MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE PALÉONTOLOGIE TOME XVIII. - FASCICULE 2 Feui/fes Ü ;i fO;. Planches VIII à A/// Mémoire 26 (suite) Ch. DEPÉRET et F. ROMAN. Monographie des Dectimués néogènes de l Lugope KT DES DKGIONS VOISINES II. Genre Flabellipecten. Pages 10;) à 140; planches XII à XVII. PARIS AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE 28, Ree Serpente, VI 1910 MKMOlUlîS III! IA .SOCIIÎTI! (iJÎOJ^OOIOri! DJ! l-liANCE PAL^ÉONTOLOGÏE PUBLICATION KONDKK KN lKî»<» Los inéiuoires de J^iléonlolo^-ie sont publiés par tomes format iii-quarto raisiu), renfer¬ mant environ 1 bb |>a"*es de texte et environ 2i) planches hors texte. Il paraît environ un tome j»ar année. On peut les acquérir |)ar souscription, avant rapparilion du volume complet, aux prix réduits suivants : France .. le volume annuel 25 fr. / Franco Étranger . — — 28 fr. \ déport. Aprôs l'ucUèvemenl du voliuiie, le prie est élee > à 40 francs franco) ; une rcmi.«aï de iO */, est accordée aux Membres de la Société. Dès son apparition, cluujuc Mémoire est mis en vente séparément aux prix indiqués ci- «lossous. l'iip remise de !>() “/o est consentie aux Memt)res iilriJ>ii/ioiis A I étude des Cép/iufapodes du Crétacé sunén'eu de trance (eu cours), G pl., 22 j :<■ — Ch. Les animaux Dliocèn ux pliocènes du lioussitlon, 17 pl.. 198 p. . . iCKi.hs, on/nhaitons ù lu Patéoutolof/ie du Sud-Kst de tEspagne _ ^ (en cours). 1^. livraison seulement : pl. MV, p. j.3(. (,„ vente;. ^ AioHTA, Le Nelumbiiim provinciale des hgnites vrétavvs de Fui'cau en l^mvencp. ni oi.v f rnveuce, 3 pl.^ lOp. d'IIinthi Pudisles : Kevtsfon ths principales espèces a iiipparües, 31 pK, ^. ' ^ ^ I pl Jo 'p deux Oiseaux noureaux du Gifpse parisien^ mal du C/JHchirl[V'^ii Mastodontes à propos de Lani- Mauosi/ue, 20 p ^ ^'enetaux du niveau aquitauieu de '' • - IC 'zZl: ta p: Sphe.,opl,vl|„n"'|' fruclificHteur des • ^TKK.Kvasce, Etudes fiur /L . Gontrihutioa à Vétude fi r Icrttaires de la iiuumanie, ** pl., 159 1 ). f<*nues sarniatiqne, ponli(fue et levantine, Francs 3 » 10 M (Kl a » 70 ■' 3 •> 3.50 35 B 5 » 7.50 11.50 20 » ^ nir la suilt*, pa^rc .îdc la coiiverlure. ‘y> II Genre FLABELLIPECTEN Sacco, 1897 ‘ Valve droite à côtes nombreuses, lisses, plus ou moins déprimées; vulve (jnuche piano-convexe [rarementplane), ornée de côtes rayonnantes nombreuses, déprimées, parfois même effacées. Oreillettes subécfales;pas de sinus ht/ssal. Le type de ce genre, créé en 1897 par M. Sacco, esl lePecfen flabelliforniis Hroc- chi. Il comprend surtout des formes à valve gauche piano-convexe, ce qui permet de les distinguer, à première vue, du genre Pecten (sensu stricto]. La valve droite est tou¬ jours moins profonde que chez les Pecten, ornée d’un plus grand nombre de cotes quine sont que très rarement épineuses, écailleuses, ou recoupées par dessillons longitudinaux; le sommet est moins recourbé. Nous rattachons cependant à ce groupe, des tonnes telles que le Pecten lîos- niasckii de Stéfani, dont la valve gauche est entièrement plane, mais dont 1 allure 1. MoUuschi dci tcrreiii terliarii del Picnionte, etc. ; part. XXÏV, p. 55. Avant de commencer la description de ce g-enre nous tenons à remercier tous ceux qui, parleurs communications d'échantillons,ont bien voulu faciliter notre travail. Nous avons déjà eu l occasion de mentionner dans 1 introduction delà première partie de notre mémoire, M. le professeur Henri Douvillé, qtii nous a permisd utiliser les nondueux matériaux de I Kcolc des Mines, à Paris. A la Sorbonne. M. Louis Gentil nous a communiqué tous les types de ce groupe, qu’il a eu roccasioii de recueillir en Algérie et au Maroc, dans ses diverses expéditions. M. L. (.ajtux. professeur de géologie à l'École des Mines, nous a envoyé les trouvés par lui en Grêle, ce qui esl venu compléter nos connaissances sur la faune mi<»cène de la Méditerranée orientale. De bons excmplaii es d étude nous ont aussi été prêtés avec beaucoup d'obligeance, parM. Deydicr, notaire à Gucuron. et par M . lîallcradc, de îor^ deaux, qui nous a envoyé une très nombreuse série de Pectinidésde I Aquitaine.1) Algérie, M. Hiivcsnous la scrio des types décrits dans son mémoire sur le bassin du (diélif. Nous avons reçu de la même iëf,ion de 1res nombreux échantillons recueillis par M. Flamand et par M. Savornin dans rexlrème-sud de la province d Alger. A l’étranger, les échantillons de la Catalogne et de la côte occidentale d’Afrique, envovés pai M. le c laimine Aimera, elles belles séries du Portugal, communiquées par M. Cotter, nous ont été d un piécieux secours, ■ avons eu entre les mains plusieurs formes de ritalie septentrionale et centrale, par l'intermédiaire de M. le proics- scurSüc.eo et de M. le docteur Ugolini de Pise. M. Oppenheim, de Berlin, nous a envoyé quelques-unes es ormes du Vicentin, qu'il a ligurées dans ses travaux. D’assez nombreuses espèces du bassin de Vienne nous ont e e onnecs par M, SchalTer, assistant au Ilof Muséum de Vienne, qui a bien voulu taire pour nous des i echerc les ( ans i c collections autrichiennes. Enfin M. le docteur Friedberg de runivorsité de Lwovv (Lemberg), nous a ac icsse que q échantillons typiques des espèces de Pologne, si difliciles à se procurer. Soc. oKon. DE Fn. — Paleontolouie. — T. XVIII. — 12. Mémoire Cil. DEPÉHKT El F. HOM.\N lUü (lescôtes et la profondeur de la valve droite, sont tout à fait comparable.s àccllesdcs l'iabellipec/en. C’est un véritable terme de passage entre le genre Pec/en et le genre Plahellipec/en. Le passage graduel des Flabellipecten aux Amu-ssium se fait par l’intermédiaire desformes tellesrjue les F. /labelUformis \ii\,F.plfinosnlcatus Math., /*’. burdigalensis I.amk.etc., dontla valve droite tend à s’aplatir de plus en plus, et les côtes à s’atténuer jusqu’à devenir milles. Les ccôtes internes si earactéristiques du genre Aniussium commencent à apparaître dan.s ces espèces et sont surtout visibles a la valve gauche. D’après ce (pii précède, nous réunissons donc sous la désignation de genre Flahelli- pecten, le sous-genre créé sous ce nom par M. Sacco, et le genre Aniussiopecten (type : Pecten burdigalensis) du même auteur. Il nous paraît utile, ainsi que nous l’avons fait pour le genre Pecten, de le .scinder en quatre groupes dont les types sont les suivants : 1. —(iroupe du Flabellipecten liosniasckii. I!. — — liesseri. III. — — /label Uforniis IN’. — — b U rdicjH lensis . MONOGRAPHIE DES PECTINIDÉS NÉOGÈNES DE L’EUROPE 107 I. Groupe du FLABELLIPECTEN BOSNIASCKII Les espèces de ce groupe sont de taille moyenne (diamètre habituel de 60 à 80 mm., exceptionnellement 100 mm.) ; la valve droite est peu profonde, le sommet peu recourbé : la valve gauche est plane, ou exceptionnellement piano-convexe. La forme générale de la coquille est flabelliforme et les deux côtés de l’angle au som¬ met nettement excavés. Les côtes subquadrangulaires sont nombreuses, de largeur inégale, toujours plus larges c|ue leurs intervalles à la valve droite, un peu plus étroites que leurs intervalles à la valve gauche. L’ornementation est nulle ou à peine représentée par quelques lignes d’accroissement concentriques. Le type du groupe esÜePec(en Bosniasckii du Pliocène moyen de l’Astésan. Cette section est représentée déjà dans le Miocène par le P. costisulcalus Aimera et Ilofill, du Burdigalien de la Catalogne, qui paraît être la forme la plus ancienne à rattacher à ce groupe. Le P. Larteli Tournouër indique la présence de formes analogues dans le deuxième étage méditerranéen. 11 ne pai’aît avoir existé à aucune époque dans le bassin du Rhône. Par la forme de sa valve droite, le groupe du F. Bosniasckii se rattache de très près au genre Pecten et forme un terme de passage naturel entre les Peden et les Fhbellipecten. 1. FLABELLIPECTEN BOSNIASCKII DE Stee.vni et Pantanei.li PL XII, fig. 1, la. 1880. Pecten 1888. — 1897. — 1897. — [ïahelUformh var. Bosniasckii de Stéfani et Pantanelli, Moll. pl. dintorni Siena [non fi(jiirè). Boll. Soc. mal. it.j vol. , 1878. ^ ^ Ihmhsclm de Sieïani, Iconogr. nov. Mol. Plioc. Siena ; pl. IX, üg'. l-I, p- Boll. Soc» mal. H--, vol. XIII et XIV. - Stéfani et Pantanelli, m Sacco : Moll, dei ter. ter/., del Piemonte; part. 24, pl. xvn,fig. 1-12. - var. acosticillata, elaleca.sfata. Sacco : Md. ; pl. flahelliformis Defr., in Prives, Les terrains tertiairesdu Ghélif et du 1 a ira , p . , fig*. 9. Exemplaire du Plaisancten de lAstésan, envoyé pai M- Sacco. Diagnose. — Valve droite concave, peu profonde, sommet ] 3 eu iecoiu )e, dépassant pas le bord cardinal, orné de vingt-deux côtes principales ( e arg gale ; un petit nombre de côtes étroites s’intercalent entre les côtes noi ma p larges. Les côtes sont toujours plus larges (|ue leurs intervalles et e oinie { gulaire, arrondies sur les bords ; les intervalles sont plans. Des lignes c ace fines et serrées couvrent la surface totale de la coquille mais sont p u." pp . dans la région palléale et surtout dans les intervalles ; elles ne se le èven ] lamelles concentriques. Cii. DEPKHKT kt K. HOMA\ 108 Oreillettes égale.s, la postérieure coupée perpeiulieiilaireinenl au bord eardinal. l’an- lérieure léj^êreineut éeliaiicrée a la base, celle écluiiicrure correspondant à une sorte de cote arrondie partant du sommet et atteignant le bord latéral. Surface des oreillettes ornée de lignes concentriques d’accroissement, fines, serrées et bien apparentes, recoupées par «juclqnes slrie.s rayonnantes sur l’oreillette antérieure .seulement. \'alve ganebe légèrement excavée, ou parfois entièrement plane, suivant les indivi¬ dus, ornée de IH ou 2(1 côtes principales de lorme sidnpiadrangulaire. près de la moitié plus étroites que leurs intervalles. Il existe en outre une coslnle intercalaire assez fine, mais cependant bien apparente, surionl vers la région palléalc. .Surfacede la valve ornée de lignes d’accroissement plus visibles que sur la valve droite, et légèrement écailleuses dans les intervalles. Les oreillettes égales sont ornées de (piehpies coslnles rayonnantes peu sensibles et surtout de lamelles concentriques d’accroissement. 