SMITHSONIAN INSTITU ON LIBRARIES LT 3 9088 01269 0111 —_—_————— — ROSE 1-42 RE Do No##-12 Vol. X. {0e Année - X Jahrgang. t5-Nov--Decembre 1902 a MISCELLANEA ENTOMOLOGICA REVUE ENTOMOLOGIQUE INTERNATIONALE DIRECTION E. BARTHE COMITÉ DE RÉDACTION Dr CHOBAUT - DrGRIFEINI J.J. KIEFFER - P. de PEYERIMHOFTF' - M. PIC Dr SICARD - F. de SAULCY ko ou ans SOMMAIRE — INHALTS-VERZEICHNISS Dr. H. Cannaviello. Le Papilio Mächaon, L. dans la faune paléarctique. (fin). — E. Andre. Tableaux -analvtiques pour la determination des Lepilopteres de France, de Suisse et de Belgique (suite). — Dr. Seidlitz Dytiscidæ et Gyrinidæ de la faune européenne (suite). — BIBLIOGRAPIHE. — PETITFS NOUVELLES. AVIS DIVERS — ÉCHANGES > ET ANNONCES. x «4 fr ® = >) 35 Ai IN LISTE DES (00 PREMIERS SOUSCRIPTEURS FONDATEURS DE CETTE REVUE Ancey (P.\. Marseille. Andre (E.). Gray. Andre (E.). Mâcon. Argod-Vallon (A.). Crest. Aubry (Dr. &G.). Armentières. Autran (E.). Genève. Azam. Draguignan. Béguin-Billecocq. Passy Bel (Prof, A.). Middletown. Blane (J.). Epinal, Bleuse (L.1, Rennes. Bramson (K.). Jekaterinoslaw. Breignet. Bordeaux. Carret (Pabbe A.). Lyon. Carvalho Monteiro (Dr A. de). Lisbonne. Gaspari (W.). Wiesbaden. Cheux (A.) Angers. Gotte (M.). Les Dourbes. Goulet (A.). Les Dourbes. Couturier, La Nerthe, Groissandean (J.). Orléans, Daime. Digne. Dames (F. L.). Berlin. Daniel (Josef). Ingolstadt. Dauphin (L. C.). Carces. Daydié (Ch). Bordeaux. Debernard (A.). Limoges. Degors. Le Blane, Delamain (H.). Jarnae. Denfer (J. . Paris. Desbrochers des Loges. Tours. Dietz (Dr W. G.). Hazleton. Driancourt (V.). St-Denis, Duchaussoy (A.). Rouen. Dumée (P.). Meaux. Eehavidre. La Combette, Egerland (Alois). Karlsbad. Faivre (Th.). Gray: Finot (A.). Fontaineblean. Fleutiaux Bd.). Paris. Fokker (Dr A. J.). Zierikzee. Fruhstorfer OL). Berlin. Frey-Gessner. Genève, Gazagnaire ().). Paris. Gestro (Dr R. „ Genes. Gouin (IL). Bordeaux. Gozis (M. des). Montlucon. Graf-Krüsi. Gais. Grosz (lleinrich). Steyr. , Grouvelle 'A.). Paris. Grutzner (I). Grottkau. Guimard (V ) Coarlon. Hallama (E.). Prossnitz. Janet (A.). Toulon. Joanuis (I. de). Paris. Julliot. Paris. Kraus (M.). Luxembourgville, Lods (IT.‘. Montbéliard. Lombard (F3, Serres. Loontjens (B. van den Berghe). Roulers. Magretti Dr P.). Milan. Marwet (F.). Tournus, Martin R.). Le Blanc. Maurel(V.)Villard-des-D surbes Möge (V’abbe X. . Blaye. Mérel (abbé 4. La Carneille. Meyer (W.). Hambourg. Mesmin (L.). Gabillaud. Mocquerys. Evreux, Moffarts (P. de), Liege. Mazel E.). Genève, Nicolas, Versailles. Nodier (Dr Gh.1. Lorient. Nonfried, Rakovnik. Noualhier, Nieul. Padewieth. Gospie. Passet (J.). Paris. Peltier- G.). Haouch-Kidar. Peyerimhoff (P. de : Digne, Pie (M. Digoin. Pichler’s (A. Witwe & Sohn). [Wien Pilet (Ed.). Genève. Portevin (G.). Evreux. Pruliere (J. B.). Marseille. Raoult (Dr). Raon l'Étape. Regimbart (Dr M.). Evreux, teitter (Ed.). Paskau. Schmiedeknecht (Dr 0.). [Blankenburg Severin (G.). Bruxelles. Staedler (F. 1. Nuremberg, Stierlin (Dr). Schaffhouse. Teinturier (Pr), Glayeures. Thery (A,). St-Charles. Vachal (I). Argentat. Vispart (L.). Genève. Vitrae (Dr). Guadeloupe. Viturat ('abbér. Nice, Voelschow (4). Schwerin. Wistrom (Def. A. Hudikswali \Wrotigton (R, C.). Poona. CORRESFONDANTS Paris. I. Werten. Librairie francaise et étrangère, %, rue Bernard Palissy, Paris. > b J 1 Londres. Dur & Co. Foreign Booksellers, 57 Sohv Square, London W. Berlin. FuiebLixper & Sohn. Buchandler, Karlstrasse I1, Berlin N. W. Calcutta. Tıxcken & SvinKk, 5 & 6, Government Place. Florence. SErsEn, Librai di S. M. la Regina d'Italia, Via Tornabuoni 20. Vienne. GEROLD & Co, Buchbandler, 8 Stefanplatz. On peut s'abonner sans frais chez ces divers correspondants, mais nou p'éférons à tout autre mode de sousce,'iption lencoi d'un mandat-carte. A N Tine) a ee han c\ K; u + PO N a et QC ut D de s 12 À ST Sete Sn Dee cut Dé WE LE TX Gen rei "PP 3 Br; ur iR , RS + \ | À Ç ) s à , Li À x x ir in € } / RUE / Ed giScELLANER ENTOMOL 0crcy REVUE ENTOMOLOGIQUE INTERNATIONALE No. 1 Vol. X. ÉDITION FRANÇAISE 15 Janvier 1902 —_ A PROPOS DE L'ÉTUDE GÉNÉRALE D'UN GROUPE Plusieurs fois déjà et notamment dans l'Échange n° 129 j'ai attiré l'attention sur la nécessité, pour une étude générale sérieuse d'un groupe ou d'un genre, de ne pas s’en rapporter à la seule littérature bibliographique des catalogues ; ces ouvrages présentent, dès l'année suivante de leur publication, une littérature incomplète et arriérée. J’aiconstate récemment encore et, c'est pourquoi je reviens sur ce sujet pas assez médité, que fréquemment les auteurs, à l'étranger surtout, publient avec les seules données des derniers catalogues ; or, depuis ces catalogues, il existe des travaux synoptiques, des descriptions isolées que l'on ne devrait pas ignorer et dont un monographe surtout ne devrait pas propager l'oubli. La conséquence d’une série d’omissions peut être très grave ; l'auteur tout d’abord s'expose à redécrire des espèces ou variétés qui le sont déjà ; ensuite ceux qui travaillent avec cette seule monographie incomplète tombent nécessairement à leur tour dans des erreurs imvolontaires et peuvent entrainer d’autres collègues à leur suite. Que chacun donc, avant de décrire ou d'étudier aidé de l'étude d'un autre, se mette tout d'abord bien au courant dela littérature bibliographique nouvelle, cela est absolument nécessaire pour travailler bien et bien faire travailler les autres à sa suite. Les Thanasimusv. hilaris, Necrophorus v. degener, auraient ils été décrits dernièrement si les noms de Thanasimus rufipes v. letipes et ceux de Necro- phorus vestigator v. Rauterbergi et ©. Putoni (le nom de Rauterbergi Reitt. parait lui-même primé par le nom de Putoni) (') avaient été catalogués ? N’est-ce pasla seuleignorance de lalitterature bibliographique nouvelle qui a laissé M. Weise redécrire Pseudocolapsis Korbi (Dts. Ent. Zeit. 1901 p. 204) (*) alors que cette espèce était déjà publiée sous le même nom (l'Échange n° 495, mars 1901, p. 19). (1) Faune de l'Allier tome Il annelées (Coléoptères p. 109) par E, Olivier. (2) Paru en 1902. ro Dans les Bestimmungs-Tabellen XLIV où M. Karl Petri a étudié le groupe des Hyperini, plus d’une demi-douzaine d'espèces décrites par M. Desbrochers des Loges dans le Frelon, Hypera stupida Frm., etc. sont omises et cependant l’auteur décrit de nombreuses nouveautés. Un tel travail (et ce n'est pas le seul), à cause de ces nombreuses nouveautés d'un côté, à cause de la série de ces omissions d'un autre, ne peut présenter qu'une étude superficielle du sujet : il doit tout d'abord être soigneusement revu, corrigé et augmenté avant d'être employé avec fruit. Je citerais bien d’autres exemples à propos d’oubli, mais à quoi bon ? Les omissions ou doubles emplois queje viens de signaleret quiévidemment sont sortis de l'ignorance de la littérature bibliographique récente, sufliront à prouver que je n'ai pas tort de faire connaitre à ceux qui l'ignorent encore malgré de précédents avis, ce qui se passe et de mettre en garde tous nos collègues, les jeunes surtout, contre plusieurs études générales nouvelles quisontécrites aveclesseules ou presque les seules données imprimées dans les derniers catalogues. Je sais bien qu'étant donné la multitude des journaux d'Histoire Naturelle un article ou une description peut vous échapper quelquefois mais cela doit être une exception et non pas un cas qui se généralise. M. Pıc Pass ABOUT SOME RHOPALOCERA COLLECTED NEAR ERYTHREA COLONY a paper by Dott. Henry CANNAVIELLO The specimens [ am going to mention here below have been collected by captain Michelangiolo Cav. De Luca, (belonging to the so-called Cacciatori d'A frica residing since many years at Adi-Ugri), and forwarded me in good conditions so as I can easily set about the study of their characters. PAPILIONIDES Papilio, Linn. — — nireus, var. abyssinica, now. sp. This form constitutes a local well defined and constant variety. It distinguishes itself from the type by its rather smaller size as well as by its having the blue border in the four wings rather narrower, more marked, becoming thinner and thinnergradually towards the underside, so far as to finish in point. On the hind edge of the wings of the first pair to be noted two pointed spots, well marked, joining each other, of a blue-sky colour. Besides the marginal border of the hind wings is silver gray, and of the same colour to be seen a half-moon spot (4-4 1/2 mm.), near the anal side. The abdomen on theover side is dark black, on the under side grey ash, with a series of black points along the edge. &, 2. Adi-Ugri, Adud. — Latreillianus, Godart, Enc. Meth. pg, 9. To be particularly observed an only specimen collected at Godofelassi. The discoidal spot of the fore wings distinctly divided in two and their bands grey green. The appendage of the feelers is covered with yellowish hair. — Sisenna Mab. Voy.de Ch. Alluaud dans |. territ. d’Assinie. pg. 29. The received specimens im number of two differ from those collected at the Mozambico, where this form lives in abundance, by their spots of the middle band, in the fore wings, being smaller and of a rather more irregular shape of roundness. The two basal spots in the hind wings are shorter and less narrow, just as those of the margiaalseries. The appendage asa tail, in the same wings is grey dark on the over side, white on the under side. The red spots on the under side of the wings are of a darker colour, smaller and less round, and on the white spot standing near the anal side, we see another yellowish spot which corresponds to a greenish spot larger on the over side. The general colour ofthe wings is black dark, whilst in the typeit is of a fine black ebony. l examine these specimens, modified by some local influence. 8, 2. Makalle, Godofelassi. Terias Bd. — — brigitta, var. Zoe. Hopf- Ber. verh. Akad. Berl. pg. 640. 5, 2. trodofelassi, Adud. Teracolus. Klug. — evarn>s Klug. Symb. Phys. pl. VI. T-4. 5. Adi-Ugri. — — dynamene. Klug, Symb. Phys. pl. VI. 15-16. One of the specimens is of a minor size, and presentsthe gencral tint in the four wings of a brighter colour. Two speeimens collected at Adua, (rodofelassi &, © in coitu. PIERIDES Pieris, Latr. — — Haellica, God. (Rhaphani, Cram. Daplidice Fabr.) This form, largely diffused throughout the Colony Eritrea, presents nier striking ressemblances with the Daplidice, so as by many German and French authors itis considered as a local variety of them. Ithink however, following Godard’s opinion and well studying the received speeimen in comparison with the Daplidice type, L think, I say, that the Hellica must be considered as a well different form and well eonstituted on account of the shape of the spot of the cell in the primaries which is more regular, on account of the band ofthe further border, divided in four oval spots, white, the first and the third being larger, on account of the abdomen and of the basal part of the secondaries, being more largely hairy and on aceount of the slightly larger size (52-5% mm. breadth the ends ofthe extended wings). &, 2. Makallé, Adua, Adi-Ugri. — brassicoides Rüpp. Guér-Ménevil. ecc. Voyage en Abyssinie pg. 367. 5,29. Adua, Adi-Ugri. — Hyale, Linnaeus, Syst. Nat. ed. XI pg. 469. l observe in the specimens from the Eritrea Colony, that the general colour of the four wings is more reddish, and the terminal dark band larger, more defined and a more intense black colour. Below, the general colour is just yellow greenish, uniform, with the black spots in the primaries, disposed in marginal larger and more irregularly round series. In the secondaries the two silvery spots are of a brighter colour and connected together by a red-yellowish maeula. For any thing else they do not differ at all from the European specimens. Two speeimens 9 9, collected at Adi-Kaje, Godofelassi. LYCENIDES Lycaena, Fabr. — — f£fulvimacula, Mab. Voy. de Ch. Alluaud dansl.terr. d’Assinie, pg. 2%. : The received speeimens differ pretty much from the described type and figured by Habille (pl. IL, fig. 3) which lives at Zanzibar and at Madagascar, by the general colour below the wings, which instead of being quite black is covered with a blue colour near the basilar part of the four wings. Besides, the grey spot of the primaries has a distinetly triangular shape, whilst in (he specimens from the Southern Africa it is round. The white bands in the underside of the secondaries are more angular and slightly coloured with blue especially in one of the two specimens. The red spot near {he anal side in the secondaries islarger and hasin the middle a defined blue dark spot, which in the specimens from Zanzibar is black. The two tail appendages of the same wings are longer and thinner. I consider this form as a well distinet local variety. Two specimens, 5, 2. Adi-Ugri, Adua. Ss — telicanus, Lang. Verz. sein. Schmett. pg. 472. The over side of the four wings is richer of blue reflections and the ey& spots near the internal side are larger and better marked. Three spécimens. 5, 9. Adud, (rodofelassi. — lbaetica, Linnaeus, Syst. Nat. ed. XII, pg. 789. This form offers the general view of its colour, more violet like, less rich of hues, and the band of the under border blacker and wider. On the underside of the four wings, the white bands are more numerous and thinner especially in the secondaries ; the point spots near the anal part, in the same wings, are slightly covered with greenish, with the central point green metallic very bright, and the semilunar spots reddish, wider and more crooked. I compared these specimens with those which usually are collected in the meadows of South Italy. One speeimen © colleeted at Godofelassi . Lycaenesthes Dr. a sy Ivyanus, Drury. IE exot Ent pl 11 n2,2,3: The received specimens do not correspond to the description of Drury. I observe in them a more intense general colour and the spots thieker and better defined. | Three specimens collected at Adi-Kaje, Adud. &, ©. Zeritis West. — Amanga Wesitwoëd, in Oates’s Matab. land. pg. 351. One specimen &, colleeted at Adud . Catochrysops, Holl. — — — perpuichra, Holland Entomologist. Suppl. pg. 90. Three specimens & © collected at Makalle, Godofelassi. — — — asopus, Hopfer, Ber. Verh. Ak. Berl. pg. 642. Two specimens 9, collected at Makalle, Adua. APATURIDES Charaxes, |. auct. — — Bitheta, Godart, Eric. Meth. pg. 143. One speeimen 9, collected at Adua. NYMPHALIDES Danais, Lair. — — Dorippus. Klug. Symb. Phys. pl. XLVIII Two speeimens & 9, colleeted at Godofelassi, Adud. — — hrysippus, Linnæus, Mus. Lud. Ul. pg. 26: This species lives largely with its similar specimens in the grounds of the Eritrea Colony. Ihave observed that these specimens differ from these which live in Eyypt by the general wing colour grey darker and by the large black terminal spot in the primaries, more defined intheinternal side and wider. In the secondaries the black border is equally wider, and the white points which divide it are thieker and less round, as the black spot disposed asan arch near the cell. The underside of these wings, in which the generalcolour is more yellow and more regular, the discoidal spots and the external border are largely accompanied with a whitish cirele. Four specimens 6, 9, collected at Wodofelassi, Adui-Makallé. Junonia, Lang. —— — Here, Lang, Entomologist. pg. 206. Two speeimens 9, collected at Adud, Makalle. Samanta, Hop. — — perspicua, Trimen, Trans. Ent. Soc. Lond. pg. 104, plie 2 lou One specimen 6, collected at Adi-Ugri. Pyrameis,. |lh. — — cardui, Linnæus, Syst. Nat. ed. X pg. 475. This cosmopolit form lives in the Eritrea Colony very largely. Carefully compared, it does not present any difference from those which are to be seen usually ley us; in two only speeimens the four round black spots, on the underside of the secondaries, are all of the same size, and they have some hues, well marked and bright of a violet-like colour, whilst in the other three speeimens the two spots otthe ends are larger and covered with blue, which is to be seen in any speeimen from Europe. Five specimens &, 9, collected at Adi-Ugri. Makalle, Adua. Acraea.Bl. — serena. var. Perrupta, Butler, Ann. Mag. Nat. Hist. pg. 102. Three speeimens 5, ®. collected at Adi-Ugoi, Godofelassi. — anemosa Hewitson; Exot. Butt, pl. XIX, fig. 14, 15. Two speeimens &, collected at Adi-Kaje, Adua, = chilo, Godman Salvin, P. Z. S. pg. 180, pl. XIX, fig. 4, 5. HESPERIDES Parnara, Bull. — — Mathias, Fabricius, Ent. Syst. Suppl, pg. 433. The form of Abyssinia is somewhat clearer in its general colour with its designs and spots less distinetly marked. + F Three speeimens collected at Adi-Ugri, Adud. &, 9. Thanaos, Wall. — — Djælae, Wallengren, Lep. Rhop. Caffr, pg. 54, Two specimens 4, ® , collected at Adi-Kaje, Makallé. Sarangesa, Holl. — — eliminata Holland, P. Z.S.pl.V. fig. 2, pg. VII. Two speeimens &, ©, collected at Makalle, Godofelassi. Pardaleodes, Doubl. — — — festus, Mabille, Voy. de Ch. Alluaud. d. I. Terr, d’Assinie, pg. 3°. This form lives copiously at Congo, and near Gabon. I have received from Eritrea Colony two speeimens, one of which being spoilt, so as not to allow me its studying, the other being deprived of the primaries, head, and of the last segments of the abdomen. On an aceuräte examination of the secondaries however, I observe that in their general colour they differ from the type by their being yellow less dark, with the reddish spots wider and clearer in their colour. The two lost spots, the one towards the abdomen spot and the other in the median alar region are very slightly marked, being confused with the general tint, they have their outline not clear at all, so that I had to use lens to ascertain them. Godofelassi. Pamphila — — Murga, Mabille, Voy.de Ch. Alluaud,d.1. Terr. d’Assinie, pg. 31. A specimen very like Pamphila Natalensis, but of a smaller size. In the received specimen I observe {hat it is different from that of Cafreria, by its having the underside of the primaries and secondaries yellow reddish, lined inthesecondaries with two dark-blackish bands which beginning from the superior border have their and towards the abdomen border, becoming wider and wider. In the basilar part ofthe same wings I observe four black points irregularly disposed instead of three, as it is observed in the type. The over part ofthe abdomen is reddish yellow bright, more yellowish towards the under part. For any thingelse it is similar to the type. 9, Adi-Ugri. Note : The following species have been received during the study ot my work, so Ihat I could not set them according Lo their right rang. Papilio, Linn. — — Leonidas, Fabrieius. Ent. Syst. Emend. et aucta. pg. 314. This species according to the statement of Cramer, is found also in China. The speeimen I received, is different from the {ype received by Doctor Orro STAUDINGER, and collected at Sierra-Leone, by the general anne eolour in the underside of the wings clearer, almost erey-yellowish-dark, and instead of twenty blue spots, of which the three near the cell being jrregular and the marginal ones smaller and round, hardly eighteen. In the secondaries the basilar spot has a minor diffusion and is of a more blue- sky colour. The double border of parallel spots in the under line is narrower and the latter are smaller, more regular in their shape and more blue in their colour. The thorax is pointed with white yellowish and the abdomen presents from both. &, Godofelassi. — — Eurema, Doubl. — — PFulchella, Boisduval, Species General des Lépid. pg. 193. In the @ basilar part in the four wingsis pointed withthick greenish- dark pins and in the primaries the black band of the external border is wanting whilst it is slightly perceptible in the secondaries ; this band is well defined in the &. Three specimens collected at Aduà, Makalle. Lycæna, Fahr. — — Podorina,Mabille, Voy.deCh. Alluaud,d.1.Terr.d’Assinie pg. 25. On only speeimen, I think itisa @ by the general dark-blackish eolour and by some spots on the underside of the secondaries disposed in very distinet bands, more regular towards the external border in the same wings and on the same wide the point like spots are black with very clear blue reflections. This specimen is 19 mm. in breadth, between the apex of both extended wings and it is smaller of those collected in the Sénégal, which reach 23-25 mm. The type in the Senegal belongs to the collection Dr. OTTO STAUDINGER. The typical specimens with which my comparisons have beendrawn, of the forms received from Eritrea Colony, have been furnished from the eolleetions Dr 0. Stauvinser, BAnG-HAaas. Blasewitz bei Dresden. WILHELM NEUBURGER. Berlin. ALEXANDER Bau. Berlin. AMÉDÉE PoviLLox. Landorf (Lorraine) ÉmiLe DEYRoLLE (les fils) Paris. BIBLIOGRAPHICAL LIST LINNÆUS, Museum Luduvicæ Ulricæ reginæ. Holmiæ 1164. — Systema Naturæ. editio XIE Holmice 1867. FABRICIUS. Entomologia systematica. Chilonit 1795-94. Grauen. Papillons exotiques, Amsterdarm 1779-05. Ley GopDarT. Encyclopédie Méthodique. Papillons. Paris 1819. Boispuvar. Sur les Lepidopteres de Madagascar, Bourbon et Maurice, Paris 1855 2 Species général des Lépidoptères. Papillons, Diurnes. Tome I. Paris 1856. Cuenu. Encyclopédie d'Histoire Naturelle. Papillons Tome I. Paris. DougLEpAYy. List of the specim. of Lepidopteren in the coll. of the British Museum. London. 1844-18. 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Eschschollz mariana Lap. CAPNODIS onopordi F. v. florentina Ksw. Eschscholtz Sommeri Küst. Fabricii Rossi 6% tenebrionis L. (*) Voir nos9, 11-12 1896, 1, 2, 5,8, 101897, 3, 6,7, 8, 9,10, 121898 1,4-5, 10-11 1399, 3-4, 8- 9, 12 1900, 1, 3-4, 9, 11-12 1901. tenebricosa Herbst LATIPALPIS Spinola plana Ol. pisana Rossi DICERCA Eschscholtz ænea L. berolinensis Ierbst alni Fisch. fureata Thunb. moesta F. Herbsti Kiesw. PCECILONOTA Eschschollz variolosa Payk. conspersa Gyll. v. albæ Richard v. tremulæ Ab. LAMPRA Spin. rutilans F. v. obsenra Schilsky decipiens Mannh. v. mirifica Muls. dives des Goz. dives Guilleb. decipiens Redt. v. modesta Gwilleb. Solieri Lap. festiva L. BUPRESTIS Linne rustica L. hemorrhoidalis Herbst punclata EF. 9-maculata L. flavomaculata F. fflavopunetata de Geer. v. maculala F. oclogullata L. v. magica Lap. EURYTHYREA Solier austriaca L. seutellaris Ol. micans F. MELANOPHILA Eschschollz decastigma F. chrysostigma Fab. acuminala Deg. anthaxioides Marquet æqualis Mannh. oxyura Marquet KISANTHOBIA Marseul Ariasi Robert PHÆNOPS Lacorduire cyapea F. ANTHAXIA Eschschollz CRATOMERUS Sol, hungarica Scop. eyanicornis F. ANTHAXIA S. Str, Crœsus Vill. sentellaris Gene. olympica Ksw. fulgidipennis Mars. parallela Lap. præclara Mannh, cichorir Ol. millefolit F. umbellatarum Fr, inculia Germ, aurulenta F. v. senicula ? Schrank manca L. Midas Kiesw. Crœsus Lap. candens Panz. fulminans Schn, Passerinii Peceh. C. parallela Cast. nitida dimidiata Thunb. saliceti Ill. salieis F. semienprea Küst. bicolor Fald. fulgurans Schrank v. azurescens Lap. grammica Lap- eyanescens Gory nitidula L. 2 læta F. v. eyanipennis Lap. v. signaticollis Keyn. ? hypomeliena !ll. ferule Gene G funerula Il. morto F. confusa Lap, sepulchralis F. umbellatarum OT quadripunetata L. v. Godeti Lap. helvetica Stierl. corsica Reiche Mars. €. nigritula Ratz. POLYCESTINI PTOSIMA Solier 11-maculata INerbst 9-maculata F. v. 6-maculata Herbst v. confusa Vill. ACMŒODERA Eschscholtz Revelieri Muls. C. convolvuli Waltl, eylindriea auet, degener Scopoli v. 18-punctatlaLap. €. quadrifasciala Rossi pilosellæ Bon. ? bipunetata Oliv. 6-pustulata Lap. flavofasciata Pill. tæniata F. adspersula Ill, virgulata TE. discoidea F. lanuginosa Gyll. GC: v. ovis Chevr. C: SPHENOPTERINI SPHENOPTERA Solier antiqua D. v. litigiosa Mann. ardua Lap. gemellata Mannh. lapidaria Brull. rauca F. laticollis Oliv. geminata Illig. lineata F. metallica F. parvula Lap. CHRYSOBOTIIRYINI CHRYSOBOTHRYS Eschscholtz chrysostigma L. affinis EF. chrysostigma ITerbst v. tetragramma Men. Solieri Lap. AGRILINI CORŒBUS Laporte fasciatus Villers. bifaseiatus Ol. undatus F. rubi L. elatus F. gibbicollis Nlig. cupulariæ Ab. MELYBÆUS Mars. episcopalis Mannh. subulatus Moraw. graminis Panz. santolinæ Ab. aratus Muls. wneicollis Villers v. galloprovineialis Pie | amethystinus Oliv. violaceus Ksw. AGRILUS Curtis Guerini Lae. se\guttatus Herbst bigutlatus F. v. eoerulescens Schilsky sinuatus Oliv. mendax Mannh. subanratus Gebl. viridis L. v. linearis Panz. v. nocivus Panz. v. fagi Ratz. v. ater F. auricollis Kiesw. lineola Redt. cœrulens Rossi pseudocyaneus Kiesw. delphinensis Ab. betuleti Ralz. pratensis Ratz. elongatus Herbst v. cyaneus Rossi angustulus Illig. v. rugicollis Ratz. scaberrimus Ratz. laticornis Nlig. olivicolor Kiesw. hastulifer Ratz. graminis Lap. derasofuseiatus Lae. litura Kiesw. curtulus Muls. hemiphanes Mars. Mepbistopheles Ab. Linderi Mars. cinetus Oliv. v. eytisi Baudi Solieri Gory antiquus Muls. artemisiæ Bris. cisti Bris. elegans Muls. nigrivestis Ab. convexifrons Kiesw. aurichalceus Redt. chrysoderes Ab. v. rubicola Ab. v. oblusus Ab. convexicollis Redt. planiceps Ab. integerrimus Ratz. byperici Crtz. prasinus Muls. roseidus Kiesw. v. subalpinus Ab. obscuricollis Kiesw. asperrimus Mars. xeyi Bauduer CYLINDROMORPHUS Kiesenwelter subuliformis Mannh. tauricus Lap. filum Gyll. strigatulus Rey parallelus Fairm. gallicus Muls. TRACHYINI APHANISTICUS Latreille distinelus Perris angustatus Luc. emarginatus F. elongatus Villa v. caualiculatus Schiff. pusillus Oliv. pygmæus Luc. coriaceus Rey TRACHYS Fubricius reflexa Gene ? minula L. corusea Ponz. ? pygmæa F. troglodytes Gyll. pygmæa Gyll. fragarise Bris. pumila Illig. v. serobieulata Mars. Marseuli Bris. Goberti Gozis v. major Perris quercicola Mars. compressa Ab. nana llerbst troglodytes Lap. triangularis Lac. Pandellei Fairm. EUCNEMIDÆ THROSCINI THROSCUS Lalreille brevicollis Bonv. dermestoides L. clavicoruis Fourc. carinifrons Bonv. similis Baudi asiaticus Bonv. corsicus Reitt. elateroides leer tougeli Fauv. exul Bonv. Duvali Bonv. obtusus Gurt. pusillus Heer DRAPETES Redlenbacher biguttatus Piller CEROPHYTINI CEROPHYTUM Latreille e!ateroides Latr. MELASINI MELASIS Olivier buprestoides L. flabellicornis Fab. (À THAROPS Laporte melasoides Lap. Marmottani Bonv. EUCNEMINI EUCNEMIS Ahrens capucina Ahr. carinata Billb. DROMÆOLUS Kiesenwelier barnabita Villa ILeydeni Bach. DIRRHAGUS Latreille MICRORRUAGUS Esch. lepidus Rosenh. nitidus Gosta @ Manueli Fairm. pygmæus F. Chevrolati Stierl. DIRRIAGUS. S. SIT. pyrenzus Bonv. elypeatus Hampe Eınyi Rouget Sahlbergi Mannh. einnamomeus Hamıpe HYLOCHARES Latreille dubius Piller unicolor Latr. NEMATODES Lalreille filum F. HYPOCCELUS Lacordaire procerulus Mannh. ANELASTES Kirby barbarus Luc. XYLOBIUS Latreille corticalis Payk. humeralis Duf. Be älni Bonv. ELATERIDÆ ADELOCERINI ARCHONTAS Gozis LACON Laporte murinus Linn. crenicollis Menetr. ADELOCERA Latreille LACON Laporte punefata Hbst. lepidoptera Gvil. Fasciala Linn. puercea Herbst ELATERINI AGRIOTES Eschschollz ECTINUS Esch. aterrimas L. AGRIOTES S. Str. elongatus Marsh. pilosus Panz. pilosellus Schönh. v. simulator Buyss. eorsieus Cand. (84 acuminatus Steph. sobrinus Kiesw. gallicus Lace. ustulatus Schaller v. inustus Buyss. v. flavicornis Panz. tristis Schilsky. v. nilidicollis Mill. obseurus Linn. variabilis F. v. badius Müll. v.cinnamomeus Buyss. litigiosus Rossi | v. rufipennis Dej. v. Laichartingi Gredl. meridionalis Desb. 4 altenuatus Desb. modestus Kiesw. lineatus Linn. sordidus Illig. y: hispanieus Desb. | v. Schwarzi Buyss. v. italicus Baudi v. neglectus Schw. v. seminiger Buyss. v. marginipennis Lue. sputator Linn. v. rufulus Lac. v. negatus Buyss. v. variabilis Herbst flavobasalis IHeyd. brevis Cand. v, nigricollis Schwarz v.nigripennis Schwarz pallidulus Illig. v. umbrinus Germ. TRICHOPHORUS Mulsant Guillebeaui Muls. STEATODERUS Eschschollz ferrugineus Linn. v. occitanicus Villers SERICUS Eschscholtz brunneus Linn. v. tibialis Redt. v. brunnipennis Steph. v. suleipennis Baudi subæneus W. xanthodon Mark. DOLOPIUS Eschschollz marginatus L. v. fulvus Marsh. LUDIUS Eschscholtz CALOSTIRUS Thoms. purpureus Poda v. parumeostatus sulphuripennis Germ. eastaneus Linn. PROSTERNON Latreille tessellatus Linn. v. bifasciatus Küst. SELATOSOMUS Steph. impressus Fab. v. rufipes Schilsky nigricornis Panz. melancholicus Fab. v. simploniens Stierl. v, robustus Stier. amplicollis Germ. æneus Linn. v. viridinitens Voet. v. eyaneum Marsh. v. subrugosicollis Rey rugosus Germ. v. Carreli Buyss. cruciatus Linn. v. festivus Lac. globicollis Gern. latus Fab. v. saginalus Men. v. pasticus Mén. PARANOMUS Kiesw. gullatus Germ. CALAMBUS Motsch. bipustulatus L. v. semiflavus Fleisch. v. Lenebricans Buyss. ORITHALES Kiesw. serralicornis Payk. ? HOPLOTARSUS Steph. incanus Gyll. v. ochropterus Steph. angustulus Kiesw. Putoni Desbr. turdus Cand. LIOTRICUUS Kiesw. aftinis Payk. v. erythropus Fisch. POEMNITES Buyss. aratus Muls. METANOMUS Buyss. monlivagus Rosh. acutus Muls. HYPOGANUS Kiesw. cinctus Payk. inunetus Lac. ACTENICERUS Kiesw. sjelandieus Müll. tessellatus F. v. assimilis Gyll. v. viridis Say v. micans Gerin. PITTONOTUS Duv. Theseus Germ. CORYMBITES Latr. virens Schrank v. inæqualis Ol. peclinicornis L. Ileyeri Saxesen eupreus Fab. v. humeralis Duf. v. æruginosus Fab. v. pyræneus Charp. CAMP YLOMORPHUS Duval homalisinus Illig, v. sutura-nigra Chevr MELANOTUS Eschscholtz SPIENICOSOMUS Schw. suleicollis Muls. MELANOTUS S. SIT. castanipes Payk. v. bernhardinus Stierl. v. rufescens Fallen rufines Ilerbst v. puuelaticollis Bris, erassicollis Er. declivis Rev punctilineatus Pelerin niger F. tenrbrosus Er. aspericollis Muls. brunnipes Germ. diehrous Er. amplithorax Muls. v. manritanicus Luc. SYNAPTUS Eschscholtz filiformis Fabr. SILESIS Candeze rutilipennis [lig. Lerminatus Er. ADRASTUS Eschschollz limbatus Fabr. alpicola Rey. v.axillaris Br. lacertosus Er. v. Guillebaui Buyss. nitidulus Marsh. limbalus Payk v. pallens Er. v. lateralis Er. rachifer Fourc. nanus Herbst monlanus Scop. humilis Er. IDOLUS Desbrochers pieipennis Bach. v, axillaris Kiesw. v. scapulatus Cand, v.transpictus Buyss, v. adrastoides Reitt. BETARMON Kiesenweller ferrugineus Scop. quadrimaculatus F. bisbimaculatus Fab. MEGAPENTHES Kiesenvvetter tibialis Lac. v. subearinatus Gern, v. divarigatus Desb. lugens Redtb. ISCHNODES Gerinar sangninicollis Panz. ELATER Linné ECTAMENOGONLS Buyss. Megerlei Lac. ELATER S. Sir. æthiops Lac. v. serofa Germ. nigerrimus Lac. nigrinus Payk. sinualus Germ. erythrogonus Muls. v. eoncolor Stierl. ruficeps Muls. elongatulus Fabr. v. balteatulus Reitt. v. discanicus Buyss. melanurus Muls. balteatus Linn. poinorum Ilerbst v. ferrugatus Lac. v. nigriventris Reitt. v. adumbratus Buyss. nigroflavus Goëze. erocalus Lac. v. podolicus Reitt. ochropterus Germ. sanguineus Linn. v. rubidus Cand. v. burdigalensis Buyss. einnabarinus Esch. pr&ustus Fab. v. coceinalus Rye v. aurileguloides Buyss. v. aurilegulus Schauf. Pomonæ Steph. v. miniatus Gory. v. quercicola Buyss. v. pielaviensis Buyss. v. pomonæformis. Buyss. v. Gerardi Cand. Satrapa Kiesw. v. dibaphus Schiödte v. Pandellei Buyss. v. auranticulus Reitt. v. intermedius Buyss. sanguinolentus Schrank v. immaculatus Schauf. elegantulus Schönh. v. Seidlitzi Buyss. quadrisignatus Gyli. HYPNOIDUS Stephens HYPNOIDUS S. SIT. maritimus Gurt. curtus Germ. alysidotus Kiesw. meridionalis Lap. lapidicola Germ. pulchellus v. Olivieri Buyss. v. exiguus Rand. v. Panzeri Buyss. flavipes Aubé quadrum Duf, v. Dufouri Buyss. v. 4-pustulalus dermestoides Herbst v. quadriguttatus Lap. v. humeropietus Buyss v. bipustulatus Schilsky quadripustulatus Fab. v. Iæpfeuneri Germ. Duf. ze tenuicornis Germ. v. palustris Ziegl. minulissimus Gern. ARCTAPILA Pand. Brucki Cand. CRYPTOHYPNUS S. Str, hyperboreus Gyll. Grouvellei Buyss. cousobrinus Muls. valesiacus Stierlin rivularius Gyll. v. alpestris Zett. frigidus Kiesw. riparius Fabr. HETERODERES Latreille crucifer Rossi algerinus Luc. DRASTERIUS Eschscholtz bimaculatus Ross. 7. latepictus Buyss. v. pallipes Küst. v. angulosipietus Buyss. v.anticus Reitt. v. variegatus Küst. v cantheriatus Buyss. v. fenestratus Küst. v. 6-signalus Buyss. en v. 4-signatus Küst. v. basalis Reitt. v. binotatus Ross. v. immaculatus Paulino ANCHASTUS Leconte acuticornis Germ. CARDIOPHORUS Eschschollz PARACARDIOPNORUS Schwarz musculus Er. CARDIOPHORUS S. Sir, gramineus Scop. thoracicus FE. ruficollis L. anticus Er. collaris Er. argiolus Gené C: v. neodeflexus Buyss. ulcerosus Gené biguttatus Ol. v. pictus Lap. v. Farinesi Vllla v submaculatus Lap. Eleonoræ Gene rulipes Goeze vestigialis Er. maculierus Er. Erichsoni Buyss. rulipes Er. nigerrimus Er. altramentarius Er. curtulus Muls. breviatus Desbr. ebeninus Germ. asellus Er. exaratus Er. v. pusillus Desbr. C. PLATYNYenus Mots. cinereus Herbst. versicolor Muls. equiseli Herbst agnatus Cand. LIMONIUS Eschscholtz violaceus Muls. pilosus Leske. nigripes Gyll. v. marginellus Perris æruginosus Ol. cylindricus Payk. minutus Lin. parvulus Panz. quereus Ol. v. lithrodes Germ. v. Candezej Buyss. PHELETES Kiesenvvetler œneoniger de G. Bructeri Panz. ATHOUS Eschscholtz rufus de G. rhombeus Ol. nigerrimus Desbr. Langsdorfi Stierl. mutilatus Rosh. authraeinus Muls. undulatus de 6. v. bifasciatus. Gyll. astaneus Fairm. v. spiniger Cand. florentinus Desbr. hirtus Herbst porrectus Thoms. niger Lin. alpinus Redtb. deflexus Thoms. v. serutator Herbst æneithorax Desbr, v. Schaumi Buyss. v. semirufus Desbr. hæmorrhoidalis Fabr. obseurus Payk. v. feculentus Buyss v. Groissandeaul Buyss. v. ruficandis Gyli. v. Sicardi Buyss. v. leucophæus Lac. Godarti Mals. vitlatus Labr. v. inopinalus Buyss. v. Stephensis Buyss. v. exæqualus Buyss. v. filieti Buyss. v. Ocskayi Kiesw. v. mipallens Buyss. niger Liori Te angularis Steph. v. dimidiatus Drap. semipallens Muls. v. couicicollis Desbr. difficilis Duf. iueptus Cand. (ei depressifrons Desbr. C. pnneticollis Deshr. — 1) — analis Muls. strietus Reiche Grandini Desbr. v. virgatus Reiche longicollis Ol. v. unicolor Marsh. delphinas Reiche Lavergnei Reiche circumseriptus Cand. melanoderes Kiesw. sinuatieollis Desbr. herbigradus Muls. basalis Cand. tomentosus Muls. villiger Muls. difformis Lac. v. Bonvouloiri Reiche v. Ecolfeti Reiche filicornis Cand. fallax Desbr. pallens Muls. Guillb. melanoderus Muls. Guilb, v. quadricollis Desbr. Revelieri Rey castanescens Muls. v.oblongicollis Desbr v. frigidus Muls. mandibularis Duf. v. canus Duf. Dejeani Lap. corsicus Reiche (&% cervinus Lap. Perrisi Desbr. ) fuseicernis Muls. Guilb. subfuseus Müll. v. vestitus Muls. Guilb. analis Nabr. v. obtusifrons Desbr. monlanus Cand, emaclatus Cand. ISIDUS pallidipennis Desbr. 1tey eacheeticus Gand. €. Moreli Rey. amicus Perris (DE villosulus Desbr. €: brevicornis Desbr. (8 DENTICOLLINI allsiensis Muls. [Er DENTICOLLIS v. Chamboveti God. ö Zebei Bach ie biformis Redtb. rubens Piller. syivatieus Muls. linearis Linn. v. kevigatus Desbr. v. livens Fabre. pyrenæus Cand. v. marginaltus Fabr. (A suivre) I CONTRIBUTION A LA FAUNE ENTOMOLOGIQUE D:S PYRÉNÉES ORIENTALES (COLKOPTERES) COLEOPTERES DES ALBERES * (suite) CLAMBIDZE 501. Clambus minutus Sturm. Février, Collioure, detritus et bois mort, Rey. (*) Voir ne 5-6, 7. 8-9, 12, 1900, 1, 5-6, 7-8, 11-12 1901. Addenda. Ajouter page 189 (dernier fascicule) avec Ja larve, Xambeu. 486. C. arenarius IHampe pil sus Muls. Argelès, dans une fourmilière d’Alla structor 502 503. 50%. 909. 906. 507. 508. 909. 910. o11. 512. 913. o14. 515. he C. punctulum Beck. Memes conditions, Rey. C. armadillo Deg. Mömes conditions. Rey. C. pubescens Redtb. Février, racines de graminées sèches, Rey. Cybocephalus pulchellus Er. Février, Collioure, Rey. CG. festivus Er. Février, Collioure, Rey. G. similiceps Duv. Mai, Collioure, au Mas Christine, en battant les chenes-lieges ! Février, Collioure, Rey. CORYLOPHIDZE Parmulus (Sacium)obscurusSahlb. Fevrier, Collioure detritus, Rey. Arthrolips humilis Rosenh. Mai, Baniuls et Port-Vendres, detritus et branches mortes! A. piceus SComolli Février, Gollioure, detritus Rey. Sericoderus lateralis Gyll. Fevrier a Octobre, zone littorale en battant les gros detritus et les fagots ! S. Revelieri Reitt. Février, Collioure, Rey. Orthoperus anxius Rey. Mai, Elne, détritus ! Février, Collioure, Rey. ©. picatus Mrsh., atomus Gyll. Mai, Collioure, au Mas Christine, quelques ex. de ce micro en battant des branches mortes de chene-liege. Rhypodius (Moronillus) velox Wollast., ruficollis Duv. Toute l’année, zone littorale, détritus demi-sales ! Février, Collioure, Rey. (A suivre) V. MAYET. NÉCROLOGIE Nous apprenons que le voyageur Lionel de Nicéville est mort de la Malaria à Darjeeling le 5 décembre dernier. REVUE ENTOMOLOGIQUE INTERNATIONALE No Vol. x. Üpırıon FRANÇAISE 15 FEvRıer 1902. CATALOGUE SYNONYMIQUE ET SYSTEMATIQUE DES ORTHOPTERES DE FRANCE (Suite) [*] DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE Les catalogues locaux devraient tous être terminés par des considéra- tions générales sur l'habitat des espèces; on faciliterait ainsi le travail pour les savants qui un jourentreprendront l'étude d'une Géographie zoo- logique. Malheureusement, onse contente trop souvent d'indiquer le nom de la localité, du département, parfois même de la nation dans lesquels telles ou telles espèces ont été signalées. Ces indications, et d'autres plus vagues encore, ne nous paraissent pas suflisantes, et nous croyons être utile en ajoutant à notre travail les remarques suivantes que nous avons recueillies dans les ouvrages consultés, dans les renseignements qui nous ont été donnés par nos correspondants, ainsi que dans nos chasses et nos excursions entomologiques. La faune des Orthoptères de Franceest incomplètement connue, car bien des régions sont, de nos jours encore, inexplorées ou commencent à peine (*) Voir n° 2, 3-4, 5-6, 7-8, 10, vol. IX, 1901. de l'être. Les plus étudiées sont : le Bassin parisien (Finot), les Vosges (Pierrat), le Massif ardennais-lorrain (de Saulcy), l’Armorique (J. Domi- nique, Piel de Churcheville, le Plateau central (FH. du Buysson, D'Bruyant), le Languedoc (Marquet), les Pyrénées, les Alpes et la Provence. Cepen- dant, même dans ces régions, il reste bien des recherches à faire et de nouvelles espèces à découvrir. Autrefois, les Orthoptères étaient presque délaissés en France. Depuis quelques années, pourtant, un certain nombre d’Entomologistes se sont mis à l'étude de cet ordre et ont fait faire à sa faune un progrès très ap- préciable. Pour s'en rendre compte, on n’a qu'à consulter le tableau sui- vant : NOUS DES AUTEURS | 8 | = | = | 2 | 2 | © 3 mu = = — = — cs = A.serviller wre. 85 6 3 240 TE 44 A Serwllene RTE II 7 5 1 1.28] NOT 84 Eischer ar... en 8 5 2. | 42. E13 Som mar Brunner... ce. TA A 6 2»,| Sa ON AA TAN IRON T7 | iin 6 2 |.59.| 16.11.50] TG FIDOL ern 10 Nix 6 2 1:68 18 53 ga E..Houlbertt. "0 1 2102| ex 6 2. | 64.118. | (522 0762 ramener se IS 72 007 3 79 |, 19°| 69 | 202 | Nous connaissons en France ı80 espèces parmi les 464 que Brunner (1) signale en Europe, auxquelles il convient d’ajouter 21 espèces décrites depuis, ce qui porte leur nombre en France à 201. On en a signalé 281 dans la Péninsule ibérique (2), dont 224 indiquées par Brunner en Europe et 57 nouvelles. La faune ibérique est incontestablement la mieux étudiée, la plus connue et la plus riche. Le tableau suivant donne avec détail les différences essentielles entre la faune d'Europe d’après Brunner, celle d'Espagne et celle de France. (1) Prodromus der Europaischen Orthopteren, von Brunner von Wattenwyvl, Leipzig, 1882. (2) Catalogo sinoptico de los Ortopteros de la fauna iberica, par J. Bolivar, Coimbro, 1898. = NOMS DES FAMILLES ET DES TRIBUS | Forficulidæ | Blattidæ | Mantidæ | Phasmidæ | Acrididæ : ruines +: 2. OEdipodinæ Eremobinæ Pyrgomorphinæ.. Pamphasine..... Neridinz.. ale CMOS Opomalinæ MSc... 200. | Gryllidæ : | Miydaculinæ .... Gryllotalpinæ .... Myrmecophilinæ.. Gryllinæ Mogisoplistinæ... OEcanthinæ Trigonidinæ Locustidæ : Stenopelmatinæ.. Sakdma. 02a Ephippigerinæ ... Heterodinæ Phaneropterinæ .. Meconeminæ..... Conocephalinæ... Locustinæ ORTHOPTÈRES D'EUROPE d'après Brunner Re An Genres 6 Esp èces ORTHOPTÈRES D’ESPAGNE N sg eng décrits dans décrits après Brunner — | ————s— Genres | Espèces | Genres | Espèces 6.7 16 I I BT Tee) en m o) | / S 2 À I 3 I I Ha) 42 2 5 14 t 2 2 2 )) )) I I )) )) 3 10 ) I 677 TO 3 2 I I )) » I 4 I 2 I I )) )) I I )) )) I I )) )) 5 15 I 10 2 3 )) )) I I )) )) I I )) )) I I )) )) I I )) )) 2511125 )) 8 I 6 )) I )) )) )) )) 7 II )) )) 2 )) )) 2 4 )) )) 2 )) )) ORTHOPTERES DE FRANCE nn décrits dans décrits après Brunner a Genres | Espèces | Genres | Espèces O1 | I \ 5 II I I 4 6 I I I 3 I )) 10.19] 4 714 ) Le) 2 2 )) )) I I )) ) | )) )) )) ) 5 9 I )) )) )) )) )) BE I I )) )) I I )) )) | I USE: ) | | 4 10 I | 2 3 ) )) I I ») )) I I )) )) I 2 )) I I I )) )) I 9 )) )) )) )) )) )) )) )) )) )) 6’ )) I 2 2 )) I 2 4 ») )) l 2 )) )) Ne Parmi les genres de Brunner les suivants ne sont pas encore représentés en France: Polyphaga Brul., renfermant deux espèces très méridionales; Hie- rodula Burm. et Fischeria Sauss., qui sont spéciales à l'Espagne et à l’A- frique ; Bolivarıa Stal, espèce du Caucase; Ochrilidia Stal, dont les trois espèces n'habitent que les parties les plus méridionales des bords de la Méditerranée; Ægnalius Stal, des bords du Volga; Bryodema Fieb., du Nord et du Centre; Pyrgodera Fisch. de W., du Caucase; Glyphanus Fieb., de Grèce ; la tribu des Pamphaginæ, dont toutes les espèces sont très méridionales ; Schistocerca Stai, spéciale à l'Afrique et dont les vols puis- sants peuvent traverser la Méditerranée en certains points; Euprepocnemus Fieb. et Tropidopola Stal, espèces très méridionales ; Brachytrypes Serv. (parmi les Gryllons): cette espèce est spéciale à la Sicile; Troglophilus Krauss, de Servie, Grèce et Tyrol; Platystolus Bol., d'Espagne et de Sar- daigne ; la tribu des Heterodinæ, quine contient que des espèces espagno- les, et celle des Callimeninæ, de Grèce, Servie et Asie-mineure; Pœ- cilemon Fisch., contenant denombreuses espèces de Grèce, Dalmatie, Istrie, etc. .; /sophya Br., excepté Hispanica Serv., dont les nombreuses espèces habitent la Servie, Hongrie, Turquie, etc...; Acromelopa Fieb., de Sicile, Dalmatie et Grèce ; Amphtestris Fieb., d'Espagne; Onconotus Fisch. de W., de Servie et de Sarepta ; Drymadusa Stein, de Grèce et Servie; Pa- radrymadusa Herm., de Russie ; Pterolepis Ramb., d'Espagne; Ctenodec- ticus Bol., d'Espagne et de Sardaigne ; Pachylrachelus Fieb., de Dalma- tie, Istrie, Servie et Tyrol; Psorodonotus Br., de Servie et du Caucase. En résumé, les genres qui manquent en France sont la plupart très méridionaux, les autreshabitent l'Europe centrale, et quelques-uns, en pe- tit nombre, ne se trouvent qu'en Russie. Parmi les espèces françaises, quelques-unes habitent toute l'Europe : Forf. auricularia Lin., Bl. Germanica Lin., Styl. orientalis (Lin.), St. ru- ‚fipes (Zett.), St. bicolor (Charp.), St. parallelus (Zett.), Tet. bipunctata Lin., Gryll. vulgaris Latr., Myr. acervorum (Panz.), Liog. campestris (Lin.), X.. fuscum (Fabr.). D'autres se trouvent dans le Nord et le Centre de l'Europe : Ect. Lapponica (Lin.), Par. alliacens (Germ.), Sten. viridulus (Lin.), Sten. ıpricarıus (Lin.), Sten. dorsatus (Zett.), les Gomphocerus Thunb., Ps. stri- dulus (Lin.), Sph. cyanopterus (Charp.), Pez. frigidus (Boh.), Pez. pedestris (Lin.), G. glabra (Herb.), Ol. cinereus (Lin.), Ol. brachypterus (Lin.), Ol. Reselii (Hag.), Dect. verrucivorus (Lin.). Les suivantes ne se rencontrent que dans le Centre : Chr. dispar (Hey.), St. nigromaculatus (H.-Sch.), St. miniatus (Charp.), St. hemorrhoidalıs (Charp.), St. vagans (Fieb.), Pe. Alpinus (Kol.), Tet. Turki Krauss., Nem. sylvestris (Fabr.), Eph. vitium (Serv.), Barb. serricauda (Fabr.), Ph. falcata (Scop.), Pl. bicolor (Phil.), PI. Saussureana Fr. Ges. Dans le Centre et le Midi on trouve : Apt. albipennis (Meg.), Ect. Panzeri Steph., Ect. livida (Fabr.), Chr. brachypterus (Ocsk.), St. linealus (Panz.), S!. elegans (Charp.), Arc. flavicosta (Fisch.), Sph. coeru- lans (Lin.), Cal. Italicus (Lin.), Nem. Heydeni (Fisch.), Gr. Burdigalensis Latr., Gryll. Dalmatina (Ocsk.), Orph. denticauda (Charp.), Lept. punctalis- sima Bosc., Loc. cantans Fuess. Les autres ne sont connues que du Midi de l'Europe; parmi elles les espèces suivantes sont spéciales à la France : Ect. Nicæensis (Bris.), Am. brevipennis (Yers.), Gomph. Livoni Az., Arc. Kherli Az., Dol. Azami Saul., Eph. terrestris Yers., Eph. provincialis Yers., B. Be- — 21 — renguieri V.-M., Ant. Sorrezensis (Marg.), Plat. Azami Finot, Plat. Mar- queti Saulc., Plat. Buyssoni Saulc. Certaines espèces mentionnées dans ce catalogue ne font pour ainsi dire pas partie de la faune de la France : les unes parce qu'elles y ont été importées accidentellement : Apt. arachidis (Yers.), Per. Australasiæ (Fab.); d'autres parce que leur présence en France est encore douteuse : Am. bre- vipennis (Yers.), Pack. migratorius (Lin.), (Ed. gratiosa Serv., (Ed. fus- cocincta Luc., Sph. azurescens (Ramb.), Phan. nana Charp., Ant. Sorre- zensis (Marq.), et les suivantes parce qu'elles ne sont connues que de l'ile de Corse : Forf. Smyrnensis Serv., Aphl. marginata (Schreb.), Er. Cisti (Fabr.), Dol. Bormansı Brunn. 1e FamıLre : FORFICULIDÆ, — Les Forficules préfèrent les lieux obs- curs; ils se cachent sous les pierres, les feuilles. les detritus de toute sorte, dans les fissures des arbres et des murs, sous les écorces, dans les excré- ments, etc... Leur couleur rousse plus ou moins foncée rappelle celle des cavernicoles. Leur nourriture est végétale ; ils nuisent parfois aux fruits dont ils dévorent la pulpe et aux fleurs dont ils rongent les pétales et les étamines. [ls vivent souvent en colonie. Les uns habitent le rivage de la mer et les bords des cours d'eau : Lab. riparia (Pall.), An. maritima (Bon.); d'autres préfèrent les terrains incul- tes, où ils vivent sous les pierres : An. annulipes (Luc.), An. mcesta (Gene), Forf. auricularia Lin., Forf. decipiens Gene et Forf. Lesnei Finot. Sur les herbes, au bord des prés, on rencontre : Forf. pubescens Gene, Apt. albr- pennis (Meg.\, tandis que Anech. bipunctata (Fabr.), et tous les Chelidura Latr. restent sur les hautes montagnes couvertes de neiges en hiver et se rapprochent même des glaciers, où on les trouve sous les pierres et sous les bouses de vache. Lab. minor (Lin.) affectionne les fumiers, autour des- quels on le voit voler le soir. Deux espèces vivent dans toute la France : Lab. minor (Lin.), Forf. auricularia Lin.; toutes existent en Provence, excepté : Forf. Lesner Finot de l’Armorique et Chel. sinuata (Germ.), Chel. acanthopygia (Géné), Chel. di/atata (Lafr.). Apt. albipennis est plus abondante dans les regions septen- trionales ; on la trouve en compagnie de Chel. acanthopygia (Gene). Chel. dilatata (Lafr.) ne sort pas des Pyrénées, tandis que Ch. sinuata (Germ.), plus répandue, habite le Plateau central, les Alpes et les Pyrénées. 