pa Lg e DA z E >) RNE Pas): E A Ep E 2 EE AT (ad DS MEMORIAS: Spetedad Cientílica “Antomo Alnale MEMOIRES DE LA SOCIENE SOUNTIFIODA “Antonio Alzate” Publiós sous la directlon de RAFAEL AGUILAR Y SANTILLÁN Secrétaire verpétuel. MEXICO IMPRIMERIE DU GOUVERNEMENT FÉDÉRALE. 1896 MEMORIAS DE LA SOCIEDAD CIENTÍEICA “Antonio Alzate” Publicadas bajo la dirección de RAFAEL AGUILAR Y SANTILLÁN Secretario perpetuo. CARR RAR III RINA NACEN AREA RAR RRE NARRAR ANA n cnn an RR nn dana da daran TOMO X 1896-97. PR RIERA ROBAR ARI RATA FDO R NERO I CIR RON AR IRA AFAN ARRE NA RARA rana ran enana .. MEXICO IMPRENTA DEL GOBIERNO FEDERAL EN EL EX - ARZOBISPADO (Avenida Oriente 2, núm. 726). 1896 mn». SOCIÉTÉ SCIENTIFIQUE “ANTONIO ALZATE” MEXICO. FONDÉE EN OCTOBRE 1884. Membres fondateurs. MM. Rafael Aguilar y Santillán, Guillermo B. y Puga, Manuel Marroquín y Rivera et Ricardo E. Cicero. Président honoraire perpétuel. M. Alfonso Herrera. Vice - Président honoraire perpétuel. M. Ramón Manterola. Conseil directive.—1896. PrÉsiDENT.—M. Alfonso L. Herrera. VicE-PRrÉSIDENT.— M. Ezequiel Ordóñez. SECRÉTAIRE.—M, Manuel Moreno y Anda. TRÉSORIER ET BIBLIOTHÉCAIRE.— M. José de Mendizábal, Secrétaire général perpétuel. M. Rafael Aguilar y Santillán. e —— LA ZOOLOGIE DELAVENRK LES EXPLORATEURS Alphonse L. Herrera, M. S.A., Aide-Naturaliste au Musée National A Mr. L. Cuénot, Chargé de cours á la Faculté des Sciences de Nancy. Traduit par le Dr. A. Dugeés. Sommaire.— La commission de Zoologistes en Australie.— Critique des ex- plorateurs actuels.— Etudier plutót que collectionner.—Le cas de Chryso- coccyx Klaasi, esptce nouvelle de coucou dédiée á un hottentot.— Etu- dier sans exterminer.— Les hussards de la mort. —L'amour pour les osufs. Les observations.— Le chant. — L'albinisme. — La routine. — Trois mo- déeles de comptes-rendus des explorateurs. — Résumé. Brehm, Bates, Wallace, H. Fol, Darwin, Haeckel, d'Orbig- ny, Huxley, Azara, Quatrefages, Audubon, Wilson, Humboldt, 1 Pour faire suite Á mes “Hérésies taxinomiques.” Mém. de la Soc. Scient. “Antonio Alzate.” T. IX, p. 13. 2 Filhol, Recherches a 1'Ile Campbell, Compt. Rend. Acad. Sci. Paris. LXXIX, p. 1486; De Quatrefages, Souvenirs un naturaliste, Paris 185%; Tropical nature and others Essays, by A. R. Wallace, London 1878; D'Or- 6 Memorias de la Sociedad Científica AI Schomburgk, Filhol et autres zoologistes ont été des explora- teurs modeles et leurs ceuvres, des monuments. Mais c'est dans la proportion de 1 sur 100 qwon rencontre les explorateurs qui ne s'intéressent pas exclusivement aux es- péces nouvelles (ainsi qu'aux sous-espéces), et bien rares au- jourd'hui sont les ouvrages comme “Voyage d'un naturaliste” ou “Le naturaliste dans l'Amazone.” Les zoologistes explora- teurs vont á la recherche de bétes rares pour les tuer, et n'ob- servent que ce qui se présente á eux par hasard ou "étudient que ce quí leur vient á Vesprit d'une maniére casuelle. Il "y a pas unité de plan. Il n'y a pas de méthode. Il ny'y a ni instructions publiées ni programme philosophi- que dinvestigations. 1 y a point de stimulus pour les bons observateurs. “¿On vient de confier une autre mission á M. Balansa, disait- “on il y a quelque temps dans une Revue des Sciences bien “ connue,' afin de faire pour VÉtat des collections au Tonkin. “¿Du principe, nous approuvons ces missions ainsi que d'autres ““proposées par la Commission compétente. Mais pourquoi arri- “ve-t-il si rarement que nos voyageurs nous rapportent autre “chose que des collections et des monographies tout-a-fait “spéciales? Pourquoi, au retour de leurs voyages, ne publient- ““ils jamais quelque chose d'intérét général et philosophique “comme cela se voit dans les voyages de Darwin, Wallace, “Forbes, Bilt, de Quatrefages, Bates, etc? Pourquoi le natura- “liste d' autrefois devient-il si rare?” Voici un exemple; voici une supposition: L'illustre société “Alzate,” dans son intérét pour le progrés bigny, Voy. dans Amér. méridionale, Paris 1839; Wallace, Travels on the Amazon and Rio Negro; Audubon, Ornithological Biography, Naturalist's Library, Birds; Darwin, Voyage d'un naturaliste autour du monde, Paris (Reinwald) 1845; Azzara, Voyages dans l'Amérique méridionale, etc., etc, 1 Revue Scientifique, Janvier á Juin 1890, p. 28. "Antonio Alzate. 1 7 de la Biologie, a envoyé en Australie une commission de natu- ralistes. Cette commission va rester vingt ans dans la localité, parce qwil est impossible dans Pespace de dvux semaines, deux mois ou deux ans, arriver á la connaissance des phénoménes inti- mes des animaux: c'est Lacaze-Duthiers qui Va dit.' Cette com- mission est assujettie á des instructions particuliéres, á un pro- gramme spécial, á un plan, á un but déterminé d'avance aprés un an détude, de méditations et de discussions de la commis- sion organisatrice; aprés avoir lu et comparé tout ce qui se ] Cuvier a placé les Méduses et les Sertulaires dans deux classes dis- tinctes, et ce ne sont qu'une méme chose. (Le systéeme naturel fondé sur les affinités de organisation est une traduction en langage humain, de la pen- sée du Créateur. Agassiz). Lacaze-Duthiers. Des erreurs auxquelles peu- vent conduire les observations faites á un seul moment de la vie des animaux. C. R. Acad. Sci. Paris. 1866, p. 622, 2 Voyez par exemple: Rapport sur les travaux dont il serait désirable de charger les observateurs, don Exc. le Ministre de l Instruction Publi- que se propose d'embarquer á bord du vaisseau école le Jean—Bart, par M. Milne-Edwards. (Comparer les faunes, recueiliir des larves d'animaux ma- rins, étudier la faune des profondeurs, s'établir pour long-temps dans la localité, etc.) Compt. Rend. Acad. Sci. Paris, vol. LXVIII, p. 1143.—Consul- ter: Le Manuel du Voyageur, por Kaltbrunner, Zurich 1879, qui indique la - maniére d'observer et de procéder méthodiquement aux recherches. Ne pas consulter les Instructions aux Voyageurs de****, ni les “Instructions aux Collecteurs,” qui enseignent a tuer et conserver en régle les animaux, mais ne disent généralement rien en fait de Biologie; montrent comment on doit prendre les mesures du bout du museau a lextrémité de la queue et autres miséres pareilles, et n'ont pour objet exclusif que d'aider á la description des espéces nouvelles. ¿1 Voici un superbe theme d'études proposé par la '“American Ornitholo- gistís Union.” (C. H. Merriam, M. D. Chairman of Committee on Migration. Locust Grove, Lewis County, New York). a. Phénoménes ornithologiques: indiquer pour chaque espéce: 1 Résidents permanents qui vivent toute l'année dans la localité. 2 Arrivant lP'hiver. 3 Arrivant en automne. ” 4 Arrivant accidentellement. ( Indiquer aussi labondance relative de chaque espéce, le sexe des pre- miers immigrants, quand arrivent les premiers individus de chaque espice JAN 12 2110 NEWVNRK S Memorias de la Sociedad Científica PLILILLIILIIIIA AILIIIIIIS III connaissait jusqu'alors de la faune de la Nouvelle Hollande, et aprós avoir consulté les sociétós zoologiques du monde entier. Et ce programme, honneur de”ses auteurs, occupe non pas une page mais 600, ne se limite pas á un étre mais les embrasse tous; ni aux espéces (entités métaphysiques) ni aux individus, mais s'occuppe de la vie; ne se restreint pas aux systémes ou aux classifications, mais s'ótende á Vévolution, á tout. Cette commission se composait de dix naturalistes ayant chacun ses aides: tous ótaient du méme áge et mariés. Tous portaient sur le dos de la main gauche et sous la peau un tatouage indelibele oú on lisaib: Il est de nulle importance pour la science qwon décrive des milliers Vespéces nou: velles, si on ne connaít rien d'elles. Les articles de mceurs sont anecdotiques ou ont pour but de raconter des aventures personnelles. On décrit chaque espéce comme si elle était isolée, seule au monde. Il "y a ni esprit de gónéralisation ni de comparalson.' Liidée du tatouage sur la main m'a été suggérée par Ricar- do E. Cicero; elle me parait tres-bonne, parce que cette prati- et puis la totalité: on notera pour cela: 12 Vapparition de lespéce, 29 Parri- vée de la masse, 32 le départ de la méme, 4% date de la vue du dernier émi- grant: noter aussi si Poiseau est gras, s'il est en train de muer, les périodes' du chant. . A b. Phénoménes météorologiques. Naturellement ceux qui intéressent la question. c. Phénoménes correlatifs. Date oú apparaissent d'autres animaux, ou qwils hivernent; époques de floraison; chúte des feuilles; apparition de cer- tains insectes, fusion des neiges, ete. 1 Agassiz. Contrib. to the Nat. History of the United States, vol. I, p. 57 et 58. u Antonio Alzate. 9 que gravera pour toujours dans Vesprit de nos naturalistes les salutaires critiques d'Agassiz. y Chaque membre de la Commission était inscrit dans un groupe spécial Vinvestigations: 1. Peters, étudiait 'Anatomie et la Physiologie. 2. Wallace, la Reproduction. Broden, la Distribution. Atkinson, la Variation, la Lutte pour la vie, la Sélection. Costar, la Généalogie et la Rélation des faunes fossiles et modernes, 6. Zóllner, les Coutumes. 7. Woillez, V'Embryologie comparée. 8. Rueck, les Applications. 9. Dinwar généralisait et comparait les études de tous. 10. Nilson les eritiquait tous.' Les lecteurs qui connaissent mon article sur “les Musées de Pavenir”? savent á quel genre d'études je donne la préfé- rence et quels sont les exemplaires qw'on doit recueillir: mais je vais donner ici une idáe des profondes investigations de la Commission pour Australie, au risque de commettre quelque redondance inévitable. Tous nos zoologistes voyageaient prenant leurs notes et dessinant, tout en faisant in situ leurs préparations et leurs ex- périences. A Pendant six mois Zóllner grimpait tous les jours á un gigan- tesque Eucalyptus, et restaibt en permanence á son observatoi- re étudiant les phénoménes de l'homochromie: il imitait Audu- bon, eb s'installant un jour avec sa tente a Ventrée Vun terrier de Stringops, il arrivait á découvrir les mystéres de la vie de ce curieux perroquet nocturne déja en voie dVextinction: mais il 1 Cette espéce de naturalistes qui ne font rien et critiquent tout sont Pengrais des vrais chercheurs: sans eux il manquerait un stimulus impor- tant. 2 Ménmoires de la Société Scientifique “Antonio Alzate,” yol. IX, p. 221. Memorias [1896-97], T, X.—2 10 Memorias de la Sociedad Científica ne se contentait pas, comme le font MM. les explorateurs ac- tuels, de regarder passer lanimal effarouché a 20 métres de dis- tance, eb devenait avec le temps Vami intimo de Poiseau, si bien qwil n'y avait plus de secrets entre eux. Plus tard Zóllner écri- vit un traité complet sur 1"Apteryx, comparant au point de vue philosophique ses habitudes avec celles Vautres animaux, com- paraison remplie Voriginalité qui lui valut la censure de son confrere Nilson. Peters étudiait les localisations cérébrales chez les Mono- trómes; il cherchait Punité de Porganisation et des fonctions, et un seul tracé du eylindre de son appareil enregistreur répon- dait souvent aux questions faites á la fois á un Crustacé, á ua Reptile, á un Insecte et á un Céphalopode. W'explorateur Pe- ters médita un an au sujet de la reproduction ovipare de 'Orni- thorhynque et de "Echidné; et, sans avoir á disséquer 600 fe- melles (comme un certain chercheur anglais) pour découvrir des faits transcendentals, il finit par obtenir la reproduction ovo-vivipare de ces étranges mammiferes. Broden capturait autant Voiseaux qwil pouvait, et les re- láchait aprés leur avoir fixé á la patte un anneau qui portait gravées la date, la localité et Vadresse de Btoden, Il en faisait autant aux poissons, en placant Panneau á leur queue: il fit ainsi pendant 15 ans des expérimentations de ce genre sur plus de 200 exemplaires doiseauz, et 500 de poissons, avec une dé- pense de 1000 pennys Vanneaux. Comme beaucoup des animaux ainsi marqués tombaient entre les mains d'autres naturalistes dans des pays différents et qw'on publiait toujours ces trouvai- lles, Broden arriva á connaítre parfaitement la route que sui- vent de gré ou par force un grand nombre d'espéces et obtint Passistance de beaucoup de correspondants. Par exemple, le jour de sa féte, il captura une Fregata aquila láchée avec son anneau á Vera—cruz plusieurs mois auparavant, et par ce moyen il avait constamment des preuves de Parrivée en Australie d'es- póces inconnues. Broden fit encore une foule d'études de eo- "Antonio Alzate. 11 SODLDIDIOSDIIDIDIEDS DDD EOL OEI OLI III rologie expérimentale qui lui attirérent les critiques les plus acerbes de son compagnon Nilson. Atkinson étudia les faites de variation sans commettre Vhécatombes dVindividus; il lui suffisait de comparer les ani- maux importés en Australie récemment, avec les exemplaires européens: c'étaitla un travail fort intéressant. Pour étudier la lutte pour la vie on ne pouvait choisir un pays plus á propos: il fit, par exemple, la comparaison de toutes les aptitudes de Vabeille australienne privée Vaiguillon, avec celles de Pabeille aiguillonnés Europe, quia vaineu la premiére. 1l avait aussi ses fermes expérimentales, vaste enceinte oú il lácha une fois 100 kanguroos eb une paire de lynx d'Europe: Nilson disait malicieusement qwavec le temps les kanguroos dévoreraient les lynx, et il paraít qwen effet il en fút ainsi. Enfin Atkinson démontra expórimentalement la loi de Delbceuf, eb fit une ótu- de de la diffículté de la vie chez les rapaces.' Les mémoires de la Commission Australienne furent remar- quables par leur méthode, par la nouveauté des investigations, par Punité de plan. L'espace me manque pour indiquer autre chose que la titre de quelques uns des articles particuliers, et jo citerai ceux qui, á mon avis, ne se présentent pas souvent dans les publications analogues daujourd'hui. 1 Jeíine terrible, éternelle misére. Tandis qu'on n'a rencontré qu'un seul estomac vide sur 522 Passer domesticus disséqués au Département de l' Agriculture aux Etats-Unis (The English Sparrow in North America, by Merriam and Barrows. Washington, 1889, p. 133) on trouva 4 estomacs vi- des et 2 pleins chez Nyctea nyctea, 11 vides et 35 remplis d'Accipiter Cooperi, 10 vides et 38 pleins d' Accipiter velox. (Food of Hawks and Owls, by A. K. Fisher. Annual Report Dept. Agricult. Report of the ornithologist. Was- hington, 1888, p. 402). La proportion est la suivante: Pour Passer domesticUs ..oomooooo.. 0,1 estomacs vides pour 100. E Nyctea nyc anos cana 00,6 50 00 REA ” Accipiter Cooperz cecces micas 23, 6 7) 7) ” ” y) 4Accipiter velol .oooconooooooo 20,0 5 0% E 12 Memorias de la Sociedad Científica LIPLILIIISISIILIIIIIIIIIIAIAS A _ÁA A —_ __——— Chapitre IT. Philosophie comparée: Facultés des animaux australiens.—Education psychique.—Expériences de psycho- logie physiologique.—Passions, vices, vanité, folie.—Inclination Aa Pivresse et aux narcotiques.—Le haschisch.—Sommeil et ré- ves; sommeil au milieu des périls. Action de la lumiére rouge pendant le sommeil. Sens durant le sommeil.—Différences in- dividuelles de caractére, dans une méme espóce. Changements de caractére avec Váge.—Influence du physique sur le moral. Passe temps. Suicide pour la perte de la liberté; résistance á la faim dans Pabstinence volontaire.— Les animaux australiens en présence de la mort: horreur pour les cadavres; instinet de conservation; l'agonie chez les différents groupes zoologiques. — Gauchers. — Hypnotisme. — Distribution du temps; le tra- vail; la paresse: démonstration de ce fait que Vorganisme tend á Pinertie, comme la matióre.-—Etude expérimentale des sens. Chromatoscopie. Dermatoptisme ou sensations photoderma- tiques. Tact. Expériences sur les espéces nocturnes et les ca- vernicoles (modifications produites sur lorganisme de certains vertébrés par leur séjour dans les cavernes). Chapitre V. Mécunique animale. Effetg des mutilations, les contrepoids et les flotteurs. Centre de gravité. Appareils hy- drostatiques. Sécrétions lubréfiantes. Dynamogenése. Etat un ornithorhynque privé de ses membranes interdigitales. Chapitre VII. Physiologie. Composition du sang selon Palti- tude et la latitude chez les espéces terrestres, aquatiques eb amphibies. Modifications dues á un changoment de régime. Venins. Phagocytose, etc. Chapitre X. Variation. Dimorphis- me. Polymorphisme. Dichromatisme. Variation synchronique (Elanus leucurus). Chapitre XIII. Evolution. Application des études sur la faune de l'Australie aux théories de la sélection, lPisolement, les émigrations, Pusage et le défaut usage, Paction directe des conditions extérieures. Comparaison de la faune actuelle et de la faune fossile. Espéces panchroniques. L'isolement, la 1" Antonio Alzate. 13 sélection faible, le manque de carnivores expliquent-elles la per- sistance de certaines formes de transition ? Chapitro XV. Reproduction. Manifestations de Vamour, tris- tesse, perte en poids, galanteries, danses, réunions musicales, tournois. Coutumes nuptiales el maritales. Les femelles qui suivent constamment et de leur plein gré les máles, comme preu- ve Vune élection de leur part. Attitude des femelles en présen- ce de máles peints, déguisés, faibles, vaincus ou privés de leurs ornements naturels. Cas Paceumulation de produits de désas- similation, comme preuve (un métabolisme intense. Injection de principes biliaires. Changements de couleurs sous Pinfluen- ce de l'emploi du piment (Capsicum annuum). Chapitre XX. Résumé général et conclusions. Il faut observer que les zoologistes de la Commission Australienne, critiqués par Nilson avec le plus implacable sarcasme, et dirigés par Dinwar de la maniére la plus philosophique, ne dédaiguaient pas Vétude des faits de détail, tout partisans qwils ótaient des généralisations et de la synthése: ainsi par exemple, avant de discuter la question des moyens de défense au point de vue de la finalité organique et du Lamarckisme, ils étudiaient une sé- rie de petits faits obscurs et les décrivaient de la facon sulvante, sous ce titre: Locomotion rétrograde. Un homme qui fuit tour- ne la téte de temps en temps pour observer les mouvements de Pennemi, et court risque d'étre atteint et frappé par derriére. Chez quelques animaux les oreilles peuvent se diriger en arrióre, et, gráce á des sensations auditives, le poursuivi apprécie la di- rection que suit son ennemi et la distance oú il se trouve. Mais il y a une foule d'animaux qui en fuyant courent en arrióre fal- sant face ¿leur ennemi pour mieux le surveiller, eb souvent pour ótre plus tótb próts á la défense: par exemple les Cambarus, les Persephonus (qui en méme temps tiennent leurs pinces raides) et bien autres Crustacés qui marchent et courent á reculons, et dificilementen avant. Les nageoires pectorales des poissons ser- vent surtout pour la locomotion rétrograde. Nous citerons enfin 14 Memorias de la Sociedad Científica les larves du fourmi-lion, les scolopendres, les mouches déca- pitées, les Céphalopodes; un mammifére qui grimpe aux arbres la téte en bas (Coati: Nasua nasica.)' Parmi les reptiles, les Gerrhonotes reculent lentement, ouvrant une guenle menacante et la langue sortie. Les hémiptéres fulgorides courent de cóté rapidement tout en épiant du regard leur ennemi. Les pics agis- sent de méme. En somme, la locomotion rétrograde est un mo- yen de défense général, et doit coincider avec des modifications des centres ou des organes locomoteurs. Pour terminer nous dirons seulement que dans les notes de Vappendice il y en a une qui laisse l'esprit en suspension, c'est celle-ci: “Certain sauvage australien á demi civilisé fit cadeau “A la Commission une boíte de peaux d'oiseaux qu'on suppo- “sait appartenir á des espéces entiérement nouvelles, sur la “Dbiologie des quelles on n'avait aucune donnéc. On envoya la boíte “au Musée de Londres, ot elle resta cinq ans, et fut renvoyée “fermée par les tres-dignes em ployés de cet établissement, qui “ yeurent pas le temps, á es qu'on dit, de s'occuper de la chose. “ Cinq ans aprés on renvoya la méme boíte au Muséum de Pa ““ris et H ne se passa pas plus de sept ou huit ans sans que la “ Commission recút la nouvelle qw'on n'avait pas décrit les es- “péces nouvelles parce que la dite boíte se trouvait dans un ““ endroit oú ne pénétrent que toutes les vingt-quatre heures les “employés du Muséum, et qu'on ne savait au juste qui avait ““ détruit les peaux, si une souris ou un rat.” Critique des explorateurs actuels.— Etudier plutót que collec- tionner.— Cas du Chrysococceyx Klaasii, espece nouvelle de cuocou dédiée á un hottentot. Les explorateurs actuels sont, en majeure partie, dignes confréres de leurs espéces nouvelles d'animaux. 1 Notes communiquées par M. Charles L. Marquet, 1! Antonio Alzate. n 15 M. J. H. Campbell dit* que la Cypraea decipiens de VAustra- lie valait de $50 á $100 Vexemplaire, et ne vaut plus au- jourd'hui que $15 a $22 et il ajoute: “j'ai eu la chance en ob- “tenir une, probablement le premier exemplaire qui soit venu “en Amérique” A. Gray déerit une plante, la Shortia salicifo- lia, genre tres—doutewx, extraordinatrement doutex, pour la quelle Mr. Hyame offrit de vendre les exemplaires qwil avait récoltés de cet utile vézgébal, au prix de $ 10,00 chacun.? Bah! Bah! Ho- mo sapiens! Et vollá la sagesse humaine! Dans son 6%” Rapport du elub silósien d'échanges botaniques (et qu'on me pardonne cet autre exemple impropre dans un article de zoologie), le Di- recteur, Mr. S. Mayer fait remarquer la difficulté croissante de satisfaire á la demande de plantes nouvelles (quelle horreur! Silence!), et les moyens limités dont on dispose pour obtenir des collections faltes a Pétranger: aussi a-t-1l resolu de faire une expédition temporalre aux T'ropiques, choisissant Singapour comme centre de ses opérations,? Cette manie des espéees nouvelles est le mobile unique de la plupart des explorateurs, surajouté á la mannie de collec- tionner. | Je trouve tres-probant et tres-désolant exemple suivant: voici la liste des zoologues qui ont ramassé des exemplaires de mollusques mexicains. NOMS. LOCALITÉS. Gabb. Green. Rich. Base Californie. Veatch. Xantus. A Ghiesbreght. 4 Morelet. E ) Chiapas. 1 Notes on the genus Cypraea. The Nautilus, vol. 1H, n? 1, p. 11. 2 The Naturalist's leisure hour. Vol, 3, n? 1. 3 Natural Science. Vol. VI, n? 35, p. 67. 16 Memorias de la Sociedad Científica NOMS. LOCALITÉS. Webb. Chihuahua. Reeigen. , RAMonA. | Sinaloa. Berlandier. Coahuila. Berendt. Colima. Seeman. Durango. Galeotti. Hartweg. Berlandier. Galeotti. Hartweg. " Boucard. Deppe. Galeotti. Hartweg. Hegewish. Liebman. Sallé. Say. Uhde. | | | => | y Guanajuato. Jalisco. Mexico. Galeotti. Sallé. Uhde. Berlandier. Galeotti. Hartweg. Rémond. Ghiesbreght. Linden. Morelet. Berlandier. Tamaulipas. Sallé. Tlaxcala. Berendt. Botteri. Boucard. | Puebla. 3 San Luis Potosí. Sonora. Tabasco. Burrough. Delattre. Deppe. Friedel. Galeotti. — . Hartweg. Hegewish. > Veracruz. ' Antonio Alzate. 17 NADANDO III III III NOMS. LOCATITÉS. Jacot-Guillarmod. 2 Mohr. Sallé. | Sandoz. Sartorius. P Veracruz. Say. Strebel. | Sumichrast. Uhde. y > Dyson. Linden. ' Morelet. Hartweg. ) Galeotti. Yucatán, Zacatecas.! Et maintenant, dites-moi, quels merveilloux résultats a don- nés pour la science le travail de ces 34 explorateurs dans la vaste République Mexicaine? Des résultats illusoires, des résultats nuls. Car, á part des comparaisons chorologiques qu'on pourrait faire (et qwon ne falt pas ), eb deux volumes de 500 pages avec deseriptions en latin de toutes les espéces, on ne sait rien de la biologie de nos mollusques terrestros et fuviatiles. Et je dé- fie quon me démontre le contraire. La Biologie Centrali Américaine est un peu moins aride, mais ses trente volumes publiés sont basés sur le travail de cen- taines Vexplorateurs et ne contiennent presque autre chose (sauf la partie des mammiféres et des oiseaux) que les noms gré- co-latins eb les listes de localités, avec quelques descriptions en latin ou en anglais. Il en est de méme d'autres livres pareils qwil est inutile de mentionner. Je pense qw'on devrait étudier plutót que de collectioner, a Pimitation de Belt et de Bates. Mais on préfere les espéces, et il est dit quelque part? (histo- - rique) “on a collecté, monté et étiqueté pres de cent insectes. 1 Miss. Scientif. au Mex. et dans 1 Am. Centr.——Etudes sur les mollus ques terrestres et fluviatiles, p. 8. 2 Report State Mus. Nat. History. New York, 1886, p. 93. Memorias [1896-97], T. X.—3 18 Memorias de la Sociedad Científica ““ Probablement (!) les plus intéressants et les plas précieux se “trouvent parmi ceux qui ont pas encore été déterminés ni “ ¿tudiés” C'est lá exactement ce que supposent tous les collec- teurs et ¡ls attendent qu'un autre le prouve, si C'est possible! Cet espoir suffit á toutes leurs aspirations. Un voyageur infatigable, Le Vaillant, ayant découvert une nouvelle espéce de coucou, le nomma Chrysococcyx Klaasi en lhonneur de.son domestique Klaas, dont il disait: “ce Klaas, co pauvre et bon hottentot.” Eh! que répondraient en somme les explorateurs? “Pourquoi ne suis-je pas un hottentot pour qwon me dédiát une espéce nouvelle de coucou? Etudier sans exterminer. — Les hussards de la mort. Un explorateur a dit: “Les entomologistes ne sont réelle- “¿ment pas les destructeurs des insectes; ils en capturent un “nombre relativement trop petit pour que quelque espéce ait “besoin Vétre protégée contre leurs recherches.' Voilá une sin- guliére explication que personne jusqw'á présent n'avait jugés nécessaire: mais il est possible que les entomologistes solent coupables de Papparition de quelque cas nduveau de mimétis- me, et il convient de les remercier publiquement du service qu'ils rendent indirectement á la théorie de lévolution. Quant a Wétre pas des exterminateurs Vinsectes, nous le nions. Nous mentionnerons plus loin divers hexapodes assassinés par les explorateurs, et pas moins de 51,300, Quel petit nombre et combien il est insignifiant ! Voyons louvrage des hussards de la mort Nord Américains. Dans le Musée National des Etats-Unis il y a :? 1 Du mimétisme chez les insectes. Feuille des jeunes naturalistes, 1 *r- Féyrier 1895. n? 304, p 62. 2 Report 1892, p. 195 et suiv. Cet Etablissement est un des premiers de l'Amérique: il est dirigé par le savant et progressiste G. Brown Goode, et nous espérons qu'il sera réformé un des premiers, puis qu'il prime en tout; sa collection de zoologie appliquée honore ce beau pays: voyez le Report £or 1894. “ Antonio Alzate. 19 Mammiféres : 144,472. Reptiles et Batraciens: 30,939. Oiseaux: 68,116. Poissons: 44,156 (?). Nids: 2,799. Mollusques: 482,725. Eufs oiseaux: 52,511. Insectes acquis en un an: 16,000. Invertébrés marins: 46,000. Total: 888,018 cadavres. Et cela pour les Américains du Nord ! Voyons maintenant ce que font les hussards de la mort de le race indomptée des germains: “Un naturaliste allomand, Mr. Friúbhstorfer, vient de par- “courir Plis de Ceylan et a réuni de superbes collections de “zoologie. Avec ses quatorze collaborateurs (complices) il a ““recueilli environ: 25,000 Coleoptéres. 7,000 Lépidopteéres. 300 Orthoptéres. 3,000 Neuropteres, 1,000 Arachnides et myriopodes. “Sans compter les serpents et les coquilles.”* Voyons enfin ce que font les hussards de la mort en Angle- terre. Boucard afirme avoir recu dans lespace de dix ans 600 peaux de Quetzal, eb que pour lui, il est capable de récolter en un seul jour 5 reptiles, 100 insectes et 30 mollusques.” Dans le Musée de Londres il y a un nombre infini d'exemplairos de cha- que espéce. Par exemple :* 1 Revue Scientifique. Juillet ¿4 Décembre, 1889, p. 379. 1l est absolu- ment incroyable que Mr. Frúbhstorfer et ses 14 aides aient eu assez de temps pour prendre des notes ou faire des observations sur tant de milliers d'ani- mAaux. 2 The Humming Bird, Jan. 1, 1891, p. 6. 3 Catalogue of Birds. Vol. XVIII, etc. 20 Memorias de la Sociedad Científica PILLAN 7,894 Picidés. 9,231 Grimpeurs et Coceygés. 11,699 Sturniformes. 5,113 Psittacidés.' Harward University a acquis en un an 12,000 exemplaires de poissons, la fortune Vun pécheur? Dans le International Directory de Cassino, snivant ma statisque? il y a 4,135 natu- ralistes qui font des collections: 950 par exemple, exclusive ment de Coléoptéres; et si chacun de ces collectionneurs re- cueille 100 exemplaires d'animaux par an, nous obtiendrons un total de 413,500. Avec 90,000 cránes humains Timour Leng élevait une pyramide,* et ni ce conquérant tartare ni les natu ralistes v'étaient satisfaits. Si nous supposons que chacun des mammiféres et des oi- seaux sacrifiés a répandu 1,000 gouttes de sang nous arrive- rons á un total de 2,471.425,000 gouttes, et seulement 21,474,250 convulsions, si chaque victime a eu 10 convulsions avant de mourir. Pourqu'une personne étudiát tous ces exemplaires, en sup- posant qu'elle consacrát 10 heures á chacun, il faudrais 28 ans seulement pour les oiseaux et les mammiféres; et pour tous les exemplaires du Musée de Washington il faudrait environ 100 ans. Si nous supposons qu'il y ait 60,000 espéces, pour faire de chacune une étude conscientieuse et écrire pour chacune un traité comme celui de Cunningham sur les Pleuronectes ou ce- 1 Beaucoup de ces messieurs se contentent d'emporter dans leurs voya- ges un fusil pour tuer et détruire: au lieu de tuer il vaudrait mieux étudier les habitudes et les conditions d'existence des animaux. F. T. Buckland. Cu- riosities of Natural History, Fourth Series, p. 253. 2 Annual Report Curator Museum. Comp. Zool. for 1879-80, p. 19. 3 Les zoologistes actuels. Bull. Soc. Zoolog. de France, 24 Janvier, 1893, p. 23. 4 Letourneau. La Guerre, p. 208. "Antonio Alzate. 21 lui de Puga Borne sur les Latrodectus' nous obtiendrons le chif- fre de 60,000 ans.” Enfin en admettant qu'on collectát 10 exemplaires par jour, la formation des collections demanderait un laps de 240 ans pour une seule personne ou 2 ans pour 100 explorateurs: et il faut se souvenir que ces calculs sont trés—bas, lamentablement bas, car il se passe des moins entiers en voyages, maladies, re- pos et mille distractions indispensables, ainsi qu'en bains eb soins de propreté, puisque nous sommes composés non pas seu- lement d'esprit mais aussi de corps. Ajoutons que les dépoui- llos des Musées exigent une rénovation constante. En deux mots, ces Etablissements et ces explorateurs, dans le monde en- tier assassinent annuellement des millons de créatures. Mais si, comme on le dit, ce grand nombre exemplaires est nécessalre pour étudier les lois de la variation (que Darwin étu- diait d'une autre fagon) je ne me hasarderai pas á ajouter un seul mot; eb je reconnais courageusement la malice de mon expli- cation: que gráces á ces terribles hécatombes, Messieurs les na- buralistes se distraient et se réconcilient avec existence. Et que dirait le zoologue d'Heureux si un explorateur géant, un colosse, un taxinomiste monstre lul volalt ses deux enfants blonds, les étouffait dans un flacon desprit de vin et que, les observant au milieu de leurs angoisses avec le plus myope des regards, il exclamát triomphalement “homo sapiens:” sous—es- páce nouvelle! Iris bleu! C'est indubitable? Les collections momifiées, sépulerales de 50,000 araignées et de 300,000 insectes sont la démonstration expérimentale de* 1 Actes de la Société Scientifique du Chili, 1893. 2 “En 18/4 vingt-cinq entomologistes spécialistes Belges, Anglais, “Francais, Allemands et Hollandais ont nommé 28,370 exemplaires du Mu- ““sée de Belgique. A. Preudhomme de Borre. Pourquoi je me suis démis “des fonctions de conservateur du Musée royal d'Histoire naturelle de Bel- ““gique”” Bruxelles, 1889. Extrait du Rapport annuel de la rocio du Musée. Moniteur belge, 31 Janvier 1875, 22 Memorias de la Sociedad Científica cette bello maxime qui dit: “arracher sans objet la vie á une “ créature est un attentat contre la Nature” L*amour pour les oufs, Il y a un nombre extraordinaire de zoologistes et d'explora- beurs quí s'occuppent de létude des coquilles d'ceufs d'oiseau. Voici ce que nous lisons, par exemple, dans un numéro de “¿The oólogist,”' journal consacré á cetto spécialité, et qui en est déjáa á son tome XVII. “¿On échange des ceufs de premióre classe. Un rifle Win- “chester, du calibre 22, en bon état, pour une Kodak n* 2 en ““bonnes conditions. On donne pour des ceufs un violon de $ 18 ““ dans une jolie boite en bois. Hermann Rolle vend á prix mo- “* diques des ceufs de orient et de lAssam (Malacca), de PInde, “de PAustralie, de "Afrique, ete., correctement déterminés: “* Rue Emdener n? 4, á Berlin, Allemagne. “James P. Babbit publie un Bulletin qui s'occuppe de Vétu- “de des ceufs, á Tarenton, Massachusetts. “Le manuel de Pornithologiste (Oólegist's Hand book) indi- “* que la valeur des ceufs de 600 espéces et sous—espéces (!) d'oi- “seaux de Amérique du Nord. “* Monsieur Frank Blake Webster, de Hyde Park, Massa- “ chusetts, vend des ceufs de pélican á $ 0.12. “R. E. Bartlett (Cable 99, Rockfords, Illinois) offre aux jcu- “nes naturalistes (!) le “Cabinet de Curiosités” pour $ 0.25: il con- ““ tient des billets de loterie de Chine (!), une étoile de mer, une ““ dent de erocodile, diverses algues marines, des ceristaux de “ gypse, et surtout des ceufs. (De cette boite á surprises sorte- riont en eriant les naturalistes de l'avenir.) “Frank H. Lattin, marchand d'oeufs, dit (en parlant de lui = “¿méme dans une sorte dautobiographie) qwil regoit jusqu'á 1 Vol. XII, n? 2, p. 1, XI. 11 Antonio Alzate. 1 23 (¿213 lettres par jour (en demande d'oufs?), et qu'au point de vue “de la profession ou des affaires il est un “Publiciste” ou “ Na- ““Sburaliste” quoique les gamins Pappellent blagueur (rustler) “ot Yankee. “¿Non loin des imposantes et mugissantes cataractes du Nia- “gara il existe une merveille plus grande encore: la collection “Poufs du Museé Tugby.” L'ouvrage de Davie sur les nids et les osoufs des oiseaux Nord Américains indique le nombre exact d'osufs que pond cha- que espéce, leur taille et leur couleur dapres les indications du trs-—savant “Code and Check List of Norih American Birds.” Dans lo Musée Harward il y a une collection de 3,500 csufs, plus de 1,000 espéces.* Brewer a écrit un ouvrage énorme sur les ceufs. * B. H. Swales a publié un article ébouriffané sur des osufs albinos d'un roitelet. * Le capitaine Bendire, chargé du département des ceufs au Musée National des Etats-Unis “a le plaisir d'informer que la “Gollection est dans un état excellent, comme on peut facile- “ment s'en assurer, eb qwelle está Vabri de la vermine.” 11 ajoute que Vannée derniére on a tout arrangé de nouveau et gwon a changé les étiquettes de toute la collection d'osufs du Dr. Ralph, qui renferme 1,630 exemplaires, dont plusieurs espé- ces nouvelles pour leo Museum, beacoup de trés—rares, désirées ardemment depuis long-temps, eb admirablement préparées. Etat actuel de la collection d'osufs du Musée National des Etats—-Unis : 1 Annual Report of the Curator of the Museum of (Comparative z00- logy for 1879-80. p. 19, 2 Eggs of North American Birds. Part 1. Raptores and Fissirostres, Smithsonian Contributions. Vol. XI. 3 Albino Eggs of the Long-Billed Marsh Wren. Oólogist. T. XVIL p. 121. 24 Memorias de la Sociedad Científica Exemplaires de séries Nord Américaines.....------- 34,700 =— = — =- — en doubles... 11,759 — == — — — exXposés..... 1,491 Tobal... MJ 7 e 47,950 Exemplaires de séries étrangóres.....oooooooom=.m... 4,330 — = — — ne doduble.........- 231 Total... III 4,561 Total général: 52,510 oeufs. Si chacun vaut seulement $0.10 cela donne un total de $5,251. Avec cette somme on pourrait former une collection 'exem- plaires de physiologie comparée, d'animaux mimétiques, de moyens de protection, de cas Vatavisme, ete., etc., a $1.00 Pexemplaire: 5,251 objets. Si les 52,510 ceufs eussent éclos, en suppossant que la moi- tié fút Voiseaux utiles, et que chacun deux, adulte, détruisit par jour 10 bétes nuisibles, nous aurions en 10 ans un total (sans compter les descendants) de 958.307,500. En supposant que les explorateurs*aient employé UN jour pour récolter 10 osufs, le total du temps s'élóverait á 14 ans. Quatorze ans employés á rédiger un ouvrage sur la varia- tion, á raison UNE page par mois (!) produiraient un livre de 5,110 pages. On sait que, en mécanique, le travail se mesure á Vaide de Punité appelée kilogrammétre, qui est la quantité de travail nécessaire pour élever un poids de 1 kilogramme á 1 métre de hauteur. Un homme du poids de 70 kilos développe en 8 heures 316.80 kilogrammeétres, d'aprés Carlet et Marey. Eh bien, si les explorateurs qui cherchent des ceufs avaient travaillé d'une autre maniére 8 heures par jour, en 14 ans ils auraient pu dé- velopper une force totale de 1,621.818,000 kilogramméótres, for- ce suffisante pour mouvoir (sans vent) 10 moulins á vent. "Antonio Alzate. 25 Et on ne collecte pas ces exemplaires pour faire des études sur les relations avee la couleur des femelles, les fonctions de désassimilation, la forme des ceufs par rapport á celle de Povi- ducte et á la posture habituelle des femelles. Rarement un na- turaliste distingué, comme Raspail' ou Shuffeldt* fait quelques recherches de biologie. Mais nous doutons que les dépenses et les fatigues des explorateurs soient réellement fructueuses. Dans le International Scientis ts Directory, by Cassino, il y a, daprés ma statistique, 604 personnes (6,1 pour 100) dédiées a Vovologie; et 151, á Pévolution.* Dans le “ Directoir des Ovologistes” (singulier directoire) on trouve 400 noms de collecteurs d'ceufs* cela me semble beau- coup. Peut étre que les explorateurs se souviennent de Claude Bernard lorsqwil disait qwil ny a pas de mystére plus grand que celui de Poeuf. En effet, il "y a pour moi aucun mystóre plus obscur ni plus passionnant. Dix-sept volumes de “POvologiste!” ¡Monographies in folio allemandes, anglaises et danoises! Atlas de 4 métres! Iconogra- phie générale! 3,500 ceufs á Harward! 50,000 4 Washington, et 600 savants en aosufs! Etmaintenant me pardonnera-t-on mes perchants pessimis- tes et lypémaniaques excités par Pidée de tant de ridicules, de tant amateurs d'oeufs, et de tant d'ceufs aimés ? Les observations.—Le chant.—L*albinisme.—Le stercorarisme et la routine. Il est bien difficile que quelques explorateurs aient assez de 1 X. Raspail. A propos de la couleur des ceufs des oiseaux: Bulletin de la Société Zoologique de France, 1892, p. 213. 2 Comparative Oólogy of North American Birds. Smithsonian Report, 1892. _-3 Bulletin de la Société Zoologique de France; 24 Janvier 1893, p. 24. 4 The Museum. Vol. 1, n? 4, p. 68. Memorias [189 46-9], T.X.—4 26 Memorias de la Sociedad Científica sérénité d'esprit pour faire de bonnes observations, obsédés quíils sont par la sempiterne préoccupation des esp éces. Audubon se reposait. Rafinesque dans la chambre voisine, sommeéeillait. Soudain pénétrent á travers la fenétre deux ou trois Chiroptéres ou Chauves-souris, qui commencent a vol- tiger. Rafinesque, qui róvait lespéces nouvelles, se réveille, se lóve radieux en observant les Chauves-souris, eb commence á leur faire la chasse, á demi-nu et armé un superbe violon de Crémone, propriétó Audubon, qwWil mancsuvre comme un filet Ventomologiste. L'instrument vole en morceaux, Audubon, pousse des cris: Rafinesque haletant et enthousiasmé examinait ses Chauves-souris et déclarait pompeusement que c'étaient des espéces nouvelles. * Voici ce que nous dit un autre explorateur: ? Dendreca plumbea. On ne sait rien delle. Setophaga ruticilla. N'est pas commune (on en déduit: que pour commun, il ne Pest pas). Coccyzus minor. Confiant et stupide. (Conclusion: 1l est stu pide et confiant. ) ; Dans un autre article encore plus inféressant, * il dib: Turdus nigrirostris. N'estpas nombreux (pourquoi vest-il pas nombreux?) Strix fammea var. nigrescens. “Des aborigónes prétend ent qwil y a deux espéces de cette chouette, mais je n'en al vu qWune, etje doute qwil en existe une autre. Jamais on ne doit admettre saus preuves les assertions des aborigénes.” “Comme tous les pigeons, celui-ci alme Peau, * “dit un ex- ““ plorateur en parlant de la Columba X ou Z.” Il serait singulier qu'il dít que ce pigeon est, comme tous les explorateurs, un amateur de whisky ou du rhum, 1 The Edinburgh Review. 1870, p. 260. 2 Catalogue of the Birds of Dominica. Proc. U.S. Nat. Mus. 1878, p. 48. 3 G. N. Lawrence. Catalogue of the Birds of Saint- Vincent. Washing: ton, 1878, p. 194. 4 Bendire. Life Histoires of North American Birds. p. 128. Antovio Alzate. 27 2 LNOSILILIIILILILIILIIIDIILI IA Mais plas curienses encore sont les observations au sujet du chant des oiseaux: c'est lá un point qwils oublient jamais de traiter avec soin et longuement. Tls nous disent comment chantent les oiseaux suivants: Guépiers. ls font gral grul rurul. * Zenaidura macroura. (oo, coo, e00, rO00, mO0O0 Oa 000 000.? Lagopus lagopus. Ohu-xwan.? Dendrogapus obseurus fuliginosus. Boom boom boom.* Callipepla californica. Ca-ape ca-ape ca-ape* Callipepla squamata. Peep-peep.* Oreortyx pictus confinis. Pit-pit.” O. p. plumiferus. Whu-16-—whu-i6.* Colinus ridgwayi. Hoo-we, Hoo-we.* Setophaga ruticilla. Teetee=whoe, teetee-whee.'” Pyranga rubra. Chip-a-rá—ree. Vireo olivaceus, Sweet John!-John—to-whit!-Sweet-John- to-whit!-John-1'whit!-Sweet-John-—to-whit!" Dendroeca nigrescens. "T shee *%t shay t shaits hee. Sylvia aestiva. "Tsh 'tsh 'tsh, tshee, tshé, tshe, tsh tshea; sh tsh 'tsh *tshitshee. Quwils emploient la portée musicale, parce que chanter en par- lant ce West pas chanter. Toute cette histoire d'onomatopées est affaire enfants ou de sauvages; il faut surtout s'occuper des différences du chant, selon les sexes, du mimétisme de la volx, de la ventriloquie, ete., eb ne plus chanter, messieurs les 1 Chenu. Oiseaux. Part. II, p. 104. 2 Bendire. Loc-cit, p. 140. 3 Ibid, p. 72. 4 Ibid, p. 48. 5 Ibid, p. 25. 6 Ibid, p, 21. 7 Ibid, p. 17. 8 Ibid, p. J5. 9 Ibid, p. 11. 10 Coues. Birds of the Colorado Valley, p. 342. 11 Ibid, p. 265 et suivants. 28 Memorias de la Sociedad Científica explorateurs, si ce n'est pour vous-mémes, dans certains mo- ments de mélancolie indófinissable, lorsque le crépuscule arrive, lorsque vous serez seuls, en plein désert ou plongés dans Pom- bre mystérieuse des foréts. Quant á Valbinisme, on sait que pas une espéce animale n'en est exempte, soit par maladie soit par arrót de développement ou telle autre cause qu'on voudra. Mais les explorateurs éprou - vent une émotion profonde á la vue une créature blanche avec des yeux rouges; innumérables sont les articles qwils ont écrits, perdant leur temps au sujet une question aussi transcenden - tale non seulement pour le progrés de "homme, mais encore pour celui des animaux: en voici une petite bibliographie (23 arti- cles). 1. Poils des albinos, par Browne. Proc. Am. Ass. Advanc. Science. Vol. II, p. 108. 2. On an albino Racoon, by Morton. Proc. Nat. Sci. Soc. Philad. Vol. I, p. 121. 3. Harwick and Jáckel. On albinotic varieties of Mustelinae. Zool. Gart. 1873, p. 17. 4. Hughes. Cariacus virginianus albino. American Natura- list, Vol. IT, p. 664. L 5. Fritz. Cariacus virginianus albino. Amer. Sports. Dec. 27, 1873. 6. Boardmann. Interesting Note on Albinism (in Hirundo horreorum). Forest and Stream. Vol. XIII, p. 525. 7. Morris. A white Bluebird (Sialia sialis). Ibid, p. 464. 8. Hughes. Turdus migratorius. American Naturalist. Vol. TT, p. 490, et Vol. III, p. 279. 9. Deadly combat between an albino Robin (Turdus migra- torius) and a Mole. Bull. Nutt. Ornith. Club. Vol. TI, p. 104. 10. Grinnall. (Turdus pallasi). Forest and Stream. Vol. X, p. 55. 11. Corvus americanus. Ibid. Vol. TI. p. 405, Vol. V, p. 100. Rod and Gun. Vol. VI, p. 386. “1 Antonio Alzate. n 29 12. Agelaius pheniceus. Americ. Naturalist, Vol. V, p. 251. 13. Xanthocephalus longipes. Rod and Gun, Vol. VI, p. 24. 14. Scolecophagus cyanocephalus? Forest and Stream. Vol. XIII, p. 907. 15. Lanfossi. Sovra Palbinismo e melanismo di una Loxia curvirostra, ete. Giorn. delPItal. R. Istit. Lombardo. Vol. II, p. 111; Bianconi. Report. Ital. Stor. Nat. Vol. II, p. 9. 16, Trochilus colubris. American Naturalist. Vol. Il, p. 110; Zoólogist. Vol. UI, p. 1,343. 17. Nauman. An albino Turkey Buzzard. American Natu- ralist. Vol. IV, p. 376. 18. Toppan. A contribution to our knowledge on albinism. Ridgw. Ornith. Club. 1887, p. 61 (151 especes). 19. E. Cantoni. Liste générale des mammiféres sujets a Pal- binisme, trad. par Gadeau de Kerville. Deyrolle, Paris, 1882. 20. Robinson. A List of albino Birds. Forest and Stream. Vol. V, p. 323. 21. Porzana carolina, Stwrnella magna, etc. Proc. U. S. Nat. Mus. Vol. XI, p. 473. 22. Uause. F. Carlo. Revista italiana di Scienze Naturali. 1892, p. 3. 23. Pavesi. Sullalbinismo nei Batraci. Rendic. del R. Ist. Lomb. Vol. XII, fase XILLI. Quant a la routine, elle est évidente, et ceux qui lisent les relations des explorateurs savent parfaitement que tous se co- pient, tous s'imitent, tous suivent le méme chemin battu dé- testable, sans variations, sans changements. lIls disent dans quel pays ¡ls ont collecté leurs espóces, quel jour, á quelle heu- re; S'ils ont tué les animaux avec un fusil ou avec un riffle, au vol ou posés. Des entomologistes il n'y a rien á espérer; ils ne disent rien. Les ichthyologistes se distinguent par leur silence. Il y a pas un collecteur de vertóbrés qui, sauf exception, tá- che de donner quelque observation originale, curieuse, nouve- lle, intéressante. Les grands naturalistes n'ont pas ómu ces.ex- 30 Memorias de la Sociedad Científica ” plorateurs autant que le rencontre un corbeau albinos. Dans chaque pays il y a une espéce de chemin tracé que tous parcou- rent, comme sous une influence fascinatrice. Je n'essaie pas de le prouver, parce que je ne ferais guére honneur á mes lee- teurs en supposant qwils n'ont pas examiné les ceuvres nécessal- res. D'un autre cóté, lo reméóde est facile, eb personne ne táche de Pappliquer. Les naturalistes de la mission á Palmyre,* par exemple, s'occupérent spécialement á observer les divers mo- des de défécation des animaux; et, leur ccuyre une fois publiée, tous les explorateurs les imitérent; il y en eut méme un qui imprima un certain livre sur les vertébrés de Amérique russe, dans le quel il "y avait que les noms spécifiques acecompagnés de notes tres—circonstanciées sur la maniére de rejeter les ex- créments: posture, durée et efforts. On inventa une terminolo- gie gréco-latine, et tous les jours on étudiait davantage le Ster- corarisme. Au Congrés de 1878 on discuta longuement le sujet, on fit des projections avec la lanterne magique, et le professeur Whitcharkaroff, inspirant une observation de Gr. Stanati? et Vune autre de Héron-Royer;? fit une conférence relative á ces matiéres excrémentitielles, leur odeur, leur saveur et leurs au- tres propriétés organoleptiques. 2 Et il semble qw'avec cela on épuisait toute la Zoologie et quil yy avait plus rien de nouveau á penser, rien de nouveau a découvrir. Trois modéles de rapports des explorateurs. Les zoologistes de Pavenir pourrant prendre pour modéle celui des trois que je vais offrir. Le premier imite trés—fidé- 1 Le lecteur est-il bien súr que cette Mission a réellement existé? 2 Sur la présence d'une enveloppe adventive autour des excréments des oiseaux. Bull. de la Soc. Zoolog. de France, 1888, p. 187, 3 Sur la présence d'une enveloppe adventive autour des féces chez les atraciens. Ibid, p. 55. Antonio Alzate. 1 81 lement le style des explorateurs poétes, le second est le type de ceux qui n'observent absolument rien, le troisiéme représente ceux qui ne savent absolument rien. 1% Notes et observations recueillies á la campagne sur DIEMYCTYLUS VIRIDESCENS VIRIDESCENS (L). Je cheminais une nuit, absorbé dans la pensée de ce singu- lier animal. Le ciel était constellé de resplendissants soleils .... Ah! qui pourrait secouer Vimplacable tyrannie de la matié- re et voler vers la patrie véritable; s'élancer d'étoile en étoile; planer sur chaque monde; se plonger dans chaque nid pour voir comme les amants se caressent dans Pombre!...... Et ensuite, se laisser tomber épuisé dans 'Infini, vivre, son- ger comme flottant dans un vide áternel: et, les yeux á demi— fermés, á voix á peine sensible, murmurer une chanson trós— douce, trés-douce, pleine de vague et de tendresse!..... . Eh bien! Si aprés une nuit si poétique et si enchanteresse vous cherchez, oh! hommes, le DIEMYCTYLUS VIRIDESCENS VIRIDESCENS (L). vous le trouverez presque á coup-súr. Cest un animal á peau humide et froide, comme tous les ba- traciens; il se nourrit des substances les plus appropriées á son goút et á son organisation particuliére; á Vépoque des amours il unit a la femelle et se reproduit; il manque de paupióres. 32 Memorias de la Sociedad Científica Il yoit bien lorsqwil a les yeux ouverts. 2% Ma présentation á POiseau bleu du Canada, et au Pic á trois doigts' (c'est Vexplorateur qui parle:) “¿Nous avons tous éprouvé des déconvenues, n'est ce pas? ““ Moi, du moins, j'en ai éprouvé et je vais en rapporter une. “¿Quelques lecteurs seront d'accord avec moi de s'étre trou- “vés dans une circonstance comme la suivante: “Un jour d'automne, á quelques 36 milles de Georgian Bay, “Vétais en train de poursuivre un Tétras, en apparence, car ré- “ ellement je cherchais un autre de nos oiseaux amis. “¿Je me trouvais dans un terrain récemment déboisé, comme “ceux que Pon voit souvent dans les districts nouveaux, et il “y avalt peu de temps qwil avait été abandonné par les búche- “rons á en juger par les traces terribles du feu et de la hache. “A droite et A gauche s'étendait une allée de bouleaux et Por- ““ mes et une haie de trones tombés. “Je tentai de la traverser, et je dus arriver á cette fácheuse “ conclusion: qu'il n”y avait pas dans ces lieux le moindre sujet ““ de chasse. “Comme J'étais en contemplation á la yue de quelques Jun- “cos couleur d'ardoise* j'entendis á quelque distance au dessus ““ de ma téte, dans quelque endroit (!) un rire de fou, á intona- “ tion parfaitement diabolique, capable de glacer le sang dans “les veines. “* QWest-ce? me demande je mentalement? Et mon chien le- “va la téte et me regarda comme pour me demander si nous “ devions aller voir ce que c'était.* ““ Mais il était impossible de traverser ce fourré. Je continuai “ mon chemin, trées-intrigué, jusqu'á arriver á un terrain plus “ haut oú se trouvaient des matériaux de corroyage et plusieurs 1 The Oólogist, p. 39. Vol.? 2 A Mexico on les appelle Ixtentlimuyotzi. 3 Consulter: A. L. Herrera. —Estudios de filosofía comparada: el ani- mal y el salvaje. Mem. Soc. Sci. “Antonio Alzate. Vol. IX, no- 3 y 4. ' Antonio Alzate. 1 33 PIIOLILIISIIILILDILIIIILII III ““ trones minces, blanes, ammoncelés comme d'énormes Jack- “Straws.' “Je nYassis et je me mis á contempler quelques roitelets é* qui jouaient sur un petit bloc de cédre, lorsque mon attention “fut éveillée par une note gutturale etinconnue émise pres de “moi. Le cour (?) me sauta á la gorge (!).... Ah!.... sur un ““ morceau de bois, le perforant tranquillement comme si rien “ wétait arrivé, je vis Voiseau que je cherchais depuis trois ans, “le Pic á trois doigts, ' Américain. Combien de fois n'avais—Je “pas entendu ces mémes petits coups, eb me glissant douce- “ ment, Wavais-je pas, au lieu de ce pic, trouvé une espéce vul- “ gaire! Et maintenant.--- ah!.... je Pavais justement á por- “tée de ma main, ou plutót de mon fusil! Mais horreur des “horreurs! Poiseau vola vers moi et se posa á Pautre extrémité “du trone od Jétais assis. Je me lévai-lentement, les yeux fi- “ xés sur lui pour calenler s'il resterait quelque chose de son “ corps lorsque je Paurais tiré. “ Cher lecteur: vaus savez de quoi il s'agit,? “ Les trones abattus avaient rendue difficile ma marche de “ bien des milles: le chien marchait sur mes talons, mais je me “ rappelai le V?"* commandement;* et je me tus. Monsieur le “ pie, soupgonnant ce qui arrivait* yola sur un arbre, dans une “ bonne direction mais du cóté opposé. Je changeai de tactique “ pour prendre lennemi par derriére,? je décrivis une marche “ rétrograde sans détacher les yeux de lui un seul moment, ex- ' “ cepté une seconde employée á sauter sur un tronc. Mais ce- “la suffit pour que Poiseau sS'envolát sans que je visse ol, et “moi..... Bien.. .. Il vaut mieux ne pas répéter ce que je 1 Bonts de bois (jonchets): avec un crochet on doit les enlever un aun sans toucher les autres: sorte de jeu. 2? 3 Tu ne tueras point. 4 p z 5 mm a Memorias [1896-97], T. X.—5 34 Memorias de la Sociedad Científica PILI n Cd . Le chien se fourra sous des trones, eb se comporta “toutle jour de maniére á me faire comprendre qwil était hon- “teux de moi. “Je garderai le silence sur ce qui arriva pendant quelque “temps aprés cette affaire, par déférence pour mes lecteurs “ qui, je Vespére, sympathiseront avec moi dans cette circons- “ tance, s'ls sont collecteurs. Environ une heure aprés, comme “Fentrais dans une espéce d'éclaircie du bois, 'entendis de nou- “veau ee rire affreux* qui partait de buissons isolés vers les ““ quels je me dirigeai. Le DÉMON s'envola, passant par dessus “ma téte, et je fis feu. 1l s'arréta soudain et les morceaux de ““ ce DÉMON tombérent: en les ramassant je vis ce que c'étaitb. “Il était Vune couleur bleu Vardoise en dessous, avec une “teinte rougeátre; il avait un joli bonnet noir, et tout son plu- “mage était une finesse et une douceur particuliéres: enfin, “était un oiseau bleu du Canada. “ En avangant toujours J'arrivai á un petit lac perdu au mi- “lieu des bois. Je m'approchai avec prudence et je vis trois ca “nards qui barbottaient es plongeaient de temps á autre non “sans laisser voir leurs ventres argentés. Je fis alors un grand “tour pour wapprocher Peux, et j'observai enfin que jétais “arriveó á une place favorable, car les dits canards étaient lá “dans la plus complete ignorance de la présence de mon fusil. “Palais tirer lorsque 'entendis un bruit dVailes au dessus “de ma téte; je levai les yeux, 'entendis de nouveau le méme “cri rauque que dans le terrain récemment déboisé, et J'apper- ““cus mon Pic á trois doigts etá couronne dorée. Cette fois je ““yavais pas de temps á perdre, et je tirai. Les canards s'enfui- “rent en éclaboussant tout et en agitant frénétiquement leurs ““ ailes. Lia Pie resta un moment suspendu et puis tomba. Ain- “si termina un des jours les plus heureux et algres-doux de ma “ vie (?) dont je Wavais joui depuis long-temps (??). Je chemi- 1 Chip-a-ra? réeo 'tshe tsh 'tshee 'tshee, tsh? Antonio Alzate. 1 35 LIDILLIILIIILIILLIIIILILIIIILIILLILI III “nai jusque chez moi, marchant comme si J'avais été en Vair, “(en admirant mes deux piéces. “Plus tard ces oiseaux me parurent tres-communs, mais “ étalt les deux premiers que je tuais, car je ne rYétais jamais “arróté dans le pays; es quí explique comment je n'avais jamais “vu ces oiseaux, tout communs qwils fussent. (1!) “ Avant de terminer qu'il me soit permis 'exprimer Péspoir, ¿que dans des déconvenues pareilles mes lectenrs auront la “¿méme chance, et arriveront á acquéfit une expérience agréa- “ble, au lieu de conserver nn souvenir désagréable de cs qui “ aurait pu arriver”* 5 Observations de Alonso Martinez Espinar.? Ce savant écrivit une ceuvre magistrale composée de ses pro- pres observations. “11 parle un taureau tres-méchant quí com- “battit avec un lion et un tigre et les laissa demi-morts. 1l dit “* que le sanglier fuit la lumiére et que c'est pour cela qwil che- “mine toujours la téte basse et qwil s'aceouple avec la truie; “£ que le loup est un chien sauvage et quon voit tous les jours ““ des chiennes mettres bas des loups parce qwils s'aceouplent ““ensemble: il eu a vu de tout blanes et de noirs: le loup meurt ““Vune blessure légére et se corrompt plus vite que les autres “animaus. Il a observé que le renard est une espéce de chien “et que dans le coit il reste adhérent comme les chiens. Le “chat sauvage s'aceouple avec les chattes domestiques. Le blai- . “reau est un animal nocturne trés-lourd, et c'est pour cela que “ses griffes deviennent plus longues que celles des autres ani- ““maux.... Le liévre se fait une incision au ventre avec Pongle, “¿e qui a donnélicu álafausse idée qu'il estandrogyne; Pauteur 1 Il y a dans Voriginal: “that turns them into a rather pleasant expe- rience, instead of a dlisagreable remembrance of what might have been.” 2 Anales de Ciencias naturales. Madrid. 1801, p. 177. 36 Memorias de la Sociedad Científica PILLAN ** note aussi que cet animal a une caillette, Le chant du francolin “est comme sil disait: quereis cerecitas tres (voulez-vous trois “ cerises)? Il afirme que la perdrix est de tous les oiseaux ce- “Tui quí a les plus gros testicules.” RÉSUMÉ. Tous les jours on voitgles explorateurs fuir pleins de terreur les généralisations et la synthése pour ne songer qu'aux héca- tombes et aux ceufs, au stercorarisme et á la routine, aux espé- ces et aux sous—-espéces, au pit-pit et au grul-gral. Mais on yerra comment Pallida murs aeque pulsat pede Pauperum tabernas Monkiumque tubbus. Et vous ne savez pas á quoi s'exposent ces explorateurs, ou véritables hommes des bois, ce qw'¡ls soufftrent et combien de peines ils endurent! Une vie de sauvages, fatigues, isolement, étiolement intellectuel, assauts des bandits,* ennui, insolation, parasites, hémorrhoides, thyphus, malaria, diarrhée, beriberi, lé- pre, élephantiase, el le célibat et le péché et les vices -lucifuges des solitaires. Et tout cela pour quoi? O éternelle misére de VPideal de Phumanité! Tout ¡ls lo souffrent pour les espéces, et pour les taxinomistes. E ] Mais les Explorateurs de Pavenir supporteront toutes ces souf- frances pour le progrés de la doctrine de 'évolution, pour la vé- rité, pour cette soif supréme d'explorer le monde, d'étudier tous 1 “1 paraít que Vexpédition scientifique de Kilimandjaro a eu une fin tragique: Messieurs Lent et Kretschmar, botaniste et zoologiste ont été assassinés.”— Revue Scientifique, 10 Nov. 1894, p. 602, ¡Antonio Alzate." 37 ALLAN IA les phénoménes de toutes les créatures, á la recherche une certaine vérité nécessaire, une loi unique, d'une loi d'impor- tance telle que les conditions, les modalités, les évolutions et transmutations de la vie se róduisent pour nous á un phénomé- ne simple, á une quantité, á une formule philosophique. Mexico, le 26 Mars 1896. HANA La saignée réflexe chez les Ínsectes PAR L. Cuénot, M.S.A., Professeur de Zoologie 4 1'Uniyersité de Nancy. - L'étude de la saignée réflexe présente un intérét analogue á celle de Pautotomie réflexe, si bien connue depuis les beaux travaux de Fredericq; qu'un animal rejette au dehors une por- tion notable de son liquide sanguin ou qu'il sectionne sponta- nément un membre attaqué ou malade, ce sont certes lá des pro- cessus aussi inattendus eb en apparence aussi illogiques lun que Vautre. La saignée réflexe est assez rare; on ne la rencon- tre que chez un certain nombre d'Insectes (Coléopteres, Orthop- téres), chez les Oligochétes terricoles (Lumbricus, Allolobophora, Pericheta, ete.) et quelques Lézards (Phrynosoma). Le présent travail est un résumé de mes recherches sur le mécanisme et le róle de la saignée réfloxe chez les Insectes; j'ai Pespoir que mes collégues du Mexique pourront retrouver le méme phénoméne chez les espéces du Nouveau Continent et étendre mes observations. Pour les Oligochétes, j'ai etudié la saignée par les pores dorsaux dans un travail qui paraitra pro- 40 Memorias de la Sociedad Científica chainement dans les Archives de Biologie de van Beneden; enfin, je Wai pas “observations nouvelles sur les Lézards, et je me bor- nerai á renvoyer aux travaux de Wallace, Dugéós, Hay, etc., qui ont décrit le rejet de sang par les yeux chez plusieurs espéces de Phrynosoma. COLÉOPTERES. Les Coléoptéres qui présentent la saignée réflexe sont les sulvants:' CHRYSOMÉLIENS.—Timarcha (probablement toutes les espéces du genre), Galeruca tanaceti L., Megalopus Fabr. (Amérique équatoriale). COCCINELLIENS.—Coccinella, Halyzia, Chilocorus, Adalia, ete. VÉSICANTS. —Meloe (probablement toutes les espéces du genre), Lytta vesicatoria L., Epicanta vittata Fabr., Cerocoma Geoff. Zonabris Harold, etc. Mort apparent.—Lorsqu'on inquiéte un des Insectes précé- dents, on sait depuis longtemps quwils font le mort; ¡ls replient sous le ventre les antennes et les pattes, se laissent tomber á terre lorsqu'ils se trouvent sur les plantes, et gardent pendant, plus ou moins longtemps une immobilité parfaite (jusqwa 6 ou 7 minutes). Lorsqwils croient le danger disparu, ils remuent gra- duellement leurs appendices, se replacent dans leur situation normale et se remettent en marche. Cette ruse, extremément commune chez les Insectes, a un double avantage: 1? elle dérou- te les animaux qui ne se nourrissent que de proies mobiles (Lé- zards, Batraciens, etc.); en effet, comme ces derniers attendent toujours pour happer leur proie que celle-ci se soit remise en 1 Tous les noms de Coleóptéres cités dans ce travail sont conformes á ceux du Catalogus Coleopterorum Europe de Heyden, Reitter et Weise, 1891. Antonio Alzate. 41 mn TOLILILOLIIIIOIILIIIIIOLLIL III mouvement, il arrive souvent qwils perdent patience ou que leur attention soit détournée par un autre objet; 2 les Coccinella et Melasoma, que Pon trouve presque constamment sur des plantes assez élevées, s'en détachent au moindre attouchement et tom- bent á terre, oú ils roulent parmi les mille détritus du sol natu- rel; les Insectes ont ainsi bien de chances déchapper aux re- gards du carnassier (Oiseau) qui a causé leur chute; il West pas un entomologiste qui 1'ait été bien souvent déqu par cette ruse, quelque soin que on apporte á chercher les Insectes de- venus introuvables. Saignée réflexe.—Au moment exact oú animal fait le mort, on voit sortir par la bouche (Timarcha, Galeruca), ou par les ar- ticulations fémoro—tibiales des pattes / Coccinella, Vésicants ), de grosses gouttes d'un liquide un peu visqueux, coloré en rouge groseille ou en jaune d'or; ce fait a été remarqué par tous les entomologistes, mais ce qui est beaucoup moins connu, c'est la nature et le róle de ce liquide. Leydig (1859), quí Pa étudié chez Coccinella T—punctata, Ti- marcha violaceonigra et Meloe proscirabeus, pense que ce sue co- loré n'est pas un produit de sécrétion, mais bien du sang, venu directement de Vintérieur du corps; cette assertion a pas ren- contró grande créance, et tous les auteurs qui Pont suivi, no- tamment Magretti (1881) et Beauregard (1890) pour Meloe, de Bono (1889) pour Timarcha, ont admis au contraire que ce li- quide était sécrété par de petites glaudes hypodermiques si- tuées soit dans les pattes, soit dans le corps. "opinion de Leydig était cependant exacte, et ce liquide est bien du sang, absolument identique au sang contenu dans le reste du corps; on Ya qua recueillir une goutte rejetée spon- tanément, á Pexaminer á un fort grossissement, pour y voir de nombreux amibocytes, trés normaux, émettant de courts pseu- dopodes, Enfin, le sang extrait par section d'une élytre ou d'une antenne est parfaitement identique comme composition et cou- Memorias [189 46-9], T. X.—6 42 Memorias de la Sociedad Científica LLL LILLIILILILE ALSO LLL ALAN leur au liquide exsudé naturellement par les pattes ou la bou- che. 1l ne peut donc y avoir aucun doute á cet égard: les loz léoptéres en question ont la faculté de rejeter au dehors leur propre sang. Diverses expériences qwil serait trop long de rapporter ¡ci m'ont prouvé qwil ny avait pas Porifice préformé pour le sortie du sang: au moment od PInsecte fait le mort, le liquide ecelo- mique est fortement comprimé par la contraction des muscles de Vabdomen, et fait céder des points de moindre résistance ol la cuticule est trés mince, ici aux environs des piéces buccales, lá a Particulation fémoro—tibiale des pattes, ailleurs aux deux endroits á la fois; une grosse goútte_s'échappe par cet orifice temporaire, qui se referme aussitót soit par formation dun cai- llot fibrineux, soit par simple accolement. Quant á la signification de ce rejet de sang, il est bien cer- tain que c'est un moyen de défense chimique trés efficace, com- me lP'admettent Vailleurs la plupart des auteurs; il est facile de le prouver expérimentalement : J'ai mis dans un méme récipient des Galeruca tanaceti et des Lézards tres actifs ( Lacerta agilis L.); Vun eux apercoit une Galeruca, court sur elle et la mord par le travers du corps; aus- sitót la Galeruca fait le mort, et rejette par la bouche une gros- se goutte de sang jaune. Lis Lézard a immédiatement láché prise et s'est frotté la bouche contre terre, afin de se débarras- ser du liquide dont elle était enduite; depuis il ya plus atta. qué les Galeruca. L'expérience faite avec les Cantharides donne exactement les mémes résultats et on peut lire dans Beauregard une obser- vation identique á Végard de Meloe proscarabeus attaqué par un Lézard vert. L'observation suivante montre bien importance de la saig- née réflexe pour PInsecte: une Galeruca tanaceti, depuis quel- que temps en captivité, c'est á dire ne rejetant plus rien (la cap” tivitó et le défautde nourriture convenable suppriment le proces "Antonio Alzate." 43 NIOPILIIINA PILLILLIIILLILIIIIIL sus, sans doute en diminuant la turgescence du sang), est atta- quée par un gros Lézard, qui la máche et entame la paroi abdo- minale; par la blessure sort un lobe de corps adipeux et sans doute du sang, car le Lézard láche aussitót sa prole et se frotte la bouche contre terre. Il est certain qui s'1l y avait eu saignée réflexe, le Lézard se serait écarté plus tót et la Galeruca serait sortie sans blessure de la lutte. J'ai refait la méme expérience avec une Cantharide ne rejetant rien et obtenu exactement le méme résultat; lo Lézard s'écarte des qwil a entamé la cara pace. Les Insectes carnassiers, tels que les Carabes, ne touchent jamais aux Vésicants (Lftla, Meloe); ils sen approchent, les tá- tent avec les mandibules et les palpes, mais s'en écartent aus- sitót, sans jamais chercher á pousser Pattaque; ils percoivent done une odeur répulsive pour eux, mais qui échappe á nos sens. Je nai malheureusement pas pu expérimenter avec des Oi- seaux et Mammiféres insectivores, mais il est probable qwils sont écartés par la saignée réflexe, tout comme les Lézards. Substances toxiques du sang.—Chez tous les Insectes á saignée réflexe, lo sang doit ses propriétés défensives á des substances disoutes, Vodeur ou de goúte trás désagréable, parfois toxiques, capables Vécarter les animaux insectivores. La saiguée a tout simplement pour but de faire parvenir ces substances au de- hors; elle remplit exactement le méme office que les innombra- bles glandes défensives des Insectes, qui fabriquent des pro- duits répulsifs. La présence de produits toxiques dans le sang normal n'a Vailleurs rien exceptionnel; on en connait main- tenant chez beaucoup animaux; Mosso et Cavazzani ont re- connu la présence d'un poison violent, Pichthyotoxique, dans le sérum des Murénides et du Petromyzon marinus; le sang du Hérisson a une grande toxicité et on sait qwil en est de móme pour le sang des animaux munis de glandes á venin extérieu- res (Scorpions, Salamandre, Crapaud, Couleuvre, Serpents ve- 44 Memorias de la Sociedad Científica nr PIIIAILLIOLLIILIOOII/ILIIIO0OIOI ILLIA nimeux); ee qwil y a Vintéressant chez les Insectes á saignée réflexe, c'est Putilisation comme moyen de défense des subs” tances répulsives dissoutes dans le sang. Le sang des Timarches, Vune belle couleur rouge, lorsqu'il est déposé sur la langue, a un goúte extraordinairement dés- agréable, et prend souvent á la gorge un peu comme du sublimé étendu; Vaprós les recherches de de Bono sur Timarcha pimelioi- des, le sang á odeur nauseante” de cette espéce renfermerait un produit vénéneux, capable “empoisonner les Mouches en quel- ques minutes, et de tuer rapidement par arrét du coeur les Co- bayes, Chiens et Grenouilles. Le sang de Galeruca tanaceti, VunHaune vif, a aussi un goút ácre et prononcé; le sang des Coccinelles, coloré en jaune par une monocarotine (Zopf), a une odeur forte et désagréable qui est Vailleurs celle de Panimal entier (on percoit facilement cette odeur lorsque de grandes massfs de Coccinelles sont rassem- blées, comme cela arrive quelquefois); de plus il a une saveur ácre non moins désagréable. Enfin, chez les Vésicants, 1l est bien connu (Leidy, Breton- neau, Beauregard) que le sang renferme une grande quantité de cantharidine, toxique puissant (il suffit de déposer une forte goutte de sang sur la peau de Pavant bras pour déterminer une vésication intense). Un Stellio "Afrique trés affamé, qui avait mangé deux Cantharides, a été paralysé du train postérieur des le lendemain eb est mort au bout de peu de temps. Le sang de Meloe déposé sur la langue a une saveur assez désagréable, mais pas tres forte, eb celui des Lytta va presque pas de goút, mais si le sang des Vésicants west pas trós répugnant pour Hom- me, les expériences montrent qwíil a une odeur et une saveur qui font reculer móme les Carabes, animaux cependant peu dé- licats sur le choix de leurs proies; le Chats paraissent trés dés- agróablement affectés lorsqwils flairent un Meloe et encore plus lorsque celui-ci rejette du sang sur leur musean. Kn résumé, pour que la saignése réflexe se produise et ait 1 Antonio Alzate. 45 VIWLLILIIL Peffect défensif qui la rend utile, 1i faut la réunion de trois fac- teurs: 12 la présence dans le liquide sanguin un produit vé- néneux ou caustique; 2 une compression du liquide sanguin obtenue dans Pétat de mort apparente; 3” Pexistence, en quel- ques endroits des téguments, de points de moindre résistance, qui cedent sous cette compression et laissent échapper une goutte du sang. ORTHOPTERES. Les Orthoptéres nous offrent aussi de beaux exemples de saignée réflexe, se présentant dans deux genres alliés de Sau- terelles á élytres rudimentaires, c'est-á-dire incapables deu vo- ler et assez mal douées au point de vue du saut. Le premier cas est celui de "Eugaster Guyoni Servais, étudió par Bonnet et Finot, eb ensuite par Vosseler. T'Eugaster estecommun dans la région montagneuse de 'Algé- rie, de la Tunisie et de la frontiére marocaine; quand on cher- che á le saisir il projette dans toutes les directions, á une trés grande distance (jusqu'a 0740 et 0%50) des jets Vun liquide orangé. Ce liquide séchappe de pores allongés et étroits, quí se trouvent sur les trois paires de pattes, entre le coxa et le +trochanter. Vosseler a constaté d'une facon certaine que c'était bien le sang méme de Panimal quí était ainsi évacué au dehors; il paráit que ce liquide est caustique eb peut déterminer une vi- ve inflammation sur la conjonctive, eb méme sur les jointures des doigts, lorsquw'1l est en quantité suffisante. Les Ephippigera nous offrent un second cas de saignée ré- flexe, signalé en passant par Vosseler: “Sans doute, les goutte- lettes émises par le thorax de beaucoup VEphippigéres, les pro- ches alliés de "Hugaster, sont á rapprocher du rejet de sang des Eugaster et des Meloe” J'ai pu étudier co phénomóne en détail chez VEphippigera Brunneri Bol. (Espagne). 46 Memorias de la Sociedad Científica sr PLII Quand on agace "Ephippigera Brunneri, Vanimal se crampon- ne fortementausol et abaisse la tóte et abdomen en faisant crier ses élytres. Le liquide colomique est évidemment comprimé par cette manceuvre, et Pon voit tres bien, sous le pronotum re. levé, au point Vattache de chaque élytre, apparaítre une petite vésicule luisante, gonflée par le sang jaune; cette vésicule est tout simplement formée par la peau, extraordinairement min- ce á cet endroit, et constitue évidemment un point de moin- dre résistance. Lorsque la pression sanguine cesse, la boule se ratatine et devient invisible; quand elle augmente, la boule cré- ve et il s*échappe une grosse goutte jaune clair, bien facile a reconnaítre au mieroscope. Le processus de la saignée réflexe est done ici extrémement simple. Si Von goúte le sang de Ephippigera, il parait Vabord fade, puis il se développe une amertume qui devient finalement trés prononcée, presque insupportable. 1l y a certainement lá un produit particulier, capable Vécarter les Lézards, comme nous allons le voir, et probablement aussi les Batraciens et les Mam.- miféres. Je mets un E. Brunneri, tres vigoureux, á vésicules intactes, dans un eristallisoir od vit un Lacerta agilis L.; des que le Lé- zard Vapercoit, il se précipite sur lui et le mord brusquement par le travers du thorax: 'Ephippigera se cramponne au sol en baissant la téte et labdomen et je vois une grosse goutte de sang, quí sort par Pune des vésicules éclatées. Le sang mouille la bouche du Lézard, qui s'écarte immédiatement, se frotte con- tre terre et se leche longtemps comme pour faire disparáitre le liquide. L'Ephippigera s'étant remis en marche quelques mi- nutes aprés, le Lézard Pattaque encore deux fois, mais avec le méme insueccés: il y a encore rejet de sang au méme point et dégoút visible du Lézard, qui se frotte la bouche contre terre. Aprésces trois attaques, séparées par des intervalles assezlongs, il a plus touché á 1" Ephippigera; certainement, sans sa saignée réflexe, celui-ci aurait été dévoré ou déchiré. Antonio Alzate. . 47 La saignée réflexe mest jusqu'á présent connue avec cer- titude que chez les deux espéces de Sauterelles citées, on la re- trouvera certainement chez Pautres. Pour ma part, je Pai cherchée en vain chez des genres alliós aux Ephippigera et Eugaster, et ayant aussi des áliybres rudimen- taires. (Platystolus, Pyenogaster, Chamnotrizon ); les vésicules cu- tanées dontil a été question plus haut r'apparaissent pas, méme si Pon comprime fortement Panimal. Le Chamnotrizon cinereus L., le seul que j'ai offert á un Lézard, a été immédiatement dé- voré, comme on pouvalt s'y attendre. BIBLIOGRAPHTE. _BEAUREGARD.—Les Inmsectes Vésicants. Paris, 1890, BONNET ET FiN0T.—Les Orthoptéres de la Regénce de Tunis. Re- vue des Sc. Naturelles, III? série, t. +, p. 193, 1885. DE BON0.—SulPumore segregato dalla Timarcha pimelioides Scháf- fer. 1l Natural. Siciliano, Anno 8, 1588-89, p. 24. CuÉnoT.—Le sang des Meloe et le róle de la cantharidine dans la biologie des Coléopteres vésicants. Bull. Soc. Zool. de France, t. 15, 1890, p. 126. LeEYbIG.— Anatomie der Insecten. Archiv. fur Anat., 1859, p. 33. Lutz.— Das Bluten der Coccinelliden. Zool. Anz., 18 Jahrg., 24 Juin 1895, p. 244. MAGRETTI.—Del prodotto di secrezione particolare in alcuni Me- loidi. Bollet. Scientifico, n? 1, Aprile 1881. PÓRTER.—Sobre la naturaleza del líquido que como medio de defen- sa emiten algunos Coleópteros. Actes Soc. Scient. du Chili, $. 4, 1893, p. 217, 48 Memorias de la Sociedad Científica no VOssELER.-—Biologische Mitteilungen úber eimige Orthopteren aus Oran. Jahreshefte des Ver. fiir vaterl. Naturk. in Wúrtt. 1893, p. 87. Nancy, Jnillet 1896. LA CALORIFICATION DANS LES ALTITUDES, OBSERVATIONS A LA THÉSE INAUGURALE DU DR. T. ORTEGA PAR LE DR. DANIEL VERGARA LOPE, M. $, A, Lauréat de lInstitut Smithsonien de Washington, Préparateur de Pharmacologie a 1 Ecole de Médecine de Mexico, Préparateur de Physiologie 3 1' Institut Médical National, Professeur d'Anatomie a VÉcole de Beaux Arts de Mexico. A MR. LEDOCTEUR MANUEL CARMONA Y VALLE, Directeur de École Nationale de Médecine, * Témoignnage de reconnaissance, M. le Dr. Ortega dans sa thése pour examen général de Médecine'-s'occupe dans la théorie de Jourdanet, ses fonda- ments et conclusions (pages 14 á 28), les expériences de Mag- nus et la théorie de Jourdanet, la calorification organique entre les habitants du Mexique et la théorie de Jourdanet (pages 27 A 34), les modification fonctionnelles des habitants du Mexique (pages 34 a 40). Je ai rien á observer sur cette partie, car ce n'est que la répétition de ce que j'ai dit déjá dans année 1893 et encore - 1 Quelques réfiexions sur la calorification organique et sur la fiévre. Mexico, 1896. Memorias [1896-97], T. X.—7 50 Memorias de la Sociedad Científica anterieurement.' Rien est nouveau, et quoique le Dr. Ortega ne cite pas les sources d'oú il a puisé, cela c'est facile á com- prendre que tout ce qu'il dit sur Pappareil Regnard et sur les expériences de Mintz, ete, a été pris de ma 3*”* thése, que moj persomnellement et á sa demande lui ai proportionnée. Voicl un exemple: Thése du Dr. Ortega 1896. Ma thése 1893.* Page 27. Page 73. Le cochon d*Inde introduit Le cochon d'Inde ainsi intro- sous la cloche, ne souffre d'au- duit sous la cloche, ne scuffre tre action que celle de Pair ra- autre action, que celle de Pair rófió. raréfié. - Celle quí peut se prolonger Celle qui peut se prolonger ]'espace d'un mois ou plus. Pespace un mois ou plus long lAyant seulement soin de chan- temps. Seulement ayantsoin de ger la béte chaque-24 heures. le changer chaque 24 heures. Dans une autre cloche Dans une autre cloche Déja disposée Déja disposée A le recevoir A Je recevoir Et pouvoir continuer Pexpé- Et pouvoir continuer P'expé- rience. rience. Page 25. Page 70. Désirant voir si Popinion de Mintz desirant voir si Popi- Bert sur le sang des animaux nion de Bert sur le sang des vivants au niveau de la mer se animaux “de la Paz” se con- confirmait.* firmait. 1 Vergara Lope.—Thése maugurale. Mexico, 1890. 2 Vergara Lope.—L'anoxyhémie barométrique. Mexico, Mars 1893. 3 Ceci est une erreur: Bert a examiné le sang de plusieurs animaux des hauteurs de “La Paz,” et, comment done Múntz aurait il cherché dans les espéces alpines la confirmation des observations de Paul Bert sur les espéces qui vivaient au niveau de la mer? 1 Antonio Alzate. 51 LVILLLILIILLLILIIIIIA Prit des lapins nés et accli- matés dans de plateaux de peu de hauteur et les transporta sur la cime du Pic-du—Midi dans le mois d'Aováút 1893. Depuisle premierjouril sem- bla que ces petits animaux s/ac- climataient. Prit des lapins nés et accli- matés dans de plateaux de peu Valtitude et les transporta au sommet du Pie du Midi dans le mois 4'Aoút 1893. Depuisle premier jour il sem- bla que ces petits animaux s'ac- climataient. Est il possible que la description de appareil Regnard aíit été copiés Vautre part? Le Dr. Richard E. Cicero, M. S. A. ob- tint ees détails précisement dans le laboratoire de la Sorlhbonne et du Dr. Regnard méme. Je les ai copiés de la lettre que mon cher ami le Dr. Cicero m'adressa. Les nouvelles de ces expériences publiées dans les revues scientifiques manquent de beaucoup de ces détails. * Quant a la calorification organique, le Dr. Ortega, déduit de 100 observations, qu'elle est moindre au Mexique. Ayant empreunté le manuscrit' de l'oeuvre “L'atmosphóre des altitudes et le bien étre de homme,” par A. L. Herrera eb le souscrit (Mexico, 1894) Mr. Ortega lut la partie du chapitre 5*e relative á la chaleur animale. - Le Dr. Ortega ne dit cependant rien des preuves que nous citons et qui son contraires á son opinion. 1% Paul Bert examine sous la cloche de la machine pneumatique une élevation de température. : SN EMPLEOS, Normale ei a SU Az 3605 A A A o A AR 3608 ASA A O E 3697 E A 3606 52 Memorias de la Sociedad Científica PILLO LILILLIILIIIILILSI LILIA LILIA La température de Pappareil ne varia pas. 2% Aereonautes.—Sivel avait sur terre 3793; á 5300 métres il avait 37990. Spinelli avait sur terre 3793; á 5210 métres Valtitude, il avait 37090. 3 50 Gendarmes de Parmée, en conditions de trés bonne hy- giéne. Nous avons trouvé une moyenne de 37014, 4% Taureauz et vaches de différentes races.—51 observations de M. Villaseñor sur des animaux vivant dans des fermes vois- ines á la capitale; par moyenne 3897. Colin signale pour les races bovines des bas niveaux d'Europe 389 a 3806; Hunter ac cepte la moyenne 37950. 5” Lapins.—9 observations faites par les professeurs de P'É- cole Nationale de Médecine. (Section de physiologie). 22 obser- vations faites par nous; 131 par le Dr, C. H. Padilla. Tempé- rature dans les premiéres 31% a 3905; dans les secondes. De OMA IO aa -. 13 individuos. MRE ECO AO AN A DAS Moins de 399..... E ia A A A ed Dans les observations du Dr. Padilla: E A A A 7 fois. 090 6 plus ale ioges de per isra 20 1 o: SIA la or aa DO is A A 2 AN Le lapin en Europe a, selon Colin, 3905 á 4000, 62 Température de 4 chiens: 3009 a 400 et Vun chat 3802, Le chien a en Europe 3990 et le chat 3899 selon Davy. 1? La température de 6 cogs et poulets: 4200 á 4209.— Le eoq a en Europe 42% (Colin). 1 Bert.—Pression barométrique, p. 750. "Antonio Alzate." 53 LILILILILIIIA En somme: 100 observations du Dr. Ortega sur les soldats Vinfanterie, dans de tróés mauvaises conditions Vhygiéne. 293 observations des professeurs de physiologie de PInsti- tub Médical, du Dr. Padilla, du véterinaire Villaseñor, de Paul Bert, Sivel, Spinelli, Herrera et miennes: observations faltes sur des hommes et animaux de différentes espéces. C'est certain que Paul Bert disait que les animaux se refroi- dissent sous les cloches Pair raréfié; mais il les tenait immobi- les, et ceci est suffisant pour que leur température s'abbaisse de beaucoup de degrés. M. Herrera et moi, nous Vavons démontré expérimentale. ment. Un cochon d'Inde, immobilisé pendant deux heures et cinquante minutes, perdit 697 sous la pression normale, c'est-á- dire, 7 dixiémes plus qwW'un cochon d'Inde que Bert maintint dans Vair raréfié sous une pression de 11 á 21 cents. Quant a Pabbaissement de température supposé dans les as- censions des montagnes, ce n'est pas démontré qwil reconnais- se par éthiologie la raréfaction atmosphérique et c'est bien loin Vétre un phénoméne constant. Ce n'est peut étre qu'une con- séquence des perturbations circulatoires produites par la dé- compression et par la fatigue musculaire exagérée; car nous avons été a méme de prouver qu'aprés avoir monté plusieurs fois un escalier, la température va en diminuant pendant le repos, et arrive á étre inférieure á la normale.' Le Docteur Ortega ne nous rend pas compte de Pexactitu- de du thermométre qu'il employa pour ses observations; il ne nous dit pas qu'il sen soit occupé de rectifier sa graduation, et nous eroyons que tout expérimentateur, surtout quand il pré- tend établir une date, qui va servir de terme de comparaison pour autres, et pour Péclaircissement d'un probléme, comme dans le cas présent, doit indispensablement connaítre les ins- truments qui vont lui servir pour ses investigations, sans quoi 1 L'atmosphdre des altitudes, le mal de montagnes, $ 1154, 54 Memorias de la Sociedad Científica LLL ALLISLICIIS SLrrss il ne peut rien déduire en conscience, des résultats qu'il obte- nisse. Par le móme Mr. Ortega, par un des éléves de École de Médecine, condisciple d'Ortega, et encore il y a trés peu de temps, par le Dr. Carmona, j'a su que ces thermométres n'éta- ient pas rectifiés quand ils servirent pour les observations don$ nous avons párlé. Posterieurement et dú á lamabilité de mon illustre maítre, le méme Mr. Carmona, j'ai pu personnellement faire cette rectification; voiei comme j'ai procédé. Dans Vétuve de Babés, dont la température peut se mainte- nir parfaitement uniforme le temps voulu, on introduit 3 ther- mométres témoins, de précision, dont le O se rectifie soigneu- sement avec la glace fondante; 2 sont de mercure et 1 dalco- hol; nous les désignons pour notre expérience avec les numéros 1, 2 et 3. Les trois ont le réservoir submergé “dans un vase de eristal remplie eau, dans le but qu'il ait plus de súreté par rapport a légalité de chaleur qwils regoivent. Rectification du 1* thermomeétre. » Quand la température se soutient déja uniforme, on intro- duit dans le méme vase le thermométre qu'on ya rectifier et qui est destiné á mesurer de 350 á 370 divisés en cinquante divi- sions, de degré en degré, chaque division correspondant á 2 cen- tiemes. La température de létuve signalée par les thermométres té- moins, ne varie pas. Thermométre de mercure n? 1. Id. id. n? 2. Id. n? 3, d'alcohol. 35020 390 399 25 minutes aprós (5 minutes plus du temps que Mr. Ortega employa pour faire ses observations). "Antonio Alzate. 55 Moyenne entre No 1, N? 2, N09 3. les 3 therm. 39020 3990 390 39206 Le thermométre qu'on compare, ne marque encore aucune température; nous avons dit que la graduation commence dans le 350, 30 minutes apres. Moyenne entre NL N? 2. NS les 3 therm., 39020 390 390 39006 Le thermométre qu'on compare, ne marque encore rien. On éléve la température de létuve et ont attend qw'elle se soutien- ne invariable. - Moyenne entre NE No 2. N0 3. les 3 therm. 39050 39030 39230 39036 Aprés vingt minutes de température constante: INSME NO 2. NO? 3. Moyenne. 39050 359030 39230 35036 Le thermométre qu'on compare ...... 2. 39013 Différence avec la moyenne des trois ther- mOmettes Lemos... celtas daa —0023 Aprés 35 minutes: NO 1. N? 2, N?2 3. Moyenne. 36010 35990 35990 36033 Le thermométre qu'on compare .......-. 36013 Différence .. EVI. ..siscix E EE —0920 56 Memorias de la Sociedad Científica 0. PILI Aprés quarante minutes les indications sont exactement les- mémes, ce qui veut dire, que non seulement ce thermométre a —0920 de différence avec les autres, mais qu'il a besoin de plus de 20 minutes pour donner son indication. Rectification du 2=w*. thermomeétre. Nor No 2. N0 3. Moyenne. 37080 37970 37970 37973 Thermométre qu'on compare aprés 30 min. 37024 Différence avec la moyenne....... o... —0049 On eléve la température de létuve. NO dk. No 2 NO 3. Moyenne. 28910 31990 37090 37997 28" thermométre aprés 20 minutes..... 3/%45 E A Rs AAA A —0052 2% thermométre aprés 35 minutes..... 31957 IIS PS HBO Neo do 0002 v:-. —0%%0 Indubitablement que la rectification dans Vétuve est celle qui mérite le plus de confiance, mais il est bon de se mettre dans les mémes conditions que Pobservateur Mr. Ortega. Je choisis pour cela le thermométre n* 3 alcohol qui est le plus sensible. Therm. témoin. 1*%- therm. Temps. 1** observation: Manuel Marín. 37000 + 35061 29m 2eme- Dr, Ernesto S. de Tagle... 31065 36078 : 20” TUE COI SO oi Ls 371920 3668 202 Différence en la 1%"*...... —(0049 e A —(0<87 ” 3 PA — 0032 Mi «Antonio Alzato,'' , 18 PADILLA NINAS NISSAN III AMADA DADA MIAMI IA, Therm, témoin. 1%. therm. Tompa. : 4*=" observation: Dr. Ernesto $. EC 370965 37010 50% Différence avec le témoin: 0975 a peu pres. Comme on le voit, les différences sont plus considérables, encore que celles que nous avions eu, ceci dú sans doute á la différence dans la maniére de rechercher. "Prenant un terme moyen parmis ces résultats, nous aurons: 1” thermométre (de 320 4 37) une différence de mao: approximativement. Ze thermométre (de 379 á 390) une différence de —00535 approximativement. Mais encore, dans le cas que Mr. le Dr. Ortega, s'environnant de toute condition indispensable pour obtenir un résultat digno de toute confianca, eut trouvé la moyenne 36046, il n'est pas au- torisé á deduire que la température moyenne normale de 'hom- me est inférieure au Mexique qu'en Europe, et ceci indique, qwil ya pas consulté ce point comme il aurait dú le consulter, ear il compare seulement avec une moyenne européenne 3105, dont nous ne savons pas méme á quel auteur elle appartient, car Mr. Ortega ne Vindique pas. Ñ Le tableau suivant explique pourquoi nous disons ceci: Auteurs. Températures. Observations. Despretz'.-...002.. 37009 Entre 17 individus de diff. áges. Prévost et Dumas... 39900 Awec le calorimétro. Wunderlich........- 36025 a 37 Moyenne 36062. Mi- llions dVobserv. sur 20,000 individus. Baerensprung....... 31908 : Damesroseh ......... 36095 Memorias [1896-97], T. X.—9 si Memorias de la Bocióliad Cientifica DADES ESND AAN ANILLO Liehtenfelé....... 2. 890908 129 observations sur lui-méme. ha Freehlich..........- 360919 161 observations 3400 lui-méme. Kúss et Duval....... 372. Viault et Jolyet..... 36% a 37925 Beaunis.......--..- 3606 4 3706 Ainsi done, exception faite de la donnée de Prévost pes Du 1038, obtenue avec le calorimetre, il n'y a pas une seule données qui soit de 3705, qui est celle que Ortega nous donne, et si nous. prenons la moyenne de toutes celles qui constent dans le tableaa inclus le chiffre signalé par Prévost et Dumas, nous aurons le: chiffre 37014, précisément et par hasard ézal á la moyenne que Herrera et moi, nous avons trouyé parmi les gendarmes de Var- mée. Si nous supprimons la données de Prévost et Dumas, in-. dubitablement non comparable aux autres pour avoir été four- nie par le calorimétre, nous avons une moyenne de 36090 et si nous faisons seulement cas des chiffres de Wunderlich (mo- yenne =36062), les plus importants de tous par le numéro ré- ellement enorme des observations qui servirent pour les dédui- re, eb nous faisons á la moyenne signalée par “Ortega les correc- tions nécessaires par les défauts des thermométres qu'il a em- ployé, nous devons convenir que le chiffre trouvé par Ortega est notablement supérieur á celui de Wunderlich. En résumés; la calorification dans les altitudes est la méme qu'ar niveau de la mer, et ainsi le prouvent les mémes observations du Doc- leur Ortega. Quant aux données de capacité respiratoire que le Dr. Orte- ga propoftionne, elles "ont point VPutilité, car le manque d'in- diquerla taille, excursion thoracique et antécédents de chaque individuo, et rien ne se dit des précautions prises pour que cha- que personne s'accoutumasse á soufler dúment giro Pappa- reil. " Ántome Abate. ae CIOIDDIDD0IIOLS A ISLE DIANA LDAIIDIIIANIINNINA OOOO IO LL LALALA IO AO A ACA UA A Je dis dans la these déjá citée, la méme qui a servi 4 Me. Ortega pour faire la sienne: “La mesure de la capacité aerien- ** ne pulmonaire n'est pas facile de préciser avec exactitude; aux * gonditions qui sont nécessaires dans un appareil propre et “* bien construit, 1l faut toujours ajouter les difficultés que Von “+4 pour son parfait maniement, chose que tout le monde ne “ gomprend pas dúment. 1l est nécessaire de dresser Pindividu 4 qui ya 6tre observé, et prendre beacoup de mesures avant de (* gg ressoudre á fixer un chiffre comme le plus exacte. 11 n'est “pas besoin d'ajouter que ce chiftre sera toujours le plus haut “* des différents que lappareil indique. * . 1 Vergara Lope.—La anoxihemia barométrica- Terir. Mexico 1893, p. 48. Mexico, le 12 Avril 1896, E) E 3 A AT Y AAN asia > 2 Diaria “e Paola 0 ñ A e e Y y A A O A E. AI y LA e. - SS pa M6 á [ 4 isp dt el cadtlo BiSb ossdral eonb el ippo alob ensayan ml" encon OIC pe o xa; sa 1o0aioórq ob liga) +: 100% aria moiaa q do eaqorg liemqga 2: aueb asriasesuón :004 ip anoil > 5 10 9up =otimnistio esí sateoja anojuo: ¿01M Jia am abaom el ¿not exp orods tuecrsics:1 Hiabiag mos 100 abiribuil 190norb gh oxinanooda tas 11 a hrorque ob ¿pava 201200) alo quésesd sxbasry > ¿rasedo orto av iy : desta 1 odnaza anto! aáimos nátido m2 Me bobas Mero E ES Sand sulg, al amoo 4000 gIBido 89 95p 19100 ib cion qupibai lfemagaaT 99 ¡ad ról ANA e . pr e A ede A o] E mm Y LS atenga Tk y "uE Ad E p E E A e ( » p y ai A S ak Iber e rÚ sy A be» a . e. z AA pa Lie ] ¡a AN UN qe O! Lib ” ¿E 5 A E A 4 RA A A RN | MO RIA Y AS e jas qx ' y f* AS al e A + a A A O a le ero. + por deal palo TA «* $ ls Gb A id ml is ¿a Siria Pd ta yo! Pe rea DEMONSTRATION PRATIQUE DE LA 1héorie de la Skiascopie ou Coreskiascopie M. URIBE TRONCOSO, M.S.A., Sécrétaire de la Société ophtalmologique mexicaine, de. de. (INTRODUCTION). Vers Pannée 1894, je présentai au I1*"* Congrés Médical Na- tional, qui s'assembla á Saint Louis Potosí, un mémoire in ex- tenso sur la théorio eb la pratique de la skiascopie, en y propo- sant de donner a cette méthode d'examen le nom plus complet de coreskiascopie (20/77, pupille, cz:a,G5, ombre, cgorii, voir ou regarder); car létude expérimentale et minutieuse que j'ai été a mómo de faire sur la théorie de la production des ombres, m'a pleinement démontré que le champ dillamination sur la rátine observée dépendait, dans la plupart des cas, de la forme de Pouverture de Piris; eb que, pourtant, les ombres skiascopi- ques étaient dues á Vombre de cette membrane, dont elles pre- naient la forme circulaire. Comme le mémoire dont je parle est resté inédit jusquíá présent, dans une autre étude lue devant la Société Médical “Pe- 62 Momortas de la Sociadad Científica NIN 0 MN dro Escobedo,” et publiés dans le no* de 1” septembre 1895, du journal “L'Ecole de Médécine,” je me suis occupó encore uno fois de la théorie du phénoméne, en la développant avec des démonstrations pratiques de ce qui se passe dans l' «vil de l'ob- servateur, á Vinstar de ce que j'avais V'abord fait pour observé. Postérieurement, J'ai rencontré dans les “Aunales d'ocu- listique” du mois de décembre 1895, un excellent article du doc- teurBardelli, de VUniversité de Sienne, ayvoc des notes du pro- fesseur Guaita. Comme Pauteur, dans cet article, en se servant de procédés pareils, est parvenu á des conclusions identiques aux miennes, je vai point voulu laisser passer en silence le fait qu'au Mexique, la démonstration pratique de la théorie de la skiascopie, qwa dire vrai, West que la confirmation de la doc- trine de Parent, a été connue des oculistes bien plus auparu- vant qwen Europe. Je suis donc bien aise que les faits que j'al avancés alent ac- quis le droit de cité dans la science, gráce á une démonstration pareil faite dans un pays étranger. Au reste, si 'insiste de nou- veau sur ce sujet, c'est pour qu'on remarque bien qu'avec des appareils plus simples et plus á la portée de tout le mondo, il est plus facile de répéter la série de faits expérimentales qui mieux qu'un gros volume, donnent une idée juste et complé- te de tous les phénoménes que la théorie signale et qwon dé- duit aisément des faits observés. : Je me propose seulement de donner ici un succint résumé de mon dernier travail, en omettant beaucoup de détails tech- niques que le lecteur pourra bien supplóer, et en conservant uniquement quelques figures dont mon travail étaitillustró, mal - gró Vimperfection de leur exécution. Mr. Bardelli s'est servi d'une chambre photographique, d'un ezil d'albinos, et de V'oeil artificiol de Kuhne; moi, J'ai simplement employé un écran supporté par un pied haut etsolidement cons- truit; dans la partis inférieure de Pécran, et perpendiculaire- ment A sa surface, uno rágle est fixós, gradués en contimátres "Antonio Alzate." a 63 NONADINDINAD2ODIDIDISMISAN0 ISSN ANIMA IAN eb en millimétres. Sur cette régle glisse un support demi-gir- eulaire, cannelé á sa partio intérioure, pour recevoir une lenfi- lle et un diaphragme perforé. On place, comme pour l'examen skiascopique, une lampe ou une bougie á la partio latérale de «o; Les rayons de la lumiére incidente au miroir no sont ¡pas figurés 4 fin de ne pas compliquer ls dessin. 64 Memorias de la Sociedad Cientifica PILLS mn ILLAS AIDA AI Vappareil, en prenant garde d'interposer un corps opaque, en sorte que Yappareil ne regoive pas de rayons directs, mais seu- lement les rayons réfiéchis par le miroir que l'observateur, pla- eé á un métre de distance, adresse sur Pouverture du diaphrag- me. Si nous pratiquons dans celui-ci une perforation circulaire par exemple, de 7 millimétres de diamétre et, en le posant sur le support demi-circulaire, nous Vapprochons de Vécran á une dis- tance quelconque, nous pourrons vérifier, en employant lo fais- cesan lumineux du miroir concave, par exemple, qu'un cercle éelairé est ótendu sur l'écran, et que les mouvements rotatoires du miroir déterminent la production d'une ombre demi-Junaire, égale á celle qu'on observe dans la coreskiascopie, et laquelle s0 déplace en sens inverse. Si, tout en écartant du réflecteur, Vosil qui examine, on continue de faire tourner le réflecteur, et Yon táche de regarder, directement, au-dessus ou á cóté du dia- phragme, ce qui se passe dans l'écran, on remarquera que le cerele illumination se meut réellement en sens contraire, pas- sant de a, b4 a, Y (fig. 1). Si nous employons le miroir plan, le faisceau divergent qui en sort et lequel n'a pas subi d'entre—croisement, change de pla- ce dans le méáme sens que le miroir. Le cercle éclairé, sur P (Gg. 2), se déplace d'une maniére directe, de méóme que Pombre demi-lunaire qui s'ensuit. Si nous placons derriére Vouverture du diaphragme une len- tillo biconvexe á fort degré, á 18 dioptries, par exemple; et si nous faisons glisser sur la régle le demi-cercle quila supporte,. jusqu'/á ce quil soit á 55 millimétres de Vécran— distance du foyer principal de + 18 dioptries—nous aurons un systéme as- similable a Vocil émétrope. En éclairant comme d'abord avec lo: miroir concave, Vombre coreskiascopique se meut rapidement en sens invrese. Si nous observons directement ce qui se passe á Pécran, nous verrons s'y dessiner une image droite, diffuse et fort petite de la source lumineuse; cette image se ment aussi en sens inyerse des mouvements du miroir (fig. 3). $» $" Antonio Alzate. ' 65 DILO III IO IO ISI INIA, IODIIILAIILILIIOD ALL IDAS III III III En diminuant la distance de la lentille á Pécran (3 centimé- tres, par exemple), nous nous metrons sous les conditions de Vhipermétropie. Lorsque nous pratiquons la skiascopie, ombre se meut plus lentement, en sens inverse, la forme demi-lunaire est plus accentuée, et son contour plus net que dans le cas an. térieur. Sur lécran est peint un cercle de diffusion, un peu plus petit que louverture, formée par des rayons convergents, cer- ele qui change de place aussi en sens contraire au miroir. La Pie.:2, Memorias [1996-97], T. X.—9 56 Memorias de la Sociedad Cientifica LIII ILLAS LIL LISIS ILL IIS LO LL IILIIS A AI DILIA IIS LI OIL ALI LIL LL ILILIS ALI fig. 3 nous montre tous les phénoménes, si nous supposons que P goit placée plus pres de la lentille. Le cercle d'illumination sera plus grand que dans le cas signalé dans la figure. Pour l'oeil myope, il sufira Véóloigner graduellement la lenti- lle, en la faisant glisser sur la regle. En éclairant avec le réflec- di nous arriverons á un point oú lon v'apercevra sur P'ou- »erture aucune ombre; P'illumination sera subite etinstantanée, “ Antonio Alzate. 867 ADA DADA A LANA IM it Ls A IA IA ICI AICC ISI INIA PP. AMA AAA sans production d'ombre, car nous sommes sur le foyer conju- gué de la rótine, sur le punctum remotum positif, dont la distace varie selon le degró de la myopie. Parent désigne ce lieu sous le nom de poin neutre, Si nous continuons Véloigner la lentille, Vombre reparaítra, 68 Memorias de la Sociedad Científica III AAA AAA IIIIOLLELAIALLAIAILAIA — — ¡_EG<ákKAÓAHAá> TT A a A ZA — mais changée de direction; elle se meut déja d'une fagon directe relativement au miroir, tandis que sur Vécran le cercle de dif- fusion, formé par des rayons divergents, continue á se déplacer en sens inverse, c'est-á dire de méme que dans hipermétropie et Vamétropié (fig. 4). - Ayec le miroir plan dont 'usage doit étre préféré dans la co- reskiascopie, on obtient des phénoméónes inverses de ceux qu'ont été remarques pour le miroir concave. Le point d'illumination sur la rétine marche toujours dans le méme sens que le miroir soií qu'il s'agit d'émétropie, d'hipermétropie ou de myopie. Avant aller plus loin dans notre étude, ilest convenable de fixer les idées sur ce qui se rapporte au champ d'illumination et au champ d'examen ou champ visuel. D'aprés Helmholtz, on détermine le champ d'examen de P'ob- servateur sur la rétine de Vobservé, au moyen de lignes de vi- sée de Pobservateur, depuis leur point d'intersection sur le cen- tre de la pupille de Pobservateur jusqu'aux bords de la pupille de Vobservé. “En considérant ces lignes comme des rayons lu- mineux émis parle centre de la pupille de lobservateur, on tron- ye que le champ visuel de l'observateur sur la rétine de lobser- vé, correspond á Pimage de diffusion que,le centre de la pupille de Pobservateur donnerait sur la rétine de Pobservé.” Parent et d'autres auteurs avec lui, dit le professeur Gruai- ta, “appliquent á la skiascopie le principe avancé par Helm- “ holtz, que le champ ophtalmoscopique est déterminé par P'i- ““ mage de la pupille de Pobservateur qui se forme sur la rétine ““ de Vobservé. Ceci est en effet tres juste pour Pexamen oph- ““ talmoscopique, dans le vrai sens des mots, mais il n'on est pas ** de méme lorsqu'on veut Pappliquer d'ane manióre aussi som- ““maire et compléte á Vexplication des phénoménes de la skias- ““ copie. On doit, en effet, avoir présent á Vesprit que pour ““Tophtalmoscope, tel que nous Pentendons ordinairement l'ob- ““ seryateur se place toujours plus ou moins prés de VPobservé, “et qwil eherche á voir les détails du foad de Voeil; il accomo- “Antonio Alzate. 59 III LIA DI DS PADILLA ¡AAA PIAR AN Ay A Lt MALA IL III NAAA “de par conséquent pour le point du se trouve limage róbllo “9u virtuello. “Dans la skiascopie Vobservateur se tient á une distance “ bien plús grande; il accomode pour la pupille de lobservé, et ““ cherche a voir les phénomónes de lumiére et d'ombre qui se “ déroulent dans les limites de celle-ci. Gráce A cobte manióre “ Vaccommoder, sur le fond de 'oeil de Vobservateur se formo ha eS nette de la pupille de observé, et comme les phéno- “menes de la skiascopie se font dans le champ de la pupille de “Vobservé, c'est elle qui limite le ehamp d'examen.” Le champ dillumination sur la rétine de Vosil que Von exa- mine, a toujours, en effet, la forme de la pupille ou de Vouver- ture du diaphragme par oú passent les rayons lumineux. Quand cette ouverture est triangulaire, carrés ou en losan- ge, le champ d'illamination aura une forme identique; on faió cependant exception dans le point neutre, dans 'émétropie et les faibles degrés d'amétropie, oú le contour de Pombre appartient á un cercle de rayon plus long, parce que les rayons sont plus pres de former leur foyer; et c'est plutót la forme de la famme qui est dessiné sur la rétine, eb non pas un cercle de diffusion, Nous aurons la démonstration expérimentale de cetbe asser- tion, en mettant d'abord Vappareil sous les conditions de Voeil hipermétrope; c'est alors que le cercle de diffusion, formé par des rayons convergents, et qui est peint sur Pécran, est un peu plus moindre que la pupille et d'une faible intensitó lumineuse. Au fur et 2 mesure que Von éloigne Pécran, elle se rétrécit, mais elle redevient plus brillant jusqu'a ce qw'on vient á un point oú une image réelle et renversée est peinte sur Vécran, image plus ' amoindrie que la flamme: nous sommees dans le foyer conJu- gué sur la rétine de la source lumineuse. Si Pon retire encore plus Pécran, un cercle de diftasian tor: mé par des rayons divergents, apparait de nouveau, lequel sé- largit suecesivement jusqu'a ce qu 11 devient plus grand que la pupille, mais en méme temps il est moins brillant. +0 Memorias de la Socieilad Científica Si nous dessinons sur 'éeran une échelle en millimétres avee des numéros Vordre, et si nous déterminons dans Voeil hiper- métrope, (od il est plus facilo de Vexécuter, parce que nous la voyons 'en image droite), le diamétre du champ d'illumination, en faisant mouvoir le miroir, nous pourrons remarquer qu'une partio de Véchelle, 'abord éclairée, rentre aprés dans Pobscuri- té, gráce au déplacement du cercle de diffusion. Ainsi donc, si d'abord nous regardions nettement une portion éclairée corres- pondant á Vespace de trois millimétres, par exemple, (champ Vexamen), et puis nous n'apercevons qu'un espace éclairé de deux millimétres, le millimétre occupé par Pombre et lequel fait partie du champ dexamen, représente le déplacement du champ d'illamination, qui, cependant, en a conservó le diame- tre primitif; mais que nous ne pouvons plus percevoir complet, parce qwil est hors de notre champ visuel. Le cóne dessiné par les rayons lumineux qui entrent dans Poeil, a pour base la pupille, et son sommet est situé en avant ou derriére la rétine, selon la réfraction. De méne, le champ Vexamen a la forme d'un cóne égal a Pantérieur, puisque, comme nous Vavons déja dit, la pupille de Pobservé et Vétat de sa réfraction, en déterminent la forme et la grandeur. Lorsque ces deux cónes se superposent justement, la pupille paráit éclairóe en entier; mais, par le mouvement du miroir les deux sommets s'écartent Pun de l'autre et une partie du champ d'examen restera dans ombre. Il ny a point de production d'ombre sur le point neutre, par- ce que, une image réelle et renversée de la rétine se forme dans le punctum remotum de lobservé; si ce point-ci coincide avec le foyer principal antérieur de Poeil de Yobservateur, celui-ci, Vaprás Parent, ne regoit plus que de rayons paralleles, qui don- neront naissance á une sensasation lumineuse, mais non pas A une image. En nous rapportant ¿la figure 3, quand le cercle de diffusion a, b change de place, Vespace compris entre a, C, a”, marqué avec “Antonio Aluate. 