1 )iineiision.‘< / hauteur o,reuses et rapprochées, le /\ Ilosnijtscliii appartient sans conLesle au genre hlnheUipeden^ mais par raplatissement de sa valve gauche, il lend au contraire à se rapprocher des vrais Peclen. (..ctLe espèce a été longtemps coufbuduc avec le l\ /lii- helliformis du Pliocène italien, mais il est facile dr la distinguer en comparant les valves gauches qui sont planes dans le h, BomiHHchii et légèrement convexes dans le i . PribeUiformis, Les côtes sont, en ouire. un peu pins nombreuses dans cette dernière espèce et l'ornementalion lamelleuse bien plus apparente à la valve gauche. -e h. nigromHijuiis Sacco, dilfère par sa valve droile Si. eM>ani V>Vn"’' " plus ])ombée, ses côtes plus arrondies, séparées par *toi Asu-stin (Iialic . ^ Intervalles plus j>rofonds et ses oreillettes plus arquées, voisines par leur ^^^itain nombre d antres lormes du Miocène sont plus i>eaucoup m()indre. Pumd^^n ^ quelles soient de taille de ('laharrel cl de Sauhrio- Tonrnoucr, de l'Ilelvétien A n, «itti 1, ; , r “t* no,„b,.cus«(IH ,u /.su4ca///.v Aimera et Prkmi i o i» . * ^ t*!sl une foriue voisine de 1^ ^>i*t‘digalicn de la province de Parceloiie, .... . , l.-. preeedenle, ,|„i dilf,,, /,■ ,,,,, t-iK. U. — f'IuhcUiitccieix irnsL*..!. Cl -1 «V V l'I'is imofoiub. «... qwi «lillèrc 'le co.sinles in terni éiliaiprs''da''” ns le fond des intervalles c, sa valvf* ganclic ne jiossédanl MONOGRAPHIE DES PECTINIDÉS NÉOGÈNES DE L’EUROPE ' 109 M. Sacco a clistinguc* deux variétés sous les noms de var. Hcosticillata et ehiiecos- Uita: la première se distingue du type par sa valve gauclie dépourvue, ou presque dépourvue de cotes intercalaires. Nous avons pu étudier deux échantillons très com¬ plets conservés à Paris à TEcole des Mines, provenant d’Ovada près Casaleggio, qui correspondent tout à fait à cette variété. La variété ehilecoHfâta se reconnaît à ses côtes plus élevées que dans le type ; le fait esl surtout appareni à la valve di’oite. Répartition géographique et stratigraphique. — Le type provient du Pliocène de Toscane. M. de Stéfani la signale dans l’île de Pianosa où elle accompagne le F. flabelUfonnis . Le F. />067uV7.yc/^i/est très abondant en Piémont et en Ligurie :M. Sacco Ta reconnu dans le Plaisancien de l’Astésan ùBordighera, Masserano, Parella Canavese ; dans le Plaisantin ; à Savone, Zinola, Albenga et Vintimille. Il se trouve dans PAstien des environs d’Asti, dans la vallée de la Stura de Cuneo ; dans le Plaisantin cetie espèce est extrêmement abondante. Aux localités précédentes il faut joindre Ovada d’où ])roviennent les magnifiques exemplaires de TLcole des Mines. Kn France, des échantillons très typiques de cette espèce ont été recueillis clans l'Aslien de Sainl-Romain, près de Monte-Carlo, par M. le commandant Caziot. En .\lgérie, M. Privés a signalé et figuré, sous le nom de P, flahe/liformis^ un échantillon tout à fait iypicjne de cette espèce. Ce bon exemplaire, qui appartient à l’Ecole des Sciences d’Alger, provient des grès pliocènes de Medjadja (Plaisancien) ; il nous a été très libéralement communiqué par M, Drives. 2. FLABELLIPEGTEN NIGROMAGNUS Sacco PL XIII, fig. 1. 1897. FfaheUipecten niifromaqniis Sacco. ^lol. lerz. del Piemonle, part. XXIA , p. 57, pl. X\ II, 11 . Exiîmi'I.aiiij: de i/Astien de l'Astésan, envoyé par M. Sacco. Topotype. Diagnose. — Valve droile concave, assez profonde, sommet fortement recourbé, dépassant un peu le bord cardinal, ornée de 22 côtes principales, de largeur inégale, quelques côtes un peu plus étroites s’intercalent entre les côtes de largeur normale. Cotes deux fois plus larges que leurs intervalles, de forme subquadrangulaire, a bords arrondis, fond des intervalles plans ; lignes d’accroissement peu apparentes, meme dans rintervalle des côtes. üreilleües égales, fortement arquées et relevées latéralement, l’antérieure îi peine échancrée à la base. Surface des oreillettes ornée de lignes d’accroissement concen- triques fines et serrées, recoupées par quelques lignes radiales peu apparentes. A alve gauche (d’après Sacco j ornée d’environ 2(J côtes arrondies, assez élevées; un peu plus étroites que leurs intervalles, recoupées par des lignes d aecroissemenl fines et serrées, l)ien plus apparentes que sur la valve gauche. DU Cil. DEPlîltET KT F. HOM.XN Oreillettes égales, ornées de lignes concentriques d’accrois senient et de quelcjues costiiles rayonnanles. Diineiisioiis liirffeur il, Sll hauteur il, 7< Rapports et différences. — M. Sacco, en créant cette espèce, a fait ressortir les rapports très intimes (juVllc pré¬ sente aA^ecIe F, BosnLisc/kii^ dont il serait possible, à la rigueur, (le n’en faire qu’une variété. (Cependant la {grande taille des exemplaires de TAstésan, la eoneavilé de la valve droite, la forme arcpiée des oreillettes, enfin roi'nemeiitation plus accu¬ sée, sont de bons caractères, très suffisants pour justifier la désignation nouvelle proj)(>sée par le savant paléontologiste (le Turin. Le F, ni(/romngnu.s ne peut (railleui*s se confondre avec aucune aiiti’e espèce du même groupe . • ée Barcelona y Tarragona (2^ éd.) ^^inavani |olini Monogr. Pel. Mioc. de Fltal. centr., p. I7‘», pl. \’I1, lig. ’l s. Roi!. Soc. mal. it., vol. XX, Modène, 181.9. [COTYPES „E LA LOCALITÉ TYPE, envovés par M. .Aimera. dépassanl pas le hmd ot concave, peu profonde, somincl peu recourbé i de^2 ou 3 cô^es latéraJu^p^r^rnsloIll:’. " de chaque cô, avec (les groupes d'e^cô^^s*^ «« deu.v côtes plus étroites alterner de forme qnadrano-ulaire foutes sont plus larges que leurs intervalles Ion longitudinal peu profeind^qni Itt lo^ï assez lines, jamais relevées en lamelles ornée de ligues d’accroisseineni MONOGRAPHIE DES PECTINIDÉS NÉOGÈNES DE L’EUROPE 111 Oreillettes égales, la postérieure coupée à peu près perpendiculairement ; 1 anté¬ rieure légèreraenl échancrée à la base. Les deux oreillettes sont ornées de costules loiitritudinales, plus fortes sur roreillette antérieure, à peine sensibles snr l’oreillette postérieure, recoupées par des lignes d accroissement fines et serrées. Valve gauche plane ou même légèrement concave, ornée de lo côtes principales étroites, un peu inégales, de forme arrondie, assez élevées et de 2 ou 3 costules laté¬ rales beaucoup plus fines; les intervalles sont plans et du double de la largeur des cotes. ‘ Une ornementation concentriqne formée de lamelles très fines et serrées est très apparente dans le fond des intervalles mais un peu moins sensible à la surface des cotes 4 Oreillettes grandes, subégales, ornées vers le bord cardinal de 2 ou 3 costules peu saillantes recoupées par des lignes d’accroissement fines et serrées. ^ hauteur 0,058 Dimensions / lar * i i ♦ # i» • i /ûHifaiiii. csL speciule îui bassiii inéililerranéeii ; elle a été signalée Espagne dans la province de Barcelone (Saint-Vincent-de- Hara) et en Italie au Monte Hamholi. Ia gisement espagnol appartient a la mollasse sableuse du Hurdigalien supérieur, bn Italie le Monte Hamholi appartient au deuxième étage méditerranéen et proba- hlement a un niveau elevé de cet étage ( Tortonieii). 4. FLABELLIPECTEN LARTETI ToniNOUKH PI. XII, fig. 3, 4, 5, (>. 6a, 7. PecU-n Larleli Touruouër, .1,,,,. Soc. Linnéenne de /iordeaux, :i-sùv., t. IX. ... 165. non figuré. [ ILEON DL L Heiaétien d£ Gabarret, coII. Uiiiv. ‘'■"1"- «ne.,, ,e.,ée» el ,!e., nccenluéee. rorç^elle |,„s.