2° FanıLLe : BLATTIDÆ, — La nourriture des Blattes se compose prin- cipalement de substances animales. Toutefois, ces insectes s'en tiennent exclusivement à des matières mortes. Ils ne dédaignent point certaines substances végétales, telles que les semences, les farines et le pain. Deux espèces, Ect. livida (Fabr.), Ect. Panzeri Steph. vivent parfois sur les arbustes, tout en se tenant le plus souvent dans l'obscurité, cachées au milieu d’amas de feuilles mortes, sous les pierres ou au pied des herbes, ainsi que les autres Æctobia Steph., App. subaptera (Ramb.) et Lob. deci- piens (Germ.). Les autres espèces sont nocturnes et fréquentent les habi- tations ; ce sont : Bl. Germanica Lin., Styl. ortentalis (Lin.), P. Americana ina} Quatre espèces se rencontrent danstoutela France, Ect. Lapponica (Lin.), — 9) — Ect. livida (Fabr.), Bl. Germanica Lin., Styl. orientalis (Lin.). Toutes ha- bitent le Midi de la France; Ect. Niceensis (Bris.) et Apt. subaptera (Ramb.) ne sortent pas de la Provence ; Ect. Panzer: Steph. est plus répandue dans le Nord. 3° er 4° FanırLres : MANTIDÆ et PHASMIDÆ, — Les Mantes sont des insectes essentiellement carnassiers et ne se nourrissent que de proies vi- vantes. [ls s'attaquent à tous les genres d'insectes ; leur vie se passe à errer sournoisement dans les herbes et les buissons, parfois sautant de branche en branche, à la recherche d'une proie, ou à se mettre à l'affût pour la sur- prendre. Seule, Geom. larvoides Pant. court sur le sol à la recherche de pe- tits insectes. Par contre, les Phasmes sont des insectes lents et timides: vivant sur les végétaux, ils se nourrissent de feuilles et de bourgeons. En- core plus que les Mantes, ce sont des insectes des régions chaudes. En France, il n'a encore é‘é signalé que sept espèces de Mantes, tandis que l'Espagne en possède douze et l'Algérie seize. En Espagne vivent toutes les espèces françaises, auxquelles viennent s'ajouter, grâce à sa situation, quelques espèces d'Algérie. Ces insectes habitent tous le Midi; quelques-uns ne quittent pas le littoral dela Méditerranée, savoir : Geom. larvoides Pant., Am. abjecta (Cyr.), Am. brevipennis (Yers.), Iris. oratoria (Lin.). M. religiosa Lin. se rencontre dans presque toute la France; Emp. egena Charp. remonte jusqu'à Lyon et Bordeaux. Bac. Rossi (Fabr.) et Lep. hispanica (Bol.) nevivent qu’en Provence, Bac. Gallicus (Charp.) seul se rencontre aussi dans l'Ouest, jusque dans l’Armo- rique. } 5° Famırre : ACRIDID/E. — Tous les Acridiens vivent à l’air, aucun ne se cache dans les cavités souterraines, dansles maisons ou sous les pierres. Leur nourriture est essentiellement végétale. Ce n’est que lorsqu'ils sont enfermés et privés de toute nourriture que, poussés par le besoin, ils peu- vent s'attaquer à leur propre espèce. Ils se développent parfois en nombre considérable et peuvent, dans ce cas, commettre d'importants ravages dans les campagnes. Sans nous occuper des invasions qui désolent presque tou- tes les années l'Algérie, nous dirons un mot de celles qui, quoique rarement, ont été signalées en France. Cette année, dans plusieurs régions, on se plaint des dégâts occasionnés par des Acridiens; les plaines de la Camargue sont dévastées par des légions de Staur. maroccanus Thunb., tandis que les plai- nes de la Beauce et du Poitou sont envahies par des bandes innombrables de Cal. Italicus Lin (1). La Provence est la région qui a été la plus éprou- vee; en 1613 on recueillit, à Marseille et à Arles, 122,000 kilos d’Acridiens et 12,200 kilos d'œufs ; en 1805, à Château-Gombert, on récolta 2,000 ki- los d'œufs de Cal. Italicus Lin.; en 1820 et 1822 de semblables invasions dé- vasterent les territoires d'Arles et des Saintes-Maries, qui furent encore éprouvés en 1824, 1825, 1832 et 1833. (1) J’ai reçu en septembre, du Lot-et-Garonne, des Cal. Italicus Lin. et Decticus albifrons, qui dévorent, dans cette région, les récoltes qui se trouvent encore sur pied. u En France, on connaît soixante-dix-neuf espèces d’Acridiens, tandis que l'Espagne en possède cent une. Cette différence porte surtout sur les Ste- nobothrus Fisch. (trente en Espagne et vingt-deux en France) et les Pam- phagiens, inconnus en France, tandis que l'Espagne en possède onze espé- ces. Les Stenobothrus Fisch. forment un genre dont les espèces sont très dif- ficiles à distinguer, en raison de leur grand nombre et de la variabilité de beaucoup d’entre elles. De plus, ils habitent de préférence les régions tem- pérées un peu élevées et les terrains incultes. L'Espagne est privilégiée à ce point de vue-là, car toute la partie centrale de la péninsule ibérique forme une masse élevée de 500 à 1,000 mètres et certaines régions sont ab- solumentimproductives : par exemple, une grande partie de la Manche, im- mense plaine aux eaux salées ; la plaine d'Aragon, peu ou point irriguée, brûlée, séchée, stérile ; le nord de l'Estramadure (1). Les Pamphagiens sont des insectes en général de grande taille (entre 20 et 75 millimètres), chez lesquels les organes du vol sont atrophiés ; aussi l'aire de dispersion de cha- cune des espèces est très réduite. Les Acridiens se rencontrent, en France, un peu partout. Sur les sables du bord de la mer on trouve: Staur. Genei (OÖsck.), Ed. nigrofasciatus (De Geer), Œdipoda Latr., Acrotylus Fieb., Sphingonotus Fieb., Platy- phyma Fisch., Caloptenus Serv., ainsi que Tetr. meridionalis (Ramb.) et Mer Ceperor bol surele sable; des rivières des Alpes; 1 Teir! Turks Krauss. Le plus grand nombre se tient dans les terrains incultes et les prés secs : Ox. compressicornis (Latr.), Par. tricolor (Thunb.), St. rufipes (Zett.), St. bicolor (Charp.), St. pulvinatus (F. W.), Gomph. maculatus (Thunb.), Stauronotus (Fisch.), (Edıpoda (Latr.), Acrotylus (Fieb.), Sphin- gonotus (Fieb.), Platyphyma (Fisch.), Caloptenus (Serv.), Tetr. depressa (Bris.); d’autres préfèrent les routes couvertes de poussières : (Ed. miniata (Pall.), Œd. cœrulescens (Lin.), Sph. cœrulans (Lin.), Cal. Italicus (Lin.), et parfois Pyrg. grylloides (Latr.). Les prés naturels sont habités par : Acr. nasuta (Lin.), Ox. compressicornis (Latr.), Par. tricolor (Thunb.), quelques Stenobothrus (Fisch.), Pach. Danicus (Lin.) ; les prés humides par : Par. al- liaceus (Germ.), St. jucundus Fisch., St. elegans (Charp.), St. dorsatus (Zett.), St. parallelus (Zett.), Ep. thalassina (Fab.), Mec. grossus (Lin.), et la plupart des Tetrix (Latr.),tandis que Ep. tergestina (Müll.) préfère les prés sales. Dans les bois sont : St. h&emorrhoidalis (Charp.), St. Raymondi Yers., St. binotatus (Charp.), St. vagans (Fieb.), Gomph. rufus (Lin.), Staur. Genei (Osck.), Ramb. Hispanica (Ramb.), AcrotylusFieb., Platyphyma Fisch., Caloptenus Serv.; dans les terrains rocheux : St. miniatus (Charp.), St. Fischer: (Evers.), Œaipodinæ et Cucull. hystrix (Germ.). Sur les ar- bustes se tiennent de préférence : St. binotalus (Charp.), Acr. “Egyplium (Lin.). Les prairies des hautes montagnes sont habitees par Chr. brachyp- terus (Ösck.), St. lineatus (Panz.), St. nigromaculatus (H.-S.), St. sligmatr- cus (Ramb.), St. miniatus (Charp.), St petreus (Bris.), St. viridulus (Lin.), St. Morio (Fab.), St. apricarius (Lin.), St. Saulcyı Krauss., Gomph. Sibiri- (1) Napoléon M. Kheil, de Prague, in litteris. = us cus (Lin.), Gomph. Livoni Az., Gomph. brevipennis (Bris.), tous les Arcyp- tera Serv. et Pezotettix Burm., ainsi que Parac. Brunneri (Stal.). Quelques-uns se rencontrent dans toute la France: Par. alliaceus (Germ.), St. siigmaticus (Ramb.), rufipes (Zett.), viridulus (Lin.), vagans (Fieb.), biguttulus (Lin.), bicolor (Charp.), elegans (Charp.), dorsatus (Zett.), paral- lelus (Zett.), Gomph. maculalus Thunb., Mec. grossus (Lin.), (Ed. miniata (Pall.), Œ'd. cœrulescens (Lin.), Tetr. subulata (Lin.) et Ceperoi (Bol.). D’au- tres ne quittent pas le littoral de la Méditerranée : Acr. nasuta (Lin.), St. jucundus Fisch., Staur. Maroccanus (Thunb.). Les suivants, tout enfaisant partie de la faune méridionale, se tiennent parfois assez loin du littoral : St. Raymondi Yers., St. Daimei Az., Ramb. Hispanica (Ramb.), Celes va- riabilis (Pall.), Œd. Charpentieri (Fieb.), Cuc. hystrix (Germ.), Pyrg. gryl- loides (Latr.), Acr. Ægyptium (Lin.). Presque tous habitent la Provence, à l'exception toutefois de : Chr. dispar (Hey.), qui vit dans l’Armorique, le bassin Parisien et sur le plateau Central ; Ox. compressicornis (Latr.) du Sud- Ouest; St. Saulcyı Krauss, Gomph. brevipennis(Bris.), Pez. Pyrenœus Fisch., Par. Brunneri (Stal), qui ne se trouvent que dans les Pyrénées ; Tetr. Kraussi Saulc.. du plateau Ardennais et des Pyrénées ; Ep. tergestina (Müll.), des rives de l'Océan. La faune alpine est caractérisée par : Chr. brachypterus (Osck.), St. miniatus (Charp.), St. Daimei Az., Gomph. Livoni Az., Arc. flavicosta (Fisch.), Arc. Kherli Az., Pez. frigidus (Bohem.), Pez. Pedemon- tanus Brunn. et Teir. Turki Krauss. 6° FanıLLe : GRYLLIDÆ, — Tous les insectes de cette famille paraissent aimer beaucoup la chaleur. Ils sont tous d'une extrême timidité, cessant au moindre bruit leur stridulation ; dès que l’on approche ils fuient pour se ca- cher dans leur retraite habituelle. Leur genre de vie est assez varié ; il yen a qui habitent diverses cavités, des trous du sol : Liogr. bimaculatus (De Geer), Gryll. desertus Pall., Gryll. Burdigalensis Latr., des terriers prépa- rés à l'avance : Liogr. campestris (Lin.), Gryll. vulgaris Latr., Trid. varie- gatus Latr. Les Tridactyles vivent en troupe, chacun habitantun long tuyau creusé dans le sable humide des cours d'eau ; les Myrmécophiles vivent dans l'intérieur des fourmilières. Quelques-uns se cachent sous les pierres, dans les bois : Gryll. Uclensis Pant., dans les terrains incultes et pierreux : Gryll. pipiens (Dul.), sur les sables humides de certains cours d'eau : Nem. lineo- latus (Brull.); Gr. domesticus Lin. est l'hôte des maisons, surtout des bou- langeries, tandis que Gr. Dalmatina (Osck.) préfère les maisons abandon- nées et même les caves. D'autres se tiennent sur les herbes ou les arbustes : aux bords des eaux Nem. Heydeni (Fisch.), sur les joncs des marais Trigo- nidium Serv., sur les plantes sèches Œcanthus Serv., Arachnocephalus Costa, tandis que Mog. brunneus Serv. et Nem. sylvestris (Fabr.) se cachent sous les feuilles mortes, aux pieds des arbres, et que Mog. squamiger (Fisch.) a pour refuge les détritus du bord de la mer. Dans toute la France on rencontre: Gryllotalpa Latr., Nem. Sylvestris (Fabr.), Liog. Campestris (Lin.), et Gr. domesticus Lin. Tous habitent la Provence, quelques-uns même n'en sortent pas : Gryllodes Sauss., Gr. Uclensis Pant., Mogoplistus (Serv.), Arachnocephalus Costa, Trigoni- dium Serv. Aucun ne se rencontre sur les montagnes. Tridactylus Latr., GENERA INSECTORUM PUBLIES PAR i PL WYTSMAN Les familles suivantes ont paru : Coleoptera : Fam. Gyrinidæ, par M. Régimbart (Io p. ı pl.) — Fam. Lathridiidæ, par le R. P. Belon (go p. 1 pl.) Lepidoptera : Fam. Libytheidæ, par À. Pagenstecher (4 p.r pl.col.} — Fam. Papilionidæ, subfam. Ornithopterinæ, par — R. Rippon (15 p. 2 pl. col.). — Fam. Papilionidæ, subfam. Leptocircinæ, par — P. Wytsman (3 p. ıpl.). Hymenoptera : Fam. Evaniidæ, par ].]. Kieffer (12 p. ı pl.) (Un grand nombre d’autres familles sont sous presse). MODE DE PUBLICATION Le mode de publication d'abord annoncé en livraisons de 25 francs, contenant régulièrement 72 pages et 7 planches, a été aban- donné. Les familles se publient toutes séparément, sur la base du même prix, et se vendent selon leur contenance, à raison de fr. 1.60 par planche et fr.0.20 par page de texte, aux souscripteurs à l’ouvrage complet. Pour les souscripteurs aux sections séparées : fr. 2.50 par planche E&E. 0.25 par page de texte. N. B. — L'ouvrage n’a été tiré qu’à 200 exemplaires complets, dont 125 sont déjà souscrits. Nous engageons vivement ceux qui n’auraient pas encore souscrit à s'assurer la possession d’un exemplaire car l’ouvrage sera certainement épuisé d’ici quelques mois. BRUXELLES (Belgique) P: WYTSMAN 15 Mai 1902. 108, BOULEVARD DU NoRrD. Les manuscrits paraissent en Français, en Anglais ou en Allemand. SOUSCRIPTION AUX SECTIONS SÉPARÉES : On peut également souscrire séparément aux différentes sections. Il a été tiré séparément de chaque section un certain nombre d'exemplaires. Il reste encore à la disposition de nos collègues : Coleoptera (tirage 100 exemplaires), il est souscrit 59 exemplaires. ) Lepidoptera ( — 100 — ) _ 67 — Diptera = “50 _ ) — 26 = Hymenoptera( — 100 _ ) — 55 _ Hemiptera ( — 5 _ ) _ 42 = Nevroptera ( 50 — ) — 26 = Orthoptera ( — 5 - ) — 27 — Les sections se vendent au prix de fr. 2.50 par planche et fr. 0.25 par page de texte. Les pierres sont effacées après chaque tirage, il ne sera pas fait de nouvelle édition de l'ouvrage. N.B. — Envoi à vue sur demande des Familles parues. Erschiedene Familien gesandt für Ansicht auf Verlangen. Appeared Families send on approval on demand. ‚MP V, VERTENEUIL & L DESMET, BRUXELLES fi u „un = ro a +: QT, NP CN NES LÀ. re ‘ 5 : . W 5 x 2 Tr u LL. | Le d & . en. a u “ » : sd ET I hr Au . Me = CRE. Supplement a aux Misclln area Ent BULLETIN DE SOUSCRIPTIO (SUBSCRIPTION FORM) = Je soussigné, déclare souscrire à un esemolaie c m DU | GENERA INSECTORUM ÉDITÉ PAR SET Re P. WYTSMAN au prix de Fr.1.60 par planche et fr. 0.20 par page de texte Je m’engage à payer chaque envoi à sa réception. don ur, Payment to be made on receipt of each envoy. | Date : Signature : I ; ' 2 FUN 1e: Haben I Adresse : sine oups st Ans Fr. 1 = 80 Pf. = 10 pence = 20 cents D À no dir Le port estä charge des souscripteurs. Postage extra. Prière de retourner ce bulletin à Please return this subscription form to RC 3 M. P. Wytsman, 108, Boulevard du Nord, Br x sh Ne te * À | 5 . u _ | 5 u { 16 u Er er _ u — RCE Nem. Heydeni (Fisch.), Nem. lineolatus (Brull.), Gr. Burdigalensis Latr., (Ec. pellucens (Scop.) remontent même dans l’Armorique. 7° Famizce : LOCUSTIDÆ, — On connaît en France soixante-un Locustides, tandis qu'en Espagne on en a signalé quatre-vingt-dix-neuf. Cette différence est surtout produite par les Ephippigères, dont on necon- naît en France que neuf espèces, tandis que l'Espagne en compte trente- trois. Les espèces de ce genre se rencontrent surtout dans l'Europe méri- dionale et dans le Nord de l'Afrique ; elles sont généralement très locali- sées, au point que l'aire de dispersion de chacune d'elles est peu étendue. Il n’est donc pas surprenant que l'Espagne se trouve la plus riche. Toute- fois, il est probable que de nouvelles espèces restent à découvrir pour la faune française et que sous le nom d’Eph. vitium Serv. (indiqué de toute la France), il doit exister plusieurs espèces différentes. La nourriture des Locustides est avant tout végétale, bien qu'ils dévo- rent parfois leur propre espèce, surtout moribonde ou récemment morte. Seul, Saga serrata (Fabr.) est essentiellement carnassier et ne se nourrit que d’autres Orthoptères. Quelques espèces, Eph. vitium Serv., Eph. ter- restris Yers., Barb. Berengurert V.-M., et Decticus Serv., finissent par se développer d'une façon considérable dans certaines régions et commettent alors des dégâts importants (les feuilles, les fruits et même les tiges ten- dres des arbres sont dévorés). Quelques Locustides vivent dans les champs et les prés : Decticus Serv., Platycleis Fieb., Gampsoclers Fieb., d'où ils se précipitent dans les haies dès qu'on s'approche. D'autres préfèrent les prés humides : Arphrdium Serv., Conocephalus Thunb.; X. dorsale (Latr.) se tient plutôt dans les pres salés ; les Anonconotus Casner. sur les pelouses des hautes monta- gnes avec Orph. denticauda (Charp.). Les autres se cachent : sur les arbus- tes et les broussailles, Saga serrata (Fabr.), Ephippigera Latr., Barbitistes Charp., /sophya Brunn., Phaneroptera Serv., Tylopsis Fieb., Antaxrius Brunn., Olynthoscelis F.-W.; sur les arbres, chênes, noisetiers, etc... : Lep- tophyes Fieb., Barbitistes Charp., Meconema Serv., Cyrlaspis Fisch., Lo- custa De Geer, etdanslesherbes : Rhacocleis Fieb., Anterastes Brunn. Dans les grottes vivent les Dolichopoda Bol. Dans toute la France on rencontre Eph. vilium Serv., Lep. punctatis- sima Bosc., Mec. varıum (Fabr.), Xiph. fuscum (Fabr.}, Loc. viridissima (Lin.), Olinth. cinereus (Lin.), Plat. grisea (Fabr.), Plat Reselii (Hag.), Dect. verrucivorus (Lin.). Parmi ceux qui restent sur les hautes montagnes, Eph. Bormansı Brunn., Barb. serricauda (Fabr.), Lept. laticauda (Friv.) et An. Apenninigenus Targ. ne se trouvent que sur les Alpes; Eph. Cuni Bol., Eph. perforata (Rossi), Eph. Ramburi Bol., Ant. Hispanicus Bol., Plat. Saussureana Fr. G., Plat. Marqueti Saulc., Plat. Buyssoni Saulc. sont spéciaux aux Pyrénées , tandis que Orph. denticauda (Charp.), Is. Pyre- naica (Serv.), Loc. cantans Fuess., An. alpinus (Yers.), Ant. pedestris (Fabr.), Dec. verrucivorus (Lin.) se trouvent partout. Presque toutes les espèces habitent la Provence, si ce n’est: Eph. crucigera Fieb., Ant. Sor- rezensis (Marq.) qui n'existent que dans le Languedoc; Platycleis Fieb. et Ephippigera Latr., spéciaux aux Pyrénées ; enfin, Eph. rugosicollis Serv. du Sud-Ouest. = 96. = Qu'il me soit permis, en terminant, d'exprimer ma vive et sincère recon- naissance aux savants Entomologistes qui ont bien voulu m'adresser de bienveillantes communications : MM. Elzéar Abeille de Perrin, d'Aix; J. Bolivar, de Madrid, dont le remarquable ouvrage : Catalogo sinoptico de los ortopteros de la fauna 1berica m'a servi de modéle et auquel j'ai em- prunté en partie les tableaux dichotomiques; Ch. Bruyant, de Clermont- Ferrand ; H. du Buysson, de Brout-Vernet ; le lieutenant Carpentier, de Marseille; Caval, d’Hyeres; Finot, de Fontainebleau ; Napoléon M. Kheil, de Prague, qui m'accompagne depuis quelques années dans mes excur- sions ; D' Krauss, de Tubingen ; T. Lombard, de Marseille; le Révérend Père Pantel, de Vals, et de Saulcy, de Metz, qui a bien voulu rédiger pour mon travail les tableaux dichotomiques des genres Tetrix Latr. et Doli- chopoda Bol. LISTE DES OUVRAGES CONSULTES POSTÉRIEURS AUX ( ORTHOPTÈRES DE LA FRANCE ) DE M. Finor. Azam (J.) — Liste des Orthoptères des Hautes et Basses-Alpes, 1893. Ann. de la Soc. ent. de France. — Notes orthoptérologiques : Sur le genre Barbitistes Charp. — Tetrix de la Faune Française, 1894. Bull. soc. sc. et litt. des Basses-Alpes. — Orthoptères rares ou nouveaux pour la France, 1897. Bull. Soc. ét. sc. el arch. de Draguignan. — Orthoptères rares ou nouveaux pour la France, 1898. Bull. Soc. ent. de France. — Sur quelques Orthoptères du département du Var, 1899. Bull. Soc. ét. sc. el arch. de Draguignan. — Chasses de 1899, 1900. Bull. soc. ét. sc. et arch. de Draguignan. — Description d'un Orthoptere nouveau pour la France, 1900. Bull. Soc. ent. de France. — Sur les Acrotylus Fieb. d'Europe (en publication). Bolivar (Ign.). — Ad cognitionem Orthopterorum Europæ et confinium : Sobre elgenero Gryllodes Sauss., 1891. An. Soc. Esp. Hist. nat. — Sobre el genero Locusta de Geer, 1893. An. Soc. Esp. Hiıst. nat. — Tableau pour la détermination des espèces du genre Tryxalıs F., 1893. Feuille des jeunes naturalistes. — Catalogo sinoptico de los ortopteros de la fauna iberica, 1898. Ann. de Sciencias naturaes, Porto. Dominique (l'abbé ]J.). — Notes orthoptérologiques, 1892. — Catalogue des Orthoptères de la Loire-Inferieure, 1893. — Notes orthoptérologiques, 1894. ar. Dominique (l'abbé ]J.). — Notes orthopterologiques, 1806. — Parthénogénèse et Thélytokie chez les Phasmides, 1899. — Additions et annotations au Catalogue des Orthoptères de la Loire-Infe- rieure, 1900. Bull. de la Soc. des sc. nat. de l'Ouest de la France. Dubois (Mich.). — Matériaux pour le Catalogue des Orthoptères de la Somme, 1890. Mém. de la Soc. Linnéenne du Nord de la France. Griffini (Ach.). — Sui generi Anonconolus Camerano et Analota Brun- Der, TE93% — Nota sinonimica intorno al Conocephalus nitidulus (Scop.) [C. mandi- bularıs auct.], 1896. — Bull. du Musée Zool. el d'Anat. comp. de Turin. Houlbert (C.). — Les Orthoptères des environs de Sens, 1900. — Faune analytique illustrée des Orthopteres de France, 1900. Feuille des jeunes naturalistes. Kheil (Napoléon M.). — Entomologische excursionen in Südfran- kreich, 1899. — Biologisches über Bacıllus Rossi, 1900. Entomologische Zeitschrift. Mingaud (Gall.). — Note sur la capture de la Saga serrata dans les envi- rons de Nimes, 1893. — Notes zoologiques, 1890. Bull. de la Soc. d'étud. des sc. nat. de Nîmes. Olivier (Ern.). — Faune de l’Allier : Orthopteres, 189r. Rev. scient. du Bourb. et du Centre de la France. Pantel (le R. P. ]J.). — Contribution à l’Orthopterologie de l'Espagne cen- trale, 1886. — Notes orthoptérologiques, 1890-1896. I. Révision monographique du Genre Gryllomorpha Fieb. II. Les Phasmides d'Europe et des pays limitrophes. III. Les Orthoptères des environs d'Uclés. IV. Sur quelques particularités de l’armure des pattes et sur l’avorte- ment des ailes dans le genre Nemobrus. V. Les Orthopteres du Sitio, dans la Sierra de Cuenca. Ann. Soc. Esp. de Hist. nat. Piel de Churcheville (H. et Th.). — Sur le Bacillus Gallicus, Charpen- tier, 1900. Miscellanea Entomologıca. Sinety (R. de). — Sur la parthénogénèse des Phasmes, 1900. Bull. Soc. ent. de France. Zubowsky (N.).— Zur Acridiodea-Fauna des Asiatischen Russlands, 1898. Annuaire du Musée Zool. de l'Acad. Imp. des Sc. de Saint-Péters- bourg. ge SUPPLEMENT Page 20, ligne 34 : Les variétés de Forf. auricularia sont de Fieber et non de Fischer. Page 29, ligne 10, et page 30, ligne 34 : Le genre Iris a été créé par de Saussure et non par Linne. Page 41, supprimer les lignes de 7 à r1 et les remplacer par : A’, Nervures ulnaires séparées sur toute leur longueur et quelquefois pres- que contiguës et confondues en certains points. B. Nervures ulnaires divergentes depuis la base ou séparées et paral- lèles. C. Champ inter-ulnaire linéaire, deuxième nervure radiale fle- xueuse; champ discoïdal plus ou moins obscur et avec une grande tache blanche au milieu d’un espace gris placé au tiers apical de l’élytre. St. Fischeri (Eversm.). C’. Champ inter-ulnaire insensiblement élargi vers l'arrière, ner- vures ulnaires divergentes depuis la base ; deuxième nervure ra- diale droite; champ discoidal parcouru par une ligne noire in- terrompue par une tache blanche et une autre petite blanche si- tuée vers l'extrémité en son quart apical. St. stigmaticus (Ramb.). B'. Nervures ulnaires très rapprochées à la base, après le milieu subi- tement divergentes. St. miniatus Charp. Page 41, après la ligne 25, ajouter : 2" St. Fischeri (Eversm.). — Œdipoda Fischeri, Eversman, 1848, Add., p. 11, Tab. A, fig. 5; Bull. Soc. Imp. des nat. Moscou, XXXII, p. 135. Var. niorogeniculatus, Brunner in Kraüss, 1878, Die Orth.-Fauna Istriens, p. 27, Tab. I, fig. 4, 4 A-C. Vert ou brun, même coloration et même forme générale que St. lı- nealus (Panz.). Côte frontale sillonnée vers l'ocelle ; antennes 2 ayant la longueur de la tête et du pronotum réunis, 4 ayant une fois et demie cette longueur. Pronotum à carëènes à peine infléchies dans la prozone et peu divergentes dans la métazone. Elytres étroits, 4 atteignant l’a- pex des fémurs postérieurs, $ un peu plus courts ; ils ontune tache blan- che après le milieu vers le rameau antérieur de la troisième nervure ra- diale. Le champ marginal est très allongé ; les deux nervures radiales antérieures sont à peine courbées et presque parallèles ; la troisième est bifurquée après le milieu. Les deux nervures ulnaires sont distinc- tes au-dessous du champ discoidal et parallèles. Les ailes sont plus courtes que les élytres, hyalines, un peu fuligineuses à l'apex. Fémurs sr postérieurs avec un anneau clair avant les genoux qui sont noirs. Ti- bias postérieurs noirs à la base avec un anneau jaunätre en dessus (2), le reste d'un beau rouge. Les tarses postérieurs sont d’un rouge sang. Dessus de l'abdomen et poitrine d'un jaune roux, poilus ; dessus orangé ou rouge. Lame suranale 4 pointue postérieurement avec un court sillon à la base; + ovale, imprimée à la base. d ? Bongueurducorps....... rte 16-17 23-26 — dESTARENNES ce esse 9 6-7,5 — ENANÈTE nl Ina: 2,5 3-4,2 — CUIPÉONOLUMER Me 355 4-4,5 — desrélytres ann 13 13-14,5 — des fémurs postérieurs..... II DAS Trouvé dans le plan de Canjuers et dans la plaine qui s'étend au- dessus de la montagne qui domine Bargemon, en août, Var (Azam, N.-M. Kheil). Page 70, après la ligne 7, ajouter : Var. sulfurescens de Saussure, 1884, Prodr. Œdipod., p. 152. Ailes d'un jaune un peu verdätre ; tête et pronotum plus rugueux; antennes plus atténuées à l’apex; bande humérale plus bifurquée ; teinte bleuätre des tibias postérieurs à peine perceptible vers l’apex. Cette variété se rencontre dans toute l'Europe, excepté le Nord, et dans l'Afrique septentrionale. C est la première fois qu'elle est signa- lée en France: Var (Azam). Page 70, après la ligne 20, ajouter : Var. alis rosaceis Kheil in litteris. — Nous avons découvert cette an- née (1901) avec mon ami Nap.-M. Kheil, de Prague, la variété à ailes roses, non encore signalée en France. Les spécimens à ailes roses sont identiques comme coloration générale à ceux à aiıes bleues: les premiers sont plus nombreux que les seconds. Malgré nos minutieuses recherches, nous n'avons pu rencontrer un exemplaire se rapprochant de la var. sulphurans Pantel. Le plan de Canjuers, en août, Var. Var. pruinosa, Azam. — Var. B. Pantel. — On dirait que son corps est couvert d’une poussière blanche, parfois un peu rosée. Cette variété est caractérisée, en outre, par l'absence, parfois complète, des côtes verruciformes et des tubercules saillants, qui existent dans le type sur la tête et le pronotum. Les ailes sont toujours bleues. Les sables du bord de la mer, à Fréjus, le plan de Canjuers, Var (Azam). Var. lactea, &, Pantel. — Chez cette variété le dessus de la métazone du pronotum est entièrement d’un blanc de lait et la carène médiane, quoique visible, est trés légère. Les ailes sont toujours bleues. Bagnols, Montauroux, Fréjus, plan de Canjuers (Azam), Hyères (Caval.). (A suivre.) A D 3) — LIVRES NOUVEAUX, MÉMOIRES COURANTS Dr A. Chobaut. Notes entomologiques, fer fuscicule (Bull. Soc, Et. Sc. nat. Nimes, 1900. — Nimes, 1901, 12 p.). j Ce mémoire contient une liste d’esp&ces indigènes adaptées à un arbre d’origine exotique, un Ailante ou Vernis du Japon (Ailantus glandulosa Desp.), remarquable par son grand déve- loppement. Il y a là un cas intéressant d'adaptation. Ces insectes sont les suivants : Thectura cuspidata Er., Symbiotes gibberosus Luc., Holo- paramecus singularis Beck., Colobicus marginatus Latr., Lemophleus pusillus Schh., fracti- pennis Motsch., Silvanus unidentalus Oliv, Plinomorphus regalis Duft., Codiosoma spadix llerbst. L’auteur signaie aussi le résultat de ses recherches entomologiques dans les carrières des Angles (Gard), d’où l’on a tiré depuis des siècles la pierre employée à bâtir la ville d’Avignon. Parmi toutes les espèces citées, aucune n’est, à proprement parler, cavernicole, et aucune n’est aveugle, car ces carrières, tout en étant très anciennes, ne sont ni assez profondes, ni assez obscures pour amener un changement notable dans l’organisation de leurs habitants. Enfin, M. le Dr Chobaut a fait une révision des Rhyssemus de France, dont les espèces sont assez difficiles à déterminer si l’on consulte les ouvrages les plus courants. ( Hommage de l’auteur.) Embr. Strand. Norske findes'eder for Coleoptera (Nyt Magazin f. Naturvidenskab. B. 39, Il. 4 Kristiania, 1901, 10 p.). L’auteur donne une liste de Staphylinides et d’Apionides recueillis dans diverses localités de la Norwege, surtout dans les environs de Kristiania. (Hommage de l’auteur.) A. Carret. Necrophorus nigricornis Fald. dans nos Alpes (Bull. Soc. Ent. Fr., 1901, no 18, I br.5 p.) M. l’abbé Carret, qui est un chasseur aussi habile qu'infatigable, a eu la bonne fortune de capturer dans la Haute-Maurienne, à Bonneval-sur- Arc, au mois d’août, quatre exemplaires du N, nigricornis Fald. signalé jusqu’à présent du Caucase, du nord de la Russie, de P’Illyrie et de la Suisse. Il est probable qne cette intéressante espèce ne tardera pas à être rencontrée sur d’autres points des Alpes françaises. Nous la signalons à l'attention des chasseurs. L'auteur donne le tableau synoptique des Nécrophores de France et signale aussi une va- riété de vestigator nouvelle pour notre faune : v. degener — Rautenbergi Reitt. (Hommage de l’auteur.) G. Mantero. Descrizione di alcune specie nusve di imenotteri scavalori provenienti dal Rio Santa Cruz in Patagonia (Bull. d. Soc. Ent. Ital., anno AXXIII, 1901, 1 br. 7 p.). Les espèces nouvelles décrites par M. Mantero ont été recueillies par M. le Dr F, Silvestri pendant une exploration scientifique en décembre 1899; ce sont : Pompilus Silvestrii Mant., Bovei Mant., Stigmus patagonicus Mant., Sphex Sennæ Mant., Crabro heterocerus Mant , Piso- nopsis Anomala Mant. (Hommage de l’auteur.) E. Olivier. Calalogue synonymique et systématique des espèces de Luciola et genres voisins décrits jusqu’à ce jour (Rev. Sc. Bourbonnais et Centre, 1902, 1 br. 20 p.). Depuis la publication du Catalogue Coleopterorum de MM. Gemminger et de Harold en 1876, le nombre des espèces s’est considérablement accru dans toutes les familles. M. E. Olivier ayant été prié par M. Wytsman de traiter le groupe des Malacodermes Lampyrides dans son Genera, a commencé à réunir des documents pour ce travail, et son but principal, en publiant ce catalogue provisoire, bien que très complet, est surtout de s’attirer des communications. (Hommage de l’autear.) Genera Insectorum. M. P. Wytsman nous a adressé, à titre de spécimens, deux fascicules du magistral Genera dont il est l’éditeur; ils sont imprimés avec grand luxe etles planches en taille-douce sont d’une exécution irréprochable. Le premier (Lepidoptera Rhopalocera Fam. Papilionidæ, Subfam. Leptocircine auct. Wytsman), donne les caractères généraux du genre a tft. dé, ee er Leplocircus, dont le faciès est si spécial, et tous les renseignements bibliographiques et géo- graphiques relatifs aux six espèces qui sont représentées dans la planche. Dans le second (Coleoptera Fam. Gyrinidæ auct. Regimbart), le savant spécialiste donne la nomenclature de tous les Gyrinidæ actuellement connus et trace les caractères des divers genres. Un autre fascicule vient de paraître. Il comprend la si intéressante famille des Lathri- diidæ, traitée de main de maître par le R. P. Belon. Ce travail comprend 40 pages, 1 planche, et la famille de ces petits coléop'ères se divise maintenant en 5 tribus et 22 genres (p. 9, 60). La grande difficulté de publier des fascicules de contenauce égale et renfermant régulière- ment 7 planches et 70 pages de texte au prix de 25 francs, comme l’annonçait le prospectus, a engagé M. Wytsman, d'accord avec ses souscripteurs et à la demande du monde entomologiste, à éditer chaque famille d’Insecles séparément. Ce mode de publication offre avantage de pou- voir ajouter, plus tard, à chaque famille, des suppléments et des notes additionnelles selon les besoins et l’avancement de ia science. Le prix a été établi d’après la base primitivement fixée de 25 francs le fascicule. Chaque famille d'insectes sera donc éditée séparément et au fur et à mesure de l’acheve- ment des manuscrits. | Le prix des fascicules sera compté sur la base de 1 fr. 60 par planche et 0 fr. 20 par page de texte aux souscripteurs à l’ouvrage complet, Nous ne pouvons que féliciter M. Wytsman de cette décision, qui met sa publication à la portée de toutes les bourses. D: E. Cannaviello. Contribucion al estudio de los microlepidopteros de la Italia meri- dional (Bol. de la Soc. esp. de Hist. nat. 1902, 11 p.). Après avoir rappelé les caractères du genre Hydrocampa Latr. et avoir décrit le genre de vie de ces lépidoptères à l’état de chenille et d’insecte parfait, notre sympathique collègue énu- mère et décrit les espèces trouvées jusqu’à ce jour dans l'Italie méridionale : H. Nymphæata Fab., rivularis Dup., lemnata Fab., stratiotalis Lin. (Hommage de l’auteur.) G. Mingaud. Notes zoologiques (Bull. Soc. Et. Sc. nat. Nimes, 1900. 1 br. 13 p.). Nous ne signalerons dans cet interessant opuscule que ce qui a trait à l’entomologie. M. G. Mingaud mentionne notamment la capture d’Aurigena unicolor Ol. aux environs de Saint- Gilles (Gard). Cet intéressant buprestide a été pris sur la bruyère commune par M. P. Crouzet. L'auteur mentionne en outre la capture, près de Castelviel, le 15 juillet, d'un exemplaire de Zyg. ephialtes var. Medusa Pallas, sur un capitule de Leucanthemum vulgare (M Ch. Oberthür avait déjà pris cette variété au Pont-du-Gard), et cite de nouvelles captures de Charawes jasius, par M. P. Crouzet, au quartier Montaury, et par M. l'abbé Albisson, à Primecombe (Gard). (Hommage de l’auteur.) R. V. Chamberlin. List of {he myriapod family Lithobiidæ of Salt Lake County, Utah, with descriptions of five new species (Proc. Un. St Nat. Mus. Vol. XXIV, p. 21-25, 1 br. 5 p., 1901). L'auteur donne une clef analytique pour la détermination des espèces de Lithobius. Les cinq espèces nouvelles sont : L. utahensis, L. collium, L. socius, L. iniermontanus, L. pur- pureus. Elles ont toutes été capturees dans les limites du Salt Lake County. D. W. Coquillett. New dipleru from Southern Africa (ibid., Vol, XXIV,p 27-32, 1 br. 6 p., 1904). Les diptères décrits dans ce mémoire ont été recueillis par M. Ch.-P. Lounsbury, ento- mologiste de la colonie du Cap. Les nouveautés sont : Simulium nigrilarsis, Dacus Louns- buryi, D. brevis, D. sigmoides, D. immaculalus, Ceratitis rubivora, G. Lycii, Zaprionus (N. g.) villiger. N. Banks. Some spiders and other Arachnida from Porto Rico (ibid., Vol. XXIV, p. 217- 227, 1 br. 11 p., 1 pl., 1901). Dans cet opuseule, l’auteur cite 49 araignées et cinq autres arachnides. Peu de ces espèces sont spéciales à Porto-Rico, beaucoup sont répandues dans d’autres îles ou dans le sud des Etats-Unis. Il faut citer deux espèces nouvelles parmi les Phalangides : Cynoria obscuru, Slyg- nus insulanus, ainsi que Pardosa porto-ricensis (Lycosidæ) et Prostheclina signata (Altıde). (Hommage du Museum de Washington.) mm ee PETITES NOUVELLES, AVIS DIVERS — M. Hermann Rozzr, Berlin N., Elsasserstr. 47/48, offre des centuries de premiere qualité de papillons provenant de Sikkim (Himalaya), bien déterminés, en papillotes, au prix de 18 et 25 mk. la centurie en 45 espèces. La même maison offre des coléoptères de Bornéo et du lac Tangajika à 20 mk. la centurie, Golofa Porteri à 3 mk. 50, 2 mk. 75 et 2 mk. la paire d 2 suivant la taille. — M. W. NeueurGer, Halensee b. Berlin, Lützen-Str. 10, a récemment édité une liste très complète de lépidoptères de la faune paléarctique imprimée d’un seul côté pour étiquettes de collections. Prix, 2 mk. Paiement d’avance. — M. Frisor. Schneider, Wald., Rheinland, offre des lépidoptères de Sumatra, 50 ex. en 35 espèces, dont 5 Papilio, 1 Ornithoptera pour 7 mk 50 franco. Paiement d’avance. — M. E. Funke, Dresden-Blasewitz, Loschwitzerstr., 6, offre des papillons d'Orient (Tur- kestan, Perse), à des conditions avantageuses. — M. A. KrıcneLvorr, Berlin S., Oranienstr. 135, offre Euryodes corethrus à 7 mk. — Parmi les catalogues et prix-courants parvenus récemment au bureau du journal, nous recommandons plus spécialement les suivants à l’attention de nos lecteurs : Run. Tancré, Auklam i Pomm., Lépidoptères de la faune paléarctique (Amour, Kouldja, Aksou, territoire transcaspien, etc.) Prix modérés. H. Frousrorrer, Berlin N. W. Thurmstr. 37, liste ne XII. Papillons de la faune paléarc- tique et exotiques en papillotes. Liste n° XIII. Lepidupteres étalés, faune indo-australienne. Liste de coléoptères n° VIII (exotiques). A. Boerrcner, Berlin, C. II, Brüderstrasse 15. Ustensiles divers pour la chasse et les col- lections. Juzius Arntz. Elberfeld, Harmoniestrasse, 9. Ustensiles et articles divers pour collections. E. Reıtter, Paskaa (Maehren), Autriche. Coléoptères, liste LIIT, supplément à la liste LII. O. STAUDINGER et BanG-Haas, Blasewitz, Dresde, Liste de lépidoptères 45, 16,000 espèces, les plus grandes raretés! Liste de coléoptères 20 et supplément 21 (22,000 espèces). Listes V et VI d'Hymén., Dipt., Hémipt., Neuropt., Orthopt. européens et exotiques, 8,000 espèces. Ces listes, qui ont des répertoires alphabétiques, sont vendues, les deux premières 1 mk. 50, la troi- sieme 1 mk. Le montant est déduit de la valeur de la première commande. — Ceux qui désirent se procurer des insectes de l'Amérique du Nord : lépidoptères, che- nilles préparées, eic., peuvent s'adresser à « The Kny-Scheerer Co., Department of Natural Science, New York, 225-233 Fourth Avenue. — Nous allons faire exécuter un nouveau tirage d’étiquettes de patrie au prix de 25 cen- times le mille. On peut dès à présent nous adresser les commandes. — A la demande de plusieurs de nos abonnés, membres de la Société entomologique ins ternationale d'échange, nous publierons très prochainement la liste des sociétaires. Il y aura lieu de procéder à l'élection du président, du secrétaire-trésorier et des membres du Conseil. 4 SEP 2. AI #18 N Lipragies REVUE ENTOMOLOGIQUE INTERNATIONALE No. 5-4 Vol. X. ÉDITION FRANÇAISE 15 Mars-Avril 1902 TABLEAUX ANALYTIQUES ILLUSTRÉES POUR LA DÉTERMINATION DES LÉPIDOPTÈRES DE FRANCE, DE SUISSE ET DE BELGIQUE PAR E.ANDRE Vice-président et conservaléur de zoologie de la Société d'Histoire naturelle de Mäcon (suite) *) 35 Plusieurs lignes transverses aux supérieures, dont V’antelerminale trés ondulce ; palpes - bien développés, parfois dirigés en avant, parfois en bas ; ailes inférieures débordant les supérieures au repos. 95 Généralement une seule bande transverse, pas ondulée aux supérieures ;-palpes courts ;-infe- rieures complètement couvertes par les supé- rieures au repos. (fig. 145). XXXV Bombyx 96 Les 4 ailes noïres ou noirätres saurs dessin. 27 DEN OCDE UE M RE VAS WE, RE DER 27 Ailes opaques ; corps non velu avec un collier rouge ; antennes filiformes (Gn. ruficollis) IX Gnophria 27 Ailes diaphanes, noirätres ; corps Velu. Antennes . XXXVII Lasiocampa Fig. 145 Bombyéytèrcus .?. plumeuses chez le &'. Ailes couftes, abdomen très gros chez les $. (Pl. IL, fig. 22) 28 Abdomen pas plus long que les ailes supérieures. 28 Abdomen dépassant les ailes supérieures. 29 Ailes normalement développées. 5 XXX Pentophora 31 29 oÙ (*) Voir no 6, 7-8, 9,19, vol VII, 1,2,3-4, 5-6: 7,8-9,10-11 . 12 Vol. VI, 3-4, 5:6 ,1-8, 11-19, Vol. IX. \ — 94 — 29 Ailes avortees, n'ayant pas plus de 7A 8 mm. de long. Abdomen gros, terminé par une touffe de poils rougeätres. 2 (SyuL OENOYNA) re. LS ON IEC os om 50 4 ailes roussâtres ; supérieures parsemées d'atomes et de petits points bruns. . ., . XXII Phragmatæcia 50 Supérieures blanches de la base au milieu où il ya une grande tache formée de gros DOLUISMNOLES MM NP EL DO DIE 50 Supérieures brunâtres variées de gris-blanchätre ; inférieures blanches, largement bordees: dé: moin: ee PRE PAS SP RNA ER ER 51 Supérieures sans point central jaune ou noir. . . . 4, . . . . . 7% 51 Supérieures avec un point central jaune el une bande transverse jaune aux 4 ailes où Supérieures avec un point central noir, les 4 ailes et le thorax d'un jaune d’vere MT en es er ON OR NI A EE nee Sa ANlESISANSALACR ES ROSÉ OS re 92 Supérieures d’un brun-olivätre avec cinq grandes laches rosées : À à la base, 9 à Ja côle”et2 au bord interne. x 2 m 20 2 0 a.» IV ThyarRE 95 Supérieures à fond d’autre couleur que blane-rosé. 2.02 nn. 54% 99 Supérieures d'un blanc-rosé avec 12 à 14 taches noires anguleuses. Voir n°18. . AS XVI EUIDreDIAl 54 Le corps et les 4 ailes d'un brun-roux dessus et dessous avee 2 lignes blanchätres transverses sur les Supérieures. 45 à 65 min. (Bombyx rubi). 54 Taille moindre ou couleur Iifferente. 2.2.0 35 55 Moins de 45 mm. ou dessous des inférieures pas uni. 222 2200.57 55 Plus de 45 mm. Dessous des inférieures d'un gris-cendré uni sans aucun dessin ou LINE MNT CT CSN ee R N : > > e 69 56 Taille sapérieure à 23 mm. ou ailes supérieures sans rugosile. 2. . . . . 31 36 Taille 16 à 25 min. Supérieures avec des lignes transverses ondulées, presque parallèles et présentant des petites Louffes d’écailles formant une légère rugosité sur le fond. TR SE oi 35 Plus de 25 mm, . UNE: 3 LT 5 : ar LATE : . dE AD 37 Moins de 25 mm. : el R A E k ! ER À 5 = 3 ! F OS 58 Fond blane soyeux avec une bande médiane brunätre, plus foncée au bord interne, el s'ir lagnelle se voit une petite épine à 5 rameaux dessinée en blanc soyeux. do Fe A A NEC RES 98.FONd DIUS ONCE M Er 39 Supérieures sans tache centrale claire en triangle. . . 2. 2 202020. 4 39 Ailes supérieures d'un gris-olivâtre avec des taches blanches ou blanchätres dont une au centre en triangle dont la pointe est tournée vers la base, Tête el corps très VEIUS. 0. 0.8 00%: HUE. NÉE NN RTE 40 Côte des supérieures droite ou à peine incurvée vers la base. . . . . . 41 40 Côte très arquée à la base, généralement avec une bande médiane et une basale plus foncées que le fond. Antennes filiformes. 2% à 26 mm. . . . I Sarrothripa 21 7Moins. de; 38. mE = er Per : re ST QT TS Re … … mA 41. Plus dé 39. mm „250 0 LC a ee RE — aa) — 42 Antennes loujours plumeuses, supérieures avec une lache ou une lunule blanche à V’angle interne ou les 4 ailes d’un bistre-uni avec la frange jaune-fauve. (4). (Pl. IE En in Tele Ar Teen OUT. RR OR ya 42 Antennes pas ourdessinsı diltenentse en NT ls 45 Ailes supérieures à peu près larges comme les inférieures, celles-ci peu ow pas plissées aurenosEetnenvéloppan tas AbdomeN OT NN NE 45 Ailes supérieures étroiles et allongées, inférieures très farges, plissées en éventail et enveloppanislescorpsraustepos, ET er 66 44 Ailes brun-uni sans dessins, 16 à 2@ mm. ox ailes brunes ou jaune-fauve ; supérieures avec 2 lignes transverses plus foncées, l’une de la côte au bord externe, l’autre de la côte au bord interne en s’approchant de la base. (PI. IL. fig. 20 et 21). . 2... . XXV Eimacodes Be OMS CESSE SRE PR ER ER ER CR CN en #5 Ailes inférieures pas unies, 6u sombres et opaques, 64 laille de plus de 30 mm. 46 45 Iuferieures d'un grisätre clair uni, demi-transparentes, taille 20 à 30 mım., ouinférieures bianchesavecunepontacentrl taille TM ON MER OA Nudarla 46 Ailes d’un gris-roux avec la côte d'un fauve-orangé avec des taches noires dont T aux supérieures ek 3 aux inférieures, parfois réunies entre elles 28 mm. A, . XVII Trichosoma . . . . . . . . . . . . . . « = AUS Conan ee rS (er 47 Ailes supérieures à peu pres larges comme les inférieures, celles-ci peu ou pas plissées AURLEDOS eLENIENMNElODDARL PAS AD OMEN en nis 41 Ailes supérieures étroites, allongées, inférieures très larges, plissées en éventail et esveloppamlile corps ausrepos, À ee 1 D en à à neun + 4 48 Inférienras sans dessins ou avec des dessins mal définis, ou seulement une lache à DNA ANA CE NN AD A RS UT 0. = M: 0. ; a al 48 Ailes avec des bandes larges et de gros points, noirs, parfois réunis ; fond blane, jaune ou orange. (fig 146), 0‘ inférieures jaunes avec une bordurenoire ou noirätre parfois maculaire el un grus point central noir allongé. NII ee 49 Ailes jaunes sans autre dessin que la base de la côte noire 4, or deux points noirs aux supé- rieures ®. Antennes filiformes. (GA. quactra) (OLD ER TX GnophriA Fig. 145 Nemeophila plantaginis S. 49 Inférieures jaune ochracé, avec une bordure et une lunule noire o supérieures d’un blanc nacré ou grises souvent avec des rangées de points noirs el iuférieures grises unies. RIT DE N a EX Emyia 50 Angle anal Sans taches noires ou avec une tache simple el pas nettement tranchée. . 1 Fig. 147. Gnophria quadra 2. 50 Angle anal avec une grande tache noire surmontée d’une plus petite, Lriangnlaire. Frange entrecoupée de points obscurs. Supérieures avec une bande jaunätre plus ou moins marquée. 40 à 55 mm. — 50 — a ne ot LE A de EN XIE AY OR 51 Thorax et collier de couleur uniforme. : : ; : E : 2 3 5 À 52 51 Thorax ou collier de couleurs variées. . HS RS RP eV Ve ; = ale ir: ee 52 Taille au-dessous de 4% mm., or extrémité de l'abdomen garnie de poils roux-doré. 54 52 Taille au-dessus de 4% mm. ; supérieures avec des lignes transverses ondulées et < nöbuleuses ; extrémité de l'abdomen sans poils ou avec des poils .gris-noirâtre. . D M ne à NE OR NI NA Sehen E = - . , 53 Collier pas blanc ou blanc sans lache noire. + + + + + + + + D4 53 Tête, collier et thorax blanes, le collier est marqué de noir dans son milieu et le thorax a une ou plusieurs taches noires. Supérieures à fond blane traversées par des lignes noires en zigzag. Abdomen souvent rose. 4 + + een. NAXU Psilura 5% Une tache plus foncée sur le collier, le devant et le milieu du thorax ; un faisceau de poils à l'extrémité de l’abdomen ; inférieures de couleuruniformeendessus el souvent traversées par une ligne sombre en dessous. 2% à 40 mm. CUS Sn LYMCIlostera US C1) 54 N'ayant pas ces caractères. Fig. 148. Clostera anachorele. 55 Les supérieures nesont pas marquées d'un grand triangle roux bordé de blanc. 56 55 La côte, une bande ante-terminale et une transverse blanches formantun grand triangle dont l'intérieur est lavé de roux on blond. .» , . . . LYE Gonophora 5 Dessous des” ailes sans lunule centrafe noire, ou fond des % ailes et corps d'un gris brundtre,ou abdomen roux-doré à Pextrémité. . 22 . . . . . 51 55 Dessous des # ailes marqué d'une lunule centrale noire, Fond blanc ou enfumes Antennes pectinées ou plumenses se terminant en pointe recourbée après la mort. . ee ns XII Hay 57 Les inférieures n'ont pas les nervures plus foncées que le fond : les supérieures ne sont. PAS MTANCÉDIÉeS EME NN LT OM NOR NS PO 57 Inférieures blanchätres avee les nervures et le bord marginal noirâtres. Supérieures étroites, presque Jancéolées, d'un gris-foncé légèrement strié de blane et de noir avec 9 2 séries transverses de points noirs. Antennes à peu près % de la longueur de la côte. 40 à 45 mm. ri) MORT CO Or CRAN AUIEORUS 58 Inferieures pas blanches et sans point noirâtre à l'angle anal. 4 . . . 