Publication trimestrielle. Juillet — Septembre 1905. MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE PALEONTOLOGIE TOME XIII. — FASCICULE 3 SOMMAIRE Mémoire n» 35 V. POPOVICI-HATZEG Les Céphalopodes du Jurassique moyen du Mont Strunga (Massif de Bucegi, Roumanie) Six Planches. PARIS AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE F1IANC 28, Rue Serpente, VI 190D û MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE paléontologie PUBLICATION FONDÉE EN 1890 , C(t Paléontologie sont publiés par tomes (format in-quarto . raisin), aviron .fio pages de texte et environ ao planches hors texte. Il paraît environ un tome par année. , . . . On peut les acquérir par souscription, avant l’apparition du volume complet, aux prix réduits suivants : Souscripteurs ayunt souscrit à tous /es volumes parus, au j moment de leur apparition • • 1® l0H)6 20 fr. / Nouveaux souscripteurs (France), » 25 fr. i Id. id. (Étranger) » 28 fr. J Apres / achèvement du volume, le prix est élevé à 40 francs (franco) ; une remise do osl accordée aux Membres de la Société. [Les tomes IVetV complets, ne se \ cndciit plus qu'avec la collection complète (y compris le tome XIII en cours de publication). ■’ I)rs son apparition, chaque Mémoire est mis en vente séparément aux prix indiques ci-dessous, sur lesquels une remise de 20 °/o est consentie aux Membres de la Société. Franco de port. Mémoires X 1. — a. — 3 . — 4 . — 6 . — J • 8. G H M — A 1) — G. 10. 11. A. n. 12. — V. LISTE DES MÉMOIRES PARUS Francs G ai nu y. Le Dry o pi thèque, 1 pL, 11 p 3 » Si im s. Contributions à l'étude des Céphalopodes du Crétacé su/Frieur de Fiance (en cours), 6 pl., 22 p 10 » *• Di i'i iu r. Les animaux pliocènes du Roussillon, 137 pl., 198 p. 60 » Nioki.ks . Contributions à la Paléontologie du Sud-Est de l' Espagne (en cours). 1 livraison: pl. I-IY. p. i-3o (en vente). » livraison : pl. Y-X, p. 3 i -64 (épuisée, ne se vend plus qu avec la collection des XII tomes parus). ni. Sapokta, Le Nelumbium provinciale des lignites crétacés de Eavcau en Provence , 3 pl., 10 p 5 » I ) ic. Note sur la Crête Greben. Annales géologiques de la Péninsule balcanique ; t. III, 1891, t. XL. 1890 |> "si" 1 1,1 ZUr Kennlniss der Klausschichten in den Nordalpen. Jahrb. d. k. k. geol. Reichsanst. ; CÉPHALOPODES DU JURASSIQUE MOYEN DU MONT STRUNGA (ROUMANIE) 5 Les formes calloviennes et bathoniennes proviennent du même banc à Cépha- lopodes. Il est fort probable que les dernières formes se trouvent à la base de ce banc et les premières à sa partie supérieure. Il m’a été impossible de vérifier cette supposition, étant donné que le banc à Céphalopodes, qui n'a pas plus de 70 à 80 centimètres d’épaisseur, est recouvert par les puissantes masses cal- caires tithoniques qui font saillie, cachant ainsi le banc à Céphalopodes qui est en dessous. Ce n’est qu’en employant la poudre que j’ai pu obtenir de ce banc la riche collection dont je dispose. Pour terminer cet exposé je ferai remarquer que, parmi les Céphalopodes de Strunga, les Phylloceras sont les mieux représentés, tandis que le nombre des Belemnites et des Perisphinctes est très restreint. Avant d’aborder l’étude des Céphalopodes de Strunga, je tiens à remercier mon ami M. Émile Haug, le savant professeur de l’Université de Paris, pour le concours qu’il m’a donné avec tant de bienveillance dans l’élaboration de ce travail. J’adresse également mes remerciements à M. Paul Lemoine, secrétaire de la Société géologique de France, pour le soin qu’il a mis à surveiller l’exécu- tion matérielle de ce Mémoire. Je remercie aussi M. de Szadeczkj, professeur à l'Université de Klausenburg , d’avoir bien voulu mettre à ma disposition les collections placées sous sa direction. H V. POPOV1CI-HATZEG B I B L I O G R A P H I E Je donne ci-dessous les litres détaillés des ouvrages consultés ; dans le texte je me servirai seule- nient des abréviations .* ,y3o # — y. Zietkn. Die Versteinerungen Würtembergs. 1842-47. — d’Ormgny. Paléontologie française ; terrains jurassiques. Céphalopodes. 1847 • Qübnstedt. Petrefactenkunde Deutschlands. Cephalopoden. 1802. — Kudernatscii. Die Ammoniten von Swinitza. Abhandl. d. k. k. geol. Reichsanst ., t. I. 1802. — Fr. v. Hauer. Vorlage von Fossilien von der Dürrn-und Klaus Alpe bei Hallslatl. Jahrb. d. k. k. geol. Reichsanst., t. III, p. 184. 1853. — 1854. — 1854. — 1850. - i85Ç. — 1807. — i80o. — 18O2. — 1863. — 1864. — 1864-66. 1865. — 1868. — 1868. — 1869. — 1869. — 1869. — 1870. - Fr. v. Haurr. Ucber die Gliederung der Trias-, Lias- und Juragebilde in den nordostlichen Alpen. Jahrb. d. k. k. geol. Reichsanst ait, t. IV, p. 716. Fr. v. Haurr. Beitriige zur Kenntniss der Capricornier der ôsterreichischen Alpen. Sitzungs- ber. d. mat hem. naturw. Classe d. k . Acad. d. Wissensch ., t. XIII, pp. 94-121. Fr. v. IIaurr. Die Heterophyllen der ôsterreichischen Alpen. Sitzungsber. d. mathem. naturw. Classe d. k. Acad. d. Wissensch., t. XII, p. 861. Quenstrdt. Der Jura. ^ *lanova y Pirra. Memoria geognostico-agricola sobre la Provincia de Castellon. Mem. de la Real Ac. de Ciencias , Madrid ; VI, pp. 575-800. Oppel. Die Juraformation in England, Frankreich und im südwestlichen Deutschland. Ooster. Catalogue des Céphalopodes fossiles des Alpes suisses. Partie IV. Oppel. Ueber jurassische Cephalopoden. Palæontologische Mittheilungen a. d. Muséum des kunigl bayrischen Staates , I. Opii-.l. 1 cher das \ orkoramen von jurassischen Posidonomyen Gesteinen in den Alpen. • Zeitschr. d. deutschen geol. Gesellseh., t. XV. K. v. Sbebach. Der Hannoversche Jura. Brauns. Die Stratigraphie und Paliiontologie des siidostlichen Theiles der Hilsmuldc. PaUvontographica , t. XIII. r t 0 . .. n"??; zur Palâontologie der Jura- und Kreideformation im nordwestli- ^ chen Deutschland. Palœontographica , t. XIII. ^ 1 * ** as un( ^ J ura in den Südalpen. Geognost.-palæontologische Beitrâge , t. I. bavoruT 111 ^nbiontologische Notizen über Lias-, Jura- und Kreide-Schichten in den W. \v r Un<1 ° esterre ^ chischen *Alpen. Jahrb. d. k. k. geol. Reichsanst., t. XVIII, p. 5 99 . t U ^ ornîen reihe des Ammonites subradiatus. Geognost.-palæont. Beitrâge , ceras Art ( -n , ober Phj-fïoceras tatricum Pusch sp. und einige ander e Plyyllo- D Itn ... *• *• S e °l. Reichsanst. , t. XIX, p. 5 9 . M. r;; YR “ CjUra im n ° ldwesUichen Deu.sch.aud, Cassel. Schichlen Jahnh nLlle oder weniger bekannte Cephalopoden der Macrocephalen- * /l ’ & eo1 - Reichsanst., t. XX, p. 147. CÉPHALOPODES DU JURASSIQUE MOYEN DU MONT STRUNGA (ROUMANIE) 9 i8ji. - M. Neumayb Jurastudien : Die Phylloceraten des Dogger und Malm. Jahrb. d. le. h geol Reichsanst., t. XXL pp. 2 9 ;- 3 7 8 , 45 i- 536 . K i8ji-73. - M. Neumayr. Die Cephalopoden-Fauna der Oolithe von Balin bei Krakau. Abhandl. d k. k. geol. Reichsanst ., t. V, p. 19. 