( 1] CRUE y DATA à à LRU Gal (LU LUS { Nue FO AN * HD RAAIES no CAEN ; L ANNUAL CNE RUES rt à DORA PEN EU A MODE A RAA EEE ARE fu RARES SEA ù Net [ALTO Ni 4 - Se ie où RE Rene LU En FA us ee LUE) DATI M SAN ANNE EE US NANSS SAR € ET PUEE da GALAUARE 1 AU L ont d NAN NOR R 1 KE eu À a EU SR LE RES LEA ie a ar gs à FRS TRUSTE RÉRLEERLS FASCANENT EN Fat y À PARA Ps Me SAN A Le MANU NA SENS ie MANQUE EN RARES RAA eh: AVES tas a ss ie ques dns de us ARS & RUE QU Re ir REA M “ { IRAN ' AREA DRE MENS \ NUM NELREENNS ne » à NÉCLEUUS KE NÉRE SHARE à = TEEN — ak HE Lège ae ST res NME EN Er vos MORE LR ER TETE SORA RENE RER ARGENT OUESTS DRASS Re La» Leier ai Dons RE Le pe +: « 2 RUE Etre NOEL CLR ARR RENE LAET" SRE REUNE ME ES DEMEURE EME SCT TARA l PREND DRE ME MTS NN Ps Es NE HAUTES REX Hier LM epu ne ARREECRE Vos eee pre NN E x DR TRRA 1% se RNA RES PRES ACCESS OPERA sr adn" CE Peer eue PÉTI IS EPTAPNEE NIET Fois ner auf, OR te ace ep HOME AMIEENX Pre PU rET Er CAMP TTAERE A AIS LS TS dr À PAR ANTENNES w AMP PE TI UP MATE dé PAST EATR PRE noi ous Le pa ado es TE nt EPA TE ESS COCPLATE LES APN ARE CAPE LEE (ati 109 £ DEC PORTA IN UE ES A POMX MAITRE DRAC) J EMAIL TIR RE: LA He PCR OU PEN NANEE 4 ROM RTE HA HAUTE 1 S 4 DÉMO IN 4 CE CU ANA CT AAC EL Der ET CÉRON Cu ue Ep) Fan ro DER ATILA DOC) VRP AE AIRIS MER ie sr EN RARE EPA) LEE OA DPI ads ÿ CAEN ue PANIER LOUE CRD je PER LEONA SR 0 Mae É OU PL OO ï! fa CR RAR ARS ARENA 4,7 SAN ATEN RON DEN ME HU L'ALAARHAN 3 < CAC MONA EN NLE LION y 43 RNA TaTS RATS CHR OUENPOEUN AA PE 2! rent EX LIBRIS William Healey Dal] Division of Mollusks Sectional Library This book was bound through the generosity of the NATIONAL CAPITAL SHELL CLUB . : 8 . " | South À me Le MESURE ARC DE MÉRIDIEN ÉQUATORIAL EN AMÉRIQUE DU SUD NOTICE AFTER CAREFUL EXAMINATION OF THE INNER MARGIN AND TYPE OF MATERIAL WE HAVE SEWN THIS VOLUME BY HAND SO IT CAN BE MORE EASILY OPENED AND READ. = 312 FES MINISTÈRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE v.9 : : , Eye Mol. MISSION DU SERVICE GÉOGRAPHIQUE DE L'ARMEBermen 7 Mbps # POUR LA MESURE D'UN ARC DE MÉRIDIEN ÉQUATORIAL SNTHSONI EN AMÉRIQUE DU SUD SOUS LE CONTRÔLE SCIENTIFIQUE DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES AN APR 2 7 1989 1899-1906 LIBRARIES Division of Mollusk3 TOME 9 Sectional Library ZLOOLOGIE Fascicuze 3. — MOLLUSQUES — ANNÉLIDES — OLIGOCHÈTES. PARIS, GAUTHIER-VILLARS, IMPRIMEUR-LIBRAIRE DUmURBUREAU. DES LONGITUDES, DE L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE, Quai des Grands-Augustins, 55. 1910 LÉ di r | : ne - L : on . : : . LL ; _ 704 ER. "er | ; | : L | Vot: CLOU AT ù © er | - | D À Le. . | FUN 4! (TR 4 L Loan 4 14 Vi ! di js di { t Nu : Le, RUES Let - OURS a L . e Le sel 12. 1 | : A rl : . LES " . . LL - n . L 1 D Dr se Ù LA "0 : Vu L QU Tr LL : {PA M" & L L 11 #ÿt AUÉ d | RO TRE TELE DAlTNTE PUR (4 vi 172 . ( RU - n ae ne ei PE 17 | Pr 42 14 st TU L RL _ j pt | ‘CR e ÎS où | L { PA ‘au Ce [ne f L Po L : CR. VON a | TR ec | L L Da” n h : L n F on dy » CR _ : UE (à CERN ET OT TRES L' Hi : "ra M lui : . Line pl! Un L. L LE , 8 Si 02 ’ Lo! : L VTC : ECO L TU FA : « “ L L « EL ns n V1 Ÿ : 4 : . + 15,47 1 . : | | 0 n L te de *Q & ur Le E [e È M | « au . d - PE : _ do NEn FA : " : AC 2 ù nr. | # _ | e Tr ECS L A Fe L © : | LUS D D ' 14 L : | | D” D “. : : : D . ' z - : : ( #@ | rune EU A. 2 | VU L Le N : Ds de LE L L de n .. 2” u ” » » A f rep 4 à. RL" fl FAI n Le » " L L L 4 DTAOU | LL. ‘we | t + _ mn LL L LCR | L é : | à L 2 | r L € : L M = ne A OR, © : LU L oo <- = « | : | . on : Mg rla ti L (2s CE 2 EL r Re — «rivalité ci tte Se) 72 È de ft A “à 2 | 4 | : PA : SU de nr : : tA CE | LA D a. > 2 | | : 4 | | ê { : L Le ee D L Po h M4 . . en” À nn . 7 | | : _ & (M, L ni he » L : L LL | . : . pe L | L #4 LE a Du Je | 6 En RL ou Je DrA LL L > LA t bp] 0 h L LR OS : : | ha L ul: : . LU V. PA En : : LE À DR re 9 SCT MER | 1e : | 2 L | (À a | AN CS €. : PReD LT «a | à CD 1 he Pr LICE ! k À A : BAUER AR A 0 L el | : EC 1 re T0 ra Da Dr D RL er. i ( à L 4 . on LL. L , D LL LEE ": : L “ : RE - L D L LS L ° ne LA re nn ads : e ‘4 + EL 2 = . . e : L L n s | ‘4 Or : ss 4 | 4 h EM À L - À . F 7 | 1 = A . (TOUS hs L EE . \ » D = 7 UE ou Er L 7 h L - . N on ( . A4 A Pres A in ‘ " D. un mn. (l _ LE NU TA . PE ‘P} LR ; OO RS } L : : pm" PA, : D D... "Ar mr” L one it: tu LA ae D + CR LL PAR L ui : _ | : : k ‘a . n L : sr Ated EL r .v 11 Tu u TONI E (ses + 0e QAR 4 - = ee ©, A 0 © VAR TRES . : : h : : a _ 7 LE mn EMA . | : | ee LE nn. | a, On US ’ ÉTUDE MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES RECUEILLIS PAR M. LE D RIVET; PAR Louis GERMAIN. La faune malacologique de la République de l'Équateur a déjà fait l'objet d’un certain nombre de Mémoires, dont quelques-uns sont d’une réelle importance. En dehors des espèces publiées dans les grands Ouvrages de ALcIDE D'ORBIGNY et de Francis DE CAsTELNAU, de nombreux Mollusques de ce pays furent décrits par Von dem Buscu, et L. PreitrFer dans les Proceedings de la Société zoolo- gique de Londres. On trouvera le détail de ces publications dans Index biblio- graphique qui termine ce travail; cependant, je tiens à signaler iei le Mémoire que Preirrer fit paraître le 14 décembre 1852, parce qu'il est la mise en œuvre des récoltes de notre compatriote Bourcier, alors Consul général de France à Quito. De 1862 à 1865, une expédition scientifique espagnole parcourut une grande partie de l'Amérique du Sud. Elle v recueillit, entre autres matériaux, de nombreu- ses séries de Mollusques dont l’étude fut entreprise par le Dr J.-G. Hipazco. Ce savant malacologiste n’ayant pu, jusqu’à présent, s'occuper des espèces fluviatiles, a eu l’amabilité de me les communiquer en me priant de les étudier. Je les ai inter- calées à leur place dans ce Mémoire, en indiquant leur provenance. L'une d'elles, l'Unio (Glabaris) Hidalgor, est une espèce nouvelle que je suis heureux de dédier au savant professeur de Malacologie du Musée de Madrid. Les récoltes de Ta. Wozr et de P. Boerzkes furent examinées par le D' Kox- RAD Mircer qui publia, de 1878 à 1879, un consciencieux travail où de nombreux Mollusques sont déerits et figurés comme nouveaux. Quelques années plus tard Arc de méridien équatorial, t. IX, (3). CE (22 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES. (1885), dans un intéressant Catalogue, le D' E. von Marrexs utilisa les matériaux réunis par le Dr ArrreD STruüBEeL pendant son voyage dans le nord de l'Amérique méridionale. Pendant son long séjour à Quito, l’archéologue et naturaliste français Auausre CousiN réunit une collection considérable de Mollusques terrestres et fluviatiles. Revenu en Europe, il étudia, en collaboration avec le D' JoussEAUME, le produit de ses chasses. Cousix, qui avait noté sur place beaucoup de particu- larités biologiques, consigna le résultat de ses recherches dans un fort utile Mémoire publié par la Société zoologique de France. Enfin, différents auteurs, tels que Ax&4s, Suirm, Pirsery, ont également fait connaître un certain nombre de Mollusques de l'Équateur. Il semblerait, après de tels travaux, qu'il n’y ait plus rien à glaner dans ce pays. Cependant, le voyage du Dr River a donné de très intéressants résultats : il a permis d'accroître, dans de notables proportions, le nombre des Mollusques appartenant à la fois à la faune de l’Équateur et à celle des pays voisins ('); il a fourni, en outre, plusieurs Pulmonés nouveaux. Tels sont les Veronicella Rivetr Germain, et Veronicella alausiensis Germain; le Drymæus Joubini Germain, type du nouveau sous-genre Antidrymæus; enfin le Synapterpes Rive Germain, qui porte à trois le nombre des espèces, actuellement connues, appartenant au sous-genre Zontferella Pilsbry. Je suis heureux d’adresser iei mes remerciements bien sincères à M. le D' River qui m'a chargé de l'étude de ses récoltes; à M. le Professeur D' Louis Jousin dans le laboratoire duquel ce travail a été mené à bonne fin; à M. J.-G. Hr- DALGO, professeur au Musée de Madrid, qui m'a communiqué les espèces fluviatiles de l'expédition scientifique espagnole dans l'Amérique du Sud; enfin à MM. Pn. DaurzenBerG et DT JousseauME qui m'ont libéralement ouvert leurs riches collections. GASTROPODES PULMONÉS. Famille des VERONICELLADÆ. Genre VERONICELLA de Blainville, 1817 (°). Les Véronicelles sont des animaux qui paraissent très répandus dans une grande partie de l'Amérique du Sud et, notamment, dans la République de l'Équa- (*) Et, plus spécialement, de la République du Pérou. (°) De BLainvisre, qui (Journal de Physique, décembre 1817, p. 440, PI. VE, fig. 1-2) avait d’abord attribué aux Véronicelles une coquille située au tiers postérieur du corps, corrigea plus tard cette erreur (Dictionnaire Sciences naturelles; article Mollusques, XXXII, 1824, p. 257) et montra l'identité du genre Veronicella et 9 GASTROPODES PULMONES. (5 teur. Jusqu'en 1879, le Veronicella limayana Lesson (') fut la seule espèce connue de ce pays, lorsque P. Borrzkes rapporta en Europe 14 exemplaires de ces Mol- lusques conservés dans l’alcool. Ils furent étudiés par le Dr K. Mirrer qui décrivit huit espèces nouvelles. Enfin, en 1887, Cousix figura, à son tour, une autre Véro- nicelle de l'Équateur. On connaissait donc, avant les recherches du Dr River, dix Veronicella de la République de l'Équateur. Il est à regretter que, pour la grande majorité d’entre elles, les auteurs aient été si avares de détails anato- miques. La détermination, tout en étant très pénible, laisse toujours place, dans ce cas, à des doutes qu'il est difficile de lever complètement. Quoi qu'il en soit, les Véronicelles recueillies par le DT River appartiennent à deux espèces qu'il est impossible d'identifier à celles décrites jusqu'à ce jour. La faune équatorienne comprend donc, actuellement, les douze espèces sui- vantes : 1. — Veronicella limayana Lesson. Andes occidentales de Équateur (P. BoErzkes). 2. — Veronicella arcuata Miller (?). Ibarra, à 2500" au-dessus du niveau de la mer (P. Borrzkes). 3. — Veronicella teres Miller (*). ibarra, à 2500" au-dessus du niveau de la mer (P. Bogrzkes, qui ne recueillit qu'un seul exemplaire). 4. — Veronicella atropunctata Müller (*). Ibarra; un seul échantillon (P. Borrzkes). 9. — Veronicella complanata Miller (°). Andes occidentales de lÉquateur, à 2500" d'altitude; un unique spécimen recueilli par P. Borrzkes. 6. — Veronicella Boetzkesi Miller (°). Andes occidentales de l’Équateur, à 2500" d'altitude (P. Borrzkes). du genre Vaginula créé, entre temps, par pe Férussac (Tableau systématique de la famille des Limaces, 1821, p. 13). Il convient donc d'adopter le nom de Veronicella qui a incontestablement la priorité, malgré l'avis de Fiscuer qui écrit : « Le genre Veronicella, quoique institué antérieurement, passe dans la synonymie, parce que sa caractéristique est fausse. » (Fiscurr, Revision des espèces du genre Vaginula, Nouvelles Archives Muséum hist. natur. Paris, t. VI, 1871, p. 149 et: Crosse et Fiscuer, Études sur les Mollusques terr. et flu du Mexique el du Guatemala, t. 1, 1878, p. 672. (1) Lessow, Voyage de la Coquille, 1830, PI. XIV, fig. 1 (Vaginulus Limayanus) . (2?) Mrrer (Dr K.), Die Binnenconchylien von Ecuador; Malakozoologische Blätter, t. XXVI (Neue Folge, 1); 1879, p. 130, n° 2, Taf. IX, fig. 2. (5) Muzer (Dr K.), Loc. supra cit., 1879, p. 131, n° 3, Taf. X, fig. 1a-1b-1c. (*) Mrvzer (D' K.), Loc. supra cit., 1879, p. 132, n° 4, Taf. IX, fig. 3. (5) Mrozer (D' K.), Loc. supra cit., 1879, p. 133, n° 5, Taf. X, fig. 2a-2b-2c. (5) Mrcrer (D° K.), Loc. supra cit., 1879, p. 134, n° 6, Taî. X, fig. 4a-4b-Ac. (7 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES, 7. — Veronicella andensis Miller ("). Andes occidentales de l'Équateur, à 2500" d'altitude (P. BorTzkes). 8. — Veronicella cephalophora Miller (°). Andes occidentales de l'Équateur, un seul échantillon recueilli par P. BoETzkes. 9. — Veronicella quadrocularis Miller (°). Andes occidentales de l'Équateur; un seul spécimen recueilli par P. Bortzkes. 10. — Veronicella marianita Cousin (‘). Habite Gualaceo et Azogues, province del Azuay, à 2350" au-dessus du niveau de la mer. 11. — Veronicella Riveti Germain. 12. — Veronicella alausiensis Germain. Veronicella Riveli Germain, noe. sp. 1908. Veronticella Riveti Germain, Bulletin Muséum hist, natur. Partis, n° 1, p. 63. DÉMOS AS M CE Ge Corps allongé, arrondi en avant, arrondi et légèrement atténué en arrière, d’un gris de fer foncé en dessus, orné en outre d’une zone médiane étroite, obscurément rougeâtre, bien apparente, disparaissant peu à peu en avant et en arrière, et de maeulatures de même couleur, encore moins visibles, très irrégulièrement distri- buées. En dessous, la coloration est beaucoup plus claire : sur un fond jaunacé, plus jaune et légèrement orangé sur les bords, on observe une grande quantité de taches très allongées, irrégulières et inégales, toutes dirigées perpendiculairement à l’axe de l'animal et plus denses au voisinage du plan locomoteur. Ces taches sont d’un très beau gris ardoisé, plus bleu que le dessus du corps, et fort souvent anastomosées. Le plan locomoteur est d’un jaune ochracé ; il atteint, en largeur, un peu moins du Uiers de la longueur totale de l'animal; il est nettement séparé du manteau par un sillon et présente des stries transversales fines et serrées le faisant paraître annelé comme le corps d’une sangsue. Le plan locomoteur n’atteint pas l'extrémité du corps, comme cela s’observe chez un certain nombre d'espèces, mais se termine, après s'être notablement rétréci, à environ 2"" de cette extré- (1) Mirrer (Dr K.), loc. supra cit., 1879, p. 134, n0 7, Taf. VIIL, fig. 5. (?) Mixzer (D? K.), loc. supra cit., 1879, p. 135, n° 8, Taf. IX, fig. 1. (5) Mrcrer (DT K.), loc. supra cit.; 1879, p. 137, n° 9, Taf. X, fig. 2a-3b-3c. (*) Cousrx (A.), Faune malacologique de la République de l'Équaleur ; Bulletin Société zoologique de France, t. XII, 1887, p. 190, PI. IV, fig. 14 (tirage à part, p. 4). GASTROPODES PULMONES,. (Das) mité; le manteau s’allonge alors en une sorte d’appendice caudal qui doit être par- ticulièrement net lorsque l’animal est en marche. Les tentacules supérieurs sont cylindriques, d’un bleu légèrement grisâtre assez foncé: leur extrémité est d’un jaune grisätre beaucoup plus clair, sur lequel se détachent nettement les points oculaires. Les tentacules inférieurs, bifurqués, sont de même couleur. Orifice anal de forme elliptico-ovalaire situé près de l’extrémité postérieure gauche du plan locomoteur; orifice génital un peu à gauche de la sole pédieuse et légèrement en dessous de la moitié du corps. Longueur totale : 59""; largeur maximum : 17"; épaisseur maximum : 11"; largeur maximum du pied : 5"",5 (exemplaire conservé dans l'alcool). La couleur de cette espèce est peu variable : sur une quinzaine d'exemplaires, recueillis par le Dr River, on n’observe guère qu'une atténuation plus où moins grande de la bande carénale rougeâtre qui occupe le milieu de la face supérieure de l’animal. Le dessous du corps est, d’autre part, plus ou moins coloré, les macu- latures ardoisées ayant parfois presque disparu par suite du séjour prolongé des échantillons dans l’alcool. Voici les principales dimensions de quelques spécimens conservés dans l'alcool : Longueur Largeur Épaisseur totale. maximum. maximum. BR nn dre 23 mm $ mm 4 mm BEN ne oc 26 9 5 CR Ch ee 28 9 6 LES TES CORRE 29 9 H 45) COR 29 11 7 Î CR LIT CR CT CNE 30 10,2 89 = LE US g................ 29 10,9) 7 L'anatomie de cette espèce présente d’assez nombreux caractères particuliers que je vais maintenant passer en revue. APPAREIL DiGEsTiF. — Le bulbe buccal, de forme subsphérique, est médiocre- ment développé; il renferme une radula semblable à celle des autres espèces de ee genre. L’æsophage est extrèmement court; 1l débouche dans un large jabot cylindroïde à parois minces qui, contrairement à ce qu’on observe ordinairement, se prolonge jusqu’à l'estomac. Ce dernier, dont les parois sont fortement museu- leuses, est irrégulièrement ovoïde, d’un diamètre transversal plus considérable que son diamètre antéro-postérieur. L’intestin, qui y fait suite, est tout d’abord d’un assez fort diamètre; 1l ne tarde pas à devenir plus étroit et conserve, dès lors, un calibre très sensiblement constant. Il remonte jusqu'à la hauteur du bulbe buceal où il décrit une première anse, redescend presque au niveau de la poche stomacale, décrit une seconde anse, puis, remontant beaucoup moins haut que la première fois, forme une troisième anse plus petite que les précédentes. Il s'enfonce alors (CAE) MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES. presque immédiatement dans les téguments tout près du vagin et un peu exté- rieurement à lui. Toutes ces parties du tube digestif sont d’un jaune pâle légère- ment teinté de brun. Après avoir pénétré dans la paroi du corps, l'intestin poursuit, d’une manière à peu près rectiligne, son trajet intra-tégumentaire pour aboutir à l’anus dont la position à été précédemment précisée. Une coupe transversale dans la région considérée montre le tube intestinal # (PL. 1, fig. 7) pourvu d’un epithelium dont les caractères ne peuvent être précisés par suite de la mauvaise conservation du matériel. Dans le voisinage, se montre la section de la cavité pulmonaire p divisée en cavités plus ou moins grandes par des trabécules t. L'ensemble est pourvu d’un système musculaire m formé par des fibres surtout longitudinales. Tout cet ensemble est entouré par les tissus qui constituent la paroi du corps üssu conjonctif fondamental très riche en fibres collagènes dans lequel sont disséminées des fibres musculaires. Un système de lacunes / est ménagé dans ce tissu (!). Les deux glandes salivaires (Pl. 1, fig. 4) sont blanches, bien allongées, longues de 2"",5. Leurs canaux excréteurs (PI. 1, fig. 4) sont très courts et débouchent à la partie inférieure du bulbe buceal. Le foie, extrêmement volumineux, d’un jaune pâle, légèrement teinté de rouge, occupe presque toute la cavité générale. Il peut se diviser en deux grosses masses assez nettement séparées. La première, que j'appellerai antéro-stomacale, est, de beaucoup, la plus volumineuse. Elle occupe toute la partie antérieure du cœlome, englobant le tube digestif et une grande partie de l'appareil génital. Elle n’a pas de forme définie et son conduit débouche, à la partie antérieure de Pestomac, entre les points d'entrée de l’æsophage et de l'intestin. La deuxième masse du foie, que je nommerai postéro-stomacale, occupe la partie de la cavité générale qui s'étend de la poche stomacale à l'extrémité postérieure du corps. Elle est de forme conique- allongée, longue de 3"" environ, et n’est en rapport avec la masse antéro-stomacale qu'en x (PI. I, fig. 4). Elle entoure complètement la glande hermaphrodite et son canal excréteur, très court, débouche dans la région postérieure gauche de l'estomac. APPAREIL GÉNITAL. — La glande hermaphrodite, située sur la gauche du cul-de- sac postérieur de Pestomac, a la forme d’une masse arrondie, relativement grosse, d’un rouge brique. Le canal hermaphrodite qui en sort est très fin, extrêmement tortueux, el s’entoure bientôt d’une prostate déférente d’un jaune rougeâtre, qui tranche, par sa coloration différente, sur les autres organes de la cavité générale. La glande albuminipare est médiocrement développée. L’oviduete déerit une double (!) Les particularités de toute cette organisation seront développées dans un travail ultérieur. GASTROPODES PULMONÉS. C.7 révolution et vient aboutir, sans présenter réellement de vagin différencié, tout près du point où le tube intestinal s'enfonce dans la paroi du corps. Il s'ouvre, à la face ventrale, en un orifice génital femelle elliptique allongé. Une fois sorti de la prostate, le canal déférent, devenu complètement libre dans la cavité générale, se porte au voisinage du vagin. Il pénètre alors dans les tégu- ments tout près du point où le vagin s'enfonce dans la paroi du corps. Il poursuit alors son trajet intra-tégumentaire. Une coupe pratiquée dans la moitié antérieure du corps met en évidence ce trajet, si particuhier, du canal déférent. Le canal déférent redevient libre à la base du tentacule droit, tout près de l’ori- fice génital mâle. Il est fortement contourné, d’une longueur relativement consi- dérable et vient aboutir à la base du fourreau de la verge. Celui-ei, qui affecte la forme générale d'un fuseau, est muni d'un puissant muscle rétracteur inséré à sa partie postérieure (Pl. 1, fig. 5). Le canal excréteur des glandes multifides, qui est fort long (PI. 1, fig. 5), est assez gros. Les glandes multifides sont au nombre de 5 ou 6 suivant les individus; elles sont longues, filiformes, à peu près également calibrées sur toute leur longueur, égales entre elles et accolées les unes contre les autres, formant ainsi une masse un peu recourbée à son extrémité (PI. 1, fig. 3). Sur le côté gauche du corps, à peu près symétriquement placé par rapport à la verge et aux glandes multifides, on observe un organe de dimensions relativement considérables, puisqu'il atteint tout près de 7"" de longueur sur o"",5 à om 55 de largeur. Il a la forme d’une sorte de large tube aplati à section elliptique, terminé par une masse d'apparence glandulaire (PI. 1, fig. 5). Le centre du tube est occupé par une masse d’un Jaune très clair, plus étroite postérieurement, et qui semble provenir de la sécrétion de la région glandulaire inférieure, Une coupe pratiquée dans cet organe, coupe sur laquelle je reviendrai en détail dans un Mémoire ultérieur, montre qu'il s’agit, selon toutes probabilités, d’une glande annexe du système génital, dont le produit vient se mélanger à la sécrétion des glandes multiples. SYSTÈME NERVEUX ET APPAREIL PULMONAIRE. — Je n'ai rien de particulier à dire sur le système nerveux de cette espèce, qui présente la disposition qu’on rencontre habituellement chez les Véronicelles. L'appareil pulmonaire, situé contre le rectum, est très richement vascularisé, ainsi qu'on peut s’en rendre compte par l'inspection de la coupe dont j'ai déjà précédemment parlé à propos du rectum. (Voyez PI. 1, fig. 7.) Le Veronicella Riveti a été recueilli à la Gala, Yaguachi, en 1903 (Dr River). (8 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES. Veroricella alaustensis Germain, moe. sp. 1908. Veronicella «œquatoriensis GEeruais, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, n° 1, p. 63. PI fr. 2het,3 Corps assez allongé, de forme générale ovalaire, arrondi et atténué en avant, arrondi et moins atténué en arrière, d’un gris ardoisé uniforme à peu près aussi foncé dessus que dessous, présentant une très étroite bande plus claire sur les bords du manteau qui est comme chagriné par suite de la présence de granulations sail- lantes, très fines, extrêmement nombreuses et paraissant disposées sans ordre; pied d’un jaune ochracé clair, très pointu en arrière où il n’atteint pas tout à fait l'extrémité du corps, nettement séparé du manteau par un sillon longitudinal profondément marqué, atteignant, en largeur, un peu plus du tiers de la largeur totale de l'animal. Cette sole pédieuse est garnie de stries transversales nombreuses et irrégulières, véritables petits sillons relativement profonds, serrés et comme im- briqués les uns contre les autres. Tentacules cylindriques, d’un bleu grisâtre foncé. Orifice anal relativement large, subelliptique, à bords festonnés, situé un peu à gauche de l’extrémité postérieure du pied. Orifice femelle placé un peu au-dessous du milieu du corps. Longueur totale : 55"%; largeur maximum : 12%"; épaisseur maximum : 11°" (spécimen conservé dans l'alcool). Alausi, à 2550" d’altitude; janvier 1904. Un seul échantillon ( Dr River). Les œufs de cette espèce (PI. 1, fig. 5) sont assez régulièrement ovalaires. D'un jaune clair légèrement teinté de brun, ils mesurent, en moyenne, 5" à Gmm de longueur sur 5°" de largeur. Ils sont généralement réunis en chapelet par un petit cordon blanc extrêmement délié. Comparée au Veronicella Riveti Germain, cette espèce s’en distingue : Par sa forme ovalaire, plus atténuée en avant; par son pied proportionnellement plus large, plus pointu postérieurement et orné de sillons transversaux beaucoup plus marqués; par son orifice anal proportionnellement plus grand; enfin par sa coloration différente. La Mission a recueilli en outre, à Loja (2200" au-dessus du niveau de la mer), un autre échantillon d’une Véronicelle que je rapporte, au moins provisoirement, à la même espèce. Elle présente les mêmes caractères extérieurs et la même forme générale ; la sole pédieuse est également très pointue en arrière et fortement sil- lonnée comme dans le Veronicella alausiensis Germain; mais les granulations du manteau sont un peu plus saillantes, la coloration est plus bleue et le dessus GASTROPODES PULMONES. C.9 du corps est orné de points d’un bleu sombre, irrégulièrement distribués. L’unique spécimen, conservé dans l'alcool, mesure 50"" de longueur, 12"" de largeur minimum et 10" d'épaisseur maximum. Malgré ces différences qui me paraissent indivi- duelles, je crois que la Véronicelle de Loja n’est pas spécifiquement distincte de Veronicella alaustensis. Un examen anatomique comparé permettrait seul de résoudre la question; mais comme il n'existe, dans les Collections du Muséum, qu'un seul exemplaire de chacun de ces deux animaux, je n'ai pas pu les étudier à ce point de vue. Il me faut donc attendre l’arrivée de nouveaux matériaux avant d'adopter une opinion définitive à ce sujet. J'avais d’abord imposé, à cette espèce, le nom de Veronicella æquatoriensts; mais, Simroru (') ayant décrit un Veronicella æquatorialis de l'Afrique orientale, 20 j'ai adopté, afin d'éviter toute confusion, le nouveau vocable de Veronicella alau- stensis pour le Mollusque recueilli par le D' River. Famille des OLEACINIDÆ. Genre OLEACINA Bolten, 1798. $ LL — GLannixa H. et À. Adams. Oleacina (Glandina) striata Müller. 1774. Buccinum striatum Muzrer, Verm. terr. et flus. hist. ; &. IT, p. 149, n° 339. 1786. Buccinum striatum Marrinr und Cnemnirz, Conchyl. Cabinet, t. IX, p. 2, Taf, 120, fig. 1030. 1817. Helix incumbens Dirrwvyw, Descr. Catal.; 1. IT, p. 955, n° 154. 1825. Achatina striata Gray, Ann. phil. (2° série), t. IX, p. 414. 1832. Achatina dactylus Bronerir, Proceed. z0olog. Society London, p. 32. 1834-1836. Achatina dactylus MüLLer, Synops. testaceorum, p. 31. 1837. Achatina ( Glandina) striata Beck, Index Molluscorum, p. TT, n° 2. 1848. Achatina striata Preirrer, Monogr. heliceor. vivent.; IT, p. 287, n° 124. 1849. Achatina Mülleri Reeve, Conchologia Iconica, sp. 25. 1853. Achatina striata Prerrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. III, p. 512, n° 185. 