7Y IIA AA OIL SILLY AO IO IO SOI IOIO IO JO IN ILCIC IA LE SICA AO LA A, A JIM SIA IP IA MAS AAA ADIDAS A des lignes paralléles, qui était primitivement éclairó, est entré dans Vobscurité; Voeil de Pobservateur voit dans le champ de Ja pupille un cóne d'ombre de sommet placé en C, qui a sa ba- se dans Vécran. Ceci s'en rapporte au plan de la pupille, mais le sommet 1'est pas un point, c'est le bord de Pouverture du diaphragme corres- pondant á un arc de cercle. La base est formée par la demi- June obscure, dont le bord intérieur représente 'ombre de la pu- pille sur la rétine, etle bord extérieur est la limite extréme du champ examen. /- Ainsi done, nous apercevons ombre depuis le point C jus- qwá lécran, depuis la pupille jusqu'a la rétine; maisil faut avoir présent á lesprit que ce sont les mouvements du cercle de dif- fusion quí laissent dans Vobscurité la base du cóne ombre «, Cy a: La forme et la grandeur de l'ouverture pupillaire de l'obser- vateur, n'ont aucune influence sur la production des phénome- nes coreskiascopiques. En effet, en placant, comme M. Bar- delliVPa fait, derriére Pouverture centrale de lophtalmoscope un diaphragme á formes diverses, mais inférieur toujours au dia- métre de la pupille de lobservateur, ou en faisant contracter ce- lle-ci á haut degré au moyen de Vesérine, lombre a la méme direction, forme et intensité que lorsque le diaphragme v'exis- te point, Dans le mémoire précité de Pan 1894, je disais- textuelle- ment: “Nous avons déja fait noter que dans les hauts degrés damétropie, la forme en demi-lune de l'ombre est bien marquée, et qu'ello se meut avec lenteur relativement au miroir; tandis que dans lamétropie légóre, le contour intérieur de lombre ap- partient á un cercle á grand rayon ol il est presque droit. Dans ce dernier cas, les rayons qui forment le cercle de diffusion sont plus pres de faire son foyer, et Vimage de la flamme, élargie ver- ticalement, tend A se dessiner sur Vécran; tandis que dans le premier cas, le cercle de diffusion est plus grand et se ment ávec plus de diltaa e : A 9 Memorias de la Sociedad Científica NADAL DADA DADA A CIA MALAISIA ANOVA IS ANA A AAA ANA PICA Bardelli explique le méme fait en disant que le rayon de la courbe limitant ombre, dépend uniquement de l'amplification différente que donnent les moyens dioptriques de l'oeil observó - des parties éclairées du fond de l'oeil, selon le différent degré Vamétropie. Comme dans les amétropies á haut degré, la grandeur du champ examen est plus étendue, mais peu grossie, ombre mettra plus de temps a le traverser que dans léómétropie, dans - laquelle le champ est petit et bien augmenté, et sa marche pa- raitra plus lente dans le premier cas. Nous avons déja dit que le cercle éclairé de 'écran marcho toujours dans le méme sens que le miroir plan, quelle que soit la réfraction (en sens inverse dans le concave) nonobstant que Pombre se meut dans la pupille Vune facon distincte selon la classe Vamétropie; la raison en est que les phénoménes cores- kiascopiques sont apercus par lobservateur en image droite, au cas d'hipermétropie et émétropie, et en image renversée au cas de myopie; il en est de méme dans lexamen ophtalmoscopique. Pour se rendre compte expérimentalement des phénoménes qui se passent á l'ceil de Pobservateur, il suffira de faire pour . lui un systéme analogue á celui que nous avons déja décrit, com- posé, d'une forte lentille et un écran. E En remplacant Vécran correspondant á la rétine observée par un verre dépoli, dessinez sur celui-ci, á chaque cóté d'un ligne verticale, des lettres á droite et des numéros á gauche, en Pé- clairant avec une bougie placée en arriére. Dans l'émétropie et dans l'hipermétropie nous obtiendrons, sur Vécran de l'ceils de Vobservateur une image réelle et ren- versée des caractóres du verre dépoli, les numéros á droite et les lottres á gauche; image renversée que la rétine, au moyen de Vextériorisation phisiologique, apercevra en sens droit. Quant á la myopie, si nous placions le systéme de l'ceil qui examine entre l'oeil observé et son point remotum, nous obtien- - drions les mémes résultats que dans le cas antérieur. Au dela 65 Don | Fray Gongalo de Salagar, del Consejo | de su Magestad; Obispo de Yucathan. (Un grabadito con el escudo de la Compañía de Jesús y al rededor este lema “Con licencia de los superiores.” ) Abajo sigue: En la Emprenta de Diego Garrido | por Corne- lio Cesar MDOXX, después hay 22 fojas sin paginación, las 5 primeras las oraciones y las 17 restantes la Exposición de la Doctrina Christiana. (Bib. del Carolino de Puebla.) 74.—Los Sirgueros || de la Virgen sin || original pecado || Por el Bachiller Francisco Bramon—1620—Mexico—Impreso por Alcazar. En 8” páginas 161. Dedicada al Sr. Obispo Covarrubias de Michoacan. Fábula pastoril —Sir en hebreo significa canto. (Biblioteca del Sr. Ágreda.) T5.—Letanías para los días de la semana por Fr. Francisco Ribeira O. E. (Beristain ). 76.—Historia del glo- | rioso San Gvillermo | Duque de Aqui- tania, Conde de Pictauia, fra- | yle de los Ermitaños de Nro. P. S. Agustin | Por el Maestro Fr. Ihoan de Grixalua de la mesma | Orden Diffinidor de la Prouincia de Mexico Nueua España || Dirigida a Don Fernando de Velasco. | y Altamirano Conde de Santiago Señor de Corpa de. (Grabado en madera, óvalo, en el centro un caliz y hostia * al rededor se lee: Zlluminans mirabiliter—confregit potentias. ) Con Priuilejio de los Supperiores en Mexico, | En la Em- prenta del Bachiller luan de Alcacar. Año 1620. En 4? las 3 foj. prel. tienen, en la 1* licencia Mayo 12 de 1620 del Virrey Conde de Guadalcazar, á la vuelta la del Dr. Bibliografía Siglo XVII 9 66 Diego de Leon Plaza, el 20 de Mayo; en la 2* la del Provincial Fr. Juan de Guzmán, Mayo 18, siguen las aprobaciones del P. Juan de Ledesma $. J., Fr. Diego de Lomas, O. A. y la de Fr. Luis Cano O. A. en Puebla; en la 3* dedicatoria y á la vuelta grabado en madera de 5. Agustín. El texto del fol. 1 á la vuelta del 161, tres hojas ocupa la Ta- bla de'los 70 capítulos, en 3 libros, en la cuarta dice: ““ Acabose de Imprimir esta presente obra a honrra y gloria de Dios, Miercoles, veinte y tres dias del mes de | Setiembre de 1620. años. En la Emprenta del Ba- | chiller loan de Alcacar, junto a la casa de la || Santa Inquisicion. Un grabado con un corazón cogido en la parte inferior por dos manos, á sus lados L. F. y á su rededor. “Ex pulchris co- gitationibus pulchra etiam opera.” (Bib. del Sr. García.) 77.—Disertacion sobre el privilejio que tienen los Preben- dados catedráticos de gozar los frutos de sus prebendas, por la asistencia á sus catedras, “En fol. por el Dr. Garcés Portillo. (Beristain.) 78.—Sermon || qve predico el il || lvstrissimo y reverendissi- || mo Señor D. Fr. loan de Bohorques, Maestro en || sancta Theologia, y Obispo de Guaxaca, en el octavo dia de las insig- nes fiestas que la sancta iglesia de Tlax- || cala, y su Illustrissi- mo Prelado el Señor D. Alonso de la || Mota y Escobar, hizie- ron á la Concepcion de la Vir- || gen SS. MARIA, Predicole á 15, de Deziembre, || dia que la Orden de S. Domingo, cele- || bró la fiesta co insigne aplauso || Año (Escudo episcopal) 1619. Impresso con licencia en Mexico, en la Impreta del Licen- ciado || luan de Alcacar. Año 1620. En 4* Texto fol. 2 al 15, á la vuelta termina asi: ““Impresso con licencia em (sic) Mexico, en la Impre- [| ta del Licenciado luan de Alcagar, En la calle de $. || Domingo, - 67 pared en medio de la santa Inquisi- || cion. Acobose (sic) Jue- yes, nueve de Ene- || ro. Año de 1620. 1621 79. —Sermon | que predicó el P. | Fr. Antonio del Pozo, Quali- | ficador del S. Oficio de la Inquisicion, y predica- | dor general en la Prouincia de Oaxaca de la Orden de predicado- | res, día del regalado Apostol y Euangelista S. loan, en el Con- | uento de la Concepcion de la misma Ciudad. | Dirigido al Doe- tor luan Gutierrez | Flores, del Con- | sejo de su Majestad, In- quisidor mayor desta nueua | España, y sus distritos 4c. | Un gran escudo de armas En Mexico co licecia de los superiores. Por el Bachiller loa de Alcazar. 1621. Vuelta en blanco. En 4” Dedicatoria una hoja, Sermón folio 1 al 10. (Bib. Nacional.) 80.—Panegirico de S. Hipolito por Fr. Diego Medina Reino- so, ( Beristain.) 81.—Sermon, qve || predico el Maes- || tro Fray Lvis Ba- rroso || Regente del Conuento Real de S. Domingo de Mexi || co, á las Honrras, que en el hizo el Santo Officio de || la Inquisi- cion de nueua España, á la Magestad Ca || tholica del Rey Don PHILIPPE Tercero || nuestro Señor. En diez y siete de Se- - tiembre. Año (Escudo real) 1621. Abajo el escudo de la Inquisición. En el fol. siguiente, dedicatoria á los Inquisidores D. Tuan Gutierrez Flores y D. Franeisco Bazan de Albornoz. En 4? Texto del fol, 1 al 20, á la vuelta termina así: En Mexico || Impresso con licencia en la Emprenta del Ba- chiller lua || Blanco de Alcagar. Año de 1624. 68 82.—Funebre de Felipe TIT por Fr. Jeronimo Rubion, en las exequias que le dedicaron-los dominicos de México. Impre- so en 4? por Garrido (Beristain.) 83. —Sermon qve || predico el Padre Nicolas || de Arnaya Provincial de la Compañia de || IESVS desta nueva España en la Casa Professa de Mexi- || có Miercoles dos de Diziembre de 1620. años, primero dia || de la celebridad y fiesta de la Beati- ficacion del B. P. San || Francisco Xavier Apostol del Oriente, y vno de los || primeros compañeros del glorioso patriar- || cha san Ignacio. a Assistiendo el Excellentissimo Señor Don Diego Fernadez || de. Cordova Marques de Guadalcacar Virrey desta nueua || Es- paña con toda la Real Audiencia de Mexico, La |] Ciudad con su muy Illlustre Cabildo, y || las sagradas Religiones. Año (Escudo de la Compañía de Jesús) 1621. Con licencia del Ordinario. En Mexico En la Impren- 1 ta de Diego Garrido. Por Pedro Gutierrez. En 4? Texto del fol. 2 á la vuelta del 25. 81. —Sermon en la beatificación del V. Francisco Javier por Guillermo Rios. (Existe en la Biblioteca Nacional. d Impre- so por Diego Garrido en 4”, dice Beristain. 85.—Sermon || qve predico el || Hlvstrissimo Señor Doctor Don || Ivan de la Cerna Arcobispo de Mexico, del Consejo de || su Magestad, Domingo infra octaua de la celebridad y || fiesta de la Beatificacion del Santo Padre || Francisco Xavier. || Cele- brando su Illustrissima Missa de Pontifical, y yedo la pro- || ce- ssion *beneral del santo Íubileo, (que por Concession da N. Il Santisimo Padre Paulo Papa V.se publico este año 1620) || des- de la Iglesia Cathedral ala Casa Professa de la Co- || pañia de IESVS desta Ciudad de Mexico. || Año (Escudo arzobispal) 1621. 69 Con licencia || Del ordinario, En Mexico, En la Imprenta de Diogo || Garrido. Por Pedro Gutierrez. En 4” Texto del fol. 2 al 24. 86.—Clausulas y mandas notables del || testamento que || antes de su muerte hizo el muy catolico || y Rellgiosissimo Rey Don Felipe Tercero || Impreso por Garrído. En fol. (Biblioteca del Sr. García Icazbalceba.) C A 7, a 87.—Disertación sobre que los obispos pueden excomulgar álos regulares que sean curas. Por Pedro Garcés Portillo. (Be- ristain.) 88.—Iesvs. Maria || Informacion en || Derecho. || En defen- sa de la Exempcion absolv- || ta que las Religiones tienen de los Ordinarios, y de la especial de || que los Doctrinantes Re- ligiosos no sean por ellos visitados || de costumbres, ni exami- nados en el idioma. || Hecha por parte de la Religion de || nues- tro Glorioso Padre San Francisco en esta Prouincia y Conuen- to || de Lima. Para la causa que cerca desto se trata, en esta || Ciudad de los Reyes. || (Un grabado de la Concepción) || Y al presente impreso a instancéa de la misma Religion. || Con licencia || En Mexico. En la Imprenta de Die- || go Grarrido; mercader de libros, Año de 1621. En folio 24 fojas. 89.—Historia de | El Principio, y ori | gen progressos veni | - dos á Mexico, y milagros de la Santa Imagen de | nuestra Se- ñora de los Remedios, extramuros | de Mexico. Dirigida, al Insigne Cabildo de la | nobilissima Ciudad de Mexico, Patrona de la Santa Hermita | Por el Maestro Fray Luys de Cisneros, de el Órden de nuestra Señora de la | Mer- ced, Redempcion de captiuos, Cathedratico de propiedad de Vis- peras | de Theologia de la Real Uniuersidad de Mexico. 70 (Sigue un pésimo grabado queriendo representar un Casti- llo con dos leones á los lados y sobre ól una aguila y á los lados de ésta se lee: Me=xico.) Impresso con licencia, en la Emprenta del Bachiller Blanco de Alcagar, junto á la Inquisicion, Año de 1621. En 4* A la vuelta de la portada comienza la licencia del Vi.- rrey acaba en la 2* foja y en ella está la del Arzobispo con fe- cha de 30 de Diciembre y aquella del 9 de Noviembre de 1620. A la vuelta está la aprobación de Fr. Juan de Valencia, la licencia del Vicario Provincial Fr. Benito Martínez y otra apro- bación del P. Luis de Molina $. J. En la 3* la dedicatoria y el Prologo al Lector que termina en la 4*, á la vuelta un Soneto al autor de “Cosme De Medina, secretario que fue del Obispo Don Alonso de la Mota y Escobar Obtspo de Tlaxcala.” Comienza el libro primero en la foj. 1* y acaba en la 79, á la vuelta está un grabado que representa á la S. Virgen con el Pa- dre Eterno en la parte superior y seis angeles de ambos lados. El libro segundo sigue en la foj. 80 á la 132, siendo las tres ulti- mas de versos. El tercero desde la foj. 133 4 la 136 y termina asi: “Acabose este Libro de nuestra Señora de los Remedios, á | veinte y seis de Setiembre de mil, y seiscientos, y | veinte y uno. | En Mexico.—Impresso con licencia, en la Emprenta del Ba- chiller luan Blanco de Alcacar—A la vuelta comienza la Tabla y acaba en la siguiente foja. (Beristain.) 90.—Verdadera Relacion de una mascara, que los artifices del gremio de la Plateria de Mexico y devotos del glorioso san Isidro el Labrador de Madrid, hicieron en honra de su gloriosa beatificacion. Compuesto por Juan Rodriguez Abril, Platero. Por Pedro Gutierrez, en la calle de Tacuba. Mexico 1621. 71 2 hojas folio. El Sr. García Icazbalceta poseía la copia toma- da de un periódico de Madrid. “El día” correspondiente al 14 de Mayo de 1883 y posteríormemte en la obrita “Cosas de Es- paña,” por Espinosa y Quesada, Sevilla, 1891. El único posee- dor de este opúsculo es el duque de F”Serclaes. Beristain nada dice. 91.—Clausulas y mandas notables del || Testamento que || antes de su muerte hizo el muy Catolico || y Religiosissimo Rey Don Felipe Tercero nuestro Señor, q. goza de Dios, || con los Christianissimos Actos, y platicas espirituales, que tuvo con sn Confessor, y con el Padre Greronymo de Florencia de la Copa- ñia de IESUS, || Confessor de los Señores Infantes, en su tran- sito. Y cosas muy no- || tables, que su Magestad hizo y dispuso personalmen- || te en este dicho tiempo. Escudo de armas. En Mexico, Con licencia del Ordinario, En la Emprenta de Diego Garrido. Por Pedro Gutierrez, en la esquina de la calle de Tacuba. Año de 1621. En folio menor, dos hojas. Inmediato sigue el texto al calce y concluye. 'Fecho en Madrid, 4 13, de Abril, de 1621. FINIS.” (Bib. del Sr. García.) y2.—Disertacion juridica sobre la residencia de virrey, mar- qués de Guadalcazar, en que promueve que no se puede subde- legar la comision para la pesquiza secreta: por D. Cristoyal $. - de Guevara.” (Beristain.) | 93.—“ Elogio fúnebre del Sr. D. Felipe III en las honras que le hizo la Ciudad de la Puebla de los Angeles, por Fr. Juan de Grijalva.” (Beristain.) 94.—Sermon || qve predico, el Maestro Fray || Francisco de Arebalo prior del Conuento de S. Domingo de la Ciudad de nra. Señora || de los Cacatecas, á las Horras, que hizo el Real de || las minas de los Ramos, á la Magestad del Rey || Philipo UI. nuestro señor, en 6. de Diziebre || de 1621. Escudo real. En Mexico, Impressa con licencia en la Emprenta del || Ba- chiller luan Blanco de Alcagar. Año 1622. En 4? En el fol. II Aprobación y licencia á la vuelta, dedi- catoria al alferez real D. luan Saez de Vidaurre, administrador del Real de los Ramos. A la vuelta del fol. III comienza el texto y acaba á la vuel- ta del XV. 95.—Sermon || de la Natividad || de la Virgen Maria Seño- ra [| Nvestra, predicado en la Ermi- || ta de Grvadalvpe, extramy- ros de || la Civdad de Mexico en la fiesta || de la misma Igle- sia || Por Fray luan de Cepeda, Eremita || A N. muy R. P. M. F. Agvstin de Ardvi. Provincial || en esta Propincia Mexicana de Agvstinos || del SS. nombre de IESUS. Año (una imagen de la Virgen Santisima con el Niño Dios en el brazo izquierdo y al rededor estas palabras: “Sancta Maria de Gracia”) 1622. | Con licencia || En Mexico, en la Imprenta del Bachiller Iu- an de Alcacar. A la vuelta de la portada está la Aprobación del P. Juan de Ledesma $. J. Sigue la Licencia para la impresión dada por el Dr. Garcés. —Otra licencia del P. Provincial Arddruy.—Dedi- catoria al mismo. Texto pag. 1 al 16. ' Antonio Alzate. 1 713 AAA ADAN PILI MAIAINA de PR, mais bien rapproché de celui-ci, on obtient seulement des cercles de diffusion, et, en- dernier lieu, quand Vécran co- rrespondant a la rétine de Pobservateur est situé dans le foyer conjugué de P.R, on voit tout nettement se dessiner sur lécran lPimage droite des lettres et des numéros, que l'oeil de Pobser- vateur rapportera renversée a lextérieur. Je songe qu'il est inutile de discuter, comme je Vait fait dans un autre endroit, si la théorie de_ Leroy pour expliquer la place de lombre est exacte ou inéxacte. C'est un point définitivement éclairci, et les expériences et les considérations que nous venons d'exposer, et que tout le monde peut facilement vérifier, prouvent óvidemment Vexacti- tude de la doctrine de Parent. Mexico, Juillet 1896. —_— O > ————_——— / Memorias [1896-97], T. X.—10 ¿aomelzoa jasiddo mo din ob. ddoorqqas aeid có -09 :m901 husop ¡voil rojarob 15 ¿jo ¡uolanitib eb e ooh el aoab.dusia ; deo wotarisadol ob oxidir al á jas 65901 wa renienoh va Juorotioa tuoy diov 10 MLS 10ado! 10b 1 Ho emp sombra sob do essiiol esh odios o - auoiidizol Á oderovaor ¿1911040 Prat din bis of gararos 1eduozib ob oliva des l'mp egos eoslq al seupilgxo auog vorl eb siroód: al la ps me _Odor ami 50 vigazo Jas y: duo! la a9ononóyxs Bol do domislod ¿noaroyisioddb iioq as des j ol duol sup de ¡19e0qxo') aros 2uou sup o 3L de y Honz9L3aosomobivá 190111019 cedió ¿usas losl' jua A > $ da E 5 Es 20 oi cl pe 1 am A +. z y » a Ñ . + , o SN Í ds z ren 1 YA LE q : a Ñ : FATE A AS ir , e q Ph L e Edf Q á . e . la Ñ e LH” RE ER x O e Ú ne id A . A Y : y a by ¿4d? E e ¿Se . l Ae bei -. di e 5 ¿pl ¿E AN Dl do on AE tu, | ANALISIS DEL. ORO NATIVO: ARGENTÍFERO DE LOS PLACERES.DEL,ALAMO, BAJA CALIFORNIA; 7 POR EL INGENIERO calas F. de Landero, M. $S. Sd A de la Escuela Práctica! de Minas de Pachuca. El análisis objeto de esta nota lo hice en Guadalajara á prim- cipios de 1881. Los ejemplares analizados fueron recogidos en el campo del Alamo, distrito Norte del Territorio de la Baja California, en 1889, cuando visité por encargo del Gobierno Fe- deral esos placeres auríferos, entonces recién descubiertos. El material que sujeté al análisis que consistió en unas cuan- : tas pepitas, de formas redondeadas, de color amarillo áureo ba- Jo, pesó 3,373 gramos. Usé una balanza americana, sensible so- lamente á un milígramo, aproximación sin embargo suficiente, atendiendo al peso, relativamente considerable de la dosis de en- sayo. y _delas substancias dosificadas. “Como sé vé por los résul- tados del análisis, el oro nativo estudiado pertenece, á la, varie- 76 Memorias de la Sociedad Científica DOTA 0 SI AA A A AA a ra dad llamada electro ú oro argentífero, y contiene los dos metales en proporciones definidas. No hice ninguna división mecánica de las pepitas, ponién- dolas íntegras á disolver en el agua régia, prefiriendo que fue- se el ataque muy lento y no tener los inconvenientes que pre- sentan para los análisis la división de los materiales metálicos maleables. El ataque tuvo lugar á la temperatura ordinaria, unos 249, habiendo dejado las pepitas en un vaso cubierto, du- rante tres semanas, conjumexceso de-agua régia, compuesta de tres volúmenes de ácido clorhídrico y uno de ácido nítrico. Al cabo del tiempo expresado el:oro estaba totalmente disuelto, quedando, como, residuo dominante plata en estado de cloruro, que boda brvdih la forma de' los fragmentos | de figa (Háddos, salvo algunas partículas desprendidas que habían caído al fon- do del vaso. Lavé ese residuo por decantaciones sobre un filtro y lo traté después con amontfaco, qué-lo disolvió en gran parte, dejando un último residuo. de arenillas silíceas, que pesaron 47 miligramos. Precipité el cloruro de plata de su disolución 'én él amonía- co, saturando éste con-ácido nítrico, filtré y lavé el precipitado, separándolo en un crisolito de porcelana hasta que comenzaba á fundir, habiendo incinerado separadamente el filtro. Se obtu- vieron así 0,772 gramos de cloruro de plata, ett 40,581 gramos de plata. «Coriosatró el licor que contenía el oro, adicionado de las aguas del lavado del primer residuo y de ácido clorhídrico, hasta haber eliminado los compuestos nitrosos; diluyéndolo después, lo pu- se es un vaso con un exceso de ácido oxálico y ácido clorhídri- so; abandonando el vaso, cubierto, durante una semana. Ter- minada entonces la reducción, recogí, lavé y sequé el oro, que so había precipitado en cristalitos brillantes, con su color carac- terístico. No estudié los cuerpos que pudieron quedar en el li- cor, después de precipitado el oro, probablemente hiérro y asa- so bases alcalino-térreas de matrices silíceas. El oro reducido pesó 2,718 gramos. mn 11 Antonio Alzate. 11 ILIDLILLIICILIDIEDIDILIIIS IPLIIIOODILIIIIILIIIISLIIIIIIIIIIIIIS A kKáK4<4+< << o PP P_—— Resumiendo, los resultados obtenidos fueron: a aer = 2,718 gramos. 80,58 por ciento. E a as piao oi 00 O 17,22 da EMO: ¿03184 104 DRIAÍIO291Got ohorq agil sl:9b po ya a 2E oq asul 9 ¿0d aliramd? sl 107. ptas: aba sd z otarunloaza elo op valsjew 2ob zobal 29 a > Zo: > " es LA GA a AN O a > , " Se o ¡otuDio 104 40,58. Pt zo .o.-». “ES ' y "ms o dns se ARS o. n..no.- creer e R Estos ovillo 502 One Sd Sn copia Ja: y e JoMAWE 104 obsntem E 9 JOE 104 O 9j9b' la 010. sh 16 ¿be TACA y 19 e OC obaciara mo. de rm: e A E SN -B4 ) . 3 10 E 91. y 20259 gol : aL; oa o e 06 e La fa Ñ . - La Noción de Especie en Historia Natural RICARDO E. CICERO, M.S.A., Cuando el hombre hubo adquirido la facultad del lenguaje, y pudo comunicarse más fácilmente con sus semejantes, sús instintos sociales comenzaron á desarrollarse vigorosamente y con ellos el espíritu de observación. Sintiéndose dotado del po- der de transmitir sus ideas con una eficacia desconocida aun por los animales más perfectos, se creó la necesidad de desig- nar con un nombre diferente cada uno de los objetos que le ro- deaba, cada acto que ejecutaba Ó en torno suyo se efectuaba, »s4>—Q 132 eb astou? cojo a oyía ando d pue eo e 2abot ¡ano uo obalsñoa aomod ssp o19919b [ob evelobs ¿aoll «aba hen pecto ela eno «LCR » alió ob po gens posa ml” Ñ au piitasio? euro: y 500 ¡o9uo1 osaeica a ely sobisna soubivibai sb ojanjas al aolaioasas 2919198189 202 19 2ollo ho sasjamoa aduemasig 10q aq sbartaomob-obasía asgiro nímos, ejes ob babioitasto babilidadoxq aru 10q 200901 obusuo ex ¡atosrib: siouol: qz> solia Y ¿busilimisosor aloias años al ob abibomoal 19 ab " “eogolñas stasmszorugir zodoed 109.8 cobi al esnoioiaiñteb asrojsarenl ms 959 adianlomos 19 97 9 - isditenos ataq axas[sioz ob al ás seriasor erp onsid adiosilá al an zobarg zol ob alringuitelb esq timompborg od20 ¿NULA ( -onemaol ob aligionsioiib ausq adesd 0 019q ¿alo2. slob 290 -aisp aontóbrietna y osoisorg odab. un 192 sh 088 «oq sjob 04 o eb agral. qu 9Í192 ALIS 16 ol ua. ce : det, 20 atiendo ide anlaies decreta NS ( A Fra 4 ein ges Sd ys AI airades tios dmsero id: ADE + ja ip don a its A Pato a A A HA pr AU BORJA: Mute s, dy ber De MNAB y h cn alo 1515 ¿0 nica tviadeó lar ios cogi ¿FA Ñ UNRethoes ¿rá so q ir nto: sind Past Moo | Las rocas del Mineral de San José de bracia Distrito de Sinaloa (SIN. ) POR EL INGENIERO EZEQUIEL ORDOÑEZ, M. S. A. Hace poco tiempo nos fué presentada por el Sr. Ingeniero B. Muñoz, una pequeña colección de rocas procedente del Mi- neral de San José de Gracia, situado en las faldas occidentales y en los últimos escalones de la Sierra Madre en el Distrito de Sinaloa del Estado del mismo nombre. Dicha región constituye actualmente uno de los principales centros mineros auro-—ar- gentiferos de la localidad y está llamada 4 representar un pa- pel importante en nuestra producción aurífera por el gran nú- mero de filones agrupados y ocupando una grande extensión. - El tipo de criaderos á que pertenece la región, es quizá el dominante en una vasta zona de la Sierra Madre que compren- de los Estados de Sinaloa, Durango, Tepic y el Sur de Zacate- cas, sin que por esto dejen de presentarse criaderos de otros tipos no menos importantes. Los criaderos auro-argentíferos de San José de Gracia, ar- man en!rocas verdes porfiroides de edad probablemente mioce- Memorias (1896-97], T. X-—12 920 Memorias de la Sociedad Científica na, rocas que han sufrido una alteración complexa, dependien- te en parte de las acciones que acompañan al relleno metalífero y en todo caso semejantes á las mismas acciones observadas en las rocas de muchos otros distritos minerales mexicanos. Aparte de estas modificaciones que se presentan en el con- junto de las rocas y queson en general características, debemos considerar los camiios que en la estructura de las rocas tiene lugar y que radican generalmente en una mayor Ó menor crista- linidad de tal manera variable que hace que podamos encontrar tipos enteramente holoeristalinos de estructura claramente gra- nítica hasta rocas de magma amorfo microlíticas, caso muy co- mún en algunas de nuestras regiones eruptivas, y que complican algunas veces nuestras clasificaciones petrográficas cuando se someten al microscopio numerosas preparaciones de rocas obte- nidas de lugares vecinos y de aspecto macroscópico semejante. En efecto, en San José de Gracia encontramos pequeñas ex- tensiones de dioritas asociadas á andesitas verdes y un inter- medio de mayor cristalinidad que las andesitas y de alteración particular que bien podemos referir al grupo de las rocas consi- deradas como porfirilas y que creemos casi necesario adoptar en nuestra clasificación, por más que este nombre haya sido gene: ralmente restringido á rocas de aspecto andesítico pero de edad pre-terciaria, Para nosotros, bien puede constituir el grupo de las porfiri- tas un tipo transitorio Ó intermedio entre nuestras dioritas y dia- basas y nuestras andesitas verdes (terciarias ) tan frecuentes unas y Otras en el país, pasándose de las unas á las otras en un mismo período de erupción y que comienza por grados insensi- bles frecuentemente con la intervención por una diminución en el grano de las rocas (afaníticas) á un avanzado desarrollo mi- crolítico del cuarzo en el magma de segunda consolidación y pro- venido algunas veces por acciones secundarias ó posteriores á la consolidación de la roca y que dificulta muchas veces la ob” servación de la cristalinidad original de la roca. 'r Antonio Alzate. 91 ILLIA - Al definir ciertas rocas claramente terciarias al grupo de las porfiritas, hemos seguido las miras de Teall (British Petro- graphy), quien define el grupo independientemente de la edad de la roca y solo toma en cuenta la alteración de las rocas de facies andesíticas. Subsiste siempre para nosotros la dificultad de separar las porfiritas y las andesitas en muchos casos en que la roca participa de las dos, es decir, en que las acciones secun- darias sobre las andesitas y su cristalinidad original no han si- do suficientes para segregarlas de este grupo. Las rocas de San José de Gracia pertenecen á las especies siguientes: DIORITA CUARCÍFERA,— Algunos ejemplares procedentes del lugar llamado la Ciénega pertenecen á esta división. Son rocas de color gris verdoso de grano fino. El microscopio revela eris- tales algo alterados de labrador, hornblenda verde en secciones alargadas y cuarzo granulítico, llenando los espacios vacios co- mo un producto de segunda consolidación. El cuarzo contiene numerosas inclusiones líquidas, y los feldespatos abundantes inclusiones vítreas. PORFIRITA ANDESÍTICA DE HORNBLENDA Y ANDESITA DE HORNBLENDA.— Estas son las rocas dominantes de la región y en las que arman los principales criaderos metalíferos. Buenos ejemplares están marcados como procedentes del “Pirame.” Son de color verde, porfiroides por los grandes cristales de fel- despato y hornblenda diseminados en la pasta. Al microscopio el magma se compone de una mezcla de microlitas de oligoclasa de extinción según la longitud, y de cuarzo en muy pequeñas secciones. En las porfiritas casi no existe magma amorso, pues las microlitas y el cuarzo forman la totalidad de dicho magma. Los cristales de primera consolidación son de labrador y de horn- blenda, los primeros bastante alterados con formación de gra- nos pequeños de epidota y la hornblenda en parte alterada en serpentina y clorita. 92 Momorias de la Sociedad Científica PPHADNMADIINIDININ WILY LIL ILEGAL Estas rocas cerca de las vetas se encuentran completamente alteradas al grado de ser indeterminables al microscopio. RHYOLITA.— En las Cumbres de Barranca Grande encontra- mos rhyelitas de color blanco y blanco rosado compactas. Por último, de la Mesa de Calabazas tenemos unas rhyolitas vítreas con estructura perlítica; son de eolor blanco salpicadas de grandes cristales de hornblenda parda hasta de 12 milíme- tros de longitud. Su magma bastante vítreo se halla impregna- do de una materia ligeramente verdosa que también llena los intersticios á que ha dado lugar la separación perlítica. La horn- blenda es de color pardo de fuerte dicroismo. Esta roca se presenta igualmente en Toayana, Metatitos, eerca de San José de Gracia. En las mismas cumbres de Calabazas encontramos rhyolitas de color rojo muy vítreas de magma devitrificado en abundan- tes globulitos agrupados, formando cumulitos ó bien alineados en finas margaritas. Por lo anterior podremos precisar dos grandes períodos de erupción ea la región de San José de (rracia: el primero dando lugar á la aparición de las dioritas cuarcíferas que una degene- ración en la cristalinidad ha permitido la producción de ande- sitas de hornblenda por intermedio de porfiritas andesíticas. En el segundo período de erupción han aparecido las rhyolitas de estructura casi microgranulítica hasta rhyolitas muy vítreas. Por otra parte, la sobreposición de estas rocas á las rocas ver- des, tal como nos fué indicada por el Sr. Muñoz, precisa com. pletamente su edad relativa. Los filones de San José de Gracia, según los informes del Sr. Ing. D. Manuel Tinoco, se componen en general de metales colorados á la profundidad actual 4 que se trabaja actualmente, Consisten en una mezcla, á veces eun cintas de concresión, de cuarzo lechoso ó hialino, abundantes óxidos de fierro, oro libre y piritas auríferas. Algunos de estos filones contienen ee ñas cantidades de cobre nativo. "Antonio Alzate." “95 2 En algunas minas los metales son más complexos y traen además de los minerales mencionados, un poco de galena, blen- da y sulfuros de plata. Los filones tienen en general una dirección próximamente de Norte á Sur y una potencia variable.entre 0.50 y 3 metros debiendo considerarse el conjunto de las vetas como constitu- yendo un solo sistema. México, Noviembre de 1896. ——_— e Y >< We p a A y » A A LIO Lg SA "+ qe A Y e Ñ A J > A ke E ” PA Pie 7 | . E o e e le 4 P Ú vi eu mo. A Y A A a .- paa A arde a, . are e nonTi, Y, soil unico sis non" aniatocacaol «mtiarisanoa . a savia Dia bd sobumotorera 2! pernos” aq ey ¿o , «1aomiidibai «SÍ ds 1% flo 16 ¡eqel) 3010 (2. ¿0 o vita: copia Migaato:] y add T me A so Mabe OS: ero Y iii dell ao aa puon, ta squbbidnoo obunida y E : . E ; PO iuiotaia « quo a e ' da ÉS ls ala Be | be a? ga0Rt dl site pes És po : nr TAO MR 4 17 AL ma : .- A es A > . Y yo a , 4 ' e Le y A o ; Deo T ANA lr pot - UE Ñ Ñ Á E Ñ i Ñ . A 4 R la F ra EN ; Red Me" 4 «Muga 0 E ». | A o 8 AlOaia A ll A po AOS oy 000% do DIN LOA, DES ao A ' 1 8 pd OS Dar Pos O M3 e E s ARG da rn: de E ad pr A HN A delos. he 4 pul: / ae AR Js » ; L'AIR RAREFIÉ TRAITEMENT DE LA TUBERCULOSE Dr. Daniel Vergara Lope, M.S. A. et ls Prof. Alphonse L. Herrera, M. S.A. Traduit por Antonin Salmin. Nous nous sommes occupés déja, á diverses reprises, du par- ti á tirer des bains Vair raréfié dans.le traitement de Vanémie, de la tuberculose, etc, C'est lá toutefois un systóme thérapeu- tique nouveau, sur lequel nous croyons ne pouvoir nous éten- dre trop longuement et nous nous proposons d'indiquer ici avec les résultats que nous en ávons obtenus, les raisons qui nous ont décidés a en faire usage, spécialement dans les cas de tuberculose. ' C'est en Pannée 1890 que nous commencions á étudier cetbe question en mémo temps que Vautres qui s'y rabtachent intime- ment. En 1894 nous présentions á PInstitut Smithsonien de Washington un ouvrage dans lequel nous exposions nos é6x- póriences relativement á Vaction de Pair raréfié sur les cochons 96 Memorias de la Sociedad Científica mmm VInde artificiellement tuberculisós. Notre travail concluait ain- si qwil suit: “¿On voit, par conséquent, que les animaux tuberculeux sup- ““portent parfaitement les bains Vair raréfió et les changements “¿de pression qui se font inévitablement sentir ha Pentrée et A la “sortie de la cloche pneumatique ou quand on leur introduit “les aliments; qu'ils supportent parfaitement Visolement ainsi “* que tous les autres inconvénients inséparables d'un séjour plus “ou moins long dans Vappareil. Les changements de pression “ont pas amené d'hémoptysie—ou du moins, n'en avons “nous point observé. Il ne Sest, surtout, produit aucun cas de “mort subite. Ainsi qwon Va vu au contraire, les cochons d'Inde ““soumis á Vinfluence de Pair rarófié vivent généralement plus “longtemps. Nous confessons, cependant, qwil sera nécessaire de ““multiplier les expériences avant de conclure qwil en doive étre ““ainsi dans tous les cas. ““ Pour démontrer, tout au moins, que Vair raréfié, sec, ne “peutproduire aucune conséquence fácheuse sur les phthisiques, “31 sufíit, selon nous, d'un petit nombre d'expériences, parce que “les conditions particuliéres dans lesquelles se place Vexpéri- ““mentateur, mémo si elles ébaient trós défavorables (ainsi que “les anciens le prétendaient) agiraient directement et de la mé- “me maniére sur chaque animal; on verrais dans tous les cas ““se produire l'anoxyémie, l'hémoptysie, un accroissement de fió- ““yre, Vexcitation nerveuse, puis, finaloment la mort. “Notre opinion est que les bains air raréfió, sec, adminis- ““trós dans un appareil pneumatique, ou bien, le séjour cons- “tant dans un milieu á air raréfió sec, ne sont pour les cochons “VPinde tuberculeux d'aucune nocuité, Nous n'affirmons point, ““on le remarquera, que de tels bains, ou le séjour constant dans “un tel milieu, puissent guérir la tuberculose, prolonger la vie des ma- “lades, ou atténuer leurs souffrances, Non. Ce seraient lá autant “Vexagórations qu'on pourrait ótre tenté, peut-étre, de nous. ““préter, et, contre lesquelles, pour ce motif, nous croyons, d'a- ““vyaúce, devoir protester.” “Antonio Alzate. n 97 VLLLLIL LOLI LIL ELLE IL LIL LIDIA LODOS WDIOODOLIIII IL INN Nos recherches se sont poursuivies depuis lors, sans aucune interruption. De Décembre 1894 á Décembre 1895, nous nous occupámes de létude de questions auxiliaires, telles que celles de la densité du sang á Mexico et de la détermination de la ten- sion artérielle. Enfin, nous avons cette année, appliqué a 'hom- me tuberculeux les bains air raréfié. Dans ce but, nous avions besoin d'un local ad hoc; nous nous mímes a l'ceuvre et quel. ques semaines plus tard, le 14 Mars dernier nous pouvions com- mencer nos expériences. Ce sont done six années d'études et deux d'expériences que nous avons employées á l'étude de cet- te question. Aujourd'hui, forts des résultats obtenus dans le traitement de quarante individus malades, comptant en outre avec Popi- nion favorable de médecins honorables et pleins de savoir com- me le sont les docteurs Icaza, Carmona, ete. —lesquels n'ont pas hésité á témoigner en notre faveur—nous nous décidons á faire connaítre le résultat de nos investigations. Nous ne nous attarderons pas á décrire tous les cas que nous avons observés, dans quelques uns, la maladie avait atteint un tel degré de gravité que le traitement par Pair raréfié ne pou- vait produire et ne produisit, en effet, aucune action heureuse notable. Dans trois de ces cas les malades se trouvaient dans un état de consomption extraordinaire, presque moribonds; les trois moururent: longtemps aprés les bains auxquels ¡ls furent -— seumis, lun de granulie aigúe qui.se developpa en deux mois et les deux autres de tuberculose généralisée, ainsi que l'autop- sie, nous le vint démontrer. Quil nous soit permis, Vautre part, avant de présenter Vhistoire des autres cas Vindiquer ici une fois de plus le méca nisme par lequel Vair raréfió agit sur la btuberculose pul monaire. Memorias [1896-97], T. X.—13 98 Memorias de la Sociedad Científica LIDAD ISI INI III III III III LIL ILLIIIIIIIIILIOIDIIIIL ES kr =« L'air raréfié et son mode d'action sur la tuberenlose pulmonaire. Les bases sur lesquelles notre théorie repose étaient en con- tradiction flagrante avec les théories d' alors; aussi, sa période dévolution fut elle longue et difficile. Ce v'est pointsans raison, Vailleurs qu'on acuejllit les vues nouvelles avec quelque mé- fiance. On ne saurait soutenir, en effet, que les hypothéses des climatologistes sur P'action de Pair raréfió comme agent thé- rapeutique dans le traitement de la tuberculose pulmonaire ne soient, pour la plupart, aujourd'hui condamnées. T'explication que nous mémes donnámes autrefois á ce sujet, doit, en partie, aussi, nous le reconnaissons, ótre considérée comme erronée. Mais, il West pas douteux par contre, que si la vérité n'a pas été apercue nettement des le principe, un grand pas a été fait dans la voie qui doit nous permettre de la découvrir et que bientót, enfin, elle brillera á tous les yeux. I. La décompression active la circulation de Pair dans le poumon, le dilate et oblige les parties paresseuses ú fonctionner. > Jaccoud, le premier, a soutenu cette thése et nos expérien- ees personnelles ne nous permettent plus d'en douter.- Si on soumet un poumon frais, sain ou tuberculoux, 4 Vac- tion de Pair raréfié, on observe, en effet, une dilatation ónor- me de cet organe, et si on le communique par la trachée avec un compteur á gaz, on observe une augmentation notable dans le volume de Pair inspiré. Pratiquez, á travers les parois du tronc d'une grenouille vi- vante, une incision qui permette Vétablir une ouverture dans le plan musculaire; recouvrez ensuite cette ouverture d'une lame de verre de faible épaisseur, laquelle sera retenue dans cette position par la pean que Von suturera ensuite par dessus le verre, en ne laissant qu'un petit espace cuadrilatéral de fa- “ Antonio Alzate. 99 PDLIDIIILILIIIIANISI III MAD == Zu _ A gon á pouvoir observer á travers le verre, comme par une fené- tre, les alvéoles pulmonaires si bien formés et si apparents chez la grenouille. Puis, placez Panimal sous la cloche pneumati- que. A mesure que sopére la décompression, les vésicules pul- monaires se dilatent et le thorax augmente de volume. Mainte- nant, pour rendre le phénoméne plus saisissant laissez péónétrer de coup Pair du dehors á Pintérieur de la cloche au moment oú la dilatation atteint son maximum, c'est á dire retablissez la pression normale. A ce moment, une rapide compression so- pórera, lo tronc de la grenouille reviendra rapidementá ses di- mensions ordinaires; de dilaté qwil était avant Vintroduction de Pair, on le verra s'émacier, se rider, se replier sur lui-méme et, á travers la fonétre ménagée de la manióre indiquée plus haut, on verra diminuer de volume les vésicules pulmonaires. C'est lá un effet dont il est facile de rendre se compte. Au surplus, qu'est-il, pour le prouver, besoin d'une grenoui- lle? Observez ce phthisique au thorax amaigri. Voyez comme dans notre appareil, sous Vaction de la décompression, se dila- tent merveilleusement la poitrine et abdomen ! Remarquez ce jou extraordinaire des cótes! Notez ce va et vient de toutes les parois du tronc! Les omoplates s'éléevent de quatre á cinq cen- timótres, quelquefois plus, á.chaque inspiration. Non, il n'est pas douteux que la décompression active la ventilation des pou- mons au moins autant que ne sauraient le faire les meilleurs exercices de gymnastique respiratoire. En outre, demandez á ce phthisique, au moment od, á travers les vitres, vous le voyez respirerle plus amplement, le plus rapidement, s'il ressent quel- que fatigue. 1l répondra qw'au contraire la fatigue qui loppri- mait a diminué, et qu'il respire plus librement. Curieux para- doxe, qui n'est point cependant pour nous surprendre; DONNER DE L'OXYGENE, PRÉCISÉMENT EN SUPPRIMANT DE L'OXYGENE. Il West pas inutile de rappeler ici á ce sujet une opinion de Peter. “Les maladies de cosur, Vasthme, ll'emphyséme, disait es cólóbre clinicien, empéchent la tuberculisation pulmonaire: 100 Memorias de la Sociedad Científica PODIA ADIOS les sujets atteints de Pune ou de Pautre de ces maladies sont obligés Vutiliser la totalité de la superficie respiratoire; il West chez eux aucune vésicule qui ne fonctionne; la circulation de Vair dans les alvéoles pulmonaires et la circulation du sang dans les parois de ces alvéoles ont une activité plus grande et cette supraactivité fonctionnelle s'oppose au développement du ba- cille de la tuberculose. ll. La décompression fait affluer aux poumons une plus grande: quantité de sang. On a observé, que Vair raréfié améne une congestion active aux superficies cutanée et respiratoire, en méme temps qwil se: produit naturellement, de l'lanémie dans le reste de lorganisme. C'est qu'en effet, Vair raréfié opére sur les poumons, á la facon: Vune ventouse. Cette action de lair raréfié sur les vaisseaux se démontre par le moyen d'un appareil des plus simples qu'on trouvera re- présenté ci-contre. On fait communiquer un petit entonnoir (A) avec un tube de verre (B ) et celui-ci avec un autre tube de caoutcehouc ( C) de: petit diamétre, de parois minces, etfermé á son extremité (E). On introduit le tube de caoutehouc dans une éprouvette fer- mée par un bouchon muni d'ouvertures, une laissant passage au tube de verre (B), tandis que Vautre permettra Vétablir en (F') un moyen de faire le vide. Alors, on verge de l'eau dans lentonnoir, en prenant soin de: faire disparaítre toute bulle d'air; antrement, on pourrait obtenir des résultats trompeurs. Ensuite on fait le vide en (F). On voit aussitót le tube en caoutchouc se dilater pour revenir á ses di- ménsions primitives des que Pair du dehors, rentrant dans P'é- prouvette en (4) y viendra rétablir la pression. Et bien! qu/on se représente cet appareil comme un eapillai- re du poumon parcourri par le fluide sanguin; plein de sang, avec une pression égale au poids de la colonne d'eau mesurée depuis. Tomo X. Lám. IT. Mem. Soc. Alzate. Mexico. E A da Ay . "Antonio Alzate. y 101 DAMMAM III II IN nd le niveau du liquide contenu dans lPentonnoir: il est évident que le poumon sera plus abondamment baigné. Et, il n'est que logique d'admettre, par suite, que la phagocytose, que Vaction des antitoxines, les processus de cicatrisation et, en général, tous les moyens de défense de Porganisme, doivent, dans ceg conditions, agir une facon plus efficace. La décompression fait affuer aux poumons, avons—nous dit, une plus grande quantité de sang etnous venons de falre res- sortir ce que vaut en résistance, en force vitale, en santé pour le poumon, pour Porganisme, cette décompression dans Pair ra- réfió. Le rétrécissement inné ou acquis de Vartóre pulmonaire améne une diminution de vitalité dans le tissu pulmonaire et une telle lésion engendre presque infailliblement, la phthisie. La mort lente du poumon, dit Rendu, est la regle, dans pres- que tous lestcas de rétrécissement de Partére pulmonaire. Une tumeur dan lent développement, de quelque nature qwWelle soit, ganglionnaire, anévrysmale, etc., qui comprimerait le poumon ou intercepterait le libre passage du sang dans les branches de lartére pulmonaire, produirait, aussi, lo mémoe ré- sultat. Hanot a signalé, et, avec lui, Farre, Travers, Louis, €. Paule, Salmon, etc. . .. la fráquence de lésions caseuses du pou- mon chez les personnes atteintes Vanévrysme de la crosse de Vaorte.' Suivant tous les auteurs, la localisation de lésions tubercu- leuses á certains endroits est rendue d autant plus possible que la circulation est, a ces mémes endrois, moins libre, et que la nutrition y est moins active. 0ft1 Grancher et Hutinel, Dictionnaire de Déchambre, Vol. 24, Pages 561 a 668. 102 Memorias de la Sociedad Científica PALIN DNINOILIIIOLOLIIA III. La décompression en dilatant le poumon permet une distri- bution uniforme du sang, en régularise la circulation et, par cela mé- me, combat la congestion. Cest lá un des effets les plus importants de notre traitement. par la rarófaction de Pair et la décompression qui en résulte. Et cependant á raison sans doute, de la banalité de cette ques- tion, ce est que tout récemment que, pour la premiére fois, nous avons été amenés á y songer. Cet effet de notre traitement, nous allons le démontrer: Découvrez lá base du poumon d'une grenouille vivante que vous congestionnerez artificielloment, au moyen Vune pince, par exemple. Puis introduisez animal sous la cloche pneumatique —ou insuflez-lui de Pair par la trachée—ou encore donnez á la grenouille de légers coups jusqu'/á ce qwelle 'enfle—vous ve- rrez comme disparaítra la congestion aussitót que se dilatera le poumon; le sang accumulé á Pendroit congestionné s'écoule- ra, se distribuera dans les parties anémiées. Sous Pinflnence de cette expansion du poumen les capillaires se séparent; Pen- droit hépatisé artificiellement passe d'un rouge obscur ¿ un ro- se uniforme. Maintenant, que le poumon revienne á ses dimen- sions naturelles, de nouveau réapparait la tache rouge á Pen- droit hépatisó. Il se passe alors ce que Von a noté dans le cas Yun fleuve, ici plus large, lá plus étroit: c'est lá oú le lit de ce flouve est le plus encaissé que le niveau de Peau atteindra la plus grande hauteur. Des résultats identiques sont obtenus par ces mémes mo- yens sur le poumon dun mammifére. Pour s'expliquer le méca- nisme de cette action, il y alieu de croire que la décompression dans les appareils á air raréfié opere une dérivation du sang com- me le ferait un vésicatoire ou une ventouse. Seulement, dans ce cas au lieu de se porter vers le tégument externe, le sang se porterait vers le poumon, c'est-á-—dire des parties malades aux parties saines. Nous sayvons parfaitement que les poumons sont, en géné- »'Amtonlo Alzabe » 103 NINA WIN DINA LIDIA III LLL AAA — — E > A ——————— q¿_-_ [q«Oumm— CURA) ral; dans:la phthisio granuleuse, le sióge d'une certaine conges- tion.. Dans la phthisie chronique la congestion provoque lá ou elle '6tablit des perturbations dans la nutrition qui favorisent _considérablement le développement des lésions (Grancher) Cha- que nueleus tuberculeux est toujours au début le produit Vune simple inflammation. Enfin, le caractére de la tuberculose pul- monaire est celui d'une inflammation chronique. Aussi, combat- tre la congestion, c'est combattre la tuberculose (Dujardin- Beaumetz). Si done, nous diminuons Vinflammation par le mo- yen de bains dont la durée sera de deux ou trois heures par jour, nousdevrons nécessairement obtenir quelque amélioration dans Vétat du malade, de méme qu'on obtient de Vamélioration, au moyen de révulsifs. Et, en effet, cette amélioration, nous Va- vons obtenue chez tous nos malades. Nous avons vu, dans tous les cas, la fióvre diminuer presque immédiatement, ainsi que la toux et les expectorations; «dans tous les cas nous avons vu se corrigerla dispnée. Ces modifications heureuses, sont, évidem- ment dues á une diminution de la congestion et, conséquem- ment, á une diminution de la phlegmasie et des produits de sé- crétion. Grancher disait, “Paflux du sang dans les valsseaux détermine une transsudation séro-muqueuse qui ne différe en rien du catarrhe bronchique ni comme origine, ni comme mo- de de production, ni comme signes.” Cest sur ces principes que nous nous appuyons pour eroire que le traitement par Vair raréfió doit permettre de combattre avec.succós certains cas de congestion pulmonaire. | “IV. La décompression diminue la pression intrapulmonatire en - général et la tension intravasculaire en particulier.— On peut, par ce moyen, combattre Vhémoptysie. : Nousavons démontré expérimentalement qu'en provoquant, parla décompression dans Pair raréfié, la dilatation des pou” mons, une quantité de sang plus grande se porte dans Vensem- ble des vaisseaux pulmonaires; mais on doit admettre que le 104 : Memorias de la Sociedad Científica LDL DD RIIII ANI INIA ALLI IA AI sang cireule alors dans ces vaisseaux sous une pression moin- dre, c'est-á dire que la tension intravasculaire se trouve diminués eomme Pest la tension á laquelle se truuve sujette, dans ces con- ditions, tout le parenchyme pulmonaire. Cette diminution de la tension intravasculaire dans les vaissseaux de la grande cir- culation a 6tó démontróe: la tension devient moindre, également dans les vaisseaux de la petite circulation puisque nous les ró- pétonas, c'est lá Veffet de la décompression sur tous les valsseaux pulmonaires et il devient évident que doit diminuer aussi la pression des parties malades sur les parties saines, ainsi que sur les vaisseaux dans lesquels le sang circule avec plus de li- verté. Maintenant qu'arrivera—t-il lorsque la tension atteindra son maximum? Les vaisseaux ne pouvant plus résister une rupture se produira. L'hémorrhagie ne peut ótre expliquée d'une fagon satisfaisante, ni par une congestion simple, ni par une diapédese des globules rouges. Méme dans les cas de rupture d'anévris- mes la tension intravasculaire augmentée joue un róle consi- dérable. Nous savons, il est vrai, qu'avant de s'oblitérer et de se rédui- re A Pétat de simples cordons fibreux, les artéres qui traversent une cayerne opposent une sérieuse résistance (Toussaint, de Mexico). Il West pas rare, cependant, lorsque les vaisseaux souf- frent, dans leur périphérie, la compression de tissus congestion- nés, malades, endurcis progressivement, lorsque tout aide a la formation Yun ¿hrombus á Vintériour de ces vaisseaux, de voir se produire une hémorrhagie qwaw:.. favoriséo principalement Paugmentation de tension du sang. Que la décompression at- mosphérique vienne maintenant permettre la dilatation de Vorgane, alors la tension intra-—thoracique diminuera; le sang retenu á Vendroit congestionné se distribuera dans les vides qwWaura produits la dilatation du poumon; les tissus malades se- ront entrainés dans co mouvement général d'expansion; le sang rencontre un accés plus facile au réseau veineux; la circulation - ¡Antonio Alzate." 105 PAPI LLDLINIDOIADIDIIIIIIIIL de retour pourra s'effectuer et alors le danger de voir se pro- duire 'hémoptysie aura diminué ou disparu. I'action bienfaisante de ce traitement nous parait d'autant plus importante qwil existe une relation singuliére entre Vhé- moptysie et le développement subséquent de la maladio. V. Augmentation des globules rouges et des globules blanes. Il est hors de doute que notre traitement n'ait une influen- ce des plus salutaires sur la nutrition générale, sur les proces- sus fagocytaires, et, d'autre part sur les forces naturelles dont -dispose Porganisme et qui doivent permettre la cicatrisation et la régénération des tissus de Porgane tuberculeux. Les glo- bules blanes se multiplient; le sang étant devenu plus concen- tré, les antitoxines peut--étre s'y rencontrent en plus grande quantité, comme dans le cas d'une solution antiseptique plus concentrée. VI. Dessication des muqueuses. Comme on le sait, la diete séche, ou xérophagie, les purga- tifs, Vabondantes évacuations, l'inanition, produisent directe- ment ou indirectement une certaine concentration du sang, di- minuant en méme temps les sécrétions bronchiques et, en gé- néral, la sécrétion des muqueuses. L'air raréfié, ainsi que nous Vavons déja dit, produit aussi une concentration du sang; il agit tres utilement, nous Plavons vu, contre la congestion et, par cela méme, contre les transsudations séro-muqueuses; enfin, 1l favorise lévaporation au niveau de la superficie respiratoire. (Expériences du Drs Denison a Denver.) On doit étre-convaincu, aprés tout ce qui;vient d'étre dit, de Vatilité réelle, de Pexcellence de ce moyen. On pourra recourir Memorias [1896-97], T. X —14 108 Memorias de la Sociedad Científica ILLIL LILIA aux bains que nous recommandons avec d'anutant plus de con- fiance qw'ils ne sont d'aucun danger possible. Il est facile de comprendre maintenant le mode d'action de Pair des montagnes sur les tuberculeux et la raison pour laque- lle on conseille, depuis les temps les plus réculés, aux person- nes atteintes d'anémie, d'hystérie, ete. le séjour á des endroits élevés dont VPaltitudo ait suffisamment amoindri la pression. Jourdanet recommande aussi les voyages, le séjour dans les montagnes comme un moyen efficace dans le traitement de ces mémes maladies. 11 a cru se devoir contredire une fois de plus, cependant, lorsque, agitant aux yeux du malade épon- vanté le spectre de la anoxyhémie, il fixe a 2,000” le terme, le jusquici au dela duquel il n'y a plus pour lui que dangers en perspective. Mais le temps détruib toutes les hérésies et, au- jourd'hui, en dépit des affirmations de Jourdanet, nous savons et, personne ne le discute plus, que, á la condition toutefois que le froid permette Vexistence, on doit attendre de l'habita- tion dans un endroit élevé des effets autant plus heureux que Valtitude sera plus grande. . Dans un précédent travail (Vergara Lope. La anoxihemia barométrica, 1893) nous avons divisé en extrinséques et in- trinséques les causes qui, selon nous, agissentá de hautes alti- tudes. Nous avons classé parmi les premiéres toutes celles qui sans relation avec lorganisme exercent, par elles-mémes, une action directe sur agent morbifique (Bacille de Koch). Ce sont: une lumiére plus vive, la sécheresse de Vatmosphere et Pabais- sement graduel de la température. Dans les villes, la condensation de la pópulation et une fou- ledecauses pathogéniques résultantde Pabsence hygiéne, vien. nent atténuer les effets de la lumiére, de la sécheresse de air et de la température: la tuberculose est moins mortifére, par exemple, á Mexico qua Paris ou á Londres. A de hautes alti- tudes les formes cliniques de la tuberculose correspondent le plus souvent á une marche lente essentiellement chronique, de » Antonio Alzate. » : 107 NUIUNDADINAWLIIIUSILILIIDIDLILIASA PIDIO LIISL LIL conséquences moins dangereuses. Dans de nombreux cas on y remarque Pinvasion Vorganes qu'en Europe on ne voit presque jamais attaqués. Voirles articles relatifs á la tuberculose au Mexique des Drs. R. Lavista, M. Toussaint et J. Prieto (Revis- ta quincenal de anatomía patológica y clínicas médica y quirúr- gica. México, t. 1, núms, 1 al 9). Ou bien on y remarque une aggravation eb une généralisation des lésions qui n'est pas en rapportavec le cadre elinique une symptomatologie beaucoup moins alarmante, s Ce sontlá des effets: recherchons en les causes. La princi- pale, celle qui peut produire P'immunité ou gráce á laquelle la maladie ne se traduit que “une fagpa relativement bénigne c'est la diminution de la pression atmosphérique. Nous avons vu que les compressions et décompressions sue- cessives qui se proluisent sur les malados soumis Áá nos bains, et, cela, 4 raison de la muniére dont nous les administrons, non seu- lement ne sont pas suivies des hémoptysies a vacuo, que, théo- riquement, il y avait tant lieu de redouter: mais qu/au contrai- re, la décompression, par un mécanisme que nous nous sommes eftorcés expliquer, a pour résultat de les empécher. Mais, quelles ne furent point nos craintes, quelle ne fut pas notre perplexité alors qu'il nous fallait encore, abondonnanó la théorie, obtenir de ces faits une démonstration pratique! L'hé- moptysie, cet accident si terrible, si souvent mortel, nos bains pouvaient la provoquer. Aussi, ne fut=ce qWaprées de nombreu- ses e périences sur des animaux tuberculeux, que nous eúmes, ainsi que nous Pavons dib plus hant, la hardiesse Vexpérimen- ter sur Phomme tuberculenx. Une de nos malades, Mile. A., et, nous en avons eu plusieurs dans le méme cas, était att»inte d'hémoptysie precisement au moment oú elle nous fut présentée. Ses expectorations étaient constamment rougeátres; elle ne crachait pas moins chaque jour, de une á deux ouces de sang. Elle avait une fiévre hecti- que continue. Sa température »étalt jamais inférieure le matin AS 108 Memorias de la Sociedad Científica MIADANIIIDLIIALIIL "e a 380 et dépassait 392 Paprés midi. Les hémoptysies disparu* rent des le premier bain, pendant la durée duquel elle n'eut au- cun crachement; aussitót aprés le deuxiéme bain la tempóratu- re commenga a diminuer pour ne plus dépasser dorénavant 37.5 méme durant le jour, alors qu'elle était le plus élevée. Nous aurons occasion, bientót, de nous étendre plus longuement sur ce sujet. Nous exposerons alors, avec tous les détails nécessal- res, les phénoménes observés et les résultats obtenus, non seu- lement dans ce cas particulier, mais aussi dans celui des nom- breuses autres personnes que nous avons traitées. Si lhémoptysie, done, a pu quelque temps nous effrayer, ce temps West plus et nous ferons dorénavant des théories sur Phémoptysie a vacuo le cas que.nous ferons d'autres systémes relatifs au mode d'action favorable du climat sur la tuber- culose, que rien á Mexico ni dans les conditions spéciales ob- tenues au moyen de notre appareil pneumatique, West venu jus- tifier et qu'il nous suffira d'éno ncer, croyons—nous, pour en prou- ver Pabsurdité. Nous mentionnerons seulement les principales. 12 Le peu de variabilité de la température. ? Il est des lieux oú la température est Vune variabilitó con- sidérable (le Mexique par exemple ); le climat de ces lieux nen produit pas moins sur le phthisique, son action bienfaisante. Certains auteurs, Vautre part, et, entre eux Denison, préten- dent, qu'au contraire, les changements de température ne peu- vent affecter le tuberculeux que d'une maniére favorable. 22 La vie a Pair libre. Parmi les personnes habitant les altitudes il wen est qwun certain nombre vivant de cette facon. " Antonio Alzate. 109 3 Texercice. On peut sur ce point faire la méme objection. 42 La séleciion créee par la rigueur du climat. Le elimat est plus rigoureux á Londres qu'A Mexico. Les étran gers, en venant habiter les altitudes n ont point souffert cet.- te sélection et, cependant, eux aussi y trouvent un allégement á leurs maux. 5" Dhérédité de parents réfractaires. Excellent systéme Vaprés lequel les émigrants phthisiques ' devraient faire table rase de toutes espérances: n'appartenant point A la race réfractaire il ny aurait rien á attendre pour eux VPun séjour á 3,000 métres au dessus de VOcéan. 6% Influence de Demphyseme pulmonaire. S'il est certain, une part, qu'á Vinverse de la tuberculose, Vemphyséme pulmonaire apparaisse bien plus tót et soit plus abondante á certaines altitudes, il n'est pas moins certain, par contre, que Pantagonisme qui, allége-'on, existerait entre la phthisie et Pemphyséme, west, en Vétat actuel de la science qWune hypothese peu probable, Ll ressort, en résumé, de tout ce qui OS S Que notre appareil nous permet dobtenir des effets favora- bles. Queles changements de pression nesonten aucunéfacon dan- gereux. Que certaines formes de RAS et, spécialement A le DS mugipiente) sont parfaitement susceptibles d'étre gué- ries gráce á cette nouvelle thérapeutique. 110 Memorias de la Sociedad Cientifica PANAMA MANDANDO D III III ADIDAS Nous sommes bien loin, cependant de penser imposer notre procédé comme l'unique possible ou comme le plus parfait. Nous v'avons voulu qWappeler Vattention des aérothérapistes, le leur présenter comme un noveau sujet Vétudes. Notre désideratum le plus cher serait de pouvoir maintenir nos malades sous Paction d'une atmosphere raréfiée constam- ment et pendant tout le temps que requérerait leur guérison. Pour cela, une chambre des dimensions de celle dont nous dis- posons, serait malheureusement insuffisante; il serait besoin Vautres plus amples, dans chacune des quelles on ferait usage de différentes pressions et que 'on doterait de tout ce qui serait nécessaire pour y assurer l'hygiéne en méme temps que le con- fort des malades, de facon á leur faire accepter, sans trop de répugnance, un isolement prolongé. Ayec quel plaisir nous verrions employer tout le fer de la tour Eiffel á la construction de chambres pneumatiques telles que nous les révons, Voú les phthisiques sorteraient, en nombre, sains, guéris, emportant avec eux une nouvelle dose de vie! Que Vactions de gráces feraient monter, plus haut qu'aucu- ne tour de Univers, leur cozurs reconnaissantes ! Appareils et mode d'emploi. Nous disposons, pour nos bains Vair rarófñó de deux cham- bres pneumatiques, toutes deux de fonte et de forme cylin- drique. une, la plus grande, destinée aux anémiques, aux névro- pathiques, aux convalescents, aux diabétiques, etc., a deux ma- tres de diamétre et 2"50 de hauteur. L'autre a presque 3% de hauteur sur 1760 de diamétre; elle est réservée aux tuberculeux. La raréfaction de Pair s'opére dans l'une comme dans Vau- tre, au moyen d'une pompe pneumatique á vapeur. La succión "Antonio Alzate, 111 AA IPLDIIISLLISIVIIIISILISII0I0IIDIDII0DIIOILILILIDLIILID III IL de Pair S'effectue á la partie inférieure de Vappareil; de cette facon l'acide carbonique qui, á raison de sa plus grande densi.- té occupe naturellement les couches inferieures, est faciloment aspiré. Chaque appareil est muni á sa partie supérieure, une ro- binet pour introduction de Pair extérieur, dont on gradue lP'ou- verture de maniére á permettre un courant constant de la par- tie supérieure á la base de Vappareil. Le degré de raréfaction obtient par la différence entre la quantité d'air introduite et la quantité Pair aspiré.! Il est évident que la raréfaction ne doit pas étre la móme dans tous les cas; qwil y a lieu de tenir compte des conditions spéciales de chaque malade. Pour les individus débiles la dé- compression ne devra pas dépasser celle correspondant á une altitude de 4,800 métres; elle pourrait, si on la poussait plus loin, produire sur eux de légers évanouissements, des palpita- tions: seuls accidents á eraindre dailleurs, et que nous r'avons observés quen de rares occasions. Pour les personnes de bon- ne constitution la décompression pourra ébtre portée á 5,500 ou :6,000 métres, sans crainte d'accident. Nous devons ajouter, qwa 3,800 métres, la raréfaction produit déjá des effets trós appréciables; dans quelques cas, cependant, nous avons du laug- menter jusqu'a 4,800 et 5,000 métres. La décompression s'effectue dans un laps de temps variable entre 20 et 25 minutes, suivant le degré de raréfaction qw'on désire obtenir; le retour á la pression normale demande le mé- me temps et, attendu que nous maintenons le malade pendant une heure, ou plus, sous Paction de la décompression maxima, la durée totale du bain est donc environ deux heures. Au début, il nous fallut nécessairement tátonner: les mala- 1 Le local que nous oceupons dépend de VInstitut médical, situó Pla- zuela de la Candelarita n* 3.—Nous y entretenons la plus stricte propreté. :On désinfecte avec soin deux fois par jour les appareils et la salle qui les -——_—__—__—_—_—— LAS MEDIDAS GEODÉSICAS Y LAS Bases inferidas de observaciones astronómicas Por el Mayor de Estado Mayor FRANCISCO DIAZ RIVERO, M.5S.A., Ayudante de Campo del Señor Presidente de la República. (LAMINA II). 1 En las figuras 1 y 2 se representa por AB=L, el lado del primer triángulo perteneciente á un gran canevás geodésico, A y B siendo dos puntos conspícuos. yl Uno de los métodos más seguros para llegar al conocimien- to de la magnitud L consiste: 1* En medir, desde luego, una base LM=B de longitnd pro- porcionada á la extensión L dirigida perpendicularmente 4 AB y tendiendo á obtener: LOL OM= e: 116 Memorias de la Sociedad Científica 2 2% En llegar sucesivemente á las nuevas bases auxiliares; EDF 45 AB, por medio de los triángulos conformados equilateralmente: LMD, LME, HDE, EDF, ...... HBF, HAF. 3? En medir en fin con igual precisión en cada uno de los vértices L, M, D, E, H, F,...... A, B;los ángulos A”, A”, A”, rad e. E ade A NB AJA, A AMIA e AE AV,, AY, pr 0% 0 e A: E UL Cu, EA CE O y, procurando evitar toda reducción al centro. Claro es que también podría establecerse la base B medida directamente en el mismo alineamiento AB. Ello dependería de la coveniencia que resultara en la medición de una línea más ó menos grande, y de las dificultades materiales que ofreciera la operación en un sentido ó en el otro. Pero sea como fuere, la extensión y dirección de B es función de la extensión y direc- ción de L y en consecuencia del número de triángulos que ha- yan de establecerse en el relacionamiento trigonométrico. Represéntese por: AS AY ¿DES EN (1) la fuñción analítica que relaciona L con las cantidados de que depende, suministradas por la experimentación, y sean: AB el error lineal cometido en la medida de la base B. AALAO Ln NAZ su det ACI", los errores angulares respectivamente cometidos en las medidas de 4',, C',,.... Az" ¿CS . Se supone que las medidas, tanto de la base como de los án- gulos, han sido depuradas de todo error sistemático y que, en consecuencia, AB, AA”, ACljo..... AMY sd. aibe ACT”, sólo tienen el carácter de errores accidentales. En tal concepto, el error AL por temer en el lado AB=L, cuya extensión se trata de obtener, será conforme á las doctrinas del cálculo de proba- bilidades: + u Antonio Alzate. 117 DIOVIPONLA SOSA III IN INININININISININININININ III IIS LN INISISIS LI INIA IO LN IN IN IN IN IN NIN NIN IN INININA ANAND DAD II IIS AL=+) Wal ide O o hasta las términos del primer orden. Todos los errores antes expresados, siendo en la práctica su- mamente pequeños en relación á las magnitudes de que se ori- ginan, pueden tratarse como verdaderas cantidades diferencia- les y entonces, los valores: Lo la Bb cl: PRE AN (3) UB AA AO ALONE CARAS se infieren fácilmente tomando las primeras derivadas respec- tivamente de la función (1). Reflexiónese que el relacionamiento trigonométrico de la base B, medida directamente con el lado L del primer gran trián- gulo de la red, la base deducida ó transportada, constituye, se com- prende, una de las operaciones más difíciles, más delicadas y la más trascendental de la Geodesia. Es por esto que se pone en ella excesivo cuidado y que no se da por definitiva, sino después de algunos ensayos fundados en uno ó más proyectos previa- mente estudiados y cimentados á su vez en trabajos prelimina- res. Semejante operación equivale á la resolución de una ecua- ción por sucesivas aproximaciones. : De acuerdo con este orden de ideas resultará' que si bien a figura 1 será irrealizable sobre el terreno, en cambio habrá siempre posibilidad de efectuar el transporte de B á L, según cierto sistema de líneas y ángulos del tenor representado en la figura 2. Por lo mismo, las consecuencias que hubieren de in- ferirse partiendo de la figura 1, es decir, de la hipótesis de un relacionamiento ideal, serán con una grande aproximación apli- 118 Memorias de la Sociedad Científica ns A PNAPILSIA cables á todos los relacionamientos trigonemétricos de natura- leza semejante y con sólo la condición expresa de que el siste- ma de triángulos resulte regularmente conformado. Reflexiónese también en que el número de valores que pue- den obtenerse por el cálculo para cada una de las bases suce- sivamente deducidas, tales como la ED, la HF,......la AB, está representado por la cifra 4, elevada á una potencia igual. al número de orden » que corresponde á la base deducida que se considera. Así, el lado AB de las figuras, siendo la tercera base inferida, daría lugar nada menos que á 4” 64 resultados ! Tal circunstancia hace precioso semejante sistema de relacio- namiento por los magníficos procedimientos de cálculo á que se presta; pero en cambio constituye muy laborioso el manejo ana- lítico de las funciones que dan los distintos valores de L y cu- ya combinación, cualesquiera que sea el método en ella emplea- do, haya de producir el resultado más plausible por adoptar. Y por otra parte, si para la discusión que origina este escrito, se tomara por punto de partida uno cualquiera de los distintos ya- lores de L, habría que aceptar á fortiori el inconveniente de no introducir en el análisis todos los ángulos medidos. Teniendo en cuenta estos inconvenientes, me ha parecido suficiente considerar las cuatro porciones 1, II, 1H, IV, de la figura,1 y entonces, la forma de la función f podría muy bien deducirse de las cuatro ecuaciones siguientes que se establecen facilmente: sen A", sers Al SORAÁTS Locas y OA=0L : = : : SEU", señ OU Sen Us ) OB=0L sen A”, sen A”, sen Aly .oo.., eS sen CU”, sen C", sen Cz....- ¿ iii a sen A!!!; sen A", sen Ag... sen C'”, sen C'", sen Cl%z....” sen AN. sen AN sen AY... E sen O" sen CM sen CU ; OB=0M QA=0M '" Antonio Alzate. 119 PDIDIOLDIIIIIILDIISLÍN IIDLILILIODIILLILIDIILIIOOLD III LLL Y efectivamente, haciendo para abreviar: OA _ . OA 04/40 _OB =K'"!. OA = OM 2 OM se deduciría el valor: 0.5 (RO KW + KN RV) 4 KV E" L=B KU FR" ANN des: a (5) que si bien no satisface estrictamente al rigor teórico, es sufi- cientemente práctico por contener todos los ángulos que sumi.- nistra la experimentación, La expresión (5) determina, pues, la forma de la función: LOBA e SNA: Cr); pero es muy fácil obtener los valores (3) de los coeficientes di- ferenciales, tomando de las ecuaciones (4) los logaritmos Ne- perianos con lo que resultará, representando por 2'la suma de cantidades semejantes : log! OA =l0g' OL+2 log! sen A'—2 log' sen C' log! OB=log" OL+3 log" sen A'"—2 log! sen C*! log" OB=log” OM+ log' sen A"""—2 log! sen C' log" DA= log” OM+2 log! sen AW— 2 log! sen O" de donde: log! OA -+log" OB=lo0g* OL + log OM+0.5 [2 log "sen A— A RIN A O o io ON (6) 120 Memorias de la Sociedad Científica Ahora, debe observarse que el error angular es absoluta- mente independiente de la magnitud del ángulo observado. Só- lo es función en un instrumento dado, del número de reitera- ciones y de las circunstancias materiales en que las medidas son ejecutadas. De aquí se infiere, que sea permitido suponer iguales á uno sólo y mismo error, Az por ejemplo, todos les erro - res expresados ya por AÁ', AC' ...... AA, AC3"; y en eonsecuencia, escribir la (2) sencillamente así: Luego la (6) dará en virtud de la diferenciación: dOA dOB dOL , dOM es OA E OB OL y OM +0.5 da [Xcot A—2Ycot BY; pero designando por 4n el número de ángulos Á que es idénti- co al número de ángulos C y observando que por hipótesis: OA|=0B=0.5L; OL=0M=0.5B'; que los ángulos A, son cada uno de 300 cuya cotangente na- tural es 1.732; y que los ángulos C tienen una amplitud de 609 euya cotangente es 0.577; se tendrán los valores de: d L d IES E, LE 05L ; > PRA] x ouej CAESTY LEYES CEEI ¡Antonio Alzate. n 121 BIDELIIDILILILIIDIDIDELIIDIIILINA INIIIDIIINIIILDIDIODIOS Eo que substituídos en la (7) darán por fin expresando 4 Aa en segundos de arco: pe 3 Lalo a) e O ec (8) Esta expresión establece una relación íntima entre la base medida; su error; la base deducida; el error por temer en ella; el error angular; y el número, siempre por 21, de triángulos que hayan de formarse sobre las bases LM, ED, HF,...... AB sucesivamente inferidas. Las consecuencias y aplicaciones á que puede dar lugar la (8) saltan á la vista, por lo cual sería inútil detenerme en cada una de ellas; pero para dar una idea del alto grado de precisión á que pueden conducir los procedimientos geodésicos de medi- da, aun en la operación más delicada, cual es aquella del esta- blecimiento del primer lado de una gran triangulación, deter- minaré la magnitud del error AL suponiendoá L de 60,000 me- tros. Estableceré después una comparación hasta donde sea posible de este resultado, con aquéllos que son suceptibles de suministrar las simples observaciones astronómicas; á fin de ha- cer resaltar la gran inferioridad de estos métodos de levanta- miento. Desde luego, la (8) conduce á considerar, que para llegar al lado L de 60,000", por el intermedio de seis triángulos equi- láteros, sería preciso medir una base B=11,500" próximamen- * te y deducir una primera base de cosa de 20,000”, y una se- gunda de unos 39,000”, antes de llegar al lado L de los 60,000* supuesto. Ahora, una base del orden geodésico común puede obtener- se sin gran trabajo con O de incertidumbre, sin que E ? pueda reputarse tal resultado de excepcional, pues la precisión Memorlas [1396-97], .T X.—16 122 Memorias de la Sociedad Científica PAAAIIA e. de estas medidas con los medios de experimentación con que hoy día cuenta la ciencia, puede llevarse hasta: 2508 500,000 Y “en 1 hasta 800,000 * Considerándose en el primer caso comprendidos, esto es, SL ODO de incertidumbre, quiere decir que la base supuesta , de 11,500” medida directamente, resultará afectado probable- mente del error: AB=20."05 Respecto del error angular Au, la teoría enseña, que siendo E el error medio de una sola medida, el error por temer en » me- didas se reduce á E za 55 V » E da la medida de precisión de las observaciones que se obtie- ne, como es sabido, midiendo N reiteraciones con un instrumen- to dado; de manera, que si 2 d* representare la suma de los cua- drados de las diseordancias de cada valor individual del ángulo medido respecto al promedio general, resultará: pl Suponiendo e=+0.“5, resulta para La un valor de 0.12 tan sólo con 16 reiteraciones; y en consecnencia, el error con que en semejantes condiciones puede deducirse la base de sesenta mil metros, será: AL=30:"29. CONOCIMIENTOS MATEMÁTICOS DE LAS ABEJAS, (Connaissances mathématiques des abeilles, ) > v BREVE ENSAYO CRÍTICO POR MANUEL TORRES TORITA, M. S. A., Ingeniero Civil y Arquitecto, Mier bro residente de la Asociación de Ingenieros y Arquitector. A los Sres. Dr, Jesús Sánchez y Prof. Alfonso L. Herrera, miembros de la Sociedad “Antonio Alzate,” como muestra de aprecio. En dehors des tendancés á action conscientes eb acquises, qui résultent des images, les étres eonscients subissent d'autres tendanees innées qu'on appelle des instinctes. L'instinct est done une tendance innée á réaliser certains mouve- ments utiles 3 la conservation de l'individu ou de Vespece. C'est gráce á lVinstinct que les castors construisent des digues et des habitations; c'est . grácea Vinstinct que les abeilles construisentleurs alvéoles. (FONSEGRIVE.— Philosophie, T. 1.) Cada vez que tropiezan mis ojos con párrafos de la nabura- leza del que sirve de epígrafe á la humildísima nota, por des- gracia nada original, que hoy tengo la honra de leer en el seno de nuestra querida asociación científica, siento en mi espíritu un cosquilleo insoportable, y me formulo 4 mí mismo, por mi.- lésima vez, las eternas preguntas: ¿Son inteligentes los anima- 124 Memorias de la Sociedad Científica SIDIIDIIAIISIN PILLAN les? ¿Es tan solo una bella metáfora la división de seres esta- blecida por Lineo? ¿Tiene razón Descartes cuando asegura en su teoría del automatismo que los animales son simples máqui- nas? ¿Aciertan los sensualistas, cuando al explicar lo que pa- sa en el hombre por fenómenos de asociación y sensación, tam- bién en la asociación y sensación hacen residir la inteligencia. de los llamados irracionales? Finalmente, ¿es Montaigne el Me- sías de ¿na revelación inesperada, cuando asegura que el ani- mal tiene una razón verdadera, semejante á la que en todos sus actos ilumina el cerebro del hombre? Francamente, es de peso el gran argumento de Descartes, al afirmar su teoría en la carencia de lenguaje en los animales; á lo menos de un lenguaje semejante al nuestro en su externa- ción; no convence la dialéctica de Montaigne, que peca contra un precepto lógico, que es de sumo interés guardar en toda afir- mación; preocupa que los sensualistas con toda justicia hagan notar que la psicología efectiva es común al hombre y al ani- mal, pues en ambos hay estados graves y diversos de concien- cia: pasiones, arrebatos, sensaciones, memoria; que el animal, gracias á la experiencia pasada, y á una cierta facultad de ob- servación, anticipe medios salvadores para la experiencia veni- dera, que en virtud de una cierta aptitud de asimilación tienda á realizar hechos que tienen un germen en ciertas imágenes ac- tuales, que son como resurrecciones de otras ya pasadas. ¿No es admirable este sentimiento universal de determinis- mo, que parece ser preocupación intensísima de todos los seres? El Señor profesor Alfonso L. Herrera, en uno de sus vigo- rosos y fervientes escritos de filosofía comparada, titulado; “El animal y el salvaje,” analiza algunas manifestaciones de la inte- ligencia animal, susceptible de abstraer, generalizar, inducir, experimentar, etc. En este escrito presenta observaciones inte- resantes, sobre el ingenio de los animales, sus pasiones, su.con- ciencia moral, su modo de cumplir los deberes que les imponen sus condiciones de vida, etc. " Antonio Alzate. 125 IILILTIOILILIILILICIEILICILILDILIIL II LLLLLICOLIIIIIDILIICIIIIIIAIS En otro estudio que remonta á 1892, se ocupa de si tienen nociones del tiempo, y cómo se puede llegar á resolver este pro- blema. Otro estimado consocio, el Señor Doctor Ricardo Cicero, le- yó en la sesión próxima pasada, un interesante trabajo sobre los conocimientos médicos de los animales. Muy escaso de tiempo, pero sobre todo, de ilustración sufi- ciente en asuntos de por sí difíciles, y, en especial extraños para quien tiene por necesidad que consagrarse á otros, por cierto muy diversos, con verdadero temor me he atrevido á presentar esta nota, escalando collado ajeno, al que debo entrar con su- mo miramiento, pidiendo respetuosamente, á aquellos de mis consocios que lo cultivan con fruto, se sirvan excusarme esta audacia, hija de mi entusiasmo por todo lo que se refiere á la filosofía zoológica; disimulando también los rodeos é incerti- dumbres á que necesariamente recurre el que, por afición, va á paladear y gustar un momento del delicado sabor de una len- gua extraña, que, por lo mismo que se ha desarrollado con gran- deza, tiene su tecnicismo muy preciso, su forma muy acabada, y sus giros muy limpios. Debo añadir á los nombres de los Señores Herrera y Cicero, el de mi consocio el Señor Ingeniero Agustín Aragón, que en su último trabajo sobre la ** Lucha por la Vida, ” revela un empe- ño vigoroso en contribuir al estudio filosófico de los grandes fe- nómenos de la Historia Natural, ajustándose á los cánones del método positivo, de que es adepto concienzudo y voluntario. Así, pues, y hecha la aclaración necesaria, confesaré: que el título que lleva mi trabajo, lo he elegido á falta de otro más explícito, y más sencillo. No voy á atreverme á sostener una tesis absurda, esperan- do en las abejas un conocimiento medio perfecto siquiera de las ciencias exactas. Bien sé que no tienen Universidades donde cursar Algebra Superior, ni Cálculo; que ignoran que existieran Euclides y Pi- 126 Memorias de la Sociedad Científica nm. PDD IDI0IL/1O DDD OIL LIL DI IDNOO|LLIL SOL Ssr tágoras; que no han tenido conocimiento de la disputa famosa entre Leibnitz y Newton; pero también sé, y es lo que voy á consignar, que tienen manifestaciones inteligentes de tal natu- raleza que no nos atrevemos á atribuir á operaciones del enten- dimiento, pero que á la vez nos parece una orgullosa injusticia llamar puramente instintivas; y cuando balbutimos la palabra “instinto?” lo hacemos con incertidumbre, como obligados á ello por nu estro supremo nivel en la escala zoológica, como entre resueltos y arrepentidos, como mezclando en nuestra afirmación un poco de clemencia con otro poco de lástima, como maravi- llados de que esos animalitos industriosos y trabajadores, y suje- tos "por esto mismo á igual necesidad de lucha que la que nos- otros verificamos en la tierra, sean capaces de efectuar operacio.- nes que superan al simple instinto del bruto, porque son capaces de llegar á resultados tales, que son más exactos que los cálculos minuciosos de matemáticos como Kónig, y ponen en práctica no- ciones de cálculo superior y de geometría, para dar con la más acertada resolución de muchos problemas. Pocós animales de la clase de los insectos maravillan tanto en sus manifestaciones matemáticas como las del orden de los Himenópteros, y entre éstos, especialmente, las abejas. Apenas se empiezan á leer los hechos culminantes de su His toria Natural, y desde el principio cautivan, como pocos, la aten ción. Hay tres clases de individuos en la república alveolaria; ma- chos, hembras y obreras, del sexo neutro. Las abejas á voluntad provocan el nacimiento de tal ó cual. clase de individuo, en virtud del conocimiento de dos nociones- del dominio matemático: una noción de extensión y otra de canti- dad, y de otra tercera noción de calidad. ¡al y Antonio Alzate. 1 127 OIL LILIA ILLIA III ne LL LLL ILLILI II Depende de la extensión de la celdilla concedida á la larva, para que ésta resulte macho, hembra ú obrera. Esto que hace la abeja da á entender: 1? Que á voluntad puede llegar á uno ú otro resultado, 22 Queexperimentalmente está persuadida de que el produc- to obtenido p, es una función de la extensión e, de la celdilla.: p=f(e). 3? Que tiene la noción de la extensión puesto que prácti- camente hace la celdilla más grande ó más pequeña. 4? Que tiene la facultad de graduar esta extensión. La noción de la cantidad, ligada á la de la calidad, no es me- nos importante: la cantidad y calidad de los alimentos, combi- nadas ambas con la extensión adecuada de la celdilla, son causas eficientes de que resulte un macho, una hembra ó una neutra. Es más curioso aún, el fenómeno de que, cuando falta la reina que es la única madre fecunda de toda la comunidad, las abejas amplían convenientemente una celdilla de larva, y le proporcio- nan alimento de cantidad y calidad diversas de los que hasta en- toncesrecibía, para provocar una transformación orgánica abso- luta, hasta desarrollar convenientemente sus órganos genitales. Conocen, pues: 1? La noción de la cantidad, pues que saben— y perdóne- senos la metáfora de la expresión —que el sexo es una función de la cantidad y la calidad de los alimentos recibidos; es decir; que conocen el valor matemático de un aumento ó de una dimi- nución: s =f(c,c!). 2” Tienen la facultad de poner en práctica este teorema bioló- gico. 9? Gradúan, como puede hacerlo un matemático, esa canti- dad. : 4” Tienen bastante instinto—y á falta de otra que pase la palabra — para efectuar estas operaciones, ya sea al educar á la comunidad, ya al preocuparse de no dejarla acéfala cuando la reina falta. ta 10: 128 Memorias de la Sociedad Científica "wé IILLLILLLIL LILIA se Los observadores más culminantes, que experimental y per- sonalmente han verificado los hechos que sirven de base á mis conclusiones, son, entre otros, Hubert, Riem y Schurich. Sus investigaciones las consignan con la autoridad de naturalistas metódicos y laboriosos, que se han sujetado al rigor científico. Así, pues, es admirable que las abejas voluntariamente for- men tal Ó cual especie de individuo, en virtud del enlace mara- yilloso entre la fisiología, la biología y la ciencia exacta; enla- ce que simbólicamente podrá expresarse por la expresión: p=f(x,y, 2) xa, denotando con p, 2, Y, 7, respectivamente, el producto obtenido, la extensión de la celdilla, la cantidad y la calidad de los alimentos, siendo a una constante que debe exis- tir en todos los casos. Otro fenómeno curioso es, que siendo diferente el período del desarrollo, según el sexo, las abejas tienen percepción del tiempo de este desarrollo, y esa percepción es bastante perfecta. Mas lo que da á entender mejor el grado de conocimientos matemáticos de las abejas es la perfectísima construcción de sus panales, en donde se revelan admirables resultados que son resoluciones exactas, y por cierto muy difíciles, de problemas variados de geometría, de análisis, de construcción, etc. Como mis ilustrados consocios conocen hasta el menor de- talle de lo que concierne á los panales, tan solo me ocuparé con brevedad de lo conducente. Supongamos que arrancando del techo del panal uno de los muros (permitidme el nombre) que contiene las celdillas lo exa- minamos atentamente. Vamos á sacar en limpio de ese examen que con justicia esas construcciones han reclamado para su ex- plicación todos los recursos de las ciencias matemáticas. El muro mencionado, de unos 15 milímetros de grueso se ve per- forado en uno y en otro lado por aberturas exagonales, adosa- das las unas á las otras, de tal suerte, que cada exágono está rodeado de otros seis. En cada exágono dos de estos tabiques son siempre verticales, y los demás oblicuos; de donde resulta Tomo XL am, . Soc. Atzate Meérico. Mem . Ñ Á A y $ E f VETA A Y Ao ANA " ' l NANO Al Ñ A Mm PE AI Me MY " Antonio Alzate. . h 129 III LL IL LL ILLIA que cada piso de las celdas es horizontal, y como los tabiqui- tos divisorios de las celdas son comunes á las contiguas, resul- ta que son horizontales los pisos superior é inferior de cada hi- lera. Si por cada cara del canal se imaginan líneas horizontales que pasen por los centros de los exágonos, estas líneas serán paralelas y equidistantes, siendo el valor de la equidistancia = y 3, si por 1 se designa el radio del círculo inscrito al exá- gono: ad*=a?—de=2*—=1=4-1=3 ad= Y 7 Tomando como plano de comparación el techo del que pen- de el panal, se observa que los pisos de las celdas de una cara no están á la misma distancia, respecto del techo, que los co- rrespondientes de la opuesta. Profundizando más el análisis se advierte: que el fondo interior de cada celda de una cara se apo- ya en los fondos de tres celdas de la cara opuesta, de modo que las horizontales de los centros de los pisos de los exágonos de una de las caras, están más altas que las correspondientes de la otra cara, una magnitud igual á la mitad del radio del exágono. Continuando el análisis se viene en conocimiento de que los fondos de las celdas asemejan tres rombos regulares, con ángu- los agudos de 600 y obtusos de 1209; pero observando más atenta- mente el panal, resulta que los seis tabiques que dan apariencia exagonal á las celdillas por ambas caras no son rectángulos per- - fectos, sino que de los seis lados del exágono arrarcan tres pla- nos que se cierran en un triedro, cuyos ángulos planos son: de 109028" los obtusos, y, naturalmente, de 7090 32 los agudos; así, pues, en cada entrante de cada 3 prismas de una cara, se ajus- ta un triedro saliente de la otra. Así, es que por lo pronto, esta forma de construcciones hace que, sin que unas excluyan á las otras, se verifiquen todas estas maravillas: Ñ » Memorias [ 1896-97!, 1. X 17 130 Memorias de la Sociedad Científica PAALLAO IA I PALILLOS 1? Que cada celda esté constituída lateralmente, con tabi- ques comunes á otras seis celdas por ambas caras. 2 Que los rombos de cada fondo sean comunes á otros tres de la cara opuesta. 3 Que las hileras disten por cada cara y/3. 4% Que la diferencia de altura respecto al techo de los pisos correspondientes de ambas caras, sea igual á la mitad del la- do del exágono. Otra cosa es admirable, y da 4 entender que las abejas tie- nen nociones de pendientes; conocen los efectos de la gravedad, las propiedades del plano inclinado y el escurrimiento de líqui- dos: los ejes de los prismas no son enteramente horizontales; tienen una pendiente de 59; de modo que una gota de miel, de- positada en la boca, corre hasta el fondo y economiza trabajo motor, dejando á la gravedad el cuidado de conducirla hasta donde se necesita. Finalmente, llegamos á un punto que ha maravillado á los observadores, y dividiré en dos partes, pues encierra dos gran- des problemas: 1? ¿Cuál es la razón de que siendo más fácil para los anima- les dns y formas circulares, las abejas prefieren el exágono? 2* ¿Cuáles deben ser los ángulos de los rombos iguales que ibid simétricamente al derredor del eje un prisma exaédri- co regular para que la superficie total sea mínima. posible? Al primer problema contestarían las abejas, si no les basta- se demostrárnoslo con los hechos, que trabajando con formas circulares perderían la cera contenida en los meatos, que sepa- rarían los círculos tangentes, lo que no sucede con las formas exagonales; así, pues, economizan el material considerablemen- te, y ganan bastante en espacio. Además, hacen los fondos pi- ramidados y no planos, porque el cálculo ha venido á demostrar que la cera necesaria para edificar 50 celdas de fondo plano per- mite formar 51 de fondo piramidado. Queda, pues, el 2? problema que encierra la cuestión geomé- “Antonio Alzate." 131 trica del mínimo. Este problema se lo propuso Reaumur al ma- temático alemán Kónig, y este sabio, apelando al cálculo infi- nitesimal, vino á concluir: que los ángulos pedidos debían ser 10902616" y 70031'44”, Lord Brougham insistió en la cuestión, tanto más, cuanto que á pesar de las razones de Buffon respecto á la preferencia de la forma exagonal, no era por causa de presión mutua sino por una elección conveniente como las abejas adoptaban la for- ma mencionada. Estaba reservado al gran Maclaurin la gloria de explicar á sus congéneres lo que ya á las abejas niles preocupaba, y que muchos siglos habían estado haciendo, sin cuidarse de las dis- cusiones acaloradas de los representantes de la 1% gerarquía zoológica. Maclaurin demostró que Kónig se había equivocado en dos segundos al calcular los ángulos del famoso problema, y que la verdadera solución 1090 28 y 700 32, encontrada por Maclaurin era justamente la que daban al problema las abejas según las medidas de Maraldi. Así pues, el gran matemático Kónig, uno de los seres cultivados de esa 1* categoría zooló- gica, había, errado dos segundos, resolviendo aproximadamen- te el problema, mientras las abejas desde hacía muchos siglos que lo habían resuelto con toda exactitud. ¡El instinto de las abejas superaba al cálculo de hombres eminentes! Hablando sin ambajes, si Kónig con sus cálculos y su inte- ligencia hubiere formado un panal con el mayor esmero posible resolviendo aproximadamente el problema, las abejas lo resol- vían con rigorosa exactitud, es decir, lo formaban usando de los ángulos exactos necesarios para tener la mínima superficie to- tal posible! Kónig hubiera desperdiciado material, siendo, por consi- guiente, superado en exactitud y en economía por las abejas. No quiero fatigar más la atención de mis amables consocios. Añadiré, tan solo, que el procedimiento de hechura del pa- nal revela que las abejas conocen recursos supremos de cons- ¿CLA Memorias de la Sociedad Científica LILLO LILIA LALALA LALALA LA LL LALA LILIA ALO LOA LLO LALO LALALA trucción; que saben reparar perfectamente las rupturas; que cuando se quieren defender del enemigo tienen manifestaciones de inteligencia superior; formando reductos y fortificaciones * del mayor ingenio y de la más asombrosa complicación. Por últi mo, si tan solo el instinto es la luz suprema que guía á las abejas en sus manifestaciones asombrosas, ¿también úni- camente por instinto resuelven dificultades imprevistas y de momento, ya sea de defensa, ya de construcción, ya de otro gé- nero cualquiera? ¿Sólo por instinto encuentran la solución de casos nuevos que á menudo se les presentan? ¿No pueden te- ner, además, algún modo de transmitirse sus impresiones ins- tintivas, ya que no podemos decir sus pensamientos, y contar así con una especie de lenguaje, como sucede con las hormigas, que apelan al tacto, cuando por el sistema de correos en cordi- llera anuncian alguna invasión, y preparan á sus compañeras al combate? 1 Y sin embargo, el gran paturalista Darwin, al dedicar una de las páginas brillantísimas de su obra inmortal “El origen de las especies,” al análisis del instinto, afirma; que el más asom- broso de to dos, el de la abeja, puede explicarse por la selec- ción natural que ha hecho que la abeja mejore más perfecta y más regularmente sus esferas, colocadas en hileras equidistan- tes, enhuecando y formando paredes planas sobre las líneas de intersección; todo sin que intervenga el conocimiento de una geometría que requiere nociones elevadas. La causa eficiente — añade— de la acción de la selección na- tural hafsido la construcción de celdas sólidas, de forma y capa- cidad convenientes para las larvas, todo realizado con un míni- mun de gasto de cera y de trabajo. Aquella agrupación que fué más apta, que hizo celdas más perfectas con mayor economía, y llenando mejor las condiciones requeridas, fué la vencedora, la que transmitiendo esas cualidades á sus pósteros, los puso en condiciones favorables para adaptarse y para vencer en la lu- cha por la vida. "Antonio Alzate. 1 133 PALOS IIA DIS ADDDINDIINIIIDII0II0ILDIIIDIDLIDSIIIDIIODIDALIIIIIA Como un ep ílogo-al humilde trabajo á que voy á dar fin, diré , que si siempre ha de quedar en tela de juicio, como todos los grandes problemas, el referente al grado de inteligencia de los animales, es consolador optar, entre las muchas que hay, por una teoría que no acepta un instinto ciego y perdurable en los animales, quitándoles así toda palma de triunfo, y despojándo- los, con tan cruel automatismo de todo mérito y de todo progre- so; sino que por el contrario, al proclamar la evolución les con- cede el premio á que con toda justicia se han hecho acreedores, puesto que, muy por el contrario de lo que suponen algunos, en lugar de estar estacionarios, han ido luchando á través de las edades, para conquistar su perfectibilidad; han tenido que evo- lucionar, que transmitir sus cualidades, que luchar con el clima y con el medio; que sostener un eterno combate, fiados en esa santa promesa de la victoria, que anhelan los mejor dotados, enesa promesa de mejoramiento y de felicidad que reasume la "selección natural. México, Mayo 2 de 1896. —_—— 9 > 11 10. gaara z0balo De lqs 2. Ol a y is "dee ¡449ol UN 194% yb 6d do 05 lab, are k $ Sana 1 í ado lada ssiuncodh a e * e 22 h 10 asa 8 INFLUENCIA NERVIOSA EN LAS ENPERIEDADOS POR EL DR. JOAQUIN G. COSIO, M. S. A, Al tratar de escribir este trabajo que hoy tengo el honor de leer ante vdes.,no he dejado de experimentar la natural reacción fisiológica de la sorpresa. En efecto sorpresa fué para mí y no poca, encontrarme con tener que dirigirme á un público tan es- cogido y tan avezado en asuntos científicos; pero el deberse ha puesto frente á la vacilación y heme aquí, que voy á desarro- llar un tema por demás importante y superior á mis fuerzas, para el cual si se trataran detenidamente todos y cada uno de los puntos que comprende, se necesitaría un libro voluminoso, por cuyo motivo haré casi una enumeración de los fenómenos - observados en el hombre sano Ó enfermo, en lo que se relacio- nan con su funcionamiento nervioso, haciendo resaltar el se- llo especial que toman algunos síntomas bajo la influencia de éste sistema. Es un hecho de observación que á medida que los refina- mientos de la vida moderna se extienden más, aumenta al mis- mo tiempo la excitabilidad cerebro-medular, debilitándose estos 136 Memorias de la Sociedad Científica AWALIIIILID II DDDLIILDI0IIODILIILI IDA DIVIDIDA DI IDII OI IO LILIA - centros y por consiguiente se asignan más frecuentemente tras- tornos por parte de sus funciones, al mismo tiempo que se des- arrollan cambios orgánicos definitivos que á su vez, dan naci- miento á fenómenos de desequilibrio nervioso. En efecto, las afecciones mentales son hoy mucho más fre- cuentes que en otros tiempos: la histeria, la neurastenia y las neurosis de los nervios periféricos, llamadas á falta de mejor nombre neuralgías, dan mayor contingente todos los días. Es bien conocida de todos la ley general que mientras ma- yor es la civilización de una nación, mayores son los trastornos nerviosos y orgánicos entre sus moradores, y lo curioso es que semejantes desperfectos del cuerpo humano, son enteramente compatibles con la vida y no tan sólo sino que gracias á los pro- gresos recientes de la higiene pública y ála profilaxia y tra- tamiento de las enfermedades, la duración media de la vida del hombre ha aumentado, se han suprimido muchas plagas y epi- demias, disminuído la intensidad de muchas dolencias, pero en cambio se han multiplicado los pequeños males, las molestias ligeras y los síntomas de poca significación. Así es que, la vi- da moderna es un paso gigantesco dado hacia la longevidad; pe- ro por cuántos escollos é«irregularidades del camino nos hace pasar nuestra susceptibilidad nerviosa exagerada por el confort de los tiempos actuales! Las enfermedades están sujetas y de hecho cambian cons- tantemente de forma unas veces bruscamente, otras de una ma- nera gradual, jamás los síntomas de una neumonía por ejemplo están enteramente calcados sobre un modelo constante, depen- diendo estas diferencias del modo de ser especial 4 cada enfer- mo, la resistencia que opone al desarrollo del mal, etc. Igual cosa suceda con las enfermedades epidémicas, tifo, in- fluenza, difteria y otras muchas; es bien conocida la gravedad de algunas, la benignidad de las otras, según las múltiples con- diciones atmosféricas de terreno de susceptibilidad morbosa, ete., y si tal cosa sucede con las enfermedades orgánicas que "Antonio Alzate. 1 137 FILIS DI ILLLINISLIINLSLSIRINLNINENLS ISI IN ID SL SI ILL ICLSLSISL III tienen lesiones definidas y siempre las mismas, qué pasará con las funcionales, con las neurosis, entiéndase bien, les llamo fun- cionales, no porque lo sean en verdad, sino porque se nos es- capan las alteraciones materiales de los órganos bajo cuyo do- minio están dichas funciones. Sociológicamente hablando, puede ser cierto lo de libertad igualdad, fraternidad; pero en fisiología nada es más absurdo. A medida que se asciende en la escala zoológica el cerebro se desarrolla más y juntamente se impresiona al más pequeño es- tímulo; así vemos que á los animales de las clases inferiores se les puede arrancar un miembro y torturarlos sin que se note gran reacción nerviosa, mientras que en los animales superio- res, principalmente en el hombre, para emprender una opera- ción á veces insignificante, hay que suprimir el dolor y la con- ciencia Ge lo que se va á hacer. En el hombre mismo se nota gran diferencia á este respecto, entre las clases distintas de la sociedad. Cuántas veces al interrogar á nuestros enfermos en los hos- pitales, nos dicen que están algo enfermos y al hacer el examen nos encontramos con serios trastornos orgánicos, úlceras que ocupan toda la extensión de ambas piernas, estrecheces abso- lutas de la uretra, atrofias hepáticas muy avanzadas, ete. Por el contrario, en la práctica exvil todos los médicos nos encontramos con serias dificultades para curar señoritas delica. das y neuróticas y á veces aun hombres fuertes y bien constituí- dos que se espantan por verdaderas nimiedades y que se creen gravemente enfermos cuando son tan sólo portadores de dolen- cias de poca ó ninguna significación pronóstica. Y no se diga que las clases trabajadoras de la sociedad son menos delicadas porque no pueden guardar cama, lo que difi- cultaría su subsistencia, no es ésta la razón, sino que su siste- ma nervioso por el- medio en que viven, es menos susceptible que las personas que dejan resbalar la vida mueblemente. Esta distinta impresionabilidad se marca perfectamente y Memorias [1896-97]. TY. X.—18 138 Momorias de la Sociedad Científica DLLIAIS DI ILIA LIOLO LILA AA LIO L IIS IIIASS LL ILDILAASIL ALI ILLIA lo vemos todos los días en la aplicación de medicinas á nuestros enfermos; no podemos dar los alcaloides, por ejemplo, atropina ó estricnina con la misma liberidad á los enfermos de hospital, que á los de la práctica civil; muy pronto notamos la diferen- cia, pues que el sistema nervioso está en estos últimos muchas veces en un estado de eretrismo que la menor cosa los trastor- na. Varía de la misma manera según las distintas profesiones y ocupaciones, teniendo en cada una un sello especial. En muchos casos es verdad hay enfermedades reales, pero en otros son enteramente imaginarias y en la inmensa mayoría son exageradas y los enfermos hacen esfuerzos de imaginación para ser centuplicados sus males y á tal grado están convenel- dos de su gravedad, que se irritan y enfurecen calificando al médico de ignorante é inhumano, si éste se atreve á decirles que la enfermedad no existe ó que cuando menos el enfermo la ve muy abultada y con complicaciones imaginarias y que con solo un esfuerzo de voluntad y con dominar sus nervios se ali- vlarán sin necesidad de medicamento alguno. Hay personas, principalmente señoras, que tienen horror á los lugares de reunión, templos, salones, teatros y que tan pron- to como entran á esos lugares son atacadas de vértigos, náu- seas y ptros trastornos nerviosos ligeros y que casi siempre pa- san desapercibidos para los demás. Estos defectos y otros por el estilo que enumeraré después son exagerados inconscientemente por el médico, pues que atri- buye estos accidentes á la anemia, al histerismo ó á la neuras- tenia y administra medicamentos útiles, es cierto, tales son fe- rruginosos, bromuros, belladona, valerianatos y antiespasmódi- cos en general, pero de ningún modo adecuados al caso espe- cial, debiéndose convencer á la enferma de la no existencia de los peligros que teme, moralizarla y devolverles la calma per- dida. Que se me dispense la comparación siguiente, pero la creo. justa, "Antonio Alzate. 139 PILI IL LL III LILIA LS LDL LSO LD LILLE LIIIIILILLIIISIIINA Si un caballo en vista de un obstáculo franqueable se resis- te á pasar y seguir adelante por haberse asustado y encabrita- do, no sería racional de ninguna manera mandarlo al veterina- rio para que le haga pasar bolos Ó le administre bebidas con objeto de embotar su miedo ante obstáculos tan insignificantes; lo propio sería, y como en efecto se hace, acercarlo con cuidado al lugar temido, familiarizarlo, pudiéramos decir, para que se convenza de que no hay tal peligro. De la misma manera se de- be hacer con los neuróticos, devolverles la confianza en sí mis- mos y acostumbrarlos á ver sin recelo los supuestos riesgos. Estos trastornos, en efecto, son siempre transitorios, enteramen- te subjetivos y casi siempre funcionales y no relacionados con enfermedades orgénicas. Algunas personas sienten frecuentemente dolor intenso de cabeza, otras por el contrario, dicen sentirla hueca como si es- tuviera llena de algodón ó bien tienen zumbido de oídos, vér- tigos y sordera intermitente; indudablemente que estos sínto- mas dependen muchas veces de lesiones congestivas, hemorrági- cas Ó inflamatorias de los canales semi—circulares y constituyen el sindroma de Meniere, pero quién duda que en muchos casos son obra tan solo de una imaginación exaltada. Estos enfermos tienen el terror pintado en la cara, generalmente estas perso- nas han consultado varios médicos: uno les ha dicho que los síntomas que los aqueja son debidos 4 que el corazón funciona, con torpeza, á que están-anémicas, otros atribuyen los acciden- tes á la enfermedad de Meniere y de este modo el enfermo se encuentra para él en una terrible disyuntiva, exagera incons- cientemente sus males y no entra en calma hasta que persona de su absoluta confianza, médico generalmente, le demuestra con razonamientos que no tiene enfermedad alguna Ó que es de pequeñísima importancia. Qué frecuente es ver entre personas nerviosas que se que- an de insomnio, y se preocupan notablemente porque han oído- decir, que los que no duermen, están expuestos á volverse lo- > 140 Memorias de la Sociedad Científica IOLIIA IOLDLIILII0LLIIOSI III IDOLO LIO ILIIAOD ADD cos y esta idea los tiene verdaderamente en un lastimoso esta- do, pues la pérdida del sueño por sí misma á menos que sea ab- soluta, no perjudica notablemente á las constituciones vigoro- sas,la prueba de esto la tenemos en las madres de familia, cuando atienden tan solícitamente las enfermedades de sus hijos, duer- men muy pocas horas y, sin embargo, no se sienten mal fuera del cansancio natural de la vigilia prolongada. Muchas gentes se quejan de que se les pierde la memoria poco á poco, y que son incapaces de hacer las cosas tan bien co- mo las hacían antes, Ó como las personas que las rodean; nos hablan igualmente de calambres, temblores limitados á un par- pado á un dedo de la mano Ó á todo un miembro, sensaciones de piquetes, comezón, irritación de la piel y dolores intensos que varían constantemente de lugar, y sin embargo examinán- dolos cuidadosamente nada se encuentra que explique estas mo- lestias, tal pare ce, que en estos individuos el dolor es fisiológi- co y que las funciones naturales necesitan del elemento dolor para producirse. Nos vemos los médicos con estos pseudo-enfermos en verda- deros aprietos; pues con estos síntomas tan vagos y las más ve- ces alslados, no podemos formar un diagnóstico ni aun sospe- char la caysa de dichos trastornos, dificultándose igualmente el tratamiento, y si les aplicamos medicamentos que creemos muy racionales para combatir cuando menos el síntoma, obte- nemos resultados contraproducentes hasta que por último, de- jando á un lado tales medios nos concretamos á dar tónicos ge- nerales y nerviosos que estimulen este sistema y lo obliguen á recobrar el equilibrio perdido. La sensación de cansancio que experimentan algunas perso- nas es otro de los síntomas que encontramos con mucha fre- cuencia; estoy tan cansado, dicen, me siento cansado desde que rie levanto y sin embargo nada tengo; y en efecto, de ningún mal padecen, pues exámenes minuciosos repetidos lo demues- tran así. “Antonio Alzate." 