é,.ieu,.e ' «lie», lissez PT (Conviion 12 à 14 cèles aiTOii- eète. l),n,s ciniciin des'iroTsdmiiere un peu pins l.nrges >|i daire peu accentuée. ^^rvalles latéraux, il existe une costule s que les secon- MONOGRAPHIE DES PECTINIIÆS NÉOGÈNES DE L’EUROPE 113 Oreillette postérieure coupée carrément à peine ornée de quelques lignes d’accrois¬ sement peu sensibles. [ largeur 0,045 Dimensions j , ^ rv ^ hauteur 0,04o Rapports et différences. — La diagnose qui précède a été établie d’après un échantillon de la mollasse de Gabarret d’où provient le type de Tonrnouër. Cette espèce n’ajant pas été figurée par son auteur, et dans l’impossibilité où nous avons été de nous procurer le f ijpe^ d’ailleurs en fragments, nous avons dû nous conlenler d’un post-lype incomplet de la localité typique. Pour compléter la figuration de cette forme nous avons aussi utilisé des exemplaires d’Eauze (Gers), où l’on trouve des spécimens tout à fait identiques à cenxde Gabarret et du même niveau géologique. Ce point est d’ailleurs assez rapproché du précédent pour qu’il n’y ait pas de doute sur l’identité des formes que l’on y rencontre. Nous ne possédons malbeureusement d’Eauze que des valves droites. Ce sont des échan¬ tillons de taille plus forte que ceux de Gabarret et assez déprimés, atteignant 63 mm. de largeur et portant des côtes quadrangulaires peu élevées, au nombre de 17 à 18. Dans les intervalles on distingue près du bord palléal quelques lamelles d’accroisse¬ ment très fines et serrées. Nous rapporterons encore à cette même espèce quelques échantillons du lortonien de Saubrigues, qui, par le nombre des côtes carrées et lisses, par raplalissement de la valve droite, ne peuvent se distinguer de la forme type. La valve gauche, presque plane, est ornée de 13 à 16 côtes assez élevées et bien plus étroites que leurs inter¬ valles, sans ornementation lamelleuse concentrique et sanscostules intercalaires. Enfin, à Sallespisse près Orthez, on rencontre des valves droites isolées, identiques à celles que nous venons de décrire et qui doivent se rapporter sans aucun doute au F, Larteti \ mais elles sont accompagnées de valves plates pourvues de 13 côtes principales et de 2 ou 3 costules latérales qui sont recoupées par une ornementation lamelleuse fine et serrée, bien apparente aussi bien près du crochet que du bord pal¬ léal. Ges valves gauches, assez différentes de celles de Gabarret, correspondent-elles aux valves droites précédentes on appartiennent-elles a une espèce dillérente Hors de France, mais toujours dans In région atlantique, le P. Lcirleti se rencontre encore dans l’Helvétien supérieur de Lisbonne. Nous avons de cette région des exemplaires de taille diversç, variant entre 47 et 76 mm. de diamètre, dont une partie nous a été donnée par M. Berkeley Cotter, du Service géologique du Portugal. Le plus petit exemplaire, recueilli par l’im de nous à la base de la falaise de Miitella (rive gauche du Tage en face de Lisbonne) est très semblable aux loi mes types : il est tout au plus possible de distinguer une légère différence dans la hautem des côtes de la valve droite qui sont un peu plus saillantes dans la foiune portugaise . les côtes de la valve gauche sont aussi légèrement plus cari’ées. Il y a une ornemen¬ tation concentrique line et bien visible dans les intei'valles. Gbez les grands individus de la même localité et surtout chez ceux de Maravilla qui proviennent de 1 assise \ le de M. Cotter G c’est-à-dire de sa zone calcaire à Oslrea crassicostafA var. (lifjtUifett L Voip pour la position stratigTapliique le tableau annexé à l'estiuisse géolog;ique du Miocène marin poiUigais. p «L-C. Berkeley Cotter, in Mollusques tertiaires du Portugal par Dollfus, Cotter et Oomez (Comni. du ^ en. f/eo Portugal, 1903-J904). Soc. GÉOL. i>E Fr. — Paléontologie, — T. XVIII. — 13. J Mémoihe n® 26. — lâ lU Cil. DKPh'HKT KT l••. HO.MAN qui (fi iniiif rilelvélieii. les côtes de la valve droite s elar<,d«seul dans la leffion pal. léale et s’arrondissent un |»eii sur les angles : celles de la valve gauche «leviennenl aussi plus quadrangulaires que dans le type de r.\(juilaine. Le noinhre des côtes dans les exeinplaires portugais est de II) à 17 jxjur la valve droite. Le /•’/. Lurleli, par la forme plane de sa valve gauche, est très voisin des vérilaljles J*ec/en, mais en diirère par ses côtes plus nombreuses et disposées en éventail qui tendent à le rapprrtcher davantage des loimes du groupe du /•’. liosniuschii. Il est assez voisin de deux autres espèces du .Miocène atlantiipie : le /•'. /af/ic//.v (iottcr. et le y*’. Aimerai n. sp. La pieinière fie ces deux lorines (pii caraclérise le Htiitli«ralien de LisLonm* en diirère par ses cotes moins nombreuses à la valve droite, par son aiif^le apicial moins ouvert cl par sa valve «'aticlic Icj^creinenl con¬ vexe au lieu (rcLrc plane, cl eoiivcrlc en outre de slries d aecroisse- mciït pins fortes et pins espacées. la* .l//?^e/v/^ n.sp.. dn Miocène de la cote occidentale (rAfrupie, a d(‘s côtes pins nombreuses, un peu plus iiTcffidièrcs et séparées par des intervalles j)lns étroits a la valve droite, /-a valve ffauclie est aussi ornée de côtes plus ({iiadraiigidaires et eu nombre plus considérable. Dans la i*ef,îion médilerraiiéeiine, le fjronpe du F, L/tr/eii es[ représente par le I\ Inssiiftensi.s Oppenbeim. du Miocène moyen de I Italie septentrionale, et j>ar le F. vnstisulrnfus Aimera, du burdigalien de la pre^vinee de Harcelone. be premier se sépare du , LfUitii pai. I(* nombre des cotes, plus serrées et moins nombreuses sur les deux >a Mï.. Le y . co.s/iMtfcft/ii.s s en distingue j)ar rirrégnlarilé plus grande des e()tes de * \a >( ( loite (pii >.on( souvent sillonnées; les côtes de la valve gauche sont en ouire plus nombreuses. rtî .1 stratigraphiexue. — I,e F. Larfe/i caractérise '•n- 1 . provient de Gabarret dans les I.andes, où l'un de eomm r*^**^* \ ôc lanlillon figuré comme lopotype. 'l'ournouër la indifjué en outre xm.ne (..qi.ent dans a Mollasse de Mo„.-de-Mar.an (I.uules). de Sailue-CInidie ixi'^sèdeni ^ ^ ((^ersi. Les collections de IT’iiivci-silé de Lvon en n .t K provenant d’Eanze i (iers. retrouve dansTllVlvaierde ‘‘‘ To, ■Ionien à Sanbrignes: elle se , I . . “tneiien de ^allespisse près Ortbe/.. A Ma,,,vill„ ('.'ivc°droùl"d‘r-lCe7kTM™^^ "otnlji'eux- spiVi.non» ,k- c'elle espère rieiirc de rilcdvétien ^ ‘ (r>'e gauche), tons dans la j)artie sape- .lensié peclrn Lnrtfti 'l'oiir- iioiicr. tnptitypc (It* Uiibnrrt'l I.«iii<1cm . nxieme elage médileri’anéen dn bassin MONOGRAPHIE DES PEGTINIDÉS NÉOGÈNES DE I/EUHOPE lit; 5. FLABELLIPEGTEN ALMERAI n. sp. PI. XII, fig'. 8, S .7. ÉciiANïir.i.oN TYPE DE Rio DE Oro, cnvové parM. Aimera. Diagnose. — Valve droite convexe, peu profonde, sommet peu recourbé, orné de 19 à20 côtes de largeur un peu inégale, de forme quadrangulaire, parfois ornées d'un sillon longitudinal peu marqué, séparées par des intervalles profonds très étroits 1 1/4 à peine de la largeur de la côte). Surface des côtes presque lisse, les intervalles ornés de lamelles d'accroissement assez fortes et assez serrées, visibles jusque dans le voisinage du sommet. Oreillettes grandes, sul)égales, un peu arquées. L'anté¬ rieure, à peine éclianerée à la base, ornée, de 6 à 8 sillons peu profonds, délimitant autant de costiiles rayonnantes assez accentuées dans les indiAudus jeunes et diminuant d'importance avec l’âge. Valve gauche'"imparfaitement conservée) plane, légère¬ ment excavée an sommet, ornée de 16 côtes snbarron- dies, assez élevées, séparées par des intervalles plans à peine plus larges qu'elles-mêmes. Les côtes sont légère¬ ment striées dans le sens longitudinal et recoupées par une ornementation concentrique fine et serrée qui est surtout apparente dans les intervalles. Oreillettes grandes, subégales. i largeur 0,078 . Dimensions ] , ^ ( hauteur 0,073 Rapports et différences. — Nous devons aux commu¬ nications obligeantes de M. le clianoine Aimera quatre exemplaires à peu près complets et un certainnombre de fragments de celte intéres¬ sante forme qui nous paraît tout à fait nouvelle, et cjue nous nous laisons un plaisir de lui dédier. Cette espèce appartient sans aucun doute au groupe du h . lioniaschii pai le nombre élevé des côtes de la valve droite et par leur largeur inégale. Llle se rapproche tout particulièrement du F. Larfefi du Miocène moyen atlantique, et du h, coslisul- calas du Burdigaliea de Catalogne. Elle se distingue à première vue de ces deux espèces par sa forte taille et pai les intervalles très étroits de sa valve droite, toujours ornée de lamelles concenliiques bien apparentes. Demêineqne chez le F. costisiilcaliis^ les côtes de la inêmeAahe portent parfois un sillon qui les subdivise en deux coslules secondaires. Cette disposi tiou se voit tantôt sur une côte (type figuré), tantôt sur plusieurs; chez quelque^ indi viduson peut meme observer plusieurs sillons sur chaque côte, ce qui lappelle alois, mais d'assez loin, la manière d’être du Jacobieus. La valve gauche se distingue assez bien de celle des F. costisiilcatiis eV Laitetiyax la forme arrondie et surtout par la costulation longitudinale secondaire de ces côtes. i8. — flahellipecten Aimerai n. sp. Type; Un Miocène de Rio de Oro. " Cii. DEPKHirr liT F. HOMAN llü Celle dernière disposition n’exisle jamais dans les deux espèces que nous venons de Répartition stratigraphique et géographique. — hcFlnl)ellipeclen vienl de la colonie espagnole de Rio de Oro sur la côte occidentale du Sahara. lia été reneonlré onr tuileries. M. de Stéfani ne se prononce pas nettement sur IVige précis de ces assisescpii paraissent représenter l’étage |)laisancien. II. (iroupe du FLABELLIPECTEN BESSERI Les espèi*es de ce groupe sont de grande et de moyenne taille: la forme de la co(jnille eîtl flabelliforme et 1 angle au sommet, parfois très ouvert dans les grands exemplaires, a des bords nettement excavés. F.a valve* droiU* esl peu profonde, le sominel peu recourbé: les côles sont nom- relises, (juadiangnlaires, peu élevées, de largeur égale, ton jours plus larges ciue leurs intervalles. n j ] b i La val\e gauclu est légèrement convexe, ornée de côles ordinairement moins nom- ue: et plus dioites qu a la valve droite, et séparées par des intervalles plus larges. ^ * * lj . * ï^t'ntation concentrique est k peu près nulle k la valve droite, a une excep- lion |«.s. el legeiTinca lamelleuse sm- ia valve «a,.elle. (leiivièniA*'I le FiaheUtpeefen //*‘.