MÉMOIRE N° 33 LES BRYOZOAIRES DU PATAGONIEN ÉCHELLE DES BRYOZOAIRES POUR LES TERRAINS TERTIAIRES Lille. — Imprimerie Lk Bigot Frères, 25, rue Nicolas-Leblanc, et <58, rue Nationale. MÉMOIRES SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE PALÉONTOLOGIE MÉMOIRE N° 33 LES BRYOZOAIRES DU PATAGONIEN. ÉCHELLE DES BRYOZOAIRES POUR LES TERRAINS TERTIAIRES PAR M. F. CANU PARIS AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE LES BRYOZOAIRES DU PATAGONIEN J’ai eu deux collections à ma disposition. La première m’a été communiquée par M. le D r Ihering, par l’intermédiaire de M. P. de Loriol. C’est la plus impor- tante : elle m’a fourni 33 espèces, pour la plupart encroûtantes. La seconde existe au Muséum d’Histoire naturelle de Paris. Elle a été rapportée par M. Tournouër. Elle m’a fourni i 5 espèces, libres pour la plupart, de sorte qu’elle complète heureusement la première collection. Les échantillons du D 1 Ihering et ceux de M. Tournouër proviennent de San Julian. Quatre espèces sont communes aux deux collections : Aspidostoma hexa - gonalis , Smittia Seguenzai, Cellepora globularis, Reticulipora Patagonica. La faunule comprend 48 espèces dont 27 sont nouvelles. Il est absolument certain que des recherches plus actives doubleront ou tripleront ces nombres. La présence de Aspidostoma indique que les dépôts patagoniens ont dû s’opérer sous une profondeur d’eau d’environ i 5 o mètres. Parmi les espèces connues et retrouvées en Patagonie : Tremopora radicifera , Microporella Malusi , Cupularia, ne descendent pas plus bas que le Burdigalien. D’autre part, Membranipora concatenata, Mucronella Grotriani, Reussia Seguenzai ne montent pas plus haut que l’Aquitanien. Le Patagonien est donc synchronique de l’Aquitanien ou du Burdigalien. C’est à peu près la conclusion d’Ortmann. La faune bryozoaire actuelle de l’hémisphère sud présente un caractère nettement archaïque quand on considère les genres surtout. Melicerita Heteropora , Temiysonia , Bimicroporella ne sont connus qu’à l’état fossile dans l’hémisphère nord. Ce caractère archaïque est très prononcé aussi à l’époque du Patagonien. Le genre Hiantopora est lutétien en Europe. Les genres Apsendesia, Cprrtopora , ne remontent pas en Europe plus haut que le Crétacé. Entin Tremopora radicifera , qui vit encore dans l’hémisphère sud, ne se trouve que fossile dans 1 hémisphère nord. MEMBRANIPORIDÆ 1 . ELEGTRA SINUOSA n. sp. PI. I; iïg. 1, 2. Zoarium encroûtant — Zoécies allongées, sub-elliptiques ; cadre épais présentant une sinuosité convexe sur le bord antérieur ; ectocyste plus ou moins développé, convexe ou concave, — Ovicelle ? Area Cabo Curioso, ha = 0,28 — o ,33 ' Zoécie Lz - la = 0,18 — 0,24 / Lz - A. (Collection de Muséum d’Histoire : 0,42 — 0,57 : 0,28 — o ,35 Naturelle de Paris). 1. Le millimètre est pris pour unité. — ha, hauteur de 1 area zoécie ; Iz , largeur de la zoécie. la largeur de l’area ; Lz, longueur de la F. CANU 2. MEMBRANIPORA FLUSTROIDES hincks i 853 . Membranipora Hookeri 1869. 1877. 1880. 1880 1887. 1891 . 1898. D’Ahchiag et Haime, Desc. foss. numm, Inde, p. 227, pl. 30, fi g. 5. _ Reuss, Pal. Stud. Tert. Alp., p. 202. pl. 19, fig. 6 et 8. flustroides Hincks, Ann. and Mag. N. H. London., s. v - 20, p. 2i3, 214. _ Hincks, Hist. Brit. Mar. Poly, p. l 5 l, pl. 19, fig. 2. nodulifera Hincks, Ann. and Mag. N. H. London, s. 5 , v. G, p. 71, pl. 9, lig. 2. Lacroixii var. grandis Wateiis, Tert. chil. Br. New-Zealand, p. 45, pl. G, Pig. 1. Hookeri Wateiis, North-Italian Bryozoa, p. i3. flustroides Watehs, Observations on Mcmbraniporidæ, Linn. Soc. J. XXVI. p. 654, pl 49, flg. 12. Zoarium encroûtant — Zoécie allongée ; area elleptique ; cadre mince présentant de petites nodosités ou traces d’épines : l’ectocyste porte un avicellaire très saillant . — Ovicelle globuleux, saillant. San Julian Area ha = 0,29 — 0,40 la = 0,19 — 0.21 il/. Lac . grandis (Waters) O.40 M. Hookeri (Waters) 0,35 0,20 M. flustroides (Hincks) 0.35 — 0,42 0 ,l 5 — 0,20 Bajo di San Julian, Manantial Salado. J ai cru devoir réunir les espèces précitées à cause de l’identité des mesures niicrographiques. L échantillon de San Julian est médiocre, mais les caractères en sont nettement visibles. L avicellaire inférieur est souvent dédoublé au-dessus des zoécies o\ ariennes. Waters a fait la même remarque pour les échantillons de Nouvelle-Zélande. Cette espèce est assez difficile à différencier de M. Dumerilü (Aud.) donl I avicellaire est beaucoup moins saillant, et la longueur zoéciale plus petite. l /ea/t< dans l’Atlantique (Grande-Bretagne, Madère), la Méditerranée (Capri, Villcfranehe). 1 rosmle du Priabonien, Sannoisien et Stampien du Vicentin (Reuss) et de Napier et \\ aipukurau en Nouvelle-Zélande fWater^ ande (Waters). 3. MEMBRANIPORA LÆVIGATA n. t PL I ; fig. 3, 4. sp. J*™™ eiUU>, / ,anL Zoecies irrégulièrement hexagonales, adjacentes, ou sépa- ^ ^ SlUo “ : — «-le, la pointe en bas : cadre lisse. - OviceUe giODuleux, saillant. Area \ ha = °>35 — o,43 I 1(1 = o,a4 — o,3o Rajo di San Julian, Pan d’Azucar. 4. MEMBRANIPORA CONCATENATA Reuss im. embra '" pn,a c °ncatenata Reuss. Fauna deutsch. Oberolig, p. 63o, pl. 1 1, Ilg. ,4. Reuss i846 mm deUtSCh ' Septar ’’ P- pb 7* 16, non . LES BRYOZOAIRES DU PATAGONIEN 1 Zoarium encroûtant — Zoécies adultes elliptiques, allongées, séparées par une suture profonde ; area elliptique ; cadre plat ou concave, s’élargissant beaucoup à la base. Vieilles zoécies adjacentes à cadre arrondi. Les Zoécies closes ont deux ponctuations symétriques supérieures. — Ovicelle ? San Julian, Manantial Salado. Cette espèce est très polymorphe. Nos trois ligures sont prises sur un môme zoarium. Les pores visibles sur la ligure 7 entre les areas ne sont pas des aviceliaires ; ils sont constitués par des écartements dus à la vieillesse. Je ne pense pas que M. concatenata de LOligocène soit M. concatenata du Crétacé. L’un des deux noms devra être changé. Fossile du Stampien d’Allemagne (Sollingen) et de l’Aquitanien d’Allemagne (Bunde, Astrupp). 