MÉMOIRE N° 23 LES AMMONITES PYRITEUSES MARNES Y À L A N G I E N N E S DU SUD-EST DE LA FRANCE MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANGE PALÉONTOLOGIE MÉMOIRE N° 23 LES AMMONITES PYRITEÜSES DES MARNES VALANGIENNES DU SUD-EST DE LA FRANCE G. SAYN PARIS C. NAUD, ÉDITEUR 3, RUE RACINE, 3 19OI .1 î ■ ' LES AMMONITES PYRITEl SES DES MARNES VALANGIENNES DU SUD-EST DE LA FRANCE INTRODUCTION La faune des marnes valangiennes de la Provence el du .Dauphiné a depuis longtemps attiré l’attention des paléontologistes : dès i8jo, d’Orbignyen figura lesespèces les plus communes dans le premier voluinede la Paléontologie fra/n dise, et plus tard, en i 85 o,il en décrivait brièvement quelques autres dans le Prodrome , malheureusement sans les figurer. Depuis cette époque jusque vers 1880, il n’a rien été publié d’important sur les ammonites de notre niveau, exception faite toutefois de quelques indications intéressantes éparses dans les notes d’Hébert, de Pictet et de Garnier; en 1878 Matheron figura dans ses Recherches pale on t ologir/u es dans le Midi delà France quelques formes nouvelles îles Basses-Alpes; enfin les beaux travaux de M. Kilian et une intéressante note due à M. Lory sont venus augmenter nos connaissances sur cette faune. Toutefois aucun travail d ensemble ne lui a été consacré ; c’est d’autant plus regrettable que les magistrales mono- graphies de Pictet et de MM. Zittel, Kilian, Toucas et Steuer, pour ne parler que des plus importantes, nous ont fait connaître en détail la faune «les niveaux immédiatement inférieurs. J’ai tenté de combler cette lacune et de bien faire con- naître cette faune intéressante et par son âge, puisqu elle est la plus ancienne qu< Ion puisse rapporter sans conteste au Crétacé, et par la bonne conscnation < t h mode de fossilisation des espèces qui la composent, conditions favorables q ul m’ont permis d’étudier minutieusement le développement ontogtniqm <1 h cloisons de la plupart des espèces. Grâce au nombre considérable d (< h.mt i que j’ai eus entre les mains et au diamètre exceptionnel dequclquc s ' uns * ( eux, il me sera possible de peinent, ce qui contribuera, comparaison des formes connues seulement à grands échantillons calcaires des niveaux supérieurs. , Je ne veux point terminer cette courte introduction sans < Ht 1 ( * nom ^ is et au diamètre exceptionnel de quelques-uns a eom e figurer beaucoup d’espèces a divers stade s (b « < \ < 1 ra, je l’espère, à rendre plus facile cl moins piôanc rmnnpt; seulement à l’état de moules pyriteux avec les laquelle son propriétaire consentait à me les communiquer SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE. — PALÉONTOLOGIE. — TOME IX. mémoire x* a* — • LES AMMONITES PYRITEUSES Gaudry, Dcpéret et Kilian m’ont permis de puiser clans les riches collections du Muséum, de la Sorbonne et des Universités de Lyon et de Grenoble, MM.Paquier i-t l.urc m’ont très libéralement prêté les riches matériaux qu’ils ont recueillis ,| ms le Diois et le Bôchaine ; enfin je dois à M. Pellat la connaissance de curieuses espèces des environs de Gresse. Je prie tous ces Messieurs d’agréer mes plus vifs remerciements : grâce â leur obligeance j’ai pu rendre mon travail beaucoup plus complet et 1 intérêt qu’il pourra présenter sera en quelque sorte leur œuvre beau- coup plus que la mienne. Je croirais aussi être ingrat si je ne rappelais ici la mémoire de mon regretté maître Auguste Garnier, si compétent pour tout ce qui regarde l’étude du Néocomien. Les conseils si judicieux qu’il m’a prodigués, scs notes si précises, les beaux matériaux qu il avait recueillis et qui font aujourd'hui partie de ma collection, ont beaucoup contribué à me faire entrepren- dre l'étude des ammonites du Néocomien inférieur. FAMILLE DES LYTOCERATIDES Gi:miu EYTOCERAS Sless ldi*). 1 86; 1068. I0;o 10 * 1 . LYTOCERAS QUADRISULCATUM dOrbigny sp. (pi. h % <•) Im tl’Orbigny, Paléontologie française, terrains crétacés, t. I, p. i5i, I»! XI.IX, lig. i- 3 . 1 ' '/iKitii l'iih nias Pirtct, Berrias, p. 72, pl. XII, fig. 3 . l' ! i/ifi truiih aluni Ziltcl, Slrambcrg, p. 71, pl. IX. Iig. i- 5 . I ' •' tituni Ziltel, .Ellcrc Tithonbildungen, p. 162, pl. XXVI, fig. 2. I nui mifrs tfioidrixn !< ntun Gillicron, Monsalvens; p. 226, pl. IX, lig. 11. I « s nombreux échantillons que j ai sous les yeux ne présentent rien de p u t" ni" r et se rapportent bien aux figures de d’Orbigny et de M. Zittel. Les sillon* sont généralement bien accusés, * m ents I . v roi le, Cbâtillon-en-Diois, Chamaloc, Vérone, Bellegarde, Bon- »" n <1. Lu» -rn-Diois. Montbrun, Propiac-, Séderon, Teyssiëre, dans la Drôme; * •'<*. le 1 V) u zi n , Brune près Saint-Symphorien-d’Ozon, dans 1 Ardèche ; M»»nt« lu*. Saint -.lu lien-en- Bûchai ne, dans les Hautes-Alpes ; Chichillanne et « b lb dans l iséré; Marrème et Pélegrine, dans les Basses-Alpes. LYTOCERAS JUILLETI d Orbigny sp. (Pl. I, fig. a.) Jml.'ti . «iOrlugny, Paléontologie française, terrains crétacés, p, 139, pl XL, lig. Juillet, Kilian. Lurc : p. 202 l " ,n " '"‘"'"MM Mallada, Synopsis: pl. IX, fig. i 4 -i 6 . 1 I H * 1 ,H ( ° m pagne a peu près partout Lytoceras cjuadrisulcatuni , mais DES MARNES VALÀNGIENNES DU SUD-EST DE LA FRANCE elle est plus rare. Elle paraît présenter quelques variations sous le rapport de l’enroulement et de l’accroissement plus ou moins rapide des tours en largeur. Le bel échantillon que je figure est un peu plus largement ombiliqué que le type: il a conservé sur ses tours internes une partie de l'ornementation du test; comme on peut le voir, elle ressemble beaucoup à celle de Lytoceras sutile Oppel, en admettant bien entendu que la disparition de la couche externe du test ait amené celle des fines crénelures des stries, crénelures dont au reste j’ai constaté l'exis- tence sur un petit échantillon de Propiac. D’après M. Kilian, Lytoceras Juilletine serait que le jeune de Lytoceras sutile Oppel, qui tomberait en synonymie. Tout en reconnaissant que les deux espèces sont très voisines, je ne crois pas devoir les réunir : Lytoceras sutile , d'après M. Zittel, aurait les tours notablement plus hauts que larges et par Miite la coupe de