MÉMOIRE N° 27 CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE Lille. - Imprimerie Lr. Ilioor Frères, 23, rue NicolasLeblanc, et 08, rue Nationale. MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE PALÉONTOLOGIE MÉMOIRE N° 2 7 CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MO Y1 DU BASSIN DE LA LOIRE G. -F. DOLLFUS Ancien Président de la Société Géologique de France, ET PH. dautzenberg Ancien Président de la Société Zoologique de France. Première Partie : PÉLÊCYPODES PARIS AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE 28, Rue Serpente, VI 1902 CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE INTRODUCTION La belle faune conchyliologique des faluns du bassin de la Loire, du Miocène moyen typique, n’a jamais été complètement décrite. Il y a plus de soixante ans Félix Dujardin en a donné une première étude, limitée à la Touraine. Depuis lors, la Paléontologie des terrains tertiaires ayant fait des progrès considérables en France et à l’Étranger, il nous a paru utile d’en reprendre l’examen complet. C’est en 1829 que J. Desnoyers a démontré, dans un travail fondamental, que les amas de Coquilles marines de la Touraine étaient d’un âge plus récent que la série des couches parisiennes. Il a fait voir que les faluns, auxquels il joignait les sables de l’Orléanais, étaient superposés au calcaire de Beauce, qui formait lui-même le terme supérieur de la série tertiaire parisienne. A la môme époque (1828-1829) Lyell parcourait l’Europe, visitant tous les gisements tertiaires, pour en établir la classification. Bonelli, à Turin, lui montrait la faune de la Superga ; il lui signalait, d’une part, son analogie avec celle du Bordelais et de la Touraine et, de l’autre, le contraste qu’elle présente avec les gîtes du Subapennin de l’Italie. Lyell était frappé de la proportion considérable d’espèces encore actuellement vivantes qu’il rencontrait dans les dépôts soulevés et les couches épaisses du Tertiaire supérieur de 1 Italie méridionale et de la Sicile. Dès i83o, il entrait en relations à Paris avec Desbayes pour la détermi- nation de ses fossiles, et de cette collaboration est sortie la division capitale de la série tertiaire en trois groupes : Eocène, Miocène, Pliocène. G est en i83i qm Deshayes dressa les tableaux de la distribution des espèces fossiles alors connues dans ces trois grands groupes, tableaux qui furent publiés, en 18 33, comme appendice au troisième volume de la première édition des Principes de Géologie de Lyell. Le travail de Dujardin constitue un développement logique d( us lapide, importants progrès. Tandis que Desbayes, reprenant lœuue de Lamarck, pouisimait la description des Coepiilles fossiles des environs de Paris dont 1 ensemble composait l’Eocène, Dujardin entreprenait de son côté, avec 1 aide de Desbajes, et la faune des faluns, faune typique pour le Miocène tel qu il 'venait e etie < e mu » G -F. DOLLFUS et Ph. DAUTZCNBERG G 1 t 83£ époque à laquelle son intéressant travail « i~«p* r*. TTZ * g V ™ • i' “ f »‘ ™p r “ ?"•“ ■*>!. ~« fut !»*«»« \ 1 ", Soc, '“ („. .6). C'est donc bien 14 nne »»,„ il l'explique Im-imnn' < ( |ous le8 travauK étrangers et ouvrant la série .le la première u'iir*. ' . . 8ur i es bassins tertiaires de l'Europe, de, grande, élml» , ujet , le , travaux de Nyst sur le Teri "T' M . rr Miieén, italien, en ,84,1 de S. Wood belge, en i&1-> > ( ' e n,,. . . Hœrnes sur ceux de l’Autriche l,. s M- H- o a bien voulu mettre à notre disposition les belles collections de 1 Kco\c <1(s A me f* M. de Lapparent celle de l’Université catholique, M. Ed. Peiner celle ) ceux qui possèdent le faciès pontilévien et par (s) ceux qui répondent au faciès savignéen. Nous étudierons ensuite séparément chacun de ces gisements. Loir-et-Cher i Rive gauche i>k la Loire. Carte géol. au 80000 e , feuille de Blois : Pontlevoy (p), Thenay (r), Contres (r), Soings (s), Sambin (s). J ° h ,%K droite de la Loire. Feuilles de Blois et de Beaugencjy : îlot de Yillebaron, traces à La Chapelle-Saint-Martin, Morvilliers, Mulsans. Indre-et-Loire i° Rive gauche de la Loire. Feuille de Loches : bassin de Manthelan, Le Louroux (r), Louons (p), Rossée (p), Sainte-Catherine (p), Sainte-Maure (p), La Chapelle-Blanche (p); bassin de Paulmy (p) et Ferrière-Larçon (p). — Feuille de Chatellerault : Char- nizay (p). u ° Hivb dro,te i>e Loire. Feuille de Tours Hommes (s). Courcclles (s). Channay (s). Seinblançay (p); bassin de Savigné (s), Maine-et-Loire 'm.'o.w'T n L ° lnE ' Feuille d ' An 8-ers. Bassin de Savigné (suite) : Mcigné(s), Noyau SaX ot fT <8) ’ AUVerSe < S >’ Ch «'aignes (s), Lasse (s). GenneWl (e). Entre de La Fl > / . n "'. ’ ! * ot Sceaux (s) [gîte spécial de la Blanchère]. — Feuil Mayenne Xla Miré ’ . Cherré - — Feuille de Château-Gontier. Entre Ghaisnes) Nopllnf 0 ^ ’ Préviere, Saint-Michel-et-Chanveaux (Saint-Michel-ei d'Ancenis : Freijrné r* ‘ ° Noyanl ‘ Ia ' Gl ‘ avo yère (s), Nyoiseau ? — Feuil Nous manquons de renlov’ GUazé ‘ sur - Ar S os > Vem , La Potherie, La CornuaüL sont peut-être au nivr* S< 'T* 1 * me ? ts SUI ces derniers gisements, dont quclques-ur e celui de Saint-Clément-dc-la-Place (Miocène supérieur CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE u 2 o Rive gauche de la Loire. Feuille de Saumur. Rive droite du Layon : Doué-la-Fontaine (s), Louresse-Rocheménier (s), Douces (s), La Chapelle -sous-Doué (s), Soulanger (s), Forges (s), Montfort (s), Saint-Georges-Chàtelaison (s), Ambillou (s), Brigné gîte de Renauleau (p)], Chavagnes (s), Noyant-la-Plaine, Martigné-Briand (s). Rive gauche du Layon : ligné (s), Aubigné (s), Faveraye (s), Thouarcé(s), Gonnord(s), Joué-Etiau (s), Le Champ. — Feuille d’Angers : Saint- Saturnin [gîte d’Aguineau (p)]. — Feuille d’Ancenis : Chaudefonds, Chalonnes sur-Loire (Les Pierres Blanches, La Coulée *), Montjean-sur-Loire (s), [L’Orchère 2 ]. Mayenne Feuille d'Angers : Saint-Laurent-des-Mortiers, Saint-Michel-de-Feins. Loire-Inférieure Feuille d'Ancenis : Le Pin (métairie de Bois -Robin). — Feuille de Château - Gontier : Erbray (s) au sud de Châteaubriant, Noyai (s) au nord. Ille-et-Vilaine Feuille de Rennes : Au sud de Rennes : Saint-Jacques, Chartres. Au nord de Rennes : Saint-Grégoire (s), Saint-Pern, Becherel (se reliant aux gisements de Dinan), Médréac, Landujan, La Chapclle-du-Lou. Bassin de Saint-Martin d’Aubigné : Guipel, Montreuil- sur-Ille, Feins. — Feuille de Laval : Gahard (s), Sens de Bretagne (s). Côtes-du-Nord Feuille de Rennes : Tréfumel (s). — Feuille de Dinan : Saint-Juvat (s), Le Quiou (s). Saint André-des-Eaux, Saint- Judoce (s). Manche Feuille de Saint-Lô : Picauville (s), Gorges , Nay, Saint-Eny (s), Saint- Germain-le- Vicomte . Vienne Feuille de Bressuire : Mirebeau [gîte de Moulin-Pochaid (p)]. 1. Davy, Bull. Soc. hist. nat. Ouest , 1896. T. VI, p. 5 . 2. Bureau, Bull. Soc. hist. nat. Ouest , 1890, T. I. IJ G. -F. DOLLFUS et Ph. DAUTZENBERG LOIR-ET-CHER I0 . _ RIVE GAUCHE DE LA LOIRE Pontlevoy. — Le bourg de Pontlevoy est situé sur un assez grand plateau, un peu déprimé au centre, adossé au sud à un vaste anticlinal couvert de bois qui borde sur une quarantaine de kilomètres la rive droite du Cher. Cette ride crétacée, qui donne au pays sa physionomie, vient d’Amboise, se poursuit au-dessus de Montrichard (ait. 1 3 1 m.), au nord de Bourrée (Bois Royal, 128 ni.), passe à Monthon-sur-Cher, Saint-Romain, Scelles-sur-Cher, gagne Graçay, localité connue par son affleurement remarquable de Portlandien. L’argile à silex pointe de toutes parts au sud de Pontlevoy, sous un revêtement inégal de calcaire lacustre blanc, qui appartient au calcaire de Beaucc à Hélix Ramondi. C’est seulement au-dessus de ce calcaire lacustre que des amas de sables falunien, quartzeux, mêlés de grains calcaires, apparaissent en lambeaux discontinus. so N.Ë A Pontlevoy même le l’alun forme une bande O.E., qui commence au nord du bourg et se prolonge vers Thenay et Choussy. La sablière la plus célèbre et qui a fourni les fossiles les plus nombreux et les mieux conservés est la sablière Billard, elle 11a pas plus de 3 à 4 mètres de profondeur; elle est généralement inondée. On l’exploite fort irrégulièrement. L’altitude est de 100 m., le contact inférieur est invisible. La figure 1 donnera une idée géné- rale de ces gisements. Nous 11’avons qu’un mot à dire sur le gise- ment du domaine de Bordes, situé à trois kilo- mètres à l’ouest de Pont- , v I*»k- 1* — Coupe générale à Pontlevoy. <*• Craie t uroni!enruî • Craie * cên à SÜeX; Graie Ionienne; richard; B, Synclinal de cénomanienne; A, Anticlinal de Mont- intimai de Pontlevoy; C, Anticlinal secondaire des Montils on voit analogue au sable sable d e j a ^ sommet ( ^ es poches d’un sable granitique rouge fort produit d’altération de ] ° >r ' ne ’ nia * s il grains moins gros et qui n’est qu’un 1 ,nasse falunienne supérieure. CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE i3 La faune de cette localité se rapproche beaucoup de celle de Savigné située plus à l’ouest. Voici la liste des fossiles que nous y avons rencontrés : Pecten subarcuatus. Ghlamys scabrella. — multistriata. Osirea crassissima. — saccellus. Cellaria fistulosa. Celleporci palmata. Hornera striata, ldmonea disticha. Retepora cellulosa. Pastulopora sparsa. Escharellina monilifera. Dans la plaine entre Pontlevoy et Tlienay, diverses exploitations, dont remplacement est variable et où l’on extrait à la fois le calcaire de Beauce et le sable falunien, nous ont permis de relever les coupes suivantes qui varient beaucoup dans leurs détails ; Coupe à Pontlevoy (à i 5 oo m. au N.E.) (fig. 2) : Fig. 2 . — Coupe à Pontlevoy (à i5oo mètres au N E.). 7. Terre végétale. . ..... 0.10 6. Limon brunâtre 1 m. 5 . Sable granitique rougeâtre, limoneux, disposé en poches o.o 5 à 3 m. 4 . Argile rouge en cordon ondulé . . . 0.10 3 . Sable quartzeux, un peu calcaire, demi- fin, en lits obliques, passant au suivant, quelques fossiles a. 5 o à 3 m. 2. Sable grossier avec galets et Ostrea crassissima 0.00 1 . Calcaire blanc, fistuleux, très dur, corrodé et perforé au sommet (calcaire de Beauce), visible sur 2 111 * Autre coupe à Pontlevoy ( route de Thenajy) : 9. Terre végétale et limon brun foncé 8. Sable calcareux plus ou moins durci en plaquettes et toi niant un calcaire grossier jaune, grenu, plus ou moins tos^ilib' ie. 7. Sable argileux grisâtre avec Ostrea crassissima 6. Sable grossier gris, granitique, en couches obliques 5 . Sable granitique rougeâtre • * ' * .* 4 . Sable grossier gris, en lits obliques, à poupées ui s ilo ca c, 3 . Sable argileux, gris, mouillé, sans fossiles 2. Sable gris, fin, passant au suivant. 1 . Sable gris, grossier, pur, sec, sans fossiles • 1. 10 1 m. 0.40 o.45 0.2.) o. 5 o o 10 0.55 le samc gn Le contact avec le calcaire de Beauce n est pas Aisiblc , w calcareux du bas de la coupe, qui est sans fossiles, peul elrc rapproc , de la Sologne : I. Il, rouge J (5) es, un lit P« “'j** ' latérales ; la circulation profonde est en effet arrêtée par e i arg u . i G. -F. DOLLFUS et Pu. DAUTZENBERG A cinq cents mètres à l’est de Pontlevoy, sur la route de Tlienay, à la limite de cette commune, une grande exploitation nous a donné la coupe suivante (fig.3): 8. Terre végétale l0 7. Argile verte avec poupées calcaires. 0.40 7 C. Sable calcareux, jaune, fossilifère . 0.60 Argile verte et blanche avec pou- 3 p-r=~ 4. Sable calcareux jaune à Ostrea 2 >: -T crassissima 0>I 5 r* f i r V* 1 3. Argile verte avec panachures blan- » -r ' -. / - f ' - q i ~ ches 0.40 ■JGIiLll hftT r T-iTJOl 2. Sable calcareux, fin, avec cailloux à la base, nombreux fossiles, Fij?. 3. — Coupe A Pontlevoy (route de Thenay). débris roulés 0.35 i . Calcaire de Beauce, dur, perforé au sommet par des Lithophages ; bonne pierre d’appareil , largement exploitée, base invisible, niveau d’eau 3 m Nous considérons les niveaux argileux verdâtres comme des points d’arrêt d anciens niveaux <1 infiltration, dans lesquels les sels des eaux calcaires ont été précipités et agglutinés en poupées. On trouve principalement les fossiles suivants : ( tnstrana fragilis . Cerithimn papaveraceum. Car dit a trapvzia . Protoma prolo. Area turonica. Ancilla obtusa. 1 ectunculus Deshayesi . Fissurella italica. Chlamys multistriata. Mitra olivœformis. I nc grande ballastière, récemment ouverte pour le service du tramway de Blois, ** u< * an no,( l ( l e Pontlevoy, fournit une coupe intéressante, les Ostrea crassissima y sont d’une extrême abondance. Coupe de ta ballastière de Pontlevoy (cote io5) : 5. Terre végétale Q * til c ‘^ (tt,eux jaunâtre irrégulièrement durci en plaquettes (lacics de Soinifs). , ~ 2 cii 11 » **** ••••••••• 4* 00 J. Sable blanchâtre en couches obliques a. Sable ferrugineux grossier .... ^ .. Sable très grossier avec gros blocs' de grès gris, Ostrea cras- sussima ; niveau d’eau, visible sur ,.5 0 ouvertes monte ' / ' f ?auc ' le du vallon de Thenay plusieurs sablières sont „ *• “"‘"'i»™ * <%« en ci point. Coupe à Thenay (Le Pont) : 5. Terre végétale. . g 3. Sable roux eros * * ca *N°ux et Ostrea crassissima en abondance. o.5o therium). . * a ' ec débris d ossements de Vertébrés (Dino- CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE 2. Argile grise continue, parfois sableuse et renfermant aussi des débris d’ossements O .o5 i. Calcaire de Beauce, visible sur m Il faut probablement classer dans les sables de l’Orléanais les assises 2 et 3 dont la faune est caractéristique. Ces couches sont rarement visibles dans une position stratigraphique aussi nette, intercalées entre le calcaire de Beauce et les faluns. La mer des faluns a en effet généralement dispersé tous les dépôts meubles antérieurs et recouvert directement soit le calcaire de Beauce, soit la Craie. Coupe à Thenay (Les Gaudes) : 8. Sable gris calcareux, fossilifère, en affleurement naturel . y. Sable jaune en lits obliques 6. Sable très grossier, avec débris coquilliers roulés, gros blocs à la base, soit calcaires, soit argileux, Ostrea crassissima abondant. 5 . Banc de grès calcaire fin, discontinu 4. Sable gris grossier avec galets de silex et Ostrea roulés 3 . Sable blanc très fin avec coquilles très fragiles. . . . . . 2. Sable grossier avec grès remaniés, cailloux, Ostrea . 1 Sable blanc, fin, gréseux, avec Unio abondants mais très friables. Les fossiles les plus abondants Pholas Dujardini. Gastrana fragilis . Venus versatilis. Corbulomya turonica. Lucina Dujardini. Area turonica. Ostrea saccellus. Unio Frerei *. aux Gaudes sont les suivants : Cerithium pictum. — vulgalum. Siliq uari a senegalensis . Nassa limatula. — gallicula. Hélix asperula . Melanopsis glandicula. 1 . 5 o o.(k> 0.20 o. i 5 0.20 o. 3 o 0.40 0.20 Coupe à Thenay (Phage) (fig. 4 ) *• 6 . 5 . 4 - Terre végétale • • O I > Sable très grossier, jaune, à stratification oblique, fossiles roulés, cailloux à la base, ravinement profond, local Sable jaune, en lits entrecroisés, petits fossiles ' 3 Sable très grossier, avec galets de sdex, galets calcaires, galets d’argile brune dure, Ostrea , Unio brisés, ravinement à la base. 2. Sable gris fossilifère, cailloux variés, banc de grès au sommet 0 <)0 1 Calcaire de Beauce très dur, surface polie et ravinée, visible sur 1 111 * Sur la rive droite du vallon de Thenay, nous avons, séÎTX [autres faciès; vers la côte 109 (carte de 1 Etat-Major) on .. 1 1 .. Incal M l*r»*rr 3 m. 1 . 5 o i. 4 <> g. 4 — Coupe à Thenay (Phage). i(i G. -F. DOLLFUS et Pb. DAUTZENBERG sablières profondes de H m. au moins, montrant un sable fin rempli de débris ealeareux légers, c'est le meilleur gisement que nous connaissions pour l es Bryozoaires, il y abonde surtout une belle espèce à lamelles dressées : Eschara elegans Milne-Kdw. Au sommet des coupes on observe des poches de sable rouge, qui ne sont que des points d’attaque d’une altération sans cesse grandissante, faisant disparaître tous les éléments calcaires et détruisant en même temps les fossiles, pour ne laisser qu’un sable rouge fin, d’un volume très réduit. Ces sablières présentent à l’état meuble la même nature de roche qui constitue, lorsqu’elle est agglutinée, le faciès falunien dit Pierre de Croit ou de Croix , falun de Savigné, de Doué, de Dinan, du Cotentin. Elles renferment la l’annule suivante : Faune de Thenay : Calyptra sinensis . Captif us irregularis. V crmctus intortus. S iliquaria senegalensis . Cæcum mamil latum. Nat ica neglccta. Eissurella græca. — italica. Trochus pscudo-lurricula. — turgidulus. Circulus planorbillus. J tissa a neoturbinala. Rissoa (Manzonia) coslata. Rittiurn reticulatum. Colurnbella turonica. Nassa turonica. — limatula. Echinocyamus Lebescontei. Cladocora multicaule. Cryptangia parasitica. Pholas Dujardini. Ensis Rollei. Saxicava arc tic a. Gastrana fragilis. Ervilia pusilla. Cardita trapezia. Montacuta truncata. Area Noe. — turonica . Radula squamosa. Chlanvys multistriata. Eschara elegans. Escharellina monilifera . Bidiastopora tubulifera. Hornera striata. — reteporacea. ldmonea disticha. Cellepora palmata. Gellaria fistulosa. Crisia Hœrncsi. tirs Brossier aidant, une petite sablière à flanc de coteau montre un dépôt Zr :^T Ve,eUX mÔme ’ argileux, qui nen sont qu’un aspect fournit une mauvaise n .Wr î* le lalun est souvent agglutiné en plaquettes et Une paptiede 1 dC constru ction comme à Contres i. d,UlS ,C LiVrel " gUide du v ttte 1 ^n^^ t géologtqx^^? U, ° n *^ rOUVera SUr M anthelan et Paulmy, ont déjà paru * 1 international de i9oo. Excursion N' II, C. Touraine. CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE i? Contres- Soings. — C’est à l’est de Pontlevoy, entre Contres et Soings, que les faluns offrent leur plus grande épaisseur et occupent l’altitude la plus élevée. A l’est, de Contres au-dessus d’Aunay, les carrières sont nombreuses, la roche falunienne est composée d’un aggrégat de sables calcareux fins, dans lesquels dominent les débris organiques pulvérisés. L’agglutination est fort irrégulière, elle se présente sous forme de plaquettes non continues, dépassant rarement quinze centimètres en épaisseur et un mètre en étendue ; elles sont séparées les unes des autres par des lits de sables calcareux de même nature et disposés en couches obliques. Un puits exécuté au lieu dit « Les Carrières », à Habitude de 118 m., est descendu de i5 m. dans le falun sans atteindre la base de la formation. Il y a peu de fossiles déterminables, nous ne pouvons citer que : Chlamjs multistriata. Idmonea disticha. — scabrella. Eschara andegavensis. Crisia Réussi. Cellaria Jistulosa. Vers le sud les terrains se relèvent vivement et dans la forêt de la Grande- Brosse le Crétacé monte à i38 m. Le falun vient butter contre l’argile à silex du Sénonien. Suivant une ligne oblique de Choussy à Sassay et a Soings, on constate au contact une faible bande de marne blanche, appartenant au calcaire de Beauce, fort réduit dans cette direction. Quelques coupes donneront une idée de la jonction de ces assises. Coupe à Soings (carrière du Puits-Berleau) : 5. Sable blanchi par lavage 4. Sable jaune, calcareux, à stratification oblique (falun) 3. Argile verte en couche irrégulière (dépôt chimique?) 2. Calcaire grumeleux blanc, tendre, avec silex crétacés à la base (calcaire de Beauce) * 1. Argile grise avec silex fossilifères (Sénonien) visible sui o.io o. 10 1.80 0.02 à 1 m. 2 m. Près du lieu dit « Le Chàtelier, » le sol, assez découvert, permet d’estimer comme suit la succession complète des faluns. 1 .80 1 .50 2 m. 4.50 5 m. Coupe à Soings (Le Chàtelier) : 6. Sable argileux verdâtre avec Hélix turonensis (ait. 119 m.) . 5. Sable calcareux jaunâtre à Ostrea erassissima .■■■■■ 4- Sable calcareux avec nombreux Amphiope bwcua a 3. Sable calcareux agglutiné en plaquettes iirégu îeres • 2 . Sable calcareux gris, grossier, avec foss.les roulés et débris remaniés à la base ' * ai»;. 1. Argile à silex (marnes blanchâtres?), gc° s sl cx C1C tude du lac io4 m * Cette succession est d’accord avec la composition typi(,ue dedans, £*£ la indiquée M. H. Douvillé dans la legende < , , . i arle d e «■* « s-y, «:■ cZ »v“»t 1 Etat-Major), vers n3 m. d’altitude, nous a\oi 1 SOCIÉTÉ OÉOLOniQUR 1»K FRANCE. — PALÉONTOLOGIE. — TOME X. mémoire n* 07. — 3. — 12 . i8 G. -F. DOLLFUS et Ph. DAUTZENBERG Coupe à Sassaj' (Egrain) : 4 . Sable jaune calcareux avec cailloux (falun) 1 m. 3 . Argile verdâtre avec poupées calcaires blanches (marnes de l’Orléanais?) o.i 5 2. Marne blanche grumeleuse, friable (calcaire de Beauce) . . .2 m. 1. Argile à silex, gros silex fossilifères (niveau d’eau) sur . . . 0.40 Cette argile à silex, aussi bien en ce point qua Soings, à Hadry et à Champdilly, appartient, d’après sa faune, au Sénonien et non au Turonien comme l’indique la carte. C’est le même Sénonien que celui de Romorantin, dont nous avons eu l’occasion d’étudier récemment la faune. Dans la région de Sassay, à Oisly, il est extrêmement difficile de savoir si le sable quartzeux des plateaux appartient aux sables de la Sologne ou aux faluns altérés. Sur la commune de Chémery, à l’est, M. H. Douvillé signale encore deux petits ilôts de faluns reposant sur le calcaire de Beauce vers l’altitude de 110 m. mais nous 11’avons pas eu l’occasion de les visiter. Au nord du bassin de Pontlevoy, à Soings (25 kilomètres), les faluns se relèvent également contre l’argile à silex et le calcaire de Beauce ; leurs relations avec les sables de la Sologne 11e sont visibles dans aucune coupe et de nombreux forages permettraient seuls d établir la limite du laciès altéré des faluns et des sables de la Sologne, (.est par la nature plus ou moins calcareuse du sol, indiquée assez exactement par la végétation, que les contours de la carte ont pu être tracés. Sambin. — Le gîte falunien de Sambin («g. 5), à 6 k. au nord de Pontlevoy, sur la route de Blois est important. On y voit trois grandes carrières au N.E. du village, vers l’altitude de 102 à n(j m. Voici la coupe de la sablière prin cipale. 7 . Terre végétale o.i5 6 . Sable grossier, jaune et rougeâtre, avec blocs de grès désunis, formant poche o.5o à 2 . 5 o 5. Bancs de grès calcareux jaunâtre. • 2.00 à o.3o 4. Sable gréseux ferme, un peu calca- reux, à stratification entrecroisée. 3 m. 4 . Sable rubéfié sous la poche centrale. 3.* Sable grossier jaune avec cailloux et nombreux Ostrea crassissima . i m. 2 . Sable grossier, gris, avec ossements, o.io 1 • Argile grise (marne de l’Orléanais), niveau d’eau, sur o. io 1 >g. 6. — Coupe à Sambin Vallon de Sambirt 106 F, K* 5. — Coupe d’ensemble du gîte de Sambin „■ ' ' : - ; normal; 4, Marnes de l’Oi Jaune c-'” A,^J^ C r “. le 5 2 ' Argiles à si.ex, e„ ; Crai jaune, c , a*, Alluvions anciennes. Coupe à Sambin (fur. *9 CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE Les phénomènes d’altération, de décalcarisation sont très visibles, les sables décalcarisés simulent des poches profondes de ravinement, à travers lesquelles on aperçoit les bancs de grès latéraux stratifiés horizontalement qui sont déplacés en guirlandes ; dans un autre endroit, le sable rubéfié a tout à fait l’aspect du Red-Crag d’Angleterre. Les fossiles ne sont pas variés, nous n’avons déterminé que : Ostrea saccellus. Idmonea disticha. Chlarry's multistriata. Hornera striata. Cellaria fistulosa. Eschara andegavensis. Nombreuses cellules isolées de Bryozoaires, absence de Foraminifères. La limite nord des dépôts faluniens est située contre un nouvel axe anticlinal qui va de la foret de Blois à Romorantin. Il vient d’Herbault, coupe la Loire vers Cliailles, passe à Cellettes (aflleurement sénonien), à Cour-Cheverny et s’allonge parallèlement à la grande route de Blois à Romorantin à peu de distance à l’est de Mur-de-Sologne. Cet axe était franchi par la mer des faluns, ainsi que le démontre le gisement de Villebaron, et nous avons la preuve qu’une partie au moins de l’Ouest de la Sologne, comme les territoires de Chambord, Bracieux, etc., était alors couverte par les eaux marines venues de l’ouest. Quant à la limite est, elle se trouvait tracée par quelque ondulation transversale mal connue encore, marchant vers le N.E., peut-être en relation avec le relèvement de la Craie dans le massif de la Grande-Brosse. 20. - RIVE DROITE DE LA LOIRE Villebaron. — Le gisement falunien de Villebaron est situé à quatre kilomètres au nord de Blois, vers l’altitude de 122 m., à gauche de la grande route de Blois à Chàteaudun ; il est visible spécialement dans la cour d’une ferme au sud du village. Son extension est médiocre, il peut avoir huit cents mètres de longue ui sur soixante de largeur, mais ses limites sont délicates à fixer sous le village (I dans la plaine où il diminue rapidement d’épaisseur et où sa piésencc ncst révélée que par la nature plus sablonneuse du limon et par la rencontic de cailloux roulés et de débris remaniés qui régnent à sa base. Au cours des travaux, pour établir la cave d’une maison, nous avons vu un calcaire sableux, jaune, puissant de 2 à 3 m., ravinant le calcaire e situé au-dessous. Le calcaire de Beauce présentait dans une partie du loin fouille une surface corrodée, criblée de perforations ducs a des o usq c. , dans une autre partie il y avait une couche épaisse de galets, de sa es grossiers et de blocs calcaires démantelés, témoignant de la présence dun 1° Plusieurs bancs à Ostrea crassissima se développaient sans suite a \evse ' Dans plusieurs points du plateau, tranchées de chemins et pctiUs canon , nous avons observé des sables rouges granitiques avec galets nous marins, pre l’ancienne extension de Ha mer falunienne. La coupe suhante pnsc La Bretèche à 2 k. à l’ouest de Blois donnera une idée de la constitution de ce plateau. G. -F. DOLLFUS et Ph. DAUTZENBERG ao Coupe à La Bretèche , près Blois : 6. Terre végétale argileuse 0.40 5. Terre limoneuse rouge avec sables granitiques à la base, cailloux roulés de calcaire siliceux et de craie 1 m. 4. Cordon d’argile brune brillante, sèche, produit d’altération chi- mique o.i5 3. Calcaire de Beauce dur, celluleux, meuliérisé i.5o a. Calcaire grumeleux fragmentaire, blanc 4 m » 1. Marne blanche pure (exploitée pour amendement) sur. . „ . 1.80 La Craie blanche sénonienne est visible un peu au-dessous. Comme position générale, le gîte de Villebaron est compris dans le synclinal de Ménars, dans un bassin limité au S. O. par l’anticlinal crétacé de la forêt d’Herbault (Craie à ifo m.) et de Blois, et, au N.E., par l’anticlinal de la forêt de Marchenoir où l’argile à silex crétacée monte à la cote i5o. Le gisement de Villebaron, si important pour lixer l’étendue de la mer falunienne, a été signalé pour la première lois en 188.4 P ar M. H. Douvillé dans la carte géologique, feuille de Blois, qu’il a dressée ; il en devait l’indication à Lemesle. Voici la faune de Villebaron : Chlarnys scabrella. Ostrea c rassis si ma. — var. gingensis. Area turonica. Area lactea. Cardita monilifera. — affinis. Venus versatilis . Corbulomya turonensis. Crassatella concentrica. Corbula carinata. Ancilla elongata. Cyprœa sphæriculata. Bittium reliculatum. Turritella triplicata. Trochus pseudo-turricula. Phasianella pullus var. Fissurella italica. Sphœnotrochus Milleti. Liinulites Cuvieri. Dendrophjdlia cornigera. r . m,m s u < l ( ' a ^ os a M. Guignard de l’indication de gisements plus a . U ^ * 'Impelle-Saint-Martin (ait. 120 m.), le puits du presbytère banc én • 1 ,, ^ s ^ Halitherium , la grève limoneuse qui cache les le calcaire de p ea ' * ™ ^ P u * ssance ’ l es faluns ne dépassant pas 2 m. et Craie. On signale '"v f 1 ^ 3 ° m * environ > repose sur l’argile à silex de la n’avons pu vérifier ^ Iosse s, près Bourichard, un sable coquillier que nous restée inconnue au moine* P r °f°nde de la mer des faluns, qui nous était présente un intérêt eonsid' * / 1 lablissement de la carte géologique de Beaugency, grande encore au’on puisqaelle nous révèle une extension plus 1 n avait pu l e supposer jusqu’ici. CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE 21 INDRE-ET-LOIRE I0 __ rive GAUCHE DE LA LOIRE (TOURAINE PROPRÉMENT DITE) Les gisements de faluns au sud de Tours forment deux groupes, sur un grand plateau crétacé situé entre l’Indre et la Vienne. Le premier .groupe comprend les localités du plateau de Manthelan, disposées dans un synclinal transversal, limité au nord par un relèvement anticlinal venant de Langeais-sur-Loire, passant à Mont-sur-Indre, se dirigeant sur Loches, et circonscrit au sud par un relèvement anticlinal passant à Saint-Epain, Sainte-Maure, Ligueil. Le second groupe, situé plus au sud, moins étendu en surface, offre cependant des gisements riches en fossiles bien conservés. Il est limité au nord par 1 axe de Saint-Épain, Sainte-Maure, Ligueil, qui le sépare du plateau de Manthelan et s’arrête au sud devant un nouvel axe, celui de La Haye-Descartes et du Crand- Pressigny. Des amas sableux, provenant clé talun décalcifié, prolonge ni «t 1 < . t à l’ouest les dépôts fossilifères et une coupe remarquable à Ferriere-Larçon permet de saisir sur le vif cette décalcarisation. Généralement tous ces dépôts reposent sur l’argile à silex du Crétacé, p us rarement sur un calcaire lacustre. Cette argile à silex est une aigile sic u blanc verdâtre, renfermant quelques silex blancs à cassure jaune, anguleuse ; son épaisseur est très variable, car elle forme une série de poches p us ou profondes à la surface du terrain crayeux, Turonien ou Cénomanien. Nous avons observé des variations de deux à dix mètres. Cette argile forme un niveau d tau imperméable, qui limite rapidement l’exploitation des sablières mis eui permet que bien rarement de voir leur substratum diiect. f i i Dans d’autres endroits du plateau de Manthelan, le talun repose sur un faible ilôt de calcaire lacustre meuliérisé, d’àge encore mal déterminé, eocène pour uns, oligocène pour les autres et dépourvu de fossiles c ans A. — Premier groupe Manthelan. - Les gites sur cette commune valeur inégale. Au sud, dans le bourg lrès ca lcaire, jaune et rouge, pleine d’eau montre dans ses berges un talur Il3 m \ Les Chaumes, les coquilles sont fragiles et en mauvais état. - u dépressions, qui !.. Pl.cière, sou, de, **. occasionnels. Le nom que trais « quatre mètres, sont indique ,]’ al „]. B „y et du PeUt-Bray (ait. Au nord sont les gisements des Clos, c »2 G. -F. DOLLFUS et Ph. DAUTZENBERG Fig. 7. — Coupe au Grand- Bray. 3, Limon brunâtre, 0,75 ; a. Sable jaune et blanchâtre, fossilifère, en lits obliques, 1,75 ; 1, Sable grossier avec gros galets et débris roulés (niveau d’eau), o,ao. 10G ra.) qui sont largement exploités (fig. 7). De ‘grandes tranchées, longues de plusieurs centaines de mètres sont ouvertes sur une pro- fondeur de trois à quatre mètres, montrant un sable grossier extrêmement riche en coquilles mais dont la plupart sont roulées ou bri- sées. Il n’y a pas au-dessus de limon à proprement par- ler, mais une faible épaisseur de falun altéré mêlée à la terre végétale. L’abondance de l’eau empêche toute exploitation plus profonde, et un vaste étang artificiel, créé au moyen-âge, par les moines du Louroux (ait. 100 . ... K ‘"- 7 Kénéra,c 11,1 1 ,ln,cau de Mantheian. m.), retient les eaux et con- fi. I nlmi ; 3, Calcaire lacustre (ravinant la Craie); 2, Argile à silex- * ,, . . ,, i; < rftir marneuse; A, Anticlinal de Ligueil ; H, Synclinal de Man- tnl,uea SUrclever leplail d eau thi lnn ; c. Anticlinal de Loches. naturel de la région et à mouil- |T 1 er la base du Falunien. . n g^biale (lig. 8) permettra de se rendre compte de la disposition des assises de la région. I.