141 DAA ILLIA PDLILILILILLIDII LIL ILIIILLILII III No quiero decir que todas las personas que se quejan de fa- tiga son neuróticas, no, porque en efecto son muchas las causas de cansancio muscular, los que comen y beben abundantemente experimentan laxitud, los habitualmente constipados, los que tienen en su sangre un exceso de ácido úrico, etc. Las mujeres, muy principalmente, se quejan de ansiedad precordial, fatiga respiratoria, vértigos y depresión absoluta de las fuerzas, creyéndose muy graves y sin embargo estas esce- nas se repiten varias veces sin peligro alguno y sin que sea po- sible encontrar una causa orgánica que explique estos trastor- nos. Los accesos histéricos, vulgarmente llamados ataques de nervios, son demasiado conocidos para insistir sobre ellos. En cuanto á la famosa impotencia de algunos hombres, sa- bemos que en más de la mitad de los casos es imaginaria y que bastan estos cuidados y un descanso racional, para recobrar funciones que se creían perdidas para siempre. Aun en los niños se encuentran fenómenos curiosos 1aex- plicables por los razonamientos comunes, por ejemplo, la calen- tura que viene después de un golpe en la cabeza, desechando la idea, de una meningitis, pues faltan todos los demás síntomas que caracterizan esta afección, la fiebre es aislada y de muy po- ea duración, la única explicación que podría darse es la conmo- ción que sufren los centros reguladores térmicos, ó bien que á consecuencia del golpe, el cerebro debilita su dominio sobre las vísceras que fabrican sangre y la depuran de sus productos tóxicos, resultando de aquí la elevación de la temperatura por absorción de dichas substancias tóxicas y su acción sobre los centros de calor. Todos estos accidentes que he enumerado, tienen un origen central y pueden denominarse neurosis cerebrales, para distin- guirlas de otras que se relacionan más íntimamente con los distintos Órganos y aparatos respiratorio, circulatorio y diges- tivo, 142 Memorias de la Sociedad Científica OLILLIOLIELS LILIA LIL LILIA LL IIA LLL LAIA AA AAA AAA AAA LACA El estornudo, por ejemplo, viene algunas veces en forma de paroxismos, repitiéndose con unafrecuencia notable; ciertamen- te que muchas veces puede atribuirse al asma espamódico 6 á alteraciones superficiales de la membrana mucosa de la nariz, el acto en sí es esencialmente nervioso, y las más veces no exis- te alteración material en la nariz ni en otro órgano. Por tener poco cuidado respecto á este asunto, no faltan enfermos á los que se les han hecho curaciones y operaciones nasales, tales como cauterizaciones con el gálvano-cauterio, extirpación de una par- te de la pituitaria ó de alguno de los cornetes, creyéndose que allí era el punto de partida del eflejo del estornudo y nada se ha conseguido para contrarrestar este síntoma. Esto no quiere de- cir por supuesto que dichas operaciones no estén perfectamente indicadas en algunas ocasiones. Los cantantes, predicadores y todos los que hacen mucho uso de su voz, enferman ciertamente de faringitis granulosa, pero basta la idea que tienen de que están propensos á contraer dicha afección, para verlos constantemente estar acomodando el pecho como ellos llaman y creerse atacados de la enfermedad que en muchos casos no existe. Continuando con los Órganos de la respiración, podemos re- cordar la propensión de algunas personas á acatarrarse y á pa- decer de accesos de asma Ó más bien de disnea; respecto á los catarros está claro que el temperamento escrofuloso es muy importante para su producción; pero vemos gentes robustas y bien constituídas que con motivo de un catarro se abrigan de- “masiado y se excudan de recibir corrientes de aire, siendo esto causa de que se resfríen con más frecuencia, pues que tenien- do la piel caliente, á la menor falta de precaución vuelven á en- fermar y así pretendiendo curarse solo consiguen prolongar sus males. Detrás de todas estas dolencias se descubre la causa y es la falta de dominio nervioso, aumentándose la irritabilidad de los nervios, los cuales literalmente se desbocan y no hay poder ¡Antonio Alzate. 143 ILLILIS LILIA III IIA IIS ICAIC que los sujete, á menos que se fortalezca el organismo, acostum- brándolo á los cambios atmosféricos, poniéndolo en estado de resistir y de reaccionar favorablemente contra las causas que entorpecen sus funciones normales, despreocupándose del te” mor falso de que van á enfermar; sería útil además administrar algunos medicamentos, pero no los que tienden á combatir tal ó cual manifestación, sino los tónicos nerviosos, así como recu- rrir á los medios higiénicos y profilácticos conducentes. Personas hay que están sujetas á frecuentes accesos de dis- nea, imaginarios muchas veces y exagerados los más, general- mente han usado de medicamentos tales como los ioduros, los arsenicales, las preparaciones de lobelia, los expectorantes y los vomitivos, sin lograr su curación. Por parte de los órganos circulatorios es frecuente ver fal- sas anginas de pecho en miniatura para el médico, pero que los enfermos califican de intensas y muy graves. Estoy seguro que muchas veces oís á nuestros amigos y pa- rientes decir que el corazón les palpita mucho, que sienten vér- tigos y desvanecimientos; si se les examina cuidadosamente por medio de todos los procedimientos de exploración física, na- da encontraremos en su aparato circulatorio que explique estos trastornos. Por otra parte, vemos en los hospitales enfermos con un co- razón tan hipertrofiado, que las autopsias demuestran que pesan 900 y 1,000 y más gramos, y sin embargo en vida no se han da- do cuenta de que padecía ese Órgano, ¿cómo explicar estas diferencias? sencillameute, que en los primeros enfermos los nervios moderadores del corazón están excitados, sea por la. anemia y por consiguiente la mala irrigación cerebral, ó sea por la existencia en la sangre de substancias tóxicas que depri-. men los nervios aceleradores Ó excitan los moderadores, Ó por último, trastornos en la circulación periférica, la cual no ayu” dando al corazón como al estado normal, le obliga á ejecutar el trabajo por sí solo, protestando dicho órgano en forma de palpi- taciones. 144 Memorias de la Sociedad Científica Pro COLILLILLILIIIILIILLD LIL III LILLE LL LILLILIIISLIIIIAI Los de la segunda categoría, es decir, los que realmente es- tán enfermos del corazón y no lo saben, es porque su afección está localizada, no tiene repercución sobre el sistema nervioso y aun cuando la tuviera está en condiciones de resistir estos des- equilibrios que le pasan desapercibidos. Basta indicar 4 los neuróticos que su corazón funciona mal» para que les venga la idea inseparable entre el vulgo de que las enfermedades del corazón matan repentinamente, siendo así que aparte de la insuficiencia aórtica y de las miocarditis y dege- neraciones del corazón, las demás alteraciones de este Órgano no terminan violentamente. Si recorremos de una manera rápida los trastornos del apa- rato digestivo, nos encontramos con numerosos accidentes que hacen vacilar al médico y lo obligan á veces inconscientemente á administrar medicamentos que si bien son útiles, no lo son en el caso especial. Los principales síntomas por parte de la diges- tión que originan estos errores son la dispepsia en su acepción más lata, la anorexia ó falta de apetito, los vómitos, la constipa- ción y la diarrea. Empezando por la dispepsia debemos desde luego desechar las distintas formas que se han creado según los síntomas, la: anatomía patológica ó el estudio químico de los jugos gastrico- intestinal, hepático, pancreático, ete., se habla por ejemplo de dispepsia ácida, como si hubiera alguna que no lo fuera, y de dispepsia atónica, como si este carácter fuere especial y ex- elusivo Ó al menos predominante. Creo que las dispepsias pueden dividirse en dos grandes cla.- ses, las producidas por exceso en la comida ó bebida, presentán- dose en su forma aguda y crónica y las ocasionadas por falta de estímulo nervioso, entorpeciendo las funciones normales de los órganos de la digestión. ¿De qué sirve administrar á un enfermo alcalinos, amargos estomáquicos y eupépticos, si el origen de sus males está en el excesivo trabajo mental que agota ó rebaja su tonicidad nerviosa ó bien las preocupaciones, las penas mora- Antonio Alzate. 1 145 LLLLL LILLE IED LILLE ILL LLL ILL ILL LLL LILILILILLIISILILIIALILA ALLA LAIA les, los malos negocios y tantas otras causas por el estilo? Cier- tamente que cabe la aplicación de medicamentos, pero á guisa de sintomáticos, tan solo esta es indudablemente una de las razo- nes, si no la principal, porque las afecciones gastrico-intestina- les son crónicas y rebeldes al mejor tratamiento á primera vista racional. Este es un punto tan vasto, que habría que entrar en muchas consideraciones respecto á alimentación, reglamenta- ción del trabajo físico y mental, etc. Ligada más ó menos íntimamente con la dispepsia tenemos la anorexia y sabemos lo frecuente que es oir decir que falta el apetito, que están desganados y que no pueden pasar un solo bo- cado. En cuanto á los vómitos, estamos bien acordes en que hay un grupo de origen cerebral, así como hay medicamentos que producen el vómito por su acción primitiva sobre el cerebro. En los niños principalmente vemos con frecuencia que se pre- sentan accesos formales de vómito, repitiéndose numerosas ve- ces, y si investigamos la causa nos encontramos con la falta ab- soluta de datos para creer en el origen gástrico y que los vómi- tos ceden fácilmente ála administración de un poco de bromu- ro de potasio. La constipación fuera de los casos en los cuales el regimen por ser enteramente azoado no deja gran residuo y por consi- guiente poco hay que expeler, tenemos muy marcada la influen- cia del sistema nervioso para el funcionamiento normal del rec- to en el acto de la defecación; esto lo prueba la relación íntima que hay entre las enfermedades medulares y la constipación y. más tarde la incontinencia de materias fecales. Después de al- guna depresión moral ó de un trabajo excesivo, al mismo tiem- po que se observa una glicosuria pasajera sobreviene la consti- pación tenaz. : En cuanto á la diarrea también depende en muchas ocasio- nes de trastornos nerviosos y todos los autores hablan de la diarrea nerviosa. Inútil me parece insistir sobre este punto. Memorias [1896-97], T. X —19 146 Memorias de la Sociedad Científica PILLADAS IL IIED IIS III III IA Aquí termino este escrito que no puedo llamar estudio, sino lista de accidentes para la producción de los cuales interviene más ó menos directamente el sistema nervioso, y mi objeto al emprender este trabajo ha sido descartar en cada enfermedad la causa etiológica de sus diferentes modalidades ; la patogenia de las enfermedades y la parte inherente al enfermo mismo, es decir, el terreno en donde fructifican las diversas entidades pa- tológicas que afligen al cuerpo humano, con el objeto de tratar- las unas veces con solo medicamentos más ó menos adecuados al caso, otras con medicamentos nerviosos, ya sea excitantes ó calmantes, generales ó especiales á tal Ó cual departamento nervioso y otras, en fin, cuando existen varios elementos, aten- der á cada uno racionalmente, sin pretender curar todo con so- lo medicamentos ó con buenos consejos exclusivamente. México. Diciembre 1896, Ertxrokx-_—__A NAAA A ——— EL CÓDICE RITUAL VATICANO NÚMERO 3,773. EDICIÓN EN FACSÍMILE DEL DUQUE DE LOUBAT. NOTICIA BIBLIOGRAFICA POR Jesús Galindo y Villa, M, S. A., Encargado del Departamento de Historia y de Arqueología en el Museo Nacional de México. El interés que cierta clase de estudios relativos á México, despierta en los Estados Unidos y en Europa, se manifiesta con marcada frecuencia en las magníficas obras que nos llegan; don- de al par se nota el profundo abandono y la completa indiferen- cia con que hemos visto nuestras cosas antiguas, que para cono- cerlas y estudiarlas, dentro de poco nos será preciso recurrir á las fuentes extranjeras. Los recientes escritos del explorador Maudslay, sobre Yu- «catán, dados á la estampa en la Biología Centrali Americana de Londres, y las publicaciones más recientes aún del Duque de Loubat, son elaro testimonio de nuestra decidia, y de que los capitalistas extranjeros derraman su caudal á manos llenas, pa- ra la investigación de lo que nos pertenece; en vez de acumu- 143 Memorias de la Sociedad Científica OLLA LADOS ILLIA III III III IIA II III III larlo como renta muerta, á usanza y costumbre de muchos de nuestros millonarios compatriotas. Acaba de enriquecerse la biblioteca del Museo Nacional de México, con dos espléndidos obsequios del propio señor Duque; consistente el primero, en la gran copia fotográfica de un Códi- ce existente en la librería del Palacio Legislativo de París, y el segundo, en la edición en facsímile del Códice ritual mexicano que, bajo el número 3,773 se guarda en la rica biblioteca Apos- tólica Vaticana. En nota separada me ocuparé más tarde, en el primero de estos documentos indígenas, siendo el segundo ob- jeto esencial de la presente. Consuélanos y sírvenos al mismo tiempo de legítimo orgullo, saber que la edición correcta y fiel del manuscrito Vaticano, se debe á uno de nuestros más estudiosos y sabios anticuarios, Don Francisco del Paso y Troncoso, Director de nuestro Mu- seo de México, y ahora en comisión en Europa. Ya la Historia Patria debía desde 1892, al cuidado escrupu- loso de nuestro distinguido compatriota, la publicación cromoli- tográfica de los códices llamados “Colombino,” “Porfirio Díaz” y “Dehesa,”' con diversas indicaciones acerca de su lectura; códices pintados sobre largas tiras de piel adobada y dispues- tos en forma de biombo como el Vaticano; y la impresión, en todo el tomo V de los Anales del Museo Nacional, de los textos 1 Al Códice ““Colombino,” de filiación mixteca, se le impuso tal nom- bre en homenaje á Cristóbal Colón. Sus colores son brillantes y hermosísi- mos. Tiene 6780 x020. Pertenece al Museo Nacional de México. El “Porfirio Díaz,” de procedencia cuicateca (Estado de Oaxaca ), tiene 5mx0m16. Pertenece también á nuestro Museo, donde puede verse exhibida la reproducción en cromolitografía. El “Dehesa,” del nombre de su antiguo poseedor Don Teodoro A. Dehe- sa, que lo cedió al Museo, donde se conserva, parece ser nahua. Tiene, .... 5m50x0m37 Lal Veanse: ANTIGUEDADES MEXICANAS, publicadas por la Junta Colombi- na de México, en el 4? centenario del Descubrimiento de América (1892).— CATÁLOGO DE LA SECCIÓN DE MÉXICO EN LA EXPOSICIÓN HISTÓRICO-AME” RICANA DÉ MADRID DE 1892.—Escrito por el Sr. Troncoso.—Tomo I.. É " Antonio Alzate. 149 VODLLIOIIODO SILO DOLIIOIDILIIDIIILI/IIIIIIODIODI IDOLOS II Do POLACO res italiano y español, pareados, de la “Interpretación del Códice Borgiano;” obra póstuma del P. José Lino Fábrega, de la Com- pañía de Jesús. Tan luego como el Sr. del Paso y Troncoso pudo moverse, desligado de las tareas fatigosas del certamen histórico-ame- ricano de Madrid, con que hubo de celebrarse también por nues- tra Patria el 4? centenario del descubrimiento de América, pa- só á Roma con el objeto de emprender el cabal estudio del Có- dice Vaticano de que trato, publicado ya por Kinsgborough en su monumental obra ANTIQUITIES OF MEXICO; pero de una manera defectuosa que lo dejaba imposible, puede decirse, para las investigaciones arqueológicas sobre la copia inglesa. Fruto del estudio del Sr. Troncoso fué el trabajo enviado, pa- ra su lectura, al XI Congreso internacional de Americanistas reunido en la Ciudad de México en Octubre de 1895, estudio referente á nuestro Códice; pero al mismo tiempo que escuchá.- bamos la labor del entendido Director del Museo, emprendíase la publicación en facsímile expensada por el Duque de Loubat. Hubo al fin de darse cima á ésta, dando noticia de ella Le Temps de Paris de 11 de Octubre del año en curso; y después el Dr. D. Nicolás León en El Tiempo de México, fecha 6 del próxi- mo pasado Noviembre, aunque sin tener á la vista el ejemplar de la bellísima edición romana. Pocos días hace que nuestro Museo Nacional recibió directamente el que se sirvió destinarle el Duque de Loubat, ejemplar que mostré al Sr. León, quien apro- vechó la oportunidad para dar nueva noticia precediendo á la del que esto escribe.* Examinaremos ahora la edición. Dentro de un estuche de madera, figurando un libro, en cuyo lomo de piel se lee: CODICE MESSICANO VATICANO N? 3773, se encuentran dos cuadernos en 8% oblongo ú apaisado, encartona- dos, y el facsímile. El primer cuaderno, con todo el texto en italiano, lleya por Vease El Tiempo de 4 de Diciembre de 1896. 150 Memorias de la Sociedad Científica SLIDES PILLIDILLILILILIALLILILIIILIL DIS ILILIILDILIIL IDOL título: “Il manosecritto || messicano Vaticano 3773 || riprodotto in fotocromografía || a spese || di S. E. il Duca di Loubat || a cu- ra || della Biblioteca Vaticana || Roma || Stabilimento Danesi.” Este trabajo viene anónimo, y es una introducción ó un prefa- cio en que se resume la historia del Códice. El Sr, León me in- dicó que este escrito se debía á la pluma del P. Ehrle, Prefecto de la Biblioteca Apostólica; empero parece descubrirse el estilo del Sr. Troncoso, al par que su conocida erudición, y como el trabajo, como se dijo, yiene sin nombre, lo llamaré, al citarlo, el anónimo. Interesante me parece el texto, y dice en'resumen lo que sigue: “Muy raros son los monumentos escritos de los antiguos Me- xicanos, de la época anterior al descubrimiento memorable de Colón. Considerándose en un principio como un peligroso fo- mento para la idolatría, los primeros misioneros europeos bus- cáronlos con cuidado, y con más celo que previsión, los dieron al fuego en gran cantidad; pudiendo haber sido recogidos y conservados para las investigaciones científicas, especialmente las etnográficas é históricas del Nuevo Mundo.”' Consérvanse códices originales en las bibliotecas de México, Madrid, Paris, Oxford, Liverpool, Dresde, Viena y Bolonia, que son muy conocidos; así como dos que se guardan en Roma: el Códice Vaticano 3,773 y el Códice Borgiano del Museo Etno- gráfico de la Sagrada Congregación de Propaganda Fide. Son ambos de mayor importancia que todos los demás, el primero por ser muy completo y por la perfecta conservación de su pas- ta original; el segundo por su magnitud y la riqueza del texto figurado. Divide el anónimo los códices Mexicanos, según la ebuogra- 1 Vease en la obra Doy FraY JUAN DE ZUMÁRRAGA, escrita por Don Joaquín García Icazbalceta, el capítulo XXII, que trata de la “Destrucción de antigúedades, atribuída al Sr. Zumárraga y á los primeros misioneros ” (J, G. V.) "Antonio Alzate. 151 SILILILDAS=IDL IDAS RD ND INDI IO LINA SLI LIN IO LISIS ININ IIS ANI INICIAN ARMADO fía y la lingiística, en tres clases principales: Mayas, Zapote- cos y Nahuas; y según la materia de que tratan, divídense en códices rituales, históricos y tributarios. El manuscrito Vaticano es un códice nahua y ritual; muy semejante al Borgiano, aunque no de contenido idéntico. Demuéstrase después en el anónimo, que nuestro Códice existía ya en la biblioteca Vaticana prima en 1596; encontrán- dose la más antigua mención del manuscrito en la minuta del inventario de los 6,024 códices latinos Vaticanos, en seis volú- menes ¿m—Jolio, compilados por diversos miembros de la fami - lia Rainaldi, minuta escrita hacia el año referido. Finalmente, hace notar el anónimo, que por 1831 el pintor Aglio reprodujo todo el Códice por encargo de lord Kingsbo- rough, el eual lo publicó en cromolitografía en el tercer volumen de su grande obra THE ANTIQUITIES OF MEXICO, según se di- jo en líneas precedentes. Pero tal publicación no llenó su ob- jeto, pues el Códice no se reprodujo en su forma original ni con la necesaria exactitud; porque el pintor agrupando las peque- ñas páginas del manuscrito en las grandes de la edición, con- fundió del todo el orden sucesivo de ellas, En efecto, en cada lámina del Kingsborough, hay dibujadas cuatro de las del Códice original, y aun cuando todas van pro- gresivamente numeradas, no se da uno cabal cuenta de la ver- dadera disposición del manuscrito. Ciérrase el prefacio anónimo con un justo elogio al Papa León XII, quien informado de los deseos del Duque de Lou- bat, concedió no sólo el permiso de la reproducción, sino que el- trabajo en todo se facilitase y pusiese al cuidado de los admi- nistradores de la espléndida y selecta biblioteca Pontificia. El segundo cuaderno se intitula: “Los libros de Anáhuac Il Memoria presentada por Francisco del Paso y Troncoso al Congreso de Americanistas que se reunió en México del 15 al 20 de Octubre de 1895, y leída en una de sus sesiones. Ahora nue- vamente revisada por el autor.” | 152 Memorias de la Sociedad Científica AIDA IIS EOI III OLI IIIIIILIDIISIAI A SIA DALLAS Le precede el siguiente sumario, cuyos puntos se desarro- llan con brevedad en el texto, que es castellano :* “I.—Objeto de la Memoria. Modelo completo de un libro Na- hua: el Códice Vaticano 3,773, defectuosamente publicado por Kinsgborough. 11.—Su descripción por el P. Lino Fábrega, de la Compañía de Jesús. I11.—Examen del Códice: sus dimensiones y fragmentos en que se halla dividido. : IV.—Imprimación, número de páginas y encuadernación del original. V.—Tiene tapas ó cubiertas, pero carece de lomo: dificultad que de ello resulta para su lectura. VI. —Descripción de las tapas, una de las cuales tiene pega- das dos inscripciones europeas. VII.—Esto engañó al pintor Aglio, quien comenzó su copia por la última página del Códice. VIlL.—Modo de leer el Códice Vaticano sin tener conoci- mientos especiales. IX.—Descripción de la cubierta principal; incrustaciones que hay ó debió haber en ella. X.—Colocación del Códice antes de abrirlo: de qué lado de- be caer la fapa para comenzar á leerlo. XI.—Orden de sucesión de los signos diurnos: su inversión cuando se comienza la lectura por la página del Venado, como 10 hizo el pintor de Kingsborough. Cuál es el principio del Có- dice. XII.--Lectura de las 48 páginas del anverso, comenzando de la izquierda para la derecha, y colocación del Códice como se puso antes de abrirlo para comenzar la lectura del reverso, XIITI.—Lectura de las 48 páginas del reverso, en sentido 1 Tengo noticia de que la propia Memoria se ha impreso también en francés, inglés, alemán é italiano, respectivamente. Antonio Alzate. 153 ILLIA LILLILSIs contrario á las del anverso; es decir, de la derecha para la iz- quierda. XIV—Resumen de las instrucciones para seguir el orden de la lectura en el original. XV.—Lista de correspondencias entre la edición de Kings- borough y el original mismo.” En resumen, expone el Sr. Troncoso en el texto lo que si- gue: “El Códice Ritual Vaticano número 3,773, es el más com- pleto que ha pasado por sus manos, hasta la fecha. “El manuscrito está dispuerto sobre una piel curada y cor- tada en diez tiras de doce y medio á trece centímetros de altu- ra, unidas las tiras á diversas distancias, por simples pegaduras muy adhesivas. La longitud del Códice es de 735 próxima- mente. “Dicho documento, por anverso y reverso, está pintado so- bre una imprimación ó aderezo que se dió á la piel con una es- pecie de barniz blanco. Los colores se conservan, en general, y son por lo regular de tono algo sombrío, como todos los que los Indios empleaban; siendo 96 los rectángulos pintados. “¿Las tapas del Códice son muy curiosas: de madera, cada cubierta es un rectángulo de dimensiones iguales casi á las de las páginas; la madera es fina y está cortada en láminas delga- das, Como no hay lomo, se dificulta el conocimiento del princi- pio de un códice indiano, sobre todo cuando las tapas faltan: por. esto mismo se reprodujo tan defectuosamente en Kingsborough. “Una de las tapas tiene dos etiquetas europeas, cada una con el número 3,773. La existencia de estas etiquetas engañó al pintor Aglio, pagado por Kingsborough, empezando aquel ar- tista á reproducir el Códice por su página última, en la cual apa- rece un ciervo que tiene cuerpo de hombre, piernas abiertas, bra- zos levantados, y que se halla circuído enteramente por los 20 símbolos cronográficos diurnos del cómputo indiano. Sabien- do hacer la lectura, adviértese que el rectángulo en que está di- Memorias [1896-97], T. X.—20 154 Memorias de la Sociedad Científica ONSLILILILIICIIIILIIIII0DII OIDO III LILIA bujada la cabeza de ciervo, es el último del Códice, y no el pri- mero; pero se puede llegar á la misma determinación, aun sin ese conocimiento, por el examen simple de las cubiertas.” Expone el Sr. Troncoso su parecer de que los indios tenían también, como en la encuadernación moderna, sus inscripciones iniciales Ó figuras decorativas, en la parte correspondiente al principio de la obra. “Los Indios—dice—mientras dejaban lisa una de las tapas de nuestro Códice, ponían incrustaciones en la otra, para que viera, quien hubiese de consultarlo, que allí esta- ba el principio. Esto no quiere decir que lo practicaran siempre así, pero lo han hecho en este caso.” Curioso es notar que en la otra tapa del Códice, hay una in - erustación redonda, “formada con esa piedra verde tan conoci- da en los trabajos de mosaico que aún se conservan de los me- xicanos.” La piedra, de pequeño diámetro, queda colocada en un ángulo, que es el superior derecho del rectángulo formado por la tapa. En el ángulo inferior del mismo lado, hubo otra in- erustación de la que quedan visibles huellas. La piedrecilla de que se trata, dió al Sr. Troncoso una de las claves para la lec- tura del manuscrito. En efecto, si se comienza la lectura por el Ciervo, que es la primera página de Kiugsborough, y continuándola de la iz- quierda pava la derecha, nótase desde la 3* página Ó rectángulo que las figuras de los días tienen que leerse á la inversa, comen- zando por el signo Xóchill, flor, y acabando por el de Cipáctli; Ó lo que es lo mismo, tal cosa equivaldría á empezar á leer uno de nuestros libros por el fin; puesto que el cómputo de los 20 días comienza por Cipáctli y termina por Xóchitl. Si se abre el Códice del modo indicado por el Sr. Troncoso, pueden leerse las figuras de los días, también de izquierda á derecha, pero en orden directo, dando comienzo por Cipáctli y terminando con Xóchitl. Las explicaciones para la lectura de las 48 páginas de la vuelta, sou también claras y sencillas; concluyendo su trabajo el "¿Antonio Alzate." 155 ALI Sr. Troncoso con un resumen de las “Instrucciones para leer el Códice,” y con la “Lista de correspondencias entre la edición de Kingsborough y el original mismo.” Por lo que hace al facsímile, está trabajado con belleza y esmero, en el Establecimiento Danesi, de Roma, el único en Ita- lia de fototipía, zincografía, cromolitografía y otros procedimien- tos. 11 ejemplar de nuestro Museo es de lo más hermoso, re- produciéndose en él, hasta las impresiones de las tapas y los más pequeños detalles del original. Debemos felicitarnos por este acontecimiento bibliográfico que en todo y por todo atañe á México. Es singular que los principales Códices indianos se hayan publicado en suntuosas ediciones, tocándonos la gloria de que el último dado á luz con fidelidad y perfección, esencialmente se deba á uno de nuestros más ilustrados compatriotas. México; 6 Diciembre 1896. ” ERECTA IT A NN Di . LS y an ra, el adds A IA A Pp y dere mA á A A A A A AKI e Pre S 2 h be Pe MIDES UCA 1 p bes 020 e ee Y O ó y E TDI TO A j A El Códico de la Biblioteca del Cuerpo Legislalivo de Francia WDISLIDEZIEISOLIIDIIIS APUNTE BIBLIOGRAFICO POR Jesús Galindo y Villa, M. S. A,, Encargado del Departamento de Historia y de Arqueología en el Museo Nacional de México. Por conducto de la Secretaría de Relaciones Exteriores, ha recibido nuestro Museo Nacional un ejemplar de la copia foto- gráfica del Códice existente en la Biblioteca de la Cámara de Diputados en Francia. Me limitaré en esta breve nota, á ligeras consideraciones generales, por no haber tenido tiempo para una descripción com- pleta de este interesante manuscrito mexicano. Débese la edición al Duque de Loubat, el mismo mecenas que expensó la del Códice Ritual Vaticano número 3,773 de que también dí cuenta oportuna á esta ilustrada Sociedad. Consta la copia de 38 grandes fotografías de 0"40x 039 en- cartonadas. Ignoramos por qué al ejemplar enviado al Museo, faltan las dos primeras, que aún no han sido repuestas; lo cual estorba, en cierto modo, el cabal estudio del documento.' 1 Después de presentada esta Nota 4 la Sociedad “Alzate,” se recibió en nuestro Museo Nacional un oficio de la Secretaría de Relaciones, en que 158 Memorias de la Sociedad Científica Este parece hallarse dispuesto sobre papel de maguey, con- venientemente preparado. La pintura es polieroma, y como no pudo reproducirse por medio de la fotografía, trátase de hacer una edición colorida, para la que se ha solicitado de nuestro Gobierno Federal, un pequeño auxilio pecuniario. Examinando el Códice, puede por su carácter colocarse, en- tre los de filiación náhuatl, y por su contenido entre los ritua- les. Tiene diversas anotaciones en castellano, y de letra moder- na; pero debe tenerse cuidado en las interpretaciones que en ellas se manifiestan. Como-la copia, según dije, carece de las dos primeras foto- grafías, es de suponerse que forman cuerpo con las 18 siguien- tes, en que aparecen los símbolos de otras tantas trecenas, que con las dos anteriores, componen las 20 del Calendario Ritual. En cada uno de los cuadros, se encuentra, respectivamente la deidad que preside á la trecena, colocada en el ángulo superior derecho, ocupando el resto de la página, los símbolos de los días mexicanos. En los cartones 21 y 22, las trecenas, ó mejor dicho sus sig- nos, forman como marco al cuadro, destacándose en el centro distintas figuras simbólicas. Desde el cartón 23 la disposición general varía absolutamen- te, dividiéndose algunos cuadros por la mitad, con una línea vertical. Muy interesante será la descripción de cada página, en que abundan detalles de diverso género, como en la 26, en que figu- ran sacerdotes empenachados, músicos tocando el huéhuetl ó atambor azteca y personajes ataviados de gala, sosteniendo con las manos abiertas á manera de ofrendas. En la 27, se advierte la planta del palenque del juego de pe- lota, que fué tan renombrado de los antiguos mexicanos, y que describe Clavijero con singular detalle. se transcribe otro de nuestro Ministro en Francia, en que dice que desgra ciadamente faltan las dos primeras hojas del original. 1! Antonio Alzate. n 159 ” Notable, bajo todos conceptos, es la página número 30, en que se comprueba el culto tributado al fulo. En la Sección de Cerámica y reproducciones del Museo, tenemos un precioso ejemplar de piedra, procedente de Yucatán, en el que igualmen- te se representa en bajo relieve el propio culto. La página 31 debe citarse, por ser dignos de estudio los to. cados de algunas divinidades, como los que aparecen con rose- tones y eslabones, muy semejantes á varios que pueden ver- se en los ejemplares de piedra de la Galería de Monolitos del Museo. La última pázina contiene en dos fajas, la una cercana al margen superior, y la otra al inferior, series crecientes de los años úcatl, térpactl, calli y tóchtli. Un estudio especial, aun cuando sea de mera descripción, vendrá á arrojar no poca luz sobre tantísimos puntos dudosos de nuestra obscura prehistoria; conviniendo desde luego fijar por dónde ha de comenzarse la lectura del documento, como hizo el Sr. Troncoso con el Códice Vaticano. Debo por último hacer constar que el infatigable Mr. Au- bin, ya había dado noticia del manuscrito en que me ocupo des- de 1860 y el Dr. D. Nicolás León, recientemente en El Tiem- po de esta Ciudad, fecha 19 del próximo pasado Diciembre. Toca la gloria al espléndido Duque de Loubat, de ser el Kingsborough moderno, que con más tacto, discreción y acier- - to, ha sabido dar á sus ediciones una belleza admirable y una exactitud á toda prueba. Felicitémosle por sus obras, y por los servicios prestados tan valiosamente á la Historia Mexicana. México, 3 Enero 1897. m7 yr * . A 4 pa A y y Sí, ' de ENE Qdr. A A BA pirotiden ¿0 ¿ Y A PA A pe A SIGA II Ss RA A le a AUN A AAA AAA P 4 - A CA PES A ie e e » , f Al ' ta buda bay $ ST 4 (ELA ads nds 0 44 X . e A 5 rald 144 pl data 4 budista da opaludiss 0100 Lc 2 E DENDENAVUO gu y 11 Uat. Da P . aj eds SONT ABAD THE 1) A a y PT ii e no: ad E 7 4 . b. ed y ; e se e 10 al de £ pil vO » yt DOTA NOE j . Eu ET wal 0 Ed Ml E min.f í b i «Es d : - j ano El ODM - a z m w te SA ¿ 2 , 3 a “a E 1 2 3 . 1D E 7: ' í ' ( 4 nds e - Y (190 ¿USA CI RTE fer iN Ñ + y q ) y . HAY Mn q pa m0, ña it pú ed ria YA 1 e MINO pus Ad i1 pr: THAI E AO , A 4 Y > Xx > . E a e a EN amo) NA ' AN , lo pa Ai pistas yA A PT PT AAA PP A a A A II AS FISIOLOGÍA POR EL DR. A A E SS a Profesor en el Colegio del Estado de Guanajuato. A mi buen amigo el A Alfonso LL. Herrera. La Fisiología, tal como se entiende ordinariamente esta pa- labra, es una ciencia bastante difícil y complicada; pero cuan- do se comprende como se debe y de una manera general, ella entraña indispensablemente conocimientos muy variados, entre otros el de la Historia Natural, y nos parece entonces como una de las ciencias más vastas y útiles para la humanidad. Fisiología es el estudio de los actos de los seres vivientes: mas ¿cómo conocer unos actos si no conocemos la máquina que los ejecuta? Será, pues, necesario aprender primero la Anato- mia, es decir las partes accesibles á nuestros sentidos, cuyas más importantes están al interior del cuerpo; la Morfología ó la con- sideración de las formas y de los órganos exteriores, completa- rá la Anatomía. Además de lo que podemos alcanzar con solo nuestros sentidos, hay otras porciones importantísimas del or- ganismo que, con frecuencia, son las únicas que nos pueden. explicar ciertos fenómenos, y que no podemos analizar sin el Memorias [1896-97], T. X.—21 162 "Memorias de la Sociedad Científica ' A auxilio del microscopio: de ahí ha nacido la Histología que en el siglo actual nos presta servicios de la más alta importancia para la Fisiología. Pues bien, ciertos actos pueden explicarse, á lo menos en parte, por las leyes de la Química, de la Física, de la Mecánica: bastará citar la digestión, la visión, la audición, la marcha, pa- ra convencerse de la utilidad de estas ciencias en su interpreta- ción. : Todo esto no basta, ¿Cómo conoceremos por los medios in- dicados la parte que toman en nuestros actos tal Ó cual nervio, tal 6 cual porción del cerebro ó de la médula? Evidentemente tiene que intervenir aquí otro medio de investigación, la obser- vación, la Experimentación. Nadie ignora el raudal de luces que han vertido sobre la Fisiología las Vivisecciones y las experien- cias hechas con ciertos venenos, con la electricidad, con los aparatos propios para aumentar ó disminuir la presión en derre- dor del cuerpo vivo, las modificaciones en la temperatura am- biente, y otras aplicaciones de la física y de la química. Hasta ahora no vemos la ulilidad de la Historia Natural: hablemos un poco de esta magnífica sección de las ciencias. Si nos ponemos á estudiar el hígado ó algún otro órgano com- plicado en el hombre y en los animales superiores, veremos que aun hoy hay mucha dificultad en analizar su estructura, y en saber cuál es el papel que desempeñan sus diferentes partes: examinemos este mismo órgano en un animal inferior donde es mucho más sencillo, y desde luego comprenderemos algo de su mecanismo, pues aquí se manifiesta de una manera más clara. Los zoólogos han prestado así grandes servicios la Fisiología. Esta nueva aplicación de la ciencia se llama Anatomía compa- rada, como se llama Fisiología comparada al estudio paralelo de las funciones del hombre y de los animales. ¿Cuándo se ha co- nocido bien el fenómeno de la fecundación, el de la evolución de la célula, si no es después de haber fijado la atención en se- res bastante simples para prestarse á una observación fácil y 1" Antonio Alzate. 163 fructuosa? Pero en los tratados de Anatomía ó de Fisiología comparativas se hacen constantes alusiones á animales raros Óó muy pequeños ó difíciles de distinguir de otros. Aquí inter- vienen la Zoología descriptiva, la Zootaxia. Todo fisiologista que quiera emprender el estudio de su ciencia predilecta debe abso- lutamente tener una idea más Ó menos extensa de la Zoología, pues por ahora no hablo más que de ella: sin esto se vería obli- gado á admitir sin poderlas verificar aserciones ú veces falsas, y hacer de ellas más aplicaciones erróneas. Diré más: algo de Filosofía se necesita aquí como en todo. Si algunos autores la emplearan con inteligencia y buena fe no hubieran cometido errores tan crasos en la explicación de los fenómenos intelectuales; pero dejemos este asunto, por demás delicado. de En fin, el estudio de los medios ó Mesología, la Meteorología nos demostrarán la infñuencia de las cireunstancias ambientes sobre los organismos, las adaptaciones y otras particularidades que sin esto serían unos insolubles enigmas. Hasta ahora habremos podido estudiar la Fisidlogía, las ra- zones y el mecanismo de los actos. Llegamos al punto de pre- guntarnos si todos estos actos no están ligados entre sí, y bajo la dependencia de alguna causa general que produce los fenó- menos á que aludimos, y otros que se manifiestan fuera del or- ganismo animal. De ahí nace el estudio de la anatomía y fisiolo- gía de otros seres vivientes, que son los vegetales. Sometámoslos al microscopio y encontraremos un elemento fácil de estudiar en ellos y común á todos los seres organizados: este elemen- to es el protoplasma cuya composición y cuyas funciones son iguales en la planta y en el hombre: esta substancia posee una propiedad sorprendente, inesperada, la facultad de moverse, la contractilidad, que no es más que una forma del movimiento universal. 164 Memorias de la Sociedad Científica PLLLIILLDIAIIDIL LE LOLLILIILIIL III IDILIIDIDILIIIIILIIIDIILI LILIA IIA El estudio de estos fenómenos y de las leyes generales que de él se deducen y son aplicables á todos los seres organizados, ha producido una ciencia que todo lo abraza, todo lo reune en un harmonioso conjunto: esta ciencia es la Biología. Pero la sed de saber, el anhelo de ser útil á sus semejantes, impide al hombre detenerse en esta vía. La Fisiología general tal como la acabamos de bosquejar, le permitirá abordar los pro- blemas más vastos: el Origen de los seres, la Etnología, la Socio- logía.-—Y si tiene un destello de esta sublime facultad que se llama Inteligencia, el hombre se elevará más alto y llegará has- ta la idea de Dios. gq OJO UNNE] o ——————— Y SOTOIÍO SOÍLIVO PP UOIIVALOSGO DW] PLD ONÍOISOLIIYY NN, TZ ZAR estara A EA EA TÍ, 7, DATE" ETS DESCRIPCION DE UN Microscopio para la observación de cuerpos opacos y de un Omnitaquimetro Joaquin de Mendizábal y Tamborrel, M.S. A., Profesor en el Colegio Militar. (Lámina JIIT). Hace poco más de un año M. Marey presentó á la Academia de Ciencias de París en nombre de M. Fremont, un microsco- pio especial para la observación de los cuerpos opacos. La dis- posición empleada en dicho instrumento es evidentemente me- jorquela de M. Lieberkúhn, que consiste en aplicar al rededor del objetivo un espejo cóncavo é inclinado que concentra los ra- yos luminosos refiejándolos sobre la preparación. El microscopio de M. Fremont tiene el inconveniente de que hay que moyer el espejo cuando se quiere observar en los distintos planos per- pendiculares al eje del mieroseopio y también cuando los rayos Juminosos son los del Sol en caso de no tener un helióstato: En el Microscopio cuya descripción tengo el honor de pre- Lo e 166 Memorias do la Sociedad Científica sentar á esta Sociedad, se evita ese inconveniente y además, como puede estar colocado en un cuarto completamente obscuro, el ojo del observador en ciertos casos estará en mejores condi- ciones para observar, y á la vez se podrán obtener fotografías del mismo cuerpo. En el interior del cuerpo del microscopio B C (Lám. III) hay una ampolla eléctrica m m formada por una parte metálica muy bien pulida; engendrada por la penetración de un tronco de cono circular con un sólido de revolución formado por la ro. tación de una semi-parábola al rededor del eje del tronco de cono, y de tal modo que el eje de la parábola se encuentre cons- tantemente paralelo á él y 4 2” de la superficie cónica, conta- do en el plano que contiene el foco. En el foco f se encuentra un filamento muy fino de carburo de calcio que puede ponerse in- candescente por medio de una pequeña batería ó acumulador. La parte inferior está cerrada por una lente convergente L, perfo- rada para dar paso á la parte central del cuerpo del microsco- pio, que contendrá las lentes 1, Y, 1” del objetivo. Una laminita de sal gema se halla interiormente á corta distancia de la len- te L. * > kk El OMNITAQUÍMETRO es un omnímetro en el cual en lugar de estar el eje del microscopio en un plano perpendicular al eje óptico del anteojo, está contenido en el plano vertical MPo' de ese eje cuando el instrumento está perfectamente bien arre- glado. En P hay un prisma que refleja los rayos luminosos hacia el ocular 0'; en c está pegado al mismo prisma con bálsa- mo de Canadá otro prismita que tiene su parte superior tallada en forma de lente convergente; su objeto es poder iluminar las divisiones de la regla A B del instrumento. Por medio de una combinación de prismas podrá el observador leer todos los ver” niers de los círculos horizontal y vertical, así como observar la "Antonio Alzate." 167 aguja del declinatorio. Además del declinatorio hay en el con- tro del círculo horizontal una aguja magnética á la que va uni- do un circulito dividido de glucinio, con el objeto de poder saber si se han movido los tornillos que arreglan el declinatorio, de manera que los azimutes medidos sean astronómicos. Por últi- mo, el anteojo tiene una lente analática D para utilizar el instru- mento como taquíimetro. El tornillo 7'sirve para mover el micró.- metro de hilo móvil. o A Ñ PA A ' E e H Y UN IA ADA | 0 De > E e Y - he he > 1 104 ú $ WEPE us A pd dq E : Ñ ye A Ud CAS i - a * ' 1] j4 ny . E Fa , y 4 " pr sed a ' JN y de A cantina ' a Ah? , Ñ e Ñ ¿5 e » Aa bado» . ed et A ye * .o E ÓS o. Ñ sisteo la urea da loo e bro íoieailoeb E + 1544904 , j A us ar ou daga lan os 10d edi 1d E E e . lí ” 4 atilans EAS A ra De q tura Y . vb! » IGURA Dt 0 ode (90 10 SM ds “1 uu) > ) A - y p e , ye | y 59 7 Uh ob pradanilsob lo elgarss asp 30! 0%. abismo hr + Y al O AA ie ' : a ¡ii 10 Y ¿eooiesdaondas aros eobiber : pi ap po -0eat a arica AO E ent ma pupa) O j ; Mill A hs ye pa E í 1 2 Sr $ ten «de! 'b MIO e "de A anión Mao 10 ob o Un caso de anemia de los mineros y tuberculosis incipiente CURADO CON BAÑOS DE AIRE ENRARECIDO POR IL Dr. D. Vergara Lope y el Prof. A. L. Herrera, M.S.A. - Descripción de la cámara neumática.— Experimentos fisiológicos preliminares. Antes de referir el caso singular del enfermo González, cu- rado completamente con 17 baños de aire enrarecido, vamos á describir brevemente nuestra instalación y exponer el resumen de nuestras observaciones fisiológicas. Gracias á la bondadosa condescendencia del Sr. Dr. Don Fernando Altamirano, disponemos de un local en el Instituto Médico, adonde no sin erogar gastos y sufrir tropiezos y psna- lidades de todo género, después de mes y medio, instalamos una campana neumática, cilíndrica, de 1”50 de diámetro y 8”*de altura, caleulada por nuestro competente amigo el Ingeniero D. Gilberto Montiel. Fué construída por Valezzi, con lámina del núm. 14, de 2 milímetros de espesor, con 6 cinchos de fierro en escuadra, de 3 milímetros de espesor y 25 milímetros por la- Memorias [1896-971. T. X-— 22 170 Memorias de la Sociedad Científica DOLLS LS A LILA PLLILILLILIIIIL do; está abierta por la parte inferior y cae sobre un anillo de goma (llantas de bicicleta) apoyado sobre un platillo; por la par- te superior está cerrada y tiene una cruz de fierro, para refor- zarla. Hay tres ventanillas con vidrios muy gruesos, de 1 pul- gada. Tiene dos tubos, con sus llaves, uno para la ventilación y otro que comunica con una bomba aspirante movida por vapor. Esta campana cuelga de una polea diferencial y sube y baja por medio de un torno. Lleva varias perforaciones, que dan paso al termómetro y psicrómetro y al tubo con que se comunica con un manómetro de mercurio: éste indica la pre- sión en milímetros y en metros sobre el nivel del mar. La resis- tencia del aparato está calculada para una decompresión de 24 centímetros; pero contamos con la cámara Legay, construída para dar baños de aire comprimido y en la cual damos también baños de aire enrarecido, pudiendo llegar á una decompresión mucho mayor. Las precauciones higiénicas que tomamos son muy minu- ciosas. El aire atraviesa por gruesas capas de algodón, tanto al sa- lir como al entrar al aparato, con el objeto de evitar el trans- porte de los gérmenes. Los enfermos arrojan sus esputos en ácido sulfúrico concentrado. En el interior del aparato hay cal viva y carbón. Por último, varias veces al día se hacen pulveriza- ciones con fenosalil. * Kk *k Indicamos la presión en metros y no en milímetros, para evi- tar un cálculo y el uso de las tablas; de manera que si decimos presión de 6,000 metros, se entiende que el aire, en el interior de la campana, estaba á la presión que tiene á una altura de 6,000 metros sobre el nivel del mar; pero no debe olvidarse que México se encuentra á 2,260 metros de altitud; de manera que la decompresión real es de 6,000 menos 2,260 = 3,740. “ Antonio Alzate. y 171 CIILILIIDIIIIIILIILIILIIIIIII WDINSIDIZIIIODLILLILILILIIDIILS LL LILNINININ Conviene advertir que nuestras campanas son de una gran capacidad y esto influye mucho en los resultados, pues nadie jgnora que una campana, mientras más grande es, obra como una atmósfera más rica en oxígeno. Los aparatos que han servido á Paul Bert y 4 Ugolino Mosso, eran muy pequeños: los del 1? tenían 2 metros de alto y 1 de diámetro,' el del 2%, 1”80 de albo y 0,79 de diámetro.” RESUMEN DE LAS OBSERVACIONES FISIOLÓGICAS. Número de personas en que se ha experimentado. Juan Casselli, Daniel Vergara Lope, Ricardo E. Cicero, Al- fonso L. Herrera, Francisco Tenorio, Ernesto Sánchez de Ta- gle, Manuel Moreno y Anda, Adolfo Tenorio, Mier y Terán, la señora su madre, Mozo del hospital de San Hipólito, Jesús Ga- lindo y Villa y José de Mendizábal. Total: 13. DECOMPRESIONES MÁXIMAS. —3,100 metros, 3,200, 3,500, 3,800, 4,100, 4,200, 4,300, 5,000, 5,200.* Duración de los experimentos.—1* 30", 1% 25%, 02 45”, 1* 02, 0* 40”, 1* 0%, 0* 40”, 3* 0%, Número de pulsaciones y respiraciones. Dr. Ricardo E. Cicero. Presión. Pulsaciones. Respiraciones. 389 "7 64 23 529 76 22 460 80 26 1 Paul Bert. Pression Barométrique, p. 630. 2 Atti della Reale Accademia dei Lincei. Vol. V, fasc. 7%, 1896, p. 273. 3 Algunos enfermos han soportado perfectamente una decompresión de 6,700 metros. 172 Memorias de la Scciedad Científica Daniel Vergara Lope. Presión. Pulsaciones. Respiraciones. 585 64 28 520 72 26 460 76 28: Sr. Francisco Tenorio. 546 100 | — 520 - 26 486 110 - 436 150 26 486 106 — 516 - 29 Alfonso L. Herrera. 516 84 — 486 — 24 s 436 94 26 485 95 — 586 86 18 Sr. Adolfo Tenorio. 586 64 24 536 66 26 506 70 i 22 (muy am- plias). 470 68 21 460 12 22 De estas observaciones se deduce que en el aire enrarecido aumentan generalmente las pulsaciones y las respiraciones. Movimiento de gases.—Ya sea con sensación en el epigastrio ó en el resto de la cavidad abdominal, es uno de los fenómenos más comunes. Antonio Alzate 173 PWIILIIILLILIIILIISILIIEDILILDILEIDIDIDIES WDIIIILLILSLILLIIDSILLSLILIDIELDIIILIIDIII Efectos generales.—Gran bienestar, aumento del apetito, fa- cilidad de la digestión, buen sueño en algún caso en que había algo de insomnio, opresión ligera en el epigastrio y en el pecho (en un solo caso), la molestia en los oídos que mencionan todos los experimentadores, buen color al salir del aparato. Se recordará que los alpinistas recomiendan que las ascen- ciones á las montañas se hagan en ayunas. Sin embargo, entra- ron á nuestra campana dos personas á la vez, una en plena di- gestión y otra con el estómago vacío, y á pesar de que la decom- presión llegó hasta 5,200 metros, no sufrieron efectos desagrada- bles, ni una ni otra. Pero debe recordarse que permanecían sentadas en el interior del aparato, mientras que los alpinistas hacen continuos esfuerzos para ascender. Otro de los efectos más comunes es una ligera constipación intestinal. (Observamos un caso de una curación de diarrea con los baños de aire enrarecido). También hemos notado que se desecan los labios y algunas personas sienten sequedad en la nariz. : Densidad de la sangre y de la orina. Sr. Adolfo Tenorio. Presión. Densidad de la sangre. Densidad de la orina. 2,260 metros (la 1,062 1,022.0 de México). 4,200 1,065 1,022.5 Sr. Ernesto Sánchez de Tagle. 2,260 1,062 1,022 3,800 1,067 1,092 En los anémicos hemos observado constantemente el aumen - to de la densidad de la sangre. 174 Memorias de la Sociedad Cientifica POLLS LSI III Ni las 13 personas sanas que se han sujetado á la acción del aire enrarecido, ni otras muchas enfermas, igualmente sujetas á esta acción, han sufrido las terribles molestias, los espantosos alarmantes síntomas de que habia Bert,' el cual, 4 420”” tenía vértigos, mientras que á esa misma presión, nuestros buenos amigos y consocios Jesús Galindo y Villa y José de Mendizábal, daban pruebas evidentes de la alegría intensa que hace el fon- do de su carácter. Paul Bert necesitaba hacer inspiraciones frecuentes de oxí- geno: nosotros, los que no tenemos enfermedad alguna, así co- mo los tuberculosos en el tercer período, casi agonizantes, ja- más hemos necesitado ni de oxígeno ni de aire suplementario. Sea mala fe ó sea falta de ventilación Ó de capacidad del aparato, el hecho es que los experimentos de Panl Bert, de resul- tados tan desfavorables, han impedido hasta hoy el uso de los baños de aire enrarecido para el tratamiento Ó curación de cier- tas enfermedades. ¡Cuántas vidas pudieran ya haberse salvado Hay, pues, fisiologistas (distinguidos con el gran premio bienal de la' Academia de Ciencias de París) que son tan perniciosos para la'especie humana, como los conquistadores más sangui- narios. * RR * Se ha dicho que todas las combustiones se hacen con mayor lentitud en las altitudes que en los bajos niveles. Tyndall y Frankland demostraron que unas velas esteáricas arden lo mis- mo y pierden el mismo peso en la cumbre del Monte Blanco que en Chamounix, “por la mayor movilidad del aire rarificado;” pero las llamas palidecen, como sucede con la flama de un que. mador de Bunsen cuande se abre mucho la llave de aire.” 1 Pression barométrique, p. 750. $" Antonio Alzate. 175 SOLDILDIL III III ILL III IIA ILL ILIIIIIIA Nosotros hemos creído que en la atmósfera tranquila de la cámara neumática se podían repetir fácilmente estos experi- mentos. Hemos encendido cerillas de peso igual, dentro del apa- rato, 45,000, 4,800, 4,200, 4,000 y 3,000 metros y á la presión normal: todas han ardido en 1 minuto 3 segundos; pero las llamas palidecen á medida que disminuye la presión. Ahora, los que no creen en la unidad fundamental delos fenómenos biológicos y los físicos-químicos, nada deducirán de estos experimentos, para la fisiología de las altitudes. * * * En el informe del Sr. Sánchez que acompaña á este trabajo, se encontrará la historia completa del enfermo del Hospital de San Andrés, Felipe González. Nosotros nos limitamos á presen- tar las observaciones que hicimos en el Instituto Médico, cuan- do dicho enfermo asistía á tomar los baños de aire enrarecido. X E % Felipe González, núm. 18 de la sala de terapéutica del Hos- pital de San Andrés. Se le diagnosticó anemia de los mineros y tuberculosis inel- piente (?) Abril 21. Oxihemoglobina........... 112 por 100. Glóbulos rojos..... de 2,200,000. Glóbulos blancos..........- 1:221. Pulsaciones.“2. 2 00RATTIcO? 112, Respiraciones --..-.....-.- 24. Temperatuta............-- 380, Densidad de lassangre-..... 1,039. Excuinrsócostal........... 7.50 (84x 76.50). 176 Memorias de la Sociedad Científica DIIIIIODIIDIIDIOILIIILLILIIIIIIIIIILI LILIA II De las 11* 10 á las 11" 30 subió á 3,800 metros. Midori ... 112 pulsaciones. O road 3 lcobiber 113304 000 e 00120 ” Respiración más fácil y más amplia á 3,800 metros. Circunferencia del tórax.... 795 MAI 2. ¿la de co OR 84.5 Mínima....- a E AE EXCursión. 2 ne eos e AUS Aumentó, pues, en 3 centímetros la excursión costal, fenó- meno que hemos observado constantemente en los animales. Permanece 10 minutos á la misma presión. Se siente animado y con apetito. Densidad de la sangre inmediatamente después del baño, igual á 1,042. Aumentó en 3 unidades. Vuelve al hospital más animado, sin sentir cansancio. En la tarde dice que “ya está bueno” y pretende irse á su trabajo» (Conviene saber que los enfermos detestan al hospital). Al día siguiente se examina al enfermo y se encuentra sub—- matitez, al nivel de ambos vértices, sobro todo en el izquierdo; diminución del murmullo vesicular en el mismo sitio, habiendo algunos puntos en que absolutamente se percibe la respiración. Hay resonancia de la voz y transmisión de los ruidos del corazón. El resto de ambos pulmones está sano y permeable. Hay tos seca y en el momento en que se produce se oyen algu- nos estertores en ambos vértices, no hay expectoración. - Abril 22.— Comienza la decompresión á las 11” 10" siendo la máxima de 4,000 metros. El enfermo se siente bien. Duerme tranquilamente y 10 minutos después despierta muy animado. Permanece 20 minutos á 4,200 metros. A las 12* 20" empieza la compresión. El enfermo no sufre ninguna molestia y sólo se "Antonio Alzate. 1: 177 VIDIOLLLL LLL IL ILIIILLLLIIILIIILIISIILILILIIDIIDDDDIDIDAD ID III IIIIDIII IL queja del ruido de la bomba, que se transmite hasta el interior del aparato. A las 12* 50" termina la compresión. El enfermo se ha vuel- to á dormir. Densidad de la sangre 1,026. No se explica esta diminución: quizá era mayor aún antes de entrar al aparato. Abril 24.—Comienza la decompresión á las 4” 20" y á las 5"45 P. M. llega á 4,000 metros. A las 6 * empieza la compre- sión y termina á las 6" 25” P. M. Densidad de la sangre 1,040 El enfermo se siente bien. En la mañana temprano se humede- ció los pies; en seguida sintió dolor en todo el cuerpo y sobre todo cefalalgia, que al medio día era tan intensa, que no pudo tomar sus alimentos. Cuando entró hoy en la tarde al aparato la cefalalgia era aún muy intensa y fué desapareciendo gra- dualmente, conforme se hacía la decompresión, hasta quitarse por completo. Se durmió tranquilamente dentro de la campana y estuvo dormido casi todo el tiempo que duró el experimento Al salir no tenía ya ningún dolor y sentía gran apetito. Abril 27.—11* 0” á 1* 07, 3,900 metros. E Se siente bien. Tenía mucho apetito. Dice que en los días en que no se baña le duele mucho la cabeza. Toma 4 pildoras de Rabuteau. Cuando está en el aparato dice que respira mejor, se ensordece un poco y se le quita el dolor de cabeza. Sale muy animado. Abril 30.—11* 25" á 1* 07 3,500 metros. Sale animado. Mayo 12—11 á 17 30” 3,000 metros. Antes del baño. Después del baño. Densidad de la sangre..... 1,040 1,041 Oxihemoglobina....-.-.... 13.20 —. Se le ausculta: pulmón permeable en todas partes; se trans- E A Memorias [1896-97], Y. X .—23 178 Memorias de la Sociedad Científica DIIISIIIILILIILIIIIDDIIEI III III III III DIARIA ÁS mite el ruido del corazón; murmullo vesicular, la tos existe aún pero no molesta ya al enfermo. Mayo 2.—10* 0% á4 11* 0” 3,200 metros. Densidad de la sangre. --.. 1,037 Mayo 4.—El Sr. Dr. Martínez del Campo dice que se le si- gan dando los baños, que le encuentra muy bien y hasta el co- lor ha mejorado. Mayo 5.—10” 0% á 11* 33” 4,600 metros. So siente bien. A los 4,200 metros se oye un tronido de la lá- mina que se hunde; el enfermo no se despierta. Tiene 20 respira.- ciones, extraordinariamente amplias. A 4,500 es aún más nota- ble la amplitud de la respiraciones, El enfermo sigue durmiendo con un sueño tranquilo y profundo. Mayo 6.—10*0” á 11* 50" 3,500 metros. Mayo 7.—9" 15” á 11* 35” 2,900 metros. Oxihemoglobina, autes del baño.......-..... 13.50 Mayo 9.—9* 0” á 11* 50” 6,000 metros. Dice que está bien: que ayer le dolió algo la cabeza y le hizo falta el baño. Oxihemoglobina.. di dc a La tos ha desaparecido completamen te hace 8 días. Oxihemoglobina, después del baño........- A o Mayo 10.—8* 35" á 11* 40” 5,800 metros. Dice que con las medicinas que toma en el hospital, no había sentido mejoría alguna en los días que precedieron á las prime- ras aplicaciones de aire enrarecido, que su alivio comenzó in- mediatamente después del primer baño. A » Antonio Alzate. 179 PAID INEA NI ININDINININLNINENE IIA A Mayo 11.—9* 55” á 11* 45" 5,500 metros. Mayo 12.—10* 12” 4 12% 0” 5,500 metros. Mayo 15.—9* 50” á 11* 50 6,000 metros. Mayo 14.—9* 0” 4 11* 35" 4,200 metros. Mayo 16.—9* 34" 4 11* 30” 5,200 metros. Dice que ya está bien. Mayo 18.—9" 45" 4 11* 0” 5,000 metros. We bempolobina violada Je ad ep Td Ll 14.40% MODULOS. it dices spa e 3. 800, 000 (Muchos pequeños). Densidad: as sit 1,064 * + Este enfermo jamás sufrió molestias en el interior del apa- rato. Al principio tuvo diarrea muy ligera. Lo curioso es que al principio del tratamiento, todos decían al ver al enfermo macilento y abatido, que era un caso deses- perado; que no debía comenzarse con los agonizantes; que si teníamos éxito ya no quedaba ni asomo de duda. Y nosotros también: no abrigábamos ninguna esperanza, aunque sí sabía- mos que el enfermo sentiría algún alivio, ligero, pero evidente. Y después, una vez eurado, todos decíamos que no bastaba un solo caso; que no había seguridad plena del diagnóstico. Y aun tuvimos la satisfacción de que un médico atribuyera estos felices resultados (¡oh sagacidad!) á que Felipe González, e] enfermo, el anémico de color de papel, comía en el Instituto Mé- dico 4 tortas de pan, que le dábamos movidos por un sentimiento de filantropía. Meco o dario 198 Be E E 1 En los países situados al nivel del miar, y más especialmente en log muy húmedos, deberán quizá darse los baños mucho más prolongados que en Mé- xico: el clima no ayuda, sino que es un enemigo. En nuestra ciudad al con- trario, las condiciones ambientes, la sequedad y la altitud (2,280 metros ) tienden, lo mismo que el aire enrarecido de la campana neumática, 4 con- centrar la sangre y vivificar el órgano de la hematosis. 180 Memorias de la Sociedad Científica PALISLIIA LILA DIILALAILILLAL AAA LI IIADIIIALILDIDIIDISDALIIA III INFORME DEL SR. SANCHEZ MONTERO, “Felipe González, de 20 años de edad, soltero, minero y na- tural de Guanajuato, entró á este hospital el 18 de Abril del pre- sente año. Como antecedentes hereditarios refiere que la madre sufrió un padecimiento crónico del aparato respiratorio y del digestivo, del cual falleció. Tuvo 9 hermanos anteriores á él, que fueron sanos y nunca ha vivido en contacto inmediato con personas enfermas del apa- rato respiratorio. En su infancia fué sano y hasta la edad de 19 años tuvo un padecimiento febril que le duró como 14 días, en cuyo periodo perdió el conocimiento, quedando después muy debilitado y flaco. Volvió á sus trabajos ordinarios y como á los 3 meses observó que se hinchaba de los pies, habiéndose hecho general esta hin- chazón como en 8 días é impidiéndole trabajar. Ingresó al hos- pital de aquella población y permaneció 3 meses en él, saliendo sin los edemas; pero habiendo adquirido un padecimiento de] aparato digestivo (en época que no precisa), haciendo como5 eva- cuaciones diarias y del cual curó sin tratamiento alguno al cabo de un mes, quedando completamexte bueno, Se dedicó de nuevo á sus faenas y después de varios enfriamientos que sufrió en el eurso de sus ocupaciones, hará como 7 meses que de improviso sintió dolor de cabeza intenso y constante, calofrío fuerte que diré como 3 hora, siendo substitnído por calentura elevada de una hora de duración, seguida de sudor abundante y general, quedando luego con el dolor de cabeza, dolores musculares en casi todo el cuerpo, mal sabor de boca, falta de apetito y mucha sed. Este acceso, que era bicotidiano, (al medio día y en la tar- de) se repitió con la misma forma por espacio de dos meses. Apareció al mismo tiempo tos frecuente con muy poca expec-. " Antonio Alzate. 1 181 WDILLLICOEILIDILIIIIIIISIIIIIIIS IILIIIEIIIILOILIIS ALIVIO IL LO LLO LIO OA AAA AS toración que se arrojaba con dificultad; esta tos aumentaba en la posición horizontal. En tal estado, emprendió á pie el cami- no para esta capital, haciendo en él 3 semanas. A los 2 prime ros días de viaje se excedió en la alimentación, perturbándose sus funciones digestivas y evacuando como 10 veces diarias deposiciones muy líquidas. Llegó á esta ciudad el 1? de Abril sin ninguna modificación en su cuadro patológico, permanecien do en este mismo estado al ingresar á este hospital en la fecha antes indicada. Ocupó la cama núm. 18 de la sala de Terapéu- tica y se procedió al estudio de su padecimiento. El Sr. Dr. Juan Martínez del Campo y el Sr. Bosque hicieron el examen del paciente, obteniendo los datos siguientes: Repre” senta la edad que refiere (20 años), es de estatura mediana, en- flaquecido, languidecente, la piel sumamente pálida, sobre todo as mucosas bucal y ocular. La percusión demostró una poca de obscuridad en ambos vértices, y la auscultación, diminución del murmullo vesicular, algunos esterbores suberepitantes diseminados y expiración un poco prolongada. Los demás aparatos parecen estar normales. Valorando los datos adquiridos se puede suponer que el pa- ciente de que nos ocupamos está bajo la influencia de la anemia de los mineros; que el padecimiento febril con que vino quizá sea de origen palustre y que los signos encontrados por la ex - ploración del aparato respiratorio se deban probablemente á la infección incipiente por el bacilo de Koch. El examen de la sangre fué negativo en lo que respecta al paludismo y el de los esputos no se hizo desgraciadamente, por * la falta casi completa de este producto, mientras el enfermo per- maneció en este establecimiento. El número de glóbulos rojos el día 21 de Abril era de..... 2.200,000; de blancos 1/500. Oxihemoglobina 10%. A los 2 días de permanencia en el hospital desapareció el acceso febril y la tos como á los 10 6 12 días. Se le preseribió 2 grageas Rabu- teau al día, hasta el 3 de Mayo que aumentaron á £ y cuchara- das nó EAS cada 2 horas (agua alcoholizada). 182 Memorias de la Sociedad Científica Se sujetó á este enfermo, además del tratamiento anterior, á los baños de aire enrarecido en el aparato de los Sres. D. Ver- gara Lope y Prof. Alfonso L. Herrera, y haciendo el resumen del número de baños, tiempo que duró en ellos, presión, ete., po- demos decir: Número total de baños, comenzando el 21 de Abril y termi-' nando el 16 de Mayo, con 9 días de interrupción, 17. Presión mínima 6,000 metros, máxima 2,400, media 4,329, que se deduce 73,600 suma de las presiones. 17 días de baño. Resumen del tiempo que duró bajo la presión del baño fué 31* 26”. Desde el primer baño los fenómenos subjetivos del paciente fueron halagadores: refiere que sintió bienestar muy marcado, que aumentó en cada uno de los baños siguientes. de la fórmula = Los movimientos fueron siendo más enérgicos y su estado general satisfactorio. El número de glóbulos rojos fué aumentando progresivamen- te, así como la cantidad de oxihemoglobina, siendo respectiva- mente sus cifras al ser dado de alta el enfermo el día 19 de Ma- yo, de: glóbulos rojos 3.800,000. Oxihemoglobina 14,40%. Den- sidad 1,064. El enfermo se cree completamente sano. Sus fuerzas y el apetito han vuelto á su estado normal y solo sale aún algo pá- lido. Examinado el aparato respiratorio 4 la fecha, no indica padecimiento alguno. México, Junio 7 de 1896,— Angel Sán- chez Montero.” — .» -—_—_—_—_—_— NOT E SUB LA Résistance a Dasphyxie des graines du Polygonum persicaria, Presentée par Mi Ei SETBEBAT IM Ss. Aa: I'observation qui suit a été faite en France, dans la riviére “La Marne” J'ai eu á profiter de travaux exécutés en vue du curage Vun canal latéral á cette riviére, formé en aval par une écluse depuis une vingtaine Vannées environ, eb long de cent metres a/cent vingb metres. Ce canal recevaib les limons de la riviere, eb á Vépoque du curage, il contenait environ 1 métre cinquante dépaisseur de vase. Le limon fut versé dans un fos- sé qui bordait le talus, de telle facon que le limon le plus an- ciennement déposé se trouvait á la fin des travaux, occuper la partie supérieure des remblais. Lies choses resterent ainsi Jus- qWwau printemps suivant, époque á laquelle je vis pousser sur cette terre une végétation uniquement formée de Persicaires (Polygonum persicaria). L'endroit od poussait cobbte végétation était trop élevé pour qw'on ait affaire á un ensemencement par le vent; de plus jamais en cet endroit Yavait poussé un pied de persicaire, la persicaire étant une plante qui se rencontre dans les lieux humides, á une faihle distance de Peau. J'ai eu recours a Voxplication suivante pour le phénomene: 184 Menxnorias de la Sociedad Científica “¿En méme temps que le limon étaient entrainées au fond du canal une foule de graines, de plantes aquatiques, des plan- tes riveraines: Iris, Persicaires, Graminées, et des graines em- portées par le vent. Ces graines se sont accumulées au fond, avec le limon, et par suite de Vaction du temps, de Vhumidité» et du manque d'air, elles ont péri; celles du P, persicaria, douées Vune faculté speciale, ont résisté, et le limon s'est trouvé ense- mencé naturellement de cette plante. Il ne suffisait plus que de le mettre á Pair libre, pour que cette petite culture prospere.” Les diverses graines se comportent différemment vis á vis - des agents extérieurs: le Blé, par exemple, conserve longtemps la faculté germinative, les graines oléagineuses le perdent trés rapidement. La graine de la plante dont nous parlons a une grande résistance vis á vis du séjour dans Veau, résistance que ne possedent pas les autres graines; c'est justement cette fa- culté spéciale qui fait que la Persicaire n'a pas encore disparu sous linfluence de la lutte pour la vie; c'est une plante mal douée sous ce rapport, et en effet la Persicaire, dans un terrain humi- de, mais non submergé de temps en temps, ne tarde pas á dis- paraítre, remplacée par d'autres mieux douées; au contraire la plante se conservera sur le bord une riviére, parce que lors d'une crue, ce qui arrivá fréquemment, les autres graines sont en partie détruites, perdent leur faculté germinatve, en sorte que la plante dont dous parlons n'ayant que peu ou pas de ri- vales pousse facilement. lyala un sujet dVétudes tres intéressant, qui peut nous donner des renselignement précieux sur la facon dont les étres se maintiennent, et nous indiquer aussi comment on pourraint se débarrasser de plantes nuisibles, en variant les conditions de milieu, quand cela est possible, de facon á supprimer le pa- rasite et 4 garder lhóte; c'est ainsi qu'une submersion de trois mois détruit la Cuscute, sans nuire á la culturo de la Luzerne. Le Cultivateur pourrait ainsi se débarrasser de parasites qui résistent aux traitements employés jusqwá ee jour. Mexico, Février 189 LAS FUMAROLAS DEL POPOCATÉPETL TOR LOS INGENITROS J. G. Aguilera, M. S. A. y E. Ordóñez, M. S. A. En el mes de Agosto de 1894 tuvimos oportunidad de hacer > una visita minuciosa, por orden del Ministerio de Fomento, al interesante volcán del Popocatépetl, sobre cuya excursión ren- dimos un informe que vió la luz pública á fines del año de 1895 . en un opúsculo especial del Instituto Geológico de México. “Los estudios publicados entonces se refirieron principalmen- . te á exponer con detalle la topografía, condiciones físicas y geológicas y la descripción de las rocas. constituyentes de aquel elevado volcán. Como complemento á ese trabajo publicamos hoy esta pequeña nota relativa á las fumarolas del cráter del volcán referido. Difícil es decidir con exactitud si el Popocatépetl debe ser considerado como un volcán próximo á su completa extinción, ó si simplemente se encuentra en uno de esos grandes períodos de quietud, durante los cuales se consideran los volcanes como en un estado de actividad latente. Juzgado por sus escasas manifestaciones de actividad, el volcán se encuentra en un perío- Memorias [1896-97], T. X —24 186 Memorias do la Sociedad Científica DOLILIL LIDO LIL LD LID LDL III DI DDID00SINIIND III do de lenta disminución de actividad, la cual podría bien desig- narse como solfatárica caracterizada por el desprendimiento de vapores, cuya temperatura es inferior 4 1009, compuestos de vapor de agua en su mayor parte, ácido sulfhídrico y ácido sul- furoso en pequeñas cantidades. Este género de actividad solfatárica ha tenido notables cam- bios desde que se inició. No es posible ahora determinar dichos cambios, ni tampoco la época en que, del estado de emisión de lavas y cenizas, quedó tan solo reducido á la emisión de vapo- res, pues no se conoce exactamente la fecha de la última erup- ción cinerítica. Existen actualmente en el fondo del cráter del Popocatépetl varios respiraderos que han dado lugar á un lento y escaso de- pósito de azufre, formado por la condensación de los vapores y por las reacciones químicas verificadas al contacto del aire. Las fumarolas arrojan una gran cantidad de vapor de agua, ácido sul£fhídrico y muy pequeñas cantidades de ácido sulfuroso, á una temperatura que alcanza como máximo 929, Hemos contado en el cráter siete fumarolas principales, que tienen diferente im- portancia como productoras de azufre, diversas temperaturas y composición. Entre las más enérgicas se debe contar la que fué designada por los antiguos trabajadores del azufre con el nombre de Tochimileo. Este respiradero da salida á una colum- na de vapores con una altura de 44 5 m. que al escaparse con fuerza producen un ruido particular. De las siete famarolas la más débil es la llamada de Temaz- cal del lado O. del fondo. En ésta casi la totalidad del despren- dimiento es de vapor de agua y su temperatura llega solamen- te á 120, La mayor parte de las famarolas están situadas en los cua- «drantes N. W, y S. W. del gran cráter y muy cerca del pie de los grandes acantilados que forman la cavidad. Los vapores se esca- pan por las grietas ó intersticios de la rocas sueltas acumuladas en el fondo por los derrumbes, los cuales forman taludes natu- Yu “y “Antonio Alzate." rales. Así, pues, la denominación de respiraderos no se aplica á una sola grieta Óó pequeña cavidad, sino á una superficie, de cuyos diferentes puntos se escapan los vapores en diversas pro. porciones. Algunos viajeros hacen notar que el número y posición de las fumarolas es variable, la cual parece indicar un rápido cam- bio de actividad; efectivamente, se verifica un cambio de posi- ción, pero siempre en lugares muy vecinos como consecuencia de los derrumbes incesantes de las paredes del cráter, que vie- nen á veces á obstruir los lugares de salida que se abren paso en otro lugar que ofrece menor resistencia. En algunas fumarolas como en las de Espinazo y Malacate, la gran cantidad de escom- bros han obstruído las grietas de salida de vapores y entonces aparece el lugar como una extensa superficie humeante. En la boca de los respiraderos, el azufre se forma por la des- composición del ácido sulfhídrico al contacto del aire frío, for- mándose además una pequeña cantidad de ácido sulfurose. El azufre depositado forma sobre las piedras, al rededor de la aberturas, una capa muy delgada de partículas y pajillas poco > coherentes que llevadas á la temperatura de las rocas calientes y al contacto de los mismos vapores, se funden 4 veces y escu- rren hasta lugares más fríos donde se solidifican en concreciones estalactíticas. Al azufre en pajillas le llaman los trabajadores espumilla, en alusión á su poco peso y á su forma; al azufre con- erecionado, azufre for. Llaman tierras de azufre, á una mezcla de azufre en pequeños granos y tierras, arenas y fragmentos peque- ños de la roca. Estas tierras se encuentran siempre al rededor de cada fumarola y provienen del azufre formado como hemos indi- cado, removido por los continuos derrumbes. Desgraciadamente la producción de azufre es extraordinariamente lenta y los de- pósitos de azufre concrecionado y de tierras son de muy poca extensión 6 insuficientes para una explotación formal, atendien- do también 4 los gastos crecidos que origina su situación parti- eular, las incomodidades de una gran altura y las pocas horas 188 Memorias de la Sociedad Científica de trabajo útil en el día, á causa del peligro de los derrumbes del borde del eráter, provenidos por los E rula durante las al- tas horas del día. La laguna que se encuentra en el fondo del cráter es formada por las aguas de los deshielos que se verifican en dicho fondo á causa de la temperatura de las fumarolas. Dichas aguas tienen un intenso color azul verdoso con temperatura que varía de 28 á 5920, según que se toma hacia el medio de dicha laguna ó en la que está en contacto con las rocas vecinas álas fumarolas. En la porción del cráter avanzada hacia el N. (como se ve en el plano) se extiende una gran rampa de nieve que remata en un acantilado de cerca de 80 metros de altura, en donde es- tuvo establecido el malacate que servía para ascender el azufre y para el ascenso y descenso de los trabajadores. México, Septiembre 1896. OBSERVACIONES DE INCLINACIÓN DE LA AGUJA MAGNÉTICA Ejecutadas en el Observatorio Astronómico Nacional de Tacubaya durante los años de 1890 y 1891, Ñ POR MANUEL MORENO Y ANDA, M. S. A. ODLOLDLIIELIDAOIL A La inclinación magnética, que es el ángulo que con el plano del horizonte forma una aguja imantada colocada en el plano del meridiano magnético, y móvil al derredor de un eje horizontal que pasa por su centro de gravedad, se determina por alguno de los tres métodos siguientes: El que da la inclinación aparente observando la aguja en dos azimutes rectangulares, obteniéndose la inclinación verdadera por medio de la fórmula Cot?” I=Cot* I'+Cot? I" en la que £' é 1” son las dos inclinaciones aparentes. El que da la inclinación aparente en un determinado azi- 190 Memorias de la Sociecad Científica ODIN III ES AOL SISSI LIIS NI LDIIDIDIIIRDIDZDDADIADRIAS A A mut a, deduciendo la inclinación verdadera por medio de la fór. mula Cot 7 y el directo que consiste en observar la aguja en el plano del meridiano magnético. En todas nuestras observaciones siempre hemos hecho uso de este último, cuyo procedimiento vamos á describir. Nivelado el aparato y suspendida la aguja en sus soportes de ágata, se lleva el cero del vernier á que coincida con la divi- sión 90 del círculo vertical. En seguida se mueve el aparato azi” mutalmente hasta que la aguja quede vertical —posición que to- ma cuando su plano es perpendicular al del meridiano magnético —y la punta sea visectada por la retícula del microscopio. Con- seguido esto, se anota la indicación del círculo horizontal. Se re- pite la misma operación con la punta inferior de la aguja. Luego se invierte la cara de la aguja y se ejecutan las mismas opera ciones. Se hace girar el aparato 1800 y visectadas que sean la - puntas de la aguja en su cara anterior y posterior, se toma eg promedio de las cuatro lecturas del círculo horizontal y combi- nado con 'el correspondiente á la primera posición del aparato el valor que resulte será la traza del plano perpendicular al me? ridiano magnético sobre el círculo horizontal. No. se tiene ya entonces más que hacer girar 900 el plano de la aguja, para que ésta quede en el meridiano magnético. a Lo que sigue, que explica claramente la secuela de una ob- servación, está tomado de la memoria “El Magnetismo terrestre en Filipinas” pág. 18. “¿Las condiciones que se exigen para que una sola lectura de la aguja en el easo propuesto dé la inclinación verdadera, son: 1”, que el plano de las ágatas esté perfectamente horizontal; 22, que el eje de la aguja pase por el centro del círculo; 3*, que el “Antonio Alzate. 191 EDNITA PILI eje magnótico de la aguja sea paralelo á la línea de sus extre- mos; 4*, que el centro de gravedad de la aguja esté situado en el eje sobre el cual gira. Jin la práctica nunca se obtienen to- das estas condiciones, por grande que baya sido la habilidad y cuidado del artista que construyó el aparato; sin embargo, pué” dense eliminar todas las causas de error, por medio de una serie de observaciones de la aguja en diferentes posiciones. En efec- to: haciendo dos lecturas en dos posiciones opuestas y toman- do el promedio de ellas, se obtendrá la primera condición ; la sé! gunda se verificará observando cada vez las dos puntas de la aguja, y tomando el promedio; la tercera, dando media vuelta á la aguja sobre sus Aa la cuarta, finalmente, invirtiendo los polos de la misma aguja.” “La necesidad de estas inversiones y lala medias para obtener la verdadera inclinación de la aguja, justifica el método que seguimos en las observaciones de este género, que es el si- guiente. Colocada la aguja con las debidas precauciones sobre las ágatas, y suponiendo ya el aparato en el plano del meridiano magnético, por medio de un resorte en forma de V, se sube y baja cuidadosamente la aguja hasta que amortiguadas sus os- cilaciones, tome una posición próximamente fija. Entonces se conduce el círculo vertical de manera que la retícula del mieros- copio superior venga á coincidir con la punta superior de la agu. ja, leyendo inmediatamente el círculo vertical. Sin tocar la aguja se lee también la división correspondiente á la punta inferior, después de haberla hecho coincidir con la retícula del mieros- copio inferior. Luego se hace girar el aparato 1809, y se repiten dos lecturas idénticas 4 las anteriores. Después abriendo la caja, se da media vuelta á la aguja, y se hacen otras dos series de observaciones de dos lecturas cada una, como autes. Por fin, se cambian los polos de la aguja, y se repiten todas las operacio- nes hechas antes de la inversión. Para el cambio de los polos se coloca la aguja horizontalmente en una pieza á propósito que acompaña al aparato, y con los polos contrarios de dos grandes 192 Memorias de la Scciedad Científica ONIL LIDAD LADILLA ILLIA DILO imanes, se hacen 25 fricciones sobre ambas caras de la aguja por el método de doble contacto.” Como se ve, esta repetición de lecturas tiene por objeto eli. minar Óó cuando menos llevar á su menor expresión los errores propios del instrumento. En los cuadros que siguen constan los resultados de las pri- meras observaciones de inclinación que se ejecutaron en nues- tro departamento magnético. Tacubaya, Agosto 1896. ya, Ag A ER o v Antonio Alzate 193 TABLA DE OBSERVACIONES DE INCLINACION. FECHA Hora de la observación. INCLINACION. 4 o Prlacipio Fin Círculo al E. Círculo al WA. Media. 1890. h, m OIL ¡O ORINA Abril 16 | 12.30] 1.00| 43 13 08 | 44 56 34 | 44 04 51 17 | 1001 1201 17 49|4503 41] 1045 18/1245] 100] 1808] 0130| 0849 19 | 100| 120| 0852| 3011 19 31 20|1245| 110| 0838] 0849| 0843 a lro0 | 1201001538) 1 11:30 10 Iggl 22 | 1001 1201 18338" 01:08. 072% 93 | 1245| 100] 07 45| 0345| 0545 24 | 1245] 1.10 17 19 16 30 16 54 25 | 12,40 ad 10 11 | 4£ 56 15 03 13 261 1:00 |; 20 27 |1245| 1.10 22 23 53 08 07 46 09 08 | 45 16 38 12 53 2d 007, 220 12 45 08 38 10 41 30 | 1245¡ 1,10 30 19 | 44 59 15 14 42 Media .....| 44 10 23 Memorlas [1896-97]. T. X.-—2 1890. Mayo 12 3 Memorias de la Sociedad Científica EFora de la obeervación. Principio. Fin. LAA AL AAA NDA INCLINACION. Círculo al E. OY 1! h. m. 1.00| 1.20] 43 13 00 14 38 18 C0 33 15. 16 34 17 00 19 49 20 11 26 07 26 23 frculo al W. E O 24 de 44 5: 26-45 57 15 Media Ot tr 43 49 52 44 04 32 12 03 OS 30 08 39 00 04 00 52 43 59 50 41 01 07 Media....) 44 05 11 5" Anionio Alzate. 195 PAI AA INDIA LILLO ILIIIIO IA A A A DEA LAA AA AA Am — FECHA Hara de la observación. INCLINACION. A AE AU REA PUES EA AAN RS 7 Principio, Fin Círculo al E. Círculo al W. Media. € 1890. h. m. EN il OR (TOA Y Junio 4 | 1.004 1.20|.43 02 15 | 44 58 07 | 44 00 11 De, » | 08:07| 45 00 15 01 41 o. LAT 08 22 | 44 56 52| 02 37 O 0722 | 57380 | 02326 54 OS A y 1000 | 5649| 039% ¡5d ¿AO 1023 | 5807 015 er OS 1030 | 5900| 0445 E 05 30 | 45 0607 | 05 48 o 0308 | 0045| 0156 a 07.00 4458 15| 02 38 IA Y 0500 | 5352 | 43 59 26 a 2338| 5522 | 44 09 30 do AS 1438 | 5900| 0649 1 1430] 5600 0515 0d Ma 14 11 | 45 04 07 | 0909 22 11.00) 1120) 1608] 0445) 1026 23 | 100| 1201 1552| 0000| 0756 A 1500 | 0130| 0815 e 1611 | 0130] 0720 A 1345 | 0L15| 0700 196 Memorias de la Sociedad Científica AIDA IIA IIA MAMANDO NINA INS FECHA. Hora do la observación. INCLINACION. Principio. Fin. Círculo al E. Círculo al W. Medin. 1890. h. m. e DL A AI O PAN Junio 27 | 1.00| 1.201 43 13 30 | 45 01 30 | 44 07 30 e O 1130 | 0330| 0730 30 Es a 05 15 | 44 59 45 02 30 Media.... 44 05 08 Julio 2 | 1.001 1.20| 43 09 04 | 44 52 22 | 44 00 43 Ja A 1007 | 4501 22| 0714 ds A 1137 | 0238| 0708 aula A 1208 | 0330| 0749 Ml, » 10 08 03 07 06 52 CELO AAN a 06 30 01 30 04 00 pde A 03 15 | 44 57 52 00 33 a, sl 11 38 | 45 01 15 06 26 Lei. ES 11 55 02 30 07 12 2 E A 14 00 02 07 08 03 0 oda Je 16 07 02 22 09 14 24 1315 02 07 07 41 PIDA FECHA, 1890. Julio 28 30 Septbre. 24 Octubre 12 3” Antonio Alzate, Hora de le observación, Príncipio, Tio. h. m. 1.00| 1.20 ve) »” E) »” 1.001 1.20 »” el ” ” 1.00| 1.20 1.001 1.20 INCTINACION. Círculo al E. Círculo al W. 14 11 00 52 11 45 | 44 54 52 Media.... 43 11 15/45 11 15 04 22 | 44 56 45 03 19 58 00 Media... 43 18 30 | 45 03 07 43 19 15 | 45 04 45 13 45 | 44 57 15 11 07 (45 05 15 15 45 06 37 UNO 06 08 11 38 | 44 58 22 22 30 59 30 09 34 | 45 05 52 13 22 09 07 12 19 09 52 43 15 23 | 45 00 45 | 44 08 44 07 31 03 18 44 06 19 44 11 15 00 33 00 39 44 04 09 44 10 48 44 12 00 - 05 30 08 11 11 11 ee 05 00 09 00 07 43 11 14 11 06 198 Memorias de la Sociedad Científica SANA ID0SADI0D0IDIIISLIS LIDIA LISIS ILL IIA FECHA. | Evade lzohoervación. INCLINACION. | Principio. Fin. Círculo al E. Círculo al W. Media, E % 18905, 5 Dos nm. OF A DE E O Aro N Octubre 18] 1.001 1.20] 43 12 26 | 45 07 52 | 44 10 09 244 12.10| 12.30 01 19 07 26 04 22 25 | 1.001 1.20 05 52 08 52 07 22 A A 01-38 10 15 07 26 eS S 11 30 11/15] 020098 IE 150 03 00 10 37 06 48 1 E: a 05 3 09 37 | 07 83 lo to 0523 | 0145 03 34 Media.... 44 08 22 Novbro. 8 | 11.30 | 12.00| 43 18 22 | 41 59 45 | 4£ 09 03 104 1001 120] 14 583 29 53 | 43 52 23 ¡UE EEN s 17 15 | 45 01 151 44 09 15 Ed + 08 49 | 41 54 35 01 42 13 | 12.30] 12.50] 04 15 | 45 14 00 09 08 14 100| 1.20] 2508 00 08 12 38 IA ñ 17 45 05521 1148 A IEA E 16 45 00 451 08 45 24H, VU 115] 1007 | 44 59 00 01 33 AA ñ 09 38 59 001 04 19 pa DNA a 14 38 57301 06.04 VECHA. 1590. Novbre. 27 28 29 Dicbre. 2 3 15 1891. Enero 16 Marzo 12 A — DAAANADI DA AAN AIN II IN INIA a - ¡Antonio Alzate. u Hora de la observación. Principio, Fia. 199 INCLINACION. Círculo al E. DORE AS Círculo al W. OIT 43 11 00 | 45 14 45 13 08 09 53 43 26 07 25 23 00 07 43 01 45 43 05 26 42 00 13 00 MESS O 08 18 42 59 52 00 00: 01 38 Media.... 45 00 37 01 15 03 30 Media.... 45 00 00 45 00 00 05 00 44 55 11 08 08 01 26 44 59 05 o. fl 44 12 52 06 34 05 45 A 44 06 46 44 1322 14 49 01 48 44 10 00 44 00 52 44 02 43 24 00 01 06 10 34 01 52 43 59 28 A Media....! 44 07 87 200 Memorias de la Sociedad Científica PECHA. ón ICH Círculo al E. Círculo al W. Mediz. 1891. h. m. O TA on 014440 Julio 14 | 12.30[ 1.00| 43 13 00 | 45 03 03 | 44 08 01 15 » dn 40 09 01 52 21 01 16 5 ps 14 48 10 00 12 24 Ea 22 57 | 44 58 41| 10.04 Media... | 44 12 52 Novbre. 12 | 12.30| 1.00] 43 14 30 | 44 56 07 | 44 05 18 ¿ao—___—_————— A ____ A A EVOLUCION TOPOGRAFPICA CIUDAD DE GUADALAJARA JOSE DE MENDIZABAL, M. S. A NIODOODIDDODID A (Dáminas IV á4XVIL). 1 1542 á 1550. Trescientos sesenta años ha que la hoy hermosa $ importan- te ciudad de Guadalajara no existía aún en la mente del hom- bre. En ese entonces, el terreno en que en la actualidad se halla edificada, no era otra cosa que una parte del valle de Atemajac, árido é inculto, lejano relativamente de montañas y cerros y tam- bién de poblaciones de cierta categoría, pues la única que sobre- pujaba á las demás era la de Tonalán, capital que fué del reino de este nombre; ya existía el pueblo de Tlaquepaque (hoy la amena villa de San Pedro) y el pequeño pueblo de Tetlán, si- tuado cerca de la actual Guadalajara, cuyo origen fué el que sigue: Cristóbal de Oñate, capitán de las fuerzas de Nuño de Guzmán, A hacer la conquista de Michoacán y Jalisco, fundó Memorias [1896-97], Y: X.—26 * Y +2, 202 Memorias de la Suciedad Científica AAAMALI A cerca de Nochistlán una villa que leo dió el nombre de Guadala- jara, porque el referido Nuño de Guzmán era nativo de una po- blación existente en España con el mismo nombre. Este con- quistador al conocer dicha villa hizo que se trasladara á otro lugar por estar el primero en condiciones favorables álos indí- genas en las guerras que en esos tiempos se ofrecían; pero vien- do Oñate que en este segundo lugar fué asaltada la villa, que era ya ciudad, propuso y se llevó á efecto el traslado de ella al sitio en que hoy se encuentra, lo cual se verificó en el mes de Febrero de 1542, comenzando á poblarse por el rumbo que ac- tualmente es San Sebastián de Analeo y edificando después la primera iglesia con el título de San Miguel, en lo que es hoy calle abierta del convento de Santa María de Gracia. Los pri- meros religiosos que fundaron convento é iglesia fueron los fran- ciscanos que tenían por superior al padre Segovia y eligieron por sitio lo que ahora es la parroquia de San José de Analco. Dicho padre fundó el pueblo de Mexicalcingo con log mexi- canos que estuvieron en la expedición de Nuño de Guzmán. Respecto del lugar que se escogió para centro de la ciudad principal de los jalisciences, hay quien asegure que fué la pla- zuéela de San Fernando, y no lejos de ésta edificó Cristóbal de Oñate el Palacio de Gobierno en el lugar donde hoy está el Me- són de Medrano. 1550 á 1570. Hacia la mitad del siglo diez y seis, ó poco después, la Auilien- cia que por orden superior se había establecido en Compostela, se trasladó á Guadalajara, fijaudo su residencia en la esquina Surdeste de la plazuela de San Agustín. ad Casi al mismo tiempo, por motivo de haberse trasladado á esta ciudad la Silla Episcopal, que residía también en Compos- sI A 4 : “Antonio Alzate. 203 E PADA DALIA ADAN ANI INDIANA ANNAN ADAN NANI DIS tela, se puso la primera piedra de la Catedral y además se hicie- ron en el sitio en que actualmente se encuentra edificado el Pa- lacio de Gobierno, la Cárcel y la Casa Municipal. En 1551 se hizo una capilla llamada la Santa Veracruz en el lugar donde hoy existe el templo de Sau Juan de Dios y en ella se estableció la primera cofradía que hubo en todo el Reino de la Nueva Galicia con el título de la Sangre de Cristo y Santa Veracruz; contigua á esta capilla fundaron su primer hospital los pobladores de la ciudad y al poco tiempo se hizo por Real Orden el Hospital Real de San Miguel, contiguo á la pequeña capilla que servía de Parroquia y tenía el título del mismo Ár- cángel. El Sr. Obispo Mendiola dió el primer paso en la institución de colegios para la enseñanza de la juventud, fundando el Cole- gio de San Pedro y San Pablo, el cual estaba dividido en dos secciones, una para niños y otra para niñas. YI 1570 á 1509. En esta época ya las órdenes religiosas comenzaban á dise- minarse en todos los dominios adquiridos por España en las Américas; en Guadalajara los agustinos fundaron su convento; los carmelitas aunque dilataron algunos años para fundar el su- yo, sin embargo establecieron en la ciudad un Hospicio en el lugar que más tardo fué convento de Santo Domingo y allí mis- mo construyeron una capilla pública dedicada á la Inmaculada Concepción de María Santísima; los jesuitas por los años de 1583 á 1590 vinieron 4 fundar un Colegio de la Compañía de Jesús. ' Por lo que coucierns á las religiosas, las primeras que se zeunieron en comunidad con clausura, fueron las de Santa Ma- 204 Memorias de la Sociedad Científica NNICIIDDILILDIID0 ALIAS PA ría de Gracia, de la orden de Santo Domingo y parece que pri- mero estuvieron en el lugar donde hoy está el Hospital de Be- lén, que en aquel tiempo estaba fuera de la ciudad el referido lugar. Las fundadoras de este convento que fueron cuatro pro- fesas y dos novicias, vivieron del convento de Santa Catalina de Puebla. Por estos años se edificó una iglesia dedicada á la Virgen de la Soledad, cercana al templo principal que se estaba cons- truyendo y que más tarde sería la Catedral. IV 1600 á 1650. e cd le AA A O A principios de este medio siglo pidieron los religiosos de San Juan de Dios que seles dejara á su cargo el Hospital anexo ála Santa Veracruz, lo eual consiguieron en poco tiempo y des- pués procedieron á la fundación del convento. Los franciscanos viendo que la ciudad se extendía al Ponien- te, dejaron su convento antiguo y lo edificaron lo mismo que su iglesia y capillas de San Antonio, Tercer Orden y Aranzazu, en el lugar que permanecieron después hasta 1861, cuando pos las leyes de Reforma se suprimierou los conventos. Los domínicos se establecieron en el lugar en que tenían su Hospicio los carmelitas y derribaron la eapilla de la Concep- ción para hacer su templo de Santo Domingo, y contiguo á és- te la capilla de San Gonzalo de Amarante. Los mercedarios procedieron á hacer su convento é iglesia, debido al celo y actividad del Dr. Fray Franeisco Rivera. Al mismo tiempo que todas estas comunidades religiosas se establecían en Guadalajara, se inauguraba el mejor edificio que poseía y era su hermosa Catedral, notable no solo en esa ciudad sino en toda la Nación mexicana. El Palacio, abandonado por su deterioro, se separó, se ins- “Antonio Alzate. ' 205 COLL LAMA AID DNI DIAN IIS IN INIA NA RANA AIDA A ANAIS taló allí el Gobierno y al poco tiempo se comenzaba á «demoler la Cárcel y la Casa municipal, para edificarse el Palacio del Gobierno actual. Y 1650 á 1709. La mitad del siglo diez y siete se señaló en Guadalajara en cuanto á su ensanchamiento por haber quedado unidos á ella como barrios, los pueblos de San Sebastián de Analco y de Me- xicalcingo, los cuales por su extensión, especialmente este úl- timo, hicieron que aumentara considerablemento el área de la ciudad. » Los jesuitas fundaron el Colegio de San Juan y á los pocos años se establecieron en propiedad los religiosos de Nuestra Se- ñora del Carmen, fundando su extenso convento al Poniente de la ciudad con su templo y capilla de la Tercera Orden. El Sr. Obispo de Puebla D. Mannel Fernández Santa Cruz, autes Obispo de Guadalajara, hizo que se fundara en esta ciu- dad el convento é iglesia de Santa Teresa, para lo cual vinie- ron á fundarlo cuatro religiosas y una novicia de su convento de Puebla. vI 1700 4 1740. Dió principio este siglo con la fundación por parte del Go- bierno eclesiástico y construcción del Colegio Seminario. Poco tiempo después se instituyó un Colegio para Niñas con el nom- bre de Nuestra Señora del Refugio, dándole después el título de Colegio de San Diego por disposición del Ilmo. Obispo D. Diego Camacho y procediéndose á edificar la iglesia, la cual se estrenó casi á la mitad de este sigio. 206 Memorias de la Sociedad Científica PBLIILIIILIIILDLILIS Los felipenses establecieron su primer Oratorio y casa de comunidad en la Soledad; las religiosas de Santa Mónica vinie- ron de Puebla á fundar su iglesia y convento; las de Santa Ma- ría de Gracia parece que hicieron en este tiempo una nueva fundación, instituyendo el convento de domínicas é iglesia de Jesús María. La antigua Parroquia de Nuestra Señora del Pilar, que hoy es capilla de San Nicolás de Bari, se hizo en este intervalo y contiguo á ella estuvo algún tiempo la Casa de Recogidas. Vii 1/40 á 1780. - En este período de tiempo hicieron las monjas de Santa Ma- ría de Gracia los cuatro portales que rodean la manzana Ponien- te contigua á la Plaza principal y que se conocen con los nom- bres de Catedral ó de los dulces, Bolívar, Matamoros y Flores. (Parece que poco antes se fabricaron por la comunidad de los agustinos, los cuatro portales que cireundan la manzana Sud- oeste de la Plaza principal, y que también da frente á la Plaza de la Universidad y son conocidos con los nombres de Washing- ton, Agústinos, Mina y Allende). Por estos años se estrenó el Teatro principal; se concluyó uno de los mejores edificios de la ciudad como es el Palacio de Gobierno actual, que con sus dependencias ocupa una manzana, y además vinieron á establecerso las religiosas Capuchinas fun- dando su templo y convento. En 1740, después de cinco años de trabajos materiales, se terminó la obra de la introducción del agua del Col á la ciudad, que se debió al ingenio del religioso franciscano Fr, Pedro Bu. zota. 1 Nota. — El Portal Quemado ó de Quintanar, situado en el lado Sur de la Plaza principales de origen posterior. » Antonio Alzate. » 207 SODODDIONODICL ID LILIANA DIM AS WEE 1780 á 1860. El in del siglo diez y ocho se distinguió en Guadalajara por el ensanchamiento de la ciudad hacia el Norte, pues el Obispo D. Antonio Alcalde, de eterna gratitud para sus habitantes, maudó construir diez y seis manzanas cercanas á la Parroquia del Santuario; además, debido á su caritativo celo, fundó el grandioso Hospital de Belén, que ha sico tan notable por su an- plitud, buena distribución y arreglo; edificó la iglesia de Belén contigua al mencionado hospital, el cual quedaba aislado de la ciudad, pues las manzanas construidas no llegaban entonces hasta ese sitio; finalmente estableció el Beaterio de Santa Cla- ra, Ea situación ls hallaba en la manzana a de la Pla- zuela del Santuario y servía para Colegio de enseñanza de Ni- ñas. A fines de este siglo se hizo el Puente de las Damas; se puso : el empedrado en las calles de la población y se procedió á hacer la Alameda en la parto Este—noreste de la ciudad. En esta época existía un Hospital en el lagar que más tar- de fué Plaza de Mercado de Venegas. TX 1800 4 1825. Al comenzar el siglo diez y nueve se extendía Guadalajara por el Norte hasta el Hospital de Belén; por el Noreste y Este hasta la actual plaza de Mercado, conocida por ** Alcalde” y la Alameda, sin que existiera nada del rumbo del Hospicio; des- pués dos manzanas al Este de San Juan de Dios; en seguida: hasta San José de Analco; por el Sureste hasta San Sebastián 208 Memorias de la Sociedad Científica PLISADAS LS de Analco; por el Sur hasta el templo de Mexicalcingo y por último se extendía por el Poniente en línea recta hacia Norte y Sur hasta el Carmen. En este período de años se hizo el Baño llamado de los Co- legiales, situado no lejos de la Presa; la capilla de Jesús en el lugar donde se está construyendo actualmente el templo del Refugio y servía de Parroquia y el depósito de agua conocido con el nombre del “Tanque” en la plazuela de este nombre, el cual ocupaba la mayor parte de ésta y lo construyó el general Cruz para estancar el agua con el objeto de que los habitantes se sirvieran de ella para el uso común. El Sr. Obispo Ruiz de Cabañas fundó en el edificio anexo á la Soledad el Colegio elerical, pues los felipenses que antes estaban allí, se pasaron á la casa de su Congregación contigua al hermoso templo de San Felipa, el cual se concluyó á princi- pios del siglo actual. El mismo Prelado mandó construir el no- table y espacioso edificio del Hospicio, que pór haber suspendi- do muchos años los trabajos de edificación, no pudo concluirse «en poco tiempo. También á principios de este siglo se hizo la fundación de la Casa de Moneda y poco después la Plaza principal de Merca- do llamada de Venegas y el Comenterio de los Angeles por el rumbo de San Sebastián de Analco. Xx 1825 4 1850. Este segundo cuarto del presente siglo se señaló en Gruada- lajara por haberse establecido la escuela de Artes, el Jardín Bo- tánico y la Penitenciaría: la primera en el lugar en que estaba la Alhóndiga, el segundo en donde hoy existe el Parque Alcal- de y la tercera al Poniente de la ciudad en terrenos pertene- MemSoc Alrxate México Tomo Y Lam IV Mendue Albates Mezico. 7. 1542 a1550. 1 Barrancas (hoy se llaman de Belen) 2 liadimelo (> » Uama de S Jnan de Dios). 2” » del Jaua Asul). 2 Primera capilla, lamada S Miguel. 5 Antiguo palacio de (ibieno * 6 Primer comvento de franciscanos. 3 Presa (5% Mem Soc. Alzate Mexico, MenmSoc. Alzate Mexico. : Tomo KLam Y 17. 1550 ¿1570. 7 Audiencia. ; $ Casa Municipal y Cárcel. 9 Cap. ble Sta. Veracruz. h 10! Primer hospital. 4 il 11 Hospital kcal de S Miguel Mem Soc. Alzate Mérz Mem Soc. Alzate Meérco. vo 17 Sta. Maria de lracia. 19 Convento de S. Sian de Dios: 19 Convento e rglesia de S! Francisco. 90 Aranzcstl. 91 Tucer Orden de S. Francisco. 5 E la de S. . eos 23 Convento € iglesia Sto. Dom y de a PGA E A 29 Conven évplesta a Merced. 26 Catedral. ES 7 160041650. Ton 1 XL Lam WWl AAA E DO E Mem.Soc. Alxate e Mexico. MéenSoc. Alzate e Mezaco. Tomo Y Lan 74 1650 a 1700. 27 Barrio des. Sebashan de Anñadco. 28 1d de Mex 29 Colegio de jesmias de S| Juan. 30 Convento e iglesia del Carmen. 31 Tercer Orden del Carmen. 32 Sia Teresa. Mem Soc. Alzate México. MeanSoc. Alzate e Meézico. ze Tomo ALamil. ví. 170081740. 33 Semnao. 3£ San Diego. 35 Oratono de Felipenses 36 Convento é o de Sia. Monica. 37 id 1d 1d 1d Jesus Manz. 389 Antiqua iglesia del Pilar: > + ya x GINO A e AyoÍo en ay DAPR ETT k 1 . Memo. Alzate México AA OE ' 4 Tomo XL am X VIT. 174041780. 39 Portales de las monjas de Sia. MP de (racra. 4 2d. 1d. los Aqiishinos. 21 Palacio de (Gobierno 22 Teatro principal. 23 Iglesia y y convento de Capudunas. a 11 Acueducto de las aguas del Col. 3 1 Antonio Alzate. 1 209 PILI LIIIIDIEIIIILIDILIDIIEEIDILSLIILILILIIZIIIL DILIIISIIIILLILIIIOLILIIIIPIIIPAIIIS cientes al convento del Carmen. Aun no está terminada y ya ocupa uno de los primeros lugares entre los hermosos y sor- prendentes edificios que embellecen la ciudad. En este tiempo se hizo también el Portal de San Juan de Dios contiguo á la iglesia de este santo, el Panteón de Belén anexo al Hospital de su nombre, el Cementerio del Agua Es- condida, situado por el actual rumbo de la Trinidad; se comen- 26 á edificar la Parroquia de Jesús, pues la antigua como se di- jo antes estuvo en otro lugar, y se concluyó el Sagrario, templo magnífico entre otras cosas por su cúpula. La ciudad se extendía por varias partes desde la guerra de la Independencia y -de tal manera se aumentaba su área por el Norte, Noreste y Este, que fué preciso crear otra Plaza de Mer- cado, que fué la conocida con el nombre de “Alcalde.” Esta fué la época de la conclusión del Hospicio y de la atre- vida cúpula de su capilla, así como también de la construcción del famoso é imponente pórtico de la Compañía, conocida por otro nombre por iglesia de la Universidad. Por estos años no servia de iglesia y el pórtico y balaustrada de cantería de la parte superior del edificio se hicieron con el fin de que se des- tinara á Salón de Congreso. En 1844 se introdujo á la ciudad, eleta al Ilmo. Obispo Aranda, el agua de San Ramón, procedente de un manantial llamado-así que está al Este de la misma. 1d : XI 1850 á 1866. En este período en que la mayor parte de él fué de tantas guerras y trastornos políticos para el país, la ciudad de que nos ocupamos tuvo que resentir algunas transformaciones en su parte material, pues se suprimieron los conventos de religiosos Memorias [1896-97], T. X —27 210 Memorias de la Sociedad Científica y religiosas, que ascendían á siete de aquellos y á cinco de és- tas; se demolieron los templos de Santo Domingo, capilla de San Gonzalo, el Carmen, Tercer Orden de San Francisco y ca- pilla de San Antonio y se abrieron varias calles cerradas que ocupaban los conventos de Jesús María, Santa Mónica, Santa María de Gracia, el Carmen y San Francisco. A la par que acontecía todo esto se levantaban suntuosos edificios como el Teatro Degollado, que hasta esta fecha puede considerarse como el primer teatro de la República (sin atender á la parte decorativa). Este edificio se levantó en la Plazuela de San Agustín, que entonces servía de mercado de vaquetas y ramo de jarcierías, mas este mercado sé quedó en los porta - les que se hicieron al rededor del referido teatro. También se construyó la Plaza de Toros en el rumbo del Hos- picio; en el Hospital se hizo un departamento para dementes; las torres de la Catedral, que vinieron al suelo en el fuerte tem- blor del 31 de Mayo de 1818, se construyeron en este período. XII 1866 á 1880. 3 Guadalajara no fué de las ciudades de la República que se hermosearon bastante por la edificación de casas en los anti- guos conventos, primeramente porque no había muchos como en México y Puebla, que sólo en aquella eran veintidós de reli- giosas y en Puebla trece, siendo así que en la capital jalisciense no había más que cinco; sino que además varios de los conven. tos de esta última eran edificios bajos, por consiguiente no pre- sentaban el aspecto tétrico que los de aquellas poblaciones, que en México eran hasta de tres pisos y al transformar sus muros en casas de estilo moderno tenían que presentar una vista agra- dable, añadiéndose á todo esto que en las referidas poblaciones u Antonio Alzate. 