ces derniers serait ovale allongée ; dans Lytoceras Juillcti , les tours sont ;i peine plus hauts que larges et leur coupe est sensiblement circulaire. Du reste, d’après la figure des Pahvonto l ogis ch e Mittheilungcn , les cloisons des deux espèces seraient notablement différentes ; dans l'espèce tithonique le lobe siplional est beaucoup plus court que le premier latéral et la première selle latérale plus élevée que la deuxième; dans Lytoceras Juillcti au contraire, le lobe siplional est à peu près aussi long que le premier latéral et la première selle latérale n’est pas sensiblement plus haute que la deuxième. Je ne suis pas bien sur que les figures de Mallada citées à la synonymie appar- tiennent bien à notre espèce; l’accroissement des tours, tant en hauteur qu en largeur, me paraît plus rapide et tendrait à rapprocher un peu cette forme de l’espèce suivante. LYTOCERAS RICHEI nov. sp. (PI. II, fig. i.) Espèce voisine de Lytoceras Juillcti d’Orb., dont elle se distingue facile ment par sa forme plus comprimée et ses tours s’ac- croissant beaucoup plus rapidement en hau- teur; par suite, l’ouverture est beaucoup plus haute que large, ovale allongée au lieu d être circulaire comme celle de Lyt. Juillcti. La ligne suturale ressemble un peu à celle de Lyt . Juillcti, mais elle est beaucoup plus finement découpée à diamètre égal ; la deuxième selle latérale est moins élevée que la première, comme chez Lyt. sutile. De tous les Lytoceras du Crétacé inférieur, cest Lyt. Ricïiei dont les tours s’accroissent le plus rapidement (.1)1 ou s les dessins de cloisons reproduits dans ce mémoire ont etc exi< ut I graphiques de l'auteur. — Cloisons de Lytoceras ttickei (1 Grossissement : * « •»mp.i n m d’une façon très constante Ph. sérum var. perlobata , est une espèce eaucotij moins évoluée, qui, par ses lobes massifs et relativement p< u d< < 0,1 1 M \ \ les formes anciennes du groupe. Cette association au menu ni\< nu 1 * ‘ * appartenant au même groupe et dont lune est beaucoup moin <\ \ l’autre avait été signalée par Neumayr dans les couches à Aspuocerm cum (Ph. saxonicum et P h. isotypum ), je la connais aussi dans 1 , tition, à des niveaux aussi éloignés, de cette association im paiait c \ti et pour mon compte, je préférerais considérer les espèces a 1 ^ • | découpées, voisines de Ph. sérum , comme faisant partie' « ,m y* on l r dérivé de formes plus anciennes, comme Ph. suhohlusum ( 1 t n t b ^ />/, au noint ue nui mm. uenve cie tonnes plus anciennes, cumins * » . lant exemple, espèce bathonienne, dont l’affinité avec / h. s< mm. au j ( , Y j t j cn ^ e . J,c de la forme générale que du dessin de la ligne sutuia < . c ^j ca j e , . t ; e ne groupe dtt Ph. sérum parait au reste avoir une g ra n { * xl( 11 ^ iiir Schlü serais pas étonné qu’il fallût y rattacher une partie c < > ' es àce J u genr teria de Grossnnvrn. Schlnteria Vellcdæformis Schlütcr, ta s i ._ij nnr teria de Grossouvre. Schlü ter ia V Meda* for mis ^ sans* ressemblance dont la ligne suturale soit en partie connue, ne me paia 1 avec P h. sérum. . flAMmnn ç ont fait leur De ces Phylloceras , trois, et ce sont justement es p ns c « • 7 . - l,i:S AMMONITES PYRITEUSES apparition dans le Titlioniquc, ce sont Ph. sérum Oppel, Ph. Calypso d’Orb. = Ph. s//, s utrum Zittel et Ph. semisulcatum d’Orb. = Ph. pty choie um Quenstedt. Ph. T/,, t, n fait sa première apparition dans le Valangien et monte jusque dans le Bar- i <;n . accompagné du reste par Ph. sérum. Quant à Ph. Calypso , sa présence ,| ;ill s des c ouches plus élevées que le Valangien n’a pas été démontrée jusqu’ici. 18 jo. 1 8(o. PHYLLOCERAS THETYS d’Orbigny sp. (PI. I, fig. 3-5.) Ammt.m 1rs Thetys d’Orbigny. l’aléont. franc., terr. crétacé, t. I, p. 174, pi. LUI, fig. 7 - 9 . ./ ////// « ■//l de même, dans une moindre mesure, de la troisième selle II , ' * ' *b 1 ' llI<> f h’bigny, au contraire, la troisième et la quatrième 1 •' * 1 mmenl nettement par deux phyllites. Je n’ai pas cru devoir 1 1 1 1 1 M * 1 l,,nce a ^ctte différence, d’autant plus que plusieurs échan- J C-loinon* t\c Phylloceras Thetys . r.r...M..rmrnl t, diniu.lrc», d après un échantillon de ChAtilInn-cn-Dioi*. DES MARNES YAf ANCIENNES DU SUD-EST DE LA EUANCI * / tillons qui, parle reste de leurs caractères, ne pouvaient être séparés de celui dont j’ai photographié les cloisons, m’ont montré la troisième et la quatrième selle latérale terminées par deux phyllites, comme La figuré d’Orbigny. Evolution individuelle : premiers tours lytocératiformes, tr< ement ombi- liqués, peu comprimés ; vers 3 tours et demi, la coquille devient plus embras- sante, les tours s’accroissent plus rapidement en hauteur, la forme générale devient plus comprimée. Au diamètre de 12 a 1 ï millimètres, le dernier tour recouvre le précédent sur environ les p/10 de sa hauteur et forme plus de la moitié du diamètre total. Rapports et différences : Phylloceras Thetys ne peut être confondu qu'avec Ph. sérum var.; et de fait cette confusion a eu lieu très souvent, soit dans 1 rs collections, soit dans les listes de fossiles publiées. Quand la ligne suluralc est bien conservée, toute confusion est impossible; les selles massives à pin Mites élargis du Ph . Thetys n’ont aucune ressemblance avec les cloisons finement découpées, à selles lancéolées de Ph. sérum. Les détails de la ligne suluralc ne sont du reste pas les mêmes; chez Ph. sérum la première selle latérale sc termine par quatre phyllites et par deux seulement chez Ph. Thetys ; la forme de la deuxième selle latérale est aussi très différente chez lr> deux espèces. Lorsque les cloisons ne sont pas visibles, la forme générale, beaucoup plus discoïdalc de* Ph. Thetys , son ombilic un peu plus large et beaucoup moins profond, son accroissement plus lent, permettront de le reconnaître facilement. A l'état jeune toute confusion est impossible ; les tours internes de Ph. Thetys sont très large- ment ombiliqués; ceux de Ph. sérum var. ne dittèrent guère de 1 adulte. Phylloceras Thetys est très commun et très répandu. Je b* connais de tous le^ gisements de la Drôme, de l'Ardèche, des Hautes et Basses-Alpes. PHYLLOCERAS SERUM