit, un peu obtus et atteint 4 peine le milieu de la cornée. Les bords latéraux sont arrondis et présentent, un peu avant le point de largeur maximum, une dent épaisse, un peu obtuse et fortement saillante ; en arriére de cette dent, les bords sont marginés sur toute leur longueur par un sillon continu qui ne se voit pas en arriére (quand on examine l’animal du cdté dorsal) & cause de la trés rapide déclivité du test ence point. Sur les parties latérales, ce sillon sert de limite externe a un liseré saillant. Les pédoncules oculaires sont trés dilatés dans la région cornéenne et présentent deux saillies 4 peine sensibles dans le sinus cornéen. Le second article du pédoncule des antennes externes présente en dessous une ligne longitudinale assez saillante. Le lobe orbitaire inféro-interne est visible en avant du cdté dorsal, bilobé, mais moins proéminent que Voreillette formée au-dessous par langle ptérygostomien. Le lobe orbitaire externe est fort en retrait sur le précédent; il a un bord concave et incliné en arriére, de dehors en dedans; ce bord forme un large angle aigu avec le bord externe du lobe sous-orbitaire interne. Les régions ptérygostomiennes s’avancent beaucoup plus bas que l’endostome et I’épistome ; ces deux parties sont au PALICUS GRACILIPES. 61 méme niveau et séparées par un trés léger filet transversal; au point oti ce filet vient aboutir 4 la créte endostomienne récurrente, le bord antérieur de Yendostome se reléve brusquement et, par une ligne brisée, vient rejoindre Poreillette ptérygostomienne. L’épistome est fort réduit et limité en avant par un filet continu qui le sépare de la courte cloison inter-antennulaire. Les pattes-machoires externes se font remarquer par leur méropodite qui est presque plat en dessous et dont l’angle antéro-interne est réguliérement arrondi. La partie sternale du thorax est partout dépourvue de crétes. Les pattes antérieures sont faibles et lisses; elles sont dépourvues de toute émergence, a part une légére saillie qui se trouve sur le carpe. Les pattes des trois paires suivantes sont fort gréles et ornées de quelques granulations ou de denticules sur le méropodite qui présente en outre, en dessus, dans sa moitié distale, un filet saillant dirigé suivant la longueur. Cette ligne élevée se continue sur le carpe et sur le propodite ou elle est moins distincte ; elle redevient plus forte sur la face postérieure des doigts ; ces derniers sont fort étroits et 4 peu prés de méme longueur que le pro- podite. Les pattes ambulatoires de la seconde paire sont bien plus grandes que les autres et dépassent en longueur deux fois la largeur maximum du céphalo-thorax, ce qui distingue l’espéce de toutes celles qui précédent ; leur méropodite est assez granuleux et denticulé, surtout sur le bord anté- rieur. Les pattes de la paire précédente sont les plus courtes. Les pattes postérieures sont fort réduites. L’abdomen de la femelle est muni d’une créte transversale peu élevée sur chacun des quatre segments antérieurs; cette créte occupe 4 peu prés toute la largeur de l’abdomen, sauf celle du deuxiéme segment qui est réduite a sa partie médiane. Quand on examine I’animal du coté dorsal, on apergoit plus ou moins les carénes des trois premiers segments. Sur tous les articles de abdomen, la partie tergale est assez distincte ; elle forme méme sur le telson une proéminence impaire fort étendue et arrondie en arriére. — L’abdomen du male est triangulaire ; ses bords latéraux sont légérement concaves et se rétrécissent brusquement en arriére du milieu de Pavant-dernier article. Tous les segments sont mobiles les uns sur les autres; il y a une paire de saillies larges et aigués sur le troisiéme seg- ment, une saillie impaire analogue sur le quatriéme. Habitat, variations. — Blake, N° 36, 84 brasses; Lat. N. 23° 13',— Long. O. 89° 16’. Un exemplaire femelle qui a servi de type primitif & l’espéce. 62 PALICUS ACUTIFRONS. mm. Longueur maximum de lacarapace . .-...--+.. . 56 Largeur . 3 2 ok Ag ae OS Longueur de la 1*"¢ patte ambulatoire droite . . . . . - 12 (approx.) “ “De “ “ “ be eee “ “ “ ge “ “ «< . ¢) 2a eee “ En outre deux autres exemplaires, une femelle et un mile. Blake, N° 262, 92 brasses; Grenade. Deux exemplaires males un peu plus petits que la femelle précédente et une femelle un peu plus grande. Dans cette derniére on trouve quelques petits tubercules accessoires en diverses régions, notamment sur l’aire cardiaque. Palicus acutifrons A. MILNE Epwarps. (Planche XII, Figs. 1-5.) 1880. Cymopolia acutifrons A. Mitne Epwarps; Bull. Mus. Comp. Zodl., Vol. VIII., No. 1, p. 30. 1897. Palicus acutifrons M. Ratusun ; Proceed. Biol. Soc. Washington, Vol. XI., p. 94. 1898. s E. L. Bouvier; Bull. de la Soc. Philom. de Paris, Sér. 8, T. IX, p. 65. Cette espece n’est représentGée que par un exemplaire male aux trois quarts brisé et pourvu seulement du méropodite de quelques pattes ambula- toires. Les caractéres que nous avons pu y distinguer sont les suivants : La carapace est partout couverte de fins granules contigus parmi lesquels s’élévent quelques granules plus grands. Les parties saillantes doivent ressembler beaucoup & celles du P. gracilipes et présentent comme elles des tubercules coniques; trois ou quatre de ces tubercules sont disposés suivant une ligne transversale sur les aires branchiales postérieures, qui ne parais- sent (ailleurs pas en avoir d’autres, abstraction faite d’une proéminence fort légére dont elles sont munies en arriére et en dedans de la dent latérale; il y a trois tubercules cardiaques comme dans l’espéce précédente, deux ou trois tubercules épigastriques plus petits et autant de tubercules sur la partie interne de chaque aire branchiale antérieure. Les bords latéraux sont munis d’une seule dent qui occupe la méme place que dans l’espéce précé- dente, mais qui est plus réduite. Le front est divisé en deux lobes par une profonde échancrure ; ces deux lobes se rétrécissent beaucoup et deviennent spiniformes en avant; ils présentent en dehors, 4 leur base, un petit denti- cule. Les caractéres du front permettraient, 4 eux seuls, de distinguer le P. aculifrons du P. gracilipes. En dehors des lobes frontaux, il ne nous a pas 6té permis de suivre bien s(rement le bord antérieur du test, surtout dans les parties comprises dans la fig. 2 depuis A jusqu’A B; toutefois, nous PALICUS ACUTIFRONS. ID pouvons affirmer que les deux lobes sus-orbitaires sont peu distincts et que la dent orbitaire externe n’atteint pas le milieu de la cornée. Les pédoncules sont trés déprimés en dessus et remarquablement dilatés dans leur région cornéenne qui est un peu plus large que leur longueur ; gceres. le sinus supérieur est fort grand, bilobé et muni de deux saillies fort lég Le lobe orbitaire inféro-externe forme un angle subaigu qui est séparé par une large échancrure de la dent orbitaire et par une autre échancrure, plus large et plus profonde, du lobe inféro-interne. De celui-ci nous ne pouvons rien dire, sinon quwil doit étre probablement simple et trés peu apparent; quant 4 loreillette formée par langle antérieur du ptérygostome, elle est large, fort saillante et doit étre probablement visible du cOté dorsal dans un exemplaire intact. Le méropodite des pattes-machoires externes ressemble beaucoup a celui du P. gracilipes, mais son lobe antéro-externe est un peu moins saillant. Les pattes antérieures sont petites, ornées de quatre ou cinq petits tuber- cules sur le carpe, d’une rangée linéaire de trois ou quatre sur le bord supé- rieur du propodite; les doigts sont fortement dentés. Autant qu’on en peut juger par quelques restes de méropodites, les pattes suivantes doivent ressembler beaucoup, au moins par leur gracilité et leurs ornements, a celles du P. gracilipes. L’abdomen est triangulaire, 4 peu prés complétement depourvu de crétes et d’ornements en saillie; il est relativement large et comme ses bords latéraux sont assez fortement convexes, il pourrait bien se faire que l’exem- plaire, au lieu d’étre un male, fit une femelle immature. Habitat. — Cet exemplaire a été recueilli par le Hassler 4 15 brasses de profondeur; Lat. 8. 11° 49’°,— Long. O. 37° 10’. Quand il fut objet des premieres études sa carapace mesurait 6 mm. de longueur sur 9 de largeur. Affinités. — L’espéce est trés voisine du P. gracilipes, ainsi que l’a juste- ment observé M**® Rathbun; elle s’en distingue par les nombreux et fins granules de sa carapace, par les lobes aigus de son front, par son bord orbi- taire inférieur et par les tubercules de ses pattes de la premiére paire. 64 PALICUS CURSOR. Palicus cursor A. Minne Epwakrps. (Planche XII, Figs. 6-14.) 1880. Cymopolia cursor A. Mitye Epwards ; Bull. Mus. Comp. Zoél., Vol. VIII., No. 1, p. 29. 1897. Palicus cursor M. Ratusun; Proc. Biol. Soc. Washington, Vol. XI., p. 95. 1898. - E. L. Bouvier; Bull. de la Soc. Philom. de Paris, Sér. 8, T. IX, p. 65.* 1880. Cymopolia dilatata A. Minne Epwaxps ; Bull. Mus. Comp. Zodl., Vol. VHL, No. 1, p. 29. La carapace est munie presque partout de fins granules au milieu des- quels font saillie des tubercules granuleux de tailles trés diverses. Les plus gros de ces tubercules forment en arriére une rangée sinueuse qui traverse les aires branchiales postérieures ainsi que l’aire cardiaque ; les deux tuber- cules de cette derniére région sont les plus volumineux de tous. Il y aen outre, sur la carapace, un petit tubercule cardiaque impair, trois ou quatre tubercules inégaux sur les lobes épigastriques et sur les aires branchiales antérieures, enfin des tubercules fort petits et passant aux granules sur les aires hépatiques, ainsi que sur les lobes mésogastriques et métagastriques. Le bord forme deux lobes trés saillants et s¢parés par une échancrure pro- fonde ; chacun de ces lobes est luicméme fortement échancré en dehors. Le bord frontal se dirige ensuite assez rapidement en arriére et se termine par un angle préorbitaire presque droit. Les deux lobes sus-orbitaires sont trés distincts, mais peu saillants; leurs bords sont arrondis. La dent orbi- taire externe est subaigué et atteint A peine le milieu de la cornée (quand les pédoncules oculaires sont couchés dans la cavité orbitaire). Les dents latérales sont au nombre de trois; lune se trouve prés du bord de laire hépatique et forme un tubercule trés obtus qui proémine fort peu en dehors; les deux autres sont situées en arriére l’une de l’autre sur les bords latéro- antérieurs de l’aire branchiale postérieure. Ces deux derniéres dents sont triangulaires et subaigués; la premiére est assez développée, la seconde se réduit presque & un denticule. Le bord postérieur de la carapace et les parties du bord latéral qui l’avoisinent sont marginés par une ligne de tubercules grands et petits, bien séparés les uns des autres. Les pédoncules oculaires sont médiocrement dilatés; d’ailleurs fort sem- blables & ceux des especes précédentes. Le lobe orbitaire inféro-externe est large, denticulé, subobtus et déborde en avant la cornée; il est séparé par une tres large et trés profonde échancrure du lobe interne qui est fort étroit ; ce dernier est débordé en avant par Yoreillette ptérygostomienne, qui est * C'est par suite d’un lapsus que l’auteur a indiqué en synonymie P. cursor = P. gracilipes ; il faut remplacer P. gracilipes par P. dilatatus. PALICUS CURSOR. 65 large et trés saillante. — Le second article des pédoncules antennaires forme en avant et en dessous un prolongement étroit ; le fouet terminal est 4 peine plus long que le pédoncule. Les pattes-machoires et la face sternale du thorax rappellent le P. gracilipes. Les pattes antérieures sont gréles, 4 peu pres égales et bien plus ornées que dans la plupart des autres espéces : le méropodite présente en dehors des denticules assez nombreux, le carpe est muni en dessus de tubercules et d'une ligne saillante, enfin on observe deux ou trois rangées de saillies sur la partie supéro-externe de la main.— Les pattes ambulatoires de la deuxiéme paire sont remarquablement longues; celles de la premiére paire atteignent au plus la base de leur carpe et celles de la troisiéme le premier quart du propodite. Toutes se font remarquer par leur méropodite, qui est sensiblement dilaté & la base et qui présente sur ses bords et en dessus des rangées longitudinales de tubercules ou de denticules bien développés. — Les pattes ambulatoires des deux paires postérieures sont gréles ; leur carpe est échancré a sa base, en arriére: leur propodite se dilate réguliérement jusqu’a la base du doigt, qui est peu large et plus court que le propodite. Les pattes ambulatoires antérieures se distinguent par leurs formes plus lourdes, par leur propodite arqué et de méme longueur que le doigt, enfin par la proéminence légére que forme l’angle antéro-supérieur du méropodite ; leur carpe n’est pas sensiblement échancré A sa base. Les pattes de la derniére paire sont trés gréles et fort réduites, Liabdomen de la femelle ressemble beaucoup a celui du P. gracilipes ; il présente, sur chacun des segments 2 a 5, une créte transversale. Habitat, variations. — Blake, N° 274, 204 brasses; Barbades. Deux ex- emplaires, une femelle et un male ; la premiére a servi de type pour ¢tablir la diagnose primitive de l’espéce et aussi pour rédiger la description précé- dente ; ses dimensions sont les suivantes : Womeneur Wiaximum dela carapace’... 7°. . . 2. « « « «7s. il Largeur = = vt BOSE ee eee ce ae Ne SO Longueur de la patte ambulatoire antérieure. . . . . . .. =... IT a “ - DiveMMeer™ st «Gos 7a os yp wo 465 be ee be WseeOUTS 6 ene ww we ED Le male a une taille bien plus réduite et ressemble davantage a la forme suivante, surtout par la disposition de ses tubercules, qui sont gros et peu 9 66 PALICUS CURSOR. nombreux, et dont on trouve des représentants sur les aires frontales, sur le lobe mésogastrique et sur les lobes métagastriques. Longueur de la cara- pace, 6mm. 4. Les fouets antennaires sont un peu plus longs et les pattes antérieures moins ornées que dans l’exemplaire précédent. L’abdomen se rétrécit A peu prés réguliérement de la base au sommet ; ses bords latéraux sont légérement concaves et il présente une ligne transversale fort peu saillante sur la plupart de ses segments. Blake, N° 148, 208 brasses ; S* Kitts. Un exemplaire femelle signalé par l'un de nous comme une espéce nouvelle sous le nom de Cymopolia dilatata. Ainsi que l’a justement reconnu M*” Rathbun, cet exemplaire est en réalité un Palicus cursor ; il différe toutefois du type de l’espéce par les gros tubercules bien localisés qu’on trouve sur toutes les régions de son test, sans excepter les aires frontales, les aires hépatiques, le lobe mésogastrique et les deux lobes métagastriques. Le front est un peu plus saillant que dans l’exemplaire typique, la carapace est plus abondamment granuleuse et la derniére dent latérale plus développée. mm. Longueur de la carapace , 9s e442 a ls ek) Largeur maximum. 2s...) 21:7) «0 i a) “Se Blake, N° 192, 138 brasses; Dominique. Une femelle pourvue d’ceufs et 4 peu prés de méme taille que la précédente. Elle tient 4 la fois de cette derniére et de celle qui a servi de type a l’espéce. TRIBU DES DORIPP4 OrRrmann. ETHUSA Rovx. 1828. Hthusa Roux; Crust. de la Médit., Pl. XXVIII. 1837. “ Mitnz Epwarps; Hist. Nat. des Crust., Vol. II, p. 158. 1863. “ Hetwer ; Crust. siidl. Europa, p. 141. 1884. «$8. L. Samira; Ann. Rep. Comm. Fish and Fisheries, for 1882, p. 349. 1886. “« Miers; Brachyura, Challenger, Zoél., Vol. XVIL., p. 328. 1892. «A. E. Ortmann; Zool. Jahrbiich., Syst., B. VI, p. 560. 1895. Athusa W. Faxon ; Mém. Mus. Comp. Zodl., Vol. XVIII, p. 34. 1897. Lthusa M. Ratusun; Proc. Biol. Soc. Washington, Vol. XI., p. 109. 1898. “ _E. L. Bouvier; Bull. Soc. Philom. de Paris, Série 8, T. IX, p. 58. Ce genre est actuellement représenté par les espéces suivantes: 1° Région de la Floride, du Golfe du Mexique et de la Mer des Antilles: E. americana A. Milne Edwards, EF. tenwipes Rathbun, E. microphthalma S. I. Smith (se retrouve aux Acores), #. truncata sp. nov. 2° Atlantique oriental et Méditerranée: 2. mascarone Herbst, E. rosacea A. Milne Edwards et EK. L. Bouvier, H. rugulosa id., E. microphthalma. 3° Région indo-pacifique: LF. ciliatifrons Faxon, EL. lata Rathb. et E. amer?- cana (Pacifique oriental), . orientalis Miers (des Fidji), 2. andamanica Alc., indica id., pygmea id. (Golfe du Bengale). Ici encore, mais 4 un moindre degré que dans les Palicus, les espéces prédominent surtout dans la région caraibe. D’aprés M*"* M. Rathbun, | E. americana se trouve des deux cotés de | Amérique centrale et ne serait méme qu’une variété particuliére de lH. mascarone européenne ; nous mon- trerons plus loin que cette derniére opinion n’est point parfaitement irré- prochable, que les deux espéces sont représentatives l'une de l’autre, mais qu elles présentent pourtant des caractéres fort distincts. Ethusa americana A. Mitne Epwarps. (Planche XIII, Figs. 1-4.) 1880. Ethusa americana A. MitnE Epwarps; Bull. Mus. Comp. Zodl., Vol. VITI., No. 1, p. 30. 1897. Ethusa mascarone americana M. RatuBun; Proc. Biol. Soc. Washington, Vol. IX., p. 109. 1898. ee as id. Proc. U. 8. Nat. Mus., Vol. XXTI., p. 615. 1898. B rs id. Bull. Lab, Nat. Hist. Un. of Iowa, p. 293. 1898. Ethusa mascarone (pars) E. L. Bouvier; Bull. Soc. Philom. de Paris, Sér. 8, T. IX, p. 65. Comme il a été dit dans la diagnose primitive de l’espéce, |Z. americana “‘ressemble beaucoup a |’ Hthusa mascarone,’ mais ces ressemblances ne sont 68 ETHUSA AMERICANA. pas telles que l’on puisse réduire la premiére de ces espéces a une variété de la seconde, comme |’a fait M** M. Rathbun et, depuis, l'un de nous a son exemple. En réalité, ces deux formes sont représentatives l'une de autre, mais faciles 4 distinguer au moyen des caractéres suivants : 1° les épines frontales, et surtout les épines antéro-latérales (€pines extra- orbitaires) sont plus développées et plus divergentes dans I’. americana. 2° la carapace de cette espece parait legérement moins large que celle de IZ. mascarone; elle est nettement granuleuse sur les lobes de J aire gastrique et présente un certain nombre de petits tubercules qui n’existent pas dans I’. mascarone : trois sur chaque aire branchiale antérieure et une paire plus forte sur l’aire cardiaque. 3° les pédoncules oculaires sont un peu plus forts et leur région cornéenne se spare moins nettement du reste de l’appendice. 4° les fouets antennaires ont des soies longues, mais assez rares ; l’article terminal du pédoncule qui les porte a, prés de son sommet, un fort poil ramifié en massue. 5° labdomen est fort différent dans les males des deux espéces ; tandis qu’il est étroit et sans dilatation aucune dans I’2. mascarone, il s’élargit beaucoup au niveau du 3° segment dans IH. americana, et sy renfle en deux fortes tubérosités granuleuses. Au reste, comme dans |’ £. mascarone, ce segment est soudé en une seule piece aux deux qui suivent, mais les traces des anciennes lignes articulaires sont beaucoup plus effacées; on peut ajouter que le 6° segment se rétrécit franchement en arriére dans I’ 2. ameri- cana, tandis qwil est en triangle & bords arrondis dans I’. mascarone. Habitat. — Stimpson, 20 brasses, Floride; Lat. N. 26° 16’. Un exem- plaire mile dont les dimensions sont les suivantes : mm Longueur maximum dé Ja carapace... .. + . « % 2% 2°. sb wa Largeur * ok 5 Un autre mile, que nous n’avons pas sous les yeux en rédigeant ce o Ms Y adh hy 4 A = f A mémoire, a été capturé par le méme naturaliste dans les mémes parages, mais par 13 brasses seulement de profondeur. Distribution. — Cette espece a été signalée depuis par M*"* M. Rathbun i Sand-Key par marée basse, et dans ie Pacifique oriental, au large du Cap S. Lucas, en Basse-Californie par 31 brasses. C’est une espéce des faibles profondeurs, comme I’ 2. mascarone. ETHUSA TRUNCATA. 69 Ethusa truncata A. Minne Epwarps et BE. L. Bouvisr. (Planche XIII, Figs. 5-8.) 1899. Hthusa truncata A, Mitne Epwarps et E. L. Bouvier; Bull. du Muséum, p. 384, 1899. Cette espéce a la carapace plus longue que large, peu fortement, mais réguliérement convexe d’un coté 4 Vautre. L’aire cardiaque urcéiforme y est bien délimitée, sauf en avant ott elle se continue, sans s¢paration aucune, avec le lobe urogastrique; en arriére, elle est toujours accompagnée d’un petit lobe trés saillant et parfaitement isolé. Le lobe mésogastrique se pro- longe presque jusqu’a l’échancrure frontale sous la forme d’un bourrelet longitudinal fort visible; en arriére, dans sa partie élargie, ses limites sont indistinctes ou a peine apparentes, de méme que la limite antérieure des lobes métagastriques qui, comme de coutume, se fusionnent avec lui. Le sillon branchial apparait & peine sur le dos, le sillon cervical est bien plus visible, surtout au voisinage de l’aire gastrique. — Le front est assez étroit ; il se fait remarquer avant tout par la tres faible profondeur de son échan- crure médiane, qui lui donne un aspect tronqué, d’ot le nom de ¢runeata que nous proposons pour cette espéce.— Les deux dents spiniformes qui délimitent cette échancrure sont peu saillantes, en tous cas beaucoup moins que les épines situées 4 langle externe du bord frontal. Contrairement a ce que l’on observe dans |Z. americana, ces épines se rattachent par un bord sensiblement droit au fond de l’échancrure sus-orbitaire ; elles ont d’ailleurs un développement un peu plus grand que l’épine orbitaire externe, qui est fort peu saillante. L’avant-dernier article des pédoncules antennaires n’atteint pas leur extrémité, et le dernier article ne les dépasse pas de beau- coup. Un duvet, formé par un certain nombre de poils €pars, s’observe toujours plus ou moins sur la carapace. Les pédoncules oculaires sont gros, courts, mais dépassent sensiblement lépine orbitaire externe; leur cornée noire ne recouvre qu'une partie de leur face supérieure, mais s’étend sur toute la face inférieure, de sorte que ces animaux sont au moins aussi bien doués, sous le rapport de la vision, que YE. americana. Les fouets antennaires sont nus et n’atteignent pas tout a fait extrémité des pinces. Les pattes-machoires externes ne différent pas sensiblement de celles de Il’ LZ. mascurone. Les pattes antérieures sont nues, leur carpe est court, mais leur pince est plutot trés allongée, surtout dans la région des doigts. Ceux-ci sont infléchis vers le bas par rapport & la région palmaire ; ils sont plus larges qu'elle, peu 70 ETHUSA TRUNCATA. béants a la base, et finement denticulés. Les pattes des deux paires suivantes ont une pubescence éparse en divers points de leurs articles, surtout aux bords et sur la face externe du doigt; ce dernier est plus long que Jarticle précédent, comprimé verticalement et finement acuminé; sa face interne est Iégérement convexe et munie d'une ligne de courtes soies; sa face externe l’est beaucoup plus et présente des traces de deux saillies longitu- dinales. Le propodite ne se rétrécit pas sensiblement dans sa partie distale et présente une trés légére courbure. Les pattes des deux paires suivantes sont un peu plus pubescentes que les autres; leurs dimensions relatives sont celles indiquées dans la fig. 5. L’abdomen du mile est tout a fait caractéristique par l’étroitesse et la forte convexité dorsale de tous ses articles, surtout de ceux de la partie médiane. Ces segments sont tous indépendants les uns des autres; l’avant- dernier est plus court que le précédent et beaucoup plus court que le telson. Habitat, variations. — Blake, N° 49, 118 brasses; Lat. N. 28° 51’ 30’, — Long. O. 89° O1' 30". Deux exemplaires males dont Ja carapace mesure chez lun et l'autre a peu prés 4mm. 7 de longueur sur 3mm. 8 de largeur; l'un de ces exem- plaires différe des suivants par le développement plus grand de ses épines frontales, surtout de celles qui sont les plus rapprochées de la ligne médiane ; cet exemplaire est également plus pubescent. Blake, 119 brasses; Lat. N. 26° 31,’ — Long. O. 85° 3’. Un antre exem- plaire male, 4 peu prés de méme taille que le précédent, mais 4 carapace un peu plus élargie en arriére, —ce qui nous parait anormal. C’est le front de cet exemplaire qui a été représenté dans la fig. 6. A ffinités. — Cette espéce tient de 12. americana et de )£. mascarone par sa carapace relativement étroite, mais elle s’en distingue et se rapproche des autres espéces du genre par ses pédoncules oculaires trés réduits. Les doigts de ses pattes moyennes sont verticalement dilatés comme dans IZ. cilati~frons Faxon, 2. lata Rathbun et! £. microphthalma Smith, mais son angle orbitaire externe est bien loin d’atteindre, comme dans ces derniéres, le niveau du bord frontal; en outre, les yeux dépassent largement le bord de lorbite. Ces caractéres la distinguent en outre de I’£. tenuipes Rathb. qui a d’ailleurs des doigts fort gréles. SOUS-FAMILLE DES CYCLODORIPPIN /. 71 Sous-famille des Cyclodorippinz ou Dorippides peditr®mes E. L. Bouvier. Cette sous-famille a été établie et caractérisée par l’un de nous de la maniére suivante : “ Orifices sexuels de la @ situés a la base des pattes de la troisiéme paire. —Sur le bord antérieur de la base des chélipédes, la fente respiratoire est réduite, rudimentaire ou nulle; en tous cas, l’article basilaire des pattes- machoires postérieures a une structure normale, son épipodite est lui-méme, suivant l'état de la fente, réduit, rudimentaire ou nul. — Palpe des machoires antérieures nul ou tout au moins rudimentaire.* — MAchoires postérieures a lacinies simples. et réduites. — Abdomen atteignant A peine, chez le 2, la partie postérieure des pattes III, chez la ¢ la partie postérieure du sternite des pattes I1; ses segments 6 et 7 soudés dans les deux sexes. — L’appareil branchial comprend partout de chaque cété, au minimum, un épipodite triangulaire (4 la base des pattes-machoires I) une pleurobranchie (A la base des pattes II) et deux groupes de deux arthrobranchies (4 la base des pattes- machoires HI et des pattes I).— Des sillons sternaux et 3 ou 4 paires de fausses pattes chez la 9. — Ciufs trés gros et peu nombreux, donnant sans doute des larves a développement trés avancé.” Dans le méme travail, la sous-famille a été divisée en deux tribus et en cing genres, mais une étude plus attentive nous a permis d’ajouter A ces cing derniers le genre nouveau Clythrocerus. Le tableau (p. 72) donne une idée, aussi exacte que possible, de la classification du groupe. Ce tableau a été modifié pour le genre Cymopolus & la suite de l’étude que nous avons faite du Cymopolus Agassizi, forme nouvelle remarquable qui appartient 4 ce curieux genre. Pour le reste, il renferme un certain nombre de lacunes ou de généralisations sur la valeur desquelles nous tenons & édifier le lecteur. Nous avons observé sur une ou plusieurs espéces de chaque genre tous les caractéres que nous signalons, dans les limites indiquées par les observations suivantes : “1° Cymonomops. — Ce genre ne comprend qu’une seule espéce, dont les caractéres génériques ont été fort insuffisamment donnés par. M. Alcock. Je n’ai pas vu cette espéce, et M. Alcock ne signale ni ses affinités, ni ses caractéres les plus importants (position des orifices sexuels, des branchies, structure de abdomen et des appendices buccaux). Je serais fort étonné, * En tous cas, nous n’avons jamais pu constater sa présence. SOUS-FAMILLE DES CYCLODORIPPINA. 72 “POST Yoo! y sdomouowhy “OSST “APU "IN “VW addicopopohy "6681 NaAIANOg “ry “qf secav0uyjph79 ‘OSST “MPT “IW “VW szpooksop OSST “APIL “IN “VW sumouowhy ‘OSST “APH IN “V sxodowhy sopSnoav XNvUIUY * splorj9 sarreuy “ue sornouoped ‘sonsuoy yo SaIqI, sofnuTEyUy wane Gee anes Ge een ~09hsog Sot step oULULOD "9190 -Ipgut so J soyyud sop oyrutoys of (P ) Ill "© (8) IT sowed sop oytu104s up Imougsod prog of Juloye VoULOpgE,, * TT q@ JT saatoyorut-soyjyud say ans yeipodoxe yonoy op snjq ‘aqoy no efduis ysa mb alreuuojue yueANe un ‘Teyuory prog eo slojred yuvuSteyyv ‘syuos SOS sagyoud saynuuaywy -9YJ9 SoytIO $ aare[NoTO-qus sovdvied * + xnof saqT — Buoy] sary T oytutays £ TT soyqed sop oy1MI9}s np anott9ysod pr0q a] quiayqe S vl op uoMoOpqe/T “TT 49 [ sodtoyoyw-soyyed soy Ins “ympor sary sIMa[te.p ‘Terpodoxa yonoy ugQ —‘souuoyuy soy avd guoy quaane un zed sag59} -o1d 49 dITVUTIOZUL-OF1GIO 9YLAVO VT SUBP SegTOVO so[NUUMAyUB {sN4qGOo “aATy~NSULL}y TOopUl 4so mb Guory np AMLL9yUY POG OT JULUSIA}IV S}UIOYO SOOYIQ *Sa94eTIP SQ1} SUIS SNO} UA SaTVTYOUVAG SMOTS9I B ‘OITeTVAO JUOWTesSIoAsUBIy doUdvIEE xnaX say * QIJSOI JJ SNOS JUOTMOZa[duIOD AaYovo as quaAnod ou sa_NUMO}UN sory ‘so[Snoay — -a[jowlay vy zayo soyyed sassney op sorted story £ ampouvrqomed snes op ‘aUIOUI ao} Vs Ans odavo oT quez1od yo yuBAv ua yuLTTTes oytpodosgUI ¥ ‘ase vs B QNOYAR 49 9IVIIp GmMpgat oqtpodida vw TT] seatoyoyu-soyeq ‘sounone sarqouvsq sues sIvut ‘arteyUOUTpar oytpodidg un ovav J] sostoyoRut-soqyyeq *oyrpodoxa,y ap aseq vy onb oy1n0o snjd dnoonvaq T sarmtoqoyui-sayjed sap otie}xe oruloe'T "SOUMI}UB SAP asuq BI BV SIN{IS JO BINT VP UN] SPUSTOTY $91} SJWIIOo SOOYLIO * * Q14SO1 OT SOS yuaUIOZ9]duI09 JoTOvO as quUaANed sofntUzUR sary “sat dorqe stojivd xnof saq@ ‘T][]T sowed sop oseq vy ve atyouvaqomed oug ‘sazemneyd SONUIAIP SaINITI9IUV Sayyed sap soTIPUBIGOIYILY “9yw917xe wos v ad.avo 9] quey10d gsuole oytpodorgut v nuU no oATeyMaUITpNA oytpodids v TT] settoyouut-soqyyegq ‘aTPOULAGOIYAB oN yo aTYOUvAqopod oun daav ‘gddopaagp uaiq aytpodidg ev TT somtoyouu-sayyeq -aytpodoxa] op asvq v[ op nartut a] yuessedap ourezxe otUTOeT BT SaloyouUl-sayyeq ‘auojsopuay op yUuTTIes sat} IMaLI9yUe p10q ef sate ua yau9,nb ouerpeu ayg49 oun avd sgiedgs steut ‘snSqyuoo syuaiaya sooyug = *(auvmMyICQ w#piddiuopojos9 =) wddraopojos — “Ay uquy, ‘soryouviqopod ap sreurefl ‘9}00 onbuyo op saryouwsq -orngjd ap saad xnop sinofnoy, +8 vy zayo soyjud-sassnuj op sored p Guouayquqoad ‘sanofnoy, ‘OULOJT[ASVy 49 9Buoj[e [] sestoyovui-sayyed sap mjso ouie}x9 oIulov, anay enb gddojaagp surom uaiq T sorloyouul-soyjyud sap oyrpodoxy *ausloqut aovy vs ans adivo ne oyoryjye ouuop mnb anowgyue yuoweZuoy -oid un oyuasgad oyrpodosgut ano, stem ‘ferpodoxe yonoy ap sanaimodgp sinoj[le,p quos sorgttLiep $90 ‘TIT seatoyorui-sayyed sap aseq vy ¥ ayrpodidg.p sud ‘yuoutanbgsuoo ‘ya sammotigyue soyyed sap aseq vy B ojualgye oyuay op sud { [eyuo’y prog np egqooad -devi o1aiyjno$ oun ua siungr 4a suSyuoo syussgye SOOJUQ “4oWULOS NY g10NBYO9 NO yuertes ned a14s0r ¥ ‘oxeamod ‘alteMoro-qns no afeao aouduieg ‘ ‘emouowms > — ‘TTT nqiuy, *§ v| zayo sayyed-sassney ap samed ¢ “uamerqeqosd ‘sano{noy, “[]] settoyovur -saqyed soy ams o1tejuamIpni no yapai aytpodidg mm 42 Terpodoxs yonoy uQ = ‘[eUIIOM sary T] SarTOyoRUL -saqjed sap mad ‘au19}x9 otutovy snot anb gddojaagp snjd J] sastoyovu-sayjed sap ayrpodoxg -ju0ly np 91QLAL UA THOT Sengts 39 sgredas sutom no snjd syuas 992 SOOYUQ ‘saTeITIUIpNI no s}Mpgr set} syuer -9ye SOU ‘yoWUIOs nev nSte ‘airemSsuviy “10149 zasse a1jsor {asnen3n1 ‘anbyerpenb sovdeivg SOUS-FAMILLE DES CYCLODORIPPIN &. ie pourtant, si la place que je lui attribue n’était pas justifiée ; il y a certains caractéres purement extérieurs qui trompent rarement sur les affinités réelles des étres. “© 2° Corycodus. — On ne connait de ce genre qv’un seul individu, une femelle dont abdomen et les pattes (sauf l'article coxal) ont disparu. I] m’a simplement été possible d’observer les appendices buccaux, J orifice sexuel, les sillons sternaux, les orifices sexuels 2, et la grosse morphologie de cet exemplaire. “3° Cymopolus. —On ne connait pas les femelles de cette forme, mais elles doivent étre fort peu différentes de celles des Cymonomus, car les deux genres sont trés voisins.” * * FE. L. Bouvier: Sur la classification, les origines, et la distribution des Crabes de la famille des Dorippidés. — Bull. de la Soc. Philomath. de Paris, Sér. 8, T. IX, 1897. 10 TRIBU DES CYMONOMZ® E. L. Bouvier. CYMOPOLUS A. Mitye Epwarps. 1880. Cymopolus A. MILNE Epwarps; Bull. Mus. Comp. Zodl., Vol. VIII., No. 1, p. 27. 1898. a E. L. Bouvier; Bull. Soc. Philom. de Paris, Sér. 8, T. IX, p. 59. Ces animaux paraissent étre jusqu’ici localisés dans la région caraibe ou. ils ont été trouvés par le Blake et le Bibb. Ils se rangent dans deux especes: CO. asper A. Milne Edw. et CO. Agassizi, sp. nov. qu’on avait jusqu ici confondues en une seule. Cymopolus asper A. MitNe Epwarps. (Planche XIV, Figs. 1-6; Planche X ¥, fag tT 1880. Cymopolus asper (pars) A. MILNE Epwarps; Bull. Mus. Comp. Zodl., Vol. VILL. No. 1, pay 1898. m M. J. Rarusun; Bull. Laborat. of Nat. Hist. Etats-Unis of Iowa, p. 293. 1898. * E. L. Bouvier; Bull. Soc. Philom. de Paris, Sér. 8, T. IX, p. 66. La carapace est épaisse, 4 peine plus large en avant quen arriére et couverte d’épines nombreuses, de tailles fort diverses et trés souvent infléchies en are vers leur extrémité. Le sillon branchial est trés atténué, mais le sillon cervical est au contraire fort apparent et se continue avec la méme vigueur sur les flancs. L’aire cardiaque a la forme d’un vase dont le col se continue, sans séparation bien évidente, avec le pentagone gastrique que forment les lobes mésogastriques, métagastriques et urogastriques ; ce pentagone a des bords convexes vers la ligne médiane ; trés accentué dans sa partie large il devient de moins en moins net en avant, ot il parait se terminer en pointe. Le pentagone gastrique a une surface égale sur laquelle s’6lévent des Gpines de médiocre taille ; il est dominé de chaque cété par trois saillies coniques dont deux font partie des lobes épigastriques et la troisitme d’un lobe spécial trés accentué des aires branchiales anté- rieurs. Ces saillies sont couvertes de longues et fortes épines serrées; on en retrouve d’autres, présentant les mémes caractéres, sur la partie externe du lobe épigastrique, & langle antéro-externe de la carapace et, un peu en dedans de ce dernier, dans une région qui correspond 4 peu prés au lobe hépatique. Cette derniére saillie appartient déjA a la partie déclive par laquelle la partie antérieure de la carapace se dirige verticalement vers le CYMOPOLUS ASPER. 75 bas pour former les régions ptérygostomiennes. Ces régions, de méme que les flanes et la presque totalité des aires branchiales, sont armées d’épines plus fortes que celles de l’aire cardiaque et du pentagone gastrique ; les épines deviennent particulicrement fortes sur le bord ptérygostomien en dehors du bord antérieur de l’endostome. Quelques poils sont épars entre les épines sur les divers points de la carapace. Ia ligne latérale n’est pas évidente, mais le sillon 7 des Homaridés et des Dromiacés reste trés appar- ent. Le rostre est triangulaire, concave en dessus et fortement infléchi vers le bas; en arriére des yeux, ses bords présentent, de chaque cdté, une forte saillie conique 4 grandes épines; en avant se trouve une série de fortes épines marginales arquées, probablement au nombre de six ou sept sur chaque bord, puis lépine terminale qui est plus ou moins brisée, de méme qu une partie des précédentes, dans les deux exemplaires que nous avons pu étudier. En arriére des saillies coniques passe une dépression transversale du test qui se perd dans la partie déclive antérieure ; cette dépression parait rétrécir le rostre en arriére. En dessous, le rostre est convexe et se présente sous la forme d’un toit 4 deux pans dont l’aréte est occupée par deux fortes pines dirigées en arriére ; ces épines cachent le point ot le rostre se rattache 4 la région épistomienne. Les pédoncules oculaires sont trés élargis 4 la base, mais se rétrécissent graduellement jusqu’a leur sommet qui est arrondi et qui présente une surface cornéenne médiocre, mais fortement pigmentée de noir; ils sont relativement courts et débordent peu le rostre; granuleux sur la plus grande partie de leur surface, ils présentent quelques épines vers leur sommet. En.dehors des yeux, le bord orbitaire est armé de 4 grandes épines distribuées en une série; entre cette armature épineuse et les épines marginales qui forment le bord postérieur de lorbite (ou si l’on préfére, la partie marginale du test qui rattache le rostre 4 lorbite) se trouve un intervalle libre qui représente une sorte de fissure orbitaire. Les antennes internes peuvent se replier totalement sous le front ; quand elles sont ainsi placées, leur second article vient se placer en dedans des yeux, parallélement au bord frontal, cachant le dernier article pédonculaire qui se replie au-dessous de lui. L’article basilaire a la forme d’un rectangle arrondi en arriére; il est muni inférieurement de nombreuses spinules, surtout en avant, et se met presque en contact, sur la ligne médiane, avec Particle correspondant de l’antennule opposée. Le premier article des antennes est complétement lisse et apparait en saillie 4 la surface de 76 CYMOPOLUS ASPER. l’épistome ; son tubercule urinaire se recourbe en dedans a angle obtus ; orifice excréteur se trouve sur sa face dorsale et, par conséquent, ne peut étre apercu quand on examine l’animal du cdté ventral. Lvarticle suivant est longuement quadrangulaire et un peu infléchi; il présente une forte épine 4 son angle antéro-externe et, sur sa face inférieure, un certain nombre de spinules ou de saillies granuliformes. L’avant dernier article est plus étroit et plus court que le précédent; il présente quelques petites épines sur sa partie antérieure ; le dernier article pédonculaire est nerme et fort réduit. Le fouet antennaire est 4 peine plus long que le second article ; il se compose de 3 ou 4 articles dont le dernier est muni de deux soies plus longues que le fouet tout entier. L’épistome est triangulaire et assez plat, mais il se reléve fortement en arriére pour former le bord antérieur du palais. Ce bord n’est pas vertical, mais plutot un peu infléchi en arriére; il dessine une gracieuse courbe a deux branches dont les moitiés se réunissent 4 angle sur la ligne médiane. Les parties latérales du bord étant beaucoup plus saillantes que sa partie médiane, celle-ci représente en réalité la région de l’endostome par laquelle doit s’effectuer le courant respiratoire efférent; elle est divisée en deux parties par l’angle médian de la courbe et par une haute cloison qui se trouve dans la partie antérieure de l’endostome, en arriére de ce dernier. C’est en somme une ébauche fort manifeste d’un conduit respiratoire a orifices contigus. Comme de coutume, le plancher du conduit est formé, de chaque cété, par l’exopodite et le palpe des pattes-machoires antérieures ; mais ce plancher se termine en avant 4 l’angle externe de l’endostome, de sorte que les courants respiratoires de chaque coté deviennent libres du cété ventral, jusqu’au point ot ils se rencontrent dans la partie médiane du rebord palatin. Lorifice afférent est trés peu accentué, caractére qui corre- spond avee la réduction extréme de |’épipodite des pattes-machoires posté- rieures. La formule branchiale est la suivante: Pattes thoraciques. Pattes-mAchoires. SSS ee Vv IV Ill Il I Ilr Ir I Pleurobranchies . Pe | 0 1 1 0 0 0 0 Arthrobranchies. . . . 0 0 0 0 2 (pleurales) 2 1(?) 0 Epipodites et podobr. . 0 0 0 0 0 ép.rud. ép.+1 €p. Les arthrobranchies des pattes antérieures sont complétement devenues pleurales comme celles des Galathéidés du groupe des Diptycinés; quant a l'arthrobranchie des pattes-machoires intermédiaires, nous croyons bien avoir CYMOPOLUS ASPER. 77 constaté son existence, mais il serait bon de revoir ce détail sur d’autres exemplaires. Les mandibules se font remarquer par les trois denticules que présente leur bord tranchant; l’un de ces denticules est situé vers le milieu du bord, les deux autres, qui sont beaucoup plus réduits, sont formés par les extré- mités de ce bord, au point ot il se réfléchit pour passer aux parois latérales de l’organe. — Les miachoires antérieures nous ont paru se réduire 4 leur exopodite, qui est bien développé, et 4 leur palpe; dans l’exemplaire que nous avons étudié, cette partie de lorgane ne présentait qu'une soie. Les pattes-machoires antérieures se font remarquer par la réduction de leur lacinie interne bilobée, qui est dépourvue de poils dans sa région posté- rieure, et par le grand développement de leur lacinie externe qui s’avance jusqu’au dernier quart de la base de l’exopodite; le palpe s’avance jusqu’A Yextrémité antérieure de cette base, forme avec elle le plancher de la gout- tiére respiratoire et, comme elle aussi, se dilate 4 son extrémité ; I’épipodite de lorgane est triangulaire, d’assez grande taille, et présente sur son bord postérieur, pres de sa base, un lobe dirigé en arriére. Les pattes-mdchoires intermédiaires ont un épipodite plus allongé, mais aussi plus étroit et en forme de fouet; le dernier article de leur endopodite se dilate 4 ses deux angles pour embrasser la base de l’article terminal. Les pattes-machoires postérieures n’ont plus, pour épipodite, qu'un moignon pyriforme rudimen- taire et & peu prés sans usage; elles sont couvertes d’épines sur leur face externe et s'avancent, avec leur méropodite, jusqu’a la base des antennules qu’elles recouvrent en partie; elles forment ainsi, avec l’épistome, une sorte de chambre prostomiale que doit traverser le courant respiratoire. Les pattes des exemplaires que nous avons étudiés manquaient en partie et se trouvaient enchevétrées dans les fils de chanvre du faubert qui avait da servir 4 la capture ; nous les avons laissées 4 peu prés dans ]’éta‘ ov elles se trouvaient afin de ne point détériorer au reste des animaux qui étaient déja en fort mauvais état; nous pouvons affirmer toutefois qu’elles ressem- blent beaucoup 4 celles de l’espéce suivante mais qu’elles sont couvertes de piquants plus nombreux et plus développés; ces piquants, d’ailleurs, ressem- blent 4 ceux de la carapace et sont fréquemment recourbés comme eux; sur la base des pattes ambulatoires ils se groupent parfois au nombre de 3 ou 4 sur une base commune. Les deux paires de pattes postérieures sont réduites, probablement semblables et plus ou moins ramenées sur le dos. Leur article terminal est fortement arqué. 78 CYMOPOLUS AGASSIZI. L’abdomen du mile s’avance 4 peu prés en avant jusqu’a la base des pattes de la deuxiéme paire ; ses deux paires d’appendices sexuels sont forts, mais n’atteignent pas son extrémité; comme les parties avoisinantes de la face sternale, il est couvert, sur sa partie externe, de piquants aigus et serrés. . . as ae Son article postérieur a des bords réguliérement arqués. Habitat, dimensions. — Blake, N° 158, 148 brasses; Montserrat. Un exemplaire male dont les pattes sont bris¢es et enchevétrées dans des fils de faubert. Longueur de la carapace (y compris le rostre qui est d’ailleurs incomplet) 8.5 Largeur maximum § =. +.» .6..6 eo bel pei le en Un autre exemplaire male, en trés mauvais état, a été capturé en méme temps que le précédent. Cymopolus Agassizi A. Minne Epwarps et E. L. Bouvier. Planche XIV, Figs. 7-9; Planche XV, Figs. 1-6.) 1880. Cymopolus asper A. Mitxe Epwarps; Bull. Mus. Comp. Zodl., Vol. VIII., No. 1, p. 27 (pro parte). 1899. Cymopolus Agassizi A. Mitne Epwarps et E. L. Bouvier; Bull. du Muséum, p. 385, 1899. Parmi les Crustacés décrits primitivement par l'un de nous sous le nom de Cymopolus asper se trouve un exemplaire des plus remarquables qui établit, presque a tous égards, le passage aux Cymonomus ; nous en avons fait le type d’une espece nouvelle que nous sommes heureux de dédier a M. le Professor Alexandre Agassiz. Le test de cette espéce est orné de saillies trés nombreuses qui sont beaucoup moins élevées que celles de l’espéce précédente et toujours obtuses i leur extrémité. La carapace est un peu plus élargie en avant que celle du Cymopolus asper et ses sillons y paraissent plus distincts & cause du moindre développement des granules ou des Gpines. Le pentagone gastrique se prolonge distincte- ment en pointe jusque sur le rostre ; le lobe urogastrique forme presque tout entier sa partie postérieure et présente latéralement des bords conyexes en dehors; l’aire cardiaque est large et se prolonge manifestement sur les aires branchiales postérieures. Sur la face dorsale de la carapace les ornements en saillie sont partout peu Glevés et ressemblent & de gros granules; pour- tant trois ou quatre de ces ornements sont plus forts et constituent trois ou quatre saillies coniques sur chacun des lobes épigastriques; quelques-uns des granules deviennent également plus longs et plus forts sur le lobe anté- CYMOPOLUS AGASSIZI. 79 rieur des aires branchiales antérieures, et y forment, soit des épines obtuses, soit une ou plusieurs saillies coniques. Sur les flancs, la carapace se hérisse d’épines trés obtuses et arquées; il en est de méme dans la partie déclive quelle présente en avant de chaque cOté du rostre, jusqu’A l’angle antéro- latéral; 14 les épines obtuses ont une tendance A se grouper plusieurs sur une méme base pour produire des ornements digitiformes. Ces ornements ressemblent beaucoup 4 ceux du C. asper et, comme dans cette espéce, se retrouvent sur les bords ptérygostomiens. Le rostre est 4 peine infléchi vers le bas et se reléve un peu vers son extrémité; du reste, il ressemble assez & celui du C. asper, mais ses épines inférieures sont fort réduites et ses deux saillies basilaires se réduisent de chaque cété a une forte épine obtuse accompagnée de quelques proéminences plus réduites; en arriére du rostre se trouve, comme dans le C. asper, une dépression transversale de la cara- pace. — La ligne latérale et le sillon 2 sont bien marqués. Les pédoncules oculaires ressemblent beaucoup 4 ceux du C. asper, mais leurs épines sont plus faibles et leur surface cornéenne, qui est plus réduite, parait absolument dépourvue de pigment. Cette espéce de Cymopolus serait par conséquent aveugle comme les Cymonomus. Du reste les pédoncules oculaires sont plus longs et débordent bien plus le rostre que ceux du C. asper ; les épines marginales qui occupent le bord externe de l’orbite sont moins développées. Les antennules et les antennes rappellent le C. asper par leurs traits essentiels ; pourtant les antennules peuvent 4 grand’peine se cacher totale- ment sous le rostre, et le fouet des antennes se compose de cing articles au lieu de trois ou quatre. La région épistomienne est plus courte que celle du C. asper; elle se termine en arriére par un bord palatin vertical, dont la partie médiane forme une courbe réguliére et ne présente qu'une faible élévation. C'est dans cette sorte d’échancrure incompléte que viennent se réunir les courants d’eau respiratoires; rien ne les sépare en arriére, sauf une légére voussure palatine qui remplace la créte endostomienne médiane du C. asper. Pour ce qui est des appendices buccaux, les différences qui existent entre les deux espéces sont les suivantes: la lacinie externe des machoires anté- rieures est représentée par un lobe en arriére du palpe; la lacinie interne des pattes-machoires de la premiére paire a le lobe antérieur trés prédomi- nant; la lacinie interne des mémes appendices ne dépasse guére le milieu du palpe; le carpe des pattes-machoires moyennes ne se dilate qu’A son 80 CYMONOMUS. angle antéro-supérieur ; les pattes-machoires postérieures paraissent com- plétement dépourvues d’épipodite et leur carpe atteint a peine la région de l’épistome. Les branchies sont vraisemblablement les mémes que celles du C. asper. Les pattes sont garnies d’épines obtuses de toutes tailles; celles de la premiere paire sont fortes et sensiblement égales; leurs pinces sont con- vexes sur leurs deux faces et nettement infléchies, a la base du doigt immobile, sur leur bord inférieur. Les doigts sont lisses 4 leur extrémité et présentent 4 leur base un large hiatus. Il y a cinq ou six denticules prin- cipaux sur le bord interne de chaque doigt ; ces denticules sont tous séparés pas des intervalles assez larges; les plus forts du doigt mobile sont situés dans la partie la plus large du hiatus. Le méropodite, le carpe et le pro- podite des pattes des deux paires suivantes sont trés peu comprimés; le doigt des mémes appendices est peu infléchi mais nettement plus long que le propodite; les plus grandes épines ont une tendance 4 se disposer en lignes longitudinales sur le méropodite. Les pattes de la quatriéme paire atteignent 4 peine la base du carpe des précédentes; leur doigt falciforme est absolument lisse, mais présente une série de petits denticules cornés sur son bord interne. Les ‘pattes de la derniére paire n’existent pas dans notre spécimen qui est un male; pourtant leur article basilaire est resté en place et présente en dessous I’orifice sexuel. L’abdomen du male se fait remarquer par la réduction de son article terminal dont les bords latéraux sont légérement convexes en dedans. Habitat, dimensions. — Bibb, collection Stimpson, 75 brasses ; Sand-Key. Un exemplaire male primitivement considéré comme un C. asper. Les dimensions de cet exemplaire sont les suivantes : mm. Longueur maximum deJa carapace. .. i ._~ « Sia es) a Largeur # a ne le ee Mt a a CYMONOMUS A. Mitne Epwarps. 1880. Cymonomus A. Mitne Epwarps; Bull. Mus. Comp. Zodl., Vol. VIII., No. 1, p. 26. 1894. a A. Mrtne Epwarps et E. L. Bouvier; Résult. des Comp. Scient. de |’ Hirondelle, Fase. VIL, p. 57. 1898. ¥ EK. L. Bouvier; Bull. Soc. Philom. de Paris, Sér. 8, T. IX, p. 59. Les Crustacés de ce genre ressemblent aux Cymopolus par leur forme générale et par tous les caractéres essentiels de leur organisation ; néan- moins on les reconnait facilement 4 leur rostre étroit qui n’abrite plus les antennules, 4 leurs pattes ambulatoires longues et gréles, et 4 ]’allongement CYMONOMUS QUADRATUS. 81 exagéré de leurs pattes-machoires qui atteignent ou dépassent en avant le bord frontal. Ils se rapprochent du Cymopolus Agassizi, espéce qui est aveugle comme eux et qui se fait déja remarquer par une réduction du rostre de méme que par un commencement d’échancrure sur le cadre buccal. Toutefois, il ne semble pas que les Cymonomus puissent se rattacher aux Cymopolus actuelle- ment connus, car ils présentent un certain nombre de caractéres qui indi- quent une évolution moins avancée : leurs pattes-machoires postérieures, en effet, présentent encore un grand épipodite, les arthrobranchies des pattes de la premiére paire sont dans leur position normale et le fouet des antennes, quoique réduit, a encore un développement assez notable. D’autres carac- téres indiquent par contre un haut degré d’évolution; c’est le cas notam- ment de la disparition de certaines branchies (branchies des pattes-machoires intermédiaires et des pattes de la 3° paire), de l’atrophie des yeux et du développement presque nul de l’épipodite des pattes-machoires moyennes. Ainsi se trouvent réunis dans les Cymonomus, comme dans la plupart des autres Dorippidés, des caractéres de signification fort différente qui rendent trés délicate étude phylogénétique de ces animaux. Toutefois, comme on peut sen rendre compte par l’examen du tableau précédent, il est plus que vraisemblable que les Cymopolus et les Cymonomus dérivent d’une forme mixte qui présentait tous les caractéres de la tribu. Les Cymopolus sont actuellement représentés par deux espéces, le C. granulatus Norman, qui habite ! Atlantique oriental et la Méditerranée, et le C. quadratus A. Milne-Edwards, qui se trouve dans la région caraibe. Ces deux formes ont été capturées sur des fonds compris entre 300 et 1200 métres. Elles présentent l’une et l’autre la formule branchiale suivante : Pattes, ‘ Pattes mAchoires. vod “~ “ | ee =~ Vv 1G 5 Ill Il I peas li I Pleurobranchies 0 0 0 I 0 0 0 0 Arthrobranchies ... 0 0 0 0 2 2 0 0 Kpip. et podobr.... 0 0 0 0 0 ép. ép.rud. ép. Cymonomus quadratus A. Mitne Epwarps. (Planche X VT.) 1880. Cymonomus quadratus A. Mitne Epwarps; Bull. Mus. Comp. Zodl., Vol. VIIL, No. 1, p. 26. 1898. . Prat gies E. L. Bouvier ; Bull. Soc. Philom. de Paris, Sér. 8, T. 1X, p. 13. Cette espéce représente dans la région caraibe, le @. granulatus de la Méditerranée. Les caractéres qui la distinguent de cette derniére sont les suivants: 11 82 CYMONOMUS QUADRATUS. 1° toutes les parties du corps sont moins granuleuses et beaucoup moins richement garnies de poils; ces derniers, notamment, ne sont pas repré- sentés sur la face dorsale de la carapace ; 2° le sillon cervical est beaucoup plus marqué dans le C. quadratus, mais la région branchiale lest beaucoup moins et, 4 vrai dire, ne présente pas de limite distincte en avant; 3° la région rostrale est moins saillante et s'avance moins distinctement en avant de la carapace ; le rostre est bien plus étroit et n’a pas de denti- cules sur les bords ; 4° les pédoncules oculaires sont beaucoup plus gréles et s’atténuent réguli¢rement de la base au sommet; leur surface cornéenne nest plus dis- tincte comme dans le C. granulatus et de nombreuses spinules se groupent sur un rang au bord interne des pédoncules ; 5° le second article des pédoncules antennaires, au lieu d’étre gréle et presque inerme, comme on l’observe dans le C. granulatus, est bien plus large que les autres et présente des épines sur son bord externe ; 6° l’échancrure du bord palatin est moins étendue que dans le C. granu- latus, de sorte que les deux moitiés du bord dépassent largement en dedans le tubercule urinaire. Par contre la surface palatine est totalement unie, tandis qu’elle présente, de chaque cOté, une petite créte antéro-postérieure dans le C. granulatus ; 7° la base de l’exopodite des pattes-machoires de la premiére et de la deuxiéme paire s’avance moins loin en avant dans le C. guadratus ; 8° le dernier segment abdominal de la femelle a des bords libres réguliére- ment arrondis dans le C. granulatus ; dans le C. quadratus, au contraire, ces bords forment de chaque cOté une courbe convexe en dedans. Dans les deux espéces, le doigt des pattes de la troisiéme paire est beau- coup plus long que celui des pattes précédentes; ces deux paires d’appen- dices, d’ailleurs, sont & peu prés complétement inermes. Le carpe et les pinces présentent un certain nombre de saillies spiniformes dans les deux especes, mais ces saillies sont plus nombreuses et, A cause de la reduction des poils, plus apparentes dans le @. quadratus. La ligne latérale et le sillon i sont bien développés. Les ceufs atteignent 4 peu prés les 3 d’un millimétre de diamétre ; dans la femelle qui nous a servi de type, il y en avait 6 Al’intérieur de la chambre incubatrice. CYMONOMUS QUADRATUS. 83 Habitat, variations. — Blake, N° 45, 101 brasses; Lat. N. 25° 30’, — Long. O. 84° 21’. Un exemplaire femelle qui nous a servi de type : mm. Longueur de la carapace y compris le rostre . ......... 48 Dareour maximum dela carapace. >... . . W...... 46 La carapace est un peu plus large en arriére qu’en avant. N° 136, 508 brasses ; Santa-Cruz: 1° Un exemplaire male dont la région rostrale est presque aussi saillante que celle du C. granulatus ; les pédoncules oculaires et antennaires ne sont pas plus épineux que dans cette derniére espéce ; la carapace est franchement carrée, son angle antéro-postérieur n’a qu'un trés petit nombre de spinules, mais présente une forte épine obtuse. Cet exemplaire se distingue d’ailleurs trés nettement du C. granulatus par la gracilité de son rostre et de ses pédon- cules oculaires, par ses faibles granulations et par l’absence totale de poils sur la face dorsale de la carapace. 2° Un exemplaire male 4 peu prés semblable au précédent, mais 4 épine antéro-latérale plus réduite. Les pinces sont munies en dehors de tubercules plus nombreux et plus forts que ceux de la femelle qui nous a servi de type. Le dernier segment abdominal a un contour plus réguliérement arrondi. N° 51, 243-250 brasses; la Havane. Une femelle qui ressemble tout A fait au type, sauf par ses poils qui sont plus longs et plus nombreux, et par ses pédoncules oculaires qui sont encore plus réduits. Le Blake a en outre recueilli la méme espéce dans les localités suivantes : N° 58, 242 brasses; la Havane. N° 167, 175 brasses ; Guadeloupe. N° 188, 372 brasses ; Dominique. N° 260, 291 brasses; Grenade. TRIBU DES CYCLODORIPPAD ORTMANY. Nous croyons devoir relever ici les observations que l’un de nous a faites sur les voies* respiratoires des crabes de cette tribu: “Parmi les nombreux caractéres qui distinguent les Cycldorippe des Cymonme, \es plus remarquables se rapportent 4 l’arrangement des parties qui ont pour but de conduire le courant d’eau respiratoire. Chez les Cymonome, \e plancher des conduits efférents est surtout constitué par l'exopodite dilaté des pattes-michoires antérieures; les deux conduits dé- bouchent assez loin l’un de l'autre prés des angles du cadre buccal et les courants qu’ils produisent vont se réunir librement dans la partie médiane peu modifiée du bord palatin. Chez les Cyclodorippe, au contraire, l’exopo- dite des pattes-machoires antérieures n’a qu'un développement restreint et ne prend pour ainsi dire aucune part dans la formation du plancher respiratoire ; celui-ci est formé par le palpe (lacinie externe de M. Boas) grand et large des pattes-michoires, et les deux conduits de chaque coté viennent se réunir au milieu dans une profonde gouttiére palatine qui s’avance jusqu’au front. C’est pour conserver la nomenclature appliquée aux autres crabes que nous appelons conduits efférents les voies respiratoires dont nous venons de parler, mais comme |l’épipodite des pattes-machoires postérieures n’existe plus chez les Cyclodorippae, V orifice afférent normal a disparu complétement et il y doit exister quelque part ailleurs une voie de remplacement pour Je courant respiratoire. Cette voie de remplacement ne se trouve pas sur le bord inférieur de la carapace, qui est, dans ce groupe plus qu’ailleurs, trés intime- ment en contact avec les flanes; elle est formée, 4 notre avis, par un canal ptérygostomien qui se trouve 4 droite du prétendu canal efférent. On sait que les parois dorsales de ce canal sont formées par une gouttiére palatine dont les bords se relévent et font un peu saillie sur la surface ptérygosto- mienne avoisinante. En se relevant ainsi, les bords forment de chaque cété une gouttiére ptérygostomienne lisse et peu profonde qui vient se perdre * E. L. Bouvier: Sur les voies respiratoires des Crabes oxystomes de la tribu des Cyclodorippe Ort- mann. (Bull. de la Soe. Philomath. de Paris, Sér. 9, T. I, p. 122-123, 1899.) TRIBU DES CYCLODORIPP. 8 oO dans l’endostome, 4 peu prés vers la base du méropodite des pattes-machoires externes; d’ailleurs ce dernier article déborde largement, de chaque cdté, les bords du canal médian ; sa partie débordante forme une sorte de plancher au-dessous de la gouttiére; il transforme ainsi cette derniére en un canal qui est la voie de remplacement, laquelle s’ouvre en avant 4 la base des antennes, 4 l’endroit méme ow se trouve le tubercule urinaire. “‘D’aprés ce qui précéde, le courant d’eau emprunterait dans son par. cours un canal médian et deux canaux latéraux ; il est possible que le canal médian soit affecté au courant d’eau expiratoire comme chez les Dorippes et les crabes les plus normaux, mais dans ce cas, les voies afférentes seraient formées par les canaux latéraux et comme ces derniers s’ouvrent exacte- ment 4 la base des tubercules urinaires, il en résulterait que le courant inspirateur entrainerait avec lui les produits d’excrétion que rejettent ces derniers. Cette hypothése est en désaccord avec les régles les plus sfires de la biologie des animaux ; aussi croirions nous volontiers que les voies laté- rales des Cyclodorippxz sont réellement efférentes, tandis que le canal médian servirait 4 l’entrée de Peau. En d’autres termes, les crabes qui nous occupent présenteraient 4 |’état normal les phénoménes physiolo- giques de renversement du courant respiratoire, phénomeénes que M. Gar- stang * a signalé chez les Corystes lorsqu’ils sont enfouis dans le sable, et que M. Bohn f a pu observer, dans des conditions spéciales, chez la plupart des autres Décapodes. Il doit en @tre de méme, mais 4 bien plus haut degré, chez les Leucosiidés ; dans ces crabes, en effet, les gouttiéres laté- rales, atteignent un trés grand devéloppement et forment un canal respira- toire des mieux caractérisés. “M. Ortmann a signalé, chez les Cyclodorippes, les gouttiéres latérales qui nous occupent, mais il pense que chez ces crabes, comme chez les Leucosiidés, leur role est de servir 4 l’entrée de leau. L’expérience montrera si cette maniére-de voir est plus conforme que la mienne a la réalité des faits.” * W. Garstang: The Habits and Respiratory Mechanism of Corystes cassivelaunus. (Journ. of the Mar. Biol. Assoc., N.S., Vol. IV., No. 3, 1896). + G. Bohn: Sur la respiration du Carcinus menas Leach. (Comptes rendus Acad. des Se., 1897, et nombreuses autres notes publiées ultérieurement). 86 CORYCODUS BULLATUS. CORYCODUS A. Mitne Epwarps. 1880. Corycodus A. Mityz Epwarps; Bull. Mus. Comp. Zodl., Vol. VIIL, No. 1, p. 23. 1898. tf E. L. Bouvier; Bull. Soc. Philom. de Paris, Sér. 8, T. IX, p. 59. Les caractéres essentiels de ce curieux genre ont été relevés plus haut d’autres, de moindre importance, et peut-étre spécifiques, se trouvent mentionnés dans la diagnose primitive qui fut publiée en 1880 dans les termes suivantes: “La carapace est subpentagonale, extrémement renflée et Gpaisse, surtout en avant ot la région faciale représente l’angle anté- rieur d’un pentagone. La carapace est globuleuse et intimement soudée au plastron sternal ; 7 existe un espace considérable entre Uinsertion des pattes de la premiere paire et celle des pattes de la seconde, We corps semble tronqué en arriére 4 cause de la position trés reculée occupée par l’abdomen (chez la femelle) qui ne recouvre que les trois derniers anneaux du sternum. L’exo- gnathe est court et ne dépasse pas l’extrémité de V'ischiognathe.” Cette diagnose n’a pas cessé d’étre exacte dans ses traits essentiels; nous ferons remarquer toutefois que l’exopodite des pattes-machoires postérieures dé- passe un peu Jischiopodite de ces appendices et que la carapace, bien qu’étroitement appliquée contre les bords du plastron sternal, ne contracte pas avec eux la moindre adhérence. Nous ajouterons que les Crustacés de ce genre ont encore de courts fouets sur l’exopodite des pattes-machoires des deux premiéres paires, et que leurs antennules fort réduites sont com- pletement rétractiles dans la cavité orbitaire, ot elles sont protégées par le pédoncule valvulaire des antennes. Le genre ne comprend jusquiici qu'une seule espéce, le Corycodus bullatus, qui n’est elle-méme représentée que par un seul spécimen. Ce dernier est une femelle qui nous est parvenue privée de son abdomen, de ses pattes antérieures et de la plus grande partie de ses pattes ambulatoires. Corycodus bullatus A. Mitne Epwarps. (Planche X VII) 1880. Corycodus bullatus A. Mitne Epwarns; Bull. Mus. Comp. Zodl., Vol. VIII., No. 1, p. 23. 1898. Be FE. IL. Bouvrer; Bull. Soe. Philom. de Paris, Sér. 8, T. LX, p. 66. La carapace et le plastron, la face externe des pattes-michoires posté- rieures et la surface entiére des pattes ambulatoires sont couverts de tuber- cules, qui se présentent presque partout sous la forme de batonnets plus ou moins dilatés en chapeau A leur extrémité libre. C’est sur les bords et les flancs antérieurs de la carapace que ces baitonnets en champignon atteignent _ = CORYCODUS BULLATUS. 87 leur plus grande longueur, ils deviennent plus courts et plus serrés dans la région frontale ainsi que sur les flancs postérieurs; par contre ils sont plus rares, et reduits 4 de simples tubercules, sur les régions médiane et postérieure de la face dorsale de la carapace; ils disparaissent méme totale- ment sur l’aire cardiaque et sur les doigts. La carapace est beaucoup plus large que longue; ses bords latéro- antérieurs sont plus longs que ses bords postérieurs et rencontrent ceux-ci suivant un angle tres marqué. Les sillons qui entourent l’aire cardiaque sont des plus distincts, les autres le sont beaucoup moins et divergent en éventail autour des centres gastriques postérieurs et cardiaque. Outre une ligne médiane antérieure qui semble former la pointe du trés vague penta- gone gastrique, on observe de chaque coté quatre lignes sur la carapace; la ligne postérieure, faiblement indiquée, représente le sillon branchial et prend naissance normalement sur les cotés de l’aire cardiaque ; un peu plus en avant se trouve une ligne encore moins précise qui nous parait corre- spondre a celle qui, chez les Cymonome, divise en deux laire branchiale antérieure ; vient ensuite une ligne plus large et plus profonde qui doit représenter le sillon cervical; enfin, plus en avant, un sillon de méme importance qui subdiviserait en deux chaque lobe épigastrique.— Toutes les parties dorsales de la carapace, surtout les aires branchiales, sont sou- levées autour de laire cardiaque; cette derniére, de ce fait, forme le fond plat dune dépression qui se continue, en se relevant un peu, avec le bord postérieur. Les aires hépatiques sont trés déclives et limitées en arriére par une saillie conique et tuberculeuse qui se trouve 4 peu prés vers le milieu du bord latéro-antérieur; il y a une dépression de chaque coté dans la région sous-hépatique, un peu en dehors des pattes-machoires externes, enfin on observe un tubercule prés du bord ptérygostomien, juste en arriére des antennes. Le front est étroit, triangulaire ou plutot vaguement pen- tagonal; il est fortement concave et se dirige presque verticalement vers le bas ou il rencontre la gouttiére respiratoire du bord palatin. Les cavités orbito-antennaires sont trés réduites; en dessus le bord de ces cavités présente une large échancrure orbitaire, en dessous, il se dirige obliquement en arriére et en dedans mais forme une saillie triangulaire 4 peu prés au niveau de la cornée. Les pédoncules oculaires se logent trans- versalement dans ces cavités; ils sont lisses et un peu arqués, a peine rétrécis vers la région cornéenne, qui est fortement pigmentée. Les anten- nules, quand elles sont repliées (comme c’était le cas pour notre spécimen), 88 CORYCODUS BULLATUS. sont absolument invisibles, car elles se trouvent cachées sous le front et protégées en dehors par les antennes; leur article basilaire parait trés réduit, le second est obliquement allongé sous le front comme on le voit dans la Fig. 3; le suivant et le fouet se replient en dedans de ces derniers. Il est trés difficile de bien observer ces parties. Les antennes ne sont guére plus apparentes, encore que situées plus en dehors; leur article basilaire se trouve caché entre le bord frontal et le tubercule ptérygostomien, le second a la forme d’un auvent triangulaire qui ferme, en dessous des yeux, la cavité orbito-antennaire; quant aux articles suivants et au fouet, ils sont représentés par un moignon trés réduit et a peine calcifié qui occupe langle antéro-interne du triangle, prés de l’extrémité du front. La région €épistomienne n’est pas apparente, car le front vient rencontrer le bord palatin; lendostome, que limite ce dernier, a la forme d’un triangle qui vient souvrir au-dessous du front par la gouttiére respiratoire ; il est lisse, dépourvu de créte et trés profond. La formule branchiale est la suivante : Pattes. Pattes-mAchoire. PASSES Pe eS Vv IV pee Il I i u Pleurobranchies 0 0 1 | 0 0 0 0 Arthrobranchies 0 0 0 0 2 2 ¢ 0 Epip. et podob. a 0 0 0 0 ép. €p. Les mandibules ont au milieu de leur bord une dent aigué trés pro- noncée. Les machoires postérieures, en dehors de leur grand exopodite, ne présentent pas autre chose qu'un lobe triangulaire simple et court qui est probablement homologue d’un palpe. Les pattes-machoires antérieures se font remarquer par le grand dé veloppement de leur palpe (lacinie externe de M. Boas), qui s’élargit beaucoup en avant, devient concave et forme a lui seul le plancher de la gouttiére respiratoire; la lacinie médiane est aussi longue que dans le Cymopolus asper ; Yexopodite se rétrécit graduellement de la base au som- met et se termine par un petit fouet fort gréle et non segmenté qui n’atteint pas tout A fait Pextrémité du palpe. Quand a l’épipodite, il est triangulaire et bien développé, mais ne présente pas de lobe postérieur, — Les pattes-machoires intermédiaires sont des plus remarquables par la forme et la dimension de leur épipodite et de leur exopodite qui sont fusionnés 4 leur base et qui se présentent en longues laniéres infléchies ; > l’exopodite se recourbe en dedans, s’atténue peu a peu et se termine par CORYCODUS BULLATUS. 89 un court fouet dépourvu de segments; l’endopodite a quelques soies spiniformes 4 son extrémité.— Les pattes-machoires postérieures peuvent s’appliquer intérieurement bord a bord l'une contre l’autre et fermer com- plétement le losange buccal; comme les bords de ce losange et les parties avoisinantes, elles s’infléchissent et forment une surface un peu bombée, Elles sont dépourvues d’épipodite et leur exopodite se réduit 4 une sorte de lame étroite qui dépasse un peu le bord antérieur de lischiopodite ; ce dernier article porte en dessous deux tubercules coniques; quant au méro- podite, il est le plus grand de tous les articles de ces appendices et vers son tiers terminal, présente, en dedans, un court fouet triarticulé qui représente le reste de l’endopodite. Le plastron sternal se compose de deux parties: l'une postérieure presque verticale que limitent, de chaque c0té, les pattes des trois derniéres paires, Yautre ventrale et qui correspond a insertion des pattes-mAchoires pos- térieures et des pattes des deux premiéres paires. La premiére de ces surfaces est lisse et devait €tre recouverte par l’abdomen, la seconde est A découvert et présente les mémes tubercules que les autres parties du test. Cette partie du plastron sternal est d’ailleurs remarquable a bien des titres; par sa grande étendue qui est une conséquence du grand écarte- ment des pattes des deux premiéres paires, par la profonde dépression longitudinale qu’elle présente dans son milieu, par les saillies en forme darticle ankylosé qui se forment 4 la base de chaque patte; enfin, par le gros tubercule conique quelle présente sur la ligne médiane, en arriére des pattes-machoires postérieures. Les pattes antérieures n’existent pas dans notre exemplaire; celles des deux paires suivantes sont courtes, cylindriques, inermes, et garnies de tubercules plus ou moins bolétiformes ; les doigts qui les terminent sont gréles, 4 peine arqués, privés de tubercules mais garnis de courts poils; tel est du moins ce que nous avons pu voir sur un appendice que nous rapportons 4 lune de ces paires. Autant quon en peut juger par la position de leurs articles basilaires, les pattes des deux derniéres paires doivent €tre réduites et ramenées sur le dos comme dans la plupart des Dorippidés; Iarticle basilaire de la derniére est situé au-dessus et un peu en avant de celui de l’avant-derniére. L’orifice sexuel de la femelle est 4 la base des pattes de la 3° paire, comme dans les Cyclodorippes. A voir la position qu’occupait sur l’animal labdomen de la femelle, on peut certainement affirmer qu'il était large, court et presque vertical. 12 90 CLYTHROCERUS NITIDUS. Habitat, dimensions. — Blake, N° 101, de 175 4 250 brasses; au large du Phare de Morro. Un exemplaire femelle dont la carapace a 8™ 5 de largeur et 5™ 3 de longueur. CLYTHROCERUS, nov. gen. 1880. Cyclodorippe (pars) A. Mitye Evwarps; Bull. Mus. Comp. Zool., Vol. VIII, No. 1, p. 24. Les Crustacés de ce genre tiennent & la fois des Corycodus et de Cyclo- dorippes ; ils ressemblent aux premiers par leurs petites antennules qui sont complétement rétractiles dans la cavité orbito-antennaire, par le pédon- cule valviforme de leurs trés courtes antennes, et par la faible longueur de leurs pattes ambulatoires; ils se rattachent aux secondes par leur test arrondi, par leur plastron sternal médiocre et par l’atrophie compléte du fouet exopodial de leurs pattes-machoires antérieures et intermédiaires. Chez ces animaux, comme chez les Cyclodorippes, les voies respiratoires latérales sont plus distinctes que chez les Corycodus. Ce genre ne comprend jusqu’ici quune seule espéce, le Clythrocerus nitidus que Yun de nous avait préalablement rangé parmi les Cyclodorippes ; il est possible toutefois qu’on doive y faire entrer la Cyclodorippe dromioides Ortmann et peut-étre aussi la Cyclodorippe granulata Rathbun. Clythrocerus nitidus A. Mitne Epwarps. (Planche X VIII.) 1880. Cyclodorippe nitida A. Mitne Epwarps; Bull. Mus. Comp. Zoél., Vol. VIII., No. 1, p. 24. 1882. ‘s S. T. Smirn ; Bull. Mus. Comp. Zodl., Vol. X., No. 1, p. 7. 1898. sf E. L. Bouvier; Bull. Soc. Philom. de Paris, Sér. 8, T. IX, p. 66. 1898. = M. Ratusun; Bull. Labor. of Nat. Hist. Stat. Univ. of Iowa, p. 293. Les téguments de cette espéce paraissent lisses et luisants, mais ils présentent en réalité de nombreuses petites granulations qu’on apergoit bien distinctement 4 un fort grossissement de la loupe. La carapace est : un peu plus large que longue, peu convexe dorsalement et sensiblement : arrondie, bien que ses bords latéraux lui donnent une certaine apparence polygonale. Le sillon cervical est 4 peine indiqué, mais on observe un sillon longitudinal fort distinct 4 droite et & gauche de la région formée par la fusion des lobes uro-gastriques et de l’aire cardiaque ; cette derniére région est également assez bien limitée en arriére. Les autres ne sont pas indiquées. Sur les flancs on apergoit une ligne latérale saillante et, en dehors du cadre buccal, une légére dépression triangulaire qui représente les restes du sillon 7. La carapace est déprimée en arriére du front et des CLYTHROCERUS NITIDUS. 91 orbites. Le front est profondément déprimé et échancré dans sa partie médiane, ses angles latéraux sont au contraire au méme niveau que la face dorsale de la carapace et paraissent s’avancer comme deux petites dents rostrales. Le bord frontal rencontre le bord orbitaire supérieur suivant un angle trés net qui forme méme une petite échancrure; il est cilié comme le bord inférieur, mais ne présente pas les faibles denticulations obtuses qu’on voit sur ce dernier. A langle interne du bord orbitaire inférieur se trouve une forte saillie triangulaire qui est denticulée en dehors et qui s avance presque jusqu’au bord frontal. Les pédoncules oculaires sont dilatés dans leur région cornéenne ; cette derniére présente en dessus un profond sinus arrondi, au sommet duquel se trouve une légére saillie. Les antennules sont fort réduites et se replient totalement dans la cavité orbito-antennaire; leur article basilaire est trés dilaté 4 la base et couvert de longs poils, il atteint la méme longueur que les deux articles suivants; leur grand fouet a huit articles et le petit deux seulement. es antennes sont plus réduites encore; leur second article est quadrangulaire et vient recouvrir, comme une valve, la partie interne de la cavité orbito-antennaire, protégeant de la sorte les antennules repliées ; il est suivi de deux articles trés réduits et d’un petit article terminal qui représente le fouet; tous ces articles viennent s’appliquer, 4 l’état de repos, contre le prolongement triangulaire du bord orbitaire inférieur, ainsi qu’on peut le voir 4 droite dans la Fig. 3 de la Pl. XVIII. Le cadre buccal se fait remarquer en avant par la gouttiére palatine qui se soude 4 la face inférieure du front et qui dépasse en avant le bord antérieur de ce dernier. Le plancher du canal formé par cette gouttiére est fermé, comme dans les autres Cyclodorippaw, par Vextrémité élargie du palpe des pattes-machoires antérieures. En dehors de ce canal médian, les gouttiéres ptérygostomiennes sont lisses et fort distinctes. Les machoires postérieures ont un palpe et une lacinie réduits 4 un lobe qui porte de longues soies. Les pattes-machoires antérieures se font remarquer par la forme assez étroite de leur épipodite et de leur palpe; leur lacinie médiane dépasse un peu I’échancrure basilaire de ce dernier, quand a leur exopodite il ne parait pas avoir d’article terminal et présente une torsion manifeste sur toute sa longueur; il est frangé de longues soies a son extrémité, présente en-dessous une rangée de courtes soies spiniformes et, sur son bord externe, trois ou quatre soies spiniformes beaucoup plus fortes. L’exopodite des pattes machoires suivantes est peu différent du 92 CLYTHROCERUS NITIDUS. précédent, mais il parait muni d’un article terminal et ne présente qu'une soie spiniforme sur son bord externe ; 4 ce point de vue les pattes-machoires moyennes de notre espéce ressemblent a celles des Cyclodorippes; elles leur ressemblent aussi par la forte saillie antérieure que forme le carpe de leur endopodite. Les pattes-machoires postérieures ne présentent pas en dessous de sillons bien sensibles. Les pattes antérieures sont 4 peu prés semblables et, en général, plus développées chez le male que chez la femelle, abstraction faite d’une saillie denticuliforme qui occupe le bord interne du carpe; elles sont complétement inermes. Leur méropodite est long, subcylindrique et un peu dilaté dans sa région médiane ; leur carpe est court et réguliérement arrondi en dehors, leur pince est longue, un peu infléchie vers le bas et atteint son maximum de largeur a |’extrémité distale de la portion palmaire. La section transver- sale de cette derniére est un cercle un peu aplati latéralement. Les doigts sont un peu moins longs que la portion palmaire et présentent comme elle des bords arrondis; ils sont infléchis en dedans, écartés 4 leur base, garnis (dune toison de poils sur leurs faces en regard et d'une rangée de petits denticules irréguliers et obtus sur leur bord interne.— Les pattes de la 2° paire atteignent le milieu de la portion palmaire des précédentes et le milieu du doigt de celles qui suivent; elles sont complétement inermes, comme ces derniéres et comme elles aussi sont formées d’articles 4 contours arrondis. Leur doigt égale sensiblement en longueur le propodite ; il est relativement large et présente en dessus deux faibles cannelures longitudi- nales garnies de trés courts poils. Le doigt des pattes de la 3° paire est plus étroit mais présente la méme longueur relative; il se termine, comme le précédent, par une griffe cornée. — Les pattes des deux derniéres paires ne dépassent guére la partie distale du méropodite des précédentes ; leur doigt atteint & peu prés la longueur du propodite et vient former une fausse pince en s’appuyant contre une saillie basilaire rugueuse de ce dernier. Comme de coutume, l’ischiopodite des pattes de la derniére paire est long et celui des pattes précédentes trés court. Le plastron sternal est presque plat; c’est 4 peine s'il se reléve un peu i la base des pattes; chez le male on y voit de chaque cdté deux sillons arqués Gtroits mais fort distincts, l'un entre les pattes I et II, l’autre entre les pattes II et III; dans la femelle, le premier de ces sillons existe seul, toute la surface sternale, 4 partir des pattes de la deuxiéme paire, se trouvant modifiée pour Vincubation et recouverte par le large abdomen. CLYTHROCERUS NITIDUS. 93 Chez le male l’abdomen atteint bien 4 peu prés le niveau postérieur des mémes pattes, mais il est fort étroit et laisse de chaque coté complétement a découvert une partie de la surface sternale. Sur la région incubatrice de la face sternale de la femelle se trouve, comme dans les autres Cycl- dorippe, trois paires de sillons obliques dans lesquels nous ne saurions voir, comme M. Ortmann, les restes des sillons sternaux propres aux femelles des Dromiacés. Comme chez les autres Cyclodorippe, Vabdomen du male est formé de cing piéces et celui de la femelle de six. La derniére piéce parait étre seule formée par la fusion de plusieurs segments; dans le male elle com- prend trois segments et présente encore & sa base, de chaque cété, une petite @chancrure; dans la femelle, le cinquiéme segment devient libre et la piéce terminale prend la forme d’un large demi-cercle 4 bords sensi- blement sinueux. Habitat, variations. — Blake, N° 5, 152-229 brasses; Lat. N. 24° 15', — Long. O. 82° 13’. Un exemplaire male muni de pinces assez dissemblables Bibb, exp. de Stimpson; au large de Sand Key; 128 brasses, Vingt A trente exemplaires des deux sexes, variables surtout par les dimensions et un peu aussi par la forme de leurs pinces. L’exemplaire male qui nous a servi de type présentait les dimensions suivantes: mm. Tengucurmaxmium dela carapace. ... . .. 1. . we ee 7 Largeur as as ete yi tot 7.6 Diongueur dela patte antérieure gauche .........-.. I175 « du méropodite de cette patte . 6.5 * carpe “ eben ereniet Mont J cy de a, RAE EGY Bag “de la pince 7 SS AA SEES Pe eae) ee ee ee a “ du doigt mobile “ ce Sa! See Sea ee ee ee Pomeucundelae pase sanehe 2... kk ee ee TR 2 eae < eee. = erate Sa iats io) de fd} ins MED Longueur du propodite de la 2° patte gauche .......=. =. «26 is doigt « PY Se See a os oF - ’ 2~ rt Ci) Maa - ‘ ‘ +4 “4% Mee j : Re Yee ve ieee ¥ i] aye bs 4 > éh ‘ Tak. a Lie abr a « * . * ‘ a ‘ » joo - ieee a Viner. a c F ; rer : i 7 We OOOy SA See i, —, ‘ or Ay or : " 3 asl a fontsns afl) ¥.) ph Peeeuaee en ee We Ot - > “ Bad © ‘ a iii: ws . . ‘a ac a la) «oF wid ; +: Any) & 23 ‘ ~ or, ae ae = are ‘Pak : ; ‘ | , wD fF (ghetovuer esiryil) y4 if ih te ~via : yt 4D atinib “tin Ps : . ai Shisasigieiory, «iis: * - 4 ah nc .# e- ge e ; a i 7 A dg A , De ate 7 is oy agers? ayf aviator +) f ~ Fi aa ‘ te A ; # ‘ ; J 5 : ‘ «t We : a q Fig. 1 Fig. 2 Fig. 3. Fig. 4. Fig. 5. Fig. 6. Fig. 7. Fig. 8. Fig.) 2. Fig. 10 Fig. 11 Fig. 12 Fig. 13 Fig. 14. Fig. 15 PLANCHE I. Homolodromia paradoxa A. Mitne Epwaxps. Male adulte vu du cété dorsal; Gr. 24. Partie antérieure du bouclier avec ses appendices (les antennes et les antennules sont enlevées du cété gauche), face ventrale; Gr. 7. Antennule gauche, face inférieure; Gr. 5 (appr.). MAchoire antérieure droite, face inférieure ; Gr. 7. Machoire postérieure droite, face inférieure; Gr. 5. Patte-machoire antérieure droite, face inférieure ; Gr. 4 (appr.). Patte-machoire moyenne droite, face inférieure ; Gr. 7. Patte-machoire postérieure droite, face inférieure (figure renversée) ; Gr. 7. Epipodite et podobranchie de la premiére patte droite; Gr. 6}. Une lame branchiale d’une grosse arthrobranchie, grossie plusieurs fois. Fausse pince de la patte postérieure gauche; Gr. 6}. Fausse patte gauche de la premiére paire; Gr. 5. Fausse patte gauche de la 2° paire; Gr. 5. Abdomen, face externe; Gr. 2. Les trois derniers segments de ]’abdomen, avec les rudiments des fausses pattes des segments 5 et 6; face interne; Gr. 4. EDWARDS ET BOUVIER. DROMIAGES ET OXYSTOMES. PL | yh xe! an hah : a i LN ae . , es" ee ee el ne ee ee MURA WO Rta Li Bayt Beebaiioni wtinlimoxs bucdyy ny 2 MTR a erin hela i sched wiv ash toa ; = af nv : Wain Figs Sods eat sy Beret hy we pr ; mut Va any Te eran eat, ge bite salbitin > hae y ; ‘il oe ini oe Magis iby touag 9 vie ig wan. Polk i et nig i p ag: Pi dishing Ae Unie Sense oy BA oS porary | ya! Rhy tebe er “— , . ! Fe ebOTY velitocuind ach Fangs suier'r plidtionen = cites an © aks 3: Substriqurs goal wars eh sri th eta Dahan aaet 9 £ Sil Rast Otwelibatia GOen Sts Oh Mc tt oe sores oral al m4 RY tees | . “f ee PP RD gilt a8 2 ” Fe Beh fo. Oh whee, oy vel Powe Mi Tay roy 7! ; ; vt nn : fe Gagan ob a in Macey ott ale gape Bi ae ft by tite nc wot “t Bae As) Saphire ei GieSir) @& . F “— ub uli worn 7! ip? «* int. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. SU See cee Gee ee PLANCHE II. Dicranodromia ovata A. Mitne Epwarps. : Femelle de petite taille, face dorsale; Gr. 7. Machoire antérieure droite du grand exemplaire femelle, face inférieure ; Gr. 4. Machoire postérieure droite du méme, face inférieure ; Gr. 4. Patte-machoire antérieure droite du méme, face inférieure; Gr. 4. Patte-machoire moyenne gauche du méme, face inférieure; Gr. 4. Patte-machoire postérieure gauche du méme, face inférieure; Gr. 2}. Plastron sternal et origine des appendices thoraciques; méme exemplaire; Gr. 3. Arthrobranchie antérieure de la 3° patte gauche, grossie; méme exemplaire. Une lamelle branchiale moyenne de la méme branchie; grossie. : Extrémité de l’avant-derniére patte droite du méme, face supérieure ; grossie. Extrémité de la derniere patte droite du méme, face supérieure ; grossie. Premier sternite du méme et ses fausses pattes; Gr. 4}. Poil trés grossi @’un petit exemplaire. Poils trés grossis des pattes d’un exemplaire de moyenne taille. Deux poils trés grossis du propodite de la 2° patte droite du grand exemplaire. Poil trés grossi de la face externe de la pince du méme. EDWARDS ET BOUuvVIER. DIGRANODROMIA OVATA. yy ‘ | ¥ Beljiioxe ; vaaeh " teu! j a - n ~ ok « c Sa ae Die hic deb ooh re ‘g 4 opts? C WDeT ator te thle ee hy 4 ei potlanto! STM tise bility rated Rha ttt Bec aa t 3 ed » ad Pa 4 0 " ? MISA WOE SH lf, fe &oae bic Linedicl Oso ~ ted ¢ Lines yes it) is Ley STL Aia? epi) | : {ty Rye eTieartatici eget (ADA sirirtetend$ agiialoels ; : vi th? tt Set a OLA» ne | ah hu. ata f i oyilt / j : hase) ¢ PL bestiti eOoT plane wind Pw ede Ana Te. 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Machoire postérieure gauche, face inférieure ; Gr. 4}. Patte-machoire antérieure gauche, face inférieure ; Gr. 4}. Patte-machoire intermédiaire gauche, face inférieure; Gr. 4}. Patte-machoire postérieure gauche, face inférieure ; Gr. 7. Extrémité de la 2° patte droite, face postérieure ; Gr. T. Pince de la patte postérieure gauche, face externe; Gr. 21. Plastron sternal; Gr. 6}. Fausse patte de la derniére paire; Gr. 21. Extrémité de l’abdomen, face externe; Gr, 4}. Homola vigil A. Mitne Epwarps. Article basilaire d’une antennule, face inférieure; Gr. 7. Dernier épipodite ; Gr. 5}. Extrémité de abdomen, face interne; Gr. 5. EDWARDS ET BOUVIER. \qr 4) “oa 7 i\~r bogs (tte , ; n> AL aD-dphabiey P : ‘ ais p i, F era) any "Nes ob Sarots hei bs wiv gs) soe fart itogtt 4 ae - By +s) , mae i afer ‘ > i Ze07l joe! _ iy z we ad “ d cart, Pirin! yes ROU SY svt tj A A ae ee =! Pv etl lel eats it ‘ : ty tied AUOe Wt Alix 60! EAR WOR Dev A widswae selill ho a »* Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Bo Os Pox PLANCHE VI. Homola barbata Hersst. Un épipodite des pattes (celui d’une patte antérieure) ; Gr. 21. Premiére fausse patte sexuelle d’un male adulte, face inférieure ; Gr. 7. Deuxiéme fausse patte sexuelle du méme, face inférieure ; Gr. 9. Premiére fausse patte sexuelle gauche d’un male immature (celui de la fig. 1) dont la carapace & 9™™ de longueur, face inférieure; Gr. 17. Deuxiéme fausse patte sexuelle gauche du méme; Gr. 11. Troisiéme fausse patte du méme; le rameau externe de cette patte est réduit, mais dans d’autres jeunes, il égale le rameau interne. Cette fausse patte et les suivantes font défaut chez l’adulte; Gr. 14. E Paromola Cuvieri Roux. Epipodite de la patte-machoire postérieure gauche, face inférieure. Epipodite de la quatriéme patte gauche, face inférieure. Homologenus rostratus A. Minne Epwarps. Un exemplaire male, face dorsale; Gr. 3}. Carapace du méme, vue du cété droit (les poils ne sont pas représentés); Gr. 6 (appr.). Partie antérieure de la carapace, vue du cété dorsal; Gr. 8 (appr.). Partie antérieure de la carapace avec ses appendices, face ventrale; Gr. 16 (appr.). Abdomen du méme, face externe; grossi. EDWARDS ET BOUVIER. DROMIAGES ET OXYSTOMES. PL. VI £ L Bouvier ad nat del. B Meisel, fith Besiza HOMOLA BARBATA (1-6). PAROMOLA CUVIERI (7-8). HOMOLOGENUS ROSTRATUS (9-13). a4 7 Af RATT LOTTA Neha Hh ; pewoithqiie een! milan wo : ia‘ % a ‘ Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. SC ge lO bp o> ae 2 b a : “i ao PLANCHE VII. Palicus cristatipes A. Minne Epwagps. Un exemplaire, vu du cdté dorsal; Gr. 3}. Front du méme, vu du cdté dorsal; Gr. 8. Partie antérieure du corps avec ses appendices ; face ventrale; Gr. 8. eEndopodite de la patte-machoire gauche; face inférieure; Gr. 7}. Abdomen du male; Gr. 4. Palicus affinis A. Mitne Epwarps et E. L. Bouvier. Région oculo-antennaire droite, face inférieure; Gr. 12. Dents sus-orbitaire et latérales du cdté droit, face dorsale; Gr. 12. Pince de la patte antérieure droite, vue du cété supéro-interne; Gr. 8. Pince de la patte antérieure gauche, vue du cdté supérieur; Gr. 8. Méropodite et carpe de la 2° patte droite, face supérieure ; Gr. 8. Abdomen du male; Gr. 44. Palicus Caroni Rovx. Dents sus-orbitaire et latérales du cété gauche, face dorsale; Gr. 13. Région oculo-antennaire gauche, face inférieure; Gr. 15. Méropodite et carpe de la deuxiéme patte gauche, face supérieure ; grossi. Méropodite et carpe de la troisiéme patte gauche, face supérieure; grossi. DROMIAGES ET OXYSTOMES -. Paticus CRISTATIPES (1-5), Pauicus AFFINIS (6ll). PALIGUS CARONI, (12-15). * * ReyvsaG % ae : ‘ } Pe Byat) | bic . : ; Cf i A onsite! i cee bh - “e Ae , eh AT AKL ORE tt s an a prvaidl oh GS agetyend airiitee?, be” ; o A oh. “s , fers Y; he, : Se ; YT ye) 2 oie: * ribet ‘ i ‘ ’ ’ ie tel é i + ; ae | r j + | . ; lth)? wie hae j : » hae te > Wray (hg: , SUMED. 1 ecTeIx) cokt ati Wh (\~ z . iinet & dn KORAWOA BAW. 2 texelo oo : ” oi’ ‘ 40 4) - 5 a : ma] ey SINONID at Must .9) ior y ae Uy oa ae POPMMMMOts GAM BONIS Hath he ey ; ( te . Ny = » i, f ° ‘ - ay, PLANCHE VIII. Palicus afflinis A. Mitye Epwarps et E. L. Bouvier. Fig. 1. Un exemplaire, vu du cété dorsal; Gr. 4. Fig. 2. Bord frontal gauche, vu du cété dorsal; Gr. 8. Palicus Caroni Rovx. Fig. 3. Bord frontal droit, vu du cdté dorsal; Gr. 11. Fig. 4. Pince droite d’un male, face externe ; Gr. 11. Palicus Agassizi A. Mitnz Epwarps et E. L. Bouvier. 5. Carapace, vue du cété dorsal; Gr. 6. 6. Région orbito-antennaire gauche, face inférieure; Gr. 12. Fig. 7. Bord frontal gauche, face supérieure ; Gr. 11. 8. Patte antérieure droite, face externe; Gr. 11. 9. Deuxiéme patte gauche, face supérieure; Gr. 8. Fig. 10. Troisiéme patte gauche, face supérieure; Gr. 8. < Fig. 11. Cinquiéme patte droite, face supérieure; Gr. 17. Fig. 12. Extrémité de ’abdomen du male, face externe; Gr. 8}. Palicus Blakei A. Minne Epwarps et E. L. Bouvier. Fig. 18. Carapace, vue du cdté dorsal; Gr. 6}. Fig. 14. Région orbito-antennaire droite, face inférieure; Gr. 12. Fig. 15. Bord frontal gauche, face supérieure ; Gr. 17. Fig. 16. Troisiéme (ou quatriéme) patte gauche, face supérieure; Gr. 7. EDWARDS ET BOUVIER. DROMIAGES ET OXYSTOMES. PL VII i WARY AAR oe Le eed ai ail aaa B Meisel, ith Sesten a Ta. PALICUS AFFINIS (1-2). Paticus GARONI (3-4). ve ae ~PALIGUS Acassizi (5-12). PALICUS BLAKE! (13-16). 7} ‘ a | oe. ):' ‘ > i, (_ (3 >> * s e Nitin 9 Te By eae ee” wf Ye aad i ee { ‘ * - . ee Sa . ; - 4 4 : - } , ; MAW GER ae / e me PUS Tinzsie Barly wicy, pie 1) ‘" : om a) \ 4 ws q _ , ' ’ f 4 “4 4 vel he’ Mie iF on , 5 i. » 6 Lathe SON ot - “ie 4 ' iP SanY? 6 LN oer testi) , ig t ‘ ’ aie ' , . = “¢0 TH) : ati sy tune lo. ‘ | ee ek eet te To Ale , c oa I) yee , ue : 7 < 5 - yy wf Py? BUNTY ’ Die , ¥ ib ‘ ATE a uf wraith hi “nas ad.-« i {Viti BrVA Ti! prt nine 7) SONI ATz) ALT Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. po Se ee CBO es PLANCHE IX. Palicus Rathbuni A. Minne Epwarps et E. L. Bouvier. Partie antéro-latérale droite de la carapace d’une femelle, face dorsale ; Gr. 14. Région oculo-antennaire droite, face ventrale; Gr. 20. Bord postérieur de la carapace; Gr. 14. Premiére patte ambulatoire gauche, face inférieure; Gr. 11}. Deuxiéme patte ambulatoire gauche, face supérieure; Gr. 11}. Méropodite et carpe de la 3° patte ambulatoire droite, face supérieure; Gr. 11}. Patte postérieure droite; Gr. 11}. Palicus obesus A. Mitne Epwarps. Un exemplaire male, vu du cété dorsal; Gr. 3. Région oculo-antennaire gauche, face ventrale; Gr. 7}. Bord frontal gauche, cdté dorsal; Gr. 7}. Endopodite de la patte-nachoire droite, face inférieure ; Gr. 6}. Deuxiéme patte gauche, face supérieure ; Gr. 5. Derniére patte gauche; Gr. 5. Abdomen du male, face externe; Gr. 3. Palicus dentatus A. Minne Epwarps. Patte-machoire antérieure gauche, face inférieure ; Gr. 7. Patte-machoire postérieure droite, face inférieure ; Gr. 7}. Patte antérieure gauche d’un male, face externe; Gr. 4. MES. FL +A DROMIAGES ET OxYSTO SLI ASH (EMO ee Or seasepeaie eee POL gue (15-17). BL Bouvibr ad nat del. PALICUS RATHBUNI (Gl P OBESUS (814). P DENTATUS 3 09 Seo eee PLANCHE X. Palicus dentatus A. Mitne Epwarps. Un exemplaire femelle, vu du cété dorsal; Gr. 3. Bord frontal du méme; Gr. 7}. Carapace d’un male, vue du cété dorsal; Gr. 3}. Région oculo-antennaire gauche du méme, face inférieure; Gr. 7}. Abdomen du méme, face externe; Gr. 7}. Méropodite et carpe de la 2° patte gauche d’une femelle, face supérieure ; Gr. 5. Palicus sicus A. Mitns Epwarps. Un exemplaire male, vu du cété dorsal; Gr. 3. Carapace du méme, vue du cété dorsal; Gr. 4}. Région oculo-antennaire droite du méme, face inférieure; Gr. 7}. Sternum et abdomen du male; Gr. 53. | Méropodite et carpe de la 2° patte droite du male de la fig. 1, face supérieure; Gr. 5. EDWARDS ET BOUVIER. B. Meise), ith. Basten PALICUS DENTATUS (!°5). PALIGUS SICGUS (7-11). be piiveissin) ee) wdtpes « 7 4 of 12) | Inia MD OR iota 4 PRP oIe ct Goad Gilovry etifeirdro., oie) orrutbowr sont Ion, Fig. 1. Fig. 2. Fig. 3. Fig. 4. Fig. 5. Fig. 6. Fig. i. Fig. 8. Pig. 9. Fig. 10. Fig. 11. Fig. 12. Fig. 13. Fig. 14. — — Oe PLANCHE XI. Palicus dentatus A. Mitne Epwarps. Machoire postérieure gauche, face inférieure ; Gr. 8. Patte-machoire intermédiaire droite, face inférieure ; Gr. 9. Patte antérieure droite d’un male, face externe; Gr. 4. Palicus depressus M. Ratupun. Carapace d’une jeune femelle, face dorsale; Gr. 8}. Région oculo-antennaire gauche, face inférieure; Gr. 15. Méropodite et carpe de la 3° patte droite, face supérieure; Gr. 11. Bord postérieure de la carapace, grossi. Endopodite de la patte-machoire postérieure gauche, face inférieure; Gr. 18. Palicus sicus A. Mitne Epwarps. . Patte-machoire postérieure gauche, face inférieure ; Gr. 8. : | Palicus gracilipes A. Minne Epwaxps. Un exemplaire femelle, vu du cété dorsal ; Gr. 5. Région oculo-antennaire gauche, face inférieure ; Gr. 10. Endopodite de la patte-machoire postérieure gauche, face inférieure ; trés grossi. Méropodite et carpe de la 3° patte gauche, face supérieure; Gr. 8. Abdomen d’un male, face externe; Gr. 8}. DROMIAGES ET OXYSTOMES. PL 4! B Meisel, th Besian PALIGUS DENTATUS (1-3). PB DEPRESSUS (4-8). P sIcus (9). P. GRACILIPES (10-14). ; or peuBpoqbe Sout i + Fi nese ibegtya (mr) eee a PBigbitiyue soaneihy 613 oc - . < Wy 4 . MORI Gmet Sites mises i iM wht WED x Orbrrdd a) ; mat €POn Mayigel Iman iiatiny Wis: i , in 7 > ~ Fig. Fig. PLANCHE XII. Palicus acutifrons A. Mirne Epwarps. Partie médiane du bord frontal; Gr. 20. Bord frontal droit (la partie comprise entre A et B pourrait bien avoir été déformée par suite de la rupture du test); Gr. 15. Oreillette sous-orbitaire gauche et pédoncule antennaire contigu, face inférieure ; Gr. 15. Angle orbitaire externe droit et partie voisine du bord infra-orbitaire, face inférieure ; Gr. 15. Pédoncule oculaire droit, face supérieure ; Gr. 15. Palicus cursor A. Minne Epwarps. Un exemplaire femelle vu du cdté dorsal; Gr 2}. Région oculo-antennaire droite, face inférieure; Gr. 8. Patte antérieure gauche, face externe; Gr. 8. Méropodite et carpe de la deuxiéme patte gauche, face supérieure; Gr. 5. Méropodite et carpe de la quatriéme patte gauche, face supérieure; Gr. 5. Moitié gauche du bord frontal et latéral; Gr. 5. Bouclier dorsal du méme exemplaire, face supérieure ; Gr. 3}. Bouclier dorsal d’un exemplaire femelle primitivement désigné sous le nom de Cymopolia dilatata ; Gr. 4. EDWARDS ET BOUVIER. Pe oti \, ‘“. = E.L Bouvier ad nat del. PALIGUS ACUTIFRONS (1-5). PALICUS CURSOR DROMIAGES ET OXYSTOMES. PL. I B Meise], ith Besta (6-14). Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. me Se PAD x PLANCHE XIII. Ethusa americana A. Mitne Epwarps. Un male adulte, vu du cété dorsal; Gr. 5h. Extrémité de la patte-machoire postérieure droite, face inférieure ; Gr. 16. Extrémité de la patte antérieure gauche, face externe; Gr. 7}. Partie postérieure de l’abdomen, face externe; Gr. 5}. Ethusa truncata A. Mitne Epwarps et E. L. Bouvier. Un male adulte, vu du cété dorsal; Gr. 7}. Front de ’exemplaire péché a 119 brasses; Gr. 21. Doigt de la patte de la 2° paire, face externe; Gr. 12. Le méme, vu par la face interne; Gr. 12. EDWARDS ET BOUuvIER. : DROMIAGES ET OXYSTOMES. PL XII! Fi = en. -— B. Meisel. ith Basar ¥° - _ ErHusa americana (4). ETHUSA TRUNCATA (5-8) Y Se sy +. ; Pie: Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. eee ye be PLANCHE XIV. Cymopolus asper A. Mirye Epwargps. Carapace d’un individu male, vu du cdté dorsal ; Gr. 7%}. Partie antérieure de la carapace du méme, face ventrale; Gr. 11. MAachoire postérieure gauche, face ventrale; Gr. 13. Patte-machoire antérieure gauche, face ventrale; Gr. 13. : Extrémité de endopodite de la 2° patte-machoire droite, face ventrale; Gr. 13. Patte-machoire postérieure gauche, face dorsale; Gr. 13. : Cymopolus Agassizi A. Minne Epwarps et E. L. Bouvier. — MAchoire postérieure droite, face ventrale; Gr. 12. Patte-machoire antérieure droite, face ventrale; Gr. 15. Extrémité de l’endopodite de la 2° patte-machoire gauche, face ventrale; Gr. 30. Se é A « om = ~*~ E.L Bouvier ad nat del. eee CYMOPOLUS ASPER (1-6). DROMIAGES ET OXYSTOMES. PL ZIV B Meisel, ith Bases. GYMOPOLUS ASPER AGASSIz211 (T9). "a nh wa .bio Gbhrvifiai at sete it tee & pe te y ri Pa et Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. ey eee ee PLANCHE XV. Cymopolus Agassizi Epwarps et Bouvier. Individu male, face dorsale; Gr. 4}. Partie antérieure de la carapace du méme, face dorsale; Gr. 7}. Partie antérieure de la carapace, face ventrale; Gr. 7}. Région céphalique du méme, face ventrale; Gr. 11. Antenne gauche, face ventrale; Gr. 40. Abdomen (sauf les segments antérieurs) d’un individu male, face externe Gr. 7}. é : Cymopolus asper A. Mitne Epwarps. Antenne gauche, face ventrale; Gr. 30. BMGisel ith Boston AG w) S Ss & uv bo Cat S i] ce ” ‘te) o S re) [a 1 a) N it [fa] A, 69] 4 oO S = N — n < oO a n =) | {e) O ee , : le) fea) & fe) nm (=) < : sy 3 isa | 3 "Oe ow 5 5 ee 2 ie é [=] Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. RS SNe SE BS PLANCHE XVI. Cymonomus quadratus A. Mitne Epwarps. Un exemplaire femelle, face dorsale; Gr. 7}. Région céphalique d’une femelle, face ventrale; Gr. 30. MAachoire antérieure droite, face ventrale; Gr. 30. MAchoire postérieure droite, face ventrale ; Gr. 17. Patte-michoire antérieure droite, face ventrale; Gr. 17. Seconde patte-machoire gauche, face ventrale; Gr. 17. Patte-machoire postérieure droite, face ventrale; Gr. 8. Région basilaire de la 2° patte-machoire droite; Gr. 30. DROMIAGES ET OXYSTOMES. PL. XVI 3 BLL Bouvier ad.nat del. Ca Beisel ith Boston. CYMONOMUS QUADRATUS t e eens wil Be oA matelliod aihosesD es pee ae Po Sovibusxpira e624 of yx han nal rr oD ¢ltrigbs 2 ey ovis! ; i ; wars Ras 5 5 ; Ie 5 Ls prdasy iba rays Aue teeta, >I soi 8 $6? 2D + oon)-eh parry fensoden sey fy fP nvict eset oh as . s tH) palarditey 6) Jietdy eerste e ~~ 2 te 3 ; wbeDrnirgont .« ae Fs oA eee ist 7O eats athe i HPD + olavtire? st lo A Peae es Id Srind Repeat 7 ES ; mbar yh nG./ Heh3 pany he {Orisa sant Extrémité de ’endopodite du méme appendice; Gr. 21. Extrémité de endopodite de la 3° patte-machoire droite, face ir Une patte ambulatoire; Gr. 21. EDWARDS ET BOUVIER. CORYCODUS BULLATUS Me Biya ace ty owt i . ; a Ne Aleve esiecords Nint oi se Ht) 3 olgmi0!, 264) o!'4 iq) y seep ay a os wk bS 93) gob 8h. gary cote tl aoleh hf = sto. $29 isles dich de, wy eitaee B09 ED-ouy Sipililqds corey > . | eel! . iG vy (Hambhds aoe igh seis t oligmSt aun'f aly ik an ; oh Zi 1: a toa a} eee eit oy » HlesIne rida frees Rb: Said suttedza 2901 fier eliakd alnitie Y adic Of5 epnetés uly eet 7 J): Onates oak? 40 ghiviliniownal ey te, ahs einA 7 ‘Tey odio. omar titer: reat vet Shape YT ao ea rote : i “fh 0). s olovtirsy. pa aie SPORTS orien! im et GE We ; oletinsy sdel .o:f loka failed Ot 7T OR Bs30y;l “ay : ar ! AS 2D a ae Mani wly eth r hast 38 sien ist. ff . | oe ; Jf 1%) ppibuaae. t66° ob etihoyebus'! ab Aiinoays4 er 4 i ~ 0 ere Fy safle nts otha Ly et Dts) 8D" % WIR tT - as ; Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. PLANCHE XVIII. Clythrocerus nitidus A. Mitne Epwarps. Un exemplaire male, vu par la face dorsale; Gr. 3 (appr.). Région frontale, vue de dos; Gr. 11. Région céphalique, vue du cété ventral (la patte-machoire gauche est enlevée) ; Groii. Face ventrale d’une femelle privée de son abdomen; Gr. 5. Face ventrale d’un male muni de son abdomen; Gr. 5. Antenne gauche (sans l’article basilaire), face externe; Gr. 21. Antenne droite d’un autre individu, face externe; Gr. 21. Palpe et lacinie de la machoire postérieure droite; Gr. 21. Patte-machoire antérieure droite, face ventrale; Gr. 13. Patte-machoire intermédiaire gauche, face ventrale; Gr. 13. Extrémité de endopodite du méme appendice ; Gr. 21. Extrémité de ’endopodite de cet appendice; Gr. 21. Extrémité de abdomen d’une femelle; Gr. 5. EDWARDS ET BOUVIER. DROMIAGES ET OXYSTOMES. PL. XVII nil ——— LP CL = a ‘ 2 — 7 LK se B.Nesse) 3 Sch CLYTHROCERUS NITIDUS eae a® i =. » ae, J aed i ? cr _— = rae CBE h EAT Bs: 2, ination ed R = w ua Ag shu B08) .silsais} otis! iiiaye mm) j ye 2) polautiey BORL gmt thy sive ration ao Si o le Pee 5 anda ei cae iwéot wh alertney 9904 i) i parvo aa She, atoury Soli tO); pete, oiet ah rmobds. 2. fl ~ ka 7 a ; plhinty site roth aia ites Ts! Boy iY ‘ . . +3 Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. esata aR di PLANCHE XIX. Cyclodorippe Agassizi A. Mitne Epwarps. Un exemplaire femelle, face dorsale; Gr. 5. Région antérieure du corps, face ventrale; Gr. 7}. Face ventrale du méme exemplaire, sans l’abdomen; Gr. 5. Patte-machoire intermédiaire gauche, face ventrale; Gr. 11. Pince gauche, face interne; Gr. 5. Abdomen d’un mle, face externe; Gr. 13. Abdomen d’une femelle, face externe; Gr. 5. Cyclodorippe antennaria A. Mine Epwarps. Patte-machoire intermédiaire droite, face ventrale ; Gr. 11. EDWARDS ET BOUVIER. DROMIAGES ET OXYSTOMES PI 3 Mersel, ith. Bastian £.L Bouvier ad nat del. DORIPPE ANTENNARIA (8) CYCLODORIPPE AGASSIzZI1I (1-7). CxrcLo Fig. 1. Fig. 2. Fig. 3. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. 10. Figs. 11 et 12. Extrémités des pattes des deux derniéres paires; Gr. 21. OMAR - PLANCHE XX. Cyclodorippe Agassizi A. Minne Epwarps. Palpe et lacinie de la machoire postérieure gauche, face ventrale; Gr. 21. Patte-machoire antérieure droite, face ventrale; Gr. 13. Extrémité de l’endopodite de la patte-machoire intermédiaire gauche; Gr. 21. Cyclodorippe antennaria A. Mitre Epwarps. Un exemplaire male, face dorsale; Gr. 5. Région frontale du méme, vue de dos; Gr. 21. Lacinie et palpe de la machoire postérieure droite, face ventrale; Gr. 21. Patte-machoire antérieure droite, face ventrale ; Gr. 13. Extrémité de l’exopodite du méme appendice; Gr. 21. Extrémité de ’exopodite de la patte-machoire intermédiaire droite, face ventrale; Gr. 21. | Extrémité de l’endopodite du méme appendice; Gr. 21. DROMIAGES ET OXYSTOMES. PL. KK B Meisel, lth. Besta 7 | PLANCHE XXI. Myropsis goliath A. Minne Epwarps. Fig. 1. Exemplaire femelle, vu de dos. Grandeur naturelle. — Fig. 2. Région céphalique, face ventrale; Gr. 4. Fig. 3. Face ventrale; réduite de prés de la moitié. Myropsis constricta A. Mirne Epwarps. Fig. 4. Région frontale vue de dos; Gr. 7}. Fig. 5. Patte-machoire antérieure droite, face ventrale; Gr. 7}. a Fig. 6. Patte-machoire intermédiaire gauche, face ventrale; Gr. 7}. 3 EDWARDS ET BOUVIER. MYROPSIS GOLIATH (13). MyYROPSIS CONSTRICTA (4-6). B Messe! ith Baste. > : ; TGA eit ok meni serto: , % +AD Aiea + = «a wid PLANCHE XXII. Myropsis constricta A. Mitye Epwarps. Fig. 1. Un exemplaire male, face dorsale; Gr. 1}. Fig. 2. Région céphalique, face ventrale; Gr. 7}. Fig. 3. Patte-machoire postérieure droite, face ventrale; Gr. 4. Fig. 4. Extrémité de la pince gauche, face externe; Gr. 4. Fig. 5. Abdomen d’un male, face externe; Gr. 2. Lithadia rotundata A. Mitne Epwarps. Fig. 6. Région céphalique d’une femelle, face ventrale; Gr: 21. Fig. 7. Abdomen d’un male, face externe ; Gr. 7}. Li.hadia granulosa A. Minne Epwarps. Fig. 8. Patte antérieure gauche, face externe; Gr. 7}. Fig. 9. Face interne d’une patte antérieure ; Gr. 7}. >. EDWARDS ET BOUVIER. DROMIAGES ET OXYSTOMES. PL 'MYROPSIS cONSTRICTA (1-5). LirHaDIA ROTUNDATA .(6~7), L.GRANULOSA (89). KAI B Meisel, lth Bestes ~ PLANCHE XXIII. Lithadia rotundata A. Mitye EpwarDs. Fig. 1. Un exemplaire femelle, face dorsale; Gr. 74. Fig. 2. Abdomen de cette femelle, face externe; Gr. 7}. Lithadia granulosa A. Mine Epwarps. Fig. 3. Carapace d’un exemplaire femelle, face dorsale; Gr. 7}. Fig. 4. Premiére ambulatoire droite, face externe; Gr. 7}. Fig. 5. Derniére patte ambulatoire droite, face externe; Gr. 7}. Ebalia Stimpsoni A. Mitne Epwarps. Fig. 6. Un exemplaire femelle, face dorsale; Gr. 74. Fig. 7. Face sternale et abdomen d’un male; Gr. 7}. : EDWARDS ET BOUVIER. h Besae oe B Meisel EL Bouvier ad nat del. LITHADIA ROTUNDATA (1-2). L.GRANULOSA (35): EBALIA STIMPSONI (6-7). i ~ ameiwed exalts A neclauess nibsz!ti = LY. rats ‘ ia’ * = > PURhsA RL Ka f Ft if a & 1. -" . z ° y p34 ip} 2 BRITO fetij A gle - pyr } " he 7 - <. _ a's ‘ Se Pe 24 of. suigteaaiet pysxcdae sie ? - 9! : i oe eg iF oe . ee ‘ - _ -* - @. 2 - ' s ‘ L d 5 7? “ ° - - © | . yaar , o sii 3 tof yal i ‘ 2° i - TD | . \ ; aa U " wa8 seat / CePA ee! er ~~ i OWAA902 Bei i. in we eer aise PAL Ta S00 cate aan at he . inh aemebds 2¢ ol: Se i Ph -otiers ‘aes ae ° oe: . io Stes a ‘ ie ie s* AM as) 34 i roe oo MOMIMITS Hibusnel& etpipec lsnecs th ts aie on ¢ 4 * = o Paar r] PI + . MIIee Poa viet eneieladins sdiey cision aor [ gi - a a e a : a : 7 j , ; o>: ONneers Or) Gb suivdalinigin ited ct ; * Aeaab oud anil .& evsonlgeid ecqresodtazoA a. a ae Pew Bh: Be athe dung SPORT POD ak smn, Dae Sx Gone we A He a uae b Spee d Pa ral PLANCHE XXIV. Lithadia granulosa A. Mitne Epwarps. Fig. 1. Abdomen d’une femelle, face externe; Gr. 7}. ; Ebalia Stimpsoni A. Minne Epwarps. Fig. 2. Carapace d’un exemplaire male, face dorsale; Gr. 7}. | Speleophorus triangulus A. Minne Epwarps. Fig. 3. Un individu male, face dorsale; Gr. 7}. Fig. 4. Face sternale et abdomen du méme; Gr. 7}. Calappa angusta A. Mitne Epwarps. Fig. 5. Partie antérieure du corps, face sternale et abdomen d’un male; Gr. 7}. Figs.6 et 7. Antennes droite et gauche du méme; Gr. 20. Fig. 8. Pince droite, face externe; Gr. 7}. Acanthocarpus Alexandri Stimpson. Fig. 9. Abdomen d’un mile. Fig. 10. Premiére patte ambulatoire droite, face externe. Fig. 11. Derniére patte ambulatoire droite, face externe. Fig. 12. Acanthocarpus bispinosus A. Mitne Wpwarps. Abdomen d’un male. = | & ee 7 & , p3 Pa S| S n : 3 a S| 5 © te oa 2 a= o Be < ae = az fe 2 Se A a ¢ 7 oa pea ike aa fx] bee oa “ nN - nn ae, <<: hes ech gm No @ =) ae ae GE o-a. 5 t a« =) Zz ce 53% ~ o eee «| of aoe ee n teh Ps oae A ; « ag & , aa oe : ee 2 oO = ; : a 8 . : ce: 5 hy ee ; = 238 1P Qa i 8 i =a 4 4 4 aes eS foe ey as ‘ of: Z 4 ome . rs La : Aaagee eS wir) 7 wlio? obaoary 2o a aD 3 2 af: Fal ieyy ‘ee e ini Th 7 Maawol wnsih \pompernzals. ayy ted prt . , 3 liotstee wih BH ¢ ; > : a St thd 1% E vad : , ' tae oe - | j - ale ye ¥ Fst atari Meu .£ ixvboewels ‘ in . 2 rs he a og, ; e 5 ¥ ; ot orlanionifery MSpiowisia oli eodah dogs eats): ARE Pee AN 0 a, PLANCHE XXV. Calappa angusta A. Mitne Epwarps. Fig. 1. Un exemplaire male, face dorsale; Gr. 7}. Fig. 2. Autre exemplaire male de plus grande taille; Gr. 4 (appr.). Fig. 3. Région céphalique du premier male, face ventrale; Gr. 13. Acanthocarpus bispinosus A. Mitne Epwarps. Fig. 4. Un exemplaire vu du cété dorsal. Grandeur naturelle. Fig. 5. Pince du cdté droit, face externe. Fig. 6° La méme, face interne. Acanthocarpus Alexandri A. Mitne Epwarps. Fig. 7. Pince droite, face externe. (Toutes les figures d’Acanthocarpus sont tirées du mémoire préliminaire publié par l'un de nous dans le Bull. Mus. Comp. Zoél. Vol. VIII., N° 1, Pl. 1.) EDWARDS ET BOUVIER. w Meise!, &b. Bestes ELBouvierad nal del. {pro parte) osus (46). CALAPPA ANGUSTATA (1-3). ACANTHOCARFUS BISPIN AcANTHOCARPUS ALEXANDRI (Fe) ‘ a) - u : . ' 7 &» . ‘ 1 pS 7 ‘ fap e . ’ . - : 4 4 y 4, J » 7? ‘a al ix a a ia MALS in ” \ - i Mi Memoirs of the Museum of Comparative Zodlogy AT HARVARD COLLEGE. Vor. 2AVIt No...2. REPORTS ON THE Ries OF.-DREDGING, UNDER THE SUPERVISION OF ALEXANDER AGASSIZ, IN THE GULF OF MEXICO (1877-78), IN THE CARIBBEAN SEA (1878-79), AND ALONG THE ATLANTIC COAST OF THE UNITED STATES (1880), BY THE U. S. COAST SURVEY STEAMER “ BLAKE,” Lievt.