ïve/v Andrcjzowaki non H(inies), du cleuMeme elage medilerranéen de Volhynie. . loilieturüml d^' »» Miocène, il existe dès le Hurdigalien, mais se déve- lerranéen (me l'"*' trouve aussi bien dans le bassin inédi- • enaneen .p,e dans la région atlantique. delais^nve*c*^le*'/*’r'r'* l’Aqniianien supérienr de Provence et du Bor- dT, l„ L1 1, 'ÿ"'™'- " '' ''“^'oi’l'^' 'I"- lO'" Mi"-'"'- le Kenli;;;un.: Son ,, ,,,n ae (vonve, dep,,» aanaria’ilsoil noaailda da ' ^'Ons les den\ bassinaallanliqiie el inédileiTanéen. 1 ^e t f les Fl. n2Z7 l’Knrope orientale: ce sont tiques du deuxième étage méditerranéen'*”"' «ont (ouïes deux caractéris- 110 monographie UES PECTINIDÉS NÉOGÈNES DE L’EUROPE Nous ne connaissons pas de représentant pliocène du groupe du Fl. Besseri. Ce groupe appartient très nettement au genre Flahellipecten par le nomlire élevé de ses côtes, leur épanouissement en éventail et surtout par la forme convexe de la valve gauche. 11 se relie au groupe suivant : groupe du Fl. hiirdigalensis {= Amus.siopeclen Saccoi. par l’intermédiaire de formes telles que le Fl. Hermannsenni. dans lesquelles les côtes s’atténuent beaucoup jusqu’à disparaître complètement à la surface de la valve droite pendanl que naissent à l’intérieur de cette même valve des costales internes analogues à celles des véritables Amiis.sium. 1. FLABELLIPECTEN BESSERI Axdrejzowski PI. XIII, -2, 2a, 8, 8a. 1830. 1831. 1833. 1877. 1882. 1907. Peclen Besseri Andrejzowski, Note sur quelques coquilles fossiles de Volhynie Podolie,/i»//. Soc. iVfïV. Moscoiu t. II, p. 108, pl. VI, fig. 1. _ a/K/e/ûve Dubois de Montpéreux, Conchyliologie fossile du plateau \'olhyui-Podo- lien, pl. VIII, lig. 1, p. 69. — arenivola Picluvald, Læthea rossica, t. III, p. DI, pl. D , bg- P — sievringensis Fuchs in Karrer: Géologie der Kaiser branz-Josels Ilochqueller \\ as- serleitung, p. 70, pl. XVI a, fig. 7. — [Vola) Besseri Andrej. in Hilber: Neue uncl venig bekannte Conchylien aus den Ostgalizischen Miocaen, pl. IV, fig. 8 a, /?, c, p. 80. Ahand. A. A. Heich. . bd VII. _ /ieà’.sen .A.ndr. iii l'riedberg, Nowe Skamielinyziem Polskich, pl. III, lig. 8 a, 4a, A, p. 86. Naklnden Muz. iinienia dzieduszyckich n'e Lwowie, XI. ; Diagnosi: d’aprks un kchantili.on de la log.alité type Zukov'ck (topolype), eu\o\é pai M. 1 liedbei^ de ri'niversitéde Lwoav f Lemberg)]. Diagnose. — \'al\e droite convexe, peu profonde, sonnnel à peine recourbé, oinée de 48 à 19 côLes égales, de forme quadrangulaire, légèrement arrondies sur les bord^ dans la région palléale, plus arrondies au voisinage du sommet, séparées par desinlei- valles à fond plat, un peu plus étroits que la largeur des côtes. Surtace des cotes d ap¬ parence lisse, mais montranl à la loupe une très line ornementation de lamelles ser¬ rées, plus apparentes dans les intervalles. Oreilletles grandes, subégales, rantérieure à peine échancrée a la base, mu tact tologie. — T. XVIII. — 14.. Mémoire n*» 26. - 16 Cil. DKPKHKT HT r. nOMA.N Kî outre plus prononcée. .Malgré ces légères dillérences, nous con.sidérons la forme de (Jrund comme une simple variété, ou inieii.v comme une mutation straligraphique helvétienue du type torloiiien, du bassin de Vienne. .Nous figurons ci-contre (fig. o2| un exemplaire des deux valves tle cette mutation. 2. FLABELLIPECTEN INCRASSATUS Paht-soi PI. XIV, fifî. 1, 1 H, -J, -2 H ; pl. -W, fÎK. I, 1 .7, 2. IHi8. Pecten incrassatus Viwlsch in Homes, H/jzck’s, Krlaul. zur (jeotjnosl, Karte v. UVen, p. 28, 5(>6 (non ligure). 1870. — Hesseri Ilornes mm Andrej/owski, t. 11, p- 40.'), pl. L.XII et LXlll, lig. 1-5. . 1897. — — Andr. m Brives, Bassins tertiaires rhi Chelif el du Dahra, pl. 1, p. 105. I9(M). — /nrras.sa/f/.ç Partscli in Oppenheiin : 11 Miocene di Wrona e il Pecten /imendepli aiilori. JiiiK if. di Paleontolofjia^ .in. W, fasc. Il, p. 94: I90H. Flahid(ijtevfeit incrassntus Farlsch/'» Ugolini, Monografia dei Bettinidi neogenici délia Sar- degna, part. III, p. lOa, pl. Wlll, lig. 3, 1. (Ili.\es saiïles i>h .\Eia)OHK, conservé à l'École des .Mines de Paris. Diagnose. — X alve droite convexe, peu profonde, ornee de l.'i côtes jH'incipales de lorinc (juadranf^ulaire, un peu arrondies sur les hords, plus déprimées dans la région palléale, séparées par des intervalles à fond plan, moins larges qu’elles et de chacpie coté de 1 cotes déprimées laissant un espace lisse entre la dernière ctleboid de la coquille. Surface rie la coquille ornée de lainellesd’accroisseinenl liiieset serrées, onduleuses el aussi appareilles a la surface des cotes que dans les intervalles. Angle an soininel 1res ouvert i IBO» ). Oiiilleltes étioiles el très développées dans le sens anléro-jioslérieur, à bord car¬ dinal droit. Surface ornée de lamelles verticales fines et serrées. al\e çj.iiiche a jHnne eon>exe, ornée de 15 côtes principales étroites, de forme ut K p us élaigies et plus déprimées vers le bord palléal où elles s'ornent de coslules longituthnales peu apparentes et de i eu ,o oostules latérales plus fines s elendant jusqu’au bord de la coquille. ' l irirpc I ’ ^ ^ séparées par des intervalles à fond plat, un peu plus intm-d b'* ^ liis complexes Hans le ,(nvnil ,p,eb.„,,s I"n,iéee pae M. Oppenl.eim ne kciirz:;.”;:: sons ce non. Anion de \'ienne. I**////.VA7// médiierntnéen. - Les types de res|)ece sont les échanliüons figurée par Homes sous le nom de Pecten Hesseri (pi. 02, et pl. b'i, lig. I el 2 et pro- viennenl des sables de Neiidorf dans le bassin de A’ienne -2*‘ étage méditerranéen). Ilornes cite encore un grand nombre de locîililés de ce même bassin, mais nous ne pouvons les reproduire ici, élant donné la confusion du /'Y. incmxsHtus avec le véritable//e.v.ver/ Andrej., cpii existe aussi dans cjuelcpies-uiis de ees gisements. Nous devons à M. le Professeur Hiulolflldrnes de (îra/, eominniiiealiün d'échantil¬ lons bien reconnaissable de cette espèce provenant de (lainfabren près lladen, et de Kainberg près Leibnitz (Styrie). L’un des exemplaires de cette dernière localité dillère des écliantillons des environs de A ienne par une ornementation lainellcuse un j)eu [)lus accusée a la valve gauche. Celte (lÜlérence ne eux 1 a lenconiré en Crète en exemplaires tout à fait typiques qifil a bien voulu nous envoyer. . i i i I ^ Lcok (Us Mines de Paris des spécimens très nets de celle espèce pro¬ venant de Corse. (i.n.t est bien représenté en Sardaigne, d’après M. Ugolini qui biial de" environs de Cagliari (Is .Merinnes et Cap en anf ») nien de ^ figuré cette espèce sous le nom de F. Hc.\seri du Carlen- luinent idcntini/ ^ Ces échantillons, qui nous ont été envoyés, sont abso¬ lu,1-ss.n de Vienne. M. Bnves le cite en outre dans le fiu Maréchal. localités suivantes, : Tenès. Moiizaia-les-mines. Camp voinmuniqiié dèrécllnlÜlonft ^ '■^‘^“^dli sur plusieurs points ; il nous a eap Figalo et de Porl-Saÿ. ien moyen ( Politique), du MONOGRAPHIE DES PECTIMDÉS NÉOGÈNES DE L’EUROPE 12Ü Cette espèce est assez fréquente en Espagne : M. Aimera nous en a envoyé du Burdigalien d’AItafnlla et du Tortonien de Montjuich en Catalogne. En France le Fl. incrassatiis ne semble pas avoir pénétré dans la vallée du Rhône ; il paraît en être de même sur l’autre versant des Alpes, dans la vallée du Pô, dans laquelle M. Sacco ne signale que le véritable P. Besseri. 2" Bassin atlantique. — Le Fl. incrassatus ?,evencon\ve aussi dans le bassin atlan¬ tique, nous avons figuré un exemplaire absolument identique à ceux de ’N’ienne pro¬ venant du falun burdigalien de Léognan (Gironde) (pl. XV, fig. 2). Il paraît assez fréquenta Narosse et à Gabarret (Landes) où ïournouër l’avait déjà signalé. M. Cotter nous a communiqué de bons échantillons de cette espèce provenant deS environs de Lisbonne. Ils ont été recueillis à Alpena et à Caparica (côte maritime sud du Tage) dans l’Helvétien supérieur (assise VI, Cotter) et à Penedo (cap d’Espichel). Répartition stratigraphique. — Le Fl. incrassatus se rencontre dans tout le Miocène sans variation notable. Le fiype provient du deuxième étage méditerranéen des environs devienne. Les gisements de Crète sont vraisemblablement du même niveau. En Algérie on rencontre cette espèce depuis le Burdigalien (Cartennien'i jusque dans le Sahélien moyen (Miocène supérieur ou Pontique). En Espagne il se trouve, d’après M. .\lmera, depuis le Burdigalien jusqu’au Tortonien. Dans le bassin atlantique, on le connaît dans le Burdigalien (Léognan) et il se retrouve dans ITlelvétien (Gabarret, Narosse) et jusque dans 1 Ilelvétien supérieur (Lisbonne). 3. FLABELLIPEGTEN LEITHAJANUS Partscii Pl. XIII, % 4, 4.7. 1841. Pecien leithujanns Homes, Moll. foss. v. Wiener Beckeiis, t. II, p. 406, fig. 6, "7, 8. IDiagnose d’après un échantillox du Leithak.\lk du bassin de Vienne, col. Univ. de Lyon.] Diagnose. — Valve droite peu profonde, convexe, à sommet peu recourbé, ornée de 22 côtes peu élevées de forme quadrangnlaire, légèrement arrondies sur les bords, séparées par des intervalles à fond plat de moitié moins larges qu elles. Surface des côtes d’apparence lisse; quelques lamelles concentriques fines et serrées apparaissent dans le fond des intervalles. Oreillettes de taille moyenne, siibégales, rantérieure légèrement échancrée vers la base, ornée de lignes d’accroissement peu accentuées: pas de costules rayonnantes. Valve gauche peu convexe ornée de 22 à 24 côtes arrondies, un peu plus élevées que celles de la valve droite, séparées par des intervalles égaux aux côtes , sniface des côtes lisse en apparence, intervalles ornés de fines lamelles peu saillantes. Oreillettes ornées de quelques lignes d’accroissement peu prononcées. \ largeur 0,092 Dimensions hauteur 0,082 Cil. DEPÉRET ET K. RO.M.