1873. - W. Waagen. Jurassic Cephalopoda of Katch. Palæontologia Indica. 1875. — Fa VUE. Description des lossiles du terrain jurassique de la Montagne des Voirons. Mém Soc. Pal. Suisse; 77 p., 7 pl. 1876. — Favre. Description des fossiles des terrains oxfordiens des Alpes fribourgeoises. Mém. Soc Pal. Suisse ; III; 76 p., 7 pl. 1877. — G. G. Gemmellaro. Sopra alcune faune giurese e liasiche délia Sicilia.* 1878. - V. Uhlig. Beitrage zur Kenntniss der Juraformation in den karpalhischen Klippen. Jahrb. d. k. k. g'eol. Reichsanst., t. XXVIII, p. 641. 1879. — Favre. Fossiles des couches tithoniques des Alpes fribourgeoises. Mém. Soc Pal Suisse • VI; pp. 1-74; pi. MV. ï88i. V. Uhlig. Leber die Fauna des rothen Kellowaykalkes der penninnischen Klippe Babier- zowka bei Neumarkt in Westgalizien. Jahrb. d. k. k. g'eol. Reichsanst., t. XXXI, p. 38 i. 1886. — Quenstedt. Die Ammoniten des schwabischen Jura. 1888. — A. de Grossouvre. Études sur l’étage bathonien. Bull. Soc. Géol. Fr., ( 3 ), t. XVI, p. 366 . 1888. — A. Oscar Sciilippe. Die Fauna des Bathonien im oberrheinischen Tiefïande. Abhandl. zur geol. Specialkarte von Elsass-Lothringen, t. IV, fasc. iv. 1888. — Fr. IIerbicii. Données paléonlologiques sur les Garpathes roumains. Anuarul biuroului géologie., Anul III. N° 1 pour i 885 . 1888. — Schlippe. Die Fauna des Bathonien im oberrheinischen Tiefïande. Abh. zur geol. Special- karte von Elsass-Lothringen, IV ; 266 p., 8 pl. 1890. — Ed. Jüssen. Beitrage zur Kenntniss der Klausschichten in den Nordalpen. Jahrb. d. k. k. geol. Reichsanst., t. XL, p. 38 1. 1890. — E. Haug. Note sur le péristome de Phylloceras mediterraneum. Bull. Soc. Géol. Fr., ( 3 ), t. XVIII, p. 328 . 1890. — Haug. Les chaînes subalpines entre Gap et Digne. Bull. Serv. Carte Géol. France, III; n° 23 . 1893. — Choffat. Description de la faune jurassique du Portugal. Classe des Céphalopodes. 1893. — Bonarelli. Ilecticoceras, novum genus Ainmonitidarum. Bull, délia Societa malacologica italiana , t. XVIII. 1894. — J. v. Siemiradzki. Neue Beitrage zur Kenntniss der Ammonitenfauna der polnischen Eisen- oolithe. Zeitschr. d. deutschen geol. Gesellsch., t. XLVI, p. 5 oi. 1898. — V. Popovici-H atzeg. Étude géologique des environs de Campulung et de Sinaia (Roumanie) (Thèse) Paris, 220 p. 1898. — A. de Riaz. Description des Ammonites des couches à Peltoceras transversarium (Oxfordien supérieur) de Trept (Isère). Gr. in- 4 % Paris, 70 p., 19 pl. 1904. — Modeste Clerc. Étude monographique des fossiles du Dogger du Jura Neuchateiois et Vaudois. Mém. Soc. paléont. suisse, t. XXXI, 108 p., 3 pl. « Soc. Géol. de Fr. — Paléontologie. — Tome XIII. — 10. Mémoire n* 35. — 2. IO V. POPOVICI-HATZEG NAUTILUS sp. U- «are JVtaW» ». nul représenté à Strung.. Je ne dispose que de ta, I, conservés et spécifiquement indéterminables. Ils ont la trSLrS NautZZZiensis* sans' appartenir toutefois à eette espèce. Herbieh dans son travail « Données paléontologues sur les Carpalhes rou- mains cite, comme provenant toujours de la même localité, Nautdw apertu- ralus Sel il forme tout à fait différente des miennes. C est cette meme espece que ' j a i vue étiquetée dans le Musée de Cluj (Klausenburg), ou se trouve la collection de Herbieh, sous le nom de Nautilm hneatus. PHYLLOCERAS KUDERNATSCHI Hauer pi. I, fig- i-4- , 85 a. Ammonites heterophyllus Sow. var. ; Ivudeiinatsch. Die Ammoniten yon Swinitza ; p. 6, pl. I, Ag- 6 ' 9 - lHb r ^ Kudcrnaiachi Hauer. Beitrâge zur Kenntniss der ester. Alpen ; p. 902. Oostkh. Céphalopodes des Alpes Suisses, IV r partie; p. 7 2 > P*- I 7» *o* 9 * 11, Oppbl. Posidonoinyen-Gesteine in den Alpen ; p. 189, 192,^ i95. Bbnrckb. Ueber Trias u. Jura in den Südalpen; t. I, p. 175. Neumayr. Die Phylloeeraten des Dogger u. Malm. ; p. 3 io. pl. XII, lig. 4 - 5 . Gbm.mkllaro. Sopra alcune faune giurese ; p. 128 ; pl. XVIII, lig. 3 et 4 - JÜ9SKN. Klausschicliten in den Nordalpen; p. 387 , pl. II, lig* i* iWk». — — i8S3. - — 1868. — — 1871. Phylloceras — 1892. — — 1890. — — (Test une des formes les plus communes de Strunga. J’ai lait ligurer 4 des 4‘3 échantillons que j’ai sous les yeux. Ils rappellent exactement les formes de Swinitza (Banal), ligurées par Kudernatsch sous le nom de Ammonites hetero - phyllus Sow., var. Tours de spire un peu renllés, à accroissement rapide et recouvrant entière- ment les tours antérieurs ; section elliptique. Ombilic étroit en forme d’entonnoir et à bords arrondis. Flancs ornés de stries tines, rebroussées au milieu des lianes ; elles partent de l’ombilic, se dirigent en grossissant vers le bord externe des lianes et passent sur la face externe de la coquille. Ces côtes fines alternent irrégulièrement, surtout sur des échantillons plus grands, avec des côtes plus accentuées donnant un aspect caractéristique à la coquille. Cette ornementation de la coquille se traduit aussi exactement sur le moule. I.a ligne de suture des cloisons est identique à celle qu’a figurée Neumayr. PHYLLOCERAS KUNTHI Neum. 1868. iim. 1871. 1877. Phylloceras Kudernaischi Zittkl. Palàontologische Notizen ; p. 602. Zittkl. Bemerkungen über Phylloceras Arten ; pl. I, lig. i 3 . umt/ii Neumayr, Die Phylloeeraten des Dogger u. Malm; p. 3i2, pl. XII, lig. 6; pl. XIII, lig. I. — Gemmkllaro. Sopra alcune faune giurese; n # 1, p. 8, pl. II, üg* 3 - 4 . de l ioi glands tiagmenls de coquille provenant d’exemplaires de 120 à i 5 o mill. îanutre appartiennent à cette espèce. Ils possèdent des tours très élevés et CÉPHALOPODES DU JURASSIQUE MOYEN DU MONT STRUNGA (ROUMANIE) u très comprimés ; des lianes très plats, peut-être encore plus plats que ne l’indique la ligure donnée par Neumayr, ornés de nombreuses stries très tines rayon nantes, qui s’impriment aussi, quoique faiblement, sur le moule, occupant’ un peu plus de la moitié des lianes et passant sur le côté externe arrondi. L’ombilic est étroit et peu profond. i PHYLLOGERAS n. sp. ind. PI. IV, fig. 8 Cette forme est plutôt rare parmi les Céphalopodes de Strunga. Elle est repré- sentée dans ma collection par 5 échantillons seulement, dont un très grand, de i4o millim. de diamètre. Elle est très voisine de Phylloceras Kunthi Neum. La coquille à test épais est formée de tours larges, très embrassants, à ombilic étroit, en forme d’entonnoir. Les lianes un peu bombés sont ornés, sur trois quarts de leur surface, de côtes très fines, courbées en avant du côté externe des lianes et passant ainsi sur le cote externe de la coquille. Sur des individus mieux conser- vés, j’ai pu voir que les stries partent de l’ombilic même. Cette ornementation ne se retrouve plus sur le moule, qui est complètement lisse. Cette espèce a beaucoup de ressemblance avec Phylloceras Kunthi Neum. ; mais elle s’en différencie par ses côtes, qui sont plus fines et plus courbées, par ses lianes plus bombés et par un ombilic plus large et plus profond. La cloison est trop mal conservée pour qü’il soit possible d’en donner les caractères. PHYLLOGERAS SUBOBTUSUM Kud. PI. I, fig. 8, 9. 