1859. Achatina striata Pretrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. IV, p. 639, n° G5. 1859. Achatina striata Drouër, Mollusques terr. fluv. Guyane, p. 69, n° 4. 1868. Achatina striata Prerrrer, Monogr. heliceor. vivent, t. VI, p. 277, n° 74. 1869. Achatina striata Hinarco, Catalogue Coquilles terr. Amérique méridionale, p. 40, n° 179. 1875. Glandina striata Srresez, Mexikan. Landconchyl., t. LI, p. 24, Taf. VIT, fig. 15. 1877. Achatina striata Pretrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VIII, p. 327. (*) Simnorn, Die Nacktschnecken Ost-Afrikas; 1897, p. 18, n° 6, Taf. II, fig. 16 et Taf. IT, fig. 6 (Vaginula æqualorialis). Arc de méridien équatorial, L IX, (5). C.2 C.10 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES, 1878. Glandina dactylus Mirrer, Malakozool. Blätter, t. XXV, p. 160, n° 5, Taf. VIE, fig. 2. 1885. Glandina striata Martexs, Conchologische Mittheilungen, t. I, p. 156. 1885. Oleacina (Glandina) striata Tryo, Manual of Conchology, 2€ série, Pulmonata, 1. T, p. 32, PI. V, fig. 64. 1887. Glandina striata Cousix, Bulletin Société zoologique France, t. XIT, p. 191, n°3. (Tirage à part, p'19, n0k5°) 1893. Glandina striata Hiparco, Obras malacologicas, t. 111, Moluscos America meridional, p. 114, n° 479. 1907. Oleacina ( Glandina) striata Germaix, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, n° 1, p. 52. Cette espèce a été décrite à nouveau par Mrzzer sous le nom de Glandina dactylus. La figuration donnée par l’auteur allemand représente un exemplaire peu adulte. L'échantillon recueilli par le D' River est encore plus jeune. Très allongé, il ne compte que six tours de spire médiocrement convexes et à croissance d’abord peu rapide. Le dernier tour seul est bien développé, puisqu'il forme plus de la moitié de la hauteur totale de la coquille. Il est médiocrement convexe, relative- ment étroit et très notablement atténué en bas. La suture, bien que peu profonde, est bien marquée et très nettement marginée au dernier tour. L'ouverture, dont la hauteur dépasse notablement la demi-longueur totale, a la forme d’une demi- ellipse très allongée; elle est très anguleuse en haut, légèrement arrondie en bas, et présente un bord externe régulièrement convexe, mince et tranchant. La colu- melle, assez arquée, est nettement tronquée à la base. Le test qui est solide, crétacé, d'un jaune très pâle, est orné de stries longitudi- nales saillantes, médiocrement espacées, un peu obliques et à peine onduleuses. Elles sont particulièrement fortes au dernier tour et l’on voit rarement deux côtes contiguës se souder complètement un peu avant la partie marginale de la su- ture. Ce premier système de sculpture est coupé de stries spirales moins saillantes, assez rapprochées, visibles sur tous les tours de spire, mais bien plus serrées au voisinage de la suture. Enfin l’intérieur de Fouverture est d’un blanc légèrement orangé, un peu brillant. Longueur : 48%; largeur maximum : 21%; largeur minimum : 19°"; hauteur de l'ouverture : 26" 5; largeur de l’ouverture : ro"", Cousix, qui a pu observer cette espèce à Pétat vivant, donne les détails suivants : € L'animal de la G. striata est très volumineux relativement à la taille de la coquille; il mesure 15°" d’une extrémité à l’autre lorsque FPanimal marche; il porte sa coquille horizontalement; le sommet presque en contact avec la base de la queue. Sa couleur générale est d’un marron clair cendré, la queue, qui dépasse le sommet de la coquille de 55"" environ, est assez large et fortement carénée. Le cou semi-cylindrique mesure environ 5o"% de longueur; il est recouvert de papilles peu saillantes et pourvu d’un sillon dorsal dans lequel une rangée de papilles sail- lantes forment un petit bourrelet qui s'étend d’une extrémité à l’autre; les ten- GASTROPODES PULMONÉS. Grr tacules d’un gris bleuâtre sont assez forts et saillants, les supérieurs ont environ 2% 5, alors que les inférieurs sont à peu près la moitié plus courts... (1). » Santo-Domingo de los Colorados (Dr River). Famille des STREPTAXIDÆ. Genre STREPTAXIS Gray, 1857. S 1 — Amumoxoceras Pleifrer. Streptaxis (Ammonoceras) flora Vfeifter. 1852. Helix Flora Preirrer in : Reeve, Conchologia Iconica, Helix, PI. XCVIE, sp. 534. 53. Helix Flora Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. II, p. 103, n° 455. 1855. Helix Flora Preirrer, Die Schnirkelschnecken ( Gattung Helix), in : Marrint und Cnemnir?, Syst. Conchyl. Cabinet, p. 304. n° 796, Taf. CXXVII, fig. 1-3. 1859. Helix Flora Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. IV, p. 99, n° 613. 1868. Ielix Flora Pretrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. V, p. 166, n° 853. 1869. Ielix Flora Hivarco, Catalogue coquilles terr. Amérique méridionale, p. 8, n° 24. 1876. Helix Flora Pretrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VIT, p. 176. 1878. Hyalinia Flora Mirrer, Malakozool. Blütter, t. XXV, p. 161, n° 5. 1885. Hyalinia (Ammonoceras) Flora Marrens, Conchologische Müttheilungen, t. 1, p. 156. 1885. Streptaxis (Ammonoceras) flora Tryon, Manual of Conchology, 2€ série, Pulmonata, t. 1, p. 64, PI. XXVII, fig. 4. 1887. Ammonoceras Flora Cousin, Bulletin Société zoologique France, t. XII, p. 246, n° 3. (Tirage à part, p. 60, n° 3.) 1893. Helix Flora Hinarco,-Obras malacologicas, t. III, Moluscos America meridional, p. 82, n° 24. 1907. Streptaxis (Ammonoceras) flora Germain, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, n° 1, p. 52. Cette coquille, bien déprimée, plus convexe dessous que dessus, possède une spire presque plane, composée de 4 tours convexes à croissance très rapide. Les sutures sont médiocres. L'ouverture, assez régulièrement arrondie, est grande, peu oblique, à peu près aussi large que haute et à bords convergents. Le péristome est simple et aigu. Le test, mince, subtransparent, d’un corné clair légèrement verdâtre, plus brillant dessous que dessus, est orné de stries fines et un peu iné- gales. À l’état adulte, cette coquille atteint 34%" de diamètre maximum pour 14°" de hauteur. L’unique exemplaire recueilli par le DT River est un jeune ne mesurant encore que 13" de diamètre maximum pour 8"" de hauteur. Cerro de San-Tadeo, chemin de Pachajal (D' River). (*) Cousix (A.), Faune malacologique de l1 République de l'Équateur; Bulletin Société zoologique de France, t. XII, 1887, p. 192. (Tir. à part, p. 6.) C2 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES. Famille des HELICIDÆ. Genre HELIX Linné, 1758. S 1, — Isomerra Albers, 1550. Helix (Isomeria) oreas Koch. 1844. (Octobre). Helix oreas Kocn, in : Paizippr, Abbildungen und Beschreibungen Conchylien, t. 1, p. 151; Helix, Tab. V, fig. 2. 1848. Helix oreas Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. I, p. 400, n° 1041. 1852. Helix oreas REEvE, Conchologia Iconica, Helix, PI. XCIX, sp. 546. 1853. Helix procera Prerrrer, Proceed. zoological Society London, p. 127. 1853. Helix oreas Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. III, p. 257, n° 1509. 1853. Helix oreas Preirrer, Die Schnirkelschnecken (Gattung Helix), in : MarTiINI und CHemnirz, Syst. Conchyl. Cabinet, p. 55, n° 449, Taf. 75, fig. 1-3. 1854. Helix procera Reeve, Conchologia Iconica; Helix, PI. CLXX XIV, sp. 1273. 1859. Helix oreas Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. IV, p. 308, n° 1975. 1859. Helix procera Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. IV, p. 308, n° 1974. 1868. Helix procera Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. V, p. 412, n° 2669. 1868. Helix oreas Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. V, p. 412, n° 2668. 1885. Helix ( Isomeria) oreas Martens, Conchologische Mittheilungen, t. I, p. 156. 1859. Helix (Isomeria) oreas Pirssry, in: Trxon, Manual of Conchology, 22 série, Pulmonata, 1. V, p. 136, PI. XL, fig. 11-12, 17, 18 et 19. 1894. Helix (Isomeria) oreas PicsBry, in : Tryo, Manual of Conchology, 22 série, t. IX, p. 94. 1907. Helix { Isomeria) oreas Germaix, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, n° 1, p. 53. L'Helix oreas n'avait pas encore été signalé dans la République de l’Équateur; jen donne ci-dessous une description faite sur les exemplaires rapportés par le Dr River. Coquille de grande taille, ombiliquée (ombilie plus ou moins recouvert par la patulescence du bord apertural), de forme générale subconoïde-déprimée; spire composée de 5 tours médiocrement convexes, à croissance lente et régulière; som- met très obtus; sutures régulières bien indiquées, mais peu profondes; dernier tour grand, notablement plus convexe dessous que dessus, nettement comprimé, très nettement subanguleux sur les trois quarts environ de son développement, plus régulièrement arrondi au dernier quart, brusquement et très fortement réfléchi à son extrémité, enfin rétréci immédiatement derrière le péristome; ouverture extrêmement oblique, quadrangulaire, plus large que haute, un peu plus large que le demi-diamètre total de la coquille; péristome épais, très solide, d’un beau blane pur très brillant, parfois coloré en brun à sa partie extetne, fortement réfléchi tout autour de l'ouverture et présentant, sur sa convexité externe, un peu au-dessus GASTROPODES PULMONÉS. Cr de sa jonction avec le bord inférieur (‘), une dent triangulaire aiguë; bords mar- ginaux convergents réunis par une très forte callosité blanche munie, un peu en dedans de l'ouverture et vers sa région médiane, d’une dent oblique, comprimée et assez saillante; angle columellaire plus où moins largement réfléchi sur lombilie qu'il recouvre plus ou moins complètement, la coquille restant, cependant, tou- jours ombiliquée. Test très solide, épais, opaque, peu brillant, d’un brun marron ou chocolat foncé, ordinairement plus elair en dessous, surtout au voisinage de lombilic; surface de la coquille couverte d’une très fine granulation microscopique et ornée de stries fines, serrées, obliques et irrégulières. Ces stries sont extrèmement fines sur les premiers tours, qui paraissent lisses; elles deviennent plus grossières au voisinage du péristome. Voici les dimensions de quelques échantillons de Nanegal : Hauteur Diametre Diamètre Hauteur de Diamètre de maximum, maximum. minimum. l'ouverture. l'ouverture (?). Cao de € 25 mm 22 mm 43 mm 22 mm 27 mm DONC se 24,9 dt 4 Dita 26,9 CPR ce 2910 Da 4) 22 26 Dre ire 22 53 4 21 27 Cette espèce présente un polymorphisme relativement considérable portant principalement sur la couleur, la forme de la spire, les caractères de louverture, enfin l'allure de lombilic. La couleur est plus ou moins sombre. Les figures données par Prisery dans le Manuel de Tryo sont un peu claires; celles des Abbildungen de Pnirippr me sem- blent plus exactes et, en tous les cas, correspondent mieux aux exemplaires recueillis par le Dr River. L'intérieur de l'ouverture est d’un marron brillant, plus clair que le test. La spire est plus ou moins élevée suivant les spécimens considérés (*). Dans les échantillons de Nanegal, elle est, en outre, légèrement étagée, les sutures étant un peu plus profondes. Un de ces exemplaires, qui me paraît anormal, présente une spire dont les tours sont comme enfoncés les uns dans les autres. Au dernier tour, l’'angulosité est fort variable : quelques échantillons sont presque carénés, d’autres presque arrondis, avee tous les intermédiaires imaginables. Dans tous les cas, l’angulosité s’émousse jusqu’à disparaître à peu près complètement au voisinage de l'ouverture. (1) Ce bord inférieur présente, en son milieu, un épaississement plus considérable, ce qui simule une dent très mousse, (*) Ces dimensions sont compiées en y comprenant le péristome. ($) Les figures de PizsBry (in Tryox, Manual of Conchology, 2° série, t. V, 1889, PI. XLV, fig. 11 et fig. 17) indiquent très bien les types extrêmes observés dans la hauteur de la spire, GTa MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES. L'ouverture a souvent tendance à s’arrondir, mais reste toujours très anguleuse en haut. Le péristome est plus ou moins épaissi suivant les échantillons. Dans les exemplaires à test mince, le péristome étant moins épaissi et moins réfléchi, l’om- bilie est plus large. Le contraire s’observe évidemment chez les individus à péris- tome très encrassé chez lesquels on observe parfois une dent supplémentaire située un peu au-dessus de la dent normale du bord externe, mais beaucoup moins développée que cette dernière. Quant à l'ombilice, il varie dans des proportions considérables, puisqu'il peut être large et profond ou presque complètement recouvert. Enfin lun des échantillons de Nanegal est orné, sur un fond marron foncé, de quelques zonules infracarénales d’un blane jaunacé, visibles seulement dans la partie médiane du dernier tour. Horongo, Nanegal (DT River). Cerro de Loma Cruz, Cordillère de Intag (Dr River). Le Muséum d'Histoire naturelle de Paris possède deux échantillons de cette espèce provenant de Quito (Achat Vimonr, 1882). Helix (Isomeria) equestrata Moricand. PISTE ge 1870; 10: 1858. Helix equestrata MoricanD, Revue et magasin de Zoologie, p. 449, PI. XITT, fig. 1. 1868. Helix equestrata Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. V, p. 315, n° 2062. 1889. Helix (Isomeria) equestrata Pizssry, in : Tryon, Manual of Conchology, 2€ série, Pulmonata, t. V, p. 151, PL XLVIIL, fig. 44-45-46. 1894. Helix (Isomeria) equestrata Pirsery, in : Tryon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, CAIXESD 207 1907. Helix (Isomeria) equestrata Germain, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, n° 1, p. 53. Cette espèce, encore peu connue (‘), n'avait pas encore été signalée dans la Répu- blique de l'Équateur. Les échantillons recueillis par le Dr River présentent les caractères suivants : Coquille de grande taille, très étroitement ombiliquée (ombilic presque complèe- tement recouvert par la patulescence du bord apertural); spire médiocrement élevée, conique, un peu subtectiforme, composée de 5-6 tours à peine convexes, à croissance peu rapide, très régulière; sommet obtus, brillant, plus clair que le reste de la coquille; suture médiocrement profonde, mais bien marquée, grâce à la présence d’une très légère zone blanchâtre qui la borde; dernier tour médiocre, nettement caréné, à peine plus convexe dessus que dessous, jortement descendant (1) Prcsery pouvait encore écrire, en 1889 : « Known only by the original description and figure. » (Manual of Conchology, 2€ série, t. V, 1889, p. 151:) GASTROPODES PULMONÉS. CrS à son extrémité, rétréct sur son dernier tiers, plus ou moins comprimé en dessous au voisinage du péristome; ouverture très oblique, irrégulièrement subtétragone ("), présentant, à la jonction des bords externe et inférieur, une dent lamelliforme saillante et, sur le premier tiers du bord inférieur, une autre dent beaucoup moins accentuée que la première (*); péristome bien réfléchi, très épaissi (le maximum d’épaississement se trouvant sur le bord inférieur), d’un magnifique blanc pur extrêmement brillant; bords marginaux réunis par une faible callosité blanchâtre ou brunâtre. Test épais, solide, d’un beau marron chocolat brillant, plus elair dessous que dessus, très finement granulé dessous et dessus, enfin orné de stries irrégulières, peu saillantes, relativement espacées, très obliques, un peu onduleuses, moins fortes et plus écartées en dessous. Diamètre maximum 3922 42m rem 5 ; diamètre minimum: 32"%,33"mm 34mm; hauteur: 19", 19%, 22m: diamètre de l'ouverture (y compris la largeur du péris- tome en mon 20e (D hauteuride l'ouverture: 01700 rm rom (4), Quelques échantillons ont, sur la carène, une très étroite bande d’un marron Jjaunacé plus clair que le fond de la coquille. L'Helix equestrata est voisin de P'Helix Stoltzmanni Lubomirski (*), mais surtout de l’Helix æquatoria Pfeiffer (*). On le distinguera toujours de eette dernière espèce qui possède le même test et les mêmes caractères aperturaux, par sa spire plus haute à croissance un peu plus régulière et par son péristome d’un magnifique blanc pur. Abañin, vallée du Rio Jubones (D' River). Cerro de Castello, chemin de Mindo (D' River) (°). Helix (Isomerta) juno Pfoiffer. 1850. //elix Juno Preirrer, Zeitschr. für Malakozool., p. 66. 1852. felix Juno Rerve, Conchologia Iconica, Helix, PI. XCIX, sp. 547. 1853. Helix Juno Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. III, p. 208, n° 1187. () Les angles sont plus ou moins arrondis suivant les échantillons. (?) Sur les vieux individus on observe parfois, à la jonction du bord supérieur et du bord externe, un fort épaississoment du péristome formant une petite denticulation peu saillante. (3%) Dans cet échantillon, la patuleseence du bord inférieur du péristome recouvre entièrement l’ombilie. (*) Les dimensions du type original sont les suivantes : diam. maj. 36"; min. : 31"; alt, 17" (Monica D). (5) Lusominskt (Prince Lapiscas), Notice sur quelques Coquilles du Pérou; Proceedings 3»ological Society of London, 1879, p. 720, PI. LV, fig. 4-6. (5) Prerrrer (L.), Descriptions of thirly-six new species of Land Shells from Mr. H. Cuming's Collection; Proceed. z9ological Society of London, 28 février 1860, p. 133, PL L, fig. 6. (7) Le Muséum d'Histoire naturelle de Paris possédait déjà un échantillon de cette espèce. Il provient de Moyobamba, C6 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES. 1853. Aelix Juno Preirrer, Die Schnirkelschnecken ( Gattung Helix); in : MarriNr und Cnemnirz, System. Conchyl. Cabinet., 2° éd.; p. 304, n° 792, Taf. 127, fig. 4-5. 1859. /elix Juno Pretrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. IV, p. 242, n° 1550. 1860. Helix ( Isomeria) juno Arsers, Die Heliceen nüturl. Verswandits. system., 2 éd., p. 156. 1868. Helix Juno Pretrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. V, p. 315, n° 2063. 1869. Helix Juno Hipazco, Catalogue coquilles terr. Amérique méridionale, p. 6, n° 13. 1870. Helix Juno Hiparco, Moluscos del Viage al Pacifico, p. 13, Lam. I, fig. 6-7. 1876. Helix Juno Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VII, p. 361. 1878. Isomeria Juno Miccer, Malakozool. Blätter, t. XXV, p. 171, n° 10. 1887. Jsomeria Juno Cousin, Bulletin Société zoologique France, t. XIT, p. 236, n° 12. (Tirage à part p. 70, n° 12.) 1889. Helix (Isomeria) Juno Pirssry, in : TryoN, Manual of Conchology: 2° série, Pulmonata, LV, p.152 PI XEN get 1893. Helix Juno Hipazco, Obras malacologicas, t. IIT, Moluscos America meridional, p. 80, n° 13, et p. 175: 1894. Helix (Isomeria) Juno Picsery, in : Tryon, Manual of Conchology, 2€ série, Pulmonata t IX p..9% 1907. Ielix (Isomeria) Juno GErMAIN, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, n° 1, p. 53. Cette espèce est de taille plus petite que les précédentes. Les échantillons que J'ai eus entre les mains mesuraient 32"", 53"% de diamètre maximum, 26", 28% de diamètre minimum et 16"%,5, 179" de hauteur totale. Leurs ouvertures avaient, en y comprenant l'épaisseur du péristome, 17"",5, 19"" de diamètre sur 19e UENde hauteur. l La coquille est imperforée, de forme générale subconique, un peu tectiforme, avec un sommet obtus; la spire comprend 4,5 à à tours médiocrement convexes, à croissance très régulière et peu rapide, dont le dernier, nettement caréné ("), est brusquement descendant près de l’ouverture. Celle-ci est irrégulièrement subquadrangulaire, anguleuse en haut, avee, sur le bord inférieur, qui est rectiligne, deux petites denticulations très peu saillantes situées au voisinage immédiat du bord columellaire. Le péristome, très épaissi, fortement réfléchi, est d’un marron très clair, brillant. Il recouvre complètement lombihie. Enfin le test est épais, solide, assez brillant, d’un marron chocolat, presque aussi foncé dessous que dessus, avec quelquelois une étroite bande carénale plus claire au dernier tour. La surface présente des granulations extrêmement fines et des stries irrégulières, assez obliques, non atténuées vers l’ombilie. Environs de Mindo (Dr River). Helix (Isomeria) bituberculata Reeve. 1552. (Mai!) Helix bituberculata Rxeve, Conchologia Iconica, Helix; PI. XCIX, fig. 544 (non Helix bituberculata de Preirrer êt des auteurs). (1) La carène devient obsolète au dernier tiers du développement de ce tour. GASTROPODES PULMONES. (DAT 7 1852. (14 décembre!) Helix Bourcieri Preirrer, Proceed. zoological Society of London, p.153, n° 6, (non REEvE). 1853. Helix Bourcieri Preirrer, Monograph. heliceor. vivent., t. III, p. 209, n° 1191. 1853. Helix Bourcieri Preirrer, Die Schnirkelschnecken ( Gattung Helix ); un : Marrinr und Cnemnirz, System. Conchyl. Cabinet, p. 368, n° 901, Taf. CXXXIX, fig. 12-13. 1859. Helix Bourcieri Prerrrer, Monogr. helic. vivent., t. IV, p. 243, n° 1554. 1860. Helix (Isomeria) Bourcieri Arsers, Die Heliceen näturl. Verswandits. system., 2 éd., p.156. 1868. Helix Bourcieri Pretrrer, Monograph. heliceor vivent., t. V, p. 315, n° 2068. 1870. Helix Bourcieri Hiparco, Catalogue Mollusques terr. Amérique méridionale, p. 6, n° 15. 1870. Helix Bourcieri Hiparco, Moluscos del Viaje al Pacifico, p. 15. 1876. Helix Bourcieri Pretrrer, Monogr. heliceor. vivent. t. VIT, p. 362. 1878. Dentellaria Bourcieri Mizzer, Malakozool. Blätter, t. XXV, p. 166, n° 4. 1885. Helix (Isomeria) Bourcieri Martens, Conchologische Mittheilungen, t. I, p. 157. 1887. Isomeria Bourcieri Cousin, Bulletin société zoologique de France, t. XII, p. 254, n° 5. (Tirage à part, p. 68, n° 5.) 1889. Helix (Isomeria) Bourcieri Prrssry, in : Tryo, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, t. V, p. 156, PI. XLVIIT, fig. 49-51. 1893. Helix Bourcieri Hiparco, Obras malacologicas, t. LIT, Moluscos America meridional, p. 80, n° 45, et p. 178. 1894. Helix (Isomeria) Bourcieri Pirssery, in : Tryon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, t. IX, p. 94. 1907. Helix ( Isomeria) Bourcieri Germain, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, n° 1, p. 54. J'ai rétabli, pour cette espèce bien connue, le nom de Reeve qui est le plus ancien. Il y a eu, en effet, aussi bien pour l'Helix Bourcieri que pour l’Helix bituberculata, une confusion initiale qui convient de dissiper une fois pour toutes. C’est en mai 1852 que Reeves décrivit et figura sous les noms d’Aelix Bourciert et d’'Helix bituberculata deux coquilles de l'Équateur faisant partie de la Collection Cumixe ('). La même année, le 14 décembre 1852, Preirrer publiait ces mêmes espèces, mais en nommant /elix Bourcieri le Mollusque appelé Helix bituberculata par Resve et Helix bituberculata celui baptisé précédemment Helix Bourcrert (?). Depuis, tous les auteurs ont accepté les noms de Prerrrer. Seul, PrrsBry fait remarquer l'erreur commise, mais ne rétablit pas l'appellation régulière parce que l’'Helix Bourcieri Pfeiffer existait, sous ce nom, dans la collection CuminG avant la publication de Reeve (*). Il est certain que cette raison n’est pas valable, les col- (:) Resve (L.), Conchologia Iconica ? or illustrations of the Shells of Molluscous animals, Vol. VII, containing a monograph of genus Helix, May 1852, PI. XCIX, fig. 544 et fig. 545. (2) Prerrrer (L.), Descriptions of nineteen new species of Land Shells collected by M. Bourctier, Consul général de France à Quito; Proceed. z0ological Society of London, 14 décembre 1852, p. 163. (3) « Pfeiffer’s description of this species was read under date of december 14, 1852, before the Zoological Society, while Reeve’s description was published in may of the same year. In this instance, as that of !. atrata, I prefer not to disturb the well-known nomenclature. Pfeiffer’s names were in the Cumingian collection before R&eve published. » Przssry, in Tryox, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, t. V, p. 155. Arc de méridien équatorial, 1. IX, (3). G.3 C.18 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVYIATILES. lections, et surtout les collections privées, n'étant pas suffisamment connues pour qu'un type manuscrit puisse faire autorité. Mais la confusion provient, du moins en partie, de REEvE et de Preirrer. Le premier de ces auteurs écrit en effet (") : 4 Helix bituberculata (Coll. Cuming) (PFEIFFER, Proceed. z0ol. Society, 1846). 5 Helix Bourcieri (Coll. Cuming) (PFE1FFER, Proceed. zool. Society, 1850). F Qr des Or, ni les Proceedings de 1846 ni ceux de 1850 ne renferment d'espèces de PFE1r- FER décrites sous ces noms | D'autre part, PFEIFFER imprime lui-même (°) : Helix Bourcieri Pfr., Proceed z0ol. Society London, 1851. Helix bituberculata Pfr., Proceed. z0ol. Society London, 1581. Ce qui est manifestement faux, le Mémoire de PFEIFFER n'ayant paru que le 14 décembre 1552. Il convient donc de rétablir la priorité au profit de REEvE en observant que l'Helix Bourcieri Reeve est l'Helix bituberculata des auteurs et réciproquement. Quant à l'explication de l'erreur primitive, elle est assez difficile à donner. Il est probable que REEvE, qui a publié et dessiné ses coquilles sur des exemplaires de la collection Cumixe, aura vu les noms manuscrits de PFEIFFER dans cette collec- tion et qu'il aura confondu ou interchangé les étiquettes. Les indications biblio- graphiques erronées données par REEvE et PFEIFFER me semblent, par contre, à peu près inexplicables (*). Les exemplaires recueillis par le D' River ne présentent rien de bien particulier. Leur test, d'un brun marron brillant, est très élégamment orné de zones longitudi- nales fulgurantes, très irrégulières, d’un beau jaune crème ou rougeâtre, s’atté- nuant en dessous où elles n’atteignent que très rarement l'ombilic. La surface de la coquille est couverte de granulations très denses, excessivement fines. Dia- mètre maximum : 25%®, 26%, 30%®: diamètre minimum : 21%", 232®, 25mm: hau- teur : 12%%, 142%, 108: hauteur de l'ouverture : 13%%, 14%", 17%; diamètre de l'ouverture : g"", 9", 102 6. Nanegal, bords du Rio Guallabamba (D' River) (:). (*}) Reeve (L.), Conchologia Iconica, ete., May 1852, PL XCIX, sp. 544 et sp. 545. ?) Preirrer (L), Monographia heliceorum viventium. Sistens descriptiones systematicas et criticas omnium huius familial generum et specierum hodie cognitarum, t. III, 1853, p. 209 et 242. {5) 1 convient d'ajouter que PrFEIFFER a lui-même rétabli l'indication de Proceed. z0olog. Society, 1852, mais sans reprendre les noms de REEvE et sans fournir d'explications [ Prrerrer (L.), Monogr. heliceor, vivent, etc, t. IV, 1859, p. 243 et 292]. (*) Le Muséum d'Histoire naturelle possède des exemplaires de cette espèce recueillis à Quito par BourGiER en 1851. GASTROPODES PULMONES. G.1 9 Helix (Isomeria) Bourcieri Reeve ("). 4852. (Mai!) Heliz Bourcieri Reeve, Conchologia Iconica, Helix, PL XCIX, fig. 545. (Non Helix Bourcieri de PrEIFFER et des auteurs.) 