Opi»i:i. var. PERLOBATA vnx (PL I, fig. 6-8.) i865, — Ammonites serus; Oppcl, Zeitschrift d. deulsch. gcolog. («rscllst 1 1 ’ M> 1868. — Phylloceras sérum ; Ziltel, Stramberg, p. 66, pl. A 1 1 , üg. 5 - 6 . Phylio- st très ’ette espèce, généralement confondue dans le Crétacé inicriem a\» / s Thetys , est cependant bien facile à reconnaître. Lenioubmcnt de; les flancs aplatis présentent un méplat bien net, lomlnlu . U I laissant rien voir des tours internes, est profond et * n * um 1 1 lier tour s’accroît très rapidement en hauteur, ce qui don m • » I ictbien différent de celui de Phylloceras Thetys toujours test, fréquemment conservé, au moins en partie, est min 11 , • «,vUI,l„ vers 1. région sipl .il. ilicale paraissent lisses et ce n’est que sur les échantillons “ w optionnelle que l’on y aperçoit de fines costules, à l u ,,u lies du pourtour externe. Ij.; S AMMONITES PYRITEUSES I;, lijrne siitmalc est très finement découpée; elle est remarquable parla si rué turc fortement dissymétrique du premier lobe latéral qui est très déve- loppé. , Comparés à Ph. scrum type, nos échantillons s en distinguent par quelques , t tèi es peu importants dont les principaux sont : la forme un peu différente l’ombilic, I© méplat des flancs moins accusé sur les jeunes individus que ne l'indique la ligure de M. Zi ttel, enfin des cloisons plus finement découpées à diamètre égal. Ces dilfércnces, insuffisantes, je crois, pour permettre de séparer la forme néocomienne de celle du Jurassique supérieur, justifient néanmoins pour elle la création d'une variété spéciale (var. perlobata). L»t* Ph. \rratn var. yrrlnba/ae st aussi très voisin de la formede Mozambique figurée p 1 N c 1 1 m a \ i i sous le nom de P/i. semistriatum d’Orb. sp. et dont les cloisons sont | M 11 p» < s identiques à celles des échantillons français; mais l'espèce de Mozam- I » i f I ii<* j »a i ait être plus renflée, l'accroissement des tours est moins rapide, ce qui lui donne un furies assez différent de celui de Pli. sérum. Tout en reconnaissant que la ligne suturalc qu il figurait se rapportait mal à la figure de la Paléontologie franc. lise el s<> rapprochait beaucoup de celle de Ph. sérum , Neumayr croyait pouvoir mettre les divergences qu’il signalait sur le compte du peu d’exactitude li« >ti ;> 1 .1 jurmini lolirn latéraux. Grossissement : G diamètres, d’après un échantillon du Diois. DES MARNES VALANGIENNES DU SUD-EST DE LA FRANCE 9 des plus comprimés que je connaisse ; comme je l’ai déjà dit, l'âge modifie très peu cette espèce et les très jeunes individus ne diffèrent guère des adultes. Il est probable qu’une partie, au moins, des échantillons du Barrémien d’Algé- rie que j ai décrits sous le nom de PA. Thetys appartient au Ph. sérum var., que je connais, du reste, de 1 Hauterivien et du Barrémien du Midi de la France, où il a jusqu a présent été confondu avec Ph. Thetys. Gisements: Ph. sérum var. est très commun dans la Drôme et dans l’Isère. Vérone, Sainte-Croix, Pontet, Chamaloc, Chàtillon-en-Diois, Luc, Sainte-Jalle, Beaumont-en-Diois, dans la Drôme ; Clelles, dans 1 Isère ; les environs de Sis- teron, dans les Basses-Alpes. PHYLLOCERAS CALYPSO i> Oiuiicny sp. (PL IL fig. 2-4.) jg_jo. — Ammonites Calypso; d'Orbigny, Palcont. franc, terr. , crcl., t. I.p. 167, pi. 1 . 1 1 , lig 7-9. jggr — Ammonites Berriasensis ; Piolet, Berrias, pl. XII, fig. 1. 1867. — Ammonites Berriasensis; Pictet, Porlc de France, pl. XXXVII bis , fit: j 1870.' — Phylloccras Silcsiacum : Oppel, in Zitlel Slramberg, p. 6a. pl V. lig 1-7. 1896. — Ammonites Calypso; Lory, in Annales de l’Université de Grenoble (‘ Cette espèce est bien connue, et du reste mon collègue et ami M. P. Lory a publié récemment sur elle une note très complète, à laquelle, malgré les emprunts que j’ai dû lui faire, je ne puis que me référer. Je me bornerai a donner ici quelques indications sur l’évolution individuelle des échantillons du \alangicn. Les premiers tours sont un peu déprimés, largement ombiliqués, a peine en contact; ils ont l’aspect d'un petit Ly foreras ; on aperçoit déjà tics traces de constrictions. Au stade suivant, les tours deviennent un peu pl us comprimés et plus emhias- sants ; l’ombilic est encore assez large. La coquille passe ensuite au stade correspondant a la figure de dOibigin tours comprimés, très embrassants, ombilic petit, sillons fortement inllc< bis, au nombre de 4 à G par tour, décrivant vers le tiers externe des flancs un sinus a convexité dirigée en avant. Les individus plus développés ont d< s s ‘^ nn> I 1 * 11 droits, plus élargis, au nombre de G à 7 par tour; enfin, sur les < < liant liions < grande taille, conjme celui figuré pl. IL fig. 3, les sillons sont presque droii comme ceux du Ph. silcsiacum figuré par M. Zittcl (Stramberg, planche IL bgme 2 et 4). Sur tous mes échantillons, on distingue, au point ou les siH° ns l, a\i 1 la région siphonale, la double dépression signalée par M. Zitlc L , , M. Lory [loc. vit ., p. G) a signalé un échantillon de col de 1 h mai a\an g« quelques traces de test et montrant de légers plis falculifonm s qui sillons un angle assez fort. .. La ligne suturale de nos échantillons sc rapporte très bien aux hgur . 1 * (1) Pour la synonymie complète de cette espèce, voir la noie de M Lot\ 1 Annales Université de Grenoble, 1896. SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE. — PALÉONTOLOGIE. — TOME IX. mémoire x* aî — a I ES AMMONITES PYR1TEUSES |(> M ziUe | et s'éloigne par contre beaucoup de celle de d’Orbigny que je con- rom me inexacte. La deuxième selle latérale est toujours nettement tripbvIUflue el ne se termine pas par quatre phy lûtes comme l’affirme Neumayr(i). \| I ;, rv a déjà fait ressortir la bizarre confusion faite par Neumayr à propos ,1,., i l, lisons «lu placeras quadrisulcatum figurées par Pictet sur la planche i- |,is «les Mélanges et qui ont été indidiquées par Neumayr comme appartenant à Ph. berriasense ! C.r nent , «liuinèlres i d’après un échantillon de Ghàtillon-en-Diois. Crltr prétendue différence dans la ligne suturale et la grande différence de di un. tu c!i*h individus figurés étaient les principales raisons alléguées