^ MÉMOIRES DELA SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE " . . , Æ DE FRANCE r TOME VII. — FASCICULES I ET 1 1 SOMMAIRE MÉMOIRE NO f Suite et F in J. PERON. — Les Ammonifes du Crclacé suiM-ricur de l’Algérie. — PU I à XII. PARIS a AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 7, rue des Grands-Augustins 1897 LISTE DES MÉMOIRES ^YANT paru ou en cours UE PURLIGATÏON DANS F.ES MÉMOIRES DE PALÉONTOLOGIE (Fé crier iS97). MÉMOIRE i\° 1 A. GAUDRY, — Le Driopilhèque. i pl., ii pages. MÉMOIRE N" 2 .L SEUNES. — Contribution à l’élude des Céphalopodes du Crétacé supérieur de France (i'* partie). 6'pl., 22 pages. MÉMOIRE N» 3 Ch. DEPERET. — Les animaux pliocènes du Roussillon {En cours de publication'). Ont déjà paru 17 pl., 164 pages. MÉMOIRE N» 4 R. NICKLES. — Contribution à la Paléontologie du Sud-Est de l’Espagne {En cours de publication). Ont déjà paru 10 pl., 69 pages. MÉMOIRE 5 G. de SAPORTA. — Le Nelumbium provinciale. 3 pl., 10 pages. MÉMOIRE -W 6 DOUVILLÉ. — Éludes sur les Rudistes. Première partie : Révision des principales espèces d’IIippurites. — Deuxième partie : Distribution régionale, — 34 pl., 236 pages. MÉMOIRE No 7 FLOl. — Description de deux oiseaux nouveaux du Gypse parisien, i pl., 10 pages. MÉMOIRE No 8 A. GAUDRY. — Quelques remarques sur les Mastodontes à propos de l’animal du Cherichira. MÉMOIRE N» 9" G. .le SAPORTA. - Recherches sur les végétaux du niveau aquitanien de Manosque. 20 pl., 83 pages. MÉMOIRE N» 10 A. GAUDRY. — l.es Pythonomorphes de France. 2 pl., i 3 pages. MÉMOIRE N“ 11 R. F.ude sur la constitution de l'a„,arcil Iructineateur des Sphenophyllum. 3 pl., MÉMOIRE N» 12 V. PAQUIKR. - K, U, le sur quelques Cétacés du Miocène. 2 pl„ ao pages. . 0 , VT- FAMILLE DES PULCHELLIDES. Lü clcissGiïiGnL cIgs divGrscs Ammonites de la Craie à cloisons simples el cératilifuriiics dans l’une des familles actuellement admises n’est pas sans présenter de sérieuses diflicullés. Los premiers paléontologistes qui se sont occupés de celte question de taxonomie, comme Neumayr et Ulilig, von Ziltel, etc., les ont classées, avec les Ammonites généralement pour- vues d une quille, dans la famille des Amalthéidés où elles se rencontrent avec des espèces de tous les terrains secondaires. M. Doiivillé, au contraire, se basant sur Tunilé de plan des cloisons, les groupe à cAlé des Pukhellia et propose de les réunir, avec quelques autres genres, dans une faniillo distincte, celle des Pulchelliidés. II est incontestable, en elTet, que certaines espèces de P idchellia i>w\. des cloisons absolu- ment analogues k celles des Tissotia. Aussi, quoique la plupart des Pu/c/iei/ia aient le bord externe peu ou pas du tout caréné, il semble rationnel de les grouper avec le.s ('kératites delà craie. Mais, danscette famille des Pulchellidés, M. Douvillé a fait entrer certains genres, comme les Mammites et les Slolicz/caidj qui possèdent une forme cl même des cloisons fort dilTéreii- les de celles des Pulchellia. Aussi, M. de Grossouvre, trouvant, dès lors, (ju’il existe entre les Pulchellidés et les Acanthocératidés des rapports trop étroits, a supprimé la première de ces familles pour réunir aux Acanthocératidés tous les genres qui la composent. Il résulte de cette mesure que nous voyons les Tissotia^ aux formes si spéciales, placés à côté des Ammonites mamillaris, A. MantelU^ avec lesquels ils n’ont plus aucune espèce de rapports, pas plus en ce qui concerne la forme générale et le modo d'ornementa- tion, qu’en ce qui concerne la structure des cloisons. II ne nous semble pas que ce nouveau classement puisse être considéré comme donnant pleine satisfaction à la logique. Notre pensée première avait été de grouper dans une famille spéciale, celle des Tissotidés, toutes ces Ammonites cératitiformes que nous avons à faire connaître el que nous divisons en plusieurs genres distincts. Toutefois, il ne nous semble pas possible de ne pas comprendre les Pulchellia dans celte même famille. Nous montrerons qu’il existe, parmi les Cératites de la Craie d’Algérie, une forme qui possède, avec des cloisons identiques ii celles des TU^o- lia, une région ventrale tronquée et bicarénée, comme la possèdent la plupart !s 'irnclu^ sm-îlrîobir'eT’ «“‘"'-aies simplement cotie ligure et le texte 11 „'n a ■’ - ^ discordance entre comme un Neolobites vibrageanus esoLp^''' *^" 1 ° *^°^**^ espèce doit être considérée de même du CeratUes Ganieeti (ou C.' Ke forme amincie du dos ne soit due un'h )■ ^ ^ l'°ssible que celte (f) loc. eil. PI. X.XXIV, fig. 1 (2) üe^cripl. inecH. foss. de la Tunisie, p. n . LES AMMONITES DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DE L’AL(il':RIE :I3 variété de V Ammonites Ganiveti des Cliarenles et qiTil n’y a aucune déduction à tirer utile- ment de ce rapprochement. Collections de TÉxole des mines, Peron, etc. PSEUDOTISSOTIA MESLEI Peron. (PL 1, fig. 1 ; PI. II, (ig-. 1 et 2 ; PI. III, fig. 2, PL XVII, fi-, i). Dimensions de l’individu figuré : Diamètre : 180 millimètres ; épaisseur au liord de rnm- bilic : 80 millimètres. Nous avons pu étudier de nombreux exemplaires de cette intéressante espèce. Elle atteint généralement une assez grande taille et présente dans son épaisseur médiane (rélonnanles variations. L’individu le plus renflé que nous possédons mesure 100 millimètres d’épai-ssenr au bord de l’ombilic alors que son diamètre n'est que de 140 millimètres. D’aiitres individus au contraire, pour un diamètre à peu près semblable, sont tellement dé[)rirnés qu’on a pu les prendre pour des Ammonites Requmii. La section des tours est toujours triangulaire mais Langlc du sommet o.sl plus on moins aigu ; les flancs sont larges, lisses, plans, légèrement convexes ou môme parfois lég«*reinenl concaves, comme dans Tindividu très renflé dont nous venons de parler; la pins grande épaisseur de la coquille se trouve au bord de l’ombilic. Région ventrale amincie mais non tranchante, garnie, au milieu, d'une carène assez sail- lante, flanquée de chaque côté d’une carène secondaire, continue, moins accentuée et moins saillante que la médiane. Ces trois carènes, très rapprochées, ne laissent entre elles qu'une dépression étroite qui ne forme pas un sillon proprement dit. Ombilic étroit, profond, cratériforme, à paroi interne perpendiculaire aux (ours ou même un peu rentrante, laissant voir les tours précédents sur l/b environ de leur largeur. Surface du dernier tour ornée, sur bon nombre d’exemplaires, de costules légères, nom- breuses, très peu saillantes, simples, falciformes, qui partent de l’ombilic où elles sont peu visibles, s’infléchissent en avant d’une façon continue et passent sur les carènes externes sans y déterminer de tubercules visibles. Ces costules, un peu inégalement espacées et ad- mettant parfois dans leurs intervalles des costales secondaires encore moins accentuées, sont distantes de dO à 15 millimètres sur la loge d’habitation de rexenq)Iaire que nous figurons. Sur un autre exemplaire, elles sont sensiblement plus rapprochées. Cloisons assez simples, composées de quatre selles larges, partout dentelées as.^ez peu pro- fondément et toujours divisées en deux parties à peu près égales par un j)clit lobule acct*s- soire plus profond que les simples dentelures. La quatrième selle se perd dans rornbilic. Les lobes, médiocrement profonds, sont, dans nos gros individus, presque aussi larges que les selles ; ils sont toujours assez fortement dentelés sur tout leur contour cl divisés, comme les selles, en deux parties à peu près égales par une dent plus élevée que les anln*s. Dans quelques individus plus déprimés, les lobes sont plus étroits et les dentelures plus accentuées et plus profondes. Les cloisons prennent alors l’aspect de celles de certains .Uum- mites et de certains Acanthoceras . Ces cloisons semblent très variables suivant les individus. Nous reproduisons PL XVII, fig. I, le dessin de celles qu’on observe sur le spécimen figuré. SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE. — PALÉONTOLOGIE. — TOME VII. — 2 . MÉMOIRE 17 . — :n LKS AMMONITES DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DE lAALCÉRlE L’Ammonite que nous venons fie décrire constitue un type bien spécial qui n est vraiment comparable à aucune espèce connue. Par la forme tricarénée de son bord externe elle se rapproche de Pseudotissotia GalUennei. Certains de nos individus, discoïdes et dénués d’ornementation, dont nous jugeons utile de faire représenter un spécimen, pourraient môme être confondus avec celte espèce. C est à ce point que le Mesle, dans ses premières notes, les avait signalés sous ce nom, provisoirement, se réservant de les comparer avec le type de d’Orbigny. Nous pensons cependant que cette ressemblance n’est qu’illusoire. Quand on examine une série d’individus on remarque clairement que ces individus voisins d’.4. Gallienneisa relient étroitement, d’une part, aux individus renflés tels que celui que nous faisons figurer et, d’autre part, à d’autres individus tellement déprimés qu’on les pourrait confondre avec monites Requieni. Pseudotissotia Meslei fréquent dans les calcaires turoniens du Djebel Milok, au nord de Laghoiiat et surtout vers la pointe septentrionale de la montagne; le Mesle l’a également rencontré, au nord dcDJelfa, en compagnie des mômes espèces qu’au Milok. Collection du Muséum (coll. le Mesle et coll. Durand) ; — Collection Pérou. FAMILLE DES HOPLITIDÉS Genre SPHENODISCUS Méek 1872. SPHENODISCUS REQUIENI d’Ohbigny. (PI. IV, fîg. 2 et 3 et PI. XVll, fig. 4, 4 bis et fig. 7). 18i9. — Ammoyiites rcqiiienianus d’Orbigny, Pal. franç. Ter. crét., t. I, p. 3lo, PI. 93. 1893. — Sphenodiscus Requieni de Grossouvre, Ammon. de 1% Craie supérieure, p. 140. Pans nos précédents travaux sur la géologie de l’Algérie (1). nous avons mentionné l’exis- tence A’Ammomtes Reçuieni an Djebel Milok, au nord de Laghonat, d’après des notes de le Mesle Après plus complète vérification, notre ami a pensé qu’il y avait lieu do revenir sur cette détermmat, on. Nous partageons cette manière de voir car les exemplaires du Milok aürtbués à cette espèce, tout eu présentant la forme et les principaux caractères externes - . eqmem possèdent des cloisons différentes des siennes. Cos exemplaires nous parais mèmèTo°'‘l tf variété très déprimée de cette autre Ammonite do la môme localité que nous venons d’examiner ci-dessus Nous avons d’autre part, sous les yeux de petits individus recueillis au Rocher des chiens (1) Echin. foss. de T. Algérie, fasc. no 6, p. 40. LES AMMONITES DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DE L’ALGÉRIE :I5 légères côtes flexueuses qu’on observe dans le type de cette espèce ; mais les individus en question, de trop petite taille d’ailleurs, ne laissent pas voir leurs cloisons et sont insuffisants pour une détermination correcte. Ces exclusions prononcées, il nous reste à examiner deux séries d’exemplaires qui, mal- gré une divergence notable dans l’horizon stratigraphique où ils ont été recueillis, nous paraissent, les uns et les autres, devoir être rapportés à VA. Reqiiieni. La première série comprend plusieurs exemplaires entiers et de bons fragments, tous assez petits et à l’état ferrugineux, d’une Ammonite recueillie par M. PIi. Thomas au Djebel (iuessa, près de Boghar. Le plus grand de nos individus a 38 millimètres de diamètre. La forme générale, le mode d’enroulement, la région ventrale amincie et tranchante, les côtes peu apparentes qui oriiful les flancs, sont bien les mêmes que dans le type de l’espèce. Les cloisons enfin, comme on peut le voir par le dessin que nous reproduisons, PI. XVII, lig. 7, d’après un de ces exemplairo.s du Djebel Guessa, sont remarquablement identiques à celle qu'a fait dessiner M. de (iros- souvre à la page 141 de son mémoire et aussi, quoique à un degré un peu moindre, à celle des exemplaires d’Ucliaux. L’identité spécifique de ces exemplaires du Djebel Guessa avec .1 . Rrr/uieni me (larall donc bien établie. Cependant, le niveau habité par ces exemplaires dans la série des coucIh-s du Guessa ne correspond ni à celui des grès d’Uchaux, ni à celui de la Craie de Touraine qui renferme A. Requieni. Quoique assez élevé dans cette série, il nous paraît, d’après les nombreux autres fossiles qu’il renferme, devoir être attribué à l’étage cénomanien supérieur. Notre deuxième série ne comprend que deux exemplaires mais tous doux d’assez grande taille, à l’état calcaire et en bon état de conservation. Le premier appartient à notre collection et nous a été envoyé par M. Michalet comme provenant de R’fana près Tebessa. Le deu- xième a été recueilli dans la même localité par le Mesle qui en a fait don à la collection do paléontologie du Muséum. Nous no sommes pas très exactement fixé sur l’horizon réel occupé à R’fana par ces exem- plaires car, d’après nos propres renseignements, le Turonien et le Sénonien inférinir so montrent dans cette localité. Ce dernier terrain, toutefois, est de beaucoup le plus développé et c’est lui qui fournil la masse des fossiles si connus de cette localité. Nos exemplaires de R’fana mesurent, l’un, 110 millimètres et, l’aulre, 00 millimètres de diamètre. La coquille est comprimée, lenticulaire, atours convexes, larges et embrassants ; 1 ombilic très étroit ; le bord externe aminci, sans être tranchant. Le dernier tour est garni de rostuleji légères, inégales, flexueuses, visibles seulement sur les deux tiers externes du tour, présen- tant une double sinuosité et s’infléchissant en avant près de la carène sans former de tuber- cules. La ligne suturale est composée d'éléments nombreux. La première selle est haute, divisée en trois parties un peu inégales, et un peu étranglée à sa base ; le premier lobe externe est divisé par quatre denticules inégaux ; la deuxième stdle, claviforme, à contour obtus, sans digitation est beaucoup plus petite que la première et semble une selle accessoire ; le deu- xième lobe ressemble au premier mais il est plus profond ; la troisième selle est encoïc plus 30 LES AMMOMTES DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DE L’ALCÉRIÉ pelile que la deuxième et également claviforme ; la quatrième et les selles siiivanles soni hieri plus hautes et plus larges que les deux précédentes, légèrement dentelées à la partie médiane, à contour parfois presque arrondi, séparées seulement par des lobes étroits et toujours den- telés. Comme on le voit, nos exemplaires, aussi bien par leurs caractères morphologiques que par les détails de leurs cloisons, montrent une très grande ressemblance avec A. Hrqmeni. I.a disposition des deuxième et troisième selles seule semble un peu diiTérente et pour celte .raison nous jugeons utile de faire dessiner un de nos exemplaires et de reproduire sa ligne cloisonuale. C’est sans doute à un individu semblable aux nôtres que Coquand, dès 1862, a attribué le nom Ammonites Itequieni et qu’il cite (1 ) comme provenant del’étage mornasien de Tebessa. C’est meme ce fossile qui, avec A. deverîamis, l^a conduit à paralléliser les couches des fours à chaux de Tebessa avec les grès d’Uchaux. Ammonites Requieni est un fossile assez rare partout. Le type décrit par d’Orbignv provient (les grès (l'Uchaux et le grand savant, dans la Paléontologie française, non plus qno dans le Prodrome, ne mentionne l’espèce dans ancnne autre localité. En dehors des grès d’Uchaux, en effet, A. llequiem semble très peu répandu. Les spécialis- tes qui se sont occupés des Ammonites du Crétacé supérieur, comme Stoliczka, Sliarpe, ,'^chlü- ter, etc., ne le signalent ni en Angleterre, ni en Allemagne, ni en Asie. Dans la Touraine, dans l’Est du bassin parisien et dans les Charontes, on l’a cité assez fréquemment mais avec des divergences de station stratigraphique qui peuvent inspirer quelques doutes sur l’identité réelle de tous ces individus. L’abbé Hourgeois, Tun des premiers, a signalé Ammonites Reqnietii dans le Tuffeau de a lourame, avec A. peramplus, A. papalis, A. deverianm, etc., mais il signale en même temps son e.ystence dans la zone à Spondglns truncatus, en compagnie des A. tricarinatus Rourgeoisi potyopsis. àAngonlèmeavecA. Rochebrnnei, papalis, peramplus et autres espèces q paça t a ors ( ans son etage angoumien et qu’il a transportées, depuis dans l’L-e hgérien, introduit plus récemment dans sa nomenclature. ^ ° Courtillier qui a étudié les Ammonites du Tuffeau de Saumur, n’y comprend nas A Re gmcm et dec are que cette espèce appartient à l’étage cénomanien. ‘ . . Ainaiicl place 1 espèce dans ses assises ii^ 4 et n® 8 c’est-à diro dn i v mens lignilifères, inférieurs au.x calcaires à /c/(/y(,s,rrco/kc. eUei L^^^^^^ luromensà Rochcbriinei , etc, ’ o«tie, dans les calcaires '• .1. I. Sa«he „ee , ■ “:.i: esrer. ». iNous même avons rapporté (4), avec quelque doute à 1’ 1 fi.. • -a • CCU.V de Seignelay, que nous avons recueillis dans ‘la crirc " «ins ta cidie cenomanienne de Saint- (1) Loc. cit. p. 54. (2) Eludes sur Moll, de l’Yomte, p. 15 . (3) Slalisl. géoL de l'Yonne, p. 498. (4) Note sur la géologie du eanton de Saint Fargeau (Yonne) 1865. LES AMMONITES DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DE L'ALGÉRIE :î7 Fargeau (Yonne). Ces individus, que nous venons cTexaminerà nouveau, présenlent bien la forme et les caractères externes de ceux d^Ucliaux, mais les cloisons, n’v sont aucunement visibles. Ils ne peuvent d’ailleurs être rapprochés convenablement d’aucune aulre espèce du Crétacé supérieur. M. de Grossouvre place A. Reçuieni dans l’étage angoumien et le considère comme plus jeune que A. deverioides, A. Rochehrunei et autres de la Craie tulTeau de Bourré et de Poncé. Cette classification, envisagée comme une règle générale, nous semble discutable. Il faut, en effet, ne pas oublier que le véritable type de l’espèce se trouve dans le bassin (rUcbaux, non pas dans les grès de Mornas, qu’on peut considérer comme angoumiens, mais bien dans les grès de Boncavail, de Mondragon et de Sommelongue qui, comme l’ont amplement dé- montré MM. Hébert et Toucas et comme l’admettent tous les géologues, sont bierï svncbro- niques du tuffeau ligérien. Il résulte ainsi de cet historique, que les citations des auteurs sont tiès divergentes, nu point de vue de l’horizon géologique habité par Ammonites Rcf^uieni. Il faut en conclure, soit que l’espèce est diversement interprétée et que des formes voisines sont réunies peut-être à tort, soit que l’espèce a vécu pendant plusieurs périodes successives. Nos observations sur les exemplaires de l’Afrique du nord nous conduisent à adopter cette dernière conclusion. Collection le Mesle (Muséum), Peron, Thomas. SPHENODISCUS cf. REQUIENI. Nous signalons ici, à titre de document provisoire, une grande Ammonite provenant des environs de Lambessa, à l’est de Batna, qui nous a été communiquée par M. Heinz de Cons- tantine. Cette ammonite a l’une de ses faces complètement recouverte par un grand bryozoaire du genre Membranipora et l’autre face est également recouverte, en grande partie, de telle sorte qu’on ne distingue les cloisons que sur une portion de cette face et encore la première selle latérale est-elle incomplètement visible. Le diamètre de cet exemplaire atteint 150 millimètres ; la coquille est très déprimée, presque plate, atours très larges, très enveloppants, se recouvrant pre.squc coniplèlement ; le bord externe est très aminci et tranchant ; la surface des tours ne laisse voir aucune trace d’ornementation. La partie externe des cloisons est irrégulière et paraît fort semblable à celle de Sphenodi\cu< Rcquieni ; mais, au contraire de ce qui a lieu dans ce dernier, la première selle secondaire qui suit la grande selle externe est plus grande que la deuxième selle secondaire. La deuxième grande selle latérale externe, très large, n’est pas divisée comme celle du lype, mais seulement dentelée, un peu irrégulièrement ; les selles suivantes sont élargies, à con- tour supérieur subcéralitoîde, finement dentelé ; les lobes qui les séparent sont étroits, un peu rétrécis vers le milieu et dentelés à la [.artie postérieure. Cette espèce diffère de celle que nous avons examinée précédemment par sa forme plus déprimée, par son pourtour plus tranchant et par quelques détails des cloisons. Nous pensons qu’on peut y voir une de Sphe?iodiscus Reqîneni,n)ti\s\ exemplaire est en trop mauvais état pour qu’on puisse conclure à une détermination précise. 