59 58 Inferieures blanehätres avec un point noirâtre à l'angle anal, parfois suivi d'une bande obscure nébuleuse. Supérieures avec 3 lignes transverses d'un brun-noirâtre plus ou = 4 moins nettes. Abdomen jaunâtre avec les intervalles des anneaux grisàtres. . . a ee er FeaiGnethocampa 59 Alles et corps pasSferrugineux ou "sans lignes plus claires et pas de frange au bord interne, des supérieures. DR RC «lil, LA 4 10 A 1 + = 4 . . SE . . “ A 2 + EN Line 2 99 Les 4 ailes et le corps d'un ferruginenx rongeätre, celui-ci très velu ; supérieures aveı les nervures un peu plus foncées et 2 lignes transverses vagues, plus claires ; bord interne garni d'une frange. Antennes en panache chez le A, filiformes chez la 9. - PS LU, a N Be I C IEIOonh ont — 51 — 60,Inférieures grisâtres, zonées de plusclair ou de plus foncé, parallèlement au bord ex- terne.Supérieures avec des lignes transverses ondulées ; aspect général des Noctuelles. 62 60 Inférieures autrement, antennes des 4 Loujours plumeuses. 22202002061 61 Les supérieures sans Junule centrale. (fig. 116) | ern, 6. AANVBonhyx 61 Les supérieures avec un point ou une lunule centrale noire ou blanchätre, souvent traversées par des lignes en zigzag. XXXIIE Ocneria 62 Frange des 4 ailes entrecoupée de plus foncé ; antennes des & visiblement plumeuses , jamais une tache orbiculaire et une réniforme sur les Fig. 149. Cymatophora ocularis. SUDOHIEULES ER RE OS RL EN OC ne RER 62 Frange des inférieures, au moins, absolument unicolore ; antennes paraissant toujours filiformes, vues à l'œil simple ; souvent une tache réniforme el une ‘orbiculaire sur les supérieures. (fig. 149). . . . . . . . . . LVill Cymatophora 63 Taille 30 mm. Une étroite liture nsire à l'angle anal en dessous. . LI Gluphisia 63 Taille 35 à 40 mm. Angle anal pas plus sombre que le fond. (Souszgenre, Dr UMOMC) EME Mrs. 205 5 XLVII ‘Notodonta 64 Palpes dirigés en avant, ayant presque la moitié de la lonqueur des entennes EU XII Pterostoma DAPAIPES plus: couris.ou relenes, rat tr 65 Supérieures gris-cendré, traversées de la base au sommet par une bande blanche limitée des 2 côtés par une ligne noire, Une ligne noire sur le milieu du thorax. (Lasiocampa lineos@. - - - 2 . . . . . XXXVII Lasiocampa 65 Supérieures gris cendré, avec 3 lignes transverses ffexneuses Dlanchätres. Inférieures ayechunezeelaiteie auımilleu.n. Too 0e: à dort XIV Stauropüus 66 Les 4 ailes sans points noirs (sauf chez L. Muscerda, qui en a un rang de 2 et un de 3 sur les supérieures); supérieures /rÖs étroites ; antennes filiformes. VII Lithosia 66 Les supérieures au moins, nrarquées de points ou Tignes noires, ou ailes supérieures gueremoins larges que les supérieures ou antennes pas filiformes. 4 2 7%. 0°. 67 67 Des rangées de points où taches noires sur l'abdomen dont le fond est blane on jaune fauye. Ailes/supérieures très élroites. . … … . 2. : ., . X Emydia 67 Abdomen sans rangées de points ou taches noirs. Supérieuresiguère moins larges queïles infe- rieures (fig: 150), . . . VII ; Setina 63 Inferieures jaunâtres; ou | ferrugineuses. Angle anal marqué d'une tache noire partagée en deux par une ligne claire Généralement le bord externe des?supérieares est dentel& et les poils du milieu du thorax relevés en crête. 2. 22020 XLVIH Lophoteryx Fig. 450, Setina irrorea. 68 Inférieures pas jannätres où sans ombre à l'angle anal. Bord terminal des supérieures ÉCNENNENNT CON EN ERP Sa ONE ENT 60 -69 Thorax squamenx avec les ptérygodes et le milieu qui les sépare relevés en hoppe. Alles larges avec ha dent du bord interne très prononcée. Palpes tuberculeux héri:s's CON EE EME EVE a TT Drynobia an 69 Thorax sans huppe. Dent du bord interne des supérieures parfois bien prononcée, parfois presque nulle. Palpes grêles et velus. AT (fig. 151) XLVII Notodonta Fig. 151. Notodonla zigzag. (A suivre) CONTRIBUTION A LA FAUNE ENTOMOLOGIQUE DES PYRÉNÉES ORIENTALES (EGLEGPTERES) COLEOPTERES DES ALBERES (suite) * TRICHOPTERIGIDAE Ptenidium turgidum Thoms. Avril et mai, Collioure, bords du Ravanet, plusieurs ex. dansle terreau d'une souche d’aune ! P. punctatum Gyll. Mai, Elne, détritus ! Février, Grau d’Argeles, Rey. P. pusillum Gyll. Mai, Amelie, detritus! Février, Graud’Argeles, Rey. Actidium coarctatuan Halid. Août, Amélie, commun av bord du Tech, sous les détritus etles galets ! Neuglenes (Ptinella) apterus Guer. Mai à juillet, forêt élevée, la Massane, Sorède, Prats de Mollo, commun sous les écorces des souches de hètre ! Actinopteryx fucicola Allib. De février à octobre, zone littorale sous les fucus ! Février, Collioure, Rey. Trichopteryx Montandoni Allib. abdominalis Fairm. Mai, Collioure au Mas Christine, feuilles mortes ! Fevrier, Grau d’Argeles, Rey. ï 69) Voir ne 5-6, 7, 8-9, 12, 1900, 1, 56, 7-8, 11-12 1901, 1 1902. le 023. T’. atomaria Deg. Février, Collioure, detritus, Rey. 524. TT. intermedia Gillm. Avril et mai, bois de Valbonne et foret de la Massane, détritus, sous les feuilles mortes ! 525. T'.sericans Heer. Mai et juin, Mas Raimbaut el forêt de la Massane, sous les feuilles mortes et les bouses | SCAPHIDIDE 526. Scaphidium 4-maculatum Öl. Octobre, foret de la Massane, commun dans les champignons des souches ! 527, Scalchosoma agaricinum L. De mars à octobre, commun à toutes les altitudes, mêmes conditions ! PHALACRIDAE |! 928. Phalasrus confusus Guillebeau. Juin, Port-Vendres sur diverses fleurs !Nous l'avons pris aussi à Montpellier ! 529. P. fimetarius F. corruscus Panz. Mai et juin, à toutes les al- titudes sur les fleurs de Composées ! 530. P. seriepunetatus Bris. Bien que décrit de Collioure, nous ne [y avons pas trouvé, Les ex. de notre collection viennent d'Algérie. 531. P. brunnipes Bris. Collioure, Brisout. 932. Olibrus bicolor F., Mai à juillet sur les fleurs de Composées à toutes les altitudes ! 933. O.liguidus Er. Juin. La Preste, fleurs de Composées ! 334. ©. affinis Sturm. Mai et juin, fleurs de Cistes et de Composèes à toute les altitudes ! 939. ©. pygmæus Sturm Avril et mai, zone de l'Olivier, surtout sur les fleurs de Cistes ! Février, Collioure, Rey. 536. ©. particeps Muls. Juin, Port-Vendres sur les fleurs d’Helichry- sum Stechas ! 531. Stilbus testaceus Panz., geminus Ill. Elne. en fauchant, dans les prairies marécageuses ! 338. S. oblongus Er. Toute l'année, zone maritime, détritus des marais ! Fevrier, Grau d’Argeles, Rey. EROTYLIDAE 539 Engis bipustulata Thunb, humeralis F. Mai à juillet, forêts humides bois de Valbonne, la Massane, Prats de Mollo, abondant sous les écorces garnies de champignons ! (1) Mes Phalacridæ ont tous passe sous les yeux de Guillebeau. m Triplax russiea L. Mai à juillet, à ‘toutes les altitudes, memes-conditions ! T. lepida Fald. Mai, forèt de la Massane, mêmes conditions, plus rare ! T.bicolor Marsh. var. scutellaris Charp. Mai, forêt de la Massane, trois ex. sous les &corces moisies d'une souche de hêtre ! Cyrtotriplax (Tritoma) bipustulata F. Mai et juin, à toutes les altitudes, écorces moïsies | EN DOMYCHIDAE Dapsa trimaculata Motsch. Toute l'année, en baftant les gros détritus des marais demi salés. Elne, Argelès ! Février, Collioure, Rey. Myrmecoxenus picinus Aub‘. Mai, Elne, detritus des marais ! Fevrier, Grau d’Argeles, Rey. Symbiotes gibberosus Luc. pyymeus Hamp. Mai à juillet. A toutes les altitudes, terreau des arbres et écorces moisies ! Mycetaea hirta Marsh. Octobre. Collioure, sur des fonds de barriques moisis ! CRYPTOPHAGIDAE Diplo >aelus fagi Chevr. Maietjuin, forêts élevées, 13 Massane Sorède, Prats de Mollo, commun sous les écorces des arbres morts, le hètre surtout ! Telmatophilus Schonherri Gyll Février. Grau d’Argeles, Rey. Cryptophagus pilosus Gyll. Toute l'année, région littorale, endroits humides, vieux detritus ! Février, Collioure, Rey. C. affinis Sturm. Avril, Elne, en battant des ajones fleuris ! Février, Collioure, Rey. G. cellaris Scop. Février, détritus, Collioure, Rey. C. badius Strm. Mèmes conditions, Rey. C. distinguendus Sirm. Mömes conditions, Rey. C. denticulatus leer. Mêmes conditions, Rey. C. dentatus Herbst. Memes conditions, Rey. C. seanicus |. Mars à Octobre, A toutes les altitudes dans Iles bois, en batlaat les fagots etles branches mortes! Février, Collioure, Rey. CG. subvittatus Reitt. Avril, Collioure. au Mas Christine, terreau de chène-liège ! C.(Micrambe) villosus fIleer. Février, Collioure et \rgeles,. Rey. 900. 961. 962. — 41 — Setaria sericea Muls. Octobreà Avril, régionchaude,commune, en tamisant les feuilles mortes de cistes, Cospron, Mas Raimbaud, la Calmille, Col de Perthus ! Février, Collioure, Rey. Atomaria scutellaris Motsch. Avril et octobre, région moyenne, Mas Raimbaud, Valbonne, Col de Perthus, Palau del Vidre, sous la mousse sèche, les écorces, les gros détritus ! Février, Argelès, Rey. A. mesomelas Herbst. Mai et juin, zone maritime, Elne, Argeles, détritus des,marais ! Février, Collioure, Rey. . A. gutta Steph. Mêmes conditions, plus rare ! Février, Grau d’Argeles, 2 ex. Rey. . A. rhenana Kr. Printemps, Collioure, Pandellé. Février, Grau d'Argelès, Rey. . A. nitidula Heer., basalis Er. Avrilet mai,zone maritime, Elne, Argelès, détritus ! Février, Collioure, Rey. . A. atricapilla Steph. Mêmes conditions, rare. Février, Argelès, Rey. : . A. analis Er. Mêmes conditions, commune, Rey. . Ephistemus globulus Payk. Avrilet mai, prairies maré- cageuses, dans:les détritus, Elne ! Février, Argeles, Rey. . E.exiguus Er. Mêmes conditions, Elne ! Argeles, Rey. LATHRIDIIDAE!' Holoparamecus niger Aube var. Lowei Woll. Region chaude et sèche, commun en hiver sous les écorces ou plaqué en dessous des grosses pierres. Baniuls, Argelès, Le Boulou, Amélie ! Collioure, Rey. . Abromus Brucki Reitter. 8 avril, Baniuls, 3 exemplaires sous une pierre fortement enfoncée, difficile à voir à cause de sa petitesse et de sa lenteur à se mouvoir ! Anommatus 12-striatus Müll. Mars à juin à toutes le altitudes, pierres enfoncées et écorces souterraines des racines et des pieux, la Massane, Collioure ! Dasycerus sulcatus Brongn. Avril à juin, bois humides, pas rare sous la mousse et les pierres enfoncées, la Massane, Amélie, Prats de Mollo ! Lathridius productus Rosenh. Toute l'année, zone litto- rale détritus et écorces ! Février, Collioure, Rey. I. nodifer Toute l’année, à toutes les altitudes, détritus et fagots, surtout dans les bois ! Février, Collioure, Rey. ‚(') Mes La‘hridiicde ont tous pass sous les veux du P. Belon. 579. 980. JS. 584. 386. 588. 389. 390. 591. 592 093. 585. I — 43 . Enicmus minutus L. Toute l’année, à toutes les altitudes, vieux detritus, ecorces, futailles moisies ! Février, Collioure, Rey. . E. rugosus Herbst. Mai et octobre, forêt de la Massane, écorces moisies ! E. transversus Ol. Mai, région moyenne et montagneuse, mousses et feuilles mortes, Col de Perthus, Valbonne, la Massane, Arles sur Tech ! > E. brevicornis Mannh. Mai, la Massane, vieilles écorces et mousses ! Cartodere elongata (Curtis. Avrilet mai, Cospron, tami- sures de feuilles de eistes, la Massane, feuilles mortes de hötre ! C.ruficollis Marsh. Toute l'année, regions chaude et moyenne. Elne, Amelie, Perthus, sous les detritus, les pierres et les écorces ! Corticaria pubescens Gyll. Toute l’année, région littoralo detritus ! C.crenulata Gyll. Memes conditions ! C. cribricollis Fairm., angusta Aube. Juin, Prats de Mollo, quelques exemplaires ! Melanophtalma gibhbosa Herbst. Mai et juin,en battant les buissons, Amelie, Arles sur Tech, Prats de Mollo ! M. distinguenda Comolli. Avril à juin, zone maritime et moyenne, détritus et fumiers ! . Migneauxiacrassiuscula Aube. Avril, Cospron, plusieurs ex. en tamisant des feuilles de cistes ! TRITOMIDAE Litargus connexus Fourer. bifasctatus F. Mai à juin sous les écorces des arbres morts, Collioure, au mas Christine, la Massane, la Preste ! Tritoma (Mycetophagus) 4-pustulata L. Mars à juillet, écorces moisies des vieilles souches de hêtre, la Massane, Prats de Mollo ! T. atomaria F. Mömes conditions, mais moins commune ! T.fulvicollis F. Memes conditions, quelques exemplaires ! . Typhæa fumata L. Toute l’année, à toutes les altitudes. fagots et detritus moisis, volant la nuit et souvent attiré par la lumiere ! Berginus tamariscis Woll. Mai. Perthus, branches mortet de chene liege. Doit se trouver dans toute la region chaude, sous diverses autres écorces ! (A suivre) V. MaYeET. \r À DYTISCIDE ET GYRINIDÆ DE LA FAUNE EUROPEENNE PAR EE Dr. G. Seidlitz (suite) (*) 4” Corps et pronotum rougeätres ; ce dernier plus foncé au milieu ; élytres foncées, le bord lateral et quelques taches plus ou moins distinctes, distribuées comme chez (renei, sont jaunes. Tibias postérieurs du & élargis vers l'extrémité. L.2 mm. Syrie. Sediloti Regimb. 2’ Elytres foncées, avec lignes longitudinales régulières, tout au plus interrompues. Tête noire, pronotum noir avee côtés clairs. 3,, Le bord latéral et 2 lignes longitudinales jaunes non interrompues sur chaque élytre ; pas de dessin jaune entre la 1'° ligne longitudinale et la suture. Jambes rouges ou brunes. %,,, Lalrelignelongitudinale w’atteint pasla base, elle est d’égale largeur et élargie en avant vers l'extérieur en forme de crochet. L. 2, 2 mm. Toute l'Europe, semble plus fréquent dans le Nord. (unilineatus Schrank, suturalis: Müll.) granularis L. (*} 4” La 1e ligne longitudinale n’atteint pas la base et est peu à peu rétrécie en arrière. L. 2,5 mm. Toute l'Europe. bilineatus Sturm 3” Le bord latéral et sur chaque élytre Alignes longitudinales jaunes, dont l'interne est parfois plutôt moins interrompue. Jambes jaunes. L. 2,5 mm. Largement répandu dans tout le bassin de la Méditerranée (**) et très variable, toutefois sans limite. (mandicus, montenegrinus, octolineatus et portalegrensis Schauff.) flavipes OL (Hydroporus) 3. subgen. HYDROPORUS i. sp. t, Appendice des hanches postérieures pas longuement prolongé er dessus de l'insertion des cuisses. 2, Le bord postérieur de cet appendice est découpé triangulairement en commun. Dessous luisant. Dessus noir avec dessins jaunes. 1. GROUPE €) Voir n° 2, 3-4, 5-6, 8-9, 12 ‘1900, 1 1901. (*) Il n'existe pas de motifs suffisants pour rapporter & cette espèce le D. minimus Scopoli, surtout si on l’applique à Bidessus geminus. (*) Il n'existe pas en Suéde ; il faut donc indiquer sous toute réserve la citation de van Branden menimas Steph. avee le lieu d'origine ,,Suecia‘*. 2’ Bord postérieur de ces appendices coupé droit et en commun. 2. GROUPE 1’ Appendice des hanches postérieures longuement étiréetisolément. Base du pronotum fortement arrondie, sans lobes scutellaires distincts. 3. GROUPE {subgen. Hydroporus s. str.) l. GROUPE 4, Pronotum très finement et indistinetement rebordé ; elytres non echancrées avant l'apex. Dessous finement ou assez parcimonieusement ponctué. Corps étroit. 3 Élytres arrondies en commun en arrière, bord latéral en avant se dirigeant presque en digne droite vers l'angle huméral:; dessus presque glabre, luisant. Tête, côtés du pronotum et élytres d'un jaune-rougeälre ; ces dernières avec plusieurs lignes foncées, qui se confondent plus ou moins sur le disque. L. 2,5 mm. Bassin de la Méditerranée, plus rare que flavipes auquel il ressemble. meridionalis Aubé 2 Élytres pointuesen arrière, bord lateral en avants'élevant nettement en courbe vers l'angle huméral. Dessus assez densément velu et ayant par suite un luisant soyeux. Hanches postérieures grossièrement ponctuées. Tête et pronotum jaune rougeätre. Élytres longuement terminées en pointe en arrière. 3, Elytres brunes avec taches jaunes placées obliquement. 4, Le bord lateral des élvtres, 3taches pres de celui-ci, (dontseulement celle de devant le touche) et 2 plus petites (se confondant parfois) derrière la base et placées l’une à côté de l’autre sont jaunes ; de ces dernières, l’interieure est plus petite et se trouve un peu plus en arrière. Dessus finement velu et un peu plus luisant. L. 3mm. Sardaigne, Corse, Algérie. Genei Aubé 4 Le bord latéra des élytres, une ligne qui lui est parallèle et qui le touche en avant et 2 taches réunies derrière la base sont jaunes ; de ces taches l'interneest plus grandeet placée un peu plus en arrière. Dessus plus densément velu et un peu moins luisant. L. 3-3,5 mm. Transylvanie et Hongrie. (Coll. Miller et Birthler). obliquesignatus Bielz 3 Elytres brunes; outre [le bord lateral il y a tout au plus une bande longitudinale et des lignes longitudinales plus fines jaunes. Les tarses an- térieurs et intermédiaires du & sont élargis. 4,, Le bord latéral des elytres, près de celui-ci une large bande longitu- dinale le touchant et 4lignes longitudinales sur chaque élytre sont jaunes, (parfois ces dernières sont indislinetes). Tibias antérieurs du & échancrés intérieurement àla base, L.3mm. Unedes espèces lesplus répandues dans TS), toute l'Europe, depuis la Laponie jusqu'en ftalieet en Espagne. (ovatusFbr. ,' Pygmeus Fbr., quadrilineatus Drap., ovalis Marsh.) lineatusFbr. (*) 4” Le bord latéral desélytres estseul largement jaune. Tibias antérieurs du & simples, L. 3 mn. Tanger, m'est inconnu. vicinus Aubé 1’ Pronotum avec le bord latéral gros et luisant, élytres échancrées avant l’apex, ce dernier par suite prend comme une forme de bec. Corps assez large. Dessous luisant, grossièrement et densément ponctué. Dessus jaune, 2 taches sur le pronotum, la suture et 6 lignes longitudinales sur chaque élytre sont noires ; de ces lignes les 2 externes sont raccourcies et interrompues, souventaussi plusieurs se confondent. Une forme plus grande, ayant jusqu'à 5 mm. de longueur, mais ne différant pas du tout à part cela se trouve en Sardaigne et en Espagne (var. fuscitarsis Aubé). L. # mm. Toute l’Europe depuis la Grèce et l'Espagne jusqu'en Finlande (areolatus Duft.) halensis Fbr. (subgen. Hydroporus s. str.) 2. GROUPE 1, Corps fortement bombé (surtout en arrière) 1’ Corps faiblement bombé. 1. SECTION 2, Vu de côté, le bord latéral des élytres monte nettement en courbe vers l'angle huméral. Côtés du pronotum finement ou non rebordés. 2. SECTION 2' Vu de côté, le bord latéral des élytres ne monte que légèrement en avant et tout à fait en ligne droite. Côtés du pronotum le plus souvent épais ou pas du tout rebordés. 3, Côlés du pronotum finement ou nonrebordés, (**)faiblement rétrécis en avant. 3. SECTION 3’ Côtés du pronotum distinctement bordés (grossièrement le plus souvent). 4, Corps avec côtés nettement arrondis. Côtés du pronotum le plus souvent épais en avant, arrondis et rétrécis à partir de la base. 4. SECTION 4° Corps aveccôtésassez parallèles. Pronotumle plus souventseulement faiblement retreci en avant. 5. SECTION = (*) Kiesenwetter a prouvé depuis longtempsÿq 1e cette espèce est le D. lineatus Fbr. Col. Cahier XL, 1873, p. 87. — Comparer aussi la remarque pour H. alpinus. ("*) Lei doit se placer A. erytrocephalus qui se distingue par le pronotum fortement rétréei en avant, à moins qu'il ne soit mieux placé dans la première section. 10 — (subgen. Hydroporus i. sp. 2. GROUPE) 1. SECTION 1, Bord latéral des elytres relevé fortement en courbe en avant. Pronotum un peu rétréci aussi après la base, avecangles postérieurs un peu arrondis et avee une faible impression transverse avant la base. Contour du corps nettement étranglé entre le pronotum et lesélytres. Appendice du prosternum long derrière les hanchesantérieures, étroit et bombé-arrondi. Dessus densément velu. 2, L’impression transverse du pronotum est distincte jusqu'aux angles postérieurs. Pronotum densément ponctué ; elytresdensement et fortement ponctuées (plus finement chez la 9). Dessus noir brun, un large ourlet et une tache transverse à la base des élytres sont rouges. Parfoisla coloration jaune rouge s'étend sur toutes les élytres. (var. figuratus Gyll). L. 5-5 mm. Largement répandu dans le nord de l'Europe. dorsalis Fbr. 2' L’impression transverseestindistincte, pronotum presque imponetué au milieu. Elytres luisantes, finement et parcimonieusement ponctuées; finement velues. Dessus noir ; le bord latéral est plus clair ; dessous très faiblement ponctué, presque lisse. L. 5 mm. En Laponie. Lapponum Gyll. 4° Vu de côté le bord lateral des élytres est assez droit. 2,, Côtés du pronotum pas fortement rétrécis et arrondis en avant, bordés très finement ou pas du tout. 3, Pronotum partout régulièrement et finement ponctué. Elytres avec ponctuation très fine et indistincte, finement mais indistinctement ridées entre les points, brillantes commedelasoie, avec pubescence denseet parfois àrefletsdorés. Dessous très finement et indistinctement ponctué. 4, Pronotum bien plus étroitque les élytres à leur endroit le plus large, rétréci en avant assez en ligne droite, finement ou pas du tout bordé. Corps ayant sa plusgrande largeur loin derrière le milieu ; rétréci graduellement en avant, avec tête petite. Dessus brun noir avec côtés clairs. Tête, antennes et jambes rouges. L. 4-4,5 mm. En Norvège. (Coll. Miller). arcticus Thoms. A’ Pronotum peu plus étroit queles elytres et assez fortement rétréci et arrondi en avant, avec côtés finement bordés. Corps ayant sa plus grande largeur au milieu, faiblement et assez régulièrement rétréci en avant et en arrière. avec tête grande. En dessous les 2 premiers segments abdominaux sont fortement et distinctement ponctués sur les côtés. Dessus brun noir parfois plusclairsurlescötes. L. 5 mm. En Finlande (Petrosawodsk Günther) (areticus J. Sahlb.) fennicus n.sp. 3' Pronotum tout uni au milieu, densément ponctué à l’entour. (*) Angles postérieurs avec bouts un peu arrondis. Élytres fortement et assez parcimonieusement ponctuées, hanches postérieures avec ponctuation très éparse. Dessus brun noir. L. 4,5 mm. En Finlande (Coll. Sahlberg) et en Suède (Coll. Puton) submuticus Thoms. 1874. rubripes J. Sahlb. 1873 2” Côtés du pronotum fortement arrondis et rétrécis à partir de la base. Disque bien plus finement ponctué au milieu qu'à l’entour. 3,, Côtés du’ pronotum pas ou très indistinctement rebordés, corps oblong, plus faiblement convexe (surtout la variété) que chez les autres espèces du même groupe. Élytres avec pubescence fine très dense. Dessus brun foncé plus elair sur les côtés, tête rouge. Les ® sont parfois toutes ternes parce que lasurfacesupérieureentre les points est finementchagrinee (var. deplanatus Gyll.). L. 3,5-4 mm. Dans le centre et le nord de l'Europe, depuis l'Autriche jusqu'en Laponie. (sericeus Esch.) erythrocephalus Linn. 3. Côtés du pronotum nettement rebordés. 4,, Corps longuement allongé, avec côtés faiblement arrondis ; dessus nettement-velu, élytres grossièrement et densément ponctuées. Pronotum ponctué au’milieu finement et parcimonieusement comme la tête, à la base et’sur les'côtés grossièrement et densémentcomme-lesélytres. Dessus noir; le crâne et les bords’des elytres sont plus clairs. L. 5 mm. Dans le Nord,et le centre de l'Europe, de la Laponie en Autriche. (Duftschmidtü Rye). a rufifrons Duft. 4” Corps court et large (presque de la forme d'un //ygrotus). Dessus nettement ponctué, très finement velu, brun noir, avec côtés clairs ; dessous un peu plus grossièrement ponctué, à peine velu. L. 3 mm. France (Lille. Coll. Brisout.) convexior n. sp. (subgen. Hydroporus sp. 2. GROUPE) 2. SECTION 1, Le 3° article des tarses antérieurs est très long ; ongles antérieurs de la © gros, tronqués au bout et un peu fendus. Pronotum finement et parcimonieusement ponctué au milieu, plus fortement à la base. (*) Ici semble aussi devoir se placer /7. obtusipennis J. Sahlb. de Laponie, qui m'est inconnu et paraît beaucoup se rapprocher de rubripes : une plus forte convexité, une grandeur du corps plus considérable : 5,3 min., la pubescence plus dense du dessus sont les seules différences que l'on puisse trouver dans la description de chacun longue d'une page. 18 = 2, Pronotum non rebordé. Le 4° article des tarses antérieurs est très pelit. Pronotum et tête rouges; élytres brunes. Les 2 ongles antérieurs du & sont gros et fendas. 3, Élytres avec ponctuation très éparse. (*) Pronotum plus fortement bombé que les élytres, de sorte qu'une plate dépression est visible à la base. Ongles antérieurs du & d'égele longueur, un peu courbes. L. 1,75 à 2mm. Ca et là dans le nord de l'Allemagne, la Suède, la Finlande, la France. Lille (Coll. Allard) (pygmæus Sturm..) scalesianus Steph. 3' Élytresassezdensément ponetuées. Courbe du pronotum prolongeant celle desélytres. Onglesantérieurs du & droits ; les internes sont fortement allongés. Corps plusétroit. L. 3 mm. Dans le nord et le centre de l'Europe, au sud jusqu'à Vientre. (Colt. Miller). anqustatus Sturm. 2 Pronotum finement et nettement reborde. Le 4 article des tarses antérieurs est de grandeur ordinaire, élytres avec ponctuation éparse. Dessus brun rouge. Seulement l'ongle antérieur etinterne du & est gros et fendu au bout. Long. 2,5 mm. Dans le nord de l'Allemagne, Autriche, (Coll. Miller.) France, (Coll. Allard), Suède (d’après Thomson), Finlande, (J. Sahlberg.) neglectus Schaum 1 Le 3° article des tarses antérieurs est de grandeur ordinaire ; ongles antérieurs du à simples tous deux. Elytres finement et assez densement ponctuées. Convexilé du pronotum prolongeant généralement celle des élytres ; ilest le plus souvent densément ponctué à la base. 2,, Elytres finement ponctuées, nettement velues. 3,. Bord lateral des élytres assez fortement réfléchi vers le haut en avant. 4, Elytres ponctuées plus ou moins densément. Pronotum en général indistinetement ou pas rebordé, assez régulièrement ponctué partout. Elytres ayant souvent des dessins jaunes nettement prononcés. 5, Pronotum assez plat, sa convexité prolongeant celle des élytres. Tête relativement plus petite. Elytres brun noir ; une tache transverse sur la base et sur le bord latéral une bande longitudinale touchant la tache sont jaunes, cette bandelongitudinale est séparéeen arrièreen deux branches par une ligne lotigitudinale foncée, qui s'y intercale à partir de devant. La branche interne est caractéristique pour les variétés. L'ongle antérieur interne du & est plus gros et plus fortement courbé (l'inégalité est moins marquée chez quelques variétés). Dans toute l'Europe. palustris L. Une espèce très variabledontlesformes extrèmespeuventêtre séparées comme variétés, mais pas encore comme espèces. On peut les distinguer comme il suit : 6, Tête rouge, plus foncée seulement à côté des yeux. (*) Jei se place peut-être aussi A. gracil:s Wencke d'Espagne qui m'est inconnu. u 7, Taille plus grande, dessus plus luisant.. La branche interne de la bande longitudinale n'a pas d'échancrures à l'intérieur, elle se sépare en 2 lignes étroites, situées l'une derrière l'autre ; la tache basale est petite ou indistincte. L. 4,5 mm. Dans les Pyrénées et le Portugal. var. vagepictus Fairm. 1 Taille plus petite (pas plus de 4 mm.). Dessus moins luisant. La branche interne de la bande longitudinale s’elargit en formant 2 lobes vers l'intérieur ; le premier élargissement se trouve avant l'apex, le 2° à l’apex. 8, L’elargissement de la branche interne est fort, de sorte que le 1er élargissement n’est que 2 fois aussi éloigné de la suturequele 2e. Labranche interne est aussi reliée en avant avec la branche externe, de sorte que la ligne foncée est tout à fait isolée. La tache basale est très grande. L. 3,5-4 mm. Dans le sud de la France (1863) et l'Autriche (Vienne, Miller.) var. lituratus Panz. 8’L’elargissement de la brancheinterne est faible. 9; Taille un peu plus grandeetlescôtés du pronotum souvent nettement bordés. La branche interne est plus large avec des élargissements distincts. L'inégalité des ongles antérieurs du & est indistincte. L. 4 mm. Dans le bassin de la Méditerranée, Grèce, Hlyrie, Corse, sud de la France, (distin- quendus Desbr.), avunculus Fairm. (*) var. jonicus Mill. 9’ Taille plus petite,les côtés du pronotum sont bordés tout à fait indistinetement ou pas du tout. La branche intérieure est plus étroite et a des élargissements plus faibles, parfois elle se sépare en 2 taches plaeées l’une derrière l’autre; qui diminuent de plus en plus jusqu'à cr que les élargissements ne restent plus que comme de petites taches isolées. L. 3,5 mm. Dans le nord et le centre de l’Europe, fréquent partout, de la Laponie jusqu'en France et en Autriche. (serpustulatus Fbr.). typus palustris Linn. 6' Tête foncée, seulement plus claire au bord‘antérieur. 7” De la grandeur de la forme typique. En Angleterre, m’est inconnu. (d’après Schaum). var. tinctus Clark. 7” Grandeur moindre. La branche interne est tout à fait sans élargis- sement et parfois non séparée de la branehe externe par une ligne noire. L'inégalité des ongles du & est indistinete. L.3 mm. Dans le nord de- l'Europe. var. vittula Er. ( 5' Pronotum distinctement plus fortement bombé au milieu, ne formant (*) Tei se placerait aussi d'après Branden H. estrellensis Schauf. (**) On peut peut-être Jajouter à cette forme A. rnengnitus Sharp. el drrcedens Regimb., qui me sont inconnus. — 50 — done pas une ligne avec les élytres ; profil du corps un peu aplati contre le pronotum et les elytres, Tête relativement plus grande, foncée, les dessins des elylres sont comme chez palustris, pourtant la branche interneestreliée avec l'externe, élargie seulement vers le bout à l'extérieur. Parfoisla branche interne est séparée de la branche externe par 2 élargissements distincts ; tete rouge, plus foncée à côté des yeux. (var. styriacus *). L. 3 mm. En Laponie, la var. en Styrie. striola Gyll. k° Elytres avec ponctuation éparse, brun rouge foncé ; pronotum avec bords finement, mais distinctement bordés, noir. L. 3 mm. Dans le nord et le centre de l'Europe. tristis Payk. 3 Bord latéral des élytres seulement faiblement réfléchi vers le haut. h., Tète très grande, avec 2 fossettes distinctes sur le front. Pronotum finement, mais nettement rebordé. Elytres parcimonieusement ponctuées, densément velues, noires fortement tachetées de jaune à la base et aux côtés. L.3 mm. En Allemagne et en Suede, rare. notatus Sturm. 4" Tete pelite, avec impressions seulement faiblement indiquees- Pronotum non reborde, parcimonieusement ponctué (un peu plus grossie- rementä la base). . 3., Elytres assez densement ponctuées. Dessus noir ; côtés des élytres plus clairs. L. 2,5 mm. Dans le nord de l'Europe. (minutus Steph.) umbrosus Gyll. 9 Elytres avec ponctuation éparse ; dessus noir, avec pubescence un peu dorée. L. 2,5 mm. En Finlande. (J. Sahlberg.) glabriusculus Aubé 2”? Élytres avec ponctuation grossière, modérément dense, à peine velues. Pronotum finement, mais nettement reborde, peurötreci seulement en avant, plus finement ponctué au milieu que sur la base. Dessus luisant, noir, un peu plus clair sur les côtés (brun). L. 4 mm. Dans l'Europe ocei dentale, Angleterre, France, Allemagne, Suède. (Gullenhalii Schiödte) piceus Aubé (**) (subgen. Hydroporus i. sp. 2. GROUPE) 3. SECTION, 1, Bord latéral du pronotum non rebordé, formant, vu de côté, un angle distinet avec le bord latéral des élytres parce que le pronotum est un peu penché. Taille plus grande. () Hampe Fa expédiée sous le nom qu'on a gardé# je ne sache pas qu'il l'ait décrite. (**) Bien que Stephens soit plus ancien, il ne peut pas être cilé comme auteur, parce que où {1. piceus ne peut être spécifié avec sürete, — à — 2, Corps avec côtés assez parallèles, élytres à peine plus farges que le pronolum. Celui-ci est peu rétrécien avant, finement ponctué au milieu, plus fortementsur lepronotum, avecangles postérieurs fortement rectangulaires. Dessus brun foncé, plus clair sur les côtés. L. 3,5 mm. Dans le nord et le centre de l'Europe, de la Finlande jusqu'en Autriche. (Coll. Miller). elongatulus Sturm. 2° Corps avec côtés nettement arrondis, pronotum nettementplusetroit que les elytres, plusdistinctement rétréci en avant ,avec fossettes platesaux angles postérieurs. Dessus tout noir. Jo Élytres un peu plus finement et moins densément ponctuées, côtés du pronotum nettement arrondis ; les angles antérieurs moins pointus. Chez le 6 l’ongle antérieur est élargi en angle à l'intérieur. L. 3,5 mm. Dans le nord de l'Europe ‘Finlande, Norvège) et dans les montagnes des Géants (Coll. Letzner) (scopiformis Sharp., ol., nigellus Mannh., geniculatus Thoms., morio Sharp.) melanocephalus Gyll. (*) 3 Elytres avec ponelualion plus grossière et plus dense ; celle du pronotum est moins distincte. Côtés du pronotum presque en ligne droite, les angles antérieurs sont pointus.et fortement allongés en avant. Chez le & les ongles antérieurs sont simples. L. 3,5 mm. Dans les Pyrénées, très proche parent de H. melanocephalus ; mais cependant, à ce qu'il semble, séparé comme espèce (c'est à dire après extinction de toute forme de transition. pyrenzeus Wehncke 1’ Bord lateral du pronotum finement reborde, formant. vu de côté, une ligne presque droite avec les élytres. Corps plus petit, de la forme de IT. umbrosus. Dessus finement chagriné entre les petits points, foncé avec tete rougeätre. L. 2,5-3 mm. Dans le nord et le centre de l'Europe, de l'Autriche (Miller) jusqu'en Laponie. chscurus Slurnt (subgen. Hydroporus i. sp. 2. GROUPE) &. SECTION (**) Surface supérieure finement chagrinée seulement chez FF. nıiyrita. t. Les côtés des elytres ont des dessins plus clairs, ou Le bord Hateral, vu de côté, est nettement courbé vers lehaut. A Elytres avec ponctuation entière dense et rude ; les pointsisolessont indistinets ; dessous très densément, mais nettement velu, les côtés du pronotum, la base des elytres sur une large étendue et leurs côtés, surtout en arrière, ont des dessins jaune vif. L. 4 mm, Dans le centre et le sud de l'Europe. marginalis Dult. (*) H. opacıs Wehncke pourrait bien être une variéLé terne de cette espèce. (**) Acette classe appartiennent pent-être H. con f'usns Lue. et H:basinotatirs Reiche d'Alger et sans doute aussi /7. Bracleii Wehneke de Crimée-quinre sont inconnus. Js 2 Elytres distinctement et moins densement ponctuées. 3, Dessous en entier densément ponctué, abdomen ponctué en rides. Coloration comme chez nigriceps ; cependant les dessins jaunes le long des côtés des élytres s'étendent jusqu’au bout ; mais chez une forme d'Espagne. ils sont limités à la base. (var. decipiens Sharp.) L. 3,5-4 mm. En Sardaigne et en Corse. analis Aube 3 Abdomen parcimonieusement ponelue, quelques segments isolés sont souvent presque lisses. 4, Vu de côté le bord latéral des élytres est tout à fait en ligne droite. Dessous très grossièrement, assez parcimonieusement ponetué. Élytres grossièrement ponctué. Dessin à peu pres comme chez H. nigriceps. L. 4,5- >» mm. Dans le sud de l'Europe. limbatus Aubé %' Bord latéral des élytres faiblement courbé en avant. Dessus moins grossièrement ponctué ; élytres bien plus finement ponctuées. 3, Dessus nettement velu ; élytres pas plus finement ou peu plus finement ponctuées que le pronotum. 6, La pubescence donne au dessous un reflet gris, vu avec un certain éclairage. Dessus densément velu, dessous finement ponctué. 7, Dessous indistinetement ponetué{le plus souventla moitié antérieure de chaque point distinetement enf ncée). Élytres plus finement ponctuées que le pronotum. Dessus noir. Élytres avec dessins jaunes à la base et aux épaules. Bord lateral des élytres très faiblementcourbé vers lehautenavant. L.4,5mm. En Espagne 1855), Algirieet d'après Sharpaussidanslesud de la France. (*) nigriceps Schaum. 7' Dessous nettement ponctué (surtout les hanches postérieures et le 2° segment abdominal sur le côté). Élytres ponctuées comme le pronotum, brun noir : les côtés et la base sont indistinetement plus clairs, parfois tout jaune brun avec un luisant métallique et long seulement de 3,75 mm. (var. pallescens). L. 4 mm. Dans toute l'Europe, d'Espagne en Laponie ; la var. dans le nord de l'Allemagne. planus Fbr. 6' Les poils du dessus ne sont pas assez denses pour donner un reflet gris. Dessus assez densément velu ; dessous grossièrement ponetué sur les hanches postérieures et les côtés du segment abdominal. Colorationcomme chez planus, cependant la base est quelquefois largement jaune et la taille est un peu plus grande (var. Habelminnii Wehncke). L.3,5 mm. Danstoute l'Europe ; la variété seulement dans le Sud (Grèce, Dalmatie, Sicile, Corse (scopularis Schiôdte). | pubescens Gyll. (*) Hydrop. Bonnairei. Fairm. de Corse est également désigné par Sharp comme une variété plus fortement velue. M'est inconnu. — +) — 3’ Dessous très indistinctement velu, luisant. 6,, Elytres plus finement ponctuées que le pronotum ; bord latéral de celui-ci et des élytres formant une courbe continue quand on regarde d’en haut. Pronotum sans impressions. Vu de côté, le bord latéral des élytres remonte très faiblement vers l'épaule. Dessus noir, base, épaules et bord latéral des élytres le plus souvent plus ou moins fortement marqués de jaune, rarement entièrement noirs. L 3-3,5 mm. Dans le sud de l'Europe et dans’tout le bassin de la Méditerranée (lituratus Brulle 1832, ranthopus Steph. 1832, nigricollis Fairm.) tessellatus Drap.1819 (*) 6" Elytres pas plus finement ponctuées que le pronotum. (**) Bord lateral du pronotum et des élytres, formant une courbe faible à la base de chacun quand on regarde de haut. Angles postérieurs du pronotum un peu aplatis. Bord latéral des élytres neltement courbé vers l’angle huméral quand on regarde de côté. Les articles médians des antennes sont très peu plus longs que larges. Dessus le plus souvent d'un noir uniforme, rarement avec une tache brun jaune sur l'épaule qui peut aussi s'étendre plus loin. Antennes rouges à la base, parfois seulement d'une seule couleur foncée. (var. alticola Sharp.) L. 3,5 mm. Dans les montagnes du sud de l’Europe, (dans les Alpes 1863, les Pyrénées et les monts d'Espagne 1865). La var. dans les Alpes et en Espagne 1865 (foveolatus et morio Heer., Atropos Muls. nivalis Heer. (+) 1, Dessus noir et le bord latéral des elytres, vu de côté, est presque en ligne droite. 3,, Les’articles médians des antennes sont nettement plus longs que larges. Dessus assez densément ponctué et fortement velu ; rangées de grands points à peine indiqués sur les élytres. %,, Les articles médians des antennes sont plus d’une fois et demie aussi longs que larges. Chez le & pas de pubescence des hanches postéri- eures ni des trochanters. L. 3 mm., jusqu'à 3,25 mm. Dans le nord de l'Europe, Nord de l'Allemagne, Livonie, Estonie. (piceus Sturm.) fuscipennis Schaum. 4" Les articles médians des antennes sont à peine 1 foiset demie aussi longs que larges. Chez le & la suture est enfoncée entreles2hanches posté- rieures et densément garnie de poils jaunes ; les trochanters des jambes postérieures sont au bord postérieurégalement velus. La © est inconnue (++) (*) Je ne puispas bien distinguer de cetteespece le Hydr.tenutor Sharp. d'Andalousie. Chez l'exemplaire que j'ai sous les yeux les élytres ne sont pas aussi finement poneludes que chez H. marginatus. €) Tei se placerait peut-être H. astur Sharp. de Catalogne qui m'est inconnu ; il a les élytres jaunes et ressemble à Cal, Marklinir. (+) Je ne puis pas très bien distinguer celte espèce de H. maurnus Sharp. (+) 6 exemplaires (2 comme pectoralis, 4 comme rentangelns, communiqués par 4 ‘n Finlande et en Sibérie (J. Sahlberg), (aeutangulus J. Sahlberg 1873). pectoralis J. Sahlb. 3 Les arlicles medians des antennes sont aussi longs que larges. Corps court etdarge. Dessus en général tout noir. ,,, Elyires finement et assez densement ponctuées, chacune ayant au moins une rangée longitudinale distineté de très grands points. Dessus nettement velu. »,, Göles du pronotum assez fortement arrondis et rélrécis en avant, grossièrement rebordes. L. 3-3,5 mm. Dans toute l'Europe centrale et septentrionale, de ta France jusqu'en Courlande. discretus Fairm. (*) > Côtés du pronotum plus faiblement rétrécis et arrondis en avant, plus finement rebördes. L. 3 mm. En Corse, peut-être reliée présentement par des transitions avec l'espèce précédente et serait alors une variété de celle-ci, corsicus Wehncke. %” Elytres plus parcimonieusement et plus grossièrement ponctucdes} à peine velues. Côtés du pronotum moderement rétrécis en avant, finement rebordés. L. 2 mm. Dans la Finlande, la Suède et la Prusse orientale (pres de Königsberg, Lentz. stud. Schön.) brevis Sahlb. (**) 2” Dessus finement chagriné entre lespoints assezépars, fins et plats, ordinairementun peu terne, le plussouventavecpubescence trèsténue noire (+). Jambes et base des antennes rouges. Abdomen non ponctué au milieu. Articles des antennes aussi longs que larges. Corps le plus souvent court et large, rarement plus svelte (++). L. 2,5-3 mm. Dans toute l’Europe. (nivalis Redtb., glebellus Thoms., subalpinus Thoms., sabaudus Fauv., monilicornis J. Sahlb.). 4 nigrita Fhr. (subgen. Hydroporus i. sp. 2 GROUPE) 3. SECTION Tout Ie dessus est finement chagriné chez loutes les espèces. I, Pronotum simplement ponctué, épaules des elytres de conformation ordinaire. (*) IT. Cyprins Régimb. de Chypre, qui m'est inconnu, semble être proche parent. ce) Sahlberg, dit 1875, p. 154, que Thomson lui a désigné eelte espèce comme A. acuangulus. Cette dernière me semble être une autre espèce qui m'est incounue. | (+) Glabellus est à rapporter à des exemplaires plus fortement Tuisants ; des exem- plaires plus velus se rencontrent en Silésie er sabandus à été décrit d'après des exem- plaires avee côtés des elytres à reflets brunâtres, (77) Subalpinus est fondé sur des exemplaires plus sveltes, montlicornis sur des exemplaires très pelits. Toutes ces formes ne peuvent cependant pas se séparer comme varlotes. — I) — >, Bord lateral des elytres nettement réfléchi vers le haut, élytres très finement velues ou non velues. 3, Tibias antérieurs largement rectangulaires ; la plupart des articles des antennes ne sont pas plus longs que larges, %, Bord latéral desélytres, vu de côté, très fortement réfléchi en avant ; angles postérieurs du pronotum un peu arrondis et retirés, de telle façon qu'entre le pronotum et les élytres on peut apercevoir, un visible etrangle- ment. Pronotum plusfaiblement ponetudaumilieu. Elytres assez fortement et éparsément ponctuées, noires, parfois rougeätres sur les côtés. L. 3,5 mm. En Corse. regularis Sliarp. %' Bord lateral des élytres montant faiblement en avant, angles postérieurs du pronotum forts et presque rectangulaires. Corps moins svelte. 5 Elytres avec ponctuation ässez éparse, sans pubescence, fortement luisantes, noires. Pronotum plusfinement ponctuéau milieu. L. 3-3,5 mm. Dans le sud de la France (Pyrénées, Pandellé) et l'Espagne (cantabrieus Sharp.) longulus Muls. 5 Élytres densément ponctuées, finement velues, peu luisantes Su à peine plus finement ponctué au milieu qu'à l’entour. Noir, jambes et antennes rouge clair, parfois les élytres sont rougeätres. L. 3 mm. En Angleterre et en France. celatus Clark. 3’ Tibias antérieurs assez sveltes, tous les articles des antennes sont plus longs que larges %,, Le Le article des tarses antérieurs dü & est simple. Elytres très finement velues, avec ponctuation très éparse, fine et plate, d'une couleur uniforme noire. Corps très allongé avee côtés très parallèles. L. 3,75 mm. En Finlande (J. Sahlb.) et d'après Sharp, aussien Angleterre et en Savoie. (paralielus Sharp. ol.) longicornis Sharp. 4° Le premier article des tarsés medians et antérieurs du & est epaissi. Elytres le plus souvent sans pubescence, luisantes, noires ; parfois chez la © le dessus est terne, grossièrement chagriné, (var. 9 castanens Aube). Une forme de grandeur moindre se trouve en Corse (var. insiekarisSharp.), et là aussi on en trouve üne avec les tarses antérieurs du & moins larges. (var. Itevelierii Sharp.) L. mm. Dans toutel Europe, dela Finlande jusqu'au bassin de la Méditerranée. La 1!° variété semble exister partout, la 2° seulement dansle sud, la 3°et la 4° seulement en Corse. memnonius Nicol. 2 Bord lateral des elytres, vude côté, presqueen ligne droite ou montant faiblement vers le haut. 3. Dessus terne. Pronotum finement ponelue aussi au milieu. Bord latéral des elytres nettement épaissi à l'angle hurméral. Les artieles médians — 56 — des antennes sont à peine plus longs que larges. Jambes rouges. Antennes noires. k,,, Tibias antérieurs étroits. Dessus glabre, pronotum assez fortement arrondi et rétréci de la base au sommet, parcimonieusement ponetué au milieu. Le 3° article des tarses est assez petit. Dessus noir, rarement brun-rougeätre. L. 3,5 mm. Dans le nord de l'Europe, de la Finlande jusqu'en Allemagne. (ruficornis Zett., monticola Sharp. ol.) melanarius Sturm . X Tibias antérieurs larges. Dessus distinctement et finement velu ; cou à côtés parallèles jusqu'au delà du milieu, puis un peu resserre, partout uniformément ponctué. Tête grosse. Dessus assez parcimonieusement, faiblement et indistinctement ponctué, noir. Corps court et large. Pronotum neprolongeant pas tout à fait la courbure des élytres. L. 2,5 mm. Monts des Géants. Kraatzi Schaum. 3” Dessus luisant, glabre, noir. Pronotum imponctuéau milieu. Elytres parcimonieusement ponctuées ; leurbordnon épaissi à l'angle huméral. Pro- notum à côtés parallèles jusqu'au delà du milieu, puis un peu rétréci. Tête grosse. 4,,,, Corps très allongé (comme chez longicornis). Tous les articles des antennes sont distinctement plus longs que larges. Côtés du pronotum assez finement rebordés. Jambes et antennes jaunes. Tibias antérieurs simples. L. 3,5 mm. En Espagne et Portugal. (Oliveira). | nevadensis Sharp. 4" Corps moins allongé (à peu près de la forme de lonqulus). Les articles intermédiaires des antennes sont à peine plus longs que larges. Pronotum très fortement rebordé latéralement, surtout en avant. (”) Jambes et antennes foncées. Tibias antérieurs échancrés intérieurement à la base {est-ce seulement chez & ?), très larges au bout Les | gnes sur les hanches postérieures sont fortement enfoncées de chaque côté près de la suture commune (& ?). L. 3 mm. En Finlande. (J. Sahlb.) picicornis J. Sahlb. 