5. MEMBRANIPORA FLABELLATA n. sp. Pi. I; fig. 8- Zoarium encroûtant — Zoécies allongées, rectangulaires, adjacentes, régulièrement disposées en longues séries rectilignes ; cadre épais, très oblique, surtout intérieu- rement ; area allongé, elliptique, très enfoncé. — Ovicelle ? \ ha — 0,18 — 0,24 Area < 7 r ( la = 0,11 — 0,14 Golfo San Jorge, S. E. Punta Nova. 6. TREMOPORA RADICIFERA Hincks, 1881. Pi. I ; fig- 9 - 1882 . M embran ipora radicifera 1882. — — i 885 . — — 1890. - - 1900. — — Waters, Foss. chii. Bryozoa M 1 Gambier, p. 262, pl. 9, fig. 26-27. Waters, Chil. Bryozoa Bairnsdale, p. 5 i 3 . Waters, Chil. Bryozoa Aldinga, p. 287. Mac Gillivray, Mon. Tert. Pol. Victoria, p. 33 , pl. 4 , «g- 6 . 7 - Maplestone, Furlher desc. of Tert. Polo Victoria, V, p. i»b, pl. 23 , fig. 7. Zoarium encroûtant - Zoécies allongées, hexagonales, adjacentes, d’autant plus grandes qu’elles s’éloignent de l'ancestrule ; area elliptique ; cadre epa.s portant deux énormes aviceliaires antérieurs. Area ha = 0,71 (maximum) la — o,4o Bajo di San Julian. Vivant en Australie (Hincks, Mac Gillivray, Kirkpatrick). Fossile a. lîurdigalien de France (Le. Angle.), de I Helvéden de France (D „„e,, du Sahélien d'Algérie (Oran) (ma collection). Fomle du Tertiaire dAo.lrahe, 7 F. CANU ONYCHOCELLIDÆ 7. LUNULITES PARVULA n. sp. PI. I ; fig. io, ii. Zoarium libre, orbiculaire. - Zoécies subcirculaires, isolées ; crjrptoejrste assez profond • opésie terminale, subcirculaire, légèrement transverse. - Vibracellaire ' . tj| ra rô _ Ovicelle ? — Ancestrule close avec deux petits pores antérieurs. - L, face inférieure porte quelques gros pores qui sont peut-être la place de radicelles. ( Lz = o,af> — 0,28 Zoécie I lz = 0,23 — 0,28 Opésie S ho = 0,10 f lo =0,11 — o,i3 Cabo Curioso, A. (Coll, du Muséum; Tournouër). 8. CELLARINA PATAGONICA n. sp. PI. I ; iig. 12, i 3 , 14. Zoarium articulé ; les branches ont 5 à 6 lignées longitudinales de zoécies. — Zoécies arrondies en avant, tronquées en arrière, très longues, adjacentes ou séparées par un très léger sillon, rhébasiennes souvent ; cryptocyste concave peu profond ; opésie terminale ou antérieure, quadrangulaire ou arrondie, entourée d’un très mince péristome. — Ovicelle globuleux s’ouvrant intérieurement et extérieurement. Opésie : D = 0,11 Zoécie l f 2 = °' 35 “ °. 4 3 I lz 0,21 0,28 Rameaux = 0,43 — 0,64 Labo Curioso, A., commun (Coll, du Muséum). L ovicelle est très remarquable. Quand le capuchon globuleux est brisé, on aperçoit une ouverture communiquant avec l’intérieur de la zoécie. Comme dans les % raies Cellaires, 1 ovicelle parait donc être interne, et le capuchon extérieur ne serait alors qu’un simple appareil protecteur pour les larves. La grosseur des cellules dépend de la grosseur des rameaux, comme le montrent nos ligures. \\ atcrs (toss. \ ietoria) a signalé une Cellaria sp. très voisine (le cette espèce ; mais elle possède deux petites dents externes dans l’opésie, dents que je nai jamais constatées sur les nombreux échantillons de Gabo Curioso. La grande cellule anormale est une zoécie d’articulation. CELLARIDÆ 9. CELLARIA CONTIGUA Mac Gillivray var. UNGUICULATA. 1881. Cellaria Malvinensis 1895. — continua 1893. _ _ Pt. n, üg. 17. ^ ATE ns, Foss. chil. Bryozoa Victoria, p. 3 ai, pl. i 4 t Mac Gillivray, Mon Tert. Pot. Victoria, p. 28, pl. 3 , fig. ï8, Maplkstone. Further desc. of Tert. Pol. Victoria, III, p. 65 pt. 18, fig. 1 1 . \ar. contenais Maplkstone, Further desc. ol Tort. Pol. Victoria. V, p. i33. Pl- 23, lig. 2. *900. LES BRYOZOAIRES DU PATAGONIEN 9 Zoarium articule. — Zoécies allongées, hexagonales, adjacentes ; cryptocyste assez profond ; opésie subterminale avec un bord inférieur mucroné ; ouverture ovarienne petite, peu constante, terminale. — Zoécies avicellaires très saillantes supérieure- ment, acuminées ou unguiculées, ayant une ouverture triangulaire. Opésie C. unguiculata \ ho zzz 0,08 — 0,10 I lo — 0,08 C. Malvinensis 0,08 o,i3 C Zoécie \ f Iz -- unguiculata 0,41 — 0,43 : 0 , 1 ^ 0,20 C. Malvinensis o,3i — 0,33 0,22 L’espèce se rapproche beaucoup de C. Malvinensis (B). Elle en diffère par les zoécies plus arrondies, les dimensions micrométriques totalement différentes et par l’avicellaire très saillant. Dans la figure de Mac Gillivray (1895) l’avicellaire n’est pas saillant. En 1899, Maplestone en donne une autre figure, mais la pointe de l’avicellaire n’est pas assez saillante en avant du plan de la figure. Ce caractère est mieux visible dans la figure que le même auteur donne en 1900 de la variété cotûœnsis. Mais alors l’avicellaire est droit au lieu d’être unguiculé. A cause de ce dernier caractère les échantillons patagoniens appartiennent donc à une variété unguiculata. Cabo Curioso, A., (Coll, du Muséum). Fossile du Tertiaire d’Australie et de Nouvelle-Zélande. 10. CELLARIA SUBSETIGERA n. sp. PI. Il; fig. 16, 18. Zoarium articulé. — Zoécies allongées, hexagonales, arrondies en ogive, adja- centes ; cryptocyste assez profond, portant inférieurement la forte cicatrice d’une soie ornementale ; opésie transverse, semicirculaire, antérieure, portant deux petites dents internes ; ouverture ovarienne terminale assez constante, de forme et de dimensions variables. — Zoécies avicellaires très grandes, entourées d’un fort bourrelet saillant, avec une ouverture grande subcirculaire. Opésie ho — 0,08 lo = o,i3 0,11 0,14 Zoécie Lz = o,36 — 0,37 lz = 0,26 — 0,29 Cabo Curioso, A., (Coll, du Muséum). Cette espèce est très voisine de C. setigera (B). Elle s’en distingue : i« par ses mesures micrométriques beaucoup plus petites (0,26 au lieu de o,5o) ; 2 0 par son ouverture antérieure et non submédiane ; 3» par la forme ogivale des zoécies. 