-Com. C. D. Sigspez, U.S. N., anp Commanper J. R. Banrt.ertt, U. S. N., Commanpine. XL. LES BATHYNOMES PAR ALPHONSE MILNE EDWARDS er E. L. BOUVIER. [Published by permission of Cariite P. Parrerson and Orro H. Tittmany, Superintendents of the U. S. Coast and Geodetic Survey.] Witn Ereut Puates. | . CAMBRIDGE, U.S. A.: Printed for the fAuseum. JuLy, 1902. TABLE DES MATIERES, INTRODUCTION HISTORIQUE ae . DESCRIPTION DES BATHYNOMES . BatHyNomus GIGANTEUS A. Mitne Epw. Pt. I-VI. Forme générale La téte et ses appendices Le thorax et ses appendices L’abdomen et ses appendices Caractéres sexuels Habitat, dimensions . BataHynomus Doperteint A. Ortm. Pu. VII, VIII . Forme générale La téte et ses appendices Le thorax et ses appendices . L’abdomen et ses appendices Caractéres sexuels Habitat, dimensions . CARACTERES ET AFFINITES DU GENRE BATHYNOMUS Caractéres adaptatifs des Bathynomes Développement des yeux Position ventrale des yeux . Développement des houppes branchiales Circulation dans les appendices respiratoires Les Bathynomes sont des Cirolanidés Caractéres du genre Bathynomus Affinités génériques des Bathynomes . CONCLUSIONS INDEX BIBLIOGRAPHIQUE PLANCHES ET EXPLICATION DES PLANCHES : ie wet ; 7 oy a . » : ‘ ¢ “8 . #/ 4 ‘ . a yee —— ie INTRODUCTION ON sait quels vastes espoirs les zoologistes avaient fondés, il y a un demi- siecle, sur l’exploration des profondeurs océaniques ; 4 en croire plusieurs d’entre eux, c'est ld que s’étaient réfugiés les survivants marins des faunes préhistoriques, et lon devait compter sur quelque heureux coup de filet pour les ramener au jour. Depuis, on a dfi reconnaitre que ces présomptions n’étaient pas justifiées, et laisser aux paléontologistes le soin de faire la lumiére sur les animaux des anciens ayes. Pourtant on aurait tort de croire que les recherches abyssales, envisagées 4 ce point de vue particulier, sont restés complétement infructueuses ; les formes des temps géologiques se sont éteintes, mais plusieurs ont laissé au fond des mers une descendance qui, leur ressemblant de trés prés, établit un lien naturel entre les €tres d’autrefois et ceux de notre époque. Qui ne se rappelle les admirables découvertes de M. Alexandre Agassiz dans le merveilleux bassin de la mer caraibe? Polypiers du genre Thecocyathus, qu'on croyait disparus depuis les temps paléozoiques, Gastéro- podes du genre Pleurotomaire qui donnent la clef de lorganisation des plus anciens Mollusques infra-siluriens, Homolodromies et Dicranodromies trés voisines des Protocarcinus et des Prosopons jurassiques, sortes de Brachyures en voie de formation et qui rattachent étroitement les crabes actuels aux Crustacés 4 longue queue du groupe des Homards. En dehors de cette liste, quon pourrait considérablement augmenter, il convient de citer, comme un acquit plus important des explorations abyssales, les innombrables formes zoologiques, jusqu’alors insoupconnées, qu’elles ont fait surgir des profondeurs. C’est réellement un monde nouveau et tout * J’ai trouvé l’ancienne ébauche de ce mémoire, et les trois grandes figures qui !'accompagnent, dans les papiers scientifiques laissés en mourant par A. Milne Edwards. Avec l’autorisation de M. Agassiz, j’ai achevé et mis au point cette étude que de longues années avaient interrompue, j’y ai joint des observations minu- tieuses sur le Bathynomus Doderleini, et je me permets de publier aujourd’hui le tout, au nom de mon vénéré Maitre et au mien, heureux de continuer une collaboration que la mort est venue brusquement interrompre. E. L. Bouvier. 134 INTRODUCTION. rempli d’imprévu que celui dont nous leur devons la connaissance ; il défraye’a lui seul les volumineuses publications du Blake, du Challenger, du Talisman, de l Investigator, etc., et, bien que la source commence A se tarir, on est loin d’en connaitre encore toutes les richesses. Pour ces derniers venus dans la Science, il a fallu ¢tendre les anciens cadres, réunir des groupes qu’on croyait disjoints, en établir qui n’existaient pas, et coordonner ensuite tout cet ensemble. Jamais, depuis Cuvier, pareille révolution ne s’était produite en zoologie. On aurait tort de croire, néanmoins, que les espéces abyssales s écartent généralement, par leurs caractéres, de celles qui fréquentent le littoral ou les eaux peu profondes. C'est le contraire qui est le vrai. Les animaux des profondeurs sont assez souvent aberrants par leur forme, leur taille, l’atrophie ou le développement exagéré des yeux et la presence de certains organes phosphorescents, mais la plupart se rangent ais¢ément a coté des formes mieux connues que nous considérons comme normales, les caractéres qui les distinguent étant dus 4 des phénoménes d’aptatation secondaires qui ne masquent en rien leurs caractéres plus importants. Les Bathynomus, dont nous allons exposer l'histoire, sont, 4 ce point de vue, singuliérement dé- monstratifs; ces gigantesques Isopodes semblent, au premier coup d’ceil, se placer tout 4 fait en dehors des formes connues du méme ordre: une taille démesurée, des yeux aux mille facettes, des branchies volumineuses et abondamment ramifiées leur donnent une apparence toute spéciale, sans analogue dans les autres espéces du groupe. Pourtant il ne nous sera pas difficile de montrer que ces @tres si aberrants en apparence sont en réalité des Isopodes tout a fait normaux, qu’ ils rentrent dans un des groupes secon- daires depuis longtemps établis dans cet ordre et que c'est tout au plus sils méritent de former un genre particulier dans l'une de ses familles le plus typiques. HISTORIQUE, C’est en 1878, pendant l'une des campagnes du Blake, que M. Alexandre Agassiz (1878, 3,4) fit la découverte retentissante de l’Isopode volumineux que nous Gtudions aujourd’hui. Il en captura un exemplaire male (par 955 brasses dans les parages du bane du Yucatan, au nord-est des Tortugas) et lui attribua une place au voisinage des da. Le curieux animal fut envoyé & M. A. Milne Edwards, qui publia l'année suivante (7879, 21, 22), dans les Comptes rendus de l Académie des Sciences, wne note rapide sur ses principaux caractéres et sur ses affinités, INTRODUCTION. 135 * Cet Isopode, auquel j’ai donné le nom de Bathynomus giganteus, disait Vauteur, n’est pas seulement remarquable par ses dimensions relativement Gnormes (il mesure, en effet, prés de 0™ 23 de long sur 0" 10 de large), mais aussi par la disposition spéciale de son appareil respiratoire, trés-différent de celui de tous les autres Crustacés connus. “ J] semble que l'appareil respiratoire d’un Isopode ordinaire aurait été insuffisant pour subvenir aux besoins physiologiques du Bathynome, et q:’il lui ait fallu V’adjonction d’instruments spéciaux d’une puissance fonction- nelle plus grande. Les fausses pattes abdominales, qui d’ordinaire, dans ce groupe, constituent 4 elles seules l’appareil branchial, ne forment, chez le Bathynome, qu’une sort de systéme operculaire au-dessous duquel se trou- vent les véritables organes de la respiration, ou branchies. Celles-ci, con- sidérées individuellement, ressemblent 4 de petits arbres ou 4 des panaches naissant par des tiges qui se divisent de plus en plus et constituent ainsi un véritable chevelu. Quand on les examine a la loupe, on voit qu’elles forment un certain nombre de faisceaux distincts et plus ou moins déve- loppés, que chacun de ces faisceaux nait par un pédoncule tubulaire a parois membraneuses et flexibles, qui bientot fournit d’autres troncs; ceux- ci ne tardent pas & se résoudre en une quantité d’appendices allongés, presque semblables entre eux, mais disposés sans régularité et ayant lapparence d’un fuseau a parois délicates. ‘Si on injecte un liquide coloré dans le sinus situé & la base des pattes branchiales, on remplit facilement tout ce systéme et l’on peut suivre la marche du liquide non-seulement dans l’arbre branchial, mais aussi dans un réseau irrégulier, creusé dans l’épaisseur de chacun des feuillets des fausses pattes abdominales, et comparable & l'appareil branchial tout entier des Isopodes ordinaires. Un vaisseau marginal sert & recueillir le sang qui a respiré et le verse dans le trone branchio-cardiaque. “Chez tous les Isopodes, au contraire, les fausses pattes abdominales sont trés-simples, et, quand elles se compliquent pour servir aux besoins d’une respiration plus active, c’est par le plissement toujours rudimentaire de la lame postérieure de ces membres. “ On connait cependant deux genres d’Isopodes ott des appendices ramevx se montrent sur ies cOtés du corps; ce sont les genre Jone et Képon, de la famille des Bopyrides; mais entre cet appareil rudimentaire et celui du Bathynome, il y a des différences fondamentales, non-seulement dans la position des panaches branchiaux, mais aussi dans leur structure. 136 INTRODUCTION. “Par sa conformation générale, le groupement de ses anneaux, la com- position des piéces de sa bouche et la disposition de ses pattes, le Bathy- nome appartient incontestablement 4 la division des Isopodes marcheurs ; il se distingue des Sphéromiens par ses articles abdominaux libres et par le développement de sa nageoire caudale. Ces particularités le rapprochent des Cymothoadiens, et, parmi ceux-ci, des Cymothoadiens errants; mais il offre dans la conformation de lv téte, des antennes et des yeux certains caractéres qui l’isolent de tous les groupes connus. Les yeux sont trés- développés, contrairement & ce qu’on aurait pu supposer chez un animal vivant & une aussi grande profondeur et dans un milieu trés-obscur; ils sont formés chacun de prés de quatre mille facettes carrées, et, au lieu d’étre placés sur le dessus de la téte, comme chez tous les Cymothoadiens errants, ils occupent sa face inférieure et ils sont logés au-dessous du bord frontal, de chaque cdté de la base des antennes. “ Par la forme des pices de la bouche, le Bathynome se rapproche plus des Cirolanes que des autres représentants du méme groupe; par la dis- position des pattes, il présente des ressemblances avec ces derniers Crusta- cés et avec les Alga. Mais les caractéres organiques que j/ai indiqués plus haut me paraissent assez importants pour séparer le Bathynome de tous les autres Isopodes et pour le ranger dans une famille nouvelle du groupe des Cymothoadiens, que je proposerai de désigner sous le nom de Cymothoa- diens branchif eres.” Kn 1885, dans son intéressant ouvrage sur La vie au fond des mers, le re- gretté H. Filhol (1555, 148, 149 et fig. 47, p. 147) s’arréta quelques instants sur le Bathynomus giganteus, en donna une figure fort instructive * et résuma trés exactement les observations de M. A. Milne Edwards sur l’'intéressant Crustacé. Filhol avait pu voir et longuement examiner le Bathynome; il insiste tout particuliérement sur la position des yeux de l’animal, et l’explique par des considérations fort rationnelles. “Ils sont placés [dit-il, p. 149], a la face inférieure de la téte, tandis que sur les Cymothoadiens, qui de tous les Isopodes paraissent avoir le plus d’analogie avec l’animal dont nous par- lons, ils se trouvent étre situés sur le dessus de cette portion du corps. Ce changement de position est 6videmment en rapport avec la perception d'une lumiére trés faible régnant dans les régions habitées par le Bathynome et il doit . . . faciliter la recherche de la nourriture.”’ * Cette figure est la premiére que l’on ait consacrée aux Bathynomus ; elle représente l’animal réduit au tiers et vu par la face ventrale. Trés analogue a la fig. i, Planche II, du présent mémoire, elle est riche en détails morphologiques et a fourni & M. Hansen la matiére des observations qui seront relevées plus loin. iw) INTRODUCTION. 137 Le Bathynomus giganteus se trouve également représenté dans le captivant travail ot M. Alexandre Agassiz (1585S, 48, 49, fig. 252) a figuré et briéve- ment décrit les principales formes zoologiques capturées pendant les trois campagnes du Blake.* Cette figure est accompagné des trés bréves observa- tions suivantes: “ Bathynomus giganteus est, de beaucoup, le plus grand de tous les Isopodes connus et mesure plus de onze pouces! Les yeux de ce géant sont situés sur la face inférieure de la téte et, d’aprés Milne Edwards, ne comprennent pas moins de quatre mille facettes.” H. J. Hansen (1590, 252, 253) s'est occupé du Bathynomus giganteus, dans la monographie presque parfaite quwil a consacrée a la famille des Cirolanidés. En raison des études approfondies qu il avait entreprises sur ce groupe, M. Hansen se trouvait 4 m€éme, mieux que personne, d’interpréter comme il convient les caractéres des Bathynomes et de fixer leur position zoologique ; il l’a fait avec une sireté de jugement remarquable et pour- tant, sans avoir vu l’animal, avec les seul documents que nous avons signalés plus haut. Nous croyons utile de relever complétement ici, malgré ses critiques un peu Apres, la traduction frangaise du passage danois que M. Hansen a consacré au Bathynomus giganteus.t A. Milne Edwards publie dans les Comptes rendus, Janvier 1879, une communication sur un Isopode gigantesque et nouveau, le Bathynomus giganteus capturé dans la ner caraibe, vers 955 brasses, par Al. Agassiz. Outre son énorme taille (230 mm. de longueur, 100 mm. de largeur), cet animal se distingue essentiellement, d’aprés l’'auteur, non-seulement par le fait que ses cing paires de pléopodes servent toutes d’appareil respiratoire comme chez les Cirolanidze-Cymothoidz, mais aussi parce que chaque pléopode forme cou- vercle au-dessus d'une branchie trés ramifiée qui prend naissance 4 la base de l’appendice. Ce développement de branchies supplémentaires est, un caractére trés intéressant, qui, suivant toutes probabilités, comme l’ observe justement Milne Edwards, résulte de ce fait que l’organe respiratoire normal ne serait pas suffisant pour un animal de dimensions aussi énormes. L’auteur écrit aussi que chacun des yeux comprend environ 4000 facettes et oceupe exclusivement la face inférieure de la téte. Dans Za vie au fond des mers de H. Filhol, on trouve 4 la page 147 une grande figure [47] de lanimal vu en dessous; une figure de l’animal vu de dos se trouve dans * La figure donnée par M. Agassiz représente l’animal vu de dos et réduit au}; elle ressemble beaucoup, abstraction faite des dimensions, a la Fig. 1, Pl. I, de notre mémoire. t Je remercie vivement M. Hansen, qui a bien voulu traduire en anglais ce passage ct vérifier l’exactitude du texte frangais que je donne ci-dessus, d’apres cette traduction. E. L. Bouvier. 138 INTRODUCTION. Agassiz, Fig. 252 (voir plus loin), mais cette figure, 4 cause de sa position, est d’un intérét moindre. La maniére dont est représentée la structure de la bouche et des pattes n’est certainement pas trés exacte, mais elle reste suffisamment correcte pour qu’on puisse conclure immédiatement, et avec certitude, que l’animal appartient 4 la famille des Cirolanide ; et en vérité, si les curieuses branchies n’existaient pas, je laurais méme placé sans hési- tation dans le genre Cirolana, parmi les espéces dont toutes les pattes sont exclusivement ambulatoires. En raison de l'appareil branchial, on doit le regarder comme appartenant 4 un genre spécial de la famille des Cirolanidz. Sans doute, Milne Edwards observe que Ja structure de la téte, des antennes et des yeux présentent des caractéres qui éloignent le Bathynomus de tous les groupes jusquici connus de Cirolanide-Cymothoide, mais si j’en juge dapreés la figure de Filhol, qui est suffisamment correcte pour qu’on s’en serve, il ne m’est pas possible de découvrir la moindre différence entre la téte et les antennes de cet animal et celle de nombreux Cirolanidés, Ainsi quon l’a vu plus haut, les yeux sont décrits comme étant exclusivement situés sur la face inférieure de la téte, mais un coup d’eil jeté sur mes planches montre que fréquemment, dans les Cirolanidés, les yeux occupent une bonne partie de cette face; il est vrai que dans le Bathynomus les yeux se trouvent seulement lai et ne débordent pas sur la face supérieure comme dans les Cirolanide ; il est vrai aussi qwils présentent un trés grand nombre de facettes (si assertion est exacte), mais ce sont la des caractéres qui sont tout au plus de valeur générique. L’auteur pense que la structure des pieces buccales se rapproche plus étroitement des Cirolanidés que des autres représentants du groupe Cirolanid-Cymothoa; je veux seulement observer que la figure mentionnée ci-dessus rappelle une bouche typigue de Cirolana. L’auteur ajoute d’ailleurs que les pattes présentent une ressemblance avee les Cirolana et avec le genre ga; d’aprés la figure, les trois paires antéri- eures, qui sont les pattes caractéristiques, ne ressemblent pas du tout & celles des diya, mais sont exactement conformées comme celles de beaucoup despéces du genre Cirolana. Quand M. A. Milne Edwards, pour conclure, est davis que le Bathynonus, grace aux caractéres structuraux signalés, doit constituer un nouveau groupe, celui des “ Cymothoadiens branchif eres” parmi les Cymothoide, je suis nécessairement en désaccord avee lui; quelques- uns des caractéres quil met en évidence, d’ailleurs assez vaguement, sont nettement contredits par la figure de Filhol (et par celle d’Agassiz) a laquelle jaccorde beaucoup plus de erédit, et il reste seulement deux carac- INTRODUCTION. 139 téres: lun, celui qui a trait 4 la position des yeux sur la face inférieure exclusivement, et 4 leur grand nombre de facettes, me parait étre d’assez faible importance; l’autre, plus intéressant, celui relatif 4 la présence de branchies, est probablement, comme le déclare l’auteur lui-méme, la consé- quence de la grande taille de l’animal, c’est-d-dire un caractére biologique secondaire, et par conséquent peu propre 4 l’établissement d’une tribu d’un rang plus élevé. Cette conclusion ne fut pas adoptée par MM. J. Wood Mason et A. Alcock, qui signalaient plus tard (1897, 270, 271), et vraisemblablement sans avoir eu connaissance du mémoire de M. Hansen, la capture inté- ressante de plusieurs Bathynomus giganteus dans les profondeurs du Golfe de Bengale. Acceptant la maniére de voir de M. A. Milne Edwards, ces auteurs rangent notre animal dans une famille spéciale, celle des Bathynomidés, et font suivre le nom de lespéce des simples observations suivantes : “Trois femelles de cette remarquable forme furent capturés A la station 105, par 740 brasses. Elles mesurent respectivement 160, 195 et 200 millim. de longueur, en droite ligne depuis le bord frontal de la téte jusqu’a lextrémité du telson. Comme les orifices génitaux ne sont pas visibles, et comme la grande piéce oostégale mesure seulement 8 millim. de longueur dans le plus grand exemplaire, et seulement 4 millim. dans le plus petit, il est 4 présumer que les spécimens ne sont pas adultes.” Une seconde espéce du méme genre fut rapportée du Japon par M. Diderlein et déposée par lui au Musée d’histoire naturelle de l'Université de Strasbourg; elle fut recueillée dans la Baie Sagami, prés d’Enoshima, par des profondeurs sur lesquelles on n’a pas d’indication précise. M. Ortmann (1894, 191-193), qui Ya décrite sous le nom de Bathynomus Diderleini, accepte tout a fait les vues de M. Ilansen et, 4 son exemple, place les Bathynomus dans la famille des Cirolanidés. Nous indiquerons plus loin les caractéres du B. Doderletui; nous nous bornerons i dire, pour le moment, que cette espéce est moitié plus petite que la précédente, quelle est relativement plus longue et plus ¢troite, mais qu'elle lui ressemble par la position inférieure des yeux et par la présence de houppes branchiales sur les cing paires de pléopodes. Aprés cet exposé historique trés complet il n’est pas difficile de mettre en éyidence les questions sur lesquelles nous devions jeter la lumiére dans notre étude des Bathynomus, 140 INTRODUCTION. Quelle est la morphologie exacte de ces Isopodes, surtout de leurs appendices buccaux ? Quelle est la raison d’étre de la position et du développement excessif de leurs yeux? Ot se développent leurs houppes branchiales et 4 quelle cause attribuer leur présence ? Quels sont les caractéres génériques propres au Bathynomus. Et quelle place convient-il d’attribuer 4 ce curieux genre dans la classification des Isopodes? Ces questions, et quelques autres d’un caractére plus général, seront successivement abordées et Glucidées dans la suite de ce mémoire. Les matériaux qui ont servi & notre travail sont peu nombreux, mais de premiére valeur; ils comprennent, en effet, le spécimen de Bathynomus giganteus capturé par le Blake dans la mer caraibe et les deux exemplaires de B. Diderleini rapportés du Japon par M. Déderlein. Nous devons Ja communication du premier de ces types 4 M. Alexandre Agassiz et celle des seconds 4 M. le Professeur Déderlein, de Strasbourg. Avant de commencer la description des deux espéces, nous tenons 4 témoigner notre vive gratitude aux deux savants qui nous ont fourni les moyens d’en faire une étude comparative. PasciniiP rion DES CRUSTACES DE LA FAMILLE DES BATHYNOMES ISOPODES GIGANTIQUES DES GRANDS FONDS BATHYNOMUS A. Mitne Epwarps. Bathynomus giganteus A. Mitne Epwarps. (Planches I-VI.) 1879. sc saa fone: A. Milne Edwards, C. R. Acad. des Sciences, T. LXX XIII, ar 23. 1885. H. Filhol, ‘La vie au fond des mers,” 147-149, fig. 47. 1888. 4 as A. Agassiz, Bull. Mus. Comp. Zodl., Vol. XV. 48, 49, fig. 252. 1890. fe Hi. J. Hansen, Vid. Selsk. Skr., 6 Raekke naturv. og mat., Afd. V, 3, 259, 253, 376. 1891. nt J. Wood Mason and A. Alcock, Aun. Nat. Hist. (6), T. VII, 270, 271. Forme générale (Pl. I-IIl). Ce qui frappe au premier abord quand on examine le Bathynomus giganteus du coté dorsal, c'est la réduction et Yinflexion trés prononcées de la région céphalique, le développement exagéré du telson qui forme un large bouclier caudal 4 bord postérieur épineux et trés légérement arqué, la faible différence de largeur qui existe entre les divers anneaux du corps depuis le deuxiéme thoracique jusqu’a Yavant-dernier abdominal, enfin et surtout les remarquables ressemblances qui existent entre la longueur et le largeur des derniers anneaux du thorax et des segments libres de l’abdomen. Le dos atteint son maximum de convexité au niveau du 3° anneau thoracique, aussi bien dans le sens longitudinal que dans le sens transver- ‘sal. A partir de cet anneau la ligne longitudinale médiane va toujours ex. s'infléchissant vers le bas: rapidement en avant, surtout dans la région eéphalique, ou elle finit par devenir verticale, trés lentement en arriére et suivant une courbe des plus légéres qui se continue jusque sur le telson. C’est également au niveau du 3° anneau que la convexité trans- versale du corps devient la plus forte; elle se continue sur les articles 142 ‘BATHYNOMUS GIGANTEUS. basilaires des pattes qui se transforment en larges épisternites* verticaux. Les épisternites formés par les deux paires de pattes précédentes s’inflé- chissent assez fortement en dehors, mais ceux des deux anneaux qui suivent le troisitme restent presque complétement verticaux; quant aux épisternites des deux derniéres paires de pattes ils se relévent progressive- ment et conduisent ainsi aux pleurons faiblement recourbés vers le bas, qui terminent les tergites abdominaux. Grace 4 ce relevement des parties latérales du corps, le maximum de largeur du corps correspond aux pleu- rons du 3° segment abdominal. En ce point, la largeur du corps égale presque exactement la moitié de la longueur totale, soit 111 millimétres contre 225, La surface dorsale est partout orné de ponctuations assez fortes qui devien- nent plus nombreuses et plus petites vers le bord postérieur des anneaux; A droite et 4 gauche de la région médiane, elle présente en outre des sillons rap- prochés trés peu profonds et paralléles, qui s’étendent assez réguliérement d’arritre en avant. Ces sillons font absolument défaut sur le telson et sur la téte; ils sont trés peu apparents sur les anneaux abdominaux. La léle et ses appendices. —Comme dans la plupart des autres Isopodes, la téte (Pl. I-IL) du B. giganteus est formée dorsalement par la fusion des segments céphaliques avec le premier anneau du tronc; en réalité, c'est un céphalothorax et l’on y distingue encore le segment thoracique, grace 4 deux sillons symétriques trés prononcés qui occupent en arriére ses parties latérales. . La téte présente deux faces, l'une supérieure, l'autre inférieure, nettement séparés de chaque cdté par un bourrelet saillant qui s’étend depuis la lame * Pour désigner les différentes parties des anneaux, nous aurons recours & la nomenclature d’Audouin, telle que l’'a comprise H. Milne Edwards,’ en y ajoutant le terme de pleuron que le naturaliste Huxley 2a introduit dans la science. Un anneau complet comprendra dés lors un fergite, un sternife, une paire de pleurons ou prolongements latéraux des tergites, des épisternites formés par l'article basilaire des pattes et des épiméres, c’est-d-dire des piéces comprises entre les pleurons et les épisternites. Conformément aux observations de M. H. J. Hansen,® on verra dans la suite que la hampe ou sympo- dite des appendices comprend normalement trois articles dont le premier est resté méconnu par la plupart des auteurs. Tantdt ces trois articles restent libres, tantOt le premier ou les deux premiers s’ankylosent et prennent part 4 la formation des parois du corps. Claus* et M. Hansen donnent le nom d’épiméres A ces parties appendiculaires devenues pleurales, mais il vaut mieux, croyons-nous, leur appliquer le terme d’épi- sternite, qui est plus conforme a la nomenclature proposée par Milne Edwards. 1H. Milne Edwards: Histoire naturelle des massen und Mundtheile bei Crustaceen und Insekten. Crustacés, T. I, p. 16, 17, Pl. I, fig. 3 (1834). Zool. Anz., Jahrg. XVI, 193-198, 201-212 (1893). 2°Th. Huxley: L’Eerevisse. Edition francaise, * C. Claus: Neue Beitrage zur Morphologie der p- 106, fig. 36 (1880). Crustaceen. Arbeit. aus dem Zool. Inst. Univ. Wien, 8 H. J. Hansen; Zur Morphologie der Glied- B. VI, 44 (1885). Pelee ee BATHYNOMUS GIGANTEUS. 143 frontale jusqu’au premier segment libre du tronc. Sa face supérieure s’in- fléchit fortement vers le bas, se rétrécit et devient verticale en avant, puis s'articule avec la lame frontale suivant une ligne arquée longue de 4 milli- métres. Sa face inférieure est divisée en deux parties par la lame frontale et les antennes. Chacune de ces parties comprend en avant une région oculaire nettement convexe et, en arricre, un prolongement chitineux qui forme le cOté correspondant du cadre buccal; ce dernier présente, dans sa moitié antérieure, un large sinus 4 convexité externe ot se loge la partie basilaire des mandibules. Un sillon oblique sépare la région oculaire de la région buccale. Au-dessous du sillon, prés de la base des antennes externes, la région buccale forme un bourrelet trés saillant qui, dans sa partie la plus interne, se prolonge par un lobe triangulaire dirigé en avant. Grace a la position qu ils occupent, les yeux (Pl. IV, Fig. 3) regardent vers le bas et un peu en avant. . Ils ont la forme d’un triangle convexe dont la base, longue de 7 millim., s’infléchit en dedans et atteint angle du premier segment du trone. Les deux autres cdtés du triangle sont convexes en dehors ; le plus long est & peu prés paralléle au bourrelet frontal et mesure 13 mill. ; le plus court occupe la partie inférieure du triangle et atteint 12 ° millimétres. De la sorte, le calcul donne pour la surface de l’ceil une étendue de 437500 centiémes de millimétres carrés ; mais comme le triangle oculaire est convexe et devient arqué en dehors sur ses deux grands cotés, ce nombre est manifestemente trop faible. La cornée des yeux se compose de couches chitineuses superposées dont les cornéules n’ont pas toutes la méme forme. Au voisinage des éléments optiques, ces cornéules sont des carrés (Pl. [V, Fig. 1) qui se suivent en lignes courbes réguliéres, sans aucune alternance bien marquée. Certains des angles de ces cornéules sont bri¢vement tronqués, et ces troncatures gagnant progressivement en longueur et en régularité, on arrive, dans les couches les plus externes, 4 des cornéules alternantes et irrégulisrement hexagonales (Pl. IV, Fig. 2), dont la surface moyenne est de 160 centiémes de millimétres earrés. Le calcul donne done pour chaque ceil 2730 cornéules, mais, comme on l’a vu plus haut, la surface caleulée du triangle oculaire étant trop faible, il y a lieu de croire que le nombre des cornéules de chaque ceil n’est pas bien inférieur 4 3000. La lame frontale (Pl. I, Fig. 2), ou segment antennulaire, a sensiblement la forme d’un trapéze régulier dont la grande base, un peu convexe vers le bas, s’articule avec le clypeus, et la petite base avec le bord rétréci du front. 144 BATHYNOMUS GIGANTEUS. On a vu que cette petite base mesure 4 millim. de longueur: la grande atteint 10 millim. et chacun des cdtés du trapéze 4 millim. 3. Les antennules (Pl. III; Pl. 1V, Figs. 5, 6), ou appendices de cet anneau, présentent les trois articles basilaires caractéristiques et un fouet de 60 articles, qui dépasse un peu les yeux en dehors. Les trois articles du pédoncule diminuent progressivement, de la base au sommet, aussi bien en longueur qu’en largeur. Le dernier porte en dessous, & son extrémité dis- tale, un fouet accessoire mobile (exopodite) qui se réduit a un court article conique et muni d’une soie terminale (PI. IV, Fig. 5). Le premier article du fouet principal se compose d’un demi-anneau situé au-dessus du fouet accessoire ; le second est presque aussi allongé que le dernier article pédon- culaire, mais sensiblement plus étroit. Les autres articles sont courts et débordent en arriére sous forme de saillie aigué, de sorte que le bord postérieur du fouet semble denté en scie; un peu en avant de cette dent, chaque article présente en dessous une rangée de cing ou six courtes soies (Pl. IV, Fig. 6). Le clypeus (Pl IV, Fig. 9, ¢) ou segment antennaire, occupe une position franchement ventrale et s’articule 4 angle droit avec le segment antennu- laire ; il est plus large que long, ses cdtés sont paralléles et son bord anté- rieur se prolonge en avant sous la forme d'une saillie triangulaire obtuse (asymétriquement située dans notre spécimen), que l’on apergoit un peu en avant quand on examine l’animal du cété dorsal. En dehors de cette saillie, les angles latéraux antérieurs du clypeus proéminent en une petite dent arrondie. Le bord postérieur du segment s’articule avec le labre, suivant une ligne courbe faiblement convexe en arriére; sur les cdtés, il se pro- longe en dehors, embrasse le tiers antérieur du labre, puis s’étale en une muraille qui remonte verticalement vers le haut pour fermer en dedans la cavité antennaire et, en arriére, sinsinuer entre les mandibules et la partie antérieure du cadre buccal. Les pédoncules antennaires (Pl. IV, Fig.7), comme dans la plupart des Isopodes, se composent de 6 articles. Le premier est immobile, interrompu en dessus & la base des antennules, et forme en arriére un prolongement triangulaire entre les parties latérales du clypeus et la partie inférieure de la région eéphalique.* Le deuxiéme anneau est mobile sur les deux voisins et, comme le premier, incomplet du cdté dorsal; le troisiéme est complet, * Beaucoup d’auteurs tiennent cet article pour un simple lobe qui se serait détaché de la téte, et essayent de justifier cette interprétation en disant que, chez les Mysis, la glande autennaire (qui manque chez les Isopodes) s’ouvre sur le 2¢ article. En fait, cet article est le premier de la hampe antennaire. BATHYNOMUS GIGANTEUS. 145 étroit en dehors, mais trés développé en dedans, ow il dépasse les deux précédents sous la forme d’une bosse arrondie. Les deux articles suivants ont & peu pres le méme diamétre et se dilatent progressivement dans leur région distale; le sixiéme est bien plus long et plus étroit. Il n’y a pas trace d’écaille ou de fouet accessoire. Quant au fouet principal, qui dépasse en arriére le bord postérieur du deuxiéme segment thoracique libre, il commence par un article assez long, se continue par une série d’articles courts qui croissent progressivement en longueur, présente ensuite des articles alternativement courts et longs, puis se termine par un certain nombre de petits articles subégaux. Le labre (Pl. Il; Pl. IV, Fig. 9, Z) est situé en arriére du clypeus sur lequel il peut légérement se mouvoir, grace 4 l’articulation de son bord antérieur, qui affecte la forme d’une ligne légérement courbe A concavité antérieure ; son bord postérieur présente une forte et large échancrure ; ses bords latéraux sont arrondis. A chacun des extrémités de son bord anté- rieur, il forme sur sa face ventrale une faible saillie convexe en avant. Les mandibules (Pl. IL; Pl. IV, Figs. 10, 11; Pl. V, Figs. 1-3) ont une base renflée (Pl. V, Figs. 1, 2) qui se loge dans l’échancrure antérieure du cadre buccal avec lequel elle s’articule par un condyle postérieur (c) assez saillant. Non loin de cette base, elle se rétrécit en un col qui présente en dehors une profonde dépression arrondie ot vient s’articuler le premier article du palpe. En avant du col, le corps mandibulaire émet en dehors un puissant condyle (c’) en relation avec les ailes du clypeus, puis s’infléchit réguliére- ment vers la ligne médiane, ot il se termine par les organes de la mastica- tion. Ces derniers sont trés complexes ; comme chez la plupart des Isopodes normaux, ils comprennent une partie coupante (pc) (acies des auteurs), une lacinie mobile (/. m) (processus accessoire), et un fort prolongement égale- ment mobile, la partie triturante (p, m) (appelée aussi pars molar’s). La partie coupante (P1. IV, Figs. 10,11; PI.V, Figs. 1-3, pe) n’est rien autre chose que la terminaison antérieure du corps mandibulaire vers la ligne mé- diane ; sa face inférieure (ou externe) est exactement dans le plan du labre, qui, pourtant, recouvre un peu ses parties avoisinantes. Les organes cou- pants y sont représentés par trois dents noires luisantes et taillées en biseau tranchant, grace 4 la direction un peu oblique de leur face supérieure (ou in- terne). La dent antérieure est en partie cachée par le bord postérieur du labre ; la dent moyenne, plus réduite, est complétement visible ; quant A la dent postérieure, qui est, de beaucoup, la plus développée, elle a un bord 18 146 BATHYNOMUS GIGANTEUS. antérieur sinueux et présente en dedans une profonde gouttiére qui la transforme en une sorte de gouge. — La lacinie mobile (Pl. IV, Figs. 9, 10; PI. V, Figs. 1, 2, 7. m) se trouve sur la face interne du corps mandibulaire, juste au-dessus de la partie coupante qui la dissimule & peu prés complétement. C’est une sorte de saillie en biseau dont les deux faces sont convexes et qui s'attache aux parties voisines de la mandibule par une articulation membra- neuse 4 peine mobile. Son bord libre et arqué se dirige de bas en haut; il présente six grosses épines ambrées, immobiles, infléchies vers le haut, et deux ou trois autres épines plus réduites ; 4 l’extrémité inférieure de ce bord séléve une grosse dent noire, aplatie et obtusément triangulaire. — La par- tie triturante (Pl. IV, Figs. 9, 10; Pl. V, Figs. 2, 3, p. m) a la forme générale dune lame de couteau rétrécie vers le bas; ses deux faces supérieure et inférieure sont un peu conyexes, de méme que son bord interne qui est muni d’environ 25 dents fort petites ; son bord externe est faiblement con- cave. Cette lame peut se mouvoir de dehors en dedans; dans sa position naturelle elle est comprise dans ]’étroit intervalle aplati qui s¢pare les lévres des paragnathes. On considére généralement le corps mandibulaire des Crustacés comme formé par le premier article des mandibules. Les trois articles suivants de ces appendices constituent le padpe (Pl. Il; Pl. V, Figs. 1, 2, p) dont nous avons signalé plus haut le point d’attache. Le premier article du palpe est court, large et dilaté au sommet; le suivant est long, trés comprimé latérale- ment, plus large au milieu qu’aux deux bouts et frangé de soies en dessus, dans sa moitié terminale. L’article suivant a la forme d'une lame ovalaire allongée dont les bords s’infléchissent en dedans et qui se recourbe vers le haut; elle est ciliée sur son bord interne. Avant d’aborder I’étude des autres appendices buccaux, il ne sera pas sans intérét d’étudier d’un peu prés les piéces chitineuses qui les regoivent (Pl. IV, Fig. 9), la grande taille de notre animal permettant d’apercevoir certains détails morphologiques qui passent inapergus dans les Isopodes ordinaires. L’orifice buccal (B) est une étroite fente longitudinale comprise entre les mandibules dans un plan horizontal qui est supérieure 4 celui du labre. Cette fente est limitée sur les edtés par des Iévres membraneuses sub- paralléles (/, 2), en avant par une saillie arrondie (/. a) et 4 surface inégale qui se prolonge en un pli médian sur le toit pharyngien, en arriére (/. p) par une saillie plus allongée & surface unie. La face inférieure des deux lévres BATHYNOMUS GIGANTEUS. 147 est horizontale ; elle se prolonge assez loin en dehors, puis, avant d’atteindre les mandibules, se réfléchit en dedans et en dessous, constituant de la sorte un repli charnu qui forme le paragnathe (p) correspondant. Le bord interne de chaque paragnathe est fortement convexe du coté externe et situé trés en dehors du bord labial, de sorte quilse produit, entre les deux bords opposés, un large atrium prébuccal dont la hauteur atteint quelques milli- métres. En avant, les paragnathes sont libres, s’infléchissent en dedans, et viennent se terminer par deux lobes au-dessous de la lacinie mobile (/. m) des mandibules; le lobe triturant (p.m) de ces derniers appendices fait saillie au-dessus de ce point terminal et se prolonge d’avant en arriére contre la face inférieure des lévres, entre le bord labial et le bord interne des para- gnathes. Les deux lobes qui terminent le repli paragnathal au-dessous de la lacinie mobile ont des structures assez différentes ; le lobe inférieur est armé d’aspérites et de spinules, le lobe supérieur, un peu plus allongé, se termine par une surface couverte de poils courts et mous. Ce lobe a une paroi membraneuse trés mince ; il est plein et, vraisemblablement, doit étre capable de turgescence dans l’animal vivant. II est probable que les ali- ments, broyés par les dents mandibulaires et déchiquetés par les épines des maxilles, sont réduits en particules trés fines par la scie du lobe triturant, retenus un instant par les épines recourbées de la lacinie mobile et gotités par les poils mous du lobe paragnathal supérieur. La paroi unie et assez fortement membraneuse des lévres doit se préter trés peu A la gustation. Ajoutons, pour terminer cette étude de la bouche, que les paragnathes pré- sentent en dehors et surtout en avant (dans leur partie recourbée en arc) des épaississements chitineux assez sensibles. Les paragnathes convergent en arriére et viennent se rencontrer, par leur partie postérieure rétrécie, au-dessous du lobe Gtroit qui limite posté- rieurement la bouche, entre les lévres. Entre ce point de convergence et le trone on voit, sur la ligne médiane, un certain nombre de piéces chiti- neuses disposées en séries linéaires et qui correspondent aux sternites bue- caux. Ces piéces ont été figurées par M. Hansen (1890, Fig. 1, x) dans la Cirolana borealis, mais cet animal étant de petite taille, l'auteur n’a pu en fixer le nombre ni en déterminer la limite. Dans le Bathynomus giganteus, ces piéces sont au nombre de quatre (s', s’, s°, st). La premiére (s') est trés réduite ; elle se compose d'un nodule chitineux arrondi qui est s¢paré du point de rencontre des paragnathes par un profond sillon; & droite et & gauche, ce nodule se continue en avant, 148 BATHYNOMUS GIGANTEUS. contre la face externe des paragnathes, sous la forme d’un arceau relative- ment ¢étroit. L’ensemble forme une piece semi-circulaire qui présente une assez grande mobilité. Immédiatement en arriére de cette piéce, la paroi sternale forme un long bouclier 4 deux pans dont l’aréte trés saillante est exactement située sur la ligne médiane. Ce bouclier est mobile sur la piéce précédente et sur le dernier sternite buccal; en arriére, il sinfléchit en dehors et de chaque coté, sous la forme d'un aile transversale qui va se mettre en connection avec le bord correspondant du cadre buccal. C'est entre ce bord et le bouclier que viennent s’insérer les bases (J/@) des mandi- bules et des deux machoires (Mz' Mz’). Au reste, ce bouclier n’est pas simple ; en avant, il présente une ligne de suture trés nette, qui se recourbe en arriére et qui le divise en deux piéces inégales, mais immobiles l'une sur Yautre. Par conséquent ce bouclier correspond au moins & deux sternites (s’, s°,). Le dernier des sternites buccaux (s*) est celui des pattes-machoires (P M); il est mobile sur le précédent et forme sur la ligne médiane une créte longitudinale trés saillante, qu'une dépression profonde sépare de la longue créte des sternites plus antérieurs. De cette partie centrale se détachent de chaque coté deux ailes chitineuses, l'une antérieure trés étroite qui vient se souder a@ l’aile transversale des sternites précédents, l’autre postérieure et plus développée qui se dirige en dehors vers le cadre buccal, Les tissus Gtant trés plissés dans cet endroit, il nous a été impossible de savoir si cette aile arrivait 4 rejoindre le cadre. En tous cas, nous pouvons affirmer que chaque patte-machoire vient se fixer entre les deux ailes. Les mvichoires de la premiére paire (P1.V, Figs. 4-8) sont trés volumineuses ; en dehors elles atteignent et recouvrent le partie basilaire interne des man- dibules, en dedans et en avant les bords antérieurs et internes des para- enathes. Elles ressemblent beaucoup aux miachoires des Cirolanes qua figurées M. Hansen, mais présentent trois articles basilaires (1, 2, 3) dont deux s’articulent avec la petite lacinie (/, 7); il est probable que ces deux articles correspondent 4 celui que M. Hansen désigne avee le N° 1; l'un est court, triangulaire et se met en relation, par un de ses cétés, avec la base de la lacinie; l'autre est long et n’entre en contact avec cette base que par un tubercule articulaire. Le 3° article (2° de M. Hansen) est longuement triangulaire (3); par son grand coté antérieur, il se joint a larticle précé- dent et par son petit cdté avec la grande lacinie de lorgane. Les deux lacinies sont s¢parées par un large intervalle membraneux: la plus interne (lacinie 1 de M. Hansen) a la forme d'une longue baguette (J, 7) dilatée en a ef BATHYNOMUS GIGANTEUS. 149 avant et armée, en cet endroit, du cdté de la bouche, de quatre épines recourbées et jaunatres, dont la base renflée porte au sommet quelques soies trés courtes. Ces épines sont au nombre de trois dans les Cirolanes. La lacinie externe (J, e), beaucoup plus grande, est considérée par M. Hansen comme un troisi¢éme article; elle a la forme d’une lame qui s’élargit en avant ot elle se termine, du coté interne, par une surface un peu excavée sur laquelle s’élévent de puissantes épines noires légérement recourbées, Au sommet, les bords de la face excavée portent sept épines dont une terminale assez réduite, trois en dessous qui vont en s’allongeant de la premiére a la troisiéme, trois en dessus qui sont trés développées. Un peu plus en arriére, sur la ligne médiane de la méme face, se trouve une rangée de quatre autres épines qui diminuent de longueur 4 mesure qu’on s’élcigne du sommet. Les épines des deux lacinies sont trés légérement mobiles sur leur base. | Les machoires de la 2’ paire (Pl. V, Figs. 9-11) sont bien plus réduites que les précédentes ; elles s'insérent en dedans et un peu en arriére des précé- dentes et ne recouvrent guére que leur lacinie interne. Trés semblables A celles que M. Hansen a figurées dans les Cirolanes, elles comprennent trois articles basilaires dont le premier, qui a la forme d’un rectangle, est sans rapport avec les lacinies. Le premier article (1) de ces appendices présente une suture longitudinale qui le divise en deux parties (articles 1 et 2 de M. Hansen) dont le plus externe s’articule avec larticle suivant et avec sa lacinie. Ce dernier (2) article (article 3 de M. Hansen) a la forme dune baguette étroite qui divise en deux troncgons inégaux une ligne de suture transversale dont on ne trouve plus de traces dans le B. Déider- leini. La lacinie (/) de cet article (lacinie 2 de M. Hansen) s’étale vers la ligne médiane sous la forme d’une large lame qui se prolonge en avant au-dessous de la petite lacinie des machoires antérieures, sous la forme d’un lobe triangulaire obtus, frangé de nombreuses soies inégales sur son bord interne et sur son bord antérieur; la face inférieure de cette lacinie pré- sente en arriére un puissant sillon transversal qui n’atteint pas le bord in- terne de l’organe et qui correspond au dehors a la ligne de suture des deux trongons de larticle 2. L'article 3 (3) se compose, comme Tlarticle 1, de deux piéces distinctes transversalement disposées; la plus interne de ces piéces a la forme d’un triangle qui s’articule par son long cdté avec la lacinie de 2; la plus externe est séparée de la précédente et de l'article 2 par une aire membraneuse. Chacune de ces parties s’articule en avant avee 150 BATHYNOMUS GIGANTEUS. une lame mobile, allongé, obtuse et munie en dedans et en avant de longues soies raides qui deviennent en réalité de vraies épines dans la partie termi- nale de l’organe. Nous considérons la lame interne comme un endopodite (en) et la lame externe comme un exopodite (ex), non sans faire observer que M. Hansen les regarde comme constituant, avec leurs deux piéces basi- laires, la lacinie double de l’article 3. En tous cas, l’endopodite maxillaire recouvre partiellement en dessous la lacinie 2, de méme qu'il est recouvert en dehors par le bord interne de l’exopodite. Dans lexemplaire de Bathy- nomus giganteus que nous avons Ctudié, le bord interne de la lacinie 2 de la michoire postérieure droite (PI. V, Fig. 11) est muni d’un prolongement épais et charnu, orné de quelques soies, qui se recourbe brusquement en arri¢re sous forme de harpon. Peut-étre est-ce 14 une disposition individu- elle anormale; en tous cas, nous n’avons rien observé de semblable dans le B. Doderlein. Les pattes-machoires (P1 IL; Pl. V, Figs. 11, 12) s'articulent en arriére des miichoires de la 2° paire, suivant une base d’attache (PI. IV, Fig. 9, P a) transversale et fort Gtroite qui s’élargit un peu en dedans; leur sternite (5') est plus ¢troit et plus court que celui des appendices précédents, dont il est séparé par un profond sillon. Leur premier article apparent est représenté en dessous (PI. V, Fig. 12, 2) par trois aires chitineuses dont la plus externe s’articule en dehors avec un court et large épipodite (ep). Dans le B. Diderleini (P1.VII, Fig. 5) les trois parties de l'article sont fusionnées en une piece homogéne qui se soude en dehors avec l’épipodite dont on observe encore la ligne de suture; vers la ligne médiane, dans la membrane qui rattache Tappendice au sternite, on apercoit une petite aire chitineuse (1) ovoide, parfaitement distincte, dont on ne trouve pas de traces dans le B. giganieus. Cette piéce rudimentaire représente vraisemblablement le premier article du sympodite des maxillipédes; en tous cas, le deuxiéme article de ce sympodite est celui que nous avons décrit’ci-dessus et qui porte la courte lame épipodiale du male. Quant au 3° article (3), il ala forme dune pyramide triangulaire tronquée; sa face inférieure est sensiblement trapézoide, plus étroite en avant quen arriére et ornée d'un sillon trans- versal qui délimite 4 peu prés ses deux premiers tiers; sa face supérieure est & peu pres de méme forme, mais plus réduite, un peu excavée et dépourvue de sillon; le sillon transversal manque également sur la face interne, qui est vaguement triangulaire, aplatie et presque en contact avec la face correspondante de lappendice opposé. Au sommet de larticle ae BATHYNOMUS GIGANTEUS. 151 précédent s’articulent cdte 4 cdte deux pieces indépendantes, l'une (4) inférieure qui est sans conteste le premier article de l’ endopodite, l'autre supérieure que M. Hansen regarde comme une lacinie mais que nous tenons plutot pour un exopodite (ex), dont la base d’attache se serait rap- prochée de la ligne médiane, en passant par dessus l’endopodite. Cet exopodite (Pl. V, Figs. 12, 13, ex) a la forme d’un lobe 4 trois faces; il est dilaté en avant, arrondi en dehors, un peu concave en dessous, plat et lisse en dessus et en dedans; 4 son sommet obtus se trouve une rangGe de longues soies et, sur son bord inféro-interne, cinq ou six épines robustes et recourbées en dedans qui se terminent en crochet corné. Quant a Yendopodite (4, 5, 6, 7, 8), il commence par un article étroit et court, a face inférieure trapézoide, qui dissimule presque complétement la base de l’exopodite. Les quatre autres articles de l’endopodite sont aplatis en forme de lames longuement ciliées sur les bords, et forment une sorte de palpe foliacé qui s’écarte latéralement et recouvre la base des divers appendices buccaux. Les rapports de dimension et de forme de ces divers articles sont trés exactement représentés dans la figure de la Planche; le plus large est larticle moyen, le plus réduit est article terminal. Les endopodites des maxillipédes s’avancent en avant jusqu’au niveau des dents mandibulaires; le lobe qui représente leur exopodite dépasse & peine le milieu du second article endopodial. Le thorax et ses appendices (Pl. I-Il]).— Les sept anneaux libres qui constituent le tronc, ou partie indépendante du thorax, sont tous re- marquables par la forte courbure transverse de leurs piéces tergales et par le faible développement de leurs parties solides du cdté ventral. En outre, ils sont tous complétés latéralement par des épisternites, c’est-i-dire par les articles basilaires, devenus pleuraux, des appendices thoraciques. Dans le premier segment thoracique, les épisternites sont absolument confondus avee le reste de l’anneau et l'on ne distingue pas traces de leurs limites, Dans les six autres segments thoraciques, leur soudure avec les bords latéraux des tergites est indiquée nettement de chaque cdté par une ligne sinueuse paralléle 4 l’axe; cette ligne de soudure se continue obliquement en dedans du coté ventral, sans toutefois atteindre la ligne médiane en dedans de larticulation de la partie mobile de lappendice ; en ce point I’épisternite se continue directement avec la surface sternale. Il va sans dire que cette ligne de suture, comme celle des flanes, disparait sans Jaisser de traces dans le premier segment thoracique. 152 BATHYNOMUS GIGANTEUS. La partie médiane ventrale de chaque segment proémine fortement vers le bas sous la forme de saillies transversales arrondies ; les trois saillies intermédiaires (segments 3, 4, 5) sont de beaucoup les plus grandes, la seconde et l’avant-derniére sont déja bien plus réduites, enfin la pre- mitre et Ja derniére sont fort étroites et se continuent de chaque cété avec les parties latéro-ventrales des segments. La saillie médiane des segments ventraux reste toujours membraneuse ou, du moins, dépourvue de piéce chitineuse calcifi¢ée. A droite et a gauche, les parties latérales de chaque segment se présentent sous la forme d’un toit transversal & deux pans dont laréte obtuse s’étend de la saillie jusqu’da articulation mobile de la patte. Dans les trois segments antérieurs, ces parties latérales sont recouvertes d’une piéce solide continue qui s’échancre un peu sur l’aréte au voisinage de la saillie médiane; dans les autres, chaque pan offre une piéce chitineuse distincte qui se rattache a celle du pan opposé par l’aréte membraneuse obtuse. Ces piéces ven- trales sont-elles les restes latéraux de sternites atrophiés dans leur partie médiane? ou bien représentent-elles l’article basilaire, devenu épisternal, de l’appendice correspondant ? I1-est difficile de répondre, l’une ou lautre de ces opinions pouvant €étre également vraisemblables. Ce qui est certain, c'est que ces pieces chitineuses ventrales se continuent directement en dehors avec les grands épisternites signalés plus haut, qu'une ligne de suture Gvidente les en sépare en avant et en arriére, enfin que cette ligne de suture ventrale se continue en dehors sur les flancs pour séparer les tergites des épisternites. La partie visible des tergites thoraciques diminue progressivement de longueur du premier au dernier anneau; mesurée sur la ligne médiane, nous trouvons en effet pour les anneaux 1 47 les chiffres suivantes: 22 mill., 19, 16.5, 16.5, 15, 12, 10. En méme temps, les épisternites aug- mentent de longueur latérale et se dirigent de plus en plus en arriére; terminés postérieurement en courbe largement arrondie, dans les trois segments antérieurs, ils deviennent laneéolés dans les autres et méme se terminent par une pointe fort nette dans les trois derniers segments. La derniére paire d’épisternites thoraciques est bien plus ¢troite que les précédentes, Les pales sont dépourvues de soies, sauf sur les bords de la face externe plane du basipodite des deux ou trois paires pastérieures; leurs autres articles présentent un nombre variable de spinules noiratres qui remplacent ———S oe S hlULlL BATHYNOMUS GIGANTEUS. 153 vraisemblablement les soies des Cirolanes. Le basipodite est allongé, con- vexe en dedans, aplati en dehors, et muni 4 sa base d’un condyle qui s’articule dans la cavité inférieure de l’épisternite correspondant; le doigt est arqué, uni, et se termine par une griffe noire. Les pattes des trois paires antérieures sont plus courtes que les autres et présentent une structure assez différente; elles se font surtout remar- quer par la briéveté de leur carpopodite qui proémine fortement en arriére, et par le prolongement antérieur de leur méropodite qui s’allonge en un processus arqué le long du bord antérieur du carpopodite et du propodite. Ce prolongement est court dans la paire antérieure, trés allongé dans les deux suivantes. Le carpe des mémes pattes est épais, recourbé en arriére et se rétrécit graduellement de la base a l’extrémité; il présente des denticules spiniféres sur son bord postérieur. Les pattes des quatre paires suivantes sont plus gréles et s’allongent progressivement de la premiére 4 la dernicre; leur méropodite ne présente pas de prolongement antérieur; il s'infléchit un peu en arriére et ne se dilate pas sensiblement dans sa partie distale; leur carpopodite présente une longueur un peu plus grande et, bien que se dilatant au sommet, ne forme en arriére qu’une proéminence assez faible; leur propodite enfin est remarquablement gréle, presque droit, sensiblement isodiamétrique et ne ressemble 4 celui des trois paires précédentes que par les spinules noires de son bord postérieur. Grace 4 la transformation de leurs articles basilaires en épisternites, les appendices thoraciques paraissent tres incomplets et réduits 4 six articles. A ce point de vue, comme nous le verrons plus loin, ils sont bien plus modifiés, et s’éloignent davantage des appendices primitifs des Arthropodes que les pléopodes ou fausses pattes respiratoires de l’abdomen. L’abdomen et ses appendices (Pl. I, I, HI, V1).-- Comme nous l’avons dit précédemment, labdomen, dans son ensemble, présente la méme largeur que le thorax, sauf dans sa moitié postérieure ot il est constitué par une vaste piéce terminale qui correspond vraisemblablement au sixiéme anneau fusionné avec le telson. Sa courbure transversale est sensiblement moins prononcée, mais passe, par tous les degrés, A celle des segments thoraciques postérieurs, La moitié antérieure de abdomen est constituée par les cing anneaux munis de pléopodes; ces anneaux sont dépourvus d’épisternites mais pré- sentent des pleurons acuminés qui ressemblent beaucoup aux derniers 19 154 BATHYNOMUS GIGANTEUS. épisternites thoraciques. Le tergite du 17 anneau a 8 millim. de longueur sur la ligne médiane dorsale, son pleuron est tres court, et est atteint par le milieu du dernier épisternite thoracique. Les tergites des trois segments suivants ont chacun 11 millim. } de longueur et présentent des pleurons bien développés; dans le plus antérieur de ces segments le pleuron déborde légérement le dernier épisternite thoracique et entre en contact avec son bord postérieur; dans le segment moyen, la piéce pleu- rale est plus longue encore et fortement infléchie en arriére; le pleuron qui fait suite 4 ce dernier est notablement plus court et bien moins infléchi. Le tergite du dernier segment pléopodifére a 9 millim. } de longueur et se termine par des pleurons transversaux, nettement plus courts que les trois précédents. Du cdété ventral, les piéces chitineuses de la méme région sont beaucoup mieux développés que celles du thorax; elles se composent d’un sternite médian qui se divise pour embrasser la base des pléopodes, et se fusionne ensuite en une piece simple pour se confondre, sans trace de sutures, avec le pleuron correspondant. La piece terminale (Pl. I, Il, I11) de ’abdomen est un large bouclier demi- circulaire, et un peu tronqué dans la partie postérieure; elle est dorsale- ment convexe et se rétrécit un peu en avant, au point ot sinsérent les uropodes. Au voisinage des segments abdominaux libres, elle présente sur la ligne médiane un sillon de 8 millimétres qui se bifurque en avant pour former un Y & branches courtes; en arri¢re de ce sillon, un faible bourrelet obtus occupe la ligne médiane et se continue jusqu’au milieu du bord postérieur. Ce bord est occupé par une épine médiane trés forte, de chaque cdté de laquelle se trouvent cing autres épines inégalement développées; la plus voisine de lépine médiane est un peu plus courte que les deux pines avoisinantes; la derniére est trés réduite et lavant- derniére un peu moins. En dehors de la derniére, se trouvent les rudiments d’une sixiéme ¢pine. Du cdté ventral, la piéce terminale du corps est fortement excavGe dans ses deux tiers antérieurs, mais, en arriére, devient presque plane. Les pléopodes (PI. VI, Figs. 1-5, 7) ont conservé la structure normale des appendices des Crustacés, en ce sens quwil se composent (Figs. 1, 4) d'une hampe ou sympodite de trois articles, et de deux lames terminales, endopodite et exopodite. Le 1 article (1) du sympodite est représenté par une petite lame chitineuse localisée 4 la base de l’appendice, sur sa ee ee BATHYNOMUS GIGANTEUS. 15 Cr face antérieure ou inférieure; le 2° est un arceau étroit (2), épaise en dehors et interrompu en dedans, ot une membrane mince relie ses deux extrémités; le 3° est un anneau complet (3) qui se prolonge en dedans sous la forme d’un lobe quadrangulaire (p.7) dont le borde interne, fortement oblique, est cilié de puissantes soies; en dehors, le méme article émet un lobe moins chitineux (p. e) et dépourvu de soies, qui se dirige en arriére. Le lobe externe de la premicre paire de pléopodes (Figs. 1, 2, p. e) est réduit et subovalaire; le lobe des quatre paires suivantes (Figs. 3, 4, 5, p.e) est sensiblement plus allongé, obtus et un peu dilaté postérieurement. Les deux rames des pléopodes (en, ex) augmentent en surface et en longueur du premier au dernier segment; celles de la paire antérieure (Figs. 1, 2) sont trés sensiblement moins développées que les autres. Dans tous les pléopodes l’exopodite (ex) est plus chitinisé que Tl endopodite (en) qwil recouvre inférieurement sur ses trois quarts les plus externes ; son bord postéro-externe présente une courbure trés forte, tandis que le bord postérieur de endopodite est plutdt tronqué. Dans les deux lames, un large épaississement chitineux des bords indique la place des vaisseaux sanguins. Les exopodites ont le bord externe droit et le bord interne fortement arqué ; ils se rétrécissent tres progressivement dans leur moitié antérieure ; ceux des trois paires postérieures présentent une échancrure vers l’extrémité distale de leur bord externe. Les endopodites sont plus grands; leurs. deux bords latéraux paraissent trés sensiblement droits et subparalléles, encore que l’externe s’étale en son milieu sous la forme d'un petit lobe triangulaire et obtus; en avant, la méme lame se rétrécit brusquement et présente un bord transversal qui vient s’articuler au troi- siéme article de la hampe. Cette région articulaire divise le bord antérieur de lendopodite en deux parties trés inégales, dont la plus interne est, de beaucoup, la plus développée. On est resté dans une indécision absolue sur la position des houppes branchiales des Bathynomes jusqu’au jour ot lun de nous (Bouvier 1907, 644) a signalé dans les deux espéces, la place qu’elles occupent sur les bords des lames endopodiales. Dans l'étude préliminaire publiée par l'un de nous (A. Milne Edwards, 1879, 22) il était dit qu’elles sont situées au- dessous des pléopodes, et M. Ortmann (789.4, 192) les faisait naitre de la base de ces appendices. En réalité, ce sont exclusivement des productions de l’endopodite, et on les voit nattre sur les bords de cette lame (Fig. 3), dont elles occupent la moitié antérieure. Les plus volumineuses se détachent 156 BATHYNOMUS GIGANTEUS, de la partie interne du bord antérieur de lorgane, ordinairement par un seul trone dans les quatre paires de pléopodes antérieurs, par un tronec énorme et par trois autres plus réduits dans les pléopodes postérieurs. D’autres houppes branchiales et moins fournies se détachent du bord antéro-externe de l’endopodite par dix 4 douze troncs disposés en une série marginale trés réguliére ; le plus volumineux de ces troncs occupe l’angle antérieur de lorgane, le plus réduit, qui est aussi le plus postérieur, se voit sur le bord externe, un peu en avant du lobe triangulaire signalé plus haut. Ces troncs branchiaux ont des parois membraneuses trés minces; ils se ramifient rapidement et se résolvent en une série de filaments courts et fusiformes qui forment les brindilles terminales d’un arbre extraordinaire- ment ramifié (Fig. 6). Ces houppes branchiales viennent s’appliquer pres- que toutes contre la face postérieure de l’endopodite (Figs. 2, 5) et sur les pléopodes postérieurs, formant une énorme touffe qui remplit presque com- plétement la vaste concavité de la piéce terminale (Figs. 4,5). Pourtant toutes débordent un peu sur la face antérieure de l’endopodite, sauf celles qui occupent la partie interne du bord des pléopodes antérieurs. Au reste, les houppes branchiales de cette paire sont moins fournies que celles des trois paires suivantes, et celles-ci, 4 leur tour, le sont beaucoup moins que celles des pléopodes postérieurs. A la fin du présent mémoire, nous examinerons la raison d’étre du déve- loppement de ces houppes branchiales et la position qu’elles occupent par rapport aux vaisseaux afférents et efférents; nous dirons seulement ici que les exopodites ne sont pas beaucoup plus chitinisés que les endopodites, quils présentent comme eux des vaisseaux de deux sortes et qu’ils doivent, i trés peu pres, jouer le méme role respiratoire que la partie non-branchi- fére des endopodites. Dans tous les pléopodes, ces deux sortes de lames sont munies de soies courtes sur la plus grande étendue de leurs bords. Les wropodes (PI. I, II, III, et VI, Fig. 8) sont des appendices bien plus incomplets que les pléopodes, car ils se réduisent 4 l'article terminal du sym- podite et aux deux lames natatoires candales. Rien n’indique plus les deux premiers articles de leur hampe, sauf la saillie volumineuse sur laquelle s'articule cette derniére, et qui occupe la face inférieure de l’angle externe formé en avant par la piéce terminale du corps. Bien que cette saillie ne présente pas la moindre trace de sutures, il y a lieu de croire qu’elle corres- pond aux deux premiers articles sympodiaux des uropodes, de sorte qu'il faudrait la considérer comme de nature épisternale. ee eee BATHYNOMUS GIGANTEUS. 157 [article (Fig. 8) qui supporte les deux lames des uropodes a 1a forme d’un trapéze dont les deux bases sont sinueuses et subparalléles; le cdté externe de ce trapeze est convexe en dehors et présente une ou deux spi- nules noiratres 4 langle postérieur ; son coté externe est beaucoup plus long et un peu concave en dehors; avec le bord postérieur, il forme un angle trés aigu qui se prolonge assez loin en arriére et se termine en pointe faiblement obtuse ; quelques soies flexibles occupent cette pointe et une partie du cdté externe de l’article. Les rames des uropodes débordent largement la piéce terminale de l’abdomen ; la rame externe, ou exopodite, est ovalaire, rétrécie en avant, un peu concave en dessous et arrondie en arriére ; 4 son angle postéro-externe, elle émet une petite pointe dirigée en arriére et en dehors. En avant de cette pointe, la moitié terminale du bord externe présente une rangée de 8 ou 9 épines noiratres articulées 4 leur base ; en dedans, quatre épines semblables occupent le bord postérieur. Les bouts de la rame sont frangés de courtes soies, qui deviennent plus longues dans la région des épines, surtout en arriére. La rame interne ou endopodiale est bien plus grande que la précédente, quadrangulaire et con- vexe en dessous; elle s’élargit progressivement d’avant en arriére, et se ter- mine postérieurement par un bord tronqué a langle externe duquel se voit une dent chitineuse ; le bord interne de l’organe est presque droit, le bord externe forme une légére courbure en dehors. Dans la moitié terminale, ce bord est armé de 4 a 6 petites épines noiratres; une rangée de 12 épines semblables, mais plus fortes, occupe le bord postérieur. Les bords de la rame endopodiale sont frangés de soies, comme ceux de I’exopodite. L’anus est situé sur la face inférieure de la piéce terminale, au point ot la concavité antérieure de cette piece sinfléchit en un rebord qui s’articule avec le segment abdominal précédent. I] a la forme d’une fente triangu- laire & base postérieure et mesure longitudinalement prés de 9 millimétres. Les bords latéraux sont limités par deux arceaux chitineux qui se meuvent Pun sur l’autre en avant, mais qui sont largement séparés en arriére. Une membrane rattache ces arceaux aux parties chitineuses avoisinantes. Caractéres sexuels. — Les seuls caractéres sexuels de notre animal sont les deux pénis (Pl. If) trés rapprochés qui se trouvent & droite et 4 gauche de la ligne médiane, sur le dernier segment thoracique. Bien que munis d’un orifice terminal, ces organes sont fort réduits et se présentent sous la forme dune lame quadrangulaire longue de 3 millimétres seulement. Ces organes sont relativement un peu plus longs dans nos exemplaires de B. Déderdeini 158 BATHYNOMUS GIGANTEUS. et beaucoup plus dans quelques Cirolanes que nous avons sous les yeux; dans ces deux formes d’ailleurs, les organes sexuels externes sont repré- sentés par une baguette chitineuse (Pl. VII, fig. 4) indépendante qui s'articule 4 sa base antérieure sur le bord interne de la deuxiéme lame endopodiale. Or cette baguette fait absolument défaut dans notre exem- plaire de Bathynome qui doit €tre, dés lors, considéré comme un male immature, ainsi que l'un de nous l’a fait antérieurement remarquer (Bou- vier, 1901, 644). Cette observation concorde remarquablement avec celle de MM. Alcock et Anderson (1891, 271) relative aux exemplaires du Golfe du Bengale. Ces exemplaires, au nombre de trois, pouvaient tous étre reconnus comme des femelles, mais malgré leur grande taille (160, 195 et 200 mill.) on dut les considérer comme immatures, parce que leurs lames incubatrices étaient incomplétement développées. Ainsi, le Bathynome capturé par le Blake est un jeune qui, vraisembla- blement, n’a pas encore atteint ses dimensions définitives. L’espéce a la- quelle il appartient se caractérise done par une taille véritablement déme- surée et mérite, 4 juste titre, le nom de Bathynomus giganteus que Yun de nous lui a donnée. Habitat, dimensions. — le spécimen type que nous venons d’étudier, fut capturé par le blake en 1878, entre les fles Tortugas et le bane de Yucatan (Agassiz 1578, 4), Station 29, Lat. N. 24° 34’, Long. O. 84° 05’, 955 brasses. Les dimensions de cet exemplaire sont les suivantes :* Longueur totale de la pointe du clypeus 4 celle de l’épine médiane postérieure 226 de la téte (distance du bord postérieur 4 l’articulation frontale) . 30 % du-thorax.. i... « is swe. wt awe ee eee a6 de la partie acide ds iy shia . e. , (Sn ot ss fee «6 de la piéce terminale (y compris ]’épine scan) koe ad ts ey Petey rf (sans - i) cose iy eee Largeur maximum de la téte . . . eee eae “ du 2° segment chorale §. gt ce hej, ta lee a She ie . 2 ie % “ 1? Se ee a er a Be - « 8° segment abdominme We: «_ «i agis>ie Uses | oueneee a de la piece terminale ony’ v's x: ss” at eo Trois exemplaires femelles, immatures comme le male précédent, ont été capturés par ] Javestigator en 1891, dans le golfe du Bengale, 4 une profon- La a ® . 7 , . . . “7. . * Toutes ces dimensions ont été prises en redressant le plus possible l’animal, de manitre & lui donner une direction & peu prés rectiligne. BATHYNOMUS DODERLEINI. 159 deur de 740 brasses. D’aprés MM. J. Wood Mason et Alcock (1891, 270, 271) ces exemplaires mesurent respectivement 160, 195 et 200 millim. de longueur. Ils étaient de couleur rose au moment de leur capture. Bathynomus Doderleini A. OrrMann. (Planches VII et VIII.) 1894. Bathynomus Doderleini A. OntMANN, Proc. Acad. Nat. Se., Philadelphia, 1894, 191-193. 1901. e < E. L. Bouvimr, C. R. Acad. des Se., T. CX XXII, pp. 643-645. Nous avons étudié les deux spécimens types de cette espéce; ils sont desséchés, mais il nous a été possible de les ramollir et M. le Professeur Déderlein a bien voulu nous permettre de sacrifier certaines parties du plus petit d’entre eux. Nous avons pu, de la sorte, faire une étude mor- phologique compléte de cet intéressant crustacé ; mais comme il ressemble beaucoup au BL. giganteus, nous nous contenterons de relever ci-dessous les caractéres qui distinguent les deux espéces. Forme générale (Pl. VII, Fig. 1).— Le corps du B. Déederleini est relative- ment plus long et plus étroit que celui du B. giganteus ; sa largeur maxi- mum, en effet, ne dépasse guére sensiblement le tiers de sa longueur totale, tandis quelle égale A trés peu prés la moitié dans le B. giganteus. La téte du B. Doderlei est plus large et beaucoup moins déclive que celle du B. giganteus, le dos est partout plus convexe, ses bords latéraux sont plus paralléles, la piéce terminale du corps est plus rétrécie; la partie articulée de l’abdomen est relativement beaucoup plus longue par rapport au thorax; les €pisternites thoraciques sont presque tous sensiblement verticaux, tandis qwils sinfléchissent plus ou moins nettement en dehors dans le B. giganteus. Les sillons longitudinaux qui se trouvent sur la face dorsale, au milieu des ponctuations, sont trés inégalement distincts ; fort apparents et nom- breuses dans le grand exemplaire, c’est 4 peine si on en trouve des traces dans le petit. La téte e ses appendices.—a téte du B. Déderleini est plus large, et du coté dorsal, beaucoup moins infléchie vers le bas que celle du JB. giganteus ; pour le reste, les caractéres essentiels de cette région du corps sont & peu prés les mémes dans les deux espéces; et pourtant on peut constater, dans le B. Diderleini, le rétrécissement un peu plus net de la partie du bord frontal qui s’articule avec le segment antennulaire; la profondeur beaucoup plus grande du sillon oblique qui, en dessous, sert a 160 BATHYNOMUS DODERLEINI. séparer la région oculaire de la région buccale; enfin la réduction prononcée du lobe triangulaire qui, prés des antennes, forme saillie en avant sur le bourrelet marginal du cadre buccal. Les yeux (Pl. VI, Fig. 2) sont démesurément développés et presque aussi grands que ceux du B. giganteus ; ils ont comme eux la forme d'un triangle i sommet obtus et 4 cdtés courbes. Dans le grand exemplaire, les trois cotés du triangle mesurent respectivement, de sommet a4 sommet: 11 millim. 5, 10 mill. 25, et 6 mili. 4, mais comme les cornées sont légérement plus petites que celles du B. giganteus, et comme la surface du triangle quelles occupent est beaucoup plus bombée, il y a lieu de croire que le nombre des cornéules doit 6tre fort peu différent dans les deux espéces. En tous cas, les dimensions de chaque ceil, par rapport au corps, sont beau- coup plus grandes dans le B. Déderleini que dans le B. giganteus ; la différ- ence est presque du simple au double, comme on peut sen convaincre en jetant un coup d’ceil sur le tableau des dimensions de chaque espéce. Dans le petit exemplaire de B. Diderleini Vceil droit, qui est intact, a des cOtés respectifs de 10 m. 7, 9 m. 3, et 6 millimétres; il parait relativement plus grand que celui de l’autre exemplaire, mais il est un peu plus échaneré a la base par |’épisternite du premier segment thoracique. La dame frontale (Pl. VII, Fig. 5 Z, a) a la forme d’un triangle équilatéral marginé d’un bourrelet sur ses bords latéraux; ses deux angles basilaires sont obtus, et celui du sommet se rétrécit peu & peu pour sinsinuer entre les bourrelets latéraux qui délimitent de chaque cdté l’étroit bord frontal. Les antennules ressemblent tout & fait & celles du B. giganteus, mais leur fouet, qui est en partie brisé, parait un peu plus dilaté a sa base. Le clypeus (P1. VI, Fig. 3; Pl. VIII, Fig. 1, c) est & trés peu prés aussi long que large ; il se prolonge en avant sous la forme d’un grand processus tri- angulaire, aplati et trés obtus, qui dépasse de beaucoup le fouet, quand on examine l’animal du cdté dorsal. La base de ce processus occupe & peu prés toute la largeur du clypeus, encore que ses angles latéro-antérieurs fassent légérement saillie en avant. Les antennes (Pl. VII, Fig. 4) ne différent pas sensiblement de celles du B. giganteus, pourtant nous n’avons pu observer la moindre trace de soies sur les articles qui en constituent le fouet. Le dabre (P|. VITT, Fig. 1, 2) ne différe par beaucoup de celui du B. gigan- teus; il est toutefois plus fortement embrassé par le clypeus en avant et plus largement échancré en arriére. Les appendices buccaux sont également trés semblables dans les deux BATHYNOMUS DODERLEINI. 161 especes. Afin de ne pas détériorer outre mesure les exemplaires qui nous étaient soumis, nous avons laissé en place les mandibules (Md), qui d’ailleurs paraissent identiques, jusque dans les détails, 4 celles du B. giganteus ; nous observerons toutefois que leur partie basilaire est sensiblement plus élargie et que les deux premiers articles de leur palpe sont plus étroits et plus allongés. Aucune remarque spéciale 4 propos des mdchoires antérieures, sinon que les épines de leurs lacinies terminales sont plus gréles et celles de leur lacinie interne plus étroitement rapprochées; le bord externe de cette lacinie, dans sa partie antérieure, pro¢mine en dehors sous la forme d’un lobe triangulaire assez saillant. Les médchoires postérieures ont identique- ment la structure et la forme de celles du B. giganteus, toutefois leur second article reste d’un seule piece et leurs deux lames terminales, surtout l’exopo- dite, paraissent relativement un peu plus longues que dans l’espéce ainéri- caine; peut-étre ces lames présentent-elles & leur sommet des €pines plus nombreuses et plus fortes, mais plusieurs de ces €pines ayant disparu, il nous a été impossible d’arriver, sur ce point, & une opinion trés précise. Les pattes michoires (Pl. VII, Fig. 5) présentent une hampe de trois articles indé- pendants; le 1* de ces articles (1) (ou, du moins, ce qui nous parait le représenter) se réduit & une lame chitineuse assez mince qui s’enchasse dans la membrane basilaire de l’appendice, 4 l’angle inféro-interne de l'article suivant. Ce dernier (2) est beaucoup mieux développé que dans le B. giganteus ; sa face ventrale offre un revétement chitineux absolument con- tinu et la ligne d’articulation de son épipodite (ep) nest plus représentée que par une profonde dépression longitudinale ; quant a l'article suivant, il ne présente pas traces de sillon transversal. L’endopodite se distingue de celui du B. giganteus par le 2° article qui est plus long du cdté externe et par le 3° qui est plus long du cOté interne; l’exopodite est armé sur sa face interne de 4 ou 5 fortes épines légérement recourbées. Le thorax et ses appendices (Pl. VII, Fig. 1).—Le premier tergite thoracique est relativement plus développé que dans le BL. giganteus; un bourrelet longitudinal, trés accentué dans le petit spécimen, indique nettement la ligne suivant laquelle est venu s’y souder l’épisternite correspondant. Ce dernier est. sensiblement rectangulaire comme les deux suivants et, comme eux, présentent sur sa face externe un puissant bourrelet longitudinal qui, avec le bourrelet marginal, forme un angle trés aigu ouvert en avant; dans le B. giganteus, ces deux bourrelets sont trés rapprochés l'un de l'autre et, fort réduits, ne sont guére sensibles que sur le premier segment thoracique. ul 162 BATHYNOMUS DODERLEINI. Du premier au troisitme segment, les épisternites augmentent progres- sivement de largeur, sans d’ailleurs cesser d’€tre 4 peu prés quadrangulaires. A partir du quatriéme inclusivement, ils s’allongent, s’infléchissent de plus en plus en arriére et, de plus en plus, acquiérent la forme d’une lame lancéolée 4 bord antérieur convexe et 4 bord postérieur concave. La transition aux trois segments antérieurs est mieux ménagée dans le B. gigan- teus: les lames épisternales sont plus larges, moins verticales et moins infléchies en arriére. Dans les deux espéces d’ailleurs, c'est ]’épisternite de l’avant-dernier segment qui est le plus long, celui du dernier est le plus étroit et le plus infléchi en arriére. La face ventrale présente la méme structure que celle du B. giganteus; les parties chitinisées y sont peut-étre un peu plus étendues. Les pattes se distinguent surtout de celles du B. giganteus par leurs épines plus nombreuses et par la présence de quelques soies qui viennent s'y entreméler ; ces deux caractéres ne sont, pour ainsi dire, pas sensibles dans les trois paires antérieurs, mais ils deviennent de plus en plus nets sur les suivantes, notamment dans le petit spécimen. Tres certainement, le nombre des soies et la longueur des épines diminuent relativement 4 mesure que la taille augmente. I] suffit, pour s’en convaincre, de jeter un coup d’ceil sur les Figs. 6 et 7 de Ja Pl. VII, qui représentent des appendices voisins dans les deux exemplaires. ‘Les pattes,” dit M. Ortmann (1894, 195) “étaient primitivement couvertes de poils qui ont presque entiérement disparu, par suite de la conservation & l'état sec.” Cela est peut-étre vrai dans une certaine mesure, mais nous croyons que les soies de l’animal sont toujours rares, & peu pres de la taille des €pines, et que les cicatrices qu’on observe sur les bords des articles des pattes sont bien plutdt dues a la chute de certaines épines qu’d la disparition de quelques soies. Il n'est pas exact non plus de dire, avec M. Ortmann (192), que le doigt, ou 6° article libre des pattes est “& peine plus long que le cinquiéme;” il y a la sans doute un lapsus, car il faudrait, pour €tre vrai, dire exactement le contraire. Les pattes du Bb. Déderleini ont la méme structure que celles du B. giganteus et se laissent comme elles diviser en deux groupes (PI. VII, Figs. 6, 7; Pl. VIII, Figs. 2, 8); toutefois leur article basilaire est plus court et dans les trois paires postérieures, présente sur les deux bords de sa face externe, des soies bien plus nombreuses et bien plus longues, qui s'y groupent en une frange continue. BATHYNOMUS DODERLEINI. 163 Labdomen et ses appendices. — Liabdomen (PI. VII, Fig. 1) a sensible- ment la méme largeur que le thorax et présente une convexité un peu plus faible ; il est relativement plus long, par rapport wu thorax, que celui du B. giganteus. Son tergite antérieur est un peu plus court que les autres, mais les quatre suivants sont de longueur sensiblement égale; les pleurons présentent & peu prés la méme forme et la méme disposition dans les deux espéces; comme ceux du JB. giganteus, ils sont excavés sur leur face posté- rieure, mais présentent en ce point des soies plus longues et plus serrées. Des soies aussi abondantes se trouvent sur la face interne des deux paires d’épisternites précédents. Les sternites abdominaux et les pléopodes (PI. VIII, Figs. 4-6) ont iden- tiquement la méme structure dans les deux espéces; pourtant ces derniers paraissent un peu plus longs, moins larges et ceux des trois derniéres paires présentent une échancrure plus profonde sur le bord externe’ de leur exopodite. Les branchies occupent identiquement la méme position et offrent la méme structure dans les deux espéces; la seule différence un peu apparente, c’est que les houppes branchiales paraissent un peu moins touffues dans le BL. Déderleini, et se réfléchissent moins loin sur la face supé- rieure de l’endopodite. Comme de coutume, celles des pléopodes postérieurs sont, de beaucoup, les plus développées. La piéce terminale du corps (Pl. VII, Fig. 1) est un peu plus large que longue et affecte une forme sensiblement quadrangulairr, 4 cause de ses bords latéraux et de son bord postérieur qui sont trés peu arqués. E’le est occupée sur la ligne médiane dorsale par une caréne trés saillante qui sélargit en avant et finit par disparaitre & quelque distance du tergite abdominal précédent. Dans ce hiatus se trouve un trés léger sillon longitudinal qui, dans le grand exemplaire, présente en avant les traces dune bifurcation, Au bord postérieur de Ja piéce se trouve une forte épine médiane sur laquelle se prolonge la caréne; 4 droite et A gauche se voient, de chaque coté, d’abord une petite pine, puis une seconde notable- ment plus grande, enfin, plus en dehors, une sorte de dent plus ou moins aigué qui marque la limite postérieure des bords latéraux de la piece terminale. Les uropodes (Pl. VIII, Fig. 7) sont un peu plus réduits que ceux du B. giganteus ; leur exopodite est plus étroit et leur endopodite bien plus obliquement tronqué en arriére ; les deux lames se terminent par une forte dent 4 leur angle postéro-externe. Bien que beaucoup d’épines marginales 164 BATHYNOMUS DODERLEINI. aient disparu dans les deux spécimens, il y a lieu de croire que ces épines sont 4 peu prés en méme nombre dans les deux especes. Quant aux soies des deux rames, elles sont relativement beaucoup plus longues dans le B. Diderlein. La fente anale est presque close dans celui des exemplaires que nous avons peu ¢tudiés 4 ce point de vue; ses bords paralléles sont limités, l'un et autre, par un arceau chitineux qui s’élargit en arriére. Curacléres sexuels.—Les deux exemplaires types de cette espéce sont des males adultes munis de verges sur le dernier segment thoracique et de baguettes copulatrices sur le bord interne de l’endopodite des pléopodes de la 2° paire (PI. VIII, Fig. 4). Ces baguettes s'insérent par un basse arti- culaire vers le milieu du bord et, légérement infléchies en dedans, se pro- longent en arriére aussi loin que la lame; elles se rétrécissent jusqu’a leur tiers postérieur, puis redeviennent ensuite un peu plus large. Les verges sont trés réduites; elles ont au plus 1 millimétre $ de longueur dans le grand exemplaire. Ces organes sont relativement bien plus developpés dans les Cirolanes ot ils doivent, & coup sfir, jouer un role plus important. Habitat, dimensions. — Le B. Doderleini, dit M. Ortmann (1594, 193) “se trouve sur la cOte japonaise, & Sagami Bay, prés d’Enoshima. La pro- fondeur n’est pas indiquée; il vit probablement au milieu des fameuses Hexactinellidées et Lithistidées japonaises.” Les seuls exemplaires connus de cette espéce sont les deux précédents, que M. le Professeur Déderlein a rapportés du Japon et donnés au Musée de Strasbourg. Voici le relevé de leurs dimensions: Grand. Petit. Longueur totalo-.'—.. .- ». % a: (meses a an 124 105 of dela téte . . 5 “«.°a) «Si Sener ee 15.5 14 * du thorax .*. . 1°.) 3) een ge ee 56 47 “ de la partie articulée de ’abdomen . . . . . . 26 22.5 ts de la piéce terminale (avec l’épine) . . . . . . 31 28 a See - (sans TOeG ea es | a als 28 24.5 Largeur maximum de la téte .. "; is 4) See ae 24 21.5 Fg : du 2° segment thoracique . ... . « 41.5 36 . ™ du 6° § + 2 iy Se ae 43 37.5 . i du 3° « abdominal: 5°". ‘sc Ae 43 38 de la piéce terminales . . . 1. «2 2 « 36 315 CARACTERES ET AFFINITES DU GENRE BATHYNOMUS. 165 Caracteéres et affinités du genre Bathynomus. Caractéres adaptatifs des Bathynomes. — Abstraction faite de leur grande taille, les Bathynomes se distinguent des autres Isopodes non parasites par trois caractéres essentiels: le développement de leurs yeux, la position presque absolument ventrale de ces organes et l’existence de houppes branchiales. Il est facile d’établir que ces caractéres sont dus 4 des adaptations de second ordre et ne permettent nullement de déterminer la position zoologique des animaux qui nous occupent. 1° Développement des yeux.—Ainsi que Tun de nous l’a récemment établi (Bouvier, 1901, 644), le grand développement des yeux n’est da, en aucune fagon, aux dimensions démesurées des Bathynomes, mais apparait comme une conséquence de l’adaptation & la vie abyssale. Au premier abord, on serait tenté de croire que les 3000 facettes des yeux des Bathynomes sont le résultat d’un accroissement oculaire qui a suivi le méme rapport que l’accroissement en surface du reste du corps. En effet, le Bathynomus giganteus est 8 fois plus long qu’une Cirolane ordi- naire, ce qui correspond & une surface 64 fois plus grande et, dés lors, 4 un nombre de facettes 64 fois plus considérable, ce qui donnerait pour I’ Isopode géant 2560 cornéules, c’est-d-dire, 4 trés peu prés, le nombre d’éléments optiques qu’il compte réellement. Mais ici, le calcul conduit certainement a une conclusion inexacte, car il se trouve en défaut pour le B. Déderleini qui devrait avoir 4 fois moins de cornéules que le B. giganteus et qui, en réalité, en compte & peu prés autant. Ainsi, le nombre des cornéules n’est nullement la conséquence de l'ac- croissement de taille des Bathynomes, et l’on peut en dire autant de la sur- face de ces organites. Ceux-ci, comme on I’a vu plus haut, ont sensiblement un diamétre double de celui des cornéules des Cirolanes ordinaires; mais ce diamétre est a trés peu prés le méme dans les beux espéces, malgré leurs grandes differences de taille ; et d’autre part, si la proportionnalité des cor- néules & la taille se trouvait réelle, ce n’est pas un diamétre de 15 a 16 centiémes de millimétres que devraient avoir ces organites dans le B. gigan- teus, mais bien un diamétre 4 fois plus grand. A ce point de vue encore, la question parait devoir entrainer une solution négative. _A quelle cause, dés lors, attribuer le grand développement des yeux des Bathynomes? Pour le savoir, il nous suffira de suivre les modifications que subit l’appareil oculaire chez des Crustacés qui s‘adaptent, par tous les 166 CARACTERES ET AFFINITES DU GENRE BATHYNOMUS. déerés, i la vie abyssale, c’est-A-dire aux Anomoures de la tribu des Gala- théinés. Ainsi que nous l’avons fait observer dans un travail antérieur,* les Galathéinés sont représentés dans la zone sublittorale par les Gulathea, dans des eaux plus profondes par les Munda, et dans la région des abysses par les Galacantha, les Munidopsis et autres formes analogues. Les Galathea se trouvent dans des niveaux ot pénétre largement la lumiére et ne présen- tent que des yeux a surface médiocre ; les Munida se tiennent dans des eaux ou, abstraction faite de la phosphorescence, régne une obscurité plus ou moins grande, ce qui correspond 4 une cornée fortement dilatée ; quant aux formes franchement abyssales, telles que les Galacantha et les Muidopsis, elles ont quitté la zone ot pénétre la lumiére du jour et sont absolument aveugles. Mais cette cécité ne s'est pas produite tout d’un coup; les Gala- cantha, qui se rapprochent beaucoup des Munides, ont conservé la grande surface cornéenne de ces derniéres, tandis que les Munidopsis, qui en sont plus éloignées, n’ont qu'une surface cornéenne réduite, ou méme n’en ont plus du tout, leurs pédoncules oculaires étant devenus des stylets acérés. I] semble done bien que les Galathéinés, en s’adaptant progressivement & la vie abyssale, ont tenté de recueillir la plus grande quantité possible des vagues radiations lumineuses ou phosphorescentes qui éclairaient leur milieu, que la dilatation de leur cornée est le résultat de cette adaptation, mais quelle est bient6t devenue insuffisante et qu’alors s’est produite la eécité. A notre avis, les Bathynomes ont subi les phénoménes d’une adaptation analogue, mais étant dépourvus de pédoncules oculaires, leur surface cor- néenne a pu démesurément s’'agrandir de maniére A conserver utilement quelque activité fonctionnelle. Au contraire, la cécité est devenue com- pléte dans une espéce abyssale voisine, I’ Anuropus branchiatus, dont la téte est peu développée.t 2° Position ventrale des yeux. — Dans son ouvrage sur La vie au fond des mers, WI. Filhol (2885, 148) a comparé les Bathynomes au Gnathophausia et tenté d’expliquer la position antéro-inférieure des yeux par le besoin de re- cueillir les radiations phosphorescentes des abysses. Cette hypothése nous parait complétement justifiée. Il est probable que beaucoup d’étres phos- phorescentes sont de petite taille ou forment sur le fond une couche * A. Milne Edwards et E. L. Bouvier. —Considérations générales sur la famille des Galathéidés. — Ann. des Se. nat., Zool. (7), T. XVI, 195-199; 1894. + F. BE. Beddard — Report on the Isopoda collected by H. M. S. Challenger during the years 1873- 76. — Challenger, Zool., Vol. XVII, 152-156, Pl. VII, fig. 1-5; 1886. CARACTERES ET AFFINITES DU GENRE BATHYNOMUS. 167 plus ou moins lumineuse; en tous cas, les rayons quwils ¢mettent ne sauraient venir d’en haut (sauf lorsqw il s’'agit d’animaux nageurs) et dés lors, on comprend que les yeux des Bathynomes aient quitté le vertex pour occuper la partie antéro-inférieure de la région céphalique. Une telle disposition des yeux permet aux Bathynomes de rechercher, aussi bien que possible, les animaux vivants ou morts qui servent a leur nourriture, mais elle a le désavantage de les livrer facilement aux carnas- siers nageurs qui vivent dans les mémes eaux. Dans l’impossibilité ot ils sont d’apercevoir les poissons voraces qui planent au-dessus d’eux, les Bathy- nomes doivent, sans aucun doute, jouir de quelque faculté qui les protége contre ces ennemis. On peut croire qwils ne négligent pas les retraites des grands fonds et quils s’y cachent plus ou moins complétement a la maniére des Homards ; mais il est vraisemblable que leurs téguments épais, et sur- tout leur trés grande taille, les mettent hors d’atteinte de nombreux agres- seurs, surtout quand ceux-ci gardent des proportions plus réduites. De sorte que, envisagée & ce point de vue, les dimensions démesurées des Bathynomes seraient, elles aussi, le résultat de l’adaptation a la vie abyssale. 3° Développement des houppes branchiales.— Les organes respiratoires des Isopodes se réduisent aux deux lames natatoires qui terminent les fausses pattes des cing paires antérieures d’appendices abdominaux et, dans bien des cas, 4 la lame interne seulement, c’est-d-dire 4 l’endopodite. Chez quel- ques formes, des replis transversaux, toujours peu élevés, se forment a la surface de ces lames et augmentent, dans une mesure restreinte, leur éten- due respiratoire. Mais, abstraction faite des Bathynomes et de certains Bopyridés (Ioniens, Entonisciens), de vraies branchies différenciées ne se rencontrent pas chez les Isopodes. Les branchies des Ioniens et des Entonisciens sont constituées par des arborescences plus ou moins complexes, qui se développent aux dépens des pleurons et de l’exopodite des pléopodes, ainsi que l’ont observé MM. Giard et Bonnier.* Comme l’ont fait remarquer ces deux auteurs, elles sont le résultat d’une adaptation 4 la vie parasitaire, les Bopyridés qui en sont pourvus vivant dans des cavités branchiales presque closes, en des points od ne pénétre pas réguligrement le courant d’eau respiratoire de 'hdte. D’ot résulte la nécessité d’une surface d’échange aussi grande que possible. On ne saurait évidemment attribuer & la vie parasitaire le développement des houppes branchiales si caractéristiques des Bathynomes, mais il n’est pas * A. Giard et T. Bonnier. — Contributions a1’étude des Bopyriens, 1887. 168 CARACTERES ET AFFINITES DU GENRE BATHYNOMUS. difficile d’établir que ces organes sont, eux aussi, le résultat de phénomenes adaptatifs particuliers. Ainsi que A. Milne Edwards la supposé des le début (1879, 23), ils sont nécessités par la grande taille de ces animaux. “ Chez les Isopodes normaux, disait l'un de nous dans une note récente (Bouvier, 1901, 644), les lames endopodiales des cinq paires de pléopodes suf- fisent aux besoins de la respiration; mais si l’on songe que l’accroissement en surface d’un animal augmente sensiblement en raison du carré de la taille, et l’accroissement volumétrique en raison du cube, on concoit que les lames respiratoires des Isopodes normaux ne suffisent pas 4 un animal qua- tre fois plus grand, comme le B. Déderleini, ou neuf fois au moins comme le B. giganteus. Aussi les Bathynomes sont-ils munis de houppes branchiales qui n’existent pas dans les Isopodes non parasites . . . . Dans le B. Dider- leini, elles sont moins rameuses et moins touffues que dans le B. giganteus, l’animal qui les porte étant de plus faible taille. Il semble done bien, com- me le disait A. Milne Edwards, ‘que l'appareil respiratoire d'un Isopode ordinaire aurait été insuffisant pour subvenir aux besoins physiologiques’ des gigantesques Bathynomes.” Cette conclusion est singuligrement justifiée par l'étude des Anuropus. Ainsi qu'il résulte des recherches de M. Beddard,* cet Isopode abyssal atteint la taille déja remarquable de 7 centimetres, et présente une surface respira- toire extra-normale, grace 4 la structure de ses uropodes qui sont minces et richement vascularis¢s comme les deux rames des pléopodes. Circulation dans les appendices respiratoires (Pl. VI, Fig. 7).— Etant donné le développement de houppes branchiales sur la partie antérieure des bords internes et externes de ]’endopodite respiratoire, on est en droit de se demander quelles modifications a subies le cours du sang a l’intérieur de ces organes. Chez les Isopodes normaux, chaque lame respiratoire est parcourue par deux vaisseaux que relient entre eux de nombreuses anastomoses; le vais- seau afférent suit le bord interne de l’endopodite et le vaisseau efférent le bord externe. Ce simple schéma convient assez bien A la rame exopodiale- des Bathynomes, mais on ne saurait l’appliquer 4 endopodite, sous peine dadmettre que le sang hématosé du vaisseau afférent traverse un appareil respiratoire bien différencié (branchies du bord externe), ce qui ne se ren- contre dans aucun représentant du régne animal. En fait, il n’en est pas * F.E. Beddard.— Report on the Isopoda collected by H. M. S. Challenger during the years 1873-76. — Challenger, Zool., Vol. XIV, 153, 1886. CARACTERES ET AFFINITES DU GENRE BATHYNOMUS. 169 ainsi, autant du moins que nous avons pu le voir en disséquant avec soin les vaisseaux, gorgés de sang coagulé, qui parcourent les endopodites de notre exemplaire de Bathynomus giganteus. La hampe des pléopodes, dans cette espéce, est partiellement remplie par un énorme tronc afférent (A) qui se bifurque dés son arrivée dans l’endopo- dite, et, de la sorte, fournit deux grosses branches trés divergentes. L’une des branches (a') se dirige en dehors, passe au-dessous d’un gros vaisseau efférent (/) situé 4 quelque distance du bord externe, atteint et suit ce bord émettant sur son parcours de nombreux rameaux (anastomosés en avant) qui se rendent aux houppes branchiales correspondantes. Les troncs et les rameaux de ces houppes sont divisés en deux canaux contigus, l’un antérieur ou ventral, l'autre supérieur ou dorsal, que sépare une cloison commune. Le sang afférent suit le canal ventral, parcourt les branchies et, sans doute par les filaments terminaux de ces derniéres, passe dans le conduit opposé, qui recoit le sang efférent. Celui-ci sort des houppes branchiales par un certain nombre de branches qui passent au-dessus des ramifications afféren- tes et viennent se jeter dans le grand tronc efférent submarginal (/) dont nous avons parlé plus haut. ‘Tel est le trajet du sang dans la moitié anté- rieure du bord externe; en arriére de cette moitié, les branchies n’existent plus, mais le trone afférent persiste, trés réduit il est vrai, et donnant nais- sance 4 un réseau d’anastomoses qui conduit le sang dans les parties initiales du tronc efférent. Du cdté interne de lendopodite, la disposition parait un peu plus com- plexe et nous ne sommes pas certains de l’avoir étudiée complétement. La branche afférente interne (a’), issue du gros trone afférent, se divise bientdt en deux énormes rameaux, l'un (b') destiné aux branchies, l’autre (3°) au reste de l’endopodite. Le premier se dirige vers le bord endopodial anté- rieur, sur lequel sont localisées les houppes branchiales, et envoie dans cha- cune de ces derniéres un rameau afférent (ou des branches anastomotiques afférentes), aprés quoi il se résout en anastomoses qui se réunissent au second rameau afférent (b?) issu de la bifurcation de la branche afférente interne. Cette branche (0°) est, a l'origine, trés éloignée du bord endopo- dial, mais elle se dirige vers ce bord et l’atteint & peu prés en son milieu ; en ce point, avec le réseau d’anastomoses provenant du premier rameau, il forme un vaisseau afférent interne qui correspond au vaisseau afférent nor- mal des autres Isopodes. Ainsi se produit un grand vaisseau afiérent arqué, parfaitement continu, qui commence au point ou se bifurque le trone affé- yY 170 CARACTERES ET AFFINITES DU GENRE BATHYNOMUS. rent primitif et qui se continue jusquen arriére. Chemin faisant, ce vais- seau met en dehors de nombreuses branches qui se résolvent en un réseau respiratoire dont le sang est regu par le gros vaisseau efférent externe (7). En ces points, du moins, l'appareil respiratoire des Bathynomes rappelle tout i fait celui des autres Isopodes. Mais en avant, dans la région branchiale, il en est tout autrement. Le sang afférent se rend dans le conduit ventral des trones branchiaux, passe dans le conduit dorsal des mémes trones, puis en sort et forme un vaisseau efférent (Z”) qui suit le bord branchial au-dessus des rameaux afférents et pénétre dans la hampe ou il se réunit sans doute au grand vaisseau efférent externe. Telle est, dans son ensemble, la circulation fort complexe dont les endo- podites du B. giganteus sont le sié¢ge. Dans Vimpossibilité of nous étions de la représenter telle qu’on l’observe sur ’animal (il aurait fallu pour cela un dessin démesurément grand), nous nous sommes contentés d’en donner un schéma (PI. VI, Fig. 7) qui rendra plus intelligible la description précé- dente. Ce schéma est certainement fort exact dans ses grandes lignes; il est clair que nous l’aurions donné plus précis et plus complet si nous avions pu recourir 4 la méthode des injections, mais on sait que les Arthropodes conservés ne se prétent nullement a ce genre d’étude. Les Bathynomes sont des Cirolanidés.—1l résulte de ce qui précéde qu’on ne saurait attribuer aux branchies des Bathynomes une valeur systé- matique de grande importance et qu’on ne peut dés lors s’en servir pour rapprocher des Bopyridés nos gigantesques Isopodes. Il est A remarquer d’autre part que ces animaux se rapprochent des Iso- podes marcheurs du groupe des Cymothoadiens par des caractéres de pre- mitre valeur: structure des appendices buccaux, disposition des pattes, mobilité de tous les segments abdominaux, grand développement de la piéce maudale. M. Agassiz (7878, 4) et A. Milne Edwards (1879, 22) ont justement signalé ces rapports dans des notes que nous avons précédemment résumées. Le groupe des Isopodes cymothoadiens comprend six familles dont les caractéres ont été complétement exposés par M. H. J. Hansen (7890) dans un magistral mémoire. Or, quand on compare les Bathynomes aux repré- sentants des diverses familles de ce groupe, on s’apergoit qu’ils présentent, sans restriction d’aucune sorte, tous les caractéres des Cirolanidés et qu il est logique, par conséquent, de les ranger dans cette famille. C'est, nous l’a- vons vu précédemment, l’opinion qu’a soutenue le premier M. Hansen et a laquelle, depuis, s’est rangée M. Ortmann (1894, 191-193). CARACTERES EL AFFINITES DU GENRE BATHYNOMUS. 171 Dés lors, il n’y a pas lieu d’accepter, pour les Bathynomes, le groupe des Cymothoadiens branchifcres qu avait proposé A. Milne Edwards (7879, 23). Le caractére dominateur de ce groupe serait la présence de houppes branchi- ales, et nous avons vu précédemment que ces houppes sont le résultat d’adap- tations secondaires tout 4 fait indépendantes des affinités zoologiques. Nous renvoyons au mémoire de M. Hansen (1590, 310, 311) pour l’exposé des caractéres qui sont communs aux Bathynomes et aux Cirolanidés. Nous nous bornerons 4 exposer ici les caractéres génériques propres de ces Crustacés isopodes. Caracteres du genre Bathynomus. — Ces caractéres génériques sont les suivants : Pédoncules antennulaires de trois articles, munis 4 leur extrémité d’un fouet principal bien développé et d’un fouet accessoire inarticulé. Yeux trés grands, comprenant environ 2500 facettes et situés sur la face inférieure de la région céphalique. Lame frontale et clypeus bien développés, ce dernier trés saillant en avant. Pédoncules antennaires de 6 articles dont le premier est immobile ; fouet terminal notablement allongé. Exopodite des maxillipédes armé de crochets. Pléopodes des diverses paires assez semblables entre eux, i endopodite submembraneux et frangé de houppes branchiales ; hampe des pléopodes de la 2° paire beaucoup plus large que longue. Lames des uro- podes coriaces, portées sur une hampe qui se prolonge beaucoup a son angle postéro-interne. Piéce caudale grande, plus ou moins subcirculaire, et armée de fortes dents sur son bord postérieur. Deux courts pénis chez le mile et une baguette copulatrice sur le bord interne des endopodites de la 2° paire. Animaux abyssaux et de ¢rés grande taille. Affintés géncriques des -Buthynomes. — M. Hansen range dans la famille des Cirolanidés les cing genres suivants: Ciroléna Leach, Conilera Leach, Hurydice Leach, Bathynomus A, Milne Edwards, et Anuropus Beddard. Les Bathynomes se distinguent des Anuropus (qui sont comme eux abys- saux) et se rapprochent des trois premiers genres par leurs pédoncules antennulaires qui comptent 3 articles au lieu de 2, et par leurs uropodes coriaces, ¢videmment dépourvus des fonctions respiratoires que présentent les uropodes submembraneux des Anuropus. La grande taille de ces derniers, leur cécité et la fonction respiratoire de leurs uropodes sont des caractéres adaptatifs secondaires dont nous avons indiqué plus haut la signification. Avec leurs pédoncules antennaires de 5 articles, l’exopodite inerme de 172 CARACTERES ET AFFINITES DU GENRE BATHYNOMUS. leurs maxillipedes et la hampe non prolongée de leurs uropodes, les Eury- dice sCloignent également beaucoup des Bathynomes. Plus voisines en sont les Conilera, encore qu’elles en different par leurs grands pléopodes anté- rieurs transformés en opercule, et par la hampe a peine plus large que longue des pléopodes de la paire suivante. Restent done les Cirolana. Les affinités des Bathynomes avec ce dernier genre sont si étroites que M. Hansen s’est uniquement servi de la position des yeux et du développement des branchies pour différencier les deux formes. A ces caractéres on peut ajouter la multiplicité extraordinaire des ocelles et la grande taille qui sont, comme les deux caractéres précédents, des traits d’aptatation secondaire. Toutefois, il faut bien reconnaitre, qu’il n'y aurait pas 14 d’éléments suffisants pour séparer les deux genres, si quel- que autre caractére, moins sensible aux adaptations, ne devait entrer en ligne de compte ; car il n’est nullement téméraire de penser que des Cirola- nidés quelconque, en s’adaptant A la vie abyssale, pourraient présenter tout ou partie des caractéres précédents. I] nous semble que la piéce candale, avec sa forme semi-circulaire et ses fortes dents postérieures permet plus s(firement de distinguer les Bathynomes des Cirolanes, d’autant que cette piéce est dépourvue des soies marginales qu’on observe dans la plupart des Cirolanes, sinon chez toutes. II] est possible aussi que la présence d'un fouet antennulaire accessoire présente aussi quelque valeur générique; en tous cas, ce caractére montre, comme nous l’avons établi plus haut, que les Bathynomes ne sont pas sans affinités avec les Anisopodes. Quoiqwil en soit, on ne saurait nier les liens extraordinairement étroits qui rattachent les Bathynomus aux Cirolana, et on peut, en conséquence, s'attendre & trouver dans ce dernier genre des espéces qui se rapprochent beaucoup du premier. I] existe, en effet, des Cirolanes dont le clypeus, tres développé, fait saillie en avant, sous la forme d'une corne, exactement comme chez les Bathynomes ; or, parmi ces espéces, il en est une, la C. elon- gata V1. Milne Edwards,* qui ressemble étrangement aux Bathynomes par les processus terminaux des articles 3 et 4 de ses pattes des trois paires antGrieures. Ce caractére si remarquable est tellement spécial quwil avait (nous le savons par une lettre) depuis longtemps frappé M. Hansen; c'est done dans la C. elongata ou dans quelque forme analogue, qu'il faut chercher Ja souche du genre Bathynomus. Il est vrai que la C. elongata présente de * Nous avons comparé le type de la C. elongata avec la description et les figures de M. Hansen et nous pouvons aflirmer la trés exacte détermination de l’auteur danois. — = CARACTERES ET AFFINITES DU GENRE BATHYNOMUS. 173 longues soies sur les divers articles de ses pattes, tandis que le B. yiganteus en est presque totalement dépourvu, mais nous avons fait observer précé- demment que le B. Déderleini, & ce point de vue, se rapproche bien d’avan- tage des Cirolanes, et que l’accroissement de taille est corrélatif de la dispa- rition des soies. CONCLUSIONS. Arrivés & la fin de cette étude, nous croyons utile de résumer en quel- ques lignes les principaux résultats qu’elle nous a permis de mettre en évidence. Les Bathynomes sont des Cirolanidés adaptés & la vie abyssale ; ils pa- raissent extrémement voisins des Cirolanes et se rapprochent surtout de la Cirolana elongata A. Milne Edwards. C’est 4 adaptation au régime abyssal qu’on doit attribuer deux de leurs caractéres les plus frappants: 1° le développement des yeux qui compren- nent environ 3000 facettes deux fois plus grandes que celles des autres Ciro- lanidés ; 2° la position ventrale de ces organes qui sont disposés pour voir en dessous et en avant. La grande taille des Bathynomes est peut-é€tre aussi le résultat d’une adaptation 4 la vie abyssale, en ce sens qu'elle parait liée & la position ven- trale des yeux. En tous cas, elle varie beaucoup suivant les espéces: les adultes de B. Doderleini ne dépassent pas 13 centimétres de longueur, tandis que les males immatures de B. giganteus peuvent atteindre 23 centimétres. Pour satisfaire aux besoins respiratoires de ces volumineux animaux, les simples lamelles endopodiales des Isopodes sont manifestement insuffisantes, aussi voit-on se développer sur leur bord externe et sur leur bord interne des houppes branchiales arborescentes qui se terminent par d’innombrables filaments fusiformes. Le développement de ces houppes a eu pour conséquence des modi- fications trés importantes dans le trajet du sang 4 l’intérieur des lames res- piratoires. Au systéme afférent de ces lames sont venus s'ajouter deux systémes afférents complémentaires dont I’un dessert les branchies du bord | interne et l’autre les branchies du bord externe. Une partie du sang héma- tosé est recue par le vaisseau efférent normal, et l'autre par le vaisseau effé- rent propre des branchies internes. En dehors des caractéres précédents qui sont, 4 n’en. pas douter, le résul- tat d’aptatations secondaires, les Bathynomes se font remarquer par le ed 7 «— | » a > Tah oo 7 — Ferre) ean PLANCHE III. Fig. 2. Le méme vu en avant, suivant l’axe du corps; 1 segment thoracique sont seuls représentés. “SANONAHLYG—dyuvIg PLANCHE IV. Fig. 1. Bathynomus giganteus, cornéules dans les couches de la cornée les plus internes. Gr. 96. Fig. 2. Le méme, cornéules dans les couches externes de lacornée. Gr. 96. Fig. 3. Le méme, cil gauche. Gr. nat. Fig. 4. Cirolana elongata H. Milne Edwards; cornéules. Gr. 96. Fig. 5. Bathynomus giganteus. Antennule du cdté gauche; face inférieure. f. fouet principal; fa. fouet accessoire réduit a un seul article. Gr. 5}. Fig. 6. Le méme, quelques articles du fouet antennulaire. Gr. 15. Fig. 7. Le méme, antenne gauche vue par la face inférieure. Gr. 2. Fig. 8. Le méme, quelques articles du fouet antennaire. Gr. 10. Fig. 9. Le méme, cadre buccal, légerement schématisé. Le labre Z est représenté par un contour en pointillé; on a figuré, dans leur position naturelle, la lacinie mobile /.m. et le processus molaire p.m. des mandibules. — C clypeus, Ca cadre buccal se relevant en une auricule a au-dessous des antennes, P paragna- the; s', s?, s*, st sternites 1, 2, 3,4; Md bases d’insertion des mandibules; Mz’, Mz? bases d’insertion des machoires de la 1** et de la 2°™* paire; P M base d’insertion des pattes-machoires. Gr.2}. | Fig. 10. Le méme, mandibule gauche, face inféro-interne de la partie antérieure; p. c. partie coupante, 7. m lacinie mobile, p. m processus molaire. Gr. 5}. Fig. 11. Le méme, partie coupante de la mandibule, face inféro-externe. Gr. 54. = < 5 Fo : wo : Fe 7 4 J an eS | ‘ Sz = 3 5 = 169] = r= 35 = = (o) | > ;| a i) E 5 < ; o n 2 , = 2 . 