\N 126 Rapports et différences. — Celle espèce se reconiiaîl lacileinenl à la faibl vexilé de ses deux valves, ornées de Irès nombreuses côles égales, s elendanl jus( • ■1 . * f - . _ -1_ l _â ......... 11 ^ ^ ..I.... I vexité de ses bords latéral espèces précé especes preceuciitc». v-* .... j -.. .. .v., ,aivc droites du FL /e/Ma/a/u/.v de celles du/^Y. Jiesseri, qui en est très voisin, mais dont le côtes sont moins nombreuses (11) au lieu de 22). La valv laible con- - , jusqu’aux bords latéraux de la coquille, et séparées par des intervalles plus étroits que dansles îédeiiles. C est ce dernier caractère qui permettra de distinguer les valves les valve gauclie du Fl, leillifijanus se reconnaît â ses côles plus arrondies, et séparées par des intervalles plus étroits que dans le FL Besseri, Le Fl, friiterculus Sow. j)ossède des côtes plus larges et moins nombreuses (15 an lieu de 22), et moins élevées à la valve droite; la valve gauche est plus convexe, à côtes moins nombreuses séparées par des intervalles plus larges et sur¬ tout plus recoupées par une ornementation lainelleiise très apparente qui n’existe j)as chez le FL leifhnjanus. Répartitions stratigraphique et géographique. — Le hl, leifhajanus caractérise les faciès calcaires du deuxième étage méditerranéen d’Autriche, où elle est Irès commune dans le bassin de Vienne. Ilôrnes la signale dans les loca¬ lités suivantes : Kroisbach (échantillon figuré, Margarclhen, (iross-IIôllein près Klsenstadl, Kaiser Steinbrucb, Marz, Schônhern-Mühle et Kurutzenberg près (^edenburg, llas- chendorf et Zogelsdorf. Il indique de plus un certain nombre de localités de Hon¬ nir. 54. — Fl^bellipecien hi~ kaik des environs de Vièm^c colleclions de la Facullé tles Sciences de Lyon con- inediierra- licnneiil des échantillons loiil à fait typiijiics de celle espèce recueillis par l’un de nous dans le Leithakalk de Hhakos près Pesth. aulhenlinii<.« T seules d’où nous connaissions des exemplaires est erroilée ’ Homes de celte espèce dans le bassin du Rhône P i’iWîsc//jnç/ ^/> remarquer Konlannesà son . uncfa,sci/j//5(=/>. fraterciilus Sow.). Benoist. citations faites de cette espèce dans le Bordelais par cher davantage de Fl. Besseri Andr. 1. Eo.ntannes. Hassin de Visan, p. loo. r . 1 1 • O ' lajanus une espèce qui nous paraît se rappro- MONOGRAPHIE DES PECTINIDÉS NÉOGÈNES DE L’EUROPE 127 4. FLABELLIPEGTEN FRATERCULUS SOWERIÎY PI. XVI, fîg, 1, 1 a, 2, 2 a, 3. 1841. Peclen fraievciilus G. B. Sowerby in Smith, On the âge of the Tertiary beds of the Tagus, Quarterly journal of (jeoL Soc. London^ vol. III, 1847, p. 419; pi. XVI, fig. 12, 13, 14. jg 7 g_ „ vindascinuii Fontannes, Bassin de Visan, p. 100, pl. V,fig. 3. ^g 97 _ — Font, (type de Garry) m Brives, Terr. tert. du Chelif et du Dahra, pl. I, lig, 6, p. 105. [Diagnose d'après un topotype d’Adiça, près Lisbonne, envoyé par XI. Gotter.] Diagnose. — Valve droite peu profonde, ornée de 14 à 16 côtes principales sub- quadrangulaires peu élevées vers le bordpalléal, un peu plus arrondies dans le voi¬ sinage du sommet, et de deux ou trois côtes plus faibles, disposées de chacpie côté des côtes principales. Intervalles à fond plat, un peu plus étroits que les côtes. Angle au sommet a côtés assez fortement excavées; surface delà coquille à peu près lisse, à peine ornée de quekpies lignes d’accroissement surtout visibles au fond des inter¬ valles. Oreillettes subégales, de taille moyenne, bord cardinal se relevant de part etd’autre du sommet ; oreillelte antérieure légèrement échancrée à la base; oreillette posté¬ rieure à bord sinueux, recourbée sur elle-même x^ers le haut. Ornementation réduite à quelques lignes d’accroissement verticales fines et serrées. Valve gauche peu convexe, légèrement déprimée vers le sommet, se relevant sur les bords, ornée de 111 côtes principales arrondies, et de chaque côté 2 ou 3 côtes plus étroites et plus serrées. Intervalles plus larges que les côtes. La surface de la valve est entièrement couverte de lamelles concentriques, apparentes aussi bien sur les côtes que dans les intervalles, un peu plus écartées et régulièrement espacées sur la moitié supérieure de la coquille, souvent plus rapprochées et moins lamelleuses dans le voisinage du bordpalléal. Oreillettes égales, coupées obliquement et à bord cardinal rectiligne. Rapports et différences. — La description et la mauvaise ligure de celte espèce donnés par Sowerby, dans le travail de Smith sur le Tertiaire de la vallée du lage, sont loulàfait insuffisantes pour bien caractériser cette espèce. Cependant grâce aux échan¬ tillons de la localilé type qui nous ont été envoyés avec tant de complaisance par M. Berkeley Cotter, il nous a été possible d’affirmer rideniité complète du Fl. fra- ferculüs avec le Peclen vindasciniis de Fontannes, qui occupe le même niveau dans la vallée du Rhône (Tortonien). 11 résulte de cette constatation que le nom donné par bontannes doit tomber en synonymie, la description et la figuration données par ce savant étant de beaucoup postérieures à celle de Sowerby. Quelques légèi^es différences existent cependant entre la forme de Lisbonne etcelle du bassin de Visan, niais elles sont insuffisantes pour maintenir les deux espèces. La valve droite du FL vindascinus possède une côte de moins et les intervalles sont un peu plus larges. La valve gauche est un peu plus convexe; sou ornementation con siste eu lamelles plus grossières et plus espacées dans la moitié supérieurt de la Cil. DKPÉRET KT F. HO.M.V.N coquille et au eontraii-e plus fines et plus serrées vers le bord paJléal. Dans la fome type «le Lishoiiue, les lamelles soûl hahiluelleinenf e.spacées d’une façon très réKiilière depuis le sommef jusroche beaucoup des /*/. liesseri eileithajHnus, cependant il est toujours facile de le (lislingtier de ces deux espèces par ses e<)tes moins nom¬ breuses et plus espacées, Ln outre il existe de cluujue côté Kig. 55. FLtbeUipecten fraier- ^^tes principales uii espaccornéde côtes moins élevées, tandis que cliez les deux espèces que nous venons de nien- <»ca (I orluffaï), Tortomon. 7 ^ ? lonner, tes cotes conservent sensiblement la meme hauteur I j**squ au bord de la cocpiille. sont iiTnn ditTère aussi sensiblement dans ces diverses formes: les côtes /'V friterrnh^ séparées par des inlervalles pins larges qu’elles-mêmes chez le •tu im'nie Kroiino I de Provence, qui a[>p,irlieiil certainement et |.lna caplcér“.' H 0 à 12 a„ lie Ile K) pina arrondies - I-„r/.,„„Vnr, - tonien). M. Coïter y a recueilineT^^^^^''^"^^ ^ Lisbonne (Ti Nous rallacberons encore à celie^''” nous figurons (j)l. Wh fig- L 1«)- Dorlo-Hrando situé aussi si > I . écfiantiJIons du burdigalien moyen de Celle espèce se retrouve danc^ Page à peu «le distance «le Lisbonne, vélien); elle a été sicmlée na ri ^ ^ on elle est assez fréquente (Hel- b c par Benoist < sous le nom de Pecten /eif/,.j^nus à la métai- SVHOllVn P. fossiles fecuetHis dans les Taluns nnoc6nes de la B.-Weetde Le or- MONOGRAPIIIK OHS PECTINIDÉS NÉOGÈNES DE L’EUROPE 129. rieCazenave (Helvétien), au moulin de Lagus et à la Cassagne. Nous la iiguroiis de Léoo'iian (Burdigalienj ; elle existe aussi à Saucatsfle Peloua) (Coll. Uuiv. Lyon). '2° Bassin méditerranéen. — Dans le bassin du Rhône cette espèce a été signalée et décrite sons le nom de Pect. vindascinus et provient de la base de l’étage tortonien (couches à CarditaJoiianneti) des environs de Gairane et de Yisan 1 Vaucluse). Les col¬ lections de la Faculté des Sciences de Lyon contiennent de beaux exemplaires de cette espèce provenant de la Savoyonne près Visan et de Sahlet { Vaucluse |. M. Deydier nous a communiqué de très bons échantillons de l’Helvétien tout à fait supérieur des environs de Cucuron (Vaucluse). Ils se trouvent entre le niveau du F. Fuchsi et la Mollasse de Cucuron, mais ils n’out jamais été rencontrés ni dans la Mollasse de Cucu¬ ron, ni dans les Marnes de Cabrières. En Provence, l’espèce existe dans le Burdigalien de la C(Me de Sausset, où elle se relie insensiblement au Fl. carri/ensis Gourret, de l’Aquitanien de cette même région. En ce point elle remonte jusque dans l’ilelvétien entre Sausset et la Couronne. L’espèce des collines de Tmnn, décrite ettîgm’ée parM. Saccosous le nom de Pecl. leUhajanus, doit probablement, en raison du nombre de ses côtes, se rapporter au Fl. fraterculus\ mais la valve droite ayantseule été figurée, il était difficile d’être affir¬ matif au point de vue de l’identité de cette forme avec celle du bassin du Rhône. M. Sacco nous a toutefois communiqué récemment des Iragments de valves plates provenant de Casa Reviglienti près Revigliosa (Colli Torinesi) qui sont tout a lait identiques à celle du Fl. vindascinus. Cette découverte met doue hors de doute la présence de cette espèce dans le bassin du Pô. En Espagne elle a été recueillie par MM. Aimera et Bolill dans le Burdigalien d’Altafulla, où elle est associée au Fl. incrassatns Partsch(=/L Besseri auct.), etdans le Tortonien de Montjuich près Barcelone. Plusieurs exemplaires de cette espèce ont été recueillis en Algérie: les collections de la Faculté des Sciences de Lyon renferment des exemplaires du (.