1852. Ammonites subobtiisus Ivudernatsch. Ammoniten von Swinitza ; p. 7, pl. II, fig. i-3. 1853. — — Hauer. Juragebilde in den nordôstlichen Alpen ; p. 766. 1860. — — Ooster. Cat. Ceph. foss. Alpes Suisses; t. IV, p. 69, pl. XVII, fig. 4-8. 1868. Phyllocevas subobtusum Zittel. Palâontologische Notizen; p. 606. 1871. — — Neumayr. Die Phylloceraten des Dogger und Malm ; p. 346. 1877. — — Gemmellaro. Sopra alcune faune giurese ; p. 127, pl. XVIII, fig. 2.' 1 11 / Diamètre total 5o mm 3i mm Dimensions \ Hauteur du dernier tour 3o 18 des échantillons figurés / Épaisseur 19 *9*5 V Largeur de l’ombilic 7 5 Espèce assez rare à Strunga. Ses tours sont très aplatis sur les flancs, le côté externe est très obtus et large. L’ombilic étroit, en forme d’entonnoir, ne laisse rien voir des tours précédents ; il est limité vers les flancs par une carène obtuse. Dans le jeune âge, jusqu’à un diamètre de 25 millim., la coquille est com- plètement lisse. A partir de cette taille elle présente sur le côte externe des côtes radiales assez prononcées. Les flancs sont d’habitude lisses ; mais, sur des échantillons très bien consen es, les côtes internes, en s’infléchissant en arrière, se continuent, par de fines stries d’accroissement, jusqu’à l’ombilic. Il v. PÛPOVICI-HATZEG L»-s selles principales de la ligne suturale sont tétraphylliques; le lobe dorsal est un peu plus petit que le premier lobe latéral. CeUe forme a été rencontrée dans les couches analogues du Banat (Swinitza), du 'j’yrol méridional, de la Klausalpe, des Alpes Bernoises, de la Sicile et de Bueegi (Strunga). PHYLLOCERAS FLABELLATUM Neum. PI. I, flg. 5 , 6, 7, io, il ; pl. IV, Iig. 9 1 8f»a . Ammonites Hommairei Küdbrnatsch ( non cTOrbigny). Die Ammoniten von Swinitza; p. 8. l854. — — V. Haukr. Heterophyllen d. ôster. Alpen; p. 895. 1859. — — Vilanova. Gastellon ; pl. I, lig. 6. 1868. Phylloceraa — Zittki.. Palâontologische Notizen ; p. 60O (pars). 1871. — Jlabvllalum Nkumayr. Die Phylloceraten des Dogger u. Malm; p. 323, pl. XV fig. 5- pl. XVI, iig. 4-6. 189°. — t- Jüssbn. Kiausschichten in den Nordalpen ; p. 388, pl. Il, iig. 2. Mg- I. — Ligne de suture des lobes de Ph. Jlabellatum en grandeur naturelle. Espèce très commune parmi les Céphalopodes de Strunga. La coquille présente des tours embrassants, très renflés, surtout du côté externe des flancs, et tom- bant en entonnoir du côte de 1 ombilic. Le côté externe de la coquille est large <*t arrondi, (.liez les jeunes individus, jusqu’à un diamètre de 25 à 3o millim., les tours sont complètement lisses; à partir de cette taille, ils présentent sur leur côté externe 8-10 bourre- lets transverses, de plus en plus gros, qui s’effacent sur le côté externe des flancs. En outre la coquille est couverte de nombreuses et fines stries d’accroissement, qui 11e sont visibles que sur des échantillons très bien conservés. . m h moub . la surface correspondant aux bourrelets externes est lisse; mais, j< une ag( , à un diamètre de 10-25 millim. de diamètre, où les bourrelets ! . UI JUS<1 ^ a 1 endroit où, sur le côté externe, commencent les moule, en dessous 1 l< 1,11 lols faiblement au-delà, passant sur le côté externe du ui ssous des bourrelets. siphonale sont diphvllit* | >as ramifiée. La première selle latérale et la selle 1 a P re mière est un peu plus longue que la dernière. CÉPHALOPODES DU JURASSIQUE MOYEN DU MONT STRUNGA (ROUMANIE) i3 Fig. 2 — Ligne de suture des lobes d’un individu jeune de Ph. jlabellatum grossie 2 fois. Dimensions des échantillons figurés Diamètre total. . . . Hauteur du dernier tour. . . . Epaisseur 1 90 mm 53 4o 12 11 jQinm 40 3 q ni 43 mm 24 IV 22 mm 12 Largeur de l’ombilic 9 10 6 10 4 PHYLLOCERAS DISPUTABILE Zittel PI. II, fig. 1-9. i 852 . Ammonites tatricus Kudkrnatsch ( non Püsch), Ammoniten von Swinitza ; p. 4, pl. I, fi g*. 1-4. 1868. Phylloceras disputabile Zittkl. Palàontologische Notizen ; p. 606. 1871. — — Neümayr. Die Phylloceraten des Dogger und Malm; p. 332, pl. XIV, fig. 7. 1881. — — Uhlig. Ueber die Fauna des rothen Kellowaykalkes ; p. 388. C’est l’espèce la plus répandue parmi les Céphalopodes de Strunga. J’en ai recueilli plus de 200 échantillons bien conservés, de sorte que je puis en figurer tous les stades. La forme jeune est bien différente de la forme adulte, aussi, de même que d’autres auteurs, j’ai failli un moment l’attribuer à une espèce différente. La coquille est comprimée, formée de tours très embras- sants, à face externe assez large et arrondie ; sa plus grande épaisseur se trouve au milieu des flancs. L’ombilic relative- ment assez ouvert est séparé des flancs par une surface arrondie. Dans le jeune âge et jusqu’à un diamètre de 3 o- 6 o millim., la coquille est lisse, mais à partir de cette taille, elle est ornée de fines stries d’accroissement falciformes, qui se perdent du côté de l’ombilic. Celles-ci sont absentes sur le moule, complètement lisse. En outre, chaque tour présente le plus souvent six bourrelets, qui occupent son bord externe et s’étendent latéralement sur les flancs, en s’effa- çant avant d’atteindre la moitié de leur largeur. Ces bour- relets sont à peine marqués sur des individus jeunes et peuvent aussi manquer complètement. Enlin, très souvent, on observe sur la surface de la coquille de faibles constrictions transversales, correspondant * aux sillons du moule, en rapport eux-mêmes avec les bour- relets de la coquille. Ils partent de l’ombilic, sont presque droits, à peine incurvés dans la région médiane des flancs ; ils s’infléchissent fortement en avant dans la région externe des tours. Ces sillons, très faibles dans le jeune âge, sont très accentués dans l’âge adulte. Dans la plupart des cas ils se traduisent aussi extérieurement sur la coquille, mais ils peuvent manquer complètement et alors la coquille prend un aspect tout à fait lisse. Fig. 3. — Ph. disputabile. Section d’un échantillon de 110 millim. V. POPOVICI-HATZEG il pig 4 _ Ligne de suture des lobes d’un individu adulte de Ph. disputa bile, grossie 2 fois. La ligne suturale exactement reproduite par Kudernatsch, est figurée ci-contre (fig. 4 et 5). L’une est celle d’un individu adulte et l’autre appartient à un individu jeune. Dans les deux cas, la selle siplionale et la seconde selle latérale sont diphyllitiques ; la première selle latérale, qui est aussi la plus longue, est triphyliitique ; les dernières selles auxi- liaires sont monopliyllitiques. Dimensions des échantillons figurés 1 u ni IV V VI VII Diamètre total | | «11) fil 8i mm 45 m,n 4o mm Ü2 mm i7 mi Hauteur du dernier tour. 65 4* 29 2*3 20 II 9 Epaisseur du même tour. 48 29 21 16 *4 9 6,5 Largeur de l’ombilic i3 11 8 6 6 5 4 Fig. 5. — Ligne de suture des lobes d’un jeune individu de Ph. disputabile , grossie 2 fois. PHYLLOCERAS MEDITERRANEUM Neum. PI. III, fig. 1-7, i 852. 