211 LPI ILILIIISIL las partes bajas exteriores de los conventos, se destinaban á ca- sas de comercio. En la ciudad de que venimos hablando se transformó el convento de Santa Mónica en Colegio Seminario; el de San Fe- lipe en casa de Caridad; el de San Francisco, el de Capuchinas y el del Carmen quedaron en parte como antes por haberlos des- tinado á cuarteles. Los de San Agustín, Santa Teresa y Jesús María conservaron parte de sus antiguos muros y solamente los de Santo Domingo y la Merced perdieron más de su antiguo as- pecto exterior. El Beaterio de Sauta Clara se transformó en Hospital Militar. Por lo que toca á los jardines publicos, esta fué la epoca de su principio en esta ciudad y hasta el día de hoy se han aumen- tado notablemente en su número y en el esmero con que se han eultivado. Se pueden citar en estos catorce años el Jardín de la Plaza principal, el de Escobedo, el de Santa Mónica, el de San Francisco y el de Santo Domingo. También al terminar este lapso de tiempo se verificó en es- ta ciudad por la Compañía de las tranvías de Mexicalcingo, la inauguración del primer ferrocarril urbano, tendiendo su línea de los Baños del Fresno al Hospital de Belén. Respecto de templos, se comenzó la construcción del de la Purísima en el barrio de San Juan de Dios y del de la Trinidad en el suburbio Suroeste de la ciudad. XI1L1 1880 4 1888. En estos ocho años aumentó la área de la ciudad en la par- te Noroeste por habérsele agregado como barrio el pueblo de "Mezquitán. Se estrenó la nueva Parroquia del Pilar, el Palacio de la Federación contiguo á la iglesia de la Soledad y el Jardín público más elegante de la ciudad, que es el de la Compañía. » 212 Memorias de la Sociedad Científica OLL LL LILLE III LLL LIL ILL LASA LI LLO LIL IL LL LILLO LLL LISIS LLL LAA En esta época se extendieron por varias partes de la pobla- ción las líneas férreas de tracción animal de las dos compañías de ferrocarril urbano existentes en ella. Una de dichas compañías inauguró los tramos siguientes: de la Penitenciaría á San Juan de Dios por la calle de Loreto; de la esquina Suroeste de Palacio siguiendo por la calle de es- te nombre hasta la Villa de San Pedro; de la Plaza principal al Hospicio; de la Plaza principal á la Parroquia de Jesús; de la misma á Belén pasando por San Agustín y dando vuelta por la calle de Belén; de la misma al Agua Azul, cruzando en el Puente del Manzano; de la misma á Mexicalcingo por la esqui- na de la Compañía, calle del Carmen, dando vuelta á la izquierda por las calles del Rastrillo hasta la garita de Mexicalcingo; por último, de la misma Plaza al Santuario. La otra Compañía hizo un ramal al Mercado principal, hoy llamado “Corona,” por las calles Ocampo y Zaragoza; otro ra- mal á los Naranjitos por la calle de la Merced y otro en la calle de los Placeres. XIV 1888 á 1896. En la Historia de la ciudad se señalará esta época por la llegada á ella del Ferrocarril Central Mexicano, quedando uni- da á México y á muchas de las poblaciones principales del país. Uno de los adelantos principales en este tiempo fué para la capital de Jalisco la creación del Museo Industrial hecha por el ¡lustrado Gobernador interino del Estado Ing. D. Mariano Bár- cena, quien además fundó el Observatorio Astronómico, uno y otro en la Escuela de Ingenieros. En estos últimos años se han fundado tres hospitales: el Guadalupano con su iglesia dedicada á la Sangre de Cristo, al Norte no lejos del Santuario; el del Sagrado Corazón con su iglesia en el barrio de Analco, y el de la Trinidad con su iglesia ds Si al “Antonio Alzate. 213 LLLLLE LL LILLLDLILDLEIDILIILIDIDIDIDIIIDIIIZIIIIDILILIIIIIIIIDIDILDILIDLDILEILELLLLIDIILIID también, en el barrio de su nombre. Se han estrenado dos tem- plos de muy buen gusto; San José en el lugar que estuvo la iglesia de Santo Domingo, y los Dolore%en la parte Norte de la ciudad, y se están construyendo otros dos además de los ya mencionados en otra parte: el del Sagrado Corazón de Jesús, cercano dí Hospicio y el de Nuestra Señora del Refugio en el barrio de Jesús. Los protestantes igualmente han edificado un templo frente al Jardín de Santo Domingo. Contiguo á la igle- sia dicha de San José:se está haciendo un extenso Colegio de Josefinos. Se han destruído parte de los portales adyacentes al Teatro Degollado y han formado en su lugar bonitos jardines; de estos se han hecho además: el Jardín Porfirio Díaz en la Plaza de la Soledad, en la cual también se está construyendo un Mercado para flores; el Jardín del Agua Azul contiguo á la casa de ba- ños de este nombre, que en la actualidad está abandonada; el ¡Jardín de la Plaza de San José de Analco y el de San Agustín. Se está edificando al Poniente fuera de la ciudad una gran casa para Escuela de Artes, fuera de la que está haciendo el Gobierno con el mismo fin en parte del ex-convento de Santa María de Gracia; en otro lote del mismo, se ha hecho el cuar- tel de gendarmes y un edificio para la instalación de la luz eléc- trica en la ciudad. Hacia el Nornoroeste cerca de Mezquitán se está haciendo un Nuevo Cementerio el cual quedará unido con el centro de la ciudad por un ramal del ferrocarril urbano. También han quedado unidas por ferrocarril de tracción ani- mal la Villa de Zapopan y la Fabrica de Atemajac. Finalmente se ha colocado en el jardín de San Francisco un gran monumento á la memoria del General Ramón Corona, que fué asesinado siendo Gobernador del Estado de Jalisco, y ade- más se estrenó la Plaza principal del Mercado que lleva su nom- bre y que debido á él se hizo enteramente nueva, siendo quizás actualmente la primera del país. 214 Memorias de la Sociedad Ciemtífica OOOO DOLL w ODO A Próximamente se inaugurará la nueva Plaza de Mercado “Alcalde,” la cual se ha hecho enteramente nueva, En el mes de Diciembre de 1896, Guadalajara ha quedado unida por el ferrocarril Central á la ciudad de Ameca, capital del quinto cantón de Jalisco. La estación está situada al Sur de los Baños del Agua Azul. México, Enero 1897. po ej (ll A A INTRODUCCION ¿ASUNOS APUNTES DE ORDENES CLASICOS Y COMPOSICIÓN DE ARQUITRCTURA » DISPUESTOS POR EL INGENIERO Jesús Galindo y Villa, M. S. A. ODODIODODIDIII0D A t Casi desconcida es en México la importancia de los estudios arquitectónicos, muy especialmente los de Composición. Es creencia general que el constructor de edificios levantados en el seno de las ciudades, tan solo ha de ser perito en la ciencia matemática; y que, para que la fábrica resulte bien presentada, no se requiere más que algo de buen gusto y cierta habilidad. Realmente, á quien de hecho y de derecho compete la Cons- trucción de toda clase de edificios ga particulares, ya de pública utilidad, es al Arquitecto más que á ninguna otra clase de 1n- genieros; puesto que, constituyendo aquel un especialista, en | todas sus obras liga en apretado maridaje á la ciencia con el arte llevado á su más alto grado de belleza y perfección. En efecto, tan se ha comprendido así, que la noble carrera de Arquitecto se cursa en aulas y en Escuela distintas á las di- 216 Memorias de la Sociedad Científica PILDILDILDIII IS LIL LI LI III versas de Ingenieros; por más que en la parte científica los estu- dios sean casi paralelos. Esto no obstante, los Ingenieros Civiles y los Militares tam- bién, reclaman el derecho de alzar fábricas semejantes á las de los Arquitectos; y como, por otra parte en México es tan limi- tado el campo de acción, de aquí que surja la necesidad de di- fundir los eonocimientos artísticos, entre los que, no siendo Arquitectos, se consagran ahora á determinada categoría de construcciones. En la Escuela Nacional de Ingenieros, apenas se cursan, conforme á la ley de 15 de Febrero de 1883, “1? y 2? años de ELEMENTOS de Arquitectura y dibujo arquitectónico” y “IA año de Composición de Arquitectura para la formación de los pro- yectos de los cursos de construcción;” pero tales estudios se limitan á componer faros, puentes ó estaciones de ferrocarril, sin que se penetre á la de edificios civiles de tanta importancia como escuelas y hospitales, rastros y mercados, etec., Ó bien construe- ciones religiosas y conmemorativas como templos y monumen- tos funerarios. Otro tanto pasa en la Escuela Militar, aunque en escala muy inferior; pues por decreto de 31 de Diciembre de 1891, sólo se cursa allí dibujo arquitectónico unido al de máquinas, sin que ' se señale estudio especial de Arquitectura, á pesar de que el mismo decreto obliga á los alumnos á la práctica de aquella materia. Como se desprende de lo que precede, á la parte artística faltan cimientos tan indispensables como la serie de dibujos de ornato y del natural, los estudios escultóricos, los de Órdenes Clásicos y Copia de monumentos, los de gran parte de Compo- sición y la Historia de las Bellas Artes, todo lo cual se cursa en la Escuela del ramo, por ley vigente de 6 de Febrero de 1877. La falta de estos estudios especiales hace ya sentir en nues- tra misma Capital, su nociva y poderosa influencia: no basta que la pintura no cuente hoy con genio alguno en México: no basta 2 $1“ Antonio Alzate. 1 217 LLLLLILILILIIILIILIIDIDIDIDIILIIISILS EODED A DICIIIIDIDISILININISLIINS que hayan sucumbido uno tras otro nuestros más eminentes es- cultores: también nuestros Arquitectos, unos decrépitos, otros muy escasamente protegidos, tienen que lamentar la inmensa decadencia artística palmaria en los recientes edificios levanta- dos hace poco, y otros que alzan sus muros en estos días que corren. Triste es que tenga que apelarse á los artistas extran- jeros, porque los nuestros Ó no pueden con la carga ó no tienen la talla requerida para las obras que se les encomiendan. El círculo se cierra á diario, pero se ha menester romperlo á fuerza de inteligencia y de lucha. Nuestra Academia de Bellas Artes necesita del impulso de todos sus hijos, del amparo protector y decidido del Supremo Gobierno. Estas razones y otras muchas, me han subyugado, á no re- sistir á la tentación de publicar estos Apuntes, recogidos en diversas épocas,-y que no tienen más mérito que el de haber si- do en su mayor parte extractados de la espléndida obra Traité d' Architecture, por el maestro Leoncio Reynaud, de texto en nues- tra Escuela de Bellas Artes. Además, lo costoso de la obra no permite adquirirla sino á muy contados alumnos, razón por lá cual se les dificulta no sólo el estudio teórico en el discurso del año, sino también los exámenes de tal asignatura. Los presentes apuntamientos siguen, en general, el propio sistema de Reynaud, con ligeras modificaciones y notas relati- vas á México. Divídense en dos grandes partes, ocupándose la primera en el estudio de los Órdenes Clásicos, dando principio con las nociones más elementales y la definición de orden arqui- tectónico. Éntrase después á considerar al Dórico, al Jónico, al Corintio y al Toscano y Compuesto, poniendo de relieve los ejepmlos vivos de la Arquitectura clásica, cuyas ruirtás se ad- miran con veneración y asombro. Se estudian asimismo en esta parte, elementos que sirven de base esencial á la composición, tales como Pilastras, Cariátides, Arcadas, Puertas y Ventanas, Basamentos, Áticos, Cornisas de coronamiento, Frontones y Balaustradas. Memorias [1896-97]. T. X.—28 218 Memorias de la Sociedad Científica LLLIIL LLL L LLL IIS No se encarecerá lo bastante el estudio de esta parte que prepara al alumno para el desarrollo de toda clase de proyec- tos, que lo encamina siempre al desenvolvimiento del buen gus- to, y que lo enseña á distinguir y á emplear de modo convenien- te los diversos órdenes y sus principales elementos. No basta saber dibujar con más ó menos perfección los detalles de éstos, sino saberlos combinar de acuerdo con sus proporciones defi- nidas, y presentarlos á la vista del observador más exigente con cuanta fuerza es dable, teniendo siempre por modelos para los órdenes, los de la inimitable arquitectura griega, que en vano trataron de sobrepujar los artífices de Roma. El descuido con el cual, por lo común, se ve á esta parte ele- mental de estudios de semejante linaje, ocasiona con frecuencia la composición de irrisorios abortos artísticos, sin forma, sin inspiración y sin vida; haciendo el papel de quien mezclara pa- labras al acaso, sin orden y sin regla alguna, para producir un todo confuso y sin sentido. Diversas construcciones fabricadas de esta suerte, son muestra inequívoca de presuntuosa ignoran- cia y de decadencia artística, por más que los edificios aparez- can á primera vista en su conjunto monumentales y grandio- SOS. ; La segunda parte entra por completo al estudio de la Com- posición, y se subdivide en tres; los Principios generales de Composición: las Principales partes de los edificios: los Edif- cios propiamente dichos. Cada capítulo encierra un interés creciente al par que tiende á enaltecer el gustu sin menoscabo de las exigencias de las fór- mulas y leyes de la construcción. En la primera subdivisión, debe hacerse resaltar el capítulo de las proporciones, que constituye la piedra fundamental de la Composición. Si bien es cierto que en la práctica es difícil ajus- tarse á reglas fijas y á cánones inflexibles, la estética encuentra una sólida base para guiarse en el momento en que se engen- dra un proyecto; puesto que la Composición arquitectorica, co. n Antonio Alzate. 219 no WAI DI IL DIAS IILDIIIDIIIIAL DPDIIDIOIDIODIILIOLDLDOIILLIILDA mo dice Reynaud, “es la disposición conveniente de cada parte de un edificio, y la conformidad de las proporciones con la si- metría,” sirviéndole de base un modelo, una cantidad más ó me- nos fja que sea un término de comparación entre las dimen- siones de todas las partes. Tan importante es fijarse en este punto, que de él resulta la armonía de la forma y aun la belleza general del conjunto. La división que trata de las Principales partes de los 'edfi- cios, debe ser objeto de especial estudio, singularmente el Ca- pítulo relativo á las Escaleras, elemento tan esencial cuya eje- cución suele descuidarse. Entrando de-lleno á la parte en que se estudia toda clase de edificios, encabezan la serie, por su importancia, las Habita- ciones, como morada del hombre tanto en la ciudad como en el campo. Los Monumentos honoríficos, cuales son los Arcos triun- fales, las Columnas y Estatuas y las Tumbas; los edificios de Ins- trucción pública, como las Escuelas Bibliotecas y Museos; los de Diversiones públicas y de pública utilidad, como los Teatros y los Circos, los Palacios municipales y de Justicia, las Cárce- les y las Hospitales, los Baños y las Bolsas de Comercio, los Mer- cados, los Almacenes Generales y los Rastros, ete., ete., todo tiene cabida, con algún esmero, en esta parte, sin descuidarse dos factores esenciales: la distribución y la higiene de las fá- bricas, ajustados ambos á las exigencias de las preseripciones más modernas. Intencionalmente no he citado sino hasta el fin. el estudio de los edificios religiosos, que conceptúo desde el punto de vis- ta arquitectónico y artístico, de la más alta importancia. Los templos de toda especie nos dan la clave del verdadero gusto; son los tesoros que acumulan cuanto de bello y de sentimental se conoce, y al pasar revista por todos los estilos, nos hallamos después en aptitud de hacer aplicaciones juiciosas y acertadas, sin que nos veamos expuestos, como es lo corriente en todas partes del mundo, á cometer tremendos anacronismos, mezclan- 220 Memorias de la Sociedad Científica LILLO WIOLIIIILIAIAII ILLIA LIS LISIS II LL IL LOL LISA do la arquitectura y el decorado de una época muy anterior con otros de tiempos sobrado posteriores. Comiénzase por los templos antiguos, donde se encuentra la fuente de la Arquitectura y los modelos más hermosos del arte clásico, como log griegos tan conocidos como citados. Las iglesias cristianas en todas sus faces y en todos sus pe- ríodos, consideradas desde las catacumbas y las primeras basí- licas cristianas, hastalas del Renacimiento, presentan el estu- dio más interesante, más instructivo y ameno que darse pueda. El arte parece condensarse en ellas, y buscar asilo para cubrir los muros y las inmensas bóvedas de las iglesias bizantinas. ó lenar de imágenes brillantes en colores, las incontables vidrie- ras de las espirituales iglesias ojivales. Pero si el conocimiento de tal rama del arte ea debe llegar al grado más perfecto en el que construye, tanto como éste debe tenerlo en cuenta el decorador; y como otro tanto puede decirse de las otras materias objeto de la Composi- ción, de aquí que se exijan, si no los mismos, al menos amplios conocimentos á los artistas pintores, y aunque en menor escala, álos escultores. De todo lo que antecede, se desprende la necesidad de di- fundir una materia que á todas luces presta interesantes servi- cios no sólo á la ingeniería,/sino á todos los que se consagran á las artes plásticas, al crítico, al literato y á todo hombre que se precie de medianamente ilustrado. ¡Ojalá que en mi pequeña esfera, pueda contribuir por el presente medio, á la difusión de estos conocimientos! México, Febrero 1897, _— € — O DE LA TENSION DU SANG di DANS BES RAPPORTS AVEC LA PRESSION ATMOSPHÉRIQUE PAR LE DR. DANIEL VERCSARDA LLODIO, Mo. S- LA. Membre de Institut Médical National et de École de Médecine de Mexico, A mon chér ami l'iliustre savant colombien Mr. le Pr. Juan de Dios Carrasquiila L., M.S.A XTraduit par Antonin Salmin). Dans un précédent livre sur “L'atmosphere des altitudes” —resumé et conclusions—/?, nous nous exprimions ainsi qwil sulb: “T'examen du pouls, les indications graphiques fournies par “Te sphygmographe, nous démontrent que la tension du sang “dans les artéres est diminuée. Il importe de connaíitre dans “quelle proportion cette diminutign s'opére, ainsi que les con- ““séquences physiologiques qui en peuvent deriver pour l'hom- “me habitaat dans les altitudes.” (Voir fig. 1*%*). On ne peut nier en effet que létude des rapports de la ten- sion artéviello avec Valtitude,—Vune part—et, d'autre part, de la relation de Valtitude avec la forme'du pouls, ne doive étre WVune importance considérable. Ainsi, devra-t-on chercher'a 222 Memorias de la Sociedad Científica DADSDADDADADADADANDAD0DADDDAINOOSONAIDODILNADINO OLI IDIOMAS déterminer, si cela est possible, la valeur absolue de cette di- minution de tension.—Pour y arriver, nous avons dá recourir á uno série Vexpériences que nous nous proposons de présen- ter ici. Si nous n'avons réussi á résoudre le problóme avec tou- te Pexactitude désirable, du moins aurons nous la satisfaction avoir initié l'étude de cette question et de Vavoir, des premiers, présentée comme utile sujet de recherches aux physiologistes, aux pathologistes, á tous ceux, que le progrés des sciences hu- maines ne saurait trouver indifférents. Ce sujet n'attend done plus que la mise-en—cuvre; elle ne se fera pas attendre car il est de nombreux cerveaux qui pensent á nos altitudes: quoi qu'ait dit Jourdanet á ce sujet, et que r'intimideront pas les fantasmagories anoxyhémiques. Tous les membres du corps médical de notre pays sont heureusement trós versós sur tout ce qui a trait á la physiolo- gle; peut-étre ne sont-ils pas, cependant, familiers au méme degré avec certains appareils, certains moyens d'interpréta- tions de graphiques dont nous aurons á parler plus loin, et au sujet desquels nous donnerons d'abord quelques explications, car nous tenons á éclairer complétement nos lecteurs sur notre modus operandi, á, les mettre á móme de juger exactement de la valeur des déductions auxquelles nous avons été amenés, á écar- ter pour eux toute possibilité de confusion. S'il nous arrive de tomber a ce sujet en Vinutiles redites, qu'ils nous le pardonnent en faveur de lVintention. Les physiologistes distinguent dans la pression artévielle deux éléments que Marey a désignés sous les noms de tensión variable et de tension constante. “* Le premier rest autre que la pression cardiaque; son éner- '“gie dépend naturellement, de la force du coeur et du degré ““ Vexcitation de ce muscle. Il corresponde A la partie de Véche- “lle manométrique comprise entre le zéro et le minimun des oscillations.—“ Le second, ou tension constante dépend de la “plus ou moins grande facilité avec laquelle le sang circule u Antonio Alzate. 223 VODIDIDININIIIOSLIAIIIII0ISLSISISININ ““ dans les vaisseaux capillaires; il correspond á la partie de Vé- ““chelle manométrique comprise entre le maximum et le mini- “mum des oscillations” (Marey). Suivant leur état de reláche- ment ou de contraction, les capillaires périphériques opposent une résistance plus ou moins grande au passage du sang pro- venant de larbre artériel. Cette résistance est constante. Elle estla cause d'une certaina tension dans les arteres, dite pression vasculalre mais, néanmoins, variable dans son intensité, alnsi que cela arrivera lorsque le diamétre des petits vaisseaux se sera dilaté sous action d'une décompression extérieure, de la chaleur, d'un exercice musculaire etc.... La tension alors di- minuera, le sang circulera dans les artéres avec une plus gran- * de facilité. Ceci compris, il sera facile de expliquer pourquoi, lorsque la tension vasculaire est plus faible, la courbe du tracé sphyg- mographique est plus haute, la ligne d'ascension plus brusque en se rapprochant davantage de la verticale. Ce west pas, quen réalité, Vonde sanguine soit plus haute: la courbe s'abaisse davantage comme effet de la plus grande facilité du vaisseau pour s'affaisser sous le bouton du sphygmographe; par suite, Vondée tombera plus bas; le mouvement ascensionnel commen- cera á un niveau inférieur á celui 0% 1l naissait alors qu'il y avait une plus grande pression et le trajet qu'aura á parcourir le le- vier inseripteur du spbygmographe pour arriver de nouveau au maximum d'oscillation, sera naturellement plus long. La figure que suit et que nous reproduisons d'un ouvrage de * Marey nous fera mieux comprendre. (Voir fig. 2).* P. V. représente la pressionwariable ou pression cardiaque. Le sommet des ondulations atteint, dans les deux figures la méme hauteur; mais, si pour une cause quelconque la tension artérielle, c'est--a-dire, la pression constante P. U. vient á di- minuer, la ligne descendante du tracé accusera une chute plus 1 La méthode graphique, p. 273. 1 224 Memorias de la Sociedad Científica SOLIDO DI IDIIIIA LAI forte, la base des courbes s'abaissera davantage, ainsi que Vin- dique la seconde figure. La limite de descente étant plus basse, le trajet Vascension sera plus long. Il ne faudra pas croire, tou- tefois, ainsi qu/on pourrait á premiére yue, étre tenté de le fai- re, á une énergie plus grande de la pulsation car en réalité la tension carálaque wa pas changé; la modification que s'est pro- duite, c'est un diminution de la pression artérielle que Pa cau- sée. “La force du pouls en effet, West point en relation nécessaire “avec la force que le coomr dépense pour envoyer son ondée dans les “ artéres, mais elle dépend de Pexces de la force du coeur sur la pres- “ sion du sang dans les arteres.”” Pour démontrer expérimentalement ce qui précedeanous nous sommes proposé: 1—D'obtenir la répresentation graphique du pouls á la pres- sion normale de Mexico—á une pression correspondante á une altitude de 5,300 métres (celle du sommet du Popocatepetl)—á la pression normale de Paris (758 millimetres)—et enfin, 4une demi -atmosphére de compression au-dessus du niveau de la mer. 2%—De mesurer la valeur obsolue de la tension sous ces mémes pressions, nous verrons ainsi: A. Si les modifications que souffre letracó sphygmographique sous Vinfuence de diyers degrés de décompression correspondentá celles que nous avons obtenues dans le cas d'un habitant de Mexico et que Marey a observées en diminuani la pression artérielle par d'autres 1mo- yens.—B. Si la courbe se modifie dans un sens contraire sous une pression atmosphérique ambiante égale á celle de Paris, et si nous obtenons ainsi les pulsations caractéristiques du pouls normale des francaises.—C. Si ces modifications concordent avec une diminution de la tension sanguine dans les atmosfhée- res comprimées. “ 3—Mesurer enfin la tension artérielle absolue, dans un nom- 1 Marey.--La méthode graphique, p. 560. "Antonio Alzate." 225 bre de circonstances suffisant pour nous permettre Vobtenir au moins une moyenne approximative. Tel est, dans son ensemble, le plan que nous nous sommes assigné. Les sphygmographes dont nous. avons fait usage sont: le sphygmographe direct et celui á transmission de Marey, trop connus pour que nous ayons á les décrire ici. Les tracés obte- nus avec le dernier, celui á transmission, ne sont pas aussi nets dans les détails; il ne nous en a pas moins donné d'excel- lents résultats, gráce au double avantage qwil a sur Pautre, Vabord, de donner des tracés continus d'une plus grande lon- geur, et ensuite, de permettre á la personne sur laquelle on ex- périmente, pendant que s'opere l'inscription des pulsations, une liberté plus grande de prendre toutes les attitudes jugées né- cessaires et plus de facilitó pour conserver au gré de Vexpéri- mentateur. ll está eraindre, que quelle que soit le soin apporté á main- tenir au méme endroit le sphygmographe direct et á ne point varier la pression qwexerce sur le vaisseau le ressort de Vinstru- ment, des écarts de cette nature ne soient la cause Voscilla- tions qui infirment les recherches; mais des observations prises avec le spygmographe de transmission ne sont entachées de ces causes Verreur, parce que durant nos expériences cet appareil se maintient á la móme place et que la pression sur le vaisseau reste rigoureusement la méme. Nous púmes ainsi obtenir des graphiques sous des pressions aitmosphériques échélonnées de mille en mille métres. Si les deux sphygmographes fournissalent des indications identiques, les bases d'appréciation obtenues mériteraient évi- demment Vautant plus de confiance: nous ne croyons pas tou- tefois que les résultats acquis par le moyen de celui que nous avons employé doivent étre dédaigués. Les planches ci-joints représentent avec une clarté que le langage ne posséde pas les phénomeénes observés. Il nous suffi- Memorias [1896-97]. T. X.—26 226 Memorias do la Sociedad Cientifica SLLILOIILLLLI IDOLO LOL LD IIDILIAILDIDIA DADA IL DIO III DD IAS III ALA ra de dire que les sujets sur lesquels nous avons expérimenté se trouvaient tous dans d'excellentes conditions comme cons- titution, áge et santé; qwW'aucun accident ne s'est produit, du- rant les expériences, qui ait pu en altérer la portée. 1l nous semble point douteuz, par suite, que le modifications du pouls ont eu pour unique facteur, dans chaque cas les changements apportés dans la pression atmosphérique ambiante. (Voir fig. 3). Relativement a la relation existant entre ces modifications et la tension vasculaire il est possible, également de la déter- miner. y Marey, dans le but VPobtenir la dilatation des vaisseaux Ca- pillaires et de diminuer ainsi la tension intravasculaire eut re cours á différents moyens; des substitutions suecessives de véte- ments de plus en plus chauds; l'ingestion de boissons chands, Pexercice gymnastiquo chez "homme; lexercice musculaire im- posé chez les animaux, etc. ... 1l observa les modifications de tension obtenues, Il nota les différences entre le pouls pendant le repos, au réveil et aux différentes heures du jour. Nous re- produisons ci-dessous—(fig. 4) les tracés obtenus par lui sous ces diverses influences. 11 suffira de les examiner pour recon- naítre la ressemblance qwils accusententre les phénoménes dont il a été témoin et ceux qui nous mémes avons observés en ehan- geant la pression de Patmosphére ambiante. (Voir fig. 4). Pour déterminer la valeur absolue de la tension artérielle, nous avons employé, de méme que Marey, P'appareil que mon- tre la fig. 5. Cet appareil se compose d'un eylindre en verre P, recouvert d'une enveloppe métallique, dans lequel on enfonee la main et Pavant-bras qui sont entourés dans la partie voisine du gou- lot, d'un double manchon en caoutehouc et en taffetas destinés, le premier á assurer l'herméticité et le second á empécher que le manchon de caoutchonuc ne se distende et ne fasse hernie sous Pinfluence de la pression intérieure. La main empoigne la tra- $ a A ai a. " Antonio Alzate. 227 DVNODIDIDLLIILIIDIIDIDIIAIIIINO III IAN IODIIOOIILLI0D0LILIO LILIA IC LO AI verse 4 fixóe á Pintérieur du cylindre. Ce eylindre est muni de trois robinets, celle den haut a pour objet de permettre lP'ex- pulsion de Vair entré dans Pappareil, soit au moment dy in- troduire le bras, soit au moment od on y fait pénétrer Pleau qui doit entourer le bras; des deux autres robinets, lun communique avec le recipient Ri et Vautre avec les manométres de Marey M (manométre élastique inscripteur) et Y (manométre capillai- re), lesquels signalent en centimétres de mercure les pressions quí se produisent autour du bras, dans Vintérieur du eylindre. D'appareil duit ¿tre entiérement rempli d'eau depuis la su- perficie du mercure contenu dans le manométre M jusqu'au ré- cipient-R, y compris le eylindre dans lequel est enfermée la main qui doit étre immergée de toutes parts; les robinets E, E, E, servent á Pexpulsion de Pair que Yappareil pourrait contenir. Les changements de volume de la main résultant du fux eb du refdux du sang se traduisent par un balancement de toute la masse liquido contenue dans lappareil et, par suite, par des ondulations de la colonne de mercure dans le manométre mm et de la colonne eau dans le manométre M. Un tambour a le- vier sur lequel ces mémes ondulations viennent se répercuter, écrit sur un polygraphe, les pulsations de l'organe immergé. ¿On peut graduer facilement la pression á Pintérieur de Pap- pareil. La source de pression ébant eu R,1l y aura qu/a élever un peu plus ou un peu moins, au gré de Pexpérimentateur, la hauteur du récipient. On ponrra, ainsi, obtenir une pression depuis—0 jusqw'a 24 centimétres de mercure et plus. Attendu que notre intention était pas seulement d'opérer á la pression normale mais, aussi, sous diverses pressions, il arriva, notre chambre n'ayant pas une hauteur suffisante, qwil nous était impossible d'élever autant que cela pouvait devenir récessaire la hauteur du récipient £. Pour y remédier nous imaginámes alors un moyen que nous recommandons pour sa simplicité et qui consiste á interposer sur un point queleonque du tubo S, entre le récipient et le 228 Memorias de la Sociedad Científica CVIOLILLIIIADA APA LIDIA DIA II MASIA ant CIL LIIIIIOIDIILDILL DIS eylindre P, une pompe á mercuro dAlvergniat.—De cette ma-* niére le récipient E ne fait plus qWalimenter Vapparéil de Peau quí lui est nécessaire; la compression et la décompression s'opé* rent par le moyen de la pompe á mercure dont la robinet á trois voles sert admirablement pour varier la communication entre le récipient, la pompe et le sphygmomanométre, les manipula- tions se trouvent par ce moyen, considérablement simplifiées et peuvent, ainsi, parfaitement s'effectuer á Vintérieur de la chambre pneumatique. Au commencement on doit éviter toute pression. Il n'y a, pour eela, qu'abaisser le récipient jusqu'á ce que la colonne de mercure du manométre soit á 0.—A ce moment, on prend un premier tracé du pouls. On éléve ensuit le récipient R on bien on fait la compres” sion par le moyen de la pompe dAlvergniat, jusqu'a ce qu'on obtienne deux centimétres de mercure. Alors on ouvre la val. yvule pneumatique L. du tube de transmission pour faire sortir Vair comprimé dans Vintérieur de ce tube et quí pourrait nuire a Vexactitude de Popération, puis, on prend le deuxiéme tracé- On pourra continuer, ainsi, progressivement, augmentant chagque fois la pression de deux centimetres et on aura une sé- rie de tracés des pulsations recueillies sons des pressions crois- santes. Les premiers tracés révelent des ondulations peu marquées qui s'élévent au fur et á mesure qwW'augmente la compression, Arrivées á un certain maximum délevation, ces ondulations commencent á décroitre graduellement. Un moment arrive oú il Wexiste plus de tracés de pulsations, le tracé ne représente plus qu'une ligne droite—ou bien elles arrivent á un minimum awelles ne peuvent plus dépasser. La pression artérielle ne s'éleve donc pas, dans ses oscilla- tions, au dessus un certain maximum et ne tombe done pas au dessous un certain minimum qui ne sont constants, d'ai- lleurs, que si la circulation reste la méme. C'est lá une consta- "Antonio Alzate . 229 III DNINIINILIIEIIILIIDISSLLLIIIIDALSISININL VISIO ILLIEIIOLDILILLIILIILLLLIILILIALALIL tation dont nous tirerons profit. On verra, en effet, ce que nous offrirons de moyens de comparaison et Vindications utiles, ces maxima et minima des oscillations qui sont les termes de com- paraison choisis par les physiologistes. LD'augmentation dans Vamplitude des oscillatiors au début eb Paffaissement de ces mémes oscillations ensuite, s'expliguent alnsi qwil suit: Vélasticité des tissus qui entourent les vaisseaux ainsi que la pression atmosphérique, exercent á une pression nor- male, une compression quí s'oppose á la libre transmission du pouvoir expansif de ces mémes valsseaux; la pression extérieu- re équilibre par conséquent Pimpulsion du sang et le change- ment de volume est á peine perceptible. Si on augmente la compression extérieure, les tissus qui entourent les vaisseaux deviennent plus compactes, plus denses; ils perdent une partie. de leur élasticité eb londée sanguine se transmet plus facile- ment; mais il arrive un moment (1 la compression commence á agir aussi sur les parois des vaisseaux, rétrécissant leur dia meétre et, alors, londulation devient de plus en plus faible, jus- qwá ce qu elle alt atteint son minimum. On verra alors le plus souvent, le vaisseau affaissé sur lui—méme, complétement apla- ti. ll est arrivé, cependant, qu'une contrepression méme de 28 a 30 centimetres de mercure n'ételgnait pas les ondulations et cependant ces chiffres sont évidemment supérieurs á la pres- sion réelle (Beaunis). Cela dépend de ce que la méme élastici- té qui précédemment s'opposait á la transmission parfaite du mouvement s'oppose aussi á une constriction plus grande des artéres, eb, peut étre dí aussi, aux mouvements qu'impriment á tout Pappareil les pulsations des tissus non immergés (Beau- nis). Mais, si ce procédé ne nous permet pas obtenir le maxi- mum de la tension artérielle, il nous indique tout au moins le moment auquel la pression intérieure du vaisseau transmise avec son maximum d'énergie par l'intermédiaire des tissus pé- riphériques, 'équilibre avec la pression extérieure de Veau, c'est -á-dire, le moment auquel les oscillations arrivent á leur maxi- mum damplitude, 230 Momorias de la Sociedad Científica CLAMA AAA ALEMANA NA PADIDDADIDINNDANNADM NADIA DDD IIA NDA IN Par les moyens que nous avons déja indiqués, nous avons obtenus les tracés suivants (figs. 6 et 7) qui prouvent d'une ma- niére évidente, selon nous, que la tension vasculaire sanguine se déprime sous Vinfluence de la raréfaction de Vatmospheére et s'éleve dans Vair comprimé. (Voir figs. 6 et 7). La seule inspection de ces figures démontre que plus la pres- sion diminue, plus les ondulations sont mieux marquées dés le début a 0;-qwelles arrivent plus rapidement á leur maximum dVamplitude nous pouvons voir, en effet, par la figure 6. Le di- crotisme est moins marqué 2 la pression normale de Mexico, il devient trés apparent et trós marqué á la pression de 5,300 m. (celui du sommet du Popocatepetl). Le phenoméne inverse s'ob- serve dans les tracés de la fig. 7; la ligne O, plus ondulée repré- sente la forme des pulsations fhscrites par le sphygmographe a la pression de Mexico et celle moins ondulée représente un tracé pris á une pression d'une demi-atmosphére au dessus du niveau de la mer. ' Pression sous laquelle s'est observé sj SE Be Ss ot, de. 5 E A Pression ambiante en mbires d'altitude inaximomn desio Rca 3 5,300 métres (altitude du al ' met du Popocatepetl)....... | A 4 centimétres. 2,268 métres (altitude de Mexi- CO eE MscE el | A > A 78 mótres (altitude de Paris) 0 Ae A ALMOSpHBrO 2... o 220 > e de Des résultats analogues ont été obtenus en ee qui concerne le minimum des oscillations. '“' Antonio Alzate. 231 AIDNLIINDSIIDII0INAN Pression ambiante. | Minimun des oscillations. AMO 00 motresSi cd | A 12 centimétres. E A CAN PE AS e) 7 AE ASS OO OO | 3 20 a y) E ALMOSPOOTO:. Lo | De20421.,, Le phénomene le plus important, c'est-a—-dire celui relatif au maximum des ondulatioas «4 suivi une marche en harmonie avec ce qui vient d'étre dit; nous le démontrons ci-aprés. Toutes nos expériences ont donné des résultats identiques á ceux quí viennent d'étre indiqués. Quelques unes d'entre elles ont été faites en présence de M. lo Dr. Altamirano et des éloves de 4%” année de École de Mé- decine. Nous avons operé dans les laboratoires de Institut Médical National oí se trouvent ótablies nos chambres A air raréfié eh comprimé et avec Vaide de notre collaborateur habi- buel, Vintelligent et laborieux Professeur M. Alphonse L. He- rrera. Attendu que le confinement dans la chambre pneumatique surtout dans Pair comprimé devait nécessairement causer une augmentation de la température a l'intérieur de lappareil —aug- mentation quí aurait pu nuire au succés des expériences, aussi que le prouvent les démonstrations de Marey relatives á Vaction de la chaleur sur la tension sanguine eb sur la forme du pouls —nous avons dú refroidir la température de Vappareil, de ma- niére á obtenir pour le sujet en expérience, une température constante de 2000. On avait recommandé au sujet le plus grand repos possible. Nous eroyons avoir démontró—du moins autant qwil était en notre pouvoir—que la décompression cause une diminution de la pression sanguine; et que par la compression s'obtient un phénoméne contraire. Nous avons vu aussi lu relation inti- 232 Memorias de la Sociedad Científica LIIOLSIODIODILDIEISL LL LIILILIILIIELILIIII DILIOLILIELINIO LILIANA me qui existe entre les modifications dans la tension du sang et celles que souffrent la forme des tracés sphygmographiques et le rhythme du ponuls. Pour confirmer Vautant plus ce qui précede nous donnerons une autre preuve, concluante entre toutes, et qui est la suivan- te: Nous nous sommes valu pour ce nouveau mode úe démons- tration Vun appareil assez originale dans son ensemble, que nous avons combiné de maniére á reproduire, en limitant aussi exactement que cela était possible, Vappareil de la circulation normale. Il faut le décrire ainsi que son fonctionnement. La figure S montre la disposition de Vexpériencee. Une poire de gomme élastique, pourvue de deux valvules á chacune de ses extrémités, représente le ventricule avec ses val - vules auriculo--ventriculaires et ventriculo-artérielles. Cette der” niére donne issue au liquide que circule dans un tube élastique de cinq millimétres de diamétre et qui représente larbre arté- rielle: on a substitué au systeme capillaire une éponge compri mée dans un tube élastique de parois tres minces, de cinq cen- timétres de diamétre sur dix de longueur. La compression de Péponge et la pression élastique du tube que lemprisonne re- présentent le cour périphérique: les capillaires, tissus élasti- ques, rauscles, etc. qui Venvironnent. Lo systéme veineux ferme le circuit avec la poire en caoutchoue; il est reprósenté par un tube plus mou, et une longueur donble de celle du tube qui représente les artéres. L'appareil ainsi disposé et le circuit établi, on remplit leau en ayant soin de faire disparaítre toute bulle d'air. La partie représentant les capillaires est introduite dans un bocal, fer- mé hermétiquement avec un couvercle dans leque on a mé- nage quatre ouvertures destinées á donner passage aux deux tubes, Pun desquels communique avec la pompe á mercure V'Al- vergniat, Vautre, muni d'un robinet étant destiné á permettre la communication entre l'atmosphére du vase et Pair du déhors. Pour produire les contractions rhythmiques, uniformes ot ra- Antonio Alzate. 233 ELLIS LIL LILA A IO LI IITILIIO LI ILILIIILIILILILILIIISLISIIILILILILLIIIIIL pides du ventricule, on fait usage V'un levier qu'un petit mo- teur á alr comprimé met en mouvement et combiné de facon a es que la poire en cautehouc se trouve préssée pendant un bref space de temps entre les deux mors d'une pince que le levier fait s'ouvrir et se fermer alternativement, á intervalles égaux. Lorsque les branches de la pince s'écartent, la poire en caout- chouc (le cuur) revient á sa forme normale; lorsqu'elles se res- serent la poire se trouve comprimée entre elles. Nous avons veillé á ce que le levier imprimát aux pinces 1n mouvement ré- gulier de facon á ce que la compression se produisit toujours au méme endroit avec une force toujours égale. Il était néces- salre, en effet, d'arriver á expulser, á chaque compression, une quantité de liquide toujours égale. On adapte ensuite au tube artériel, sur une partie quelcon- que de sa longueur, deux appareils inseripteurs: un sphygmos- cope et un sphygmographe á transmission de Marey, tous deux laissant leurs tracés sur le poligraphe á régulateur de Foucault. Faisons maintenant fonctionner le moteur: On observera, á chaque compression de la poire, le va et vient des leviers Vinseription sur le polygraphe, de courbes ab- solument semblables á celles correspondant au tracés du pouls des artéres chez 'homme. Si, ensuite, ou raréfié air a Pintérieur du vase, c'est a dire autour de la circulation périphérique, par le moyen de la pom- pe Alvergniat, nous verrons se modifier le tracé donné par le sphygmographe en ce sens que les courbes deviendront plus amples et d'un dierotisme plus marqué, tandis que le tracé four- ni par le sphygmoscope et qui nous indique les changements de tension artérielle, se modifiéra, lui aussi, mais en sensjinver- se. La hanteur des courbes diminuera graduellement au point de ne plus représenter bientót qu'une ligne droite. Attendu que tous les phénoménes correspondent exactemens á ceux observés chez Vhomme soit á la pression ambiante soit dans notre appareil pneumatique, nous ne croyons pas qwWon Memorias [ 1896-971, 1. X.—30 234 Memorias de la Sociedad Científica ILLES LILLE LIL LIL IDIL IS III WIWILIIIIILIDLL LL LD LILIA II LIILILIIL puisse rendre plus évidente la relation qui existe entre la for- me du pouls et les variations de la tension vasculaire, de la ten- sion constante de Marey. (C'est ce que nons nous étions proposé de démontrer. e E Y 1l nous reste encore, pour suivre jusqu'au bout, le program me que nous nous sommes tracé á déterminer la moyenne de la tension vasculaire chez Vindividu, de conditions normales, habitant Mexico. Les observations récueillies jusqu'A ce jour, sans étre tres nombreuses, nous paraissent suffisantes pour per- mettre d'importantes déductions. Voici, par ordre chronologique les résultats obtenues : Numeros d'ordre. Maximum. Minimum. Numeros d'ordre. Maximum. Minimum. Centimétres. Centimátres. Centiméótres. Centimétres. RN OS 1 CI A 2 10 2220 8 18 3 8 y: 6 14 4 6 A 22 4 19 5 16 1 1 2S 6 14 6 14 16| 2 4 - 18 rd A 16 25 4 10 8 6 161 - 26 4 14 9 8 121 27 6 14 10 6 10 28 6 14 1 5 E 29 6 12 12 6 A 480 6 14 13 8 16: 31 6 14 14 4 UA 32 10 20 15 8 Ss. ..33 6 15 16 8 16 | 34 8 16 17 6 141. 35 10 15 18 4 12 36 8 16 » Antonio Alzate. 1 235 LLL PARADA NA DINSA IIA ADIDAS ” LADADDIDIODO0L En co qui concerne les caractóres généraux des tracés obte- nus avec lappareil de Marey on observe qwils ont subi des mo- difications produites évidemment par la rarófaction de Pair de notre plateau. Si Von compare le tracé que Marey nous donne comme type et celui que nous-mémes croyons pouvoir prósen” ter comme tel (Fig. 10) la différence saute aux yeux. En effet: I'ondulation est asses forte dans nos tracés á 0, lorsque le bras ne souffre aucune autre pression que la pression normale; tandis que dans ceux de Marey, on n 'apergolt, á cette méme pression, qu'une ligne présque droite; C'est á 6 centimétres que nous avons observé le plus £ré- quemment le maximum Vondulations; pour Marey, c'est á 10 centimétres qw'on Vobtient le plus souvent; Enfin Marey place entre 19 et 20 centimétres, la teusion sous laquelle se produit généralement le minimum Vondulations; tandis que nous Pavons observé ici, en général, entre 14 et 16; Si nous prenons, done, 15 comme moyenne de la tension á “Mexico et 19 comme moyenne de la tension a Paris, et aprós les indications de Marey, nous aurons Moyemne de la tension á Paris .-.. 19 ke E E ESOO O) Pression atmosphérique á Paris... 75 de . » Mexico... 58 Soit en divisant, pour obtenir la relation entre la tension et la pression : 58 = 1,293 19 : a o 19 ra i206 La différence est, comme on le voit peu sensible et, il est probable quen opérant sur un plus grand nombre de cas, c'est- y 236 Memorias de la Sociedad Científica PTIIII AA á-dire, en basant les caleuls sur de plus nombrouses observa- tions, on obtiendrait une tension moyenne exactement propor- tionelle á la pression atmosphérique, ou, 4 trés peu de chose pres. Et, il doit en étre ainsi; nous ne doutons point, en effet, que cette relation entre tension et pression ne soit, au fond, que la résultaute une loi qu'on aurait du soupconner depuis long- temps et dont attestent Vexistence les lois physiques univer- selles. De ce quí précede nous pouvons maintenant conclure: 1% Que dans nos tracés sphygmographiques du pouls de Va- dulte á Mexico, les courbes correspondent á celles indiquées par Marey comme représentant une faible tension vasculaire;— la tension cardiaque restant toujours la méme; 2% Que ces caractóres des courbes s'accentuent encore plus, quand, á égalité Vautres cireonstances, on raréfié Vatmosphére quí entoure Vindividu et qu'au contraire ¡ls Seteignent quand on comprime cette atmosphére. Sous une pression correspone dant a 758 centimótres—celle de Paris—nous avons obtenu, sous notre cloche pnenmatique, des tracés représentant tous les caracteres propres au tracés du pouls normal des habitants de Paris. Relativement á ces pbénoménes nous avons vu changer le rhythme du pouls; il accélére á lair raréfié et bat plus len- tement dans une atmosphére comprimée; 3 Que, chez un méme individu, et A égalité d'autres cir- constances, laugmentation et la diminution de la tension vas- culaire ont toujours été en relation avec les caractóres des cour- bes sphygmographiques. Cette tension nous Pavons observée, en effet há 12 centimétres sous une pression correspondant ¿ 5,000 d'altitude; á 16 contimétres, á Paltitude de Mexico; de 19 á 20 centimétres, á la pression de Paris; enfin de 23 4 24 cen- timétres, á une demi-atmosphére de compression; 4% (Que la comparaison entre elles, des moyennes de pression barométrique de Paris et de Mexico—d'une part—et, Vautre "Antonio Alzate." 237 LDLALLIA AI PVILIILILIIILIIIIILDIIIILDIDI0LEL DIILDIDDDNAND AR RAARAAAAR AAA N II I part, des moyennes de tension vasculaire dans Pune eb dans Vautre de ees localités, permet de généraliser et de formuler la loi suivante: A égalité autres circonstances les variations de tension vascu- laire sont en raison directe des variations de pression barometrique. De quels avantages nombreux et d'une importance trascen- dentale ne seront pas, pour la physiologie, pour la clinique et pour la thérapeutique les conclusion que nous venons d'espo- ser. Dabord, Mr. le Dr. Altamirano nous fit cette question: si le sang circule dans les capillaires avec une pression moindre, wWestil pas a craindre que les tissus, ne soient alnsi, moins subs- tantiellement nourris? qwon ne crée ainsi chez Vindividu une certaine propensité á la gangréne de ces tissus? Nous nous sommes demandé aussi, si cette tension moindre ne pourralt pas agir comme cause prédisposante á lemphyséme pulmonaire moins fréquente, nous le savons, dans les endroits bas qwa de hautes altitudes. Mais nous dévons en méme temps ne pas per- dre de vue une modification que nous avons remarquée dans les tracés que nous a fournis le pléthysmographe á Mexico, et nous pensons, au contraire qu'il y a une compensation dont les effets doivent tendre á éviter ces accidents. SY En comparant les tracés que nous avons obtenus avec ceux de Marey, nous avons reconhu que lorsqu'il n'existe aucune pression a Vintérieur de Vappareil, les courbes attelgnent une plus grande hauteur. 1l es rare, en effet, qu'on y puisse rencon- trer une ligne peu ondulée et encore moins une ligne droite. Dans quelques occasions—fig. 10—le pouls apparait mémo avec son dicrotisme tres marqué. Nous avons observé, en outre, que tandis que, Vaprés Marey, les ondulations commencent seule- 238 Memorias de la Scciedad Científica LALILIIA VANILLA III PILAS LA LDIA IIA III ment i¿ devenir perceptibles, la pression de 4 centimétres, clest alors quw'elles apparaissent ici a leur maximum. Comment se Vexpliquer? La pression moindre que Pair exerce sur tout le corps, em- péche que les tissus ne se compriment autant entre eux et ne compriment autant, aussi les vaisseaux. Par suite le flux du sang est rendu plus facile. Le sang arrivera aux vaisseaux avec une pression moindre, il est vrait; mais, en revanche, comme le voie est moins obstruée, la circulation deviendra au contraire plus active; le sang plus concentré, plus riche en principes nutritifs les parcourera un plus grand nombre de fois par minute; Virri- gation sera done plus complete et par suite plus vivifiante. Tl est certain, cependant, que lorsqu'une compression quel- conque viendra entraver la libre circulation du sang, celleci s'in- terrompra dautant plus facilement que la tension intravascu- laire sera moins forte: un appareil, par exemple, un bandage mal appliqué, ete., an pourront amener 4 Mexico plus rapide- ment qu'á Paris la gangréne du membre emprisonné; un phleg- mon produira un effet identique et dans tous les cas, il sufra Vun effort moindre pour produire de sérieuses perturbations dans la nutrition des éléments anatomiques. Au point de vue clinique le cas suivant va nous donner une- autre preuve des avantages de ces ótudes: Mr. A. de Queretaro es atteint de diabóte. l'excrétion de Parine est trés abondante (plus de sept litres en 24 heures). Son urine renferme une quantité de sucre considérable et il se trou- ve dans un état de faiblesse générale que de pareilles pertes Wexpliquent que trop bien. Ce west qu'a Mexico, pense-t-il, qu'on saura lui conserver la vie oú tout au moins enrayer la ma- ladie, et, il se décide, malgré les risques, malgré les médecins qui font tout pour Veu dissuader, á entreprendre le voyage. Le changement de résidence seul, a sufi pour améliorer con- sidérablement son état. Ce ne fut que plus tard, ainsi qu'on le yerra tout á 'heure, qu'il fut s'oumis á un traitement médical. " Antonio Alzate. 2239 MILIILISLLIILIIOL SII IOL IIED IDO IIDIIIADIIIDNDOOIL LISA LALALA OLITE et, cependant, des le quantriéme ¡our de son sejour á Mexico, Vexcrétion d'urine avait baissé de sept á 4 litres par jour. Au fait, comme Pest le Docteur Altamirano, des résultats que nous avons obtenus avec nos appareils pneumatiques, des re- cherches que nous avons faites sur la tension sanguine et sur les relatious existant entre cette tension; la production des uri- nes et la cencentration des humeurs, ee fait ne pouvalt man- quer Vappeler son attention. La cause de ce brusque et hen- reux changement ne serait elle pas, se demanda—t-il, aussitót, dans la décompression que s'est opérée sur le malade, en mon- tant de Queretaro a Mexico? “La voie était ouverte. On mesura la tension sanguine chez le diabétique; elle at- teignait 20 centimétres; les ondulations étaient encore trés marquées. 11 n'y avait pas a hésiter on lui fit prendre un pre- mier bain d'alr raréfñié et le résultat répondit á notre attente V'excrétion V'urine commenca 4 diminuer aussitót aprós le bain; le sucre disparut presque completement et le malade, qui, de- puis huit mois, passait les nuits en prole á une continuelle agita- tion, put enfin, la nuit suivante, dormir tranquillement. Nous savons qu'outre ses autres effets, air raréfié a encore la propriété, en activant la cieulation, d'activer les combustions. C'est, sans doute de cette facon et aussi por la diminution de tension dans le ressau vasculaire de la glande hepatique, que nous devons expliquer la diminution qui s'est fait sentir, des le premier bain, dans la production du sucre. Quoiqw'il en soit, nous ne doutons pas qw'au point de vue mémoe de la pathogénie du diabéte, les résultats que nous ve- nons de relater ne constituent un utile enseignement, Supposons, maintenant, pour nous permettre d'arriver hune conclusion dun autre ordre : qu'i Varrivée á Mexico de ce mé- me malade son médecin, nous aikt demandé, pour permettre un bon diagnostique, un pronostique exact, et de déterminer le trai- _ tement nécessaire dans Vespéce, de fixer la tension vasculaire. 240 Menorias de la Sociedad Científica Aprés Pavoir mesurée, nous eussions évidemment répondu que cette pression était la pression normale, si nous ne nous fus- sions basé que sur les enseignements des physiologistes euro- péens. En effet, les derniers signalent 20 cent. comme limite nor” male de la pression vasculaire; mais á Mexico, nous Pavons vu, ce chiffre serait exagéré. Et c'est de cette maniére, Vaccord avec les médecins d'Eu- rope qu'on a répondu jusqu'áa ce jour á une de telle question comme a autres aussi proposées par les médecins parce qu'on ignorait que sous Paction de la décompression atmosphérique, Purine, la sécrétion lactée, le sang etc... . ne conservent plus: la méme densité, et que la concentration des humeurs modife la proportion de leurs principes fixes. Il ne nous restait plas qu'appeler Vattention de nos lecteurs sur les avantages que la thérapeutique médicale peut attendre du traitement par Vair raréfié nous venons de le mettre en evi- dence: Espérons awon ne les méconnaítra pas plus longtemps. —a ye” OBSERVACIONES SEISMICAS Correspondientes a los meses de Enero y Mayo á Diciembre de 1894, hechas en Orizaba POR Carlos Mottl, M. S. A. Lat. N. 182 50'55" Long. E. de México 2? 01' 16 ' Altura 1249m pecas, || móñas, [dio] 08% | [eee A op Enero 19 7.50 am. 3 Sw, IE 3 | 0.18 pm. 30 | WNW. a 110 16, 10 z 5 Mayo 25 | 7.37 ,, 1 E. ds ELO +, - 50 » » 2 a, 60 y ¿70 29 | 6.05 am. 50 J d 30 | 0.45 pm. S0 SW. A E. PON. 336), 20 Memorias [1896-97|, T. X- —31 | PILA AAA PA Dirección aparente. N. NN W. 242 Memorias de la Sociedad Cientifica FECHAS. | HORAS. |; Ampitad o, hm. | mom. Junio 28 | 0.36 pm 6 Julio 2 | 10.02 20 3| 142:>, 70 7| 2.44 am. 50 22 | 7.21 pm 30 Agosto 2 | 7.02 am. 5 TOS 10 A Y 5 OE, 70 29 | 8.00 pm 8 30 | 0,12 am 10 1.05, 20 US T 1:31, 5 9.1L=,, 5 0.24 pm 7 13 y PGA 5 5 6 31 7.15 am 5 y Rossi. 1 Antonio Alzate. 1 243 ELLLLIDLEDOLODILIIIIISES IN IN LSSI INE IONES INN III LILLO IIA LILIA LIS LA FECHAS. | HORAS. li, ee pai os. h. m. Rem m. mM. Agosto 31 | 1.17 pm. 5 Y. Te 30 >, 40 N. ,, Stbre. 19 9.11 am. 5 SAA L AO 5 S. a IDAS B) sw. 51 CSS 6 ¿+ ; 6] 6467 4 8 sy 1 13 | 5.57 pm. 1.02 > de lid 10 SSW. A 14 | 6.00 am. 5) N. Ea TAS 3 NW. ES 15 | 9.59 ,, ed h A 10.25 ,, 2 a 3.06 pm. 5 W. ; [A S Ns E MU 10 de : 1 Aza: UNES 3 up ,: a 1/7 204 2 » : LO 3 A si —] (50) O) (dex Z 244 Memorias de la Sociedad Científica SLLIDIODL LIDAD IN IIS ISS ININ IS ISI LISIS LISIS IS ININLS INS AIDA FECHAS. | HORAS. mel aii o A h. m. m. m. | JN Stbre. 18 | 3.23 pm. 21 y a 3 | ñ y 19 434). 8 N. pa 844 , 5 a » 9.39 ,, 8 5 pS 1%. , 9 E dá 20 | 8.07 am 7 » ” PA OS2 5 h » 291 78 m7 8 NNW : Octubre 2 ¡ 1.20 pm. 10 N. 1507, 3 » 20 | 5 es ze 3| 441 am 4 : » O 10 , dy ENTE, 8 NW. des" 7.56 pm 9 > ” 00 A 4 a » 24, 6 % ” 10:1: 1480 ,, 4 sw. » pr a 09 = [br] a ' Antonio Alzate. 245 A o ADA 0 MOS IT O il Octubre 10 | 3.26 pm. 6 NW. de 5.35 ,, 8 sw. A 11 | 2.35 am. 50 Aa IN ION SO 3 sw. , 0.10 pm. 4 a ES 0,14 ,, 7 p za 12 | 3.03 am 60 WSW y 16 | 11.16 pm. 20 W. as 18 [11.14 am. 3 NW. ze 22 | 630.1 2 Lo 4 25 | 10.48 pm. 8 NNW. y 27 | 2.30 aid 9 N. sa Novbre. 19 7.22 am 3 SW 5 sn 2 , , de pa 2 A y ALESa Ea 3 a A CAM 6 NW. E | E 2 E A 108, 3 sw. 23 2 | 8.02 am 5 246 Memorias de la Sociedad Científica DIOIOLOSLDAIDIAIILLIL LLL LAIA III FECHAS. | HORAS. [cover] aparente: | y RO Novbre. 2 5 am. ere Sw. le 9.59 ,, 4 WNW. , 6:43 pm. | “47.50 III. 6.56 ,, 2 WNW. L. 7060, 30 » 77 20 » mar 9 W. , 28 y 8 , 7 57 10 y » AD, 4 j 5 0, 10 WNW p 530. 6 , » Bg4T ,, 5 W. E 10.51 ,, 30 | WNW. A 1200. ., 6 , ” 3| 1.55 am 20 ó Só 4.30. 5 3 5 A 0%. . 3 d » 2.07 pm 2 W. ” 2, 4 A ” ¡Antonio Alzate." 247 SIOLL LLL LIDIIDIDIDLILIILSIIILILIDILAIIIIILLILIIODIDIIISI INIA IIN o FECHAS, | HORAS. leogulorverical| — aparentes | y ROM h. m. 7 m. Sib MR Novbre.3 | 2,45 pm. 3 ww. E 2 10 NW. Ñ 340, 200 | sw y 4 | 2.24 am. 30 S , Saw, 3.10 | S.400 E 11 10.25 ,, 20 W I 10.42 ,, 20 sw ñ 11.20, 20 , 12.00 ,, 9 ' a 1.00 pm. 8 5 e 2,46, 8 a 51| 1.25 am 2 > » 3/80. 3, 40 SSW , an 5 SW. a Sar 9 sa] 6.01, 6 y | 8, 840 | S.359.E 1, 9.31, 10 sw I 8.00 pm. | 3.00 E. | ul 6| 126 am. 100 Se PEL MB, Memorias de la Scciedad Científica PLPIIDDOSLLIDIILIDIIIIIA PALILLOS LI III FECHAS, HORAS. ed a e da h. nt A Y cl Novbre.7 | 9.56 am. | - Vertical. L. 8 | 3.30 pm. 9 NW. Si 412, | 3 4 , ra sl NS y l9 |: 258 am. Lio |. WAR 606, 8 NW. R 6.28 -,, 20 W. E 6.34, lOs HOM E lid res , 10 060]. NW dl 5,49 ne 20 N 15:53, 10 > al opa 1 2 W. : 15 | 194 am. 10 N. ds | 200 pm o 10 , ' 30 | 5.41 am. 9 E , E AN 3 E Debro, 2 5.27 pm. 10 N. 1 70, 1.10 | WNW. e 3 |10.34 | 7 W. E | h 5 , ¿ 11.26 , $“ Antonio Alzate. 249 NIDOS OLD LD III LDL OIDO III DOO III ISI IAS O ODIN PÚQHAS.. HORAS: | ireicon | 5 aprecias Da h. m. e ES E Debre. 4 | 3.33 pm. 2 WNW. Te 4ls 3 NW. , qu Y 30 $ , 6 | 8.20 am 7 E »” 57 10 e E 8.45, 20 W Ñ 12,00 ,, 3 Si » 7 | 5.55 pm. 4 | WNW. A 8 |10.32 ,, 10 W. dl ao 4 a As 13 | 0.55 am. 3 e S pa 0 3 NW. II 14 018 7 s ñ | 2.09 LN 9 y A 9.54 ,, 10 . | 3.41 pm 3 » ” 18 | 007, 60 | WNW. Sl | 1,40 am. 30. s% » AO, SO Si de 20 | 9.44 pm 50. | NNW. a Memorias | x896-97], T: X.—32 / 250 Memorias de la Sociedad Científica DANI IDDDIDIIDODIIN IN ISISINIS INN NN LIIDDZI0I0OI III III ININISIIS INIA FeóNAS. |>siomas. | ARO] Lo ¡SAO Ms a h. m. E m. m. a Debre. 22 | 0.06 am. 2 NW. po 23 | 5.00 pm 2 . ó 24 | 244 ,, 5 ñ mn 25; 110 am. 10 N > REG 40 NE ” 26 | 8.55 ,, 80 ENE ñ 10:30, 30 NE y 27 | 3.43 pm 3 E Ñ 2911 3:49 15, 3 : si SO AOTEVTS. 1 5 ” 11102. A E q ul ds: ” 10 TEMES 1 SE. Ml " Antonio Alzate. 251 Temblor de Noviembre 2 de 1894. A las 6 h. 43 m. P. M. se sintió en esta población fuerte temblor, oscilatorio en principio, concluyendo con una débil trepidación. El primer impulso de N. 209 W. muy debil, amplitud 25 milímetros. Segundo impulso de N. 659 E. El seismómetro al llegar á 70 milímetros fué bruscamente trastornado, lo que dió por re- sultado curvas irregulares; pocos segundos después hubo una desviación de ENE. á WSW., cuyo eje mayor midió 95 y el menor 50 milímetros; desviándose de nuevo de WNW. 4 ESE. eon menor intensidad, midiendo el eje mayor 70 y el menor 31 milímetros. Movimiento vertical ligerísimo. — e _—___——— y nas y 1d celia rot +) a AA . ve Ñ . ; A» mar í ab Apr cto di q ] d La 1438 BOO” + 1398 SUYO A des rd eL $; y L, ' GRO Ev" p(9 dy bus: !.p . 001 late E ESTUDIO FÍSICO.QUÍMICO DE La ERASA DEL YOYOTE (THEVETIA YECOTLI) x POE XL PEOFOIOR Federico F. Villaseñor, Mo 5. A, El “yoyote” 6 “codo de fraile” (Thevetia yecotls, Des.; Cer- vera thevetia, Lin.; Thevetia nereifolia, Juss.) es un arbusto que, en la República Mexicana, se encuentra en el Estado de Que- rétaro y en el de Morelos y en Córdova, Amatlán y Motzorongo; existe también en otras muchas localidades de la América tro- pical de donde se dice ha sido trasportado á la India, donde le dan el nombre de Ahonal; crece al estado silvestre y en algu- nos puntos la cultivan en los jardines como planta de ornato. Mucho tiempo hace que esta planta es conocida, y el nombre azteca yoyotli (cascabel) indica que los mexicanos la conocían, le daban varias aplicaciones descritas en la obra del Dr. Hor- nández. Toda la planta y sobre todo el fruto son tóxicos, lo que es debido á un glucosido particular, estudiado por el Sr. Prof. D. Alfonso Herrera, que le llamó tevetoso, No tengo que describir 254 Memorias de la Sociedad Científica LIO DDD WILL IAEA LOIS ALA LLL IA la planta ni sus propiedades, estudio hecho por el Prof. Alfonso L. Herrera (“El estudio,” T. MI, núm. 24), sólo diré que entre los principios que contiene, dos merecen llamar la atención, el glucosido por sus aplicaciones terapéuticas y la grasa que, por su abundancia, puede ser útil en la industria. Este último estudio es el que tengo el honor de presentar. Extracción. Puede extraerse esta grasa por la prensa ó por disolventes : 1 Empleando la prensa, se obtiene una cantidad mucho menor y variable según la bondad del aparato empleado; así; por ejemplo, yo he obtenido en la pequeña prensa de Labora- torio que tenemos, 27 por ciento, mientras el Dr. Vry ha podido obtener hasta 50 por ciento; para extraerla así, se quiebran los huesos que contienen la almendra, se separa ésta de una pelí- cula poco adherente que la cubre, se secan en la estufa, se les pulveriza en un molino ó en un mortero y se les somete á la prensa en un saco fuerte; el aceite así obtenido debe ser filtra do por papel. Así se tiene un aceite muy puro, ligeramente co. lorido; si se calienta la prensa, se obtiene mayor cantidad de aceite, pero más y más colorido según el grado á que se haya calentado. : | 2 Empleando los disolventes, se obtiene mayor cantidad pero su precio hace que no se les use en la industria; se com? prende que pueden utilizarse todos los disolventes de las grasas, Oudmans ha empleado el benzol y yo he usado el hidruro de exilo que me parece el mejor disolvente, en el sentido de que no disuelve las resinas; si el éter sulfúrico no tuviera este in, conveniente, sería tal vez mejor, porque agota la almendra muy rápidamente y por lo mismo se emplea menos disolvente, que es una gran ventaja cuando se trata de evaporar. Para obtener el aceite por este procedimiento, se someten las semillas á las manipulaciones antes dichas, y convenientemente divididas, se "Antonio Alzate." 255 ONIL IO DI IIIIISL LILIANA colocan en un aparato de desalojamiento con cinco ó diez veces su peso de disolvente, dejándolo en maceración, si se trata de una operación rápida seis ú ocho horas y reemplazándolo hasta agotamiento; si no urge el tiempo, es más conveniente dejarlo en contacto tres Ó cuatro días; se conoce que la semilla está agotada, poniendo una gota del disolvente, que ha estado en contacto con ella, en un papel, que deja como residuo el aceite; hay.que advertir que para obtener un aceite puro, se debe eya.- porar el disolvente espontáneamente Ó cuando menos á una tem_ peratura moderada, pues elevando esta temperatura se obtiene un aceite tanto más colorido y espeso cuanto más y más fuer- temente se ha calentado. Purifeación. Indicados ya los casos en que se obtiene puro, cuando por cualquiera circunstancia está impuro, es decir, alterado en su color ó transparencia, se le puede purificar poniéndolo en con- tacto con carbón animal durante 48 horas y filtrándolo en se. guida por papel; se obtiene así un bonito aceite enteramente incoloro, tan claro y transparente como la glicerina. Esta purif - cación retarda el enranciamiento del aceite y lo hace arder con menos humo, sin modificar sus otras propiedades, lo que es de- bido á que el aceite sin purificar contiene en suspensión mate- rias mucilaginosas y colorantes que lo hacen arder mal y apre- suran su enranciamiento, que depende de la oxidación del ácido oleico, y que se hace tanto más rápidamente cuanto mayor es la cantidad de substancias orgánicas ávidas de oxígeno conte- nidas en suspensión en el aceite. Dosificación' Para dosificar la cantidad de aceite contenido en las semillas me yvalí, por las razones que ya he dado, del éter de petróleo; 256 Momorias do la Sociedad Científica SADA DDD 1 LD ID IILILIIIID ANDINO DILO DI ILID DDD IIIS A DININI I para esto, sequé en la estufa algunas semillas y las pulvericé, tomé de este polvo diez gramos exactamente pesados y los agotó en un pequeño aparato de desalojamiento por éter de petróleo rectificado; hubo necesidad de emplear como 500 cent. cúb. de disolvente para agotar, necesitándose tres veces menos de éter sulfúrico; evaporando la gasolina á una temperatura moderada, me dejó de residuo 7 cent. cúb. de aceite que pesaron 6 gr. 4285 que equivalen á 61,285 por ciento de aceite contenido en las semillas. Este dato es importan te, pués pudiendo este aceite reemplazar al de ajonjolí en sus aplicaciones industriales y es- tando éste contenido en las semillas en la proporción de 56 por ciento, resulta ventajoso el uso del Yo yote, cuya semilla bene- ficiada sería tan barata Ó más que la de ajonjolí, dando mayor rendimiento. Propiedades físicas, La grasa del yoyote es un aceite porque es líquido á la tem- peratura ordinaria; este aceite tiene un color ligeramente ama- rillento que se acentúa por el calentamiento; cuando se ha purificado es incoloro; es inodoro, muy fluído y perfectamente transparente, es casi insípido, tiene un sabor muy ligero que el Dr. Vry, asemeja'al del aceite de almendra amarga; funde, se- gún el Prof. Francisco Río de le Loza, á +99 c. y se solidifica 4440 c.; según el Dr. Vry á 41502 c. se pone pastoso y á +130 c. se solidifica enteramente; según el Sr. Prof. D. Alfonso Herre- ra, á+ 1009 c. se enturbia, y 409 c. una parte se solidifica toman- do el aspecto de manteca; yo he buscado los puntos de fusión y solidificación, colocando el aceite en un tubo de ensaye con un termómetro dentro y colocado el tubo en una mezcla re£ri- gerante compuesta de partes iguales de agua y nitrato de amo- níaco, y observé que desde +-220 e. (que teníamos en ese momen- to en el Laboratorio) hasta +109 c., no hubo ningún fenómeno” á +100 c, se produjo en la parte inferior un ligero enturbia- Antonio Alzate. 257 LLLLDIDILIDILILDILILLO LDL IIILLIDI LOLI III IL SIA LID IL LIL III LDL miento que no aumentó hasta +59 c. que medía la mencionada mezcla; repitiendo la experiencia con hielo, los resultados fue- ron los siguientes: de +219 c. á +109 e. nada, 4 +109 c. empe- zó á enturbiarse ligeramente en la parte inferior; este enturbia- miento aumentaba á medida que la temperatura bajaba, llegan- do á ser notable á +50 c., á +30 e. se había solidificado una parte, á 09 e. estaba todo solidificado pero todavía blando, á —40 e. ya había endurecido, para volver á fundirse á +40 e, quedando á —100 e. enteramente líquido; durante esta experien- cia, la contracción de volumen experimentada por el aceite fué de 20.6 cc. á +210c. 419.2 ec. á —4.e. Según el Prof. Francisco Río de la Loza, hierve entre 2600 c. y 2700 c.; yo obtuve resultados un poco diferentes, pues ás 2009 e. empezó 4 dar humos que se hacían más y más abundan- tes á medida que se elevaba más la temperatura, no hirviendo sino entre 3200 e. y 3259 c.' El aceite es mal conductor del calor, pues si se coloca en un tubo de ensaye y se enfría su parte inferior por hielo, se nota que la parte rodeada por hielo está á 09 c., por ejemplo, mien- tras que la parte situada fuera, á una distancia de 2 6 3 centí- metros, está á +50 e. Es soluble en el éter de petróleo, el éter acético, el-éter sul. fúrico, el cloroformo, la benzina, el sulfuro de carbón, y muy poco en el alcohol absoluto hirviendo; es insoluble en el agua, en el alcohol absoluto frío, en el alcohol ordinario, en el alcohol metílico, en aldeida, ete. Es La densidad del aceite se tomó por varios procedimientos: 1 Por medio del oleómetro en frío de Lefevre, dando 189 del instrumento 4 28% e. de temperatura; haciendo-las correc- ciones de temperatura por las tablas de Lefévre para 150 e., corresponde al grado 14 del instrumento; anteponiendo 0.9 y 1 Se sabe que lo que en los aceites se llama ebullición, es la produc- ción de vapores debidos á la descomposición del aceite; pero no es una ebu- llición propiamente dicha, puesto que los aceites no destilan. Memorias [1896-97], T. X —33 258 Memorias ae la Sociedad Científica LILLILILIOIIIIIL agregando una cuarta decimal obtenida según el cálculo de la misma tabla, se obtiene la densidad á 159 e., tomando la del agua como 1; por consiguiente, por este método y para 150 e. es 0.9143. 2? Haciendo uso del alcohómetro centesimal de Gay-Lussac, que marcó 600 á 239 e. de temperatura, y que según las tablas corresponde á 159 c. al grado 14 del oleómetro, ó sea á la den- sidad 0.9143. 3 Empleando el méto do del fraseo ordinario; para esto, se puso á secar en la estufa un frasquito hasta que no cambió de peso, siendo éste de 20 gr. 650; se le llenó de agua destilada y hervida, acabando de extraer los gases por el vacío, se rectificó la señal y se pesó por doble pesada, dando 83 gr. 124 de peso bruto Ó sea 62 gr. 474 de agua; vuelto á secar, se le llenó de aceite con iguales precauciones y se obtuvo para el mismo vo- lumen de aceite el peso 57 gr. 202, de donde se deduce que, á 200 e. que teníamos en esos momentos, la densidad es 0.9156, 40 Usando el frasco de Regnanlt, para lo que se puso en un platillo de la balanza un frasco de 25 cent. cúb. de capacidad (exacta), acompañado de 30 gr. 000 graduados (peso superior al del líquido más pesado, el agua, contenido en esa capacidad), se le taró y se llenó de aceite, sin preocuparse de la señal; en este estado se le Mevó á 09 e., rectificando entonces la señal, se le dejó volver á la temperatura ordinaria, y después de haberlo limpiado, se le volvió á colocar en el mismo platillo, conservan- do la tara anterior en el otro; para restablecer el equilibrio hubo necesidad de reemplazar los 300 gr. 000 por 6 gr. 488, indicando esto que el peso de 25 cent. cúb. de aceite á 09 c. es de 23 gr. 512; como el peso de 25 cent. cúb. de agua á 49 e. es de 25 gr. 000, se deduce que la densidad del aceite á 09 c. es 23512 = (),94048. Aunque hay diferencias en los resultadosque dependen de las diferencias de temperatura, presión, etc., la última, por las condiciones de la experiencia parece la más exacta, aunque en $” Antonio Alzate 259 PIIIDIIDIILIILIIDIIIILEIIIIIIN INE la práctica, por la rapidez del procedimiento, parece que debe admitirse la del oleómetro de Lefóyre. Creo oportuno este lugar para hacer desaparecer una apa- rente contradicción que parece existir en lo que antes he dicho: dije primero que el aceite á 00 e. está enteramente solidificado, lo que es exacto; pero para comprobarlo, hay necesidad de cu- brir de hielo toda la superficie ocupada por el aceite, sin lo que (como me pasó en algunas experiencias) sólo se solidifica la par. te cubierta por el hielo, quedando la otra líquida, debido á que el aceite es mal conductor del calor; digo después que para tomar la densidad en el frasco de Regnault, llevé el aceite á 00 e. y entonces rectifiqué la señal, lo que parecería, por lo menos, muy dificil estando el aceite solidificado; pero advertiré que, aprovechando por una parte la propiedad del aceite de ser mal conductor del ealor y por otra la forma del frasco, pude evitar esta dificultad enfriando solamente la parte ensanchada y dejando fuera del hielo la parte adelgazada, que mide como 2 centímetros; se solidificó la parte inferior, y en la superior pude, por medio de un gotero, rectificar la señal, limpiando después las paredes por medio de un capilar de cristal, de ma- nera que no hay contradicción; si se quiere, hay una ligera cau- sa de error en la densidad, pero tan pequeña, que en mi con_ cepto puede ser despreciada, pues sólo consiste en la diferencia de volumen que puede haber tenido el aceite en la capacidad de un tubo de 2 centímetros de longitud por 4 milímetros úe diá- metro que estaba á 49 e. y quizá menos, en lugar de estar á 09 e. Otra de las propiedades físicas que muy recientemente se “ha aprovechado para el reconocimiento de las falsificaciones de los aceites, es la refracción de la luz; con el objeto de conocer la del aceite de que me ocupo, se hicieron varias experiencias empleando el oleorefractómetro de Amagat y Jean, tomando por tipo el aceite francés y el correspondiente mexicano (acei- te de manitas); con el primero obtuvimos una desviación..... =—1.75, y con el segundo =-—4%; estas desviaciones no va- Y 260 Memorias de la Sociedad Científica SALIDA DA PIDAL INDIANA LVLDILLWOLIIIIODLIIL III rían con la pureza del aceite; es de advertir que en la tabla de Amagat no hay ningún aceite vegetal puro que tenga esta des- viación. Se vió el espectro de la flama que presenta una disminución de amplitud y tres bandas brillantes colocadas una en el ama- rillo, otra en el verde y otra en el azul; estas bandas miden co- mo dos milímetros de anchura; la amarilla es notablemente bri- llante, viene en seguida la verde y por último la azul, que se ve menos fácilmente que las otras; de manera que entra en el 4% grupo de la clasificación de Doumer y Thibaut.' Para concluir lo referente á las propiedades físicas, diré que pueden considerarse como propiedades especiales de este acei- te, la decoloración completa por el carbón animal, los puntos de fusión, solidificación y ebullición y su poder de refracción; las otras propiedades físicas son iguales Ó por lo menos muy semejantes á las de otros aceites y sobre todo á los de ajonjo- lí, almendras y olivo, á los que puede substituir sin gran incon- veniente. Propiedades químicas, Este aceite noes secante, porque no se espesa al oxidarse al aire, y sobre todo por solidificarse con el ácido hipoazoico, dando elaidina; se oxida lentamente al aire y con bastante ra- pidez por la influencia del calor, quedando pastoso cuando se le calienta algún tiempo á 2009 c.; entonces se descompone una parte dando humos abundantes “de olor picante, formados por 1 Estos autores han dividido los aceites desde el punto de vista de gu espectro en cuatro categorías : 1? Aceites que tienen el espectro de la clorofila, 22 Aceites que no tienen espectro. 32 Aceites que absorben todas las radiaciones químicas. 42 Aceites caracterizados por tres bandas en la parte química, no sien- do las verde, anaranjada y roja características de la clorofila. a 1" Antonio Alzate. 1 261 PILI WDILDILIIILILIIIILIIIIIIOIIIIDIDO etilena y sus homólogos y ácidos acético, butírico, acrílico, se- bácico, ete.; la viscosidad del resto del aceite es debida á la trans- formación bajo la influencia del calor y el oxígeno del aire, del ácido oleico en ácidos linoleico y elaídico. Tiene reacción neutral al tornasol. Bajo la influencia del vapor de agua sobrecalentado, del áci- do sulfúrico y de los óxidos metálicos, se saponifica; pero esta saponificación no es igualmente fácil con cada uno de estos cuerpos, y los jabones obtenidos tienen distintas propiedades, como se verá adelante. Los caracteres químicos de los aceites dependen evidente- mente de sus componentes, y siendo éstos casi los mismos en todos los aceites, el estudio químico verdaderamente importan- te, puede dividirse con más utilidad en dos: ensaye y composi- ción química. A.—Ensaye. Ho seguido en este ensaye los procedimientos de varios au- tores, con dos objetos: primero, conocer el mayor número de reacciones que puedan utilizarse en la práctica, y segundo, ha- cer el ensaye especial de este aceite, es decir, escoger de entre todas estas reacciones las que lo puedan caracterizar. Diré se- paradamente los resultados de cada método, encabezándolo con el nombre del autor. Procedimiento de Lefevre.—Lefévre funda su método en el co- nocimiento de la densidad por medio de su oleómetro y la colo- ración que toma el aceite con el ácido sulfúrico; la densidad ya se conoce; en cuanto á la coloración producida por el ácido sul- fúrico, como aconseja Lefévre, se pusieron en un vidrio plano colocado sobre un papel blanco, cinco gotas de aceite, exten- diéndolas con un agitador hasta tomar la forma de una moneda de 50 centavos, con otro agitador se puso en su centro una go- 262 Memorias de la Sociedad Científica PILI ne AMI mk. LILA LLL ta de ácido sulfúrico, y se observó que el centro se coloreó en amarillo canario inmediatamente; dos minutos después se em: pezó á formar una aureola blanquecina, á los cinco minutos se coloró el centro en café y la aureola tomó una coloración café con leche; á los diez minutos el centro se puso rojizo, desapa- reciendo toda coloración á las cinco horas. Procedimiento de Garola.— El reactivo es también el ácido sul- fúrico, pero divide la reacción en tres: 1% En un vidrio plano colocado sobre un papel blanco se ponen quince gotas de acei- te y una de ácido sulfúrico, observando hasta que no cambie de coloración, que fué amarillo canario; 2?, se agita todo en segui- da con una varilla de vidrio, observando la coloración: colora- ción morena; 3% se agregan cinco gotas más de ácido y se agi-* ta de nuevo, observando lo que se produzca: coloración unifor- me rojo ladrillo; al cabo de 48 horas copos blancos. Procedimiento de Fremy.—Fremy emplea también el ácido sulfúrico, pero de la manera siguiente: en capsulitas de porce- lana se ponen treinta gotas de aceite y ocho de ácido, observan- do á los ocho minutos la coloración y viendo si ha cambiado 4 las cuatro horas: la coloración fué amarillo canario y no cambió á las cuatro horas, pero á las 48 horas tomó una coloración mo- rena obscura y gran consistencia. Procedimiento de Grlassner.—Siguiendo este procedimiento se buscaron las cuatro reacciones siguientes que, según el autor, bastan para caracterizar un aceite: 1* Se mezclan íntimamente cinco volúmenes de aceite y uno' de lejía de potasa de una dens. 1.31 y se observan los resulta- dos obtenidos en frío y en caliente: en frío, masa blanca; en ca- liente, jabón blando ligeramente amarillento. 22 En un tubo se introducen con precaución volúmenes iguales de aceite y ácido nítrico rojo humeante, y se observa la' coloración producida en la zona intermedia y los demás fenó- tt Antonio Alzate. í 263 III DISILLLLIDIOILLDI DOLL LIIDILILODOIO ELILILLILILILILDILIILOIES menos que se manifiesten: no hubo coloración, y en menos de una hora todo el aceite se convirtió en una masa coposa com- pacta; estos copos, llevados al microscopio, estaban formados por la aglomeración de agujas largas y sedosas acompañadas de bellas láminas. 41 En un tubo se agitan volúmenes iguales de aceite y de ácido sulfúrico concentrado y se observa, al contacto de los dos líquidos, la coloración producida: se produjo en el momento mis- mo de la agitación una coloración roja obscura uniforme, inme- diatamente después se separaron los líquidos, produciéndose en la línea de separación una ancha banda roja obscura, color que 'disminuía poco á poco en las dos extremidades, convirtiéndose en amarillo verdoso. 4% Se prepara con el aceite, litargirio y agua hirviendo, un emplasto cuya consistencia se observa: fué blanda sin endure; cerse notablemente al cabo de algún tiempo. 5% Algunos autores agregan á este procedimiento una quin- ta reacción que consiste en ver la coloración producida por una mezcla de partes iguales de ácidos sulfúrico y nítrico: colora- ción amarilla sucia. Procedimiento de Chateau, —Este procedimiento está basado en ocho reacciones, en las que el autor se ha fundado para la formación de tablas metódicas para el reconocimiento de los aceites; son las siguientes: 1* El empleo del bisulfuro de calcio que dd un jabón ama- rillo que queda colorido ó se decolora; para efectuar esta reac- ción, se virtió el bisulfuro de calcio en solución sobre el aceite, agitando con una varilla de vidrio: jabón amarillo de oro que no cambió por agitación. ; 2* Las coloraciones producidas en frío y en caliente por el ácido fosfórico siruposo; en frío, no hubo coloración; en calien- to, se opacifica y toma aspecto gelatinoso.. 32 Las coloraciones dadas por el cloruro de zine siruposo: 264 Memorias de la Sociedad Científica se formó una masa blanca do leche, colocada entre dos capas de líquido incoloro. 4* Las coloraciones dadas por el ácido sulfúrico ordinario: amarillo canario que se convierte en rojo cenizo por agitación. 5" Las coloraciones dadas por el nitrato ácido de mercurio, empleado solo ó junto con ácido sulfúrico: solo, una coloración amarillo paja, solidificándose al cabo de cierto tiempo, tomando una coloración amarillo canario; junto con el ácido sulfúrico, produjo tres capas sólidas, la inferior blanca pulverulenta (de- bida á la precipitación de sulfato de mercurio), la media verdo- sa y la superior amarillenta; entre la inferior y la media había una capa líquida incolora. 6* Las coloraciones dadas por el bicloruro de estaño hu- meante: dió inmediatamente una coloración amarillenta que después de haberse solidificado se convirtió en roja. 7* El empleo del cloro gaseoso que establece una separación entre los aceites animales y vegetales: colora en moreno negruz- co los animales y decolora los vegetales; no hice esta reacción, pues en este caso me parece inútil, teniendo seguridad de que es un aceite vegetal. 8* El empleo del ácido hipoazoico que solidifica los aceites no secantes y nq tiene acción sobre los secantes; produjo soli- dificación. Procedimiento.de Dalican.—Está fundado en cuatro investi- gaciones: 1* Determinar la densidad; ya se conoce. 2” Medir la temperatura alcanzada por la mezcla de aceite eon ácido sulfúrico monohidratado; para esto, como lo aconse- ja el autor, se pesó en una copa tarada, 20 gr. de ácido sulfúri- co á 660 B., después se virtió sobre este ácido 20 gr. de aceite, teniendo cuidado de hacer escurrir á lo largo de las paredes de la copa, para que caiga suavemente sobre el ácido sin despren- der calor; se colocó en medio del aceite la bola de un termóme- " Antonio Alzate. 265 tro que se observó hasta que la temperatura fué fija; ésta fué de 210 e. (teníamos en ese momento 180 c.); entonces se agitó primero violentamente y después con lentitud con una varilla de vidrio; subió rápidamente el termómetro hasta 619 c., bajan- do en seguida muy lentamente. 32 Ver cuál es la acción del mercurio en solución nítrica ; para hacer esta reacción se pusieron en una copa 10 gr. de acei- te, 5 gr. de ácido nítrico á 400 B. y 1 gr. de mercurio metálico; cuando se disolvió el mercurio se agitó la mezcla durante tres minutos y se abandonó al reposo; al agibarse hizo mucha espu- ma, produciendo un sonido semejante al que se oye cuando se bate clara de huevo y tomó una coloración amarilla pálida sucia; después de 20 minutos de reposo se agitó un minuto, tomó en- tonces una coloración amarilla verdosa, conservando la espu- ma; se dejó en reposo, y á los catorce minutos estaba perfecta- mente solidificado, conservando la misma coloración, que al ca- bo de una hora era amarilla paja, conservándose así durante más de ocho días que la tuve á la vista. El autor recomienda el re- poso de una hora y después una última agitación, y advierte que hay aceites que dilatan hasta 12 horas para solidificarse; pero aquí no hubo necesidad de la hora de reposo y última agi- tación. | EI Sr. Prof. Francisco Río de la Loza hizo estas dos reac- ciones obteniendo resultados diferentes, pues en la segunda obtuvo una elevación máxima de 709 e. (no dice la que se pro- dujo sin agitación), y en la tercera no obtuvo solidificación; se habrá notado también que en otras propiedades ya menciona- das tampoco estamos de acuerdo, lo que depende, según me parece, de que la grasa obtenida por él no es igual á la que yo he extraído, pues la que él estudió deja depositar con el tiempo una parte sólida muy abundante y es enteramente incolora; esto hace pensar que en las semillas de yoyote, bajó la influen- cia de alguna causa desconocida, como por ejemplo, lugar de vegetación, madurez, ete., la grasa sufra modificaciones. Ad- Memorias [1896-97], T. X.—34 266 Memorias de la Sociedad Científica VIII DILLI III ILILIIIIILIS LL I III ID LILLE vierto esto, porque se podría dudar de la exactitud de los resul: tados, habiendo sido hechos ambos estudios en el mismo labo- ratorio, y no me parece inaceptable la razón que expongo para explicar estas diferencias, tanto porque ya ha sucedido esto con principios de otras plantas, como el yoloxóchitl por ejem- plo, como porque es bien sabido que las propiedades de las gra- sas vegetales varían notablemenle con una infinidad de causas, tales como las que he mencionado, sin que esto dependa del experimentador, y que en esto precisamente consiste la dificul- tad del reconocimiento de las grasas. 43 Determinar el punto de solidificación de los ácidos gra- sos obtenidos por saponificación. Sin entrar en detalles acerca de esta operación, que se encontrarán adelante al hablar de la “Composición química,” diré que por la saponifieación se ob- tienen tres productos, uno cuyo punto de solidificación es +49 Cc. que es ácido oleico; otro que solidifica á 4-32 c., y parece formado por una mezcla de los ácidos esteárico, palmítico y oleico, y el tercero, cuyo punto de solidificación es +540 e., que corresponde á una mezcla de ácidos esteárico y palmítico. Hay otra infiridad de procedimientos para el ensaye de los aceites, pero la mayor parte no son más que modificaciones de los anteriores; así, por ejemplo, el de Poutet y Boudet, fundado en una modificación de la 3* reacción del procedimiento de Da- lican, el de Heydenreich, que es modificación de la 2* reacción del de Lefévre, etc.; por lo demás, habiendo escogido los pro- cedimientos más usados y completos, creo que se conoce un número considerable de reacciones capaces de utilizarse en la práctica, realizando así el primer objeto de este estudio; en cuanto al segundo ó sea las reacciones características de es- be aceite, son las siguientes: la 2* y 3* del procedimiento de Glassner, la 5* del de Chateau y las tres últimas de Dalican; de tal manera que dado un aceite que por la 7* reacción de Chateau se vea que es vegetal, que por la 8* del mismo se vea que no es secante, que de los resultados que dejo dichos para ¡Antonio Alzate." 267 IIDLLLILIIIIDIILINDIDII0I0SIDIIIILII0OSILZI E DLL DIN DDD DDD NS IONISISLI0 las reacciones 2* y 3* de Glassner, 5* de Chateau y 2*, 3? y 4* de Dalican y que además tenga las propiedades físicas especia- les ya mencionadas, puede decirse que es aceite de yoyote; las otras reacciones pueden servir para comprobar, y reunidas, pa- ra caracterizar el aceite; aisladas son comunes á los otros acel- tes. En la tabla del fin indicaré al lado de cada reacción los aceites que la producen. En cuanto á la explicación de todas estas propiedades, tan- to físicas como químicas, sería demasiado arduo intentar darla para. cada una, tanto más cuanto que de muchas de ellas no se conocen; de manera que sin pretender haber llegado al deside- ratum, diré en glokto que la explicación de todos estos caracte- res está en la com posición misma del aceite y sobre todo en las proporciones de:sus componentes; así, la acción del calor, la : densidad, el color, el olor, la reacción, etc., varían necesariamen- te según la proporción de las tres gliceridas que constituyen casi todos los aceites vegetales; en cuanto á las propiedades químicas, las principales son la formación de jabones y la ac- ción de los ácidos minerales; por lo que toca á los jabones se sabe que son tanto más duros cuanto que el cuerpo graso sa- ponificado es menos fusible; respecto á la acción de los ácidos, las coloraciones que producen se modifican con la composición del cuerpo graso, dependiendo las reacciones que no son colo- raciones, de la naturaleza de los ácidos componentes del cuerpo graso, como por ejemplo, la 3? reacción del procedimiento de Dalican, cuya explicación es la siguiente: el mercurio obra so- bre el ácido nítrico dando ácido hipoazoico y oxígeno; el oxíge- no obra sobre una parte del carbón y del hidrógeno del aceite, dando agua y ácido carbónico, que se desprenden, produciendo espuma, el ácido hipoazoico obra sobre la trioleina, dando elai- dina, que á su vez atacada en parte por el ácido nítrico no des- compuesto produce los ácidos margárico, subérico, adípico, se- bácico, ete., que son fijos y sólidos, y esta solidificación se hará tanto más rápidamente, cuanto mayor cantidad de trioleina tenga el aceite sometido á la experiencia. 268 Memorias de la Sociedad Científica PND 2 B.—Composición química, Hasta el año de 1813 en que empezaron á aparecer los tra- bajos de Chevreul sobre los cuerpos grasos, nada se sabía acer- ca de su constitución; es te químico demostró que estaban for- mados por la mezcla de principios inmediatos que llamó oleina, margarina y estearina, que bajo la intuencia de los álcalis se desdoblaban en glicerina y ácidos grasos y los asimiló á los éte- res; los ulieriores trabajos de Berthelot, confirmando y com- pletando los de Chevreul, han demostrado por medio de la sín- tesis la constitución definitiva de estos cuerpos que están for- mados en su mayor parte por la mezcla de los éteres grasos de la glicerina, dependiendo las diferencias entre ellos, más qne de la composición, de las proporciones de estos mismos éteres, advirtiendo que existen algunos que sólo están formados de dos, y que en otros existen, además, algunos ácidos grasos en estado de livertad; así pues, tenemos que resolver tres cuestio- . nes, que planteadas en el orden en que las resolveré, son las siguientes: 1* ¿Hay ácidos grasos libres? En caso de haberlos, cuáles son y en qué proporciones existen. 2% ¿Está formado este aceite por la mezcla de las tres gli- ceridas ó contiene solo dos? 3* ¿En qué proporciones existen cada una de ellas? 1? cuestión.—Hay cuatro reacciones que permiten rosolver- la: la primera es dada por el papel tornasol; he dicho ya que el aceite tiene reacción neutra al tornasol. 2* En un tubo de ensaye se pone un poco de aceite y sobre él se deposita una pequeña cantidad de sulfato de rosanilina en polvo, agitando en seguida; cuando hay ácido libre se colora la sal de rosanilina en rojo, quedando sin colorarse cuando no hay: en este caso no hubo coloración. ¿A qué es debida esta $ Antonio Alzate. 269 DOLLS III DDLILNIDDDIDIID III NADO IINI IS II IIS, reacción? Las sales de rosanilina se coloran en rojo ó al disol- verse ó en presencia de un cuerpo deshidrogenante: ¿Los áci- dos grasos libres, favorecen su disolución ó son cuerpos des- hidrogenantes? ' 37 En un tubo de ensaye se trata el aceite por el carbonato de sosa agitando; si no se emulsiona, hay ácido libre, si se emul- siona no hay; aquí se emulsionó. 4* Por la saponificación; pues siendo los ácidos grasos li- bres todos de olor especial, al quedar separados por la saponi- ficación, se reconocen en su olor, además de que así ya se pue- den caracterizar; al hacer la saponificación, no se notó ningún olor particular. De estas reacciones se deduce, que la primera cuestión que - da resuelta así: no hay ácido libre. 2” cuestión. —En cuanto á la segunda cuestión, no es posi- ble resolverla sin separar los ácidos grasos para poderlos carac- terizar, por lo que hubo que recurrir á la saponificación de una regular cantidad de aceite (300 gr.); decir las dificultades con que se tropieza en esta operación para llevarla á buen término, sería fuera de lugar; sólo diré que tuve que hacerla varias ve- ces y de distinta manera, ya en frío, ya en caliente, ya usando 'potasa, ya sosa, etc. ; obtenido el jabón que es soluble en el agua, el alcohol, el éter sulfúrico, descomponible por el calor, de co- lor variable según el álcali empleado, sabor alcalino, y siempre blando, etc., se disolvió como en veinticinco veces su peso de agua destilada é hirviendo, de donde se precipitó por una solu- ción de sal marina: el líquido evaporado en B. M. hasta consis- tencia de jarabe, fué tratado por una mezcla de tres volúmenes de alcohol absoluto y dos de éter sulfúrico que por evaporación dejó un líquido transparente, de sabor dulce, que produjo acro- leina al calentarse con bisulfato de potasa: es pues glicerina; la parte sólida Ó mejor dicho precipitada, fué puesta en un fil- ' tro donde se lavó con agua destilada; se notaba en la superf- 270 Memorias de la Sociedad Científica cie del agua del lavado grandes gotas aceitosas de color ama- rillento que, en un principio se ereyó fueran de acoite no sapo- nificado, pero que rectificando, resultó ser ácido oleico; la par- te que quedó en el filtro fué disuelta en alcohol absoluto hir- viendo, que por enfriamiento dejó d epositar gran cantidad de líquido aceitoso, amarillento que tratado por ácido nítrico nitro- so se solidificó: era ácido oleico; la parte que quedó disuelta en el alcohol fué tratada por el acetato de magnesia que dió in- mediatamente un precipitado blanco sucio, inodoro, sin sabor particular, insoluble en el agua, soluble en el alcohol, éter y elo- roformo, amorfo y cuyo punto de fusión fué de 309 c.; de estas propiedades se dedujo que era una mezcla de pequeña cantidad de ácidos esteárico y palmítico con gran cantidad de oleico;' agregando al líquido alcohólico más acetato de magnesia has- ta cesación de precipitado, y dejado en reposo, á las 24 horas se había formado una nueva cantidad de un precipitado blan- co brillante, cristalizado en agujas, de tacto untuoso, inodoro é insípido, insoluble en el agua, soluble en el alcohol, éter y elo- roformo, que funde á 540 c., reacciones que corresponden á la mezcla de ácidos esteárico y palmítico; el ácido esteárico existe en muy pequeña cantidad como veremos, pero existe, puesto que al tratar la segunda vez por acetato de magnesia precipitó inmediatamente,s)o que indica la existencia de ácido esteárico; á las 24 horas aumentó el precipitado notablemente, lo que in- dica que hay también ácido palmítico; de manera que la segun- da cuestión queda así resuelta: cl aceite está formado en su mayor parte de trioleina ; pero contiene también tripalmitina y triestearina, ésta en muy pequeña cantidad. ¿Por qué el ácido oleico siendo el más soluble de los tres, se separó una parte por simple enfriamiento (y otra por evapo- ración del disolvente) antes que los otros? Primero, por su gran cantidad respecto á los otros, y segundo, porque habiendo quedado algún tiempo al aire libre antes de disolverse en e] alcohol, se oxidó, convirtiéndose en ácido linoleico menos solu- ble que el oleico, palmítico y esteárico. OS $" Antonio Alzate. 271 mn LILLIIIILLLLIIIIIA OOOO DIIIOOLLIIILILADIIIOS III AA ¿Por qué se deduce de que el acetato de magnesia haya precipitado inmediatamente que hay ácido esteárico? Porque el acetato de magnesia precipita los ácidos grasos tanto más fácilmente cuanto son más ricos en carbón y el ácido esteárico C* H* O* es más rico en carbón que el palmítico (0 H” 0.1 32 cuestión.—Para resolver la 3* cuestión, es decir, para do- sificar las gliceridas, me valí también de la saponificación; para esto, pesé 10 gr. de aceite en una cápsula tarada, en seguida agregé 30 gr. de lejía de potasa de una densidad 1030 y colo- qué la cápsula en B. M.; obtuve un jabón, perfectamente blan- eo, que descompuse por ácido sulfúrico, lavé todo con agua des- tilada y agregué un exceso de carbonato de sosa, en este estado, dejé todo al aire libre durante 48 horas con el objeto de que el ácido oleico al oxidarse se hiciera menos soluble en el alcohol que los otros ácidos, traté por alcohol absoluto hirviendo, obte- niendo una solución completa de los ácidos; por enfriamiento se depositó una parte del ácido oleico que se separó; evaporado el líquido en B. M. se separó otra parte del ácido oleico, y que- dó una parte semisólida, que redisuelta en alcohol y precipitada por acetato de magnesia, me dió como en la experiencia ante- rior, dos cuerpos distintos, que por haberlos ya descrito, solo repito que el primero fundía á 300 e., solidificándose á 320 e., carácter de una mezcla de pequeñas cantidades de ácidos esteá- rico y palmítico, con gran cantidad de ácido oleico; el segundo cristaliza en agujas, funde á 589 ec. y se solidifica á 540 c., ca- racteres que corresponden á una mezcla definida de dos partes de ácido esteárico y 8 de ácido palmítico. Se pesaron cuidado- samente todas estas substancias, dando los pesos siguientes: el ácido oleico 8 gr. 403; la mezcla de los tres ácidos 0 gr. 5609; la mezcla de ácidos esteárico y palmítico, O gr. 426, ó sea 0 gr. 0852 de ácido esteárico y 0 gr. 3408 de palmítico. Para sacar de estos datos la proporción de las trigliceridas en el aceite, me valí de las fórmulas de estos éteres, substituyen- IN2 Memorias de la Sociedad Científica IWIILIILIIIILILIIILDIIIIIDIIISINI SLI LI LILLILIL > IILIILLIIIIIIILILIIIALL do en ellas los cuerpos por sus equivalentes respectivos y luego estableciendo proporciones para obtener la cantidad de cada éter contenido en 100 partes de aceite, procediendo así y hacien- do uso de las siguientes fórmulas; Trioleina: =3(0* H* 0%) C* BH” 0? ó C? BR? (0* H* 01 =884, triestearina =3 (0% H* 0*) C* H 0* 6 0? HB? (C* H* 0*) =890 y tripalmitina = 3 (0* H* 0?) C* HP” 0? ó C* A? (C* H” 0*y=8014, obtuve las proporciones siguientes para 10 y 100 gramos de aceite: Gramos. Trioleina en 10 gr..... ON 2:90 910 Mezcla de los tres éteres en 10 gr. 0.5609 Tripalmitina en 10 gr............. 0.4485 Triestearina en 10 gr............. 0.0890 Pérdida endO era dada 2 0.1106 a de a je 10.0000 Gramos. Trioleima en. 100. 9r. ica s o... ..0. 87.910 Mezcla de los tres éteres en 100 gr. 5.609 Tripalmjtina en 100 gr...........- 4.485 Triestearina en 100 gr.........--- 0.890 Pérdida en ¡100 prisas 1.106 ¿Un AA 100.000 Usos. El aceite de yoyote me parece capaz de utilizarse en algunas operaciones industriales, si se tiene en cuenta la cantidad con- tenida en la semilla, la abundancia de la planta que lo produce y su fácil extracción. Para la fabricación de jabones, tiene el inconveniente de dar siempre jabones blandos, lo que se remedia e "Antonio Alzate. 1 273 OOPIIIELIIOILIIDIIIIIILII0IIIIDIIS e IIWLIILIIL fácilmente mezclándolo con alguna grasa sólida y barata como el sebo, teniendo la ventaja de dar jabones muy blancos; co- mo aceite de tocador me parece verdaderamente útil y sobre todo, lo creo perfectamente adecuado para engrasar máquinas; podría también servir para alumbrado, pues da excelente luz y poco humo. En cuanto á sus aplicaciones farmacéuticas, creo que reem- plazaría, y en muchos casos ventajosamente, á los aceites de ajonjolí y almendra; puede tener aplicación, en caso de usarse, para fabricar los jabones de alcaloides propuestos por Tripied y sobre todo, para confeccionar los medicamentos que Heyden- rich llama saponulados, para los que se hace uso de jabones blan- dos. Según las experiencias del Dr. D. Luis Hidalgo Carpio y el Dr. Vry, parece que para el hombre no es venenoso, y si se lle- gara á rectificar esto, podría también substituir al aceite de olivo. Para concluir, haré un resumen de este estudio y además formaré un cuadro que contenga las propiedades físicas y quí- micas de este aceite, poniendo al lado los demás aceites que ten- gan esa misma propiedad; en el ensaye indicaré los procedimien- tos, con el nombre del autor, y con números las reacciones. Resumen. El aceite de yoyote puede extraerse por la prensa ó por di- solventes; se obtiene más puro con éstos, pero por lo costoso el procedimiento no es industrial. Usando de la prensa se pue- de obtener 50 por 100 de aceite y más, según la bondad del apa- rato; haciendo uso de los disolventes, se puede obtener más del 60 por 100. Se puede purificar por medio del carbón animal, quedando entonces enteramente transparente é incoloro, con el aspecto de glicerina. Memorias (1896-97). T. X.—35 274 Memorias de la Sociedad Científica LIA La semilla de yoyote tiene 64.285 por 100 de aceite, lo que es una ventaja para substituir al de ajonjolí, cuya semilla sólo contiene 56 por 100, Este aceite es amarillento, pudiendo por la purificación que- dar incoloro, de olor nulo, sabor muy ligero, consistencia fuí- da; empieza á solidificarse entre +59 c. y +30 e., quedando á 00 e. enteramente sólido; funde á +42 e.; hierve entre 3200 e. y 3250 c.; tieno una densidad igual á 0.94048 á 09 c.; es mal con- ductor del calor; desvía la luz en el oleorefractómetro —1975, empleando como tipo el aceite francés y— 49 usando del acei- te de manitas mexicano; el espectro de su flama presenta una disminución de amplitnd y tres bandas brillantes colocadas una en el amarillo, otra en el verde y otra en el azul; es soluble en el éter de petróleo, éter sulfúrico, éter acético, cloroformo, ben- cina, sulfuro de carbón y algo en el alcohol hirviendo. De estas propiedades físicas son especiales al aceite en es- tudio, la decoloración completa por el carbón, los puntos de fu. sión, solidificación y ebullición y su poder de refracción; siendo todas las otras iguales Ó muy semejantes á las de otros aceites y sobre todo á los de ajonjolí, almendras y olivo, á los que pue. de substituir sin gran inconveniente. Este aceite no es secante; tiene reacción neutra; á 2000 e. empieza á descomponerse; el oxígeno en frío lo oxida lentamen- te, en caliente con más facilidad; el vapor de agua lo saponifica lo mismo que los álcalis y el ácido sulfúrico que además lo co- lora de diversas maneras según las circunstancias; pero depen- diendo evidentemente los caracteres químicos de un aceite de sus componentes y siendo éstos casi los mismos en todos los aceites, el estudio químico verdaderamente importante puede dividisse con más utilidad en dos: ensaye y composición quí. mica. En el ensaye se han seguido varios procedimientos, son los siguientes: Procedimiento de Lefévre.—Se compone de dos investigacio- "Antonio Alzate." 275 nes: 1* la densidad por medio de su oléometro que es 0.9143 4 150 y 2* la coloración producida por el ácido sulfúrico: amari- llo canario. Procedimiento de Grarola.—Considera las diversas coloracio- nes que produce el mismo ácido, pero variando las condiciones de la experiencia: amarillo canario, moreno y rojo ladrillo con copos blancos. Procedimiento de Fremy.—El mismo fundamento, pero tam- bién distintas condiciones: amarillo canario á los 8 minutos que no cambia á las 4 horas. Procedimiento de Glassner.—Consta de cinco reacciones: 1* acción de la lejía de potasa: en frío, masa blanca, en caliente, jabón blando ligeramente amarillento; 2* acción del ácido ní- trico nitroso: no hay coloración y se forma una masa coposa compacta; 3% acción del ácido sulfúrico: banda rojo ladrillo; 4* acción del litargirio: jabón blando; 5* coloración de una mez- ela de ácidos sulfúrico y nítrico: amarillo sucio. Procedimiento de Chateau.—Se compone de ocho reacciones: 1* acción del bisulfuro de calcio: jabón amarillo que no cambia; 2* coloraciones producidas por el ácido fósforico: en frío, na- da; en caliente se opacifica y toma aspecto gelatinoso; 3? colo- raciones dadas por el cloruro de zine: blanco de leche; 4? co- loraciones producidas por el ácido sulfúrico: amarillo canario, rojo por agitación; 5* coloraciones dadas por el nitrato ácido de mercurio solo ó unido al ácido sulfúrico: solo, amarillo pá.- lido solidificándose; con ácido sulfúrico, tres capas sólidas : blanca, verde y amarilla; 6* coloración producida por el bielo- ruro de estaño: amarilla; roja después de solidificarse; 7* acción del cloro: decoloración, y 8” acción del ácido hipoazoico: solidi- ficación. Procedimiento de Dalican.—Está fundado en cuatro investi 276 Memorias do la Sociedad Científica PALIIS gaciones: 1* densidad: 0.94048 á 09 c.; 2% elevación de tempe- ratura producida por el ácido sulfúrico: mínima 210 c., máxima 650 e. (siendo 180 e. la ambiente); 3% acción del mercurio en solución nítrica: solidificación á los 14 minutos; 4* punto de so- lidificación de los ácidos grasos obtenidos por saponificación : +40 e., 4300 c. y $540 c. De todas estas reacciones son especiales las 2* y 3* del pro- cedimiento de Glassner, 5* del de Chateau y 21, 3? y 4” del de Dalican; de tal manera que dado un aceite que por la reaccion 7% del procedimiento de Chateau se vea que es vegetal, que por la 8% del mismo se vea que no es secante, que dé los resultados dichos para las reacciones especiales y que presente las propieda- des físicas especiales ya mencionadas, puede decirse que es aceite de yoyote. Este aceite no contiene ácidos grasos libres porque 1? es neutro al tornasol, 2% no colora el sulfato de rosanilina, 3? emulsiona al carbonato de sosa y 4? no da olor especial al sapo- nificarse. Presenta la composición química centesimal siguiente: Deriolemna Suit A FEOS 87.910 Trpalmitina o A Sesa 4.485 Desibdrna 0.890 Mezela de las tres...-.- A 5.609 Pérdida. 20d Dr TOA A od 1.106 Suma.+=........ 100.000 Es susceptible de usos industriales (para tocador, engrasar máquinas, jabones, alumbrado, etc.) y farmacéuticos (jabones de alcaloides, saponulados, aceites medicamentosos, etc.); puede también tenerlos terapéuticos substituyendo, algunas veces con ventaja, á los aceites de ajonjolí, almendra y olivo, siempre que quede definitivamente demostrado que no es venenoso ni pur- gante, como parecen establecerlo las experiencias de los Dres. Hidalgo Carpio y Vry y las hechas en el Instituto Médico Na- cional, y que se determine á qué dosis puede sin inconvenien- te, darse al interior. TABLA SINÓPTICA Que resume las propiedades físicas y químicas del aceite de yoyote» indicando los aceites que tienen propiedades semejantes, Contiene la semi- lla. 64 por ciento de acei- te. La de ajonjolí tiene 56 por ciento. Propiedades fisicas. Color natural. Amarillento. - Ajonjolí, almendra, olivo de 2*, ador- midera, algodón ¡ purificado. Color por purifica- ción. Incoloro, transparen- te. Especial. Olor. Nulo. Ajonjolí. Sabor. Muy ligero (almen- dra). Almendra, adormi- dera, algodón pu- rificado. Consistencia. Muy fluída. 1 El aceite de olivo expuesto dos meses al sol se decolora enteramente, pero cambia de propiedades. 