2 4 rim : =§ bE: i : 3 5 ro : z ¢ a a ~ ml a oe aps 2 PLANCHE V. Bathynomus giganteus, mandibule gauche vue par la face ventrale; mémes lettres que dans la Fig. 2. Gr. 2$. Le méme, mandibule gauche vue par la face dorsale; ¢, c! condyles articulaires, p. ¢. partie coupante, /. m. lacinie mobile, p. m. processus molaire, p. palpe. Gr. 2}. Le méme, partie coupante de la mandibule vue par la face dorsale. Gr. 5}. Le méme, machoire antérieure gauche, vue par la face ventrale; 1, 2, 3 articles basilaires, 7. 7, lacinie interne, 7. e. lacinie externe. Gr. appr. 2. Le méme, partie terminale des lacinies maxillaires précédentes, face ventrale. Gr. 45. Le méme, partie basilaire de la méme machoire vue par la face yentrale; m@mes indications que dans la Fig. 4. Gr. 4}. Le méme, partie terminale de la lacinie externe vue en dedans. Gr. 6. Le méme, mac&oire antérieure gauche vue par la face dorsale. Gr. appr. 2. Le méme, machoire postérieure gauche vue par la face ventrale; 1, 2, 3 articles basilaires, 7 lacinie de l’article 2, en lame endopodiale, ex lame exopodiale. Gr. 44. Le méme, la machoire précédente vue du cdté dorsal; mémes lettres que dans la figure précédente., Gr. 2. Le méme, machoire postérienre droite vue par la face ventrale. Gr. 2. Le éme, patte-machoire gauche vue par la face ventrale. Gr. 24. Le méme, patte-machoire précédente vue du cété dorsal; 2, 3 articles basilaires, ep épipodite, ex exopodite, en (4, 5, 6,7, 8) endopodite. Gr. 24. "BLAKE’ BATHYNOMUS., PLATE AMilne Edwards et E L Bouvier ad. nal del BATHYNOMUS GIGANTEUS. | / y £ te : ’ wands ¥ a : ” a Heer + = a Fig. eis. | PLANCHE VI. Bathynomus giganteus, pléopode antérieur gauche, face veutrale ou antérieure; 1, 2, 3 articles basilaires, f. s., f.7. fossettes d’insertion des muscles moteurs de Vappendice, p.7. lobe interne de l’article 3, p.e. lobe externe, en endopodite branchifére, ex exopodite. Gr. 14. Le méme, pléopode précédent vu par sa face postérieure; mémes lettres que dans la Fig. 1. Gr. 14. Le méme, pléopode gauche de la 3° paire, avec les trones d’origine des houppes branchiales; face postérieure. Gr. 1}. Le méme, pléopode postérieur gauche vu par la face antérieure. Gr. 14. Le méme, pléopode précédent vu par la face postérieure; mémes lettres que dans la Fig. 1. Gr. 13. Le méme, extrémité d’une touffe branchiale. Gr. 50. Le méme, schéma de la circulation dans un endopodite respiratoire ; A, a, } vais- seaux afférents, #, H’ vaisseaux efférents. Le méme, uropode gauche vu par la face inférieure. Gr. nat. ‘BLAKE BATHYNOMUS . Sse SSS Ss inle ass <-> P . — Pig. 1: Fig. 2. Fig. 3. Fig. 4. Fig. 5. Fig. 6. Fig. 7. A ; , PLANCHE VIII. Bathynomus Déderleini, clypeus et labre du grand exemplaire a face inf rieure avec la partie antérieure des mandibules. Gr. 5. : Patte antérieure gauche du petit exemplaire de oe Dider! Gr. 5. Deuxiéme patte gauche du grand SS face po: tres comme dans la Fig. 1, Pl. VI; b. ¢. baguette Le méme, appendice vu par la face postérieure. . Troisiéme pléopode gauche du petit exemplaire vu par la fac Uropode gauche du grand exemplaire, face inférieure. “z ——— x a # a = - all @, wAN Ae B Mersel, th Gasae, BATHYNOMUS DODERLEINI. BLAKE’ BATHYNOMUS. E.L Bouvier ad nat del. Memoirs of the Museum of Comparative Zodlogy AT HARVARD COLLEGE. Worse SAVE Nod. PERE OR FS ON THE feet bo OF DREDGING, ALEXANDER AGASSIZ, IN THE GULF OF MEXICO (1877-78), IN THE CARIBBEAN SEA (1878-79), AND ALONG THE ATLANTIC COAST OF THE UNITED STATES (1880), BY THE U. 8. COAST SURVEY STEAMER “BLAKE,” Lieut.-Com. C. D. Siasper, U.S. N., anpD CoMMANDER J. R. Bartuertt, U.S. N., ComMANDING. XLIV. LES PENEIDES ET STENOPIDES PAR ALPHONSE MILNE EDWARDS er E. L. BOUVIER. [Published by permission of Caruite P. Parrerson and Orro H. Trrrmann, Superintendents of the U. S. Coast and Geodetic Survey.] Wirs Nine Puates. CAMBRIDGE, U. S. A.: Printed for the Museum. August, 1909. ; 1 tes eee = a aa : r ae ttt 7 ae > fe i i y . euge TS is rH OTA . 4 - \ } | af - - 3 Z : af ‘ : LF. ive ODI ae : 4 TT ASA GE » = ; Te he ao} 2S ae. 2 senate 43s a oe | oa x as ’ | ie: “oa t EON ce Rd ed ani § Eine TABLE DES MATIERES PAGE INTRODUCTION . DESCRIPTION DES GENRES ET DES LSE ESPECES 185-269 PEN IDA eels ARISTEINES AU esti: BENTHESICYMUS : . 188 B. moratus (Figs. 3-4) ese Pellets B. Bartletti (P1\. 1, Fig. 1; Figs. 1-2, 5-9) 189 GENNADAS . 191 G. Alicet . S19 G. elegans (P1. I, Fig. 5, El? G. scutatus (Figs. 10-12) . > 193 HeEpPomapus . 194 H, glacialis (P\. 1, Fig. 3; ‘Wigs. 13- ae 194 ARISTEOPSIS = LOT A. armatus var. = (Ph I, Figs. 4-7; Figs. 20-27) 197 PLESIOPEN ®US . 200 P. edwardsianus 200 ARISTEUS . 201 A. antillensis (PL L Figs. 8-13; - Fig. 28) 201 PENzIN A . 204 HALIPoRUs . . 206 H. debilis (Pi. I, Wig, 8). 206 H. affinis . Sue . 209 H. robustus (Pl. I, Figs. 14-15; PL I, Figs. 1-7; Figs. 29-37) . 210 H. Miilleri (P1. II, Figs. 9-10; Figs. 38— De ase! Gin os. o- . O14 H. tropicalis (Pl. Ill, Figs. 1-9; Figs. 45-54) 217 PENOPSIS . , pe P. serratus (Pl. 4, Figs. 1- 4) P. serratus var. antillensis (P\. II, Fig. 10; Pl. IV, Fig. 5) P. Goodei (Pl. IV, Figs. 6-10; PARAPEN ®US 2 ce a P. paradoxus (Pl. IV, Figs. 11-13; PI. V, Figs. 1-6; Figs. 56-59) P. americanus 55) Fig. TRACHYPEN ®US : T. constrictus (Pl. V, Figs. 7 Figs. 1-2; Figs. 60-63) 7-10; Pl. VI, . . bo bh bo bo bo Coe ee PENEUS . P. brasiliensis (PL VI, Figs. 11-12; - Figs. 64-67) ARTEMESIA . : A. longinaris (PI. VI, Figs. 3-10; Hien. 68-71) SICYONIN & . SICYONIA ae S. brevirostris (PL. VII; Figs. 72-83) S. Edwardsi (Pl. VIII, Figs. 1-3) . S. dorsalis (Pl. VIII, Figs. 4-13; Figs. 86-88 STENOPID. SPONGICOLA : if ca P S. tinermis (Pl. IX; Figs. 89-91) . INDEX BIBLIOGRAPHIQUE PLANCHES ET EXPLICATION DES PLANCHES - WwW No @ mm Or OW INTRODUCTION. Cr travail est consacré presque exclusivement 4 l’étude des Pénéides (abs- traction faite des Sergestides) recueillis dans |’Atlantique tropical américain au cours des campagnes du “‘ Blake” en 1877-1878. II contient aussi la deserip- tion des Sténopides capturés durant les mémes campagnes, mais ces derniers se limitent 4 une seule espéce la Spongicola inermis, il est vrai nouvelle pour la science et non moins remarquable par l’atrophie compléte de ses yeux que par la réduction extréme de son appareil branchial. Quelques Pénéides provien- nent des récoltes de W. Stimpson et de celles effectuées par le ‘‘ Hassler.” Les Pénéides recueillis par le “‘Blake”’ (et par W. Stimpson) dans l’Atlantique tropical américain (Mer caraibe et Golfe du Mexique) ne comprennent pas moins de 22 espéces dont quatre sont nouvelles: l’une de ces derniéres est |’ Aristeus antillensis qui représente dans la mer caraibe notre Aristeus antennatus Risso, deux appartiennent au genre Haliporus (H. affinis et H. tropicalis), la quatriéme est le Parapeneus paradoxus qui présente des variations étonnantes dans le nombre et le développement de ses épipodites et de ses exopodites. Actuellement 31 espéces de Pénéides sont connues dans les régions qui nous oceupent, contre 26 qui ont été signalées dans |’Atlantique oriental. Sur ce nombre 13 sont communes 4 ces deux parties de l’Océan, tandis qu’on n’en trouve pas plus de 7 dans la Méditerranée. Les espéces méditerranéennes sont des formes bathypélagiques (Gennadas elegans) ou qui ne descendent jamais 4 de grandes profondeurs (Aristeomorpha foliacea, Aristeus antennatus, Parapeneus longirostris, Peneus caramote, Solenocera membranacea, Sicyonia carinata), tandis que les espéces communes aux deux régions extrémes de |’Atlantique appartiennent toutes aux faunes abyssale, subabyssale et bathypélagique (a 181 182 INTRODUCTION. exception de la Solenocera membranacea qui, d’aprés 8. I. Smith (1885*, 186) se trouverait dans le Golfe de Paria). Il y a done des raisons de croire, comme je Vobservais dans l’introduction aux Pénéides de la “ Princesse Alice” (1908°, 5) que la nature vaseuse des fonds méditerranéens se préte mal au bon développe- ment des Pénéides. On trouvera, dans le tableau ci-joint, la liste comparative des Pénéides et des Sténopides connus dans |’Atlantique en deca de l’équateur, et dans la Médi- terranée; certaines de ces espéces se retrouvent dans les mers indo-pacifiques et ont été signalées dans le méme tableau. DISTRIBUTION (oe Bathymétrique Géographique Atlantique Se I. Famille des Penseidse S.-F. des Aristeinze Série des Benthesicymze 1. Benthesicymus moratus Smith abyssale | *occident. | orient. — — 2. _ longipes Bouv. re. orient. — 3: ae Bartletti Smith es *occident. ; orient. —-- Indo-pac. 4. Benthonectes filipes Smith Ss occident. | orient. — —— 5. Gennadas Alicei Bouv. lathypél. *oecident. | orient. == — = 6. # elegans Smith *occident. | orient. | Méditerr. — ‘G EF valens Smith Mg occident. | orient. _ = 8. o scutatus Bouv. a *occident. | orient. —— a 9. “ Talismani Bouv. e orient. — — 10. 2 Tinayrei Bouv. _- oe orient. —— — Série des Aristeze 11. Aristeomorpha foliacea Risso subabyssale orient. | Méditerr. ss 12. Hepomadus glacialis S. B. abyssale occident. Indo-pac. 13. or tener Smith a *occident | Sargasses| =— Indo-pac. I4. Aristeopsis armatus S. B. Fe === Indo-pae. et Atlant. sud. 15. ae ae var. tridens Smith - *oecident. | orient. — = 16. Plesiopenzeus edwardsianus Johnson a *occident. | orient. Indo-pac. 17. Aristeus antennatus Risso subabyssale orient. | Méditerr. =— 18. . antillensis Bouv. e *ocecident. — S.-F. des Pensine Série des Haliporwe 19. Haliporus debilis Smith abyssale | *oecident.| orient. —o — 20. ° microps Smith - ' oecident. — Indo-pae. 21. = androgynus Bouv. ss | orient. — —_ 22. if robustus Smith subabyssale *occident. —— = 23. * modestus Smith . occident. —_— —— 24. Fy affinis Bouv. “3 *occident. | orient. es a 25. ¢ tropicalis Bouv. “, *oecident. | —- =a 26. Solenocera membranew Risso subabyssale’ —_ Brésil orient. | Méditerr. INTRODUCTION. 183 DISTRIBUTION a —- = Bathymétrique Géographique or —=—E—E————E——EE—EE Atlantique Série des Funchalize 27. Funchalia Woodwardi Johnson lathypélag et ?abyssale —— orient. a — 28. Penzopsis serratus A. M. Edw. subabyssal |-*occident.| orient. —- —— 29. . pubescens Bouv. aS z orient. ~- —— 30. ce Goodei Smith - *occident. —— a 31. : velutinus Dana sublittoral Gorée ? —— 32. Parapenzeus longirostris Lucas sublittoral —— orient. | Méditerr. a 33. = politus Smith ef occident. —— se 34. i americanus Rathb. subabyssal | *occident. —— —— -- 35. . paradoxus Bouv. - *occident. —— —— — 36. Trachypenzus constrictus St. sublittoral | *oecident. -— —— — 37. Xiphopenzus Kréyeri Heller + occident. — — — 39. Penzus brasiliensis Latr. littorale | *occident.| orient. — —- 40. = caramote Risso se orient. —— — 41. . setiferus L. - occident. ge == — S.-F. des Sicyoninze 42. Sieyonia carinata Olivi sublittorale ? orient. | Méditerr. — 43. ‘“ brevirostris St. e *oecident. — 44. “~~ laevigata St. rs occident. — =Ss= == 45. * Edwardsi Miers M2 *oecident. — = = 46. ‘“« dorsalis Kingsl. *oecident. ye == = II.—Famille des Stenopide 1. Stenopus semilevis v. Mart. sublittorale | occident. — 2. - spinosus Risso 4 orient. | Méditerr. a 3. oe hispidus Olivier “ occident. Indo-pae. 4. Richardina spinicineta A. M. Edw. abyssale orient. — 5. ie Edwardsi Bouvier 2 —— orient. —— — 6. oe Frederici Lo Bianco 2 —— Méditerr. | —— 7. Spongicola Koelheri Caullery s —— orient. — —— 8. i evoluta Bouvier subabyssale — orient. —— — 9. - inermis Bouvier i *oecident. —— Ss : Les espéces marquées d’un astérisque dans la colonne de la distribution sont celles étudiées dans le présent mémoire; il faut y ajouter lHaliporus Miilleri 4 S. B. et l’Artemesia longinaris 8. B. qui proviennent des récoltes du ‘“ Hassler”’ ; & ’embouchure du fleuve La Plata. : Pour la nomenclature des diverses parties du corps, notamment des sillons, des carénes, des saillies et des angles de la carapace, j’ai suivi exactement les ] régles précédemment établies dans mon travail sur les Pénéides de la ‘‘ Princesse Alice” (1908*, 7). Les Macroures nageurs' ou Caridides, vulgairement connus sous le nom de 1 Natantia de J. E. V. Boas (1880), Salicoques ou Carides de Latreille (1825), Macrura caridides de M. Alcock (1901). 184 INTRODUCTION. creveltes et de salicoques, se divisent en trois tribus: les Penwidea, les Stenopidea, et les Caridea. Cette derniére tribu a été séparée des autres crevettes par Dana (1852, 528) et correspond aux EHucyphotes de M. Boas (1880, 156); elle com- prend les vraies crevettes, ¢’est-a-dire les Macroures nageurs ot les pattes de la 3° paire sont monodactyles, les branchies lamelleuses (phyllobranchies), et ou les épiméres du 2° segment abdominal recouvrent ceux du premier. Les autres Macroures nageurs se distinguent par les éléments découpés ou filamenteux de leur appareil branchifére, avec les pattes des trois paires anté- rieures terminées en pinces et les epiméres du 1% segment abdominal appliqués sur les seconds ot, rarement, contigus avec eux. Suivant que les branchies sont du type dendrobranchial (éléments découpés en fines arborescences) ou trichobranchial (éléments filamenteux), Spence Bate (1888) a divisé ces Ma- croures nageurs en deux tribus: les Penidea et les Stenopidea. ETUDE DES PENEIDES ET DES STENOPIDES RECUEILLIS PENDANT LES EXPEDITIONS DU “BLAKE” ET DU “HASSLER’’ TRIBU DES PEN AIDEA SP. Barts, 1888. FAMILLE DES PENASIDA SP. Bare, 1888. Les Macroures nageurs de la tribu des Pénéidés sont représentés par deux familles: les Sergestidés et les Pénéidés. Les Sergestides devant étre soumis 4 un autre zoologiste, nous nous bornerons ici 4 | étude du Pénéidés. Ces Macroures nageurs se distinguent des Sergestides par le développement notable ou trés grand de leur rostre et de leur pattes des deux paires postérieures, par la présence d’un épipodite sur leur maxillipédes intermédiaires, et par la complexité de leur appareil branchial qui comprend toujours plus de 8 branchies de chaque cété. Subdivisions de la famille des Peneide.— Avec M. Alcock (1901), nous divi- serons les Pénéidés en trois sous-familles qu’on peut aisément distinguer de la maniére suivante: Pas de prolongements styliformes Pas @écaille antennulaire in- gurvtarceaw ophihalmigue; orifices | terne ... . . - - « + S. F. Aristeine Alcock 1901 sexuels coxaua ' Une écaille antennulaire in- HAMS. rot Oe ware A of S. F. Peneine Alcock 1901 Une paire de prolongements styliformes contigus au milieu de Varceau ophthalmique; orifices secuels du male subcoraux . . . . «. . . ~6S. F. Sicyonine Ortmann 1901 Sous-famille des Aristeinés Aucock. Je résume ici, d’aprés mon récent mémoire sur les Pénéidés de la ‘‘ Princesse Alice” (1908*), les caractéres et la classification des Aristéinés. Caractéres.— ‘‘ Article indépendant de l’anneau ophthalmique dépourvu de lobe interne; un tubercule plus ou moins développé sur la partie supéro-interne 1 J’ai longuement exposé les caractéres et les affinités des divers Pénéides (A l'exception des Si- cyoninae) dans mon mémoire récent sur les récoltes de la ‘‘ Princesse-Alice”’ (1908°); par un lapsus regrettable, on attribue, dans ce mémoire, des “‘ orifices sexuels non coxaux”’ & la section qui comprend les Pénéinés et les Aristéinés. 185 186 FAMILLE DES PENZID. des pédoncules oculaires, en arriére de la cornée terminale. Pas d’écaille an- tennulaire interne. Des deux fouets antennulaires, l’inférieur au moins est fort allongé. Le premier article des palpes mandibulaires pour le moins aussi grand que le second. Palpe des maxillules obtus et sans prolongement étroit au som- met, celui des maxilles muni, dans sa partie distale, de soies spiniformes trés fortes, situées pres du bord externe et dirigées en dehors. Exopodite des maxillipédes anté- rieurs souvent rétréci, parfois flagelliforme au sommet; les exopodites des deux autres paires de maxillipédes toujours bien déve- loppés et parfois méme trés grands; ceux des pattes ordinairement réduits ou nuls. Des podobranchies au moins sur les maxillipédes des deux derniéres paires et sur les pattes des deux paires antérieures; des pleurobranchies, quelquefois rudimentaires, & la base de toutes les pattes; toutes les arthrobranchies en série double. Céphalothorax et abdomen trés comprimés latéralement (sauf chez les Cera- BentHesicymMus BarrLerri:~ base de Vantenne droite. Jig. 1, en dessus. Hig. 2,en dessous. Ph, phymacériteou {aspis). Orifices sexuels coxaux dans les tubereule urinaire du 1 article; An, a 3 ancécérite du J@ articie. deux sexes.” Le 2° article des pédoncules antennaires porte, sur son bord interne, une forte saillie en corne appelée ancécérite par Spence Bate (Fig. 1, An), qui est située en avant et au-dessus du tubercule urinaire (Fig. 2, Ph), lequel se trouve, comme on sait, sur le 1¢ article. Classification.— Les Aristéinés comprennent deux séries qu’on peut diviser de la maniére suivante, en suivant de prés les travaux de M. Aleock (1901, 12), et en attribuant une valeur générique aux sous-genres que cet auteur a délimités dans la seconde, dont tous les représentants appartiennent, pour lui, au genre Aristeus. 1" Série (Benthesicyme).-- Les deux fouets antennulaires sont longs; le premier article des palpes mandibulaires, distinetement foliacé, est beaucoup ples long et plus large que le second; rostre court. Le troisiéme article des pédoncules doigts des pattes IV et antennulaires s’articule largement avec V GiMiples-.. a. eaten Benthesicymus Sp. Bate 1881. le deuxiéme; endopodite des maxilli- doigts des pattes IV et pédes II subpédiforme. V flagelliformes .... Benthonectes S. I. Smith 1885”. Le troisiéme article des pédoncules antennulaires s’articule avee le deuxiéme par son bord inférieur seulement; endopodite des maxillipédes IT foliaeé et cachant les trois articles suivants ........ Gennadas Sp. Bate 1881. 2° Série (Aristew).— Le fouet antennulaire supérieur est réduit A sa base qui est courte; le premier article des palpes mandibulaires, qui peut-étre large, mais non foliacé, est plus long que le suivant. Rostre bien développé. iu OS nt ee o pattes III 4 épipodite et podobranchie, pattes IV 4 ee Une épine épipodite; pas d’exopodites sur les pattes ...... hépatique pattes ITI a épipodite mais sans podobranchie, pattes 3 IV sans épipodite; des exopodites sur les pattes. . { exopodite des maxilli- pédes II beaucoup plus courts que l’endopodite; a des exopodites sur les pattes III a épipo- pattes; pleurobranchies dite et podobran- (igs i (a oe ee chie, pattes IV a | exopodite des maxilli- épipodite pédes II beaucoup plus longs que l’endopodite; os pas d’exopodites sur les 7 Eas cep ne pattes; pleurobranchies 4 hépatique BEOICM i. ba fat ag sty nw Su : sillon cervical distinct, les : : pleurobranchies qui pré- pattes III A épipodite eédent la derniére sont mais sans podo- petites mais plumeuses. = branchie, pattes IV sillon cervical indistinct, c ar épipodite; Pe les pleurobranchies qui a B d’exopodites sur les précédent la derniére pattes sont réduites 4 un filet ou 4 une papille....... FAMILLE DES PENAID2. 187 Aristeomor pha Wood-Mason 1891. Hepomadus Sp. Bate 1881. Aristeopsis Aleoock 1901. Plesiopeneus Sp. Bate 1881. Hemipeneus Sp. Bate 1881. Aristeus Duvernoy 1841. SERIE DES BENTHESICYM 4 Weop-Mason, 1891. BENTHESICYMUS Sp. Bare, 1881. (Benthecetes S. I. Smiru, 1884.) Les Benthesicymus de la collection appartiennent 4 deux espéces, le B. moratus S. I. Smith et le B. Bartlettt 8. I. Smith dont j’ai fait ailleurs une étude appro- fondie (1908°, p. 18 et suivantes). Benthesicymus moratus 8. I. Smiru. (Fig. 3 et 4 du texte.) 1884. Benthesicymus? sp. indet., 8S. I. Smira; Ann. Rept. Comm. Fish and Fisheries for 1882, p. 937, 398, pl. x, figs. 3, 4, 5. 1886*. Benthesicymus? moratus 8. I. Smrra; Ann. Rept. Comm. Fish and Fisheries for 1885, p. 6. et p. -92. 1908°. Benthesicymus moratus E. ae eee Crust. décap. Pénéides Monaco, p. 18, pl. iv, figs. 1-12. Blake, N° 31, 1920 brasses, au large des Tortugas: lat. N. 24° 33”, long. O. 84° 23”. Un male adulte mesurant 5 4 8 cent. de longueur. Cette espéce est caractérisée par ses épines hépatiques, son rostre longuement acuminé et fortement denté, les saillies spiniformes qui occupent l’extrémité des angles sous-orbitaires et des écailles antennulaires, les soies courbes du palpe des maxilles, les petits exopodites de ses pattes, la remarquable largeur du méropodite de ses pattes-michoires intermédiaires, la longueur et la gracilité de ses autres appendices thoraciques, le développement d’une caréne acuminée en arriére sur la partie postérieure du 3° segment abdominal et sur les trois segments qui suivent. Malgré toute observation directe, il est infiniment probable que les pattes des deux paires postérieures sont trés fines et démesuré- ment allongées comme dans le B. longipes Bouv., qui est une espéce fort voisine. Le male du Blake est incomplet et présente des téguments fort peu chitinisés comme vraisemblablement tous les représentants de l’espece; il posséde tous ses appendices buecaux, mais on n’y voit plus qu’une patte compléte, celle de droite de la paire antérieure. I] est au surplus normal, encore que son rostre et ses épines ou denticules spiniformes soient moins développées que dans les 188 BENTHESICYMUS BARTLETTI. 189 spécimens capturés par la “Princesse Alice.’’ Cette observation s’applique A Vabdomen aussi bien qu’au céphalothorax. Les orifices sexuels et le pétasma (ig. 4) sont bien développés. Ce dernier appendice ressemble essentiel- lement 4 celui du jeune male capturé par la “ Princesse Alice,’ mais il a de plus grandes dimensions et présente ie) sur son bord interne une saillie arrondie et, plus haut, une rangée de spinules. Dans le B. longipes, le bord distal du pétasma présente trois forts lobes et les spi- nules occupent l’extrémité de la saillie arrondie. C’est Yun des caractéres qui permettent de distinguer les deux espéces. c . : ‘ BENTHESICYMUS MORATUS. Distribution.— Le B. moratus est une espéce des Fig. 3, extrémité de ’endo- podite des maxillipédes an- térieurs; Fig. 4, une lame des Etats-Unis, entre 1537 et 1710 brasses, retrouvé — du pétasma. grandes profondeurs; il fut signalé d’abord au nord-est par la ‘“ Princesse Alice,’’ dans les parages du Maroc et des Iles du Cap Vert 4 3500 métres environ de profondeur, et Je voici dans la mer des Antilles, oti il fut recueilli sur un fond de 1920 brasses. On peut croire que l’espéce est rare mais répandue dans toutes les abysses de |’Atlantique central. Benthesicymus Bartletti S. I. Smirn. (Planche I, Fig. 1, et dans le texte, les Figs. 1, 2, 5-9.) 1882. Benthesicymus Bartletti S. 1. SmrrH; Bull. Mus. Comp. Zodl., Vol. X, No. 1, p. 82-86, pl. iv, figs. 1-7. 1884. Benthoecetes Bartletti S. I. Smrra; Rep. Comm. Fish and Fisheries for 1882, p. 391-396, pl. x, fig. 8. 1908°. Benthesicymus Bartletti; EH. L. Bouvier; Crust. décap. Pénéides Monaco, p. 22, pl. i, fig. 1, pl. iv, figs. 18, 19 (ubi syn.). Cette espéce ressemble au B. pleocanthus Sp. Bate et se distingue des autres Benthesicymus par la présence d’un prolongement spiniforme sur le dos du 5° segment abdominal; d’ailleurs le B. pleocanthus, qui habite les mers indo- pacifiques, présente une cornée plus étroite et les pattes des deux paires posté- rieures sont beaucoup plus courtes. Habitat, variations— Blake, no. 185, 333 brasses, Dominique. Une petite femelle mesurant environ 50 mm. de longueur: les pattes antérieures atteignent presque l’extrémité de l’écaille antennaire, le thélyeum uni est 4 peine échancré en avant, la saillie comprise entre les pléopodes antérieurs est peu accentuée. 190 BENTHESICYMUS BARTLETTI. No. 135, 450 brasses, Santa Cruz.— Trois exemplaires: une femelle et deux males. Ces derniers sont trés normaux, mais non complétement adultes, malgré leur taille assez grande qui atteint environ 65 mm.; les lames de leur pétasma, en effet, ne présentent pas une structure définitive et ne se réunissent pas encore sur leur bord interne; d’ailleurs 4 la place du thélycum de la femelle, ils sont munis d’une saillie sternale triangulaire, obtuse et légerement échancrée dans sa partie antérieure. La femelle est notablement plus grande et remarquable par BentuesicymMus Bartietti. Jig. 5, maxillule; Fig. 6, extrémité du palpe des maxilles; Fig. 7, endopodite des maxillipédes antérieurs; Fig. 8, partie antérieure de la carapace d’une femelle de la station 135; Fig. 9, une lame du pétasma d’un jeune male de la station 222. son rostre aigu (Fig. 8), qui atteint presque l’extrémité des pédoncules oculaires; elle présente un thélycum bien développé mais un peu différent du type spéci- fique normal, car il s’élargit réguliérement en arriére et s arrondit en avant ot il est muni en son milieu d’une légére saillie échanerée. D’ailleurs on voit une paire de saillies obtuses prés des angles antéro-externes de la surface convexe et lisse qui sépare largement les pattes postérieures. No, 222, 422 brasses, S"° Lucie.— Une femelle un peu plus petite que la précédente mais présentant un thélyeum & peu prés identique;—un mile GENNADAS ALICEL. 191 parfaitement adulte et mesurant pres de 7 centimetres de longueur; — plusieurs petits males, 4 divers stades, ot le pétasma est d’abord une simple lame trapé- zoidale dont l’angle antéro-interne se développe peu 4 peu sous forme de saillie (Fig. 9). Dans un male de} 46 centimétres cette saillie est encore A peine sensible. Distribution.— Les expéditions américaines ont signalé cette espece depuis le sud de la Nouvelle-Ecosse jusqu’aux Antilles et au Golfe du Mexique, les campagnes francaises et monégasques aux Acores, aux Canaries, au large du Maroc et jusqu’aux iles du Cap Vert; |’“Investigator”’ l’a retrouvé prés de Ceylan. Elle est particuli¢rement répandue dans les parages des Antilles et du Golfe du Mexique ou, d’apres M. Faxon (1896, p. 163), elle fut capturée par le ‘‘ Blake ” dans neuf stations différentes, sans compter les trois qui précédent. Elle se trouve sur des fonds compris entre 500 et 2000 métres. GENNADAS Sp. Bare, 1881. (Amalopeneus S. I. Suir, 1882.) On trouvera une longue étude biologique et systématique des Gennadas dans un travail que j’ai consacré spécialement & ce curieux genre (1906°), et dans mon mémoire sur les Pénéides de la ‘‘ Princesse Alice” (1908*, p. 24 et suiv.). Les espéces capturées par le ‘‘Blake” sont au nombre de trois: G. Alicei Bouvier, G. elegans S. I. Smith, et G. scutatus Bouvier. Gennadas Alicei E. L. Bouvier. 1906*. Gennadas Alicet EK. L. Bouvimr; C. R. Acad. des Sciences, T. CXLII, p. 748. 1908°. < < ; Crust. décap. Pénéides Monaco, p. 30, pl. 1, fig. 2, pl. VI, figs. 1-19. (ubi syn.). Cette espéce est l’une des plus primitives du genre; elle ressemble au G. elegans §. I. Smith et au G. sculatus Bouv. par le développement du méropodite des pattes de la 3° paire qui est aussi long et méme ordinairement plus long que le corps; d’ailleurs elle se distingue de ces deux espéces par les pinces des pattes de la 2° paire qui égalent au plus les % de la longueur du corps, par l’angle infra-antennaire qui est obsoléte, par le rostre réguliérement triangulaire, par le 2° article des pédoncules antennulaires qui égale presque la longueur du 3° et par le second article des palpes mandibulaires qui est plus long que la largeur du premier. Elle se rapproche surtout du G. borealis M. Rathbun, mais le rostre de cette 192 GENNADAS ELEGANS. espéce est identique 4 celui du G. elegans de méme que langle antennaire qui parait large et obtus. On sait que le G. borealis a &é signalé par Mile Mary Rathbun (1904, p. 147) dans la partie boréale du Pacifique. Hobitat, variations.— Blake, N° 29, 955 brasses, lat. N. 24° 36’, long. O. 34° 55’, au S. O. de la Floride— Une grande femelle mesurant environ 45 mm de longueur. Cet exemplaire est incomplet, dépourvu de ses pattessmachoires — postérieures et de toutes ses pattes, sauf celles de la 3° paire. Il appartient certainement 4 l’espéce qui nous occupe, mais peut-étre en est-il une variété car ses deux sutures cervicales transverses sont plus voisines et ses pinces de la 3° paire plus longues par rapport au carpe, le telson est un peu moins long et moms rétréci, il présente deux forts sillons latéraux outre le sillon dorsal; le 6 segment abdominal est fortement caréné. Thélycum normal avec une paire de saillies sur la piéce médiane. Distribution — Le G. Alicei a été capturé par la “ Princesse Alice ” dans PAt- lantique oriental entre le Cap Spartel, les Canaries, la mer des Sargasses, et les Acores, par le “ Blake” prés de la Floride. C’est une espéce bathypélagique. Genradas elegans S_ I. Surrz. (Planche I, Fig. 2.) 1882. Amalopenaeus elegans S.1. Surra; Bull. Mus. Comp. Zodl., vol. X, p. 87-91, pl xiv, figs S-14_ pl. xv, figs. 1-5. 1905°. Gennadas brevirostris E. L. Bouvier; C. R. Acad. des Seiences, Vol. CXLI_ p. 748. 1908*. Gennadas elegans, E. L. Bouvier; Crust. déeap. Pénéides Monaco, p. 35, pl. vii, figs 1-24 (ubi syn.). Dans le G. elegans, les pinces de la 2° paire sont un peu plus courtes que le carpe, l’angle infra-antennaire est large et obtus, le 2° article des pédoncules — antennulaires égale au plus, dorsalement, la moitié de la longueur du 3°, enfin le second article des palpes mandibulaires n’est pas plus long que la largeur du premier. Ces caractéres sont tout autres, on l’a vu, dans le G. Alicei. Habitat, variations — Blake, N° 221, 423 brasses, S“ Lucie. Une femelle mutilée, adulte mesurant environ 25 mm. de longueur. Le thélycum de cet exemplaire est représenté dans la Fig. 1 de la Pl. I; il appartient au type nor- — mal de l’espéce, mais différe pourtant quelque peu de la forme observée dans” les exemplaires recueillis dans l’Atlantique oriental et la Méditerranée par la ‘‘ Princesse Alice.” Telson carrément tronqué dans sa partie terminale et égalant GENNADAS SCUTATUS. 193 antennulaires égalant 4 peu prés la moitié de Ia longueur du troisi¢éme. Dans une étude préliminaire (1905°, 748) j’ai considéré A tort ce spécimen comme le type d'une espéce nouvelle, sous le nom de G. brevirostris. Distribution.— Le G. elegans est largement représenté dans les régions sub- tropicales et tempérées de |’Atlantique septentrional, depuis I’ancien continent jusqu’a l’Amérique. C'est, par excellence, le type des espéces bathypélagiques. J’en ai longuement étudié les caractéres et la distribution dans mon étude sur les Pénéides de I’ “ Hirondelle ” et de la “ Princesse Alice ” (1908*, 40). Gennadas scutatus E. L. Bocvizr. (Figs. 10-12 du texte.) 1906". Gennadas scutatus E. L. Bouvisr; C. R. Aead. des Sciences, Vol. CXLII, p. 748. 1908". = Crust. décap. Pénéides Monaco, p. 42, pl. viii (ubi syn). Le type unique du G. scuéatus est une femelle adulte capturée 4 la surface par I“ Hirondelle ” entre les Acores et Terre-Neuve. Je rapporte 4 la méme espéce, non sans quelques doutes, un adulte male eapturé par le “Blake” 4 la Dominique, 372 brasses. Cet exemplaire présente tous’ les car- actéres essentiels du type (pléopodes relativement courts, angle antennaire étroit et aigu, méropodite des pattes III égalant en longueur le carpe, forme du 1“ article des palpes mandibulaires, du mérop- odite des pattes-michoires intermédiaires et postérieures), mais les pattes- machoires de la 1°™ paire et les pattes des deux paires antéri- eures sont enlevées, ce qui ne permet pas de pousser la com- ae eoespbee ae aa _ paraison aussi loin que possible. —dopodite d’un maxillipéde pos- Le deuxiéme article des palpes “*™- mandibulaires (Fig. 10) est un peu plus court que celui du type. Le pétasma (Fig. 12) est un peu plus complexe que celui du G. elegans, comme il doit l’étre aussi, on peut l’affirmer, dans le G. seutatus. Sur sa face antérieure, il présente 4 la base deux petits lobes saillants et, prés du sommet, une languette imple, mais asez grande; il porte sur son bord interne une échancrure et, 194 HEPOMADUS GLACIALIS. vers le milieu de son bord antérieur, une large et forte saillie divisée en deux lobes trés inégaux, avee une sorte de proéminence anguleuse prés du fond de l’échancrure qui s¢pare les deux lobes. Le bord interne est armé de nombreux rétinacles longuement recourbés en crochets. Si ’exemplaire du “Blake” n’est pas le male du G. scutatus, il doit se rapporter stirement 4 une espéce fort voisine. Longueur du spécimen: 30 mm. environ. HEPOMADUS Sp. Bare, 1881. Le genre Hepomadus est représenté par trois espéces dont j’ai donné un tableau synoptique dans mon étude sur les Pénéides de la “ Princesse Alice ” (1908°, 57). Je reléve ici ce tableau afin d’y corriger un lapsus regrettable: ‘ le prolongement spiniforme du 3° tergite ab- dominal n’atteint pas le milieu du segment PURVONG 635 Fis ecaes kine Gee pe H. glacialis Sp. Bate 1881. (AUantique sud, Antilles, Japon) le prolongement spiniforme atteint presque Le bord postérieur du 3° tergite abdominal se prolonge en arriére par une forte pointe le bord postérieur du segment suivant........ H. tener 8. 1. Smith 1884. (Antilles, Golfe du Bengale ?) Le bord postérieur du 3° tergite abdominal est inerme ................ H. inermis Sp. Bate 1881. (Pacifique) Dans le travail auquel je fais allusion, la 3° espéce était désignée sous le nom de H. glacialis, comme la premicre. L’Hepomadus glacialis est seul représenté dans les collections qui nous ont été soumises. Hepomadus glacialis Sp Barr. (Planche I, Fig. 3 et, dans le texte, les Figs. 13-19.) 1881. Hepomadus glacialis Sp. Bate; Ann. Nat. hist., (5) Vol. VIII, p. 190. LSS88. a 4 Challenger, Zool., Vol. XXIV, Macrura, p. 321, pl. LIL. Dans la collection de Pénéides capturés par le “Blake’’se trouve un Hepomadus mile & peu pres de méme taille (70 mm. environ) que le type de I’H. tener 8. I. Smith et légérement plus petit que le male de cette derniére espéce capturé par la ‘ Princesse Alice.” J’ai d’abord considéré ce spécimen comme un Hepomadus tener quelque peu différent de la forme typique, mais un examen plus approfondi m’a laissé entrevoir des différences qui rendent cette détermination pour le moins douteuse. Le rostre est plus allongé que celui des spécimens de méme taille de l’H. tener HEPOMADUS GLACIALIS. 195 ear il égale au moins les % du reste de la carapace et non simplement la moitié comme dans |’ H. tener; d’ailleurs il est beaucoup moins infléchi vers le haut, sa pointe est plus longue et ses deux dents terminales sont bien davantage rap- prochées. L’épine branchiostégiale est plus réduite, la suture post-cervicale se devine & peine et la caréne dorsale se perd bien plus en avant du bord postérieur de la carapace. Dans les antennules, il convient de signaler la longueur plus faible du 2° article pédonculaire, la réduction considérable du lobe basilaire de |’écaille et Vallongement de cette derniére qui, bien que brisée au sommet, dépasse cer- tainment |’extrémité distale du 1° article. L’écaille antennaire est également plus allongée que celle de lH. tener, car elle dépasse fortement l’extrémité des pédoncules antennulaires. Les yeux sont plus dilatés que dans cette derniére espeéce. L’épistome (Fig. 13) présente des différences plus considérables encore: dans YH. tener, son lobe antérieur est fort large, presque demi-circulaire, muni d’une forte caréne ventrale qui se termine distalement par une projec- tion aigué infléchie vers le bas; dans notre spécimen, au con- traire, il est bien plus étroit, lancéolé, sans caréne bien saillante et se termine en avant par un étroit prolongement obtus. — Il io BS eer en est exactement de méme, d’aprés la figure de Sp. Bate, Mei. 29. dans l’H. glacialis (1888, Pl. LI, Fig. lea) et la seule différence alread = qu’on puisse observer & ce point de vue, c’est que dans cette a derniére espéce, le lobe postérieur de |’épistome se termine en avant par trois petits lobes, tandis qu’il est simple dans notre spécimen. Les mandibules se distinguent par la structure de leurs palpes, dont l’article terminal présente un lobe interne manifestement obtus (lig. 14) et non point anguleux comme dans l’H. tener. Le palpe des maxilles (Fig. 16), ne présente que trois grosses soies arquées subterminales, toutes situées du méme cété, au lieu des soies relativement nombreuses, et situées sur les deux faces, qu’on observe dans lH. tener. Dans les pattes-machoires antérieures, les deux articles proximaux du palpe (Fig. 18) sont & peine délimités et trés inégaux, tandis qu’ils sont 4 peu prés de méme longueur et fort nets, dans l’H. tener de la “ Princesse Alice ’’; bien plus, chez ce dernier, on ne trouve que 5 soies sur le bord interne de la région basilaire, tandis qu’il yen a 8 dans notre spécimen (Tig. 19). Les autres appendices du thorax ne présentent pas de différences bien appré- ciables, mais il est juste d’observer 4 ce sujet que les pattes des deux paires postérieures sont défaut dans l’exemplaire du “ Blake.” 196 HEPOMADUS GLACIALIS. Le prolongement aigu du 3° segment abdominal présente des dimensions réduites et n’atteint pas le milieu du segment suivant, tandis qu’il atteint presque le bord postérieur de ce dernier dans |’H. tener; la caréne dorsale des 4° et 5° segments fait & peine saillie en arriére dans cette derniére espéce, tandis qu’elle se termine par une dent trés apparente dans notre spécimen, comme d’ailleurs dans |’. glacialis qui lui ressemble au surplus par le faible développement du prolongement postérieur du 3° somite. J’ajoute que l’angle inféro-postérieur du 6° segment, au lieu de former une dent aigué, présente seulement une dent obtuse dans notre spécimen, ot d’ailleurs le sillon latéral basilaire du telson est bien plus accentué que dans l’H. tener. Le pétasma est 4 peu prés iden- tique dans les deux formes, mais la piéce ventrale de l’avant-dernier segment thoracique est plus large et un peu moins longue dans l’exem- plaire du “ Blake.” Le revétement chitineux du corps est également bien plus résistant. Ainsi l’exemplaire du ‘ Blake ” ne me parait pas pouvoir étre rap- eo dt MEE porté 4 lH. tener; et d’ailleurs, il ip 15, maaillule: Fig. 16, palpedune masilte; Fig, Tessemble & 'H. glacialis Sp. Bate Lz, lacinies d'une maxille; Fig. 18, endopodite d'un par la structure de ses pédoncules maxillipéde antérieur; Fig. 19, les soies du bord in- terne de l'article basilaire du méme, plus grossies. antennulaires, la forme de son épis- tome et du 2° article de son palpe mandibulaire, par les dimensions réduites du prolongement postérieur de son 3° segment abdominal, par les dents quit erminent en arriére les 4° et 5° seg- ments, et par le prolongement dentiforme obtus de l’angle postéro-inférieur du segment suivant. Mais l’//. glacialis, d’aprés les figures de Sp. Bate, présente quelques diffé- rences notables: l’angle orbitaire du bord antérieur de la carapace ne se termine pas en dent aigue, le lobe postérieur de I’épistome présente en avant trois petits lobes, le 1°" article des palpes mandibulaires ne se dilate pas en avant, l’endopodite des pattes-michoires antérieures parait plus court dans la partie moyenne, la ARISTEOPSIS 'TRIDENS. 197 suture post-cervicale semble trés nette et la carapace présente une longue et forte voussure en avant de cette derniére. Si l’on songe toutefois que le type unique de Spence Bate était une grande femelle longue de 20 centimétres environ, et que les figures de cet auteur sont loin d’étre irréprochables, on devra conclure, je crois, que le spécimen du “ Blake ” est un Hepomadus glacialis, ou qu’il appar- tient 4 une variété de cette espéce. Habitat— Blake, No. 29, a4 l’ouest des Tortugas, lat. N. 24° 36’, long. O. 84° 05’, 955 brasses. Longueur de la partie saillante du rostre 10 mm. 5; lon- gueur du reste de la carapace sur la ligne médiane dorsale, 17 mm.; longueur du 6° segment abdominal, 12 mm. 4; longueur totale du corps, 70 mm. environ. Distribution.— Cette espéce est encore plus rare que |’H. tener; on en con- nait seulement deux exemplaires: la femelle type qui fut capturée par le ‘“ Chal- lenger”’ prés de Yokohama, sur un fond de 1875 brasses et le male du “ Blake,” trouvé dans la partie septentrionale des Antilles. ARISTEOPSIS Woop-Mason (pro parte) Alcock, 1901. Ce genre a pour représentant |’A. armatus Sp. Bate qui habite les profondeurs de la région pacifique (2560-4300 m.) et une variété de cette espéce, |’A. armatus var. tridens S. I. Smith qui semble propre aux eaux tropicales et subtropicales. Aristeopsis armatus Sp. Bare var. tridens S. I. Smirx. (Planche I, Fig. 4-7 et, dans le texte, les Figs. 20-27.) 1884. Aristeus? tridens, S. I. Smrira; Report Comm. Fish and Fisheries for 1882, p. 404, pl. ix, fig. 1-6. 1895. Plesiopeneus armatus W. Faxon; Mem. Mus. Comp. Zodl., Vol. XXX, p. 199. 1905". Aristeopsis armatus E. L. Bouvier; C. R. Acad. des Sciences, T. CXL, p. 983. 1908”. Aristeopsis armatus var. tridens E. L. Bouvier; Crust. décap. Pénéides Monaco, p. 62, pl. xi, fig. 6 (ubi syn.). M. Faxon (1895) a identifié l’Aristews tridens 8. I. Smith avec |’ Aristeus armatus Sp. Bate et désigné ces deux formes sous le nom commun de Plesiopeneus armatus. Conformément aux trés justes régles de nomenclature établies par M. Alcock (1901, p. 28), on doit ranger ces Pénéides dans le genre Aristeopsis, mais il convient de reconnaitre qu’ils sont trés voisins l’un de |’autre et, sans les identifier absolument, de considérer la premiére de ces formes comme une variété régionale de la seconde. Cette variété sera done |’ Aristeopsis armatus var. tridens. J’ai été conduit 4 cette conclusion par l'étude minutieuse de 4 exemplaires 198 ARISTEOPSIS TRIDENS. males: deux grands adultes recueillis par le “ Blake ” dans la mer des Antilles, un de méme taille capturé au large de la céte soudanaise par le “Talisman” et un jeune pris aux Acores par la “ Princesse Alice.” Ces exemplaires répondent tout- i-fait 4 la description de l’Aristeus tridens, telle qu’elle fut donnée par Smith; mais quand on les compare & la description et aux figures consacrées par Spence Bate et par M. Alcock 4 !’A. armatus, on trouve qu’ils different de ce dernier par ensemble des caractéres suivants: 1° la forme du rostre et des dents rostrales: dans l’A. armatus le rostre est 20 22 24 ARISTEOPSIS ARMATUS, Var. TRIDENS. Jig. 20, palpe mandibulaire; Fig. 21, maxillule; Fig. 22, maxille sans l’exopodite; Fig. 23, palpe trés grossi de cette derniére; Fig. 24, maxillipéde antérieur; Fig. 25, les soies du bord interne de Il’article basilaire de l’endopodite du méme, trés grossies; Fig. 26, extrémité du telson; Fig. 27, parties contigiies du 6° segment abdominal et de la nageoire caudale, vues de cdté. assez fortement relevé et trés nettement en §, ses trois dents basilaires sont également inclinées et celle du milieu est un peu plus courte que la dent distale; — dans la variété tridens le rostre est peu relevé, presque droit et ses deux dents extrémes sont plus inclinées que la dent médiane, qui est la plus longue. ‘ ? , ° . . . 2° la longueur de I’écaille antennulaire qui, dans 1’A. armatus, atteint seule- ment l’extrémité du 2° article, tandis que dans la variété tridens elle dépasse cette extrémité, surtout chez les jeunes. j ARISTEOPSIS 'TRIDENS. 199 3° la structure de l’écaille antennaire du male qui d’aprés M. Alcock, s’épaissit 4 l’extrémité distale dans |’A. armatus, tandis qu’elle ne se modifie pas en ce point dans la variété tridens (Peut-étre existe-t-il un léger épaississe- ment dans l’un des exemplaires du “ Blake ’’). 4° la longueur de l’exopodite des pattes-machoires de la 2° paire: dans |’A. armatus ce fouet est trés réduit (Sp. Bate) et beaucoup plus court que le méropo- dite (Alcock); chez la forme tridens, il égale les deux tiers du méropodite dans le type décrit par Smith, il en atteint le dernier quart dans le petit spécimen de la “Princesse Alice ”’ et l’extrémité dans les exemplaires du “ Blake” et du “ Talis- man.” 5° la longueur du telson (fig. 26): dans l’A. armatus, d’aprés Sp. Bate et M. Alcock, le telson égale en longueur |’endopodite natatoire, dans la variété tridens, il est toujours notablement plus allongé. J’ajoute que l’angle postéro-inférieur du 6° segment abdominal (Tig. 27) est occupé par une petite dent aigué surmontée d’un lobe bas et peu saillant, tandis que |’A. armatus d’aprés la figure de Spence Bate, ne présente a cette place qu’une dent obtuse. Peut-étre existe-t-il également des différences dans |’épistome et dans la structure du pétasma, mais ces parties n’ayant pas été suffsamment figurées ou décrites dans |’A. armatus, la comparaison est difficile. A ce propos, je dirai que la dent terminale du lobe antérieur de |’épistome est dirigée vers le bas dans la variété tridens et que, dans cette méme forme le pétasma de l’adulte présente quatre lobes fort saillants: un antérieur situé a la base prés du bord externe, un inférieur qui se trouve en dedans du pédoncule sur le bord proximal, et deux lobes postérieurs, l’un basilaire tout prés du pédoncule et un second fort allongé qui se dirige vers le bord proximal 4 partir du milieu du bord externe. Le repli postérieur du bord interne présente un riche revétement des rétinacles. Habitat Blake, No. 31, 4 VO. des Tortugas; lat. N. 24° 23’ long. O. 84° 23’, 1920 brasses. Un mile adulte, 4 rostre et telson intacts: ee ae ge sa se ee Ss ss 214m IONMENCGIGIE 2 Sw ek te “« de la carapace sur la ligne médiane dorsale. . . . . . 52 7 ae ranomemavyec letelson .°.-... 0.0... . « .~ 10 + GGG csepmemiabdommal . . . . . - « -)s)- - = 21 (appr.) * a ee hn MatAtoHe . J. . >. . . «os ws | Geteropodite fatatoire oo. ke el 82 200 PLESIOPEN-EUS EDWARDSIANUS. M. Faxon (1896) a signalé un exemplaire de cette station. N° 235, Bequia, 1507 brasses. Un male semblable au précédent et a peu pres de méme taille. Distribution.— Cette forme a été capturée par le “ Blake” dans la mer des Antilles entre 411 (M. Faxon) et 1920 brasses. Elle a été prise par |’““Albatross ” dans les eaux orientales des Etats-Unis, entre 35° 49’-39° 39’ lat. N. et 68° 21’- 74° 34’ long O, par des profondeurs comprises entre 843 et 2620 brasses. Le ‘Talisman ”’ l’a trouvée au large du Cap Blane sur un fond de 2600 métres et la ‘“‘ Princesse Alice ”’ entre les Canaries et les Agores, dans la fosse de Monaco, par 5413 métres. L’espéce type est également abyssale; le Challenger l’a capturée en de nom- breux points du Pacifique, 4 Tristan d’Acunha, et dans |’Atlantique méridional a l’est de Buenos Ayres; elle se retrouve également dans le Golfe du Bengale ou elle a été recuei lie par |’“‘ Investigator.” Ainsi, la variété tridens parait étre une forme propre aux profondeurs de Atlantique tropical et tempéré. Une femelle capturée par |’“‘Albatross”’ ne mesure pas moins de 300 mm. PLESIOPENZUS Sp. Bare, 1881 (pro parte) AtcocK, 1901. Ce genre est représenté actuellement par deux espéces, le P. edwardsianus qui a été trouvé dans |’Atlantique et dans la mer des Indes, et le P. coruscans Wood-Mason qui parait propre 4 cette derniére région de l’Océan. Plesiopenzus edwardsianus J. Y. JoHNson. 1867. Penaus edwardsianus, J. Y. Jounson, Proc. Zool. Soc. London, p. 897-900. 1878. Aristeus edwardsianus, E. J. Miers, Proc. Zool. Soc. London, p. 308, pl. xviii, fig. 3. 1888. Aristeus coralinus, A. M. Epw. (Mss.) Sp. Bate, Challenger, Zool., Vol. XXIV., p. xxxii, fig. 10 (@). 1891. Aristacopsis edwardsiana, J. Woop—Mason, Ann. Nat. hist. (6) Vol. VIII., p. 283-285, fig. 8 et 9. 1895. Plesiopeneus edwardsianus, W. Faxon, Mem. Mus. Comp. Zoél., Vol. XVIIL., p. 199. 1908. Plesiopeneus edwardsianus, E. L. Bouvier, Crust. décap. Pénéides Monaco, p. 64, pl. ii, pl. xiii, fig. 13-17, pl. xiv, fig. 1-8 (ubi syn.). Cette espéce a une grande analogie de forme avec |’ Aristeopsis armatus dont elle se distingue aisément d’ailleurs par le trés long fouet des pattes-machoires intermédiaires, par la puissante caréne longitudinale située sur les flanes de la région gastrique, par la forte dent aigué qui prolonge en arriére la caréne médiane du 6° segment abdominal, enfin par l’absence compléte des exopodites sur les pattes thoraciques. ARISTEUS ANTILLENSIS. 201 Habitat.— Blake, Nevis, 356 brasses. Une jeune femelle immature mesurant environ 150 mm. de longueur et portant |’étiquette; Epibatus armatus. Cet exemplaire est stirement une femelle parce que le stylet basilaire de ses pléopodes antérieurs ne se dilate pas en lamelle, parce que la forte saillie ventrale comprise entre ses pattes postérieures commence a se déprimer latéralement, enfin parce qu’on observe de chaque coté, entre les bases des pattes IV et V, la saillie lamelleuse caractéristique des femelles. Et pourtant, dans le méme exemplaire, on observe 4 l’extrémité antérieure des écailles antennaires un léger prolonge- ment rétréci fort analogue a celui des trés jeunes males. ARISTEUS Duvernoy 1841, Woop—Mason, 1891. (Hemipenzus Sp. Barn, 1881 (pro parte).) Le genre Aristeus est représenté par cing espéces dont j’ai antérieurement indiqué les caractéres différentiels (1908°, 70). Les collections du “ Blake” n’en renferment qu’une seule, l’A. antillensis Bouvier, qui est nouvelle pour la science. Aristeus antillensis, nov. sp. (Planche I, Fig. 8-13 et, dans le texte, la Fig. 28.) Cette espéce est actuellement représentée par deux exemplaires, un male et une femelle adultes que j’ai trés soigneusement comparés avec deux spécimens d’A. antennatus et qui en different de la maniére suivante: 1° la caréne médiane dorsale ne se continue pas en arriére de la région gas- trique, méme sous une forme atténuée comme dans |’A. antennatus; 2° la dent rostrale moyenne est d’ordinaire plus éloignée de la dent postérieure et plus rapprochée de la dent antérieure; 3° il y a une petite dent aigué & l’angle antéro-infé- rieur du 2° article des pédoncules antennaires; cette dent n’existe ordinairement pas chez |’A. antennatus; 4° les pattes-mAchoires antérieures ont un fouet exopodial bien plus allongé que celui de l’A. antenna- tus; Vavant-dernier article de leur endopodite est un re peu plus court que l’article précédent (Fig. 28). Y 4° Les pattes-machoires intermédiaires sont sem- ARISTEUS ANTILLENSIS. Fig. blables dans les deux sexes, leur doigt est triangulaire —_28, endopodite d’un maxil- Z lipéde antérieur. et sans torsion; 5° les pattes-mAchoires postéricures, au contraire sont différentes dans les 202 ARISTEUS ANTILLENSIS. deux sexes, leur doigt étant large et longuement ovalaire chez le male, en triangle étroit et allongé chez la femelle; dans l’un et l’autre cas, d’ailleurs, le doigt égale au moins les deux tiers du propodite, et non la moitié comme dans |’ A. antennatus. 5° les pattes de la 4° paire dépassent les écailles antennaires d’au moins toute la longueur de leur doigt, et celles de la 5° de plus encore; les doigts manquaient dans le male, mais existaient dans deux pattes de la femelle ot ils m’ont paru entiers et longs seulement comme la moitié du propodite. 6° il n’y anicaréne ni denticule postérieur sur le 3° segment abdominal, mais les carénes et les denticules des trois segments suivants sont pour le moins aussi développés que dans lA. antennatus; par contre, le denticule postéro-inférieur du 6° segment est beaucoup plus réduit; 7° le sillon dorsal du telson est fort atténué, mais occupe |’axe d’une dépres- sion large et peu profonde; 8° le prolongement libre du bord externe du pétasma se rétrécit réguliérement de la base au sommet, qui est obliquement tronqué; on sait que ce prolongement, chez |’A. antennatus, est un peu dilaté et carrément tronqué dans sa partie terminale. 9° le thélycum de la femelle est plutdt cordiforme qu’en demi-ellipse, sa largeur est notablement plus grande que sa longueur et il est fortement excavé en arri¢re; la paire de lamelles qui lui fait suite chez l’A. antennatus est brusque- ment tronquée en arriére dans notre espéce puis recourbée vers l’extérieur ot elle s’intercale entre les pattes IV et V. Habitat.— Blake, N° 150, 3733 brasses; Nevis.— Une femelle adulte mesu- rant & peu prés 150 mm. N° 151, 356 brasses; Nevis.— Un mile adulte dont la longueur approxi- mative est de 110 mm. Voici les dimensions comparées de ces deux exemplaires: e ey Longueur de la saillie rostrale . . . . . . 30.mm. 12. mm. . du reste de la carapace .. 4 . . . 33. 30. iF du 6° segment de labdomen. . . . 16. 154 cs du telson’ .. «+ «(s Jape oe AZ. ie de endopodite des uropodes . . «16. 15. - de l’exopodite des uropodes . . . . 25. 24. A ffinités.— Nous avons comparé cette espece avec |’A. antennatus dont nous possédons de nombreux exemplaires mais il semble bien qu’elle se rapproche davantage de 1’A. virilis Sp. Bate dont elle se distingue: 1° par le plus grand « ‘ ARISTEUS ANTILLENSIS. 203 développement de la dent infra-orbitaire. 2° par la présence d’un denticule sur le bord inféro-antérieur du second article des pédoncules antennaires. 3” par le dimorphisme sexuel bien plus accentué du doigt des pattes-mAchoires postérieures ce doigt étant triangulaire chez les males, spatuliforme chez les femelles, tandis qu'il est simplement plus obtus chez les males que chez les femelles dans |’A. virilis; 4° par les dimensions du carpe des pattes III, qui égale en longueur le méropodite dans notre espéce, tandis qu’il est bien plus long dans |’A. virilis, 5° par la longueur du doigt des pattes IV et V qui égale la moitié du propodite, et non les trois quarts comme dans |’ A. virilis, 6° par la forme du thélycum de la femelle qui n’est point largement demi-circulaire comme celui de |’A. virilis, 7° par le bord postérieur tronqué, et non lentement incliné en arriére, des deux piéces en lames qui font suite au thélycum, 8° par la forme du pétasma qui, dans A. virilis est presque identique 4 celui de | A. antennatus; 9° par la forme de la piéce thélycale du male, cette piéce étant subaigué au sommet dans notre espéce, tandis qu’elle est largement arrondie en avant dans |’A. virilis. J’ai pu faire ces observations en comparant les types de l’espéce avec deux exemplaires d’A. virilis provenant des captures de |’ “‘Investigator.” J’ajoute que l’A. antillensis ne présente aucune trace de la pubescence qui caractérise VA. virilis. Notre espéce doit se rapprocher davantage encore de deux autres espéces non pubescentes, |’A. semidentatus Sp. Bate et l’A. occidentalis Faxon, qui sont dépourvues comme elle, et comme |’A. virilis, de caréne post-gastrique et de dent aigué sur le bord postérieur du 3° segment abdominal. La description et les figures qu’on a données des deux espéces précédentes ne se prétent guére a une comparaison quelque peu approfondie; toutefois on peut dire que IA. semidentatus se distingue de |’A. antillensis par ses pleurobranchies rudimen- taires qui sont de simples papilles sans pinnules (d’aprés M. Alcock, 1901, 31) et par le carpe des pattes III qui, d’aprés la figure de Sp. Bate (7888, Pl. XLIX, Fig. 1) est beaucoup plus long que le méropodite. D’aprés une figure donnée par M. Faxon (1895, Pl. XLIX, Fig. 2) ce dernier caractére distingue également l’ A. occidentalis de l’espéce qui nous occupe. L’A. antennatus parait propre A la Méditerranée et aux régions tempérées et subtropicales de l’Atlantique oriental; |’A. occidentalis est connu dans les parages des Galapagos, les deux autres espéces sont indo-pacifiques. Quant 4 I’A. antillensis il semble jusqu’ici localisé dans les Antilles, ott on I’a trouvé au voisi- nage de Nevis. 204 SOUS-FAMILLE DES PENAIN#. Sous-famille des Peneinz Axcock, 1901. J’emprunte 2 mon mémoire sur les Pénéinés (1908) et A celui sur les Pénéides de la ‘ Princesse Alice” (1908*, 75) l’extrait suivant qui est relatif aux caracteres et aux subdivisions de la sous-famille. ‘“‘CaRACTERES.— Anneau ophthalmique dépourvu de saillies dans sa partie médiane, mais presque toujours muni d’une écaille antéro-interne saillante sur Varticle qui lui fait suite et qui porte les pédoncules oculaires. Une écaille anten- nulaire interne bien développée. Des exopodites au moins sur l’une des deux paires de maxillipédes postérieurs. Des podobranchies seulement a la base des maxillipédes de la 2° paire. Arthrobranchies toutes ou presque toutes en deux séries. Orifices sexuels coxaux dans les deux sexes. ‘“‘Les caractéres en italique ci-dessus sont les seuls généraux qui distinguent les Pénéinés des Aristéinés. Pourtant, & premiére vue, on peut presque toujours distinguer les individus appartenant a l’une ou |’autre des deux sous-familles par le simple examen des fouets antennulaires; chez les Aristéinés ces deux fouets sont longs ou Vinférieur au moins, le fouet supérieur étant alors trés réduit; chez les Pénéinés, ils sont le plus souvent de longueur médiocre ou trés courte, le fouet inférieur, dans le premier cas, étant dilaté sur tout ou partie de son étendue.’ ‘“‘CLASSIFICATION.— La sous-famille comprend deux séries: Haliporee et Funchalie qui se caractérisent et se divisent en genres de la maniére suivante: “ 1" Série, Haliporew. — Le premier article du palpe mandibulaire est grand, par fois un peu plus court et moins large que le second, parfois aussi plus grand; sillon cervical long et remontant jusque sur le dos. (Un exopodite sur chaque appendice thoracique, celui des maxillipédes externes étant réduit, rarement nul; ni.épipedite, ni pleurobranchie 4 la base des pattes postérieures; ordinairement, sinon toujours, un petit tubercule sur le bord supéro-interne des pédoncules oculaires). A. — Les fouets antennulaires sont assez larges, l’inférieur étant dilaté sur une plus ou moins grande longueur 4 partir de sa base, mais non creusé en gouttiére; les fouets ne forment pas de canal par leur juxtaposition . Haliporus Sp. Bate 1881 (emend.). AA. — Fouets antennulaires creusés en gouttiéres sur leur face interne, et formant par leur réunion un conduit respiratoire ee ee. a. Fouet antennulaire inférieur progressivement atténué. . ... . 1... 1 ee ee ee es « «©6Parasolenocera Wood-Mason 1891. aa. Fouet antennulaire inférieur tronqué ausommet Solenocera H. Lucas 1850. ' La saillie supéro-interne du 2° article des pédoncules antennaires (ancécérite de Sp. Bate) existe chez les Pénéinés, mais avee un développement beaucoup moindre que dans la sous-famille préeédente. ‘ : ' ( ‘ SOUS-FAMILLE DES PENZAIN/. 205 “2° Série, F'unchalie.— Le premier article des palpes mandibulaires est réduit, beaucoup plus court et moins large que le second; sillon cervical incomplet ou nul. I.— Toujours un exopodite sur les maxillipédes de la 2° paire. Une seule arthrobranchie 4 la base des pattes IV (Groupe des Penus). 1°.— Rostre armé de dents sur son bord supérieur seulement. A.— Un 6pipodite sur les maxillipédes externes, des pleuro- branchies et des exopodites 4 la base de toutes les pattes Funchalia J. Y. Johnson 1867. AA.— Pas d’épipodite sur les maxillipédes externes. a. Pas de pleurobranchie 4 la base des pattes V; pas d’épipodite sur les pattes IV et V. b. Des See sur toutes les pattes, sauf parfois sur les derniéres........ Daceesteecsssst+-..- Penwopss A. Milne Edwards 1881. bb. Pas d@’ pone sur re antes PES coe vce ca, are Parapeneus Wood-Mason 1891. aa. Pas de pleurobranchie & la base des pattes IV et V. b. Pas d’épipodite au moins sur les pattes IV et V. c. Les pattes IV et V de dimensions normales, des exo- podites sur toutes les pattes. ; d. Fouets antennulaires bien plus longs que la carapace Atypopeneus Alcock 1905. dd. Fouets antennulaires courts. ar .. Trachypeneus Alcock 1901. cc. Les pattes IV et V trés ae et fort mela: ‘aes exopodites sur toutes les pattes......... Xiphopeneus S. I. Smith 1869. bb. Pas d’épipodite, au moins sur les Aathes Ill, IV ae V: des exopodites sur toutes les pattes.............. Parapeneopsis Wood-Mason 1891. 2°.— Rostre armé de dents sur les deux bords; (des pleurobranchies 4 la base de toutes les pattes; des exopodites sur tous les appendices thoraciques, sauf parfois les derniers; des épipodites sur tous également, sauf sur les pattes [V et V; fouets antennulaires courts). A.— Pattes de la 1° paire courtes dans les-deux sexes..... Peneus Fabr. 1798. AA.— Pattes de la 1"° paire, dans le male, bien plus fortes et bien plus longues que celles de la 2° paire......... Heteropeneus de Man 1896. II.— Pas d’exopodite sur les maxillipédes de la 2 paire; rostre inférieurement inerme; ni exopodite, ni épipodite sur les pattes IV et V; pas de pleurobranchie 4 la base des pattes V; 2 arthrobranch- ies, dont l’une rudimentaire, 4 la base des pattes IV............. Artemesia Sp. Bate 1888. “‘Les caractéres utilisés pour ce tableau ont été mis en évidence par M. Alcock (1901), auquel on doit, 4 coup str, les meilleures études sur la systéma- tique des Pénéides. Les deux séries sont déja trés apparentes dans le travail de M. Alcock; je me suis borné & les séparer plus complétement, & leur donner un nom, et 4 introduire dans la seconde les deux genres Funchalia et Artemesia que M. Alcock a laissés de cdté dans ses recherches récentes (1905, 1906) sur les Pénéinés.”’ SERIE DES HALIPORE/ Bovvisr, 1908. HALIPORUS Sp. Bare, 1881. (Hymenopeneus S. I. Smiru, 1882; Pleoticus Sp. Bare, 1888; Faxonia E. L. Bouvier, 1905°; Parartemesia E. L. Bouvier, 1905°.) Les matériaux qui m’ont été soumis renferment 5 espéces de ce genre: l’H. debilis 8. I. Smith, l’H. affinis E. L. Bouvier, l’H. robustus 8. I. Smith, l’H. Miilleri Sp. Bate et 'H. tropicalis E. L. Bouvier. L’H. robustus appartient a une subdivision que j’avais antérieurement désignée sous le nom de Fazxonia et les deux derniéres especes d une autre que j’avais nommée Parartemesia. J'ai montré depuis (1908, 81) qu’il n’y a pas lieu de maintenir ces dénominations, les divers groupes du genre présentant entre eux des transitions nombreuses. La forme que j’avais antérieurement décrite sous le nom d’Haliporus carinatus doit étre identifiée avec lH. Miillerv. Haliporus debilis S. I. Smrrn. (Planche II, Fig. 8.) 1882. Hymenopeneus debilis S. 1. Smrra; Bull. Mus. Comp. Zoél., Vol. X., p. 91-95, pl. XV, figs. 6-11, pl. XVI, figs. 1-3. 1896. Haliporus debilis W. Faxon; Bull. Mus. Comp. Zodél., Vol. XXX., p. 163. 1908. “ I. L. Bouvirr, Crust. décap. Pénéides Monaco, p. 83, pl. I, fig. 6, pl. XIV, figs. 9-18. (ubi syn.) Cette espece est extrémement voisine de |’Haliporus doris Faxon capturé par l’“Albatross’’ dans les régions tropicales du Pacifique oriental. Pourtant, si j’en juge d’aprés les figures consacrées 4 cette derniére espéce, on observe des différences notables dans les pinces, dans la structure de la nageoire caudale et dans le thélycum de la femelle. Dans l’espéce de I’“‘Albatross,”’ en effet, les doigts des pinces sont plus courts ou 4 peine plus longs que la portion palmaire, tandis que dans I’H. debilis ceux de la 1°" paire égalent presque les trois quarts de la pince, ceux de la 2° paire les deux tiers et ceux de la 3°la moitié. Dans 1’H. doris, le bord postérieur de l’exopodite natatoire dépasse notablement la dent terminale 206 HALIPORUS DEBILIS. 207 postéro-externe, en outre les épines latérales du telson se réduisent 4 de simples saillies; dans l’H. debilis, au contraire ces derniéres sont trés longues et le bord postérieur de l’exopodite ne dépasse guére la dent postéro-externe. Quant au thélycum de |’ H. doris, il est décrit de la maniére suivante par M. Faxon (1895, 191): ‘Entre les pattes de la quatriéme paire se trouve un diaphrame trans- versal qui consiste en une languette médiane, concave sur sa face antérieure et avec ses angles inférieurs libres et entiers, cette languette étant supportée de part et d’autre par un processus triangulaire obtus d’égale hauteur. Entre les bases des pattes de la cinquiéme paire. . .il y a une sorte de tubercule ou dent, trigone, sétifére, aigu au sommet, égalant en hauteur la partie transversale du sternum du segment précédent. L’angle médian postérieur de cette dent aboutit juste contre le bourrelet transversal bas qui forme la limite postérieure du dernier sternite thoracique.’’ Cette description pourrait s’appliquer a lH. debilis, mais, dans cette derniére espéce, on observe en arriére des pattes de la 3° paire deux lames saillantes et symétriques dirigées en arriére, la proéminence médiane comprise entre les pattes suivantes présente rarement une concavité et d’ailleurs fait une forte saillie en avant du processus du diaphragme trans- verse, enfin la proéminence ventrale du sternite suivant est absolument lisse, sans poils, largement arrondie en arriére et plus ou moins aigué en avant. En réalité, on doit reconnaitre que les deux espéces sont fort voisines et qu’elles sont représentatives l’une de |’autre dans leurs aires respectives. Les pattes des deux paires postérieures étaient incomplétes dans les exemplaires dH. doris étudiés par M. Faxon, mais étant données la forme et l’étendue de leurs régions basilaires, on est en droit de penser qu’elles sont presque identiques a celles de lH. debilis. Dans cette espéce, le méropodite des pattes de la 4° paire atteint presque l’extrémité des pinces de la 2", il est de méme longueur que le carpe qui égale deux fois et demie la longueur totale des deux derniers articles ou le doigt mesure environ les deux tiers du propodite. Les pattes de la 5° paire sont encore bien plus longues que les précédentes dont elles se rapprochent d’ailleurs par la presque égalité du méropodite et du carpe; elles se distinguent surtout par |’étirement du propodite qui égale presque la moitié du carpe et environ quatre fois la longueur du doigt. Grace A leurs dimensions re- marquables, ces pattes sont un peu plus longues que le corps tout entier, depuis la pointe du rostre jusqu’A l’extrémité postérieure du telson. L’“Albatross ” n’ayant pas capturé de miles d’H. doris, M. Faxon n’a pu faire connaitre les caractéres du pétasma de cette espeéce. Mais ici encore, on est en droit de penser que la ressemblance avec |’H. debilis est trés grande, 208 HALIPORUS DEBILIS. surtout étant donné ce fait que le pétasma de l’H. nereus, décrit et figuré par M. Faxon (1895, p. 189, Pl. XLVIII, Fig. 1*) ressemble étonnamment 4 celui de lH. debilis, encore que les deux espéces, & en juger par leur thélycum, soient assez différentes. A noter toutefois que les trois lobes terminaux du pétasma sont tous frangées de denticules aigus dans |’H. debilis, tandis que, dans |’H. nereus, cette armature n’existerait que sur le lobe interne. __, L’H. debilis est surtout remarquable par les variations de son rostre qui tantét est horizontal, tantét plus ou moins fortement relevé, quelquefois inerme sur son bord ventral, plus souvent armé, dans la partie inférieure de cette région, de 1 & 3 denticules; le nombre des dents dorsales varie de 3 4 8, mais est or- dinairement de 6, sans compter, bien entendu, les trois dents carénales situées sur la région gastrique. Ces derniéres ne sont pas absolument équidistantes, celle du milieu étant un peu plus rapprochée de la dent postérieure. Les males sont d’ordinaire plus petits que les femelles, ces derniéres pouvant atteindre 60 & 70 mm. de longueur. D’aprés une aquarelle faite 4 bord de l’“‘Hirondelle ”’, la couleur est d’un rouge orangé 4 peu prés uniforme. Il est bon d’observer que 8. I. Smith, dans sa description de l’H. debilis (1882, p. 94), dit que les carénes dorsales des 5° et 6° somites abdominaux se terminent l’une et l’autre par un denticule, tandis que cette armature est limitée au 6° somite dans les trés nombreux exemplaires recueillis par les expéditions francaises et monégasques. Je crois bien franchement que l’auteur américain s’est trouvé en présence d’un exemplaire anormal, ou qu’il a commis un lapsus, car les exemplaires capturés par le ‘‘Blake” sont également dépourvus de denticules sur le 5° somite, et je me trouve d’accord avec M. Faxon (1896, 163; exemplaires de la station 47) pour les considérer comme des H. debilis. Habitat, variations —Blake, N° 29, lat. N. 24° 36’, Long. O. 84° 05’, 955 brasses. Un trés grand mAle mesurant 4 peu prés 65 mm. de longueur; rostre fortement incliné, inerme en dessous, muni de 4 dents seulement du cété dorsal. Une femelle mutilée, & piéce médiane du thélycum trés réduite et un peu aberrante. Un petit mile 4 tégument sans aucune consistance. N° 47, lat. N. 28° 42’, long. O. 88° 40’, 321 brasses. Un petit mile de moyenne taille; une femelle mesurant & peu prés 65 mm. de longueur. Cette derniére est remarquable par son rostre relevé un peu infléchi on 8, et qui pré- sente 8 dents dorsales, avee deux denticules ventraux. (PI. I, Fig. 8.) Sans indications: une femelle tout 4 fait semblable 4 la préeédente, mais avec 7 dents au lieu de 8 sur le bord dorsal du rostre. = 2 ; | } HALIPORUS AFFINIS. 209 Distribution.— Cette espéce a été trouvée d’abord dans |’Atlantique oc- cidental depuis 39° 39’ lat. N., 4 ’est des Etats-Unis, Jusqu’aux Antilles. Elle parait étre beaucoup plus commune aux Agores et dans |’Atlantique oriental, ou elle a été capturée par les expéditions frangaises et monégasques. On la trouve sur le fond entre 100 et 2163 métres, plus particuliérement entre 500 et 1200 métres. A en juger par les riches captures effectuées dans ces derniéres régions, on peut croire qu’elle est assez fréquemment grégaire. Haliporus affinis E. L. Bouvier. 1905°. Haliporus modestus EK. L. Bouvirr, C. R. Acad. des Sciences, T, CXL, p. 980. 1906°. Haliporus affinis E. L. Bouvier, Bull. Mus. océan, Monaco, n° 81, p. 8. Cette espéce est tres voisine de l’H. modestus S. 1. Smith capturée au large de la baie Delaware, sur un fond de 156 brasses; elle en différe toutefois par les caractéres suivants: 1° le rostre, avec la caréne gastrique qui lui fait suite, sont armés de 6 dents au lieu de 7; 2° il y a une forte épine hépatique non signalée, par omission peut-étre, dans l’H. modestus. 3° le premier article du pédoncule antennulaire dépasse les yeux, mais non “‘considérablement’’ comme dans |’. modestus. 4° tandis que dans cette derniére espéce, les fouets des antennules sont 4 peine aussi longs que la carapace y compris le rostre, ils sont plus allongés d’un quart dans l’espéce qui nous occupe; 5° Pécaille antennaire atteint 4 peine le quart distal du propodite des maxilli- pédes externes, tandis qu’elle arrive jusqu’A la base du doigt de ces appendices dans l’H. modestus; 6° Les pattes de la 4° paire se distinguent par les dimensions du carpe qui est notablement plus long que le méropodite, leur doigt n’égalant pas, au surplus, la moitié de l’article propodial; dans l’H. modestus, au contraire, le carpe est plus court que le méropodite et le doigt égale environ les trois quarts du pro- podite; 7° Vexopodite des uropodes n’est pas semi-elliptique comme dans |’H. modestus, mais tronqué presque carrément en arriére au niveau de sa dent postéro-externe. Smith n’a décrit ni le thélycum de la femelle, ni le pétasma du male dans l’ H. modestus, de sorte qu’il n’est pas possible de pousser plus loin la comparaison. Dans !’H. affinis, le thélyeum comprend: 1° entre les pattes de la 5° paire, 210 HALIPORUS ROBUSTUS. une sorte de petit disque fort rétréci en arriére et acuminé sur sa face ventrale; 2° deux tubercules pairs appuyés contre le bord postérieur des pattes précé- dentes; 3° entre ces pattes, une pointe dirigée en avant. Les mémes parties existent dans le male, d’ailleurs toutes réduites a état de simples tubercules. Les lames du pétasma sont garnies de rétinacles sur les deux tiers postérieurs de leur bord interne; leur bord externe est rectiligne, et leur bord antérieur se divise en trois lobes, dont un interne trés développé, qui émet un prolonge- ment antérieur en dehors, et un beaucoup plus long en dedans. Habitat— Blake, N° 273, Barbades, 103 brasses— Un male adulte de 50 mm. de longueur; un jeune male immature de 30 mm. environ. Distribution.— Des exemplaires assez nombreux d’H. affinis ont été re- cueillis par le “Talisman,” dans la région des Iles du Cap Vert, sur des fonds de 410 métres et de 100 métres. Comme on vient de le voir, l’espéce est égale- ment répandue aux Antilles oti elle habite les mémes profondeurs. Haliporus robustus S. I. Smirn. (Planche I, Figs. 14-15; Planche II, Figs. 1-7, et dans le texte les Figs. 29-37.) Peneopsis ocularis A. Minne Epwarp (Mss.). 1885*°. Hymenopeneus robustus S. I. Smrra; Proc. U. 8. Nat. Mus., Vol. VI., p. 180-182. 1895. Peneopsis ocularis W. Faxon; Mem. Mus. Comp. Zo6l., Vol. XVIII., p. 187. 1905*. Faxonia ocularis E. L. Bouvier; C. R. Acad. des Sciences, T. CXL, p. 981. 1906°. Haliporus robustus E. L. Bouvier; Bull. Mus. océan. Monaco, p. 4, 5, 9. Dans un examen rapide des Crustacés du ‘‘Blake”, A. Milne Edwards considéra cette espéce comme une forme nouvelle du genre Pencopsis et lui attribua le nom de Penwopsis ocularis, qui est resté manuscrit, aucune publication de auteur n’ayant fait connaitre cette espéce. -En 1898, M. Faxon put faire examen d’un des exemplaires ainsi nommés et, croyant la détermination de Milne Edwards correcte, attribua au genre Penwopsis une espéce trés voisine, le P. diomedee capturé par |’“‘Albatross”’ dans le Pacifique oriental. Depuis, j’ai eu entre les mains le Penwopsis serratus dont A. Milne Edwards se servit pour établir le genre Penwopsis, et il m’a été facile de reconnaitre que le prétendu Peneopsis ocularis appartient en réalité & un tout autre genre. Comme I’a justement observé M. Faxon (1895, 189), cette derniére espéce et le P. diomedew présentent tous les caractéres essentiels des Haliporus, dont ils se distinguent uniquement par leurs téguments plus fermes, leur abdomen un peu plus court, leurs pattes des deux paires postéricures fortes et peu allongées, et j’ajoute, par leur grand rostre horizontal de méme que par la pointe courte et forte de leur Cee a seal HALIPORUS ROBUSTUS. 211 telson. Dés lors, je proposai pour ces deux formes et pour celles qui leur ressem- blent le nom générique de Faxonia. De son cédté M. Alcock (1901) avait pro- posé la dénomination sub-générique d’Hymenopeneus pour les Haliporus a pattes postérieures courtes et fortes, si bien que les /axonia n’étaient en réalité que des Hymenopeneus & téguments fermes et & long rostre horizontal. On a vu plus haut que les Hymenopeneus se rattachent aux Haliporus typiques par des formes telles que l’H. affinis ot les pattes de la derniére paire sont seules gréles et fort longues, et on peut conclure de 1a que le genre Haliporus forme un tout continu dans lequel il n’y a pas lieu de maintenir les dénominations d’ Hymenope- neus et de Faxonia, d’ailleurs insuffisantes puisqu’elles laissent de cdté les remarquables espéces du groupe de l’H7. affinis. Ainsi les deux formes rangées par M. Faxon dans le genre Penwopsis, et par moi-méme dans le genre Faxonia, sont tout simplement des Haliporus; et d’ailleurs j’ai \ \ reconnu que lH. ocularis doit \ étre identifié avec lH. robustus \ \ §. I. Smith trouvé par “Alba- WN 7 tross”” dans la mer des Antilles. L’H. robustus a été tres soi- eneusement décrit par Smith ; é 30 qui, toutefois, n’en a pas donné bese de figures et ne s’est pas occupé HALrPporus ROBUSTUS. Fig. 29, palpe d’une maxillule; Fig. 30, maxille sans l’exopodite. ~ des appendices buccaux. La premiére de ces lacunes sera trés suffisamment comblée par les figures de ce mémoire et la seconde par les considérations suivantes: Les palpes mandibulaires sont plus courts que dans les especes précédentes, dépassant 4 peine la base de l’écaille des antennes; leur article terminal est également beaucoup plus large relativement 4 sa longueur et pour le moins aussi long que l’article basilaire. Le palpe (Fig. 29) des machoires antérieures présente deux étranglements sur son bord ex- 31 terne, des soies fortes et assez longues sur la partie comprise d o Hauiporus ronustus, entre ces deux étranglements, et de nombreuses soies pennées Hig 31, extrémitédu et plus petites sur sa face inférieure; comme de coutume il palpe d’une maxille. ‘ ans : offre & sa base externe une saillie couverte de soies duve- teuses. Le palpe (Fig. 31) des machoires postérieures (Fig. 30) appartient au 212 HALIPORUS ROBUSTUS. méme type que celui des autres Haliporus, mais son lobe terminal est peu saillant, et, au lieu d’une double rangée de petites soies spiniformes simples, il présente sur sa face inférieure un champ triangulaire tout entier envahi par ces petits organites. L’exopodite des pattes-machoires (Fig. 32) antérieures se rétrécit beaucoup moins en avant que dans les précédentes especes du genre; l’endopodite des mémes appendices se termine par un article légerement recourbé et un peu plus court que l’article pénultiéme; entre ce dernier et la partie basilaire, la division en deux articles n’est pas toujours trés nette. L’exopodite des pattes-machoires intermédiaires atteint presque l’extrémité du mé- ropodite; le doigt de ces appendices est triangu- laire, beaucoup plus étroit, mais aussi beaucoup plus long que le carpe, ces deux articles présentant sur leur face externe une brosse de courtes soies réguliérement disposées en lignes paralléles. Les pattes-machoires postérieures (Fig. 33) dépassent & peine l’écaille antennaire, et leur méropodite n’est pas plus long que le propodite, contrairement & ce qui s’observe, d’aprés Smith, dans les types de V’H. robustus. L’exopodite est un petit fouet multi-articulé qui égale presque en longueur le tiers de lischiopodite. Le carpe des pattes des deux paires posté- rieures est légérement arqué, aplati et frangé de Hauirorus Rosusrus. Fig. 32, Soles en avant du cdté externe; les doigts des maxillipéde antérieur; Fg. 33, mé€mes appendices sont comprimés sur leurs faces endopodite d’un maxillipéde pos- térieur. externe et interne, longuement ovalaires et un peu cannelés sur leur face externe. Le thélycum de la femelle n’a pas été décrit par S. 1. Smith. II est trés raractéristique et se compose des parties suivantes: 1° entre les pattes postérieures, d’une forte proéminence obtuse qui présente un sillon axial dans son milieu et qui se prolonge par deux branches arquées en arriére de la base des pattes; 2° juste en avant de cette saillie d’une paire de lames transversales symétriques, l’une et l’autre rétrécies en une pointe qui se recourbe un peu vers le sternite préeédent; 3° entre les pattes de la 4° paire d’un écusson triangulaire dont le sommet fait saillie et atteint les prolongement coxaux qui portent les orifices sexuels. a wel |. 4 HALIPORUS ROBUSTUS. 213 Le thélycum du male se réduit 4 la piece triangulaire qui est, au surplus, fort réduite. Les lamelles du pétasma se terminent en avant par trois lobes, |’un externe fort étroit et recourbé en avant dans sa partie terminale qui présente quelques denticules, un grand lobe intermédiaire tronqué et denticulé en avant, enfin un lobe interne 4 bord irrégulier. Ce dernier est le prolongement d’une lame flexible qui occupe la partie interne de chaque lamelle et qui s’unit 4 son congénére par des rétinacles pour former une profonde goutti¢re postérieurement ouverte. Il y a trois appendices particuliers 4 la base de l’endopodite des pléopodes de la paire suivante. Habitat, variations. — Blake, N° 47, 321 brasses, lat. N. 28° 42’, long. O. 88° 40’. — Trois exemplaires adultes: deux males et une femelle: 1™ male, longueur totale, 135 mm. Cet exemplaire est celui que M. Faxon a étudié sous le nom de Penwopsis ocu- laris, c’est également celui dont j’ai représenté le corps dans la Fig. 14 de la Pl. I, et la plupart des appendices buc- caux et thoraciques dans les figures ci-jointes. Le rostre Hatirorus rosustvs. Fig. 34, patte antérieure; Fig. 35, épipodite de cet appendice; Figs. 36 et 37, pattes des 2° et . 5] , Sia atteint largement Vextrémité 36 aires, des pédoncules antennulaires. 2° male, longueur approximative, 180 mm. L’écaille antennaire dépasse un peu la base du doigt des pattes-mAchoires postérieures; le rostre est droit, & peine infléchi au sommet, légérement relevé et un peu plus long que les pédoncules antennulaires. Femelle, 4 peu prés de méme taille que le premier male, rostre et telson brisés. Etiqueté Penwopsis vigil de la main d’A. Milne Edwards. Le thélyeum et les pattes des deux paires postérieures de cet exemplaire sont représentés dans la figure 7, Pl. IT du présent mémoire. Blake, N° 147, 250 brasses, S’ Kitts. Un male de 170 mm.; encore muni de la plupart de ses appendices; le rostre atteint le milieu du 2° article des pédon- 214 HALIPORUS MULLERI. cules antennulaires; le telson est beaucoup plus court que endopodite des uropodes. Distribution.— Cette espéce parait propre & la mer des Antilles, ot elle a été capturée par le “ Blake” et par I’“‘Albatross ” entre 208 et 321 brasses. Affinités— L’H. robustus présente des affinités particuliérement étroites avec |’ H. Diomedew Faxon qui, d’aprés M. Faxon, s’en distingue par les caractéres suivants: l’absence des poils courts, fins et serrés qui revétent les téguments dans VH. robustus; le développement et l’armature du rostre qui dépasse longue- ment les pédoncules antennulaires et qui porte 3 dents seulement, abstraction faite des deux dents carénales; la structure du sillon hépatique qui se prolonge en un long sillon branchio-cardiaque; la position franchement marginale de ’épine branchiostégiale; la présence d’une longue épine a l’angle antéro-externe du 1” article des pédoncules antennulaires; la moins grande largeur des palpes des mandibules; la réduction extréme des exopodites des pattes-machoires 2 et 3 et de toutes les pattes,’ la présence d’une petite arthrobranchie 4 la base des pattes-machoires antérieures et d’une dent aigué a l’extrémité postérieure de la caréne dorsale des segments abdominaux 4 et 5. On sait que lH. Diomedeae provient du Pacifique oriental ot il fut capturé par l’““Albatross,” sur des fonds compris entre 458 et 1020 brasses de profondeur (Faxon 1893, 212). Haliporus Miilleri Sp. Bare. (Planche II, Figs. 9-10, et, dans le texte, les Figs. 38-44.) 1888. Philonicus (Pleoticus) Miilleri Sp. Barr, Macrura, Challenger, Vol. XXIV., p. 271, pl. XXXTX. 1898. Pleoticus Miilleri C. Bera; Com. Mus. Nat. Buenos-Aires, T. I, n° 2, p. 38. 1905°. Parartemesia carinata E. L. Bouvier; C. R. Acad. des Sciences, T. CXLI, p. 748. 1906°. Haliporus carinatus E. L. Bouvier; Bull. Mus. Monaco, n° 81, p. 5, 10. Les téguments sont membraneux, assez épais, solides mais un peu cassants, non velus, lisses, encore que ponctués sur certains points, surtout dans la région rostrale. La carapace présente les mémes sillons et les mémes carénes que celle de lH. robustus; on y voit une dent orbitaire et une dent infra-orbitaire toutes deux médio-crement saillantes, une épine post-orbitaire et une épine hépatique l’une et l'autre assez fortes; l’épine branchiostégiale est atrophiée. Le rostre est horizontal, bien plus élevé que celui de l’H. robustus, avee 5 fortes dents sur sa partie saillante et 4 sur la caréne gastrique; il n’atteint pas tout-d-fait l’extrémité distale du 2° article des pédoncules antennulaires. ' D’aprés Faxon, les exopodites des pattes postérieures peuvent méme complétement disparaitre. HALIPORUS MULLERI. 215 Les yeux sont trés dilatés, réniformes, aplatis du coté dorsal; le pédoncule qui les porte est dépourvu de saillie interne. Le 1" article des pédoncules antennulaires ne dépasse guére les yeux son écaille externe présente une échan- crure dorsale tout prés de la base et se rétrécit en pointe aigué; lécaille interne est démesurément longue, recourbée en avant dés la base, elle constitue ensuite une sorte de baguette rectiligne qui dé- passe fortement les yeux et atteint le milieu du 2° article des pédoncules an- tennulaires. Ce dernier article est pres- que aussi long que le précédent, et trois fois autant que le 3°. Les fouets anten- nulaires sont longs, et dilatés 4 la base sur une certaine étendue de leur portion basilaire; le fouet inférieur est beaucoup plus fort que l’autre et garni en dessous de longs poils. Le 2° article des pédon- cules antennaires est armé d’une forte dent aigué sur son angle antéro-externe; son écaille atteint 4 peine l’extrémité des pédoncules antennulaires. Le palpe mandibulaire (Fig. 38) est remarquable par la grande largeur de ses deux articles, dont le second est un tri- angle obtus notablement plus long que le premier. Le palpe (ig. 40) des maxil- lules présente la méme forme que celui de lH. robustus avee quatre fortes soies sur le bord interne compris entre les deux étranglements. Le palpe (Fig. 41) des maxilles (Fig. 39) présente également une grande ressemblance dans les deux es- péces, mais l’aire de soies spinuliformes est un peu plus étroite dans VH. Miilleri, es 89 4+! 42 (f Hauirorus Miturrt. Fig. 38, palpe mandibu- laire; Fig. 39, maxille; Fig. 40, palpe d’un ma- xillule; Fig. 41, palpe d’une maxille; Pig. 42, endopodite d’un maxillipéde antérieur; Fig. 43, maxillipéde de le 2® paire. et les grandes soies spiniformes sont moins nombreuses (4 ou 5 de chaque ¢ote). Pie 216 - HALIPORUS MULLERI. Les pattes-mAchoires antérieures ressemblent beaucoup a celles de I’H. robustus, mais la région correspondante 4 leurs deux articles basilaires est beaucoup plus courte, et l’article terminal ne présente pas d’inflexion. Les pattes-mAchoires des deux paires postérieure se distinguent essentiellement par l’état rudimentaire de leurs exopodites (Fig. 43) qui sont plus courts méme que ceux des pattes thoraciques et réduits 4 une lamelle minuscule non divisée en articles; dans les pattes-mAchoires de la 2° paire, (Fig. 43), le doigt est un peu plus long et bien moins large que le carpe; dans celles de la troisiéme, le méropo- dite, le carpe et le propodite sont de longueur subégale. Les pattes des trois paires antérieures ne different pas notablement de celles de lH. robustus, mais les épines des pattes de la premiere paire se localisent sur le basipodite et l’ischiopodite, et celles de la deuxiéme paire sur le basipodite; Vorgane sétifére spécial (Fig. 44) ne parait développé que sur le carpe. Les pattes de la 4° paire font défaut dans le spécimen; celles de la 5° paire sont gréles et dépassent les pinces postérieures de la lon- gueur du doigt; les écailles antennaires atteignent d’ailleurs le milieu de leur propodite. Contrairement a ce que l’on observe dans l’H. robustus, ce dernier est beaucoup plus long que le carpe et dépourvu, comme le doigt, de dépressions et de carénes externes. Hairorus MOLLE- L’abdomen ne différe pas sensiblement de celui de l’'H. “ie : ba oe robustus, mais la partie terminale du telson est tout autre, cial du carpe des avec sa pointe étroite qui dépasse longuement les épines laté- ie aneene ‘rales et atteint lextrémité de l’endopodite des uropodes. Le thélyeum de la femelle comprend trois parties: 1° entre les pattes de la paire postérieure, un plastron ventral saillant qui se prolonge en arriére et en dehors par deux branches, et qui présente en avant, prés de chaque angle, une légére saillie obtuse; 2° entre les pattes de la paire précédente une proéminence plus forte qui s’abaisse et se rétrécit en avant et qui présente en son milieu un long et fort tubercule trés élevé dans la partie postérieure; 3° enfin, sur les cdtés de cette deuxiéme partie, une paire de lames saillantes obliquement inclinées du dehors en dedans. Les hanches de la 3° paire présentent une longue proéminence sexuelle dont les bords sont garnis de longs poils. Longueur totale. ......<)shApts se ¥ ee ee > de la carapace avec le rostre. . . . 23. 5 du rostre .. hes eh 7.3 du 6° segment abdominal . . . . 7. du’ feisom: + és n, 5, ve ee 9.8 | Je HALIPORUS TROPICALIS. 217 Habitat, variations.— Hassler, Rio de la Plata, au-dessous de Montevideo, 7 brasses.— Un exemplaire femelle qui a servi de type pour la description pré- cédente. Mémes parages, lat. 8. 35° 42’, long. O. 56° 20’, 44 brasses.— Une femelle adulte mesurant un peu plus de 40 mm. Le tubercule antérieur du thélycum est subpyramidal, les exopodites des pattes-machoires sont un peu plus dévelop- pés que dans |’exemplaire précédent. Les types du ‘‘Challenger” proviennent 4 peu prés des mémes lieux, de méme que les spécimens étudiés par Carlos Berg. Affinités.— Cette curicuse espéce présente des affinités complexes qui la rapprochent & la fois de l’H. modestus, de H. robustus et de ’H. Diomedeae; elle tient de la 1°° espéce par ses pattes postérieures gréles dont le propodite est fort allongé, de la deuxiéme par les sillons de la carapace, de la troisiéme par |’état rudimentaire des exopodites des pattes-machoires; de toutes elle se distingue par la disparition des épines branchiostégiales et par le trés grand allongement des écailles antennulaires internes. Etant donné l’ensemble de ces frappants carac- teres et la structure des palpes des mandibules qui sont presque identiques 4 ceux des Artemesia, j’avais cru devoir (1905°) établir, pour cette espéce, le genre Par- artemesia; mais le Pénéide du “ Hassler,” doit étre rangé parmi les Haliporus, et des études ultérieures permettront seules d’établir s’il y a lieu de réunir en un sous-genre, avec la dénomination de Parartemesia; les espéces oi les exopodites des deux paires de pattes-machoires postérieures sont simples et rudimentaires. La description précédente est faite d’aprés les exemplaires du “ Hassler ’”’ que javais signalés antérieurement sous le nom d’H. carinatus; A part quelques menues différences, ils ressemblent tout 4 fait 4 lH. Miilleri tel que l’a décrit Sp. Bate; par contre, ils ne concordent guére, tant s’en faut, avec les figures données par l’auteur, mais on sait qu’d ce point de vue, le travail de Sp. Bate est loin d’étre irréprochable. Haliporus tropicalis E. L. Bouvier. (Planche III, Figs. 1-9 et dans le texte, les Figs. 45-54.) 1905°. Parartemesia tropicalis E. L. Bouvier; C. R. Acad. des Sciences, T. CXLI, p. 749. 1906°. Haliporus tropicalis E. L. Bouvier; Bull. Mus. océanogr. Monaco, n° 81, p. 4. Cette espéce appartient au méme groupe que |’H. Miilleri en ce sens que les épines branchiostégiales y font défaut et que les écailles antennulaires internes y sont fort allongées. Les caractéres qui la distinguent de cette derniére espéce sont les suivants: 218 HALIPORUS TROPICALIS. 1° les téguments sont mous et flexibles, tout 4 fait dépourvus de la rigidité qu’ils présentent dans lH. Miilleri; 2° le rostre est un peu plus court et armé de 3 épines gas- triques au lieu de 4; 3° la caréne dorsale n’existe pas en arriére de la suture cervicale; 4° la carapace est beaucoup moins comprimée latéralement; 5° le second article des pédoncules antennulaires est beau- coup plus court et plus dilaté; 10) ° . nee hee 6° les deux fouets antennulaires sont certainement plus ae a ae a courts et de diamétre bien plus différents, le supérieur étant laire. fort gréle'; ils égalent & peu prés en longueur les pédon- cules qui les portent; 7° le second article des palpes mandibulaires (Fig. 45) est un peu moins rétréci en avant; 8° le palpe (Fig. 46) des maxil- 47 lules a une saillie basilaire plus forte et un prolongement distal bien plus long; 9° les exopodites des maxillipédes intermédiaires (Fig. 51) et postérieurs (Figs. 52, 53) sont bien plus longs, seg- mentés et non d’une seule piéce, at- teignant largement la base du carpe dans les premiers et presque l’extré- mité distale de l’ischiopodite dans les seconds. 10° les exopodites des pattes (Fig. 54) sont également plus allongés; ; ee a p : Hauirorus Tropicauis. Fig. 46, palpe maxillulaire; ceux de la 1° paire atteignent le Figs. 47 et 48, maxille et son palpe grossi; Fig. 49, ilie Ar ite et ¢c soies basilaires internes de l’endopodite d'un milieu du méropodite et ceux de la _ inisadeantérieur; Fig. 60, ce maxillipsde: 5° presque le milieu de l’ischiopodite; 11° Porgane sétifére spécial des pinces antérieures est encore bien développé tandis qu’il m’a paru faire défaut dans 1. Miilleri. 12° les pattes de la 5° paire sont certainement plus courtes et moins gréles; "Ces fouets n’ont probablement pas été bien figurés par Spence Bate dans l'H. Milleri (1888, Pl. XXXIX, Fig. 1, 2) od ils sont représentés de méme diamétre et beaucoup plus longs que la carapace y compris le rostre, tous deux sont incomplets dans mes exemplaires de la méme espéce; toutefois on peut constater qu’ils sont certainement plus longs que les pédoncules antennulaires. | 7 : | HALIPORUS TROPICALIS. 219 leur méropodite n’atteint pas le niveau de l’épine hépatique tandis qu’il le dépasse largement dans l’H. Miillerv.' 13° il y a un commencement de caréne sur la partie postérieure du 3° somite abdominal ; 14° le thélycum se rétrécit brusquement en avant dans sa partie comprise entre les pattes postérieures, et entre les pattes de la paire précédente, son tu- bercule médian se réduit 4 une courte et faible saillie; au surplus, dans l’intervalle compris entre ces deux paires de pattes, on observe une paire de proéminences qui n’existent pas dans ’H. Miillerv. Le type de cette espéce mesure 4 peu pres 74mm. II présente une villosité abon- dante sur les flanes de la saillie rostrale, de fins denticules obtus aux doigts des pattes anté- rieures et, 4 la pointe de ces derniéres, un pro- longement étroit sur lequel sont développés de petits poils probablement tactiles. On ne voit pas de tubercules 4 la base de ses pédoncules oculaires, qui sont d’ailleurs remarquablement dilatés. Les hanches des pattes des trois der- nieres paires présentent toutes une saillie in- terne dirigée vers le thélycum. Hauieorus tTropicauis. Fig. 51, maxilli- Habitat, variations. — Blake: Florida _ pédedela 2° paire; Fig. 52, endopodite d’un maxillipéde postérieur, dont les Bank, lat. N. 26° 3l’, long. O. 85° 03, 119 articles basilaires avee épipodite et exo- eee i ésentés dans la Fig. 53; rasses.— Le femelle decrit plus naups _ “Bodie sentirepresentcs dane Ie, Pig. 08; bra vee E ‘ Fig. 54, épipodite et exopodite d’une N° 272, Barbades, 76 brasses. Une femelleim- _patte. mature qui mesure 25 4 30 mm. de longueur. Je rapporte ce dernier spécimen 4 la méme espéce, encore qu’il soit dépourvu de toutes ses pattes et que la pointe du rostre, celle de l’écaille anten- nulaire interne et du telson soient enlevées. Tous les exopodites sont un peu plus courts que dans le type et l’on n’observe pas encore de prolongement distal au palpe des maxillules. La villosité rostrale est peu apparente. On sait que lH. Miilleri n’est connu qu’au large de Montevideo; sa dis- tribution parait done toute autre que celle de l’espéce qui nous occupe. 1 L’exemplaire type de I’H. tropicalis avait été remarqué par A. Milne Edwards qui en releva un croquis d’ensemble avec les pattes en place; dans ce croquis, les pattes IV sont représentées bien plus courtes que les pattes III et les pattes V arrivent 4 peu prés au méme niveau que les maxillipédes posté- rieures, leur propodite étant au surplus 4 peine plus long que le carpe. Ces différences avee l’H. Miilleri sont importantes; je les signale d’aprés le croquis, l’exemplaire étant fort incomplet quand il m’a été communiqué, et partiellement*dépourvu de ses appendices. SERIE DES FUNCHALI# E. L. Bouvmer, 1908”. PENZZOPSIS A. Minne Epwarps, Sp. Bare, 1881; Bouvier, 1908. (Metapeneus Woop-Mason, 1891; Archipenzopsis Bouvier, 1905°; Metapenzopsis Bouvier, 1905*.) Le genre Penzopsis fut établi par A. Milne Edwards pour une forme nouvelle de Pénéide, le P. serratus, dont les types sont décrits plus loin. Cette désignation, & vrai dire, serait demeurée un “‘nomen nudum”’ si Spence Bate (1881, 182) ne l’avait signalée et introduite dans la science, sans doute aprés avoir examiné un représentant du type nouveau. Spence Bate caractérise le genre Peneopsis par une formule des plus concises: ‘‘Comme Penaeus, écrit-il, mais avec les fouets des antennes de la premiére paire plus longs que la carapace et cylindriques.” Il observe d’ailleurs que le genre ainsi défini doit passer aux Peneus par des transitions graduelles et que “sans autre caractére distinctif, on ne peut que provisoirement l’accepter.”’ Or il se trouve que les Pénéides appartenant au type générique du P. serratus se distinguent des Peneus et des autres représentants du groupe, non-seulement par la longueur de leurs fouets antennulaires, mais par tout un ensemble de ‘aractéres importants dont le tableau placé en téte de ce chapitre donne une idée fort exacte. Ces Pénéides constituent un genre trés riche, le plus riche de toute la famille, qui comprend aujourd’hui prés de 40 espéces et qui s’accroit chaque jour de formes nouvelles, parce que ses représentants habitent pour la plupart les régions sublittorales et par 14 méme se trouvent dans les conditions (habitat les plus variées. Faute de connaitre suffisamment le Penwopsis ser- ratus, on adopte pour ces formes le terme générique de Metapeneus qui fut introduit par Wood-Mason en 1891 (1891, 271), mais aujourd’hui que le type d’Alphonse Milne Edwards est bien connu, il n’y a aucune raison pour ne pas remplacer le nom de Metapeneus par celui plus ancien de Penwopsis. On a vu plus haut que M. Faxon, se fondant sur les déterminations pré- liminaires d’A. Milne Edwards, attribue le nom de Peneopsis aux Haliporus du 220 PENAOPSIS SERRATUS. 29] type de lH. robustus 8. I. Smith. On verra plus loin que des erreurs dans |’étude des formules branchiales m’ont conduit & établir, pour deux especes de Penwopsis trés voisines, deux dénominations génériques nouvelles: Metapenwopsis (1905", 981, pour le Penwopsis pubescens Bouvier) et Archipenwopsis (1905°, 747. P. Goodei Smith) dont se trouve désormais surchargée la synonymie du genre, L’Archipeneopsis vestitus Bouvier n’est rien autre chose que le Penwopsis Goodei §. I. Smith et présente tous les caractéres des Penwopsis; c’est i tort que j’avais signalé un épipodite sur ses pattes-machoires postérieures et la dispa- rition des pleurobranchies 4 la base de ses pattes de l’avant-derniére paire. Quant au Meltapencopsis pubescens Bouvier, il est trés voisin de l’espéce précé- dente et par suite présente les mémes caractéres génériques. La formule branchiale du P. serratus est la suivante: pattes maxillipédes ee IV II I a Bee , L Pleurobranchies 0 1 1 1 1 1 1 i) Arthrobranchies 0 1 2 2 2 2 | rud Podobranchies 0 0 0 0 0 i) | 0 Epipodites 0 0 1 1 1 0 1 l Exopodites 1 1 1 1 1 l l | C’est la formule de tous les Peneopsis sauf en ce qui concerne les exopodites; ces derniers, en effet, présentent dans le genre des variations considérables, et peuvent méme disparaitre 4 la base des pattes des deux paires postérieures. Ils sont développés sur toutes les pattes dans les deux espéces recueillies par le “Blake,” 4 l’état de courte saillie rigide dans le P. serratus, bien plus allongés, flexibles et lamelleux dans le P. Goodev. Penzopsis serratus A. Minne Epwarps. (Planche IV, Figs. 1-4.) Peneopsis serratus A. MtnnE Epwarps (Mss.). 1881. be Sp. Bare; Ann. Nat. Hist., (5) VIII, 1883. 1885. eres a a S. I. Smrru, Proc. U. s. Nat. Mius., Vol. VI., 172. 1896. W. Faxon; Bull. Mus. Comp. Zodl., Vol. XXX, 163. 1901. o M. eS U.S. Fish. Comm., Bull. for 1900, 102. 1905. Artemesia Talismani, E. L. Bouvier; C. R. Acad. des Sciences, T. CXL, 982. 1905. LE eel megalops, A. Aucock, Ann. Nat. Hist., (7) XVI, 520. 1907. A. Aucock, Cat. ind. Dec. Crust. Peneus, 52. 1908. Penwopsis serratus E. L. Bouvier; Bull. Mus. océanogr. Monaco, N° 119, p. 5. 1908°. Peneopsis serratus E. L. Bouvier; Crust. déeap. Pénéides Monaco. La carapace est peu comprimée latéralement; on y voit de chaque cété une épine branchiostégiale située au bord méme de la carapace, une épine hépatique, 222 PENZOPSIS SERRATUS. un angle antennaire terminé en pointe et une faible saillie largement obtuse qui représente l’angle infraorbitaire. On voit également de chaque cété un sillon hépatique et la portion inférieure du sillon cervical, l’un et lautre limités en arriére par un abrupt 4 bord tranchant qui représente les carénes de méme nom. Le sillon hépatique commence en avant 4 |’épine branchiostégiale, il se dirige vers l’épine hépatique, et, avant de l’atteindre, se prolonge quelque peu en arriere; il se continue d’ailleurs avec le sillon cervical par le moyen d’une dépres- sion située en avant de l’épine. On observe les vagues indications d’un sillon branchio-cardiaque et d’un sillon post-cervical. Le rostre atteint au moins la base du dernier article des pédoncules antennulaires et parfois s’avance presque jusqu’au bout de cet article; il est étroit, légérement sigmoide dans sa moitié terminale, le plus souvent 4 peu pres horizontal, parfois relevé et forte- ment oblique. Ses faces latérales présentent deux carénes, l’une supérieure qui s’atténue et disparait un peu en arriére du bord orbitaire, l’autre inférieure qui vient rejoin- dre ce bord. Sa caréne dorsale dentée se prolonge Jusqu’au niveau du sillon cervical, un peu en arriére du point ot elle forme une grosse dent gastrique; les autres dents rostrales sont contigués, progressivement décroissantes, formant une série qui atteint presque le bout du rostre; elles sont au nombre de 11 4 14 dont 2 post-rostrales. Les pédoncules oculaires sont volumineux, aplatis en dessus, et munis d’une vaste cornée qui en occupe extérieurement presque toute la longueur. L’article qui les rattache 4 l’arceau ophthalmique se prolonge en avant et en dedans sous la forme d’un étroit lobe foliacé— Le 1” article du pédoncule antennulaire présente & sa base une écaille interne qui se reléve trés vite et atteint ou dépasse l’origine de la cornée; au niveau oti se termine l’écaille, on voit sur le méme bord une longue épine qui dépasse l’extrémité distale de l'article; l’écaille externe, dont le lobe basilaire est aigu, se termine en pointe au niveau de Vextrémité antérieure des pédoncules oculaires; il y a une forte épine A l’angle antéro-externe de l’article. Le 2° article du pédoncule est large et court, le 3° étroit et deux fois plus long. Les fouets antennulaires sont parfois aussi longs que la carapace y compris le rostre, parfois notablement plus courts; tous deux sont dilatés dans leur moitié basilaire, et un peu inégaux en longueur.— Le 1% article des pédoncules antennaires porte un tubercule saillant, le 2° est 4 peu pres inerme; le bord antérieur de l’écaille atteint la base des fouets antennulaires et dépasse un peu la pointe du bord externe; le fouet égale plus de deux fois la longueur totale du corps. PENZOPSIS SERRATUS. 223 Le palpe des mandibules se termine par un trés grand article ovalaire dont le bord antéro-externe est légerement tronqué. Le palpe des maxillules n’offre pas de prolongement distal; il est surtout remarquable par la forte saillie qu’il présente sur son bord interne, prés de la base. Les maxilles se distinguent par la faible largeur et la séparation des deux lobes de leur lacinie interne, surtout du lobe postérieur; leur palpe est armé sur sa face inférieure, dans la moitié distale, de petites soies spiniformes vaguement disposées en trois rangées, de deux soies marginales moins réduites et, prés du sommet, de quelques soies plus fortes dirigées en dehors, deux ou trois sur chaque face. Les maxillipédes antérieurs ont l’exopodite terminé en languette étroite, six fortes soies spiniformes sur la saillie basilaire interne de l’endopodite; l'article distal de ce dernier est un peu recourbé et beaucoup plus long que le précédent. Les maxillipédes intermédiaires se distinguent par le grand allongement de leur doigt et par les dimensions de leur exopodite qui est aplati et atteint le 3° article des pédoncules antennaires. L’exopodite des maxillipédes postérieurs s’avance & peu pres jusqu’au méme niveau que le précédent; le méropodite des mémes appendices est beaucoup plus court que le carpe, qui est lui-méme aussi long que le propode et un peu plus que le doigt; ce dernier atteint presque la base du dernier article des pédoncules antennulaires. Les pattes antérieures dépassent un peu l’extrémité distale du dernier article des pédoncules antennaires, celles de la 2° paire atteignent |’extrémité des yeux et les pattes de la 2°™° paire le dernier article des pédoncules antennu- laires; les pattes de la 4° paire ne s’avancent pas tout-a-fait jusqu’au méme ni- veau que les précédentes et les pattes de la 5° paire dépassent quelque peu celles de la 1°". Tous ces appendices sont munis de courts épipodites en forme d’écailles, ére qui se réduisent progressivement de la 1°" paire 4 la derniére paire. Les doigts des pinces sont tous armés de dents lamelleuses étroites et obtuses qui s’atténuent peu a peu et disparaissent prés de la base; ces doigts sont beaucoup plus longs que la portion palmaire dans les pinces antérieures, un peu plus longs dans les éme pattes de la 2° paire, et 4 peine davantage dans celles de la 3°" paire. Il y a une épine 4 langle antéro-inférieur du basipodite et de Vischiopodite des pattes antérieures, des organes sétiféres courts mais assez touffus sur le carpe et la main des mémes appendices. Le carpe des pattes de la 3° paire se dilate assez fortement dans sa moitié basale. Les doigts des deux paires postérieures sont beaucoup plus courts que le propodite et se rétrécissent gradueilement de la base au sommet. e L’abdomen présente une caréne dorsale trés saillante sur les 4°, 5° et 6° seg- 224 PENZOPSIS SERRATUS. ments; la caréne des segments 4 et 5 montre en arriere une étroite échancrure flanquée de deux pointes; celle du 6° segment, plus élevée que les autres, se ter- mine en pointe simple. On observe en outre une légére saillie spiniforme prés de angle inféro-postérieur du méme segment. Le telson est profondément excavé sur la ligne médiane dorsale; sa pointe aigué est flanquée d’une paire de pointes latérales bien plus courtes, en avant desquelles se trouvent, sur chaque bord, deux spinules articulées sur leur base. Le telson présente 4 peu prés la méme longueur que le 6° segment abdominal; il dépasse l’endopodite natatoire, mais n’atteint pas, il s’en faut de beaucoup, l’extrémité libre de l’exopodite; la dent latérale de ce dernier se trouve rejetée fort loin en arriére, & peu prés au méme niveau que les pointes latérales du telson. Le pétasma se compose de deux lames étroites et intimement unies, par les crochets du rétinacle, sur toute la longueur de leur bord interne, sauf toutefois en avant ot elles forment l’une et l’autre une petite saillie indépendante. Ces lames sont un peu plus larges en avant qu’en arriére, arrondies sur leur bord antéro-externe et un peu étranglées 4 la base; elles présentent prés du bord pédonculaire un lobe lamelleux obliquement tronqué qui prend son insertion sur la face postérieure. L’appendice interne de l’endopodite des pléopodes de la 2° paire se compose d’un assez long pédoncule et d’une lame terminale étranglée i. la base, frangée de soies et arrondie en avant. Les saillies sternales sont représentées entre les pattes postérieures par une avance étranglée en arriére et bilobée en avant, entre les pattes de la paire précédente par un large sternite au milieu duquel s’éléve un tubercule médian bas et obtus. Le thélycum de la femelle a une structure toute autre: entre les pattes de la 5° paire, il comprend une vaste piéce sternale qui forme en son milieu une saillie triangulaire obtuse, et en avant, de chaque cdté une expansion pilifére latéralement dilatée; entre les pattes de la paire précédente le sternite s’éléve eu une saillie médiane qui a la forme d’un tréfle. Les dimensions de l’espéce sont les suivantes: Longueur de la carapace y compris le rostre . . . 34mm. ae du _ rostre my - eee eee 15 ae dé l’abdomen (apprex).". ¢ .% << ©. “@2 du telson. « 2..) 3.) 4G le ee Le spécimen qui donne ces dimensions a été capturé par le “Talisman” au large de la cdte soudanaise; je l’ai fait mesuré parce qu’il est absolument intact, ’ andis que les exemplaires du ake’”’ sont tous so oins ilés. tandis que | l lu ‘‘Blake”’ sont tous plus ou moins mutilés PENZOPSIS SERRATUS. 225 Habitat; variations.— Blake, N° 146, 244 brasses, S' Kitts. Une femelle adulte mesurant environ 70 mm. de longueur: la saillie triangulaire du thélycum proémine en arriére sous la forme d’un tubercule; le tréfle qui la précéde est notablement plus large que dans le type. N° 275, 218 brasses. Barbades.— Trois exemplaires types: un male qui mesure 4 peu prés 111 mm., et deux femelles l’une un peu plus grande, l’autre un peu moins. On trouve figurée plus loin (PI. IV) les sternites thoraciques _postérieurs du male, la carapace et le théiycum de la grande femelle. Dans celle-ci la saillie triangulaire du thélycum se dilate en arriére sous la forme d’un gros tubercule arrondi et le tréfle précédent n’offre qu’une largeur médiocre; dans la petite femelle au contraire, le tubercule postérieur du thélycum est A peine indiqué. Affinités.