1854 I s '»9 1868. 1871. 1873 i8;5. 187c». 1879. 1881. 1882. 1890. 1890. 1898. Ammonites Zi^nodianus Kuurrnatscii. Ammoniten von Swinitza ; p. 8. — V. IIauer. Ileterophyllen d. ôster. Alpen ; p. 893. — — Vil a nova. Mem. sobre la Prov. di Castellon; pl. I, fig. 1. Phylloceras — Zittkl ( non d’Onn.). Palâontologische Notizen ; p. 6o3. Untertithon ; p.40, pl. I, iig. i5 ; pl. II, lig. 1. médité rrancum Nbumayr. Die Pbylloceraten des Dogger u. Malin; p. 34o, pl. XVII, lig. 2-5. — Waagbn. Jurassic Gephalopoda of Kutch ; p. 34, pl. V, üg. 1 ; pl- VII, üg. 3. — E. Faiiue. Voirons ; p. 19, pl. I, üg. 9-12. — E. Favre. Fossiles terr. oxf. Alpes frib. ; t. III, p. 33, pl. Il, üg. 12. E. Favre. Fossiles des couches tithoniques des Alpes frib. ; t. VI, p. 25, Pl- II, üg. 7. U u lig. Die Fauna des rothen Kellowaykalkes ; p. 387. Gbmmrllaro. Sopra alcune faune giurese ; pl. XVII, üg- 2. Haug. Note sur le peristorae* de Phyll. mediterraneum ; B. S. G. F . ; (3), t. XVIII, p. 328, pl. IV. Jüssen. Klausschichten in den Nordalpen ; p. 389 A. de Riaz. Description des Ammonites des couches à Peltoceras transver- sarium ; pl. XVI, üg. 9-10. Li Ur espece essentiellement méditerranéenne est une des mieux représentées à Strunga. coquille à test épais est constituée par des tours très embrassants et com- 1 mm Lu, 1, dénient. La base externe est arrondie, la section des tours est ovale. 1 s * P r °i°nd, relativement large, son bord est arrondi. ^ sont un peu aplatis, lisses, sauf parfois sur des échantillons à test de' l i 011 * 011 V °^ ^ es str * es d’accroissement falciformes. Le côté externe a„i *,11 * 11 ( sl sà 8 5,5 j Fig. 6. — Lignes de suture des lobes : «, d’un individu adulte ; b, d’un individu jeune de ^ P h. mediterraneum, grossies 2 fois. LYTOGERAS ADELOIDES Ivud. PI. III, fig. 8, 9. 1852. Lytoceras adeloides Kudernatsch. Die Amraoniten von Swinitzaj p. 9, pl. II, üg. i4-rô. _ v. Haukr. Fossilen von der Klausalpe ; p. i85. _ Zittel. Palàontologische Notizen ; p 6o3. _ Gemmellaro. Sopra aleune faune giurese ; p. i5, pi- Y, ng. 4" • Waagbn. Jurassic Cephalopoda ot Kutch; p. 37. n. sp. cf. adeloides Uhlig. Beitrâge zur Kennlniss der Juraformation ; p. 649. adeloides Uhlig. Uelier die Fauna des rothen KeUowaykalkes ; p. 9- , xv _ cf. adeloides Choffat. Description de la forme jurassique du Portugal, p. 17, P'- tig. 9«> c ' Je .apporte à cette espèce de nombreux échantillons que j’ai recueillis à Strunga. Ils présentent exactement les mêmes caractères que 1 original décrit par Kudernatsch, avec cette différence que les côtes annulaires proéminentes ne pré- sentent que fort rarement les deux crénelures situées de chaque cote de la n lie. Tous mes exemplaires ont les côtes annulaires droites, iines et serrees a p du jeune âge, jusqu’à l’àge où le diamètre de la coquille atteint 5° * D fragments isolés, provenant d’échantillons plus grands encore ( o 1111 1 .), l852. 1868. 1872. 1875 . 1878. l88l. 1893 . i6 V. POPOVICMIATZEG môme disposition des côtes, c’est-à-dire toujours droites, fines, mais un peu moins serrées (|ue sur la figure type de Kudernatsch. Le nombre de côtes saillantes est plus réduit sur mes échantillons ; elles ne sont qu’au nombre de 5 à 7, rare- ment jusqu’à 10 par tour de spire. Ce caractère rappelle ainsi l'ornementation de l’échantillon décrit par M. Uhlig comme provenant des couches de Stankowka. Fig. 7. - Ligne de suture des lobes d’un individu adulte du Ly~ toceras adeloides, gran- deur naturelle. Dimensions dés échantillons figurés 1 11 Diamètre total 45 mm 35 n,m Hauteur du dernier tour 18 9 Épaisseur du môme tour 18 9 Largeur de l’ombilic 18 14 Cloisons. — J’ai pu dégager entièrement la ligne de suture (tig. 7). Elle complète la ligne des lobes donnée et décrite par Kudernatsch. LYTOGERAS n. sp. ind. Pi. Il, tig. 10. Deux fragments de tours de spire trouvés au même endroit que les autres appartiennent à une autre espèce. Le plus grand fragment que j’ai figuré représente une partie d’un tour de spire a section fort probablement circulaire et qui a 5 o millim. de diamètre. Il se distingue nettement de Lytoceras adeloides Kud. par les côtes annulaires (pii sont flexueuses et par les côtes saillantes assez rapprochées et qui montrent chacune une dizaine de sinuosités. L autre fragment a exactement la même ornementation. Les côtes sont seule- ment plus serrées, l’échantillon étant aussi plus petit. L< li< loi me est probablement nouvelle, mais son état incomplet ne me permet pas de lui donner un nom. OPPELIA FUSCA Quenstedt ^ nis/ W5CHS OuExsTimT n; a 1889. Oppelia aspidoidrs Herbu» ^ 8cl,wâbischen * »• P* 634. pl. 75. >904. - fnsea M. Clerc. Fossile* ,!!l n P ale0 " t0 J 0 S l

es sur les Carpathes roumains ; pl. XXV, lig. 5, 6. °gger du Jura neuchatelois et vaudois ; p. 16, pl. II, tig i {vide syn.). tranchant, même' dansTe lmeS ’ dl . SCOldes ’ très embrassants, à bord externe très jeune âge où il i ' ex Çinp aires de 140 millim. de diamètre, sauf dans le L'angle formé n». 1! „ 61 Com P lètement l»se. L’ombilic est très étroit. éo -il t t’I'n l \ b ° ri « •* ««"• est lisse et ce n’est . ^ 1 e Aarie avec 1 âge. Chez les jeunes la coquille que plus tard qu’elle est ornée, jusqu’à moitié ,1e la largeur CÉPHALOPODES DU JURASSIQUE MOYEN DU MONT STRUNGA (ROUMANIE) *7 des tours, de côtes fines et serrées ; mais déjà à un diamètre ces côtes font place à des côtes espacées, dont le nombre est assez variable ; sur des échantillons bien conservés , parmi les stries fines de la partie ombilicale des flancs, on peut voir se dessiner nettement les grosses côtes espacées. C’est une forme assez répandue à Strunga. Mon plus grand échantillon atteint millim. de diamètre. de 35 millim. Eig. 8. — Ligne de suture des lobes d’O. fnsea em- bryonnaire, gros- sie 7 fois. OPPELIA ASPIDOIDES Oppel. PI. IV. fig. i. 5 1867. Ammonites aspidoides Oppel. Jura ; p. 474 . 1862. — — Oppel. Pal. Mittheilungen : p. 147. pl. 4>» fig. 4. 1869. Oppclia — Waagkn. Formenreihe des . 4 mm. snbradiatus : p. 209, pl. 18, fig. i-5, pl. 20, 1871. — — Nkumayr. Cephalopoden von Balin ; p. 11. 