1873 I’ Pronotuin ayant de chaque côté à la base près des angles postérieurs une impression plate grossièrement ponctuée. Epaules des elylres relati- vement prolongées en avant, les angles postérieurs du prono!um sont par suite resserrés en avant et obtus. Cöles des élytres très parallèles. Dessus brun ; les côtés du pronotum, la base et les côtés des élytres sont plus clairs. (**) () Cette conformation fait supposer que H. incrassatns Thoms. de Suede a peut-être été décrit d'après des exemplaires de cette espèce très peLits et à coloration plus elaire. (**) Peut-être que H. erdbratellus et productus Fair. d Alger, qui me sont inconnus, se placeraient ici. u” = OU —— 2,, Pronotum faiblement rétréci et arrondi jusqu'au milieu, plus fortement à partir de là ; la dépression ponctuée de la base est plus forte et est limitée àla partie extérieure. Bord lateral des élytres en avantdistinc- tement relevé vers le haut. Le 3° article des tarses antérieurs et intermé- diaires n’est pas épaissi. L. 3,5 mm. Dans le bassin de la Méditerranée. obsoletus Aubé 2 avec côtés parallèles jusqu'au delà du milieu, la dépression est plus faible et s'étend plus sur toute la base. Bord latéral des élytres presque en ligne droite quand on le regarde de haut. Le 3° article des tarses ante- rieurs et intermédiaires est un peu épaissi. L. 2,5-4 mm. Dans le sud et le centre de l'Europe, Allemagne, Styrie, France, Angleterre. (Victor Aube). ferrugineus Steph. en — NOTE LESGROTTESDE MINERVE (H£RAULT) particulièrement sur celle de la Coquille. La partie méridionale de l'arrondissement de St-Pons a été, pendant la premiere partie de la période tertiaire, le théâtre d'un puissant d“pöt de calcaire chimique ou organique. L'élément fondamental de ce dépôt est un calcaire blanc grisätre, au sein duquel on aperçoit des myriades de pelites coquilles de Foraminiferes des genres Nummulites, Alveolina, Globigerina, etc. Les coquilles de bivalves y sont aussi abondantes ; c'est le calcaire nummulitique, auquel les géologues les plus autorisés attribuent une épaisseur moyenne de 30 mètres. (') Vers la fin de la période tertiaire, l’'horizontalite à peu près parfaite de ces couches a été troublée par une force, qui, soulevant la partie nord de l'arrondissement a imprimé aux calcaires à Nummulites uneinclinaison vers le sud-est, direction qu'il est facile de constater dans toutes les coupures naturelles que cette table a subies. La vallée du Brian le montre d'une façon irréfutable. Et à la faveur de cet affaissement de la partie sud se sont produites des failles, perpendiculaires à la direction des strates ; ces diaclases se sont produites sans difference de niveau, par le simple effet d'une cassure, comme si l’élasticité de la roche avait été incompatible avec la flexion à laquelle les agents internes la soumettaient. (1) NIQUEL — Divers mémoires sur la géologie de lHéraulL. 24 Le] o IS Ce fut alors le tour dés agents externes à entrer en jeu; l'eau, le plus puissants de ces facteurs, affouilla ces cassures, se précipitant brusquement dans ces abimes, écartant pardes éboulements successifs leurs lèvres d'abord résserrées, et c'est ainsi que se sont formés les beaux canons qui font l'admiration des visiteurs du Minervois. Les gorges de la Cesse et du Brian, pour ne citer que les plus belles, n'ont pas eu d'autre cause ; et c'est ici le moment de réfuter la théorie qui tend à voir dans ces gorges des cours d'eau souterrains dont la voûte s’est effondrée. L’explicalion que nous avons donnée de la formation de ces cluses semble bien plus logique et est d’ailleurs en rapport avec les idées dés géologues comme MM. de Rouville et Miquel, qui ont étudié pendant fort longtemps la géologie de la Montagne-Noire. Quoi qu'il en soit, avec leurs murailles à pie, (creusées de mille’trous, autrefois habitalions de l'homme préhistorique, aujourd'hui refuge des grands-ducset des aiglons ‚avec leurs ponts naturels, gigantesques arcades que la nature seule peut édifier, ces deux vallées saisissent celui qui les visite pour la première fois et le laissent dans uneinoubliable contemplation. Mais parmi ces nombreuses eraquelures que la roche a éprouvées, toutes ne sont pas venues au jour ; beaucoup d’entr’elles ont laissé entre leur voûte et l'atmosphère une couche épaisse de calcaire compact impéné- trable à la lumière, mais que l’eau à réussi à traverser. Les eaux d'infil- tration, en effet, si abondantes à cette époque, ont élargi ces couloirs sombres, et d'étroites farlles qu'ils étaient, elles en ont fait ces larges et imposantes cavernes, dont l'élévation des voûtes, en même temps que la largeur des galeries, nous surprend aujourd'hui. Ces cavités sont nombreuses et l'exploration minutieuse à laquelle les soumettent quelques chercheurs aclifs et patients a encore longtemps à s'exercer avant que leur nombre en soit bien réduit ; mais l’exploration et la description détaillée de ces grottes sont du domaine de la spéléologie et de la géographie, nous n'y insisterons pas. Pourtant il en est une, la grotte de Minerve, d’Aldene ou de la Coquille, qui a étédepuis longtemps signalée aux entomologistes et qui les intéresse particulièrement. Ce n’est qu’en raison de cet intérêt que nous nous permettons d’user de l'hospitalité que nous offrent les colonnes d'un journal aussi spécial et aussi savant. Nous allons donc essayer de donner quelques details sur la topographie de cette caverne, ils pourront toujours aider les entomologistes que la noirceur et l'humidité de ses labyrinthes ne parviendraient pas à retenir à l'entrée, et on verra d’ailleurs plus loin que ceux-là ne perdront pas leurs peines et leur courage. Parcourons donc ensemble les sombres couloirs de la grotte d’Aldene. Mais, si vous le voulez bien, comme l'air frais du Causse a creusé notre estomac et que nous avons quelques heures à courir sous terre, posons nos sacs et entamons le frugal déjeuner qu'ils contiennent. D'ailleurs tout (1) Brazın. — Le Minervois et la commune d’Olonzac 1896. = 5 nous y invite, la grotte elle-même. Voyez, sur la roche à côté de nous, ceci; n'est-ce pas uneinvitation, presque même un ordre : La grotte d’Aldene à ses visiteurs : Vous qui venez ici pour visiter mon antre, Pénétrer mes secrets ; Remplissez d'abord votre ventre, Vous entrerez après ! Ma foi ! de peur qu’elle ne nous tienne rigueur de notre désobéissance, faisons ce qu’elle ordonne et suivons les conseils du bon vivant qui en face de cette grande nature était devenu subitement poète. Après avoir franchi l'entrée et allumé les bougies dans le vestibule de la grotte (assez grand pour avoir servi autrefois de salle de réjouissance aux joyeux habitants du voisinage), on pénètre lentement dans le couloir principal. Apres une vingtaine de mètres, le jour disparaît ; la froide et silencieuse nuit de la caverne vous enveloppe. Le couloir, large et haut, se bifurque ou plutôt reçoit sur sa gauche une artère, d'aspect beaucoup moindre que le boyau central. C’estla galerie du Trône, qui, nous le verrons tout à l'heure, a pourtant son intérêt. Sur la droite, sur la gauche, des rideaux concrétionnés, dont la cristallinité a été beaucoup diminuée par l’insouciance des visiteurs et l’active exploitation à laquelle on a livré la grotte depuis plus de dix ans. Mais passons. Apres 200 mètres environ, on atteint le point dit «le Bénitier ». C’estlà que tombait autrefois de la voûte, l’eau limpide et filtrée par 20 mètres de roche ; (combien ces petiles vasques étaient belles à voir et -que de jolies visiteuses s’en sont servies comme d'un miroir. C’est IA à présent que s'appesantit lourdement la benne qui sert à extraire dela grotte le phosphate de chaux ou brushite que les temps quaternaires y ont entassé. Quelquespasde plus et nous gravissons [a (montagne d'argile », énorme bloc argileux détrempé et glissant, du sein duquel on extrait à présent les plus belles squelettiques de l'Ursus speleus. Pour notre part, nousen avons retiré des quantités de dents, des mächoires presque entières, des humérus et des fémurs de dimensions énormes. Tout cela est recouvert par la coulée stalagmitique, épaisse en cet endroit de plus de 20 centimètres. Au delà, la galerie ne tarde pas à se diviser en patte d’oie ; sa hauteur, faible dans ce carrefour, s'élève bientôt dans les galeries de la « Fausse- monnaie» et dans la suite du boyau central. A partir de ce moment la galerie affecte l’aspect d'une faille, peu visitée par leseaux et par conséquent peu large ettrès haute. C'est donc dans ce carrefour, auquel on donne le nom de «Salle du Pilier » que MM. Mayet et Cambournac rencontrèrent les rares exemplaires connus de l’Anophtalmus Simoni. Sur les instances de M. Barthe, nous l'y avons recherché, mais le sol de la grotte a été tellement bouleversé par l'exploitation, qu'ily a lieu, croyons nous, deconsidérerla station del’ Anoph ee talmus comme disparue, ou peut-être reléguée dans quelquegalerie latérale ou au delà du lac. Nos recherches se continueront à chacune de nos fréquentes visites à la grotte, trop heureux si nous pouvions rendre au monde entomologiste un insecte qu'il considère comme disparu de ces lieux. A certains endroits des blocs éboulés jonchent le sol de la diaclase, c’est le Chaos ; en d'autres lieux, ce sont des sortes de terrasses concré- tionnées, dominant de quelquesmètres le sol argileux, ce sont les Tribunes ; enfin, à 500 mètres environ de lentrée, un vrai labyrinthe, formé par l'assemblage de plusieurs énormes blocs éboulés, puis reliés à la voûte par un ciment stalagmitique, présente un véritable danger pour le visiteur inexpérimenté qui visite la grotte pour la première fois. Le meilleur moyen de franchir sans encombre ce mauvais passage,c’est de suivre la route toujours droit devant soi en se tenant toujours sur la droite, sans se préoc- cuper des pseudo-galeries, quiramènent, plein d’etonnement, d'embarrasle plus souvent, le visiteurdansla galerie principale. Puis le boyau se poursuit encore 50 mètres, très étroit, et une «/ontaine intermittente» permet au touriste de goûter, à 600 mètres de l'entrée, et sous le couvert de 40 mètres de roche compacte, à l’eau glacée de quelque cours d’eau souterrain, peut- être de ce bras perdu de la Cesse que de longues et pénibles recherches nous ont fait découvrir il y a quelques mois. ('), Tel est, sommairement décrit, ce couloir sombre, traversée principale de la grotte de la Coquille. Jetons à présent, à partir de l'entrée, un coup d'œil dans les galeries latérales. La «fralerie du Trone » suffisammentrapprochéede l'entréepourrecevoir la lueur tamisée de l'ouverture, s'ouvre, nous l'avons déjà dit, surla gauche du couloir central. C'est la plus haute galerie de la caverne. Sa voûte peut s'élever jusqu'à 18 mètres. C'est en même temps la plus belle, parce que la main dévastatrice de l'homme n’y a que rarement passé. On a en effet peu fouillé le sol de cette artère et rares sont les endroits où la croûte stalagmi- tique a été entame. Et lorsque le visiteur a été un simple admirateur des beautés de la nature, il a rencontré dans cette galerie des tableaux dont la grandeur seule l'a saisi et auxquels il n’a pas osé toucher. Dans cet antre, en effet, s'élèvent des Stalagmites dont la grandeur na d’egale que la eristallinite. lei cette colonne énorme simuleun clocher avecdes decoupures, ailleurs, c'est une coulée, avec, à hauteur d'homme, unesaillie, image fidèle d'un autel. Ailleurs, près de l'autel, le parvis de cette cathédrale est repré- senté par des rideaux calcaires dentelés et plissés au gré des fissures de la roche ; et tout cet ensemble de travaux, à l'édification desquels un seul artiste, l’eau, acontribué pendant des siècles sans jamais se lasser, donne à la galerie du Trône quelque chose de grand et d'impressionnant ! Cette galerie, qu’admire le touriste, a un intérêt aussi pour l’entomolo- (!) Communication au Congrès des Soci les savantes en 1002, au nom de la société de Spéléologie. le giste et le savant. La croûte calcaire est recouverte d’un guano noir, provenant des colonies inno nhrables de chauves-souris pen lues à la voûte et qui ne sortent de leur profonle retraite que la nuit pour chasser. Lorsqu'elles sont tirées de leur tranquillité habituelle par les pas et les lumières de quelque visiteur, elles manifestent leur nicon‘entenent par de petits cris aigus et par une véritable pluie d’excréments qui n'est pas faite pour rendre propres les vêtements du promeneur. Sic’est un simple touriste, il se sauve vite loin de cetteavalanche peu odoriferante; sison désir d'admirer est doublé d’un amour fervent de la science, en un mot si c'est un savant curieux, alors, loin de s'enfuir, il se baisse et regarde la masse noire du guano. Il ne tarde pas à voir courir de petits animaux ayant la forme d'un clou sans tête, d'un centimètre de long environ, noirs, et doués d'une rapidité de déplacement très grande. Ce sont des insectes coléoptères du groupe des Staphylinides, auxquels les entomologistes ont donné le nom de Conurus crypticola. Les individus abondent et un petit instant suffit pour faire une ample récolte. Quelquefois, lorsque la lumière tarde trop à s'éloigner, les chauves- souris se mettent à voleter, parcourant avec étonnement la galerie dans tous les sens, venant le plus souvent butter contre le visage ou la lumière du touristeintrigué. Il se venge quelquefois par sa cruauté (surtout si c'est un observateur) en capturant un de ces chéiroptères et en l'emportant dans son laboratoire pour ses collections ou pour ses études. Il peut remarquer que ces animaux sont parasilés par un insecte qui court à travers l'épaisse et soyeuse fourrure qui recouvre leur corps. En volant les chéiroptères en laissent échapper quelques-uns qu'on peut recueillir sur le sol en même temps que les Conurus. Les autres galeries latérales de la grotte d’Aldene sont Galerie de la fausse monnaie et la (ralerie du Lac. La première n’est qu'un long boyau, de 300 mètres environ, dans la direction O.-E. Cette galerie n’a rien de bien remarquable, sice n’est qu'elle présente vers son extrémité une série de cuvettes peu profondes percées d'un trou dans le fond. La légende veut que ce soient là des creusets, où les faux-monnayeurs, cachés dans la grotte, fondaient leurs métaux. On a établi beaucoup d’hypotheses pour rendre compte du creusement de ces conques. Nous ne les soumettrons pas toutes au lecteur. Contentons-nous de mettre sous les yeux de nos lecteurs celle de M. Bousquet, l’auteur du remarquable plan de la grotte de la Coquille (?,, le patient archéologue du Minervois. — M. Bousquet considère ces conques comme des silos où les anciens enfermaient leur grain. Cette opinion peut être exacte ; mais elle a contre elle beaucoup d’objections. Elle n’explique pas en effet le rôle joué par le trou du fond, et de plus, elle supposerait à ces silos un couvercle pour préserver le grain de l’eau et de l'air. Or, on n'en a pas trouvé à (!) FERRASSE — Cavernes des environs de Minerve. Mémoire et Bulletin de la soeicté de Spéologie. Avril 1901. C) In FERNASSE — Cavernes des environs de Minerve. SINE notre connaissance. Nous eroyons dene prudent de réserver notre opinion sur ce point. La Galerie du Lac débouche dans la salle du Pilier de la galerie princi- pale. Contrairement àla plupart des autres boyaux de la grotte de la Coquille; celle du Lac est plutôt basse, quoique pourtant on y marche assez à l’aiseen courbant la tête. D'ailleurs son exploration est courteet peuinteressante, si l'on n’est pas muni d'un radeau ou d’un tout autre engin de navigation. Si l'on n'appréhende pas de se confier dans cette nuit profonde, sur les eaux glacées d’un lac, à un frêle esquif que l’on traine derrière soi, on peut mettre à l'épreuve en pleine grotte et à 40 mètres sous terre, (ce qui n’est certes pas banal) ses aptitudes nautiques. Etc’est certainementun moment inoubliable que celui où l'on se sent emporté doucement sur cette nappe liquide, où l’on contemple à loisir les dentelures scintillantes qui forment ses parvis, C'est alors qu'on sent bien la grandeur de la nature et qu'on abandonne son esprit à des rêveries sans fin. Que de projets n’avons-nous pas bâtis pendant ce séjoursouterrain ! Que de rêves n'avons-nous pas crus réalisés ! Combien de fois n’avons-nous pas souhaité de vivre là, seuls, loin du bruit de la ville et de ses attractions, loin du monde et de toutes ses petitesses, avec la seule grande nature pour compagne. Mais ces rèves n'ont duré qu’un moment. Le frêle radeau a touché le bord ; adieu les beaux rêves, il faut songer à débarquer. Le sol est boueux, moins piétiné que sur l'autre rive. Moins de pieds humains ont foulé cette terre, moins de voix ont fait resonner cette voüte, on se sent plus seul. La galerie se bifurque bientôt et des 2 voies à suivre, celle de gauche est la plus intéressante ; elle est plus longue et marque le terme de l’exeursion. Elle a d'ailleurs un nom significatif : c’est la Galerie des Signatures. C'est là que ceux qui ont osé traverser ce Styx aux eaux calmes, pareils aux âmes des morts conduites par Charon dans les feux de l'enfer, c'est là, disons-nous, que les plus hardis touristes gravent leur nom sur la roche tendre. L'excursion est finie. Avant de s’embarquer il convient de jeter un coup d'œil sur la bouche béante d'un gouffre (d’un aven comme disent les spéléologues, qui nous a été signalé par M. Bousquet, comme devant se trouver sur la gauche en revenant du lac. Il aurait, paraît-il, une vingtaine de mètres de profondeur et ne serait pas encore exploré. Nous nous proposons d'entreprendre cette exploration l'été prochain. Puis gaiement on reprend sa place sur le radeau et la main habile du guide, frappant en cadence les flots harmonieux du lac, nous fait franchiren quelques minutes les 100 mètres de nappe liquide et nous dépose sur le plancher des vaches si vivement désiré. Et l'on revient rapidement à l'ouverture, d'autant plusquel'on parcourt une région déjà visitée à l'aller. On redescend la «montagne d'argile», on trempe le bout de ses doigts dans l’eau du « Benitier » et on revoit enfin la lumière éblouissante du soleil du Causse. Nous voudrions terminer cette petite note sur la grotte de la Coquille par un exposé rapide des recherches auxquelles elle a donné lieu au point de vue géologique et archéologique, car, pendant longtemps elle a été la seule connue dans le Minervois et parconséquent celle sur laquelle se sont portées toutes les investigations. Nous aurions voulu dire aussi quelques mots surles nombreuses grottesquiavoisinent celle d’Aldene, et lui forment, pour ainsi dire, cortège. Tout cela aurait certainement intéressé le lecteur qui se propose de venir se rendre compte sur les lieux des beautés de notre Minervois. — Mais, ne voulant pas abuser de la {trop gracieuse hospitalité offerte par M. Barthe à notre manuscrit, nous nous permettons derenvoyer le lecteur, pour cette dernière partie, au mémoire paru à la société de spéléologie en avrildernier, (‘réservant la partiearchéologiqueet géologique pour une autre communication. E. FERRASSE. 2e CATALOGUE SYNONYMIQUE ET SYSTÉMATIQUE DES ORTHOPTERES DE FRANCE Suite (*) TABLE ALPHABETIQUE abjecta 30 | alis-rosaceis acanthopygia 23 | alliaceus 39 acervorum 80 | Alpinus (Anonconotus) 152 Acrida 36,39 | Alpinus (Pezotettix) 75 Acrididæ 31,36 | Ameles 29 Acridium 74 | Americana 28 Acrotylus 67,70 | Analota 152 Acrydium 39 | Anechura 18,21 acuminata 77 | Anisolabis 18,19 Ægyptium 14 | annulipes 19 Æthiopicum 149 | Anonconotus 151,152 affinis (Labidura) 19 : Anthaxius 151,153 affinis (Platycleis) 157 Anterastes 151,154 albifrons PR 160 | Aphiebia 24,26 albipennis 21 | apenninigenus 152 (!) FERRASSE. —Les cavernes des environs de Minerve. (*) Voir n° 2, 5-%, 5-6, 7-8, 10 Vol IX 1901, et ac 2 Vol X 1902. apricarius aptera apterus Apterygida Arachidis Arachnocephalus + Arcyptera arenarius auricularia Australasiæ Azami (Dolichopoda) Azami (Platycleis) azurescens Bacillus Barbitistes Berenguieri bicolor (Platycleis) bicolor (Stenobothrus) biguttulus bimaculatus binotatus bipunctata (Anechura) bipunctata (Tetrix) Bitterrensis Blatta Blattidæ Bolivari Bormansi (Dolichopoda) Bormansi (Ephippigera) Be 44 | Trachyptera 158 21, 23 | Trachypterus 40 455 | brevipenne 148 18,21 | brevipennis (Ectobia) 26 21,22 | brevipennis (Gomphocerus) 48 103 | brevipennis (Ameles) 30 38,48 | Brunneri 76 71,72 | brunneus 103 20 | Burdigalensis 101 28 | Buyssoni (Decticus) 160 106 | Buyssoni (Platyeleis) 159 159 | Callierania 107,110 71 | Calliptanus 75 34 | Caloptenus 73,75 112 | campestris 100 112 | cantans 150 158 | Celes 69 45 | Ceperoi 77,79 45 | Cerisyi 101 100 | Chabrieri 154 4% | Charpentieri 70 21 | Chelidura 18,22 78 | Chortippus 40,45 108 | Chrysochraon 37,39 24,27 | cicindeloides 104 23,24 | cinereus 155 77,79 | cinerascens GS 105,106 | Cisti 13 108,109 | cerulans 71 (A seivrer ERRATA Miscellanea no I. Vol. X 1992. p. 1%, ligne 52. Aulieu dencodeñftrxuslire : neotericus I ; Buyss. (nee. lorter 3 Schaut). — no 11-12, Vol. IX. spécifique manquant : Cruz. PETITES NOUVELLES, AVIS DIVERS Le prochain numéro (5-6), qui paraîtra dans Ja première quinzaine d'août, contiendra la suite de l'ouvrage de Stierlin. & 1902. 178, ligne 5, ajouter le nom je Sa ! ! ——— —— QsCELLANER ENTOMOLOgyg, REVUE ENTOMOLOGIQUE INTERNATIONALE Nos 5-6-7. Vol. X. ÉDITION FRANCAISE CATALOGUE SYNONYMIQUE ET SYSTÉMATIQUE DES 15 Mar-Juin-JuILLET 1902. ORTHOPTERES DE FRANCE (Suite) [*] coerulescens collina compressicornis concolor Conocephalus Corsicus crucigera cuculligera Cuni eyanopterus cyclolabia Cyrtaspis Daimei Dalmatina Danieus decipiens (Forficula) decipiens (Loboptera) decolor Decticus denticauda depressa desertus dilatata diluta discrepans dispar Dolichopoda domestieus dorsale dorsatus Dufouri (Labidura) Dufouri (Chelidura) (*) Voir nes 2, 5-4, 5-6, 7-8, 10, Vol. IX 1901, et nes 2, 3-4, Vol. X 1902, 27 30 152,160 111 17 100 23 159 153 40 105 100 149 46 19 29 pa ee Ectobia 24 edentula 22 egena 31 elegans 46 Empusa 29,31 Epacromia 38,66 Ephippigera 107 Eremobia 2 ericetorum 25 Fabryi 99 falcata 147 fallax 155 femoratus 155 Fischeri (Acrotylus) 70 Fischeri (Barbitistes) 112,145 Fischeri (Stenobothrus) V: X.28 flavicosta 65 forficesila 19 Forfieula 18,20 Forficulidæ 18 [rigidus 7% fusca 65 fuscocineta 69,70 fuscum 149 (allieus 39 Gampsocleis 152 (ravoyi 16,78 (renei 48 geniculata 106 (reomantis 29 (rermanica 27 Giorne 74 glabra 152 (somphocerus 38,46 gracilis 46 gratiosa 70 grisea (Stenobothrus) 42 grisea (Platycleis) 158 yrossus 67 Gryllidæ 31,79 (rryllodes 98.101 grylloides 13 Gryllomorpha 98,102 Gryllotalpa su (ryllus 98,100 hæmorroidalis 42 | Heydeni Hispanica (Leptinia) Hispanica (Ramburia) Hispanicus hystrix icterica inermis insubricus intermedia Iris Isophya Italiceus jucundus Kheili Kiefferi Kraussi Labia Labidura lactea Lapponica larvoides laticauda Leptophyes Leptynia Lesnei Liderii lilüfolia Linderi lineatus lineolatus Liogryllus livida Livoni Lixonensis Loboptera Locusta Locustidæ macrolabia maculatus mandibularis Mantis Mantidæ marginata (Aphlebia) marginata (Platycleis) margine-guttata marginellus 99 35 66 15% 72 75 19 70 157 30 111 145 75 46 65 547 78 18,20 19 V.X. 29 »5 29 146 111,146 35 23,28 27 158 147 15 maritima Maroccanus Marqueti Meconema Mecostethus melas meridionalis migratorius miniata miniatus minor (Labia) minor (Ephippigera) masta mogoplistes mogisoplistus Monspelliensis monticola morio Myrmecophila nana nasuta Nemobius Nicwensis nigrofasciatus nigrogeniculatus nigromaculatus nitidulus obtusus Odontura (Ecanthus (Edaleus (Edipoda Olynthoscelis Omalota OUmocestus oratoria Orientalis Orphania Oxycoriphus Pachytylus palpata pallida Panzeri Paracaloptenus Paracinema parallelus en 19 48 159 148 38,67 100 78 68 69 41 20 109 19 103 103 160 110 44 80 147 39 97.99 24,26 68 BR 28 41 150 74,76 | 37,39 | 46 Parapleurus patruelis pedemontanus pedestris (Antaxius) pedestris (Pezotettix) pellucens perforata Periplaneta pelrœus Pezotettir Phalengopsis Phaneroptera Phasma Phasmidæ Phyllodromia pipiens Platycleis Platyphyma Podisma Pronemobius provincialis (Gryllodes) provincialis (Ephippigera) pruinosa Psophus Pterolepis pubescens pulvinatus Punctatissima Pyrenœa Pyrenœus Pyrgomorpha quadripunctata Ramburi Ramburia Baymondi (Anterastes) Raymondi (Stenobothrus) religiosa Rhacocleis Rhaphidophora riparia Reseliü Rossi rufipes rufus rugosicollis sabulosa 37, 39 70 15 153 15 104 108,110 24,28 43 74 106 111,146 3) 31,33 27 101 151,155 74 40 99 101 108,110 V.X.29 30 131,153 105 19 159 3% 43 41 110 197 Sahlbergi Saga Saulcyi (Tetrix) Saulcyi (Stenobothrus) Saussureana seutata sepium serrala serricauda Sibiricus Sieboldi silvicola sinuata Smyrnensis Spallanganica Sphingonotus spinigera Sorrezensis squamiger Stauroderus Stauronotus Stenobothrus Stethophyma stigmaticus strepens stridulus Stylopiga subaptera subulata sulphurescens sylvestris (Nemobius) sylvestris (Platycleis) tergestina terrestris 18 106 18 4A 158 148 159. 106 112 47 158 108 29 20 30 67, 71 23 153 103 40,43 38,48 38,40 48,46 4 66 68 24,28 27 tessellata Tettix Tetrix thalasina Thamnotrizon thoracicum Thyreonotus Turki tricolor Tridaclylus Trygonidium tristis Truxalis Tryxalis Tylopsis Uclensis Uromenus vagans variabilis variegatus variopicta varıum verrucivorus viridulus viridissima vitium vittiventris vulgaris Wattenwyliana Xiphidium Yersini (Forficula) Yersini (Aracnocephalus) Yersinia 97 18 76 66 94 49 151,15 18 eg TABLEAUX ANALYTIQUES ILLUSTRES POUR LA DETERMINATION DES LEPIDOPTERES DE FRANCE, DE SUISSE ET DE BELGIQUE PAR E. ANDRE (suite) (*) TABLEAU DES ESPECES ET DES VARIETÉS Fam.l. NYCTÆOLIDÆ GENRE I. SARROTHRIPA, Curt. Espèce très variable : Supérieures gris-verdâtre avec la base et une bande médiane d’un brun ferrugineux (type) Supérieures blane-verdätre, bande médiane large, brun-noir de la côte au milieu el plus claire du milieu au bord interne (ab. degenerana lb.) Supérieures grises, bande médiane et thorax brun-rougeätre. (ab. dilutana Hb.) Comme dilutana ; mais bande médiane presque effacée. Points noirs très prononcés et effacés. (ab. paunctana Ih.) Supérieures jaune-chamois, avec une bande longitudinale brun-noir se divisant en 4 branches. (ab. ramosana Hb.) Belgique, France, Suisse ; de juillet en octobre. Chenille sur le chêne (Lype) et sur les saules dont elle attache les feuilles en paquet (ab. dilutana, degenerana) en Le OR NN en it où Aa Revayana,.s..V. GENRE IL NOLA, Leach. 1 Fond des supérieures blanc-bleuâtre ou gris ou roussâtre. - . . 2 . . . 2 1BEondides Supérieures MDIANC-DUT CC RE ee 1 2RTAIILe M AUSMOIN STREAM AE ERNEST EN EN TT RES UNE APE SZ 2 Taille au plus 17 mm. Fond blanc-roussâtre avec une large bande terminale d’un brun noirâtre interrompue par 5 ondulations blanches. Plusieurs petites taches noirätres. - France (St-Sernin-du-Plain) (Saône et Loire), en juin-juillet. a chlamydulalis, Hb. 3 Taille 23 mm. Supérieures avec 2 bandes transverses d’un gris-brun, dpnt l’une au milieu et l’autre à l'extrémité. - Belgique, Alsace, Chenille sur la Menthe aquatique ? . albula, S. V. 5 Taille 19 à 20 mm. Supérieures avec 3 lignes transverses ondulées, d’un gris-roussâtre, dont une près de Ja base, une double au delà du milieu et la troisième longeant le bord terminal. - Belgique (Louvain, Boitefort), France (Alsace, Saône-et-Loire), en HUE DR EN NE ER SN en in 2.58 2. cEnNtonalisz..HD: RON TIS=DIANCRALTE RARE AT UE ETES ARR NME EN REN ER T7 ARR dMblANC = DlenATEMOUREArS= DIU Es HOTELS COLA M ouWeriswrarslleugs le MN MENU EU EN ANT TEE 6 (*) Voir n°* 6, 7-8, 9, 12, vol. VII; 1, 2, 3-4, 5-6, 7, 8-9, 10-11-12, vol. VIII; 3-4, 5-6, 7-8, 11-12, vol. IX et 3-4, vol. X. = 9D — 5 Supérieures d'un blane-bleuâtre lavées de gris depuis leur milieu jusqu'à l'extrémité el traversées par deux lignes noires très fines, l’une courbe près de la base et l'autre sinueuse et dentée au delà du milieu, Espace terminai traversé parune ligne blanche. 19 mm. - Belgique (Kinkampois), France (Alsace, Fontainebleau, Chäteaudun, Saöne- et- Loire), Suisse. En avril et juillet. Chenille sur le chêne et le hêtre. NÉE ONE EN CT TR RE CONEUSAILLS ARLES \ 5 Supérieures d'un gris-bleuätre en naissant ; d’un gris-argileux quelques mois après. 6 Lignesbien marquées, fines, ce qui la distingue de ses voisines ; extrabasilaireet coudée brisées, noires, nettes, celle-ci parfois doublée intérieurement d'une autre plus fine ; subterminale claire, légèrement ombrée intérieurement. 20 à 21 mm. - France meridi- onale. - Mars-avril. Chenille en mai sur Thymus serpyllum. . . thymula, Mill. um Supérieures gris-cendré luisant, extrémité plus foncée et une grande tache brune à la base, limitée par une ligne courbe d'un brun-noir. 17 à 20 mm. - Belgique (Liege), France, Suisse, - Juin. Chenille en mai sur poirier, prunier, prunellier, aubépine, sorbier, LC ICUGCUIaTe IA Ur 7 Supérieures traversées par 5 raies noirälres sinueuses, dentelées, surtout l'antéterminale 20 à 21 mm. Belgique, France, Suisse. Avril et juillet. Chenille en mai sur chêne prunellier, etc. > le ua) Strinula SN 7 Supérieures avec 1 bande médiane et 2 lignes antéterminales plus foncées, ondulées, mais pas dentelées. 25 mm. - Alsace, Paris, Saône-et-Loire. - Juin-juillet. Chenille au printemps sur les lichens des arbres et les rochers. . . togatulalis, Ib. Fam. Il. CHLÆOPHORIDÆ GENRE. III. EARIAS. IIb. Seule espèce (Pl. IL. fig. 16). - Belgique, France, Suisse. - Mai-juin. Chenille entre les feuilles de saule reliées en paquet. . er 7chlorang ur GENRE IV. HYLOPHILA, Ib. 1 Supérieures avec froıs lignes obliques et parallèles blanches bordées de plus foncé. La côte, la frange et le bord interne d'un rouge plus ou moins intense 29 à 52 mm. - Bel- gique (Liège, Mons), France, Suisse. - Mai et juin. Chenille en juillet-août sur hêtre, chéne et’parfois bouleau..." prasinand sr 1 Supérieures avec deux lignes obliques blanches, sur un fond d’un vert uniforme. La côte blanchätre. 58 à 40 mm. - Beigique, France, Suisse. - Juin, juillet. Chenille en avril-mai sur le chêne. (Syn. bicolorana). . . . . . . quercana, S$. \. Famille Ill. LITHOSIDE. GENRE V. NUDARIA, Steph, 4 Taille 17.2 20:0 SENIOR OL SR NO NOR Re à SONT. AN 1 Taille 26 à 28 mm. (Pl. II. fig. 17). Supérieures d’un gris légèrement incarnat, inférieures blanchâtres. L’ab. cinerascens, H.S. a les ailes d’un cendré obscur et les points réunis en lignes. - France, contre les vieux murs et les rochers ; mais plus commune en ville où la chenille vit sur les toits en tuiles couvertes de lichens. Chrysalide dans un léger cocon sous les tuiles et dans les greniers. Papillon en juillet. . . murina, Esp. 2 Inférieures sans tache ; supérieures gris-clair, diaphanes, avec un point central et 2 lignes transverses brunes ondulées. 20 mm.- Belgique (Liege), France, Suisse. Juillet. RE PL CO te à AU owners. a 2 Inferieures blanches avee un point central brun ; supérieures d’un gris-päle livide avec 1 point central brun et 5 rangées transverses de points bruns. 17 mm. - Belgique, Hraneeg(Genitnege Mentor.) Br RE D I senexsrlib: GENRE VI. CALLIGENIA, Dup. (Pl. IL. fig. 18). - Belgique, France, Suisse. - Juin. Chenille en mai, sur les lichens Gesgchenesuelen Be a a we be ce a a. A miniata; FOIE, GENRE VII. SETINA, Bdv. ACCORD SNOOPER A RO ER NS 1 en et 0 HER? INCONDSREMLÉLEMAUNES OUROTIS SL M NT nn 5 2 Antennes noires, (ciliées de gris chez le 4). en 2 Antennes jaunes dessus, noires dessous; les pLerygodes, le devant et le milieu du thorax, l'anus, les jambes et les tarses des 6 pattes de la couleur des ailes. . . . 5 3 Corps gris ; Supérieures jaune crème avec deux petits points noirs dont un au milieu de la côte et l’autre au milieu du bord interne. 50 mm. - Belgique, France, Suisse. - Juin-juillet. La chenille se nourrit des lichens des pierres ; on la trouve dans les feuilles sèches, au pied des chênes dans les endroits les plus chauds. ALORS UN OR SC QU EN à „rn mesomella,. |: 3 Corps jaune ; supérieures jaune paille, vif et brillant avec 3 rangées transverses de petits points noirs. 25 à 50 mm. - France (Aude, Pyrénées, Basses-Alpes). - Juillet. LI NE PAT Ne main TA ViCansS by: 4 Les jambes et les tarses des 6 pattes jaune fauve ; devant et milieu du thorax noirs. Inférieures avec 5 ou 6 taches marginales, inégales, noires. 25 mm. - Alpes. Alsace, Doubs, en mai et juillet. La var. melanomos, Nick. est plus foncée, les supérieures à lignes basales noires ; les inférieures plus ou moins noirâtres. . . . . roscida, God. 4 Pattes noires, sauf les 2 jambes postérieures ; ptérygodes, devantet milieu du thorax jaunes (chez les exemplaires bien frais). Inférieures sans taches ou avec 1 on 2 points noirs à l’angle supérieur. 50 mm. (fig. 150). La var. Freyeri, Nick. des Alpes élevées est plus pâle avec un point noir à la base des supérieures. Dans lab. signata, Bkh. les points noirs du milieu des supérieures sont réunis. - Pyrénées. L’ab. Andereggii, H.S. des sommets des Alpes, a les points confluentsetlesnervures noires. Fig. 152. Setina ramosa. La var. Riffelensis, Fallou a les ailes supérieures à nervures plus largement noires et les postérieures noirâtres. Belgique, France, Suisse. - Juin, juillet, août. Chenille en mai et juin sur les lichens des arbres et des pierres. (On peut l’elever avec de la salade). . irrorella, L. 5 Supérieures avec 5 séries transverses de points noirs plus gros que chez irrorella. 26 à DONNE ASAVOLENDONDS CDS SE UT IA, Bsp: 5 Supérieures avec les nervures et une série terminale de points noirs. 26 à 30 mm. Basses- Alpes, Savoie, à une grande altitude, - Juillet. MER. Mbramosai EH; ae GENRE VIII. LITHOSIA, F. 4 Ailes sans points. Eee à En © 1 Supérieures avec 4 à 6 points noirs en 2 séries obliques perpendiculaires l’une à l’autre ; fond gris. 50 mm. - Belgique, France, (Alsace, Gironde, Aube). Chenille sur les lichens des frênes. - Juin et juillet. . . . . 8272 MUSCOTTA, HUID: 2'Taille:28"à 59 MMI D UNIS OR EEE ee, 19 Taille 25 à 27 mm. Les 4 ailes d’un jaune-paille brillant et uniforme avec le bord supérieur des inférieures noirätre. - Belgique (Dunes d’Ostende), France. - Mai, juin, Juillet. RE EP D a Qc, 8, Superleures grisesz ou DIANCRES OC 3 Les ailes jaune-brillant ou jaune-nankin. . . . 2.2. ME: Be. 4 Supérieures gris-obseur à gris-blane avec la côte jaune ou jaunâtre. . . . . 5 4 Les 4 ailes, dessus et dessous, y compris la côte, d’un blanc de lait, ainsi que la tête et le devant du thorax. (Var. de Caniola) - Mäcon, Begles près Bordeaux. SEAT. NE CET OR ET TT CU Ne Chou d'OniEroe,. [hi 5 Inférieures d’un blanc teinté de jaunâtre. SRE AE RE DRAN LS ( 5 Inférieures d’un gris-jaunätre sale ou à reflet legerement violâtre. . . . . . 7 6 Supérieures étroites, d'un gris-perle pâle, avec la côte finement liserce de jaune-safran ; tete et collier dumême jaune. 55 mm. -Belgique (Forêts de Marlagne), France. - Juillet. Chenille se nourrit des lichens qui croissent sur les vieilles tuiles des toits et sur les troncs d’arbres, (tilleul). Moins commune à Mäcon que sa var. lacteola. . . SN A DONS NE EL SU CN RE rer, DE 6 Supérieures d’un gris-perle satiné, avec la côte jaune-fauve, aussi large de la base au bord externe. Collier entièrement jaune. 55 mm. - Belgique, France, Suisse. - Juin, juillet. Chenille mange les lichens des arbres, se tient cachée dans les feuilles sèches, au pied des arbres dans les endroits chauds et abrités. . complana, I. 6 Supérieures d'un gris-perle un peu plus foncé, avec la bordure jaune de la côte, se terminant en pointe vers le sommet. Collier ayant seulement les cotés jaunes. 33 mm. (Pl. II. fig. 19). - Belgique, France, Suisse. - Juin-juillet. Chenille en mai après les pluies contre les troncs des chênes. . . . . . lurideola, Zinken 7 Supérieures d’un cendre-päle luisant, avee Ja côte d'un fauve-elair, plus largement sur la base, le collier et la tête. Inférieures jaune-nankin sale. 32 mm. - Belgique, France, Suisse. - Juillet. Chenille se nourrit de Parmelia saxatilis, llagenia ciliaris. ME NE Ce LE 7 Supérieures et inférieures d’un gris-obscur à reflet légèrement violätre, avec la frange, la côte des supérieures, la tête, le collier et les ptérygodes d’un jaune un peu fauve. 33 mm. - Belgique, France, Suisse. - Juin, juillet, août. Chenille sur les lichens des chênes, des hêtres, pins et sapins. . ‘. . . . . . . depressa, Esp. 8 Les 4 ailes d’un jaune nankin pâle, mat. 50 mm. - Belgique (Forêt de Marlagne), pale, 8 u — (9 — France (Midi, Saône-et-Loire), Suisse. - Juillet-aoüt. Chenille sur les lichens. . . EC CR Ut mL hrs karl Jean coueunitar.Hb: 8 Supérieures d’un jaune-fauve brillant. Dessous noirâtre avec les bords fauves. Inférieures d’un jaune moins vif. 30 mm. - Belgique, l'rance, Suisse. - Mai-juin. Chenille sur les INCRÉNSAUESEALDTES RE er aureola, HD, GENRE IX. GNOPHRIA, Stph. 120/PeimmeEondaune ouMÉlÉ deanis.. ne 1 28 à 5% mm. Complètement noire, sauf le collier rouge et l'extrémité de l’abdomen Jaune-orange. - Belgique (Kinkempois, Hertogenwald, Mons), France, Suisse. - Juin, juillet. Chenille sur les lichens des arbres, des murs et des rochers. . . . UD URI 0e. cer Kr Be +2 rubricolliss.L. 2 Superieures jaune-nankin, espace terminal gris, base, collier et thorax jaunes ; base de la côte et la Lête d’un noir-bleu. 40 mm. - Belgique (Kinkempois, Colonstère, Mons), France, Suisse. - Juillet, aoüt. Chenille sur les lichens des anbresr er Eee zeqguadrasi, < 2 Completement jaune avec 1 point noir au milieu de la cöte et un pres du milieu du bord interne des superieures. 46 mm. (fig. 155). NE NET à ads auopduadra, L:.9 Fig. 153. Gnophria quadra Q. Fam. IV. CELONIDÆ. GENRE X. EMYDIA, Bdv. 1 Le noir et le jaune d’ocre sont les deux couleurs du fond et y sont en quantité variable. Le type a les ailes supérieures jaunätres avec beaucoup de lignes longitudinales et une lunule centrale noires ; les inférieures, d’un jaune plus intense, ont le bord supérieur, le bord externe et une lunule centrale noirs. La var. sfriata, Bkh. (= melanoptera Brahm. ?) a les ailes supérieures plus chargées de noir et les inférieures entièrement noires à frange jaune. La var. zanthoptera, Obth. a les ailes supérieures d’un jaune nankin uni, sans lignes noires. - Belgique (Rochefort), France. - Juin, juillet. Chenille très polyphage, CDR ATS € BT UI ee SR ST A MI CAL. 1 Fond variable de blane-bleudätre à gris-cendré obscur. Le type a les ailes supérieures blanc-bleuâtre avec 5 rangées transverses de points noirs ; inférieures gris-cendré avec la frange blanche. La var. Ætppertit, Bdv. a le fond des supérieures d’un gris-cendré obseur et les inférieures noirätres. La var. puncligera,Frr. est encore plus foncée avec peu de points noirs. La var. candida, Cyr. au contraire a les supérieures d’un blanc un peu nacré, avec seulement un double point central noir. La var. bi/asciala (Aun.S. Belg. V. p. 48) m'est inconnue. Son nom semble indiquer une variété qui n'aurait plus que deux bandes transverses de points noirs. = ne Belgique. (Campine, Liege, Calmpthout), France, surtout dans le nord. - Juillet. Chenille en mai-juin sur les plantes basses. . . . . . . eribrum, L. GENRE XI. DEJOPEIA, Steph. Belgique, France. Juin et septembre. Chenille sur Heliotropium europæum, Echium vulgare, Myosotis arvensis. . . . . ec € pulchella, L. GENRE XII. EUCHELIA, Bdv. Supérieures noires avec une bande sous la côte, une au bord interne et deux gros points au bord externe rouge-carmin. Inferieures rouge-carmin avec la frange et le bord supérieur noirs. L’ab. Gilleti, André a la bande costale et les 2 points du bord externe réunis en une seule bande; le bord supérieur des inférieures està peine bordéde noir. - (Belgique, Nivelles). (Fig. 138). On obtient quelquefois, en élevant beaucoup de chenilles une aberration où le rouge carmin est remplacé par du jaune-orangé. Belgique, France, Suisse. - Mai-juin. Chenille sur Senecio jacobæ de juillet à sep- LeMDre RE NN a IA CODEÆ GR GENRE XIII. NEMEOPHILA, Stph. 1 Supérieures jaunes ou rousses avec une lache médiane plus foncée. . ....9% 1 Supérieures noires avec une tache médiane, une bande longitudinale et 2 transverses croisées en X à l’extréinité, blanches, jaunes ou orange. (fig. 146). Inférieures jaune d’ocre ou orangé avec 2 rayons, 2 ou 3 taches et une bordure sinueuse noirs chez le & ; rouge-orange avec la moitié basale noire chez la 2. L’ab. hospila, S. N. n'est marquée que de blane et noir. L'ab. matronalis, Frey, a les inférieures presque complètement noires. On trouve de nombreuses aberrations intermédiaires. - Belgique, France, Suisse. - Juillet. Chenille en mai sur le plantain, pissenlit, laitues MOULONNELC AE M NET 0e. I TU M Te plantaginis, L. 2 Supérieures jaunes avec les bords rosés ; inférieures plus claires avec une tache centrale et une bande antéterminale noirätres. 40 à 42 mm. - Belgique, France, Suisse. Juin et août. Chenille sur pissenlit, plantain, caille-lait, mouron, ete, enavril-mai. . . en EP TIS S UT ARTE 2 Supérieures rousses. avec les nervures et une tache centrale plus foncées ; inférieures plus jaunes avec Ja base largement noirâtre, 1 tache centrale et une bordure antéter- minale de taches noires. 34 à 37 mm. . +. . . . . . +. russula, L. 2 (A suivre.) — 1 — FAUNE ÉLÉMENTAIRE DE LA FRANCE TABLEAUX ANALYTIQUES ILLUSTRÉS DE LA FAMILLE DES LAMELLICORNES La famille des Lamellicornes est l’une des plus intéressantes de l'ordre des Coléoptères ; très naturelle dans ses formes et dans ses genres, elle comprend des insectes de mœurs les plus diverses qu'il faut chercher dans les bois sains ou altérés, sur les végétaux, sur les fleurs, dans le sable et souvent même dans les excréments des animaux. Les Lamellicornes ont pour caractère principal la division de la massue des antennes en articles lamellés (pouvant s'ouvrir ou se fermer comme les feuillets d'un livre. » Ils sont pentamères, c’est-à-dire qu'ils possèdent cinq articles à tous les tarses et peuvent se partager en deux divisions très na- turelles, basées sur la structure de la massue des antennes. 1 Articles de la massue antennaire replies au repos, formant un bouton ou des lames aplaties et pouvant s’ouvrir comme les feuillets d’un livre. (Fig. 1 et 1 bis). Lamellicornes — Articles de la massue antennaire jamaisreplies aureposetinseres sur un axe fixe comme les dents d'un peigne (Fig. 2). Pectinicornes 1'° Division — PECTINICORNES Cette division comprend les plus grands Coléoptères de notre pays. Elle est relativement peu nombreuse en genres et en espèces. Leurs larves vivent dans le bois ; leur évolution dure plusieurs années et comme la plupart arrivent à une très grande taille, les dégâts causés dansles forêts sont quelquefois considérables. En général, les Pectinicornes sont nuisibles, surtout sousleurs premiers états. PRINCIPAUX GENRES 1 Massue des antennes à # ou 6 feuillets. Corps peu convexe (Fig. 2). 2 — Massue des antennes à 3 feuillets. Corps noir, très convexe en dessus. (Fig.3 et 4) Sinodendron nr qe 2 Yeux coupés en deux, ou au moins fortement entamés par le rebord antérieur de la tête (joues). Couleur noire ou brune (Fig. 5). 3 — Yeux entiers. Couleur verte ou bleue, à reflets métalliques (Fig. 6). Platycerus (= Systenocerus) 3 Grande taille. Elytres brun-rouge très brillantes. Mandibules & très développées ; mandibules @ normales. Yeux A moitié entames par les joues. (Fig. 7). Lucanus — Taille moyenne. Mandibules normales. Couleur noiremate. Yeux presque complètement coupés par les joues. (Fig. 8). Dorcus ANALYSE ET DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES I" Genre : LUCANUS Scopoli. Une seule espèce française, présentant de nombreuses variétés : 28 à 45 mm., sans les mandibules. Massue antennaire de # à 5 dents. rarement 6. Le & est remarquable par l'énorme développement de ses mandibules, bifurquées à l'extrémité. (Fig. 7 et 9). L. cervus Lin. Obs. — Cet insecte, si connu sous le nom de Cerf-volant, est surtout erepuseulaire. A l'état parfait, il est plus effrayant que nuisible et se contente de sucer les liquides qui découlent des arbres. Sa larve, au contraire, fait de grands ravages dans les forêts. Au moment de la transformation, elle s'enfonce dans le sol, oüellese construit une coque en terre suflisamment solide pour y subir sa dernière métamorphose. . 2° Genre : DORCUS Mac-Leay. Une seule espece a signaler. 14-20 mm. environ. Inseete tout noir, mat ; ponctuation grosse et serrée, sans stries ni rangéesstriales. 5 Mandibules fortement dentees ; tête plane. (Fig. 10). ® Mandibules faiblement dentées ; front portant? tubereules rapprochés. Commun partout. (Fig. Set 8 bis) D. parallelipipedus Linné 3° Genre : PLATYCERUS Geoffroy. Une seule espèce française. 11-1% mm. D'un vert métallique passant au bleu et au violet. Elytres fortement ponctuées ; mandibules & saillantes, Zune fortement pluridentees; $ moins saillantes, à peine bidentees. (Fig. 6) Sur les troncs d'arbres. Assez répandu. P. caraboides Linné 4°Genre SINODENDRON Helwig. Une seule espece francaise- 12-14 mm. Arrière-corps demi-cylindrique, noir. Élytres à 10 rangées de gros points. k & Une corne arquée sur l’epistome. Thorax échancré et une dent dans l’echanerure. © Épistome portant un simple tubercule. Thorax non échancré en avant. (Fig. 3 et 11). Nord de la France. Sur les troncs d’arbres. Peu commun. S. cylindricum Linné 2e prvisiON : LAMELLICORNES Les Lamellicornes proprement dits ou Scarabéides se composent de genres difficiles à caractériser et à séparer les uns des autres, en raison de leurs affinités réciproques. Pour faciliter l'étude de cette famille, qui est fort intéressante, nous la partagerons en un certain nombre de groupes. TABLEAU DES PRINCIPAUX GROUPES 4 Pattes intermédiaires largement séparées par les hanches. Mandibules et pièces buccales complètement recouvertes par le chaperon. Ecusson le plus souvent indistinct. l. SCARABÆIDÆ — Pattes intermédiaires rapprochées. Ecusson toujours distinet 2 2 Chaperon demi-circulaire ou demi-hexagonal, convexe, cachant plus ou moins les pieces buccales. Antennes de 9 artieles, dont 3 forment la massue. (Fig. 12). 2. APHODIDÆ — Chaperon plus ou moins déprimé, necachant pasles mandibules. 3 3 Antennes de 11 articles, dont 3 forment la massue. Corps très convexe. (Fig. 11 bis) 3. GEOTRUPIDÆ — Antennes de moins de 11 articles 4 4 Elytres très inegales, chargées de fossettes ou de tubercules. (Fig. 13). Antennes de 10 articles. 4. TROGIDÆ — Elytres égales, sans fossettes ni tubercules B) 5 Epistome triangulaire, tronquéou arrondi au sommet, ne cachant pas les mandibules. Antennes de 10 articles, dont 3 forment la massue. (Fig. 14). 3. ORYCTIDÆ == ’ — Epistome rectangulaire ou transversal, jamais triangulaire. (Fig. 15) 6 6 Epistome transversal, c'est-à-dire plus large que long ; corps convexe ; antennes de 9 ou 10 articles. Massue à articles en nombre variable. Crochets des tarses variables. (Fig. 4 et 46). 6. MELOLONTHIDÆ — Epistome plus long que large. Crochets des tarses simples, égaux. Antennes de 10 articles, dont 3 forment la massue. Corps déprimé en dessus. (Fig. 15). 7. CETONIDÆ PRINCIPAUX GENRES 1 Groupe : SCARABÆIDÆ 1 Pas d’ceusson. (Fig. 16). D — Écusson visible ou du moins indiqué par un creux. (Fig. 22 et 93). 7 2 Pas de tarses aux pattes antérieures. (Fig. 16). 3 — Des tarses aux pattes anterieures. (Fig. 19). (1 3 Chaperon très large, profondément dentelé. Pas de cornes. (Fig. 16). Ateuchus — Chaperon ne dépassant guère les dimensions de la tête, non dentelé sur les bords, armé de cornes chez les 5. Gorpsconvexe. (ie): Bubas k Elytres fortement échancrées derrière l'épaule. (Fig. 18). Gymnopleurus — Elytres non échancrées derrière l'épaule. (Fig. 19). a 5 Huit articles aux antennes. Pattes postérieures très longues, debordant le corps de presque toute leur longueur. Cuisses en massue. (Fig. 19). Sisyphus — Neuf articles aux antennes. Pattes normales. (Fig. 20 et 21). 