«artennien (Bui- digalien) de Tarzoutet de Mouzaia-les-Mines, et de Bogbar (type figuré) recueillies par M. Brives ; de L’Oued Sebt près de Tizi-Ouzou communiqués par Pérou ; de Sella Oria au Sud-Ouest de Guelma, par M. Blayac. Elle se retrouve jusque dans le Sahélien. M. Brives en a figuré une valve gauche de Carnot (thèse, ji. llfi, pL II, fig. 10) qu’il nous a communiquée. Ce géologue a aussi renconlré cette espèce au Maroc, dans la localité de I)ar Caid Oiilad Aina sur la rive droite du Sebou. Répartition stratigraphique. — On voit d’après rénuinéralion qui précède (|uele FL friiterculus a une extension considérable. II existe dès le Burdigalien, a la lois dans la région atlantique et la région méditerranéenne occidentale. L’espèce est abondante dans tout le deuxième étage méditerranéen où on la letioinc jusque dans le Sahélien ; le type de l’espèce provient du rortonien et c est aussi a ce niveau qu’elle acquiert son maximum de développement, Llle ne passe pas dans le Pliocène inférieur. Ce groupe de formes, qui débute dans TAquitanien de la côte de 1 rovence, caiactc 1. Moll. deiXer. terz., i'asc. XXIV, pl. 17, %. 12. Soc, GÉOL. DE Fr. — Paléontologie. — 'Y. XVIII. — 15. Mémoire n® 26. — 17 Ch. DKIMiliKT n K. IlOMAV !:iü lise donc loul le Miocène el X'indohonieii. plus particiilièreineiil la |>arlie supérieure de l’étage 5 FLABELLIPECTEN TAGICUS (:<»TTKH PI. Wl.li-. PHM. /Vr/e/i //i(//VHJï (loKcr. Ksqiiisse du .\ïi(»e(*iu* marin jK»rtugai», p. li ^an» ligure . In Doli.- n s, (^oTTEK et G(tMK/.. Mvitt. Comm, .SVrr. ijèul, l^urtugnl^ MKW, 1901. Tw-i i»i i.V.MKCh envoyé |»ar M. (Coller proveiiaiil de Ko/ da K«»iilc, prêM Li^lwiinc. Diagnose. — X'alve droite j>eu prolonde, à sfiinniel très peu recourbé, ornée de 11 côtes égales quiidranf^ulîiires, assez élevées, séparées par des intervalles plans delà meme largeur, et, en plus, de 2 ou H côtes latérales beaiieoiip plus lines el un peu arruiKlies. L’angle au soiuiiiet est peu ouvert el ses côtes sont à peine excavées. Une orneinenlalion formée de lamelles très fines, peu distincles à Uceil nu, mais trèsappH- renies a la loupe, couvre toute la cocpiille ; ces lamelles sont plus apparentes dans les intervalles, mais existent aussi sur les côtes lorstju’elles ne sont pas usées par le frollenieiil. Oreillettes grandes, su bégaies, formant entre elles un angle très ouvert, coupées eaiTéinenI ; rantérieiire porte une légère eclianerure à la base. Sur celle meme , —. Fliiheltifierten inijictis CotU-r. Kxom- plnirc lype du Hurdi^ra- lion innyoïi ilo l.i9l>onnt‘. «cc„p,* „„ „ive-,„ esl cc,.|„n,e,„e„l le F/. friUercuius qm i(l mm. i‘t sm ioiil par son - i ” mains, ne nous paraîl pas dépasser «IroiltMégnlièros sont moi ^ moins ouvert. Les côtes de la valve f. ro,„ „„„,b,.e„eee(,:j „„ |ie„ ,|e |S,, „„ ,,e„ ,,|„r MONOGRAPHIE DES PECTINIDÉS xNÉOGÈNES DE L’EUROPE 131 CTulaires, un peu plus élevées et couvertes d’une très fine ornementation qui est beau¬ coup plus atténuée chez le FL fniterculus. Sa valve gauche a aussi moins de côtes (11 au lieu de I3j et possède une ornemen¬ tation lamellense beaucoup plus forte, très également répartie sur toute la surface de la coquille. Les bords latéraux portant les costales secondaires sont jjlus l’elevés. La convexité de cette valve est tout à fait comparable à celle du Fl. fraterciiliis. Ces deux espèces semblent se lier l’une à l’anti-e par voie de fdiation directe. Répartition géographique et stratigraphique. — Le Flahellipecten tdfficus' lie nous est connu jusqu’ici que des environs de Lisbonne ; il provient des sables fins àPec/en/> 5 e«rfo-Pa/i(/o/’-e de l’Avenida Estepbania, à Lisbonne, qni représentent te Burdigalien moyen dans cette région (assise II de M. Cotter). Le plus grand intérêt de cette espèce réside dans le fait qu’elle représente la forme ayant précédé immédiatement le FL fraterciilus dans la région atlantique. Cette der¬ nière espèce n’apparaît en elîet que dans le Burdigalien supérieur du Portugal et se développe surtout dans le Vindoboiuen des deux bassins atlantique et méditerranéen. 6. FLABELLIPECTEN FIGHEURI Brives I PL XIV, lig. 3, 3 a. 1897. Pecten FicheariBvives.Les terrains tertiaires du bassin du Chelif et du Dahra (Thèse, Lyon, 1897), p. 107 (sans fifi^ure). 1897? — Pouyannei Bvives^ id., id., 107, pl. IV, fig. 3. iDiagnose d’après le type, communiqué par M. Brives.] Diagnose. — Valve droite peu profonde, à sommet peu recourbé, ornée de 18 à 19 côtes, à section siibqiiadrangulaii^e, assez élevées, séparées par des intervalles un peu plus étroits à fond plat; entre la dernière cote et le bord de la coquille, il existe un méplat triangulaire presque lisse ou seuleiuenL pourvu de sillons a peine visibles. Surface de la coquille d’apparence lisse, mais eu réalité ornée de lamelles conceii- Iriques apparentes sur les côtes et dans les intervalles. Cette ornementation, qui a disparu en majeure partie dans le type par l’usure du test, est cependant paitaitc- ment visible dans le voisinage du bord palléal. Oreillettes imparfaitement conservées, la postérieure paraît assez grande. Valve gauche presque plane, ornée de 15 à 16 côtes principales arrondies, sépa rées par des intervalles à fond plan, ini peu plus larges qu’elles, et de chaque côte, de deux ou trois costules plus fines et pdus serrées. La surface de cette valve est oinée de lamelles concentriques très distinctes et assez espacées dans ta partie moyenne c e la coquille, plus serrées vers le bord palléal. Oreillettes mal conservées, ornéeK de quelques costules rayoïiiianles recoupées par une ornementation lamellense verticale bien nette. Dimen sions hauteur 9,050 largeur 0,055 Cil. DEPKRKT ET F. HOMAN MJ Rapports et différences. — Le FL Ficheuri a été déerit par M. Hrives, maisil n’a pas été liyuré ; le Ifipe original nous ayant été commiinupié, il nous a été pos¬ sible assin de \’ienne. Nous rattacherons provisoirement à celle espèce nn Flnhellh jx'c/e/i. décrit et figuré jiarM. lirives sous le notn de F. Poupnnei [1 licst\ pl. I\ , (ig. Ia‘ type, (pii nous a été communiqué par lanleur, consiste en une valve droite nniipie, d’un sujet de grande taille et assez mal conservé .’ le bord palléal est érodé dHii côté, ce (pii donne a la coquille un aspect ovalaire et oblicpie (piVile ne devait pas avoir en réalité et (pii a été indiipié par M. Hrives comme le caractère specitiquc le plus aceeniné : d'antre part. I epideriue est très usé et ne permet pas de juger aisément de rornemenlalion. (-e specimen se rajiprocbe du FL Ficheuri par le nombre des côtes ( ITi et par la présence d’un méplat presenie lisse ui e. )oi( s laléiaux. Il en diffère toutefois par sa forme un peu plus bombée qui tLi sujet et par ses côtes un peu plus larges et un peu plus /\l \ "*^**"* e onne le fait (jue ces deux esj>èce8 proviennent de la même région (lérnnvppi » 1 uÎNeau Carteunieu, il nous a paru nécessaire d’attendre la siH'cilimif ^ ‘f"'' f'pécimens du 1\ Pom/nnnei pour iidmeltre la disliiiclion s|Hcilunu proposée par M. Brives. .'1- bo.,i.. MONOGRAPIÜP: des PECTINIDÉS néogènes de L’EUROPE 133 7. fLABELLIPECTEN HERMANSENNI Dumckr PI. XVII, liff. 1-5. 1836-1840- Pecten hurdiqulensis Goldfuss (non Lamk.), Petrel’acla Germaniæ, -2“- pari., pl. XVCI, fig. 9a, 9h. 1848. Pecleii /lerwtinmeniti\)unker, Ueber die in Molasse bei Gunshurg, unferii Ulm, workoni- menden Conchylien und Pflanzenreste, p. 165, pl. XXII, lig. 4 (valve gauche). Palæonlographica, t. I, P livr. ,889. — Berkeley Coller in Choffat, Étude géologique.du tunnel de Bocio, appendice paléontologique,p. 53 (non liguré).Co«i. Tniv.cjéol. Portugal . Diagnose dLvpuks i n topotype de Jungingen près l'im. Diagnose. — Valve droite convexe, peu profonde, ttabelüforme, à côtés de l'angle au sommet excavés, ornée de 13 côtes arrondies déprimées, séparées par des inter¬ valles étroils peu profonds. Ornementation de la surface composée de Unes lignes d’accroissement peu appareilles. Oreillelles grandes, l’anlérieure un peu échancrée à la base, ornée seuleinenL, de même que l’oreilletle postérieure, de quelques lamelles d’accroissement verticales. Valve gauche plane, assez fortement relevée sur les bords et notablemenl dépri¬ mée au sommel. ornée de 11 côtes principales, arrondies, peu élevées, mais assez apparentes, devenant quadrangulaires et plus déprimées vers le bord palléal, s’atté¬ nuant vers le sommet, séparées par des intervalles pins larges que les côtes ; .1 existe en plus 3 costules latérales assez bien marquées. Surface totale de la valve, ornée de lamelles d’accroissemenl Unes et serrées. Oreillettes bien développées. l hauteur 0,0()0 Dimensions | ^ Rapports et différences. — Cette espèce, méconnue par Coldfuss, qui la figurait sous le nom de P. hurdigalensis, a été décrite à nouveau peu d années apres par Duiiker qui donne une nouvelle figuration de la valve gauche, renvoyant a la ligure de Goldfuss pour la valve droite. Par l’allénuation des côtes de sa valve droite et leur disposition en éventail, celle espèce rappelle un peu le P. hardigalensis Aoni elle diflère toutefois par le. la valve droite, plus larges et moins espacées, et par sa valve gauche qui est presque plane au lieu d’être convexe et porte des côtes beaucoup pins lonces tl p lantes, enfin par les côtes internes