1888. — 1888 Ammonites 1888. Oppelia Schlippb. Die Fauna des Bathonien im oberrhein. Tieflande ; p. 195. de Grossouvrf.. Études sur l’étage Bathonien ; p. 369, pl III, fig. 1. Herbicii. Date paleontologice din Carpatii romaneçti; pl. XXV, fig. 5-T>. fig- 9. La difficulté de séparer Oppelia aspidoides Opp. (V Oppelia fasca Qu. m’a fait longtemps hésiter dans l’attribution de mes échantillons à Tune ou l’autre de ces deux espèces. Pourtant en admettant la différenciation indiquée par M. A. de Gros- souvre j’ai pu ranger au moins une partie des échantillons de Strunga dans la première espèce. La coquille est comprimée, discoïde, à tours très embrassants, à bord externe arrondi dans l’âge tout à fait jeune, puis très tranchant, même dans les exem- plaires de 140 millim. de diamètre. L’ombilic est très petit. L’angle fait par les flancs, sur le bord externe, est très aigu. L’ornementation de la coquille varie avec l’àge. Chez les jeunes, la coquille est lisse et ce n’est que plus tard qu’elle est ornée jusqu’à la moitié de la largeur des tours, de côtes fines et serrées ; mais, déjà à un diamètre de 35 millim., ces côtes serrées font place a des côtes espacées, dont le nombre est assez variable, et on peut voir se dessiner de grosses côtes espacées, sur les échantillons bien conservés, parmi les stries fines de la partie ombilicale des lianes. L’échantillon figuré atteint 140 millim. de diamètre. Je possède de plus des échantillons (pii rappellent les caractères donnés par M. A. de Grossouvre pour Oppelia fusca (présence d une petite carène) et (pii rappellent en même temps aussi Oppelia aspidoides (lisses à l’état jeune, etc.). On conçoit donc qu’il y ait quelque difficulté à séparer ces deux espetes. OPPELIA MARIORÆ n. sp. 1 Pl. IV, fig. 2, 6, 7. Cette espèce a de grands rapports avec la précédente. Elle en difltu pai des tours un peu plus renflés, par des côtes, à peine marquées dans le jeune âge. 1 Cette espèce est dédiée à nia femme. Soc. Gkol. de Fr. — Paléontologie. — Tome XIII. 1 1 • Mémoire n* 35 . — 3 . i8 V. POPOVICI HATZEG Plus tard ces côtes, qui n’occupent que la moitié de la hauteur des flancs, devien- nent plus fortes, sont très peu arquées et se terminent au bord externe de la coquille par des tubercules assez prononcés et chacun se sépare en deux tuber- cules, dont l’un occupe la position primitive, c’est-à-dire le bord externe de la coquille et l’autre le milieu des flancs. J’ai pu suivre cette ornementation sur mes plus grands échantillons, qui ont 55 millim. de diamètre. La partie ventrale de la coquille est anguleuse et est pourvue d’une carène festonnée surtout à un âge avancé. Les côtes internes sont presque toujours absentes. i h iii I Diamètre total 55 mm 4 imm 32 mm Hauteur du dernier tour. 3o 22 17 Épaisseur du même tour. 20 i3 11 Largeur de rombilic 8 8 7 OPPELIA REDLIGHI n. sp. 1 PI. V, fi g. 1. Coquille discoïde, fortement comprimée, présentant des tours de spire très larges, très embrassants, couvrant presque la totalité des tours précédents. La face externe est étroite et arrondie. Les flancs sont très comprimés et ornés de côtes flexueuses et de plusieurs lignes concenlriques par rapport à la circonférence, surtout sur la partie externe des flancs. Les côtes naissent à mi-hauteur des flancs, se dirigent vers le bord externe, où elles présentent de petits tubercules et se terminent en s’effaçant, sur la carène, même sans passer sur son bord externe. Ces côtes sont légèrement arquées en avant, plus serrées el plus fines dans le jeune âge et deviennent plus fortes et plus espacées dans l’âge adulte. La moitié interne des flancs est tantôt lisse, tantôt ornée de plis droits rayon- nants, qui se continuent jusqu’au bord même de l’ombilic, où ils sont plus accentués. L ombilic est étroit et tombe à pic, son bord n’est pas arrondi et lorsque les plis a partie interne des flancs viennent y aboutir, il est, parfois, un peu crénelé. etk espèce est iare à Strunga. Le plus grand échantillon, assez mal conservé, es figure et présente les dimensions suivantes : Diamètre total Largeur de l’ombilic. II Hauteur du dernier tour. . Epaisseur du même tour. 4o mm 17 HECTICOCERAS HAUGI 11. sp. 2 PI. V, fig. 2-10 5 pl. IV, fig. 3 . le jeune colc ^' formée de tours comprimés, carénés, très embrassants. Dans tours de spire se recouvrent sur un peu plus de la moitié de 1. J ai dédié cette espèce à M. Karl Bedlioh „ 2. Je me fais un plaisir de dédier c » prolesseur à l’Académie des Mines de Leoben (Autriche). 1 Université de Paris. e f es P® ce à M. Emile Haug, l’éminent professeur de géologie de CÉPHALOPODES DU JURASSIQUE MOYEN DU MONT STRUNGA (ROUMANIE) 19 la largeur des lianes et dans l’âge adulte ils recouvrent complètement les tours précédents. La face ventrale présente trois carènes, dont une médiane, plus sail- lante. Les carènes latérales sont parfois assez marquées et nettement crénelées, les crénelures correspondant à la terminaison des cotes vers le côté externe. Dans l’âge adulte, sur des échantillons qui dépassent 5o millim. de diamètre, le bord des deux carènes latérales s’aU ténue et, sur des échantillons encore plus âgés, il est à peine marqué. L’ombilic, assez large dans le jeune âge, garde la même largeur dans l’âge adulte. Les parois de l’ombilic tombent assez rapidement ; elles forment avec les lianes une arête tranchante. Les flancs aplatis présentent sur la moitié à peu près de leur hauteur, une ligne concentrique à la circonférence, qui correspond à la partie la plus sail- lante des flancs. Cette ligne est absente dans les formes tout à fait jeunes. Plus tard, c’est sur cette ligne que viennent s’appuyer deux séries de côtes : une série interne, qui s’allonge jusqu’au bord de l’ombilic, et une autre externe, qui gagne le bord externe de la coquille. Les côtes internes sont le plus souvent assez fortes, mais dans beaucoup de cas elles sont réduites à une fine striation. Les côtes externes sont plus fortes et plus larges et vont en s’épaississant depuis le point où elles s’arquent jusqu’au bord externe de la coquille ; là elles se terminent par un tubercule transverse. Les côtes sont assez serrées et gardent cette disposition jusqu’au diamètre de 5o millim. à peu près, quand elles commencent à s'espacer et à s’atténuer du côté du bord externe de la coquille. A ce stade, les côtes sont assez nombreuses, 35 approximativement par tour de spire. C’est même à cette espèce que j’ai rapporté une forme un peu plus qui présente la môme ornementation, avec cette différence que les - Die Ammoniten von Swinitza ; p. 10, pl. II, fig. 7 et 8 ( non l865 - - psiltdi^cu .s^ScHr S (n<>71 D ’° RB) - Strali grapfcie u. Palâontologie der Hilsmulde; p. 69. 