«( Itnprîle Blanche m S* Bauld 1 08 mts t'aiiii, 1.1 , ™ en * I e plus notaJ)le est au sud, à La Gitonnière, Grand Br iv 1 " " . m ‘. ? , ** n est pas a P lus d un kilomètre à l’ouest du tranchée 'du clJm^de Zr *"* “ ^ P,U8 ,oin * dans la P e,ite avec noinhmmrn ’ ." n . e cou P e montre des sables gris ou blanchâtres mètres a mis 1 * i -, ' " cra,,s,ss,ma - Ver s Beauvais, une prairie fouillée à deux de grosses esoècê''*' 0 ' 1 ' 61, V'" 1 glSement ,rès important, renfermant en abondance gisements du Buisson Los'ctT ^!Î leu ” ’ Lucina merassata y pullule. Les autres Au nord, le trou d<> I rù r K res ( XI ° m.), situés à l’ouest, sont très médiocres. Voici la liste dès , Umu,nera > e est complètement rebouché, de Beauvais). ^ ^ U< IIOUS av °ns trouvées en 1889 au Louroux (gîte Eastonia craxsidens Psammobia Labordei. y cUina crasxa. l Vnus cothumix. Çytherea aj/inis. Lucina incrassata. — ornala. Crassatella concenlrica. Cardita crassa. Gardiam discrepans. Area turonica. Pectunculus Deshayesi. Protoma proto. Solarium carocollatum. Turbo baccatus. Hélix Larteti. Limnœa dilatata . Fissurella italica. CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE Conus clam tus. — ponderosus. Genotia ramosa. Clamtula asperulata. Drillia pustulata. Oliva clavula. Mitra olivœformis. Fusus rostratus var. Fasciolaria nodifera. MOY^EN DU BASSIN DE LA LOIRE Tudicla rusticula. Terebra modes ta. IVassa intexta. — Dujardini. Euthria cor ne a. Columbella curta. Murex Bourgeoisie Fyrula Agassizi. Gerithium papaveraceum. 23 Louans. — Le gisement de cette commune touche leglise (ait. iio m.), il n’est plus visible. Les localités de la Grand’Rue et de la Petite-Rue ne nous sont connues que par quelques fossiles qui nous été communiqués par l’instituteur ; Lyell y avait fait en 1829 une fructueuse récolte, sa détermination portait sur 180 espèces, donnant une proportion de 36 °/ 0 de formes encore vivantes. Bossée. — C’est sur celte commune que les faluns occupent la plus grande surface, ils se relient à l’est et au nord-est aux gisements de Manthelan et du Louroux, et à l’ouest et au nord-ouest aux lambeaux de Sainte-Maure et de Sainte-Catherine. La description de chaque gîte ne présenterait aucun intérêt, ce sont toujours de faibles sablières, ouvertes à une profondeur médiocre, qui changent de place et d’aspect suivant les besoins d’une exploitation locale très restreinte. Nous citerons seulement le gîte du bourg même de Bossée, près la route de Man. tlielan (ait. 118 m.), L’Amandière à 5oo 111. au sud, La Benanderie à 800 m. à l’ouest. La Croix des Bruyères est un gite plus important à la limite de la commune de Manthelan. Nous citerons encore La Peschauderie a 1600 m. au nord. La Penière à 2400 111., au N. O. de la fosse Breton aujourd’hui comblée ,à 3200 m. dans la même direction, Le Caroi, etc. La Chapelle-Blanche. — Le gisement de falun est situé à la ferme de La loussaye, dépendant du château de Grillemont à M. le comte Lecointre. C est une impie l'osse à demi pleine d’eau, dans le creusement de laquelle des sables gris rès grossiers ont été rencontrés ; la faune y est considérable, abondante et \ariée, îais la majeure partie des spécimens sont en mauvais elat. Du bas du falun oïl ne source peu abondante, mais qui parait pérenne, le sous-sol t si loi me par a ^ silex et tous les champs environnants sont de sable granitique qui n est quun iciès des faluns décalcifiés. Sainte-Maure. — Les gisements de faluns ne sont sitiu s qut tout a r.E. de la commune, à cinq kilomètres du bourg, au voisinage de Bossee et de ainte-Catherine. On signale des fouilles anciennes aux fermes de La Segu.gnu re, ■a Crôneraie, Les Maunils, La Boisselière (ait. la plus elevee de la regmn. ■ous reposent sur une argile blanche avec peu de silex et sont recouverts par un mon sableux. _ . , .t citupA sur cette commune sont d’une Sainte-Catherine de-Fier bois. — Les gîtes situ , G -F DOLLFUS kt Ph. DAUTZENBERG A hrs faible étendue, ils consistent en quelques fosses de faluns à La Tinnelière à •joo m. au nord du village, au château de Coimnacre (ait. n3 m.). Dans un ravin au sud et dans un chemin creux on trouve un poudingue rouge et jaune de cailloux roulés de silex, à ciment calcaire, qui a été employé autrefois pour la construction et pour rempierrement. On le revoit aux Forges, à La Chapelle- Blanche, etc. ; il forme un cordon littoral falunien, adossé contre l’anticlinal de Ligueil, dont la ride était déjà accusée à cette époque reculée. Sepmes. — Toujours faisant partie du même groupe de gisements il faut citer sur cette commune la fouille de la ferme de la Grande. Barangerie. Saint Epain. — On a encore l’habitude de désigner sous le nonl de Sainte- Catlicrine un gisement intéressant, situé Fig. 9 — Coupe A Sninl-Kpnin (La Picaudière). i. Limon, t tn.; a, Bande de cailloux quartzeux, o,lo ; 3, Sable argileux, quartzeux, verdâtre, formant des poches, 1 ni. à 5 m.; 4* Bande argi- leuse rouge, o.io à o,i5 ; 5, Sable quartzeux blanc et gris, très coquillier ; visible sur : 5 m. sont généralement très roulés et mélan bien plus à 1 ouest, au lieu dit « La Picaudière» et qui est en réalité sur la commune de Saint-Epain, dont il est éloigné de y k. 5oo au nord (fig. 9). Il n’est qu’à 2 kil. ouest du clocher de Sainte-Catherine et placé entre la grande route de Paris à Bordeaux et le chemin de fer, dont la direction est presque parallèle. La coupe montre sous un limon médiocre des sables argileux granitiques, qui paraissent raviner profondément des sables blancs granitiques calcareux, aussi fossilifères, sous-jacents. Il 11’y a aucun doute que ces sables supérieurs 11e soient qu’un faciès d’altération des faluns. Voici un croquis de cette carrière, les fossiles qu’on y rencontre rés avec des fossiles crétacés remaniés. OECOND GROUPE Paulmy. Les gites de falun de cette commune (prononcez Paumy) son situés au N. O. ; sur le plateau crétacé, au? hameaux dits : Pauvreley (tig. 10), Les Sablon nièces (fig. 11), ils forment vers l’altitude de 116 à 120 m. une bande O.E. longue de deux ■ " de Pauvreley. • fcoblc limoneux ; 5, Kalun a | téré . 4 ^ normal. Fig. il. — Coupe à Paulmy (Les Sablonnières). C, Sable limoneux; 4 * Faluu normal; 3, Calcaire lacuslrt . •. , limoneux; raïun normal; 5 . uaicairc iacus>u k.lomclres environ, large «le 3oo W et dans laquelle . d 4°° 111 ’’ SU1 ‘ une épaisseur de 3 à 6 metrt quatre ou cmq carrières sont en exploitation (fig. , a ). CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE a5 Les sables reposent tantôt sur la Craie, tantôt sur un lambeau de calcaire lacustre, sans que le contact môme soit bien visible ; la base du falun se charge de gros cailloux, de blocs de calcaire lacustre corrodés, perforés, de gros silex, de débris gréseux et de co- quilles roulées, sans que les exploitants soient tentés d’al- ler plus bas, ne rencontrant ... . . rig. 12 . — Coupe générale à Paulmy. plus de matériaux utilisables. Les sables calcareux sont 4 ’ K ‘ ' Un ! 3 ’ Calcaire la “ £%£££"*> ’ ArgUe à süex * à stratification entrecroisée et de grosseur variable, en lits discontinus; ils sont surmontés de sables rougeâtres granitiques, grossiers, qui semblent les pénétrer par un ravinement souvent très intense, mais un examen attentif des détails, de la disposition des cailloux et des fossiles montre qu’il s’agit d’une simple altération de la couche supérieure, d’une décalcarisation probablement encore en voie de progrès et qui fait disparaître l’élément calcaire par la lévigation par les eaux pluviales. La situation générale n’est pas douteuse, le falun est adossé à un anticlinal crayeux qui se poursuit au loin dans des conditions identiques. Nous avons découvert un plaquage de falun solide avec Pecten , Bryozoaires, Ostrea crassissima à la ferme de La Naurayc (ait. 128 m.). Un autre à La Barre (ait. 124 ni.), presque sans fossiles, au sud de Ligueil. ' „ - ifl-g HH.J? 11 .~g.: jÇT Ferrière-Larçon. — Les gisements sont situés sur le plateau, à 1200 m. au nord du village, vers l’altitude de n5 à 126 m. et suivent la môme bande que les gîtes de Paulmy, on les trouve aux hameaux dits : La Placette, La Petite Varenne, La Grande Yarenne, Le Saulais. On a cité encore le falun à Besson et à La Chenaye, mais nous n’y avons vu que des limons sableux épais. Le falun à La Placette est formé d’un sable blanc, plus tin quà Paulmy, moins graveleux, et les fossiles sont en bon état. Il repose sur un lambeau de calcaire gris, lacustre, siliceux, dur, peu épais, et sur l’argile à silex. Il est recouvert par des sables granitiques en poches ou puits naturels qui ne sont que du falun altéré, une bonne coupe à La Grande Yarenne en donnait un exemple (tig. i3). Le gisement peut avoir une longueur de i5oo à 1800 m. sur une largeur de 3oo à 4°°* La position contre l’axe de Ligueil est bien marquée, car dans le vallon de Ligueil on voit successive- ment apparaître comme par une boutonnière la craie turonienne c 6b , la craie tuffeau c 6a et les marnes à Ostracées du Cénomanien g 5 . , , Le synclinal dans lequel reposent les faluns vient de Drache et de 1 Ile-Boueba d L’axe anticlinal sud est marqué par le relèvement crétacé qu. va de La Haye-Descartes ai L £rand-Pressigny . - -I- Fig. i3 — Coupe à Ferrière-Larçon. , Terre végétale, 0,10 ; a, Limon rougeâtre, o,5o; 3, Sable blanc, lin, à Bryozoaires, 3, 5o ; 4, Sable grossier, jaunâtre, à Venas cla- thrata, cailloux roulés et blocs à la base, 2 m. SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DB FflANGR. — PALEONTOLOGIE. TOMB X. G. -F. DOLLFUS et Pic. DAUTZENBERG 20 Charnizay. — Nous avons peu de chose à dire de ce gisement isolé fort loin au sud dans le canton de Preuilly. Le falun se rencontre au hameau de Limeray, l'altitude de i 38 m. environ, il a été omis sur la carte géologique (feuille de Chatellerault ). il repose sur l’argile à silex et il est surmonté par des sables argi- leux granitiques, qui ne sont que du falun décalcifié. C’est un sable peu calcarifère dans lequel les petites espèces sont assez communes. Nous y avons recueilli : Faune de Charnizay : Corbula carinata. — revoluta. Corbulomya turonica. Mactra subtruncata. Ervilia pus ilia. Gastrana fragilis . Tellina donacina. Venus clathrata . — cothurnix. — Bastcroti . Meretrix rudis. Lucina Dujardini. — columbella. Crassatclla concentrica. Astarte scalaris. Cardita crassa. — turonica. — trapezia. Chaîna gryphoides. Cardiurn turonicum . — clavatum. — papillosum. — multicostatum. Area Noe. — turonica. — barbota. — • lactea. — clathrata. — Vincenti . Pectunculiis violacescens. lladula lima. — inflata. Chlaniys rniiltistriata. — scabrella. Plicatula ruperella. Ostrea Boblajei. saccellus . Enfl “’ “ y a lieu de mentionner ici Turritella Venus. — triplicata. — bicarinata. Ver me tus intortus. — arenarius. — carinatus. Hélix asperula. Natica catena. — redernpta. Sigaretus striatus. Trochus miliaris. — turgidulus. Clanculus baccatus. Crepidula cochlearis. — gibbosa. Calypira chinensis. Capulus irregularis. Fissurella italica. Emarginula fissura. Clavatula asperulata. Nassa Dujardini. — blesensis. — limatula. Columbella turonica. Murex ligerianus. Engina exsculpta. Pyrula Agassizi. Trivia affinis. Erato cyprœola. Clavus bidentatus. Cerithium papaveraceum . — pulchellum. Bittium reticulatum . Den drophjyll ia irregularis. Cupularia Cuvieri. que M. Lasnes, dans un travail intéressant CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE a; sur les environs d’Argenton-sur-Creuse (Indre), a attribué aux f aluns un sable gris agglutiné, situé dans une position culminante sur la j*ive gauche de la Creuse, mais que des observations plus récentes n’ont pas confirmé cette attribution, les débris fossilifères paraissent provenir de roches bien plus anciennes. 2 o _ RIVE DROITE DE LA LOIRE Semblançay. — Le gisement falunien de Semblançay a été indiqué anciennement par Dujardin, il est situé à 16 kilom. au nord de Tours, à un kilom. à l’ouest de la grande route de Tours au Mans. Il n’est pas aisé à découvrir ; Dujardin y a signalé deux faciès, l’un sableux avec gros grains de quartz dans le fond du vallon, l’autre formé d’une « vase marine bleuâtre dans laquelle sont en place des Gastrana fragilis avec leur deux valves, des Turritella triplicata et des Gardium parfaitement conservés » et situé dans les fossés du Château-Dolbeau. Nous n’avons pas pu revoir ce dernier faciès. On rencontre dans ce vallon, très singulièrement orienté du S. O. au N.E., entre le Château-Dolbeau et celui du Petit-Launay, une prairie, au milieu de laquelle est ouverte une petite fouille mettant à découvert un amas de sables granitiques grossiers avec nombreux fossiles. Il y a de nombreux galets de silex crétacés, des débris de coquilles, des blocs de calcaire lacustre, quelques grès, la base du dépôt n’est pas visible mais on peut évaluer sa puissance à quatre mètres. La tourbe cache le fond du vallon, et le relèvement du sol au nord laisse apparaître l’argile à silex. L’altitude est de 108 m. environ, la faune est exactement celle de Pontlevoy. La carte géologique (feuille de Tours) est ici peu exacte, elle indique à Semblançay uniquement la craie de Villedieu, c 7 , dans laquelle on peut recueillir de nombreux Bryozoaires, tandis que le bourg lui-même est assis sur la craie tuffeau c 8 , exploitée depuis plus d’un siècle dans des carrières assez étendues, (.est que tous les terrains se relèvent franchement au sud 'eis 1 axe de Sou\ign . relèvement des couches, visible surtout dans la petite boutonnièie de Souligne '■ qui ramène le Jurassique jusqu’à l’altitude de 100 m. au milieu d’un immense plateau sénonien et tertiaire, a une grande importance, c’est le jalon d un giam axe an 1 clinal, qui vient de Château-Lavallière et dont nous aurons occasion de repar ‘ • Le gisement de Semblançay est nettement situé au nord de cet dans un synclinal que nous pouvons également poursuivre dans sa marche N ' Dto part il est limité au nord par un autre relèvement des couches, par un autre axe, qui passe à Neuillé-Pont-de-Pierre. Dans ce* , reg-n a crate de Villedieu a été fortement dénudée par un calcaire acustit J am . ’ été classé au niveau du calcaire de Saint-Ouen du bassin 72 ayons pu vérifier cette attribution. Il se distingue en ( c mmi o r . >'* i ,,nnc Tours et oui a ete classe iian» autre calcaire siliceux lacustre, qui s etenc le calcaire de Brie. 38 G. -F. DOLLFUS et Ph. DAUTZENBERG Fig. 14. — Coupe générale à Semblançay. /«*, Faluns ; c 7 , Calcaire lacustre éocène ; e r, Argile à silex; c 7 , Sénonien ; c •, Turonien ; c 4 , Cénomanien. Tous ces calcaires d’eau douce de la région de la Loire moyenne auraient l>csoin d’étre étudiés à nouveau et il n’est pas douteux que ce travail ingrat en apparence conduirait à des résultats fructueux et inatten- dus. Deux coupes donneront la position générale de la carrière dans la région, et le détail local des couches du gîte fossilifère (fig. 14 et i5). Dans le haut du vallon de Semblançay la carte indique encore la présence des sables de l’Orléa- nais. Nous y avons bien vu des sables granitiques, grossiers, argileux, rougeâtres, avec galets marins, mais aucun indice per- mettant de justifier cette attribution. Pour nous, ces sables sont simplement du falun décalcarisé et ne réclament pas une indi- cation spéciale. Enfin, c’est à tort que le symbole a été appliqué au gisement de Semblançay, la faune est celle de la Touraine, auquel le signe m* a toujours été appliqué et ne rappelle en rien les r.iluns d< 1 Anjou , \oici d ailleurs la liste des fossiles rencontrés, liste qui, croyons- nous, n’a encore jamais été donnée : Srmb/n/tya y N Laimn y Fig. i5. — Détails du vallon de Semblançay. Tourbe (ruisseau) ; 5, Limon caillouteux; 4» Sable granitique argileux rougcAtre (falun altéré) ; 3, Sable granitique calcareux, gris (très fossilifère); a. Argile à silex ; 1, Craie de Villedieu. Faune de Semblançay : P kolas dactylos var. callosa. Aspidopholas ru g osa. Cor bu la révolu ta. — carinata. Corbulomya tnronica. Gastrana fragilis. Bas to nia crassidens. Afactra subtruncata. 7 cllina crassa. Bonax inter médius. Ervilia pus ilia. Purina Ai ichelottii . Venus casina. — versât ilis. clathrala . Dosinia e.xoleta. Astartc scalaris . Crassalella concentrica. Meretrix affinis. Cardita exigua . Cardita trapezia. — affinis. — monilifera. — nuculina. Cardium luronicum. — papillosum. — malticostaium. Chama grj-phoides. Plicalula ruperella . Area lactea. — turonica . — Noe. — barbata. Pectunculus turonensis. — textus. Ostrea crassissima. — saccellus. Chlanvys multistriata. — scabrella. Conus Dujardini . CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE Pleurotoma tuberculosa. — pusiulata. — strombillus. — mitrula. Columbella turonica. — Bellardii. Trivia affinis. Erato cyprœola. Pollia Philippii. Murex Dujardini. — ligerianus. — erinaceus. Nassa turonica. — limatula. — Dujardini. Gerithium papaveraceum. — pulchellum. Bitlium reticulatum. — pictum. Cinctella trilineata. Tri for is per ver sus. Hélix asperula . Amnicola turonensis. Dentalium dentale. Odostomia turbonilloides. Turbonilla lactea. — internodula. Turritella Venus. — triplicata. Siliquaria senegalensis. Rissoa curta. — costata. — zetlandica. Nerita Plutonis. Clanculus baccatus. Trochus pseudo-conuloides. — turgidulus. Circulus planorbillus . Ringicula pontileviensis. — Bourgeoisi. Cæcum mamillatum. Tornatella achatina. Tornatina Lajonkairei. Retusa mamillata. — truncatula. Calyptra chinensis. Crepidula gibbosa. Fissurella græca. Lunulites conica. Cupularia Cuvieri. Cryptangia parasitica. Cladangia crassiramosa. Région d. S.oigné-Be.ngé. - ^ r le grand plateau de Savigne (ait. 80 ni.) a * , ,. auelaues -* »■ ï- '“.-r 1 : t „ 0 ts, et il n’a guère ete étudié depuis, saut « ^ , MM GuiUier et K ilian. rte géologique (feuille de Tours), parue e ’ (|es couches crétacées qui ; bassin est limité au nord par le releveraen ^ & gouvigné( 0 ù l Oxfordien rment un bel anticlinal passant à Château- ava &u gud l’anticlinal de La Heure sous la Craie cénomanienne; il es ro „ ca8ion de revenir ; la distance dlerine à Langeais, sur lequel nous aurons encoi ^ f a lun, qui se un axe à l'autre est d’environ ,8 kilométrés Le faciès^ peu unpose d’une nappe peu épaisse, decoupce en p onllevoy ; c’est un amas ■ofonds, est celui de Contres, celui de > Nullipores, de Mollusques, mêlé ilcareux de débris de Bryozoaires, dEchini es, t , UI1 grand nombre î sable quartzeux assez grossier. Oe i merg actue lles à une profondeur étages et de contrées, on le retrouve dans emfint rapide . On connaît dans édioere sous des eaux claires, animées c u ... lande et jusque dans l’Amérique Manche, au large du Boulonnais, dans la mer découvrent jamais et qui sont i Sud, des bancs détritiques analogues, ( l ul . i- nu ', s s’accumulent en manuellement remués par les courants. Les depots 3o G -F. DOLLFUS et Ph. DAUTZKNBERG t l’asnect connu sous le nom de sédimentation entrecroisée, sont recouverts seulement par une Ml.le épaisseur de débris L,th uepui • il c renosent généralement sur un calcaire S, La carte géologique figure encore dans la même région comme « sables m 'Orléanais ,, une auréole de sables granitiques, qui entoure les dépôts faluniens • semble s’intercaler entre le calcaire de Brie et les faluns, ma, s cette attribution et cette figuration nous ont paru inexactes. Les sables que nous avons observés sont des amas granitiques qui débordent beaucoup la région falunienne et qui nous ont paru un simple faciès latéral ou superficiel d’altération, comme nous en avons signalé aussi bien sur le plateau de Pontlevoy que dans la région de Paulmy ; nous ne les avons jamais vu sous les faluns (fig. 1 6 ). F|{ç. 16. — Coupc générale — scabrella. Spatangus britannus. Echinocyamus Lebescontei. Psammechinus monilis. Crisia llœrnesi Reuss. Cellaria Jistulosa L. Meandropora cerebrijormis Blain. Hornera striata M.-Edw. — jlabelliformis Blain. Idmonea contorta Busk. — disticha Goldf. Defranceia fungicala Mich. Lepralia pl. sp. Membranipora diadema Reuss. Cellepora palmata Mich. — parasitica Mich. Escharellina monilifera Edw. Eschara andegavensis Mich. — Sedgwicki Edw. — lamellosa Mich. Retepora scobinosa Mich. — cellulosa L. Cléré. — Les gisements de cette commune sont assez nombreux, il faut citer au sud La Fosse-Sèche, qui confine la ferme de Chàtillon (altitude 92 m.), ou les fossiles sont très abondants ; malheureuse- ment les Mollusques sont à l’état de moules {Area, Diplodonta , Thracia , Cardita, Venus, etc.). A l’ouest La Picarderie ; au nord La Sablière et La Gitière ; ces derniers gise- ments viennent toucher ceux de Savigne. La carte indique plus au sud, à A vrillé, un gisement falunien de calcaire solide, entouré d’une vaste auréole sableuse que nous n a- vons pas eu l’occasion de visiter. Nous passe- rons rapidement sur les gisements de Rillé (86 m.), à 1 kil. au nord de l’église, de Channay (85 m.), à 700 m. au sud du clo- cher ; ils ne présentent aucune particularité nouvelle, on les exploite principalement — “♦* 6 - , Fig. 17. — Carrière à Hommes. 4 Terre végétale rougeâtre, 0,10; 3 , Falun blan- châtre en lits obliques, 4 m *î a » Sal>le falunien grossier, graveleux, 0,40 ; 1, Calcaire lacustre gris, corrodé, perforé par des Lithodomes, sur : 0,20. ir l’entretien des chemins, qui sont magnifiques dans toutes ces communes. G. -F. DOLLFÜS et Ph. DAUTZENBERG MMFS _ Au N E., dans la direction de Savigné, diverses exploitations sont ouvertes. 1 Voici la coupe’ de l’une d’elles (fig. 17) (altitude 85 m.). Cette carrière nous a fourni les fossiles suivants : Area turonica. Jlinnites crispus. Ostrea saccellus. — Boblqyei. Pecten subarcuatus. Chlamys Puymoriœ . — multistriata. — scabrella. Psanunechinus monilis. Cryptangia parasitica. Cellaria fistulosa . Tethya lyncurium. Hornera flabelliformis. — alveolaris. — c indegavensis . Idmonea disticha. Membranipora diadema. Eschara Deshayesi. — Sedgwicki. Cellepora parasitica. Tubulipora jimbriata. Lunulites conica. MAINE-ET-LOIRE 10 _ RIVE DROITE DE LA LOIRE Saint-Laurent-du-Lin, Meigné. — Les gisements sur ces communes sont aux fermes de La Place, Les Guillonnières (ait. 90 m.). Le calcaire lacustre occupe tous les fonds, très humides, vers l’altitude de 80 m. Vers l’ouest on quitte la feuille de Jours cl le département d’Indre-et-Loire, pour entrer dans celui du Maine-et- Loire, sur la feuille d’Angers. Cette feuille n’a pas encore été dressée au point de Mic géologique. Les gisements sont situés au Carroi (90 m.), à La Bailloterie, autour de la station, à La Fosse, au Grand-Massé, à Beaulieu. aut “Sous-le-Liude, Méon. — La nouvelle route qui va de la gare de Noyant- { 11 aU ^ Hmr K de Noyant présente une tranchée intéressante : on voit au-dessus de * Vi* 1 "* laCU8 ! re ^ anc > sables gréseux, grossiers, gris, molassiques, chargés oux, en lits obliques, qui deviennent plus lins, blanchâtres et calcaires au sommet, renferment en abondance Y Ostrea cras - sissima et constituent la base du falun dans les environs (fig. 18). Le falun s’étend peu au sud, il ne dépasse guère l’église de Méon ; un gisement est signalé sur région sud, comme loe^l t ™ ^ oa t>ton » ; on a mentionné encore dans cette a unienne, Linière-Bouton, mais nous ne savons en quel T.. Terre T ^ U à N °^- m,,.. Calcaire ikeustrT gris 'a commune «le Breil et an li„.. .. r . CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE 3Î point de la commune il pourrait se trouver, peut-être est-ce à la ferme du Mortier Le massif principal est vers Auverse et Chavaignes. Nous signalerons sur la commune de Noyant le gisement du Sablon, à 2 kil. à l’ouest (ait. 78 m.), où l’on trouve un beau falun blanc, formé presque exclusivement de Bryozoaires, visible sur 4 mètres d’épaisseur, et renfermant Pecten solarium, Ostrea crassissima. Lithothamnium. Auverse. — Sur cette commune on rencontre deux gisements vers le nord, aux lieux dits « La Maison-Rouge » (ait. 86 m.), « Les Giraudières » (ait. 87 m.) ; le lalun y est exploité sur 4 à 5 mètres d’épaisseur, jusqu’au niveau de la nappe des eaux d’infiltration : les grands Pecten bivalves y sont assez communs , les Bryo- zoaires d’une bonne conservation. Voici Ostrea crassissima. — saccellus. Pecten solarium. — subarcuatus. Chlany's scabrella. — multistriata. Echiriocyamus Lebescon tei. Crisia flœrnesi. Cellaria fistulosa. Defranceia fungicu la. Tubulipora Jimbriata. Idmonea disticha. une liste des principales espèces d’Auverse. Idmonea andegavensis . Ilornera jlabelliformis. — striata. — reteporacea. Heteropora pumicosa. Membranipora diadema. Eschara andegavensis. — Deshayesi. Escharellina monilifera. Tubeschara lamellosa. Lepralia biaperta. Gellepora palmata. — mamillata. — parasitica. Genneteil. — Le gisement falunien de cette commune, devenu classique grâce aux recherches de l’abbé Bardin, autrefois curé à Seiches *, est situé tout-à-lait a l’extrémité S.S.E. de la commune, au lieu dit « Breil-de-Foin », vers 1 altitude de 86 m., à 3oo m. au sud et en contrebas du château-ferme qui s’élève sur la grande route d’Auverse au Lude. Il n’y a, à proprement parler, qu’un seul trou dans une dépression à l’est de la route, près de maisons dites « La Hermère » et « La Beurelière » (ait. 78 m.). Une fouille de 10 m. (1e long sur 4 de large et 3 de profondeur montre sous une couche de terre végétale très mince un sable blanc plus ou moins grossier à stratification oblique très riche en lossiles, dont la p upait sont malheureusement brisés. C’est le faciès de Pontlevo^, de Thenaj, thelan, etc., la faune est aussi très exactement celle de ces localités, et elle contraste avec la faune à Bryozoaires, à Lithothamnium et à plaquettes agg utin 1 montre dans d’autres gisements très voisins. On trouve en abondance dans ce gisement, qui est plus riche qu’il n’apparait au premier «djou , r ... et belle coquille, le Melongena cornuta Ag., dont nous avons publie une pci. . monographie il y a quelques années déjà 2 . „ , , - inires miocènes (la département de Maine-et-Loire. 1. Bardin, Études paléoutologiques sur les terrains tcitia i" fascicule (seul publié). Angers 1881, i.ü p. de p Arljou . Melongena cornuta ,\gass. sp. a. Gustave F. Dollpus, Une coquille remarquable des t« (Ijrrula). Société Études scientifiques d'Angers, 1888, 34 P*» 4 P • P lü ^ — l4. MÉMOIRE N' j;. — •» SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE J>E FRANGE. — PALÉONTOLOGIE. rOU % G. -F. DOLLFUS et Pu. DAUTZENBERG .j t. «eurelière on arrive rapidement à la limite des laluns; les couches r " Ü ", «t à 3oo mètres au-delà de Breil-de-Foin, sur la route de Chigné, l’argile !f lèven ’ tf 0n tr . ouve tout d’abord dans une argile d’un gris verdâtre, tenace, au t'oUT de la terre végétale noire, quelques plaquettes d’un calcaire lacustre au cuiiui blanc qui se releve vers le N. Fig. ig. — Coupc générale à Genneteil. m\ Faluns ; mu», Calcaire lacustre ; e u Argile à silex ; c 6 , Craie turonienne. blanc qui se relève vers le nord, puis les silex de la Craie apparaissent et dominent. Une coupe générale donnera la disposition des couches et du gîte fossilifère (tig. 19). La commune de Denezé, au nord de Noyant, ne pos- sède qu’un gisement au Beau- Mortier. Sur Pontigné, au lieu dit « Le Grand-Trouvé », non loin de la grande route de Beaugé à Auverse, un gisement falunien signalé par Millet de la Turtaudière renferme des dents de Poissons en abondance (renseignement communiqué par M. l’ingénieur Dumas) ; il repose sur un calcaire d'eau douce d'âge probablement tongrien. Sur la commune de Lasse, le gisement de La Fosse nous est signalé comme comblé : tout-à-fait au nord de la même commune, Millet a signalé un lambeau isolé au château de Marolles. Bien avant Beaugé les gisements miocènes ont disparu. Il est impossible de classer les dépôts de Savigné-Bcaugé dans les faluns de l'Anjou (m’), comme cela a été fait sur la carte géologique de 1886. La faune si constante de Mollusques et de Bryozoaires que nous avons signalée dans toutes les localités est bien la même que celle des dépôts de même faciès des environs de Ponllcvoy (m*). D’un bout à l’autre du bassin nous constaterons que les faluns débutent à la base par un amas de sables grossiers, souvent très graveleux, ren- fermant une faune malacologique plus oti moins bien conservée et plus ou moins abondante, mais constante ; qu’ils deviennent dans les lianes moyens et supérieurs notablement plus tins et plus riches en Bryozoaires, qu’ils présentent souvent alors des bancs agglutines solides et des assises épaisses dépourvues de Mollusques, mais qu ils formenl neanmoins une même masse stratigraphique indivisible qu’on ne peut démembrer sans méconnaître la transition insensible qui en lie toutes les paiiiis *. Bien à Savigné, a Beaugé ni même à Genneteil ne peut être assimilé, •m point de vue faunistique, avec les dépôts réels de l’Anjou connus à Saint-Clément- V' 1 j ( * a l borigne et en certains points à Sceaux : tout porte à croire que le Mi'hmk supérieur na pas atteint ces régions et qu’il n’a pas dépassé le Loir. > lit u d insister sur le fait que le bassin miocène de Savigné-Noyant est I oh nt indt pendant de celui de Semblançay et qu’ils sont séparés par l’anti- noms suivants : ^ S ^ ans ^*8 eil de de la carte, après une sérieuse révision, doivent prendre les l’ecten Stt zensis Font i . ‘ - JuMmia nut !T ” GhUmys scabrella Lamk. va,-. — EscoJJicrœ _ Chlamys multislriata Poli. ” f °rme qui parait un jeune du C. scabrella. CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE 35 clinal de Château-Lavallière. Rien de plus curieux d’ailleurs que cet. anticlinal de Château-Lavallière ; dans les tranchées du chemin de fer qui avoisinent cette loca- lité, on découvre un énorme poudingue lacustre reposant contre la craie marneuse L’argile à silex (avec poupées siliceuses) ne parvient pas à masquer l’amplitude du phénomène, de gros bancs très inclinés d’un calcaire gris gréseux renferment des galets et cailloux volumineux de silex crétacés ; on constate à la fois que le dépôt s’est formé subhorizontalement au pied d’une haute falaise crétacée el qu’il a été relevé vers le nord par un plissement anticlinal postérieur. Enfin, par un mouve- ment de soulèvement d’ensemble, il a été élevé, ainsi que toute la région, fort au-dessus du niveau de la mer. L’axe de Château-Lavallière se poursuit au N. O. vers Le Lude et La Flèche, aussi nettement que possible, et forme l’un des traits stratigrap biques les plus importants entre le Loir et la Loire. L’axe du sud, de La Pellerine, est moins facile à examiner ; il passe sous de vastes plaines unies qui continent à l’Anjou et à la Touraine, et la pente vers la Loire est couverte d’un manteau diluvien épais. En Maine-et-Loire on suit le relè- vement cénomanien à La Pellerine, Linière-Bouton, Le Guédéniau, Bocé, Viel- Baugé, Echeiniré, suivant une ligne parallèle à l’axe du nord. Enfin, à l’ouest, un aecident transversal près de Beaugé qui a été décrit anciennement déjà par Hébert amène au jour le Jurassique de Sermaize à Echemiré et Montpolin et entraîne la disparition des îlots tertiaires. Sceaux. — Le gisement falunien de Sceaux à faciès savignéen est complètement dillerent et situé dans une position tout autre que le gisement rédonien de la même commune ; on l’observe à la ferme de La Blanchère, sur la rive gauche du vallon, au nord du chemin vicinal qui va de Sceaux à la grande route de Cham- pigné. 