278 Memorias de la Sociedad Científica Punto de solidifi- cación. Empieza entre +50c. y +3%0,, siendo com- pleta á 09 e, Especial. Punto de fusión. +40c. Especial. Punto de ebuli- ción.' Entre 3209 e. y 3200 c. Especial. Densidad al oleó- metro. 0.9143 4 150 e. (140 del oleómetro). Colza en hirvierno, nabo. Densidad al alco- hómetro. 0.9143 á 159 e. (600 del alcohómetro). Colza en hirvierno, nabo. Densidad con el frasco ordinario 0.91560 á 200 e, Ajonjolí. Densidad con el frasco Regnault 0.94048 á 00 e, Ajonjolí, algodón, Conductor del ca- lor. Malo. Desviación de la luz. »—1075 (aceite fran- cés), —40 (aceite de manitas). - Especial. Espectro de la tla- ma. 3 bandas brillantes : en el amarillo, verde y azul. 4* categoría de Dou- mer y Thibaut (ajonjolí, cacahua- te, nabo, clavel y algodón). 1 Véase la nota de la página 257. - 2 “Antonio Alzate 279 LICILIIAIL LLLILILILLILIILIILILIIIILLIILIILIILIDILILIEIL ILLIA Es soluble en: Eter de petróleo, éter sulfúrico, éter acéti- eo, eloroformo, ben- zina, sulfuro de car bón y algo en alco- hol hirviendo. La mayor parte. Propiedades químicas, Reacción al torna- sol. Neutra. _Los que no tienen ácido libre. Acción del calor. A 2009 e. empieza á descomponerse. Especial ? Acción del oxíge- no. En frío se oxida lenta- mente, en ealiente con más facilidad. Todos. Acción del vapor de agua. Lo saponifica. Todos. Acción del ácido sulfúrico. Lo saponifica y colora. Todos. Acción de los áci- dos. - Lo coloran de diversa | manera. Todos. Acción de los ál- calis. Lo saponifican. Todos. Ensaye. Procedimiento de Lefévre núm. 1. 0.9143 á 150 c. Colza en hirvierno y: nabo. 280 Memorias de la Sociedad Científica Procedimiento de : Lefévre núm. 2. Amarillo canario. Olivo, almendra adormidera, came- lina, algodón, nuez, eroton, ricino y Ca- cahuate. Procedimiento de Garola núm 1. Amarillo canario. Los mismos que la anterior. Procedimiento de Garola núm. 2. Moreno. Colza, adormidera, nuez, almendra y cacahuate. Procedimiento de Garola núm. 3. Rojo ladrillo, copos blancos. Adormidera, almen- dra y cacahuate. Procedimiento de Fremy núm. l. Amarillocanario, á los 8 minutos. Todos los del núm. 2 de Lófevre. Procedimiento de Fremy núm.2. "No cambia á las 4 horas. ES Procedimiento de Glassnernúm. 1. En frío: masa blauca. Almendra, olivo y nabo. Procedimiento de Glassner núm. 1 bis. En caliente: jabón amarillento. Linaza. Procedimiento de —Glasner núm. 2. No hay coloración: masa coposa. Especial. “Antonio Alzate. 281 SPLILILLLIILIILIDIIIIIIIIIEIIIIIIIIOILILIDIIOADIODIODDIIIO OA Procedimiento de Glassnernúm.3. Banda rojo ladrillo. Aceites de pez.—Es- pecial. Procedimiento de Glassnernúm.4. Jabón blando. Nabo, almendra y ajonjolí. Procedimiento de Glassner núm.5. Amarillo sucio. Olivo. Procedimiento de Chateau núm. 1. Jabón amarillo que no cambia. Linaza, nuez, olivo, almendra, colza, nabo, ajonjolí, ca- melina, algodón, pie de carnero y cachalote. Procedimiento de Chateau núm. 2. En frío: nada. Almendra y nabo. Procedimiento de Chateau núm. 2. bis. En caliente: aspecto gelatinoso. Ricino y colza, Procedimiento de Chateau núm. 3. Masa blanco de leche. Adormidera, nuez, ajonjolí y almen- dra. Procedimiento de Chateau núm.4. Amarillo canario; rojo por agitación. Ricino, olivo de 2* Procedimiento de Chateau núm.5. Amarillo pálido; soli- dificación. Linaza, nabo, caca- huate, ajonjolí, al- godón, bacalao, pie de buey y pie de caballo. Memorias [1896-97], T. X.—36 2892 Memorias de la Sociedad Científica Procedimiento de Chateau núm. 5. bis. 3 capas sólidas: blan- ca, verde y amarilla. Especial. Procedimiento de Chateau núm. 6. Amarillento; rojo por solidificación. . Olivo. Procedimiento de Chateau núm. 7. Decoloración. Aceites vegetales. Procedimiento de Chateau núm. 8. Solidificación. Aceites no secantes. Procedimiento de Dalican núm. 1. 0.91048 á 090 e, Ajonjolí y algodón. Procedimiento de Dalican núm. 2. Mínima 219 e. máxi- ma 650 e. (180 e, era la del aire). Especial. Procedimiento de Dalican núm. 3. Solidifica á los 14 mi- nutos. Especial. Procedimiento de Dalican núm. 4. +49 c., 4300 e. y + "5400, Especial. Composición química. Acido libre, no tie- ne porque. 1? Es neutro al torna- sol. 22 No colora al sulfa- to de rosanilina. | Todos los que no 32 Hmulsiona el car- ' tengan ácido libre bonato de sosa. 4% No hay olor espe- cial al saponificar. ) AS 1 El aceite ricino da 65.50, $" Antonio Alzate. n 283 DNNSIIODIILILIIIIIOILIILIOIIILIOO LIDO Trioleina. Tripalmitina. Triestearina. Mezcla de las tres. Pérdida. Suma.» Industriales. Farmacéuticos. Terapéuticos. Contiene por 100: 89.910 4.485 0.890 5.609 » Especial. 1.106 100.000 ) Usos. Para tocador, engra- sar máquinas, jabo- nes, alumbrado, ete. Jabones de alcaloides, saponulados, aceites medicamentosos, 4. 1* ¿No es venenoso? 2 ¿Cuándo se debe emplear? ¿Es pur- gante? 32 ¿A qué dosis? ———- 0 O SY —-— ——— LA DIVISION DÉCIMALE DE LA CIRCONFÉRENCE ET DU TEMPS J. DE MENDIZABAL TAMBORREL, M. S. A., Ingénieur géographe, Professeur A "École Militaire. mu C'estála France, etá un membre de lAcadémie des Sciences, á qui on doit 'heureuse idée de prendre comme unité d'angle la circonférence. C'est certainement Vunité naturelle, celle qui est réellement avantageuse; plusieurs astronomes disent que peu importe faire la multiplication ou la division par 15, pour passer des quantités exprimées en grades, á celles exprimées en temps, et vice—versa, que c'est une opération trés simple; véri- tablement, les sciences sont actuellement si vastes, que les hommes de Science de la fin du XIX? siécle doivent s'efforeer de les simplifier le plus possible. Si a présent on ne fait pas la modification rationnelle, mais une autre queleonque qui ne soit pas celle de la division déci- male de la circonférence et celle du jour, il arrivera que Vici quelques années les savants du premier quart du XX? siécle auront á modifier ce qui se fait á présent; tandis que si dás 286 Memorias de la Sociedad Científica a prósent on fait le changement, on paurra opérer comme on opére déja avec la division décimale des poids et mesures, que la France a imposée au monde entier, et qui restera pour tou jours, ayant rendu un service immense á l'humanité, á la ma- viére qu'un autre Membre de lAcadémie des Sciences, dans une autre branche, a prodigué des services immenses, qui n'ont pas de limites, puisque chaque jour on fera progresser de plus en plus les travaux du grand Pasteur. En plus des raisons données par Yvon Villar ceau, il y en a une autre pour ladoption de Punité angulaire, quí est la sui- vante: Les travaux de Géodésie nécessitent en beaucoup de cas Vavoir des tables de logarithmes avec 9 chiffres décimaux; si on prend comme unité angulaire le quadrant, on ne peut emplo- yer 9 chiffres décimaux á moins qw'on ne prenne des différences secondes en plusieurs cas, ce qui est trés laborieux, ou qu'on augmente beaucoup le volume des tables pour avoir les loga- rithmes des fonctions goniométriques de secondes en secon- des centésimales. Avec la division décimale de la circonf érence il suffit de donner les logarithmes des fonctions citées de miero- gones en microgones, c'est á dire de 1” 296 en 1” 296, pour qu'il en soit pas nécessaire de prendre les différences secondes, de méme pour les logarithmes des nombres il n'est pas nacessaire également employer les différences secondes si on donne les logarithmes des nombres entre 1 et 200,000. J'ai presque déjá terminé, pour pouvoir étre publiées, des tables avec 9 chiffres décimaux, dans lesquelles je donne les logarithmes des nombres de 1 á 200,000; leurs différences les plus grandes sont de 21700, les plus petites de 2170. Les log. des sinus et des tangentes sont données de miero- gone en microgone de O á 125000, et ceux des cotg. et cosi- nus de 125000 á 250000; les différences sont pour les sinus de 21.600 a 2.700, pour les tangentes de 21.900 á 5.400. Les logarithmes des cosinus sont données de centimilligone ¡Antonio Alzate." 287 LILLLLSLIIIIILIIILIDIILICIIIIOILI|IIIIIIIS DIA, rr en centimilligone de 0000000 á 108000, et de 108000 a 125000 1ls sont données de mierogone en mierogone, les différences les plus grandes étant de 22500, les plus faibles de 3700, Les tables sont disposées de fagon que sans opération on obtienne les logarithmes des fouctions goniométriques pour un angle queleonque, plus grand ou plus petit qu'une circonféren- ce. De plus, les différences et leurs parties proportionnelles sont données de 10 en 10 unités. Le nombres des pages dont se composera le volume est seu- lement de 390 im-folio. Pour la division décimale du jour, une des objections quw'on a faites est que les habitudes des personnes sont arrangées pour nos heures, quarts d'heure, minutes etc. eb que pour cela il con- viendrait de prendre 24 heures, de diviser les heures en 100 minutes, les minutes en 100 secondes. A cela on peut répondre que précisément la division déci- male du jour est celle qui présente le moins Vinconvénients pour le changement; en effet le centitrope est égal á 14” 245, pour les usages coramuns, 36* sur un quart “heure ne sont pas appré- ciables, et 4 centitropes sont presque 98” c'est á dire presque 1 heure; .0007=1” 0%48=1” 0* .00001=0* 864=0%9. Dans la division en 24 h. il est nécessaire d'avoir dans les horloges un grand moteur; pour la division décimale du jour, non, parce que si progressivement il sonne 1. 2..... 10 coups de cloche en chaque décigone et alternativement en chaque centigone (de 14” 24* en 14” 24*), 1 coup de cloche (avec une pe- tite cloche naturellement) et 2,1....8 suivant les centigones écoulés, on aura un total de 295 coups de cloche; dans notre systeme actuel pour des intervalles égaux on a 300 coups de cloche. Le seul inconvénient pour faire les changements d'unités est de graduer de nouveau les cercles et de changer les horlo- - ges. L'industrie de ces derniers est trés avancée, de maniére 288 Memorias de la Sociedad Científica que ce ne serait pas une forte dépense á faire, et la division des cercles est chaque jour plus parfaite de maniére que c'est avan- tageux pour la plus grande approximation des indications an- gulaires. Quant aux tables astronomiques, j'ai calculé des tables pour la réfraction de .00005 en .00005 (1'4”); les logarithmes de A, B et U pour la formule de Mayer; les log. de A et B pour les ob- servations des hauteurs égales du soleil; conversions de temps moyen en temps sidéral et vice-versa; logarithmes de 2 sin? 4 t. pour les réductions méridiennes. Finalement des tables de pro- jections de .0001 en .0001. En 1888, je proposais á la Société Alzate que Punité angu- laire se nomme gone, et ses sous-multiples decigone, centig. ete. microg., ete. lunité de temps trope, et ses sous-multiples decitro- pe, centitrope etc. microtrope. (ette modification doit naturelle- ment s'étendre au systóme des electriciens U. G. S qui se nom- merait C. G. er. Depuis 1891 j'ai publié mes grands Tables de logarithmes, dont voici sa disposition : Dans les cinquante-neuf premiéres pages sont donnés les logarithmes pour les nombres de 1 á 125000, et les logarithmes des rapports > eb Pa pour les 12500 premiers micro gones, et quí sont indiqués par S. et T. La premiére page contient les logarithmes des nombres com- pris de 1 a 1000, dans les quarante-cinq pages suivantes chaque page contient 2000 logarithmes. - La colonne N contient la suite naturelle des nombres depuis 1000 jusqwá 9999; pour faciliter les recherches on n'a inscrit les trois premiers chiffres de ces nombres que de dix en dix, Va- 1 Tables des Logarithmes á huit décimales des nombres de 1 4 125000 et des fonctions goniométriques sinus, tangente, cosinus et cotangente de centimilligone en centimilligone et de microgone en microgone pour les... 25000 premiers microgones. Paris, A. Hermann, 1891, in-fol. $“ Antonio Alzate. 1 289 DALLLILILILILIINDIILILDILIILIIIILLDZIDILIIIILILIIIIIIALLIIIDADIOS IIA IAN DAA ALI IIS vant dernier est indiqué par un chiffre plus gros. La colonne O contient les cinq derniéres décimales des logarithmes de ces nombres; pour avoir les trois premiéres, il faut prendre les nombres isolés de trois chiffres qui se trouvent á gauche dans la méme colonne, les plus proches en montant. L'ensemble des deux colonnes N es O, donne aussi de dix en dix les logarithmes des nombres compris de 10000 á 100000, Pour trouver les logarithmes intermédiaires, on a recours aux colonnes marquées 1, 2...... 9. Eiles contiennent les cinq der- niéres décimales des logarithmes des nombres terminés par les chiffres qui sont en téte de ces colonnes. On a les trois premié- res décimales de ces logarithmes en prenant encore les nom- bres isolés de trois chiffres qui se trouvent á gauche dans la co- lonne O, les plus proches en montant; á moins que la premiére des cinq derniéres décimales ne soit un chiffre gros, on doit prendre alors pour trois premiers chiffres ceux de la ligne im- médiatement suivante. Les parties proportionnelles ne sont données qua partir de 12500. A partir de la page 46 jusqwa la page 59 tout est semblable aux pages précédentes, excepté que: 1? les colonnes 0,1, 2...9 contiennent quatre chiffres et les nombres isolés aussi; 2? les logarithmes, quí ont leur dernier chiffre forcé, sont suivis d'un point: 3? la premiére colonne marquée sin, contient les quatre derniéres décimales des logarithmes des sinus de décimilligone en décimilligone avec douze décimales. La page 59 qui con- tient 1000 logarithmes seulement contient Vailleurs les valeurs * de 5. eb T. pour les 1000 premiers microgones. Au bas de chaque page il y a de petites tables que contien- nent les trois derniers chiffres de S. et T. Ces tables sont en double entrée, les chiffres qui sont en téte représentant centi- milligones et les chiffres de la premiére colonne verticale unité de microgone; dans chaque petite table il y a deux colonnes de trois chiffres chacune, la colonne á gauche contient les trois derniers chiffres de S, et la colonne á droite correspond a T; la v Memorias [1896-97], Y. X.—37 290 Menmnorias de la Sociedad Científica s ININIIILILLIIIIDILLI ILLIA A a caractóristique et les cinq premiers chiffres décimaux sont pla- cós á cóté des lettres $. et T. A partir de la page 60 chaque page correspond á un milli- gone; les sinus et les tangentes sont au verso, et en face, au recto, pour les mémes angles, les cosinus et les cotangentes. La colonne A. dans le verso (et la méóme chose pour le recto ) contient la suite des nombres décimaux depuis 0.,00000 jus- qu'á 0y.12499, le O entier et le point sont toujours suprimés. La colonne O contient les mantisses des logarithmes des fone- tions circulaires de 10 en 10 microgones, c'est-á-dire de centi- milligone en centimilligone, les caractéristiques se trouvent en haut, á gauche des abréviations Sin., Tang., Cos. et Cot. Pour trouver les mantisses des logarithmes intermédiaires, on arecours aux colonnes 1, 2..... 9, conformément A ce qui a été dit á Voccasion des logarithmes des nombres. Comme un méme logarithme correspond á quatre angles différents (en supposant les angles moindres qu'une circonfé- rence), aprés les abróviations Sin. Tang., etc., se trouvent trois groupes, chacun de trois chiffres séparés par les signes + ou —. Ces groupes nous indiquent les milligones correspondant au deuxiéme, troisiéme et quatrióme guadrants, en prenant les dé- cimilligones et centimilligones de la premiére ou de la derniére colonne marqués A. (de la premiére pour les angles qui corres- pondent aux premier et troisiéme quadrants et de la dernióre aux angles correspondant aux deuxióme et quatriéme qua- drants). Les microgones se prennent en haut ou en bas des co- lonnes (en haut pour les premier et troisiéme quadrants et au bas pour les deuxiéme et quatriéme cadrants) quand on consi- dóre les angles comme appartenant aux groupes supérieurs, et on opére vice versa si on considere les angles comme apparte- nant aux groupes inférieurs. ixemple: 0y.021352. 1*quadrant. | 0y.228648 == ii — 0y.478648. 2* ; la - 0y.271352 1.13023498=1l0g. tang.- +0/.521352. 3* $ = 08. cot. +0y.728648 —0y.978648, 48 ,, -0y.771352 1" Antonio Alzate. 291 VAPDAILLIIILLAILLLIDLILILL III CIS TODAS LAI Si, depuis la page 47 jusqw'a la page 59, nous supposons que dans la colonne O les dizaines de mille sont égales a 0 entier, alors les chiffres restant sont la suite des nombres décimaux depuis 0y.0000 jusqu'á 0y.2499. Pour avoir les logarithmes des sinus, avec douze décimales, de décimilligone en décimilligone, il suffit de prendre, en face de angle qu'on considere, les qua- tre chiffres de la colonne marquée sin., ce sont les derniers chif- fres déximaux; pour avoir les huit premiers, on doit les pren- dre dans les Tables á partir de la page 60; mais il faut toujours diminuer une unité de la huitiéme décimale quand les quatre derniers chiffres des pages 47 4 59 sont plus forts que 5000. Ex.; log. sin. 0,.2812=1.996963017331 -—_—_—MMAN=% AX APUNTES Acerca de CONCENTRACIÓN DE MINERALES DE ORO Y PLATA POR EL ¿¡NGENIERO DE MINAS o TEODORO L, LAGUERENNE, ye Ñ En toda substancia mineral tenemos que considerar dos par- tes distintas, la una que contiene la materia rica y la otra la es- téril. Es indudable que la materia rica es la más escasa, por cuya causa, por medio de preparaciones mecánicas, se trata de reducir á un pequeño volumen la parte rica para que en seguí- da pueda entrar en beneficio. ; Entre las distintas operaciones mecánicas á las cuales se someten los minerales, la concentración es tal vez la más im- portante, habiendo llegado á adquirir de pocos años á esta fe- cha una verdadera importancia, á causa de la explotación de criaderos que contienen oro. k El oro muy raras veces se encuentra en fragmentos grue- sos, generalmente está muy diseminado en la matriz, y en par- tículas tan pequeñas, que muchas veces ni aun con el auxilio de lentes poderosos son discernibles. 294 Memorias de la Sociedad Científica PILLLI0LIIDIDIDIIIIDI0DIILDI LIDIA DD LL LLL IIA Puede asegurarse que la mayor parte de los minerales que se benefician en la República contienen oro, cuyo valor puede ser de seis á ocho pesos oro por tonelada, cantidad costeable siguiendo buenos sistemas de beneficio. El oro encuéntrase en el estado nativo en la parte superior de las vetas hasta donde los agentes atmosféricos han podido ejercer su influencia, pasando este límite; se encuentran los sul- furos, antimoniuros, arseniuros y telururos de oro y plata, y podemos asegurar que llegando al nivel en que se encuentran las aguas en las minas, el cual es variable en cada mina, se pre- sentan estos últimos compuestos minerales. Por lo expuesto podemos dividir los minerales de oro y plata en dos grupos: el 1? comprende los minerales en el estado nativo, así como los cloruros, bromuros, ioduros y sulfuros simples, que son propios para la amalgamación y que podremos llamar minerales dóciles; el 22 comprende los minerales combinados con el azufre y de- más compuestos, y que son impropios para la amalgamación y que llamaremos rebeldes ó refractarios. El oro nativo se amalgama sobre placas de cobre colocadas en el interior y en el exterior de los aparatos de molienda, es- - tando estas placas amalgamadas y preparadas de una manera especial. , Generalmente se cree que el oro en el estado nativo se amal- gama con suma facilidad con el mercurio, pero en la práctica desgraciadamente se observa muchas veces lo contrario. El Sr. D. Guillermo Skey, químico análitico de la Sociedad Geológica de Nueva Zelanda, después de haber hecho numero- sas experiencias, con el objeto de investigar por qué causas no siempre tiene lugar la amalgamación del oro nativo, observó lo siguiente: 1? Que muchos fragmentos de oro nativo de diversas mag- nitudes cuya superficie parecía estar completamente limpia, no se amalgamaban con el mercurio. 2% (Que siempre que esto tenía lugar se encontraba azufre sobre la superficie de estos ejemplares. nat? -ÉF-—A ¡Antonio Alzate. 1 295 32 Que el oro nativo absorbe fácilmente el azufre que se des- prende del hidrógeno sulfurado ó de la descomposición de va- rios sulfuros, sobre todo en presencia del agua hirviendo. 4% Que el oro nativo en estos casos, aun cuando su super- ficie aparezca estar completamente limpia no se amalgama. + 5 Puede conseguirse que el oro nativo se amalgame, atan- cándole con reactivos especiales que hagan desaparecer el azufre. 6% Esta mezcla del azufre con el oro puede considerarse como una verdadera combinación química. 7% Los sulfatos de hierro en presencia del aire y del agua, descomponen varios sulfuros metálicos que generalmente acom- pañan á los minerales de oro, dando lugar al nacimiento y des- prendimiento de hidrógeno sulfurado. De estas observaciones se deduce que el trabajo de las placas es difícil, y que el encargado de su manejo debe tener conoci- mientos bastante extensos en química. Cuando el oro y la plata no se encuentran en el estado na- tivo, sino combinados con otras substancias como sucede con los minerales del 2? grupo, el beneficio por medio de las placas no da resultado alguno, y en este último caso es cuando se trata por medios mecánicos, empleando de preferencia la concentra- ción; de separar la parte metálica de la estéril, hecha esta sepa- ración es cuando la parte metálica se somete á diversos trata- mientos metálurgicos, con el objeto de obtener el metal que se explota en el estado de pureza. La condición esencial para que la concentración pueda tener lugar, es que; la parte metálica tenga mayor densidad que la matriz Ó parte estéril que lo acompaña, de manera que en una corriente de agua la parte metálica como más pesada, puede asentarse con facilidad, mientras que la parte más ligera Ó ma- triz es arrastrada. La concentración de arenas finas ó lamas; partículas suma- mente finas de mineral y matriz en suspensión en el agua, pro- 296 Memorias de la Sociedad Científica PLOLLLLILILI ILLIA III LILIA PLLLIIILIIAILIIIILDI III cedimiento sobre el cual está basada la explotación de criaderos de oro, se hace generalmente sobre mesas más Ó menos ineli- nadas, de madera, cobre ó sobre bandas de tela gruesa ó de hule; el principio en que está basada la concentración en este caso, es en el do la resistencia que oponen las partículas metálicas como más pesadas para resbalar sobre estas mesas, mientras quelas partículas ligeras de matriz son arrastradas por el agua. Es bien sabido que los minerales se separan en el agua se” gún sus densidades, pero no debemos olvidar que en esta sepa- ración además de la densidad influye la figura de las partículas, pues si algunas de éstas se presentan en figura de laminillas sumamente delgadas, como puede suceder con el oro y la plata nativa, así como con los cloruros y sulfuros de plata, estos cuer- pos aun cuando más densos que las matrices, demandan mucho más tiempo para su precipitación. En todo aparato empleado para la molienda por perfecto que sea, no pueden obtenerse partículas de un tamaño uniforme ni de la misma figura, circunstancias que como acabo de indicar, influyen de una manera poderosa en su separación, por cuya causa las concentradoras aun las mejores conocidas hasta aho- ra, nunca podrán dar un resultado satisfactorio, si los minera- les ya molidos no se someten previamente á una clasificación especial. Debemos tener presente que la influencia del peso específico es casi nula, cuando las partículas son sumamente tenues, por cuya causa en las lamas muy finas, la influencia de su peso es- pecífico es realmente un factor insignificante, de aquí dimana la dificultad que se presenta en la concentración de lamas muy finas. También debe tenerse presente, que los minerales que con- tienen piritas no deben someterse á una molienda muy fina, por- que generalmente la parle mineralizada es más blanda que la matriz, por cuya causa se produce mucha lama sumamente fina que no puede concentrarse en seguida. NT "Antonio Alzate. 297 NODODIDDILILILILIILILLLIOLLILDIEILIIIIIDLIAIIIAN LLLLLLILILLLLILDL III LILLO Minerales de matriz cuarzosa necesitan para su molienda menos agua que los de matriz arcillosa. El oro grueso necesita menos agua que el muy fino, pues este último se asienta más fácilmente cuando está diluido en mayor cantidad de agua. Cuando los minerales de oro y plata son de ley baja deben someterse primero á la concentración, cuando por el contrario son de ley alta, deben primero beneficiarse y en seguida pue- den concentrarse los residuos; considero como de ley alta á aquellos cuyo valor es de $ 40 por tonelada para arriba. La concentración comprende las siguientes operaciones: 1% Clasificación de las arenas y lamas por medio de apara. tos adecuados. 2* Concentración de las arenas en mesas especiales. 3% Concentración de lamas sumamente finas en aparatos apropiados al objeto. Daré en general una idea de los aparatos que están actual- mente más en uso para efectuar estas diversas operaciones. Para la primera operación, ó sea la clasificación según sus gruesos de las arenas y lamas, el mejor aparato es lo que los alemanes llaman “Spitzkasten” Ó sea Caja puntiaguda, estas cajas son rectangulares y tienen la forma de pirámides rectan- gulares con su base hacia arriba. Las lamas pasan del aparato de molienda por varias de es- tas cajas, de manera que en la primera se depositen las partí- culas más gruesas, en la segunda otras menos gruesas y así sucesivamente, hasta la última en donde se depositan las lamas más finas, para obtener este resultado; las cajas son de diver- sas magnitudes, siendo la primera la más angosta lo cual hace que el agua corra con mayor velocidad en esta primera caja, por cuya causa sólo se precipitan en ella las partículas más gruesas, en la segunda caja que es un poco más ancha, se pre- cipitan partículas más finas, y en la última que es la más ancha de todas es en donde se precipitan las lamas sumamente finas; Memocrlas [1896-97]. T. X.— 238 298 Memorias de la Sociedad Científica ONDAS LIIIIISSIIIIISIIÍIIICIIISIIIIEAA ARPA AA ARAA PARIDAD estas cajas están comunicadas las unas con las otras en su par- te superior por medio de conductos rectangulares, que tienen la inclinación necesaria para que las partículas pasen de una á otra caja sin que queden sedimentos. Estas cajas tienen además la gran ventaja de quitar el exceso de agua que resulta de la mo- lienda, exceso que es perjudicial en la concentración. Cada una de estas cajas tiene en su fondo un tubo esterior ascendente, cuya abertura de descarga está arreglada de mane- ra que la cantidad de lama que sale por dicho tubo para la con- centradora esté compensada por la que entra por la parte supe- rior, esto tiene por objeto el mantener siempre un nivel cons- tante dentro de la caja; en caso de que disminuya la entrada de lalama que proviene del aparato en que se hace la molienda; el nivel dentro de la caja se mantendrá introduciendo agua. La inclinación de las paredes de la caja debe ser de 502 con res- pecto al plano horizontal. Haciendo la clasificación de las partículas según sus diver- sos gruesos como acabo de indicar que tiene lugar con estos aparatos, se comprende que cada concentradora está siempre cargada en iguales condiciones, que no hay tampoco un exceso de agua que siempre es perjudicial, y la concentración se efec- tua en condiciones las más favorables. Por lo menos "deben emplearse dos cajas clasificadoras, y siempre que sea posible deben emplearse cuatro. Por término medio, en la primera caja se recoge el 40 por ciento de las arenas. En la 2* caja el 22 ídem ídem. En la 3% caja el 20 ídem ídem. En la 42 caja el 12 ídem ídem. Siendo la pérdida que resulta de un 6 por ciento. Estos aparatos clasificadores pueden ser también de figura cónica con su base hacia arriba. La segunda operación Ó sea la concentración propiamente dicha se hace en aparatos especiales. "n Antonio Alzate 209 PLLLILLILILIILL LLL SLI LILLE LILLO LIL LILLO LLL LIO LOL LOLI LIL La concentración la podemos dividir en dos secciones; que llamaremos á la una, concentración de molienda gruesa y á la otra, concentración de molienda fina. Por la práctica y según la clase de mineral que se tenga, es como se deduce el número de la tela Ó cedazo que deba em- ploarse. n La molienda gruesa es preferible, cuando se tienen que con- centrar minerales de plomo, zinc, cobre, antimonio y fierro que contengan oro y plata; la concentración en este caso es fácil, por ser los compuestos minerales más pesados que las matrices. La molienda fina debe adoptarse cuaudo en los minerales que contienen el oro y la plata estas substancias están suma.- mente diseminadas é intimamente mezcladas con las matrices. La concentradora Frue Vanner ó sea la de banda de hule, aun cuando muy eficaz no puede adaptarse á toda clase de mi- nerales, la de banda lisa no es conveniente para molienda grue- sa, pues un exceso de agua hace que la concentración sea im- perfecta; la última y nueva modificación introducida, consiste en emplear bandas de hule acanaladas, en cuyo caso la molienda puede ser más gruesa. En general para que la Frue Vanner dé el mejor resultado, se necesita que la molienda sea lo más fino que sea posible, en cuyo caso es de temerse que las particulas sumamente finas del mineral de oro y plata sean arrastradas por el agua, lo cual oca- siona una pérdida de consideración. La concentradora Perfection aun cuando menos conocida' en el país que la anterior, está formada por una mesa que es una lámina de cobre, es de percusión, y la considero en algunos casos superior á la Frue Vanner, por las razones siguientes: 1* La molienda puede ser más gruesa aumentando por con- siguiente el rendimiento del aparato de molienda. 2% Como las lamas no son sumamente finas hay menos pro- babilidades, de que el agua arrastre partículas delgadas de mi- nerales de oro y plata. 300 Memorias de la Sociedad Científica YINLIOLIIILIIDLILI LISIS ILIIIIIAIIIIIL PILLILLIIIIIA Con buenas concentradoras y hien manejadas, la pérdida puede ser en esta operación de un 15 á un 25 por ciento según la clase de minerales. La tercera operación es la concentración de lamas sumamen .- to finas las cuales á veces son ricas; se hace, en aparatos que podremos llamar planillas circulares ( Round buddle). La mesa de estas planillas puede ser fija Ó giratoria, son de figura cónica pudiendo ser convexas ó cóncavas, en mi concep- to las mejores son las convexas de mesa fija, y en las cuales las lamas y agua están distribuidas en la parte superior por me- dio de un aparato especial, estas planillas tienen generalmente un diámetro de cuatro y medio metros, y la velocidad con que debe caminar el aparato distribuidor, no debe pasar de dos y media á cuatro revoluciones por minuto. Por lo espuesto se vé que la concentración es una operación difícil, que demanda mucha vigilancia, y sino se emplean apa- ratos clasificadores nunca podrá llegarse á obtener un resultado satisfactorio; será tal vez por esta causa, que en muchas hacien- das de beneficio en el país, se ven abandonadas muchas con- centradoras, que realmente son buenas, pero que no se han he- cho trabajar en condiciones adecuadas. México, Marzo 30 de 1897. — .. e AUMENTO NOTABLE DEL Peso del cuerpo en los enfermos anémicos y bubereulosos, Sometidos al tratamiento con el aire enrarecido POR EL DR. DANIEL VEDNRGADA ODE, M. S- A- Voy á comunicar 4 Uds. una breve noticia que por su pro- pia naturaleza constituye un resumen de los resultados obteni- dos en anémicos y tubereulosos, que hemos tratado en el Grabi- nete aeroterápico con baños de aire enrarecido. No me voy á referir más que á un solo dato de tantos que sirven al clínico para juzgar del estado de sus enfermos; pero es por si solo tan elocuente que casi no necesita entrar en gran- des comentarios. y Entre los medios menos sujetos á equivoco que nos sirven para apreciar el estado de la nutrición general, tratándose de un enfermo debilitado, caquéctico ó próximo á la caquexia, tene- mos el registro del peso del cuerpo. Solamente en el hombre adulto, sano y vigoroso, se observa 202 Memorias de la Sociedad Científica LL LI IIDIDIIIIIS IL ILILD ILLIA III DILO LLL LLL LLL ALLI que no siempre marchan á la par el aumento del vigor corporal y de la nutrición de los elementos orgánicos con el peso del cuer- po, por el contrario, el atleta de músculos endurecidos en el gim- nasio, el soldado aguerrido, el resistente indígena de nuestros campos, nos ofrecen en la gran mayoría de los casos la esbeltez en la forma y un peso poco elevado; mientras que el sedentario sebarita cargado de embonpoint, puede acusar muchas arrobas en la romana, siendo mucho menos vigoroso y de nutrición más lenta que los primeros. Pero cuando medimos el peso de un en- fermo débil, anémico, enflaquecido, caquectico, qué importancia le damos á este dato, cuanta satisfacción nos causa ver que por medio del tratamiento instituído, nuestro sujeto ha aumentado una libra, algunas onzas, en cada una de las ocasiones que lo llevamos á la báscula. De más de cincuenta enfermos, anémicos unos, y tubercu- losos otros, que se han tratado en nuestro Gabinete, hemos po- dido llevar el registro de las historias clínicas de 30 enfermos, y no todas estas historias son perfectas, pues nos es imposible á nosotros dos hacerlo sin otra ayuda; teniendo que atender á todas las necesidades de él; de esto viene igualmente que solo en trece individuos hemos podido observar las variaciones del pe- so, son los siguientes: Srita. M. A., tuberculosa, enferma del Dr. Icaza, curada, aumentó á razón de 300 gr. diarios. Sr. González, tuberculoso, enfermo del Dr. Manuel Gutié- rrez, mejoría, aumentó á razón de 50 gr. diarios. Rafael García, tuberculoso, casi curado, enfermo del Dr. Co- sío aumentó á razón de 66 gr. diarios. J. M. Aguilar, tuberculoso, enfermo del Dr. E. Montaño, excesivamente anémico, notable mejoría, aumentó, 50 gr. dia- rios. G. Platas, tuberculoso, enfermo del Dr. García, de Jalapa, mejoría muy notable, aumentó 250 gr. diarios. A. Miranda, tuberculoso, en el 3” período, caquexia muy 1 Antonio Alzate. 303 r avanzada, enfermo del Dr. M. Uribe, mejoría, aumentó á razón de 88 gr. diarios. Sra. de Rossengweich, escrofulosa, tuberculosa incipiente (2) enferma del Dr. Vega Limón, curada, aumentó, 200 gr. dia- rios. Cecilio Diaz, tuberculoso en el 1% período, caquexia muy avanzada, enfermo de la clinica del Dr. Carmona y Valle, mejo- ría muy notable aumentó á razón de 28 gr. diarios durante cua- tro meses de tratamiento. Srita. F. Ramírez, tuberculosa, 2% período, enferma del Dr. E. Montaño, mejoría muy notable, aumento 62 gr. diarios. A. Navarrete, tuberculoso en el 3” peroído, caquexia muy avanzada y pleuresia crónica seguramente con adherencias pleurales muy extensas, enfermo del Dr. Lavista, inéxito, per- - dió 222 gr. diarios. Srita. M. Rodríguez, tuberculosa, 2? período, enferma del Dr. Mendoza Fernández, ningún resultado, el peso no varió. Srita. E. Pacheco, anémica, escrofulosa y asmática, enferma del Dr. Armendariz, mejoría muy notable de la anémica y escro- fulosis, curación del asma; aumentó 79 gr. diarios. Srita. M. Carrera, escrofulosa, tuberculosa incipiente, enfer- ma del Dr. Icaza, mejoría muy notable, aumentó, 80 gr. dia- rios, Repetimos que estos son los únicos de nuestros enfermos en quienes hemos podido observar las variaciones del peso, pero estamos seguros que en la gran mayoría de los demás, se hubie- ra encontrado el mismo resultado. ' Este dato es tanto más valioso cuanto que debemos tener presente que bajo la influencia del aire enrarecido, hay una ver- dadera densificación del organismo por pérdidas de agua, todo . individuo sometido á la acción de este baño, presenta inmedia- tamente después de la sesión una disminución á veces bastante notable, y que está sin duda en relación con la pérdida de lí- quido. 4 Lo 7 a EI E um aude: pp, a ario ¿ de a cx ETUDE TRANSPIRATION? DES PLANTES Á MEXICO, A mon arrivée a Mexico, je fus frappé par la différence des conditions climatériques avec Paris, ef les points suivants atti- rérent surtout mon attention: 1) P'altitude de 2260 métres, ¿ laquelle nous vivons, et la raréfaction de Pair qui en résulte. 2) La différence entre les températures extrémes de la journée, différence qui atteint 30 4 35 degrés €. - 3) La distribution tres différentes des saisons; nous n'avons ici que deux saisons: la saison séche, qui dure du mois de No- vembre au mois de Juin; pendant ces sept mois, á peine si quel- ques ondées viennent rafraíchir le sol; la saison des pluies, ca- ractérisée par des pluies torrentielles quotidiennes. 4) La lumiere est ici beaucoup plus vive quw'á Paris, á cause _Ge la raréfaction de Pair. 1 Nous prenons la mot “transpiration” dans le sens de “rejet de va- peur d'eau;” par suite la transpiration étudiée ici est la somme de la trans- piration proprement dite et de la chlorovaporisation. Memorias [ 1896-97), 1. X.—39 306 Memorias de la Sociedad Científica LLAILIS IAEA DIANA DADA LIALIRA AID AA DADA DAD ADAL DARA AAA AARAAAID IATA Ces quatre facteurs agissent sur les étres vivant á Mexico, et il est utile de savoir quelle est leur action respective. Les Prof. A. L. Herrera et Vergara Lope ont étudié une facon trés approfondie Pacelimatation des animaux, en particulier des mammiféres, a Valtitude; il m'a semblé qu'une étude semblable donnerait des résultats importants chez les végétaux; particu- liérement pour la résistance á la sécheresse, les végétaux peu- vent nous donner des indications que ne nous donnent pas lez animaux, ces derniers possédant la faculté de se mouvoir peut vent aller á la recherche de Peau, cs que ns peuvent faire les plantes. L'etude de la transpiration dans quelques animaux vivan- loin de toute source d'eau aurait peut étre de lPintérét. y Nous pouvons diviser.le sujet actuel en quatre chapitres: A. Élude de la résistance a la sécheresse; nous avons fait cette étude sur des plantes vivant loin de toute source d'eau, sur des terrains basaltiques, oú la température maxima atteint 50 a 600 C. en ce moment, c'est á dire en hiver; nous avons laissé de có- té les plantes cultivées, qui regoivent de la main de homme Veau qui leur est nécessaire. Il est probable cependant que ces derniéres sont également acclimatées a la sécheresse, et que le nombre des stomates aquiféres est différent de ce qu'il est en France? B. Acclimatation a Paltitude. Ce second chapitre comprendra Petude de la respiration, et de Passimilation chlorophyllienne. Nous comparerons dans les deux cas les intensités de ces deux fonetions avec Europe; la chose est Vautant plus facile qwil existe ici une guantité de plantes communes aux deux pays: Blé, Orge, Mais, Lierre, Pervenche, Violette, etc., ebe. Il est probáble que les plantes modifient le mécanisme de la respiration, de méme que les animaux, en vue d'une acelima- tation a Valtitude; de plus les plantes européennes importées A Mexico y acquiérent une taille bien supérieure a celle qwelles '" Antonio Alzate. u 307 LAIOLS LILIA DOLIDO LS LILIA ILLILIIIIAISLDIILIIILILILILIIIAL IIS LALO LIA ont en Hurope: les Frenes du “Lycée Francais” par exemple ont une hauteur prodigieuse par rapport á ceux que j'al vus en France: les Pins atteignent ici 40 metres de haut. Je pense que cette éxubérance est due á une assimilation plus grande de Carbone; la chlorophylle est d'ailleurs beaucoup plus abondante ici qwá Paris; Vétude de Passimilation du Carbone s'impose donc également. €. Etude de Pacclimatation aufroid. Ce chapitre comprendra Vé - tude de la conductibilité de la peau chez les animaux, et le róle protecteur de Vépiderme et de ses dépendances chez les végétaux. Il est probable que le pelage est plus fourni ici, et empéche la pénétration de la chaleur le jour, la déperdition de . la chaleur la nuit. On pourrait faire les expériences sur les la- pin, le eoq, le chien etc. D'ailleurs les mouvements respiratolres étant plus nombreux ici qwen Europe; létude de la chaleur auimale doit donner également des résultass. D, Action de la lumiere sur la croissance des plantes, et en partienlier action de la lumiére sur la leur. l'étude de ces quatre sujets nécessite un certain temps, nous les publierons au fur et Á mesure. A.—Etude de la résistauce á la sécheresse. Róle des poils et des piquants. Les plantes que nous avons observées sont des plantes gras-. ses, couvertes de piquants, et recueillies dans des endroits tres secs: sur les coulées basaltiques de Tizapan, dIxtapalapa, etc. Comme le prouvent les mesures qui suivent, ces plantes résistent á la sécheresse gráce a leur cuticule tres épaisse, et “aux poils ou piquants dont sont garnies la tige et les feuilles. Ces plantes, sont des plantes grasses pour la majeure partie, qui se chargent de réserves (eau pendant la saison des pluies et pendent peu á peu cette eau dans la saisón seche. * 208 Memorias de la Sociedad Cientifica ODIO LA LOL AAA TINO III ISS III III IIED IL ISI Nous avons opéré de la facon suivante: on a comparó dans certains cas trois échantillons, Pun intact, Vautre privé de ses piquants, le troisiéme de la cuticule. Ces trois ¿chantillons pe- sés, perdent au bout d'un certain temps des quantités d'eau dif- férentes, mesurées par les pertes de poids. A. Expériences sur les Cereus. Nous avons enlevé les pi- quants á une petite distance du point dinsertion, de facon á ne provoquer aucune blessure. Ces piquants sont insérés par touffes sur les parties saillantes de la tige, et suivant des lignes paralléles á la longuenr de la tige. Entre ces lignes d'insertion se trouvent des sillons de la tige, oú la trans piration serait trés active si ces parties n'étaient protégées des rayons solaires par les piquants environnants. Quantá la euticule, elle est trés fa- cile á enlever, Á cause de sa résistance. Voici quelques uns des résultats obtenas: Cereus intact. Cereus privé des piquants et de la cuticule. 1""pesée. Perte VPeau O gr. 30 p. 100 et par heure. 2* pesée. Perte Veau 0,256 p. 100 et par heure. a 1 gr. 30 p. 100 et par heure 3" pésée. Perte d'eau 0.14 p, 100 et par. heure. 0 gr. 86 p. 100 et par heure 4' pesée. Perte VPeau 0, se p. 100 “et par heure. E gr. 756 p. 100 et par heure . 64 p. 100 et par heure 0% FS (Les différences observées entre les diverses pertes Veau, tiennent aux variations de température dans la journée). Les rapports entre les deux Cactus sent: Antonio Alzate, 1 309 SAAIODLNPIDADIISDIND SID SLDS DDD IN IN INE Soit 5,5 environ, c'est a dire que la plante privée de sa cu- ticule transpire 5,5 fois plus que la plante intacte. A priori co résultat etait évident; le róle des piquants, bien que semblable pourrait étre plutót contesté. Les expóriences suivantes montrent leur róle dans la transpirations de la facon la plus évidente: Cereus intact. | Cerenus privé des piquants. OS Perte Veau 0 gr. 147 p. 100/0 gr. 52 p. 100. 20 ña 1 gr. 38 p. 100 en a) heures. 4 gr. 76 p. 100 en (n) heures. Ce qui donne les rapports 0,0 A 07 7 5209 a C'est á dire que le Cereus privé de ses piquants transpire trois fois et demie plus quw'un exemplaire intact. Par suite les piquants ont bien ici un róle de défense contre la sécheresse; de plus, ces piquants ont un autre róle, ils servent á la défense contre les animaux; la présence de ces piquants empéche la productions de blessures, blessures qui seraient nuisibles a la plante. Il y a adaptation un organe á plusieurs fonctions, fait général dans la nature. La forme du corps de la plante né- cessite plutót des piquants que des poils urticants, car ces pi- quants protégent également contre les chocs. La tigo munie de ses piquants a une élasticité qwelle Wa plus quand elle en est privée: Cereus privé de ses piquants se casse avec une ex- tréme facilité. B. Expériences sur les Agaves. J'ai operó sur de jeunes feui- lles, Vune intacte, autre privée de la cuticule. La cuticule trés résistante s'enléve avec la plus grande facilité. La plante est 3810 Memorias de la Sociedad Científica YILLLILLLILILLIOLL ILL LIL III pourvue de piquants tres resistants, un 1 Vextremité de la fe- uille, les autres latéraux; je pense que ces piquants servent A la défense de la plante, empéchant les animaux de provoquer des blessures qui auraient pour effet d'empécher Vaction protec- trice de la cuticule, action dont nous allons nous rendre compte. Fenille intacte. Feuille privée dela |Rapport. cuticule. Parte pour 100 en 1h.....0gr.604........2gr.19 |....3,6 si en ID Ol: le Se 8 gr. 465... ..3,1 >) Y) E A o EPS 2 gr. 934). 42 soit un rapport moyen de 3,8. La cuticule agit done ici d'une maniére tres efficace si on compare avec les expériences faites sur Cereus, on voit que Vensemble des poils dont est garnie la tige produisent le méme effet que la cuticule trés épaisse de V Agave, ce qui vient encore prouver une fois de plus le róle des piquants dans la résistance á la sécheresse. Mexico, Mars 1897. , -————_t o Y A BREVES CONSIDERACIONES Acerca del JARABE DE YODURO DE FIERRO POR EL PROFESOR F. Solórzano y Arriaga, M. S. A. El protoyoduro de fierro es un cuerpo interesante que forma parte de un gran número de preparaciones farmacéuticas. Los usos que tiene en terapéutica son grandes atendiendo á su fá- cil asimilación debida á su solubilidad. La forma farmacéutica muy conocida y de freenente aplicación es el “Jaraba de yodu- ro de fierro de Dupasquier.” El yoduro de fierro debe encontrarse en esta preparación en buen estado y como es difícil las más veces conseguirlo, por su fácil alteración, el farmacéutico está obligado á renunciar aquellos medios en que juzga rápida su descomposición, como elegir los más prudentes para su conser- vación. En esto están basados los buenos efectos de esta subs - tancia medicamentosa, como los resultados que el médico pue- da obtener con su empleo. Teniendo en consideración este pun- to interesante y encontrando diversas opiniones acerca de los modos Ú métodos de elaboración del jarabe de yoduro ferroso, como para su conservación, me propuse hacer algunas expe 312 Memorias de la Sociedad Científica PLISADAS LALA III IS ISI ISI OI II INSI ISI II LILIA > DAL IIILIIDIIII riencias con él y con la solución de Dupasquier y poder darme cuenta de las causas de alteración, así como buscar los medios para evitarla. Por otra parte, algunas opiniones que hay, respecto á que se debe enlutar el frasco que contiene el jarabe de yoduro de fierro para evitar su alteración, tal vez, no tengan razón de ger, desde el momento mismo, que el autor de este jarabe presenta sus pomos descubiertos y expuestos á la luz; además, por mi parte, diré: que hace tiempo vengo fijando la atención y obser- vando este punto y jamás he notado alteración aparente; por supuesto, estando perfectamente preparado este jarabe. Sin embargo, me propuse tres puntos para mis estudios y poder resolver hasta donde me fuese posible lo relativo á la cuestión. Estos han sido: 1? ¿El jarabe de yoduro de fierro, se altera bajo la influen- cia de la luz? 2% ¿La solución de yoduro de fierro se conserva inalterable á la luz? y 3? ¿Esta solución en el seno de un licor alcohólico no sufre modificación por la influencia de la luz? He aquí, el resultado de mis observaciones. Preparé una cantidad de jarabe de Dupasquier según lo acouseja el código francés, haciendo uso de una solución de yo- duro de fierro, la que reconocí de antemano no contenía ni exce- so de yodo ni de fierro. Preparada cuidadosamente, presentaba los caracteres de las sales ferrosas. El jarabe era reciente y en perfecto estado. Una vez elaborado bajo estas condiciones, bo- mé dos porciones: una la conservé en un pomito expuesto á la luz y la otra en uno cubierto de negro; ambos cerrados hermé- ticamente de manera de oponerse al paso del aire. La tempe- ratura media del lugar era de 152 á 172 c, A los 15 días, comencé mi primera serie de experiencias con el jarabe que estaba expuesto á la luz. Tomé 5 gramos y los diluí en 10** de agua destilada. Con el agua de almidón no ob- ' "Antonio Alzate." 313 PAIR AMAIA ARI DA ILLIA IIA III NIDAD DDN LIDAD DALI ISI ISS tuve coloración, lo que me indicó que no había yodo libre y para comprobar esta reacción característica en caso de que hubiese yodo libre, vertí unas gotas de ácido nítrico en el licor, apareciendo inmediatamente una coloración azul de yoduro de _almidón por el desalojamiento del yodo. Con el sulfocianuro de potasio, ninguna coloración, ausencia de sal férrica; con el cianoferruro y cianoferrido de potasio reac- ciones claras de las sales de fierro al mínimum. Para dosificar el yodo en el jarabe, me valí de una solución de clorato de po- tasa al 5 por ciento en el agua destilada, y siguiendo lo indica do por Raburden en su método colorimétrico, para dosificar el yodo, usé el cloroformo. Tomé 8 gramos de jarabe y lo calen- té con 2** de la solución de elorato en un tubo de ensaye, hasta obtener una coloración amarillo ocrosa; dejé enfriar y le agre- gué 5 “* de clorofórmo, agité cuidadosamente la mezcla tapando el tubo con un corcho, dejándola reposar por 6 horas. Al cabo de este tiempo, estaba perfectamente separada de lo demás del líquido, la capa clorofórmica que ocupaba la base del tubo con una hermosa coloración violeta, indicio del yodo desprendido y disuelto á expensas del cloroformo. Para poder apreciar la can- tidad de yodo contenido en el jarabe, hice una solución en el cloroformo con cantidades conocidas de yodo y con igual canti- dad de vehículo al primero (5“* ) para poder juzgar por la co- loración obtenida del yodo contenido en el jarabe. Según Ra- burden, este procedimiento da resultados satisfactorios y real - mente, por mi parte, lo confirmé en mis experiencias, pues procediendo con cuidado, llegué á poder precisar la cantidad de yodo contenida en el jarabe. Una vez conocida ésta, fácilmente pude apreciar por medio de los pesos moleculares la cantidad de sal ferrosa que contenía el jarabe; ésta era exactamente la prescrita por el código. Aquel jarabe, no había sufrido modifi - cación ni alteración alguna en su composición, ¿ lo menos, du- rante el tiempo á que me refiero de 15 días. Al mes, repetí mis experiencias bajo las mismas circunstancias y.con el mismo ja- rabe, obteniendo resultados iguales á los primeros. Memorias [1896-97]. T. X.—40 314 Memorias de la Sociedad Científica COLITIS DILO L A O ODIOS IAN IO LSO DILO DIS III ISI LLLILAA LLL LO III Comencé luego mis experiencias con la otra porción de jara- be, es decir, la que tenía reservada al abrigo de la luz. No en- contré nada extraño al jarabe ensayado primero. De consigúien- te, ambas muestras de jarabe guardaban el mismo estado de conservación. Respecto al método de Raburden, que puede llamarse de comparación, es preciso y de resultados exactos siempre que se proceda cuidadosamente. El agitar con precaución la mezcla de jarabe y cloroformo, tiene dos objetos interesantes: evitar que por una agitación brusca, una gran parte del cloroformo queda suspendida en el seno del líquido sin reposo y que la ca- pa clorofórmica quede opaca, y no permita juzgar de la colora- ción violeta, conduciendo por consiguiente á una causa de error. La segunda serie de mis experiencias consistió en lo siguien- te: tener expuesta á la luz, una cantidad de solución de yoduro ferroso en un frasquito cerrado perfectamente y por espacio de 45 días. Poco á poco fué tomando un tinte amarillo que iba aumentando de intensidad, quedando rojizo persistente. Al ca- bo de este tiempo la ensayé, encontrando la mayor parte del yodo libre (sin duda á esto se debía el color rojizo). El fierro no presentaba huellas de oxidación, siendo francas las reaccio- nes de las sales ferrosas al mínimum. Se había formado un se- dimento amarillo subido, que se mezclaba por la agitación á lo demás del líquido; y que más adelante diré á qué es debido. De esta solución tomé 5“ y los evaporé á la sequedad con el fin de retirar por el calor todo el yodo libre; el residuo lo tra- té por alcohol á 400 Cart. Vertítodo sobre un filtro y seguí la- vando con alcohol al mismo grado hasta que salió incoloro el líquido y no presentaba sabor extraño; estos líquidos alcohóli- cos me los reservé para después reconocerlos. El residuo lo sequé á la estufa á una temperatura de 4095 ya seco tenía el aspecto de un polvo rojizo moreno muy obseu- ro, sabor ferruginoso, soluble enlos ácidos sulfúrico, nítrico y clorhídrico; más soluble en caliente. Tratado por el agua acidu- 1 Antonio Alzate. 315 DILLIILILIIDILDIAL III III lada con ácido clorhídrico al calor, obtuve una solución anaran- “jada muy intensa; filtró y el licor dió todas las reacciones de “las sales de fierro al máximum, haciéndose notable la del sul- focianuro de potasio pues bastó una gota de esta solución para déterminar en el líquido férrico, una hermosa coloración rojo sangre. Los licores alcohólicos provenientes del lavado del residuo me dieron lo siguiente: con el agua de almidón coloración azul de yoduro de almidón; una parte de esta solución mezclada á otra de agua destilada y agitada con cloroformo, después del "reposo, la capa clorofórmica tomó un tinte violeta, indicio de yodo libre. De sal ferrosa, pequeña cantidad. Estos caracteres vienen confirmando, que la solución de Du- pasquier se descompone bajo la influencia de la luz, quedando en libertad la mayor parte del yodo. En cuanto al fierro, real- mente no se oxida, pues si el residuo era constituído por un sexquióxido de fierro, fuá debido probablemente á que por la evaporación al contacto del aire sufrió una oxidación. La tercera serie de mis experiencias, consistió en tener ex- puestas á luz directa y difusa unas muestras de solución de yo- duro ferroso en el seno del alcohol etílico á 400 Cart. y del al- cohol triatómico glicerina. - A los 15 días estas muestras presentaban los caracteres si- guientes: Las de la luz difusa: solución aleohólica, color anaranjado : rojizo, con un sedimento del mismo color miscible al líquido por la agitación, volviendo á formarse después de un prolonga- do reposo, sabor ligeramente picante y alcohólico. Solución en glicerina; aspecto limpio, de un tinte amarillo verdoso ligero, sabor ferruginoso notable. ? El líquido alcohólico lo agité, filtré y me dió: con el agua de almidón abundante precipitado de yoduro de almidón; con el sulfocianuro de potasio reacción negativa, con los pruslatos. rojo y amarillo de potasio, característica de sal ferrosa. Reac- 316 Memorias de la Sociedad Científica SLLDIIDILIDIIIIN IDIIDDIIAII ADIOS I0IILIIIILLILIIIIILILIIA LL ALLI ciones iguales dió la solución en la glicerina, con excepción del agua de almidón que muy débilmente la colora en azul. Agitada la solución con el cloroformo, el éter y la benzina no obtuvo coloración apreciable, solo el sulfuro de carbono después de un reposo de 12 horas tomó un ligerísimo color rosa casi inapre- ciable. | Las muestras que tuve á la luz directa presentaban esbos caracteres: solución alcohólica propiedades iguales á la ante- rior, haciéndose notable la reacción del agua de almidón, así como las coloraciones violeta y rosa subido que tomaron res- pectivamente el cloroformo, la henzina y sulfuro de carbono por la agitación con el líquido alcohólico, después del reposo. El sedimento que se formó en las otras muestras alcohólicas también lo había en ésta, pero en mayor cantidad, desapare- ciendo por la agitación del líquido. No había huellas de sal fé- Prica. Este sedimento formado en los líquidos alcohólicos, proba- blemente es debido, á que quedando en libertad la mayor parte del yodo, se forma una sal básica ferrosa, Ó diré mejor, hay una combinación de la sal ferrosa con un protóxido de fierro, siendo soluble en el líquido, puesto que por la agitación desaparecía el sedimento. , La solución en la glicerina, era incolora, límpida, sabor fe- rruginoso pronunciado; con el agua de almidón ligerísimo tin- te azulado; con el cloroformo y la benzina después de ta agita- ción ningún color; solo el sulfuro de carbono después de haber agitado perfectamente, y por un reposo de 24 horas, tomó un insignificante tinte rosa. Esta cantidad de yodo libre acusada en las muestras de la solución de Dupasquier conservadas en el seno de la glicerina, es tan pequeña, que la considero sin valor apreciable para ob- tener un buen jarabe ferroso. " Inútil es decir los efectos de los reactivos para las sales de fierro en esta muestra, pues fueron muy claros acusando una sal al mínimum. y Antonio Alzate. 317 PAID LLAMADA OIDO Un fenómeno curioso que pude observar, fué que así co- mo la muestra de solución en la glicerina que permaneció á la laz difusa tomó un tinte amarillo ligero, la muestra que estuvo á la luz directa, por el contrario estaba incolora y á la luz difu- sa empezó Á tomar poco á poco el color de la otra. Esto mo lo explico: ó bien porque la luz directa favorece la conservación de la solución fijando el yodo, 6 bien porque se opone á la for- mación de una sal ferrosa, no quedando por tanto yodo libre que pueda determinar esa coloración; de cualquiera manera, esto indica que la solución de Dupasquier en el seno de la gli- cérina, se conserva perfectamente y tanto más, cuanto es más elevada la temperatura del lugar. La glicerina, es pues un pre- servativo á la alteración de la solución de yoduro ferroso, y por otra parte, ejerce también una influencia directa para la con- servación del jarabe por su poder antifermentecible. La alteración del jarabe de yoduro de fierro se atribuye á diversas causas: la coloración amarillosá que va acentuándose después de preparado, reconoce por causa generalmente la ac- ción del oxígeno del aire, dando lugar poco á poco á la forma- ción de un peryoduro de ferro. Según Hanzlik' dice, que cuan- «do se emplea para preparar un jarabe de yoduro de fierro, un azúcar pura, el jarabe no amarillea, siempre que se conserve en frascos pequeños expuestos á la luz. Según este autor, la materia colorante azul (ultramarina) con lo cual se da á ciertos azúcares un ligero tinte azulado, es la causa de la alteración. Por su parte el Sr. Bernick, arma, que la coloración ama- rilla es debida á la absorción: de una pequeña cantidad de amoníaco, volviendo el jarabe á su coloración primitiva, sea Ca- lentándolo ó neutralizándolo. Mas cuando se añade amoníaco al jarabe de yoduro de fierro de la farmacopea francesa, este ja- rabe no se pone amarillo, al contrario, se acentúa más su color verde. Este fenómeno tiene por causa, que el óxido de fierro 1 Die belfárbung von Sirupus ferri yodati; Pharm. Zeitung, 1892 núm. 37, 318 Memorias de la Sociedad Científica LL IIDILIDLIIIIIIOLL NI LIIILLIIILEIILDIILILIINISO DDD III LD DL DDD III puesto en libertad, se combina al azúcar para formar un saca- rato de fierro soluble más verde que el mismo yoduro ferroso. Tgual coloración aparece, cuando al jarabe simple se mezcla S Y ) J p ;, una solución de sulfato ferroso y se agrega luego amoníaco. Es- ta reacción puede tomarse como característica del jarabe de protoyoduro de fierro. Pero la opinión generalmente admitida y confirmada por el sabio químico Bourquelot' en que está basada la alteración del jarabe ferroso, es la intervención del oxigeno del aire. . . es . , A: Es pues necesario evitarla acción del aire Ó contrarrestar su intervención, agregando al jarabe según consejo de algunos autores, ácido cítrico Ó tártrico en pequeña cantidad. Estos áci - dos retardan la alteración del jarabe por la formación de una pe- . queña cantidad de azúcar intervertida que determinan, obrando ésta como reductor para impedir la oxidación. | La cantidad de ácido que se deba agregar al jarabe varía de 1403 gramos por kilo; la farmacopea Suiza prescribe 0,20 cen: tigramos por kilo. Por otra parte, el jarabe de goma propuesto por Boudet también como un preservativo á la alteración, no creo deba des- echarse, pues si bien, no desempeña un papel principal para la conservación de este medicamento, sí influye por su poder resistente y mrucilaginoso á retardar dicha alteración. Sin em-. bargo, nuestra última Farmacopea Mexicana lo substituye por el jarabe simple y el de azahar por el agua destilada de este nombre. Incapaz de juzgar esta fórmula, me limito á decir: que he podido conservar por más tiempo la preparación ferrosa de que me ocupo teniendo por base el jarabe de goma que el jarabe simple. En cuanto al jarabe de azahar, supuesto que no ¡ tiene otro objeto en el jarabe de Dupasquier que disfrazar el sa- bor ferroso, es indiferente substituirlo; pero en mi concepto, encuentro más apropiado el jarabe de jugo de limón por dos ra- J Journal de Pharmacie et de Chimie; 1896, Pág. 172. del "Antonio Alzate 1 319 PILLILILILLIIEIIIAIININ LIWLLILILILIIDILIILSILIIEEDILIDIESLLILIILILIIIDIIÍILIS zones: 1% Por que da al jarabe un aroma y un gusto agrada - ble disimulando el sabor ferruginoso, y 2? principalmente, por que siendo ácido viene á producir una cantidad de azúcar in- tervertida, necesaria á la conservación del jarabe, siendo por demás adicionarlo de ácido tártrico ó cítrico para dar lugar á esta transformación. : Respecto á la elaboración de la solución de Dupasquier, en mi práctica he podido observar, que es mejor mezclar directa- mente el yodo al agua destilada y después el fierro y no lo con. trario; pues de esta manera siempre resulta una solución neu- tra, mientras que procediendo del otro modo, muchas veces aparece la solución con vestigios de sal férrica. Ahora bién, la intervención de un calor moderado para favorecer la formación rápida del protoyoduro de fierro, la creo muy buena; pues además de tener rápidamente la solución parece que se com- bina todo el yodo al fierro, no así dejándola espontáneamente. á que se forme. Según Bouchardat, cada vez que se haga uso de esta solu- ción, debe tomarse una porción, filtrarla y de ahí usar lo nece sario, dejando escurrir lo demás en el mismo frasco que contiene el resto. Si esto presenta la ventaja de no desperdiciar producto, ó algunas otras para la buena conservación de la solución, en- cuentro el grave inconveniente, de que mientras permanece el embudo con el liquido que escurre, sobre el orificio del frasco, éste no se encuentra cerrado perfectamente, dando por consi- guiente paso al aire, lo que viene á violentar la oxidación. Ade- más, es de suponerse, que la superficie del liquido expuesta á la acción del aire sufre una oxidación y entonces ya pasará á lo demás del producto una porción oxidada. De aquí se deduce, porque es prudente conservar la solución una vez preparada y filtrada, en la glicerina químicamente pura, obteniendo á la vez.- una solución titulada para usar de ella al momento que sea ne- cesario preparar el jarabe de yoduro ferroso. Para esto propon- ¿go la siguiente fórmula con la que he obtenido un jarabe inal- terable: 320 Memorias de la Sociedad Científica NOLIOSLI30 LILA ALL LO LIA ALO INIA ILL AOL SILLA LIL ALLA A LIA A Solución de Dupasquier en la glicerina al 50 por ciento, 10 gramos. Jarabe de goma arábiga, 70 gramos. e Jarabe de jugo de limón, 20 gramos. Conservarlo en frascos descubiertos y perfectamente ce- rrados, de capacidad proporcionada á la cantidad de jarabe. México, Febrero 1897. 4,0 - AAA A A A A A AAA A AA AAA AAA A A AA — O O O O O 105 INFUSORIOS ARTIFICIALES TOLILIIIIIIOI IL EXPLICACION DEL MOVIMIENTO VIBRATIL Por el Prof, Alfonso L. Herrera, M. S, A, Movimiento del alcanfor y otros cuerpos que se hacen flotar en el agua.—Si se deposita suavemente en la superficie del agua una partícula de alcanfor, comienza á moverse como impulsada por una fuerza invisible, Otro tanto se observa, de una manera más notable, con una pequeña cantidad de fijador para acuarela, de J. +. Vibert, es- pecie de barniz que tiene una gran cantidad de éter amílico, y debe dejarse evaporar al aire libre hasta la consistencia de pas- «ta. Presenta un inconveniente: que pronto cesan sus movimien- tos á causa de la formación de una película en la superficie del agua y es necesario cambiar el líquido con mucha frecuencia. Con el mismo alcanfor se pueden obtener movimientos muy “rápidos, si se deposita en la superficie del agua un fragmento del tamaño de un chícharo y'se le enciende. Memorias [1896-97]. T. X - 4r 322 Memorias de la Sociedad Científica LLL ILLA LAI LIE ILLIA LILIA Semejanza de estos movimientos con los que se observan en los imfusorios. Las partículas de las substancias mencionadas retroceden, avanzan, giran, describen círculos Ó espirales, tocan la pared de la vasija y la siguen velozmente ó nadan á compás, ejecutan- do movimientos alternativos, Se puedo recortar un papel en forma de huso y untarle con mucha igualdad, en las dos caras, el fijador Vibert, suficiente- mente evaporado. Este infusorio artificial se asemeja mucho por sus movimientos á los organismos (Paramecium) comunes en las aguas corrompidas y todos hemos visto alguna vez con el microscopio. Si se opera del mismo modo con un disco pequeño de papel, se obtienen movimientos circulares Ó en espiral, semejantes á los que hacen los Spirillum y especialmente el Volvox globator, que rueda y gira.sobre sí mismo con suma rapidez. En fin, el movimiento alternativo se observa haciendo un zoosperma de papel y untándole en las dos caras, en la cabeza y en la cola, el fijador Vibert, evaporado hasta la consistencia de pasta. La locomoción de los infusorios se debe generalmente á las pestañas vibrátiles, que son especie de remos ó pestañas mi- eroscópicas. En otros organismos hay un fagellum ó laminitas vibrátiles particulares (Ldyia). Las pestañas vibrátiles se encuentran quizá en la esfera vi, telina y, seguramente, en la mayoría de los infusorios poligás- tricos, en las larvas de Coral y Gorgonia, en gran número de zoofitos y moluscos, en las larvas de ciertos turbelarios, en los zoosporos y anterozoides.de los vegetales inferiores, ete., ete. De manera que es probable que el mecanismo de estos movi- "Antonio Alzate. 323 III DI0DLIIIDDZDIIDADDIIOIILILLDIIIA mientos sea muy sencillo y aplicable á las pestañas animales y vegetales, La explicación de los movimientos del alcanfor y cuerpos análogos nos permite comprender el modo de acción de las pes- tañas. Los vapores que se desprenden de la masa flotante le imprimen un impulso particular, como sucede en un cohete, y según que la producción de estos vapores es más Ó menos in- tensa, igual en todos sentidos, unilateral ó alternativa á los la- dos de un plano vertical, se producen los desalojamientos más ó menos rápidos, circulares, unilaterales ó alternativos. En los infusorios sucede algo semejante. Las pestañas es- tán dispuestas de una manera especial en cada género, y ya sea que se muevan en un sentido Ó en otro, se producirán los cam- bios de lugar de una manera diferente. Como son remos muy numerosos, que se mueven con igual energía, es fácil darse cuenta de los fenómenos. El cuerpo del Protozoario sigue la di- rección de la resultante de las fuerzas puestas en acción por las pestañas Ó los fagellum. Necesidad de una explicación general. Estos movimientos tienen el carácter de un fenómeno ente- ramente mecánico, debido á energías físicas ó químicas, sin que intervenga siempre la voluntad (Zoosporos y Anterozoides) y hay una enorme diferencia entre esta locomoción, que bien podría llamarse ciega y la locomoción voluntaria, vidente, pen- sante (permítanse estas palabras) de los organismos superiores. Yo sospeché que se trata de un fenómeno que es indepen- diente de la vida total del Protozoario. Además, las pestañas y los movimientos vibrátiles se en- cuentran en un gran número de organismos y de Órganos. Yo no creo que después ds seguir el método de Pelletan, rastán- dome el interior de la nariz, encuentre úna cosa enteramente específica, un epitelio vibrante cuyas pestañas y movimientos 324 Memorias de la Sociedad Científica III LILIA vibratorios, difieran en esencia de las pestañas y movimien- tos vibratorios de los infusorios, de los anterozoides y le los es- permatozoides. Yo creo que es una cuestión sencillísima de exosmosis ó endosmosis, ó en términos más generales, de corrientes que salen Ó entran por las pestañas vibrátiles y las mueven al tro- pezar con ellas. Movimientos vibrátiles en pestañas artificiales, Yo recuerdo que una vez ajusté un tubo en la llave de un recipiente neumático, y al salir el aire, con una presión de una atmósfera, el tubo que estaba libre en una extremidad, comen: zó á agitarse como un fuete, describiendo movimientos muy parecidos á los que se observan en las pestañas vibrátiles. - Ahora he repetido el experimento de la siguiente manera: Se ajusta á una llave de agua á gran presión, un tubo de hule; en éste se adapta otro de vidrio, adelgazado en la punta para que en ella pueda fijarse un último tubito de hule de 4 mi- límetros de diámetro, Ó un intestino de rana. Se abre poco á poco la llave y luego que el chorro sale por la pestaña artificial, ó sea el tubito de 4 milímetros ó el intestino de rana, abiertos naturalmente en la extremidad libre, comienza á manifesturse un movimiento curiosísimo. La pestaña se mueve á un lado y otro, con velocidad variable, tan grande á veces que las imáge- nes sucesivas persisten en la retina y se tiene la impresión de un abanico transparente: es seguro que en esos momentos la pestaña artificial hace centenares de vibraciones por segundo, como si fuera una pestaña natural. Otras ocasiones, si el tubo es muy largo, hay verdaderos movimientos de circunducción. La causa del fenómeno es bien sencilla y semejante á la que explica el mecanismo de la bomba-sirena de M. Jagno. La elasticidad del tubo ó de las paredes del intestino es ven- cida por la fuerza del líquido, que adquiere una gran velocidad "Antonio Alzate." 3 PISLISSIODIDDODIIDIDIDEDELSIDEDIELO IDEADO OLEO LLL ELLO OLD AA al pasar por un segundo conducto más estrecho que el prime- ro; pero la pared elástica rechazada, vuelve violentamente al plano de partida, como un resorte que se domina excesivamen- te. En seguida vuelve á dilatarse por efecto de la corriente, re- trocede Ó se encorva el tubo, y así se repite la misma serie de acciones y reacciones, con una regularidad matemática. Natural es que si la corriente encuentra varios orificios de salida, se modifique el moyimiento. Estas son cuestiones de hi- drostática que no creo necesario desarrollar. Fácil es comprender que yo he tratado de imitar las corrien- tes exosmóticas que se verifican al nivel de las superficies epi- teliales. Mas como se podría objetar que no siempre son las corrientes débiles de la exosmosis las que se producen, sino que tal vez la endosmosis predomina, hice otros experimentos. Co- loqué tubos de hule de 4 milímetros, ó intestinos de rana abier- tos en las dos extremidades, fijos por una de ellas dentro de tubos de vidrio muy amplios, en los cuales pasaba agua, de ma- nera que las pestañas artificiales sufrieron la influencia de una corriente endosmótica, si se permite esta expresión. El efecto que obtuve y ha presenciado nuestro digno Pre- sidente, el Dr. Vergara Lope, fué muy satisfactorio, pues se ob- seryaron los diversos movimientos oscilatorios, vibratorios, etc., de las pestañas naturales; sobre todo, el movimiento más co- mún, de inclinación y erección, como de un dedo que se dobla y se extiende alternativamente. En este caso, para tubos de hule de + milímetros de diáme- tro y 6 centímetros de longitud, la fuerza de la corriente nece - saria para producir vibraciones muy rápidas, es insignificante. Véamos ahora lo que sucede en el epitelio. Las pestañas vibrátiles son generalmente cilíndricas y al ni- vel de las celdillas del aparato respiratorio tienen, según Frey, de 28 4 56 diezmilésimos de milímetro de longitud. Su diáme- tro debe ser menor todavía y el espesor de las paredes, incon- _cebible. 326 Memorias de la Sociedad Científica PIDOS DDIIIILILII/LDIIIII0SILILILI LLL NPWLLIIIILILLIIL ILLIA Como están en comunicación con el protoplasma de la cel- dilla (Robin) y con el líquido exterior, forzosa é indefectible- mente, deben ser atravesadas por corrientes osmóticas. Y como cada pestaña es más ó menos elástica, más Ó menos resistente, según que se trate de un punto inmediato ó distante del plano de implantación, y según el espesor de cada una de las pare- des; como no es, en suma, una excrescencia rígida, inflexible, tiene que ser encorvada cada pestaña vibrátil por la corriente de entrada ó de salida, y después tiene que levantarse por su propia elasticidad, quizá ayudada en algunos casos por una co- rriente en sentido contrario: lo mismo que la pestaña artificial, ya sea de tubo ó de intestino de rana. o No me atrevo á suponer que en las pequeñísimas pestañas naturales existan orificios particulares de salida Ó entrada de los líquidos, ni creo que ello interese demasiado, pues por gran- des que fueran los orificios, serían siempre en definitiva, sim- ples poros de un tabique osmótico. Aplicación del cálculo, Una vez que hube llegado á esta parte de mi trabajo, trope- zé con graves dificultades para la comprobación experimental llevada hasta sus últimos límites. ¿Cómo estudiar la ósmosis, cómo observar si hay movimién- tos vibrátiles en un aparato que debería ser casi microscópico? Desde luego mo pareció imposible hacer un osmómetro, de 56 diezmilósimas de milímetro de longitud y un diámetro pro- porcionado, siquiera de 19 á 23 diezmilésimas. ¿ Y dónde en- contrar una membrana de un espesor á propósito, supongamos que de 5 diezmilésimos de milímetro? Yo intenté provocar los movimientos vibrátiles en osmóme- tros muy grandes, en un intestino de rana lleno de agua ó de miel, con presión ó sin ella, delicadamente suspendido en un lí- quído á propósito. Intenté hacer bubitos de colodión Ó valerme “Antonio Alzate 1 327 PELEIIIIOLIDIDIDILLLLIEILIIDIIARN DPLLILIIILILZIILILLILILILIILILLLLELIELLLOILILILIOIOIIL «le arterias de rana; pero nunca pu le obtener un aparato per- fecto ni ví los movimientos vibrátiles, que es imposible obser - war en una asa intestinal llena de miel, cuyo peso debe ser in- finitamente mayor que el de una pestaña, y cuyas paredes tie- nen un espesor más de diez mil veces más grande, siendo la ósmosis, por lo tanto, mucho más lenta.' Recurrí entonces á las verdades matemáticas. Si un intestino de rana de 4 milímetros de diámetro, pre- senta los movimientos oscilatorios con una corriente de agua á una presión de 250 milímetros de mercurio, qué presión de corriente se necesitará para producir iguales movimientos en una celdilla vibrátil de 28 4 19 diezmilésimos de milímetro de diámetro? Se necesitaría una presión de diecisiete centésimos de mi- límetro, que podría medirse en el campo de un microscopio, con un manómetro microscópico, sobre una escala microscópi- Ca, ete. etc. En este cálculo hay dos cifras precisas: el diámetro del in- testino de rana que me sirvió para mis experimentos y la pre- sión de agua, que medí con un manómetro diferencial de mer- curio. Pero supongo que las pestañas naturales tienen un diámetro igual á la mitad de la longitud, lo que es mucho conceder, y quizá aquel diámetro mida menos de 28 á 19 milésimos de mi- limetro. Ya he dicho que la corriente endosmótica artificial tiene una | presión mucho menor y yo hice el cálculo con la presión de 250 mm., que corresponde ás la corriente exosmótica artificial, la más fuerte. En resumen: dada la pequeñez de estas pestañas, basta una presión osmótica inapreciable para provocar las oscilaciones. El lector que no se encuentre satisfecho todavía puede ha- 1 1:10,000: supóngase un bloe de piedra de un metro de largo al lado ¿de una serranía de 10 kilómetros. 328 Memorias de la Sociedad Científica VIII LIL LILLE QA ALLI III ILLAS ILILOIIPIIAIII — a. cer experimentos con las grandes pestañas vibrátiles de los mo- luscos y con los anterozoides y zoosporos. Bastará seguramente modificar la viscosidad de los líquidos ambientes para activar disminuir, nulificar y hacer que reaparezcan los movimientos: cosa que se observa en los espermatozoides, según diré después. Osmosis y presión intracelular. “El carácter físico más importante de la celdilla, dice Beau- —nis, es que se deja embeber y es permeable á los liquidos. Esta permeabilidad se observa fácilmente si se pone en contacto la celdilla con agua Ó con una solución saturada de una sal indi- ferente: en el primer caso la celdilla se infla, absorbiendo agua; en el segundo caso, se encoge, cediendo agua á la solución que le rodea. Las eeldillas son, pues, el siége (sitio) continuo de fe- nómenos de endosmosis y exosmosis.” “La absorción de agua produce un estado de tensión de la celdilla, una especie de turgor debido á la presión hidrostática del agua sobre la pared interior de la membrana que la envuel- ve. Esta tensión celular, que desempeña un papel tan grande en la mayor parte de los fenómenos de la vida vegetal, ha sido poco estudiada en los animales, y parece tener también en ellos una importancia muy grande.” Por lo que precede se explica que el agua aniquile los mo- vimientos de las pestañas, porque al diluir los líquidos epitelia- les, disminuye la intensidad de las corrientes ó las nulifica. Pa- ra impedirlo se puede emplear un líquido especial. Siempre han recomendado, en efecto, los histologistas, sin explicar nada, que se moje con suero la preparación de celdillas con pestañas vibrátiles, mientras que en el caso de que vayan á hacerse ob- servaciones con el epitelio vibrátil de los animales acuáticos, deberá emplearse el agua. Se comprende que entonces las pes- tañas siguen moviéndose, puesto que in natura se hacen -log 1 Physiologie humaire. Vol. 1, p. 227. Tomo X Lam. XVIII | Fig. 6.—Disposition de Vexpérience pour inscrire 1 ¡pe de l'appareil destiné á comprimer la main et 1 lla caisse. b manchon de taffetas suprimant 1 fixer la main. | a pression dans les vaisseaux de la main. C Cou- avant bras, a manchon de cautchouc envaginé dans élasticité du cautchouc. A traverse de metal destinée á Ve a dl de la l A ! ll > 1 IS S To X Lam.XV/ Mem. Soc. Alzate México mo X Lam XVII Pression normale de Meaico ETE ESOS SST IIED, AIDA, Sphygmograghe direct de Mares 5300 melres d'. altutude Fig. 5.—Disposition de V'expéri i : 5. —Dispositio périence pour inscrire la i s vai i pe de Vappareil destiné A comprimer la mainel Pevendbcas guano dejan Pos. se. b manchon de taffetas suprimant V'élast : aca vjonnormale de Mexico fizer lajmajo: icité du cautchouc, A travérse de metal destinée A 2 vallitud 290580 P dliallilude $0 pi3parnun: 1 Fig.1—Graphiques du pouls normal chez quelques individus de Mexico. ——On marquera que : Vascension rapide de la premitre ligne, les sommets assez aigus des ondulations et le dicrotisme tres 1330 20,8 E aecentué correspondent, d'aprés Marey, 4 une faible tension artérielle. A55300'm. 4 82 p3 parmin: AFHZ0O0 mM 88 p.5 parmin2 80p3yarminute rnormale de Parts 'm a ; 4 56, ¿nulo . nar min Flg. 2.—Montrant graphiquement que l'amplitude des variations des ondulations diminue quand AJOzania AA E la tension constant est grande. £ 60 par mu < y 10 75 sec? Flg. 3.—Expériences faites dans le chambre pneumatique. —Tracés obtenus au moyen du sphyg- mographe direct de Marey Flg. 4. —Expériences de Marey: I Transformation générale de l'amplitude, de la forme et de la (use qhiet de celui A transmissión de Marey (2) fréquence du ponls sous influence de vétements de plus en plus chauds.—IT A. pouls an réveil; B, . A.Á. A la pression normale de Mexico, uls dans Vapres midi . B.B. A la pression de 5,300 metres d'altitude. TI Expériences dans notre chambre pneumatique. Transformation générale de l'amplitude, de la €. A la pression de Paris. forme et de la fréquence du pouls sous Vinfuence de décompressions atmosphériques de plus en plus “and»—L 'apparcil (sphygmographe á transmission) n/a pas changé de place pendant toute la durée le Pobservation et la pression de l'instrument sur V'artére, est pendant ge temp restée la méme. (e(0) 0) 9) 5 > d Du Verqara Aofre. De la lemsiom du saug dano ses rapiporlo avec la fuiesgion alwospñerique. Ú Ú Tomo X Laám.XIX. Coupe transversale du ventricule libre etprenssé parlelevier P. AS. S. l As | UL " 0 [ e FERS 2 S == | e > QM O E a > * E Ss == T.—Tube communiquant avec la pompe D'Alvergniat. ue. Li, —Robinet pour communiquer avec 1'atmosphéere. E.—Sphygmographe á transmission. y e.—Sphygmoscope. P.—Levier má par le moteur pour faire la compression quel s'éffectuent les rythmique du ventricule. s et décompressions apillaires. zraphe de transmission. Tracés obtenus avec le sphygmoscope. Pression, normale O ES RA E ES 2 A E E A E A PE E O E A , - A Detompression ).—Expériences faites avec 'appareil de circulation artificielle TomoX Lám. XIX. Mem. Soc. Alzale. Mexico. almi Uessiort - Ñ : E AZ tde comp QQ Fig. 8.Figure semi schématique de l'appereil de circulation artificiel de l'auteur.. A 788 mir au dessus de lamer— A Pression de Parts Trace pris a la pressionnormalede Mexico Tracés pris a 5067 mm 0] (Pression de Mexico) Coupe transversale du ventricule libre et prenssé parlelevier P. BIO NNINSADO yA AAN - TEBA AAA NXNANONONINYI NS] 14 Y a UA y NANNY BENIN ANDINAS NYINDN IDOLOS SS > SO INSISTE IDR ISS SSL SN 16 —YVentricule. at. -Valvule aortique. Li.—Robinet pour communiquer avec Vatmosphére. Artéres. Sphygmographe á transmission, Aa. €. Capilares. e —Sphygmoscope. vo v—Veines. P.—Levier md par le moteur pour faite la compressi F.—Flacon dans lequel s'éfectuent les rythmique du ventricule. os compressions et décompressions autour des capillaires. Tracés obtenus ayec le sphygmographe de transmission. Tracés obtenus avec le sphygmoscope. 18 YAA : : lO E E E A E E SE NE Flg. 10.—A.—Tracés montrant la tension sanguine A Paris (Marey). PIELOIMNAIresstOr Flg. 6.—Expériences faites dans la chambre pneumatique. Mesure de la tension du sang par le Fig. 7.—Expériences fa: dans la chambre pneumatique,—Mesure de la tension sanguine par le p l ñ Y moyen des appareils de Marey (v. fg. 5). Graphiques obtenues d la tension normale de Mexico (ten- moyen des appareils de Marey (voir fig. 5) 4 la pressión normale de Mexico, A celle de Paris et A B.—Tracés de la tension sanguine 2 Mexico (Vergara Lope). , dl sion vasculaíre égale d entimetres) et á la pression de 5,300 metres d'altitude (tension vasculaire celle d'une démie atmosphere de compression au dessus du niveau de la mer. Les deux sont obtenus au moyen de l'appareil représenté par la fig. s. Flg. 9.—Expériences faites avec 'appareil de circulation artificielle €gale á 12 centimetres). > S > > y ) rapqorlo avec la fuesrion atuooplierique (9) o) DO . DA eigaia Lope. De la leuotou du Dag dam d Ú 5" Antonio Alzate. 329 NOD IIIA III OIDO SIA ASAS II AI IS ISI ISO AOL IS ASA A LISIS cambios osmóticos en un medio exterior que no es sino agua dulee, con una pequeña cantidad de sales disueltas Ó agua sa- lada. Refutación de las teorías anteriores. No se sabe casi nada respecto al mecanismo de estas vibra- ciones, dice Milne Edwards. Ehrenberg suponía que las pestañas vibrátiles poseían dos músculos, opinión infundada. Haeckel dice que el movimiento ciliar es una simple modificación del movimiento ameboide ó sarcódico del protoplasma.' Otros suponen que hay en el interior de las celdillas ciertos cuerpos que no han podido descubrir (!) 6 que se producen cam.- bios rápidos en el poder de imbibición; es decir 280 cambios de porosidad por segundo: poca cosa. Primera teoría. Movimientos protoplásmicos.—Nunca se ha vis- to que los movimientos del protoplasma sean tan rápidos. En el Didymium serpula apenas tienen las corrientes una velocidad de 10 milímetros por minuto. Las soluciones alealinas activan los movimientos de las pes- tañas vibrátiles; suspenden al contrario los movimientos del pro- toplasma.—¿Cuál será la conclusión ?—La electricidad acelera los primeros, mientras que las corrientes débiles y las eorrien- tes constantes no influyen sobre los movimientos del protoplas- ma, y las corrientes moderadas producen en él un estado de “contracción tónica, un tétanos (Beaunis). Según mi teoría se explica perfectamente que la electricidad active estas vibracio- nes puesto que activa los cambios osmóticos. No se comprende por qué el movimiento de unas pestañas determina el de las siguientes, si se supone que sean fenóme- nos de contractilidad del protoplasma. Yo he visto que un in- testino ó tubo de hule, en las condiciones experimentales que he indicado, no comienza á vibrar si se abre poco á poco la llave de agua, hasta que se le da al tubo un ligero golpecille, 1 eos et Anatomie comparées. Vol. 11, p. 77. Memorias [1896-97 |, T. e 330 Memorias de la Sociedad Científica LILLLILILILILILIDIDIILD LILIA IILIILIIA PILI pues es necesario despertar la elasticidad de la pared, destruir. un estado de equilibrio anterior. Lo mismo sucede en las pes- tañas naturales y se ve claramente en las artificiales disponien- do cinco ó seis contiguas. En fin, esta teoría queda completamente aniquilada, si re- cordamos que según Pringsheim,' en los zoosporos de Achyla- las, las pestañas se siguen agitando ya que han cesado comple- tamente los movimientos del protoplasma de la celdilla. Robin dice que éste, una vez que ha muerto, absorbe la fuschina y sin embargo, las pestañas siguen vibrando. Otras teorías. La que atribuye el fenómeno á cambios rápi- dos en el poder de imbibición, que acarrean modificaciones en el volumen, posición y forma de las pestañas (Hofmeister) no ha sido demostrada, ni explica nada, ni está de acuerdo con lo dicho respecto á la influencia de la electricidad, el agua, la trans- misión de las vibraciones, ete. Se pretende que las pestañas tienen dos músculos: no se han visto, ni se verán en los zoosporos. Y además, pueden te- ner otras preciosidades, que no habiéndose visto todavía, no se conocen: es evidente. Así, pues, la teoría de las corrientes osmóticas es la única que se harmoniza con los hechos y la única que se apoya ea las bases experimental y matemática. Aplicaciones. Caso particular de los infusorios. Dicen los autores que una partícula de epitelio vibrátil ó una postaña aislada que se agi- tán como locas en-el agua, parecen infusorios.? Y en efecto, la locomoción de estos Protozoarios se hace generalmente por medio de pestañas vibrátiles: pero quizá; co- 1 Baillon. Dictionnaire de Botanique. Vol, II, p. 46. 2 Frey. Histologie, p. 176. "Antonio Alzate. 331 VOPIDILLIDIIAD0 ID NISI DNI AIIISIN IS IS IIS INIA AMADA NI Is PADAN IIA PALA ILDA ae mo dicen Vogt y Yung'son movimientos sujetos á la voluntad. Puede ser que el infusorio, contrayéndose de tal ó cual manera modifique la inclinación de las hileras de pestañas, Ó aumentan - do ó disminuyendo á voluntad la presión del interior de su cuerpo, modifique la intensidad de la ósmosis. Pero estos detalles no me interesan por el momento. Origen de las pestañas vibrátiles. Ante todo debo advertir que la utilidad específica de los epi- telios con celdillas vibrátiles no está muy bien demostrada. Se dice que gracias á este movimiento ciliar camina el óvulo, se expulsan los cuerpos extraños de los bronquios, etc.* Pero di- cho epitelio existe, según Frey, no sólo en conductos abiertos, sino en sacos perfectamente cerrados. Lo que nunca podrá negarso es que gracias á las vibracio- nes y las pestañas vibrátiles, aumentan las superficies de absor- ción ó de eliminación y es seguro que en igualdad de cireuns- tancias, si dos celdiilas se encuentran en concurrencia vencerá la que tenga pestañas vibrátiles, pues se hará mejor su nutri- ción. Ñ Algunos observadores han comprobado la formación de pro- longaciones curiosísimas en las amibas, los glóbulos blancos, etc., y algunas veces el protoplasma emergido forma pestañas que luego desaparecen y se presentan un poco más lejos. Y bien, si en un infusorio, un anterozoide, una celdilla primordial. se producen con más frecuencia que en otros estas pestañas temporales, la nutrición se hará mejor é irán persistiendo, por efecto de una selección especial, las celdillas en donde el proto- plasma forme estas pestañas Ó emergencias más frecuentes Ó : 1 Anatomie Comparée Pratique, p. 83. 2 No sé silos expectorantes, los emolientes ú otros medicamentos de los muy usados modifiquen el movimiento vibrátil: convendría estudiar este ' punto. 332 Memorias de la Sociedad Científica PLIIIILIIILIAS LIL LALALA LV DIIDIINO LISIS LILIA III más numerosas. Y después sucederá quizá que la producción de una membrana exterior, con sus partes salientes ó sea con sus flagellum ó pestañas, sea más fácil gracias al aumento en la actividad de la nutrición. Pero como estas emergencias produ- cen también movimientos más rápidos que aquellos que puedan determinar las simples contracciones ameboides, resulta que el infusorio con pestañas vibrátiles, está expuesto á la acción de condiciones muy diversas y á una concurrencia más activa, y por lo mismo Jos infusorios metabólicos presentan mayor va- riedad de modificaciones en la conformación de su cuerpo, que los fijos y los acorazados. Caso particular de los espermatozoides, Los movimientos, ciegos, de estas celdillas son como de pes- tañas vibrátiles y lo mismo que las vibraciones de éstas, persis- ten más tiempo en la esperma de los animales de sangre fría, se conservan con las soluciones indiferentes, débilmente con- centradas, y se aniquilan con las soluciones muy diluídas ó. excesivamente espesas, que oponen un obstáculo mecánico. Las substancias ácidas, las sales metálicas, el éter, el alcohol y el cloroformo, también aniquilan estos movimientos. La saliva y el agua obran lo mismo que en el caso de las pestañas vibráti- les. Ahora atiéndase á lo que dice Frey y es de una importan- cia capital: “¿Lo muy notable es que añadiendo soluciones saturadas de azúcar, de albúmina ó de sal común, á los espermatozoides pri- vados del:movimento por efeuto del agua, se les vuelve á la vida. Se produce el mismo fenómeno vertiendo agua en una solución muy concentrada. Estos hechos prueban que la endos- mosis ejerce una gran influencia en los fenómenos.” Y yo agre- go á lo que dice Frey: estos hechos prueban también que mi teoría es cierta y debió haberse descubierto en Europa, desde 1877, año en que se publicó la obra citada, con el párrafo cita- do: 20 años hace. " Antonio Alzate. 333 ILIIIIEDIDEIDIIDIAE LIDIA En fio, los álcalis activan los movimientos, como sucede con las pestañas vibrátiles. Los espermatozoides mejor nutridos serán los que en la es- perma de un mismo animal se muevan más aprisa y tengan las mayores probabilidades de ascender hasta el ovario. Esto po- dría dar origen á una teoría complementaria de la teoría de la selección germinal de Weismann. Además, en las altitudes, la esperma del hombre y de log animales y los líquidos de la vagina, están quizá más concentra- dos que en los bajos niveles, pues en los humores del cuerpo en general hay una menor cantidad de agua, según Vergara Lope y Herrera. Es decir, que la fecundación será más fácil y más rara la esterilidad, sí acaso ésta es debida alguna vez á, excesiva dilución de los líquidos genitales. Estúdiese la densidad de ellos, reflexiónese que quizá basta hacer inyecciones de agua de sal en la vagina de una reina in- fecunda, para asegurar el porvenir de un pueblo. Nada es tan profundo y trascendente como la sencillez de la Eisiología. Resumen, Los movimientos vibrátiles son debidos á la acción de las corrientes osmóticas que atraviesan las pestañas y á la reacción de éstas á causa de su elasticidad. Para favorecer los movimientos vibrátilos en los seres te- rrestres se hará uso de líquidos espesos; para dificultarlos 6 auiquilarlos se hará uso de agua ó soluciones muy diluídas. Se necesita en resumen, modificar las condiciones de la ósmosis, para modificar las condiciones del movimiento vibrátil: que no es un misterio, ni una propiedad; vital, sino una manifestación particular de una propiedad del Cosmos: el movimiento. Febrero 4 de 1897. 331 Memorias de la Sociedad Científica SLDILILLDIOLILILIIIIA a y NOTA BIBLIOGRÁFICA. J Gracias á la bondadosa intervención de mi buen amigo el Sr. D. Martín Dauvergne, obtuve la siguiente nota del Prof. Giard: Paris, le 15 mars 1897 Je vous envoie ci contre une liste des principaux mémoires parus á ma connaissance sur la physiologie des cils vibratiles: la plupart ont pour objet les cils des infusoires ciliés les, plus commodes pour létude. Encore faut-il recconnaítre que tout eela est bien insuffisant es qwen cette question, comme en beau- coup Vanutres, notre savoir est trés limité. Le mémoire de Ross- bach est intéressant pour Paction des agents chimiques. Celui de Khawkine pour la mécanique du mouvements ciliaire. Bien cordialement votre—A. GIARD, RossBAacH. M. J. (1872) Die rythmischen Bewegungsers- cheinungen der cinfachster organismen, etc. Verh. phys.—med. Ges. Wiirzburg. I. 179-242; publié aussi Paris. Arbeiten a. d. z001. zoot. Instit. Wiirzburg. 1, 9—72. Khawkine M. W. Le principe de 'hérédite et les lois de la mécanique en application á la morphologie des cellules ciliées solitaires. Archiv. de Zoologie expérimentale. 2e. série. t. VI, 1888, $. 1-20. Willem W. Sur la structure des palpous de 4polemia moría Esch. (Bull. Acad. Roy. de Belgique. 3e. sér. XXVIT, n” 3, mars 1894). Voir aussi pour les cils vibratiles composés. Mabius. Biolog. Centralblatt VI. 1886-87; p. 539. Van Rees. Zur Kenntnis. der Bewimperung der Hypotrichen. Amsterdam. 1881. * Pour Paction des cils et leur insertion: Engelmann. Píliigers Archiv. fúr Physiologie. XXITI, 1880, pp. 507-521 et 530. —— APUNTES EPIGRÁFICOS DE TACWUDAD DE MORE ETA POR EL INGENIERO Jegús Galindo y Villa, M. S. A. La antigua ciudad de Valladolid, hoy Morelia, capital del rico Estado de Michoacán, tiene por todas partes de su recinto, memorias históricas; algunas do las cuales se han aenio perdu- rables por medio dd leyendas. Varias de éstas, recogidas por mí hace algunos meses, en un viaje á aquella pintoresca ciudad, las reuno hora para ofrecerlas á nuestra Sociedad “Alzate,” por si las juzga digna de la prensa. Las ROSAs. En la fachada de este templo, situado en la Plaza de su nombre, se halla una pequeña lápida, en la cual se lee: SE DEDICÓ ESTE TEM- PLO QUE LABRO Á SUS EXPENSAS EL ILL” SR. DR. D. MARTÍN DE ELIZACOECHEA OBISPO DE MICHO- ACAN, AÑO DE 1757. 336 Memorias de la Sociedad Científica LARA DN DIAN DIN DIMAD AAA III: ISI PADILLA AIN CASA EN QUE NACIÓ EL CAUDILLO DE LA INDEPENDENCIA DON José María MORELOS. Se encuentra situada esta casa en la esquina de las calles de la Alhóndiga y los Alacranes. y Conmemora la venida al mundo de aquel insigne caudillo, la leyenda que á continuación sa copia: EL INMORTAL JOsÉ M. MORELOS NACIÓ EN ESTA CASA, N EL 30 DE SETIEMBRE DE 1765. 16 DE SETIEMBRE DE 1881. La ciudad de Valladolid trocó su nombre por el de MORELIA, en honra y gloria de aquel eminente patricio. PENITENCIARÍA. En una esquina de la Plaza de Comonfort, y casi frontero al templo de San Agustín, se advierte un edificio cuyo aspecto es el de un cuartel. Arriba de la puerta de entrada, y encerra- do en un óvalo, si mal no recuerdo, deja leerse lo que sigue; 1877. SE AMPLIÓ Y CONVIRTIÓ EN PENITENCIARÍA ESTA CÁRCEL BAJO EL GOBIERNO PROVISIONAL DE El- C. GENERAL DE DIVISIÓN MANUEL GONZÁLEZ. , Según entiendo, el nuevo edificio de la Penitenciaría situa- do al oriente del famoso paseo de San Pedro, aún no se estrena. CASA EN QUE NACIÓ D. AGUSTÍN DE ITURBIDE. En la calle de su nombre, una de las más céntricas de la Ciudad. Pertenece todavía la casa al Sr. D. Cruz Anciola; es Antonio Alzate. . 337 VIDIILDILIOLILIIILIIDI III! DLL DIODOS de un sólo piso; de modesto aspecto. En la fachada se colocó una lápida, con una inscripción que dice: EL 27 DE SEPTIEMBRE DE 1783 NA- CIÓ EN ESTA CASA AGUSTÍN DE ITURBIDE LIBERTADOR DE MÉXICO. MORELIA SET* 16'DE 1881. Ñ ani Des ACUEDUCTO. Es una obra imponente y magnífica, digna, sin paradoja, de la Ciudad de Roma. Está situado al oriente de la Capital; li- mita al paseo de San Pedro/por su parte NE, haciendo varias inflexiones, y cortando á la bella calzada de Guadalupe, cerca de un pequeño templo llamado el Rincón. Consta el acueducto - de hermosos y elevados arcos. En dos pies derechos de los al- zados en la plaza de las Animas ó de Villalongín, se miran dos grandes lápidas, con sendas inscripciones, la una castellana y latina la otra, diciendo la primera: A LA PIEDAD MAGNIFICENCIA Y CARIDAD DEL ILLMO. SR. DR. D. FR. ANTONIO DE SAN MIGUEL DIGNISIMO OBISPO DE MICHOACAN. QUE CON GRANDES GASTOS EROGADOS DE SU PECULIO CONSTRUYÓ ESTE NUEVO ACUEDUCTO. LE DEDICA ESTE PÚBLICO MONUMENTO DE GRATITUD EL AYUNTAMIENTO DE VALLADOLID. AÑO DH 1788. ESTE MISMO TESTIMONIO DE GRATITUD, LO RENUEVA Á LOS NOVENTA Y SEIS AÑOS, EL ACTUAL AYUNTAMIENTO, GOBERNANDO El. ESTADO EL C. LIC: PUDENCIANO DORANTES AÑO DE 1884. La leyenda latina, es una traducción de la anterior. Memorias | 1896-971, 1. X.—43 338 Memorias de la Sociedad Científica PORTAL DE MATAMOROS. Al oeste del jardín principal. Poco más Ó menos á la mitad de la longitud de este portal, incrustada en el muro exterior, hay una lápida de mármol blanco con letras de oro, que recuerda el fusilamiento, en ese sitio, del caudillo de la independencia cuyo apellido conserva dicho portal. Lá inscripción reza lo que sigue: POR HABER DEFENDIDO LA INDEPENDENCIA DE MEJICO FUE FUSILADO EN ESTE LUGAR EL DIA 3 DE FEBRERO DE 1814, POR ÓRDEN DEL GOBIERNO ESPAÑOL EL BENEMÉRITO CIUDADANO MARIANO MATAMOROS LA JUNTA PATRIÓTICA DE 1860. MONUMENTO EN HONOR DE MORELOS. ; Se halla al costado poniente de la Catedral. Tres escalones de piedra dan acceso á un basamento, en cuya cara occidental, que es la principal, se lee: Z, JOSÉ MARÍA MORELOS Y PAVÓN setiembre 30 de 1887. EN EL GOBIERNO DEL C. GRAL, MARIANO JIMENEZ En seguida se alza un pedestal de base rectangular: eu su cara del poniente, hay una lápida de mármol gris con letras de oro. La inscripción dice. * FUÉ GENERALÍSIMO Y DEPOSITARIO DEL SUPREMO - PODER EJECUTIVO DE LA NACIÓN EN LA GUERRA DE INDEPENDENCIA. 51! Antonio Alzate. 339 LSLILISLIIIIDIIIIAICLSIIIIOILIAOAI PWLLLLlLLOLI LIL IL III Cara del sur: ES CAUDILLO DE LA LIBERTAD PROCLAMÓ LOS PRINCIPIOS REPUBLICANOS, É INSTALÓ EN CHILPANCINGO EL PRIMER CONGRESO MEXICANO EN 1813. Cara del oriente: E NACIÓ EN ESTA CIUDAD EL 30 DE SETIEMBRE DE 1765, Y MURIÓ POR LA PATRIA EN EL PUEBLO DE ECATEPEC EL 22 DE DICIEMBRE DE 1815. Cara del norte: : > ES PUSO EL COLMO Á SU GLORIA Y HEROISMO CON LA INMORTAL DEFENSA DE CUAUTLA EN 1812. Sobre el pedestal se yergue, de pie, la estatua en bronce. Sostiene la figura, con la mano diestra un papel en que se lee: Libertad || de los Esclavos || Octubre S de || 1813 . Circunda todo el monumento, una verja de hierro. MONUMENTO EN HONOR DE DON MELCHOR OCAMPO. Al costado oriente de la' Catedral, teniendo su parte prin- cipal al Norte. Compónese de dos basamentos superpuestos; en el primero (al septentrión), se lee: MELCHOR OCAMPO BENEMÉRITO DEL ESTADO Y en la cara opuesta (al Sur): 4 EN EL GOBIERNO DEL C. GRAL. MARIANO JIMENEZ 16 DE SETIEMBRE DE 1888. Memorias [1896-97], T. x4; 240 Memorias de la Sociedad Científica PLL IIA PIALLLILLIIILDIIIIDILIL LILIA Después sobre tres gradas se alza otro basamento de planta: rectangular, en cuyos cuatro ángulos se incrustan sendos pe- destales; sobre cada uno se levanta una estátua simbólica, res-. pectivamente, de la Filosofía, la Justicia, la Industria y la His-- toria. Encima del basamento, se destaca un elegante pedestal, corr lápidas de mármol gris y diversas leyendas que en seguida se copian: Al norte: HIZO POR LA FELICIDAD DE SU PAIS CUANTO EN CONCIENCIA CREYO QUE ERA BUENO. Al frente: PROTECTOR DE LA JUVEN- TUD, RESTAURÓ EN ESTA CIUDAD EL COLEGIO DE z SAN NICOLÁS, EL AÑO DE 1847. Al sur: . y” NACIÓ EL DÍA 6 DE ENERO AS DE 1814, Y VÍCTIMA DE SU FÉ REPUBLICANA PERECIÓ EL 3 DE JUNIO DE 186t. Al oriente : FUÉ GOBERNADOR DE MI- CHOACÁN, DIPUTADO CONS- TITUYENTE Y SECRETARIO DE ESTADO. Encima, yérguese la estatua en bronce, representando al Señor Ocampo ataviado de frac. ——_—_—— Y Y INFLUENCIA DEL MEDIO AMBIENTE O BREA EAN POR EL DR. ALFREDO DUGES, M. $. A. Profesor en el Colegio del Estado de Guanajuato. A. principios del mes de Marzo ó á fines de Febrero, recibí del Prof. Altamirano un Amblystoma con todos los caracteres del adulto, pero que aun no perdía por eompleto sus branquias; éstas estaban representadas por un pequeño apéndice simple y sin filamentos, como se observa cuando ya están á punto de desaparecer: nov tenía ni medio centímetro de largo. Coloqué mi batracio en un acuario en medio del cual había una piedra para que él pudiera treparse en ella sí así lo desea- ba, pero nunca la usó y siguió constantemente dentro del agua. Estaba muy bien alimentado y gordo. Insisto en que la forma del cuerpo, de la cola y de la boca eran las de un Amblistoma per- fecto, y en ninguna manera parecidas á las de un Ajolote. El día 24 de Abril, habiendo quedado siempre el acuario en un lugar bien caliente, estaba yo observando el animalito, cuan- do, al aproximarse de frente, noté con sorpresa un gran cam- bio en él: todos los caracteres mencionados persistían; era un Amblistoma: pero á cada lado del cuello se ostentaban dos mag- e 242 Memorias de la Sociedad Científica OIL IL ISI LL LOL ILLIA IIS III LIL III III LILIA III níficos penachos, bien provistos de filamentos y agitados de los mismos movimientos que suelen imprimirles los ajolotes para hematosar su sangre: de cuando en cuando el batracio venía á tomar algo de aire á la:superficie, respirando entonces como los peces dipnóicos. Estaba yo en presencia de una Salaman- dra adulta con branqnias de larva. No me parece que quepa du- da ninguna sobre la causa del fenómeno : en cuanto á la rapi- dez con que se yerificó, la atribuyo á la buena alimentación y al calor que pdba en el lugar donde estaba el acuario. Es, pues, un caso de adaptación regresiva que bien puede llamarse Readaptación. Abril de 1897, K——— e Mo ————— IEA=ZO O LQiG1E 0D ayy EN LE: L'EXPÉRIMENTATION Parte Prof, A, L, Herrera, M. S, A., Aide-Naturaliste au Musée National: (Planche XX) A MR, LE PROF. H. BOCQUILLON LIMOUSIN. Sommairc.—Les organismes d'expérimentation.—L'organe artificiel. —Les forces incidentes de Herbert Spencer.—Le mastic comme un sujet des expériences.—Cellules, tissus, articulations, métamerie et antiméier en mastic.—Distribution des pigments.—Prophétie physiologique. J'ai le honneur de présenter une petite collection de cellules tissus et organes artificiels en mastic. C'est une sorte Vintroduction a Pétude expérimentale de la ' biomécanique. : J'espére que cette classe de problemes aura la préférence a Vavenir. Il est encore plus flatteur de démontrer Vaction des forces incidentes de Herbert Spencer, sur des cellules ou métazoaires en mastic, que de chercher tout simplement le déterminisme des phénoménes des organes naturels. Les cellules ou métazoaires en mastic sont des corps inertes, mous, malléables et adaptables. Quelque chose leur manque, 344 Memorias de la Sociedad Científica COOP LO PAIN III IIS ODIOS AIASLIIILIIIILILIIILILILLLLILD LLEIDA il est vrai, et c'est la vie; par contre ils nous présentent un grand avantage, celui de nous laisser intervenir tous seuls sans avoir á compter avec la réaction de Vorganisme, qui toujours nous géne lorsque nous expérimentons sur des ótres vivants. Si les physiologistes étudient dorénavant le modus operandi dun milieu externe artificiel sur un milieu interne artificiel et cela dans des organismes ou parties Vorganismes artificiels, la recherche des grands problémes de la biologie, avancera á coup súr en deux ans autant qw'en deux siócles. Si nous voulions plaisanter nous dirions que la Zoologie de Vavenir sera la Zoologie des jouets Venfants. Il sufñit, en effet, de se rappeller linsecte artificiel de Marey eb son utilité pour Vétude des phénoménes mécaniques du vol; le spiroscope de Woillez; la colonne vertébrale et les cótes artificielles; Vappa- reil et le sérum artificiel pour le coeur de la grenouille; Vappareil de Gad (mécanisme des valvules cardiaques); celui de Nuel pour démontrer Paction du ventricule sur la circulation -dans les artéres; celui de Marey, qui montre le róle de Pélasticitó du tube d'écoulement sur la dépense de liquide; le vaisseau arti- ficiel de Vergara Lope et Herrera, pour lVétude de Pinfluence de la décompression sur la circulation du sang, etc. M. Traube a fait des cellules artificielles avec de la gólatino et du tannin: elles sont susceptibles de croissance. On a fait aussi des tissus avec de la gélatine et certaines autres substan- ces organiques: mais plutót dans le but d'imiter quelques pro- priétés du protoplasma que pour étudier Paction des forces in- cidentes et intra—cellulaires. Malheureusement personne n'asongé jusqwici a la création d'un laboratoire spécial pour 'étude des milieux externes eb in- ternes artificiels, en disposant préalablement d'organismes arti- ficiels. 