par les nih ms < | h j t ri »\ .lient devoir séparer Ph. silesiacum de Ph. Calypso; cette dis- tnirl i< i.i ne m • par. lit donc pas devoir être maintenue. Quant à Ph. berriasense Pic tel, M. I >; \ i bien montré (pie ce n’était même pas une variété du Ph. Calypso , m ii- smipl lie nt un échantillon de grande taille et mal conservé de cette espèce; j«* vuis i Hiiplétcmcnt d'accord avec lui là-dessus. Phy fit >' mt s Calypso, sans être jamais extrêmement commun, se rencontre à peu pu-" «Ims ions 1rs gisements connus des marnes valangiennes. J’ai sous les yeux de no.n!irrii\ individus des localités suivantes : Pontet, Vérone, Chamaloc, Cliâ- tdlon, l.uc. Bellegardc,Propiac, Montbrun, dans la Drôme ; Chomérac, Brune, dans I \nl i lie ; Clellcs. Isère, la Faurie, dans les Hautes-Alpes ; la montagne de Lure, dans les Basses-Alpes. PHYLLOCERAS nov. sp. indéterminée. (PI. I, fig. 9 .) I « lit / hifl/ncrnrs I) = ip mill.) assez renflé, orné de 5 sillons peu profonds, h • - pi* MpK* droits; 1 ombilic est petit, mais assez profond, la paroi ombilicale élevée, abrupte, à bords arrondis. 1 ''' ce parait très voisine dwPfayllocerqs Guettartà Raépail; les . * "I )( ‘ ‘ aptienne diffèrent, à taille égale, de la forme que nous fîgu- ^ 11 ° 11 l^ us ^ ar ff e leurs sillons plus nombreux et moins droits. « Pkrlloceraten , p. 3 j3. DES MARNES VALANGIENNES DU SUD-EST DE la FRANCE Ce que je puis voir des cloisons de 1 échantillon figuré ici ressemble beaucoup à celles de Ph. Guettardi d’âge correspondant ; P h. dispu ta bile Zittel, jeune et tel qu’on le trouvé à Beaumont dans le Bajocien moyen ressemble aussi beaucoup à notre espèce dont il se distingue par son ombilic plus large ; les cloisons des deux espèces sont au moins très analogues. Luc-en-Diois, un seul échantillon recueilli par Garnier. PHYLLOCERAS SEMISULCATUM d Orbicxv sp. (PI. I, fig. io-ia, pl. Il, lig. 5-G. , jg^ 0 _ Ammonites semisulcatus : d'Orbigny, Paléont. fr., terr. crél., t. I. p. 1 71, jd. LUI. lig r r,. 1840. — Ammonites diphyllus ; d Orbigny, ibid., p. 181, pl. LV, lig. i- 3 . î 849 — Ammonites semisulcatus; Quenstedt, Cephalopoden, p. a 63 , pl. XX, lig. 3 . 1867. — Ammonites semisulcatus; Pictcl, Bcrrias, p. 67, pl. XI, lig. 3 - 4 . La forme tvpc de cette espèce étant suffisamment connue, j<* me bornerai à donner des détails sur quelques variétés intéressantes. PHYLLOCERAS SEMISULCATUM, var. GEVREYI M. Gevrey a bien voulu me communiquer un très joli échantillon de Brune (Ardèche) muni de la plus grande partie de son test. Sur eet échantillon, b*" sillons sont prolongés jusqu’au contour sipbonal : il est doue hu ile d en eliuliei Fig. 5 . — Cloisons de Phylloceras scinisiilcatum. Lobe sipbonal cl premiers lobes latéraux, d après un échantillon 1} pi*l uc 1 allure; au nombre de G sur le dernier tour, ils sont très ne < nsi s t t I irqués au pourtour de l’ombilic ; vers le tiers interne des flam >, ils su u » brt rebroussement en arrière (le point de rebroussement dessine \ nguîte le languette rudimentaire en forme d’accent circonflexe . ils depuis in peu vers le milieu des flancs qu’ils traversent presque sans J n . ^versent en e point de rebroussement) ; arrivés à la région siphon.de, écrivant un léger sinus en avant. , . „ i ( . trouve Phylloceras semisulcatum var. Gcvreyi est très abondant a ll,n • lussi dans le Diois et le Trièves. I 3 Celle ou moi I.KS AMMONITES PYRITEUSES variété est reliée au type par l’intermédiaire d’individus à sillons plus .... moins effacés sur les lianes à l’âge moyen. Le diamètre de l’échantillon figuré ( .„ t j,. millimètres. A ce stade on voit bien le dernier sillon accompagné, sur la siphonale, d’un très léger renflement, premier indice des bourrelets qui ,|, paient probablement sur la loge. Dans les très jeunes échantillons, rebroussement «ans s’infléchir. m ic.opjKiient prooameniciiL »ui jeunes échantillons, le n hn)u>sement tics sillons est très peu accusé; ils traversent les flancs presque PHYLLOCERAS SEMISULCATUM, var. KILIANI. I. i collection de la Faculté des sciences de Grenoble renferme un échantillon «h* Phi/llnt rm \ sr/ti isufca/ti/n ayant conservé son test, et qui, cloisonné jusqu'au I. Mit, porte néanmoins deux bourrelets siphonaux vers la fin du dernier tour. J/oinhili< est entouré d une rosette de G sillons fortement arqués ; il est limité par un méplat très accusé qui occupe le milieu des flancs, du côté de la région" siphon.dr rr méplat se termine brusquement, de sorte qu’il paraît limité par un bh t s -iiH i!it ; dru \ lignes spirales légèrement en relief et parallèles au filet saillant rxisirni aussi r ntre la région siphonale et l’ombilic, c’est-à-dire sur le méplat lm même t Les deux bourrelets siphonaux sont bien marqués ; à la loupe et sur l** H pu ln s ( oiiMTvérs du test seulement, on remarque de fines costules parallèles m\ houiTrlrts comme dans les échantillons de Stramberg). D’autres individus d‘‘ * 1 ,nr,,, r région et provenant probablement des mêmes gisements, montrent " 1 •‘rartrres identiques ; 1 un d eux permet d’étudier, vers le retour de la spire, 1 .illun- tirs sillons; ceux-ci sont bien marqués sur les flancs et présentent la ,m ’ ,1lr 'dure que dans la var. (ievreyi; on pourrait supposer que l'échantillon type «!« rrllr-ri est simplement un jeune de la var. Ki liant', mais rien ne me porte à qm* la yar. (ievreyi montre à l'àge moyen le curieux méplat qui caracté- ***** *•* Kiliani ; du moins, dans les nombreux gisements où j’ai recueilli l i ' .h < k \ nyi et dans lesquels les échantillons de grande taille ne manquent l MS ’ b 11 ,u i* ,nît, * s y[l hi var. Ki/iani , que je connais seulement de la montagne de Lurc. I mu niions ch' 1 échantillon figuré : diamètre, 3y millimètres; hauteur du ,nM 1 l “ m • millimètres; épaisseur du dernier tour, 17 millimètres ; diamètre de I ombilic, 1 millimètres. , I nl ^ alangien des environs de Sisteron ; j’en ai vu d’autres de I clegrme et des environs de Noyer-su r-Jabron. I , |i 1 Ml * ( { fl u ‘ a trait a la question de l’existence de bourrelets sur r ht/Hocvi'as sc/nisulcatum du Valangien, je signalerai les !