11 parait blotti dans un ravinement des schistes précambriens, qui sont redressés et fort talqueux ; son épaisseur peut atteindre 4 à 5 mètres ; il est recouvert par un manteau graveleux grossier très épais et très étendu dans le pays. C’est une roche blanche, tendre, formée d’un amas de Bryozoaires. Nous avons déterminé les espèces suivantes : Chlarnj's multistriata Poli. — scabrella Lamk. Gidaris avenionensis Des Moul. Psammechiniis monilis Des. Echinolampas dinanensis Tour. Tecticavea cumnlata Mieli. Heteropora dichotoma Goldf. Retepora cellulosa L. Le ltédonieu existe au nord vers la Cellaria Jistulosa L. Cellepora palmata Mich. Defranceia fungicula Mich. Idmonea disticha ? Goldf. Eschara lamellosa Mich. — affinis M.-Ed\v. Deshayesi M.-Edw. Escharellina monilifera M.-Edw. Hornera striata M.-Edw. Escharellina Sedgmcki M.-Edw. ferme de La bosse. g G. -F. DOLLFUS et Pu. DAUTZENBERG Contigné. — Ce gisement de falun peu connu jusqu’ici, à 6 kil. au N.O. de Chàteauneuf-sur-Sarthe, est voisin du Fig. ao. — Gisement de Contigné. //i*, Falun blanc, dur, à Bryozoaires ; c 4 , Craie sableuse à Ostrea auricularis (Cénomanien) ravinée à la partie supé- rieure ; A', Schistes satinés verdâtres, subverticaux (Pré- cambrien) ravinés a la partie supérieure. Bien conservées, parmi lesquelles nous citerons village, sur la route de la ferme du Mortier, avant d’arriver à la cote 65 ; il repose, avec débris remaniés à la base, sur une faible épaisseur de Céno- manien, qui lui-méme ravine les schis- tes précambriens redressés 1 (tig. 20 ). Dans le village même il y avait au- trefois des exploitations; outre les Bryozoaires et les fossiles habituels du faciès savignéen, on découvre un certain nombre de coquilles assez Volu ta mioccnica. Oliva Dufresnei . Colnmbella turgida. Pleurotonia pl. sp, TurriUlla triplicata. — subangulata . Silif/uaria senegalensis. Fissurella italica. Mactra oblonga . Area turonica. Corbula carinata . — revoluta. Venus casina. Cardium multicostatum. Crassa/ella concentrica. Spondjdus gœderopus. Plicalula ruperella. Chlanvys multistriata. — subarcuata. Area lactea. Quelques especes appartiennent déjà à la faune rédonienne : Conus inédit us, Venus fallax. Millet, dans sa Paléontologie du Maine-et-Loire, signale le falun dans quelques «ommtines des cm irons; la plupart de ces gisements sont aujourd’hui perdus et il stiaii utile «le les rechercher pour vérifier si certains d’entre eux n’appartiennent pas au Miocène supérieur. Ce sont : * Cherré (Château de Marton), (Les Plessis). Soeurdres (La Pierre-Blanche), (Les Tuflades). Marigné (La Rochette). 11,1 n,s s< u a celui de Saint-Laurent-des-Mortiers qui y confiné (v. p. 3q). il,, r.. •*. j nuuvc ie laiu 1 .» u uel de Savigné. On peut y recueillir : 1 ecten subbenedictus . Chlaryrs multistriata. 1 li unités crispus. Ostrea Boblayei. Terebratula Hœrnesi. Echinolampas Soyei. 0, ‘ CUe enC ° rC <** Meyan» près Comb^ " S ° C ' gi '° 1 ' FranCC ' * 841 - Mneers, (l ), XII, 4,8. CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIKE 3. Environs de Pouancé. — Au sud de Pouaneé le gisement de La Prévière n’est plus observable maintenant, il était au bord de la grande route de Pouancé D’après les indications de Millet, il s’agit bien de notre falun à Bryozoaires ; on y a trouvé de grands ossements d ’Halitherium fossile G. Cuvier sp. (Manatrn), H. Cuvieri P. Gervais * et : HinnUes Dubuissoni. Terebratula Hœrnesi. Pecten solarium. Ostrea Boblajei. Le gisement de Saint-Michel-et-Chanveaux (communes réunies de Saint-Michel- en-Ghaisnes et de Chameaux) est situé au lieu dit «Le Fourneau », au voisinage de Noellet. Il est souvent confondu avec les faluns de cette dernière commune, bien qu’il s’en distingue complètement, puisque ces derniers appartiennent au Miocène supérieur. C’est un sable calcareux très fin, à fossiles variés, parfois agglutiné en plaquettes, dans lesquels les Bryozoaires sont toujours très rares : une étude atten- tive du vallon ne laisse aucun doute à cet égard ; les couches de Noellet sont plus anciennes, elles passent sous le marécage du fond du vallon, et les petits escarpements de la métairie de La Mâne sur Saint-Michel sont au-dessus. On trouve à Saint-Michel la faunule ci-dessous qui est caractéristique du Miocène supérieur : Turrilella triplicata. Rissoa curta. 9 Nassa lirnata. Eulima lactea. Bittium reticulatum. Natica redempta. Calyptrœa sinensis. Cardita senilis. Astarte scalaris. — Burlini. Crassatella concentrica. Venus circularis. Astarte excurrens. Leda fragilis . ' Le falun de Noellet forme un grand lambeau divisé en deux parties par la route de Noellet à Saint-Michel : closerie des Prévôts, métairie de Bois-Hubert; les parties basses en sont généralement inondées. C’est un amas blanchâtre de Bryo- zoaires brisés avec quelques rares lits endurcis, disposé en couches obliques im- gulières. C’est le gisement principal de Hi unités Dubuissoni ; on y rencontre également : Pecten subarcuatus. Chlamjs multistriata. Puymoriœ. — assimilata. Crania abnormis. Terebratula Hœrnesi. Ostrea Boblayei. Balanus , Scutella. Bryozoaires innombrables des genres Eschara , Retepora , Ileteropora , Idmonea , Cellepora , Hornera. Echinolampas Sojyei. Toute cette région qui, d’après M. Bureau, lait partie du s> ne ma < t a Julien-de-Vouvantes, est très particulière comme topographie . es îau es ïgneï laite sont géologiquement des bandes synclinales formées par des roc ies si uiicimi * dures, tandis que les fonds de vallées, les régions transversales basses, sont const - tuées par des selns.es précambriens redressés, généralement tendres et altérables. • édit. (1836), T. VIII, 2' part., p. 6a. i. G. Cuvier, Ossements fossiles, 4‘ G. -F. DOLLFUS et Pu. DAUTZENBERG qui «ont les véritables anticlinaux tectoniques ; une coupe générale permettra de se rendre compte exactement de cette disposition et de la situation relative des Fitf. ai. — Coupe aux environs de Pouancé. ni*, Falmi à Bryozoaires ; X, Schistes précambriens ; s*. Schistes à Calymene ; s lb , Grès armo- ricain ; s 1 ». Schistes pourprés. f'ahins qui, sont discordants sur tous les autres terrains et manifestement postérieurs ii la dénudation qui a créé celle situation anormale (lig. 21 ). Chazé-Henry. — L’exploitation du lalun de Chazé-Henry, à 5 kil. au N.O. de Pouancé, est la plus importante de la région et entretient deux fours à chaux. M. Lcbesconte en a indique la position stratigraphique à propos d’une note de M F, ° l 8ur VHalitheriwn fossile L C’est un îlot au fond d’une vallée, entouré par des affleurements de Silurien moyen et supérieur. La roche, plus ou moins irrégulièrement endurcie, est formée de débris de Bryo- zoaires assez menus, d’une couleur blanche, grise ou jaune, elle est altérée à la " Ü ' Hi nn ^ aux rav inement d argile rougeâtre sableuse. .Les ossements de ni( n son! assez abondants, ainsi que les dents de Poissons. Nous y avons recueilli les eoquilles suivantes : Pecten 8ubbcnedictus . Chlarnys assimilata. — Puymoriœ. — fasciculata. — multistriaia. Pecten Apollo Dol. et Dautz. Hinnites crispus. Ostrea Boblqyei. Crania abnormis. ubecularia lue if ug' a Defr. '-c gîte (le Nyoiseau, près Segré, Bhj^nchonella Nysti. Terebratula Hœrnesi. Balanas et Cancer . Moules de Conus, Haliotis, Pectun- culus , Area , Venus. Bryozoaires nombreux : lletepora , Eschara , Idmonea, IJornera , Ile- teropora, Cellaria, Cellepora pal- mata , Nullipores. Psammechinus monilis. nous est inconnu. ' ■- * l'Halitkcriun fonde ^ ^ MV , , CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE 39 MAYENNE Saint-Laurent-des-Mortiers. — Blavier a donné de ce gisement une description à laquelle il y a peu de chose à ajouter l . « Le dépôt de Saint-Laurent, dit-il, est toùt-à-fait circonscrit, il repose sur la « crête des couches de phyllades qui prédominent dans cette région du départe- « ment de la Mayenne. Quant à l’àge géognostique de ce dépôt, il 11e saurait être « déterminé à priori , puisqu’il 11’est pas recouvert et que nous venons de dire « qu’il reposait sur un terrain placé au degré d’ancienneté le plus élevé dans « l’échelle des terrains sédimentaires. Toutefois l’analogie peut conduire à cette « détermination. Ce petit dépôt offre en effet des caractères de ressemblance, on « peut dire d’identité les plus frappants avec ceux qu’on trouve dans le département « d’Ille-et-Vilaine, à Saint-Grégoire, près de Rennes, dans la commune de Gahard, « etc., et dans les Côtes-du-Nord à Saint-Juvat, près de Dinan. Nous avons attenti- « vement examiné ces divers dépôts, et nous pouvons établir ce rapprochement en « parfaite connaissance de cause. Or M. Desnoyers, habile observateur, qui a fait « une étude spéciale de ces divers bassins calcaires, a été conduit à les considérer « comme plus récents que les diverses formations du bassin tertiaire parisien. « Nous adoptons complètement cette opinion pour le terrain qui nous occupe. » Nous pouvons ajouter à ces considérations que les lambeaux de faluns de la commune de Saint-Laurent sont situés sur les métairies des Grandes-Roches, des Roches, de Beaumont, de La Roche-Taureau, de La Petite-Roche, toutes au S.E. «le la commune vers l’altitude de 5o à 60 m., formant une bande discontinue a liane de coteau. Le falun irrégulièrement endurci, en bancs obliques, repose sur la tranche des phyllades précambriennes redressées ; il offre à la base un banc de poudingue à éléments variés, peu roulés, parmi lesquels dominent les cailloux de quartz b anc ou rose, les fragments anguleux de schistes et les morceaux d’un grès brunâtre. Voici la liste «les principales espèces recueillies dans une excavation ancienne, proche de la cour de la ferme des Grandes-Roches ; c’est bien le laces savigneen. Chlamys multistriata. Cupularia , Retepora , Idmonea , Eschara , Hornera. Cellaria fistulosa. Cellepora palmata. Meandropora cerebriformis . Voluta miocenica. Venus circularis. — Basteroti. Mac Ira oblonga. Psammobia affinis. Hinnites cris pus. Lima squamosa. Pecten subbenedictus. — fasciculalus. — Aldrovandu Chlamys assimilata . Scutella Faujasi. Echinolampas Sojrei. Cryptangia parasiiica. „ _ c . t Mi r h el-de-Feins « dans les Vignes » à Millet a encore indiqué les laluns a Sa - , malgré nos recherches. 2 kil. de Saint-Laurent, mais ce gisement nous a échappe ma g . . Tenai t de la Mayenne. Laval, 1839, p. 9 *'* 1. Blavier. Essai de statistique minéralogique et géo ogique G-.F. DOLLFUS et Ph. DAUTZENBERG LOIRE-INFÉRIEURE Environs de Chàteaubriant . — Deux gisements, explorés souvent par M. Davy, existent au sud de Chàteaubriant, # à Erbray (ferme de La Ridelais), ce sont des prairies marécageuses, dans lesquelles le falun était autrefois exploité, mais aujour- d’hui abandonnées, situées vers l’altitude de 58 m. ; elles reposent sur les schistes siluriens supérieurs. C'est le faciès à Bryozoaires ; nous connaissons comme en I n*o venant : Terebratula Hœrnesi. Premia ùbnormis. Le gîte du Grand- Au verné au sud parait identique. M. Vasseur, dans sa thèse de doctorat L et tout récemment M. L. Bureau 2 ont décrit ces divers gisements et relevé leur historique : c’est toujours le falun calcaire à Bryozoaires. Au nord, le gîte de Xoyal-sur-Bruz est à 5 kilom., au lieu dit «Le Mortier» est encore exploité comme four à chaux; les Bryozoaires et Nullipores forment la masse principale, les ossements d’ Halitherium et les dents de Poissons sont abondants comme ù Chazé-Henry avec lequel ce gisement a beaucoup de rapports. Nous y connaissons : H in ni tes Dubuissoni. Ghlainys multislriata. Pecten solarium. Terebratula Hœrnesi . 11 est dans le synclinal de Noyai- Pouancé de M. Bureau. Il doit s y trouver aussi quelque lambeau de Miocène supérieur, car M. Davy \ a recolle un superbe échantillon du Venus fallax Millet qui caractérise ce niveau et que nous avons présenté à la Société géologique de France 3. Il existe enfin sur la feuille d’Ancenis (dép. de Maine-et-Loire) un certain nombre de gisements dont l iVge miocène reste indéterminé, soit qu’ils appartiennent au alunit n. comme les gisements que nous avons examinés aux environs de Pouancé 1 b.ilt .iubri.mt, soit qu il faille les rapporter au Rédonien, connue le gite ,Pe Caillotière), ait. 55 ni. sur le Silurien supérieur. Anna, Ut (entre La Prévière et Noellet). l‘>n (Loire-Inférieure), métairie de Bois Robin. >i< pat ait d ailleurs avoir fourni de fossiles remarquables. \ H'hhau, Notice mHa géologie 'de bT Loil^ "r r *• France occklen tale ■ Paris, 1881, p. 35 j. itou.Fus, u s. u. F «) /,,,„ Loire-Infeneure . Nantes, ,900, p. 431. • Mii-lrt, Paléontologie , 1 , u • 7 J n t9 ° r ’ P- 4si. 5 ’ l43 ' • P ^7- O olume publié à propos de l’Exposition nationale). CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE 41 M. Vasseur n’eu a pas fait mention, la plupart ne sont certainement que de simples marnières d’une faible étendue, des fonds d’abreuvoirs, des îlots que des fouilles occasionnelles ont montrés et qu’une résidence prolongée pourrait seule faire connaître. Il en reste certainement encore d’autres à découvrir. ILLE-ET-VILAINE Rennes. La Chausserie. — Nous n’avons pas l’intention de reprendre ici l’étude du bassin tertiaire de Rennes qui a déjà été faite par des géologues dis- tingués. Nous résumerons seulement ce qui concerne le falun miocène. Il forme deux lambeaux bien distincts, l’un au sud de Rennes, l’autre au nord. A La Chausserie, 7 kilom. au sud de Rennes, on rencontre de grandes car- rières dans lesquelles on observe vers le sommet, au-dessus de la masse de calcaire oligocène, la coupe suivante : Pliocène ? — 4 - Sable roux et graviers avec gros cailloux roulés de quartzite ; vaste ravinement à la base . . . . 2 5 o Falunien. — 3 . Calcaire jaune rempli de moules de coquilles, débris roulés, cail- loux agglomérés en poudingue a la base, vaste ravinement (Maçonnai). . 1.80 Aquitanien. — 2. Calcaire gris ou jaune avec lits d’argile verte, siliceux au sommet avec faune lacustre : Limnea, Planorbis , Potamidcs Lamarcki , etc. 2 m. Stampien. — 1. Calcaires marneux bleuâ- tres avec Archiacinia et Cerithium , avec lits argileux verdâtres, sur. . 3 . 00 Le calcaire jaune n- 3 compris entre deux ravinements est ^né^par les ouvriers sous le nom de Maçonnai ; c’est lui qui représente e a un « dière est d’ailleurs peu étendu, à peine visible dans £ où le calcaire lacustre est surmonté de sab es c g _ Donnes toute une ont fourni, d’après les dernières recherches des geo orgues ^ ^ G Do llfus). belle faune de Mollusques du Miocène supeneui ( , ffr ande carrière Depuis longtemps déjà M- Lebesconte avait leTcaLLs de . Il faut noter (lu Cerisier et à la Lande d’Apigné la nouvelle faune 11 i. Tournouër, Del agk, Lebrscontk, Skunrs et Kbrforne, G. Dollfus, 1868. Terr. Tert. de Rennes. B. S 187:2. 1879. “ 1879. i9oi. B. S. i 9 oi. G. K, Cl), t. P- _ p- 270. G. F. (2), XXV, p. 367. (a), XXIX, p. 4*1. (3), Vit, p. 436. _ (3) VU, p. 454- SOCIÉTÉ OÉOLOOÏQUR l»8 FRANCK. PALÉONTOLOGIE. — TOMK i5. MRMOlllK N' — 4 * G «F. DOLLFUS et Ph. DAUTZENBERG que les calcaires de Lormadière présentent au sommet des exemples tout à fait remarquables d’altération, des poches de dissolution, des argiles résiduelles, des lits calcaires horizontaux en voie de réduction progressive sur place, des manifestations si profondes de destruction qu’on s’étonne môme que des traces de faluns aient pu subsister dans la région. Nous avons trouvé dans le Maçonnai, dont l’épaisseur maximum atteint 8 .mètres selon M. Delage, la faunule suivante que nous avons complétée d’après des notes prises dans les collections principales de Rennes qui nous ont été aimablement ouvertes : Aspidopholas rugosa. Gastrana fragilis . Gardium multicostatum. Lucina columbella. Area turonica. — lactea. Terebratula llœrnesi. Nombreux bryozoaires et Lithothamnium agglutinés. Ossements nombreux de Poissons et de Mammifères. Pecten solarium. Chlamys fasciculata. Ilinnites crispus. Ostrea Boblayei. Lithodomus sp. ? Seal aria sp. ? Spondylus, Saxicava, etc. Il y a encore des lambeaux de falun sur les communes de Chartres, Bruz, Chantelou. Il me reste à mentionner un mémoire sur la géologie des environs de Rennes qui parait avoir échappé aux écrivains récents et qui a pour auteur M. H. Rendu K <>n y trouvera une bonne description des roches et une carte sur letendue du ,lr k* Chauaserie ; il distingue de bas en haut une argile bleue parfois ligni- teuse passant à un calcaire grossier, qui est le calcaire oligocène à Cyclolines, puis 1111 <,d. Terre végéUle'nv ^ 11 C ° U|>C a Sa 'nt-Grégoire. " «-«vinemenu MUa . rlz; m ’’ Fala " exploité. Hennes (Précambrien s.ibvertic^ * “ base ’ X > Schistes de erticol). Bretèche », vers l’altitude de 38 à 45 m., dans un fond formant une cuvette dans les schistes précambriens redres- sés ; en aval on découvre dans d’anciennes excavations abandonnées des roches jau- nes, agglutinées, grossières, faculté de Montpellier , in 2 ^ 1Uir ° n ® de Rennes dans leurs rapports avec la végétation 1 * 202 P t 1 carte. Paris. iSfiS CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE 43 voisines de la base du dépôt et remplies de cailloux quartzeux et de débris de schistes; les moules de grosses coquilles sont assez abondants. En amont on arrive aux grandes excavations actuelles renfermant un falun blanc, tendre, formé presque exclusivement de débris de Bryozoaires ; l’exploitation est arrêtée par l’eau qu’on est obligé d’épuiser pour reprendre l’extraction des couches profondes autrefois abandonnées. Toute la partie supérieure est très pauvre en coquilles et en débris déterminables (lig. 2*3) . Voici la faune de Saint-Grégoire : Parapholas rugosa. Clavagella sp. ? Diplodonta rotundata. Venus clathrata. Cardita crassa. Venus circularis. Area Noe. Pecten solarium. — subarcuatus. Ghlaniys multistriata . — Puymoriœ . — Aldrovandi. — Jlexuosa. — fasciculata. — assimilata . Hinnites crispus . Ostrea Boblayei. — saccellus. Terebratula Hœrnesi. Crania abnonnis. Colonies de Bryozoaires très abondantes Conus Dujardini. Murex Bourgeoisi. Erato cyprœola. Scalaria, Trochus, Nassa, Fissurella . Echinocyamus Lebescontei. Echinanthus armoricus. Psammechinus monilis. Echinolampas dinanensis. Meandropora cerebriformis . Heteropora mamillosa. Cellepora palnxata. Hornera Jlabelliformis. — striata. Eschara ( Tubeschara ) lamellosa. — ( Escharellina ) Sedgwicki. Cryptangia par a si tic a. Halitherium medium C. Lithothamnium. sur les Pecten. Dents de Poissons. M. Duchassaing a donné il y a déjà fort longtemps quelque* > d «*^ r , l'aune des animaux inférieurs de cette carrière dans une iese . - uenls de Nous avons vainement cherché à voir toute une ser.e de Pf ^s a “ubin, l'aluns indiqués sur la feuille géologique de Remw* J™ La Coutancière, La d’Aubigné et Saint-Germain-sur-Ule, tels que La Garoub.è e^ 8chi9tes Douétée, La Crénelais, nous n’avons rencontre que ^J/^etne modifient en décomposés ; dans tous les cas, ces gisements sont peu rien l’étendue de la mer des faluns telle que nous pouvons la délimiter. Nous manquons de renseignements nouveaux su Guillé , Saint-Pern, . Bécherel, altitude 80 m. sur le Silurien. » 80 m. sur la granulite. » ii20 m. sur la granulite. i. P. Duchassaing, Considérations générales sur les Faluns . Paris, i843, in-8°, P-> 1 P 1 44 G. -F. DOLLFÜS et Ph. DAUTZENBERG Médrèac , altitude 180 ni. sur les schistes de Rennes. Landujan , » m* id. La Chapelle-du-Lou , » 90 ni. id. Gites figurés par M. Massieu ; il faudrait ouvrir de grandes fouilles pour être fixé sur ces lambeaux. Gahard. — Deux gisements sont signalés par M. Massieu sur cette commune, au Rois-Roux et à la ferme de La Chellerais. En ce dernier point c’est une simple fosse ordinairement inondée, à l’altitude de 72 m., près d’un fond marécageux; on en retire le falun au moyen d’une drague emmanchée d’une longue perche; c’est un mélange de Bryozoaires brisés et de sable gris plus ou moins argileux ou gra- veleux. Les dents de Poissons abondent et ont fait l’objet de diverses notes spé- ciales ». La base du dépôt renferme quelques coquilles assez bien conservées et variées; au-dessus on 11e trouve plus que les Bryozoaires ordinaires. Nous pouvons signaler à Gahard : Cardiurn discrepans. Tellina lacunosa, Pecten solarium. Chlarnys rnultistriata. Ostrca Iloblayei. — crassissirna. Lutraria oblonga. Hinnites crispus. — Dubuissoni. Thecidea méditer ranca. Terebratula Hœrnesi. Spatangus britannus. Hipponoe Parkinsord. Echinolampas dinanensis . Sens de Bretagne (feuille de Laval). — Un gisement de falun à Bryozoaires loinmuiK a la ferme de La Bauxière ; nous ne l’avons pas visité, m."- nous avons vu de cette provenance dans la collection de M. Lebesconte : . . " >l *r n ' , - y iwt g'vderopus et divers autres fragments qui ne laissent pas de doute sur l’Age du dépôt. droite sur V ( ' est a la ferme du Chalet, carrière Champion, à en , 83 ‘i ' ? ' e “ 8 ’ q,,il faut chercher le gisement signalé par Toulemouche un falun 1.1 mr . '^e" ™ qui ne P aiait P as avoir été étudié depuis. C’est le u^sfo sL U, \ PeU Sab,eUX ’ Les Bryozoaires v sont très nombreux, autres fossdes peu abondants; on ne voit pas la base du dépôt. Pecten solarium, larnys assimila ta . — rnultistriata. Cellepora pal mata. Hinnites crispus. Cidaris avenionensis. Ech inocyam us Lebescon tei. Grj'ptangia parasitica. parasitica. *• Maiuk Robault Note u 1 '^reproS deS tCrrainS sé,Iime,,taires de l ’ 0uesl ’ di ° ahard -* Sad^b, " xoùliuf r o" e, £, °‘ re ‘ S fa ' UnS de la Bretagne - Chalon-sur-Saône, in-4>, 1S8O, 44 p„ a pl. de " >ance ' ,875 ’ ,eses P èces de Poissons trouvées dans les terrains tertiaires CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIHE 45 L’altitude est de 95 m. sur les schistes de Rennes. Nous n’avons rien vu à La Rousselais 87 m., Montreuil-sur-Ille 93 m., Guipel 90 m., toutes localités sur les schistes de Rennes (Précambrien) au nord de Rennes dans la cassure de Pille. Nous appelons l’attention aussi sur le gîte de Loliéac (feuille de Redon), altitude 44 m., sur schistes de Rennes, qui n’a jamais été décrit. COTES-DU-NORD On a parfois désigné sous le nom de bassin de Dinan une série de dépôts de faluns qui sont situés assez loin au sud de cette ville (10 kilom.) et qui seraient mieux dénommés comme « bassin de Saint- Juvat » ou « d’Évran ». Ils sont situés dans la vallée de la Rance, s’échelonnant sur les deux rives : Rive droite. — Tréfumel, Le Quiou. Rive gauche. — Saint-J uvat. Ces dépôts sont connus depuis fort longtemps et M. Vasseur en a fait l’histo- rique ; il ne paraît pas cependant les avoir visités et il n’a pas parlé d’une des notices les plus anciennes les concernant, du travail de A. Duvcau intitule i: « Sur trois dépôts coquilliers situés dans le département d’Indre-et-Loire et des Côtes-du- Nord » paru en ifaB «. antérieur par conséquent aux vues d ensemble dOLD* noyere. Dm» celle «oie oc „..„rali»,e . élubll lïdeuülé de» «un. Manlhelan avec le. dépdls du ba„in de Savigné pu, a avec le. depdl. de Tp «me de Sainl-Juvat e. , 1 » Quiou . 1 ..» le» «Icdu-Ncd, donna», pouv chacun d eux de. dé, ail» sliatigraphiques qui n on! pu» P»du de leur carrière du Pas-de-H«ic, commune (lu Quiou. y même région 1 2 . Tréfumel. - La surface occupée par les Tm^L'fond T la Rance, au nord de l’altitude de 4i m. a celle • _ couverture de faible reposant sur des schistes précanibriens re resst , ^ comblées ou envahies épaisseur. Toutes les anciennes exploitations son ’ fumel gaint-Juvat nous a par la végétation. Une excavation blanchâtre rempli de Bryozoaires: fourni la faunule suivante dans un sable ca Pecten subarcuatus. Chlamys multistriata. Anomia burdigalensis. Echinolampas dinanensis. Cidaris avenionensis. Heteropora simplex . Eschara monilifera , etc. Cellaria palmatn . Cryptangia parasitica. , ln Hac qui montraient des couches assez Le Quiou. — Les anciennes carrières * ts ve rticaux remplis d’argile puissantes à stratification entrecroisée peicces 1. Mém. Soc. Linnéenne de Normandie. Caen, I, P 4 7 2 . Proceedings Geol. Soc. oj London. Ht) P- k * 16 G. -F. DOLLFUS et Pii. DAUTZENBERG Hâbleuse brunâtre sont aujourd’hui fermées. Le falun s’y montrait sous l’aspect d’une roche calcaire légère, tuflacée, blanche ou jaunâtre, à fossiles peu nombreux, régnant surtout â la hase. Bryozoaires roulés et agglutinés, dents de Poissons très nombreuses et variées. Nous avons recueilli seulement les espèces suivantes : Pecten solarium. Cidaris avenionensis . — subarcnatus. Psammechinus monilis. Chlamjrs multistriata. Scutel/a Faujasi. Thecidium medi terraneum . Entre Saint-André-des-Eaux et Evran une fouille disparue aujourd’hui a fourni à Lyell un falun avec bancs d’Ostrea crassissima à la base, nombreux Ecliinides dents de Squales, côtes de Lamantins, dents de Mastodon angustidens. Il est pro- bable que divers dépôts graveleux situés au nord sont des témoins de dépôts faluniens anciens entièrement décalcifiés aujourd’hui ; on pourrait examiner à ce point de vue Matignon et Saint-Enogat. Toute la peut croire formait une région ouest de la Bretagne est dépourvue de dépôts faluniens et on 'l ,,e la pointe à l’ouest par Nantes, Redon. Pontivy, Sainl-Brieuc 21e. Saint Juv&t. Les gisements sont assez nombreux sur cette commune en ml ^ ol< | Rance, La Maladrerie, Le Melantais, La Sigonnière, puis ail pont de Samt-Juvat â la montée nord de la route de Dinan. Le falun sableux H ;ivvuavv rcnr< ‘ r,nc tout A sa base un certain nombre de fossiles dégagés, des dents ,,U Il,s au-dessus e est un tuf calcareux, celluleux, léger, blanchâtre 1 mu plus que des Ecliinides et des Pecten ; le sommet reste profondé- ment ravine par des sables, argiles et graviers d’âge pliocène et quaternaire, dans ( j e ( Vrvidé * ‘seontc a signalé des dents d 'Elephas primigenius et des débris Nous groupons dans la Tournouër et celles de nos liste unique suivante autres devanciers : nos trouvailles, les / > rulû, Voluta , Conus (h 1 état de moules). felltna lacunosa. Cardita crassa. Ha d nia squamosa. Hinnites crispus. Pecten subarcuatus. Chlornys scabrella. Pu)‘nioria>. multistriata. 1>m,s burdig-alensis. ? Area turonica. — barbota. — lactea. Cjprœa Area clathrata. Ostrea crassissima. — Boblayei. Thecidea mediterranea. Psammechinus monilis. Cidai'is avenionensis. Ech inocyam us Lebescontei. Echinanthus aremoricus. Scutella Faujasi. Nucleolites dinanensis. Spatangus britannus. Ech inolampas dinanensis (Lyell.). listes de CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE 4- Les Ecliinifles sont très communs dans tous ces/ dépôts et ont fait l’objet de travaux spéciaux de l’abbé Bazin et de M. Seunes l . Comme nous l’avons déjà fait remarquer ailleurs, ces laluns de la vallée de la Rance, comme ceux de la vallée de l’Ille, se présentent à une altitude croissante en allant du nord vers le sud jusqu’à une ligne de faite qui correspond au grand pli de Gahard— Saint-Jouan-de-risle— Menez-Bel-Air, puis redescendent au sud pour arriver à Rennes à une altitude analogue à celle de leur gisement d’Évran et de Montreuil-sur-Ille, et nous avons émis l’hypothèse qu’ils avaient été surélevés suivant cet axe à une époque relativement récente par quelque mouvement itératif reproduit sur la même ligne ancienne de fracture. MANCHE Les gisements au nord de Carentan sont extrêmement limités ; on les rencontre dans la commune de Picauville aux hameaux du Sort et de l’Angle vers l’altitude de 7 à 10 m. avec une épaisseur de 2 à 3 m. reposant sur le Lias ou le calcaire crétacé supérieur à Baculites. C’est un amas de sable grisâtre à Bryozoaires, endurci à la base, exploité autrefois comme amendement et qui a la plus grande analogie avec les gisements de Dinan, Gahard, etc. L un de nous a lait une étude spéciale de ces terrains il y a bien des années déjà et ils n’ont été depuis l’objet d’aucun travail important a . La faune est la même que celle des faluns de Saint-Eny. Les gisements au sud de Carentan, qui se prolongent sur les communes de Saint-Eny, Bolion, La Maugerie, Gorges, Nay, sont assez étendus mais très dilliciles à voir, ils reposent à une altitude de 10 à i5 m. au-dessus d’un fond de Trias. C’est un tuf à Bryozoaires qui forme à sa partie moyenne une roche légère, cellu- leuse, d’un blanc jaunâtre, autrefois largement exploitée, qui devient graveleuse et grossière à la base ; arénacée et délitée au sommet. Les fossiles autres que les Bryozoaires sont rares et menus ; on distingue cependant Chlamys multistriata. — scabrella. — Aldrovandi. Thecidea mediterranea. Crania abnormis, Rhynchonella Nysti. Psammechinus monilis. Meandrina cerebrij orrais. Dès les premiers travaux d’ensemble des géologues, l’analogie des faluns à Bryozoaires du Cotentin avec ceux de la Touraine a p • b. S. G. P- (3), XI» P- pl- T 1. Bazin, Echinidcs du Miocène moyen de la Bretagne. arl ,’ H rP tagne. Rennes, 1896. Bull. Soc. scient. Skunks, Note sur quelques Echinides des faluns miocènes de Bretag et méd. de l* Ouest. V. p. 82-89. 