4852. (14 décembre !) Helir bituberculata Preirrer, Proceed. zoological Society of London, p. 153, n° 7. 4853. Helixz bituberculata Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. III, p. 242, n°9 1422. 4853. Helix bituberculata Preirrer, Die Schnirkelschnecken ( Gattung Helix); in Marrint und CREMNITz, System. Conchylien Cabinet, p. 369, n° 902, Taf. CXXXIX, fig. 14-15. 4859. Helix bituberculata Prerrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. IV, p. 292, n° 1S69. 1860. Helix (Isomeria) bituberculata Arsers, Die Heliceen näturl. Verwandis. system., 2€ édit., p. 156. 1868. Helix bituberculata Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. V, p. 383, n° 2506. 1870. Helix bituberculata Hiparco, Catalogue Mollusques terr. Amérique méridionale, p. 6, n° 14. 4870. Helir bituberculata Hivarco, Moluscos del Viaje al Pacifico, p. 14. 4876. Helix bituberculata Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VII, p. 442. 1878. Dentellaria bituberculata Mixxer, Malakozool. Blätter, t. XXV, p. 165, n° 1. 1878. Dentellaria tridentula Mixrer, Malakozool. Blätter, t. XXV, p.165, n° 2, Taf. VII, fig. 5a-5b-5e. 1878. Dentellaria latidentata Mixer, Malakozool. Blätter, t. XXV, p. 166, n°3, Taf. VIII, fig. la-1b-fe. 1887. Isomeria bituberculata Cousix, Bulletin Société zoologique France, t. XII, p. 256, n° 11. (Tirage à part, p. 70, n° 11.) 1887. Isomeria latidentata Cousix, Bulletin Société =oologique France, t. XII, p. 257, n° 15. (Tirage à part, p. 71, n° 15) 1887. Isomeria iridentula Cousix, Bulletin Société zoologique France, t. XII, p. 257, n° 16. (Tirage à part, p. 71, n° 16.) 1889. Helix ( Isomeria) bituberculata Pirssr*, in : Tryxox, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, t. V, p. 155, PL XLVIL, fig. 36-37-38. 1893. Helix bituberculata Hinarco, Obras malacologicas, t. III, Moluscos America meridional, p. S0 et p. 176, n° 14. 4894. Helir (Isomeria) bituberculata Pixsery, in : Tryxon, Manual of Conchology, 2? série, Pulmo- nata, t. IX, p. 94. 1907. Helix (Isomeria) bituberculata GEerMaIN, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, n° 1, p. 54. Coquille étroitement ombiliquée (ombilice presque complètement recouvert par la déflexion du bord columellaire), déprimée-globuleuse; spire peu élevée, bien convexe-tectiforme, composée de 4 tours subconvexes à croissance régulière et assez rapide; sommet plan, tout à fait obtus; sutures peu profondes; dernier tour notablement plus convexe dessous que dessus, très légèrement rétréei derrière le péristome, subanguleux à sa périphérie (?), bien descendant à une faible distance de l’ouverture; ouverture très oblique, irrégulièrement subovalaire, présentant une dent faible à peu près à la jonction des bords externe et supérieur et deux petites dents triangulaires, à peu près de même taille, sur le bord inférieur, non loin du bord columellaire; péristome épaissi, étroitement réfléchi tout autour de l'ouver- (1) Voir les remarques faites à propos de l'Helix bituberculata Reeve. (2) Cette angulosité disparaît presque complètement sur le dernier tiers de ce tour. 20 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES. ture, d’un blane pur en dedans, d’un marron brillant clair en dehors; bord colu- mellaire bien réfléchi sur l’ombilie qu'il recouvre presque complètement; bords marginaux réunis par une assez faible callosité blanche. Test solide, d’un marron chocolat foncé plus brillant dessous que dessus (*), très finement granulé, orné de stries obliques, irrégulières et assez serrées. Diamètre maximum : 27"%,5; diamètre minimum : 21°",5; hauteur : 16°"; diamètre de l’ouverture (en y comprenant l’épaisseur du péristome) : 15"; hauteur de l'ouverture : 10% 55. | Cette description s'applique à un individu parfaitement adulte. C’est un tel échan- üllon qui a été figuré par REEvE, et que Mirrer a décrit comme espèce distincte sous le nom de Dentellaria tridentula, réservant le nom de Dentellaria bituberculata aux exemplaires figurés par Preirrer dans le Conchylien Cabinet et qui ne sont que des jeunes de l'espèce de Reeve. Enfin l'Helix latidentata Miller (Dentellaria latidentata) n’est qu'une variété de coloration plus claire et de forme un peu plus déprimée. Environs de Mindo (DT River). $ II. — Sozarorsis Beck, 1837. Helix (Solaropsis) selenostoma Keeve. 1852. Helix scelerostoma Reeve, Conchologia Iconica, sp. 571, PI. CIIL, fig. 571a-571b. 1852. Helix selenostoma Preirrer, Proceed. zoological Society of London, p. 152, n° 4. 53. Helix selenostoma Prerrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. II, p. 248, n° 1452. 1853. Helix selenostoma Pretrrer, Die Schnirkelschnecken (Gattung Helix), in : MarriNt und CHEMNiT7, System. Conchylien Cabinet, p. 366, n° 898, Taf. CXXXIX, fig. 3-5. 1859. Helix selenostoma Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. IV, p. 295, n° 1901. 1860. Helix (Solaropsis) selenostoma Aisers, Die Heliceen nüturl. Verwandts. system., 22 éd., p. 164. 1868. Helix selenostoma Pretrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. V, p. 393, n° 2554. 1876. Helix selenostoma Pretrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VII, p. 450. 1878. Psadara selenostoma Mizrer, Malakozoolog. Blätter, 1. XXV, p. 163, n° 2. 1887. Psadara selenostoma Cousin, Bulletin Société zoologique France, t. XI, p.252, n° 4. (Tirage à part, p. 66, n° 4). 1889. Helix (Solaropsis) selenostoma Pirsery, in: Trvon, Manual of Conchology, 2e série, Pulmonata, tp 103 PI AIPIIT ete 12275; 159%. Helix (Solaropsis) selenostoma Pirssry, in : Trxon, Manual of Conchology, 2 série, Pulmonata, AXE p- 1677 1907. Helix (Solaropsis) selenostoma Germain, Bulletin Muséum hist. nat. Paris, n° 1, p. 54. Cette belle espèce est parfaitement caractérisée par sa forme très déprimée, planorbique, et son test orné de poils raides régulièrement disposés, ainsi que je le (*) Chez quelques échantillons le test est d’un marron rougeätre notablement plus clair. GASTROPODES PULMONÉS. (27 dirai plus loin. La spire comprend 4 ou 5 tours très convexes, à croissance rapide, le dernier étant notablement plus convexe dessous que dessus. L'ouverture, semi- lunaire, à bords relativement écartés mais assez convergents, est légèrement oblique. Elle est bordée par un péristome blanc, fortement réfléchi, surtout au voisinage de l’ombilie qui est assez largement évasé en entonnoir. Le test, mince, fragile, translucide, d’un brun clair peu brillant plus foncé en dessous, est orné, au voisinage des sutures, d’une série de taches allongéés, plus ou moins régulièrement elliptiques, d’un marron plus sombre que le fond. Le dernier tour présente, de plus, quatre bandes étroites, interrompues, de la même coloration que les taches suturales. Toute la surface de la coquille est couverte de petits tubercules arrondis, bien saillants, et très régulièrement disposés en rangées longi- tudinales un peu obliques. Chacun de ces tubercules sert de support à un poil raide, assez court, caduc, souvent recourbé. Surtout abondants à la partie supérieure et à la partie médiane du dernier tour, ces poils sont très rares en dessous. D'ailleurs les tubercules sont d'autant plus faibles qu’ils se rapprochent davantage de l’om- bilic aux environs duquel ils diparaissent complètement ('). L'intérieur de lou- verture est d’un brun jaunacé très clair laissant voir, par transparence, les rangées de tubercules dont le test est orné. Diamètre maximum : 25%; diamètre minimum : 20"%,5; hauteur : 12""; dia- mètre de l'ouverture : 12"%; hauteur de l'ouverture : 12,5. Cerro de San Tadeo, chemin de Pachajal (DT River). _ Genre BULIMUS Scopoli, 1787. $ [. — Ronus Albers, 1850. Bulimus (Borus) popelairianus Nyst. 1844. Bulimus popelairianus Nyst, Bulletin Académ. Bruxelles, t. XII, n° 7, PI. IV, fig. 5 (non REEvE) (°). 1845. Bulimus popelairianus Nysr, Bulletin Académ. Bruxelles, t. XII, part. IH, p. 151, PI. TL. (:) L’exemplaire recueilli par le Dr River est en excellent état de conservation. Les poils raides y sont très bien conservés, confirmant ainsi la description de Prrtrrer : € T. umbilicala, depressa, lenuissima, undique breviler pilosa…. » PFE1FFER (L.). Pirsery ne semble pas avoir eu d'exemplaires en bon état, puisqu'il dit seulement, en parlant du test de cette espèce : « … and according to Pfeiffer, short hairs.. » (Pirsery, in TRYON, Manual of Conchology struc- tural and systematic, 2° série, Pulmonata, t. V, 1889, p. 193). (2?) Rezve (L.), Conchologia Iconica; Bulimus, août 1848, PL XXXIV, fig. 204a-204b. Ces excellentes figures se rapportent au Bulimus (Borus) Valenciennesi Pretrrer (Monogr. heliceor. vivent, t. III, 1853, n° 76, p. 303). _ ND D MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES,. 1848. Bulimus popelairianus Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. IT, p. 20, n° 53. 1853. Bulimus popelairianus Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. III, p. 303, n° 80. 1857. Bulimus popelairianus Huré, Mollusques voyage Castelnau Amérique Sud, p. 24, n° 2. 1857. Bulimus maximus Huré, Mollusques voyage Castelnau Amérique Sud, p. 24, n° 4, PI. IV, fig. 1. 1859. Bulimus popelairianus Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. IV, p. 366, n° 86. 1868. Bulimus popelairianus Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VI, p. 10, n° 88. 1870. Bulimus popelairianus Hirpaco, Catalogue Coquilles terr. Amérique méridionale, p. 15, n° 53. 1870. Bulimus popelairianus Hinarzco, Moluscos del Viage al Pacifico, p. 46, Lam. II, fig. 7. 1876. Bulimus popelairianus Martens, in Preirrer, Novitates Concholog., t. V, p. 3, n° 872, Taf. CXXXVII, fig. 1-2; Taf. CXXXVIII, fig. 1-2, et Taf. CIL, fig. 1. 1877. Bulimus popelairianus Pretrrer, Monogr. heliceor. vivent, t. VIT, p. 11 et p. 603. 1878. Borus Garcia-Moreni Mirrer, Malakozool. Blätter, t. XXV, p. 172. 1879. Borus Garcia-Moreni Mirzer, Malakozool. Blätter, t. XXNI (Neue Folge, I); p. 118, n° 1, Taf IV, fig. da-1b: 1880. Bulimus popelairianus Dourx, Malakoz. Gesellsch., t. VII, p. 87. 1885. Bulimus popelairianus Marrens, Conchologische Miüttheilungen, t. T, p. 157. 1887. Borus popelarianus Cousin, Bulletin Société zoologique France, t. XIT, p. 212, n° 1. (Tirage à part, p. 26, n° 1.) 1893. Bulimus popelairianus Hinarco, Obras malacologicas, t. TT, Moluscos America meridional, p. 38, n° 53, et p. 192, 318. 1896. Bulimus ( Borus) popelairianus Pirssry, in Tryon, Manual of Conchology, 2€ série, Pulmonata t. X, p. 18, PI. L fig. 1, PL. IL, fig. 1, PL. IL, fig. 10, PI. VIIL, fig. 42-43, et PL. IX, fig: 49. 1907. Bulimus ( Borus) popelairianus Germain, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, n° 1, p. 55. Cette grande et belle espèce, très bien figurée par MarTExSs et HiparGo, est commune dans la République de l'Équateur, où elle s'élève jusqu’à plus de 2000" au-dessus du niveau de la mer. Elle vit surtout dans les forêts et, plus spéciale- ment, au bord des rivières, où elle rampe sur le sol et sur les troncs d’arbres. D'après Wozr, elle serait édule, comme, en Europe, l'Escargot de Bourgogne { Helix pomatia Linné) ("). Le Bulimus popelairianus présente, surtout au point de vue de la coloration du test, plusieurs variétés qui ont été fidèlement figurées par E. von MARTENS (*°) sous les noms de variété thamnianus (*), variété dohrnianus (*) et enfin, variété connectens. Les exemplaires recueillis par le DT River sont encore garnis de leur épiderme, qui est d’un marron rougeûtre, peu brillant. Leur test est orné de stries fortes, irré- eulières et onduleuses. Ils atteignent les dimensions suivantes : longueur maximum (t) Mirrer (Dr K.), Die Binnenmollusken von Ecuad;r; Malakozool. Blätter, t. XXV, 1879, p. 118. (2?) Manrexs (DTE. von), in: Prerrrer, Novitates Concholog., t. V, 1876, Taf. CXXXVIL, fig. 1 (var. 8 Tham- nianus); Taf. CXXXVIL, fig. 2 (var. y Dohrnianus) et Taf. CXXXVIII (var. à connectens). (5) C'est plus spécialement cette variété que Mirrer a de nouveau décrite sous le nom de Borus Garcia- Moreni; Malakoz. Blätter, t. XXVI, 1879, Taf. IV, fig. 1a-1b. {(*) Cette variété est remarquable par l'absence de tubercule sur la callosité qui unit les bords de l’ouverture. GASTROPODES PULMONÉS. 625 132%%; largeur maximum : 83%"; hauteur de l'ouverture : 795""; diamètre de 1e 7 AU OUVERTURE HOT Santo-Domingo de los Colorados (DT River). Nanegal (DT River). S Il. — Poreayrosarne Shuttlevorth, 1856. Bulimus (Porphyrobaphe) irroratus Reeve. 1849. Bulimus irroratus REEvE, Proceed. zoological Society of London, p. 16, PI. IT, fig. 10. 1849. Bulimus irroratus Reeve, Conchologia Iconica, PI. LXII, sp. 427. 1851. Bulimus irroratus pe FÉRussac et DEsxayes, Hist. natur. gén. et particul. des Mollusques terr. et fluv., t. II, p. 50, PI XXX, fig. 5-6. 1852. Bulimus irroratus Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. III, p. 304, n° 88. 1856. Porphyrolaphe? irrorata Saurrzeworra, Notit. Malacol., p. 72, n° G. 1859. Bulimus irroratus Pretrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. IV, p. 368, n° 99. 1860. Bulimus (Dryptus) irroratus Aisers, Die Heliceen nüturl. Verwandts. system., 2€ édit., p. 194. 1868. Bulimus irroratus Preitrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VI, p. 12, n° 103. 1869. Bulimus irroratus Hipazco, Catalogue coquilles terr. Amérique méridionale, p. 19, n° 63. 1870. Bulimus irroratus Hinarco, Moluscos del Viage al Pacifico, p. 59, Lam. 6, fig. 1. 1877. Bulimus irroratus Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VII, p. 15. 1878. Dryptus irroratus Mirrer, Malakozool. Blätter, t. XXV, p. 179, n° 1. 1879. Dryptus irroratus Mizrer, Malakozool. Blätter, t. XXVI (Neue Folge, L); Taf. V, fig. 2 a-b. 1885. Orthalicus (Porphyrobaphe) irroratus Martens, Conchologische Mittheilungen, +. 1, p. 159. 1887. Porphyrobaphe irroratus Cousix, Bulletin Société zoologique France, t. XII, p. 203, n°8. (Tirage à part, p. 17, n° 8.) 1893. Bulimus irroratus Hiparco, Obras malacologicas, t. IIT, Moluscos America meridional, p. 90, n° 63, et p. 213 1896. Orthalicus ( Porphyrobaphe) irroratus Retsiscu, Sitzungsber. u. Abhandl. natur. ges. Isis, p. 58. 1899. Bulimus (Porphyrobaphe) irroratus Pirsery, in : Tryo, Manual of Conchology, 2 série, Pulmonata, t. XII, p. 155, PI. LIL, fig. 33-37. 1907. Bulimus (Porphyrobaphe) irroratus GEermaix, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, n° 1, p. 55. Ce Bulime, assez commun dans beaucoup de localités de la République de l'Équa- teur, est relativement polymorphe. Le plus souvent, la coquille est de forme conique- ovalaire assez allongée; la spire possède six tours de spire bien convexes, à crois- sance rapide, séparés par des sutures profondes, le dernier formant plus des trois quarts de la hauteur totale. L'ouverture, dépassant la demi-hauteur, est ovalaire- allongée, fortement anguleuse en haut, largement arrondie en bas et extériceu- rement; ses bords sont réunis par une forte callosité dont la coloration est, soit uniformément d’un blanc bleuâtre, soit d’un blane bleuàtre bordé d’une zone orangée. Le péristome, très épaissi, réfléchi extérieurement, est tantôt orangé, tantôt d’un rose plus ou moins vif. La taille varie dans des proportions notables. Le rapport entre les dimensions C.2/ MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES, principales est encore moins constant, ainsi que le montre le tableau suivant composé à l’aide des matériaux recueillis par M. River ("): Hauteur Diamètre Diamètre Hauteur de Diametre de maximum. maximum. minimum. l'ouverture. l'ouverture. ANNEE 69 mm 42 mm 32 mm 40 mm 23 mm bisccreee 73 47 34 44 23 Ce eree 63 7 27 29 18 d'errtes 64 4o 30 37 19 CHERE 63 40 30 36 20 La même constatation avait déjà été faite par le DT von MarTexs sur les spéci- mens recueillis à Nanegal par le DT ArrrED STRUBEL (*). Grâce à ce polymor- phisme de la taille, Mizcer à pu distinguer une variété elongata (*) pour les exemplaires mesurant 55"% de longueur sur 30" de diamètre (‘), et une variété nmunor (*) pour les échantillons n’atteignant que 58" de longueur sur 26"" de diamètre. Les individus récoltés à Puentes par le DT River correspondent, assez nettement, à la variété elongata ; 1ls ont, comme l’indique la figuration donnée par Mirzer, une ouverture légèrement élargie. Le test est très solide, épais, orné de stries longitudinales plus ou moins saillantes et obliques, crispées au voisinage des sutures, et coupées par des stries spirales moins fortes et moins nombreuses. La coloration est d’un fauve plus ou moins clair avec des taches irrégulières plus sombres, envahissant souvent la plus grande partie du dernier tour (°). Les premiers tours, parfois rougeâtres, sont plus brillants que le reste de la coquille. J’ai déjà dit que le péristome était tantôt orangé, tantôt d’un rose plus ou moins (1) Les échantillons a et b proviennent de Gualea; ceux marqués d’un astérisque ont été recueillis à Puentes; enfin celui désigné par deux astérisques a été trouvé à Pachajal. (?) « Unter den Exemplaren von Nanegal finden sich bedentende Variationen, sowohl in der Gestalt als in der Färbung. In Bezeihung auf erstere mügen hier folgende Maassangaben von drei Exemplaren stehen : Long. Diam. Apert. long. Lat. incl. perist. Bec eCCO ce de Ne 78 mm 45 mm 46 mm 29 mm DRE Nec 69 35 40 25 Caen Tee DÉReer 70 39,5 41 28 » Martens (E. von), Uebersicht der von Herrn D' Arrren Srrüsei, in : Nôrdlichen Theil von Sud-Amerika gesammelten (Conchologische Mittheilungen als Fortsetzung der Novitates Conchologicae, t. 1, 1885, p. 159). (*) Murer (Dr K.), Die Binnenmollusken von Ecuador; Malakozoologische Blätter, t. XXV, 1878, p. 179 (Dryptus irroratus var. 8 elongata), et id., t. XX VI, 1879, Taf. V, fig. 2a. (*) Les échantillons de la variété elongata possèdent 6 tours et demi de spire (Mrirer, loc. cit., 1878, p. 179.). (5) Mirzer (DT K.), Loc. cit., t. XXV, 1878, p. 180 (Dryptus irroratus var. y minor); et id., t. XX VI, 1879, Taf. V, fig. 20. (°) L'intérieur de l'ouverture est d'un bleu de Prusse brillant et, dans ce cas, montre, par transparence, les taches du dernier tour sous forme de macules blanchâtres ou jaunacées. GASTROPODES PULMONÉS. (220 vif (‘). Il peut être, en outre, soit violet foncé, soit complètement blanc, comme dans les échantillons de la Mocha et de Guaranda étudiés par Hirpaco (?). C’est à un exemplaire présentant ce caractère et possédant, en outre, une coloration plus claire que le type, que SowEerBy a donné le nom de Bulimus Grevillei. Gualea (Dr River). Puentes, chemin de Gualea (Dr River). Pacto, chemin de Pachajal (Dr River). Famille des BULIMULIDÆ. Genre PLEIKOCHEILUS Guilding, 1828. Pletkocheilus Taylori Reeve. 1849. Bulimus Taylorianus ReEeve, Conchologia Iconica, Bulimus, PI. LXXXI, fig. 602. 1853. Bulimus T'aylorianus PrEIrFER, Monogr. heliceor. vivent., t. II, p. 381, n° 513. 1855. Bulimus T'aylorianus Preirrer, Die Gattungen Bulimus, Partula, ete. in: Marrini und CHEMNrrz, System. Conchyl. Cabinet, p. 95, n° 115, Taf. XXII, fig. 1-2. 1859. Bulimus Taylorianus Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. IV, p. 449, n° 640. 1860. Bulimus {Eurytus) taylorianus AzBers, Die Heliceen näturl. Vervandts. system., 22 éd., p. 195. 1868. Bulimus Taylorianus Pretrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VI, p. 88, n° 746. 1869. Bulimus T'aylorianus Hinazco, Catalogue Mollusques terr. Amérique méridionale, p. 29, n° 123. 1877. Bulimus Taylorianus Preirrer, Monogr. heliceor. vivent, t. VIII, p. 124. 1878. Eurytus Taylorianus Mircer, Malakozool. Blütter, t. XXV, p. 180, n° 1. 1878. Eurytus T'aylorioides Mirrer, Malakozool. Blätter, t. XXV, p. 180, n° 2. 1879. Eurytus Taylorioides Mirrer, Malekozool. Blütter, t. XXVI, Taf. VIE, fig. 1. 1885. Bulimus (Eurytus) Taylorianus Marrexs, Conchologische Mittheilungen, t. 1, p. 158. 1887. Eurytus Taylorianus Cousin, Bulletin Soc. zoologique France, t. XII, p. 208, n° 16. (A part, p. 22, n° 16) 1887. Eurytus T'aylorioides Cousin, Bulletin Soc. zoologique France, t. XIT, p.209, n° 17. (Tir. à part, p. 23, n° 17.) 1893. Bulimus Taylorianus Hiparco, Obras malacologicas, t. IT, Moluscos America meridional, p. 102, n° 123. 1896. Plekocheilus T'aylorianus Piissry, in: Tryon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, t. X, p. 90, PI. XX XVI, fig. 78-79. 1907. Plekocheilus Taylori Germain, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, n° 1, p. 55. Le test de cette espèce bien connue est relativement mince, bien que solide, peu brillant, d’un brun-marron médiocrement foncé, parsemé de taches plus som- () Dans les récoltes de M. River, les exemplaires à péristome rosé correspondent à la variété elongata Miller, (?) Hiparco (Dr J.-G.), Catalogue des Coquilles terrestres recueillies par les naturalistes de la Commission scientifique espagnole sur divers points de l'Amérique méridionale, 1869, p. 19 (Extrait du Journal de Conchy- liologie, octobre 1869). Arc de méridien équatorial, t. IX, (3). C.4 C.20 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES. bres, peu distinctes et irrégulièrement distribuées. Les stries sont fines, irrégulières, un peu serrées et légèrement crispées près de la suture, très obliques et bien ondu- leuses, mêlées de très fines granulations plus apparentes au dernier tour. Le péris- tome est d’un jaune rosé brillant. Le Plekocheilus T'aylori varie, au point de vue de la taille, dans des proportions assez considérables. Voici les principales dimensions de quelques-uns des échan- üllons recueillis par le DT River Longueur Diamètre Diamètre Hauteur de Largeur de Lotale. maximum. minimum. l'ouverture, l'ouverture. RS Re 6 mm 36 mm 24 mm 35 mm 22 mm base 59 34 29 39 21 RE < FAR T< f À = Chiers 9759 36,9 24,9 37 21 ET 56 39 23 31 20 CASA DOS 30 22 31 10 Nanegal (DT River). Mindo (D' River). Plekocheilus cardinalis Pfeiffer. Planche Il, fig. 6-7. 1852. Bulimus cardinalis Pretrrer, Proceed. zoological Society of London, p. 58. 1553. Bulimus cardinalis Prerrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. TT, p. 316, n° 145. 1855. Bulimus cardinalis Prerrrer, Die Gattungen Bulimus, Partula, ete. in MarrTint und CHemnrrz, System. Conchyl. Cabinet, p. 115, n° 147, Taf. XXXV, fig. 7-8. 1859. Bulimus cardinalis Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. IV, p. 379, n° 175. 1860. Bulimus (Eurytus) cardinalis Arrers, Die Heliceen n'iturl. Verwandis. system., 22 édit., p. 195. 1868. Bulimus cardinalis Prerrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VI, p. 23, n° 194. 1870. Bulimus cardinalis Hiparco, Catalogue Mollusques terr. Amérique méridionale, p. 30, n° 126. 1570. Bulimus cardinalis Hivarco, Moluscos del Viaje al Pacifico, p. 92. 1577. Bulimus cardinalis Pretrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VIII, p. 37. 1573. Eurytus cardinalis Mizrer, Malakozool. Blitter, t. XXV, p. 182, n° 11. 1857. Eurytus cardinalis Cousin, Bulletin Société zoologique France, t. XII, p. 204, n° 3. (Tirage à part, p. 18, n° 3.) 1893. Bulimus cardinalis HibarGo, Obras malacologicas, t. I, Moluscos America meridional, p. 102 n°126, et p. 219: 1596. Plekocheilus ({Eurytus) cardinalis Piissry, in Tryon, Manual of Conchology, 2 série, Pul- monata, t. X, p. 77, PL XXXIII, fig. 52-53. 1907. Plekocheilus cardinalis Germain, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, p. 56, n° 1. Coquille étroitement ombiliquée, bien ovalaire, peu allongée; spire subeonique, peu élevée; sommet obtus; 4 à 4 tours et demi à croissance très rapide, les premiers assez peu convexes, le dernier très grand, formant plus de ? de la hauteur totale, GASTROPODES PULMONÉS. C.27 renflé-comprimé et à profil subrectiligne dans sa partie médiane; sutures assez profondes; ouverture subverticale, ovalaire allongée, anguleuse en haut, légèrement arrondie en bas; columelle à peu près droite, réfléchie sur l’ombilie, d’un Hlas bril- lant; péristome très épaissi, nettement réfléchi, d'un lilas brillant comme la colu- melle; bords marginaux convergents, réunis par une faible callosité bleuñtre. Test épais, très solide, assez brillant, d’un châtain olivätre un peu jaunacé, parsemé de points noirätres peu apparents surtout visibles au dernier tour et de bandes rougeñtres très étroites, assez régulièrement espacées, très obliques et bien onduleuses, surtout arquées à l’avant-dernier tour. Stries longitudinales obliques et onduleuses, un peu crispées vers la suture du dernier tour, coupées de stries spirales peu sensibles. Hauteur : 537": diamètre maximum : 34°"; diamètre minimum : 24%%; hau- teur de l’ouverture (en y comprenant l’épaisseur du péristome) : 25”; diamètre de l’ouverture : 19". San Tadeo, Mindo, cordillère de Pachajal (DT River) Genre BULIMULUS Leach, 1815 $ [. — Scurarus Albers, 1850. Bulimulus (Scutalus) subfasciatus Pfeiffer. 1852. Bulimus subfasciatus Preirrer, Proceed. zoolog. Society of London, p. 60, n° 22. 52. Bulimus æquatorius Preirrer, Proceed. zoolog. Society cf London, p. 155. 1853. Bulimus sub/asciatus Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. IT, p. 408, n° 658. 1853. Bulimus æquatorius Preitrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. TIL, p. 420, n° 752. 1855. Bulimus æquatorius Prerrrer, Die Gattungen Bulimus, Partula, ete., in : MaRTiINI und CHemnrrz, System. Conchyl. Cabinet, p. 101, n° 125, Taf. XXXIIL, fig. 1-4. 1855. : Bulimus sulfasciatus Preirrer, Die Gattungen Bulimus, Partula, ete., in Marrint und Cnemnirz, System. Conchyl. Cabinet, p. 105, n°9 131, Taf. XX XITIT, fig. 19. 1859. Bulimus subfasciatus Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. IV, p. 467, n° 788. 1859. Bulimus æquatorius Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. IV, p. 488, n°0 953. 1 1860. Bulimulus { Seutalus) æquatorius Aisers, Die Heliceen näturl. Verwandt. system., p. 21 1868. Bulimus sub/asciatus Pretrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VI, p. 109, n° 928. 1868. Bulimus æquatorius Prrirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VI, p. 127, n° 1067. 1870. Bulimus œquatorius Hinarco, Catalogue Mollusques terr. Amérique méridionale, p. 34, n° 154. 70. Bulimus æquatorius Hinarco, Moluscos del Viaje al Pacifico, p. 104. 71. Bulimus æquatorius Crosse, Journal de Conchyliologie, p. 317. 1878. Scutalus æquatorius Mizrer, Malakozool. Blätter, t. XXV, p. 173, n° 1. 1878. Scutalus subfasciatus Mirrer, Malakozool. Blütter, t. XXV, p. 194, n° 5. 1885. Bulimulus (Scutalus) æquatorius Marrens, Conchologische Mittheilungen, &. 1, p. 161. 1887. Thaumastus æquatorius Cousin, Bulletin Société zoologique France, t. XIT, p. 222, n° 2, (Tirage à part, p. 36, n° 2.) C.28 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES, 1887. Mesembrinus subfasciatus Cousin, Bulletin Société zoologique France, t. XII, p. 235, n° 4. (Tirage à part, p. 49, n° 4.) 