0H Il est tres facile Vimiter le milieu inorganique et de faire quelques expériences sur Vinfluence qwexercent la lumiére, la température, 'humidité, Pélectricité, le magnétisme, ete. + Antonio Alzate. 345 BILLS DIILIILILILIIIIDIIII II Enfin, pour ce qui se rapporte au miliou interne il me semble qu'il est assez facile de trouver une substance qui puisse ótre modifiée sous Pinfluence des agents extérieurs. Mais J'avais Vidée fixe d'arriver á la formation Vorganismes artifciels, non avec des substances organisées, mais bien avec un corps quelconque et á propos pour les expériences sur Vac- tion des tensions, des pressions, des forces incidentes en géné- ral. FORMATION DE LA CELLULE PRIMORDIALE. Omnis cellula e celluld. Omnis nucleus e nucleo. Voici la base de mes expériences.—Aujourd'hui personne me peut plus admettre la génération spontauée des cellules. Tous admettent que la forme sphérique est autre chose que Vétat Véquilibre d'une masse moléculaire en repos. Pour me servir ici d'une expression biologique cette forme constitue la disposition antimérique des molécules, c'est-á-dire, la disposition rayonnant autour d'un centre. Comment ferons-nous done une cellule sphérique? Tout d'abord j'ai cherché mon limon: le mastic rouge pour les machines, préparé avec du suif, de 'huile de lin et du mi- nium. Il estsuffisamment malléable et peu onctueux. 11 se con- serve sous Veau. Pour éviter qwil /adhóre aux doigts je recom- mande Pusage d'une poudre impalpable. Il prend de la consis- tance lentement lorsqu'il est exposé a Pair et alors il se préte á merveille pour les coupes transversales ou tangentielles. J'ai fait une petite sphére et méme plusieurs en me servant Yun pilulier, mais cet instrument west pas indispensable. Il est point douteux que les cellules primordiales ont la formo sphérique due á une cause mécanique eb non á des inté- grations, adaptations, ete. Il ne serait point pratique d'imiter cette cellule avec une Memorias [1896-97]. T. X —44 346 Memorias de la Sociedad Científea DICES LAI LLL LILLE LILA LILIA A A AAA LILA LAA COLL A LALALA LL AAA AAA substance de la consistance du protoplasma, parce qu'epsuite 3l serait tres difficile de faire agir les forces incidentes sur une masse demi-fluide. Orles forces qui agissent sur cette cellule primordiale sont deux: les internes et les externes, la force de la croissance et les enérgies intracellulaires. Celles-ci sont multiples. Je compte parmi les plus importantes, les 7 PRESSIONS ET RÉSISTANCES, On ne doit pas les oublier un seul instant. Elles sont des plus puissants sculpteurs de Vorganisme. On ne trouve pas un tissu, pas un 0s, pas un organe qui ne souffre pas leur tyrannie» une sorte de servitude inévitable. Je suis partisan de la conception polyzooique des étres, de Vexistence des cellules, individualités de premier ordre, des métazoaires simples ou zoonites, individualités de second ordre, des zoocides et demas, individualités de troisiéme et quatriéme ordres. Et tout cela naít et se développe dans un espace limité ; tout cela se presse et lutte pour Pespace et pour la vie; il ny a pas de champ,libre mais c'est partout une imitation de la te- rrible guerre engagée entre vieux et jeunes parmi les vivants- A lintérieur de Porganisme chaque zoonite naissant, chaque tissu une nouvelle formation, a tout pres de lui un zooide relativement plus ágé, un parenchyme qui tend 4 étouffer et ú comprimer, C'est une manifestation de la lutte pour la vie entre les diverses parties de lPorganisme, si bien étudiés par M. Roux. Elle est trés importante pour la théorie de la sélection germinale de Weismann. * *x Les résistances et pressions extérieures peuvent trés bien s'imiter et elles agissent parfaitement sur les cellules en mas- "Antonio Alzate." EY tic. On ne peut pas faire agir aussi facilement des énergies in- tracellulaires, mais il est toujours facile de concevoir une force extra—cellulaire équivalente. Par exemple: 'augmentation de volume se produit dans un ballon en caoutebouc soit en y in- troduisant de Vair soit en faisant une décompression extérieure: équivalente. Les résultats seront les mémes si pour lui donner la forme ovale on le fait au moyen d'une traction opérée sur deux points opposés, ou bien en le comprimant uniformément entre deux surfaces coúrbes paralléles, ou enfin, en appliquant intérigurement deux pressions opposées sur les deux póles du sphéroide. Je Wai point intérót á démontrer, par uné brillante disser- tation que telle ou telle forme de cellule est due á une pression extérieure, ou á une pression intérieure, ou bien aux deux réu- nies, ou enfin, a autres infuences, telles que la viscosité et la densité du protoplasma, lépaisseur des parois cellulaires, ete. J'ai seulement lintention de démontrer que par un moyen méca- nique artificiel on peut obtenir certains parenchymes, sans Uinterven- tion nécessaire d'une sorte de volonté ou de. conscience des éléments organisés, ou d'une force intelligente, que nows ne pouvons concevoir. INFLUENCE DES PRESSIONS EXTÉRIEURES. Les cellules primordiales comprimées entre deux surfaces molles (en mastic récent) se déforment en prenant l'aspect des cellules ovales, mais seulement dans le cas oú elles trouvent une surface cédant un peu avec elles. Voir la fig. 1.—En a on voit lempreinte d'une cellule ovale, présentant laspect d'une concavité. “ La fig. 2 nous montre déjá le mécanisme de formation des cellules polygonales. J'ai disposé sur une masse en mastic 14 cellules sphériques, contigués. Au-dessus Velles j'ai placé une seconde masse en mastic. En comprimant ensuite j'ai obtenu les résultats suivants: 348 Memorias de la Sociedad Científica , La cellule a se trouva au centre et subit une pression de bas en haut et une contre-pression correspondante. Elle s'affai- ssa, mais ses contours ne pouvaient pas ótre courbes, á cause des pressions latérales des six cellules b, c, d, e, f, y, qui se dé- formérent aussi sous Pinfluence des mémes forces. La cellule a résulta avec six bords correspondant aux obstacles périphé- riques. La cellule d se heurta avec cing ennemies seulement et elle a cinq bords. La cellule c ne pouvant se développer librement que sur un seul cóté, et n'ayant á lutter quwavec D, a, et d, wa plus que trois bords droits et un courbe. Regle générale: le nombre des faces de chaque cellule prismatique estégal au nombre de cellules qui Ventourent et ce nombre est patr dans la plupart des cas. Les cellules c, 1m, 1, lo et ¿ pouvaient se développer sans obs- tacle sur un cóté et elles conservent un bord courbe. La cellule n est presque elliptique: elle lutta faiblement avec la cellule d, Mais il y a deux cas dans lesquels on v'obtient pas la forme polyédrique: 1% Lorsque les parois cellulaires son trop élastiques. Dix ballons en caoutchouc comprimés les uns contre les autres ne produi- sent pas un seul angle diédre et pas méme une aréte. Avec le mástic on ne peut pas démontrer le phénomene, mais bien avec le pain trés spongieux, oú Von observe des ce- ltules plus ou moins elliptiques, produites par la dilatation de Vair. Leurs lignes Vintersection ne sont jamais droites (N” 25). On peut étudier aussi ce cas, qui est trés fréquent dans un grand nombre dVorganes d'animaux et de végétaux, en se ser- vant de cellules en gluten, de couleurs diverses et recouvertes une poudre quelconque. 22 Lorsque des éléments tres résistants sont comprimés par Pan: tres moins résistants. Voir le parenchyme 3.—Il a été formé en comprimant17 petites spheres en mañtic, de consistance diverse. Les sphéres a, db, c, d, e, f, 9, h, avaient été faites deux jours au, paravant et elles avaient acquis déjá une certaine dureté. "Antonio Alzate ¡1 349 CILLLIDLIDEIDIISIIIIIIIOO LI LILLE LLL III -Les sphéres qui ne sont pas accompagnées de signe avaient été faites avec le méme mastiec encore mou: elles se sont dé- formées, et elles ont acquis des contours anguleux. Les autres sphéres, particulierement la cellule b, ont conservé leurs con- tours courbes, presque sans altération. Si au lieu de faire agir une pression supérieure et une con- tre-pression inférieure sur la masse des sphéres, on les intro- duit dans une cóne en métal ou dans une coupe, et on les com- prime lentement, on obtient des cellules polygonales, avec au- tant de cótés qu'il y a d'éléments adjacents. Voir le n* 4, La cellule a entourée de tous cótés par 15 éléments de grandeur di- fférente, a acquis 15 faces planes. Les spécimens 5 eb 6 lais- sent voir les variations de chaque déformation, selon le moule dans lequel les compressions ont été faltes. Maintenant étudions s'il est possible la maniére Vagir de la compression selon le sens dans lequel elle est faite. Le n* 7 a été construit en disposant 11 petites sphéres en rangées longitudinales et en comprimant latéralement le tout avec deux cartons. Qu'arrive-t-il alors avec chaque cellule? Rien de plus simple; elle souffre une pression latérale qui tend a Vallonger, et elle prendrait la forme fusiforme si elle v'avaib pas eu a subir la contre-pression de quatre cellules adjacentes, qui s'opposaient aux développements longitudinal et transver- sal. Sur la partio supérieure il n'y avait pas de compression, aussi la cellule y présente une face un peu convexe. On obtient de cette maniére un parenchyme rhomboidal. Mais si en méme temps que Pon exerce des pressions laté- rales on exerce sur la rangée des sphéres une pression supérieu- re et la contre-pression inférieure correspondante, on obtient .un parenchyme de cellules hexagonales symmétriques et allon- gées. La cellule a (n? 8) a-subi deux pressions latérales, l'une supérieure, lautre inférieure, ainsi que les pressions de six élé, ments adjacents. Nous pouvons obtenir un résultat plus curieux 350 Memorias de la Sociedad Científica encore, si nous faisons agir la pression qui s'oppose au dévelop- pement en longueur des éléments. Pour cela nous placons douze petites sphéres sur trois ran- góes. Ensuite, avec six cartons d'une dimension proportionnée, nous faisons agir six pressions égales, qui s'exercent en tous sens. Nous obtenons ainsi le parenchyme muriforme et eha- cune des cellules prend alors la forme d'un parallélipipóde: phé- noméne aussi curieux qw'inattendu; faire des parallélipipódes avec des sphéres. Si Von fait la compression des petites sphéres de cótó et de haut en bas, et cette dernióre légére, on obtient Vexacte repro- duction de Vépithelium cylindrique (N* 10). Si les petites sphéres sont de dimensions diftérentes et si la pression est exercée sur les deux extrémités d'une seule ran- gée, on obtient un faisceau de tissu conjonctif de la base du cer- veau (N? 11). Si deux spheres souffrent une pression latérale trós. forte, une seconde supérieure et une troisiéme inférieure, de manióre; a co qwelles puissent se développer dans le sens longitudinal, elles prennent Vaspect des cellules fusiformes. Si Pallongement est plus prononcé elles ressemblent aux fibres (N*13). Une petite sphere qui supporte des pressions égales, sauf dans deux directions opposées, s'allonge et devient un cylindre. (N* 14). Si deux petites spheres ont été faites depuis quatre ou cinq jours et si le mastic commence á se durcir elles S'aplatissent lorsqu'on les soumet á une pression supérieure et á une con- tre—pression inférieure, et elles ont leurs bords déchiquetés. C'est exactement lVaspect des cellules engrenées des couches profondes de lépiderme et des épitheliums stratifiés des mu- queuses. (N? 15). 0 Il serait presque inutile de s'avancer plus encore daus cette étude. ide Les exemples précédents sont sufisants. Mais il nous reste a démontrer que la pression se transmet également, á de trés » "Antonio" Alzate. 1 351 NOLIPLDLDIDOILSAIIODAIDOSIIIIIIIDADIIADIEDILIDDIIDIDD DDD AAA grandes distances, dans ces systémes de petites sphéres en mas- tic, comme cela arrive avec la pression qwexercent les cellules et les tissus en vole de formation sur ceux qui sont déja dóve- loppés, Pour cela, J'ai rempli un tube en verre (N” 16) de petites spheres en mastic, d'une grandeur égale. 1l y avait un peu d'eau pour éviter les adhérences. Puis Jai indroduit par un bout du tube quelques autres petites sphéres quí allaient comprimant peu á peu les cellules sous-jacentes, contre lesquelles elles se heurtaient. Le resultat a été que tou- tes les spheres se sont écrasées, méme celles quí se trouvaient á Vautre bout, fermé, du tube. ' La conjugaison et la soudure de deux cellules eylindriques ou sphériques, "observe parfaitement sur les modéles suivants * - N* 17. Deux cellules ovales. Coupe selon Paxe. Ns 18 á 20. Diverses phases de la conjugaison de deux ce- llules sphériques. N*“ 21 4 23. Id. Id. de deux cellules eylindriques. Xx E “Il est facile a comprendre que nous r'avancons rien sur la cause et le mode de conjugaison; elle est due, dans nos cellu- les en mastío, a Vexcés de pression et non á un simple phéno- mene dattraction, comme dans le cas de deuz gouttes de blane Voeuf quí se soudent sí elles sont mises en contact. Quant au tissu conjonctif fondamental, je Vai imité en éti- rant doucement une lame de gluten. (N* 26). Pour les études subséquentes que Pon pourrait entreprendre sur Vinfluence réciproque et mécanique du noyau et de la ce- a 352 Memorias de la Sociedad Científica WILLIS IIA OOIIS DIOLDIDIIL LL DIOS LILIA LILIA llule, il faudraib une petite sphére en mastic de couleur bleue, enveloppée dans une lame de mastic rouge. La sphére bleue se trouvant done á Vintérieur de la sphere rouge, on exercera sur le tout les pressions que Von voudra-et quelques jours plus: tard on pourra faire les coupes. Le noyau sa déforme plus ou moins selon Vintensité de la pression, lépaisseur des parois ce- llulaires et sous Vinfluence de plusieurs autres causes. Nature- llement, si la petite sphére s'allonge le noyau s'allonge aussi une manióre corrélative Von obtient Paspect des fibres-cellu- les contractiles (N** 27 a 30). Pour obtenir les diverses modes de groupement, j'ai fait une. sphére assez grande, en mastic, et je Pai entourée de petites sphóres, en faisant agir aussitót une pression centripóte. J'ai ob- tenu ainsi la disposition antimérique. (Echinodermes). (N* 31). La symétrie bilatérale s'obtient en faisant agir des pressions ógales sur la masse des sphéres autour d'un axe (N* 32); la sy” métrie axiale (N* 33 et 34) s'obtient de la méme maniere. J'ai observé qwil y a une certaine relation entre les défor- mations convexes et concaves d'un systéme de sphéres. J'ai placé les unes sur les autres, quatre sphéres en mastic, et j'ai appliqué une légére pression supérieure qui s'est transmise jus- qwá la derniéro-sphére. Toutes se sont déformées et chose re- marquable, elles se sont articulées les unes dans les autres. La premióre présentait une face supérieure concave cortespondant ala face inférieure convexe de la seconde, et la face supérieure de celle-ci avait une surface articulaire concave pour recevoir la partie convexe de la troisiéme, et ainsi de suite, L'explica- tion du phénoméne est réservée aux'spécialistes en questions de mécanique moléculaire, mais J'invite les anatomistes a Pe- tude de ces résultats et á renouveler ces expériences pour chercher Vorigine mécanique des cavitós'et des saillies articu- laires: parce que, Vaprés Marey, il est prouvé que les formes des os sont dues aux tensions, pressions et résistances aux- quelles ¡ls sont soumis ou ont été soumis dans la série ances- Tomo XA, lárm. XX. AAN | TomoX; lám. XX. Veo hoologie de Lavenu.— SL capevimeutation. Mem. Joc. Abate Mexico. 22.23.24. 2 n Antonio Alzate. 1 353 ELLIS IILIIILDIILILIILIDIILAIDIIIIIIIIIIIAAA trale. Les diverses parties du squelette ne se forment point dVune maniére simultanée, et toutes ne possédent pas non plus une résistance et un volume qui soient égaux. Si nous faisons un eylindre en mastic (n* 39) que nous laissons durcir pendant un jour et si nous appliquons ensuite sur un de ses bouts un second eylindre en mastic plus récent (n? 40) et enfin un troi- siéme encore plus mou, il arrivera que tous les eylindres en mastic s'articuleront avee des concavités d'autant plus pro- fondes qwils seront moins resistants. Xx *É Dans le but d'étudier le déplacement des molécules en mas- tic selon le sens des pressions, j'ai mis sur la surface des sphe- res une couche de substance colorante ou bien des poudres colorés ou encore de petits morceaux de papier (n* 42). Lors- que lécrasemeni des sphéres se produit, ces corps s'agglomé.- rent au centre du disque, parce que naturellement les molé- cules de mastie qui se meuvent avec le plus d'ampleur sont celles de Pintérieur de la sphére et non .celles de la périphérie (nombres 43 a 45). Les morceaux de papier se sont distribués uniformément sur le cylindre n” 46, obtenu lui-méme au moyen d'une com- - pression uniforme. Los nombres 47 et 48 rappellent la disposi- tion marbrée des pigments. : Il faudrait donc faire usage toujours du mastic rouge pour létude de la distribution, de la centralisation et de la striation des pigments «ainsi que pour imiter les chromoblastes et les surfaces pigmentées en général. ve k EX Ge rapide exposé de quelques expériences seulement est assez incomplet, mais je Wai pas en vue la discussion des dé- ¡Memonias [ 1896-97], 1. X .—45 354 Memorias de la Sociedad Científica IIDILIIILIIIIIILLIIADIIISAS VALLAS LPI IIDILLIIALA tails, ni les objections, ni la comparaison des différents limons (mastic, gluten, gélatine, etc.). Cependant j'ajouteral encore qu'on commettra des inconsé- quences, des sophismes de généralisation, si lon suppose que les organes et les organismes se développent aujourd'hui, dans tous les cas, sous Vaction des forces incidentes, et selon un mé- canisme particulier. Personne v'ignore, en effet, qu'une modi- fication, un régime organique peut trés bien avoir été le résultat des forces mécaniques exclusivement et s'étre perpétué ensuite par Vhérédité. J'ai la hardisse de prophétiser que la Zoologie et la science expérimentale de Vavenir auront une grande hase physiologi- que: Les éléments, Les tissus, / Les organes et Les organismes artificiels. Mexico, le 3 Juillet 1896. O E ii e Bi e e. RO NA ON Tomo X, lám. XXI, (Tamaño del original 07.33) UN NUEVO DOCUMENTO EGEEROGLÍFICO MAYA: CIL LILLIIIIL PoR EL Dr. NicoLÁs LEÓN, M. $, A., EX-DIRECTOR DEL MUSEO MICHOACANO Y REORGANIZADOR DEL MUSEO CAXAQUEÑO. Lámina xx1 El honorable señor Gobernador del Estado de Oaxaca, Ge- neral D. Gregorio Chávez, que con jalo empeño como munifi- ceneia quizo impulsar todos los establecimientos de instrucción pública; no echó en olvido el pequeño Museo que, iniciado por el señor General D. Francisco Meijueiro y protegido por el del mismo título señor General Mariano Jiménez, yacía en el een- : surable abandono en que posteriores gobernantes lo tuvieran. Verdaderamente hacinados y en la más completa confusión y desorden se encontraba lo referente á arqueología, botánica, mineralogía, geología, zoología, etnografíaé historia, perdiéndo- se ó inutilizándose por tan punible negligencia bellos y muy raros ejemplares. A remediar tal desperfecto vino la ilustrada y vigilante solicitud del señor Gobernador Chávez que acordó honrarme con la comisión de organizar aquel establecimiento. Seis meses de asiduo y constante trabajo ocupé en tal en- 356 . Memorias de la Sociedad Científica PILLLIL IA O LAOS II LIL AO LOLI LO LL IA LLL AO CO CALLA LALA A LAA LAA LLL cargó, quedando al cabo de ellos las colecciones separadas, ot- denadas y clasificadas. Posteriormente los esfuerzos de mi her:- mano el Sr. D. Francisco León C., actual conservador del Mu- seo, la protección que el actual gobernante, sucesor del Sr. Chávez, ha seguido impartiendo al Museo y las donaciones de particulares, han mejorado y aumentado la colección que en la actualidad, sin ser muy numerosa, es sin duda una de las más interesantes de nuestra República. Entre los objetos arqueológicos más lastimados por el aban- dono encontré la notabilísima figura de barro, objeto de estas líneas, que rota del cuello y mutilada en algunas partes, arregló y coloqué en lugar preferente. Está formada esta figura de un barro blanquizco, finamente granulado, y bien pesado. El cuer- po, lo mismo que los miembros, están trabajados á mano, no así la cabeza que tiene huellas bien marcadas de haber sido ejecutada en molde. Enteramente desnuda y pintada de color rojo, que el tiempo ha borrado, dejando una que otra huella, la única pieza indumentaria que tiene es un tocado ó birrete en forma de mitra, La gruesa y aguileña nariz, las aberturas palpebrales tan oblicuadas, la boca grande y con tan gruesos labios, las muti- laciones étnicad que se notan ¿ cada lado externo de los dos incisivos superjores y el no pequeño tamaño del lóbulo de las orejas, evocan recuerdos étnicos de naciones asiáticas; mas el sello americano Maya Quiche, escrito en los dos cartuchos gero- glíficos que respectivamente tiene en el tocado y en el pecho, nos dicen su nacionalidad y origen. No es la estatua en cuestión, uva de las obras maestras de esa misteriosa raza"constructora del Palenque y de Uxmal, ni menos aún comparada con las producidas por una civilización avanzada: pero aun, bajo ese concepto, el arte infantil que le produjo revela si no estética, sí verdad, pues no falta modelado en las carnes y verdadera expresión en la faz; algo como el asombro ó la sorpresa. 4 ya "Antonio Alzate." á 397 DINSA RAI AO DO IIS DN SID ISIODIAID IIA AAA IIILIAILIILIIILILLICIIIS ¿Qué representa este ídolo? ¿es un mito ó un retrato? inelí- nome á creer lo segundo, por más que la iconología sacra de los maya-quiches aun está por encontrarse. Caso de ser retrato, ¿es de un rey, cacique Ó sacerdote? Problema de solución bien difícil, Ó siquiera de hipótesis auto- rizada nos parece esto. El tocado lo vemos usado en algunos bajo relieves mayas v. gr. en el tablero de la Cruz, como dis- tintivo del sacerdote, y en los frescos de la cámara sepuleral del príncipe Coh (Le Plongeon) también lo portan: los gue- rreros. Un solo recurso nos pondría en posesión de indiscutible verdad, y sería la lectura ó interpretación de los cartuchos ge- roglíficos!! El gran dessideratum del americanismo científico es esta lec- tura, y en vía de su consecución parece comienzan á darse, has- ta ahora, acertados pasos. (Thomas, Brinton, Valentini, Gun- ckel, ete., ete.) : | Aplicado el alfabeto de Landa á ambos cartuchos resulta ineficaz, como es de ya sabida regla, tratándose de escritura glífica. En las muestras de esta clase hasta hoy conocidas, no he podido encontrar cartuchos idénticos á estos, cosa muy común en esa pobre escritura, y tar solo hallé dos parcialmente pare- cidos en la obra de Maudsley (Sup. Arch. de la Biol. Centr. Amer.) Parte 2*, Lámina 31, Stela A., Fig. 2%, y Altar$. Fig. - 22, Copán! (Figs. A y B.) La similitud está solamente en los puntos y las barras quo en nuestro ídolo son intrafijas y en los monolitos de Copán, en el primer cartucho, el numeral es suprafijo y en el segundo prefijo. - Enla escritura de los Códices encuentro tan solo alguna se- mejanza en el de la parte superior del cartucho de la mitra de nuestro ídolo, con el signo del 12% día del mes maya, CIB, tal como está en la figura C. > PADILLA ALADO IIA OOO LDILIOOISILALIWIIOLILDI0IIIIILILLIDIIIIDIII ALLI 00 Memorias de la Sociedad Científica Representa bien aquella parte la figura de las olas de un lí- quido en movimiento Ó de un licor fermentado. El numeral 3 (000) y las 2 barras (—) con valor de 5 cada una nos dan la suma 10. (54+5+4+3=13); de aquí que esto nos autorice más en suponer es el geroglífico UIB. El cartucho del pecho de la figura que tratamos, tiene los mismos numerales (22) 13; la parte superior de él presenta dos barras verticales y sobre ellas un pavajón ó cuchillo (TÁ); ¿será otra variante del signo Ezanab, correspondiente al 15 día del mes maya? No he podido hallar figura análoga ni en los gero- glíficos de los días, ni en los de los meses, ni aun en los varia- dos dibujos de los grabados calculiformes ni en los taquígrafos de los códices. ¿De cuál de las regiones maya-quiches vino esta figura? ' por las semejanzas anotadas atrás me inclino á creer sea de origen Palencano ó de Copán. Pude averiguar, aunque no con la seguridad deseable, que este barro se encontró enterrado en un túmulo de Cuilapa, pue- blo mixteco distante tres leguas al Suroeste de la ciudad de Oaxaca. : Las relaciones comerciales de los mixteco-zapotecas con los mayas de Chiapas y Guatemala son bien sabidas, y así es que en los cambios comerciales muy bien pudo adquirir algún mix- teco, de un maya—quiche del Sur, esta estatua. Propongo que al citarse este monumento se le denomine “¿dolo maya de Oaxaca.” A e — % LEVANTAMIENTO TOPOGRAFICO PE LA SL CEUODA-DIDBINMRO E POR LA COMISIÓN DEL SANEAMIENTO DE LA CIUDAD. Por el Inseniero Civil Gabriel M. Oropesa, M. S.A INGENIERO DE DICHA COMISIÓN. Lámina XXIT. Voy á ocuparme de describir los métodos que se siguen por. la Comisión del Saneamiento, para el levantamiento topográfico de la ciudad de México, no porque crea yo que estos métodos sean una novedad científica que desconozcan los inyenieros de la República; sino más bien con el objeto de formar una pági- na del libro que pudiéramos llamar: Historia del Desagio ge- neral del Valle de México y del Desagite y Saneamiento de la ciudad; libro que sin duda alguna se formará más tarde, reco- giendo los datos que ahora se encuentran diseminados aquí y allá en diversos periódicos y publicaciones científicas. 360 Memorias de la Sociedad Científica DWOIIDOIIIL LIE L ILL LIO IO INICIE III WILLIS IIS LI IL LL LL ILLIA IA Así como para la construcción de un soberbio palacio, el obrero explotador de una cantera arranca del seno de la tierra el block informe y lo remite al cantero para que éste le dé for- ma y lo pulimente, á fin de que vaya á constituir el gracioso ca- pitel de una columna; asi yo, humilde y oseuro trabajador de la ciencia, vengo á depositar estos apuntes en el seno de una eorporación ilustrada y laboriosa, para que vosotros les deis for- ma y los pulimenteis, á fin de que puedan constituir un capítu- lo de aquel libro, columna digna del suntuoso palacio del pro- greso. SISTEMA DE DEFLEXIONES. La Comisión del Saneamiento ha adoptado el sistema de le” vantamiento llamado de deflexiones, que tiene sobre otros la ventaja de que es independiente del grado de precisión que ten- ga la aguja imantada del instrumento. En la ciudad de México, en cuyas calles hay vías de forrocarril, cañerías de fierro, cons- trucciones metálicas, etc., todo esto contribuye á desviar la agu- ja imantada, en cada estación, 2, 3 y aun hasta 4* Estos errores accidentales que se cometieran, podrían deformar el polígono si se hiciera el leyantamiento obedeciendo á las indicaciones de la aguja magnética; se hace necesario, pues, abandonar la agu- ja y fiarse de las indicaciones del círculo azimutal; y para ésto el sistema de deflexiones es el más apropósito. Llamamos deflexión al ángulo que forman la prolongación áe uno de los lados del polígono, con el lado siguiente del mis- mo polígono. Ayudados de las deflexiones, podemos en el te- rreno mismo calcular el rumbo de cada lado, y ya entonces las indicaciones de la aguja solo servirán para hacernos ver si he- mos cometido algún error al caleular el rumbo por medio de la deflexión, porque si la lectura de la deflexión y el cálculo estu- vieron bien hechos, las indicaciones de la aguja diferirán muy poco del rumbo caleáilado para un alineamiento; diferencia que '! Antonio Alzate. » 361 ODE OIE INN NINA LS ILL LLL LSLLIIIIIIIIIINE VIII IA ELA III D A IIS será debida á las causas accidentales de atracción para la agu- ja; y que no existiendo las referidas causas, tenderá á igualar- se á.cero; es decir que el rumbo calculado y el observado serán iguales. Cuando se recorre un polígono cerrado, fácilmente se com- prende que si después de la última estación se coloca el teodo- lito en la primera, se podrá calenlar el rumbo del primer lado, que ya de antemano teníamos calculado y la comparación de los dos valores nos hará ver desde luego si se ha cometido algún error; así es que aun desde antes de abandonar el terreno sabre- mos ya qué grado de confianza podemos dar al levantamiento. Si la diferencia entre los dos rumbos calculados de la misma lí- nea, es un poco grande, relativamente al número de estaciones que se hayan hecho y el grado de aproximación del instrumen- to, esto será señal de que hemos cometido algún error en las lecturas de las deflexiones ó en el cáleulo de los rumbos, y en- tonces es bueno recorrer de nuevo el polígono, repitiendo las operaciones de cada estación, hasta asegurarse de que no ha habido tal error. En realidad el sistema de deflexiones es una modificación del métodó llamado de rumbo y distancia, nada más que los azi- mutes se obtienen con mayor seguridad por medio de las de- flexiones. INSTRUMENTOS NECESARIOS PARA EL LEVANTAMIENTO. >El teodolito usado por la Comisión del Saneamiento, carece de circulo vertical; su limbo está dividido de medio en medio grado y como los vernieres tienen 30' divisiones, el aparato aproxima 1 minuto. La graduación del limbo tiene dos nume- raciones; la una corrida desde 09 hasta 3600 y va de izquierda á derecha, en el sentido de las manecillas de un reloj: y la otra comienza en 09 desde las extremidades de un diámetro y corre Memorias [1896-97], T. X —46 | 362 Memorias de la Sociedad Científica PONDRIA LIL ILL IILIILIIILIIIDIIILIILSILIILILII III á derecha é izquierda hasta 209, que son las extremidades de otro diámetro perpendicular al primero. La aguja magnótica se mueve en una caja que tiene las divisiones también de medio en medio grado; el O de la aguja magnética corresponde á los ceros de la graduación del limbo, de modo que si se colocan to- das las graduaciones en 0? el anteojo quedará en el plano del meridiano magnético de la estación en que esté colocado el apa- rato. El anteojo puede dar una vuelta completa al derredor de su eje horizontal; la retícula tiene un hilo vertical para marcar el plano vertical del anteojo y tres hilos horizontales, de modo que el aparato puede usarse como telémetro en los casos en que esto sea necesario, lo que es poco frecuente en la ciudad. So- bre la plataforma del aparato hay dos niveles, perpendiculares el uno al otro y el anteojo va acompañado de otro nivel, más sensible que los primeros y que puede servir para corregirlos; el aparato va montado sobre cuatro tornillos niveladores y tie- ne su correspondiente placa centradora. El levantamiento po- dría hacerse con cualguiera teodolito; pero con el objeto de uni- formar en todo, el trabajo de los ingenieros, solo se usan aparatos como el que acabo de describir ligeramente y que son de cons- trucción americana, de la casa W. € L. E. Gurley-Troy. N. Y. Las correcciones del instrumento son las comunes para to- do teodolito y se llevan á cabo tal como las describe cualquier tratado de topografía. Acompañan al aparato dos balizas de madera de 268 de longitud, pintadas en tramos blaneos y rojos, para que sea fá- cil distinguirlas desde lejos. Para marcar las estaciones se usan estacas de encino de 30 centímetros de longitud y de 0,05 X0,05 de escuadría en la cabeza; se clavan verticalmente por medio de un marro y se les pone una tachuela para marcar el centro pre- ciso de la estación. Para practicar las medidas longitudinales se usa una cinta ó resorte de acero, que tiene precisamente 25 metros de longitud; y para marcar el punto en donde termina una cinta para empezar otra, se usan estacas de las mismas di- “Antonio Alzate. 363 III e mensiones que las de los centros de estación, pero de madera corriente; estas estacas no se dejan en el terreno, sino que se recogen después que han servido; quedando solo bien fijas las que marcan los vértices del polígono. Los demás útiles que com- pletan este equipo son: una barreta Ó un zapapico para levan- tar las piedras del pavimento y aflojar un poco el terreno en el lugar en que va á clavarse una estaca, una pala para desemba- razarse del lodo ó tierra que pudieran estorbar, una rondana ó cinta de lienzo de 25 metros, un cordel para marcar algunos alineamientos que pueden necesitarse, un costal para cargar to- dos estos útiles y un lápiz de color para numerar las estacas. UTILES DEL NIVELADOR Y PROCEDIMIENTO DE NIVELACIÓN. El equipo del nivelador consta de lo siguiente: Un nivel de cualquiera fábrica pero del tipo americano; un estadal ó mira dividido en centímetros, pintados alternativamente de negro y blanco y con un centímetro rojo en el fin de cada decímetro, en donde también está el número correspondiente; este estadal lleva una placa pintada de rojo y blanco, que tiene en el centro una pequeña escala de un centímetro, dividida en milímetros y numerada de modo que el O corresponda á la línea de separa- ción del blanco y el rojo de la mira; un tornillo de presión sir- ve para fijar esta placa á cualquiera altura sobre el estadal; un peón que acompaña al ingeniero, lleva una caja con números pintados sobre hojas de lata y el peón que tiene el estadal está provisto de unos gemelos ó anteojos para ver con claridad las indicaciones que se le hagan; cuando el ingeniero quiere asegu- rarse de que su lectura sobre el estadal está correcta, pone en la caja de números la cifra que ha leído, la que es vista por el peón que tiene el estadal, quien coloca la placa en la graduación que se le ha-marcado y lleva el estadal á su posición vertical; entonces,-si la lectura del ingeniero estuvo bien hecha, el hilo 364 * Memorias de la Sociedad Científica SSLDIOLL III LD SIS LD OLI LILLO IIA PILLS AAA IIA de la retícula se proyectará sobre la línea de separación del blan- co y del rojo de la mira. Otro de los peones lleva cincel y mar- -tillo y un bots de pintura roja para marcar los B. M. Ó marcas fijas de nivelación. Una pequeña escalera de mano sirve para dar acceso á los azulejos de nivelación que en algunas esquinas pueden estar colocados más arriba del alcance de la mano. El sistema de nivelación que se sigue es el americano, de modo que el registro consta de las seis columnas tituladas: Es- taciones. —Liecturas de enlace.—Altura del instrumento —Liec- turas intermedias.—Acotaciones.—Notas.—Como es muy eono- cido el sistema amerieano de nivelaciones no me ocuparé de describirlo. Baste decir que el plano general de comparación está 4 10 metros abajo de la tangente inferior del Calendario azteca. Al hacer una nivelación se parte de los azulejos que la Comisión ha fijado en las esquinas; y son los que tienen escrita su acotación; pues los que dicen: “M. de F. 1877,” que debían estar á 11 metros sobre el plano de comparación, se encuentran mal colocados, pues algunos tienen 30 y aun 40 centímetros de error. Cuando la nivelación que se trata de hacer, tiene alguna importancia y se requiere para ella la mayor precisión; no se parte delos azulejos ni de la tangente del Calendario, sino de unas placas qup están colocadas al derredor del monumento hipsográfico, en el Jardín del Seminario, sobre cuyas placas se puede colocar muy bien el estadal y que tienen la acotación fi” ja 8,405. Para las lecturas del estadal, basta generalmente con apreciar los centímetros, pero para los B. M. se aproxima siem- pre la lectura hasta los milímetros. Los perfiles se dibujan so- bre papel cuadriculado, aceptando para la escala vertical la re- lación 1:50 y para la horizontal 1 : 1,000; de este modo las inclinaciones del terreno se hacen bien sensibles. LEVANTAMIENTO DE DETALLES. Como la ciudad de México tiene sus calles alineadas de norte á sur y de oriente á poniente; se ha convenido en dedicar un “Antonio Alzate 1: 365 IRIS y LL LL LL LLILILILIIIILDLIIIIDSILALLLIIIS LLL ILL LLL ILILDLIDLLL LL ASS LIL III cuaderno de levantamiento para cada Avenida ó para cada Calle conforme á la nueva nomenclatura; en ese cuaderno se arreglan dos especies de registros: el primero solo ocupa dos ó tres ho- jas y se.refiere á los datos angulares y longitud de los lados del polígono y el segundo que ocupa todo el resto del eu «derno es para el eroquis del terreno y detalles que corresponden á cada uno de los lados del polígono. La forma dada al primero de es- tos registros es semejante al adjunto modelo. Una parte de este registro se llena con los datos que se re- cogen en el campo, y el resto en el gabinete. Apoyándose en la triangulación general de la ciudad se ha calculado el rumbo que le corresponde á una línea, al oriente de la estación de San La- zaro, en el camino de Puebla; uno de los extremos de esa línea se ha tomado como origen de las coordenadas y es el punto de partida para todos los levantamientos; el rumbo de este primer lado sirve para. deducir los rumbos de cada uno de los lados de los polígonos; pero como sería un poco dilatado venir hasta es- ta línea cada vez que se necesitara principiar el levautamie nto de una avenida ó calle, se ha preferido trazar en derredor de la ciudad un polígono apoyado sobre esta línea, á fin de que cada lado de este polígono de circunvalación, por tener ya su rumbo bien determinado, pueda servir de apoyo á cualquiera levanta- miento. De este modo, al hacer el leva ntamiento de una aveni.- da, se apoyará uno en un vértice del polígono de circunvalación y al llegar al otro extremo de la misma avenida encontrará uno otro vértice del mismo polígono de circunvalación y resultará que siempre se puede tener una comprobación como si hubiese uno recorrido un-políguno cerrado. Hil orden de las operaciones para hacer las anotaciones en el régistro, es el siguiente: Se instala el teodolito en la estaca O del polígono que se ya á le- vantar; se centra, se nivela, se lleva la graduación á 09, se fija el movimiento azimutal y valiéndose del movimiento general del instrumento se visa la baliza que está colocada en el otro extremo del lado del polígono de circunvalación sobre que va á Memorias de Ja Sociedad Científica 366 "SONORO so¡nauy "SINOIOVAUISIO opejnopeo | 'sauotxaaQ | *sermuezsig | "sauordejsg AS * £ Xx *o3124UT 03M "SOJMOY CC IPpsap "TP Y SOJUIVPUOASIALO SIPWIAT * $1 Antonio Alzate. 367 NOLILIIIILLIAD0ITIEO LI LILLOILIIISIS III LIL DI II0DIIA Ls LLLIIIIL LIDIA apoyarse el levantamiento; se fija el movimiento del limbo; se le6 la graduación que indica la aguja magnética y se anota esta lectura en la columna de rumbos inversos; se invierte el anteojo, haciéndolo girar sobre su eje horizontal y quedará dirigido hacia la prolongación del lado que nos sirve de apoyo; se afloja el tor- -« nillo que suspende el movimiento azimutal y se visa la baliza que está en el otro estremo del primer lado del polígono que se va á seguir; el número de grados y minutos que marque el círeu- lo azimutal será la deflexión, que anotaremos en su columna, añadiendo la inicial D. ó la inicial I. según que el movimiento del anteojo haya sido hacia la derecha ó hacia la izquierda de su anterior posición; en este momento leemos también la gra- duación que marca la aguja magnética, colocando esta observa- ción en la columna de los rumbos directos, Con la deflexión y el rumbo caleulado del lado anterior, fácilmente caleulamos por medio de una suma ó resta el rumbo de la nueva línea para lle. nar la columna de los rumbos calculados; estas sencillas opera- ciones de cálculo son las que deben hacerse en la última colum- na del registro; como el ángulo que hemos llamado deflexión es un dato de cuya exactitud depende todo el resto del levanta- miento, importa conocerlo con el mayor grado de exactitud po- sible y estar seguros de que al hacer la lectura no se ha come- tido ningún error, esto lo comprobamos volviendo el instrumen- to al cero y midiendo la distancia angular que hay desde la una á la otra balizas, en el sentido de la graduación corrida del círcu- lo azimutal; la deflexión y esta distancia angular deberán ser suplementarias y si ésta es menor que 1809 la defexión será á la Í. y si es mayor será á la D. supuesto que la graduación está corrida de izquierda á derecha; casi siempre se conforma uno con esta sola comprobación; pero si todavia hubiere alguna du- da se repetirá el ángulo dos ó tres veces y estos valores doble 6 triple darán ya, si concuerdan con el primero, mucho grado de confianza á la lectura hecha para la deflexión; estas lecturas de ángulos se apuntan en la columna que así se titula, pero de 368 Memorias de la Sociedad Científica AAA AID IL ALLIED DIAL LIA IA IA modo que queden enfreute de la deflexión que se ha escrito en la columna de cálculos para hacer éstos. La designación de las estacas para llenar la primera columna del registro se hace.por medio del número que á cada una le corresponda, aun cuando este número sea fraccionario; pues al pra-ticar la medida se po- ne el O al primer punto del polígono que se va á levantar y se, sigue la numeración progresiva para las estacas que marcan el £n de una cinta de 25 metros y principio de la siguiente; al lle- gar al fin del primer lado es difícil que se obtenga para su lon- gitud un número completo de cintas; supongamos que ha lle- gado la medida hasta la estaca 8 y que la fracción de cinta que falta para llegar al extremo de la línea es de 7,”48; entonces el número que corresponde á la estaca del vértice será 8+7, 48; al practicar la medida del segundo lado, en lugar de comenzar de,nuevo por 0. se comenzará con la anotación misma 7.48 y se completará la cinta de 25 metros en la dirección del segundo lado para poner la estaca 9 y así sucesivamente; así es que la numeración de las estacas de un polígono será corrida desde el principio hasta el £n del mismo polígono. En la segunda colum- na del registro se anotan las distancias? que se obtienen restan- do el número de una estaca del número de la estaca siguiente; pero como estas distancias no se refieren á una sola estación, no pueden quedar en una misma línea horizontal, sino más bien, en medio de las líneas que corresponden á los números de las dos estaca sextremas de la línea medida; siempre se tiene cui- dado de alinear al peón que vá adelante de los dos que llevan la cinta, quien vá provisto de otra baliza y la tiene en la extre- midad de la cinta, moviéndola transversalmente hasta que se le indique que ha quedado en el alineamiento, e es decir en la in- tersección de los hilos de la retícula; clava la estaca en ese lu- gar, le marca con lápiz una señal en la extremidad de la cinta y continúa su medida hasta llegar al extremo del lado que yá recorriendo. Una vez terminada la medida regresan los peones al punto: de partida para tomar los detalles por el sistema de Tomo X lám. XXI] Mem, Soc. A SSI NN y y y e US SS NN So Ñ S NS pa + edrado. o ETE TH 2 io e | HH Lozas Eon ——_ 5 Hu / | e —== SE 916._) 6420.00 Rábano. 3) 9987 6+10,5%. IS as ES (IE TE 0 (o EA | OO II il AAOROD ANN F2AZO (A.O7.-- 4 Be 51554 515 El] $791 L---260 Bl. . 623 go” Plazuela del CATLETLA . Av. Oriente 22 BOX egistro de gcantón. uu Midrarde. 3 Astaca. E Regis tro di Guarnición de banqueta. === Erlozado: TomoX, lám. XX IJ 1 TV LIL ODER A NN £; mpedrado. ula | ¡Me E 638) 2+10.50 E da la calle está empedrada. £) To 5791 l--260 l-) * SOLE ld ROS El 41990 do +-917 L-28018.- 32150 A BLA A | “ GUA o qa 51700 ES pS ES TULIO (AGD o FHUTO NGPRAI HE | Y E 516.) 620.00 pi h ES J no Plazuela del Ñl y Rábano. O a UN ¡3 Av. Oriente 92. : Eh EE GO] 04945 Sl le 61.29 = , 4 4 64077 J S 4 6+ 0.30 ll FILA Le E A E HIRO NA 07 SS sa1554 315 El | ES H S 4 Es 103 9+9.57 Ñ 7 l Empedrado. ES LAO TERRA 0+7.29 k--.5.09.-—— EU ORZOO (6.082 loa 0.569 NAGI ya 00, vo 5 2 Callejón E IBA o lHidrante. U Registro de carteria. Guardacanton. O Sierro. XL Los te con alumbrado. ' os AS AS A Y 3 pes EST y 2,1800 l o E S LISO lo ART al E Y Fa -288-—3 2:935% ll $ E O . 1 S 9 59% | 2200 SE ES ¡a E IS 11560 «338 y E S S = S E ¡Q S 141869 300 [E] ¡IMA S 3 E S HAQOO de AO A 8 E . E A CE CORA 1158 ; IS $ E | z S | 1+1077 (266: Lonescr A E S z 3 lsze (337 Al. y y ño ES 60m) 0+2210 So $ Or4924 E 7 * y 0*1100 E E | 0+986 Y E ES o Poste de madera. aEstaca. ado. 3 z Lilo. de banqueta. UATHNLICUOTL ssssaze (6 gar. Arboles. OLlave de ES ar artificial. DS 2 gistro de atar € BZ ] Empedrado. “Antonio Alzate." 369 IAOISINIL SOUND AD DIAN DDD NDS IS IS IS ISI IV INIOISIS II ILLIA DADA II III III LISIS ordenadas: Tendida la cinta de acero entro dos estacas, se mide eon cinta de lienzo la distancia que hay entre el accidente que se trata de fijar y la cinta de acero, estas anotaciones se llevan en un registro especial: el cuaderno está atravesado por tres líneas rojas que forman una faja compuesta de dos columnas; esta faja representa la línea que se va levantando y las dos eo- lumnas son para anotar en ellas las aosisas que corresponden á. eada detallo ó accidente que se levanta; si este accidente está á la derecha dela línea, su absisa se coloca en la columna de la derecha y si el accidente está colocado á la izquierda, se anota- rá su absisa en la columna de la izquierda; las ordenadas se apuntan en una línea transversal que une á la línea roja del cuaderno en el punto en donde se escribió la absisa, y el acei- dente de que se trata; todos los accidentes se van dibujando en el registro á medida que se van levantando y para que todos los levantamientos tengan claridad y uniformidad se dibujan siem- pre los detalles semejantes del mismo modo, para esto «cada cuaderno está provisto de uua copia de la tabla de signos con- vencionales, como la que acompaña á estas páginas. Los pun- tos del terreno que se crea que tienen más importancia, ó los que estén un poco lejos de la cinta de acero y que por conse- cuencia no pueden ser bien fijados por una ordenada, se fijan por intersecciones, tomando dos distancias á dos absisas dife- rentes marcadas por la cinta de acero, generalmente á- dos es- tacas consecutivas. En los centros de estación se deja, como he dicho, una estaca de encino con una tachuela cuya cabeza mar- ea el vértice del polígono y econ el objeto de encontrar esta es- taca cuando se necesite de ella, se anotan en el mismo croquis las distancias que hay de la estaca á las cuatro esquinas del eru- cero; siempre se procura que la estaca esté en el punto de in- tersección de las líneas que unen las dos esquinas opuestas; pe- ro esto no siempre es posible porque puede quedar este punto muy cerca de una vía férrea Ó sobre una tapa de cañería en don- de no es posible clavar una estaca, en este caso no se preocupa Manten] E xd 370 Memorias de la Sociedad Científica IIS DI IIA LL LA IAEA PHILII0IL LI LI IIIIIIAA uno de la condición indicada, pero sí de anotar las distancias de la estaca á las esquinas; en el registro, el número de una esta- ea que sirve de vértice, queda encerrado por dos líneas trans- versales en la faja de las absisas, Puede suceder que al hacer un levantamiento, el ingeniero crea necesario dejar en un ali- neamiento recto una estaca que sirva después de apoyo para -otro levantamieuto secundario, para un callejón cerrado por ejemplo, entonces se manda centrar y fijar bien esa estaca, ob- servando desde el teodolito que la tachuela quede bien colocada en el alineamiento; y el número que representa la absisa de es- taestaca se anota en el registro en la columna que está del mis- mo lado para el que va á desprenderse la línea auxiliar de de- talles; este número queda también encerrado por dos líneas transversales que solo abarcan una de las dos columnas de ab- sisas; en el ejemp!o que pongo adelante, el número 3+17,00 es el que representa una de estas estacas de alineamiento y se de- jó en este lugar para trazar desde allí un lado auxiliar á fin de tomar los detalles del Callejón de Tizapán 6 Av. Oriente A 24. Cada vez que un polígono pasa por una calle transversal se to- ma la dirección de ella por medio de dos diagonales que parten de las esquinas y van á encontrar á la acera opuesta á una dis- tancia fija, generalmente á 10 metros de la otra esquina; tam- bién se anota como comprobación el ancho de las calles y ban- quetas, y en general todas aquellas comprobaciones y aclaracio- mes que se ocurran, pues es preferible tener exceso de datos y no la falta de ellos; á fin de que al dibujar los detalles no que- de ninguma duda acerca de la exactitud de la colocación de ca- da uno de ellos. Creo que un ejemplo será más claro que todas estas explicaciones, por eso acompaño en la página siguiente un fragmento de la calle Sur, copiado sxactamente del libro ó registro que corresponde á esa calle. Antonio Alzate. 371 NODADODADADONASODOIONNOSEINODIEOOLSORALILIAOIIIVOIO ASIA CIOLIICIILAAL IIA OPERACIONES EN,EL GABINETE. : Terminado el levantamiento de los detalles para un polígono, quedan por hacerse las operaciones de gabinete, que son: el cál- eulo de las coordenadas de los vértices y el dibujo del plano. Comienza uno siempre por asegurarse de que no ha habido error al ealcular las distancias Ó magnitud de los lados del polígono, ¿para esto se suman todas estas distancias y esta suma tiene que serigual á la distancia total, indicada por el número de la últi- ma estaca. Las coordenadas podrían calcularse con la ayuda de unas tablas de valores naturales de senos y cosenos, ó bien por medio de logaritmos; pero se prefiere, para economizar el tiem- po y ála vez para simplificar el trabajo, usar las tablas de coor- denadas de R. L. Gurden, de Londres, que tienen las ventajas de dar desde luego el tamaño de las proyecciones; de estar arre” gladas de minuto en minuto, que es la aproximación misma de muestro teodolito y de que por tener 4 cifras decimales para los primeros 100 metros de longitud de lado, pueden darnos aproxi- mación hasta los milímetros para distancias hasta de 1 kilóme- tro, lo que no sucede en México pues ya un lado de 400 metros se eonsidera como excepcional y solo se acepta por las orillas de la ciudad en donde no hay aglomeración de gente ni movi- miento de vehículos que impiden practicar econ comodidad una medida tan grande. Por medio de:estas tablas se calculan la x y la y, es decir, las proyecciones de cada lado sobre los ejes eo- ordenados de la ciudad, que son el meridiano y ia perpendicu- lar; esta x y esta y se anotan en el registro, teniendo cuidado de anteponer á cada valor el signo que le corresponde, atendien- do á que las x positivas se cuentan siempre al Poniente y las y positivas al Norte. El origen de las coordenadas es el punto extremo oriental de la línea de que antes me he ocupado, que está en el camino de Puebla y de cuya línea, como he dicho, parten todos los levantamientos. Calenladas todas las coorde- 372 Memorias de la Sociedad Científica rr Ae Ls AL DD III LAIA, AMAIA LA MAS LILIANA nadas parciales, se anotan las coordenadas absolutas del punto de partida del polígono y con ellas se van sumando algebráica- mente las coordenadas parciales para obtener las coordenadas absolutas que corresponden á cada vértice del polígono; al lle- gar al último punto se comparan los valores obtenidos con los que de antemano se habían fijado para la estación final, que siempre es un vértice de algún polígono anteriormente corregi- do, ó del pulígono de circunvalación, como naturalmente siem- pre resulta algún error, si este es pequeño y por consecuencia tolerable, se reparte del modo que se juzgue menos arbritario, entre todos los lados del polígono y ya con los valores corregl- dos de las x y delas y se vuelven á calcular las X y las Y y:es- tos nuevos valores que ya son los definitivos, sen los que se auo- tan en el registro: Todos los planos se dibujan á la escala: de 3 : 400, que se ha encontrado demasiado cómoda porque ya en esta escala aparecén bien claros todos los accidentes. Antes de comenzar el dibujo se cuadrienla el papel con líneas “finas y cuidadosamente trazadas, para que sean bien rectas y perpen- diculares entre sí y distantes 25 centímetros; sobre estas líneas de cuadrícula se miden las coordenadas de cada estación y por medio de paralelas á la misma cuadrícula se obtendrán los vér- tiees del polígono; se trazan en seguida los lados del polígono y se les aplica la escala para marcar, desde el principio hasta el fin, un punto cada 25 metros, con la numeración misma que las estacas tuvieron en el terreno; apoyándose en todos estos pun- tos se van trazando las absisas y ordenadas que corresponden á cada detalle, y se van dibujando estos en el mismo orden en que fueron levantados. Todos los planos originales quedan ar- ebivados en un estante que está dividido en casillas, en cada nna de estas casillas se guarda el plano de una sola avenida ó calle con sus perfiles y cuadernos de levantamiento y de nive- lación. Cuando hay que hacer algún estudio sobre alguno de los planos, no se hace sobre el original, para no inutilizarlo ni maltratarlo, sino que se toma de él una calca y sobre ella se “ Antonio Alzate. .: 313 haeen todos los estudios que se quiera, volviendo el original á ocupar su lugar en el archivo. Al hacer el levantamiento de las calles se apoya uno siem- pre en las mismas estacas que sirvieron para el levantamiento de las avenidas, y como en todos los cuadernos quedan anota- das las coordenadas absolutas referidas á un origen común, euando sea necesario, se podrá con facilidad, formar el plano de eonjunto de la Ciudad de México. México, Enero de 1897. => o.e e q mo Tomate re ANDATE DONA A EN DERMATOLOGÍA Por el Di. Ricardo Cicazro, M. $. A. El deseo de contribuir con mis escasas luces al progreso de esta Sociedad, el de precisar la razón de zer de un valioso me- dio terapéutico siempre -que sea bien empleado, señalando los casos en que estáindicado y aquellos en que no lo está, la ereen- cia en fín de que tal vez presto un servicio á un ramo de la cienela poco cultivado en nuestra patria, me han sugerido la. idea de presentar este trabajo. No se busque en él el reflejo de la exquisita erudición del sabio, ni el de la profunda práctica del maestro; aspirante á uno y otro títulos, sé que nadie es mere- cedor á ellos sino cuando la esfera de sus conocimientos es muy. vasta, cuando en su aplicación ha salido siempre victorioso, y cuando el caudal así adquirido ha producido frutos que el mun- do científico ha saboreado con placer, y que infiltran savia su- culenta en la juventud estudiosa. A esta pertenezco aún como - -pertenecemos la mayor parte de los miembros de esta Socie- dad, espíritus ávidos de progreso, que esperamos con ansia ver llegado nuestro día, pero con paciencia y trabajando, pues mo. se nos oculta que es el único medio de alcanzarlo, si ha de He- 376 Memorias de la Sociedad Científica ODIO IAEA IL ALLA LILIA AIRIS AA ISLAS LA LLL e e de IA "gar á lucir. Si, pues, este trabajo es incompleto, si en él incu- rro en yerros involuntarios, discúlpeseme en atención á mi fer- vor por la verdad, al buen deseo que anima todos mis actos, á mi poca práctica. He dado á mi trabajo el título de balneoterapia, y no el de hidroterapia, porque aquel limita mejor el cuadro á que voy á circunscribirme. La hidroterapia comprende el estudio del agua bajo todas sus formas y en todas sus aplicaciones terapéuticas; la balneoterapia sólo la estudia bajo forma de baños. Estos se dividen, como se sabe, según su temperatura en fríos, tibios y ealientes, pudiendo estos últimos ser de agua líquida, de vapor de agua ó de aire caliente. Los baños fríos y los calientes no tienen indicaciones dermatológicas propias: pueden estar indi- cados por condiciones del enfermo relati vas, pero no inherentes á su lesión cutánea; Ó en otros términos, por el estado general del organismo ó de otros Órganos ó sistemas que padecen junto eon la piel, que pueden quizá tener bajo su dependencia los síntomas manifiestos en ella, pero sobre los cuales dichos mé: todos hidroterápicos no tienen ninguna acción directa Ó si la tienen es nociva, caso en el cual el terapeuta debe pensar muy bien si el mal que trata de remediar con estos recursos no pue- de ceder á otros, Ó si por su importancia es mucho mayor que el que se va á producir en caso de que se erea forzoso apelar á tales medios. Limitado así este estudio á los baños tibios pasemos á estu- «liar su acción fisiológica, los diversos modos de usarlos, y sus indicaciones generales y respectivas. Es tibio todo baño que no produce sobre el cuerpo ninguna impresión desagradable de frío ni de calor. Es aquel cuya tem- peratura está comprendida según algunos autores entre 339 y 350 e, entre 350 y 379 e, según otros; en pocas palabras, al re- dedor de 350 c. Cuando se prescribe con fin terapéutico es con- veniente medir la temperatura con un termómetro, pues aun- que el mejor de estos sería la sensación experimentada por e) y Antonio Alzate. 1. »i 1 PANDILLA DICO LIL DOLIDO LIO LASA DIAL IO LIDIA IIA IAE enfermo mismo, lo cierto es que en general, ó no se da cuenta bien de sus sensaciones, Ó no sabe expresarlas, ó la costumbre ya inveterada en él de tomar sus baños muy calientes, lo que es muy frecuente, ó demasiado fríos, lo que no lo es tanto, le hace decir lo que no siente; y todo esto hace que nv se pueda dar á la sensación que él dice experimentar, el valor que real: mente tiene. e En resumen, conviene repetirlo para que se quede bien gra- bado en nuestra memoria, la temperatura del baño no debe ale- jarse mucho de 350 e. Es la temperatura á que se debe tomar el vulgar baño de aseo, es la única que salvo rarísimas excepciones conviene en dermatoterapéntica. Antes de estudiar la acción fisiológica de estos baños con- viene saber que se dividen en simples y medicamentosos, y que estos á su vez se subdividen en emolientes, irritantes y antisép- ticos. Hay además los baños de aguas minerales naturales á los que solo haré una alusión pasajera, porque en su gran mayo- ría son calientes y por lo mismo están más bien indicados para modificar estados generales ó determinar revulsiones cutáneas que para curar dermatosis, y porque los de nuestro país que son los que verdaderamente nos interesan han sido hasta hoy poco estudiados y menos desde el punto de vista que nos im- porta. Por lo demás pudieran entrar easi todos ellos, si no to- dos, en la cateyoría de los baños irritantes, y lo que de'estos . diga les será aplicable. | La duración de los baños establece otra base para dividirlos en eortos Óó comunes, prolongados y continuos. Los cortos son los más generalmente usados; no deben durar más de 15 4 20 minutos; los prolongados duran varias horas, los contínuos va- rios meses. Como los efectos de los baños sobre la piel tienen que va- riar con las sustancias que el agua tiene disueltas, Brocq opina que sería conveniente hervir siempre previamente el agua para hiemorias [1896-97], Y. X.-—48 378 : Memorias de la Sociedad Científica LLLILIIDILLILDIIILOLIILILLILIIAIIASS LLL III DI LIL III LL LLL LINDAS baños, pero desgraciadamente esto es casi irrealizable en la prác- tica, por la gran masa de agua necesaria para cada baño. La acción fisiológica consiste en lo que sigue: en el momen- to de sumergirse en el agua el cuerpo, la respiración se acelera sobre todo si el agua está más caliente de lo que conviene, y en este caso la inmersión es forzosamente lenta porque aparte de la sensación de calor excesivo que se va experimentando viene una sensación de' opresión torácica. La aceleración de la res- piración persiste por largo rato en el baño caliente, pero en el tibio desaparece muy rápidamente para volver á su ritmo notr- mal. El efecto sobre la circulación general es poco marcado, más apreciable es el ejercido sobre la cutánea, pues la piel se congestiona en proporción de la temperatura del agua y este efecto persiste durante la inmersión hasta el momento de la sa- lida en que la hiperhemia es sustituida lentamente por una constricción vascular. Dicha biperhemia es activa, se acompa: ña de una sobreactividad de las secreciones cutáneas. En el ba- ño realmente tibio, estos efeetos deben ser poco marcados. Los efectos sobre el sistema nervioso consisten en los primeros mo- mentos en. una ligera exaltación de la sensibilidad, que puede no existir pero que es seguida rápidamente de una sensación , agradable de calma y de uha modorra que en el simple baño de aseo, lo mismo que en los baños calientes, conviene no dejar prolongar pues es causa de debilitamiento, y que aun en los ba- ños prolongados y continuos es necesario prevenir y combatir alimentando y tonificando á los enfermos. La acción sobre la: piel normal la hemos visto todos en nosotros mismos; se reblan- dece, su elasticidad disminuye, pierde las capas más superficia- les de su sustancia córnea, las que ya están destinadas á caer por haber perdido su vida y haberse mezclado con los polvos exteriores y las secreciones constituyendo la mugre; si la in- mersión dura algún tiempo la piel se cubre de rugas, y si es de- licada y la inmersión dura mayor tiempo puede aún desprender- . 30 la capa córnea no destinada á perecer tan pronto en los lu, “Antonio Alzate "5878 LLL LLIIIL LILIA PDILIDIEIIIDIIAL LILLO ALLI gares en que es más gruesa (la palma de las manos y la planta de los pies, pero sobre todo en la cara plantar de los dedos de éstos); en suma, la acción de los baños sobre la piel es la que se designa con el nombre de emoliente: es una maceración. A la salida del baño se produce una reacción más ó menos intensa que se ejerce sobre todo en el sistema nervioso y en la circulación, en sentido inverso de la acción del baño, y en rela” ción con su temperatura y duración. Puede ser bastante inten- sa para determinar un calofrío desagradable y aun para poner al organismo en un estado de desequilibrio que le hace apto para atrapar cualquier enfermedad, en especial las catarrales 6 infecciosas. Para evitar esto se recomienda ó hacer rápidas aplicaciones de agua fria, sea con una esponja Ó en forma de afusiones ó por cualquier otro medio, para apresurar la reac- ción, ó reposar después del baño hasta que dicha reacción haya tenido tiempo de efectuarse completamente por sí misma. Por eso Allan Jamieson dice que el tiempo más á propósito para to- mar un baño tibio es antes de irse á acostar. Si la reacción no ha sido completa antes de salir del cuarto en que se ha tomado el baño, las inclemencias del tiempo pueden ser funestas, y si tales precauciones hay que tomar cuando el organismo esta sa- no, iguales, si no mayores, habrá que tomar cuando está su- friendo. En De lo dicho se deduce que los baños tibios estarán indicados en dermatología cuando lo esté la medicación emoliente y eal- . mante, que serán utilísimos cuando haya que reblandecer la piel para desembarazarla de productos patológicos depositados en su superficie y adherentes á ella, costras Ó escamas; que po- drán ser útiles en las afecciones que se acompañan de fenóme- nos nerviosos subjetivos intensos, con la salvedad de que estos -pueden exagerarse á la salida del baño, y que es por consiguien- te una indicación difícil de apreciar en su justo valor. Estarán contraindicados en las afecciones fuertemente hiperhémicas yen aquellas en que las secreciones normales Ó patológicas estén exa- 380 Memorias de la Sociedad Científica LLWLIILIL IIS ILLA DILO AI LIDIA PDOLDLILL LILIA III geradas. Pero otra condición es necesaria pura que el baño pue: da estar indicado como verdadero agente terapéutico, es que la lesión cutánea esté bastante extendida, pues si no lo está será preferible acudir 4 medios que obren de un modo más localiza- do. De aquí se deduce que en la psoriasis, los prúrrigos, los ec-: zemas crónicos puramente escamosos, los líquenes, las sifíli- des escamosas y erustáceas y Sobre todo en la ictiosis, en todas las afecciones en general caracterizadas por abundancia de es- camas y costras y por prurito, los baños estarán indicados. Que estarán contraindicados en los eezemas agudos, en los eritemas polimorfos, en la urticaria, ete. Respecto á esta última tengo una triste experiencia enteramente personal que he podido co- rroborar después en mi escasa práctica. Habiendo padecido de ella hace algunos años me fué recomendado que me bañase en agua de tequesquite con lo que conseguí aparente calma mien- tras permanecí dentro del agua, pero seguida de violenta exa- cerbación del mal tan pronto como salí; idéntico resultado obtu- ve con un baño de almidón y con un baño simple, y me alivié, con simples aplicaciones de polvo de haba alcanforado y un purgan- te ligero. Por supuesto que este tratamiento no basta en todos los casos de esta afección; pero lo que quiero hacer resaltar es lo perjudiciales que me fueron los baños. Más tarde he tenido ocasión de comprobar hechos del mismo género en varios Casos, y 'Entre ellos no hace mueho en uno en que se trataba de una señora que hacía 9 mesus padecía de urticaria y había sido trata- da por varios médicos que invariablemente le prescribían baños ya alealinos, ya emolientes, ya sulfurosos, no consiguiendo sino hacer darar meses una afección que habitualmente y bien tra- tada no debe durar sino días ó á mucho tirar pocas semanas; llegada á mis manos, recuerdo perfectamente la preseripción que le hice, aplicación de unos polvos compuestos de polvo de almidón 90 partes, salicilato de bismuto 10, supresión de los ba- ños hasta tener la seguridad del alivio completo, un laxante el primer día, regularización de su régimen alimenticio y en los 4 v Antonio Alzate. 381 días subsecuentes, 3 píldoras diarias compuestas de brombhi- drato de quinina 0 gr. 10, ergotina de Bonjean 0,05, ext. de be- lladona 0 gr. 01. En el término de una semana la urticaria des- apareció por completo, y cuando un mes después tomó un ba- ño con astorización mía, su enfermedad no volvió á renacer, como le había sucedido en otros cortos períodos de calma apa- rente de su mal; ni ha vuelto á presentarse que yo sepa. Insisto en estos hechos porque son fruto de mi corta experiencia per- sonal y porque no todos los autores de dermatología juzgan per- judiciales los baños en esta afección sino que los indican en sus tratamientos. Brocq dice que los baños han tenido grandes de- fensores y grandes detractores en la urticaria. Dice que “en ciertos casos de urticaria crónica” (nótese que dice ciertos) “los baños prolongados y mejor los contínuos, alivian mucho álos en- Termos” pero que cuando no se puedan dar así es preferible dar “baños muy cortos, templados.” Recomienda que al salir del baño no se frote al enfermo, sino que se le seque nada más vi- vamente con sábanas de tela fina y usada; espolvoreándolo des- pués con polvo de almidón desde la cabeza hasta los pies. Transcribo literalmente algunas de sus frases para.que se vea en qué casos especiales y de qué manera deben emplearse los baños en dicha enfermedad. Por otra parte, cuando hace el resumen del tratamiento que él emplea, expone sobre poco más ó menos el que yo seguí en la enferma euya historia he referi- do, como que de él lo tomé, y dice que solo cuando éste fraea- se se recurra á los otros medios que ha indicado. Besnier, la autoridad más respetada en dermatología, en las notas queen unión de Doyon ha hecho á la obra de Kaposi, dice que ha vis- to muchos enfermos en quienes los baños exasperan las lesiones de la urticaria, y aun algunos en quienes han sido la causa de- terminante de la enfermedad, y que sólo en casos “*yerdadera- mente raros” (sic) ha sacado alguna utilidad de baños emolien- tes adicionados de borato de sosa, de vinagre ó de ácido fénico. Kaposi simplemente menciona los baños entro los medios de 382 Memorias de la Sociedad Científica IIILLLI ILL LLL LLL III LLICE DI IIDINLLILIII III tratamiento de la urticaria; siu hacer hincapié en ellos, pero po- niendo entre paréntesis que los baños tibios son menos eficaces que las duchas é indicando que en los casos rebeldes “se pue- de recurrir” á los baños medicamentosos. Tenneson ni siquiera menciona los baños en su “Tratado de Dermatologíaz al hablar del tratamiento de la urticaria. Allan Jamieson encuentra for malmente contraindicados los baños en la urticaria aguda; pe- ro dice que en la crónica nada le ha dado mejor resultado para calmar la comezón que baños nocturnos con sulfuro de potasio, recomendando á la salida precauciones semejantes á las indica- das por Broeq, pero añadiendo además gue el enfermo debe pa- sar del baño á la cama para no levantarse sino al día siguiente. Recordarán quienes me hayan escuchado con atención, que es- te consejo lo da este autor de una manera general para el uso de los baños tibios con el fin de que la reacción que les sigue se establezca lenta y naturalmer:te sin que ninguna circunstan- cia extraña venga á perturbarla. ¿No será debido á este modo de obrar, verdaderamente sabio pero que no siempre se puede poner en práctica, el que él considere como el mejor remedio local de la urticaria, el que la gran mayoría de los dermatolo- gistas no admiten sino á título de excepción? No sé si me equi- : yoque, pero ereq, que aquí está el busilis, y para averiguarlo me propongo emplear este método con todos los detalles que su autor recomienda, en el primer enfermo de urticaria, cuya afec- ción no ceda á los medios ordinarios de tratamiento. Para ter- minar esta larga digresión citaré á Hardy, autor mucho más co- nocido de las personas que me escuchan que todos los otros que he citado y cuyo renombre como dermatologista fué universal, el cual dice terminantemente que “los baños están contraindica- dos en la urticaria)” que los ha visto “casi constantemente hacer aparecer la erupción ó aumentar su intensidad, y habitualmente durante el baño ó inmediatamente después de haberlo tomado, los enfermos sienten un aumento de sus comezones.” He aquí mi propia observación expresada magistralmente por uno de los 4 Antonio Alzate. » 383 NIILL III LILIA LDL LS INIA NIDOS LILIA AA mejores médicos que ha tenido el hospital Saint Louis de París. En todas las afecciones bulosas están también contraindica- dos los baños, que macera ndo la piel favorecen los levantamien- tos bulosos. Sin embargo, los alemanes emplean en estos casos los baños continuos, buscando seguramente su acción calman- te. Dichos baños son según Kaposi, el mejor tratamiento que existe para las quemaduras exténsas. Los baños emolientes tienen en general las mismas indicacio- nes y contraindicaciones que los baños simples. Deben emplear- se cuando se crea que no baste para hacer caer los productos patológicos depositados en la superficie de la piel, el baño sim- ple. Las sustancias que más se emplean con dicho fin son: el almidón, el salvado, la gelatina, la glicerina y diversas plantas, tales como el toronjil, la manzanilla, la tilia, ete. Los de almidón se preparan desliendo primero 500 £ 1000 gramos de almidón en una jarra de agua bien caliente, que se vierte en seguida en el agua del baño. lios de salvado, con 5 á 6 litros de él, ya hervidos en el agua del baño, ya anudados en trapo sumergido en el agua del baño, dentro del cual se opri- me de cuando en cuando. Los de gelatina, con 250 4 500 gra- mos de esta sustancia en pequeños fragmentos que se ponen á hinchar por término de una hora en agua fría, acabando su di- solución por medio del calor, y añadiendo finalmente el todo al agua del baño. De glicerina se emplean de 500 á 1000 gramos para un baño. Por último, con las plantas que tienen fama de emolientes, se hace previamente ya un cocimiento, ya una ma- ceración, ya una lafusión y el producto obtenido se vierte en el baño. Para los baños irritantes pueden emplearse todas las sus- tancias que irriten más ó menos la piel; pero los más usados son los alcalinos y los sulfurosos. Los baños alcalinos forman, por decirlo así, un intermedio entre los emolientes y los irritan- tes, pues por su acción saponificante sobre las grasas, favore- cen la caída de los productos epidérmicos, pero por su alcalini- 384 Memorias de la Sociedad Científica SLIALILLIS PILI INDI ILLIA III IIS III III ASIS III SII DI DI IMEI LIN dad gozan de propiedades más Ó menos cáusticas, según el compuesto empleado; así es que serán útiles cuan do á la acción emoliente haya que añadir alguna irritación p ara excitar la der- matosis; tal sucederá en ciertos eczemas escamosos tórpidos ú otras erupciones semejantes; pero habrá que g uardarse mucho de usarlos en cualquiera afección irritable. Los baños alcalinos más usados son los de sub—carbonato.de sosa; pueden contener desde 100 hasta 500 gramos de esta sal; pero según Besnier es bueno no pasar mucho de 100 y aun en ciertos casos emplear dosis menores. El mismo autor sustituye con ventaja muy á menudo el carbonato con el sub—-borato de sosa en dosis de 50 á 150 gramos por baño. Los baños sulfurosos son propiamente irritantes, lo que motiva que más sean usados para determinar reacciones cutáneas en enfermedades de los Órganos internos (reumatismos, p. e.) que para curar enfermedades de la piel, salvo aquellas en que sea indispensable este género de medica- ción ó en que sean de utilizarse las propiedades parasiticidas del azufre, como en la sarna. Se les emplea ya en forma de ba- ño sulfuroso simple, el cual se prepara con 30 á 100 gramos de polisulfuro de potasio, ya, como es muy frecuente en Francia, en forma de baños de Baréges artificiales, cuya composición es la que sigue: y» > Monosulfuro de potasio..-. 60 gramos. y. Cloruro de sodi0.- 2.0... -.2.- 60 de Carbonato de sOSd.-...:.-. 3 Se : En un papel. El contenido de este papel se disuelve en suficiente canti - dad de agua caliente que se añade después á la del baño. ; Poco se usan los baños salados; los americanos los han uti- lizado en el prúrrigo de Hébra. Pertenecen también á la cate - goría de los baños irritantes los avinagrados, quese preparan añadiendo un litro de vinagre á un baño emoliente; se preten- t«" Antonio Alzate. 385 NODO DDD ADIDDDDA DDN IDIDIDDDIDIDIADSDDAIIDIIIO AA de que tanto ellos como los salados, son útiles para calmar la comezón. Solo me resta ocuparme de los daños antisépticos. Sus indi- caciones son á primera vista más claras que las de cualquiera otra clase de baño, pues se comprende que en las dermatosis de origen microbiano que ocupen gran extensión de la super- ficie cutánea irán á obrar directamente sobre la causa del mal; pero como todas las sustancias antisépticas son tóxicas no solo para los microbios sino también para las celdillas del organis- mo, no dejándolo de ser sino los de acción antiséptica débil; como por otra parte en las dermatosis extensas las puertas abiertas á la absorción son muy vastas, y los productos absor- bidos en notable proporción son dañinos, resulta que, ó habría que emplearlos en diluciones tan débiles, que equivaldría á no emplearlos, Ó exponerse usándolos en proporciones útiles para destruir los microbios á perturbar las funciones del organismo, aun á producir envenenamientos mortales. ¿Se subsanarían es- tos males empleando los antisépticos en proporciones relativa- mente débiles, pero en baños prolongados ó continuos? Idea es esta que me ocurre al correr de la pluma, y que como en nin- guna parte he visto enunciada, no sé qué solución pueda tener; pero me parece pudiera ponerse en práctica, dada la ocasión, y así determinar su valor después de sabias observaciones. Para terminar diré que solo sé que se han empleado baños antisép- ticos de bicloruro de mercurio en proporción de 15 á 30 gramos de sublimado y otro tanto de sal amoníaco para un baño, aun- que Thibierge recomienda que no se pase de 8 á 10 gramos de - cada cosa; y teniendo la precaución de darlos en una tina de ma- dera, pues las metálicas son atacadas por la sal enunciada. México, Junio de 1897. '—————— — > —_—— Memorias( 1896-97], Y: X ..49 ds d8e 3 LA “ntrsla OR - » PLAN E A A A Y, 4 be . : a * 0 io A q Jr ¿UY ; pies pad, ASI no. E 9h! se el oros ol iy sd y ] , y DO ERES E UD CUANO e A MUDA t ¿ÍD, siiD 95 La) Pr Í' EF in md e “cotoirip) O ad: DS on 0e 191323 6d 6D 20 1 LA META FINO ) A ed . sy ! 3 O ' yA 4 1 g , ' 1 E La de? ¡69 480 5900 olapajos tb 1430 ¿9 e PS 4oná : 408 IA A E pgs va itás ato ade; 13 col ¿nbor 9 K 410 1 E EL O 16) o LON ñ ) AA vs ARA LAIA hi ma) $ ¿ 9 ón 1. 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(LÁMINA XXI.) 1 PUENTE DE HERÓN.—Continuando mi trabajo sobre la modificación de algunos instrumentos de Física, comenzaré hoy por uno muy simple: se trata de emplear el principio y forma de la Fuente de Herón para hacer una fuente luminosa de sa- lón; con el objeto de que tenga una forma más elegante, los dos tubos que hacen comunicar entre síáambos globos están dispues- tos de mode que sean concéntricos, sirviendo el interior para que pase el aire del globo inferior al superior, en el platillo se encuentra un disco excéntrico que lleva vidrios de varios colo- res y por medio de un mecanismo sencillo gira de modo que su- cesivamente se presente en el centro del platillo durante un mi- nuto próximamente cada uno de los vidrios; en el interior del 388 Memorias de la Sociedad Científica APLI AAA globo superior se encuentra una ampolla de luz incandescente de bastante intensidad, dispuesta de modo que esté en el foco de una lente convergente. Como el globo superior es opaco, al colocarse el aparato en una pieza oscura si se abre la llave sal- drá el agua iluminada según sea el color del vidrio que esté en el centro. La forma misma del tubo interior en sifón sirve tam- bién para que cuando toda el agua del globo superior haya pa- sado al inferior al invertirse el aparato vuelva á llenarse el globo superior. 2% MÁQUINA NEUMÁTICA DE MERCURIO.—La máquina nou- mática de Geissler modificada por Alvergniat tiene los inconve- nientes siguientes: 1? para obtener los movimientos alternativos de elevación y de descenso se tiene que hacer un esfuerzo con- siderable. 2* el tubo de cauchú no es absolutamente impermea- ble al aire. M. Joannis ha modificado la máquina, empleando dos ampollas grandes unidas por un tubo de vidrio encorvado estando separados unos 0730, el recipiente superior es la cáma- ra barométrica; el inferior puede comunicar ó con un conducto de agua que empuja el mercurio hacia el globo superior, ó bien con una tromba que aspira el agua y hace por consiguiente el vacioenla cámara barométrica. Al funcionar el aparato se mueve con la mano una llave provista con tres vias haciendo comuni- car la cámara Ó con la atmósfera ó con el recipiente al cual se le quiere hacer el vacio. La máquina de Joannis tiene el incon- veniente de que la maniobra del aparato es un poco dilatada y además es bastante costosa. La máquina que he ideado se com - pone de un tubo de fierro vertical fijo A de pequeño diámetro ig. 1” al cual va unida una gran ampolla C de vidrio la que ter- mina hacia arriba en un tubo de vidrio provisto de dos llaves las cuales hacen que comunique Ó bien con la atmósfera, ó bien con el recipiente al cual se le va á hacer el vacio. El tubo A termina en su parte inferior en un codo M también de fierro con su extremidad en forma cónica en la que se embona otro tubo PS AR "Antonio Alzate." 389 DOPIDODIDIDILDICOIODIILIDODOII PS SOLID DD DIODOS INN de fierro movible que puede colocarse horizontal ó verticalmente y tiene en su extremidad un globo grande D abierto en m. Cuan - do el tubo móvil está horizontal baja el mercurio en el tubo A y la llave que hace comunicar la cámara con el recipiente al que se le va á hacer el vacio se abre automáticamente por medio de un contacto eléctrico; antes de ponerse vertical el tubo se cierra la llave dicha y se abre otra que hace comunicar la cámara con la atmósfera también automáticamente al ir tomando el tubo Bla posición vertical el mercurio va llenando el tubo A hasta llenar- se la cámara de mercurio por completo y así se continúa hasta terminar la operación. Con el fin de que el peso del tubo del mer- eurio contenido en él y en el globo no sea muy grande y en con- secuencia molesta la manipulación hay otro tubo móvil igual al 12 B estando ambos unidos por medio de un areo de fierro y dispuesto de modo que cuando uno está horizontal el otro que- de vertical y viceversa, así se consigue vencer próximamente solo la diferencia de los pesos de ambos cuando están llenos. Un mecanismo permite transformar el movimiento angular alternativo en circular continuo. 32 BARÓMETRO DE VIAJE.—Para medirse la diferencia de nivel entre dos lugares utilizando la presión atmósferica hay como sabemos tres instrumentos: el barómetro de mercurio, el hipsómetro y el barómetro metálico, El primero que propor- ciona mayor exactitud tiene el grandísimo inconveniente de su extraordinaria fragilidad un golpe muchas veces insignificante ó bien rompe el tubo ó por lo menos penetra el aire en la cámara barométrica, además, como el observador para disminuir las pro- babilidades de estos contratiempos tiene que llevarlo, personal- mente es causa de bastante molestia su conducción por esto, así como por su peso que es de 3 kg. El hipsómetro presenta los inconvenientes siguientes: se bie- ne que llevar agua eu los puntos en que se presume que no se encuentra, aleoho!l y un toldo muchas veces para obtener la tem. 390 Memorias de la Sociedad Científica INANDAMADNIA A ADIA IIS PWADDIDIIIIOI0IDIL/ IO IO peratura con la mayor precisión pues por 091 de diferencia se obtienen 20"de diferencia de nivel, con frecuencia tiene que in- vestigarse la posición del cero y además es siempre un instru- mento muy frágil. El 3 es muy poca preciso para transportarlo entre dos luga- res, es indispensable si no hay ferrocarril que la persona viaje á pie; en los instrumentos grandes para que pueda obtenerse bas- tante aproximación su peso es próximamente de 1 kg. El barómetro que propongo es todo de aluminio, se compo- ne de dos tubos, A y B, de unos 0.35 de largo exactamente del mismo diámetro, lo cual es fácil de obtenerse, y de 0.01 de diá- metro estando unidos por otro tubo U de 0.003 de diámetro de modo que formen en su conjunto un barómetro de sifón y están llenos de mercurio; como se sabe, se forma amalgama con el aluminio solamente cuando está químicamente puro y esta amal- gama es muy inestable, al grado que el aluminio del comercio que tiene en su superficie una ligerísima capa de óxido impide por completo formarse la amalgama aun á temperaturas eleya- das, por consiguiente no se moja el tubo de aluminio con el mercurio: en la rama abierta se encuentra un cilindrito gradua- do G de glucinio, cuya densidad es de 1.6 y que también se amalgama muy difícilmente, de modo que á la temperatura or- dinaria es nula la acción química del mercurio y el glucinio; en L se encuentra una llave y en V un vernier movido circu- larmente. El peso del instrumento es de poco más de 1 kilo. Para transportarse se inclina el tubo con el objeto de llenar la cámara y se cierra la llave, y para que no se salga el mercurio excedente se aprieta un tornillo colocado en V. Como se ve, es un instrumento muy resistente, se sabe que la tenacidad del aluminio es poco diferente de la del fierro y no hay temor de que penetre el aire al transportarse por estar cerradala llave, que también es de aluminio. Para investigar después de construido si ha quedado aire Ó no, se puede seguir el método propuesto por Arago, que con” Antonio Alzate. 391 MANN ILLLILLIII PILLAN NPISSLLILIIIIILALDILILIDILILIIALILLILSLILILLILIO ANILLOS siste en medir la diferencia de nivel de ambas ramas y después echando más mercurio en la rama abierta se volverá á medir la diferencia de nivel. Para lograr esto se sabe que el mercu- rio es opaco para los rayos de Roentgen y el aluminio por el contrario es transparente, de modo que se aplican las propie- dades del fluoroscopio. PEE QS PA RA EN z s a OS , PERRAS O AAA ¿Auto y eds sar ale ahlanora A rl ¿Dodd ¡codi A A soprrla aiy, ada ya IA ely 1004.01 dose asin ol e 2om07. 00 aa GIRE NA: SR RA e / Agora EOPRARRSA PO AA IIA, OSO a. A VA UN TO: e Ade: E ON Aín A Ñ Ne la ¿e ARS le A Mi ; Ñ e 4 . "% > e 14 ht» 9 ys. - 15 *. de ds "a Fa y A y Y ERRATA ea ] AAA ad , eE 7 . á af” y? dá ¡A A O IS AS dE > 1 e e POr Dim plo Cot PD 0% e E "] 5 f a AA, DN AT st yb as: data A De e E SNC) EMIR FAA ADELA AA Y A Rai e Huesa mu CER Adol ¿did eo Se LA ; PU Sida sud CONTRIBUCIÓN A LA ANATOMÍA DE LA HATTERIA Por el Dr. Alfredo Dugés, M. S. A. PROFESOR EN EL COLEGIO DEL ESTADO DE GUANAJUATO. Lámina ¡XXIV. Habiendo tenido oportunidad de disecar uno de estos curio- sísimos saurianos Neo Zelandeses, pensé que presentarían al- gún interés las observaciones que hice, y me determino á dar- las á luz. A primera vista Hatteria punctata, Gray ( Sphenodon, Rhyn- choeephalus) se podría tomar por una de las Iguanas ó Ctenosau- ros tan comunes en las tierras cálidas de México: y sin embargo, son tales las particularidades anatómicas de este reptil, que to- dos los autores están hoy de acuerdo para colocarlo en una Sec- ción especial que pueda elevarse hasta el rango de orden. En efeeto, entre los reptiles modernos no se han observado otros que reunan al mismo tiempo caracteres de inferioridad y de su- perioridad tan marcados, juntos con algunos enteramente espe- ciales á Hatteria. Memorias [1806-97]. T. X.—zs0 L 394 Momorias de la Sociedad Científica DADIINIIIIIISLNINL LILIA PILA Hatteria pertenece al orden de Rincocefalianos (Gthr), el único en que encontramos la porción facial del cráneo unida á las regiones posteriores por un doble prolongamiento óseo. Hablaré solamente aquí de lo que parece más notable y singu- lar en ella: tiene caracteres de Teleosaurídeo, de Gocodrilídeo y de Iguanídeo. 1. Vértebras. Pocos son los reptiles actuales (geko y algu- nas partes de la columna de otros reptiles) que posean vértebras anficélicas ó bicóncavas; esta particularidad se nota perfecta- mente en la Fig. 1* que representa un POpESniO de la porción mediana de la columna. 2. Costillas. Caracteres muy singulares se observan en estos huesos. Cada una de las costillas (fig, 2) está constituida por tres piezas, y la superior, que tiene solo una raíz, lleya una apó- fisis uncinada como la de las aves; además, las porciones ester- rales están unidas debajo del vientre por un hueso en forma de V (fig. 2) y recuerdan el esternón abdominal de los Cocodrilos. 3. En los saurianos actuales la cara está unida con el cráneo posterior por el post-orbital y. el supratemporal (squamosal) solamente: en Hatteria (fig. 3) el yugal se extiende hacia atrás y viene á articularse con el cuadrado y lá porción descendente del supratemporal, “disposición análoga á la que se ve en las aves, y que no ge encuentra más que en los Rincocefalianos fósiles. 4. En la parte Superior del cráneo, inmediatamente detrás del frontal, existe un agujero comunicando libremente con la cavi- dad cerebral (4 lo menos en mi ejemplar), y que se sabe hoy da lugar á la inserción de un ojo que Baldwin y Spencer han señalado en el lagarto ocelado de Europa: este tercer ojo tiene un nervio óptico que procede de la epífisis ó glándula pineal. Desgraciadamente no pude estudiarlo, por estar ya bastante al- terado por una inmersión prolongada en alcohol el individuo que tuve á mi disposición. Pero comparando el orificio aludido en Hatteria con el de un Lacerta ocellata, vi que en este último Antonio Alzate. u 395 PALAIS III DDN I0INIS III INICIO LDIIILIIIIDLILIIADLILIILL III NA el agujero es muy pequeño, lo que deja suponer que en la pri- mera el ojo pineal está muy desarrollado. En cuanto al resto del cráneo, las figuras 3, 4, 5, 6 y 7 bastarán para darlo á cono- cor: en las figuras 5* y 6* se ve claramente que el cuadrado se articula con el exoccipital y el sapratemporal, como lo ha dicho el Profesor Cope de los Iguanídeos. Llamaré la atención sobre la sínfisis de la mandíbula (fig. 8) que es completamente osifi- cada: las dos ramas del maxilar inferior están en efeeto solda- das, y no reunidas por un simple ligamento en el ejemplar que estudié. 5. Por de pronto, la dentición es muy parecida á la de un iguanídeo africano, el Agama colonorum: pero observando con atención, se nota que el borde de las mandíbulas está cubierto por una capa amarillenta, dura, que presenta eminencias blan- quecinas dentiformes. Haciendo un corte transversal de la man- díbula, se ve muy bien (fig. 9) que esta placa está confundida con el hueso y que las eminencias lustrosas no tienen esmalte ni dentina: su constitución histológica es la del hueso con sus osteoplastos. De consiguiente (hablo siempre de mi ejemplar) Hatteria no tiene realmente dientes; son unos odontóides ente- ramente iguales al resto del maxilar por su estructura. La figu ra 4 deja ver en el maxilar superior dos hileras de estos seudo- dientes separadas por un surco profundo en el cual se encaja el “borde de la mandíbula inferior durante la masticación. La forma de la cavidad del maxilar inferior que recibe el cóndilo del hue- so cuadrado (fig. 7 4.) alargada en el sentido longitudinal y abierta hacia atrás, parece indicar que el animal puede dar á su maxilar inferior movimientos alternativos de atrás hacia adelan - te como lo hacen los roedores, lo que concuerda,con la confor- mación de los dientes maxilares y aun con la forma de los in- cisivos; particularidad que indica en Hatteria la posibilidad de una trituración perfecta de los alimentos, á pesar de la peque- ñez de sus odontóides. 6. La lengua es entera, sin ninguna escotadura en la extre- 396 Memorias de la Sociedad Cientifica CIDIEOCOIIS LDL LILA LLILIIDAIA midad: está cubierta de grandes vellosidades que le dan el as- pecto de un género de terciopelo (peluche de los franceses). 7. Las glándulas salivales son enteramente rudimentales. Aunque muy descompuesto, el intestino me permitió sin embar- go, ver que las vellosidades son considerables, como se observan en los cocodrilos de América (fig. 10). —Véase “la Naturaleza,” , 1896, p. 477. 8.' Los procesos ciliáricos están muy deprimidos, y en su borde interior parece haber poco lugar para un músculo de acomoda- ción: si se agrega á esto que el cristalino es completamente pla- no por delante y chico, se podrá suponer que Hatteria goza de muy buena vista. 9. Además de los numerosos poros que se ven al rededor del ano, he hallado dos glandulitas (fig. 11), colocadas una de cada lado de la cloaca donde desembocan. Como lo indica la figura, están provistas en su envoltura de fibras musculares que permiten la expulsión de la secreción en la cloaca. Ignoro si tendrán alguna relación con el sexo, porque además de la falta de Órganos de cópula que se dice no existen en Hatteria, no pude observar los órganos internos que estaban en descomposición. 10. Aunque el hióides no sea muy peculiar, lo he dibujado tal como lo disequé: agregué de un lado al puntuado una pieza figu- rada por el Prof. Cope (Osteology of Lacertilia, 1892), pero que seguramente se me extrav ió por ser cartilaginosa (fig. 12). Al escribir estas notas no me fué posible conseguir algún trabajo sobre Hatteria, y los Erpetologistas de profesión no ha- llarán tal vez en ellas nada de nuevo; pero me guió la idea de que el reptil en cuestión pudiera ser poco conocido de los lecto- res de las “Memorias de la Sociedad Alzate” y les interesara de consiguiente algo de lo que le concierne. Guanajuato, Marzo 1897. —_—_ e — NOTE RESISTANCE 4 la SÉCHERESSE de QUELQUES ANIMAUX des FOSSÉS de MEXICO Par le Prof. L. G. Seurat, M. S. A. Professeur au Lycée Frangars de Mexico. Dans une note presentée récement a la Société, j'al montré comment les plantes de Mexico résistent a la sécheresse; j'in- diquais 4 ce moment Vexistence d'une résistance analogue chez les animaux, et lintérét de Vétude de cette résistanee; voicl á ce sujet quelques remarques. La faune des fossés nombreux des environs yde Mexico, fos- sés quí son taris une partie de lannée possede une résistance á la sécheresse tres remarquable. 1) J'ai été surpris, de voir une petite mare de 50 centime- tres carrés a peine, habitée par plusieurs centaines de petits. Cy- prins vivipares de 2 á 3 centimétres de longueur, ainsi que par de nombreux Grammares et Notonectes; le fossé étant presque -entierement tari, présentait quelques mares semblables; la pro- fondeur de la mare était de 2 centimétres environ, le fond étant constitné par une boue noire, pleine de matiéres organiques en décomposition; "eau elle-méme était loin Vétre potable. En regardant attentivement, on s'apercoit que les Poissons sont tous á la surface, ainsi que les Gammares.— Les Poissons présentent une disposition trás spéciale: La bouche est legére- 398 Memorias de la Sociedad Científica LLIDLIIIDZEAA 0 LLILIILLIILLLIIAAAA no ment dorsale, au lieu d'étre terminale, de sorte qu'en examinant. les choses du talus du fossé, on voit la bouche s'ouvrir et se fermer; la ligne d'ouverture de la bouche est un peu en avant de la ligne des yeux; gráce á cette disposition l'animal peut ab- sorber trés facilement l'eau la plus superficielle, celle qui est en méme temps la plus riche en oxygéne et la plus pure, ils peu- vent par suite résister jusqu'au moment oú l'eau a complement disparu: j'en al vu un certain nombre enfoncés légerement dans la vase, couchés sur la cóté pour pouvoir respirer, leau étant dans cet endroit profonde de 1 á 2 millimétres: il suffisait de pousser le poisson vers la partie plus profonde, pour le voir se remettre á nager avec agilité.—Les Poissons les plus gros meu- rent les premiers, ayant besoin d'une plus grande profondeur Vean, les petits au contraire résistent jusqu'á la derniére limi- te; un certain nombre des lagunes du fossé se sont desséchées completement avant lapparition des pluies, et leurs habitants les poissons sont tous morts; mais certaines lagunes ont con- servé leur ean jusqu'á ces derniers temps, leurs poissons ont. pu résister, eb ee sont ces derniers survivants qui vont repeu- pler le fossé, aujourd'hui rempli d'eau. Je suis persuadé que des poissons á bouche terminale ne pourraient vivre, péndant la saison séche dans ces fossés, et c'est lá Vexplication de leur absence. 2) Les Gammares présentent une résistance a la sécheresse encore plus grande; non seulement ils vivent dans la mare jusqu'a la dessication, mais encore ils survivent au desséche- ment pendant quelques jours: ils s'enfoncent dans la vase, replient la partie abdominale sur la face inférieure du thorax, emmagasinant lá une petite quantité Veau qui maintient les branchies humides; il est peut-étre possible que par cette dis- position animal peut respirer Pair en nature.—L'animal parait mort, il sufit de jeter un peu d'eau sur la vase od il se trouve pour le voir nager aussitot, J'ai recueilli des Cyprius et des Gammares et je les al mis "Antonio Alzate." ; 399 LILLLLLIIDO0N PILIDILDIIAN ”. III DIIIIDO0ILDDOIOODILI dams une grande guantité d'eau du fossé, la surface libre du liquide étant réduite. La mort est survenue peu de temps aprés ee west done pas une résistance á Vasphyxie A laquelle on a affaire, ces animaux trouvant dans leur eau trouble tout loxy- góne qui leur est nécessaire. 3) On peut citer une résistánce analogue pour les Noto- nectes quoiqwelle soit beaucoup plus faible. 4) Je signalerai également la résistance trés grande des Mollusques, des Lymnées et des Planorbes en particulier; j'en ai trouvé enfouis dan la vase, retirés dans la partie la plus pro- fonde de leur coquille; ils peuvent attendre lá plusieurs mois, móme des années, le retour de Peau; le professeur Giard a si- gnalé dans son cours de Biologie á la Sorbonne, ce fait des Mollusques conservés depuis quelque temps dans une collection se reveillant tout dun coup sous Paction de air humide. Des Lymnées, des Planorbes, recueillis par moi dans la vase, méme déjá compacte, et placés dans Veau, se sont rapidement mis á se déplacer et á reprendre leur vie normale. | 5) J'insiste enfin sur ce fait de rencontrer dans la vase des lagunes desséchees, en méme temps que des Lombrices, des Hi- rudinées, Sangsues, Clepsines avec leurs petits, Néphelis, ete. Ces Hirudinées, adaptées á une vie aquatique, ont été obligéss ici de adapter a la vie terricole des vers de terre. Cet exemple nous montre qwil n'y a pas une difficulté infranchissable pour certains animaux á passer d'une vie franchement aquatique á une vie terricole—et qu'une distinction entre animaux Terri- coles et Limicoles "a pas une valeur systématique absolue. En résumé, les animaux qui vivent dans les lagunes, les fossés de Mexico, sont soumis á des conditions de vie trés pré- caires¿ un grand nombre sucombent, mais gráce á une résistan- ce particulidrement grande, gráce á une multiplication énorme, ees animaux arrivent á se conserver, á prospérer méme, dans des endroits od le vie serait impossible pour d'autres. Santa Julia, 5 de Junio de 1897. ye Ba tt nd A e a Ja Rs si ¿ab rotivo ab pde eat YA 9quról ab 3d CT vir 139 v0.2 atiubiie olas eq $e abit ers ela dk D 4 HOPALIZAE 50 rol onab deqre oro xlíarica! 2904) anigecodin s26 coli len alaba any todo Jun 10 $0 sovmaod sioaeliotsgicd y Meadas a MÍ SAN $e VA e Y duj peta SS Ada Jloatgor : HB ptr ye rr es > % s48gano: MáS do a 5h. di vea ds sd Poo De 1050 300 58 y qiero do dl di MOVIMIENTOS OROGÉNICOS. MODO DE INTERPRETAR LA NATURALEZA DE-LOS ESFUERZOS Por el Ingeniero de Minas Pedro C. Sánchez, M. $. A. La Geología es, sin duda, la más joven de las ciencias; na- cida del arte de las minas, les presta ahora su contingente va- lioso, guiando al ingeniero con criterio seguro en la investiga - ción de los criaderos minerales; le permite prever sus resulta- dos y le pone en posibilidad de resolver problemas, que sin su ayuda, difícilmente podría afrontar. Como todas las ciencias, la Geología no es el producto re- flexivo y premeditado de nuestra inteligencia, es el fruto de ar- duos estudios pacientemente llevados, encaminados todos á in- terpretar la Naturaleza. Con cuánta verdad se ha dicho: “In- terrogad á la Tierra, ella os responderá.” El hombre no puede hacer abstracción del medio en que vi- ve; y sus primeras teorías, sobre todo, llevan profundamente grabada la impresión que los fenómenos naturales en ellos ha- bían producido. Memorias [1896-97]. T., X.—s51 402 Memorias de la Sociedad Científica Bajo el dominio de estas impresiones nacen, en la antigiie dad, dos teorías genéticas, sostenidas respectivamente por las escuelas de los neptunianos y plutonianos. La primera se ins- pira en Egipto; la segunda se desarrolla al calor de los volca- nes del archipiélago griego. La divergencia de ideas trae la ron! el raciocinio: la escuela de los eclécticos aparece aceptando un término medio. Las conchas y osamentas fósiles desconciertan á los prime- ros observadores: quiénes ven en las numulitas de Egipto res- tos petrificados de inmensas provisiones acumuladas por los Faraones; quiénes se imaginan ser tesoros, convertidos en pie- dras, de-algún personaje legendario. Cabe la honra á Leonardo de Vinci y á Bernardo de Palissy, haber comprendido la ver- dadera naturaleza de los fósiles. La forma de la tierra ha sido otra cuestión arduamente dis- cutida: Heráclito suponía que era una llanura inmensa, Leuci- po un cilindro, Demóerito le atribuia la figura de un disco y Cleantes le daba la forma de una barca. Según Aristóteles, Par- menides fué el primero en enseñar que la tierra era redonda. Hasta la época de Newton nadie había puesto en duda lá perfecta esfeticidad de la tierra. En 1687, este sabio, en su libro “De principio,” suponiendo que la tierra hubiese tenido en su origen un estado de fluidez homogénea, demostró que su forma sería, por razón de la rota- ción, la de una esferoide de aplanamiento igual á 747. En 1740, Maclaurin, en una memoria presentada á la Academia de Cien- cias, demuestra que si la tierra hubiese sido un fluido homogé- neo, su aplanamiento sería los ¿ de la relación entre la fuerza centrífuga y la pesantez en el ecuador; es decir, igual á 341. En 1743 publicó Clairaut una obra titulada “Figura de la tierra,” en la cual aplica las condiciones de que depende el equilibrio de una masa fluida para descubrir su forma. Supone, ya el lui- do homogéneo con un nucleo de distinta densidad, ya toda la masa heterogénea, ó bien ambas circunstancias con todas las 1 Antonio Alzate. 403 LDAPADI/III0LII III III combinaciones posibles; en todos los casos la forma resultante es la de un elipsoide, y el aplanamiento polar igual á los ¿ de la relación entre la fuerza centrífuga y la gravedad en el eN menos el incremento de la pesantez del ecuador al polo. Esto asigna al aplanamiento el valor de ¿55. La prominencia ecua- torial produce una pequeña irregularidad en el movimiento de nuestro satélite; la observación habiendo asignado á esta per- turbación el valor de 8”, la fórmula de Laplace da para el apla- namiento 3)7. Mr. Airy, combinando 49 de las mejores ohser- vaciones -del péndulo, hechas á diversas latitudes en ambos hemisferios, encontró el aplanamiento igual á 745. El astróno- mo Bessel, haciendo uso de las medidas dignas de mayor con- fianza, caleuló el valor absoluto de los semiejes, deduciendo de estos valores para el aplanamiento 323,7» Al calcular los astrónomos el aplanamiento polar, han su- puesto el estado fluido primitivo del globo; las observaciones del péndulo y las medidas geodésicas, dan sin ninguna hipóte- sis preconcebida un aplanamiento bastante de acuerdo con el dado por la teoría: la fluidez del globo se impone, pues, con cla- ra evidencia. El agua del mar sas una densidad poco superior á uno, la densidad de las rocas de la corteza está comprendida entre 2 y 3, y como las experiencias ejecutadas dan por densidad media para la tierra un valor superior á 5,5, esto exige sin duda que la densidad de los materiales terrestres aumente mucho con la: profundidad. Tal colocación de los materiales por orden de den- sidades, no puede explicarse sino por un Msaada de o pri- mitivo. Si observamos, por último, que en todos los lugares de la superficie de la tierra, las excavaciones ejecutadas han indicado un aumento de temperatura con la profundidad, el estado de fluidez primitiva del globo, debe aceptarse eomo uno de los he- chos más claramente demostrados por la ciencia. Esta masa fluida, por razón de su enfriamiento no interrum- 404 Memorias de la Sociedad Científica OLLE LLAIL DIA e pido por causa alguna, tuvo que cubrirse de una película, primer rudimento de la corteza actual. El enfriamiento, siendo más grande para la parte fluida que para la corteza, ésta, debiendo adaptarse á las nuevas condiciones de su soporte, un sistema de fuerzas nacería tendiendo á dislocar y á arrugar la envol- tura. Mr. Daubrée hizo una serie de experiencias “sobre la ac- ción y la reacción ejercidas sobre una esferoide que se contras por una envoltura adherente y no contráctil.” Demuestra la importancia que tiene el espesor de la envol- tura no contráctil sobre la energía del fruncimiento y sobre las prominencias que la acompañan; y al concluir dice: “£n resu- men, una especie de antagonismo se produce entre la esfera que se contrae y su envoltura no contráctil. Si esta envoltura es muy adherente, contrarresta la disminución del radio de la esfera, sobre la cual está fija por un encorvamiento, acompaña- do de arrugas regularmente dispuestas.” “La tendencia que se manifiesta así en las arrugas á tomar la forma de un arco de círculo, y á disponerse paralelamente entre sí, presenta, á lo menos en la apariencia, analogías con los grandes rasgos de relieve y estructura de la esferoide terres- tre.” , La corteza enfriada debe estar formada de dos partes: una interior en estado de tensión y otra exterior suponiendo pre- siones laterales, separadas por una superficie neutra. La parte exterior es la efectiva en la orogenia, y la presión disminuye de la superficie al centro. El espesor de la parte efectiva. de- pende del tiempo transcurrido desde el primer instante de la solidificación. Mellard Reade lo estima en 3*7,218. La cuestión fué tratada matemáticamente primero por C. Davison y des-. pués por G. H. Darwin y M. P. Rudski. Davison, en sus últimos cálculos (1854) basados en el su- "puesto de que el coeficiente de dilatación no es constante, como antes lo habia admitido, sino que aumenta con la temperatura, ¡Antonio Alzate." 