6 6 Chaperon très développé, en demi-cerele, échancré au milieu, armé d'une corne 5 ©. Taille grande, au moins de 15 mm. neuf stries sur chaque elytre. (Fig. 20). Copris — Chaperon peu développé ; $ stries sur chaque élytre. Taille plus petite. (4-11 mm). (Fig. 21). Onthophagus 7 Huit articles aux antennes ; 9 stries aux élytres. Taille grande, an moins 12- 14 mm. (Fig. 22). Onitis — Neuf articles aux antennes (Fig. 22 bis). 8 stries aux élytres. Taille ne dépassant pas 9-10 mm. Couleur jaunâtre. (Fig. 23). Oniticellus En J 6 | 8 1 — 70 — 2e Groupe : APHODIDÆ Elytres arrondies normalement au sommet. » Elytres obliquement coupées au sommet et armées d'une pointe à l’angle sutural. (Fig. 24). Plagiogonus Elytres à stries plus ou moins fines. (Fig. 94-95-96). 3 Stries des élytres remplacées par de larges sillons séparés par des intervalles très étroits, costiformes. (Fig. 30). 8 Thorax uni sans sillon d'aucune sorte. 4 Thorax sillonné, dans un sens ou dans l’autre. 6 r Elytres striees plus ou moins finement ; tête ponctuée ou non, jamais granuleuse. > Elytres très finement striées, ventrues ; tête chargée de granu- lations en relief (papilles). Insectes des sables maritimes. (Fig. 25). Ægialia Chaperon non voüte, non ou fort peu échancré en avant, géné- ralement charge, au moins chez les &, de tubercules sur la suture frontale. (Fig. 12). Aphodius Chaperon inerme, très voûté, souvent échancré en avant. Arrière- corps ventru. (Fig. 26). Amzmoecius Thorax sillonn& sur laligne médiane, maisnon transversalement. Elytres parallèles. Tête granuleuse. (Fig. 27). 3 l 5 5 Pleurophorus Thorax charge de sillons transversaux et d’un sillon sur la ligne mediane. (Fig. 28-29). 7 Corps parallèle. Ongles distincts. Premier article des tarses postérieurs non élargi en triangle . (Fig. 28). Rhyssemus Corps élargi en arrière, ventru. Ongles indistinets. Premier article des tarses postérieurs élargi en triangle. (Fig. 29). Psammodes Elytres creusées de 7 larges sillons. Thorax non sillonne. (Fig. 30 bis). Heptaulacus Elytres creusées de 10 sillons. Thorax sillonne sur la ligne mediane. (Fig. 31). Oxyomus 3e Groupe :GEOTRUPIDE Une strie juxta-suturale profonde, accolée A la suture. 2 Pas de strie juxta-sulurale. La premiere strie séparée de la suture par un intervalle aussilarge que les autres. (Fig. 33). 3 a 3 An Angles posterieurs du thorax arrondis. Yeux divises jusqu'à la moitié. (Fig. 32). Bolboceras Angles postérieurs du thorax accusés et proéminents. Yeux complètement divisés. (Fig. 3%). Odontzeus Article intermédiaire de la massue antennaire aminei sur une tranche et invisible de ce côté pendant la contraction. (Fig. 35). Geotrupes Article intermédiaire de la massue aussi grand que les autres et visible pendant la contraction. (Fig. 36). 4 Thorax armés de cornes chezles & ; tuberculeux ou denté chez la ©. (Fig. 35 bis). Minotaurus Thorax inerme dans les 2 sexes. (Fig. 36 bis). Thorectes 4e Groupe : TROGIDÆ Un seul genre. (Fig. 13 et 130). Treo 5s Groupe: ORYCTIDÆ Mandibules trifestonnées au bord externe. Thorax non rebordé à la base ou d’une manière presque invisible. (Fig. 38). Pentodon Mandibules arquees, unies au bord externe. Tête & armée d'une corne. (Fig. 39). Le Thorax chargé d'une saillie transversale ; tuberculé &, simple ®.(Fig. 14 et 49). Oryctes Thorax sans saillie transversale, largement et profondément creusé à, convexe et uni ® ; largement rebordé à la base. (Fig. 41). Phyllognatus 6e Groupe : MELOLONTHIDE Crochets des quatretarses intermédiaires et postérieurs égaux, simples, appendiculés ou fendus. 2 Crochets des quatre tarses intermédiaires et postérieurs inégaux, l’un de ceux-ci parfois nul. (Fig. 43) 8 Pygidium muni d'un appendice vertical. (Fig. #4). Melolontha Pygidium sans appendice. (Fig. 45). 3 Taille très grande (35 mm.) Elytres lisses à dessins blancs. (Fig. AG. Polyphylla Taille assez grande ou moyenne. Elytres régulièrement striees ou à côtes plus ou moins visibles. (Fig. 48). 4 I 10 > UE Elytres à stries régulières et intervalles ponctués. (Fig. #7). Elytres à côtes plus ou moins visibles, quelquefois effacées, mais jamais à stries régulières. (Fig. 48). 7 Tibias antérieurs à deux dents. (Fig. 49). 6 Tibias antérieurs à trois dents. (Fig. 50). Triodonta Elytres aussi larges à la base que le thorax. (Fig. 151). Serica Elytres moins larges à la base que le thorax. (Fig. 51). Homaloplia Massue des antennes à 8 feuillets &, 4 feuillets ® ; élytres à côtes à peine indiquées ou même nulles.(Fig. 52). Anoxia Massue des antennes à 3 articles. (Fig. 53). Elytres lestacées à côtes visibles, au moins en partie. Rhizotrogus Tarses postérieurs terminés par un ongle. Elytres pulvérulentes, au moins chezle &. (Fig. 53 et 54 bis). Hoplia Tarses postérieurs terminés par deux ongles. (Fig. 43). 9 Epistome trapézoïdal, releveen avant, offrant vaguement la forme d’un*groin. (Fig: 55). Anisoplia Epistome simplement transversal. (Fig. 55 bis) 10 Élytres convexes. Tibias postérieurs renflés au milieu. Abdomen glabre. (Fig. 56 et 74). Anomala Elytres aplanies sur le dos. Tibias postérieurs régulièrement épaissis jusqu'à l'extrémité. Abdomen:pileux, ainsi que la tête et le thorax. (Fig. 57). Phyllopertha 7e Groupe : CETONIDE Elytres échancrées au bord externe, derrière les épaules. Pièces latérales de la poitrine saillantes, visibles en dessus entre l'angle postérieur du thorax et le calus huméral. (Fig. 58). > Elytres non échancrées derrière l'épaule. (Fig: 59). 2 Hanches postérieures très écartées. (Fig. 60). Valgus Hanches postérieures rapprochées. (Fig. 61). 3 Écusson long, triangulaire, pointu au sommet. (Fig. 62). Osmoderma Ecusson court, arrondi au sommet. (Fig. 63). 4 Tête et thorax très pileux. Insectes jaunes à bandes noires. (Fig. 169). Trichius Tete et thorax glabres. (Fig. 171). Gnorimus Insectes complètement glabres. Saillie mésosternale dépassant ig en avant le niveau des hanchesintermediaires, (Fig. 66), Cetonia — Insectes pubescents, noirs à points blancs. Saillie mésosternale ne dépassant pas les hanches intermédiaires. (Fig. 67). 6 6 Jambes antérieures à 2 dents. (Fig. 68), Leucocelis — Orythyrea — Jambes antérieures à 3 dents. (Fig. 69). Epicometis DESCRIPTION ET ANALYSE DES PRINCIPALES ESPECES jer GROUPE : SCARABEIDE 5° Genre : SCARABAEUS L. (Ateuchus Web.) Ce genre, à part une espèce, l'A. laticollis, qui remonte jusqu'à la Loire, est exclusivement meridional. C'était l'insecte sacré par excellence des anciens Egyptiens, qui sculptaient des amulettes à son image. Il est essentiellement coprophage. La femelle agglomere les excréments en une boule souvent plus grosse que son corps ; elle la façonne et la roule avec ses pattes de derrière, à reculons, jusqu'au trou qu'elle s'est creusé et où elle la dépose avec ses œufs. Les caractères sexuels sont peu tranchés. Les & ont les jambes posté- rieures plus arquées que les 9. ESPÈCES PRINCIPALES 1 Thorax couvert tout autour du disque de points en relief. 22-30 mm. Insecte noir. Chaperon à six dents. Les # internes légèrement relevées. Jambes antérieures armées de 4 fortes dents au côté externe et de deux petites aucôté interne. Elytreslisses. Suture frontale interrompue par deux petits tubereules. (Fig. 70). A. sacer Linné Suture frontale sans tubercules. (Fig. 70 bis). Extrême-midi. Assez commun. A. pius III. — Thorax plus ou moins couvert de points enfoncés. 2 2 Elytres à stries très fines et peu visibles. 15-32 mm. Noir; bien plus petit que le précédent. Suture frontale formant sur le front, avec un espace lisse, une sorte de croix. Jambes antérieures finement denticulées au bord interne. Exclusivement méridional. (Fig. 71. A. semipunctatus Fab. — Elvtres à sillons assez profonds et à intervalles subconvexes. 13-20 mm. Noir. A peu pres de la taille du précédent. Points enfone:s du thorax bien plus rares et disposés comme en demi- cercle autour du disque. Suture frontale à peu pres nulle. Facile à reconnaître aux sillons des élytres. (Fig. 72). Centre et midi. Remonte jusqu'à la Loire. A. laticollis Linne 6° Cenre : GYMNOQPLEURUS Illiger. Ce genre sedistingue facilement des Ateuchus par l'échancrurelatérale des elytres. Les mœurs sont les mêmes et les caractères sexuels peu remar- quables, consistent dans la forme plus ou moins effilée des jambes anté- rieures. Deux espèces principales : 1 Thorax, elytres et ehaperon densément couverts de gros points enfoncés. 9-14 mm. Noir, assez brillant, rugueux. Les points des elytres sont disposés en huit lignes peu régulières ; fémurs antérieurs dentés; carènes de la tête brillantes, conniventes à la base pour former une sorte de V dont les jambages seraient tordus. Propre au midi. (Fig. 73). G. flagellatus Fab. — Thorax, chaperon et élytres mats, très finement rugueux. 10-15 mm. Les points sont en relief et non enfoncés comme chez le précédent. Carène frontale de même forme, mais mate. Les deux premiers intervalles des élytres légèrement plissés en travers. (Fig. 74). Midi, Vosges. Commun. 6. pilularius Fab. T: Genre : SISYPHUS Latreille. Une seule espece francaise. 7-11 mm. Facile à reconnaître à son corps globuleux et ses pattes postérieures longues, arquées, qui lui servent, comme à ses congénères, à trainer les boules de matières exeremen- tielles, où il dépose ses œufs. Ponctuation du thorax et du chaperon ocellée, chaque intervalle donnant naissance à un point oblique. Deux rangées de poils sur chaque intervalle des élytres, qui sont fortement rétrécies en arrière. Carènes frontales peu visibles, interrompues. Différences sexuelles peu remarquables. (Fig. 19). Moins méridional que les précédents, Paris. Vosges. S. Schæfferi Linné 8° Cenre : ONTHOPHAGUS Latreille. Ce genre, peu varié comme formes, n'a plus les mœurs des Æ{teuchus, Be bien qu'il vive comme eux dans les matières stercoraires. Il ne roule pas de boules, mais creuse de petites galeries oùilseréfugie. [faut remarquer que, dans ce genre, le sommet de l'épistome metathoracique est angulé en dehors et empiète sur le rebord marginal de l’elytre. L'échancrure est d'autant plus visible que la taille de l'insecte est plus grande. Les diffé- rences sexuelles se voient particulièrement sur la tête ; dans la majeure partie des cas, les & sont armés de cornes et le thorax est suffisamment impressionné derrière ces cornes pour permettre à linsecte de mouvoir sa tete en arrière ; les ® sont inermes. Dansd'autres cas, la difference sexuelle s'établit par une simple différence de grandeur entre les arêtes du front et du vertex. La Q@ de l'O. Vacca est remarquable par ses variétés, ainsi que le & de l'O. Taurus. TABLEAU DES PRINCIPALES ESPÈCES 1 Noir ou brun foncé, sans taches, sinon à l'extrème sommet. (Fig. 75.) 9 — Testac&e à taches disséminées. Tête et thorax glabres ou peu pubescents. (Fig. 76.) 7 Noir, brillant, à quatretaches rouges. Genre Gaccobius Thoms. 4-1 mm. Noir, très brillant. Elytres parées chacune de?deux taches rouges, une humérale et une apicale. Pattes rousses. Dessous des angles antérieurs du thorax creusé en fossettes pour recevoir les antennes. & Thorax plus oumoinstuberculéen avant. Carènes frontales très prononcées. © Thorax déclive, à peine impressionné en avant. Carènes plus faibles. (Fig. 77). Commun çà et là. 0. Schreberi Linné 2 Elytres noires ou brunes, concolores. (Fig. 75). 3 — Elytres brunesavec l’extr&me sommet testacé. 78. 45 mm. Brun noir à reflets verdätres, avec une tache testacée occupant quelquefois tout le sommet des éytres. Thorax à ponctuation räpeuse et pubescence fauve hérissée. & Chaperon orbiculaire, suture frontale faible ; sur le vertex, deux cornes droites, greles, et, entre elles, un peu en avant, une arete large, élevée, courte et émoussée. Thorax déclive, impressionné derrière les cornes. ® Tete inerme, arête du vertex élevée surtoute salongueur ; arcte frontale faible. Peu commun. 0. furcatus L. 3 Dessous du corps à poils noirs. (Fig. 79). SIT mm. Noir à reflets bruns. Chaperon échancré en avant, Thoraxrugueusement ponctué, glabre. Élytresglabres, À ponetu- ation räpeuse. & Thorax declive et largement impressionné en avant’ Arete frontale régulièrement élevée sur toute sa longueur. ? Thorax à peine impressionné. Arête frontale faiblement saillante aux extrémités, élevée au milieuen un faible tubercule. Midi de la France, 0. Amyntas Ol. —= Tages O1 — Hubneri Fab. — Dessous du corps ä poils roussätres. (Fig. 75). 4 4 Thorax glabre. Fig. 75, 7-11 mm. Noir, quelquefois brun, Arefletslegerement bronzes. Elytres glabres, sauf les côtés et l'extrémité ; interstries granulées ; cuisses postérieures finement ponctuées, à part les pores normaux du bord interne. Ô État normal : front sans carène ; sur le vertex deux cornes longues, greles, arquées. Thorax chargé de fossettes et de saillies en rapport avec le développement des cornes, qui sont très variables et souvent réduites à deux petites pointes. © front et vertex chargés chacun d'une carène transversale, celle du vertex plus accusée que l’autre et légèrement élevée dans son milieu. Commun partout. 0.taurus Schrank. » — Thorax pubescent. Fig. 80-81-82 D ‘E. Monnor ET C. HOULBERT. (A suivre) OBSERVATIONS FAITES SUR QUELQUES LÉPIDOPTÈRES RHOPALOCERA RECUEILLIS DANS LE TERRITOIRE D Adi-Ugri (*) PAPILIONIDES Papilio, Linn. — — Demoleus,Linn. Papilio Demoleus, Linnæus, Mus. Lud. Ulr. pg. 214. Deux exemplaires 5,2. Chez tous les deux manque la tache semilu- naire, discoïdale, à la face inférieure des ailes de la seconde paire, et les (*) Les exemplaires m'ont été fournis, gratuitement et généreusement, par MM. les officiers M. de Luca et O. Ganpr des Chasseurs d’Afrique, — 86 — cinq autres taches, dont la dernière est réduite à un point, sont peu marquées, avec lecontourindistinet. L’abdomen a les deux lignes jaunätres latérales clairement distinctes ; chez le &, la région basilaire des ailes postérieures et les segments thoraciques sont ornés de poils jaune-verdâtre, plus longs et plus abondants que ceux de la 9. __ _ QLatreillianus, God. Papilio Latreillianus, Godart. Enc. Meth. pg. 93. Un exemplaire Q. Cet exemplaire présente avec le type décrit par Godart les mêmes différences que j'observe chez le à recueilli à Godo/elassi et dont je me suis occupé dans un de mes travaux précédents. Fe) _ — Nireus, Linn. var. Abyssinica, nouv. esp. Papilio Nireus, Linnæus, Mus. Lud. Ulr. pg. 217. Un exemplaire 9. Aussi pour cette espèce, que je considère comme une variété locale bien définie et constante, je me rapporte au travail publié par moi. (*) Nychitona Walk. _ — medusa, var. Alcesta Cram. Papilio Alcesta, Cramer, Pap. Exot. pl. CCCXXIX. Deux exemplaires &, 9. Mylothris, Db. — — Agathina, Cram. Papilio Agathina, Cramer. Pap. Exot. pl. CCXXX VIT. Trois exemplaires, à, @. Godart désigne pour patrie de cette espèce l'Ile de Java ; au contraire il faut dire que cette espèce n'appartient qu'à la faune de l'Afrique. Elle estrépandue dans l’Abyssinie. Dans les exemplaires recus, les points noirs, qui constituent à la face inférieure des quatre ailes la série marginale, sont très marqués et plus arrondis chez le &. J'observe une différence de couleur entre les exemplaires recueillis dans la Colonie Erythrée et ceux reçus d’ailleurs (Sierra-Leone, Madagascar, etc. collect. Staudinger-Bang-Haas, Dresden) ; chez ceux-ci la couleur fondamentale est plus pâle, et à la face inférieure le nombre des points marginaux est toujours de huit, tandis:que dans les autres il est de six ; la © diffère du à par sa couleur générale blanche moins pure et en ce qu'elle a la portion basilaire des ailes de la seconde paire, marquée de brun en pointe ; en outre, inférieurement, la bande marginale des mêmes ailes est (*) Dott. H. CaxNaviEiLo. About some Rhopalocera coll. near Erythrea Colony. (Revue Entom. Internat. ann. X, n° 1. Narbonne), (**) I. Cannaviello. Trav. Cit. p. 2. or — constituée par des taches pointues et elliptiques, T'erias (*) Bd. — — brigitta, var. Zoe, Hop. Térias Zoe, Hopffer, Ber. Verh. Akad. Bert. pg. 640. Un exemplaire @. — — senegalensis, Bd. Terias senegalensis, Boisduval, Sp. Gén. Lép. pg. 672. Deux exemplaires, &. Dans un des exemplaires mieux conservé, si l'on observe à l’aide deslunettes,on distingue, à la face inférieure des quatre ailes, un anneau brun qui entoure la cellule discoïdale, et dans les ailes de la seconde paire cet anneau est accompagné d’autres taches au nombre de quatre, de forme semblable, mais ayant des dimensions plus petites ; Aleur tour ces taches sont limitées par une bande transversale recourbée et peu distincte. Ces deux exemplaires diffèrent du type (coll. Staudinger-Bang- Haas, recueilli à Samburu) par la couleur générale moins claire et par les dimensions sensiblement moindres ; en outre, ils ne présentent pas à la face inférieure des ailes de la première paire, une tache brune irreguliere et occupant la portion près du haut; cette tache est très distincte dans le type. Catopsilia, Bi. — — florella, Fab. Pabpilio florella, Fabricius, Ent. Syst. pg. 479. Troisexemplaires, &, ®. Les © © présententlecontourdesailesmoins sinueux et la bordure, dans celles de la première paire, plus noire, dentelée et plus grande ; en outre, la tache pointue, noire, discoïdale est plusgrosse. Dans les ailes de la seconde paire la bordure des ailes est de couleur plus pâle, aussi plus étroite, interrompue çà et là inférieurement ; dans l’espace discoïdal il y a des taches pointues, asimétriques, rougeâtres, avec un point central blanc-bleuätre. — — hyblæa, Bd, Callydrias hyblæa, Boisduval, Sp. Gén. Lep. pg. 612. Un exemplaire Q. Cette espèce a des rapports avec la précédente, (*) Gen. Terias, Bd. Les espèces de’ce genre ont été pendant longtemps réunies à celles du genre Pierts, et attribuées, par les entomolegistes français au genre Colias ; elles different des premières par la forme de leurs palpes, qui sont plus courts et avec le dernier artiele indistinet, et des secondes par la forme des antennes, plus petites, plus droites, légèrement courbées de haut en bas, avec les articles de la massue comprimés sur le côté, et par les ailes jamais pourvues de taches discoïdales nacrées. mais elle présente l'angle des ailes antérieures moins pointu, et le contour des ailes postérieures moins accentué. Cet exemplaire n'a point la tache rougeätre, discoïdale, qui est très distincte à la face inférieure des ailes de a seconde paire. Jel’aicompare avec un exemplairerecueilliau mois d'août, à Chanjamıce. (Coll. Mr. Slater). Teracolus, Klug. — — exole, Reich. Anthocharis exole,Reiche, Ferr. et Gall. Voy. Abyss. pl. XXXLI. Deux exemplaires &. =), — calais, Cr. Papilio calais, Cramer, Pap. Exot. pl. LM. Un exemplaire 6. — — Bettoni, butl. Teracolus Bettoni, Butler, Coll. Lép. Brit. East. Africa. pg. 409. Un exemplaire 9. — — Abyssinicus, Butl. Teracolus Abyssinicus, Butler, Ann. Mag. Nat. Hist. tom. XVII. pg. 486. Quatre exemplaires, &, 2. La © diffère du 5 ence qu'elle a la couleur de la face supérieure des ailes d'un blanc de perle, avec la bordure brune dans celles de la première paire, plus large, et divisée par cinq taches arrondies de la couleur du fond. Une tache pointue brune occupe la cellule discoïdale des # ailes; cette tache manque constamment chez le &. Deux exemplaires & different de l'autre et se rapprochent de plus d'un type reçu de M. SraunixGer et recueilli à Myana en ce qu'ils ont la couleur des ailes d'un jaune de soufre, la bande du bord plus obscure et la face inférieure des ailes de la seconde paire couverte de points bruns très nombreuxet disposés en séries courbées. Belenois, Hopf. — — ereona,(r. Papilio creona, Cramer, Pap. Exot. pl. XCV. Deuxexemplaires, &, 9. (in coitu). Ges deux exemplaires s’eloignent beaucoup du type reçu de M. STAUDINGER-BANG-Haas, recueilli à Maziwa-ya, en juillet. La face supérieure des #ailes est d'une jolie couleur Jaune-soufre, avec la bande marginale noire, à reflets veloutés, divisée en trois taches arrondies, dont la médiane est plus grande ; cette bordure n’est pas divisée dans les ailes postérieures, mais c'est seulement versl’extremitesuperieure qu'elle présente (rois points jaunâtres groupés. La face inférieure des ailes est rougeälre, avec la bande du bord divisée par de nombreuses taches de ge la couleur du fond, et coupée par les nervures qui sont brun-verdâtre ; à côté de la cellule discoïdale il y a un point brun allongé. PIERIDES Pieris, Schr. — — sylvarum, Mab. Pieris sylvarum, Mabille. Voyage de Mr. Ch. Alluaud dans l'Assinie, pg. 27. Deux exemplaires, &, ®. Cette espèce originaire de Madagascar se trouve dans les possessions de la Colonie Erythrée. Les exemplaires reçus different du type par la bordure apicale des ailes antérieures qui est plus étroite et s’amincit de plus vers l’angle intérieur ; inférieurement les deux taches qui occupent la seconde et la quatrième nervure sont plus grosses et d’une couleur plus foncée, comme les taches arrondies qui constituent la bordure des ailes de la seconde paire. Synchloe (*) Doubl. — — glauconome, Kl. Pontia glauconome, Klug. Symb. Phys. pl. VIL Trois exemplaires, &, 2. Cette espèce se rapproche beaucoup de Daplidice, de laquelle elle diffère, outre les caractères du genre, par les taches blanches qui occupent plus d'espace dans la face supérieure des ailes d'un vert-obscur et sont plus régulières pour la forme; en outre, celles qui forment la bande marginale des ailes postérieures ont une forme ovale, pas quadrangulairecomme dansl'espècecitéeet sont tronquées supérieurement. Dans la ©, la bordure de la face supérieure des ailes de la seconde paire est plus large, et d’une couleur noire bien foncée. Le Dr. CHENU (lc. d’Hist. Nat. tom. I. pg. 96) assigne à toutes les espèces constituant ce genre, le Mexique pour patrie ; certes, ils’agitd’une erreur ; ce genre, en vérité, a une zone de diffusion très vaste, l'Afrique, l'Amérique du Sud, et, d'après les assertions de M. Knocn, il y a des espèces qui serencontrent aussien Australie. Eronia (*) Hb. (*) Gen. Synehloe, Doubl. Ce genre, constitué par DOUBLEDAY, & été confondu longtemps par les entomologistes allemands'avee legenre Anthocharıs, en diffère par la structure des pattes; dansles 4 RR celles de la premiere paire sont écailleuses, avec les tibias et les fémurs polis etde la même longueur et les tarses uniartieulés et fusiformes ; dans les 29, ils som de cinq articles et très courts, et les fémurs sont plus longs que les tibias. (‘*) Gen. Eronia, Hübner. Ce genre se rapproche beaucoup du genre Callidryas par la forme des antennes, mais il en diffère par la structure des palpes qui sont plus courts, comprimés sur les côtés et très pubescents. — 00 — — — JILeda, Doubl. Un exemplaire &. Colias, Fbr. — — Electra, Linn. Papilio Electra, Linnæus, Mus. Lud. Ulr. pg. 231. Deux exemplaires, 9. Dans tous les deux les atomes noirätres obscur- cissent presque entierement la couleurdu fond desailes. NYMPHALIDES Innonia (*) Doubl. 1" "Gilela, Cram: Acrzea, Bd. — — serena yar. Rougetii, Fab. Papilio Rougetii, Fabricius, Ent. Syst. pg. 789. Un exemplaire, $. Dans cetexemplaire la couleur générale du fond est fort pâle, les taches rougeätres sur la face marginale des quatre ailes sont plus grosses et plus arrondies. — . zıandunea, Tr: Acræa induna, Trimen, Now spec. Butt. Trop. and extra Trop. South. Afr. pl. V, pg. 18%. Deux exemplaires, &, ®. Dans ces deux exemplaires la couleur est plus pâle et les taches noires, en conservant le même nombre, sont plus grosses et plus arrondies. L’exemplaire que je possède dans ma collection et avec lequel j'ai fait la comparaison vient de Maungu-Inkubwa. (coll. SIEKERT). Pseudacræa, Bd. — — Uhelda, Mab. Pseudacræa Uhelda, Mabille, Lépid. d’Assinie. pg. 20. Un exemplaire en mauvais état ; je conserve seulement les ailes (*) Gen. Isnonia, Doubleday. Ce genre a été confondu longtemps avec les sous-genres appartenant au groupe des Vanessides, et dont il diffère en ce qu'il a la tête et les segments thoraciques revêtus d'écailles, les yeux arrondis, bien distincts, jamais pubescents, et les antennes finissant en une massue eonrte, obtuse, ne présentant jamais les trois derniers articles pointus (sous- geure Vanessa, Doubl.) ni piriformes (sous-gevre Pyrameis Hb.). gr posterieures. Pyrameis, Hb. — — cardui, Linn. Papilio cardui, Linnæus, Syst. Nat. ed. X. pg. 475. Deux exemplaires, &, 2. (incoitu). Je me reporte aussi pour cette espèce à mon travail illustré sur les Lépidoptères de la Colonie Erythrée. (*) Limnas, Gir. (*) — — Aleippus, Cram. Papilio Alcippus, Cramer, Pap. Exot. Pl. CXXVIL. Un exemplaire, ©. Il diffère du type reçu (Coll. SIERERT, recueilli à Mbuyuni) en cequ'il a les ailes inférieures blanchätres avec une pâle couleur jaunâtre plus marquée dans la portion basilaire et marginale ; en outre la bande marginale des mêmes ailes est plus large et de couleur plus foncée, comme les taches brun-noir, disposées en are, dans le côté externe de la cellule discoïdale. LYCÆNIDES Lycæna, Fabr. — — bzetica, Linn. Papilio bæticus, Linnæus, Mus. Lud. Ulr. pg. 267. Trois exemplaires, &, © . Dansceux-ci on observe les mêmes differences, que j'ai citées dans le travail précédent (***) et qui éloignent cette forme de celle qu'on rencontre habituellement en Italie. — — podorina, Mab. Lycæna podorina, Mabille, Voy. dans le terr. d’Assinie, pg. 25. Un exemplaire. Cet exemplaire s’eloignedu type parla couleur bleuätre obscure de la face supérieure des ailes, et en ce qu’il présente les cinq taches punctiformes noires des ailes de la seconde paire entourées de blanc et accompagnées superieurement par une série de cinq points fauves. Je considère cet exemplaire comme une 9 du type. (*) H. Cannaviello. Trav. cit. pg. 6. (**) Ce genre bien séparé par M. GirarD (Hist. Nat. des Inseet, III, pg. 464) des antres Nymphalides par les antennes fortes, avec Ja massue allongée, les palpes plus courts que la tête avec le troisième article pas distinct, cilié, et les ailes de la seconde paire plus »ourtes que celles de la premiere. (°**) H. Cannaviello. ibidem. pg. 5. — 99 — — telicanus, Linn un Fr Papilio telicanus, Linnæus, Mus. Lud. Ulr. pg. 265. Un exemplaire, ©. De couleur brune avec des reflets bleus très viis ; les taches oculiformes près de l'angle intérieur des ailes de la seconde paire sont plus grandes et plus marquées. Lycænesthes, Dr. — — Amarabh, Guer. Polyommatus Amarah, Guérin-Ménéville, Voy. Abyss. pg. 384. Deux exemplaires &, 2. Azanus, Bd. — — Iescuüs. Gucr. Polyommatus Iesous, Guérin-Méneville, Voy. Abyss. pg. 382. Deux exemplaires, &, 2. Cette espèce se rapproche beaucoup de l'Azanus Cassius, Cram. de l'Amérique du Sud, mais elle en diffère en ce qu'elle a la face inférieure des ailes moins tachetée et la portion du bord interne dans les ailes de la seconde paire point blanche. — — sebagadis, Guér. Polyommatus sebagadis, Guérin-Méneville, Voy. Abyss. pg. 383. Un exemplaire, &. Il ressemble beaucoup à Tarucus Mesappus God. ae l'Afrique du Sud, mais il ne présente pas le point noir bordé de fauve près de la portion anale à la face supérieure des ailes de la seconde paire ; en outre il a la couleur inférieure des ailes plus obscure, et les trois points brun-noir dans les ailes de la même paire cerclés de blanc et plus petits. Deux de ces points sont vers le bord antérieur et l’autre près de l'angle anal. Zigera, Fr. — — trochilus, Fr. Lycæna trochilus. Freyer, Neuve Beitr. pl. CCCCXL. Un exemplaire 9. Zeritis (*), Westw. — — Amanga, Westw. (*) Gen, Zeritis, Westw. Ce genre a été constilué par WESTWOOoD et reconnu par GIRARD (Hist. Nat. des Insect. II, pg. 465). par la forme des palpes où le troisième article est très subtil, par les ailes postérieures jamais pourvues d’appendice candiforme, mais dont le bord présente des dents très marquées. Zeritis Amanga, Westwood, Oates’s Matabele-land, pg. 35. Un exemplaire, à. Cet exemplaire présente la bordure noire des ailes de la seconde paire interrompue par cinq taches irrégulièrement arrondies de la couleur du fond ;! près de l'angle anal il y a sept taches punctiformes bleu-verdâtre, réunies en un seul groupe, accompagnées par deux taches semilunaires rougeätres. Inferieurement et dans les mêmes ailes il n’y a pas trace de la bordurenoire, tandis que les taches sont bien distinctes les unes des autres, au nombre de neuf, d'un brun-rougeätre et disposées en une série marginale ; ces taches sont accompagnées par d'autres points allongés.bleus. Je considère cette forme comme une variété locale bien établie. L'exemplaire en comparaison appartient à la collection Oscar WERAKEN, et a étérecueilli à Haithalkim. HESPÉRIDES Parnara, Butl. — — Mathias, Fab. Hesperia Mathias, Fabricius, Ent. Syst. suppl. pg. 433. Un exemplaire mal conservé. La forme d'Abyssinie présente la couleur du fond des ailes plusclaire, les taches et les dessins secondaires moins distincts. Rhopalocampta Db. — — forestan, Cram. Papilio forestan, Cramer, Pap. Exot. pl. CCCXCI. Un exemplaire 9, de couleur très obscure. Sapzea, (*) Plötz. — — cecenira, Cram. Proteides cœuira, Cramer, Pap. Exot. pl. CCCXCU. Un exemplaire mal conservé. (*) Gen.;Sapza, Plölz. Ce genre a été constitué {par le Doit, PLôrz (Die Hesper. Gruppe pg. 27) pour des espères appartenant à la faune d’A frique.fet qui ontides rapports avec celles du genre Pyrrhopyge;, quighabitent l’Ameriquejdu Sud’et ne sont point représentées en Afrique. Ces espèces sont remarquables par les antennes de moyenne longueur, finissant en une massue cylindrique, recourbée et aiguë à son extrémité, par la position spéciale des ailes leur forme caractéristique et leur nervure. — 94 — LISTE BIBLIOGRAPHIQUE LinNæus. Systema naturæ, editio X. Holmie, 1758. — Museum Ludovicæ Ulricæ Reginæ. Holmie, 1764. CRAMER. Papillons Exotiques des trois parties du Mond. Utrecht, 1775 1782. Fagricius. Entomologia systematica emendata et aucta. Paris, 1793. — Systema Entomologiæ. Fleusburgi et Lipsiæ, 1795. GoDART, Encyclopédie Méthodique, tom. IX. Paris, 1819. Hüßner. Sammlung Europäischer Schmetterlinge. Ausburg, 1793-1827. BoispuvaL. Sur les lépidoptères de Madagascar, Bourbon, etMaurice. 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CANNAVIELLO. 4 mn LIVRES NOUVEAUX, MEMOIRES COURANTS H. Gadeau de Kerville. — L'accouplement des Lépidoptères. (Bull. Soc. Ent. Fr. no 41901, 1 br. 6 pag. 5 fig.). L'auteur, en se basant sur les renseignements publiés à cet égard, sur les observations de quelques uns de ses collègues et sur celles qu’il a faites personnellement, examine les diverses positions prises dans l’accouplement par les lépidoptères et constate qu'on peut les diviser en deux groupes : les Hétérocères qui ont, pendant Ja copulation, les quatre ailes fermées et placées parallèlement au plan sur lequel ils sont posés et les Rhopalo- cères chez lesquels les quatre ailes sont fermées et perpendiculaires à ce plan. Chez les Hétérocères les deux abdomens n’oceupent pas la même position, celle-ci varie suivant les espêces et surtout en raison de la plus ou moins grande flexibilité des deux abdomens. On trouve tous les intermédiaires entre l’accouplement en ligne droite (têtes directement opposées) et l’accouplement dans lequel l'abdomen du 4 est assez fortement contourné pour que la tête des deux individus soit tournée dans le même sens. Quant aux Rhopalocères l’accouplement est le plus souvent linéaire, Je mâle emportant dans son vol la femelle inerte ou vice versa ; mais, lorsqu'étant accouplés, ils grimpent aux végétaux, leur position normale d’accouplement varie et les têtesdes deux sujets peuvent arriver à être dirigées dans le même sens. M. Gadeau de Kerville se propose de revenir plus tard avec beaucoup de détails sur V’aceouplement et ses préludes et fait appel aux entomologigtes en les priant de noter leurs observations concernant les papillons accouplés, (Hommge de l'auteur) — 96 — PETITES NOUVELLES, AVIS DIVERS — M. Faunsronrer nous envoie une liste de coléoptères (n° VIT) dans laquelle il offre au détail, à des prix très réduits, de nombreuses espèces exotiques ainsi que des ceuturies de Coléoptères, Lépidoptères, Hyménoptères, Orthaptères, Diptères, Névroptères,. de Java, de FAnnam, du Japon, du Brésil, de Célébès, de l'Afrique orientale, du Tonkin, du Transvaal, de Tsiutau (Chine). — M. Uco Hazua, à Seravejo (Bosnie), offre à bas prix des coléoptères rares de la Bosnie, de l'Herzégovine et de la Dalmatie. — M. R. Tinene, à Anklam (Poméranie), offre des papillons de la région transcas- pienne, de l'Asie centrale (Amour) et de Koukou-Noor. — M. Hermann ROLLE, Berlin N., Elsasser-Str. 47/48, offre Meya sous les écorces de nombreux arbres morts : chêne, hêtre, micocoulier, peuplier etc. ! 622. Colydium elongatum F. Avril et octobre, à diverses altitudes, Baniuls, Collioure, la Massane, dans le bois mort deschenes où il est parasite de Platypus eylindrus ! 623. Aulonium trisulcum Fourer, sulcatum Ol. Fin avril, Collioure, sous les écorces d’un orme mort, où il avait vécu aux dépens de larves de Scolytus multistriatus. 621. Aglenus brunneus Gyll. Toute l’année, detritus d'écuries et d’etables, guano de chauves-souris. Argeles, le Perthus, Grotte d'Arles sur Tech ! Février, Collioure, Rey. 625. Bothrideres interstitialis Heyd., Hassan Marquet. Mai et juin, écorces de hêtre, la Massane ! 626. B. angusticollis Bris. Chene liège, le Perthus, Defarouzée. 627. Cerylon histeroides F. Avril à octobre, à toutes les alti- tudes, sous les écorces de plusieurs arbres morts. Amélie, noyer, la Massane, hêtre et chênes ! 628. CO. ferrugineus Steph. Avril à octobre, la Massane, écorces de hêtre, moins commun que l’histeroides ! CUCUJIDZE 629. Prostomis mandibularis.Marsetavril, Amelie, commun dans le bois pourri du chataîgnier ! La larve vit entre les feuillets du bois, de sa substance même et non en compagnie de la Formica brunnea comme le disent Chapuis et Candèze. (Larves de coléoptères p. 426), ou des déjections d’autres larves commel'adit Perris (Larves de coléoptères p. 56.) Nous l’avons élevée dans du bois pourri qui ne renfermait aucun autre insecte. 630. Læmophleus monilis F. Mai et juin, forèts élevées, commun sous les écorces de hêtre, la Massane, Prats de Mollo ! Les larves de Lemophleus sont carnassières. 631. L. bimaculatus Payk. Juin et juillet, la Massane, écorces de hêtre, moins commun que le précédent ! 632. L. testaceus F. Maietjuin, à diversesaltitudes, à Collioure sous les écorces du chêne, à l’Abbayede Valbonne sous celles du micocoulier, à la Massane sous eellesdu hêtre ! — 108 — 633. L. ju aiperi Grouvelle. Juin, un ex. noté Pratz de Mollo ! 634. Li. ater Ol. Mars à juillet, région chaude, sous les écorces de nombreux arbres attaqués par divers xylophages ; à Port-Vendres sur le pêcher, à Collioure sur le figuier, à Argelès sur le peuplier, au Perthus sur le genêt épineux (Genista scorpius) ! 535. L. fractipennis Motsch. Mai, La Massane, écorces de hêtre, 2 ex. | 636. Hyliota (Brontes) planatus L. Commun à diverses altitudes sous les écorces de nombreux arbres : figuier, amandier, peuplier, érable, hêtre ete. La larve, comme celle des Lemophleus, est carnassière ! 637. Psammoecus bipunctatus F. Mai, dans lesdétritusdes marais, aussi en fauchant, Elne ! Février, Argelès, Rey. 638. Silvanus surinamensis L. Toute l'année, dans les villes. Inseete cosmopolite, carnassier, vivant des larves et Acariens qui pullulent dans les grains, les farines, les fruits secs ! 639. Catharthus advena Waltl. Février, Collioure, commun dans les detritus d’une écurie, Rey. 640. Monotoma spinicollis Aubé. Février, Collioure, Rey. 641. M. 4-foveolata Aubé. Toute l'année, Baniuls, Collioure, détritus d'écurie ! 642. M. punctaticollis, février, Collioure, détritus, Rey. 643. MT. picipes Herbst, mêmes conditions, Rey. DERMESTIDZE 644. Trixagus fumatus F. Juin. Prats de Mollo, fleurs de ronce! 6415. Dermestes vulpinus F. Avril à juillet. Region chaude, Baniuls, Collioure, Amélie, courant sur les chemins, parfois dans les maisons où il s'attaque aux matières azotées, surtout aux fromages ! 646. D. Frischi Kugel. Avril à juillet, à toutes les altitudes sous les petits cadavres ! Février, Collioure, Rey. 647. D. murinus L. Mai, Amélie ! Perpignan, Kiesenwetter. 618. D. sardous Küst. Mai à juillet, région de l'olivier, de Port-Bou à Amélie, petits cadavres secs, souvent sous les plantes rampantes et les feuilles radicales ! 649. D. pardalis Billb. Mêmes époques et mêmerégion, uniquement sous les cadavres de Reptiles ! 650. D. ater Ol. Octobre à juin. Région chaude, prairies humides, Elne, Argelès, sous les plantes rampantes, souvent en fauchant, butinant parfois sur les fleurs d'immortelles ! 651. Attagenus pellio L. Collioure, maisons, Sériziat. 652. A. pantherinus Ahr. Mai, Collioure, Amélie, sur fleurs de Composées ! 698. 659. 660. 661. 662. 663. 664. 668 669 — 109 — . A. trifasciatus F., Verbasci Duv. Mai à juillet, Collioure, Scriziat. Citesias (Tiresias) serra F. Mai. A diverses altitudes, sous les écorces morteset soulevées où la larve carnassière a vécu, Col- lioure, orme. la Massane chène et hêtre ! . Anthrenus pimpinellzeF. Maietjuin.Sur de nombreuses fleurs, à diverses altitudes ! . A. festivus Rosenh. Memes conditions, Baniuls, la Massane |! A. verbasci L., varius F. Mai et juin. L'espèce la pluscommune dans les jardins, autour des habitations où vit sa larve, le plus grand ennemi des collections d'insectes. Trinodes hirtus F.Maietjuin,laMassane, écorces soulevées etfleurs de Composées. La larve a les mœurs de celle du Ctesias serra. CISTELLIDZE (BYRRHIDZE) Syncalyptaspinosaßossi.Fevrier, detritus, Graud’Argeles, Rey. Seminolus (Byrrhus) pyrenzsus Duf. Juin, La Preste, päturages des sommets, sous les pierres, Kiesenwelter. S. pustulatus Forster, dorsalis F. Juin, mêmes conditions, La Preste ! Pic de Neule, Pic. Pelochares versicolor Waltl. Février. Grau d’Argeles, Rey. Lymnichus aurosericeus Duv. Juin, Collioure, embou- chure du Ravanet, dans le sable vaseux, Amélie, bords du Tech ! HISTERIDÆ Platysoma frontale Payk. Maiä septembre, forêts élevées, la Massane, Prats de Mollo, commun sous les écorces vermoulues du hêtre, du chène et de l’aulne ! P. deplanatum Gyll. Mêmes conditions, plus commun encore. Hister major L. Juin et juillet, région chaude, courant sur les chemins, Baniuls, Amélie ! Collioure, Sériziat. ET. inzequalis Ol. Juillet, la Massane, pâturages élevés, abondant certaines années dans les bouses, où il vit de larves de mouches ! EH. 4-maculatus L. Toute l’année, à diverses altitudes, le type dans les montagnes surtout, la var. gagates Ill. entièrement noire, dans la région chaude ! HI. hellus Truq. Collioure, bords du Ravanet, sur les aulnes où sa larve mange celle de l'Agelastica alni, Dr. Sériziat. — 19 — 670. HI. uaicolor L. Maiä juillet, päturages élevés, la Massane, la Preste, dansles bouses ! 671. HH. binotatus Er. Decembre à mai, vallée du Tech, le Boulou, Amelie, souvent grimpant contre les murs en hiver ! 672. H. cadaverinus Hoffm. Mai, Collioure, sous lespetits cadavres, Sériziat. 673. HI. purpurascens Herbst. Mars à juin, dans les déjections, Baniuls, Argeles, Amélie ! 674. EX. ignobilis Mars. Région chaude, peu commun. Avril, Port- Vendres ! Fevrier, Collioure, Rey. 675. H. uncinatus Ill, sinuatus Il. Mai et juin, bouses, à toutes les altitudes ! 676. HI. 12-striatus Schrk. Février, Collioure, Rey. 677. HH. bimaculatus L. Maiet juin, la Massane, Avril, Collioure ; la var. morio, Juin. Amélie ! 678. Carcinops minima Aubé. Toute l'année, endroits chauds et secs, de Cerbère à Amélie, sous les pierres recouvrant des détritus ! Février, Collioure, Rey. 679. GC. 14-striata Steph., pumilio Er. Avril, Port-Vendres, détritus d'écurie ! Février, Collioure, Rey. 680. Paromalus flavicornis Herbst. Mars à octobre, la Massane, Prats de Mollo, commun sous les écorces vermoulues et dans le terreau des arbres ! 681. Hetzerius ferrugineus 0l., sesquicornis Preysl. 30 juin, la Massane, une dizaine d'exemplaires sous une pierre dans une fourmilière du genre Lasius ! 682. Saprinus maculatus Rossi. Mai et juin, région chaude, Mas Rimbaud, au bord du Ravanet, sous un lézard mort, Perthus, sous une couleuvre ! 683. S. chalcites Ill. Mars à juillet, région chaude, un peu partout, déjections, bêtes mortes, dans le sable des plages, au pied des plantes ! 684. S. æneus F. Mars à juillet, déjections et détritus, mêmes conditions, mais moins commun ! 685. S. Algericus Payk. Février, Collioure, Rey. 686. S. rufipes Payk. Juillet, plage d’Argeles, dans le sable, au pied des plantes ! 687. S. apricarius Er. Mai à juillet, Collioure, Argelès, mêmes conditions ! 688. S. rugifrons Payk. Avril à juin, Collioure, Amelie, crottes de moutons, aussi dans le sable ! 689. S. metallicus Herbst. Février, Collioure, Rey. 69), S. dimidiatus Ill. Toute l'année, un des plus communs dans 691. 692. 693. 694. 695. 696. 697. 698. 700. nr les sables du littoral, au pied des plantes, aussi sous les petits cadavres ! Plegaderus pusillus Rossi. Avril à juin, forêt de la Massane, pas rare sous lesécorces vermoulues et dans le terreau du chêne et du hêtre ! Ontophilus exaratus Ill. Hiver et printemps, region chaude, de Port-Bou à Amélie, sous les déjections un peu sèches, souvent montant contre les murs ! O. striatus Forster. Mai à juillet. Montagnes, la Massane, Prats de Mollo, la Preste, commun dans les bouses ! Abræus globosus Hoffm. Mai et juin, forêt de la Massane, terreau de chêne et de hêtre. Les mœurs sont nocturnes. Ce n’est qu'à notre retour à Collioure qu'à deux reprises nous avons observé l'insecte courant, entre 9 et 10 heures du soir, à la surface du terreau que nous devions examiner le lendemain ; il faisait la chasse à des Acariens ! PLATYOERIDÆ Platycerus (Lucanus) cervus L. juin et juillet, à toutes les altitudes, sur les vieux chênes. Plus commun à la Massane que dans la région du chêne liège ! Nous avons pris la var. pentaphyllus au Mas Christine près Collioure et à l'Abbaye de Valbonne ! Baniuls et Port-Vendres, Planet. Dorcus parallelipipedus L. Toute l'année, à toutes les altitudes, dans tous les bois pourris ! Systenocerus (Platycerus) caraboidesL. Juin et juillet, la Massane, Prats de Mollo, bois pourri de hêtre ! Sinodendron cylindricum L. Mêmes conditions ! SCARABÆIDÆ Scarabæus pius Il. Juin et juillet, région chaude. Assez commun certaines années, de Cerbère à Amélie. Comme altitude, il va de la plage d’Argeles au sable grossier, où il paraît remplacer le semipunctatus auquel il faut du sable fin, jusqu'au Col du Perthus et à l'Abbaye de Valbonne ! S. laticollis L. De février à Mai, coteaux secs de lazonechaude, souventsous les pierres. Il monte pourtant jusqu'à la source de la Massane, c'est-à-dire à près de 900 mètres. Gymnopleurus flagellatus F. Maià juillet, toute la zone chaude ! Très commun sur la plage d’Argeles, Sériziat. Sisyphus Schæñfferi L. Mai et juin, zone des petites montagnes, Perthus, la Calmille, la Massane ! Valbonne, Seriziat. Copris hispanus L. Mai à juillet, zone chaude, commun ! 705. 706. 19 — GC. lunaris L. Mai à juillet, montagnes, la Massane, Prats de Mollo ! Ravin des Abeilles au dessus de Baniuls, M. Facault, du laboratoire de Baniuls. Bubas bukbalus Öl. Mai et juin, zone chaude, commun ! Onitis Belial F., Olivieri 111. Mai et juin, zone chaude, peu commun. Le Boulou, sur des crottins! Collioure, fossés du fort carré enterré sous une bouse comme un (reotrupes, Lavagne. Le Dr. Séri- ziat le dit répandu aux environs de Collioure ; mais toujours rare. Ontophagus Amyntas Ol. Mai et juin, zone chaude ! ©. taurus Schr. Avril à juillet, à toutes les altitudes, Sériziat ! vacca L. Mai à juillet, mêmes conditions ! cœnobita Herbst. Collioure, Dr. Sériziat. fracticornis Preyssl. Mai à juillet, région chaude ! lemur F. Collioure, Sériziat. maki Ill. Maiet juin, région littorale ! furcatus F. Mai à juillet, A toutes les altitudes ! Caccobius Schreberi L. Maiä juillet, mêmes conditions ! Oniticellus fulvus Goötze, flavipes F. Mai à juillet, à toutes les altitudes ! O. pallipesF. Juin à aoüt, zone chaude, toujours plus rare que le précédent ! 000000 . Aphodius erraticus L. Collioure, Dr. Seriziat. A. scrutator Herbst. Mai à septembre, zone moyenne et montagneuse, Valbonne, la Massane, Prats de Mollo ! Fevrier, Mas Rimbaud, Rey. A. subterraneus L. Commun à touteslesaltitudes, Sériziat. A. fossor L. Mai à septembre, pâturages élevés, la Massane, Pic de l'homme mort, la Preste ! A. foetens. Mai à juillet, pâturages élevés, la Massane, Prats de Mollo ! A. fimetarius L. Toute l'année à toutes les altitudes, Dr. Sériziat. A. scybalarius F. Mai à juillet, à diverses altitudes surtout près des habitations, dans les déjections humaines, Mas Rimbaud, Valbonne ! Collioure, Sériziat. A. granarius L. Toute l'année, à diverses altitudes ! Collioure, Sériziat, Rey. A. borealis Gyll. Juin, La Massane, 2 exemplaires ! A. ater Deg. et var. adscendens Reiche. Mai et juin, la Preste ! A. sordidus F. Maiet juin, päturageseleves, la Massane, Prats de Mollo, la Preste ! — 113 — ). A. lugens Creutz. Mai et juin, à diverses altitudes, Amélie, la Massane ! . A. nitidulus F. Juin, pâturages élevés, la Massane, Prats de Mollo ! . merdarius F. Collioure, Sériziat. inquinatus F. Toute l’année, Collioure, Sériziat. sticticus Panz. Juin, la Massane ! prodromus Brahm. Toute l’année, Collioure, Sériziat. contaminatus Herbst. Juin, la Preste ! obscurus F., sericatus Schmidt, juin, pâturages au-dessus de 1000 metres. La Preste ! . A. thermicola Er. Juin à octobre, petites montagnes, la Massane, Arles sur Tech ! A. pusillus Herbst. Juin, region montagneuse, la Massane, la Preste ! A. lividus Ol. Juin et juillet, zonelittorale, de Cerbère à Argelèse Cosmopolite, se trouvant sur le littoral desrégions les plusdiverses : Obok,leCap, Dakar, Rio, la Vera Cruz, New-York, Bombay, Sidney etc. . À. varians Duft. Amélie ! La var. noire à Collioure, Sériziat. . À. parallelus Muls. Mai, crottins de moutons, Collioure et Mas Rimbaud ! L'espèce réputée rare est assez facile à trouver, Si l’on borne ses recherches aux crottins très frais. A Collioure, près le fort Miradoux, un seul tas nous en a fourni 9 arrivant au vol entre cinq et six heures du soir. D'autres tas non moins récents n’en donnaient pas. 2. À. depressus Kug. Juin, pâturages élevés, la Massane, Prats de Mollo ! . À. luridus F. A toutes les altitudes ! Collioure, Sériziat. A. elevatus Ol. Septembre et octobre, à diverses altitudes, dansles bouses déjà anciennes, et surtout sous les herbes fanées, un peu fermentées, Mas Rimbaud, la Massane ! . A. rhododactylus Mrsh., arenarius Ol. Päturagesau-dessus de 1000 m. La Preste ! . Heptaulacus testudinarius F. Mas Rimbaud. Sériziat. Oxyomus sylvestris Scop., porcatus F. Toute l’année, à toutes les altitudes, bouses et detritus ! Pleurophorus cæsus Panz. Toute l'année, zone littorale et moyenne, enterré sous les déjections sèches et les détritus ! . Rhyssemus germanus L. Maiet juin, Baniuls, leBoulou, Amélie, enterré dans le sable sous les détritus ! Février, Collioure, a, Rey. . Psammodes (Psammobzius) levipennis Cosla., — 114 — rugicollis Er. Espèce plus italienne que française, se trouvant, mais rarement, sur notre littoral ! Deux ex. de notre collection sont notés Collioure et Vernet les Bains. Un troisième a été pris à Baniuls par notre ami le Dr. François. Hyÿbosorus Illigeri Reiche. Feu le Dr. Grenier nous a dit l'avoir trouvé en juin, à Collioure, sous des crottes de porc. 152. Trox perlatus Goëze. Mai à juillet, zone chaude et moyenne, sous les cadavres desséchés, parfois sur les déjections humaines, Amélie, Baniuls, la Massane ! Collioure Sériziat. 