1893. Bulimus æquatorius Hinazco, Obras malacologicas, t. III, Moluscos America meridional, p. 107, n° 154. 1893. Bulimulus œæquatorius Hiparco, Obras malacologicas, t. II, Moluscos America meridional, p. 273. 1898. Bulimulus (Scutalus) æquatorius Pirsery, in Tryon, Manual of Conchology, 2€ série, Pul- monata, t. XI, p. 30, PL V, fig. 1-5. 1897. Bulimulus ({Scutalus) subfasciatus Picssry, in Trxon, Manual of Conchology, 22 série, Pulmo- nata, t. XI, p. 32, PI. MIIX, fig. 33. 1907. Bulimulus (Scutalus) æquatorius Germain, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, p. 56, n° 1. Cette espèce est une de celles qui présentent le plus grand polymorphisme. Les exemplaires recueillis par le DT River ont un test un peu épais, solide, médio- crement brillant, d’un corné blanchâtre ou légèrement jaunacé, orné, au dernier tour, de trois bandes subégales ('), assez larges, également espacées, d’un brun- marron foncé, souvent interrompues et quelquefois obsolètes (?). La bande du milieu est ordinairement plus étroite. L'intérieur de l'ouverture est blanchàtre et laisse voir les bandes par transparence. Les stries longitudinales sont fortes, ondu- leuses, bien obliques, très irrégulières et plus serrées au voisinage de l'ouverture. Voici les dimensions principales de quelques échantillons : Largeur Largeur Hauteur de Diamètre de Longueur. maximum. minimum. l'ouverture (3). l'ouverture (*). CBC dE 28, mm 16,9 mm 13,9 mm 14 mm 9 mm DS NE 29 1) 1950 14 8,2 CR D 34 18 19 17 10100 Chedocaocose 30 17,5 1) 17 10,2 Govvoovsne 37 19 16 17 12 La hauteur de la spire varie dans des proportions assez notables et les individus elata où globosa ne sont pas rares. L’accroissement de la spire, le plus souvent irré- gulier, est lui-même plus ou moins rapide. Chez quelques exemplaires les bandes sont coalescentes et donnent au test, prin- cipalement sur les premiers tours, un aspect plus foncé. On observe parfois une quatrième bande, plus étroite que les autres, entourant l’ombilie. L’ornementation picturale de cette espèce est d’ailleurs fort différente suivant les individus consi- dérés. Aussi Cousix (‘) a-t-il pu signaler les variétés ex-colore fasciata, interrupta (*) La bande du milieu est ordinairement plus étroite que les autres. (?) Deux seulement de ces bandes sont continuées en dessus. (*) L'épaisseur du péristome est comprise dans ces mesures. (*) Cousix (A), Faune malacologique de l Équateur (Bulletin Société zologique France, t. XII, 1887, p. 222. (Tirage à part, p. 36.) \ GASTROPODES PULMONES. C:29 et immaculata qui se définissent d’elles-mêmes. M. le DT River a recueilli en outre, près du cratère du Pichincha, la variété suivante : VaRIËTE viridula Germain, nov. var. Coquille d’un jaune olivâtre assez foncé présentant des zones longitudinales plus sombres, étroites, irrégulières et irrégulièrement distribuées; premiers tours d’un roux verdâtre brillant; dernier tour orné de trois fascies brunes, interrompues, peu apparentes, dont deux seulement sont continuées en dessus. Ces fascies s’obli- tèrent un peu avant le bord apertural qui est d’un jaune assez foncé. Intérieur de l'ouverture d’un marron brillant sur lequel se détachent les bandes. Hauteur : 28"%-29"m; diamètre maximum : 15"%,5-1/4%%; diamètre minimum : 13%", 5-19, 5; hauteur de l’ouverture : 15""-15"®"; diamètre de l'ouverture : CHE Je considère comme une seule espèce le Bulimulus æquatorius et le Bulimulus subfasciatus. Les collections du Muséum d'Histoire naturelle de Paris renferment, sous le nom de Bulimulus subjasciatus, des exemplaires de l’Équateur provenant des «sables de Cotopaxi » (province de Quito) (Bourcier, 1851), des «sables élevés du Chimborazo » (Bourcter, 1851), enfin des environs de Quito (RÉMY, 1857) qui permettent d'affirmer cette identification. Le nom de Bulimulus subfasciatus étant le plus ancien doit être conservé. Il est, en effet, imprimé à la page 60 des Procee- dings de la Société zoologique de Londres sous la date du 9 mars 1852, tandis que le nom de Bulimulus æquatorius n’a été publié qu’à la page 155 du mème recueil le 14 décembre 1852. Paramo du Pichincha (Dr River). Bulimulus (Scutalus) cotopaxtensis Pfeiffer. 1852. Bulimus Cotopaxiensis Preirrer, Proceed. z0olog. Society of London, p. 155. 1853. Bulimus Cotopaxiensis Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. LIT, p. 419, n° 744. 1855. Bulimus Cotopaxiensis Preirrer, Die Gattungen Bulimus, Partula, etc, in MarTINI und CHEem- nirz, System. Conchyl. Cabinet, p. 103, n° 128, Taf. XXXIIL, fig. 9-10. 1859. Bulimus Cotopaxiensis Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. IV, p. 479, n° 892. 1860. Bulimulus (Scutalus) cotopaxiensis Arsers, Die Heliceen! näturl. Verwandts. system., Ed. 2, p. 217. 1868. Bulimus Cotopaxiensis Prerrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VI, p. 127, n° 1067. 1870. Bulimus Cotopaxziensis Hinarco, Catalogue Mollusques terr. Amérique méridionale, p. 3%, n° 135. 1870. Bulimus Cotopaxiensis Hinarco, Moluscos del Viaje al Pacifico, p. 105. (!) Cet exemplaire correspond à une forme globosa. 630 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES. 4877. Bulimus Cotopaxiensis Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VIII, p. 163. 1878. Scutalus Cotopaxiensis Mirrer, Malakozool. Blätter, t. XXV, p. 193, n° 2. 1885. Bulimulus (Scutalus) Cotopaxiensis Marrens, Conchologische Mittheilungen, t. 1, p. 161. 1887. Thaumastus Cotopaxiensis Cousin, Bulletin Société zoologique France, t. XII, p. 225, n° 10. (Tirage à part, p. 39, n° 10.) 1893. Bulimus Cotopaxiensis Hinarco, Obras malacologicas, 1. IT, Moluscos America meridional, p. 107, n° 155. 1893. Bulimulus Cotopaxiensis Hinarco, Obras malacologicas, +. TU, Moluscos America meridional, p- 272. 1897. Bulimulus (Scutalus) Cotopaxiensis Pizssry, in : Tryon, Manual of Conchology, 22 série, Pulmonata, p. 31, PI IV, fig. 50-51. Cette espèce est certainement très voisine du Bulimulus subjasciatus, ainsi que l'ont fait remarquer HiparGo (‘) et Pirssry (*). On l'en distinguera cependant : Par sa taille ordinairement un peu plus forte; par sa forme un peu plus globu- leuse; par sa columelle légèrement plus verticale; par sa coloration plus riche, plus brillante, d’un jaune fauve ou ochracé plus ou moins foncé; enfin par ses fascies bien moins apparentes. , Les exemplaires rapportés par le D' River présentent les caractères suivants : Coquille süubperforée (perforation réduite à une fente plus ou moins étroite, parfois presque entièrement recouverte), de forme ovalaire-étroite; spire convexe- conique, composée de 6-6 tours et demi assez convexes, à croissance médiocrement rapide et un peu irrégulière; sommet légèrement obtus, brillant, jaunacé pâle; sutures bien marquées: dernier tour grand, convexe, un peu ventru, arrondi à la base; ouverture médiocrement oblique, ovalaire-allongée, anguleuse en haut, largement arrondie en bas: péristome simple, ni bordé, ni réfléchi; bord columel- laire triangulairement dilaté, d’un blanc brillant, réfléchi sur l’ombihie qu'il recouvre plus où moins complètement. : Test médiocrement épais, assez solide, un peu brillant, surtout sur les premiers tours, orné de bandes variables d’un brun-marron très pâle, souvent interrompues, se détachant très peu sur le fond de la coquille; stries longitudinales très obliques, onduleuses, serrées, irrégulièrement espacées, coupées par des stries spirales fines, s’oblitérant vers le milieu des tours de spire. Intérieur de louverture d’un blan- châtre brillant. Hauteur : 35%; diamètre maximum : 18%: diamètre minimum : 16%; hau- teur de l’ouverture : 19""; diamètre de l’ouverture : 11,5 (y compris le bord columellaire ). (1) « Son en realitad bien distintas esta especie y el Bul. subfasciatus de Pfeiffer? Este ultimo s6lo se diferencia del Bul. Colopaxiensis en ser un poco rugoso, tener la columnilla vertical ÿ presentar la coloraciôn un poco mas obseura. » HiparGo (J.-G.), Obras malacologicas, Parte IT{, Description de los Moluscos recogidos por la Comisiôn enviada por el Gobierno Español & la America Meridional, Madrid, 1893, p. 273. (?) Prisery, in: Tryo, Manual of Conchology structural and systemalic, t. XI, Philadelphie, 1897, p. 32. GASTROPODES PULMONÉS. (CEST La spire de cette espèce est plus ou moins élevée suivant les spécimens considérés. La profondeur des sutures est également variable. Un gros exemplaire de la collec- tion du Muséum de Paris, recueilli près de Quito ('), et mesurant 35"",25 de hauteur, 21"% de diamètre maximum et 17%%,25 de diamètre minimum (*), pré- sente une spire relativement courte, une coloration plus fauve et des fascies encore plus effacées que les échantillons rapportés par M. River. Un autre échantillon du Muséum, provenant du Chimborazo (*), se rapproche, par sa spire plus élevée, de la variété de PrEIFFER (‘). Le Bulimulus ( Scutalus) ochraceus Morelet, est une espèce du Pérou (*) voisine de celle que je viens d'étudier. Elles se distinguent l’une de l’autre, dit MoREeLET, par les caractères suivants : « Le Bulimus ochraceus est généralement plus grand, et compte un tour de moins; le dernier tour dépasse la longueur de la spire; la dilatation columellaire est plus prononcée; enfin la surface du test n'offre que de rares granulations qui ont un caractère pour ainsi dire accidentel, au lieu d’être le résultat d’un croisement régulier de stries comme on le remarque chez le B. Coto- paxiensis (°).» Paramo du Pichincha (DT River). Bulimulus (Scutalus) caliginosus Reeve. 1849. Bulimus caliginosus Rreve, Conchologia Iconica, Bulimus, PI LXXXIT, fig. 609. 1853. Bulimus caliginosus Preirrer, Monogr. heliceor. vivent, t. IIT, p. 407, n° 656. 1855. Bulimus caliginosus Prerrrer, Die Gattungen Bulimus, Partula, ete., in: Marrinr und CHEMNITZ, System. Conchyl. Cabinet, p. 103, n° 129, Taf. XXXIIL, fig. 13-16. 1859. Bulimus caliginosus Prerrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. IV, p. 467, n° 786. 1860. Bulimulus (Scutalus) caliginosus Arners, Die Heliceen näturl. Verwandt. system., 2° édit., p. 217. 1868. Bulimus caliginosus Pretrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VI, p. 109, n° 925. 1870. Bulimus caliginosus Hinarco, Catalogue Mollusques terr. Amérique méridionale, p. 34, n° 156. 1877. Bulimus caliginosus Prrirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VIII, p. 145. 1878. Scutalus caliginosus Mirrer, Malakozool. Blätter, t. XXV, p. 194, n° 4. 1885. Bulimulus (Scutalus) caliginosus Martens, Conchologische Mittheilungen, t. 1, p. 161 et 204 (Bulimus caliginosus), Taf. XXXVI, fig. 5-9 (dentition). ) M. Remy, 1837. ) L'ouverture mesure 21"" de hauteur sur 12,25 de diamètre. } M. Bourcter, 1851. | Preirrer (L.), Monographia heliceorum viventium, ete., t. III, 1853, p. 419 (Bulimus Cotopaxiensis var. B). 5) Le type a été rencontré à Soraï et à Salcautaï, pays froids « sur la limite inférieure de la puna brava ». [Morezer (A.), Loc. infra citat., 1863, p. 178.] (5) Morezer (A.), Séries conchyliologiques, comprenant l'énumération de Mollusques terrestres et fluviatiles recueillis pendant le cours de différents voyages, ainsi que la description de plusieurs espèces nouvelles; III* livraison, Pérou, avril 1863, p. 176, PI. VII, fig. 6 (Bulimus ochraceus). 692 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES. 1887. Thaumastus caliginosus Cousin, Bulletin Société zoologique France, t. XIT, p. 223, n° 6 (tirage à part, p. 97, n° 6). 1893. Bulimus caliginosus HipaLzGo, Obras malacologicas, t. IT, Moluscos America meridional, p. 108, n9 156. 1898. Bulimulus ({Scutalus) caliginosus Pizssry, in : TryYoN, Manual of Conchology, 22 série, Pul- monata, t. XI, p. 33, PL IV, fig. 43-44-45. 1907. Bulimulus (Scutalus) caliginosus GERMAIN, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, t. XIII, n° 1, p. 506. £ Le seul exemplaire recueilli par M. River est un jeune. Son test peu épais, opaque, assez solide, est d’un cendré jaunâtre un peu clair, irrégulièrement marqué de taches d’un brun ferrugineux. Les stries sont obliques, fortes et irrégulières. Hauteur : 36%; diamètre : 16"%: hauteur de l’ouverture : 19"®; diamètre de l’ou- VeETLUrE TON. Cratère de Pichincha (D' River). À côté de cette espèce se place le Bulimulus ( Scutalus) anthisanensis Pfeiffer (*) auquel il convient de rapporter le Bocourtia lymnaeformus du D' pe RoCHEBRUNE (*°), qui à exercé, Jusqu'à ces derniers temps, la sagacité des malacologistes. PirsBry doute de l’origine asiatique de cette coquille qu'il n'indique, dit-il, que pour com- '). ANCEY, qui vit, pléter les connaissances acquises sur les Bulimes orientaux ( il y a quelques années, le type du DT be ROoCHEBRUNE, est beaucoup plus catégo- rique : « L'examen au Muséum des types de Bocourtia lymnæformis a été pour moi concluant. Cette soi-disant coquille du Cambodge est un Bulimulus américain que je rapporte au Bulimulus anthisanensis PF. des Andes de l'Équateur. Rien de semblable ne vit au Cambodge (!).» L'opinion de AxcEY est certainement exacte. Le Bocourtia lymnaeformis Roch. doit être rapporté au Bulimulus anthisanensis PF., dont il ne diffère que par des ca- ractères insignifiants :ilest, notamment, de forme plus allongée (*); son dernier tour (*) Preirrer (L.), Description cf nineleen new species of land shells, collected by M. Bourcicr, Consul général, Quito; Proceed. zoological Society of London, 14 décembre 1852, p.155. Figuré dans Manrint et CHEm- NiTr7, Die Gatlungen Bulimus Partula, ete., p. 104, n°9 120, Taf. XX XIII, fig. 20-21. (?) Rocnepruxe (A.-T. de), Si pplément aux documents sur li faune malacologique de la Cochinchine et du Cambod;se; Bulletin Société philomathique Paris, 7° série, &. XVI, 1882, p. 117. (Tirage à part, p. 19.) (3) « The genus ( Bocourtia), if such it be, is unknown to others authors, and is inserted here merely to com- plete the account of oriental Bulimi. Rochebrune does not state whether the Mollusk is aquatic or terrestrial, but the latter would be implied, » Picsery, in: TryYonx, Manual of Conchology structural end systematic, 2€ série, Pulmonata, t. XIV, 1901, p. 24. (*) Axcey (C.-F.), Notes critiques et synonymiques; Journal de Conchyliologie, t. LIII (4€ série, & VIT); 1905, p. 317-318. (5) Les exemplaires types du Muséum mesurent: hauteur 41""-4100249"0: largeur maximum : 18""-19"P-I 80m; hauteur de l'ouverture : 19"°-21""-20""; diamètre de l'ouverture : 12"%-42"" 5-12" {en y comprenant l’épais- seur du péristome). On peut considérer cette coquille comme une variété elata du type anthisanensis. GASTROPODES PULMONÉS. (5 est un peu plus ventru; sa coloration, d’un marron fauve, est plus claire, rappelant, sauf les bandes, celle du Bulimulus cotopaxiensis PF. Comme dans toutes les espèces sud-américaines de ce groupe, le test, fortement et obliquement strié, est, en outre, finement granuleux. Quant au Bocourtia fasciata Roch. (‘), ce n’est que la forme jeune de la même coquille. Afin qu'il ne puisse subsister le moindre doute sur liden- tification proposée, je fais figurer ici (PI. 11, fig. 5, et PI. IV, fig. 11-12) les types du DT pE ROCHEBRUNE. Je ne puis expliquer, en toute certitude, l'erreur de localité commise par le Dr pe RocHEBRUNE; mais DE Bocourt, qui recueillit les échantillons dont il est ici question, ayant voyagé à la fois en Cochinchine et dans la partie nord de l'Amé- rique méridionale, il se peut parfaitement qu'il y ait eu confusion d’étiquettes au Muséum de Paris. Quoi qu’il en soit, le Bocourtia lymnæiformis est certainement une coquille sud-américaine qui doit provenir d’une région plus ou moins voisine de l'Équateur. Bulimulus (Scutalus) quitensis Pfeiffer. 1847. Bulimus Quitensis Preirrer, Proceed. zoolog. Society of London, p. 230, n° 11. 1847. Bulimus irregularis Preirrer, Proceed. zoolog. Society of London, p. 231, n° 12. 1848. Bulimus quitensis Pretrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. III, p. 192, n° 491. 1848. Bulimus irregularis Pretrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. IT, p. 183, n° 494. 1848. Bulimus quitensis ReevE, Conchologia Iconica, Bulimus, sp. 317. 1848. Bulimus irregularis Reeve, Conchologia Iconica, Bulimus, PI. LXV, fig. 454. 1852. Bulimus Catlowiæ Preirrer, Proceed. zoolog. Society of Londen, p. 154, n° 14. 1853. Bulimus Quitensis Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. IT, p. 414, n° 696. 1853. Bulimus irregularis Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. IT, p. 414, n° 697. 1853. Bulimus Catloviæ Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. III, p. 427, n° 799. 1855. Bulimus Catlowiæ Preirrer, Die Gattungen Bulimus, Partula, etc., in : MarriNI und CHEMNITZ, System. Conchylien Cabinet, p. 101, n° 126, Taf. XXXII, fig. 5-6. 1859. Bulimus Quitensis Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. IV, p. 475, n° 840. 1859. Bulimus irregularis Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. IV, p. 475, n° 841. 1859. Bulimus Catlowiæ Pretrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. IV, p. 490, n° 965. 1860. Bulimulus { Scutalus) Catlowiæ ArBers, Die Heliceen näturl. Verwandits. system., Edit 2 pate. 1868. Bulimus Quitensis Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VI, p. 120, n° 1005. 1868. Bulimus irregularis Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VI, p. 120, n° 1006. 1868. Bulimus Catlowiæ Pretrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VI, p. 136, n° 1156. 1870. Bulimus Quitensis Hinarco, Catalogue Mollusques terr. Amérique méridionale, p. 38, n° 167. 1870. Bulimus irregularis Hiparco, Catalogue Mollusques terr. Amérique méridionale, p. 33, n° 168. 1870. Bulimus Catlowiæ Hiparco, Catalogue Mollusques terr. Amérique méridionale, p. 38, n° 169. 4870. Bulimus Catlowiæ Hinazco, Moluscos del Viaje al Pocifico, p. 128, lam. VII, fig. 9-10. 1870. Bulimus Quitensis Hiparco, Moluscos del Viaje al Pacifico, p. 130, lam. VIT, fig. 5-8. 4875. Bulimus irregularis Hinarco, Journal de Conchyliologie, t. XXII, p. 128, n° 168. (:) RocneBrune (A. T. de), Loc. supra cit., 1882, p. 118. (Tirage à part, p. 20.) Arc de méridien équatorial, t. IX, (3). C.5 >) Lo EN MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES,. 4877. Bulimus Quitensis Pretrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VIII, p. 157. 1877. Bulimus irregularis Pretrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VIII, p. 157. 1877. Bulimus Catlowiæ Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VIII, p. 171. 1878. Scutalus irregularis Mixer, Malakozool. Blätter, t. XXV, p. 194, n° 6. 1878. Scutalus Quitensis Mizzer, Malakozool. Blätter, t. XXV, p. 194, n° 7. 1878. Scutalus Catlowiæ Mirrer, Malakozool. Blätter, t. XXV, p. 194, n° 8. 1885. Bulimulus (Scutalus) irregularis Martens, Conchologische Mittheilungen, t. 1, p. 162. 1887. Thaumastus Catlowiæ Cousin, Bulletin Soc. zoologique France, t. XII, p. 224, n° 7. (Tirage à part, p. 38, n° 7.) 1887. Thaumastus irregularis Cousin, Bulletin Soc. zoologique France, t. XI, p. 225, n° 11. (Tirage à part, p. 39, n° 11) 1887. Thaumastus Quitensis Cousin, Bulletin Soc. zoologique France, t. XII, p. 226, n° 13. (Tirage à part, p. 40, n° 13.) 1893. Bulimus Quitensis Hiparco, Obras malacologicas, t. II, Moluscos America meridional, p. 11, n° 167. 1893. Bulimus irregularis Hipazco, loc. cit., p. 111, n° 168. 1893. Bulimus Catlowiæ Hipazco, loc. cit., p. 112, n° 169. 1893. Bulimulus (Scutalus) Quitensis Hinarco, Obras malacologicas, t. IT, Moluscos America merti- dional, p. 263. 1893. Bulimulus (Scutalus) Catlowiæ Hipazco, loc. cit., p. 276. 1896. Bulimulus ( Lissoacme) quitensis Pizssry, in : Tryon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmo- nata, t. X, p. 158, PL LI, fig. 16-17-18-19. 1898. Bulimulus ( Scutalus) irregularis Prissry, in : Tryon, Manual of Conchology, 2€ série, Pulmo- nata, p. 34, PI. V, fig. 71. 1898. Bulimulus (Scutalus) irregularis var. Catlowiæ Pricsery, in : Tryon, Manual of Conchology, 2€ série, Pulmonata, p. 34, PI. V, fig. 67-68-69-70. 1907. Bulimulus ({Scutalus) Catlowiæ Germain, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, n° 1, p. 57. Je réunis en une seule les trois espèces de Preirrer. Elles sont si aflines et les termes de passage sont si nombreux, que je ne puis me résoudre à les séparer. Le Bulimulus Catlowiæ ne peut, en effet, se distinguer du Bulimulus irregularis que par sa forme ordinairement un peu moins élancée et son ombilie légèrement plus large. Mais ces caractères sont purement individuels et il est matériellement im- possible, sur une série d'exemplaires, de rapporter certaines coquilles à une espèce plutôt qu'à une autre. Certains auteurs ont d’ailleurs émis une opinion semblable à celle que Je propose ici. Dès 1850, Hipazco écrivait : « Après avoir examiné un grand nombre d'exemplaires de ces trois espèces, j’incline à croire qu'elles sont uniquement des variations d’une seule; mais, pour résoudre cette question avec plus de sécurité, je me propose de faire parvenir à M. Pfeiffer, auteur des trois espèces, assez d'exemplaires pour qu’il puisse nous donner son opinion en pleine connaissance de cause (!). » PrEiFFER ayant, plus tard, maintenu ses trois Buli- (1) Hinarco (J.-G.), Catalogue des coquilles terrestres recueillies par les naturalistes de la Commission scientifique espagnole sur divers points de l'Amérique méridionale; Journal de Conchyliologie, 1870. (Tirage à part, p. 58-39.) GASTROPODES PULMONÉS. 0555 mulus, Hiparco ajoute : « En la pägina 112 he indicado que tal vez son una misma especie los Bul. Quitensis Pfr., trregularis Pfr., y Catlowiæ Pfr., pero el artor alemän los mantiene como distinctos en el tomo VIII de su Monographia Heliceorum (").» D'autre part, le DT von Marrexs réunit les Bulimulus irregularis et Catlowiæ (?). Enfin Pizssry pense également qu'il ne s’agit ici que d’une espèce unique : « This form { Bulimus catlowiæ), with B. irregularis, are probably varieties of B. Quitensis Pfr., which I have placed in Lissoacme, not knowing the apical characters (*). » Les exemplaires recueillis par le DT River présentent les caractères suivants : Coquille assez étroitement ombiliquée, conico-ovalaire un peu oblongue; sommet aigu, rougeûtre, très brillant; spire conique, composée de 6-7 tours assez convexes à croissance médiocre, séparés par des sutures bien marquées quoique peu profondes, communiquant aux tours une apparence légèrement étagée; dernier tour grand, convexe, un peu ventru, non descendant à l'extrémité; ouverture subverticale, ovalaire, égalant environ la moitié de la hauteur totale, anguleuse en haut, arrondie en bas, à bord externe bien convexe; péristome simple, aigu; bord columellaire presque vertical, peu arqué, d’un brun fauve clair et brillant, dilaté et réfléchi sur l’ombilie qu'il recouvre à moitié environ. Test médiocrement épais, solide, d’un corné fauve plus ou moins clair, soit uni- colore, soit orné de bandes longitudinales étroites, irrégulières, peu nombreuses et plus sombres que le fond. Les stries longitudinales sont irrégulières, fines et serrées. Hauteur : 21"m-000m 5-,93mm. diamètre maximum : 11"®-12"M-72mm; diamètre minimum : 9-0", 5-q"% 5; hauteur de l’ouverture (y compris le bord colu- mellaire) : ro""-r0, 5-10" 5; largeur de l’ouverture : 6"#-6"m-6mm 25, La coloration de cette espèce est essentiellement variable. Les magnifiques figures données par Hiparao et indiquées dans ma synonymie représentent les variétés ex colore les plus répandues. J’indiquerai, en outre, la suivante VARIÉTÉ rufescens Germain, nov. var. PI IV, fig. 1-2. Coquille de même forme, subtransparente, unicolore, d’un brun rouge très brillant; sommet lie de vin; columelle rougetre, très brillante; intérieur de l’ou- verture de même couleur, mais plus claire. (*) Hinarco (J.-G.), Obras malacologicas, Parte III. Descripciôn de los moluscos recogidos por la Comisiôn cientifica enviada por el Gobierno Español à la America Meridional. Fasc. 1. 1895-1990, p. 277; Mémortas de la Real Academia de Ciencias exactas, fisicas y naturales de Madrid, t. XIX. (2) Marrexs (Dr E. von), Conchologische Mittheilungen als Fortsetzung der Novitates Conchologicae, t. I, Kassel, 1885, p. 162. (3) Prcsery (H.-A.), in : Tryox (W.), Manual of Conchology structural and systematic; 2° série, Pulmonata, t. XI, Philadelphia, 1897, p. 35. C0 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES. La figure 68 (PL V) du Manuel de Tryon rend assez bien la coloration de cette belle variété. Cujuja (Dr River). Valle de Tumbaco (DT River). Genre DRYMÆUS Albers, 1850. $ L. — Drvuxæus sensu stricto. Drymœus fallar VPfeifrer. 1852. Bulimus fallax Pretrrer, Proceed. zoolog. Society London, p. 153, n° 10. 1853. Bulimus fallax Prerrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VIT, p. 375, n° 483. 1855. Bulimus fallax Preirrer, Die Gattungen Bulimus, Partula, ete., in : MarrTiNt und CHEMNITz, System. Conchyl. Cabinet, p. 98, n° 121, Taf. XXXIT, fig. 5-6. 1856. Bulimus lautus Gourv, Proceed. Boston Soc. natur. hist., t. VI, p. 11. 1859. Bulimus fallax Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. IV, p. 444, n9 606. 1860. Bulimus (Thaumastus) fallax Arsers, Die Heliceen nütur. Verswandts. system., 22 édit., p. 215. 1868. Bulimus fallax Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VI, p. 80, n° 702. 1870. Bulimus fallax Hivazco, Catalogue coquilles terr. Amérique méridionale, p. 25, n° 100. 1870. Bulimus fallax Hiparco, Moluscos del Viaje al Pacifico, p. 77. 1877. Bulimus fallax Pretrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VIII, p. 113. 1878. Goniostomus fallax Mirrer, Malakozool. Blätter, t. XXV, p. 191, n° 1. 1885. Otostomus (Drymcæus?) fallax Martens, Conchologische Mittheilungen. t. 1, p. 161. ISS7. Hamadryas fallax Cousix, Bulletin Société zoologique France, 1. XII, p. 218, n° 1. (Tirage à part, p. 32, n° 1203. Bulimus fallax Hinazco, Obras malacologicas, 1. HIT, Moluscos America meridional, p. 97 n° 100. 1893. Bulimulus fallax Hinarco, loc. cit., p. 239. 1898. Drymeus fallax Pirsery, in : Tryon, Manual of Conchology, 22 série, Pulmonata, t. XI, p. 239, PI. XXII, fig. 8-10; et PL XX XIII, fig. 43-44. 