405 OPINION IIL IIILLLIDILILLIIIIN llega á la conclusión que después de 100.000,000 de años el es- pesor de la corteza terrestre de la parte exterior á la superficie neutra sería de 12*",53. De todas maneras, parece evidente que las primeras apreciaciones del espesor fueron muy cortas, y que sin duda alguna,'el espesor en las antiguas edades era 'su- ficiente para poder explicar la formación de las altas montañas paleozoicas. Los esfuerzos generados durante el enfriamiento, no permi- tieron á la superficie tomar una forma convexa, sino que la arrugaron, produciendo cavidades y prominencias, Ó sea como las ha llamado Dana, geosinclinales y zeanticlinales. El desarrollo del geosinclinal y de la serie de estratos en él acumulados, fué lenta en su progreso. La cavidad sería más ancha que profunda, y su sumersión debida principalmente al peso de los estratos en ella comprendidos. En el momento de la crisis, dos circunstancias debieron con- tribuir para acrecentar considerablementelos esfuerzos: el enor- me peso del material reunido y el debilitamiento de la parte in- ferior ocasionado porla elevación de temperatura por el aumento de profundidad, llegando las rocas del fondo al estado fuido ó cuando menos pastoso.: Como consecuencia de este movimien- to, los estratos se plegaron en anticlinales y sinclinales nume-- rosos, á la vez que muchas grietas se formaron, á favor de las cuales emergerían las cordilleras volcánicas. El asentamiento de estas cordilleras provocó después nuevos movimientos y grie- tas secundarias se formaron, siendo este el origen de las forma- ciones volcánicas de edad posterior á las principales cordilleras. Aplicando estas ideas á la parte estudiada de nuestro terri- torio, ereemos que las sierras principales que limitan la cuenca de México, aparecieron como consecuencia del plegamiento de las capas cretáceas que las cireundan, y que el asentamiento de las rocas volcánicas hizo aparecer los innumerables volcanes y corrientes de. lava que tanto abundan en la cuenca y nuestros valles. ¿e 406 Memorias de la Sociedad Científica ILLIA OI Las rocas volcánicas no se presentan como una masa con- tinua, sino por el contrario, en muchas partes pseudoestratifi- cadas, y en todos casos divididas en bloks por grietas (juntas) confusamente entrelazadas; pero que un estudio cuidadoso per- mite casi siempre clasificar en series. Estas juntas son de suma importancia, como vamos á verlo, para la interpretación de los esfuerzos. Consideremos una porción de materia bajo la acción de una fuerza, su centro de inercia en reposo, y la deformación tal, que todo plano paralelo á (x y) permanezca paralelo, la defor- mación paralela 4 O z siendo solo un cambio de longitud, Si (x, y, z) son las coordenadas primitivas de un punto y (x, y, 7) las finales, las relaciones lineales que las ligan serán x=(1+0) x+by; y =ax + (144) y; 7 =tl+8) 2... --.(1) La esfera x?+ y?+z*=1, bajo la acción de las fuerzas se con- vertirá en un elipsoide. La sección de éste por el plano (x y), será una elipse cuya ecuación es [ore] e [o(+0 + a(1+o) | xy+ fe [o Ho) + vw] a [a ae e ab] Si llamamos » el ángulo que su eje hace con o x, tendremos: b (14+£) + a(1+e) a (141 — (Fo) tg 21 =— 2 Sea om (fig. 1, lám. XXV, la posición inicial del eje de la elipse y om la final; la figura nos da “Antonio Alzate. 407 MILI IIIIII Substituyendo por x?, y” sus valores deducidos de las ecua- ciones (1), tendremos: a—(1+f) cot n , (1+e) —b cot ? a + (+40) tez, (+0) + bailo E bg y» = de AOS se deduce LEO A e aaa o] El ángulo de rotación será (v—z 1), dado por la siguiente : PAS A IA 40 +(F3) La condición de no rotación será a=b. Si llamamos A, B, € los ejes del elipsoide, y h* el volumen asumido por el cubo unidad después de la torsión, tendremos ha BONE [a+ (aya ab ] Si hay deformación, y esta es compresión, h < 1. El sistema de dos series de juntas siendo muy común, con- sideraremos este caso. Si llamamos m la reparación máxima de las juntas y 2 w el ángulo que las dos series forman sobre sí, tendremos m = (1-4 e) cos (w O IR EAU 2) Si p y g son-los dos valores de m y hacemos r= e tendre- mos siendo p > q e me bg w tg y = pr e... (3) 408 Memorias de la Sociedad Científica PILI PILLS LLILIDIODIIILILDL Aceptada la relación de Poisson, tendremos V(2+3 e) "FO VD eb, > lr 29 (1+e) (140) ] a —2 b (1-4 e o Sea F la fuerza que obra sobre un ángulo y; admitamos que la masa de roca queda apoyada sobre un soporte fijo y supon gamos realizada la hipótesis de Poisson. Si U y Q son las com ponentes, horizontal y vertical, tendremos U=-—Fceosg;Q =—YEseno. Las relaciones que ligan las constantes son: AA 4Q ll a AS n siendo el módulo de rigidez. Para investigar la naturaleza de los esfuerzos basta, pues, medir en el terreno m, p y q; la ecuación (3) nos dará » la (2) (1—4 e) y la (4) (b). Una vez conocidas las constantes, las omnia en y y h nos darán sus valores. En un trabajo que forma parte de la Memoria de Pachuca,' al estudiar un campo de fracturas, hice una aplicación de las anteriores fórmulas, A continuación pongo llos resultados ob- tenidos. 1 Boletín del Instituto Geológico, números 7, 8 yu9. ¡Antonio Alzate." 409 LILLILILILILLILILIIIIIL e=0,083; 1—4 e =0,667; 146 =1,083; y=170 29; b= — 1,423 = 0,5, por lo que se obtenía para p el valor de 609 0” 300; h=0,921 Siendo h<1 y (v¿—p) teniendo un valor real, podemos con- cluir que los esfuerzos fueron de torsión y compresión. El resultado anterior se encuentra comprobado por la com- paración del plano detallado del sistema de fracturas, con las que M. Daubrée ha obtenido por la experimentación. La coin- cidencia es perfecta aun descendiendo á los detalles, teniendo de común, como rasgos generales, el paralelismo de las vetas, alineamiento de las juntas y normalidad de los sistemas con- jugados. México, Junio de 1897. Memorias [ 1896-97], T: X.52 di . id [ il o A pr ao br px ape a A Pp repo ES A A hoi sor epo o e TRA A A a o ” * f NR Nine id o: pci 50 = ee La pr ee or] qn. J3 0=d' ¿208 90) ab ol -1109 aocobóg . aer solev ob obibinsl (0) «1>d ob adarquros Y sdjerós sb hidro? zos des 201 opa -moo al 109 obsdorqínob adusuóne sa tomada bbsttuads ani aó0 ariioari sh suwsdale lote obslinitob ouala lab pre 09 Al di ARA tisiya sl sy obinaddo ed amina *Shueftiás asllniob aoloñ obrraibuoyz De a: std, 20 Aly Bnto vr eel efron dilolemaq la ¿Hina outs 0pudY es 10 1409 enuotale gol. ob habiles ros: dy enibs ¿ «al eb osuelms vo 24% AR Lea S NOBJ 0b pe a ion e dnd ee Elida a Figo rt di] ñ E O E Sá ” e di sde ste DATOS RELATIVOS A LA TEMPERATURA DE LOS VEGETALES. * Por M. Moreno y Anda, M. S. A. La lectura de una interesantísima Memoria de A. C. Becque rel sobre temperatura de los vegetales, me sugirió la idea de emprender un estudio semejante en nuestro Observatorio Na- cional, con la mira principal de comprobar si las conclusiones á que llegó el ilustre físico francés eran de aplicación general, deducidas que fueron de observaciones verificadas bajo el eli- ma y la latitud de París y de otros lugares de Europa. La huerta del Observatorio con sus varias especies de árbo- les frutales y de ornato, me ofrecía un vasto campo de estudio, pudiendo extender mis investigaciones sobre los fenómenos ca- loríficos que tienen lugar en el interior de los vegetales, á va- rios representantes de este reino de la naturaleza. Desgraciadamente la carencia de termómetros vino á sim- plificar el programa que en un principio me había trazado, y las 1 Mem. Acad. Sc. de Inst. Imp. de France, XXXII, 1864. 412 Memorias de la Sociedad Científica observaciones sólo pudieron hacerse en un solo árbol y por muy corto tiempo, del 12 de Mayo al 18 de Julio de 1896, en cuya última fecha un golpe inutilizó el termómetro. Dar á conocer á esta ilustrada Sociedad los resultados obte- nidos y las consecuencias á que su examen da lugar, es el obje- to de la presente Nota, que espero será vista con la indulgencia que ha concedido siempre á mis trabajos, Mo * Un buen termómetro de construcción inglesa, perfectamen- te comparado con nuestro termómetro tipo y el vástago ence- rrado dentro de un tubo de cristal para impedir que la hamedad y el agua borraran la escala, fué introducido en un agujero abierto en el lado Norte del tronco de un peral de 0.12 de diá- metro y á 1.50 de altura. El depósito del termómetro quedó en el centro de la circunferencia del tronco y el espacio libre entre el agujero y la superficie exterior del tubo de cristal, lo cerré hermóticamente con cera derretida, precaución que necesaria- mente debe tomarse para-evitar la introducción del aire. Colocado as? el aparato, sustraído por completo á la acción directa de los agentes atmósfericos exteriores, las observacio- nes dieron principio el día 12 de Mayo, á las mismas horas en que se observan los demás elementos meteorológicos, esto es; á las 7 de la mañana, 2 de la tarde y 9 de la noche. En las siguientes tablas, cuyas columnas se explican por sí solas, constan los resultados de cada día de observación: 1 Antonio Alzate, 418 7 a.m. 2 p.m. == 9p.m: T.libre|T. árbol] Dif. [Ti libre|T. árbol Dif. "| T, libre|T. árboll Dif. 124 | 11.3 | -+41.1) 223 20.71 4161, 13.4 |.15.5 | 2.1 198 | 116 | 12221 | 2041 17 | 19.0 | 191 | —0.1 12.5, | 118 | 0,7| 24.4 | 2.6 | 28| 17.0 | 19.6 | 26 13.0.) 123-| 07245 |2201 251 19.1 |,20.5 | —1.4 15.0 | 13.8 | 12| 25.7 | 229 | 28| 16:5 | 20.2 | —3.7 13.6 | 128 |. 0.8| 25.3 | 224 | 29| 18.5 | 21.0 |=2.5 || 15.8: 151. | 0:71 25.7.) 23.0, | ¿27,1 18.0.) 20.5. | —2.5 14.4 | 138 | 06| 254 | 225 | 291 19/2| 2201-28 6.6 | 23.6 | 3.0| 18.8 | 22.4 | 3.6 14:0: | 13.6 | 0.4| 25.9 | 23:6| 23| 18,1 | 21.0 | —29 15.6 | 14.0 1.6| 2 148 | 183 | 005) 96.2 | 923.8 | 24| 15:7 | 19.8 | —4.1 13.4 | 12.6 | 0.8| 23.4 | 225 | 0.9| 16.0 | 18.0 20 123, 120 | 03) 236.) 221] 25| 140 | 16,7, | —2.7 135 | 1385 | 01 228|208| 20| 155 | 18:1 | —26 13,4 | 12.0 | (14| 23.6 | 208 | 28| ,, 1.4 | 180 | 14| 243 | 20.8 | 35) 18:0 | 19.8 | —1.8 2 1104 9] EIA 8] 177] 180 | —0:3 15.2 | 145 | 0.7| 24.0 | 21.0 | 3.0| 16.6 | 19.6 | —3.0 12.9. | 0.6] 23.4.| 20.0 | 3.4| 16.8. | 19,3 | —25 12.8 | 0.2] 243 | 20.8 | 3.5] 174] 198 | —2.4 414 Memorias de la Bociedad Científica 2 p. m. Dif. |T. libre[T. árbol| Dif. Ya. me T. árbol ' Antonio Alzate 416 £ a É 29 p. > FECHA. 7 a m. 2 p. m p. m T, libre|T. árbol| Dif. |T.libre|T. árboll Dif. |T.libre|T. árboll Dif, 416 Memorias do la Sobiedad Científica Las observaciones precedentes nos demuestran, haciendo caso omiso de las muy contadas veces en que las diferencias aparecen afectadas de signo contrario en una misma hora, que la temperatura del interior del árbol sigue una marcha análoga á la del aire libre probablemente hasta el momento en que tiene lugar la máxima, esto es, entre 2 y 4 p. m. Desde esta hora el descenso del termómetro exterior es muy rápido, y más aún si se tiene en cuenta la época del año en que nuestras observacio- nes tuvieron lugar, en que los frecuentes nublados y las lluvias después de medio día hacen que el abatimiento de la tempera- tura se verifique con mayor rapidez; considerando, por otra parte, que la madera es uno de los cuerpos más malos conduc- tores del calor, fácilmente se comprenderá por qué en la noche la temperatura del árbol es superior á la del aire, en una canti- dad que próximamente es igual á la diferencia que en sentido contrario presentaban ambas temperaturas á las 2 p. m. Para precisar mejor las ideas, observemos que á las 2 p. m. el termómetro libre marca; por término medio, 22078, y el del árbol 20055; tenemos pues un exceso en favor del aire de 2923. Sigue el calentamiento progresivo de la capa atmósferica en la que nuestros termómetros están colocados, y con aquel el au- mento proporcional de las indicaciones de éstos, hasta que el del aire alcanza el punto culminante de la onda diurna, desde cuyo momento comienza á:indicar una temperatura más y más baja. - Véamos ahora cuál es la marcha del fenómeno en el interior del árbol. El calor, que hasta el instante en que al exterior llega á su punto máximo, ha ido acumulándose y penetrando más y más en las capas leñosas con velocidad que depende del diámetro del árbol, de la densidad de la madera y conforme á una ley que Tyndall formuló en los siguientes términos: “En todos los pun- tos no situados en el centro del árbol, la madera posee tres ejes des- ' guales de conducción calorífica, en ángulos rectos el uno sobre el otro. Antonio Alzate. 417 El primero y principal es paralelo á la fibra de la madera ; el se- gundo eje intermediario es perpendicular á la vez á las fibras y á las capas leñosas ; mientras que el tercero y último es perpendicular 4 las fibras, pero paralelo ó más bien tangente á las capas leñosas'.” Ese calor, decimos, tiene también su punto máximo de as- censo, pero: que:dado el poco poder de conductibilidad de la madera, que según las experiencias que condujeron al eminente físico antes citado á enunciar la ley anterior, varía entre 8%0 y 1199 si nos referimos al segundo eje de transmisión, y entre 904 y 1309 si al tercero, dicho ascenso se retardará un poco con respecto al del aire libre. El flujo calorífico tiene entonces lu- gar del centro á:la periferia del árbol con lentitud manifiesta, pues mientras.en el aire libre el termómetro desciende en las 7 horas corridas de las 24 las 9 p.m. 6%5, ó sean 099 por hora, dentro del árbol solo baja 202, ó sean 093 por la misma unidad de tiempo. h | » Envel aire libre, como. es sabido, la variación diurna del. ter- mómetro ¡presenta dos puntos extremos: el máximo, cuya hora varía con:las Estaciones, pero que de un modo general pode- mos decir.que se verifica entre 2.y 4 p. m., y el mínimo cerca.de la ¡salida del Sol, Inmediatamente después de la primera,hora erítica, la curva termométrica acusa una caida violenta en un tiempo relativamente corto, siguiendo despues con pequeñas alternativas de.alza y baja,? como que vacila'en llegar á su lími- be/opuesto, pero que al fin lo alcanza, como dije antes, cerca de la, salida. del Sol y á partir de cuya hora: la braza gráfica es ¡As- cendente y perfectamente regular. Prescindiendo, de las sinuo: sidades características de la curva termométrica nocturna, to- memos como punto de partida la indicación media á las 9 p.m. y comparémosla con la de las 7 a. m. 1'La Chaleur, mode de mouvement. —Paris—1874—pág. 210. 2 Efecto de los vientos vespertinos y nocturnos característicos de nues - tros climas, Memorias [1896-97], T+ X..=55 4 418 Memorias de la Sociedad Científica E O OA! 16024 PAE e 14025 Difisid bee do 1099 La diferencia 10999 representa el enfriamiento nocturno en el aire, debiendo entenderse que nos referimos únicamente á la Estación del Histio en que nuestro estudio tuvo lugar. Dentro del árbol las temperaturas son : 9 pi mi dioleo Ud ds ride 18031 VARAS AID 13050 Dif. Hasis 5.2 4081 Aquí el enfriamiento es dos veces mayor que al aire libre, pero lo misma diferencia 498 nos demuestra por sí sola el ór- den y la harmonía que reina en todas y cada una de las partes que constituyen al vegetal, pues esos 408 representan la canti- dad de calórico almacenada durante el día, que necesita para hacer frente á las pérdidas nocturnas. “El débil poder conduc- tor del árbol ejerte una gran influencia para que se conserve en el interior el calor que ha recibido. Es en virtud de esta pro- piedad, que el árbol es capaz de resistir los cambios bruscos de temperatura, que sin ella, le serían muy perjudiciales; por ella resiste igualmente tanto á la pérdida violenta del calor interior como á la invasión súbita del que viene del exterior; pero la naturaleza ha ido mucho más lejos, pues ha habilitado á los ár- boles de un forro, la corteza, materia mas mala conductora que la madera, aun en la dirección en que esta conduce menos.”' De los números consignados en las tablas que van al princi- pio, se deducen los siguientes valores: 1 El mismo autor citado antes. $4 Antonio Alzate. 4109 Ta. m. T; libre ¿1 T. árbol — Dif. Mayo riaiia 13.82 13,04 -+0.78 DUO ce 14.40 13.61 -+0.79 Dolo ja 14.54 13.84 -+0.70 ¡xIáKOOX— a > Media.... 14.25 13.50 +0.76 2 p.m. T. libre T.árbol, [Dif Mayo ión ino 24.28 21.76 +2.52 JUNIO - (pda 22.66 19.89 +2.77 Julho tds 21.39 20.01 +1.38 Media.... 22.78 20.55 +2.23 9 p. m. T. libre T.árbol Dif, Marcial nó 16.96 19.34 —2.88 Dania pl: 15.87 17.85 _—1.19 Tulicladeb.sz; 15.90 17.74 —1.84 Media.... 16.24 18.81 —2,07 Reasumiendo todo lo'antes dicho y”en vista de los anterio- res resultados, podemos concluir: —1* Que la temperatura del árbol á las 7 a. m. es 008 más baja que la del aire; á las 2 p. m. la diferencia con el mismo 420' Memorias de la Sociedad Científica e signo que en la mañana está representada por 202; á las 9 p.m. la primera es mayor que la segunda 201. —2* Que debido á la poca conductibilidad de la madera por el calor, las variaciones de la temperatura en el aire no se tras- miten sino después de cierto tiempo al interior del árbol. La primera conclusión va de acuerdo, solo én parte, con lo que resulta de las observaciones verificadas en Ginebra hace un siglo por Pictet y Maurice; cuyas observaciones, las primeras en su género que merecen plena confianza, según el sentir de A. C. Becquerel, le han proporcionado á este ilustre físico el material necesario para una gran parte de las discusiones y en- señanzas tan fructuosas que en su Memoria nos da á conocer. En efecto, en Ginebra, á la salida del Sol la temperatura del ár- bol era 2917 más alta que la del aire, lo contrario que en Tacu- baya á las 7; á las 2 p. m. la del aire es más alta que la del ár- bol 2026 y en Tacubaya 2023; por último á la puesta del Sol, mientras en Ginebra aparece una diferencia positiva de 0927, en Tacubaya á las 9 p. m. lo es negativa é igual á 2007. En cuanto á la 2? de nuestras conclusiones, su acuerdo con lo observado en todas partes es manifiesto. Tacubaya, Marzo de 1897. MEDIDA DE LA TENSION SANGUÍNEA EN EL-PERRO. POR EL PROFESOR Dr. Daniel Vergara Lope, M. $. A. El problema de la tensión sanguínea, lo mismo, que otros! muchos para los cuales se necesita una práctica especial, es de difícil resolución para nosotros. El pletismógrafo, -el. esfigmo- manómetro y otros aparatos de Marey, Mosso, etc., hacen la, aplicación más fácil en el hombre; y debido á: esto hace pocos - meses tenía yo el honor de leer ante ustedes algunos apuntes relativos á este mismo asunto; mas para obtener de este géne- . ro de estudios toda la utilidad necesaria, es indispensable no limitar á esto las investigaciones en un. campo que es amplio de sobra y en donde podremos encontrar la resolución de múl- titud de puntos útiles así al médico como al fisiólogo y al far»: macologista. La misma aplicación que hemos hecho en el hom». bre debemos hacerla en la mujer, en la que es tan útil segúir las variaciones de la presión arterial durante el eurso del gm- * - barazo. ¿Cómo podríamos buscar con el auxilio de este dato. los: amagos de la eclampsia y pronosticar la marcha probable de: > 422 Memorias de la Sociedad Cientifica PLISADAS IIDIGIIISIIIILIIDIDIIDIDIOSSIIIYAR APLI III IIS esta enfermedad, una vez que ha hecho presa en la embaraza- da, si no sabemos de antemano qué presión es la normal en la mujer sana y en estado de vacuidad? Imposible. La resolución de estos mismos problemas tiene igualmente luz; respecto 4 los animales es todo lo contrario, y desde las ranas de Galvani y de Claudio Bernard, hasta los conejos y ca- ballos de Pasteur, Roux y Carrasquilla, vemos multiplicarse en beneficio del hombre los experimentos en los animales, llama- dos por álguien los Job de los fisiologistas. Se trata, por ejemplo, de averiguar el efecto de una de tan- tas sustancias nuevas, singularmente activas que nos ofrece nuestra inmensa flora nacional, y que cada día atraen más y más nuestro interés. Dicha substancia es, supongamos, un ve- neno cardio-vascular, neuro-vascular, en fin alguno cuya ac- ción sobre la tensión sanguínea sea indudable; el grado y el mecanismo de esta acción debe averiguarse forzosamente, pero ¿podremos apreciar debidamente el resultado si no conocemos la tensión media normal del animal en el cual experimentamos? Sin duda que no. En estos dos sentidos me propongo, pues, continuar mis in- vestigaciones: medir la tensión sanguínea en la mujer valién- dome del mismo procedimiento que he empleado en el hombre, y medir la misma tensión en los diversos animales que habitual- mente nos sirven en los laboratorios para la experimentación, No tengo que describir los aparatos empleados en el hom- bre, porque ya lo he hecho en el artículo 4 que me he referido anteriormente;'pero sí me es indispensable entrar en algunas explicaciones respecto á los aparatos y procedimientos que se emplean para medir la presión mencionada en los distintos ani- males. . El primero que midió la tensión de la sangre en las arterias fué Hales (1744). Su procedimiento es sencillo pero imperfec- to. Consiste en poner:en comunicación con el interior del cabo cexitral de una arteria un tubo de cristal graduado de más de e “Antonio Alzate. 1 423 260 de longitud y un centímetro de diámetro. Colocado en el trayecto de la arteria y abierta la comunicación, la sangre se ele- va en el interior del tubo hasta una altura media de 2%50, va- riable según la especie de animal en que se observa, su edad, su vigor y la arteria en que se hace la medida. A esa altura se detiene oscilando de una manera rítmica:con las contracciones del corazón. El peso de esta columna hace equilibrio á la ten- sión vascular en aquel punto: bastará medir la altura teniendo en cuenta la densidad y temperatura del líquido para saber la presión referida en centímetros de mercurio. Este aparato es estorboso en su manejo por su gran longi- tud, y la dificultad que esto ocasiona para introducirlo en el pe- queño calibre de una arteria; por 'ejemplo, en la femoral del perro. A este manómetro simple de Hales sucedieron los manóme- tros de mercurio, el primero el de Poiseuille, que consiste en un tubo en forma de U lleno hasta la mitad de sus ramas de mer- curio. Una de estas ramas se dobla horizontalmente y es la que se pone en comunicación con la arteria. El empleo de esta nueva clase de manómetros hace necesa- rio un detalle importante sin el cual no pueden dar resultado. Como al salir la sangre de la arteria se encontraría en contacto con las paredes metálicas ó de cristal del manómetro y con el aire contenido :en:su interior, la coagulación sobrevendría rápi- damente y la medida no se podría hacer con la precisión que: se necesita. Para evitar esto se llena la rama del manómetro, desde la superficie del mercurio hasta la cánula que se introdu- ce dentro de la arteria, con una solución alcalina bastante con- centrada, pues debe tener una densidad de 1080. La sal de Glo- ver ó el carbonato de.sosa, son las sales que más habitualmente: se:emplean con este objeto. Al establecer la comunicación entre la arteria y el manóme . tro, el mercurio se eleva en la rama libre hasta cierta altura y: baja en la rama comunicada con el vaso. La diferencia entre: 424 Memorias de la Sociedad Científica la altura de las doscolumnas de mercurio, nos da, pues, la me- dida de la presión intravascular que hace equilibrio al peso del mercurio. | Al manómetro ó hemodinamómetro de Poiseuille sucedió como menos imperfecto, el hemómetro Ó cardiómetro de Ma- gendie. Es un aparato más sensible que éste. La rama de la U que recibe la impulsión de la sangre, está sustituida por un fras- co Ó recipiente lleno en parte de mercurio: el resto está lleno de la solución alcalina, y comunica por medio de un tubo con el interior del cabo aferente de la arteria. Los desalojamientos del mercurio en el frasco son casi imperceptibles, en tanto que en la rama ascendente el movimiento es muy apreciable. Aquí el O. se encuentra en la parte inferior de la rama ascendente, al mismo nivel de la superficie del líquido que contiene el fras- co y la medida de la tensión se hace contandu el número de centímetros que se encuentra sobre el O. de la escala. Estos manómetros tienen, un inconveniente, y este es, que en virtud del peso del mercurio y de la rápida impulsión que re- cibe éste del líquido arterial, los desalojamientos de la colum- na mercurial son muy exagerados en virtud de la inercia que la lleva más allá y más acá de lo que corresponde al impulso real recibido del-corazón. Marey evita este inconveniente en su manómetro compensador, en el cual el tubo ascendente tiene un estrechamiento capilar, que impide que la inercia de la masa puesta en movimiento se trasmita á la columna de mercurio co-, locada arriba de dicho estrechamiento y de consiguiente las in- dicaciones son mucho más precisas. Este manómetro puede fácilmente improvisarse en los la- boratorios; para esto se hace uso de un frasco con una tubu- jadura en la parte inferior lleno hasta la mitad de mercurio, la tubuladura inferior sirve para comunicar el frasco con la rama manométrica: esta comunicación se hace afilando con la lám- para la! extremidad del tubo por donde penetra el mercurio y el: ajuste se hace 'por medio de un tubo de caucho. De esta ma- , $" Antonio Alzate. 4925 nera se reemplaza ventajosamente el estrechamiento capilar que tiene el manómetro compensador de Marey. Entre esta clase de manómetros el que es, sin duda alguna, más ventajoso, es el manómetro diferencial de Claudio Ber- nard. Este es un manómetro de dos ramas iguales y paralelas que forman una U; en su parte superior se ajustan por medio de una pequeña tuerca con su rondana elástica á dos tubgs flexi- bles é inextensibles, fabricados con una liga especial que faci- lita llevarlo con suma facilidad en la dirección conveniente. Estos tubos pueden independerse de las ramas del manómetro por medio de una llave, que si se deja apenas abierta, puede dificultar hasta cierto grado la. impulsión rápida del mercurio, que con su inercia falsearía los resultados, y así se obtienen con igual éxito los resultados del manómetro compensador de Marey. Como las dos ramas de este manómetro están dispuestas para ser usadas al mismo tiempo, se puede obtener la medida no solo de una arteria, sino de dos al mismo tiempo, y así poder observar cuál es la diferencia de tensiones en un momento pre- ciso y simultáneo entre la carótida y la pediosa, por ejemplo, Ó entre los femorales de dos perros. Circunstancia que á mí me ha servido maravillosamente para poder comparar el estado de la tensión sanguínea en un perro en estado normal, y en otro que estaba bajo la influencia de alguna substancia. A continuación de estos manómetros que nos dan la medida de la tensión arterial solo en centímetros de mercurio, vienen' los inseriptores, que nos dejan sobre el papel ahumado, tradu- cidas gráficamente todas las modificaciones que sufre la tensión intravascular. Pero antes de pasar adelante advertiremos que cualquiera de los manómetros descritos, particularmente el úl- timo de Bernard, pueden fácilmente hacerse inscriptores con solo ajustar la rama libre á un tubo de caucho provisto de -su válvula neumática y con un tambor inscriptor de Marey. Por nuestra parte así lo hemos hecho, obteniendo brillantes resul- tados y sin necesidad de recurrir á los aparatos más complica: Memorias | 1896-97], Lr A.-——56 426 Memorias de la Sociedad Científica e.” dos de que vamos á hablar en seguida y que son de un manejo mucho más delicado. De los aparatos inscriptores el primero que se nos ofrece es el quimógrafo del fisiologista alemán Ludwig. Es el hemodi- namómetro de Poisseuille en cuya rama libre se introduce un flotador de marfil que sostiene un alambre delgado de aluminio en cuyo extremo superior se encuentra fija una pluma para ins- cribir sobre el cilindro del polígrafo; esta pluma es guiada al moverse por unas cerdas tendidas en un areo metálico por me- dio del cual se aplica suavemente la extremidad de dicha plu- ma sobre la superficie del papel ahumado. Dos inconvenientes tiene este polígrafo bien señalados por los fisiologistas: el primero es el más importante y consiste en que la columna de mercurio sufre un vaivén muy exagerado debido á la inercia de la masa que se pone en movimiento, si á esto se agrega que el flotador no se hunde siempre lo mismo en el mercurio, sino que conforme sube ó baja la columna, se desprende más Ó menos de su superficie; fácilmente se com- prenderá que la forma del trazo es falseada por ambas circuns- tancias. El segundo inconveniente es el estorbo que ocasiona en la manipulación, tener que colocar verticalmente el cilin- dro del polígrafe, y el poco lugar que de esta manera queda para poder obtener simuitáneamente las gráficas de otros apa- rabos. Para remediar ambos inconvenientes he encontrado un me- dio que me da resultados satisfactorios: usando el manómetro compensador de Marey, dispuesto de la manera sencilla que he indicado ya, se evita desde luego la doformación del trazo debi- da á la inercia; la rama libre que es la que debería llevar el flo- tador y la pluma que inscriben son sustituidos por un tubo de caucho en cuyo extremo se coloca un tambor de palanca; tanto la rama libre, como el tubo y el tambor están enteramente lle- nos de alcohol lo que hace que la transmisión del movimiento sea mucho más fiel que si el movimiento del mercurio se tras- n Antonio Alzate. 427 : , mitiese á una columna de aire tal como se hace en los casos or- dinarios. Esta repleción por un líquido de los tubos y tambores de transmisión é inscripción no vacilo en recomendarla para to- dos los aparatos de este género, pues por medio de este proce- dimiento, de ejecución tan fácil, se obtiene una precisión casi absoluta. Bastará un ejemplo para demostrarlo: tómese un tra- zo del pulso de la radial por medio del esfigmógrafo de trans- misión -siguiendo el procedimiento ordinario (transmisión por el aire). En seguida, sin mover de su sitio el esfigmógrafo ni alterar la presión llénense de alcohol Ó de agua ambos tambo- res y el tubo, y se verá inmediatamente el cambio. Puede de- cirse que por este medio el esfigmógrafo de transmisión se con- vierte en un esfigmógrafo directo, pero con las ventajas del pri- mero; no se necesita más para comprender la utilidad de este medio que, de una vez sea dicho, puede aprovecharse en casi todos los casos en que se usa habitualmente la transmisión por el aire. Entre los aparatos inseriptores más usados tenemos los qui.- mógrafos, de Fick, el de Frangois Frank y el metálico inserip- tor de Marey. El manómetro de Francois Frank no es, en resumen, más que el Quimógrafo de Ludwig modificado convenientemente para hacer su aplicación más fácil. Tiene dos ramas manomé- tricas, de manera que puede usarse como el diferencial de Ma. .- rey. La escala que mide la altura de la columna de mercurio es móvil, su deslizamiento facilita arreglar el O con la altura á que viene á quedar el mercurio en el tubo, lo que en ciertas condiciones de experimentación viene á ser de grande utilidad. Además, todo él aparato gira sobre un eje vertical para hacer la aplicación de la pluma inscriptora sobre el cilindro del polí: grafo. Respecto á desventajas presenta las mismas Ll sue .s ñalamos en el de Ludwig. Fick ha construido dos manómetros insériptorés, el prime: 428 Memorias de la Sociedad Científica Ps A e” PWIIILIIILIA ro de aplicación bien difícil en la práctica, el segundo todo lo contrario, según la recomendación que de él hacen su autor así como Laudois, pues yo solo he podido emplear el primero. Este consiste en una aplicación del manómetro de Bourdon. Como consecuencia de los cambios de presión que tienen jugar en el interior del tubo metálico cambia éste de curvatura, y estos cambios se amplifican notablemente por medio de un sistema de palancas. En la extremidad de una de éstas se eucuentra una pluma inscriptora. Él interior del tubo lleno de alcohol ó de la solución alcalina ya mencionada se pone en relación di. recta con el interior de la arteria. Además de ser un aparato estorboso y pesado para su ma- nejo, tiene también el defecto de que deforma los trazos por la inercia. Esto último puede modificarse conduciendo el extremo de la palanca vertical que es la que lleva la pluma en tubo de vidrio lleno de aceite: el frotamiento de la palanca con el acei- te impide en parte la deformación por el vaivén exagerado de la palanca. Es preciso para que funcione, que antes de poner el resorte en comunicación con la arteria, el líquido contenido en el ma- nómetro esté ya sometido á cierta presión de 7 á 12 cents. de, mercurio, según la talla y especie de animal en que se opera; pero no debe esta presión pasarse de cierto límite para que el resorte no tropiece con el botón eolocado en la parte superior y que limita la extensión del resorte. El quimógrafo de resorte plano se compone de un cuadro metálico en el que está fijo un tubo que es el que comunica con la arteria. Como en el anterior, éste tiene que llenarse con el líquido escogido, menos en el extremo opuesto al de la arteria, lleno de aire y que termina en un embudo pequeño y cerrado por una membrana elástica. Esta membrana lleya en su centro, una pequeña punta que se apoya sobre un resorte de acero ho- rizontal, articulado con una palanca larga y ligera que es la que realiza la inscripción. "Antonio Alzate. 429, De todos los manómetros inseriptores, el más usado y se- guramente el mejor, es el metálico, inscriptor de Marey, el cual no viene á ser en realidad sino una aplicación del esfigmoscopio del mismo autor. Tomo su descripción del mismo Marey. ““En el interior de un vaso metálico de fondo plano, está co- locada una cápsula de barómetro aneroide llena de líquido que comunica con el exterior por medio de un tubo que atraviesa la pared de envoltura. Este tubo comunica con otro pequeño frasco que contiene la solución alcalina, de manera que la cáp- sula se encuentra comunicada por dos extremos opuestos por una parte con la arteria Ó con un manómetro indicador de mer- curio, y por la otra puede tener la misma relación, según con- venga usar una ú otra de las comunicaciones del elástico, bien sea con la arteria Ó bien con el manómetro de mercurio. Esta comunicación se hace por medio de un ajuste y una llave de cristal. La envoltura que envuelve la cápsula aneroide termina en su parte superior por un tubo vertical de vidrio, el cual con- tiene agua hasta la mitad de su altura. : Si se hace obrar una presión negativa Ó positiva en el inte- rior de la cápsula se ve agitar el nivel del agua en el tubo de vidrio. Para inscribir los movimientos del manómetro metálico se introduce en el tubo vertical en donde el agua hace sus oscila- ciones, un tapón de caucho taladrado que comunica el vaivén del aire desalojado por el agua de este tubo á otro más angos- to y en relación con un tambor inscriptor de palanca. Los señores que me escuchan conocen la aplicación que tie- ne este aparato en la determinación de la tensión arterial en el hombre, pues ya me he ocupado de esto en un artículo espe- cial, y sería inútil volverme 4.ocupar de este asunto. En mis investigaciones para encontrar el valor de la tensión sanguínea en el perro me ha servido algunas veces, unido al compensador de mercurio ya descrito: este último me servía para indicarme el valor en centímetros de mercurio mientras 480 Memorias de la Sociedad Científica con el primero tenía la inscripción. Pero el que más he usado ha sido el diferencial de C. Bernard. La presión arterial en el perro medida en Europa es como sigue: ACI WTE22 130 á4 190 El cuadro siguiente demuestra los resultados que he obser- vado. le N*deorden Sexo, Edad, Peso. Talla. Manómetro empleado. subifurcación. 1 M. adulto. 6,200% M. Dif. de B. 12 2 M. E 6,100 M. decide 14 3 M. An 6,000 M. Y 14 4 EL p 6,800 B E 13 5 F. e 4,000 M PR 10 6 M. : 7,000 M, Elast. de Mo 14 7 F. joven. 3800 B E 8 8 M. adulto. 4,000 M, A 12 9 M. a 6,800 M. Dif. de B. 13 10 M, ds 7,000 M. ” 14 11 F. jóven. 6,4400 B. % 14 12 M. adulto. 9,000 G 0 15 13 py > 6,000 M. de 13 14 F, Sa 10,000 G. ES 16 15 M. ss 7,000 M q 14 16 F, X 7,500 M. pS 15 17 M. 6,000 M. BS 11 18 M. joven. 6,200 M. 2 12 19 F, adulto. 8,000 M. En 13 20 F. ds 9,500 €. y 17 Como se ve en el cuadro, la cifra más frecuente es la de 14 cent. y en general se observan desde 8 cents. hasta 17 cents* “ Antonio Alzate. 431 en perros de una talla y peso más que medianos. Nunca hemos observado en perros de talla muy grande. Los de más talla mar- cados con la letra G, son poco más que medianos; pues casi nunca se tienen perros muy grandes en los laboratorios. Las cifras son, pues, inferiores á las señaladas por Ludwig y Poisseuille, y confirma lo que ya habíamos encontrado al in- vestigar acerca de la presión arterial en el hombre: que la pre- sión arterial en México está disminuida. Este fenómeno ya hemos demostrado en otra ocasión, que es correlativo de la presión atmosférica del lugar en quese prac- tica la observación. e soc RR saxo Ciimiilrs OS mp A A o o O RES A O A oe 9.0% lll aña ob E her o ela sh soriog 1198 teu: gap pencniboo glp añra, o00g 10 E tal, al € dá avirolezodal pol mo 2obusrg y001 aro g 1ensid ON givbnal 4; anbyisios eel 5 »oroiodut yaa) os coi 05 le obeibrooae amaia sd apo sico A e) aq al emp seidarod lo so laiiodie ndi891q al 0d morous: radica drid aro fir le onfadiasoo sto 09 obsrtaomph aomod sy onslónsl son pS 59 “430! tob aora adiaorg aleb ovk e! Mas A ES Ed A Ka s ZA E, ps ¿ 7 ja p Y ( LIA yl e A b é Ñ EII? A . an y pa io FA ] A LE AS A A IO O OR 3 M a A: TEA 13 Po. re Loa pa y AQUA A ya FÓRMULAS RELATIVAS A LAS VELOCIDADES Y PRESIONES EN LAS ARMAS . - POR FELIPE ANGELES Á Capitán 21 de Artillería, Profesor en la Escuela Militar. PREFACIO. En el libro que actualmente sirve de texto en el Colegio Mi- litar para el estudio de la Balística Interior, solo se estudian dos condiciones del disparo de un cañón: la velocidad inicial y la presión máxima que ejercen los gases, sea en la base del pro- yectil ó en el fondo del ánima. Además, las consideraciones que sirven para el establecimiento de las fórmulas relativas, son de orden elevado, excesivamente abstractas. El procedimiento aproximado del Capitan Ingalls, del Ejér- cito de los Estados Unidos del Norte, para integrar la ecuación “ diferencial del movimiento del proyectil (ecuación de Sarrau), conduce fácilmente á la ley de ese movimiento, dando á cada instante la velocidad del proyectil y la presión de los gases so- bre su base. De estas ecuaciones generales, que la experiencia Memorias [1896-97], TY: X.--57 434 Memorias de la Sociedad Científica confirma, se deducen las de Sarrau relativas á la velocidad ini- cial y la presión máxima, para una forma particular de los gra- nos de la pólvora empleada. El objeto del trabajo que hoy publico, es dar á conocer á los Oficiales de Artillería recientemente salidos del Colegio Militar, ese método de Ingalls y las ecuaciones generales á que cundu- ce, así como la deducción en ellas de las fórmulas de Sarrau, y las principales reglas prácticas que éstas contienen. CAPÍTULO PRIMERO. FÓRMULAS GENERALES DE LAS VELOCIDADES Y PRESIONES. 1. Establezcamos desde luego la ecuación diferencial del movimiento del proyectil en el interior del ánima. Sean, ú el peso de la carga; sel peso de los gases produci- cidos por un kilógramo de pólvora; q el peso de pólvora quema- da en el tiempo t, contado desde que principia la inflamación de la carga; e q será, en consecuencia, el peso de los gases produci- dos en el tiempo £; T, la temperatura de combustión de la pól- vora, esto es, la temperatura absoluta que tendrían los gases si la combustión se produjera en vaso cerrado sin efectuar traba» jo; T la temperatura absoluta de los gases e q, en el instante f. Sean, además, en el instante t, v la velocidad de traslación del proyectil, 4 el espacio recorrido por el mismo, Y el volumen de los gases y P su presión por unidad de superficie. Hagamos, ahora, las tres hipótesis siguientes : 1? Que la inflamación de la carga es instantánea. u Antonio Alzate. 435 PLILIOIIANS La cual no es rigurosamente exacta; pero sí muy admisi- ble, sobre todo en las pólvoras modernas, de granos grandes y densos. 2* Que los productos gaseosos, á la temperatura muy ele- vada que tienen en el ánima, se conducen como gases perfectos. 32 Queesos productos gaseosos sufren en el ánima una trans- formación adiabática. Para que esta hipótesis se realizara sería preciso que los productos líquidos de la combustión, que se hallan diseminados en la masa de los gases, subministraran á estos un calor igual al que pierden los gases calentando las pa- redes del cañón. Si estas hipótesis no se realizan del todo, en cambio las le- yes del movimiento contendrán coeficientes constantes que se determinarán de manera que los resultados del cálculo de las fórmulas concuerden con los de las experiencias, y de esta ma- nera se corregirán los errores que pudiera producir la pequeña inexactitud de las hipótesis. Puesto que se consideran como perfectos los gases de la pól- vora, la ecuación característica da, para.el peso de gases e q que existen en el instante ?, Paro: (1) y puesto que la transformación ha sido adiabática (n—1) T=eg9 R(T,T) (2) en la cual T representa el trabajo exterior y » es la relación 9) — del calor específico medio de los gases bajo presión constan- te, al calor específico medio delos mismos bajo volumen cons- tante. | Si en la ecuación (1) se hace V =1,g9=1, 7 = T,, la pre- sión correspondiente será la de los gases de un kilogramo de 436 Memorias de la Sociedad Científica F NIDLILL DIO DID LISIS ” pólvora, á la temperatura de la combustión, ocupando la uni- dad de volumen; esto es, la fuerza de la pólvora. Pues en- tonces, f=eRT, (3) La (3) y la (1) convierten á la (2) en Substituyamos en esta por V su valor w (2 + u), siendo w la sección recta del ánima y 2 la longitud reducida del espa- cio de aire inicial, y quedará (n—-1)T+4Po(2+u) =f9. (4) Si en esta ecuación ponemos por el trabajo exterior T, veri- ficado por la expansión de los gases, la energía de traslación Y mv” del proyectil, habremos puesto en lugar del primer término otro más pequeño, puesto que, en virtud del Teorema de las fuerzas vivas, ese trabajo es igual á la energía de traslación del proyectil, más la'de rotación, más la comunicada á la pieza y álos gases de la pólvora. Para hacer desaparecer el error, bas- taría considerar que en + m v?, m no representaba la masa del proyectil, sino una cantidad mayor. Si en la misma ecuación (4) ponemos en lugar de Puw, que es la presión de los gases sobre la base del proyectil, el producto du dt? ) gar del segundo término otro más pequeño; porque Pu es igual de la masa Mm por la aceleración habremos puesto en lu- 2 á m a más las resistencias pasivas que sufre el proyectil en su movimiento en el ánima: el forzamiento de la cintura y el frotamiento de las rayas. Para hacer desparecer el error, basta- “Antonio Alzate. 487 2 ría suponer que en m qe no representaba la masa, sino una cantidad mayor. Haciendo las substituciones indicadas, pasando Mm al segun- do miembro y poniendo por yv su valore , resulta 2 n—1 (5 $ (5) 2 7) y (apu)=2L; : en la cual, en lugar de suponer que m es una cantidad mayor que la masa del proyectil, supondremos que es esa masa; pe- ro que f solo representa un coeficiente numérico, menor que la fuerza de la pólvora, que se determinará experimentalmente. La ecuación (5), que es conocida con el nombre de ecuación diferencial de Sarrau, tiene en cuenta la combustión progresiva, puesto que q es una función del tiempo. Para encontrar la ley del movimiento del proyectil sería preciso substituir esa función é integrar la ecuación (5); pero como la velocidad de combus- tión y en consecuencia, el peso q de pólvora quemada, depende de la presión que es desconocida, y como, por otra parte, aun suponiendo que en la ecuación (5) se substituyera por q la fun- ción más sencilla que admita la naturaleza del problema, no po- dría hacerse la integración, parece imposible resolver el proble- ma en términos finitos. Sin embargo, obtendremos una solución bastante aproximada, suponiendo primero que q es constante, * ó que la combustión es instantánea, integrando la ecuación (5), "deduciendo de la ecuación ya integrada el valor de la presión, de ésta el valor de q y, por último, poniendo el valor de q en la ecuación ya integrada. Por ahora sólo consideraremos el caso de una combustión instantánea, ó de que y sea constante. 2. El valor de 2 para los gases perfectos es 1,406; pero para los gases de la pólvora este valor es demasiado grande. Según los trabajos de Nobel y Abel puede admitirse que n=1++4. 438 Memorias de la Sociedad Científica Introduzcamos en la ecuación (5) en vez de 4 una nueva variable x =>; pongamos el valor de n admitido, por (7) : 5 du É su igual v”, y por qe Su equivalente do 2vdv_ d(v) dt .2du *22dw Con estas substituciones la ecuación (5) se convierte en 6 d (v A 4 dx Multiplicándola por (»— 1424 (1 + 2), queda dx 15 DAR $1 a" av! Integrando, J (1 + 2% (+ a) > Const. Determinando la constante por la condición de que cuando x= 0, v sea también nula, y despejando o”, resulta que da la:velocidad en un punto cualquiera del interior del 4ni- ma en el caso de una pólvora instantánea. En esta ecuación, como se ha dicho ya, habrá que determinar f experimentalmen- $e 1! Antonio Alzate. - 439 VIII III III IO III III ID II II III III III IO II III ILIIIIIILILILIIIIILIIIIA III te. Pero en rigor esto no es posible, porque en realidad no exis- ten pólvoras de combustión instantánea. Sin embargo, la ecua- ción (2) (de donde proviene la (6) ) subsiste, sea: que considere- mos la combustión como instantánea, sea que la consideremos progresiva, con tal de que las temperaturas inicial y final sean las mismas en los dos casos. En el primero tendremos una ma- sa de gases formada instantáneamente á la temperatura T, , ex- panciéndose y efectuando trabajo, hasta que su temperatura sea T. En el segundo tendremos una formación progresiva de ga- ses á la temperatura T,, expancióndose á medida que se forman y efectuando trabajo, hasta que, como antes, estén á la tempe- ratura 7. Así es que podremos determinar el coeficiente f mi- diendo la velocidad inicial en una arma en la que se emplee una carga de pólvora viva, de manera de tener seguridad de que se ha quemado toda la carga cuando el proyectil abandone el áni- ma, substituyendo la velocidad medida en lugar de v en la ecua - ción (6), en la que se pondrá por q el peso de la carga empleada y por x el valor correspondiente á la posición del proyectil en la boca, y despejando f. Podría suceder que la misma ecuación (6) nos sirviera para determinar la velocidad en un punto cualquiera dentro del áni- ma, tanto en el caso de una pólvora lenta como'en el de una vi- va, siempre que por q se pusiera el peso de pólvora quemada hasta ese instante. Y en efecto, la experiencia comprueba que esta ecuación así empleada representa con bastante exactitud . la ley de las velocidades del proyectil en función del pd recorrido. 3. La cantidad colocada entre el paréntisis en la ecuación (6), que designaremos por X, , es independiente de las condicio- nes de carga y solo depende del espacio recórrido Y, ligado á x por la relación 4= 2 x. Se puede hacer el cálculo de los valo- res de esa cantidad correspondiente á los de x y tabularlos, co- mo lo muestra la tabla del final de este capítulo. ; (*¿ Haciendo en la ecuación (6) g =0, substituyendo por x el 440 - Memorias de la Sociedad Científica valor correspondiente al centro de la boca del cañón, designan- do por S la raíz cuadrada de 6/7 y extrayendo la raíz cuadrada á los dos miembros, se tiene : (7) que da la velocidad inicial en el caso de que la carga se queme por completo antes de que el proyectil abandone el ánima, y en la cual se determinará S experimentalmente para cada clase de pólvora. Esta fórmula puede emplearse con gran exactitud para cal- cular la velocidad inicial en los fusiles. 4. Se sabe que el peso q de pólvora quemada, cuando se ha consumido un espesor de grano l, puede representarse por la expresión PENA 1 P ¿00 (1 4 q) (8) en la que a, 2, u, son coeficientes de forma y l, es la mitad de la dimensión mgnor del grano. Con objeto de obtener la expresión general de la velocidad del proyectil en un punto cualquiera del ánima, busquemos el valor de l en función del espacio recorrido; pues de este modo, por el empleo de la ecuación (8), se obtendrá q en función de ese espacio, y suostituyendo el valor de q en la ecuación (6) se llegará á la expresión general deseada. Si. 7 representa la duración de combustión del grano al aire libre, bajo la presión P, , la velocidad de combustión bajo la pre- sión P estará dada, en virtud de la ley de Sarrau, por la ecua- ción ' (9) 1 Antonio Alzate. 1 441 en la cual la constante es tal que cuando P=P, , taa Por otra parte, Substituyendo este valor en la ecuación (9), resulta dl 1 m NS d — Tl|2wzP, de AN 1 El valor de le , así como el de = 50 pueden obtener de la ecuación (6), en la que se supondrá momentáneamente que q es constante. Una vez obtenidos estos valores y substi- tuidos en la ecuación anterior, se tendrá dl El me y An 1 v3 (142)%y/(142)*-1 Jl me N% : ao lea P, ] : (10 dl PE, as)" ANA Memorias [1896-97]. T. X.—58 4492 Memorias de la Sociedad Científica é integrando l We = L X, . Finalmente, este valor substituido en la ecuación (8) nos da el valor del peso.de pólvora quemada en función del espacio recorrido por el proyectil: dE DIANA PAR (12) 5. Para hacer la integración (11) cambiemos de variable, poniendo 1 13 sep=(140); (13) de donde se deduce | te RSE: cos" p (14+1)%=sectg, V(1+=2)*—1=tam y , ld xo f. cos? y Esta integración puede ESCALA por partes como sigue: p de p py dp sec = tan se e ul cos*p Ue30 A 2/72 ni o ose | do sngdeo ba cf rptimnas fra 5 cop = 10) o. Cos p o SENPCOSPHCOSP tang y + sec y =log' (tang.p.+ see y) y por último "Antonio Alzate." 443 substituyendo esta en la anterior, resulta finalmente X, = 3 tang y sec y +3 log (tang y + secp), (14) ó bien X,=3(140)%/ (142143 log $ (14054 (101 (15) Por medio de la (14) se han tabulado los valores de X, co- rrespondientes á los de x. Véase la tabla que está al final de este capítulo. | 6. Poniendo el valor (12) de q en la ecuación (6) y haciendo MX, ! 1 (16) a) se obtiene n= y al X, | IA RAE ho (17) restituyendo el valor (10) de £ INE mE dis , la cual, si se pone en lugar de w su valor 2 (siendo c el cali- e o, pa (7) bre) y se hace e pe (sx) y 444 Memorias de la Sociedad Científica se convierte en poa AE MEET p (17) c AP sl que es la expresión general de la velocidad del proyectil en fun ción del espacio recorrido. 7. Para deducir la presión en el mismo instante, por unidad de superficie sobre la base del proyectil, tendremos y finalmente _ 2p d(v) bed rcgz de ; de d (0) ; Substituyendo en esta expresión el-valor de ar obtenido diferenciando la (17), resulta D % % pia ea? e (5) To] 16 tex | TCOYgZ clb) de T DA D % % A 5) A acgz" Tolp =Í € que es la expresión general de la presión en la base del proyec- til, en función del espacio recorrido. Tanto en esta ecuación, como en la (17), F, Gr son constan- tes enteramente independientes de las condiciones del disparo; A La de a Je ,.—, + , dependen exclusivamente de la composición de TT T la pólvora, al la forma de los granos y de sus dimensiones; o, p, c, 2, dependen del cañón y de la carga. '" Antonio Alzate. 1 445 8. Estas ecuaciones (la (18) especialmente) son complicadas para el cálculo; pero se simplifican para las formas usadas de los granos. En efecto, para casi todas las formas de los granos de las pól- voras modernas el coeficiente es nulo y, en este caso, las ecua- ciones (17) y (18) se reducen á Los valores de X,, Xz se pueden tabular como se ve'en la tabla del final de este Capítulo, y para ello se hará uso de las siguientes fórmulas, que se obtienen con facilidad, X,=sen q cost y (1 + 4 X, cot y cos* y) (21) 1 2 rar 9. Si los granos tienen forma de lámina rectangular, como acontece en algunas pólvoras sin humo, no solo es nulo, tam- bién 2, y en este caso las fórmulas de las velocidades y presio- nes se reducen á | lla Form 1 o 446 Memorias de la Sociedad Científica porra (e Px, l / (24) siendo H = F*. Estas fórmulas son muy cómodas para la dis- cusión y el cálculo por ser monomias. 10. Para las pólvoras de granos cúbicos Ó casi cúbicos, que hasta ahora se usaron con frecuencia y cuyo uso empieza á de- caer, p=4 y 1=1. fín este ¿aso, se observa con facilidad que la cantidad colo- cada entre paréntesis en la expresión general (17) de la veloci- dad, es casi/el cuadrado perfecto del binomio pues, entonces, 'extrayendo la raíz cuadrada de los dos miem- bros de la ecuación (17) y considerando sólo los dos primeros términos de la serie que se obtendría como raíz de la cantidad colocada entre el paréntesis, se tendrá para la velocidad un va- lór suficienteménte aproximado: e En cuanto á la fórmula de la. presión que deba usarse en este caso, diremos que la (20) es bastante aproximada y aun puede emplearse la (24). 11. Los valores de v y P. que más interesan en los problemas prácticos de; la Balística Interior son, la velocidad en la boca del cañón ó velocidad inicial y la presión máxima. La velocidad LA inicial se obtiene haciendo zx y 45) siendo U el trayecto reco- rrido por el proyectil cuanto, el plano de su base coincide con n Antonio Alzate: 447 el plano de la boca del cañón. La presión máxima puede bus- carse por medio de la ecuación (20). Efectivamente, consultando en la tabla la ley de crecimiento de X, y X3, se verá que X, crece desde luego, alcanza un máxi- mo cuando 7 =0,6 y decrece en seguida continuamente; mien- bras que Xz es siempre, creciente. A causa del término sustrae- tivo en que entra X;, P alcanza su máximo antes de que x sea igual 4-0,6. En las condiciones habituales'de:la práctica puede suponerse con bastante aproximación que el valor máximo de P corresponde al valor 0,5 dex. Los valores de X, y X, , Corres- pondientes á z= 0,5 son X,= 0,725 y X¿=3,211. Substituyen- do estos valores en la ecuación (20)'se obtendrá la presión máxi- ma P,, en la base del proyectil P, =0,725 a fi gana? di (26) 2 C que subministra tanta aproximación como los procedimientos actuales de medida directa. Como! nose conoce desde luego el valor de 2; 6s preferible substituirle su expresión en función de los elementos inmedia. tos de la carga. Desde luego, por: ón 1 (77 o ¿=.TH5u) sta s la elsa de la recámara y 0 la pentadad da la pól- vora; '» Despejando! xicas 0 s | cb 818 ÚNATWES E sl od la y puesto que 448 Memorias de la Sociedad Científica resulta _ 463 [(1_ 414 AA AS Los valores de A y ¿ usados comunmente difieren poco de 0,9 y 1,8, respectivamente; de manera que 5 difiere siempre poco de 4. Ahora bien, como el valor del producto 5 adquiere su valor máximo cuando 1 — a = a ó lo que es igual cuando L£=4 , y como, por otra parte, este producto varía po- co en las cercanías del máximo; se deduce que en las condicio- nes de la práctica puede ese producto considerarse constante é igual á 4. Con lo cual el valor de 2 se reduce á ¡7 qa 88 (27) Substituyendo este valor en la ecuación (26) y representan - do por K el producto de todas las constantes que figuran fuera del paréntesis y por Q el producto de las que figuran dentro (incluyendo d que varía muy poco) se tiene Fa 6) A ay% 2 A io (28) 12. Si se supone que la presión en un instante cualquiera es- té dada por la ecuación (24), y no por la (20) como acabamos de suponer, la presión máxima resultará de la ecuación (28) des- preciando el segundo término. Para este.caso la fórmula de la presión máxima será (29) "Antonio Alzate. 449 13. En todas las ecuaciones de este Capítulo, como lo anun- ciamos desde el principio, se ponen por las constantes, no los valores que les han resultado al deducir las fórmulas, sino los que les asigne la experieneia. Se harán tantas medidas direc- tas de la velocidad Ó la presión, según el caso, cuantas constan- tes diferentes entren en la fórmula respectiva; de este modo se estará en aptitud de determinar las constantes, estableciendo igual número de écuaciones. : Añadiremos por último que aunque dijimos que f debería considerarse como un coeficiente menor que la fuerza de la pól- vora, que se determinaría experimentalmente; por encontrarse siempre multiplicada por una constante, puede conservar su significación primera. | Memorias [1896-97], T: X.«—yg 450 Memorias de la Sociedad Científica ha 0.90723 | 065790 | 938233 | 1.10963 | 9.87534 12 92027 | 67972 | .35770 | 112485 | .87972 1-13 93219 | .69941 | 334181 | 1.13877 | .88361 14 094317 | 0.71734 | 9.31350 | 1.15159 | 9.88708 (15 93334 ¿13317 .29351 | 1.16346 .89U21 12 log X, log X; log X, log X; o a 0,001 | 9.03899 | 5.56162 | 8.73764 | 9.16405 | 8.26132 | 0,01 1 953111 | 705911 | 9:23296 |' 966437 | 876000 0,1 0.03494 | 8.53009 | 9 68493+|:-0.19295 | 9.24757.. oc.o ==>) 9 018111 | 8.95170 | 9.78653 | 031194 | 9:38529 3 0.26509 | :9.18809 |. 82962 | 0.39851 46147 4 0.32372 |..9.34942 |. .85051 | 0.45956 | .51285 | 5 0.36855 | 9.47036 | 9.86028... 0.50663 | 9.55091. 6 ¿40469 1. 956610 | .86371 | .54488 | ..5»070 17 43489 | 9.64471 | 86325 | .57705 | '.60491 8 0.46075 | 9.71100 | 986027 | 0.60479 | 9.62512 9 48334 | 9.76802 | 85562 | .62913 | .61234' - 20334 | 981784 .84984 ¿01081 | ¿65725 0.52128 | 986193 | 9.84329 | 0'67034 |' 967032 53752 | .90136 | .83623 | .68809 | .63192 55234 | .93693 | .82882 | .70436 | .69229 0.56597 | 9.96926 | 982119 | 0.71936 | 970165 9017596 998814 81343 .13328 71014 .59026 | 0.02605 .80561 ¿14625 .11789 0.60119 | 0.05122 | 9.79777 | 0.75840 | 9.72501 .61143 | 007459 .18996 16981 13158 .62106 | 0.09638 .18219 ¿18057 .13766 0.63015 | 0.11678*|*9.77449 | 0.79075 | 9.74331 .10032 | 0.26858 10304 .87009 18412 .14836 | 0.36662 .64225 929327 .80913 078469 | 043759 | 959029 | 0.96700 | 9.82645 .81379 49253 24521 | 100074 | - ,83937 .93801 53698 .50549 | 10289u .81948 0.85873 | 0.57411 | 9.47004 | 1.05304 | 9.85769 .87682 60585 ¿43819 | 1.07413 86452 .8928+ 63349 ¿40901 | 1.09283 .87032 - s se - E - » 202 DURA Dn E ; OOO ADO R24ON A 4 A AS OO “Antonio Alzate 451 CAPÍTULO SEGUNDO. FÓRMULAS PRÁCTICAS DE EMILIO SARRAU. 1. Sitomamos la ecuación (25) del Capítulo Primero como expresión general de la velocidad y admitimos con Sarrau; co- mo resultado de sus'investigaciones, que en la boca del cañón al y x=a(2) (1) me a) DGA] GOL 8 podremos transformar la mencionada ecuación (25), obteniéndo la fórmula binomia de Sarrau que expresa la velocidad inicial. En efecto, (véase la ecuación (16) del Capítulo anterior), E AO, X,=X, (1+2x) * y teniendo en cuenta las (D) y (Dy »l 19 % U Extrayendo la raíz cuadrada: (bistko Dal aTblod as 452 Memorias de la Sociedad Científica OILILII Si en las ecuaciones (1) y (3) ponemos en lugar de z el valor dado en la ecuación (26) del Capítulo Primero, se tendrá U Y X,=R, 4 ol 55) DT y% XP=R, 40% (7), 0d en las cuales R, y R¿ designan nuevas constantes, Substituyendo estos nuevos valores en la ecuación (25) y designando por A el producto de las constantes fuera del parén- tesis, incluyendo 0%, y por B el producto de las constantes den- tro del paréntesis, resulta después de reducir V=A (EJ Uy (5) ra Aa que es la fórmula binomia de Sarrau. 2. Este sabio admite que la presión máxima en la base del proyectil esté dada por la fórmula (29) del Capítulo anterior RS AO (5) 3. La presión en el interior de la masa gaseosa varía de un punto á otro. Para obtener la presión en el fondo del ánima apli- caremos al sistema material formado por el proyectil, carga y pieza, el teorema de las cantidades de movimiento proyectadas sobre el eje del cañón. Sea v' la velocidad de retroceso de la pie- za y m' su masa. En un instantg cualquiera, la carga de pólvo- ra tendrá una cantidad de movimiento proyectada evidentemen- te menor que 0, siendo y la masa de la carga y Y la velocidad del proyectil: representémosla por 9 v. La cantidad de movi- "Antonio Alzate. 458 miento proyectada del proyectil es mv, y la de la pieza aproxi madamente, m/ v. | El teorema aludido da mv+0nLu—w v”, Diferenciando esta ecuación, designando por P' la presión por unidad de superficie en el fondo del ánima y poniendo por dv p a (7) : mM ¿7 Su valor P y por E la relación mi de los pesos, se tiene oso lar P=P (148) En lugar del paréntesis puede substituirse una expresión monomia de la forma K' (5) , con tal de elegirconveniente- mente el coeficiente K' y el exponente y. Según Sarraudebe po” nerse y =1, y, en consecuencia, PEPE): (6) Cuando P adquiera su valor máximo P,, , P' adquirirá tam- bién el suyo P”,,, y se tendrá por las ecuaciones (6) y (5) PIPE en la cual K,=K XK. 4. Si en una misma pólvora y para una misma forma de gra- nos, se disminuyen las dimensiones de éstos, de manera que la duración de combustión al aire libre 7 decrezca, la pólvora se vuelve más viva y su rendimiento es mayor, ó lo que es igual, 454 Memorias de la Sociedad Científica crece la velocidad inicial comunicada al proyectil. Por otro la- do, si se disminuye 7 (considerada como única variable) en la ecuación (4), se obtiene un máximo de Y correspondiente á a=3B1 LOL (8) siendo que, según lo que acabamos de decir, Y debería seguir creciendo hasta que 7 alcanzara un valor nulo. Esta discordan- cia entre la fórmula y lo que debe realizarse, se explica consi- derando que la fórmula (25) del Capítulo anterior (de donde se ha deducido la (4) de éste Capítulo) se ha obtenido conservando sólo los dos primeros términos de una serie y que, en consecuen- cia, la (4) puede indicar un máximo de V sin que en realidad exista; pues si la suma de los términos de la serie, del seguudo en adelante, crecen más de lo que decrecen los dos primeros, el máximo será ficticio y sólo se deberá á la aproximación ad- mitida limitando la serie hasta el segundo término. Sin embargo, la duración 7,, llamada duración de la pólvora del máximo ó simplemente duración del máximo, tiene una impor- tancia real, pues nos indica que para las pólvoras más vivas que ]e del máximo no es aplicable la fórmula (4), y aun es inaplica- ble para las póluoras un poco menos vivas que la del máximo, pues la función V empieza á estacionarse un poco antes del va lor.correspondiente á 7. ' rn) Más tarde volveremos sobre este Actas y pr la fór- mula que substituye á la (4) para las pólvoras vivas. 5. Una pólvora no es lenta ó viva en absoluto, sino en rela. ción al cañón en que se-emplea; por ejemplo, la pólvora mexi- cana C,es viva cuando se emplea en el Cañón de 80 de Batalla S. de B., y lenta cuando se emplea en el Ciñón de.80 de Mon» taña del mismo sistema. 4. : ¡ Para medir la viveza de una, púluora Mu en obte rmac Sarrau considera la relación —, de la Pda 00 de la od py U UN 00) 245 111 Suv eS u Antonio Alzate. 1 455 VOD LDIILILIIIIIDLILIILIII LIL DOIDILDOO LI LII LILIA vora del márimo 4 la duración de la pólvora de que se trata, y llama á esta relación módulo de viveza de la pólvora, Ó simple- mente módulo de la pólvora. Además, adopta la escala siguiente para la denominación de las pólvoras según sus módulos: Valores de los módulos. Denominación de las pólvoras. 1.0 Muy viva. 0,9 Viva, 0.8 Medianamente viva. Í Lenta. | 0.6 Muy lenta. Por la definición del módulo, que designaremos por x, y te- niendo en cuenta la ecuación (8), resulta ) % »=38 LD, (9) esto es, que el módulo es tres veces el valor del segundo térmi- no del paréntesis en la fórmula binomia de Sarrau. 6. Es á veces cómodo usar de las fórmulas de las velocida- . des y presiones en función del módulo, por ello vamos á intro- ducirlo en las fórmulas de Sarraus .., La fórmula binomia (4) puede ponerse Eo la forma e NRO [peje debe ó bien, poniendo x en lugar de tra aÍ aro 456 Memorias de la Sociedad Científica Haciendo J (xc) =$ 2% (3x) (10) y reemplazando por 7, su valor (8), se obtiene finalmente % GA (Ts V=2 A (3 a (4) A F(2), (11) que es la fórmula de la velocidad inicial en función del módulo. De análoga manera, la ecuación (5) equivale á _pf2,(p5)n. a e? W=67 » dE la cual se transforma, poniendo — =x y por 7, su valor (8), en E p% > Pa=E (8 By" LLL a (12) Y, por último, la fórmula (7) se convierte en GNAA 0% ' ») PK, (3 By" Ne a (13) 7. Vamos á transformar la fórmula binomia de Sarrau en una monomia, y para ello, observemos desde luego que una función cualquiera f (1) puede reemplazarse por una expresión de la for- ma N zx”, siempre que la variable z permanezca cerca de.su va- lor medio y con tal de que las dos funciones, así como sus deri- 5” Antonio Alzate. n 457 vadas, sean iguales cuando x adquiera su valor medio. Pues, entónces, podrá hacerse la substitución de que se trata si N y n satisfacen las dos ecuaciones siguientes : F (w) Na" PAD RWÉIN A de las cuales se deduce Sh des Cee) e FO" Si en particular la función f (+) es la que figura en la ecua- ción (10), resulta | ¿1—zx 33—e ' n= (14) y la expresión (11) de la velocidad inicial puede ponerse bajo la forma 5% 440% Js Fa 5% 4% Y 2, =44 BB ANGER / en la cual » tiene el valor (14). Reemplazando en esta por x su valor (9) y designando por M la constante 3 A (3 B)* N, se obtiene n—% 5% 4% (4 [] En ra) EE, ss que es la fórmula monomia que substituye á la binomia y en la cual hay que poner por » el valor que le corresponda en virtud de la ecuación (14), según el módulo de la pólvora que se emplee. * No deducimos el valor de N, porque, como se verá más adelante, es innecesario. Memorias [1896-97]. T. X.—60 458 Memorias de la Sociedad Científica Si, conforme á lo que dijimos en el número 4, se fija como límite de empleo de la fórmula binomia la pólvora que tenga un módulo ?,, que es una pólvora un poco menos viva que la del máximo, podremos substituir á la binomia la fórmula (15) para todas las pólvoras un poco más vivas que la que tiene por mó- dulo y? , siempre que en la ecuación (15) se ponga en vez de n su valor deducido de la (14), correspondiente ¿4x=->?,: Este va- lor es 4 y la fórmula (15) se convierte en Y =M 7 (5 — (16) . P 7/16 ) que es una expresión en la cual V crece constantemente cuan- do 7 decrece y que reemplaza con continuidad la fórmula bi- nomia. La fórmula monomia (16) debe emplearse para las pólvoras más vivas que la de módulo y, y como el segundo término del paréntesis es un tercio del módulo, la citada fórmula monomia será aplicable cuando el segundo término del paréntesis de la fórmula binomia sea mayor que 7 =0,273. "Antonio Alzate," 459 CAPÍTULO TERCERO. INFLUENCIA EN LOS RESULTADOS DEL DISPARO DE LAS VARIACIONES DE LOS ELEMENTOS DE CARGA. 1. A la velocidad inicial y presión máxima en el fondo del ánima se las designa en Balística Interior con el nombre de re- sultados del disparo; las cantidades f, a, 2, 7, €, 4, p, 6, A, de las cuales dependen los resultados del disparo, reciben el nombre de elementos de carga. Se comprende desde luego la propiedad de estas denomina- ciones. Hay gran interés en investigar la influencia que tienen en los resultados del disparo las variaciones sufridas por los ele- mentos de carga, por lo cual vamos á emprender este estudio plegándolo á las necesidades de la práctica. No sería conveniente hacer variar á la vez todos los elemen- tos de carga, porque, siendo tantos, no podrían desmezclarse las leyes de su influencia y, por otra parte, para la práctica no es necesario proceder con esa generalidad. Supondremos que las cantidades c, “, p, permanecen cons- tantes y se han determinado vistas las condiciones de servicio á que la pieza ha de destinarse. Igualmente, supondremos cons- tantes las cantidades .f, a, 2, que pueden determinarse de ante- mano, según la composición de la pólvora y la forma de sus gra- nos. Y solo supondremos variables á los elementos 0, /, 7. 2. Busquemos las variaciones totales de la velocidad inicial V y la presión máxima en la culata P”,,, correspondientes á las de los elementos de carga 0, A, 7. Diferenciando logarítmica- mente las ecuaciones (11) y (13) del Capítulo Segundo, se tiene 460 Memorias de la Sociedad Científica A (1) aP!, do, ,d4, de Puesto que y como 7, es independiente de ú y A (véase la ecuación 8 del Capítulo Segundo), resulta , cai dp 3 aah e Substituyendo este valor en las ecuaciones (1) é introducien- do la relación (2) Observemos desde ahora que, Sia la ecuación (14), n cre ce cuando z decrece. Siz=,4=Y y siz=0,6,1= 4. 3. Supongamos desde luego que de los tres elementos ú, A, 7, solo 7 varía. En este caso las ecuaciones (2) se reducen á dv _ por Ti HPC Ade “ Antonio Alzate. 461 NODIDIDIINIS PND IIS IDO y por estas se ve: 1?, que las variaciones en la velocidad inicial y en la presion máxima son de sentidos contrarios á las de la du- ración de combustión; 2?%, que las variaciones relativas de la ve locidad inicial son menores que las de la duración de combus- tión, y tanto menores á medida que la pólvora es más viva; 3% que las variaciones relativas de la presión son iguales á las de la duración de combustión. De estas conclusiones y teniendo en cuenta las irregularida- “des de la fabricación de la pólvora, se deducen las reglas prác- ticas siguientes: 1* El módulo de las pólvoras no debe ser muy pequeño ; porque resultaría n muy grande y una variación en 7 ocasionaría una varia- ción considerable en V, lo cual perjudicaría la precisión del arma. El límite inferior admitido para x es 0,6. 2* El módulo de las pólvoras no debe ser muy grande; porque una variación en r podría ocasionar en P”,, otra considerable; lo cuaz es desventajoso para la conservación del arma. El límite superior admitido para x es 1,2. 4. La presión máxima soportada por un cañón puede consi- derarse como un dato, atendido el espesor que podrá darse á sus paredes, según el servicio á que se destine. Y será conve- «niente estudiar la influencia de las variaciones de los elementos de carga en la velocidad inicial, cuando los elementos varíen de manera que la presión máxima permanezca constante. Para estudiar la influencia de las variaciones relativas de 0, 4,7, en V, no es preciso hacer variar los tres elementos simul- táneamente, basta que se hagan variar de dos en dos. Hación- dolo de este modo, se deducirán con extremada facilidad las re- glas prácticas concernientes. y Supongamos primero que 0 permanece constante y A), 7 Va- ríen de manera que P”,, conserve su valor primitivo. En este caso dP”, ,=0, do =0, y la segunda de las ecuaciones (2) pro- duce 462 Memorias de la Sociedad Científica SOLIDO II mA PILI Por esta ecuación vemos que, 0 siendo constante, es nece. sario que /1 y 7 erezcan ó decrezcan á la vez para que la presión P”,, permanezca invariable. Si 7 crece, A debe crecor también ; pero como 0 permanece constante, es preciso que la capacidad de la recámara disminuya. En virtud de la ecuación anterior y teniendo en cuenta que do=0, la primera de las ecuaciones (2) se convierte en o = (i—n) se . : Hemos dicho en el número 3 que el límite inferior del módu- lo es 0,6 y sabemos que cuando x erece n decrece; de todo lo cual deducimos que en la práctica M es siempre inferior 4-2. Siendo positivo el coeficiente £ —- 2, las variaciones de A y V'son el mismo sentido. Como resumen de este número pondremos la regla práctica siguiente: Cuando, para un mismo peso de la earga, la densidad de carga y la duración de combustión aumentan de manera que la presión máxi- ma permanezca constante, la velocidad aumenta; si, al contrario, pa- ra una misma carga, la densidad de carga y la duración de combus- tión disminuyen de manera que la presión máxima permanezca cons tante, la velocidad disminuye. 5. Supongamos.en segundo lugar que A es constante y 0, 7 son variables, conservando P”,, su valor primero, De la segunda de las ecuaciones (2) se obtiene do dr MEJO. 2 a T Según esta ecuación las variaciones de ú y 7 deben ser en el mismo sentido. Si 7 aumenta, esto es, si los granos son más gruesos, € debe aumentar también, y como A permanece cons- tante es necesario que aumente la capacidad de la recámara. o "Antonio Alzate. 1 463 Por la ecuación anterior y siendo dA1=0, la primera de las ecuaciones (2) produce ? dV d 77 = 007 Siendo % inferior á 4, las variaciones de 0 y V son en el mis- mo sentido. En resumen: Cuando, para una misma densidad de carga, el peso de la carga y la duración de combustión crecen de manera que la presión máxima permanezca constante, la velocidad imicial crece; si, al contrario, pa- ra una misma densidad de carga, el peso de la carga y la duración de combustión disminuyen de manera que la presión máxima permanez- ca constante, la velocidad disminuye. 6. Supongamos en tercer lugar que 7 permanezca constante y 0, A varíen de modo que P”,, conserve su primer valor. La segunda de las ecuaciones (2) da ecuación que indica que las variaciones de 6 y A deben ser en sentido contrario. Si 0 aumenta, A debe disminuir, para lo cual ' será necesario que la capacidad de la recámara aumente. Si ú. disminuye, A debe aumentar, para lo cual será preciso que la capacidad de la recámara disminuya. En virtud de la ecuación anterior, la primera de las ecuacio- nes (2) da Ñ que hace ver que las variaciones de ú y V son del mismo sen- tido. 464 Memorias de la Sociedad Científica Am En resumen: Cuando, con la misma pólvora, el peso de la carga aumenta y la densidad de carga disminuye de manera que la presión máxima per- manezca constante, la velocidad inicial aumenta; si, al contrario, con la misma pólvora, el peso de la carga disminuye y la densidad de car- ga aumenta de manera que la presión máxima no varíe, la velocidad micial disminuye. 7. Supongamos ahora que se trate de un cañón existente cu- ya capacidad de recámara deba permanecer invariable. En este easo 0 y A no pueden ser variables independientes, sino que de- ben permanecer ligados por la relación siendo 3 la capacidad eonstante de la recámara. Diferenciándo- la, produce d 4 1) 4 o ? en virtud de la cual las ecuaciones (2) se reducen á aros do A? ANOTA iaalo EL (8) dP,_q10_d: A o Si se hacen variar 4 y 7 de modo que P”,, permanezca cons- tante, la segunda de las ecuaciones (3) da dV 7 a m) 22 que indica que las variaciones de 4 y V son del mismo sentido. En resumen: Con un peso de carga mayor, si los granos son más gruesos, puede aumentarse la velocidad inicial sin que varíe la presión máxima. soeredad Ciontilica Antonio Alzate MÉXICO. Revista Científica y Bibliográfica, - Núms. 1-2, 1896-97. Tae Museum OF THE FuTURE. Professor Herrera's pamphlet, reprinted from the Memorias de la Sociedad “* Alzate” de México, vol. ix, pp. 221-252, is enti- tled “Les Musées de "Avenir.” Of these museums we are told “there is no gallery of insects, no gallery of birds, or of mam- mals, or of fishes, or of reptiles; no collection of Coleoptera, no collection of Chiroptera, or of pheasants, or of pigeons. Mu- seums of the future do not classify by classes, families, tribes» - genera, species, sub—species, varieties, sub-—varleties, races, and sub—races; ¿hey put in order facts, and classify ideas....... There are rooms for heredity, for ontogenesis; cssnogenesis, va- riation, mimiery, the struggle for life nutrition, and so on...-.. These rooms are arranged in a philosophical order, and in thas order they must be.visited by the public; to this end there will be barriers«suitably disposed...... In the museums of the fu- ture the zoological specimen is the lacquey of an idea, whe- reas in our present museums ideas are the slaves of specimens. Thus, a specimen is not exibited because ib is rare, or because ib ought to be exhibited: we show the most profound contempt for specimens that are rare, curious, or pretty -.... The mu- seums of the future aims at being, not a magazine of dead lum- 2 ber eaten by worms, but an open book in which men can read the philosophy of nature.” The first room of Professor Herre- ras museum reminds us of some gruesome diagrams that used to be visible at South Kensington, showing, by coloured squa- res, cubes, andso forth, the amount of the various inorganic subs- tances contained in the human body, the chief difference being that the method is here extended to the flesh of other animals. The idea of this room is to show the unity that pervades natu- re, whether in chemical composition, in organic matter, in or- ganic force, in vital phenomena, in the plan of organisation, in origin end, or in the conditions and enuses of evolution. The next room displays the comparative physiology and anatomy of animals; the natural system of classification is treated with con- tempt; the ideas of biology are better illustrated by the asso- ciation of animals living under similar conditions or using si- milar devices, by, the eomparison of analogous rather than of homologous organs, thus showing the numerous modifications and specialisations that have been adapted to a single or to si- milar ends. Room no. 3 is to show the various methods of re- produetion, and all organs and functions associated therewith. In the next room distribution is dealt with, not, however, ac- cording to any scheme hitherto proposed but considered as “the correlation between the distributional areas of organisms and all the general biological eonditions;” thus, we have animals from warm regions, animals from cold regions, alpine species, species from great depths, species from deserts, species from caverns, species from islands, species from forests, and so forth. Then follow exhibits showing the correlations between the present fauna of certain countries and their extinct fauna+ Other ca- ses ezemplify migration, means of dispersion, and laws of geo- graphical distribution. The next gallery is given up to evolu- tion, and here Professor Herrera is frankly Darwinian, making no mentión of neo-Lamarckism, lathmism, and other philoso- phieal schools Consequently, his exhibits are intended to show such facts of nature as the rapid multiplication of individuals, 3 the struggle for existence, adaptations, sexual selection, and results of selection. In the arrangement of his specimens, in order to bring out the various ideas, Professor Herrera places them in series and places them in contrast, using either method as seems most suitable to each occasion. The paper is undoubtedly suggestive, and itis not intended to be anything more; no doubt Professor Herrera would agree that each curator must find his ideas and work them out for himself, in accordance with the cireumstances of the museum in which he is placed. Neither does he mean to deny that so- me such arrangement of the museum according to ideas has found its seattered instances; indeed, he does allude to some of those beautiful cases that adorn the entrance—hall of the Natural History Museum in London, exemplifying such biolo- gical ideas as variation, protective mimicry, and albinism. But it is still true that the idea which governs our museums is the arrangementin accordance with some human system of classi- fication—“W hy '” says our author, “the decimal classification that is being adopted for libraries is preferable to the natural (?) classification. 16 is this that will be universally applied in the museums of the future.” And thus he concludes: “All 1 know is that if, fifty years ago, museums had adopted the phi- losophical and not the systematic order, then man, seeing side by side the animals of the deserts, would have discovered pro- tective mimiery fifty years ago. Seeing together on one side the victims, on the other side the executioners, and further of the champions, he would have discovered the struggle for life, unity, selection, catabolism..---- But from time inmemorial, man has tried to imprison the things of nature in a fixed sys- tem, a fixed classification, which is not the whole of science, and which cannot be the nest of all philosophy. Nature, in her vastness, protests against the chassifiers; maddneed, indignant, desperate she revolts against routine. A Darwin and a Huxley as yet have lived in vain; for we, here below, we classify, cla- ssify, classify.------ I know that when they have visited the 4 museums of the future, the learned, the children, the pretty girls will remain very serious, seriously meditating upon all this profound philosophy of nature, upon all her wings, upon all her nests.” “Natural Science.” London, August 1896. BIBLIOGRAFIA. COURS D'ASTRONOMIE á Pusage des étudiants des Facultés des Sciences, par B. BAILLAUD, Doyen de la Faculté des Scien- ces de Toulouse, Directeur de PObservatoire. — Paris, Gau- thier—Villars et Fils. 8% 1%" partie, 1893. 285 pags. figs. 8 fr. —2* partie. 1896. 520 pags. figs. 15 fr. En la presente obra, cuyo autor reune á sólidos y vastos co- nocimientos una larga práctica de enseñanza y de observación, se hallan expuestas todas las nociones más indispensables de Astronomía, así desde el punto de vista de aplicación, como del de teoría matemáfica. En el primer tomo están los estudios que interesan á la vez á los físicos y 4los astrónomos, como son: los principios del Cáleu- lo de las probabilidades y su aplicación á la Teoría de los erro- res de las observaciones: el estudio de los instrumentos de óp- tica; instrumentos de precisión que sirven para medir el tiempo, las longitudes Ó los ángulos, y en particular de los principales instrumentos astronómicos; procedimientos usados en los cáleu- los numéricos, como el empleo de tablas de logaritmos de nú- meros y de funciones trigonométricas, logaritmos de adición, fórmulas principales de Trigonometría esférica, los métodos de interpolación, etc. El tomo segundo está consagrado á la Astronomía propia- mente dicha, y contiene no sólo todo loindispensable para apren- 5 der esta ciencia, sino que el autor añadió los problemas relati- vos á la determinación de las órbitas; elementos de Mecánica celeste; las más sencillas proposiciones de alta Geodesia, en la cual se hacen tan bellas aplicaciones del Algebra y del Análi- sis. A] terminar la obra se hallan los métodos de la Astronomía moderna y los resultados alcanzados con algunos detalles acer- ca de Espectroscopía y Fotometría. 08 Nada diremos respecto á la parte tipográfica é ilustración de la obra, pues bien conocida es la excelente casa editora. Les TRAMWAYs ÉLECTRIQUES par Henry MARÉCHAL, Inge- nieur des Ponts et Chaussées, Ingénieur de la Premiére Sec - tion des Travanx de Paris et du Secteur municipal VÉlectri- cité.—Paris, Librairie Polytechnique Baudry et C*- 1897. 8 203 pags. 115 figs. 7 fr. 50 (relió.) Actualmente que se trata de introducir en varias de nues- tras ciudades las tranvías eléctricas, esta obra será de grandísi- ma utilidad, pues está escrita con muchos detalles después de un viaje del autor á los Estados Unidos, en donde han alcanza- do tan notable extensión. Contiene en nueve capítulos las siguientes o con un. estilo conciso y accesible á todos: | Disposiciones generales de las tranvías eléctricas.— Vía. — Distribución de la corriente por conductores aéreos, subterrá.- neos y al nivel del suelo.—Tranvías de acumuladores.—Material rodante.—Estaciones centrales para la producción de electrici- _dad.—Gastos y comparación con otros sistemas de tracción, En cuanto á la impresión é ilustraciones del libro son mag- níficas. TRAITÉ D'ÉLECTROMÉTALLURGIE par W. BorcHERrs, Profes- seur há École de Métallurgie de Duisburg. Traduit d'aprós la deuxiéme édition alleomande par le Dr. L. GAUTIER.—Pa- ris, Librairie Polytechnique Buudry et C" 1896. 8 476 pags. 198 figs. 6 3 planches. 25 fr. (relié). El extraordinario desarrollo á que ha llegado la aplicación de la electricidad á la metalurgía, decidieron al traductor de esta importante obra á darla á luz, pues ciertamente que se hacía sentir la necesidad de un libro que reuniera los innumerables procedimientos que se han patentado en diversos países. El au- tor no sólo se limita á describir esos procedimientos, sino que los discute y muestra los que puedan aplicarse con mayor éxito, pues su larza carrera científica é industrial le permite poder apreciar todos. El traductor añadió por su parte notas que se ocupan de to- do lo nuevo que apareció después de publicada la edición ale- mana. Los metales de cuya electrometalurgía trata la obra son: magnesio, litio, glucinio, sodio, potasio, calcio, aluminio, cerio, lantano, didimo, cobre, plata, oro, zinc, cadmio, mercurio, estaño, plomo, bismuto, antimonio, cromo, molibdeno, tugsteno, uranio, manganeso, fierro, niquel, cobalto y platino. LA MACHINE A VAPEUR. Traité général contenant la théorie du travail de la vapeur, l'éxamen des mecanismes de descrip- tion des principaux types d'appareils, l'étude de la condensa- tion et de la production de la vapeur. Par ÉDOUARD SAUVAGE, Professeur á École Nationale Supórieure des Mines. Paris, Librairie Polytechnique Buudry et C' 1896. 2 vol. in-8" gr- XLV-468 6 543 pags. 1,036 figs. 60 fr. (relié). Esta excelente obra escrita por uno de los más respetables. ingenieros modernos, está llamada á prestar grandisímos servi- 7 cios en las Escuelas especiales y superiores y á toda persona que tenga necesidad de usar las máquinas de vapor, aunque sea en pequeña escala. Lia práctica y los conocimientos del autor le han permitido dar en su magnífico tratado todos los detalles, todas las descripciones y todos los consejos que puedan desear- se acerca del ramo que no cesa de progresar día por día y de emplearse constantemente. Por la noticia que damos en seguida de las materias que con- tiene, podrá juzgarse del método con que está escrito el libro y de su notoria importancia. Tomo I. Introducción. Importancia de la máquina de vapor. Divisiones generales. Unidades y medidas. — Descripciones ele- mentales. Organos esenciales. Antiguas máquinas de simple efecto. Distribución del vapor. Transmisión del esfuerzo mo- tor. Principales disposiciones de las máquinas de vapor. Má- quinas de cilindros sucesivos. — Leyes mecánicas y físicas. Bases del estudio de las máquinas. Conocimientos matemáticos útl- les. Velocidad. Aceleración. Fuerzas. Trabajo. Potencia. Teo- remas fundamentales de Mecánica. Resistencia de los materia- les. Tratamientos. Presiones. Temperaturas. Cantidades de calor. Transmisión del calor. Principios de la Termodinámica, Entropía. Diagramas de los estados de un fluido. Estudios físi- cos de los vapores. — Trabajo del vapor. Cantidades que se de- terminan en el estudio de una máquina de vapor. Indicadores. Dinamómetros. Ciclos teóricos del trabajo del vapor. Causas de reducción del rendimiento, Detención incompleta. Espacio ' libre. Acción de las paredes. Envolturas del vapor. Humedad y sobrecalentamiento del vapor. Laminación del vapor. Es- capes de vapor. Pérdidas de calor. Transformación del traba- jo indicado. Máquinas compound, de Woolf y de triple y de cuádruple expansión. Diagramas totalizados. Análisis-resumen del funcionamiento de los motores. Marcha de potencia varia- ble. Cálculo de las dimensiones de los cilindros. Turbinas de vapor. Máquinas de vapores de otros líquidos. —Distribución del vapor. Fases de la distribución. Distribución por caja única y 8 por excéntrico. Corredera de Stephenson. Tipos diversos de eo- rrederas. Mecanismos diversos de cambio de movimiento. Dis- tribuciones diversas, Corliss, oscilantes y giratorias de válvu- las, etc. Movimiento de contra vapor. Comparación de los siste- mas de distribución. — Transmisión y regularización del movimien- to. E fecto de la masa de las piezas de movimiento alternativo. Choques y vibraciones. Volantes. Reguladores. Transmisiones. Tomo IL. Principales órganos de las máquinas. Construcciones y fundiciones. Cilindros. Embolos y armaduras. Rieles. Arbo- les y manivelas. Engrasado de los mecanismos, de los embo- los, ete.—Disposiciones en conjunto de las máquinas. Clasificacio- nes. Motores fijos. Locomóbiles y máquinas semi-fijas. Eleva- ción del agua. Máquina de extracción. Comprensores, máqui- nas de laminadores. Locomotivas. Máquinas de barcos. Má- quinas rotatorias. Aplicaciones diversas.—Condensación. Con- densadores por mezcla. Aparatos diversos de condensación, etc. —Producci ón del vapor. Combustibles. Combustión, hogares, tiro; Combustibles líquidos y gaseosos. Trausmisióu del calor al agua. Efecto de las cantidades de agua y de vapor. Calderas. Reca- lentadores. Sobrecalentadores. Ensayo de las calderas. Com- paración de generadores. Bombas y botellas alimenticias. Epu- ración de las aguas, desinerustantes. Indicadores de nivel. Válvulas de segúridad y manómetros. Tuberías de vapor. Ac- cidentes. Pruebas y vigilancia.-—Empleos de las máquinas. Ser- vicios que se requieren de una máquina. Costo de explotación de la potencia motriz. Conclusión. La obra contiene al principio una lista de los autores y de las obras citadas y otra de las materias tratadas. La impresión y las ilustraciones son de lo mejor que se conocen. verdad Gientilca “Antonio Alzale MEXICO. DODODIOOOODIDOOLOLIOLDILIDIIIIINT Revista Científica y Bibliográfica. Núms. 3-4. 1896-97, SESIONES DE LA SOCIEDAD. JULIO 8 DE 1895. Presidencia del Sr. Dr. Eduardo Armendaris, Presidente. CORRESPONDENCIA. —De la Academia de Ciencias do Paris, invitando á la Sociedad para que contribuya al monumento á Lavoisier. TRABAJOS. —Dr. Daniel Vergara Lope, El mal de las mon- tañas se debe ú perturbaciones circulatorias. Ruina de la Teoría de Jourdanet.' P. Sánchez, Estudio sobre la reducción al centro? Dr. E. Armendaris, Nuevo reactivo para el azufre. Se coloca sobre una placa de vidrio la substancia que se desea analizar y se le agrega bromo y eloruro de cal; se forma entonces sulfa- to de cal, cuya cristalización en agujas es perfectamente caracte- rística, y puede revelarse de este modo hasta 55157 de miligra- mos. 1 Vease Memorias, T. IX, p. 6l. WS de ES p. 97. Revista [1896 -97] —2 10 Cuanteo de las sales contenidas en la orina. Se hacen compara- ciones con soluciones tituladas al 1, 2 y 3 por 100 y comparan- do las cantidades de precipitado obtenido, añadiendo nitrato de plata, en 5 centímetros cúbicos de orina filtrada, á la que se po- nen 5 gotas del nitrato. Por este procedimiento puede obtener. se la cantidad de cloruros de Sbachs contenido en la orina. R. Aguilar, La división decimal del tiempo y de la circunferen- cia. El Sr. Rey Pailhbade, Presidente de la Sociedad de Geogra- fía de Tolosa va á presentar al congreso de Geografía de Lon. dres una moción, como nueva, para tan importante mejora. En las actas de la Sociedad consta que en la sesión del 28 de Septiem- bre de 1890,' el Sr. Ingeniero Geógrafo Joaquín de Mendizába; Tamborrel propuso que la Sociedad “Alzate” iniciara al Con- greso de Geografía de Berna de 1891 que se ocupara de la citada cuestión. Además, el mismo socio se ha ocupado desde hace mucho tiempo de esta modificación y ha calculado Tablas de Logaritmos arregladas á este sistema, que se publicaron ya en Paris por cuenta del autor. La prioridad de la iniciativa de esta reforma, corresponde, pues, al Sr. Mendizábal Tamborrel. AGOSTO 11 DE 1895. Y Presidencia del Sr. Dr. E. Armendaris, Presidente. El Sr. Armendaris se ocupó de los análisis que ha hecho de la Boconia, y los cuales han visto confirmados recientemente en ' el Jowrnal de Pharmacie. SEPTIEMBRE 7 DE 1895. Presidencia del Sr. Dr. E. Armendaris, Presidente. CORRESPONDENCIA. — Invitación para elevar un monumento en Lovaina á la memoria de P. Van Beneden. 1 Vease Revista, 1890-91, p. 19. 11 PosTULACIONES.— Para socio de número: Francisco Díaz Rivero (Martínez Ancira, Moreno y Aguilar). Para socio correspondiente: Francisco Nicolau (Montiel, Garibay y Aguilar). OCTUBRE 6 DE 18905. Presidencia del Sr. Dr. E. Armendaris, Presidente. MONUMENTOS Á LAVOISIER Y VAN BENEDEN.—El Tesorero Sr. Aragón comunica que los socios han contribuído con canti- dades extraordinarias y que se ha enviado á Gauthier—Villars la cantidad de 100 francos que importan $ 37.60, y 4 Lovaina 25 francos para la estatua á Van Beneden. NOMBRAMIENTOS. —Socio de número: FRANCISCO Díaz RIVERO, Mayor de Estado Mayor, Ayudan- te del Sr. Presidente de la República. Socio correspondiente: FRANCISCO NICOLAU, Ingeniero civil, Inspector general de Faros. NOVIEMBRE 3 DE 18905. Presidencia del Sr. Dr. Eduardo Armendaris, Presidente. CORRESPONDENCIA. — £l Sr. Gauthier—Villars envía un reci- bo por 100 francos para la estatua á Lavoisier. TRABAJOS. —A. L. Herrera, Filosofía comparada. El Ani- mal y el Salvaje.' P. Sánchez, Discusión de las ecuaciones á que da lugar la curva de equilibrio. 1 Vease Memorias, T. 1X, p. 77. A y ESEX, p. 107: 12 Coxcurso HonGkIxs. —Los socios A. L. Herrera y D. Ver- gara Lope obtuvieron una mención honorífica y medalla de plata por su obra: La atmósfera de las altitudes y el bienestar del hombre, que presentaron al Instituto Smithsoniano. El Presidente los felicitó por esa honra que ¡justamente merecen. LocaL.—El socio Aguilar se ocupa en gestionar que el Ayun- tamiento conceda á la Sociedad un salón en el ex-mercado del Volador. PosTULACIONES. — Para socios honorarios: Sres.: Prytz, Hepites, Ferraris, Hirsch, Benoit, Chappuis, Bodola y Chaney / Garibay, Montiel y Aguilar ). DICIEMBRE 8 DE 1895. Presidencia del Sr. Dr. Eduardo Armendaris, Presidente. CORRESPONDENCIA, — El señor Secretario de la Sociedad Im- perial de Naturalistas de Moscou anuncia que remitirá la colee- ción completa de sus publicaciones. TraBaJos.—Á. L. Herrera, Questionnaire d' Histoire Natu- relle systématique.' A. Aragón, Apreciación positiva de la lucha por la emstencia. Dr. A. Dugés, Dermatoptismo.* M. Moreno y Anda, Temperatura interna de la tierra.* PostuLAcIióÓN. —Para socio de número: G. M. Oropesa (Torres Torija y Aguilar ). NOMBRAMIENTOS. —Socios honorarios: 1 Vease Revista, 1895-96, p. 32. 2 Vease Memorias, T. 1X, p. 145. OS O: . o E EN fe PE T. 1X, p. 123. 13 Sres. DR. J. RENATO BENOIT, Director de la Oficina Inter- nacional de Pesas y Medidas. Sevres. Luis pe BopoLa, Profesor de Geodesiaen la Escuela Poli- técnica. Budapest. CHaney, Superintendente de Pesas y Medidas. Londres. Dr. PEDRO CHAPPUIS, Adjunto á la Oficina de Pesas y Medidas. Sevres. Gaurmmeo FerRraARIs, Profesor en la Universidad. Turín. ESTEBAN C. HrprTES, Director del Instituto Meteorológico. de Rumanía. Buarest. ADoLFO Hirscu, Director del Observatorio. Neuchatel. CarLos PrYTz, Profesor de Física en la Escuela Politécnica. SAN Copenhague. "El Secretario anual, GILBERTO MONTIEL Y ESTRADA. ENERO 6 DE 1896. 20 Presidencia de los Sres. Dr. E. Armendaris y Prof. A. L. Herrera. ELECCIONES. —Junta Directiva para 1896: Presidente, Prof. Alfonso L. Herrera. Vicepresidente, Ing. Ezequiel Ordóñez. Seeretario anual, Manuel Moreno y Anda. Tesorero, Ing. Camilo González. CORRESPONDENCIA: — Invitaciones para el 4” Centenario del viaje de Vasco de Grama, y para el monumento á Pasteur, en la erudad de Dóle. TraBaJos. — E. Pérez, Estudio acerca de la determinación de la longitud. : E. Ordóñez, Vetas melalíferas de la República. 1 Vease Memorias, T TX, p. 195. 14 A. L. Herrera y Dr. Vergara Lope, La atmósfera de las alti- ¿tudes y el bienestar del hombre.' PosTULACIÓN. —Para socio de número: J. Covarrubias ( Aragón, Herrera y Aguilar ). NOMBRAMIENTO. —Socio de número: GABRIEL M. OROPESA, Ingeniero de la Comisión de Sanea- miento de la ciudad de México. FEBRERO 2 DE 1896. Presidencia del €r. Prof. A. L. Herrera. DONACIONES. —El Observatorio Lick obsequió á la Sociedad una interesante colección de fotografías de la Luna, de Júpiter, eclipses y protuberancias del sol. TRABAJOS. —Dr, E. Armendaris, Notes sur les proprietés phy- siologiques du Chapus ( Helenium Mexicanum.)' G. Montiel, Nuevo sistema para la diversificación de los faros, Dr. F. Altamirano, Observaciones meteorológicas en Guadalupe Hidalgo. g Dr. D. Vergara Lope, Contribution pour la détermination de la densité normale du sang 4 Mexico. R. Aguilar, Breve informe relativo á los trabajos de la Sociedad ““ Alzate” y estado que guarda hasta la fecha.* M. Moreno y Anda, Observations magnétiques faites a Y Naig vatoire de Tacubaya, pendant Pannée 1895.* A. L. Herrera, Les Musées de Y Avenir.* 1 La introducción y el resumen de esta obra apareció en las Memorias, T. IX, p. 163; la impresión en extenso en francés se concluirá hacia fines de 1897. Vease Memorias, T. 1X, p. 253. E $ T, IX, p. 303. Revista, 1895-96, p. 87. ,» Memorias, T. IX, p. 269. Y T. IX, p. 221. A A 5) O, s = 15 Alberto Coellar, Estudio relativo á los Láudanos. (Presentado por el socio A. Aragón.) R. Aguilar, Indice general alfabético de autores y materias de los tomos I á VIII de las Memorias, PosTULACIONES. — Para socios de número: R. Servín ( Herrera, Vergara Lope y Aguilar). H. Chambon (Herrera, Moreno y Agwlar). Para socio correspondiente: Dr. Juan de D. Carrasquilla ( Herrera, Vergara Lope y Agui- lar.) NOMBRAMIENTOS. —Socios honorarios: * JOAQUÍN VARELA SALCEDA, Profesor de Historia Natural en el Colegio Militar. H. O. BAsTIAN, Profesor de Anatomía Patológica en el Co- legio de la Universidad. Londres. ADOLFO BOUCARD, Naturalista. Londres. W. CROOKEs, de la Sociedad Real. Londres. J. T. CunniNGHam, Director del Laboratorio de Biología Ma- rítima. Plymonih. F. DArwIx, de la Sociedad Real de Londres. Cambridge. W. H. FLower, Director del Departamento do Historia Natural del Museo Británico. Londres. E. FRANKLAND, Profesor en la Escuela Normal de Ciencias, Londres. P. GeEDDER, Profesor en el Colegio de la Universidad. Londres. SIR A. GEIKIE, Director del Instituto Geológico. Londres. A. GUNTHER, de la Sociedad Real. Londres. “Sir A. R. WALLACE, de la Sociedad Real de Londres. y Parkstone. (Herrera y Aguilar). E. ParRIz1, Ingeniero de la Oficina Filotécnica. Milán, ' (Garibay y Aguilar). 1 Vease Memorias, T. IX, p. 207. 16 Socio de número: JOSÉ COVARRUBIAS, Ingeniero consultor del Ministerio de Fomento. _ _ A _ —______HMINNXANÑ MARZO 5 DE 1896. Presidencia del Sr. Prof. Alfonso L. Herrera. Sesión dedicada á la memoria DEL Sabio Padre José Antonio Alzate. CORRESPONDENCIA. — Contestaciones al Cuestionario de Historia Natural, de los Sres. Brown Goode, Varela Salceda y Cicero. FELICITACIONES. —El Presidente las dió á los socios Dugés. por haber sido nombrado socio honorario de la Sociedad Cientí" fica de Chile; Von Mueller, por su ingreso á la Academia de Ciencias de Paris, y 4'Abbadie, por haber obtenido la medalla Arago, como merecido premio á su protección á la Astronomía. TrRABAJOS.—R. Aguilar, Bibliografía y progresos de la Meteoro- logía en la República Mexicana durante el año 1895. L. G. León, La fotografía á través de los cuerpos opacos. A, Aragón, Las leyes penales desde el punto de vista filosófico? Dr. A. Dugés, Le Dermatoptisme et la lumiere noire.” J. Galindo y Villa, Estado actual de la Arqueología en México. M. Moreno y Anda, Temperaturas del suelo en Tacubaya. 1894 -95.+ M. Torres Torija, Memorandum de las operaciones necesarias para el trazo de ferrocarriles. Vease Memorias, T. 1X, p. 309, T. IX, p. 263. T. IX, p. 261. T. IX, p. 333. $ ” »” — 1 2» ” 3 4 ” dl »” 17 NOMBRAMIENTOS. —Socios de número: ROBERTO SERVIN, Ingeniero imspector de minas. DR. RICARDO E. CICERO, Ayudante de Antropología en el Museo Nacional. Socios honorarios: Dr. León ERRERA, Profesor en la Universidad. Bruselas. Dr. CarLos Van BAMBERKE, Profesor en la Universidad. Gante. Dr. J. DELBOEUE, Profesor en la Universidad. Lieja. ESTANISLaO MEUNIER, Profesor en el Museo de Historia Natural. Paris. E. JANNETTAZ, Ayudante Naturalista. Paris, ¿8 (Herrera y Aguilar.) Dr. EDuarDO Van BENEDEN, Profesor en la Universidad. pa Lieja. CarLos ScuoTrT, de la Comisión Geodésica de los E. U. Washington. (Puga, Moreno y Aguilar.) POSTULACIONES. — Para socios de número: Dr. M. Uribe Troncoso (Herrera g Aguilar.) Dr, E. F. Montaño ( Herrera y Aguilar.) Para socios correspondientes: Dr. A. M. Domínguez, F. Gómez Mendicuti, J. M. Arreola, S. Castellanos y G. Baturoni. : : (Moreno, Herrera y Aguilar). ACUERDOS.—1* Los socios usarán las iniciales M. S. 4. (Miembro de la Sociedad Alzate), á continuación de su nombre en los trabajos que publiquen y en otras circunstancias apro- piadas. 2% Las sesiones se consagrarán al estudio, á los asuntos cien” tíficos exclusivamente, dejando los proyectos y las cuestiones económicas al cuidado de la Junta Directiva Ó para sesiones especiales extraordinarias. í Revista [1896-9713 18 3” Los socios podrán publicar en las Memorias sus trabajos en francés. 4% Las sesiones generales se dedicarán á la memoria de sa- bios mexicanos. 52 Dirigir una atenta carta al Sr. Presidente de la Repúbli- ca, solicitando local para la Biblioteca de la Sociedad. TESORERO.— Por renuncia del Sr. Camilo González, quedó nombrado por unanimidad el Sr. José de Mendizábal. ABRIL 12 DE 1896. Presidencia del Prof. A. L. Herrera. Sesión dedicada á la memoria DEL Sr. D, Joaquin de Velázquez Cárdenas y León, Primer Director General de Minería. CORRESPONDENCIA. —Los Sres. Schott, Michel-Levy, Gó- mez Mendicuti, Casteilanos, Arreola y Baturoni, agradeciendo sus nombramientos. — De la Universidad de Glasgow, invitando á la Sociedad para el Jubileo del Profesor Lord Kelvin (Sir William Thomson); quedó nombrado para esta ceremonia el, Sr. Jorge G. Symons.—El Instituto Bibliográfico Internacional ( Bruselas) acepta cambio de publicaciones. BIBLIOTECA. — Donaciones de los Sres. Lord Kelvia, Del- boeuf, Preudhomme de Borre, Cañete del Pinar, Gauthier—Vi- llars y Alcan, y el Ministerio de Instrucción Pública de Italia. El Presidente anunció que desde el 13 del corriente queda- ría abierta al público los días de trabajo de 547 p. m. TRABAJOS. —F. Garibay, Tablas para upreciar el grado de exac- titud en las triangulaciones topográficas. V 19 R. Aguilar, Cuadros climatológicos comparados. — 1894. Dr. R. E, Cicero, Conocimientos y hábitos médicos de los anima- les." Dr. A. Dugés, El pie de los monos.* J. Galindo y Villa, La Escultura entre los antiguos mexicanos. Introducción. A. L. Herrera, La zoologie de Vavenir. Les Explorateurs.? M. Lozano y Castro, La dosificación clínica de la úrea. Dr. D. Vergara Lope, La calorification dans les altitudes. Ob- servations ú la these du Dr. Ortega. M. Torres Torija, Plano del ferrocarril de San Marcos 4 Naru- tla, CONCURSOS CIENTÍFICOS. — La Sociedad estará representa- da en los de 1897, por los socios Aguilar, Galindo y Villa y Torres Torija. CUESTIONARIO DE HISTORIA NATURAL. — Contestaron los Sres. Wallace, Toni, Christ, Camerano, Osborne, de Saussure, Raspail, Emery, Preudhomme de Borre, d'Hamonville, Joyeux- Laffuie, y Cuénot. NOMBRAMIENTOS. —Socios de número: Dr. MANUEL URIBE TRONCOSO. Dr. Emo F. MONTAÑO. Socios honorarios : E. POINCARÉ, Profesor en la Facultad de Ciencias. C. PICARD, Profesor en la Facultad de Ciencias. Parts. C, VÉLAIN, Ayudante de Mineralogía en el Museo de His- toria Natural. Paris. M. BERTRAND, Profesor de Mineralogía. Paris. G. DEWALQUE, Profesor en la Universidad. Lieja. 1 Vease Memorias, T. IX, v. 339, ur ESTA 325, 3 32 ” 4 AS p- De EN BOX y. 49. 20 Dr. P. REGNARD, Profesor de Fisiología. Paris. (Aguilar, Herrera, Vergara Lope y Ordómnez.) A. HALL, Astrónomo. Washington. J.'T, HEDRICE, S. J., Astrónomo'del Colegio de Georgetown. Washingion. (Puga, Aguilar y Moreno.) PosTULACIONES.— Para socios de número: Dr. Joaquín G. Cosío y Prof. Federico Villaseñor. MAYO 3 DE 1896. Presidencia del Profesor Alfonso L. Herrera. Se consagró á honrar al sabio arquédlogo D. Antonio de León y Gama. BIBIJOTECA. — Donaciones de los socios E. Van Beneden, C. Van Bambeke y l. Herrera y de los Sres. Gauthier—Villars, Baudry y Alcan. TRABAJOS. —C. A. González. Estrellas del pa ralelo —13. F. Gómez Mehndicuti, Los Ciclones de Agosto, Septiembre y Octubre de 1895 en Mérida.” A. L. Herrera, La zoologie de Vavenir. Les Explorateurs (fin). M. Marroquín y Rivera, Estudio relativo ¿las condiciones hidráu- licas que resultarán para el Valle y la ciudad de México una vez terminadas las obras del desagie. Joaquín de Mendizábal 'Pamborre), Posiciones geográficas deter- minadas en los Estados de Campeche, udvos 4 Tabasco. M. Moreno y Anda, Comparación de los climas de México y Y Tacubaya. Temperaturas G. M. Oropesa, Los Ferrocarriles económicos.* 1 Vease Memorias, T. IX, p. 369. * 2 TE, 5 T. 1X,:p. 397. ON a T. IX, p. 351. 21 M. Torres Torija, Conocimientos matemáticos de las abejas. Dr. Vergara Lope y A. L. Herrera, Acción del aire enrareci- do sobre el hombre. Observaciones fisiológicas y deducciones para la clínica y la terapéutica. ProPosicióN.— El socio Prof. Mariano Leal, de León, pro- ¿ Pone la formación de una Asociación de Meteorologistas Mexi- canos.—A la comisión: Sres. Aguilar, Moreno, Montiel y Rodrí- guez Rey. NOMBRAMIENTOS. —Socios de número: Dr. Joaquín G. Cosío y PROF. FEDERICO VILLASEÑOR. Sosios honorarios: ALFREDO GIARD, Profesor en la Facultad de Ciencias. Paris. GILBERTO MeLz1I, Doctor, Conde. Milán. Erasmo D. PRESTON, de la Comisión (reodésica. Waslungion. Carnos D. WaLcorr, Director de la Comisión Geológica. | Washington. CUESTIONARIO DE HISTORIA NATURAL.