• 1 ’ . I1 | eX,8tC ^ ,CS Cdcaires marneux de la zone à Bel. latus de < ( s mou es calcaires en mauvais état de Phyll . semisulcatum , \ p r 61 ? un 1,1 identique sur des échantillons de Pkyliocêras ptychoicum ligue* ftpiralcs •‘.lill.mto ,j U ,. j a v u . fc-p assure directement que ces échantillons montrent aussi les mêmes DES MARNES VALANGIENNES DU SUD-EST DE LA FRANCE .1 montrant sur la loge de nombreux bourrelets. 2 0 Je figure un échantillon pyriteux de petite taille (23 millim.) trouvé à Bellegarde, qui a conservé une partie de sa dernière loge et qui porte à environ 10 millimètres plus loin que la dernière cloison un bourrelet bien net. 3 ° J'ai recueilli à Ghamaloc un moule pyriteux de taille assez grande (37 millim.) et qui montre sur la région siphonale de nom- breuses costules peu saillantes, indiquant bien l'existence sur le test de (ines costules analogues à celles figurées par M. Zittel sur le Ph. ptychoicum de Stramberg. Les variations individuelles portent sur l’épaisseur, qui est plus ou moins forte suivant les individus, et sur la profondeur plus ou moins grande des sillons péri- ombilicaux. Celle-ci est très variable : à côté d’échantillons dont la rosette est très accentuée dès le jeune âge, il en est d’autres qui ne la prennent que beaucoup plus tard et qui sont alors conformes aux figures données par M. Zittel des jeunes de Ph. ptychoicum Quenstedt (1), comme l’ont déjà fait remarquer Pictet et M. Zittel (2); de tels échantillons (reliés du reste au type par de nombreux passages) ne peuvent pas être distingués de Ph. diphyllum d’Orbignv, qui doit, je crois, disparaître de la nomenclature. J’ajouterai cependant que j’ai recueilli plusieurs très jeunes échantillons de cette variété munis du début de leur loge qui ne montrait pas le moindre bourrelet. Je figure pl. II, lig. 0 le plus développé d’entre eux; mais, d’après certains indices, je crois que les sillons commençaient à sc montrer chez eux à un diamètre un peu supérieur. Les diverses observations présentées ci-dessus, et notamment l’existence dans les marnes valangiennes d individus de Ph. semisulcatuni à bourrelets ventraux, me paraissent rendre très problématique la distinction de Ph. ptychoicum et île Ph. semisulcatuni ; la courbure plus ou moins forte des sillons, qui a fréquemment été donnée comme distinguant l’une de l’autre ces deux formes, est un caractère extrêmement variable ; chez certains individus jeunes de Ph. semisulcatuni vai . Gevreyi , la courbe qui relie les sillons à la région siphonale est certainement tout aussi peu flexueuse que chez n’importe quel Ph. ptychoicum du I ithonique. D’autre part, la collection Gevrey renferme des échantillons de Ph. ptychoicum du Tithonique supérieur dont les sillons sont aussi fortement arqués que chez Ph. semisulcatuni type. Quant à la rareté des échantillons de Ph. semisulcatuni à bourrelets ventraux, elle tient surtout, je crois, à ce fait que sur le Ph. pfy - choicum , à de rares exceptions près, les sillons ne se développent que sui la loge et que les échantillons pyriteux munis de leur loge sont de la plus grande rareté. 11 conviendra donc de réunir les deux espèces, entre lesquelles il v a sûrement moins de différence qu’entre les diverses variétés tithoniques de / 1. ptychoicum. Le Ph. semisulcatuni est peut-être l’espèce la plus commune et la p 11 s constante de notre niveau ; on peut être sûr de la trouver dans tous les gi*( ment, fossilifères des marnes valangiennes du Sud-Est de la b rance. (1) Stramberg, pl. IV, fig. 4. (a) Stramberg, pl. IV, fig. 9 et Aeltere Tilhonbildungen, pl. XXV, fig. u- LES AMMONITES PYRITEUSES • l nom FAMILLE DES PULCHELLIIDES Genre GARNIERIA nov. gen. (i) Ajin s beaucoup d'hésitation, nous nous sommes décidé à grouper sous cette u\ dlr dénomination les espèces néocomiennes que depuis Neumayr on rappor- tât aux (J n/no/i'ccras , c’est-à-dire le groupe de Ox. heteropleurum et Oxyn . Gevrili. ( , k formes sont en effet trop éloignées par les caractères de leur ligne suturale «h-K ( h iffio/ii crus liasi(jues, Ox . oxynotum par exemple, pour pouvoir continuera • tu r.mgrr^ dans c e genre, surtout en présence des tendances actuelles des p .droiitolngislcs n comprendre le genre d’une façon très étroite. Quant à l’intro- durlion du genre (uirnieria dans la famille des Pulehelliidés, elle semble pleine- luent justifiée par les rapports étroits qui existent entre la ligne suturale des (sjims de ee genre et celle des Pulc/iellia. La découverte de formes ornementées «‘•mine (i nngulosa et G. cardioceroides, accentue encore, je crois, les rapports avec les Pnlc/te/lia . l es ('t'imirriu sont caractérisées par leurs cloisons ressemblant à celles des /' il< f Uni du groupe* Ptt/c/iella : le lobe siphonal est toujours peu développé, gé- im r.drinriit plus court < j tic* le premier latéral ; la dissymétrie présiphonale existe * !"•' qm lcjiic s e spèces : dans toutes celles que nous allons décrire, les selles sont I * < “ °up plus développées en largeur que les lobes. L 1 bu-iiir extérieure' est cc'lle des Oxynoticeras ; chez G. angulosa , le pourtour < \o i .e c*si subpolygonal, caractère qui se trouve chez plusieurs Piilchellia. I * . emc* (nn/nrria diflère des Oxynoticeras surtout par la brièveté de son I *!" "qdion.d, toujours court et peu développé, tandis que chez les Oxynotice- ’ ! ‘ rs 1 beaucoup plus long que le premier latéral; déplus, chez Oxyn. oxy- ,fnm ' * (>s premières selles latérales sont hautes et élancées, alors quelles sont élargies cl massives chez les G arn ieria . ^ s< ,,nt ,l< "' intéressant de bien savoir quels rapports peuvent exister entre ^ " I Oxynoticeras du Jurassique supérieur de Russie. Les plus u ns de c <*s derniers sont encore très voisins des Oxynoticeras typiques. Oxyn. u/nfu m | is, her, de la base du Volgien supérieur, a des cloisons notablement ’ ' s% l \ ( xra1, que celles des formes basiques, mais présentant la " p (. tiricrn/ilciirum : Kilian, JJull. Soc. gcol, 3 ser., t. XX, p. LV. I < ^ «-« liant liions que je rapporte à cette espèce ne sont pas typiques ; comparés • li loi nu- «lu Hanovre, ils sont plus épais; l’épaisseur du dernier tour par rapport ni diamètre varie de 0,2 > à 0,27, alors qu’elle est de 0,22 seulement dans le type • In Hils; nos échantillons montrent aussi des lianes moins comprimés et qui s’a- 11 * ,M1 ‘ ou P ph'" brusquement, soit Vers l’ombilic, soit surtout vers la région sip onalt millimcties un individu de Chain aloc. Les cloisons des individus jeunes présentent, avec celles des a du tes ( t nu me des exemplaires d àge moyen des différences importantes et qui ff mit nt à les réunir, si les deux stades d évolution de la cloison ne se tiomaunt | , , mémoire s" al. — 3 SOCIETE GÉOLOGIQUE. — PALÉONTOLOGIE. — TOME IX. LES AMMONITES PYRITEUSES sur le même individu. Au diamètre de 20 millimétrés environ, les lobes et so „t notablement plus élancés qu’à lage moyen, le corps des lobes et , „.