— Le nom de Peneopsis serratus a été donné par A. Milne Edwards aux exemplaires étudiés plus haut, et introduit dans la nomenclature zoologique par Spence Bate (1881, 183) qui avait eu connaissance de la dénomination manus- erite proposée par Milne Edwards. On doit identifier avec cette forme l’espéce que j’avais antérieurement sig- nalée sous le nom d’Artemesia Talismani et certainement aussi le Parapeneus megalops de Smith. Quant au Peneus serratus décrit et figuré par Spence Bate (1888, p. 268, Pl. XX XVII, Fig. 1) il ressemble beaucoup au Peneopsis serratus et devrait sans doute étre identifié avec lui, n’étaient la forme en apparence trés différente du plastron sternal dans les deux sexes. Mais les figures de Spence Bate ne sont pas trés claires et peut-étre y aura-t-il lieu de revenir sur cette question; en tout cas, il semble bien que le Peneus serratus de cet auteur soit un Penwopsis dont le nom fait double emploi avec celui proposé par A. Milne Edwards. Distribution — Le Peneopsis serratus est vraisemblablement répandu, & de médiocres profondeurs, dans toutes les régions subtropicales de |’Atlantique du moins au nord del’Equateur. Le ‘‘ Blake ” et 1’‘Albatross”’ l’ont signalé en de nombreux points de la mer Caraibe ou du Golfe du Mexique, entre 148 et 288 brasses (S. I. Smith, M. Rathbun, W. Faxon), et on la retrouve, capturée, au large du Maroc et de la c6te soudanaise, dans les récoltes du ‘‘ Talisman ”’ (de 120 & 640 m.). 226 PENZOPSIS GOODEI. Penzopsis serratus var. antillensis, nov. var. (Planche III, Fig. 10; Planche IV, Fig. 5.) Le “Blake” a capturé au large de S' Kitts, station 148, par 208 brasses de profondeur, un Penwopsis de petite taille que je considére comme représentant une variété du P. serratus. Le type unique de cette forme nouvelle est un exemplaire mile sur le point d’étre adulte, dépourvu de ses pattes et d’ailleurs fort aisément déterminable malgré les mutilations qu’il a subies. Il mesure environ 62 millimétres de longueur. Son caractére le plus remarquable est la forme du rostre qui s’infléchit vers le bas suivant une courbe des plus réguliéres et qui, d’ailleurs, dépasse a peine les yeux. Le telson et la nageoire caudale different aussi quelque peu des parties correspondantes du P. serratus, en ce sens que la pointe médiane du telson atteint i. peine l’épine externe de l’exopodite natatoire et se trouve assez fortement en retrait sur le bord de l’endopodite. Le pétasma ne semble pas étre compleéte- ment développé; ses lamelles sont étroites comme dans le P. serratus, mais rétrécies en avant, et peu compliquées encore. Sur le milieu de la face ventrale des deux derniers segments thoraciques, le sternum s’éléve en une forte épine dirigée en avant tandis qu’il présente une structure toute autre dans le P. serratus (un bouclier sternal bilobé en avant sur le dernier segment, et un sternite 4 tu- bercule médian arrondi sur le sternite qui précéde). Un autre exemplaire 4 peu prés de méme taille, a été capturé par le “ Blake” — aux Barbades, station 79, par 200 brasses. II présente absolument les mémes caractéres, mais étant dépourvu de pétasma, il semble appartenir au sexe femelle. Je donne & cette variété le nom d’antillensis parce qu’on ne la connait pas, Jusqu’ici, en dehors de la région caraibe. Malgré les caractéres fort accen- tués du rostre et des sternites thoraciques peut-étre n’est-elle que la forme jeune du Penwopsis serratus. Penzopsis Goodei S. I. Smrrn. (Planche IV, Figs. 6-10, et, dans le texte, la Fig. 55.) ISS85". Parapenus Goodei 8. 1. Smrru; Proc. U. 8. Nat. Mus., Vol. VI., p. 176-179. 1900. * M. Rarunun; Proc. Washington Acad. of Se., Vol. IL, p. 152. 1905". Parapeneopsis Rathbuni EB. L. Bouvier; C. R. Acad. des Sciences, T. CXLI, p. 748. 1905". Archipenwopsis vestitus E. L. Bouvier; C. R. Acad. des Sciences, T. CXLI, p. 757. 1905. Metapeneus Goodei, A. Aucock; Ann, Nat. hist. (7) XVI, p. 519. L906, + A. ALcock; Cat. ind. Dee. Crust., Peneus, p. 51. 1908". Penwopsis Goodei, E. L. Bouvirr; Bull. Mus. océanogr. Monaco, N° 119, p. 7. Cette espece est tres voisine du Penwopsis pubescens Bouvier (Stimpson ?) dont elle se distingue par les traits suivants: PENAOPSIS GOODEI. 227 1° les poils tégumentaires (du moins sur les régions branchiales ow je les ai étudiés) sont dépourvus de barbules, tandis qu’ils en présentent de nombreuses, sur tout leur pourtour, dans le P. pubescens; ils seraient plumeux d’aprés la description de Smith; 2° le rostre est plus relevé, moins haut que dans cette derniére espéce, son bord inférieur est rectiligne au lieu d’étre convexe et les trois dents distales de son bord supérieur sont fort réduites; il est plus court que dans le P. pubescens, atteignant 4 peine le milieu du 2° article des pédoncules antennulaires; 3° Vécaille antennaire atteint l’extrémité de ces derniers pédoncules; 4° l’écaille antennulaire externe est fort courte, ne dépassant pas le milieu de la cornée, tandis qu’elle est longue et se prolonge au dela de cette derniére dans le P. pubescens; 5° les pinces des pattes antérieures sont relativement plus courtes par rapport au carpe; leurs doigts sont & peu prés de méme longueur que la portion palmaire, tandis qu’ils sont beaucoup plus allongés dans le P. pubescens; les organes sétiféres de ces appendices sont moins complexes et les soies sensorielles des doigts moins nombreuses. 6° les pointes latérales du telson atteignent au moins le milieu de la pointe terminale, tandis qu’elles sont beaucoup plus courtes dans le P. pubescens; les épines mobiles (Fig. 55) sont au contraire bien moins développées, celles de la 55 paire postérieure ne dépassent pas les pointes latérales et celles de la 2° paire la base des précédentes. On sait que, Penxopsis Gooprt. Fig. 55, extrémité dans le P. pubescens, les épines mobiles postérieures 9’). atteignent presque l’extrémité libre de la pointe termi- nale et celles de la 2° paire presque le sommet des pointes latérales; 7° les deux épines thoraciques situées entre les pattes de la 2° paire sont beaucoup plus longues et les bourrelets latéraux du thélycum (entre les pattes IV) sont remplacés par des tubercules; 8° le bord postérieur du 3° segment abdominal ne présente pas d’échancrure médiane. Habitat, variations.— Campagne de Stimpson: & l’ouest de la Floride, 19 brasses.— Un male adulte mesurant A peu prés 45 mm. de longueur; thélycum peu asymétrique; sa lame droite, qui est de beaucoup la plus grande, présente distalement un appendice lamelleux en forme de cuiller; les pléopodes de la 2° 228 PARAPEN ZEUS. paire présentent un annexe sexuel légérement recourbé qui atteint le milieu de l’endopodite et présente un étranglement subterminal. J’ai considéré d’abord cet exemplaire comme le type d’une espéce nouvelle pour laquelle fut proposé le nom de Parapeneopsis Rathbun. Blake, N° 11, lat. N. 24° 43’ long. O. 83° 25’, 37 brasses. Une femelle qui semble adulte, encore que ses dimensions longitudinales atteignent au plus 31 mm. On sait que le type de l’espéce, un male, mesurait 57 mm. de longueur. La femelle ci-dessus fut désignée sous le nom d’ Archipenwopsis vestitus dans une note préliminaire sur les Pénéides du “Blake.” A ffinités— Cette espéce est certainement fort voisine du P. pubescens E. L. Bouvier (Stimpson) trouvé par le “ Talisman ” dans |’Atlantique oriental; peut- étre méme devra-t-on l’identifier avec cette derniére et avec le Peneus pubescens Stimpson de la mer des Antilles. Elle appartient au 4° groupe établi par M. Alcock (1905, 1906) dans les espéces du genre Penwopsis (Metapeneus) (telson armé de 3 paires d’épines latérales mobiles, pétasma asymétrique, exopodites sur toutes les pattes). Distribution.— Cette espéce a été signalée d’abord dans la baie de Panama et aux Bermudes (8. I. Smith), puis dans les eaux Brésiliennes & Maceio (M. Rathbun). Nous venons de voir qu’elle a été trouvée par Stimpson a l’ouest de la Floride et par le Blake dans les parages de Sombrero, ot on ne la connait pas au-dessous de 37 brasses. PARAPENZUS 5S. I. Smirn, 1885". (Neopenzopsis Bouvier, 1905°.) Le genre Parapeneus se distingue des Peneopsis par deux caractéres essen- tiels 1° la présence d’une ligne latérale qui s’étend de chaque c6té sur les cara- paces depuis l’angle infra-orbitaire jusqu’au bord postérieur; 2° l’atrophie complete des exopodites situées A la base des pattes thoraciques. La premiére de ces différences parait constante, mais il n’en est pas de méme pour la seconde. Dans les récoltes du “Blake,” en effet, se trouvent de nombreux représentants d’une espéce, le P. paradoxus Bouvier, dans laquelle on observe parfois de petits exopodites 4 la base des pattes des trois paires anté- rieures. Comme certains représentants de la méme espéce se font remarquer par l’atrophie totale ou partielle de l’épipodite des pattes III, j’avais établi pour cette forme le genre Neopenwopsis (1907", 747). Mais, en fait la dite espéce PARAPEN/EUS PARADOXUS. 229 présente tous les autres caractéres des Parapeneus typiques, et il semble plus rationnel de la considérer comme un Parapeneus voisin des Penwopsis. Une autre espéce du méme genre, le P. americanus M. Rathbun, se trouve également dans les récoltes qui m’ont été soumises. Parapeneus paradoxus E. L. Bouvier. (Planche IV, Figs. 11-13; Planche V, Figs. 1-6 et, dans le texte, les Figs. 56-59.) 1905°. Neopeneopsis paradoxus E. L. Bouvirmr; C. R. Acad. des Sciences, T. CXLI, p. 747. 1908”. Parapeneus paradoxus E. L. Bouvier; Bull. Mus. océanogr. Monaco, N° 119, p. 8. La carapace est presque dépourvue de sillons, mais présente une ligne latérale trés nette; on y voit de chaque cdté une tres forte épine antennaire, une échancrure supra-orbitaire, une épine hépatique et, en arriére du bord ptéry- gostomien arrondi, une épine branchiostégiale. Le rostre est droit, tantét horizontal, tant6t plus ou moins relevé; il se termine a peu pres au niveau de V’extrémité distale du premier article des pédoncules antennulaires; les dents rostrales sont petites, surtout en avant, et au nombre de 7 ou 8, la premiere se trouvant & peu prés au niveau du bord orbitaire. L’épine gastrique est médiocre; elle sert de point de départ 4 une faible caréne obtuse qui s’atténue et disparait un peu avant le bord postérieur de la carapace. L’écaille interne des pédoncules antennulaires atteint ou dépasse légerement Vextrémité distale des yeux, qui sont notablement dilatés; l’écaille externe aigué en atteint 4 peine le milieu; il y a une forte épine & l’angle antéro-externe du 1" article des pé- doncules; le 2° article est étroit et un peu plus court que le 1, deux fois aussi long 4 peu prés que le suivant, qui présente un diamétre encore plus faible. Les fouets antennulaires égalent 4 peu prés en lon- gueur les deux tiers de la carapace; le fouet ex- . terne est un peu plus court et fortement dilaté a | \ la base. L’écaille antennaire dépasse un peu |’ex- | 59 trémité distale des pédoncules antennulaires. A signaler dans l’appareil buccal la terminai- ae son arrondie et le lobe antérieur trés saillant du £ E ; L PARAPENEZUS PARADOXUS. Fig. 56, palpe des maxillules (Fig. 57), les faibles dimen- _palpe mandibulaire; Fig. 57, ma- ; abe xillule; Fig. 58, maxille; Fig. 59, sions des deux lobes de la lacinie interne des ma- “Uwe; Fg. 98; maxilles Big? maxillipéde antérieur. xilles (Fig. 58), la réduction & une paire des deux grosses soies spiniformes situées sur le palpe des mémes appendices, les dimen- 250 PARAPENUS PARADOXUS. sions en longueur 4 peu prés égales des deux articles intermédiaires du palpe des maxillipedes antérieurs (Fig. 59) et les dimensions plutot médiocres des fouets exopodiaux des maxillipédes des deux paires postérieures. Les pattes de la 3° paire n’atteignent pas tout 4 fait lextrémité distale de l’écaille antennaire; elles dépassent un peu le doigt des pattes-machoires postérieures et restent un peu en dega des pattes de la 5° paire; elles se terminent i. peu pres au méme niveau que les pattes de la 4° paire. Les doigts des pinces sont beaucoup plus courts que la portion palmaire dans les pattes antérieures et 4 peu pres égales 4 cette portion dans celles de la troisiéme; a ce point de vue, comme & tout autre d’ailleurs, les pattes de la 2° paire sont intermédiaires. Les pattes antérieures présentent deux épines basilaires (sur le basipodite et sur ’ischiopodite); leurs organes sétiféres sont médiocres. Au surplus, l’espéce est caractérisée par les variations étonnantes des épipodites situés & la base des pattes; ces lames appendiculaires sont toujours bien développées 4 la base des pattes des deux paires antérieures, mais celles de la paire suivante sont tantét normales, tantodt réduites & un filament plus ou moins long, parfois tout 4 fait rudimentaires ou méme (trés rarement) absentes. Et cela sans que les autres caractéres présentent les moindres variations. On observe parfois de petist exopodites & la base des pattes des trois paires antérieures, comme dans les Penwopsis. Les segments abdominaux 4, 5, 6 sont carénés dorsalement et terminés en arriére par une pointe; la caréne du segment 4 s’efface en avant, et quant 4 l’épine terminale du méme article, comme du suivant d’ailleurs, elle est située en retrait au fond d’une échancrure marginale. Le telson est muni d’une gouttiére arrondie dans sa moitié basilaire dorsale, armé d’une paire de petites pointes latérales et d’une grande pointe terminale; il est plus court que le 6° segment abdominal et n’atteint pas l’extrémité distale de l’endopodite des uropodes, pas méme la dent externe de l’exopodite des mémes appendices. Le male est trés nettement caractérisé par son pétasma qui présente deux paires de crochets, une latérale tournée en dehors et une terminale recourbée un peu obliquement en arriére; les saillies longitudinales contigués qui se mettent en relation par les rétinacles présentent l’une et l’autre, prés de la base, une apophyse externe. L’appendice endopoedial des pléopodes de la 2° paire se termine par un disque 4 peu prés dépourvu de poils; les sternites thoraciques sont larges, mais sans saillie bien caractéristique-— Le thélycum de la femelle se compose d’une grande piece postérieure qui se termine antérieurement par deux lobes et par une profonde et large dépression médiane; cette piece est 7 PARAPENZUS AMERICANUS. précédée par le sternite, en bouclier triangulaire, des pattes de la paire précé- dente. Habitat, variations.— Cette espéce est représentée par une vingtaine d’exem- plaires qui furent tous capturés par le ‘‘Blake,’’ N° 36, 84 brasses, dans le Golfe du Mexique, au nord du Yucatan, lat. N. 238° 13’, long. O. 89° 16’. Ces exem- plaires mesurent 40-50 mm. de longueur, quelques-uns atteignent au plus 35 mm. et ne sont pas franchement adultes, ainsi qu’on peut s’en convaincre en étudiant les lames de leur pétasma. Le rostre est ordinairement peu relevé, les épipodites des pattes de la 3° paire sont trés variables comme je |’ai dit plus haut. Affinités.— Le P. paradoxus tient & la fois du P. longirostris qui habite l’Atlantique oriental, du P. americanus signalé par M“"’ Rathbun au large de Porto Rico et du P. investigator Alc.et And. du Golfe du Bengale; elle se distingue de la premiére par son rostre beaucoup plus court, ses yeux plus réduits et son 6° segment abdominal plus allongé; elle différe de la seconde et se rapproche de la troisiéme par la position de ses épines branchiostégiales qui sont situées en arriére de l’angle ptérygostomien, enfin elle differe notablement du P. in- vestigator par la forme de son pétasma et de son thélycum. Je la crois fort voisine du P. politus S. I. Smith, signalé au large des Etats- Unis du Nord et dans le Golfe de Paria. Mais le P. politus a été insuffisamment décrit; ’on n’en connait nile thélycum, ni le pétasma, et l’on ignore oti sont placées ses épines branchiostégiales. Le P. paradoxus differe des autres Parapeneus et se rapproche des Peneopsis par ce fait qu’on peut y trouver encore, dans certains spécimens, des exopodites a la base des pattes des trois paires antérieures; elle est d’ailleurs anormale dans le genre parce que les épipodites des pattes de la 3° paire y sont trés variables ou nuls. Pour cette raison j’en avais fait le type d’un nouveau genre, Neopeneopsis, qui établissait la transition entre les Penwopsis et les Para- peneus; mais aujour-d’hui la présence de cette coupe ne me parait guére utile et je crois qu’il vaut mieux considérer |’espéce qui nous occupe comme un Para- peneus dont les caractéres génériques sont incomplétement fixés. Parapeneus americanus M. Rarusun. 1901. Parapeneus americanus M. Rarusun; Bull. U.S. Fish Comm., for 1900, p. 102, pl. 2. 1905. Parapeneus americanus A. Aucock; Ann. N. Hist., (7) Vol. XVI., p. 520. 1906. = A. Atcocx; Cat. ind. Déc. Crust. Peneus, p. 52. Je rapporte 4 cette espéce deux exemplaires immatures: l’un petit (60 4 35 mm.) et sans caractéres sexuels apparents, l’autre de plus grande taille (55 mm. 232 TRACHYPENZUS CONSTRICTUS. environ) et présentant un pétasma incomplétement développé. Ces deux exemplaires ont été capturés par le ‘‘ Blake,” le premier 4 la Martinique, N° 210, par 191 brasses, le second 4 S'° Lucie, N° 220, par 116 brasses. L’un et l’autre sont plus ou moins incomplets; ils ressemblent au P. america- nus et se distinguent de l’espéce précédente par leurs épines branchiostégiales qui sont situées tout 4 fait en avant, sur le bord ptérygostomien. Leur caréne postgastrique est moins accusée que celle du P. paradoxus et leurs écailles antennulaires internes sont moins longues, n’atteignant pas le bord antérieur des yeux. On sait que le P. americanus a été trouvé & Porto Rico par 220-225 brasses. TRACHYPENZUS Aucock, 1901. Ce petit genre renferme les formes du groupe Penceus dans lesquelles sont atrophiées les pleurobranchies des pattes IV et V et non plus seulement la pleurobranchie des pattes postérieures comme dans les Penwopsis et les Para- peneus. Il est représenté dans nos matériaux par une seule espéce le 7’. constrictus Stimpson. Trachypenzus constrictus Stimpson. (Planche V, Figs. 7-10; Planche VI, Figs. 1-2 et, dans le texte, les Figs. 60-63.) 1874. Peneus constrictus W. Stimpson; Ann. Lye. Nat. Hist. New-York, Vol. X., p. 135. 1878. a J.S. Kinestey; Proc. Acad. Nat. Se. Philadelphia, 1878, p. 130. 1878. * E. J. Miers; Proc. Zool. Soe. London, p. 308. 1879. by J.S. Kinastey; Proc. Acad. Nat. Se. Philadelphia, 1879, p. 417. 1885". Parapeneus constrictus 8. I. Smrra; Proc. U.S. Nat. Mus., Vol. VI., p. 174. 1886". S. I. Smrra; Ann. Rep. Comm. Fish and Fisheries for 1885, p. 82. 1893. ? Penwus sp. A. E. OrtMANN; Decap. und Schiz. Plankton Exp., p. 29. 1901. Parapeneus constrictus M. Ratusun; Bull. U.S. Fish Comm., for 1900, p. 101. 1905°. Penwopsis Agassizi E. L. Bouvier; C. R. Acad. des Sciences, T. CXLI, p. 748. 1905. Trachypeneus constrictus A. Aucock, Ann. Nat. hist., (7) Vol. XVI., p. 523. 1906. ’ A. Atcock; Cat. ind. Decap. Crust., Peneus, p. 53. Cette espéce a été parfaitement décrite par Stimpson de sorte qu’il suffira d’en relever ici les caractéres essentiels, surtout ceux, qui ne se trouvent pas mentionnés dans la diagnose de l’auteur américain. La carapace est ornée de trés menus poils dirigés en avant; ces poils s’atténuent jusqu’d disparaitre dans les parties inféro-postérieures et sont par- ticuliérement bien développés dans la région antérieure; ils font défaut sur l’ab- domen qui est lisse et uni. L’angle supra-arbitaire est aigu et l’angle infra-orbi- taire arrondi; il y a une trés forte épine hépatique, une épine antennaire qui se TRACHYPENAZUS CONSTRICTUS. 233 prolonge en arriére par une forte caréne obtuse, et une trés petite pointe ptéry- gostomienne. La région antennaire, traversée par sa caréne obtuse, est trés nettement délimitée par les sillons orbito-antennaires et antennaires. Le sillon cervical est trés accentué dans sa partie inférieure, surtout en avant de |’épine hépatique oti il détermine dans la carapace une sorte de constriction; il se con- tinue en bas autour de la région branchiostégiale saillante et en dessus, beaucoup moins nettement, jusqu’au voisinage de la caréne dorsale un peu déprimée en ce point, mais arrondie partout ailleurs et jusqu’a sa terminaison qui se trouve A quelque distance du bord postérieur. La ligne latérale est trés apparente et se continue jusqu’au sillon cervical; la ligue transverse ne semble pas exister. Le rostre est trés obliquement relevé, surtout 4 sa pointe; dans le spécimen que j’ai sous les yeux, il présente 9 dents dorsales équidistantes qui s’atténuent réguliére- ment d’arriére en avant, et dont la premiére se trouve 4 peu prés aux environs du bord frontal; un peu plus loin se voit la dent gastrique qui est plutét réduite. Au-dessous de la caréne rostrale, qui est trés forte, se trouve un sillon latéral. Les yeux sont grands mais dépassent 4 peine |’écaille antennulaire interne; le dernier article des pédoncules antennulaires est trés court et terminé par deux fouets subégaux qui n’égalent pas en longueur la totalité des pédoncules. L’écaille antennaire atteint au plus la base des derniers articles de ces pédoncules. Le palpe (Fig. 60) des mandibules est remar- 60 quable par l’atténuation progressive de sa moitié 62 antérieure, celui des maxillules (Fig. 61) par ses deux dilatations basilaires et son échancrure ter- minale. Les maxilles ressemblent 4 celles du Parapeneus paradoxus, mais leurs petites soies spiniformes sont trés peu nombreuses, tandis que les grandes sont au nombre de 3 (Fig. 62). Dans les pattes-mAchoires de la 1°° paire, il convient de signaler la longueur prédominante de |’avant-der- nier article endopodial (Fig. 63), et dans celles de pascuypenmusconstricrus. Fig. la 3°, la briéveté relative des doigts qui égalent 4 §-%, palpe mandibulaire; Fig. 61, palpe maxillulaire; Fig. 62, extré- peu pres en longueur les deux tiers du propodite; __ mité du palpe maxillaire; Fig. 63, : + illipéde rieur, 1 lite le fouet exopodial atteint seulement la base du ™**llipéde antérieur, endopodite et portion de l’exopodite. carpe. Les pattes des deux paires antérieures présentent une forte épine sur la face inférieure du basipodite; elles se distinguent en outre par les dimensions de 234 TRACHYPENZUS CONSTRICTUS. leurs doigts qui sont plus longs que la portion palmaire. Dans celles de la ahd paire, le carpe est élargi dans sa partie médiane et a peine plus long que l’ischiopo- dite; dans celles de la 2°, au contraire, le carpe est subcylindrique et beaucoup plus long que l’ischiopodite. Les pattes de la 3° paire atteignent le milieu de Vécaille antennaire; comme le doigt des maxillipedes postérieurs, leurs doigts sont & peu prés de méme longueur que la portion palmaire et leur long article carpien se dilate fortement & la base comme dans les Haliporus. Les pattes de la 4° paire n’atteignent pas la base des pinces des précédentes; elles se distinguent d’ailleurs par les caractéres de leur propodite qui est presque deux fois aussi long que les doigts et qui, comprimé dans le sens dorso-ventral, s’élargit notablement dans sa partie sub-distale. Les pattes postérieures sont plus gréles et surtout beaucoup plus longues; elles atteignent presque l’extrémité libre de l’écaille et leur propodite ne présente aucune dilatation. Les segments abdominaux 4, 5 et 6 sont carénés dorsalement, les careénes des segments 4 et 5 se terminant en arriére par une profonde échancrure. Le 6° segment est large, muni d’une pointe médiane en arriére, et a peu pres de la longueur du telson. Ce dernier présente une profonde gouttiére dorsale qui en occupe & peu pres toute la longueur; il se termine brusquement en pointe et, a la base de celle-ci, porte deux petites dents aigués. L’endopodite natatoire dépasse de beaucoup le telson; il est lui-méme dépassé par l’exopodite dont la pointe iatérale minuscule est & peu prés terminale. Le pétasma du male présente en avant, de chaque cété, un assez long pro- cessus latéral courbe et subaigu; les bourrelets longitudinaux contigus de sa face antérieure sont dépourvus de saillies externes; ¢’est 4 peu prés la disposition figurée par M. Alcock dans le 7’. asper, mais avec une gracilité plus grande de tout l’organe et surtout de ses processus latéraux. L’appendice endopodial des pléopodes de la 2° paire se termine par une téte irréguli¢rement arrondie. Le sternum thoracique du male présente entre les pattes de la 5° paire un sternite qui dessine une coupe, et une lame sternale saillante entre les pattes de la paire qui précéde. Quant au thélycum de la femelle, il est constitué, entre les pattes de la 5° paire, par un arceau courbe qui présente en avant deux lames obtuses séparées par une dépression profonde; entre les pattes de la paire précédente par un écusson triangulaire & bords arqués. Habitat, variations.— U. 8. Fish Commission, N° 901, au large de la céte de Virginie, 18 brasses. Une femelle trés typique représentée dans la Pl. VI, Fig. 1. Longueur 50 mm. PENAUS BRASILIENSIS. 235 Blake, Sombrero.— Deux males adultes mesurant environ 45 mm. Ces exemplaires se distinguent du précédent par leur carapace mince et trés faiblement pileuse, par l’atrophie presque totale de la caréne dorsale en arriére de sa région déprimée, par la disparition de la petite pointe branchiosté- giale et par les dimensions un peu plus grandes de la portion palmaire des pattes antérieures. Je les avais considérés d’abord comme les types d’une espéce nou- velle, que j’avais appelée Penwopsis Agassizi. L’un d’eux est remarquable par son rostre anormal qui ne se reléve pas 4 la pointe et ne présente que 5 ou 6 dents; l’autre présente une assez forte spinule sur le basipodite des maxilli- pédes postérieurs; dans tous, comme dans le type de Stimpson, la partie dé- primée de la caréne dorsale présente un rudiment de sillon axial. Dans I’un de ces males le sternite des pattes de la 4° paire est un peu saillant. A ffinités.— Cette espéce est extrémement voisine du 7’. similis, qui habite les mémes régions, et que M. Alcock, 4 juste titre semble-t-il, considére comme une simple variété du 7’. constrictus; on sait que la principale différence entre les deux formes consiste dans la pubescence qui, localisée sur le thorax dans le T. constrictus se répand sur l’abdomen dans la var. similis. A ce point de vue cette derniére variété se rapproche davantage du 7’. asper Alcock, qui, d’ailleurs se distingue du 7’. constrictus par la présence d’une ligne transverse, la briéveté de la ligne longitudinale et la direction du rostre beaucoup plus relevé. Distribution.— Cette espéce est connue dans |’Atlantique américain depuis les cdtes de la Virginie (Baie Chesapeake) et les Bermudes jusqu’a Porto Rico et Sombrero. Elle se tient au voisinage du littoral et ne parait pas descendre plus bas que 27 brasses. PENAEUS Fapsr., 1798. Ce genre littoral ou sublittoral est représenté dans la collection par une seule espéce, le P. brasiliensis Latr., qui habite les deux rives de l’Océan atlan- tique. Penzus brasiliensis Larr. (Planche VI, Figs. 11-12 et, dans le texte, les Figs. 64-67.) 1817. Penaeus brasiliensis LatREILLE; Nouv. Dict. d’Hist. nat., T. XXV, p. 156. 1878. 5 E. J. Miers, Proc. Zool. Soc. London, 1878, p. 299. 1881. 2 E. J. Miers; Ann. Nat. Hist. (5) Vol. VIII., p. 367. 1889. = B. Osorio; Jorn. Se. Acad. Lisboa, (2) T. I, p. 137. 1892. - B. Osorio; Jorn. Se. Acad. Lisboa, (2) T. I, p. 200. 1893. +. J. E. Benepicr; Proc. U. S. Nat. Mus., Vol. XVI., p. 540. 1895. Ny B. Osorio; Jorn. Se. Acad. Lisboa, (2) T. XII, p. 253. 236 PENZUS BRASILIENSIS. 1898. Peneus brasiliensis B. Osorio; Jorn. Sc. Acad. Lisboa, (2) T. V, 194. 1900. d: M. J. Rarusun; Proc. U.S. Nat. Mus., Vol. XXII., p. 311. 1905. Peneus brasiliensis A. ALcocK; Cat. ind. Dec. Crust., Peneus, p. 48 (ubi syn.). 1906*. Peneus brasiliensis E. L. Bouvier; Bull. Mus. d’Hist. nat., 1906, p. 185 et Mission des pécheries de la c6te occident. d’ Afrique, p. 95. 1907”. : Bull. Soc. ent. de France, 1907, p. 190. Un grand mile capturé par le “Blake,” N° 37, sous la latitude de Whale Rock et la longitude d’Alacran Reef. Ce male mesure a peu pres 160 mm.; il présente, trés normaux, tous les caractéres de l’espéce: caréne et sillons gastro-orbitaires se continuant au-dessus de l’épine hépatique par la région médiane trés apparente du sillon cervical, épine supra-orbitaire petite et occupant le sommet d’une petite caréne paralléle au rostre, caréne antennaire et caréne gastro-orbi- taire délimitant un large sillon oblique qui devient une dépres- sion profonde au-dessous de |’é- pine hépatique, cette dépression allant aboutir elle-méme au sillon hépatique délimité inférieure- ment par la caréne de ce nom; langle ptérygostomien est arron- di, deux profondes cannelures accompagnent la caréne dorsale longitudinalement sillonnée; le rostre présente en dessus 4 dents gastriques et 6 rostrales, en des- sous, 4 la base de la pointe, 2 infra-rostrales. LEcailles anten- nulaires en lames obtuses dépas- sant les yeux, fouets antennu- PEN.©US BRASILIENSIS. Jigs. 64 et 65, maxille et son palpe pkapiien ee ee: hoe ep tres grossi; Mig. 66, palpe maxillulaire. pédoncules. Une épine basipo- diale sur les pattes des deux paires antérieures, celles de la premiére paire présentant aussi une forte épine ischiopodiale; les pattes de la 3° paire atteignent 4 peu pres l’extrémité des écailles antennaires tandis que celles de la 5° paire en dépassent & peine la base. Une caréne dorsale sur la moitié-postérieure du 4° segment abdominal et sur la totalité des deux suivants; les deux derniéres terminées postérieurement par une échancrure, la derniére finissant en pointe et présentant, de chaque cété, une can- PENAUS BRASILIENSIS. 237 nelure profonde; le 5° segment abdominal présente de chaque cété une cicatrice linéaire et le 6° trois; le telson, sans épine latérale, est canaliculé sur toute sa longueur et beaucoup plus court que l’endopodite natatoire; l’épine externe de lexopodite est presque rudimentaire et d’ailleurs tout 4 fait terminale. Le pé- tasma se termine en avant, sur chacune de ses moitiés, par une lame recourbée en arriére dans le plan médian du corps; ainsi se produit une sorte de capsule médiane qui prolonge distalement les bourrelets 4 rétinacles de l’organe; l’annexe sexuel de l’endopodite des pléopodes de la 2° paire présente 4 son sommet une lame cordiforme subaigué, enfin le sternite des pattes postérieures est renforcé longitudinalement par une caréne qui rejoint en arriére, 4 angle droit, la partie transversale saillante du sternite. D’apres une femelle, recueillie 4 Cuba par M. Paul Serre, le thélycum se compose, dans sa partie postérieure, d’une large porte 4 deux vantaux contigus, et plus en avant, entre les pattes de la 4° paire, d’une saillie sternale longue qui se rétrécit en arriére et se dilate en un petit bouclier dans sa partie distale. Les bords internes libres des deux vantaux sont contigus partout, sauf en avant, oll ils s’écartent un peu pour embrasser la partie postérieure étroite de la saillie sternale précédente. Affinités.— Cette espéce est certainement trés voisine du P. caramote Risso qui habite la Mediterranée, et du P. canaliculatus Olivier qui est propre aux mers indo-pacifiques; elle se distingue de l’un et de l’autre par son telson inerme et par le nombre différent des épines situées 4 la base de ses pattes. Distribution.— Cette espéce est connue en Amérique depuis New York jusqu’au Brésil (Rio de Janeiro, Pernambuco). Elle habite egalement |’Altan- tique oriental ot elle fut signalée d’abord par Miers & Whydah, et d’aprés des spécimens achetés au marché de Rufisque; depuis on en a également reconnu la présence 4 S. Thomé et au Dahomey (Osorio), & Elmina dans le pays des Ashantee (Benedict) au bane d’Arguin ot elle fut trouvée par M. Gruvel avec le P. caramote (Bouvier), enfin, plus récemment, dans le lac Ahémé ot elle fut prise par M. Lefebvre (1908, 267). Le lac Ahémé se trouve au nord-ouest de Whydah, & 15 kilométres environ de l’Océan avec lequel il communique par une riviére ot s’atténue progressive- ment la marée; les eaux y sont trés salées en saison séche, trés peu en saison plu- vieuse & cause du grand débit de la riviére Kouffs. Je tiens ces renseignements de M. Hubert, qui m’a dit en outre que le P. brasiliensis est fort abondant tou- jours dans le lac, qu’on l’y péche activement et qu’il est l’objet d’un important 238 ARTEMESIA LONGINARIS. commerce dans toute la région. On sait que l’espéce n’est pas plus difficile aux Etats-Unis ot, d’aprés Stimpson, elle remonte en des points ot l’eau cesse d’étre plus ou moins saumatre pour devenir “ presque ou complétement douce.” (1874, 133). Etant données ces habitudes et cette plasticité biologique, le P. brasiliensis est évidemment une espéce littorale ou sublittorale. Pourtant, elle peut des- cendre 4 quelque profondeur, et M. Faxon en signale 3 exemplaires jeunes cap- > turés par le ‘‘Blake”’ & 950 brasses. > ARTEMESIA Sp. Bare, 1888. Ce trés curieux genre semble jusqu’ici localisé dans l’Atlantique subaustral, ou il est représenté par une seule espéce, |’A. longinaris Sp. Bate qui se tient a quelque distance de la céte et par de trés faibles profondeurs. Artemesia longinaris Sp. Bare. (Planche VI, Figs. 3-10 et, dans le texte, les Figs. 68-71.) 1888. Artemesia longinaris Sp. Barr; Challenger, Zool., Vol. XXIV., p. 281-283, pl. XL. 1898. s C. Bera; Comm. Mus. Nac. Buenos Aires, T. I, n° 2, p. 38. 1901. Artemesia brevinaris G. Nosiut; Boll. Mus. Torino, Vol. XVI., N° 402, p. 1-3 et fig. dans le texte. Les téguments sont lisses et luisants, peu épais, plutdt cassants. Les ornements de la carapace, sont peu nombreux: une forte épine hépatique, un angle antennaire aigu, une courte caréne hépatique sans épine branchiostégiale mais accompagnée et suivie d’un faible sillon, enfin un sillon cervical qui s’arréte bien avant d’atteindre le dos. Le rostre est remarquable par la voussure dentée qu’il présente au-dessus des yeux et par sa longue pointe inerme, il est suivi & faible distance d’une petite dent gastrique et porte lui-méme de 9 4 12 dents beaucoup plus fortes, dont une se trouve en arriére du bord frontal. La caréne dorsale arrondie et peu marquée disparait trés vite en arriére de la dent gastrique. Le rostre est muni au-dessous des dents, d’une caréne latérale et, 4 la base de celle-ci, en avant du denticule gastrique, d’un profond sillon. Les pédoncules oculaires sont médioecrement dilatés dans la région cornéenne, leur article de base est dépourvu de lobe antérieur bien saillant. L’écaille anten- nulaire interne atteint 4 peine le bord correspondant de la cornée; I’éeaille antennulaire externe est un peu plus courte mais fortement acuminée; le 2° article des pédoncules antennulaires est au moins aussi long que le premier et beaucoup plus que le 3° qui est, comme lui, subeylindrique. Les fouets antennu- laires ne sont & peu prés complets que dans une jeune femelle oti ils égalent pour ARTEMESIA LONGINARIS. 239 le moins en longueur la totalité de l’abdomen (sans le telson); ils sont subégaux et le fouet supérieur présente une dilatation basilaire peu accentuée mais assez longue. a Le second article des pédoncules anten- Sp naires est armé extérieurement d’une forte 68 NY épine; l’écaille dépasse un peu l’extrémité i Ar \ distale des pédoncules antennulaires. S ’ N Wy Le palpe des mandibules est trés ‘ SY sie pileux, avec un large et assez long article SS basilaire; le palpe (Fig. 68) des maxillules =o est remarquable par la réduction extréme bi de sa saillie basilaire externe et par le trés grand développement de la saillie opposée. L’armature des palpes (I*ig.70) des maxilles (Fig. 69) est remarquable par la grande di- mension et le petit nombre des soies spini- formes marginales; les grandes soies plus internes sont au nombre de 7 ou 8 en dessus et réduites 4 une seule en dessous; les deux lobes de la la- Arremesta LONGINARIS. Fig. 68, palpe maxil- lulaire; Figs. 69 et 70, maxille et son palpe sa . y2 cinie interne sont d’é&-——grossi. gale longueur. Les pattes-machoires antérieures sont remarquables par le grand allongement de l’article terminal de leur endopodite (Fig. 71) et par la réduction des soies spiniformes qui occu- pent la saillie basilaire de cet appendice. Les pattes-mi- choires intermédiaires sont absolument dépourvues d’exopo- dite et se distinguent d’ailleurs par la grande dimension de leur doigt qui est presque aussi long que le méropodite. Les pattes-machoires postérieures atteignent presque le milieu de l’écaille antennaire; leur fouet exopodial dépasse un peu la base des propodites; on sait que les appendices de cette ; Arremmsia onciwa. Paire sont-dépourvus d’épipodite et de plumet podobranchial. : pee 72, endo- Les pattes des trois paires antérieures sont ornées de . podite d’un maxilli- : ’ 3 : 2 + péde antérieur. longues soies simples qui atteignent un développement par- ; ticuliérement grand sur celles de la premiére paire. Les : doigts des pinces sont plus longs que la portion palmaire, méme dans les pattes 240 ARTEMESIA LONGINARIS. de la 3° paire. Ces derniéres dépassent un peu les maxillipédes postérieurs; leur carpe ne présente aucune dilatation basilaire et n’égale pas tout a fait en longueur le méropodite. Les pattes des deux paires postérieures sont incomplétes dans tous nos spécimens; d’aprés Spence Bate, celles de la derniére paire sont bien plus longues que les précédentes et doivent atteindre, 4 bien peu prés, Vextrémité distale de l’écaille. Spence Bate signale des exopodites réduits 4 la base des pattes des trois paires antérieures et deux arthrobranchies correspon- dant & celles de l’avant-derniére paire; dans tous nos specimens les exopodites font défaut et l’on ne trouve qu’une arthrobranchie a la base des pattes de la paire pénultieme. On trouve une échancrure sur le milieu du bord postérieur du 4° segment abdominal, une caréne terminée postérieurement en pointe sur les deux segments suivants. Le telson se termine par une pointe longue et aigué, flanquée 4 la base par une paire de dents spiniformes dirigées en arriére; plus en avant se voient de chaque cété trois courtes épines ou soles spiniformes articulées 4 leur base. Le telson est 4 peu prés de la longueur du 6° segment abdominal; il n’atteint pas l’extrémité distale de l’endopodite des uropodes; il présente un profond sillon longitudinal dorsal qui s’atténue et disparait au niveau des épines. Les pléopodes sont longs, ceux de la 2° paire peuvent atteindre 4 peu prés le milieu de la région buccale. D’aprés Sp. Bate (Pl. XL, Fig. p) le pétasma du male serait remarquable par les saillies latérales situées sur chacune de ses lames dans leur moitié distale: en avant, deux saillies aiguées et, plus en arriére, deux saillies obtuses et peu proémi- nentes, mais la figure donnée par cet auteur est certainement trompeuse, ainsi que j’al pu le constater sur deux males dont les lames du pétasma sont déja réunies: la saillie interne appartient 4 la face antérieure de l’organe et constitue un filament appendiculaire trés caractéristique, et quant aux deux saillies pos- térieures elles sont le résultat de la subdivision d’une simple dilatation latérale. in fait, dans les males du ‘‘ Hassler,” qui sont tous de petite taille, le pétasma res- semble & celui de l’A. brevinaris tel que l’a figuré Nobili, mais avee un grand développement des cornes aigués ce qui rappelle la figure de Spence Bate. Dans les mémes miles, on observe une téte subarrondie au bout distal de l’endopodite des pléopodes de la 2° paire, et quelques saillies sur le sternite en bande trans- versale arquée des pattes de la pénultiéme paire. Le thélycum est trés caractéristique; il comprend: 1° sur le sternite des pattes de la 4° paire un bouelier semi-circulaire incliné en arriére et trés déprimé au milieu, de maniére que ses bords saillants constituent des sortes de lobes; ARTEMESIA LONGINARIS. 241 2° sur le sternite postérieur, une paire de fortes proéminences obliques qui s’avan- cent un peu sur le bouclier précédent. La figure donnée par Spence Bate (PI. XL, Fig. 2) reproduit certainement trés mal ce caractéristique organe. Habitat, variations.— Hassler: Montevideo, 7 brasses. Six exemplaires adultes: une grande femelle mesurant environ 90 mm. de longueur, trois femelles plus petites dont la taille varie autour de 50 mm. et deux males de 30 435 mm., & pétasma déja bien développé. Dans la grande femelle, le rostre dépasse les pédoncules antennulaires d’une longueur égale 4 celle de ces pédoncules, dans Vune des trois autres d’une longueur moitié plus faible et dans les deux derniéres il dépasse 4 peine ces pédoncules. Le rostre est encore plus court chez les males: dans l’un deux, il atteint 4 peine la base du dernier article des pédoncules anten- nulaires et dans l’autre, il se termine vers le milieu de l’avant dernier article. Ainsi la longueur du rostre augmente avec l’Age. Dans |’exemplaire femelle figuré par Spence Bate, la taille et le rostre ne différent pas sensiblement de ce que l’on observe dans notre grande femelle, et l’on sait que dans les exemplaires de grande taille (145 mm.) étudiés par Carlos Berg le rostre égalait les deux tiers (et non plus la moitié) de la longueur du corps. Le nombre des épines dorsales prégastriques varie de 9 4 13. Affinités— Il faut strement identifier avec l’espéce de Spence Bate, A. brevinaris Nobili dont les types sont représentés par deux grands males; lun de 98 mm. ayant un rostre de 24 mm. l’autre de 107 mm. avec un rostre encore plus court qui dépasse seulement d’un cinquiéme de sa longueur les pédon- cules antennulaires. Etant donnés ces faits et ceux relatés plus haut, il semble bien que les males de cette espéce présentent un rostre plus court que les femelles. On a vu plus haut que le pétasma de |’A. brevinaris est presque totalement identique a celui de nos jeunes exemplaires. Distribution.— L’espéce est surtout connue dans la mer de La Plata, au large de Montevideo; le ‘‘Challenger” la signale aussi prés de Fernando Noronha. Elle se tient 4 de faibles profondeurs, entre 7 et 25 brasses. 242 SOUS-FAMILLE DES SICYONINZ. Sous-famille des Sicyoninz A. E. Ortmann, 1901. Caracteéres.— Anneau ophthalmique (Fig. 72) armé d’une paire de pro- longements styliformes dirigés en avant, l’article basilaire des pédoncules qui fait suite & l’arceau dépourvu de tout lobe. Pas d’écaille antennulaire interne; les deux fouets des antennules i tres courts et subégaux. Le d premier article des palpes man- dibulaires presque aussi long que 73 le second, mais beaucoup moins large. Palpe des maxillules A sommet largement obtus, celui des maxilles muni, 4 la base de ) 74 son prolongement terminal in- terne et sur ce prolongement lui- méme, de fortes et courtes saillies spiniformes (Fig. 73, 74). Exo- podite des maxillipédes antéri- SICYONIA BREVIROSTRIS. Jig. 72, les yeux etyles anten- e@urs simple et largement ovalaire ayerens i asl es le rostre enlevé; Figs. 73 et dareeae pa rtie distale, l’en dopo- dite avec une seule articulation qui détermine un fort article terminal obtus. Les exopodites des deux autres paires de pattes-machoires rudimentaires ou nuls, le doigt étant ovalaire et terminé par deux ou trois petits crochets dans celles de la paire postérieure. La formule appendiculaire thoracique et la suivante: Pattes Maxillipédes -_- ant Le Vv IV 11k 1 1 3 2 1 Pleurobranchies 0 1 1 1 1 1 1 0 Arthrobranchies 0 rud. 1 1 1 1 1 0 Podobranchies 0 0 0 0 0 0 0 0 Epipodites 0 0 1 l 1 0 l 1 I’xopodites 0 0 0 0 0 0 0 1 Les orifices sexuels du male sont subcoxaux, c’est-d-dire situés sur le sternite qui sépare les pattes de la paire postérieure. Entre les pattes de la paire préeé- dente, on voit s’élever (Fig. 75), dans les deux sexes, une lame triangulaire qui se dirige en avant sous la forme d’une pointe et vient s’appuyer contre la saillie SICYONIA. 243 médiane d’un pilier sternal transverse qui s’étend de chaque cété jusqu’A la base des pattes de la 3° paire. Le pétasma présente des bords externes subparalléles et deux lobes antéro-externes saillants. Le thélycum de la femelle se réduit 4 une Se... dépression médiane et 4 une paire de saillies latérales : ; SICYONIA BREVIROSTRIS. sur le sternite des pattes de la 5° paire. Le corps est = Fig. 75, coupe verticale 1 ait ais: latdral t ear antéro-postérieure des ourd, trapu, peu comprimé latéralement recouvert d’un james sternales. tégument épais et dur sur lequel s’élévent d’ordinaire des carénes et de nombreux ornements en saillie. Pas d’organe sétifére spécial sur 76 les pattes antérieures. Classification, affinités— La sous-famille ne comprend que le genre Sicyonia Edw. Elle différe de tous les autres Pénéides par la structure de son arceau ophthalmique et de sa lame thoracique sternale, par |’épaisseur et |’ornementa- tion de ses téguments, par l’absence de tout organe sétifére spécial sur ses pattes antérieures, par la position subcoxale de ses orifices sexuels dans le mle, et surtout par la réduction extréme de son appareil exopodial et branchial (pas de podobranchies, arthrobranchies en une seule rangée). Elle représente évidemment un type a évolution trés avancé qui a dt di- verger de bonne heure de la souche commune a tous les Pénéides. Par lA méme, il est trés difficile d’en fixer les affinités exactes. Pourtant, elle me parait se rapprocher davantage des Aristéinés que des Pénéinés par la structure simple de article qui sert de base aux pédoncules oculaires et par l’absence de l’écaille antennulaire interne. Mais ces affinités sont 4 coup sir bien lointaines. SICYONIA H. Mitne Epwarps, 1880. Les caractéres du genre Sicyonia sont ceux de la sous-famille qu’il constitue a lui seul. A ces caractéres on peut cependant ajouter le grand développement des yeux qui sont aplatis dans le sens dorso-ventral, l’atrophie de la lacinie interne des maxilles qui se réduit & un seul lobe fort en retrait sur la lacinie externe, la forme du telson qui se rétrécit réguligrement en pointe, et la briéveté de toutes les pattes. Les fouets antennaires sont forts, un peu aplatis, frangés de poils et peu allongés; |’écaille des antennes est épaisse en dehors oti elle se termine en pointe aigué, et membraneuse en dedans; les palpes mandibulaires sont tronqués en avant, les doigts des pattes des deux derniéres paires se pré- sentent sous la forme de lames lancéolées. Le genre comprend environ 20 espéces qui se trouvent presque toutes & de 244 SICYONIA. faibles profondeurs. Pourtant la S. benthophila de Man a été péchée par le Siboga sur des fonds de 304 m., et l’on verra plus loin que la S. dorsalis Kingsley peut descendre au-dessons de 200 metres. Je crois utile de donner ici le tableau synoptique des sept espéces qui ont été signalées soit dans |’Atlantique, soit dans les eaux américaines du Pacifique. Trois de ces espéces, la S. brevirostris Stimpson, la S. Edwards: Miers, et la S. dorsalis Kingsley sont représentées dans les matériaux recueillis par le “ Blake.” I.— Trois dents carénales. Pointe rostrale tronquée et divisée en 2 ou 3 denticules. 2 dents sur le rostre qui atteint presque l’extrémité des pédoncules antennaires; abdomen trés peu sculpté, pres- Pas de dent | que umi..........-2. 00-2: ecer crest eeeeresessscnc. Sp MOpIGGIS SEpene nee rostrale in- (Atlantique américain) férieure 3 dents sur le rostre qui ne dépasse pas les yeux de beau- coup; abdomen fortement sculpté ................+.- S. brevirostris Stimpson 1874 (Atlantique américain) Une petite dent rostrale inférieure prés de la pointe tronquée du rostre; abdomen fortement sculpté..... .:.-...2: .0+2+.0 55 tan eke S. carinata Olivi 1792 (Méditerranée et régions avoisinantes) II.— Deux dents carénales. La dent earénale antérieure n’est pas plus en avant que les dents hépatiques. Pointe rostrale simple. 3 dents rostrales supérieures. Abdomen sculpt6..... 0.0.6 05566 cue nee hn & une oa en cote wa «ee nea ee (Atlantique américain) 2 dents rostrales supérieures. Abdomen peu waste presque uni. Pointe rostrale simple. . os ee . JS. affinis Faxon 1893 (Pacifique américain) La dent { pointe rostrale dépassant les yeux, carénale simple ou bifide. Les dents rostrales antérieure supérieures occupent au moins les deux un peu 3 dents rostra- | derniers tiers du rostre.............. S. dorsalis Kingsley 1878 en avant les supérieures. (Atlantique américain) des épines | Abdomen sculp- | pointe rostrale tricuspide, n’atteignant hépatiques | té pas le bord antérieur des yeux. Les dents rostrales supérieures n’occupant que la derniére moitié du rostre ...... S. picta Faxon 1893 (Pacifique américain) A cette liste il convient peut-étre d’ajouter le Synhimantites typicus trouvé i Molde Fjord par Danielssen en 1863, et d’ailleurs bien décrit et figuré par Danielssen et Boeck en 1873 (1873, 192-196, Fig. 1-14). Cette espéce est stire- ment une Sicyonia,' méme elle ne différe de la S. Edwardsi que par sa dent ros- trale inférieure. Mais les Sicyonia sont plutdét tropicales et l’on se demande com- 'M. G. O. Sars a signalé antérieurement (1882, 89) les ressemblances des Synhimantites typicus avec les Sicyonia; ‘‘ Le genre Synhimantites, dit-il, ayant été principalement fondé sur un caractére qui appartient aux males de diverses Pénéides, il sera difficile de le conserver. Je serais disposé A placer cette forme, que je n’ai pas eu l'occasion moi-méme d’étudier plus exactement, dans le genre Sicyonia Dana.” Je dois la traduction de ce passage 4 M. le Dr. Appelléf, qui a eu l’obligeance de me le signaler. SICYONIA BREVIROSTRIS. 245 ment une espéce de ce genre a pu étre péchée dans les eaux froides de la Norwége, oll jamais on n’en a retrouvé depuis. Sicyonia brevirostris Stimpson. (Planche VII et, dans le texte, les Figs. 72-83.) 1855. Sicyonia cristata H. de Saussure; Mém. Soc. Phys. et Hist. nat. de Genéve, T. XIV, 1°°° partie, p. 471, pl. III, fig. 25. 1874. Sicyonia brevirostris W. Stimpson; Ann. Lye. Nat. hist. New-York, Vol. X., p. 132. 1886". 2 S. I. Smita; Ann. Rep. Comm. Fish and Fisheries for 1885, p. 80. 1896. de W. Faxon; Bull. Mus. Comp. Zoél., Vol. XXX., p. 162. Le test de l’animal est épais, résistant et presque partout garni de poils courts et serrés; aux endroits oti ces derniers ont disparu, la carapace semble lisse a l’ceil nu, mais 4 la loupe finement ponctuée par la fossette d’insertion des poils; sur les parties saillantes de l’abdomen on voit, comme I’a signalé Stimpson, des tubercules arrondis de tailles variées et peu saillants, qui font défaut sur la na- geoire caudale. 77 La caréne médiane dorsale de 78 pee les doigts des pinces sont bien plus longs que la portion palmaire. Les pinces sont presque aussi longues que le carpe dans les pattes de la 1°" paire, notable- 248 SICYONIA BREVIROSTRIS. ment plus courtes dans celles de la 2° et beaucoup plus dans celles de la 3°. Les pattes de la 4° paire n’atteignent pas le milieu du carpe des pattes de la paire précédente, tandis que celles de la 5° paire atteignent la base de la pince. Dans ces deux paires d’appendices le doigt est aplati de dehors en dedans, terminé en pointe et 4 peu prés aussi long que le propodite; ce dernier est bien plus court que le carpe et A peine plus court que le méropodite — Le sternite des pattes de la 4° paire se prolonge en avant sous la forme d’une lame triangulaire pointue qui, vers le milieu de sa longueur, s’appuie sur la partie médiane trés saillante du sternite précédent. Cela forme une sorte de pont médian entre les deux sternites. La caréne dorsale est fort accentuée sur les six segments abdominaux dont elle occupe toute la longueur; sur le segment antérieur, elle se reléve en un fort angle aigu dirigé obliquement en avant, sur le 5° elle se termine postérieurement par une dent médiane aigué, et par une trés forte sur le 6°. Les cing premiers segments présentent au milieu de leur bord postérieur une profonde échancrure dans laquelle s’engage la caréne du segment suivant. Les faces latérales des segments présentent de forts sillons transverses qui délimitent des aires saillantes dirigées dans le méme sens et ornées de tubercules arrondis; les épiméres des trois segments abdominaux antérieurs se terminent par un mucronobtus; ceux des trois segments suivants présentent un bord inférieur qui se termine postérieu- rement par un denticule aigu dans les segments 5 et 6, et qui présente un denti- cule 4 chacune de ses extrémités dans le 4°. Le telson est bien plus allongé que le 6" segment abdominal et atteint presque l’extrémité libre des deux rames de la nageoire, qui sont subégales; il est muni d’un faible sillon dorsal, surtout déve- loppé en arriére, et d’une paire de sillons latéraux qui oecupent presque toute la longueur de ses flancs. Un peu avant la pointe, il porte, de chaque cété, une petite dent aigué. On observe une forte dent sur l’exopodite natatoire, 4 une faible distance de son bord postérieur arrondi. Une forte pointe occupe le milieu de tous les sternites abdominaux; chez la femelle cette pointe est parti- culi¢rement développée sur le 1" segment, tandis qu’elle y est trés faible chez le male, sans doute & cause du pétasma. Les deux lames de ce dernier présentent chacune deux grands lobes antéro-externes, une échancrure antéro-interne, un petit lobe antérieur qui fait saillie au fond de cette échancrure, et sur presque toute la longueur de leur bord interne, un puissant repli. Les deux replis se rattachent par leur bord antérieur au moyen des rétinacles, ils entrent aussi en contact sur une partie de leur bord postérieur et, de la sorte, constituent un puissant canal dirigé d’arriére en avant. L’appendice interne est assez long; SICYONIA BREVIROSTRIS. 249 dans sa partie terminale, il présente une sorte de saillie sphéroidale et, tout a céoté, un prolongement lamelleux segmenté sur les bords 4 la maniére d’un fouet. Le sternite des pattes postérieures présente de chaque cété, en arriére des pattes, un petit processus pileux; une courte saillie péniale s’observe sur le sternite, dans chaque orifice sexuel. Le thélycum des femelles est réduit au sternite thoracique postérieur qui se rattache étroitement au précédent par une articulation étroite; en arriére de cette ligne, il présente au milieu une dépression angulaire profonde et, de chaque coté, une sorte d’aile assez saillante. Habitat, variations.— Blake, N° 37, 35 brasses, sous la latitude N. de Whale Rock et la long. W. d’Alacran Reef. Un magnifique exemplaire femelle du type brevirostris le plus net; c’est celui qui est représenté dans la figure d’en- semble de la Pl. VII; il n’a pas de dent accessoire au bout du rostre. Bemuaienr Oller eee. ee we «| dU MM. * de la carapace y compris le rostre . . . 31 N° 12, 36 brasses, détroit de la Floride: Lat. N. 24° 34’, long W. 83° 16’. Deux males, l’un et l’autre 4 pétasma bien développé; le plus grand mesure 62 mm. et ressemble beaucoup au précédent par son rostre peu relevé; le second, qui atteint 4 peine 40 mm., rappelle plutot la S. cristata de Saussure— Huit femelles: la plus grande mesure 79 mm. et ressemble beaucoup au type de Stimp- son, encore que le rostre soit plus allongé et muni prés de la pointe d’une dent accessoire; la plus petite est une immature de 20 mm. qui présente au plus haut degré tous les caractéres de la S. cristata. La plupart des exemplaires, d’ailleurs, ressemblent 4 cette derniére forme par le développement et la direction de leur rostre, mais ils rappellent plutét le type de Stimpson par le faible développement de leur saillie branchio-cardiaque. N° 11, 37 brasses, lat. N. 24° 43’, long. O. 83° 25’. Une femelle mesurant environ 65 mm., 4 rostre plus long que les yeux, mais faiblement relevé et dépourvu de dent accessoire. La plupart des détails de cette femelle ont été relevés dans les figures ci-jointes. Distribution. Cette espéce fut signalée d’abord sur la edte de Cuba par de Saussure, puis au sud des cétes de la Floride par W. Stimpson. C’est égale- y ment dans le détroit de la Floride qu’elle a été capturée par le “ Blake,’’ mais elle 2 remonte plus au nord, S. I. Smith l’ayant reconnue au large du Cap Hatteras. Elle se tient 4 de faibles profondeurs et on ne |’a pas encore trouvée au-dessous de_35 brasses. 250 SICYONIA BREVIROSTRIS. Affinités — La S. brevirostris est voisine de la S. carinata Olivi (S. sculpta Edw.) qui habite la Méditerranée et ]’Atlantique oriental. Ainsi que j’ai pu le constater sur cing exemplaires déterminés par Milne Edwards, cette derniére espéce se distingue de la S. breviros- 86 tris par ses carénes moins hautes, les sculptures en creux qui remplacent les tubercules sur l’abdomen, par sa dent rostrale inférieure, par la pointe du rostre qui est divisée en trois crochets (Figs. 84, 85), par son angle antennaire non caréné et presque obtus, par l’absence de tout denticule aigu au-dessus de |’échan- SicyONIA CARINATA Olivi (S. sculpta Edw.). Fig. 84, g J aa e coté droit de la carapace dans un exemplaire déter- crure qul termine en arriére le 5 miné par H. Milne Edwards; Fig. 85, extrémité ros- segment abdominal, par son rostre trale du méme. beaucoup plus long, etc., etc. Les caractéres singuliers de la pointe rostrale paraissent avoir échappé jusqu’ici & observation. L’espéce est peut-étre plus voisine de la S. trispinosa de Man dont le rostre est plus court que celui de la S. carinata, mais dont |’angle anten- naire est par contre plus obtus. C’est M. de Saussure qui a fait connaitre le premier cette espéce en la dési- enant sous le nom de S. cristata (1855). Comme ce nom avait été préalablement attribué par de Haan (1849) & une espéce japonaise, Stimpson le remplaca dans la suite par celui de S. brevirostris. Comme je l’ai dit plus haut, la description de Stimpson s’applique 4 de grands adultes et celle de de Saussure 4 des spécimens de faible taille ot l’on observe trés nettement encore la dent rostrale accessoire (voir de Saussure, Pl. III, fig. 25). M. B. Sharp signale la S. sculpta dans la Caroline du Sud, 4 Hilton Head (1893, 110); ne s’agirait-il point de la S. brevirostris ? Dans la mer des Antilles se trouve une espéce trés voisine de la S. brevirostris, qui a comme elle un rostre tronqué 4 la pointe, trois dents carénales et qui est également dépourvue de denticule rostral inférieur. Cette espéce est la S. levigata Stimpson qui se distingue d’ailleurs de la S. brevirostris par ses dents carénales équi-distantes, par son armature rostrale réduite 4 deux dents et par son abdomen fort peu sculpté et presque uni. SICYONIA EDWARDSI. 251 Sicyonia Edwardsi Miers. (Planche VIII, Figs. 1-3.) 1811. ?Palaemon carinatus, OLIVIER; Eneycl. méth., T. VIII, p. 667. 1830. Sicyonia carinata A. M1tNE Epwarps; Ann. Sc. nat., T. XIX, p. 344, pl. IX, fig. 9. 1837. Sicyonia carinata A. MitnE Epwarps; Hist. nat. des Crust., I, p. 410. 1847. vs A. Wuits; List Crust. Brit. Mus., p. 79. 1852. J. D. Dana; U.S. Expl. Exped., Vol. XIII., p. 602, pl. 40, fig. 1. 1872. a E. von Martens; Arch. f. Naturg., Jahrg. 38, p. 142. 1879. = J. S. Kinestey; Proc. Acad. Nat. Se. Philadelphia, p. 427. 1881. = Sp. Bate; Ann. Nat. Hist., (5) Vol. VIII., p. 172. 1881. Sicyonia Edwardsi EK. J. Miprs; Ann. Nat. Hist., (5) Vol. VIII., p. 367. 1888. Sicyonia carinata Sp. Batre; Challenger, Zool., Vol. XXIV., Macrura, p. 294-297, pl. XLIII, fig. 2-3. 1895. Sicyonia Edwardsit W. Faxon; Mem. Mus. Comp. Zodl., Vol. XVIII., p. 179. 1896. * W. Faxon; Bull. Mus. Comp. Zodl., Vol. XXX., p. 162. Cette espéce se distingue de la S. brevirostris: 1° dans la région de la carapace: par sa caréne céphalothoracique ow |’on n’observe que deux dents, l’une gastrique, l’autre cardiaque ;— par la dépression transverse profonde qui sépare les carénes hépatique et branchio-cardiaque, l’une et l’autre trés obtuses, d’ailleurs faiblement indiquées; et par son armature ros- trale qui comporte trois dents plus la pointe. 2° au point de vue des appendices céphalothoraciques: par la réduction des deux pointes ophthalmiques qui atteignent 4 peine le milieu des pédoncules oculaires; — par la moindre longueur de l’écaille antennulaire qui dépasse a peine les yeux, par les pattes de la 3° paire qui sont un peu plus gréles et qui dépassent un peu les pattes-machoires postérieures. 3° en ce qui concerne l’abdomen: par l’absence de toute pointe a langle postéro- inférieur des épiméres du 4° segment abdominal; par la position davantage subterminale de I’épine qui prolonge le bord externe de l’endopodite caudal et par l’atrophie plus ou moins compléte des deux épines qui accompagnent la pointe du telson; 4° au point de vue sexuel, par la forme ovalaire et obtuse de la lame qui termine en dehors l’appendice interne des pléopodes de la 2° paire chez le male (cette lame est triangulaire dans la S. brevirostris) et par la dépression obtuse qui fait suite au grand sternite en pointe chez la femelle. Habitat, variations —Coll. Stimpson: Sombrero, femelle de 40 mm., repré- sentée dans la fig. 1 dela Pl. VIII. Le telson n’atteint pas tout 4 fait l’extrémité des deux rames natatoires. Hassler: lat. S. 11° 49’, long. O. 37° 27’, 17 brasses. Un male de 50 mm.; le telson dépasse un peu les rames natatoires. 252 SICYONIA EDWARDSI. Blake, N° 142, Flannegan Passage, 27 brasses. Deux males adultes, lun de 25 mm. environ, l’autre de 38 mm. Le telson n’atteint pas l’extrémité des rames natatoires. Distribution.— La S. Edwardsi a pour centre de distribution les Antilles, mais elle se répand au nord jusqu’a Charlotte Harbor et Sarasota Bay (Kingsley), au sud jusqu’A Bahia (Challenger) et Rio de Janeiro (H. Milne-Edwards); on ne la connait pas au-dessous de 27 brasses. Affinités— Cette espéce est généralement identifiée avec la S. carinata Olivier (non Olivi) mais sans doute A tort, il me semble, car le type d’Olivier provenait de la Nouvelle Hollande ot il avait été recueilli par Péron, et étant donnée la distribution géographique assez restreinte des diverses espéces de Sicyonia, on ne peut guére admettre que la nétre se trouve en des points aussi éloignés que les Antilles et l’Australie. On sait d’ailleurs que les Sicyonia a deux dents carénales sont assez nombreuses dans le Pacifique, et il parait sensé de croire qu’il faut plutot rapporter 4 l’une d’elles l’espéce d’Olivier. Au sur- plus on ne saurait étre fixé sur ce point, car la description d’Olivier est insuffi- sante et le type qui, d’aprés H. Milne Edwards, se voyait autrefois dans les galeries du Muséum, n’y existe plus aujourd’hui. La S. carinata de Milne Edwards est-elle identique avec l’espéce d’Olivier ? c’est douteux, et Milne Edwards n’a jamais été affirmatif sur ce point.’ Est-elle identique avec notre espéce, c’est également douteux, car la S. carinata de Milne Edwards est figurée avec une caréne hépato-branchiale continue, avec deux dents rostrales supérieures et avec une dent inférieure. Je sais bien qu’on trouve actuellement dans les collections du Muséum, une Sicyonie de Rio de Janeiro’ déterminée sous le nom de S. carinata par Milne Edwards et absolu- ment identique avec l’espéce qui nous occupe, mais on connaissait peu de Sicyo- nies & l’époque de Milne Edwards, et les différences signalées plus haut pouvaient paraitre alors sans grande importance spécifique. Quoi qu'il en soit, comme on ne saurait douter que la Sicyonia sculpta Edw. de la Méditerranée est identique avec la S. carinata d’Olivi et étant données '“ Ce crustacé, dit-il, qui se trouve dans les collections du Muséum, mais sans indication de localité, me parait étre le Palémon caréné d’Olivier; l’individu qui a servi pour la description que cet entomolo- giste en a donnée, avait été rapporté de la Nouvelle Hollande par Péron et se voit dans les galeries du Muséum; mais c’est évidemment un jeune, et il est tellement défiguré par la dessication, qu’il m’a paru impossible de tirer quelques fruits de son examen; son aspect est le méme que celui de la Sicyonia dont je viens de parler, seulement ce dernier a plus de deux pouces de long.”” (1880, p. 344.) * Cette Sicyonie fut rapportée de Rio de Janeiro par Delalande; elle est signalée dans I’ Histoire naturelle des Crustacés (p. 410) et ressemble totalement 4 notre espéce. SICYONIA DORSALIS. 253 d’ailleurs les faibles lumiéres qu’on posséde sur la S. carinata d’Olivier et de Milne Edwards, il convient d’abandonner cette derniére dénomination pour l’espéce des Antilles, et de la remplacer par le nom de S. Edwardsi antérieurement pro- posé par Miers (1881, 367). Comme l’observe 4 juste titre M. Faxon, la S. Edwardsi est représentée dans le Pacifique oriental par la S. affinis Faxon, de 1|’“‘Albatross.” Mais cette derniére espéce n’a que 2 dents rostrales au lieu de 3, son abdomen est presque uni et sa dent carénale antérieure se trouve manifestement en avant de |’épine hépatique, non en arriére comme dans la S. Hdwardsz. Sicyonia dorsalis Kinasury. (Planche VIII, Figs. 4-13; et dans le texte, Figs. 86-88). Sicyonia Stimpsoni A. MILNE Epwarps Mss. 1878. Sicyonia dorsalis J. S. Kinastey; Proc. Acad. Nat. Se. Philadelphia, p. 97. 1886*. ?%Sicyonia dorsalis S. I. SMirH; Rep. Comm. Fish and Fisheries for 1885, p. 80. 1901. Sicyonia dorsalis M. RatuBun; Bull. U.S. Fish. Comm. for 1900, Vol. II., p. 103. 1905°. Sicyonia Stimpsoni KE. L. Bouvier; C. R. Acad. du Science, T. CXLI, p. 748. Cette espéce parait sujette 4 des variations considérables, au moins pour certains caractéres. Dans les collections du “‘ Blake,” elle est surtout représentée par des formes que mon regretté maitre, Alphonse Milne Edwards, avait dési- gnées sous le nom de S. Stimpsoni et que j’ai signalées sous le méme vocable dans une note = relativement récente (1905°, 748). Il y a deux dents carénales, l’une petite presque & la base du rostre et un peu en avant du niveau des épines hépatiques, Vautre forte, plus rapprochée du bord posté- rieur que de la précédente (Fig. 86-88). Entre les deux dents, la caréne est trés faible, 86 elle devient forte au contraire au niveau de la dent postérieure et en arriére ou, d’ailleurs, elle s’atténue progressivement. Le rostre est - plus long que les yeux, ordinairement méme _ sicyon1a porsauis. Figs. 86, 8? et 88, beaucoup plus et atteint parfois la base du armature de la carapace dans trois spé- cimens. dernier article des pédoncules antennulaires; d’ordinaire aussi il est trés obliquement relevé, rarement un peu infléchi vers la pointe qui est bicuspide. Il y a trois dents dorsales dont la premiére se trouve & peu prés au niveau de l’angle antennaire; on trouve une petite dent ventrale 254 SICYONIA DORSALIS. un peu en arriére de la pointe. La caréne hépato-branchiale est faible, arrondie, mais continue; le sillon qui entoure l’épine hépatique en avant et au-dessous se continue, en s’atténuant, vers le bord inférieur de la caréne. Il n’y a pas de dépression marquée au voisinage des flancs basilaires du rostre; la dent aigué de l’angle antennaire est petite. Le segment oculaire et les yeux rappellent tout 4 fait la S. Edwardsi; Vécaille antennulaire atteint ou dépasse 4 peine le bord des yeux. L/écaille antennaire va jusqu’a l’extrémité des pédoncules antennulaires et le dernier article des pédoncules antennaires un peu au dela du milieu de l’écaille. Les appendices ressemblent étrangement 4 ceux de la S. brevirostris; dans le palpe des maxilles, on doit signaler toutefois la présence de quatre gros denti- cules subapicaux, deux sur chaque face, et le trés petit nombre de soies simples situées dans leur voisinage. Les pattes-machoires postérieures dépassent un peu l’extrémité des pédoncules antennaires, mais n’atteignent pas tout a fait 1° paire. Par leurs dimensions relatives et leur ’extrémité des pinces de la structure, les appendices thoraciques ressemblent tout 4 fait & ceux des deux especes précédentes. L’abdomen est fortement caréné sur la ligne médiane dorsale ot il présente trois dents, l’une trés forte sur le bord antérieur du 1" segment, une autre & V’extrémité postérieure du sixiéme, enfin une petite au-dessus de |’échancrure postérieure du cinquiéme; les angles qui limitent en arriére cette échancrure se prolongent également en pointe. Les flanes de l’abdomen sont ornés de forts sillons transverses et, sur les parties saillantes qui séparent ces derniers, de petits tubercules. Les épiméres des quatre segments abdominaux antérieurs se terminent librement par un demi-ovale au sommet duquel s’ébauche un rudi- ment de mucron qui ne devient jamais une pointe. Il y a par contre une assez forte pointe & l’extrémité ventrale du bord postérieur tronqué des épiméres sur le cinquiéme segment abdominal. Au méme niveau se trouve également une petite pointe sur les épiméres réduits du segment suivant. Le telson et la nageoire caudale présentent les caractéres qu’on observe dans la S. brevirostris; le premier est d’ordinaire plus court que les rames, mais il peut aussi les dépasser et présente 4 ce point de vue les mémes variations que les deux autres espéces. Rien a dire des caractéres sexuels, sinon qu’ils sont 4 peu prés identiques 4 ceux qu’on observe dans la S. Hdwardsi; toutefois, les deux dépressionss ternales de la femelle sont plus larges et plus profondes. La taille est toujours réduite et nos plus grands exemplaires atteignent au SICYONIA DORSALIS. 255 plus 50 mm.; dans les males de 20 4 25 mm., les appendices sexuels présentent déja leurs caractéres normaux. Habitat, variations — Blake, N° 12, lat. N. 24° 34’, long. W. 83° 16’, 36 brasses. Une femelle adulte mesurant 37 mm.; rostre tres relevé, mais fort normal et dépassant notablement les yeux; le telson dépasse les rames natatoires. N° 184, Dominique, 94 brasses. Une femelle un peu plus grande que la précédente, assez anormale: le rostre trés relevé est certainement long quoique sa partie terminale ait disparu, la dent postérieure de la caréne est située fort peu en arriére du milieu comme dans la S. dorsalis Kingsley, l’abdomen est beaucoup plus fortement tuberculeux que dans les autres spécimens, et ses épiméres sont tous inermes 4 l’exception de ceux du 6° segment, |’épine sternale est relativement peu allongée et sa dépression basilaire n’offre pas le développe- ment qu’on observe dans les types. Sont-ce la des anomalies individuelles ou les caractéres d’une autre espéce, il est difficile de le dire, !’exemplaire étant mutilé et incomplet. N° 189, Dominique, 84-120 brasses. Un male adulte de 35 mm. environ. Cet exemplaire ressemble au précédent par la position de la dent carénale posté- rieure; la bifurcation de sa pointe rostrale est telle que le rostre semble présenter quatre dents dorsales et une ventrale. LEcaille antennulaire dépassant beau- coup les yeux; pointe latérale des épiméres du 5° segment abdominal trés réduite. N° 253, Grenade, 92 brasses. Une femelle semblable 4 celle du N° 184, ayant, comme elle, un rostre incomplet. N° 272, Barbades, 76 brasses. Un male de 18 mm. environ et déja pourvu de ses appendices sexuels. Rostre normal, dent carénale postérieure assez rapprochée du milieu de la carapace, tubercules abdominaux obsolétes.— Un ~ spécimen plus petit et presque semblable, mais 4 rostre mutilé. N° 273, Bardades, 103 brasses. Deux grandes femelles; l'une qui a servi de type (Pl. VIII, Fig. 4) et qui mesure environ 45 mm., l’autre un peu plus grande, a rostre peu relevé et dorsalement convexe.— Un male adulte de 25 mm. environ, trés normal et pouvant servir de type. N° 293, Barbades, 82 brasses. Deux femelles, l’une de 28 mm., l’autre de 34 mm.; un male de 29 mm. environ. Dans tous ces exemplaires, la dent carénale postérieure est un peu plus voisine du milieu que dans le type et le _— rostre ne dépasse pas beaucoup les yeux. I] est peu relevé dans le male, ot sa 256 SICYONIA DORSALIS. pointe incompléte semble ne pas se bifurquer; la méme pointe est absolument simple dans la petite femelle et légérement bifide dans la grande. Les variations de l’espéce portent de préférence: 1° sur la dent carénale postérieure, qui tantdt se rapproche du milieu et peut se trouver également distante du bord postérieur et de la premiére dent carénale, tantdt se trouve au contraire rejetée 4 la naissance du dernier tiers de la carapace; dans le premier cas, on se trouve en présence de spécimens qui, sous ce rapport, rappellent tout 4 fait la S. dorsalis de Kingsley, dans le second le type de S. Stimpsoni est réalisé; mais on trouve des passages entre ces deux extremes. 2° sur la longueur du rostre, qui tantét dépasse 4 peine les yeux (S. dor- salis), tantOt les dépasse considérablement (la plupart des S. Stimpsonz); 3° sur l’armature rostrale, qui tantot se termine en pointe simple (S. dorsalis), tantot présente une pointe bicuspide (S. Stimpsonz); mais on voit parfois une simple ébauche de la pointe rostrale 4° sur le développement des écailles antennulaires, qui, dans certains ex- emplaires, dépassent fortement les yeux; 5° sur l’armature des épiméres du 5° segment abdominal dans lesquels par- fois, mais trés rarement, disparaissent les pointes postéro-latérales. M'* Rathbun et Kingsley décrivent l’abdomen comme ponctué, avec une épine A l’angle postéro-inférieur des segments 3, 4, 5 et 6; je n’ai pas observé de ponctua- tion dans les exemplaires du ‘“ Blake,” ni d’épine postéro-latérale sur leurs 3° et 4° segments. Malgré tout il me parait certain qu’on doit identifier la S. Stimpsoni avec la S. dorsalis en dépit des différences que présentent les types de M”* Rathbun et de Kangsley avec ceux de la S. Stimpsoni reconnus par A. Milne Edwards. Distribution.— Cette espéce fut signalée par Kingsley 4 Fort Jefferson; M"* Rathbun I’a fait connaitre en de nombreux points des Antilles ot elle parait plutét commune a de faibles profondeurs, et Jusqu’A 230 brasses (Albatross). Affinités.— La S. dorsalis est représentée dans le Pacifique oriental par la S. picta Faxon dont le rostre est plus court que les yeux, inerme dans sa moitié basilaire et tronqué dans sa partie apicale ot il présente trois denticules. La S. picta peut mesurer 70 mm., tandis que la S. dorsalis est ordinairement de petite taille; mais ce caractére a peu d’importance puisque M' Rathbun signale, dans cette derniére espéce, une femelle de 90 mm. TRIBU DES STENOPIDEA Sp. Bars, 1888. FAMILLE DES STENOPIDA: Sp. Bate, 1888. La tribu des Stenopidea ne comprend qu’une seule famille dont les caractéres sont les suivants. Caractéres— Les Sténopides semblent au premier abord se rapprocher beaucoup des Pénéides en ce sens que leurs pattes des trois premiéres paires sont terminées en pinces et que les épimeéres de leur segment abdominal antérieur recouvrent plus ou moins ceux du segment suivant. Ils sont pourvus d’une écaille antennulaire externe, il est vrai fort petite, on y trouve méme parfois (Stenopus) Vébauche d’une écaille antennulaire interne, et presque tous pré- sentent sur le carpe et les pinces des pattes antérieures, l’organe sétifére spécial qu’on observe chez les Aristéinés et les Pénéinés. Au surplus par leur sillon cervical trés net, le faible développement de leur arceau ophthalmique, la seg- mentation terminale presque constante de l’exopodite de leurs maxillipédes antérieurs, l’absence d’exopodites a la base de leurs pattes ambulatoires et la présence d’une pleurobranchie a la base des pattes postérieures ils paraissent bien plus voisins des Aristéinés que des Pénéinés. Leurs arthrobranchies en deux rangées (sauf dans la Spongicola inermis qui est une forme a évolution trés avancée) et la plupart des caractéres précédents les éloignent beaucoup des Sicyoninés auxquels ils ressemblent un peu par leurs formes lourdes qui indiquent un certain degré d’adatation vers les Reptantia. En dehors de ces traits qu’ils partagent avec certains Pénéides ou avee tous, les Sténopides présentent des caractéres distinctifs nombreux et trés frap- pants: leur corps ne présente pas de compression latérale et manque de toute caréne sur la partie postérieure de la carapace et sur l’abdomen, leurs palpes mandibulaires infléchis se composent de 3 articles,— leurs maxilles ont des lacinies d’égale longueur et un palpe dépourvu de soies spiniformes,— l’endo- podite de leurs pattes-machoires antérieures (ordinairement divisé par une ou 257 258 FAMILLE DES STENOPID#. deux articulations transversales) est également dépourvu de soies spiniformes sur sa partie basilaire et d’ailleurs toujours de faible longueur,— les exopodites des pattes-machoires sont de longues lamelles droites dont le sommet seulement se divise en quelques articles, les pattes de la 3° paire, ou au moins l’une d’entre elles, sont démesurément puissantes,— les rames des pléopodes sont des feuilles simples et larges sans trace aucune de segmentation,— les pléopodes antérieurs sont réduits et sans différences sensibles dans les deux sexes,— le telson est large,— les ceufs sont de dimension variable et portés sous l’abdomen. Chez la femelle on ne trouve pas de thélycum, mais la partie postérieure de la face sternale du thorax s’élargit assez sensiblement pour abriter en avant et en dessus le paquet d’ceufs de l’animal. Cette partie du sternum est souvent armée d’épines latérales dans le male. Les larves issues de l’ceuf sont au stade protozoé dans les Stenopus, d’aprés Brooks (1889) et Herrick; dans les formes abyssales (tichardina, Spongicola), dont les ceufs sont beaucoup plus gros, l’éclosion doit certainement se produire & un stade bien plus avancé. Les Stenopus passent par un stade mastigopus comme les Sergestides; leurs pattes postérieures qui étaient démesurément développées se réduisent & un rudiment comme celles de la paire précédente, puis avec ces derniéres, reprennent dans la suite des dimensions normales. Affinités.— Malgré cette similitude dans le développement, il est impossible de rattacher les Sténopides aux Sergestides, qui s’en distinguent par toute une série de caractéres moins primitifs notamment par leur formule branchiale extra- ordinairement réduite et par leur palpe mandibulaire 4 deux articles. Entre les Pénéides vrais et les Sténopides nous avons signalé des traits communs bien plus nombreux, et l’on pourrait croire, au premier abord, que la famille qui nous occupe est issue des Pénéides de la sous-famille des Aristéinés. C’était sans doute l’opinion de Huxley qui, le premier, a attiré l’attention sur les grandes différences qui existent entre les branchies des Sténopides et celles des Pénéides (1878), et ce fut certainement l’opinion de Claus (1886) et de Boas (1880, 169) qui firent l’un et l’autre dériver les branchies des Pénéides de celles des Sténopides. Spence Bate ne semble pas s’étre prononcé sur ce point (1888, 206) bien qu’il ait eu le mérite de séparer les Pénéides et les Sténopides dans deux tribus différentes d’aprés la structure de l’appareil branchial, qui se compose de dendrobranchies dans les premiers, de trichobranchies dans les seconds. Dans sa fine et récente étude sur la classification des Crustacés décapodes (1907, 464) M. Borradaile observe que la position de cette tribu est extrémement douteuse, et d’ailleurs la considére comme différente des Pénéides par son origine. FAMILLE DES STENOPID/A. 259 Il est certain que les Sténopides, avec leur palpe mandibulaire de trois articles fort peu élargis et leurs pléopodes antérieurs dépourvus de pétasma présentent des caractéres primitifs qui manquent aux Pénéides et, par 1a, se rattachent aux Schizopodes saus lVintermédiaire de ces derniers. La plupart des caractéres qu’ils ont en commun avec tout ou partie du groupe des Pénéides (sillon cervical, relation des épiméres abdominaux antérieurs, état rudimentaire de l’arceau ophthalmique) sont aussi des caractéres schizopodiens, et quant aux autres (écaille antennulaire externe, pinces des trois paires de pattes antérieures, etc.), ils sont, 4 n’en pas douter, le résultat d’une convergence. On peut en dire autant des organes sétiféres spéciaux qu’on observe sur le carpe et les pinces des pattes antérieures de méme que sur le propodite et le doigt des maxillipédes de la 3° paire; considérés comme des organes nettoyeurs (1905°) par M. Coutiére qui les signala d’abord chez certains Carides et chez les Aristéinés, ces formations sétiféres se sont développées aussi chez la plupart des Sténopides, mais peut-étre sont-elles d’origine ancestrale car on les retrouve, vaguement indiquées il est vrai, dans divers groupes de Schizopodes. On ne saurait plus, dés lors, 4 l’exemple de Boas (1880, 169) et de Claus (1886), considérer les trichobranchies des Sténopides comme le résultat d’une simple modification dans les dendrobranchies des Pénéides. Mais il est frappant de constater que les premiéres sont du méme type que les rameaux qui consti- tuent chaque panache branchial des Euphausiidés, et les secondes peu différentes des rameaux qu’on observe dans le panache des Lophogastridés. N’est-il pas naturel de considérer chaque trichobranchie de Sténopide comme le représentant, & peine transformé, d’un rameau trichobranchial d’Euphausiidés, et chaque dendrobranchie de Pénéide comme la modification d’un rameau dendrobranchial de Lophogastridé? Il est possible de préciser davantage les affinités indépendantes des Péneides et des Sténopides avec les Schizopodes. Chez les Pénéides comme chez les Lophogastridés, on trouve fréquemment un tubercule sur la face supérieure des pédoncules oculaires, le lobe postérieur de la lacinie interne des maxilles est plus ou moins en retrait sur le lobe antérieur, les fouets exopodiaux des trois paires d’appendices suivants sont articulés sur toute leur longueur 4 partir du scape basilaire et les rames des pléopodes présen- tent A divers degrés une disposition analogue; au contraire, les Sténopides se rapprochent des Euphausiides par des caractéres opposés: l’absence de tubercule sur les pédoncules oculaires, la saillie égale des deux lobes de la lacinie interne des maxilles, dans les trois paires d’appendices suivantes la structure des exopo- 260 FAMILLE DES STENOPID. dites qui sont tout entiers (Euphausiidés) ou en grande partie lamelleux (quel- ques articles terminaux chez les Sténopides) et dans les rames des pléopodes qui se présentent 4 l’état de lames indivises. Ces affinités nous paraissent importantes mais ce serait une erreur de croire qu’elles permettent de rattacher les Pénéides et les Sténopides actuels aux formes actuellement connues de la famille des Lophogastridés et des Euphausiidés. La comme partout, !’évolution a suivi son cours, faisant apparaitre des caractéres qui n’existaient pas au début et disparaitre certaines formes primitives qui ont servi d’intermédiaire. Les Euphausiidés actuels ont, sur les pléopodes anté- rieurs, un pétasma bien développé qui fait absolument défaut aux Sténopides, et d’ailleurs leur appareil branchial se réduit & un panache épipodial, tandis que les branchies des Sténopides sont les unes épipodiales, les autres proépipodiales, c’est- dire représentées par des épipodites, des podobranchies, des arthro- branchies et des pleurobranchies.’ Et d’autre part, les Lophogastridés actuels ne présentent rien d’analogue au pétasma des Pénéides, tandis que leur appareil branchifére proépipodial se complique d’un épipodite jouant le réle de lamelle incubatrice qui fait défaut & ces derniers. Mais il semble rationnel de supposer que les Schizopodes primitifs étaient dépourvus de pétasma comme les Phyllo-_ carides (Nébalies) dont ils dérivent, et qu’ils présentaient 4 la fois un épipodite non différencié en lame incubatrice et un proépipodite comme les Branchippidés et les Schizopodes du genre Anaspides. De cette souche commune seraient issues deux formes: lune lophogastridienne, ¢’est-a-dire dendrobranchiale qui aurait donné les Lophogastridés (sans pétasma, sans appendice interne aux pléopodes, épipodite en lame incubatrice), les Carides (sans pétasma, appendice interne aux pléopodes et palpe mandibulaire de 3 articles) et les Pénéides (pé- tasma tres différencié, pas d’appendice interne sauf sur les pléopodes de la 2° paire dans le male) — l’autre euphausidienne, c’est-a-dire trichobranchiale, dont seraient issus les Euphausiidés actuels (avee pétasma et appendice interne, proépipodites absents), les Reptantia (sans pétasma, avee ou sans appendice interne) et les Sténopides (sans pétasma et sans appendice interne). Avee leur formule branchiale extraordinairement compléte et leurs palpes mandibulaires de 3 articles, les Reptantia archaiques sont plus voisines que tous les autres Décapodes des formes schizopodiennes primitives dont ils s’éloi- "En classant les branchies en épipodiales et proépipodiales je me range A l’opinion de M. Coutiére (1905",) qui étend aux branchies les vues de M. H. J. Hansen (1893) sur la structure primitivement articulée de la portion basilaire des appendices chez les Arthropodes. FAMILLE DES STENOPIDA. 261 gnent tant par ailleurs; viennent ensuite les Sténopides, puis les Carides ' archaiques ott le palpe mandibulaire est resté schizopedien; les Pénéides ont conservé plus de caractéres primitifs que les autres groupes de Décapodes, mais leur large palpe mandibulaire de deux articles et leur pétasma trés différencié les éloignent considérablement de la souche schizopodienne. Ces relations me semblent bien rendues par l’arbre généalogique suivant: Natantia Carides Slenopides Pénéides ys Euphausiidés Lophogastridés Schiz. euphausiidiens Schiz. lophogastridiens Schizopodes primiti]s. Cet arbre ne s’éloigne pas beaucoup de celui qu’a donné M. Borradaile (7.907, 465), mais il met davantage en évidence les affinités schizopodiennes des Déca- podes. Ainsi que l’avait établi déja M. Coutiére dans plusieurs notes importantes (1905, 1906), chaque groupe de Décapodes actuels présente certains caractéres communs avec les Euphausiidés et les Lophogastridés; et inversement, chacune de ces deux familles offre quelques affinités avec chacun des groupes de Déca- podes. Il me parait dés lors peu naturel de dissocier le groupe des Schizopodes avec M. Boas (1883), M. Hansen (1893) et M. Calman (1904) pour réunir les | Lophogastridés aux Edriophthalmes (Humalacostra peracarida de M. Calman) | et les Euphausiides aux Décapodes (Humalacostraca eucarida) du méme auteur. : Il faut rendre 4 ces deux fins zoologistes le mérite d’avoir mis en évidence les ‘ caractéres communs qui rapprochent les Lophogastridés (et les Mysidés) des ; 1Les phyllobranchies des Carides sont considérées 4 juste titre, par tous les auteurs, comme des a -dendrobranchies ov les filaments sont devenus concrescents sur toute leur étendue; j’ai d’ailleurs établi que les phyllobranchies des Anomoures et des Brachyures proviennent des trichobranchies par wn pro- cessus analogue. 262 FAMILLE DES STENOPID. divers groupes de Crustacés édriophthalmes, mais on ne peut les suivre quand ils établissent les affinités des Décapodes. Comme l’abserve Justement M. Coutiére (1905, 130) au point de vue de ces affinités “il est téméraire de conclure en faveur des seuls Euphausiide, en faisant des Lophogastride un groupe... .sans relations prochaines avec les Décapodes.”’ Subdivision de la famille en genres.— La famille comprend cing genres dont les caractéres distinctifs essentiels sont indiqués dans le tableau suivant: ‘ earapace et abdomen totalement inermes (sauf ‘ quelques épines marginales de la carapace, les | denticules du rostre et du telson); doigt des pattes IV et V long et simple; le carpe et le propodite des mémes appendices divisés en un petit nombre d’- articles peu distines. Des yeux ...............- Engystenopus Auc. et AND. 1894 armature se réduisant presque 4 une ceinture d’épines située sur le bord postérieur du sillon cervical; doigt des pattes IV et V simple ou bicuspide, le carpe et le propodite divisés en un assez petit nombre d’articles. ree ee Cem Se ete A ..Richardina A. Mune Epw. 1881 écaille anten- nulaire assez grande; carpe a Exopodite des maxillipédes ex- ternes bien dé- veloppé; carpe | une arma- ture d’é- der pattes I | | pines ou & peu prés aussi | de spinu- | armature d’épines cles nombreux .Stenopus LATREILLE 1829 | long que le méro- | |es, au | cAGuhiasant ee et propodit> des podite | moins sur moins toute la pattes IV et Vv 7 ae partie antérieure de gl aig orsale de | Jg ear. 1 - la cara- | plus s ee by articles 5 3.5.06. Stenopusculus Ricuters 1880 pace abdomen. Doigts | écaille antennu- | des pattes IV et V | laire trés ré- | courts et bicuspides. | duite; carpe et | Des yeux. propodite des | pattes IV et V | divisés en arti- ( Exopodite des maxillipédes externes rudimentaire ou nul; carpe des pattes III court; carapace et abdomen presque inermes; doigt des pattes 1V et V court et bicuspide, le carpe et le Coca indivises. Yeux bien développés, réduits ou nuls ...................-. . Spongicola pe Haan 1850 C’est 4 tort, croyons-nous, que certains auteurs rattachent aux Sténopides le genre Aphareus établi par Paulson (1875, 119) pour une espéce de la Mer Rouge, |’A. inermis. M. Nobili (1906, 22), (auquel on doit étre reconnaissant d’avoir relevé les figures et traduit le texte russe de la rare étude de Paulson) rapprocherait plutédt cette espéce des Sergestides, encore qu’elle posséde comme il observe lui-méme, des chélipédes bien plus développés; mais Paulson en faisait un Pénéide et, 4 cause de son palpe mandibulaire, de ses chélipédes et de son rostre, elle me parait appartenir aux Aristéinés primitifs et se placer au voisinage hed a ei FAMILLE DES STENOPID. 263 des Gennadas, dont elle se distingue d’ailleurs par la réduction de ses pattes IV et V, et la segmentation distale en fouet de ses chélipédes postérieurs. Affinités.— Les Engystenopus sont les formes primitives actuelles de la famille, leur corps étant dépourvu d’épines et leurs pattes des deux paiers pos- térieures ayant un doigt normal, avec le carpe et le propodite A peine segmentés; les Richardina en dérivent trés directement par leurs formes (R. spinicincta A. Milne Edwards, R. Fredericit Lo Bianco) ot les doigts des pattes postérieures sont encore simples; mais elles présentent déja une ceinture d’épines cervicales et sont devenues aveugles peut-étre 4 la suite d’un commensalisme (constaté dans la R. spongicola (Alc. et And.) avec les éponges abyssales. Avec les Steno- pusculus et les Stenopus, nous arrivons aux Sténopides typiques ow le corps est recouvert partout d’épines (sauf dans le Stenopus ensiferus Dana dont les épines sont localisées sur la carapace) et oti le doigt des pattes IV et V devient bicus- pide; il semble bien que les Stenopusculus se rattachent 4 des formes plus primi- tives que les Engystenopus puisque l’une de leurs espéces, le Stenopusculus scabricaudatus Richters, ne présente pas de segmentation au carpe et au propo- dite des pattes des deux paires postérieures; au surplus les autres espéces du genre ressemblent aux Richardina et aux Engystenopus par la faible segmenta- tion de ces derniers articles, comme aussi par le développement assez grand de leur écaille antennulaire externe. Les Stenopus ne different des Stenopusculus que par la réduction de cette écaille et la riche segmentation du carpe et du propodite de leurs pattes des deux paires postérieures; ils ont aussi, d’ordinaire, une taille beaucoup plus grande que tous les représentants des autres genres. Les Spongicola me paraissent se rapprocher surtout des Stenopusculus, principale- ment du St. scabricaudatus, 4 cause du carpe et du propodite simples de leurs pattes des deux derniéres paires; elles vivent d’ailleurs dans les éponges ce qui a rendu leurs téguments trés minces et presque inermes et ce qui les conduites, par degrés divers, 4 une cécité compléte. Dépourvues d’exopodites sur les maxil- lipédes postérieurs, elles représentent les formes les plus évoluées de la famille et constituent un genre par enchainement oti l’on voit se réduire beaucoup la formule branchiale assez compléte qui caractérise toutes les autres formes. Distribution — Les Stenopusculus et les Stenopus se tiennent dans la région littorale; le 1% genre est représenté par trois espéces (Stenopusculus scabricauda- tus Richters, S. plumicornis Richters, et S. crassimanus Richters, de l’Océan Indien), le 2° par six (Stenopus hispidus Ol., Indo-pacifique; S. semilaevis von Martens, des Indes occidentales; *S. spinosus Risso, de la Méditerranée et de , an 264 SPONGICOLA. l’Atlantique oriental; S. tenuirostris de Man, d’Amboine; S. (Microprosthema) validus Stimpson, du Japon et S. ensiferus Dana, des tles Fiji). Les trois autres genres sont d’ordinaire abyssaux eu subabyssaux; le genre Engystenopus est représenté par l’E. palmipes Alc. et And. du Golfe du Bengale (200-350 brasses), le genre Richardina par la R. Edwardsi Bouvier, de ) Atlan- tique oriental (640-1105 métres), la R. Fredericii Lo Bianco, du Golfe de Naples (1000 métres environ), la R. spinicincta A. Milne Edwards du Golfe de Gascogne (1107 m.) et la R. spongicola Alc. et And. trouvée pas |’“ Investigator” dans les Hyalonema de la mer d’Andaman (430-498 brasses). Quant au genre Spongicola, le seul qui se trouve représenté dans les récoltes du “ Blake,” il compte actuellement 5 espéces dont les caractéres seront indiqués plus loin. SPONGICOLA W. pe Haan, 1850. Caractéres.— Téguments minces et presque totalement inermes; rostre assez court; écaille antennulaire externe indiquée par une simple échancrure. Maxillipédes externes & exopodites rudimentaires ou nuls. Ler grandes pinces égales et semblables, leur carpe beaucoup plus court que le méropodite et d’ail- leurs fortement dilaté en avant; pattes des deux paires suivantes a carpe et propodite simples, & doigt court terminé par deux pointes. Classification.— Les cing espéces rangées actuellement dans ce genre peu- vent étre distinguées d’aprés les caractéres suivants: Pineces de la 3° paire forte- ¢ la portion palmaire des pinces de la 3° ment dentées sur leur bord | paire & peu prés aussi large que longue Sp. venusta pE Haan 1850 supérieur; des épipodites (Japon, Philippines; sublittorale) bien développés & la base des pattes, et des exopodites | Ja portion palmaire des pinces de la 3° d& la base des maxillipédes | paire plus longue que large........... Sp.andamanica A. ALcocK 1901 intermédiaires. Yeux nor- | (mer d’Andaman, 275-470 brasses) maux, des épipodites 4 la base des pattes; rostre inerme en des- Pinces de la 3° paire in- sous; telson rétrécienarriére Sp. Kahleri CAULLERY 1896 ermes sur leur bord supé- région (G. de Gascogne; 1410 m.) rieur et 4 portion palmaire | oculaire { une simple cicatrice épipodi- beaucoup plus longue que | dilatée ale A la base des pattes; rostre large; les épipodites des présentant en dessous quel- pattes souvent atrophiés; | ques denticules; telson non pas d’exopodites & la base rétréci en arriére.......... Sp. evoluta E. L. Bouvier 1905* des maxillipédes intermédi- (au large du Soudan; 882 m.) aires; yeux réduits 4 une | région oculaire beaucoup plus étroite faible portion pigmentée ou | que son pédoncule; rostre inerme en fort étroits et probablement | dessous; pas trace d’épipodites A la base sans pigment. des pattes; telson 4 peine rétréci en AITIOTE ©... cece esse eeesecaeees Sp. tnermes EB. L. Bouvier 1006" { (Antilles; 356-685 m.) SPONGICOLA. 265 Affinités.— Les deux premiéres espéces sont particuliérement voisines des Stenopusculus dont elles ne se distinguent essentiellement que par leur armature épineuse trés réduite, les faibles dimensions du carpe de leurs chélipédes posté- rieurs et l’atrophie presque compléte des exopodites de leurs maxillipédes ex- ternes. Dans Spongicola venusta, comme j’ai pu m’en assurer, la formule appendiculaire Pattes Maxillipédes fo aes i “a Il I 3 ie 2 7 Pleurobranchies 1 1 1 1 1 1 1 0 Arthrobranchies ) 2 2 2 2 2 1 0 Podobranchies 0 0 0 0 0 0 1 0 Epipodites 0 1 1 1 1 1 1 1 Exopodites 0 0 0 0 0 0 1 1 est identique a celle des Stenopus, abstraction faite des exopodites des maxilli- pédes externes. La pleurobranchie des maxillipédes intermédiaires a été prise 4 tort par Spence Bate (1888, 215) pour une seconde arthrobranchie; contraire- ment aux observations de ce dernier auteur (212), elle doit se retrouver égale- ment chez tous les Stenopus ot elle se dissimule absolument, comme j’ai pu m’en convaincre chez le St. spinosus Risso, sous le large épipodite des maxillipédes antérieurs.' Les trois autres especes du genre sont intéressantes parce qu’elles nous montrent les degrés progressifs des modifications subies par les Spongicola. Certaines de ces modifications sont dues 4 |’existence semi-parasitaire dans les éponges; il en est ainsi pour la dégénérescence des yeux et la disparition plus ou moins complete des épines tégumentaires; mais d’autres, plus importantes, semblent dues 4 l’évolution normale du genre: c’est le cas des exopodites des maxillipédes intermédiaires qui n’existent plus dans aucune des trois derniéres espéces, des épipodites des pattes qu’on retrouve encore dans la Sp. Kehleri, et peut-étre aussi du telson qui cesse de se rétrécir notablement en arriére. Le terme ultime de ces modifications nous est offert par la Sp. inermis ot: l'appareil branchial subit lui-méme une réduction frappante. Pattes Maxillipédes IV lI II I “3 2 tn ta Pleurobranchies 1 1 1 I 1 1 0 0 Arthrobranchies 0 rudim. 1 1 1 1 0 0 Podobranchies 0 0 0 0 0 0 rud. 0 Epipodites 0 0 0 0 0 1 1 1 : Exopodites 0 0 0 0 0 0 0 1 Tl doit en étre de méme dans les Engystenopus car M. Alcock ne signale pas cette pleurobranchie dans son étude du genre (1901, 144). 266 SPONGICOLA INERMIS. Cette derniére espéce est en outre aveugle, avec la bout oculaire réduit a un area tres minime aussi l’avais-je prise tout d’abord pour un représentant du genre Richardina. Habitat— Etant donnée la minceur de leurs téguments, les Spongicola sont probablement toutes commensales des éponges, mais il s’en faut qu’on les ait toutes prises en compagnie de leur héte. La plupart sont subabyssales. Spongicola inermis E. L. Bouvier. (Planche IX et, dans le texte, les Figs. 89-91). 1905°. Richardina inermis E. L. Bouvier; C. R. Acad. des Sciences, T. CXLI, p. 749. La carapace est unie, mince, avec une profonde suture cervicale trés compléte, peut étre une indication vague des sillons branchio-cardiaques. Le rostre est inerme en dessous, caréné en dessus et armé de quatre denticules dont un en arriére du bord orbitaire; il n’atteint pas tout 4 fait l’extrémité du 1% article des pédoncules antennulaires; l’angle antennaire est obtus et l’angle ptéry- gostomien arrondi; en dessus de ce dernier on trouve deux petites saillies spiniformes sur le bord antérieur de la carapace. Les pédoncules oculaires sont renflés 4 la base et fortement rétrécis dans leur région cornéenne qui parait absolument dépourvue de pigmentation; aussi animal est-il vraisemblablement aveugle. Le 1” article des pédoncules an- tennulaires est rétréci en dehors dans sa moitié terminale et présente un denticule externe 4 |’extrémité libre de sa partie basilaire dilatée; il est deux fois et demie aussi long que le suivant et presque trois fois aussi long que le dernier; celui-ci est beaucoup plus étroit que les autres. Les deux fouets terminaux sont sub- égaux et 4 peu prés de méme longueur que la carapace. Le 2° article des pédon- cules antennaires présente d’assez grandes dimensions et se termine en avant et en dehors par un angle aigu trés saillant. Son écaille dépasse les pédoncules antennulaires d’environ la moitié de sa longueur; elle a un bord externe droit, armé de 3-5 denticules, sans compter |’épine terminale qui est fortement en retrait sur le bord libre. Le dernier article des pédoncules, trés petit, n’atteint pas le milieu de l’écaille, il se termine par un fouet sensiblement plus long que le corps. Le bord masticateur des mandibules est droit et armé de 7 ou 8 petites dents; une dent plus forte se trouve en avant et en dehors, en retrait sur les précédentes. L’article basilaire des palpes est beaucoup plus court que le second dont il est séparé par une articulation imparfaite, le 3° article est ovalaire, SPONGICOLA INERMIS. 267 foliacé, 4 peu prés aussi long que le précédent et garni de poils. Les maxillules se font remarquer par la réduction de leur palpe qui est court, fortement obtus, et qui se termine par une soie. Les maxilles ont des lacinies bien développées, avec leurs deux lobes contigus plus petits que les deux autres; |’endopodite présente une frange de longues soles sur son bord interne et atteint 4 peu pres l’extrémité de l’exopodite, dont le bord postérieur est arrondi. Les pattes-machoires antérieures ont un endopodite obtus et divisé en deux articles, un long exopodite rejeté en dehors et terminé par trois ou quatre articles assez courts; leur épipodite volumineux est bifurqué dés la base, ses deux branches étant subcylindriques. Les pattes-machoires de la 2° paire ont un endopodite réduit et coudé, leur article basilaire présente une dent aigué sur son bord interne; le propodite des mémes appendices est remarquable par ses grandes dimensions; le doigt est deux fois plus court et largement ob- tus au sommet. Les pattes-machoires pos- térieures atteignent Vextrémité des pédon- cules antennulaires, ’ SPONGICOLA INERMIS. Jig. 89, les doigts d’une pince de la paire anté- elles se terminent par rieure; Fig. 90, patte de la 3° paire. un doigt un peu arqué, obtus et d’un tiers plus court que le propodite; leur article basilaire présente un lobe dentiforme sur son bord interne et, en dehors, un petit épipodite eylindrique. Les pattes antérieures dépassent un peu |’écaille antennaire, elles sont dé- pourvues d’organe sétifére; leur carpe est un peu plus court que le méropodite et d’ordinaire sensiblement plus long que la pince; dans cette derniére les doigts sont un peu plus longs que la moitié de la portion palmaire, avec un bord externe droit et tranchant; le bord interne du doigt fixe se reléve un peu A quelque distance de la base (fig. 89). Les pattes de la 2° paire ressemblent beaucoup aux précédentes mais sont notablementjplus longues et plus fortes. Quant aux 268 SPONGICOLA INERMIS. pattes de la 3° paire (Fig. 90), elles sont presque aussi longues que le corps, trés puissantes et remarquables par le grand développement de leur pince, dont la portion palmaire est prés de trois fois aussi longue que large et armée de quelques denticules & peine visibles sur son bord inférieur, le bord supérieur étant arrondi etinerme. La région digitale de ces pinces est infléchie du coté du bord inférieur, elle égale presque la moitié de la portion palmaire; le bord interne du doigt im- mobile présente une dent vers le milieu, celui du doigt mobile porte un denti- cule pres de la griffe et, dans la région médiane, un large lobe denticulé; le bord externe tranchant du doigt immobile se reléve et présente une rangée de fins denticules prés de la base. Le carpe des mémes appendices est 4 peu prés de méme longueur que les doigts et dilaté au sommet; l’ischiopodite présente deux dents terminales, l’une en dessus, l’autre en dessous; en dessous on apercoit égale- ment 2 ou 3 saillies qui se développent en denticules lorsque la pince est de grande taille. Dans toutes les pinces, les doigts peuvent se rapprocher sans hiatus et les eriffes terminales sont alors croisées. Les pattes des deux derniéres paires sont subégales et semblables, elles dépassent les pattes de la 2° paire mais n’atteignent pas l’extrémité de celles de la 3°; leur carpe et leur propodite sont & peu prés d’égale longueur; ce dernier article présente sur son bord interne une rangée de soies spiniformes largement espacées; le doigt est fort court, lamelleux, rétréci dans la partie distale et armé de deux griffes dont l’externe est plus longue, |’in- terne plus large; cette dernicre présente quelques denticules 4 la base. On a vu plus haut que la S. inermis est dépourvue d’épipodites a la base des pattes, que ses arthrobranchies sont unisériées et qu’elle est dépourvue de branchies 4 la base des pattes-michoires de la 2° paire. Toutes les branchies sont trés réduites et munies de courts filaments. Les segments abdominaux sont tous inermes et lisses, avee de minces tégu- ments semblables & ceux du céphalothorax. Les pléo- podes se terminent par deux lames foliacées de ye 91 médiocre longueur, surtout dans les derniers segments. L’article basilaire des uropodes se termine en dehors 7 © Geng’, 2 par un fort angle aigu, ses deux rames sont 4 peu prés AIS d’égale longueur, l’exopodite ayant un bord externe droit et armé de 6 denticules, sans compter |’épine BPONGIOOLA ” EORBMIBs (i terminale qui est un peu en retrait sur le bord libre. i bade B sedate Le telson atteint presque l’extrémité des uropodes (Fig. 91), ilse rétrécit un peu en arriére et présente sur ses bords latéraux une série de 5 denticules; sur sa face dorsale se voit une SPONGICOLA INERMIS. 269 faible dépression médiane et, de chaque cdté de celle-ci, une légére saillie longitudinale ot s’élévent 3 ou 4 denticules trés rudimentaires. Habitat, variations.— Blake, N° 221, S‘° Lucie, 423 brasses. Trois exem- plaires qui mesurent 25 4 30 mm. de longueur. N° 221, S® Lucie, 423 brasses. Sept exemplaires de méme taille ou plus petits que les précédents. Les détails de deux de ces exemplaires ont été repré- sentés dans les figs. 3-14 de la Planche IX. N° 222, S'® Lucie, 422 brasses. Un exemplaire 4 peu prés intact, c’est-A- dire ot tous les appendices sont attachés au corps ce qui n’est le cas dans aucun des exemplaires précédents. _ Longueur totale See eeeh ee ae yl = tS OS zi dewa carapace yer evs 0p oy eee 0 * d’une patte de la 3° paire: méropodite. 6.8 sj i; eaipe-, Siuat.\-.0825 J Hye “S55 4 5 pee oe 68 oe, ED a i OU a a ee ea er a Les deux pattes de la 3° paire sont égales et symétriques. On ne trouve des ceufs dans aucun spécimen. 1888. 1901. 1905. 1906. 1894. 1899. 1881. 1888. 1893. 1898. 1880. 1883. 1892. 1907. 1905". 1905”. INDEX BIBLIOGRAPHIQUE. Aaassiz (A.), Three Cruises of the “Blake’’, vol. I1. (Bull. Mus. Comp. Zoél., vol. XV). Aucock (A.), A descriptive Catalogue of the Indian deep-Sea Crustacea Decapoda Macrura and Anomala in the Indian Museum, being a revised account of the deep- sea species collected by the Royal Indian Marine Survey Ship “Investigator”. Cal- cutta, 1901. 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Trés grossi. Hepomadus glacialis Sp. Barter. Fig. 3.— Carapace et appendices céphaliques vus du cété droit; exemplaire de la station 29. X 3. Aristeopsis armatus var. tridens S. I. Suir. Fig. 4 et 5.— Faces antérieure et postérieure de la lame droite du pétasma dans un male de Bechia. X 3}. Fig. 6 et 7.— Saillie thélyeale grossie du méme male, vu de face (6) et en coupe longitudinale suivant l’axe (7). Aristeus antillensis E. L. Bouvirr. Fig. 8.— Extrémité du maxillipéde postérieur gauche d’un male, face inférieure. X 3}. Vig. 9 et 10.— Faces supérieure et externe des doigts du méme appendice. X 7}. Fig. 11.— Extrémité du maxillipéde postérieur d’une femelle, face inférieure. X 3}. Fig. 12.— Face postérieure de la lame droite du pétasma. 5. Vig. 13.— Thélyeum de la femelle. X 5. Haliporus robustus S. I. Smrra. Vig. 14.— Petit male de la station 47 (les doigts des pattes ambulatoires restaurés d’aprés la description de 8S. I. Smith). Gr. nat. Fig. 15.— Maxillipéde intermédiaire gauche du méme mile. X 3}. - BouvyitR- PENEIDES ET STENOPIDES. BENTHE SIcyMUS BaRTLEIT!(I], GENNADAS ELEGANS (2). HEPOMADUS GLACIALIS (3), OPSIS ARMATUS. TRIDENS (4-7). ARISTEUS ANTILLENSIS (813), HALIPORUS ROBUSTUS {}4I5). hy PLANCHE II. Haliporus robustus S. I. Smirx. Fig. 1.— Partie frontale et yeux d’un petit male de la station 47, face dorsale. Fig. 2.— Un palpe mandibulaire du méme. Fig. 3 et 4.— Extrémité des pattes IV et V dans une femelle du N° 47. Fig. 5 et 6.— Faces antérieure et postérieure du pétasma du mile de la station 47. Fig. 7.— Thélyeum et base des pattes des trois paires postérieures dans la femelle du N° 47. Haliporus debilis S. I. Smirx. Fig. 8.— Carapace et appendices céphaliques d’une femelle de la station 47. Haliporus Miilleri Sp. Bare. Fig. 9.— Grand exemplaire femelle du “ Hassler.” Vig. 10.— Thélycum du méme exemplaire. a : BouvirR- PENEIDES ET STENOPIDES. a. As — — “) oa 3. Nese) lith Bestue _ HALIPoRUS ROBUSTUS (I-7). HALIPORUS DEBILIS | 8). . HALIPORUS Munuert (9-10). f . 1.— Petite femelle A rostre brisé et 4 pattes réduites 4 leur base. 7}. . 4.— Maxillipéde postérieur gauche du méme. X 3. . 5.— Patte antérieure gauche du méme. X 7. . 6.— Extrémité de la pince de cette patte. X 46. . 7.— Patte dela 3° paire. xX 3. ae . 8.— Extrémité trés grossie du doigt mobile de cette paire, face interne. - . 9.— Thélycum du type, trés grossi. 5 eee ' 4's . 10.— Partie antérieure de la carapace et appendices céphaliques dans le male type. 44. PLANCHE III. Haliporus tropicalis E. L. Bouvier. 2.— Partie antérieure du céphalothorax, ceil et antennule gauches - type. x2 : oa _ 3.— Maxillipéde intermédiaire gauche du méme. X 3}. - Penzopsis serratus var. antillensis EB. L. Bovvime. He : BOuvigR- PENKIDES E'T STENOPIDES. SSS. O48 €8ekeeders SERRATUS ANTILLENSIs (10) PLANCHE IV. Penzopsis serratus A. MitNe. Epwarps. Fig. 1.— Carapace et appendices céphaliques d’une femelle type. Légérement grossis. Fig. 2.— Thélycum grossi du méme exemplaire. Fig. 3.