1890. Haploceras __ J üssf^ m ACH * Palàontol °g ie der Juraformation, p. i?h p l. XXVII, fig. Qa-b. Jüssen. Klausschicbten in den Nordalpen; p. 3yi. 2. Oi’pkl ■ Palàontol. Mitth. ; page Abflandlm geol. Reichsanstalt ; i 852, p. u, pl. 2, fig. 9 -10 * 21 CÉPHALOPODES DP JURASS 1 QUÈ MOYEN DU MONT STRUNGA (ROUMANIE) Les quelques échantillons que j'attribue à cette espèce sont bien conservés. Leur coquille est discoïde, à flancs très aplatis et à accroissement très rapide. Les tours se recouvrent presque sur la moitié de la largeur des flancs. Ceux-ci, quand les échantillons sont bien conservés, présentent une costulation falciforme très fine. L’ombilic est relativement petit, son bord est arrondi. La ligne de suture n’est pas conservée. Cette espèce n’est pas très commune. Le plus grand exemplaire présente les dimensions suivantes : Diamètre total 36 mm Hauteur du dernier tour i7 ram Largeur de l’ombilic 9 Épaisseur du môme tour 10 STEPHANOGERAS RECTELOBATUM Bauer PL VI, tig. 5, 10. i 852. Ammonites Humphresianus d’Orb. var.; Kudernatsch. Die Ammoniten von Swinitza; p. i3, pl. III, tig. 5-6. ï852. — — Hauer. Fossilien von der Klausalpe ; p. 180. 1854, — — Hauer. Jahrb. d. k. k. geol. R. Anstalt ; t. IV, p. 767 . 1867. — rectelobatus Hauer. Sitzb. der k. Ak.\ t. XXIV, p. i56, pl. I. üg. 5 ; pi. II, tig. 10. 1890. Stephanoceras rectelobaium Jüssen. Klausschichten in den Nordalpen ; p. 391. Quoique cette espèce soit relativement rare à Strunga, j ai eu la bonne fortune d’en rencontrer quelques échantillons bien conservés. Les tours sont très déprimés, plus larges que hauts ; leur face externe, très large et arrondie, est séparée des flancs par une carène arrondie. Les côtes très accusées, qui ornent les flancs jusqu’à l’ombilic, s’infléchissent en avant et forment sur la carène latérale des tubercules arrondis, pointus, à partii d’où elles se bifurquent ou se trifurquent, pour passer sans interruption sur le côté externe de la coquille. Cette espèce a été décrite de Swinitza, des environs de Hallstatt (Klausalpe) et de Waidhofen sur l’Ybbs. Le plus grand échantillon de ma collection qui est tiguié, présente sions suivantes : Diamètre total Largeur de l’ombilic . 23 mm 8 Hauteur du dernier tour. Épaisseur du même tour STEPHANOGERAS LINGUIFERUM d Orb. Pl. VI, üg. 6. 18^2-49. Ammonites linguiferus d’Orbigny. Terrains jurassiques. Céphalopode», p. 4 » I T , , • ni aires dont le diamètre 11e dépasse pas Je rapporte à cette espece plusieurs exemple diffé- v 1 . 1 . . j _ l’pcnèce précédente, mais qui s en unie M intllim. et qui sont très voisins de esf l ^ moins aplatis, par remuent cependant par leurs tours plus ha I et leur8 c ôles plus leur côté externe plus convexe, enfin par fines, plus rapprochées et plus nombreuses. Dimensions de l’ échantillon figuré n . ., , , . 22 mm Hauteur du dernier tour Diamètre total 22 Épaisseur du même tour Largeur de l’ombilic * 22 V. POPOVXCI-HATZEG SPHÆROCERAS YMIR Opp. P. VI, fi g. 8, 9. i 852 Ammonites bullatus Küdernatsch. Die Ammoniten von Swinitza; p. 11, pl. 3, fig. 3-4. l86a _ Ymir Oppkl. Ueber jurassische Cephalopoden; p. 100. 1898. Stephanoceras Ymir JOssen. Klausschiehten in den Nordalpen; p. 391. Les quelques échantillons qui représentent cette forme rappellent bien les ligures de Küdernatsch. Ils ne dépassent pas la taille de 35 millim. de diamètre. La coquille est de forme globuleuse, à tours plus gros que larges et à ombilic étroit et profond. Les côtes, légèrement infléchies en avant, commencent à l’ombilic, ornent les flancs et passent sur la large face externe en s’y bifur- quant et s’y trifurquant. Je n’ai pas pu dégager la ligne suturale. i n Diamètre total H 4 mm 3 i mm Dimensions \ Hauteur du dernier tour 17 i 5 des individus figurés j Épaisseur du dernier tour 26 20 \ Largeur de l’ombilic 8 7 Pl VI, fig. 7. 1881. Stephanoceras n. f. cf. Orongniarti Uiilig. Ueber die Fauna des rothen Kellowaykalkes ; p. 393. Espèce rare à Strunga, représentée seulement par cinq échantillons qui sont identiques à la figure donnée par Uhlig. La coquille est renflée, formée de tours très embrassants, ne laissant rien ' °* 1 des t° uls précédents. Les tours sont larges; leur côté externe est très convexe. dciniei tom s éloigne de 1 ombilic, se rétrécit et son diamètre devient beau- * 1 p us pc lit que le diamètre des autres tours. Les tours sont ornés en travers . I * < ^btes serrées qui partent de l’ombilic. Celles-ci sont simples ou I» 1 tuquent ou tiilurquent irrégulièrement à des distances très inégales de • 1 l )ass< 11 1 SUI c èté externe des tours. Sur le côté externe du moule on voit transparaître le siphon. Les cloisons sont inconnues. le P ~‘? i . 1 ldenti< l ue à échantillon unique, signalé par M. Uhlig dans esnéce M •« i ® >le izowka (Galicie), et qu’il a considéré comme une nouvelle que h, ..m;'" ,ÎUl, ‘ ,? nS , 8 ° nt presque semblables au dessin de M. Uhlig; il n’y a région ombilical U ( ai>Uh la descri ption, sont un peu moins marquées dans la ... r: r r " ,e * ^ -• «*. . Ji. >. T . Ie tes ‘ de mes échantillons. d ' ‘•“"““"o» le Plu, ea t de 35 „mi|n. pet t au savant professeur de Géologie de l’Université de Vienne. CÉPHALOPODES DU JURASSIQUE MOYEN DU MONT STRUNGA (ROUMANIE) 2*3 SPHÆROCERAS aff. GLOBULIFORME Gemm. ,8,2-82. Stephanoceras globuliforme Gemmbllaho. Sopra alcune faune giurese; pl. III, flg . 5 . pl . v , j ig . 3. Un échantillon unique, récolté à Strunga, possède une coquille globuleuse formée de tours se recouvrant complètement et ne laissant rien voir des tours précédents. Ceux-ci sont plus épais que hauts et présentent une large face siphonale. Le dernier tour s’éloigne de l’ombilic et se rétrécit, exactement comme chez l’espèce précédente. La coquille est ornée de côtes, conservées sur le dernier tour seulement, qui partent de l’ombilic et se bifurquent sur la face externe. Par sa forme générale, cette espèce qui mesure 40 millim. de diamètre, rap- pelle le Stephanoceras globuliforme décrit par Gemmellaro du Callovien de Sicile ; elle s en différencie pourtant par sa forme plus globuleuse et par les côtes moins fines et moins serrees. C est fort probablement une espèce nouvelle, mais, étant donné 1 état de conservation assez mauvais de l’échantillon, je m’abstiendrai de lui donner un nom nouveau, jusqu’au moment où l’on aura trouvé un plus grand nombre d’échantillons en meilleur état. MACROCEPHALITES MAGROGEPHALUS Schloth. i8i3. Ammonites macrocephalus Sciilotheim. Min. Tasch. ; 7, p. 70, 1 ® i0 - — Schlotheim. Petrefaktenkunde ; p. 70, n° 16, p. 146, n° 7. i83o. — — Zieten. Verst. Württemb. ; p. 6, pl. 5, flg. 4 (non üg. 1). 