||es est plus allongé et moins ramassé, les cloisons sont moins rappro- v . e stade, l’ensemble de la ligne suturale rappelle absolument les Pul- , In itia notamment le groupe de V. pulchella et P. ZeiUeri (cf, Nicklès, Cont.i- bu lions, pl. III. p i- pi IX, fig. b). >•) Forme générale semblable à celle de G. heteropleura , peut-être légèrement |,lu> comprimée, paroi ombilicale moins élevée et moins abrupte. Ornementation très accusée, rappelant un peu celle de certains Carclioceras; elle ... compose de côtes ombilicales espacées, assez larges, relativement sail- 1 falciformes, généralement simples et au nombre d’une vingtaine sur F. .1» antilion figuré: la plupart se bifurquent à une hauteur variable et assez iri ■ ^ubcromcnl, mais le plus souvent au-dessus du mdieu des lianes. Cette ornementation, assez vigoureuse vers le retour de la spire, tend à s’effacer vers l'ouverture, l'effacement porte surtout sur les côtes ombilicales et il est bien probable que des échantillons plus développés montreraient seulement de fines costales sur le tiers externe des flancs. tig- ii. — Cloisons de Garnieria cardioceroides. f.iossUsMiiivtt : \ diamètres i a, d’après l’échantillon figuré pl. II, f. n. ligne siphonalc amincie et tranchante. I iLTiic suturalc relativement peu découpée, affectée de dissymétrie présipho- n '' hélicot ropc dextrogyre) peu accusée, le quart à peu près de la selle "iplinn.de testant sur le liane gauche; il est à remarquer que cette dissymétrie, très ,H 1 1 vers la fin du dernier I our, n existe pas dans le jeune âge ; vers le retour de ' "i"" m,lrc ^‘‘hantillon, le lobe siphonal est médian ainsi que le siphon, nettement visible sur ce point. I;" 1 "' J ' i l ,l,on ' 1 < ourt cl peu développé, selle siphonale large et carrée. "" u hi tet ale très développée, subcarrée, divisée en deux par un petit lolHile accessoire. ' " "" 1 : assez profond, peu développé en largeur, irrégulière- ment trilide. 11 ° des MARNES VALÀNGIENNES DU SUD-EST DE LA FRANCE ai Deuxième selle latérale : assez semblable à la première mais moins large. Deuxième lobe latéral : large, irrégulièrement dentelé. Troisième selle latérale : très carrée, divisée en deux parties égales par un lobule auxiliaire assez large. Selles et lobes auxiliaires semblables aux 2 e et 3 e latéraux. Il y a en tout (le siphonal non compris) 5 lobes de chaque côté. Cette ligne suturale est surtout remarquable par sa grande ressemblance avec celles de certains Pulchellia carénés du Barrémien, P. Beigi Nicklès et P. llaugi Nicklès par exemple ; elle ne diffère en définitive de la cloison de P. llaugi (v. Nicklès, Mém. Pal. Soc. géQl., t. IV, pl, ifi, fig. i3) que par la forme plus carrée des deux premières selles latérales et le plus grand développement en largeur du 2 e lobe latéral et des lobules suivants ; étant donnée la grande varia- bilité de la trace des cloisons chez les Pulc/iellidés, ces légères différences n'ont, je crois, que très peu de valeur. ÉVOLUTION INDIVIDUELLE J’ai recueilli dans les marnes valangiennes de Sainte-Croix, près Die, un échantillon de petite taille que je rapporte, non sans quelque doute, à G . cardia- ceroides; si cette assimilation est exacte, ce que la grande ressemblance des cloi- sons me fait croire, les tours internes de notre espèce seraient presque lisses et les costules à peine marquées auraient l'aspect des faisceaux de petits plis que l’on remarque sur le moule de G. heteropleura Neumayr et Uhlig ; comme dans les autres espèces de ce groupe, les tours internes seraient arrondis et lu rhigny (collection d’Orbigny, n° 4868), qui jusqu’à présent est le seul que je connaisse. Rapports rt dilfcrcnces. Notre espèce paraît voisine de Garn. Gcvrili d’Orb. « i j in. us d abord songé a considérer Garn. Nicolasi comme représentant les tours intnncs de (mm ( kv r il i, mais à défaut d’échantillons ou de figures de G . Gevrili d un diamètre correspondant à celui de G. Nicolasi , je remarque dans les figures et sl M r l, " ns publiées, quelques différences assez sérieuses: chez G. GevriliXoxn- l*dir «-si plus profond, plus étroit, la forme du bord ombilical différente, l’accrois- m ‘ ^ s touis en hauteur plus rapide et leur épaisseur plus forte et surtout 8 plus rapidement, ce qui donne aux tours dans l’ombilic, une dispo- " ]U " n ru gradins qui a été signalée par tous les auteurs et qui est notamment MU ^ donnée par Struckmann (Grenzchichten, pi. I, fig. 4)* * ! s,, Diiale de G. A icolasi, telle que nous venons delà décrire, s’écarte i ' ‘ d ' ' ' *1' des autres espèces du genre; la première selle latérale est plus mr,, t dissymétrique et n’affecte pas la forme carrée si çarac- t‘ig. U — (iloiaoii* de (»ar~ ni tri a .Vicolavi, Or«t%*i**rmrni ; 4 d in mètre* 1 a, «I a|>rr« | échantillon figure 1 pi II. f. 9 DES MARNES YALANGIENNES DU SUD-EST DE LA FRANCE 2 3 téristique des autres espèces du genre; le premier lobe latéral est plus conique, plus nettement trifide. Ces divers caractères rapprochent beaucoup la ligne suturale de G. Nicolasi de celle de certains Pulchellia barrémiens, P. Chalmqsi en particulier, dont elle ne s’éloigne guère que par ses lobes moins développés en largeur (Cf. Nicklès. Et. Pal., pl. HJ, f. 3). On distinguera du reste facilement l’espèce valangienne à ses tours plus nombreux et à son ombilic beaucoup plus ouvert, mais la grande analogie des cloisons de ces deux espèces n’en est pas moins intéressante à noter au point de vue des affinités génétiques des Pulchellia. Dimensions de 1 échantillon figuré: diamètre, 0 m 020 ; hauteur du dernier tour, O m oo 9 ; épaisseur, o m oo 3 1/2; largeur de l’ombilic, o ,n oo7. Saint-Julien en Bôchaine, très rare. Sous-Genre DELPIIINITES, nov. subg. DELPHINITES RITTERI nov. sp. (PL II, fig. 11 .) (i Tours comprimés, beaucoup plus hauts qu épais, s accroissant rapidement ’involution augmente beaucoup avec l àge), visibles dans 1 ombilic sur la moitié environ de leur largeur. Ombilic assez large, paroi ombilicale peu élevée formant a\cc les lianes un angle arrondi. Flancs peu convexes, le maximum d épaisseur est vers la région ombilicale. 