3 pl. . «..Ataeés et tertiaires du Cotentin. Caen, 187a, ». Viellari, et Dollfus, Étude géologique sur les terrains crétacés p. i 38 . Soc. Linn. de Normandie , T. IX. la Normandie occidentale, 1825. Mém. Soc. 3 . De Caumont, Mémoire géologique sur quelques eu ai Linn. de Normandie , I, p. 469. Cellaria fistulosa. Hornera striata. Ceilepora palmata. parasitica. Eschara monilifera. Desliayesi. pertusa. Nabecularia lucifuga. G. -F. DOLLFUS et Ph. DAUTZENBERG 48 Il importe de distinguer ces faluns à Bryozoaires du tuf à Térébratules de Saint-Georges «le Bohon et des sables calcareux de Gourbeville, dont la faune, longtemps attribuée au Pliocène, doit passer dans le Miocène supérieur, dans le Bédonien, par suite d’une étude comparative plus complète avec les types de Rennes et de la Loire-Inférieure. MAINE-ET-LOIRE (suite) ! 2 ° RIVE GAUCHE DE LA LOIRE Saint-Saturnin. — La région falunienne de Maine-et-Loire, située sur la rive gauche ch» la Loire , est fort analogue et équivalente au bassin de Savigné. Elle SC» présente dans des conditions stratigraphiques toujours intéressantes; ce sont des Saturnin Fig- a 4 - — Coupe de Brissac à Saint-Saturnin. . 1 alun mine « m a Bryozoaires; e*, Grès à Sabalites; c 6 , Marnes grises du Turonien; c 4 , Craie K nucomeusc, marneuse du Cénomanien, à Ostrea columba ; Schistes subvertidaux du Silurien. I a ml»e«ux plus ou moins étendus de sable calcareux plus ou moins endurci ou !" ' ,C '' dans le synclinal de la vallée du Layon depuis Chalonnes-sur-Loire ^ x d< M«mtreuil-Bellay. La limite S. O. est tracée par un relèvement rapide des terrains vers la Vendée, avec faille, qui ramène au jour les schistes précambriens. La limite N.E. longeant de loin la Loire est formée par un massif crétacé cénomanien-furonien sur- monté de sables et grès à Sabalites d’àge éocène *. Les laluns sont discordants et ravinent le tout. Le gîte d’Aguineau (commune de Saint-Saturnin), au sud d Angers, que M. Dumas a bien voulu nous montrer, est dans une situation caracté- ristique (fig. a^f). On découvre dans la vallée, >ers 1 altitude de 70 m., dévastés excavations de "icnt, avec Ostrrn mi,, 1 faluns, qui reposent par discordance et ravine- lUmba ******** à la base, sur des grès blancs tins à végétaux 1. DsSMAZlàRBS, Grès Fig. a». — Coupe h Aguinenu. \ tcrrc '’égétnle ; m«, Falun à « la nnrîr S ^ ,r< s à Sabalites ravinés u SUpcr eurc * en discordance *«r, c , Marnes du Turonien. XX, l3 ’* Carte - iC Id rive gauche de la Loire. Angers 1891. Bail. soc. Études scientif., 49 CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE avec Ostrea columba également remaniées, qui plongent rapidement au S. O. Ces sables et grès blancs s’appuyent eux-mêmes en discordance sur le Crétacé situé au N.E. et jusqu’à l’altitude de 90 m. à La Valinière ; au-dessous le Crétacé relevé toujours au N.E. montre que la Loire est bordée d’un anticlinal. Nous joignons une coupe de détail (fig. 26) à la coupe d’ensemble. Faune d’Aguineau Escharellina monilifera. Eschara lamellosa. Discoporella fungicala. Crisia E du' a r dsi. Eschara Deshayesi. — Sedgwicki. Cellaria fistulosa. ,Hornera striata. Retepora cellulosa. Heteropora dichotoma. Idmonea dis tic ha. Cellepora palmata. Un autre gisement semblable existe à Ces localités sont importantes en ce (Saint- Saturnin) : Chlamys assimilata. — multistriata. Area barhata. — clathrata. Thecidea mediterranea. Rhynchonella Nysti. Terebratula Hœrnesi. Crania abnorniis. Cryptangia parasitica. Saint-Ellier. relient les dépôts classiques de signalés dans la vallée de lambeaux de la rive qu’elles Doué au sud avec quelques petits gisements récemment la Loire sur la rive gauche, qui se rattachent eux-mêmes aux droite de la Loire et aux témoins taluniens de la Bretagne . Chalonnes-sur-Loire . — Deux gisements ont été sign»d( s pui M- Da^ . ni cette commune : à La Coulée et aux Pierres-Blanches *, reposant sur le Devomen redresse ; c’est un tuf à Bryozoaires assez compact avec /fernjt et un Polypier intéressant, le Dendropkyllia Michelini Michelotti i "° corn 0 Michelin non Blainville). Montjean-sur-Loire. — Deux autres gisements sont signales pai M-L sur la carte d’Ancenis * à L’Orchère et à Chaudefonds. On y voit jaunâtre à Terebratula et Bryozoaires discordant sur e menu c, vers l’altitude de 52 m. Doué-la-Fontaine. - La région de la Société a été décrite par Millet à plusieurs reprises , eue , 3 Les pisé- géologique eu „ IW.oiou .le « «éunio» "L‘e^nTn,« L ■’ menu di.|«-™é< .ur le. deux me. du Lajon peu T |,„,„ re é, Gounurd, Rive gauche du Layon : Tigné, Aubigne, Briand, K 5 > Joué-Etiau, Le Champ. 1. Davy, Bull. Soc. d'hist. nat. de l'Ouest , P T p 2I9 . _ . 2 . Bureau, Bull. Soc d'Êtiides scientifiques d'Angers i88j. • * £ du département de Maine-ct-L , 3. Bull. Soc. géol. France , (i), XII, P- 4*3 mble de formes typiques. ossements d Halitherium comme à Pouancé, sur 5i CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE lesquels on remarque des incisions d’origine douteuse nui ont />t/> e „ • Société géologique par M. Farge L Cet auteur a donné à cette umisea J 1 la details intéressants sur la région. uiveis Dans la Loire-Inférieure et la Vendée nous ne connaissons aucun gisement appartenant réellement au falun miocène moyen. Tous les gisements assez nom- breux de la Lo.re-Infer.eure signalés par Cailliaud, repris par M. Vasseur, complétés par M. L. Bureau, renferment une faune différente, sensiblement plus récente pré- sentant un faciès spécial ; c’est notre étage rédonien, dont l’étude n’entre pas dans notre cadre actuel : nous regrettons ne n’avoir pu étudier sur place les gisements des Cléons, Touvois, Challant, dont l’horizon reste pour nous un peu incertain. VIENNE Mirebeau. — Le gisement falunien de Mirebeau, situé à 24 kilom. au N.O. de Poitiers et à 27 kilom. à l’ouest de Châtellerault, a été décrit, croyons-nous, pour la première lois avec quelques détails, par M. Le Touzé de Longuemar, qui a étudié pendant de longues années la géologie du département de la Vienne et dont les travaux sont bien connus a . Ce gisement est situé sur le flanc sud des collines de Mirebeau et à 4 kilom. au sud de cette Aille, vers l’altitude de 110 m., au lieu dit « Moulin-Pochard ». Sa situation stratigraphique est fort curieuse, car il repose en partie sur les marnes oxfordiennes et en partie sur les sables marneux du Cénomanien, qui vien- nent en contact discordant en ce point ; il est dominé par une chaîne de collines s’élevant jusqu’à 160 m. d’altitude, qui est formée de Cénomanien et de ïuronien fossilifères. Il semble évident que la mer des faluns de la Touraine pénétrant vers le sud, en un golfe, dans le Poitou, venait battre en cet endroit le pied des collines crétacées élevées et qu’une masse considérable de craie avait été déjà dénudée avant que la mer ait pu s’axancer aussi loin. Les collines du Mirebalais sont situées dans un synclinal orienté N.O.-S.E. ; en elfet, au S. O. l’Oxfordien se relève vivement \ r ers Vouzailles (i4° m *) e l au N.E. l’axe de relèvement de Châtellerault a été depuis longtemps signalé. Ce synclinal, venant de Moncontour et suivant à peu près la direction du cours de la P*du et de l’Envigne, se dirige ensuite à l’est vers Vouneuil-sur-Vienne. Le falun est exploité dans quatre carrières ou sablières plus ou moins irrégu- lièrement abandonnées et exploitées dans les quatre aires de la croisière de la route de Mirebeau à Vouzailles et d’un chemin transversal secondaire. Il n’occupe pas une grande surface, c’est une ellipse qui a 35o à 4°° m * dans son plus n i*md axe de l’est à l’ouest et 120 m. du nord au sud. La puissance du dépôt peut atteindre 8 à 10 m. Lorsque la fouille atteint la base du dépôt, on rencontre un 1. Farge, Bull. Soc. gêol. France 1871, (a), XXVIII, p. a65. 2. M. L.-T. de Longuemar a résume tous ses travaux dans^nepubh^tion ^nse ^ Cartes et coupes . ues et agronomiques sur le département de la Vienne. Poitieis, 1870, 1011 , P IV, fig. 8, PI. 5, fig. 3 et 7. — Liste des travaux de l’auteur, page xii. Ph. dautzenberg 5j G. -F. DOLLFUS et araa8 d e débris caractéristiques, blocs de calcaire oxfordien perforé par des Litho- !.. verdâtres démantelés avec Ostrea columba abondant, cailloux varies, brisées, fragments roulés de toutes sortes, qui donnent bien le sentiment d’une plage et permettent d’écarter l’idée que ces sables ealcareux sont hors de ( t u oe , en droit, qu’ils sont descendus de quelque position stratigraphique culminante ancienne par un puits naturel ; on ne saurait douter qu’à Moulin- Pocha rd les faluns occupent la position même dans laquelle ils se sont déposés («g. j(>)- . . . , v Comme dans tous les dépôts faluniens, certaines parties sont agglutinées en lits durs”, mal réglés, de grès calcaire; on y voit des bancs rocheux à contours bizarres, qui sont exploités pour la décoration N.O. Chouppea SI. J l/km/ut Maison RfiutJiet ..S Fig. ’jO. — Coupe générale de Mirebcau. Argile à ftilox ; fi. Fnlun» ; 5, Tufuu à Ostrea columba major ; Craie argileuse vcrdâlre ; 3, Marne sableuse à O columba minor ; a, Sables cl grés verts; i, Argile oxfordirnne. des jardins sous le nom de « pierres de grottes ». Toute la partie supé- rieure du dépôt a été irrégulièrement atteinte par les infiltrations des eaux atmosphériques et décalcifiée ; on observe de faux ravinements, qui ne sont que les points d’arrêt de l’alté- ration, et de grandes bandes blan- ches, calcaires, produites par la con- < nitration du carbonate de chaux dissous dans les couches supérieures et formant «fi s guirlandes qui bordent les faux ravinements. Les coquilles sont dispersées en lits irréguliers, la plupart sont brisées et accu- mulées en amas comme sur nos plages, les Bryozoaires se montrent en superbes colonies, d une taille et d une conservation peu communes. Il y a des toufTes de Celfopora palmata hautes de 6 à 8 centini. et larges de 12 à i5 ; des colonies b ranehues d Ifeteropora intricata hautes de 6 et larges de 9 centimètres. Voici une coupe prise dans la sablière du sud-est. Coupe à Moulin-Pochanl (fig. 27) : I ig. 27. — Coupe à Moulin-Pochard. I nc analyse du sable ealcareux n» a 5 . Terre végétale ü * 4 ° 4 . Sable gréseux, rougeâtre, décal- cifié, passant au grès siliceux en bancs irréguliers, gros grains de quartz en lits obliques, pas de fossiles . . . . 3 ni. à 6 . 5 o 3 . Sable agglutiné ealcareux, cou- ches à stratification oblique : Cerithium nombreux, petits fos- siles 2 ni. 2. Sable jaune, ealcareux, grossier, avec nombreux fossiles roulés. Bryozoaires , Ostrea , Conus , galets de roches anciennes , fossiles remaniés . . 1.80 à 2 ni. 1 . Argile grise ou verdâtre (Cénomanien). a montré une proportion chimique presque 53 CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIKE égale de carbonate de chaux (45 °/ 0 ) et de silice (44 o / 0 ), U11 pevi de f er et d’alumine. Autre coupe , même localité : 4. Terre végétale o.3o 3. Grès arkose friable, gris 3 m . 2. Sable grossier jaune et rougeâtre i.5o 1. Sable coquillier jaune 3.5o L’analogie avec les gisements de la Touraine est complète, les sables grossiers à débris roulés existent de part et d’autre à la base, les couches à éléments demi-tins, en lits obliques, à Bryozoaires, viennent au-dessus. Enfin, la masse de sables blancs kaoliniques du haut, avec ses ravinements illusoires sur les sables inférieurs, est identique. La faune des Mollusques est celle de Paulmy et de Ferrière-Larçon, localités avec lesquelles la distance est la plus faible ; nous n’avons guère trouvé d’espèces spéciales à Mirebeau. Aucune forme ne nous rappelle une affini té plus grande avec les dépôts miocènes du Bordelais ; presque rien n’est changé, même dans le degré relatif d’abondance des espèces ; les variétés sont les mêmes et rien 11 e sépare Moulin-Pochard de Paulmy ou de Bossée. Certainement le détroit poitevin n’était pas ouvert et la mer de la Touraine se heurtait là à un seuil large et élevé, sur lequel MM. Glangeaud et Welsch ont récemment insisté. Faune de Mirebeau (Polypiers et Bryozoaires) : Balanophyllia italica Mich. Cryptangia parasitica Mich. sp. Cladangia crassi-raniosa Mich. sp. Astrea italica Defr. Cladocora multicaule Mich. sp. Cellepora palmata Mich. Membranipora diadema Reuss. Escharellina monilifera Milne-Edw. Eschara pertusa Milne-Edwards. elegans Milne-Edwards. Retepora cellulosa L. sp. Gupularia Ciwieri Defr. Lunulites conica Defr. Hornera Jlabelliformis Blainv. andegavensis Mich. Heteropora intricata Mich. sp. < DESCRIPTION DES FOSSILES I. - MOLLUSQUES PÉLÉCYPODES Sous-ordre : Syphonida. Famille : C LAVAGE LLIDÆ CLAVAGELLA BROC GHII Lamarck. PI. I, fig. 1-4. 1814. Teredo echinata. 1817. 1818. i 83 i. i 835 . 1847. 1848. i 85 o. i 85 a. i 855 . 1873. 1873. 1886. 1893. 1898. 1901. i$oi. — clavata (?). Clavagella. Brocchii. Brocchi (non Lamarck), Conchyl. foss. subap. II, pp. 270, G88 ; pl. XV, fig. 1. Defrance, Dict. des Sc. Nat., t. IX, p. 367. Lamarck, Anim. sans vert., t. V, p. 4^2. — Lam. Bronn, Italiens Tertiar-Gebilde, p. 8b. — — Desiiayes, Anim. sans vert., t. VI, p. 25. — — Sismonda, Gatal. Méthod., 2 e édit., p. 24. — — Deshayes, Traité Élém. de Conch., I, p. 23. — — Chenu, Illust. Conchyl. G. Clavagella, pl. III, fig. 10*, io 6 (sans texte). — — d’Orbigny, Prodr. de Paléont., III, p. 179. — ’ — Pictet, Traité de Paléont., III, p. 34 o. — — Cocconi, Enum. Sist. Moll, di Parma, p. 264. _ — Mayer, Verst. des Helvetiens, p. 24. taro/iiens/s (Desb.mss.) Dollfus et Dautzenberg, Étude prélim., p. 4* aperta Pantanelli (non Sow.), Lamellibr. plioc., p. 285. _ ’ Namias (non Sow.), Catal. Moll, plioc. Castelarquato, p.200. turonica. — Dollfus et Dautzenberg, Liste Pélécyp. Touraine, p. 2 . Brocchii Lam. Sacco, I Moll. Terz., part. XXIX, p. i45, pl. XIV, fig. 36-3(). « C. vagina pyriformi ; clam hinc tubulis brevibus inæqualibus snbprominulis asperata. » Fossile d’Italie. (Lamarck.) Une valve ovale, soudée au tube, l’autre libre, pourvue dune dent plane a charnière. Impression palléale échancrée par un sinus tiès profond, elliptique, orné de collerettes ondulées. Gisements : Manthelan (Collection de l’École des Mmes); Ferr,ere (Collection Lecointre) ; Mirebeau ? — Toujours très rare. G. -F. DOLLFUS et Pu. DAUTZENBERG 50 . , ,,-u.c Clmagella a pour type le Cl. echinata Lamarck de l'Éocène du bassin P ,i« et le Cl Brocchii, qui eu est distinct, appartient bien au même groupe. ; >u „d à l'espèce actuelle de la Méditerranée, décrite par Sowerby sous le nom de a T a, «rlaeHc diffère assez des précédentes, par ses valves trigones, épaisses, ,'ac.écs à l'intérieur et sans charnière, pour justifier l’opinion de Gray qui a proposé " ,„ îo ic jjenre Bryopa pour le Cl. aperta et les formes affines. Le genre Slirpulina créé par Stoliczka en 1870 et adopté par M. Sacco, s’applique au groupe a bacillum Brocchi (= Cl. bacillaris Deshayes), comprenant des espèces à i„bc très allongé et à valves soudées dans le tube, comme chez les Brechites ( Aapergil lum) . , Ces trois divisions du genre Clamgella avaient déjà ete indiquées par Deshayes daiiH m, , \ ni maux sans vertèbres (lu Bassin de Paris ». Lamarck ayant dénommé, dès 1806, Clacagella echinata ( Annales du Muséum . 1. Vil. I». 4*9) un fossile de FÉocène du bassin de Paris, a substitué, en 1818, le nom de Brocchii à celui iY echinata (sp. Teredo ) attribué par Brocchi à l’espèce du Pliocène italien dont nous nous occupons ici et (pii est différente. En 1H17, Del rance avait indiqué, comme ayant été décrit et figuré par Brocchi, un Teredo clacata. Comme il 11’existe dans l’ouvrage de Brocchi aucune trace d’un fossile de ce nom, il est probable (jue l’auteur du Dictionnaire des Sciences Natu- relles s’est mal expliqué et qu’il a eu l’intention de proposer le nom clavata pour remplacer echinata, déjà employé dans un autre sens par Lamarck. Mais cette supposition ne sullit évidemment pas pour autoriser la reprise du nom clavata. Mutheron (iH^j : Catal. Méthod. Bouches-du-Rhône, p. i 3 i), puis Conti, ont cité, sous le nom de Cla\>agella coronata Desh. une forme qui pourrait être le Cl. Brocchii ; mais qui u’est certainement pas le véritable Cl. coronata de Deshayes, espèce de FEocène parisien. Nous ne comprenons pas que M. Dante Pantanelli (Bull. Soc. Malac. Ital., b XVII, |». 280, 1892) et M. Namias aient pu confondre le Cl. Brocchii avec le Glavagella a/>crta Sowerby. Le manque de matériaux suffisants ne nous permet pas d’indiquer les caractères différentiels entre le Cl. Brocchii et les Cl. cenonensis, Brochoni et Desmoulinsi Benoist, du Bordelais. D après nos références, le Clavagella Brocchii existerait dans le Miocène de la 1 ou rai 11e et de la Suisse, ainsi que dans le Pliocène de l’Italie septentrionale; mais il parait manquer dans les gisements du Centre et de l’Est de l’Europe. Famille : TEREDINIDÆ TEREDO sp. Gisement : Manthelan (Collection Lecointre). nous représentons^^ (fie PréSent qUC le SGul m0ule in,ernc de UlJjC ,' V h- b et, comme les Teredo ne peuvent être déterminés d’i CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE 5 : manière certaine que lorsqu’on en connaît les valves, nous nous contentons de signaler la présence du genre dans nos faluns. M. Sacco a figuré (I Moll. Terz., pi. XIY, fig. 3o, 3i, 3a) un moule de tube du Tertiaire d’Italie qui présente la même inflexion que celui de Touraine; mais cet auteur s’est également abstenu de lui attribuer un nom. Il indique seulement qu’il est voisin du Teredo Tournali VH Leym. — Deux Teredo du Bordelais, décrits par M. Benoist : T. vgï Deleani (Monogr. Tubicolés, etc., in Act. Soc. Linn. Bordeaux, t. XXXI, p. 317, pl. XX, fig. I, 2, 3) et T. saucatsensis ( ibid ., I p. 3i8, pl. XX, fig. 4) ont également le tube renflé et recourbé à l’extrémité et il est possible que l’espèce de Touraine puisse être Fl a8 - “ Teredo S P- 4 A Grand, nat. assimilée à l’un d eux, lorsqu on la connaîtra plus complètement. Le Teredo norvegica Spengler a été signalé définitivement du Miocène de Corse par M. Locard, de Suisse par M. Mayer, du bassin de Vienne par B. Hœrnes et Karrer et de Moravie par Auinger. MM. Verri et Angelis l’ont aussi indiqué du Miaeène de l’Ombrie, mais d’une manière moins affirmative, car ils n’ont pas eu de valves entre les mains. Il existe encore un Teredo apenninica Doderlein, in Coppi, du Miocène du Modénais et un Teredo mediterranea Risso in Mayer-Eymar, du Miocène d’Égypte, sur lesquels on n’est pas bien fixé. Famille : PHOLADIDÆ 1859. l'holas Dujardini. 1886. — — Igor. — — PHOLAS DUJARDINI Mayer Pl. I, ûg. 5-8. Mayer, in Journal de Conchyliologie, t. VII, p. 296 . Dollfus et Dautzenberg, Étude préhm., p- 4- j I„. Nouvelle liste Pélecypodes du Miocène moyen. Journ. Conchy ., XLIX, p. 3. « Testa elongata , subcylindrica, antice non rosir ata, nec sinimta, c versis striis radiantibus denticulatis ; callo cardinali prominu o, ce u q instructo. Long, io millim., lat. 27 mill. » Pontlevoy. (Mayer.) Gisements: Le Ph. Dujardini n’avait été signale ««Vji® JJ el M. Mayer. Nous l’avons également rencontre a X’ Genneteil. . , Cette espèce appartient au groupe typique du J "déterminent une umbonale est supportée par des lamelles peip s ’ élo L ae du P- dactylus et série d’alvéoles profondes et subquadrangulaires. .f t n sinueuse. La de sa variété muricata par son extrémité anterieure arrondie comme fragilité de son test et sa sculpture la (ont ressemr er a ^ actuellement dans l’â fort bien fait observer M. Mayer, au Barnea can i . r .. Dr é s entons est sensible* les mers d’Europe. L’exemplaire de Pontlevoy que n ■ SOCIÉTÉ (IÉOLOOIQUR 1»K FRANCIS. — PALRONTOLOOIE. mrmoirk n' ^7- î!< - 58 G. -F. DOLLFUS et Ph. DAUTZENBERG ment plu* grand que le type de M. Mayer, puisqu’il mesure i 3 mill. de diamètre antéro-postérieur. Le Ph. Dujardini se trouve étiqueté Ph. Bourgeom Deshayes dans la collection de l’École des Mines. BARNEA PALMULA Dujardin sp. (Pholas). PI. I, 1 ig. 18-21. 1818. Pholas cylindrica. 1837. i845. palmula cylindrica . j 85 a. — palmula Duj. X 855 . — — — 186a. — — — 1874.? - 1884. - 1886. - 1901. Barnea brevis . palmatula . Sowerby, ex parte , Minerai Conch., pl. 198 (figures du bas seulement). Dujardin, Mémoire Touraine, p. 44, pl. XVIII, fig. 3a, 3*. Sowerby, ex parte , Minerai Conch., édit. Desor et Agassiz, pl. 198 (figures de droite seulement). d’Orbigny, Prodrome, III, p. 97. Pictet, Traité de Paléont., III, p. 35 o. Doderlein, Géol. terr. tert. Italie centrale, p. i 3 . Wood, Crag Moll., suppl., p. 164, pl. X, fig. (tantum). Coppi, Paleont. Moden., p. 114. (llarnra) palmula Duj. Dollfus et Dautzenberg, Étude prélim., p. 4. — — Dollfus et Dautzenberg, Nouv. liste Pélécyp. Tour., p. 3 . " Testa don g ata , ju.xta apicem antice sinuata ; rugis transversalibus postice ohsoletis : antice /militer lamellosis, exsertis, denticulatis ; costis longitudinalibus iv.v conspirais ; ratio palmulato ad cdrdinem. » Touraine. (Dujardin.) Gisements . 1 ontlevoy, Manthelan, Louans, Le Louroux, Paulmy, Mirebeau. 1 1 » \ a figuré sous le nom de Pholas cylindrica deux coquilles qui nous ' !««"■* ; L’une représentée par les deux figures du haut delà * ' I?h (* dilion oiiginale du Minerai Conchology) présente à tel point la taille I«, l (r a cette espèce actuelle. L’autre forme, représentée parles • - du bas, st rapproche beaucoup du Barnea parva actuel et semble fort ' 11 1 clique, a notre Barnea de Touraine. Le Pholas brevis Wood la ni a lob » TVT 11 concorder sous tous les rapports avec les ligures du bas de noire synon * * ‘ et s * nous lavons indiqué avec un point de doute dans du Crair 1 . * * l >aue < ï ue nous n’avons pu comparer en nature la coquille nMm éellTZ ^ Si ^ voir était confirmée, le nom de attribuer à C ell ' "• lonserve P our la forme voisine du B. candida et il faudrait Dujardin. "T^ntee par les deux figures du bas, le non, de B. palmula i’aléonlolôg^T— ** * k'ë'oy ( i8 44 , Voyage de M. Hominaire de Hell - son côté postérieur %• ld_I 8) est voisin du P. palmula; mais Le Phola ' l) . U f ^énué. P 1 - unique, fig. 3a 3"^^^ ls ^ llep ln faisan (Monogr. du Mont d’Or Lyonnais, 1867, uhez laquelle l’ornementatio CSentC Une P edte forme miocène assez voisine, mais lv. Miller 1877 (Das Molas * ^ accus ^ e et presque uniforme. Le Pholas ternis espèce afiine, mais insutlisanïm ^ !?> d ® P Bodense egegend, p. 5 i, fig. 27), est une nment décrite et figurée. 59 CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈME MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE Les spécimens que nous avons fait photographier sont de petite taille ; mais nous possédons des fragments qui prouvent que cette espèce peut atteindre les dimensions de 4 à 4 */ 2 centimètres, indiquées par Dujardin. Bien que le B. pal- mula ait l’aspect d’un Pholas , il appartient en réalité au genre Barnea , puisque sa callosité umhonale n’est pas supportée par des lamelles formant des alvéoles. Il est fortement sinueux à l’extrémité antérieure et sa callosité se compose d’une lame unique, palmée. Si on le compare au Barnea parva Pennant, on constate que sa surface est entièrement et assez fortement treillissée, tandis que, chez le B. parva, le treillis est plus fin sur la région antérieure et disparaît complètement sur la région postérieure. PHOLAS DACTYLUS Linné var. MURICATA Da Costa. PL I, fig. 9-1 1 . i685. Pholas striatus , etc. 1378. 1817. 1818. i835. 1837. 1848. — muricatus. — callosa. Lam. — dactylus Lin . i 85 i. Dactylina callosa Lam. Lister, Hist. Conch., pi. 4 ^ 3 , fig. 276. Da Costa, Brit. Conch., p. 244* pl- XVI, fig. 2, 2. Cuvier, Règne Animal, pi. CXII1. fig. 1. Lamarck, Anim. sans vert., t. V, p. 455. Lamarck, Anim. sans vert., édit. Desh., t. VI, p. 46 » Dujardin, Mém. Touraine, p. 44 - Forbes etHANLEY,e*/)., Brit. Moll., pi. III, fig. 3 (tantum). Gray, On the arrangement of Plioladidae into natural groups in Ann. and Mag , oj Nat. Hist., p. 38o. Millet, Indicateur de Maine-et-Loire, t. I, p. 680 (note)* Greppin, Essai géol. Jura Suisse, p. i3g. Bachmann(r. So\v.),Umgebung v. Bern., p.3o. pl.I.fig. 22. Petit, Catal. Moll, mar., p. 3i. Mayer, Verstein. des Helvetiens, p. 24. Kobelt, Tarent. Kossilien, p. 7!. Bardin, Étude Pal. Terr. tert., p. 8 Dolefus et Dautzenberg, Etude pr<51im., P- 4- Locard, Prodr. de Malac. franç., p. 36j. Locard, Coq. mar. de France, p. 248. Bucquoy, Dautzenberg et Doeefus Moll. du Bous- sillon, t. II, p. 6i5, P»* LXXXVII, fi e . 6, 7* Dollfus et Dautzenberg, Liste Pélécyp. Touraine, p. 3. oirintn • latere antico laevi, val- « Testa ocato-oblonga, sinuata, postice crispa • ’g nne. (Lamarck.) «arum colla cardinal; prominulo. globoso. » Envtrons de Bayonne. I ' , c^irAt^-ratlierine de Fierbois, Paulmy, Gisements : Manthelan, Louans, Bossue, • recue illir que des fragments de Genneteil. Toujours fort rare; nous n avons ^ I Notre figure 9 repré- cette forme bien connue dans les mers actue es sente un exemplaire vivant, à titre de eomparaiso , 1 cnr les Mollusques du Roussillon les Nous avons ;.exposé dans notre tra\ ai pj l0 las callosa comme une simple raisons qui nous ont; décidés a considéiei e J864. 1867. 1867. 1869. 1873. 1874. 1881. 1886. 1886. 1892. 1896. Pholas fragilis. — callosa Lam . — çylindrica . — * callosa Lam . — dactylus Lin . — callosa Lam. — dactylus Lin. var. cal- losa Cuvier. 1901. — < dactylus Lin. var. cal- losa Cuvier. (io J. -F. DOLLFUS ET P. DAUTZENBERG variété trapue, solide et largement baillante du Pholas dactjylus ; mais, pour nous conformer à la loi de priorité, nous nous voyons forcés de restituer aujourcfhui à cette forme le nom de var. muricata Da Costa. Le Photos Moulinsi Benoist 1886 et Ph. Koeneni Benoist 1886, de Saint-Avit, se rapprochent de notre forme de Touraine. Il en est de même du Pholas lubero - nenxis Fou tannes (1878. Plateau de Cucuron, p. 58 , 94 ; pl. II, fig. 10) qui est toutefois plus petit et pourvu d’un fort pli postérieur. La var. muricata du Pholas dactylus se distingue aisément du Pholas Dujardini par sa taille plus grande, son test plus épais, sa forme moins cylindrique et la sinuosité plus accentuée de son extrémité antérieure. Cette espèce, connue du Miocène de la Touraine et de la Suisse, n’a été signalée en plus jusqu’à présent que du Miocène de la Bessarabie par M. Sinsow, en i 883 , var. pusilla Nordrnann). Elle parait également rare dans le Pliocène. TRIOMPHALIA BONNETI G. Dollfus et Dautzenberg. 1899. Triomphalia lionne ti . 1901. — — Pl. I, Üg. 22-20. G. Dollfus et Dautzenberg, in Journal de Conchylio- logie, t. XLVII, p. !220, pl. IX, fig. 7, 8. G. Dollfus et Dautzenberg, Liste Pélécyp. Tour., p. 3 . / ’ s ta f> n 11 1(1 do. fragiles, antice latissime hians. Valvulœ a sulco valde impresso bipartites, lamellisque concentrais ornatœ. In regione antica, lamellœ validores et maK ' s a Pproximatœ a costulis radiantibus , spinas efformantibus , secantur . Vahula \f/o /x)\tn < m ( and uni linguiformem , in marginc eximie denticulatam , desinit ; . ,n,sfni «uhm pars postica rotundata est. Mar go dorsalis in vahula . T n Jl iXlls * ln simstra vero magis expansus. Valvul arum pagina interna nnam ab apice radiantem praebet. Impressiones musculares pirif ormes, J .... Iam ‘ um bono-ventr. n millim. ; antero-post. 12 millim. ; crassitudo i) 1 /a millim. Pontlevoy. callum (Coller! 1^^ * exem P^ re unique, mais complet, sauf le (Collcct. Bonnet) ; Mirebeau (Collect. G. Dollfus). phalia) Vig^i^P* F T P ?° e H S ° n analo S ue vivant au Gabon : Jouannetia (Triom- %. ci n\z:: 1 de «*■ * *». beaucoup i>|ns fl n a» . I ar rostre de la valve droite moins allongé et de région antérieure deî* vlaveî” ^ SCUlptUI>e pluS finement treillissée HOLAS RUGOSA Brocchi sp. (Pholas) var. FAYOLLESI Defrance. Pl. I, fig. I2-I7. l8l 4 - Pholas rugosa. 1826. — i83i. — Pqyollesii . rugosa Broc . Brocchi, Conch. foss. subap. II, p. 5qi, pl. XI, fig- 12*, I2 c, ïa i * - P a - F Deprance, Dict. des Sc. Nat., t. XXXIX, p. 534- Bronn, liai. Tertiârgeb., p. 8;. CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIHE 61 1837. Pholas dimidiata. 1842. i852. i855. 1867. 1870. 1873. 1873. 1873. 1876. 1877. Lamarckii . dimidiata Duj. rugosa Broc . dimidiata Duj . rugosa Broc. dimidiata Duj . rugosa Broc . dimidiata Duj . — rugosa Broc. 1879* — ” “ 1886. Pholadidea rugosa Broc. 1886. Pholas (Scutig.)Fayollesi Defr. 1892. Pholadidea rugosa Broc. 1896. Pholas — — 1898. Pholadidea — — 1901 Aspidopholas rugosa Broc, igoi. — dimidiata Duj 1901* — Fayolle si Defr. Dujardin, Mém. Tour., p. 44, pl. XVIII, fig. 1. Matheron, Cat. Méthod. B.