11. CELLARIA ANGUSTILOBA Busk PL II ; fig. 19, 20. Mellcerita angustiloba Busk, Qaarterly Journ ., Geol. Soc., XVI, p. 261. Tenison Woods, Transactions Royal Society Victoria , p. o. Stoliczka, Foss. Bry. Tert. Orakei-Bay, p. i 5 d, pl. 20, fig. i 5 -i 8 . Waters, Foss. chil. Bryozoa Mont-Gambier, p. 260. Mac Gillivray, Mon. Tert. Pol. Victoria, p. 27, pl. 3, fig. 16. 1861 . — 1864. — 1882. Cellaria i 8 9 5 . - SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE. — PALÉONTOLOGIE. — TOME XII. 12. MÉMOIRE N° 33 . — 2. IO F. CANU Zoarium articulé ; les rameaux mesurent i millim. 5 . — Zoécies hexagonales régu- lières, adjacentes ; cryptocyste profond : opésie terminale, transverse, semi lunaire, ayant un bord inférieur convexe, uni ou bi-mucroné et portant un petit denticule interne dans chaque angle latéral : — Ouverture ovarienne portant une pointe ter- minale petite. — Zoécies avicellaires transverses, portant une pointe fortement saillante et absolument horizontale ; ouverture large et triangulaire. Opésie \ ho l lo o. Il 0,14 Zoécie ^ Lz = 0,26 — 0,29 t lz = 0,29 — o, 3 i Cabo Curioso, A., (Coll, du Muséum). OPESIULIDÆ 12 . MICROPORA GORIAGEA Esfer PI. I ; fig. i 5 . 186a. Heptescliarellina disparilis Gabb et Houn, Mon. foss. Pol. Second. Tert. Nth. Am., n. ifo, fig. ao. 1890. Micropora eleg-ans Maplestone, Further desc. of Tert. Pol. Victoria. VI, p. ao5, pl. % n enorme vibracellaire en avant de chaque zoécie. o : ~ l ace lnferleure finement granuleuse, oan Julian, Manantial Salado. 14 . CUPULARIA PUNGTATA n. sp. \ Pl- II ; fig, 23 . Zoarium libre, cupuliforme 7n ' ■ adjacentes ; cryptocyste peu ^ Cle f P etltes ’ ^régulières, à contours indistincts, plusieurs opésiules itéraïe" n ’ "T"» : ^ transverse, subelliptique ; - Ovicelle ? ‘ ' Un en ° rme vibracellaire en avant de chaque zoécie. Sud du Coli-Huapi. LES BRYOZOAIRES DU PATAGONIEN n MICROPORELLIDÆ 15 . MIGROPORELLA MALUSI Audouin PL ni; fig. 27. 1862. Cellepora californensis Gabb et Horn, North. Mon. foss. Pol. Second. Tert. Nth.-Am., p. 1, fîg. 12. i883. Microporella Af ainsi Wateus, Foss. chil. Bryozoa Muddy Creek, p. 436. 1887. — — Waters, Tert. chil. Bryozoa New-Zealand, p. 54. 1895. — — Mac Gillivray, Mon. Tert. Pol. Victoria, p. 65 , pl. 9, fig. 1. Bajo di San Julian, Manantial Salado. Vivant partout dans les deux hémisphères. Fossile dans le Miocène américain de Santa Barbara. Fossile dans tous les terrains d’Europe depuis le Burdigalien, en Australie et en Nouvelle-Zélande. 16 . MIGROPORELLA FALLAX rc. sp. Pl. Il; fig. 24 . Zoarium encroûtant. — Zoécies allongées, convexes, séparées par uhe ligne de pores ; apertura semilunaire terminale : fenestrule médiane, éloignée de l’apertura ; un avicellaire latéral, un peu plus bas que la fenestrule. Ovicelle saillant, globuleux, allongé (hauteur = 0,21 — 0,20). Apertura ha = 0,06 — 0,07 la = 0,07 — 0,10 Zoécie Lz — 0,64 Iz = o ,35 — 0,42 Bajo di San Julian. Cette espèce est très voisine de M. ciliata. Elle s’en distingue par son ovicelle et ses dimensions micrométriques plus grandes {Lz = o ,5 seulement chez M. ciliata). 17 . MIGROPORELLA DIVARICATA n. sp. Pl. Il ; fig. 25. Zoarium bilamellaire, érigé, bifurqué. — Zoécies longues, rectangulaires, peu convexes, séparées par un sillon ; frontale ornée de grosses ponctuations ; apertura A subterminale, liippoporiforme, à bord inférieur droit ; apertura B arquée, mince avec une lèvre inférieure très développée. Apertura ha = 0,11 — 0,14 la = 0,14 — 0.17 Zoécie Lz — 0,80 lz = o, 3 o — o ,35 Cabo Curioso, A., (Coll, du Muséum). Cette espèce diffère de Monoporella Waipukurensis (W .) par l’absence des grands ovicelles, et de Lepralia feegensis (Bk) par l’absence des petits avicellaires oraux. F. CANU 12 Le dimorphisme zoécial est un fait très constant qui se reproduit sur tous les nombreux échantillons du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris. Je n’ai jamais constaté d’ovicelle ordinaire. Fréquemment on trouve au-dessus de certaines zoécies une cicatrice triangulaire de nature inconnue. Nous avons figuré certaines de ces zoécies. (Fig. i.) Ayant enlevé une des deux couches du zoarium pour vérifier l’intérieur des zoécies, j’avais remarqué que la fenestrale n’y était pas visible et ne semblait pas perforer la frontale. J’avais imaginé un nouveau genre à compensa- trix calcifiée. M. Waters, ayant retrouvé la même espèce actuelle ne fit pas la même observation. Etant malade et incapable de tout travail, j’ai commu- niqué mes échantillons au savant anglais, pour qu’il les examinât attentivement. Après examen, il conclut qu’à l’intérieur des zoécies il s’était formé un revêtement calcaire. Fip. i. — Microporclla dwnricata nov. sp. Une colonie entière. Les revêtements calcaires se font toujours dans les vieilles zoécies du zoarium, dans celles qui sont dépourvues de polvpide probablement et dans un but de consolidation zoariale. Ils sont extérieurs dans Schisoporella lineata, Schisoporella auriculata, etc. Dans beaucoup d’espèces fossiles éocènes du bassin de Paris: Ascii ara Infuicata, Lschara milleporacea , c’est l’ectocyste calcaire entier qui s’épaissit < ut lu 1 orifice. Le revêtement interne de Microporclla divaricata est donc un cas particulier de ce renforcement zoarial. BIMICROPORELLA nop. gen. avec ^1 q on un piolon^ement zoécial portant deux ouvertures en communication avec la compensatnx. Type : Poma bioculata, Waters. 