1907. Drymrceus fallax Germaix, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, p. 57, n° 1. Bien constante dans ses caractères, cette coquille varie dans d’assez grandes proportions sous le rapport de la taille et de la coloration. Les exemplaires rapportés par la Mission ont un test assez mince, un peu solide, brillant, d’un blanc bleuñtre plus fortement bleuté sur les tours supérieurs. L'intérieur de ouverture est d’un blanc assez brillant; enfin les stries longitudinales sont fines, irrégulières et obliques. Ils mesurent : hauteur maximum : EN Re PP diamètre maximum 13%%-130m. {mm diamètre minimum : 10"%-7j"%-7j0m, hauteur de l’ouverture (y compris le péristome) : 11"®%-12"%-19mm: diamètre de l'ouverture : 7"-8mm_gmm, L'un des échantillons est orné de bandes longitudinales obliques, d’un jaune très pâle, très peu visibles; tous ont les bords de l’ouverture réunis par une callosité d’un magnifique rose brillant. GASTROPODES PULMONÉS, C5 y La coquille, le plus souvent étroitement ombiliquée, est parfois imperforée. Le péristome est tantôt entièrement bordé par un bourrelet rose, tantôt, au contraire, complètement blane. On distingue, sur quelques individus, une faible denticula- tion près de l’angle basal externe de l'ouverture. Sous le rapport de la taille, MiiLer a distingué deux variétés : VARIÈTÉ minor. Coquille de 6 tours de spire, mesurant 21""%-22"" de hauteur sur 10" de dia- mètre. L'ouverture, qui ne possède pas de dent, mesure 15" sur 6%; le péristome est entièrement rose. VARIÉTÉ Major. Coquille possédant 5 tours et demi de spire, mesurant 27"" de longueur pour 12" de diamètre. Le péristome est blanc, largement réfléchi; enfin l'ouverture, qui présente deux petites denticulations sur son bord droit, mesure 15%%,5 de hauteur sur 5"" de diamètre. La couleur de l'animal varie également; Cousix (') nous donne, à ce sujet, les détails suivants : « Animal assez fort dont la queue dépasse de beaucoup lex- trémité de la spire; les tentacules sont assez grêles, la coloration varie beaucoup suivant les localités. Ceux que j'ai recueillis à Schiquilpe sont gris Jaunâtre, et ceux pris à Napo sont d’un gris noirâtre très fortement pointillé de rouge. » Alaspungo, chemin de Gualea (DT River). Drymeus «wquatorianus Smith. 14877. Bulimus (Drymæus ) æquatorianus Suiru, Proceed. zoolog. Society of London, p. 363, PL XXXIX, fig. 7. 79. Otostomus æquatorianus Mizzer, Malakozoolog. Blätter, t. XXVI, p. 193, n° 90. 1887. Drymæus æquatorianus Cousin, Bulletin Société zoologique de France, p. 214, n° 1. (Tirage à part, p. 28, n° 1.) 1898. Drymæus æquatorianus Pirsery, in : Tryox, Manual of Conchology, 22 série, Pulmonata, t. XI, p-. 220, PI. XXXIV, fig. 43-45. 1907. Drymæus æquatorianus Germain, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, p. 57, n° 1. Coquille ombiliquée, ovalaire assez allongée; spire conique élevée, composée de 6 tours un peu convexes à croissance régulière assez rapide; sommet à peine aigu; suture simple, bien marquée, mais peu profonde; dernier tour grand, assez ventru (maximum de convexité un peu au-dessous de la partie médiane), légère- ment ascendant à son extrémité, formant les deux tiers environ de la hauteur totale; (1) Cousix (A.), Faune macologique de la République de l'Équateur ; Bulletin de la Société zoologique de France, t. XII, 1887, p. 219. (Tirage à part, p. 35.) (558 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES. ouverture ovalaire-allongée, anguleuse en haut en bas, dépassant un peu la demi- hauteur de la coquille; péristome mince, bien réfléchi, d’un beau rose extérieure- ment et intérieurement; bord apertural de même couleur, mais plus clair, bien réfléchi sur lombihe. Test mince, subtransparent, d’un corné blanchâtre clair, orné de bandes longi- tudinales, plus ou moins fulgurantes, d’un brun-marron assez foncé; stries obliques, fines, irrégulières et assez serrées, coupées de stries spirales extrêmement fines et peu régulières; intérieur de l’ouverture d’un blanc jaunacé brillant laissant voir, par transparence, les fulgurations du test. Hauteur : 23"%; diamètre maximum : 12"%; diamètre minimum : 9""; hauteur de l’ouverture (y compris le péristome) : 10"",5; diamètre de l’ouverture : 8m (PLMIN “ho xs-r8). La coquille dont je viens de donner la description est une variété elata Germain (‘) très nette par rapport au type figuré par Smrru (?). Pirssry () a figuré une variété très voisine de la nôtre et qui n’en diffère que par sa coloration moins vive et son péristome un peu moins largement réfléchi. Cerro de San Tadeo, chemin de Pachajal (DT River). Drymœus baezensis Hidalgo. 1869. Bulimus Baezensis Hiparco, Journal de Conchyliologie, t. XVII, p. 189. 1870. Bulimus Baezensis Hipazco, Journal de Conchyliologie, t. XVIII, p. 48, PL I, fig. 8. 1870. Bulimus Baezensis Hiparco, Catalogue coquilles terr. Amérique méridionale, p. 23, n° 94. 1870. Bulimus Baezensis Hiparco, Moluscos del Viaje al Pacifico, p. 75, lam. VII, fig. 11-12. 1871. Bulimus Baezensis Hiparco, Coleccion de las Memorias publicadas acerca de los Moluscos en el Journ. de Conchyliologie, Madrid, p. 26, n° 2. 1877. Bulimus Baezensis Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VIIT, p. 47. 1878. Drymœus Baezensis Mizcer, Malakozool. Blätter, t. XXV, p. 190, n° 4. 1887. Drymœus Baezensis Cousin, Bulletin Soc. zoologique de France, t. XII, p. 214, n° 3. (Tirage à part, p. 28, n° 3.) 1893. Bulimus Baezensis Hinarco, Obras malacologicas, t. III, Moluscos America meridional, p. 51, p. 96, n° 94, et p. 131. 1893. Drymœus Baezensis HipaLco, loc. cit., p. 231. 1898. Drymœus Baezensis Pirsbry, in : Tryon, Manual of Conchology, 2€ série, Pulmonata, t. XI, p. 219, PL XXXVI, fig. 48-51. 1907. Drymœus Baezensis Germain, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, n° 1, p. 58. (1) Germain (Louis), Sur quelques Mollusques de la République de l'Équateur (Mission de M. le Dr River), Bulletin Muséum hist. natur. Paris; 1907, n° 1, p. 57. (*) Ce type mesure : longueur : 26"°,5; diam. max. : 11°"; hauteur de l'ouverture : 14""; diamètre de l’ou- verture 192,5: (*) Picsery, in : Tryon, Manual of Conchology; 2° série, Pulmonata, t. XI, p. 221, PL XXXVI, fig. 43-44. GASTROPODES PULMONÉS. C.39 Hipazco a décrit les trois variétés ex colore suivantes : Var., Testa fasciis maculisque junctis (flava, strigis subundulosis brunneis ornata). Var., Testa pallide flava, ad suturam et prope umbilicum albido-fasciata. Var., Testa unicolor, albida. L’exemplaire recueilli par River correspond à la première variété très bien représentée dans le Journal de Conchyliologie (1830). Son test, assez solide bien qu’un peu mince, est d’un blanc légèrement bleuté, orné de bandes brunes bien marquées; les stries sont fines, obliques, onduleuses et subégales. Longueur 28"m: diamètre maximum : 14%; diamètre minimum : 10,5; hauteur de lou- verture : 14"%; diamètre de l'ouverture : 9". Casitagua, chemin de Calacali (Dr River). Prgirrer avait rapporté à cette espèce un échantillon de Mexico récolté par SrreBEeL. Hipazco (!) a rectifié cette erreur dans les termes suivants : «€ Pfeiffer recibio de Strebel un Bulimus de Méjico muy parecido al Bulimus Baezensis, y creyendo que era el mismo, cita también mi especie de Misantla, en la Repüblica méjicana. Este es un error del naturalista alemän, como indica después el mismo Strebel en su obra Fauna mexikanischer conchylien, parte V, p. 806, y estoy conforme con la opinién de este ültimo, porque les figuras 124, b de su lämina V, que representan la especie de Méjico, difieren de mi Bulimus Baezensis en ser mäs ventrudas inferiormente, en presentar la abertura mäs oval, el peristoma apenas reflejado, y la segunda zona al nivel de la inserciôn del borde derecho,en vez de ser la tercera como en la especie que yo he publicado. » Drymœus quadrifasciatus Angas. Planche IL, fig. 3-4. 1878. Bulimus (Otostomus) quadrifasciatus ANGas, Proceed. zoolog. Society London, p.312, PL. XVTIT, fig. 2-3. 1879. Otostomus quadrifasciatus Mixer, Malakozool. Blätter, t. XXVI, p. 190, n° 4. 1887. Drymœus quadrifasciatus Cousin, Bulletin Société zoologique de France, t. XII, p.217, n° 12. (Tirage à part, p. 31, n° 12.) 1898. Drymœus quadrifasciatus Pirsery, in : Tryon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata; t. XI, p. 243, PI. XLI, fig. 22-23. 1907. Drymaœus quadrifasciatus GErMaAIN, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, n° 1, p. 58. (*) Hiparco (J.-G.), Obras malacologicas ! Parte III, Description de los Moluscos recogidos por la Comisiôn cientifica por el Gobierno españcl a la America meridional ; fase. 1, 1893, p. 52-53; Memortias de la Real Acade- mia de Ciencas.. de Madrid, t. XIX. C.4o MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES, Coquille”ombiliquée (ombilie partiellement recouvert par la patulescence du bord columellaire), ovalaire-fusiforme bien allongée; spire haute, conique, com- posée de 6 tours assez peu convexes, à croissance régulière, médiocrement rapide; sommet obtus; sutures peu profondes, mais bien accusées grâce à la présence d’une très étroite zonule blanche infra-suturale; dernier tour grand, assez convexe, présentant son maximum de convexité notablement en-dessous de sa partie mé- diane; ouverture légèrement oblique, ovalaire un peu allongée, très anguleuse en haut, arrondie en bas, sensiblement égale à la demi-hauteur; péristome épaissi, d’un blanc pur brillant, réfléchi tout autour, mais surtout épanoui à la base; bord columellaire subarqué, blanc brillant, réfléchi sur l'ombilie; bords marginaux réunis par une faible callosité blanchâtre. Test médiocrement épais, finement strié, assez solide, brillant, d’un blane à peine légèrement jaunacé, orné, sur le dernier tour, de 4 bandes spirales d’un brun chocolat peu foncé. Les deux premières, sous la suture, sont étroites; la troisième est environ trois fois aussi large; enfin la quatrième est fort étroite. Trois de ces bandes seulement sont continuées en dessus. Longueur : 31%; diamètre maximum: porn: ; diamètre minimum : 11°"; hauteur de l’ouverture (y compris le péristome) : I mm, ; diamètre de l’ouverture : 1o"", La description ci-dessus et les figures 3-4 de la Planche III permettront de saisir les analogies qui existent entre cette espèce et la suivante. Dans la figuration donnée par AnGas, les bandes spirales sont trop jaunes; elles sont mieux ren- dues dans le Manuel de Tryo. Guila (DT River). Drymœus napo Angas. Planche II], fig. 1-2. 1878. Bulimus {Otostomus ) napo AnGas, Proceed. zoolog. Society of London, p.312, PI. XVIII, fig. 4-5. 1879. Otostomus napo Mirer, Malakozool. Blätter, t. XXVI, p. 190, n° 5. 1887. Drymæus napo Cousin, Bulletin Société zoologique France, p. 216, n° 11. (Tirage à part, p. 30, n° 11.) 1898. Drymæus napo Pirssry, in : Tryon, Manual of Conchology, 22 série, Pulmonata, t. XI, p. 244, PI. XLI, fig. 19-20. 1907. Drymæus napo Germain, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, n° 1, p. 58, fig. 1. Coquille ombiliquée (ombilic partiellement recouvert par la patulescence du bord columellaire), fusiforme-allongée; spire haute, conique, composée de 6 tours modérément convexes, à croissance régulière et assez peu rapide; sommet très peu aigu; sutures médiocres, mais très nettement marquées par suite de la présence d’une zone infrasuturale étroite d’un blane presque pur; dernier tour grand, un GASTROPODES PULMONÉS. Cr peu étroit, relativement plus convexe que les autres; ouverture ovalaire-allongée, très anguleuse en haut, subanguleuse en bas à la jonction des bords inférieur et extérieur, égalant très sensiblement la demi-hauteur; péristome épaissi, réfléchi tout autour, mais particulièrement à la base, d’un beau blanc pur brillant en dedans, également blane en dehors, mais avec une étroite bande orangée à sa jonetion avec le dernier tour: bord columellaire élargi, légèrement convexe, d’un blanc pur comme le péristome, réfléchi sur lombilie. Test médiocrement épais, assez solide, brillant, d'un corné jaunâtre pâle avec une étroite bande blanche contre la suture; stries longitudinales obliques, très fines, serrées et irréguhères; intérieur de l'ouverture d’un blanc pur brillant. Longueur : 52"; diamètre maximum : 14%: diamètre minimum : 11%; hau- teur de l'ouverture (y compris le péristome) : 16%%: diamètre de l'ouverture : 9", AxGas indique, autour de lFombilie, une bande blanche semblable à celle qui borde les sutures (!). Elle n’est pas marquée dans les exemplaires recueillis par le D? River. Les figurations données par les auteurs sont peu exactes. Dans celle d'AxXGaSs, l'ouverture n’est pas assez développée en hauteur; la bande blanche infra-suturale est trop large; enfin la teinte générale de la coquille est beaucoup trop sombre. Les figures de Prcsgry, bien que copiées sur celles d'AX&4s, en diffèrent notable- ment : la coloration est verdâtre et les sutures sont relativement trop profondes. Cette espèce est certainement très voisine du Drymæus quadrifasciatus Angas. On l’en distinguera surtout : par sa forme un peu plus élancée avee un dernier tour moins ventru, plus cylindrique; par son ouverture notablement moins oblique, relativement plus haute, moins élargie à la base, ce qui lui donne une forme un peu différente; enfin et surtout par son test unicolore, plus brillant. Cujuga (DT River). Guila (Dr River). Drymcæus ambustus Keeve. 1849. Bulimus ambustus Rreve, Conchologia [conica, PI. LXXIV, fig. 535, 1853. Bulimus ambustus Pretrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. III, p. 409, n° 622. 1853. Bulimus Loxensis var. 5 Pretrrer, Monogr. heliceor. vivent., 1. IT, p. 422. 1855. Bulimus chamæleon Prrirrer, Proceed. zoolog. Society of London, p. 116. - 1855. Bulimus Loxensis Preirrer, Die Gattungen Bulimus, Partula, ete., in: MarriNi und CHEMNITZ, System. Conchylien Cabinet, p. 105, n° 132, Taf. XXXIIT, fig. 17-18. (1) « … With a narrow white band next below the suture and à similar white band surrounding the perfo- ration. » ANGas (G.-F.), Description of nine nes species of Land and Marine Shells from various localiles ; Proceed. zoological Society of London, 1878, p. 312. 3 Arc de méridien équatorial, t. IX, (3). C.6 C.42 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES. 1855. Bulimus ambustus Preirrer, Die Gattungen Bulimus, Partula, ete., in : MarriNt und CHEMNITZ, System. Conchylien Cabinet., p. 106, n° 133, Taf. XXXIIT, fig. 22-23. 1859. Bulimus ambustus Pretrrer, Monograph. heliceor. vivent., t. IV, p. 468, n° 794. 1859. Bulimus chamæleon Pretrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. IV, p. 483, n° 919. 1860. Bulimus (Thaumastus) ambustus Arsers, Die Heliceen näturl. Versandts. system., 2° édit., p. 215. 1860. Bulimus (Thaumastus) chamæleon Arsers, Die Heliceen nüturl. Verwandts. system., 2° édit. p. 215. 1868. Bulimus ambustus Prrirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VI, p. 110, n° 935. 1868. Bulimus chamæleon Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VI, p. 129, n° 1095. 1870. Bulimus ambustus Hinarco, Catalogue coquilles terr. Amérique méridionale, p. 32, n° 144. 1870. Bulimus chamæleon Hinarco, Catalogue coquilles terr. Amérique méridionale, p. 32, n° 145. 1870. Bulimus ambustus Hinarco, Moluscos del Viaje al Pacifico, p. 106. 1870. Bulimus chamæleon Hinarco, Moluscos del Viaje al Pacifico, p. 107. 1877. Bulimus ambustus Pretrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VIII, p. 145. 1877. Bulimus chamæleon Pretrrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VIII, p. 165. 1878. Thaumastus ambustus Mirrer, Malakozool. Blätter, 1. XXV, p. 193, n° 2. 1878. Thaumastus chamæleon Mizrer, Malakozool. Blätter, 1. XXV, p. 195, n° 4. 1887. Thaumastus ambustus Cousix, Bulletin Société zoologique de France, p. 221, n° 1. (Tirage à part, p. 95, n° 1.) 1887. Thaumastus chamæleon Cousix, Bulletin Société zoologique de France, p. 224, n° 8, (Tirage à part, p. 33, n° 8.) 1893. Bulimus ambustus Hinarco, Obras malacologicas, t. 11, Moluscos America meridional, p. 105, n° 144. 1893. Bulimus chamæleon Hinazco, loc. cit., p. 106, n9 145. 1893. Bulimulus ambustus Hiparco, loc. cit., p. 244. 1893. Bulimulus chamaæleon Hiparco, loc. cit., p. 248. 1898. Drymaæus ambustus Pirsery, in : Tryon, Manual of Conchology, 22 série, Pulmonata, t. XI, p. 264, PI XLVI, fig. 66-67; et var. chamaæleon, p. 246, PL XLVE, fig. 68-69. 1907. Drymæus chamaæleon GEermaix, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, n° 1, p. 59. Les nombreux exemplaires de Drymæus ambustus et de Drymæus chamaæleon que J'ai étudiés m'ont nécessairement conduit à réunir ces deux espèces qui présentent, entre elles, tous les termes de passage. Elles n'offraient d’ailleurs que de très petites différences, comme on peut s’en rendre compte en comparant les figures originales. On constatera alors facilement que le Drymaæus chamaæleon est seulement un peu plus élancé et possède des tours peut-être légèrement plus convexes. La coloration du test varie dans des proportions assez considérables. Quelques exemplaires de la collection du Muséum d'Histoire naturelle, provenant de Quito ("), sont d’un blanc jaunacé un peu brillant, ornés, principalement sur le dernier tour, de fascies longitudinales très étroites, d’un fauve clair, bien espacées, un peu plus (!) L'étiquette porte : & Sur les Aloës; cette espèce ne se rencontre que dans l'intervalle des torrents du Cotopaxi et ceux du Chimborazo, depuis la ville de Latacunga jusqu'à Ambato. » M. Boureter, 1851. GASTROPODES PULMOXNÉS. (Dies te) rapprochées et plus élargies au voisinage de l'ouverture, D’autres échantillons des environs de Quito (') sont de teinte plus sombre; leurs bandes longitudinales sont plus larges et d’un marron foncé. Sur l’un d'eux, notamment, le dernier tour est presque noir par suite de la coalescence,-à peu près complète, des fascies longitu- dinales. Le même fait avait été antérieurement observé par Hiparco (*). La columelle est plus ou moins plissée suivant les échantillons et les individus extrèmes sont, à ce point de vue, assez éloignés les uns des autres. Par ce caractère, les exemplaires à columelle bien plissée rappellent un peu le Drymæus nystianus Pfeiffer (*), mais cette dernière espèce se distinguera toujours très facilement à l’angulosité caractéristique de la base de son ouverture. Les échantillons recueillis par la Mission River sont conformes aux figures 68-69 (PI. XLVI) du Manuel de Pizssry et Tryon. Leur test présente des stries assez fortes, onduleuses, obliques, un peu serrées et très irrégulières. Is mesurent : hau- teur : 22%-25mm 5; diamètre maximum : 12"%,5-13%%,5; diamètre minimum 10"®,25-110%,25; hauteur de l’ouverture : 12""-13"%; diamètre de l’ouverture : “mm À mm À O AD De Casitagua, chemin de Calaeali (DT River). Drymœus sp. indet. Un exemplaire d'un Drymaæus, en trop mauvais élat de conservation pour être déterminé spécifiquement, a été recueilli par M. River, à Cerro de San Tadeo, le long du chemin de Pachajal. Il rappelle beaucoup le Drymœus hamadryas Philippi (‘), du Pérou. S IE, — Axriprymæus Germain, 1907 (°). J'ai réuni, sous le nom d’Antidrymæus, les espèces senestres du genre Drymæus. Elles sont, actuellement, au nombre de trois seulement : (1) Également des Collections du Muséum de Paris. L'étiquette porte que ces coquilles « ne se rencontrent qu'aux environs et au Nord de Quito dans la direelion du Cayambe ». M. Bourerer, 1891. (?) Inarco (J.-C.), Catalogue des Coquilles terrestres recueillies par les naturalistes de la Commission seicn!ifique espagnole sur divers points de l'Amérique méridionale; Journal de Conchyliologre, 1870. (Tirage à part, p. 32.) (3) Prrirrer (L.), Descriptions of nineleen nes species of land shells, collected by M. Bourcrer, Consul général, Quito; Proceed. zoological Society of London, 1852, p. 154. (*) Porcrerr, in : Malakozool. Blatter, t. XIV, 1867, p. 68. l'iguré par Preirrer, Novilales Concholog., p.341, PI. LXXXI, fig. 1-2 { Bulimus hamadryas). (5) Germain (Louis), Sur quelques Mollusques de la République de l'Équateur; Bulletin du Muséum d'Hist. nalur. de Paris, n° 1, janvier 1907, p. 99. (BY MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES. Le Drymæus (Antidrymæus) tropicalis Morelet (!) qui habite le Mexique, dans l'État de Yucatan ; Le Drymaæus (Antidrymæus) inusttatus Fulton (*) qui vit dans la République de Costa-Rica : Enfin le Drymaæus (Antidrymæus) Joubini Germain, nov. sp., de la République de l'Équateur. Drymeus (Antidrymæus) Joubint Germain. Planche IV, fig. 15-16. 1907. Drymaæus (Antidrymæus) Joubini GErumaix, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, n° 1, p. 60, fig. 2. Coquille senestre, ovalaire-oblongue, légèrement ventrue, pourvue d’un ombilie presque entièrement recouvert; spire subeonique, composée de six tours un peu convexes, à croissance assez rapide; dernier tour grand, médiocrement convexe, subanguleux à sa partie médiane, formant environ les deux Uers de la hauteur totale; sommet obtus; sutures assez marquées, ouverture oblique, ovalaire-allon- “ée, anguleuse en haut, bien arrondie en bas; bord columellaire d’un blane légè- rement jaunâtre, bien dilaté à sa partie supérieure, légèrement réfléchi sur lom- bilic; péristome assez largement développé, épanout, blanchâtre à sa partie interne, d’un blanc un peu jaunàtre sur sa partie externe. Test très mince, très fragile, un peu brillant, subtransparent, d’un jaune paille unicolore un peu ambré; stries longitudinales assez fines, légèrement onduleuses, irrégulières; intérieur de l'ouverture Jaunàtre. Longueur : 26%, 5; diamètre maximum : 12,55; hauteur de l'ouverture : 18"; diamètre de l'ouverture : 8,5. Cette nouvelle espèce ne peut être rapprochée que du Drymæus inusitatus Fulton. On l'en séparera facilement Par sa forme plus ventrue; par sa spire beaucoup moins allongée, ne comptant que six tours à croissance plus rapide; enfin par son dernier tour beaucoup plus développé et présentant, à sa partie médiane, une arête anguleuse émoussée caractéristique de cette espèce. Équateur, janvier 1904 (Dr River). ; () Monerer, T'estac. novissim., LT, p. 9, n° 10, 1849 { Bulimus tropicalis). Figuré par liscuer et CRossE, Etude sur Mollusques du Merique et du Gualemala, 1, 1878, p. 504, PI. XX, fig. 7-8. (*) Furror, in: Tryox, Manual oj Conchology, 2° série, Pulmonata, t. XIV, 1902, p. 162; PL XXVI, [æ ES Oc GASTROPODES PULMONES. Famille des ACHATINIDÆ. Sous-famille des STENOGYRINÆ Genre OBELISCUS Beck, 1837. N 1 — Proroseuseus Pilsbry, 10906. Obeliscus (Protobeliscus) cuneus Pfeiffer. PBulimus cuneus Preirrer, Proceed. z0olog. Society of London, p. 154, n° 15. Bulimus fairmaireanus Perrr DE LA SaUSsAYE, Journal de Conchyliologie, t. IV, p. 156, PL V, fig. 8. Bulimus cuneus Pretrrer, Monograph. heliceor. vivent., L. LIT, p. 390. Bulimus cuneus Preirrer, Die Gattungen Bulimus, Partula, ete., tn : MarriNt und Cnemxtrz, System. Conchyl. Cabinet, p. 96, n9 117, Taf. XXXIT, fig. 11-12. PBulimus cuneus Pretrrer, Monogr. heliceor. vivent., &. IV, p. 452. Stenogyra (Obeliscus) cuneus Arsers, Die Heliceen nüturl. Verwandts. system., 22 édit., p. 264. Bulimus cuneus Preirrer, Monogr. heliceor. vivent., t. VI, p. 91. Bulimus cuneus Hipazco, Catalogue Coquilles terr. Amérique méridionale, p. 31, n° 134. Bulimus cuneus Hinarco, Moluscos del Viaje al Pacifico, p. 97. Bulimus cuneus Pretrrer, Monogr. heliceor. vivent., à. VIIL, p. 127. Obeliscus cuneus Mizcer, Malakozoo!. Blätter, t. XXV, p. 195, n° 1. Obeliscus cuneus Mizzer, Malakozool. Blätter, +. XXVE, Taf. VE fig. 3u (var. 5 major) et fig. 3b (var. y nunor). Stenogyra (Obeliscus) cuneus Manrexs, Conchologische Mitheilungen, t. 1, p. 163. Obeliscus cuneus Cousix, Bulletin Société zoologique de France, t. XI, p. 237, n° 1. (Tirage à part, p. D1, n° 1.) Bulimus cuneus Hivazco, Obras malacologicas, 1. VIE, Moluscos America meridional, p. 1084, n° 134. Stenogyra cuneus Hinazco, Obras malacologicas, t. III, Moluscos America meridional, p. 295. Obeliscus {Protobeliscus) cuneus Pizssry, in : Tryon, Manual of Conchology, 22 série, Pul- monata, t. XVIII, p. 252, PI. XXXV, fig. 56-59. Obeliscus ( Protobeliscus ) cuneus GErmaix, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, n° 1, p. 60. Bien que peu variable dans ses caractères, certains exemplaires de cette espèce présentent un mode elata assez net. Tel est le cas de l’échantillon L dont il est question ci-dessous. Les vieux spécimens montrent souvent un épaississement du péristome simulant un très léger bourrelet apertural. Les individus recueillis par la Mission sont assez nombreux. Leur test est solide, médiocrement épais, brillant, d'un corné pàle un peu jaunâtre chez les jeunes, devenant fauve lorsque Panimal est âgé. La cuticule colorée est, le plus souvent, absente sur les tours supérieurs. Les stries sont peu régulières, extrêmement fines C.16 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES. et très serrées, Voici les dimensions principales d’un certain nombre de spécimens : Diamètre Diametre Hauteur de Diamètre de Longueur. maximum. minimum. l'ouverture. l'ouverture. NE PR Bo DU Gr mm 16 mm [4 um 1S min S tm Dress ec 61 Gi; 19 19 9 ER TE 2 62 17 1,0 LS S 7 DÉC 63 16 1450 1 S A n / = L ù à Ch6 0 be polo 0e ban 6! 17 14,9 15 î RAR séériars 66 17 19 15 à DR dre sea 67 17 1) 20 S Races te 68,9 10:19 1) 19 $ Quelques variétés ont été signalées par les auteurs. En voici lénumération succincte VaniÉtTé 7rajor Miller (1). Coquille longue de 86%, Jarge de 21%, possédant 11 tours et demi de spire. L'ouverture a 22%" de hauteur sur 12" de diamètre. VARIÉTÉ zatnor Miller (?). Coquille n’atteignant que 56" de longueur pour 9%" de diamètre maximum. Elle n’a que 10 tours de spire et son ouverture mesure 10"" de hauteur pour 5" de largeur. VauiËrTE céngulata (Hidalgo) Pilsbry (4). Coquille possédant, à la base du dernier tour, une étroite zonule blanche. L'un des échantillons de Nanegal m'a fourni deux coquilles embryonnaires dont voici la description suceinete Coquille imperlorée, très globuleuse, composée seulement de trois tours de spire à croissance rapide, le dernier extrêmement ventru, presque hémisphérique, formant presque toute la coquille; sommet très obtus; sutures bien marquées ; ouverture ovalaire subpyriforme très anguleuse en haut, largement convexe en bas et exté- rieurement, dépassant très notablement la demi-hauteur totale; columelle très tordue et nettement tronquée à la base (elle n’est nullement tronquée chez l'adulte). Longueur maximum : 5"%%,5; largeur maximum : 3", (1) Miiren (DT K.), Die Binnenconchylien von Ecuador; Malakozool. Blétter, & NXV, 1878, p. 196, et LUXE MIE TS 70 Ta VITE Ts 310 (*) Mrzcer (D! K.), Loc. supr. cit, t. XX, 1878, p. 496 et t. XXVI, 1879, laf. MI,-fig..30. (*) Iiparco (J.-G.), Moluscos del Viage verificado de 1862 « 1865 por una Comision de naturalistas enviada por el Gobierno Español; Parte primera, Univalvos terrestres, 1870, p. 97. Cette variété, décrite par Fip4arco, a été nommée par Picssry, in : Tryox, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, t. XVII, 1906, p: 292: GASTROPODES PULMONES. G.49 Le nombre de ces coquilles embryonnaires paraît assez variable. Prrssry en a compté 8 mesurant de /4"" à 7"% de longueur et a figuré très exactement l’une d'elles (‘). MILLER a trouvé Jusqu'à 12 petits dans un grand exemplaire d’Obeliscus cuneus (*). Santo Domingo de los Colorados (Dr River). Horongo (D' River). Nanegal, bords du Rio Guallabamba (DT River). Genre SYNAPTERPES Pilsbry, 1896. NL — ZoxirererLa Pilsbry, 1906. Synapterpes (Zontferella) Rivetir Germain. Planche IV, fig. 5, 8, 9, 10. 