38 T F« AAIAIOMTES du CHÉTACK SLTÉIUEUH DE L’ALGÉRIE Nous ne savons pas à quel niveau, exaclement, a été recueilli cet exemplaire 11 est proba- ble, d’après ce que nous savons sur les terrains des environs de Lambessa, qu il provient des couches luroniennes. Genre JNEOPÏYCrUTES Kossmat 1895. 1865. 18G7. 1893. 1895. — NEOPTYCHITES TELINGA Stoliczka. (PI. VI, %. 1, PI. VIE fîg. 1 et P]. XVII, tig. 13). — Ammonites telin g a Stoliczka, The fossil of the crelaceons rocks of Southern India; Amnionitidæt p. 125, PI. LXII. — A. cephalotu.-< Gourtillicr, Ann. soc. Jinné. de Maine el-Loire, t. IX, p. 3, PJ. 1 et 2. — Sonneralia cephalota et Sonneratia telinga de Grossouvre. Les Ammoîiües de la Craie sup., p. 19, 50, 145, etc. Neoptycliites telinga Kossmat, Uiitersuchungen übcr die südindische kreideformatîon, p. 167, Pi. Vil, fig. 1. Cette remarquable espèce nous a été envoyée par M. le capitaine Prudhomme de Constan- tine dont le neveu, employé à l’exploitation des phosphates de chaux de Tebessa, Pa recueil- lie dans la région du Djebel Guelb, auprès du village de Clairefontaine (Aïounet-el-Dieb). Elle paraît y être assez fréquente. Nous en avons sous les yeux deux grands exemplaires et M. Prudhomme en a conservé plusieurs autres dont l’un, représenté par un fragment, indi- que un individu de taille encore plus grande. G est avec confiance que nous assimilons ces exemplaires à A) 7 i 77 ionites telinga du Cré- tacé moyen de 1 Inde. Il est difficile en effet de rencontrer, sur des individus recueillis à pareille distance les uns des autres, une identité aussi complète. La taille, l’absence d’ornementation, la forme de l’ombilic, celle de la région ventrale et celle si remarquable de la dernière loge, sont parfaitement semblables. On peut remarquer seulement que dans la ligne cloisonnale, telle que l’a dessinée AL Kossmat, les selles sont plus élancées et plus étranglées à la base que dans nos exemplaires. Mais dans ceu.x-ci, les seules cloisons qui sont bien visibles sont celles qui sont le plus rap- prochées de la dernière loge et ces cloisons, de plus en plus serrées, sont, en même temps, etTereXémilês d Néanmoins, le plan semble bien le môme LES AMMONITES DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DE L’ALGERIE 3‘J Il est à remarquer que, dans les trois gisements que nous en connaissons, Ammonites' se montre toujours d’assez grande taille. Stoliczka indique 270 millimètres pour le dia- mètre de son plus grand individu ] M. Kossmat 26o millimètres 5 Courtillicr 2 oO millimètres pour VA. cephalotus de ^aumuv ; notre plus grand exemplaire mesure 2i5 millimètres et enfin l’un de ceux que possède M. Prudhomme est plus grand encore que ce dernier. Dans tous ces gisements, en outre, les individus se présentent généralement avec la loge d’habitation et avec l’ouverture bien conservées. Cette dernière loge présente, vers Te. xl ré- mité de la coquille, un renflement considérable, gibbeux et ampullaire, qui s’aflaisso brusque- ment vers l’ouverture, de telle sorte que celle-ci se trouve rétrécie et limitée par deux joues plus ou moins déprimées, ne laissant plus entre elles qu’un intervalle étroit et allongé Dans tous les exemplaires que nous connaissons la surface de la coquille est entièrement lisse. Cependant, Courtillier avance que, jusqu’au diamètre de 6 centimètres, cette espèce e.st or- née de trente à quarante côtes qui passent sur le dos. La réf^’ion ventrale de nos individus est amincie, et assez étroite mais, néanmoins, nette- O ment arrondie. Les tours sont larges et très enveloppants; l’ombilic, très petit et peu pro- fond, ne laisse voir aucune portion des tours antérieurs. Il est incontestable qnAm? 7 iOîii(es telinga présente de très grandes analogies avec les in- dividus âgés d’A. peraynplus. On sait en effet que, dans les grands individus de cette der- nière espèce, la surface des tours devient lisse, la région ventrale s’amincit et qu’enün la dernière loge se dilate à son extrémité antérieure pour se rétrécirbrusquement à l’ouverture. Les lignes suturâtes même présentent sinon une parfaite ressemblance au moins une certaine analogie. Cependant, alors que M. Zillel (1) considère Ammonites pei^amphis comme une des formes typiques de son genre Pachijdiscus^ il range A. telinga et autres espèces voisines, de préférence, dans le genre Stoliczkaia Neumayr. Cette classification n’a pas été admise par M. de Grossouvre. Notre savant confrère, s’np- ’ privant sur divers caractères communs, notamment sur la forme si remarquable de la loge d’IialDÜation et de l’ouverture, dans les individus adultes, et sur le tracé de la ligne suturale, fait remarquer que A. peramplus, A. cephilotus, A. telinga et plusieurs autres espères, no- tamment celles de Tunisie que nous avons décrites sous les noms de Pachgdiscus RoUandi et P. africaniis, forment un petit groupe assez homogène de formes très voisines que peut- être il y aura lieu de désigner par une meme dénomination générique. Provisoirement, .M. de Grossouvre les a classées dans le genre '^Sonyieratia Bayle, en raison des grandes affinités qu’elles présentent avec les espèces types de ce genre, aussi bien sous lerap[>ort des cloisons que sous celui de l’ornementation. Depuis la publication du mémoire de M. de Grossouvre, M. Kossmat (i)a institm* pour Ammonites telinga et A. Xetra Stoliczka le nouveau genre Neoptyclutes. La mesure pressentie par M. de Grossouvre se trouve ainsi réalisée et nous ne pouxons faire mieux que d’adopter à notre tour le genre Neoptyclutes. En traitant de V Ammojntes pevampliis nous ferons, toutefois, remarquer que M. Kossmat (1) Traité de paléo 7 itologie. T rQ.d. Barrois. Tome 11, p. 464. (1) Loc. cil. p. 69. (2) Loc. cit. p. 71 . io LES AMMONITES DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DE L’ALGÉRIE laisse celle espèce en dehors de son nouveau genre, lequel se trouve limité aux espèces citées ci-dessus. Le gisement du Djebel Guelb, où ont été i*ecueillis les exemplaires de Neoptychites ieliuga que nous venons de décrire, est, comme nous l'avons dit, peu connu. Cependant plusieurs des espèces que M. Prudhomme y a rencontrées appartienneni ailleurs à l’étage turonien et indi- quent que cet horizon y est représenté. Dans les environs de Saumur Neoptychites telinga a été recueilli dans la Craie luiïeau, en compagnie de nombreuses Ammonites de Tétage turonien inférieur. Dans rinde, il se trouve, à Odium, dans V Ootatoor-group moyen, en compagnie d’espè- ces plutôt cénomaniennes que turoniennes. Collection Prudhomme (musée de Constantine) ; collection Peron. Genre DISCOCERAS Kossmat d89o. DISCOCERAS Cf. LARGILLIERTIANÜM d’Orb. IS40. 1887. 1889. 1890. (PI. I, lig, 6-7). Ammonites largdlieHianum tV., t. I, p. 320, Pi. 9o. Placenticeras largilUertianum Zittel, Traité de pal., t. II, p. 449 , Hoplites largilliertianus Peron, Desc. inverl. fos. de la Tunisie, p. 31. Discooe^^ UMersuchungen iiber die' süiùiiUohe A'reiie fo,-m , p. 8i, PI. 1 " à 4 kilomèlres environ au su,l .le leu.v excmpla,res le plus petit, seul, est entier ; lautre nest qu'un bon fragment , 1 e a..n^e':rsoT;:ut:;S -P-;;- -^peuplusépai.e au centre delaco- llaiics sont complèlomeut lisses - la réo-ion V T fort petit. Les Cl, dans notre plus petit exemplaire on v dH ’ bicarénée Les cloisons 110 sont pas visibfes. ’ ^ " ‘"0“® meme une légère dépression médiane. Ces exemplaires, comme on le voit caractères d’Ammonilas largilliertianus ®®'i'’iblement la forme et les principaux cheinent Cénomanien on n'I.ésite^raTns L '"""‘1 f-»' 011 compagnie d’exemplaires nombreux à’An>, T '‘^'‘■'buer à cette espèce ; mais c'est nous attribuons à l’étage turonien Durand, et dans une crête calcaire que -Il ■>.: •;■< 3 : 7 ^ - LES AMMONITES DU CRÉTAGE SUPÉRIEUR UE L’ALGÉRIE Une certaine réserve s’impose donc, avec d’autant plus déraison qu’on ne distingue sur nos exemplaires aucune trace des costules rayonnantes, sinueuses, si constantes à la surface d'A.largillie7'tia}i?fS,qne leur bord externe est plus aminci et coupé plus carrément encore que dans cette espèce et qu’enlin nous ne pouvons examiner si les cloisons sont bien les mêmes. Il ne paraît d’ailleurs exister dans tout le Crétacé supérieur aucune autre espèce avec la- quelle nos exemplaires du Kbeneg-el-Arouïa puissent être confondus. M. Kossmat a créé récemment pour Ammoniles largilliertianus et quelques autres espè- ces analogues, comme A. obtectus Sliarpe et A. subobtectus Stoliczka, le nouveau genre /fis- coceras, démembré des Place?iùiceras de Meek. Nous croyons devoir classer nos exemplaires dans ce nouveau genre, mais avec toutes les réservesque commande rinsufüsance de nos ma- tériaux. Collection Durand (Muséum). FAMILLE DES PIIYLLOCERATIDÉS Genre PUZOSl Bayle. PUZOSIA AUSTENI Shahpe. (PI. IV, fig. 4-5). 1853. — Ammonites Austeni Sharpe, Descrip. of the fossils remams of Mollusca found in the calk of Engtand, p. 23, PI. Xlf, fig. 1-2. __ puzosia Austeni de Grossouvre, Ammonites de la Craie supérieure, p. 175. Nous n’avons de cette espèce qu’un seul exemplaire et encore est-il incomplet. Sa tlélrr- mination cependant nous paraît correcte car il est bien identique à l’individu figuré sous le nom d' Ammonites Austeni par Sharpe dans la figure 2 de sa Planche XII. Ce savant, en décrivant cette espèce, en a fait figurer deux exemplaires. Or, ces deux c.xem- plaires présentent entre eux de si notables différences qu’ils ne paraissent pas, suivant l’avis exprimé par M. deGrossouvre, pouvoir être rapportés au même type spécifique. D après noir»* confrère (l), le nom de Puzosia Austeni devrait être réservé au type figuré sous le n* I. M. de Grossouvre ne fait pas connaître les motifs de cette préférence et, d autre part, il ne nous indique pas ce que, dans ces conditions, doit devenir le type figuré sous le iP 2. Or, c’est à ce deuxième type que se rapporte exactement notre individu. Sa forme et son ornementation sont bien celles de ce type. Il montre, par tour, une dizaine de cotes obtuses, falciformes, très peu visibles vers l’ombilic, s’accentuant vers le milieu du tour cl passant sur la région ventrale sans s’atténuer et en s’infléchissant légèrement en avant. (1) Loc. cit. p. 175. SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE. — PALÉONTOLOGIE. — TOME VII. —3. MÉMOIRE X* 17. — 6. 4*2 Enlre deux côtes principales, il existe 5 ou 6 côtes plus petites, également tlexueuses et peu marquées vers l’ombilic. Le diamètre de l’exemplaire est de 10 centimètres ; les tours sont larges, déprimés et cou- pés à angle droit sur l’ombilic qui est largement ouvert ; le bord externe est arrondi mais peu épais. Quelques indices des cloisons, seulement, sont visibles. Ils montrent des digitations profondes et aigües. Cet exemplaire diffère du type à' Ammonites Austeni, figuré par Sharpe, sous le n® 1, par ses côtes bien moins nombreuses, plus accentuées à taille égale et plus régulièrement espa- cées. Si, comme le pense M. de Grossouvre, ces différences sont suflisanles pour distinguer spéciliquement les deux formes, notre espèce devrait prendre un autre nom. iVous préférons cependant pour mieux rappeler son identité avec l’un des types àWmmonites Aîisteni de Sbarpe lui conserver, au moins provisoirement, ce même nom. Notre exemplaire ne saurait d’ailleurs être confondu avec aucune autre forme du Crétacé supérieur. Il diffère, notamment, beaucoup de Puzosia corharica de Grossouvre dont les côtes principales sont très accentuées dans la moitié interne des tours pour, au contraire de ce qui a lieu dans notre espèce, s’atténuer vers le pourtour externe, au point de devenir semblables aux petites côtes intermédiaires. Ces dernières 'sont d’ailleurs bien plus nombreuses. On en compte dans P. corbm'ica 10 à 10, entre deux grosses côtes voisines, au lieu de 5 à 6 qui existent dans notre espèce. Puzosia Austeni Sharpe est abondant dans l’étage turonien d’Angleterre, craie grise de Kent et de Sussex, laquelle renferme également Acanthoceras deverianum^ Prionotropis Woolgari, P achy disons per amplus^ etc. L’exemplaire unique du Nord africain que nous avons pu étudier a été recueilli parM. 1 ludliomme dans la région du Djebel Guelb, auprès du village de Clairefontaine, dans des crêtes calcaires où il se trouvait en compagnie de Neoptychites telinya et quelques autres espèces. Il appartient à la collection du Musée de Constantine. Genre PACHYDISCUS Zittel. PACHYDISCUS PERAMPLUS Mx^ XNTELL. (PI. I, fig. 4 et 5 et PI. XVIII, fig. 6). 182i>. 1822. 18t0. 1862. 1887. 188Î). 180;î. - Ammonites peramjjlus Mantell, GêoL of Sussex, p. 200 — Id. Sowerby, Miner. Conchol., t. 4,p. 79, pp 357, 42, 63 et 64. supérieure, p. .49, lOS, 139, liOet lil, fig. LES AMMONITES DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DÉ L’ALGÉRIE l.T Nous connaissons Ammonites peramflus Mantell dans d’assez nombreux gisemenls en Algérie. Tout d’abord nous en possédons un bon exemplaire des environs de ïebessa où Coquaiid a déjà signalé la présence de celle espèce sous le nom d A. i^rosperiaiiun. Les crêtes calcaires des environs de Laghouat, Rocher des chiens, etc., renferment de nombreux individus jeunes d’A. peramphis dont, à l’aide des acides, on peut obtenir de jolis exemplaires. Au Djebel Milok, au nord de Laghouat, on rencontre des individus de plus grandi* taille, alteignant 10 à 12 centimètres, sur lesquels les petites côtes disparaissent et où les larges côtes, droites et arrondies, subsistent seules comme dans les individus adultes de la Craie de Touraine et du nord de TEurope. Dans le massif d’El-Guebar, montagne tout à fait analogue au Djebel Milok de Laghouat et située au Sud-Ouest de Géryville, l’espèce est également abondamment représent»*e par de pelits individus que, comme à Laghouat, on n’obtient guère en bon état qu’à l’aide de l’acide. Il en est de même dans plusieurs autres localités du Djebel Amour, notamment au Klic- neg-el-Arouia, crête terminale, située à 4 kilomètres environ de Rrizina, à la limite nord du Sahara, dans une situation tout à fait analogue à celles de Laghouat et au Khencg-Suuès qui forme l’un des passages à travers cette crête, entre Brizina et Ll-.Vlbiod-Sidi-tdieik. A. peramplus de taille assez grande se rencontre encore auprès de Djelfa où le .Mesie l’a recueilli avec d’autres Ammonites, identiques à celles du Milok de Laghouat, dans un gisement situé à 2 km., environ, au Nord de Djelfa, sur la rive gauche de la rivière, à pro- ximité de la tuilerie. Ces divers exemplaires du Sud algérien nous montrent bien les diverses formes qu’aiïocte l’espèce suivant l’âgo. Toutefois nous n’en possédons aucun d’assez grande taille pour v re- trouver l’amincissement du bord externe et le renflement de la loge terminale que l’on ob- serve dans les très grands individus de la Touraine. En outre nos exemplaires du Sud de la province d’Alger ne permelleul pas d’y distinguer le tracé des lignes cloisonnâtes. Seul, notre exemplaire de Tebessa les montre assez neltc- menl. Elles nous paraissent dans leur ensemble bien conformes aux dessins qu’en ont don- nés Sharpe, M. Schluter, etc. Les selles y sont hautes, élancées, étranglées à la base et divi- sées par des lobules assez profonds ; les lobes sont également très raineux et Iridigilés. Nous donnons PI. XYlIIle tracé de cette cloison d’après notre exemplaire de Tebe.'isn. Le classement ^Qnèv\(\\xQ à' Ammonites perainplus est encore incertain et discuté. M. h» professeur von Zittel (1) en a fait Tun des types de son genre Pachydiscus et c’est dans ce nouveau genre que nous même Pavons placé quelques années plus lard. Cependant, M. de Grossouvre, se basant sur des caractères diiïérenliels conslanl.s, notam- ment dans la forme des cloisons, a fait sortir l’espèce du genre Pachydiscus pour la |daccr dans le genre Soimeratia^diY\e. M. de Grossouvre, toutefois, n’a adopté ce classement qu’à litre provisoire. 11 fait remar- quer, avec raison, que A nninonites peramplus forme avec plusieurs autres espèces de la (.raie (1) Traité de paléontologie, t. II, p. 464. ii LES A^rMOXITES DU CRETACE wSUPÉRIEUH DE L’ALGÉRIE moyenne telles que A. relinga, A. leiüesiensü, A. cephalotus, etc., un groupe de formes très voisines que, peul-ê(re, il sera utile de distinguer par une môme dénomination générique. • Depuis le moment où M. de Grossouvrc émettait cette opinion, M. Kossmat, comme nous lavons dit, a institué le genre Neoplychites pour une partie des espèces du groupe signalé par M. de Grossouvre. Il semble donc que, si runité de ce groupe est aussi complète que le pense noire confrère, Ammonites perampliis devrait, comme A, cephalolus, prendre place dans le nouveau genre Neopiychites. Cette mesure toutefois rencontre de sérieuses objections. M. Kossmat (1), en elTet, n’ad- met dans son nouveau genre d’autres espèces que Ammonites telinya et A. Xetra de la Craie de ITnde. Il fait même observer qu’il ne connaît dans toute la Craie qu’une seule espèce, A. c/ypeiformis (VOvhi^ny qui puisse être rapprochée des Xeoptyc/iites. D’autre pari, il dé- clare (2) qu’il a examiné non seulement Ammonites pcramphis^ mais d’autres espèces voisi- nes, de la Craie de l’Inde et de Vancouver et qu’il n’y a trouvé aucun caractère qui lui per- mette de les séparer des Pachydisciis, (^ette manière devoir de ^1. Kossmat, rapprochée de celle de M. Ziltel qui considère A. pcramplus comme une des formes typiques de son genre PachydiscuSy est évidemment à prendre en très sérieuse considération. Nous devons donc, malgré l’incontestable analogie des formes adultes iV Ammonites pe- raynplus avec celles d’A. telinya, etc., maintenir cette première espèce dans le genre Va- chydiscus où nous l’avons précédemment placée. (le Ir es nombreuses localilés, non seulomenl en Touraine, mais dans la Ci-aie gr ise dei'csl du bassrn parisien, llesi, en oulre, connu on Anglelerre, en Allemagne, en Afrique, en Asie, c (:., Cl, parloul, cesl dans la craie Iriionienne qu’on l’a renconlré. Celte espèce, toutefois, en . çniagne aussi bien qu’en France, n’es.l pas exclusivement cantonnée dans un seul niveau On la trouve sur toute la hauteur de l’étage turonien, c’est-à-dire dans le sous-élage angoii- niie aussi bien que dans le Ligérien. C’est donc, pour nous, une espèce précieus^e sur h- Co°W ' ' de Géryville Tebessa Collections : Muséum (coll. de Mesle et coll. Durand) ; collection l'er’on PACHYDISCUS DURANDI Thomxs ET Peuon. (PI. IV, flg. 1 ; PI, V, tig. i et P] XVII, fig.. 1889. - Pachydiscus Durât, di Thorras et Peron ’ • l- foss. de la Tutiisie, p. 27, PI. XVlIt, fig. 5-8. v.ello espèce, que nous avons décrite - i I*li. Tbomas dans les couches turoniennes d^D' b* '’eeueillis en Tunisie par M. m p. «S«lo..oia »u „ird do (2) Loc. cü. p. 86. LES AMMONITES DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DE L ALGÉRIE 15 Laghouat, dans les assises calcaiies qui couronnent le Djebel Milok. Elle y est môme assez fréquente, ainsi qu’à Djelfa et dans quelques autres localités du sud de la province d’Alger. Un des individus que nous avons sous les yeux atteint 190 millimètres de diamètre et 100 millimètres d’épaisseur. Il