18. BIMICROPORELLA VENTRICOSA n. sp. PL Il; fig. 26. -ÆST *>“*“ P" ™ %»« J» P ores - «• «.true.. Apertura [ ha = °>°7 ? ( la = 0,07 — o, u Baj ° (,i San Juli ™. Manantial Salado. Zoécie ( ^ o,5o o,5^ lz = 0,29 — o,35 LES BRYOZOAIRES DU PATAGONIEN i*3 E S CHARIDÆ 19. ASPIDOSTOMA HEXAGONALIS n. sp. PI. III ; fig. 28, 29, 3 o. Zoarium bilamellaire, irrégulièrement rameux. — Zoécies grossièrement hexagonales, allongées, larges ; ectoc/yste rugueux, peu profond ; apertura enfoncée, semilunaire, avec un bord inférieur légèrement arqué ; le bourrelet qui limite supérieurement l’ouverture est lisse ou orné de tubérosités symétriques ; échancrures à peine distinctes latéralement. — Ovicelle énorme, saillant, globuleux, couché sur la zoécie supérieure, transverse, à double revêtement calcaire. — Fréquemment de petits avicellaires interzoéciaux. . { ha = 0,21 Apertura { , r r [la — 0,21 — 0,24 Zoécie Lz = 0,71 Iz = 0,57 Cabo Curioso, A., (Coll, du Muséum); Cabo Curioso, B., (Coll, du Muséum); Bajo di San Julian, Pan d’Azucar ; Bajo di San Julian, Manantial Salado. Cette espèce se distingue de Steganoporella patula (W), un fossile du Mont Gambier par ses mesures micrométriques, sa plus grande largeur zoéciale et par la nature de son ovicelle. 20. ASPIDOSTOMA PORIFERA n. sp. adultes allongées. PI. III ; fi g. 3i, 32 , 33. Zoarium bilamellaire irrégulièrement ramifié. — Zoécies arrondies en avant, rétrécies en arrière ; ectoçyste peu profond, gra- nuleux ; apertura antérieure, semi- lunaire, enfoncée avec une lèvre inférieure droite, relevée verticale- ment ; échancrures s’ouvrant latéra- lement à droite et à gauche de la lèvre inférieure. Vieilles cellules Fig. 2 . — Colonie entière de monodermioïdes. - Petit, aricel- XS5SS2Kï23j“' laires disposés symétriquement en haut de chaque zoécie. — Grands avicellaires intercalés, remplaçant une zoécie, ayant une pointe antérieure souvent très saillante en avant du plan du zoarium. Fig. 3. — Avicellaire saillant de Aspidos- toma porifera. Apertura ho = 0,10 lo = 0,20 0,27 Zoécie Lz = 0,71 (max. =o, 85 ) lz = o ,35 — o ,43 Cette espèce n’est pas à confondre avec A. crassum (H.) dont les mesures micrométriques sont beaucoup plus grandes et les caractères très dillerents. Cabo Curioso, A., (Coll, du Muséum). F. CANU i4 21 . ASPIDOSTOMA ORTMANNI nom. nov. 1902. Aspidostoma giganteum Ortmann, Princeton Univ. Exped. Patagonia. p. 67, pl. i 3 , iig. 4 Apertura \ La — 0,10 ( la = 0,21 Zoécie ( Lz = o ,64 ( Iz = o ,45 Ovicelle i = °'l 5 I lo = 0,35 Dans les matériaux de Punta Boya j’ai trouvé 7 espèces cï Aspidostoma. Parmi celles-ci il y en a une qui correspond à Aspidostoma gigantea de Ortmann, telle qu’il la ligure et la décrit. Mais ce n’est pas l’espèce de Busk. Elle en diffère par les mesures micrométriques très différentes. Punta Boya, Coinmodoro Rivadania (Patagonien inférieur : Tournouër). Mouth of Santa Cruz Hiver, (many fragments) ; San Julian, Oven Point (2 basal parts of colonies). (Ortmann). 22 . HIPPOPORINA RADICIFERA /*. sp. Pl. III; lig. 34, 35, 36, 37. Zoarium unilamellaire, érigé, foliacé. — Zoécies indistinctes, ornées de grosses ponctuations ; apertura allongée, enfoncée, étranglée latéralement, à lèvre inférieure légèrement arquée et a péristome lisse (H = 0,21 — 0,28). Deux sortes d’avicellaires : les avicellaires oraux sont peu distincts, plans, placés dans le péristome oral même ou très voisins ; les avicellaires intercalés sont énormes, ils portent supérieurement une pointe verticale très saillante et une grande ouverture. — Ovicelle . Sui 1 a face inférieure les zoécies sont hexagonales, ridées, avec une énorme cicatrice circulaire et médiane, trace probable d'une radicelle. Bajo di San Julian, Pan d’Azucar ; San Julian, Pan d’Azucar. 23 . HIPPOPORINA VARIANS Reuss, i 863 , var. Pl. III ; flg. 38. 1866. Eschara varians R EUS s, For. deutsch. septar., p. 67 pl Ir 8 et l5 Forma conjluens Rcemer, Pol. norddeutsch. Tek Geb. p. 8 , pî r flg! 2 . Hajo di San Julian. Pan d’Azucar. 4* — Colonie, grandeur naturelle, , ci-dessus Fossile du Stampien d’Allemagne. LES BRYOZOAIRES DU P AT AGONI EN i5 24. RETEPORA QUADRIPUNGTATA n. sp. PI. IV; fi g. 54- Zoarium érigé, réticulé, les rameaux étant plus larges que les fenestræ. — Zoécies peu distinctes, portant quatre ponctuations irrégulièrement disséminées ; apertura enfoncée, sub terminale, portant un sinus inférieur. Apertura \ ha = 0,14 — 0,21 / la = 0,11 — 0,12 San Julian, Pan d’Azucar ; Golfo San Jorge, S. E. Casamayor. 25. RHAMPHOSTOMELLA PERFORATA n. sp. £1. III; fig. 3 9 . Zoarium encroûtant. — Zoécies un peu dressées, convexes ; frontale perforée de quelques gros pores ; rostre ascendant très acumine, portant un petit avicellaiie terminal. — Ovicelle ? = o,35 = 0,24 Bajo di San Julian, Manantial Salado. Zoécie Lz Iz 26. SMITTIA INCISA n. sp. PI. IV; fig. 3 9 , 40. Zoarium encroûtant. - Zoécies allongées, subcylindriques, très convexes, séparées par un sillon profond, ornées de grosses ponctuations ; apertura subelliptique, transverse, terminale, à péristome épais, lisse, portant souvent une incision inférieure dans laquelle est logé un petit avicellaire, cet avicellaire est situé souvent un peu en arrière de l’apertura. — Ovicelle ? Apertura 0,07 0,11 Zoécie Lz — o,5o lz — 0,21 0,24 Bajo de San Julian, Manantial Salado. 27. SMITTIA SUBTORQUATA n. sp. PI. IV; iig. 44. Zoarium encroûtant. — Zoécies courtes, relevées en avant, convexes, séparées par un sillon assez profond, ornées de ponctuations ; apertura terminale avec un léger sinus sur la lèvre inférieure ; péristome tranchant ; lyrule souvent apparente derrière le sinus oral. — Ovicelle ? Apertura \ ha = 0,07 ( la = 0,14 Bajo di San Julian, Manantial Salado. Zoécie ( Lz = o,35 | lz = 0,21 0,24 i6 F. CANU 28. SMITTIA ( Reussia ) SEGUENZAI Reuss PI. IV; ii g. 42 . j8l>6. Lepralia pungens Reuss, For. deutsch. Septar. p. 58, pl. 7 * fîg. i4* — Seguenzai Reuss, Pal. Stud. Tert. Alpen., p. 4 2 * pl* 36* ^ l S- II * Apertura ha la 0,08 0,12 0,11 o, i3 Zoécie ( Lz ( lz = o,5o — 0,67 — o,3o — o,38 Cabo Curioso, A., (Coll, du Muséum) ; San Julian, Pan d’Azucar ; Rajo di San Julian, Manantial Salado. Zoarium encroûtant. Le mucron oral se termine par un petit avicellaire. Je préfère le nom de Seguenzai parce que autour de chaque zoécie il y a un petit filet de séparation bien visible sur la figure de Lepralia Seguenzai donnée par Reuss. Fossile du Priabonien du Vicentin et du Stainpien de Sollingen. 