1907. Suynanterpes ({Zoniferella ) Riveti GrrMaix, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, n° 4, p. 60, fig. 3. ynaptert ; >] g Coquille conoïde, très allongée, très étroitement ombiliquée (ombilic réduit à une longue fente presque entièrement recouverte); spire conique élevée, composée de 5 à 7 tours et demi médiocrement convexes, à croissance lente et régulière, le premier à peine stillant sur les suivants; dernier tour médiocre; sommet très obtus; suture assez profonde, bien accusée; ouverture oblique, ovalaire-allongée, fortement anguleuse en haut, un peu rétrécie vers la base; bord columellaire blanc, tordu, réfléchi sur l’ombilie, se continuant avec le bord marginal à la manière des espèces du genre Limicolaria; péristome mince, aigu, bordé intérieurement d’un très léger bourrelet bleuûtre. Test mince, fragile, subtransparent, finement et irrégulièrement strié; premiers tours d’un vert jaunacé, les autres d’un vert foncé très brillant; dernier tour orné d’une bande spirale étroite, d’un blanc pur, prenant exactement naissance au point d'insertion du péristome; intérieur de l'ouverture d’un vert bleuâtre. Hauteur : 21"%-opmm 5: diamètre maximum : 8-8 -5; hauteur de lou- verture : g""; diamètre de l’ouverture : 4"",925. VaniétTé bizonalis Germain. Planche IV, fig. 5-8. 1907. Synapterpes (Zoniferella) Riveti var. bizonalis GerMaIN, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, NOM 01: (1) PrrsBry, in : Tryon, Los. cit, t. XVIII, 1906, p. 253, et PI. XXXVII, fig. 102. (?) Mrvcer (Dr K.), Loc. supra citat., t. XXV, 1878, p. 196. C 48 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES. Coquille de même forme; même test; dernier tour orné de deux bandes blanches, l’inférieure disposée comme dans le type, la supérieure, beaucoup plus étroite, continuée en dessus. Cette espèce se distinguera du Synapterpes albobalteatus Dunker (') : par sa forme beaucoup plus élancée; par sa spire plus haute composée de 7 à 7 tours et demi et non de 6; par son dernier tour proportionnellement moins grand; enfin par sa coloration beaucoup plus foncée et bien plus brillante. Rapprochée du Synapterpes vesperus Jousseaume (*?), notre espèce s’en séparera : Par sa spire plus élevée; par son dernier tour beaucoup plus petit et bien moins globuleux; mais surtout par son bord columellaire qui n’est pas presque droit et blanchätre comme chez le S. vesperus, mais nettement tordu et disposé comme dans les espèces du genre Linuicolaria. Le Synapterpes Riveti porte à trois le nombre des espèces, actuellement connues, du sous-genre Zonijerella Pilsbry. Cerro de San-Tadeo, chemin de Pachajal (D' River). (*) Duxker, Molluscis nonnullis terrestribus Americae australis: Jahrbücher deutsch. Malakozoolog. Gesellsch., 4 XT, 1882, p. 378, Tab. XI, fig. 8-9 (Bulimus albobalteatus). (2) Jousseaume (Dr), Mollusques nouverux de la République de L'Équateur; Bulletin Société zoologique de France, t. XIT, 1887, p. 168; PI, TTL, fig. 2 ( Mesembrinus vesperus). GASTROPODES PROSOBRANCIES. C.49 GASTROPODES PROSOBRANCHES. Famille des CYCLOPHORIDÆ. Genre CYCLOTUS Guilding, 1840. Cyclotus quitensis Pfeiffer. 1852. Cyclostoma (Cyclotus) Quitensis Prerrrer, Proceed. z00log. Society of London, p. 61, n° 28, 1852. Cyclotus Quitensis PrEirrer, Monogr. Pneum., t. 1, p. 17. 1853. Cyclostoma Quitensis Marrint und Cnemnrrz, System. Conchyl. Cabinet; Cyclostom., p. 340, n°9,355, Taf. XIV, fig. 19-22. 1858. Cyclotus Quitensis Preirrer, Monogr. Pneum., t. II, p. 15, n° 3. 1863. Cyclotus Quitensis ReEvE, Conchologia Iconica, Cyclotus, fig. 14a-14b. 1870. Cyclotus Quitensis Hinarco, Catalogue coquilles terr. Amérique méridionale, p. 43, n° 187. 1870. Cyclotus Quitensis Hinarco, Moluscos del Viaje al Pacifico, p. 146. 1879. Cyclotus Quitensis Mirzrer, Malakozool. Blätter, t. XXVI, p. 140, n° 2, Taf. XV, fig. 2. 1885. Cyclotus Quitensis MarTEns, Conchologische Mittheilungen, t. 1, p. 155. 7. Cyclotus Quitensis Cousin, Bulletin Société zoologique de France, t. XIT, p. 267, n° 8. (Tirage à part, p. 81, n°8.) 1893. Cyclotus Quitensis Hinarco, Obras malacologicas, t. TIT, Moluscos America meridional, p. 115 et 312, n° 187. 1907. Cyclotus quitensis Germain, Bulletin Muséum hist. natur., Paris, p. 62, n° 1. Le test de cette espèce est un peu épais, solide, brillant, d’un brun-marron plus clair dessous que dessus, orné d’une fascie noirâtre au dernier tour; les stries sont serrées, très onduleuses, d’abord fines aux premiers tours, puis plus irrégulières et plus espacées, surtout au-dessous (') et au voisinage de l'ouverture. L'intérieur de l’ouverture est bleu de Prusse; enfin l’opercule plan, à nucléus central, est subeireulaire, un peu excavé, garni d’une dizaine de stries spirales. Diamètre maximum : 33%%; diamètre minimum : 25%; hauteur: 15,25; diamètre de l’ou- verture : 16"%; hauteur de l’ouverture : 15" (?). (*) Prerrrer (Proceed. zoological Sociely of London, 1852, p. 61) écrit avec raison : « … circa infundibu- liformem confertim radiato-plicato… » (2?) Cette espèce atteint des dimensions beaucoup plus considérables. Mrrrer (Malakozool. Blätter, t. XXVI, 1879, p. 140) a signalé des exemplaires recueillis par le Dr P. Boerzkes au Val de Pilaton, entre 500" et 1500" d'altitude, qui mesurent jusqu'à 47"" de diamètre maximum, 36"" de diamètre minimum et 22% de hauteur. Leur ouverture atteint 21°" de diamètre pour 19% de hauteur. C'est la taille du Cyclotus giganteus Gray ! Arc de méridien équatorial, 1. IX, (3). 1.7 (250 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES. Variété melanofasciatus Germain, nov, var. Test d’un beau noir très brillant bien plus fortement strié. Les stries sont, aux environs de l’ouverture et surtout en dessous, comparables à de petites côtes assez élevées et un peu espacées; elles deviennent, sur les tours supérieurs, semblables à celles des exemplaires typiques. Diamètre maximum : 34%"; diamètre minimum : 25% 5; hauteur : 16%; diamètre de l’ouverture : 16""%,5; hauteur de l’ouverture : ) un > ste I. Équateur, janvier 1904 (Dr River). Pachajal, type et variété melanofasciatus Germain (D' River). Cyclotus Perezi Hidalgo. 1866. Cyclotus Perezi Hinarco, Journal de Conchyliologie, t. XIV, p. 344, n° 2, PI. XIV, fig. 2. 1870. Cyclotus Perezi Hiparco, Catalogue Coquilles terr. Amérique méridionale, p. 43, n° 188. 1870. Cyclotus Perezi Hivazco, Moluscos del Viaje al Pacifico, p. 148, Lam. VIIL, fig. 12-13. 1871. Cyclotus Perezi Hiparco, Coleccion de las Memorias publicadas acerda de los Moluscos en el Journ. de Conchyliol., Madrid, p. 6, n° 2. 376. Cyclotus Perezi Prerrrer, Monogr. Pneun.; Suppl., II, p. 29. 579. Cyclotus Perezi Mizzer, Malakozool. Blätter, t. XXVI, p. 141, n° 4. 1885. Cyclotus Perezi Martens, Conchologische Mittheilungen, t. I, p. 155. 1887. Cyclotus Perezi Cousin, Bulletin Société zoologique de France, t. XII, p. 267, n° 7. (Tirage à part, p. 81, n° 7.) 1893. Cyclotus Perezi Hivarco, Obras malacologicas, t. III, Moluscos America meridional, p. 38, 116 et 315, n° 188. 1907. Cyclotus Perezi Germain, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, n° 4, p. 63. Cette espèce paraît commune; Martinez l'indique comme abondante à Baeza, localité où le DT River en a recueilli une quinzaine d'exemplaires. Elle a été très exactement figurée par Hiparco et semble particulièrement constante, non seulement dans ses caractères, mais encore dans ses dimensions. D’après Hip4rGo, le type mesurerait 25"% de diamètre maximum, 19"" de diamètre minimum et 11% de hauteur. Les échantillons rapportés par la Mission ont des dimensions à peu près identiques et ne variant que dans des limites assez étroites, ainsi que l'indique le tableau suivant : Diamètre Diamètre Hauteur Diamètre de Hauteur de maximum. minimum. totale. l'ouverture. l'ouverture. CROSS donc oo pee 22 mm 16 mm II MM . 10 mm 9 mm D'ÉSSRRR RE 23 17,0 IL 10 9 Co RTE 23 [rs] 10,79 10,9 9,9 FR CAE Es Se 23 1S 10 9,9 9 Ce 23 15 FULRE 11 10 Tr ete 23 18,9 10,29 10 9 Birree 24 17,0 12 10,9 10 RL RE LEREE 2/ 15 12 11 10 GASTROPODES PROSOBRANCHES. C.5t Leur test est solide, un peu épais, assez brillant, d’un fauve olivâtre ou verdâtre, notablement plus clair dessous que dessus, orné, au dernier tour, de deux fascies noires : la première plus large, placée à peu près à la région médiane, est surmontée d’une étroite zonule jaunâtre très nette; la seconde, beaucoup plus étroite, entoure l'ombilic. L'intérieur de l’ouverture est d’un bleu de Prusse assez foncé laissant voir les bandes par transparence. Les stries sont fortes, serrées, très obliques, assez onduleuses, irrégulières, un peu plus faibles en dessous et à peine atténuées aux environs de l'ouverture. La petite zonule jaune qui surmonte la première bande est très constante, de même d’ailleurs que les deux fascies qui, occupant toujours la même place, cons- tituent un excellent caractère distinctif. La première bande est, parfois, consti- tuée par la juxtaposition d'une série de petites bandes étroites. La couleur du test varie dans des proportions un peu plus étendues; quelques exemplaires sont d’un brun-marron très sombre, brillant, presque noir, sur lequel les fascies, encore plus foncées, se détachent beaucoup moins bien que dans le type. La petite zonule jaune est, dans ce cas, d’un fauve relativement foncé. On peut donner à cette variété Ex-coLorE le nom de variété crytofasciatus Germain. D’autres échantillons, qui ont un test plus clair, d’un vert assez vivement coloré, constituent une variété EX-COLORE viridula Germain. Les jeunes sont toujours moins foncés que les adultes. Baeza (Dr River). Genre CYCLOPHORUS de Montfort, 1810. Cyclophorus nigrofasciatus Miller. Planche IIL, fig. 9. 10, 11. o 1879. Cyclophorus nigrofasciatus Mizzer, Malakozool. Blätter, t. XXVI, p. 142, n° 2, Taf. VIT, fig. 5a-5b-be. 1887. Cyclophorus nigrofasciatus Cousin, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, p. 271, n° 9. (Tirage à part, p. 85, n° 9.) 1907. Cyclophorus nigrofasciatus Germain, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, n° 1, p. 65. Coquille très largement ombiliquée (ombilic laissant voir 4 tours de spire), très déprimée, planorbique; spire très peu élevée, subdiscoïdale-conique, composée de 6 tours convexes à croissance régulière assez rapide; sommet un peu aigu; sutures profondes; dernier tour grand, subdéprimé en dessus au voisinage de la suture, notablement plus convexe dessous que dessus, surtout aux environs de l'ouverture, très obscurément subcaréné, non descendant à l'extrémité; ouver- ture assez oblique, subcirculaire-elliptique, anguleuse en haut, à bords extérieur C.52 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES. et inférieur très largement convexes; ombilic profond, dépassant, en diamètre, le tiers de la largeur totale de la coquille, laissant voir 4 tours de spire ornés de stries longitudinales fortes, serrées et irrégulières; péristome très légèrement en- crassé; bords marginaux convergents, bien rapprochés, réunis par une faible eal- losité blanche. Opercule corné, très profondément enfoncé, d’un brun rougeätre et à nucléus central. Test d’un gris blanchâtre dessus, d’un gris plus clair et un peu bleuñtre dessous, orné, en dessus, d’une large bande spirale noire ou fauve foncé placée presque contre la suture et continuée aux tours supérieurs. Une zone de même couleur, mais beaucoup plus étroite, s’observe un peu au dessus de la très obscure carène du dernier tour. Le sommet, ainsi que les deux premiers tours de spire, sont d’un marron un peu brillant. Les stries longitudinales, qui sont fines et serrées en dessus, deviennent plissées, fortes et un peu élevées en dessous, surtout vers l’ombilic. Elles sont coupées par de fortes côtes spirales irrégulièrement espacées, qui atteignent leur maximum d'importance à la partie médiane du dernier tour et s’atténuent progressivement en dessous jusqu’à disparaître aux environs immé- diats de lombilic. Diamètre maximum : 35""; diamètre minimum : 30"; hauteur : 15"M,25; diamètre de l’ouverture : 13"; hauteur de l'ouverture : 14" (*). La coquille recueillie par le Dr River, et dont je donne une figuration (PI. III, fig. 9-10-11), ne diffère du type de MiLzrer que par des caractères très secondaires dont le principal est la hauteur, notablement plus faible, de la spire. D’autre part, la bande spirale, si caractéristique de cette espèce, est d’un brun fauve brillant relativement clair. Par contre, le D' River a rapporté un jeune échantillon ne mesurant que 27" de diamètre maximum, 21"% de diamètre minimum et 11%" de hauteur, dont l’ornementation picturale est conforme au type. Il ne s’agit évi- demment ici que de différences individuelles. Pachajal (DT River). Famille des HELICINIDÆ. Genre BOURCIERA Pfeiffer, 1852. Bourciera helicinæformis Pfeiffer. 1552. Cyclostoma helicinæformis Preirrer, Proceed. zoolog. Society of London, p. 151, n° 2. (*) Les exemplaires qui ont servi de type à Mirrer, recueillis par P. Boerzkes au Val de Pilaton entre 900" et 1500" d'altitude, ont des dimensions très voisines de cet échantillon. Ils mesurent en effet : diamètre opmm, maximum : 36°"; diamètre minimum : 29°": hauteur : 15-16""; diamètre de l'ouverture : 14"",5; hau- teur de l'ouverture : 142", GASTROPODES PROSOBRANCHES. 653 1852. Bourciera helicinæformis Pretrrer, Monogr. Pneum. vivent., t. I, p. 312, n° 1, et t. IT, p. 168, DOME 1852. Bourciera helicinæformis Preirrer, Conspect. Cyclost., p. 71, n° 415. 1853. Cyclostoma helicinæformis Marrini und Cnemnirz, System. Conchyl. Cabinet, Cyclostom., p.245, n° 224, Taf. XXXII, fig. 8-10. 1870. Bourciera helicinæformis Hiparco, Catalogue Coquilles terr. Amérique méridionale, p. 45, n° 197. 1879. Bourciera helicinæformis Mizcer, Malokozool. Blätter, t. XXV, p. 145, n° 1. 1885. Bourciera helicinæformis Martens, Conchologische Mittheilungen, t. 1, p. 156. 1887. Bourciera helicinæformis Cousin, Bulletin Société zoologique de France, t. XIT, p. 273, n° 2. (Tirage à part, p. 87, n° 2.) 1893. Bourciera helicinæformis Hinarco, Obras malacologicas, t. II[, Moluscos America meridional, p.117, n°197: 1907. Bourciera helicinæformis GERMAIN, Bulletin Muséum Hist. nat. Paris, p. 62, n° 1. Coquille étroitement ombiliquée (ombilic presque entièrement recouvert par Île bord columellaire), très globuleuse, un peu conoïde; spire courte, conique, compo- sée de 6 tours convexes à croissance d’abord assez lente et régulière, puis extrème- ment rapide; sommet un peu aigu; sutures médiocres; dernier tour énorme, très régulièrement convexe, bien développé en largeur, un peu ascendant à l'extrémité, formant plus de ; de la coquille; ouverture subverticale, semi-ovalaire, anguleuse en haut, à bords externe et inférieur très largement convexes; péristome bien et régulièrement réfléchi, d’un blanc pur brillant intérieurement, jaunacé extérieure- ment jusqu’à sa jonction avec le dernier tour; bord columellaire subvertical, d’un blanc brillant, à bord largement concave du côté de l’ombilie, ce qui dessine une dent très aiguë à sa rencontre avec le bord inférieur de l'ouverture ('); bords marginaux réunis par une callosité bleuâtre assez marquée. Opercule profondément placé, paucispiral, d’un corné fauve brillant, bien coloré et subtransparent. Test assez épais, solide, un peu brillant, d’un corné fauve plus ou moins verdûtre, devenant olivâtre au dernier tour; sommet rougeâtre; stries longitudinales déli- cates, serrées et bien régulières. Hauteur : 9",5-10®-11"m;: diamètre maximum : 15"%-15",5-19""; largeur minimum : 10%, 5-12"%%-13%m 5; hauteur de l'ouverture (y compris le péristome ): éronn 5-r100; diamètre de l'ouverture : g"P-10"7-10"7. Cerro de San-Tadeo, chemin de Pachajal (D' River). Bourciera Fraseri Pfeiffer. 1859. Bourciera Fraseri Pretrrer, Proceed. zoological Society of London, p. 28, n° 21, PL. XLIV, fig. 1. 1865. Bourciera Fraseri Pretrrer, Monogr. Pneum. vivent., t. III, p. 181, n° 2. (!) Cette dent est, elle-même, légèrement réfléchie à son extrémiié. C.54 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES. 1870. Bourciera Fraseri H. Apams, Proceed. zoological Society of London, p. 375, n° 25. 1879. Bourciera Fraseri Mirrer, Malakozool. Blätter, t. XXVNI, p. 146, n° 4. 1887. Bourciera Fraseri Cousix, Bulletin Société zoologique de France, t. XII, p. 273, n° 1. (Tirage à part, p. 87, n° 1) 1907. Bourciera Fraseri GEerMaIN, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, p. 62, n° 1. Coquille étroitement ombiliquée, conoïde-globuleuse un peu déprimée; spire médiocre, conique, composée de 4 tours et demi à à tours convexes, à croissance d’abord lente et régulière, puis extrêmement rapide; sommet un peu aigu; sutures médiocres, dernier tour énorme, formant plus des ? de la coquille, bien convexe- arrondi, bien développé en largeur, aussi convexe dessous que dessus, non ascendant à l'extrémité; ouverture peu oblique, subsemi-ovalaire, anguleuse en haut, à bords externe et inférieur très largement convexes; péristome régulière- ment réfléchi, d’un blanc pur très brillant intérieurement, jaunacé-verdâtre clair extérieurement et jusqu'à sa Jonction avec le dernier tour; bord columellaire exactement semblable à celui du Bourciera helicinæformis; bords marginaux assez rapprochés, bien convergents, réunis par une callosité d’un blane bleuâtre. Opercule profondément placé, d’un corné rougeâtre brillant. Test assez épais, solide, d’un fauve corné rougeâtre ou olivâtre, finement strié; intérieur de l'ouverture blanchâtre. Diamètre maximum : 13"%; diamètre minimum : 9%; hauteur : 8"%,5; diamètre de l'ouverture (y compris le péristome) : 8"; hauteur de l’ouverture : 8", On voit, par les descriptions comparatives précédentes, combien cette espèce est voisine du Bourciera helicinæformis. On l’en séparera Par sa taille plus petite; par sa forme un peu moins globuleuse, plus déprimée par suite du plus grand développement transversal du dernier tour; par sa spire possédant un tour de moins; par son dernier tour non légèrement ascendant comme dans le Bourciera helicinæformis; enfin par sa coloration ordinairement plus rou- geatre. Cerro de San Tadeo, chemin de Pachajal (D' River). Famille des AMPULLARIID Genre AMPULLARIA de Lamarck. Ampullaria solida Busch. Planche Il, fig. 11, et Planche II, fig. 12. 1859. Ampullaria solida von dem Buscn, Proceed. zoolog. Society London, p. 168, n° 3. 1879. Ampullaria solida Mirzer, Malakozoologische Blätter, t. XXVI, p. 149, n° 1. 1887. Ampullaria solida Cousix, Bulletin Société zoologique France 1. XII, p. 278, n° 9. (Tirage à part, p. 92, n° 9.) GASTROPODES PROSOBRANCUES. (255 Cette espèce, très sommairement déerite par von Dem Buscx qui la rapproche de l’Ampullaria Spencer Reeve ('), n’a jamais été figurée. J’en donne 1e (PI IT, fig. 11, et PL ITT, fig. 12) une représentation d’après les exemplaires de Santa-Rosa qui présentent les caractères suivants : Coquille imperforée ou à peine subperforée, assez petite, de forme générale globuleuse-ovoïde un peu allongée; spire assez haute, composée de 4 tours bien convexes, étagés, à croissance rapide quoique régulière, séparés par des sutures profondes; sommet très obtus, érosé; dernier tour régulièrement ovalaire-convexe formant environ les trois quarts de la coquille; ouverture ovalaire-oblongue, plus grande que la demi-hauteur totale, anguleuse en haut, bien arrondie en bas et à bord externe largement convexe; péristome épaissi, à peine réfléchi, d’un blanc brillant; bord columellaire subconvexe, encrassé, réfléchi sur lombilie qu'il recouvre à peu près complètement, d’un blanc pur brillant; bords marginaux réunis par une callosité blanche, assez forte. Opereule d’un fauve marron, mince, concave, à nucléus rapproché du bord in- terne; orné de stries concentriques assez fortes et irrégulières. Test très épais, très solide, souvent malléé au dernier tour, d’un brun marron ou jaunacé plus ou moins teinté de vert olivâtre, parfois orné de bandes plus som- bres, très peu apparentes, visibles à l’intérieur de l'ouverture. Stries longitudinales assez espacées, fines et peu régulières. Intérieur de l'ouverture d’un blanc assez brillant. Hauteur : 30"%-33"m 33m. diamètre maximum : 28""-209"m-3j"®; diamètre minimum : 20"M-2"m-omm. hauteur de l'ouverture (y compris le péristome) LES r ñ nain I jm, 20m 5-27%%-29mm: diamètre de l'ouverture Le sommet est toujours érosé. Certains exemplaires sont pourvus, au dernier tour, de grosses côtes anormales, fort peu régulières, mais très saillantes. Santa-Rosa (Musée de Madrid). Macas (Musée de Madrid). Ampullaria quinindensts Miller. 1879. Ampullaria quinindensis Miczer, Malakozool. Blätter, t. XXVI, n° Da EME SANTE 1887. Ampullaria quinindensis Cousix, Bulletin Société zoologique de France, t. XIE, p. Poe QUE (Tirage à part, p. 91, n° 7.) Le test est, chez cette espèce, excessivement solide, très épais, d’un brun-marron assez sombre. L’exemplaire recueilli par River est fortement érodé; son sommet est d’un noir bleuâtre, légèrement brillant. Les tours, au nombre de 5, sont convexes- 24. (*) Reeve (L.), Conchologia Iconica, Ampullaria, 1856, sp. 1 C:56 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES. arrondis et croissent avec une très grande rapidité : le dernier, tout à fait globuleux- convexe, forme, à lui seul, presque toute la coquille, et lui communique un aspect naticiforme tout à fait caractéristique. L'ouverture, médiocrement oblique, un peu anguleuse en haut, bien convexe en bas, est d’un violet rougeâtre assez brillant en dedans; son péristome à peine évasé, tranchant, présente, comme celui de l'Ampullaria Cousini Jousseaume ("), un bord externe aigu, déjeté en dehors et taillé en biseau aux dépens de sa face interne. L’ombilic, large et profond, est limité par une angulosité très émoussée; enfin les bords marginaux sont réunis par une très forte callosité proéminente d’un blanc grisâtre. Hauteur : 46"%; diamètre maximum : 1%; diamètre minimum : 50"; hauteur de l’ouverture (y compris le péristome) : 34%"; diamètre de l’ouverture : 22", Comparé au type décrit par Mizcer, l’exemplaire de la Mission River se distingue par sa taille plus forte, par son dernier tour encore plus développé en largeur et par son ouverture un peu plus oblique. Il ne s’agit bien évidemment ici que de variations individuelles. Équateur, janvier 1904 (Dr River). Ampullaria Martinezsi Hidalgo. Planche HI, fig. 13. 1866. Ampullaria Martinezi Hiparco, Journal de Conchyliologie, p. 345, PL XIV, fig. 5. 1871. Ampullaria Martinezi Hinarco, Coleccion de las Memorias public. acerca de los Moluscos en el Journ. de Conchyliologie, Madrid, p. 7. 1879. Ampullaria Martinezi Miirer, Malakozool. Blätter, t. XXVNI, p. 151, n° G. 1887. Ampullaria Martinezi Cousin, Bulletin Société zoologique de France, t. XII, p. 277, n° 5. (Tirage à part, p. 91, n° 5.) 1893. Ampullaria Martinezi Hip4azGo, Obras malucologicas, t. II, Moluscos America meridional, p.39. Parfaitement décrite et figurée par Hipazco, cette espèce possède un test épais, solide, d'un marron jaunâtre clair, orné de stries médiocres et assez régulières. Une très légère angulosité s’observe autour de lombilie. L’exemplaire que Jai sous les yeux mesure 49% de hauteur, 44"" de diamètre maximum et 15"",5 de diamètre minimum. L'ouverture atteint 36%" de hauteur par 23"% de diamètre. L'opercule est d’un corné rougeâtre foncé, subtransparent, assez fortement concave, à nucléus rapproché du bord interne et situé un peu au-dessous du milieu de la hauteur; les stries sont fortes, inégales, très légèrement imbriquées, surtout à la lace inférieure. Je donne ici (PL III, fig. 13) une reproduction de cet opercule. Équateur (Musée de Madrid). (1) Jousseaume (Dr F.), Mollu ques nouveaux de la République de l'Équateur; Bulletin Société zoologique de France, t. XII, p. 185, PI. III, fig. 3. GASTROPODES PROSOBRANCHES. Cros Ampullaria columbiensis Sowerby. Planche 1, fig. 8. 1851. Ampullaria columbiensis Sowergy un : Paiciprr, Die Gattung Ampullaria in : MarriNt und Cnemnirz, Syst. Conchylien Cabinet, p. 20, n° 23, Taf. V, fig. 5. 1856. Ampullaria columbiensis Reeve, Conchologia Iconica, PL V, fig. 25. 1879. Ampullaria aff. columbiensis Mirrer, Malakozool. Blätter, t. XXVTI, p. 150, n° 4, Taf. VIII, fig. La-1b-lc. 1887. Ampullaria columbiensis Cousin, Bulletin Société zoologique France, t. XIT, p. 276, n° 1. (Tirage à part, p. 90, n° 1.) Je rapporte à cette espèce deux coquilles qui m'ont été obligeamment commu- niquées par M. J.