15 ^ Fig. i 3 . — Cloisons de Delphinites Ritteri. Grossissement: 4 diamètres i /?., d'après un fragment de Clelles(coll. de l’Université de Grenoble). Fig. 14. — Cloisons de Delphinites Ritteri. Grossissement: 4 diamètre» ./a, dnprcs 1 échantillon figuré pl. IL C Ia - Ornementation composée seulement décotes très petites et tus nom îc , à peine visibles, qui débutent vers le tiers interne des liants et se U 1 mine nt chaque côté de la région siphonale par un petit tubercule. La légion ip h est lisse, tronquée carrément et dominée de chaque côté pai les tu x ici l cités, de sorte que la coquille a un peu l’aspect d’une Pulche ia tu gioupc La ligne suturale est très remarquable et rappelle beaucoup celle d - 'tria du groupe de G. heteropleura. Le lobe siphonal est court et peu i eve op\ , première selle latérale large, carrée et peu profondément t écoupee, met la * J 4 I.KS AMMONITES PYRITEUSES en deux parties inégales par un lobule accessoire. Le premier lobe latéral plus profond que le siplional est moins large que la première selle latérale ; il est spa- t „|, et formé de cinq phyllites ; la deuxième selle latérale a la forme de la pre- le deuxième latéral est arrondi et à peine trifide, les lobes et selles auxi- liaire Vue présentent rien de particulier. Cette description s’applique à la figure i 3 , I , ligure i i représente la ligne suturale d’un individu un peu plus jeune; révo- lution de la cloison est moins avancée, la terminaison triænidienne du premier latéral est alors très nette et rappelle la cloison de G. Gevrili . bvolution individuelle : comme on peut le remarquer à l’examen des figures, 1rs tour* internes de notre espèce sont peu embrassants et relativement assez i pain ; ( ornementation n’est très nettement visible que sur _e jeune et il est pro- |, mIiIc que îles échantillons plus développés seraient entièrement lisses. Des deux haotillons que j’ai sous les yeux, le plus jeune présente la dissymétrie présipho- nale h< lin. trope dextrogyre peu accusée, puisque le lobe siplional est en partie sur la région ventrale, mais bien nette; dans le second, au contraire, le siphon est médian, mais il \ a des traces de dissymétrie latérale. Les cloisons, bien que très rapprochées, ne sont jamais sécantes. Les « u n i m s de la cloison rapprochent incontestablement notre forme des (t u'/nrritt du Yalangicn, de ( tant . heteropleura par exemple, vis-à-vis desquels elle • u. b- même mie «pu* les Pulchellia bicarénés, comme P. Sauvageaui , vis-à-vis des formes carénées du genre, P . Haugi par exemple. Parmi les espèces rangées | * 1 1 Ncumavr et Llilig dans le genre Oxynoticeras , il en est une dont l’évolution individuelle présente quelque analogie avec celle de Delphinites Ritteri , c’est n Hnlrfun Keyserling du Néocomien des bords de la Petscliora. Comme notre es|»cee % h* jeune O. Hafrfuri présente un sillon siplional puis une région externe ' un e. enfin la coquille finit par devenir carénée, mais le sillon siplional n’est |. mi. iis accompagne de tubercules et ne peut être comparé à celui de Delphinites ; I oi iiementation de O. Halrfun tend à devenir plus accentuée avec l’âge et c’est le «onh.uie cbe/ De! plnmtcs s qui, à 1 âge moyen, doit être complètement lisse, à en i u 8®* I' " 1111 fragment mal conservé par malheur. Oxyn . Balduri adulte se rap- I * 1 beaucoup de certains Placenticeras et M. Kossmat le regarde même comme la souche de ce genre. » a°i qu il < n soit, la présence dans le Valangien d’une ammonite à cloison de . ^ f l ,, ' % l , Genre MORTONICERAS Meek. Les Mortoniceras sont extrêmement rares dans le Valangien du Sud-Est de la France; je n’en connais que deux espèces représentées chacune par un seul échan- tillon. Il n’en est pas moins intéressant de constater ici la présence de ce genre bien développé dans le Néocomien d’Espagne, mais à un niveau peut-être un peu plus élevé. MORTONICERAS cf. GAUDRYI Nicklès. (PI. II, fig. 14.) Mortoniceras Gaudryi; Nicklès, Sud-Est de l’Espagne, p. 188 , pl. VIJ, lig. 3; pl. VIII, fig. J’ai sous les yeux un fragment d’environ 17 millimètres de diamètre qui, par sa forme générale et son ornementation, se rapproche beaucoup de Mortoniceras Gaudryi Nicklès. Gomme dans cette espèce les tours embryonnaires sont lisses, les côtes simples d’abord sont ensuite bifurquées. La région siphonale est malheu- reusement en mauvais état, l’épaisseur des tours paraît un peu moins forte que chezle type espagnol; l’accroissement, autant que j’en puis juger, est un peu plus rapide et l’ornementation un peu moins vigoureuse. Cloisons invisibles. Lieous, un seul échantillon. MORTONICERAS STEVENINI Nicklès. (Pl. II, fig. i3.) Mortoniceras Stevenini ; Nicklès, Sud-Est de 1 Espagne, pl. VII, lig- 5 6 , pl- ^ HL L- Mortoniceras Stevenini ; Nicklès, Mém. Soc. géol-, n° 4> P- 55, pl. V, lig. II - Un petit échantillon de Sainte-Colombe me paraît se rapporter assez exactement à cette espèce. Au diamètre de 1 1 millimètres, la coqmlle est entièrement lisse, les flancs présentent un méplat très net, la forme générale est tiès comprimée, a carène fort élevée est nettement cordée et c est à peine si agis a m c u tour elle tend à devenir lisse. Les cloisons sont absolument u cnLqnes nière figure donnée par M. Nicklès {Mem. Soc. géol. fig. 38 ). La seule < Jifférmce que je constate entre mon échantillon et l’espèce espagnole est que le Sainte-Colombe est entièrement lisse (au moins à 1 œil nu) a un c