en existe même, cà notre connaissance, des exemplaires plus grands encore. Tous ces individus sont un peu frustes et usés. L’ornemenlalion, c’est-à-dire les pe- tites côtes que nous avons signalées sur quelques individus de la Tunisie, ne s’y nionlrenl pas et, sur la plupart, les cloisons sont invisibles. Cependant, quelques exemplaires, assez rares, font exception. C’est ainsi que, sur un indi- vidu de Djelfa, nous retrouvons des indices bien apparents descostules en question et, quant aux cloisons, nous pouvons les observer très visibles sur un exemplaire de taille moyenne du Djebel Milok. L’exemplaire adulte dont nous avons, ci-dessus, donné les dimensions est pourvu de sa der- nière loge et de son ouverture. Cette dernière loge n’est pas rennée et dilatée, comme dans les espèces précédenles, mais l’ouverture y est comprimée et rétrécie comme dans ces c.spcccs et, aussi, comme dans l’exemplaire de Pachydiscus Rollandi dont nous avons donné le dc.ssin dans notre Planche XVII, fig. t-2, des fossiles de la Tunisie. Il y a donc là, dans ce groupe d’espèces, déjà semblables à d’autres titres, un caractère commun important qui, comme l’a fait observer M. de Grossouvre, peut amener à les réunir dans un même genre. . Il est incontestable, toutefois, que les cloisons, telles que nous pouvons les ob.server sur nos exemplaires, sont très notablement différentes de celles de Neoptyc/iites lelmga, tig urées par M. Kossmat. Elles sont beaucoup plus simples ; les selles y sont moins ramifiées et non étranglées à la base et les lobes y sont aussi moins profondément découpés. Il résulte de là que, étant donnée l’importance qu’on accorde aux caractères tirés de la struc- ture des cloisons, nous ne saurions, sans outrepasser la pensée de M. Kossmat, faire entrer notre espèce dans son genre Neoptychites. Il semble donc préférable, en attendant le résultat des nouvelles études de M. de Grossouvre, de maintenir nos fossiles africains dans le genre Pachydiscus où nous les avons placés précédemment. ^oire Pachydiscus Durandi présente une remarquable analogie de taille et de forme avec Ammonites {Buchiceras) Rarttii Hyalt, du Brésil, dont M. Charles White a décrit et figuré un bon spécimen (1). Malheureusement, cette espèce est trop peu connue et son horizon stra- tigraphique trop incertain pour que nous puissions aller au delà d’un sim[)lo rapprochement. iXous ne reviendrons pas sur la description que nous avons déjà donnée de Pachydiscus />e/- randi. L’examen des exemplaires de Lagbouat ne nous a fourni, d’ailleurs, aucun renseigne- ment nouveau bien important. La taille de l’espèce atteint des dimensions plus grandes en- core querelles que nous avons indiquées. Les tours, à peu près aussi larges qu’épais, sont régulièrement arrondis, sur la région externe comme sur les flancs, et leur section est pres- que circulaire. Un individu des environs de Djelfa montre, comme nous l’avons dit, des traces de costn- Ics fines, nombreuses et irrégulièrement espacées, comme celui de la Tunisie que nous avons fait représenter, Pl.XVlIl, fig. 6. La ligne cloisonnale est semblable à celle que nous avons fait dessiner à la figure 8 de la même planche mais l’exemplaire qui a fourni l’original de cette figure ne laissait voir nctle- (I) Contribuçoës a paleontologia do Bro%il, p. 226, PI. XIX, fig. i-2 et PI. XX, fig. 3 [1887]. 40 LES AMMONITES DU CKÉTACÉ SUI'.ÉIUEIK DE L ALtlÉllIE n . ..îifnnt nour avoir la cloison complète, ajouter une Iroi- " rts-»'-*™"' "pf “"n Je ••!"« -Tenee J“ l'i»'''' >'■- ,,:“::;*:rz.7'Ao. “è:;!. J.en ,e. „o„. ..... ,.i. .ici.... ...... ''Ær— -ie»> «” " "■ de/' 7 Jcranip/ 2 's, clans plusieurs localités du Nord afiicam. Indépendamment du grand gisement du Djebel Jlilok et autres points des eium-oiis e a- ghouat nous pouvons le signaler an nord de Djelfa, près de la tuilerie, puis a la crête du Kheiieg Souès. entre Brizina et El Abiod-Sidi-Chcik. C’est à celte môme espece qii i faut, très probablement, rapporter l’Ammonite recueillie par M. Rolland a El f.olea, dans le . a- hara algérien, et figurée par lui sous len» 10, page 139, de son mémoire géologique sur la mission du chemin de fer transsaliarien et, aussi, dans son album photographique des aiii- maux fossiles et vivants recueillis par la mission. Celte Ammonite a été trouvée sur le plateau calcaire qui couronne la falaise (rhl-(ioléa. Elle s’y trouve avec une autre espèce, à tours plus embrassants, que M. Rolland a reconnue identique à un de nos exemplaires des environs de Lagliouat dont nous parlerons ci-a|>rès : Celte seconde espèce à tours plus embrassants a été également rencontrée en Tunisie parM. IMi. Thomas et c’est elle que nous avons décrite sous le nom àa Pachydiscus Rollandi. La première espèce de Goléa, c’est-à-dire celle que nous assimilons au Pachydiscus Du- randi, n'a pas été décrite par M. Rolland qui s’est contenté de la désigner sous rappellalion d’Ammonite abord déroulé, par rapport à la seconde dont l’ombilic est plus étroit. C’est donc d’après la figure, seulement, que nous avons établi notre détermination. Quelque pro- bable qu'elle soit, il serait à désirer qu’on pùt la confirmer'. Les deux espèces existent, d’après M, Rolland, en grande quantité sur le plateau d’El-Gotéa et quoiqu’elles y soient, en général, frustes et fragmentées, on peut espérer en obtenir quelques exemplaires convenables. La position des calcaires d’El-Goléa, au dessus d’assises marneuses à fossiles cénomaniens, permet de les considérer comme synchroniques des calcaires à Ammonites du Milok de Laghouat. C est dans une situation slraligraphique identique’ que M. Ph. Thomas a rencontré les exemplaires de Pachydiscus Durandi nous avons décrits. Ils se trouvaient dans les calcai- res qui forment le sommet du Djebel Meghila, en compagnie d'une assez riche faune, super- posée aux assises les plus élevées de l’étage cénomanien. Il nous paraît utile de faire représenter un exemplaire adulte de P. Durandi et nous don- nons en outie, 1 1. XVII, lig. 5, le dessin de la cloison d’un autre exemplaire plus jeune. Ces deux exemplaires ont été recueillis au Djebel Milok et appartiennent actuellement à la collection du Muséum. Collections : Muséum (le Mesle et Durand), Pérou, Thomas, Rolland. LES AMMONITES DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DE L’ALGÉRIE 17 PACHYDISCUS ROLLANDI THOMA.S ET PerON PL vil, fig-. 6 et 7. 1889 , _ Pachydiscus Rollandi Thomas et Peron, Descrip. invert. foss. de la Tunisie, p. 25, PI. XVII, fig. 1-3. Nous avons décrit, sous le nom de Pachi/discus Rolland?, une Ammonite dont M. I*li. Thomas a recueilli d’assez nombreux exemplaires dans les calcaires tiironiens du Djebel Megiiila et qui nous a paru être la même que celle rencontrée par M. Rolland sur le plalecnu calcaire d’El-Goléa et ligurée par ce savant, sans nom spécifique, dans son allas de la mis- sion du chemin de fer Iranssaharien. Celte Ammonite d’El-Goléa, désignée par M. Rolland sous la simple indication d’e.spèce renflée, n’a été représentée que sur la face. Il en résulte que, en l’absence de description, nous ne connaissons pas exactement la forme de la région ventrale. Cependant, en raison de la forme renflée de la coquille, de l’étroitesse de l’ombilic, il»> la surface lisse des tours et de la structure des cloisons, l’assimilation de l’espèce de M. Rolland avec celle de Tunisie semble fort probable. M. Rolland qui a pu, chez nous, comparer son exemplaire à des c.xemplaircs similaires recueillis par le Mesle aux environs de Lagbouat, a reconnu qu’il s’en rapprochait beau- coup (1). Ces exemplaires du Milok de LagbouaU que nous attribuons également au Par/i^di^cus Rollcmdi, sont eux-mêmes en médiocre état. Ils sont moins abondants et moins bien conser- vés que ceux de P. Durandi et les lignes suturales des cloisons n’v sont pas visibles. C’est donc, seulement, d’après la forme renflée, arrondie et embrassante des tours que nous le.s déterminons. Les grosses côtes ventrales, signalées sur les exemplaires types de la Tunisie ne s’y montrent pas. Un autre exemplaire, plus petit, mais présentant exactement la môme forme renflée et les mêmes tours ronds et embrassants,, nous a été communiqué par M. le capitaine IVudhomme comme provenant du Djebel Guelb, où il se trouvait en compagnie de Neoptychitos telinfja. Cet exemplaire, de conservation également médiocre, montre cependant des indices de côtes comme ceux de Tunisie. Nous jugeons utile de faire figurer cet exemplaire. Collections le Mesle (Muséum), Peron, Prudbomme (musée de Constantine), Rolland, Tho- mas. (t) Mission Choisy, Piapport géologique, p. 159. rrs AMMONITES DU CRÉTACÉ SUPÉUIÉUR DE L’ALGÉRIE ÉTAGE SÉNONIEN FAMILLE DES ACANTIIOCERATIDÉS. Genre BARROISICERAS dp. Grossodvre, 1893. BARROISICERAS HABERFELLNERI VON HaUKU. (PI. VII, fig-. 4 et 5). 1859. — Ammonites pelrocoriensis Coquanrl, Descript. gàoL, etc., du département de la Charente, t. II, p. 158. 18(56, — ^1. Haberfellneri von llauer, Neue Cephal. ausden gosnugebilden, p. 2, Pi. I, fig. 1-5. 1893. — liarroisiceras Ilaberfellnen de Grossouvre, Amm. Craie supérieure, p. 51, PI. I, fig. 1-5 et PI. II, fig. 1-8. Indiviilii unique, mesurant 65 millimètres de diamètre, d’une bonne conservation, mais ne laissant voir que de petites portions des cloisons. Coquille comprimée, discoïde, à tours larges et embrassants ; ombilic étroit, plus petit que dans les individus types de l’espèce ; flancs garnis de côtes mousses, assez nombreuses, flexueuses, assez accentuées au pourtour de l’ombilic où cependant elles ne forment pas de tubercules, se bifurquant vers le milieu du tour et se terminant au pourtour externe par un léger tubercule Iransverse. Région ventrale étroite, garnie en son milieu, d’une petite carène médiane, discontinue, formée de tubercules allongés dans le sens de l’enroulement, et, latéralement, de deux carè- nes secondaires, moins saillantes que la médiane et formée, comme elle, par des tubercules allongés qui terminent les côtes. Les cloisons sont peu apparentes ; on peut voir seulement qu’elles sont assez forlcmenl foliacées. Le piemicr lobe latéral, qui est la partie la plus visible, paraît bien semblable à celui donné dans la figure 51 du mémoire de M. de Grossouvre. ans son ensemble, cet e.vemplaire est bien conforme aux spécimens figurés de Barroisi- ccras a erfellnen. L’ombilic y semble un peu plus étroit, mais, d’après M. de Grossouvre, on O serve des variations sensibles, sous ce rapport, dans les nombreux échantillons des (diarcntes qu il a étudiés. cai!xé'ir(t nièmesous le rapport de l’ornementation, les côtes et les tuborculesombili- de indiv lî 7 iT'"' Tr Grossouvre a même observé des individus complètement lisses et inermes. LES AMMONITES DU CRÉTAGE SUPÉRIEUR DE L’ALGÉRIE VJ Nous croyons donc fermement que notre exemplaire peut, en toute sécurité, être assimilé à ceux de la Charente. L’espèce qui nous occupe était très connue jusqu’ici sous le nom V Am77ionUes pett'ocorien- sis. Elle est, en effet, assez répandue dans la Craie du Sud-Ouest et Goquand en a donné, dans son Synopsis des fossiles des Oharenies, une description qui permet de la reconnaître facile- ment. M. de Grossouvre a même pu faire figurer l’échantillon qui a servi de type à respèce de Goquand et qui appartient à la collection de 1 Ecole des mines. • Cependant, comme la description de Goquand n’était pas appuyée du dessin du fossile, M. de Grossouvre a écarté le nom d’A. petrocoriemis pour employer celui d’A. Haberfellneri appliqué par von Hauer à une Ammonite de Gosau qui semble être la même et que [auteur a fait figurer. La mesure, quoique strictement justifiée par la règle, est cependant bien rigoureuse. A. petrocoriensis pouvait, il semble, être considéré comme bien connu et bien défini. Son identité avec A. Habe^'fellneri n’est d’ailleurs peut-être pas absolument certaine. M. Hcdten- bacheramême jugé que, dans cet A. Haberfellneri, il y avait deux espèces distinctes et, quoique M. de Grossouvre n’ait pas pensé qu’il y eût lieu de maintenir celle distinction, il peut rester, à ce sujet, un certain doute dont l’espèce de Goquand aurait pu bénéficier. Nous avons décrit, dans notre mémoire sur les fossiles recueillis en Tunisie par M. IMii- lippe Thomas, une espèce, Schloenhachia tunetana, qui, malgré les (luebiues différences que nous avons signalées, pourrait peut-être être rattachée au Barroisiceras Haberfellneri, Nous avons, dans ce mémoire, exprimé nos doutes à ce sujet et nous n’y revenons que pour signaler ce rapprochement. L’exemplaire qui vient de nous occuper a été recueilli dans la région du Djebel Guelb, en- tre Souk- Ahras et Tebessa. Il nous a été envoyé parM. Prudhomme avec Seoptychites Te^ linga, Puzosia Ausieni, et d’autres fossiles de la même localité. 11 a la même gangue que ces derniers et on peut présumer qu’il provient du même horizon. Cependant les autres céphalo- podes accusent bien un âge tiironien tandis que Ba 7 'roîsiceras Haherfellno'i habite, dans la Charente, la partie inférieure de l’étage coniacien et, dans la Touraine, la base de la Craie de Villedieu. ■■ Collection Prudhomme (Musée de Constantirie). Genre MORTONICERAS Meek. MORTONICERAS TEXANUM Rœmer. j§52. — Ammonites texanus Rœmer, Kreidebiliungen von Texas, p. 31, PI. III, fig. 1 . 1873. — Id. Louis Lartet, Géol. Palestine in Ann. sci. géol. PI. VIII, fig. 4. 1879. — Id. Goquand, Études suppl. pal. algér., p. 37. 1883. — Id. Peron, Descrip. géol. Algérie, p. 126. 4893. — Mortoniceras lexanum de Grossouvre, Ammonites de la Craie sup., p. 80, PI. XVI, fig. 2 et 4 et PI. XVII, fig. 1. SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE. — PALÉONTOLOGIE. — TOME VII. — 4. MÉMOIRE N® 17, — 7. 50 LES AMMONITES DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DE L’ALGÉRIE Celte espèce, très caractéristique des couches de l’étage sanlonien, u est pas très rare en Alsérie. Coquand a mentionné déjà, en 1879, son e.xistence, dans les couches santon.ennes du sud de la subdivision de Sétif où elle a été rencontrée par Brossard. Nous en avons nous môme recueilli deux bons fragments dans la même région, auprès du petit caravansé- rail de Medjès-el-Foukani et, en outre, un autre, au même horizon, près de Mansourah, à l’ouest de Bordj-bou-Aréridj. Enfin nous en possédons un quatrième exemplaire recueilli aux Tamarins (Nza-Ben-Messaï), au sud de Batna. Ces exemplaires ne sont pas complets mais néanmoins leur détermination ne peut laisser aucun doute. Ils montrent exactement ’ la même forme, la même disposition dos cotes, les mêmes cinq rangées de tubercules sur les flancs, les mêmes cloisons, enfin, que les types de l'espèce. L’un deux esl tellement semblable au fragment figuré par M. Louis Lartct, dans la Paléon- tologie de la Palestine, qu’on pourrait croire qu’il a servi de modèle au dessinateur. La détermination exacte de cette espèce a, pour la classification des horizons de la Craie al- gérienne, une importance considérable et nous avons déjà fait valoir sa présence sur certains points comme un argument sérieux en faveur de Tâge que nous avons assigné à certains niveaux fossilifères. A Medjès-el-Foukani, c’est dans une couche immédiatement supérieure au niveau princi- pal des flejniaster Foiirneli et nombreux autres échinides, par nous décrits, que nous avons recueilli nos exemplaires A' Ammonites texanus. Ils étaient en compagnie de fossiles nom- breux, parmi lesquels plusieurs, comme Vulsella turonensis, Ostrea Boucheroni^ O. Peroni^ O. Costei^ O. Deshagesi, etc. se retrouvent en France dans l’étage santonien. Soi» horizon esl un peu supérieur à celui des Ammonites cératitiformes, mais il existe, entre les deux, bon nombre de fossiles communs. Il est à remarquer que, en Palestine, Mortoniceras texannm est accompagné exactement par le meme cortège de fossiles, notamment Turritella leoperditeSy Nerinea nerbiæformis^ etc., etc. L individu que nous possédons des Tamarins a été également recueilli dans une assise un peu supérieure au niveau principal des Tissotia. Tl se trouvait dans cette assise en compagnie de Placenticeras syrtale et de quelques rares ( us de ces Hemipneusles africamis qui deviennent abondants dans les couches plus 1 , * donc, en résumé, dans ces gisements algériens une succession analogue à celle i rir, TT/ -I- les ^lononice. mTme ne , f h^W^enl ensemble l’horizon santonien et persistent même peul-elre dans des couches plus élevées. Localités : Mansourah, Medjôs-el-Foukani, Les Tamarins. Lollection Pérou. ■'“r'""’ '*• •P*'™»''» <'• ‘•.M LES AMMONITES DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DE L’ALGÉRIE 51 MORTONICERAS BOURGEOISI d’Orbigny emend. de Grossouvre. 1847. — Ammonites Bourgeoisianus d’Orbigny, Prodrome paléont.univ., t. II, p. 212. 1879. — A. Bonrgeoisianiis Coquanâ, Études suppl. paléont. algér., p. 36. 1893. — Mortoniceras Bourgeoisi de Grossouvre, Amm. Craie supérieure, p. 73, PI XIII, fig. 2 et PI XIV, lig. 2 i 3. Nous n’avons de cette espèce qu’un individu de 43 millimètres de diamètre cl encore csl-il un peu incomplet. Cet exemplaire, toutefois, présente bien les caractères des Morlonicerafi Bourgeoisi de la Touraine de même grandeur et sa détermination nous parait correcte. La coquille est discoïdale et peu épaisse ; les tours, déprimés sur les flancs, sont garnis de côtes simples, minces, assez accentuées dès l’ombilic, s’élargissant aux approches du pour- tour, obliques en avant, se coudant brusquement en avant près du bord externe et munies, à l’angle, d’un petit tubercule transverse. Ce premier tubercule est séparé, par une petite dépression, d’un second tubercule plus accentué, situé tout-à-fait à la bordure externe du flanc. Ces seconds tubercules, déprimés et allongés dans le sens de l’enroulement, dessinent au pourtour une carène latérale très discontinue. Le milieu du bord externe est pourvu d’une carène, peu saillante, quelque peu discontinue qui est séparée des rangées latérales de tubercules par une dépression. L’ombilic est large et coupé normalement à la surface du tour. Notre exemplaire répond très bien, comme on le voit, à la nouvelle diagnose de .Uor/ont- ceras Bourgeoisi telle que l’a remaniée M. de Grossouvre. Nous pouvons d’ailleurs le compa- rer à des exemplaires de même taille que nous possédons de la Craie de Villedieu cl la res- semblance nous paraît complète. Cet individu ne pourrait être confondu qu’avec certains exemplaires jeunes de Prionolro- pis Woolgari et de P. papalis. Nous remarquons toutefois que ses côtes sont plus obliques que dans ces derniers, ses tubercules moins accentués et sa carène médiane plus continue et moins tuberculée. Coquand a, en 1879, signalé la présence à' Ammonites Bourgeoisianus dans les assises santoniennes de Bordj-bou-Aréridj, où il a été recueilli par Brossard. Nous n’avons pas ren- contré Eespèce dans cette localité et, ne pouvant avoir communication de l’exemplaire de Lo- quand, nous ne pouvons en tirer aucun argument. Notre exemplaire provient de Refana, prèsTebessa, où il se trouve d’ailleurs en compa- gnie des mêmes fossiles qu’à Bordj-bou-Aréridj. Il fait partie de notre collection. 