— Saillies thélycales grossies d’un type mile. Fig. 4.— Partie postérieure du 6° segment abdominal et telson vus de cété (d’aprés un exemplaire du ‘“Talisman’’). <5: Penzopsis serratus var. antillensis E. L. Bouvier. Fig. 5.— Saillies thélyeales grossies du type male. Penzopsis Goodei S. I. Smiru. Fig. 6.— Type femelle vu du cété droit. X 5. Fig. 7.— Un poil de la partie postérieure de la région branchiale. X 282. Fig. 8.— Une patte de la paire antérieure. X 13}. Fig. 9.— Extrémité du doigt mobile de cette patte. X 282. Fig. 10.— Thélyeum grossi (avec la base des pattes des quatre derniéres paires simplement indiquée). Parapenzus paradoxus IE. L. Bouvier. Fig. 11.— Maxillipéde intermédiaire gauche du type male. X 7}. Fig. 12.— Patte antérieuré droite du méme. X 7}. Fig. 13.— Extrémité de la pince de cette patte. 96. == ‘ PLATE IV. B Merse] bith. Bastar. SERRATUS (14). P. SERRATUS awnitensis (5). Penaorsis Gooner (610). PARAPENAUS PARADOXUS (IH3). - | F | est nel us : | , * ; : ‘ ny a ; 7 Li _~ : oi : a = rN PLANCHE V. Parapenzeus paradoxus E. L. Fig. 1.— Type femelle vu du cété gauche. X 5. ¢ Fig. 2.— Thélycum grossi du méme. Fig. 3.— Patte-machoire postérieure du type male. xX 74. Z Fig. 4 et 5.— Faces antérieure et postérieure du pétasma de ce mile. X_ ey Fig. 6.— Base du 2° pléopode gauche de ce mile. X 10. ; se: Trachypeneus constrictus W. Srimrsox. } Ue, Fig. 7.— Extrémité d’un maxillipéde postérieur dumale. X15. 0 Fig. 8.— Patte antérieure du méme exemplaire. X 13}. Fig. 9.— Saillies thélycales grossies d’un autre male. Fig. 10.— Thélycum grossi d’une femelle. ay BouvitR-PENEIDES ET STENOPIDES. , Se - ' . E.L.Bouver ad nat. del. : how B Meise? beh 8 . PARAPENAUS PARADOXUS (I-6), TRACHYPENZUS cONSTRICTUS (7-10) B Meisel hth Basten 2 ev eae i) a 2 P< ul Aa Ay» ok int fed Ais bs ney cite PLANCHE VI. Trachypeneus constrictus W. Stimpson. Fig. 1.— Exemplaire femelle de la Virginie. X 3. : Fig. 2.— Partie antérieure de la carapace dans cet exemplaire. X 4}. Artemesia longinaris Sp. Bare. Fig. 3.— Partie antérieure du céphalothorax et appendices céphaliques dans une grande femelle. X 3. Fig. 4.— Palpe mandibulaire du méme. X 5. Fig. 5.— Extrémité de la patte antérieure droite duméme. X 14. Fig. 6.— Patte droite de la 3° paire dans la méme femelle. X 5. Fig. 7.— Extrémité grossie du telson dans une femelle de 55 mm. Vig. 8.— Thélycum grossi de la grande femelle. Fig. 9.— Partie antérieure du céphalothorax et appendices dans un male de petite taille. X 7}. Fig. 10.— Pétasma du méme, face postérieure. X 20. Peneus brasiliensis LATREILLE. Fig. 11.— Céphalothorax vu du eété droit; male du N° 37. Gr. nat. Fig. 12.— Partie postérieure de l’abdomen vue du cété droit, méme exemplaire. Gr. nat. BOuVIER- PENRIDES ET STENOPIDPS - de ZL ee E.L.Bouvier ad nat. del. TRAGHYPENASUS CONSTRICTUS (1-2). ARTEMESIA LONGINARIS (3-10 PENAZUS BRASILTENSIS (ll-la)}. a4 ~~ —_ = ~ a. —_— : ia 7 om *y] ” \ Pad by # > ; ibe + | al « ® Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Vig. Fig. Fig. Vig. Fig. Fig. Vig. Fig. Fig. PLANCHE VII. Sicyonia brevirostris W. Srimpson. 1.— Grande femelle de la station 37. Grandeur naturelle. 2.— Femelle de la station 11.— Région buccale montrant les mandibules, l’épistome et les lobes labiaux. 3. Id.— Maxillule droite. 4.— Id.— Maxille droite sans les poils. 5.— Id.— Patte-machoire droite de la 1°° paire sans les poils. 6.— Id.— Endopodite du méme appendice. 7.— Id.— Patte-mAchoire droite de la 2° paire, avee son épipodite, son arthrobranchie et la pleurobranchie correspondante. 8.— Id.— Patte-machoire gauche de la 3° paire, face supéro-interne. 9.— Id.— Extrémité du doigt du méme appendice. 10.— Id.— Doigt mobile de la patte antérieure gauche, face externe. 11.— Id.— Patte de la derniére paire, face supéro-externe. 12.— Id.— Telson et nageoire caudale droite dans leurs rapports avec le 6° segment abdominal. 13.— Male de la station 12.— Pétasma vu par la face postérieure. 14.— Id.— Appendice interne, pléopode gauche de la 2° paire, face antérieure. 15.— Id.— Les trois derniers sternites thoraciques avec les orifices 3. 16 — Femelle de la Station 11.— Les trois derniers sternites thoraciques avec les orifices 9 . _ . ;. « =—_”~ = ee ae hl a se i=) a 12) = i fm Ww Se m n =] = ‘J = 3) fa ; 3 2 z 3 jaa] j 2 ae sj @ IGYONIA BREVIROSTRIS > Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig Vig Fig Fig Fig. PLANCHE VIII. . Sicyonia Edwardsi E. J. Miers. 1.— Femelle de Sombrero. 2.— M4le du “Hassler”’.— Région antérieure du cephalothorax et appendices eéphaliques, cété droit. 3.— Id.— Les deux derniers segments abdominaux, le telson, l’uropode gauche. Sicyonia dorsalis J. S. Kinas.ey. 4.— Femelle du “ Blake,” Station 273. 5.— Id.— Région antérieure du céphalothorax et appendices céphaliques, coté gauche. 6.— Id.— Maxille droite sans l’exopodite. 7.— Id.— Extrémité de l’endopodite de cette maxille, face inférieure. 8.— Id.— La méme partie, face supérieure. 9.— Id.— Endopodite de la patte-machoire antérieure droite, face supérieure. . 10.— Id.— La méme partie, face supérieure. . 11.— Id.— Région spinifére du méme, endopodite, face supérieure. . 12.— Id.— Les trois derniers segments abdominaux, le telson et |’uropode droit. . 13.— Id.— Les trois derniers sternites thoraciques et l’orifice 9 . OR: sICYONIA EDwarDsI (1-3). 8: DORSALIS (4-]3}. ewes fer iy “4 : a > im rT. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig Fig Fig Fig. PLANCHE IX. . Spongicolas inermis E. L. Bouvier. 1.— Exemplaire de la station 221, avec les appendices restés en place, les uns du cété droit, les autres du cété gauche. 2.— Exemplaire de la station 222.— Partie antérieure du céphalothorax et appendices cépha- liques, vue dorsale. 3.— Exemplaire de la station 221.— Mandibule droite. 4.— Id.— Maxillule droite. 5.— Id.— Maxille droite. 6.— Id.— Patte-mAchoire gauche de la 1®T¢ paire. 7.— Id.— Base de la patte-mAchoire droite de la 1®€ paire avec la petite saillie podobranchiale sur ]’épipodite. 8.— Id.— Les quatre derniers articles du méme appendice. 9.— Id.— Base de la patte-mAchoire droite de la 3° paire avec son petit épipodite en boudin. 10.— Id.— Le doigt et le propodite du méme appendice. 11.— Patte de la 1° paire; appendice détaché, la station 221. 12.— Petite patte de la 3° paire; appendice détaché, la station 221. 13.— Ischiopodite d’une grosse patte de la 3° paire; appendice détaché, la station 221. 14.— Pleurobranchie droite d’une patte de la 3° paire. s 5 4 ¢ — SS a "oe . a 2 ae ae. ee BouvigR- PENEIDES ET STENOPIDES. A PAY bh yf ffi SPONGIGOLA INE RMIS. Memoirs of the Museum of Comparative Zoology AT HARVARD COLLEGE. _Vout. XXVII. No, 4. REPORTS ON THE RESULTS OF DREDGING. UNDER THE SUPERVISION OF ALEXANDER AGASSIZ, IN THE GULF OF MEXICO (1877-78), IN THE CARIBBEAN SEA (1878-79), AND ALONG THE ATLANTIC COAST OF THE UNITED STATES (1880), BY THE U. §. COAST SURVEY STEAMER “BLAKE,” Lievut.-Com. C. D. Siasprr, U.S.N., anp ComMANDER J. R. Bartuett, U.S.N., Commanpine. XLV. DIE COMATULIDEN. VON CL. HARTLAUB. [Published by Permission of Car.ite P. Patrrrrson and Orro H. Tirrmann, Superintendents of the U. S. Coast and Geodetic Survey.] WITH EIGHTEEN PLATES. CAMBRIDGE, MASS., U.S. A.: Printey for the fMuseum, AprIL, 1912. oe SEITE. INHALTSVERZEICHNISS. SEITE. ME gars on ls aw eee « 279 Uebersicht iiber die Varietaten von EEDOM ow es 285 A. brenpinna auf Grund der Or- namentik der Radien ..... GRANULIFERA-GRUPPE ....... 285 F : A. Tuberosa-Typus........ A. angusticalyx (Tafel 4, Fig. 3, 4; 1. var. decora (Tafel 11, Fig. 4, Tafel 12, Fig. 9; Tafel 13, Fig. 2) 287 aie Bh ak Fan: Beschreibung des grésseren Exem- 2. var. gracilis (Tafel 12, Fig. 3) plares (Tafel 4, Fig. 3; Tafel 12, 3. var.pulchra . 2... Fig. 9) “Sia Sl as enriegge a Ogiaine 290 4, var. elegans (Tafel 4, Fig. 7; Beschreibung des kleineren Exem- Tafel 11, Fig.5) ..... plares (Tafel 4, Fig. 4; Tafel 13, 5. var. tuberosa (Tafel 11, Fig. MAE tiie i a, kat ae ss 293 ee 208 Si ae Bemerkungen Mh ga ai a= SPs 296 Die drei Exemplare unbe- A, granulifera (Tafel 1, Fig. 24, 25; kannten und gleichen Tafel 5, Fig. 1-13; Tafel 12, Fig. Wendettas . ce 1,2,68) ....-. ee Das Exemplar von Sta. 219 . Beschreibung der zwei Florida- Das Exemplar von Sta. 198, Exemplare von Sta. No. 45 (Ori- Martinique. ...... ginal-Exemplare von Pourtalés) 6. var.diadema....... (Tafel 5, Fig. 12, 18; Tafel 12, 7. var. pourtalesi (Tafel 4, Fig. Fig. 2) ae, ee ee Yee 300 1) VO i oe, See Beschreibung der zwei Exemplare 8. var laevis (Tafel 11, Fig. 6) von “Blake” Sta. No. 34 (Tafel B. Spinosa~Typus : #, Wig, 11; Tote 12g, G7), ». 308 9. var. spinosa (Tafel 11, Fig. 8) Beschreibung der Martinique- 10. var, coronste (Tafel 11, Fig Exemplare (Tafel 1, Fig. 24, 25; j 7) as Pg en a 11. var, ornata (Tafel 4, Fig. 6; See” ae ee Cee Se Ry ey, Se Tafel 12, Fig. 4) SPINIFERA-GRUPPE ........-. 309 C. Granulosa-Typus ....... A. brevipinna (Tafel 1, Fig. 17, 18, 12. var. granulosa (Tafel 11, Fig. 21-23; Tafel 3, Fig. 13; Tafel 4, ae oe eee eee Fig. 1, 2, 5-7; Tafel 11, Fig. 1-9; Kritische Bemerkungen iiber das Tafel 12, Fig. 3-5) ...... 311 Variiren gewisser Theile und die Das Original-Exemplar von Pour- Bedeutung desselben fiir die i ae ae oe 313 Ce asa ak Neue Beschreibung des Original- A, spinifera (Tafel 1, Fig. 9, 12-16, Peernpiera .cu,s sa es. 313 19, 20; Tafel 2, Fig. 1-12). . . Kleine juvenale Exemplare. . . . 315 Carpenters Original-Beschreibung Mittlere und grosse Exemplare . . 319 und einige kritische Bemerkungen Feststellung einiger Charaktere der A. duplex (Tafel 3, Fig. 2, 4-11; Ta- PR etn eas us 319 fel 14, Fig. 5, 10,13) ..... 278 INHALTSVERZEICHNISS. MrtBerti-GRUPPE ...-«e+-s-e A. carinata (Tafel 13, Fig. 5,8)... A. milberti (Tafel 13, Fig. 3,6)... A. sinensis (Tafel 18, Fig.4)....- A. tigrina (Tafel 13, Fig.1)... . A. defecta (Tafel 6, Fig. 14; Tafel 14, Wig 11) 5 bs kahve S ye ee nae TENELLA-GRUPPE ...--+ee-e A. cubensis (Tafel 9, Fig. 1-12 und (?) 13; Tafel 15, Fig. 3,4)... A. hageni (Tafel 8, Fig. 1-10; Tafel 15, Wig. 2,00): ilck. «gaan A. armata (Tafel 7, Fig. 1-7; Tafel 13, Wig: T) cance ee A. liarthra (Tafel 7, Fig. 8-10; Tafel 15 SE 2) a, wee oe ne A. arcana (Tafel 9, Fig. 1, 2 (?), 5, 6 (?), 7-9; Tafel 15, Fig. 5 A chen %. scrt nigcnte Oe eee A. columnaris (Tafel 8, Fig. 13; Tafel 10, Fig. 11, 14 (6-10, 12, 13 ?); Tafel 1b, Wig. 8, B). «in oe PAtMATA-GRUPER sus sew Pete ae oe A. breviounesia’. -. 73. se a A, simitlis \e\5 “eAaeece eee A. elongata (Tafel 15, Fig. 7)... . A. monacadhia 2 5 Shs ae ACTINOMETRA .....5 51s « = Sh aS A. echinoptera (Tafel 16-18) .... 1. var. echinoptera. .... 2. var. meridionalis (Tafel 16, Fig. 1-5, 10-12) 3. var. valida (Tafel 16, Fig. 7, 8; Tafel 17, Fig. 10) . 4. var. meridininalisaee ie (Ta- fel 16, Fig. 13; Tafel 17, Big.S) .. ce Se ee SeEIrTs. 5. var. carinata (Tafel 16, Fig. 6, 14; Tafel 17, Fig. 1, 2, 11, &) «SSS See 6. var. meridionalis - carinata (Tafel 16, Fig. 9) . 7. var. rubiginosa (Tafel 17, Fig. 4.13, 19) 92. eee 8. var. i eae (Tafel 17, Fig. 5, 6) . var. pulchella (Tafel 18) . = des Materials ;: Besprechung einiger besonders me teressanter Exemplare. ... . Zusammenfassende Beschreibung der vielarmigen Varietiéiten mit 2 Distichalien: .. > ...4 4148s 10. var. meridionalis - pulchella (Tafel 18, Fig.3) .... 11. var. discoidea (Tafel 17, Fig. 7,9, 14, 1b)... (ae 12. var. carinata-discoidea (Ta- fel 17, Fig. 8, 16, 17, 19) . 13. -var (f) Imeata . 2).7% Nee A. blake 2. is... va ee A. cristata (Tafel 10, Fig. 1-5; Tafel. - 15, Hig. 10,19). 0. ce A, POHANG. «20 ces oe SO nw A. trichoptera=. ss a A. JpOnicd ©9500) PV rpeae as yy : er ie % SS Cae primary arms do not divide, and the next between the S85 oe ee eleventh and fifteenth. When distichals are present “SSA the first two brachials are usually united by syzygy, { Spies BN and the next syzygial joint is from the seventh to the VA SRSA twenty-fifth brachial, usually about the twelfth or four- SH! CYR A = teenth. After this an interval of four to twelve, gen- Ey if PR ISR Rl erally six or seven joints, between successive syzygia. asi Sarre eithe The distichal pinnule is about 9mm. long, and con- Sines thargst sn sists of some thirty short, carinate joints, the lowest of Mies Peso which, though thick, are not specially wide. The next Saye two or three pinnules are of about the same length, Wee xas-4 with relatively longer terminal joints, and the lower 3 Bt ee ones somewhat flatter. The following pinnules are a i of aaa gee little shorter, with the first two joints smaller than in i} LAS) 344 ANTEDON. bestehen, im Gegensatz zu dem genannten Granulifera-Exemplar, aus 2 gelenkig verbundenen Gliedern; es ist also hier der Charakter der Spinifera~-Gruppe ebenso vollkommen gewahrt, wie derjenige der Granulifera-Gruppe bei dem nach Form und Ornamentik der Radialien, Distichalien und Brachialien so sehr iibereinstimmenden Granulifera-Exemplar, welches ausschliesslich dreigliedrige Distichalserien besitzt. Palmaria fehlen. Die Zahl der Arme betragt 16. Be- merkenswerth ist die wechselnde Form der unteren Brachialien. Bis zum dritten Brachiale an Armen 2ter Ordnung, bis zum 4ten Brachiale an Armen erster Ordnung haben wir horizontal stehende Gliedverbindungen und demgemiss scheibenférmige bezw. rechteckige Glieder, dann folgen etwa vier stumpfkeil- formige Glieder mit schrag gesiellten Gelenkverbindungen, dann kommen wieder ein oder zwei rechteckige Glieder mit horizontal gestellten Gelenkver- bindungen, welche gewoéhnlich die Grenze der basalen Ornamentik darstellen, darauf folgen lingere Glieder, deren Form annéhernd dreieckig ist. Gegen Ende der Arme werden die Glieder wieder kiirzer und mehr stumpfkeilf6rmig und zu- letzt fast tiitenartig ineinandergesteckt. Es ist bemerkenswerth, dass an einigen Armen des genannten Granulifera-Exemplares sich ein gleiches Verhalten be- sonders der unteren Brachialien constatiren lisst, was freilich in Figur 9, Tafel 5, nicht besonders gut hervortritt. Auffillig ist die Uebereinstimmung des vorliegenden Exemplares mit dem Granulifera-Exemplar hinsichtlich der Ornamentik der Radialien, Distichalien | und unteren Brachialien. Hier wie dort (cf. Taf. 5, Fig. 9 und p. 305) sind die . Flachen der genannten Glieder mit dicht und aufrechtstehenden, groben, bald spitzen, bald mehr abgestumpften Dornen bezw. Zacken, die zum Theil verschmel- zen, besetzt, und zwar ist die Vertheilung eine anniihernd gleichmissige, ohne Be- vorzugung der Gliedriinder; die obere Grenze dieser Ornamentik liegt hier wie dort vom 10ten bis 12ten Armglied. Die Fliache der iibrigen Brachialien ist in beiden Fallen glatt; die Distalriinder derselben sind verdickt und schwach ge- kerbt. Die Folge der Syzygieen ist an zwei einigermaassen erhaltenen Armen erster Ordnung 3, 4, 12 und 3, 15; an Armen 2ter Ordnung liegt die erste Syzygie stets zwischen Brachiale I und II, wie bei dem genannten Granulifera-Exemplar. Dieser folgt in wenigen Fiillen eine Syzygie im 3ten Brachiale; einerlei, ob diese vorhanden ist oder nicht, folgt die nichste Syzygie im 13ten—19ten Glied, die niichste im 20sten—26sten. Eine Syzygie im 9ten Brachiale, wie sie bei dem Granulifera-Exemplar oft vorkommt (ef. p. 306), konnten wir hier niemals nachweisen. Die Pinnula des zweiten Brachiale an einem Arm erster Ordnung ist leider nur bis zum 14ten Glied erhalten, ihre ersten 5 Glieder sind, wie bei der disti- chalen Pinnula des Granulifera-Exemplares breit und dornrandig (cf. Taf. 5, Vig. 7). Die Pinnula des zweiten Brachiale an Armen zweiter Ordnung kiirzer und von weniger Gliedern (ca. 5mm. lang von etwa 15 Gliedern); die unteren ANTEDON BREVIPINNA. 345 4 Glieder sind ebenfalls verbreitert und dornrandig. Die folgenden Pinnulae nehmen an Linge und Gliederzahl allmihlich ab. Etwa vom 8ten Brachiale auf- wirts sind die Pinnulae sehr kurz von etwa 7 Gliedern und nur 4mm. lang; die ersten beiden Glieder sind kurz, die iibrigen linglich. Bei einigen, wenigen sind Gonaden in Bildung begriffen, dann ist das 3te und 4te Glied noch verbreitert. Gegen Ende der Arme werden die Pinnulae wieder linger; sie sind ca. 5mm. lang und 10gliedrig und haben einen schlanken Habitus. Die ambulacrale Tafelung besteht aus deutlichen Seiten- und Deckplatten. Sacculi: ziemlich klein. Scheibe: 6mm. im Durchmesser; braun; ziemlich tief eingeschnitten. Farbung: der Skelettheile schmutzig geib-braun. 10. var. coronata. Tafel 11, Fig. 7. Ein mittelgrosses Exemplar von Sta. 241, Carriacou, aus 163 Faden Tiefe, und ein anderes etwas kleineres Exemplar von gleicher réthlicher Firbung und von gleichem Habitus von Sta. 272, Barbados, aus 76 Faden Tiefe, erinnert in der Ornamentik der unteren Brachialien an das erste Martinique-Exemplar von A. granulifera (cf. Taf. 5, Fig. 3). Jedoch ist die Uebereinstimmung eine nicht so weitgehende, wie bei dem vorstehend beschriebenen Brevipinna-Exemplar vom Spinosa-Typus. Im Anschluss an diese beiden Exemplare werden wir ein etwas abweichendes Exemplar von Sta. 219, St. Lucia, aus 151 Faden Tiefe, wel- ches Carpenter als A. pourtalési bezeichnete, besprechen. Das Centrodorsale ist bei dem Carriacou-Exemplar hoch gewélbt und dorsal wenig abgeflacht; nur ein kleines, etwas eingesenktes, cirrenfreies Scheitelfeld ist vorhanden; die Interradialfortsiitze sind gut ausgebildet; bei dem Barbados- Exemplar ist das Centrodorsale flacher, mit spitzerem Scheitel, sodass es sich eher der conischen Form nihert; die Interradialfortsiitze sind nicht so gut ausgebildet. Die Zahl der blendend-weissen Cirren betriigt bei dem Carriacou- Exemplar ca. 30, bei dem von Barbados ca. 20. Die Glieder sind mit Aus- nahme der 3-4 ersten liinglich; nur bei dem Barbados-Exemplar sind die Cirren vollstindig erhalten und bestehen aus 18-20 Gliedern, deren etwa 8 letzte Vor- spriinge am Distalrand besitzen; beim vorletzten ist ein deutlicher Dorn ausge- bildet. Radiale I, bei dem kleineren Barbados-Exemplar, obwohl zuriickliegend, noch sichtbar, bei dem grésseren Carriacou-Exemplar fast ganz verborgen. Das Radiale II und das Axillare sind bei beiden Exemplaren relativ flach; eine buckel- formige Medianerhebung ist angedeutet. Das Axillare ist bald pentagonal. _ 346 ANTEDON. bald mehr rhombisch, jedenfalls ohne ausgesprochenen proximalwarts gerichteten Fortsatz. Das erste Distichale ist bei zweigliedrigen Distichalserien ziemlich hoch und rechteckig. Bei dem Carriacou-Exemplar bestehen von 8 vorhan- denen Distichalserien 6 aus zwei gelenkig verbundenen Gliedern, nur zwei sind dreigliedrig mit syzygialem Axillare, bei dem kleineren Exemplar von Barbados sind alle fiinf erhaltenen Distichalserien 3gliedrig mit syzygialem Axillare; wir haben also hier wiederum die fiir die Carpentersche Systematik vernichtende Erscheinung, dass zwei sonst nahestehende Exemplare einestheils Charaktere der Spinifera-, andererseits der Granulifera-Gruppe zeigen. Das Carriacou-Exemplar hat ausserdem eine Palmarserie, deren zwei Glieder durch Syzygie verbunden sind. Fir die unteren Brachialien lasst sich wiederum jener schon erwihnte Wechsel der Form nachweisen, derart, dass zunichst ungefahr die ersten 3 Glie- der rechteckig sind bei horizontalen Gliedverbindungen, dass dann 4-5 schriig- stehende Gelenkverbindungen mit stumpfkeilformigen Gliedern, dann zwei bis drei horizontalstehende Gelenkverbindungen mit 1-2 rechteckigen Gliedern, darauf annihernd dreieckige Glieder mit stark schrigstehenden Gelenkverbin- | dungen folgen. Ein gleiches Verhalten der unteren Brachialien zeigt das er- wihnte Granulifera-Exemplar von Martinique, was leider auf Fig. 3, Taf. 5, nicht . hervortritt. _ Unsere beiden vorliegenden Exemplare unterscheiden sich von dem eben- { genannten Granulifera-Exemplare und auch von A. basicurva, welche eine aihn- liche Ornamentik der Arme besitzt (cf. Chall. Rep., 26, pl. 22, fig. 3), dadurch, dass die Radialien und Distichalien nicht, wie bei jenen, glatt, sondern ebenfalls ornamentirt sind. Und zwar sind es bei dem Carriacou-Exemplar kleine, mehr oder weniger spitze Dornen bezw. Zihnchen, welche auf den Rindern der Glieder, meist in einer Reihe (=Zahnelung) angeordnet sind. Bei dem Bar- bados-Exemplar, welches kleiner ist, ist diese Ornamentik noch nicht so gut entwickelt, die Zihnchen sind kleiner und stumpfer, doch ist die marginale Ziihnelung der Glieder iiberall deutlich erkennbar; auf dem zweiten Radiale dieses Exemplares hat die oben erwihnte Medianerhebung annihernd die Ge- stalt eines Knopfes, der bei dem Carriacou-Exemplar nicht vorhanden ist. Die Verzierungen der ersten 10-12 Brachialien bestehen darin, dass auf dem Distalrand der Glieder ein Kranz mehr oder weniger hoher, aufrechtstehender, scharfer Zacken bezw. Dornen sich befindet, der besonders bei dem kleineren Barbados-Exemplar typisch ausgebildet ist. In gewissem Gegensatz zu dem ersten Martinique-Exemplar von A. granulifera (cf. Taf. 5, Fig. 3) kann auch der Proximalrand der Glieder mit Dérnchen oder Zihnchen ornamentirt sein, was an den unteren Brachialien eimiger Arme des Carriacou-Exemplares sehr charakteristisch hervortritt. Die Brachialien nach dem 10ten oder 12ten sind glatt und haben verdickte leicht gekerbte Distalrinder. Da bei beiden Exemplaren nur ein geringer Bruchtheil der urspriinglich vor- handenen Arme erhalten ist (bei dem kleineren Exemplar sind die meisten ab- ANTEDON BREVIPINNA. 347 gebrochen, bei dem grésseren noch in Regeneration begriffen), so lassen sich tuber urspriingliche Armzahl, Lage der Syzygieen und iiber die héher stehenden Pinnulae nur beschrinkte Angaben machen. Mit den Reyeneraten betrigt die Armzahl des Carriacou-Exemplares 19, die des Barbados-Exemplares 15. — Die Folge der Syzygieen ist bei den zwei einigermaassen erhaltenen Armen des Barbados-Exemplares, von denen der eine urspriinglich vorhandene, erster Ord- nung, der andere, regenerirte, zweiter Ordnung ist, folgende: Arm IJ. Ordnung: im 3ten, 13ten, 20sten, 22sten, 28sten Glied. Arm II. Ordnung: zwischen 1 und 2, im 3ten, 17ten, 26sten, 33sten Glied. Bei dem Carriacou-Exemplar finden wir an 3 Armen 2ter Ordnung die erste ° Syzygie zwischen Brachiale I und II, die zweite im 3ten Brachiale; an einem erster Ordnung, der vom Epizygale des 4ten Brachiale an kleine, regenerirte Glieder trigt, liegt die erste Syzygie im 3ten Brachiale, die zweite im 4ten, die folgenden im 25sten, 33sten, 42sten, 54sten Gliede. Pinnula des zweiten Brachiale (Arm zweiter Ordnung) bei dem Carriacou- Exemplar etwa 10mm. lang, aus ungefihr 20 Gliedern bestehend, deren erste 6 verbreitert sind und vom 3ten bis 6ten einen typischen, axtférmigen Kiel tragen. Diese Axtform der Kiele tritt bei dem Barbados-Exemplar nicht in Er- scheinung; hier sind die entsprechenden Kiele gerade und schmiler. Die Pin- nula selbst 7-8mm. lang und von gleicher Gliederzahl. Die folgenden Pinnulae werden allmihlich kiirzer, ihre Gliederzahl geringer. Nur bei dem Barbados- Exemplar sind an urspriinglichen Armen die Pinnulae der Armmitte zu beob- achten; sie sind 4mm. lang und bestehen aus 8-10 Gliedern, deren 2 basale kurz, deren iibrige linglich sind; sind Gonaden in Entwickelung begriffen, so ist noch das 3te und 4te Glied verbreitert. In ihrer Form iihneln diese Pinnulae denjeni- gen des ersten Martinique-Exemplares von A. granulifera. Gegen das Ende der Arme sind die Pinnulae dieses Exemplares doppelt so lang und bis 14gliedrig mit sehr schlanken Gliedern ausschliesslich der beiden ersten. Ambulacrale Tiafelung aus deutlichen Seiten- und Deckplatten bestehend. Sacculi: sehr klein, an vielen Pinnulae sind iiberhaupt keine sichtbar. Klafterung: des Carriacou-Exemplares auf etwa 18cm., die des Barbados Exemplares auf 12cm. zu schiitzen. Firbung: des Centrodorsale beim Carriacou-Exemplar grau; beim Barbados- Exemplar weiss. Cirren bei beiden blendend weiss. Die Basis der Radien beim Carriacou-Exemplar grau, beim Barbados-Exemplar fast ‘weiss; die Arme bei beiden réthlich-hellgrau; Pinnulae bei beiden weiss; regenerirte Arme weiss (in Alcohol). Das dritte Exemplar, von Sta. 219, welches wir nach einigem Schwanken dieser Varietiit ebenfalls zurechnen, ist, wie schon erwiihnt, das zweite Original- Exemplar der vermeintlichen Species A. pourtalesi Carp. MS.; auf Veranlas- sung Carpenters ist in Figur 5, auf Tafel 4, eine Innenansicht der Basis dieses Exemplares nach Entfernung der Scheibe gegeben. Es unterscheidet sich von “| 348 ANTEDON. dem anderen Original-Exemplar der A. pourtalesi betrichtlich, sodass wir uns veranlasst sehen, die beiden Original-Exemplare an verschiedener Stelle zu be- sprechen (cf. oben var. pourtalesi). Die Form des Centrodorsale gleicht derjenigen des Carriacou-Exemplares, doch kommt es hier zur Ausbildung von deutlichen Interradialleisten, welche bei dem Carriacou-Exemplar nur angedeutet sind; schwiachere radiale Leisten sind stellenweise vorhanden, sodass die Cirren, in Verticalreihen, zu dreien unter- einanderstehen; auch diese regulire Anordnung der Cirren steht nicht unver- mittelt da, sie findet sich bei den beiden anderen Exemplaren angedeutet. Radiale I, nur bei den Interradialfortsitzen des Centrodorsale stellenweise sichtbar; alle erhaltenen Distichalserien zweigliedrig ohne Syzygie, ebenso zwei Palmarserien; eine Palmarserie ist dreigliedrig mit syzygialem Axillare. Die Ornamentik der Radialien und Distichalien laisst jene hohe Ausbildung der marginalen Verzierungen, die wir bei dem Carriacou-Exemplar antrafen, im allgemeinen vermissen; nur stellenweise treten kleine Dérnchen oder Zahnelung an den Rindern deutlich hervor; eine Medianleiste ist auf den Radialien und Distichalien ausgebildet; im iibrigen sind die Glieder glatt; auf wenigen Disti- chalien finden sich schon die kraftigen Dornen, welche fiir die Distalrinder der Brachialien charakteristisch sind. Die Ornamentik der ersten.10-12 Brachia- lien ist nicht so regelmissig wie bei dem Barbados-Exemplar und besteht aus zum Theil mehrzackigen Dornen, welche stirker sind als beim Carriacou-Exemplar. Die Lage der ersten Syzygieen stimmt mit den beiden erst besprochenen Exemplaren; in den zwei noch erhaltenen Armen 2ter Ordnung liegt die erste Syzygie zwischen Brachiale I und II, der dann die zweite im 3ten oder Sten Brachiale folgt; auch an Armen 3ter Ordnung scheint eine Syzygie zwischen Brachiale I und II gewéhnlich vorhanden zu sein. Die Pinnulae, welche schlecht erhalten sind, scheinen nicht erheblich von denen der beiden vorherbesprochenen Exemplaren zu differiren. Die Kielung der Pinnulae des zweiten Brachiale ist, wie bei dem Carriacou-Exemplar, axtférmig. Der réthliche Ton der Fiarbung ist bei diesem Exemplar nicht vorhanden; es ist grau gefiirbt, die Basis dunkler, die Arme heller. Die Klafterung betrigt schitzungsweise 15cm. ll. var. ornata. Tafel 4, Fig. 6; Tafel 12, Fig. 4. Ein grosses, priichtiges Exemplar mit zahlreichen kriftigen, reichornamen- tirten Armen von Sta. 249, Grenada, aus 262 Faden Tiefe, kann trotz mancher Abweichungen als eine Weiterbildung des ebengeschilderten Typus aufgefasst werden. 2 OOS Oe" tory ae ry ; : : ANTEDON BREVIPINNA. 349 Das Centrodorsale ist ziemlich flach mit typischem cirrenfreien, dunkler ge- firbten Scheitelfelde, welches mit feinen Tuberosititen besetzt ist. Die Inter- radialfortsitze sind gut ausgebildet. Die Zahl der Cirren betriigt etwa 33, nur einer von 15 Gliedern, deren beide erste kurz, die iibrigen linglich sind, ist voll- kommen erhalten; das vorletzte Glied hat einen Dorn. Das erste Radiale ist vollkommen unsichtbar; das zweite ungemein flach. Das ebenfalls flache Axillare, mehr rhombisch als pentagonal, mit schwachem, proximalwirts gerichteten Fortsatz. Von 10 vorhandenen Distichalserien be- stehen 5 aus zwei gelenkig verbundenen Gliedern, eine aus einem Glied ohne Syzygie, 4 dagegen sind dreigliedrig mit syzygialem Axillare. Die Glieder sind im allgemeinen flach, das Axillare ist 6fters von irregulirer Gestalt, derart, dass es auf der einen Seite hoch, auf der anderen niedrig ist. Mehrere Palmarserien, welche aus zwei gelenkig verbundenen Gliedern bestehen; eine Palmarserie ist eingliedrig (ohne Syzygie), eine andere besteht aus zwei durch Syzygie verbun- denen Gliedern. Zwei zweigliedrige Postpalmarserien sind vorhanden. Armzahl 32. In der Form der unteren Brachialien erfolgt auch bei diesem Exemplar ein zweimaliger Wechsel, derart, dass zuerst etwa drei horizontal stehende Gliedverbindungen, dann etwa 6 schrigstehende, dann wieder 2-3 horizontale, welchen schriig- stehende folgen, zu constatiren sind. Dementsprechend verindert sich die Form der Glieder in der von uns 6fters geschilderten Weise. Gegen Ende der Arme sind die Glieder schuppenartig iibereinandergelagert. Die Ornamentik des vorliegenden Exemplares unterscheidet sich von der- jenigen der beiden vorherbesprochenen Exemplare ausser durch eine reicher entwickelte Armornamentik durch einen gréberen Habitus der Verzierungen auf den Radialien und Distichalien. Auf den Radialien macht sich eine leichte K6rnelung bezw. Héckerung bemerkbar, wobei nur der distale Rand des Radiale axillare eine Zihnelung aufweist. Gewdéhnlich hat das Radiale axillare eine leistenférmige oder spitzhéckerige, mediane Verzierung; dieselbe ist auf den Distichalien in Gestalt eines oder mehrerer aufrechtstehender, meist spitzer Hocker ebenfalls ausgebildet, sonst sind auf den Flichen, besonders seittich, K6rner oder grobe Dornen stellenweise vorhanden. Stets ist der Distalrand, zuweilen auch der Proximalrand des Axillare, sowie der Distalrand des zweiten Distichale (bei dreigliedrigen Serien) und die Lateralriinder des ersten Disti- chale erhoben und geziihnelt. Die Ornamente der Palmarien haben schon vollkommen dornigen bezw. zackigen Charakter. Die Ornamentik der unteren Brachialien dieses Exemplares zeigt den Spinosa-Typus in héchster Entfal- tung. Die Glieder starren von spitzen Dornen und scharfen Zacken, welche theils einzeln stehen, theils zu mehreren verschmolzen sind. Bevorzugt sind die Distalriinder der Glieder wie auch bei den vorher besprochenen Exemplaren, doch sind hier, besonders vom 4ten bis etwa 10ten Brachiale, auch die Flichen der Glieder mit allerdings kleineren Zacken und Dornen besetzt. Bei syzygialen 350 ANTEDON. Doppelgliedern stehen nur zwei horizontale Dornenkranze dicht unter einander, eine bei ihrer Regelmissigkeit dekorativ wirkende, dusserst kiinstlerische Ver- zierung. Die obere Grenze dieser Ornamentik schwankt bei verschiedenen Armen vom 10ten-17ten Brachiale. Auf der Flaiche der zunichst folgenden Glieder finden sich noch isolirte, bald verschwindende Korner; die Distalrinder sind zunichst noch mit ziemlich hohen Dornen besetzt, welche spater kleiner und spirlicher werden und gegen Ende der Arme schliesslich verschwinden. In Fig. 6 auf Tafel 4 ist auf Carpenters Veranlassung ein Arm zweiter Ordnung (nach einer dreigliedrigen Distichalserie) mit den unteren Pinnulae dargestellt. Die Abbildung ist eine ziemlich miassige Wiedergabe des uns noch vorliegenden Originalstiickes, besonders ist die ebengeschilderte Ornamentik der Brachialien in wenig befriedigender Weise dargestellt. Die Folge der Syzygieen ist ziemlich variabel. In Armen 2ter Ordnung kann die erste Syzygie zwischen Brachiale I und II liegen, dieser folgt dann in den von uns beobachteten Fallen eine zweite im 4ten Brachiale, oder es sind beide eben genannten Syzygieen nicht vorhanden; dann fanden wir die erste Syzygie erst im 1lten oder 14ten Brachiale. Regelmissig scheint eine Syzygie vom 18ten bis 22ten Brachiale zu folgen, welche demgemiss bald als zweite, bald als dritte zu bezeichnen ist; die nichsten Syzygieen folgen in Zwischenraumen von 5-8 Gliedern. In Armen 3ter Ordnung liegt in der Regel die erste Syzygie zwi- schen Brachiale I und II, dieser folgt 6fters die zweite im 3ten Brachiale; selten fehlt die Syzygie zwischen erstem und zweitem Brachiale, dann liegt die erste Syzygie im 3ten Brachiale. Die nichste Syzygie, welche bald als zweite, bald als dritte figurirt, liegt vom 12ten—22ten Brachiale, die iibrigen folgen in Zwischen- riumen von 3-13, meist 6-9 Gliedern. Die distichale Pinnula, 15-17mm. lang, besteht aus 30-40 kurzen Gliedern, deren erste 8-12 stark verbreitert und auf der einen Seite axtférmig gekielt sind. Die Pinnula des zweiten Brachiale ist 10-12mm. lang und besteht aus etwa 30 Gliedern, von denen die untersten 6 bis 8 (mit Ausnahme der beiden ersten) die gleiche typische Kielung zeigen, was freilich in Fig. 6 auf Tafel 4 kaum in Erscheinung tritt. Die Linge der unteren Pinnulae scheint sehr zu schwanken, so finde ich an einem Arm, dessen erste Pinnula (zweites Brachiale) ca. 1lmm. lang war, die Liinge der Pinnula des 4ten Brachiale 15mm. und ihre Gliederzahl ca. 28. Im allgemeinen jedoch nimmt die Linge und Gliederzahl der folgenden Pinnulae bis zu der des 8ten Brachiale, welche 8-10mm. lang ist und aus 15-20 Gliedern besteht, constant ab (cf. Fig. 6 auf Taf. 4). Im Be- reiche der obengeschilderten Armornamentik sind die Kiele der untersten 2—4 Pinnulaglieder 6fters mit Dornen bezw. Zacken besetzt. Die Pinnulae der Armmitte (nach dem 10ten Brachiale) sind 6-7mm. lang und bestehen aus 10-12 Gliedern, deren erste beide kurz, deren iibrige linglich sind; sind Gona- den ausgebildet, so ist das dritte und vierte Glied ansehnlich verbreitert. Gegen Inde der Arme werden die Pinnulae schlanker, ihre Liinge (ca. 10mm.) und ihre ANTEDON BREVIPINNA. 351 Gliederzahl (bis 15) haben wieder zugenommen. Die ambulacrale Tafelung besteht aus deutlichen Seiten- und Deckplatten. Sacculi: mittelgross und ziemlich auffallend. Scheibe: ca. 2cm. im Durchmesser, nur wenig eingeschnitten. Klafterung: schiitzungsweise 28cm. Farbung: der Scheibe graubraun; der Skelettheile hellgrau; das Centrodor- sale ist etwas dunkler als die iibrigen Theile. Nur die Cirren sind weiss (in Alcohol). C. GRANULOSA-TYPUS. 12. var. granulosa. Tafel 11, Fig. 1, 2. Ein Exemplar von “Blake” Sta. 45, aus 101 Faden Tiefe, dessen Klafterung auf etwa 25cm. zu schitzen ist, sowie ein nicht zu diesem Exemplar gehériger Radius von gleichen Eigenschaften erinnern in der Ornamentik der Radien an ein unter A. granulifera beschriebenes Exemplar vom gleichen Fundort, und zwar an das grossere der Pourtalés’schen Original-Exemplare (cf. p. 301), was um so bemerkenswerther ist, als das vorliegende Exemplar ausser zweigliedrigen Distichalserien auch eine dreigliedrige und eine viergliedrige, beide ohne Syzy- gie, aufweist. Es stellt méglicherweise das uns vorliegende Exemplar trotz mancher Abweichungen von dem eben erwihnten Pourtalés’schen Original- Exemplar eine Uebergangsform zwischen A. brevipinna und A. granulifera dar. Das Centrodorsale ist subhemisphirisch mit flach ausgehdhlter, cirrenfreier Scheitelfliche. Die interradialen Fortsitze sind gut ausgebildet. Die Zahl der Cirrusdillen betrigt etwa 40. Die Cirren selbst sind bis auf einen diinnen, 17gliedrigen mit schwachem Dorn am vorletzten Gliede abgebrochen. Sie sind offenbar sehr schlank (im Gegensatz zu denen der var. tuberosa). Radiale I, unsichtbar — ganz im Gegensatz zu dem eben erwihnten Pourtalés- _ schen Original-Exemplar — Radiale II, sehr flach, in der Mitte abwiirts gebogen. Radiale axillare, ebenfalls ziemlich kurz, rhombisch; der Proximalrand etwas gebogen, aber ohne typischen proximalwirts gerichteten Fortsatz, vom Radiale II bis aufwirts zum 4ten Brachiale an Armen I. Ordnung, bis zum 2ten Bra- chiale an Armen zweiter Ordnung. Distichalserien in der Regel zweigliedrig (ohne Syzygie); eine dreigliedrige und eine viergliedrige ist vorhanden; manche Glieder sind unregelmiissig ge- formt oder erscheinen wie in Stiicke gebrochen. Von den vorhandenen Palmarserien sind zwei zweigliedrig (ohne Syzygie), eine dreigliedrig mit syzygialem Axillare. An dem einzelnen Radius bestehen alle Palmar- und Distichalserien aus zwei gelenkig verbundenen Gliedern. 3502 ANTEDON. Die Fliche aller Glieder bis hierher zeigt, ahnlich wie bei dem erw&hnten Pourtalés’schen Original-Exemplar von A. granulifera (cf. Taf. 5, Fig. 13), grobe und sehr flache Korner; median befindet sich ein grésseres und etwas héheres Korn oder eine nur wenig erhabene Medianleiste. Die Rander der Glieder sind glatt. Zahl der Arme 20; davon 3 erster Ordnung. Bis zum 4ten oder 6ten Bra- ‘chiale horizontal stehende Gliedverbindungen; die Glieder breiter als lang, scheibenférmig, dann 4 bis 5 stumpfkeilférmige Glieder, darauf in der Regel 2-3 wiederum etwas hdhere, annahernd scheibenférmige mit horizontalen Ver- bindungen, dann werden die Glieder wieder stumpfkeilf6rmig und weiter distal mehr dreieckig. Die Flaichen der Glieder zeigen bis zum 15ten oder 17ten ebenfalls K6érnelung; doch sind die Korner kleiner und erhabener als an der Basis der Radien und gehen an manchen Armen mehr in die Form kleiner Zacken iiber. In den Armen erster Ordnung liegt die erste Syzygie im 3ten Brachiale, der dann sofort eine im 4ten Brachiale folgt. Arme héherer Ord- nung haben die erste Syzygie meist zwischen Brachiale I und II, die zweite meist im 3ten, die dritte vom 5ten—14ten, die iibrigen folgen, soweit die weni- gen besser erhaltenen Arme erkennen lassen, in Zwischenriumen von 3-15, meist 5 bis 8 Gliedern. Pinnula des zweiten Brachiale an einem Arm erster Ordnung 10mm. lang, aus 21 kurzen Gliedern bestehend, an einem anderen Arm erster Ordnung 15mm. lang mit ca. 35 Gliedern, also ziemlich variabel. Nur eine distichale dreikan- tige Pinnula von 30 Gliedern vorhanden, an welcher, ausser den basalen, auch das 12te bis etwa 18te Glied auffallend breit und gekielt ist. Die etwa 6 proxi- malen Glieder sind bei diesen Pinnulae dick, stark verbreitert und zuerst schmal, vom 3ten oder 4ten breiter gekielt; an der dorsalen Seite zeigen sich oft wenige kleine Zacken. Hierin, wie auch in anderer Hinsicht, erinnern sie an die distichale Pinnula des zweiten Martinique-Exemplares von A. granulifera (cf. Taf. 5, Fig. 7), ohne sich jedoch mit dieser vollkommen zu decken. Pinnula des zweiten Brachiale an Armen héherer Ordnung sehr variabel, in einzelnen Fallen etwa 10mm. lang mit ca. 20 Gliedern; im allgemeinen nehmen die fol- genden Pinnulae an Liinge und Gliederzahl bis etwa zum 8ten Brachiale ab. Die Pinnulae der Armmitte sind leider sehr schlecht erhalten, bei wenigen un- _ versehrten von 46mm. Linge ziihlen wir 12-14 Glieder, oft auch 9 oder 10; die ersten beiden sind kurz, dreieckig, die nichsten 2-3 itiber der Gonade verbrei- tert und viereckig, die folgenden linglich. Dem einzelnen Radius nach zu ur- theilen werden die Pinnulae gegen Ende der Arme wieder linger (ca. 9mm., und abgesehen von 13-15 Gliedern, den beiden ersten, sehr schlanken). Ambu- lacrale Tiifelung aus deutlichen Seitenplatten und Deckplatten bestehend. Sacculi: ziemlich gross und auffallend. Scheibe: dunkelbraun, tief eingeschnitten, ca. 12cm. im Durchmesser. Fiirbung: des Centrodorsale dunkel graubraun, der iibrigen Skelettheile heller und grau (in Alcohol). M3 é ANTEDON BREVIPINNA. 353 KRITISCHE BEMERKUNGEN UBER DAS VARIIREN GEWISSER THEILE UND DIE BEDEUTUNG DESSELBEN FUR DIE SYSTEMATIK. Was zunichst die unteren Pinnulae anbetrifft, so haben wir oben bei Gele- genheit der Besprechung der var. decora eingehende Detailangaben, welche auf sorgfaltigster Beobachtung beruhen, gemacht. Aus diesen Angaben, welche sich ohne Mihe erweitern liessen, geht deutlich hervor, dass die unteren Pinnulae der var. decora in der Form und Zahl ihrer Glieder bedeutend variiren, und zwar nicht nur bei verschiedenen Exemplaren, sondern in gleichem Grade an ein und demselben Exemplar. Was die Pinnula des zweiten Brachiale speciell anbe- trifft, so ist der oben beispielsweise mitgetheilte Fall von Formdifferenzen der Glieder bei zwei vollkommen gleichwerthigen, noch dazu an demselben Radius sitzenden Pinnulae bezeichnend genug und bedarf eigentlich keines weiteren Commentars. Wenn, wie in diesem Fall einerseits ungekielte dreieckige, an- dererseits zweiseitig und typisch gekielte, viereckige Proximalglieder an den betreffenden Pinnulae ausgebildet sein kénnen, so miissen unbedeutendere Form- unterschiede der unteren bezw. der zweiten Pinnulae, wie sie Carpenter im Challenger Report zur Unterscheidung nahestehender Species oft heranzieht, in einem merkwiirdigen Lichte erscheinen. Setzen wir voraus, dass auch bei an- deren Species die Neigung zum Variiren eine gleich grosse sei, wie bei der var. decora, so wiirde schon die Verwerthung des Vorhandenseins oder Fehlens einer Kielung als ausschlaggebender systematischer Charakter, zumal wenn bei der Begriindung von Species nur ein oder wenige Belegexemplare zur Verfiigung stehen, nicht ganz einwandsfrei sein. Da wir diese Voraussetzung jedoch nicht allgemein machen kénnen, so miissen wir uns beschranken, festzustellen, dass die Form der proximalen Pinnulaglieder, sowie der Grad der Kielung nur mit erheblich grésserer Vorsicht, als Carpenter es thut, zur Unterscheidung von Species verwerthet werden diirfen. Wir verweisen hier beispielsweise auf die Unterschiede der Proximalglieder der distichalen Pinnulae, welche Carpenter (Chall. Rep., 26, p. 245, 246) zur Unterscheidung der Species A. angusticalyx und inaequalis unbedenklich heranzieht, welche aber angesichts des oben ange- fiihrten Falles dazu viel zu geringfiigig erscheinen. Ls liessen sich noch weitere Beispiele dieser Art anfiihren. In der wenig kritischen Verwerthung derartiger labiler Charaktere haben wir vornehmlich die Ursache dafiir zu erblicken, dass ein ziemlich grosser Procentsatz der Carpenterschen Species sich als nicht ge- rechtfertigt erwies. Selbstverstindlich wollen wir mit diesen Ausfiihrungen den systematischen Werth anderer Eigenschaften der unteren Pinnulae, z. B. der Linge oder’ Kiirze ihrer Glieder, welche zum Theil ausgezeichnete systema- tische Charaktere liefern, keineswegs anfechten. Dass, wenn wir die ganze Formenreihe der A. brevipinna vergleichen, sich hinsichtlich der Pinnulae sowie anderer Theile noch viel bedeutendere 354 ANTEDON. Variationsbreiten ergeben, als bei Beriicksichtigung der Exemplare der var. decora, ist selbstverstindlich und geht schon aus der oben versuchten Fest- stellung der Haupteigenschaften der Species hervor, auf welche wir hiermit verweisen. Ehe wir uns zu dem bedeutsamsten Resultat wenden, welches die Unter- suchung der Brevipinna-Exemplare uns lieferte, seien noch einige Worte iiber die Sichtbarkeit des ersten Radiale gesagt. Beim Original-Exemplar und bei anderen jugendlichen Exemplaren fanden wir das erste Radiale vollkommen sichtbar, bei erwachsenen Exemplaren dagegen vollkommen oder annahernd unsichtbar; auch kann das zweite Radiale, wie z. B. bei var. decora, eine ver- steckte Lage haben. Es ist also das Ueberlagern des Radiale I von Seiten des zweiten Radiale bezw. des Centrodorsale eine Erscheinung des individuellen Wachsthums. Die Sichtbarkeit des ersten Radiale ist ein wichtiges Indicium, dass das betreffende Exemplar juvenal ist, wihrend die Unsichtbarkeit desselben ein zuverlissigeres Zeichen fiir das Erwachsensein bezw. die Geschlechtsreife ist, als der Grad der Anschwellung der Gonaden, selbst da diese offenbar nicht das ganze Jahr hindurch Sexualzellen produciren. Als systematischer Cha- rakter ist demnach die Sichtbarkeit oder Unsichtbarkeit des ersten Radiale nur mit Vorsicht zu verwerthen. Die grésste Tragweite fiir die Systematik des Genus Antedon besitzt un- streitig die bei den Beschreibungen der einzelnen Varietiten von uns festge- stellte Variabilitat der Distichalserien; denn hierdurch wird das Grundprincip der Carpenterschen Systematik, das Vorhandensein und die Gliederzahl der Distichalserien, direct beriihrt. Die Spinifera- und Granulifera-Gruppe Car- penters und ebenso die in ihnen enthaltenen Arten sind in erster Linie durch die Gliederzahl der Distichalserien charakterisirt. Die Arten der Spinifera- Gruppe sollen zweigliedrige, die der Granulifera-Gruppe dreigliedrige Distichal- serien, letztere mit syzygialem Axillare, aufweisen. Die von uns im Vorstehenden festgestellten Distichalserien waren selten eingliedrige (ohne Syzygie), oft zweigliedrige (ohne Syzygie) und dreigliedrige (mit Syzygie im Axillare), selten viergliedrige (ohne Syzygie). Sehen wir von den ein- und viergliedrigen Serien als Ausnahmen ab, so bleibt uns noch die Besprechung der zwei- und dreigliedrigen. Wir fanden alle vor- handenen Distichalserien zweigliedrig bei den Varietiiten gracilis, pulchra, diadema, pourtalesi (alle 10), laevis, spinosa. Ueber die Zugehérigkeit dieser Exemplare zur Spinifera-Gruppe wiirde also kein Zweifel sein. Her- vorheben aber méchten wir, dass die var. spinosa, welche also hinsichtlich der Distichalserien streng zur Spinifera-Gruppe gehért, der Ornamentik nach, eine Parallele bildet zu einem Exemplar, welches wir zu A. granulifera stellten. Stark uberwiegende, zweigliedrige Distichalserien fanden wir bei var. ele- gans, bei var. tuberosa und bei var. granulosa, welche ebenfalls, der Orna- ANTEDON BREVIPINNA. 355 mentik nach, starke Anklinge an A. granulifera aufweist; bei ihr, die blos durch ein Exemplar vertreten ist, ist neben einer dreigliedrigen auch eine viergliedrige Distichalserie vorhanden. Bei dem Exemplar, welches wir als var. ornata be- zeichneten, ist gerade die Halfte der Distichalserien (5) zweigliedrig, wihrend 4 dreigliedrig und eine eingliedrig (ohne Syzygie) ist. Interessant ist die Verschie- denheit bei den Exemplaren der var. coronata. Das von Carriacou stammende Exemplar hat unter 8 vorhandenen Distichalserien 6 zweigliedrige und zwei dreigliedrige, waihrend bei dem stark iibereinstimmenden Barbados-Exemplar alle 5 Distichalserien dreigliedrig und bei dem dritten Exemplar der Varietiit alle Distichalserien zweigliedrig sind. Bei der var. decora, welche von A. gra- nulifera dfusserst verschieden ist und welche am besten den Brevipinna-Typus reprisentirt, finden sich vorwiegend dreigliedrige Distichalserien; und zwar finden wir an einem Exemplar schliesslich nur noch dreigliedrige Distichalserien. d. h. dieses mit den tibrigen Exemplaren der Varietit sonst vollkommen iiber- einstimmende Exemplar zeigt den Hauptcharakter der Granulifera-Gruppe. Wir haben hier also den Uebergang der Spinifera- in die Granulifera-Gruppe, ohne zugleich den Uebergang von A. brevipinna in A. granulifera nachweisen zu koénnen. Bei den Exemplaren der Varietit coronata haben wir unzweifelhaft auch noch letzteres, d. h. den Uebergang der beiden Species in einander. Es fehlen noch wenige Zwischenformen und die Kette der verbindenden Form- tbergiinge zwischen den Extremen A. brevipinna und A. granulifera ist ge- schlossen. Somit kénnen die Carpenterschen auf die Zahl der in den Distichalserien vorhandenen Glieder gegriindeten Gruppencharaktere nicht mehr als zuver- lassig gelten, zumal sich bei den Exemplaren von A. granulifera ebenfalls zwei- und dreigliedrige Distichalserien nebeneinander finden und sich auch dort nicht einmal behaupten lisst, dass die dreigliedrigen Serien bei einem Exemplar stets iiberwiegen. Leider sind wir nicht im Stande an Stelle der Carpenterschen Gruppen besser fundirte zu stellen; dazu reicht unser Material nicht aus. Wir lassen die Gruppen aus rein practischen Griinden vorliufig bestehen, ebenso die beiden Species A. brevipinna und granulifera, so sehr wir uns bewusst sind, dass ihre Trennung auf die Dauer nicht méglich sein wird. Wir wenden uns jetzt zur Critik eines zweiten Charakters, welchen Car- penter zur Aufstellung von Gruppen verwerthet, der Zahl der Arme. Wie z. B. auch A. duplex wird A. brevipinna von Carpenter im Chall. Rep., 26, gleich- zeitig unter der durch Zehnarmigkeit charakterisirten Basicurva-Gruppe ge- fihrt. Suchen wir nach einem 10armigen Exemplar unter unserem Material, so kann nur das oben beschriebene kleinste unserer Exemplare von etwa 14mm. Armliange in Betracht kommen. Doch sind wir unserer Sache nicht ganz sicher. Das Original-Exemplar hat 11 bezw. 13 Arme. Die iibrigen jungen Exemplare haben ebenfalls geringe Armzahlen. Halten wir dem gegeniiber, dass die iilte- 356 ANTEDON. ren Exemplare héhere Armzahlen aufweisen, die zwischen 15 (var. laevis, ein Exemplar der var. coronata) und 32 (var. pourtalesi, var. ornata) schwankend, meist um 20 herum liegen, und vergegenwirtigen wir uns das haufige Vorkom- men von regenerirenden Stellen bei jugendlichen mittleren und auch grossen Exemplaren, so liegt die Vermuthung nahe, dass die Vermehrung der Arme auf Regenerationsvorgiingen beruht, die im jugendlichen Alter eintretend spater keine oder kaum merkliche Spuren hinterlassen. Die urspriingliche Armzahl wird 10 sein. Alle Arme dariiber hinaus verdanken wahrscheinlich ihre Ent- stehung einem pathologischen Processe, einer Verstiimmelung. Wie weit dies Verallgemeinerung verdient, miissen weitere Beobachtungen lehren. Das oben erwihnte kleinste zehnarmige Exemplar hat kaum die Klafterung von 3cm. Wenn wir an Exemplaren, die etwa noch einmal so gross sind, schon Distichal- serien, die durchaus nicht den Gedanken einer regenerativen Entstehung er- wecken, antreffen, so scheint uns das nicht ohne weiteres im Widerspruch mit dem oben Gesagten zu stehen; denn die Wachsthumsenergie konnte in diesem jugendlichen Alter sehr wohl eine so starke sein, dass durch Regeneration ent- stehende distichale Glieder sehr schnell in die normalen Gréssenverhiltnisse sich einfiigten. Mdéglich wire auch, dass die jugendlichen Thiere nicht pathologi- scher, sondern normaler, freitwilliger Weise ihre Arme abwiirfen. Dass an Stelle eines gewéhnlichen Armgliedes durch Ersatz hiufig ‘ein Axillare entsteht, beruht, wie von Carpenter hervorgehoben wurde, auf der funda- mentalen Uebereinstimmung zwischen Pinnula und Arm. Was beim alten Armglied Pinnula war, wird bei der Regeneration durch ein morphologisch gleichwerthiges Gebilde, einen Arm, ersetzt und das Ursprungsglied dessel- ben erhilt mithin den Werth eines Axillare. Derartige Regenerationen sind besonders im 8ten Brachiale gewéhnlich. Das Epizygale desselben wird leicht abgestossen und an seine Stelle tritt dann ein Axillare, welches zwei Armen den Ursprung giebt. Ein solches Verhalten wird unter anderem nach Carpenter auch bei A. rosacea beobachtet. Daher erklart es sich, dass dreigliedrige Distichalserien ein syzygiales Axillare besitzen. Es wird hierdurch ein ganz neues Licht auf die Bedeutung der Syzygieen geworfen. Vir die Systematik geht aus diesen Betrachtungen jedenfalls hervor, dass der Charakter der Zehnarmigkeit kein zuverlissiger ist. Denn, wenn es vom Fehlen oder vom Eintreten einer oder mehrerer Verletzungen und deren Regeneration abhiingig ist, ob ein Exemplar, welches in jugendlichem Alter 10armig ist, auch weiterhin 10armig bleibt oder 11, 12 u.s.w. -armig wird, so ist die dauernde Abtrennung 10armiger und mehrarmiger Formen nicht moéglich, eine Ansicht, welche wir schon bei Besprechung von A. duplex iiusserten. Gegeniiber einer Species, wie A. brevipinna, verschwimmen die Grenzen der Basicurva-, Spinifera- und Granulifera-Gruppe. Das aber ist der Zusammenbruch ANTEDON BREVIPINNA. 357 der Carpenterschen Systematik des Genus Antedon. Vergegenwirtigen wir uns ferner das im Vorstehenden festgestellte Variiren der Pinnulae, sowie anderer Charaktere bei den Exemplaren, welche wir dem Rahmen der Species A. brevi- pinna einfiigten, so erfasst uns ein geheimes Grauen vor dem schwankenden und betriiglichen Grunde, auf dem so manche der noch als gut geltenden Species aufgebaut sind. Zum. Schluss seien noch die Skelettstiicke des Calyx auf Grund von Macera- tionspriparaten einer Besprechung unterzogen. Selbstverstindlich ist, dass wir nicht von jeder der von uns aufgestellten Varietiten Macerationspriparate herstellen konnten und dass wir daher nicht die Grenzen angeben kénnen, in- nerhalb welcher auch diese Verhdltnisse variiren. Dass dieselben variiren, steht uns jedoch auf Grund von unseren Praparaten fest. Die Verhiltnisse des Centrodorsale, soweit sie dusserlich erkennbar sind, haben wir in den Beschreibungen der einzelnen Varietiten geschildert. Von A. spinifera ist, abgesehen von der Form, das Centrodorsale von A. brevipinna scharf unterschieden; ihm fehlen jene bei A. spinifera ausgebildeten, zehn In- terradial- und Radialleisten, welche dort die Verticalreihen von Cirrusdillen trennen. Die ventrale Flaiche des Centrodorsale von A. brevipinna ist scharf fiinfeckig. Die ziemlich flachen Radialgruben sind annahernd dreieckig. Die Basalgruben, von breiten Riandern eingefasst, erstrecken sich in mehr oder weniger aufwirtsgerichteten Bogen zu den in ventraler Richtung mehr oder weniger hervorspringenden Interradialfortsitzen. Der Eingang zur Central- héhlung des Centrodorsale ist, wie bei A. granulifera, fiinfeckig. Die Dor- salfliche der radialen Pentagons (cf. Taf. 12, Fig. 5) ist kleiner als die Ventralflache des Centrodorsale, womit die Unsichtbarkeit der ersten Radialia zusammenhingt; sie besitzt einen gut entwickelten Basalstern mit Rosette und “Basalbriicken.” Bei ausreichender Behandlung mit heisser Kalilauge lassen sich die Basalia, Tafel 1, Figur 18, 21, leicht isoliren. Dieselben sind ziemlich kurz und erreichen, hinter den Interradialfortsitzen des Centrodorsale endend, die Peripherie des Calyx nicht, und sind demgemiiss von aussen nicht sichtbar. In ihrer Form 4hneln sie den Basalien von A. spinifera (cf. Taf. 1, Fig. 19, 20) ungemein; auffallend ist an ihnen die relativ grosse Breite des Rosettentheils; ihr peripheres Ende ist zum Theil zugespitzt, zum Theil abgerundet oder gerade abgeschnitten, ihr centrales Ende liuft an den uns vorliegenden Stiicken nie- mals in eine Spitze aus, wie bei A. spinifera (cf. Taf. 1, Fig. 19, 20), sondern ist in der auf Tafel 1, Figur 18, 21 dargestellten Weise gestaltet. Der Rosettentheil des Basale weist auf seiner Dorsalfliche eine grosse einheitliche Oeffnung, auf seiner Ventralfliche zwei kleinere auf (‘‘ Nervenkaniile’”’). — Die Contactflichen, welche die ersten Radialia unter sich bilden, sind scharf dreieckig. Die Orna- mentik der dusseren Gelenkflichen der Radialien ist nicht besonders scharf markirt und scheint ihren Hauptziigen nach constant zu sein. In Fig. 23 auf Tafel 1 ist eine besonders gut differenzirte Gelenkfliche dargestellt; nicht im- 358 ANTEDON. mer treten die erhabenen, die einzelnen Gruben trennenden Leisten so scharf hervor. Eine scharfe, sonst zwei ventrale Muskelgruben abtrennende, mediane Verticalleiste fehlt, stets ahnlich wie bei A. granulifera, sodass, wie dort, eigent- lich blos eine unpaare Muskelgrube vorhanden ist. Doch findet sich an be- sonders giinstigen Stiicken an Stelle der Leiste eine die Trennung in zwei Gruben andeutende, mehr oder weniger schmale Rinne mit etwas erhabenen Randern (cf. Fig. 23, Taf. 1), ein Fall, der in gewisser Beziehung an die bei A. spinifera obwaltenden Verhiltnisse erinnert. Die steil gestellten Schrigleisten, welche die schmalen Ligamentgruben von der Muskelgrube trennen, sind bei manchen Stiicken sehr unbestimmt, bei manchen, wie bei dem abgebildeten, ziemlich scharf markirt. Die Dorsalfasergruben sind wenig scharf ausge- prigt und relativ flach. Entsprechend dem sehr engen Eingang des Calyx, liuft die gesammte Gelenkfliche ventralwarts ziemlich spitz zu. Figur 22 auf Tafel 1 ist auf Carpenters Veranlassung hergestellt worden und giebt die geschil- derten Verhiiltnisse ziemlich mangelhaft wieder. Gleichwohl glauben wir sie auf A. brevipinna beziehen zu diirfen. Da die ventrale Grenze der Gelenkfliche einen Einschnitt zeigt (cf. Fig. 23 auf Taf. 1), so ist der Eingang des Calyx, von oben gesehen, wie bei A. spinifera von 5 Blatterpaaren begrenzt. In Figur 17 auf Tafel 1, welche Carpenter hat zeichnen lassen, und welche den Calyx-Ein- gang von oben gesehen darstellt, sind diese 5 Blaitterpaare und alles Uebrige stark schematisirt und wenig getreu wiedergegeben. Antedon spinifera Carp. 1881. Tafel 1, Fig. 9, 12-16, 19, 20; Tafel 2, Fig. 1-12. Alecto serrata Orsted MS.1 1881. P. H. Carpenter, Bull. Mus. Comp. Zodl., 9, p. 158.. 1884. “2 a Chall. Rep., 11, p. 277. 1888. te i Chall. Rep., 26, p. 208. 1907. Thalassometra spinifera A. H. Clark, Smith. Misc. Coll., 50, p. 360. 1909. Stylometra spinifera A. H. Clark, Proc. Biol. Soc. Washington, 22, p. 14. Material und Fundorte: Im ganzen liegen uns 21 Exemplare vor, unter denen sich mehrere ganz junge befinden. Zwei Exemplare davon wurden vom “Investigator”? Cpt. Cole, in 278 Faden Tiefe, unweit St. Lucia, gedredscht, die iibrigen vom ‘‘ Blake.” 1A. H. Clark schrieb mir “Orsted gave to Antedon spinifera the MS. name of Alecto serrata long before the original specimen collected by Duchassaing was sent to Paris.” ANTEDON SPINIFERA. 359 Fangstationen des ‘‘ Blake,”’ simmtlich 1878-79: STATION. Locauirar. FApEN. 2 eda aaa Bo>ENBESCHAFFENHEIT. 155 off Montserrat 88 80° 69° 220 “ St. Lucia 116 79° 583° felsig 231 “ St. Vincent 95 80° 614° grober Sand und Fels 232 * St. Vincent 88 80° 62° 249 “ Grenada 262 80° 47° grober, gelber Sand 259 “ Grenada 159 794° 533° 269 St. Vincent 124 80° 573° 290 ** Barbados 73 80° 703° grober Korallensand und zer- brochene Schalen 292 ** Barbados 56 80° 744° Korallensand und zerbrochene Schallen 297 ** Barbados 123 804° 563° Cale. stones 298 ** Barbados 120 801° 61° Zerbr. Schalen und Korallen 299 “* Barbados 140 803° 563° Korallen und Korallinen Die Liste giebt mithin 12 Fangstationen und 5 Localititen im weiteren Sinne an. Die zahlreichsten Exemplare lieferte von ihnen St. Vincent. Aus der Liste ergiebt sich eine ziemliche Gleichmissigkeit der Bodenbeschaffenheit. Auf feinerem Sand und Schlamm scheint die Art nicht zu leben, vielmehr gro- ben Sand zu bevorzugen. Die Tiefen variiren, wie aus der Liste hervorgeht, zwischen 56 Faden (Barbados) und 278 Faden (St. Lucia) und stellen sich fiir die einzelnen Localititen folgendermaassen: , St. Vincent 88-124 Faden. Barbados 56-140 i. St. Lucia 116-278 XS Grenada 259-262 = Montserrat 88 _ Die Merkmale der Art lassen sich folgendermaassen zusammenfassen: Centrodorsale (cf. Taf. 1, Fig. 9) dick, kurz siulenférmig, dorsal, bald abge- rundet, bald mehr abgeflacht, mit grossem cirrusfreien Scheitelfelde, dessen Oberfliche rauh ist, kleine spitze Dornen aufweist und Spuren von 5 interra- dialen Leisten trigt. Diese Leisten springen an den Seiten des Centrodorsale starker vor und je 2 begrenzen 2 verticale Reihen von je 3-4 Cirrusdillen; je- doch sind nicht mehr als 2 iibereinanderstehende Cirren vorhanden. Die etwa 15 randstandigen, in 2 horizontalen Reihen angeordneten Cirren (vergl. Taf. 2, Fig. 5) sind lang und bestehen aus Gliedern, die mit Ausnahme der basalen in der proximalen Cirrushialfte langlich — in der distalen aber kurz sind, und deren Gesammtzahl bis hoch in die 70 betragen kann. Die sehr gleichfoérmigen kurzen Glieder der distalen Cirrushilfte tragen gew6hnlich Dornen; zum min- desten ist die dorsale Contur, so weit die kurzen Glieder reichen, deutlich ge- if kerbt. Die Cirren erreichen reichlich 4cm. Linge. 360 ANTEDON. Drei Radialia sichtbar, die vom zweiten an seitlich vollkommen frei sind.! Zweites Radiale fast so lang wie das Axillare; nicht eingeschnitten. Axillare annihernd rhombisch und ziemlich kurz. Distichalia zweigliedrig. Palmaria zweigliedrig. In der Regel eine Palmarserie von der Innenseite jedes disticha- len Axillare entspringend, sodass 6 Arme fiir jeden Radius resultiren. Postpalmaria nur einzeln entwickelt. (Exemplar von St. Vincent). Eine schwache Erhebung auf der Verbindung der Axillaria mit dem ihnen vorherge- henden Gliede. Die Glieder der Theilungsserien haben eingesenkte Flaichen. Nirgends eine Spur scharf abgeschnitterer lateraler Contactflachen. Auf den Gliedern der Radialia und aller Theilungsserien relativ lange, gerade spitze und zerstreut stehende, aber vorwiegend randstandige Dornen (Taf. 2, Fig. 5 und 6), die mitunter ganz auf die ambulacrale Kante der Glieder beschrankt sind, z. B. zwei Exemplare von Montserrat. 30 Arme, die schon an der Basis — namentlich aber im weiteren Verlauf — lateral stark comprimirt sind. Erste Brachialia unter einander nicht vollstandig in Berithrung; etwas breiter wie lang; erstes und meistens das 2te Brachiale nach Art der vorhergehenden Glieder am proximalen und distalen Rande mit Dornen besetzt. Zweites Brachiale quadratisch. Drittes (Syzygie) so lang wie das erste und zweite zusammen genommen. Das Epizygale mit mehreren stirkeren Dornen am distalen Rande, von denen einer besonders stark ist; die niéchsten fiinf Glieder annihernd quadratisch; die folgenden durch die trapezoide ganz allmiihlich in eine annihernd dreieckige Form iibergehend, welche etwa in der Armmitte erreicht wird und weiter hinaus wieder einer trapezoiden Form Platz macht. Die Glieder des unteren Armdrittels sind ziemlich stark sattelférmig. Die auf das dritte Brachiale folgenden 5-6 Glieder haben jederseits an ihrem distalen Rande eine kleine Gruppe winziger Dornen und einen Dorn (Taf. 2, Fig. 3, 4, 8) auf dem Riicken, der ebenfalls dem distalen Rande genihert steht. Diese spitzen dorsalen Dornen, die schrag distal und nach aussen gerichtet sind, haben anfangs eine mehr mediane Stellung, riicken aber bald auf die Breitseite der Glieder, sodass sie dadurch alternirend zu stehen kommen. Die Stirke der dorsalen Dornen ist schon am 6ten Gliede erheblich und nimmt schnell und be- deutend zu; zugleich wird die Form eine spitz hakenférmig-gekriimmte und stark comprimirte (Taf. 2, Fig. 11); die Basis des Dornes wird immer linger und erstreckt sich schliesslich tiber die ganze Gliedfliche. Die Stirke der Dornen nimmt in der zweiten Armhiilfte entsprechend der Verkleinerung der Glieder — wieder ab. Erste Syzygie im 3ten Brachiale; zweite im 33sten—38sten Gliede, oder noch weiter hinaus (z. B. im 44ten Gliede, Exemplar von Montserrat). Dann meist ein Zwischenraum von 6 Gliedern und die folgenden in Abstiinden von 3-5 Glie- ‘Eine Ausnahme hiervon macht ein Exemplar von Grenada Sta. No. 249. Bei ihm berithren sich die zweiten Radialia, jedoch nur mit ihren ambulacralen Kanten, sodass Contactflichen nicht vor- handen sind, ANTEDON SPINIFERA. 361 dern. (Die Exemplare von Barbados No. 298 haben die zweite Syzygie vielfach schon in den Zwanzigern, an einem Arm fand ich sie bereits im 14ten Gliede). Pinnula des 2ten Brachiale an fusseren Armen 2ter Ordnung diinn und schlank (Taf. 2, Fig. 3), aber an Linge sehr variabel, bisweilen etwa 12mm. lang mit etwa 20 Gliedern; die nichste 13mm. lang; die dritte ebenso lang, aber diin- ner; 4te kaum halb so lang mit 9-10 Gliedern. Die Glieder aller dieser Pinnu- lae sind rundlich und stark verlingert, mit Ausnahme der aller aeussersten und des basalen, welches jedoch auch eher etwas linger als breit ist; am distalen Rande tragen sie kleine Dornen. Bis etwa zum 15ten Gliede behalten die Pin- nulae dieselbe Linge, dann nimmt diselbe etwas zu. Die Glieder der Pinnulae sind inzwischen dicker und verhaltnissmissig kiirzer geworden und werden nun- mehr kantig. Schon an der 4ten Pinnula zeigt das zweite Glied eine schwache Verbreiterung und Verlingerung auf der dem Centrodorsale zugewandten Seite; beides nimmt an den folgenden Pinnulae bedeutend zu und erhalt sich bis weit den Arm hinauf. An den spiteren Pinnulae ist auch das erste Glied verbrei- tert und gegen das Armende zu sogar ausschliesslich dieses. Die Pinnulae der mittleren Armgegend (Taf. 2, Fig. 9) sind reichlich 6mm. lang und bestehen aus etwa 13 Gliedern, von denen die untersten stark verbreitert sind, wihrend die iibrigen etwas langlich sind und sich rasch verdiinnen. Die grésste Linge der distalen Pinnulae ist 8mm. Gegen das Armende werden sie kiirzer. Die Glie- der der untersten Pinnulae haben kleine Dornen an ihrem distalen Rande. Die gegenseitigen Gréssenverhiltnisse der unteren Pinnulae sind sehr variabel, an ein und demselben Stiick ist manchmal die 2te Pinnula linger wie die erste, manchmal kiirzer (Taf. 2, Fig. 4 und 8), manchmal ganz winzig, und zwar gilt dies fiir vollkommen gleichwerthige Arme, wie z. B. solche 2ter Ordnung. Diese Inconstanz herrscht sowohl auf der diusseren, wie der inneren Armseite. An manchen Armen 2ter Ordnung fand ich die ersten drei Pinnulae der inneren Armseite alle drei klein und winzig, manchmal aber haben sie anniihernd die- selbe Linge wie die Pinnulae der dusseren Armseite. Die Pinnulae besitzen _ deutliche Seitenplatten und Deckplatten (Taf. 2, Fig. 2). Die Seitenplatten scheinen, wie man bei Betrachtung derselben von unten erkennt (Taf. 2, Fig. 1), mit einander verwachsen zu sein und eine continuirliche, im Zickzack verlau- fende Mauer zu bilden. Die Sacculi sind zahlreich auf den Pinnulae, sehr dick und dicht stehend auf den Armen. Die Grésse der Sacculi richtet sich nach der Grésse des zugehérigen Gliedes. Scheibe: stark eingeschnitten und mit unregelmiissig stehenden Dornen be- setzt. Klafterung: etwa 20cm. Farbung: briiunlich weiss. Stammelieder manchmal etwas dunkler. Scheibe lebhaft braun mit einem Stich ins Réthliche. Abweichende Exemplare: Zwei Exemplare von Montserrat (88 Faden) und zwei von St. Lucia (278 Faden) unterscheiden sich so wesentlich von den tibrigen, 362 ANTEDON. dass man sie als besondere Varietiét auffassen kénnte (Taf. 2, Fig. 7). Die Merkmale dieser Varietit, die wir var. brevispina nennen, wiirden sein: 1. Ein fast ginzliches Fehlen der kleinen, spitzen Dornen auf den Gliedern der sich verzweigenden Armstimme. 2. Eine bedeutend schwichere Entwickelung der hakenférmigen Dornen auf den Armgliedern. 3. Eine viel stirkere Entwickelung der Dornen an den Gliedern der unteren Pinnulae. 4. Stirker ausgeprigte sattelférmige Glieder der Stamme. 5. Tiefere, gelblich-braune Farbung mit einer dunkleren Schattirung der Stammeglieder. . 6. Ein mehr fiinfeckiges, langeres Radiale axillare. An den Exemplaren von St. Lucia (116 Faden und 278 Faden) fand ich kleine Lepadiden. CARPENTERS ORIGINAL-BESCHREIBUNG UND EINIGE KRITISCHE BEMERKUNGEN. Der Vollstindigkeit halber schliesse ich meiner Beschreibung die von Car- penter (1881, 1]. ce.) an, zu welcher der Author auch das Guadeloupe-Exemplar be- nutzte, das durch Duchassaing 1870 ans Pariser Museum kam. ‘‘Antedon spinifera nov. sp. Cirri 12-20; long and slender, composed of 40-60 joints, the later ones of which bear dorsal spines. The rays may fork four times, each subdivision consisting of 2 joints not united by a syzygy. Usually however there are not more than two axillaries, the distichal and the palmar, above the radials; and palmars are frequently only developed upon the inner pair of the four secondary arms; so that there are thirty arms in all (as in the Paris specimen), viz., six on each ray, in the following order: 1, 2,2, 1. Tolerably large, sharp spines are scattered irregularly over the calyx and arm bases. The arm-joints are triangular in outline, alternating with one another from side to side; and from near the base of each triangular surface there rises a strong curved spine, which projects forwards and slightly outwards. On the lower parts of the arms, therefore, there is a double row of these spines alternating right and left of the median dor- sal line; but farther out, as the joints become more and more compressed laterally, the two rows gradually coalesce into a single median one, the spines at the same time becoming less and less prominent. The disk bears a fairly complete anambulacral plating, and there is a double row of plates along each edge of the pinnule ambulacra, viz., side plates resting on the pinnule joints and supporting the covering plates which overlap one another alternately from opposite sides. The color varies from almost white through pale straw color to a light yellowish brown. The diameter of the disk is 6 or 7 millimeters, and the spread of the arms about 20 centimeters.” In dieser iibrigens sehr zutreffenden Beschreibung sind einige Punkte von Wichtigkeit mit Stillschweigen iibergangen: erstens wie sich die Seiten der ra- dialen und distichalen Glieder verhalten, zweitens die Syzygieen und drittens die Pinnulae. Beziiglich des ersten Punktes muss es uns Wunder nehmen, dass Carpenter Antedon spinifera zum Typus einer Gruppe machte, deren Radialia axillaria und ie Ge ANTEDON SPINIFERA. 363 zunichstfolgende Glieder abgeplattete bezw. scharf abgeschnittene (wall-sided) Seiten haben sollten; denn Antedon spinifera hat ganz freistehende Radien; nur selten beriihren sich die zweiten Radialia mit ihren ventralen Kanten mittelst kleiner Protuberanzen. Eine andere Art der Gruppe, fiir die das Merkmal nicht zutrifft, ist A. macronema Miull.; und da Antedon quinquecostata, compressa, du- plex Carp., und conifera Hartl. jene Eigenschaft nur in sehr beschrinktem Maasse besitzen, so kann dieser Theil der Gruppencharakteristik keinen Bestand haben. Die einzige Art der Gruppe, welche scharf abgeschnittene seitliche Contact- flachen aufweist, ist A. brevipinna Pourt. Die weit hinaus geriickte Lage der zweiten Armsyzygie ist eine Eigenschaft, durch welche A. spinifera innerhalb der Gruppe ganz isolirt dasteht. Bei der so nahe verwandten A. quinquecostata, deren Beziehungen zu unserer Art Car- penter im Chall. Rep., 26, verschiedentlich bespricht, liegt die zweite Syzygie im 20sten—25sten Gliede, bei A. macronema im 10ten—20sten Gliede. Beziiglich der ersten Pinnula sei darauf hingewiesen, dass conifera, spinifera, macronema und offenbar auch quinquecostata (cf. Chall. Rep., 26, p. 215) durch langliche Glieder der ersten Pinnula in einem gewissen Gegensatz zu den iibrigen Arten der Gruppe stehen. Bei A. brevipinna hat die erste Pinnula kurze Glie- der, die folgenden aber wie bei jenen Arten lange. Ausschliesslich kurzgliedrige untere Pinnulae haben A. flexilis, robusta, compressa, duplex und lusitanica. Da nun die Linge der Pinnulaglieder viel constanter zu sein pflegt, als das rela- tive Lingenverhiltniss der unteren Pinnulae selbst, welches Carpenter in seiner Uebersicht der Arten verwerthet (Chall. Rep., 26, p. 211), so schlage ich vor, die Arten der ersten Abtheilung der Carpenterschen Gruppeniibersicht (Arten mit uber 30 Cirrusgliedern) in folgender Weise einzutheilen: A. Carpenters Arten mit tiber 30 Cirrusgliedern: a. langgliedrige untere Pinnulae macronema spinifera quinquecostata conifera b. kurzgliedrige untere Pinnulae duplex lusitanica B. Carpenters Arten mit unter 30 Cirrusgliedern. Der Rest der Arten, ef. p. 309. Die Figur 10 auf Tafel 2 ist eine Abbildung, welche Carpenter von einem ganz jugendlichen Exemplar hat machen lassen, das ich unter dem mir vorlie- genden Material gefunden zu haben glaube, obwohl es jeder Notiz von Car- penters Hand entbehrt und sich gegenwiirtig in noch viel mehr verletztem Zustand befindet, als die Figur Carpenters zeigt. Das Exemplar misst vom Centrodorsale bis zum Ende des lingsten Armstumpfes etwa 6mm. Die Cirren sind abgebrochen. Die Abbildung ist im Detail freilich nicht getreu. Der Zeichner hat auf der Mitte des ersten Radiale eine starke Liingsfirste ange- bracht, die gar nicht vorhanden ist. Statt ihrer sind zwei kleine Dornen da, 364 ANTEDON. von welchen einer mehr proximal, der andere mehr distal steht. Eine ziemlich tiefe Einsenkung zwischen Centrodorsale und erstem Radiale ist nicht einmal angedeutet, obgleich diese bei jiingeren, wie Alteren Exemplaren haufig vor- kommt und daher fiir die Art ziemlich charakteristisch ist. Um die Lagebe- ziehungen der ersten Radiale zum Centrodorsale zu veranschaulichen, haben wir auf Tafel 2, Figur 12, die betreffende Partie von einem ganz jungen Barbados- Exemplar zeichnen lassen. Man sieht, dass zwischen erstem Radiale und Cen- trodorsale eine Einsenkung liegt, und dass das erste Radiale auf jeder Seite eine Erhéhung besitzt. Diese Erhéhung bildet, wie Figur 12 sehr sch6n zeigt, mit der daranstossenden Erhéhung des benachbarten Radiale eine Art Sockel, auf dem das ventrale Ende der interradialen Leiste des Centrodorsale ruht. Ein derartiger, von je zwei Radialien gebildeter, interradial gelegener Sockel, findet sich auch bei ausgewachsenen Exemplaren (vergl. unten) und ist daher von Wichtigkeit. Desgleichen finden sich diese Sockel bei der nahe verwandten A. quinquecostata Carp. in dhnlicher Weise entwickelt. (Vergl. Fig. 8 auf dieser Seite). In Figur 10 der Tafel 2 ist ferner ungenau, dass die Armglieder vollkommen glatt erscheinen und daher sei hervorgehoben, dass bereits an dem uns vorliegenden winzigen Exemplar an manchen Stellen Dornen ent- wickelt sind. Der Charakter der Dornigkeit unserer tai oe ae Species zeigt sich also schon sehr friith, wofiir die ibrigen x 6. (Nach P.H.Car- kleinen Exemplare unseres Materials eine weitere Bestiti- penter, Chall. Rep., 26, : ; : A pl. 3, fig. 6d). gung liefern.— Das kleine in Figur 10 dargestellte Exem- plar zeigt eine auffallend geringe Armzahl. Leider ist gerade in dieser Hinsicht die volle Controlle mit dem Exemplar, welches wir als das Vorbild der Figur 10 beanspruchen, wegen der mangelhaften Erhaltung unmoglich; es ist nur noch festzustellen, dass auf der in der Zeichnung (Fig. 10) abgewandten Seite eine zweigliedrige Distichalserie vorhanden ist, dass also das Exemplar mindestens llarmig gewesen ist. Zum Schluss seien noch die Skelettstiicke des Calyx auf Grund von Mace- rationspriparaten besprochen. Der Verhiiltnisse des Centrodcrsale (Taf. 1, Fig. 9), soweit sie diusserlich erkennbar sind, wurde schon oben gelacht; es sei — noch erwiihnt, dass nach vollkommener Entfernung der Cirren zwischen den einzelnen verticalen Reihen von Cirrusdillen mehr oder weniger scharfe radiale Leisten deutlich hervortreten, sodass das Centrodorsale neben den oben er- wihnten 5 stirkeren Interradialleisten noch 5 schwiichere Radialleisten auf- weist. Die Ventralfliiche des Centrodorsale (Taf. 1, Fig. 12) ist infolgedessen kaum noch als pentagonal, sondern eher als zehneckig zu bezeichnen. Die Radialgruben sind annihernd dreieckig, die Basalgruben ziemlich tief und in ANTEDON SPINIFERA. 365 der Mitte verbreitert. Der Eingang zur Centralhéhlung des Centrodorsale zeigt zehn bogenférmige Hervorwélbungen. — Die Dorsalfliche des radialen Pentagons (Taf. 1, Fig. 3 und 15) ist annaihernd pentagoral und besitzt einen gut entwickelten Basalstern; hierdurch unterscheidet sich, wie bereits Carpen- ter (Chall. Rep., 26, p. 216) hervorgehoben hat, unsere Species von der ihr in mancher Hinsicht nahestehenden (vergl. oben) A. quinquecostata, welcher ein Basalstern fehlt; Rosette und ‘‘ Basalbriicken”’ sind bei unserer Species gut aus- gebildet. Bei ausreichender Behandlung mit heisser Kalilauge lassen sich die Basalia leicht isoliren (Taf. 1, Fig. 19, 20). Fast stets findet sich in der Mitte ihrer ventralen Fliche eine scharfe Leiste; die dorsale Fliche der Basal- strahlen weist unregelmissige Unebenheiten auf. Die peripheren Enden sind bei den Stiicken eines Exemplares theils verjiingt, theils breit; iiberhaupt scheint die Gestalt der Basalstrahlen, selbst bei demselben Exemplar, ziemlich variabel zusein. Centralwirts sind die Basalstrahlen gegen den Rosettentheil durch eine schwache, halsartige Einschniirung abgesetzt. Der Rosettentheil zeigt von der Ventralflache gesehen zwei kleine Oeffnungen (‘‘Nervenkanile”’); dorsal be- findet sich eine grosse, einheitliche Oeffnung. Zu unseren Abbildungen sei bemerkt, dass die Figuren 14 und 15 von Carpenter herriihren; wir glauben sie mit grosser Wahrscheinlichkeit auf A. spinifera beziehen zu diirfen. Die Ornamentik der dusseren Gelenkflaichen der ersten Radialia (Taf. 1, Fig. 16) ist gut ausgeprigt und wenigstens ihren Hauptziigen nach bei verschiedenen Stiicken constant; doch kommen kleine Abweichungen vor. LEine mediane Verticalleiste ist vorhanden; doch ist dieselbe nur kurz, da der distale Rand der ersten Radialien einen breiten und tiefen Medianeinschnitt besitzt; fer- ner ist die mediane Verticalleiste nur wenig erhaben, sehr breit und liegt sehr tief, da die gesammte fussere Gelenkfliche gegen sie nischenférmig ein- springt; in allen diesen Punkten unterscheidet sich unsere Species erheblich von A. quinquecostata (ef. p. 364, fig. 8). Die seitlich von der Verticalleiste befindlichen Muskelgruben sind im allgemeinen ziemlich flach und durch deut- liche Schrigleisten gegen die etwas tiefer ausgehéhlten Ligamentgruben abge- grenzt. Auffallig ist die relativ starke Entwickelung der Dorsalfasergruben. Die Oeffnung des Nervenkanales befindet sich ungefihr auf der ideellen Halbi- rungslinie der gesammten, dusseren Gelenkfliche. An der Basis der ersten Ra- dialia befinden sich je zwei laterale Hocker, welche dorsalwirts gerichtet sind und mit dem gleichen Gebilde des benachbarten Radiale jene schon oben er- wihnten Sockel bilden, auf welchen die Interradialleisten des Centrodorsale tuhen. Der Eingang des Calyx, von oben gesehen, ist von 5 durch radiale Ein- schnitte getrennten, aufrechtstehenden Blitterpaaren begrenzt, den Riicken- wanden der Muskelgruben. Die Componenten dieser Paare sind durch eine tiefe interradiale Kluft, die auf Figur 14, Tafel 1, gar nicht hervortritt, geschieden (cf. auch unsere Fig. 16 auf derselben Tafel). Da die Rinder der genannten Blatterpaare gebogen sind, hat die Umrandung des Calyxeingangs ein krauses 1h 366 ANTEDON. Aussehen. Die Figur 14 auf Tafel 1, welche auf Veranlassung von Carpenter hergestellt wurde und welche sich offenbar auf A. spinifera bezieht, zeigt aller- dings das krause Aussehen des Calyxeinganges nicht, ferner erscheinen die ge- nannten Blitter viel zu flach liegend. Die Figur ist jeden falls, wie auch andere auf Carpenters Veranlassung hergestellte Abbildungen in dieser Arbeit, stark schematisirt.* Antedon duplex, sp. nov. (Carp. MS.). Tafel 3, Fig. 2, 4-11; Tafel 14, Fig. 5, 10, 13. 1888. P. H. Carpenter, Chall. Rep., 26, p. 54, 207, 208, 211, 212, 217, 367, 368, 375, 378. 1907. Thalassometra duplex A. H. Clark, Smith. Misc. Coll., 50, p. 360. Material und Fundort: Drei Exemplare von “Blake” Sta. 232. Off St. Vincent. 88fms. Temp. Surf. 80°, Bott. 62°. Zwei dieser Exemplare befanden sich mit der Bezeichnung: “A. duplex” zu- sammen in einem Glase; das dritte Exemplar (Taf. 14, Fig. 10), welches wir, trotz mancher Verschiedenheiten, zu A. duplex stellen, befand sich unter dem von Carpenter als ‘‘A. brevipinna”’ bezeichneten Material, zu welcher es jedoch keinenfalls gehért. Carpenter selbst hat wahrscheinlich mehr Exemplare zur Verfiigung gehabt, als ich nach seinem Tode erhielt; denn im Challenger Rep., 26, p. 378, giebt er die bathymetrische Verbreitung von A. duplex auf 88-262 Faden an. In der letzteren Tiefe wurde vom “Blake” 1878-1879, bei Grenada, also in der Nachbarschaft von St. Vincent, gefischt, sodass vielleicht Carpenter noch von ‘‘Blake”’ Sta. 249 (262fms., Temp. Surf. 80°, Bott. 47°, off Grenada; Coarse yellow sand)? Material besessen hat. Mdéglich wire auch, dass eins der nachstehender Beschreibung zu Grunde liegenden Exemplare von Sta. 249 stammt, und dass seine Etiquette verloren ging. Den auf Carpenters Veran- lassung hergestellten Abbildungen (Taf. 3, Fig. 2, 6, 7, 8, 9) habe ich noch einige hinzugefiigt (Taf. 3, Fig. 4, 5, 10, 11). Das in Figur 2 von Carpenter darge- stellte Exemplar ist identisch mit dem in Figur 5 auf meine Veranlassung ge- zeichneten und Tafel 14, Figur 5, photographisch abgebildeten; nur ist dasselbe, wie die letzteren Abbildungen zeigen, jetzt seiner Cirren fast vollkommen beraubt. Wir finden unsere Species schon an verschiedenen Stellen des Challenger Rep., 26, erwihnt; sie wird von Carpenter (1. ¢.) sowohl zur Spinifera~Gruppe (p. 212), als auch zur Basicurva-Gruppe (p. 375) gestellt. In seiner Ueber- sicht tiber die Species der Spinifera-Gruppe wird sie kurz folgendermaassen ge- kennzeichnet: | ‘Nach List of Dredging Stations, occupied by the United States Coast Survey Steamers Corwin, Bibb, Hassler, and Blake from 1867 to 1879. Bull. Mus. Comp. Zodl., 6. ? Nach List of Dredging Stations (1. c.). ANTEDON DUPLEX. 367 “Over thirty cirrus-joints; the later ones spiny.” — ‘The first pinnule as long as or longer than the second.” — “‘Centrodorsal more rounded; the cirri without definite arrangement.” — “Thirty to forty cirrus-joints; the radial axillaries long; lower joints of the genital pinnules ex- panded.” — (Chall. Rep., 26, p. 211, 212). Zunichst geben wir die Beschreibung der beiden von Carpenter als A. du- plex bezeichneten Exemplare (cf. Taf. 3, Fig. 2 und 4-11; Taf. 14, Fig. 5 und 13). Centrodorsale, subconisch, mit ventralwairts stark vorspringenden, zacken- férmigen Interradialfortsitzen, zwischen welchen in charakteristischer Weise ziemlich tiefe Einschnitte sich befinden (cf. Taf. 3, Fig. 5). Die Interradial- leisten, die je zwei Verticalreihen von Cirrusdillen begrenzen, sind gut ausge- prigt; diese Reihen von Cirrusdillen sind ausserdem unter sich durch schwiichere, radial verlaufende Leisten getrennt,- sodass am Centrodorsale im Ganzen 10 Leisten sich vorfinden, wie bei dem, auch in der Gesammtform sehr dhnlichen Centrodorsale von A. conifera Hartl. (cf. Comatulidenfauna, p. 76, Taf. 5, Fig. 56); in einer Verticalreihe stehen 4-5 Cirrusdillen. Der ziemlich abgerun- dete Scheitel des Centrodorsale ist glatt und cirrenfrei. — Cirren schlank, bis 2cm. lang, mit etwa 50 Gliedern, von denen die der distalen Cirrushilfte gleich- formig und sehr kurz sind und an ihrem distalen Rand kleine Dognen tragen. Die Glieder der proximalen Cirrushilfte sind, mit Ausnahme der basalen, ling- lich. Der Uebergang der linglichen Glieder in die ganz kurzen der distalen Cirrushalfte ist, wie auch bei A. spinifera, aber nicht bei A. macronema, ein sehr plétzlicher. Die Zahl der Cirren betrigt, den Dillen nach zu urtheilen, etwa 40. Erstes Radiale, beim grésseren Exemplar nicht sichtbar, wohl aber bei dem jugendlichen, kleineren. Das 2te Radiale sehr flach, bei dem grésseren Exemplar ziemlich versteckt liegend; mit dem Axillare bildet es eine starke, mittlere Erhebung (Radialbuckel). Das Axillare ist kurz, fast rhombisch, und hat an seinem proximalen Rand einen kriftigen Vorsprung mit scharf abgesetz- ter Basis, welcher in eine entsprechende Ausbucklung des 2ten Radiale passt. Distichalserien aus 2 kurzen, gelenkig verbundenen Gliedern bestehend. Axillare sechseckig, ebenfalls mit einem proximalwirts gerichteten Fortsatz, der mit dem ersten Distichale den Distichalbuckel bildet. Einzelne Palmarserien sind bei dem grésseren Exemplar vorhanden (cf. Taf. 3, Fig. 2 und 5; Taf. 14, Fig. 5). Zehn (kleineres Exemplar, Taf. 3, Fig. 9) oder mehr Arme von glatter Ober- fliche. (Das gréssere Exemplar, Taf. 3, Fig. 2 und 5, hat 20 Arme erhalten; complet diirfte es 22 gehabt haben). Die ersten 9 oder 10 Armglieder mehr oder minder scheibenférmig, alle kurz, am kiirzesten das erste Brachiale. Das dritte, syzygiale Brachiale ist fast quadratisch. Die Form des zweiten Bra- chiale ist etwas variabel, je nach dem Ursprung des Arms. An Armen erster Ordnung hat es mehr die Form eines Axillare. Vom 10ten Brachiale an sind die Glieder annihernd dreieckig. Ihr proximaler und distaler Rand sind geschweift 368 ANTEDON. (cf. Taf. 3, Fig. 4) und haben eine alternirend seitlich gelegene, kleine, spitze Zacke. Erste Syzygie im 3ten Brachiale, zweite im 21sten, die folgenden in Zwischen- riumen von 5 Gliedern; in einem Arm erster Ordnung, dessen zweites Glied die Form eines Axillare in hohem Grade besitzt, befindet sich jedoch die erste Sy- zygie im 5ten Brachiale. Pinnula des zweiten Brachiale in Tafel 3, Figur 6 von Carpenter abgebildet, jedoch in Tafel 3, Figur 10 richtiger von mir dargestellt, bedeutend langer und dicker als die des vierten; sie ist beim grésseren Exemplar 5 oder 6mm. lang und besteht aus etwa 10 Gliedern, von denen das zweite, vor allem aber das dritte bedeutend verbreitert sind; die iibrigen Glieder nehmen rasch an Dicke ab. — Die Pinnula des 4ten Brachiale ist etwa halb so lang mit circa 10 Glie- dern, von denen keins in besonderem Maasse verbreitert ist; die Dicke der Glie- der nimmt von der Basis zur Spitze allmahlich ab; die Mehrzahl der Glieder ist etwas linglich. — Die Pinnula des 6ten Brachiale ist der eben besprochenen an Dicke und Linge sehr dhnlich, ihr 4tes und 5tes Glied zeigen aber zuweilen schon eine diinne blattartige Verbreiterung (cf. Taf. 3, Fig. 6) tiber den hier noch schwach entwickelten Gonaden. Die Pinnula des 8ten Brachiale ist etwas linger und zeigt die diinne blattartige Verbreiterung des 3ten, 4ten und 5ten Gliedes bereits in ausgesprochener Weise; am breitesten ist das 4te Glied. Eben- so verhalten sich die folgenden Pinnulae bis etwa zum 16ten Brachiale (Taf. 3, Fig. 7), an deren Unterseite wir gleichfalls Gonaden erkennen kénnen (Taf. 3, Fig. 8). Ob die Pinnulae mit der starken Gliedverbreiterung noch weiter den Arm hinaufreichen, lisst sich an unserem Exemplar nicht mit Bestimmtheit ent- scheiden. Die Pinnulae des ungefihr zweiten Armdrittels sind sehr klein. Die ambulacrale Tifelung besteht aus hohen Seitenplatten und Deckplatten. Sacculi sind nicht erkennbar. Scheibe: nicht sichtbar. Klafterung: des grésseren Exemplares auf 9em. zu schitzen, die des 10armi- gen kleineren Exemplares dagegen nur auf 4cm. Farbung (in Alcohol): briunlich-weiss. Vorstehende Beschreibung weicht in einigen Punkten von Carpenters oben citirten Angaben ab. Dies betrifft einmal die Stellung der Cirren, von der es heisst ‘‘without definite arrangement” (ef. Taf. 3, Fig. 5), und ferner das Ra- diale axillare, welches, von dem proximalwiirts gerichteten mittleren Fortsatz ab- gesehen, sehr kurz ist, wihrend bei Carpenter die ‘‘ Radial axillaries long” sind und auch die Abbildungen, die er hat machen lassen, diesen Worten entsprechen. Ein Blick auf Figur 5, Tafel 3, die eine getreue Darstellung des wirklichen Ver- haltens giebt, wird von der Ungenauigkeit jener Schilderung Carpenters iiber- zeugen. Zuletzt noch einige Worte iiber das dritte, ziemlich kleine Exemplar, welches -- ANTEDON DUPLEX, 369 wir unter dem als “A. brevipinna”’ bezeichneten Material fanden—das wir jedoch trotz mancher Abweichungen zu A. duplex zu stellen geneigt sind (Taf. 14, Fig. 10). Vollkommen tibereinstimmend mit den vorstehend besprochenen Exempla- ren ist vor allem die Form des Centrodorsale, welches ebenfalls 5 interradiale und 5 radiale Leisten erkennen lisst. Cirren sind leider nicht erhalten. Erstes Radiale sehr flach und wie bei dem kleineren der erstbesprochenen Exemplare noch sichtbar. Alle drei Radialia gleichen in ihrer Form denen des kleineren Exemplares (cf. Taf. 3, Fig. 9) fast vollkommen. Die Distichalserien bestehen aus 2 gelenkig verbundenen Gliedern. Die Form der Distichalien so- wie die des ersten, zweiten und besonders des dritten Brachiale gleicht annihernd der beim grésseren der vorstehend besprochenen Exemplare festgestellten. Palmarserien sind nicht vorhanden. Die Zahl der Arme betrigt 15. Erste Syzygie an Armen erster und zweiter Ordnung im 3ten Brachiale, zweite, soweit die wenigen gut erhaltenen Arme erkennen lassen, im 16ten Brachiale. Die Pinnula des 2ten Brachiale, ca. 2mm. lang, besteht aus 9-12 Gliedern, von denen die unteren dick, die der zweiten Halfte der Pinnula diinner sind; die ersten drei Glieder sind breiter wie lang, die nichstfolgenden langlich, die letz- ten wieder kiirzer. Im Ganzen erinnert die Pinnula des zweiten Brachiale an die der vorstehend besprochenen beiden Exemplare. Die Pinnula des 4ten Brachiale etwa halb so lang, aber nur aus 5 oder 6 Gliedern bestehend, von denen das erste bis dritte freilich bedeutend dicker, wie die letzten sind. Die nachstfolgenden Pinnulae sind von derselben Form und Linge, haben aber ge- ringere Gliederzahl, wie die der beiden zuerst besprochenen Exemplare; an eini- gen Gliedern zeigen sich jedoch, wie bei diesen, die oben erwaihnten, blattartigen Verbreiterungen. Scheibe: nicht erkennbar. Klafterung: auf etwa 4cm. zu schitzen. Farbung (in Alcohol): braunlich-weiss. A. duplex ist durch seine relativ geringe Grésse recht bemerkenswerth; denn, wie wir sahen, trug das grésste unserer Exemplare von nur 9cm. Klafterung, schon wohl ausgebildete Gonaden. Ferner gehért A. duplex zu denjenigen Arten mit bewaffneten Ambulacren, die sowohl zehn- als auch mehrarmig vor- kommen, weswegen sie, wie schon oben erwihnt, von Carpenter im Challenger- Bericht sowohl zur Spinifera-Gruppe als auch zur Basicurva-Gruppe gestellt wird. Dies spricht fiir meine Meinung, dass die zehnarmigen Arten sich nicht auf die Dauer von den mehrarmigen werden systematisch trennen lassen. Dass A. duplex, flexilis, brevipinna, lusitanica, sowohl in der Spinifera-Gruppe als in der weit davon getrennten Basicurva-Gruppe gefiihrt werden, beweist allein die ganze Schwiiche der Carpenterschen Eintheilung, bei welcher der Zahl der 370 ANTEDON. Arme, besonders dem Charakter der Zehnarmigkeit ein entschieden zu hohes Gewicht beigelegt wird. Ausser den eben genannten Arten sei noch A. agassi- zii Hartl.t als ahnliche Form erwaihnt. Unter den bekannten Arten der Spini- fera-Gruppe gehéren nicht weniger als 4 auch zur Basicurva-Gruppe. ARTEN OHNE AMBULACRALE TAFELUNG. ZEHN ARME. MILBERTI-GRUPPE. (“The first pair of pinnules comparatively small, and their component joints but little longer than wide; one or more of the second, third, and fourth pairs are longer and more massive, with stouter joints than their successors.” — P. H. Carpenter, Challenger Report, 26, p. 192). Von dieser Gruppe liegt uns ausser zwei neuen Arten — A. sinensis und ti- grina Clark, 1907—nur eine Species vor: A. carinata Lamck., welche vom “‘ Blake” selbst nirgends gefischt wurde, gleichwohl aber der Comatulidenfauna der Ca- raibischen See angehért. Gerade durch ihr Vorkommen in der Caraibischen See ist diese Species besonders interessant. Denn wihrend alle iibrigen Species der Milberti-Gruppe auf den Pacific und den Indischen Archipel und die be- nachbarten Inselgebiete beschrankt sind, ist A. carinata eine der weit verbreitet- sten Antedonarten und die einzige Art der Gruppe, welche auch dem Atlantic angehoért. Ausserdem ist sie die einzige Species der sonst litoralen Gruppe, die auch in grésseren Tiefen gefischt wurde. Beides wurde schon von Carpenter (l. ¢., p. 193) auf Grund derselben Exemplare, welche auch uns vorliegen, her- vorgehoben. Es sei schliesslich noch erwihnt, dass, wie Carpenter (I. c., p. 192) selbst betont, A. carinata sich auch in anderer Hinsicht von typischen Gliedern der Gruppe unterscheidet: ‘‘Then again, the ubiquitous A. carinata differs in many respects from A. serripinna, A. milberti, and the typical members of the group, so that another group may have to be established for it at some future time.” A. H. Clark, 1907, ist dieser Aufforderung in seiner Weise nachgekom- men, indem er die Art als Genotyp seiner neuen Gattung Tropiometra hinge- stellt hat, zu welcher er ausserdem A. afra Hartl. rechnet. Die itibrigen Arten der Carpenterschen, nach des Autors eigenem Empfinden wenig einheitlichen Gruppe sind von Clark, 1907, zum Theil unter das Genus Antedon (sensu Clark), (serri- pinna Carp., carpenteri Bell, pumila Bell, parvicirra Carp.) eingeordnet, theils unter die neuen Gattungen Himerometra Clark (milberti Miill., tesselata Mill. anceps Carp., variipinna Carp.), Cyllometra Clark (perspinosa Carp., informis, Carp., loveni Bell) vertheilt. A. pinniformis Carp. und laevissima Grube wurde ‘ Hartlaub, Cl., 1895, Albatross Reports. Die Comatuliden. Bull. Mus. of Comp. Zodl., 27, No. 4. ANTEDON CARINATA. 371 wohl in Folge der nicht ausreichenden Beschreibungen zuniichst keine Stelle angewiesen. Zu seiner Gattung Himerometra hat A. H. Clark noch eine betriachtliche Anzahl Arten aus der Palmata- und Savignyi-Gruppe gezogen, sodass er 1908 einschliesslich einer Anzahl neuer Arten davon im Ganzen 64 Species auffiihrt, von denen ebenfalls keine atlantischen Ursprungs ist. Neuer- dings (1909) hat Clark Himerometra noch weiter in Gattungen zerlegt und diese zur Familie Himerometridae zusammengefasst (182 Arten). Die im Challenger Report verzeichneten Arten der Milberti-Gruppe ver- theilen sich demnach auf die neuen Genera folgendermaassen: Amphimetra milberti Miill. (9 Arten) laevissima Grube anceps Carp. tesselata Miill. variipinna Carp. Himerometra Himerometridae: (8 Arten) Oligometra carpenteri Bell. (10 Arten) pinniformis Carp. Cyllometra informis Carp. (7 Arten) Colobometra perspinosa Carp. (2 Arten) Tropiometridae: Tropiometra carinata Lamck. (2 Arten) Antedonidae: Antedon pumila Bell. (35 Arten) serripinna Carp. parvicirra Carp. Antedon carinata (Lamck.). 1816. Tafel 13, Fig. 5, 8. 1816. Comatula carinata Lamarck, Hist. Nat. Anim. sans Vert., 2, p. 534. 1834. ind Griffith’s Cuvier Animal Kingdom, 12, London, pl. 8, fig. 2. 1834. - of de Blainville, Manuel d’Actinologie, p. 249. 1843. Alecto carinata Miiller, Archiv fiir Naturgeschichte, 9, Bd. 1, p. 135. 1849. Comatula (Alecto) carinata Miiller, Abhandl. Akad. d. Wiss. Berlin, 1847, p. 252. 1862, Comatula carinata Dujardin and Hupé, Hist. Nat. des Zooptytes, p. 200. 1865. Antedon brasiliensis Liitken, MS. 1867. ef ch Verrill, Trans. Conn. Acad., 1, p. 341. | 1868. “« diibenii Verrill, ibid., p. 365. r 1878. 4 carinata Pourtalés, Bull. Mus. Comp. Zodl., 5, p. 214. foo, -. brasiliensis P. H. Carpenter, Proc. Roy. Soc., 28, p. 386. 1879. = carinata P. H. Carpenter, Trans. Linn. Soc. London (Zool.), ser. 2, 2, p. 29. ; 1879. a bicolor P. H. Carpenter, ibid., p. 29. J 1879, re carinatus (?), Rathbun, Trans. Conn. Acad., 5, p. 156. + 1880. “« prasiliensis P. H. Carpenter, Quart. Journ. Geol. Soc., 37, p. 41. 7 1881. “ carinata P. H. Carpenter, Notes from the Leyden Museum, 3, p. 179. 1881. ¢é ““ P. H. Carpenter, Bull. Mus. Comp. Zodl., 9, p. 157. — -:1882. iy ss Ludwig, Mém. Acad. Sci. Bruxelles, 44, p. 5. 372 1882. 1882. 1882. 1884. 1888. 1899. 1905. 1908. Fia.9. A. carinata Lamek. (nach P. H. Carpenter Chall. Rep., pl. 34). (Der Fundort des Exemplares wurde von Carpenter nicht angegeben). Antedon car “cc ce % J a < * 4% “ “ S),.eenneausel' SS ANTEDON. inata P. H. Carpenter, Journ. Linn. Soc. Lond. (Zool.), 16, p. 502. Bell, Proc. Zool. Soc. Lond., p. 534. P. H. Carpenter, ibid., p. 746. P. H. Carpenter, Chall. Rep., 11, p. 98, 109, 124, 130, 137, 235, pl. 60, fig. 2. P. H. Carpenter, Chall. Rep., 26, p. 199, pl. 3, fig. 1-3, pl. 34. Ludwig, Abh. d. Senckenbergischen naturf. Gesellschaft, 21, p. 539. capensis Bell, 1905.1 Marine Investigations in South Africa, 3, p. 139, pl. 2. Tropiometra carinata (Lamck.), A. H. Clark, Bull. Mus. Comp. Zodl. 51, p. 244. rrr ~ rs ¥ i ee ons ee / Ly avn @ftea- * aS 8 eee + on <8, 4) p AVeRRlEG Rua: Yr) QI» 597) i y hed i ‘4 ty ty or. a A RIP S a ti mm mBe Ong > tes = oe FIASLTS yatta Ss. Material und Fund- orte: Im ganzen 16 Ex- emplare. 1. Drei Exemplare mittlerer Grésse, mit un- sicherem Fundort Fijii (?), Kingsmills (?). Mus. Comp. Zodl. 2. Vier gréssere und ein kleineres Exemplar von Zanzibar. C. Cooke, Edw. Rosses, Cheney Webb, Sammler, 1862, 1868, Mus. Comp. Zoél. Catalog No. 20. 3. Ein Exemplar mitt- lerer Grosse, off the Ab- rolhos, Brazil, 30fms. “Hassler” Expedition. 20. Januar 1872.? 4. Sieben Exemplare (1 grosses, 2 mittlere, 4 kleine) von St. Lucia, Lat. 13° 52’ N., Long. 61° 7 W. Telegraph- Steamer ‘‘Investigator,” Capt. E. Cole, 1879. Ein Theil des vorlie- genden Materials hat un- zweifelhaft dem Grafen Pourtalés vorgelegen, wenn er in Bull. Mus. Comp. Zool., 5, p. 214, 1878, schreibt: ‘‘A species common on the coast of Brazil 1Cf. A. H. Clark, 1907. note 2. 1908. New Genera of Recent Free Crinoids. Smith. Misc. Coll., 50, p. 349, The Nomenclature of the Recent Crinoids in Proc. U. 8. Nat. Mus., 34, p. 464. ? List of Dredging Stations. Bull. Mus. Comp. Zodl., 6, p. 7. - cifically. This conclusion is confirmed ANTEDON CARINATA. 373 answers to the description of the Comatula carinata Lamck. (Leach. sp.). It is quoted as from Mauritius, and the Museum has specimens from Zanzibar, differing only in some minor details from the Brazilian ones.’’ Carpenter, welchem das gesammte, oben angefiihrte Material vorgelegen hat, macht in seinem ‘‘Preliminary Report on the Comatulae” der ‘‘Blake,” ‘‘Corwin,” “Bibb” und ‘Hassler’ Expedition, theils tiber das uns vorliegende, theils tiber anderes Material folgende Ausfiihrungen, welche wir vollstindig zu citiren uns nicht versagen méchten: “Liitken has given the MS. name Antedon brasiliensis to a ten-armed Comatula which is abundant on the coast of Brazil. It was described by Mr. Pourtalés (Bull. Mus. Comp. Zodl., 5, p. 214) as answering ‘to the description of the Comatula carinata Lamck. (Leach. sp.)’ from Mau- ritius, and as differing only in some minor details from Zanzibar specimens of A. carinata. Rath- bun has spoken to the same effect (A list of the Brazilian Echinoderms, Trans. Conn. Acad., 5, p. 151), and though I was at first inclined to follow Liitken in separating the two types, further study has led me to believe in their specific identity. By the kindness of Prof. Mobius of Kiel, I have been enabled to examine specimens of A. carinata from Mauritius. This is the original locality of Miiller’s type specimens, which Prof. EK. von Martens courteously permitted me to study in the University Museum at Berlin. I have also seen specimens from Chili, Madagascar, St. Helena, the Seychelles, the Red Sea, and Aden, and find it impossible to separate them spe- by the resemblance between the dissec-. ted calices of specimens from Bahia and Zanzibar. They are so very similar Fia.10. A.carinata Lamck. Armstiicke von verschiedenen that, if they were fossils, I should un- Exemplaren die Variation der Glieder-Kielung zu zeigen hesitatingly refer them to the same spe- (nach P. H. Carpenter, Chall. Rep., pl. 34). (Fundorte cies. In fact, the Bahia specimens vary der Exemplare ?). considerably inter se, and there is less likeness between two calices from this locality than between one of them and a calyx from Zan- zibar. A. carinata is described by Rathbun as probably ranging along the Brazilian coast from Rio Janeiro to Pernambuco. It was not obtained by the “Blake” at all; but it was found in abundance by Captain Cole, of the ‘‘Investigator” in 278 fathoms, off St. Lucia, so that it may fairly be considered as belonging to the Caribbean fauna.” (Bull. Mus. Comp. Zoél., 1881, 9, p. 157, 158). : Von diesen Angaben ist das zuletzt Gesagte besonders bemerkenswerth. Wenn der “Investigator” A. carinata ‘‘in abundance”’ bei St. Lucia fischte, so werden wohl mehr Exemplare von St. Lucia vorhanden gewesen sein, als die oben an- gefiihrten sieben, welche ich nach Carpenters Tode erhielt. Ferner ist es wun- derbar, dass der ‘‘Blake,”’ welcher doch mehrfach bei St. Lucia fischte, kein einziges Exemplar erbeutete. Das vom Capt. Cole erbeutete Material wird auch im Chall. Rep., 26, an 374 ANTEDON. zwei Stellen erwihnt (p. 193 und p. 202). An letztgenannter Stelle fasst Car- penter die Verbreitung von A. carinata in Amerika noch einmal zusammen. Danach ist sie an der atlantischen Kiiste von Siidamerika von Rio Janeiro bis Pernambuco (zwischen beiden liegen die Abrolhos-Inseln) gemein, erscheint wieder bei Venezuela und kommt bei St. Lucia vor. An der pacifischen Kiste von Siidamerika ist sie bisher nur von Chile bekannt. N0ordlicher scheint A. earinata nicht vorzukommen; denn die im Jahre 1891 unternommene “ Alba- tross’”’-Expedition, welche an der Westkiiste von Centralamerika, bei den Galapagos an der Westkiiste von Mexico und im Golf von Californien fischte, erbeutete kein einziges Exemplar von A. carinata, wie tiberhaupt diese Expe- dition darlegte, dass die Comatulidenfauna der atlantischen Kiiste derjenigen ‘ der pacifischen Kiiste von Centralamerika bedeutend tiberlegen ist. Die Fundorte von A. carinata sind insgesammt folgende: St. Lucia, Venezuela, Pernambuco, Abrolhos-Inseln, Rio Janeiro, Chile, Fiji (?), Java (?), Bahia, Cey- lon, Seychellen, Muscat, St. Helena, Rothes Meer, Zanzibar, Mauritius, Mada- gascar. Entsprechend dieser weiten Verbreitung zeigt A. carinata ziemlich grosse Neigung zum Variiren, wortiber Carpenter im Chall. Rep., 26, p. 202, 203, 204, niihere Angaben macht. Auch unser Material ist infolge der Verschieden- heit seiner Fundorte in dieser Beziehung nicht uninteressant. Doch lassen sich alle Exemplare ohne allzu grossen Zwang der Species-Beschreibung, welche Car- penter im Chall. Rep., 26, p. 199, 200 und pl. 3, fig. 1-3, pl. 34, gegeben hat, einordnen. _ Fast alle Exemplare zeigen das dusserst charakteristische, dicke, runde Centrodorsale mit grossem, glattem, cirrenfreien Scheitelfeld in typischer Aus- bildung. Die jugendlichen Exemplare von St. Lucia (Taf. 13, Fig. 5) zeigen noch eine convexe Form des Centrodorsale und ein relativ kleineres cirrenfreies Feld, wie es Carpenter fiir junge Exemplare von Bahia ebenfalls angiebt (Chall. Rep., 26, p. 204, pl. 34, fig. 3). Daraus geht hervor, dass das Centrodorsale im Verlaufe der spiteren individuellen Entwickelung bedeutende Forminde- rungen durchmacht, und dass mithin die Form des Centrodorsale winziger und kleiner Exemplare bei der Bestimmung derselben leicht irrefiihren kann. Nur ein einziges grésseres Exemplar von ca. 15em. Klafterung, welches ebenfalls von St. Lucia stammt, zeigt ein abweichendes Centrodorsale; dasselbe ist schwach gewolbt, relativ klein, mit nur kleinem cirrenfreien Scheitelfeld. Dieses Exem- plar fillt auch durch seinen sehr schlanken Habitus auf, zeigt aber sonst die Merkmale der Art. Das vorletzte Glied der basal dicken Cirren zeigt entweder, wie besonders bei den jungen Exemplaren von St. Lucia, am vorletzten Glied einen deutlich ausgepriigten kleinen Dorn, oder derselbe ist, wie bei einigen dlteren Exem- plaren, weniger hervortretend oder fehlt ganz. Ein Fiji-Exemplar hat einen Cir- rus, der genau in derselben Weise regenerirt ist, wie es Carpenter im Chall. ANTEDON CARINATA. 375 Rep., 26, p. 203, von einem Exemplar von Mauritius und von einem von Bahia erwihnt.? Die dusserst flache Form des zweiten Radiale, die dieieckige des Axillare, die Lage der ersten Syzygie im 3ten Brachiale, die annihernd gleiche Linge der unteren Pinnulae, die dreiseitige Form ihrer Glieder, die etwas stirkere Ent- wickelung der Pinnula des sechsten Brachiale kann man annihernd bei allen Exemplaren bemerken. Nicht tberall ist die Form des zweiten Brachiale so, wie sie Carpenter (1. c.) auf Tafel 34, Figur 1, darstellt; auch ist der ‘‘median tu- bercle between the first and second brachials,”” welchen Carpenter (1. c., p. 200) erwahnt, nicht immer deutlich nachweisbar. Auffallend kriftige Pinnulae hat das Abrolhos-Exemplar. Der Grad der Armkielung variirt bei den verschie- denen Exemplaren. Dieses Variiren hebt auch Carpenter (Chall. Rep., 26, p. 203) hervor. Durch kraftigen, allgemeinen Habitus zeichnen sich die Zanzibar-Exemplare und das Abrolhos-Exemplar (Taf. 13, Fig. 8) aus, wihrend die kleinen und mitt- leren Exemplare von St. Lucia einen durchweg schlanken Habitus zeigen. Sehr variabel ist die Farbung der Species. Carpenter schreibt hieriiber im Chall. Rep., 26, p. 203: “The colour is extremely varied. Some specimens are dark reddish purple or light yellowish- brown all over; others have alternating bands of these two colours, each band covering two or three arm-joints; in others again the bands are quite narrow, while some individuals have a more or less mottled appearance, with the brown occasionally replaced by white.” Ks lassen sich bei unserem Material bis auf die letzterwaihnte Fleckung die gleichen Arten der Farbung nachweisen, sodass es sich wahrscheinlich um ziem- lich constante Farbvarietaiten handelt. Sehen wir von 3 ganz kleinen St. Lucia-Exemplaren ab, so lassen sich die tibrigen 13 folgendermaassen eintheilen: A. Homogen gefdrbte Exemplare. Diese entsprechen den erstgenannten Carpenters. Die Radien sind gleichmissig hell oder dunkelgefiirbt, im letzten Fall ist der Scheitel des Centrodorsale und die Cirren ganz oder nur auf der Unterseite hellgefarbt. 1. die Radien sind hell gelblich-braun gefirbt: 1 Exemplar von Fiji. 2. die Radien sind bei den verschiedenen Exemplaren in verschieden dunkeln Ténen von Rothbraun gefarbt: 1 Exemplar von Fiji, 2 Exem- plare von St. Lucia, 4 Exemplare von Zanzibar. B. Gebdnderte Exemplare und zwar in denselben Farben. 1. Es wiegt die helle, gelbliche Farbung vor, die regelmiissigen rothbrau- nen Binder der Arme und Pinnulae sind schmal: 2 Exemplare von St. Lucia (Taf. 13, Fig. 5), 1 Exemplar von Zanzibar, 1 Exemplar von Fiji. ‘ r * : 1 Vergl. W. Minckert, 1905, Ueber Regeneration bei Comatuliden. Arch. fiir Naturg., 71, Bd. 1, . 192, 376 ANTEDON. 2. Es wiegt die dunkle rothbraune Farbung vor, die unregelmassigen, gelblichen Bander sind an den Armen seitlich ziemlich breit, in der Mitte zum Theil noch durch rothbraun verdeckt. Die Pinnulae zeigen regelmissige helle Bander: das Exemplar von den Abrolhos-Inseln (Taf. 13, Fig. 8). Aus dieser Uebersicht geht hervor, dass die verschiedenen Farbungen nicht auf lokaler Variation beruhen. Auffillig ist die bei der Mehrzahl unserer Exemplare vorhandene excentri- sche Lage des Mundes und der damit verbundene unregelmissige Verlauf der Ambulacralfurchen. Der Grad der excentrischen Verlagerung kann sehr gross sein. Es ist verwunderlich, dass Carpenter im Chall. Report bei Besprechung der Species iiber diese offenbar fiir die Art charakteristische Eigenschaft nichts vernehmen lisst. Sehr interessante Mittheilungen hat kiirzlich A. H. Clark! veréffentlicht. Er fand unter 340 Exemplaren 17 sechsstrahlige und zwar stammten diese alle von Rio de Janerio. Ihre Zahl betrug 6% der Brasilianischen Exemplare. Alle waren durch relativ geringe Grésse ausgezeichnet (100-120mm. Durchmesser). Sechsstrahlige Exemplare sind bisher von ungestielten Crinoiden kaum bekannt geworden; das trockne sechsstrahlige Exemplar eines Antedon, welches Carpen- ter im Challenger Report, 26, p. 27, erwaihnt, hat sich nach einer von Clark veranlassten Nachuntersuchung als A. carinata herausgestellt. Ausserdem wird von Carpenter, |. c., nur ein sechsstrahliges, vom “‘ Blake’”’ gesammeltes Exemplar von Actinometra pulchella erwihnt. Antedon milberti (Miiller). 1846. Tafel 13, Fig. 3, 6. 1846. Comatula (Alectc) milberti Miller, Monatsber. d. k. preuss. Akad. d. Wiss. Berlin, p. 178. 1846. " jacquinoti Miiller, ibid., p. 178. 1849. ol (Alecto) milberti Miiller, Abh. d. k. Akad. d. Wiss. Berlin, 1847, p. 255. 1849. . jacquinoti Miiller, ibid., p. 255. 1862. ge milberti Dujardin and Hupé, Hist. Nat. des Zoophytes, p. 202. 1862. ne jacquinoti Dujardin and Hupé, ibid., p. 202. 1867. Antedon milberti Verrill, Trans. Conn. Acad., 1, p. 341. 1875. Comatula laevissima Grube (pars), 53. Jahresber. d. Schlesisch. Gesellsch. f. Vaterl. Cultur, p. 74. 1879. Antedon jacquinoti P. H. Carpenter, Trans. Linn. Soc. London (Zool.), ser. 2, 2, p. 29. 1879. “ ~ milberti P. H. Carpenter, ibid., p. 29. 1882. ‘€ ~~ Jaevissima Bell (pars), Proc. Zool. Soc. London, p. 533. 1882. *« Jaequinoti Bell, ibid., p. 534. 1882. *« milberti Bell, ibid., p. 534. 1A. H. Clark, 1908, in Bull. Mus. Comp. Zodl., 51, p. 244. an i ANTEDON MILBERTI. 377 1882. Antedon jacquinoti P. H. Carpenter, ibid., p. 746. 1882. laevissima P, H. Carpenter (pars), ibid., p. 746. 1882. “« ~ milberti P. H. Carpenter, ibid., p. 746. 1882. * ~ laevipinna Carp., Journ. Linn. Soc. London (Zool.), 16, p. 502. 1884. 8 milberti Bell, Rep. Zoél. Coll., “Alert,” p. 156. 1884. “ Bell, Proc. Linn. Soe. N.S. W., 9, p. 497. 1895. - - Kohler Mém. Soc. Zool. France, 8, p. 410. 1895. * “« Kohler, Rev. Suisse Zool., 3, p. 288, 1902. . “ Bell, Gardiner, ‘‘The Fauna of the Maldive and Laccadive Archi- pelagoes,”’ 1, p. 224. 1907. Himerometra milberti A. H. Clark, ‘Smith. Mise. Coll., 50, p. 356. 1908. ‘St, WiG.. 52, D, 215. 1909. Amphimetra milberti A. H. Clark, Proc. Biol. Soc. Washington, 22, p. 6. Material: Ein Exemplar von der Sundastrasse, Capt. G. W. Boot. — L. Agassiz, 1859, Mus. Comp. Zodl. Auf den ersten Blick hielt ich das Exemplar fiir ein 10armiges Stiick von A. ludovici, mit welcher Art es in der dunklen schwarzbraunen Farbe, in eigen- thiimlichen Unebenheiten der Armbasis sowie in der Form des Centrodorsale und in der Stellung der Cirren die grésste Aehnlichkeit hat. Genauere Untersuchung, namentlich der Pinnulae, zeigte aber bald die Unterschiede. Ich stelle das Exemplar zu A. milberti, weil die Hauptmerkmale dieser Spe- cies (vergl. Chall. Rep., p. 197) auf dasselbe Anwendung finden, nimlich ‘Tu- bercular radials and the stout but rounded joints of the large lower pinnules — spiny cirri and short arm-joints.” Bemerkenswerth ist, dass die erste Pinnula (Taf. 13, Fig. 3) bedeutend schwi- cher ist als die zweite und dritte. Ihre Glieder sind schon vom 3ten an liing- lich. Die Pinnula des zweiten Brachiale hat ¢ der Linge der folgenden und etwa 75 der Linge der nichsten Pinnula. Ihre Dicke betraigt an der Basis noch # der Dicke der folgenden Pinnulae, nimmt dann aber so schnell ab, dass die Pinnula im ganzen héchstens } so dick wie die folgenden genannt werden kann. Carpenter hebt nur hervor, dass die zweite und dritte Pinnula “distinctly larger than the first’’ seien. Auch die Glieder der Pinnula des 4ten und 6ten und 8ten Brachiale sind langlich, die der folgenden Pinnulae aber kiirzer. Ein dem unsrigen Exemplar entsprechendes Verhalten der Pinnulae zeigt aber auch ein viel kleineres Exemplar, das durch meine Vermittelung aus Ley- den an das Géttinger Museum kam (Fundort: Atjih (Sumatra)). Dieses Exem- plar unterscheidet sich aber durch seine helle Farbung auffallend von unserem Sundastrasse-Exemplar. ; Fir die Farbung des letzteren trifft Carpenters Angabe zu: ‘‘ dark reddish brown, bleaching to white.’”