— Contestaciones de los Sres. Wagner, Uribe Troncoso, Perroncito, Carqueja y Van Bambeke. DoxacioNes.—El socio Ing. Joaquín de Mendizábal dió va- rios objetos de alfarería encontrados en el Palenque. JUNIO 7 DE 1896. Presidencia del Sr. Prof, A. L. Herrera, Presilente. Reunión dedicada al sabio arqueólogo y astrónomo D. Carlos de Sigiienza y Góngora. TrABAJOS.—D. Palacios, Estudio del actual sistema de para- rrayos de la Maeztranza á la luz de las ideas modernas. 1 Vease Memorias, T. X, p. 123. e en E a 22 Dr. A. Dugés, Comparación entre el esqueleto del ave y el de la tortuga.' Kiclations mutuelles des étres.* Prof. A. L. Herrera, La Zoología del Porvenir. La Experi- mentación. José de Mendiz ábal, Erolución topográfica de la ciudad de Gua dalajara. Joaquín de Mendizábal, Colección de fórmulas y tablas astromó- micas, según la división decimal de la circunferencia y del día. J. Varela Salceda, Observaciones relativas á un caso de oro nativo en granito de Sonora.* A. L. Herrera y Dr. Vergara Lope, Un caso de anemia de los mineros y tuberculosis incipiente (?), curada con los baños de aire enrarecido. NOMBRAMIENTOS.—Socios honorarios: Dr. G. BROWN GOODE, Asistente del Secretario del Institu- to Smithsoniano. Washington. F. H. BiGELOw, de la Oficina del Tiempo. Washington. L. CuÉxor, Profesor en la Facultad de Ciencias. Nancy. Dr. G. €. RoNTGEN, Profesor en la Universidad. Ñ W:rzburgo. LorD RAYLEIGH, de la Sociedad Real. Londres. SIR GUILLERMO RAMSAY, de la Sociedad Real. Londres. Dr. CarLos RiCHEr, Profesor en la Facultad de Medicina. | Paris, H. FizEaAU, Profesor en la Escuela Politécnica. Paris. LIPMANN, Profesor en la Facultad de Ciencias. Paris. Mareo PLOWES, Ingeniero, Profesor en la Escuela Nacio- nal de Ingenieros. 1 Vease Memorias, T. 1X, p. 329. A MEX p.:249, AS AMET ER. 23 JULIO 5 DE 1896. Presidencia del Sr. Prof. A. L. Herrera, Presidente. Sesión celebrada en el nuevo local de la Sociedad en el ex-mercado del Volador, consagrada á la memoria del ilustre mineralogista D. Andrés M. del Río. El Sr. Presidente pronunció la alocución siguiente: “Señores: “Nos saludamos en un salón nuevo: mucho espacio y mu- cha luz. La Sociedad “* Alzate” ha hecho su nido de águila. Los que llegan aquí por la primera vez, van á asistir á una ceremo- nia extraordinaria. ldamos un:paso como de gigantes. Salimos de nuestra nada, de nuestra choza rebosante de pobreza y de trabajo, y nos instalamos aquí, arriba, libros y cerebros: aque- dos reyes y nosotros los vasallos, sin consagrar, sin brindar y sin estruendo. No se derramará una sola gota de sangre, no se be- berá una sola copa de vino. Somos del silencio, como el pensa- miento, nuestro mundo está aparte y no venimos á hablar sino á pensar; no discutimos, obramos. “Hoy no nacen los anhelos ardientes, los juramentos por el Infinito, incubados al calor de una espléndida convivialidad; no se beberá una copa de vino: es en verdad extraordinaria ceremonia. “¿Doy la bienvenida: los que llegan aquí por vez primera, saben que esto no se ha ganado con las perfidias de la casuali- dad ó de la cortesanía. Vuestro trabajo ha luchado y ha triun- fado: seguidamente fué á ocultarse en su sombra, pero yo tengo el deber y la dicha de llevarlo á la luz. No importa que la envi- dia se deslumbre, si le mira reflejando todos los rayos de un astro. “¿ Que se enferme: no importa; tengo el deber de decir la ver- 21 dad como otros se hacen el deber de calumniarnos. Y tal cosa ha luchado para nutrir á la Sociedad y hacerla grande, no una hora ni un día: once años que lleva de fundada, bregando no con fantasmas, sino contra monstruos: la miseria personal, la indiferencia nacional, la envidia nacional. “El primer Magistrado de la Nación, uno de los primeros Ministros y uno de los primeros Maestros, nos han protegido. Preguntaban un día quiénes somos y qué esperamos. Una voz generosa respondió con una sola palabra que vale más que to- das las cruces: — “Non el trabajo.” “Y si hubieran podido responder otras voces cascadas, en- fermas, como ¡le agonizantes, seguiríamos en nuestra miseria, señores, devorando nuestros libros, nuestro pan negro enmohe- N N cido por la humedad. N ““Este local tan vasto, voló sa: ha venido á habitarlo el libro. Todos los días recibe este amable personaje, y no vé si sus vi- sitas tienen repletos los bolsillos: habla al espíritu, profundo, serio, calmado. Y á cada inteligencia enseña algo de lo que pa- sa en un instante en un átomo y después le dice con humildad.” — “La Sociedad Alzate. Acuérdate.” ““Todo lo que sea nutrir á las cosas del espíritu, es obra esen- cialmente digna del hombre. Abrir bibliotecas es lo mismo que cerrar cárceles: ilustrar es redimir: aprender es progresar: pro- grésar es vivir. “Damos nuestros libros: pedimos en cambio las ideas. ¡So- berbio cambio! ¡Metamorfosis grandiosa! La Sociedad de jóve- nes voceando la sabiduría de la venerable ancianidad: las dos edades reunidas. ¡Qué portento! Y sabed que uno solo de aque- llos libros puede hacer algún día de un hombre un genio, ó sa- cudir una de esas ideas que duermen en los rincones del cere- bro, y se despiertan para hacer en el campo humano como el papel de una tempestad. tt Aquí viven el libro de los maestros y nuestros propios le bros. Un cuaderno, un hijo que enviamos á visitar el mundo 9% it) de los sabios. Nueve tomos de “Memorias” que se han escrito; ai uno es miserable, todos humildes. El último se hermana con el primero, y éste es un ser simpático que recordamos todos los días, como el fruto primero de unas inteligencias nacientes, de jóvenes estudiantes, discípulos y apóstoles. “¿Que lo sepan todos: aquí está esa mies del trabajo cientí- fico nacional. Venid, leed. Respetamos á los que leen; respeta- mos á los que desprecian porque respetamos á los que duermen. “¡Y qué hermosos son nuestros horizontes! ¡Ni una nube, nl una discordia! ¡Cada día más lazos y más nobles! “Yo veo en una época lejana aquí reunidas tantas cabezas blancas en donde hoy anidan juntas las ilusiones, las-cioncias y el amor! ¡Ya tendremos recuerdos! ¡Y en cada aniversario de este día solemne, os acordaréis quizá de mí, de un Presidentes que brindó sin copa y sin vino, por una antigua é ilustre socie- dad. Porque tal vez sea otro su nombre: su alma ha guardado el incógnito. Y si un día remoto nos visitan en nuestro nido de águila algunos compañeros pérfidos, no hay que temblar: la Sociedad es fuerte, no se defiende. 0 : “Porque en un cuadro, en una marina de horizontes inmen- sos hay el fango y la zizaña de un ribazo cercano, como el pri- mer término, para que se destaque todo; para que sea grande el cielo y profundo el mar y el horizonte infinito, como si hubie- ra de contener las moles colosales de dos sistemas planetarios. “He concluido. Soy el último de vosotros; me complazco en daros la bienvenida. Yo auguro gloria á todos. El porvenir es nuestro. La juventud ardiente nos anima, y si alguno aquí tie- ne sueño y quiere descansar, que se despierte. Nuestra nave se hace 4la vela y están levadas las anclas: vamos al Infinito!” TraBaJos.— Dr. F. Altamirano, Datos para el estudio de los bosques. G. O. Clere, La Botanigue systématique. Dr. Vergara Lope y A. L. Herrera, Tratamiento de la tuber- culosis por el aire enrarecido, Revista | 1896-97] —4 26 E M. Lozano y Castro, Caracleres de la orina en las altitudes. A. L. Herrera, La Zoología del Porvenir, La experimentación. PosTULACIÓN. —Para socio de número: Dr. M. F. Gallegos ( Vergara Lope, Cosío y Herrera). AGOSTO 9 DE 1896. Presidencia del Sr. Dr. Ricardo E. Cicero. 5 Se consagró al aventajado naturalista D. Miguel Bustamante y Septien. CORRESPONDENCIA.—El Sr. J. G. Symons informa que con- currió en representación de la Sociedad al jubileo de Lord Kel- vin, y hace constar con satisfacción que el diploma de la Socie- dad “Alzate” ocupó un lugar distinguido. — Invitación para el 2 Congreso Médico Pan—-Americano que se reunirá en México el mes de Noviembre. Los Sres. Dres. E. Armendaris y D. Vergara Lope é Ing. J. Galindo y Villa asistirán en nombre de la Sociedad. o BIBLIOTECA.— Ingresaron las excelentes donaciones de la Sociedad Imperial de Naturalistas de Moscou (54 tomos), de la Asociación Francesa para el progreso de las ciencias (8 to. mos) y de los socios Meunier, Richet, Dubois y Frodericq. TRABAJOS. — M. Bárcena, Las lluvias en el Valle de México. Dr. R. E. Cicero, La noción de especie en Historia Natural.* Dr. M. Uribe Troncoso, Démonstration pratique de la théorie de la Skiascopie ou Coreskiascopie.* 1 Vease Memorias, T. X, p. 79. ZUR $ T. X, p. 61. os Zi Mendizábal Tamborrel (Joaquín de). — Causas de la varia- ción de las latitudes y de la no uniformidad en las variaciones de la rotación de la Tierra. Fundándose en la desigualdad de la ex- tensión de los mares en los hemisferios boreal y austral y por consiguiente la de la tierra firme, deduce que los planos del ecuador del Geoide y del ecuador del sólido formado por el ensanehamiento provenido por las mareas oceánicas, ni coinci- den ni son paralelos. Esto origina, á sua modo de ver, la yaria- ción de las latitudes, y es también una de las causas, entre otras, de la irregularidad en la rotación de la Tierra. Cree, ade- más, que no sólo hay variaciones anuales en las latitudes, sino que también las hay periódicas cada cierto número de años. NOMBRAMIENTO.—Socio de número: Dr. MANUEL F, GALLEGOS, Profesor en la Escuela Nacional de Medicina. PosTULACIONES.—Para Socios honorarios : Ing. R. Gayo!, A. Gaudry, L. Fredericg y E. Olivier. SEPTIEMBRE 6 DE 1896. Presidencia del Sr. Tng. Ezequiel Ordóñez, Vicepresidente. : Ala memoria del notable minero de Pacuuca D. Bartolomé de Medina. o , CORRESPONDENCIA. — Los Sres. Lippmann, Cuénot, Janneta taz y Hedrick, dan las gracias por sus nombramientos. TRABAJOS.—R. Aguilar, Los temblores y fenómenos volcánicos en la República de 1891 á 1895. J. G. Aguilera y E. Ordóñez, Las fumarolas del Popocatépetl. 28 L, Cuénot, La saignee réflexe chez les insectes.' Dr. Vergara Lope, De la tension du sang dans ses relations avec la pression atmosphérique. M. Moreno y Anda, Observaciones de inclinación ejecutadas en el Observatorio de Tacubaya en 1890 y 91. PROPOSICIONEs.—El Sr. Mendizábal Tamborrel (Joaquín) propone se inicie al Supremo Gobierno que se adopte una hora nacional y su unificación en todo el país, El mismo socio propone que la Sociedad se dirija á los prin- cipales Observatorios y Sociedades Astronómicas y Geográficas del mundo, iniciando algunas reformas en el Calendario á partir del próximo siglo, ya que también en los Almanaques van á introducir algunos cambios importantes los Observatorios de Paris, Greenwich, Berlin y Washington. A este propósito pre- sentó el Cuestionario que podrá dirigirse pidiendo las opiniones de los hombres de ciencia. (Vease pág. 39 de esta Revista). NOMBRAMIENTOS. — Socio de número: FRANCISCO SOLÓRZANO Y ARRIAGA, Profesor en Farmacia. Socios honorarios : ROBERTO GAYOL, Ingeniero civil, Jefe de la Comisión de Saneamiento de la ciudad. A. GAUDRY, del Instituto, Profesor de Paleontología en el Museo. A! Paris. L. FREDERICQ, Profesor en la Universidad. Lieja. E. OLIVIER, Director de la Revue Scientifique du Bourbonnais. Moulims. El Secretario auna) y M. MORENO Y ANDA. 1 Vease Memorias, T. X, p. 39. PILAS LIA BIBLIOGRAFIA. Essar DE PALÉONTOLOGIE PHILOSOPHIQUE.—Ouvrage falsant suite aux enchainements da monde animal dans les temps géologiques. Par ALBERT G-AUDRY, de l'Institut de France eb de la Société Royale de Londres, Professeur de Paléonto- logie au Muséum dHistoire Naturelle. Avec 204 gravures dans le texte.—Paris, Masson et C'* 1896 in 8? 230 pags. y Voiei un résumó analytique de Vexcellent livre de notre sa- > vante confrére. Lois du developpement du monde animé. 1. La multiplication des dtres a été facilitée parce qua Pori- gine ils ont été tres protégés. Les ótres anciens ont.eu des mo- yens particuliers de défense quí leur ont permis de résister ef de se multiplier. 2. La multiplication des étres a été facilitée parce qwa Po- rigine ¡ls ont étó moins attaqués; les carnivores nétaient pas autrefois aussi nombreux que de nos jours. 3. La multiplication des ¿tres s/est produite suecesivement pendant le cours des áges góologiques. Malgré la multitude des étres quí ont dispara aux diverses époques, la somme des.ap- paritions a surpassó celle des extinetions jusqwá la fin de Pé- poque miocóne. Depuis cette époqueil ne s'est pas produit quel- que diminution (?) 4. La dijférentiation des ¿tres a eu lieu plus lentement dans les temps anciens. (Les changements des animaux inférieures sont moins rapides que ceux des animaux supérieures). La lon- góvité des ótres inférieurs a été plus grande dans les anciens 30 ages. La diversité de Vorganisation animalo a été en augmen- tant dans la série des temps. / 5. Les corps des ¿tres ont grandi á mesure que le monde ani- mé passait de Vétat initial á celui de complet développement. La progression dans la grandeur du corps des animaux va pas été indefinie; elle s'est arretée chez les articulés dans le Primarie, chez les reptiles dans le Secondaire, chez les mam- miféres terrestres á la fin du Tertiaire. (Mais le développement de la matiére n'est pas la condition essentielle du progrés. La perfectionnement des étres est continu). 6. Le progres de Pactivité est paralléle a celui des ótres. a.) Les fonctions de locomotion ont pris plus d'importance a mesure que le monde a vieilli. A notre époque, on voit les ba- leines qui nagent le mieux, les oiseaux qui volent le mieux, les chevaux qui courent le mieux, etc. b.) C'est seulement chez les mammifores que la prehension atteint sa perfection; elle s'est développé peu á peu chez les étres animés, comme la locomotion. 7. Les manifestations de la nature qui donnent lieu aux sen- sations de la vue, de Pouie, de Podorat, du goút et du toucher sont devenues de plus en plus intenses, á mesure que les temps géologiques se déroulaient. Les sensations ont progressé em méme temps. . a.) La forme et la couleur wont eu leur diversité qu'á uno époque relativement peu ancienne. Les animaux se sont ornés- aussi bien que les plantes, de plus en plus pendant la succes, sion des áges géologiques. Le sens de la vue a augmenté á me- sure que les formes et les couleurs ont été mieux accusées. b.) Les chants de la nature ont progressé pendant le cours des áges; peu perceptibles á leur début, ils ont progressé etils ont fini par acquérir des sonorités incomparables. Les organes de Vouie s'ont perfectionné en méme temps que les bruits de la nature. c.) Les sens du goút et de Vodorat ont progressé durant le cours des Ages. o. di d.) Le sens du toucheur s'est manifesté dans tous les temps depuis le jour ou la vie a paru. Il a progressé aussi. e.) Les sentiments aftectifs ont également progresó. 8. Dintelligence a été rudimentaire dans les anciens temps géologiques, et elle a été en grandisant jusqu/á l'époque actuelle. a.) Plus les mammiféres remontent dans lancienneté des temps géologiques, plus leur cerveau se réduit. OLLLL LLL LISIS LILIA Librairie Gauthier—-Villars et Fils, Quai des Grands-Augustims, 55. Paris. Sours de la Faculté des Sciencies de Paris.—LECONS SUR LES APPLICATIONS GÉOMÉTRIQUES DE L'ANALYSE (Elements de la Théorie des courbes et des surfaces) par Louis RAFEY, chargé de cours á la Faculté des Sciences, Maítre de Confé- rences a VÉcole Normale Supérieure.—1 vol. grand in 8%, avee figures, VI-251 pages. 7 fr. 50 e. Esta obra escrita después de diez años de práctica, contiene los capítulos siguientes : I. Representación analítica de las curvas y de las superf- cies.— 11. Elementos y propiedades del primer orden de la cur- va y de las superficies. —III. Familias de curvas y de superficies. IV.—Trayectorias y envolventes; superficies desarrollables.—V. Wórmulas fundamentales de la teoría de las curvas. Aplicacio- nes diversas. —VI. Contactos de las curvas y de las superficies. —VIH. Curvatura de las líneas trazadas sobre las superficies.— VIM. Direcciones conjugadas. Líneas asintóticas. Líneas de curvatura. —IX. Secciones principales, líneas «usintóticas y lí- neas de curvatura en coordenadas curvilíneas. X. Estudios de as'superficies regladas. XI. Arcos, áreas y volúmenes. uy (5) THÉORIE DES ÉQUATIONS ALGÉBRIQUES par Jui1Us PETER- SEN, Professeur á Université de Copenhague, Membre de lVAcadémie Royale des Sciences. Traduction par H. Lau- RENT, Examinateur admission á PÉcole Polytechnique de Paris.—1 vol. 8% 350 pages, avec figures. 1897. 10 £r. Es el único tratado didáctico en el cual está la teoría de las ecuaciones resolubles por medio de ecuaciones de segundo gra- do con la condición necesaria para que un problema de geome- tría pueda resolverse por medio de la regla y del compás. Con- tiene igualmente una teoría enteramente nueva de las formas binarias, que no se halla en la edición original del autor. En las tres primeras partes que se ocupan de las ecuaciones en general, de su solución algebráica y de su resolución numé- rica, se encontrarán todas las materias que se exigen en los “exámenes, como demostración de teoremas útiles para la deli- minación y separación de raíces, numerosos métodos de elimi- nación y curiosos procedimientos de aproximación. La cuarta y quinta parte contienen: 1? la teoría de las substituciones de lotras y de las ecuaciones algebráicas con las investigaciones de Abel y de Galois; 2? la teoría de las formas lineales. En resumen, es un excelente libro escrito con un estilo con- ciso y claro y aun ameno, que encierra bajo pequeño volumen todas las materias desarrolladas en los tratados de Algebra su- perior. ANT - Actualités Scientifiques. — Dr. H. Eperr, Professeur ordinaire de Physiqueá Université de Kiel, — GUIDE POUR LE SOUP- FLAGE DU VERRE. Traduit sur la deuxiéme édition et annoté par P. LucoL, Professeur de Physique au Lycée de Cler- mont-Ferrand, Chargé de conférences á1la Facultó des Scien- ces. —1 vol. 18% 191 pages, 63 figs. 1897. 3 fr. Esta obrita constituye un curso graduado del arte de soplar el vidrio, dividido en cinco series de ejercicios, desde log más - 29 96 sencillos hasta los más complicados y que comprenden todo lo relativo al trabajo del vidrio en un laboratorio. Actualmente que los experimentos de electroquímica y los relativos á los fenómenos producidos por las descargas de gases enrarecidos» están adquiriendo tanto desarrollo, las manipulaciones del vidrio en el gabinete mismo son de poderosa ayuda, y por lo mismo nada más provechoso que los preparadores adquieran esta prác- tica, que dicho sea de paso, llega á ser de las más fáciles, cuan- «do se sigue un camino como el que marca este libro. ANNUAIRE POUR L'AN 1897, publié par le BUREAU DES LONG1- TUDES. Avec des notices scientifiques. Prix 1 fr. 50 e. 1 yol. 18% V-918 pages et 2 cartas. El tomo de esta preciosa colección correspondiente á este año contiene las noticias siguientes: El movimiento propio del sistema solar, por F. Tisserand; Los rayos catódicos y los rayos Róntgen, por 11. Poincaré; Las épocas en la Historia astronó- mica de los planetas, por J. Janssen ; La cuarta reunión del Co- mité Internacional para la Carta fotográfica del cielo, por f”. Tisserand; Los trabajos de la Comisión internacional de las es- trellas fundamentales por E. Tisserand; Discursos pronuncia- - dos en los funerales de Fizeau y de Tisserand, por A. Corn, ¿H. Poincaré, J. Janssen y M. Lowy; Trabajos en el Monte Blan- co en 1896, por J. Janssen. ANNUAIRE DE L'OBSERVATOIRE MUNICIPAL DE MONTSOURIS POUR L'ANNÉE 1897. (Analyse et travaux de 1895).— Météo - .rologie—Chimie— Micrographie — Applications a Hygiéne. —1 vol. 18” 664 pages et figs. 2 fr. El tomito de este año está lleno de trabajos y datos intere- santes relativos á Física, Meteorología, Química y Micrografía. Revista [1896-07] 5 34 El servicio de Física y Meteorología comprende las observacio- nes hechas en Montsouris y en la Torre Saint-Jacques y en 15 estaciones municipales ó departamentales, en 4 del Estado y en 1 particular. El servicio químico entraña todo lo relativo á la composición del aire y de las aguas corrientes y meteórioas. El servicio micrográfico se ocupa de la estadística microbiana, del análisis de los corpúsculos del aire, etc., etc. En todas estas diversas secciones se dan los procedimientos de experimentación, mátodos de observación y los resultados.- obtenidos, formando un conjunto precioso. Eneyclopédie Seientifique des Aide- Mémoire. París, Gauthier-— Villarz ef Fils. 8%, cada tomo 2 fr. 50. Artes E., Chef de bataillon du Génie.—CHALEUR ET ÉNER- 612.—1896. 167 págs. Este interesante libro es una exposición de los principios de la Termodinámica según un nuevo método basado sobre el prin- cipio siguiente: “Un sistema no puede describir un ciclo cerra- do irreversible, con la ayuda de un solo manantial de calor, sin cederle calor y sin consumir trabajo.” El autor deduce de esto las nociones de la copos ab- soluta y de la entropía, la desigualdad de Clausius, el teorema de la equivalencia y la noción de la energía. El análisis matemático sólo se halla en el último capítulo que está consagrado á la exposición de un método general pa- ra las aplicaciones de los principios á los diferentes ramos de la Física. LoPPÉ.—ACCUMULATEURS ÉLECTRIQUES. 1896. Ein este volumen que es un desarrollo de las conferencias en la Escuela de aplicación del Laboratorio Central de Electrici- dad, contiene primero algunas nociones indispensables de Elec - troquímica, en seguida las teorías relativas á los acumuladores y á los electrodos. Todos los acumuladores están descritos, pe- zo con especialidad los de plomo que son ya muy usados. Los diversos accesorios que se emplean y las medidas, torminan es- te útil tomito. .J. Lerávre, Professeur á École des Sciences et VÉcole de Médocine de Nantes. —L'"ÉCLATRAGE ÉLECTRIQUE. 1896. 192 pags. E ¡ La universal aceptación que ha tenido el alumbrado eléctr1- co, hará que este tomito sea muy bien acogido por todas par- tes. Contiene en catorce capítulos: Producción de las corrien- tes continuas. —Producción de las corrientes alternativas. —Pro- piedades de las máquinas eléctricas. — Estaciones centrales.— Distribución directa é indirecta de la electricidad.— Elección de las máquinas y del sistema de distribución.— Canualizacio- nes.—Alumbrado por incandescencia.—Lámparas.—Alumbra- do por arco voltáico.—Lámparas de arco. —Bujías eléctricas.— Comparación del alumbrado eléctrico con los otros sistemas.— Bibliografía. ECLAIRAGE AYX GAZ, AUX HUILES, AUX' ACIDES GRAS. 180 pages. 1897. Este tomito completa las materias tratadas en el anterior. Contiene la descripción de los otros sistemas de alumbrado, co- mo gas, velas y bujías, aceites vegetales y minerales, incluyendo la acetilena. En cada uno de ellos el autor indica el origen de 36 la substancia combustible, su fabricación y los diversos quema- dores que sirven parr utilizar cada materia. El último capítulo da la comparación de los sistemas de alumbrado, sus ventajas é inconvenientes y sus costos. URBAIN V., Ingénieur des Arts et Manufactures, Répétiteur á VEcole Centrale.— Les SUCCÉDANÉS DU CHIFFON EN PAPE- TERIE. 179 pages. 1897. El autor indica los principios que deben servir de base en los tratamientos racionales de las substancias vegetales con las cuales puede fabricarse la pasta del papel, como son la madera: la paja, ete., y que por esta razón se llaman succedáneos de las hilachas, La primera parte se ocupa de los procedimientos de fabrica- eión, empleando la sosa, los bisulíitos, los cuerpos oxidantes y la electrolisis. La segunda está consagrada al blanqueo por el cloro gaseoso, por el cloruro de cal, por el permanganato de potasa y por la electrolisis. De manera que el asunto se halla tratado á fondo eon detalles de mucha importancia. J, A. Lacro!rx, Professeu r de Minéralogie au Muséum d'Histoire Naturelle. MINÉRALOGIE DE LA FRANCE ET DE SES COLO- NIES.—Description physiqu e et chimique des minéraux. Étn- de des conditions géologiques de leurs gisements. —Paris, Li- brairie Polytechnique Baudry et C".—8% Tome premier» 1893-95, XX-719 pages.— Tome denxiéme (1' partie). 1896, 392 pages. En esta excelente obra, nuestro sabio colega, se ha propuesto hacer ver la riqueza que el suelo de Francia tiene en minerales, «contrariamente á lo que en muchas ocasiones se ha enseñado “en las cátedras y escrito en los libros. Esto lo ha hecho de una vy7 OÍ manera maestra, de suerte que su libro puede ser consultado como un extenso y verdadero tratado de Mineralogía. Lo ha escrito después de numerosos viajes de estudio y de larga práe- tica en los laborotorios, dando á su obra un plan enteramente nuevo, redactándola con claridad y acopiando infinidad de da- tos de grandísima importancia. De cada especie describe con detalla sus propiedades cris- talográficas y Ópticas, da los resultados de sus determinaciones personales de los ángulos, densidades, índices de refracción, birrefringencia, ángulos de los ejes ópticos, su composición quí- mica, sus propiedades físicas, ete., ete. Todo esto referente á minerales de yacimientos franceses, los cuales describe igual- mente con gran precisión. Cada tomo contendrá al fin su índice alfabético de las espe- cies estudiadas, y al fin de la obra se propone su ilustrado autor dar índices que serán de poderosa ayuda para el estudio de la distribución geográfica de los minerales y rocas. BOLETÍN DEL INSTITUTO GEOLÓGICO DE MÉxICO. 4” láms. y figs. — Of. tip. de la Secretaría de Fomento. £sta interesante publicación ha continuado haciendo nota- bles progresos, y hoy tenemos verdadero placer en dar una ligera idea de los números que hasta la fecha han aparecido. N* 1. (1895, 1X-535 págs. y 24 láms.) que lleva por título Boletín de la Comisión Geológica Mexicana, contiene un estudio intitulado “Fauna fósil de la Sierra de Catorce, S. Luis Potosí,” por A. del Castillo y J. (+. Aguilera, en el cual se demuestra la existencia del sistema Jurásico en la República, describiendo sus fósiles y rocas características. N* 2 (1895, 46 págs. y figs.) “Las rocas eruptivas del Sur- oeste de la cuenca de México,” por E. Ordóñez, ocupándose en detalle de los volcanes de Santa Vatarina y la Sierra de las Cru- ecs. e 38 N? 3. (1896, 57 págs. y 6 láms.) “Sobre la Geografía física y la Geología de la Península de Yucatán,” por el Dr. C. Sapper. La 1* parte se ocupa do la Geología, la 2* de la Orografía, la 3* de la Hidrografía, la 4% de la Climatografía y distribución de zonas vegetales y la 5% de la producción, dando al fin numerosas alturas en los Estados de Chiapas, Tabasco, Campeche y Yuca- tán, y observaciones meteorológicas en algunos puntos de Gua- temala. Las láminas que acompañan á esta Memoria son varias cartas geológicas; un mepa hipsométrico (1: 1000 000), uno de las zonas vegetales y climatológicas y otro (ieológico de los Estados de Chiapas y Tabasco, y un bosquejo de una Carta geo- lógica de la Península de Yucatán. Núms. 4, 5 y 6 (1897, 270 págs. 1 retrato y láms.) “Bosquejo Geológico úe México.” Contiene 1? una biografía del Ing. D. Antonio del Castillo, fandador y primer Director del Instituto, por el Sr. Ing. José G. Aguilera, actual Director del mismo.—22 Prólogo, en el cual el Sr. Aguilera hace una reseña de la funda- ción del Instituto y de los trabajos ejecutados. — 3? Itinerarios geológicos en Durango, Coahuila, Chihuahua, Sonora, Sinaloa, Tepic, Jalisco, Colima, Zacatecas, Coahuila, Querétaro, Méxi- co, Hidalgo, Veracruz, Tlaxcala, Puebla, Oaxaca, Guerrero y Michoacán, con una buena colección de alturas, por los Sres. J. G. Aguilera, E. Ordóñez y R. F. Buelna. Esta parte va acom- pañada de varios dortes geológicos. —4” Sinopsis de Geología Mexicana, por J, G. Aguilera, en la cual describe las diversas formaciones que se hallan representadas en el país, con sus fó- siles y rocas características. —5% Rocas eruptivas, por E. Or- dóñez. El tomo trae al fin una Carta Geológica de la República. Felicitamos sinceramente á nuestros ilustrados consocios, miembros del Instituto Geológico, y hacemos votos porque de día en día encuentren más apoyo en el Supremo Gobierno en las difíciles é importantes labores de que se han hecho cargo. 39 QUESTIONNAIRE POUR LA RÉFORME DU CALENDRIER. LLLLILILL LLL LED ILL La Société Scientifique “Antonio Alzate” désirant que en Vun des Congrés Internationaux qui se réuniront á Paris en 1900, ou si c'est possible avant, se résolve la question de la ré- forme du Calendrier, pour qwWelle commence á avoir son effet des la premiére annéo du XX" siécle, adresse les questions sui- vantes aux principaux Observatoires et Sociétés scientifiques du monde qui peuvent s'occuper du sujet proposé. 1% Lequel les systémes suivants serait le plus convenable pour la réforme du Calendrier? A). Diviser Pannée en 10 mois, plus ¿ jours supplémentaires dans les années ordimaires, et 6 jours dans les bissextiles. Avanta- ges: si le 1” jour du 1” mois commence un dimanche, le 1” jour du 2* mois commence un Lundi, le 1% jour du 3* mois un mar- di, etc. De plus si le 1” jour de Vannée s'accomplit la nouvelle lune, le 2* jour plus ou moins, du 2* mois aura lieu le 1% quar- tier; le 3* jour du 3* mois, la pleine-lune; le 4* jour du 4” mois le dernier quartier; le 5” jour du 5* mois la nouvelle lune; le 5* jour du 6* mois le 1” quartier; le 6* jour du 7” mois la pleine— lune, etc. En effet, puis que la valeur moyenne d'une révolution sidé- rale de la lune est de 29'530588, si nous la répresentons par R, nous aurons aproximativamente: J J A NO 73.83=2x36+-2 =110.74=3x36+3 =147.65=4x36+4 - =18457=5x36+5 =221.48=6x36+5 =258.39=7Xx36+6 =295.30=8 Xx 46+7 =332.22=6x 3628 E + pe Ey NS PRE O EAS A 40 B). Diviser Pannée en 13 moins de 25 jours chacun, plus un ou deux jours supplémentaires. Avantages: En une móme année, les mémes dates dans tous les mois, tomberont le méme jour de la semaine. Ainsi par exemple, si le 1" janvier est un mercredi; tous les premiers des autres mois seront également un mercredi. Jl y a aucun inconvénient, bien que le nombre de mois soib impair, pour savoir la moitié de Vannée, ainsi si c'est une an-. née ordinaire la moitié sera de 5 mois et deux semaines, le quart sera de 3 mois et une semaine. C). QUA partir de Janvier tous les mois aient 30 et 31 jours alternativement; alnsl: REA Janvier 30 jours; Février 31. Mars 30, Avril 31. Mai 30, Juin 31. Juillet 30 ,. Aoút 3L, Septembre 30 ,, Octobre 3L. Novembre 30 , Décembre 31. (dans les an- ateos bissextiles, et 30 jours dans les ordinaires). D). Diviser Vannée en 12 mois de 30 jours, plus 5 ou 6 jours supplémentaires. Nous croyons que les réformes A et B sont tres rationne- lles, eb C seule a Vavantage de ce quil y a á faire une modifi- cation tres légére á notre systeme actuel. Quant aux noms assignés aux mois, il serait convenable de les changer, car des noms tels que Septembre, Octobre, ete., ne correspondent pas á la signification de 7*”, 8**, etc., mais ae Ye, 10%", ete., et Vautres comme Février qui siguifie puri- fier, Avril, etc., sont arbitraires. Nous avons proposé les noms de Monomene, Bimene, Trimene, Télramenc, etc., des morts grecs' povoy, un et 7,7, lune, d'oú on pense que dérive le mot mois, quoique d'autres considérent que ce mot dérive du sanscrit más. On prie de vouloir bien répondre amplement. J. DE MENDIZÁBAL TAMBORREL, Ingénieur géograple. Adresse: Société Scientifique “Antonio Alzate.” Palma n” 13. México, Mexique. sociedad Cientilica “Antonio Alzalo MÉXICO. LILILLILIOLOIODIDIOLIDIDILIOIS Revista Científica y Bibliográfica, Núms. 5-6. 1896-97. SESIONES DE LA SOCIEDAD: OCTUBRE 4 DE 1896. Presidencia del Profesor Alfonso L. Herrera. Sesión consagrada á la memoria del notable naturalista D. José Mociño. BIBLIOTECA.—El Secretario general dió cuenta con la dona. ción de 30 tomos que hizo la Sra. María Gómez Viuda de Az- tegul. TRABAJOS.—R. Aguilar. Temblores y fenómenos volcánicos en la República, de 1891 ú 1895. C. F. de Landero. Análisis del oro nativo argentífero de los pla ceres del Alamo, Baja California.' M. Moreno y Auda. Comparación de los climas de México y Tacubaya (Continuación). A. L, Herrera. La ontogenesis de los zoologistas. 1 Véase Memorias. T. X, p. 75. Revista |1896-97]—6 42 D. Vergara Lope. Relación de los buenos resultados obtenidos en catorce casos de tuberculosis, tratados con los baños de aire enra- recido, Joaquín de Mendizábal. Desviación hacia el Sur de los cuer- pos al caer. Estudiando las causas que podían contribuir á la desviación hacia el Sur, de los cuerpos cuando descienden en virtud de la gravedad, opina, que la razón de esto (que no se ha llegado á explicar) está en la combinación de los movimientos de trasla- ción y de rotación de la Tierra. Al llegar á este punto tuvo oportunidad de consultar unos cálculos que tenía hechos acerca de ello y encontró que por los experimentos que se han ejecu- tado en Europa, las desviaciones obtenidas concuerdan bien con los resultados del cálculo. El socio Ing. G. B. Puga dió una conferencia relativa á los establecimientos científicos que visitó en Wáshington. Princi- pió por el Observatorio Astronómico del Colegio Greorgetown, dando algunos detalles relativos al Fotocronógrafo, que ha reci- bido tantas aplicaciones en Astronomía. Con satisfacción co- municó á la vez que la Sociedad “Alzate” está bien estimada en los Estados Unidos; pero que por desgracia sus publicacio- nes no son leídas porque desconocen el castellano. , CUESTIONARIO DE HISTORIA NATURAl..—El socio Herrera presentó la contestación del Prof. Coville, Jefe de la División de Botánica del Departamento de Agricultura de los Estados Unidos. Dicha contestación contiene algunas apreciaciones in- exactas que la Sociedad refutará. FALLECIMIENTOS.—El Presidente comunicó los de los so- cios Ingeniero José Joaquín Arriaga y Dr. G. Brown Goode, de Wáshington. ACUERDO.—Se suspende desde esta fecha la postulación y votación de socios de número, mientras se reforman los Esta- tutos. 43 A moción del socio Ing. Joaquín de Mendizábal, se procede- rá á formar una estadística de las descargas eléctricas en el país, para lo cual se distribuirá el cuestionario relativo. NOVIEMBRE 8 DE 1896. Presidencia del Sr. Dr. Ricardo E. Cicero. Sesión dedicada á la honra del sabio D. José Gómez, Conde de la Cortina. BIBLIOTECA.—La Asociación Americana para el progreso de la ciencia, remitió 36 tomos de su publicación, de 1848 á 1886. TRABAJOS.—Notas relativas á la Historia de la Sociedad, por la Junta Directiva. Contestación á la carta del Prof. F. V. Coville, refutando sus apreciaciones inexactas acerca de los botánicos mexicanos, por la jun- ta Directiva ( Véase pág. 50). L. González Obregón. Bibliografía de periódicos científicos de México, A. L. Herrera. La Zoología del Porvenir. Código de la Evolu- ción. Joaquín de Mendizábal, Microscopio para la observación de cuerpos opacos y Omnitaquimetro.! C. Mottl, Observaciones microséismicas en Orizaba, de 1894 á 1896. M. de la Puente y Olea (de Sevilla). Nuevos datos para la historia del Colegio de Minería. Dr. Vergara Lope y A. L. Herrera. Acción del aire enrareci- do en la insuficiencia aórtica. 1 Véase Memorias, T. X, p. 165. 44 El Secretario general presentó unas fotografías de nubes en- viadas por el socio G. B. Puga. CUESTIONARIO DE HISTORIA NATURAL.—Contestación del Prof. H. Allen, de Filadelfa. JARDÍN “PASTEUR.”—El socio Ing. Joaquín de Mendizábal participa que ha sabido extraoficialmente que la iniciativa que hizo para que la Sociedad propusiera al H. Ayuntamiento á fin de que se le dé el nombre de aquel insigne sabio, al Jardín que está en el atrio del templo de Santo Domingo, frente á la Es- cuela Nacional de Medicina, ha sido aprobada. NOMBRAMIENTOS.—Socios honorarios : AUGUSTO LUMIERE, Lyon. Luis Lumiere, Lyon. (Ferrari Pérez, Mendizábal y Aguilar). DmIsióN.—Quedó aceptada la que remitieron los Sres. In- genieros Agustín Aragón y Valentín Gama. NECROLOGÍA.—Se dió cuenta con la muerte de los socios M. Pérez, L. Palmieri y H. Fizeau. FLUOROSCOPIO.—Al concluir la sesión se hicieron experi- mentos con el apatato de Edisson. DICIEMBRE 6 DE 1896. Presidencia del Sr. Prof. Alfonso L. Herrera. Reunión dedicada á la memoria del distinguido naturalista D. Pablo de la Llayc. El Secretario general dió cuenta con una comunicación del H. Ayuntamiento en que participa que ha aprobado la moción de la Sociedad relativa al Jardín “Pasteur.” 45 BIBLIOTECA.—Donaciones de los Sres. Herrera, Vergara Lope y Guerrero y de las Librerías Baudry y Gauthier—Villars de Paris. TRABAJOS.—Dr. J. G. Cosío. Influencia nerviosa en las enfer- medades.' J. Galindo y Villa. El Códice Ritual Vaticano n* 3,7732 Joaquín de Mendizábal. Modificaciones al barómetro y á la má- quina neumática de mercurio. C. Mottl. Observaciones microséismicas en Orizaba, Octubre y Noviembre 1896. Dr. Vergara Lope. Noticia de los trabajos de la Sección de Fi- siología y Anatomía del 22 Congreso Médico Pun— Americano, reuni- do en México, : A. L. Herrera. Código de la Evolución (continuación). E, Ordóñez. Las rocas del mineral de San José de Gracia (Si- naloa).? ACUERDO.—A moción del Ing. Joaquín de Mendizábal Tamborrel la Sociedad acordó formar parte de la Asociación In- ternacional de Efemérides decimales, para lo cual dicho socio con: tribuirá también con el cálculo de tablas. CUESTIONARIO DE HISTORIA NATURAL.—Contestaciones de los Profesores Fernald y Gilbert. DIPLOMAS HoNORÍFICOS.—La Junta Directiva los distribu- yó álas socios Armendaris, Bárcena, Cicero, Cosío, Díaz Rivero, Dugés, Ferrari Pérez, Galindo, González Obregón, Manterola, Mendizábal (Joaquín), Mendizábal (José), Ordóñez, Oropesa, Palacios, Puga, Plowes, Pérez, Torres Torija, Uribe y Vergara Lope, por los trabajos que han presentado durante el año, Ó por el empeño que han mostrado por el progreso de la Corporación. 1 Véase Memorias. T. X, p. 135. ZN he T. X, p. 147. eo. 0 > T. X, p. 89. 46 CONCURSOS CIENTÍFICOS.—El socio Ing. M. Torres Torija presentó el informe que acaba de rendir á la Academia de Ju- risprudencia, relativo á los temas que han de ponerse á discu- sión en el 22 Concurso de las Asociaciones Científicas de la República. NECROLOGÍA.—El Presidente participó la dolorosa pérdida que acaba de sufrir la Sociedad y la ciencia con la muerte de los sabios Tisserand, Director del Observatorio de Paris, y Von Mueller, Director del Jardín Botánico de Victoria (Australia). El Secretario anual, M. MORENO Y ANDA. BIBLIOGRATTA. RESEARCHES ON THE KVOLUTION OF THE STELLAR SYSTEMS. Volume I. On the Universality of the Law of Gravitation and on the Orbits and General Characteristics of Binary Stars. By T. J-3. SEE, A. M., PH. D,, (Berlin), Astronomer at the Lowell Observatory in charge of a survey of the Sou- thern Heavens for the dissovery and measurement of new double stars and nebulx, etc. 1896. The Nichols Press, Lynn, Mass. U. $. A. in-4*, 258 pp. € plates. Esta excelente obra, cuyo autor el ilustrado Dr. See, acaba de honrar á nuestra Sociedad con un ejemplar, merece por to- dos conceptos ser estudiada, pues se ocupa de uno de los pun- tos de mayor interés y trascendencia en Astronomía, El libro revela profundos y extensos conocimientos á la vez que un tra- bajo laborioso desarrollado durante varios años. Hacer un aná- lisis detallado de las importantes cuestiones que contiene, sería 47 empresa superior á los límites de esta Revista, por lo cual sólo nos limitaremos á dar una breve idea de su contenido. En la Introducción hace el autor una revista á los trabajos hechos anteriormente y que han sido los precursores de los es- tudios del movimiento de las estrellas dobles, considerando los estudios de Laplace Herschel, Newton, etc. La obra contiene en seguida tres capítulos con las siguientes materias: I. Desarrollo de la Astronomía de las estrellas dobles, y Teorías matemáticas de los movimientos de las estrellas binarias.—1. Rese- ña histórica desde Herschel hasta Burnham.—2. Demostración de Laplace de la Ley de la Gravitación en el Sistema Planeta- rio.—3. Investigación de la Ley de la atracción en los sistemas estelares.— 4. Solución analítica del Problema de Bertrand, ba- sada en el desarrollo de Darboux; Solución de Halphen.—-5. Teoría de la determinación, por medio de la simple observación espectroscópica, de las dimensiones absolutas, paralajes y ma- sas de sistemas estelares, cuyas órbitas son deducidas de medi- das micrométricas.—6. Método riguroso para probar la univer- salidad de la Ley de la Gravitación.—7. Posibilidad teórica de determinar las distancias de los enjambres de estrellas y de la Vía Láctea, y de investigar la estructura del cielo por las me- didas actuales.—8. Ojeada histórica de los diferentes métodos para determinar las órbitas de las estrellas dobles.—9. Método de Kowalski. Modificación de Gtlasenapp.—10. Método gráfi- co de Klinkerfues. Método gráfico para encontrar la órbita apa- rente de una estrella doble.—11. Fórmulas para el perfecciona- miento de los elementos.—12. Método general para facilitar la solución de la ecuación de Kepler, por medios mecánicos. II. Las órbitas de 40 estrellas binarias.—Esta parte, que va acompañada de láminas, contiene las observaciones detalladas de la marcha de cuarenta estrellas, ejecutadas por hábiles as- trónomos en varios observatorios de los Estados Unidos, Fran- cia, Inglaterra, Rusia, Alemania, Italia y Australia. III. Resultados de las investigaciones sobre las órbitas de 40 es- trellas binarias, y consideraciones generales acerca del sistema estelar, 48 —1. Elementos de las órbitas de 40 estrellas binarias. —2. Ve- locidad relativa del compañero en la línea visual para la Época 1896.50.—3. Investigación de una relación posible de las ór- bitas planas de los sistemas binarios y el plano de la Vía Láctea. —4. Las grandes excentricidades; una ley fundamental de la Naturaleza.—5. Masas relativas de los componentes del siste- ma estelar.—6. Carácter excepcional del Sistema Planetario. LA CAUSE PREMIERE D'APRES LES DONNÉES EXPÉRIMENTALES par EMILE FERRIERE.—Paris, Félix Alcan, éditeur. 1897. 1 vol. in 12. 462 pp. 3 fr. 50. Este tomo es continuación de dos del mismo autor intitula- do: La maliere et Vénergie y La vie et Páme, y es la conclusión de la trilogía, Se ha propuesto demostrar la unidad de substan- cias con exclusión de todo argumento a priori, y expone las grandes teorías científicas, como son las de la escala de los sé- res, la del perfeccionamiento gradual, la de la evolución y la del arqueotipo. La obra comprende cinco partes, á saber: 1? La materia, la energía, la vida, el alma; la vida y el alma en sus relaciones con la materia y la energía; el dominio de la metafísica.—2% Las causas finales; la estructura general; el Órgano y la función ; rela- ciones de los grupos de los seres unos con otros; conclusiones deducidas de los hechos científicos.—3 El plan de la Creación y el Reino animal. Los planos de estructura, las causas posibles de modificaciones y las formas intermediarias. Las eras geoló- gicas y la clasificación de los animales. Eras primaria, secun- daria y terciaria y Epoca cuaternaria. Aparición del hombre sobre la Tierra. Resumen de las deducciones sacadas de los hechos de la Era geológica. Teorías concernientes á los enca- denamientos del reine animal. Los auimales parásitos.—4* El plan de la Creación y el Reino vegetal. Los planos de estructura, las causas posibles de modificaciones y las formas intermedia- 49 rias. Los modos de reproducción. Sobre un criterio propio para establecer una jerarquía entre los vegetales. Aparición de los vegetales en las eras geológicas. Los vegetales parásitos.—5* Las deducciones. La substancia y los sistemas metafísicos. Atri- butos metafísicos de la primera causa. Atributos morales. Tras. cendencia é inmanencia; verdadero y real. Conclusión. El autor ha creído hacer un bien á los amisos de la metafí- sica, dándoles al lado de los argumentos racionales usados para explicar el mundo, los hechos elegidos con cuidado y tomados de las mejores fuentes. La explicación cesa así de ser una ma- nera de ver subjetiva, tiene su fundamento sobre la naturaleza misma, y es lo que debe ser toda teoría, esto es, el eslabón que une los hechos entre sí. Encyclopédie Scientifique des Aide-—Mémoire. Paris, Gauthier—Villars et Fils. 89, cada tomo 2 fr. 50. == FABrY (CH.), ancien Éleve de,l'École Polytechnique, Maítre de conférences á la Faculté des Sciences de Marseille.—LEs PiLeES ÉLECTRIQES. 1897. 170 pp. El autor recuerda primero las leyes de la electrolisis indis- pensables para comprender la teoría de la pila, que es el asun- to del capítulo 22 Los capítulos 3? y 4? están consagrados á los métodos de medida de las constantes de una pila y la polariza- ción. En los dos últimos capítulos están la descripción y pro- piedades de los diferentes tipos de pilas y de los patrones de fuerza electromotriz. Esta última sección es de grande interés para los industriales y los físicos, quienes constantemente ne- cesitan patrones de medidas perfectamente determinados. ' Revista [1896-97] -—7 50 HenNrIET (H), ancien Éleve de PÉcole de Physique et de Chi- mie industrielles de la Ville de Paris, Chimiste a 'Observa- toire de Montsouris.— LE GAZz DE L'ARMOSPHERE. 1897. 192 pp. ' Su primera parte comprende el resumen del estudio de los fenómenos físicos de la atmósfera y da las fórmulas para la re- ducción de los volúmenes gaseosos. La segúnda parte se ocupa del estudio químico de todos los gases contenidos en el aire, dando los mejores procedimientos para analizar y cuantear, con detalles acerca de los gases poco conocidos y principalmente del argón. Pasa en revista las aguas meteóricas, la nieve, el grani- zo, las nieblas y el rocío, y la influencia del suelo sobre los ele- mentos atmosféricos. La obra contiene numerosas tablas en que se hallan los re- sultados de los análisis ejecutados en diversos puntos del glo- bo, lo cual da á esta publicación mayor importancia. Termina, como casi todos los tomos de la colección, con una bibliografía - muy útil. J CONTESTACION A LA CARTA DEL SB. E. Y. CONWNLTLLE, Refutando sus apreciaciones inexactas acerca de los botánicos mexicanos. El Sr. Frederich V. Coville, Botánico del Departamento de Agricultura de los Estados Unidos, contestando al Cuestiona- rio de Historia Natural Sistemática de la Sociedad Científica “ Antonio Alzate,” dice: ...... “Los botánicos mexicanos de- “ berían hacer estudios acerca de la vegetación característica de b1 “* diferentes localidades, dando descripciones y apuntes acerca ““ del aspecto general de la vegetación y los cambios que sufre “según las localidades y las altitudes. Para obtener las princi- “pales noticias de esta elase relativas á México, nos vemos obli- “gados á recurrir retrocediendo á las obras de Humboldt. Otra “importante materia de estudio sería. la que se refiere á los usos “de las plantas aborígenes. Este estudio debía de tener un su- “plemento con las identificaciones de las especies aludidas, ba- - “sando dicha identificación en los ejemplares que se enviaran “4 un gran herbario extranjero, para tener la seguridad de las “ determinaciones.” El Sr. Coville desconoce completamente los trabajos que han hecho en México, generalmente sin obtener remuneración nin- guna, un número considerable de naturalistas, en su mayor par- te pobres, modestos, olvidados durante su vida y según se ve aun después de su muerte. En el periódico LA NATURALEZA, de la Sociedad Mexicana de Historia Natural (9 tomos, 1869 á 1896), puede consultar el Sr. Coville muchos artículos de Botá- nica sistemática, corológica, fisiológica y anatómica; en el sin número de tesis publicadas por los alumnos de las Escuelas de Medicina y Farmacia y de Agricultura; en la GACETA MÉDICA de la Academia de Medicina (32 tomos, 18641 á 1896); en el Bo- LETÍN de la Sociedad de Geografía y Estadística (24 tomos, 1850 4 1896); en las MEMORIAS de la Sociedad Científica “ Antonio Alzate” (9 tomos, 1887 á 1896); en las publicaciones “EL Es- TUDIO ” y ANALES del Instituto Médico Nacional (1888 á 1896) y en La FARMACIA de la Sociedad Farmacéutica (5 tomos, 1890 á 1896) se hallan también memorias importantísimas, algunas clásicas, acerca de los vegetales de México, su distribución geo- gráfica, sus aplicaciones á la medicina y á la industria, sus aná- lisis químico y fisiológico y en fin el estudio microscópico de las más importantes para la terapéutica. En una obra de autores mexicanos premiada en Wáshing- ton y detenida allí por más de un año (seguramente que al Sr. Coville no se le prohibió que la consultara ), se hace justicia á N 52 los botánicos mexicanos y se demuestra cuán importantes son las investigaciones que hasta ahora han publicado. En la Far- MACOPEA MEXICANA, obra de la cual se han hecho cuatro edicio- nes (1846, 1874, 18841 y 1896) y que solo desconoce el Sr. Coville se encuentra un resumen de la Farmacología Nacional. En las diversas exposiciones celebradas en Europa y en los Estados Unidos se han presentado muchas de las obras citadas y algunas colecciones de drogas mexicanas perfectamente clasificadas, y han obtenido la sanción de varios cuerpos científicos bien au- torizados. Eu la obra del Dr. Nicolás León: BIBLIOTECA BOTÁ- NICO-MEXICANA (México, Of. Tip. de la Secretaría de Fomen- to, 1895, in 8%, 372 págs.) están mencionadas la mayor parte de las obras botánicas mexicanas. El Sr. Coville desconoce no solamente los trabajos publica- dos en México en castellano, sino las memorias de varios pe- riódicos de los Estados Unidos, que según suponemos han de estar redactados en inglés, tales como el Jowrnal of Pharmacy (Philadelphia) y los Proceedings of the American Pharmaceutical Association, en donde se comentan, elogian, se recomiendan y se traducen las investigaciones de los farmacologistas mexica- nos. Véanse especialmente los artículos del Profesor Maish. En cuanto á los trabajos del Instituto Médico Nacional, de- bemos hacer constar que muchos de ellos han sido traducidos y publicados en francés por el Sr. Profesor Bocquillon-Limou- sin, de la Academia de Medicina de Paris. El Sr. Coville desconoce también los trabajos clásicos publi- cados en Europa y nos permitimos advertirle que ya no es tiem- po de consultar las obras de Humboldt en materia de distribu- ción geográfica de plantas mexicanas y que puede ilustrarse suficientemente en la obra modernísima Biología Central Ameri- cuna (Tomo IV ) consagrada casi exclusivamente á corología, y en las obras á que se hace referencia en ese mismo artículo. En fin, suponemos que no se ha agotado todavía la edición del Gris- bach, Vegetación del Globo. Por lo demás el Sr, Pringle, compatriota del Sr. Coville, ha- 53 ce tiempo que se encarga del trabajo de colectar las plantas me- xicanas enviándolas á los Estados Unidos para que las clasifi. quen y venderlas después en México, perfectamente plancha- das, pegadas y robuladas, al ínfimo precio de diez centavos ejemplar. Nada podría ser más provechoso para el adelanto de la Botánica nacional, pues gracias al Sr. Pringle los botánicos mexicanos podrán consagrarse á cuestiones más generales y no se harán acreedores á una sátira francesa que dice: Ansi, décrire, mommer et classer, resume toute la charte des droits et des devoirs du naturaliste et la science se résume dans la classification, “sorte de dictionnaire ou Von part des propriélés des choses pour dé- couvrir leurs noms ;” ni merecerán aquella otra sátira de Alph. Karr “La Botanique est Part de déssécher des plantes dans des feni- Wes de papier buvard et de les injurier en grec et en latin.” Y RED TERMOMETRICA EN EL Estado de Coahuila. El Sr. D. Gustavo Heredia, $. J., Director del Observatorio Meteorológico del Colegio de San Juan Nepomuceno en Saltillo (Coahuila), se ha ocupado activamente en organizar en el re- ferido Estado una red de estaciones para observaciones termo- métricas que comenzó á funcionar desde el 1? de Marzo de 1897. Dicha red está formada por de pronto de las diez estacio: nes siguientes: Piedras Negras, Monclova, Torreón, Candela, Parras, Barousse, Jamé, La Rosa, Sierra Mojada y Arteaga, cuyo centro será el Observatorio de Saltillo. En el Boletín que desde hace un año publica el Sr. Heredia, aparecerán las ob.= servaciones termométricas de esa red, la cual se; propone au» mentar, sin perdonar gasto alguno. - saul B4 Con esto ha dado el Sr. Heredia un gran paso en bien del progreso de la Meteorología mexicava, y ojalá que tanta acti” vidad é ilustración fuera imitada por los Gobiernos que dispo” nen de muchos elementos para fomentar esta clase de obserra- ciones. La Sociedad “Alzate” envía sus plácemes muy sinceros al in- fatigable Director del Observatorio de Saltillo y desea ardiente- mente que lleve á buen fin el aumento que se propone hacer en su red. «R, A, QUESTIONNAIRE POUR LA REFORME"DU CATENDEITER La Société Scientifique “Antonio Alzate” désirant que en Yun des Congrés Internationaux quí se réuniront á Paris en 1900, ou si c'est possible avant, se résolve la question de la ré- forme du Calendrier, pour qw'elle commence A avoir son effet des la premiére annéo du XX* siécle, adresse les questions sui- vantes aux principaux Observatoires et Sociétés scientifiques du monde qui peuvent s'occuper du sujet proposé. 1% Lequel des systóémes suivants serait le plus Pipo pour la réforme du Calendrier? A). Diviser Pannée en 10 mois, plus 5 jours supplémentaires dans les années ordinaires, et 6 jours dans les bissextiles. Avanta- ges: si le 1% jour du 1% mois commence un dimanche, le 1% jour du 2% mois commenee un Lundi, le 1% jour du 3* mois un mar- di, etc. De plus si le 1% jour de Pannée s'accomplit la nouvelle lune, le 2* jour plus ou moins du 2* mois aura lieu le 1% quar- 55 tier; le 3* jour. du 3* mois, la pleine-lune; le. 4* jour du 4* mois le dernier quartier; le 5% jour du 5” mois la nouvelle lune; le 5* jour du 6* mois le 1% quartier; le 6* jour du 7* mois la pleine- lune, ete. En effet, puisque la valeur moyenne d'une révolution sidé- rale de la lune est de 29530583, si nous la répresentons par BR, nous aurons aproximativamente: (RY4R)= 36.91= 3641 = 73.83=2x36+2 =110.74=3x 3643 =147.65=4x 3644 =184.57=5x36+5 =2921.48=6x 3645 =258.39=7x 3646 =295.31=8x 3647 =332.22=9x 86+8 1 2 3 4 9 6 7 8 9 PERA B). Diviser Pannée en 13 mois de 28 jours chacun, plus un ou deux jours supplémentaires. Avantages: En une méme année, les mémes dates dans tous les mois, tomberont le méme jour de la semaine. Ainsi par exemple, si le 1% janvier estun mercredi; tous les premiers des autres mois seront également un mercredi. Il n'y. a aucun inconyénient, bien que le nombre de mois soit impair, pour savoir la moitié de Pannée, ainsi si c'est une an- née ordinaire la moitié sera de 5 mois et deux semaines, le quart sera de 3 mois et une semaine. C). Qá partir de Janvier tous les mois aient 30 et 31 jours alternativement; ainsl: Janvier 30 jours; Février 31. Mars 30 y al 31. Mai 30 , Juin 31. 56 Juillet 30 jours; Aoút 31. Septembre 30 ,, Octobre 31. Novembre 30, Décembre 31 (dans les an- nées bissextiles, et 30 jours dans les ordinaires). D). Diviser Vannée en 12 mois de 30 jours, plus ¿ou 6 jours supplómentaires. Nous croyons que les réformes 4 et B sont trés rationne- lles, et C seule a llavantage de ce qu'il y a á faire une modif- cation trés légóre á notre systéme actuel. 22 Quánt aux noms assigués aux mois, il serait convenable de les changer, car des noms tels que Septembre, Octobre, etc., ne correspondent pas á la signification de 7*%**, 8%", etc., mais au Ye, 10m etc., eb Vautres comme Février qui signifie puri- fier, Avril, ete., sont arbitraires. Nous avons proposé les noms de Monomene, Bimene, Triméne, Télramene, ete., des mots grees poyoy, un et 97, lune, d'voh on pense que dérive le mot mois, quoique d'autres considérent que ce mot dérive du sanscrit más. On prie de vouloir bien répondre amplement. J. DE MENDIZÁBAL TAMBORREL, Ingénieur géogruphe. J3 Adresse: Société Scientifique “Antonio Alzate.” Palma n* 13. México, Mexique. suero Ctontíica “Antono Malo. MÉXICO. Revista Científica y Bibliográfica. _Núms. ¿-S. NS, : 1896-97. SESIONES DEA SOCIEDAD... ENERO. 3 DE 1897. . Vresidencia de los Sres. Prof. Alfonso L. Herrera y Dr. Daniel Vergara Lope. Sesión dedicada á honrar la memoria del sapio químico mexicano D. Leopoldo Bío de la Loza. DONACIONES.—El Secretario general proseató las obras Pa- léontologie Philosophique, por A. Gaudry y Minéralogie de la France et de ses Colonies, por A. Lacroix, enviadas por sus:2utores. ÍNFORME ANUAL.—El mismo socio presentó una reseña ge- noral de los trabajos de la. Sociedad durante el:año de 1896. Dicho informe se insertará más adelante. JUNTA DIRECTIVA PARA 1897.—El resultado de las elee- clones fué el siguiente: y : i Presidente, Dr. D. Daniel Vergara Lope. Vice Presidente, Ing. D. Daniel Palacios. Revista | 1896-97] =3' 58 Secretario anual, Ing. D. Gabriel M. Oropesa. Tesorero, D. José de Mendizábal. El Sr. Mendizábal fué nombrado por unanimidad tesorero perpetuo. E] Sr. Herrera al invitar al nuevo Presidente á que ocupara su asiento se expresó así: “Doy las gracias á los señores que nos acompañaron en nuestras tareas; á ellos solamente se de- ben los grandes progresos de la Sociedad “Alzate” en el año 1896, porque 'en esta corporación es inútil el poder ejecutivo y el Presidente no tuvo otra fatiga que aplaudir los esfuerzos de la comunidad. Mi sucesor será más feliz todavia: asistirá á un período más avanzado de nuestra evolución. Porque los años nos vigorizan: la Sociedad es una especie pancrónica, no pue- de envejecer, es inmortal. Ha llegado el momento de despedir- nos. Yo ruego que me perdonen mis desaciertos, estrecho-la mano de todos y les deseo un año próspero y dichoso.” TRABAJOS.—R. Aguilar, Cuadros climatológicos comparados. 1895. F. Díaz Rivero, La Cartograña desde el punto de vista militar, Dr. A. Dugés, Lisiología.' J. Galindo y Villa, El Códice de la Biblioteca del Cuerpo Legis- lativo de Francia. Apunte bibliográfico. A. L. Herrera, La Zoología del porvenir. Código de la Evohu- ción (£in). A. L. Herrera y Dr. D. Vergara Lope, Nueva teoría acerca de la hematosis pulmonar. La respiración del Támesis. G. M. Oropesa, Levantamiento topográfico de la ciudad de Me- xico por la Cómisión de Saneamiento. El Secretario general presentó las fotografias de nubes, sa- eadas en León, por el socio Prof. D. Mariano Leal. PosTtuLACIÓN.—Para Socio correspondiente: Pbro. Luis R. Pérez. (Moreno, Galindo y Aguilar). 1 Véase Memorias. T. X, p. 161. O 5 Mo cal a: Adición 4 la sesión de Junio 7 de 1896. NOMBRAMIENTO.—Socio honorario: M. XAVIER RASPAIL, miembro de la Sociedad Zoológica de Wrancia. Gouvieux (Oise). ( 4. L. Herrera y R. Aguilar). FEBRERO 7 DE 1897. Presidencia del Sr. Dr. Daniel Vergara Lope. Sesión consagrada á la memoria del distinguido astrónomo mexicano el Ingeniero geógrafo D. Francisco Díaz Covarrubias. El socio honorario D. Joaqúín de Mendizábal y Tamborrel, Ingeniero géografo, hizo el elogio del Sr. Díaz Covarrubias. CORRESPONDENCIA. —Del Sr. Dr. D. Rafael Lavista invitan- do á la Sociedad “Alzate” para que nombre su representante al 12% Congreso Internacional de Medicina que se reunirá en Moscou en Agosto próximo. La Sociedad nombra para dicha - representación al Sr. Dr. Daniel Vergara Lope. TRABAJOS, —Dr. E. Armendaris, Observaciones relativas ú la cantidad de orina y ú la temperatura en conejos fisiológicos. F. Solórzano A, Breves consideraciones acerca del jarabe de yo., duro de fierro. J. Galindo y Villa, Introducción 4 unos apuntes de órdenes clá- sicos y composición de Arquitectura. Dr. M. Gallegos, Algunas consideraciones acerca de la Peri- neorrafia. A, L. Herrera, Infusorios artificiales. Explicación del movimiene to vibrátil. 1 Véase Memorias, T. X, p. 311. ES y T. X, p. 215. B0 Joaquín de Mendizábal, Modificaciones ú algunos instrumentos de Física. €. Mottl, Observaciones microscismicas en Orizaba. L. G. Seurat, Note sur la resistance a Pasphyxic des grains, du Polygonum persicaria.' Dr. D. Vergara Lope, Aumento notable de peso en los anémicos y tuberculosos sometidos al tratamiento del aire enrarecido.* Dr. F. Villaseñor, Estudio físico-químico de la grasa del yo- yote (Thevetia yecotli).* Dr. R. E. Cicero, Adición al artículo “ Conocimientos y hábi- tos médicos de los animales” (Véase Memorias, t. IX. p. 339). Por creerlo de interés y no haberlo mencionado en mi referido bra- bajo debo señalar que los animales cuando se sienten enfermos rehusan el alimento. Muy lejos estoy de pretender que esto de- riye de un conocimiento especial sobre la materia; parece muy poco probable, y en cambio sí aparece como causa plausible la de que acompañándose la mayor parte de las enfermedades de un estado saburral de las vias digestivas, que á su vez determi- na asco y repugnancia por los alimentos, los cuales no podrían ser digeridos, natural es que los animales ni los busquen, ni los a cuando están enfermos. E NOMBRAMIENTO. —Bocio correspondiente: s Pro. Luis R. PÉrEz, Director del Observatorio del Semi- nario de Morelia. PosTULACIONES.—Para socio de número: L. G. Seuraf, ( Vergara Lope, Mendizábal y Aguilar). Para socio honorario: E. Moissan, ( Mendizábal, Solórzano y Aguilar). EN 1 Véase Memorias. T. X, p. 183. 2 o des T. X, p, 301. a” ” ” ¿lo X, p. 254. MARZO 7 DE 1897. Presidencia del Sr. Dr. Daniel Vergara Lope. Sesión consagrada á la memoria del distinguido sabio Dr. Rafael Lucio. El Sr. Dr. Joaquín Cosío leyó una reseña de los méritos Jel ilustre Lucio. TRABAJOS.—R, Aguilar. Bibliografía Meteorológica Mexicana, 1896. - A. L. Herrera. Familias, géneros y especies de zoologistas. Dr. M. Gallegos. Aparato para corregir los pies ambos de los recién nacidos. M. Moreno y Anda. Datos para el estudio de la temperatura de los vegetales. L. G. Seurat. Etude de la transpiration des plantes a Mexico. F. Solórzano y Arriaga. Breves consideraciones acerca del ja- rabe de yoduro de fierro (conclusión ). M. Torres Torija. Determinación de alturas por medio del ba- _rómetro, analizando las ventajas de las fórmulas dinámicas so- bre las estáticas. Dr. D. Vergara Lope. Medida de la tensión sanguínea en el perro. : F. Villaseñor. Conclusiones generales del estudio de la Contra- yerba (Psoralea pentaphyla) y su alcaloide. NOMBRAMIENTOS.—Socio de número: L. GasTóN SruRrar, Profesor en el Liceo Francés. México. ¡Socio honorario. bey | ENRIQUE MOISSAN, Miembro del Instituto. París. 1 Véase Memorias. T. X, p. 303. rg 62 POSTULACIONES.—Socios honorarios: Dr. E. Duclaux, Dr. Roux. (Vergara Lope y Aguila.) NECROLOGÍA. Ingeniero (Gralileo Ferraris, M. S. A., Profe- sor en la Universidad de Turin. CUESTIONARIO DE HISTORIA NATURAL.—Contestación del Dr. L. Joubin, Profesor de Zo»logía en la Universidad de ¿El Secretario anual. G. M. OROPESA, BIBLIOGRAFIA. TRATADO DE MATEMÁTICA por el Ingeniero geógrato J. DE MENDIZÁBAL Y TAMBORREL, Profesor de Cálculo de Probabi- lidades en el Colegio Militar. SECCIÓN 1? ARITMÉTICA ELEMEN- TAL.—México, Imp. de Murguía, 1897. S* 120 pp. $1.25 , El autor se propuso desde 1884 publicar sus obras que for- man un tratado general de Matemática que se compondrá de quince volúmenes. Ahora tenemos el gusto de anunciar la apa- rición de la 22 edición del 1* tomo que se ocupa de la Arit- mética elemental. Está escrita de un modo muy claro y senci llo, procurando siempre generalizar todos los fundamentos de la ciencia; ha seguido el método más lógico exponiendo primero todo lo relativo á los números abstractos y después lo que se refiere á los concretos. En el método que ha seguido el autor se diferencia de todos los otros tratados, y creemos que, no obs- tante que expone muchos puntos que no se hallan en otros li- bros, se podrá alcanzar un éxito seguro en el aprendizago, en las dos terceras partes del tiempo que se omplearía siguiendo algún 57 65 otro de los mejores tratados de Aritmética. Lleva al Án una útil colección de tablas diversas muy bien dispuestas y ejercicios. Deseamos que pronto pueda publicar tan distinguido mate- mático los obros tomos que tiene preparados, pues contribuirán en gran manera al buen gusto y desarrollo de esa importantí- sima ciencia. ESsAI SUR LEs ÉLÉMENTS DE L1 MECANIQUE DES PARTIÍ- GULES par H. MAJLERT, Ingénieur des voies de communica- tion.—1re. partie. Statique particulaire avec 14 planches.— Neuchatel, Attinger frdres; Paris, e et Fils. 1897. 8% 242 pp. 10 fr. El autor se ha dedicado desde hace muchos años al estudio “téorico del movimiento de los líquidos y en tan importante ra - mo parece que ha llegado á esclarecer varias cuestiones que con- signa en su libro. Apoyándose en el terreno puramente geo” métrico ha establecido algunos principios; comienza por definir las nociones generales relativas á la materia, á los cuerpos y :á la energía: en seguida trata de explicar la estructura de log -4átomos y su aglomeración en las moléculas simples y en las partículas compuestas, los estados de agregación y los princi- pios de las combinaciones químicas, las redes moleculares, las mezclas, los efectos de la acción de las fuerzas mecánicas so- bre los cuerpos sólidos, las nociones elementales de física y mé- cánica racional, de la energía cinética y potencial y en fin de la posibilidad de la transformación de una especie de energía en otra. A esta primera parte, que como se comprende presenta gran- dísimo interés, seguirá la segunda; con el título do dinámica par- ticular que tratará de la energía y de sus diversas manifesta- ciones. 64 L'École Pratique de Physique. COURS SUPÉRIEUR DE Ma: NIPULATIONS DE PHYSIQUE, préparatoire aux certificats dV'ébu- des supérieures et a la licence, par M. Amé Wrrz, Docteur 6s Sciences, Ingénieur des arts et manufactures, Professeur aux Facultés Catholiques de Lille.—2me. édition, revue et augmen- tóe.—Paris, Gauthier-Villars et Fils, 1897. 8* 472 pp. 138 figs: 10 fr En otra ocasión hemos dado ya á conocer la primera parte de este interesante libro, el Curso elemental de manipulaciones (véase Revista 1895-96, p. 28) y ahora damos cuenta de esta segunda parte que se ocupa, como su título lo indica, de mani- pulaciones de nn orden más delicado y dificil, teniendo en cuen- ta que algunos laboratorios poseen ya instrumentos que sólo se pueden confiar á pocas personas. Esta segunda edición está muy aumentada y perfectamente corregida; principalmente en el capítulo de Electricidad y Magnetismo se hallarán importax- tes modificaciones. El libro contiene setenta y cuatro manipulaciones de las cua- les corresponden treinta á Calor, veintitrés á Electricidad y Mag- netismo, dieciocho á Optica física y tres á Acústica. == RÁ (EuvkRes MATHÉMATIQUES D'ÉVARISTE GALOIS, publiées. sous les auspices de la Sociáté Mathématique de France, ayec une introduction par M. Émile Picard, Membre'de Institut. Paris, Gauthier-Villars et Fils, 1897. 8% 61 pp. 1 portrait. Aunque en el Journal de Mathématiques se hallan publicados. los escritos del eminente joven matemático Galois, no se tenía. una edición que reuniera sus notables producciones. | Este libro contiene una reseña de la vida del malogrado ma- temático y los siguientes artículos que él mismo publicó: De- mostración de un teorema sobre las fracciones continuas pe- riódicas.—Notas acerca de algunos puntos de Análisis. —Aná- 60 isis de una memoria sobre la resolución algebraica de las ecua- ciones.—Nota relativa á la resolución de las ecuaciones numé- ricas.—La teoría de los números. Al fin se hallan sus obras póstumas: Carta 4 Augusto Che- valier.—Memoria sobre las condiciones de resolubilidad de las ecuaciones por radicales.—De las ecuaciones primitivas que son solubles por radicales (fragmento). , First BOOK OF PHYSICAL GEOGRAPHY by RALPH S. Tarr, B.$., F. G. $. A., Professor of Dynamic Geology and Physical Geography at Cornell University.—New York, The Macmillan Co. (66 Fifth Avenue) 1897. 8 XXVIIL.—368 pp. $1.40. Obrita de singular importancia que reune al atractivo de las materias que trata, un estilo elaro, y á la vez conciso, y una edición excelente, con ilustraciones en gran número y muy be- llas, pues contiene 198 fotograbados y figuras y 20 láminas y cartas aparte. Es una introducción á la Geología del mismo autor que también acaba de publicarse. Contiene cuatro partes con los capítulos siguientes: 1, Con- diciones de la tierra; 2, El Universo; 3, Caracteres generales del aire; 4, Luz, Electricidad y Megnetismo; 5, Calor solar; 6, Temperatura de la superficie de la Tierra; 7, Vientos; S, Tem- pestades; 9, Humedad, nubes y lluvia; 10, Climas; 11, Distribu- ción de los animales y las plantas; 12, Descripción general del Océano; 13, Movimientos del Océano; 14, La costra de la Tie- rra; 15, Acción del agua sobre la Tierra; 16, Ríos, cataratas, la- gos; 17, Ventisqueros y período glacial: 18, Costas de los ma- res y lagos; 19, Valles, mesas y montañas; 20, Volcanes, tem- blores y geysers. . Revista [1896-97] =>9 56 ELEMENTARY GEOLOGY by RALPH S. TARr, B. S., F. Q.8. A., Professor of Dynamic Geology and Physical Gober ab - Cornell University.—New York, The Macmillan Co. (66 Fifth - Ave.) 1897. 8% XX—499 pp. $1.40. Esta preciosa obrita es de grandísimo interés no sólo para los estudiantes sino aun para los profesores, por el método con que está escrita, que es claro y conciso. La (Greología estrabi- gráfica y la histórica están tratadas de una manera rápida, así eomo la estructural, y en cambio la Geología dinámica, quizá la más interesante, está escrita más en detalle, lo cual hace al libro de mucho más atractivo, añadido á las numerosas y be- llas ilustraciones que tiene, que son 2% láminas y 268 figuras, todas fotograbados de excelente ejecución. Forma con la Ply- sical Geography del mismo autor un conjunto de mucho Interés. El libro está dividido en tres partes: la 1? Geología estrucin- ral contiene los capítulos 1! 4 V (pp. 13-105); la 2* Geología dinámica la forman los capítulos VIá XX (pp. 109-384) y la 3* Geología estratigráfica, los capítulos XXI á XXV (pp. 387 4 487) terminando con un índice alfabético. En resumen, es una obra que así por su impresión y sus ilustraciones, como por las materias tratadas y su estilo elegan- te, conciso y claro, es muy digua de todo encomio; el autor y editor merecen calurosos elogios por su edición. NOUVELLE ÉTUDE SUR LES TEMPETES, CYCLONES, TROMBES OU TORNADOS. Par H. FaYE, Membre de l'Institut et de Bureau. des Longitudes.—Paris. Ganthier-Villars et Fils. 1897. 8* 142 pp. figs. 4 fr. 50 c. Hace más de veinticinco años que el sabio autor de este li- bro se ocupa de tan interesantes estudios, estableciendo nota- bles conclusiones publicadas en varias ocasiones. A los 83 años de edad acaba de dar 4 luz una nueva obrita en que consigua 67 lag nuevas conclusiones á que ha llegado y que reasume como siguo: Trombas ó tornados: Teoría, torbellinos de primera y segun- da especie; hipótesis de Hirn y del autor.—Las trombas Ó tor- nados son descendentes. —Explicación del movimiento alterna - tivo de descenso y de retiro de las trombas.—Ejercen aspira- ción sobre el aire superior. Vacío interior. Descargas globula- ros.—Falsas trombas que los meteorologistas han tomado por verdaderas. j Tempestades: Leyes; defensa de la regla de los ocho puntos para la navegación.—Ualma central de los ciclones; el aire dela calma es descendente.—Pájaros y mariposas arrastrados en la calma y que caen en alta mar sobre los navíos.—Origen de las tempestades tropicales; olho de boi de los navegantes portu- gueses. Es una obra de gran utilidad y que ningún navegante ni me-. teorologista debe de desconocer. Í Ex SoL, por CARLOS HONORÉ, Ingeniero adjunto al Minis- terio de Guerra y Marina.—Montevideo. Imp. de “La Nación.” 1897. 8% 230 pp. El autor publicó en francés el año pasado, una obra muy importante relativa á la radiación térmica solar y sus conse- cuencias, y de la cual insertamos una ligera revista bibliográ- fica en el Boletín del Observatorio Meteorológico Central (1896, p. 149). Ahora publica en castellano el libro que anunciamos, con- sagrado á las naciones hispano-americanas y en el cual se ocu- pa de una manera más compendiada de las teorías y estudios que dió á luz en francés. Creemos que el lector se formará exacto juicio de la índole de'la publicación con el sumario de las cuestiones tratadas y que se halla en seguida, 68 Sol variable.—La termósfera.—Ley solar.—En el espacio. —Efectos magnéticos.—Efectos atmosféricos. —Efectos séismi- cos.—Sol y Luna.—Instituto solar.—Nuevos horizontes. Para los efectos magnéticos establece el autor la siguiente conclusión: “Las variaciones de la fuerza magnética terrestre siguen en todo, los efectos térmicos paramagnéticos y diamag- néticos del Sol: sea en el paso de los hipertermos Ó hipoter- mos, sea en el movimiento dinrno, sea en la oscilación terrés- tre anual.” : Respecto á los efectos séismicos concluye: “El seismo es el resultado de un estado térmico central planetario localizado y del juego de las presiones que produce el paso del Sol y de la Luna, en ciertos momentos precisos hipotermos é hiperbaros.* Eneyclopédie Scientifique des Aide-Mémoire. Paris, Ganthier- Villars et Fils. 8%, cada torno 2 fr. 50. LoPPÉ F., Ingénieur des arts et manufactures.—LES TRANS- FORMATEURS DE TENSION Á COURANTS ALTERNATIFS.—1897, n 206 pp. 49 figs. Consta de dos partes: en la parte teórica el autor establece las fórmulas generales y estudia la influencia de la dispersión magnética, de la forma de la curva de la fuerza electromotriz primaria, de las histéresis y de las corrientes de Foucault. La parte práctica está consagrada al empleo de los trans- formadores, á su clasificación, al cáleulo de un aparato, á las- medidas de precaución y á la descripción de los principales ti- pos de transformadores de corrientes monofásicas ó polifásicas AD Dumont Gr., Ingénieur des arts ot manufactures, Vico-Pré- sident de la Société des Ingénieurs civils.—HIECTROMOTEURS ET LEURS APPLICATIONS.—1897. 188 pp. 43 figs. El autor examina primero los diversos síntomas de: distri- bución que se usan en los talleres para la transmisión de la ener- eía. La segunda parte está consagrada á los electromotores de eorriente continua y de corriente alternativa. La tercera parte se ocupa de los diversos sistemas de transmisiones eléctricas. Las dos últimas partes contienen juiciosas consideraciones acer- ea de las transmisiones eléctricas comparadas con las mecáni- tas y una revista de las principales aplicaciones de los electro- motores, terminando con la bibliografía. + 4 Mixer (A.) Ingénieur, directeur du journál Y Electrochimie.— IVÉLECTROMETALLURGIE. Voie humide eb voie sáche. Phéno- mónes électro-thermiques.—1897. 195 pp. Principia con algunas definiciones de importancia, siguien - do eon las leyes generales dela: Electrolisis. Después está, di- vidida la obrita en dos partes: Electrometalurgía por vía hú- meda; Electrometalurgía por vía seca. Puede decirse que el autor da en su libro una idea justa del estado actual de ramo tan importante. CANTIDADES PE LLUVIA Y TEMPERATURAS MEDIAS ANUALES EN CHIHUAHUA Según EL Si. DD. JUAN POTTS DE 1342 $ 18946. Lat. N. 28039 Altura absoluta 1414 m. 1843 1844 1845 1846 AE, AE 432 229 0.00 0.00 Febrevos Lai tela 0.00 66.29 4.83 19.05 Marzo Ns! MOTRDEDO q 0.51 0.00: 19,30. :128.11 Ala 20d stoy da abla 0.00 0.00 0.00 0.00 A es da 1.78 0.00 0.00 22.86 TA a Ad E is 2108 52%07 3251 5L05 TORO NR ASI aO y 196.34 212.60 240.03 224.28 OA o oo er .-160.78 145.54 152.91 158.65 Septiembre...... noe 92.96 154.94 150.62 153.16 Detubrel. me cala aos 0.00 50.80 28.96 : 77.98 Morrembrea TEE 85.09 0.00 1.78 0.00 Mierembres búscalo IS 0.00 0.00 0.00 0.00 ToTALES..... 562.86 681.53 630.94 730.14 Temperatura media anual A TN E 1909 1903 1903 2004 Presión barométrica media..... 64769 CANTIDADES DE LLUVIA EN LA CASA N* 34DE LA 4” CALLE DE LA-MAGNOLIA (Colonia de Guerrero) DURANTE EL AÑO DE 1896. en Md La e O Mugnolia. rológico Centinl, OA WO 0.4 POTTS e OLA o rs 1.0 UR NA (OA O Ms BS 1.0 A DO DO ed: 18.3 MIO IAS e II Z 5%, Mata O 12.0 LM o e O IS AQUA 29.7 UNO AD e A o) Já A A a e AN 64.9 Septiembre... aso EE A 81.4 Octubre. 2.2... ON e a le 105.0 Noviembre: ci 0.20 meloda TO MO A A 20.2 DEN AA LOA 15.6 233.5 452.0 Como se ve, la lluvia caída en el rumbo NW. de la ciudad es mucho menor que la recogida en el Observatorio Central, pues hay una diferencia total en el año de — 168*=5 México, Enero de 1897. MANUEL TÉLLEZ PIZARRO. . a e » _0O=Z---=---€ _q$PzI qu uE X<€QBwPDVg€ OOO III kv : di "96913 (Opuysqr TOP 013910) ¡gang ¿GHZ VONYOB] *TPLGL VOBXEO: *[G6T VHO9IONL :9LL3G ODIX9 JN 6 'GL BPEÚOJA CL UB[UZBIN *9"808L U9orT “OcpT ederep 8090 oyenieuene) :uos o.peno e3s9 su913009 enb sopep1[e90] Sul ep “1er 19p TAALU [9 9.1OS SO.1J9UL US SYANZ[B Sur 'T86- | ¿TI óuN N pagip” =]-7*09 20 883 ¡ 691 [1967369 p9===**"e]qong | 693 [| ye UNN A A A A A 893 | FT || 08"LG OIE O LA: CA E IA EN A app O GA eve | 803 || 12289 AO) ELES | 9D MES | A o A | TO 0'T€ | -9'9I || £9809 [77 *** Belo 16e9. | 01 cd A En A ¡ET 60 v63 | ¿Gl || 00'98€ IS OL | 8 AUN | US. ¿7 O 8'8 86€ | 8% || 22092 777" Bpu9 A BOE FL MN CC lLEIMS 2 1H A 8er. | 8% | 63 || 9660, "777 "UYIFBZe A | S0TEGEY| TO MB [| AMS pH [| 27. 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Nació en Guanajua- to y murió en 1824 á la temprana edad de 36 años, y se hizo notable como físico, como astrónomo, como geólogo y como minero; inventó un termómetro para medir alturas y un aereó- metro; perfeccionó de una manera notable el teodolito y deseu- brió una especie mineral de manganeso, á la cual el mineralo- gista francés Brongniart le puso el nombre de Bustamancia. TrRABAJOS.—Dr. D. Vergara Lope. Medida de la tensión san- guínea enel perro (continuación). Dr. E. Armendaris. Nota acerca del ureómetro de Cavazzani. Revista [1896-97] —10 74 R. Aguilar. Cuadros climatológicos comparados ( continuación ). Dr. A. Dugés. Contribución á la anatomía de la Hutteria. (Vea- se Memorias t. X, p. 393.) Prof, A. L. Herrera. Origen de la membrana celular. T. L. Laguerenne. Apuntes acerca de concentración de mine- rales de oro y plata. (Véase Memorias t. X, p. 293) M. Torres Torija. Determinación de alturas por medio del ba- rómetro ( conelusión ). Dr. F. F. Villaseñor. Conclusiones rata del estudio de la Contrayerba blanca ( Psoralea pentaphyla) y su alcaloide (conti- nuación). El Sr. Dr. Vergara Lope presentó los pliegos que están ya impresos de la obra "Atmosphere des altitudes et le bienétre de Phomme que escribió en unión del Sr. Prof. A. L. Herrera, y que obtuvo premio por el Instituto Smithsoniano de Wáshington en el Concurso Hedgkins. DONACIONES.—Se dió cuenta con las donaciones lechas á la Biblioteca por varios socios. El Sr. Ing. Joaquín de Mendi- zábal regaló el importe de la encuadernación de 80 tomos. El Sr. Adolfo Dollero obsequió una colección de 50 ejem- plares de minerales. NOMBRAMIENTOS.—Bocios honoramibl: Dr, E. Duclauz y DR. G. Roux, Director y Subdirector del Instituto Pasteur.—París. í Mayo 2 DE 1897. Presidencia del Sr. Dr. Daniel Vergara Lope. Se dedicó la sesión á honrar al ilustre Dr. D. Pedro Escobedo. El Sr, Dr. Ricardo E. Cicero, hizo el elogio de dicho sabio. TRABAJOS. —Prof. M. Lozano y Castro. Empleo del reactivo de Nessler en el reconocimiento de los pescados. 75 Dr. R. E. Cicero, La balneoterapia en dermatología. (Véase Memorias t. X, p. 375.) J. Galindo y Villa. Apuntes de órdenes clásicos y composición de Arquitectura. J. Galindo y Villa. Apuntes epigráficos de la Ciudad de More- lía. (Véase Memorias t. X, p. 335). Joaquín de Mendizábal. La division décimale de la circonféren- ce et du temps. (Véase Memorias, t. X, p. 285). M. Moreno y Anda. El departamento cronográfico del Observa- torio Nacional. C. Mottl. Observaciones séismicas en Orizaba. '“NecroLnocía. —El Presidente comunicó la sensible muerte del insigne sabio francés Antonio d'Abbadie, miembro honora- rio de la Sociedad. DONACIONEsS.— El Secretario perpetuo presentó la fotogra- fía de los colores y las microfotografías regaladas por los Sres. Augusto y Luis Lumiére, de Lyon, socios honorarios. Presentó asimismo las láminas del Atlas de la Luna del Ob- servatorio Lick y las donaciones de los socios Mendizábal, Ver- gara Lope, Oropesa y Aguilar, de la Universidad de Lyon, del Departamento de Historia Natural del Museo Británico y de la Librería Gauthier—Villars. JUNIO 6 DE 1897. Presidencia del Sr, Dr. Daniel Vergara Lope. Consagrada á la memoria de Fray Pedro de Gante. El socio Ing. J. Galindo y Villa, hizo un notable elogio de tan distinguido filántropo. TRABAJOS.—Dr. R. E. Cicero. La balneoterapia en dermato- logía (conclusión ). 76 Dr. J. G. Cosío. Nota descriptiva de la cascada de Basasiachic (Chihuahua). | Dr. A. Dugés. Influencia del medio ambiente sobre la readap- tación. C. Mottl. Observaciones séismicas en Orizaba. G. M. Oropesa. El río de Necaxa y sus caidas de lu Ventana y de Ixtlamaca. L. G. Seurat. Vote sur la résistance a la sécheresse de quelques animaux. (Véase Memorias, t. X, p. 397), L. G. Seurat. Note sur le dimorphisme staminal du Solanum Cornutum. P. C. Sánchez. Movimientos orogénicos. Manera de interpretar la naturaleza de los esfuerzos. POSTULACIONES.—Para socios honorarios: Dr. Laskowski, Profs. J. Le Conte y J. Marcou. El Secretario anual. ” G. M. OROPESA. BIBEFTOGHATIA. INSTITUTO GEOLÓGICO DE MÉxICO.—Director José G. A gui- lera. BOLETÍN. Núms. 7, 8 y 9. EL MINERAL DE PACHUCA.— México, Secretaría de Fomento. 1897. 4% 183 p. y láminas. Este tomo contiene después de un Prólogo por el Director, una reseña histórica por los Sres. P. C, Sánchez, M. Rangel é 1. 0. González; Fisiografía de la Sierra de Pachuca y su Geo- logía general por los Sres. J. G. Aguilera y E. Ordóñez, las Vetas por los mismos; Sistema de fracturas por P. U. Sánchez; Descripción de las rocas por E. Ordóñez; Explotación de las. 17 minas por M. Ranyel; Maquinaria de desagiie por P. €, Sán- chez, y Metalurgia por P. C. Sánchez, O. Castro y M. Rangel. Va acompañado de seis láminas y los planos siguientes: Plano topográfico de una parte de la Sierra de Pachuca leyan- tado por la Comisión Científica del Valle, 15865, publicado en 1897 (1 : 40,000).—Plano topográfico del Mineral de Pachuca con el sistema de vetas (1 : 10,000).—Plano de las pertenen- cias mineras del Distrito de Pachuca (1: 20,000).—Corte de las vetas según el plano de mayor pendiente.—Proyección ge- neral horizontal de las labores en las vetas de las principales Minas de Pachuca (1 : 5,000). —Proyección vertical de las la- bores de las principales Minas (1 : 5,000).—Corte de Pachuca á Real del Monte, en dirección W.—E. sobre las vetas de Anal- eos y Vizcaína, mostrando los trabajos de la Compañía de Real del Monte y Pachuca.—Plano de la Hacienda de Guadalupe (1 : 2,000). Como se podrá comprender, es una monografía interesante y completa relativa á una de nuestros centros mineros más no» tables. THÉORIE ET PRATIQUE DE LA TREMPE DE L'ACIER par FRIDO- LIN REISER, Directeur de lAciórie de Kapfenberg, Société Bóh- ler Préres et Cie. 2me. edition. Traduit de Pallomand par BAR- BARY DE LANGLADE, ancien éléve de École Polytechnique, Ingénieur civil des mines, Maite de Forges.—Paris, Librairie Polytechnique Baudry et Cie. 1897. 8186 p. Prix, relió, 7 £r. 50. Esta obra llena una necesidad inmensa en su importante ra- mo, pues la mayor parte de las obras técnicas tratan el asunto de una manera sucinta. La presente obra contiene detalles muy interesantes, relativos al temple del fierro y del acero, que desem- peña un papel de consideración en muchas industrias. Las materias tratadas son las siguientes: El acero, defini- ción, clasificación. Propiedades químicas y físicas. Denomina- ción de los aceros. Ensayes. Temple del acero. Investigación de las causas de fracaso en el temple. Regeneración Ó mejora- 78 miento del acero alterado por el fuego. Arte de soldar el acero. Mejoramiento de las piezas de acero en las máquinas y en las construcciones. PROCE£DINGS OF THE CALIFORNIA ACADEMY OF SCIENCES. Third Series. —San Francisco. La Academia de California ha comenzado la publicación de la tercera serie de sus trabajos bajo una nueva forma, en muy buen papel y con excelentes ilustraciones. Las memorias apa- recerán divididas en las secciones: Greología, Botánica, Zoolo- gía, y ciencias Físico-matemáticas. Las publicadas hasta la fecha son las siguientes: Geology. Vol. I. N* 1. The Geology of Santa Catalina Island by Wm. Sidney Tangier Smith. 3 pl. (Feb. 4, 1897) 71 p.— N* 2. The submerged valleys of the coast of California, U. S. A., and of Lower California, Mexico, by G. Davidson. 9 pl. Botany. Vol. 1. N* 1, 4 morphological study 0f Naias and Zannichellia by D. H. Campbell. 5 pl. (June 5, 1897). 70 p. Zoology Vol. 1. N* 1. Plasmocytes; The Survival of the Cen- trosomes and Archoplasm of the Nucleated Erythrocytes, as Free and Independent elements in the blood of Batrachoseps attenuatus, Esch., by G. Eisen. 2 pl. (April 1, 1897). 72 p.—N? 2. Diemye- tylus borosus, HKisch The life-history and habits of the Pacific coast newt, hy Wm. E. Ritter. 1 pl. (January 18, 1897), p. 73-114, — N* 3. Scientific names of Latin and Greek derivation, by Wm. Miller. (April 10, 1897 ), p. 115-143. Encyclopédie Scientifique des Aide-Mémoire, Paris, Gauthier-Villars et Fils. 82, cada tomo 2 fr. 50. VALLIER E., Chef d'Artillerie, Correspondant de VInsti- tut.—CUIRASSÉS ET RROJECTILES DE MARINE. 1897. 188 p. En esta obrita el autor describe minuciosamente los acora- ¡e 79 zados, estudia los proyectiles destinados á atacarlos y su em- “ pleo: da las fórmulas relativas á las perforaciones y una nueva teoría para apreciar los efectos de los explosivos. En seguida se ocupa de las placas Harvey y de los perfeccionamientos hechos á la metalurgia de las placas y á la fabricación de proyectiles, y al fin se halla un capítulo con las conclusiones acerca de las condiciones del combate, con interesantes tablas numéricas re- lativas al armamento de las diversas potencias. RED METEOROLÓGICA EN EL ESTADO DE MÉXICO, El progresista Gobierno de esa entidad federativa ha apro- bado la instalación de varias estaciones meteorológicas de se- gundo orden en las cabeceras de sus distritos y además varias estaciones termométricas y pluviométricas en otras localidades del Estado, las cuales estarán servidas por los directores y ayu- dantes de las Escuelas. Todas esas estaciones tendrán por cen- tro el Observatorio que ha quedado perfectamente reorganizado en el Instituto Científico y literario de Toluca, que está dotado ya de buenos instrumentos y con el personal idóneo necesario. El Observatorio central del Estado publicará quincenalmente un Boletín con el resultado de los trabajos de las estaciones, las cuales muy en breve comenzarán á funcionar. El ilustrado Gobierno del referido Estado y las personas que han tomado parte en esta notable mejora son dignos de las más calurosas y sinceras felicitaciones. R. A. 80 > "0'96P3 Sto09yeoez “0'979g *on] -0L, (0'73€G PÁRQUORL “20681 180307 SIWT *S “8"8£91 OTUMTS 382.3 9JUON 19p.189Y 0"0C81 Oteo?) 11913 (091199 -8) O179]0()) B|Q9NJ :UOS OIPBNO 9489 DUSIJUOO enb S9PBPI[L9O0[ ST[ SP “Lera [9p TOAJU [9 9.10s SO.IJ9UL US SY.109 (8 S8rT 8 TG || FZ ME HS 98 eg qu 73371 We | aa. pre: AROSIROna S v99 97 MSM HS yy 65 CH S'26 L "GI 07 aca e»n[0L, 8239 || MN do FP 19 og |=69 | 83H || 19880 = [57"" eLequorL "986 s0 HA M T? 66 Sí657 8 T6 "LT 80'819 48090 J SIMETES 0966 SI ÉN N 58 GL OTIS 06€ 9 LH ALEDO da o I1*S T 169 dE 2 E > 38 E ES cd 893 0'€T || €t'8SPg 93uoy TOP 199 L'6€G ¡9 Hl 50 LS 66 0 € 66 S si 65"PI9 “77 01839100?) 1"889 GI A ÉS) 26 09 TS 0:88 3.11 0S'E6925 JET “elqong vu ps bs o Tu - 'AQUBUIOp *"vIpaur - TUIULA “BUIXYA "BIPIN 00Y 10303 oran || arpa pupruoyaa Á UI pupuno y Saptup!|vo0'T » AJUBULUOP OJUOLA púpama y "VHHMWOS VI Y 01J9 1018 7 SIATgaN “AATV TAC SVAA.LVIHIMNAL (7, d m3sraoy ese9p ceLnp9uoy) - “Y 'S "MN 'NVTILLNVS A UVIINOV TA VAVA YOd OTVNIOH “C681 2P 0UD 32 JUDANP “pUDnx2 Jr voyqnday 9] 9p sopopD907 soma us soposgaoad sm 9p ¡021 NINOS TI e» hy a "“SVOIDO TOHOALAN SANOTOVATASAIO Sociedad: Cientifica “Antomo Alzado; MÉXICO. Revista Científica y Bibliográfica. Núms. 11-12. 1896-97. BIBLIOGRAFIA: RECUEIL DES LOIS DE LA BIOLOGIE GÉNÉRALE par A. L. HERRERA, ancien président de la Société “Alzate,” lauréat de Vinstitut Smithsonien. México, Oficina Tip. de la Secretaría de Fomento, 1897. Estas loyes fueron presentadas por su autor en diversas se- siones de la Sociedad “Alzate.” Son más de 400 y están com- prendidas en un folleto de 143 páginas. El autor señala 11 leyes fundamentales y enumera las demás según un orden riguroso. Aquellas son: cronológica, de la unidad, de la vida celular, de la finalidad particular, de la diferenciación, de la variabilidad, de la adaptación, de la selección, de la distribución, de la lucha por la vida, de la evolución. ¿Es un resumen de las obras de Wallace, Haeckel, Darwin, Bernard, Milne-Edwards, Cuénot, etc. En esta.obra. puede encontrarse, en resumen, todo lo quese sabe de biología, y no se extraviará el lector conilas diseusiones las teorías vacilantes, las hipótesis nebulosas de la escuela de- cadente. E f soto alió dao Revista |1896-97)—11 82 Los profesores de Historia Natural en ninguna otra fuente hallarán más fáciles datos para ilustrar sus enseñanzas sin la fatiga de leer ciertas obras mny voluminosas. En Europa no hay un código semejante. México lo ha pro- ducido. Por fin háse reducido á leyes breves, concisas, severas, todo cuanto se sabe de las grandes cosas de la zoología y la bo- tánica general. Les DIAMANTS DU Cap. Historique. Organisation finan- ciére et commerciale. Géologie. Mode Vexploitation et de trai- tement. Comparaison avec les gisements du Brésil, de VInde, de Bornéo et d'Australie par L. De LAUNAY, Ingénieur au Corps des Mines, Professeur A "École Supérieure des Mines.— Paris, Libraire l'olytechnique, Baudry et Cie. 1897. 8” 226 p. 49 fig. (10 fr. relié). El autor de este importante libro lo ha escrito después de un viaje á las regiones de que se ocupa, doude visitó sus afa- madas minas, hizo investigaciones geológicas y recogió gran cantidad de datos económicos é industriales. Su obra, por con- siguiente, está escrita con los frutos de esos viajes y estudios y está llena de interés. Comienza por hacer una reseña histórica y trata en seguida de la organización comercial actual de la industria del diaman- te en él Cabo de Buena Esperanza; las diversas minas de esa región han producido desde 1867 4.1896 un total de 11,500 kg. de diamantes que representan un valor de 360 millones de pe- sos 'en oro. Se ocupa después de la geología de los yacimientos, dando detalles de las rocas de las formaciones estudiadas, los minerales que se encuentran asociados, la repartición de los dia- mantes, etc. Trata á continuación de la explotación de las mi- nas, describiendo los sistemas antiguos y los modernos con'in- dicaciones de la extracción, ventilación, gastos, etc., ocupándose seguidamente del tratamiento de los minerales. Habla después del personal obrero y' de las precauciones que se han tomado para evitar los robos de diamantes. OS ; “odo al anat 83 Además delas minas africanas: se ocupa el autor somera- mente de las del Brasil, la India, Borneo y Australia. Termina con diversas conclusiones geológicas respectoá la formación del diamante en la región citada, así como de su re- producción sintética, INTRODUCTION Á LA GÉOMÉTRIE DIFFÉRENTIELLE suivant la méthode de H. Grassmann, par U. BURALI- Forti, Profes- seur á lAcadémie Militaire de Turin.—Paris, Gauthiers-Villars et Fils. 1897. 8% 165:p. 4 fr. 50 e. Este libro contiene una breve exposición del Cálculo geomé- trico y varias de sus aplicaciones á la Geometría diferencial ele- mental. | El cálculo geométrico adivinado por Leibniz ha producido posteriormente grandes resultados. Vessel, Móbius, Bellavitis, Hamilton, Grassmann' y Peano han publicado sucesivamente interesantes trabajos dando métodos para el cálculo geométrico. La obrita que ahora anunciamos es de graude utilidad, pues da-á conocer ampliamente el método de Grassmanmn, para su aplicación 4 todas: las partes de la Matemática. Los estudian- tes y Profesores encontrarán en ese método un poderoso medio de cálculo y tendrán también la manera de aplicarlo á cuestio- nes de Geometría diferencial superior. 2 15s Consta el tomo de tres capítulos que se- ocupan de las ma- terias siguientes : I. Las formas geométricas. Definiciones y reglas de cálculo; Vectores y súus productos. Reducción de las formas. Produe- tos regresivos.. Coordenadas.—11. Formas variables. Derivadas. Líneas y envolventes. Superficies regladas. Fórmulas de Fre- net.—111.. Aplicaciones. Hélice.: Superficies regladas relativas á una curva. Trayeetorias ortogonales. Curvas de Bertrand. — Notas: Formas funciones de: dos ó.de varias variables; Plano! tangente; Parámetro diferencial de primer orden; Coordenadas curvilíneas. . iguloe? noé ne . , , í ' a a ES Ñ VJ, NOS Ñ EIA ( 3 as 84 CH. DE LAHARPE. NOTES ET FORMULES DE L'INGÉNIEUR, DU CONSTRUCTEUR-MÉCANICIEN ET DE 1L'ELECTRICIEN. Par un Comité d'Ingénieurs, sous la direcction de L. A. Barré et Ch. Vigreux, avec la collaboration de MM. Bouquet, Barré, Cam- predon, De Grobert, Fernbach, Laborde, Loppé, Martin; Milan- dre, Svilokossiteh. —11* édition.—Paris, E. Bernard et C**, édi- teurs, 53 *", Quai des Grands= Augustins, 1897. 11 fr. La nueva edición de.esta obra ha sido cuidadosamente revi- sada, corregida y aumentada de una manera considerable; en un grueso tomo de más de 1,300 páginas con cerca de 1,000 figu. ras. Puede decirse que en ella:se hallan: datos para toda.clase de personas que se dedican á construcciones, industrias, ebc. Además de todas las correcciones y amplificaciones que en:gran numero,se notan en esta edición debemos llamar la atención respecto á la manera tan cómoda para obtener ese ejemplar y es que las personas que tengan alguna de las ediciones anteriores pueden enviarla acompañada de 5 fr. y recibirán en cambio la. 11* edición. pit Para dar una idea de la singular importancia de la obra: y de los numerosos asuntos de que se ocupa, nada mejor podemos hacer que extractar el índice de sus materias. | Tablas de cuadrados, raíces, factores, etc., etc. (reometría plana, Trigonometría, Algebra, Mecánica, Frotamiento, Resis- tencia de materiales, Piezas de las máquinas, Ruedas de fric ción y de engrane, Tubería, Hidráulica, Gases, Calor, Calderas y máquinas de vapor, Distribución, Bombas, Distribución de agua, Aparatos para elevar, Molinos, Alumbrado, Motores de gas y de petróleo, Aire comprimido y enrarecido, Calentamiento y ventilación, Puentes, Construeciones, Fabricación del papel y de la cerveza, Destilación, Azucarería.— Metalurgia: Datos y. ta- blas, hornos altos, fabricación del fierro colado, del acero, pud- lage, productos diversos, propiedades físicas y mecánicas, etc. Ferrocarriles y tracción: Ferrocarriles, vía, material rodante, tran- vias, coches automóviles. Sondeos, Geología. Pesos. y Medidas de todos los paises.—Balística. Construcción de los, obuses: Pól- 85 voras y explosivos, Balística interior, exterior y experimental. —Electricidad. Unidades y fénómenos generales; producción y utilización de las corrientes continúas; “alumbrado” eléctrico; constantes y datos numéricos.' Patentes de invención. Acerca de todas las! matérias enumeradas incluye gran áco- pio de Tablas, datos, constantes, fórmulas, ete. y termina con un utilísimo Vocabulario técnico en tres idiomas: francós—inglós— alemán; inglés-francés y alemán-—francéós: Contiene” al finan índice alfabético y de materias... > deci E. SÉRAFON. Les TRAMWAYS, LES UHEMINS DE FER SUR ROUTES, LES AUTOMOVILES ET LES CHEMINS DE FER' DE MÓON- TAIGNE A CRÉMAILLERE:— Nouvelle édition complótement re- fondue par H. DE GRAFFIGNY, Ingénieur civil, Directeur de la “Petite Encyelopédie, électro— mécanique” et J.-B. DUMAs, Conducteur principal au Service Municipal des Travaux de Paris, en retraite. —Paris,, E. Bernard et Cie., éditeurs. 1898. 1 vol. 8% 576 pages, fig. 20 fr. Una obra.como la presente, que.se refiere á un asunto que ha: llegado á un grado de progreso tan notable, está llamada á ser de poderosa ayuda á todos los Ingenieros, Profesores 6'es: tudiantes que la consulten. Nada han omitido los editores de esta nueva edición para ponerla al, corriente: de,los, más¿impor- tantes adelantos en su ramo, y puede asegurarse que -el libro sin ser voluminoso y,por consiguiente de precio moderado, coñ» tiene cuanto se pueda desear en su clase... qaros sl usvolo on; «No. yacilamos,en ¡aplaudir sinceramente :la publicación de esta.nueva edición arreglada por dos notables y. hábiles i inge: nieros;.no.omitiríamos toda clase de.encomio.acerca de tan. im: portante ¡obra.:.. sl do 910189 «Véase en seguida los asniÓ de que a y se, comicas rá fácilmente que nuestra recomendación es justa, 00100 Primera parte. Tranvías.—Luavía.: Historia de las' tranvías; definición general. de las vías; los diferentes. «sistemas. de vías extranjeras; las vías actuales de .branvías; ¡pavimentos de las: 86 vias, establecimiento de las líneas y de las vías.—Material y tracción. Los coches de las Compañías de tranvías de Francia y. del extranjero; la tracción por caballos y los depósitos de tranvías; generalidades acerca de la tracción mecánica, de la de yapor, por aire comprimido, eléctrica por conductores ásreos, subterráneos y acumuladores, de gas, y diversos; tranvías £u niculares en Francia y en el extranjero; explotación de las lí- neas ¡de tranvías de tracción animal y mecánica. Segunda parte. Ferrocarriles en los caminos. Construcciones y material; las locomotoras; tracción mecánica sobre caminos or- dinarios, carruajes automóviles. de paseo. Ferrocarriles de mon- taña, de cremallera. Apéndice. Leyes y decretos, relativos á tranvías, ete. Encyclopédie Scientifique des Aide—Mémoire. Paris, Gauthier-Villars et Fils. 82, cada tomo 2 fr. 50. MINET(ADO1.PHE), Ingénieur, Directeur, du journal £lec- trochimie—LEs FOURS ÉLECTRIQUES ET LEURS APPLICATIONS. 1897. 178 p. » Esta obrita, enteramente de actualidad, completa la del mis- mo autor intitulada L'£lectrométallurgie. Es una reseña com- plota de todos los aparatos en los que, por medio de la'electri- cidad, se desarrolla calor, desde los más simples hasta los hornos . que elevan la temperatura á'muy cerca de 4,0000, La primera parte estudia los trabajos caloríficos de la corfien- te y da la descripción de los aparatos para calentar aplicados á/usos domésticos; la segunda trata del arco volbaico' y: de los carbones eléctricos; en la tercera describe la multitud de hornos eléctricos inventados y que han sido aplicados á la electro=me- talurgía del aluminio y delos metales alcalino y ¡alcalino=terro- sos, 4: la fusión y. reducción do minerales y á la fabricación de carburos metálicos. Por fín la-cuarta parte se ocupa del carbu- ro de calcio y de la acetilena. 40 [ad INDICE DE LA. REVISTA. 1896-1897. ' Table des matitres de la Revue. Actas de las sesiones de la Sociedad. (Comptes-rendus des séances.) Julio 1895 á Junio de 1897: cio... +. pr ai rocio lo e UN 9, 41,57 y, 78 Aguilar y Santillán (R.)—Resumen de las observaciones meteoro- lógicas hechas en la República (1895) (Observations météoralogigues), T2y 80 Herrera (A. BB.) —Contestación á la carta del Sr. F. V. Coville refu- tando sus apreciaciones'inexactas acerca de los botánicos, mexicanos... (Une 1épense ¡a ME LEA Y. Conmllleh paa ela de a tl as Pa a Mendizábal Tamborrel (J. de)-Questionnaire pour la-réforme du Calendrier....... a a ia PEAD E Vinsetm (The) of the futurerd haitiana pra coa Potts (J.)—Lluvia y temperatura en Chihuahua de 1843 41846. (Pluie et température € Chihuahua.) coooormctaicenp rr nn TO Red meteorológica en el Estado de México. (Réseaw météorologique dans TEtatde Mentor de ueisdo aÓTO Red termométrica en el Estado de Coahuila. (Réseau ma dans ds UÉtat de: Coahuila.) .. ai MPa esla al. 1d 63 Téllez Pizarro (M. nleria en la o de la Magnoli ets 1896. ¡ (Plure dans la rue de ta Ped aa PIORÍO ASeTIalo dl 91y 617 | BIBLIOGRAFÍA: sodio Annuaire de 1' Observatoire de ás 1897. as A, Annuaire du Bureau des Longitudes, 1897. -.ooonovcoiocommoócamdon. 39 Baillaud. Cours: d'Astronomiasi sexenio she prisa dond E Boletín del Instituto Geológico de MÉXiCOj.ceoiordeomirao meo 37. y: 76 Borchers. Traité d'Électrométallurgi0 --...ooomooccoccoccnococococo 6 Burali-Forti. Introduction á la Géométrie différentiellO-.....oooo... . 83 De Laharpe, Barre 6% Vigreux. Notes et formules de lingénieur, du constructeur-mecanicien et de Vélectricien coco... Sho e.-nmasazo, 34 De Launay. Les diamants du CaP....oocoooooooooconocono onceanons Ebert. Guide pour le soufflage du VerT8....oocoococccocononnco roo... Faye. Nouvelle étude sur les tempátes, cyclones, trombes ou tornados. Ferriére. La cause premiére d'aprás les données expérimentales ...... Galois. CEuvres mathématiques....-. «o ceorcaremsaoi am o Gaudry. Essai de Paléontologie Philosophique-oooconomooooooomooo.. Herrera. Recueil des lois de la Biologie générale.-.. 0. oo..-... dp HOHOre. “LAME, Loco ano cad DS e A o Lacroix. Minéralogie de la Eran pa de ses Colonies. -..eoomooo.. Mis Majlert. Essai sur les éléments de la Mécanique des particules........ Maréchal. Les Tramways Électriques. ..--ocoopoooconomomammcoco oo. Mendizábal. Aritmética. .---..-=-. -==- ad Petersen. Théorie des équations algébralqueS .... oooocomomoo==.. -=.. Proceedings of the California Academy of viaria. 3d. Sm Raffy. Lecons sur les applications géométriques de l' Analyse. --....... Reiser. Théorie et pratique de la trempe de Pacier. ooo. cocooneom=-- Sauvage.' La Machine A VApeUT. oo cono oodococooolocos nooo ooo so ooos See. Researches en the Evolution of the Stellar 'Byitolos, 11.4)18191 Sérafon, Graffigny € Dumas. Les tramways, les chemins de fer sur rou-. tes, les automoviles et les chemins de fer de montaigne á crémailldre. Tarr" PEC Bo0k or Physical CredrTaphy= cios air E —=— Elementary Greology.. ..o.ooonooooooonmmn coma cono nom Witz. Cours supérieur de Manipulations de PhysiqU8O-mooooooooo.---> ene Scientifique des Aide - Mémoire. Ariós. eE ebria aan ió jaca as o 0 Dumont. Électromoteur et leurs Rosa E A it Babry; Lies piles 6lectriques -- 2. ncocococziosas-.---+ ada O Henriet. Les gaz de Vatmosphére ..--.22oooooernoecocormmmmn raid Lefévre. L'Éclairage électrique--...coonsinomnperordo comen rn rra Éclairage aux gaz, aux huiles, aux acides gras... ooomoomooo... Loppé. Accumulateurs électriqueS.ioomooocmo..--- dci Les Transformateurs de tension á courants alemnanó E Minet. Électrométallurgie..----...-222 aoM 8h 922015710201 8D 01M BR OUT CCU o Urbain:- Les succédanés du chiffon en papatafis suo 2, ROA Lib Valliér. Cuirassés et projectiles de Marine. 2. 2ocoococciicccocn mn Índice del tomo X de las Memorias. Table des matitres du tome X des Mémoires. Aguilera (José G.) y Ordóñez (Ezequiel). Las fumarolas del Popocatépetl. (Les solfatares du Popocatépetl )..... (Véase Ordóñez). ; Angeles (Felipe). Fórmulas relativas á las velocidades y presiones en las armas. (For- mules sur les vitesses el les pressions dana les arme ooo coco odon Cicero (Ricardo E). La noción de especie en Historia Natural. (La notion d'espéce en His- towe Naturelle) -——oooooomcocororo cora ooo roo neo omo La balneoterapia en dermatología. (Lo: balnéothérapie en dermatolegie) Cosío (Joaquín G.) Influencia nerviosa en las enfermedades. (Enffuence nerveuse dans les MOLARRES) - caommmo anno rro rro rra rr Cuénot (L.) La saignéo réflexe chez les iSeCi8-..ooooooooo ORTA Díaz Rivero (Francisco.) S Las medidas geodésicas y las bases inferidas de observaciones astro» nómicas. (Les mesures géodésiques et les bases determinées par observa- tions astroromiques (Planche 1). .ooooooioooooo. LIUbO Sáerida, Ya Memorias | 1896-97), 1-X.—63 Páginas; 185 433 79 375 135 39 15 Dugés (Alfredo.) Fisiología. ( Phyetologíe ) cad e pa os TT Influencia del medio esobienie sobre la readaptación. ( Eilda du - anilicu sola “réadaplata hilaicio pocos co a Contribución á la anatomía de la Hatteria. (lám. XXIV). Contribution a. Canatomie de Hatteria). (pl. XXIV) oconoociocenocono cono co ==-* Galindo y Villa (Jesús). El Códice Ritual Vaticano núm. 3773. (Le Codex Ritual Vatican num. El Códice de la Biblioteca del Cuerpo legislativo de Francia. (Le Co- dex de la Bibliothéeque du Corps Legislatif de France). pl gl : e Y =- (E ES R - Ñ e pan de ENE, A E y AS PSA É e “Ta LO y . ARTS RR PR