52 LES AMMONITES DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DE L’ALGÉRIE Genre GAUTIIIERICERAS de Grossouvre, 1893. GAUTHIERICERAS ROQUEI PÉRON. Noi\ Sp, (PI. YIII, fig. l ; PL IX, üg. 1-2 et PI. XVII, fig. 6.) Nous classons, non sans quelque doute, dans le genre Gauthiericeras de M. de Grossouvre deux exemplaires d’une grande Ammonite dont l’aspect général rappelle beaucoup celui de Mammites nodosoules^ maïs qui se distingue de cette espèce par la carène médiane qui orne sa région ventrale et aussi par la forme un peu transverse de ses tubercules latéraux. Nos deux exemplaires d’ailleurs, quoique paraissant bien appartenir à la même espèce, présentent des difTérences que nous devons faire ressortir. Nous décrirons donc d’abord notre plus grand spécimen. Coquille de grande dimension, atteignant 230 millimètres de diamètre et 70 millimètres d’épaisseur. Forme discoïdale, déprimée sur les flancs ; tours étroits, épais, à section quadrangulaire, laissant les tours antérieurs découvert; flancs ornés par tour de 10 côtes droites, simples' formant au pourtour do l’ombilic un tubercule médiocre, s’atténuant vers le milieu du tour et se relevant au pourtour en un tubercule plus gros que celui de l’ombilic, large, peu acu- miné el sensiblement oblique. Région ventrale épaisse, mal conservée dans cet exemplaire et ne permettant pas de voir la structure do la partie siphonale. ^ Cloisons très apparentes composées de trois selles très découpées et ornées de pbvlliles glr^L dl: laTéri: P-^ond et pU'rr,to 'T, ™ <>“ '»“■■■ I' divergenlos De formant pas la fourchr* PlttsteufS tlents ^ * » p-..» ....éri..ro,„o.. La troisième selle, sensiblemenf ni ^ ^ ^ ®*^o^obe le tubercule ombilical, tout é fait analogue à celle de la seconde.^*^ ' l’ombilic. Elle a une structure Celle cloison, assez semblable d’asnect à cpIIo at moins que celle dernière et en outre les dent I 0'™nitcs nodosoulcs,^o%%k&a une selle de beaucoup plus régulières, plus serrées et foru! prnissent le pourtour des selles sont Des .lifférences de mèml valeu7dfc varictnn, mais, du moins, ici, le nombre des"él ^ Gauthiericeras baju- Quoique les cloisons soient IrTs an ' • - utile de reproduire, PL XVII, une deTesToiTo*"*^,t dessiné, PI. Vm, nous jugeons Le deuxième exemplaire que nous avons à"* ®!®*°PP^® &'’«*ndeur naturelle. ■"''‘'’i''- . - «ioiple fragment d’un gros Ses cloisons paraissent idcniiaues à noii j LES AMMONITES DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DE L’ALGÉRIE 53 ainsi que le mode d’enroulement et rornemenlation. Ce deuxième individu cependant présente deux particularités importantes. Le tubercule interne ou ombilical y est plus gros que l’externe et ce dernier est plus nettement aminci et élargi dans le sens de l’enroulement; enfin les côtes tuberculées ne se correspondent pas de chaque côté du bord externe et ne sont pas symétriques, celles d’un côté étant situées en regard des intervalles de l’autre côté. La région ventrale dans notre fragment est mieux conservée ; elle est, comme l’autre, épaisse et tronquée carrément mais on y distingue nettement une carène médiane peu saillante, de chaque côté de laquelle s’étend un petit sillon. Comme on le voit, en dehors du défaut de symétrie des tubercules externes, qui semble une véritable anomalie, ce deuxième individu présente assez bien et mieux que le premier les caractères des Gauthiericeras. Il y aurait donc lieu, dans le cas où la découverte ulté- rieure de nouveaux échantillons montrerait la nécessité de disjoindre nos deux individus, de considérer le fragment comme le type de notre espèce. Par sa grande taille, par l’espacement de ses côtes luherculées, par la structure de scs cloisons, Gaiithiericeras Roquei distingue bien nettement des espèces déjà connues de ce même genre. Il se rapproche par son aspect général et son ornementation de Mammites nodosoides^ mais ses tubercules externes sont moins gros, moins saillants, ayant une forme diiïércntc cl sa région ventrale est carénée au lieu d’être déprimée et canaliculée. Notre specimen entier a été recueilli par M. Michalet aux environs du caravansérail des Tamarins, vers la base de l’étage sénonien. Nous avons recueilli nous-même l’autre exemplaire dans le même horizon, auprès du petit bordj de Medjès-el-Foukani. ' Les deux exemplaires font partie de notre collection. L^espèce est dédiée à M. le Général de la Roque, commandant la division de Conslantine. Genre PERONICERAS de Grossouvre, 1893. . PERONICERAS CZÔRNIGI Redtenbacher. PI. XI,fig. 7el8. 1873. — Ammonites Czornigi Redtenbacher, Cephalopodenfauna der Gosauschichten^ p. 105, PI. XXIII, fi/f. 4. 188o. — Ammonites (Schloenbachia) Czornigi Fallût, Crétacé du sud-est de la France, p. 229, PI. L fig. 2. 1893. — Peroniceras Czornigi de Grossouvre, Ammonites de la Craie supérieure, p. 103, PI. XI, fig. 2. Nous avons sous les yeux deux bons exemplaires d’Ammonites que nous rapportons a\cc confiance à cette espèce. C’est également Lavis de M. de Grossouvre qui les a examinés. L un, recueilli par le Mesle, provient du massif de T Aurès et semble avoir été rencontré en com- pagnie de Tissotia qui portent la même étiquette. Il appartient à la collection du Muséum. 3j LES ammonites DU CIIÉTACÉ SUDÉUIEUH DE L'AUiÉllIE “ bord .oorn., «roé. .or le, n.oc d. cble. élroil.., pieoée., u„ pc, ....o.u.e., d,r,g« éwilmem en .Uénnée. mr. 1. lier, eOérienr d« leur ol ,e lernr.n.n. prb. du bord eOerue par un lubercule ..illaul, un pou dl.rri dan, le son. de I enroulemcn . Leurbrlic, lareenrerd ou.erl, l.i.,e voir la moi.ié environ de. Ion.-, auléneur,. Sur la bordure do I om- bille le. col.. ..... .aillanlo. form.nl comme un rndimenl d. lubercule. comprimé d.u. I. Les côtes sont, sur le plus grand de nos individus, au nombre de vingt sur le dernier tour. ....... Les trois carènes e.'iterncs sont un peu inégales; celle du milieu est continue et un peu plus saillante o LES AMMONITES DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DE L’ALGÉRIE Fourneli Bayle est rationnelle et indispensable. L’examen que nous avons fait de nou- veaux et importants matériaux nous a absolument confirmé dans notre manière de voir. Ce ne sont pas les jeunesseulement qui présentent cette forte ornementation qui est un des caractères principaux du vrai Tissotia Foimieli. Nous en possédons de tous les âges, depuis 25 jusqu’à 170 millimètres de diamètre et tous ces exemplaires, au nombre de 25, présentent bien la môme ornementation. Ce ne sont pas non plus seulement les plus renflés. Tous nos exemplaires sont assez uniformes sous ce rapport et généralement assez déprimés. Dans les individus renflés les tours deviennent plus épais, uniformément, en prenant une section qua- drangulaire et non pas une section subtriangulaire comme dans l’autre espèce. Ce sont là, d’ailleurs, des arguments que nous avions fait valoir en faisant représenter deux individus détaillé différente. M. de Grossouvre, au surplus, a reconnu le bien fondé de notre opinion et il considère les deux espèces reconnues par nous dans Ammonites Fourneli comme nettement distinctes (1) Il ne paraît donc plus nécessaire d’insister sur cette ques- tion. Les nouvelles figures que nous donnons sont suffisamment probantes. Il nous semble utile, en raison de l’examen que nous avons pu faire de nouveaux matériaux de revenir pour la compléter sur la description de Tissotia Fourneli. lorme générale déprimée et subdiscoïdale ; tours plans ou légèrement convexes au milieu et déprimés dans la partie voisine de l’ombilic ; bord externe plus ou moins épais, toujours pourvus d une carène médiane très prononcée mais médiocrement effilée ; ombilic assez petit, mais cependant plus ouvert que dans Tissotia Robini, Ficheuri et autres espèces voisines, peu profond, laissant voir une petite portion des tours antérieurs ; pourtour de 1 ombilic garni de Stubeicules parfois assez saillants desquels partent des côtes mousses qui se terminent sur le bord externe par un renflement tuberculiforme plus ou moins prononcé ; entre les côtes principales naissent deux côtes secondaires qui atteignent parfois la môme g osseur que les autres et, comme elles, se terminent au pourtour par un petit renflement; la séncdcccsrcnnementsluborculiformes dessine parfois sur les jeunes individus surtout, comme une sorte de carène latérale. Dans les -i l^lf côtes dessinent une double sinuosité plus ou moins profonde. D.n, le, Ml„. ,11,, ,|„„e„,„„i „ ..ajonmnte,' a.« T."I '«'■■“ilif»'™-. co™p<,.éc, .le ,|«.lre ..Ile. cl lonjüur. pourvus de iIcniîciîlM' '*** réguliers, esses profonds, nioirts larges qu’elles outü,“;:” «:;?i'T 1'°”* "• •" sou. n,.iu.^i.v“r'; '■™'r saillante. lus bre d'habitation, elle^s si rlpTochem"''*'* Parfois, au voisinage de la cham- Les cloisons de 7’. Jf T beaucou?de points. 1*1. X, (ig. 1 et ng. 9. ‘ représentées PI. XVII d'après les individus figu- res l'i. A, Iig. 1 et fig. 9. r— i 1. a Nous avons, en traitant de Buchicera, i- - • phyllHs Redtenbacher, de la Craie de Gosl '’ ' a cette espèce VA 7 nrnonites aplo- (•) Loc. cit., p. 36. LES AMMONITES DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DE L’ALGÉRIE 01 Oii peut voir, en effet, en comparant nos exemplaires de Tissotîa Foiirneli à ceux de 7’. aplophylla figurés par M. Redlenbacher et surtout à l’exemplaire de cette espèce recueilli dans la craie des Charenles et figuré par M. de Grossouvre(l), combien la forme, l’ornemen- tation el les cloisons de ces divers exemplaires sont analogues. La seule différence appréciable qu’on puisse invoquer c’est que la carène venlrale est dis- continue et comme crénelée dans T. aplophylla, tandis qu elle est continue dans T. Fourneli. Il nous paraît que ce caractère distinctif n’est peut-être pas suffisant. La quille de T, aplo- phylla lisse dans le jeune âge de la coquille. Dans d'autres espèces, à ornenienlalion semblable, on observe des individus à carène continue et d’autres à carène discoiilinue. Le Barroisiceras Haberfellneri [Ammonites petrocoriensis Goquand) qui, par sa forme el le système des côles, est si voisin de nos lissotia Fourneli, serait dans ce cas, si nous en ju- geons par certains exemplaires qu’a fait figurer M. de Grossouvre. On peut encore comparer Tissotia Fourneli à plusieurs autres espèces comme Tissotîa Slize- wiczi, T. Nardini el autres. Mais ces comparaisons perdent en partie leur intérêt si Ton con- sidère que le nom à' Ammonites Fourneli est plus ancien que toutes cos espèces et (pie, même en cas de réunion possible, c’est ce dernier nom qui devrait prévaloir. Nous pensons que l’on doit considérer comme une variété de Tissotia Fourneli l’espèce des environs de Djelfa que Goquand a nommée Ceratites Nicaisei et qui, d’après la diagnose, est caractérisée par dix côtes épaisses, espacées, indécises et dont la selle externe est entamée par un commencement de bilobation dans sa partie médiane. Les nombreux individus de Tissotia Fourneli que nous avons entre les mains proviennent tous de ce même niveau géologique que nous attribuons à la base de l’étage sénonien. Localités: Djelfa, Oued Addat, Medjès-el-Foukani, Les Tamarins, Aïn Toula, Refana, etc., en Algérie. Khanget Goubeul, Djebel Bou-Driès, etc., en Tunisie. Golleclions : Ecole des mines, le Mesle (Muséum), Pérou, Thomas, Heinz, etc. TISSOTIA FICHEURI DE GhossoüVRE emend. Peron. (PI. XII, fig. 1 et 2 et PI. XVIII, fig. 1 .) 1889. — Backiceras Ewaldi Thomas et PeroQ (pro parle), Descript. invert. foss. Tunisie, p. 5, PI. XV, fig. 3 9 (non fig. 1-2), 1893. — Tissotia Ficheuri de Grossouvre {pro parte), Anm. Craie sup., p. 35, fig. 17. M. de Grossouvre n'ayant pas accepté la réunion à V Ammonites Ewaldi de Huch, que nous avions proposée pour une partie des exemplaires démembrés de l’ancien Ammonites Four- neli Bayle, a classé ces exemplaires sous le nom nouveau de Tissotia Ficheuri. Nous somme.H disposés à accepter cette nouvelle dénomination, mais pour une partie seulement des indivi- dus ainsi dénommés. L’examen que nous avons pu faire de matériaux plus considérables nous a démontré, en effet, que dans ce groupe déjà démembré de Tissotia Fourneli et rattaché par nous à T. Ewaldi, il existe encore en réalité deux formes constamment assez distinctes pour qu’il soit utile de les cataloguer sous un nom différent. 02 LES AMMONITES DU CH ÉTAGÉ SUPÉRIEUR DE L’ALGÉRIE Parmi les exemplaires que nous avons fait dessiner dans l’Atlas des fossiles de la Tunisie, ce sont ceuxd’Alg-érie figurés sous les numéros 3 à 9 qui devront prendre le nom de Tissotia Ficheuri de Grossouvre. Celui de la Tunisie figuré sous les numéros 1 et 2 fait partie du second groupe dont nous allons nous occuper ci-après. M. de Grossouvre, à la vérité, n’a pas précisé le type de sa nouvelle espèce mais la cloison qu’il a fait dessiner, empruntée à notre individu d’Algérie, figuré sous le numéro 3, suffit pour caractériser l’espèce. L’individu, nu- méro 1-2, en effet, montre dans sa cloison une première selle bien dilîérenle, et bien plus voisine de celle de Tissotia Rohini-Ewaldi. C’est cet individu et quelques autres, à ornemen- tation semblable, qui nous avaient surtout conduit à adopter pour le grou])o celle dernière délermination. Distraction faite de ces derniers individus, il nous reste une dizaine d’exen]])laires au.\- quels le nom de Tissotia Ficheuri doit être attribué. La distinction n’est pas toujours très facile entre ces exemplaires et d’aiitresque nousallri- buons à des espèces voisines. Les nombreux individus que nous avons sous les veux rnon- lient, en etfel, dans la forme, dans 1 ornementation et même dans les dessins des cloisons, des variations qui sont parfois bien embarrassantes. Nous pensons cependant que celte dis- tinction est nécessaire et l’espèce Tissotia Ficheuri woxxs paraît pouvoir être définie ainsi qu’il Coqmlle plus ou moins rennée, généralement assez épaisse, parfois snbglobulcuse, à tours très enveloppants, dont la plus grande épaisseur est vers Tombilic ; dancs régulière- ment convexes ; surface lisse, garnie seulement de fines costules rayonnantes, simples, ilroiles minces très distantes les unes des autres, non bifurquées, commençant assez tardi- xcnient sur le Haiic et se terminant avant d’atteindre le bord externe sans fm-mcr de tuber- lisse, airondi, sans aucune trace de tubercules costaux ' rTéTilt «“'nelé'!'? ‘ "“'"“'■“P*™'''' bien pl,„ Inrscs le. interne. ^ obliques et déjetées vers le bord p- b„„, qu elle présente ; elle est est divispp A ^ remarquable par les découpures profondes as... |,raroiul el denliciib ■ la nirlia parties inégales par un lobe accessoire inéSanapacles lobt.lerpi,!: r It.'™ ““-"P® ^ «n 4 pbylli,.. élevée que l’autre est pyriforme, for terne f^enliculés la partie interne plus rieur arrondi mais beaucoup moins laroe^o*" partie inférieure, à contour supé- domine tout le reste de la clois^m'"' i cette portion pyriforme Les lobes sont médiocrement profonds -zi ' ■ postérieure de denticules aigus, assez nombreuT à leur extrémité Nous reproduisons dans notre Plaiicbe XVITT i i • dividu que nous avons fait figurer dans les in Tissotia Ficheuri d’après fin- • «4 .léjà-capco.luilc.„ etoniueV.*;. T'r:" 1® T®»-. Ce.lo cloison «“'"«’P*®®. » ««la. connaissard „a ’ Pcesente une division aussi accentuée et LES AMMONITES DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DE L’ALGÉRIE 03 aussi foliacée de la selle externe. Le Tissotia Redtenbacheri de Grossouvre, d’après la cloi- son représentée, fig. 3, montre une disposition un peu analogue, mais la partie exlerne de la première selle aune forme différente et les phyllites de la partie externe sont plus courts et moins détachés. La cloison de Tissotia Rohini présente comme un rudiment des divisions que nous venons d’indiquer dans la selle externe de r.F/c/iewri. Ces divisions y présentent une disposition analogue, mais elles y sont beaucoup moins accentuées et pour ainsi dire à l’étal naissant. Cecaraclère particulier delaselle externe en même temps que la forme toute particulière des costules rayonnantes et l’absence de tubercules à l’ombilic, aussi bienqu’au pourtour externe, permettent de distinguer Tissotia Ficheuri des espèces voisines Tissotia Ficheuri paraît surtout fréquent à Medjès-el-Foukani à la base de l’étage séiio- nien. Nous rattachons à la même espèce quelques exemplaires de Djelfa, de Krenchcla et du Sud de Ratna. Collections Peron, Sorbonne, le Mesle, Heinz. TISSOTIA EWALDI de Buch (Ij var. AFRICANA (PI. XI, fig. 1-6 et pl. XVII, fig. 1 1 et 12) 1880. — Bucfiiceras Etvaldi Thomas et Peron. Descrip. invertéb. fos. de la Tunisie, p. 5, Pl. XV, lig. l et 2 (non. fig. 3 à 9). 1890. — Tissotia Ewaldi Douvillé, B.S.G.F.,3*5 série, t. XVIll, p. 282, fig. 2. 1893 , _ Tissotia Rohini et T. Ewaldi de <}rossouvre, .4m. Craie supérieure, p. 37 et p. 10, Fl. IV, fig. t,2, 6, et Pl. IX, fig. 5. Malgré l’avis si formellement exprimé à ce sujet par MM. Douvillé et de Grossouvre nous persistons à penser que certains exemplaires de nos Tissotia d’Afrique peuvent être assimilés à Tissotia Ewaldi des grès verts de Dieulefit. Nous avons fait connaître, à propos de l’espèce précédente, qu'il y avait lieu de séparer du Tissotia Ewaldi tel que nous 1 avions d’abord conçu, les individus à côtes simples, fines, sans tubercules latéraux, dont la selle externe est très divisée et nous avons adopté, pour ces individus ainsi démembres, le nom de l'issotia Ficheuri, proposé par M. de Grossouvre pour l’ensemble de ceux que nous appe- lions T. Ewaldi. Cette élimination, qui nous paraît de nature à donner, en grande partie, satisfaction aux objections de nos savants contradicteurs, étant ainsi faite, il nous reste à examiner aux moins sept ou huit exemplaires auxquels le nom de T. Ewaldi nous semble devoir être con- servé. Sans doute on pourraencore faire quelques objections à cette manière de voir. Il est tou- jours possible de trouver quelques différences entre deux individus et de se refuser par suite à les identifier spécifiquement. C’est une question d’appréciation personnelle sur la valeur dos caractères dits spécifiques et sur la manière d’envisager l’entité des espèces. .Nous en noxoiis (1) Nous prions le lecteur de se reporter, pour la synonymie de cette espèce, à notre mémoire sur les invertébré! fossiles de la Tunisie, p. 5. Nous ne donnons ici que la synonymie postérieure à ce mémoire. «i LES AMMONITES DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DE L’ALGÉRIE une preuve frappante dans les divergences qui se produisent au sujet des TmottaEwaldi et T Robmide Dieulefit que M. Fallût a réunis et que M. de Grossouvre, tout en reconnais- sant que les deux espèces sont à peu près complètement semblables (I), sépare de nouveau pour quelques différences de détail, bien peu importantes, dans les divisions de la selle ex- terne. Pour nous, après examen sérieux des variations que présentent nos individus, nous estimons que les différences qu’on a objectées contre notre classification ne sont pas suffisantes pour rinlirmer et, si l’espèce de Dieulefi tétait Représentée par de plus nombreux individus, on y retrouverait sûrement des variations aussi considérables. Déjà, en effet, l’absence ou l’existence des tubercules latéraux transverses est devenue un caractère négligeable puisque M. de Grossouvre figure, sous le nom de Tissotia Bobini, dos exemplaires qui en sont large- ment pourvus, tandis que le type deTliiollière n’en montre aucune trace. Il en est de même des côtes sinueuses qui ornent les flancs et de môme encore de la forme plus ou moins renflée de la coquille. Examinons cependant les motifs qu’ont fait valoir nos contradicteurs pour ne pas accepter l’attribution au T. Ewaldi de certains exemplaires de l’Algérie. Pour M. Douvillé, il lui « paraît impossible de l’admettre, parce que dans aucune des figures (( qui ont éié données de T. Ewaldi on n’observe de côtes rayonnantes dans l’adulte et les luber- « cilles externes y sont toujours nettement transverses et parallèles à la carène tandis que, « dans les échantillons d’Algérie, les tubercules externes sont allongés dans le sens du rayon « et représentent la terminaison de cotes rayonnantes plus ou moins marquées. Dans aucun « des échantillons figurés, soit par M. Bayle, soit par M. Peron, nous ne retrouvons les « caractères de l’espèce de Dieulefit. » M. de (irossouvre s’appuie de son côté sur d’autres considérations. « Les formes africaines « et Ttssotia Ewaldi » dit-il, « diffèrent complètement à plusieurs points de vue ; l’aspect « général n’est pas le même et, avec im ombilic proportionnellement plus étroit, les individus (I Afrique sont bien plus renflés et ont leurs flancs plus convexes que ceux des individus de « Dieulefit. » Nous reconnaissons volontiers que les individus d’Afrique assimilés par nous à Tissotia t waUh sont plus épais que ceux de Dieulefit ou de la Touraine qui ont été figurés, mais cette dilTei ence a-t-elle réellement l’imporlance que veut lui attribuer notre confrère ce:zro:reu:;r:qrrs^ M. de GrolmivL^oU différence d’épaisseur invoquée par qu’trr:':: TziTr .