1834. — formosus Sowerby. Transact. Geol. Soc. London , II e série, vol. V; pl. a3, flg. 7. Ï847. — macrocephalus compressus Quenstedt. Cephalopoden ; p. 184, pl. io, flg. 1. 1857. — — Oppel. Jura formation ; p. 547- — — Gemmellaro. Sopra alcune faune Giurese e Liasiche di Sicilia ; p. 33, pl. IV, fig- 1. 1875. Stephanoceras macrocephaluni YVaagen. Jurassic cephalopoda of Kutch ; p. 109 ; pl. XXV ; pl. XXVII, flg. a, b ( non c) ; pl. XXXIII, flg. 5. Un seul échantillon, dont le diamètre atteint 56 millim., appartient à cette espèce. Son dernier tour de spire recouvre presque en totalité les tours précé- dents, laissant voir une petite partie des tours dans l’ombilic, qui est assez étroit. Ces tours qui sont plus hauts que larges ont les lianes comprimés et ornés de nombreuses côtes lines qui partent de l’ombilic même, se bifurquent et se trifur- quent tout près de celui-ci et passent sur le côté externe de la coquille. Dans le jeune âge, ces côtes sont assez serrées du côté de l’ombilic ; elles sont plus espacées et moins prononcées au diamètre de 56 millim. Par la disposition des côtes, mon échantillon rappelle bien 1 échantillon jeune figuré par Gemmellaro. MACROCEPHALITES TUMIDUS Rein. *818. Aautilus tumidus Reineckr. Maris protogaei Nautilos et Argonautas, flg. 4 ?* ï 83 o. Ammonites macrocephalus Zieten. Verst. Württembergs ; pl. 5 , flg. i. Ï830. _ tumidus Zietkn. loc. c. ; pl. 5, lig. 7. l8 4?. — macrocephalus tumidus Quenstedt. Cephalopoden ; p- 1 (pars). vxvir ic ua b. i8 " 5 . Stephanoceras tumidum Waagkn. Jurassic Cephalopoda of Kutch; p. no, p • - * ’ P ' * *4 v POPOVICI-HATZEG ('elle forme n’est représentée dans mes matériaux que par quelques tours de snire provenant de grands échantillons et qui rappellent fort bien les figures et la description données par Waagen. Les tours sont très renflés, à côté externe l uge et arrondi. Ils sont ornés de nombreuses côtes assez étroites, qui partent de l’ombilic pour se bifurquer et se trifurquer aussitôt et passent ensuite sur le côté externe de la coquille, où elles deviennent plus fortes. L’ombilic est assez large < PERISPHINCTES PROCERUS Seeb. PI. VI. litr. i. 1842-49. Ammonites arbnstigerus d’Orbic.ny. Terrains jurassiques. Céphalopodes; p. 4i4 - — Oppkl. Jura ; p. 477* procerus Skkb. Hannov. Jura; p. 55, pl. II, üg. 1-2. — Buauns. Stratigraphie u. Palâontographie der Hilsmulde ; p. i34- — Schlônbach. J uraformalion ; p. 184, pl- XXIX, lig. 6; pl. XXX, tig. 1; pl. XXXI, lig. 5. arbustigerus Brauns. Nordwestlicher Jura ; p. 129 (pars). j8?o Perisphinctes procerus Nbümayh. Cephalopoden von Balin ; p. 38 , pl. X, lig. 1; pl. XI, lig. 1. 1888 Ammonites arbustigerus i>k Grossouvriï. Études sur l’étage bathonien ; p. 39^. 1890. Perisphinctes procerus JiissKN. Klausschichten in den Nordalpen ; p. .893. 1857. 1864. i863. 186&. l8fi5. C’est l’espèce la mieux représentée parmi les Perisphinctes de ma collection. J’ai examiné onze échantillons qui lui appartiennent ; ils atteignent des dimen- sions assez considérables, leur diamètre dépasse même 100 millim., sans mon- trer encore la loge d’habitation. C’est la plus grande Ammonite que je possède de Strunga. L’échantillon ligure montre bien tous les caractères essentiels de l’espèce: les côtes infléchies légèrement en avant, se bifurquant et se trifurquant et Tes côtes internes plus espacées devenant moins prononcées avec l’accroissement de la coquille. L ombilic est large, les tours sont plus renflés dans le jeune âge et plus comprimés dans l’àge adulte. Diamètre total Largeur de l'ombilic Dimensions de V échantillon figuré ... i3o mm Hauteur du dernier tour. Epaisseur du môme tour PERISPHINCTES AURIGERUS Opp. Pl. VI, «g. 4 . . i 85 a! ^° n SowERBY > P ars - Terr.jur. Céphalopodes; pl. i4 9 (non pl. 148). ïKâ-. ^ - anrigerus OrrL. 0 ^^ 01 ^^^ 8011 * ^ Amm ° niten von Svvinitza î P 1 - 3 , Ûg. 7-10. i« 8 * AmZnZs '' Z de Ü Gross Gepha Jj >poden von Balin ; p. 34, pl. XII, fîg. 4-5. de Grossouvrk. Etudes sur l’étage bathonien ; p. 3 9 I Ils rappellent trè^ b^ 1 *!. proviennent de ce gisement sont bien conservé;: donné une description ^ KudernatScîl et celle de Neumayr, qui en or ici. Je fais seulement ( ( de sorte que je crois inutile de la reprendr blissent bien le passage ^ Uer ( l ue J e possède quelques échantillons qui éta Opp., comme Neumayr l'avaU^d ,.î° rme a su i vante * à Perisphinctes curvicost CÉPHALOPODES DU JURASSIQUE MOYEN DU MONT STRUNGA (ROUMANIE) 25 PERISPHINCTES CURVICOSTA Oppel g- Perisphinctes curvicosta. Oppkl. Juraformation, etc. ; p. 555 . — Nrumayr. Cepbalopoden von Balin ; t. V, pl. XII, (ig. 2-3. — Waagen. Jurassic Cephalopoda of Kutch ; pl. 39, lig. 4 - 6 . pocnlnm Lfck. ? cf. curvicosta Uhlig. Beitr. zur Kenntniss der Juraformation; pl. XVI, fig. 2. curvicosta Uhlig. Ueber die Fauna des rothen Kellowaykalkes; pl. VII. tig. 3. — Sikmir adzki. Ammonitenfauna der polnischen Eisenoolithe ; p. 5 o 4 . C’est avec doute que j’ai rapporté autrefois quelques échantillons à cette espèce. En faisant ultérieurement une nouvelle récolte, j’ai trouvé plusieurs exemplaires qui sont bien conformes aux figures données par Neumayr, Waagen et M. Uhlig. Ils montrent bien les tours comprimés, larges, à côté siphonal arrondi. Les grosses côtes, assez espacées, se bifurquent et se trifurquent vers le bord externe, s’infléchissent légèrement en arrière et passent sur la face externe de la coquille. L’ombilic est large. Un fragment de tour provenant d’un jeune individu est identique à l’échan- tillon figuré par M. Uhlig et possède les mêmes dimensions : Diamètre total 33 mra Hauteur du dernier tour . Largeur de l’ombilic i5 Épaisseur du même tour L’espèce est assez rare à Strunga. Elle a été signalée par M. Uhlig dans le Callovien de Babierzowka et par Neumayr à Balin, 1871. 1875. 1878. 1881. 1894. PERISPHINCTES SUBTILIS Neum. 1871 . Perisphinctes subtilis Neumayr. Gephalopoden von Balin ; p- 37, pL XV ' 3 * . Gouverne - ï 883-84. - - Laiiusen. Die Fauna der jurassischen Bildungen des Rjasanschen Gouverne ments ; 1. 