qui n'existent chez le tl- Ile/ rnansenm que la région palléale, au lieu que chez le Fl. hurdigale/isis elles se pro oUj^en la surface interne de la coquille. Ces différences sont assez impoitantes |0 \ nous ayons rangé ces deux espèces dans deux groupes ditféients c u j^e pt'clen. , ' Les échanlilloiis de la mollasse des environs d Idin et du Rauden, où ' esl assez fréquente, sont ordinairement très roules et lies use., j lères de rorneinentation superlicielle. La valve droite compte en ^eiitia moins que dans le spécimen figuré. Cji. DEVÉUKT kt K. HOMAN 134 Noiiti rallaclieroiis à celle espece, la forme décrile par M. (Coller sous' le nom de l^actch (pI isijHnicnsis^ inais(|iii n a jamais étcfi^iiiee, I^esetlianlillüiislj'pKjiK^gj^ijg^j^ espece, qui nous oui élé communiqués par eel aiileiir, sont si voisins de la forme (les eiivinois crrirn, qu’il nous a paru imjjossihie de les distinguer, bien quils n’oeciipenl pas le même niveau géologi(jue. Dans la forme de Lisbonne, les côtes sont en même nombre unker de l'UcIvé- individuelle ^ lien de .liiiiKinKeii (Wurteni- leile. ^ se distingue facilement du FLffâ' forme nl-mr» i' * ' avec lequel il a une certaine.ressemblance, parla 13 au lieu de ir>î'i Ifil Le nombre des coles est aussi moins élevé ' 12 ■S intervalles mnin- . sont plus déprimées à la valve droite et séparées '•» Biosslère ,la„s le f” /"âto-eWr''™'"""''’" “"P'''''''"' P""'" Ciunsbnrg (Havièrel • pIIp * espèc (s'isse!. L!,;eolleH „r!,!of, a 13 des plus de Provence, par ses pAIp”^ U'^l^lo-jirovincàilis Malheron, du Tortonien extrêmement voisines les^n^' valves; il v a entre ces deux espèces, avons notées dans le tt-piiv^ ^ érences dans l’atténuation des côtes que nous ,en,e / ec/en entre le />. hene^Hctas et le />. paulenJs. -ce provient de la mollasse de y-—-U j.3.nsse;. l.es collections de l’TJniv'".-■rV'’ ^^'nl•teInberg et du de •Inngingen, de Niederoizino- i I.jon renferment des exemplaires envoyés par Zittel. ^ fbschini îgen et de rEselsbei'g ( \\ urlemberg' 13!) MONOGHAPHIE DES PECÏINIDÉS NÉOGÈNES DE L’EUROPE En Suisse elle existe dans le canton de Scliaffoiise à Zimmerholz et à Altorf ( Randen). En France nous en avons recueilli un seul exemplaire entre Divajeu et Anticliamp près Crest (Drôme); l’espèce y semble très rare et n’avail pas été signalée dans le bassin du Rliône. Dans le bassin atlantique, elle a été rencontrée par M. Cotter à Lisbonne : tun¬ nel diiRocio. Torre deSan Jnliâo (exemplaire figuré pl. XVII, fig. 4-5), dansIeBnrdi- (ralien moyen, à Forno do tijolo (rive gauche du Tage), dans le Burdigalien supérieur. Répartition stratigraphique. — Cette espèce caractérise donc l’Helvétien en Bavière, en Wurtemberg et en Suisse, elle se retrouve dans les couches tout à fait supérieures du Burdigalien dans le bassin du Rhône. En Portugal elle est limitée au Burdigalien moyen et supérieur. 8. FLABELLIPECTEN CARRYENSIS COURRET Pl. XVI, flg. 6. 1890. Peclen carrijensi.t GouitcL, t.a l'auiie tertiaire marine de Carry de Sausset et de la Couronne (près Marseille), p. 116. pl. IV, fig. 1, '2. Bull. Soc. heUfe Géol., Pal., Ufjd., l. IV, 1890. ' DiAGXOSM l>\vPIlKS LA FKiüUE DK GounHET*.] Valve droite convexe, à sommet peu recourbé, orné de Id cotes principales arron¬ dies, séparées par des intervalles aussi larj^es qu'elles, et de chaque côté de 2 a 3 cos- tules latérales peu saillantes. La surface de la coquille est ornée de lamelles concentri([Hes assez serrées, bien apparentes sur les côtes aussi bien que dans les intervalles. (3reillettes grandes, subégales, ornées de quelques costales rayonnantes. Valve gauche piano-convexe ornée de K) à 1 1 côtes arrondies, séparées pai des intervalles a fond plan de largeur égale aux côtes, ornées de lamelles concentriques assez grossières, très apparentes aussi bien dans les intervalles que sur les cotes.^ Oreillettes subégales, grandes, ornées de o à <) costales rayonnantes assez fines, recoupées par une ornemenlation lamelleuse moins apparente que sur le reste de la coquille. Rapports et différences. — Cette espèce se rap[)roche du tL jriiterciilns Sow . et surtout de sa variété méditerranéenne le P. x)indascinus Fontannes, dont elle parait être la forme ancestrale. Elle en diffère surtout par le nombre moindre des cotes des deux valves (10 au lieu de 14) séparées par des intervalles plus larges et par loine mentation plus grossière principalement sur la valve droite. Cesditférences, faciles à appréciera première vue. suHisent pour alfirmei qiu Ion se trouve en présence de deux espèces distinctes. Il nous a été impossible de recueillir à Carry tles individus complets et bien caiac léristiques de celte espèce, quoique (îonrrel la signale comme abondante dans celte 1. nos i cR-’lievehes il nous a ôU' impossible de reOvuivor le lypti (joiutcI, la (.ollection de ’ p lou'iste étant perdue. Il iio nous a pas davantage été possible de trouver nialî^i’e nos elToi s un P „ . de l’i espèce de Carry dans la localité même. Les recherches que M. HcpcUu a bien voulu faire pour nous au Musée de Marseille sont aussi restées sans résultat, de telle sorte que nous avons du nous contcntei ciel ’fT ï' assez bien lUho^Taphiéc pour donner une idée de cotte espèce intéressautc. Cil. DEPÉRET i:r F. ROMAN 13(1 n- \ n |.oW-.l<»ns c-eperulanl une valve gauche entière qui a été ligurée ,rxvi, liK rapporter à celte espèce Inen quelle ait iiiir e«Me «le plu> M'“' h‘ l.vpo. i i , \.,„s avons aussi trouvé à Ch.rry d’assez nombreu.x fragments de valve droite, très Kig. 5îi. — /Vr/i*H nit'rt/ritsis (iniii*ri*l . — I. \'alve î;auche ; 2. ^^aIve droite (d'après la fi^-’ure orij^inale de Gourret faune tertiaire de Carry). conformes îi la (i}>furc de (loiirrel et qui indiquent que celle forme Irès curieuse par le noiuluv |uMi élève de ses côtes n’esl pas très rare sur la côle de Provence. Nous avons aussi lij^furé pi. iig. 8, sous le nom de F/, c/irrijensis wm valve droile d assez grande faille, recueillie par l’un de nous sur la côle de Carry, valve qui dillère du type par le nombre plus grand de ses côles (13 a 14i, niais qui s éloigne cependanl du /*/. fr/t/ercufiis par la forme plus arrondie de ces côles qui sonl séparélus loin (v. p. 137)* (.elle (leniicrc espèce porte le même nombre de côtes arrondies, à la valve droile, mais I ornementation lamelleiise est bien plus forte surtout vers le bord palléal. Il .1 le lu outie dans le hl. Schtveinfiirfhi une costale intercalaire qui n existe jamais dans la forme de Carrv. enfin signaler ici la découverte faite par M. Labrié, dans rAquitanieu Ivnifn } ;!r^” ' ïuonde), de valves droites incomplètes présentant les caractères h piques du f/. cnrniensis. ^ ' nu!.Ueinn';;ê!'î"°"' ^ ^len voulu nous envoyer sont malheureuse- coinplèleinent Par *"'*i siliceuse assez grossière, et impossibles à dégager sufliianls pour T" "" sont pas ligurables. Ils sont néanmoins «le ce type dan ' r"\ T affirmer sans aucune espèce d’hésitation la présence C’est là un fait nouveau et des plus inlé- ethnographique. _ D.ns I„ région mééte- ns est connue que de La côte de Carry près Marseille ou monographie des PECTINIDÉS NÉOGÈNES DE L’EUROPE 137 elle se rencontre dans l’Aquitanien supérieur. Les Collections de TUniversité de Lyon en possèdent un certain nombre de fragments recueillis par l’un de nous aux Pierres tombées, et à la Pointe de la Navarre près Carry (valve gauche, figurée pl.XVI,fig. 6). Gourret mentionne cette espèce dans le Langhien et même dans l’Helvétien, mais il paraît avoir méconnu dans cette région l’existence du Fl. fraterculus [= Fl. vin- dascims Font.) qui est assez abondant à partir du Burdigalien. Cette espèce nous semble tout à fait cantonnée dans les couches terminales de l’Aquitanien de cette région. La découverte faite par M. Labrié du Fl. carryensis, typique, dans la mollasse de Beauregard à Targon (Gironde) appartenant à l’Aquitanien moyen (niveau de llazas) est un fait ti-ès important au point de vue de l’évolution des Flahellipeclen. Le Fl. carryensis est la plus ancienne que nous connaissions dans ce genre à la fois dans les bassins atlantique et méditerranéen. C’est d’elle que doivent dériver, d’une part, le Fl. fraterculus du Miocène du Portugal et, d’autre part, sa variété méditerranéenne, le Fl. vindascinus de Fontannes. 9. FLABELLIPECTEN SGHWEINFURTHI Bi. ANCKENIIORN PI. XVII, lig. 1,1a. 1900, Pecten Schiveinfurthi Blanckenhorn, Neogen in Ægypten, p. 212. Das Neogen in ."Egyp- ten und seine Pectiniclen fauna. Ceniralbl. Min., 1900. 