•os.reiu.pour on peut ajouter trois individus de?’. /foéiZe'unTo-* ^«'‘'ei’eut, au.xqiiels celui recueilli par M. Toucas dans les P K- ces exemplaires on est-il, comme espèce. paraissent appartenir à une autre individ,.., (1) /vüc. cil., p. 40. . 3 ? ' : ^ s* \ T LES AMMONITES DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DE L’ALGÉRIE 65 ment des variations singûlièrement plus étendues, et plus importantes que celles dont il est questi on. C’est ainsi qu’il est arrivé à M. de Grossouvre, notamment pour Barroisiceras Ha- herfellneri dont il a pu examiner plus de cent échantilllons présentant des formes très disparates. Quoi qu’il en soit, en admettant qu’il y ait, sous le rapport du degré de renflement, une différence constante, nous pensons qu’on ne devrait y voir qu’un caractère de variété locale. C’est pour cette raison que nous avons jugé utile d’ajouterau nom spécifique de nos exemplai- res celui de var. africam qui pourra signifier qu’il s’agit d’une variété locale, d’une race spé- ciale dont tous les individus portent le cachet. En ce qui concerne les objections tirées de l’aspect général, de la forme de l’ombilic, des côtes et des tubercules latéraux, il ne paraît pas nécessaire d’y insister. Un simple coup d’œil jeté d’une part surles échantillons de Dieulefit qu’ont fait figurer Thiollière, M. Fallût et M. de Grossouvre lui-même et, d’autre part, sur ceux d’Algérie que nous faisons ou que nous avons fait figurer déjà, suffira sans doute pour montrer combien, sous ces rapports, tous ces échantillons sont semblables. Si, en outre, on veut bien comparer les cloisons que nous faisons dessiner, pl. XVIII, d’après nos exemplaires algériens, avec celle de Tissotia Ewaldi-Robini^ donnée par les divers auteurs, on reconnaîtra que la similitude ne se borne pas à la forme et à rornementation, mais qu’elle existe même dans les détails de structure des lignes suturales. Dans nos exemplaires, qu’il faudrait pouvoir faire tous représenter pour mieux porter la lumière dans les esprits, laforme des tubercules externes est assez variable. Sur quelques-uns ils sont très minces, presque linéaires transversalement sans qu’aucune trace de côtes rayonnante se manifeste. Sur d’autres ils sont plus courts, ronds et un peu éloignés de la quille ventrale. D’autres fois, enfin, ils semblent faire défaut, ainsi qu’il arrive sur certains exemplaires de Dieulefit. Enfin, sur aucun des individus que nous rapportons actuellement à Ei4?a/di, on n’observe ni tubercules ombilicaux, ni côtes rayonnantes, droites ou sinueuses. Localités. Environs du caravansérail des Tamarins au sud deBatna, Ahmar Kaddou (Djebel Aurès), Oued Addat, au nord deDjelfa, Djebel Mahdid. - Collection Pérou, le Mesle (Muséum), Heinz, etc. TISSOTIA TISSOTI Bayle. (Pl. XII, fig. 3 à 6; PL XIII, fig. 1 et 2; PL XVIII, fig. 2, 3 et 5.) i880. — Bucliiceras Tissoti Bayle, Atlas pal.^ PI. XL, fig. 1. 1880. — Ceratites Tissoti Coquand, Etudes supp., p. 372. 1891. — Tissotia Tissoti Douvilié, B. S. G. F., 3e série, t. XIX, p. 501, fig. 1. Bayle a donné le nom de Biichiceras Tissotik une Ammonite existant dans la collection do l’École des mines qu’il a fait représenter, sous le n° 1, dans la planche 40 de son grand Atlas de paléontologie. L’espèce n’a pas été décrite et la légende de la planche porte seulement la mention suivante : « Individu dont la dernière loge est incomplète et qui est dépourvu de « son test. On distingue les cloisons dont les lobes sont denticulés tandisque les selles, à SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE. — PALÉONTOLOGIE. — TOME VII. —6. MÉMOIRE N* 17. — 9. 00 LES AMMONITES DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DE L’ALCÉRIE « l'exception de la première selle latérale, sont lisses. Craie inférieure (?), province de Cons- U lanline ». Dans notre mémoire sur les fossiles de la Tunisie nous avons émis celle opinion que celle espèce nouvelle de Bayle ne devait être qu’une variété de grande taille, plus déprimée et un peu plus costulée de l’individu adulte de Buchiceras Fourneli représenté sur la même planche et qui, pour nous, devait être attribué h B . hwaldi . A la vérité, trompé par les apparences de la figure, nous nous étions mépris sur la forme de Buchiceras Tissoti et nous l’avions crue déprimée alors qu’tdio est assez renfiée. Cette erreur, toutefois, n’avait pas d'importance dans la question et elle était même préjudi- ciable h notre manière de voir puisque, en réalité, la vraie forme de B. Tissoti se rapproche bien plus que nous le pensions de celle de nos Tissoiia Ewaldi d’Algérie. Un autre caractère, encore, nous avait échappé parce que la figure unique ne permet, en aucune façon, de s'en rendre compte ; c’est la forme tricarénée de la région ventrale. Enfin, nous basant sur la connaissance que nous avons pu acquérir des divers gisements algériens où des ammonites cératitoïdes ont été recueillies, nous avions conclu que Thsotia Tissoti devait appartenir, comme ses congénères, à la Craie sénonienne et non à la craie in- férieure. M. Douvillé, dans plusieurs notes et particulièrement dans celle insérée au tome XIX, p. 499, du Bulletin, a combattu nos conclusions. Il a fourni une description de T. Tissoti, donné une figure de cette espèce vue de profil et montrant ainsi la forme rentlée de la coquille et l’existence de trois carènes sur le bord externe et, enfin, il a produit le tracé de la cloison de cette ammonite et en outre celle de T. Ewaldi pour faciliter la comparaison. Enfin, ayant comparé lissotia Tissoti et autres espèces africaines avec certaines formes de rétuge ligéricn, notamment avec Ammonites GallienneiM Douvillé a conclu que les Tissotia d .Urique appartenaient plutôt à l’étage turonien qu’à l’étage sénonien. Nous avons discuté d autre part cettedernière conclusion de notre éminent confrère et nous pouvons espérer avoir porté la conviction dans les esprits. tic?s"*"* ^ distinction spécifique de Tissotia Tissoti nous l’acceptons volon- nèc? d’e'!lol“‘'“f‘'''"’ difficultés que nous parvenons à séparer cette es- ïxtrnÎ ifsTn. le t''T""^" L’ornementation de ces formes, le dessin de la selle embarrassant. La prérerclla^rSll®"‘'''‘‘® ^ des tubercules latéraux qu’on observe dal'l <'e la réunion formation s’opérer parfois sur lin m' • i- - i pas, en effet, cette Irans- M de Grossouvre, montre dans la Tl'’" ^ ‘’e T’. qu’a fait figurer térales, tandis que le reste ne mom ^ terminale de la coquille, de véritables carènes la mais interrompus et limités. R oT Ta '^'^''aux allongés transversalement figuré par M. Redtenbaoher sous ’inV " « l’e.xemplaire do Tissotia cfr. Ewaldi, certains Reronicenw et de même enfin F a ° P'^'^ehe XXII, de môme encore dans externes sont parfois discontinues et’ lu i-même, où les carènes côtes. " ‘>-«tcnt que sur l’étendue de l’affleurement des LES AMMONITES DU CRÉTACÉ SÙPÉRIEUR DE L'ALGÉRIE 67 Nous continuons donc à penser, même après les renseig-nements complémentaires qu’a donnés M. Douvillé sur l’exemplaire unique de Tissotia Tissoti, que nous n’élions peut-être pas éloigné dé la vérité en considérant cet exemplaire comme une variété de T. Ewaldi. Quoi qu’il en soit, nous n’attachons à cette question qu’une importance relative et nous ad- mettons très volontiers, comme nous venons de le dire, (\\iQTissotia ri^AO/Mloit constituer un type spécifique distinct. C’est donc ce nom que nous avons attribué à plusieurs de nos exemplaires qui nous sein- blent répondre suffisamment au signalement de 1 espèce. Aucun d’eux, toutefois, n’est absolument identique à l’exemplaire de l’école des mines. Nous ne trouvons plus ici cet ensemble de caractères communs, cette unité spécifique que nous avons constaté sur les individus de Tissotia Fourneli et même de T. Ficheuri. Tous nos individus, même ceux qui s’en rapprochent le plus^ sous le rapport de la région ventrale, de l’ornementation et de la structure des cloisons, ont une forme plus reiitlée que celle de ce type. Il en est même dont l’identité spécifique avec ce dernier peut fort bien être discutée. Tout en s’en rapprochant par certains délails, ils s’en éloignent par d’autres, à ce point que l’on pourrait trouver à peuprès autant d’espèces qu'il y a d’individus. Nous laisserons toutefois à nos successeurs, quand ils auront trouvé de nouveaux maté- riaux, le soin d’établir, s’il y a lieu, ces nouvelles espèces et nous nous bornerons à distin- guer nos diverses formes comme des variétés de T. Tissoti, TISSOTIA TISSOTI Var. INTERMEDIA. L’individu que nous désignons ainsi est d’une belle conservation. Il mesure 90 millimètres de diamètre et 54 millim. d’épaisseur et n’est pas pourvu de sa loge d’habitation. La forme est très renflée au milieu et la section des tours est ogivale; la surface des flancs est lisse, mais cependant on y distingue assez nettement des côtes vagues, simples, rayonnantes, vi- siblesseulement sur une partie du tour. Ces côtes minces rappellent celles de Tissotia Ficheuri plutôt que celles de T. Tissoti qui sont plus larges. La région ventrale est peu épaisse, nettement tricarénée ; la carène médiane non tran- chante est notablement plus saillante que les carènes latérales. Les cloisons, assez espacées, sont composées de selles élevées, obliques et déjetées vers le centre. La selle externe diffère notablement de celle de Tissotia Tissoti^ et se rapproche de celle de T. Ficheuri sans être cependant aussi divisée. Elle se rapproche plus encore de colle de cet exemplaire que nous avons attribué avec doute à Tissotia tounieli et fait figurer PI. XII, fig. 7 et PI. XVIII, fig. 4. La subdivision interne de cette selle est très saillante, étroite, pyriforme, très étranglée, séparée de la portion externe par un lobule un peu dentelé. Celte portion externe, bien moins élévée est assez large et très légèrement échancrée. Nous reproduisons PL XVII, fig. 3, cette cloison d’après l’individu représenté I 1. XII, fig. 4 et 5. Cet individu semble, en résumé, un peu intermédiaire entre T. Tissoti ti T. hicheuri, I ar certains détails et surtout par la triple carène de sa région ventrale il se rattache au premier, mais sa forme, son ornementation et le dessin de sa première selle le rapprochent plutôt du second. C8 LES AMMONITES DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DE L’ALGÉRIE TISSOTIA TISSOTI Va?\ INFLATA Dans celle variélé, la forme, beaucoup plus renflée que celle du lype, devienl presque globuleuse. L’échantillon qui mesure 65 millimètres seulement de diamètre atteint 50 milli. mètres d’épaisseur près de l’ombilic. La surface, un peu fruste, ne laisse voir aucune trace bien nette de côtes rayonnantes. En dehors de ces caractères, la ressemblance semblebien com- plète avec T. Tissoti. Les trois carènes ventrales sont bien accentuées et bien continues, et la cloison est iden- tique. La selle latérale externe a la même disposition. La division externe, plus étroite et moins élevée que l’interne, est séparée de celle-ci par un lobule assez profond au travers du- quel passe la carène latérale. Celte division externe montre, exactement comme dans le type, une très petite subdivision. On peut remarquer seulement que la partie siplionale de la cloison,c’est-à-dire la selle im- paire et le lobule siphonal, sont plus profonds, de telle sorte que dans son ensemble, la pre- mière selle latérale est un peu plus élevée. TISSOTIA TISSOTI Var LÆVIGATA Iiidividus de grande taille dont le plus grand mesure HO millimètres de diamètre et 60 millimètres d épaisseur. La forme, quoique plus renflée, est sensiblement celle du t)’pc; l'ombilic est étroit et la section des tours forme une ogive assez élancée. La surface, sur l’un dese.xemplaires semble lisse ; sur un autre on distingue quelques côtes rayonnantes simples. La carène médiane externe est saillante et acuminée tandis que les ca- rènes latérales, quoique nettement visibles, sont peu accentuées et pour ainsi dire rudimen- taires. Elles sont cependant continues et se prolongent jusque vers l’extrémité du dernier .es c oisons ne montrent nettement que trois selles, la quatrième se perdant dans l’ombilic. un individu, a une forme un peu spéciale. Très élevée, elle se divise, oui sém ^ parties dont l’externe est un peu moins élevée; mais le lobule à la base et so ^ rétrécie É,i ./r' r'; "T t: '«■ rtenles. Enfin les denlicules des lobes sont moins nombreux. ro. ^UU If r f proviennent des envi- darsifirn^LtMocalir (Nza-Ben-Messai’) au sud de Batna. C’est que Henri Fourncl a recuSî le'l' P*“®,[‘'équemment visitée parlesexplorateurs, minérale de l'Algérie. xemp aires de 7*ssoffa décrits par Bayle dans la /?ic/i«se provenance, dans la cofleclion de^Ïcrirde*^m^^ existait, sans indication de a été trouvé dans la même réo-ion IVn ^ devenu le type de T’issoi/a ïissott été recueilli dans la cr^Lf^e Pas i’horizon à Heiniastcr Fourneli r es 'i sûrement comme tous les autres, de neh. Les etages de la craie inférieure n’affleurent pas dans la ré- LES AMMONITES DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DE L’ALGÉRIE 69 gioii au sud de Raina et nulle part, d’ailleurs, ils n’ont fourni jusqu’ici aucune Ammo- nite du genre Tissolia. Il en est de même, au surplus, de l’Albien, du Cénomanien si répandu en Algérie et si riche en fossiles et même du véritable Turonien, tel qu’il est connu dans le sud de la province d’Alger. Collection de l’école des mines, Peron. TISSOTIA THOMASI Peron, Nov, Sp, (PI. XIII, fig. 3 ; PL XYI, %. 5 et 6, PL XVIII, fig. 7 et IG.) Dimensions du plus grand individu : diamètre 110 millimètres ; épaisseur 40 millimètres. Nous attribuons ce nom à deux exemplaires qui, tout en présentant entre eux une diffé- rence notable dans la forme générale de la coquille, possèdent dans le détail des cloisons des caractères communs très spéciaux qui permettent de les réunir. Notre description portera sur le plus grand individu qui sera considéré comme le type de Tespèce.Nous indiquerons ensuite les caractères du second. Coquille assez renflée mais déprimée assez fortement vers Tombilic, la plus grande épais- seur se trouvant au tiers interne des tours ; tours larges, enveloppants, régulièrement con- vexes, dont la section forme une ogive rétrécie à la base; ombilic étroit, peu profond, laissant voir le bord interne des tours ; surface des tours lisse, présentant seulement des indices de côtes larges, espacées, formant sur le tiers externe comme des ondulations peu visibles. Rord externe limité par une carène non tranchante, simple, non accompagnée de carènes secondaires ni de tubercules latéraux. Cloisons nombreuses et serrées, composées dans les deux tiers externes de trois selles larges, arrondies, séparées par des lobes denticulés et, dans le tiers interne, de cinq autres selles beaucoup plus petites, un peu inégales, mais régulièrement arrondies et nettement séparées par des petits lobes dentelés. La première grande selle latérale est très large mais relativement peu saillante. Elle est, comme celle de Tissotia Ewaldi qu’a représentée M. de Grossouvre (fig. 22, p. 40), divisée en trois parties distinctes par des lobules secondaires assez profonds mais, dans notre exemplaire, les subdivisions externes sont moins élevées et beaucoup moins larges que la subdivision interne, laquelle est régulièrement arrondie à son pourtour antérieur et un peu rétrécie à sa base. • Le premier lobe latéral est large et pourvu à son pourtour inférieur de denticules nomhrcu.x et aigus. La deuxième selle latérale est large, un peu surbaissée, convexe, débordante vers le centre et fortement étranglée du côté interne. La troisième selle, de forme très analogue à la précédente, possède ce caractère particulier d’être toujours entamée au bord interne de sa courbure antérieure par un léger denticule qui la divise en deux parties très inégales. Les cinq petites selks secondaires, qui se développent encore au delà de la troisième grande selle latérale, dessinent une ligne régulièrement sinueuse qui s’étend jusqu’à 1 ombilic. I.a deuxième de ces petites selles est toujours un peu plus développée que les autres. 70 LES AMMONITES DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DE L’ALGÉRIE . Notre deuvième exemplaire paraît devoir être coasidéré comme une variété renflée du pré- cédent. Les tours sont plus épais, plus globuleux ; la dépression au pourtour de l’ombilic est bien moins large et moins accentuée. Les cèles, ou pour mieux dire, les largos ondulations de la surface sont à peu près sem- blables. Il en est de même de la forme de la région externe qui est également unicarénée et dépourvue de tubercules. Les cloisons, très apparentes, sont plus espacées. Le dessin des lignes suturales est sensi- blement le même ; les divisions externes de la première selle latérale sont seulement un peu moins accentuées. La troisième selle est, de même que dans l’échantillon type, légèrement échancrée par un commencement de bilobation sur son coté interne. Enfin, les petites selles secondaires paraissent moins nombreuses. Ce n’est là peut-être qu’une apparence car la bordure ombilicale étant plus élevée et l’ombilic plus profond, l’extrémité des lignes sutu- rales s’y perd et les dernières selles deviennent invisibles. ]*ar leur forme générale, par leurs côtes larges et diffuses, par Tétroitesse de l’ombilic et le mode d’enroulement des tours, les exemplaires que nous venons de décrire se rapprochent beaucoup de certains exemplaires de Tissolia Tissoti. Ils s’en distinguent par la forme unica- rénée de la région externe et par les détails des cloisons. • L’un et l’autre proviennent de la zone à Hemxaster FourneliàasTixnmvins (Xza-ben-Messai) au sud de Batna. Collection Feron. TISSOTIA GROSSOUVREI Pekon, Nov. Sp, (PI. XVI, fig. 1 et 2 et PI. XVIII, fig. 17.) Exemplaire unique, d une bonne conservation. Dimensions: diamèlre, 90 millimètres ; épaisseur au dernier tour, 3o millimètres, oqiii le assez épaisse, mais déprimée dans son ensemble et non renflée à l’ombilic ; tours assez larges convexes, médiocrement enveloppants, dontlasection forme l’ogive orientale et nrôfond r .““P® sur l’ombilic ; ombilic assez ouvert, assez Lstoursrir'^ H 7^^ «Pécimen, laissant voir une portion une carène sailTant s’amincissant brusquement au milieu où s’élève une caréné saillante assez aïo-üp- parlent du pourtour de l’ombiHc et s” n- ® ^ <3 côtes étroites qui bure. Ces côtes nssoy ' ' . i • , peu vers l’avant par une légère cour- l’ombilic, mais sans fo'3 cl' urercultlr^^^^ ““ pourtour de sur le milieu du flanc au point do H’ ' grouper en faisceau; elles s’atténuent saillantes près du pourtour e i 'spa^aure parfois complètement et renaissent assez médiane. Ces portions externes ZT clZ' 1 “”'® portions internes et il en est nui qov,ki . ^ P^® ‘^ans le prolongement des aucun moud de bifurcation * naître dans les intervalles sans qu’on distingue Les cloisons sont semblables à ppIIoc a 7 -' selles arrondies, séparées par des lobp«^-^ Fourneli. Elles se composent de quatre P egalement arrondis mais dentelés. Ji|i I". . U i. .