753. Bolboceras gallicum Muls. 5avril, Baniuls, au bord d'une vigne, au-dessus du laboratoire, un ex. dans son terrier sicaracté- ristique ! 154. Geotrupes typhœus L. D'octobre à avril, zone chaude et petites montagnes. 755. Gr. spiniger(')Marsh., puncticollis Malin. printempsetautomne, Baniuls, la Massane ! Collioure, Sériziat. 6. Gr. mutator Marsh. Mömes localités. 157. G. hypocrita Serv. D'octobre à mai, région chaude, vole le soir, même en hiver, pourvu que la température nesoit pas au-dessous de 10° ! 158. Gr. sylvaticus Panz. Printemps et surtout automne, région montagneuse, boisée, la Massane, la Preste, bouses et gros cham- pignons, dans la tige desquelsil secreuse des loges ! 159. Gr. vernalis L. Maiet juin, pâturages élevés, de la Massane à la Preste, peu commun ! 760. G. pyrenæus Charp. Mêmes conditions, plusabondant ! 761. Thorectes intermedius Costa. levigatus F. Avril et mai, rcapparait en septembre, toute la région chaude, remonte jusqu'à l'abbaye de Valbonne ! 762. Phyllognathus silenus F. Juin et juillet, vaguant le soir sur les chemins, Baniuls ! Collioure, Sériziat. 165. Oryctes grypus Ill. Juin et juillet, à diverses altitudes, région chaude, dans les jardins où sa larve vit de terreau, forêts élevées, dans les souches de chêne ! 164. Rhizotrogus æstivus Ol. Fin mai et juin, forêt de la Massane, volant en masse le soir vers six heures pendant un quart d'heure à peine ! Abbaye de Valbonne, Sériziat. 165. FR. marginipes Muls. Juin, zone chaude, -se tenant le jour sous les pierres, volant le soir et même l'après midi si le temps est () Tous m°s Geofrupes des Pyr. Orientales ont passé sous les yeux de M. Bedel ile st ’rcorarius my est pas représenté, comme je l'avais cru d'abord. — 115 — couvert. Baniuls, Collioure, Amelie ! Ge petit hanneton se multiplie parfois dans les vignes au point d’y exercer des dégâts à l'état de larve. Ce petit ver-blanc est connu des vignerons catalans sous le nom de Pare-Massac. 766. I. solstitialis L. Grau d’Argeles, dans les détritus charriés par le ruisseau de la Massane, sans doute entraîné des hauteurs, un seul ex. Sériziat. 767. Fr. rufescens Latr. Juin et juillet, à diverses altitudes, vole le soir autour des buissons, notamment à Amélie et au col de la Mas- sane ! Collioure, bords du Ravanet, Sériziat. 768. Anoxia australis Schön. Baniuls, collection du laboratoire maritime ('). 769. A. villosa F. Juin et juillet, commune dans les sables graveleux de la plage d’Argeles, où elle paraît remplacer l’australis! Collioure, Sériziat. 710. Polyphylla fullo L. Juillet, sur les pins, le jour aceroché aux rameaux, volant le soir un peu après sept heures. Pinède d'Argelès! Mas Christine, M. Roulet, propriétaire du domaine. Ermitage de Consolation, Dr Sériziat. 7111. Homaloplia ruricola F. et var. atrata Fourc. Mai et juin à toutes les altitudes, sur diverses fleurs, souvent posées sur le sol.Amélie, la Preste ! Collioure, Sériziat. 772. Triodonta aquila Lap. Mai, pêchée noyée dans un canal d'irrigation dérivé du Tech, à Palau del Vidre, entre Elne et Argelès ! 7113. Aymenoplia Chevrolati Muls. Päturages élevés, en mai sous les pierres, dans sa loge de nymphe, en juin sur les graminées. La Massane, pics de Sailfort et de l'Homme mort ! Aquedue de Port- Vendres, Sériziat. 71714. Anomala vitis F. Première quinzaine de juillet, Banyuls, à l'embouchure du ruisseau, vole de 6 à 7 heures du soir ! Grau d’Ar- gelès, Sériziat. 715. A. ænea Degeer. Fin juin, Argelès, bords de la Rivière de la Mas- sane sur lessaules, Sériziat. Banyuls, bords du ruisseau, collection du laboratoire. 716. Phyllopertha campestris Latr. Juin, 3 ex. seulement, un au vol à l’abbaye de Valbonne, les deux autres à Arles sur Tech, posés contre un tronc d’aulne ! 711. P. horticola L. Juin, Prats de Mollo, abondant sur les genets fleuris ! Ravin des Abeilles au-dessus de Baniuls. Collection du laboratoire. (t) Cette collection, réunie par les soins de MM. Pacault préparateur et Jacquemot, un des nombreux naturalistes qui sont venus travailler au laboratoire Arago fondé par de Lacaze Duthiers, est mise avec complaisance à la disposition des entomologistes par M. Pruvot directeur du laboratoire et, en son absence, par M. Racovitza soas-directeur. — 116 — 778. Anisoplia agricola L. (') arvicola Ol. Juin et juillet, zone chaude et petites montagnes, sur les graminées. Argeles, Amélie. Arles sur Tech, la Massane ! Collioure, Sériziat, 119. HHoplia philanthus Füssl. Juin, Collioure, Sériziat. 780. FI. coerulea Drury. Juin et juillet, sur les graminées, les fougères etc, au bord des ruisseaux, à toutes les altitudes ! 181. Epicometis hirta Poda., hirtella L. Avril à juillet, à toutes les altitudes, parfois nuisible aux bourgeons de vigne ! 782. Leucocelis funesta, stictica L. Mèmes conditions ! 183. Cetonia aurata L. Mai à juillet, à toutes les altitudes;les var. lueidula (tête et thorax violets) et meridionalis (corps entièrement bronzé ou violet) montent jusqu'à 7 ou 800 m. La Massane, Prats de Mollo ! 184. ©. affinis Andersch. Mai et juin, région chaude, principalement dans les bois de chênes lieges et de chènes verts, plus fréquemment sur les plaies d'arbres que sur les fleurs ! 7185. C. floricola Herbst. Juin et juillet, àdiversesaltitudes, Collioure, la Massane, plus abondante dans la region chaude, surtout sur les chardons ! 786. ©. cardui Gyll. Juin et juillet, Valbonne fleurs de chataignier, Mas Christine, sur des plaies de chêne liege, Roulet. Collioure, Seriziat. 197. ©. oblonga Gory. Mai à juillet, zone chaude, de Cerbère à Amélie, une des plus communes à Baniuls, passant pour rare parce qu'on la confond avec la morio avec laquelle elle estmélangée sur leschardons dans la proportion d'une sur dix. Souvent posée sur le sol où se fait l'accouplement ! 188. C. morio F. Juin et juillet, très commune à diverses altitudes, sur les chardons, les plaies d'arbres, les fruits sucrés, region du littoral surtout, mais remontant jusqu'à la Massane et à Prats de Mollo ! 189. Valgus hemipterus L. Maià juin, à toutes les altitudes, sur les fleurs ou dans le bois pourri où vit sa larve ! 190. Osmoderma eremita Scop. Juillet, forêt de la Massane, pas rare dans certains vieuxchenes. Un seul nous en a fourni une vingtaine sous les divers états ! 191. Gnorimus nobilisL. Juin et juillet, forêts élevées, spécia- lement sur les fleurs de l'Hièble, forêt de la Massane, Prats de Mollo ! Nous l'avons élevé dans du terreau de hêtre. (') La synonymie de cette vulgaire espèce est embrouillée, aucun catalogue n'est du même avis ! Nous nous sommes rallié à celui de Mulsant (Lamellicornes 2e 64. 5871 p. 649), QU, ayant pu comparer Vinsecte français aux types de Linnée, lui a rendu le nom donné par le père de Ja science. — 17 — 792. Trichius gall’cus Heer. Juin etjuillet, zone des montagnes, Valbonne, la Massane, Prats de Mollo, sur les fleurs de l’Hieble ! BUPRESTIDÆ 793. Aurigena unicolor Ol., tarsata Herbst. Notre ami Abeille (Buprestides paléarctiques, Revue d’Ent. 1896 p. 272) met en doute l’existence en France de cette forme africaine. Dans une note publiée par nous (Bull. soc. ent. 1900 p. 229) nous signalons sa présence sur trois points de notre territoire : Collioure, St-Gilles (Gard) et Nice. En ce qui concerne Collioure, 2 ex. y ont été trouvés en juin, l’un, par feu le Dr. Grenier, l'autre par notre ami Roulet, propriétaire du Mas Christine qui, en notre présence, a trouvé l'insecte mort sous un olivier de son domaine. 194 Capnodis tenebrionis L. Juin et juillet, région chaude sur les arbres fruitiers à noyaux et le prunellier, Sériziat. 795. €. tenebricosa Herbst. Juin et juillet, région chaude, repa- raissant en automne, se rencontranttoujours posé sur le sol,souvent souillé de terre, ce qui indiquerait des mœurs souterraines pour la larve encore inconnue ! 79. Dicerca alni Fisch. Prats de Mollo. Nous avons vu plusieurs ex. de cette provenance dans la collection de feu le capitaine Martin de Béziers. 197. Poezilonota festiva L. Juin et juillet, sur les genévriers. Haut du ravin de Valbonne, à environ 800 m ! Collioure, au Mas Christine ! 198. Burythyrea scutellaris Ol. La Massane. Quelques ex. morts dans un hêtre carie, Pie. 79. E&. micans F. Août, le Boulou, un ex. vivant et de nombreux débris dans un peuplier mort ! 800. Anthaxia hungarica Scop., cyanicornis F. Juillet, ravin de Valbonne, plusieurs ex. sur des fleurs jaunes de Composées, Sériziat. s01. A. millefolii Juin et juillet, à diverses altitudes, Collioure, le Perthus, la Massane, Arles sur Tech, commune sur les fleurs de millefeuille etde carottes ! 802. A. umbellatarum F., inculta Germ. Juin et juillet, région chaude sur les fleurs de panicaud (Erungium campestre) et de carottes ! 803. A. Midas Kiesw., (resus Lap. 8 juillet, forêt de la Massane, deux exemplaires sur les fleurs jaunes d'une Composée ! 804. A. salicis F. Juin et juillet, forêt de la Massane, pas rare, sur les fleurs jaunes de Composées ! Nous avons élevé la larve dans une branche de sorbier. Abbaye de Valbonne, Sériziat. 805. A. nitidula L. Mai, Valbonne, fleurs d'une Composée, Sériziat. — 118 — 806. A. hypomelæna lil. Juin etjuillet, Baniuls, Collioure, Amelie sur l'Eryngium, plus souvent contre la tige que sur les fleurs ! 807. A. funerula Ill. Juin et juillet, Valbonne, le Perthus, fleurs de Composces et bois morts de divers genèêts ! Collioure, Seriziat. 808. Acmæodera convolvuli Waltl., cylindrica F. Mai, eol de Mollo au-dessus de Cospron, Abbaye de Valbonne, plusieurs ex. sur les fleurs de (onvolvulus altheoides, Dr. Seriziat . 809. A. pilosellæ Bon.Maiet juin, sur lesfleurs jaunes de Composées, Col du Perthus, Valbonne, Seriziat. 810. A. flavofasciata Pill., teniata F. Juin et juillet, sur diverses fleurs, la Massane, surtout au col de la tour ! Valbonne, Sériziat. sil. Sphenoptera gemellata Mannh. Juin, posée sur le sol, Collioure, Sériziat. La larve vit dans la raeine pivotante dusainfoin. 812. S. geminata Ill. Juin, Collioure, plusieurs ex. posés sur le sol, talus près de la gare et Puy d’Ambeil, colline située au-dessus ! La larve vit dans la racine de l’œillet sauvage (Dianthus). 813. Chrysobothrys affinis F. Maietjuin, à diversesaltitudes, Amélie sur l’orme et le cerisier, la Massane sur le hêtre ! sl4. Coræbus fasciatus Villers, bifasciatus Ol. Juin, chène vert et chêne liège sur lesquelssa larve fait des la fin d’avrildessecher denombreuses branches. Baniuls, Collioure, Mas Christine, Valbonne, Col du Perthus ! Rare à l’état libre, commun si l'on casse fin mai la branche à l'endroit de l'incision annulaire pratiquée par la larve. La loge de la nymphose est à quelques cent. en retrait. je 815. ©. undatus F. Juin, spécialement sur le chène liege, Mas Christine ! Sa larve nous a été envoyée en nombre par M. Roulet comme trouvée entre l'écorce et le liège qu'ellemortifieau détriment de sa valeur marchande. La partie du domainespécialementattaquée est le quartier de Las Cambres au bord du Ravanet, près le Mas de Passalaigues ! Col de Mollo, Sériziat. 816. ©. rubil. Mai et juin sur les jeunes pousses de ronces, principa- lement celles qui ayant été coupées ou brülées, repoussent vigoureu- sement. Mas Christine! Col de Mollo, Sériziat. 817. ©. elatus F. Juin, un ex. posé sur le sol dans le jardin Naudin à Collioure ! La larve vitdansla racine du fraisier. Nousavons obtenu en nombre ce bupreste de racines de fraisiers maladesreçues d’Aubi- gnan (Vaucluse). 818. GC. graminis Panz. Mai et juin. Argeles, Amélie, en fauchaut sur l’Armoise (Artemisia campestris) ! 819. A. amethystinus Ol. Juin et juillet, Argeles, en fauchant sur les touffes de diverses Carlina ! 820. Agrilus biguttatus F. Juin, forêt de la Massane, posé contre le tronc des vieux chênes ! — 119 — 821. A. nigrivestis Ab., Mephistopheles Ab. Juin et juillet, entre le Mas Rimbaud et l'Abbaye de Valbonne, eclos chez moi de petites branches de chêne vert recueillies fin mai, deperissant sous les attaques de la larve ! Ce procédé de chasse, pratiqué à Ria par M. Xambeu, nous a réussi dans les Pyrénées Orientales aussi bien que dans l'Hérault ('). 822. A. artemisizæ Bris. Mai et juin, plusieurs exemplaires marqués Argelès et Massane, recueillis sans doute sur l’armoise ! 823. A. cisti Bris., elegans Muls. Mai, col du Perthus, sur les fleurs des cistes ! Collioure, coll. Perris. 824. A. integerrimus Ratz. Mai, forêt de la Massane, sur Daphne gnidium ! 825. Aphanisticus emarginatus F. Mai à juillet, Grau d’Ar- geles, sur les jones, Sériziat. 826. Trachys corrusca Panz., pygmæa F. Juin, Argelès, sur la guimauve, Sériziat. 827. T'. pumila Ill. Juillet, plusieurs exemplaires étiquetés Amélie ! V. MAYET (À suivre) LIVRES NOUVEAUX, MÉMOIRES COURANTS G. Mingaud. Notes zo»logiques, 3e fascicule (Bull. Soc. Et. Sc. nat. Nimes. 1899 mai 1900. 1 br. 25 p. et fig.). Ce fascicule contient des observations intéressantes relatives à l’entomologie. L'auteur mentionne notamment plusieurs captures de Thais cassandra au bois de Signan, près Nimes, en mars et avril, au bord des cours d’eau où croît la plante nonrricière de la chenille : Aristolochia rotun-a, celle de Charuxes Jasius aux environs de la même ville en août, et celle de Blatta germanica dans la même localité. De nouvelles captures de castors dans le Gardon et dans le Rhône ont permis à notre zélé collègue de se procurer de nouveau des Platypsyllus castoris Rits. ainsi que la larve de ce curieux coléoptère dont il donne une excellente figure d’après un dessin de M. le Dr. Chobaut. M. G. Mingaud sigvale en outre la capture de Phyllotoma aceris Kalt. dans le Gard et l'Hérault et donne des details intéressants sur la biologie de cet insecte. Les cocons lenticulaires et sauteurs de cette petite espèce de tenthrédinide ont été trouvés en juin sur Acer monspessulanun, coïucidant avee l'épanouissement des fleurs d'érable. (Hommage de l’auteur) (1) Les descriptions des Agrilus nigrivestis et Mephistophelrs ont paru simalta- nément (Buprestides paléaretiques, Revue d’Ent. 1897 p. 23). Le premier nom a été attribué aux exemplaires mâles soumis par M. Xambeu, le second à trois individus femelles envoyés par nous à la même époque. Comme M. Abeille lui-meme le laissait entendre dans ses descriptions, ce sont les deux sexes d’une même espêce, obtenus simultanément par nous des branches recueillies à Valbonne. La règle de la priorité justifie le nom spécifique donné au mâle entièrement noir ; mais la femelle est au contraire d’une teinte dorée superbe, n'ayant de noir que les élytres. — 190 — * H. Gadeau de Kerville. Les c'cidorouires et leurs c'eidies (Soc. z601. Fr. 1901. 1 br. 27 p- Lfig. 2 pl.} Dans cette causerie sur les eeeidies, après avoir indiqué la nature de ces formations et leur division en deux groupes principaux: zooeceidies et phytocécidies, suivant qu'elles sont produites par des animaux ou par des végétaux, l’auteur retrare les diverses étapes-suivies par la Science Zoocécidologique depuis lantiquité jusqu'à nos jours ; puis il passe. en revue les principales espèces animales cécidogènes par embranchements, classes, ordres et familles. Ces espèces sont surtout nombreuses chez les arthropodes el parmi ceux-ci les Diptères l’emportent de beaucoup sur les autres insectes. M. Gadeau de Kerville étudie ensuite les formes, dimensions, couleurs, situation et structure des zoocécidies les plus connues, puis il mentionne les commensaux, parasites et successeurs des zoocécidies et des cécidozoaires et les phénomènes si curieux de la parthénogénèse et de l'hétérogénèse chez les Cynipidés cécidogènes. En résumé ce travail très consciencieux el très documenté offrira beaucoup d'intérêt pour les naturalistes qui voudraient avoir des idées générales Sur un sujet aussi étendu. (Hommage de l'auteus) NÉCROLOGIE + M. J. von Szontag. Fépidoptériste, est mort le 15 juillet dernier à Budapest. PETITES NOUVELLES, AVIS DIVERS — M. Hermann RoLLE, Entomologisches Institut, Berlin N., Elsasserstr. 47/48, offre de belles cenluries de coléoptères et de lépidoptères de l'Amérique du Sud (Pérou, Bolivie), de l'Inde, de Bornéo, du lac Tanganyka etc. Listes sur demande. — M. II. Fruustorrer Berlin N. W., Thurmstr. 37., offre de belles centuries de papillons du Tonkin et de l’Annam, du Japon, des centuries de coléoptères des mêmes régions et aussi de l'Afrique orientale, de Java et de Madagascar. — M. Konstantin Arıs, Moscou, Wosdwishenka, Haus Lissner, offre un bel assortiment de coléoptères du Turkestan, de la Boukharie et de la Sibérie. Liste ne Ill sur demande. — M. le baron Paul Bornemisza, qui est dans l'Afrique sud-orientale, a séjourné dans la région du Kilimandscharo et a fait au musée de Budapest un premier euvoi dans lequel les insectes sont richement représentés. — M. Martin Hôzrz, Wien IV., Schönburgstr. 28, offre des insectes de Grèce. — Les familles suivantes du Genera Insectorum de P. Wytsman sont à l'impression : Coleoptera : Buprestidæ (Kerremans), Cleridæ (Schenkling), Rutelidæ (Ohaus) ; Lepidoptera : Danaidæ (Janet), Epicopiide (Wytsman), Hisperidæ (Mabille) ; Hymenoptera : Vespidæ (Dalla Torre), Braconidæ (Marshall), Mutilidæ (Andre), Tenthredinide (Konow), Cynipidæ (Kieffer et Dalla Torre) ; Hemiptera : Coccidæ (Cockerell) ; Orthoptera : Forficulidæ (Burr) ; Diptera : Cecidomyidæ (Kieller), Asilidæ (von Röder), Sciaridæ (Rübsaamen) ; Nevroptera : Perlidæ (Kempny). — Un de nos abonnés, M. le Dr. Antonio Porta, professeur à l'Université de Camerino, nous annonce la prochaine apparition d’une publication coléoptérologique qu'il va créer et qui aura pour but principal de répandre en Italie l’étude de cet ordre d'insectes. Nous souhaitons sincèrement la bienvenue à la ,,Rivista Coleotterologica Italiana‘. Cette nouvelle revue s’occupera seulement des espèces appartenant à la faune italienne. N > N UERARIES ee REVUE ENTOMOLOGIQUE INTERNATIONALE No 10. L ÉDITION FRANCAISE 15 Ocrogre 1902. LE PAPILIO MACHAON, L. Dans la Faune paléarctique. CONSIDÉRATIONS BIOLOGIQUES, MORPHOLOGIQUES ET SYSTÉMATIQUES Papilio, Linnœus, Systema nature, éd. XII, p. 744 (1767). — Machaon, Linn., op. cit., p. 750. — .- Eisper, Die Schmett., ın Abbild. n. d.Natur,, Its, fs. = -- Hübner, Samm. Europ. Schmett., p: 390-1. = — Ochsenheimer, Die Schmett. v. Europa, I, II, p. r2r. — = Geodart; klist: Nat. d: Lep. d.. Krance, I, 1.1.2: — = Eimer, Artbild. n. Verwand. b. d. Schmett., II, p. 95. — — Spengel, Zool. Ihrb., XII, p. 337, t. XVII-XIX (ab.). Ab. Marginalis. Robbe, C. R., Soc. Ent. Belg., 1891, p- 395. — Ab. Nigrofasciatus, Rothke, Stett. E. Z., 1895, p. 303. — Ab. Atromarginata, Standfuss, Zool. Stud., t. I, f. 9-10. Dans cette espèce, les œufs sont gros en comparaison de ceux des autres espèces du genre Papilio, avec l'enveloppe très ténue, la surface de la même couleur, blanche dansles premiers jours, vertclair plus tard;ils sont allongés et présentent constamment la partie supérieure plus pointue; observés avec un léger grossissement (son), leur surface paraît réticulée, composée de mailles hexagonales, régulières, plus petites et plus nombreuses aux deux extrémités ; à la partie médiane de chaque maille il y a un poil rigide et court. Comme nous venons de le dire, ces œufs ont une forme allongée et sont déposés par les femelles avec le poil obtus en bas, de maniere à ce qu'ils puissent facilement adhérer au parenchyme de la feuille, et ils sont tou- — 122 — jours écrasés et sinueux, de façon à faciliter leur adhésion. — A l'aide de la loupe, on observe que dans chaque œuf le micropile est excentrique et entourédequatreoucingrangésdepetitesécailles polygonales d'une formeet d'une disposition concentrique; le canal vilellin, qui doit livrer passage aux spermalozoaires, est bien visible, et, quand il est prêt à éclore, on distingue très bien la jeune chenille, appuyée d'un côté et le long de la partie la plus grosse de l'œuf, avec les tubercules dorsaux et les pattes bien visibles. Le nombre des œufs déposés par chaque femelle varie selon les saisons et selon les individus; j'ai observé qu'en moyenne le nombre des œufs dé- posés dans le printemps est bien plus grand que celui des œufs déposés par les femelles dans l'automne. Ce nombre peut varier de 80 à so pour la première ponte et de 50 à 2; pour l’autre. Certes, dans cette espèce, les œufs déposés par chaque femelle sont plus nombreux que chez les autres espèces du même genre. Quant à leur disposition, je crois qu'il n y a pas de régularité. Généralement, chaque femelle dépose ses œufs en petits groupes peu nom- breux ou tout à fait isolés ; quant à moi, je n'ai jamais recueilli plus de six œufs sur la même plante. Cette loi naturelle bienfaisante garantit aux futures larves, qui sont lentes dans leurs mouvements et voraces, une nu- trition sûre et abondante. Le temps nécessaire pour la formation complète de la chenille dans cha- que œuf varie suivant le climat et les saisons. Au printemps, quand il ne fait pas très froid, la durée ne va pas au-delà de huit à dix jours, tandis que, chez les individus qui déposent les œufs en été, on obtient la chenille même après quatre jours. Dans les œufs déposés à la fin de l'automne et qui passent l'hiver, il faut plusieurs mois pour finir le développement de la chenille; mais ce cas se présente rarement; en général, les individus qui apparaissent pendant le printemps et les premiers tirent leur origine de chrysalides hivernantes. Dans l'Italie méridionale, péninsulaire etinsulaire, et dans l'Afrique tem- pérée, le développement des œufs est relativement très précoce. J'ai observé que les œufs gardent leur fécondité de + 40° à — 25°; au- delà de ces limites thermiques, ils sont perdus. La jeune chenille, à peine grosse de quelques millimètres, met peu de temps à sortir de l'enveloppe. Après avoir fait sur elle-même une série de révolutions, que l'on ne peut suivre qu'avec l’aide de la loupe, il semble qu'elle s'arrête tout à coup, la tête dans la direction du micropile, en tächant, pour se délivrer de l'œuf, de faire sortir une de ses mandibules et d'ouvrir l'orifice. Cela fait, elle parvient, non sans peine, à faire sortir sa tête ; les autres parties du corps sortent après quelques minutes et avec facilité. Chez toutes les espèces, la chenille a le corps allongé, cylindrique, aplati vers le ventre, la tête presque ronde et plus grosse. La surface du corps est peu pubescente et les poils rares sont courts et d'une couleur cendrée obscure. Dans le groupe de Papilio Machaon, la couleur de la chenille, quand elle vient de sortir de l'œuf, est d'un brun noir uniforme, avec des taches vertes très pâles ou d'un gris brun répandues le long des lignes latérales — 123 — du corps ; la région ventrale est plus pâle. Pas de trace du tentacule charnu, ni des taches et des points roux qui paraissent dans la seconde mue. i Dans cette période, et avant de finir la première mue, la jeune chenille mange très peu, elle n'a que des mouvements très lents: en l’observant pendant peu de temps on pourrait croire qu'elle ne se meut point. La durée de la première phase de la chenille est, selon les saisons et le climat, de 24 à 60 heures. Après la seconde mue, la couleur de la chenille reste invariable : elle a les mouvements plus vifs et prolongés et elle mange plus abondamment. A l'aide de bonnes lunettes on commence déjà à observer une petite enflure entre le segment céphalique et le premier des segments thoraci- ques, une bosse en forme de glandule jaune rougeätre; c’est l'embryon du tentacule rétractile caractéristique des chenilles des Papilionides. Après la troisième mue, on distingue dans la chenille le ton de la couleur du fond et les caractères distinctifs et essentiels de l'espèce, et le facies de la chenille s'établit. Avant de se changer, après la quatrième mue, en chrysalide, son extérieur subit de légères modifications. Le tentacule charnu a une forme bien distincte en Y, il est rétractile et a une couleur jaune rougeâtre uniforme, de nuance plus ou moins foncée, suivant les individus. Ce don naturel constitue un faible appareil défensif de ces inoffensives chenilles contre la pétulance des Microgasters (Hyme- noptères). De l'extrémité de ce tentacule, quand on excite la chenille à plusieurs reprises, sortent quelques petites gouttes d'une substance jaune pâle, un peu onctueuse au toucher et d'une saveur piquante, qui ne differe pas beau- coup, par sa composition chimique, de l'acide formique. Pour atteindre leur plus grand développement, les chenilles du groupe Machaon ont besoin d’un espace de temps différent suivant les saisons et plus ou moins long suivant les individus. La plupart des individus du printemps et de l'été finissent les phases de la période de chenille entre douze et dix-huit jours ; il n'en est pas de même de ceux de l'automne, pour lesquels la durée s'étend jusqu'au trentième jour. J'aurais plaisir à mentionner le résultat de quelques observations faites par M. M.-C. Verloren (1) et amplement refaites et modifiées par moi. En supposant que le corps de la chenille soit représenté par un cylindre, dans lequel les rapports entre le diamètre et la longueur soit entre eux comme I : 5, et que cette proportion soit conservée exactement pendant toute sa vie jusqu à la transformation en chrysalide, on peut avoir l’aug- mentation de volume de la chenille dans chaque mue et en millimètres cu- bes avec la table suivante : Bappert: D’L ":"mr? 0 (1) M.-C. VERLOREN. Observation sur le P. Machaon (Journal Entomologique, tome II, Neerlande, 1859). ; VOLUME NOMBRE DES MUES DURÉE DES JOURS ACCROISSEMENT DE LA CHENILLE u | —— Printemps. — Automne. A la sortie de l'œuf. 0,44 mill. cub. 12-30 heures. 2 » 1,60 mill. cub. 24 8 45 70 4-6 490 A complet developpement. 3360 Par cette table on voit que l'accroissement de la chenille est considérable après la quatrième mue, et qu'elle met en automne un nombre de jours triple de celui qui est nécessaire au printemps pour finir son entier déve- loppement. La nutrition en automne, moins abondante et plus défectueuse, se joint à l'influence de la température extérieure pour retarder l'évolution. Après chaque mue, la chenille tâche de se délivrer de la peau qui, trop petite pour le développement de son corps, est devenue inutile. Pour s'en délivrer, l'animal se retourne plusieurs fois et lentement se met en devoir de manger l'enveloppe inutile, et sa peau, desséchée, se détache en entier ou par morceaux que la chenille mange avidement. J'ai observé cependant que toutes les chenilles ne sont pas dermophages; ilyena qui, par divers mouvements ininterrompus, se glissent près de quel- que pierre pointue, ou près de la tige de la plante sur laquelle elles vivent, pour faciliter le détachement de la peau, qu'elles abandonnent sans l’entail- ler avec les mandibules. La pubescence, qui couvre bien rarement le corps de la chenille jusqu'à la troisième mue, disparaît ensuite, et on voit les poils, emportés par la peau suivante, paraître sous la forme de taches rouge orange, formant de petits mamelons. Il y a quelques années, on croyait que ces chenilles, de même que beau- coup d'autres appartenant aux Æhopalocera, présentaient entre le segment céphalique et la première paire de pattes écailleuses, une glandule à l’as- pect mamelonnaire, observée pour la première fois par l'entomologiste Bon- nel, et, depuis, par Goossens (1), qui ne peut expliquer sa présence. Je crois que cet organe doit servir à un double but : à la sécrétion d'une humeur salivaire pour humecter et rendre plus faciles à digérer les feuilles tenues entre les pattes, et à défendre la chenille, qui, en se retournant, peut opposer cette glandule aux attaques des Microgasters (Hyménoptères). Dans le Papilio Machaon et en général dans tous les Papiliontides, cette glandule est remplacée par le tentacule charnu. Bien connues entre toutes les chenilles des Rhopalocera, celles de Ma- chaon ont seize pattes; celles qui correspondent aux segments I, II, II sont semblables, pour la forme et la grandeur, à des appendices spiniformes re- (1) Ann. Soc. Ent. Fr., année 1869, p. LXIV. a tournés en dedans; celles qui correspondent aux segments VI, VII, VIIL, IX sont plus grandes et celles du XII® sont plus courtes et plus minces. Quant à la couleur de la chenille, nous en observons deux formes : une forme typique, normale, et une n?g11cans, accidentelle, ou pour mieux dire irrégulière. Dans la première forme, la chenille mesure à son complet développement 47-49"" et elle a une belle couleur vert pomme fondamentale, uniforme, présentant à chaque segment une bande noire transversale, sur laquelle on voit clairement des taches régulières, rondes, rouges ou fauve rougeä- tre, suivant que la couleur du fond est plus ou moins foncée. En dessous la couleur est plus pâle avec des lignes fines et des points brun noir disper- sés, plus ou moins nombreux et distincts, suivant les individus. La tête est verte, bordée extérieurement d'une bande transversale noire. Dans la forme nigricans, à son complet développement la chenille ne mesure pas plus de 40-42"" ; la couleur noire des anneaux et des bandes, spécialement des intrazoonitales, se répand considérablement, au point de ne laisser qu'un espace trés petit à la couleur verte, qui est la couleur fon- damentale ; dans la forme typique, elle se borne seulement à des arcs dorsaux et abdominaux, et enfin à des taches irrégulières, répandues, ventrales et latérales. La tête est noire et présente à l'extérieur une auréole verte. Il faut observer aussi que la nuance de vert diffère dans les deux formes: le ton du vert fondamental dans la forme typique est vert pomme, dans l’autre il est bleuätre. Par mes observations, qui ont duré plusieurs années, on voit que, dans les années humides et pluvieuses et dans les saisons froides et tardives, l’ap- parition des chenilles nıgricans a été plus fréquente; je n'ai pas rencontré cette forme aussi répandue dansles saisons précoces etdans les années sèches et chaudes. Pour mieux démontrer mon assertion, j'ai dressé le petit tableau suivant : FORME TYPIQUE FORME NIGRICANS ANNÉE EE — Mars-Avril Mai Juin-Juillet |Octob.-Novemb.|| Mars-Avril Mai Juin-Juillet |Octob.-Novemb. en — | | on 1898 15 14 )) 1899 19 Ir 1900 25 24 1901 14 19 TOTAL des exemplaires observes. 300 TOTAL des exemplaires observés. 19 D'après ce tableau on observe que la proportion entre les spécimens de la forme typique et ceux de la forme nigricans est comme 15 : 1, c'est-à-dire pour chaque saison la quinzième partie en moyenne des chenilles appar- tenant à la forme nıgricans. Or, je crois qu'un des facteurs principaux, le premier et le seul peut-être, est l'influence que le froid peut exercer sur cette forme en agissant sur la — 126 — nutrition plus ou moins défectueuse. En observant une chenille typique dans la seconde phase du cycle larval, elle présente-une couleur gris noirâtre plus ou moins foncée, avec beaucoup de bandes noires veloutées, dorsales et transversales sur chaque segment et dans l’espace intrasegmental. Les segmentales sont plus larges et ornées de 6-8 taches rouge orange plus ou moins foncées, selon les individus, et régulièrement disposées. Ce coloris et cette disposition de couleurs se conservent jusqu'àla troisième mue; après cela, la couleur noirâtre fondamentale disparaît peu à peu, remplacée par la teinte verte d'abord pâle, ensuite foncée, et qui constitue dans la forme typique la couleur fondamentale de la chenille adulte. En faisant donc une comparaison entre le facies que présente la che- nille avant la dernière mue, forme nigricıns, nous pouvons facilement considérer cette variété comme due à un arrêt de développement; en effet, dans cette forme on voit comme caractères permanents ceux qui dans la chenille typique sont transitoires, c'est-à-dire que la couleur de la jeune chenille avant la troisième mue dure sans changement jusqu'à son complet développement. En outre, si nous faisons bien attention, nous observons dans la jeune chenille, sur les segments du thorax et de l'abdomen, des tubercules pus- tuliformes, épineux, de couleur différente, du rouge orange au rouge vif, et qui disparaissent tout à fait avec la quatrième mue dans les chenilles typiques; or, dans la forme nıgricans, ces tubercules accompagnent la chenille même dans la dernière mue, et durent jusqu'à la transformation en chrysalide. J'aiobservé, de plus, le décroissement de la sensibilité du tentacule charnu dans les chenilles de la forme typique, au fur et à mesure que celles-ci, après la quatrième mue, se mettent à se transformer, et dans cette période de leur vie il faut, pour que cet organe puisse sortir de son insensibilité, les stimuler plusieurs fois avec des piqûres d'épingle. Dans les chenilles de la forme nıgricans cet organe se conserve aussi sen- sible dans tout le cycle de la vie larvaire. J'ai observé que dans la qua- trième mue il acquiert une sensibilité même plus accentuée, faisant sortir sous forme de sueur et plus abondamment la sécrétion glandulaire; cette sensibilité n’est observée, dans les chenilles de la forme typique, que jusqu'au commencement de la quatrième mue. Un grand nombre d’entomologistes, et notamment Sepp, Ver-Huell, Hüb- ner, Frivaldszky, etc., sont d'avis que la couleur noire peut avoir de l'in- fluence sur l'imago provenant de la forme nigricans et que la variété Sphy- rus, Hb. provient de ces chenilles. Nous allons voir que cette assertion n'est pas fondée. Beaucoup de personnes croient qu’on peut distinguer le sexe de l'imago que la chenille produira par ses différentes couleurs et par la forme et la grandeur des taches qu'elle présente après la quatrième mue. Les études de Malpighi, et après lui celles non moins minutieuses de Hérold, ont dé- montré en effet que dans le corps de la chenille, depuis la première mue, l'appareil unisexuel productif se trouve à l'état très rudimentaire, et ces in- vestigations, basées sur l'anatomie interne, n'ont pas donné de réponse exacte sur le ton de la couleur fondamentale extérieure ou sur les différentes gradations de cette couleur. = 197 La chrysalide a une forme allongée pas tout à fait semblable à celle des autres Papilionides ; elle est nue et pendue horizontalement au plan d’ap- pui, branche ou pierre, avec un fil comme de la soie que la chenille se file une heure à peu près avant la transformation. Ce fil courtentre les segments IV et V eta pour but de maintenir la chrysalide contre les attaques du vent et du mauvais temps et de faciliter la sortie de l’imago. J'ai observé que, quand le fil qui tient la chrysalide adhérente au plan d'appui se rompt, l’imago qui en sort est bien changée; cela vient de ce que le papillon n'a plus un point d'appui suffisant pour le soutenir dans les efforts qu'il fait pour rompre l'enveloppe qui l'entoure; la plupart du temps l'enveloppe reste adhérente aux ailes et aux pattes en petits morceaux. Elle est d’un vert obscur ou gris, avec les tubercules dorsaux jaunes, le thorax et le ventre brunätres. Caput moyenne, plus étroite que le thorax, arrondie, avec la région fron- tale petite et un peu convexe. Antennæ droites, à peine plus petites que la longueur du corps. Massue (clava) des antennes de couleur brune, robuste, ovale, allongée, comprimée sur les côtés, courbée de bas en haut, avec la portion basilaire jaune orange, peu distincte, légèrement pubescente au côté interne. Lingua longue, subtile. Scapus des antennes très subtil, allongé, enfoncé dans la fossette anten- paire qui est tout pres de l'œil. Oculr unis, convexes, oblongs, relativement larges, placés par rapport à la tête d’arriere en avant et du côté interne, à l'extérieur enfouis presque entièrement dans une sorte de bord proéminent, distinct du crâne pubes- cent, d’un blanc très vif, appelé par Straus cercle oculaire; jamais d’ocelles. Palpı droits, contigus, comprimés, très courts, écailleux, surpassant d'une moitié la région frontale, avecles trois articles peu distincts, revêtus de poils soyeux, courts, épais, avec le troisième article moins long que le second, nu et cylindrique, obtus vers l'extrémité. Cranius constitué de plusieurs morceaux unis ensemble, peu convexe, d'une forme distinctement quadrilatère. Occiput (partie postérieure du crâne qui s’unit avec la portion antérieure des tempes) peu distinct, si bien qu'il semble la continuation du crâne. Thorax robuste, pubescent, presque arrondi. Prothorax très court, formant presque un collet irrégulier surmonté d'une portion bifide, prolongée, quiest l'angle antérieur du scutellum. Scutum mésothoracique en forme de losange, grand, bien échancré pour recevoir le sculellum. Scutellum uni avec le scutum, dans lequel il s'enfonce, étroit, transversal. Postscutellum (1) très petit, situé sous le bord postérieur du scutellum, très étroit, allongé, divisé longitudinalement en deux parties. Propectus peu développé, membraneux, très visible. Mesopectus très développé, formé de plusieurs morceaux étroitement unis ensemble. (1) Confondu, à tort, par Audouin, avec l’Entothorax. — 128 — Prosternum et sternum recouverts par les hanches libres du propectus. Mésosternum membraneux, étroit, linéaire. Als perpendiculaires au corps et se touchant vers l'extrémité quand l'in- secte est à l’état de repos, amples, ornées de couleurs très vives, généra- lement à fond jaune plus ou moins foncé, interrompu par des lignes bru- nes. Première branche de la nervure des ailes antérieures suit le bord supé- rieur dans toute sa longueur. Seconde branche se divise dans sa route en deux ramifications conti- guës et peu apparentes. Alæ de la seconde paire dépourvues de frein, avec la première nervure courbée après son origine, se dirigeant v rs l'angle extérieur, s'amincis- sant petit à petit pendant sa route et donnant une petite ramification peu sensible. De la seconde nervure, qui est plus fine et naît au-dessous de la première, se détachent, à peu de distance de son origine, deux rameaux qui vont finir au bord extérieur. Bord abdominal des ailes postérieures concave et recourbé en avant, laissant ainsi l'abdomen complètement libre. Cellula du disque limitée postérieurement par une nervure à angle plus ou moins tronqué, donnant des ramifications secondaires, longitudinales. Bord inférieur largement dentelé, orné près de l'angle anal d'une tache composée par d'autres secondaires, pourvu d'un appendice caudiforme, plus ou moins long et courbé légèrement vers l'extérieur près de son extré- mité. Abdomen fusiforme, pubescent, allongé, plutôt gros. Pedes grêles, délicats, de moyenne longueur, égaux dans les trois paires et également adaptés à la marche chez les deux sexes. Tibiæ antérieurs ornés d'un appendice spiniforme, obtus, rohuste, de moyenne longueur. Coxæ peu longues et accompagnées constamment par des appendices bi- fides et poilus très distincts. Tarsi de la première paire et de la seconde, et peu distinctement aussi ceux de la troisième, présentent avant leur portion terminale un gonfle- ment recouvert par des poils épais et peu longs. Ungulæ courts, pourvus, près des pattes des trois paires, de petits cro- chets courbés et minces, entiers et sans dents, plus robustes chez le 4. L'imago, dans ce joli groupe du Papilio Machı>n, présente chez presque toutes les sous-espèces et les variétés des dimensions différentes, toujours supérieures aux moyennes, dépassant le type chez peu d'espèces seule ment. Il est vrai toutefois qu’on rencontre des exemplaires chez lesquels la taille est de beaucoup plus petite que celle du type; mais ces cas isolés sont tou- jours des aberrations accidentelles dues à des influences atmosphériques ou plus rarement alimentaires; ils se perpétuent bien rarement, et encore plus rarement se rencontrent loin du lieu où ils se sont constitués et où peut-être ils vont se renouveler généalogiquement, comme résultats des mêmes causes. Dans les jardins et dans les vergers, à la lisière des forêts, dans les prai- ries, dans les lieux incultes, sur les montagaes, sur les collines, le long des plaines, partout, à l'exception des bois où ils pénètrent par accident et d'où —- 129 — ils tächent de sortir avec la plus grande activité, on rencontre les espèces du groupe Papilio Machaon de la première moitié d'avril jusqu'à la mi-no- vembre, la date variant suivant les lieux et les saisons. Le volestrapide, saccadé, un peu irrégulier, mais rapide commechez tous les Papilionides. Ils n'arrivent à de grandes hauteurs que rarement, et aussi rarement ils touchent la terre. Des repos plus ou moins prolongés sur quel- que fleur, sur une branche, jamais sur le terrain, rarement sur une pierre ou contre un mur, interrompent la vivacité de leur vol. Leur période de vie active commence quelques heures après le lever du soleil, et à mesure que le jour grandit leur vol se fait plus vif et plus pro- longé; après midi, ces jolis lépidoptères ralentissent leur vol, se reposant plus souvent et plus longtemps jusqu'aux heures qui précédent le coucher du soleil; alors ils tombent dans le repos le plus complet. J'ai observé que le 4 a une apparition plus précoce, précédant celle de la ? de quatre ou cing jours, pendant lesquels on ne recueille que des exem- plaires 4; au moins ce sont les observations que j'ai faites pour le Paprlio Machaon type pendant longtemps. C'est une loi naturelle bienfaisante qui se retrouve chez les hexapodes, et je suis d'avis qu'elle a pour but de favo- riser la reproduction. Aussitôt à l'état adulte, les lépidoptères s’accouplent et la $ survitau & pour déposer les œufs. C'est dans cette période que leur vol acquiert une vivacité plus grande et que leurs mouvements sont encore beaucoup plus jolis et plus dégagés, comme s'ils goütaient la douceur de la possession sexuelle. Ils s'arrêtent alors sur les feuilles, sur les branches, sur les fleurs, en abaissant et soule- vant toujours la région anale,en fermant et en ouvrant les ailes. restant bien rarement dans un complet repos. Leur naturel paisible est aussi troublé parles excitations de l'amour. D'une nature calme, les 4 deviennent, pendant cette période, très vifs et batailleurs : ils se disputent avec une grande vivacité la plante, la fleur, ou plus rarement le terrain où ils attendent la 9, et, se livrant enfin à une lutte très acharnée, ils s'élévent dans l'air au point de disparaître à la vue de l'observateur le plus patient. Si un autre 4 tâche de s'arrêter sur la même plante ou sur quelque autre du voisinage, le vainqueur, après avoir éloigné son ennemi, va reprendre sa place par droit de conquête. L’accouplement a lieu sur les feuilles, sur une branche, sur une fleur, très rarement sur le terrain. Suivantmes patientes observations, les deux sexes se comportent de la ma- nière suivante : En copulation, 4 appuyé lourdement sur les pattes de la seconde et troi- sième paire; mouvements fébriles dans les antennes, interrompus par des repos prolongés; mouvements intermittents des derniers segments abdomi- naux, accompagnés de mouvements vermiculaires; l'insecte tourne souvent la tête et le thorax à droite et à gauche; mouvements saccadés, fébriles des ailes répétés de deux à huit fois, puisrepos, les ailes étant soulevées, mais pas complètement perpendiculaires; ailes embrassant celles dela $, sur lesquel- les elles se posent voluptueusement, mouvements fréquents de tout le corps, secondés par ceuxde la 9 ,àdroite età gauche, en décrivant des demi-circonfé- rences sur la première paire de pattes, puis repos plus ou moins long, en — 130 — s'appuyant lourdement sur les pattes de la seconde et de la troisième paire. Abdomen formant une seule ligne avec celui de lag. 2 Abdomen enflé, adhérant étroitement par la portion anale à celui du 4 ; tête cachée presque entièrement sous le thorax, courbée sur les pattes; ailes en toit, légèrement soulevées et secondant les mouvements rapides du 4; fréquents mouvements vermiculaires près de l'abdomen. Souvent elle développe et enroule sa trompe. Souvent le couple, ainsi attaché, se met à voler, se maintenant uni pen- dant quelque temps, et le 4,quoique plus fort quand il vole, se laisse main- tenant entraîner par la 9, à laquelle il est attaché en sens contraire. Après l’'accouplement, on remarque clairement que le 4 perd de plus en plus son énergie et son agilité ; il vole avec peine, moins longtemps, en s'arrêtant et se laissant tomber lourdement sur un point d'appui, sur lequel il reste long- temps immobile. L’accouplement dure d'une heure jusqu'à une demi-jour- nee, et souvent le jour suivant les deux sexes s'unissent de nouveau. Une seule fois, le soir, j'ai recueilli sur la même fleur un couple danslequel les deux sexes étaient encore attachés, tandis que dans le laboratoire où je fais mes observations et où j'ai longtemps gardé beaucoup d'exemplaires Machaon type, les deux sexes se détachaient et restaient sur la même plante ou sur la même fleur au coucher du soleil. J'ai observé que dans les exemplaires d'automne l’accouplement dure plus longtemps; il se renouvelle constamment le jour suivant. Le survit quelques jours à l'accouplement; très souvent il meurt après l'union. La 2 a une vie plus longue: elle dépose les œufs dans une période qui peut varier de vingt-quatre heures à quatre jours; ensuite, elle aussi se dispose à disparaître de la vie après une série de transformations incon- nues peut-être, mais également grandes et merveilleuses. Papilio, Linnæus, Syst. natur., ed. XII, p. 744. — Machaon, Linn., op. cit., p. 750. Papilio alis concoloribus flavis limbo fusco ; lunulis flavis anguloque ani fulvo; En.'Suecsn°71031. Longueur des antennes : 5-ı2 mill. = des palpes : 3-4 mill. — entre les