-du-Rh., p. i 33 , pl. 10, fig. 8, 9. d’Orbigny, Prodrome, t. III, p. 97. Pictet, Traité de Paléont., III, p. 35 o. Greppin, Essai géol. Mol. Suisse, p. 137. Longuemar, Etude géol. Dép. Vienne, p. 4 $ 7 - Mayer, Verstein. des Helvetiens, p. 24. Gocconi, Enuni. Sist. Moll. Mioc. et Plioc., p. 25 2. Benoist, Test. foss. de la Brède et de Saucats, p. 16. Fontannes, Haut Gomtat Venaissin, p. 73. Benoist, Monogr. Tubicolés, etc., in Actes Soc. Linn. Bordeaux , XXXI, p. 320 , pl. XX, fig. 12, i 3 , i 4 - K. Miller, Molasse Bodenseegeg. , p. 5 i, fig. 28. Probst, Molasse Wurtemberg, Schwaben, p. a 5 i. C av ara, Flora fossile di Mongardino, p. 17. Dollfus et Dautzenberg, Étude prélim., p. 4 - Foresti, Enum. dei Brach. e Moll, plioc. dei dint. di Bologna, p. 227. Ruhl, Tert. Bayer. Schwaben, p. 378. Namias, Coll. foss. Castelarquato, p. 187. Sacco, I Moll, terz., p. XXIX, p. 56 , pl. XIII, fig. 56 - 6 o. Sacco, I Moll, terz., XXIX, p. 56 , pl. XIII, fig. 55 . Dollfus et Dautzenberg, Liste Pélécyp. Touraine, p. 4 - « Testa ovalis, turgida , antice obsolète carinata ; rugis Jlexuosis , transver sis. » Fossile du Plaisancien. (Brocchi.) « Testa ovata. primo antice hiante, postremo clausa, postice elongata, dim ^™ sulco dorsali obliqua divisa; parte postica irregulanter striata; an wa vero elevatis, crenulatis, confertissimis, sinui testes paraUeüs exormUa Pâ te sinum testæ claudente laevisstma ; callo hinc et inde reflexo. eu e o & prae cardine. » Pontlevoy. (Dujardin.) r- . ,, , Ponllevoy, Th.n.y, lta.th.Ln, Loua,,., Mi-ebcn. Sen,bl,n W . de se « Cette espèce habile un calcaire très dur elle a 20 va lve et large, un sillon oblique et exteneur se trouve ^ en deux portions se fait sentir en relief dans I intérieur. Ui * n( , sont pas bâillantes et alors la moitié postérieure. Quelques-unes de ces I , première est lisse et l’extérieur de chaque valve présente quatre g ' strieg qui aboutissent au occupe l’espace antérieur, la seconde porte c e ■ , ulièremen t et la quatrième sillon médian, la troisième est striee linemen , autres portions striées. p„,„ dos «rie. lam.ll.uses ... moine eoan.l nombre P L écusson est épais et aussi grand que les valves. ^ gu p a p pl. XI, fig- i 3 a , i 3 6 ), Le Pholas pusilla Brocchi, non Linné (Concli. o ^ faille et sa forme un peu ne se distingue guère du P. rugosa que par sa tai 1 pj lo i a didea Brocchii (Bull. plus allongée. M. Pantanelli a décrit sous le nom plu9 tepd {BldL Soc. Soc. Malac. Ital. X 1884, P- coc l mll f e ^ , Qn nou9 , au P- fasiUa Brocchi Malac. Ital. XVII, 1892, p. «* bien a Wv _ ^ ^ par M . de (non Linné), car les figurations de ce P i- 6a G. -F. DOLLFUS et Pii. DAUTZENBERG Stéfani (Bull. Soc. Malac. Ital. XIII, p. 197, pi. XI, fi g. 43, 44, 45) prouvent qui s’agit d’une espèce très différente du P. pus ilia, puisqu'elle appartient réellement au genre Pholadidea , tandis que Je P . pusilla de Brocchi est un Aspidopholas de même que le P. ru g os a . Les figurations publiées par M. Saeco comme représentant le type du P publia s e rapportent parfaitement aux figures de Brocchi, mais diffèrent complètement de celles de M. de Stéfani ; aussi sommes-nous surpris qu’il leur ait attribué le nom de Martesia Brocchi i Pantanelli. Nous adoptons le genre Aspidopholas , proposé en 1887 par le 1> P. Fischer pour remplacer le genre Scutigera Cossmann, 1 886, parce qu’il existait déjà un genre Scutigera Latreille i8o3 (Myriapode). Le type ; Pholas scutata Deshayes, du Bassin de Paris, est fort voisin de l’espèce de Touraine, mais il est d’une taille sensiblement plus faible. Le Pholas Branderi Basterot, du Bordelais, a aussi «le l’analogie avec notre espèce ; mais il est treillissé sur la région postérieure, plus aemniné en arrière el possède une pièce dorsale subquadrangulaire. (Fischer). L«- Pholadidea striata Meneghini est une espèce obscure dont le type a été . garé au Musée de Pisc et qui n’a d’ailleurs pas été figurée. I n examen attentif nous a convaincus que V Aspidopholas des faluns de Touraine r nc van6té de P c,ile lai,Ie fi ff- l3 ) ; G ' ovata Meneghlm Paléont. Sard., p. 556, pl, H, fig. 10) ; G. Cuoieri Mayer, G. gigantea Mayer (i non Desh.) du Miocène des Açores ; G. Dufresnoyi Benoist, espece très grande du Bordelais. ... /r> 77 tt M. Sacco considère enfin le G. abbreviata Bonclli, in Pantanelli (Bull. Soc Malac. liai., XVII, 1892, p. 247), comme une variété du G. interme ni ‘ comme fort voisine de notre espèce de Touraine (I Mo c 1110 XXIX, p. 52). 4- Solen vagina. K — siliquarius (Desh.). Famille : SOLEJVID-Æ SOLEN SILIQUARIUS Deshayes. Pl. I, iig. 39-42- t • rnnch foss. subap. t. II, p. 49 ^* Brocchi ( non Linné), Bassin tert . Bordeaux, p. 96. Basterot < non Lin gc Nat XLIX> p . 432, 433. Defrance ( n . Lin.)» D ^ , Terr. tert., p. i5i. Marcel de Serres (non Linné) Gcog. Terr. P Bronn, ltal. Tertiarge P . ^ le enre Solen. p. n4* Des Moulins (non Lini O, Man.géol. App, p. a. Deshayes, expartein. ^Lm.), Morée> m, p . 85. Deshayes (non >’ 4 5 (sans description). FllU A.RDIN, «4 G. -F. DOLLFUS et Pii. DAUTZENBERG 1894. 1 895 . 1895 . !*>>• iHcfi. *« 9 ;- 1898. 1898. 1900. 1901. Va gin a ? Solon ? — 1901. __ marginatus. siliquarius (Desh.)Duj. « Testa lineari cylindracea , marginato , cardine unidentato Gisements ? Pusch (non Linné), Polens Palæont., p. 184. Bronn, Lethea geognostica, 2 e Edit., p. 978. Grateloup (non Linné), Gatal. Gironde, p. 68 (707). Deshayes, Traité élém. de Conch., p. 104. Sismonda (non Linné), Catal. Méthod., 2 e édit., p, 2 3 . d’Orbigny, Prodrôine, III, p. 97. Mayer (n. Penn.),Verzeichn.d. Schw. Molasse Verst.,p. 78. Bayle (non Pennant), Not. géol. de la Prov. d’Oran, p.5i3. . Pictet, Traité de Paléont., III, p. 354 . Hœrnes (non Linné), Foss. Moll, des Wienerbeck., II, p. 12, pi. I, fig. 11, 12. Bachmann (non Linné), Umgebung von Bern, p. 3i. Manzoni (non Linné), Conch. subap. Pisa Biaia, p. 9. Nicaise (non Pennant), Catal. foss. prov. d’Alger, p. m. Stur (non Linné), Geol. der Steiermark, p. 557. Cocconi (non Linné), Enum. Sist. dei Moll, p. 254. Mayer (non Linné), Verslein. des Helvetiens, p. 24. Benoist, Catal. foss. de la Brède et de Saucats, p. 17. Gaudry, Fischer et Tournoukr (non Pennant), Mont Leberon, p. i 5 o. Fontannes (non Pennant), Haut Conitat Venaissin, p. 55 . K. Miller (non Linné), Molasse Bodenseegeg, p. 5 o. Benoist, Monogr. Tubicolés, etc., in Actes Soc. Linn, Bord., XXXI, p. 324, pi. XXI, fig. 7, 8, 9. Fontannes, Faune malac. Mioc. Tersanne, p. 16. Fontannes (non Pennant), Plateau de Cucuron, p. 58 . Seguenza, I formaz. terz. di Reggio, p. 118. Coppi (non Linné), Paleont. Moden., p. 112. Benoist, Foss. de Saint-Avit, p. xlix. Dollfus et Dautzenberg, Étude prélim., p. 4 - Jousseaume (non Pennant), Foss. de Corinthe, p. 398. Foresti (non Linné), Enum. Moll. Plioc. Bologn., p. i 33 . De F ranchis (n. Linné), Moll. Postplioc. di Galatina, p. 108. Arduini (non Linné), Conch. Plioc. di Albenga, p. 196. Douxami (non Pennant), Terr. tert. Dauphiné, p. 297. Raulin, Statistique géol. Landes, p. 299. Almera et Bofill(/i. Linné), Moll. Plioc. Catalogne, p.162. Namias (n. Linné), Coll. Moll. Plioc. Castelarquato, p. 181. L. IIoller (non Linné), Meeresbild. v. Wetzelsdorf, p. 21. Sacco (non Pennant), I Moll, terz., part XXIX. p. 19, pl. V, fig. 1, 2 et 3 (var. minor). Dollfus et Dautzenberg, Liste Pélécyp. Touraine, p. 4 * recta, postice latiore, latere antico hiante, intus » Miocène de Vienne. (Hœrnes.) ) . Bossue, Louans, Sainte-Catherine Panlmv i 83 * 7 . Sol en vagina. i 838 . — siliquarius Desh. i 838 . — vagina. 184J. — burdigalensis . 1847. - vagina. i 85 a. — subvagina. iS.Vi. — marginatus. 1854 . — — i 855 . — burdigalensis Desh. 1859. — vagina. 1867. — — l8f>8. — — 1870. — marginatus . 1871. — vagina. 1873. — — 1873. — <1 1873. — burdigalensis Desh. 1874. - marginatus. 1876. — — 1877. - vagina. i» 77 - " burdigalensis Desli. 1878. — eonf. marginatus. 1878. — — 1880. — vagina. ? 1881. — — 1886. — burdigalensis Desh. i88 T>. — marginata. va gin a. marginatus. burdigalensis Desh. vagina. 65 CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE S. vagina L. (= marginatm Pennant), avec lequel nombre d’auteurs l’ont confondu, par sa troncature antérieure un peu plus arrondie, par son impression musculaire antérieure plus longue et placée obliquement par rapport au bord cardinal, par l’impression palléale qui forme un quadrilatère avec le bourrelet et non un triangle, par l’empreinte musculaire postérieure qui est courte, large et se termine en pointe postérieurement. (Benoist). Cette espèce est répandue dans tous les bassins miocènes de l’Europe occi- dentale ; mais son existence dans le Pliocène est moins certaine et il ne nous est pas possible de préciser dans quel horizon le Solen vagina Linné lui a succédé pour se propager jusque dans les mers actuelles de l’Europe. D’après M. Sacco ce serait dans le Plaisancien. Il existe peut-être des formes de transition sur lesquelles il convient d’appeler l’attention des paléontologues. Le Solen siliquarias a été représenté par Pereira da Costa (planches inédites du Miocène du Portugal, pl. I, lig. 4)* Nous pouvons donner à M. Saeco l’assurance que le Solen burdigalensis Desh. est bien le S. siliquarius Dujardin. Nous avons indiqué (Mollusques du Roussillon, II, p. 5oi), les raisons qui nous ont fait préférer le nom de marginatus Pulteney à celui de vagina Deshayes. ENSIS ROLLEI Hœrnes sp. (Solen). Pl. I, üg. 35-38. i 83 a. Solen ensis. 1844. ~ - i 84 7 . — — i 85 o. — — i 85 a. — — i 85 a. — subensis. i 855 . — — 1869. — Rollei. 1861. — ensis. 1862. Ensis Rollei Hœrn. Solen ensis. i 8 j 3 . — Rollei Hœrn. 1B73. Ensis — — i 8 ^ 3 . Solen — — ^77 . Ensis — — ^ 77 . ? Ensis Basteroti. 1882 . - Rollei. 1886 . Solen (Ensis) Rollei Hœrn. 1898 . — ensis. '% — Rollei Hœrn. > 901 . — ensis. Rollei Hœrn. Des MouLiNs(rc. Linné?), inAct. Soc. Linn. Bord.^\ , p.n4* Nyst (non Linné ?), Descr. Coq. des terr. tert. de Bel- gique, p. 44, pl. I, fig- 4 a > 4" (Edeghem). Sismonda (non Linné?), Catal. Méthod., 2 e édit., p. a3. Wood (non Linné?), Crag Moll., II, p. a56, pl. XXV, fig. 6 «, 6 6 , 6 e , 6 rf , 6 % 6 /*. d’Orbigny (non Linné ?), Prodrôme, III, p. x 79- d’Orbigny, Prodrôme, 11L p- 97- Pictet (non Linné ?), Traité de Paléont., III, p. Hœrnes, Foss. Moll, des Tertiârbeck. v. Mien, H, p. i5, pl. I, fig- i4- .141 OMBELfn.Lin.?), Geog. Beschr.derBaynsch.Alpen, p .788 rsT, Nouveau gisement d Edeghem, p- 1 ■ vchmann (non Linné), Umgebung von Bern p. 5 occon,, Enum. Moll. Parma e Piacen p. 255. ayer, Verstein. des Helvetiens, p. 2/,. snoist Test. foss. delà Brède et de Saucats, p. 18. 1 _ f Tnhi^olés etc. in Actes Soc. Linn. snoist, Monogr. Tubicoles, etc-, u Hord., XXXI, p- 3,8. pl. XXII, fg. 5 5 . snoist, ibid., p. 3a8, P - ‘‘ ’ og ii.ber, Otsgaliziche Mioc. Gebirge, p. 28 . >llfus et Dautzenbeiig, Etude prelim., p. 4- 1,1s!» Linné?), Coll. Moll, plioc. Castelarquato.p. . 81 . ^ \ f „,, n Abla°\ Volhyniens, p. 522. r,T ’ parte (non UnnéJ),\ Moll, del Piémont, , SOCIÉTÉ OBOLOOIUUR RK FRANCK. PALÉONTOLOGIE. — TOME X. 18. MÉMOIRE N" ’ AJ - 9- 66 G. -F. DOLLFÜS et Ph. DAUTZENBERG (( Testa lineari, arcuata , extremitate arttica curvata, non mur g inata, in valva (/extra unidentata, in altéra bidentata. » Grund. (Hœrnes.) Gisements : Pontlevoy, Sainte-Catherine, Ferrière.' Petite espèce extrêmement fragile, dont nous ne possédons que des fragments I/examen des matériaux que nous avons sous les yeux et des figurations de Nyst, Wood, Hœrnes, Sacco, etc. ne nous permettent pas de décider s’il y a lieu de considérer Y Ensis Rollei comme une espèce spéciale ou s’il y a lieu de le considérer comme identique à Y Ensis ensis Linné, var. minor Lamarck. Le principal caractère sur lequel Hœrnes s’est appuyé est la forme arrondie et non tronquée de l'extrémité antérieure chez le llollei; mais lorsqu’on examine de nombreux spécimens actuels ch* Y Ensis ensis var. minor , provenant de la Méditerranée, on constate* que les uns sont sensiblement moins tronqués que les autres et qu’il y en a même parfois de bien arrondis. Il en est de même chez les fossiles du Crag d Angleterre, dont Wood a représenté plusieurs exemplaires (fig. 6 n à 6*). Quant aux caractères tirés de la conformation de la charnière, ils nous paraissent d’une x.deur secondaire, car ils varient énormément, les dents étant plus ou moins fortes H som cul brisées en partie, même chez des individus vivants. Le tubercule arrondi sur lequel « .nsère la dent lamelleuse de la valve droite est aussi plus ou moins développe. "âmes a cité comme références de son Emis Rollei, les figurations de Nyst S ' ' * exemplaires du bassin de Vienne sont identiques à ceux l££r:. . /• K "'" r Ct Vient à être démontré qu’il s’agit d’une espèce ' < .mu ensis var. minor, c’est le nom d' En.su subemis d’Orbigny, 1802, " r "r de „ œr „es (l8 ^ Z ' TL d 7: .7 Z s 8Ur . Ie ! mêmes *«• de Nyst citées par Hœrnes. nous 1, axons ,'V ,nul,,t y dc 'l'" régné au sujet de notre forme du Miocène, les paléontologues. ' ( m °ddier la dénomination généralement admise par véritable ensis , .!*' ' <|U< IeS citations du Pliocène italien s’appliquent au en être ainsi. ^nolamme LtT 7 * r3nde ’ A no,re » doit etfeetivement Broun, Van don Broeck etc '° CC fiU1 3 clté la fi gu ration de Poli, pour Défiance, < " I" établir comme suit la généalogie de notre espèce : Ku,c É :r BUES ! ^ Linné, var. mmor. Miocène . TT — t * Rollei Hœrnes. V/LlfiOcKNK U • l/aussmanni Philippi. PHARUS SAUCATSENSIS Des Moulins sp. (Polia). îjf* % ol r lc * u " ,e «- Solec *'Mde t leguinen. o S ^ non Linné), Méni. géol. env. de Bordeaux, P ES Moulins (non Linné), Note sur le G. Solen, in A, Soc. Lmn. Bord., V, p. 109 . CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE i833. Solen legumen. i838. — — 1847. Polia — ? 1852. — 1853. Ceratisolen legumen i855. Solen 1869. Polia 1867. Solen — 1872. Polia saucatsensis. 1873. — — Des M 1877. - — ~ 1887. Ceratisolen legumen. 1900. Pharus Benoisti. Deshayes ( non Linné), in Lyell Princ. of Geol., III, p. 2. Grateloup ( non Linné), Catal. Z00L Gironde, p. 68. Sismonda (n. Linné), Syn. Méthod. Invert. Piémont, p. 23. d'Orbigny ( non Linné), Prodrome, III, p. 17p. Mayer ( non Linné), Yerz. tert. Verst. d Scliw. Mol., p. 78. Pictet, exporte (non Linné), Traité de Paléont., III,p. 354 . Hoernes (non Linné), Foss. Moll, des Tertiârbeck. von Wien, II, p. 17, pi. I, fig. i5«, i5*. Bachmann (non Linné), Umgebung von Bern, p. 3i. Des Moulins, Notes spécifiques sur le G. Polia dOrb., in Actes Soc. Linn. Bord., XXVIII, p. 3 9 , fig. 47. Benoist, Test. foss. de la Brède et de Saucats, p. 18. Benoist, Conchyl. foss. du S. O., p. 327, pi. 22, fig. i-3. Zittel, ex parte (non Linné), Traité de Paléont., Il, p. 119. Ivolas et Peyrot, Gontrib. Étude Paléont. Touraine, p. io3, pl. III, fig. 18. Des Moulins indique par la diagnose différentielle suivante les caractères qui distinguent cette espèce du Pharus legumen Linné : « Testa magis compressa , si nu palliali vix profundiori , costa transversa magis obliqua , tenuiori, costa cardinali crassiori, breviori,. plus minusve incurva , obliqua , ad medium circiter valvae partem attingente. » Saucats. Gisements 1 Ferrière-Larçon (Collect. Peyrot). Une comparaison attentive des spé- cimens du Bordelais que nous possé- dons et des fragments de Touraine que nous a obligeamment communiqués M. Peyrot ne nous a permis de relever entre ces matériaux aucun caractère suffisant pour justifier une séparation Fig 2£) __ Pharus saucatsensis Des Moulins Pacifique. r , 1 au />/*. legumen L., en a été La coquille fossile du Bordelais, assimilée d abora e Moulins . C ’est :nsuite séparée sous le nom de Polia aaiu ^ de f orme transversale (se irobablement à cette espèce de petite taille , e ^ qi y a licu ( ie rapporter 'approchant des exemplaires méditerranéens t u <■ agge la g u i SS e et de les divei*ses citations du Ph. legumen ( ^ a11 Autriche. Pliocène, nous croyons prudent de Quant aux Ph. legumen indiques dans les écarter provisoirement comme étant tiop Catalogne, des Alpes-Mari- Le Ph. legumen vrai a été cité du 1 lioctn times, du Parmesan et de la Toscane. yioll. del Piemonte, etc., XXIX, La forme décrite et figurée par M. ^ tl(X legumen var. pliomagna S.uco p. 17, pl. IV, fig. 14 à 17) sous le nom de r0oéan que de ceux de est bien plus voisine des grands exemp an la Méditerranée. 68 G. -F. DOLLFUS et Ph. DAUTZENBERG SOLENOCURTUS BASTEROTI Des Moulins. Pi. I, fig. 43 , 44 . i 8 a 5 . Solen strigilatus. l8îl7. 1829. — — i83i. — — i 83 a. Solecurtus fias ter oti. 1 833 . Solen strigilatus. 1 834 . — multislriatus. 1 836 . — strigilatus. 1837. — — 1 838 . Solecurtus — i 83 <). Macha strigillata. 184 a. Solen strigilatus. i 8 J 3 . Solecurtus — ift', 7 - “ - « 847 . - “ i85a. — substrigillata. i 853 . — strigillatus . 18.39. Psammosolen strigilatus. 1869. — — 1864. Solecurtus — 1867. Psammosolen — 1868. ? Solecurtus — 1870. ? Solen — 1873. ? — _ 1873. Psamnutsolen — i 8 ; 3 . Solecurtus Basteroti des M. 1874. ? — strigillatus. *877. Psammosolen strigillatus. ? Solecurtus ^77. — Basteroti des M. 1878. ? Psammosolen strie illatus «*;<). - _ «879. - __ 1880. 1881. 1886. 1890. 1892. 18^. 1895. 1895. i8 97 - 1898. i 898 . Solecurtus Solecurtus Basteroti des A — strigilatus. Solenocurtus ? Chôma strigillata. Solecurtus strigillatus. Solenocurtus Solecurtus substrigilaius d Oi strigilatus. Solenocurtus Basterot (non Linné), Tert. env. de Bordeaux, p. 96. Defrance ( non Linné), Dict. des Sc. Nat., XLIX, p. 434. Marcel de Serres (n. Linné), Géogn. desTerr. tert.,p.i 5 i. Bronn (non Linné), Italiens Tertiârgeb., p. 88. Des Moulins, in Actes Soc. Linn. Bord., V, p. io 5 . Deshayes (n. Linné), mLyell Princ. ofGeol., Append.,p.2. Scacchi, Conch. foss. di Gravina, p. 76. Deshayes (non Linné), Expéd. de Morée, p. 86. Dujardin (non Linné), Mém. Touraine, p. 45 . Grateloup (non Linné), Gatal. Gironde, p. 68. Agassiz (non Linné), Mém. sur les Moules des Moll. viv. et foss., p. 42, pl. 2 B , fig. 8, 9, 10, 11. Matheron, Catal. corps org. foss. Bassin du Rhône, p. i 34 . Deshayes (n. Linné), Traité élém. de Conch., I, p. 119, 120. Sismonda (non Linné), Catal. Method., p. 21. Miciielotti, Descr. foss. Mioc., p. 129. d’Orbigny, Prodrome, III, p. 99. Mayer, Verz. tert. Verst. d. Schweizer Molasse, p. 78. Hœrnes (non Linné), Foss. Moll, des Tertiârbeck. von Wien, II, p. 19, pl. I, fig. 16, 17. Nyst (non Linné), Nouveau gîte d’Edeghem, p. 18. Mayer (n. Linné), Tertiàrf. Azorens und Madeirens, p. i 5 . Bachmann (non Linné), Umgebung von Bern, p. 3 i. Manzoni (non Linné), Conch. subap. Pisa Biaia, p. 9. Fonseca (non Linné), Geol. Isola d’ischia, p. 21. Cocconi (non Linné), Enum. Sist. Moll., p. 256 . Mayer (non Linné), Verstein. des Helvetiens, p. 24. Benoist, Test. foss. de la Brède et de Saucats, p. 18. Kobelt (non Linné), Tarent, foss., p. 73. Karrer (non Linné), Geol. Hochquellen Wasserl., p. 108 (Gainfahren). Monterosato (n. Lin.), Catal. foss. Monte Pellegrino, p. 7. Benoist, Conch. foss. du Sud-Ouest, p. 329, pl. 22, fig. 9, 10. Fontannes (non Linné), Bassin de Visan, p. 4 °* Ber. Cotter (non Linné), Fauna terciaria de Portugal, p.7. Probst (non Linné), Molasse Würtemb. Schwaben, p. 261 . Seguenza(/z. Linné), Formaz.terz.,di Reggio, p.52(Aquit.) Coppi (non Linné), Paleont. Moden., p. 112. Dollfus et Dautzenberg, Étude Prélirn., p. 4 * Blanckenhorn(/i. Linné), Das Marine Mioc. inSyrien, p.i 3 . Pantanelli (non Linné), Lamell. pliocenici, p. 229. Jousseaume (non Linné), Fossiles de Corinthe, p. 398. De F ranchis (n. Linné), Moll, postplioc. di Galatina, p.106. bouESTi ( non Linné), Enum. Moll. Plioc. Bologn., p. i 3 o. Raulin, Statistique géol. Landes (Saint-Paul), p. 299. Almera et Bofill (non Linné), Moll, plioc. Catal., p. i 63 . Namias (n. Linné), Coll. Moll, plioc. Castelarquato, p. 180. CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE 69 1900. Solecurtas strigilatus. DeStefano, Moll, di Milazzo, p. i 65 . Ï900. Psammosolen — Holleu ( n . Linné), Fauna Meeresbild. v. Wetzelsdorf, p. 21 . 1901. Solenocurtus conl. Bas teroti des M . S acco , I Moll, terz., parte XXIX, p. i 5 , pl. IY, fig 1 (bonne), fig. 2, 3 (médiocres). 0I __ Basteroti — Dollfus et Dautzenberg, Liste Pélécyp. Tour., p. 5. « Testa elongato transversa , œquwalvis, subœquilatera, utroque latere hiante ; cardine arcuato, latere antico oblique subtruncato, postico attenuato et incarvato. Impressio muscularis pallii profunde dilatato. Striis obliqnis, undulatis in latere postico strigilata. Cardo dentibus plerumque duobus in utroque valvis. » La Cas- sable, Moulin de Lagns. Diamètre antéro-postérieur 6j millim., diam. umbono- ventral 26 millim. (Benoist.) Gisements : Manthelan, Bossée, Ferrière, Mirebeau. Toujours très rare. Dujardin et beaucoup d’autres paléontologues ont assimilé cette espèce au S. strigilatus Linné qui vit actuellement dans la Méditerranée ; mais elle s’en éloigne à première vue par sa forme plus étroitement allongée, par son extrémité posté- rieure plus atténuée, par ses stries nombreuses et serrées sur la région postérieure, par son sinus palléal arrondi dans le haut. C’est aussi une coquille beaucoup moins bâillante aux extrémités et qui se rapprocherait plutôt du S. scopula Turton que nous avons représenté (Mollusques du Roussillon, pl- 77, fig- 6) comme une variété du S. candidus Renier. Fontannes a figuré sous le nom de S. strigilatus Linné, vai. Sa rosi y Plioc. Vallée du Rhône et du Roussillon, pl. I, fig- 7) uue ^quille de taille médiocre et de forme moins transverse que le S. Basteroti, qui paraît se lappiochc „ du strigilatus vivant. . „ , . o M. Sacco vient de figurer dans son 29^ fascicule des spceinu ns ce 01 strigilatus (Pi: III, fig. i, 2, 3 , 4 ) avec une variété Michelottu (i i >i . >g- o) ’ représentent bien la forme et la taille du type actuel, mais chez «>quc • lation es, fort peu marquée ; puis, sous le nom de 5 . düatatus “ üg. 6, 7, 8, g) une forme très courte et haute ; sous le no ™ J ‘ à sfrigi , a , io ns (Pl. III, fig. io, ii. m) une forme ^ Des Moulins (Pl- IV, obliques nombreuses ; enfin, sous le nom de S. ■ des CO q U illes fig. i, 2, 3 ) et var. parvulina Sacco (Pl. . > & ^ ^ candidus Renier conformes à celles des (aluns de Touraine. Se , généralement confondu qui est le plus commun à l’état fossile et qui auia de voir (jg urer , dans avec le strigilatus ou avec le Basteroti. Nous sommes du g str i g u a tus la synonymie qu’il établit pour le S. candi us, 11 . ■ aue les spécimens dans les MoUusques du Roussillon, car il est appartiennent à l’espèce que nous avons représentés sous le nom < e s & linn6enne ’ rn . , Qolenocurtus antiquatus Pulteney sp. Nous n’avons pas rencontré en Touraine 1 * n ous avions cité dans notre (Solen) = Solen coarctatus Deshayes in Lyell , H 1 - ^ une eS pèce arrondie aux liste préliminaire, d’après l’autorité de Deshajes. (]f , str igilations. extrémités, rétrécie au milieu du bord ventra e 7 ° G. -F. DOLLFUS et Ph. DAUTZENBERG Nous avons déjà signalé l'intérêt que présente la filiation de cette espèce, qui débute dans l’Éocène par S . Deshqyesi Desm., S. Lamarcki Desh. et se continue dans l’Oligocène par S. Philippii Sow. et S. similis v. Koen. Le véritable S. Basteroti semble bien cantonné dans le Miocène et avoir donné naissance, dans le Pliocène, à une série de formes plus ou moins transverses, qui passent à l'espèce actuelle ou à ses variétés. Il est possible que la découverte de nombreux intermédiaires provoque la réunion de toutes ces formes sous un nom spécifique unique, accompagné d’un cortège de variétés. M. Brives (1897. Ten*. tert. Bassin du Clielif, p. n4) dit que l’espèce du Sahélien d’Algérie se rapporterait plutôt au type pliocène figuré par Fontannes qu’aux échantillons du Bordelais, désignés sous le nom de S. Basteroti. Quant au Macha strigillata Wood (Grag Moll. II, p. 102, pl, XXV, fig. 3), du Crag d’Angleterre, il est impossible de savoir si c’est l’espèce des faluns ou celle actuellement vivante. Le Solenocurlus du Miocène du Portugal, représenté par Pereira da Costa (pl. inécl. I. fig. 7-10) est certainement le S. Basteroti. Famille : MYIDÆ SPHENIA ANATINA Basterot sp. (Saxicava). Pl. H, üg. 1-9. i 8 q 5 . Saxicava anatina. — Bast. i85<). — 1870. — _ _ i 8 ; 3 . — _ _ t«; 3 . - - _ 1874. Sp fur ni a — iH;4. - - _ 1876. — _ _ i8 77 * Saxicava — 1878. Spfurnia l88(i. _____ 1886. ______ ï 9 oi. Sphenia 1901. — cfr. Binghami var.. iestarum. Basterot, Mém. géol,, p. 92. Grateloup, Gatal. zool. Gironde, p. 68. Hœrnes, Foss. Moll. d. tert. Beck. v.Wien, II, p. 26, pl.lll, fig. 2. Auinger, Tertiârbild. d. Mâhr., p. 24. Benoist, Gatal. de la Brède et de Saucats, p. 19. Mayer, Verstein. des Helvetiens, p. 23 . Gaudry, Fischer et Tournouèr, Mont Léberon, p. 172. Tournouër, ïerr. tert. sup. Theziers. p. 20. Fontannes, Haut Comtat Venaissin, p. 73. Karrer, Geol. Hochquellen, p. 180. Fontannes, Plateau de Cucuron, p. 58 . Benoist, Fossiles de Saint-Avit, p. 49 - Dollfus et Dautzenberg, Étude prélim., p. 5. Dollfus et Dautzenberg, Nouv. Liste Péléeyp.Tour., p. 5 . Sacco, ex parte {non Bonelli), I Moll, del Piemonte, p. 33 , pl. V. fig-, 3/j (tantum). dente in n»r, 1 tata 9 forma variabilis , mine hiante, nunc fere clausa ; "* Wtoo. . Saucats. (Baste.C.) Gisements . I ontlevoy (assez commun) ; Manthelan. compte |>ar les différents^ ,P er ^ oran *' e est variable, comme on peut s’en rendre tamment rostrée ai» i s P ((lr nens que nous représentons: mais elle est cons- 1 extrémité postérieure, à la façon des Cçrbnla. CONCHYLIOLOGIE DU MIOCENE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE 7» Le Sphenia Tournoueri Fontannes est une espèce beaucoup plus arrondie qu’aucun des Sphenia que l’on rencontre en Touraine. Le Sph. anatina est bien développé dans le Miocène moyen de l’Europe occi- dentale et passe dans le Miocène supérieur de la vallée du Rhône et de l’Italie. SPHENIA TESTARUM Bonelli mss. sp. (Mya). PL IL fig. io-i3. 1814 Mjra sp. iSaj. _ test arum. i83g. — — Bon - 1847. - - - 1886. Sphœnia sp. 1888. — Brocchii 1892. Sphenia test arum Bon. igoï. — Brocchii. igoi. — Binghami , var tarum Bon. tes - Bkocchi, Gonch. foss. subap., II, p. 272, pi. XV, fig. 4, 5. Bonelli, Gatal. mss. Mus. zool. Torino, n° 4887. Michelotti, Cenni resti Brach. ed Acef. foss., p. 3i. Sismonda, Synops. Method., 2 e édit., p. 23. Dollfus et Dautzenberg, Étude prélim., p. 5. Dollfus et Dautzenberg, in Journal de Conchyl ., t. XXXVI, p. 265, pl. XII, fig. 5. Pantanelli, Lamellibr. plioc., p. 240. Dollfus et Dautzenberg, Nouv. Liste Pélécyp., p. 5. Sacco, ex parte , I Moll, del Piemonte, p. 33 , pl. V, fig. 3 i, 32 . 33 ( tantum , excl. fig. 34 ). « Testa transverse oblonga, val de inœquilateralis , tenuis, tumida, postice hians. Margines dorsalis et ventralis inter se subparalleli, latus posticum elongatum Iran- catumque ; anticum brève ac rotundatum. Testa externe striis incîinunti iii ( n u ribus , lamellosis. ornata. Apices parum prominentes. Cardo in valvula dextra Jossu am laie apertam et denlem anticum, in sinistra, dentem posticum lamellosum et pal - matum foveamque cardinalem exhibons. » Pontlevoy. (Dollfus et Dautzenberg.) Gisements : Pontlevoy, Mirebeau (très rare). Nous avions désigné colle espèce sons le nom de Sphenia /Irocr/no en la l.asam m, une ligure sans nom spéciflqne de Brocohi ; mai. colle ~ > 1 - n v , 1 e Bonelli (in Micl.elol.i, . 839 ), >= rcsliliions anjourd lmi. Uw.cllosa de Slefani el Nous pouvons signaler comme espèce 8 __ g . Bing hami Pantanelli (Nuovi Moll. Plioc. Siena, 1888, p. <9 . 1 > ‘ ’ Q SQUS le nom de Sph. var. laniellosa Sacco. Quant à la forme décrite par - simple déformation Binghami var. parvinflata, elle n’est, à notre avis, quu accidentelle du Sph. testarum. Binghami, auquel M. Sacco le Le Sph. testarum est bien éloigné di P rattache comme variété. . . PS t une espèce bica- Le Sp». c«HMa Segnei®. (.880), de l'Astie» de Begpo, rénée bien spéciale. . cnn extrémité postérieure Le .S>„. testarum se distingue de Sph. anaUna par son tronquée, non atténuée ni anguleuse. G -F. DOLLFUS et Pu. DAUTZENBERG Famille : SAXICAVIDÆ SAXIGAVA ARCTICA Linné sp. (Mya). PI. I, fig. 3i, 3a. 17G7. Mj'd arctica. Solen mi nu lus. iH'W. Saxicaca arctica Lin. 18J-. Mylilus carinatus. 1844. Saxicaca arctica Lin. i 85 o. iH.Vi. 1 853 . 1854. 1 855 . i 85 <). 1860. iNi'i. i 863 . 1868. i\m. 1870. 187». 187a. 1873. 1873. 1873. *8-4. •* 7 *- i8;5. i8;6. 1876. * s 77- *877. *877. , «77- 1878. • 879 - ru go s a L. y. arcL L. arctica Lin. 1881. 1881. 1884. i88(>. i88fi. 1887. rugosa L. v. arct. L. arctica Lin. Linné, Syst. Nat. édit. XII, p. m 3 . Linné, Syst. Nat. édit. XII, p. m 5 . Philippi, Enumeratio Moll. Sic., I, p. 20, pl. III, fig. 3 . Goldfuss ( non Brocclii), Petref. Germ., II, p. 179, pl. CXXX 1 , fig. 14. N y st, Coq. et Polyp. foss. de Belgique, p. 95, pl. III, fig. i 5 a , i 5 6 , i 5 c . Wood, Crag Moll., II. p. 287, pl. 29, fig. 4 a > 4 6 - d Orbigny, Prodrome, III? p. 94* Eichwald, Lethea Rossica, III, p. 127. Rayneval et Ponzi, Monte Mario, p. 5 . Pictiît, Traité de Paléont., III, p. 434 > pl* 7^, fig. 9. Hœrnes, Foss. Moll, des Tertiarbeck. von Wien, II, p. 24, pl. III, fig. 1, 3 , 4. Reuss, Mar. tert. Rohm. p. 52. Nyst, Nouveau gîte d’Edeghem. p. 20. Hauer et Stache, Geolog. Siebenbürgens, p. 610. Des Moulins, Fête Linnéenne, p. 33. Manzoni, Conch. subap. Pisa Biaia, p. 10. Mayer, Catal. Mus. Zurich, 4 e cahier, pp. 28, 5 o. Auinger, Tertiarbild. d. Mâhr., p. 24. Fucus. Geol. Stud. Tert. Süd Italiens, p. 28. Mayer. Yerstein. des Helvetiens, p. 24. Benoist, Catal. foss. La Brède et Saucats, p. 19. Cocconi, Enuin. Sist. Moll., p. 25 7 . Ivobelt, Tarent, foss., p. 73. AVood, Crag Moll. Suppl., II, p. i5 7 . P. Fischer, Terr. Tert. Rhodes, p. 32. Monterosato, Catal. loss. Monte Pellegrino, p. 8. Fontannes, Haut Comtat Venaissin, p, 7 3 . Ponzi, Fossili Monte Yaticano, p. 941. Depontaillier, Foss. Plioc. de Cannes, p. 784. Iyarrer, Geol. Hochquellen Wasserl., p. m. Issel, Foss. Marne di Genova, p. 38 . 1 h. Fuchs, Jüngeres Tertiâr Griechenlands, p. 9. Benoist, L’étage Tortonien dans la Gironde, p. 3. Fontannes, Moll. Plioc. Yallée du Rhône et Rous- sillon, p. 11. Coppi, Paleont. Modenese, p. n3. Nyst, Conch. terr. tert. Belg., p. 142, pl. XXVII, fig. 9 a à9 rf . Coppi, Miocene medio Modcnesi, p. 21. Parona, Valsesia e Lago d’Orta, p. 114. Dollfus et Dautzenberg, Étude prélim., p. 5. Lorié, Contrib. géol. Pays-Bas, p. 119, fig. i4- CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE 1887. Saxicava arctica Lin. 1887. — — 1888. - — — 1889. — — — I 99 1 - — — 1892. — — — i8g3. — — - i8g3. - 1894. 1896. — - — 1896. 1898. — - — 1898. — — — 1898. i9°i. — — — 1901. - — — Ivittl, Miocænablagerungen des Ostrau, p a G3 Z.ttel, Traité de Paléont., II, p . Ial , r ,g. ,n 3 .' Bergeron, Mission d’Andalousie, Pliocène, p. 338 Benoist. Exe. de Villandraut, in Act. Soc. Linn. Bord., p. 84 . Lehmann, Miocaen von Dingden, p. 283. Pàntanelli, Lamellibr. plioc., p. 246. ^AN de n Broeck, Plioc. Bassins d’Anvers, p. 128. Hosiwal, Pôtzleindorfer Sande, p. 86. Jousseaume, Fossiles de Corinthe, p. 3 9 8 . Foresti, Enum. Moll, plioc. Bologn., p.' 120. De Franchis, Moll, postplioc. di Galatina, p. 119. Almera et Bofill, Moll. Plioc. Catal., p. 167. Namias, Coll. Moll. Plioc. Castelarquato, p. i 85 . Bucquoy, Dautzenberg et Dollfus, Moll, du Rous- sillon, II, p. 589, pl. LXXXVI, fig. 1, 2, 3 , 4 * Sacco, I Moll. Terz., parte XXIX, p. 47, pl. XIII. fig. 1, 2, 3 , 4, 5 , 6, 7. Dollfus et Dautzenberg, Liste Pélécyp, Touraine, p. 6. (( M. testa striata : valvules cariais duabus spinulosis ; cardine edentulo. Testa magnitudine Fabœ, rudis, J'acie Arcœ noce , pullula. Antica re t uso-p la n i uscu la, parte anteriore obtusissima, posteriore breviore, acutiuscula ; pars anterior a natibus excurrit angulis duobus remotis antrorsum subaciileatis. Cavitas interna lactea est. Garda vix allas. Habitat in oceano Norvegico. » (Linné.) Gisements : Pontlcvoy, Manthelan, Bossée. Il est probable que le Saxicava intermedia Lehmann (Mioc. von Dingden, pl. V, fig. 3) est synonyme. MM. de Gregorio et Sacco indiquent pour les formes du S. arctica de nom- breuses variétés : minuta Linné, crassomagjia Sacco, tauroquadrata Sacco, longis- sima Sacco, oblonga Turton, dont nous ne voyons guère l’utilité pour une espèce dont l’habitat entraîne un polymorphisme individuel considérable. Quelques naturalistes ont considéré les S. arctica et S. rugosa comme \ariétés dune même espèce. M. Sacco a démontré que le Mjrtilus carinatus Brocchi, rapporté à la présente espèce par Goldfuss, est établi sur un exemplaire jeune du Corbula revoluta Brocchi. Le S. arctica apparaît à tous les niveaux du Miocène et du Pliocène et occupe une vaste surface, de l’Ouest à l’Est de l’Europe et dans les bassins t u comme du Sud. Il est représenté dans l’Oligocène par des formes très a mes t dans l’Eocène par d’autres à peine plus éloignées. SAXICAVA RUGOSA Linné sp. (Mjrtilus). PI. I, fig. 33, 34. 