-G. Hiparco, le savant professeur de Malacologie de Madrid. La première mesure 35"" de hauteur maximum, 29%" de diamètre maximum et 23%% de diamètre minimum. Son ouverture a 24" de hauteur sur 15"" de diamètre. Comme taille ('), comme forme générale et comme coloration, cet exem- plaire correspond parfaitement à la figuration de Puairippr. L'ouverture est seu- lement, en dedans, d’un marron plus brillant laissant voir, par transparence, les fascies dont la coquille est ornée. Le test, assez épais, solide, d’un vert olive un peu brillant, garni de fascies brunes, est orné de stries longitudinales obliques, irrégulières et très légèrement flexueuses. Le péristome, évasé et réfléchi, surtout dans le bas, est d’un blanc légèrement teinté de rose. La deuxième Ampullaire qui m'a été communiquée par M. Hiparco semble, à première vue, assez différente et se rapproche beaucoup plus de l'échantillon figuré par REEvE sous le nom d’Ampullaria columbiensis. C’est une coquille de forme ventrue-globuleuse, possédant une spire peu élevée composée de 5 tours convexes, le dernier très grand, séparés par des sutures profondes. L'ouverture, régulièrement ovalaire, à bords assez rapprochés, est bordée par un péristome d’un magnifique rose orangé brillant. L’ombilic est assez large et profond; enfin le test, solide, un peu épais, est vert olive, orné de fascies fauves nombreuses, étroites et peu marquées. Par l’ensemble de ses caractères cette coquille rappelle beaucoup lAmpullaria quitensis décrit, de la manière suivante, par Von Dem Buscu : « Testa globoso-ventricosa, solida, profunde et anguste umbilicata, spira exserta, anfractibus 5 convexis ad suturam impressis; virescens, obscure fasciata; aper- tura ovata, intus cinereo-striata; labrum vivide aurantio-rufum. Alt. 17”, lat. 14”; apertura 9”, longa 7” lata. / (*) L’exemplaire figuré par Pnirirpr mesure 34°" de hauteur et 29,5 de diamètre maximum. Son ouver- ture a 25"" de hauteur pour 16"" de diamètre. Arc de méridien équatorial, t. IX, (3). C.8 C.58 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES. Hab. Ecuador. Distinguished by the fire-red lip. On the interior of the apertura are visible the indistinet bands of the exterior of the shell, as more or less distinct grey bands ('). » Mais, comme l'espèce de Buscx n’a jamais été figurée, il me reste des doutes sur son identification avec l'Ampullaria columbiensis. En tous les cas, je figure ici la coquille du Musée de Madrid (PI. I, fig. 8) qui mesure les dimensions sui- vantes : hauteur : 4o%",5; diamètre maximum : 39"; diamètre minimum : 27°"; hauteur de l’ouverture : 30°"; diamètre de l’ouverture : 21", Entre les deux types que je viens de décrire, il existe des intermédiaires. Deux d’entre eux, notamment, ont été figurés par Mizrer (*). [I convient donc de tenir, dans le genre Ampullaria surtout, un très grand compte du polymorphisme des espèces. Leur nombre se réduira probablement dans d'importantes proportions lorsqu'on sera en possession de larges séries d'échantillons qui seules permettent une étude raisonnée des variations. Je signalerai enfin la curieuse analogie de forme que présente l’exemplaire du Musée de Madrid figuré ici (PI. 1, fig. 8) avec les spécimens de PAmpullaria occlusa Crosse et Fischer (*) déposés au Muséum d’His- toire naturelle de Paris et recueillis par M. pe Bocourr (‘) à Tanesco (Guatemala). Ils sont, en effet, sensiblement de même taille (°), mais la spire est encore plus courte, plus conique, à tours un peu moins convexes; l’ombilic est beaucoup plus étroit; l'ouverture, moins élargie, est plus anguleuse en haut; enfin le test est un peu moins foncé et le péristome d’un blanc pur. Ces différences sont, évidemment, appréciables; il m'a cependant paru intéressant de signaler l’analogie générale que présentent ces deux espèces dont la dispersion géographique est relativement distincte. {mpullaria Aulanieri Hupé et Deville. Planche III, fig. 7-8. 7. Ampullaria Aulanieri Huré, Mollusques voyage Castelnau Amérique du Sud, p. 69, PI. XIII, fig. 2-24. (1) Buse {Dr Von dem), On some new Freshwater Shells from Ecuador and New-Grenad1, in the Collec- tion 0! Iugh Cumang; Proceed. z9ological Society of London, 12 avril 1859, p. 168, n° 5. (*) Mircer (Dr Konxrap), Die Binnenmollusken von Ecuador; Malakozool. Blätter, t. XXNI (Neue Folge, t. I), Taf. VIII, fig. 1a et 1b. (3) Crossx et Fisener; in : Journal de Conchyliologie, t. XXX VIII, 1890, p. 111 et : Études sur les Mollusques terrestres et ftuviatiles du Mexique et du Guatemala, t. IT, 1900, p. 244, n° 10; PI. XLV, fig. 3, 34, 3b et 3c. (*) En 1867. (°) Is mesurent : hauteur : 45°"; diamètre maximum : 44°"; diamètre minimum : 30°"; hauteur de l’ouver- ture : 34": diamètre de l’ouverture : 22", GASTROPODES PROSOBRANCHES. C:°0 Cette espèce du Pérou (‘) a été retrouvée dans les eaux douces des environs de Santa-Rosa (Équateur) par les naturalistes de l’Expédition espagnole dans l Amé- rique du Sud. Elle m'a été obligeamment communiquée par M. J.-G. Hinarco que je suis heureux de remercier ici. Les exemplaires de l’Équateur possèdent bien les caractères assignés par Hupé à cette espèce. Comparés au type du Pérou provenant du voyage de CasrTELNAU et déposés au Muséum d'Histoire naturelle de Paris, ils ne présentent que peu de diffé- rences : la forme générale est un peu moins allongée, la spire est un peu plus co- nique et la scalarité des tours un peu plus accentuée, rapprochant ainsi la coquille de PAmpullaria scalaris d'Orbigny (*). Il ne s’agit bien évidemment ici que de rariations peu importantes dues à la diversité des localités d’origine. Le test des exemplaires du Musée de Madrid est mince, un peu fragile, brillant, d'un brun verdâtre assez clair, orné d’étroites fascies fauves assez nombreuses, mais en nombre variable. Les stries sont très fines, à peine obliques, légèrement onduleuses et bien rapprochées. L'intérieur de l’ouverture est d’un magnifique lilas violacé. Enfin l’opercule est concave, mince, léger, subtransparent, d’un corné blond un peu fauve autour du nucléus qui est bien rapproché du bord interne, orné de stries concentriques assez fortes, irrégulières et très inégales. Hauteur : 39"%-/4o"®; diamètre maximum : 35"%-35"m 5; diamètre minimum : 26""-26mm; hauteur de l'ouverture : 28""-30%%: diamètre de l’ouverture : 16""-r8"m, Santa-Rosa (Musée de Madrid). Sous le nom d’Ampullaria Reyrei, Cousix (*) a décrit et figuré une espèce qui présente la plupart des caractères de l'Ampullaria Aulanierti. C’est une coquille de même taille (*), également ovalaire-allongée, pourvue d’une spire conique et scalari- forme (°). L’ombilic, large et profond, est extérieurement bordé, comme dans l'espèce de Hupé, d’une forte angulosité venant former, à la base de l’ouverture, un angle (1) Le type a été recueilli dans le lac Cruz Playa, sur la rivière de l'Ucayali. (2) OrrrGeNY (Arcipe D’) Voyage dans l'Amérique méridionale, le Brésil, la République orientale de l'Urugay, la République Argentine, la Patagonie, la République du Chili, la République de Bolivia, la République du Pérou, exécuté pendant les années 1826, 1827, 1829, 1830, 1831, 1832 et 1833; t. V, part. IIT, Mollu:ques, Paris 1835- 1843; p. 369, PI. L, fig. 1-8. (3) Cousix (Aucusre), Faune malacologique de l'Équateur ; Bulletin Société zoologique de France; &. XTIT, p.229, m0 12; Pl. IV, fig. 7. (Tirage à part, p. 93, n° 12, PI. IV, fig. 7.) (*) Cousix (Loc. supra cit., 1887, p. 280, et à part, p. 94) donne les dimensions suivantes : « long. : 41°"; grand diamètre : 33°"; petit diamètre : 46"" (il y a évidemment ici erreur manifeste; l’auteur a voulu écrire : 26""). Ouverture : long. : 29", larg. : 16"", » Ces mesures correspondent, comme on le voit, parfaitement à nos échantillons d’Ampullaria Aulanieri de Santa-Rosa. (5) Le test est orné « de stries presque effacées, très fines et serrées, découpées par des stries spirales, dont .l’entrecroisement, avec les précédentes, forme de petites denticulations. » [Cousin (A.), Loc. supra cit., 1887, p. 279; tirage à part, p. 93.] Cette sculpture, qui est extrêmement délicate, s'observe également chez l'Ampul- laria Aulanierti. C.6o MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES. nettement indiqué. Le dernier tour de spire, notablement moins anguleux aux environs de la suture, est également bien atténué en bas. Enfin le test, mince, assez résistant, luisant, très finement strié, d’une couleur jaune-vert ou olive, orné, sur le dernier tour, de plusieurs fascies d’un brun marron, rappelle absolu- ment celui de l'Ampullaria Aulanieri. 11 est donc probable qu’en présence de matériaux suflisants, on sera conduit à réunir ces deux espèces. Famille des BYTHINELLIDÆ. Genre PALUDESTRINA d’Orbigny. Paludestrina ecuadoriana Miller. 1879. Paludestrina Ecuadoriana Mirrer, Malakozool. Blätter, t. XXVI, p. 153, n9 1, Taf. VIII, F4 fig. 3a-3A-3B-3C. 1887. Paludestrina Ecuadoriana Cousix, Bulletin Société zoologique € France, t. XII, p. 276, n° 2. (Tirage à part, p. 90, n° 2.) Très constante dans ses caractères, cette espèce se reconnaît aisément à sa spire régulièrement élevée, conique, composée de 6 tours. Son test est solide, recouvert d’un enduit marron foncé presque noir, nettement teinté de vert (‘); les stries sont serrées, très fines, mais irrégulières; l’intérieur de l'ouverture est d’un bleu de Prusse foncé, assez brillant; enfin la taille est particulièrement constante. J'ai pu mesurer un grand nombre d'échantillons. Quelques-uns ont 6"",5 de hauteur pour 3"%,5 de diamètre maximum; mais la grande majorité des individus ont 7" de hauteur sur 4" de diamètre (?). L'ouverture mesure 3,5 de hauteur sur 2"", 5 de largeur. Rivière Guayas, où cette espèce semble commune (Musée de Madrid). Famille des MELANIIDÆ. Genre HEMISINUS Swainson, 1840. Hemisinus guayaquilensis Petit de la Saussaye. 1853. Melania Guayaquilensis Prrir DE LA SAUssaye, Journal de Conchyliologie, t. IV, p. 157, PI. V, fig. 6. (1) Dans sa diagnose, Mirrer (Loc. supra cit., 1879, p. 153) écrit : « T'esta solidula. albida, diaphana…. » sans doute parce qu'il n’a eu entre les mains que des échantillons ayant perdu leur épiderme. Tout le reste de sa description s'applique parfaitement à nos exemplaires. (2) Ces dimensions correspondent exactement à celles données par Micrer. GASTROPODES PROSOBRANCHES. C.61 1854. Melania osculata Via, Giorn. malacol., t. VIII, p. 113. 1859. Melania Cumingu ReEve, Conchologia Iconica, sp. 23, fig. 23 a-23 b. 1859. Melania fusco-punctata Von dem Buscu, Proceed. zoological Society of London, p. 167, n° 1. 21860. Hemisinus aspersus REEvE, Conchologia Iconica, sp. 10 (synonymie citée par Bror). 1866. Hemisinus Binneyi Trxon, Amer. Journ. of Conchol., t. II, p. 8, PL I, fig. 8. 1874. Hemisinus osculati Bror, Die Melaniaceen, in : MarTin: und Cnemntrrz, System. Conchyl. Cabinet, p. 379, n° 11, Taf. VIII, fig. 8-8a-8 b. 1874. Hemisinus Guayaquilensis Bror, loc. cit., p. 380, Taf. XXXIX, fig. 6-Ga. 1879. Hemisinus osculati Mirrer, Malakozool. Blätter, t. XXVNI, p. 160, n° 1, Taf. VIT, fig. 6a-6 b-6c (var. 6 Saladensis). 1887. Hemisinus osculati Cousin, Bulletin Société zoologique de France, p. 280, n° 1. (Tirage à part, p9% no1°) 1907. Hemisinus guayaquilensis GEerMAIN, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, n° 1, p. 63. J’ai repris le nom de PETiIT DE LA SAUSSAYE qui a incontestablement la priorité. Comme on le voit par la synonymie ci-dessus, cette espèce est très variable, et il est probable qu’en présence de matériaux suffisants, 1l faudra y réunir encore les Hemisinus Pazi et Hemisinus simplex décrits et figurés par Tryo ("). Miier, qui paraît avoir eu entre les mains une importante série d'exemplaires provenant de localités diverses de l'Équateur, a montré qu’au point de vue de la taille, les échantillons mesuraient de 12" à 22" de hauteur pour g"" à 13" de diamètre maximum. Il distingue, à ce sujet, une variété minuta (*), qui habite le Rio de Cachabi, et dont les dimensions sont les suivantes : hauteur : 12%" (pour 2 tours de spire); 13"* (pour 3 tours de spire); diamètre : 8""-g""; hauteur de l'ouverture : 82%-9"%; diamètre de l'ouverture : 4"-4m®,5. Le test est généralement épais et de coloration sombre, mais il existe des spé- cimens qui ont un test plus mince, presque subtransparent et de coloration claire. Tel est le cas de la variété saladensis Miller (*). Dans cette coquille, l'épiderme est d’un jaune rougeâtre ou fauve, avec une bande infrasuturale olivâtre et, au dernier tour, trois zones spirales d’un rouge sombre. Les individus recueillis par le D' River ont, par contre, un test beaucoup plus sombre, à peu près noir, et correspondent à la variété nigra Miller (*). Les tours supérieurs sont généralement absents par érosion de la coquille souvent réduite à 2 tours et demi ou 3 tours de spire. Mizer a même signalé des échan- tillons du Rio Quininde qui ne possédaient plus que deux tours et d’autres, du (!) Tryox, Amer. Journal of Cocchology, 1866, p. 300, n° 4, PI. XX. fig. 6 (Hemisinus, Pazi), et p. 301, n° 5, PI. XX, fig. 7 (Hemisinus simplex). (?) Mrrzer (Dr K.), Loc. supra cit., 187 (5) Mixer (Dr K.), Loc. supra cit., 187 6b-Ge. (*) Murzer (Dr K.), Loc. supra cit., 1879, p. 165 (Hemisinus osculati var. y nigra). 9, p. 166 (Hemisinus osculati var. à minuta). 9, p. 164 (Hemisinus osculati var. B Saladensis), Taf. VIT, fig. 6a C.62 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES. Rio Tubulbi, qui n’en n'avaient plus que 1 et demi (‘). Cependant de tels spécimens restent, malgré tout, exceptionnels. Environ de Quito (DT River). Hemisinus simplex Yryon. 1866. Hemisinus simplex TryoN, American Journal of Conchology, t. I, p. 301, n° 5, PL. XX, fig. 7. 1879. Hemesinus simplex Mirzer, Malakozool. Blätter, t. XXV, p. 167, n° 3. 1887. Hemisinus simplex Cousin, Bulletin Société zoologique de France, t. XIT, p. 281, n° 2. (Tirage à part, p. 95, n° 2.) Le test de cette espèce est épais, solide, d'un brun-marron très foncé, presque noir; il est orné de fascies interrompues, peu apparentes, beaucoup plus visibles à l'intérieur de l'ouverture où elles apparaissent noirâtres sur un fond bleu de Prusse un peu brillant. La taille est assez variable. J’ai noté les dimensions principales suivantes : Hauteur Diamètre Diamètre Hauteur de Diameètre de totale. maximum. mininum. l'ouverture. l'ouverture. IRAN leo EL SOI DE 13 mm $ mm 6 mm $ mm 4 mm Diners etai 14 9 7 8 5 Chen TC 1970 10 8 9,9 D (RS RO OO CIE 16 11 8,9 10 6 3 Ga 8 0 016187 610 17 12 9 Il 7 Le test est orné de stries fines, serrées et irrégulières; les premiers tours sont, le plus souvent, absents par érosion. Archidona (Musée de Madrid). Rivière Napo (Musée de Madrid). (2) Muizer (Dr K.), Loc. supra cit., 1879, p. 163. PÉLÉCYPODES. C.63 PÉLÉCY PODES. Famille des UNIONIDÆ. Genre ANODONTA de Lamarck, 1799. SL. — GLaparis Gray, 1847. Anodonta (Glabaris) obtusa Spix et Wagner. PI. III, fig. 14-15. 1827. Anodon obtusus Spix et WaGxer, T'estacea fluviatilia Baziliana, p.30, n° 7, Tab. XXII, fig. 3-4. 1836. Margarita ( Anodonta) obtusa Lea, À Synopsis of the Family of Naïades, p. 52. 1838. Margarita ( Anodonta) obtusa LEA, A Synopsis of the Family of Naïades, p. 31. 1844. Anodonta obtusa Poriez et Micnaup, Mollusques Mus. Douai, p. 144, PL LV, fig. 3. 1852. Margaron ( Anodonta) obtusa LEA, A Synopsis of the Family of Naïades, p. 51. 1853. Anodonta obtusa Kusrer, Die Gattung Anodonta, in: MarrTint und Cnemnrrz, System. Conchyl. Cabinet, p. 8, n° 5, Taf. IT, fig. 3-4. 1857. Anodonta obtusa Huré, Mollusques voy. Castelnau Amérique du Sud, p. 86, n° 6. 1867. Anodon obtusus RE&EvE, Conchologia Iconica, t. XVII, PL XII, fig. 39. 1870. Margaron ( Anodonta) obtusa Lea, A Synopsis of the Family of Naïades, p. 82. 1875. Anodonta obtusa Cressin, Die Gattung Anodonta, in: Marrint und Caemxrrz, System. Conchyl. Cabinet, p. 170, Taf. LVI, fig. 1-2. 1890. Anodonta obtusa Partez, Catalog der Conchylien-Sammlung, t. III, p. 182. 1900. Glabaris obtusus Simpson, Synopis of Naïades, Proceed. Unit. st. Nation. Museum, t. XXII, p 931: Cette belle espèce du Brésil n'avait pas encore été signalée de la République de l'Équateur. Le type est une coquille relativement renflée, un peu courte, possédant une région postérieure très développée en hauteur. Le test est épais, solide, d’un magnifique vert émeraude très brillant, passant au brun jaunacé clair vers les bords inférieur et antérieur. Il est, en outre, orné de radiations vertes plus sombres que le fond et plus nombreuses vers la région postérieure. Les sommets sont recourbés et assez saillants. Les stries d’accroissement sont médiocres, irrégulières, un peu lamelleuses inférieurement. Enfin la nacre est bleutée, très irisée. Longueur : 44"%,5; hauteur maximum : 39%, à 5"® des sommets; épaisseur maximum : 24%", Un autre exemplaire mesure 39"" de longueur, 25"" de hauteur et 16" d’épaisseur maximum. C.64 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES. Cette espèce a été, en général, mal figurée par les auteurs. Le dessin de l’Icono- graphie de REeve rend assez exactement le profil de la coquille, mais la coloration est beaucoup trop sombre. Le même défaut se retrouve dans les figures du Sys- tematische Conchylien-Cabinet données par CLessin. Quant aux figurations anté- rieurement données par Küsrer dans le même Ouvrage, elles sont tellement mauvaises, qu'il est impossible d'y reconnaître l'espèce. Hupé (') a figuré une coquille qui correspond très exactement, comme forme générale et comme coloris, à nos exemplaires. La seule différence est que le test des individus vus par Hupé est orné de petites taches anguleuses noirâtres. L'auteur trouve ce caractère suffisant pour créer une espèce nouvelle sous le nom d’'Anodonta litturata, reprenant ainsi un vieux nom de variété tout d’abord imposé par Srix et WAGxnER (*). L’Anodonta litturata possède, en outre, une forme plus comprimée. C’est égale- ment le cas des exemplaires de l'Équateur, mais je ne crois pas, cependant, qu'il soit possible de séparer, autrement qu'à titre de variété, l'Anodonta litturata de l'Anodonta obtusa. C’est également l'avis de Simpson lorsqu'il écrit : « Hupé is certain that this is different from obtusus, and says that the small angular marks on its surface are very distinet; that it is thinner and less inflated. I doubt whether it is more than a variety of obtusus (*). » Bodegas (Équateur) (Musée de Madrid). Rio Daule (Équateur) (Musée de Madrid). \ Anodonta (Glabaris) napoensis Lea. Planche 11, fig. 3-4. 1868. Anodonta Napoensis LEA, Proceed. Acad. nat. se. of Philadelphia, t. XII, p. 162. 1868. Anodonta Napoensis LEA, Journ. Acad. natur. se. of Philadelphia, t. VI, p. 324, PL LIT, fig. 137. 1869. Anodonta Napoensis LEA, Observat. on the genus Unio, t. XII, p. 84, PI. LIIT, fig. 137. 1870. Margaron (Anodonta) Napoensis Lea, A Synopsis of the Family of Naïades, 4° édit., p. 80. 1876. Anodonta Napoensis Cressin, Die Gattung Anodonta; in : MarriINt und Cnemnirz, System. Conchyl. Cabinet, p. 116, n° 85, Taf. XX XIV, fig. 3-4 (*). (*) Hupé (I.), Animaux nouveaux ou rares recueillis pendant l'expédition dans les parties centrales de l'Amérique du Sud, de Rio de Janeiro à Lima, et de Lima au Para; exécutée par ordre du Gouvernement français pendant les années 1843 à 1847, sous la direction du comte Francis de Castelnau; Mollusques, p.87, n° 8, PI. XVII, fig. 4 (Anodonta litturata). (2) Srix et Wacxer, T'estacea fluviatilia Brasiliana, ete.; 1827, Tab. XXI, fig. 4 ( Anodon obtusus, var. 8 litturatus). (#) Simpson (C.-T.), Synopsis of the Naïades, or pearly fresh svater mussels; Proceed. unit. st. national Museum, t. XXII, 1900, p. 931, note 2. (*) Ces figures sont moins bonnes que celles de LEA précédemment citées; les sommets ne sont pas assez proéminents et le coloris trop clair, th ll PÉLÉCYPODES. 65 1887. Anodonta Napoensis Cousin, Bulletin Soc. zoologique de France, t. XIT, p. 285, n° 2, (Tir. à part, 99, n° 2.) ; 1890. Anodonta Napoensis Parrez, Catalog der Conchylien-Sammlung, t. II, p. 182. 1900. Glabaris napoensis Simpson, Synopsis of the Naiades, Proceed. Un. St. national Museum, t. XXII, p. 920. Cette, espèce appartient à un groupe d'Anodonta | Anodonta ( Glabaris) crispata Bruguière ('), Anod. ( Glab.) trigona Spix (*), Anod. ( Glab.) tenebriocosa Lea (*°), Anod. (Glab.) pastasana Clessin (‘), etc.| très répandues dans l'Amérique du Sud. C’est une coquille dont le test, très épais, solide, un peu pesant, d’un brun noirâtre très sombre, est fort obscurément orné de radiations étroites, peu visibles, plus nombreuses à la région antérieure. Les stries assez fortes, irrégulières, sont plus saillantes à la partie antérieure; les sommets, bien proéminents chez les jeunes, sont fortement érodés chez les individus bien adultes et, a fortiort, chez les vieux spécimens. L'intérieur de la coquille est garni d’une nacre foncée, d’un gris bleuâtre, un peu plombée, bien irisée (*). Longueur maximum : 506"%-61%%; hauteur maximum : 28-50" à 10" et à 12" des sommets; hauteur sous e les sommets : 20% 5-28"%: longueur de la région antérieure : 17"%,5-17%%; longueur de la région postérieure : 41""-45%%; épaisseur maximum : 18""-217%%, Rivière Unuyacu (Musée de Madrid). Je rapporte à cette même espèce, comme forme jeune, un exemplaire du Musée de Madrid recueilli dans la même localité que les précédentes. C'est une coquille longue de 43"", haute de 23"" (à 15"%,25 des sommets), et épaisse de 14%". Son test est plus mince, plus léger, plus clair que dans le type; il est orné de stries plus fines, un peu plus régulières et plus soyeuses; les sommets, exactement de même forme, sont plus saillants mais également excoriés, montrant une nacre irisée et plombée. Enfin la forme générale est semblable à celle des individus adultes, c’est-à-dire bien elliptique, mais avec une crête dorsale un peu plus saillante. (:) Brucuière, Sur une nouvelle coquille du genre de l'Anodontite (Anod. crispata); Journ. d'Hisloire naturelle, 17992, t. I, p. 131; — et Reeve, Conchologia Iconica; Anodon, t. XVII, 1867, PI. X, fig. 27. (2) Srix et Wacxer, Testacea fuviatilia Brasiliana, ete.; 1827, p. 29, Tab. XXII, fig. 2. (3) Lea (L.), Observations on the genus Unio, etc.; Trans. Americ. Philos. Society, t. V, 183%, p.78, PIX, fig. 36. (*) Cressin in Mirzer (K.), Die Binnenmollusken von Ecuador; Malahozool. Blätter, t. XXNVI (Neue Folge, 1. I}, 1879, p. 173, Taf. XI, fig. 1. (5) Lea dit pourtant : « … nacre pale green and not iridescent », sans doute parce qu'il a fait sa description sur de vieux échantillons. [ LEA (1.).— Observations on the genus Unio; together with descriplions of nes spectes in the Family Unionidae, and descriptions of nes species of the Melanidae and Paludinidae; Vol. XI, Philadelphie, 1869, p. 85.] Arc de méridien équatorial, t. IX, (3). C.9 C.66 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES. Anodonta (Glabaris) Hidalgoi Germain nov. sp. ('). Planche IT, fig. 5-6. 1908. Anodonta { Glabaris) Hidalgoi Germain, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, t, XIV, p. 64. Coquille de taille moyenne, subquadrangulaire-allongée, médiocrement globu- leuse, à peine baillante en avant et en arrière, terminée par un rostre court placé très bas; bord supérieur subrectiligne dans une direction descendante, s’infléchis- sant assez rapidement à partir de l'angle postéro-dorsal jusqu’au rostre suivant une ligne un peu courbe; bord inférieur à peine subconvexe, très légèrement sinueux, presque parallèle au bord supérieur; région antérieure courte, arrondie, décurrente dans le bas; région postérieure 2 fois et demie aussi longue que l’antérieure, très peu atténuée et subtronquée; sommets érodés, laissant voir une nacre plombée bien irisée, arrondis, un peu comprimés ei assez saillants; crête dorsale atténuée au voisinage des sommets, devenant obsolète vers la région postérieure; ligament marron foncé, brillant, assez fort, long de 14"; charnière très légèrement arquée, à peine calleuse; impressions musculaires : antérieure subelliptique, assez profonde, postérieure extrêmement faible, palléale presque nulle. Test épais, solide, relativement pesant, orné de stries concentriques irrégulières, assez fines, un peu feuilletées dans le bas et vers la région postérieure; épiderme d’un brun marron brillant devenant couleur rouille postérieurement; intérieur recouvert d’une très belle nacre d’un bleu verdâtre fortement irisée. x Longueur maximum : 44"-/5m: hauteur maximum : DRM OU ATOME EE 15% des sommets; hauteur sous les sommets : 25-245 5: longueur de la région antérieure : 14%%-15"m; Jongueur de la région postérieure : 33""-33®®; épaisseur TAXIMUM DE 20 NE Cette espèce se rapproche de l'Anodonta solidula Hupé (*?), dont elle se distingue par sa taille beaucoup plus petite; par sa forme générale moins allongée, plus franchement quadrangulaire (lespèce de Hupé est elliptico-ovalaire), avec une région postérieure bien plus courtement tronquée; par ses sommets plus saillants; () Je suis heureux de dédier cette espèce à mon ami, le D J.-G. Hipazco, le savant naturaliste espagnol bien connu par ses nombreux travaux malacologiques. (?) Huré (H.), Animaux nouv. rares Amérique du Sud voyage Castelnau, ete. Mollusques, 1857, p. 88, n° 12, PI. XVIIL, fig. 2; et Huré et Devizze, Magasin Zoologie, 1850, p. 644, PI. XVI, fig. 2. Cette espèce, également figurée par LEA sous le nom d’Anodonta Wheaitleyi (LEA, Observations on the Genus Unio, ete., &. V, 1852, p. 43, PI, XX VI, fig. 49), est fort probablement synonyme de l’Anodonta | Glabaris) elongata Swainson (Zoological Illustrations, 17€ série, t. III, 1823, PI. CLXXVI). C'est d’ailleurs l’opinion de Simpson | Synopsis of the Naiades, or pearly fresh-water mussels; Proceed. of the United States National Museum {Smithsonian Institution), t. XXII, 1900, p. 928]. PÉLÉCYPODES. C.6= par sa région antérieure plus décurrente à la base; enfin par son test plus solide, de coloration différente. Rapprochée de l’Anodonta Mortoniana Lea ('), on l’en séparera : Par sa taille plus petite; par sa forme subquadrangulaire; par ses bords sub- parallèles avec le bord inférieur beaucoup moins convexe; par ses sommets nlus antérieurs; par sa région postérieure de forme différente; etc. Équateur (Musée de Madrid). Genre MYCETOPODA d’Orbigny 1835 (?). Mycetopoda siliquosa Spix. 1827. Anodon siliquosus Srix in : Spix et WaGxer, T'estacea fluviatilia Braziliana, p. 30, PI. XXII, fre 3; 1835. Mycetopoda siliquosus D'OrBIGNY, Revue et magas. Zoologie, p. 41. 1836. Platiris (Iridina) siliquosa LEA, À Synopsis of the Family of Naiades, 17 édit., p. 56. 1838. Platiris (Iridina) siliquosa Lea, A Synopsis of the Family of Naiades, 2° édit., p. 34. 1843. Mycetopus siliquosus D’OrBIGNY, Voyage Amérique méridionale: Mollusques, p. 601, PL LXVIT, fig. 1-3. 1852. Platiris {Mycetopus) siliquosus LEA, À Synopsis of the Family of Naiades, 3° édit., p. 56. 1853. Anodonta siliquosa KUsrer, Die Gattung Anodonta, in : MarTini und Cnemnirz, System Conchyl. Cabinet, p. 35, n° 17, Taf. VIII, fig. 3. 1857. Mycetopus siliquosus H. et A. Apams, Gener. rec. Moll., t. IT, p.505; t. IT, PL CXVIIE, fig. 1. 1868. Mycetopus siliquosus Reeve, Conchologia Iconica, t. XVI, PI. I, fig. 2, et PI II, fig. 2a. 1870. Platiris (Mycetopus) siliquosus Lea, À Synopsis of the Family of Naiades, 4 éd., p. 90. 1875. Mycetopus siliquosus Cressin, Die Gattung Anodonta, in : MarriNr und Cnemnirz, System Conchyl. Cabinet, p. 200, n° 1, Taf. LXVIII, fig. 2-4, et Taf. LXIX, fig. 1. 1879. Mycetopus siliquosus Mizrer, Malakozool. Blätter, t. XXVI, p. 174, n° 1. 1887. Mycetopus siliquosus Cousin, Bulletin Soc. zoologique France, t. XI, p. 283, n° 2. (Tirage à part, p. 97, n° 2.) 1890. Mycetopus siliquosus Parrer, Catalog der Conchylien-Sammlung, t. IT, p. 187. 1900. Mycetopoda siliquosa SimPson, Synops. of Naiïades, Proceed. Unit. St. nation. Museum, t. XXIT, p. 934. L’exemplaire que j'ai sous les yeux correspond parfaitement à la Planche VIT, figure 3, de l'Ouvrage de Marrini et CHemxirz : c’est donc dire qu'il est largement et obliquement tronqué à sa partie postérieure. Les sommets sont situés au quart de la longueur; ils sont excoriés et laissent voir une nacre un peu plombée. Le test, (*) Lea (1.), Observations on the genus Unio, ete.; Transact. American Philos. society; t. V, p. 80, PI. XIII, fig. 37. (?) C’est avec raison que Simpson | Synopsis of the Na:ades, or pearly fresh-water mussels (Proceed. of the Nation. Museum, t. XXII, 1900, p. 933, note 1)] a repris le nom de Mycetopoda proposé par d'Orbigny, en 1835. C.68 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES. très mince, léger, est d’un vert pâle au centre, passant au vert olive lavé de jaune à la partie inférieure et au brun couleur rouille vers le bord postérieur. Les stries d’accroissement sont irrégulières : d’abord assez fines, elles deviennent plus fortes et lamelleuses inférieurement; elles sont comme foliacées le long du bord posté- rieur. La nacre est d’un beau bleu, bien irisée. Longueur : 76%; hauteur maximum : 29", à 38"",5 des sommets; épaisseur na RUN EE D (00)? Rivière Unuyacu (Collect. du Musée de Madrid). (?) Cet échantillon est certainement jeune; les spécimens adultes mesurent jusqu'à 140" de longueur. INDEX BIBLIOGRAPHIQUE. C.69 INDEX BIBLIOGRAPHIQUE (). Ancey (C.