29. SMITTIA ( Reussia ) PATAGONIGA n. sp . Bl. IV ; lig. 45. Zoarium encroûtant. — Zoecies allongées, peu ventrues, convexes, séparées par un sillon assez profond, ornées de ponctuations ; apertura terminale, semilunaire, un peu plus large que haute, avec une lèvre inférieure convexe ; mucron saillant portant un petit avicellaire. — Ovicelle saillant, globuleux, lisse. et Apertura ha = 0,11 la =0,12 Rajo di San Julian, Pan d’Azucar. Cette espèce se distingue de S. Seguenzai par ses ponctuations plus grosses. Zoécie j p = o3 ° ~ °' z * 1 ( lZ — 0,29 par ses mesures zoéciales plus petites 30. SMITTIA ( Mucronella ) GROTRIANI Stoliczka Pl. IV; £ig. 46. mx L ;! ldori ' p - 84 ’ p'- '• •864. Lepraua Croyant R EÜSS( * I I ï=5 a S 8 tÆ p P ÿ 1 Lz = 0,35 — o,5o lz = 0,21 — 0,29 Apertura ha = °’°7 ( la =• 0,07 — 0,10 ^oecie Rajo di San Julian, Manantial Salado. Le petit mucron oral est très redressé Tl .. v , dessiner. * est tles difficile a photographier et à Fossile du Priabonien, du Vicentin rin d’Allemagne. ’ nnoisien, du Stainpien et de TAquitanien LES BRYOZOAIRES DU PATAGONIEN 31 . SMITTIA ( Macronella ) EXPEGTANS n. sp. PI. IV; fig. 43 . ? 1891. Smittia Landsborovi (J.) var. Gheilopora (Reuss) Waters, North-Italian Bryozoa, p. 22, pl. 3, fig. 12. Zoarium encroûtant ou en lames unilamellaires. — Zoécies très longues, entourées d’une ligne de gros pores ; apertura, terminale, étranglée latéralement par deux cardelles très nettes ; mucron médian et très saillant. — Ovicelle globuleux, allongé, granuleux, couché sur la zoécie supérieure (longueur = 0,11). Apertura ha = 0,10 la =0,11 — 0,14 Zoécie Lz = 0,64 — 0,71 lz = 0,21 — 0,24 Gabo Gurioso, A., (Coll, du Muséum). Il y a quelquefois un petit avicellaire sur la ligné des pores. L’espèce de Cabo Curioso est absolument l’espèce précitée de Waters. Elle n’en diffère que par ses dimensions zoéciales beaucoup plus petites. Waters a identifié son espèce avec Smittia Landsborovi (J.) et Lepralia Gheilopora (Reuss). Je ne partage pas cet avis. Fossile du Priabonien du Y icentin. 32 . SMITTIA ( Mucronella ) CORONATA n. sp. Pl. IV ; fig. 5i, 52. • Zoarium encroûtant. — Zoécies allongées, très peu convexes, séparées par un léger sillon, entourées chacune d’une ligne de pores ; frontale fisse, apertura enfoncée transverse, terminale, ayant la lèvre inférieure convexe. - Ovicelle grand, peu saillant, entouré d’une ligne de pores. ha = variable Apertura j ^ = Q ^ _ O IO Zoécie Lz = 0,40 — o ,45 lz = 0,21 — 0,24 S« d 'e.pè« J °« ' «• P” '»»«“■ Son P” 1,6 “P'" 1 ” “* variations. 33 . PORELLA ESGHARELLA Rœmer Pl. IV; fig. 53. ,863 Vincalaria escharella, Rœmer, Pol. norddeutsch. Tert. Geb., p. 6, pl. 1, fig- i- ,885 . Lepralia - Waters, CUL Bry. Aldmga, p. 298 - Zoarium cylindrique, rameux. — Zoécies hexagonales, allongées, séparées par un gros filet saillant ; frontale ornée de grosses ponctuations ; apertura terminale, allon- gée, ogivale, ayant une lèvre inférieure formée par un avicellaire s’ouvrant horizontalement. Fig. 5. — Porella escharella Rr- — Zoarium, grandeur naturelle. (Muséum d’Histoire Naturelle). SOCIETE GÉOLOGIQUE DE FRANCE. - PALÉONTOLOGIE. - TOME xii. — i3. [ÉMOIRE N* 33. — 3. i8 F. CANU Apertura Lz = o ,85 Iz = 0,57 Cabo Curioso, A., (Coll, du Muséum). Fossile du Sannoisien d’Allemagne et du Tertiaire d’Australie. 34. HIANTOPORA PATAGONIGA n. sp. PI. IV ; fig. 49 * 5o * Zoarium encroûtant. — Zoécies normales courtes, larges, lisses, peu distinctes, entourées ou ornées de pores volumineux (avicellaires et epines) ; apertura terminale, oblique, triangulaire ou ogivale, avec une lèvre inférieure légèrement concave. — Zoécies anormales (ovariennes) simplement plus grandes. Golfo San Jorge, S. E. Punta nova ; Golfo San Jorge, S. E. Casamayor. Pour cette nouvelle famille, consulter : Harmer, Morphology of the Cheilostomata 1882. (Quarterly Journal of microscopical Science). 1847. Cellepora ceratomorpha Reuss, Die foss. Polyp. Wiener Tertiârb., p. 80, pl. 9, fig. 25 . ï 874 - Lepralia — Reuss, Foss. Bry. Ôsterr. Mioc., p. 35 , pl. 3 , fig. 6-8. Cabo Curioso, A., (Coll, du Muséum). Pergens identifie cette espèce avec Lepralia monoceros (Reuss). D’autre part Waters, Jelly, Neviam, identifient les deux espèces avec Cellepora pumicosa (L.) Je ne partage pas ces différentes manières de voir. Mais comme je n'ai pas les éléments sullisants de discussion, je m’en tiens à l’observation stricte des figures. Fossile du Tortonien d’Autriche et du Plaisancien d’Italie. UMBONULIDÆ 35. UMBONULA CERATOMORPHA Reuss Pl. IV; fig. 47. CE LL EF OBIDÆ 36. CELLEPORA MAMILLATA Philipfi Pl. IV; fig. 48 . appartenir a une même espèce plus développée. Fossile de l’Aquitanien d’Allemagne. nôtre aussi. L’une et l’autre paraissent LES BRYOZOAIRES DU PATAGON1EN 19 37 . GELLEPORA GLOBULARIS Bronn, i 838 PI. IV; fig. 41. 1866. Celleporaria globularis Stoliczka, Foss. Bry. Tert. Orakei-Bay, p. 4o, pl. 20, fig. 6. 1874. — — Reuss-Manzoni, Bry. mioc. Aust. Ungh., II, p. 3, pl. 3, flg. 1. ? 1895. Cellepora gossa Mac Gillivray, Mon. Tert. Pol. Yict, p. 108, pl. 14, fig. 8, 9, 10. Cabo Curioso, B., (Mus.) ; Bajo di San Julian ; Bajo di San Julian, Pan d’Azucar. Fossile depuis le Sannoisien en Europe, et dans le Tertiaire (Oligocène ?) de Nouvelle-Zélande et d’Australie. 