6". Mytilus rugosus. *4* Mya rustica . 19. Saxicava gallicana. Linné, Syst. Nat.. edit. XIL P- XII, fig. n. Brocchi, Conch. foss. subap U , 533 pl. Al , ng Lamarck, Anim. sans vert., V, P- 5 oi. WXîIRTR OROLOOKJUR DU PII ANC R. — PALÉONTOLOGIE. TOML X. mémoire n* 27 . — 10 . G -F DOLLFUS et Ph. DAUTZENBERG ?4 i 83 ï. Saxicapa rustica Broc. i 83 i. — elongata ? i 83 i. Mya conglobala. i834. Rhomboides rugosus Lin. i83o. Saxicapa rugosa — 1844. - 184;. i 85 a. — j 855 . — 1862. — 1870. 1873. — 1875. — 1880. — 1887. — 1890. — 189a. — 1894. 1897. 1898. 1900. — 1901. — 1901. — gallicana . rniocenica. siibrugosa. rugosa Lin. arctica. rugosa Lin. Bronn, Italiens Tertiârgeb., p. 91. Bronn, Italiens Tertiârgeb., p. 91. Bronn, Italiens Tertiârgeb., p. 91. Scacchi, Gonch. foss. di Gravina, p. 77. Lyell, Foss. shells collected in Canada, Beauport near Quebec, in 2 e sér. Geol. Trans. London , p. i36. Potiez et Michaud, Galerie de Douai, II, p. 266, pl. 68, fig. 12, i3. Michelotti, Descr. foss. Italie Sept., p. 125 , pl. IV, fig. i5. d’Orbigny, Prodrôme, III, p. 99. Pictet, Traité de Paléont., III, p. 434 - Nyst, Nouv. gîte d’Edeghem, p. 20. Mayer, exporte ( non Linné), Catal. Mus. Zurich, IV, p. 5o. Cocconi {non Linné), Enuin. Moll. Mioc. Parma, p. 257. Monterosato, Catal. foss. Monte Pellegrino, p. 8. Seguenza, Le formaz. terz. di Reggio, p. 277 (excl. var. arctica). Lorié, Contrib. géol. Pays-Bas, p. 119, pl. VI, fig. 14. Clément Reid, Pliocène deposits of Britain, p. 273. Pantanelli, Lainellibr. plioc., p. 247. Jousseaume, Fossiles de Corinthe, p. 398. Pruvost et Robert, Coq. anciennes du Cap Creux, p. 499* Namias, Collect. Moll, plioc. Castelarquato, p. 186. De Stefano, Moll. foss. di Milazzo in Sicilia, p. i65. Sacco, I Moll. Terz., parte XXIX, p. 48, pl. XIII, fig. 9-11. Dollfus et Dautzenberg, Liste Pélécyp. Touraine, p. 6. « .1/. testa rhornboideo-ooali rugosa obtusa antiquata . Testa vix minimi digitis, ut (mu articuli, magnit udine , ooalis , sed utraque extremitate obtusissima, colore f/i'fi. su fris parai /(dis rnargine undique tecta. Cardo absque dente , sed margine rjus gibbosiore. Habitat in Noroegiœ lacustribus : ostiis mari s. » (Linné.) Gisements : Bossée (Collection Lecointre). — Très rare. ^ ^ at< ° d distingué chez le S. rugosa les variétés : elongata Brocchi, galli- ana Lim.iuk. per f ranspersa Sacco, triangula Sacco, rniocenica Michelotti, rustica p( f n lobulosa Sacco, oligogibba Sacco et oligopergibba Sacco; mais, U Us \ a ' uns 11 I )ro P os du S. arctica les variétés de forme n’ont, à ... * ‘ ‘i u ,in< * in poi tance très secondaire chez les espèces qui habitent les es creusées dans les pierres par les Mollusques perforants. Famille : GLYCYMERIDÆ GLYCYMERIS MENARDI Deshayes. Pl. Il, Üg. 19, 20. *f a ?- Ptlr >opæa Faujasi. R> . , ,8u8 - — Mcnardi ■ sterot (non .Ménard), Mém. géol. env. Bordeaux, p.yô. l83 '- — Faujasi ^eshayes, Dict. classique d’Hist. Nat., XIII, p. aa. uuuois DE Montpéreux (non Ménai-d), Conch. foss. Plateau Volhyni-Podolien, p. 5i, pl. IV, fig. i, a, 3, 4- CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE 75 i 83 ;. Panopœa Menardi Desh 1837. - 1838. — 1839. — i83g. - i83g. - 1839. — 1840. — Faujasi. Menardi Desh. Basteroti. - Val. Agassizi. — Val. inter media. 1840. Lutaria sanna. 1840. Panopœa gentilis 1842. - i 845 . — 1847. - i85o. — 1862. — i853. — 1853. ? — 1854. — 1867. — Faujasi. Menardi. Faujasi. Basteroti Val. Menardi Desh. Rudolphi. Menardi Desh. Faujasi. 1859. — Menardi Desh. 1861. — — — 1862. ? — — — 1 863 . - - — 1866. — — — 1867. - — — 1867. — — — 1870. — — — 1870. — — — 1870. — — — 1871. — — — 1871. — — — 1873. — — — 1873. - — — 1873. - — — 1876. — — — 1877. - — — i 8 " 7 - — — — 1877. _ — — 1878. — — — 1878. — — — i8 79 * — — — 1879. - - — î87 9 . — — — 1879. - — — 1879. - — — Dujardin, Mém. Tour., p. 2 55. Pusch, Polen Paleont., p. 184. Grateloup, Gatal. Gironde, p. 68. Valenciennes, Archives du Mus., I, p. 22, pl. 6, fig. 2 a , 2 6 . Chenu, lllustr. Conch., p. 5, pl. 7, fig. 1, 2, 3 . Valenciennes, Archives du Mus., I, p. 3i (fide Mayer). Chenu, Illust. Conchyl., p. 7, pl. 9, fig. 3. Goldfuss (non SowerbvL Petref. Germ.. 1 7 — toldfuss (non Sowerby), Petref. Germ., II, pl. i 58 , fig. 6 a , 6* (tantum). p. 275» pi. iao, ng. 0% o" {laniumj. Goldfuss ( non Basterot), Petref. Germ., Il, p. 258 , pl. i 53 , fig. 8 ( fide Mayer). Sowerby, Minerai Conch., suppl., p. 1, pl. 610, fig. 1. Matheron ( non Ménard), Catal. Méthod. Bouches-du- Rhône, p. i 35 . Desiiayes, Traité élément, de Conch, II, p. i 3 g, pl. VII, fig. 2, 3 . Sowerby (non Ménard), Tert. beds oftheTagus, p. 11, 12. Wood (non Ménard), Crag Moll., II, p. 283, pl. XXVII, fig. i rf , I e (tantum). d’Orbigny, Prodrôme. III, p. 98. Mayer, Verz. Schw. Moll. Verst., p. 78. Eichwald, Lethea Rossica, p. i 3 i, pl. 6, fig. 12. Bayle, Notice géol. Prov. d’Oran, p. 5 io. Meneghini (non Ménard), Pal. voy. La Marmora en Sardaigne, II, p. 557 - Hœrnes, Foss. Moll, des Wiener Beckens, II, p. 29, pl. II, fig. 1, 2. 3 . (Grund). Gumbel, Geogn. Beschr. Bayr. Alp., p. 7 88 - Nyst, Nouveau gîte foss. d'Edeghem, p. 20. V. Hauer et Stache, Geolog. Siebenburgen, p. 610. P. Fischer, Paléont. de l'Asie Mineure, p. 3 o 3 . Greppin, Essai géol. Jura Suisse, p. i 3 7 - Bachmann, Umgebung von Bern., p. 3 i, pl. 1 , h, Mayer, Catal. Mus. Zurich, 4 e cahier, pp. 21, 3 y. Auinger, Tertiârbild. der Mâhren, p. 24. Roemer, Geol. von Oberschlesien, p. 397. Stur, Geol. der Steirmark, p. 557 - M\yfii Couches à Congéries, p- » I2 * Benoist Test. foss. de la Brède et de Saucats, p. 19. Gaudry, Fischer et Tournouër, Mont Léberon, p. 117. Mayer, Verstein. des Helvetiens, p. 2 ■ PV. vt a viras Haut Comtat Venaissin, p. ?!■ K uuiER, Geol. Hochquellen Wasserl., p. 10 . LocARn. Faune tert. de la Corse, p. x 9 9 - K. Miller, Molasse Bodenseegeg., p. o, g. “Ær sjïm f - 3 P Fischer Molasse de Cucuron, p. S* F,SC .. ’ Mo i asS e de Forcalquier, p. 238 . h’ .“ A S géol. .1.. P; D. Cornu*. Fooo» “ rc - Poi-tug» . p. 7- G. -F. DOLLFUS et Ph. DAUTZENBERG 76 1880. Pnnopœa Menardi Desh. 1880. 1881. 1882. 188.Î. 1886. 1886. • 1887. Glycymeris — 1889. Pnnopœa — ,889. — — i8. — — 1890. — — ,89a. — — 1893. — — 189I — — 1896. Glycymeris — 1897. Panopœa — 1900. — — 1901. — — 19*»!. Glycymeris — 1903. Panopœa — Fontannes, Bassin de Crest, p. 106. Seguenza, Formaz. terz. di Reggio, p. 52 (Aquitanien). Garez, Étude terr. tert. et crétac. N. Esp., p. 275. Hilber, Ostgaliziche Miocaengeb., p. 238. Bittner, Tertiâr-ALblag. von Trifail, p. 490. Dollfus et Dautzenberg, Étude prélim., p. 5. Peron, Terr. tert. de Corse, p. 9. Parona, Pal. Mioc. Sardegna, p. fô. Fontannes et Depéret, Terr. tert. mar. côtes de Pro- vence, pp. 84 (Aquitanien), 97 (Langhien). Kilian. Mission d’Andalousie, p. 705. Gourret, Faune tert. mar. de Carry, p. 127. Blanckenhorn. Das marine Miocaen in Syrien, p. 9. Fontannes, Helvetien, p. 52. Mallada, Catal. foss. Esp., n° 33i6. Rosiwal, Pôtsleindorfer Sand, p. 86. Rüiil, Tertiâr Bayerisch-Sclnvabens, p. 398. Uaulin, Stat. géol. Landes, p. 299. Ho IXE R, Fauna Meeresbild. Wetzelsdorf, p. 21. Dollfus et Dautzenberg, Nouv. Liste Pélécyp. Tour., p.6. Sacco, ï Moll. d. Piemonte, p. XXIX, *p. 43, pl. XII, fig. 4. Gentil, Bassin de la Talna (Algérie), p. 347. Mioc. sup r . « / . lesta transversa, pauhilum /liante, dente cardinali unico in utraquc valva et jmstice en/ !o brevi, compresso, ascendante, non exserto ; ligamento externo callis afflxo. » Touraine. (Dujardin.) Gisements : Manthelan, rare cl représenté seulement Louans, Le Louroux, Ferrière, Paulmy, Doué. Très par des fragments dans la plupart des collections. S*3o — Glycymeris Menardi Deshajres. Nous adoptons, ainsi que l’ont fait MM. Foresti, P. fischer, Sacco, etc., le nom générique Glycymeris Lamarck, *799» ( l u * cs * antérieur à celui de Panopœa Ménard, 1807. Nos spécimens de Touraine concordent bien avec ceux du Bordelais que Basterot avait assimilés au Panopœa Faujasi Ménard de la Groye ; mais Desbayes a reconnu qu il s agissait là d’une espèce bien distincte du véritable P. Faujasi et il l’a nommé P. Menardi. présence de fragments de charnières du Gl. Menardi (Allem ilm* 1 ( v 'T 1> n le I )rojesseur Lelnnann dans le Miocène de Dindgen «on ouvrur ” 1/* I( leira da Gosta a représenté sur une planche inédite de ne dU PortUgal tr 1 - IR 5), un exemplaire déformé de considéré par certa^^ante S °" erby ’ du Red Cra o (Min. Conch. pl. 610, fig. n p rocher davantage du G ' Ménard'^ Un6 Varlété du G ' Faujasi, semble se ra] D’après G. Vincent la t'orî' 3 ’ dU ^ > ^ <>ci ne Roussillon, est voisin du P. Ménard Nyst, ne serait pas l’espèce 1 • ‘ri* Sab * es * ,dl r * e urs d’Anvers, nommé P. Menardi pa eshayes , mais bien le P. Ipswicensis Valenciennes CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE 11 Le Panopœa Rudolplii Eichwald, in Dubois de Montpéreux, 1844 (pl. 6, fig. 1-4), dont M. Hommaire a rencontré un moule, diffère du P. Menardi par son extrémité anale plus étroite et plus anguleuse (d’Orbigny. Paléontologie du voyage de M. Hommaire de Hell, p. 479 )- M. Mayer a établi, sans les figurer, plusieurs espèces de Glycymeris , sur des moules de la Molasse suisse. D’après M. Sacco, le Gl. Menardi , spécial au Miocène, aurait pour ancêtre le Glfcymeris oligofaujasi Sacco, du Tongrien, et se relierait à l’espèce actuelle (Gl Aldrovandi) par l’intermédiaire du Faujasi dans le Pliocène. Famille : CORBULIDÆ CORBULA REVOLUTA Brocchi sp. (Tellina). 1814. 1818. 1825. 1825. 1829. i 83 i. 1842. 1844. 1847. 1847. i852. 1857. 1859, 1861. 1862. 1870. 1871. 1873. 1873. 1873. 1876. 1876. i 8 77 - i 8 77 - 1877. 1878. 1878. >«79- 1881. 1886. 1887. Ï887. Tellina revoluta. Corbula — Broc. — striata. — revoluta Broc. Pl. III, lig 15-27. Brocchi, Conch. foss. subap., II, p. 5 i 6 , pl. XII, lig. 6 ", 6 *. Sowerby, Minerai Conch., III, p. 16, pl. 209, fig. 8 à i 3 . Basterot (non Lainarck), Mém. géol. Bordeaux, p. 9'!. Borson. Orittogr. Piemontese, p. i63. Marcel de Serres, Géogn. Terr. tert., p. i5o. Bronn, Italiens Tertiârgeb., p. 90 . Matheron, Catal. Méthod. Bouches-du-Rhône, p. 142. Piiilïppi, Enuin. Moll. Sic., II, p* 2 i 4 - Sismonda, Syn. Meth. Invert. Piem., p. ••». M.chelotïi, Terr. Mioc. liai. Sept., p. 127. d’Orbigny. Prodrôme, III, p- i°‘>- . . f , Mene6H.ni, Paléont.,Voy. La Marmora en Sard., Il,p.4g. H cernes, Foss. Moll, des Wiener Bcckens, II, p- 38, pl. 111 , fig- 9 "- 9 e ' 9"' 9 e - 9G 9»- Giimbel Geogr. Beschr. Bayer. Alpen, p. 7 88 - Stur, Geol. des Steiennark, p. ^7- ^ftSde^de Saucats, p. 2 , “^F-ne’tauf .^.Versanne P- «6. Fontannes, Haut Comtat P p Karrer, Geol. Hochquellen WasseH p IZllZ: SV. «; «;* pl - ,ig - 201 a, ‘ Coppi, Palcont. Modenese, éHm ., 5. DOLLEUS et ^X SB Os^« KarJiner. P- 263. Kittl, MiocaenaWag. O tortonian . Sardegna, p. 8o. Mariani et Pauona, a G. -F. DOLLFUS et Pii. DAUTZENBERG 1887. Corbula revoluta Broc. 1893. — — ~ 1893. — — ~ 189.*». — . — ~ 1898. — — — 1898. — — — 1898. — — — 1898. — — — 1901. — — — 19*11. — — — Parona, Pal. Mioc. Sardegna, p. 47 • Mallada, Catal. foss. Esp., n° 33i2. Pantanelli, Lamellibr. plioc., p. 243. Arduini, Conch. plioc. Albenga, p. 196. Ruhl, Tertiâr Bayerisch-Schwabens, p. 377. Sangeorgi, Il Tortoniano dell’ alta Valle dell’ Idice, p. 182. Namias, Coll. Moll, plioc. Castelarquato, p. 184. Almera et Bofill, Moll, plioc. Catalogna, p. i63. Dollfus et Dautzenberg, Nouv. Liste Pélécyp. Tour., p. 7. Sacco, I Moll. d. Piemonte, p. XXIX, p. 38, pl. IX, fig.27-35. « Testa oblonga , tiimida , inœquivalvis , trànsçersim profunde rngosa, pube truncata , carinata, rn angine antico al terius valvœ sursum revoluto, cardine uniden- tato. » Val d’Andona. (Brocchi.) Gisements : Pontlevoy, M&nthelan, Louans, Bossée, Sainte-Catherine-de-Fierbois, Ferrière, Paulmy, Mircbeau (Collect. Lecointre), Genneteil, Semblançay. Defthayes a signalé (Animaux sans vertèbres, 2e édit., VI, p. 141, note) que la \;mHr h du Corbula rngosa Lamarck (qui est synonyme de C. revoluta ), devait «Mr.- regardée comme une espèce différente du C. rngosa typique, qui provient de G rignon. Ainsi que l'a fait observer M. Benoist, les Corbula revoluta et C. carinata ont , BOUVent confondus par les anciens auteurs. Le C. revoluta est plus oblique, plus tripone et moins inéquivalve que le C. carinata ; sa sculpture, plus grossière, est composée de cordons concentriques plus forts et plus espacés; l’angle qui relie le sommet ft extrémité postérieure du bord ventral est plus accusé, notamment aur la valve droite. M. S.K (O dit «lue le Mytilus carinatus Brocchi (Conch. foss. subap., pl. XIV, fig. 6) une ^ varié/' 6 *** COmme Pont Prieurs auteurs: mais que c’est Z , " , , je . Une ,lu P- ™oluta. Noue orovons qu’il a raison- «.«cZcn Tri iT V f 1V t S P1U8 OU » loins décortiquées du C. revoluta, qui On ^ 'TJ* û r aÜ °* ^ Mytilus carinatus. On i » ,, . . — V11 6 U1Q1C uu ±v±jruius carinatus. - ■- corj;, wï; iusque , dan , s rOHgocène ’ en passant ssins miocènes ,1,. ri? V * 6 P ro P a S e abondamment dans les divers dan8 10 p,ioc -- «««TI méridionale ’ passe ensuite par bassins CORBULA GOCCONII Fontannes. Corbu,a Pointa var. 2 occonii . i88f>. i88g. i8<>3. Margarita ?. Cocconii Font. Gocconi, Enum. Moll. mioc. et plioc. di Parma, p. i ontannes, Moll, plioc. Vallée du Rhône, II, p. P 1 - I, fig. 22, 2 3. Mayeb, Journ. de Conch., XXXIV, p. 3o4, pl. XVI, fig p. v n . VS ’ ° ’ M°P- plioc. Castelarquato, p. 184. Pantanelli, Lamellibr. plioc., p. Jj. ;s> CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE 1898. Corbula Cocconi Font. Almera et Bofill, Moll. foss. plioc. Cataluüa, p. 164. 1001. — — Sacco, I Moll, del Piemonte, parte XXIX, p. 3 o, pi. IX. flg. 38 à 4 o bis . (( Testa crassa, solida , trigona, transversa , inœquilateraUs , inœquivalvis, carina aC uta bipartita, antice votundata, postice truncataj valva dextra majore , couve xi or e / superficies striis concentricis et plicis incrementi notata ; plicce angulosŒ , gradatim crescentes, in parte postica leviter atténuâtes > striis obliquis decussatce, squamosŒ ; umbones minimi ; dentes cardinales crassi f prominentes , fossulœ angustœ ; margo pallealis sinuosus, in postica dimidia parte valves dextrœ intas recurvus ; — impres- sions musculares profundœ, antica subcircularis, postica obovata ; impressio pal- lealis bene distincta. » Diam. antero-postejior 12 mm. ; altitudo 7 1/2 mm. Saiiit- Restitut. (Fontannes.) Gisement : Pontlevoy, rare. Cette espèce est indubitablement la môme que le G. Margaritœ décrit plus tard par M. Mayer. Elle se distingue nettement du Corbula revoluta par les plis obliques qui garnissent la région comprise entre la carène et le bord postérieur. Le C. Cocconii est connu de FAstien de Bacedasco, Monte Zago, Gastelarquato et du Pliocène de Théziers, Saint-Ariès, Saint-Restitut. 8 a 5 . Corbula striata. 838 . - — Basteroti. — Hœrn. CORBULA BASTEROTI Hœrnes. PI. III, fig. 28-36 Basterot, ex parte ( non Walker, nec Laniarck), Mém. géol. env. Bordeaux, p* 9^- , Grateloup, «c parte ( non Walker, nec Lamarck), Catal. Invert. Gironde, p. 67. Hœrnes, Foss. Moll, des Tert. Beck. von Mien, II, n 3 o ni III, Cig. 10* à 100 . Gui'do Stache, Geol. Verhâltn. Umgeb. von Wa.tzen, ^ D .TK";i V, b. P ol 3 sL. Tertiarbild. Wi.n. Beek. j,h,-b. G. Reich.anst. p. i .4 (Marine Teg.1. ' « .T ratai La Brode et Saucats, p. 22. (Lame}). „ _ ^J, P F"nn. „ _ Hl “t, e >rn»rd.e BeeeM. SehiebUn ve„ Barieiema. . . frasili. transversim tenuiter striata, « Testa ovato-rhomboidea, œquwalvi, ten , j p^j^insdorf. (Hœrnes.) rinata ; umbonibus depressi usculis, incurvis . » Gisement : Pontlevoy. 571. - > 73 . G. -F. DOLLFUS et Ph. DAUTZENBERG OU Le Corbutu Michahkii Sokolow (1889, Couches à Venus Konhensis , pp. 28, 74, p l U ,j K ,« à 3 a), du Miocène de la Russie méridionale, est une espèce peu éloignée du C. Batte rôti, mais moins transverse et ornée de cordons très réguliers. Le Cor b ut a theodisca Hilber (1879, Neue Conchyl. am Mittel Mediterr. Schichten, p. 33 , pl. V, lig. 7) a des valves inégales, sa forme est plus transverse et ses cordons sont faiblement accusés. M. Sacco a émis l’hypothèse que le C. Basteroti Hœrnes pourrait n’ètre qu’une variété du C. révolu ta Brocchi ; mais nous ne pouvons admettre cette manière de voir, car sa forme est plus équilatérale, ses valves sont plus convexes et sa sculpture est plus line. Sous ce dernier rapport, elle se rapprocherait plutôt du C. carinata. CORBULA CARINATA Dujardin. Pl. ni, fig. 1-14 i8a5. Corbula revol u ta. 1837. — carinata. 184». — ruffosa. 1847. — Oeshqyesi. 184;. — porcin a. i85a. — crassa Bronn. I*.Vj. — Dcshaj'csi Sism. 1854. — 8 tria ta. 1869. — carinata Duj. 1860. _ _ i 80 i. — — - i8B3. — _ _ 1864. — striata. i8fif>. — carinata Duj. 1868. — — 1870. — — 1871. — — — 18-3. — - - _ 1873. — — 1873. — — 1874. — - 1877 — - 1877. iH : s. — 1878. — — 1878. — - 1881. 1881. 1882. 1884. 1886. iS8T>. Basterot ( non Brocchi), Mém. géol. Bordeaux, p. 93. Dujardin, Mémoire Touraine, p. 37. Grateloup ( non Lamarck), Catal. anim. Gironde, p. 67 ( teste Benoist). Sismonda, Syn. Metliod., p. 22, Sowerby ( n . Lamarck), Tertiary beds of tlie Tagus, p. 412. d'Orbigny, Prodrome, III, p. 110. d’Orbigny, Prodrome, III, p. 109. Millet ( n . Lamarck), Paléont. de Maine-et-Loire, p. 169. Hoernes, Foss. Moll, des Wiener Bcckens, II, p. 36 , pl. III, fig. 8 *, 8 6 , 8 r , 8 rf , 8 e . Reuss, Marin Tertiàr Bohmens, p. 52 . Gumbel, Geog. Beschr. Bayerisch. Alp., p. 753. ^ • Hauer et Stache, Geolog. Siebenbürgen. p. 610. Millet ( non Lamarck), Indicat. de Maine-et-Loire, p. 680. Pisciier, Paléont. de l’Asie Mineure, p. 299. Dns Moulins, Fête Linnéenne, p. 33 . Auing^ji, Tertiarbild. der Mâhren, p. 24. Stur, Geol. der Steiermark. p. 55 ^. Benoist, lest. foss. de la Brède et de Saucats, p. 22. Cocconi, Enum. Sist., p. 260. Mayer, A erstein. des Helvetiens, p. 23. Tour nouer, b aluns de Sos et de Gabarret, p. i 5 . Karrer. Geol. Hochquellen Wasserl., p. m. 3 n. Fucus. Jungere Tertiarbild. Griechenlands, p. 29. Ienoist, L étage Tortonien dans la Gironde, p. 3 . apellini. Il Calcar di Leitha di Livorno, p. 10. Fontannes, Plateau de Gucuron, p. 58 . ’oppï, Paléont. Modenese, p. 112. Baudin, Etude paléont. Maine-et-Loire, p. 9. ilber, Ostgalizische Miocaen Schichten, p. 288. on tannes, Terr. Miocène de Portugal, p. 17. Benoist, Faune de Saint-Avit, p. 49. ollfus et Dautzenberg, Étude prélim., p. 5. CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE 1889. Corbula carinata Duj. 1889. — 1890 1890 1892 1892 1893 1896 1897 1897 1898 1899 Deshayesi Sism. carinata Duj. 1900 1901 19 01 Kilian, Mission d’Andalousie, p. 706. Fontannes et Depéret, Terr. tert. mar. des côtes de Provence, p. 84. Blanckenhorn, Das marine Mioc. in Syrien, p. 20. Gourret, Faune tert. mar. de Carry, p. 126. Ma ll ad a, Catal. foss. Esp., n° 3309. Depéret, Terr. tert. mar. côtes de Provence, p. 38 . Hilber, Pereiraia Schichten von Bart., p. 6. Penecke, Marin, tert. Foss. Nordgriechenl., p. 10. Raulin, Statistique géol. Landes, p. 342. (Saubrigues). Raulin, Statistique géol. Landes, pp. 294, 296, 299, 320 . Namias, Coll. Moll, plioc. Castelarquato, p. 184. Bauer, Conchylienfauna des Florianer Tegels, p. 4 °» pl. II, fig. 11, 12. Holler, Meeresbild. v. 'Wetzelsdorflf in Steirmark, p. 21. Dollfus et Dautzenberg, Nouv. Liste Pélécyp. Tour., p. 7. Sacco, 1 Moll. d. Piemonte, p. XXIX, p. 36 , pl. IX, fig. i 3 . « C. testa crassa, inflata, ocato trigona, transversim grosse sulcata, postice angulata, dorso carinato. » Touraine. (Dujardin.) Gisements : Pontlevoy, Thenay, Manthelan, Louans, Ferrière, Sainte-Catherine- de-Fierbois, Bossée, Mirebeau (coll. Lecointre),. Villebaron, Genneteil, Semblançay. Il nous semble bien, évident que Dujardin a confondu sous l’appellation de Corbula carinata les exemplaires appartenant au Corbula revoluta Broccln, ainsi que ceux du Bordelais auxquels Basterot avait attribué à tort le même nom. car ces deux formes sont également communes en Touraine et se ti ornent r . dans tous les gisements. Il est d’ailleurs fort difficile, lorsqu’on se trouve en pré- sence de valves isolées, de saisir du premier coup d’œil les caractères qui t différencient et, d’autre part, les exemplaires complets sont 1res rares. . aïs, l’espèce du Bordelais est bien différente de celle décrite par Broccln, e nom de carinata Dujardin peut lui être conservé sans inconvénient. œm . précisé les deux espèces dans le Bassin de Vienne ^ de rAllemagne du Il existe un Corbula carinata Pb.l.ppi, 1844. g èce j i9se tout-à-fait différente Nord, qui doit changer de nom : c est une pe I de celle de Dujardin, devenue Corbula rugulosa \on ’ , équilatérale, Le C.rMa L„a,a « dUd^e du C. r,,oluta p» •> ^ ^ plus inéquivalve, ses valves plus convexes daQg le voisi nage des sommets, ventral plus arqué, sa sculpture plus line, s La scu ]pture est d’ailleurs l’angle postérieur moins aigu dans la val\e dioite, « et égaux, tantôt for. variable chez le C. carinata : les sillons son^tan^for ^ ^ ^ et plus lins, et on rencontre souvent sur le nu nu in g forts et plus plus rapprochés sur une moitié de la valve, tandis qu Us P espacés sur l’autre moitié. nesharesi Sismonda (pl. IX, «g- «4 * M. Sacco a établi plusieurs variétés . vai. ^ Sacco (fig- 23 ), var. dertolcevis var. taurodepressa Sacco (fig* ai» 22 )’ val * t alir °° ° Sacco (fig. 24, 26), var. peralta Sacco (fig- MÉMOIRE N* 27 . — 11 • TOM® X« •* ■" 20# SOGIKTÉ «HOLOGIQUR I)B FRANGE. — PALÉONTOLOGIE. 8a G. -F. DOLLFUS et Ph. DAUTZENBERG L’espèce avec ses diverses variétés semble prendre son origine dans le Tongrien, avec le Corbula obovata von Kœnen et une var. oligolœvis Sacco (flg. 18 à ao) ; elle devient très rare dans le Tortonien et disparaît dans le Plaisancien, sans atteindre l’Astien. Le Corbula Basteroti H cernes est voisin du C. carinata, mais ses deux valves sont égales, ornées de sillons plus fins, et sa taille est aussi plus forte. M. Depéret (in Fontannes) a décrit en 1889, de Carry, un Corbula retrosulcata (Terr. tert. mar. côtes de Provence, p. 69, pi. I, fig, 6-8) qui est peu éloigné du C. carinata : il en diffère par ses sillons plus forts, moins nombreux et ^ forme moins transverse. Pantanelli croit (pie les citations de cette espèce dans le Pliocène italien, par Cocconi, Coppi et d’autres, sont erronées, que le C. carinata est exclusivement mio- cène et qu’on aura pris pour lui quelque variété carénée de C. gibba. Le Corbula Escoffierœ Fontannes (1879, Espèces nouvelles ou mal connues, p. 4 b, pl. IL fig. 8) est plus voisin du C. Basteroti que du C. carinata. CORBULA (Agina) GIBBA Olivi sp. (Tellina). Pl. ni, fig. 43-46. 199 a. Tellina gibba . i8o3. Mya inequcvalcis. i8o4‘ — inœquivalvis. i8i4* Tetlina gibba OI. i8i8 . Corbula nucléus. 1818. — gibba Ol. 1822. — nucléus Lam. 1825. Mya inæquivalvis Mont. 1825. Corbula gibba OI. 1826. — _ _ 1826. — nucléus Lam. 1827. — 1827. — rotundata. lHa8 ‘ T stria *<* (Walker). 1829. Tellina olimpica. 1829. Corbula nucléus Lam 1830. — __ 1831. _ _ _ 1832. — _ 1833. — _ 1834. — gibba Ol. i83.>. — bicostata . 1835. 1835. 1836. 1837. 1837. clegans. plannlata. nucléus Lam. pisum. Volhynica Eicli. Olivi, Zoologia Adriatica, p. 101. Montagu, Test, brit., p. 38 , pl. XXVI, fig. 7. Maton et Rackett, Desc. datai. , in Trans. Lin. Soc., VIII, p. 40, pl. I, fig. 6. Brocchi, Conch. foss. subap., II, p. 517. Lamaiick, Anim. sans vert., V, p. 496. Defrance, Dict. d’Hist. Nat., X, p. 400. Turton, Dithyra brit., p. 39, pl, III, fig. 8, 9, 10. Wood, Index testac., p. i3, pl. III, fig. 40. Borson, Orittograph. Piémont., p. i 63 . Risso, Europe Mérid., IV, p. 364 . Risso, Europe Mérid., IV, p. 364 . Brown, Illustr. of the Conch. of Gr. Brit. and Ireland, pl. XIV, fig. 6, 7. 8, 9. Sowerby, Min. Conch., pl. 572, fig. 4* Suffolk. Fleming, Brit. Anim., p. 425. O. G. Costa, Catal. Sist., pp. 14 , 27 . Marcel de Serres, Géogn. terr. tert., p. 265. Deshayes, Encycl. Méthod., III, p. 8, pl.CCXXX, fig. 4 a , 4 6 - Bronn, Italiens Tertiârgeb., p. 90. Deshayes, Expi. Sc. de Morée, p, 86 . Deshayes in Lyell, App. to Princ. of Geol., p. 4 - Sacchi, Conch. foss. di Gravina, p. 79. Nyst, Coq. foss. prov. d’Anvers, p. 4, pl. I, fig. 10 (teste ipso). Souvent décortiquée. Nyst, Rech. coq. Anvers, p. 3 (teste ipso). YST ’ Coq. foss. prov. d’Anvers, p. 40, pl. I, fig. n. Fhilippi, Enuni. Moll. Sic., I, p. 16. Vol. II, p. 12. Fusch (non Sow.), Polens Palæont., p. 184. Pl. VIII, fig. 9- 1 usch, Polens Palæont., p. 80, 184. Pl. VIII, fig. 8. / CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE i 838 . Corbula i 838 . — 1841. - i84a. - i843. - 1 843 . - i 844 - - i 844 - - 1844. i 844 - - 1847. - 1847. - 1847. — 1848. - i85o. — i85a. — i85a. — i853. — i853. — 1853. - 1854. — i854. — i858. - 1859. — 1869. — i85g. — i85g. — 1860. 1861. — i86q. — 1863. — 1864. - 1865. — 1868. — 1869. - 1870. — 1870. — 1.870. — 1870. — 1870. — nucleiis Lam. striata (Walker). nucléus Lam. Grateloup, Gatal. Gironde, p. 67. Bronn (ex parte). Lethæa Geognostica II, p. 06 n pl XXXVII, fig. 7. P p Reeve, Gonch. Syst., I, p. 54, pl. XXXVI, fig. 1. Matheron, Gatal. Syst. Bouches-du-Rhône, p. 143. Reeye, Gonch. Icon., pl. II, fig. io a , 10* Deshayes, Traité Elém. de Gonch., I, p. 187, pl. VIII, 7, 8, 9. — — Brown, Illustr. of the Gonch. of Gr. Brit. and Ireland, 2® édit., p. io 5 , pl. XLII, fig. 7, 8, 9. rosea (Leach mss.). Brown, Illustr. of the Gonch. of Gr. Brit. and Ireland, 2 e édit., p. io 5 , pl. XLII, fig. 6. Nyst, Descr. Coq. foss. Belg., p. 65 , pl. III, fig. 3 . Nyst, Descr. Coq. foss. Belg., p. 68, pl. II, fig. 4. Sowkrby, Tertiary beds of the Tagus, p. 4 12 * Michelotti, Mioc. Italie Septentr., p. 126. Sismonda, Catal. Syst., p. 22. Deshayes, Expi. Scient, de l’Algérie, I, p. a 3 i, pl. XX, 6g. 1 à 8. Wood, Crag Moll., II, p. 274 , pl. XXX. fig. 3 ; Suppl. II ( 1874 ), p. 160 . d’Orbigny, Prodrôme, III, p. 109. d’Orbigny, Prodrôme, III, p. 110. Forbes et IIanley, Brit. Moll., I, p. 181 ; IV, pl. IX, gibba 01. planulata. nucléus Lam. gibba Ol. striata (Walker). gibba Ol. planulata Nyst. nucléus Lam. dilatata ? striata (Walker). gibba Ol. nucléus Lam. rosea Brown. gibba OL nucléus Lam. gibba Ol. nucléus Lam. striata (Walker). 6 g. 7 à 12 . Eiciiwald, Lethæa Rossica, p. 117 , pl. V, fig. 11 . Mayer, Verz. Schw. Molasse Verstein.,* p. 79 . Ray n e v al et Ponzi, Catal. Monte Mario, p. 5 . Bayle, Notice géol. prov. d’Oran, p. 513 . H. et A. Adams, Généra ofrec. Moll., IL p. 365 , pl. XCV, 6g 3 3 a . 3 6 . cernes, Foss. Moll, des tort. Beck. von Wien, II, p. 34 , pl. 3 , fig. AULiN, Desc. Ile de Crête, p. 604. iwerby, Illust. Ind. brit. Sh„ pl. I, «g- “• JWERBY. Illust. Ind. brit. Sh., pl. 1 , fig- » 3 - buss, Tertiàrschichten Bôhmens p. 5 a. Dmbel. Geogn. Beschr. Bayenscb. Alpen, pp. 76a, 788 (Helvetien) ; PP - 7 ^- 744 (Aquitaine^. . Gaudry. Géol. Ile de Chypre, _ p. a 9 a. aueu et f.g. 30. E Tr E v S S . BS d Co"cl,. III. P. 50 . pl. II. fig. 5 ; V n ioa pl. XLIX, fig- 6- LX Gonch. subap. Ffa But, a . P- »• [ANZom, Due Lembi Mioceme* p. 5 oa. [.DALGO, Mol. mar Catal. gen., P- 7 r ,_ - • pl. XXVI», fig- a, 3 . fg ’ ’ ^Tertiârbild. Maliren, P - 2 4 - ÆING Veo von Oberschlesien, P . 4 <», P l- 47 , «• : Œ Tl GeolTola d’Isehia, p. «4 G. -F. DOLLFUS et Ph. DAUTZENBERG 1871. Corbula gibba Ol. 1872. — — — 1873. 1873. 1873. 1874. 1875. 1876. 1876. 1876. 1876. IS ::- 1877. *877* 1877. 1877. ,8 77 * *877. 1877. 1878. 1878. 1878. 1879. ,8 " 9 - i8 ;u- 1880. pisum. nucléus Lam. gibba OI. 1881. 1881. 1881. 1882. 1882. striata (Walker). gibba Ol. 1883. — 1883. — 1884. — 1884. _ 1886. — 1886. — 1887. __ 1887. — 188;. __ 1888. — 1888. __ 1888. — 1888. — . 1890. — 1890. 1891. — Stur, Geol. der Steiermark, p. 569. Meyer et Môbius, Fauna der Kieler Bucht, p. 114, pi t XVIII, fig. 1 à 5 . Benoist, Test. foss. de la Brède et de Saucats, p. 22. Mayer, Versteirer. des Helvetiens, p. 23 . Cocconi, Enum. Sist. Moll., p. 259. Kobelt, Tarent. Fossilien, p. 73. R. Hœrnes, Schlier von Ottnang, p. 367. Fontannes, Haut Comtat Venaissin, pp. 55 - 73 . Tournouèr, Foss. tert. Ile de Cos, p. 24. de Bouille et Tournouèr, Pal. de Biarritz et Salies, p. 8 Ponzi, Fossili Monte Vaticano, p. 941. Tii. Fuchs, Junge Tertiârbild. Griechenlands, p. 29. P. Fischer et Tournouèr, Terr. tert. Ile de Rhodes, p. 11. Depontailler, Foss. plioc. de Cannes, p. 784. Monterosato, Catal. foss. Monte Pellegrino. p. 7. Issel, Fossili Marne Genova, p. 39, K. Miller, Molassem. Bodenseegeg., p. 49, fig. 25 . Karrer, Geol. Hocliquellen Wasserleit., p. m (Gain- fa lire n), p. i 63 (Baden). Michaud {non Sowerby), Coq. foss. d’Hauterive, p. 25 . Benoist, L’étage Tortonien dans la Gironde, p. 3 . J. Lorié, Contrib. géol. Pays-Bas, p. 180. Locard, Mollasse du Lyonnais, p. i 56 . Berkley Cotter, Fauna terciaria Portugal, p. 7. Probst, Molasse Würtemb. Schwabens, p. 25 i. Fontannes, Moll. Plioc., II, p. 16, pl. 1, fig. 16 à 19. Seguenza, Formaz. terz. di Reggio, p. 52 (Aquitanien), p. 118 (Tortonien), p. 278 (Astien). Coppi, Paleont. Modenese, p. 112. Tortonien à Plais. Bardin, Étude Paléont. Maine-et-Loire, p. 10. Nyst, Conch. terr. tert., p. 237, pl. XXVI, fig. 2 a à 20. IIilber, Ostgalizisch. Miocân Gebiete, p. 260. IIilber, Neue und wenig bek. Conch. Mioc. Galiz., p. 12, pl, I, fig. 29. Niedzwiedski, Salzformation von Wieliczka, p, 3i. Cafici, Formaz. mioc. di Licodia, p. 81. Bittner, Tertiàrablag. von Trifail und Sagor, p. 49 2 * Coppi, Miocene medio modenese, p. 21. Dollfus et Dautzenberg, Étude prélim., p. 5. Parona, Valsesia e Lago d’Orta, p. io5. Lorié, Contrib. géol. Pays-Bas, p. 121, pl. VI, fig. 21, 22. Marioni et Parona, Foss. Torton. Sardegna, p. 80. Kittl, Miocaen Ablag. d. Ostrau, p. 263 . Handmann, Neogenablagerungen, p. 41 (Sarmatique), p. 8 (Aquitanien). Welsch, Pliocène de l’Oued Nador, p. 885 . V elsch, Étages du Pliocène d’Alger, p. 127. Bergeron, Mission d’Andalousie, Pliocène, p. 335. lanckenhorn, Das marine Miocaen in Syrien, p. 8. Cl. Reid, Pliocène deposits of Britain, p.