? Namentlich das ‘‘ bleaching to white”’ ist an unserem Exemplar sehr deutlich. Die Farbung des Armriickens geht von der Basis des Arms gegen das Ende aus dem dunkelsten Rothbraun ganz allmihlich in Weiss iiber. Es ist auffallend, dass Carpenter dieses Exemplar nicht als milberti be- stimmte, und er den Fundort Sundastrasse im Chall. Rep. nicht auffiihrt. 378 ANTEDON. An vielen Stellen haben die Axillaria und ersten Brachialia eine Andeutung von Wandseitigkeit. Sehr ausgepriagt ist dieselbe an dem kleinen Exemplar von Atjih. A. H. Clark stellte 1907 diese Species zu seinem neuen Genus Himerometra, als deren Typus er A. crassipinna Hartl. anfiihrt, 1909 aber griindete er die Familie der Himerometridae und stellte bei noch weiterer systematischer Zer- spaltung die Art zu seinem neuen Genus Amphimetra, als deren “‘Genotype”’ er sie auffasst. Unser Exemplar weicht von seiner Genus-Diagnose darin ab, dass die Glieder der ersten Pinnula lainglich — und an Zahl etwa 22 vorhanden sind, wihrend Clark schreibt: ‘‘P.I small and slender, with numerous short joints.” Antedon sinensis, sp. nov. Tafel 13, Fig. 4. Material: Ein Exemplar aus Hongkong, N. P. Exp. Ex., Mus. Cambridge, Mass., Nr 2698 (ausserdem die Nr 25 auf einem kleinen Zettel im Glase und auf dem Glase die Nr 90). Centrodorsale flach scheibenférmig, mit ungefihr 16 randstindigen Cirren von geringer Dicke und etwa 10mm. Linge. Sie bestehen aus etwa 25 sehr gleichmissigen kurzen Gliedern, deren distales Ende in der dusseren Cirrus- halfte dorsal etwas vorspringt und so eine stumpfgezackte dorsale Contur veranlasst. Dorn des vorletzten Gliedes wohl entwickelt. Erste Radialia kaum sichtbar, zweite kurz, mit dem 5eckigen ebenfalls kur- zen Axillare einen Hocker mit knopfartiger Spitze bildend, seitlich frei und ab- gerundet. 10 Arme. Erste Brachialia kurz scheibenférmig (innen so lang wie aussen), auf der Innenseite mehr oder minder vereinigt. Zweite Brachialia ein wenig linger, auf der héckerartigen Verbindung mit dem ersten ein kleiner Knopf. Beide Glieder betrichtlich breiter wie die nachfolgenden. Drittes Brachiale (Syzygie) nicht linger wie das zweite. Darauf eine Anzahl kurzer scheiben- formiger Glieder, die um das elfte Glied herum in kurze dreieckige Glieder iiber- gehen, deren distale wulstige Riinder die folgenden dachziegelartig itiberragen. Jedes der auf das 3te Brachiale folgenden, scheibenférmigen Glieder hat auf der Mittellinie des Riickens eine am distalen Rande gelegene, weisslichgefirbte, knopfihnliche Erhéhung, die namentlich vom dritten oder vierten Brachiale ab sehr deutlich ist. Die fiusseren Armglieder bleiben kurz und werden gegen das Armende zu mehr cylindrisch. Syzygie im 38ten, Sten, 16ten, 20sten, 26sten, oder im 8ten, 14ten, oder im Sten, 12ten, 15ten, 18ten, 22sten, oder im Sten, 15ten, 21sten, 27sten Gliede; die Syzygieen sind also sehr variabel in der Lage. ANTEDON SINENSIS. 379 Ein Arm besitzt eine auf das syzygiale 3te Glied folgende Syzygie im 4ten Bra- chiale. Pinnula des zweiten Brachiale anscheinend ziemlich kurz und dick mit etwa 12-15 Gliedern (vollstindig ist keine erhalten). Die unteren Glieder dieser und der 3 folgenden Pinnulae mit Ausnahme des basalen Gliedes gekielt. Pin- nula des 4ten Brachiale augenscheinlich von annihernd derselben Grdésse; 16 Glieder, von denen die dusseren linglich sind. An der Basis sind die Pinnula des zweiten und des vierten Brachiale gleich dick. Die an der Basis ansehn- liche Dicke nimmt gegen das Ende zu sehr schnell ab. Auf den folgenden drei, bedeutend schwicheren Pinnulae Spuren von Kielung an den basalen Gliedern. Die Erhaltung ist sehr missig. Wahrscheinlich ist die Pinnula des 6ten oder 7ten Brachiale die kiirzeste; die des 8ten ist schon wieder linger. Siaimmtliche Pinnulae sind etwas weich, mit Ausnahme der etwas steiferen ersten. — Die Pinnula des dritten Brachiale ist etwas schwiacher als die des 2ten (nirgends vollkommen erhalten). Scheibe: verloren. Keine der basalen Pinnulae durch besondere Linge ausgezeichnet und keine griffelférmig. Klafterung: auf 80mm. zu schiétzen. Farbung: dunkelbraun, Centrodorsale und Cirren sehr viel heller, nament- lich die letzteren fast weiss; hellbraun sind die Pinnulae und die knopfférmigen Erhéhungen auf den basalen Gliedern der Arme. Auch auf dem Riicken des Armegliedes eine gréssere hellbraune Erhebung. Perisom: dunkelbraun. In der Gruppirung der Pinnulae sowie im Besitze von schwachen Buckeln auf der Dorsalseite der Radialia kommt diese Art dem A. milberti wohl am nachsten, doch ist sie davon durch sehr viele Merkmale scharf unterschie- den. Als solche sind zu nennen der viel plumpere Bau der Pinnulae, insbesondere derer des 4ten und 6ten Brachiale; ferner die Skulpturen auf der Riicken- seite der dreieckigen Armglieder, endlich die héchst charakteristische Fiarbung. In eins der Genera, in die A. H. Clark die Milberti-Gruppe aufgelést hat, ist unsere neue Art schwerlich unterzubringen. Es wiirden besonders Tropiome- tra und Himerometra in Betracht kommen. Zu ersterer gehért sie nicht, auf Grund ihrer véllig freien und seitlich abgerundeten Radialia und unteren Bra- chialia, und zu der letzteren nicht wegen der breiten gekielten Glieder an den unteren Pinnulae, und der zum Theil ausgesprochen dreieckigen Glieder in der unteren Armhilfte. 380 ANTEDON. Antedon tigrina A. H. Clark. 1907. Tafel 13, Fig. 1. 1907. A. H. Clark, Proc. U. S. Nat. Mus., 33, p. 147. 1907. Cyllometra tigrina A. H. Clark, Smith Mise. Coll. 50, p. 357. Material: 1 Exemplar von ? Kagoshima Bay, No. 22642, N. P. Exp. Ex., W. Stimpson. Centrodorsale flach scheibenférmig (ca. 2mm. Durchmesser) mit 12-15 randstiaindigen Cirren in einer Reihe. Cirren (nur einer erhalten) kurz, etwa 8mm. lang. 18 kurze, ziemlich gleichférmige Glieder, die in der zweiten Halfte des Cirrus etwas linger sind als in der ersten und vom 9ten an einen dorsalen Dorn tragen. Dorn des vorletzten Gliedes wohl entwickelt. Erstes Radiale etwas zu sehen; zweites kurz scheibenférmig, mit dem Axil- lare einen ganz schwachen Buckel bildend, seitlich ganz frei. Axillare ziemlich kurz, 5eckig; sich distal verbreiternd. 10 Arme. Die ersten Brachialia kurz, fast scheibenférmig, auf der Innen- seite und an der Basis in Beriihrung. Zweites Brachiale von dhnlicher Form, kaum linger. Drittes ebenfalls kurz. Dann 3 kurze scheibenférmige Glieder. Dann 2 oder 3 Glieder, die Uebergiinge zu ausgesprochen dreieckigen bilden. So bleiben die Glieder wenigstens bis zum 22sten (weiter sind die Arme nicht erhalten). Alle diese Glieder sind kurz. Die Verbindungen der Glieder sind bis zum 10ten oder 11ten Gliede glatt, dann aber bekommt der distale Rand eine hohe proximal gerichtete héckerige Aufwulstung, welche die bisher glatte Oberfliche plotzlich in eine ganz rauhe verwandelt. Syzygie im 3ten, 8ten, 12ten, 16ten Gliede, doch mit Variationen (in einem Arm im 38ten, llten, 17ten, 21sten, u.s.w.). Pinnula des zweiten Brachiale 4mm. lang, mit 9 Gliedern, von denen die an der Basis kurz und dick sind, wiihrend in der Mitte einige liingliche folgen und die letzten sich etwas verkiirzen und sehr fein zuspitzen. Pinnula des 3ten Brachiale nicht entwickelt. Die des 4ten reichlich doppelt so lang und bedeutend dicker als die des zweiten; die besterhaltene, aber leider auch unvollstindige, zeigt 9 Glieder, die vom 4ten an sind linger wie breit und besitzen etwas verdickte, ganz fein geziihnelte, distale Rinder (ihnlich serripinna Carp.). Pinnula des 6ten Brachiale bedeutend schwiicher, Glieder von dhnlicher Form, also meist liinglich. Die Pinnula ist kaum linger wie die des 2ten Brachiale. Pinnula des Sten Brachiale noch kiirzer als die des 6ten. Danach scheint die Linge der Pinnulae wieder zuzunehmen, wiihrend die Dicke der Pinnulae sehr gering geworden ist. Die Form der Glieder an den distaleren Pinnulae bleibt mit Ausnahme der basalen Glieder liinglich. Sacculi: dicht stehend und ziemlich gross. ss ANTEDON DEFECTA, 381 Scheibe: tief eingeschnitten; etwa 5mm. Klafterung: auf 80-90mm. zu schitzen. Farbung: réthlich braun mit einem weisslichen Lingsstrich auf dem Riicken der Radialia und ersten Armglieder; infolge der aufgeworfenen Gliedrinder geht dieser Strich weiterhin in weissliche Fleckung iiber. Centrodorsale hell- braun, Cirren weiss. Zwei regenerirte Arme sind von der Bruchstelle ab ganz einfarbig weisslich gefirbt. Perisom: dunkelbraun. Ich hatte diese Art als neu beschrieben, fand aber bei der Ueberarbeitung des Manuscripts ihre Identitaét mit ‘‘Cyllometra tigrina Clark.”” Die Vereini- gung der von Clark unter dem Genus-Namen “‘Cyllometra”’ zusammengefassten wenigen Arten halte ich fiir durchaus gerechtfertigt. Diese Antedon-Gruppe, deren gemeinsames Merkmal der Mangel einer Pinnula am 3ten Brachiale ist, enthalt theils zehnarmige, theils mehr als zehnarmige Formen und setzt sich somit aus Mitgliedern verschiedener Carpenterschen Gruppen zusammen, namlich der Milberti- und Palmata-Gruppe. Clark hat zu den bisher bekann- ten Arten verschiedene neue hinzugefiigt, die theils von den Philippinen stam- men, theils japanischen Ursprungs sind. Die bis jetzt beschriebenen Species dieser Gruppe sind folgende: Antedon impinnata P. H. Carp. MS8S., Mauritius (Arme 2). oh informis P. H. Carp., Philippinen (10 Arme). na manca P. H. Carp., Philippinen und Ki Islands. a: suavis A. H. Clark, Philippinen (10 Arme). - perspinosa P. H. Carp., Tobie-Inseln (10 Arme). is insignis Bell, 1882, Port Denison. ruber A. H. Clark, Japan (10 Arme). Hg tigrina A. H. Clark, Japan (10 Arme). - albopurpurea A. H. Clark, Japan. ‘* anomala A. H. Clark, Japan. Antedon defecta, sp. nov. (Carp. MS.). Tafel 6, Fig. 1-4; Tafel 14, Fig. 11. 1888. Antedon defecta Carpenter MS., Carpenter, P. H., Chall. Rep., 26, p. 54, 206, 207, 367, 368, 378. Material und Fundort: Zwei Exemplare, ein grésseres und ein kleineres. Dem nach Carpenters Tode erhaltenen Glas lag keine Angabe des Fundortes bei. Aus den Bemerkungen im Chall. Rep. geht hervor, dass A. defecta vom “Blake” in der Caraibischen See gefischt wurde (p. 207). Aus den von Car- 382 ANTEDON. penter ebenda gegebenen ‘‘Bathymetrical Tables” geht hervor, dass A. de- fecta sowohl in Tiefen zwischen 50 und 100, zwischen 100 und 200 und zwischen 200 und 350 Faden vorkommt (1. ¢., p. 367, 368). Hieraus geht zugleich her- vor, dass Carpenter mehr als zwei Exemplare vorgelegen haben. Auf Seite 378 giebt Carpenter als Tiefenzahlen 77-242 an. Diese kleine Species wurde von Carpenter in keine der von ihm aufgestellten Gruppen aufgenommen, sondern unter der Rubrik ‘Unclassified species” (p. 378), zusammen mit A. bidens Bell, A. adoneae Lamck. sp., A. laevipinna Carp., A. balanoides Carp. und A. impinnata Carp. MS., als Anhang zu den zehnarmigen Arten (Serie II. Carp.) und zwar hinter der Milberti-Gruppe aufge- fihrt. In der von Carpenter (l. ¢., p. 206) gegebenen Uebersicht iiber diese Arten ist A. defecta sehr kurz folgendermaassen charakterisirt. “‘The second and third brachials have no pinnules. — Twenty cirri of about twenty joints.”’ Die Eigenschaften der beiden uns vorliegenden Exemplare sind folgende: Centrodorsale subconisch. Die von Carpenter iibernommene Abbildung des grésseren Exemplares (Taf. 6, Fig. 2) ist in dieser Hinsicht sehr mangelhaft. Scheitel des Centrodorsale cirrenfrei. Cuirren, ca. 15, unregelmissig in mehreren Reihen stehend, bis ca. 8mm. lang, mit bis etwa 30 Gliedern, deren erste beide kurz, deren etwa 6 folgende lainglich sind. Die darauffolgenden sind etwa so- Jang als breit und im letzten Cirrusdrittel manchmal mit ausgeprigten Dornen versehen. Die Dornen stehen nicht aufrecht, sondern sind mehr anliegend; die auf Carpenters Veranlassung hergestellte Abbildung eines Cirrus (Taf. 6, Fig. 3) ist ziemlich ungenau. Am vorletzten Glied ein wohl entwickelter Dorn. Die ebengeschilderten Verhaltnisse sind ziemlich variabel, oft sind die Dornen auf die letzten (distalen) Cirrusglieder beschriinkt, doch sind die vorhergehen- den Glieder dann gekielt. Stets aber springen bei allen Cirrusgliedern die Distalriinder mehr oder weniger vor, sodass die dorsale Contur des Cirrus immer gezackt erscheint. * Erstes Radiale sichtbar, mit dem zweiten nur lateral in Beriihrung. Zweites Radiale in der Mitte eingeschnitten fiir den proximalwirts gerichteten Fortsatz des Axillare; dieses schlank, rhombisch. Die Insertion der Brachialien stark lateral, infolgedessen relativ stark divergirende, innen sich nicht beriihrende Arme; nirgends scharf abgeschnittene, laterale Contactflichen. 10 Arme. Erstes Brachiale kurz, aussen etwas linger wie innen. Zweites, fast noch einmal so lang, mit auffallendem riickwartigen Fortsatz am Proximal- rand. Das dritte Brachiale ist syzygial und relativ kurz, das Epizygale ohne Pinnula. Hierauf folgen bei beiden Exemplaren iibereinstimmend einige ziem- lich kurze, trapezoide bezw. mehr scheibenférmige Glieder und vom etwa neun- ten Glied an anniihernd dreieckige. Spiiter wird die Form linglicher und anniihernd trapezoid. ANTEDON DEFECTA., 383 Erste Syzygie im 3ten Brachiale, die folgenden im 8ten und 12ten Brachiale, dann in Zwischenriumen von 4 Gliedern. Erste Pinnula am 4ten Brachiale. Diese auffallende Lage hat A. defecta noch mit A. balanoides Carp. 1888 (cf. Chall. Rep., 26, p. 207, pl. 33, fig. 6, 7) gemeinsam. Die Pinnula ist ca. 7mm. lang und besteht aus etwa 10 Gliedern, von denen die ersten zwei kurz, die folgenden aber stark verlingert sind; gegen Ende der Pinnula nehmen die Glieder wieder etwas an Liinge ab. Pinnula des 6ten Brachiale annihernd von gleicher Gliederzahl, aber kiirzer. Auch ihre Glieder sind durchschnittlich kiirzer, als die der ersten Pinnula, immerhin aber mit Ausnahme der basalen linger als breit. Pinnula des 5ten Brachiale (Innen- seite der Arme) kleiner, wie die des vierten, besteht aus 7-8 Gliedern, mit Ausnahme der basalen von langlichem Habitus. Die zweite Pinnula der Innen- seite, am 7ten Brachiale, ist etwas schwiicher, nach Gliedlinge und Zahl (etwa 8-10) etwas variabel, mit deutlicher Gonade. Die Pinnula des 8ten Brachiale ist nach Form der Glieder und offenbar auch der Linge ziemlich variabel; immer- hin diirfte sie die kiirzeste sein, von der aus die Linge der Pinnulae distalwirts wieder betrachtlich zunimmt. In Figur 4 auf Tafel 6 ist sie auf Carpenters Ver- anlassung dargestellt, wie wir sie in einigen Fallen bei dem grésseren Exemplar beobachten konnten. Sie zeigt hier drei kiirzere Basalglieder; an manchen Armen sind blos zwei kiirzere Basalglieder vorhanden. Die iibrigen Glieder (ca. 7) sind von schlankem Habitus. Die folgenden Pinnulae (die Armenden sind nicht erhalten) zeigen ein oder zwei kurze basale Glieder, denen dann etwa 7-10 langliche folgen; der allgemeine Habitus ist schlank und zierlich. Die Gonaden sind langgestreckt und spindelig. Ein Ambulacralskelett fehlt, wie die Untersuchung mit dem Mikroscop ergab, ginzlich, am Rande der Ambu- lacren der Pinnulae stehen dichtgedringte Tentakelchen. Sacculi: sehr klein und etwas zerstreut stehend. Scheibe: des grésseren Exemplares ca. 5mm. im Durchmesser, nicht einge- schnitten und sehr hoch; sie reicht, was in Figur 2 auf Tafel 6 nicht zum Aus- druck kommt, bis etwa zum vierten Brachiale hinauf, sodass die Arme erst von da an frei sind, womit offenbar das Fehlen der Pinnula am 2ten und 3ten Bra- chiale zusammenhingt. Scheibe des kleineren Exemplares 4mm. und einge- schnitten. Klafterung: des grésseren Exemplares schiitzungsweise 6, 5cm., des kleineren 5em., bei beiden ist kein Arm vollstiindig erhalten. Die Armlinge betrigt beim grésseren Exemplar schitzungsweise 3cm., beim kleineren 2, 2cm. Farbung: des grésseren Exemplares gelblichweiss, die Cirren heller, die Scheibe und die Ambulacren der Arme dunkler, briiunlich grau (in Alcohol). Beim kleineren Exemplar sind die Scheibe und die Ambulacren ebenfalls dunkler, in einem grauen Tone gefirbt; das Skelett ist heller, anniihernd weiss. Auf den Gliedern der Radien je ein oder zwei, réthlich braune, ziemlich grosse Flecken. Das erste Paar (cf. Fig. 1, Taf. 6) steht auf dem Radiale axillare, dann folgt ein 384 ANTEDON. einzelner Fleck auf dem ersten Brachiale, hart an der Grenze des zweiten (in Fig. 1, etwas zu weit auf das zweite Brachiale heriibergezeichnet), darauf folgt auf dem 3ten Brachiale wieder ein Paar von Flecken. Antedon defecta wiirde unter keins der von A. H. Clark charakterisirten neuen Genera einzuordnen sein. Am nichsten steht die Art dem Genus Pero- metra Clark 1907, das aber nach Clark ‘‘rays in close apposition, the costals and lower brachials more or less ‘wall-sided’ ”’ haben soll, was auf unsre Art durchaus nicht zutreffen wiirde. Die Genus-Diagnose wiirde entweder zu ver- fndern oder, wenn man Clark folgen will, fiir A. defecta ein neues Genus zu schaffen sein. TENELLA-GRUPPE. (“Long jointed lower pinnules.”’ —P. H. Carpenter). Die nachstehend besprochenen Arten finden sich zum Theil (armata Pourt., hageni Pourt., cubensis Pourt., columnaris Carp.) bereits in der Artenliste ver- treten, die P. H. Carpenter im Chall. Rep., 26, p. 376, zur Uebersicht der geo- graphischen Verbreitung seiner Tenella-Gruppe gegeben hat. Nur zwei Arten, die Carpenter wohl ebenfalls fiir neu hielt (liarthra, sp. nov. und arcana, sp. nov.), — beide typische Vertreter der Gruppe — werden hier zum ersten Male be- schrieben. Carpenter hat dieselben auf Tafel 7 und 9 abgebildet und offenbar die Absicht gehabt sie ausfiihrlich zu schildern. Von Blake Sta. 246, Grenada 154fms., enthielt ein Glas zahlreiche Armstiicke einer zur Tenella~-Gruppe gehorigen, aber nicht zu den typischen Vertretern desselben (tenella, prolixa) gehorigen Art (untere Pinnulae kurzgliedrig).— Diese hier eingehender zu besprechen, hielt ich bei der Diirftigkeit des Materials fiir nicht erforderlich. — Wir sind uns wohl bewusst, dass die Arten, die Carpenter zur Tenella-Gruppe vereinigte, keinen einheitlichen Charakter tragen, und dass Clark! ganz recht hat, wenn er Species wie armata, columnaris, hageni nicht in seinen Gattungs- begriff ‘‘Antedon”’ aufnahm; wir méchten aber doch an dieser Stelle wie bei den ubrigen Gruppen P. H. Carpenter folgen und es A. H. Clark iiberlassen, seine noch ganz in Fluss begriffene systematische Neuordnung des alten Genus Ante- don auf die hier behandelten Arten auszudehnen. Dass ich, bei aller Wiirdigung seiner Crinoidenforschung, die Spaltung des Genus Antedon in ‘‘ Familien”’ und dieser in zahlreiche Gattungen (die der Tenella-Gruppe nahe stehenden For- men, Familie Antedonidae Clark, werden allein in 20 Gattungen zerlegt) nicht billige, habe ich bereits an anderer Stelle ausgesprochen. Die zur Tenella-Gruppe gehérigen Arten sind durch A. H. Clarks Arbeiten um zahlreiche, besonders nordwest-pacifische, neue Species bereichert worden. * A. H. Clark, 1907, New Genera of Recent Free Crinoids. Smith. Mise. Coll., 50, p. 353. ANTEDON CUBENSIS. 385 Antedon cubensis Pourt. 1869. Tafel 9, Fig. 10-12 und (?)13; Tafel 15, Fig. 3, 4. 1869. Pourtalés, Bull. Mus. Comp. Zodl., 1, p. 356, (pars). 1881. P. H. Carpenter, Bull. Mus. Comp. Zodl., 9, p. 165. 1888. P. H. Carpenter, Chall. Rep., 26, p. 54, 68, 207, 369, 377. (Nicht hierher gehért: 1878. Antedon cubensis Pourtalés, Bull. Mus. Comp. Zodl., 5, p. 214). Die erste Beschreibung dieser vom Dampfer ‘‘ Bibb” 1869 in der Tiefe von 450 Faden an der Kiiste von Cuba gefischten Species wurde von Pourtalés ge- geben. Sie lautet folgendermaassen: “Ten arms; mouth central. Centrodorsal plate conical, covered with cirrhi nearly to the tip. Cirrhi very long and slender of 28 cylindrical joints. First radial concealed by the centrodorsal plate, second very short; axial radial pentagonal or shield-shaped. First brachials very short. Arm-joints with imbricated, serrated edges; five to seven forming a syzygium. First pinnule not much longer than the second, the others rather short and slender, consisting of about ten joints, and increasing in length towards the end of the arm. Two specimens in 450 fathoms on the coast of Cuba. It resembles somewhat A. Sarsii, but differs from it by its flatter centrodorsal plate, and by an entirely different shape in the Ist and 2d brachial, particularly the second, which has not the projection into the first brachial, like A. Sarsii.”’ — (Bull. Mus. Comp. Zodl., 1, No. 11, p. 356). Unter gleichem Namen wurden 9 Jahre spiter zwei vom ‘‘ Blake” gefangene Comatuliden beschrieben, welche Pourtalés vorliufig der Species A. cubensis zu- theilte, die jedoch mit dieser nichts zu thun haben. Des Interesses halber fiihren wir die Beschreibung vollstindig an: _ “To this species I refer provisionally two specimens very much mutilated, having lost the cirrhi and the arms, differing somewhat from my type specimen, but possibly the differences may be due to age. The centrodorsal piece is long conical or rather acorn-shaped, 5mm. high by 33 in diameter; it has ten vertical rows of horseshoe-shaped sockets for the cirrhi, 5 or 6 to a row, alter- nate on contiguous rows. It shows in the upper part ridges, corresponding to the interambulacral spaces. Cirrhi with long compressed joints. First radials projecting beyond the edge of the centrodorsal piece. Second radials smooth and but little shorter than broad (in the type of my A. cubensis the first radials are not visible and the second quite short). Axial rhombic. First brachials well separated from one another. Syzygium in the third joint, afterwards four joints between two syzygia. Mouth excentric; anus central and tubular. Station No. 43, Lat. 24° 8’ N., Long. 82° 51’ W: 339fms. A smaller equally mutilated speci- men had been dredged by myself formerly in 450 fathoms near Havanna.’’— (Bull. Mus. Comp. Zodl., 5, No. 9, p. 214, 215). An dieser Beschreibung fillt gegeniiber der ersten besonders die Angabe der ; excentrischen Lage des Mundes auf. Bei aufmerksamer Vergleichung der bei- _ den eben citirten Beschreibungen von Pourtalés gewinnt man bald den Ein- _ druck, dass es sich dabei um ganz verschiedenartige Exemplare handelt, welche -Pourtalés unter einen Species-Begriff zu bringen suchte. __ Ueber diese beiden Beschreibungen von Pourtalés macht nun P. H. Carpen- CD 386 ANTEDON. ter in seinem ‘‘Preliminary Report” iiber die “‘Blake’’-Comatuliden folgende kritische Ausfiihrungen: “During the Gulf Stream Expedition of 1869, Mr. Pourtalés dredged two small ten-armed Comatulae in 450 fathoms, off Cojima, on the coast of Cuba. They were described by him under the name of A. cubensis; but the description (d. i. die oben von mir zuerst citirte) given by him only applies to the larger and more perfect specimen, which differs considerably from the smaller and much mutilated one. Mr. Pourtalés seems to have recognized that the two were different, for in his description (d. i. die oben von mir an zweiter Stelle citirte Beschreibung) of the Crin- noids obtained by the ‘‘ Blake” Expedition of 1877-78, he wrote as follows: ‘To this species (i.e. A. cubensis) I refer provisionally two specimens very much mutilated, having lost the cirrhi and the arms, differing somewhat from my type specimen, but possibly the differences may be due to age.’ He then described a specimen dredged at Station 43, in 339 fathoms (to which I shall refer directly), and added that a smaller, equally mutilated one had been previously dredged by him- self in 450 fathoms, near Havana. These two specimens are quite different from the type of A. cubensis. Not only are the first radials visible and the second but little shorter than broad, as was mentioned by Mr. Pourtalés, but the first radials are separated from the centrodorsal by a complete circlet of basals, and there are no pinnules upon any of the first six arm-joints, which are the only ones preserved. An equally mutilated specimen was dredged by the ‘‘Challenger” in 350 fathoms, near Pernambuco, and more perfect ones were obtained off Nevis, St. Lucia and Grenada during the cruise of the “Blake” in 1878-79 (Stations 150, 151, 222, and 260, depths 291-375 fathoms). In most individuals the first pinnule is borne by the 12th arm-joint, but in one arm of one individual it occurs as early as the 10th joint. In no case, however, is there any pinnule on the second brachial.’”—(Bull. Mus. Comp. Zodl., 9, p. 165, 166). Cf. auch Chall. Rep., 26, p. 68. Auf diese grossen Verschiedenheiten der von Pourtalés beschriebenen Exem- plare griindete Carpenter in Anschluss an die citirten Erérterungen, das Genus Atelecrinus. Das gréssere der von Pourtalés 1878 als A. cubensis be- schriebenen Exemplare wurde zur Species Atelecrinus balanoides erhoben, das kleinere von Cuba stammende und schon in Pourtalés’s Beschreibung von 1869 enthaltene Atelecrinus cubensis genannt. Als Typus von A. cubensis Carp. blieb somit nur das gréssere der beiden yon Pourtalés, 1869, l.c., beschriebenen Exemplare bestehen. Es fragt sich nun, ob dies Original-Exemplar sich in Carpenters Besitz be- fand, und ob es eins der Exemplare ist, die mit der Etiquettirung ““A. cubensis” von Carpenters Hand mir iibergeben wurden, und die sich auf unserer Tafel 9 auf Carpenters Veranlassung hin abgebildet finden. Da der Pourtalés’schen Beschreibung von 1869 zugleich ein Exemplar von Ate- lecrinus cubensis zu Grunde gelegen haben kann, ist es schwierig sich dariiber vollig klar zu werden. Indessen scheint mir, dass keins der auf Tafel 9 abgebil-— deten und von Carpenter als cubensis etiquettirten Exemplare das Pourtalés’sche Original-Exemplar sein oder iiberhaupt zu dieser Art gehéren kann. Auf keins dieser Exemplare passten die Worte *‘five to seven forming a syzygium,”’ ferner “First radial concealed”? und auch der Umstand, dass Pourtalés vom 2ten Bra- chiale sagt, es hiitte ‘‘not the projection into the first brachial like A. sarsii,” — scheint mir wenig auf die in Tafel 9 abgebildeten drei Stiicke zu passen, die, nebenbei bemerkt, mindestens zwei verschiedenen Species angehéren. = Ps ee ig ANTEDON CUBENSIS. 387 Am meisten Berechtigung scheint mir noch das Exemplar Figur 10 zu haben fiir ein Original-Exemplar von A. cubensis zu gelten. Auf dieses passen wenig- stens die Worte ‘“‘Arm joints with imbricated serrated edges.’’ Von seinem ersten Radialien ist nur ein dusserst schmaler Streifen zu erkennen, der durch friiher erhalten gewesene Cirren vielleicht stark verdeckt und Pourtalés ent- gangen sein kénnte. Schliesslich springt an diesem Exemplar auch das 2te Brachiale weniger stark gegen das erste vor als bei den andern. Somit méchte ich hier dieses Stiick, das Carpenter jedenfalls fiir A. cubensis hielt, eingehender beschreiben. ; Centrodorsale kuppelf6rmig mit breiter Basis; etwa 70-80 Cirrusdillen, die das ganze Centrodorsale, ohne eine reihenférmige Anordnung erkennen zu las- sen, bedecken. Die nach der Spitze des Centrodorsale abnehmende Grésse der Dillen zeigt, dass auch die Starke der Cirren in dieser Richtung erheblich ab- nahm. Nach den erhaltenen Stiimpfen zu urtheilen, waren die oberen Cirren kraftig. Wie oben erwahnt, beschreibt Pourtalés die Cirren als sehr lang und schlank und mit 28 cylindrischen Gliedern versehen. Beachtenswerth ist, dass die basalen Cirrusglieder ausgesprochen stundenglasférmig sind und sich durch diese eingeschniirte Gestalt wesentlich von den Basalgliedern der Cirren von A. arcana unterscheiden (vergl. Taf. 9, Fig. 2 und 6). Erste Radialia ganz kurz scheibenférmig, distal leicht eingesenkt fiir die Basis des zweiten. Zweites Radiale in der Mitte so kurz wie das erste, seitlich aber reichlich mal so lang, also tief eingesenkt gegen das Axillare zu; dorsal ist es schwach gewolbt, sodass die Verbindung mit dem Axillare leicht buckelig ist; die Seiten des zweiten Axillare fallen vertical ab (wall-sided) ; ebenso die der fol- genden Glieder bis zum zweiten Brachiale. — Das Axillare ist von ansehnlicher Grésse und annihernd quadratisch; die Seiten leicht eingesenkt. Die distale Spitze senkt sich zwischen die ersten Brachialia, sodass diese sich nicht oder kaum beriihren. Zehn Arme, die leider héchstens bis zum 17ten Brachiale erhalten sind. (Car- penter bildete die Arme auf unsrer Tafel 9, Figur 10 allerdings nur bis zum Sten Brachiale ab, und aus diesem Grunde ist es zweifelhaft, ob das dargestellte und das uns jetzt vorliegende identisch sind). Auffallend ist besonders die tiefe Sattel- form der Glieder vom dritten bis etwa achten Brachiale. Die distalen Rander sind aber nicht so breit und stumpf gewulstet wie auf Tafel 9, Figur 10, dargestellt, sondern (vergl. Taf. 9, Fig. 12) steil aufgerichtet, scharfrandiger, wenn auch auf der Firste etwas rauh abgestumpft resp. gesigt (‘‘arm-joints with imbricated, serrated edges’? Pourtalés). Das erste Brachiale ist tief eingeschnitten zur Aufnahme des zweiten, auf der Innenseite ganz kurz, auf der Aussenseite etwa viermal so lang. Zweite Brachialia gross, schief rhombisch, proximalwiirts in eine Spitze ausgezogen, dabei jedoch weniger proximalwiirts verliingert als bei A. arcana. Drittes Brachiale (Syzygie) annihernd quadratisch, aussen etwas langer wie innen. Die folgenden Glieder etwa so lang wie breit, die weiteren 388 ANTEDON. kiirzer, mit alternirend gelegener Auszackung am proximalen Rande. Etwa vom 10ten Brachiale ab haben sie ausgesprochen dreieckige Form. Erste Syzygie im dritten Brachiale, zweite im 8ten, dritte im 12ten bis 13ten, vierte etwa im 15ten oder 16ten Brachiale. An einem Arm folgt auf eine Syzy- gie im 12ten eine solche im 14ten Gliede. Spitere Syzygieen (wie an einem kleinen beiliegenden Armstiick ersichtlich) mit Unterbrechung von nur einem Gliede (Taf. 9, Fig. 11) oder auch mit Unterbrechung von drei Gliedern (Taf. 9, Fig. 12). Pinnula des zweiten Brachiale, ca. 7mm. lang, sehr diinn, aus etwa 12 Glie- dern bestehend, von denen die 3 untersten kurz, das vierte schon lainglicher nud die iibrigen namentlich vom 7ten ab stark verlingert sind. Pinnula des 4ten Brachiale bedeutend kiirzer, aus 8 Gliedern bestehend, die vom fiinften an stark verlingert sind. Die folgende Pinnula (6 Brachiale) hat die gleiche Grésse und Gliederform. Die Pinnula des 3ten Brachiale hat 13 Glieder, von denen die ersten 4 kurz sind, die folgenden linger werden. Die sechs letzten sind stark verlingert. Bei allen diesen untersten Pinnulae setzen sich die 2 Basalglieder durch breitere, flachere Form gegen die folgenden, die cylindrischer werden, ab. Die unteren Pinnulaglieder der basalen Armpinnulae bis etwa zum 4ten oder 5ten stehen nur in geringer Beriihrung mit einander, so besonders das erste und zweite und das zweite und dritte Glied, letzteres sehr im Gegensatz zu A. hageni, bei der das zweite und dritte Pinnulaglied durch vollstandige Beriihrung eine Einheit bilden. Beachtenswerth sind die Genitaldriisen. Sie sind von ovaler Form, dick und geschwollen. Sie finden sich an der Pinnula vom sechsten Armgliede an auf- wirts, und erstrecken sich auf 3 bis 4 Pinnulaglieder. Scheibe: 6—7mm. im Durchmesser. Sacculi: ziemlich gross und weitliufig stehend, eine Anzahl (ca. 12) liegt zer- streut auf der Ventralseite der Gonadensiicke. Farbung: weiss. Fundort: (?) on the coast of Cuba; 450fms., Steamer “Bibb,” 1869. Das beschriebene Exemplar ist, verglichen mit andern Arten der Tenella- Gruppe, besonders durch die Wandseitigkeit der Radialia und ersten Brachialia ausgezeichnet. Sie gleicht in diesem Punkte den Arten der Basicurva-Gruppe, und es mag nicht unerwiihnt bleiben, dass eine gewisse Aehnlichkeit mit A. basi- curva (vergl. unsere Fig. 10, Taf. 9, und Chall. Rep., 26, p. 122, Fig. 2a) sich auch in den tief sattelf6rmigen Armgliedern und in der Form des Centrodor- sale ausspricht. Eine Spur von Wandseitigkeit findet sich auch am 2ten Ra- diale der A. cubensis nahestehenden A. arcana, sp. nov. Zu den drei von Carpenter als A. cubensis etiquettirten Stiicken gehért auch das von ihm Tafel 9, Figur 13, abgebildete. Bei der schlechten Erhaltung des Exemplars hat es kaum Zweck seine Zugehérigkeit zu einer der beiden andern ANTEDON HAGENI. 389 auf Tafel 9 dargestellten Species zu discutiren. Durch die Kiirze der Axillaria und zweiten Brachialia steht es cubensis niher als arcana. Die zweiten Radialia lassen aber keine Spur einer wandartigen seitlichen Abflachung erkennen, und ausserdem machen es die Form des Centrodorsale, die nicht aufgeworfenen Rander der Radialia und Brachialia und die eigenthiimliche hellbraune Lings- linie auf dem Riicken der Arme wahrscheinlich, dass es sich um eine dritte, den andern beiden verwandte Art handelt. Das Exemplar stammt vermuthlich von dem gleichen Fundorte wie das oben als A. cubensis beschriebene Stiick, mit dem es von Carpenter (?) zusammengelegt war. A. H. Clark, dem ich meine Tafeln 1-10 zur Ansicht schickte, schrieb mir, die Figur 13 scheine seine Cocco- metra nigrolineata von Cuba und Porto Rico darzustellen. Antedon hageni (Pourt.). 1868. Tafel 8, Fig. 1-10; Tafel 15, Fig. 2, 6. 1868. Comatula (Alecto) hageni Pourtalés, Bull. Mus. Comp. Zoél., 1; p. 111. 1869. Antedon hageni Pourtalés, Bull. Mus. Comp. Zodl., 1, p. 355. 1878. (pars) Pourtales, Bull. Mus. Comp. ‘Zool, 5, p. 214. 1881. = oe Pe i, Carpenter, Bull. Mus. Comp. Zoil., 9, p. 154, 155, 156, 169. 1884. “ P. H. Carpenter, Chall. Rep., 11, p. 36. 1888. “« P. H. Carpenter, Chall. Rep., 26, p. 22, 54, 207, 367, 368, 373, 377. 1902. a “A. H. Clark, Bull. U. 8. Fish Comm., 20, p. 235. Material und Fundort: Ein Exemplar, fiir welches auf der Etiquette als Fundort nur ‘“‘Sand Key”’ angegeben ist. Vermuthlich das Original-Exemplar des Grafen Pourtalés, welches vom Dampfer ‘‘Corwin,” ‘Position 1, 90-100fms., 5m. 8. 8. W. of Sand Key, Fla., May 17,1 1867, stammt. Vom ‘‘Blake”’ lagen uns keine Exemplare vor. Da auch in diesem Fall offenbar nur ein ganz geringer Bruchtheil des urspriinglich vorhandenen Materials dieser in der Caraibischen See und den Flo- rida Straits, nach friiheren Berichten zu urtheilen, haiufigen und gemeinen Spe- cies, in unsere Hinde gelangte, so geben wir zunichst eine Zusammensteilung aller vorhandenen Litteraturangaben, mit besonderer Beriicksichtigung der von P. H. Carpenter gemachten. Die Originalbeschreibung von Pourtalés, welche sich vermuthlich auch auf das einzige uns vorliegende Exemplar bezieht, lautet folgendermaassen: “Comatula (Alecto) hageni Pourt. Ten arms. Mouth central, with the five brachial grooves radiating from it. Centre of disc convex, surrounded by about 30 cirrhi, each of which is composed of 18 to 20 articulations, much longer than broad, smooth, of nearly equal size through- out the whole length of the cirrhus. Cirrhi in several circles. A small part of the second radial only 1 Nach List of Dredging Stations. Bull. Mus. Comp. Zodl., 6. 390 ANTEDON. visible, so that the axial radial appears almost sessile. The radials of two contiguous arms, and the first brachials of the same pair well separated down to the angle. Arms convex on dorsal side. Syzygia composed of three or seldom four articulations, with very oblique joints, and very finely denticulated edges, better recognized by the touch than by the eye. The first three or four pinnules of the arms long and nearly equal, the pinnules of the middle of the arm shorter than those of the base or extremity. Arms about three inches long. Color pale greenish, turning white in alcohol. All the specimens had the pinnules filled with eggs. Quite abundant in 100 fathoms off Sand Key.’’— (Bull. Mus. Comp. Zodl., 5, No. 6, p. 111). Das Material, welches dieser Beschreibung zu Grunde liegt, stammt, wie schon bemerkt wurde, von der kurzen Fahrt des U. S. Coast Survey Steamer ‘‘Corwin”’ im Jahre 1867, ‘“‘May 17, Pos. 1, 90-100fms., 5m. 8. 8. W. of Sand Key, Fla.” Pourtalés haben viele Exemplare vorgelegen, wie aus der eben citirten Beschreibung hervorgeht; schon oben wurde erwahnt, dass das einzige uns vorliegende Exemplar vermuthlich — es spricht hierfiir der Fundort und das Fehlen einer ‘‘ Blake” Etiquette — eins der von Pourtalés gefischten Exem- plare ist. Eine kurze Beschreibung gab Pourtalés im folgenden Jahre (1869): “A. hageni Pourt. (Comatula hageni Pourt., Bull. Mus. Comp. Zoél.). This species ap- proaches nearer A. rosacea than any of the other species found in this region; it differs, however, in some important parts, such as the form of the centrodorsal plate, of the ovaries, of the joints of the cirrhi, ete. The arms are rounded, more flexible, and can be coiled entirely over the back. Found from 94 to 195 fathoms.” (List of the Crinoids obtained on the Coast of Florida and Cuba, by the U.S. Coast Survey Gulf Stream Expeditions, in 1867, 1868, 1869, Bull. Mus. Comp. Zodl., 1, p. 355). Ueber das spiter vom ‘‘Blake”’ gesammelte Material schrieb Pourtalés: “A. hageni Pourt. The young are marked with dark brown spots arranged in pairs on the beginning of the arms, but becoming confluent towards the end. In the adult the spots are hardly apparent. Station 32, Lat. 23° 52’ N., Long. 88° 5’ W., 95fms. (Sigsbee) Lat. 22° 9’ N., Long. 82° 21’ W., 177fms. «Lat. 22° 93’ N., Long. 82° 212’ W., 242fms.” (Reports on the Dredging Operations of the U. 8. Coast Survey Steamer “Blake.” Bull. Mus. Comp. Zodl., 5, p. 214, 1878). Sehr wichtig, besonders in kritischer Hinsicht, sind die Ausfiihrungen P. H. Carpenters, welchem ein grosses Material, offenbar das den eben citirten Be- schreibungen von Pourtalés zu Grunde liegende, zu Gebote stand, wihrend wir selbst nach seinem Tode, wie schon erwihnt, nur ein einziges Exemplar erhiel- ten. Die Bemerkungen P. H. Carpenters in seinem ‘Preliminary Report” lauten: “Of all the Antedon species dredged by the U. 8. Coast Survey, that with the widest range within the Caribbean Sea is the little ten-armed A. hageni Pourt. It was obtained by the “Blake” on the Yucatan Bank, and also at various stations between Dominica and Grenada, at different depths between 75 and 291 fathoms; while Mr. Pourtalés dredged it in great abundance at several 1 Nach List of Dredging Stations. Bull. Mus. Comp. Zodl., 6. ANTEDON HAGENI. 391 localities in the Florida Straits. The original type specimens were obtained off Sand Key, and several individuals from Barbados and Grenada differ so much both from them and from one an- other, that I was at first inclined to regard them as representing two new species; but a more careful examination did not confirm this impression. There are, however, three distinct species be- sides the type, to which the name A. hageni has been given.”’! “The specimens sent to the museums at Edinburgh and Copenhagen under this specific name do not belong to the genus Antedon at all, but are varietal forms of Actinometra meridionalis A. Agass. sp., and among the large number of individuals of A. hageni from the Florida Straits I found a few examples of two entirely new Antedon species. One of them is distinguished by having enormous lancet-like processes on the lower joints of its oral pinnules; while the other is a very exceptional type, with no pinnules at all upon the second and third brachials, though those of the other arm-joints are developed as usual. This is a singular condition, which occurs but rarely among the Comatulae.” — (Bull. Mus. Comp. Zodl., 9, p. 155). In der gleichen Abhandlung macht P. H. Carpenter, bei Feststellung der Unterschiede von A. sarsii amerikanischer Herkunft und A. hageni folgende Be- merkungen: “But the characters of the oral pinnules are entirely different in the two species. Although the number of their component joints may be the same, about 25, their dimensions are very dif- ferent. In A. sarsii the lower joints of the oral pinnules are clear and glassy, and remarkably long, their length being four or five times their width; while in A. hageni the joints are more opaque, and also shorter and thicker, their length rarely exceeding twice their width. Both spe- cies agree with A. rosacea and A. celtica Barrett sp., which is identical with A. phalangium Mill. sp., in the absence of any basal star in connection with the rosette, such as is found in every other species of Antedon or Actinometra, the calyx of which I have been able to dissect.” — (Bull. Mus, Comp. Zoél., 9, No. 4, p. 156). Von diesen Ausfiithrungen Carpenters ist besonders wichtig, dass unter dem Namen A. hageni mehrere, stark differirende Species gefiihrt wurden. Leider lasst uns die unbestimmte Ausdrucksweise Carpenters nicht vollkommen klar sehen, welche Species dies sind, und ob die oben citirten Beschreibungen von Pourtalés sich auf diese abweichenden Exemplare mit bezogen haben. Sicher ist, dass die Exemplare, welche unter dem Namen A. hageni den Museen von Edinburgh und Copenhagen geschickt wurden, dem Genus Actinometra zuge- héren, aber es ist nicht sicher, was das fiir Exemplare waren. Unter den von Carpenter im Chall. Rep., 26, p. 301, gegebenen Synonymen von Actinometra meridionalis, welche hier in Betracht kommt, finden wir A. hageni nicht. Sehr wahrscheinlich aber ist, dass die Original-Exemplare von A. defecta Carp. MS. sp. nov. unter den von Pourtalés als A. hageni beschriebenen Exemplaren sich befanden; denn das Fehlen der Pinnula am dritten Brachiale ist so auffallig und selten, dass Carpenter bei seinen eben citirten Ausfiihrungen auf Seite 155 seines ‘‘Preliminary Report’ sicher diese Species im Auge gehabt hat. In dieser Ansicht werden wir noch bestiirkt, wenn wir die Ausfiihrungen von Pour-~ talés in dem von uns an dritter Stelle citirten Bericht iiber das ‘‘ Blake” Ma- terial von A. hageni vergegenwiirtigen, wo er von den jungen Exemplaren sagt, dass sie dunkelbraune Flecken am Armbeginn aufweisen. Lins der uns vorlie- 1 Von uns in Cursivschrift. 392 ANTEDON. genden Exemplare von A. defecta (Taf. 14, Fig. 11) zeigt diese Fleckung deut- lich und allein von den ‘‘Blake’’-Exemplaren des Genus Antedon. So diirfen wir als ziemlich sicher schreiben: A. defecta Carp. MS., syn.: A. hageni Pourt., 1878 (pars). Was fiir eine Antedon-Species Carpenter mit der zweiten von ihm auf Seite 155 des “Preliminary Report” erwihnten Art, welche unter dem Namen A. ha- geni bisher passirte, im Auge gehabt hat, entzieht sich unserer Vermuthung; dieselbe soll durch ‘‘enormous lancet-like processes on the lower joints of its oral pinnules”’ charakterisirt sein. Die Bemerkungen P. H. Carpenters iiber A. hageni in seinen beiden Chal- lengerberichten sind folgende: Im ersten Theil Chall. Rep., 11, p. 36, bemerkt Carpenter, dass A. hageni, wie auch manche andere Comatuliden, keine Basalia besitzt. Im Chall. Rep., 26, wird auf Seite 22 die gleiche Bemerkung gemacht; auf Seite 54 figurirt A. hageni unter denjenigen Species, welche nur 10 Arme be- sitzen. Ferner wird A. hageni als vom ‘‘ Blake” gefangen aufgefiihrt (p. 207). Ihrer bathymetrischen Verbreitung nach gehért A. hageni sowohl zu den “Spe- cies found at depths between 50 and 100 fathoms”’ (1. c., p. 367), als auch zu den ‘Species found at depths between 100 and 200 fathoms” und den ‘‘Species found at depths between 200 and 350 fathoms”’ (1. c., p. 368). Aus diesen An- gaben geht die weite bathymetrische Verbreitung von A. hageni und zugleich die Reichhaltigkeit des Carpenter vorgelegenen Materials hervor. Auf p. 373 diussert Carpenter die Vermuthung, dass A. hageni zu den nicht guten Species gehort. Auf p. 377 endlich wird unsere Species der Tenella-Gruppe eingereiht mit folgenden Angaben: “Range in depth,” 82-242 fathoms. Principal localities: Caribbean Islands and Straits of Florida. Schliesslich sei bemerkt, dass H. L. Clark 1902, 1. ¢., A. hageni unter den Crinoiden von Porto Rico erwihnt, die 1899 vom Dampfer “Fish Hawk” ge- sammelt wurden. Das Exemplar wurde auf Korallenboden in iiber 100 Faden Tiefe gefunden. Die nahe zu weissen Arme hatten blass braune Binden und an der Armbasis eine ebensolche dorsale Lingslinie. Die EKigenschaften des uns vorliegenden und von Carpenter auf unserer Tafel 8, Figur 1, dargestellten Exemplares sind folgende: Centrodorsale, anniihernd hemisphiirisch; Scheitel auf eine kleine Strecke cir- renfrei. Stellung der Cirrusdillen unregelmiissig. Zahl der Cirren etwa 40, von 18-20 Gliedern, von denen die ersten beiden kurz, das dritte mittellang, die folgenden ziemlich stark verlingert sind. Nach dem 6ten Glied nimmt die Liinge allmihlich wieder ab. Das drittletzte Glied ist an dem einzigen voll- stiindig erhaltenen Cirrus von etwa 15mm. Linge kaum noch linger als breit, am vorletzten Glied befindet sich ein schwacher Dorn, das letzte hackenférmige Glied ist ebenfalls sechwach. Die Cirren sind relativ diinn, wenigstens die uns noch vorliegenden. Die einzelnen Glieder besitzen, bis auf einige distale, keine ANTEDON HAGENI. 393 vorspringenden Distalriinder. Die verlingerten Glieder sind in der Mitte etwas eingeschnirrt. Der einzige erhaltene Cirrus ist proximal diinner als distal. Die Figuren 2 und 3 auf Tafel 8, von welchen sich Figur 2 ganz sicher auf A. hageni bezieht, sind auf Carpenters Veranlassung hergestellt worden und stellen jedenfalls einen sehr grossen und einen sehr kleinen Cirrus von A. hageni dar. Die Originale lagen uns nicht mehr vor. Auffallend ist die hohe Gliederzahl (29) des in Figur 2 abgebildeten Cirrus, welcher der Gestalt seiner Glieder und dem Habitus nach sonst gut mit dem uns vorliegenden Cirrus iibereinstimmt. Erstes Radiale unsichtbar, oder mit den seitlichen Ecken ein wenig sicht- bar; zweites Radiale sehr kurz und breit, ohne Medianeinschnitt am Distalrand zur Aufnahme der proximalen Spitze des Axillare; es hat scharf abfallende Lateralflichen, welche jedoch von denen des benachbarten Radiale durch einen keilf6rmigen Zwischenraum getrennt sind. Axillare rhombisch, der proximale Winkel ist stumpfer als der sehr spitze distale. Bemerkenswerth ist die nur lockere Verbindung des Axillare mit dem zweiten Radiale; dieselben stehen eigentlich nur median durch die proximale Spitze des Axillare in Beriihrung, lateral ist zwischen beiden ein einschnittartiger Zwischenraum vorhanden. In der Figur 1 auf Tafel 8 sind die Verhaltnisse der Radialia sehr fehlerhaft dargestellt. Vor allem ist das zweite Radiale falsch abgebildet; dasselbe ist kiirzer; ferner vermissen wir auf der Figur die eben geschilderte, lockere Art der Verbindung, zwischen Axillare und Radiale II, welche als eng aufeinander- sitzend gezeichnet sind. Auch das erste Radiale ist zu schematisch gehalten. 10 Arme. Flache der Glieder glatt. Erstes Brachiale kurz mit geschweif- tem Proximalrand, aussen von tiber doppelter Linge wie innen, nirgends in Be- ruhrung. Zweites Brachiale fast rechteckig, parallelrandig, aber schiefgestellt, derart, dass eine proximale Ecle in der Mitte des Armes steht. Diese biegt das Brachiale I am Distalrand etwas ein und ist die Spitze eer Erhéhung, welche die beiden ersten Brachialia mit einander bilden. Drittes Brachiale, innen lin- ger wie aussen, trapezoid, syzygial. Dann folgt ein annihernd scheibenférmi- ges Glied; die folgenden Glieder bis etwa zum 28sten sind stumpfkeilférmig bezw. dreieckig, mit Ausnahme der syzygialen, und haben eingesenkte Distal- und Proximalseiten. Darauf werden die Glieder linger und trapezférmig. Die lateralen Conturen der Arme sind nicht gerade, sondern unneben, da an der Seite der Insertion der Pinnula die Glieder vorgewélbt sind. In Figur 1 auf Tafel 8 sind die Verhiltnisse der unteren Brachialien nicht gut zur Darstellung gekommen. Vor allem sind erstes und zweites Brachiale vom Zeichner als ein Glied dargestellt ; infolgedessen liegt die erste Syzygie auf Figur 1 falschlich im zweitem Brachiale. Erste Syzygie im 3ten Brachiale, die folgenden im Sten, 12ten und 16ten Glied; die tibrigen in Zwischenriiumen von 1-2 Gliedern. Pinnula des 2ten Brachiale, geisselférmig, etwa 8-10mm. lang, besteht aus 30-35 ungemein kurzen Gliedern, welche proximal sich nur lose beriihren und 394 ANTEDON. ziemlich viel Zwischengliedersubstanz zeigen. Die Glieder sind meist in der Mitte etwas eingeschniirt und sind streckenweis wappenschildahnlich (bei seit- licher Ansicht). Pinnula des 3ten Brachiale von annidhernd gleicher Form, Grésse und Gliederzahl. Pinnula des 4ten Brachiale kirzer, ca. 7mm. lang, aus 12-14 Gliedern bestehend, von denen nur die 2 ersten kurz, die tibrigen vom 3ten an linglich werden, bis sie vom 6ten an ihre volle Linge erreicht haben und diese bis fest ans Ende beibehalten; das 2te und 3te Glied sind dicht an einander geschlossen, ebenfalls an den folgenden Pinnulae, wihrend das 1ste und 2te Glied und das 2te und 4te Glied sich nicht mit ihren Endflachen vollstandig berithren, vielmehr durch Laings-Musculatur in ihrer Verbindung unterbrochen werden. Diese Pinnula trigt die erste Gonade. Pinnula des 6ten Brachiale mit 14 Gliedern vom gleichen Charakter, etwas linger (8mm.); die des 8ten Bra- chiale, 12 Glieder, etwas kiirzer und ausserordentlich diinn. Der allgemeine Charakter bleibt auch an den folgenden Pinnulae derselbe, doch sind die spa- teren sehr gleichmissigen Pinnulae etwas dicker wie die vom ca. 2ten—8ten Bra- chiale, und ihre 2 basalen Glieder setzen sich durch gréssere Breite gegen die folgenden stirker ab, als es an den basalen Pinnulae der Fall ist. Die Pinnulae um das 25ste Brachiale haben etwa 15 Glieder, die, mit Ausnahme der 2 basalen, sehr gleichformig lang gestreckt sind; weiter sind an unserem Exemplar Pinnu- lae nicht gut erhalten und die Arme héchstens bis etwa zum 40sten Brachiale erhalten. Die Sacculi sind blass gefiirbt, schmal und unauffillig, auch ziemlich weit- liufig gestellt. Scheibe: auf etwa 9mm. Durchmesser zu schiitzen. Klafterung: diirfte etwa 1lem. betragen. Fairbung: vollkommen créme weiss, ohne Zeichnung (vergl. p. 392). Antedon hageni wiirde wegen des kurzgliedrigen ersten Pinnulapaares nicht zum Genus Antedon in A. H. Clarks Sinne gehéren. Mehr schliesst sie sich an die Arten-Gruppen an, die Clark als Genus ‘‘ Thysanometra’”’ unterschieden hat. Antedon armata Pourt. 1869. Tafel 7, Fig. 1-7; Tafel 13, Fig. 7. 1869. Pourtalés, Bull. Mus. Comp. Zoél., 1, p. 356. 1888. P. H. Carpenter, Chall. Rep., 26, p. 54, 207, 376. Material und Fundorte: Drei stark verletzte Exemplare, darunter ein sehr kleines. Angaben iiber die Herkunft der drei Exemplare lagen nicht bei. Nach Carpenters Angaben im Chall. Rep., 26, kommen die Florida Straits in Be- tracht, Tiefe 35 Faden; hieriiber weiter unten niihere Angaben. ANTEDON ARMATA. 395 Die nur eine geringe Grdésse erreichende Species wurde wiihrend der Golf- stromexpeditionen, auf den Fahrten des Dampfers ‘‘Bibb” entdeckt, welcher 1869 ‘‘west of Tortugas” in einer Tiefe von 35 Faden ein einziges Exemplar fischte. Die auf dieses beziigliche Originalbeschreibung von Pourtalés lautet folgendermaassen : ““Antedon armata Pourt. Ten arms; centrodorsal plate flat, rather large, bearing about fif- teen cirrhi on its circumference. Cirrhi of about 20 joints, shorter than their diameter; all except the 3 or 4 first ones provided with a short spine on the concave side; last joint with a claw, and penultimate with an opposing spine. First radial protruding from the centrodorsal plate; second radial nearly as long as broad; radial axial pentagonal. First brachials nearly square, barely in contact by their lower corners; second brachial with a large socket for the first pinnule, which is twice as long and more than twice as thick as the second; of its 9 or 10 joints the 4th is remarkably long, forming about one-fourth of the total length; the other pinnules are rather short, and are formed of the same number of cylindrical joints. Joints of the arms smooth, oblique, edges not prominent. Seven or eight joints form a syzygium. One specimen only was dredged in 35 fathoms, west of the Tortugas. The spiny cirrhi make it resemble A. (Comatula) milberti Miller, said to be from North America, but the other charac- ters do not agree.” P. H. Carpenter fiihrt auf Seite 207 des Chall. Rep., 26, A. armata als vom “Blake” gesammelt auf, ferner macht er auf Seite 376, wo er sie in die Tenella-Gruppe einordnet, folgende Angaben: ‘A. armata Pourt., discovered by the ‘‘Blake” and other U. S. ships, 35fms., Florida Straits.” Diese Angabe ist von grosser Wichtigkeit, da wir, wie schon erwihnt, nach Carpenters Tode Etiquetten, welche den Fundort unseres Materials angeben, nicht erhielten. Es ist nicht sicher, aber immerhin wahrscheinlich, dass eins der drei uns vorliegenden Exemplare das Pourtalés’sche Original-Exemplar ist; in diesem Fall wiirden die zwei anderen vom ‘‘Blake” stammen. Als Fundort unseres Materials gelten jedenfalls nach Carpenters eben citirter Angabe die Florida Straits. Merkwiirdigerweise erwihnt Carpenter in seinem ‘Preliminary Report”’ (Bull. Mus. Comp. Zodl., 9, No. 4) unsere Species nicht. Die Eigenschaften der uns vorliegenden drei Exemplare sind nun folgende: Centrodorsale von nur geringer Dicke, schwach convex, anniihernd scheiben- férmig; an seinem Rande stehen in nur einer Reihe 138-15 kurze und mehr oder weniger kriftige Cirren, deren Linge bei den beiden grésseren Exemplaren 8-10mm. betrigt. Ihre kurzcylindrischen Glieder, 20 oder etwas mehr an der Zahl, sind von annihernd gleicher Lange und annihernd gleicher Form. Sie haben vom 2ten bis 5ten am distalen Rande eine Querleiste mit mehreren klei- nen Dornen, dann folgen Glieder mit einem Dorn, der auf der Mitte des Gliedes steht. Der Dorn des vorletzten Gliedes ist besonders kriftig. Diese Befunde stimmen mit den von Pourtalés (I. c.) auf Grund seines einen Exemplares ge- machten Angaben gut iiberein. _ Erstes Radiale, sichtbar mit dem Nachbargliede seitlich verwachsen. Zwei- 396 ANTEDON. tes Radiale seitlich vollkommen frei, rechteckig, bei einem der beiden grésseren Exemplare distal eingeschnitten (cf. Taf. 7, Fig. 3), immer aber bedeutend brei- ter als lang; Pourtalés (1. ¢.) giebt unrichtig an: “‘second radial nearly as long as broad”’; Axillare, mehr rhombisch als hexagonal, wie es Pourtalés (I. c.) angiebt. Die beiden proximalen, oft convex gebogenen Kanten des Radiale treffen einan- der unter mehr oder weniger stumpfem Winkel, waihrend die distalen, concay gebogen, in einen spitzwinkligen Fortsatz auslaufen. Die auf Carpenters Ver- anlassung hergestellte Abbildung des kleinen Exemplares (Fig. 1 auf Taf. 7) zeigt eine regelmissige Zihnelung des proximalen Randes des Axillare. Dieser ist allerdings, namentlich seitlich, uneben und etwas verdickt, zeigt ab und zu, bei stirkerer Vergrésserung, scharfzackige Vorspriinge, ist aber bei weitem nicht so regelmissig gezihnelt, wie es Figur 1 in tibertriebener Weise zeigt. 10 Arme, beim gréssten Exemplar etwa 45mm. lang. Die ersten Brachialien kurz und ziemlich klein, sich nur, wie Pourtalés (1. c.) sehr richtig angiebt, an der proximalen Kante beriihrend. An den zweiten Brachialien, welche etwas linger sind, fallt die oft stark axillarférmige Gestalt auf, welche dadurch zu Stande kommt, dass das Glied distal nach der Aussenseite hin eine schriige An- satzstelle fiir die sehr kriftig entwickelte erste Pinnula trigt. Das dritte Bra- chiale ist syzygial und bedeutend linger wie breit; dann folgen 4 annahernd quadratische Glieder mit spitzen Fortsaitzen am Proximalrand; die folgenden Glieder gehen durch die trapezoide rasch in die dreieckige Form iiber. Die Brachialien der mittleren Armregion sind linger wie breit. In der mittleren und distalen Armregion greifen kleine spitze Fortsiitze des distalen Gliedrandes auf das folgende Glied iiber. Die seitliche Contur der Arme (gesehen von dorsal) ist infolge buckeliger Vorwélbung der Brachialien an der Insertionsstelle einer Pinnula uneben. Dies tritt besonders in der Mitte der Arme hervor, so- dass dieselben an der Basis oft diinner erscheinen als in der Mitte. Si&immtliche Brachialien sind glatt. Erste Syzygie im 3ten Brachiale; Lage der zweiten bei den einzelnen Exem- plaren variabel, bei dem einen in Figur 3 auf Tafel 7 dargestellten grésseren Exemplar liegt die zweite in der Regel im 8ten—10ten Brachiale, bei dem anderen groésseren Exemplar (Taf. 7, Fig. 2) bald im 5ten, bald im 12ten, 13ten oder 15ten, an einem Arm sogar im 19ten Brachiale. Die iibrigen Syzygieen folgen in Zwischenriiumen von 3-6 Gliedern, soweit die wenigen erhaltenen Arme er- kennen lassen. Pourtalés (1. ¢.) giebt auf Grund seines einen Exemplares an ‘seven or eight joints form a syzygium.” Aeusserst charakteristisch ist die Pinnula des 2ten Brachiale; dieselbe ist steif und so kriiftig, dass sie die Form des zweiten Brachiale, wie schon erwihnt, beeinflusst. Sie liegt uns nur einmal an den beiden grésseren Exemplaren voll- stiindig erhalten vor und ist hier 8mm. lang, aus 12 Gliedern bestehend, von denen das erste kurz, das zweite schon linger als breit, das dritte, vierte, fiinfte auffallend lang, die spiiteren wieder kiirzer, aber immerhin noch linglich sind. ANTEDON ARMATA. 397 Das zweite Glied der Pinnula ist proximal viel breiter als distal; manchmal ist das vierte Glied ausserordentlich lang, doch ist dies keineswegs die Regel, wie man nach der Beschreibung von Pourtalés (1. c.) meinen kann: “‘of its 9 or 10 joints the 4th is remarkably long, forming about one fourth of the total length.” Die Pinnula des dritten Brachiale ist kiirzer und besteht aus etwa 7 Gliedern, welche, mit Ausnahme des ersten, lang cylindrisch sind. Die Pinnula des 4ten Brachiale ist ahnlich von annihernd gleicher Linge und Gliederzahl wie die des 2ten Brachiale, aber ohne die starke Verbreiterung an der Basis. Die auf Tafel 7 in Figur 4 auf Carpenters Veranlassung seinerzeit hergestellte Abbildung zeigt eine auffallend langere Pinnula des 4ten Brachiale, als wir sie an den beiden grosseren Exemplaren antrafen; wahrscheinlich bezieht sich die Abbildung auf ein kleineres Exemplar. An einem der beiden grés- seren Exemplare trafen wir die Pinnula des fiinften Brachiale noch von annihernd gleicher Grésse, wie die des vierten. Die Pinnula des sechsten Brachiale ist bald bedeutend kiirzer, bald reicht ihre Lange an diejenige der Pinnula des vierten Brachiale heran; sie besitzt zwei kurze basale Glieder, die iibrigen sind langlich; ihre durchschnittliche Gliederzahl ist acht. Die Linge der Glieder nimmt bei ihr und den folgenden ab. Die Pinnula des 8ten Brachiale, im allgemeinen noch kiirzer als diejenige des sechs- ten, besitzt zwei kurze Basalglieder, denen etwa fiinf langliche folgen. Vom 9ten Brachiale ab nimmt die Lange und Gliederzahl der Pinnulae wieder zu; Fic. 11. A. armata Pourt. Die letztere betrigt etwa 11, doch sind alle Glieder ae eee Be kurzer als an den ersten Pinnulae. In der mittleren Armregion finden sich Pinnulae, deren Glieder mit Ausnahme der distalen, infolge lateraler Verbreiterung, einen gedrungenen Habitus besitzen und ziemlich kurz erscheinen. Auch spiter finden sich Pinnulae mit etwa vier kurzen basalen Gliedern. Alle Pinnulae, besonders aber die basalen, haben steifen Charakter. Ueber die Pinnulae der Armenden kénnen wir keine Angaben machen, da unsere Exemplare nur mangelhaft erhalten sind. Sacculi an den Pinnulae zahl- reich, gross, dunkel, ebenso an den Armambulacren; auf der grossen Zahl der Sacculi beruht die dunkle Fairbung der Ambulacralseite der Pinnulae. In ihrem feineren Bau zeigen die Pinnulae gewisse Eigenthiimlichkeiten, welche auf Tafel 7 in den Figuren 5, 6, 7, die Carpenter herstellen liess, nicht besonders gliicklich wiedergegeben sind. Sehr gut tritt die Eigenart des Baues an Pinnulae aus der mittleren Armregion, auf welche sich nachfolgende Beobachtungen vorwiegend beziehen, zu Tage. Die relativ kurzen und breiten Glieder sind natiirlich ambulacral ausgeh6hlt zur Aufnahme der ambulacralen Weichtheile (Genitalstrang, Gefasssystem, etc.), sodass dieselben ziemlich tief \ 398 ANTEDON. liegen. Sie sind jedoch nur locker eingefiigt, da sie sich leicht mit der Nadel im Ganzen herausheben lassen. Am breitesten sind die ambulacralen Weichtheile in Hohe des 3ten Gliedes, wo auch die dunkle Farbung beginnt, und nehmen dann distalwirts allmihlich an Breite ab. Die breite Basis ist jedenfalls auf Anschwellung des Genitalstranges (Gonadenbildung) zuriickzufiihren. Bei un- versehrten Pinnulae kann man nun beobachten, dass von den Seiten der Pin- nulaglieder sich eine fusserst feine und zerbrechliche, allem Anschein nach continuirliche Schicht von Skelettsubstanz tiber die ambulacrale Rinne heriiber- wolbt. In den meisten von uns beobachteten Fallen war dieses feine Kalk- hiutchen offenbar verletzt, sodass wir nicht angeben kénnen, ob als Regel ein Uebergreifen der feinen Kalkschicht von der einen Seite zur anderen Seite der Ambulacralfurche gelten kann. Es zeigten sich dann meist unbestimmt be- grenzte Blittchen von Skelettsubstanz zu beiden Seiten der in der Mitte freien Ambulacralfurche, zwischen welchen dann die Sacculi freiliegen oder auch durch- scheinen kénnen. Bei regelmissiger Anordnung der Sacculi im distalen Theil der Pinnulae kommen dann Bilder zu Stande, wie sie Carpenter in Figur 5 und 6 auf Tafel 7 hat darstellen lassen. Zu Figur 6 sei ausdriicklich bemerkt, dass die in derselben zu schematisch wiedergegebenen Kalkplittchen nicht den Seiten- platten getifelter Formen entsprechen, wie man nach der Art der Abbildung anzunehmen geneigt ist. In den Seitenplatten getifelter Formen haben wir selbstiindige, von den Pinnulagliedern unabhangige und nicht continuirlich mit diesen verbundene Skelettbildungen zu erblicken. An einem der beiden grésseren Exemplare (cf. Fig. 3 auf Taf. 7) befindet sich tiber der Pinnula des zweiten Brachiale eine lange Myzostomidencyste, deren Oberfliche eine Tifelung von kleinen Kalkplittchen zeigt. Scheibe: 6mm. im Durchmesser bei den beiden grésseren Exemplaren, einge- schnitten, nackt. Klafterung: des kleinsten Exemplares etwa 4cm., der beiden grésseren Exem- plare schitzungsweise 9 und 10cm. Firbung: der Skelettheile weiss und weiss grau; der Scheibe und Ambulacral- furchen braun oder briunlich. Bemerkungen: A. armata gehért in die zweite, durch “Fifteen to thirty cir- rus-joints’”’ bestimmte Abtheilung der von Carpenter iiber die Arten der Tenella- Gruppe gegebenen Uebersicht (cf. Chall. Rep., 26, p. 157, 158). Innerhalb dieser Abtheilung ist sie jedenfalls in niichste Nihe von A. lineata Carp. zu stel- len. Hinsichtlich der Pinnulae ergeben sich auf den ersten Blick mancherlei Aechnlichkeiten mit dieser Form (cf. Chall. Rep., 26, p. 183, 184, pl. 13, fig. 4, 5). Doch unterscheiden sich die Genitalpinnulae von A. lineata Carp. von denen von A. armata dadurch, dass ihre untersten Glieder gestreckt sind (ef. Chall. Rep., 26, pl. 13, fig. 5), wiihrend bei A. armata dieselben einen gedrun- genen Habitus aufweisen. Ferner scheint die Pinnula des zweiten Brachiale — ANTEDON LIARTHRA. 399 bei A. lineata lange nicht so kraftig zu sein, wie bei A. armata; infolgedessen ist auch die Gestalt des zweiten Brachiale, welchem die starke seitliche Verbreite- rung zum Ansatz der ersten Pinnula fehlt, bei A. lineata offenbar eine andere; wenigstens sagt Carpenter (I. c.) tiber eine axillare-ihnliche Gestalt des zweiten Brachiale nichts; auch die Abbildung Carpenters (pl. 13, fig. 4) lisst nicht dar- auf schliessen. Die Zahl der Cirren betriagt bei A. lineata das Doppelte, wie bei A. armata. Ausserdem ist A. lineata noch einmal so gross wie A. armata. Interessant ist die aus Carpenters Beschreibung (1. c., p. 184) hervorgehende Thatsache, dass bei A. lineata, ebenso wie bei A. armata, eine Art ambulacrales Kalkskelett existirt, welches nicht den typischen Seiten- und Deckplatten an- derer Formen zu homologisiren ist. Carpenter (1. c., p. 184) sagt bei A. lineata: “the pinnule-ambulacra have abundant sacculi at their sides and also numerous small pieces of calcareous network, which do not, however, form definite plates.” Antedon armata und lineata unterscheiden sich, wie aus Obigem hervorgehen dirfte, so erheblich von den typischen Vertretern der Tenella-Gruppe (tenella, prolixa, etc.), dass ihre Abtrennung von derselben durchaus erforderlich ist. Sie bilden eine Gruppe fiir sich; von den A. H. Clarkschen Gattungen scheint mir aber keine geeignet zu sein, sie aufzunehmen. Antedon liarthra, sp. nov. Tafel 7, Fig. 8-10; Tafel 15, Fig. 1. Material und Fundort: Ein stark verletztes Exemplar und einige zuge- hérige Armbruchstiicke von ‘‘Blake’’-Station 262; off Grenada; aus 92 Faden Tiefe; Surf. Temp. 80°, Bott. Temp. 62°; Nat. of Bott. Fine Sand. Erst nach langerem Zégern entschliessen wir uns zur Aufstellung dieser neuen Art. Auch P. H. Carpenter hat allem Anschein nach das stark verletzte Stiick, welches das Original zu Figur 8 auf Tafel 7 darstellt, als zu einer neuen Art gehorig aufgefasst. Von A. armata Pourt., mit welcher zusammen Carpenter es auf Tafel 7 abbildete, unterscheidet es sich, unter anderem, auf den ersten Blick durch die conische Form des Centrodorsale und seine bedeutendere Grosse. Eine Speciesbezeichnung von Carpenters Hand lag dem Exemplar nicht bei; es fand sich nur die ‘‘Blake’’-Etiquette, deren Daten wir oben ange- fihrt haben. Die Eigenschaften der neuen Species sind etwa folgende: Centrodorsale conisch, mit feiner Spitze und breiter Basis. Spitze des Cen- trodorsale auf eine kleine Strecke cirrenfrei. Alle Cirren abgebrochen. Ca. 35 Cirrusdillen, die klein sind und auf feine Cirren schliessen lassen. 1 Nach List of Dredging Stations, ete. Bull. Mus. Comp. Zodl., 6. 400 ANTEDON. Erstes Radiale, fiusserlich nur auf eine kurze Strecke sichtbar; zweites Ra- diale schwach trapezoid, breiter als lang; Proximalrand breiter als Distalrand; letzterer schmiiler als das Axillare. Der Distalrand hat eine kleine senkrechte Erhebung, welche zusammen mit der Spitze des Distalrandes des Axillare einen aufrechten Buckel auf der Verbindung der beiden Glieder bildet. Axillare nur wenig linger, als das 2te Radiale, eher rhombisch als hexagonal, da seine Late- ralkanten nur kurz sind. Zweite Radialia und Axillaria seitlich vollkommen frei. In Figur 8 auf Tafel 7, welche Carpenter herstellen liess, treten, theils infolge der Darstellung in Dorsalansicht, theils infolge mangelhafter Zeichnung, die eben geschilderten Verhiiltnisse der Radialien nicht gut hervor. Besonders kommt der Buckel auf der Verbindung zwischen zweitem und axillarem Radiale nicht zur Geltung; der Proximalrand des Axillare erscheint in der Zeichnung nicht richtig, da die Spitze in seiner Mitte fehlt, umgekehrt tritt dieselbe am Distal- rand des zweiten Radiale, welcher annihernd gerade ist, viel zu kraftig in die Erscheinung. : 10 Arme. Die ersten, ziemlich kurzen Brachialien, beriihren sich innen nur an ihrer proximalen Kante; sie sind aussen etwas linger wie innen. Zweites Brachiale fiinfeckig, dorsalf6rmig, in der Mitte bedeutend linger wie das erste; der Proximalrand liuft median in eine Spitze aus. Ueber der Verbindung der beiden ersten Brachialien eine buckelf6rmige Erhebung. Auch diese Verhilt- nisse treten in Dorsalansicht, Figur 8, schlecht hervor. Drittes Brachiale, fast quadratisch, oft etwas breiter als lang, syzygial. Folgende Brachialien kiirzer als das dritte; schwach trapezoid mit etwas schiefem Gelenkverbindungen. Den erhaltenen Armbruchstiicken nach zu schliessen werden die Dorsalflichen der Brachialien offenbar niemals dreieckig, sondern bleiben trapezoid bezw. stumpf- keilférmig; gegen das Armende scheinen die Glieder mit Ausnahme der sehr langen syzygialen ebenso lang als breit zu sein. Ueberall ganz glatte Verbin- dung der Glieder. Die Ambulacralseite der Arme unserer Species zeigt ein ziemlich characte- ristisches Aussehen, infolge der Art, in welcher die Muskulatur durch, in proxi- malen Armregionen feine — in distalen kraftigere, zungen-— bezw. leistenférmige laterale Fortsitze der Brachialien, welche bis in die Mitte der Ambulacralseite reichen, unterbrochen wird. Erste Syzygie im 3ten Brachiale; die zweite an einem bis zum 12ten Glied erhaltenen Arm im 8ten, die dritte im 1lten. Spiitere Armsyzygieen, den bei- liegenden Bruchstiicken nach zu urtheilen, in Zwischenriiumen von meist drei, seltener zwei, sehr selten vier Gliedern. Pinnula des zweiten Brachiale schitzungsweise aus etwa 15 Gliedern be- stehend, mit nur einem kurzen Basalglied. Das zweite Glied ist schon etwas linger als breit; die folgenden Glieder sind schmal und stark linglich (bis 14mm. lang). Keine Pinnula ist vollkommen erhalten; die am besten erhaltene zeigt i ANTEDON LIARTHRA. 401 13 Glieder und misst 10mm. Die Linge einer unversehrten ersten Pinnula ist auf etwa 12-13mm. zu schitzen. Die Pinnula des 3ten Brachiale, nirgends voll- staindig erhalten, hat ein kurzes Basalglied; die folgenden Glieder sind wie an der ersten Pinnula; die besterhaltene zeigt 10 Glieder. Augenscheinlich ist die zweite Pinnula nicht kiirzer als die erste. Die Pinnula des 4ten Brachiale ist in keinem Fall vollstandig erhalten; die besterhaltene hat mit Ausnahme der zwei kurzen, basalen ebenfalls gestreckte Glieder; sie zeigt im ganzen 7 Glieder er- halten. Es macht den Eindruck, als ob die Pinnula des 4ten Brachiale kleiner und schwicher sei, als die des zweiten. Ueber die spiteren Armpinnulae, von welchen nur wenige Glieder erhalten sind, kénnen wir nur sagen, dass sie 2 kurze Basalglieder besitzen, auf welche lingliche folgen. Ausserdem sei be- merkt, dass an den Armbruchstiicken aus distalen Armregionen die Pinnulae eine eigenartige Gestaltung des zweiten, kurzen Basalgliedes aufweisen; sein Distalrand ist nicht gerade, sondern in eine kleine, proximalwirts gerichtete Spitze ausgezogen; ausserdem ist die Verbindung zwischen erstem und zweitem Pinnulaglied breiter als bei den tibrigen. Die Figuren 9 und 10 auf Tafel 7, welche seinerzeit auf Carpenters Anord- nung hergestellt wurden, diirften sich auf Pinnulae von A. liarthra beziehen. Figur 9 stellt sicher die Pinnula des zweiten Brachiale mit abgebrochenen Distal- gliedern dar. Die in Figur 10 ganz oder theilweise abgebildete Pinnula diirfte aus der unteren Armregion stammen. Unter unserem Material fand sich keine Pinnula mit so gut erhaltenen Distalgliedern vor. Bewaffnung der Ambulacren fehlt. Sacculi nicht zu constatiren. Scheibe: 9mm. im Durchmesser, nicht eingeschnitten, daher die Arme erst vom dritten Brachiale ventral frei sind. Klafterung: etwa auf 18mm. zu schitzen. Farbung: des Skeletts einténig weiss, der Scheibe grau, der Armambulacren gelblich-braun. Bemerkungen: Infolge des schlechten Erhaltungszustandes unseres Exem- plares ist es nicht méglich, A. liarthra einen bestimmten Platz in der von Car- penter (Chall. Rep., 26, p. 157) gegebenen Uebersicht iiber die Species der Tenella-Gruppe anzuweisen. Gleichwohl geniigen die im Vorstehenden festge- stellten Merkmale, um die Aufstellung dieser neuen Species zu rechtfertigen ; lassen wir die Species der Tenella-Gruppe Revue /passiren, so gelingt es nicht, dieselbe mit einer der beschriebenen Species zu identificiren. A. tenuicirra Carp., die zum Beispiel in Frage kommen kénnte, weil bei ihr das zweite Radiale _ distal ebenfalls nicht oder kaum eingeschnitten ist, unterscheidet sich von un- serer Species durch die hemisphirische Form des Centrodorsale sowie durch die Gliederform der Pinnula des zweiten Brachiale (cf. P. H. Carpenter, Chall. Rep., 26, p. 186, pl. 30, fig. 4, 5). A. hirsuta Carp., welche ein conisches Centrodorsale und ein zweites Radiale “‘little incised for the widely rhombic 402 ANTEDON. axillaries’”’ besitzt, unterscheidet sich durch die Form seiner Brachialien von unserer Species. Das zweite ist ‘‘relatively short,” wahrend dasselbe bei A. liarthra lang ist; um das 10te Glied herum sind die Brachialien von A. hirsuta “elongately triangular,’ wihrend wir bei A. liarthra dreieckige Glieder nicht beobachteten. Ganz verschieden aber sind, der Darstellung Carpenters nach, die mehr distalen Brachialien von A. hirsuta: ‘‘The distal edge of each joint bears a small fringe of spines which projects forwards over the base of its suc- cessor, so as to give the arms a somewhat serrate appearance” (cf. Chall. Rep., 26, p. 188, pl. 31, fig. 5). Hierzu bilden die glatten Gliedverbindungen von A. liarthra einen scharfen Gegensatz. A. laevis Carp., an die man wegen der glatten Arme auch denken kénnte, ist eine ganz kleine Form von nur 5cm. Klaf- terung und besitzt ein hemisphirisches Centrodorsale. A. liarthra wiirde auch im A. H. Clarkschen Sinne zum Genus Antedon ge- héren, zu dem Clark auch die soeben mit ihr verglichenen Arten gestellt hat (Clark, Smith. Mise. Coll., 1907, 50, p. 353). Antedon arcana, sp. nov. Tafel 9, Fig. 1, 2 (2), 5, 6 (2), 7-9; Tafel 15, Fig. 6. Centrodorsale schlank conisch mit abgestumpften Ende, 2}mm. hoch; circa 70-80 auffallend flache Cirrusdillen; die erhaltenen Cirrusstiimpfe beschriinken sich auf die proximalen zwei Drittel des Centrodorsale; die sehr schwachen Ein- driicke am distalen Drittel machen es wahrscheinlich, dass dieses die Cirren friihzeitig verliert. Die Cirren nehmen, wie bei tenella und prolixa, nach der Spitze des Centrodorsale zu an Stirke ab und sind schon in der Mitte des Cen- trodorsale halb so kriftig wie an dessen oberen Ende. Es ist kein vollstiindiger Cirrus erhalten, sondern nur am Centrodorsale einige Stiimpfe. Die von Carpenter herriihrenden Figuren 2 und 6 auf Tafel 9 kénnten aber beide oder wenig- stens theilweise rechtwohl auf Cirren des vorliegenden und in Figur 1 dargestell- ten Exemplares zu beziehen sein. Der Cirrus Figur 2 hat 19 Glieder; die der proximalen Hiilfte sind mit Ausnahme der basalen Glieder stark verlingert (vergl. — auch Fig. 1), ihre distalen Enden sind verdickt und iiberragen seitlich die Basis des folgenden Gliedes. Der Cirrus Figur 6 hat 35 Glieder und eine viel gréssere Zahl kurzer Glieder in seiner distalen Hiilfte. Bei beiden Cirren sind die dusse- ren Glieder erheblich kiirzer als bei den Cirren von A. prolixa und tenella, deren Glieder auch nicht so stark von einander abgesetzt sind. Das Centrodorsale schliesst nach oben, gegen jedes erste Radiale mit einer vertieft bogenférmigen Linie ab (im Gegensatz zu dem horizontal gradlinigen Abschluss wie ihn u. a. ANTEDON ARCANA. 403 die Figuren von A. tenella und polixa Carpenters 1891, 1. c., pl. 2, fig. 4, 6 und 7 zeigen). Radialia seitlich vollkommen frei; erstes Radiale sichtbar, kurz scheiben- formig; zweites ebenfalls kurz, besonders in der Mitte, wo es tief eingebuchtet ist zur Aufnahme des von ihm stufig abgesetzten Axillare; auf der Vereinigung beider ein schwacher Buckel. Axillare annihernd quadratisch, die Seiten, besonders die distalen, einge- senkt. Es schiebt sich mit seinem distalen Ende zwischen die ersten Brachia- lia, die sich nicht berithren (wie bei A. prolixa Carp., 1. c., 1891, pl. 2, fig. 2 und 4). Das zweite Radiale zeigt seitlich Spuren einer steilabfallenden Wand (wall-sidedness). 10 Arme, die wie bei A. prolixa und tenella bis zum 6ten Brachia'e mit der Scheibe verbunden sind, Glieder von mittlerer Linge und glatter Oberfliiche. Erstes Brachiale, dem 2ten Radiale ahnlich, tief eingebuchtet fiir den starken proximalwarts gerichteten Fortsatz des folgenden Gliedes, gegen welches es eine schrig abgestufte Stellung einnimmt. Es ist bedeutend linger (etwa viermal so lang) auf seiner Aussenseite wie auf inneren Seite, die sehr kurz ist (ganz wie bei A. prolixa, vergl. Carpenter, 1891, 1. c., pl. 2, fig. 4), und steht in keiner- lei Beriihrung mit dem ersten Brachiale des benachbarten Armes, was ebenfalls mit A. tenella und A. prolixa iibereinstimmt. Zweites Brachiale gross, schief rhombisch, mit geschweiften Seiten, proximalwirts verlingert und in eine Spitze ausgezogen. Drittes Brachiale (Syzygie) kiirzer, auf der Innenseite linger wie aussen. Dann folgen eine Anzahl annahernd scheibenférmiger, genau genom- mener trapezoider Glieder, die kiirzer als breit sind und sich untereinander nur an 2 Punkten beriihren, niimlich auf der einen Armseite mit einer alternirend gelegenen riickwarts gerichteten Auszackung des proximalen Randes und mit einem distalgerichteten Fortsatz des vorhergehenden Gliedes auf der andern Armseite. Vom 10ten Brachiale an gehen die Glieder durch die ausgesprochen trapezoide Form in die dreieckige iiber, die tibrigens nicht immer ganz erreicht wird. (Die letzten Glieder an dem von Carpenter Taf. 9, Fig. 9, abgebildeten Armstiicke sind viel dreieckiger als gezeichnet ist). Am Armende werden ‘lie Glieder langer als breit. Erste Syzygie im dritten Brachiale, folgende im 8ten, dann eine im 12ten, die folgenden in Zwischenriumen von zwei Gliedern. Die syzygialen Glieder sind im allgemeinen kurz und iibertreffen die andern kaum an Linge. Pinnula des zweiten Brachiale, 7mm. lang, diinn, fadenférmig; untere sieben Glieder kurz, in geringer Beriihrung untereinander; spitere Glieder liinglich, __ etwa doppelt so lang als dick. Pinnula des dritten Brachiale dhnlich der des __ gweiten; 21 Glieder, die nach dem Ende der Pinnula zu an Liinge zunehmen; die Pinnula ist ausserordentlich diinn, am Ende geradezu haarfein; ihre Glieder _ berithren sich vollstindig; in der Mitte der Pinnula fangen die Glieder an mit zackigem distalen Ende die Basis des folgenden Gliedes etwas zu tiberragen. Die 404 ANTEDON. Pinnula des 4ten Brachiale, 10mm. lang, besteht aus etwa 11-15 Gliedern, von denen die zwei unteren kiirzer, die iibrigen stark verlingert sind; sie ist also ganz anders wie die des zweiten Brachiale gebaut. Die Pinnula des 6ten Brachiale ist ihr aibnlich, an der des 8ten Brachiale ist eine Langenabnahme der Glieder zu bemerken. Sie ist wesentlich kiirzer als die vorhergehende; manchmal sind 9 ziemlich lange — manchmal 11 Glieder vorhanden, die kirzer sind als die der neungliedrigen. Die mittleren Armpinnulae haben etwa 12 Glieder, die, mit Ausnahme der zwei basalen, verlingert sind. Von der Pinnula des 4ten Bra- chiale an beginnt die Entwickelung einer Gonade; sie liegt hier in der Hohe des 5ten und 6ten Gliedes; spiiter riickt sie weiter basalwirts, und am 12ten Arm- gliede z. B. ist sie vom 3ten bis 6ten Pinnulagliede ausgebildet, an noch spiteren Armgliedern vom 3ten—5ten. Die Pinnulae enthalten keine losen Kalk- spicula. — Die Glieder der Genitalpinnulae sind viel gedrungener als bei A. tenella und prolixa. — Sacculi iiberall deutlich und in kurzen Zwischenriumen ~ stehend, von miissiger Grésse, kleiner als bei A. cubensis und A. rosacea, aber bedeutend grésser wie die von A. phalangium und auch relativ grésser wie bei prolixa und tenella. Scheibe: ca. 7mm. im Durchmesser. Klafterung: etwa auf 10cm. zu schitzen. Fundort? Die neue Art steht A. tenella und prolixa sehr nahe. Da das zu Grunde ge- legte Exemplar aber von Carpenter mit der Etiquette A. cubensis versehen wurde, so hat er es offenbar nicht diesen Arten zugezihlt; auch hat Carpenter an keiner Stelle geéiussert, dass eine dieser Arten im Caraibischen Meere ge- sammelt worden sei, worauf doch die Etiquettirung hinweist. Besonders charakteristisch an dem Exemplar erscheint die ansehnliche Grésse und hohe coni- sche Form des Centrodorsale (vergl. Taf. 9, Fig. 1) und seine abgestumpfte Spitze. Auf der citirten von Carpenter veranlassten Abbildung erscheint die seitliche Contur des Centrodorsale fast etwas nach innen eingezogen, was der Wirklich- keit aber nicht entspricht. Wenn wir die abgebildeten Cirren Figur 2 und 6 auf das vorliegende Exemplar beziehen diirfen, so wiirden auch sie einen bedeut- samen Unterschied gegeniiber den Cirren von A. tenella und prolixa aufweisen, vor allem durch ihren viel plumperen Bau. Hinsichtlich ihrer Dimensionen steht A. arcana der A. prolixa niher als der viel gracileren tenella. Von beiden — Arten konnte ich, Dank der Giite des Herrn Dr. James Grieg von Bergens Mu- seum, gut erhaltenes Material vergleichen. Ich erwiihne noch folgende Unter- schiede: Das Exemplar von A. arcana liisst vom ersten Radiale weit mehr erkennen als die Exemplare von A. prolixa. Beim Radiale axillare von A. prolixa — und tenella ist der proximal gerichtete Fortsatz erheblich linger als der distal. gerichtete, wiihrend bei dem von A. areana beide Theile des Axillare ziemlich gleich lang sind, woraus eine mehr quadratische Form des Axillare hervorgeht. a — =" ANTEDON TENELLA. 405 Die Oberfliche der Armglieder ist bei A. arcana glatter als bei A. pro’ixa, deren Armglieder, von der Armbasis abgesehen, sattelférmiger sind und aufgeworfene Rander haben (auch die syzygialen Verbindungen springen bei prolixa vor). Sehr erheblich ist der Unterschied der Pinnula des 4ten Brachiale von der bei A. prolixa. Wéahrend bei unsrer neuen Art auf die 2 basalen Glieder sofort lang gestreckte Glieder folgen, sind die 6-7 unteren Glieder dieser Pinnula bei A. prolixa kurz. A. arcana nihert sich in dieser Hinsicht wieder mehr der A. tenella. Bei A. prolixa beginnt das Vorhandensein einer Gonade am 8ten Bra- chiale, bei arcana mit dem 4ten Brachiale (bei dem verglichenen Exemplar von tenella mit dem 10ten Brachiale). Die Genitaldriisen von A. prolixa sind linger und erstrecken sich tiber 6-7 Pinnulaglieder. Resitimiren wir unser Urtheil tiber das besprochene Exemplar von A. arcana, so kénnen wir einiges Bedenken iiber die Berechtigung dieser neuen Art nicht unterdriicken. Die Begriindung derselben beruht wesentlich auf der Grosse und Form des Centrodorsale und auf der Annahme, dass einer der Tafel 9, Figur 2 und 6, abgebildeten Cirren zu dem vorliegenden in Figur 1 abgebildeten Exem- plare gehérten, was nicht feststeht. Im Uebrigen miissen wir wiederholen, dass das Exemplar von A. arcana hinsichtlich der Grésse sich mehr an prolixa an- schliesst, im Charakter der Pinnula des 4ten Brachiale — und dies diirfte viel wesentlicher sein — mit A. tenella iibereinstimmt. Es ist also nicht unwahr- scheinlich, dass weitere Forschungen das Vorkommen von A. tenella im Carai- bischen Meere ergeben werden. Unserer A. arcana nahestehend ist die ost-pacifische A. spec. von ‘‘Albatross”’- Exp. St. 3354 (cf. Hartlaub 1895, l.c., p. 147, Taf. 4, Fig. 27). Ein Vergleich er- giebt jedoch, dass die Pinnula des 5ten Brachiale an dem leider schlecht erhalte- nen, noch in meinen Hinden befindlichen Exemplar bedeutend kiirzere plattere Glieder hat als bei unserer hier beschriebenen neuen Art. Antedon tenella (Retzius). 1783. 1783. Asterias tenella Retzius, K. Svensk. Vet. Akad. Handl., 4, p. 241. 1825. Alecto dentata Say, Journ. Acad. Nat. Sci. Philadelphia, 5, p. 153. 1844. “ garsii Diiben und Koren, K. Svensk. Akad. Handl., p. 231, Taf. 6, Fig. 2. 1882. Antedon dentatum Verrill, eter Journ. Sci., 23, p. 222. 1883. a dentata P. H. Carpenter, Proc. Zool. Soc. London, p. 746. 1888. 4 tenella P. H. Carpenter, Chall. Rep., 26, p. 169-178, pl. 14, fig. 4; pl. 31, fig. 1-4. 1891. . + ala i. Carpenter, Journ. Linn. Soc. London, Zool., 24, p. 58-63, pl. 2, fig. 7. 1905. - = Déderlein, Fauna Arctica, 4, p. 400. (Ausfiihrliche Synonymie und Litteratur vergl. im Chall. Rep., 26,.und bei Déderlein, |. ¢.). 406 ANTEDON. P. H. Carpenter hat iiber das etwaige Vorkommen dieser Art im Caraibi- schen Meere folgende Angaben gemacht. Er schreibt im Chall. Rep., 26, p. 173, im Anschluss an die Erérterung dariiber, ob das Retzius’sche Original-Exem- plar von Santa Cruz stamme oder nicht, “I have tried, however, but in vain, to identify the Retzian type with any Carribbean Antedon, though it has all the characters of the Scandinavian A. sarsii and of Alecto dentata Say. While, therefore, I have no doubt as to its identity with these two types, I should hesitate for the present to quote it as a Carribbean species.”” Auf Tafel 3, Figur 2 und 3, bildet er einen Cirrus und ein Armstiick eines vom “Blake” gesammelten Exemplares ab, ohne dabei einen genaueren Fundort als ‘‘ West At- lantic’”’ anzugeben. Aber in seinen 1891 publicirten Notes on some Arctic Comatulae, p. 58, schreibt er ‘‘The examples dredged by the ‘‘ Blake” off the New England ccast are the largest which I have seen.” Eins dieser Exemplare, dem leider die Arme vom 3ten Brachiale ab fehlen, hat er 1891, 1. c., Tafel 2, Figur 7, abgebildet. Von diesem in Carpenters Besitz gewesenem Material ist Nichts in meine Hinde gelangt. Antedon columnaris Carp. 1881. Tafel 8, Fig. 13; Tafel 10, Fig. 11, 14, (6-10, 12, 13 ?); Tafel 15, Fig. 8, 9. 1881. P. H. Carpenter, Bull. Mus. Comp. Zodl., 9, p. 152, 169, pl. 1, fig. 8. 1888. P. H. Carpenter, Chall. Rep., 26, p. 54, 207, 369, 377. 1907. Zenometra columnaris A. H. Clark, Smith. Mise. Coll., 50, p. 354. Diese an der auffalligen Grésse und Form des Centrodorsale leicht erkennt- liche Species wurde in dem ‘‘Preliminary Report on the Comatulae” (Bull. Mus. Comp. Zoél., 9) von Carpenter aufgestellt und dann spiiter im Chall. Rep., 26, an verschiedenen Stellen erwihnt. Unter dem nach Carpenters Tode erhaltenen Material fand sich das einzige Original-Exemplar nicht vor. Dass es sich nur um ein Exemplar gehandelt hat, geht aus Carpenters ‘‘Preliminary Report” (Il. ¢., p. 152) hervor: “and at No. 222 the unique specimen of A. columnaris (nov. sp.), which is repre- sented in fig. 8, was also obtained.’”? Aus dieser Figur 8 des Carpenterschen ‘“‘Preliminary Report,’’ welche identisch mit Figur 11 auf unsrer Tafel 10 ist, — gelang es uns tiberhaupt erst, auf den nach Carpenters Tode erhaltenen Tafeln, die ohne jede Notiz und Bezeichnung in unsere Hinde kamen, die wahrschein- lich auf A. columnaris beziiglichen Abbildungen herauszufinden. Aus dem ‘“‘Preliminary Report”? Carpenters geht auch der Fundort dieser interessanten und auffallenden Species hervor; das Original-Exemplar stammt von ‘‘ Blake” Sta. 222; off St. Lucia; 422fms.; Surface Temp. 80°, Bott. Temp., 423°. * Nach List of Dredging Stations. Bull. Mus. Comp. Zodl., 6, No. 1. ANTEDON COLUMNARIS. 407 Bei dem hervorragenden Interesse, welches diese Art beanspruchen kann, diirfte es verlohnen zunichst alle auf A. columnaris beziiglichen Angaben Car- penters zusammenzustellen. Ausser den oben citirten Zeilen finden sich im “‘Preliminary Report” auf Seite 169 folgende Bemerkungen: “The peculiarities of A. columnaris are almost sufficiently obvious in fig. 8 (= Fig. 11 auf Taf. 10 dieser Abhandlung). I can find no traces on its columnar centrodorsal of any sutures which would indicate its composition out of two or more anchylosed joints. In fact the alterna- ting arrangement of its cirrus sockets indicates the improbability of such an anchylosis. They are disposed in five double rows separated by interradial ridges, at the tops of which minute basals are visible, just as in Pentacrinus asteria. The lower end of the column (cf. Fig. 14 auf Taf. 10 dieser Arbeit) is somewhat concave, but appears to be completely closed and devoid of any cen- tral perforation. The loose arms obtained with the calyx are rather large and massive, and resemble those of Atelecrinus in having the ambulacrum close down upon the top of the large mus- cular bundles.” Die Stellen, an welchen P. H. Carpenter im Chall. Rep., 26, A. columnaris erwihnt, sind folgende: Auf Seite 54 wird sie unter einer Reihe von zehnarmigen Species aufge- fiihrt, auf p. 207 als vom “‘ Blake” gesammelt erwihnt. Auf Seite 369 wird die Art unter die “‘Species found at depths between 350 and 500 fathoms” eingereiht, auf Seite 377 endlich der Tenella-Gruppe zugetheilt. Zu den Figuren auf Tafel 10 unserer Abhandlung ist zu bemerken, dass wir mit absoluter Sicherheit nur die Figuren 11 und 14 auf A. columnaris beziehen k6énnen; jedoch ist anzunehmen, dass auch die Figuren 6-10 und 12 und 13 zu dieser Art gehoren, wenigstens die Figuren 8-10, 12 und 13 zu den losen Armen, von denen Carpenter, I. c., spricht. Gliicklicherweise ist A. columnaris in spiteren Jahren auch vom ‘‘ Albatross” erbeutet worden. Herr Austin H. Clark war auf meine Bitte so freundlich mir ein derartiges von “ Albatross’? Sta. 2663 stammendes Exemplar zur Verfiigung zu stellen. Leider fehlten auch ihm die Arme und Cirren; dennoch gestattet es mir nach eingehender Untersuchung die Darstellungen Carpenters etwas zu vervollstandigen. Das Centrodorsale ist eine 7mm. lange, fiinfkantige Siule, die sich nach dem freien Ende zu schwach verjiingt. Die Kanten springen gegen die von ihnen begrenzten Flaichen namentlich im proximalen Theile leistenartig vor. Jede Flache tragt annahernd 12 alternirend stehende Cirrusdillen. Das Centro- dorsale ist hohl. Der freie distale Rand ist undeutlich zinnenartig ausgezackt; und zwar so, dass fiinf Vertiefungen in ihrer Lage den fiinf Kanten des Cen- trodorsale entsprechen und fiinf Vorspriinge den Flichen desselben. Die Stellung der Radialia und ersten Brachialia weicht von dem Bilde, das Figur 11 und 14 unsrer Tafel 10 geben, erheblich ab und ihnelt durch ihren treppenarti- gen Charakter sehr den Verhiltnissen bei A. bigradata Hartl., mit welcher A, H. Clark auch eine nihere Verwandtschaft vermuthet. Die Blittchen, die auf Figur 14 als Fortsetzung der Centrodorsalkante sich zwiscnen die ersten Radialia 408 ANTEDON. einschieben, sind in dieser Weise gar nicht vorhanden. Ich konnte dies erst deutlich feststellen, nachdem ich einen epidermisartigen Ueberzug von den Gliedern entfernt hatte. Da sah ich an Stelle dieser Blattchen, die Carpenter wahrscheinlich fiir Basalia gehalten hat, die verdickten seitlichen Enden der ersten Radialia liegen. Diese Glieder liegen keineswegs so offen zu Tage, wie Carpenter es abbildete, vielmehr sehr verborgen mit ihrer schmalen Flache tief axialwirts eingesenkt. Sie bilden zusammen mit dem ebenfalls sehr schmalen 2ten Radiale und der unteren Spitze des Axiale das Dach einer grubenférmigen Vertiefung zwischen Centrodorsale und Radialien. Im Grunde dieser Gruben bemerkt man zwischen erstem Radiale und Centrodorsale einen Spaltraum (ahnlich wie bei A. bigradata). Unterhalb des interradial vorspringenden Enden- Paares der ersten Radialia sind auch die Basalia zu erkennen; sie erscheinen als Fortsetzungen der 5 vorspringenden Leisten des Centrodorsale. Diese Lei- sten begrenzen seitlich die eben erwihnten Gruben. Die Basalia setzen sich durch eine feine Trennungslinie deutlich von ihnen ab. — Aehnlich wie erstes und zweites Radiale zu dem fast verticalgerichteten Axiale treppenstufenartig im Winkel gestellt sind, so auch das kurze erste Brachiale zum bedeutend grosseren 2ten Brachiale. — Die kleinen Dornen, welche die Radialia und Bra- chialia mehr oder weniger bedecken, gehéren vorwiegend der die Glieder iiber- ziehenden Epidermis an; nach deren Entfernung erscheinen die Gliedflaichen glatt oder doch nur an den Randern etwas rauh und mit winzigen Dornen aus- gestattet. Von der Pinnula des zweiten Brachiale sind Reste vorhanden. Da- nach scheint sie aus etwa 6 sehr stark comprimirten linglichen Gliedern zu bestehen. Die Glieder sind vollkommen messerahnlich platt und auch das Basal- glied linglich. Auf Figur 11 und 14 der Tafel 10 kommt dies Verhalten auch einigermaassen zum Ausdruck, dagegen kann sich von den Figuren 8-10 keine auf diese Pinnula beziehen. Der genaue Fundort des untersuchten Exemplars liegt etwas nérdlich von den Bahamas, auf 29° 39’ 00” N., 79° 49’ 00 _W. und in 421 Faden Tiefe. Es wurde am 4ten Mai 1886 erbeutet. A. H. Clark hat (1907, 1. c.) fiir unsre Art das neue Genus Zenometra ge- schaffen, dem er folgende Diagnose giebt: “Centrodorsal long, conical or columnar, divided by five interradial ridges, often very high, each radial area containing two vertical rows of cirrus sockets; cirri long, with about 50 segments, the basal half of which are greatly elongated, the distal very short bearing prominent dorsal spines; disk and ambulacra naked; ten arms; costals and lower brachials in close apposition and strongly ‘wallsided’ more or less covered with small spines; pinnules all much elongated; the first joint, as well as the others, greatly elongated. Color in life not recorded; in spirits, pinkish.” Weitere Untersuchungen werden zu entscheiden haben, ob diese generische Abtrennung der Art nothwendig ist; der Umstand, dass das Centrodorsale einen offenen Hohlraum enthilt, scheint allerdings dafiir zu sprechen. i ‘ye! © eee ie ANTEDON BREVICUNEATA. 409 A. H. Clark beschrieb 1908 zwei verwandte Arten unter dem Namen Zeno- metra pyramidalis! (off Savannah, Georgia, 440fms.), und Z. triserialis? (off Oahu, Hawaiian Islands, 192-352fms.). PALMATA-GRUPPE. (“Bidistichale species with an unplated disk and no definite ambulacral skeleton. The sides of the lower brachials are scarcely, if at all, flattened. The first pinnule smaller than its successors.” — P. H. Carpenter). Antedon brevicuneata Carp. 1881. 1881. P. H. Carpenter, Notes from the Leyden Mus., 3, p. 187. Lo ail Sy Chall. Rep., 26, p. 235, ete. 1891. Hartlaub, Nova Acta. Leop. Carol. Akad., 57, p. 68. 1888. Antedon similis P. H. Carpenter, Chall. Rep., 26, p. 235. 1907. Himerometra brevicuneata A. H. Clark, Smith. Misc. Coll., 58, p. 356. 1909. Dichometra brevicuneata A. H. Clark, Proc. Biol. Soc. Wash., 22, p. 12. Drei Exemplare dieser noch wenig bekannten Art wurden von Rev. B. G. Snow auf Ebon, Marshall-Inseln, gesammelt und gehéren dem Museum of Comp. Zodlogy in Cambridge. Es sei erwahnt, dass sich diese Exemplare beziiglich des Seitenrandes der Radialia und Distichalia an die von mir beschriebenen Amboina-Exemplare anschliessen, also keine oder nur stellenweise sehr geringe Spuren von marginaler Verdickung und abgeplatteter Contactflichen zeigen. Das Leidener Exem- plar von Amboina und Exemplare von den Mortlock-Inseln, die ich untersuchte, zeigen ausgesprochen abgeflachte Contactflichen und marginale Verdickungen. Die Farbung der 3 Exemplare ist sehr verschieden. Eins ist einfarbig, hell- grau braun; ein andres hellgrau-braun in der centralen Partie, dagegen dunkler in der dusseren; das dritte einfarbig dunkelbraun; keine inneren Palmaria. — Ein weiteres leider nur in Bruchstiicken erhaltenes Exemplar trigt die Etiquette Oahu, Sandwich-Inseln. Es ist ausgezeichnet durch besonders scharf markirte Binden von weiss und braun auf den Armen. — Palmaria sind nur an den Aussen- seiten der Radien entwickelt, sodass jeder Radius 6 Arme triigt. 1Proc. U.S. Nat. Mus., 34, p. 237. 2Tbid., p. 219. 410 ANTEDON. Antedon similis Carp. 1888. 1888. P. H. Carpenter, Chall. Rep., 26, p. 235, pl. 47, fig. 1-3. Das Glas, welches die Bruchstiicke des A. brevicuneata von den Sandwich- Inseln enthielt, barg auch zwei Exemplare dieser Art, die Carpenter mit einigem Zogern von A. brevicuneata trennte. Die Exemplare besitzen das Hauptmerkmal der Art, nimlich relativ star- kere untere Pinnulae und geringere Lingendifferenz zwischen der Pinnula des 6ten und 8ten Brachiale. Die Distichalia und Palmaria sind jedoch nicht “wallsided,’’ wie Carpenter sowohl von dieser Art wie von A. brevicuneata angiebt. Palmaria sind nur an der Aussenseite eines jeden Radius entwickelt (6 Arme an jedem Radius). Die Farbung der centralen Partie ist einfarbig hellgrau braun; die Arme sind dunkelbraun mit einzelnen helleren Gliedern dazwischen. In Folge der stark aufwarts gekriimmten zusammengelegten Arme und sehr dichter Cirrenbesetzung waren die Verhiltnisse der Radialia leider nicht gut zu bestimmen. Das zweite Radiale soll bei dieser Art weniger sichtbar sein als bei A. brevicuneata. Fundort: Oahu, Sandwich-Inseln (Mus. Comp. Zodl.). Bei der Besprechung von A. brevicuneata habe ich 1891, 1. ¢., p. 71, bereits darauf aufmerksam gemacht, dass Exemplare von den Mortlock-Inseln, die ich untersuchte, vermittelnde Charaktere besitzen. Die spitere Vereinigung der zwei Arten ist also nicht ausgeschlossen. Antedon elongata (J. Miiller). 1841. Tafel 15, Fig. 7. 1841. Alecto elongata J. Miill., Monatsber. Berl. Akad., p. 187. 1841. “ “J. Miill., Arch. f. Naturg., 7, Bd. 1, p. 146. 1849. Comatula elongata J. Mill, Abhandl. Akad. Wiss. Berlin, 1847, p. 257. 1862. % Dujardin, Hist. Nat. Zoophytes, p. 204. 1881. Antedon elongata P. H. Carpenter, Notes from the Leyden Mus., 3, p. 185. 1891. “ —C. Hartlaub, Nova Acta. Leop. Carol. Akad., ‘BS, p. 71, Taf. 4, Fig. 47. 1907. Himerometra elongata Clark, Smith. Mise. Coll., 50, p. 356. 1909. Dichometra elongata Clark, Proc. Biol. Soc. Wash., 22, p. 13. Ich habe 1891 von dieser relativ seltenen Art ein Exemplar von Amboina mit dem von mir ebenfalls untersuchten Neu Guinea Original-Exemplare des Leidener Museums verglichen und dabei verschiedene Abweichungen hervor- j-'< ? ‘ gehoben. Es ist daher wohl von Interesse, wie sich hinsichtlich dieser Differenz- punkte ein aus der nérdlichen China-See stammendes Exemplar verhiilt, welches dem Museum of Comparative Zoélogy in Cambridge, Mass., gehért und von der N. P. Exp. Ex. gesammelt wurde. Das Centrodorsale, das bei dem Amboina-Exemplare ziemlich gross, ganz flach und von nahezu einseitigstehenden randstiindigen Cirren umgeben ist, bei dem Leidener Exemplar aber ‘moderately thick convex” ist und 2 Reihen von Cirren trigt, ist bei unserm Exemplare betriichtlich kleiner — scheibenformig wie bei dem von mir, 1. c., Tafel 4, Figur 47, abgebildeten Stiicke und von einem mindestens 2reihigen, es stiirker bedeckenden Cirrenkranz umgeben. Die Cir- renglieder, von denen beim Amboina-Exemplare die 10 oder 11 letzten keine Dornen tragen, sind beim chinesischen Exemplare vom 10ten an kleindornig, worin es mehr mit dem Neu Guinea-Exemplare iibereinstimmt. Die Lage der zweiten Syzygie, die Carpenter als ‘“‘usually between 8 and 17” angiebt, wiih- rend das Amboina-Exemplar sie nicht diesseits des 14ten Gliedes zeigte, scheint bei dem chinesischen Exemplar in der Regel wie bei dem letzteren zu liegen; an einem Arm fand ich sie aber im 8ten Brachiale gelegen; es war jedoch eine genauere Feststellung iiber die Syzygieen nicht méglich, weil die Arme zu sehr dorsalwiirts zusammengebogen waren. — Die unteren Pinnulae unsres Exem- plars sind sehr unvollkommen erhalten, jedoch erkennt man an einem fiusseren Arm, dass die 3 Pinnula (6 Brachiale) betrichtlich linger als die zweite und mal so lang ist wie die des 8ten Brachiale. Die Pinnula des 6ten Brachiale ist 1lmm. lang und hat 28 Glieder, die vom 8ten an deutlich linglich bleiben’ Die Pinnula ist in ihrem distalen Theile sehr diinn und geisselférmig. Ganz aihnlichen Charakter hat die 8mm. lange Pinnula des 4ten Brachiale, doch ver- jiingt sich diese noch friiher und plétzlicher vom 5ten Gliede an. Die Pinnula des 8ten Brachiale konnte ich nicht am selben Arm messen, an einem andern ebenfalls ausseren Arm war sie 9mm. lang mit 22 Gliedern. Eine Pinnula des 38ten Brachiale, die ich messen konnte, war 6mm. lang mit 21 Gliedern. Das erste Paar Pinnulae ist bedeutend schwiicher wie die folgenden. — Die unebene, gefaltete Oberfliche der Arme an ihrer Basis, die ich 1891, 1. c., als héchst cha- racteristisch fiir die 2 damals bekannten Exemplare hervorhob, ist an dem mir jetzt vorliegenden chinesischen Exemplare ebenfalls typisch ausgebildet und scheint demnach zu den besten Merkmalen der Species zu gehoren. ANTEDON ELONGATA. 411 412 ANTEDON. Antedon monacantha Hartl. 1891. 1891. Hartlaub, Beitrag z. Kenntn. der Com. d. Ind. Arch., p. 59. 1907. Himerometra monacantha A. H. Clark, Smith. Mise. Coll., 50, p. 356. 1908. # A. H. Clark, Smith. Misc. Coll., 52, p. 220. 1909. Stephanometra monacantha A. H. Clark, Proc. Biol. Soc. Wash., 22, p. 10. Ein schénes Exemplar auf Ebon, Marshall-Inseln, von Rev. B. G. Luon ge- sammelt (1877). Dasselbe ist etwas grésser wie meine Original-Exemplare von Mortlock-Inseln und Torres Straits. Uebrigens zeigt es die vollkommenste Uebereinstimmung mit diesen; nur in der Farbung und in der Armzahl weicht es ab. Das Skelett ist fast iiberall einfarbig, hell braunlich-weiss. Einzelne Arme haben hellbraune Querbinden. Die Scheibe ist hellgrau und an einigen Stellen hellbraun. Die Rinder der Ambulacralrinnen dunkel schiefergrau. Die 3te Pinnula (6te Brachiale) ist sehr klein, nicht halb so lang als die dornférmige des 4ten Brachiale. Das Exemplar hat 29 Arme. 4 Radien theilen sich iiberein- stimmend in der Weise, dass jede der beiden Distichalserien nach aussen eine Palmarserie abgiebt, der Radius also im Ganzen 6 Arme entwickelt. Von mei- nen Original-Exemplaren hat das eine 17 Arme, das andre etwa 20. A. H. Clark, 1908, 1. ¢., nennt als Fundorte dieser Art: Simo Banks, south- west of Manila Bay, Luzon, 6 fathoms, und “‘off Balingponpong Island” (south of Jolo), 21 fathoms (Philippinen). Das Museum in Liibeck besitzt ein Exemplar dieser Art aus der Sunda- Strasse, dass von Kapitin Storm gesammelt wurde. Es hat 20 Arme. Die Cirren stehen in 2 Reihen. Die Farbung ist dadurch auffallend, dass besonders in der lichteren proximalen Partie der Arme die Gliedgrenzen viel dunkler (violett) gefirbt sind wie die Glieder und dadurch sehr ins Auge fallen. Ausser- dem sind wie gewéhnlich auch breitere Querbinden an den Armen stellenweise vorhanden. Sehr charakteristisch sind die seitlichen Verdickungen der radialen und distichalen Glieder ausgebildet. Die Arme sind diinn. Palmaria ‘ehlen. ACTINOMETRA 413 ACTINOMETRA Miller, 1841; emend. P. H. Carpenter, 1887. Das reiche Material, welches der Dampfer ‘“‘Blake” auch von dieser Gat- tung sammelte, beschrinkt sich auf die drei Arten: Actinometra echinoptera Joh. Miill. blakei, sp. nov. “ cristata, sp. nov. Carp. MS. Ob letztere Art, die Carpenter auf einer der fiir die Bearbeitung der “Blake”- Comatulae bestimmten Tafeln abbilden liess, wirklich vom “‘Blake’’ herriihrt, ist nicht ganz sicher. Ihr zu Grunde gelegt ist ein einzelnes stark verstiimmel- tes Exemplar ohne Fundortsangabe. Ebenso handelt es sich bei Act. blakei, sp. nov., um nur ein Exemplar von sehr schlechter Erhaltung, von dem nicht feststeht, ob es identisch ist mit der von P. H. Carpenter im Challenger Report mehrfach erwihnten “Blake”-Species gleichen Namens. Im Gegensatz hierzu ist das Material von Act. echinoptera ein ausserordent- lich reichliches; es umfasst mehr als dreihundert Exemplare. Nach eingehen- dem Studium, auch des Original-Exemplars, habe ich mich gezwungen gefiihlt eine Reihe friiher als selbststaindige Arten beschriebener Formen unter diesem Namen zusammen zu fassen. Es sind dies Actinometra meridionalis Pourt., rubiginosa Pourt., pulchella Pourt., alata Pourt., discoidea Carp. MS., und (mit einigem Bedenken) auch lineata Carp. Allen diesen Arten vermag ich nur den Werth von Varietiten zuzuerkennen. Abgesehen von ihnen aber liess das “Blake’’-Material noch 11 weitere Varietiten unterscheiden. Diese zahl- reichen Abarten, die ohne die Kenntniss der Uebergangsformen zum Theil héchst differente Arten zu sein scheinen, zeigen und iiberzeugen uns, dass und wie sehr die Formenwelt der Comatuliden in Fluss begriffen ist, wie unsicher der Grund ist, auf dem hier zahlreiche Arten geschaffen wurden. Wir kénnen kaum annehmen, dass dies nur fiir die wenigen Arten zutrifft, von denen uns das reichliche Material der “Blake’’-Expedition zur Verfiigung stand, sondern wir miissen vielmehr schliessen, dass ‘ihnlich massenhaftes Material von andern Arten gesammelt, zu dhnlichen Resultaten fiihren diirfte. Es ist daher der nicht hochgenug einzuschitzende Nutzen der vorliegenden Untersuchungen der die Unzuverlissigkeit der systematischen Merkmale auf diesem Gebiete einmal klar gestellt zu haben, zu zeigen, welche Vorsicht der Systematiker bei der Bewerthung der Arten wie bei der Neugriindung grésserer systematischer Gruppen anzuwenden hat. Fiir den Bearbeiter eines so umfangreichen Materials von Varietiiten liegt 414 ACTINOMETRA. natiirlich die Gefahr nahe, in der Zusammenziehung abweichender Formen zu weit zu gehen. Man verliert alles Vertrauen zu dem Werth bisher anerkannter Unterscheidungsmerkmale, schwankt vielfach hin und her, ehe man sich fiir dies oder jenes entscheidet, und behalt schliesslich das unbefriedigende Gefiihl des Zweifels. Dem subjectiven Ermessen wird aber bei derartig fluctuirenden Charakteren immer der grésste Spielraum bleiben, und der eigentliche Werth der Bearbeitung diirfte daher weniger in der systematischen Beurtheilung als in der gewissenhaft durchgefiihrten Beschreibung des Materials liegen. Ein Zweifel, der mich bei Abschluss dieses Kapitels z. B. beunruhigt, betrifft die von mir angenommene Identitat von Act. echinoptera einerseits und meri- dionalis, pulchella, etc., andrerseits. Ich habe mich, als ich mich vor Jahren zuerst griindlich mit der ‘‘ Blake”-Sammlung beschaftigte, nach genauem Ver- gleich des dem Berliner Museum gehorigen Originals von Act. echinoptera, fiir dieselbe entschieden, und dies umsomehr, als P. H. Carpenter ebenfalls dafiir eintrat. Ein Brief, den ich kiirzlich von A. H. Clark erhielt, hat mich jedoch wieder stutzig gemacht, und ich hatte gern noch einmal das Berliner Exemplar gesehen, um meine urspriingliche Meinung nachzupriifen. Leider war mir dies nicht mehr méglich, weil, wie mir von Berlin mitgetheilt wurde, das Miillersche Original-Exemplar an A. H. Clark nach Amerika geschickt wurde. Wir diirfen also wohl von Clark Weiteres iiber diese Frage erwarten. Als Anhang zu den Actinometren der ‘‘Blake’’-Expedition bespreche ich noch einige andre Arten, die ich unter dem mir iibergebenen Material des Museum of Comparative Zoélogy vorfand. Es sind dies: Actinometra parvicirra (Miiller). * trichoptera (Miiller). japonica (Miiller). spinipinna, sp. nov. = fimbriata (Lmck.). t . 1841. 1841. 1849. 1865. 1866. 1869. 1869. 1878. 1878. 1878. 1879. 1881. 1881. 1881. 1882. 1882.1 1882. 1882. 1882. 1882. 1882. 1882. 1882. 1884. 1884. 1884. 1884. 1888. 1888. 1888. 1888. 1888. 1888. 1891. 1895. 1896. 1896. 1902. 1902. 1908. 1908. 1908. 1908. 1908. ACTINOMETRA ECHINOPTERA. 415 Actinometra echinoptera (J. Miiller). 1841. Tafel 16-18. Alecto echinoptera J. Miiller, Ber. Verh. Akad. Wiss. Berlin, 1841, p. 183. J. Miller, Wiegm. Arch. Naturg., Jahrg. 7, Bd. 1, p. 143. Comatula (Alecto) echinoptera J. Mill. in “Ueber die Gattung Comatula Lam. und ihre Arten, Berlin,” p. 14. Alecto meridionalis A. Agassiz, Seaside Studies, p. 121, fig. 153, 154. Antedon meridionalis Verrill, Proc. Boston Soe. Nat. Hist., 10, p. 339. “ Pourtales, Bull. Mus. Comp. Zodl., ‘ p. 355. rubiginosa Pourtalés, ibid. , p. 356. meridionalis Pourtalés, ibid., 5, p. 214. pulchella Pourtalés, ibid., p. 216. alata Pourtalés, ibid., p. 215. meridionalis Rathbun, Trans. Conn. Acad., 5, p. 157. Actinometra meridionalis P. H. Carpenter, Trans. Linn. Soc. London Zool., Ser. 2, “c 2, p. 20, 27. pulchella P. H. Carpenter, Bull. Mus. Comp. Zodl., 9, p. 10. meridionalis P. H. Carpenter, Bull. Mus. Comp. Zodl., 9, p. 6. 