^-r IM LES AMMONITES DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DE L’ALGÉRIE 71 La selle externe est large, divisée en deux parties à peu près égales et aussi élevées l’une que l’autre par un lobe accessoire assez large. Chacune de ces parties est en outre subdivisée par un ou deux petits denticules. Toutes les autres selles sont simples, régulières, assez élevées, non inclinées ni déjelées vers le centre, légèrement étranglées à la base, à contour antérieur régulièrement arrondi. Le premier lobe latéral est large et garni à son contour postérieur de denticules peu nom- breux, un peu inégaux; les autres lobes sont plus étroits, assez profonds, garnis de deux dentelures sur les côtés et de plusieurs autres au contour postérieur. Cette espèce ne peut être comparée qu’à Tissolia Fourneli. Elle s’en distingue facilement par sa forme plus épaisse et moins déprimée au centre, par ses tours moins larges, son om- bilic plus ouvert, ses côtes plus nombreuses, plus minces, ne formant pas de tubercules au pourtour de l’ombilic et ne se bifurquant pas. Notre exemplaire provientdela zoneà H emiaster Fourneli (Nza-ben-Messaï), au sud de Batna. Il fait partie de notre collection. TISSOTIA DJELFENSIS Peron, Nov. Sp. (PI. XVI, fig. 3-4 et PI. XVIll, fig. 18.) Malgré l’insuffisance de nos matériaux nous jugeons utile de signaler sous un nom spécial une forme de Tissotia qui, en raison de ses caractères propres, ne nous semble pas pouvoir être réunie à aucune des espèces déjà décrites. Cette nouvelle espèce n’est représentée que par un fragment unique, recueilli par le Mesle au nord de Djelfa. Nous ne pouvons donc avoir la prétention de donner ici une description complète et définitive de l’espèce. Peut-être même le nom que nous lui attribuons ne doit-il être considéré que comme provisoire, la découverte d’individus plus complets pouvant amener la réunion de cette espèce à une autre. Forme déprimée ; tours larges, embrassants, dont la plus grande épaisseur est au milieu et dont la section est en fer de lance; flancs lisses, convexes; pourtour externe aminci et pourvu d’une carène tranchante ; ombilic très petit, La cloison, qui constitue le caractère saillant de cet exemplaire, comprend six selles, bien visibles et bien séparées. Première selle latérale plus petite que les suivantes, moins large, moins élevée, denliculée sur toute sa bordure externe et bilobée à son pourtour antérieur, séparée des selles sui vailles par un lobe un peu moins large que le deuxième mais arrondi et finement ellcs «u lie» de qualro. Nous proposons pour ce groupe le uom de genre UemtUtMia. Sa (liasnose peut être établie ainsi qu’il suit : , u . Coquille parfois renflée, mais plus habituellement déprimée ; tours larges et embrassants; ombilic petit ; bord externe aminci et tranchant, sans tubercules et sans carénés latéraux ; ornementation nulle ou peu apparente; cloisons composées de cinq selles dont les deux externes sont, ainsi que les lobes adjacents, garnies de dents en feston sur tout leur con- tour, tandis que les trois selles suivantes sont simples, à contour régulièrement arrondi et séparées par des lobes denticulés semblables à ceux des Tissolia. Sur d’autres exemplaires que nous croyons devoir encore classer dans les HemiUssotia, les selles intérieures elles-mêmes présentent quelques divisions parfois constantes et régulières. parfois irrégulières. Nous avons déjà précédemment, pour maintenir le genre Tissofia dans les limites de la définition précise qu en a donnée M. Douvillé, démembré de ce genre, sous le nom de Pseudotissotia, des es[)èces dont les cloisons, entièrement festonnées, ne présentent plus le caractère cératitiforme. Le nouveau genre Hernilissotia que nous proposons de distinguer est une forme intermédiaire entre les Pseudoti ssolia et les virais Tissolid. Il emprunte des ca- ractères à ces deux genres et foi me le passage de l’un à l’autre. Nous verrons plus loin qu’il rattache en outre ces genres à un autre groupe que l’on peut encore distinguer dans les Pulchellidés. Les ammonites types du genre Ilemitissolia proviennent des environs de Tcbessa. Pro- bablement, c'est à une forme de ce genre que Coquand a attribué le nom iV Ileterammonites ammoniticeras. Indépendamment, en effet, du gisement qui est le meme, les caractères principaux indiqués par Coquand sont bien ceux de nos exemplaires. C’est la meme taille, la même forme très déprimée, à bord externe très tranchant, à tours très enveloppants, etc. Il reste cependant une différence importante qui laisse du doute sur l’altribution do l’espèce de Coquand aux Tissolia ou aux Hemitissotia. Coquand, en elîet^ parle d’une seule selle et d un seul lobe digilés et découpés comme dans les Ammonites, la selle latérale ainsi que les trois selles auxiliaires conservant la structure cératitiforme. 11 y a, d’ailleurs, dans les diagnoses données par Coquand, pour le genre Heterammonites et pour l’espèce unique qui le compose, des différences qui rendent difficile l’interprétation exacte de ce nouveau genre et qui, comme 1 a fait observer M. Douvillé, ne permettent pas de le faire entrer dans la no- menclature. HEMITISSOTIA CAZINI Peron, Nov. Sp. (PI. XIV, fig. I à s et PI. XVIII, fig. 9 et 10.) Nombre d’e.xemplaires étudiés : 5. mèlres exemplaire: diamètre, 170 millimètres; épaisseur, 36 milli- ees"°envelonnT cependant un peu renflée et lenticulaire; tours très lar- de tubercules nas' ni™ ' déprimé ; surface lisse, sans trace apparente de côtes ni tranchante. ' pourtour externe qu’à l’ombilic ; région ventrale très amincie et LES AMMONITES DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DE L’ALGÉRIE 75 Cloisons irrégulièrement espacées, composées de cinq selles séparées par des lobes de plus en plus élroils. Les deux premières selles latérales sont, ainsi que le lobe qui les sé- pare, garnies sur tout leur contour de dents en feston, peu profondes et assez régulières. Ces selles sont larges, non étranglées à la base, et, au contraire, un peu rétrécies à la par- tie antérieure. Le lobe qui les sépare est très large et évasé en avant. Le deuxième lobe la- téral est petit, peu profond, un peu étranglé et pourvu seulement, à son contour postérieur, de trois denticules. Ce lobe commence à prendre l’aspect cératitoïde. Les trois selles inter- nes sont peu élevées, à contour antérieur régulièrement arrondi, non déjetées vers le cen- tre, de taille décroissant régulièrement, mais de forme bien identique. Les lobes sont petits, peu profonds, rétrécis en avant, dilatés en arrière et pourvus de deux ou trois (len- ticules. Hemitissotia Cazini doit être consiiléré comme le type du genre. Par le -nombre des élé- ments de ses cloisons et par la structure de ses premières selles, il se distingue bien nello- ment des 7'issotia que nous avons examinés et, par celle des selles internes, il se distingue tout aussi facilement des Ce n’est guère qu’avec certaines formes dont nous nous occuperons plus loin, qu’il pourrait parfois être confondu, certains individus présen- tant des caractères un peu indécis. Tous les exemplaires à' Hemitissotia Cazini que nous avons sous les yeux proviennent des environs de Tebessa et en particulier du vallon de Refana. Nous ne sommes pas en mesure d’indiquer le niveau stratigrapliique précis où ils ont été recueillis, mais tout nous porte à croire que c’est à la base du Sénonien. Comme nous l’avons dit ci-dessus, c^est peut-être à un individu semblable à ceux qui nous occupent que Goquand a attribué le nom ^ Heter ammonites ammoniticeras. En elTel, le gisement de cette espèce, de même que sa taille, sa forme et ses principaux caractères ex- ternes sont bien ceux d' He7nitissotia Cazini. Les cloisons seules ne répondent pas complète- ment au même signalement. Collections Le Mesle (Muséum), Heinz, à Constantine, Peron, Michalet. HEMITISSOTIA MORRENI CoQUAND (PI. XV, fig. i à 6 et PI. XVIII, fig. a à 14.) 1862. — Ammonites Morreni Coqmnd, Géol. et pal. ?'ég. sud. prov. Constantine, p. 173, PI. 3, i. 1880. — Cerjtites Morreni Goquand, Etudes supp., p. 372. 1885. — Buchiceras Morreni Zittel, Beitragc zur géol. undpal. der lihysck. irüs/, p. 79. 1889. — Buchiceras cf. Morreni Peron, Descrip. invert. fos. de Tunisie, p. 79. Dans notre mémoire cité ci-dessus sur les fossiles crétacés de la Tunisie nous avons déjà exposé combien était difficile l’interprétation exacte de rAmmofii tes Morreni de Coquand et quels désaccords existent dans sa description, sa figuration et sa classification. Coquand, en effet, qui avait repris le genre Ceratitesde Haan poury classer les ammonites d’Algérie dont les cloisons ont des selles arrondies, a classé l’espèce qui nous occupe, non dans ce genre Cem/to mais bien dans les Ammonites. De plus, en décrivant Ceratites Fourneli dont la forme extérieure est semblable à celle d’Ammo/ito il spécifie 76 LES S ammonites du crétacé supérieur de L’ALGÉRIE que ces fossiles se distinguent en ce que le premier possède les caractères remarquables des ^ÏeUerserili^rrdrL'q^^^^^^^^^^ surplus, justifiée par le dessin qu’il adonné d’dmme- nLs Morreni, lequel nous montre des cloisons à selles dentelées et à lobes profonds et “pendant, dans la description de la même espèce, l’auteur ne fait aucune mention de la dentelure des selles et parle seulement de « lobes persillés ». , . _ Dautreparl, dans Etudes supplémentaires de paléontologie algérienne, Coquand, re- venant, sans en expliquer les motifs, sur sa première manière de voir, a transporté son AnimLites Morreni ^eiX\s\e^ZeM^Ceratiles. Etant connues les idées de ce savant, on peut en conclure qu’il n’aurait pas pris ce dernier parti si les cloisons de son espèce avaientété tou- jours exactemeut telles que nous les voyons dans sa planche n" 1 et s’il n’avait pas eu d’autres spécimensque celui figuré et présentant avec ce dernier des différences susceptiblesde justifier le nouveau classement. 11 reste donc pour ces divers motifs un doute sérieux au sujet des caractères réels de l’espèce. Nous pensons toutefois être en mesure d’élucider cette question et d’interpréter l’espèce comme il convient. Ammonites Morreni a été recueilli par Coquand exclusivement à Refana, près Tebessa, à la partie inférieure de l’étage santonien. Or, nous possédons, provenant de ce même gise- ment, un grand nombre d'Ammonites parmi lesquelles il en est qui nous paraissent devoir représenter l’espèce de Coquand. D’autres, au contraire, et ce sont les plus fréquentes, présentent avec ce type des différen- ces notables en ce qui concerne la structure des cloisons et même en ce qui concerne la forme et l’ornementation. Ces exemplaires présentent par le contour pyriforme des selles et leur division constante en deux parties égales, une certaine analogie avec le Plesiofissotia Micha- leti, que nous décrivons plus loin. D autres enfin possèdent, en nombre un peu variable, quelques selles dont le contoursupé- rieiir esl simplement arrondi comme dans les et semblent constituer une forme de passage entre ce genre et les Hemitissotia. 1 lobablement c est a cette inconstance de la forme des cloisons et aux variations qu’elle subit, d un individu à l’autre, qu’il faut attribuer l’indécision de Coquand au sujet du classe- ment de son Ammonites Morreni. Nous partageons nous-même cette indécision. Si la cloison entièiement dentelée, lepi ésenlée par le type de Coquand, était exactement dessinée et cons- tituai! la forme noimale, il semble que c est dans notre genre Pseudotissotia qu’elle devrait êtie c assée mais il ne semble pas qu il en soit ainsi. La forme dominante rappelle davantage celle (les HeinUtssolia, aussi est-ce dans me- vidns mais ellp"^ connaître les diverses formes qn’affeclent des indi- absolue dans les cloisons pour admettre l’identité spécifique des individus LES AMMONITES DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DE L’ALGERIE 77 HEMITISSOTIA MORRENI CoQ., Far. . PRÆCIPUA (PJ. XV, fig. 1, 2. et PI. XVIII, % 11.) Dimensions de l’exemplaire type : diamètre, 100 millimètres ; épaisseur, 35 milli- mètres. Plus grand individu : Diamètre 160 millimètres ; épaisseur 60 millimètres. Coquille assez renflée, de forme semblable à celle de Tissotia Ficheuri, à tours larges, con- vexes et embrassants, à ombilic très étroit, déprimé à son pourtour, bord externe aminci, tranchant, unicaréné ; surface presque lisse présentant parfois des indices de côtes rayon- nantes vagues, obtuses, qui divergent de l’ombilic où elles ne forment pas de tubercules. Cloisons composées de cinq selles dont la dernière se perd dans l’ombilic ; première selle latérale externe étroite, élancée^digitée sur tout son contour et montrant, àla partie supérieure et sur son bord interne, des échancrures plus larges et plus profondes que les autres; selles suivantes très uniformes, étranglées à leur base, élargies à la partie antérieure et divisées en deux parties égales par un lobule très apparent ; chacune de ces parties porte en outre habituellement, dans son milieu, un léger denticule, parfois difficile à distinguer, maiscepen- dant assez constant. Premier lobe latéral large, d’aspect cératitoïde, arrondi à sa partie postérieure et muni de denticules nombreux et aigus ; lobes suivants peu profonds, élargis à la partie postérieure, très étranglés, divisés, comme les selles, en deux parties égales qui, elles-mêmes, sont ordinai- rement subdivisées. Cette espèce diffère de Plesiotissotia Michaleti, que nous décrivons ci-après, par sa forme moins déprimée, par son ombilic moins grand, parson ornementation moins accentuée, par la structure de sa première selle latérale et enfin parles subdivisions secondaires latérales qu’on remarque sur toutes les aulres selles. Comparée au t^^pe à’ Ammonites Morreni, figuré par Coquand, elle montre une forme moins épaisse, un premier lobe latéral beaucoup plus large, plus denticiilé, moins profond, unehilo- bation plus régulière et plus profonde des selles, enfin des subdivisons latérales également plus régulières et symétriques. Le type figuré de Eemitissotia Morreni, var. prœcipua appartient à la collection de paléon- tologie du Muséum (Coll. leMesle). Il en est de même du grand individu dont nous avons donné ci-dessus les dimensions. La même collection en possède encore plusieurs autres spéci- mens etnous-même en possédons également plusieurs. Tous proviennent du vallon de Ucfana et ont été recueillis dans les couches attribuées au Sénonien inférieur. HEMITISSOTIA MORRENI COQ., Var. COQUANDI (PI. XV, fig. 6 et PI. XVIII, fig. 14.) Taille, forme et ornementation semblables à celles de la variété précédente; première selle externe plus large, moins élancée mais de forme analogue ; selles suivantes moins étranglées, 78 LES AMMONITES DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DK L’ALGERIE • . vriformes moins régulièrcmcnl bilobées et pourvues habiluellemenl d’un plus grand ir 0 loùles ; prouver lobe externe profond, rd.réci b la parUo postdneuro par une Irt limitation delà première selle et garni à celte part.e, devenue a.ns. é ro.te et presque lilüc de trois denllcules seulement dont l’externe dépasse les autres lobessu.vanlséga- lement étroits et pourvus de deux ou trois denlicules. Cette variété se rapproche manifeslemenl beaucoupdu type de Coquand par la forme ctro.le et profonde du premier lobe et par les divisions irrégulières des selles Les autres lobes dif- fèrent un peu, mais il est probable qu’ils ne sonl pas très exactement dessines dans la figure donnée par Coquand. Celle figure, en outre, montre la surface des tours entièrement lisse, ce qui est confirmé par la description du type. L’auteur ajoute, cependant, que les jeunes indivi- dus sonl à peine bombés et portent quelques grosses côtes, espacées, qui disparaisseiil dans l’ftge adulte. Il ne nous parait pas qu'il en soit toujours ainsi, certains individus de grande taille nioiitranl encore des restes très apparents de eûtes rayoïiiiaiiles. Celte variété semble être assez rare. Nous n’en possédons qu’un seul c.\emplaire bien typi- que. II en est d'autres cependant qui s’en rapprochent et relient celle variété aux* aiiires. HEMITISSOTIA MORRENI, Var. TISSOTIÆFORMIS (PI. XV, %. 3, 4 et 5 et PI. XVIII, fig. 12.) Forme semblable à celle des variétés précédentes, mais plus renflée et non déprimée autour de l’ombilic; ombilic profond et un peuplas large ; cotes rayonnantes obtuses cl peu saillan- tes mais cependant assez distinctes. Première selle, premier lobe externe et lobes suivants semblables à ceux de la variété pm- cipua ; deuxième selle écbancrée au pourtour supérieur par un denticule parfois peu accentué ; selles suivantes entières, à contour arrondi et régulier, non déjelées, légèrement étran- glées. Cette variété est intéressante en ce sens qu’elle constitue un type de transition bien mar- qué entre \as Heniitihsotia et les Tissotia. Elle relie en outre Hemitissotia ^^orrenih.x\o\.vQ H, Cazini^ à ce point que nous avons hésité à faire de ce dernier un' type spécifique distinct. Cependant, dans Ilemitissotia Cazini^ les deux selles externes et le large lobe qui les sé- pare ont une structure si spéciale qu’il nous a semblé utile de séparer celle espèce, au moins provisoii ement. Il est à remarquer, d’ailleurs, qu’elle est beaucoup plus plate et enlière- menl lisse. Nous connaissons cinq exemplaires de cette forme à' Hemitissotia, Quatre appartiennent à notre collection et un cinquième fait partie de la collcetion le Mesle, au Muséum. Tous pro- vieniienl du vallon de Rofana. HEMITISSOTIA BATNENSIS Peron, Nov. Sp. (PL. XV, fig. 7-8 et PL. XVIII, fig. 15.) Espece renflée, dont l’exemplaire type mesure 65 millimètres de diamètre et 35 millimètres P , mais qui, sui un autre exemplaire, montre une épaisseur relativement moindre. LES AMMONITES DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DE L’ALGÉRIE 79 Tours larges, très enveloppants, à section ogivale ; ombilic très petit ; flancs garnis de côtes obtuses, peu saillantes, mais néanmoins bienvisibles, assez nombreuses, qui partent en se bifurquant de l’ombilic, où elles ne forment pas de tubercules appréciables, pour se termi- ner auprès du bord externe sans y former de tubercules; pourtour externe caréné mais non aminci ni tranchant. Cloisons assez espacées, composées de selles inégales ; première selle externe élevée, étroite, digitée par des lobules au nombre de trois ou quatre ; celte selle est flanquée du côté interne par une selle secondaire moins élevée que laprincipale,relalivementgrande,pyriforme, séparée de la selle principale, aussi bien que de la deuxième selle externe, par des lobes dentelés ; deuxième selle externe large, toujours divisée en deux parties inégales et non sy- métriques par un lobule assez large et profond ; selles suivantes à contour entier et sim|)Ie- ment arrondi, un peu obliques et déjelées vers le centre, séparées les unes des autres par des lobes dentelés. Cette espèce est très voisine par sa forme et par son ornementation de nos Tissotia et n’en diffère que parla structure des cloisons. Elle se rapproche également beaucoup de certains Hemitissotia Morreni^ à ce point que nous avons hésité à la réunir à ce dernier. Cependant il nous a paru utile de la distinguer en raison de la forme très spéciale de ses selles externes. En outre ses cloisons ne comprennent que quatre selles assez grandes tandis qu’on en distingue nettement cinq dans Hemitissotia Morreni où elles sont plus petites. En- fin l’échancrure de la deuxième selle n’y divise pas cette selle en deux parties égales et symé- triques comme dans ce dernier. . • Ces différences, surtout celles concernant le nombre des selles, peuvent rendre douteux le classement de ces échantillons dans les Hemitissotia. Nous connaissons plusieurs échantillons àe Hemitissotia dat?iensis.lj\ui (T eux a été recueilli par M. Heinz à Raina, dans les environs de l’abattoir, où nous avons signalé l’existence des premières assises du Sénonien au-dessus des couches que nous avons attribuées au Puro- nien. Nous ne savons pas exactement de quelle couche les autres proviennent. C^est très probablement l’espèce qui nous occupe que Coquand a signalée, sous le nom de Ceratites Fourneh\ comme ayant été recueillie près de l’abattoir de Raina. La ligure qu’il donne de l’espèce ne montre pas les cloisons et les côtes sont plus simples et non bifurquées mais la forme et l’aspect général sont bien les mêmes. La collection de l’école des mines possède, provenant du massif de l’Aurès, un échantillon qui paraît semblable aux nôtres. Genre PLESIOTISSOTIA Peron. Nov. Gen. A côté des Hemitissotia nous croyons devoir encore ouvrir une nouvelle coupe générique pour une forme très spéciale, réunie d’abord par nous aux Hemitissotia mais qui s en dis- tingue réellement par des différences importantes dans la structure des cloisons. Le type de ce nouveau genre est Plesiotissotia Michaleti que nous décrirons ci-après. Son caractère saillant réside dans la forme de la ligne cloisonnale. Elle se compose de quatre 80 LES AMMONITES DU CRÉITACÉ SUPÉRIEUR DE L’ALGÉRIE selles. La première selle latérale, bien plus grande que les autres est dédoublée et se compose de deux parties inégales et inégalement disposées, mais de forme semblable. Les autres sel- les, de forme générale sensiblement cératiloïde, sont toutefois régulièrement divisées d’une façon constante, en deux parties très égales et symétriques par un lobule ou au moins par une . dentelure bien marquée. Les lobes, assez larges et peu profonds, sont dentelés mais les den- ticulcs, moins iioiubreux qiiedansles Tissotia, sont, en outre, autrement disposés et espacés. L’exemplaire, très bien conservé, qui forme le type du genre Piesiotissotia, a des rapports assez étroits avec la forme spéciale à' Ilemitissotia Morreni que nous avons décrite sous le nom de variété præcipua. Il présente comme lui, toutes les selles bilobées ré<^ulière- ment etdes lobes petits et peu denticulés. 