* 2 65 . Blanckenhorn, Marin. Plioc. Syrien, p. 35. CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE 85 striata (YValker). gibba Ol. 1891. Corbula gibba Ol. 1892. — — — 1892. — — — 1892. — 18Ô2. — i8g3. — 1893. — 1893. — — — i8g3. — — — 1893. — — — 1893. — — — 1894. — — — 1894. Erodona — — 1895. Corbula — — 1895. — — — 1895. — — — 1895. — — — 1896. — — — 1896. — — — 1896. 1896. 189;. i8 97- 1897. 1898. 1898. 1898. i 899- 1899- •899- striata (Walker). nucléus Lam. gibba Ol. Oppenheim, Neogen in Griechenland, p. 442. Locard, Coq. mar. de France, p. 25-, fi g 2 35 Pantanelli, Lamellibr. pliocenici, p. 242!’ Prochazka, Stratigraph. Miocaengeb. von Mâhren, p. 344 Mallada, Gatal. foss. Espana, p. 33n. \ an den Brœck, Pliocène Bassins d’Anvers, p. 128. Lehmann, Miocaen von Dingden, p. 288. Andrussow, Géotectonique presqu’île de Kertsch, p. 80. Prochazka, Miocaen von Seelowitz in Màhren, p. 43. Rzehak, Oncophora Schichten, p. 14. Hilber, Pereiraia Schichten von Bart., p. 9. Rzehak, Fossilienfund in Màhrischen Miocaen, p. 2. Jousseaume, Fossiles de Corinthe, p. 398. Foresti, Enum. Moll, plioc. Bologn., p^ 123. de Franchis, Moll, postplioc. di Galatina, p. n5. Welsch, Subdivisions du Mioc. d’Algérie, p. 275. Arduini, Conch. plioc. Albcnga, p. 196. Bucquoy, Dautzenberg et Dollfus, Moll, du Rous- sillon, II, p. 578; pl. LXXXV, fig. 1, 2, 3, 4, 5, 6. Dollfus et Dautzenberg, Procès- Verb. Soc. Malaco . Belg ., XXXI, p. XIV. Penecke, Marine Tertiârfauna Nordgriechenlands, p. 10. Ruhl, Tertiar. Bayerisch-Schwabens, p. 377. Raulin, Statist. géol. Landes, p. 299 (Saint-Paul). R au lin, Statist. géol. Landes, p. 338 (Saint -Jean de Marsac), p. 34*2 (Saubrigues). Pruvost et Robert, Coq. anciennes du cap Creus, p. 499- Mayer, Fauna Saharianum Unigeb. von Kairo, p. 67. Almera et Bofill. Moll, plioc. Catalogne, p. i63. Namias, Coll. Moll, plioc. Castelarquato. p. 184. Laskarew, Miocaenablag. Volhyniens, p. 522. Bauer, Concliylienfauna des Florianer Tegels, p. 4 1 • Sokolow, Schicht. mit Venus Konkensis, p. 28, pl. III, fier. 4 à i r 1900 iyoi 1901 — striata (Walker;. Dewalque, Fossiles du Bolderberg, p- H 9 - — (Agina) gibba Ol. Dollfus et Dautzenberg, Nouv. Liste Pélécyp.Tour., p. 8 - _ ' Sacco, I Moll, del Piemonte, parte XXIX, p. 34 , pl. IX, fig. i, 2, 3, 4- (( T. conca minima di color bianca osseo e lucido. » Adriatique. (Olm.) « C. testa globoso-trigona , transversim rugoso-striata , latere postico an b u subacuto , umbone altero gibbosiore. » (Philippi.) Gisements : Pontlevoy, Tlienay, Manthelan, Bossée, Sainte-Catherine, Mirel.eau, Genneteil. . il * Tnrfon nour l’établissement de C’est le Corbula gibba qui a servi de base a lui ton pom son genre Ascina x 1 Il y aurait peut-être Heu de considérer comme Wota. 5. vil. «g. 43-15)1 C. pi ,u,n F»*,,. ^ C. volhinica Pusch, non Eichwald (pl. VIII, fig- 8 ) o x (Lettres foss. Podolie Russe in Bull. Soc. Géol. de France , , I- m G. -F. DOLLFUS et Ph. DAUTZENBERG Le Corbula confusa Benoist, de Léognan, est voisin du gibba ; mais sa taille est constamment plus laible. Le Corbula theodisca Hilber (1879) est une espèce sensiblement plus transverse et ornée de sillons moins prononcés. M. Pantanelli est d’avis, contrairement à la manière de voir de Hœrnes, que le Corbula Deshqyesi Sismonda, doit être rapproché du C. gibba plutôt que du C. carinata Dujardin. Le Corbula sulcifera Hislop (Fossiles tertiaires de Nagpur, dans l’Inde, 1860, Quart. Journ. t. XVI, p. 181, pi. X, fig. 63 ), est une espèce fort voisine du gibba. Le nom de Corbula striata Walker (non Lamarck), adopté par certains auteurs, ne peut être conservé, car il n’a pas été employé selon les règles de la nomen- clature binominale ; le mot striatum fait, en effet, partie d'une phrase descriptive : « Cardium striatum , apicibus reflexis, etc. ». Le Corbula gibba se distingue aisément des deux espèces précédentes par sa petite taille et sa forme arrondie. Il est rare dans les faluns de Touraine et ne s’y trouve guère représenté que par des valves droites, ce qui s’explique par le fait que la valve gauche étant toujours plus mince et plus fragile a été plus facile- ment détruite. On rencontre parfois des exemplaires décortiqués qui ont perdu toute ornementation extérieure. M. Sncco a adopté les variétés : curta Locard (I Moll, del Piemonte, pl. IX, «K- •». ;) ; rosea Brown (ibid., fig. 8, 9) ; pseudolœvis Saeco (ibid., fig. 10, n). Malin-r sa grande variabilité, il ne nous a pas été possible de limiter plus ' .!)' !' ,< <<,,<> es pèce, car nous avons rencontré des passages entre toutes ses différentes formes. On peut rechercher les ancêtres du Corbula gibba jusque dans les sables de ... . 11 * autres nheaux de I Eocène ; mais ce n’est que dans les sables « ' aine .Icau qu apparaissent les premières formes ancestrales bien nettes : ^ SUbpiSUm d ’ 0rf W et C °rbula descendent von Kœnen. Le le PI s mti " Z , ventricosa, antice truncata, postica elongata ; antice ac postice obtuse carinata ; dens cardinalis in utraque valva prominenSj conicus , curvus, cum foveola ligamentaria prœlonga adjecta . Impressiones muscu- lares ac sinus pallii inval idi. » Grund. (Hœrnes.) Gisements : Pontlevoy (coll. Cossmann) ; Mirebeau (coll. Bourdot). Très rare. Le. PL Mayeri se distingue surtout du Desmoulinsi par sa forme moins angu- leuse. Cette espèce appartient à l’horizon miocène moyen. M. Sacco n’indique la localité pliocène d’Asti que d’après Hœrnes, dont il a reproduit la figuration. PLEURODESMA DESMOULINSI Potiez et Michaud (entend.) sp. (Byssomia). PL II, tig. 23-27. 1844. Byssomia Moulinsi. Potiez et Michaud, Galerie de Douai, II, p. 265. 'pl, LXVrï, fig. 10, II. 1873. Pleurodesma — Pot. et M. Benoist, Test. foss. de la Brède et de Saucats, p. 21, 1886. — — — Dollfus et Dautzenberg, Étude prélim., p. 5. 1901. — — — Dollfus et Dautzenberg, Nouv. Liste Pélécyp.Tour., p.7 1901. Saxicaçella miotriungula. Sacco, I Moll, del Piemonte, parte XXIX, p. 5 o, pl. XIII, fig. 22. 23 , 24, 23 , 26. " Llyss, Testa solida, oblonga, triangulari , œquwalvi, inœquilatera J longitu- dinal 1 ter striata ; cardine subedentulo ; umbonibus prominuliSj leviter inflexis. » Longueur i5-i0 millim., haut. 10-12 millim., épaisseur 7-8 millim. (Potiez et Michaud.) Gisements : Manthelan, Louans, Bossée, Sainte-Catherine-de-Fierbois, Ferrière. < < iir espèce a (*te décrite d après des spécimens provenant de Gradignan près Bordeaux. Elle est très rare en Touraine ; mais moins, cependant, que le Pl. Mayeri , dont » ll< se distingue par sa forme moins transversale, plus anguleuse et plus 1 pl- III, fig. 11 . Mayer. Auinger, Tertiârbild. der Mâhren, p. 24. Karrer, Geol. Hochquellen Wasserl., p. m. Coppi, Paleont. Modenese, p. n3. Dollfus et Dautzenberg, Étude prélim., p. 5. mscher, Manuel de Conchyliologie, p. 1076. Dollfus et Dautzenberg, Nouv. Liste Pélécyp. Tour., p.7. I CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE 89 rf Testa œquivalvi , globosa, tenui, fragili , utroque latere clama , valde carinata umbonibus forte involutis. Dans cardinalis in valva dextra triangularis , incurvm ; dentes in valva sinistra foliosœ diversif ormes . Impressiones masculares vix perspi- cuae. » Steinabrunn. (Hœrnes.) Gisements : Manthelan, Le Louroux, Bossée, Sainte-Catherine-de-Fierbois. Le genre Eucharis Recluz, i 85 o, repris par Zittel, ne peut être conservé, car le même nom avait déjà été employé trois fois antérieurement pour des animaux appartenant à d’autres groupes et, notamment, dès 1804, par Latreille, pour des Hyménoptères. Deshayes, en attribuant à cette espèce de Touraine le nom de Poromya Woodi, constate avec raison qu’elle est fort voisine du Basterotia quadrata Hinds, espèce vivant actuellement à La Guadeloupe. Nous remarquons toutefois que notre fossile est plus solide, plus oblique et que sa région antérieure est sensiblement plus courte. Famille : AN A TINIDÆ THRAGIA PUBESCENS Pulteney, sp. (Mya). pi. 11, fig. i 4 -i 5 . 1804. — declivis 1804. — — 1808. Ligula pubescens Pult. 1812. ! Mya declivis. 1777. ? Mya declivis. 1799. — pubescens. i 8 o 3 . — — Pult. declivis (Penn.). Pennant, Zool. Brit., p. 66. Pulteney, Catal. Dorsetsh., i st edit., p. 27. Montagu, Test. brit~, p. 4 °- Donovan, Brit. Shells III, p. 82. Maton et Rackett Descr. Catal, in Trans. Linn. Soc. VIII, p. 36 . Montagu, Test. Brit., suppl., pp. a 3 , 16O. Pennant, Brit. Zool., new edit., p. 160 (cum syn. : Mya i 8 i 3 . I817. 1818. Anatina myalis. 1819. Mya pubescens Pult. 1822. Anatina — — 1827. — declivis (Penn.). 1827. — myalis Lam. 1828. Amphidesma pubescens P i 832 . Thracia — 1 834 . — — 1 835 . Anatina myalis. i 835 . Mya declivis (Penn.). i 836 . Thracia phaseolina. — pubescens Pult. * 84 l Anatina myalis Lam. (Penn.). SOC1RTB nÉOLOOIQUR l»B FRANCK. — PALKONTOLOOIK. — ai. MKMOIUB N* 27 . — 12 • 9 <> G. -F. 184a. Thracia pubescens Pult. 1 843 . Anatina myalis Lain. 1844. — pubescens Pult* 1844. Thracia — 1844. - 1844. i 844 . — declwis (Penn.). iH 44 - i 845 . 1847. "S;- 1848. I Niu. 1 85 > ■ i85q. i 85 a. x853. 1854. 1 855 . i 85 7 . 1859. 1859. I H 4 >i . 1862. 1865. 1866. 1867. 1868. 1 ►< * . 1870. iSto. 187a. - 187a. — 1873. — 1873. - 1874. — 1875. - 1877. - 1878. — 1878. — 1878. — 1878. — 1879. - 1880. — 1881. — 1881. ? _ 188 3 . — DOLLFUS et Pu. DAUTZENBERG Hanley, Recent biv. Sh., p. ai. Thompson, Rep. Brit. Assoc., p. 263. Thorpe, Brit. Mar. Conch., p. 4 1 * Macgillivray, Moll. Anim. of Scotl. , p, Philippi, Enum. Moll. Sic. II, p. 16. J. Sowerb y, Min. Conchol., pl. 63 i, fig. x Brown, Illustr. of the Conch. of Gr. Brit. and l Vc \ p. 109, pl. XLIV, fig. 5 . ” edU » Potiez et Michaud, Galerie de Douai. 11, p .^53 Deshayes, Traité élém. de Conch. I, p. 24a. Sismonda, Synops. Method., p. 22. Leach, in Ann. and Mag. N. H. XX, p. 272. Forbes, Report Aeg. Invert., p. i 43 . Wood, Crag Moll. II, p. 269, pl. XXVI, fig, rI p Jf Gray, List of Brit. Anim. in the Brit. Mus., p. n 2 Leach, Synopsis, p. 271. d’Orbigny, Prodrôme de Paléont. III, p. 179. Forbes et Hanley, Brit. Moll. I, p. 226, pl. XVI, üg. 2 , 3. Rayneval et Ponzi, Monte Mario, p. 5 . Clark, Brit. mar. test. Moll., p. 147* Petit, Catal. in Journ. de Conch. (suppl.) VI, p. 355 . Reeve, Conch. Iconica, pl. II, fig, 10. Sowerby, Illustr. Index brit. Sh., pl. II, fig. 8. Gümbel, Geogn. Beschr. Bayer. Alpcngeb., p. 7 44 - Chenu (non Lamarck), Manuel de Conch. II, p. 4 °* I ^°- Jeffreys, Brit. Conch. III, p. 38 ; t. V (1869), p. 19 1 * pl. XLVII 1 , fig. 5 . Fischer. Paléont. de l’Asie Mineure, p. 3oo. Weinkauff, Conchyl. des Mittelm. I, p. 36 . Manzoni, Conch. subap. Pisa Biaia, p. 10. Petit, Catal. test, mar., p. 34. — — Hidalgo, Mol. Mar. Catal. gen., p. 172, pl. 79 > u Aradas et Benoit, Conch. viv. mar. délia Sic., in - delï Accad. Gioenia di Sc. Nat. 3 e série, Monterosato, Not. int. aile Conch. foss. di Monte grino e Ficarazzi, p. 26. ( . Monterosato, Notizie int. aile Conch. Médit-, P 9 ’ Cocconi, Enum. Mol. Parma, p. 261. Mayer, Versteiner. des Helvetiens, p- ^ 3 . Kobelt, Tarent. Fossilien, p. 73. Monterosato, Nuova llivista, p. 18. Monterosato, Catal. delle Conch. foss di grino e Ficarazzi, p. 7. Monterosato, Enum. e Sinon., p. 14. f,g. 16* Kobelt, Illustr. Concliylienbuch, p. 3al. 1 ' ,f anc c, p-J- P. Fischer, Brachiop.et Moll.du Htt. . 1 " i 4 - — pubescens Pult. — Monta gui. — pubescens Pult. — declwis (Penn.). — pubescens Pult. Anatina declwis (Penn.). Thracia pubescens Pult. — corbuloides. — pubescens Pult. Monte pele- Lorié, Contr. géol. Pays-Bas, p. i 7 5, P 1 - , „ Rerkley Cotter. Fauna terciaria Portn& a ' ! I . hiscHER, Brachiop.et Moll.du litt. océa n - j fig. 1. P* ^ wx Oiai A CL X Ui V — CJ J Seguenza, I formaz. terz. di Reggio, P* 11 Coppi, Paléont. Modenese, p. n3 yrj fig* Nyst, Conch. terr. tert. Belgique n. 2 /lA. P 1 * P^ 5# Marion, Cons. sur les faunes profondes de la ^ ' CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE 9 1 188*3. Thracia pubescens Pult. 1886. — — — 1886. — — — 1888. — — — 1888. — — — 1889. — — — 1890. — — “ 189a. — — — 189a. — — — 189*3. — — — 1896. — — — 1898. — — — 1899* *“ ~ ~ 1901. — — — 1901. — - — Daniel, Faune malac. Brest, in Journal de Conch ., XXXI, p. a33. Granger, Moll. biv. de France, p. 176. Locard, Prodr. de Malac. franç., p. 3g5. Kobelt, Prodr. Faunae moll. test, maria Europ. inhab., p. 3i5. Vincent, Obs. crit. foss. d’Anvers, in Proc.-verb. Soc Malac. Belg., p. n4- Carus, Prodr. Faunae Médit., p. 170. Reid, Pliocène deposits of Britain, p. 275 (Lenham). Locard, Coq. mar. des côtes de France, p. 262, fig. 241. Pantanelli, Lamellibr. plioc,, p. 283. Van den Brceck, Plioc. Bassins d’Anvers, p. 128. Locard, Moll, du Caudan, p. 178. Locard, Exp. Travailleur et Talisman, II, p. 214. Locard, Coq. mar. au large des côtes de France, p. i33. Dolleus et Dautzenberg, Nouv. Liste Pelécyp. Tour. , p. 6. Sacco, I Moll, del Piemonte, part. XXIX, p. i34, pb XXVII, fig. 7» 8, 9- ,, Testa ovata, subpellucida, fragili, antice subtrancata, compresso-planiuscula ; régions tota sabumbonali pubescente-scabro : cardinis dente semiovali. » Angleterre. (Pulteney.) « Testa ovato-oblonga. transversa, convexiascula , tenai subœquilaterali antice rotundata, postice truncata et angulata ; punclis minutissimis asperata. Gallo hga- mentifero ma g- no. » (Wood.) Gisements: Nous n’avons rencontré de cette espèce, mince et fragile que ETSÜL; internes, m.i. bien » CU.^Hen,,. Doule-Fen,,,,,.. Nous avons cru devoir donner pour cette espèce une liste de références étendue, rar nous n’avons rencontré dans aucun ouvrage des renseignements biographiques -r,n, — *■= modernes en l’adoptant, de été bas é sur un exemplaire jeune ancien, mais fort douteux, puisqud parait avo de Mya truncata Linné seinble pas être l’espèce de Pulteney, car Le Thracia pubescens JNyst ne nou il n’en a guère la forme. tauroparva Sacco (fig- io), petite et peu M. Sacco a figuré diverses vari • ^ eprodu isant la figure originale) et appréciable ; var. psammoi es * a Y ’ ’ 0 dernière que nos échantillons se cfr. Bellardü Pictet (fig- i3)- Lest rapprochent le plus. Conchyliologie, 1886, XXXIX, p. a38), Le Thracia Reevei Mayer (Joarn. ^ pubescens ; mais plus grande. «le Castelarquato, est une espece for glaukonischen Mergels von Tou. récemment, M. F. Schaeffer (Die Fauna Reichst anst., t. 4 9. Monte Brione,. bei Riva, am Gardasee, 190 > G. -F. DOLLFUS et Ph. DAUTZENBERG SP p. 65 g, pl. XVII, fig. 4), a figuré et décrit sous le nom de Thracia Bernacensis une forme également très analogue au pubescens et dont sa fig. 5 ne parait être qu'une déformation. M. Mayer a dénommé une dizaine d’especes fondées sur des moules de la molasse Suisse ; niais comme il ne les a pas figurées, toute comparaison est impossible. Famille : PANDORIDÆ PANDORA INÆQUIVALVIS Linné, sp. (Solen), var. MARGARITACEA Lamarck. Pl. Il, tig. 17 » 18. i?58. 1767. iHoi. 1803. 1804. 1813. 1817. 1818. 1833. 1835. iSi.V 1837. i83a. i 835 . i835. 1841. 1843. 1844. 1847. i85<>. i85i. 1853 . 1853. 1854. 1858. Solen inœquivalvis. Tellina — Pandora margaritacea. Tellina inœquwalvis Lin. Mj‘a — — Pandora margaritacea Lam — rostrala. — margaritacea Lam Tellina inœquwalvis Lin. Pandora rosi rata Lam. Trulina solenoidea, Pandora rosira ta Lam. Tellina inœquivalviê Lin. Pandora rostrata Lam. Pandora rostrée. Pandora inœquivalvis Lin. rostrata Lam. — flexuosa (Philippi). inœq uivalvis Lin . 1859. - l85q. 1863. I . 1864. rostrata Lam. oblonga. flexuosa . rostrata Lam. Linné, Syst. Nat. édit. X, p. 673. Linné, Syst. Nat. edit. XII, p. 1118. Lamarck, Système des anim. sans vert., p. i36. Montagu, Test, brit., p. 75. Donovan, Brit. Sh. II, pl. XLI, fig. 1, 1, 1. Pennant, Brit. Zool. IV, p. 166. Schumacher, Essai nouv. syst., p. 114, pl. IV, fig. 2®, 2 b . Lamarck, Anim. sans vert, V, p. 498. Turton, Dithyra brit., p. 40, pl. III, fig. 11, 12, i3, 14. Wood, Index testac., p. 23, pl. V, p. 97. Blainville, Manuel de Malac., p. 563, pl. LXXVIII, fig. 5. Brown, Illustr. of the Goncli. of. Gr. Brit. and Irel., pl. XIII, fig. 5 (excl. syn. pinna Mont.). Deshayes, Encycl. Méth. III, p. 697, pl. GGL, fig. i a , i b , i c . Lamarck, Anim. sans vert. édit. Deshayes, VI, p. 145. Wood, General Conch., p. 201, pl. XLVII, fig. 2, 3 , 4 - Beeve, Gonch. Syst., p. 55 , pl. LXXXVU, fig. 1, 2, 3 . Deshayes, Traité élém. de Gonch., p. 200, pl.VIII, fig. 11,12. Brown, Illustr. of the Gonch. of Gr. Brit. and Irel., p. 104, pl. XLVII, fig. 5 , 12, i 3 (excl. syn. pinna Mont.). Chenu, Leçons élém. de Gonch., p. i 38 , fig. 572, 573. AA ood, Crag Moll., II, p. 270, pl. 25, fig. 5 ; suppl. II ( i8 74X p- 157. Petit, Catal. in Journ. de Conch/yl. II, p. 287. Sowerby, Manual of Gonch., p. 23 o, pl. IV, fig. 90. Forbes et Hanley, Brit. Moll. I, p. 207 ; pl. VIII, fig, 1, 2 , 3, 4 . Rayneval et Ponzi, Monte Mario, p. 5. H. et A. Adams, Généra of rec. Moll. II, p. 371, 372» pl. XCA r III, fig. ia, i*. H cernes, Foss. Moll, des AViener Beckens II, p. 46, pl. III, fig. i4«, 14 b , Sowerby, Illustr. Ind. brit. Sh. pl. II, fig. 2. Chenu ( non Sowerby), Manuel de Conch. II, p. 5i, fig. 212 (tantum). Conti, Monte Mario, p. 18. Conti, Monte Mario, p. 18. CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA* LOIRE 93 i865. Pandora inœquivalvis Lin. 1873. 1873. 1873.. 1874. 1880. 1886. 1887. 1837. 1888. 1890. 1892, 1802. 1893. 1893. 1897. rostrata Lam. inœquivalvis Lin. rostrata Lam. inœquivalvis Lin. 1898. — — — 1898. — — — 1898. — — — 1898. — — — var. mar garitacea Lam. Jeffreys, Brit. Conch. III, p. 24 ; Y (1869), pl. XLVIII, fig. I (excl. var. 2, fig. i«). Mayer, Verstein. des Heivetiens, p. 23. CocGONi, Enum. Moll. Parma, p. 263. Benoist, Test. foss. de la Brède et de Saucats, p. 23. Reeve, Conch. Icon., pl. I, fig. 2 a , 2 6 . Seguenza, Le formaz. terz. di Reggio, p. 358 (Saharien). Locard, Prodr. de Malac. franç., p. 390. P. Fischer, Manuel de Conch., p. n58, pl. XXIII, p. 11. Zittel, Traité de Paléontologie, II, p. i3i. Kobelt, ex parte , Prodr. Faunæ Moll. test, maria europ. inhab., p. 320. Cl. Reid, Pliocène deposits of Britain, p. 271. Pantanelli, Lamellibr. plioc., p. 279. Locard, Coq. mar. de France, p. 261. Van den Brœck, Plioc. Bassin d’Anvers, p. 128. Auinger, Tertiârbild. Mâhren, p. 24. Dautzenberg, Atlas des Coq. mar. de France, pl. LXIV, fig. 24. Almera et Bofill, Moll, plioc. Catalogne, p. 166. Namias, Coll. Moll, plioc. Castelarquato, p. 199. Mayer, Fauna Saharianum Umgeb. von Kairo, p. 67. Bucquoy, Dautzenberg et G. Dollfus, Mollusques du Roussillon, II, p. 728, pl. XCVIII, fig. 7, 8, 9, 10. I 9° I * 1901. — inœquivalvis Lin. var. mar garitacea Lam. Dollfus et Dautzenberg, Nouv. Liste Pélécyp. Tour., p. 7. — inœquivalvis Lin. Saæco, I Moll, del Piemonte, part. XXIX, p. i3o, pl. XXIX, fig. 20. « S. testa oblongo-rostrata : valvula altéra plana. Testa longitudine pollicis transversi, lactea, lœvis, pellucida. Sutura dorsalis recta excurrens in rostrum obtusum palulum. A natibus ad rostri inferiora angulus obliquus ut in Tellinis. Valva altéra plana, altéra leviter convexa. Cardo dentibm duobus absque latera- libus. Habitat in M. Mediterraneo. » (Linné.) « P. testa latere antico longiore, attenuato , rostrato, hinc in utraque ^a va angulato. » (Lamarek.) Gisements Mirebeau (Moulin-Pochard), un fragment ; Ferrière (eoll. Lecointre). On sait (jue le type du Pandora inœquivalvis est une forme méditerraneeMe. Les rares spécimens .les faluns de la Touraine qui sont connus jusqu a pre , se rapprochent davantage de la forme actuelle habitant l’Océan Atlant.que et nonm.ee Pandora margaritacea par Lamarek. « ‘ . rnne-rès Le Pandora graaam Benois. ,ns.„ in Cossm.nn <.8p. A»o=. d. Bowleaux, p.%. pl. 4 . * ’>• *■ médiocre état ; mais qui, d après M. Cossmann, sei p latéral que le P. inœquivalvis . ™,vw»nes • mais y est Le Pandora inœqawahU e»l connu de» divere ba»»in , ' , rape . toujoure peu abond.nl. Il p.»»» d.n» le Pltato. iub« ou ,1 ee.lc G -F. DOLLFUS et Ph. DAUTZENBERG EASTONIA RUGOSA Chemnitz sp. (Mactra). PI. IV, fig. 1-2. Mactra rugosa. 1789. — — Chemn. 1797. Lutraria — — 1818. — — — 1820. Mactra — — 1826. Lutricola — — i 8 q 5 . Mactra — — i 83 o. Lutraria — — 1832-1837. — — — i 833 . — — * — i 834 . Mactra — — i 835 . Lutraria — — j 837. — — — 1837. S/risula — — 1843-1848. Lutraria rugosa Chemn 1H47. Lutraria rugosa Chemn. 1848. — — — 1848. — — — i 85 o. — — — i 85 o. — — — i 85 i. Mactra — — i 853 . Lutraria — — 1854. Mactra — — i 855 . Lutraria — 1857. — — — 1857. — — — i 858 . Eastonia — — 1859. Lutraria 1809. — — — 1862. Eastonia 1867. — — 1867. Lutraria — — 1867. — 1867. — - 1869. - 1870. 1871. — w ■“ ■ «HW 1872. Eastonia 1873. Lutraria Chkmnitz, Conch. Gab. VI, p. 236, pl. 24, fig. 236, 23^. Gml lin, Syst. Naturæ edit. XIII, p. 3261. Bruguière, Encycl. Méthod., pl. 254 , %• 2 6 - Lamarck, Anim. sans vert., V, p. 469. Bowdich, Eléments of Conch. part. II, pl. VIII, fig. 14. Blainville, Manuel de Malac., p. 566 . Woon, Index testac, p. 3 o, pl. VI, fig. 33 . Deshayes, Encycl. Méth., II, p. 387. Deshayes, Exp. Sc. de Morée, III, p. 88. Deshayes in Lyell, Principles of Geology. Appendix, III, p. 2. d’Orbigny, Mollusques des Canaries, p. 109 Lamarck, Anim. sans vert., édit. Deshayes, VI, p. 91. 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Zurich, II e Cahier, pp. 26, 49 - Weinkauff, Die Conchylien des Mittelmeeres ; ï, pp. 43 , 294. Greppin, Essai géol. Jura Suisse, p. 137. Bachmann, Umgebung von Bern., p. 3i. Petit de la Saussaye, Catal. Test, mar., pp. 38 , 188. Auinger, Tertiârbild. Mâhren, p. 24. Stur, Geol. der Steiermark, p. 577. Monterosato, Notizie int. aile Conch. Médit., p. 26. Seguenza, Studi stratigrafici nella form. plioc. Ital. Merid., p. 42. DE LA LOIKE 95 CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN i8;3. 1873. 1874. 1874. 1875. 1837. 1877. 1878. 1878. 1878. 1878. 1878. 1878. 1878. 1881. 1882. 1887. 1887. 1 888. 1889. 1889. 1890. 1891. 1892. Eastonia rugosa Chemn. Lutraria * — — Eastonia — — Lutraria(Easlonia) rugosa Ch — rugosa Chemn. Eastonia — — Lutraria Eastonia Lutraria Eastonia Lutraria Eastonia Gaudry P. Fischer et Tournouër, Mont Léberon, „ 45 Mayer, Versteinerungen des Helvetiens, p. 22 . de Stéfani, Fossili plioceniei dei dint. San Miniato pp. 11 et 80. ’ P. Fischer, Coq. Foss. Molasse à Clypeaster des Iles du Cap Vert, p. 2. .Monterosato, N 110 va Rivista, p. 17. de Stéfani, Descr. degli strati plioceniei di Siena, p. 168 P. Bischer, Paléont. terr. tert. I. de Rhodes, pp. 32, 4i. Fontannes, Plateau de Cucuron, p. 58 (Tortonien). Fontannes, Faune Malac. Miocène Tersanne, p. 16. Benoist, L'Étage tortonien dans la Gironde, p. 3. Koiielt, Illustr. Conchylienbuch, II, p.3a5, pl. 94, fig. 10. de Stéfani et Pantanelli, Molluscbi plioc. dei dint. di Siena, pp. 60, 188. Monterosato, Enum. e sinon., p. 14. Fuciis, Sludien über jüng. Tertiâr Ober-Ital., pp. 11, 39- Fontannes, Terr. tertiaires région Delph. -provençale Bassin du Rhône, p. 52. DuCcari, Catalogo dei fossili dei dint.di Roma, pp. 11,114. Meli et Ponzi, Moll. foss. dei Monte Mario, p. 8. P. Fischer, Manuel de Conch., pp. 1117, 1118. Handmann, Neogenablagerungen, p. 8 (Aquilanien). Sacco, Catal. paleont. dei bac. terz. dei Piemonte, p. 345. Carus, Prodr. Faunæ Médit., II, part. I, p. 144. Paetel, Catalog der Conchyliensamml., III, pp. 3G, 37. Clerici, Sul Castor nel periodo glac. dint. Borna, p. 35i. Bittner, Ueber die systematische Stellung von Mactra, 1892. — — — 1893. Lutraria — — 1894. — — — 1896. — — — 1896. Eastonia — . — 1897. — — — 1900. — — — 1900. — — — 1901. — — — 1901. — p. 272. Pantanelli, Lamellibr. plioceniei, p. 237. Alf. Bell, Posttertiary deposits at Selsey, p. 74, pi. I, fig. 8 . de Angelis, Il pozzo artesiano di Marigliano, Accad. Gioenia VII, pp. 34, 4&* Ragazzioni, Geologia délia Collina di Castenedola Bres- chia, p. 46. Douxami, Terr. Tert. Dauphiné, p. 298, pl. IV, fig. 16. Meli, Sulla Eastonia rugosa Ch., in Boll. delta Soc. Romana per gli St. Zool., p. 63. G. Dollfus, in Journ. Conch., XLVIII, p. 47 ^- Pallary, Coq. mari Oran, in Journ. Conch ., XLVIII. p . 4°8. Sacco, I Moll, dei Piemonte, part. XXIX, p. 28, pl. VII, fig. 1, 2 et var. longovata pl. VII, fig. 3, 4- Astien (commun) ; Plaisancien (peu commun). Dollfus et Dautzenberg, Nouv. Liste Pélécyp.Tour., p.8. (( Testa ovato oblonga , longitudinaliter dense striata et quasi costata, area antica et postica glabrata , obsolète transver sim striata , margine exteriore crenu- lato. » Cadix. (Chemnitz.) Gisements : Pontlevoy, Manthelan, Paulmy (coll. Lecointre). ( G. -F. DOLLFUS et PH. DAUTZENBERG Observations. — Cette espèce, bien connue, pour laquelle a été créé le genre Eastonia, se distingue de YEastonia mitis par ses costules rayonnantes plus fortes, inégales et plus espacées. Elle vit encore actuellement sur les côtes occidentales de l’Europe et sur une partie du littoral occidental de 1 Afrique. Dans les faluns de Touraine c’est de beaucoup l’espèce la plus rare du genre Eastonia : on n’en rencontre guère que des fragments. Nous ne l’avions pas citée dans notre étude préliminaire. M. Meli a fait une étude très soignée de cette espèce. Distribution géologique. — U Eastonia rugosa a été cité du Miocène moyen du Bassin de la Loire, du Bordelais, du Portugal, de la Vallée du Rhône, de la Suisse et du Bassin de Vienne. On le rencontre dans le Pliocène de tout le bassin médi- terranéen. A l’époque Pleistocène il s’est propagé sur les côtes méridionales de l’Angleterre et de la Belgique et son aire de dispersion actuelle s’étend des côtes d’Espagne et du Portugal au Maroc, au Sénégal, aux îles du Gap Vert et des Canaries, ainsi que dans la Méditerranée occidentale. EASTONIA MITIS Mayer. 1867. Eastonia mitis. j8 7 3. — — 1R73. — — Mayer. 1886. — — — 1886. — — — 1900. — — — 1901. — — — PI. IV, fîg 3-7. Mayer, Catal. Mus. Zurich, 2 e cahier, pp. 25, 48. Mayer, Verstein. des Helvetiens, p. 22. Benoist, Test. foss. de la Brède et de Saucats, p. 27. Benoist, Fossiles de Saint-Avit, p. 49- Dollfus et Dautzenberg, Étude prélim., p. 5 . Rothpletz et Simonelli , Marin Ablag. Gran Canaria , p. 708. Dollfus et Dautzenberg, Nouv. Liste Pélécyp.Tour., p.9. a h. testa ovato-transversa , inœquilateralis , paululum ventricosa, plus minusve t>'nni et f'ragih , hiantula , concentrice irregulariter grossestriata t dorso radiatim denselirata, lins tenuibus, acutiusculis, undulatis J sæpe evanescentibus ; latere antico bi (viore, rotundato, lœvigato ; postico subtus convexo, subangulato , linea irregulari nuirginato, striis radiantibus tenuissimis , confusis vel oblique dwergentibus ornato ; smti pu lira fi profu n do, semielliptico. » Long. 3o, latit. 42 millim. Martillac près Bordeaux, Saint-Avit près de Mont-de-Marsan, etc. (Mayer.) Gisements : Manthelan, Louans, Paulmy. Mitions . Moins rare que 1 Eastonia rugosa , cette espèce s’en distingue par ses costules rayonnantes beaucoup plus nombreuses et plus fines; mais cepen- I an un peu p us développées vers l’extrémité antérieure. M. Mayer compare e,Yo”'. m 7r \ Œg p rptlaca Chemnitz, qui vit actuellement dans la Mer Rouge moins renflcp 1 T ' '"T- ^ COqunie exotk I u e en question est beaucoup plus mince, sont plus dé vel a , I(f " l()n Inférieure est plus atténuée; ses cordons rayonnants Undis P que che f£ P ’ P 8 eSPaCéS Ct S ’ acce “ -r 9 l’extrémité postérieure, qui sont pl„s <\éxe\onll au contraire les cordons de la région antérieure régulièrement ovale. ' S °* re CSpèce fossile es t aussi plus équilatérale et plus CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE 97 Le sous-genre JMerope établi par H. et A. Adams pour 1 ' cegyptiaca, nous paraît bien superflu. Cette espèce, que nous figurons pour la première fois, parait cantonnée dans le Miocène; elle a été rencontrée à Saint-Avit, à Pontpourquey, à Larriey (vallon de Saucats), dans la molasse de la Suisse, et, d’après M. Rothpletz, jusque dans les dépôts miocènes de la Grande Canarie. EASTONIA CRASSIDENS Lamarck sp. (Lutraria). PL IV, lig. 8-16. 1818. Lutraria i835. — 1846. — i85a. — 1867. Eastonia 1873. — 1873. — 1886. — I 9 01 * — crassidens. — Lam . turonica. — Mayer. — Mayer. crassidens Lam . Lamarck, Anim. sans vert., V, p. 47 1 - Lamarck, Anim. sans vert., édit. Deshayes, VI, p. 94. Deshayes, Traité élém. de Conch., II, p. 267. d’Orbigny, Prodrome de Paléontologie, III, p. 67. Mayer, Catal. Mus. Zurich, 2 e cahier, pp. 26, 49- Benoist, Test. foss. de la Brède et de Saucats, p. 27. Mayer, Verstein. des Helvetiens, p. 22. Dollfus et Dautzenberg, Étude prélim., p. 5. Dollfus et Dautzenberg, Nouv. Liste Pélécyp.Tour., p. 9. (( L. testa ovata, solida, opaca, transverse substriata ; dente cardinali crasso ; fovea ligamenti non prominente. » Faluns de Touraine. (Lamarck.) Gisements : Pontlevoy, Manthelan, Genneteil, Semblançay. Observations. — M. Mayer dit que cette espèce pourrait nôtre qu une variété de T Eastonia peUucida Chemnitz, de l’Océan Indien. Il n avait probablement pas vu en nature la coquille exotique en question, lorsqu’il a émis cette opinion. L'Eastonia pellucida n’est, en effet, pas seulement plus mince ; mais sa lorme est aussi très différente : ses valves sont renflées dans la région antérieure, compri- mées, atténuées et rostrées à l’extrémité dans la région postérieure , son bord dorsal antérieur est très élevé et arqué, tandis que son bord dorsal postérieur est déclive. L y Eastonia crassidens est, au contraire, également bombé des deux côtés et son bord dorsal est déclive de chaque côté. Cette espèce à laquelle nous restituons son nom le plus ancien, est caractérisée par sa surface lisse, dépourvue de costules rayonnantes ; elle est assez commune à Pontlevoy et, au contraire, très rare dans les gisements plus méridionaux, présente quelques variations de forme : on rencontre des exemplaires p us 011 moins arrondis ou transverses et certains autres sont déformés pai suite bitat du Mollusque dans des excavations dont les parois ont contrarie son accrois- sement. De même que la précédente, cette espèce n avait pas encore été fleuri e. 2 été rencontrée à Larriey dans le vallon de Saucats, ainsi que ans a la Suisse. SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE »E FRANGE. — PALÉONTOLOGIE. — TOME X. 22 . MÉMOIRE N“ 27. — l 3 . 