1 DI AS TOPORIDÆ 38 . PROBOSGINA LÆVIGATA n. sp. Pl. Y; üg. 55. Zoarium encroûtant, rameux, portant deux séries longitudinales de zoécies sur chaque rameau. — Zoécies lisses ; péristome peu saillant, tranchant. Diamètre intérieur = 0,10-0,12 ; Diamètre zoécial = 0,17. Bajo di San Julian, Pan d’Azucar. 39 . PROBOSGINA MICROSTOMA n. sp. Pl. V ; fig. 56. Zoarium rameux ; rameaux larges, étalés, portant plusieurs sériés longitudinales de zoécies. Zoécies indistinctes, très petites ; apertura infiniment petite. Diamètre interne = 0,04 — 0,07. Bajo di San Julian. 40. DIASTOPORA SUBORBICULARIS Hincks P l. V ; fig. 57. i 852. Diastopora simplex Büsk, Polyzoa Crag., p. n3, pl. 20, fig. 10. iftyS. patina Manzoni, Bry plioc. Castrocaro, p. 44> P 1 - 7. %• 77- 1884. — suborbicnlaris Hincks, Hist. Brit, Mar. Pol., p. 464» pl- 66, fig- JI - i884 - — Waters, Foss. cycl. Bryoz. Aust. p. 689. jggrj Waters, Tert. cycl. Bryzoa New-Zealand, p. 342. Diamètre interne = 0,07 ; diamètre zoécial = 0,11 — 0,17 ; distance = o, 3 o 4 a - Bajo di San Julian. L’espèce de Patagonie est absolument identique avec 1 espèce du Crag. Vivant dans l’Atlantique et la Méditerranée. Fossile en Europe depuis le Priabonien. Fossile du Tertiaire d’Australie et de Nouvelle-Zélande. 41. TUBULIPORA ANHALTINA ? Stoliczka Pl. V; fig. 59. 1861. Pavotubigera anhaltina Stoliczka, Olig. Bry. Latdorfan, p. 82, pl. 1, fig- 8. Bajo di San Julian, Manantial Salado. 20 F. CANU Nous n’avons observé et figuré qu’un fragment d’une colonie incomplètement développée. Notre détermination est donc douteuse. C’est peut-être aussi Tubulipora phalangea Busk, du Crag. 42 . SPIROPORA VERTICILLATA Goldfüss 1884. h'ntalophora verticellata Waters, Foss. cycl. Bryozoa Austr., p. 685 . 1890. — — Mac Gillivray, Mon. Tert. Pol. Victoria, p. 139, pl. 20, lig. 13- 13 . Cette espèce très commune dans les terrains crétacés d’Europe et d’Amérique existe aussi dans les terrains tertiaires d’Australie. Punta.Boya, Commodoro Rivadania (Patagonien inférieur). GALEIDÆ 43 . LIGHENOPORA HISPIDA ? Fleming Pl. V ; fig. 60. 1884. Lichenopora hispida Waters, Foss. cycl. Bryozoa Austr., p. 694. lSH ~' ~ ~ Waters, Tert. cycl. Bryozoa, New-Zealand, p. 345 . Rajo di San Julian, Pan d’Azucar. L échantillon figuré est médiocre. Il nous a semblé reconnaître Z. hispida. Mais la détermination restera douteuse tant que des matériaux plus nombreux ne nous seront pas parvenus. 44 . HETEROPORA PELLICULATA Waters 1879. Heteropora pelliculata Waters Journ H i/,„„ c. «880. - n eose t amcaB usK ) ^r^^lT>fT n ' f r -; voI ' 2 .P V,pl.. 5 )t ig.., 2 , 3 . 4 . 7 . ■884. - pelliculata WatLrs Fo^s ™ C 1 ^ \ V ° L P ' " 25 ’ P 1 - l5 > % >- 4 - .887. _ Watfrs’ Ter, , p " ° a Auslr > P' P»- 3 i, «g. 24 et a8. 1002 _ _ n ’ ' ycL Br y° z °a New-Zealand, p. 348. Ortman», Princeton Univ. Exped. Patagonia p. 69, pl. i3, flg. 6. lJSL'STlîESr M,“ échantillon panai, bien éine dan, t .ennl Ir 7 *°° *> * . 1887 Waters, On tertiary cyclostomatous Bryozoa from New-Zealand. Id , vol. 43, p. i 8 9 5 . Mac Glllivray, Monograph of the Tertiary Polyzoa of Victoria. Transactions of the Roya 1902. Ortm ANN^T he^ Princeton University Expéditions to Patagonia, 1896-1899; vol. IV, Palæontology ; Part II Tertiary invertebrate. ^ „ 0 1898-1903. Maplestone, Further descriptions of the Tertiary polyzoa of Victoria. Proc. Roy. Soc. Victoria , vol. Xl-XVI ; 10 parties. bibliographie des auteurs cités 1862. Stoliczka, Oligocâne Bryozoen von Latdorf in Bernburg. Sitz-Akad. d. Wissensch., Math.- naturw. Cl. Vienne , vol. 45, page 71. 186'. Rfuss Zur Fauna des deutschen Oberoligocans. Id., vol. 5o, p. 014 , M 1866 Reuss' Die F oraminiferen, Anthozoen undBryozoen des deutschen Septarienthones. Denkschnften Akad d Wissensch . , Mat h- Naturw . Cl. Vienne, vol. 25, p. 117- 1868 Reuss, Palâontol. Studien über die âlteren Tertiarschichten der Alpen^ 1874 . Reuss, Die fossilen Bryozoen des Osterreichisch-Ungarischen M.ocans . Id vol. 33, p. 14 . ,877. Manzoni, Bryozoi fossili del miocene d’Austna ed Unghena. Id., vol. 35, p. 00. 1875. Manzoni, I Bryozoi del pliocène antico di Castrocaro, Bologne. 1880 Hincks History ofthe British Marine Polyzoa, Londres. ” k 1 Mono-raph of the fossil Polyzoa ofthe Crag. Palœontographical Society. 863 fTrLer Die Polyparien des norddentschen Tertiâr-Gebirges. Palœontographica vol. 9 p. 6. gîi Æ“.», N^th-Ualian Bryozoa. Quart. Journ., Geol. Soc, vol. 4 7, P- •> vol- 48, P- .54- SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE. - PALÉONTOLOGIE. - TOME XII. - l4- MÉMOIRE N° 33. — 4- F. CANU. - LES BRYOZOAIRES DU P ATAGONIEN 2(> TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES CITÉES ET DÉCRITES ampullacea ( Reptescharella ) angustiloba (Cellaria) angustiloba ( Melicerila ). anhaltina (Tubulipora) anhaltina ( Pavotubigera ) bioculata (cupuluria) . cali/ornensis ( Cellepora ) Campicheana (Tubulipora) . Campicheana ( Multifascigera ccratornorpha (Umbonula) . ceratomorpha ( Lepralia ) . ceratomorpha (Cellepora') . clavata (Cyrtopora) . concatenala (Membranipora) contigua (Cellaria) coriacea (Micropora) . coronata (Smitlia, Mucronella) disparilis ( Reptescharellina ) . divaricata (Microporella). elegans ( Micropora ) . . . escharella (Porella) escharella ( Lepralia ) . escharella ( Vincularia) . expectans (Smittia, Mucronella fallax (Microporella) . fistulosa (Cellaria) llabcllala (Membranipora) . flustroides (Membranipora). giganteum (Aspidostoma) . globularis (Cellepora) globularis (Celleporaria) Grotriani (Smittia, Mucronella) Grotriani ( Lepralia ) . hexagonalis (Aspidostoma) . hispida ( Lichenopora) Hookeri ( Membranipora ) incisa (Smittia) .... Lacroixii (Membranipora) var lævigata (Membranipora) pages 16 9 9 19 19 10 11 21 21 18 18 18 21 6 8 10 17 10 11 10 17 *7 17 17 11 22 7 6 14 19 !9 16 16 i3 20 6 1 5 6 6 lævigata (Froboscina) Malusi (Microporella). malvinensis (Cellaria) . mamillata (Celleporella . microstoma (Proboscina). Neozelandica (Heteropora ) . nodalifera (Membranipora) . Ortmanni (Aspidostoma) Patagonica (Reticulipora) Patagonica (Apsendesia). Patagonica (Cellarina) Patagonica (Smittia, Reussia) Patagonica (Hiantopora). patina ( Diastopora ) . parvula (Lunulites) . pelliculata (Heteropora) . perforata (Rhamphostomella) porifera (Aspidostoma) . . punctata (Cupularia). . . pungens (Lepralia). quadripunctata (Retepora) . radicifera (Tremopora) . radie if er a (Membranipora) . radicifera (Hippoporina) . Seguenzai (Smittia, Reussia) Seguenzai (Lepralia) . simplex (Diastopora) . sinuosa (Electra) .... subcylindrica (Tennysonia) . suborbicularis (Diastopora). subsetigera' (Cellaria). . . subtorquata (Smittia) . . triforis (Melicerita) . . unguiculata (Cellaria) . . varians (Hippoporina) ventricosa (Bimicroporella) . vçrticillata (Spiropora) . . . verticillata (EntalophOra) . Watersi (Cyrtopora) ... pages 19 II 8 18 19 20 6 20 21 8 16 18 19 8 20 15 13 10 16 15 1 7 14 16 16 19 5 22 19 9 1 5 22 8 14 12 20 20 21 iVO TA ; Les espèces en italiques sont en synonymie ESSAI SUR UNE ÉCHELLE DE BRYOZOAIRES POUR L’ÉTABLISSEMENT DES SYNCHRONISMES A GRANDE DISTANCE I Dans une communication récente 1 M. Henri Douvillé s’exprimait ainsi : « Quels sont les caractères des bons fossiles ? C’est d’abord d’être indépendants de la nature minéralogique, c’est-à-dire du faciès des dépôts où on les rencontre, c’est en second lieu de se modifier rapidement dans la succession des temps géologiques, de telle sorte que chacune de ces formes distinctes n’ait persisté que pendant une courte période. En général ce sont les organismes les plus compliqués qui se modifient le plus rapidement ou, plus exactement, dont les modifications sont le plus facilement perceptibles. A ce double point de vue, les Ammonites sont des fossiles excellents » Plus loin, l’auteur ajoute qu’à l’époque tertiaire les bons fossiles sont rares et qu’il n’est pas possible d’y établir des zones nettement définies comme dans les terrains secondaires. Le but de cet essai est de prouver : i° que les Bryozoaires sont les meilleurs fossiles tertiaires ; 2 0 que seuls ils permettent les synchronismes à grande distance, même d un hémisphère à l’autre. II La morphologie des Bryozoaires est tout aussi compliquée que celle des Mollusques. Ils sont voisins des Brachiopodes par beaucoup de caractères. Leurs larves nagent librement avant de se fixer pour engendrer les petites colonies chitineuses ou calcaiies. Iis sont indépendants du faciès : i° par leurs larves qui se fixent n’importe où : sur les pierres, sur les coquilles, sur les algues, sur les grains de sable, même sur les animaux vivants (Céphalopodes, Crustacés, etc.) ; 2° par leur fécondité inouïe et leur extrême petitesse qui leur permettent de subsister dans les conditions les plus défavorables à tous les autres organismes. La Ciaie, h Safre helvétien, notamment, où les fossiles sont si rares, contiennent des myriades de Bryozoaires. Souvent même ils constituent la plus grande partie des roches (Craie, molasse de l’Anjou, molasse burdigalienne de la vallée du Rhône, etc.) , 3° par leur système hydrostatique remarquable ils s’accommodent des différences bathy métriques les plus considérables ; 4» par leur habitat principal. Ils affectionnent surtout les courants marins qui peuvent en charrier les larves et les individus à toutes les latitudes, dans toutes les profondeurs, sur tous les fonds. Cependant dans les courants de faible importance, les Bryozoaires sont sensibles I. Henri Douvillé. Sur le terrain nummulitique de l’Aquitaine. B. S. G. F., (IV) II, 1902, ]>. >■> 28 F. CANU au faciès ; mais cette sensibilité porte surtout sur le nombre des individus mais non sur la présence même des espèces. Un faciès déterminé fait pulluler certaines espèces mais n’éteint pas les autres qui s’y rencontrent encore, mais beaucoup plus rarement. Les Bryozoaires du Safre helvétien se retrouvent tous dans le faciès marno-calcaire de Mus ; la répartition des espèces dans les sables inférieurs du Lutétien est très différente de ce qu’elle est à Chaussy et cependant les faunes sont identiques. Il y a pourtant un faciès qui éteint absolument les Bryozoaires, c’est le faciès saumâtre. III Le second caractère des bons fossiles, suivant M. Douvillé, ne s’applique pas aux Bryozoaires. Ils habitent, avons-nous dit, les courants marins ; ils y pullulent en quantités absolument prodigieuses. Ceux-ci les épandent à travers les océans. Comme conséquence, toutes les espèces ont une aire géographique immense, une distribution bathymétrique très grande. Dans le temps, ils passent d’un étage à l’autre avec la plus grande facilité. Bien rares sont les espèces cantonnées dans un seul étage. Mais ce sont là précisément des caractères qui rendent les Bryozoaires précieux pour l'établissement des synchronismes à grande distance. Les rares Bryozoaires cantonnés dans un étage ou deux sont, pour nous, de mauvais fossiles ; c est qu’ils n’ont qu’une aire géographique très réduite ou qu’ils sont mal étudiés. Nous pouvons mettre à profit ce cosmopolitisme des Bryozoaires dans les études stratigraphiques. En remarquant que lage d’une faune est nécessairement compris entre la limite inferieure de lespèce qui commence le plus haut et la limite supérieure de 1 espèce qui finit le plus haut, nous pouvons construire des échelles, qui, nous donnant ccs limites extrêmes, nous permettent de synchroniser les terrains, même à des distances énormes. Pour que cette méthode soit aussi exacte que possible, il faut que les limites de n u aiU( e isparition des espèces considérées soient parfaitement établies. Aussi nés -i prudent de n employer que les espèces très cosmopolites, très connues, faciles a d T etermiI 7’ : url ; ist01 re desquelles les auteurs sont réellement d’accord. T?" GChelleS ^ Bry ° ZOaires P ar ét ^ge est un travail très long et surtout tics délicat. Il est rendu trè«i riifïîmi^ i> . n - • ' , . , " difficile par 1 absence de monographies sérieuses szzï ***“•“?