11 existe toutefois, entre notre e.xemplai^e et ces liemitissotia Morreni^ var. præcipua^ des différences telles que nous ne pouvons les grouper dans le même genre sans méconnaître complètement l’importance du caractère tiré delà structure des cloisons. Dans noire exemplaire, en effet, qui ne possède que quaire selles, la première externe a une forme absolument différente de celle des Hemilissolia. Kn outre, on ne distin>>Hcaux dLriirr:;;:^ de mbercules. bifurquent ou se trifurquent vers le milieu "l médiocrement saillantes, qui se un peu, à une certaine distance du bord exi lieaucoup et se relèvent des côtes qui arrivent ainsi au pourtoursemKi" m "’T ‘“'mrcules. Le nombre l’evaluer exactement, bon nombre d’entre eli*^ environ, mais il est difficile de Les cloisons comprennent qu::re s^ les [a " double. C’est-à-dire divisée en deux parties comme une selle distincte. Ces deux part es considérée son extrémité, sont de forme semblable et s^nTir' «t aigu à externe est moins élevée que l’interne • bilobt ® «elles. La partie por een outre, sur sa bordure externe ' une écha celle-ci à sa partie supérieure elle a partie interne de la première selle est 1^2^^ ®“P®'deure au lobe sipho- haiite, legeremenl étranglée à sa base et arron- LES AMMONITES DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DE L’ALGÉRIE 81 die dans sa partie supérieure mais toujours assez fortement divisée à son sommet par un den- ticule médian. Les trois autres selles, très uniformes et régulières, sont en tout semblables à la division interne de la première selle et, comme elle, resserrées à la base, arrondies dans leur ensem- ble, mais échancrées par un léger denticule, exactement au milieu de leur contour antérieur: Les lobes sont également très réguliers etconstants dans leur forme. Deux échancrureslaté- rales, symétriques, divergentes, les élargissent vers le tiers postérieur aux dépens des selles voisines; puis ils se rétrécissent brusquement et le bord postérieur est garni de deux ou trois denticules aigus et rapprochés. Cette espèce, par sa forme déprimée, par la dimension de son ombilic et par son orne- mentation, se rapproche de Tissotia Fourneli. Elle est cependant moinsépaisse au pourtour externe et sa quille, très amincie, n’est pas bordée de rangées latérales de tubercules. En outre, ses côtes se multiplient davantage. Ses cloisons d’ailleurs, d’une structure très diffé- rente, suffiraient pour la faire facilement distinguer. L’exemplaire type àQ Plesiotissotia Michaleti a été recueilli par M. Michalet aux environs du caravansérail des Tamarins, dans la zone à Hemiaster Fourneli^ c’est-à-dire à la base de l’étage sénonien. Il appartient à notre collection. Un des caractères principaux du genre Tissotia et des autres genres voisins que nous ve- nons d’examiner est d’avoir le bord externe aminci et caréné. Tous les auteurs s’accordent pour considérer ce caractère comme essentiel et de premier ordre. M. Douvillé, dans la note où il a institué le genre Tissotia, dit^ en le comparant au genre Neolobites ; « il en est extrêmement voisin ; seulement, dans ce dernier, la forme extérieure « est différente^ surtout pour la région ventrale qui est tronquée et bituberculée, tandis « qu’elle présente toujours une carène médiane dans le groupe des Ammonites Ewa/di, « Tissoti, etc. ; comme nous attribuons à ce caractère une valeur générique, il en résulte que « ce dernier groupe constitue en réalité un genre nouveau pour lequel nous proposons le « nom de Tissotia, » Or, nous possédons un fossile qui, avec des cloisons identiques ’a celles des Tissotia, pré- sente cette particularité d’avoir la région ventrale tronquée, plane et limitée latéralement par deux carènes tuberculées, comme en montre Neolobites. Ce n'est pas dans ce dernier genre, cependant, que notre fossile peut être placé. Le petit nombre des selles de la cloison, la bilobation de la selle externe et surtout les dentelures des lobes s’y opposent nettement. Il ne peut non plus, en raison de sa taille, de son ombilic ouvert, de son ornementation très accentuée, etc., être considéré comme une espèce de Pulchellia. Nous sommes donc obligé d’assigner encore à ce fossile un classement générique spé- cial et nous proposons pour cette nouvelle coupure le nom de genre Heterotissotia. Ce nouveau genre n’étant encore représenté que par un exemplaire unique, il n es! peul- SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE. — PALÉONTOLOGIE- — TOME VII. — 8. MÉMOIRE N« 17. — 11. Genre HETEROTISSOTIA Peron, Nov. Gen. 82 LES AMMONITES DU CRÉTACÉ SLTÉRIEUR DE L’ALGÉR[E être pas facile de le définir bien complètement. Dans l’état actuel de nos connaissances, sa diagnose peut se résumer ainsi qu’il suit ; Coquille discoïde, à région ventrale tronquée, plane et bordée par deux carènes latérales tuberculées ; cloisons composées de quatre selles à contour arrondi, la première latérale externe simplement divisée en deux parties dont l’interne est arrondie et semblable aux selles suivantes ; lobes denticulés à leur partie postérieure. Il est à remarquer que le fossile ainsi défini est fort semblable à certains Ceratites du Trias. Nous avons en effet sous les yeux plusieurs exemplaires de Ceralites semipartilm du Muscbelkalk de Mont-sur-Meurthe qu’il serait facile de confondre ülvccuoUq Ileterotissotia, Le mode d’ornementation des lianes et la divison de la selle externe seuls distinguent ce dernier et encore cette division est-elle disposée de telle façon qu’elle peut rester inaperçue. Coquand avait déjà adopté le classement dans le genre Ceralites de nos Ammonites alo'é- riennes à région ventrale carénée. Combien plus volontiers encore l’eut-il fait s’il avait connu l’exemplaire qui nous occupe. Le nouveau genre llHerolissotia prend très naturellement place entre les Seolobites et les Tissotia. Il emprunte des caractères à chacun de ces genres et fornie entre eux un type de transition. HETEROTISSOTIA NEOCERATITES PiîitoN, .Yov. S/,. (PI. XVI, fig. 9 eu 0 cl PI. XVllI, fig. 20.) Exemplaire unique bien conservé, pourvu d’une grande parlio de sa loge d’habilalion •.mensions : diamètre, 70 millimètres ; épaisseur, 23 millimètres. Coqu. le dtsco.de, déprimée sur les flancs, non renflée au pourtour de J’on.bilic • ombilic i:uiT b:;^;:= --e.. to..r; pourtour de i’ombili: sauce, vers le milieu du tour à troi« ’ , . / ’ lesquelles donnei.l i.ais- dessinant une double sinuosité s’attéruanu'e^ ^ pe» saillantes, assez larges, qnemeut en déterminant une s;! de surles carènes latérales • pourtour ‘'•^''S'C'-sales écbcloi.nées e.xcavé, mesurant 8 millimètres d’épais^ ronque carrément, plan ou même légèrement pian . , à contour antérieur arrondi, séparées par dp= 1 K ‘=°™POsées de quatre selles raie externe beauconp plus simple et moin^; V ^ dentelés. La première selle laté- dant assez profoiiddnient bilobéo • elle n'atf ' *^'*^*^ dans les genres précédents est cepen- de la selle suivante et reste toujours moins ensemble le niveau antérieur tour, ressemble aux selles suivantes ■ la = sa parlio interne, arrondie à son pour- 1 interne, se développe en partie sur la ra ^ T moins élevée et moins large que secondaire. ' latérale ; on n’y distingue aucune subdivision Les autres selles sont assez élevées ré<. i- es, tegulierement arrondies, ni inclinées, ni déjetées LES AMMONITES DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DE L’ALGÉRIE 83 vers le cenlre ; le premier lobe latéral, assez large, est orné de cinq denlicnles aigus; les autres lobes sont beaucoup plus petits, mais également dentelés. Dans cet exemplaire la forme carrée et bicarénée de la région externe ne saurait être attri- buée à une cause fortuite. Elle est très bien conservée et même recouverte par place d’un bryozoaire enveloppant du genre au-dessous duquel on retrouve très nette la forme de la coquille. Notre espèce, par sa forme déprimée, par la dimension de son ombilic, par son système de côtes bifurquées et par ses cloisons, rappelle beaucoup Tissotia Fourneli. Toutefois, ou outre de la différence capitale que nous avons signalée dans la forme de la région ventrale, on peut remarquer que dans Heterotissotia neoceratîtes les côtes ombilicales sont plus grosses et plus saillantes, laissant entre elles une dépression plus profonde, les côtes externes sont plus nombreuses, plus sinueuses, plus apparentes, ne formant pas de nodosités aux approches du pourtour et se terminant brusquement en une carène latérale. Notre fossile peut encore être rapproché de celui que Coquand a décrit sous le nom de Ceratites Maresi. Celle espèce toutefois est encore un de ces fossiles mal définis et mal connus comme il en existe un trop grand nombre dans les ouvrages de Coquand. Elle est indiquée dans le cata- logue comme provenant de l’étage mornasien de Géryville, localité où cel étage n’existe pas. Dans la description de l’espèce, il est dit seulement qu’elle a été recueillie par M. Mares dans le sud-ouest de l’Algérie, dans les bancs à Hemiasler Fourneli. La diagnose annonce que, dans les cloisons de celte Ammonite, les lobes sont denticulés et cependant la figure les montre entièrement arrondis et sans aucun denticulo. En résumé, il paraît évident, à en juger par celle figure, que, d'après la forme, d’après rornemenlation de la coquille, d'après les cloisons simples et purement sinueuses et d’après le nombre plus considérable des selles, on doit considérer Ceratites Maresi comme devant être confondu avec Neotobites vibrayeanus que l'on trouve d’ailleurs dans les mêmes régions. Dans tous les cas, des différences très notables dans l’ornemenlation et surtout dans la structure des cloisons ne permetlent pas de confondre l’espèce de Coquand avec la nôtre. Localité : environs du caravansérail des Tamarins (Nza-ben-Messaï). Collection Peron. 8i LES AMMONITES DU GUÉTACÉ SUPERIEUH UE L’ALGÉFUE NOTE ADDITIONNELLE Dans la première partie du présent mémoire, j’ai été amené, à propos de Mammites? tevesthe)isis{atite\), 24), à rappeler que j’avais sig-iialé (1), l’année dernière, l’existence au Dje- bel Giielb, entre Souk-Ahras et Tebessa d"une Ammonite qui, eu raison de sa forme très remarquable et de ses caractères externes, m’avait paru pouvoir être assimilée à Stephanoce- ras coro7iatum. Briig-. de l’étage callovien. Gopendaiil les cloisons des mes individus n’étant pas visibles, il y avait lien do faire des réserves, d’autant plus que les autres fossiles qui accompagnaient l’Animonile en question et dont la gangue est bien la même, sont des espèces du terrain crétacé, comme Ammoniles Telinga, A. Ausleni, A. Ilaberfellneri, et que, d’autre part, aucun îlot do terrain juras- sique n’a jusqu’ici été signalé dans la région. Dans ces conditions, en raison de 1 incertitude où je restais sur le gisement réel de mon esp ce et en raison de sa similitude remarquable de forme avec Siepfianoceras coronatum, ai pas cru pouvoir la comprendre parmi les Ammonites du Crétacé supérieur de l’Algé- rie et je me suis borné à la signaler dans mon article relatif au Mammites ? tevesthensis dans le voisinage duquel elle peut être placée. ‘•«''tienne, le savant auteur des liccherchcs sur la forma- ZL7rTr, T 1 '‘yant pris connaissance de la première partie démon cnie de VA P*'’ Çette mention que j’avais faite de VAmmonites coronatus, en compa- permission de repfriuire ic^ qulirul“pa'ss'ÎL"'‘'’’'^ « le Turonien l'i’Afriqufsepri,^^^^^^^^^ ^ Neoplyehites Telinga « do vue Ammonite, que cet écbantillon ^ curieuse découverte, au point « ras coronatum. Je possède daim disposé à identifier avec Stephanoce- « méridionales) d’où provient éo-ar'*^*^°i de l’Utatur-Group d’Odium (Indes « A'Ar)imonUcsrudra, Stol. oui ^eoptychites Telinga, une ammonite de la parenté « Stephanocei'as coronatum * caractères extérieurs, sembla nnccî frôc nmrbo Ap J ajoute maintenant que M. Kossm t * espèce, a eu l’amabilité de m’envovon^ ’ indépendamment du dessin de la cloison de cette ■ Caen, 2». partie, p. 468. LES AMMONITES DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DE L'ALGÉRIE Je suis donc en mesure de déclarer ici qu’au moins en ce qui concerne la forme, rornemen- tationet même la taille, l’exemplaire de M. Kossmat pourrait être confondu avec l’un des miens. 11 me semble donc actuellement, quoique nous demeurions encore ignorants de la forme des cloisons de nos exemplaires du Djebel Guelb, qu’il convient d’écarter leur assimi- lation avec Stephanoceras coronatum et de les rapprocher, au contraire, delà nouvelle espèce de M. Kossmat avec laquelle son identité devient extrêmement probable. Ce fait démontre, une fois de plus, combien peut être décevante, quelquefois, la simple forme extérieure d’une Ammonite et combien est utile, pour le classement de ces fossiles, la connaissance de leurs cloisons. En conséquence de ce qui précède, et tout en faisant quelques réserves sur le classement générique de cette espèce qui n est peut-etre pas definitif, nous estimons qu il \ a lieu d a- joiiler Olcostephanus siiperstes à notre liste des Ammonites turoniennes d’Algérie. Mie espèce doit être placée, comme nous l’avons dit, dans le voisinage de tevesihefisis. Nous ajouterons même que ce dernier fossile, dont le classement générique nous a fort em- barrassé et que nous avons signalé comme n’ayant d’analogies de formes qu avec les Ste~ phanoceras et les Olcostephanus, doit très vraisemblablement prendre place aussi dans ce dernier genre, dont, au surplus M. Kossmat avait déjà signalé la réapparition dans la ivraie supérieure (1). i. üntersuchungen, etc., p. 165. ) H 4 4 à •î ^1 H 1 îi \ 4 \ r « I A ti i h LKS AMMONITES DU CDÉTAGÉ SUPÉRIEUR DE L’ALGÉRIE S" TABLE DES MATIÈRES Notice statigraphjque 5.20 Description des espèces 2| i^cantlioceras deverioides, de Grossouvre ; PI. I, fig. 2-3 21 Barrolsiceras Haberfellneri Von Hauer ; PI. VII, fig. 4-5 4H Discoceras cf. largilliertianum d’Orbigny; PI. I, fig. 6-7 40 GautMericeras Roquei n. sp. ; PI. VIII, fig. 1. PI. IX, fig. d-2. PI. XVH, fig. 6 52 lïemitissotia nov. *^3 — batnensis, n. sp. ; PI. XV, fig. 7-8. PI. XVIII, fig. 15. . 7 h — Cazini ; PI. XIV, fig. 1-5 74 — Morreni Goquand ; PI. XV, fig. 1-6. PI. XVlII, fig. H-14 75 — var. Coquandi ; PI. XV, fig. 6. PI. XV III, fig. 14 77 — var. Præcipua; PI. XIV fig. 1-2. PI. XVIII, fig. 11 77 — var tissotLæformis ; PI. XV, fig. 3-5. PI. XVH I, fig. 12-13 7« Reterotissotia nov. gen gf — neoceratites n. sp. ; PI. XVI, fig. 9-10. PI. XVIII, fig. 20 Ht Mammites ? tevestbensis n. sp. ; PI. VII, fig. 2-3 2H — Sp 24 Mortoniceras Bourgeois! d’Orbi 51 — texan um Rœmer 4«* Olcostepbanus superstes Kossmat g4 Neoptycbites telinga Stolizka sp. ; Pi. VI, fig. 1. PI. VII, fig. 1. PJ. XVII, fig. 13 3H Bacbydiscus Burandi Thomas et Peron ; PI. IV, fig. 1. PI. V, fig. 1. PI. XVII, fig. 5 . ... 44 — peramplus Mantell ; PI. I, fig. 4-5. PI. XVIII, fig. 6 42 — Rollandi Thomas et Peron ; PI. VII, fig. 6-7 47 Beroniceras Czornigi Redtenbacher ; PI. XI, fig. 7-8 • Placenticeras Prudhommei nov. sp. ; PI. IX, fig. 3-7. PI. XVII, fig. 8 5(» — syrtale Morton 55 Plesiotissotia nov. gen 70 — Micbaletin. sp. PI. XVI, fig. 7-8. PL XVglII, g. 19 ! . . . . 80 Pseudotissotia nov. gen 26 — Bouvillei n. sp. ; PI. II, fig. 4-5. PI. III, fig. 3-4. PI. XVII, fig. 3 il — Galliennei d’Orbigny ; PI. II, fig. 3. PI. III, fig. 1. PI. XVII, fig. 2 28 — Meslei n. sp. ; PL I, fig, 1. PL II, fig. 1-2. PL III, fig. 2. PI. XVII, fig. 1. . . 33 Pulcbellidés «5 Puzosia Austeni Sharpe sp. ; PL IV, fig. 4 -5 • 41 Spbenodiscus Requieni d’Orbigny ; PL IV, fig. 2-3 PI. XVH, fig. 4, 4 bis ell 3i — cf. Requieni 37 Stepbanoceras (?) cf, coronatum Tissotia Douvillé 57 — auressensis n. sp. ; PL XIII, fig. 4-5. PL XVIII, fig. 8 1 — Cossonl Thomas et Peron 73 — djelfensis n. sp. ; PI. XVI, fig. 3-4. PI. XVIII, fig. 18 71 — Evaldi de Buch, var. africana ; PL XI, fig. 1-6. PL XVII, fig. 11-12 63 — Ficbeuri de Grossouvre ; PI. XII, fig. 1-2. PI. XVIII, fig. 14 6l 88 LES AMMONiraS DU CRÉTACÉ SUPÉRIEUR DE L’ALGÉRIE I r.T. ; Æ x»., %. «5- "• XV". ; _ Tissoti Bayle ; l’I. XII, fig. PI- XVIll, fio- - . • • — var. inflata ; 1*1. XII, fig. 6 • • • 7 o var intermedia ; PI. XII, «g, 4-5. PI. XVllI, fig. 3 _ var. laevlgata ; PI. XIII, fig. 1-2. P'- XVIII, fig. 5 ... Note additionnelle à propos de Mammiles? leveUhenm et Olcostephanus supersles E. JAMIN, rue Ricordaino. 1 ?1. VU Moaa^ Ta^»/^MOwT ex»oaH>^<;iloiî^ ^>-. .aloièj^louV ,:i^i*^ j^rdbüü Iddej^O : iuoi«î>t:*»3_ '% .;j^iT’A/.rmoO *fi,^QlT03JJOO ^ .,;^; ^^vuo'l 6 àaoqjqo’ÎÇ^'ÿul. ‘''' ‘"f- •*" ' i®; ^ ‘ MÉMOIRE 17 PI. VII. I^eoptycliltes Telinga StüLIGZKA. Pag^e 38. Fig. i. Même individu que celui figuré PJ. VI, vu sur la région externe, du côté opposé à l’ouverture. Voir PJ. VI, fig. I; PJ. XVII, fig. 13. Mammltes *? tevesthensls Peron. Page 23. Fig. 3. Vue latérale. Gisement: Turonien de Tebessa. Collection Peron. 3. Le même, sur la région ventrale, du côté opposé à l’ouverture. Barrolslceras HaberfeUnerl vON Hauer. Page 48. big. 4. Vue lalérale. Gisement ; Turonien (?) du Djebel Guelb. Collection Prudhomme (Musée de Constantine) - L. mto. v„ b l-ou^rlur.. I?- ^7. 6, Vue lalérale. Gisement : Djebel Guelb. Collection Prudhomme (Musée de — 7 ^ ^‘'^usée de Constantine). TW ' '' T*"" Mém. Soc. Géol. de France PALEONTOLOCI E Mém. N° 17, PI. VII T. VII. PI I. Campy, imp. 3G, av?”.d J Campy phot r w 2'i 0K' §cton M.én; N<^ 17, PI. Vlli -IBÜ f#b buâ iiB ,(f68eoî£-fl9d-^^4)8fii*ï^nî^ «ob’irt>ïrt*jyo?q nbivrbfli au b sfaiôîBÎ ouV . 