extrémités des ailes étendues : 53-74 mill. 1/2. — du corps : 17-24 mill. — de l'abdomen : 8-16 mill. — des pattes : 8-12 mill. Œuf. Blanc les premiers jours; jaune verdâtre plus tard; est déposé tout seul, parfois par petits groupes de deux à quatre. Chenille. Voy. Caractères généraux. Elle vit sur : Apium graveolens, L.; Apium pelroselinum, L.; Pimfinella anisum, L.; ‚Elhusa cynapium, L.; (Enanthe phellandrium, L.; Feeniculum officinale, L.; Opoponax chironium, Koch ; Ferula communis, D.G.; Thapsia garganıca,L.; Thapsia asclepium, L.; Angelica sylvestris, L.; Archangelica ofjicinalis, Hoff.; — 131 — Daucus carota, L.; Heracleum spondylium, Hoff.; Afhamantha macedonica, Lam.; Sium latifollum, L.; Sium augustifolium, L ; Scabiosa alropurpu- rea, L.; Anthriscus cerefolium, Hoff. Imago : Ailes antérieures, face supérieure. — Couleur fondamentale jaune soufre, avec la région basilaire jaune noirätre jusqu'au tiers de la largeur de l'aile ; le bord supérieur est garni de trois taches noires, irrégulières, décroissant de la base au sommet, avant lequel il y a une quatrième tache gris noir couverte de nombreux atomes jaunes de la couleur du fond. Le bord externe présente deux bandes noires qui se prolongent sur toute sa longueur; l'ex- terne est plus noire, plus étroite, d’une forme plus régulière, décroissant peu à peu vers le bas; l’autre est plus longue, avec le contour sinueux et couverte d’atomes jaune gris; huit taches rondes irrégulières, de la cou- leur du fond, séparent ces bandes l'une de l’autre. Les nervures sont bien marquées et il y a en dessus de légères lignes noires. Face inférieure. — Diffère peu de la supérieure : toutce qui est noir supé- rieurement est remplacé sur cette face par une couleur plus pâle, couverte: d’atomes gris jaunätre; les bandes du bord externe et les nervures sont aussi d'une couleur bien plus pâle et les taches semi-lunaires, jaunes vers le bord externe de la face supérieure, sont fondues ensemble et font une bande jaunâtre qui occupe la moitié de l'espace de la bande noire terminale. Ailes postérieures, face supérieure. — Couleur fondamentale plus päle; la région basilaire est bien pourvue de poils jaune verdâtre et tachetée de noir jaunätre; le long de la ligne marginale externe il y a une bande noire très prononcée qui suit, avec des ondulations très marquées, les dentelures du bord de l'aile, dont la troisième de l’angle anal se prolonge beaucoup en bas et constitue l'appendice caudal noir parsemé de jaune. Cette bande est interrompue par six taches jaunes de la couleur du fond, mais bien diffé- rentes de forme et de grandeur irrégulière; l'autre, qui est plus large et correspond à celle des ailes de la première paire, a un contour sinueux et est garnie d’atomes d'un violet bleuâtre répartis en groupes qui forment des taches correspondant aux taches jaunes marginales. Dans la cellule discoidale, les deux nervures qui constituent l'angle infé- rieur sont plus marquées. Un peu au-dessus de l'angle anal, il y a deux ta- ches, dont l’une est ronde et de couleur de rouille, l’autre l'entoure et elle est semi-lunaire, de couleur jaune bleuätre; supérieurement, ces deux ta- ches sont limitées par une légère petite bande noire. Arles postérieures, face inférieure. — Couleur fondamentale plus pâle, les nervures moins prononcées ; la bande noire transversale est réduite à deux petites lignes noires qui la séparent du côté interne de l'aile et du bord externe. Les taches constituées parles atomes bleuâtres disposés en groupes plus ou moins nombreux sont plus distinctes et de couleur plus vive; la suite des taches, près de l'angle anal, est très bien marquée. Trois taches de rouille irrégulièrement cunéiformes sont disposées près du milieu du bord externe de l'aile. Avant tout, il faut observer que ces taches cunéiformes, couleur de rouille, comprises dans les espaces internervuraux, varient pour la forme, la dis- position et le nombre dans les spécimens des provinces du sud de l'Italie. M. le Docteur Stefanelli, dans son estimable travail (1), résume les obser- vations faites sur 106 spécimens pour établir la constance, le nombre et la disposition de ces taches. Les spécimens recueillis dans la Terra di Lavoro et dans les Puglie ressemblent beaucoup à ceux recueillis dans la Toscana par les taches, au nombre de deux, disposées dans les espaces III et IV et d'une forme irrégulièrement ronde. Parmi les spécimens recueillis dans les Calabrie, cinq présentent au contraire des taches distinctement cunéiformes et disposées dans les III‘, IV® et V° espaces internervuraux. Trois spécimens, issus de chrysalides recueillies à Torre dei Passeri, Pescara (Abruzzes), présentent une tache pâle rougeätre dans le VII‘ espace, conservant bien marquées celles du IV* et du V°, mais pas la forme, qui est triangulaire, la base tournée vers le bord extérieur. Dans quatre spécimers recueillis en Allemagne et obtenus de M. Otto-Staudinger, les taches du V° et du VII: espace internervural sont seules distinctes ; dans un des spécimens, qui est une Q, elles manquent aussi dans ces deux espaces ; pasdetrace des taches couleur de rouille internervurales. Abdomen très gros, de couleur semblable au jaune de l'aile; il y a une bande noire le long de la partie supérieure. Paltes d'un jaunätre pâle. Le est de dimensions plus petites que la % ; les couleurs sont plus marquées dans cette dernière. Cette espèce vit dans les jardins, les landes non cultivées, les plaines de la campagne et des montagnes; on la rencontre bien souvent prés de la mer, etelle s'arrête sur les herbes qui croissent sur les sables. Elle a trois générations : en avril, juin-juillet, septembre-octobre dans la Sicile, l'Algérie, la Tunisie, les Açores, les Asturies, plus rarement dans l'Italie méridionale, l'Espagne, le Portugal. Elle a une double génération en avril-mai et en aoüt-septembre en Alle- magne, en Angleterre, dans la France, la Bohême, l'[taiie, la Russie méri- dionale, le nord de la Finlande, la Laponie, la Scandinavie, la Normandie. Une seule génération en juin-juillet dans la Mandchourie, la Pokrofka et les montagnes de l'Amour. En Italie, elle a été recueillie à la plus’grande hauteur par le savant Doc- teur A. Curo, sur les Alpes du Stelvia et du Bernina, à 2,500 mètres au- dessus de la mer. La couleur jaune fondamentale varie beaucoup, car elle passe par toutes les gradations ; je tiens comme un fait sûr, basé sur des observations con- tinues, que les individus de l'été ont la couleur fondamentale plus foncée. | Dans le Catalogue descriptif des Lepidopleres de Maine-et-Loire, M. De- lahaye mentionne, à la page 4, deux sujets : Aberr. (d):« Aux ailes supérieu- res, lache de la base, partie de la bordure qui surmonte le point apical et ce dernier très charges de poussière jaune ; lache discoïdale interne bien étroite. (1) P, STEFANELLI. Catal. lllustr. Ropal. Tosc,, Bull. S. Ent, Ital. tom. II, anno XX XII, p. 168, — 133 — Aux ailes inférieures, croissant bleu de l'angle anal très large.— Aberr. (e): Les six lunules jaunes des secondes ailes, surtout les 1"°, 2°, 5° et 6°, portent du rouge ferrugineux semblable à la tache anale ; celle-cı déborde du côté libre. Dessous des mêmes ailes également plus marqué de ferrugineux. » Les entomologistes considèrent à tort comme des espèces distinctes et bien constituées des sujets dus à différentes formes de variétés ou d’aber- rations du type Papilio Machaon, en se basant sur les différentes dimensions et le développement plus grand ou moindre de l’appendice caudal. Les ca- racteres les plus constants, qui sautent le mieux aux yeux, les plus raison- nables, les plus considérables, les plus exacts, sont la plus ou moins grande diffusion de la couleur brun noir sur la couleur jaune de fond, la forme, la dimension et la couleur des bandes et la distribu - tion différente des couleurs dans la tache ronde près de l'angle anal dans les ailes de la seconde paire. Les dimensions différentes et le dévelop- pement plus ou moins grand de l’appendice caudal ne sont pas des caracté- res exacts pour la distribution des variétés du type et ils ne donnent pas des idées justes et scientifiques. Au fait, le type Machaon, dans les différentes parties de l'Europe, varie beaucoup pour les dimensions, même en restant bien fidèle au type de Lin- nœus ; ces modifications sont dues aux différentes influences du climat, de l'altitude et des saisons. Pour démontrer mon assertion, je cite le résumé des observations faites sur plusieurs centaines de spécimens appartenant au Machaon type : — 134 — | DIMENSIONS DINENSIONS | | ENTRE LES EXTRÉMITÉS | RUES LOCALITÉ ÉPOQUE DE LA RÉCOLTE des ailes étendues caudal | a oo Aa P. Machaon-Iype. 53 "" au Helvetia. | 20 avril 1898 (col. Staud.). | = 53 » 1/23 » ı/4| M. Maiella (Italia). | 4 mai 1900. — 54 » 3» Novasiri (Italia). 12 avril 1899. + s4 3 » ı/2| Cambridge. Printemps 1830 (col. Corday). — 56 » 3 » 1/2) M. Terminio (Italia). | Mai 1884 (?). — we) 4 » 1/2] Basses-Alpes. — 7001/2140) Cévennes. Printemps 1887 (col. Campiche). — sg» 4 » 1/2| Catalonia. (Col. Staudinger) ? — 60 » 4 » 1/2| Andalousie. | Mai 1890 (col. Staudinger). _- 60 » 5 ) Monte-Vergine (Halia).! 19 septembre 1888. _ 63 » s » Pyrénées. Printemps 1887 (col. Campiche). — 65 » s » ı/2| Allemagne. Septembre 1889 (col. Stauding.). | Le 67 » |4 » 1/2| TorredeiPasseri(ltal.).| 11 octobre 1887. | — 67 »1/2|5 » Dresden. Ex larva (Col. Staud., oct. 1880). | - 70» 6 » Hyères. 2 mai 1837 (col. Campiche). — 70» 0) 1/2 M. Coppola (Italia). 24 avril 1889. | — 70 »1/216 » Mont.delaSierra-Nevada. 17 avril 1883 (col. Hoffmann). | — 70 »1/216 » Vosges. Printemps 1887 (col. Campiche). — 71 D 6 » 1/2] Andalousie. Mai 1883 (col. Calleja). | — 71 »1/216 D Lanciano. 4 avril 1890. — 72) 6 » 1/2, Camaldoli di Napoli. |Exlarva, print. 1900 (c.0. Ravel). = 13 D 7» Monte-Vergine (Halia).! 17 septembre 1888. — 75 0) 7» Camaldoli di Napoli. | 3 avril 1889 (col. 9. Ravel). _ 73 » 1/27 »1/4| Dresden. Ex larva (col. Staud.,oct. 1880). — 74 » 70) Monte-Nuovo (Italia). | 14 mai 1897. — 74 ) 1» 1/2 "Andalousie. Mai 1883 (col. Calleja). — 74 D1/218 » Patti (Sicilia). 21 avril 1880. — 74 »ı/2|8 » Andalousie. Mai 1883 (col. Calleja). | Il me semble résulter des observations faites qu'on doit considérer comme type du groupe Machaon la forme européenne, soit parce qu'elle est la plus ancienne, soit parce qu'elle a une zone plus grande de diffusion, puisqu'elle est cosmopolite dans tout l'hémisphère septentrional. Les ento- mologistes américains, et le premier parmi eux le fameux Edwards, se dis- putent la priorité, en assurant que le type nord-américain Paprlio Aliaska peut être séparé de la forme européenne et qu'il n'a point de relation évolutive avec le type Machaon européen. Et Edwards, pour confirmer son opinion, s'appuie sur un des caractères les plus distincts et les plus cons- tants, à savoir que le bord extérieur des ailes de la première paire est bien plus convexe. — 135 — Au point de vue morphologique, je ne doute point de l'importance de ce caractère, mais je ne puis m'empêcher d'observer que dans plusieurs autres formes, spécialement dans celles de la Transcaucasie, on voit une tendance semblable. Au fur et à mesure qu'il grandit, le type a subi plusieurs modifi- cations, d'abord accidentelles et produites par une influence plus ou moins directe, chimique, physique ou physiologique. Ces modifications ont pro- duit sur l'individu des variations qui l'ont éloigné du type unique et primi- tif; au fur et à mesure quelles ont grandi, elles ont laissé une trace en se répétant et se perpétuant, et ont donné naissance à un phénomène évolutif rendu constant par une loi naturelle. Si on étudie le Papilio Machaon dans la forme de l'Europe du Nord, on observe que la couleur jaune fondamentale a la prédominance jusqu'à l’exa- geration et que les lignes et les bandes brunes, quoiqu'elles se présentent avec une gradation plus noire, ont perdu néanmoins leurs dimensions typi- ques et sont plus courtes et plus fines. Cette même couleur fondamentale se modifie bien clairement dans le type de l'Europe méridionale, donnant nais- sance, dans certaines régions, à une forme nouvelle dans laquelle, au con- traire de celle de l'Europe du Nord, prédomine la couleur brune. Cette cou- leur est due à une plus grande extension du noir des taches et des bandes secondaires, je veux parler de la variété Sphyrus, que nous allons étudier, et qui reparait de nouveau dans des spécimens recueillis au Kamtchalka, ob- tenus de la maison D.-H. Jimeno. Dans cette dernière, j'observe que les bandes extérieures des ailes sont plus étroites et d’une couleur noire ve- loutée, diminuant très sensiblement près du bord costal dans les ailes de la première paire, tandis que dans d’autres régions de l'Asie la variété Asiatica remplace dans cette faune le type Sphyrus de l'Europe, auquel elle ressemble beaucoup ; elle est bien commune dans les prairies de l’Hima- laya jusqu'à une hauteur de 7,000 pieds. Felder, Selyan et bien d'autres entomologistes considèrent la forme Machaon d'Europe comme une espèce bien distincte des formes Machaon d'Amérique, et ils assurent que le type Machaon d'Europe ne provient que des évolutions successives du Papilio Dolicaon et du Papilio Oregonius. Je crois que l'affirmation des entomologistes américains est dénuée de tout fondement et erronée. Il est de fait qu’en étudiant avec scin le Ma- chaon dans la faune américaine, nous observons qu'il ne manque pas de reparaître dans bien d’autres régions dans la forme européenne, même en se modifiant dans plusieurs localités, en donnant des formes nouvelles bien constituées et distinctes, rendues constantes par le temps. Est-ce qu'il n’en est pas de même en Europe ? N'y a-t-il pas des lieux dans lesquels, tout en vivant sous la forme typi- que, le Papilio Machaon est accompagné de formes dissemblables et étran- ges ? Le Docteur H.-A. Hagen (1) assure que les spécimens qu’on recueille dans la Baie d'Hudson et dans l'Alaska appartiennent exactement au type européen. (A suivre.) Dort. Enkıco CANNAVIELLO. (1) H.-A. Hagen. Proced. of the Boston Soc. of Nat. Hist., t. XXII., p. 108. — 136 — PETITES. NOUVELLES — Une vente publique de coléoptères et lépiduptères européens et exotiques, ainsi que d’ouvrages entomologiques, botaniques, d’histoire naturelle générale, etc., aura lieu à Paris, dans les derniers jours de février, à la salle Drouot. — L'expert, M. H. Donckier de Donceer, entomologiste, 40, avenue d'Orléans, à Paris, enverra le catalogue, dès qu'il sera paru, à tous ceux qui le lui demanderont. — N. Max Rupert, Chemnitz, Mühlenstr, 47, III, Allemagne, offre des œufs importés de Yama-Maiet de C. japonica à 60 pf. la douzaine, 50 ex. 2 mk. Port 10 pf, Nourriture: chêne. — M. Hermann Rorte, Entomologisches Institut, Berlin N., Elsasserstr. 47/48, offre des lot; de papillons du Pérou et de la Bolivie. — M. Wılh. Sıeser, Alt-Harz lorf b. Reichenberg, Baehm., Autriche, offre des chrysalides importées de Pup. turnus a 4 mk. 50, philenar à 7 mk. 50, Platys. gloveri à 10 mk., Ceanothi à 8 mk. la douzaine. Port en sus 30 pf. Echange contre papillons et chrysalides. — M. W. L. E. de SturLer, Malang, Java, se charge de procurer des.insectes de ce pays et en général tous les articles relatifs à la zoologie générale, à l’entomologie, à l’ornithologie, à la botanique, — M. J. F. Mc. Crenoon, 3200 Guadeloupe-Street, Austin, Texas, doit faire l'été prochain un voyage à Guadalajara (Mexique) pour s’y livrer à des recherches entomologiques. Il serait disposé à céder le produit de ses chasses. — Avec l’un des prochains fascicales nous donnerons à nos lecteurs la fin des deux ou- vrages de MM. Bramson et Stierlin et la suite de la traduction des Carabini d'Europe (p. 41-56). — M. E. Dusois, 32, rue du Sanglier, à Menin (Flandre occidentale), Belgique, offre des coléoptères d’Asie-Mineure à un bon marché exceptionnel. Tout ce qu'il offre est en parfait état et superbement préparé. Citons, entre autres : Procerus Sommeri, 2 fr. 50 ; Procrustes Mul- sanlianus, 1 fr. 25; Potosia Jousselini, 2 fr. 50. Liste sur demande, — Nous signalerons le Cataloque des livres composant la bibliothèque de M. Z. Gerbe. Il y a Jà 882 numéros, comprenant presque exclusivement des livres d'histoire naturelle avec planches coloriées : c’est une collection importante qui va être dispersde les 12, 13 et 14 mars, par les soins de J.-B. BaıLLıkre ET Fırs, libraires-experts, 19, rue Hautefeuille. TT I M TER ESS ÆT NI 2 — —— QiscELtANER ENTOMOLOGIey REVUE ENTOMOLOGIQUE INTERNATIONALE Nos 11-12. Vol. X. Eprrion FRANÇAISE 15 NOVEMBRE-DEGENBRE 1902 LE PAPILIO MACHAON, L. Dans la Faune paléarctique. (Suite) [*] CONSIDÉRATIONS BIOLOGIQUES, MORPHOLOGIQUES ET SYSTÉMATIQUES J'ai sous les yeux un spécimen en bon état, recueilli dans le territoire de Washington, qui correspond à la forme Papihio Oregonius. Or, en faisant une exacte comparaison avec les spécimens de la forme appartenant à l'Europe méridionale, j'observe qu'aucun autre caractère appartenant à cette forme, hormis la portion supérieure de l'abdomen noir, ne peut cons- tituer une différence marquée et que même ce caractère est à lui seul insuf- fisant pour séparer complètement deux formes provenant d'une même es- pèce, à savoir le type Papilio Machaon d'Europe, et à en former deux com- plètement distinctes. M. Kollar (1) assure que les exemplaires recueillis dans les prairies peu élevées de la chaîne de l'Himalaya different du type Machaon de l'Europe par la couleur fondamentale des ailes plus obscure, par les bandes margi- nales plus larges et plus noires, les nervures plus marquées et les taches semi-lunaires dans les ailes de la seconde paire plus grosses et de couleur plus bleue. Il me semble que ces exemplaires ressemblent plus à ceux re- (‘) Voir n° 10, vol. X, 1902. (1) KozLar, Hügel’s Kaschmir, t. IV, p. 406. — 138 — cueillis dans la Dalmatie, dans la Turquie, la Roumanie, l'Algérie, la Tu- nisie, les Açores, l'Espagne et le sud de l'Europe. Le Docteur de Haan assure que le Machaon se trouve abondamment répandu en Chine et que ces exemplaires, comparés avec ceux recueillis en Allemagne, n'en different que par la couleur plus vive, les poils abdo- minaux plus longs et plus bruns, et ceux de la base de l'aile, dans les ailes de la seconde paire, plus nombreux, plus jaunâtres et plus longs, à tel point qu'ils couvrent la portion inférieure de la cellule discoidale et les dernières taches semi-lunaires bleues. Il me semble que cet estimable entomologiste, même en prenant en considération des caractères marqués et différents, a omis l’un d'eux, bien plus constant et plus marqué, comme il résulte des trois exemplaires re- cueillis à Quang-Ciou(r)et qui m'ont été donnés par la maison F.-O. Perty. Ces exemplaires présentent les taches bleues des ailes de la seconde paire bien plus vives, plus petites, plus régulièrement rondes et bien plus espa- geesientrerelles- Dans le Japon il y a deux formes de Papılio Machaon. Chez l’une, qui est celle du printemps, la couleur jaunätre prédomine dans la couleur fon- damentale des ailes, la cellule discoïdale est entièrement jaune, les bandes des ailes et les taches secondaires sont plus petites et d'une couleur plus brune et plus foncée. Chez l’autre qui, d'après les assertions de M. Pryer, est représentée par le Papilio Hippocrates, volant en été, les dimensions sont plus grandes; les bandes, spécialement chez la $, sont plus larges, et les appendices caudaux sont proportionnellement plus longs. J'ai, dans ma collection, deux exemplaires de Papilio Hippocrates, recueillis près le M. Fusyama (2) et fournis par M. Neuburger. Je crois d'abord que toutes ces formes doivent se rapporter à une variété locale de Papilio Machaon, dans laquelle les caractères insulaires sont très exagérés; de plus, que ces deux formes ne doivent se rapporter qu'à un seul type qui est le type Machaon Européen, dans lequel prédomine beaucoup l'influence de la température extérieure, qui agit puissamment à l'état de chrysalide. Nous observerons aussi cela dans les formes Araschnia Levana et Araschnia Prorsa. Eh bien! qui peut nous assurer que ces deux formes n'appartiennent pas à la même espèce et que leur /acres, ainsi dissembla- ble, ne soit pas le résultat de l'influence d'une température plus ou moins basse agissant directement pendant l'état de chrysalide dans le même type? Ccmment douter que la forme Prorsa, au lieu d'être une espèce distincte, comme elle a été considérée jusqu'à ces derniers temps, soit une forme d'été simple et normale du type Araschnia Levana ? Le Docteur Weismann cite la Lycaena Astrarche qui, en Allemagne, a deux formes différentes, l’une d'hiver et l'autre d'été. Qui donc prétendra que ces deux formes constituent deux espèces différentes ? Il faut donc croire, à mon avis, que le Papilio Hippocrales ne constitue qu'un fait semblable et qu'il est une forme intermédiaire, exagérée, entre (1) Canton (Chine), (2) Tokio (Japon), 1 le type Papilio Machaon du Japon etle Papilio Hospiton de la Sardaigne, forme purement insulaire. Je conclus que, même pour les faunes extra- européennes, on doit considérer comme type du groupe Papilio Machaon la forme typique européenne, forme plus ancienne, plus rationnelle et plus répandue. Papılio, Linnæus, Syst. natur., ed. XII, p. 744. — Machaon, Linn., op. cit., p. 750. -- - varietas Aszalzca, Men. En: corp:, an. TI, p. 70. — — — Estiva, Eim.Artbil. und Verw.,p.103,t.6,fig.4. — Alarum lalius nigro-fascıalis, alarum posteriorum maculıs ceru- leis permagnıs. Longueur des antennes : 10-11 mill. — des palpes : 3 1/2-4 mill. — entre les extrémités des ailes étendues : 69-73 mill. — du corps : 21-23 mill. — de l'abdomen : 13-15 mill. == des pattes : 10-12 mill. Cette forme diffère du type Machaon d'Europe en ce qu'elle présente la bande noire postérieure à la face supérieure des ailes de la seconde paire plus large et mieux distincte et en ce que, partant du bord antérieur en ligne droite, elle arrive, atteignant presque la cellule discoïdale, jusqu’à la tache semilunaire anale. Cette forme, que l'on rencontre d'ordinaire en Sibérie, au Kamtchatka, près de l'Himalaya, dans le district de Kouldja, à 4,000 pieds, et au mois d'août, vit aussi dans certaines localités de l'Europe. La bande noire des ailes de la seconde paire, qui, dans le type de l'Himalaya, est large de 8-9 mill., ne dépasse par 5 mill. dans les exem- plaires d'Europe qui vivent sur les hauteurs de la Suisse. Ces exemplaires présentent encore l'angle intérieur de la même bande moins prononcé et moins concave. Dans les exemplaires du Aamichalka, la largeur de cette bande dépasse 11 mill. et l'angle interne est très faible, si bien qu'elle est presque droite. M. Felder (1) en donne la diagnose suivante : Var. Asratica, discrepans alis adhuc brevioribus posticisque in regioni analı magis produclıs. Cette espèce a aussi été observée dans plusieurs localités de la province de Liège (2) et dans bien d'autres de la France, et elle correspond exacte- ment à celle décrite par le Docteur 7remoulet sous le nom de variété Burdigalensis. M. O. Staudinger (3) assure que la variété Saharæ d'Oberthür est une forme plus petite et locale de la variété Aszalıca. (1) FELDER. Wiener entomolog. Zeit., IV, p. 353. (2) DE SELYS-LONGCHAMPS. Catal. des Insect. Lépid. de la Belgique, Ann. S. E. B., I., p. 4. (3) STAULINGER-REBEI, Catal, d, Lepidopteren d, Palæarct. Fauneng., p. 2. = 140 — .Papilio, Linnzus, Syst. natur., ed. XII, p. 744. — Machaon, Linn., op. cit., P. 750. — — aberralio, generatio æsliva Aurantiaca, Spr.G.Verbr., I, p. 278 (1858). — — Drusus, Fuchs. Stett. E. Z., p. 241 (1884). — Auranliaca-flava, strigis nıgri angustior, abdominis villa nigra dorsalia angusla. Longueur des antennes : 11-13 mill. — des palpes : 3-4 mill. — entre les extrémités des ailes étendues : 72-75 mill. — du corps : 22-25 mill. — de l'abdomen : 14-16 mill. — des pattes : 10-12 mill. Cette variété a des dimensions plus grandes que celles du type, et elle a le tour des ailes jaune rougeätre très vif; dans les exemplaires bien con- servés on observe même sur les bandes et sur les dessins noirs une légère gradation rougeätre, due à de petits groupes de nombreux atomes rou- geätres. Les taches semilunaires qui forment la bande marginale dans les ailes de la seconde paire sont un peu plus petites et d’une forme plus régulière que celles qu'on observe dans le type. Chez quelques exemplaires, recueillis dans les îles Açores et dans celles de l'archipel grec, les taches bleues manquent tout à fait dans les ailes de la seconde paire. Elle vit dans le sud de l'Europe et il semble qu'elle présente seulement la génération d'été. Papilio, Linnæus, Syst. natur., ed. XII, p. 744. — Machaon, Linn., op. cit., p. 750. — — generatio æstiva. Centralis, Stgr. Stett. E. Z., p. 193 (1886). — — Centralasiæ. Chr. Mém. Rom., II, p. 51. — dilulior, area basalı flavissime conspersa, abdomine fere toto flavo. Longueur des antennes : 8-10 mill. — des palpes : 3-4 mill. — entre les extrémités des ailes étendues : 68-72 mill. — du corps : 19-22 mill. — de l'abdomen : 11-13 mill. — des pattes : 0-11 mill. Cette variété diffère du type en ce qu'elle présente la couleur fondamen- tale jaune bien pâle, qui, pâlissant peu à peu dans les dessins et dans les bandes noires, s'étend au point de couvrir toute la région de la base et la bande apicale des ailes de la premiere paire. Chez le mâle, l'abdomen est d'une couleur jaune uniforme, chez les femelles la région dorsale est brun-noir. Bien des entomologistes ont fait croire que cette variété correspond — 141 — aux exemplaires de la seconde génération du type Machaon de l'Italie méridionale ; mais je fais observer que dans ces exemplaires-là les mâles présentent toujours une bande dorsale noire et que l'abdomen n'est jamais entièrement de couleur jaune. La chenille a été recueillie au mois de mai sur le Capparis rupestris, à Aradan et à Krasnowodsk, au mois de juin sur la Buchnera cernua, Desf. Cette chenille ressemble à celle du type, mais la couleur fondamentale est plus pâle et sur les bandes noires transversales le nombre des taches rougeätres est constamment de sept. Elle vit dans les régions de Maracandica et de Fergana. Papiho, Linnæus, Syst. natur., ed. XII, p. 744. — Machaon, Linn., op. cit., p. 750. — 2 ADerratio Sphyrus, Hb. 775-6. Teits. X,r,p:79. Rothsch., 1,275. PimAl, 102, 61.3: — pilosior, abdominis dorso late nigro, alarum anteriorum vents dilatis, omnium fascıa poslica latiore. Longueur des antennes : 7-10 mill. — des palpes : 3-4 mill. = entre les extrémités des ailes étendues : 68-70 mill. — du corps : 17-20 mill. — de l'abdomen : 9-10 mill. — des pattes : 10-11 mill. Forme plus petite, dont la couleur fondamentale des ailes est d’un jaune plus foncé et les dessins, les taches et les bandes de la face supérieure et inférieure des ailes plus larges et d'un noir plus intense. A la face inférieure des ailes de la seconde paire, les taches azurées sont plus grandes et de couleur plus vive. La portion basilaire de ces ailes et l'abdomen sont plus abondamment pubescents ; les appendices caudifor- mes sont plus courts et plus larges. Zeller (1) considère cette aberration comme une forme printanière du type; je crois que l’assertion de Zeller n'est pas tout à fait exacte. Au fait, cette forme diffère du type, outre la couleur du fond, par la pubescence abdo- minale, celle de la base des ailes de la seconde paire et les dimensionset la forme de l’appendice caudiforme. M. Dutreux (2) dit que Sphyrus représente une variété locale de l'Hospi- ton moins accentuée dans ses caractères distinctifs. II me semble que cette assertion n'est point exacte si on tient compte que l’Hospiton, outre tous les autres caractères très nombreux par lesquels elle diffère de Sphyrus, présente constamment, prés de l'angle anal à la face inférieure et supé- rieure des ailes de la seconde paire, la tache orange allongée, jamais ronde, et séparée de l’azurée par un trait noir de la même forme très distinct. C'est un caractère qu'on ne rencontre jamais dans Sphyrus, où cette (1) ZELLER. Isis, Encycl. Zeits. herausg. v. Oken, Leipzig, 1847, p. 217. (2) DUTREUX, Stett, E, Zeit,, t, XV, p, 320, Be quantité de taches présente la même disposition et la même forme que dans le type Machaon. Le Docteur Delaharpe (1) décrit une forme intermédiaire entre le type Machaon et l'Hospiton, recueillie par lui tout récemment en Sicile, Machaon var. Sicula, dans laquelle les ailes de la première paire sont comme uans le type et celles de la seconde paire semblables à celles de l'Hospiton, ainsi que l'abdomen. Je doute fortement que ce soit exact: l'A. a pu produire une confusion avec quelque exemplaire exagéré appartenant au Papilio ab. Sphyrus, où la bande des ailes postérieures est plus étendue; on ne doit point le considérer comme le produit d’un accouplement fécond de ces Jeux expèces, car le Papilio /lospiton manque absolument en Sicile. Cette forme paraît rarement dans les campagnes romaines, dans l'/talie du Sud, dans les montagnes du Caucase et dans toute l'Europe du Sud, jusqu'aux confins de la Syrie. On la trouve aussi dans les terrains herbeux de l'Afrique septentrionale et occidentale et de l'Asie occidentale et cen- trale. Papilio, Linnæus, Syst. natur., ed. XII, p. 744. — Machaon, Linn., op. cit., p: 750. — Aberratio, generatiosæstiva Hıppocrates, Feld. Z. B. V., 1864, p.314. Rothsch:, 1e, P. 276. Eim. 1, cp: 081 MIRE — maxima, saluralior, Supra magis nigricans. Longueur des antennes : 15-17 mill. — des palpes : 4-5 mill. — entre les extrémités des ailes étendues : 108-112 mill. — du corps : 26-29 mill. — de l'abdomen : 15-18 mill. — des pattes : 13-15 mill. Je considère cette variété comme une forme géante du type Machaon, qui présente des caractères communs avec le Machaon du Japon etl'Hospi- ton de la Sardaigne. On peut la considérer d'ailleurs comme une forme insulaire intermédiaire très exagérée, dans laquelle la couleur du fond varie du jaune foncé jusqu'au jaune très pâle. Au fait, en examinant avec soin l’Hıppocrales, un caractère qui nous frappe plus que les autres, comme les dimensions, est une large bande marginale brun noir dans les ailes de la première paire, bande qui ne finit pas, comme dans le type Machaon, très subtilement, mais qui est sinueuse et, dans quelques exem- plaires, presque dentée, comme dans l’Hospiton; mais il y a plus : le bord costal est également nuageux, comme dans cette dernière espèce, dont elle conserve aussi les bandes correspondantes aux nervures, qui sont plus étendues et mieux marquées. A la face inférieure des ailes de la seconde paire, on observe que les (1) DELAHARPE. Contrib, à la Faune de Sicile, Lausanne, 1860, p. 33, — 143 — taches azurées ressemblent beaucoup, pour l'intensité de la couleur, pour la forme et la position, à celles d’/lospiton; en outre, la tache anale, bien colorée, large, est séparée chez l’Hrppocrates de la tache azurée par une bande d'une belle couleur noire intense qui tend à disparaître, car il y a des exemplaires où elle est clairement interrompue. Cette bande manque toujours dans le Machaon type, tandis qu'elle constitue un caractère bien distinct et spécifique de l’Hospiton. L’appendice caudiforme est enfin très court proportionnellement aux ailes ; c'est un caractère qui s’observe aussi dans le Papiho Hospiton. Le Doct. A. Pagenstecher (1) parle abondamment de cette espèce et il pro- pose de lui donner le nom de Papilio Mikado ; il dit encore que le Papiho Oregonius et le P. Asterias sont les prototypes du Papilio Machaon européen et que cette espèce, avec ses nombreuses variétés, dérive des espèces américaines. Il me semble, à vrai dire, que sa conclusion ne peut ni ne doit être soute- nue; si on étudie avec soin une quantité d'exemplaires qui montrent par- tout des formes intermédiaires, il faut penser que ces formes constituent des variétés locales d'une espèce unique, typique, cosmopolite, telle que le Machaon type, sur lesquelles l’évolution et les influences chimiques et physiques ont agi puissamment. Dans la seconde génération, au mois de juillet, l'Hippocraltes est toujours de dimensions plus grandes que dans la première, en mai, et la couleur jaune fondamentale est bien plus brune. A noter dans cette seconde géné- ration une prédominance de la couleur brune, et je crois bien qu'elle cons- titue une forme demi-mélanoptique de la première génération. La couleur brune-noire des taches est plus répandue, celle des côtes se présente sous la forme de larges bandes noires, et la bande extérieure noire dans les ailes de la seconde paire atteint d'un côté la cellule discoidale et de l’autre elle court presque complètement le long des taches semilunaires. La cou- leur noire de la region basilaire s'étend considérablement, à tel point qu elle donne aux papillons un facies plus noir. Dans cette seconde génération la pubescence abdominale est très courte, tandis que les poils, dans la première, sont nombreux et longs. Dans les exemplaires de la troisième génération qui volent à la fin de septembre, la couleur fondamentale est plus claire et la couleur brun noir, due à l'exagération des taches, des lignes et des bandes, est plus limitée, toujours bien plus répandue que dans les exemplaires de la seconde génération. La forme typique paraît localisée surtout, au point où en sont nos connaissances, dans le /apon; on a recueilli quelques exemplaires au nord de la Chine et dans la Corée. Dans le bassin de l'Amour, il y a une forme intermédiaire, bien constituée et permanente, avec la couleur fondamen- tale plus claire et les dimensions plus petites. (1) A. PAGENSTECHER. Verh, Heidelberg nat, Medic, Ver., 1874, p. 22, — 144 — Papilio, Linnzus, Syst. natur., ed. VII, p. 744. — Machaon, Linn., op. cit., p. 750. _ — var. Stkkimensis. Moore, Journ. As. Soc. Beng., 1884, P- 47. = — 7, .Asiatrea; im en prrrosit, NM == . Montanus, Alph., Mem. rom., IX, p. 85, 229. — ale posteriores caudis brevioribus, macula rufa analı supra bis nigro cincta. Longueur des antennes : 7-9 mill. — des palpes : 3-4 mill. — entre les extrémités des ailes étendues : 66-70 mill. — du corps : 15-17 mill. — de l'abdomen : 9-10 mill. — des pattes : 8-10 mill. Forme assez rare, dans laquelle on observe une couleur orangée fonda- mentale, prédominante. Dans les ailes de la première paire le noir de la bande marginale et le brun de la région basilaire s'étendent plus que dans le type. Les taches semilunaires et marginales dans les ailes de la première paire sont réduites à peine à des points; celles de la seconde paire sont plus petites, mais elles conservent tout à fait la forme et la régularité de celles qu’on observe dans le type. La tache anale rouge brique dans les ailes de la seconde paire ressem- ble beaucoup à celle qu'on observe dans l’Hospiton ; d'ailleurs, la poudre azurée prédomine sur les atomes noirs, très nombreux. Elle a une seule génération en juin dans le Sıkkim, la region d’Amdo, dans la Chine méridionale et occidentale, dans la chaîne orientale de l'Himalaya. On trouve des passages gradués et bien définis entre le type Machaon et cette variété dans les lieux très élevés au nord-est du Thibet. Au nord- ouest des Terre Ladakenses, on trouve des exemplaires naturellement perpétués, qui se distinguent des normaux en ce qu'ils ont la couleur générale fondamentale alaire d'un jaune très pâle et l’appendice caudal très réduit, ecaudala pallidior. Ils ont été considérés par Moore (1) comme une variété distincte et nettement constituée : var. Ladakensıs. Le Docteur Rühl(2) mentionneles aberrations suivantes du Machaon type. Papilio Machaon, Linn. e= = ab. Watzkar, Garbowski. On peut la considérer comme une des formes les plus jolies du type. Elle est de dimensions un peu moindres. Les ailes de la premiere paire sont plus étroites, les bords antérieurs et postérieurs forment, par leur rapprochement accentué et leur courbure sensible près de la région api- cale, une profonde fente elliptique. (1) MOORE. Journ. As. Soc. Beng., 1886, p. 46. (2) Run, Die palæark. Gross-Schmett. und, ihr,, Naturg,, 1893, p. — 145 — On doit la considérer comme une aberration régulière et perpétuée. On la trouve en Galicie, Autriche, plus rarement en Saxe. Papilio Machaon, Linn. — — ab? Drusus, Fuchs. Differe du type en ce quela bande noire longitudinale de l'abdomen, qui est bien large dans le type, est réduite seulement à un petit filet. La pubescence thoracique et abdominale est un peu plus claire que dans le type. On la trouve très rarement en Allemagne, en Bulgarie, en Suisse. Papilio Machaon, Linn. — — ab. Nigrofasciata, B. Cette forme differe du type commun par les dimensions un peu plus petites; elle présente aussi les differences suivantes : Les taches semilunaires jaunes disposées le long du bord externe des ailes de la seconde paire sont plus petites et la bande noire plus élargie, avec le contour plus varié. La série des taches oculaires dans les mêmes ailes se modifie très sensi- blement; en effet, la tache ronde, rouge dans le type, est dans cette forme moitié azurée et moitié noire; seulement, dans quelques exemplaires con- servés avec soin, on observe une gradation effacée de couleur rougeätre en bas. Les appendices caudaux sont plus courts, mais plus larges. Dans les ailes de la première paire, les taches semilunaires marginales sont réduites à des points; la bande noire marginale est bien plus large, comme celle des ailes de la seconde paire. On la trouve dans la Catalogne, l'Espagne, le Portugal, l'Algérie, la Tunisie, la Tripolitaine. Papilo Machaon, Linn. = — ab. Niger. Forme très rare, que j'appellerai mélanoptique. Dans cette forme, le noir est très abondant, les bandes, les taches et les lignes acquiérent des dimensions exagérées ; la tache rouge oculaire dispa- rait, donnant lieu à une autre de même forme, mais noire. Le thorax et l'abdomen également noirs. On a pris un exemplaire dans le duché de Bade, pres de Winchem ; il yena un autre dans une collection importante et riche en variétés et aber- rations en Angleterre. Cet exemplaire n’a pas d'indications relatives au lieu où il a été recueilli. — 146 — NOTES+ABIBEIOGRAL,TN ONE Linnæus. — Fauna Suecica. Holmiæ, 1746. Scopoli. — Entomologia Carniolica, exhibens Insecta Carnioliæ indigena. Vindobonæ, 1763. Linnæus. — Museum Ludovicæ Ulricæ Reginæ. Holmiæ, 1764. — Systema Naturæ, ed. XII. Holmiæ, 1767. Esper. — Die Schmetterlinge in Abbildungen nach der Natur. Erlan- Den. Fabricius. — Genera Insectorum. Chilionii, 1777. — Systema entomologiæ. Flensburgi et Lipsiæ, 1779. Bergstræsser. — Nomenclatur und Beschreibung der Insect. in der Grafs- chaft Hanau. //anau, 1770. Engramelle. — Papillons d'Europe. Paris, 1779-92, |. Pallas. — Icones Insectorum præsertim Russiæ Sibirieque peculiarum quæ coll. et descript. illustravit. Erlargen, 1781-98. Hübner. — Sammlung Europæischer Schmetterlinge. 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Chenille très polyphage, sur plantes basses et arbrisseaux, adulle en mai-juin. Hera, L. *) Voir no 6, 7-8, 9, 42 vol. VII ; 1,2, 3-4, 5-6, 7, 8-9, 10-11-19, vol. VIII; 3-4, 5-6, 7-8, 11-12 vol, IX ; 3-4, 5-6-7, vol. X. AS — 2 Supérieures noires, chatoyant en vert, avec 8 à 12 (aches blanc-jaunâtre, irrégulières, dont une, toujours jaune, au bordinterne, près de la base. Inférieures rouge-carmin avec 3 taches noires. Abdomen rouge avec 1 ligne dorsale et l’anus noirs. 48 à 58 mm. L’ab. rossica, Kol. (= lutea. Sigr. = v. A. God.) a les inférieures et l’abdomen jaunes. La var. bythinica, Stgr. a toutes les taches des supérieures jaunes. La var. persona Ib. (sous-variété de rossica) a l'abdomen et les inférieures noirs, celles-ci avec la base et des taches jaunes. Ces deux dernières variétés ne paraissent pas avoir été signalées dans notre faune ; mais elles doivent s’y trouver, surtout la var. bythinica, car on trouve des individus à taches médianes jaunes. - Belgique, France, Suisse. - Juin-juillet. Chenille très polyphage, adulle en mai-juin, dans les lieux humides et ombragés. dominula, L. GENRE XV. CHELONIA lLatr. 1 Taches ou fond des supérieures noirs. . - - LT 1 Supérieures pas marquées de notr. . a RS 2 Fond des supérieures blanc avec taches et bandes transverses d’un noir velouté. . 4 %Eond noir ou gris. - - » 2 1% +8 5 Taille supérieure à 50 mm. : : - se: à 6 PURE IETIeNr 3,50% nam. 2 One LUN EN een 4 Inferieures roses ou rouge-carmin. 50-55 mm. (fig. 141). - Belgique (Virton), France. - Mai- juin. Chenille en avril, sur millefeuille et senecon, se cache en hiver dans les grosses touffes de luzerne et de centaurée. . .» . Hebe, L. 4 Inferieures jaunes avec les bords externe et abdominalrouges. (fig. 154). 45 à 50 mm. - Midi de la Erance, Doubs, en juillet." . .. . . fasciata, Esp. Fig. 154. Chelonia fasciata (réduite). 5 Fond des supérieures gris avec 12 taches noires irrégulières. Inferieures roses avec des taches noirâtres. 50 à 55 mm. La var. simploniea, B., des Alpes et des Pyrénées, est plus foncée, avec les infé- rieures à bordure externe noirätre large ; les antennes du 4 plus étroites. - Rouen, Saône-et-Loire, lautes et Basses-Alpes. - En juillet. Chenille sur le grateren. en: . . maculosa, God. 5 Fond des superieures noir avec, generalement, 8 taches blanches, Inférieures jaunes, à taches noires. 55 min. (fig. 155). L’ab. angelica, Bdv. a les taches des supé- rieures fauves. - Midi de la France. L’ab. nigrella, Fettig, a les ailes inférieures tres rembrunies; elle provient de chenilles Fig. 155. Chelonia villica (réduite). nourries de radis noir. - Belgique, France. Chenille en avril-mai ; se nourrit de plantes basses. . . . . villica, L. 6 Supérieures avec des bandes blanches sur fond brun-café ; quelquefois le blanc domine, d’autres fois c’est le brun. Inférieures rouges, parfois jaunes, avec des taches noires plus ou moins étendues et glacées de bleu. 50 à 72 mm. - Belgique, France, Ars Suisse. Juin-août. Chenille très commune au printemps, se nourrit de presque toutes les plantes. On obtient, paraît-il, des variétés foncées en la nourrissant de feuilles de noyer et, au contraire, des variétés claires en Ja nourrissant de laitue. . caja,L. 6 Supérieures avec à laches jaune-päle sur fond brun, plus foncé à la côte. Inférieures jaune foncé avec 5 taches noires. 70 à 80 mm. - Est de la France, Aube, Isère, Suisse. Chenille hiverne 2 fois ; elle vit dans son jeune âge sur Rhamnus, Lonicera, Corylus, Ulmus, etc. puis plus lard sur Plantago, Leontodon ete. . . matronula I. 7 Supérieures jaune-d’ocre a taches noirätres irrégulières. Inferieures roses ou rouges, avec 6-7 taches noires. 48 mm. (fig. 156). L'ab. flaca. Sigr. a le fond des inférieures jaune. - France, Suisse, en juin-juillet. Chenille très polyphage, vit sur chêne, groseiller, orme, Fig. 156. Chelonia purpurea (réduite). genêt, spirée, plantain, pissenlit, patience, etc. etc., se trouve d'avril à juin. En 2 +... : 14 © A PPETPHION NT 7 Supérieures brun-noirdtre avec 2 bandes blanches transcerses. Inférieures d’un blanc sale (4) ou d'un rose carminé (Q) avec 2 taches et la frange d'un brun-noirâtre. 50 mm. Côte-d'Or, Doubs, Saôneet Loire, Rhône, Basses-Alpes, Var et Pyrenees-Orien- tales. Chenille en juin-jnillet sur Asperula eynanchiea. . . . . Casta Esp. 7 Supérieures brun-café avec 6 à 8 taches jaune-püle. Inferieures noirâtres avec des bandes d’un rouge-carminé. - 35 à 37 mm. Centre de la France en juin. Chenille en mai sur Ja patience et autres plantes basses. La var. Aulica, L. (considérée aussi comme espèce distincte), a les bandes des inférieures jaune-fauve et non rouges. - Estde Ja France. - Chenille sur fraisier, cyno- glosse, millefeullle, etc. L'ab. Dejeanti, God. des Pyrénées-Orientales est plus claire qu’Aulica, avec les taches noires des inférieures plus petites. (Syn: Cieiea, Hb), \ u 0e DNS CR PC OUAIS NES GENRE XVI. EUPREPIA, II. S. 40 à 45 mm. (fig. 157). - Midi de la France. - En mai et juin. Chenille sur les graminées au printemps. . . . . pudica, Esp. GENRE XVII. 'CRICHOSOMA, Rbr. Fig. 157. Euprepia pudica (réduite). Celle espèce assez rare habite en mai dans les Pyrénées-Orientales. La chenille se trouve sous les pierres en juin-juillet, elle se nourrit de plantes basses. RL ee SR es #hemigenum, Deubraee GENRE XVIII. SPILOSOMA, Stph. 1=Eond: ‚des 4 ailes blancs 27.2 M u NT CIRE 1. Eond;.des ‚alles‘ ‚d’aulre, couleur.e 0 m. ON Fe Eee EEE) 2 Abdomen, à 5rangees.de-poinlsinoirs M CC CR RS 2 Abdomen à trois rangées de points noirs... ...—....—.. 10 3 Fond des ailes gris=noir ou gris-roux. 7.0 ee ON 8 Found des aîles jaune... us u: "sata una vertan SUR PIC TIC RE — 153 — 4 Moins de 40 points noirs sur chaque aile supérieure. . 2 2 4 . + . . 6 4 20 à 50 points noirs sur chaque aile supérieure. Un à six sur les inférieures. (Fig. 158). L’ab. Walkeri, Curtis a les points des supérieures réunis en lignes dans le sens des nervures. - Belgique, France, Suisse. - Mai et juin. Chenille en été et automne ; se nourrit Q de plantes basses. . menthastri, God. Fig. 458. Spilosoma menthastri. Ailes noires avec une tache jaune d’ocre à l'angle anal. Mai et juillet. Chenille sur les plantes basses en juin. 35 mm. - Belgique, Kiangese=,Aoulxeitseplembresh.. ar a0 Man luctifera, God. 5 Supérieures brun-fuligineux ; inférieures rouges avec une bande terminale et 2 points noirs. 55 mm. - Belgique, France, Suisse, en mai et juin, puis août et septembre. Chenille en été et en automne, se nourrit de plantes basses. . fuliginosa, L. 6 Abdomen blane ; ailes demi-transparentes. . . . . . . mendica, Cl. 2 6 Abdomen jaune ; ailes opaques. 56 à 40 mm. - Belgique, France centrale et septentri- onale, Suisse, en juin. Chenille en août et septembre sur Lamium album, Pteris aquilina, Rumex et aulres plantes basses. 4 . . . . . . urticæ, Esp. 7 Paltes antérieures noires avec de longs poils jaunes ; les poils des deux autres paires d’un blanc-jaunätre. 32 mm. - Belgique, France, Suisse. - Mai. Chenille en juillet et août sur Jamiers, plantains et autres plantes basses. . . . mendica, Cl. 4 7 Pattes couvertes de poils gris plus ou moins foncés. 26 mm. L'ab. * carbonis, Frr. est noirätre, unie, sans points. - Basses-Alpes, Isére, Lozère Pyrénées-orientales en mai et juin. Chenille en juillet, se cache sous les herbes et les pierres, au pied des murs. Se nourrit de plantes basses comme ses congénères. NEN ERST RME OS GE #2 LA ges sordida, Hb. 8 Supérieures d'un jaune-päle et terne, plus pâle chez la @. 