98 G. -F. DOLLFUS et Ph. DAUTZENBERG LU TR ARIA OBLONGA (Chemnitz) Gmelin. PI. V, fîg. 1-6. 1778. Chama magna. 178a. Mya oblonga, etc. i^ÿo. — Cliemn. 1801. Lutraria solenoides. 1803. Mactra hians. 1804. — — Mont. 1804. — — — 1814. — oblonga Ch. 1817. — hians Mont. 1817. Lutraria oblonga Ch. — . solenoides. 1819. Mactra hians Mont. 1822. Lutraria oblonga Ch. ,8a5. — solenoides Lam. i8a5. Mactra hians Mont. ,8a5. - — — 1826. Lutraria solenoides Lam. 1837. — solenoidea — i8a8. «s,.,. i83o. 1830. 1831. 1835. i835. 1837. 1841. iR}a. 1843. 1844. 1844. « 844 - hians Mont. solenoides Lam. solenoidea — i844* — oblonga Ch. 1845. — _ _ «847. — solenoides Lam 1847. - - _ * «848. — _ 1848. — oblonga Ch. isai. _ hians Mont. i85 a . PsammophUa solenoides Lam. iKvj. Lutraria magna Da Costa. solenoides Lam . Da Costa, Brit. Conch. pl. XVII, fîg. 4 (excl. descript.). Chemnitz, Conch. Cab. t. VI, p. 27, pl. II, fîg. 12. Gmelin in Linné, Syst. Nat. édit. XIII, p. 3221. Lamarck, Système des Anim. sans vert., p. 120. Montagu, Test, brit., p. 101. Donovan, Brit. shells IV, pl. CXL. Maton et Rackett, Desc. Catal. in Trans. Linn. Soc. VIII, P . 74. Brocchi, Conch. foss. subap. II, p. 536. Dillwyn, Descr. Catal. I, p. 146. Schumacher, Nouv. Syst., p. 127, pl. VIII, fîg. 2 a , 2 é . Lamarck, Anim. sans vert., V. p. 4fî8. Turton, Conch. Dict., p. 85, pl. XI, fîg. 4i* Turton, Dithyra brit., p. 64, pl. V, fîg. 6. Blainville, Manuel de Malac., p. 566, pl. LXXVII, fîg. 3. Wood, Index testac, p. 3i, pl. VI, fîg. 37. ue Gerville, Catal. Coq. Manche, p. 22. Risso, Europe Mérid. IV, p. 371. Brown, Illustr. of the Conch. of Gr. Brit. and Ireland, pl.XII, fîg. 1. Fleming, Brit. Anim., p. 465. Marcel de Serres, Géogn. terr. tert., p. i5o. Deshayes, Encycl. Méthod., II, p. 387. Collard des Cherres, Catal. test. Finistère, p. i3. Bronn, Italiens Tertiaergebilde, p. 88. Bouchard-Chantereaux, Catal. Boulonnais, p. 11. Lamarck, Anim. sans vert. édit. Deshayes, VI, p. 90. Dujardin, Mémoire Touraine, p. 45. Heeve, Conch. Syst. II, p. 60, pl. XLI, fîg. 1. Hanley, Recent biv. Shells, p. 26. Chenu, Illustr. Conch. G. Lutraire, pl. I, fîg. 5, 9. Piiilippi, Enum. Moll. Sic., II, p. 7. Potiez et Michaud, Galerie de Douai, II, p. 25 1. Brown, Illust. of the Conch. of Gr. Brit. and Ireland, 2 d edit., p. 109, pl, XLIII, fîg. 1. Thorpe, Brit. mar. Conch., p. 44- Deshayes, Irai té élém. de Conch., I, 2 e partie, p. 267, pl. IX, fîg. 9, 10. Michelotti, Descr. foss. Mioc. Ital., p. 128 (ex parte). Sismonda, Catal. Syn. Method., 2 e édit., p. a3. Bronn, Index paléont., p. 680. Deshayes, Expi. Sc. de l'Algérie, I, p. 343 ; pl. XXXI, XXXII ( sub nom. L. solenoides) ; pl. XXXVII, fîg. 2, 3 (sub nom. L. oblonga). 1 etit, Catal. in Journ. Conch., II, p. 282. Leach, Synopsis, p. 274. Morch, Catal. Yoldi, II, p. 3. d’Orbigny, Prodr. de Paléont., III, p. 179. CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE 1 852 . Lutraria solenoides Lam. 1 853 . — oblonga Ch. i 853 . — — - 1 853 . — primipara. i 854 - — oblonga Ch. 1854. — — — 1 855 . Mya — — 1 858 . Lutraria — — 1859. 1869. 1859. 1860. 1862. 1862. 1862. 1 863 . i 865 . i 865 . 1867. 1867. 1867. 1867. 1867. 1868. 1869. 1870. 1870. 1870. 1870. 1871. 1872. 1873. 1873. 1873. 1874. 1874. 1875. 1877. — 1877. — 1877. — 1878. — 1878. — 1878. — i8 79 - — 1879. — 1880. solenoides Lam. oblonga Ch. hians Mont. oblonga Ch. hians Mont. solenoides Lam . oblonga Ch . Raulin, Note sur les terr. tert. de l’Aquitaine in Bull. Soc • géol ., IX, p. 412. Forbes et Hanley, Brit. Moll. 1 , p. 374 ; IV, pi. XIII, fig. 1. Mayer, Verzeichn. Schweiz. Molass. Versteiner., p. 80. Eichwald, Lethæa Rossica, p. i 3 o, pl. VI, fig. n. Reeve, Conch. lcon., pl. II, fig. 7. Rayneval et Ponzi, Catal. Monte Mario, p. 5 . Clark, Hist. of Brit. mar. test. Moll., p. 167. H. et A. Adams, Généra of recent Moll. II, p. 383 ; III, pl. CI, fig. 5 . Sowerby, Illustr. Index Brit. Shells, pl. IV, fig. ? Libassi, Conch. foss. Palermo, p. 5 . Hœrnes, Foss. Moll, des Wiener Beck. II, p. 58 {ex parte , excl. fig. g). Macé, Catal. Cherbourg et Valognes, p. 23 (excl. synon.). Chenu, Manuel de Conch., II, p. 58 , fig. 241. Weinkauff, Catal. Algérie in Journ. de Conch. X, p. 3 o 8 . Doderlein, Giac. terr. mioc. Ital. cenlr., p. i 3 . Jeffreys, Brit. Conch. II, p. 43 i ; V (1869), pl XLIV, fig. 2. Cailliaud, Catal. Loire-Inf., p. 79. P. Fischer, Gironde, p. 47 - Taslé, Catal. Morbihan, p. 6. Conrad, Catal. Mactridœ in Amer. Journ . , III, p. 43 . Mayer, Catal. Mus. Zurich, 2 e cahier, pp. 28, 5 q. Weinkauff, Conchyl. des Mittelm. I, p. 4 °- Bachmann, Umgebung von Bern, p. 32 . Manzoni, Conch. Subap. Pisa Biaia, p. 11. Petit, Catal. test, mar., p. 38 . Aradas et Benoit, Conch. viv. mar. délia Sic., p. 3 a. Hidalgo, Mol. mar. G. Lutraria , p. 2 ; Catal. gen., p. 170; pl. VI, fig. 1 . Longuemar, Étude géol. Dép. de la Vienne, p. 4 ^ 6 - Auinger, Tertiaerbild. Mâhren, p. 24. Stur, Geol. der Steiermark, p. 557. Monterosato, Notizie int. aile Conch. Médit., p. > 5 . Benoist, Test. foss. de La Brède et de Saucats, p. 25 . Mayer, Verstein. des Helvetiens, p. 22. Cocconi, Enum. Sist. dei Moll., p. 268. P. Fischer, Fossiles des Iles du Cap Vert, p. 2. Kobelt, Tarent. Fossilen, p. 73. Monterosato, Nuova Rivista, p. 17. P. Fischer, Terr Tert. Ile de Rhodes, p. 32 . Karrer, Geol. Hochquellen Wasserleit., p. 78 (Gain- fahren III). Monterosato, Catal. foss. Montepellegrino, p. 7. P. Fischer, Brachiop. et Moll, du Littoral océanique de France, p. 7. Monterosato, Enum. e Sinon., p. i 3 . Capellini, Il calcare di Leitha di Livorno, p. 5 . Berkley Cotter, Fauna terciaria Portugal, p. 7. Granger, Moll, de Cette, p. 33 . Servain, Catal. Coq. mar. Ile dTeu, p. 12. IOO G. -F. DOLLFUS et Ph. DAUTZENBERG 1880. Lutraria oblonga Ch. 1880. 1881. — 1881. — 1882. — 1 883 . - 1884. — 1 885 . — 1886. — 1886. — — — 1886. — — — 1886. — — — 1886. — — — ,887. — — — 1887. — ( Psammophila ) obi. Ch. 1888. — oblonga Ch. 1888. — _ _ 1889. - - — 1889. - — — 1889. 1890. 1890. 1891. 1892. 1892. 1892. 1893. 1895. 189G. solenoides Lam . oblonga Ch. 1897. 1898. — 1898. — 1901. — 1901. — 1902. — Stossich, Prosp. délia Fauna del Mare Adriatico, in Boll. Soc. Adr. di Sc. Nat., p. Collot, Descr. géol. environs d’Aix, p. 125 . Jeffreys, Lightn. and Porcup. Exp., part. IV, in Proc. Zool. Soc., p. 925. Coppi, Paleont. Modenese, p. ni. Hilber, Ostgalizischen Mioc. Schichten, p. 263 . Daniel, Faune malac. Brest, in Journ. de Conch ., XXXI, p. 235 . Coppi, Miocene medio Modenese, p. ai. DE t Gregorio, Studi su talune Conch. Médit., p. i 43 . Hidalgo, Lista de las especies niar. que viven en la costa Noroeste de Espana, in Rev. de los Progr. de las Ciencias , p. 4 ° 4 - Brusina, Appunti ed Osservazioni sull’ ultimo lavoro di Jelï’reys, p. 10. Locard, Prodr. de Malac. franç., p. 398. Granger, Biv. de France, p.i 5 ), pl. XII, fig. l Dollfus et Dautzenberg, Etude Prélim. Touraine, p. Dautzenberg, Exc. Malac. à Saint-Lunaire, p. 6. P. Fischer, Manuel de Conch., p. 1119. Kobelt, Prodr. Faunæ Moll. test, maria europ. inhab., p. 3 io. A. Dollfus, Les Plages du Croisic, p. 16. Carus, Prodr. Faunæ médit., p. i 44 - Fontannes et Depéret, Terr. tert. marin côtes de Pro- . vence, p. 84 (Aquitanien), p. 96 Langhien). Choffat, Tunnel du Rocio, p. 47 * Dautzenberg, Catal. Moll. inar. Pouliguen, p. 4 * Gourret, Faune tert. mai*, de Carry, p. 126. Dautzenberg, Voyage de la « Mélita », p. 7. Pantanelli, Lamellibr. pliocenici, p. 238 . Locard, Coq. mar. de France, p. 269, fig. 247. Bizet, Malacoz. de Picardie, p. 175^. Dautzenberg, Liste Moll. Granville et Saint-Pair, p. 18. Forksti, Enum. Moll. Plioc. Bologn., p. 129. Bucquoy, Dautzenberg et Dollfus, Moll, du Roussillon, II, p. 572, pl. LXXXIV, fig. 1, 2, 3 , 4 , 5 , 6, 7. Pruvost et Robert, Coq. anciennes du Cap Creus, p. 4 <) 9 * Namias, Coq. Moll. Plioc. Castelarquato, p. i 83 . Almera et Bofill, Moll. Plioc. Catal., p. 154. Sacco, I Moll, del Piemonte, part. XXIX, p. 3 o, pl. VIII. fig- h, 7 ; pl. IX, fig. i b ‘s. Dollfus et Dautzenberg, Nouv. Liste Touraine, p. 9. L. Gentil, Bassin de la Tafna, p. 347 (Mioc. supérieur). extremî^tm bU}nga r transversim inœqualiter striata, hians. Cardo prope denticula dente rotundato et dente exporrecto depresso, parallelo et ! ° •• **• «"«'•<» tm. . Ile. Biîtanniques. (cimmtt.) Gisements . Manihelan, Bossée, Louans, Feerière, Paulmy. Mirebeau. Observations. M • 8 a eu ra i son de dire que les figurations de Hœrnes CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE ,o. appartiennent à deux espèces différentes. Les figures 6“, 6* et 6 e représentent en effet le L. Hœrnesi Mayer (qui n’est, à notre avis, qu’une variété courte du L. oblonga), tandis qu’on reconnaît dans les figures 7», 7 *, 7 c, une f or „ le allongée et étroite du Z. I ut r aria Linné. Le Lutraria oblonga, du Miocène du Portugal, a été représenté par Pereira da Costa, planche inédite IV, fig. 3 . Le Z. oblonga peut être comparé à quelques-uns de ses congénères : Z. machœra Fischer, 1866, qui s’en distingue par sa forme plus étroite, à valves aplaties et à sommet plus rapproché de l’extrémité antérieure ; Z. Grœffl Mayer (, Journal de Conch., 1889, pl. V, tig. 4 ) qui est plus grand et de forme elliptique; Z. Pæteli Mayer ( Journal de Conch ., 1889, pl. II, tig. j), qui est subéquilatéral. M. Mayer a mentionné en outre plusieurs Lutraria de la Molasse de la Suisse : ambigua, cuneata, latior, mulata, ocalis , Rietmanni , scalprum , Sieboldi, stockensis , tellinaria , turgida, Wartmanni , qui n’ont pas été figurés et qu’il n’est guère possible d’iden- tifier, car ils ont été établis sur des moulages internes. « Distribution géologique. — La présente espèce est connue du Miocène de presque toutes les régions : Bordelais, Portugal, Vallée du Rhône, Suisse, Italie, Autriche, Hongrie, Styrie, Galicie, Moravie et jusqu’en Russie. O11 la retrouve en abondance dans le Pliocène (Plaisancien et Astien) d’Italie et elle est également citée du Pleistocène du Monte Pellegrino, de Rhodes et du Cap Vert. Son habitat, dans les mers actuelles, s’étend des côtes de la Grande-Bretagne au Portugal ainsi qu’à la Méditerranée et ses dépendances. LUTRARIA LUTRARIA Linné, sp. (Mya). Pl. Y, fig. 7-8. 1758. Mya lutraria. 1761. — — 1764. - 1767. Mactra — 1777. — — Lin. 1778. Chôma magno. 1782. Mactra lutraria Lin. I786. — — — : i 79 o. - — 1801. Lutraria elliptica. 1803. Mactra 9 lutraria Lin. 1804. — — — 1812. — — — 1817. — . — — 1818. Lutraria elliptica. 1819. Mactra lutraria Lin. 1822. Lutraria elliptica Lam. 1825. Mactra lutraria Lin. 1825. — — — 1825. — — — Linné, Syst. Nat., édit. X, p. 670. Linné, Fauna Suecica, p. 5i6. Linné, Mus. Lud. Ulricae, p. Cflo. Linné, Syst. Nat. édit. XII, p. 1126. Pennant, Zool. brit. IV, p. 92, pl. LV, fig. 44- Da Costa, Brit. Conch., p. 23o (< descr . tantum , excl. fig.). Chemnitz, Conch. Cab. VI, p, 23 9 , pl. XXIV, fig. 240, 241. Schrœter, Einleit. in die Concliylienk. III, p. 79. Gmelin, Syst. Nat. edit., XIII, p. 325 9 . Lamarck, Syst. des Anim. sans vert., p. 120. Monta gu, Test, brit., p. 99. Donovan, Brit. Shells II, pl. LVIII. Pennant, Brit. Zool. new edit. IV, p. 196» p- L\ , fig. 3. Dillwyn, Descr. Catal. I, p. i46. Lamarck, Anim. sans vert., V, p. 468. Turton, Conch. Dict., p. 84» Turton, Dithyra brit., p. 65. Wood, Index testac., p. 3i, pl. VI, fig. 36. de Gerville, Catal. Coq. Manche, p. 22. Borson, Orittogr. Piémont., p. i3o. 103 l8'J7. •i8q8. i83o. 1830. 1831. i833. i833. i835. 1835. 1836. 1837. 1838. 1 8 | 3 . iR«. i 844 . iRM. 1844. 1844 . 1847. 1848. 1^48. i85o. iR 3 i. ia*»a. 1853. 1854. 1 1855. i855. 1858. i&58. 1859. iaw 1863. i8fta. 186 i863. i865. 1865. iN'm. e866. 1868. 1866. 1867. G. -F. DOLLFUS et Pii. DAUTZENBERG Lutraria elliptica Lam. — vulgaris. — . elliptica Lam. — angusta. elliptica Lam. Lam. Mactra lutraria Lin. Mjra elliptica Lam. Lutraria elliptica Lam. inter media, elliptica Lam. oblonga. elliptica Lam. oblonga. elliptica Lam, Brown, Illustr. of the Conch. ofGr. Brit. andIrel.,pl.XII, fig. 2. 3 . Fleming, British A mm., p. 464. Collard des Cherres, Catal. test. Finistère, p. i 3 . Desiiayes, Encyclop. méthod. II, p. 390. Bronn, Italiens Tertiâr gebilde, p. 89. Deshayes, Exp. Sc. de Morée, III, p. 87. Deshayes, in Lyell, Principles of Geol., Append.,III, p.2. Lamarck, Anim. sans vert , édit. Deshayes VI, p. 90. Bouciiard-Chantereaux, Catal. Boulonnais, p. 11. Piiilippi, Enum. Moll. Sic. I, p. 9. Gray, Syn. Catal. certain Tribes in London Mag. Nat. Hist., ï, p, 370, fig. 32 . Forbes, Malac. Monensis, p. 55 . ÜANLEy, Recent biv. Shells, p. 26. Piiilippi, Enum. Moll. Sic. II, p. 7. Potiez et Michaud, Galerie de Douai, II, p. a 5 i. Nyst, Descr. Coq. foss. Belg., p. 75. Brown, Ilhistr. of the Conch. ofGr. Brit. and Irel., 2 e édit., p. 109, pl. XLIII, fig. 2, 3 . Macgillivray. Moll. Anim. of Scotland, p. 291. Sismonda, Synopsis Method., p. 23 . Desiiayes, Expi. Scient, de l’Algérie, p. 346 , pl. XXXIII à XXXVI et pl. XXXVIII, fig. 1 et 4. Réquien, Coq. de Corse, p. 14. Wood, Crag Moll. II, p. a 5 i, pl. 24, fig. i a , \ b . Petit, Catal. in Journ. de Conch . , II, p. 282. Môrch, Catal. Yoldi, II, p. 3 . Forbes et Hanley, Brit, Moll., I, p. 370 ; IV, pl. XII et H, fig. 2 (animal). Reeve, Conchol. Icon., pl. I, fig. 3 . Rayneval et Ponzi, Catal. Monte Mario, p. 5 . Hanley. Ipsa Linn. Conch., p. 58 . Ciark, Hist. of the brit. test. Moll., p. 168. Chenu, Illustr. Conch., pl. I, fig. 10. H. et A. Adams, Généra of rec. Moll., II, p. 383 ; III, pl. CI, fig. 5 a , 5 C Sowerby, Illustr. Ind. brit. Shells, pl. IV, fig. 2. Sowerby, Illustr. Ind. brit. Shells, pl. IV, fig. 1. Chenu, Manuel de Conch., II, p. 59, fig. 242. V einkauff, Catal. Algérie, in Journ. de Conch., X, p. 3o8. Bronn, Tertiàrschichten von Santa Maria, p. 37. Jeffreys, Brit. Conch.,. II, p. 428; V (1869), P* 188, pl. XLIV, fig. 1. Cailliaud, Catal. Loire-Infér., p. 80. But sina (n. Gmelin), Conch. Daim, ined., p. 36 (teste ipso). FiscnER, Gironde, p. 47. Brusina, Contr. pella Fauna dei Moll. Daim., p. 9a. Brusina (n. Gmelin), Conch. pella Fauna dei Moll. Daim, p. 92 ( testa ipso). Fischer, Paléont. de l’Asie Mineure, p. aq5. '\ einkauff, Conchyl. des Mittelm., I, p. 4a. CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIRE 1867. Lutraria elliptica Lam. 1867. — lutraria Lin. 1867. — elliptica Lam. 1867. — angusta Desh 1868. — elliptica Lam. 1869. — — — d 00 hH — — — 1870. — — — 1870. — — — d i > 00 — — — 1871. — — — 1872. — — — i 8 7 3 . — — — 1873. — — — l 8 : 3 . — — — 1873. — — — IH 74 . — — — 1875. — — — 1876. — — — i8 77 - — — — 1877. — — — ,s :;- — — — 1878. — — — 1878. 1878. — — — 1878. — — — ï87 9 . i8 79 - — — — 1880. — — — 1880. • 1880. — — — 1881. — — ■ — 1881. — — — 1881. _ __ i 883 . — — i 883 . — — — i 883 . • 1884. 1885. 1886. 1886. lutraria Lin. elliptica Lam. 1886. — Taslé, Catal. Morbihan, p. 6 * Conrad, Catal. Mactridæ in Amer. Journ. of Conch III, p. 43. Mayer, Catal. Mus. Zurich, 2® cahier, pp. 29, 54. Mayer, Catal. Mus. Zurich, 2 e cahier, pp. 28, 54. Manzoni, Conch. subap. Piza Biaia, p. n. Petit, Catal. test, mar., p. 37. Aradas et Benoit, Conch. viv. mar. délia Sic., p. 32. Hidalgo, Mol. mar. G. Lutraria, p. 4, Catal. gen p 170 pl. VI, fig. 2. * " ’ Fonseca, Geologia Isola d’ischia, p. 21. Nie aise, Catal. foss. prov. d’Alger, p. 88. Mayer, Couches à Congéries, pp. 8, 12. Monterosato, Notizie int. aile Conch. Médit., p. 25. Cocconi, Enum. Sist. Moll. Parma, p. 267. Ciofalo, Miocene di Cimiuna (Sicile), p. 2. Mayer, Verstein. des Helvetiens, p. 22. Benoist, Test. foss. de La Brède et de Saucats, p. 24. Wood, Crag Moll., Suppl. II, p. i 55 , pl. X, fig. 19. Monterosato, Nuova ltivista, p. 17. Fontannes, Haut Comtat Yenaissin, pp. 40, 73. Locard, Faune Mioc. Corse, p. 191. Fischer, Terr. tert. Ile de Rhodes, p. 11. Monterosato, Catal. foss. Monte Pellegrino, p. 7. Fontannes, Plateau de Cucuron, p. 54 (Helvétien), p. 58 (Tortonien). Benoist, L’Etage Tortonien dans la Gironde, p. 3 . Monterosato, Enum. e Sinon., p. i 3 . P. Fischer, Brachiop. et Moll, du Litt. océanique de France, p. 7. Granger, Moll, de Cette, p. 33 . Fontannes, Moll. Plioc. II, p. 24, pl. 2, fig. 1, 2. Stossich, Prosp. délia Fauna del Mare Adr. in Boll. Soc Adr. di Sc. Nat., p. 141. Servain, Catal. Coq. mar. Ile d’Y r eu, p. 12. Seguenza, Le Formazioni terz. di Reggio, p. 79 (Astien). Coppi, Paleont. Modenese, p. m (et var.). Jeffreys, Lightn. and Porcup. Exp. part IV, in Proc. Zool. Soc., p. 924. Nyst, Conch. terr. tert., p. 219, pl. XXIV, fig. 5 . G. Dollfus. Liste Coq. Palavas, p.3. Daniel, Faune Malac. Brest, in Journ. Conch., XXXI, p. 234. Marion, Esq. topogr. zool. du Golfe de Marseille, pp. 26, 106. Fontannes, Terr. Mioc. Portugal, p. 18. De Gregorio, Studi di talune Conch., p. i 38 . Locard, Prodr. de Malac. fr., p. 398. Hidalgo, Lista de las especies mar. que viven en la Costa Noroeste de Espana, in Rev. de los Progr. de las Cien - cias, p. 4<>4- . T . * Dautzenberg, Exc. malac. à Saint- Lunaire, p. 0. dautzenberg i»4 1886. Lutraria elliptica Lam. 1887. — — — 1"";. — lutraria Lin. 1888. — elliptica Lam. 1H89. — — — 189°. — — " 1891. — — 1891. — alterutra Jefii* 1892. — elliptica Lam. 1892. — — — 1893. var. alterutra Jefii 1893 — elliptica Lam. ixifi. — — — 1895. — — — 1896. — lutraria Lin. 1897. — elliptica Um. 1897. — — — — — — iV. — — — 1898. — — — 1900. — — — 1900. — — — I9OI. — lutraria Lin. 1901. — — — - DOLLFUS et Pu. Dollfus et Dautzenberg, Etude Prélim. Touraine, p. 5, p Fjscher, Manuel de Conch., p. 1119. Parona, Pal. Mioc. Sardegna, p. 47. Kobelt, Prodr. Faunae Moll. test, maria Europ. inhab., p. 3io. Carus, Prodr. Faunae Médit., p. 144. Reid, Pliocène deposits of Britain, p. 269. Brusina, Elenco dei Lainellibr. di Zara, p. 17. 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VIII, fig. 1. « M. testa obtongo-oeata, cardinis dente depresso paraUelo rotundato dentku- ereeto emarginato. Cardo utriusque testes (in ventre jacentis) non àttottitar, W h " r '=ontalLs est. cnm accessorio dente sursam rigente plicato. » Europe. (Linné.) Gisements. l,U8 couché chez Distribution géologlue. _ r P raPPr ° Ché du bord do, sal de ,a valV6 ' Touraine, cette espèce a a • ' ,° nnu f ^ e P u is longtemps dans les faluns de la Landes, du Portugal, de ripR* ^ | encontr ® e dans le Miocène du Bordelais, des Fontannes l’a signalée dans* l’Hd ^ S * C ^ e ’ de la Corse et de la Sardaigne. '(tien et dans le Tortonien de la vallée du Rhône CONCHYLIOLOGIE DU MIOCÈNE MOYEN DU BASSIN DE LA LOIBE et elle a enfin été mentionnée de la Molasse de la Suisse et jusque dans les dépôts miocènes de l’Algérie, de l’Égypte et de l’Asie-Mineure. A l’époque pliocène, elle existait dans les Crags d’Angleterre, les sables d’Anvers, lès couches graveleuses d’Irlande, aux environs de Barcelone, dans presque toute l’Italie et dans les couches à Congéries de la vallée du Rhône, fille a été recueillie dans le dépôt plcistocène sous-marin du cap Creus ainsi que dans le Pleistocène de Milaz/o, du Monte- Pellegrino et de Rhodes. Le Z. lutraria a été représenté par Pereira da Costa : Miocène du Portugal, planche inédite IY, tig. 5. M. Sacco admet une variété angustior Philippi (I Molluschi terziarii del Pie- monte, part. XXIX, p. 28, pl. VII, tig. 2, 3), avec laquelle il faudrait, selon lui, fondre les var. solidula Guidotti et panormensis de Gregorio. Nous 11e pouvons admettre la manière de voir de M. Sacco en ce qui concerne le Lutraria latissima Deshayes qu’il regarde comme n'étant probablement qu’une variété du L. lutraria : cette forme nous semble, en effet, suffisamment distincte pour mériter d’étre maintenue comme espèce spéciale. M. Mayer, pour justifier le maintien du Lutraria angusta Deshayes comme espèce distincte de X elliptica, dit : « Comme je ne connais pas le Z. elliptica ordinaire dans tout l’étage aquitanien, je me crois en droit de prétendre que la première est le devancier naturel de la seconde et je ne tiens les deux espèces que pour des raisons géologiques ». Nous 11e comprenons guère ce scrupule de la part de M. Mayer, qui, dans plusieurs autres circonstances, n’hésite pas à assimiler des espèces fossiles du Miocène européen à des espèces actuelles de l’Océan Indien ! LUTRARIA SANNA Basterot. Pl. Y, iig. 9 -i5. 1825. Lutraria sanna. i838. — 1847 - ~ 1 * 47 . 1847. 1852 . - 1853. — 1859. - 1861. — 1867. — 1867. “ 1873. — 1873. — 1876. 1878. - 1886. — — Bast. Basterot, Mém. géol. env. [de Bordeaux, p. 94 > pl- ^ II* üg. i 3 a , i 3 è . Grateloup, Catal. Gironde, p. 67. MiciiELOTn, Descr. foss. Mioc. Ital., p. 128. Sowerby, Tertiary beds of the Tagus, p. 4 12, Sismonda, Synopsis Method., p. 23 . d’Orbigny, Prod. de Paléont. III, p. 98- Mayer, Yerz. Schw. Moll. Verst., p. 80. H CERNES, Foss. -Moll, des Wiener Beckens II, 56 , pl. ^ , ig. 5 ®, 5 6 , 5 e . imbel, Geogr. Besehr. Bayr. Alp., p. 788 (Helvétien) ; j. G90 (Aquitanien). kYER, Catal. Mus. Zurich, 2' cahier, pp. 3 o, 55 . chmann, Umgebung von Bern, p. 32 , pl. II, hg. 25 . NOIST, Test. foss. de la Brède et de Saucats, p. 24. lyer, Yersteiner. des Helvetiens, p. 22. ntannes, Haut Comtat Venaissin, p. 60. FELLINI, Il Calcare di Leitha di Livorno p. 5 . NoisT, Fossiles de Saint-Avit m Actes Soc. Linn. SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUR 1)R FRANGE. — PALÉONTOLOGIE. — TOME X. 23. MÉMOIRE N” 27. »4- io6 G. -F. DOLLFUS et Ph. DAUTZENBERG 1886. Lutraria sauna Bast. 1889. — — ~ 1896. — — — 1897. — — — 1901. — — — 1901. — — — Dollfus et DAUTZENBERG, Étude prélim., p. 5 . Choffat, Tunnel du Rocio, p. 47* Ruhl, Tertiâr. Bayrisch-Schwaben, p. 378. Raulin, Stratigr. géol. Landes, p. 299. Sacco, I Moll. tert. del Piemonte, part. XXIX, p, 3i, pl. VIII, fig. 5. Dollfus et Dautzenberg, Nouv. Liste Pélécyp. Tour., p. 9. u L. testa oblonga, lœviuscula, antico solum hiante ; striis transver sis exiguis. » Saluais. (Basterot.) u L. testa elliptica, transver sim el on g ata, inœquïlatera , irregulariter striata , an tire rotundata , postice atténuât a, inferne arcuata ; cardine dentibus lateralibus ubsoletis instructo. » (Hœrnes.) Gisements : Manthelan, Rossée, Louans, rare. Observations. — Cette espèce se distingue des L. lutraria et L. oblonga par sa forme relativement haute, son côté antérieur court, sa dent latérale antérieure courte et son cuilleron très développé. M. Sacco fait observer avec raison que les coquilles du Bassin de Vienne figurées par Hœrnes sous le nom de L. sanna ne concordent guère avec la figure originale de cette espèce, fournie par Basterot, et il croit qu’il y a lieu de considérer le forme du Miocène de Vienne comme constituant au moins une variété pour laquelle il propose le nom de var. vindobonensis. Les exemplaires de Touraine que nous connaissons sont tous en médiocre état ; mais ils permettent pourtant de constater qu ils se rapprochent plus de la forme représentée par Hœrnes que du type figuré pai Basterot. Ils ont, en effet, le côté postérieur plus court, plus haut et moins atténué. Distribution géologique. — Le L. sanna est connu dans le Miocène du Bor- 1I1 lais el des Landes, du Portugal (Pereira da Costa, planches inédites IV, fig. Il est cite par M. Capellini du Miocène de Livourne; niais M. Sacco n’hésite pas h. Daut^ nbn t Mém- Soc. Géol. de I Mën. N Pi ] PALÉONTOLOGIE i au;m/ .i>i 18 20 33 I 9 ; h:> h ai/: a J iifl*><>o*i?I hIIm^u/üK) — -î ; >i7i y a \f. — .h r- : Jnr,viv ^linlquidx^ ; at*oO aQ .iav . i/’./.kI ^iif'dniib Paaliistsol r'/ninlifiiif)? ) — — , • — — — . 11,01 ; arwAiiaaCI i^llo/Bl .'ibv ,ihddo>iîI ~>-ci \ ma h aui Cl* «tliiriilfx] — * . u; 8t * ; .))i:iH/:.!\Ta>.(J Ju rmind Dofliioft ; 0>isayiasTTjA(l io 8 UM. 1 Y 0 G *;)*;! (4 -s8 ; ix/id h*o^ij*i — aavussoH if»lfo2l «i^.uri — Hl-èt ; H3YAHêi:iG *iii*utii|>jli* n*> loX M <.** .«/îi.pioM «ad I «•iRhinonyloH i» m ë , • iât 3 ’: Pélécvpodes du Miocf ofaoieti» Instructo. » (!' Gisements MÉMOIRE N* 27 PLANCHE I />■ 8 . 9 ’ to. il . ia-17. 18- aï. 3 J 2.1 aii-'i». 1 i. ta n.%. 55 J 8 3 ih 4 a. 53 . « Cliiva^olla Broeehii Lamarck ; IMiola* Ou jardin! Mayer ; (laHyliiR Linné, var. inuricata Da Costa ; exemplaire vivant , _ exemplaires fossiles lapidopliola» rufçowa Brocchi, var. Fayollesi Defrance ; Barnea pal mu la Dujardin ; Iriomplialia Bonnet! Dollfus et Dautzenberg ; (■asl rorlnrna lata Dollfus et Dautzenberg ; Saxleava aretiea Linné ; — rtijç'o^a Linné ; I'jinIn Kollri Hoernes ; S«U*n Miliquarius Deshayes ; Solnionirtiis Basteroti Des Moulins. • ' ■* ‘ ' t » Tontes les figures sont de grandeur naturelle. T. X; PI. IX. Mémoire de MM. G.-fr . Do II lus et P h. Daut^enberg Mém. Soc. Géol. de France Mém. N" 27; PL I. PALÉONTOLOGIE Photolypic Sohicr cl C u . Pélécypodes du Miocène moyen du Bassin de la Loire Clichés Sohicr. . Mcmoin- h. Mém. Soc. Géol. de France Mérn. N" 27 ; PI. H. PALÉONTOLOGIE ,y'A’. ■ .. T£ °7i :\ H IOM3Ï/ 11 vovsllno 1 ! ; tohhtsaH iuiI )*» i >j:wiAi/AiI 'iev ik/jJ / irr|r»;n i r>‘iofinit < l : -Mv/ u*3CI /?> /!■> : tH / .1 1 »IJ i‘l 07 Bl/ Blll« t jllOilMll , l : (HJahoiÎ^ ’ ft vr-iiTf/l i^nilnoIA ***<1 — 16 .agYAHëfld ilioo H /«ïsilIMn’U 'A> ^nOH ?/>‘V.y<àS\ V.'iVuoV' 21 . 23 24 Péléoypoies du Mior^n- MÉMOIRE N° 27 PLANCHE II •- 9 lo-il. l«$. fft. 1 ( 1 . 17. lH y ao. ai.» al a» la Splieiilia nitulitiia Hahtkhot ; Pontlevoy. toMtartim Bonkllï ; — I ht iK'ln pu *♦» 11 m PtJLTRNRY ; Doué. ; Chazé- Henry. INitulora im«M|iii val vIh Linné, var. inar^aritacea Lamarck . lil.vrymrrii» Mnim ili Drshayrs ; PleurodoNinn Mayer! Hœrnbs ; Hew Moulinai Potirz et Michaud ; lliin|«>iM)iin W omli Dkhiiayrr. Toutes 1rs figures sont de grandeur naturelle. Mémoire de MM. G. -F. Dollfus et PI,. Daut?enbcrg Mém. Soc. Géol. de France Mém. N" 27 ; PI. II. PALÉONTOLOGIE T. X; PI. X. Phototypie Sohier et C u . Clichés Sohier. Pélécypodes du Miocène moyen du Bassin de la Loire Mémoire Je MM. G Mém. Soc. Géol. de France Met PALÉONTOLOGIE / - - ' ’>y: f 22 28 16 tstfp aaioMàM hhoMh ' viiaflAtuO f» k#;n i *(«;*> i : rt'tu lo'/fvf *— . ?4-f.I ; 83Kfl©H .a f-«c ; «3/;KAïKîo r ^l linooooO — — *ÎK* ; ivijO uddi^ — .»:/AK8ëoO «30l(10*ml - Kôr. -tf Pélécypo . » du Miocènt 1 U( PlM •:»** MÉMOIRE N° 27 PLANCHE III 1 - 14 . f'.«»rl»tila enrinatü Dujardin; ravoluta Brocciii ; aH-16. Itnslci'oli IlUiRNKS ; 37-4*. — Cocconii Eontannes ; 31-46 — — Itihha Olivi ; 4; 36. (lorlitalotnya turoni<»a Cossmann. foutes les figures sont de grandeur naturelle. Mémoire Je MM. G.-F. Dollfus et P!,. UaH, v «ber e Mém. Soc. Géol. de France Mém. n“ 27 ; PI m PALÉONTOLOGIE T. X ; PI. xi. Clichés Sohier. Phototypie Sohier et ©•. Pélécypodes du Miocène moyen du Bassin de la Loire . Va r. G. -F. Dolljus et i PALÉONTOLOGUE TS: °/i aaioi/frw /I 3H:)/iAJ f { ; XTIVIMBHw) KWO^U'J , ; h3Ya!/; Mfiîlfi 10 Httvutton 4* &«o>, v.vuvç'A . . •• / MÉMOIRE N° 27 PLANCHE IV >« » H If. KamUmiIm rtifçoMit Oikmnitz ; miliM Mayrr ; ri'HSNiiIcns Lamahck. / >ut ( s les figures sont de grandeur naturelle. \ Mémoire de MM. G.-F. Dolljus et P/i. Mém. Soc. Géol. de France Mém. N“ 27; PI. IV. paléontologie üaut^enberg T. X; PI. XII. Phototypie Sohicr et C‘ # . Pélécypodes du Miocène moyen du Bassin de la Loire Clichés Sohier. ■ paléontologie Tk y an 101/ a u -& - v,t. V aHOKAJ^ ; vikismO B^nolrlo «rm'iln*.! — .0 -1 '0;& GI(] . hkmiJ ■ ' •’ . TOH3T«Afl KIIIÏIÏ- «AUfMSt&n <&> iss ov. v.vuv^W Wwtow'ï - " ' a Ciicbcs Sohtrf* MÉMOIRE N° 27 PLANCHE V |. 6 . — I.utritria ohloiifça Gmrlin ; 7, 8. — — lutraria Linné ; 9 * ~ — NHima Bastkrot. Tontes les figures sont de grandeur naturelle. Mémoire de Mém. Soc. Géol. de France PALÉONTOLOGIE MM. G. -F. Dollfus Mém. N" 27 ; PI et P h. Daut\enberg • V. 7. X ; PI. XIII Pbototypie Sobier et O*. Clichés Sohier. Pélécypodes du Miocène moyen du Bassin de la Loire Mémoires N» 7. — M. Flot, Description de deux Oiseaux nouveaux du Gypse parisien, I pl., IO J) 8. — A. Galou y, Quelques remarques sur les Mastodontes à propos de ranimai du Chérichira , 2 pl., 6 p 9 * DK Saporta, Recherches sur les végétaux du niveau aquitanien de Manosque, 20.pl., 83 p 10. — A. Gauduy, Les Pjthonomorph.es de France , 2 pl., i3 p. 1 1 • K* Ækillku, Etude sur la constitution de l'appareil fructiftcateur des Sphenopliyllum, 1 pl., 3 c) p V1 ‘ — ^ • Paquikr, Etudes sur quelques Cétacés du Miocène, 2 pl., 20 p. i 3 . — G. Cottkai . — Description des Échinides miocènes de la Sardaigne , 5 pl., 56 p. . i 4 - — M- Gossmann, Contribution à la Paléontologie française des terrains jurassiques ; Études sur les Gastropodes des terrains jurassiques : Opisthob rancîtes, 0 pl., 168 p 10. — S. Stefanescu, Etudes sur les terrains tertiaires de la Roumanie; Contribution à l’étude des faunes sarmatique , politique et levantine, 11 pl., i 52 p ib. — 1 ).-P. (Khlkrt, Uralichas Ribeiroi des schistes d’Angers, 1 pl. double, 8 p 17. — M. Pkron , Les Ammonites du Crétacé supérieur de l’Algérie , 18 pl., 84 p 18. — Km. H ai <;. Etudes sur les Goniatites, 1 pl., 112 p 19. — M. Gossmann. Contribution à la Paléontologie française des terrains jurassiques : Gastropodes : Nérinées, i 3 pl., 180 p. . . . . 20. — M. Popovici-Hatzeg, Contribution à l'étude de la faune du Crétacé supérieur de Roumanie ; Environs de Campulung et de Smala, 21 . 22. 23 . — 24. 20 . 26. 2 7 . 28. 2 pl., 20 p R. Zkiller, Étude sur la flore fossile du bassin boni lier d’Hcraclée (Asie Mineure), 9 pl., 182 p P. Pai.lary, Sur les Mollusques fossiles terrestres , fluviatiles et saumâtres de l’Algérie , 4 pl-> P G. Sayn. Les Ammonites pjriteuses des marnes valanginiennes du Sud-Est de la France (en cours), 2 pl., 27 p. ...... J. Lambert, Les Échinides fossiles de la province de Barcelone , 4 pi.» 07 p * ; ; ; /. * ’ * ; 11 . -K. Sai vage, Recherches sur les T értebres du Kimeridgien supé- rieur de Fumel (Lot-et-Garonne), 5 pl., 32 p Ch. Dkperet (‘I F. Roman, Monographie des Pectinidés néogènes de l’Europe et des régions voisines (impartie : genre Peclen), 8 pl., 73 p ' G. Dollfus et Pli. Datjtzenberg, Conchyliologie du Miocène moyen du Bassin de la Loire ; Description des gisements fossilifères, Pélécypodes (i re partie), 5 pl., 106 p. . . . ...... M. Roule, Le Pachyœna de Vaugirard. (En préparation). Francs 3 » 3,5o 35 » 5 » 7,00 6 » 11 » 14 . 50 2b » 3.50 32 » 6 » 35 » 6 » i5 » 2b » b » 12 » 12 » 20 » 22 »