ïame de la Querola possède déjà quelques côtes, très fines il est vrai. Sainte-Colombe, un seul individu. SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE. PALÉONTOLOGIE. — TOME IX. MÉMOIRE N* 23. — 4 I,ES AMMONITES PYRITEUSES PAQUIERICERAS nov. gen. PAQUIERICERAS PARADOXUM nov. sp. (pi. ii, fig- > 5 -) J millimètres; hauteur du dernier tour, 10 millimètres ; épaisseur du dernie r tour, 5 millimètres et demi ; largeur de l’ombilic, 12 millimètres. sions se rapportent à l’échantillon figuré. . ' Tours très comprimés, s’accroissant lentement ; le dernier forme à peine le lier» du diamètre total. „ . , . , Planes très aplatis, entièrement lisses, sauf vers la fin du dernier tour ou 1 on , , , lianlilloii figuré un renflement rectiligne allongé dans un sens transNt rsal a I dûment. . Hr ^nn siplionale amincie et tranchante, reliée au flanc par un méplat en biseau tien not. , . Ont lui 1 < très la Tige et superficiel, paroi ombilicale peu élevée mais abrupte. 1 de lobes et de selles peu découpées, présentant la dissy- île hélico trope sinistrogyre); lobe siplional très court, divisé en deux par la selle siplionale qui est basse et carrée. Première selle latérale très développée, divi- sée en deux parties inégales par un lobule acces- soire très développé; la partie externe de la selle est la plus considérable; elle est dentelée et plus carrée que les suivantes; la partie interne est au contraire élancée, pincée à la base et denticulée, d'une façon générale. Cette partie de la première selle latérale et les selles suivantes sont nette- ment sténopliylliennes. Le premier lobe latéral, assez large, est grossièrement spatulé et trifide ; la deuxième selle latérale ressemble beaucoup à la partie interne de la première : elle est grêle, élancée, très peu dentelée; le deuxième lobe laté- ral est à peine moins développé que le premier, i.pn l il rrssomble beaucoup; la première selle auxiliaire est encore légèrement '* n,u ‘b 1 1 suivante* ainsi que les lobules accessoires sont simplement arrondis. 1 • tpp >rts et différences. Je ne connais aucune espèce qui puisse être confondue ' n //s P&radoxum . Cette forme curieuse ne m’a paru pouvoir rentrer 1 ltt < M g®**** décrits jusqu’à présent; sa forme extérieure le rapproche- J ** 1 un l‘ r! ‘ de# v mais outre que la région siplionale ne présente pas lPe * ligne su tu raie l’en éloigne absolument et se rap- ^ ^ < elK‘ des Neolobites ; dans ce dernier genre et surtout dans t'ig. il — ('.loinoiH «lo Paquicriceras fut r a do. rut». | dinmMm i/a, d’npr« v * «1» échantillon «!«♦ Upoii, (coll. do l'Uni ver- «été do tirrnohjc). des MARNES VALAXG1ENNES DU SUD-EST DE LA FRANCE forme décrite récemment par M. Nickiès sous le nom de Neotubites? Cotteaui , le lan général de la cloison est très voisin de celui de la cloison de l'aquieri- mais dans notre genre, les lobes et selles sont denticulés et non arrondis, ceras ’ , i Neolobites. Quant au genre Hauericera» Grossouvre, dont la forme et les caractères extérieurs rappellent un peu Paquienceras, sa ligne sutu- ralele classe dans un tout autre groupe. Je connais deux échantillons de cette curieuse forme : celui figuré pl. Il, fi .n^Bci .Iloo ^ II.-, >"16*1(1 iBYMiinoXÎ .onpiqvi nolIilnBiloa ,Y>:oiaaO'a mutB0Xu3ini98 3£*I900XI^IXS[ .in oi s: O "| itii nolliinr.il'i.i . k/a^Xy 9*iV9x) .Tna YVioiaaO'a mn;lj 30 lu 3 ifii 93 3^*1900X1^/1*1 u .^97790 .Iloo t (9rfoéb'iA^ onu’iH “ ...f »i -b «noiiYflT*! . r. ya8 Xn,BiXiH .*\»o YwoiaaO'a flm^oXu 3 lra 93 BBioooXlYd^ bi •okfonoaO ob oîiaaovin’J'i ob .lloD .faoqlA •*llruif«n 'iiiobnoi^ ob Jnoa eo-iu^a aol e9luoî ,9iiB*ilnoo noiîBoibni 1 ub8 Qoc Géol. DE France J|ÉM- b0C ‘ PALÉONTOLOGIE emottc 9R. Mem. N° 23 Pl, ï T. IX, Pi. VII c. N AUD, Éditeur, Paris. 3ERTHAUD, imprimeurs A r OGIC 3 Pl II PLANCHE II i ab Lytoceras Richei Sayn. Beaumugne près Saint-J ulien-en-Bôchaine, coll. de l’Uiiiversité d. Lyon. a ab. Phylloceras Calypso d’Orbigny. Echantillon de moyenne taille. Luc -en-Diois, r coll. Sayn. 3 Phylloceras Calypso d’Orbigny. Individu de grande taille. Bellegarde, coll. Sayn. 4 ab. Phylloceras Calypso d’Orbigny. Très jeune individu. Grossissement : 2 diamètres. Pontet (Drôme), coll. Sayn. 5 Phylloceras semisulcatum d’Orbigny. Echantillon jeune (= P/i. diphyllum d’Orb.) avec le début de la loge, sans sillons ni bourrelets. Pontet (Drôme), coll. Sayn. 6 Phylloceras semisulcatum d’Orbigny. Echantillon jeune avec bourrelets ventraux <*t sillons. Bellegarde, coll. Sayn. 7 ab. Garnieria heteropleura Neumayr et Uhlig e3 ab. Mortoniceras Stevenini Nicklès. Echantillon grossi. Sainte-Colombe (Hautes-Alpes), coll. Paquier. liai. Mortoniceras aff. Gaudryi Nicklès. Echantillon un peu grossi. Lieous (Basses-Alpes), coll. Sayn. i 5 ab. Paquiericeras paradoxum Sayn. Eyrolle (Drôme), coll. Paquier. IL 3H3WAJ■ - : .ubivibni anuaj. aéiT .Y^oiaaO'a oaq^IJsD 8J3*i990lI^Ji ( I .$» f. .nysS .IIoo t (amôiQ) a*\ Minai nollim£do3 .YtfoiaaO a mirtjsolnamiga 3J3*i900Ib£xi < ï c . i/i/ .if-. . ,t liiiôiQ) iainoa .alalaviuod in snoüie anse { agol bI ab Judàb al / niai noIIiJnfidoa .Y^oiaaO'a xnu^olU8imd8 aÆ^ooII^d*! î> .nyfië .IIoo ,abiBgaIla£I .anollia « i ■ n< eilijJflQbiooo .109 oijhU sa nYAituaVI js'iuelqo'ieteil œiisimBO .ijhU la «yakus?! j3*m9lqo*i9;t9xl < fili9iiri'8T) 8 .yaivaO .IIoo f abaB8aIIa9 .&\i aUaniBib î : JnamaaaiaeoiO « j nu , yn^idiO'b ab aqyl noIIiJn£do3 .YVîoiaaO r a is^looiVL AhdifliBÔ .à» (j .ainèauM ub .HoO .anifidaoS-na ■ 1 11" 1 'b'i ‘Vt 'H'dl .iaaoig uaq nu noiliJn£da3 .kya£ ÆëOlu^fLB J8i # i9ifl , i£x) .ô» 01 ii<"nfi(BiK)-9llol/ 4 r.I ab ano*iivn3 .viyaü 89bxo'i90oibTB9 J3Î < i9ini£0 .ôoii .aldonaiD ab àJieiavinlTl .u/b8 .IIod .(aiâal) aüalO aâiq aiéidluH .wyac! i«i9ttiH 89 ;tixixxlql 9 (I .oioti ■ |l/ .j/n.II -HiuiofoO-oinisS .iaeoi^ noIIiinBdaS .zâdAoiVl iuinsvQtë ajeiaoinoïioM .à» * :i .iaiupB c I .IIoo ,!/ H ooaiJ laeoig uaq nu noUiJuBdaS .aaaaaiK iY*ibu.fiO .“Sis 8 j 8 i 99 iflo^ioM .60 i 1 .nyfi 8 .IIoo i *i«pc f I dîna ,( hiiôiCI) aIIoiy3 .kya£ xmxxobJSU 3 q SÆ^oi^iupÆ^ .4» h T IX, Pt. VIII g oc Géol. de France PALÉONTOLOGIE mu emoite De U Mém. N° 23 Pl II G. NAUD, Éditeur, Pans. RERTHAUD, Imprimeurs