1 , p. 67, pl. IX, tig. 12. Les deux exemplaires dont je dispose concordent dans tous leurs details avec la figure de Neumayr. Je constate seulement que les trois sillons par tour de spire sont assez bien prononcés chez mes exemplaires. n La forme de Waagen (Cephalopoda of Kutch, p. 170 , pl. 43, 'g- ,)a es . beaucoup plus aplatis, aussi a-t-elle été rattachée par M. Sie.mradzky sphinctes evexm Qu. „ et dans 1’ « Ornatenthon >» Elle a été citée dans le Jurassique de Cracovie et d’Œschingen. PERISPHINCTES ALTIPLICATUS Waagen 18 , 5 . Perisphinctes altiplicatus Waagen. Jurassic Cephalopoda of Kutch; p. 1*}, P 1 - XL "' Les trois échantillons incomplets de des Indes présentent les tours très peu lc côlé externe large et très large. Les tours arrondis, plus larges que ’ ^ gposses e t proémi- sont ornés de côtes radiales,, qui, du cote on de 1>om5Uic> occupent la nentes. Ces côtes, qui sont assez espacées I Mémoire n* 35. — 4- Soc. Géol. dr Fr. — Paléontologie. — Tome XIII. — I2 ‘ a6 V. POPOVICI-HATZEG moitié des flancs; chacune se trifurque pour passer sur la face externe des tours, où elles sont faiblement marquées. Les spécimens de Waagen ont été recueillis dans le Calloyien de Kutch. PERISPHINGTES n. sp. ind. Un échantillon de Perisphinctes , spécifiquement indéterminable, présente des tours peu embrassants et un ombilic très large. Les tours sont ornés de côtes assez serrées dans le jeune âge, qui s’espacent avec l’accroissement de la coquille. Ces côtes commencent à l’ombilic, où elles sont plus fortes, et passent norma- lement en s'affaiblissant sur les flancs, où elles se divisent un peu au-delà de leur moitié en deux ou trois branches et se continuent ainsi sur la face externe de la coquille. La section des tours est ovalaire. Leurs dimensions varient avec 1 Age de l’individu. Dans le jeune âge l’épaisseur est plus grande que la hauteur ; plus tard ces deux dimensions sont égales et, enfin, dans un âge plus avancé, la hauteur du dernier tour est plus considérable que l’épaisseur, qui atteint son maximum près de l’ombilic et diminue beaucoup vers le bord externe. L’espèce présente beaucoup de ressemblance avec Peri- sphinctes ybbsensis Jüssen, dont elle a la forme générale, mais dont elle s’éloigne par l’absence des constrictioiis et par la disposition des côtes, qui sont un peu plus droites et dont les ramifications n’atteignent pas la moitié des flancs sur mon exemplaire. De même elle rappelle aussi le Perisphinctes balinensis Neum., dont elle se différencie par les tours moins larges et plus épais et par une disposition différente des côtes. Lette forme me parait être nouvelle, mais, comme la loge d'habitation * Verst - Würtemb. ; pl. XXI, fig. 1. 1849. — _ ° llS RB1GNY Terrains jurassiques. Céphalopodes ; p. 108, pl. i3, lig. 1-5. l8 9ï. — __ VUKNSTKDT. Cephalopoden ; p. 436, pl. 29, üg. 1-7. v Uaug. Les chaînes subalpines entre Gap et Digne ; p. ?3. Quoique assez rare e’pçt i» % -, , , de Strunga J *, \ ’ st 1 espece la plus répandue parmi les Bélemnitidés droit coinmimo 1 i ^ c c,lailt illons a une longueur de 65 millim. ; son rostre est L se termine par une pointe un peu obtuse. Le CÉPHALOPODES DU JURASSIQUE MOYEN DU MONT STRUNGA (ROUMANIE) a , sillon médian du côté ventral est très accentué et ne se prolonge pas jusou’au sommet de la pointe. 1 4 1 Herbich a figuré, dans son travail « Données paléontologues sur les Car pathes roumains », un Belemnites canaliculatus comme provenant de Buceiri or cet échantillon ne provient pas de cette localité mais bien du Jurassique de Gyilkosko (Est de la Transylvanie), comme l’indique l’étiquette de l’original qui se trouve au Musée de Cluj (Klausenburg). BELEMNITES SÜBHASTATUS Zieten i 83 a. Belemnites subhastalas Zieten. Verst. Württembergs; p. 27, pl. 21, fig. 2. 1840. — canaliculatus Sciilotii. Sowerby : Trans. Geol. Soc'., Lond. ; t. V, pl. XXIII, üg. 2 i 85 o. — Grantanus d’Ohbigny. Prodrome, I ; p. 326. 1867. — subhastatus Oi*pi * f Terrains ter liai/ en, ** r 1 *» ^ r Les types de laissons fossiles du Monte-Bolca tu Muséum à' Histoire naturelle de Pans, ■ ■ i4,5o 26 » 3,5o 4 o » 20 » 6 » 35 » 6 » i5 » 2 (> » (j » 12 » 12 » 27 » 34 5 » 14 » 38 » 10 » it » 11 » EXTRAITS du RÈGLEMENT de la SOCIÉTÉ GÉOLOGIQDE de FRANCE Rue Serpente, Paris, VX. ^ jn 2 L’objet de la Société est de concourir à l'avancement de la Géologie en général et particulièrement de faire connaître le sol de la France, tant en lui-même que dans ses rapports avec les arts industriels et 1 agriculture. : . g v , n 3 Le nombre des membres de la Société est illimité. Les Français et les Etrangers peuvent également en faire partie. Il n'existe aucune distinction entre les membres. \ irr> /j‘ pour faire partie de la Société, il faut s’être fait présenter dans une de ses séances par deux membres qui auront signé la présentation i, avoir été proclamé dans la séance suivante par le President et avoir reçu le diplôme de membre de la Société. \ UT< (j, Le Trésorier ne remet le diplôme qu'a près l'acquittement du droit d’entrée. Akt. JH. — La Société tient scs séances habituelles *à Paris, de Novembre à Juillet. Airr. — La Société se réunit deux fois par mois (Le 1 er et le 3 e lundi du mois). A ut. V* — Pour assister aux séances, les personnes étrangères à la Société doivent être présentées chaque fois par un de sjés membres. A ht. / î<>. — Les membres de la Société ne peuvent lire devant elle aucun ouvrage déjà imprimé. A ht. pH. — Aucune communication ou discussion ne peut avoir lieu sur des objets étrangers à la Géologie ou aux sciences qui s’y rattachent. Airr. 5o. — Chaque année, de Juillet à Novembre, la Société tiendra une ou plusieurs séances extraordinaires sur un point qui aura été préalablement déterminé. Airr. .VJ. — Lu bulletin périodique des travaux de la Société est délivré gratuitement à chaque membre. A ht. 55. — ... Il ne peut être vendu aux personnes étrangères à la Société qu’au prix de la cotisation annuelle. • A ht. 08 . — Les membres n’ont droit de recevoir que les volumes des années du Bulletin pour lesquelles ils ont payé leur cotisation. Toutefois, les volumes correspondant aux années anterieures a leur entrée dans la Société, leur sont cédés, après décision spéciale du Conseil et conformément à un tarif déterminé. A ht. (>o. Quelle que soit la longueur des notes ou mémoires insérés au Bulletin, les auteurs pourront en faire faire à leurs frais un tirage à part. Ani. J. — (chaque membre paye : i° un droit d'entrée ; 2 ° une cotisation annuelle 9 . Le droit d entrée est Jixé à la somme de 20 francs. (.e droit pourra être augmenté par la suite , mais seulement pour les membres à élire. La cotisation annuelle est invariablement fixée à 3o francs. La cotisation annuelle peut, au choix de chaque membre, être remplacée par le versement ' " 1 d une somme fixée par la Société en assemblée générale 3, qui, à moins de décision spéciale du Conseil, devra être placée. S-s d, ?. ir T enl faire P“ rtie de la Société et qui ne connaîtraient aucun membre qui pût leur admission. <,U “ !uiresscr me . demande au Président, en exposant les titres qui justiiient de °' U " SOm,ue “»* actuellement de 4 oo francs. t-IJ/8 - iwp JL£ ÛIOOT frérea Le Gérant : L. MÉMIN.