5 Ludwig, Mém. Acad. Se. Bruxelles, 44, p. 6. Md P. H. Carpenter, Proc. Zool. Soc. London, p. 747.., pulchella ibid., p. 747. a Bell, ibid., p. 535. echinoptera Bell, ibid. » p. 535. E. H. Carpenter, ibid., p. 747. Antedon rubiginosa Bell, ibid., p. 533. “cc cc iE: H. Carpenter, ibid., p. 746. alata Bell, ibid., p. 532. Actinometra meridionalis L. v. Graff, Chall. Rep., 26, p. 14, 15, 16, 19, 41, 50, 54, 58. cc ne var. quadrata éP,. a. Carpenter MS. ) ‘ v. Graff, ‘bid. 0 14,20, 39. a var. carinata (P. H. Carpenter MS.) L. v. Graff, ibid, p. 15, 16, 19, 51, 53, 68. pulchella P. H. Carpenter, Proc. Roy. Soc. Edinb., 12, p. 369. echinoptera P. H. Carpenter, Chall. Rep., 26, p. 58, 302, 367, 381. meridionalis P. H. Carpenter, ibid., p. 301-302, etc., pl. 4, fig. 4; pl. 56, fig. 1 und 2. brasiliensis P. H. Carpenter, ibid., p. 302, und pl. 4, fig. 4. rubiginosa P. H. Carpenter, ibid., p. 300, etc. lineata P. H. Carpenter, ibid., p. 327, etc., pl. 5 und pl. 60. pulchella P. H. Carpenter, ibid., p. 304-306, pl. 4, fig. 5 a-c; pl. 52, fig., 2 Hartlaub, Nov. Act. Leop. Carol. Akad., 58, p. 105. oa Koehler, Revue Biol. Nord de la France, 7, p. 439. = Koehler, Rés. Sc. Campagne Caudan Echinod. in Ann. Univ. de Lyon, p. 477. : Koehler, Ann. Univ. Lyon, 26, p. 99. meridionalis H. L. Clark, Bull. U. S. Fish. Comm., 20, pt. 2, p. 235. rubiginosa H. L. Clark, ibid. Comaster alata A. H. Clark, Proc. U. S. Nat. Mus., 33, p. 686. “ “ “cc “ rubiginosa A. H. Clark, ibid. meridionalis A. H. Clark, ibid. echinoptera A. H. Clark, ibid. discoidea A. H. Clark, ibid. 1 Die unter 1882 von Carpenter und Bell citirten Stellen beziehen sich auf den Versuch die syst. Merkmale von Act. pulchella, etc., in eine Formel zu kleiden. A TER ree > a a RR “epyTBA oBunf yxyoyorTorA | 7 0zt T OZ ‘Bunt (wyoutrvo ofa UOMO) | -st[euorpuoUT | — T 88 ” 9ST ” 2% ees 4 a ” oa ” F 1% ‘g8y (09 TA Sdoy “Tey “dap wyvoUTT"yoV “Jo e194 id ‘ = -douryqoe "Jo fopesioporjue_ Wosso1d 4yTUU Ie[duTOXxG] UO | SI] BUOTPLoUr g 88 7 CST ae | 61 BY BULIBO ‘Jopoysunry oziny ‘re[duwoxg] sodunt | -syeuorprrour T 88 ” gst ” 8st *qUOOUTA “4S pun seurvyeg ‘Aoxy oBuvsK “Jo ‘orosyeyousiqy ostp esoulsiq -oyag ‘ouy TT {Sunuyorez ouyo ‘ejduoxy sodunf | -ni-eywuywo | T 88 ” ST ” LI ‘Pou Youorg “jo “uoyoQIUTy Wop JNB UolUTT foaz 4rUT esoulsiqnd T 88 ” SST ” 91 esouIsiqni “psowbrgns “IBA Tod OM ystour BuNUyoIoZ | -s{[BuoIpLoUr b 88 ” SST ” Fh *(yonqsssues eyjoyo ~10qaf) SoMQYOS TYos) DpJayo)nd oq OLM 4xooyoS ouTY | -[Nd-eyeuLIo | T 88 9 cot ” +I ‘orv[dWoxY] OUloTY Ios esoryour JoyuNIp ” or 88 pe1198} MOY] SST ” a “ry[durexg sourepy ayes “Sunt eyoues | 88 ” LoI ” ral esoulsiqni S “DypaUy) “WY pun vsourhrqna “IBA oq OLA SuNUyoIEZ | -SI[BUOTPLIOUT T 8& mi) “4S LOI “848 «PAPA» Il 7 STTSUOIPLIOUL 6 0g Joqisyy 9340/7484) Yo aoe or Bs ‘oVonysqonig, pun exonysuly qe ve TST ” 616 “FS « OFFI, 6 < -syeuorpuom | | 812 vIn] “4g gop 3d¥Q | g ‘osunf{ zued eSture Joyunsep ‘FIZ “d ‘g “[Qoz ‘duoH ‘snyy [NG | syeuorpuout | Gg cp—ce | uorizeig ‘ong edep ZL8T WSSBH,, | LZ “‘{BlIOSJUOTY *[S10A ‘UOyONIULIY Wop jne ualury Z Wu ostur9 JoyuNIEp ‘egg “d ‘T“]o07 “du10H ‘dy ¢ ‘Ni zIRy ‘SN ‘TMG ‘servqnog = uo0A oxe[duexq-[euls1O ere eee 68 | Sh RCT joy, Qouary IZ ‘698T «AU» | 9 sSOuIsIqnI “SI[BUOTPLOUL T BpHoly (‘1907 *duop ‘snyy) ¢ ‘(dreQ vyvouy] “y ‘Jo ‘orospeypNystq] eBtpor[sg — svurey ‘(QWMAY TT) “PIqt ‘serwyAnog uoA sV[duox(y-[eUlLsIO esoursiqni | 6 ~eg ‘Aoy ofuvig yo | 69st idy'T » 7 “9ce ‘d ty “1007 ‘duiog ‘SIN ‘TM ‘sQ[vJANOg WOA o[BUISIQ ‘UWoULIY UOA oyoNysyonIg esoulsiqni - LI sesnyioy, | OST UBL IZ 5, g "ggg “d ‘T “1007 ‘du1o0g ‘snyT ‘TINq ‘seyeyinog woA sv[dutoxe e}BULIvO “[BUIBIQ “Gg “WW “dieE ‘pppurivo ‘rea nz pusyesieqey) | -SI[BUOIpLIoUT T cE SBBNPOT, JO “AM 898T «AVE» j “QJOJOLA (uTeg, Bunqiegq opesiop ‘f1oyNJT “f WOA svpdwmoexy-[vusuoO vioydouryqoo IT J quusyequn *sSNJY) ypue “3d8p T © SH auvid *‘NOONOAUINAG *LYLGIGV A “Wax ati LHOaNn.T “aR IRKVS “aN ugd 1HVZ {Dapiwosrp 7DjILD A Jap pun DEYN sasra1zyugjyyjarwUwy A Sop SsN]YISSNP pu uaypjauy A 1aLyr pun “yn *f VLajdouryoa*p woa sjpL1ayv PY SaUzaul pY9181992/) 417 ACTINOMETRA ECHINOPTERA. ‘QROIMTOA YPPOUVA IOSOTP 1OPYWVYD JOp ssup “GoyNopog ILYSATsND UT OUTVTUOFPIONVA UT — "EOP O19G PUN Sep O19g OS MOPIOHVA OOICT 1 “eynunyds ‘IBA OA TOIv[duTXG FrUT OsupH wouTe ur /Zunf zuvF i (qq) redux sodunl *Iu[duioxyy sopoUTUIy SOA ‘ayonsyoNIqUITy oUlopy ‘TOIO[IOA uoyonbiyg :Zunl zuvs "UAIOPIOA uayjonbrzWy forepjdutexyy] Suey y *‘MaIO[IA ud}joNbiyyY ‘oulepy zuvs F JoyUNIep ‘oyonsqnIquiry (LIN) JOTMIN “GOL UOA FONISTVUISUIO sep "Jo “YqIejoS 449[OIA WOAEP sUTO "yonjsulry soujezute “uouLTy uap Nv VaTUrT Z Suolospeyorstq{ eBtmpoysz ‘oUY TT "SSIOM SUTO ‘cope, 96 ‘onbra -IjIvJ Wlopuos “epeuery TOA yWoTU ore[duIox| IOLA QS8IP UOUIUIBIS YOI]JOIA “eIIESPUOP] “JO ‘UoxoNI “Wy Wop jne uolUry Z% ‘ovnuUtg oyfoeyes joyUNp ‘UOTUTTULTY ouley ‘aBpnuulg 943709708 [oY “SSIOM UII "SSTOAL BYVULIBO BYVULIvO -sIyeuOIpLioM ” ” st[BUOIpoW BpITea eplyBa “StPDUOIpLOUL STTSUOTpLeur ” YVULIvO ey BULIvO -St[BUOIpLIoUr 8] BULIGO ST[eUOIPLIOUT BYBULIvO SprTea ” SITBUOIPIIOUL eyjeqornd -ST[BUOIPLIOUL 8} CULIGo -SI[BUOTPLIOUL SI[BUOIPLIOUL epl[va SITBUCTPLIOUL SI[BUoIp -110Ul-epr[ ea BYBULIGO ” SI[BUOIpIIoUL eoploo ~sIp-eyeuled ey eUlIeo ei N in oR tn Ba! Ae eC nN is et] S S TNO WetcoR a © Ze} a se wees NO ei iB r= UAIO[IOA ayjonbyy ‘yuueyoqun quusyequn suoyuoyy emastaryy quumyoqun AG of8 ‘BUOT £E GZ ‘9eT "M ,0F 98 82 “SU0T "N 40% 1 ST ‘9° "M ,OF 82 98 “Su0T “N 8 92 olZ 3°T sopeqieg ” ti OBE ” (‘1907 “dat0p ‘sn]_) JuUByequN é ayoug (1907 “durop ‘snyy) ” ” «FB, ‘Tatoqosryeas CY ” OSST ‘OT ” OSST ‘OF ‘9 866 “F498 «PAF, « TO[SSBY ,, | Pry UI uMesnyy ‘S181 JouloMy “A “ydBg L6Z ” L8Z ” 982 ” 81z ” LLG ” GLE ” GLE ” 646 ” 646 ” L¥G ” & 9FZ ” & 9F6 ” 942 ” 418 ACTINOMETRA. Aus obiger Liste ergeben sich als sichere Fundorte fiir die einzelnen Varietiten folgende: echinoptera unbekannt 2 meridionalis French Reef Charlotte Harbor Montserrat Dominica Martinique St. Vincent Grenada Barbados Lat. 21° 26’ 30” N. Long. 86° 28’ 40” W. Kingsmill Cape Frio Hongkong 3 valida Montserrat Cariacou Guadeloupe ? 13 15 (?)-278 131 Lat. 18° 13’ 20” N. Long. 78° 36’ 40” W. 5 meridionalis-carinata ? St. Vincent W. of Tortugas Montserrat Barbados Lat. 25° 33” Long. 84° 21’ 6 meridionalis-valida Montserrat Grenada Barbados St. Lucia 7 rubiginosa Tortugas (Armstiicke) Orange Key, Bahamas Montserrat 8 meridionalis-rubiginosa Florida St. Cruz Montserrat 9 carinata-rubiginosa Montserrat 88 10 carinata-discoidea Grenada 154 11 rubiginosa-discoidea St. Vineent 95 12 meridionalis-pulchella Barbados 73-50 carinata-pulchella Montserrat 88 7-101 7 120-163 .10 9-17 2 eer ——e—eeernr eer SO a a ACTINOMETRA ECHINOPTERA. 419 Die gegebenen Uebersichten umfassen ein Material von mehr als 200 Exem- plaren. An der Spitze derselben steht das in Berlin befindliche Original-Exem- plar der Art, und diesem reihen sich die iibrigen in 13 verschiedenen Varietiiten an, unter denen die Varietiiten meridionalis und carinata numerisch bei weitem den ersten Platz einnehmen. Unter den 238 Exemplaren befinden sich 234 zehnarmige und 4 elfarmige. Letztere fiihren hiniiber zu den in obigen Listen nicht aufgenommenen var. pulchella, alata, planata und discoidea Carp. MS. von denen erstere drei durch zweigliedrige, letztere durch dreigliedrige Distichalien ausgezeichnet sind. Das ausserordentlich reiche iiber hundert Exemplare umfassende Material des Formenkreises pulchella findet sich p. 440 besonders zusammengestellt, und die wenigen von Martinique stammenden Exemplare der var. discoidea werden den Schluss bilden der Besprechung der zahlreichen Varietiten unserer so dusserst interessanten Art. Ich gebe dieser der Prioritét halber den Namen ‘‘echinoptera Joh. Miill.” Ich bin der Ansicht, dass diese alte J. Miillersche Species (von leider un- bekanntem Fundorte), mit Act. meridionalis (A. Agassiz), der vorherrschenden, 10armigen Form unserer “ Blake’’-Sammlung identisch ist, die ihrerseit durch Ueberginge mit den vielarmigen Varietiiten des pulchella-Kreises verbunden ist. Die Identitat von echinoptera und meridionalis hat schon Carpenter im Challen- ger Report, 26, p. 302, als méglich angedeutet; andrerseits hat er, wie ich schon 1891, l. c., p. 106, mittheilte, mir brieflich ausgedriickt, dass er die zehnarmige Varietaét von pulchella und echinoptera fiir identisch halte, sodass offenbar auch Carpenter die Zusammengehérigkeit von Act. echinoptera, meridionalis und pulchella zu ein und derselben aussergewéhnlich varierenden Species her- ausgefiihlt hat. Innerhalb dieser bilden nach meinem Dafiirhalten meridio- nalis, pulchella und discoidea drei wesentlich verschiedene Ausbildungsformen, an welche sich die simmtlichen andern Varietiiten anschliessen, und zwar steht die Meridionalis-Gruppe den zwei andern nicht nur an Zahl der Unter- varietiten voran, sondern auch dadurch, dass zu ihr das Original-Exemplar der Art, Act. echinoptera, gehért. Wenn ich letzteren Namen nicht als Varietiiten- Gruppenbezeichnung wihle, so geschieht dies, weil die var. meridionalis in der Blake-Sammlung durch 131 typische Exemplare vertreten ist, sie mithin wohl als die haufigste und wichtigste der 10armigen Varietiiten grésseren Anspruch darauf hat. Die var. discoidea ist eine Carpentersche im Challenger Report, 26, p. 316, 317, etc., mehrfach erwihnte MS.-Art, der ich die Bedeutung einer besonderen Species nicht zuerkennen kann, da sie Uebergiinge zu den Varietiiten carinata und rubiginosa aufweist. Ebensowenig vermag ich Act. rubiginosa Pourt. als besondere Art anzuer- kennen, wiewohl Carpenter dies offenbar gethan hat, s. 1. ¢., 1888, p. 300. Die Carpenterschen Ansichten iiber das “ Blake’’-Material unserer Art stim- men in verschiedener Hinsicht mit den meinigen nicht iiberein. Irgendwelche 420 ACTINOMETRA. handschriftliche Notizen aber sind mir leider nicht titbermacht worden, und in nur ganz vereinzelten Glisern befanden sich Etiquetten, die vielleicht von Car- penters Hand herrihrten. Ich war, um Carpenters Urtheil nachzugehen, angewiesen auf die kurze vor- laufige Mittheilung, die er iiber die ‘‘Blake”’-Sammlung machte, ferner auf die zerstreuten Notizen, die sich im Challenger Report finden und schliesslich auf die v. Graffsche Bearbeitung der Myzostomiden der Challenger-Expedition. Der ‘Preliminary Report”’ Carpenters enthalt, Actinometra betreffend, eine Beschreibung von Act. pulchella und verschiedene Aeusserungen tiber Act. me- ridionalis, die aber nicht die Arten resp. Varietiten betreffen, die der Autor event. schon damals bei der Sichtung der reichen Sammlung unterschieden hat. Dass er thatsichlich solche unterschied, geht aus der v. Grafischen Myzostomi- den-Arbeit und spiter aus dem Challenger-Bericht hervor. Bemerkenswerth ist, dass Carpenter in seinem Berichte zwei Larven im Pentacrinusstadium be- spricht, die er an den Cirren eines typischen Exemplars von Act. meridionalis von Charleston entdeckte. Weder dieses Exemplar noch die zwei Larvenformen haben sich in dem mir nach Carpenters Tode gesandten Material vorgefunden. Ludwig v. Graff bearbeitete nicht nur die Challenger-Myzostomiden, sondern gleichzeitig die der ‘‘ Blake’’-Expedition und wurde von Carpenter mit dem Mate- rial und genauen Notizen iiber die Provenienz desselben versorgt. Aus diesen geht hervor, dass Carpenter 4 verschiedene Arten und ausser dem Originaltypus zwei Varietiiten von Act. meridionalis unterschied. Die Species Act. lineata habe ich unter dem Nachlasse des Autors nicht vorgefunden. Welche Exem- plare Carpenter als ‘Act. blakei” auffasste, ging aus keiner Etiquette hervor; ich vermuthete anfangs, dass er darunter diejenigen verstand, die ich als var. valida bezeichnet habe. Schliesslich habe ich mich entschlossen ein Exemplar als neue Art Act. blakei zu beschreiben, das zwar nicht von einer der von v. Graff angefiihrten Stationen stammt, aber doch von dem gleichen Fundorte wie die Act. blakei Carp. MS. nimlich von Guadeloupe.1— Ebenso wenig habe ich aus irgendwelcher Etiquette erkennen kénnen, welche meridionalis-Exemplare von ihm als var. quadrata und als var. carinata angesehen wurden (vergl. unten- stehende Liste). Doch kann beziiglich der letzteren kaum zweifelhaft sein, dass sie eine Reihe von Exemplaren betrifft, die durch starke Kielung der zwei ersten Glieder der unteren Pinnulae ausgezeichnet sind. Ich gebe nachstehend eine Uebersicht der in der v. Graffschen Arbeit vor- kommenden ‘‘Blake’’-Arten von Actinometra mit den von v. Graff fiir sie angegebenen Fundorten und Myzostomen. 1 Carpenters Exemplare von Act. blakei kénnen als verloren gelten, da weder das Britische Mu- seum noch das Professor v. Graffs Leitung unterstehende Museum in Graz irgendwelche mit diesem Namen versehene Exemplare besitzen. 421 ACTINOMETRA ECHINOPTERA. ay =F . opnyso} TIN} VULsIvUT UINjSBA tan} ejoore IOyeyut ” ” suspunqe wn euLIee ” TIN} Bloore uamyoorsAo ereNsoLI ummyoors£o eIe[NSeLI wns u0[qo umpunjor un, eIpel ” uinyeuel0 ” ereNserI suvso[o tanyepnevoiq erIB[NSaLI puoyey SIopUNdIVD SsvlyOVN Ut pus>[qoy s1oyUNdivy ssvTyoVN Ut ‘uaqasesue yoru 410! -pung —*A9AINg 4svo0D "SQ OT “doy ‘T1eqD ‘PAST ‘BRD “A SeApn’T x | OF-ET 96 88 FI 00s ‘0ST oor‘z9 Lg1 FoI FIT 161 69I 69 96 sopeqivg onbrurjieyy QBLIOSJUOTAT SpUvyST SOqiOL JO “Ni SoplUr OT ednojepenry sopeqivg quooUrA 4g yo onbranreyy yo sopeqieg enbraryie ZLSI ‘Zo ‘UBe ‘og edvp Yo enbruryieyy epeudlry sopeqieg Ivou eIOny “4g Is0u enbrurzie yl "M IZ oF8 “SU0T "N &€ G3 “Y8T 698T ‘g “Idy ‘Jooy youcrg Fo ” 698T ‘OT ‘Ue ‘svBnqI0T, YO"M | | OO -n— O S cc To[ssey,, Pt Say “ 10}8314S9AUT ” uosequedoy "sny Jalyr “UaLY-DQUoUYyoP uayssipuysan ualynfob{no ssaquadiny uazyoN uayouzfisyospupy yoou Joy *a “"T Won Jap ajSVT ‘SIN “daw; C8Z ‘aou “ds “e}vouT] £02 ” ‘SIN “die CCl *aou ‘ds ‘vaproosip 68 ” "SIN “dae ZLT ‘aou “ds ‘lex¥ig 6% ” 692% ” 2S ” 10Z ” S61 eyoyornd 81z ” ‘SI ‘drep vyerp £02 ~enb ‘IGA SI[BUOIpLieul ” £02 ” 642 ” 6h ” 64Z ” "SIN “drep vyeutt 6% | -80 “IBA SITBUOIpLeUr ”? ”? £02 ” cP ” ”? ” ‘Sy “Y sjeuorpuiour Pia “VHLEHONILY pUaumosozh py pun asopuny 422 ACTINOMETRA. In seinem 1888 erschienenen Bericht tiber die Crinoiden des Challenger hat Carpenter unsere Art, obwohl die Expedition 14 Exemplare der var. meridionalis bei Bahia und ein Exemplar der var. pulchella bei St. Paul’s Rock sammelte, nicht eingehend abgehandelt. Er verschob dies fiir die Bearbeitung des ja viel — reicheren Materials der “‘Blake”-Reise. Die nach seiner damaligen Ansicht selbststindige Art Act. meridionalis nahm er in seine Echinoptera-Gruppe auf, welche ausserdem die 10armigen Exemplare der Species Act. pulchella, rubi- ginosa und blakei sp. nov. MS. umfassen sollte. In der Echinoptera-Gruppe stellte er die 10armigen Actinometren mit gelenkig verbundenen zwei dusseren Radialien, den ebenfalls 10armigen Arten der Solaris-Gruppe gegeniiber, bei welcher an Stelle der Gelenke eine syzygiale Verbindung vorhanden ist. — Dass Act. echinoptera und meridionalis event. identisch seien, wird, wie schon gesagt, angedeutet.! Die vielarmigen Varietaiten werden als selbststandige Arten behandelt, und zwar pulchella in der Stelligera-Gruppe (zwei gelenkig verbun- dene Distichalia — erste Brachialia durch Syzygie verbunden), lineata und dis- coidea Carp. MS. in der Fimbriata-Gruppe (3 Distichalia, erstes Brachiale mit Pinnula und Syzygie im zweiten). — Von Act. lineata wurden vom Chal- lenger in 7-20 Faden Tiefe bei Bahia 8 Exemplare erbeutet. Diese Art, von welcher das ‘‘Blake’’-Material leider verloren gegangen ist (‘‘Blake, 1878-79, Sta. 285 off Barbados, 13—40fms., and possibly Sta. 155 off Montserrat, 88fms.” Carp. Chall., p. 328), wird beschrieben und abgebildet. Doch vermag ich weder aus der Beschreibung noch Abbildung die feste Ueberzeugung zu gewinnen, dass es sich bei ihr um eine gute Art handelt. Mir scheint sie der auffilligen Zeich- nung nach und ihrer drei Distichalien wegen identisch zu sein mit unserer var. rubiginosa, von welcher das Pourtalés’sche Original-Exemplar eine dreigliedrige Distichalserie besitzt (vergl. p. 487); ibrigens zeigt sie durch die bei ihr vorkom- mende Tifelung des Perisoms zwischen den Radien und das Vorkommen yon Kielung an den unteren Pinnulae nahe Beziehung zur Varietit discoidea, die ihrerseits auch in verschiedener Hinsicht mit var. rubiginosa tibereinstimmt (vergl. discoidea, p. 464). Von unserer var. discoidea giebt Carpenter ausser den Fundorten an, ihre Armglieder seien ‘“‘almost quadrate.”’ Man vergleiche dariiber Chall. Rep., 26, p. 317. Schliesslich sei erwihnt, dass Carpenter sowohl in seinem ‘‘ Preliminary Report’ der “Blake’’-Comatuliden als im Challenger- Bericht verschiedentlich von “brown cellular bodies’ spricht, problematischen Sinnesorganen, die er an den Pinnulae der hinteren Arme der typischen var. meridionalis von Cape Frio -(Brazilien) und French Reef (Florida) wahrnahm. Act. echinoptera resp. ihre 10armigen Varietiiten werden iibrigens noch von folgenden Autoren erwiihnt: '“T strongly suspect that Actinometra meridionalis is identical with the Comatula echinoptera of Miiller,”’ Carpenter, 1. c., 1888, p. 373. . ACTINOMETRA ECHINOPTERA. 423 Das Original-Exemplar wurde von Joh. Miiller zuerst 1841 (Verh. Akad. Wiss. Berlin) als Alecto echinoptera beschrieben. Die Beschreibung, welche sich im gleichen Wortlaut in einer andern Publikation von 184! (Wiegm. Archiv) und 1849, 1. c., wiederfindet, ist kurz und enthilt kein Merkmal, wodurch sich die Art von der spiter beschriebenen Act. meridionalis unterscheiden liesse. Wir geben unten den Wortlaut der Miillerschen Diagnose und verweisen auf die eige- nen Mittheilungen iiber das von uns persénlich untersuchte Exemplar (p. 424).' Im Jahre 1865 nannte A. Agassiz die Art, welche er zur Grundlage einer Comatulidenbeschreibung wihlte, ‘‘Alecto meridionalis.”’ Die vorherrschende Varietat unserer Art, die nach Agassiz’s Aussage lings der Kiiste von Siid Caro- lina gemein ist, war damit vorliufig in die Wissenschaft eingefiihrt und zugleich zum ersten Male abgebildet, letzteres sowohl im Alters-, wie im jugendlichen Pentacrinoid-Stadium, dessen Entwickelung zur ungestielten Comatula J. V. Thompson 1836 nachgewiesen hatte. Die im folgenden Jahre von Verrill, l. c., ausgesprochene Vermuthung, A. (Alecto) dentata Say sei vielleicht identisch mit der damals noch unbeschriebenen Act. meridionalis Agassiz, bestiitigte sich nicht. Erst 1869 erfolgte durch Pourtalés, gleichzeitig mit der Diagnose seiner neuen Art A. rubiginosa, die Beschreibung der letzteren nach einem Exemplar von den Tortugas und nach einer grossen Zahl von Exemplaren von French Reef (Ex- peditionen “Corwin” und ‘‘Bibb’’). Derselbe Autor publicirte 1878 auch zwei Stationen, an welchen die Art auf der ersten Reise des ‘‘ Blake” erbeutet wurde und machte aufmerksam darauf, wie sehr die Art mit dem Alter abiin- dert und massiver wiirde. Das Material dieser beiden ‘“ Blake’’-Stationen (Sta. 32, Lat. 23° 52’ N., Long. 88° 5’ W., 95fms., und Sta. 45, Lat. 25° 33’ N., Long. 84° 21’ W., 101fms.) habe ich als var. pulchella aufgefasst. Ausser den genannten Fundorten wird von Pourtalés noch auf das Vorkommen der Art in Brazilien hingewiesen (Cape Frio). Sowohl Rathbun (1879) als Ludwig (1882) haben spiter dieses Vorkommen bestiitigt, ohne die Art aber eingehend zu er- értern. Ludwig, welcher die von E. van Beneden gesammelten brazilischen Kchinodermen bearbeitete, constatirt aber doch, dass die oralen Pinnulae der brazilischen Exemplare einen deutlichen Kamm besiissen, mithin Act. meri- dionalis keine Ausnahme von der allgemeinen Regel mache. Carpenter hatte nimlich 1879 in seiner umfassenden Abhandlung ‘‘On the Genus Actinometra Mill.” die excentrische Lage des Mundes und den Besitz eines Kammes an den 1 Die Original-Beschreibung der Species Act. echinoptera (Joh. Miiller, 1849) lautet: Comatula (Alecto) echinoptera Nob. Alecto echinoptera Miill. Monatsb. Acad., 1841, p. 183; Wiegm. Arch., IS41, p. 143. “10 Arme. Centralknopf flach, mit 20 kurzen Ranken von 11 seitlich comprimirten Gliedern, der gréssere mittlere Theil von Ranken frei. Armglieder am Anfang der Arme schwachdachziegelférmig. Das erste Syzygium am dritten Armglied, weiterhin 2-5 Glieder zwischen den Syzygieen der Arme. Die erste Pinnula etwas grésser, steht am zweiten Armglied. Die 7 letzten Glieder der Pinnulae des Anfangs der Arme mit lan- gem hohen Kiel an der Riickseite, eine Geissel oder Siige bildend. Der hintere Rand des dritten Gliedes der ersten Pinnula mit starkem Vorsprung. Die Scheibe ist mit einzelnen zerstreuten, kleinen, harten, walzen- férmigen Papillen besetzt. 8 Zoll bis 1 Fuss. Fundort? Im Zool. Museum zu Berlin in Weingeist durch -Cap. Wendt.” 424 ACTINOMETRA. oralen Pinnulae als Hauptmerkmale der Gattung Actinometra hingestellt, es — aber zweifelhaft gelassen, ob nicht Act. meridionalis eine Ausnahme bilde, da in der Pourtalés’schen Beschreibung der Art Nichts auf den Besitz eines Kammes hindeute. Er selbst stellte dann 1881 in seinem “Preliminary Report” iiber das inzwischen erhaltene Blake Material den Besitz eines Kammes fest. — Die Arbeiten von Bell und Carpenter, 1882, behandeln den Versuch, die Art-Charak- tere der Comatuliden in Formeln zusammenzufassen und beriicksichtigen Act. meridionalis nur in dieser Hinsicht. Der spateren Literatur wurde bereits oben gedacht (Carpenter und v. Graff). Es sei nur noch hinzugefiigt, dass A. H. Clark 1908 (Proc. U. 8. Nat. Mus., 33, p. 686) alle hier genannten Varietiten als selbststaindige Arten zu seinem Genus Comaster stellt und gleichzeitig betont, dass der Speciesname “‘alata”’ die Prioritat habe vor ‘‘ pulchella.”’ | Ich gehe nun iiber zur Besprechung der einzelnen Varietiiten und beginne mit dem Berliner Original-Exemplar der Species. 1. var. echinoptera‘! Es handelt sich um ein sehr sch6n erhaltenes Stiick in Weingeist, welches durch Capt. Wendt gesammelt wurde. Sein Fundort ist unbekannt, doch ist anzunehmen, dass es sich um einen westindischen Ursprung handelt, da das Berliner Museum andre in dieser Gegend von Capt. Wendt gesammelte Thiere besitzt. Die Untersuchung wird etwas erschwert dadurch, dass die simmtlichen Arme iiber dem Centrodorsale zusammengeschlagen sind. Das Exemplar zeigt so viel Aehnlichkeit mit unserer var. meridionalis, dass es fraglich ist, ob es iiberhaupt als Vertreter einer besonderen Varietiit angesehen werden darf. Auffallend ist zunichst die hellviolette Farbung. Unter dem ganzen Material aller von mir untersuchten Varietiten gleichen ihm darin nur zwei Exemplare der var. pulchella s. str.,ferner eins der zwei Exemplare des Kieler Museums von Barbados, welches in jeder Hinsicht der var. meridionalis angehért, und ein Exemplar der letzteren von French Reef. Ich sehe in dieser Ueberein- stimmung einer entschieden aussergewohnlichen Farbung eine nicht zu unter- schiitzende Beweiskraft fiir die specifische Identitit der zwei Varietiiten. Wir finden bei unserer Art die verschiedenen Varietiiten durch besondere Fiarbung resp. Zeichnung ausgezeichnet, so z. B. die var. meridionalis durch einténiges — Hellbraun oder Schmutzig-Weiss, die var. valida durch reines Weiss, die var. rubiginosa durch eine dunkle Linie auf dem Riicken der hellbraunen Arme, und finden andrerseits bei vielen dieser Varietiiten vereinzelte Ausnahmen, in wel- chen die Fiirbung nicht die der Varietit eigenthiimliche, sondern die einer an- dern Varietiit ist. So z. B. befinden sich unter den vielen Exemplaren der var. meridionalis einige mit Zeichnung von rubiginosa und lineata, unter denen von — 1 Die Original-Beschreibung von Act. echinoptera J. Mill., siehe p. 423. ACTINOMETRA ECHINOPTERA. 425 var. carinata einige mit der sehr auffallenden Pinnulafirbung von var. discoidea. Die verschiedenen Varietiiten sind also durch einzelne derartige Ausnahmen, auch was die Farbung betrifft, mit einander verbunden. Die Farbenvariations- kraft der Species scheint innerhalb jeder Varietit durch einzelne Fille zum Ausdruck zu kommen; einen solchen Fall haben wir ohne Frage in dem Kieler Exemplar und dem von French Reef vor uns, und mdglicherweise reprisentirt das Violett des Echinoptera-Exemplars die bei der var. echinoptera vorherr- schende Farbung. Die Grosse des Exemplars iibertrifft entschieden die der zahlreichen meri- dionalis-Exemplare von French Reef und Cape Frio (Taf. 16), aber nur um ein weniges die einzelner Exemplare dieser Varietait von Montserrat und Martinique (Taf. 16, Fig. 5, 11). Das Centrodorsale ist im Verhiltniss zur Armstirke klein; die 23 kurzen Ranken, welche es umstellen, haben die gleichfér- migen Glieder der var. meridionalis, aber am vorletzten Glied einen auffallend schwach entwickelten Dorn. Die radialen Axillaria stossen an einander. Die Arme sind an ihrer Basis etwas verdiinnt, eine Eigen- schaft, die wir in hohem Grade bei der var. alata (siehe diese) Pye. 12, A. echi- wieder finden. Die untere Armpartie ist sehr uneben. Die Glie- A a. ee der sind im proximalen Armdrittel sehr kurz und bleiben kurz das 20ste Glied bis weit den Arm hinauf, wihrend die kurzen Armglieder der var. eshT stark meridionalis schneller in eine langliche Gliedform tibergehen. Die zweite Syzygie ist zwischen dem 10ten und 13ten Gliede gelegen, die folgenden sind meist durch zwei oder drei Glieder getrennt. Infolge von Geschlechtsreife sind die Weichtheile der Pinnulae stark entwickelt, wihrend dadurch die Kalk- glieder weniger scharf hervortreten (vergl. Fig. 12). Die Pinnulae unterscheiden - sich von denen der var. meridionalis nicht wesentlich. Der Kamm der unteren Pinnulae ist sehr schwach entwickelt, iiber die vierte Pinnula hinaus ist er nicht mehr wahrzunehmen. Die erste Pinnula iibertrifft die zweite bedeutend an Lange. Dem in der Miillerschen Diagnose hervorgehobenen Vorsprung am dritten Gliede der ersten Pinnula kann ich kein besondres Gewicht beilegen. Derselbe iibertrifft den Vorsprung des zweiten und ersten Gliedes nur um ein weniges und findet sich auch nicht bloss an der ersten Pinnula, sondern ebenso an der darauffolgenden; auch findet er sich in manchen Exemplaren der var. meridionalis in genau der gleichen Weise wieder, ebenso an jungen Exemplaren der var. valida von Barbados. Die Besonderheiten des Exemplars, um sie nochmals hervorzuheben, legen in der Farbung, in der relativ geringen Grésse des Centrodorsales und der Cir- ren, in der Verbindung der Axillaria und der Kiirze der mittleren Armglieder. Ob diese Higenschaften geniigen, das Exemplar als Vertreter einer besonderen Varietiit aufzufassen, diirfte davon abhiingen, ob eine gréssere Anzahl iihnlicher 426 ACTINOMETRA. Exemplare gefunden wird. Einstweilen habe ich es von den Varietaéten me dionalis und valida getrennt behandelt, weil sein Gesammthabitus weder mit der einen noch mit der andern iibereinstimmt. 2. var. meridionalis.' Tafel 16, Fig. 1-5, 10-12. Ich habe zu dieser Varietait 131 Exemplare des mir vorliegenden Materials gezogen. Drei Viertel desselben stammen von French Reef (39), Cape Frio (35) und Martinique. Die French-Reef-Exemplare sind die Originale zu unten- stehender urspriinglichen Beschreibung der Art. Centrodorsale diinn und flach und von meistens glatter Oberfliche, mehr oder minder deutlich fiinfeckig, bis 83mm. Durchmesser erreichend. Cirren (Taf. 16, Fig. 5) randstaindig, vorwiegend einreihig, selten ganz zweireihig, mei- stens um 15 herum, selten bis 28 an Zahl (Expl. von Charleston). Die Cirren sind kurz (6-7mm.), ziemlich diinn, die zwei ersten Glieder sind kurz, die fol- genden etwas linglich und annahernd von gleicher Linge unter sich; zuweilen das 3te und 4te Glied etwas linger. Gliederzahl haufig 10; Form der Glieder cylindrisch mit einer schwachen Einschniirung und kaum vorragenden distalen Rindern; keine Dornen, mit Ausnahme des vorletzten Gliedes, dessen Dorn meist schwach entwickelt ist; die letzten Glieder zuweilen (Cape Frio) erheblich comprimirt. Erste Radialia an jiingeren (Taf. 16, Fig. 2 und 4) sichtbar (Cape Frio). Zweite kurz bei jiingeren (allen Expl. von Cape Frio) frei, bei ailteren in Beriihrung und an der Beriithrungsstelle etwas verdickt. Axillare fast oder ganz dreieckig, kurz; Seiten schwach eingebogen; Oberfliche entweder glatt und gleichmiissig gewolbt (Expl. von French Reef, Fig. 5, und Grenada 262fms.), oder mit etwas erhobenen distalen Rindern (z. B. Expl. von Dominica, Taf. 16, Fig. 12). 10 Arme. Erste Brachialia kurz, scheibenférmig, selten auf der Innenseite ganz in Contact mit einander, bei jiingeren ganz frei (Cape Frio); zweite auch kurz, etwas linger aussen wie innen und mit einer schwach vorragenden Spitze am distalen Rande, die sich auf allen folgenden Gliedern wiederfindet; auf der ! Die Original-Beschreibung der Species Actinometra meridionalis Pourtalés lautet: “Ten arms, centrodorsal plate flat, with about 15 cirri around its cireumference. These are rather short, formed of 9 or 10 joints somewhat compressed laterally, the 3d, 4th and Sth the longest. The last joint with a strong, claw penultimate with an opposing point. Radials very short, the first almost concealed by the central plate. Axial radial also short and triangular. First brachials short and in contact with each other in a pair by nearly the whole side. First syzygium at the 3d brachial. Joints— of which there are generally four to a syzygium — very oblique, with raised and serrated edges. First pinnule rather long; the 5 or 6 first joints webbed by the perisom. The succeeding pinnules rather short, increasing again to the middle of the arm, formed of 15 or 16 joints, of which the 5 or 6 first ones are short triangular. Mouth eccentric, anus central, small caleareous concretions in the neighborhood of the mouth and brachial channels. Color purple or yellow, or variegated of those two colors. Diameter, when fully expanded, 4 or 5 inches. One specimen in 35 fathoms west of Tortugas and a large number of French Reef in 45 fathoms. It is also found off the coast of South Carolina, but the Alectro dentata Say, from the coast of New Jersey, ap- pears to be a different species.”’ (Bull. Mus. Comp. Zodl., 1869, 1, p. 355). _ & ACTINOMETRA ECHINOPTERA. 427 Innenseite frei, aber zuweilen einander sehr stark genihert (einzelne Exemplare von Martinique). Das dritte (syzygiale) Doppelglied meist kurz und wie das folgende scheibenférmig, selten quadratisch (Cape Frio’, das 4te manch- mal (Exemplare von French Reef, Cape Frio) mit einer gegen das dritte Bra- chiale gerichteten Hervorragung am proximalen Rande. Eine solche zuweilen auch (Martinique) an dem stumpfkeilférmigen 5ten Armgliede. Vom 6ten Gliede an werden die Glieder ausgesprochen dreieckig, und zwar sind sie an- fangs in der Regel sehr kurz (etwas linger an den Exemplaren von Cape Frio). Der distale Rand dieses Gliedes ist stets eingebogen, der proximale kann es auch sein (Cape Frio), ist aber haufiger geschweift und selten (Martinique) gestreckt. Ferner ist der distale Rand aller dieser dreieckigen Glieder mehr oder minder stark aufgeworfen (bisweilen auch die Naht der syzygialen Doppel- glieder) und ganz ein geziihnt (Taf. 16, Fig. 12). Seine vorspringende Spitze greift nicht oder doch nur ganz wenig auf das folgende Glied iiber. Um das 20ste Glied herum nimmt die Linge der dreieckigen Glieder zu. An jiingeren (Taf. 16, Fig. 2,3, 4), deren Armbasis viel glatter ist, geht die Form schneller in eine stumpfkeilf6rmige tiber, und nimmt die Linge der Glieder friiher zu. An alteren Exemplaren (denen von Martinique und einzelnen von French Reef) wird die Form der Glieder um das 30ste Glied herum in der Regel stumpfkeil- formig, bei einzelnen (Montserrat 88fms., Grenada 262fms.) bleibt sie aber bis zum 60sten Armgliede scharf dreieckig. Die dussersten Armglieder sind ling- lich und etwas keilférmig. In der fusseren Armhilfte wird die Oberfliche des Armes bedeutend glatter. Die syzygialen Doppelglieder sind, abgesehen von denen an der Armbasis, stets linger und weniger keilférmig als die benachbarten Glieder. Die grésste Dicke der Arme betriigt 1} bis 2mm. und liegt meist an der Basis, seltener etwa um das 16te Glied herum. Die Dicke nimmt (beson- ders an den kurzen hinteren Armen) sehr schnell ab, sodass der Arm schon vor der Mitte entschieden diinn wird. Die hinteren Arme sind bedeutend kiirzer und haben kiirzere Armglieder, die mehr zusammengedringt erscheinen und dem Arm eine rauhere Oberfliche geben. Meistens besitzen sie an der Basis eine Ambulacralfurche ohne Tentakel, seltener fehlt diese ganz. Die volle Liinge eines Armes bei grésseren Exemplaren schiitze ich auf ca. 15em. Erste Syzygie zwischen 3tem und 4tem Gliede, seltener zwischen 4tem und 5tem (Grenada 262fms); zweite vom 9ten bis 1lten, seltener zwischen 1ltem und 12tem Gliede; die folgenden in Zwischenriumen von 3-6 Gliedern, meistens 3 oder 4. Die Pinnulae der proximalen Armregion sind im Bereiche der unteren Pin- nulaglieder stark gezackt, dadurch dass besonders ihre untersten dicken und kurzen Glieder distalwirts an Breite zunehmen und die Basis des folgenden _ Gliedes seitlich iiberragen (Taf. 16, Fig. 11). Am stiirksten kommt dies auf der distalen Pinnulakante zum Ausdruck, und sind namentlich das dritte und vierte Glied durch besonders verdickte, fein bedornte Vorspriinge ausgezeichnet, die 428 ACTINOMETRA. manchmal kielihnliches Aussehen haben. Die Glieder kénnen auch durchaus dreieckig sein (Grenada) und sich nur mit einem Punkt beriihren. An jiingeren’ 4 Exemplaren (Cape Frio und violettes Exemplar von Barbados, Kiel) fehlt die Einzackung der unteren Pinnulae mehr oder minder vollstandig, und ist die © Breite der unteren Glieder eine relativ viel geringere. Die dusseren Pinnulae — sind gleichmissig diinn, und ihre Glieder sind mit Ausnahme der zwei untersten langgestreckt. Die Pinnula des 2ten Brachiale wird etwa 10-12mm. lang und hat ca. 30 kurze Glieder; nach den 5-6 ersten breiten Gliedern wird sie plétzlich diinn fadenférmig. Ein terminaler Kamm mit schwachen Zinken ist deutlich erkenn- bar. Die Pinnula des 4ten Brachiale ist ahnlich geformt, aber etwa nur halb so lang; die des 6ten Brachiale ist noch kiirzer und manchmal in der Form ab- weichend, insofern nur das dusserste Ende zugespitzt diinn erscheint (French Reef). Die zweite und dritte Pinnulae sind diinner wie die nachfolgenden. Von der 4ten Pinnula ab nimmt die Linge wieder allmahlich zu. Diese und die nachfolgenden sind sehr gleichférmig. Gegen das 20ste Glied zu verschwin- den die Vorspriinge durch Uebergang aus der noch dreieckigen zu einer lainglich cylindrischen Gliedform. An der inneren Armseite ist die zweite Pinnula (5tes Brachiale) die kiirzeste; die des dritten Brachiale ist bedeutend kiirzer als die des zweiten. Nur die zwei ersten Pinnulae jeder Armseite endigen mit einem Kamm. Die Scheibe hat an grésseren Exemplaren einen Durchmesser von 8mm. und enthilt meist wenige besonders auf dem Analfelde zerstreute, spitzige Kalkkon- kremente. Die Ambulacralrinnen sind zuweilen dichter mit Kalkkérperchen besetzt. Der Mund liegt interradial. Klafterung: ca. 30cm. _Farbung: in Spiritus vorwiegend hell braunlich-gelb oder oft iibergehend ins Weissliche. Manche Exemplare (French Reef) dunkler mit einem Stich ins Violett (French Reef), oder rein braun (Charlotte Harbor) oder ganz hell vio- lett (Barbados) oder rein weiss (Dominica, Grenada). Eine Anzahl Exemplare von French Reef (Taf. 16, Fig. 10) und ein Exemplar von Montserrat haben zwei meist breite, dunkle Liingslinien auf den Armen, die im weiteren Verlauf stets zu einer Linie sich vereinigen. Manche Exemplare (French Reef) haben ein breites dunkles Band auf dem Armriicken verlaufend, das man sich durch Zusammenfluss von zwei sr entstanden denken kann. — Fundorte: — siche oben, p. 418. Als wichtigste Merkmale der Varietiit seien nochmals hervorgehoben der schlanke Habitus, die ziemlich gleichmissige Kiirze siimtlicher Cirrusglieder, | freie Radien und zweite Brachialia, die kurzen Armglieder, der Mangel eines Kiels am ersten und zweiten Gliede der unteren Pinnulae, ihre schwach ent- — wickelten Kiimme, ein bedeutender Unterschied in der Linge der vorderen und — hinteren Arme. — Manche Exemplare niihern sich durch besonders schlanken ACTINOMETRA ECHINOPTERA. 429 Charakter und etwas lingere Armglieder mit glatter Armbasis der sehr grazilen var. carinata, z. B. Exemplare von Barbados (Taf. 16, Fig. 1); andre haben Aehnlichkeit mit der plumpen var. valida, der sie auch durch ihre rein weisse Farbung, die Kurze ihrer Armglieder und bisweilen fast in Berithrung stehende Radien nahe kommen, z. B. Exemplare von Grenada und von Dominica (Taf. 16, Fig. 12). Durch den Besitz einer zweigliedrigen Distichalserie und von 11 Armen fiihrt ein jiingeres Exemplar (Taf. 18, Fig. 3) von Barbados Sta. 287 hiniiber zur Varietit pulchella. Seine Arme zeigen die bei var. meridionalis haufig vorkommende, aus zwei dorsalen dunklen Lingsstreifen bestehende Armzeichnung. Die Armglieder, Cirren und einige andere Charaktere sind wie die der var. carinata, aber es fehlt voéllig die Kielung der unteren Pinnulae. Dies Exemplar mit gemischten Eigenschaften ist auch dadurch von Interesse, dass an den zwei Armen zweiter Ordnung die ersten Brachialia beim einen Arm durch Synarthrie, beim andern durch Syzygie verbunden sind, mit darauf folgender Syzygie im dritten Brachiale bei beiden Armen. Die Varietit meridio- nalis ist ferner mit den Varietiaten valida, carinata, rubiginosa durch Uebergiinge verbunden, die ich der grésseren Uebersichtlichkeit wegen unter combinirtem Namen als besondere Varietiten niher besprechen will (vergl. pp. 432, 435, 438). Die ganz jungen Exemplare (Taf. 16, Fig. 4), von etwa 15mm. Klafterung, zeigen die gewOhnlichen Jugendcharaktere wie z. B. die Sichtbarkeit des ersten Radiales ausgesprochen. Ihre Cirren sind sehr diinn und bestehen aus gleich- miissigen, etwas linglichen Gliedern. Die Pinnula des 2ten Gliedes ist ent- wickelt, und zwar bei den Exemplaren von Cape Frio mit einem sehr deutlichen Kamm, dann folgen bis zum 8ten oder 10ten Gliede keine oder nur stummelfér- mige, wihrend die 8te oder meistens 10te und: die folgenden wieder von ansehn- licher Linge sind. An der inneren Armseite beginnen die Pinnulae mit dem 9ten Brachiale. Carpenter hat bereits in seinem “Preliminary Report,” p. 14, die Eigenthiimlichkeit, dass die Pinnulae der Armbasis mit Ausnahme der des zwei- ten Brachiale spiter angelegt werden als die diusseren Pinnulae hervorgehoben. Er untersuchte ausser den jungen Exemplaren, die mir zur Verfiigung standen auch noch zwei auf dem Pentacrinus-Stadium von Charleston und vergleicht sie mit einem von W. B. Carpenter, |. c., 1866, abgebildeten Larvenstadium von A. rosacea und einem von Sars beschriebenen (Il. c., 1868) von A. sarsii. Danach erscheint bei beiden Antedon-Arten die erste Pinnula am 12ten Bra- chiale. Erst, nachdem schon mehrere Pinnulae des Armendes entwickelt sind, bekommt auch das 2te Brachiale eine Pinnula. Die iibrigen Glieder der Arm- basis verharren einstweilen bei A. rosacea ohne Pinnulae bis zum Schluss des Pentacrinus-Stadiums, wihrend bei A. sarsii sich die Pinnulae der unteren Armglieder noch wiihrend des Pentacrinus-Stadium entwickeln. Letzteres Ver- halten hilt Carpenter fiir exceptionell, jedenfalls schliessen sich die Jungen von A. meridionalis dem Verhalten von A. rosacea an. Die von mir untersuchten Exemplare haben einen Gesammtdurchmesser von ca. 15-20mm. und etwa 10 430 ACTINOMETRA. va Cirren entwickelt; die von French Reef haben am 3ten bis Sten Armgliede keine Pinnula, wihrend ein etwas grésseres ohne Fundort, mit Etiquette $.32 stummel- formige Anlagen derselben besitzt. Das 3te, 6te und 7te Brachiale an ihm haben stummelférmige Anlagen von annihernd gleicher Lange, wahrend die Pin- nulae am 4ten und 5ten Armgliede durch kleine Anschwellungen erkennbar sind. Der geographischen Verbreitung wegen ist ein Exemplar von Hong Kong von — grossem Interesse. Leider ist es sehr schlecht erhalten. Die Cirren fehlen ganz, und von den Armen sind nur die Basen vorhanden. Jeder Zweifel an der Richtigkeit unserer Bestimmung ist ausgeschlossen; da die von uns als Varietat — erkannte pulchella bekanntlich sehr weite Verbreitung besitzt, und sie mit der — var. meridionalis nicht nur durch einzelne Falle von Zehnarmigkeit, sondern auch durch die andern Eigenschaften eng verbunden ist, so braucht uns im Grunde dieses Vorkommen in der 6stlichen Hemisphare nicht zu verwundern. Es bestiitigt vielmehr unsere Auffassung von der specifischen Zusammenge- hérigkeit der zwei Formen, da die bisher angenommene Verschiedenheit der geographischen Verbreitung fortan weniger fiir ihre Trennung in Betracht ge- zogen werden kann. H. L. Clark, 1900, 1. ¢., verzeichnet ‘‘Act. meridionalis” als vom Dampfer “Fish Hawk” bei Porto Rico erbeutet. 3. var. valida. Tafel 16, Fig. 7, 8; Tafel 17, Fig. 10. Zu dieser Varietit, die sich von den zwei vorhergehenden besonders durch ihre Firbung, Grésse und massive Bauart auszeichnet, rechne ich eine nur kleine Anzahl von Exemplaren. Ich vermuthete anfangs, dass es sich um die- jenigen handelt, die Carpenter als neue Art ‘‘ Act. blakei’’ hat beschreiben wol-— len; in der That ist ihr Aussehen im Vergleich mit den meisten Exemplaren der . vorigen Varietiit ein ganz andres, sodass der Gedanke an eine vdllig verschie- dene Species nahe lag. Nahere Untersuchung zeigte jedoch eine sehr grosse Uebereinstimmung in den meisten Eigenschaften, und ausserdem enthilt die Sammlung verschiedene Uebergangs-Exemplare, die ich als var. valida-meridio- nalis noch fiir sich besprechen will. Als Besonderheiten der var. valida méchte ich folgende anfiihren. Das Centrodorsale (Taf. 16, Fig. 7, 8) ist relativ gross (5mm. Durchmesser) und stets cirrenreich. Die Cirren, deren Form sich an die von var. meridionalis anschliesst, stehen an den meisten Stellen zweireihig und zihlen etwa 25-30. _ Die zweiten Radialia, Axillaria und ersten zwei Armglieder der verschie- denen Radien stehen in seitlichem Contact (Taf. 16, Fig. 6,7). Ebenso stehen die zweiten Brachialia eines Radius auf der Innenseite meistens in dichter Be- ACTINOMETRA ECHINOPTERA. 431 rihrung (Textfigur 13). Hier kommen aber an ein und demselben Exemplare bisweilen Ausnahmen vor. Das zweite Brachiale hat durch starke Verkiirzung auf der inneren Armseite eine sehr eigenthiimliche Form. “uweilen zeigt die Armbasis alternirende Hocker auf der Verbindung der Armglieder. Die Glieder der proximalen Armregion sind breit und flach (Taf. 17, Fig. 10). Die syzy- gialen Doppelglieder sind nicht linger, einzelne sogar kiirzer als die zwischen- liegenden Brachialia. Die Form der Armglieder bleibt vom Sten Brachiale an bis weit den Arm hinauf (Taf..16, Fig. 7) — bei einem Exemplar bis zum 100sten Gliede—sehr gleichférmig dreieckig. Die Oberfliiche der Arme wird vom etwa 30sten Gliede an glatt. Die 5-6 basalen Armglieder sind mit- unter ausserordentlich kurz. Die Zwi- schenriume zwischen den syzygialen Doppelgliedern sind im allgemeinen grosser als bei der var. meridionalis, indem sie oft aus 4 oder 5 Gliedern, einzeln auch aus groésseren Inter- vallen bestehen. Das Lingenver- haltniss der unteren Pinnulae zu einander ist variabel. Zuweilen ist die des 4ten Brachiale fast ebenso lang wie die des zweiten, und nimmt die Linge bis zu derjenigen des 12ten Armgliedes ab. Zuweilen ist die Fic. 13. a. Varietas valida. Die untere Armregion. Pinnula des 6ten oder Sten Brachiale 2%. Varietas valida. Pinnulae der proximalen Arm- ° a - ; me , region. (Die Armglieder sind dorsoventral abge- die kiirzeste. Bisweilen variiren diese fachter als die Figur zeigt). Verhiltnisse an ein und demselben Exemplar, so z. B. an dem von Barbados 106fms. Zuweilen besitzt auch die Pinnula des 6ten Armgliedes einen schwachen Kamm. Eine Kielung der unteren Pinnulae ist nirgends ausgebildet, wiewohl dies auf der Photographie, Tafel 16, Figur 7, stellenweise so aussieht. Die Grosse ist bei den grésseren Exemplaren auf ca. 40em. Klafterung zu schitzen. Am ausgepriigtesten zeigen die Charaktere der Varietiit zwei Exemplare von Dominica oder Guadeloupe, vier von Barbados, 106fms., zwei mit verlorener Etiquette, wahrscheinlich von 23° 52’ N. und 88° W. oder 25° N. und 84° W., und ein Exemplar von Montserrat 120 Faden. Die Farbung der typischen Exemplare ist weiss oder weisslich mit einem Anflug von Braunviolett. Die var. valida ist gleichsam eine massivere Ausbildungsform der var. meri- dionalis und verhilt sich zu dieser ahniich wie die var. alata zur var. pulchella (resp. der Alata-Typus der var. pulchella zur var. pulchella s. str.). 432 ACTINOMETRA. 4. var. meridionalis-valida. Tafel 16, Fig. 18; Tafel 17, Fig. 3. Es handelt sich um eine kleine Zahl von Exemplaren, die ich fiir jugendliche Individuen der var. valida halte. Sie sind simmtlich durch weisse oder doch — sehr helle Farbung gekennzeichnet und meist auch durch ein relativ grosses, cirrenreiches Centrodorsale. Vier hierher gehérige Exemplare von Barbados, 76 Faden, haben hellbraiun- liche Armfirbung und dhneln dadurch sowie durch ihre schlanken Arme der var. meridionalis. Ihr grosses cirrenreiches, weisses Centrodorsale, der enge Contact der radialen Glieder, die starke Annaiherung der oft sogar in dichtester Beriihrung stehenden zweiten Brachialia sind Merkmale, die ihre Zugehérigkeit zur var. valida kennzeichnen; die syzygialen Doppelglieder bei dreien, haben die fiir letztere Varietat charakteristische Kiirze, wihrend sie bei dem 4ten mehr nach Art der var. meridionalis geformt sind. Die Pinnula des 6ten Brachiale hat meistens einen kurzen aber deutlichen Kamm. Ganz ihnlich verhalten sich 4 Exemplare von Montserrat, 120 Faden (Taf. 16; Fig. 13). Ihre Farbung hat das fiir die var. valida eigenthiimliche Weiss. Der iibrige Habitus ist ganz der von var. meridionalis. Aber selbst an dem jiingsten von ihnen, das in seiner Grésse den alteren Exemplaren von Cape Frio (var. meridionalis) gleicht, zeigen sich einige fiir die var. valida bezeichnende EKigenschaften. Die Armglieder bleiben dreieckig bis weit den Arm hinauf, die zweiten Radialia stehen in Contact, ebenso liegen die zweiten Armglieder eini- ger Radien dicht an einander gestossen. Das ilteste dieser 4 Uebergangs- Exemplare (Taf. 16, Fig. 13) hat die Grésse eines grossen Exemplares der var. meridionalis (Martinique oder Charlotte Harbor). Es hat im Gegensatz zu — den andern dreien ein relativ grosses Centrodorsale; es zeigt aber weniger oder gar nicht die enge Beriihrung der zweiten Brachialia. Seine Armglieder haben die fiir var. valida so sehr charakteristische einférmig dreieckige Gestalt. : Von einem ebenfalls hierher gehérigen Exemplar von Grenada sind leider siimmtliche Arme an der Basis abgebrochen. Die Firbung ist rein weiss. Das Centrodorsale ist scharf fiinfeckig. Ein Exemplar mit verlorener Etiquette zeigt, wenn auch sehr blass, die fiir manche Exemplare der var. meridionalis charakteristische, aus zwei dorsalen Lingsbiindern bestehende Armzeichnung. Uebrigens sind durch hellweissliche Gesammtfirbung und ein relativ grosses cirrenreiches Centrodorsale Charaktere — von var. valida gegeben. Die syzygialen Doppelglieder freilich erinnern durch — bedeutendere Liinge wieder mehr an var. meridionalis. Die Erhaltung der Arme — ist sehr unvollkommen. Den Cirrenreichthum zeigt besonders gut erhalten ein iibrigens sehr ver- stiimmeltes Exemplar von St. Lucia (Taf. 17, Fig. 3). ACTINOMETRA ECHINOPTERA. 433 5. var. carinata. Tafel 16, Fig. 6,14; Tafel 17, Fig. 1, 2, 11, 12. Wiahrend sich die vorigen zwei Varietiiten im Vergleich mit var. meridiona- lis durch einen sehr robusten Habitus auszeichneten, so unterscheidet sich um- gekehrt die jetzt zu schildernde Abart durch eine sehr zierliche Erscheinung. Sie weicht in mehrerer Hinsicht starker von den ersten Varietiiten ab, als es var. valida that, und ware zweifellos als selbststiindige Art zu charakterisiren, wenn sie nicht durch eine Anzahl von Uebergangs-Exemplaren mit der var. meridionalis verbunden wire. Die “Blake”-Expedition sammelte von dieser Varietit an verschiedenen Fundorten zahlreiche Exemplare. Ich gebe nachstehend eine ausfiihrliche, vorwiegend nach Exemplaren von Grenada entworfene Beschreibung. Centrodorsale flach scheibenférmig, von variirender Grésse, Oberfliche meist ganz schwach gewélbt; Form zuweilen scharf fiinfeckig. Bis etwa 25 Cir- ren, stellenweise in 2 Reihen. Die Cirren sind sehr diinn und gegen das Ende stark comprimirt. Das 3te, 4te und 5te Glied sind stark verlingert und nach der Mitte zu eingeschniirt (Taf. 17, Fig. 11). Vom 7ten an sind die Glieder gleichmassig kurz und mit einem schwachen dorsalen Kiel versehen, der sich dicht vor dem nichsten Glied in einen winzigen Dorn zuspitzt; — 14-15 Glieder. Erste Radialia nicht sichtbar. Zweite kurz, seitlich frei. Axillare fast oder ganz dreieckig mit einer ganz schwachen Ausbuchtung seines proximalen Ran- des nach hinten und etwas eingesenkter Oberfliche. 10 Arme. Sie sind diinn und von betrichtlicher Linge; ihre Oberfliche ist nicht glatt; die Glieder sind ziemlich lang (Taf. 17, Fig. 12). Erste Brachialia in dichter Beriihrung, kurz; zweite Brachialia frei, etwas linger; syzygiales Doppelglied noch linger; fiinftes und 6tes wieder etwas kiirzer. Alle diese Glieder wie auch die folgenden haben etwas aufstehende Riinder. Das 7te und 8te Glied keil- formig; sie fuhren tiber zu den kommenden dreieckigen Gliedern. Diese drei- eckigen, ziemlich langen Glieder greifen nicht auf das folgende tiber und haben geschweifte Rander (Taf. 17, Fig. 12). Die syzygialen Glieder sind durch be- deutende Linge ausgezeichnet. Gegen das Armende werden die Glieder liing- licher und stumpfer keilférmig. Erste Syzygie im 3ten Brachiale, zweite im 11ten bis 13ten Gliede (oft im 12ten oder 13ten), folgende meist in Zwischenriiumen von 2 oder 3 Gliedern. Pinnulae alle diinn und geisselfoérmig (Taf. 17, Fig. 2). Kamm an den un- teren Pinnulae wohl entwickelt, manchmal in der 4ten Pinnula noch sichtbar. Die unteren Pinnulae sind an der unteren Hiilfte ihrer distalen Kante miissig gezackt, weil die einzelnen Glieder hier vorspringen und die Vorspriinge mit kleinen Dornen besetzt sind. 434 ACTINOMETRA. An der ersten und zweiten Pinnula (2tes und 4tes Brachiale), etwas auch — an der dritten (6tes Brachiale), stehen die zwei basalen Glieder durch besondere — Grosse und Breite im Gegensatz zu den folgenden Gliedern (vergl. discoidea, pp. 465, 468). An den meisten Exemplaren sind diese zwei Glieder deutlich — gekielt. Der Kamm der ersten Pinnula erstreckt sich auf 14 bis 16 Glieder. Die 2te Pinnula (4 Brachiale) ist etwas kiirzer und diinner wie die erste, und — ebenso verhilt sich die dritte zur zweiten. Die 4te ist die kleinste; darauf nimmt die Linge allmahlich zu. Die Glieder der dusseren Pinnulae sind mit Ausnahme der basalen lang gestreckt und etwas eingeschniirt. Eine zackige Kante be- sitzen nur die 3 untersten Pinnulae; die tibrigen sind glatt (Taf. 17, Fig. 2). Scheibe: 7mm. Durchmesser. Mund interradial, ziemlich centralwarts ge- legen. Kalkkonkremente auf der Scheibe zerstreut, namentlich dicht auf dem Analfelde. Klafterung: 12-15cm. Farbung: in der Regel rein weiss, seltener braunlichweiss (Grenada, 154 Fa- den), zuweilen (Martinique, 96 Faden) zwei dunklere Armlinien. Fundorte: St. Cruz, Dominica, Martinique, Grenada, Lat. 18° 13’, Long. 78° 36’ (vergl. Liste, p. 418). Die wichtigsten Charaktereigenschaften dieser Varietit sind: der zierliche Habitus, die weissliche Farbung, die diinnen, aus z. T. stark verlingerten Glie- dern bestehenden Cirren, die freien Radialia, die Lange der Armglieder, be- sonders der syzygialen, und die scharfen Kiele an den zwei basalen Gliedern der ersten beiden Pinnulae. Die Martinique-Exemplare haben besonders rauhe Arme und Pinnulae in- folge scharfer dorniger Gliedrainder und kleiner Dornen an den Randern der Pinnulaglieder. Der Mund liegt bei einem Exemplar fast im Centrum der Scheibe (interradial). Schon die allerjiingsten Exemplare kennzeichnen sich als zu dieser Varietét gehorig durch die Form der Cirrusglieder und den wohl entwickelten Kamm an der Pinnula des zweiten Armgliedes, weniger aber, wie es nach einem sehr kleinen Exemplare von St. Cruz (Taf. 16, Fig. 14) scheint, durch das Vor- handensein von Kielung der Pinnulae. Dies ganz jugendliche Stiick hat lange stark sattelf6rmige Armglieder. Zwei andre, ebenso kleine Exemplare ohne ~ Fundort haben an der ersten oder schon an den beiden ersten Pinnulae die Kielung der basalen Glieder entwickelt. Bemerkenswerth ist ein andres jugendliches Exemplar von unbekanntem Fundort, dessen Brachialia in der proximalen Armhiilfte eine geperlte oder granulirte Oberfliche besitzen, eine Ornamentirung, die sonst bei keinem andern der zahlreichen Exemplare des — ganzen Formenkreises von Act. echinoptera beobachtet wurde (Taf. 16, Fig. 6). Von der var. carinata giebt es Uebergiinge zu den meisten andern Varieti-— ten. Ausnahmen sind wohl nur die var. valida und alata. Verschiedene dieser ACTINOMETRA ECHINOPTERA. 435 Uebergangsformen werden wir noch als besondere Varietiiten beschreiben. Besonders nahe sind, wie wir sehen werden, die Beziehungen zur var. rubiginosa. Kin Exemplar von Montserrat 88fms., mit stark gekielten unteren Pinnulae, zeigte die bei der var. pulchella vorkommende besonders auf die syzygialen Glieder fallende gelbliche Fleckung der Arme. Wichtig sind auch die Ueber- gangs-Exemplare zu der wohl am stirksten von allen abweichenden var. “‘discoidea”’; sie besitzen die dieser Varietit eigenthiimliche Zeichnung der Pinnulaglieder, ohne aber die interradiale Tafelung der Scheibe zu haben, durch welche sich die var. discoidea und auch lineata auszeichnen (vergl. pp. 467, 469, und Taf. 17, Fig. 16 und 17). 6. var. meridionalis-carinata. Tafel 16, Fig. 9. Hierher gehért eine kleine Zahl von Exemplaren, die Merkmale von den zwei obigen Varietiten in sich vereinigen. Ich rechne zu ihnen auch eins der Original-Exemplare von Act. meridionalis, nimlich das von den Tortugas (Taf. 17, Fig. 9). Es ist ein sehr junges Stiick von sehr zierlichem Aussehen und hell weisslich-brauner Firbung. Es hat ganz den Habitus und die sonstigen Eigen- schaften der var. carinata, ihm fehlen aber die Kiele an den basalen Gliedern der unteren Pinnulae, die an gleich grossen Exemplaren der var. carinata schon entwickelt sind. Es steht entschieden der letzteren Varietiit viel niher als der var. meridionalis, besonders auch durch den wohl entwickelten Kamm der ersten Pinnulae. — Dasselbe gilt auch von den anderen Uebergangs-Exemplaren. Ihnen allen fehlt die fiir var. carinata bezeichnende Kielung. Bei zwei Exemplaren von Lat. 25° 33’, Long. 84° 21’, kommt als weiterer meridionalis-Charakter eine dunklere, braune Farbung hinzu. Als andre Fundorte derartiger Uebergangs-Exemplare sind Barbados, St. Vincent und Montserrat zu nennen. Es versteht sich, dass diese vereinzelten Stiicke als Varietiit betrachtet, wenn ich sie auch unter den Namen einer solchen hier zusammen fasste, eine keineswegs gleichwerthige Gruppe bilden gegeniiber den Hauptvarietiiten, die sie durch ihre Eigenschaften mit einander verbinden. 436 ACTINOMETRA. ; 7. var. rubiginosa.’ Tafel 17, Fig. 4, 18, 18. Nach eigner Untersuchung des Original-Exemplars der Pourtalés’schen Act. — rubiginosa kann ich mich nicht entschliessen, die Berechtigung derselben als besondere Species anzuerkennen. Es handelt sich nach meinem Dafiirhalten um eine der var. carinata sehr nahe stehende Abart von Act. echinoptera, die — ausser der erwihnten Beziehung zur var. carinata auch solche zur var. meri- — dionalis besitzt, und andrerseits durch das Vorkommen dreigliedriger Disti- chalserien auch mit der var. discoidea verbunden ist. .So kommt z. B. die eigenthiimliche, in einer dorsalen Armlinie bestehende Zeichnung der var. rubi- ginosa bei den beiden erst genannten Varietiten vor. Die engen Beziehungen - zur var. carinata aber erhellen zum Theil schon aus der Pourtalés’schen Beschrei- bung, in welcher die schwache Convexitat des fiinfeckigen Centrodorsales, die bedornten Pinnulae, die centrale Lage des Mundes, die langen Armglieder als Merkmale bezeichnet werden, alles Eigenthimlichkeiten, welche sich bei var. — carinata wiederfinden. Hierzu kommt nun, dass die zwei ersten Glieder der unteren Pinnulae des Originals von var. rubiginosa deutlich stark gekielt sind. Mein Urtheil griindet sich ausschliesslich auf das Exemplar von Orange Key | (Taf. 17, Fig. 18), nicht auf die einzelnen Armstiicke eines anderen Exemplars — von den Tortugas. lLetztere zeigen nimlich nicht die fiir jenes Exemplar und die var. carinata eigenthiimlichen langen Armglieder, sondern vielmehr sehr kurze (Taf. 17, Fig. 4). Es wire méglich, dass sie einer ganz anderen Art ange- horten, fiir wahrscheinlicher halte ich es aber, dass sie von einer Varietiét stam- men, die zur var. rubiginosa in einem dhnlichen Verhiiltniss steht, wie die var. valida zur var. meridionalis. Die sehr gross werdende var. valida ist ebenso- durch kurze Armglieder charakterisirt wie die einem offenbar auch sehr grossen Exemplar zugehérigen Armstiicke von den Tortugas. Es wire leicht méglich, dass die Armstiicke einem Exemplar angehérten, das identisch mit Act. lineat: ; Carp. war. Dann wiirde nicht nur die Kiirze der Armglieder, sondern auch — die Grésse des Centrodorsales ein Pendant zu dem Verhalten der var. valida sein. Vergleicht man die Beschreibung von Act. lineata (Chall. Rep., 26, p. 32 7) fs hg 1 Die Original-Beschreibung von A. rubiginosa Pourtalés (Bull. Mus. Comp. Zodl., 1, p. 356) lautet: “Ten arms; mouth central. Centrodorsal plate slightly convex, bearing 15 to 20 cirri in one or two rows around the circumference; each cirrus of ten nearly cylindrical joints, the 3d, 4th and 5th longest, the penul- timate with an opposing point. First and second radials visible, the latter about half as long as broad; the axial pentagonal depressed in the middle into a shallow pit marked with a black spot. A similar pit on several of the brachials which are long with imbricated and serrated edges. Buccal membran filled with calearec ‘ concretions. First pinnule much longer than the succeeding ones. All the pinnules are very slender, fine spines on every joint forming also a verticil at their distalend. The spines are directed forward near t beginning of the pinnule, but gradually curve back, and the last joint terminates with several hooked ¢ Color rusty red with a black dorsal stripe on every arm and black ambulacral furrows. , One small specimen was dredged in 9 fathoms off Orange Key, Bahama Banks, and several arms of a lar specimen near the Tortugas in 17 fathoms.” = mit den Eigenschaften des Originals von var. rubiginosa und mit den Arm- stiicken von den Tortugas, so bleibt kaum ein Zweifel, dass die Carpenter- sche Art ebenfalls nur eine der var. rubiginosa nahe steherde Abart von A. echinoptera ist. Der Besitz von dreigliedrigen Distichalserien, durch den sich die von Bahia stammenden linearis-Exemplare auszeichnen, findet sich (Taf. 17, Fig. 18) bei var. rubiginosa, obwohl nicht von Pourtalés bemerkt, an einem Radius des nicht 10-, sondern 11-armigen Exemplares wieder (vergl. auch Carpenter Chall. Rep., 26, p. 301). Dazu kommt, dass die basalen Glieder der unteren Pinnulae von Act. lineata zuweilen “slightly carinate’’ sein sollen, was dieselben Glieder bei var. rubiginosa in hohem Grade sind. Dies alles, sowie die Ueber- einstimmung der Zeichnung und schliesslich auch der Fundort, sprechen ange- sichts der erwiesenen Variabilitét von Act. echinoptera dafiir, dass auch Act. lineata, die nach Carpenter auch vom “Blake” Station 285, off Barbados, 13fms., und vielleicht auch bei Sta. 155, off Montserrat, 80fms., gesammelt wurde, nur eine der vielen Abarten dieser Species ist. Dasselbe gilt von Act. discoidea Carp. MS., die weiter unten ihre Besprechung findet. Zu der Pourtalés’schen Beschreibung des kleinen Exemplars von Orange Key (Taf. 17, Fig. 18) miissen noch einige Ergiinzungen gemacht werden. Die Radialia sind seitlich vollkommen frei. Die Zeichnung ist an der Basis der Arme und auf den Radialien, deren Axillare nach Pourtalés ‘‘a black spot” triigt, nicht mehr zu erkennen, dagegen noch sehr deutlich am iibrigen Arme vorhanden. Die ersten Brachialia und Radialia stehen nicht oder nur kaum in Beritihrung. Nach den vorhandenen Armgliedern scheint die dreieckige Form, die die Armglieder der var. carinata zum Theil besitzen, nicht vorzukommen. Die Glieder mit Ausnahme der basalen sind sehr lang und stumpf keilférmig. Auf der Grenze zwischen zwei Armgliedern erhiilt die Armlinie eine Verbreite- rung. Dass das Exemplar eine dreigliedrige Distichalserie besitzt und gekielte -untere Pinnulae, wurde bereits erwihnt. Ein kleines Exemplar von Montserrat Sta. 155, 88fms. (Taf. 17, Fig. 15), unterscheidet sich von obigem Exemplar durch ein flaches Centrodorsale, nicht gekielte Pinnulae und ein aus zwei dorsalen Parallellinien bestehenden Zeich- nung der Arme. — Durch freie Radialia, bedornte Pinnulae, lingliche, nicht dreieckige Armglieder und einige sehr stark verliingerte Cirrusglieder erweist es sich iibrigens als zu var. rubiginosa gehérig. Die doppelte Armlinie kommt bei var. meridionalis hiufiger vor. Als wichtigste Merkmale der Varietit diirften die stark verliingerten Cirrus- glieder, die freien Radialia, die liinglichen nicht dreieckigen Armglieder, bedornte Pinnulae und das Vorkommen dreigliedriger Distichalserien anzusehen sein. Nach H. L. Clark, 1900, 1. c., wurde diese Varietiit auch vom Dampfer “Fish Hawk” bei Porto Rico auf Korallen Grund in Tiefen von 16-23 Faden erbeutet. Die Farbung wird als dunkel rothbraun mit einem schwarzen, lon- _ gitudinalen Streifen auf den Armen beschrieben. ACTINOMETRA ECHINOPTERA. 437 438 ACTINOMETRA. 8. var. meridionalis-rubiginosa. Tafel 17, Fig. 6, 6. a < Es handelt sich hier zunichst um drei kleinere, 10armige Exemplare, welche - sehr deutlich die dunkle Armlinie der var. rubiginosa besitzen, dagegen iibrigens mehr den Charakter der var. meridionalis haben. Das erste (Taf. 17, Fig. 5) stammt, wie das zuletzt besprochene der var. rubiginosa, von Montserrat, 88 Fa- — den, das zweite von Florida (von ? Carpenter als Act. rubiginosa bestimmt), das dritte von St. Cruz, 38 Faden. Alle drei haben ziemlich breite Radialia, deren zweite in Contact stehen. Das Montserrat-Exemplar hat Centrodorsale und Cirren von meridionalis, ferner in der unteren Armhalfte kurze, nicht drei- eckige Glieder, mit aufgeworfenen Randern, an den Pinnulae keine Dornen. Das von St. Cruz hat einige etwas verlingerte Cirrusglieder und darunter nur ganz wenige dreieckige, ferner nicht die fiir meridionalis so charakteristischen, mehr oder minder dreieckigen Pinnulaglieder in der unteren Armgegend und nihert sich dadurch mehr wie die andern zwei der var. rubiginosa, von der es sich andrerseits durch den Mangel von Dornen an den Pinnulae unterscheidet. Das von Florida hat im Gegensatz zu den zwei andern dornige Pinnulae und ist auch iibrigens der var. rubiginosa von den dreien am dhnlichsten. Die Cirren sind leider nicht erhalten. Schliesslich seien hierher 3 Exemplare von Mont- serrat, 88 Faden (Taf. 17, Fig. 6), gerechnet, die grosse Aehnlichkeit mit den Florida-Exemplaren haben und auch bedornte Pinnulae besitzen. Sie trugen die wahrscheinlich von Carpenter stammende Bestimmung Act. rubiginosa. An — zweien von ihnen war, wie ich das Material iibernahm, bei genauerem Hinsehen ~ eine dunkle Armlinie nachweisbar. In ihren Cirren, breiten Radialien, flachen Centrodorsale und ziemlich kurzen Armgliedern besitzen sie Eigenschaften von — var. meridionalis. 9. var. pulchella.! Tafel 18. Diese Varietiit wurde bisher als besondere Art aufgefasst und als soleche 1878 von Pourtalés beschrieben. Derselbe Autor beschrieb gleichzeitig auel die Species Act. alata (A. alata Pourt.), von der bereits P. H. Carpenter ver- sicherte, dass sie mit Act. pulchella identisch sei. Das grosse Material der “ Blake’”’-Expedition hat nun ergeben, dass beide Arten nichts sind als Vari * Will man den hier als Varietiit aufgefassten Formenkreis als selbststindige Art ansehen, so hat, w kirzlich A. H. Clark (1908, Proce. U. S. Nat. Mus., 33, p. 686) dargelegt hat, der Speciesname “ala die Prioritit vor ‘“pulchella.” Clark zerlegt an dieser Stelle Carpenters “ Actinometra” in die b Gattungen Comatula und Comaster und stellt die Species alata, ebenso wie meridionalis rubiginoss tt ne discoidea zur letzteren. teres “ * ACTINOMETRA ECHINOPTERA. 439 ten der dusserst vielgestaltigen Act. echinoptera J. Mill. Nicht nur, dass die 10armigen Varietiiten dieser Art mit den vielarmigen Formen, die zu Act. pul- chella und alata gehéren wiirden, durch alle Abstufungen von Armzahlen ver- bunden sind, sondern wir werden zeigen, dass auch die iibrigen scheinbar wohl ausgeprigten Charaktere durchaus veriinderlicher Natur sind, und dass eine scharfe Grenze zwischen den Pulchella-Alata-Exemplaren einerseits und dem zehnarmigen Formenkreise andrerseits nicht existirt. Die schon hierdurch ausserordentliche Variationsweite wird aber noch gesteigert durch Uebergiinge zu einer vielarmigen Varietit, die den simmtlichen andern Varietiten durch engste ausgeprigt wandseitige Beriihrung ihrer centralen Theilungsserien ge- geniibersteht (var. planata) und dennoch auch nur eine der Modalitiiten repri- sentirt, an denen Act. echinoptera so reich ist. Wir miissen bei Act. echinoptera zwei Varietiitenkreise unterscheiden, den der zehnarmigen und den der vielarmigen Exemplare, und constatiren, dass jeder dieser Kreise unter sich Varietiiten entwickelt hat, die wir ahnlich auch in dem andern Kreise antreffen. So haben beide Kreise ihre plumpe und ihre gracile Varietit, beide Varietiten mit véllig freien Radien und solche, bei denen die Radien sich beriihren. Meiner Beschreibung der var. pulchella, zu der ich hier im weiteren Sinne auch die var. planata rechne, schickei ch die Original-Beschreibungen von Pour- talés voran. Dieser folgen eine Uebersicht des gesammten Materials, dann Besprechungen einzelner durch geringe Armzahl, Jugend oder dergl. bemerkens- werthen Exemplare und endlich die zusammenfassende Schilderung. “ Antedon alata Pourt., nov. sp. (Bull. Comp. Zodl., 1878, 5, p. 215). Ten to twelve arms. Centro-dorsal piece flat and destitute of cirrhi in the centre. The cirrhi in one row, about fifteen in number, with seventeen to eighteen joints, which are rather short, thick and compressed; the fourth joint is the longest. Every joint has a blunt spine on the lower side. First radial concealed, second short; axial short, triangular. First syzygium in third joint; four or five joints between successive syzygia. They increase in size from the beginning to the middle of the arm. The distal edge of the joints is raised in the shape of a serrated scale on the side nearest the pinnule, particularly about the middle of the arm. The first pinnule is longest, they then diminish to increase again somewhat till near the end of the arm. A membranous ex- pansion borders the arms, embracing three or four joints of the pinnules and fringing the litter also in proportion. This expansion is greatest towards the end of the arm. Mouth eccentric, anus not quite central, prominent and partly surrounded by calcareous papillae. Color in alcohol, light with darker bands across the arm, about six joints apart. Spread about 10cm. Barbados, 100fms. Hassler Expedition.” “ Antedon pulchella Pourt., nov. sp. (ibid., p. 216). Twenty arms. Centro~dorsal piece flattened, with rough middle surface destitute of cirrhi. The latter about thirty in number in two irregular rows, made up of fifteen to eighteen joints about as long as broad, except fifth, sixth and seventh which are longer; penultimate with spine. First radials and sometimes part -of second concealed; the latter rounded on the side and well separated from their neighbors; axials low pentagonal. First brachials in contact laterally with one another in the lower part. A syzygial joint in the first and second brachials after the final division of the arms. No syzygium in second axials. A syzygium in the fourteenth or fifteenth joint, and the next one eight joints beyond. Joints smooth, rounded, very oblique, finely crenulated on distal edge. First pinnule longest. Mouth and arms both somewhat eccentric, a few calcareous granules about the latter. Color white. 440 ACTINOMETRA. | The principal differences between this and the preceding species [A. granulifera] are | the much shorter cirrhi, rounded and more oblique joints, with very shallow notch for the pinm ale the arms well separated as far down as the first radials, whilst in the other the flattened radials, axials and first brachials are in close lateral contact. Label of locality lost.” UEBERSICHT DES MATERIALS. ZAHL DER ExEeM- TIEFE IN PLARE MIT be hie eons Faves. | 40 111-36] 16-50|° 2 ee Arm.| Arm. | Arm. 1) | Grenada Sta. 249 262 2 4 18 18 das eine davon mit ausge- 18 16 | sprochenem Alata-~Charak- ter. — Auch unter den viel- . Auch ein Uebergangs-Ex- emplar von alata zu pul- chella mit 17 Armen dabei Pf ‘250 159 1 #4 “259 159 4 2) | Cariacou Sta. 241 163 1 18 2 3) | Barbados Sta. 277 106 3 18 7 davon mit Alate-Charaielaali ren. - sea f 106 2 11 Arme und 13 Arme; erste-— res Exemplar ganz jung, — letzteres mittlerer Grésse. — S Ms ee 100 2 “Hassler” Exp. Origir von A. alata Pourt. ont e “ 273 103 a ‘¢ 200 73 “ “ 296 84 3 4 . « 298 120 1 | 18 ACTINOMETRA ECHINOPTERA. 441 .. ZAHL DER Exem- TI£FE IN PLARE MIT Funport. Sinaw 10 | 11-15 | 16-20 Tarev. |Fiaur. Bemerkoncen. iz Arm.| Arm. | ARM. Barbados Sta. 298 120 2 davon eins mit 20 Armen. S “6 298 123 ein 6 Exemplare enthalten- des Glas hatte die Etiquet- ten “Montserrat 88fms.” und “Barbados 123fms.” ss “294 137 3 ; 1 davon mit 20 Armen; eins mit Alata-Charakter. 33 “299 140 1 19 Arme. . “ 6287 | 74-50 , 18 3 | Uebergangsexemplar zu me- ridionalis und carinata. Farbung briunlich. Pinnu- lae nicht gekielt. (Auch in der Liste des Materials von meridionalis aufge- fiihrt, p. 418). St.Vincent Sta. 232 88 18 15 | ein 20armiges. is 231 95 4 224 114 bo bo bo 18 14 | Brachialia des einen Exem- plars (18 Arme) mit stellen- weisem Alata-Charakter, bei beiden iiberall rauh. Zweites Exemplar, 20 Arme. Ke 269 124 2 18 9 | davon das eine mit hochgra- digem Alata-Charakter, das andre glattarmig. e 269 124 3 ein 13armiges mit hochgra- digem Alata-Charakter, die andern l4armig. sf 269 124 5 darunter 3 erwachsene Exemplare, von denen 2 glattarmig, eines dagegen rauharmig und dem Alata- Typus angenihert steht (19 und 18 Arme). Die bei- a 18 8 den andern Exemplare sind klein, besonders das eine noch sehr winzig; trotzdem haben sie bereits 17 und 18 Arme und ausser- dem sind sie durch ganz flache breite Form der Ra- dialia und Distichalia und innigem mit “wallsided- ness”’ verbundenen Contact dieser Gliedserien héchst mae? bemerkenswerth! 8) | St. Lucia Sta. 219} 151 1 17Arme. Radienseitlich frei. AS Gliedseiten abgerundet. - 216 154 1 17 Arme; stark verstiim- meltes Exemplar mit wand - seitigen Radialien und Dis- tichalien und dichtem Contact dieser breiten und flachen Glieder! 442 ACTINOMETRA, ZAHL DER EXEM- TIEFE IN PLARE MIT Nr. Founporr. Tue: 10 |[11-15 | 16-20 Arm.| Arm. | ARM. 6) | off St. Lucia, Lat. 278 5 17-20 Arme; mittelgrosse 13° 52’ N., Long. Exemplare, darunter eins 61° 7 W., Capt. mit dichtem Contact der Cole Radialia und stellenweise wandseitigen Distichalien. 7) | Martinique Sta.206 170 1 13 Arme; wandseitige Ap- position der Radialia und Distichalia. “ e 168 1 14 Arme, freie Radien; wie auch das vorhergehende, 1 jugendlichen Alters. a 210 191 18 Arme; Radien mit wand- seitigem Contact; mittel- grosses Exemplar. 8) | Dominica Sta. 189 | 84-120 3 18 12 | relativ gut erhaltene grosse Exemplare; freie Radien, glatte Arme. 9) | Montserrat Sta.156 88 1 mittelgrosses Exemplar; ein Radius fehlt. “ “ 156 88 1 6 vergl. Barbados, 123fms. — Eins mit 14, zwei mit 20 Armen. Bei einem grossen 19armigen Exemplar, die Radialia eines 4armigen Ra- dius fast véllig verborgen. grosse, relativ gut erhaltene Exemplare. gross und mittelgross; drei mit voll 20 Armen, davon eins violett gefairbt und eins mit wandseitigem Contact der Radien. 10) | St. Cruz Sta. 139 218 1 grosses Exemplar mit 19 Ar- men. et “. 94)" as 1 Exemplar mit wandseitigem Contact der Radien. 11) | 8t. Kitts “o76a)"> 8 1 grosses Exemplar mit 20 Ar- men. “ a. as 208 2 beide mit 20 Armen und dun- kelbraun gefirbter Central- partie; grosse Exemplare. 12) | Breite 23° 32’ N., 95 3 erinnern durch braune Far- Linge 88° 5’ W. bungund dieFormderCirren und des Centrodorsale stark an die var. meridionalis. Pourtalés, 1878, beschrieb sie als Act. meridionalis. * 95 2 18 4 | mittelgrosse Exemplare, braun und _ braunviolett; durch Farbung und Centro- dorsale stark an meridiona- lis erinnernd (vergl. ebenfalls Pourtalés, 1878, Bull. Mus. Comp. Zodl., 5, p. 214). Tare. |Ficur. BEMERKUNGEN. " “157 120 i) i “ 158 148 or ACTINOMETRA ECHINOPTERA. 443 ZAHL DER Exem- Nr. Founport. eel 10 Panenn vikap Tare. |Ficur. BEemMeRKUNGEN. hen z Arm.| Arm. | ARM. ~~ ee ea Breite 23° 32’ N., 1 nicht gefunden. Linge 88° 5’ W. 13) | Breite 25° 33’ N., 101 1 12 Arme; Farbung dunkel- Linge 84° 21’ W. braun, Cirren hell. a 101 1 19 Arme (?); braun; Cen- trale Partie dunkel; Cirren hell. sg 101 2 18 5 | ziemlich dunkelbraun mit hellen Cirren, ein ziemlich grosses und ein kleineres mittelgrosses Exemplar, von Pourtalés, Bull. Mus. Comp. Zodl., 5, p. 214, als Act. meridionalis beschrie- ben. 14) |zwischen Marti- | 160-380 3 1 Fiarbung dunkelbraun, helle nique und Domi- Cirren. nica, am Telegr. Cabel, Capt. Cole. 15) | Chorrera (Cuba); 1 ganz kleines Exemplar; 11 Dampfer “ Corwin ¥ Arme if3 250 Fragmente mit Distichalse- rie. 16) | Etiquette verloren, 2 Original-Exemplare von A. ohne Fundort pulchella Pourt. (vergl. Bull.Mus. Comp. Zodl., 5, p. 216); beide mit 20 Armen. 17) | Etiquette verloren, 4 18 11 | sehr graciler Habitus, wand- kein Fundort 13 | seitig in Contact stehende Radien. Die vorstehende Tabelle umfasst ein Material von 108 Exemplaren; darun- ter sind 14 zehnarmige, der Mehrzahl nach ganz jugendliche Exemplare. Der Varietatencharakter derartiger allerjiingster Stiicke ist in der Regel noch nicht ausgesprochen, und daher die Zugehérigkeit zu dieser oder jener Varietit noch nicht fest zu bestimmen. Ausnahmen sind in dieser Hinsicht einige Exemp!are, deren Brachialia bereits hochgradigen Alata-Charakter haben. Von besonderem Interesse sind unter den 10armigen Exemplaren einige mittelgrosse, die durch ihre Armzahl nicht nur, sondern auch durch ihre dunkle, braune Firbung und Andres stark an die var. meridionalis erinnern, ohne jedoch zu dieser zu gehéren, da gewisse Pulchella-Charaktere vorhanden sind, vor Allem aber (vergl. Tabelle, Fundort No. 13) an demselben Fundorte Exemplare gesammelt wurden mit dem gleichen Habitus, aber dem Unterschiede der Vielarmigkeit. Die Uebersicht der Tabelle lehrt ferner, dass sich unter den mehr als 10armigen Exemplaren drei Ausbildungstypen befinden, deren Vertreter mit gleichem Recht als besondere Varietiiten aufgefasst werden kénnen wie die 444 ACTINOMETRA. der friiher aufgezihlten der 10armigen Act. echinoptera-Exemplare. Diese drei Varietiten wiren als Varietas pulchella s. str. g alata planata zu bezeichnen. Die letzte davon (vergl. Taf. 18, Fig. 8, 11, 13) ist so hochgradig differenzirt, dass ich lange im Zweifel war, ob sie nicht doch richtiger als eigne Art aufzufassen sei. Einige Uebergangs-Exemplare haben mich jedoch davon zuriick gehalten. Ihre Merkmale bestehen in einer starken Abplattung und innigen, wandseitigen Anlagerung der centralen Theilungsserien, sowie darin, dass bereits sehr junge Exemplare derselben nicht nur diese Eigenschaften, son-— dern auch einen hohen Grad von Vielarmigkeit zeigen. Die abweichendsten Stiicke dieser var. planata (verglichen mit solchen von pulchella s. str. und alata) sind die unter No. 17 der Tabelle aufgefiihrten. Sie haben einen ausser- ordentlich gracilen Habitus, und verhalten sich dadurch dhnlich wie die var. carinata im Formenkreise der zehnarmigen Act. echinoptera-Varietiten, waihrend die plumpe var. alata der var. valida jenes Varietaétenkreises zu ver- gleichen ist. P. H. Carpenter hat, trotzdem er, 1881, 1. c., p. 10, auf die continuirliche Reihe von Uebergingen zum Typus meridionalis hinweist, die systematische Vereinigung von Act. pulchella mit meridionalis noch nicht vollzogen. Er hat Act. pulchella in seinem ‘‘ Preliminary Report”’ (1881, 1. c.) als selbststandige Spe- cies beschrieben und sie ebenso auch noch im Challenger Report behandelt. An letzterer Stelle (Chall. Rep., 26, p.7304) spricht sich Carpenter nur ein- gehend iiber die Verbreitung der Art aus. Auf Tafel 52, Figur 1, 1. c., bildet er ein von der ‘‘Porcupine’’-Expedition 1870 in der Nahe von Cap St. Vincent in 374 Faden gesammeltes Exemplar ab, das durch den Besitz einer 2glied- rigen Palmarserie bemerkenswerth ist, und auf Tafel 4 giebt er Abbildungen des radialen Pentagons und der Basalia. Als Fundorte werden ausserdem genannt: Porcupine Sta. 31, August, 1870, Lat. 35° 56’ N., 7° 6’ W., 477 fathoms; clay; bottom temperature 50° 5’ F., one mutilated specimen. (Kiiste von Marocco). H. M. 8. ‘‘Challenger,’’ August, 1873, St. Paul’s Rock, one specimen. Station 192, September 26, 1874; near the Ki Islands; Lat. 5° 49’ 15” 8., Long. 132° 14’ 15” E.; 140 fathoms; blue mud. One doubtful specimen. Other localities: S. S. ‘‘ Dacia” 1883, Lat. 34° 57’ N., Long. 11° 57’ W.; 533 fathoms. The ‘‘Talisman”’ off Rochefort; 1500 metres. (Golf v. Biscaya). Ferner bildet Carpenter Tafel 52, Figur 2, ein Exemplar des ‘‘Challenger”’ von Sta. 192 aus der Arafura-See ab, das er wohl mit vollem Recht sich nach lan- geren Zweifeln entscheidet fiir Act. pulchella anzusprechen. ce ACTINOMETRA ECHINOPTERA. 445 Auf Seite 27 des Chall. Rep., 26, wird ein 6strahliges vom “ Blake” gesammel- tes Pulchella-Exemplar erwihnt, ohne dass der genauere Fundort angegeben wird. Ich habe dasselbe leider nicht unter meinem Material gefunden (vergl. p. 376, Antedon carinata). Die geographische Verbreitung der Varietit ist also nach obigen Angaben eine ausserordentliche weite und zwar eine viel ausgedehntere als die der zehn- armigen Varietiten, wenn wir auch immerhin ein Exemplar der var. meridiona- lis von Hongkong zu verzeichnen hatten. Bemerkenswerth ist ferner, dass diese weite Verbreitung, soviel wir bis jetzt wissen, nur die var. pulchella im engeren Sinne betrifft, und dass die ihr nahestehenden var. alata und planata bis jetzt nicht ausserhalb des Karibischen Meeres nachgewiesen wurden. Als Mitglied der europdischen Meeresfauna wurde sie von Carpenter namentlich auf ein yom “Talisman” in 1500 meter (=812 Faden) bei Rochefort erbeutetes Exemplar hin erkannt und nach Carpenters Tode durch die ‘‘Caudan’’-Exepedition glinzend bestiatigt. Diese erhielt (vergl. Kohler, 1895, 1. c.) an 6 verschiedenen Stationen des Golfs von Gascogne im Ganzen 16 Exemplare in den fiir eine Actinometra ungewohnlich grossen Tiefen von 400-1710 meter, sodass der bisher bekannte grésste Tiefennachweis noch um 210 meter iibertroffen wurde. Die bathymetrische Verbreitung von Act. echinoptera schwankt somit zwischen etwa 15 und 1710 metern, wobei aber zu beachten ist, dass von den zehn armigen Varietiten bis jetzt keine in mehr als 278 Faden Tiefe gefunden wurde, dass unterhalb dieser Tiefe auch die var. planata— und dass tiefer als 262 Faden die var. alata nicht festgestellt sind, also die grésseren Tiefen bis jetzt nur fiir die var. pulchella s. str. in Betracht kommen.! Diese letztere Varietit hat eine bathymetrische Ausdehnung von ca. 150-1710 meter, die var. alata eine solche von 200-530 meter und die var. planata eine von 240-560 meter. Die 10armigen var. meridionalis, rubiginosa und meridionalis-carinata, sowie die tridistichale var. lineata kommen in noch geringeren, fast littoralen Tiefen vor, meridionalis und lineata z. B. bei Bahia in 7-20 Faden. — Beziiglich der vom Caudan im Golf von Gascogne erbeuteten Exemplare sei noch erwihnt, dass sie meist 20armig waren, keins 10armig und keins Palmarserien besass. In letz- terer Hinsicht bildet also das von Carpenter abgebildete europiische Exempiar von Cap St. Vincent, 374 Faden, ein Unicum. Die “‘ Caudan’’-Exemplare zeich- nen sich durch ein besonders grosses Centrodorsale aus; ferner waren, in Ueber- einstimmung mit unserm Tafel 18, Figur 3, abgebildeten Exemplare die ersten 2 Brachialien an Armen 2ter Ordnung nicht immer durch Syzygie verbunden, vielmehr gewohnlich am dusseren Arm gelenkig und nur am in- neren syzygial. 1P, H. Carpenter schreibt (Chall. Rep., 26, p. 35), “This type (Actinometra pulchella) is one of special interest, not only from its singularly Protean character, but because it is the only Actinometra common to the two sides of the Atlantic; while it is also, with one exception, the only Actinometra ranging below 300 fathoms.” 446 ACTINOMETRA. BESPRECHUNG EINIGER BESONDERS INTERESSANTER EXEMPLARE. 7 Betrachten wir zunichst vier ganz junge 10armige Exemplare—2 von St. Vincent, 124 Faden (Taf. 18, Fig. 9), 2 von Barbados, 106 Faden (Taf. 18, Fig. 7); simmtlich vom “Blake’’ gesammelt. ' Sie zeigen bereits ahnliche Variationen wie die erwachsenen. Zuniichst ist die Farbung bei drei Exemplaren bereits so, wie wir sie bei so vielen erwachsenen wiederfinden, nimlich weiss mit braunen Binden auf den Armen und briunlicher Farbung des Centrodorsale und seiner nachsten Um- gebung, und andrerseits bei einem Exemplare von St. Vincent mehr einténig weiss. In der Beschaffenheit der Oberfliche bestehen grosse Unterschiede, die bei zwei Exemplaren, einem von St. Vincent und einem von Barbados, ausgepragt jenen Charakter zeigt, den Pourtalés schon von A. alata mit den Worten be- — schreibt: ‘‘The distal edge of the joints is raised in the shape of a serrated scale on the side nearest the pinnule,’’ wahrend die zwei iibrigen Exemplare eine viel glattere Armoberfliche haben (Taf. 18, Fig. 9). Drittens variiren die Exemplare trotz ihrer Kleinheit beziiglich der Stel- lung der 2ten Radialien zu einander, insofern nimlich ein Exemplar von St. — Vincent, das ungemein starke Fortsaitze an den Randern der Armglieder hat, — bereits einen Contact der zweiten Radialia aufweist. Eine ahnliche Variation zeigen z. B. unter den erwachsenen mehrarmigen Exemplaren solche von Gre- nada, 262 Faden, die in Farbung und treppenartiger Oberfliche der Arme har- moniren, theilweise die 2ten Radialia in dichtester Beriihrung, theilweise sie frei und seitlich abgerundet besitzen. Die Beriihrung beschrinkt sich bei manchen von ihnen nicht auf die 2ten Radialia, sondern setzt sich fort auf die radialen Axillaria, Distichalia und ersten Armglieder, und ist sogar stellenweise mit wand- seitigen, steilen Abflachungen der Gliedseiten verbunden, die wir so ausge- priigt bei vielen Antedons mit getifelten Ambulacren kennen (var. planata). Die Exemplare haben ein schwach gewélbtes Centrodorsale; die Cirren sind leider nur sehr schlecht erhalten; die vorhandenen aber zeigen merkwiirdiger- weise eine Eigenschaft nicht, die ich bei erwachsenen Exemplaren fast constant fand, und die ein gutes Erkennungszeichen der Varietit gegeniiber var. meri- dionalis, var. valida ete. ist, dass nimlich das dritte basale Glied kurz ist. 5 haben wie bei jenen Arten nur 2 kurze basale Glieder, auf die gleich ein verlin- gertes folgt. Die Exemplare zeigen iibereinstimmend das auch bei jugendlichen Exem- plaren der zwei eben genannten Species constatirte Verhalten, dass ihre Art an der Basis diinn sind und sich nach der Mitte zu allmahlich verdicken, eine Higenschaft, die in der Species-Diagnose von A. alata von Pourtalés angefiihrt wird (‘‘they (arm joints) increase in size from the beginning to the middle of the arm’’). ACTINOMETRA ECHINOPTERA. 447 Die ganz jungen Exemplare unterscheiden sich von gleich grossen Exem- plaren der var. meridionalis vor allem bereits durch ihre Cirren, die einige stark verlingerte Glieder besitzen und an den kurzen fusseren Gliedern bereits kleine Dornen tragen. Dazu kommt noch, dass ihre Arme relativ dicker sind und sich aus kiirzeren, keilférmigen und nicht dreieckigen Gliedern zusammensetzen. In vielen Fallen wird die Firbung sowie die Beschaffenheit der Oberfliche wei- terhin dazu beitragen, ganz junge Exemplare von var. pulchella als soleche zu erkennen. Etwas schwieriger wird es manchmal sein, jiingste 10armige var. pulchella von ganz jungen var. carinata zu trennen, weil die Cirren der beiden Arten mehr iibereinstimmen. Hier ist besonders festzuhalten, dass die Arme von var. carinata sehr diinn sind und die Armglieder lang. Erwiahnenswerth ist noch, dass die radialen Axil- laria einiger Exemplare jene Einsenkung der Ober- flache zeigen, die in der Diagnose von “Act. rubiginosa”’ (‘‘pit’’) hervorgehoben wird. Beziiglich der Cirren sei noch bemerkt, dass ein Exemplar einige durch Reproduction entstandene kleine Cirren besitzt, die von den normalen da- durch abweichen, dass sie aus ganz gleichmissigen kurzen Gliedern bestehen. Grdéssere 10armige Exemplare von var. pulchella s. str. liegen vor: 1) 2 Exemplare von Lat. 25° 33’ N., Long. 84° fig. 14. A. echinoptera var. pul- a’ W. chella. Radien zweier 10armiger Exemplare mit unregelmissiger 2) 2 Exemplare von Lat. 23° 32’ N., Long. 88° _ Lage der Syzygieen und Pinnu- 5’ W lae ander Armbasis. (Vergleiche J folgende Seite). Relativ gut erhalten ist davon ein Exemplar der ersteren Localitit. Die Spitzen siimmtlicher Arme sind abgebrochen, einige sind jedoch bei 9cm. Liinge erhalten. (Taf. 18, Fig. 5). Die Farbung aller 4 Exemplare ist einfarbig braun, iibereinstimmend mit der Farbung vieler Exemplare von var. meridionalis. Nur die Cirren sind stets heller, bei einigen sogar weiss. (Taf. 18, Fig. 4). Ein Exemplar von Fundort Nr 1 hat einzelne hellere Arme, doch ist deren Basis ebenfalls dunkel. Abgesehen von der Firbung (die bei den Originalen von ‘Act. pulchella”’ weiss ist) und von der Zahl der Arme, stimmen die Charaktere der 4 vorliegen- den Exemplare in jeder Hinsicht mit den Merkmalen der Species-Diagnose von Pourtalés. Zu bemerken bleibt nur, dass die fiusseren Cirrusglieder einen schwachen Dorn tragen, und dass die gegenseitige Anlagerung der ersten Brachialia 448 ACTINOMETRA. eines Radius von ginzlichem Getrenntsein bis fast vollstandiger Beriithrung Sehr sonderbare Verhdaltnisse zeigt ein Exemplar der Loc. 1 beziiglich der ersten — Syzygie und Lage der ersten Pinnula (Fig. 14a). An einem Radius namlich sind ~ an beiden Armen erstes und zweites Brachiale durch Syzygie verbunden. Ein Arm hat die folgende Syzygie wie gewohnlich im dritten Gliede, bei dem andern aber liegt sie im 16ten Gliede. Merkwiirdig ist nun, dass auf beiden Seiten des Radius die erste Pinnula vom Radiale axillare entspringt. Wir miissen also annehmen, dass in diesem Falle eine Verschmelzung des 1sten und 2ten Bra- chiale mit dem radialen Axillare vorliegt, und dass hier die durch Syzygie ver- bundenen ersten und zweiten Brachialien dem sogenannten dritten Brachiale entsprechen, deren Pinnula auf der Innenseite des Armes liegt. Dass auf die Syzygie im 3ten Brachiale eine im vierten folgt, ist nichts Ungewohnliches. Eine andre syzygiale Unregelmassigkeit zeigt das erwihnte beste Exemplar der Loc. 1, insofern es einen Arm besitzt mit Syzygieen im zweiten und dritten Brachiale (Fig. 14b). Die erste Pinnula liegt im zweiten Glied der ersten Syzygie. Das dem ersten syzygialem Gliede vorangehende ist auffallend lang und wohl aus der Verwachsung zweier Glieder entstanden zu denken. Merk- wirdig ist dann nur, dass die Pinnula des ersten syzygialen Doppelgliedes auf der Aussenseite desselben entspringt. Nur die drei untersten Pinnulae (deutlich nur die ersten zwei) sind mit ihren untersten Gliedern geheftet. . my a aes Sea 2 keh ae Ein jiingeres zehnarmiges Exemplar, das immerhin schon eine Armlinge von _ 55-60cm. hat, stammt von Montserrat, 88 Faden. Es bildet ein Bindeglied — zwischen den Original-Beschreibungen von A. alata und pulchella. Die Cirren — fehlen. Die zweiten Radialia sind vollkommen frei und seitlich abgerundet (A. pulchella). Das Axillare hat eine etwas vertiefte Oberfliche (erinnert an var. rubiginosa). Glieder glatt abgerundet, dreieckig (pulchella). Pinnulae nicht geheftet, mit Ausnahme der ersten (pulchella). Das 3te und 4te Glied der basalen Pinnulae haben einen besonders stark vorspringenden, schaufelférmi- gen, dornigen Auswuchs, der stellenweise Kielung vortiiuscht. — Farbung weiss, mit hell braunen Binden iiber den Armen. : — Zu den zehnarmigen Exemplaren im weiteren Sinne miissen wir natiirlicher- weise auch solche elfarmige rechnen, welche ein distichales Axillare mit daran- — sitzenden, winzigen, durch Reproduktion entstandenen Armen besitzen und bei dem Reproduktionsprozesse eine Vergrésserung ihrer Armzahl erfuhren. Solche liegen vor: 1) 1 Exemplar von Montserrat, 120 Faden.* 2) 1 Exemplar von Barbados (Fundort nicht ganz sicher), 120 Faden. ' Das Exemplar wurde bei der letzten Revision des Materials nicht wieder aufgefunden. ACTINOMETRA ECHINOPTERA. 449 Das Exemplar von Loc. 1 ist ein jiingeres mit relativ diinnen Armen. Sy- zygiale Armglieder sind briiunlich, die ibrige Firbung weiss. Die Arme sind glatt, die zweiten Radialien frei. Das Centrodorsale ist flach gewélbt. Die Pinnulae sind mit Ausnahme der ersten nicht geheftet. Die Axillaria sind brei- ter wie die zweiten Radialia. Das Exemplar von Loc. 2 ist auch ein jiingeres, aber bereits viel kraftiger und grésser als das vorige. Es ist hellbraun, einténig gefirbt. Die Cirren haben 3 kurze Glieder an der Basis. Die zweiten Radialia sind frei. Die Armglieder vom 7ten bis etwa 14ten haben die fiir var. alata bezeichnenden starken Fortsitze am distalen Rande auf der Pinnulaseite. Weiterhin sind die Arme glatt. Die meisten Arme verbreiten sich stark nach ihrer Mitte zu; so- weit die Arme erhalten sind, etwa bis zum 30sten Gliede, sind die Pinnulae an der Basis geheftet. Die Armglieder sind relativ kurz. Auch die Cirren sind ziemlich kurz; sie haben etwa 20 Glieder. Das Exemplar ist typisch und nicht zu verwechseln. 2 Original-Exemplare von ‘‘A. alata Pourt.,’”’ Barbados, 100 Faden, “Hassler”; davon eins 12armig. eins llarmig. Beide Exemplare sind stark verstiimmelt und jiingeren Alters. Die Fir- bung ist heli graugelb. Man erkennt noch, dass die syzygialen Glieder und ihre Nachbarn dunkler gefiirbt waren. Die zweiten Radialia sind iberall seitlich frei und abgerundet. 13armig ist ein Exemplar von Barbados, 106 Faden (‘‘ Blake’’). Die Farbung ist weisslich mit einem ziemlich breiten, gelben Lingsstrich auf den Armen und gelblichbraun gefiirbten Syzygieen. Die Cirren haben drei kurze Basalglieder: Die Radialia sind breit und die zweiten meist in vollstin- diger Beriihrung. Die Pinnulae sind geheftet, die Arme sind glatt. Kinténig lebhaft braun gefiirbt sind 4 Exemplare von Dominica-Martinique, Telegr. Cable, 160-380 Faden, Capt. Cole, ‘‘ Investigator” ; davon sind: 2 Exemplare llarmig ? 1 Exemplar 12armig. 1 Exemplar 15—20armig. Die Erhaltung ist sehr miissig, und die genaue Zahl der Arme nicht immer festzustellen. Die Exemplare sind siimmtlich glattarmig. Das Centrodorsale ist an allen ziemlich klein und nicht scheibenférmig, sondern knopfartig. Cirren stets mit drei kurzen Basalgliedern. Zweite Radialia stets frei. Die radialen Glieder haben theilweise stark aufgeworfene Riinder und damit eingesenkte Flichen. Ebenso sind manchmal die unteren Brachialia gebaut, was der Ober- fliiche dieser Partieen ein runzliges Aussehen giebt. Die Pinnulae sind geheftet. 450 ACTINOMETRA. 12armig ist auch ein grosses Exemplar von 101 Faden, Lat. 25° 33’ N., Long. 84° 21’ W.; von ebendaher stammt ein ebenfalls grosses mit gegen 20 Armen. Die Farbung beider ist dunkelbraun mit einzelnen helleren Armen und hellen Cirren. Die Arme sind glatt, die Radialia ganz frei und abgerundet. Die Cirren haben 3 kurze Basalglieder. Die Centrodorsalia sind gross und scheibenférmig. Die Pinnulae sind nicht geheftet. Dem Glase liegt die Eti- quette bei ‘‘A. meridionalis.” llarmig ist ein Exemplar von Lat. 23° 52’ W., Long. 86° 5’ W., 95 Faden (‘‘Blake’’). Von dort her stammen auch ein 13armiges und ein mehrarmiges. Diese Exemplare sind vorwiegend hellbraun. Die Mehrzahl hat aber ein- zelne dunklere Arme, und das Centrodorsale ist bei zweien ebenfalls dunkel gefiirbt. Die Cirren sind stets hell. Alle vier haben glatte Arme und freie ab- gerundete 2te Radialia. Auf der Verbindung von Axillare und zweitem Radiale ist bisweilen ein Knopf entwickelt. Andeutungen dazu sind oft bei der var. pulchella zu beobachten. Die Pinnulae sind nicht geheftet. Bei zwei Exem- plaren erkennt man deutlich eine dunklere Lingslinie auf den Armen (13- und llarmiges Exemplar). Auf der Etiquette stand “‘A. meridionalis.”’ Einer kurzen Besprechung bediirfen ferner zwei ansehnliche 20armige Exemplare mit ausgesprochenem Alata-Charakter, das eine von Grenada, das andre von St. Vincent (Taf. 18, Fig. 15, 16). Die von Pourtalés beschriebenen Originale waren bedeutend kleiner und nur 11- und 12armig, was ihn wohl mitbestimmte sie von den 20armigen Exemplaren, die er als A. pulchella beschrieb, specifisch zu sondern. Der Habitus der zwei Exemplare ist sehr verschieden; das von Grenada ist plump gebaut, wie es die Regel zu sein scheint (Taf. 18, Fig. 16), das andre durchaus schlankarmig. Bei ersterem verdicken sich die an ihrer Basis diin- nen Arme allmihlig auffallend stark, bei letzterem ist eine nur schwache Dickenzunahme eben erkenntlich. Das dickarmige Exemplar ist (wie pulchella) weisslich mit briunlicher (syzygialer) Armfleckung— das andre an den Ar- men gleichmissig hellbraun gefirbt; bei beiden Exemplaren manchmal auch ein dunkles longitudinales Band auf dem Riicken; und beide central bis zum 3ten Brachiale, mit Ausnahme der Cirren dunkeler getént. Die Cirren stehen am St. Vincent-Exemplare zweiseitig, am andern meist einseitig; sie haben bei beiden 3 kurze Basalglieder; manchmal ist auch das 4te noch nicht linglich, das 5te und 6te aber sind stets verliingert aber miissig, die iibrigen kurz. Die Gliederzahl an den wenigen erhaltenen schwachen Cirren betriigt 20 und ist an gut erhaltenen stiirkeren Cirren wahrscheinlich héher. Die Dornen beginnen mit dem 6ten oder 7ten Gliede (vergl. Original-Beschreibung). Das Centrodorsale des Grenada-Exemplars hat ein centrales Griibchen. Die ersten Radialia sind nur an den Seiten etwas sichtbar, die zweiten in ACTINOMETRA ECHINOPTERA. 451 dichtestem Contact; auch weiterhin sind sich die Radien durch die Breite ihrer radialen und distichalen Glieder stark geniihert, dies besonders bei dem Grenada- Exemplare (Taf. 18, Fig. 16). Auf den Verbindungen der Axillaria mit dem vorhergehenden Gliede ein schwacher Hécker, und bei dem St. Vincent-Exem- plare auf dem Riicken der Axillare eine kleine Einsenkung. Die zwei distichalen Serien eines Radius stehen bei dem St. Vincent-Exem- plare unter sich durch wandseitige Abflachung ihrer Seiten in engstem Contact; bei dem Grenada-Exemplare etwas weniger insofern sich die Beriihrung nicht immer auf die Axillaria erstreckt. Bei dem Grenada-Exemplare erste Syzygie im lten, zweite meist im 2ten, zuweilen im 3ten oder 4ten, folgende im 16ten—21ten, dann in Zwischenraumen von 6-8 Gliedern und weiterhin von nur 4 Gliedern (letzteres nur an einem etwas linger erhaltenen Arm beobachtet). — Bei dem St. Vincent-Exemplare liegen die ersten und zweiten Syzygieen im Iten und 2ten Brachiale, die folgende schwankt in ihrer Lage zwischen dem 19ten und 34sten Gliede, auf sie folgt meist ein Zwischenraum von 11-13 Gliedern bis zur nichsten Syzygie, die ich in einem Falle auch von der dann folgenden durch 11 Glieder getrennt sah. Am St. Vincent-Exemplare (Taf. 18, Fig. 15) beginnt die hohe Schuppe der Brachialia mit dem 3ten Gliede, manchmal schon mit dem 2ten; sie nimmt rasch an Grésse zu und erstreckt sich verschieden weit den Arm entlang; um das 24ste Glied herum aber ist der Armriicken wieder glatt. An einem Arm haben die Brachiale vom 7ten-17ten eine ausserordentlich entwickelte Schuppe, wihrend vom 18ten an die Glieder fast glatt sind. Das Grenada-Exemplar verhilt sich ganz dhnlich; an einem Arm desselben verschwinden die letzten Spuren der Schuppe erst um das 35ste Brachiale herum. Beziiglich der Form der Brachialia wurde bereits die starke Dickenzunahme an den Armen des Exemplars von Grenada erwihnt. Tafel 18, Figur 9, zeigt, dass dieselbe auch schon an allerjiingsten Exemplaren auftreten kann. Die ersten beiden syzygialen Armglieder sind annihernd quadratisch, dann folgen zwei kiirzere mehr scheibenférmige Glieder und hierauf ausgesprochen dreieckige von geringer Linge; ungefiihr um das 30ste Glied herum nimmt die Linge noch erheblich ab, und zugleich bleibt sie nicht einfach dreieckig; ihre distale Kante verliuft nimlich anfiinglich im rechten Winkel zur Liingsaxe des Armes und macht dann einen Knick, wodurch die reine Dreiecksform trotz der Ineinander- keilung der Glieder aufgehoben wird. Erste Pinnula (Br. 1) am Exemplar von Grenada (Taf. 18, Fig. 16) 14mm. lang mit 35 Gliedern, zweite (Br. 3) 10mm. lang mit 27 Gliedern, 3te (Br. 5) fast ebenso lang, 4te 6mm. mit etwa 17 Gliedern, 5te noch etwas kirzer; dann langsame Zunahme der Liinge. Nur die ersten 3 Pinnulae der dusseren Arm- seite sind geisselférmig verliingert, alle drei mit deutlichem Kamm, der sich bei der ersten vom 20ten-32sten Gliede erstreckt, bei der 3ten vom 15ten—25sten (Ende). Die ersten 3 Pinnulae haben in ihrer proximalen Hiilfte weniger stark 452 ACTINOMETRA. verbreiterte Glieder wie die folgenden kirzeren Pmnulae. Die beiden basalen Glieder haben iiberall kemme Hervorragung, noch auch Dornen; von der 4ten Pinnula an iibertreffen sie die folgenden Glieder auffallend an Grosse, sie sind iiberall geheftet, und von hautiger Substanz umgeben. Vom 3ten an besitzen die Glieder bei allen Pinnulae einen dornigen Fortsatz auf der dem Ursprung des Armes abgewandten Seite. Bei den ersten 3 geisselférmigen Pinnulae tragen einen solchen Fortsatz nur das 3te bis 6te oder 7te Glied, und auch nur in missiger Starke, an den folgenden Pinnulae nimmt die Starke der Fortsitze sehr zu; an der 7ten oder 8ten Pinnula ist der Fortsatz bereits so gross wie das ganze Glied breit ist. Es ist bemerkenswerth, und gilt auch fiir das Exemplar von St. Vincent, dass diese schuppenartigen Fortsatze der Pinnulaglieder am starksten sind in der Gegend der starksten Schuppen an den Armgliedern. An der Pin- nula des 15ten Brachiale erstrecken sich die Fortsitze vom 3ten—llten Glied; an den spiteren Armpinnulae, etwa vom 45sten Brachiale an, nur vom 3ten bis etwa 6ten, und hier ist ihre Entwickelung wieder viel schwicher. Die Lange der Pinnulae um das 80ste Brachiale herum betragt 10mm. Diese Pinnulae, sind geisselférmig und bestehen aus gleichmissig kurzen quadratischen Gliedern, von denen nur die 2 basalen grésser sind. Fortsitze sind vom 3ten bis ca. 12ten Gliede schwach angedeutet (vergl. auch Taf. 18, Fig. 10). Die beiden eben besprochenen 20armigen Alata-Exemplare unterscheiden sich von den Originalen (vergl. p. 449) vor allem durch die starke Annaherung ihrer Radien, durch offenbare Tendenz zu vollstandigem Contact derselben. Die Va- riabilitét dieses Verhaltens nihert die Original-Exemplare dem Pulchella-Typus, die beiden 20armigen aber dem noch néher zu schildernden Planata-Typus. Ebenso inconstant sind die andern scheinbar so charakteristischen Eigen- schaften der Alata-Varietit. Es sind alle Abstufungen zu beobachten von Exemplaren mit sehr hohen Schuppen an den unteren Brachialien zu solchen mit glatten Armen (vergl. z. B. Taf. 18, Fig. 14), ebenso reichliche Uebergiinge von Exemplaren mit den sich stark verbreiternden, plumpen Armen zu solchen mit schmalen Armen. Neben diesen Beweisen fiir eine ununterbrochene Ver- bindung des Alata-T'ypus mit den zwei andern vielarmigen Varietiiten sind die zu beachten, welche auch die enge Verwandtschaft mit den 10armigen Varie- tiiten von Act. echinoptera bestitigen. Dazu gehéren u. a. das Vorkommen 10armiger Alata-Exemplare (St. Vincent), die starke Verbreiterung der Arme, die wir ihnlich bei der var. valida antrafen, und die bei mehreren 10armigen Varietiiten (meridionalis und rubiginosa) zu beobachtende dorsale Lingsbinde der Arme (Taf. 18, Fig. 15). Es bleibt uns jetzt noch iibrig, einige Vertreter der gracilen Untervarietat zu besprechen, die wir ‘‘planata’’ nannten, und deren auffallendstes Merkmal in einer starken Abflachung und wandseitigen Beriihrung der centralen Glied- serien besteht. . x : ; : rq $ ; ACTINOMETRA ECHINOPTERA. 453 Besonders charakteristisch sind fiir diese Abart 4 Exemplare eines Glases, dessen Fundortsangabe leider verloren ging (vergl. Liste No. 17, und Taf. 18, Fig. 11, 13). Das Centrodorsale ist flach scheibenférmig, die Cirren umstehen es einreihig, bei dem gréssten Exemplar 19 an Zahl. Die Cirren haben nur zwei kurze Ba- salglieder; das 3te, 4te, 5te und 6te Glied sind verlingert, besonders stark das 4te. So weit die Cirren ganz erhalten sind, ist ihre Linge gering und ihre Glie- derzahl etwa 12; die kurzen Glieder der distalen Halfte sind dornig. Die ersten Radialia sind verborgen; die nichsten Radialia und Distichalia sind abgeplattet und bilden bei horizontal ausgestreckten Radien eine fast glatte, durch den innigen wandseitigen Contact ihrer Glieder ununterbrochene Scheibe. Radialia wie Distichalia sind sehr kurz. Auf der Verbindung des radialen Axil- lare mit dem vorhergehenden Gliede ein schwacher Hécker; das radiale Axillare sehr kurz; dreieckig; die radialen manchmal auch distichalen Contactriinder verdickt und oft mit einer eigenartigen Einkerbung der Contactlinie zwischen Axillare und vorhergehendem Glied. Die beiden am besten erhaltenen Exemplare haben 16 Arme, dabei beide einen Radius ohne Distichalia. Die Arme sind sehr diinn. Die ersten beiden Brachialia haben an Armen erster Ordnung durchaus das Ansehen von Disti- chalien durch starke Verbreiterung, aufgeworfene Contactrinder und platte Dorsalfliche; an Armen zweiter Ordnung sind sie dagegen nicht verbreitert, wenn auch etwas abgeflachter wie die iibrigen Armglieder. Auf die beiden quadratischen ersten Brachialia folgen 2 etwas kiirzere, dann ein keilférmiges, dann eine Serie von mittellangen dreieckigen Gliedern, die um das 27ste herum in keilf6rmige itibergehen. Die dreieckigen Brachialia haben geschweifte Rin- der, die sich nur an zwei Punkten beriihren. Die Arme sind nahezu ganz glatt, die Brachialia abgerundet. — Erste Syzygie an Armen 2ter Ordnung im Iten, zweite im 2ten, die folgende vom 1lten—l6ten, am hiiufigsten vom 1lten bis 13ten Gliede, die andern in Zwischenriumen von 3-4 oder 2-3 Gliedern; die Syzygie im 2ten Brachiale kann ausfallen; an Armen erster Ordnung erste Syzygie im 3ten Brachiale. Der Charakter der Pinnulae ist entsprechend dem der Arme ein zierlicher; die beiden basalen Glieder sind nirgends durch besondere Verbereitrung ausge- zeichnet. Die erste Pinnula (Br. 2) hat gegen 40 Glieder, die nach dem 10ten sehr diinn werden; die letzten (ca. 12) Glieder mit deutlichem Kamm. Der Charakter der folgenden Pinnulae derselben Armseite bleibt derselbe bis zur 4ten Pinnula, die noch 5mm. lang ist und 23 Glieder hat, die letzten 12 mit deutlichem Kamm; diese 4te Pinnula wird nach dem 6ten Gliede ganz diinn und geisselférmig. Von der 5ten Pinnula ab verliert sich der geisselférmige Absehnitt, und fehlt der Kamm; diese und die folgenden beiden Pinnulae sind etwa 4mm. lang. Das basale Glied ist an ihnen kleiner wie das zweite. Die Gréssenabnahme der Glieder erfolgt an ihnen langsamer wie bei den vor- 454 ACTINOMETRA. hergehenden mit peitschenférmigen Ende. Seitliche Fortsaitze mit Dornen an der dem Armursprung abgewandten Seite sind nur am 3ten und 4ten Gliede der auf die 3te folgenden Pinnulae etwas angedeutet. Die spaiteren Armpin- nulae (Armmitte) sind etwa 5mm. lang, diinn und geisselférmig mit reichlich 15 Gliedern, von denen die 4usseren (vom 6ten an) verlangert sind. Die Farbung aller Exemplare ist rein weiss. Bemerkungswerth ist noch, dass bei einem der 4 Exemplare die Radien nur unvollkommen in Contact stehen. Auch diese Untervarietat ist trotz ihres so héchst abweichenden Habitus durch Uebergangsexemplare mit den zwei andern vielarmigen Varietaéten ver- bunden. Wir haben Pulchella-Exemplare mit genau so diinnen gracilen Habitus der Arme wie ihn die var. planata besitzt, und finden die Tendenz zu innigem wandseitigem Contact der Radien bei der var. alata stark entwickelt. Das bei allen Exemplaren gefundene Vorhandensein von nur 2 kurzen basalen Cirrus- gliedern erinnert an die zehnarmigen Varietiten. Zehn- bis fiinfzehnarmige Exemplare der var. planata enthalt das ‘“‘Blake’’-Material nicht; ich zweifle jedoch nicht im mindesten an ihrem Vorkommen. Besondere gréssere Exemplare des Pulchella-Typus gesondert zu besprechen _ halte ich fiir nicht néthig, da ich in meiner nun folgenden Beschreibung der var. pulchella im weiteren Sinne typische Pulchella-Exemplare besonders beriick- sichtige und diese Varietat iiberhaupt die am besten bekannte ist. ZUSAMMENFASSENDE BESCHREIBUNG DER VIELARMIGEN VARIETATEN MIT 2 DISTICHALIEN. Das Centrodorsale variirt in seiner Form zwischen einer grossen, dicken, zuweilen scharf fiinfeckigen, flachen Scheibe mit iiberall zweireihig randstindi- gen Cirren (Exemplare von Lat. 25° 33’, Long. 84° 21’ und St. Kitts), einer kleineren, diinneren Scheibe mit durchaus einreihig randstandigen Cirren (Pla- nata-Typus Exemplar von “Locality lost’’) und einer kleineren, etwas gewdlb- ten und ganz mit Cirren bedeckten Platte (Exemplare vom Telegraphenkabel zwischen Martinique und Dominica). Seine Grésse richtet sich im allgemeinen nach der Gesammtgrésse des Individuums, doch kommen auch hier Ausnahmen vor, wie ein Exemplar mit 15 oder mehr Armen von Lat. 23°, Long. 86°, zeigt, bei welchem das Centrodorsale ganz unverhiltnissmiissig gross ist. Manche der grosseren Centrodorsalia sind in der Mitte flach eingesenkt (z. B. Exemplar von St. Kitts und Exemplar Taf. 18, Fig. 1). Sehr viele gréssere wie kleinere haben einen fast iiberall einreihigen Cirrenrand. Ich halte diese Cirrenstellung fiir die hiufigste. Streng einreihige Cirrenstellung (Exemplar von “‘ Locality lost”) ist entschieden selten, hiiufig dagegen iiberall durchgefiihrte Zweireihigkeit. Die Original-Exemplare von “ Act. alata” haben ein kleines Centrodorsale; bei dem elaine ee ata ACTINOMETRA ECHINOPTERA. 455 einen stehen die Cirren ganz einreihig, bei dem andern stellenweise doppelt. Die Originale von “Act. pulchella” haben ebenfalls ein kleines Centrodorsale, aber beide Zweireihigkeit der Cirren. In Form und Variationsweise gleicht das Centrodorsale dem von var. meridionalis. (Die Géttinger Exemplare von Act. stelligera und maculata haben ein dickes, gross scheibenférmiges Centro- dorsale, welches von manchem der var. pulchella nicht zu unterscheiden ist.) Abweichender ist das sehr diinne, kleine, von zahlreichen, meist einreihig ge- stellten Cirren umgebene Centrodorsale des Originals von Act. echinoptera, besonders wenn man die nicht unbedeutende Gesammtgrésse des Exemplars be- ricksichtigt. Ebenso wie das Centrodorsale variiren in ihrer Art die Cirren, obwohl bei ihnen in einiger Hinsicht, so besonders in der Zahl und Form der Glieder eine ziemliche Constanz zu beobachten ist. Variabel aber sind die Dicke und Linge und das dritte Glied, welches bei Cirren ein und desselben Exemplars lang oder kurz sein kann. Letzteres ist jedoch bei weitem das Hiufigste. Bei einigen Exemplaren aber ist das dritte Glied fast ebenso lang wie das vierte, ein Ver- halten, welches bei Act. blakei als Regel vorkommt. Zuweilen sind nicht das 4te und 5te Glied, sondern das 5te und 6te durch besondere Linge ausgezeichnet (z. B. bei einem 19armigen von Grenada). Die entschieden haufigste Glieder- zahl ist ca. 20; die héchste tiberhaupt beobachtete 24 (Exemplar von Cariacou (Taf. 18, Fig. 2) und St. Kitts), die niedrigste 12 (Exemplar von ‘‘ Locality lost” 14 Arme) und 9 (10armiges Exemplar von Barbados, 120fms.). Was die Linge der Cirren betrifft, so steht obenan ein Exemplar von St. Kitts mit 28mm., wihrend andrerseits Cirren von ca. 12mm. nicht selten sind. (Exemplare von Montserrat oder Barbados; Exemplar von Barbados, 106fms.) In dieser Kiirze erinnern sie sehr an var. meridionalis, bei welcher jedoch der ausgepriigte Gegensatz zwischen kurzen, distalen und einigen sehr langen, mehr proximalen Gliedern fehlt. Die Dicke der Cirren steht im allgemeinen im Verhiltniss zur Lange. Die langen Cirren der Exemplare von St. Kitts und Cariacou sind entsprechend dick (Taf. 18, Fig. 2), die kurzen derjenigen von “ Locality lost”’ diinn und an die von Act. blakei erinnernd, doch herrscht keine feste Regel. Verschiedene Exem- plare von St. Vincent z. B. haben ziemlich lange, diinne Cirren. Dicke Cirren sind entschieden bedeutend seltener. Sehr diinne und ziemlich kurze Cirren haben die Original-Exemplare von Act. alata. Dieselben sind auch durch relativ geringe Liinge des vierten und fiinften Gliedes ausgezeichnet. Letzteres gilt auch fiir die Cirren eines typischen 19armigen Alata-Exemplars von St. Vincent. Simmtliche Exemplare, die durch starke Aufsiitze der Armglieder Act. alata gleichen, haben ziemlich diinne Cirren. Sehr charakteristisch fiir die Cirren sind die Dornen ihrer dusseren Glieder; wenn auch manchmal nur schwach ange- deutet, fehlen sie doch héchst selten; nur bei zwei Exemplaren von Grenada fehlen sie manchen Cirren giinzlich. Solch ein Mangel fiihrt hiniiber zu den Cirren von var. meridionalis und var. echinoptera, bei denen Dornen giinzlich 456 ACTINOMETRA. fehlen. Act. stelligera und maculata dagegen haben dornige Cirren, die sich aber durch Gleichférmigkeit in der Linge erheblich von denen unserer A rt unterscheiden. Die héchste Anzahl von Cirren fand ich bei einem Exemplar von Lat. 25°, Long. 84°, welches 32 hatte. Zwei andre ebendaher hatten 30 und 28. 