1^* .^f''i ‘’ , ''^- h- ’ •♦ 1 i i MÉMOIRE 17. PI. VIII. Qauthierlceras Roquel Pbhon. Page «2. Fig. J. Vue latérale d’un individu provenant des Tamarins (Nza na. Le bord externe est mal conservé. Collection Peron. Voir PI. IX, fig. { et 2; PI. XVII, fig. 6. ben-Messaï), au Sud de Bat- Mérn. Soc- Géol, de France PALEONTOLOGIE de 9ÎL’' §czom Mém. N° 17, PI. VIII Campy phot Campy, "Mlc inoit A-t Vîoaa*! Isx/poH: •a'ieoiielil^üjaO -r .71 3HK)i(:lM Zi .1^1 / .S8 9^*1 .iiTB;lijo'î-'Î9-89ib9M 9b na’moJnB'^ nb ln9m;,fiil au h oIbi^JbI soV 1 .VTOHa‘I VIOITOSJJOO • bbbm onéiiîo /îIioTJnofn luoq 9 ÎbiJh9V bI tiI'' k-y yii'Am ‘«.î ' — .0 .'^ü .IIY7 .l‘l ; ï .^il JJiV vo7 Koaa^l isminoilbjji*! eaidoUnaojBX^ .08 9:§b^ .BeasdoT «9'iq sb ôIIîbJ obnJB^^ 9b iibiv’bnl K ’^i'i M KO1T33JJO0 # .9'i«li9Vfjo'I 9b àJôo üb 9m9Jï9 noi^9i el iua in o/n^n- ^A .* .hiorneai^ oméM .goéqae 9môxn jsf *)b iihivibni nr/'I> 9 /,1‘tal nti7 .** / HOIT33JJOO y y* .inbfaeai^ sxriôM .slli/îl aJiJ^q ah ubivibni aiiniînii'L m)vj* liJ •jt\ / A .yiofuH wüiToajJoO .:anoJx9 biod al lua a / ojii^in .J .7 .0 ,iivx .n liov mémoire 17 PI. IX. Qautliiericeras Roquei Peron. Page 52. Fig. i Vue latérale d’un fragment du Santonien de Medjès-el-Foukani. • Collection Peron. — 2. Le même vu sur la région ventrale pour monlrerla carène médiane. Voir PI. Vni, fig. 1 ; PI. XVII, lig. 6. Placenticeras r*rud.h.ommei Peron Page 56. Fig. 3. Individu de grande taille de Refana, près Tebessa. Collection PERr n. — 4. Le même vu sur la région externe du côté de l’ouverture. — 5. Vue latérale d’un individu de la même espèce. Même gisement. Collection Peron. — 6. Vue latérale d’un autre individu de petite taille. Même gisement. Collection Peron. — 7. Le même vu sur le bord externe. Voir PI. XVII, fig. 6. Mérn. Soc G-éol. de France PA LEONTOLOGIE 31 Ci moitié Se 31 C‘ ÿ’cton Mém. N° 17, PI. IK. T. PF. m ■ n^non^g wf> ;,çè^^p3«: o5>q.^ 9li}iàJj;l 9 ü7 J ■■' - j|^^ üi? r'i^nEiTiiîTasb luanàlni ij^tôp'ob ^ooT9jx9 'Wè üv ,9fn^ 9 J î; lüshôjïïi ub ubivibni 9ihi>. ,î . B ffl ^T j silüjB/njj’b^pJj leiBl euV' .d — 8 Jasmoei-g oméM , slliS ^^»o/îi9: >îmS^oO V tifqmooni) ubîvibni ojJus a^i^QfJiàJslsuV S — ,^ofla^I «orrajjoO .97jjJi9Vüo 7 ^ àaocjqo àJôo ub f9iyj9Jx9 biod si lue üv ,9niôni 9J ,8 — ,IIV 7 .iq 7107 '/X^. ■■ -^;.: ^ ' V ■MMfiÜ oeij?.' MÉMOIRE N° 17 IM. X. Tiflsotia Fournell Bayle. Page 59. . i. Vue latérale d’un individu de grande taille, à ornements peu accentués, du Sénonien inférieur des Tamarins, au Sud de Bafna. Collection Pebon. 2. Vue latérale d’un autre individu de faille moyenne, du même gisement. Collection I^eron, d. Le môme vu sur le bord externe, du côté opposé à l'ouverture. • Autre individu du Sénonien inférieur de l’Oued ,\ddat, au Nord de Djelfa. COLLECTTION Le MeSLE (aü MüSÉDm). 5. Le même, vu du côté de l’ouverture. 6. Vue latérale d’un autre individu de petite taille, des Tamarins, au Sud de Batna. Collection Peron. un autre individu (incomplet) de la plus petite taille. Mêmegisement. Collection Peron. Voir PI. XVII, fig. 9 et 10. Mem. Soc. Géol de France PALEONTOLOGIE 'SïLcnioiz.e de- §czon Mém. N° 17, P], X, T. VII, PI. Sohiei- à Paris ' or. -.iooi. :Or h'ra-nc- PALEONTOLOGfE Cc ^d]V c^^l,on ivOOii i'Nj- • 1 ‘7 . pi; Au -> ’ À-.?' %/HHrOKàM ^^O0-u,;-v- .... ' ^- - “■' -. P ^tX .14 .i!|<î';Hbija âvl il)I«vgrfa: j5x^oa>=î^T ^ -- «-W-. ■^|‘ eb Σ88 bM) uobb^^rii>(niI//b ubivibni n^i b ••îir^oiJïl tiuV .: 2i4 .xwisll îT01^5:l uor) :li;K»lBr^*HT/ .K — O 'or* ' ^ .(«üâauK üa) aaeal/. aj «oitosjjoO ■-8iinB;j^ iup^ijtt 89lu'j'i9dw^89l 'i^iiflom :)ü(>q .^i9jz9 biodal lua 9uv ,9m O ' ‘ JË. -J.'- « vO' r '.O «tnitihÀm 9n4'ifi') iii f)b omôm U b 91 hi>4 J — .oniiibèfn sné'ieo bI 9 b eoJôo eol Uvm 7 O -Ou^B ubivibni nu'b ;*ii7 .0 - .»0>ia‘l KOITD.IJJOO [ ^ • . 97üJ^ 97 £H.>'r B ,9f!'i9Jz9iiaod 9 I 'lu^ uv ,9f*L‘»in sJ T’ - • ,117/ .14 *iîo7 1 i-. «'A': v.v- i-.iEiff^ .«SHO.AaKaTaaH ipindrrsO ëe'ieoino'id*? •ES ua«‘ï .eëioA't sl)■îi^^lilu ufi üliivibtii iU''l>uV .T .ïi’J À ^: ■ w ''■^-^'0^:^-'' .(ituàaiiM ua) ajgal/ aj' /lOiToajJoO ■'• ■ ^ V Or,yiiij*tôvi>d^î sb ôJ6d iib ^slBiInov noi^ln isl tus ^uV ,.9ir:Ar^'4jb diJiB*! .x ' ,#r ' v'%?. >% ‘M -y ■ ii ^ 7 . MÉMOIRE N® 17 . PI. XI. Tissotia Ewaldi DE BUGH var. ^fricana Peron Page 63. Fig. K Vue latérale il’un individu d’Ahmar-Kaddou (Massif de l’Aurès). Collection Heinz. — 2. Le môme, vu sur la région ventrale, du côté opposé à Touverlure. — 3. Vue latérale d’un autre individu de l’Oued Adda, au nord de Djelfa. Collection le Mesle (au Muséum). 4. I arlie du môme, vue sur le bord externe pour montrer les tubercules fins qu sent les côtés de la carène médiane. — T). Vuelaldrale d’iin individu Irèsrennédu Sénonien inférieur des Tamarins. Collection Peron. — 6. Le même, vu sur le bord e.xlerne, du côté opposé à louverlure. Voir PI. X VU, fig. 11 et 12. Peroniceras Czronigl Rkdtenbagher. Page 33. 7. Vue latérale d’un individu du massif de l’Aurès. COLLECTIOM LE MesLE (aü MuSÉÜm). - 8. Parue du même, vue sur la région ventrale, du côté de l’ouverture Mém. Soc. Géol. de France PALEONTOLOGIE ce 9TG S’ecoii Mém, N° 17^ PI. XI. 1 j T. Vil P!, V I Sohier à Pan? 01 lémoi:eAfK M-iî-n St a/iiOMàjM .IIX ,n V - -f ■ - '^ • :^HVüOS3Ofi0 aa iTjjôrfoi'î Bld^oaatT , V ^ ~ . V-''A t-^KdBP^ floiflODè8 ijB xibr/ituii no'h r>iii')èJ£l ^nV J .giT 5^}|^^é‘'y^:,v$Tk]riÿX 8bb 7Z rJ èiti?!* yi;a3 ^.^;.-;î,50fla*ï I^OÏTDaJJoO ' y. l ibwd oO .97ijJ‘T9vno‘l iv|iîoqqo àj6a ufa ,9m9ix9 biori ôI lua uv 9 J .S; — V ^ ^ <^l93ÛonôJni:; diJiBq fcl ^ )^y % .«i " .ajyxH itôBBxJ JsitoeexT .c5d sgB^f - _ .annBmBT 8ob lushàîni flohïcïjà}^ üh^èbno'î i,.Livibni iin'î ujj / ’.f. ^ ... .îîOaa^î virbraajjoO - .s ^;:ga>îiîvx .iq -iiov :^ .nona^î jsjfcjbafiaiôtiïi nm adi^Ü fslSoatUT .^fîi'iBfiîBT eob ijbîvfhnj /iij'b 9lB3à)Bl sij7 .# .^i'^ ?îOifa^ Koni%.u6^ .97üj397JJO’I 9b Môo lib çëtBTÎnÔV ll<5{^9'i £l TfJè-UV ,9iÛ9in''9J .u — .8 .^n J1I7Z .H " ' ■■‘tt . vîoaa4 jstjsûni .^xm aayxfl i^oaeiT jai^oearT ..èîrlBOjOÎ ôméM eni9jxô hioj ü 1 'noi vv ubiviiml ./) ,%rl i .vcoiiaH xorraajjüO . aJYA^ntexriuo'H: \\y fiitoaBîT > Sd e^£^l - f 'y^.r- 7 ,.?■ 9b ceiirjgoV.-eèldôlisvnl 89! enab ôiü’gd'àj^b iodf'î^i ub t>bf/ibnl T , f :I17X Ml ,oi?muT bI ^ (MiweivM) 8 /vWOh.T xonBëJaoy' ; “ ..r^' ',9Îl7Bq iî9 ï9tn9.ix9 b'iod 9^ '1D8 yv f9irî&fn aJ .8 -r ‘‘ ‘ *■ rv %ly \r% ■ \i -r.^^ ' ''hüÿi •• . "t •.••••’'- • ■ ' V;^e.i;.A..&: ■ • . . ■.i -, 3 a jnvx ;.iq.-}4oV ';|:r -r;; : MÉMOIRE N° 17 PL XII. Tissotia Ficheuri de Grossoüvre Page 61. Fig. 1. Vue latérale d’un individu du Sénonien inférieur de Medjès-el-Foukani, autre que ceux représentés dans la PL XV des Invertébrés fossiles de la Tunisie. Collection Peron. — 2. Le même, vu sur le bord externe, du côté opposé à l’ouverture. Ce bord est incomplet vers la partie antérieure. Voir PI. XVIII, fig. 4. Tissotia Tissoti BxYLE. Page 65. Fig. 3. Vue latérale d’un individu assez renflé du Sénonien inférieur des Tamarins. Collection Peron. Voir PI. XVIII, fig. 2. Tissotia Tissoti Bayle var. intermedia Peron. Page 67. Fig. 4. Vue latérale d'un individu des Tamarins. Collection Peron — 5. Le même, vu sur la région ventrale, du côté de l’ouverture. Voir PI. XVIII, fîg. 3. Tissotia Tissoti Bayle var. inflata Peron. Page 68. • Fig. 6. Individu vu sur le bord externe. Même localité. Collection Peron. Tissotia cf. Fourneli Bayle. Page 67. Collection Thomas (Muséum) - 8. Le même, vu sur le bord externe, en partie. Voir PI. XVIII, fig. 4 . Mém. Soc. Géol. de France PALEONTOLOGIE ^\Limo\te ?c 0ÎC' S’c-toii Mém, N° 17, PI. Xli T. '77 ciohisr d Paru \.f -■■ ■ if i' ■ : 'ü: M . "»i:aaiOMàM .IlfZ J4 a«.: ■ ' ^ 1 , ÆÎ'^çJivosI Id-oaeÆ jsttoaalT ■'Vv.'fjj ' ■ ■■ '■ ■ ■* - ,iï»-=: ' •,. .biîJbS 6b i)jJa ni^ïearrr;^^^ ^ /2r*i /-vr,- ^ . . -r^ ’ noihoM .2 .r. ,111VX .l^iioV v ï i:BÆmorfr XîJbtoaaiT . 7 ;-w.-v?v:ï - ^ 18 .60 y* ' 5 nnBCfi£T a^b ‘luahè^rii asinorièS ub Jelqaiooni U9q nu ubivibnrflfub îj(r‘F'*.*Bi m; / ^ •* iL .vîoaa^ KOtmMJjoD 1 .7 .^a .HIVX .1^ nioV m- ■ , . - Æl,, " MOH3.H alexJsaas'iüB k. '' ' % .èéiuA*î oh 1f88Bfhail0Î.^ U9q nn nbiyibiji iiu b yfB-î'iJiîf r»i;V ^ .9inolXM vimyb uv ,nhi/ibni f'fnyiM nb ifOiho*] .i ui'î ' '!'. ' • • o’.'kVWw* . O ' -fe.' ,■ ■' .. '.V4-: ■■ ifr'ï' ■ i-‘ V : . r- MÉMOIRE N® 17 PI. XIII. Tissotia Tissoti Bayle var. lævigata Peron. Page 68. Fig. 1. Vue latérale d’un individu des Tamarins au sud de Batna. Collection Peron — 2. Portion du même individu, vu du côté externe. Voir PI. XVIII, fig. 5. Tissotia Tliomasi Peron. * Page 69. Pig. 3. \ue latérale d un individu un peu incomplet du Sénonien inférieur des Tamarins. Collection Peron. Voir PI. XVllI, fig. 7. Tissotia auressensis Peron. Page 72. H Ig. 4. Vue latérale d’un individu un peu fruste du massif de l’Aurès. Collection le Mesle (Muséum). .'5. Portion du même individu, vu du côté externe. Voir PI. XVIII, fig. 8. Mém. Soc. Géol. de France PALEONTOLOGIE Sc 01c' ÿc-toii Mém. N° 17, PI. XIII T. SohieF à Paris tou 1 . /et ' ■ ■ - T f*; • iV-r jG ., ■„ >^y^- •r - - . i V- W- . Wiv .-,^VV t' ^ ',rv r;f:,. ' .ri ‘’/î aaîOMàM .Yîx a iJilsaO jçitoaBWinxelï ' . . .' r rw ?.ftoiiYii9 Î9l.; ,l9!qoio3ni .doihqèb 8é^,ç|f?« t>brf*T8 «b «bwibj» ûo'J) ô1/wài«l ouV .» ;- . .CRaodoT oh .(Kuaeaîi) SxIbsM ‘HJ îiOiToawià .9Tüii9YDo'l B àëoqcjoèlüo i»l> ,obî‘îjnov,m)i^è'i lîî T!JB nv ,oiîiyn! ‘Ut ,pnBÎfjH -jl) luanàlni nsinonèS ub ubiyibiu ' vjJïiiî oii'f) Jn»oi8«iî ou.'b aiJ ' •’ — ' • .fla?.‘>dfiT f^oiq .WO«3^ y'OîTOSJJOD .yUntnoY lîoiÿn xji 'jna nv ,oiiifSni .1 .èlileaoi einojn b1 ah JiîBii JVO'u] Jnf/ni;^£î*d ;‘'i)uA .’■ .KOiia^ kow'D 3 jjo 3 , , 01 ie 9 .'^f) ,mVZ vioV MÉMOIRE N° 17 . Fig. — 3 — 4 — 5 PI. XIV. Kemitissotia Cazlni Peron . Page 74. I. Vue latérale d’nn individu de grande taille, très déprimé, incomplet, des environs de Tebessa. Collection le Mesle (Muséum). 1. Le même, vu sur la région ventrale, du côté opposé à l’ouverture. . Vue latérale d’un fragment d’un autre individu du Sénonien inférieur de Refana, près Tebessa. Collection Peron. . Le même, vu sur la région ventrale. . Autre fragment provenant de la même localité. Collection Peron. Voir PI. XVIir, fig. 9 et 10. Mém, Soc. Géol. de France PALEONTOLOGIE eu o?^ton Mém. N° 17^ PI. XIV. T. VU, PI. v: Sohier à Pans - ^ ^ ^ Y )ij^v?v'^v '4^-'- * Sr’^\ ' • -' X- - • ' ' :■ - ' ' " ■ -’r ■ ' • •• '.-"r^s-gBq ;v'^ .'v.inorfA^; -,r, i^br-, ;;'•. ' . ^ ^.îc'a^A yj V'':;r'rr-^ : •! .:-? " . '.. ' î ' ' *' /.»e '■’ ’. ’VB-f .4!^ a>î/.tJC-00 'j^^-rVr. • -Tr ;g-.:.' .rVù-gB^l ■ *;^- i : y " . W- .q-B .rK/,) ^ ••,• -T- •“■■ ■' " '•*■■“* ••••,•■■ ■ " y ^ * ■'"' /' ' rü ■' -- 41*4 - .V • • • • t ' • -f . , V^.. ■ l'ftC r>r; TUvi'iO-'fu fi'-^ ’:■ ;î »^ i.'tf uhiv l-i : , r ‘ -‘ : ;v ■' . -• .. ■ -- -;or-t • ‘"..Ù^--^'Z'--^--. ■■■J' J' ■>:4'‘ ' ''V '' ’ •' \^-îlfA‘»V ff^H'^^jl j:' y ’f ’■ i"r. .•«^': ’ ;.î<ît»hnv -■i ••. -i:;"zm «t -! rii/'.'î. ,; : • ^ '' -. •, J 9 f- V ^ ^ :^^'- VI , • J ;;:,•/ ^''■r.".-'y:- y -; ; •■ ^' 3 ' -vj ' V « ' ■■ A-' -‘- s' ! *•'. • -V •• . :;.- 4 W ■ '•' • •' J ^ ■'' * 1 * ^ '3 r ’ i , •’ ' . ■ - '.r •■ ■•■ •' 'f-.’>-y •■■' ' - ■ ■■ ■,.;.;.Sà^î(^-:----'^ \ , ■ v .;v :'■■ .' ■ • ■ ' ' U '.. \i ■:-é.iî ,-î-‘ «il f: J f:' î -■ "iî--; » /}i - -'-J" î)f.»ivih'!f »:i>'f. ■-' ■ . ■■-•'^- -‘■'•V %■- ;■■ ‘^.^l;-;*! *:r::^,' .OûJ’^Ô-r ft' Jl> ' (• • ■..».'‘.{J’ i. ( , .''"'■ r.”^' -• ■■ '. ■■ ■ ^'■/ V. -J -r . ' > • - ' . - ":: •.^V .,■ ';*>■ ' ■- L ^ {*ji- > • " ■; ■ ':V' I-T ' ' '-■ ■■ S,'-v>^'-. '"■ ",. ■ ■ . *♦,. ■ ï^>-: ’. ■t ■ n- -• ^ ■ rt x'y. ■ > :.^' :• ■ • MÉMOIRE N° 17 PI. XV. Hemitissotia Morreni Goquand sp. var, prœclpua Peron. Page 77. Pig. 1. Vue latérale d’un individu du Sénonien inférieur de Refana, près Tebessa. Collection vLE Mesle (Muséum) 2. Le môme, vu sur la région ventrale, du coté opposé à Touverlure. Voir PL XVIII, fîg. 11. Hemitissotla Morreni Coq. sp. var. tissotiœ-lormls Peron. Page 78. Fig. 3. V^ie latérale d’un individu du Sénonien inférieur de Refana. Collection Peron. — i. Le môme, vu sur la région ventrale.' — .*i. Autre individu jeune de la même espèce et de la même variété. fiisement : Refana. Collection Peron. Voir PI. XVIII, fig. 12 et 13. Hemitissotia Morreni CoQ. sp. var. Coquandi Peron. Page 77. ^ig. 6. Vue latérale d’un individu de Refana. Collection Peron. Voir PI. XVIII, fig. 14. Hemitissütia ? batnensis Peron. Page 78. Iig. 7. \ue latérale d'un individu des environs de l’aballoir, à Balna. Collection Peron. — X. Le même, vu sur la région venlrale. Voir l'I. XVIII, Ho-, 15. ©TLétnok^ de^ 9TL*' §ezO'n T Vil. PI IX Mém. Soc. Géol. de France PALEONTOLOGIE Mém. N° 17 , PI, XV Sohier à Paris * 'iVJv J 7 •, .M * I.O'ili 6 1*7 J CJ: .v>‘îji. ■'• ■■• ^ .: •-■' ^ ;î'’J iù'i.7 . 'V MEMOIRE 17 . PI. XVI. Tissotia Grossouvrei Peron. Page 70. Fig. 1. Vue latérale d’un individu du Séiionien inférieur des environs du caravansérail des Tamarins, au sud de Batna. Collection Peron. — 2. Le même vu sur la région ventrale du côté de l’ouverture. Le côté droit est incom- plet. Voir PI. XVIII, üg. 47. * Tissotia djelfensis Peron. Page 71. Fig. 3. Vue latérale d’un fragment provenant du Sénonien inférieur des environs de Djelfa • Collection le Mesle (Muséum). — Le même vu sur le bord externe. Voir PI. XVIII, fig. 18. Tissotia Thomasi Pekon var. Page 69. Fig. 6. Vue latérale d’un individu provenant des environs du caravansérail des Tamarins, incomplet en dessous. Collection Peron. — 6. Moitié du même individu vue du côté externe. Voir PI. XVIII, fig. 16. Flesiolissotia Miiclialeti Peron. Page 80. Fig. 7. Vue latérale d’un individu des enviions des Tamarins. Collection Peron. — • 8. Le même vu du côté du bord externe. Voir PI. XVIII, fig. 19. Hetero tissotia neoceratites Peron. Page 82. ^ êrale d un individu du Sénonien inférieur des environs du caravansérail des Tamarins. . Collection Peron. lü. Le même vu sur la région ventrale. Voir PI. XVIII, fig. $0. 'Mém. Soc. Géol. de France GlCenioit^e 3c Glt' S’e-roii- PALEONTOLOGfE Men-j. N° 17^ PI. XVI. T. VII, PI. X Sohier à Pans MÉMOIRE N° 17. PI. XVII. Fseudotissotia IVIeslei Pehon. Page 33. Fig. 1. Détail des cloisons d’après l’exemplaire figuré PI. I, fig. 1. Pseudotissotia Q-alliennei d’Ohbigny. Page 28. Fig. 2. Détail des cloisons d’après l’exemplaire figuré PI. 111, fig. i Pseudotissotia Douvillei Peu ON. Page 30. Hg. 3. Détail des cloisons d’après l’exemplaire figuré PI. 111, fig. 3. Sphenodiscus Requieni d’Ohbigny. Page 34. Fig. 4. Détail des cloisons d’après l’exemplaire figure PI. IV, fig. 2. — 4 fiis Délai! de la figure précédente aulromeut éclairé. - 7. Délai! des cloisons d’après un e.xemplaire du djebel Guessa. AO C.1 lüHON. Fig. 5. Fig. 6. Fig. 8. Fig. 9. — 10 . Fig. U. — l’i. Fig. 13. Pacnydiscus Durandi Thom Page 44. Détail des cloisons d’après un exemplaire de taille moyenn Gautliiericeras Roquei Pekon. Page o2. Detail des cloisons d’après l’e.xemplaire figuré PI. VIII, fig. Placentlceras Prudliommel Pkko.v. , . ’ PageSe. Detail des cloisons d’après l’e-vemplaire ligure PI. IX, fig. 5 . Tissotia Fourneli Bayle. Pao-e 39 , Détail des cloisons d’après l’exemplafre figuré PI. X, fig 1 Detail des cloisons d’après l’e.xemplaire figuré PI. X, fig 7 TiseotlaEwaldt de Buch e«r. Afrlcana Peko: n '» *1 J . Page 63. Detai des c o sons d’après l’exemplaire figuré PI XI fi<. 3 NéoptycUltes Tellnga Sioliczka. ' “figuré PI. VI, fig. Mém. Soc. Gréol. de France PALEONTOLOGIE SîLetnol'te de Mém. N° 17 PI. XVII. T. VII. PI. XI. Sobier, photogr. JW>hlcr à Pmi% V V ■ • ■)/ V' • y - ..t-v * A’ . >\ >''■,*■ • i' j« : 'v, ■ v ^7 A ^ A 'A: : ■■ MÉMOIRE N" 17 PI. XVIII. Tissotia Ficlieuri DE GkosoüVhe. Page 61 . Fig. 1. Détail des cloisons d*après ^exemplaire figuré dans les Invertébrés fossiles de la Tunisie^ PI. XV, fig. 3. Tissotia Tissoti Bayl^ . Page 6o. Fig. 2. Détail des cloisons, d’après l’exemplaire figuré Pi. XII, fig. 3. Tissotia Tissoti Bayle var. intermedia Peron. Page 67. Fig. 3. Détail des cloisons, d’après l’exemplaire figuré PI. XII, fig. 4 et 5. Tissotia cf. Fourneli. Page 67. Fig. 4. Détail des cloisons, d’après l'exemplaire figuré PI. .\II, fig. 7. Tissotia Tissoti Bayle var. lævigata Pekon. Page 68. Fig. Détail des cloisons, d’après l’exemplaire figuré PI. XIII, fig. 1. Factiydiscus peramplus Mantell. Page 42. lig. 6. Détail des cloisons, d’après l’exemplaire fisruré PI. I, fig. 4. Tissotia Tliomasi Peron. Page 69. Fig. 7. Détail des cloisons, d’après l’exemplaire figuré PI. XIII, fig. 3. ' T’issotia auressensis Peron. Page 72 Fig. 8. DéUil des cloisons, d’après l’exemplaire figuré PI. XIII, fig. 4. Hemitissotia. Cazini Peron. Page 74. Fis. 9. IJétail des cloisons, d’après l’exemplaire figuré • 1. AtV, llg. 1 . - •(). d’après l’exemplaire figuré Hemitissotia Morreni Coqüand var. præcipua Peron. Page 77. Fig. 1 1 . Détail des cloisons, d’après l’exemplaire figuré PI. XV, fig. i. Hemitissotia Morreni CoQ. var. tlssotiæ- formis Pkron. Page 78. Fig. 12. Détail des cloisons, d’après l’exemplaire figuré PI. XV, fig. 3. — 13. Détail des cloisons, d'après un exemplaire jeune figuré l’I. XV, fig. 5. Hemitissotia Morreni COQ. var. Coquandi Peron. Page. 77 . Fig. 14. Détail des cloisons, d’après l'exemplaire figuré PI. XV, fig. 6. Hemitissotia batnensis Peron. Page 78. Fig. 16. Détail des cloisons, d’après l’exemplaire figuré PL XV, fig. 7 et 8. Tissotia Tbomasi Përon var. Page 69. Fig. 16. Détail des cloisons, d’après l'exemplaire figuré PL XVI, fig. 5. Tissotia G-rossouvrei Pekon. Page 70. Fig. 17. Détail des cloisons, d’après l’exemplaire figuré PI. XVI, fig. 1. Tissotia djelfensis Peron. Page 71 . Fig. 18. Détail des cloisons, d’après l’exemplaire figuré PL XVI, fig. 3. HlesLo tissotia Miclialeti Pekon. Page 80. Fig. 19. Détail des cloisons, d’après l'exemplaire figuré PL XVI, fig. 7. Heterotissotia neoceratites PehoN. Page 82. Fig. 20. Détail des cloisons, d’après l’exemplaire figuré PI. XVI, fig. 9. Mém. Soc. Géol. de France PALEONTOLOGIE 9c 9ÎI-‘ §ezo-n Mém. N° 17 PI. XVIIl. T Vil. PI. XIJ. Sohier, photogr. Sohit'i à MÉMOIRE N“ 13 G. COTTEAU. — Description des Echinides miocènes de la Sardaigne, 5 pl., 56 pages. ^ MÉMOIRE No 14 M. COSSMANN. — Contribution à la Paléontologie française des terrains jurassiques. — Éludes sur les Gastropodes des terrains jurassiques. 6 pl., i68 pages. MÉMOIRE N“ 15 S. STEFANESGU. — Études sur les Terrains tertiaires de la Roumanie. — Contribution à l’étude des Faunes sarinalique, pontique et levantine, ii pl., id 2 pages. MÉMOIRE N” 16 D. P. ŒHLERT. — Uralichas Riheiroi des Schistes d’Angers^ i pl. double, 8 pages. < . MÉMOIRE N» 17 M. PERON. — Les Ammonites du Crétacé supérieur de l’Algérie. i8 pl., 84 pages. COMITÉ DE PUBLICATION DES MÉMOIRES DE PALÉONTOLOGIE Nommé par le Conseil de la Société Géologique MM. Albert GAUDRY, Membre de l’Institut, Professeur de Paléontologie au Muséum d’Histoirc Naturelle, Président. MUNIER-GHALMAS, Professeur de Géologie à la Faculté des Sciences. DOUVILLÉ, Professeur de Paléontologie à l’École supérieure des Mines. ZEILLf]R, Professeur de Paléontologie végétale à l’École supérieure des Mines. ♦ BERGERON, Sous-Directeur du Laboratoire de Géologie à la Faculté des Sciences, Secrétaire. Le prix de l’abonnement aux Mémoires de Paléontologie est ainsi fixé 20 Ir., pour les souscripteurs qui ont souscrit à l’origine de la publication ; 26 Ir., — 28 Ir., — 30 ir., — habitant Paris ; — les départements ; les pays faisant partie de l’Union postale. ouïe la correspondance concernant les Mémoires de Paléontologie ,loit être adressée -à . ERGERON, 107, boulevard Haussmann. Le montant des souscriptions doit être adressé à M. le Trésorier de la Sociélé géologique, ,, rue des Grauds-Augustins. Le Bigot Frères, rue Nicoias-Leblanc, i>5.