••“ d “ ^ Brvo/onres et î ’ ve tien, Pontien sont d’une richesse inouïe en ouïr.. ; ” P 0 ""»» au, leur faune que par i examen de quelques collections particulières. qJîômm” 1 ?" “ OUS “ ■>« doive». al ‘ i ^ t0 l 0g j S< ;t e StUdien ^ ber d * e alteren Tertiarschichten der Alpen. Denk- vi' * C/ * l<2 ' j. ^ issensch., Math. -naturw. Cl., Vienne, vol. 28, p. 129, 1869. Bry ° ZOa ’ J - GcoL ™1. 47, P- 1 ; vol 48 d>- 134,189- Rfuss '/nrf rC1 >U | 1 ^ norddeutsc h en tertiaren Polyparien. Palæontographica , i 863 . Math / T laUna ; eS v deUlSchen Oberoligocâns. Sitzungs. d. Akad. d. Wissensch ., Math.-naturw. CL, Vienne, vol. 5 o, p. 614, 1864. Id. vol 25 p^Ti^ ^i 865 ? ^ nBlozoen und Bryozoen des deutschen Septarienthones. Denkschri ften'^AknT^T \ A ^ n * B ° Z ° Gn Un< * Br y° z °en von Oberburg in Steierinark. Math.-naturw. CL, Vienne, i86 4 . Akad. d. Wissensch^Ma'th Bryoz °^ n des Main zer Tertiârbeckens. Sitzungs. d. R-ss, Zur fossilen*^ ■ ^ \T*h nne, V ° L 5 °’ B ™ l86 ^ Stoliczka Olieocâne gocanschichten von Gaas. Id., vol. 57, p. 1, 1869. KoscaiNSKY.Ein Beitrag zur Kenntah ^ Bernbur ^' Id " vo1 - ^ P- l8&2 - B T rnS - Pal *°^ra P Z?aZZ ent&Una ^ vol. i3’p.2i9. e i8^3 ÜSCh Palæ0ge,,e Br y° zoa - Trans. of the Zool. Soc. of London. MEUN1ER 61 1>EKG,:NS ' LCS Br y° zoa ires du Système Mon tien, Louvain. x886. MÉMOIRE N oo PLANCHE I. Fig. i et a. — Electra sinuosa n. sp., Cabo Curioso. Fig. 3 et 4. — Membranipora laevig-ata n. sp. Pan d’Azucar. Fig. 4 - — Avec ovicelle. Fig. 5, 6, 7. — Membranipora concatenata Reuss. Manantial Salado. Les trois figures sont prises sur un même zoarium. Fig. 8 . — Membranipora flabellata n. sp. Punta nova. Fig. g — Tremopora radiciffera Hincks. San Julian. Fig. 10 et 11. — Eunulites parvula n. sp. Cabo Curioso. Fig. 11. — Face inférieure. Fig. 12, i 3 , 14. — Cellarina Eatagonica n. sp. Cabo Curioso. Fig. i 3 . — Avec zoécie d’articulation. Fig. 14. — Avec ovicelle. Fig. i5. — Micropora coriacea Esper. Manantial Salado. NOTA. — Toutes les figures sont grossies environ 25 fois. Mém. Soc. Géol. de France PALÉON TOLOG I E Pkotolypie !>• Pilassm 27 , me . Fig. 4 i. — Fig. 4a. — Fig. 4* - Fig. 44. — Fig. 45. - Fig. 4<». — Fig. 4;. - Fig. 48. - Fig. 4i) et 5o. Fig. 5i et 5a. Fig. 53. — Fig. 54. - PLANCHE IV. » Smittia incisa n. sp. Manantial Salado . Cellepora g'iohularis BnoiViV. Pan d’Azucar. S mit lia ( It cussia) Segfiienzai Reuss. Cabo Curioso. Smittia (Mueronella) expectans n. sp. Cabo Curioso. Smittia subi orquata n. sp. Manantial Salado. Smittia (Knissia) l*atagoniea n. sp. Pan d’Azucar. Smittia (Mueronella) Grotriani Stoliczka. Manantial Salado. Umb€»niila ceratomorpha Reuss. x i5. Cabo Curioso. Le retouelieùr a complètement détruit l’aspect de cette espèce. Cellepora mamillata Piiilippi. San Julian. Iliantopora Patagonicu n. sp. San Jorge. Smittia (Mucronella) coron a ta n. sp. San Julian. Fig. 5i. — x 5o. Fig. 5a. — Echantillon usé. I*o relia escharella Rœmer. Cabo Curioso. Retepora quadripunctata n. sp. Pan d’Azucar. NOTA. - I.cs «pires pour lesquelles le grandissement n’est pas indiqué sont grossies environ 25 fois. Mémoire de M. F. Canu Mém. n° 33 ; PL IV T. XII; PL VII Mém. Soc. Géol. de France PALÉON TOLOG I E Phototypie D« G. Pilarski 27, rne de Coulmiers, Pari* MEMOIRE N° 55 PLANCHE V. Fig 55. — Fig. 56. — Fig 5:. - Fig. 58. - Fig. 5y. — Fig. 60. — Fig. 61. — Fig . 62, 6*3 et 66. - Fig. 64 et 65. — PpoboHeina lævigata n sp Pan d’Azucar. Prohoscina mierostoma n. sp. San Julian. ■ >ia*topora su hopbieularis Hincks. San Julian. ApttPii 2 me livraison : pl. VII-XVIII, p. 25-88 20 » 18. — Em. Haug, Etudes sur les Goniatites, 1 pl., 114 p b » 19. — M. Cossmann, Contribution à la Paléontologie française des terrains jurassiques (en cours); Gastropodes : Nérinées, i 3 pl., 180 p. 35 » 20. — M. Popovici-Hatzeg, Contribution à l'étude de la faune du Crétacé supérieur de Roumanie ; Environs de Campulung et de Sinaïa , 2 pl., 22 p 6 » ai. — R. Zeiller, Étude sur la flore fossile du bassin houiller d'ILeraclée (Asie Mineure ), 6 pl., 91 p i 5 » 22. — P. Pallary, Sur les Mollusques fossiles terrestres, fluviatiles et saumâtres de l'Algérie, 4 pl., 218 p 26 » 23 . — G. Sayn, Les Ammonites pyriteuses des marnes valanginiennes du Sud-Est de la France (en cours), 2 pl., 29 p 6 » 24. — J. Lambert, Les Échinides fossiles de la province de Barcelone, 4 pL, 61 p 12 y) 25 . — H.-E. Sauvage, Recherches sur les Vertébrés du Kiméridgien supé- rieur de Fumel ( Lot-et-Garonne ), 5 pl., 36 p 12 » 26. — Ch. Depéret et F. Roman, Monographie des Pectinidés néogènes de l'Europe et des régions voisines (impartie : genre P ecten), 8 pl., 73 p 20 w 27. — G. Dollfus et Ph. Dautzenberg, Conchyliologie du Miocène moyen du Bassin de la Loire ; Description des gisemen ts fossilifères ; Pélécypodes (/ re partie) (en cours). 1 re livraison : pl. I-V, p. 1-106 20 yy 2 me livraison : pl. VI-X, p. 107-162 il\ » 28. — Marcellin Roule, Le Pachyæna de Vaugirard, 2 pl., 16 p 5 » 29. — V. Paquier, Les Rudistes urgoniens (r a partie), 6 pl., 46 P* • • • • r 4 30. — Ar. Toucas, Études sur la classification et révolution des Hippurites (/ re partie), 7 pl., 64 p * 3 1. — Albert Gaudry, Fossiles de Patagonie : Dentition de quelques Mammifères, 28 p., 4 2 6g. dans le texte. . • • • • 4 w 32. — Paul Lemoine et Robert Douvillé, Sur le genre Lepidocyclina Giimbel, 3 pl., 4 2 P ; ' ’ ’ 10 w 33 . — Ferdinand Canij, Les Bryozoaires du Patagonien. Echelle des Bryozoaires pour les Terrains tertiaires, 5 pl., 3 o p. • ■ 11 »