28 und 27 fand ich an zwei Exemplaren von Dominica und einem von ~ Montserrat. Als Durchschnitt lassen sich etwa 19 Cirren annehmen, als Mini- — mum 12. Die Radialia sind bei der grossen Mehrzahl der untersuchten Exemplare frei, und zwar oft schon vom zweiten Radiale an, sonst wenigstens an den Axillarien. Es gilt das z. B. fiir alle dem Alata-Typus gleichenden, mit einziger Ausnahme eines 19armigen Exemplars von St. Vincent, bei welchem an einer Stelle so- gar die Axillaria in festem Contact liegen. Ferner gilt es fiir die Originale von Act. pulchella. Doch haben andre, diesen tibrigens sehr ahnliche, z. B. ein 20armiges Exemplar von Barbados, in Contact stehende Radialia. Am aus-— geprigtesten ist die Contactstellung bei einer Anzahl Exemplare, die durch scharf abfallende und in dichtester Berithrung stehende Seitenwinde der Radialia wie Distichalia (wallsidedness) ausgezeichnet sind und dadurch sowie durch ihren gracilen Habitus ganz besonders abweichen. Diese Exemplare (Planata- Typus), die von verschiedenen Fundorten stammen, von denen leider einer fiir eine Anzahl von Exemplaren infolge von Verlust der Etiquette nicht mehr fest- zustellen ist (Martinique, St. Lucia, St. Vincent, Grenada, St. Cruz), fasse ich als besondere Varietit auf. Es fehlt nicht an Uebergingen von den typischen Pulchella-Exemplaren zu dieser Abart, wie z. B. ein Exemplar (19armig) von Grenada beweist, das sehr grosse Aehnlichkeit mit jener Varietat hat, aber nur stellenweise wandseitige Radialia besitzt und annihernd freie Distichalia mit abgerundeten Seiten. Eine weitere Eigenschaft der Varietit ist, dass ihre Ra- dialia im Gegensatz zur Regel oft eingesenkte Oberfliichen haben und damit etwas runzelig aussehen. Dasselbe Merkmal tritt uns aber einzeln auch an Exem- plaren von durchaus freien Radialien entgegen und ist z. B. an den Originalen von Act. pulchella ziemlich ausgeprigt. Héaufig sind die Radialia sowohl wie die Distichalia schwach gewélbt und mit einem kleinen Buckel auf der Mitte ihrer Verbindungen versehen. An der grossen Mehrzahl der Exemplare sind, vorausgesetzt, dass die Cirrenverhiltnisse eine genaue Untersuchung zulassen, die ersten Radialia etwas sichtbar. Bei einem dreizehnarmigen, mittelgrossen Exemplar von Barbados, 106fms., liegen die ersten Radialia nicht bloss an den Ecken, sondern mit ihrem ganzen Vordertheile frei (vergl. auch die Specialbe- schreibung der Untervarietit planata, p. 453). Die Distichalia iihneln im wesentlichen in der Form den Radialien (vergl. z. B. Taf. 18, Fig. 1). An ihren Aussenseiten stehen sie selten in Beriihrung mit den } Distichalien der Nachbarradien, wohl aber sind die beiden Serien eines Radius oft durch enge Beriihrung ihrer Innenseiten verbunden. Mindestens ist eine — Beriihrung der ersten Glieder zweier Distichalserien eines Radius die Regel. ACTINOMETRA ECHINOPTERA. 457 Als Ausnahme kann ich ein 17armiges Exemplar von St. Lucia anfiihren, wel- ches die ersten Distichalien vollkommen frei hat. Merkwiirdige Verdickungen haben an den Seiten viele Distichalia mit steil abgeflachten und in Contact stehenden Seiten der oben erwihnten var. planata. Giinzliches Fehlen der Disti- chalserien ist selten. Ich habe im ganzen nur 13 solcher Fille beobachtet, wor- unter einer ein specifisch nicht ganz sicher bestimmtes Exemplar betrifft. Fiinf davon gehoéren der var. alata an, und zwar drei durchaus und zwei anndhernd. Hs folgt daraus, dass bei dieser Varietiit, von der ich inclusive der Originale nur 11 typische und 6 dihnliche Exemplare untersuchte, der Prozentsatz von 10- armigen entschieden grésser ist. Ich kann gleich hinzufiigen, dass unter den 11 typischen Alata-Exemplaren noch drei llarmige und ein 1l3armiges sind. Von den Originalen ist das eine llarmig und das andre 12armig. Voll 20 Arme haben von der alata-var. nur 1 Exemplar von Grenada, 262fms., und eins von St. Vincent, 88fms. (vergl. p. 450). Ich vermuthete anfangs, dass die Mehrzahl der 10armigen Exemplare junge sein wiirden, in Erwigung der Méglichkeit, dass die Armzahl durch Reproduktionen allmihlich gesteigert werden kénnte. Ich fand meine Vermuthung aber nicht bestitigt. Unter den 10armigen befinden sich Exemplare von allen Gréssen. Ob iiberhaupt urspriinglich 10armige Exem- plare gelegentlich durch Reproduktionen distichale Axillaria erzeugen kénnen, ist, obwohl anzunehmen, doch wohl noch kaum entschieden. — Héchst interes- sant ist ein bereits erwihntes 10armiges Exemplar, mittelgross, bei welchem eins der radialen Axillaria jederseits eine Pinnula trigt. Unter 86 Exemplaren mit Distichalien und sicher nachweisbarer Armzahl ergab sich als Mittel der letzteren 16,5. Einundzwanzig darunter haben voll 20 Arme, 10 Stiick haben 19 Arme, keins iiber 20. Unter den zahlreichen von mir untersuchten Exem- plaren ist nicht ein einziges mit Palmarien. Auch unter den 16, die Kohler (1896, 1. ec.) aus dem Golf von Gascogne beschrieb, war, wie schon gesagt, keins, das solche gehabt hitte. Es ist tiberhaupt nur ein einziger Fall von vorhandenen Palmarien bekannt; derselbe betrifft das von der ‘‘ Porcupine’’- Expedition nahe der Strasse von Gibraltar bei Cap St. Vincent gesammelte 20- armige Exemplar mit einer solchen Serie (vergl. pp. 444, 445). Die Arme wurden, was die Zahl betrifft, eben besprochen. Ihre Form, die vor allem bestimmend ist fiir den Habitus der Exemplare, ist sehr wechselnd und voll grosser Gegensiitze; es lassen sich kaum gréssere Gegensiitze denken als die zwischen den Armen des Alata-Typus und der var. planata mit wand- seitigen Radialien. Bei jener Form Arme, die an ihrer Basis diinn sind und sich nach der Mitte zu allmiihlich stark verbreitern, mit Gliedern, die auf ihrem Riicken michtige fliigelartige Fortsiitze besitzen, auf der andern Seite voll- kommen glatte, gleichmiissig diinne Arme; und doch kann man zwischen beiden alle méglichen Mittelstufen nachweisen und auch gewisse Eigenschaften der Glieder, welche selbst den Extremen gemeinsam sind. Es lisst sich nimlich nicht leugnen, dass Carpenter Recht hatte, wenn er in seiner Uebersicht der =“ a = 458 ACTINOMETRA. Act. stelligera verwandten Arten Act. pulchella den anderen gegeniiberstellt, weil sie Armglieder von ‘‘moderate length”? haben. Ich glaube, diese gewisse Linge der Armglieder ist selbst im Vergleiche mit var. meridionalis auffallend, wenn sie auch nicht ganz constant ist; denn ein l5armiges von Grenada (Alata- Typus) hat z. B. ungewohnlich kurze Armglieder. Ferner kommt eine dach- ziegelartige Ueberlagerung der Armglieder fast nie oder nur in seltenen Fallen und in ganz geringem Maasse vor. Dies ist ein, wie mir scheint, nicht un- wichtiger Charakter der vielarmigen Varietéten, der z. B. zur Unterscheidung von var. echinoptera und var. meridionalis dienen kann. Verbunden damit ist die meist ebene Verbindung der Gliedrinder. Der Rand des einen Gliedes iiberragt selten die Basis des folgenden, weshalb sich Arme des Pulchella-Typus meist nahezu glatt anfiihlen. Selbst an den Alata-Exemplaren ist, abgesehen von der einen grossen senkrecht in die Héhe stehenden Schuppe des Gliedes, die Gliedverbindung glatt. Die Schuppe nimmt am distalen Rande der Glieder einen scharf begrenzten Platz ein; nur sehr selten verlauft sie allmahlicher nach den Seiten, sodass auch der iibrige Rand der Glieder eine rauhe Erhabenheit zeigt. Eine Eigenschaft, die mir ebenfalls fiir diese Varietaiten recht bezeich- nend scheint, ist die sehr haufig zu beobachtende Verbreiterung der Arme nach ihrer Mitte zu, obgleich auch hier Ausnahmen vorkommen. Unter sehr vielen Exemplaren, die ich darauf hin ansah, habe ich ein einziges (blaulich ge- fiirbtes von Montserrat, 108fms.) gefunden, bei welchem, wie bei var. meridionalis, das Gegentheil der Fall war, naimlich eine allmiahliche, zunichst sehr geringe Ab- nahme der Armbreite von der Basis an. Haufiger dagegen finden sich Exem- plare, bei welchen alle oder einige Arme von der Basis bis zur Mitte dieselbe Dicke behalten. In den meisten Fallen (auch an den Originalen von pulchella und alata) lisst sich jedoch die angefiihrte Eigenthiimlichkeit nachweisen. Ganz besonders auffallend ist sie aber bei den zum Alata-Typus gehdérigen Stiicken. Viele Arme dieser Varietit beginnen ganz diinn und verbreitern sich dann nach der Mitte zu in ganz aussergewohnlicher Weise. Dies ist auf den Habitus der Alata-Exemplare in hohem Grade einwirkend und dadureh zur Charakterisi- rung dieser Varietit in erster Linie zu nennen (Taf. 18, Fig. 16). Ich fand die- selbe Eigenschaft auch an dem Original-Exemplar von Act. echinoptera etwas vorhanden, und sehr wenig auffallend bei Act. maculata und stelligera, dagegen das gerade Gegentheil bei var. meridionalis. Bei dieser verliert der Arm von seiner Basis ab an Dicke. Die iiberhaupt sehr abweichenden Exemplare des ‘“‘Caudan” zeigen das hervorgehobene Merkmal auch nicht, sondern sind von ihrer Basis an eine Strecke weit gleichmiissig dick. Hinsichtlich der Linge, wel- che die Arme erreichen kénnen, kann ich leider Genaues nicht mittheilen, da keines meiner Exemplare unversehrte Arme besitzt. Die Erhaltung der Arme ist am schénsten bei zwei grossen Exemplaren von Dominica (Taf. 18, Fig. 12). Sie messen hier, soweit sie erhalten sind, vom Brachiale I an 10cm., und man kann das fehlende Ende auf etwa 14cm. rechnen, ACTINOMETRA ECHINOPTERA. 459 sodass 12cm. die Gesammtliinge sein wiirde. Zu demselben Resultat kam ich bei einem Exemplar von Barbados (oder Montserrat). Bei ihm massen die Arme bis zur Bruchstelle 9}cm., und ich ziihlte bis soweit 119 Glieder, die syzygialen doppelt gerechnet. Da einige dem Alata-Typus folgende Exemplare sehr kriftig sind und darin den mehr dem Pulchella-Typus gleichenden nicht nachstehen, haben wir zur Annahme von grossen Differenzen zwischen beiden Varietiten keinen Grund. Wohl aber kénnen wir die Varietit mit wandseitigen Radialien und die europiiischen nach “Caudan”’-Material als entschieden kleine bezeichnen. Die Form der Brachialia an Armen erster Ordnung stimmt im allgemeinen iiberein mit dem von den 10armigen Varietiiten beschriebenen Verhalten. Wir haben nimlich auch hier zwei kurze, scheibenformige durch Synarthrie verbun- dene basale Glieder, dann das syzygiale etwas quadratische 3te Glied, dann 3 wieder etwas kiirzere, anniihernd scheibenférmige und mit dem 7ten, spitestens 9ten Brachiale die lange Serie der dreieckigen Glieder beginnend, die gegen das 40ste Brachiale herum in stumpfer keilférmige iibergehen. Die beiden ersten Brachialia setzen sich durch erhebliche Breite gegen die folgenden ab, besonders da, wo sie an eine Distichalserie desselben Radius anstossen (siehe z. B. Taf. 18, Fig. 1 unten); in diesem Falle pflegen sie den Distichalien auffallend zu aihneln (var. planata). Die miissige Linge der dreieckigen Glieder ist relativ constant; bei der var. planata werden sie durch verliingerte stumpfkeilférmige syzygiale Glie- der unterbrochen. Bei den Alata-Exemplaren beriihren sich die Brachialia dichter wie bei den andern zwei Varietiiten. Sowohl in der Form wie hinsicht- lich der Berithrung untereinander gleichen die dreieckigen Brachialia des Pul- chella- und Planata-Typus sehr denen der 10armigen var. carinata. Die Arme 2ter Ordnung unterscheiden sich von denen der ersten Ordnung darin, dass die beiden ersten durch Syzygie verbundenen Brachialia nicht durch besondere Verbreiterung abstechen. Vollkommen glattarmige Exemplare sind selten; in der Regel ist selbst bei den relativ glattarmigen Varietiiten von Pulchella und Planata eine gewisse Rauhigkeit — namentlich wenn man centralwiirts iiber sie hinstreicht, nicht zu verkennen; sie entsteht durch ein leichtes Hervorragen der distalen Gliedriinder. Die erste Syzygie an Armen erster Ordnung im 8ten Brachiale, selten im 4ten; zweite manchmal schon im 5dten folgend, in der Regel aber vom Iilten bis 21sten, am hiiufigsten vom 1lten bis 15ten Brachiale gelegen. Die erste Syzygie an Armen zweiter Ordnung zwischen Istem und 2tem Bra- chiale, die folgende meist im 3ten, manchmal erst im 4ten oder 5ten. Zuweilen faillt sie ganz aus, sodass die 2te Syzygie den Platz der sonst dritten einnimmt, so z. B. an mehreren Armen eines Exemplars von Montserrat, 148fms., und an 5 Armen eines Exemplars von St. Kitts, 208fms. Zuweilen, z. B. an einem andern grésseren Exemplar von Montserrat, 148fms., folgt auf die Syzygie im 3ten sofort eine im 4ten. Selten fillt die Syzygie zwischen den ersten zwei Bra- chialien fort, z. B. bei einem Arm eines Exemplares von St. Kitts, 208fms., und 460 ACTINOMETRA. eines von Grenada, 262fms. (vergl. ferner Taf. 18, Fig. 3, und das iiber die ‘‘Caudan”’-Exemplare bereits p. 445 gesagte). Die Zwischenriiume der iibrigen Syzygieenfolge sind sehr variabel. Am con- stantesten liegen die Verhiltnisse bei der var. planata, wo die Grésse der Inter- — valle zwischen 2 und 5 Gliedern schwankt, meist aber 3 oder 4 Glieder betragt. — Sehr schwankend dagegen verhialt sich der Pulchella-Typus. An den dunkel- braunen Exemplaren von Lat. 25°, Long. 84°, betragen die Zwischenriiume nicht iiber 4 Glieder, haufig 2-3 (Taf. 18, Fig. 5); an verschiedenen andern Exem- plaren sind die Zahlen 4 und 5 vorherrschend, an wieder andern zihlen die Zwischenriiume 7-9 oder sogar 7-12 Glieder (Taf. 18, Fig.6 und 12). Verschie- dentlich sah ich an derartigen Individuen den Arm weiter hinauf die Zwischen- riume wieder kleiner werden. Dies gilt auch fiir die Alata~-Exemplare (vergl. p. 451), bei denen die syzygialen Abstinde individuell ganz ahnlich schwanken. Hier kommen Zwischenriume von 11-13 Gliedern vor (Taf. 18, Fig. 14), wah- rend ich sie bei andern Exemplare auf 2-6 Glieder beschriankt sah. Bedenkt man, dass die Pinnulae als kleine Arme aufzufassen sind, so ist es nur natiirlich, dass sich ihr Bau dem der grossen Arme des betr. Individuums anschliesst, und dass er mithin in demselben Maasse variirt als dieser. Somit schwankt der Charakter der Pinnulae zwischen solchen, die eine Anzahl breiter Glieder mit schuppenartigen hohen dornigen Fortsitzen haben (Alata~-Exem- plare) und solchen, bei denen weder von einer auffallenden Verbreitung irgend welcher Glieder noch von Fortsitzen derselben die Rede ist (Planata-Exemplare). Constant ist eine Anzahl basaler Pinnulae, die an Lange abnehmen, schlank geisself6rmigen Baues sind und einen mehr oder minder langen Kamm an ihrem ganz diinn und peitschenférmig werdenden Ende tragen (Taf. 18, Fig. 6). Sie sind aus kurzen Gliedern aufgebaut, die sich nur mit einem Punkt beriihren, so dass die Contur eine an beiden Seiten, besonders aber der dem Armursprung abgewandten Seite gesiigt ist. Im Einzelnen variiren diese Pinnulae ziemlich stark. Die Lingenabnahme kann eine ganz allmihliche sein oder eine (nament- lich von der ersten zur zweiten) mehr sprungweise; letzteres ist z. B. der Fall an zwei Exemplaren von Barbados, 137fms., von denen das eine Alata-, das andre Pulchella-Charakter hat. Die Linge dieser Pinnulae steht natiirlich im Verhalt- niss zur Grésse des Triigers, variirt aber doch auch bei annihernd gleicher Grésse desselben individuell. So misst z. B. die erste Pinnula des 12armigen braunen Exemplars von Lat. 25°, Long. 84°, volle 2em. bei etwa 50 Gliedern, wihrend ihre Liinge bei einem wohl noch grésseren Exemplar von St. Kitts nur 17mm. bei etwa 40 Gliedern betriigt. Der Kamm kann sehr spitzzackig (Taf. 18, Fig. 6), aber auch stumpfzackig sein und hat an der ersten Pinnula etwa 15-20 Zinken. Spuren eines Kammes sind zuweilen noch an der 7ten Pinnula der- selben Armseite bemerkbar, an andern Exemplaren geht er nicht iiber die 5te hinaus; er kann aber an der 5ten noch etwa 14 Zinken haben, ohne dass die fol- gende Pinnula nur die geringste Andeutung eines Kammes triigt. An Planata- ACTINOMETRA ECHINOPTERA. 461 Exemplaren ist meistens schon die 5te Pinnula kammfrei, womit sich in dieser Hinsicht die vielarmigen an die 10armige var. echinoptera und carinata an- schliessen. (Bei var. meridionalis sind nur die zwei ersten Pinnulae kamm- tragend). Die Form der Pinnulaglieder erinnert besonders an die der var. meridionalis (vergl. diese, p. 427). Beziiglich der seitlichen Vorspriinge und Dornenentwicke- lung an diesen Gliedern verhalten sich die Exemplare verschieden. Die brau- - nen Exemplare (12 Arme) von Lat. 25°, Long. 84°, haben, abgesehen von den 2 basalen Gliedern im proximalen Theile der 12 ersten Pinnulae (derselben Arm- seite), an der dem Ursprung der Arme abgewandten Seite kraftige Vorspriinge mit einigen starken Dornen. An den folgenden Pinnulae sind Dornen auch, die Vorspriinge aber weniger entwickelt. Die Vorspriinge sind am starksten ent- wickelt an den Alata-Exemplaren und nehmen hier den Charakter von stark vorstehenden Schuppen an, am starksten an denjenigen Pinnulae, deren Arm- glieder ebenfalls eine kraftig vorspringende Schuppe am distalen Rande be- sitzen (Taf. 18, Fig. 10). Die Dornen sind hier feiner und die Vorspriinge an den unteren 3 Pinnulae (entsprechend dem Charakter der Brachialia) gering- fiigig. Die relativ glattesten Pinnulae besitzen die Planata-Exemplare. Die Vorspriinge beschranken sich hier auf das 2te und 3te Glied der unteren Pin- nulae, bei den folgenden Gliedern an deren Stelle ein kleines Dornenfeld; die Dornen iiberall winzig nur mit starker Vergrésserung zu erkennen. Die spateren Armpinnulae haben iiberall nur massige Lange. An den Alata- Exemplaren sind sie relativ breitgliedrig und stark bedornt, an den Planata- Exemplaren glatt und fadenférmig. Die distalen Glieder sind stets langlich. Die Pinnulae sind haufig durch eine ihre basalen Glieder verbindende und diese iiberziehende Membran geheftet. Am starksten tritt dies bei Alata- Exemplaren hervor, in schwankendem Maasse bei Pulchella~-Exemplaren und garnicht beim Planata-Typus.' Die Scheibe hat an grésseren Exemplaren einen Durchmesser von 16-18mm. Sie ist bald iiberall mit dicken kalkhaltigen Warzen bedeckt, bald nackt, und nur am Analrohr mit conischen Kalkpapillen besetzt. Zuweilen, so bei einem alata-ahnlichen von Grenada, ist das ganze Analfeld bis zur Analéfinung dicht von grossen Kalkwarzen iiberzogen, wihrend solche in den andern Feldern der Scheibe mehr zerstreut liegen. Genau so verhalt sich ein meridionalis-ahnliches von Lat. 23°, Long. 88°. Die Warzen sind nicht fest verkalkt, sondern enthal- ten nur kleine Kalkspicula. Die Form dieser Scheibenpapillen kann auch statt warzig mehr zottig sein. Wenig oder garnicht sind derartige Papillen, so viel ich sehen konnte, beim Planata-Typus ausgebildet. tp. ee ee Zodl., 9, p. 10) “This is the char- acter which led Pourtalés to give the specific name ‘Alata’ to certain individuals dredged by the “ Hassler’ at Barbados, in which it is especially marked. It occurs also, though less distinctly, in the Original specimens of Ant. pulchella. I find it to be a very variable one, even among the different Se ee on ote ak” 462 ACTINOMETRA. Die Farbung zeigt im allgemeinen Téne und Zeichnungen, die wir bei de: 10armigen Varietiiten auch beobachteten. Die seltene violette Farbung, die wir an dem Original-Exemplar von A. echinoptera, sowie an einigen wenigen der var. meridionalis feststellten, findet sich an zwei Exemplaren der var. pulchella s. str. (z. B. 20armigen Exemplar von Montserrat, 148fms.) wieder. Das eintén- ige Braun einiger Meridionalis-Exemplare sehen wir bei einigen Pulchella~-Exem- plare (z. B. Lat. 25°, Long. 84°, ferner Telegraph-cable Dominica-Martinique) — allerdings in noch bedeutend dunklerer Niiance wiederholt; ebenso das Reinweis - der Valida- und Carinata-Exemplare bei manchen Exemplaren der Pulchella-_ Varietit s. str., und das einténige Braéunlichweiss bei allen Planata-Exemplaren. Higenartig ist das haiufige Vorkommen von dunkleren Querbinden an den Ar- men (Taf. 18, Fig. 12, 16), das sich meist auf die syzygialen Glieder beschrinkt, manchmal sich aber auf alle zwischen zwei Syzygieen liegenden Glieder aus- dehnt, sodann eine zuweilen vorkommende gegen die helleren Arme scharf abgesetzte dunkler braune Farbung der centralen Gliedserien bis zum 3ten Brachiale (Taf. 18, Fig. 15), ebenso auch eine ganz helle Farbung der Cirren an einigen iibrigens tief braunen Exemplaren (Taf. 18, Fig. 4). An die Varietéten meridionalis und rubiginosa dagegen gemahnt uns eine bei den meisten Alata- Exemplaren und manchen Pulchella-Exemplaren zu findende dorsale Langs- linie der Arme (Taf. 18, Fig. 16). ' Die Grdésse der ansehnlichsten Pulchella-Exemplare schitze ich auf 30cm. — Klafterung. Beziiglich der Alata-Varietat ist es schwer nach dem vorliegenden ~ Material zu urtheilen; ich glaube kaum, dass sie die gleiche Grésse erreicht. Viel kleiner aber ist, und auf héchstens 12cm. Klafterung zu schitzen, die Varietiét planata. 10. var. meridionalis-pulchella. Tafel 18, Fig. 3. Ein Exemplar von ziemlich geringer Grésse, Barbados, 73-50 Faden, Blake Sta. 287. Dasselbe hat den Charakter der var. meridionalis, besonders die bei — dieser Varietiit hiiufig vorkommende aus zwei dorsalen, dunklen Lingsstreifen bestehende Armzeichnung. Der var. pulchella gleicht es durch den Besitz einer zweigliedrigen Distichalserie. Die Cirren sind diinn und denen der var. carinata iihnlich. Der Kamm der unteren Pinnulae ist deutlicher entwickelt, als es be der var. meridionalis zu sein pflegt. Das Centrodorsale ist flach, scharf fiinf. eckig. Die zweiten Radialia sind vollkommen frei. Die Pinnulae der unteren Armregion bestehen meist aus cylindrischen Gliedern und gleichen daher nicht denen von meridionalis, die sich durch die starke Einzackung infolge mehr oder | Lael > ACTINOMETRA ECHINOPTERA. 463 minder dreieckiger Glieder und ihrer Fortsiitze auszeichnen; sie sind dhnlich denen einiger Exemplare von meridionalis-rubiginosa, von denen eins auch die doppelte dorsale Armlinie besitzt. ll. var. discoidea. Tafel 17, Fig. 7, 9, 14, 16. 1888. Actinometra discoidea P. H. Carpenter, Chall. Rep., 26, p. 58, 316, 317, 368, 382. Actinometra discoidea ist eine Carpentersche MS. Art, welche von P. H. Car- penter im Challenger Report mehrmals als im “ Blake”’-Material vorhanden er- wahnt wird, von der jedoch nirgends eine Beschreibung existirt. Offenbar sparte sich Carpenter auch die Bearbeitung dieser Formen fiir den ‘‘ Blake’’-Bericht auf. Uns ist jedoch von seinem Manuskript iiber Act. discoidea ebenso so wenig wie iiber irgend eine andre zum “ Blake’”’-Material gehérige Form etwas iiberkommen, auch keine Zeichnungen. Jedoch finden wir das von Carpenters Hand als Act. discoidea bezeichnete Material an Originalstiicken vor. Es handelt sich um 5 in einem Glase zusammenliegende Exemplare von kleinen bis mittleren Dimen- sionen, deren Fundorte nicht mehr aus einander zu halten sind. Bei ihnen lie- gen drei Etiquetten, denen zufolge diese Exemplare von Montserrat, 88 Faden, Martinique, 96 Faden, und Dominica, 118 Faden, herstammen. Ferner liegen uns 2 ganz jugendliche Exemplare vor, von denen das eine von St. Vincent, das andre von Montserrat, 88 Faden, stammt. Wir geben im folgenden eine Beschreibung von Act. discoidea P. H. Carpen- ter auf Grund der Carpenterschen Exemplare, bemerken aber sogleich, dass sie unsrer Ansicht nach keine selbststiindige Art, sondern nur eine allerdings stark abweichende Varietiit des grossen Formenkreises von Act. echinoptera reprii- sentirt. Die auffallendsten Eigenschaften von discoidea, dies sei voraufgeschickt, sind eine Tifelung des Eingeweidesackes zwischen den Radialien und eine tief braune Fleckung ihrer Pinnulaglieder, deren distaler Rand schulpartig vor- steht und stark bedornt ist. Zu diesen Eigenschaften treten hinzu der Besitz von dreigliedrigen Distichalserien und zweigliedrigen Palmarserien. Es mag sehr gewagt erscheinen diese Form trotzdem nur als Varietiit unserer Act. echi- noptera anzusehen. Es liegen uns aber vier Exemplare vor, die die typischen discoidea-Exemplare mit der var. carinata verbinden (Taf. 17, Fig. 16, 17, 19). Diese haben iibrigens den Charakter von carinata, haben aber die Fleckung und Form der Pinnulaglieder von discoidea, ohne indessen zwischen den Radialien Tifelung der Scheibe zu besitzen. Wir wiirden vielleicht trotzdem zégern dis- coidea in den Varietiitenkreis von echinoptera aufzunehmen, wenn nicht ihre 464 ACTINOMETRA. unteren Pinnulae auch die fiir carinata charakteristische Kielung zeigten, wenn © sie nicht durch die Schwankungen ihrer Armzahlen (1larmig bis vielarmig) — sich durchaus an Act. echinoptera anschlésse (man vergleiche die var. meridio- — nalis, etc., und die var. pulchella), und wenn nicht auch die var. rubiginosa drei- gliedrige Distichalserien haben kénnte (vergl. diese p. 437) und die var. pulchella zuweilen Palmarserien besdsse. (“‘Porcupine’’-Exemplar, Chall. Rep., 26, pl. 52, fig. 1). — Die interradiale Tafelung der Scheibe findet sich iibrigens auch bei Act. lineata, wenn auch nicht constant, und auch bei dieser kommt es vor, dass “‘the basal joints of the lower pinnules are sometimes slightly carinate”’ (vergl. Chall. Rep., 26, p. 327). Centrodorsale mittelgross, stets platt, scheibenférmig, zuweilen stumpf fiinfeckig, stets mit randstindigen Cirren. Cirren schlecht erhalten. Bei dem groéssten vielarmigen Exemplare (Taf. 17, Fig. 14) stehen sie zweireihig, bei den jiingeren einreihig. Die Zahl der Cirrusdillen jenes grossen Exemplars betrigt 37, die der gut erhaltenen Cirren eines ganz winzigen Exemplars von Montser- rat 19. Ueber die Gliederzahl der Cirren lasst sich, da an den erwachseneren Exemplaren ihre Erhaltung zu schlecht ist, nichts Bestimmtes sagen. Ein gut erhaltener schwicherer Cirrus hat 12 Glieder. Sicherer lisst sich die Form der Glieder beschreiben, weil Stummel auch von grésseren Cirren vorhanden sind. Hervorzuheben ist da besonders, dass nur das basale Glied kurz ist, das zweite dagegen schon linglich und dass das 3te, 4te, 5te Glied die langsten sind, da- nach aber die Linge schnell abnimmt, sodass das 8te Glied, von der Seite gesehen, bereits quadratisch ist. Die unteren Glieder bis zum 7ten sind dreh- rund und sanduhrférmig, die folgenden comprimirt; die fiusseren Glieder haben schwache Dornen; der Dorn des vorletzten Gliedes ist schwach, das korallen- formige letzte Glied dagegen gross. Die Cirren gleichen also im Ganzen genommen denen der var. carinata, abgesehen von dem etwas gestreckteren 2ten Basalgliede. Erste Radiale bei den jiingeren Exemplaren eben sichtbar, bei dem Altesten dagegen vollig verborgen; zweite und das fiinfeckige Axillare sehr kurz beim grossen, dagegen etwas gestreckter bei den jiingeren Exemplaren. Keine seit- lichen Contactflichen, aber zwischen ihnen die dorsale, interradiale Tafelung der Scheibe. Die Radialia sowohl wie die auf sie folgenden Distichalia resp. Palmaria haben abgerundete glatte Flichen mit ganz schwach vorstehenden Rindern. Distichalia dreigliedrig, Palmaria (nur am gréssten Exemplare vor- handen) zweigliedrig; bei beiden Serien eine Syzygie im Axillare. (Bei einem Exemplare ist ausnahmsweise eine Distichalserie durch nur ein axillares Glied vertreten.) Zuweilen findet sich ein schwacher Buckel auf der Verbindung der radialen Axillare mit dem ihm voraufgehenden Gliede entwickelt. — Die Arm- zahl der vorliegenden Exemplare betriigt mindestens 11; ist aber bei dem gréss- ten Exemplar (Taf. 17, Fig. 14) bis gegen 30 gesteigert und kénnte bei etwaiger Entwickelung siimmtlicher Palmarserien bis auf 40 kommen. Das junge Exem- — ACTINOMETRA ECHINOPTERA, 465 plar von Montserrat, an welchem ein Radius fehlt, hat, da keine Distichalia vorhanden sind, vielleicht 10 Arme gehabt. Elfarmig ist das ganz jugendliche Exemplar von St. Vincent (Taf. 17, Fig. 9). Auf der 1. c. gegebenen photographischen Abbildung desselben ist die interra- diale Tiifelung der Scheibe gut zu erkennen, die tibrigens auch auf der Photo- graphie des gréssten Exemplars (Taf. 17, Fig. 14) zum Ausdruck kommt. An letzterem ist leider ein Radius giinzlich abgebrochen und verloren. Die Zahl der an den 4 gebliebenen Radien vorhandenen Arme betriigt 23. Die héchste Armzahl eines Radius betriigt 7, die geringste 4. Wo auf das distichale Axil- lare nur eine Palmarserie folgt, entspringt diese auf der Innenseite desselben. Palmaria sind an keinem andern Exemplar vorhanden. Das zweitgrésste Exem- plar hat einen Radius mit nur 2 Armen, im iibrigen 3armige Radien (Taf. 17, Fig. 7). An dem nichst kleineren, das mindestens 17 Arme hatte, sind drei 4armige Radien erhalten. Das auf Tafel 17, Figur 15, abgebildete noch jiingere Exemplar hat nur zwei 4armige Radien, iibrigens dreiarmige und einen zwei- armigen; an den noch jiingeren nimmt die Zahl der nur 2armigen Radien zu, sodass das Material im ganzen deutlich zu Gunsten einer mit dem Alter erhéh- ten Armvermehrung auf regenerativen Wege spricht. Die Arme sind vom Anbeginne an ziemlich diinn, ihre allmihliche Verjiin- gung tritt in sehr verschiedener Weise, bald schneller bald sehr langsam ein, an dem gréssten, Tafel 17, Figur 14, abgebildeten Exemplare lassen z. B. die erhalte- nen Armreste kaum eine Dickenabnahme der Arme erkennen, anders verhalten sich dagegen die, |. c., Figur 7, 9 und 15 dargestellten Individuen. Die Armglieder sind etwa bis zum 6ten viereckig, dann werden sie ziemlich ausgesprochen keilf6rmig, ohne jedoch zur Dreiecksform iiberzugehen. Viel- mehr nimmt die Keilform etwa vom 10ten Gliede infolge einer gewissen Ver- lingerung der Glieder wieder ab und weicht einer mehr rechteckigen Form, welche dann, soweit erkennbar (d. h. bis iiber das 40ste Glied hinaus), beibehal- ten wird. Namentlich vom 30sten Gliede ab wird die Verlingerung der Arm- glieder augenfiillig (Exemplar 3). Die Glieder sind bis zum 6ten fast ganz eylindrisch, von da ab sind sie stets etwas eingeschniirt; ihre Riinder stehen vor. Erste Syzygie an Armen erster Ordnung im 3ten Brachiale, folgende meist im 10ten und die dann folgenden in Intervallen von 2 oder 3. Erste Syzygie an Armen 2ter und 3ter Ordnung im 2ten Brachiale, selten (Taf. 17, Fig. 14, Arm auf der rechten Bildseite) im 3ten Brachiale, folgende meist im 7ten und die dann folgenden in Zwischenriiumen von 2-4, meist aber 3 Gliedern. Die syzy- gialen Glieder sind stark verliingert. Erste Pinnula (am 2ten Distichale) etwa 16mm. lang, geisselférmig, mit einigen dicken basalen Gliedern, die bis zum 3ten mit der interradialen Tiife- lung der Scheibe zusammenhiingen. Die Pinnula verjiingt sich sehr schnell; ihre distalen Gliedriinder springen in der proximalen Hiilfte der Pinnula stark vor und sind mit Dornen besetzt. Die intensiv dunkelbraune Fleckung der 7 sb 466 ACTINOMETRA. Glieder beginnt etwa am 1lten Gliede. Die Gliederzahl betraigt ca. 37. Der Kamm ist sehr schwach und nur an den letzten Gliedern entwickelt. Die an- fanglichen breiten, dornigen Glieder gehen in der distalen Armhdlfte in etwas linglich cylindrische Form tiber. Kielung der basalen Glieder ist nicht vo. we handen, sondern an deren Stelle nur eine Zuscharfung der entsprechenden Kante des 2ten Gliedes; aber schon an der nachsten Pinnula (Palmare 1 oder Brachiale 1) ist eine ausgesprochenere Kielung des Isten, 2ten und 3ten Gliedes bemerk- bar. Diese Pinnula, die leider nur als brachiale, nicht aber als palmare Pinnula ~ gut erhalten war, ist an der Basis bedeutend schwiacher; ihre Lange ist nur wenig geringer (etwa 2mm.), und ihre Gliederzahl betriigt etwa 33. Der — Kamm ist auch an ihr schwach entwickelt und erstreckt sich iiber etwa 6 Glie- der, woran jedoch die allerletzten nicht participiren. Die 3te Pinnula (3tes Bra- — chiale) ist wieder bedeutend schwicher wie die vorhergehende und wird schon vom 6ten oder 7ten Gliede an ganz diinn geisselférmig; ihre Gliederzahl betragt etwa 20; ein Kamm ist nur spurenweise zu erkennen; die ersten zwei Glieder sind zuweilen noch stark gekielt. Der Gréssenunterschied zwischen den ba- salen Gliedern und den folgenden vermindert sich von der 2ten Pinnula ab stark und ist an der 4ten Pinnula (derselben Armseite) schon nicht mehr vor- handen, wo auch die Kielung der Basalia bereits aufgehért hat. Diese 4te Pin- nula ist die kirzeste, etwa 5mm. lang mit etwa 10 Gliedern, von denen die dusseren einen 5-6zinkigen Kamm haben kénnen; von da ab nimmt die Linge — der Pinnulae wieder zu, die des 9ten Brachiale ist 6mm. lang. Abgesehen von den wenigen basalen Gliedern der ersten 2, sind die Pinnulae sehr diinn. Die Fleckung und starke Bedornung ihrer distalen Rinder sind das auffallendste an — ihnen. Die bisherigen Angaben bezogen sich auf das grosse, Tafel 17, Figur 14, dargestellte Exemplar, an welchem die Pinnulae leider sehr schlecht erhalten sind. Das zweitgrésste Exemplar, Tafel 17, Figur 7, gestattet einen Einblick in die Verhiltnisse an Armen erster Ordnung. An diesen ist der Gréssenunter- schied zwischen der ersten Pinnula (Brachiale 2) und der folgenden ein ausser- — ordentlicher. Wiaihrend jene die michtigen basalen Glieder besitzt, ist davon an der Pinnula des Brachiale 4 bereits nichts mehr zu bemerken. An beiden Pinnulae aber sind die 2 basalen Glieder stark gekielt, was an den dann folgen-— den nicht mehr der Fall ist. Die Pinnula der Brachiale 3 verhiilt sich wie die des Brachiale 4. Die erste Pinnula dieses Exemplars ist ca. 13mm. lang mit einem etwa 12zinkigen Kamm am distalen Ende; die folgende Pinnula hat keinen Kamm. In der fiusseren Armhilfte sind die Pinnulae diinn fadenférmig, etwa 6mm. lang mit etwa 15 Gliedern, die linglich sind.— An dem sehr gracilen jugendlichen Exemplar von Tafel 17, Figur 15, ist ebenfalls nur die erste Pin- nula mit grossen Basalgliedern ausgestattet, und Kiele sind an keiner P entwickelt; auch an dem noch jiingeren Stiicke von St. Vincent sind nur Spuren von Kielung zu bemerken und das Gréssenverhiltniss der zwei ersten Pinn das gleiche wie an den vorhergehenden Exemplaren. Auch das allerjiingste . . enecee ACTINOMETRA ECHINOPTERA. 467 Exemplar, das von Montserrat, hat noch keine Kielung, sondern statt dessen nur dornige Vorspriinge an den grossen Basalgliedern. Scheibe mit kleinen Kalkconcrementen iibersit; Mund interradial. Fiarbung weiss, weisslich oder briiunlich. Centrodorsale und Cirren stets weiss. Das Auffallendste an der Fiirbung sind die braunen Oberfliichen der Pinnulaglieder. Sie alterniren mit den in weiss hervortretenden, aufgeworfenen Rindern der Pinnulaglieder; dadurch sieht die Pinnula, von aussen betrachtet, geringelt aus. Die var. discoidea steht der var. carinata am nichsten und wird durch diese Beziehung berechtigt in den Formenkreis der Act. echinoptera aufgenommen zu werden. Die Verwandtschaft mit carinata spricht sich theils in der Aehnlich- keit der Cirren, in dem Verhalten der untersten Pinnulae (Vergrésserung der Basalglieder) und in der Form der Basalglieder aus, theils wird sie durch das Vorhandensein wirklicher Uebergangsexemplare (vergl. p. 469) bewiesen. Eine zu dieser Varietit gehérende oder doch ihr sehr nahestehende Form mdéchte ich, da sie von Barbados stammt, hier anhangsweise beschreiben. Es handelt sich dabei um zwei Exemplare, die 1873 von Capitiin z. See Werner dem Museum in Kiel iibergeben wurden. P. H. Carpenter hat dieselben in Hinden gehabt und auf die Etiquette nur “‘sp?” geschrieben. Beide Exemplare haben dreigliedrige Distichalserien, rein weisse oder hell briiunlich weisse Fir- bung und fusserst diinne Arme. Letzteres scheint mir besonders charakteri- ~ stisch zu sein. Centrodorsale gross, flach scheibenférmig, mit ca. 20 randstindigen Cirren. Cirren kurz mit etwa 14 Gliedern, von denen das erste kurz, das 2te bereits linglich, das 3te, 4te, 5te stark verliingert sind; die folgenden nehmen all- mihlich an Linge ab, die dussersten sind bedornt; der terminale Dorn sehr kriftig. Die proximale Partie des Cirrus ist drehrund, die jiussere comprimirt. Erste Radialia nur an den Seiten etwas sichtbar, zweite vollkommen sicht- bar und frei, ziemlich breit und von miissiger Liinge. Axillare kurz fiinfeckig, die Spitze etwas ausgezogen. Die fiinf Radien durch betriichtliche getéfelte Zwischenriiume von einander getrennt. Distichalserien ziemlich lang, dreigliedrig, das Axillare syzygial. Keine Palmaria. Erste Distichalia in theilweisem- Contact. — 16-20 Arme, die sehr diinn sind und sich rauh anfiihlen in Folge der eingesenkten Fliichen und etwas vorstehenden Riinder der Brachialia. Die Arme verjiingen sich von ihrer Basis ab allmiihlich und gleichmiissig. Erste 4 oder 5 Brachialia scheibenférmig, ziemlich quadratisch, dann einige dreieckige von mittlerer Liinge, dann vom etwa 12ten—14ten Brachiale an stumpfer keilférmige. Die Liinge der Glieder bleibt, abgesehen von den syzygialen, auch gegen das Armende zu stets eine miissige, nirgends stark gestreckte. Die iiusseren Armglieder sind schwach keilférmig; nirgends dachziegelférmige Ueber- 468 ACTINOMETRA. lagerung. Die zwei ersten Glieder an Armen erster Ordnung stark versriaeaa und dhnlich den anstossenden Distichalien. Erste Syzygie an Armen erster Ordnung im 3ten Brachiale, zweite im 5ten, folgende in Zwischenréumen von 3 Gliedern. Erste Syzygie m Armen 2ter Ordnung im 2ten Brachiale; zweite vom 4ten—7ten, folgende m Zwischenriu- men von meist drei, seltener 2 Gliedern. Syzygiale Glieder verlangert, von der Armmitte an annihernd doppelt so lang als die Zwischenglieder. Pinnula des 2ten Distichale (am grésseren 20armigen Exemplar) etwa 12mm. lang mit 40-50 Gliedern, von denen die 3 bis 5 basalen gross und stark verbreitert sind, die iibrigen plétzlich viel diinner werden, sodass sie einen geissel- formigen Anhang bilden; die 2 oder 3 basalen Glieder schwach gekielt, der terminale Kamm schwach entwickelt. Am kleineren Exemplar fehlt der schroffe Gegensatz zwischen basalen und spiteren Gliedern, und die Dicke der Pin- nula nimmt daher gleichmissig ab. Ein oder 2 basale Glieder sind auch hier gekielt. Die folgende Pinnula (Brachiale 1) hat denselben Charakter wie - die distichale, ist aber namentlich bei dem kleineren Exemplar bedeutend schwa- cher. Die Kielung der basalen Glieder ist schirfer ausgeprigt. Die 3te Pin- nula (Brachiale 3) ist ganz kurz und aus 10-14 Gliedern zusammengesetzt, von denen das basale gekielt ist; em terminaler Kamm sehr kurz oder fehlend. Die folgende Pinnula (Brachiale 5) etwas linger, aber ohne Kielung an der Basis, manchmal noch Spuren eines Kammes zeigend. Spitere Pinnulae etwa 6mm. lang mit linglichen, sanduhrf6rmigen Gliedern, deren vorstehende Rinder be- dornt sind; nur die basalen Glieder sind kurz, aber nicht durch besondere Dicke ausgezeichnet. Beim grésseren Exemplar setzen sich die rein weissen Enden der Glieder von der dunkler geténten Mittelpartie ab (ahnlich wie bei discoidea, aber viel blasser); bei dem jiingeren Exemplar sind die grossen Glieder rein weiss, aber jedes mit einem scharf umgrenzten, kleinen, rothbraunen Fleck versehen. — An allen Pinnulae haben die Glieder eingesenkte Flichen und vorstehende Ran- der, und letztere sind, nur die grésseren Basalglieder der unteren Pinnulae ausge- nommen, bedornt. Farbung des grossen Exemplars: hell briunlich weiss, mit einem longitudi- nalen dunkleren Riickenband auf den Armen. Centrodorsale und Cirren weiss. Farbung des kleineren Exemplars: rein weiss, aber mit einem kleinen réthlichen Punkt (der in der Grésse und Farbe an Sacculi erinnert) auf jedem Pinnula- — glied, ausgenommen die der zwei oder drei basalen Pinnulae. Groésse: Klafterung des ilteren Exemplars etwa auf 15cm. zu schitzen, die des kleineren auf 10cm. Scheibe des grésseren Exemplar 9mm. im Durchmesser. Mund bei beiden stark excentrisch gelegen. Scheibe bei beiden Exemplaren dicht mit kleinen conischen Papillen besetzt und voll kalkiger Einlagerungen. Zwischen den — Radien beim kleineren Exemplare eine aus rhombischen Kalktafeln bestehende as" ACTINOMETRA ECHINOPTERA. 469 Decke. Beim grésseren Exemplar bildet diese verkalkte Decke eine zusam- menhingende Tafel, die aus kleineren unregelmissig geformten Kalkplittchen gebildet erscheint und auf der Oberfliche kleinste conische Erhebungen be- sitzt. Fundort: Barbados, 1873. (Museum in Kiel, Capitiin z. See Werner). Das Abweichendste der vorliegenden Exemplare gegeniiber den bisher be- schriebenen der var. discoidea ist das Fehlen der fiir diese so charakteristischen Farbung der Pinnulaglieder. Allerdings finden wir an dem grésseren Stiicke eine Andeutung davon, aber in (vielleicht durch die lange Alcoholeinwirkung hervorgerufen) so abgeschwiichtem, giinzlich verblassten Maasse, dass sie iiber- haupt garnicht auffallen und bemerkt werden wiirde, wenn nicht die iibrigen Higenschaften den genauen Vergleich mit den iibrigen Exemplaren der var. dis- coidea verlangten. Das bei dem jiingeren Exemplar, mit dem leuchtend réth- lichen Punkt auf den iibrigens weissen Pinnulagliedern, die letzteren iiberhaupt coloristisch ausgezeichnet sind, kénnen wir trotz der abweichenden Art dieser Auszeichnung als bemerkenswerthe Uebereinstimmung auffassen. Die sehr diinnen Arme, das Vorhandensein einiger ausgesprochen dreieckiger Armglieder und die etwas geringere Liinge der spiiteren Brachialia sind weitere diesen zwei Exemplaren eigenthiimliche Eigenschaften. 12. var. carinata-discoidea. Tafel 17, Fig. 8, 16, 17, 19. Ein Exemplar von ziemlich geringer Grésse von Grenada, 154fms. (oder Mar- tinique, 96fms.; der Fundort ist nicht mehr genau festzustellen), und drei noch jiingere Exemplare gleichen Herkommens erinnern durch den zierlichen Habitus und besonders durch die Kiele an den grossen Basalgliedern der ersten Pin- nulae durchaus an die var. carinata, haben aber das scheibenférmige Centro- dorsale der weiter abseits stehenden var. discoidea, sowie interessanterweise die merkwiirdige Oberfliichenbeschaffenheit und — wenn auch etwas blasser — die Farbung der Pinnulae, wie sie sonst nur bei var. discoidea vorkommt. Der- artige Fille sind gewiss als seltene Ausnahmen zu betrachten; sie diirfen aber als Beweis fiir die Zugehérigkeit der var. discoidea zur Aci. echinoptera das grésste Interesse beanspruchen. Die Zeichnung der Pinnulae ist an den Pho- tographieen Tafel 17, Figur 16, 17, 19 gut zu erkennen. 470 ACTINOMETRA. 138. var. (?) lineata. 1879. Antedon sp. Rathbun, Trans. Conn. Acad., 5, p. 157. 1880. Actinometra lineata P. H. Carpenter, Journ. Linn. Soc. London (Zool), 15, p. 213, pl. 12, fig. 27a, b.1 1882. e « P. H. Carpenter, Proc. Zool. Soc. London, p. 747. 1888. rf « _ P. H. Carpenter, Chall. Rep., 26, p. 327-328, pl. 5, fig. 2; pl. 60, fig. 3. Nach Carpenter Chall. Rep., 26, p. 328, sammelte der ‘‘Blake” von dieser Art resp. Varietait, deren Hauptverbreitungsgebiet die brasilianische Kiiste (Bahia 8 Exemplare 7-20 Faden, ‘‘Challenger’’) zu sein scheint, Material bei Bar- bados Station 285, 13-40 Faden; and possibly Station 155, off Montserrat, 88 Faden. Wie viel Exemplare des ‘‘ Blake” er vorfand, sagt Carpenter nicht, und kein mit der Etiquette ‘‘lineata’’ versehenes Stiick kam in meine Hinde; auch hitte kein von Barbados stammendes Exemplar etwa als lineata gedeutet wer- den kénnen. Anders dagegen liegt es mit dem nach Carpenter ‘‘possibly” von Montserrat, 88 Faden, stammenden Material. Ich zweifle nicht, dass sich diese Fundortsangabe auf das von mir Tafel 17, Figur 14 abgebildete Exemplar mit Palmarserien bezieht. Carpenter ist, wie ich aus dem Wort “‘possibly”’ schliesse, offenbar im Zweifel gewesen, ob er dasselbe zu discoidea oder zu lineata stellen sollte, legte es aber mit der Etiquette “‘ Montserrat, 88 Faden” zum Material der ersteren (vergl. discoidea, p. 4632). Dieser Zweifel Carpenters zeigt am besten, dass die Trennung der zwei Arten discoidea und lineata auf schwachen Fiissen stand. Vergleicht man die nachstehend citirte Beschreibung Carpenters* von 1 Copieen dieser Figuren finden sich im Chall. Rep., 26, pl. 5, fig. 2c und 2e. 2 Dass dieses Tafel 17, Figur 14 abgebildete Exemplar mit Palmarserien schliesslich nicht mehr von Carpenter fiir lineata gehalten wurde, geht mit Sicherheit daraus hervor, dass er bei den “Remarks” zu lineata sagt ‘‘Neither of the Caribbean individuals that I have seen, has any palmar series.” ’ Carpenters Beschreibung von Act. lineata lautet: “‘Centrodorsal discoidal, bearing twenty to thirty marginal cirri. These have eleven to seventeen joints, usually not more than fourteen, several of which are longer than wide, the later joints overlapping dorsally. The first radials are usually concealed, together with more or less of the second, which may or may not be united laterally. Three distichals, the axillary with a syzygy, and sometimes two palmars, the axillary with a syzygy. The perisome between the rays is occasionally plated as far as the distichal axillary. Eighteen to thirty-four arms, the lower joints triangular and overlapping, but little wider than long; the middle-joints more quadrate, and the later ones elongated. A syzygy in the second brachial, and the next between the ninth and twelfth; others at intervals of one to five, usually three or four joints. The distichal pinnule reaches nearly 15mm. long; with a large terminal comb. The next pinnule is but little smaller; but the size decreases considerably after the pinnule on the second brachial, till the third or fourth on the same side. The following pinnules increase slowly in length, becoming very long and slender in the terminal third of the arm. The first five or six brachial pinnules are sometimes webbed by perisome for about one-third of their length and have a small comb, which does not usually extend further, though it may occur as far out as the eighteenth brachial. The basal joint of the lower pinnules are sometimes slightly carinate. d Mouth: variable in position; a few of the hinder arms may_be non-tentakuliferous. Disk: naked or bearing a few scattered grains. Color in spirit: reddish or yellowish brown, with a dark purple medio-dorsal line. — Disk 15mm.; spread 16cm. Locality: Bahia, 7-20 fathoms, eight specimens. Other localities: Coast of Brazil; also the ‘Blake,’’ 1878-79, Station 285, off Barbados; 13-40 fathoms; and possibly Station 155, off Montserrat, 88 fathoms. ACTINOMETRA BLAKEI. 471 Act. lineata mit meiner von var. discoidea, so werden ohne Weiteres eine Reihe von Uebereinstimmungen auffallen und meine Vermuthung der Identitét der beiden Arten rechtfertigen. Ich nenne nur das Vorhandensein von Palmar- serien, die Tafelung des Perisoms zwischen den Radialien, das Vorkommen von Kielung an den Basalgliedern der unteren Pinnulae, die Anheftung der unteren Pinnulae, die Lage der Syzygieen, die helle weissliche Farbung des Centrodor- sales und der Cirren, die von Carpenter nicht erwihnt wird, aber auf seiner Ab- bildung, 1888 l.c. pl. 60, fig. 3, deutlich hervortritt. P. H. Carpenter erwihnt im Anschluss an seine Besprechung von Act. lineata ein interessantes ‘‘Blake’’-Exemplar, das leider ebenfalls nicht in meine Hinde gelangte. Er schreibt dariiber ‘‘closely allied to this species is a very remarkable Actinometra, which was dredged by the ‘Blake’ in the Caribbean Sea. At first sight it greatly resembled a large example of Act. lineata; but the palmar series are represented by single axillary-joints, and the postpalmars may be of the same character, or there may be two joints united by syzygy. The second brachial is generally a syzygy on the outer arms of each ray, and sometimes also on the adradial arm, which is on the inner side of each distichium. But the other arms generally have the first two joints united by syzygy, so that 2 aia Ket the specific formula comes to be — a 3. 1. 1. br. br. & I really cannot tell what 2 to make of this remarkable form, and should like to see some more examples of it. For the present, at any rate, it may remain in the neighborhood of Act. lineata.” Actinometra blakei, sp. nov. 1888. ? Actinometra blakei P. H. Carpenter, MS. und Chall. Rep., 26, p. 58, 301, 368, 369, 381. 1883. Ki L. v. Graff, Bull. Mus. Comp. Zodl., 11, p. 127. P. H. Carpenter hat in seinem Challenger Report mehrfach einer 10armigen, zu seiner Echinoptera-Gruppe gehérigen, vom ‘‘Blake”’ gesammelten Art Er- wihnung gethan, die er die Absicht hatte in seiner Bearbeitung der “ Blake’’- Crinoiden als “‘ Act. blakei’’ zu beschreiben. Ich bedaure sehr, dass unter dem mir nach Carpenters Tode iibergebenen Material sich kein Exemplar mit dieser Bezeichnung vorfand. Die iiber dieselbe im Challenger Report gemachten Angaben sind sehr diirftig. Abgesehen von der Angabe der Zehnarmigkeit, erfah- ren wir nur, dass sie zu den Arten gehért, die zwischen 200-350 Faden Tiefe an- gehéren (p. 369), und dass sie der Wirth von Myzostoma areolatum v. Graff sei (p. 301). Aus von Graff’s Mittheilungen iiber dieses Myzostoma erfahren wir weiter, dass der genaue Fundort von Act. blakei die Sta. 172 (Guadeloupe) war. Ich habe mich durch Anfragen beim Britischen Museum und bei Herrn Pro- 472 ACTINOMETRA. fessor v. Graff bemiiht ein etwa noch vorhandenes Exemplar dieser Art zu er- halten, aber leider ohne Erfolg. Wir werden somit wohl immer im Dunkeln dariiber bleiben, welche Exemplare Carpenter als “Act. blakei’’ beschreiben wollte und kénnen héchstens einige Vermuthungen dariiber aussprechen. Es wire nicht ausgeschlossen, dass sich das Material ohne irgendwelche Be- zeichnung unter den mir anvertrauten Actinometren befunden hatte. Nach der von mir p. 416 gegebenen Uebersicht der Fundorte 10armiger Exemplare von Act. echinoptera ist die einzige bei Guadeloupe erhaltene Varietat die var. valida. Es ist daher méglich, dass Carpenter diese Varietat, die durch ihren plumpen Habitus stark von den andern Varietiten abweicht, als besondere Art auffasste. Wahrscheinlicher ist es mir aber, dass er ein Exemplar aus der Ge- gend von Guadeloupe im Sinne hatte, das ich anfianglich als var. multicirra von Act. echinoptera beschreiben wollte. Dies Exemplar, das sich durch seine grosse Zahl sehr diinner Cirren von den zahlreichen Varietiten jener Art stark unterscheidet, habe ich mich spiter entschlossen als selbststandige Art anzusehen. Ob sie es ist, miissen weitere Un- tersuchungen lehren. Immerhin glaube ich, dass Carpenter dies und ihm dhn- liche Exemplare von Guadeloupe unter dem Namen Act. blakei zu beschreiben gedachte. — Centrodorsale dick, flach scheibenférmig, von ca. 40 mehrreihig stehenden diinnen Cirren umstanden und von einem dicken maschigen crémefarbigen Pe- risome bekleidet. Cirren mit ca. 16 Gliedern, am Ende stark comprimirt. Die zwei ersten Glieder kurz, die dann folgenden stark verlaingert bis etwa zum Sten Gliede, der Rest kiirzer mit schwachem Dorn. Der Dorn des vorletzten Gliedes auch schwach. Erstes Radiale nicht sichtbar, zweites sehr kurz, fast verborgen, bedeutend schmiiler als die grésste Breite des pentagonalen Axillare; seitlich frei. — Axil- lare kurz fiinfeckig von etwas eingesenkter Oberfliche, seitlich eingezogen und gegen die Basis der Arme wesentlich verbreitert, mit einem mittleren Hécker auf seiner Verbindung mit dem zweiten Radiale. 10 Arme (?); erstes Brachiale kurz scheibenférmig, in Contact mit dem an- dern; zweites linger, seitlich frei, distalwirts verbreitert. Drittes Brachiale (Syzygie) quadratisch. Die folgenden fiinf Armglieder kurz scheibenférmig, dann zwei stumpfkeilférmige und darauf ziemlich lange dreieckige Glieder. In — der diusseren Armhilfte werden die Glieder stumpfkeilférmig; die syzygialen Doppelglieder sind linger wie die umgebenden. Erste Syzygie im 3ten Brachiale; zweite vom 1lten—14ten Gliede; folgende in Zwischenriiumen von meist 3 oder 5 Gliedern (haufig dreien). Die Pinnula des zweiten Brachiale geisselférmig, wahrscheinlich ca. 15mm., aus kurzen, garnicht oder nur spirlich und fein bedornten Gliedern bestehend, von denen die fiinf unteren breit und dreieckig sind und sich nur wenig berith- ty ee leg = Ss vi le ee hi ee ee ae ACTINOMETRA CRISTATA. 473 ren (nach Art der entsprechenden Pinnulaglieder bei Act. echinoptera, var. meridionalis). Die folgende Pinnula ist ihnlich, aber etwas kiirzer; die dritte bedeutend kiirzer. Der Kamm der unteren Pinnulae ist ziemlich lang und wohl entwickelt, mit etwa 14 stumpfen, weitliufig stehenden Zinken. Alle diese Pinnulae sind an der Basis geheftet und von Perisome bedeckt, das auf den Ar- men ecréme gelb und maschig erscheint und sich so eine kurze Strecke auf der ambulacralen Seite der Pinnulae hin erstreckt. Auch die spiteren Armpinnu- lae von Perisome bekleidet und langgliedrig, sowie an der Basis geheftet; ihre langen Glieder sind sanduhrférmig eingezogen, die zwei basalen kurz. Dornen nicht entwickelt. Farbung: gelblich weiss mit rein weissen Cirren. Grosse auf etwa 20cm. Klafterung zu schitzen. Fundort: Guadeloupe “‘Blake”’ Sta. 171, 183 Faden. Ein sehr mangelhaft erhaitenes Exemplar. Die Besonderheit dieser Art liegt in der Form der Radialia, sowie in der Ausbildung des Centrodorsales und seiner Cirren. In Folge ziemlich starker Entwickelung der Gonaden und einer damit vielleicht zusammenhingenden ziemlich dicken perisomatischen Bekleidung kommt die Form der Pinnulaglie- der am vorliegenden Exemplar wenig zum Ausdruck. Actinometra cristata, sp. nov. (Carp. MS.). Tafel 10, Fig. 1-5; Tafel 15, Fig. 10, 11. Es handelt sich um ein Exemplar, welches vielleicht nicht vom ‘‘ Blake” stammt, dessen Bearbeitung zusammen mit der des ‘‘ Blake’’-Material aber schon von P. H. Carpenter beabsichtigt war, und das auch mir tibersandt worden ist. Carpenter liess (vergl. Taf. 10) mehrere Abbildungen von diesem Exemplar anfertigen, insbesondere ein gutes Habitusbild. In dem Glase, das es enthielt, fand ich die, offenbar von Carpenters Hand geschriebene Original-Etiquette “cristata,’’ weshalb die Art auch weiterhin diesen Namen fiihren mége. Der Erhaltungszustand des Exemplars ist noch fast derselbe wie damals, als Carpenter das Habitusbild zeichnen liess. Es triigt zwei Arme; die tibrigen Arme sind ihm nur bis zur Syzygie im 2ten Brachiale erhalten. Leider weiss ich tiber die Herkunft des Exemplars nichts zu sagen. Viei- leicht stammt es vom ‘‘Challenger.’’ Ich fand bei ihm die Etiquette ‘Com. 101, Stn. —” Nach der Carpenterschen Eintheilung des Genus Actinometra wiirde die neue Art zur Serie II, Echinoptera-Gruppe (‘‘Die beiden fiusseren Radialia gelenkig verbunden, zehn Arme’’) gehéren. 474 ACTINOMETRA. Centrodorsale etwa halbkugelig, dicht besetzt mit Cirren. Zahl der Cirren etwa 40; die dusseren resp. oberen sind wesentlich kraftiger als die inneren. Erstere haben 17, letztere 14 Glieder. Die Lange betrigt ungefaihr 13mm. Die beiden Basalglieder sind kurz, die nichstfolgenden sind langlich, insbeson- dere vom 4ten an bis zum Sten langgestreckt; am lingsten ist das 5te und 6te Glied. Diese linglichen Glieder verjiingen sich etwas in der Mitte. Die dar- auffolgenden nehmen allméhlich an Linge ab und sind, ohne die Einziehung in der Mitte zu haben, stark comprimirt; das drittletzte ist nicht mehr viel langer als breit. Das vorletzte trigt eimen wohl entwickelten Dorn. Erstes Radiale eben sichtbar; zweites kurz und zum Axillare gestuft oder winkelstindig gestellt. Axillare rhombisch, gewolbt, mit schwacher mittlerer- Lingsfirste und stark eingebogenen distalen Seiten. Zehn Arme; erstes Brachiale kurz, aussen linger wie innen, zum 2ten stufen- formig gestellt, resp. einen Buckel mit diesem zusammen bildend. Zweites Bra- chiale schief rhombisch mit einem proximalen Fortsatz; drittes etwa so lang wie das zweite und rein cylindrisch; viertes von gleicher Linge, ein bischen keilfér- miger, fiinftes ausgesprochen keilférmiger und etwas linger, sechstes und sie- bentes ebenso; achtes syzygial und linger, dann werden die Glieder, besonders vom 12ten ab, entschieden dreieckig, ausgenommen die syzygialen, die immer linglicher und trapezférmig sind. Die Brachialia, vom vierten bis siebenten incl., tragen einen knopfihnlichen oder schwach kielf6érmigen mit feinsten Dor- nen besetzten Aufsatz, der wohl zu dem von Carpenter gewahlten Speciesnamen Veranlassung gab. Die Oberfliche der vorhergehenden und der nachfolgenden Glieder ist durchaus glatt. Syzygieen im 38ten, Sten, 12ten, 15ten, 18ten, 21sten, 24sten Gliede, bezieh- ungsweise im llten, 14ten, 18ten. Die Pinnulae des zweiten und dritten Brachiale haben etwa 35 Glieder. Die Figur 3 auf Tafel 10 soll offenbar die des 2ten Brachiale darstellen; die vier un- teren Glieder sind aber nicht getreu abgebildet, besonders hat das Basalglied genau dieselbe Form wie die 3 folgenden. Diese Glieder sind unregelmissig rhombische Platten, die sich nur in der Mittellinie beriihren (vergl. Taf. 15, Fig. 10). Auch die dann folgenden schildférmigen Glieder beriihren sich unter ein- ander weniger vollstindig, als es die Abbildung auf Tafel 10 darstellt. Der Kamm beginnt mit dem 10ten Gliede und wird in der distalen Hilfte ausseror- dentlich hoch. Soweit es die mangelhafte Erhaltung beurtheilen lisst, weicht die Pinnula des 3ten von der des 2ten Brachiale nicht ab. Die Figur 5 unsrer Tafel 10 stellt offenbar die Pinnula des 4ten Brachiale dar, deren Charakter auch die des 5ten theilen diirfte. Der Kamm ist auf das distale Ende beschriinkt, die iliederzahl betriigt nur etwa die Halfte der vorhergehenden Pinnulae; die Glie- derform ist schon vom dritten Gliede an eine eylindrisch gestreckte, vom 5ten und 6ten Glied an sind die Glieder noch linger, als es die Figur 5 zeigt. Ob das folgende Paar Pinnulae noch einen Kamm besitzt, liisst sich an vorliegendem ACTINOMETRA PARVICIRRA. 475 Exemplare nicht entscheiden. Vielleicht stellt die Figur 4 auf Tafel 10 eine dieser Pinnulae dar. Es sind von diesen und den folgenden in der Regel nur 2 kurze Basalglieder erhalten, und von der Pinnula des 9ten Brachiale die ersten 5 Glieder, mit dem am 4ten Gliede beginnenden Reste eines dicken Genital- sickchens; die Glieder dieser Pinnula sind schon vom 3ten an stark gestreckt, in Uebereinstimmung mit der Abbildung Figur 4. Scheibe: ca. 4mm. im Durchmesser. Mund annihernd central; ein langes Analrohr. Klafterung: auf héchstens 10cm. zu schiitzen. Farbung: einfarbig gelblich weiss (in Spiritus). Fundort: unbekannt. Die durch grossen Cirrenreichthum ausgezeichnete Art ist besonders dadurch bemerkenswerth, dass sie durch die abgestufte Stellung der Arme zu den Radia- lien und die Form der beiden ersten Brachialia stark an Antedon Arten aus der Tenella-Gruppe erinnert (vergl. z. B. Taf. 15, Fig. 5). Actinometra parvicirra (Miller). 1841. 1841. Alecto parvicirra Miiller, Monatsber. Akad. Wiss. Berlin, p. 185. 1879. Actinometra parvicirra Carpenter, Trans. Linn. Soc. London (Zool.), (2), 1877 [1879], p. 27. 1908. Comaster parvicirra A. H. Clark, Proc. U. 8. Nat. Mus., 33, p. 686, und 34, p. 306. (Beziiglich der tibrigen Synonymie vergl. Chall. Rep., 26, p. 338). Die mir von P. H. Carpenter iiberkommene Crinoidensammlung enthielt drei von Yeddo stammende Exemplare mit der Carpenterschen Etiquette ‘‘? Act. parvicirra.”’ Sie zeigen in einigen Punkten Uebereinstimmung mit der kiirzlich von A. H. Clark! beschriebenen ‘‘Comaster imbricata” und gehéren zu mei- nem Typus A. (vergl. Hartiaub, 1891, 1. ¢., p. 97). Das Centrodorsale ist sehr flach und ziemlich gross und triigt bei einem ju- gendlichen Exemplar ca. 28, bei den iilteren Exemplaren ca. 25 Cirren, die bis 10mm. Linge erreichen (bei imbricata 20-30mm. Linge). Die Gliedzahl be- triigt héchstens 16 (bei imbricata 20-30). In Uebereinstimmung mit imbricata haben die Cirrusglieder vom Sten an eine dorsale Querleiste, die bei den letzten Gliedern nicht mehr am distalen Rande, sondern mehr auf der Mitte des Gliedes liegt; seitlich endigt die Seite mit je einer dornartigen Spitze, sodass von oben gesehen jedes dieser letzten Cirrusglieder 2 kurze Dornen zu tragen scheint. Das 5te—7te Cirrusglied ist verliingert. Erstes Radiale sehr verborgen; Verbindung zwischen 2tem und 3tem Radiale fihnlich wie die zwischen ltem und 2tem Distichale durch dichteste Anlagerung 1A. H. Clark, 1908, Pro . U.S. Nat. Mus., 34, p. 306. 476 ACTINOMETRA. sehr verwischt. Keine Palmaria. Distichalia dreigliedrig. 19 resp. 20 Arme. Glieder derselben mit sehr stark vorspringenden, tibergreifenden distalen Ran- 7 dern (iibereinstimmend mit imbricata). Erste Syzygie im 3ten, zweite im 10ten Gliede, folgende in Zwischenriumen von meist 3 Gliedern. Die syzygialen Ver- bindungen nicht nahtformig, sondern ahnlich den andern Verbindungen vor- springend. Distichale Pinnula 10mm. lang, schlank, mit kurzem Kamm am Ende. Pin- nula des 2ten Brachiale ahnlich, aber etwas kiirzer; die des 3ten, 4ten und 5ten Brachiale ihnlich, aber viel kiirzer, dann folgen dicke Genitalpinnulae. — Far- bung einténig braun. Zu demselben Typus A. gehéren 3 Exemplare vom Cap der guten Hoffnung, die mit einer Etiquette des Museum of Comparative Zoélogy in Cambridge ver- sehen sind (N. P. Exp. Ex.). Ansehnliche Cirrenzahl, Mangel von Palmar- serien, ausschliesslich dreigliedrige Distichalserien, einténig braune Farbung sind als dem Typus A. charakterisirende Eigenschaften vorhanden. Die Armzahl ist niedrig, nimlich bei einem Stiick 20, einem 17 und einem 14, bei letzterem fehlen an zwei Radien die Distichalia.. Bedeutend schwicher vorspringende und iiberragende Armglieder. Dem gleichen Museum entstammt ein Exemplar von den Kingsmill Islands, die als Fundort der Art bereits bekannt sind (Chall. Rep., 26, p. 340). Das Stiick hat ein kleines, etwas eckiges Centrodorsale mit 9 kurzen, dicken Cirren. Es sind leider nur 3 Radien erhalten; dieselben zeigen keine Palmaria und theils zweigliedrige, theils dreigliedrige Distichalia. Nach den vorhandenen Theilen zu urtheilen, diirfte das Exemplar 20 Arme gehabt haben. Es gehért zu keinem der zwei Typen, die ich 1891, l. c., auf Grund eines grossen Materials unterschie- den habe, sondern vermittelt zwischen diesen. Die dreieckigen Armglieder in der proximalen Armpartie sind ziemlich glattrandig, weiterhin werden die Glie- der etwas mehr iiberlagernd, aber am Armende wieder ebener. Die Glieder der Pinnulae haben fein bedornte Rinder. — Auch ein zweites Exemplar von der gleichen Localitit vermittelt zwischen den beiden von mir aufgestellten Typen, indem es — abweichend vom vorigen Exemplare — ein grosses scheibenférmiges Centrodorsale mit 23 etwa 15gliedri- gen Cirren hat, aber eine viel héhere Armzahl wie sonst mit dieser Beschaffen- heit des Centrodorsale verbunden zu sein pflegt, nimlich 36 Arme. - Von den Distichalserien sind 3 zweigliedrig, die tibrigen dreigliedrig; die Palmarserien siimmtlich dreigliedrig. Die ungemein glattanschliessende Verbindung der er- sten und zweiten Distichalia resp. Palmaria erinnert an die oben beschriebenen Exemplare von Yeddo. Die Armglieder verhalten sich wie bei dem anderen Exemplare von den Kingsmill-Inseln. Die Fiarbung beider Exemplare ist ein- tonig dunkelbraun. % ACTINOMETRA JAPONICA, 477 Actinometra trichoptera (Miiller). 1846. Comatula trichoptera Valenciennes MS. 1846. Comatula trichoptera Miiller, Monatsber. Akad. Wiss. Berlin, 1846, p. 178. 1849, ™ Miller, Abhandl. Akad. Wiss. Berlin, Jahrg. 1847, p. 257. 1862. e rm Dujardin und Hupé, Hist. Nat. des Zooph. Echinodermes, 1862, . 205. 1879. Actinometra trichoptera P. H. Carpenter, Trans. Linn. Soc. London (Zodl.), (2), 1879, p. 27. 1882. “ hs Bell, Proc. Zodl. Soc. London, 1882, p. 535. 1882. = - P. H. Carpenter, ibid., p. 747. 1888. _ . P. H. Carpenter, Chall. Rep., 26, p. 345, pl. 63, fig. 1-5. 1888. a , Bell, Ann. Mus. Nat. Hist., ser. 13, p. 404. 1908. Comaster trichoptera A. H. Clark, Proc. U. 8. Nat. Mus., 33, p. 686. Unter dem Carpenterschen Nachlass befand sich ein Exemplar von ‘‘ Yeddo Bay (E. S. Morse).” Es ist ziemlich dunkel einténig braun gefirbt und hat ca. 40 Cirren von durchschnittlich 20 Gliedern. Es hat keine Palmaria und 20 Arme. Die disti- chale Pinnula zeigt keine Kielung an ihren unteren Gliedern. Die auf die 2te folgenden Armsyzygieen stehen in Zwischenriumen von 3 Gliedern (8-9 bei ja- ponica Miiller). Die Armglieder sind kurz und stufig von einander abgesetzt. Das Exemplar dihnelt in der Farbung und hinsichtlich der Armglieder und un- teren Pinnulae sehr einigen ebenfalls von Yeddo stammenden Exemplaren von Act. parvicirra (vergl. diese), unterscheidet sich aber, abgesehen von den hervor- gehobenen Merkmalen, von diesen auch dadurch, dass ihre Cirrusglieder vom etwa 10ten an einen schwachen Dorn oder Knopf tragen und nicht die jenen eigenthiimliche Querleiste. _ Die Farbung wird von Miller als gelb, von Carpenter (Chall. Rep.) als hell gelblich braun gemischt mit grau und dunkel braun angegeben. Andre Fundorte: ‘‘Kénig Georgs Hafen, Neuholland,”’ (Miller); Port Jackson (Carpenter). Actinometra japonica (J. Miiller). 1841, var. morsei Carp. 1841. Alecto japonica J. Mull., Monatsber. Akad. Wiss. Berlin, 1841, p. 186. 1849. Comatula japonica.J. Miill., Abhandl. Akad. Wiss. Berlin, 1847, p. 260. 1862. - Dujardin, Hist. Nat. Zooph. Echinod., p. 205. 1881. Actinometra j japonica P. H. Carpenter, Notes Leyden Mus., 3, p. 202. 1888. P. H. Carpenter, Chall. Rep., 26, p. 346, ete. 1908. Comaster japonica A. H. Clark, Proc. U. S. Nat. Mus., 33, p. 686; 34, p. 306. Ein Exemplar von Yeddo Bay (E. S. Morse) Mus. Comp. Zoél., Cambridge. Es unterscheidet sich von dem als A. trichoptera beschriebenen Exemplare gleichen Ursprungs durch das deutliche Vorhandensein von Kielung an den 4 grossen unteren Gliedern der distichalen Pinnula. 478 ACTINOMETRA. Es besitzt iibrigens emige Abweichungen von dem Original-Exemplar der Art, das Carpenter, 1. c., 1881, eingehend beschrieben hat. Die scharfen distalen Winkel der Axillaria, die Carpenter als charakteri- stisch betont, sind eminent ausgeprigt, freilich auch an dem Exemplare von A. trichoptera. Eine betrachtliche Lange der Axillaria, die Carpenter eben- falls hervorhebt, ist nur theilweise ausgebildet. Die radialen Axillaria sind ganz kurz, ebenso das distichale und palmare Axillare an dem einzigen Radius, an welchem eine zweigliedrige distichale und zweigliedrige palmare Serie vorhanden sind. Die itibrigen distichalen Serien sind dreigliedrig und ihr Axillare betrichtlich linger. Das Original-Exemplar im Leidener Museum hat dreigliedrige Palmaria und bedeutend mehr Arme (27) als unser Exemplar, das leider unvollsténdig ist, aber sicher unter 20 Arme besass. Der bedeutendste Unterschied zwischen dem vorliegenden Exemplare und dem von Carpenter beschriebenen ist der, dass sich bei ihm die Kielung der Pinnulaglieder auf die distichale Pinnula beschrinkt, wihrend Carpenter schreibt ‘‘The large lower pinnules have sharp keels on the 6 or 7 basal joints. After the fifth or sixth brachial this carination is confined to the first four joints, dying away altogether after about the 20th arm joint.” Carpenter spricht im Challenger Report, 26, p. 346, oben von einer Varietiat, die er friiher Act. morsei genannt habe, als er seitens von Graff aufgefordert sei den Wirth von Myzostoma nigrescens zu nennen. Ich vermuthe, dass das vor- liegende von Morse gesammelte Exemplar mit seinen in mancher Hinsicht ab- weichenden Charakteren dasjenige (oder ein ihm sehr dhnliches) ist, das P. H. Carpenter nach einigem Schwanken als eine Varietit von A. japonica auffasste. Er sagt allerdings, es habe keine Palmaria gehabt, hebt aber andrerseits die ‘‘shorter axillaries” hervor, ebenso die Aehnlichkeit mit Act. trichoptera. Actinometra spinipinna, sp. nov. Tafel 15, Fig. 12. Das Carpentersche Crinoiden-Material enthielt eine nicht bestimmte und eines Fundorts entbehrende Actinometra, die der Act. trichoptera Mill. nahe steht, aber durch die Charaktere der Pinnulae doch so stark von dieser ab- weicht, dass sie als neue Art beschrieben werden muss. Centrodorsale mittelgross mit 39 Cirren am schriig abfallenden Rande; freie Fliche leicht eingesenkt. Die Cirren haben, abgesehen von 2 kurzen Basal- gliedern in der proximalen Hilfte, lingliche, etwas stundenglasférmige Glieder, und in der etwas comprimirten distalen Hialfte viel kiirzere Glieder, von denen die diussersten einen kleinen Dorn tragen. Die Zahl der Glieder betrigt 16-20. ACTINOMETRA FIMBRIATA. 479 Das erste Radiale liegt unter den Cirren verborgen; das zweite kurz, seitlich frei, das Axillare kurz und fast dreieckig mit ziemlich lang ausgezogener Spitze. 3 Distichalia mit Syzygie im Axillare. Spitze des kurzen Axillare ebenfalls ver- lingert. Keine seitliche Beriihrung. Eine dreigliedrige Paimarserie mit Syzy- gie im Axillare entwickelt. 21 Arme mit ziemlich kurzen Gliedern. Die ersten 5 Glieder mehr oder minder kurz scheibenférmig, die folgenden etwas linger und dreieckig mit lippenartig aufgeworfenen, die Glieder stark stufig von einander absetzenden Distalrindern. Gegen das Armende zu wird die Gliedform stumpfer keilférmig und der distale Gliedrand mit kleinen Dornen besetzt. — Erste Syzygie im 3ten Brachiale, zweite meist vom 9ten—12ten, hiufig im 10ten, manchmal schon im 6ten Brachiale, die folgenden in Zwischenriiumen von 3 Gliedern. Die distichale Pinnula ist ca. 10mm. lang; in der proximalen Hilfte ist sie kriftig, in der distalen dagegen sehr verdiinnt. Der Kamm ist kurz und auf das distale Ende beschriinkt. Die Gliedzahl lisst sich wegen der starken peri- somatischen Umhiillung, die auch die folgenden Pinnulae besitzen, nicht genau bestimmen; die starken Glieder der proximalen Partie tragen eine aufwiirts- stehende marginal fein bedornte Schuppe (keinen Kiel) an ihrer, dem Armende zugewandten Aussenkante. Aehnliche Schiippchen finden sich an der 2ten Pin- nula, waihrend bei den folgenden Armpinnulae, an deren Stelle stets einige (2-3) dornengespickte Tuberkel entwickelt sind. Die 2te Pinnula hat den Charakter der ersten, ist aber etwas kleiner und ihr Kamm noch unbedeutender. Die 3te Pinnula trigt keinen Kamm mehr und ist kiirzer; man kann jedoch nicht sagen, dass die auf die 2te Pinnula folgenden drei rapide an Liinge abnihmen (Carpen- ter, trichoptera, Chall. Rep.); vielmehr bleibt die Linge der Pinnulae vom 6ten Brachiale an eine sehr gleichmissige (ca. 6mm.); eher ist die des 8ten Brachiale etwas linger wie die des 6ten. Die Pinnulae vom 6ten Brachiale an sind ziem- lich dick geschwollene Genitalpinnulae, erst in der fiusseren Armhilfte werden sie schlanker. Die Farbung ist im Allgemeinen hell, gelblich grau braun. Bei genauerem Hinsehen bemerkt man, dass die einzelnen Armglieder gefleckt sind, und dass sie besonders gegen den Rand zu heller gefiirbt sind wie in ihrem proximalen Abschnitt. Die Farbung scheint aihnlich wie bei manchen Exemplaren von Act. trichoptera zu sein (vergl. Carp. Chall. Rep.). Das Analfeld und vor allem die Analéffnung tragen kleine Papillen. Fundort ? ? Actinometra fimbriata (Lamarck 1816). Ein Bruchstiick aus dem Mus. Comp. Zoél. Cambridge, von Sooloo Isl. (U. 8. Ex. Ex.). 480 ATELECRINUS. ATELECRINUS P. H. Carpenter, 1881. 1869. Antedon Pourtalés (pars), Bull. Mus. Comp. Zoél., 1, p. 356. 1878. vA Pourialés (pars), Bull. Mus. Comp. Zodl., 5, p. 214. 1881. Atelecrinus P. H. Carpenter, Bull. Mus. Comp. Zoél., 9, p. 16. 1882. = P. H. Carpenter, Journ. Linn. Soc. London (Zoél.), 16, p. 488. 1888. we P. H. Carpenter, Chall. Rep., 26, p. 68. Seit der Zeit, dass Carpenter dieser hoch interessanten Gattung im Challen- ger Report eine eingehende Besprechung widmete, ist Neues iiber dieselbe nicht gebracht worden. Da aber die von Carpenter hinterlassenen Tafeln zur Bear- beitung der Blake-Crinoiden Copieen der bereits 1881, 1. c., veréffentlichten Figuren von A. balanoides und cubensis enthalten (unsere Tafel 6), scheint es Carpenters Absicht gewesen zu sein, nochmals auf die Gattung zuriickzu- kommen. Auch konnte er dies kaum umgehen, weil die Blake-Expedition 8 Exemplare von A. balanoides sammelte, und dies Material bei Weitem die wesentlichste Grundlage seiner bereits publicirten Beschreibungen gebildet hatte. Da mir nach Carpenters Tode nur ein geringer Bruchtheil seines Materials iiberwiesen wurde, beschranke ich mich darauf, Carpenters 1882-1888, l. c., gegebenen Beschreibungen hier auszugweise zu citiren. Seine Definition des Genus lautet: “‘Centrodorsal acorn-shaped, and bearing five vertical double rows of cirrus sockets, those of each row alternating with one another, and with those of adjoining rows. They have horseshoe- shaped rims, the arches of which are directed upwards while the two ends slant downwards and outwards. Radials separated from the centrodorsal by a complete circlet of basals. The first six or more brachials bear no pinnules”’ (1881 and 1888). Ferner schreibt Carpenter: “Three species of this interesting genus are known, two from the Atlantic and one from the Pacific Ocean. One (A. cubensis) was dredged near Havana in 1868, by the U. S. Gulfstream Expedition, though its irregular characters were not then recognized. A second species (A. bala- noides) was first obtained by the ‘Challenger’ (1873) in the Atlantic, somewhat to the south of Pernambuco. It was subsequently found off the north coast of Cuba by the U. S. steamer ‘Blake’ (1877-78) and again at four stations in the Caribbean Sea by the ‘Blake’ Expedition of 1878-79. The remaining species (A. wyvilli) was dredged by the ‘Challenger’ in the neigh- borhood of the Fiji Islands” (1881, 1. ¢.). “From a morphological point of view, Atelecrinus is by far the most interesting of all the free Crinoids” (1881, l. ¢.). “Tts two leading characters are: (1) the persistence of the embryonic basals which do not un- dergo transformation into a rosette, but remain on the exterior of the calyx between the centro- dorsal and the radials; and (2) the absence of pinnules from the lowest joints of the arm. A third character, of no great morphological value, but important from its apparent constancy, is the acorn shape of the centrodorsal, and the arrangement of the cirrus sockets upon it in al double rows with the ends of their horseshoe-like rims projecting somewhat outwards” (1888, L. ¢.). “The extent of development of the basals of Atelecrinus varies with the size of the individual, apparently diminishing with age as in the Pentacrinoid larvae of ordinary Comatulae. In the smallest specimen of Atelecrinus balanoides they are wide but low pentagons which fall away very rapidly from their interradial apices to the points where they meet one another beneath the radials, ATELECRINUS BALANOIDES. 481 The middle o° each basal rests on the top of one of the interradial ridges of the stem. In older individuals, however, just as in the Antedon-larva the amount of the first radials which is visible on the exterior of the calyx becomes relatively less and less, and the same is the case with the basals. These are best described as triangular, with their lower angles extended so as to meet those of their fellows, and separate the radials from the centrodorsal by what is practically little more than a line, only visible at all under specially favorable conditions of light. Each of the basals, when isolated, has the form of a short triangular prism with a flattened plate-like exten- sion of each side. They are in complete lateral contact, so as to form an unbroken ring on the under surface of the radial pentagon, very much as in Pentacrinus alternicirrus or in Pentacrinus wyvilli-thompsoni. Atelecrinus cubensis has comparatively large basals which are of nearly uniform height (0,5mm.), all round the calyx, rising very slightly at the interradial angles; while in Atelecrinus wyvilli each basal is slightly arched, with its apex interradial, and it is only in contact with the outer edge of the centrodorsal at the interbasal sutures” (1888, |. ¢.). Atelecrinus balanoides Carp. 1881. Tafel 14, Fig. 1, 2, 4, 6, 7. 1881. P. H. Carpenter, Bull. Mus. Comp. Zodl., 9, p. 16, pl. 1, fig. 1-6. 1882. P. H. Carpenter, Linn Soc. Journ. Zoél., 16, p. 489. 1888. P. H. Carpenter, Chall. Rep., 26, p. 70, pl. 6, fig. 6, 7. 1879. ‘Antedon cubensis Pourtalés (pars), Bull. Mus. Comp. Zodl., 5, p. 214. Material und Fundorte (nach Carpenter, 1882, |. c.): Blake Station 43, 24° 8’ N., 82°51’ W.; 339 Faden. Ein Exemplar. 150. Zwischen St. Kitts und Nevis. 373} Faden. Schlamm und grobe Stiicke. Zwei Exemplare, von denen eins jung. . “151. Off Nevis. 356 Faden. Zwei Exemplare. ? “22. ~=Off St. Lucia. 422 Faden. Ein Exemplar. i “260. Off Granada. 291 Faden; feiner grauer Schlamm. Zwei Exemplare. Von diesem Material wurden mir iiberwiesen: 1) ein Exemplar von St. 151 (das von Carpenter, |. c., 1881, pl. 1, fig. 1 abgebildete) und mehrere Armbruchstiicke. 2) ein junges Exemplar von St. 150. 3) ein Exemplar von St. 260. Carpenters Beschreibung (I. c., 1888) lautet: “Centrodorsal acorn-shaped reaching 5mm. high by nearly 3,5mm. in diameter. It bears five vertical double rows of cirrus sockets, the upper ends of which are separated by more or less distinct interradial ridges. Four to six sockets in each row, the dorsal pole, though rough, being free from functional sockets. The ends of their horseshoe-shaped rims slant downwards and out- wards, but are much more prominent in some individuals than in others. “The cirri have three or four quite short, almost triangular basal joints. The next is two or three times as long as wide, and its successors are much elongated, reaching 2,5mm., with a slight tendency to overlap one another on the ventral side of the cirrus. There are probably about _ thirty-five joints, the length much exceeding the breadth, till the penultimate, which is followed by _ avery small terminal claw. The last six joints taper rapidly. “The basal ring is a very thin plate, rising at the interradial angles into triangular elevations, ¢ - Which are produced slightly outwards and rest upon the upper ends of the interradial ridges of 482 ATELECRINUS. the centrodorsal. First radials more arched, oblong, and quite free laterally, their breadth in the adult being one and a half times their length. Axillaries pentagonal, sometimes twice the length — of the second radials, into which they have a slight backward projection. Their width is about — equal to their length, but their proportions and also those of the second radials vary slightly in different individuals. : “First brachials well separated laterally, with their inner sides shorter than the more round ¥ outer ones. “Second brachials irregularly quadrate, projecting slightly backwards into the first. The fol- lowing joints have oblique ends and markedly unequal sides. Except in the syzygial joints, the length is at first less than the breadth, but gradually becomes more equal, and exceeds it after the fifteenth joint. Terminal joints rela- tively longer and more equal sided. — Arm bases smooth, but the middle and later joints overlap slightly. “The first syzygium in the third brachial. The following syzygies at intervals of from one to six, usually of two or three joints. “First pinnule nearly always on the twelfth brachial, and consisting of about a dozen elongated joints. The following ones increase in size and in the number of joints, de- creasing again towards the arm ends. The lower joints of the middle and later pinnules bear irregular spinous processes on their dorsal edges. “Mouth somewhat eccentric and surrounded by a large peristome. A little way behind this is the anal tube, which is also slightly eccentric in position. Disk 6mm. in diame- ter. In the “Challenger” specimen a very few minute calcareous granules are visible on its ventral surface, and also on its sides between the rays. Fia. 15. A. balanoides P. H. Carp. (nach Carpenter, 1. ec. “ 9 : 1881, pl. 1): @ Seitenansicht des Calyx eines anderen — q ae trsahie a baleen “‘Blake’’-Exemplares als des auf unserer Tafel 6, Figur 5, ed. € brac am dargestellten X 8; 6, b’. Ein einzelnes Basale (ohne seine Close down upon and between the centralen Fortsiitze), b von der Aussenseite, b’ von oben X muscular bundles, and have a few 14; c Radialia und Basalia von unten; die kleinen Fort- scattered sacculi at their sides. Color siitze an den Centralenden der Basalia sind fortgelassen of skeleton white or brownish white.” X 10; d das Centrodorsale von oben X 10. “The distinctive characters of Atelecrinus balanoides are: (1) the transversely oblong shape of the second radials, which are but slightly incised to receive the bluntly angular proximal edges of the axillaries; and (2) the outline of the lower part of the calyx, which slopes uniformly downwards from the radials on to the centrodorsal, without the basal — being specially prominent at the interradial angles as they are in Atelecrinus cubensis.” “The nine individuals of Atelecrinus which I have examined, all agree very well in their gen- _ eral characters, but differ considerably in the relative proportions of the two outer radials and of — the lowest brachials respectively. In all of them which have enough of the arms preserved, the first pinnule is on the twelfth brachial, except in one arm of one individual, in which the tenth — joint bears the first pinnule.” Ueber das Centrodorsale schreibt Carpenter 1881, 1. ¢., p. 67: “The acorn shaped centrodorsal of Atelecrinus balanoides is nearly as deep as high. opening of its cavity has a narrow pentagonal rim, from the interradial angles of which stro ridges descend the sloping walls, diminishing in size as they approach the apex, where they di ATELECRINUS BALANOIDES. 483 away without meeting one another (vergl. Fig.15 d). The large openings of the cirrus sockets are visible between them. Owing to the manner in which they project inwards, the centrodorsal cavity has a five-lobed shape, the re-entering angles between the broad but short lobes correspond- ing to the interradial ridges. The large upper ends of these ridges are somewhat hollowed, as are the lower surfaces of the basal plates, which rest upon them (vergl. Fig. 15c). When seen edgeways each of these plates has the form of a short triangular prism, with a flattened platelike extension on each side (vergl. Fig. 15bundb’). They are in complete contact laterally, so as to form an un- broken ring around the central opening of the calyx, which is not quite so large as is shown in Fig. 4 (unsre Fig. 15 c); for it is encroached upon by excessively delicate processes that project in- wards from near the lateral margin of each basal. Owing to their extreme fragility — the “ro- sette” of a small Antedon being massive in comparison — I found it impossible to preserve them intact; but their position is indicated in Fig. 15 b’.” (Vergl. die Reproduction der citirten Carpen- terschen Figuren auf Seite 482). Fie. 16. aefy JAAD foe. : £ ; On Boa bm ; ty tay xvle) bal datchiete ois)! ; ee ait rena PAPA slis2 afin) alilonery BS . jenn ; ‘oleate tad”) i hy bsnlsty vie mee Pitt ; . wl he a 7s Mey TAFEL 1. Die auf dieser und den folgenden von Carpenter hinterlassenen Tafeln mit C bezeichneten Figuren wurden beibehalten, die iibrigen von mir hinzugefiigt. i 1. Centrodorsale und erste Radialia von A. cubensis ? von der Seite. ca. X 10. C. Fig. 2. Calyx von A. cubensis ? von oben. ca. X 10. C. . & Dgl., von unten. ca. X10. C. Fig. 4. Figur von unaufgeklarter Bedeutung. (A. cubensis ?). ca. x 10. C. Fig. 5-8. Figuren von unaufgeklarter Bedeutung. Fig. 9. Antedon spinifera Carp. Seitenansicht des Centrodorsale. xX 6. Fig. 10, 11. Figuren von unaufgeklarter Bedeutung. C. Fig. 12. Antedon spinifera Carp. Ventralfliche des Centrodorsale. xX 6. Fig. 13. es Carp. Dorsalfliche des radialen Pentagons. xX 6. Fig. 14. = - Carp. Der Calyx von oben gesehen. ca. X 8. C. Fig. 15. i Carp. Dorsalfliche des radialen Pentagons. ca. X 8. C. Fig. 16. a R Carp. Der Calyx von der Seite gesehen; Exemplar von St. Lucia. x 6. Fig. 17. “« brevipinna Pourt. Der Calyx von oben gesehen. X 8. C. Fig. 18. . 4 Pourt. Isolirtes Basale, Ventralansicht. ca. xX 16. C. Fig. 19. ‘“« spinifera Carp. Isolirtes Basale, Ventralansicht; Exemplar von St. Lucia. xe Fig. 20. Bi - as Isolirtes Basale, Dorsalansicht von dem gleichen Exemplar. xs: Fig. 21. ‘“‘ brevipinna Pourt. Isolirtes Basale, Dorsalansicht. Xx 16. C. Fig. 22. . Pourt. Seitenansicht des Calyx, héchstwahrscheinlich von var. decora. ca. X 8. C. { Fig. 23. ss 6 Pourt. Seitenansicht des Calyx, var. granulosa. xX 8. Fig. 24. ‘“‘ granulifera Pourt. Seitenansicht des Calyx. Fig. 25. a “i Pourt. Ventralflache des Centrodorsale; Exemplar von Marti- nique. X 6. “BLAKE” COMATULA. iW > le West, Newman imp. ~ . ee aR Ein Exemplar von St. Vincent. Unteres Armstiick (Arm, der von einem Dist’ a 3 © ce ner rue oo . Ein ganz kleines Exemplar ohne nihere Angabe des Fundorts. Stark vergr. is . Exemplar von St. Lucia (116 Faden Tiefe), etwa 8tes—17tes Armglied von ae a } . Junges Exemplar von Barbados. Centrodorsale und erste Radialia. Stark vergr. TAFEL 2. Antedon spinifera Carp. . Stiick einer Pinnula. Die Seitenplatten nach Entfernung der a von oben gesehen. Stark vergr. Stiick einer Pinnula. Die Seitenplatten und Deckplatten von der Seite g Stark vergr. s=Sacculus. axillare entspringt). x 3. Unteres Armstiick. (Nahere Angabe der Localitit fehlt). C. , Exemplar von Sta. 231; St. Vincent. x 2. C. q Exemplar von Sta. 298; Barbados. Die Figur zeigt einen an Stelle einer Pinn vom 2ten Brachiale entspringenden Arm. X 5. * Exemplar von St. Lucia, 278 Faden Tiefe, var. brevispina n. var. Armstémme. xX 4 Ein Exemplar von St. Vincent. Unteres Stiick eines Armes zweiter Ordnung. X_ Stiick aus der Mitte eines Armes. X 5. “ a ale “BLAKE” COMATUL West, Newman imp z MS Lima .» ey ios - A 4 BRAD ERE tally tek» te mle Vv FS Cl 3 AAS iC ea SPINIFERA - GRUPPE. Fig 1-12 Antedon spinifera LZ em of Cee ee = —— ™ le a, we em re rene are = \ * IA ¥ (e (AH = ee Mey TA i i ot ae = 5 Mtge nash WAID}O 9) Z = = Seay = RS and hel a EL cd a as IE aide Ad Ag AONE s y. Fig Cee tet se ia ¥ 4 ‘wig iviaigi¢i9 i9t 2, aM OE 218 tasocil Wao inal aT. Reet. ney Ox ion Tae hie THlod t , 3h 4 at. war ea yetex sodflagarib Ov svrsoseyriylaat Tier ly “Te - - cou i 4 LUT IG hs ‘ Hine .splyittr a spinndnay: oa Bs abot ani HOV zolaidsmél noth bib. go? aphy eldt TwIty oma >. a4 q Me” nod gsdo doy laytnbarA noligws +b toe ipl), aval i” olatilqutt tal sob elvan bai 3. roth aerial | 4, ai y4 # ndsaag ‘Shisd. Melnstitisd tas tA bol si tn) tii alates ig ied 19h poy eodobie asvihlidemtn t heal me AE i) a ‘I { J ae . : ui - r - at . ui ‘ * a * Oi wii A «gM If { + ~s 2 Antedon brevipinna Pourt. Ein Exemplar von St. Vincent Sta. 269. xX 4. duplex Carp. Stark vergr. C. brevipinna Pourt. Exemplar von St. Vincent. X 6. duplex Carp. Glieder aus dem zweiten Armdrittel von oben gesehen. “ce “cr “c TAFEL 3. Reichlich X 10. . Centrodorsale und Theilungsserien von demselben Exemplare wie Ke.2. -xX 7. Unteres Armstiick mit der Pinnula des 2ten Brachiale. C. Genitalpinnulae. Stark vergr. Eine Genitalpinnula von der ambulacralen Seite gesehen. Stark - vergr. Carp. Kleines zehnarmiges Exemplar. Stark vergr. C. Pinnula des 2ten und 4ten Brachiale; von demselben Stiick wie Fig. 6. Stark vergr. Armglieder des in Fig. 4 abgebildeten Stiickes von der Seite ge- sehen. X 10. Taf. III. ives ” COMATULA. bee & d | z | v Nee hea Nol) bendeletet i, °C —_ (cose War i a nS ~ | tees y ~) Le: VAI A APivaw Sa aehlceh el arebenedice is) A \. Ze el OY SPINIFERA - GRUPPE. Fig 123 Antedon brevivinna. iat 224-11 Antedon dunvlex. - Val ad, A - Ah er? a tin, wry deotinw [tn 215 erg: eros vse «oar een | ie) * eer lindlgiit) wid telotue, ania hx.1 a6 ne es pion] th ae ’ Me Nien & lotr t Whit at See : o iu ee -*- AT gli? ; al" ye ; $ 17 : ici y Ls con | 1 Alte pserrstt n | ’ 344 grioi Pry") ‘atg | fy fia if i 7 , PE a ial vi 7 tiheoy 1eb dominal’ - ; AY. fA easy! 2 UIV.ague') Bu tiqive ; > wt ‘a . ~! AE 04 Gupinitiel/. : Pa ere “I ial qo Hat 1’ P , : * Auf dieser von P. H. Carpenter hinterlassenen Tafel wurden von mir nur Fig. 3 und gefiigt. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. 1. Antedon brevipinna Pourt. var. pourtalesi. Erstes Original-Exemplar v 2. 3. 4, oe. TAFEL 4. talesi Carp. MS.,! St. Lucia Sta. 219. Reichlich x 2 brevipinna Pourt. Stiick einer - Pinnula mit Seitenplatten und De Stark vergr. angusticalyx Carp. Theil des groaseren Exemplars — mtserrat x 4. angusticalyx poet Kleines Exemplar von Montserrat. Inte tenansicht eines Radius mit erster Pinnula am Distichale und zweiter Pinnula am zweiten Brachiale. brevipinna Pourt. Vielleicht dasselbe Exemplar wie in Fig. 1. th sicht der Basis nach Entfernung der Scheibe. 5. brevipinna Pourt. var. ornata, var. n. Unteres Armstiick eines grosser plars von ca. 28cm. Klafterung. Grenada Sta. Das unterste Glied ist das Epizygale des Axillare eit gliedrigen Distichalserie; erste Pinnula am zweiten EF welches mit dem ersten durch Syzygie verbunden i deutlich dargestellt). C. Das 4te Brachiale ist a brevipinna Pourt. var. elegans, n. var. Exemplar von ca. 18em. K Martinique Sta. 193. x 2. 1Cf. Chall. Rep., 26, p. 212. ~ “BLAKE” COMATULA = id Fpl “ 7 ) > ‘\ CAS 7): ays . ey) cuts Svh Add West, Newman imp. Xx. y RUPPE nm angustical ( ~ U Fig?'3 & 4 Antedo -)) j saae)>’ SPINIFERA - gd 4 : 4 2 ) i) \ GRANULIFERA-und 1,2&5-7 Antedon breyipinna. 7 = 9 i #7 * Re aniel node in Sip red). vg e * * 7 Baindat ale biiveath : aa sf alyruw lithoies Th ts ir ' r Aull ra . amttipad Snibas Wale suri pinto J e - _ t ad rm. ‘ Peamelirisalecdecs wal Wor slwidoei a xf ‘ . gto * ; L101 haw Il elaibatl jal osy TAFEL 5. bre . , i rT . ‘ v. oa 2) eiallize sladoneiCl 5 & Sc008 yg .20 ,aluonil Walie its mah Dy Steediiyiey sawic (Eh wie Vien ho’ Riatitimfle=22 05> vinaqonkeg! yepis ilser ug t tubs wa) doljalqoaine voged | i whet 2 | 5). .wattaiqdso ] wip ai a igo all Goan eiivlad4 anletiies eh Min ie: ; ; 2 “4 IT asbood yale YolgvivT rt ash eadolowtfoy . 1 maenh Lf sit hee : . kan’ oe geamdaio’ M1) dir A. (eal a Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. 12. 13. SOOM AX . Exemplar von Sta. 34. Ventralansicht des centralen Skeletts nach Entfernung der TAFEL 5. Antedon granulifera Pourt. Drittes Exemplar von Martinique. Untere Armregion. (Syzygie zwischen Isten und 2ten und im 8ten Brachiale). x 3, p. 307. C. Drittes Exemplar von Martinique. Radiale axillare, Distichalia und erste Brachia- lia mit ihren Pinnulae (dasselbe Stiick, nach welchem Fig. 6 gezeichnet wurde). ca. X 4, p. 307. Erstes Exemplar von Martinique (cf. Fig. 8). Untere Partie eines Radius, begin- nend mit zweitem Radiale. x 23. Martinique-Exemplar. Pinnula des etwa 20sten Brachiale von der ambulacralen Seite. x14. C. Erstes Exemplar von Martinique. Cirrus. x 3. Drittes Exemplar von Martinique. Untere Armregion mit Radiale II und III und der Distichalien. r2=2tes Radiale, d a=Distichale axillare. C. Zweites Exemplar von Martinique. Distichale Pinnula, cf. p. 305. x 7. Erstes Exemplar von Martinique (cf. Fig. 3), etwas vergréssert. C. Zweites Exemplar von Martinique. Untere Armpartie. x3. ra=Radiale axillare. Pinnulastiick aus der mittleren Armgegend; se =Seitenplatten (auf der Figur, rechts, irrthiimlich auch mit 6 bezeichnet), d =Deckplatten. C. Scheibe. x 33. C. p =Pflock von kalkhaltigem Bindegewebe, welches den im Trichter steckenden Theil des sogenannten Herzens umschliesst. Original von Sta. 45. Die abgeléste Scheibe. x 3}. Grésseres Exemplar von Sta. 45 (Original-Exemplar). Arme. (Die Zeichnung be- ginnt mit den beiden Distichalien). x 33. | | West, Newman imp ee = b> a TOT Te »? aenene” me . 71 wien ety pid ei orn ar e sar pak ad bo? . Vis Pane apy ee ie, . 3: a sav te ‘a eae 7 ee WiGig (ii ys Pe [x] 3 Ay a, 3 5 4 moose OF ig = q [2] Fy og = @ Gz Ay Aa ) ara aa ely Nlatigg > BLAKE * COMATULZA. - . € ® . 7 : —_ ' ; , , f es ae rv , ry i. oe 6 a 7) ia) seed) gece > mn Be Py ai rr 3/ ie Ay > Wido eirtiocvye tas - a) hicnate ches iiet h c ; ef oh iy et Sdemy slvaniq seit o: ‘ Bio. wee yt® | aed AIST wll ¥ TAFEL 6. : tui ilu MQM OIL t 41s firin ed: rat ving trike | Pe sto uierian ay to now “awd tae 0 30% ? * A. * e . * Rie oie he ots pores aio, ’ ijk XS Gravion?) talo| i | a -jtoron Beer rab Rovnionge olgcis AY spit d)<) ne i arinvald + asi, _ title TNs pha(pas] Manik aolieeia® } > e* TAFEL 6. Fig. 1. Antedon detect sp. nov. (Carp. MS.). Kleineres Exemplar, ca. x 8. C. Fig. 2. ‘“* Grésseres Exemplar, ca. X 8. C. Fig. one. = “Cirrus des grésseren Exemplares, ca. X 12. C. Fig. 4. 52 " “ Pinnula des 8ten Brachiale (dritte der Aussenseite de Armes) vom grésseren Exemplar, ca. X 12. C. Fig. 5. Atelecrinus balanoides Carp. ‘‘The best specimen obtained (No. 151 off Nevis) The first pinnule visible is on the 13th brachial, tha borne by the 12th brachial being on the opposite side of the arm and therefore out of sight. Xx 4.” Nach Car penter, Preliminary Report. Rigety (fo = Carp. ‘Portion of an arm between the 10th and the 18tl joints, showing the absence of pinnules as far as the 1lt joint (inclusive). x 4.’? Nach Carpenter, Preliminar Report. Fig. 7. % cubensis Carp. “A poe specimen dredged by Mr. Pourtalas i in 186 off Cojima, near Havana, in 250 fathoms. x 8.” Nacel Carpenter, Preliminary Report. “BLAKE” COMATULZ. Qa MO At a ORE - po E : Le 5g a es aoe ae en. | Hes gp i i a, Ee aan me om eel ee Ld] S } a) Fig 5-6. Atelecrinus balanoides. Pt Aes eS ee ee a C7 . Fig§1-4. Antedon defecta,. -¥ JAVAT 5 AGY salqectonl eaiinl) Ca i Vai natline aleébe fn cig axtthy Sablgaces sh fsa ‘gn ant - Ae > x or . 4 i> riot mtany 4 paar y moar oe tiak aly rh wet as bat lata veroel age 3 a xX BO HT meWEE 229 cov abet oF asviews sob alsiuil * —. S 0d .nodoordeg Simatcy rh ae alystuit 6; arrose! i swe Ry i a “adel i giaiqaext von .qe suite 7 Fh » a £ 4 o.5nr4 A ale 2% sit 6 3a OF 238 Fig. 1. Antedon armata Pourt. Kleines Exemplar von etwa 4cm. Klafterung. Die Za Fig. 2. Fig. 3. Fig. 4. “ “ “ “ “ cc “ liarthra, sp. Nov. Exemplare von “ Blake” Sta. 262, off Grenada. TAFEL 7. lung am Radiale axillare ist iibertrieben dargestellt. ca. x 8. Pourt. Grdsseres Exemplar. Klafterung schitzungsweise ca. X 4. C. Pourt. Grésseres Exemplar. Klafterung schitzungsweise ca. X 5. C. Pourt. Wahrscheinlich unteres Armstiick mit ungewohnlich l Pinnula des 4ten Brachiale. Jedenfalls von einem juv Exemplar. In diesem Fall etwa 13-15 mal vergréssert. Pourt. Pinnula aus der Armmitte. ca. x 15. C. ; Pourt. Armpinnula mit ambulacralen Weichtheilen, seitl sehen. Die Kalkplittchen sind zu schematisch dar ea. * 1B OG. Pourt. Pinnula vom ca. 12ten Brachiale. ca. x 15. C. Pinnula des zweiten Brachiale, die dussersten Glied: gebrochen. ca. X 6. - Pinnula an der unteren Armregion. ca. X 6, ‘BLAKE” COMATULE. Serr, TD ATTN Le 3 preseee A) © dy \ ee ~ Sane ae | A ae A He MBS Qa ~~ rae a ‘ ‘ ‘ a \ « ce MOTs ne See r) , ye f > P: Rr e L go-/ a ad a is . le RE — gen S e.! ae West, Newman imp. TENE LLA- GRUPPE. Fig? 8-10 Antedon liarthra n.sp. a “ig? 1-7 Antedon armata. “ss = : isiiages? ; ae Maiionwl mass paly vic . 3 ie webailt) 6b orl oi! a = ob wrt ahilz 4 mp aabiiy coun. .9s' ’ } ‘ wean nip sie malate viidaibetd | ehh: : as : aren WIRD Wa r ay ey) Felis. (of ( ee, : « ey BOOS ode ““woordtrll.” Ty sali: } 5 : » - 2 wt t ae © A Re ere US 15 Die Figuren 1-5, 9-12 stammen von P. H. Carpenter her; die Figuren 6-8 und 13 wurden von mir an Stelle einiger nicht zu deutenden urspriinglichen Figuren hinzugefiigt. Fig. 1. Antedon hageni Pourt. “ce “ce Pourt. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. 10. Fig. 11 und 12. Zu es Se OU Se be “i “ Pourt. Wahrscheinlich ein kleinerer Cirrus. Vergr. X 7 (?). . “- Pourt. Pinnula des 2ten Brachiale. ca. x 12. me “* Pourt. Pinnula des 3ten Brachiale. ca. x 12. ae “ Pourt. Pinnula des 4ten Brachiale. x 11. & “ Pourt. Pinnula des 10ten Brachiale. x 11. es “ Pourt. Pinnula des 25sten Brachiale. <7 “ Pourt. Stiick einer Pinnula des 2ten Brachiale in Seitenansicht, um die wappenschildihnliche Form der Glieder zu zeigen. = “ Pourt. Vielleicht eine abweichende Form der 2ten oder 3ten Pin- nula (?). diesen von Carpenter veranlassten Figuren wurden die Originalstiick nicht identificirt; wahrscheinlich stellen sie ein jugendliches Exemplar von A. hageni und einen Cirrus davon dar. Fig. 13. Antedon columnaris Carp. Exemplar von “Albatross” Sta. 2663 (etwas nérdl. v den Bahamas gelegen). Vergr. annihernd x 5. TAFEL 8. Exemplar von 14cm. Klafterung. Vergr. x 4. Grosser Cirrus. Vergr. xX 7. = BLAKE” COMATULZ. COOCITI Tedd n pose cay 7 ys Nay. ee e~ ei ; te ; be. i : Se i i Sa = re ome ngaeaeyaninianw Mo, Sale ee ler €&& + a eS See I ome ae ee > Se = — go si P 5 , ee ae co " pi ge BOs Se i er adn Se, SS “> an ewey: 4 ‘ we me — = > aie Luecte tas Le, Wey " oe Sey ee nea any a é en” : fae wo 2 Sree ere se —— alae 7 i Seid West,Newman imp TENELLA- GRUPPE. Fig’ 1-12. Antedon hageni. Fig. 13, Antedon columnaris. & JTIAT ae igiak Gonoeaelypinid yotnoqug.) HL acy, romib cermgs) opbiuloiowed ©) dir tt Daw fetus) be ddeic sih.(aslvoeil woy moynriigtete]) vobos Idesoé onion hovulew > panooge) ot 2 8x cia gon ce cvome coboloA I if BSE bi OF 914 ub audi noy ash are hp it: t9dus9) foiely oib if aaa tht, osfoio! a nh til ard) is doitaivy a4). AD 2 He se A nov walginsed allen? aj %.. pitts Coen gaabbiig aston . fs h satetoly wab ani (hjsty a oe ney ie BS PE ote areal ‘id i ae Be : sei, ei coat ‘La Fapluigatatba aad seh, diniy ‘ ; y wb pcr tonlation wb: TAFEL 9. Fn wp: pieitige” o gr * ID fet tmagae ting 5 a) .von? Bee ow earril) ito higistt uv } aff raleidosttl asi ety SS Mh hs wupinamboish ail i olaidowrt nage a aliases a ie * % wt Ria “Se eh, oe of 3 i € 4 ES | j ai . rsh tim dyia Se a cao mY x Pe awe ghd mt gil "i | f : Die mit C bezeichneten Figuren dieser von P. H. Carpenter hinterlassenen Tafel blieben bestehen, wihrend eine Anzahl andrer (Darstellungen von Pinnulae), die nicht zu deuten waren, durch neue er- setzt wurden. Fig. 1. Fig. Fig. Se Fig. a Fig. Fig. Fig. Fig. Oo WD ND Fig. Fig. 10. Fig. 11. Fig. 12. Fig. 13. Antedon arcana, sp. nov. Vergr. X 5. C. P.H. Carpenter scheint sowohl dieses “ Vielleicht ein Cirrus von A. arcana, sp. nov. C. Antedon arcana, sp. nov. Pinnula des 4ten Brachiale; mit Apparat gez. Vergr. Ein vielleicht zu A. cubensis gehériges Exemplar. Vergr. x 5. C. TAFEL 9. wie das von ihm in Fig. 10 und 13 abgebildete Exemplar fiir die gleiche Art (cubensis) gehalten zu haben. e “ Vielleicht ein Cirrus dieser Art. C. tenella. Exemplar von Norwegen. Pinnula aus der mittleren Region der Genitalpinnulae; mit Apparat gezeichnet. Vergr. X 11. Zum Ver- gleich mit den in gleicher Vergrésserung gezeichneten Figuren 4 und 5. prolixa. (Fundort 64° 53’ N., 10° W.). Pinnula aus der mittleren Re- gion der Genitalpinnulae; mit Apparat gez. Vergr. x 11. arcana, sp. nov. Pinnula aus der mittleren Region der Genitalpinnulae; mit Apparat gez. Vergr. X 11. x i. * " Pinnula des 5ten Brachiale; mit Apparat gez. Vergr. pene s 2 Dorsalansicht eines Armstiickes in der Gonadenregion. Vergr. X 5. C. 4 cubensis Pourt. (Original-Exemplar ?). Vergr. x 5. C. . Pourt. Seitenansicht eines Armstiickes in der Gonadenregion, (Die Syzygieen folgen sich mit Unterbrechung eines Gliedes). Vergr. X 7. “ Pourt. Seitenansicht eines andern Armstiickes. (Die syzygialen Glieder folgen sich mit Unterbrechung von 3 Gliedern und sind bedeutend kiirzer als an dem Figur 11 dargestellten Sticke). Vergr. X 7. BLAKE” COMATULA. La ae . a = a = ; SS > AT orien % ‘ creme al ~— - aS ; ra ey ae eg: adh, ‘ : Le ioe ic ro ax ra — Tierra ¥ et ims ais me, ee PV See wens hae » ate ff Nd er ‘ene = ie — SS “I West,Newman imp TENELLA- GRUPPE. Fig. 10-13 Antedon cubensis. SG Fig. 1,2,5-9 Antedon arcana Nn. sp. os i } Sih BT iy Ls id Of IRGAT gut bahar i folwT shoacicets mrldoay Sxodtionie) sus sei aS fisdT noniold nonis 20) 100 Hoje casi! rode qasiieg ott deiexnundey 3 dowh baizitmsnc kb osyidti sib :rodew fe vou .q2 aimeiy @ifadtonijeA .f pil ; : & 34 ; & xi TAFEL 1( a = } el aula ciov Tak Ts) vs ‘i eat igs x eo aurd) ponia Wie ($) Pe ne sola) th O afi TH 9 doMadourt! asletittzesd (S$) pre) i, at k erode doiliiodsetds Md Gq) * » Ole ail i eee bon slamohotns) .qin’) if Be it ait milo tT ereaie ) o18 gifts} .diloie ‘ . so. yaguaeybtect a Ap itenrss’. (%) 2 ‘i & 2 1 (") qu) “ he £ xX 1 mao” és A gid « ‘@ | ab ‘ ] f va aty I Li = I \ “ 4 ors + a | % j + Pe ¥ basil Au \ aa as . iy: i. ihe iv] ee: it oy be ¢ ey Diese aus Carpenters Nachlass stammende Tafel ist unverindert geblieben. In Ermangelung d Belegstiicke aber liess sich nur fiir einen kleinen Theil der Figuren eine unbedingt zuverlissige geben; die iibrigen Erklirungen sind durch ? gekennzeichnet. 4; 2. ’ Fig. 3. 4 5 ea rang? fo “ “ Actinometra cristata, sp. nov. Original-Exemplar. Reichlich x 5. Antedon columnaris Carp. (?) Stiick eines Cirrus. ca. x 6. TAFEL 10. Armstiick. ca. X 5. id Pinnula des zweiten Brachiale. ca. x 9. f (?) Pinnula des vierten Brachiale. ad (?) Pinnula vom etwa 10ten Brachiale. Carp. (?) Proximales Bruchstiick eines Cirrus. ca. x 8. Carp. (?) Wahrscheinlich untere Armpinnulae. ca. X 8. Carp. Centrodorsale und Basis der Radien in seitlicher sicht. (=Fig. 8 in Carpenter’s Preliminary Report). xX (?) Armstiick in seitlicher Ansicht. ca. x 4. Carp. (?) Mehr distales Armstiick in seitlicher Ansicht. eo ian. Centrodorsale und Basis der Radien von der Seite unten gesehen. X 4. 5 | “BLAKE” COMATULZE. West, Newman imp Fig. 6-14 Antedon columnaris. Fig 1-5 Actinometra cristata. Ss TAFEL 11. Antedon brevipinna. Fig. 1. Varietas granulosa. X 1}. P Fig. 2. ig " x 13. Fig. 3. “ tuberosa. x 1}. » ‘os Fig. 4. decora. Exemplar von Montserrat. x 1}. Fig. 5. “elegans. (Martinique). x 13. Fig. 6. “laevis. (St. Vincent). x 14. Fig. 7. “ coronata. xX 12. Fig. 8. “‘ spinosa. (Fundort ?). x 1}. “ Fig. 9. ‘‘ decora. Exemplar von Montserrat mit drei abgelésten Scheiben. X 1}. 7's - Iv ¥ rors Waneeie paPnenr reat aa ria ara? 2 a? “yt ~ «ant aa PF aE Bd \i\ sN ~ . oe de Pog hie dd é QO, > 0) jo Q SG Oo c) ® ~H cS BOV watun mize} at re} yirey / P rey we eeedtdaal Barras ath a) ct: ae ‘gh vant teleibe Fl Sarah xilteicy 4 K Soageray wt “TAFEL 12, mee aetoietood welaihey enh ‘daatt opt beoetyey 1 : tg nis “Adal” any 1 a ae Ghgaris 1 bay MB 4i= *olain iy Thali rt on epee fe) ittvcn’t ; . 7 Hiatt ny e-selamoryel maths fy? Somalis} : fi. af ee. “DAA” t NOY Yelaaty A ey reerrs' rie ben : a _ ig. 2. 2 NID Vip oo “ .1. Antedon granulifera Pourt. - Pourt. Man beachte die knopfférmige Erhéhung auf der Mitte des ersten Radiale! Fast x 3, brevipinna Pourt. se Pourt. ss Pourt. granulifera Pourt. ay Pourt. - Pourt. angusticalyx Carp. Grésseres Exemplar von “Blake” Sta. 157, Montserrat. x 13. TAFEL 12. (Erstes) Exemplar von Martinique. X 1}. (Kleineres) Exemplar von “Blake” Sta. 45 (Florida). Var. gracilis. Montserrat. X 1}. Var. ornata. Grenada. X 1}. Dorsale Flache des radialen Pentagons. xX 13. (Kleineres) Exemplar von “Blake” Sta. 34. x 2}. (Grésseres) Exemplar von “Blake” Sta. 34. x 1}. (Kleineres, zweites) Exemplar von Martinique. x 1}. Sei irienany 3 fH ®o = 3 G oO SK (o>) G (@) ce) D a! G G ee) road oO ov ais oD ees BLAKE" COMATULAL. | Hartlaub phot. ar V dev + ie a) « . : > iF < * a & 1. 2 3 4, De 6 yi 8 9 ig. Antedon tigrina A. H. Clark, 1907. x 2}. . Actinometra blakei, sp. nov. (Carp. MS.). Reichlich x 13. TAFEL 13. angusticalyx. Kleineres Exemplar. x 1}. milberti Mull. Zwei abgebrochene Arme des Exemplars von Figur 6 Pinnulae vom 2ten Brachiale an. X 2. A sinensis, sp.nov. X2. — carinata Lamck. Zwei jiingere Exemplare von St. Lucia. x 2, milberti Mill. Exemplar von der Sunda Str. x 3. armata Pourt. Zwei gréssere Exemplare. X 2}. carinata Lamck. Exemplar von den Albrolhos-Inseln. xX 2,16. — “ry + r UlsLGuia 7 P - fs <{ fo) oD cs ee ee Se" — Fig. 1—8 Antedon. : yy Se: 5 é phy ) «.’, > Hartlaub phot. “BLAKE” COMATULZ. a ee, See TAFEL 14. Atelecrinus balanoides Carp. Original-Exemplar; “Blake” off Nevis. x 3. " Carp. Die drei von mir untersuchten Exemplare nebst ei gen Armbruchstiicken. Schwiacher vergr. i cubensis Carp. Original-Exemplar; off Havana. x 3. balanoides Carp. Exemplar von “Blake” Sta. 150. xX 3. — Antedon duplex Carp. Grosses Exemplar von St. Vincent. x 3. (Dass das in Tafel 3, Fig. 2 und 5, dargestellte Exem Atelecrinus balanoides Carp. Original-Exemplar; “Blake” Sta. 260 off GI a x 3. & “ et Dasselbe Exemplar von der andern Seite. a cubensis Carp. X 2. “ “ Carp. x is Antedon duplex Carp. (Drittes) Exemplar von St. Vincent, cf. p. 366. x 3. “ defecta, sp. nov. 2Exemplare. x 3. Promachocrinus kerguelensis Carp. Exemplar von Balfour Bay. xX 3. Antedon duplex Carp. Kleines Exemplar von St. Vincent. xX 3. " ‘BLAKE" COMATULA. Hartlaub phot. oa ce + ; . ‘ TAFEL 16. mah ee, od TEMA ‘ s - . 4 m4 ( . a ye re Varietas meridionalis. Exemplar von Barbados. xX 1}. TAFEL 16. Actinometra echinoptera J. Miiller. Exemplar von Cape Frio (Brasilien). Xx 1}. a Andres Exemplar von Cape Frio (Brasilien). 1}. — & Ganz junges Exemplar. (Localitét ?). x 3. - Exemplare von Martinique, 96fms. »X 1}. carinata. Junges Exemplar von unbekannter Localitat mit granulir Armgliedern. X 3. valida. Exemplar von Barbados, 106fms. x 1}. - Exemplar von Dominica oder Guadeloupe. Nat. Grésse. _ meridionalis-carinata. Exemplar von den Tortugas (Original-Exemplar ¢ Species meridionalis Pourt.). (Keine Kiele an den unt Pinnulagliedern). xX 3. meridionalis. Exemplar von French Reef. x 1}. x4 Exemplar von Martinique, 96fms. xX 1}. . Exemplar von Dominica. X 3. _. meridionalis-valida. Aeltestes der 4 Exemplare von Montserrat, 12C x 14: carinata. Junges Exemplar von St. Cruz (besitzt noch keine ge el Pinnulaglieder). xX 2}. . "BLAKE" COMATULA. Hartlaub phot. 49] t4 4b) QO, Oo G O rab) o i ~ ® oO Ss i | oe) O . S43 = cae ae -. ~ - TAFEL 17. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig Fig. Vig. Varietas carinata. Exemplar von Montserrat. X 1}. “ TAFEL 17. Actinometra echinoptera J. Miiller. Einzelner Arm desselben Exemplars. X 23. meridionalis-valida. Exemplar von St. Lucia. X 13. rubiginosa. Armbruchstiicke. x 3. meridionalis-rubiginosa. Exemplar von Montserrat. » 1}. “3 us Andres Exemplar von Montserrat. X 14. discoidea. (Fundort ?, vergl. Text, p. 463-466). x 1}. carinata-discoidea. Exemplar von Grenada oder Martinique. X 2%. discoidea. Exemplar von St. Vincent (interradiale Tafelung der Scheibe!). z x 2. valida. Armbruchstiick etwa vom 10ten Brachiale an. xX 14. carinata. Junges Exemplar von Grenada, 262fms. x 24. ‘ Junges Exemplar von Grenada, 262fms. X 2}. rubiginosa. Exemplar von Montserrat. x 3. discoidea. (Fundort ?, wahrscheinlich Montserrat, 88fms., vergl. Text, p. 463-466). x 14. ‘ (Fundort ?, wahrscheinlich Montserrat, 88fms., vergl. Text, p. 463-466). x 1}. carinata-discoidea. Exemplar von Grenada, 154fms.,oder Martinique. x 2}. 1 Andres Exemplar gleichen Fundorts. x 2. rubiginosa. Exemplar von Orange Key. x 3. carinata-discoidea. Gleichen Fundorts wie Figur 16 und 17. X 2}. av - wee bees: te er? aveteT FT = YW oO — ® Q, .@) S “4 G oO ® r40) Se oe ®o ee G O S a] =| O << i QeghPECTN TV a5 BLAKE" COMATULA. i ‘Hartlaub phot. s TAFEL 18. ee eee ee Varietas pulchella. Exemplar von Grenada, 262fms. x 1}. TAFEL 18. Actinometra echinoptera J. Miiller. ~ (Varietaten pulchella, alata, planata). Cirrus eines Exemplars von Cariacou. X 23. pulchella-meridionalis. Exemplar von Barbados. x 23. pulchella. 10armiges Exemplar von Lat. 23°, Long. 88’. x 13. 4 10armiges Exemplar von Lat. 25°, Long. 84’. x 13. as Seitenansicht eines Armes. X 2h. iw Junges 10armiges Exemplar von Barbados. xX 2}. planata. Junges Exemplar von St. Vincent. x 23. pulchella. Zwei junge 10armige Exemplare von St. Vincent. Das mit alata- das rechte mit pulchella-Charakter. Xx 2. alata. Armstiick eines Exemplares von Grenada. x 23. planata. Exemplar ohne Fundort. x 1}. pulchella. Exemplar von Dominica oder Grenada. Nat. Grdésse. planata. Exemplar ohne Fundort. x 1}. g alata. Exemplar von St. Vincent, 114fms. x 14. (Ohne schuppena Fortsitze der Brachialia! — Heftung der unteren Pin: glieder gut zu erkennen!). : alata. 20armiges Exemplar von St. Vincent, 88fms. xX 1}. (Armec die sonst iibliche starke Verbreiterung!) . ‘ alata. 20armiges Exemplar von Grenada. xX 1}. : tara a 5 . ecninon GCULILIIC 49) i) 59 @ p= » am] = Oo Gc OT ae | + Oo G aaa S r nna ; oC. Oy Paistsitas B353> Swe eet oon ae "BLAKE" COMATULA. Hartlaub phot. Tn he ‘allowing Publications of the Museum contain Reports on the Dredging é Boe, Vol. Y., contains : — No. 1. Lelies .No. 1 to C. P. Patterson, Supt. U. S. Coast wa, are on the DREDGING OPERATIONS of the { U.S. ©. 8. Str. “ Blake.’ By A. AGassiz. pp. 9. April, 1878. 10e. ‘ Letter No. 2 to CP. Patterson, Supt. U. 8. Coast ed ee J Survey, on the DREDGING OPEKATIONS of the U. S.C. S. Str. ‘ Blake.” By A. AGassiz. With “th Preliminary teport on the Mollusca of the Expedi- 5 a tion. By Date. pp. 10. 2 Plates. July, *y 1878. 20c. ; 8. I. Description of SOUNDING MACHINE, Water-Bot- a ER eos tle, and Detacher. By Lieut.-Commmander ©. D. peer bores | Siesper, U.S. N. pp. 11. 5 Plates. December, ; cs 1878. 60c. ‘ ’ : Il. ECHINI, by A. 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Desciiptions des CRUSTACES de la Famille ‘ des GALATHEIDES recueillis pendant l'Expédi- tion du ‘* Blake,’ Par MM. A. Mirxe-Epwarps et” E. L. Bouviex. pp. 141. 22 Plates, May, 1897. Rene Memoirs, Vol XXITI., contains :— ) > XXXVI. OCEANIC ICHTHYOLOGY. By u. Brows ud Goope and Tarteron H. Bean, 1 vol, text; 1 vol. . > Atlas. October, 1806, . BuuLetry, Vol, XXX., contains : — No. 3. XXXVIL. Supplementary Notes on the Crustacea. . 5 6 By Watters Faxon. pp. 16. 2 Plates. Novembe. / Mea 1896. mee” pe Buuretin, Vol. XXXIL., contains »— at ENE a, No. 10, XXXVI, Etude ag Pleurotomaires eee any Actuels. Par EB. L. Bouvier et H. Fiscuee. pp. ae 66. 4 Plates. September, 180. D6 th yy) Memorrs, Vol. XXVIL., contains: — ; » ' . 1. XXXIX. Les Dromiacés et Oxjunbaile Par A. Muxe- ; ie op Epwarns et BE. L. Bouvier. pp. 127. 35 Plates. M. April, 1902. No. 2, XL. Les Bathynomes. Par A. Mitye-Eowagps et BR " L. Bouvier, pp. 48. 8 Plates, July, 102 PUBLICATIONS OF THE MUSEUM OF COMPARATIVE ZOOLOGY . pe Ts AT HARVARD cOLLDGR. There have been published: of the ‘Bueint) Vor. To XXXVII.; of the Memoirs, Vols. I. to: RIV . Vols. XXXVHUI, XXXIX., XL., and XLI. of the Boraerig.- rte se 2 — reas and Vols. XXV., XXVI, Gar XXVII- of i the Memoms, are & now in course of publication. Lovlogy, Cambridge, Mass. ae Ar > ia. Seth 7 Stee Publications on the : Dredging Operations of the U. S. Coast Survey Steamer ‘‘ Blake ’’ : 1877-78, 1878-79, 1880. 8S. I. Smith. XVII. Crustacea, Part I, Decapoda Bull. M. C. Z., Vol. 10, no, 1, 108 pp. 16 Plates a 1882. er vs ae ge Letter No. 1 to C. P. Patterson, upt Coast Survey, on the Dredging Opera- tions of the U. S.C. 8. Str. ‘Blake.”’ Bull. M. b Vol. 5, no. 1,10 pp. April, 1878. kop; : Carpenter, XVIII. The Stalked Crinoids of the Alexander Agassiz. Letter No. -2. With Preliminary | Caribbean. Sea. Bull. M.C. 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