1901. — (Janira) Schweinfurtfii Blanck., Neues zur Géologie Ægyptens III, das Miocaen, p. 127, lig. 12-14 dans le texte, pl. II, fig* 4, et pl. III, fîg. 1-2. Zeits. cl. geol. Ges. .Ih. 1901. I^Diagxose d’après l'un des types, Collection Schweinfurth. Musée de Berlin.] Diagnose. —Valve droite peu profonde, à sommet peu recourbé, ornée de 11 cotes principales arrondies assez élevées, s’abaissant un peu vers le bord palléal, séparées par des intervalles un peu plus larges qu’elles, à fond légèrement concave et de chaque côté de 2 ou 3 côtes latérales plus étroites et plus rapprochées. Dans le fond des intervalles, il y a presque constamment une costule intercalaire peu apparente qui disparaît en approchant du bord palléal. La surface de la valve est entièrement couverte d’une ornementation très lamelleuse assez grossière, plus apparente dans les intervalles, mais qui existe cependant sur les parties des côtes non usées par le frottement. Vers le bord palléal, cette ornementation devient pins irrégulière, plus grossière encore et recoupée par une série de costulations longitudinales bien appa¬ rente sur les côtes, qui donnent à cette partie de la coquille une ornementation ([ua- drillée tout à fait caractéristique de l’espèce. Oreillettes imparfaitement conservées, mais paraissant assez grandes et oinemen- tées de lamelles concentriques assez grossières. Valve gauche légèrement convexe, déprimée vei’s le sommet, et un peu relevée sm Soc. fiéoL. Di; — Paléontologie. — T. XVilI. — 16. Mémoire n® 26. — Cil. DEl'KllET Kl F. UOMAN 1 1 I i-ni'-f (II- 11 à I - côtes ni incipales arrondies assez élevées, séparées par de, hilc^alle, ù |.e.. I.ri-', moins fol les et plus rapj.rocl.ées. • , „ ! •» surface de la coquille porte une oriiemeiitalion lainellense 1res grossière, comme celle de l'aiilre valve et apparente aussi bien sur les eôles ipie dans les intervalles. Vers le bord palléal il existe quelques stries longitudinales assez accusées qui viennent recouper rornemenlatioii concentrique et qui finissent par prédominer dans la région marginale. Rapports et différences. —Le type de cette espèce nous a ele communiqué avec heaiicoup *' ' Si.' - ;,. -V-'' .:-•■' •', ■' *>'. *■ i *’ *'■’■■ ... . '■.y'i- .V'-» *>•,;*^*■r'‘' . .-■ -t -■ i-- • '^-.V .; . ; ^ -r- V. ' ■ r'V • ■ IT; . •'Mî ? ,. fc> •’■' 5 '■ • y.i > *■ . - ■’ ' ^A•> • .“>• - 'v X- ■: -).-. v^î . •' ‘ ■ 'il. '. ■’i \sMss.-y"iy^y MÉMOIRE N" ‘i€ïlllperten Uot*iil»i^oUII Stekani et Pantaneli.i. — Échanlillou de rAstien de IWst^saii, tMivoyé pnr M. Sacco. — Coll. Univ. de Lyon .. P- ***' KlnlM-lllptMTten co«tl»ulc«tu» Ai.meua et Hokii-l. — (ætvpk de Sainl-V iiicenl de Bara. - ÉcliHiïtillon envoyé par M. Aimera. — Hurdigalien suj>éricur. — Coll. Univ. Lyon . p. HO lft‘lllp<-ctcn TouitNorÊM. — Valve droite de In localité ly|>e (llelvélien deGabar- rot). — ('.olL Univ. de Lyon. P' Klnl>«^lllpeeten Touhnooër. — Valve gauche incomplète de la même localité.— (^oll. Univ. de Lyon. — Klnl»elllp49cten Toi; nNouËn. — P^chantillon *?Illp«“elen Tournoler. — Valve gauche du Torlonien de Sauhrigues (Landes) — Coll. Univ. de Lyon. — KI«i>olllp€'eten Aimerai, n. sp. — Type, Vindobonien du Hio de Oro (côte occidentale du Sahara). — ('olL Univ. de Lyon. .. P* Tous les échantillons sont figurés de grandeur naturelle. MC-m. S.U-. g:é„l. K.-., l'aléonlologie, XVIII, p], VIII. Mémoire de MM. Ch. Depéret et F. Roman Mém. Soc. géol. de France Mémoire N° 26; PI. XII T. XVIII; PI. VIII PALÉONTOLOGIE Groupe du FlabelUpecten Bosniasckii Photolypie BOURGEOIS Fr*r«» Ch«lon---S. ■ ■’ ' j ■ i I * . * : .<1^: ' -• ' ■ 'V.‘ ■ ■ ' • '. '.V ■ , ' . . • -i• -T. I ■/ , O fM . J V': ' t v -/U- ■'■- \'i rî: .^- ■/ ■ ' . ■ ■ ' 4if ■■ - '^:.l \ I .V.'-'^' X- .■ i.-; i'* ^-^î-ïw^jV-r '■'(' ' -.. ^ ^vv ;i, i-]."M'iKXÿ:r ^ - ' ;‘{r.iî'ï'.'rji/.//'ù-;i''w.-iï:‘j-.-; ■ .. ■ ■./ .K’ / ,... v;.: , ., i’‘ ■■' ■ -'■’ ■■■-•• --•- h}ï\, .;v ;••’ • iB* < :l W'■ '""■■■ ■■■ ' i.'. T r : .: - m'’ •' 'VI '- ■ S .' .*. ’■ .-V-.. ■ .;• , • ,.A.. ■ .-î ■ ■•* •• “ •• ' ■ r-' ; ■ . .■ .- . ‘..rV '.'V ..'• .-•s ::•■•* A- / ^' •i-, •. ■ÿ’'-'■'■■■“■ <" '■ - ■ /,•.,- « •' - ^1- .^ ■ • • X'XXÿ.'' -■c/' ■K.M:-:-' ■'^■' ' ' '.X: ' ' r* / ..'*7--,-'-T ; v- iKiV .' ■'■.y ' ÀM i w ‘ MÉMOIRE 20 PLANCIIK XIII (iKOUPK DU FLABELLIPECTEN BOSNIASCKII (Suite). 1. — nlKi*omaKnii« Sacco. — Topotvpe de l’Aslien de TAslésan envoyé par M, Sacco. — Coll. Üniv, de Lyon. — Figure un peu réduite. p. 109 ('.HOUPE DU FLABELLIPECTEN BESSERI « < I^I«l>f!lll|>eolon IteHmerl Andrejowski. — Topotype du 2*^ étage méditerranéen de Zukovee (Pologne), envoyé par M. Friedberg, de Lemberg. — Coll. Univ. de l.yon. p. 119 3, 3a.— K* lnl>olllpe(*t.(>n IBe»ner*i ANonEJOwsKi. — F^cbantillons typiques du FL sievringensii Fuchs, envoyés par Fuchs, du 2** Fltagc méditerranéen de Oornbach prés Vienne (Autriche). — Coll- Univ. de Lyon. 4, 4a.— FlalxUllpi^cton lelttinjanu» Partsch. — Topotvpes du Leithakalk du Bassin de Vienne (2' étage méditerranéen). — Coll. Univ. de Lyon . p. 135 es tchantillons, sauf le n® 1, sont figurés de grandeur naturelle. Mém. Soc. Kéol. Pa'^onlologie, XVIII, pi. ix. T. XVIII; PI. IX Mémoihk de mm. Ch. Depèret et F, Roman Mém. Soc. géol. de France Mémoire N° 26; PI. XIII PALÉONTOLOGIE Groupe des Flabellipecten Bosniasckii et Besseri t M MKMOIHK 2»i PLANCIIK \l\ (iliOüPK DU FLABELLIPECTEN BESSERI [Suiie), Dj. — ■* lnl»4»lll|>ectun Partsch. — Toi*otvi'k dos sahlos de Ncudorf, près VieanL* (Autriche), P Ktage in<*dilerranéeii. — Coll, de l'Kcf»le des .Mines, à Paris. — Figure un [)eu rt’duile . p j22 -a. KlftlM9lll|»4M*ten Inennnaatufi I^ahtscii. — Exemplaire jeun<‘, un peu réduit, du Sahélien nioycii (PontKjue du cap Figalo, province d'Oran, envoyé par M. Gentil). — Coll. üniv. de Lyon. **?.*,** i^lcliouni Diuves. — Tvpk Carlennien (lUirdigalien) de AÜr, près llausson- \t er ro\. d Alger). Coll. Univ. Alger (grandeur naturelle) . p. L3 Môm. Srtc. Kr_ Paléonlolo-io. XVïIi, p| ^ Mémoiuk de mm. Ch. Depèret et F. Roman Mém. Soc. géol. de France PALÉONTOLOGIE Mémoire 26; PI. XIV T. XVIII; PI. X Groupe du Flabellipecten Besseri (suite) I J.- » ' '?■ ■ î. X A t» V ■ MKMOIHK X” 2« Pl.ANCMK W (iH()i;i*K 1)1' FLABELLIPECTEN BESSERI [Siiile). lü. — InernMsntun Pautscii. — Kcliaiilillon l)ivalvc dWIfrciia, côte maritime sud de r(*nil>ouchur(' du 'l'ajfo, ()rès Lisbonno (Porlu|fal), llelvéticn supérieur. — Fiffure un peu réduilr. — (^oll. Ooin. ^éol. du Portugal. }Ltsbonne . . . P* i. — Pahtsoii. — Vulve gauche de grandeur nalurclle de Léojînan, pr«*» Bordeaux (Rtinlignlicn). — Coll. Univ, de I^yoïi. CltOÜPK IM; FLABELLIPECTEN BOSNIASCKII {Suites, •b — !■ aKteiiBlM Sacco, — Type de l'espèce, de gnindeur naturelle, du ïMaisancien de I Astesaii, coininuni<|ué par M, Sacco. — Musée «le Turin .. . P’ 4. KlnlM^Illpeeten natt-iiHl» Sacco. — Échantillon du Pliocène de Mallonaio Falcioni, près \ ilerbe (Italiei, figuré par M. Stéfani et communiqué par l'auteur. — Gi'andeur naturelle. — (.oll. Musée Florence. Mi'in. Soc. géol. Kr., Paléontologie, XVUI. pl. XI. Mémoire ue MM. Ch. Depéret et F. Roman Soc. géol. de France Mémoire N° 26; PI. XV PALÉONTOLOGIE T. XVIII; PL XI Groupe des Flabellipecten Bosniasckii et Besse/i (suite) Phototypie bourgeois Frère- Ch-lon V ; t: ?è -'s ; -'• . '■> ■»; -•7^/ ■ •■'-‘cTi *v-' -•:' * > v*;-.,- 9 • vl ■' ' ' ^ • ’ •;^"' - •- •' v..>. .-> ‘ :• r:K-^:r ■'•- ■ • ■; ■' MÉMOIRE 2() PI.ANCHE X\'l (JROUPE nu FLABELLIPECTEN BESSERI {Suite). I, U. — fmtoi'ciilu» SoNVEtiDY. — Toi»otype (lu Tortonien d'Adiça, rive yauche du Tajfc, près Lisbonne (Portugal), envoyé par M. Coller. — Coll. Univ, de Lyon. p. 127 ‘ia. — Klal>«*»lllpeeleii rt*ntoi*oiilu» SowKRnv. — Topotvpe du Pocten rim/ascinus Fontannes du Tortonien de Snblet (Vaucluse). — Coll. Univ. de Lyon. 3, — l<''lvil><*tlll|kecrien Tmlorculu» Soweubv. —Valve droite, du Hiirdi^alien de Léof^nan (Gironde), — Coll. Univ. de Lyon. V.4«,5. — KI»l>t»lll|>eol.en UtKlouK C^otteu. — Type de l’espèce de Foz da Fonte, près Lisbonne, com- intini<|ué par M. Coïter (Burdi^alien moyen), — Coll, de la Commission {géologique du Portugal à Lisbonne. p. 130 oarryensis Gourret. — \'alve gauche de la pointe de la Navarre, près Cnrry (.Vcputniiien supérieur) (Bouches-du-Rhône). — Coll. Univ. de Lyon. p. 135 Tous les échantillons sont figurés de grandeur naturelle. Mèm. Soc. (iéol. Fr., Paléontologie, XVIII, pi. xn. Mémoire de MM. Ch, Depéret et F, Roman Mém. Soc. géol. de France Mémoire N° 26; PI. XVI PALÉONTOLOGIE T. XVIII; PI. XII Groupe du Flabellipecten Besseri (suite) •i 'T'. - i : ■ i’ ■kf\ , *>• - / •IA ' I ¥ • ' '. !-V'l'i‘',’> • ■' ' ’ '. T.,:'i '■ 'U- i’ ,.r■:• > 'Ljr.-rikA . c.* ; :/ ■;-•>? :c ^■•^ Vf.. y / •,^r-:- t y. . i •; • ■» T"‘* ' • U *£'- » >v_. I X’ i 'A, t MÉMOIRE 2(i PL.ANCIIK XVII (IHOUPK DU FLABELLIPECTEN SESSERI (Suite). 1. — llei*fn»nHennl Dunkeh, — Valve droite de Jujfinpen, près Ulm iWurtem¬ berg). — Coll. univ. de Lyon ... p-133 2. — f^l»l>(9lli|»ueten llet*mecteii Ifeniiaiioeiinl Dunke». — N’alvc droite de Altorf, canton de Schaffhouse (Suisse) (Ilelvètion).— Coll. Univ. de Lyon. fr, 0. - ■<'lcfel>«»lllpecten Ilei-monee^niil Dunkeiï ollMlppunen*!» C otteh.) — Échantillondu Hurdigalieii de Porte san JulAo, Lisbonne (Portugal), envoyé par M. Coller. — Coll. Iniv. de Lyon. 7, 7a.— I•'lnl>elllpl>ctell Airliweliiriirthl Bi.anxkeniiohn, — Tvpk, communiqué par M. Blan- ckenhorn. du Hurdigalien supérieur du Gebel GenefTe, près le Caire (Egypte). — Musée de Ber¬ lin . p. 137 ““ alT. comyensls GouanET. — De rAijuilanien supérieur des Pierres tombées, cAle de Cnrry (Houches-du-Uhône). — Coll. Univ. de Lyon . •• P* (iliOUPE DU FLABELLIPECTEN BOSNIASCKII (Suite). 8, 6a.— F'Inbelllpecten bHHHanensis Oppenhei.m. — Typi; de l’espèce,do l’Hclvélien de Rossano, près B«ssnno(Italie), eoiiimuni<[ué par M. Oppenheim. — Coll. Oppenlieim, h Berlin . ?• lous les «ichantillons sont fifi-urés rie grandeur naturelle. Mcni. Soc. iréol,. I-'r., PaléonU.lope. XVIll, p,. xill. Mémoire de MM. Ch. Depéret et F. Roman Mém. Soc. géoî. de France Mémoire N° 26; P!. XVIî PALÉONTOLOGIE T. XVIII; PI. Xltl Groupe du FlabeUipecten Besseri (suite) Photolypic BOURUtOIS Fr ' C*.