58 à 45 mm. (Fig. 159). - Belgique, France, Suisse, en mai et juin. La chenille vit de plantes basses en seplembre,et octobre. UN 22 Slubrieipeda,s;.v. 8 Supérieures d’un jaune-abricot chatoyant en rose avec 2% points noirs et des pelites Laches ferrugineuses. Ab. de Sp. menthasıri décrite Fig. 159. Spilosoma lubricipeda. en 1822 d’après un exemplaire qui semble être resté unique jusqu'à present! . . . . + . . . . ab. Luxzerii, God. Fam. V. HEPIALIDÆ GENRE XIX. HEPIALUS, F. NT ERNTERTEUNEFALAS nm ee ME PAUSE PUMA RO ES RS USE U VL TT 9 Te ED SN CPNTN TRE RE RE RE TA À 2 Dessus des 4 ailes d’un blanc argenté sans taches ; dessous noirätre. Pattes postérieures pourvues d’un gros pinceau de poils. - Belgique, France, Suisse. - Juin-juillet. Chenille dans les racines de la bryone, du pissenlit et du houblon. Elle fait parfois des dégâts importants dans les cultures de houblon, . » . . . . . humuli, [. 4 2 Supérieures jaune d’ocre, généralement avec 2 lignes rouges, obliques, parallèles. Pattes postérieures moins velues que celles des d', . . . . . . humuli, 1.2 — 104 — 5 Une ligne ou bande oblique blanchâtre allant du sommet au bord interne et une du bord interne à la base en formant un V très ouvert. . . . . . . ,. 4 9 N'ayant pas ce dessim. N LOU see. I ON NN NP 4 La bande oblique extérieure est plus étroite et moins hien marqaée vers le sommet que vers leshbord'interne. Taille 25 240 mm. .. 00 Er Er 4 La bande oblique extérieure se bifurque en forme d’Y vers le sommet. 45 à 48 mm, . M cu 5 Fond rouge briqueté clair (4) ou brun-grisätre (2) avec les bandes blanches obliques droites et ininterrompues. Vers le milieu de la côte on voit un € blane dont Ja convexité est tournée en bas. - Belgique, France, Suisse. - Mai-août. Chenille dans les racines.de palience et-de plantaäin. |. OX sylvinus, 1. > Fond brun-jaunätre obseur ou cendré pâle. Bandes obliques sinuées et souvent inter- rompues. Un trait blanc longitudinal vers le milieu de l'aile. - Belgique, France, Suisse. - Mai et août. Chenille dans les racines de Rumex, Plantago et Solidago. . Tics 6 Supérieures avec 2 bandes obliques parallèles de points inégaux, d’un jaune pâle soyeux chez le 4, blanchâtres chez la ®. 26 à 50 mm. (fig. 160). - Belgique, France, Suisse. - Juin- juillet. Chenille dans les racines de Rumex, Plantago, Vaceinium, Erica. . Hectus, L. 6 Dessins différents. (Espèces rares, habitant ordi- Fig. 160. Hepialus hectus. nairement les montagnes élevées). . . 7 7 Supérieures avec 2 bandes transverses de taches rondes, brunätres, cerclées de jaunätre et plusieurs autres taches semblables. Fond d’un brun obseur ou fuligineux chez le Jet blanchâtre chez la ®. 45 mm. - France, (Grande Chartreuse, Gironde). - Juillet. . carnus, Esp. 1 Pas de:laches rondes Cerclées. "0 TL 8 Supérieures avec une bande oblique allant du sommet au bord interne et une longitu- dinale, de la base au milieu de l'aile où elle se recourbe en s’elargissant. 34 à 40 mm. - Pyrénées-Orientales (Canigou, le Vernet) et Basses-Alpes (Malmorte). - Juillet. Ganna, Hb. . . . . . . . . . . . 8 Pas de bande longitudinale En ee ee ee + À 9 Fond des supérieures brun-noirätre, semé d'un grand nombre de taches blanchätres d. 35 mm. ® n'ayant que des rudiments d'ailes. - Pyrénées-Orientales, à plus de 2000 mètres d'altitude. - Juillet. . . . . . . . . . pyrenaïcus, Donzel. 9 Fond des supérieures rougeätre pâle où brun-noirätre avec la bande oblique extérieure se bifurquant au sommet en forme d’Y. Côte marquée de deux taches bJanches ou blanc-rougeâtre dont une plus grande et bifide. Une bande anguleuse blanche longe le bord interne de la base au milieu. Lab. gallicus, Kaden a les ailes supérieures d’un rouge-brique avec les dessins très vagues. 58 à 48 mm. - Savoie, Pyrénées, Vosges, Mont-Dore, Mäcon ! (une 2) en juillet... 4 2000 Lo NN OR NP EN IEEE Fam. VI. COSSIDÆ GENRE XX. COSSUS, Fab. Seule espèce : 65 à 70 mm. - Belgique, France, Suisse. - Juin, juillet. Chenille dans — 155 — l'intérieur des chênes, bouleaux, ormes, peupliers. En captivité on peut la nourrir de pommes recouvertes de sciure de bois. . . . . . . . ligniperda, Fab. GENRE XXI HYPOPTA, lb. Seule espèce. 37 mm. N'a eacore été trouvée que dans les environs de Montpellier, cosstrum, Ib. - . . . + . . . . . GENRE XXII. ZEUZERA, Lätr. Seule espèce. 4 45 à 50 mm. 2 70 mm. pourvue d’une tarière jaunâtre à l'extrémité de l'abdomen. (fig. 161): En juillet août. Chenille dans les troncs des maronniers d'Inde, noyers, chataigniers, peupliers, frenes, ormes, Lilleuls, bouleaux, chênes, poiriers, pommiers, lilas, COR 0 000. æsCUu,: L: Fig. 161. Zeuzera æsculi. (réduite). GENRE XXI. PHRAGMATZECIA, Newmaun. Seule espèce. 38 mm. - Suisse, France, dans les marais, environ d'Amiens, de Douai et de St-Quentin. (Nord). La chenille vit dans les roseaux. . . castanæ, Hb. GENRE XXIV. STYGIA, Latr. Seule espèce. 20 à 24 mm. Languedoc, environs de Montpellier, en juinet juillet. La chenille vit dans les tiges et les racines de l’Echium italicum. australis, Lat. GENRE XXV. ENDAGRIA, Bdv. Seule espèce. 22 à 26 mm. - Provence, Digne, Nyons. . . . pantherina, Ih. Fam. VII. COCLIOPODÆ GENRE XXVI. LIMACODES, Latr. 4 91 à 25 mm. (Pl. IL. fig. 20). - Belgique, France, Suisse. - Juin-juillet. Chenille en août, septembre, octobre sur les chênes et leshêtres. » . . . testudo,S. V. 4 16 à 18 mm. (PI. Il fig. 21) - Belgique, France, Suisse. - Juin, juillet. Chenille sur le Beuphensetsleichener.. à. 242 ms) 5 POINT. asellüus, SV. Fam. VIII. LIPARIDE GENRE XXVII. PORTHESIA, Stph. 1 Les supérieures plus ou moins salies de noirätre en dessous et ayant souvent en dessus Mon hoines nous verslanglenlerne.tdes. eye LULU 2 OS 2 4 Les 4% ailes d’un beau blanc dessus et dessous. 9 2 Dessous des supérieures noirâire avecles bords interne et terminal blancs. Thorax et abdomen blanes avec l'anus garni de poils d'un j«une-doré, 29 à 32 mm. - Belgique, France, Suisse. Juillet-aoüt. Chenille sur aubépine, charme, chêne, saule, prunellier, éte.sen mal el juin: us al ent TOM ON UE Se 2 Dessous des supérieures blanc avec la côte neirätre. Corps blane avec les 4 derniers = ’ J 1 12 > 12 ca oı a [211 anneaux de l’abdomen brun-obseur et l’anus garni de poils d'un fauve-ferrugineux. Supérieures plus larges et d’un blanc moins brillant que chez Auriflua. 50 à 35 mm. - Belgique, France, Suisse. - Juillet-aoüt. La chenille est extrêmement commune sur tous les arbres fruitiers auxquels elle cause d'importants dégâts. Ses poils occasionnent d'assez vives démangeaisons si elle vient à tomber sur le cou quand on cueille des ÉPUILS UN ON NL AN Chr ySOrT RCA RES Abdomen blanc ; anus garni de poils d'un jaune doré destinés à abriter les œufs. 55 à 45 MM: sn 6 050 6 CO ON OO AURIUA RES PIRE Les 4 derniers anneaux de l'abdomen bruns ; anus garni de poils d'un fauve-ferrugineux. Supérieures plus larges et moins brillantes que chez auriflua. 40 mm. . . . RM RE Re EP en MONA Eos. la GENRE XXVII. LEUCOMA, Stph. Seule espèce. 40 à 48 mm. - Belgique, France, Suisse. - Juillet-août. Chenille en juin sur les peupliers, plus rarement sur les saules. . . . . . salicis, I. GENRE XXIX. LARIA, lib. Seule espèce. 40 à 45 mm. - Belgique, France, Suisse. Juillet-août. Chenille sur bouleau, chêne, hêtre, tilleul, en mai et juin, dans les bois. . WV nigrum. Esp. GENRE XXX. PENTOPHORA, Stph. Seule espèce. (4 pl. IE fig. 22) 2 16 mm. - Midi de la France. . morio, I. GENRE XXXI ORGYIA, Och. alles. bien -developpeesı 35 =. 20 u Aptères ou n’ayant que des moignons d'ailes 9. . . . 2. 2 2.22.26 Supérieures avec un point blanc vers l'angle interne. -. 2 . 2 2 20.9 Les 4 ailes d'un bistre uni, dessus et dessous avec la frange d’un jaune-fauve. 25 mm. - Ariège, Pyrénées-Orientales. - Juin-juillet. Chenille sur genêts et saules. . . . LE fete NE ce 7 ee = AE ee Ar O COR D ARR Dessous des 4 ailes d'un brun-noir ou brun-bistre uni. . + . . . . . 4 Dessous fauve ou avec le sommet taché de blanc. . . . nn . |. 5 Fond brun-noir, une tache gris-cendré au sommet et une vers le milieu de la côte. 21 à 28 mm. - Provence, Pyröndes-Orientales. Juin-juillet. - Chenille sur chênes, genêts, etc. en mai et juin. . 2... à 2 a 2.0. trigotephras ENS Fond brun-bistre, des lignes transverses ondulées plus sombres et peu distinctes. 26 mm. - Belgique (Campine anversoise). 2 2 . . . . . ericæ,Germ. 4 Fond fauve avec des lignes transverses plus foncées aux supérieures el un gros point blanc à l'angle interne. 24 à 50 mm. - Belgique, France, Suisse. - Juin et septembre. Chenille en mai et août sur arbres et arbustes dans les bois. . antiqua, I. 4 Fond brun avec une tache blanche au sommet, visible aussi en dessous et une autre vers l'angle interne, généralement en forme de virgule. (Pl. IL fig. 25). 26 à 51 mm. - Belgique, France, Suisse, - Juin, août et septembre. Chenille sur chêne, aulne, — 157 — prunellier, framboisier, églantier, etc. en mai, juillet et août. gonostigma, S. V. 4 LT ON EE de M Ne, PR Re 6 Ayant des moignons d'ailes tıes courts ; corps gris-jaunâtre ; dos, antennes et pattes COURENT IDE TE 2. RO D NS CN 0, ne. antigua,l. 9 7 Corps très gros, cendré obscur. Pattes et antennes brun-jaunâtre. gonostigma, Fab. 2 7 Corps blond pâle. Tête noire et comme cornée. . . . . aurolimbata, Gn. 9 7 Corps gros, couvert d’un duvet blanchätre. (espèce méridionale). trigotephras, Bdv. 2 7 Corps couvert d'un duvet blanc ; tete luisante, peu distincte. (Espèce septentrionale). LAN Due LE ME ee AU AN UMR RL Jericæi Gern." © GENRE XXXIT. PSILURA, Stph. Seule espèce. 40 à 50 mm. L’ab. eremita, Och. a les lignes noires transverses réunies en larges bandes. La var. Æt{hiops, Breyer est encore plus noire, - Belgique, France, Suisse. - Juillet- août. Chenille en juin et juillet sur chêne, hêtre, pin, ete. . . monacha, I. GENRE XXXII. OCNERIA, I. S. 58 à WM Ui ee LE ROLE EAU LS SET en HB a a LRO 128 à 55 mm. Fond gris-rougeätre. Supérieures avec 2 lignes noirätres transverses sinuées, entre lesquelles existe une lunule blanche. Rare. - Pyrénées-Orientales (Le Vernet), Saône et Loire (Autun), Var (Hyères) - Août. Chenille sur le chêne. . rubea,S. V. 2 Fond gris-brun ou gris-cendré. Supérieures avec 4 lignes transverses sinuées en zigzag et un point central noir. 40 à 52 mm. - France, Suisse. - Chenille en juin-juillet sur presque tous les arbres : chênes, platanes, arbres fruitiers, etc. La var. nigra, de Selys est d’un brun uni, sans aucune ligne distincte. . . . TON ME RE MRMENNC d'A NE ETS Dar arg 2 Fond blanchätre. Supérieures avec 4 lignes transverses en zigzag, un point central aux supérieures et 7 ou 8 points noirs au bord terminal des 4 ailes. 50 à 70 mm. - RE u a RS Dr N RE: dispar. L. 2 GENRE XXXIV. DASYCHIRA, Sıph. 1 Lignes Lransverses des supérieures semées d’alomes oranges. Une ou deux petites crêtes noires, sur les premiers anneaux de l'abdomen. . 2 1 Lignes transverses des supérieures plus foncées quele fond, mais pas orangées. Abdomen La Man. (BIRD. A an PROC NES CR AR SR ee NES RS 2 Antennes pectinées à Lige noire et barbes brunes. Abdomen terminé par une brosse de poils de même couleur. 40 à 45 mm. Belgique (Colonstère, Huy), France, Suisse. - Août. Chenille en mai sur le genêt, prunellier, aubepine, hippophaes, bruyère, trèfle DATI ee EC ER RCE ET Me AUrascelina il. zei 2 Antennes seulement dentées. Abdomen terminé par une bourre laineuse plus foncée. mn een... fascelina,, Le 1? 3 Lignes transverses des supérieures peu nettes. Espace médian plus foncé marqué d’une lunule centrale noire. Antennes pectinées à tige blanche et barbes rousses. 46 à 50 mm. - Belgique, France, Suisse. - Mai-juin. Chenille en septembre et octobre sur charme, orme, hêtre, chêne, peuplier, noyer, ete, . . . . . . pudibunda, L. 4 — 158 — 3 Deux lignés transverses (extrabasilaire et coudée) seules bien nettes. Lunule centrale peu ou pas visible, antennes seulement dentées. 52 à 62 mm. pudibunda, L. ® Fam. IX. BOMBYCIDÆ GENRE XXXV. BOMBYX, Bdv. 1 Supérieures avec un point central blane.. . . . 2 2. = 2 denne 1 Supérieures sans point central. A an Le A ee ee || point d'autres dessinsihlanese EEE x 2 Une ligne transverse anteterminale et un gros point à la base blancs. 4. 32 356 mm. 2358 à 42 mm.La Qa l'anus garni d’une bourre d’ungris-noirätre qui lui sert à abriter ses œufs. Chenille en nombreuse société sur aubépine, prunellier etc. dans une tente soyeuse. - Belgique, France, Suisse. Celte espèce a une ou deux générations par an selon Tes 1OCalités. NE TN 7 A IATIeStriS le 3 35 à 42 mm. Extrémité de l'abdomen garni d’unebourrede couleur différente chez les 2. 4 3 44 à 80 mm. Abdomen toujours unicolore et sans bourre. » . . . . . . 7 4 Ailes et corps concolores, d’un roux canelle, sans aucun dessin, sauf le point central blanchatre peu apparent m... ON TT 4 Point central blanc très gros et bien apparent. . . . "2 2 6 5 Abdomen sans bourre, entièrement de la couleur des ailes. 35 mm. - Alpes, Vosges, Saône-et-Loire, environs de Paris. - Septembre-octobre. Chenille en mai et juin sur le chêne. (Syn. Catla&, Esp.. 0. ORNE ONU. 2. I Kimicalarsı eye 5 Extrémité de l’abdomeu garni d’une bourre d’un gris-cendré bleuâtre. 42mm. . . N MNT SO OR ee. CIRE CRT IRRIC CAPE RTE 6 Supérieures jaune-fauve avec l’espace terminal d’un violâtre clair, ainsi que les inférieures. 32 à 38 mm. - France. - Septembre et parfois en mai. Chenille comme celle de Lanestris, sur aubépine, prunellier, poirier, chêne, etc. (Syn.zEiverid, (God) RON NE CAR A 6 Supérieures ferrugineuses avec une bande transverse jaune. Bourre de l'abdomen d'un gris argenté sur fond noirâtre. 36 à 40 mm. . . . . . . catax, L. Q® 7 Antennes pectinees. Abdomen petit. 4 42 à 60 mm. . . . . . . . . 8 7 Antennes non pectinées. Abdomen gros. @ 56 à 75 mm. . . . . . . . 9 8 Les 4 ailes sont d’un beau brun-roux velouté, de la base à la lignecoudée quiest Jaune- fauce nettement limitée intériearement, fondue exté- rieurement, perpendiculaire au bora externe. 45 à 47 mm. (Fig. 162). La var. roboris, Schrk. (= Griliemoti, . Trimoulet) a tout l’espace terminal des inféri- eures jaune et la bande jaune des supérieures très large. - Gironde, Saône-et-Loire. La var. Spartü, Ib. a les bandes jaunes plus étroites, mieux limitées extérieurement et plus régulièrement arquées aux inférieures - Dépar- tement du Var. Belgique. France, Suisse.-Juillet. Fig. 162. Bombyx quercus & Chenille depuis le printemps jusqu'à la fin de juin sur auhépine, groseiller, ronce, prunellier, lilas. chênes orme, etc. . 2. 2. Me NON NMIqUErPhR AIRES po 8 Les 4 ailes sont d’un ferrugineux assez foncé sans bandes ou quelquefois une légère empreinte de bande aux inférieures. Le point central des supérieures est précédé en dehors d’une raie étroite, sinueuse, jaunâtre. 42 à 60 mm. La var. medicaginıs, Bkh., bien plus commune en France, a les ailes d’un brun- tanné päle avec une ligne cendrée oblique et blanchätre. - Belgique, France, Suisse. - Fin d’aoüt et septembre. Chenille sur trèfle, luzerne, genêt jusqu'à la fin de juin. - Re MS A es Ta Re RU Or Se M EL LÉO LENS AVE 9 Fond jaune-paille, plus foncé de la base à la ligne coudée. La var. Spartic est plus foncee et se rapproche de la couleur du 4. 56 à 75 mm. IE SE NEE NE BE MAÉ Mu et QE LU UE A AS aHerCus AL? 9 Supérieures et parfois les inférieures unicolores sans raies ou bandes transverses. Dans la var. medicaginis, Bkh. on voit une ligne transverse et blanchâtre très Dhligue 2.927500, M. ea Line AU NN rs In ELLE, SN O 10 Taille de moins de 45 mm. SR PT TT D TURC à D Pen Pi ee M 10 Taille de plus de 45 mm. Supérieures d'un brun roux (7) ou brun-grisâtre (P) avec deux lignes blanchätres transverses. 4 48 à 53 mm. @ 60 à 66 mm. Belgique, France, Suisse. Mai et juin. Chenille d’aoüt à avril, très polyphage, se nourrit de ronces, de STENTTDLDSESLACH EA ee rene JM ee VO a Een ir, 11 Les 4 ailes ainsi que le corps brun-rougeätre ou ferrugineux ou jaune-d’ocre pâle sans COTES SIN ESS WEL ae TRE PC SMAOREECR QC Ait RU RERO SR RNA 11 Supérieures d'autre couleur et avec 2 lignes transverses plus ou moins visibles. 13 32 Ailes d'un ferrugineux pâle avec une faible éclaircie au centre de chaque aile supéri- eure. Le bord externe présente un coude bien accusé un peu au-dessous du sommet. PARA OI Da. a Ve RER NR N doryenit. MI. © 12 Ailes brun-rougeätre foncé, sans éclaircie au centre. Bord externe régulièrement arqué. DARANO OMR Me deg Nr UN ent TOR UE UD ITancOnICA SNS 12 Ailes d’un jaune-d'ocre très pâle, ainsi que Je corps, les pattes et les antennes. (Ab. de castrensis) 35 à 42 mm. . ., . . ab. 2 taraxacoïdes, Bellier 15 Taille de moins de 28 mm. Corps brun foncé. Ailes brunes avec 2 lignes transverses TAUNESSDIUSOUMMOCINSVISLDIeS LEE PEN eg 1eme deplus de 23mm. ou corps el ailes plus ClAIrS 17 1#Supétieures sa fond jaune d’ocre ou ferrusineux. NN ls 44 Fond des supérieures gris-blane, gris brun ou brun noirâtre. . . . . . 18 ISgAnlennesipectinees222 arssımm. di NET EN NT TR TO EN 10 1AAnfennespasipecltinées 1544042 mme OO CN ee 16 Inférieures brunes ; supérieures à fond jaune d'’ocre avec 2 lignes et une bande antélerminale brunes. 27 à 50 mm. - Belgique (Calmpthout), Centre de Ja France, Suisse. - Avüt. Chenille en juin-juillet sur Euphorbes, Erodium cicutarium, Helian- ÜDERIIDBERULLALUm See TE NE NE AE CASITeNSis, LC 16 Fond des 4 ailes de même nuance, tantôt jaune terne uni avec 2 lignes transverses brunes aux supérieures, tantôt ferrugineux plus ou moins foncéavec 2 lignes transverses blanchätres. Cette dernière variété est la plus commune. 2% à 33 mm. - Belgique. France. Suisse. - Juillet. Chenille en mai-juin sur buissons, arbres fruitiers et forestiers. NN NN MU SL Ed CRaneuSiria 17 Supérieures d’un ferrugineux plus ou moins foncé avec une bande médiane plus foncée limitée par 2 lignes blanchätres, de la côte ax bord interne. 54 à 40 mm. ane eh MEN hai MouBErIa.n.]G, 2 , 0 , , , . , — 160 — 47 Presque semblable ; mais les lignes transverses sont jaunes et linterne va de la cöte à La base sans toucher le bord interne. 35 à 42mm. . . . eastrensis, L. 2 18 Abdomen et fond des ailes gris-cendré ou gris brun. Supérieures traversées par une bande plus obscure renfermée entre 2 lignes noires. La var. Arcæ, Hb. est plus grande et plus obscure. 31 à 55 mm.- Belgique, France, Suisse. - Aoüt-septembre. Cheuille sur aubépine, prunellier, bouleau, chêne, cerisier, saule en avril-mal. - a. .4 , : Fa OBERERRERE BEE 18 Abdomen et fond desailes brun-noirätre. Supérieures avec une ligne transverse flexueuse blanche et une tache claire à la base ; iuférieures avec une ligne transverse blanchätre presque droite et fondue avec le fond. Le B. canensis, Mill. n'est probablement qu'une variété de plus grande taille et à dessins plus vifs. 4 31 à 55 mın., 2 58 à 45 mm. - Belgique, France, Suisse.- Octobre, novembre. Chenille en mai sur chêne, peuplier, hêtre, etc. . .' . populi, L. 19 Ailes demi-transparentes ; côte, nervures et franges brunes. Dessous plus clair avec le bord supérieur des inférieures jaune. 23 à 26 min. - France : littoral méditerranéen, Saône-et-Loire (Fragny, Creusot). Juillet à septembre. Chenille sur Statice limonium, Doryenium suffeuticosum, Prunus spinosa. (Syn. Franconica, 60d:)... +0. + ©... "dora ui à 19 Ailes opaques, d'un brun chocolat ; inférieures avec une et supérieures avec deux bandes jaunes obliques. Dessous des supérieures avec une large bande jaune oblique se continuant en ligne droite aux inférieures. 243 29 mm. - Alpes. - Juillet à septembre. Chenille sur le rosier pimprenelle et sur les saules. (Syn: alpieöla, Ser: - en oe u won M ofranconicas Ne GENRE XXXVI. CRATERONYX, Dup. 1 Ailes d’un ferrugineux noirätre avec une bande transverse et un gros point jaunes. 46 à 50 mm. - Belgique (Hasselt, Namur), France. - Octobre. Chenille sur pissenlit, piloselle et autres chicoracées en juin. . - . . . . . . . dumi,dL. 1 Ailes jaune d'ocre, foncé dans le 4, très pâle dans la ®, avec un petit point noirätre vers le milieu de la côte. France (Nancy). - Septembre, octobre. Rare. Chenille en juin, juillet sur pissenlit, laitue, etc. . . . . . . . taraxaci, S. \: GENRE XXXVIT. LASIOCAMPA, Latr. 4 Les 4 ailes très dentelées au bord terminal, -. . . . 2. nn oo. 4 Les 4 ailes, ou au moins les inférieures, peu ou pas dentelées au bord terminal. . 5 2:Taille 50 à 80mm. a.) ANS OR NN NE en; 2 Paule £a. 45 MN. 5 EPS LR PU OT NT ee RE ET 3 Supérieures avec un point central blanc, parfois surmonté d’un plus pelit. . . 4 3 Supérieures sans point blanc central, d'un gris cendré, traversées obliquement par une bande blanche limitée des 2 côtés par une ligne noire. 45 à 65 mm, - Midi de la France (Montpellier, Marseille), - Juin. Chenille sur le cyprès pyramidal de juillet à avril. a ad Pa lea er role ner ee Ne ee DE OR PRES 4 Le,point blanc central rest Seul un ee CT 4 Le point blanc central est surmonté d'un plus petit. 4 d'un brun tanné, 52 à 55 mm, 2 jaune paille 55 à 60 min. - Belgique, France, Suisse. - Juillet. Chenille sur les graminées (Bromus, Carex, ele.) dans les lieux frais et humides en juin. potatoria, L. 5 Supérieures finement dentées, inférieures non. Fond jaune-fauve vif. Supérieures à peine marquées ; la médiane courbe et d'un brun-noirätre, toujours bien visible. 45 à 50 — 161 — mm. - Belgique, France, Suisse. - Juin-juillet. Chenille hivernante, adulte en juin ; vit sur prunier, pommier, chêne, orme, bouleau. prunellier. . . . pruni, L. 5 Supérienres à peine festonnées, 55 à 85 mm, Supérieures gris-cendré ou gris-ferrugineux avec deux larges bandes, une médiane et nne terminale, un peu plus claires. La var. montana, Stgr. est plus foncée, plus velue. Le point blanc est souvent remplacé par une virgule dont la pointe est tournée en haut. (Suisse) - Belgique, France, Suisse. - Juin. Chenille sur pins et sapins, parfois très nuisible aux forêts, A AITE SCT AT er AC MS SEPT ROME TR AE OP TRE ran 6 Thorax de la couleur des ailes, avec une ligne dorsale longitudinale brune. Ailes d’un jaune-fauve avec trois rangées transverses de taches brunes peu marquées. d 56 à 65 mm, 2 74 mm. La var. Æstica, a les rangées de points plus nettes. Taille plus petite : 4 51 mm. 2 6% mm. - Belgique, France, Suisse. Chenille sur peupliers et saules. . . . ice cor ee Dopuhtalıa Code 6 Thorax de la couleur des ailes sans ligne dorsale. Ailes d’un ferrugineux plus ou moins foncé avec frois lignes transverses ondulées noirâtres. & 56 à 65 mm. Q 172 à 76 mm. L'ab. alnifolia Och. est beaucoup plus foncée. - Belgique, France, Suisse. - Juillet- août. Chenille hivernante, adulte en juin, vit sur aubépine, épine-vinette, saule et SH ÉUDOSICUIUIETS SE MN NS is ON NO N N ouercHanartTe 7 Supérieures d’un ferrugineux plus ou moins jaunätre avec l’espaceterminal gris-bleuätre ainsi que les inférieures. 55 a 42 mm. - Belgique (Kinkempois), France. - Avril-mai. Chenille en août, septembre, sur chêne, bouleau, peupliers. . betulifolia, Och. 7 Ailes gris-brun ; espace terminal des supérieures gris. Supérieures avec une tache blanchätre en forme d’X. 55 à 45 mm. - Belgique, France (Chalon, Paris). - Mai. Chenille sur saule, myrtille, osier, en juin et juillet. . . . . . . jlieifolia, L. 7 Les 4 ailes couleur café-au-lait avec le bord ferrugineux. Bord des 4 ailes moins dentelé et inférieures plus oblongues que chez betulifolia et ulicifolia. 32 à 42 mm. France (Digne, Collioure). Chenille en juin sur le chêne-liège. . : suberifolia, Rbr. (A suivre) DYTISCIDÆ ET GYRINIDÆ DE LA FAUNE EUROPÉENNE PAR LE Dr GG. Seidlitz (suite) * (subgen. Hydroporus i. sp.) 3. GROUPE Appendice du prosternum derrière les hanches postérieures court, large et plat. Pronotum avec côtés nettement rebordés, peu convergents en avant, presque imponctués au milieu. Bord latéral des élytres en ligne ete denn u Jar Uhr er PR TR Aare (*) Voir no 2, 5-4, 5-6, 8-9, 12 1900, 1 1901, 5-4 1902. 49. — droite, vude côté. Corpstrès allongé, aveccôtés parallèles, faiblement bombé, terminé en pointe enarrière. Élytres avec ponctuation assez forte et éparse, dessus très finementchagrinéentreles points, fortement luisantes, glabres, noires, parfois elles sont entièrement brunes. L. # mm. Dans le Nord et la partie tempérée del’Europe, l'Angleterre, l'Allemagne, la Suède, l'Estonie, la Finlande. (nitidus Sturm., Bohemanii Thoms.) oblongus Steph. Subfam DYTISCINI 9. GROUPE. LACCOPHILINA ll. Gen. Methles Sharp. l, Hanches postérieures comme chez Laccophilus à l'articulation des cuisses postérieures, seulement le court appendice au-dessus de la racine des cuisses n’est pas tronqué droit, mais un peu divergent. Appendice du prosternum étroit (*). Côtés du pronotum nettement arrondis, angles postérieurs un peu obtus, extrémité du corps et de chaque élytre isolément acuminée et assez longue. Élytres avec ponetuation éparse, brunes, pronotum et tête plus clairs, imponctués. L. 3 mm. En Égypte et en Syrie. (Reitter). spinosus Sharp 1’ Hanches postérieures formées comme chez Noterus, mais non allongées au-dessus de l’artieulation des cuisses, elles sont au contraire assez courtement tronquées en arrière ; au milieu il existe de même une élévation nettement limitée qui se continue sur le métasternum jusqu'au prosternum et l'appendice du prosternum est presque aussi large que chez Noterus. La pointe du dernier segment abdominal et de chaque élytre est seulement trescourte. Les points des élytres sontassez disposés en rangées ; dessus brun, tête et pronotum plus clairs, non ponetues. L. 2 mm. Syrie. (communiqué par Ch. Brisout). sternalis nov. sp. 13. Gen. Noterus (lairv. Pronotum grossièrement rebordé sur les côtés ; chez le & les cuisses antérieures ont une échancrure plus profonde ; les tibias antérieurs et le Il" article des tarses sont élargis. Appendice du prosternum plat, prosternum rarement plat avant les hanches antérieures. 1, Prosternum faiblement comprimé chez le &, simplement bombé chez la 9. Cuisses postérieures sans fossette velue. Chez le & les 5° et 6° arlicles des antennes seuls sont modérément dilatés. Dessus jaune de rouille. Élytres parsemées de points assezrégulièrementrangés. L.3,5 mm. Dans toute l'Europe.(crassicornis Müll., capricornis Herbst, Sturm, Er, Sch.) clavicornis De Geer. (*) A cette division appartiennent encore M. reclus Sharp. et M. punctipennis Sharp. d'Egypte et du sud de l'Afrique qui me sont inconnus, — 165 — 1’ Prosternum caréné en forme de toit chez à et 2 ; chez le & le 5° et le 6° articles des antennes sont très grands, les 7-10 nettement dilatés. Dessus brun foncé. 2, Cuisses postérieures sans fossette velue ; chez le 4 le 5° article des antennes est peu plus grand que le 6°, élytres régulièrement parsemées de grands points. L. 4,5 mm. Dans toute l’Europe. (crassicornis Sturm, semipunctatus Er., capricornis Sharp.) sparsus Marsh. 2' Cuisses postérieures ayant au sommmet une grande fossette densement et finement velue. Chez le & le 5 article des antennes est 2 fois aussi grand que le 6°. Élytres presque sans gros points, seulement en arrière une courte rangée. L. #4 mm. Sud de l'Europe. lævis Sturm 14. Gen. Hydrocanthus Say- Appendice du prosternum modérément large en arrière ; tibias poste- rieurs moderement larges, longueur du corps au-dessous de # mm. (subg. Canthydrus Sharp. (*) Côtés du pronotum finement rebordés, corps fortement bombé et assez étroit. Prosternum plat. Elytres parsemées seulement en arrière de quelques points. Dessus noir, la tête etles côtés du pronotum jaunes, (chez le & sur une plus grande étendue). Après le milieu des elytres une petite tache jaune, parfois aussi une derrière l'épaule (var. Badenii Wehncke). L. 3 mm. Dans la faune de la Méditerranée la plus méri- dionale, Alger, Égypte, Sicile, la variété à Angola (diophthalmus Reiche, siculus Ragusa). notula Er. 15. Gen. Laccophilus Leach. I, Appendice du prosternum allongé en pointe derrière les hanches anterieures ; cette pointe est plus longue que le reste du prosternum. Dernier segment abdominal échancré de chaque côté, de sorte que le milieu du bord postérieur fait saillie presque en forme de bec. Base du pronotum nettement prolongée triangulairement au milieu. Pas d'appareil de stridu- lation. La têteet le pronotum sont jaunes, le sommetet la base de ce dernier et les élytres sont noirs, une bande transverse à la base de ces dernières, une autre avant l’apex et le bord latéral jaunes. Tarses antérieurs des & faiblement épaissis. L. 3,5 mm. Dans l'Europe centrale jusqu'en Suède, plus fréquent dans le Sud. variegatus Germ. 1’ Sommet de l’appendice du prosternum plus courtderrière les hanches postérieures que la partie‘restante du prosternum. 2, Base du pronotum nettement allongée en triangle au milieu. Pas d'appareil de stridulation aux hanches postérieures. Tarses antérieurs du (*) Les caractères indiqués en opposition avec l'appendice prosternal très large, les tibias postérieurs plus larges et la grandeur du corps plus considérable (4-7 mm.)suffisent à peine pour séparer le genre Canthydrus (avec environ 50 espèces d'Asie et d'Amérique) d’Hydrocanthus (avec 17 espèces d'Asie, d'Afrique, d'Amérique et d'Australie, 4 & fortement dilates et assez comprimés. Dessus brun-verdätre, quelques lignes et taches effacées près du bord latéral sont plus claires. Parfois les élytres entières sont plus foncées, un peu plus distinetement ponctuées et un peu plus fortement bombees. (var. Stréhmii Thoms.). (*) L. 4 jusqu’à 4,5 mm. Toute l'Europe, la variété en Suede et en Finlande (minutus Sturm, Thoms., hyalinus Er.) obscurus Panz. 2 Base du pronotum prolongée en arrière au milieu. Sur le milieu des hanches postérieures est un appareil de stridulation composé de petites stries en forme d’entailles denses et fines disposées en are. Dessus brun- verdätre avec taches effacées, claires prèsdu bordlatéral (parfois tout jaune) (var. testaceus Aubé), parfois foncées avec taches plusvives(var. pictusKüst). L. 44,5 mm. Toute l'Europe, les deux variétés ne semblent exister que dans le bassin de la Méditerranée. (minutus Gyll. Er., hyalinus Thoms.) interruptus Panz. 3. GROUPE. COLYMBETINA 16. Gen. Agabus Leach. (**) 1, Epipleures des élytres très étroits et effacés en arrière. 2, Hanches postérieures excessivement élargies en are en avant, de sorte que l'aile latérale du métasternum se termine en triangle large ou étroit, jamais en forme de langue. Tarses antérieurs du & ayant tout au plus 3 articles dilatés. 3, Antennes et tarses très courts et épaissis, les articles des antennes ne sont pas plus longs que larges ; hanches postérieures très courtes, leurs bords indistinets. [n'existe pas de rangée de points lelong du bord antérieur du pronotum. Ailes latérales du métasternum largement triangulaires. l. Subgen. Metronectes Sharp 3 Antennes pas très courtes, leurs articles nettement plus longs que larges. Tous les bords des hanches postérieures sont distincts. Le long du bord antérieur du pronotum se trouve une rangée de points parfois inter- rompue au milieu. 4, Antennes löegerement en forme de scie du 6° au 9° article; chez le & ces articles sont pourvus d'un petit point seligere à leur angle inférieur. Ongles des tarses antérieurs et médians allonges chez le & , comprimés et élargis dans le bas en angle obtus. Hanches postérieures courtes ; ailes (*) D'après un exemplaire envoyé de Finlande par Sablberg. (*) Je ne connais pas Agabus Kessleri de Volhynie. Les élytres présentent de petites stries aciculaires longitudinales sur leur moitié antérieure ; ces stries sont transversales sur la moitié postérieure. Il semble donc appartenir au Je ou 4: groupe du sous-genre Gaurodytes, s’il ne représente pas un groupe particulier du sous-genre auquel appartiendrail aussi l'espèce du nord de l'Amérique Agabus bifartus Kirby. — 165 — latérales du metasternum largementtriangulaires. Appendice du prosternum plat. Pronotum tronqué assez droit A la base. 2.Subg. Arctodytes Thoms. 4" Antennes simples, ongles du & simples. », Les articlesélargis (le plus souvent faiblement)des tarses antérieurs et médians du & ne sont garnis que de brosses en dessous, entre celles-ci tout au plus quelques petites ventouses isolées (par ex. chez A. bipustulatus et Solierii). 3. Subg. Gaurodytes Thoms. » Les articles élargis (le plus souvent fortement) des tarses antérieurs et medians du & densement garnis de ventouses rondes et distinctes. 6, Ailes latérales du metasternum assez largementtriangulaires ; tarses antérieurs du & moderement élargis, appendice du prosternum bombé en forme de toit. Dessus très finement ponctué, luisant, jaune, le plus souvent moucheté de noir. 4. Subg. Kanthodytes 6 Ailes latérales du métasternum très étroitement triangulaires, la forme se rapproche de la subd. 2”. 7, Cuisseset tibiascourtsetlarges. Corpsfaiblement bombe. Prosternum non relevé en angle au milieu. S, Le {er article des tarses postérieurs est nettement plus long que le 3° et le 4° ensemble. Tarses antérieurs du & modérément élargis et les ongles postérieurs identiques. Appendice du prosternum derrièreles hanches antérieures plat ou bien en forme de toit. Dessus coriacé. 3. Subg. Scytodytes 8" Le ler article des tarses postérieurs n'est pas plus long que le 3° et le 4 ensemble. Chez le & les tarses antérieurs et médians sont très larges et les ongles postérieurs sont inégaux. Le prosternum toutentier estcaréné. 6. Subg. Heteronychus 7 Cuisses et tibias étroits. Corps fortement bombe. Le 1° article des tarses postérieurs est nettement plus long que le 3° et le 4° ensemble. Le prosternum entier est caréné et relevé en angle au milieu. 7. Subg. Acathodes Thoms. 2 Hanches postérieures fortement élargies en angle en avant, de sorte que les ailes latérales du métasternum se terminent en langues très étroites à côtés parallèles recourbés en arrière. Le long du bord antérieur du pronotum il existe une rangée de points distincte et souvent double. 3,, Le {er article des tarses postérieurs est aussi long que les 3 suivants ensemble et courbé chez le & ; aux tarses antérieurs du & les 4 premiers articles sont élargis (*) et les 3 premiers articles sont garnis de ventouses. (*) En est-il de même chez clavatus Tec. du Nord de l'Amérique et chez elavicornis Sharp. de Siberie ? — 166 — Aux antennes du & les4-5 derniers articlessontfortement élargis et excavés en dessous. Le prosternum toutentier est fortement et hautement caréné. 8. Subg. Agabus Leach. 3” Le 1° article des tarses postérieurs est aussi long queles 2 suivants ensemble, pas recourbe. Chez le & seulement 3articles des tarses antérieurs sont très faiblement élargis et les antennes simples. Mésosternum déprimé entre les hanches médianes. 9. Subg. Eriglenus Thoms. I" Epipleures des elytres larges et distincts jusqu'en arrière. Ailes latérales du métasternum comme chez Eriglenus. Mésosternum large entre les hanches medianes. 10. Subg. Platambus Thoms. (Agabus) 1. Subgen. METRONECTES Sharp. Corps de forme courte et large, dessus finement réticulé, luisant, tout noir. Chezle & les tarses antérieurs etmédians ne sont pasdu tout élargis, le 1° article seul est garni d'une brosse petiteet étroite. L. 6 mm. Corse. (parallelipennis Desbr.) Aubei Perris (Agabus) 2. Subgen. ARCTODYTES Thoms. Corps ayant à peu pres la forme allongée de Liopterus ruficollis, cependantavec côtés parallèles, Dessus très finement coriacé, luisant, noir. Bord latéral des élytres, les jambes et les antennes sont plus clairs. L. 7 mm. En Laponie. elongatus Gyll. (Agabus) 3. Subgen. GAURODYTES Thoms. 1, Jambes postérieures et médianes très épaisses, tibias postérieurs nettement aussi larges que les cuisses médianes ; tarses antérieurs et medians du & garnis de larges brosses touffues. Aïles latérales du métas- ternum étroitement triangulaires. Corps court, large et fortement bombé. 1. GROUPE. 1° Jambes postérieures pas particulièrement épaisses, les tibias poste- rieurs sont plus étroits que les cuisses médianes. Corps le plus souvent faiblement bombe. 2, Il existe le long du bord antérieur du pronotum une simple et fine strie de points interrompue au milieu ; tarses antérieurs et médians du & garnis seulement de brosses étroites ; corps oblong-ovoide. Hanchesposté- rieures courtes ; leur bord antérieur est très faiblement courbé et l'aile = AN - laterale du metasternum est par suite en triangle tres large. 2. GROUPE. 2' Le long de tout le bord antérieur du pronotum il existe une rangée O distincte de points le plus souvent double. 3, Dessus rayé ou réticulé longitudinalement. 4, Hanches postérieures courtes, ailes latérales du metasternum largement triangulaires. Dessus largement réticulé. 3. GROUPE. 4’ Hanches postérieures pas très courtes, ailes latérales du métasternum assez étroitement triangulaires. », Dessus fendillé longitudinalement ; les rayures aciculaires forment parfois des mailles oblongues. Tout le prosternum est relevé en forme de carène. Couleur noire. 4. GROUPE. » Dessus avec mailles courtes et larges, couleur jaune aveclignes longitudinales noires. 9. GROUPE 3 Dessus finement réticulé (les petites mailles ne sont visibles qu'avec un fort grossissement), ou ponctué, ou coriacé. 4,, Ongles antérieurs du & simples, ou avec des élargissements en angle obtus ; 3° segment abdominal du & simple. 5., Le 4er article des tarses postérieurs n’est pas plus long que la 29 longue épine terminale des tibias. 6, Dernier segment abdominal du & densément couvert de stries longi- tudinales. Dessus finement réticulé. 6. GROUPE 6’ Dernier segment abdominal du & simple, ou seulement légèrement ridé au bord postérieur. 7, Tibias postérieurs larges. 7. GROUPE 7° Tibias postérieurs étroits. 8. GROUPE 2291 5” Le {er article des tarses postérieurs est plus long que la plus longue épine terminale des tibias. Cuisses et tibias postérieurs longs et sveltes. Dessus très finement réticulé ou finement ponctué. Ongles antérieurs du & simples. 9. GROUPE 4” Les ongles antérieurs du & avec une forte dent, le 3° segment abdominal du & a une bosse transverse, striée transversalement (appareil de stridulation ?) Corps étroit et parallèle. 10. GROUPE (A suivre) BIBLIOGRAPHIE — Revista coleotterologica italiana. Organo mensile per la sistematica generale dei Coleotteri. Anno I. N. 1 e 2. Sous ce titre vient de paraître, en date du 15 février, une Nouvelle Publication — 168 — Entomologique. Son but est précis, limité. Dans les dix lignes à peine du prodrome aut lecteurs, il est clairement dit : «La nouvelle revue ne s’oceupera que de l’étudedes Coléo- pteres et seulement des espèces de cet ordre appartenant à Ja faune italienne; elle accueillera, parmi les ouvrages étrangers, tous ceux qui intéresseront cette Faune ; elle se chargera de les traduire en Italien ; une large part sera faite à la Bibliographie ». C'est done un nouveau ‘‘Coléoptériste,, qui vient de se fonder au-delà des Alpes. Nous lui souhaitons bon accueil, vie durable et meilleure fortune que celle de son frère ainé d'en deçà, déjà de lointaine mémoire. La Revista italiana s'annonce bien dès son premier numéro, Elle débute par une bonne révision des espèces italiennes du G. Acupalpus; ce travail est de M. Andrea Fiori, professeur de i’Universite de Bologne. C’est un nom bien connu ; ses heureuses découvertes et ses nombreuses descriptions entomologiques ont contribué à le repandre au loin, dans le monde des savants. Avant d'aborder sa Révision, l’auteur a l'humilité de prévenir qu'il n’entreprend pas un travail original, mais seulement une compilation tirée de l’étude publiée par Ed. teilter, en 1900, dans le XLI fascicule des Bestimmungs-Tab. ; c’est peut-être vrai, mais le Tableau de révision, présenté par le Prof. Fiori, n'est pas sans mérite et sans son côté pratique. Sa Synopsis est courte, nelle ei claire; elle dégage suffisamment le trait spécial, Je caractère saillant de chaque espèce. Pour se tirer d'affaire dans l'étude de ce genre assez confus, à cause dé l’exiguïté de ses représentants, ce tableau serait suflisant pour des vélérans de l’Entomologie, mais il resterait, sans doute, bien souvent énigmatique pour les jeunes recrues. Aux débutants, de fait, il faut plus qu'une étroite lentille pour leur faire parvenir la lumière ; il faut un vaste champ d'optique, par où leur viennent tous les rayons lumineux possibles, M. Fiori l’a compris ; après un suceinet tableau synoptique, il donne la description assez détaillée de chaque espèce. Tout cela est bien et cependant, « notre humble avis, il ya ombre au tableau. D'après nous, l'auteur ale tort d'admettre trop facilement les variétés, les sous-varietes, voire les formes aberrantes. Ainsi pour l'Ac. dorsalis, il en ajoute cinq ! nouvelles aux quatre déjà inscrites dans lescatalogues du pays, ce qui fait neuf! cariétésou aber- rations accolées a l'Acupalpus dorsalis, et cela seulement pour la faune d'Italie. C’est beaucoup, pour ne pas dire trop... Que ce travail dedisjonetion, disons mieux de dissection à outrance, le plus souvent fondé simplement sur des nuances chromatiques, se fasse en chambre et s’inserive dans un carton de collection, pour l'étude privée ou pour la satis- faction personnelle du collectionneur, cela est bien, nous n'y voyons qu'un amour louable des menus details; mais que ce travail sorte du cabinet d'étude, qu’ilaillea l’impression et qu'il s’aligne, à caractères égaux, à la suite de celui consacré à la description de l'espèce et de ses cariètés authentiques. nous avons droit de le trouver déplacé ! Que vont devenir nos catalogues si aux cariélistes etsous-variètistes Viennent s'ajouter encore les aberrantistes? Quel fatras de terminaisons en a,en i, en es, is ou us, el cela pour une macule, pour un poil, pour un point, pour untrait, souvent très minuscule, blanc, gris, rouge, noir etc. qui existe ou n'existe pas, qui est visible ou ne l’est pas, qui est plus eu avant ou plus en arrière etc. C'est de l’imbroglio ou nous ne nous y entendons plus. Le der numéro de la Recista renferme plusieurs autres articles : un du Geo. M. Vitale Francesco sur deux nouveaux Gureulionides deSicile dont il donne la diagnose, à savoir : Otiorhunchus punctulatus et Peritelus Reitteri. — Un 2e travail du Prof. A. Fiori sur la capture et l'habitat d'une trentaine d’especes interessantes. -— Trois notes, dont l'une relative à ladeseription d’unnouveau Rhizotrogus, Rh. Grassit, par Athos Mainardi ; et enfin la partie bibliographique. La Revista Coleotteroloyica italiana est sous la direction de M. Antonio Porta, professeur à l'Université de Camerino. Elle sera mensuelle. Prix de l'abonnement annuel : 6 lires pour les abonnés étrangers. ABONNEMENTS : Edition reduite (sans les publications hors-texte) fr. 5 00 Y Ss Annonces Entomologiques ‘‘ seules fr. 2 50 | Abonnement à la Bibliothèque mobile fr. 100 on peut se procurer aux conditions suivantes les ouvrages déjà parus ou des tirages à part de ceux qui sont en cours de publication : er Bramson. Rhopalocères d'Europe et du Caucase. 116 p. (en cours de publication). fr. nn. Curéulionidæ d'Europe (Otiorrhynchini). 152 p. (en cours de publication), fr. 2 ? Kuwert. Hetétocendæe d'Europe 2 Apple I SEN EN DIR NEE SR ol Kieffer. Zoveceidies d'Europe. 88 p. (en cours de publication). Reitter. Carabidæ d'Europe, I. Theil. Carabini (en cours de publication). . . .. fr. 6 00 André. Tableaux analytiques pour la détermination des Lépidoptères de France, de LD CI Qi dt Qt = Suisse et de Belgique. I partie Macrolepidoptera (en cours de publication) . .° . fr. 6 00 J. Vachal. Essai d'une révision synoptique des espèces européennes et africaines du genre Xy- SLR a De ST DE DE ERS PU RQ ER N Neal 9,1 à Catalogue systematique des Rhopaloder ‘es d'Europe et du Caucase, tiré d’un seul cöle pour & ERHOIELLES: SIADATESS A SR N I NE REEL ee MR 0 DO | G. Seidlitz. Dytiscides et Gyrinides d'Europe ‘en cours de publication), 2.2... fr. 4 50 % (abonnés) fr. 2 50 Le montant des souscriptions doit être adresse d'avance, par mandat-poste, à M. E. Barthe, 19 rue de la Sous-Pre ecture, Narbonne. - ANNONCES ANZEIGEN La page fr. 10 00 Die Seite MK. 3 1/2 » ; ) 5 00 1/2» » % 1/%» » 9 50 1/% » )) 2 1/8 » » 4:95 1[8 » » 12 \ote de 7 à 8 Hienes de 26 lettres, 50 cent. Anzeigen von 7 bis 8 Zeilen zu 26 Buchstaben Réduction d'untiers pour les annonces à l’an- 40 PF, % née. jeduktionum ein Drittel für jährliche Anzeigen, 9) d'un quart pour les annonces au tri- ETES PAL NEE mestre. » um ein Viertel füı vierteljährliche Anzeigen. Les annonces sont payablas d’avance Die Anzeigen werden zum Voraus par mandat-poste. durch Postanweisung bezahlt. POUR LES-ABONNES 4 duction — la 6 insert. de la-meme.annonce 25 % ; 12 insert. 33 3% ; 24 insert. 50% cs ; TARIF DES TIRAGES À PART AS SM : \ „u exemplaires 100 ex. 2WVEX. 300 EX. 500 ex. l SEC: FFC FÉES Ce fre, 1 page 2400 3 20 4 SO 6 00 8 00 = pages 28 3 60 5 20 6 90 9 50 pages 3 is 4 50 6 O0 7.20 11 50 -8 pages. 5 GU 8 40 Re Nous rachetons au prix de 4 fr. les vol, | & II (1893 & 1894) de cette Revue et nous reprenons des fascicules détachés aux conditions suivantes : le n° 12 de 1894 au prixdeunfr., les autres au prix de 0.50, len, 13-14 1893 au prix de 0.50, le no 17 au prix de unfr. et les fascicules 1, 2,6, 12 du vol, Ill au prix de 0.50. S’adresser au Bureau du Journal avant d'expédier. nn NN L— COULET aucusrın De la | LES DOURBES pres Digne Collection de Coléoptères (Basses-Alpes) France d'Europe et Circa offre Lépidoptères, Coleop- de M. DUBOURGAIS. tères à des prix très modé- rés. Il chassera sur deman- dont la vente en 18 lots a été annoncée de les Micro-Coléoptères. précédemment 2 lots seulement sont 12355 encore disponibles : M. Elias Tanbe, à Adana, par XVI : Curculionides à Scolytides (inclus) : Mersine (Asie Mineure) 1250 espèces, 8000 exemplaires. vend, surtout au profit de XVII : Chrysomélides et Coccinellides : bonnes œuvres, insectes, mol- 790 espèces, 5300 exemplaires. lusques, timbres, antiquités, etc. On n’a qu à lui faire prix et conditions. Il préfère les M. Dubourgais 15, rue Guilbert à Caen. acheteurs qui acceptent tout indifféremment, mêmeles vul- garités, quoique payant peu. Vend aussi articles inédits sur ses parages à divers points de vue (sauf la politique). [379 DESBROCHERS DES LOGES à Tours (Indre-et-Loire: S’adresser à Un très bon moyen d'échanger leurs doubles est offert aux collectionneurs de Lépidoptères par le BUREAU D'ÉCHANGE DE LA SOCIETE ENTOMOLOG. INTERNAT. DE VIENNE toujours un grand choix (environ 2000 espèces de Lepidopteres de la faune pal.) de premier choix. Demander: listes et conditions d'é- Prix courant de Coléoptères d’Eu- rope et Circa, d’Hemipteres, d’Iyme- noptères, de Gureulionides exotiques. Direction du Frelon, Jou nal mensuel d’Entomologie deseriptive change au Directeur (Coléoptères). : y Prix de l'abonnement : fr. 7.50 poui Hans Hirschke, k. k.Hauptmann, Wien IV, [2 ‘ nier 2 246 France et & fr. pourl’étrancer L Maorninraur. 4% 1 St, (246