-F.). 1905. — Notes critiques et synonymiques, $ XCIIT. Journal de Conchyliologie, t. LIIT, p. 317-318. ANGas (G.-F.). 1878 (5 mars). — Descriptions of nine new species of Land and Marine Shells from various localities. Proceed. Zoological Society of London, p. 311-314, PL XVII. Broperip (W.-J.). 1832. — Characters of new species of Mollusca and Conchifera collected by M. Cuming. Proceed. Zoological Society of London, p. 25-33 et p. 104-108. Busca (D' von dem). 1859 (12 avril). — On some new Freshwater Shells from Ecuador and New-Grenada, in the Collection of Hugh Cuming, Esq. Proceed. Zoolog. Society of London, p. 167-169. Cousix (A.). 1887. — Faune malacologique de la République de l’Équateur. Bulletin de la Soc. zoologique de France, t. XII, p. 187-287, PI. III-IV; tirage à part, in-8, 110 pages, 2 planches. Duxxer (G.). 1882. — Molluseis nonnullis terrestribus Americæ australis. Jahrbücher der Deutschen Malakozoologischen Gesellschaft, t. IX, p. 377-380, Taf. XT. Germain (Lours). 1907. — Sur quelques Mollusques de la République de l’'Équateur. Bulletin du Muséum d'Hist. natur. de Paris, p. 52-63, 3 figures dans le texte. 1908. — Mollusques nouveaux de la République de l Équateur. Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, p. 63-64. Hipazco (Dr J.-G.). 1866. — Description d’un Cyclophorus nouveau. Journal de Conchyliologie, t. XIV, p. 273, PL VIIL, fig. 5 1866. — Description d’espèces nouvelles de la République de l’Équateur. Journal de Conchyliologie, t. XIV, p. 343, PL XIV. (4) Je n'ai indiqué, dans cet Index, que les Ouvrages traitant plus spécialement de la faune de l'Équateur et que j'ai eu l’occasion de citer dans mon travail. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES. 1867. — Description d’espèces terrestres nouvelles de la République de l’Équateur. Journal de Conchyliologie, t. XV, p. 71, PI. I. 1867. — Description d’espèces nouvelles. Journal de Conchyliologie, t. XV, p. 305, PI. VIII. 1869. — Description d’un Bulimus nouveau de la République de l’Équateur. Journal de Conchyliologie, t. XVII, p. 50, PL V, fig. 8. 1869. — Diagnoses Molluscorum novorum. Journal de Conchyliologie, t. XVII, p. 188. 1869. — Description d’espèces nouvelles. Journal de Conchyliologie, t. XVII, p. 410. 1870. — Catalogue des Coquilles terrestres recueillies par les naturalistes de la Commission scientifique espagnole sur divers points de l'Amérique méridionale. Journal de Conchyliologie, ti. XVIII, p. 27-70, PI. VI; tirage à part, in-8, 47 pages et 1 planche coloriée. 1871. — Coleccion de las Memorias publicadas acerca de los Moluscos en el Journal de Conchy- liologie. Madrid, in-8, 30 pages. 1870. — Moluscos del Viaje al Pacifico verificado de 1862 a 1865 por una Comision de naturalistas enviada por el Gobierno español. Parte primera, Univalvos terrestres. Madrid, in-4, 11-152 pages et 8 planches coloriées. 1875. — Supplément au Catalogue des Coquilles terrestres recueillies dans l'Amérique méri- dionale. Journal de Conchyliologie, t. XXIII, p. 127-131, PI. VIL, fig. 3. 1893-1900. — Obras malacologicas, III‘ Part., Descripcion de los Moluscos recogidos por la Huré (H.). 1857 — Comision cientifica enviada por el Gobierno español à la América meridional. Madrid, gr. in-8, fasciculo I, 608 pages. Forme le tome XIX des Mémorias de la Real Academia de Ciencias exactas, fisicas y naturales de Madrid. Animaux nouveaux ou rares recueillis pendant l'expédition dans les parties centrales de l'Amérique du Sud, de Rio de Janeiro à Lima, et de Lima au Para, exécutée par ordre du Gouvernement français pendant les années 1843 à 1847 sous la direction du comte FRaNcIS DE CASTELNAU. Paris, in-4, t. III, 11° Partie (hvraisons 21 à 26), Mollusques, 96 pages et 20 planches coloriées. JoussEAUME (F.). 1887. — 1900. — LEA (Isaac). 1869. — Mollusques nouveaux de la République de l’Équateur. Bulletin de la Soc. zoologique de France, t. XII, p. 165-186, PI. III. Mollusques terrestres : Clausilia, Rhodea et Bulimus Sud-Americanae. Bulletin de la Société philomathique de Paris, 9 série, t. IT, n° 1, p. 5-44, PL KE. Observations on the Genus Unio; together with descriptions of new species in the Family Unionidae, and descriptions of new species of the Melanidae and Paludinidae. Read before the Academy of Natural Sciences of Philadelphia and published in their Journal. Philadelphia, Vol. XII, 1869, in-4. INDEX BIBLIOGRAPHIQUE. Cr Lusomirski (Prince LapisLas). 1879. — Notice sur quelques Coquilles du Pérou. Proceed. Zoological Society of London, p. 719-728, PL LV-LVI. Marrens ( D' E. von). 4885. — Uebersicht der von Herrn D' Arrrep Sru8ez im nürdlichen Theil von Süd-Amerika gesammelten Binnen-Conchilien. Conchologische Mittheilungen als Fortsetzung der Novitates Conchologicae, t. 1, p. 155-177, Taf. XXXI-XXXII. Mizzer (D' K.). 1878-1879. — Die Binnenmollusken von Ecuador. Malakozoologische Blätter, t. XXV, p. 153-199, Taf. VIT-VITL, et t. XXVI (Neue Folge, I), p. 116-203, Taf. IV-XV. OrB1GNY (AL. D’). 1835-1843. — Voyage dans l'Amérique méridionale (le Brésil, la République orientale de lUru- gay, la République Argentine, la Patagonie, la République du Chili, la République de Bolivia, la République du Pérou), exécuté pendant les années 1826, 1827, 1829, 1830, 1831, 1832 et 1833. Paris, Bertrand, gr. in-4, t. V, 3 partie, Mollusques, 758 pages avec 85 planches coloriées. Preirrer (Dr L.). 1852 (9 mars). — Descriptions of sixty-six new Land Shells, from the Collection of H. Cu- MING, Esq. Proceed. Zoological Society of London, p. 56-70. 1852 (14 décembre). — Descriptions of nineteen new species of Land Shells, collected by M. Bour- crier, Consul general, Quito. Proceed. Zoological Society of London, p. 151-156. 1855 (26 juin). — Descriptions of thirty-eight new species of Land Shells, from the Collection of H. Cumine, Esq. Proceed. Zoological Society of London, p. 111-119. 1859 (11 janvier). — Descriptions of twenty-seven new species of Land Shells, from the Collec- ton of H. Cumixe, Esq. Proceed. Zoological Society of London, p. 23-30, PI XLITI-XLIV. 1860 (28 février). — Descriptions of thirty-six new species of Land Shells from M. H. Cumixe’s Collection. Proceed. Zoological Society of London, p. 133-141, PI L-LI. REeve (L.). 1859 (8 mars). — Descriptions of two new species of Bulimus from the Collection of M. de Burex. Proceed. Zoological Society of London, p. 123-124. Smirx (Ep.-A.). 1877 (10 avril). — Descriptions of new species of South-American Helicidae in the British Museum. Proceed. Zoological Society of London, p. 361-365, PI. XXXIX. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES. INDEX ALPHABÉTIQUE ('). Achatina dactylus Broderip....:.......... MülleniReeves rec ere ce striata GTAYa- ee eeceece AmmonoceraAs Pfeiffer................... Ammonoceras flora Cousin AMPULLARIA de laAmMmarck. Ampullaria Aulanieri Hupé et Deville. ..... — columbiensis Sowerby.......... Cousini Jousseaume........... Martinez Hidalgo............. Quinn sis MNT CEE RE REC quitensiS BUSCHEE EE ReyrenGousin-..- 7 0. Scalaris d\Orbrenys.-..-.---- SPENCER EVE mr eee SONGIBUSCh eee rer Anodon siliquosus d’Orbigny............. ANoDonTA de Lamarck.............. Anodonta crispata Bruguière.............. elongatalSWainson.-..-.-..-.-. Hidaleor\Germain-"#""--.. c°- Léturata upper eee cer Mortoniana beat" ere NADOENSIS ea ee. Ce CEE obtusa Spix et Wagner.......... variété litturatus Spix et Anodonta pastasana Clessin ............... Siiquosa KR üStEr SOHAUIG EUPÉ-e ce. tenebriocos aie RE REC RE CETE 1ESONG SPIR eee ee Wheatleyi Lea #7 cc ANTIDRYMÆUS (GerMAIN..-..-........ Antidrymæus inusitatus Fulton............ JoubinriGermain PERTE CEEEre troprcalis Morelet. Cet Fee Cet Borus garcia Moreni Miller................ popelairianus Cousin ............... Bourcier4 Pfeifien.- ee ce EEE helicinæformis Pfeiffer. .......... Buccinum striatum Müller............... B'UTIMULUS EACH ET PP ECC LE EC EECE Bulimulus æquatorius Hidalgo............. —- ambustus Hidalgo" anthisanensis Pfeiffer. .......... variété elata Germain. caliginosus Reeve.............. catlowæ Albers----- chamaeleon Hidalgo............ cotopaziensis Pfeiffer........... EEE GED 000 ccocobouceoc irregularis Martens............. ochraceus Morelet” "°°" -trr 007 QuitensisPieitter FFE CAEEPPRE variété rufescens Ger- subfasciatus Pfeiffer... .......... variété fasciatus Cousin. 27 28 (*) Les noms en italique sont ceux adoptés dans le cours de ce travail. Bulimulus subfasciatus variété ëmmaculata Cou- SIN ie — interrupta Cousin INDEX ALPHABÉTIQUE. (Ca 5 Pages Pages Cyclotus giganteus Gray .......... ...... 46 20 ARE CEE 20 cébboncoococoos 50 2 L: 28 — — variété cryplofascialus Germain 51 Æ = — viridulaGermain 29 = — — viridula Germain...... j1 BOIMUS RS COPONEL. eee -lec done 21 — Quitensis Pfeiffer.................. 49 Bulimus æquatorianus Smith... .... UE 37 — — variété melanofasciatus Ger- — æquatorius Pfeifler............... 29 CES. à SR RE 50 — albobalteatus Dunker............ 48 D ect br Dentellaria bitubereulata Miller ........... 19 = Baezensis Eidalgo.. 38 = latidentata Miller ............. 19 — caliginosus Reeve................ 97 — tridentula Miller............... 19 — cardinalis Pfeiffer. ............ , OMR SEERRE e 3 lo Pleilier ee TE …. 33 | Drymæus æquatorianus Smith............. 37 =. chamæleon Pfeiffer... "1... AN Don — variété elata Germain. 38 — cotopaxiensis Pfeiffer ............ 29 — GINbUSIUSAReeYe EE eee 4x — és PAM 012. SNA AE 45 — baezensis Eidalso 0e 38 = DAMNÉSNIRRENNE TER EE 36 d —— variétés..... torsscee 39 — fairmaireanus Petit de la Saussaye. 45 — chamæleon Germain............. 42 — Grevillei Sowerby................ LE — lallarbteiern "7e dre ce 36 D Hamaur vas BEINPppie 0" 2. 43 = — variété major Miller. ...... 37 — irregularis Pfeiffer. .............. 33 minor Miller. ...... 37 — Gone Re. NON 23 -— hamadryas Phihppi..... 43 Le — var. élongata Miller... ok — IMUSUGQIUSAÈUITONS Fete ; 44 D = sn ag NB 24, — Joubina Germain 2 . - - -- 44 — Loxensis Pfeifier, var. 6......... 4x D napo Angas.................... A0 — maximus Hupé.................. 6 — NUSTANUSIPÉCLTErR ee. 43 A 2p0 Angas. ee 0 asc ou ho — quadrifasciatus Angas........... 39 — nystianus Pfeiffer. ...... ........ 13 — SPAIN ALERTE EE 43 — NA NO 31 _ tropicalis Morelet 14 — popelairianus Nyst........ ....... RDryptusarroratuseMiller"""""EEPEE CCE 23 — — variété connectens Mar- PL Tue. so NEurytus cardinalis Miller” "#5" "C0 26 Eu EU nn More — Taylorianus Miller............... 2 ap ne =. — Taylorioides Miller. . ............ 25 — — — thamnianus Mar- ENS 5 ÉTABARIS GTA 22 ci ere es ee 63 ee uadrifasciatus Angas. 39 Glabaris FARERSIEÈ TRE A dE ne Poe ue. 33 — 'ODIUSUS SIMPSON... 63 a lorianus Reeve e ee.e 95 Gite EINeLFAS Adams Ne Ur eee C oil Morelet…. 0... 7 Glandina dactylus IN EUTS HSE 10 Strat SireDele ee cr 9 Gomostomus fallax Miller..." 36 Cyclostoma helicinaeformis Pfeiffer . ....... p2 — Guatensisiieutens ec. Ag M Hamadryasttallax (Cousin "Tee" 30 CycLopnorus de Montfort........ ....... nn ol sstoco oc O0 Once 12 Cyclophorus nigrofasciatus Miller... ........ Dr Mer æquatonaiPieltereere EEE 1) (CONTENU CHOSE SEEN REC ERE EE 49 = bituberculata Pfeifien..-........ 19 Arc de méridien équatorial, & IX, (3). C.74 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES. Pages Helix bituberculata Reeve ................ 16 | Oleacina striata Miller............ Het ‘: — Bourcierni Pfeliier. "1. re 17 | Orthalicus irroratus Reïbisch............ S. —Bourciert Reeve 1.0 19 | Otostomus æquatorianus Martens.......... — equestrata Moricand................. 1/ — fallax Martens ....... SEC PR —Lflora Pfeitter ee rome 11 —— napoMillen-:- -:--"-.e Sec — incumbens Dillwyn.......... es 10 — quadrifasciatus Miller. ....... ë —" juno Pieifier. "ere Cie 1 — A0reGS KR OCR ie me me 12 | PALUDESTRINA d’Orbigny ......... are ; = iproceralPieiten tee te 12 | Paludestrina ecuadoriana Miller..... ..... — sclerostoma Reeves 20 | Platiris siliquosus Lea.......... Re — selenostoma Pfeiffer. ........... 20 | Prerxocnerzus Guilding.......... Dec — Stoltzmanni Lubomirski............. 15 | Pleikocheilus cardinalis Pfeiffer ........... . FIEMISINUS SWAINSON 2 RC Ce 60 — Taylor uReeye--CECrer rer Hemisinus aspersus Reeve................ Gr | Porphyrobaphe irrorata Shuttleworth...... — Binnev Al on. ere ee Gi = irroratus Cousin..... PO e — guayaquilensis Petit de la Saus- PROTOBFTISQUS PISE Ve SAVE Rene Eee ne ee 60 | Psadara selenostoma Miller. ....... se eee — OSCUlATBTO eee Ce ee 61 — ÉTAT Thai 0 codemocsouesococe GS curaLUuS Albers EPP ERP PTE ENTER —- simplex Tryon... pe PET 62 | Scutalus æquatorius Miller. ........... de HyalinranfloramMlIer Eee II — calpinosus Miller — catlowiæ Miller. ................. ISOMERTANANDbers Pense 12 — cotopaxiensis Miller.............. Isomeria bituberculata Cousin............. 19 — hrrecularis Maller.- + ee — POUTCIETII COUSIN ce 17 — quitensis Miller........... REC D on Milles 76 — subiasciatus Miller 22-22" SOLAROPSIS DeCkK. eee CT Hate Manraritatobtusanlien 2 ne er 63 SENCEVES cuneus Abers CPE EE Margaron napoensis Lea... .............. 64 SORTE Gray F0 7e MST IS SDS d Te FUNDS En CN detieu 62 Streplaxis flora Pfeifer oo co : Melania Cumingi Reeve.................. Gi a - D j 1 4 T (' iS FRE h É Synapterpes albobalteatus Dunker .......... Re. pre eu LÉNE CHE à : é É Hiver ermainessss eee — guayaquilensis Petit de la Saussaye. Go RE k à —— OSCHATAMNIIIAr ee Le UC Fu moueriété bonalis Germaine Mesembrinus subfaseiatus Cousin. ......... 28 ne: vesperus Jousseaume.......... — vesperus Jousseaume ........ 4S | Th US CouSs MSc oO De … jaumastus æquatorius Cousin. A 0 CC Eu / — ambustus Miller PPS Mycetopoda siliquosa dOrbiEn y Eee 67 7 Re A NE ‘07 Mycetopus siliquosus d’Orbigny............ 67 = one Cousin." "tee — cotopaxiensis Cousin.......... Oseriscus D DE One obus oo ve A5 Ps irregularis Cousin............ h Obeliscuscuneus Pieifier 45 Es quitensis Cousin ........... | — — variété cingulata Hidalgo... 46 — _ — major Miller ..... … ONMVAGINUEA de Férussac. "0 Merle minor Miller ....... 46 | VeronicEeLLA de Blainville ...... RO ET OLEXcNABoltente 22,2 0e RS 9 | Veronicella æquatoriensis Germain. ..... ; INDEX ALPHABÉTIQUE, Veronicella alausiensis Germain......... 4, —- andensis Miller................ — arcuataiMauler eee — atropunctata Miller. ............ — BoetzkesuiNiller 2... — cephalophora Miller............. — complanata Miller.............. Pages Pages S | Veronicella limayana Lesson.............. 3 l — marianita Cousin.............. l F) — quadrocularis Miller............ 4 3 — Fivett German: ...-.....:.:. 1 3 — teres Millért 2 rccntere re 3 4 ONIPZONTFERELLA PIISDIV. ee ec. 17 C.76 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES. Fire. Fi. Free Fi. Erc: Fire. Exrce Fic. Fire. EXPLICATION DES PLANCHES. PLANCHE I. 1. — Veronicella Riveti Germain; Exemplaire de la Galia, Yaguachi. Légèrement grossi. 2, — Veronicella alausiensis GERMAIN; exemplaire de Alausi conservé dans l'alcool. Légèrement grossi. a grandeur naturelle. Veronicella alausiensis GERMaAIN. Œufs, grossis 4 fois. 4. — Veronicella Riveti Germain. Tube digestif X 10 : a bulbe buceal; b œsophage; c jabot; d estomac; e intestin; f rectum intratégumentaire; £g glande salivaire; khk canal excréteur des glandes salivaires; à masse antéro-stomacale du c2 | foie; 1’ masse postéro-stomacale du foie; 7j canaux excréteurs du foie. 5. — Veronicella Riveli Germain. Appareil génital X 40 : ab bulbe buccal; æ œsophage; j jabot; cd canal déférent; gm glandes multifides; p pénis; mr muscle rétracteur du pénis; or organe annexe; org partie glandulaire de l’organe annexe. 6. — Veronicella Riveli GERMAIN. Appareil génital X 10 : gh glande hermaphrodite; ed canal déférent; c’d’ commencement de la partie intratégumen- taire du canal déférent; ga glande albuminipare; ov oviducte; 0°’ partie terminale de l’oviducte différencié en vagin; à intestin; r rectum. 7. — Coupe demi-schématique au travers de la partie postérieure droite du corps intéressant le rectum et l'appareil pulmonaire. Grossissement : 30. i rectum; p organe pulmonaire; { trabérules divisant la cavité pulmonaire ; e épithélium du rectum; e” épithélium de la cavité pulmonaire; m fibres musculaires longitudinales; l lacunes; Æ épithélium. 8. — Ampullaria columbiensis Pairippr (— Ampullaria quitensis Buscu?). Exemplaire de Guayaquil; grandeur naturelle [Musée de Madrid]. PLANCHE II, 1-2. — Drymæus Peeli Reeve, Exemplaire du Muséum de Paris; grandeur naturelle. 3-4. — Anodonta (Glabaris) napoensis Lea, Rivière Unuyacu; grandeur naturelle (Exemplaire du Musée de Madrid, communiqué par M. J.-G. Hiparco.) 5. — Bocourtlia fasciala DE RocueBrune [= Bulimulus (Scutalus) anthisanensis PrEIFFER, jeune|. Type de l’auteur, au Muséum de Paris; grandeur naturelle. 6-7. — Pleikocheilus cardinalis PreirFrEer, San Tadeo, cordillière de Pachajal; grandeur naturelle. 8-9-10, — felix (Isomeria) equestrata Moricanp, Abañin, vallée du Rio Jubones; grandeur naturelle, 11. — Ampullaria solida Busen. Santa Rosa ( X 11/2) [Exemplaire du Musée de Madrid.] PLANCHE III, Fre. Frc. Frc. Fic. Frc. Fire. Fre. Frc. Frc. Fre. Frc. Frc. Frc. Fre. Fic. EXPLICATION DES PLANCHES. C7 5-6. — Anodonta (Glabaris) Hidalgoi GERMaIN; exemplaire communiqué par M. J.-G. Hiparco, du Musée de Madrid. 7-8. — Ampullaria Aulanieri Huré; Santa-Rosa; grandeur naturelle, (Exemplaire communiqué par M. J.-G. Hiparco.) 9-10-11. — Cyclophorus nigrofasciatus Mizrer; Pachajal; grandeur naturelle, 12. — Ampullaria solida Buscn; Santa-Rosa; grandeur naturelle. (Exemplaire communiqué par M. J.-G. Hipazco.) 13. — Ampullaria Martinezi Hipazco. Opercule, grandeur naturelle. 14-15. — Unio (Glabaris) obtusa Srix et Wacner; Bodegas, grandeur naturelle. { Exemplaire com- muniqué par M. J.-G. Hiparco.) PLANCHE IV, 1-2. — Bulimulus (Scutalus) quitensis PrEIFFER, variété rufescens Germain. Cuguja; 1 a, grandeur naturelle. 3-4. — Drymæus ambustus Reeve; Casitagua, chemin de Calacali; 4, grandeur naturelle, 5-6. — Physa Gualbertoi Cousin; Collections du Muséum; 4, grandeur naturelle, 7-8. — Synapterpes (Zoniferella) Riveti GErMaIN, variété bizonalis Germain; Cerro de San Tadeo. chemin de Pachajal; a, grandeur naturelle, 9-10. — Synapterpes (Zoniferella) Riveti Germain; Cerro de San Tadeo, chemin de Pachajal; 4, gran- deur naturelle. 11-12. — Bocourtia lymnaejormis De RocneBrune | — Bulimulus (Scutalus) anthisanensis PrEtFFER |; type de l’auteur, au Muséum de Paris; grandeur naturelle, 13-14. — Bulimulus (Scutalus) subjasciatus PreirrEr; Paramo du Pichincha; grandeur naturelle. 1516. — Drymæus (Antidrymæus) Joubini Germain. Exemplaire grossi; & grandeur naturelle. 17-18. — Drymæus equatorianus Smitu, variété elata Germain. Exemplaire grossi recueilli à Cerro de San Tadeo, chemin de Pachajal; a grandeur naturelle. TABLE DES MATIÈRES. Pages Introduction. 45 sercReenesnrenaseemeesces ic escneemensemceehnectercerc le COCO LCL I GASTROPODES PULMONÉS Famille des VERONICELLIDÆ Me cercle aude connai LOUE 2 Famille des OLEACINIDE AR eue ete as eee aise er dt oem esse CCC CU 9 Famille-dés SRREPTAKIDÆ 540 24 La ce eee dec eee eee ce nee else CT 11 Famille des Hezicinæ::.2 de duels note Jen es Seat OS RE PET CRE TEE 12 Famille des BuzIMULIDE..: 22.4. nee A AR PR TPE PE ET 25 Famille:des AGHATINIDÆ.# 2 12 Mae come drame nee On US NN UD TETE CREER EES 1 GASTROPODES PROSOBRANCITES Famille des GYxcrOPHORIDÆ!.: 22.222422 00 de dec ca ee dec LE NC D CU CUT C LE 19 Famille des FHELICGINIDÆ: 0 Line sn enue secs ememceoecmon noce 0 CECI TL 5% Famille des AMPULLARIIDÆ 4220 neue retetentie lee crocalste lee elareie cts eee Des Cle en CE CETTE 54 Famillé des! BY PHINELEIDÆ: 24 224 dues uen ere e eu see coca UC LE LS 60 Famille des: MELANTIDAÆ vi sise miss Mers ete» eee due cu ie eee aa esse eee UC CE CL 60 PÉLÉCYPODES Famillé:des UNIONIDÆ:.: 54-12 ACL Grece «A NC CRD CODE EL ECEE 63 Index bibliopraphique- "0 ..eeteccre-cescrecee Ce cercle CIC LITE 69 Index alphabétique. sr snres tie ve smisoscemessesoemecceeemeeceresee echec e: ec CO CC ETS 72 Explicationtdes Planches 7" "#0 -mne cc creme mmmscce coco cc ee CCC CC CEEEE 76 Mollusques .P1 1 L.Germain, del MISSION DE L'ÉQUATEUR, tome 9 Mollusques PI. 11 A. Cintract, Phot. MISSION DE L'ÉQUATEUR, tome 9 Mollusques PI. 14 13 15 A. Cintract, Phot. MISSION DE L'ÉQUATEUR, tome 9 2 | Le. (| — Es 15 A. Cintract, Phot. Moilusques PI. IV MOLLUSQUES MARINS RECUEILLIS PAR M. LE D' RIVET A PAYTA (PÉROU); Ebouarb LAMY. Un petit lot de Mollusques marins, comptant une quarantaine de formes, a été recueilli par M. le DT Rivet à Payta, dans le nord du Pérou. La faune malacolo- gique de cette région du Pacifique est connue depuis longtemps : elle a été notam- ment étudiée par d’Orbigny qui a fondé plusieurs espèces sur des spécimens origi- naires précisément de cette même localité. La collection réunie par M. Rivet ne comprend qu’un petit nombre d'individus pris vivants : elle renferme surtout des coquilles roulées et décolorées, à l’état fossile ou sub-fossile, provenant d’une plage soulevée qui forme une falaise au- dessus de Payta. GASTROPODES. BurLA ASPERSA À. Adams. 1855. Bulla aspersa À. Anams, in Sowersy, Thes. Conch., t. IT, p. 578, PL CXXII, fig. 78. : 1868. Bulla aspersa À. Ad., Reeve, Conch. Icon., t. XVI, Bulla, PI. VI fig. 18. 1893. Bulla aspersa À. Ad., Picsery, in Trvon, Man Conch., t. XV, p. 341, PL XXXVI, fig. 25-26. 1893. Bulla aspersa À. Ad., Hipazco, Cat. Gaster. mar. Amer. mer., Obras Malac., III, p. 391. 1896. Bulla aspersa À. Ad., Maeizce, Observ. sur le g. Bulla, Bull. Soc. Philom. Paris, 3° série, tp 115" Un spécimen sub-fossile. — [Payta (A. Adams).| Indépendamment du Pérou, J. Mabille cite encore cette espèce de Zanzibar et de Cochinchine. C.8o MOLLUSQUES MARINS. OLivA PERUVIANA Lamarck. 1810. Oliva peruviana LamaArck, Ann. Mus., t. XVI, p. 317. 1822. Oliva peruviana Lamarck, Anim. s. vert., t. VII, p. 427. 1835-46. Oliva peruviana Lk., n'OrBieny, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 419. 1848. Oliva conijormis Paiciprr, Abbild. Conch., t. III, p. 53, Oliva, PL I, fig. 5-7. 1878. Oliva peruviana Lk., WeinkaAurr, in Mart. u. Chemn. Conch. Cab., p. 94, PI. XXV, fig. 1-6. 1897. Oliva peruviana Lk., Hipazco, Mol. Viaj. Pacif., Gaster., Obras Malac., III, p. 540. Un individu roulé. — [Pérou et Chili. | OLIVELLA COLUMELLARIS Sowerby. 1825. Oliva columellaris Sowergy, Cat. Sh. Tankerv., App, p. xxx1v. 1835-46. Olivina columellaris Sow., n'Orgieny, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 419. 1852. Oliva columellaris Sow., SoureyerT, Voy. «Bonite », Zool., t. II, Moll., p. 361, PI. XLV, fig. 25-27. 1871. Oliva columellaris Sowrrey, Thes. Conch., IV, Oliva. p. 28, PI. CCCXLIII, fig. 348-349. 1878. Olivella columellaris Sow., Weinkaurr, in Mart. u. Chemn. Conch. Cab., Oliva, p. 116, PI. XX XI, fig. 1-2, et p. 151, PL XX XVIII, fig. 13. 1897. Olivella columellaris Sow., Hinarco, Mol. Via]. Pacif., Gaster., Obras Malac., IT, p. 537. Quatre individus dans l’alcool. — | Payta (d’Orbigny).| TrirTonNiDEA FusIroRMIS Blainville. 1832. Purpura fusiformis Brainvirre, Nouv. Ann. Mus., t. I, p. 229, pl. XI, fig. 7. 1835-46. Fusus purpuroides »'OrBieny, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 448, PL LXIIT, fig. 1. 1846. Purpura d'Orbignyi Reeve, Conch. Icon., t. IT, Purpura, PL VII, fig. 32. 1847. Fusus purpuroides d'Orb., Paizippr, Abbild. Conch., t. II, p. 194, Fusus, PL IV, fig. 5. 1852. Buccinum fusijorme Blv., SouzexerT, Voy. « Bonite », Zool., t. IT, p. 608. 1854. Fusus fusiformis Blv., Hupé, in Gay, Hist. Chile, Zool., t. VIII, p. 170. 1858. Neptunea fusijormis BIv., H. et À. Anams, Gen. Moll,, t. I, p. 80. 1879. Pollia fusiformis Blv., Hipazco, Mol. Via]. Paaf., IIT, Univ. Mar., p. 18. 1881. Melongena fusijo rmis BIv., Tryon, Man. Conch., t. II, p. 109, PI. XLII, fig. 216-218. 1897. Tritonidea fusifor mis BIv., Hiparco, Mol. Viaj. Pacif., Gaster., Obras Malac., III, p. 515. Trois individus fossiles. — [Payta (d’Orbigny).] COLUMBELLA LANCEOLATA Sowerby. 1832. Columbella lanceolata Sower8x, Proc. Zool. Soc. London, p. 116. 1835-46. Columbella lanceolata Sow., p'OrBieny, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 430. 1859. Columbella lanceolata Sow., Reeve, Conch. Icon., t. XI, Columbella, PI. I, fig. 3. Un individu roulé et brisé. — [Payta (d’Orbigny).] GASTROPODES. (Ditelit COLUMBELLA (ANACHIS) RUGULOSA Sowerby. 1844. Columbella rugulosa Sower8y, Thes. Conch., 1, p. 133, PL XXXIX, fig. 131. 1858. Columbella rugulosa Sow., Reeve, Conch. Icon., & XI, Columbella, PI. XIV, lg. 71. 1897. Columbella rugulosa Sow., Hivazco, Mol. Via]. Pacif., Gaster., Obras Malac., IT, p. 562. Dix individus dans l'alcool. — [Santa Elena, Equateur. | Purpura cHocozarum Duclos. 1832. Purpura chocolatum Ducros, Ann. Se. Nat., t. XXVI, p. 108, PL IT, fix. 7. 1832. Purpura chocolatum Ducl., Brainviize, Nouv. Ann. Mus., L I, p. 240, PL XIT, fig. 2-5. 1835-36. Purpura chocolatum Ducl., Kiexer, Spée. Coq. viv., Purpurifères, g. Pourpre, p. 95 PIX fe 710; 1835-46. Purpura chocolatum BIV., d'Orsienxy, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 4506, PL LXI, fig. 1-5. 1844. Purpura chocolatum Ducl., DesnaYes, in Lamarck, Anim. s. vert., 2€ 6d., t X, p. 106. 1893. Purpura chocolatum Duel., Hipazco, Mol. Via]. Pacif., Gaster., Obras Malae., IT, p. 421. , Une trentaine d'individus sub-fossiles et fossiles. — | Pérou et Bolivie. | Purpura (SrRAMoONITA) DELESSERTIANA d’Orbigny. 1832. Purpura calluoensis BLainvizze (non Gray), Nouv. Ann. Mus., & 1, p. 242 1835-46. Purpura callavensis Blv., Kiexer, Spée. Coq. viv., Purpurifères, g. Pourpre, p. 99, PL XXVT, fo 71: 1835-46. Purpura callavensis BIv., D'OrBieny, Voy. Amér., mér., Moll., p. 499. 1835-46. Purpura Delessertiana »'OrBiexy, 1bid., p. 439, PL LXXVIL fig. 7. 1844. Purpura Blainvillei DEesnayes, in Lamanck, Anhn. s. vert., 2€ éd., t. X, p. 95 1846. Purpura Blainvillei Desh., Reeve, Conch. Icon., t. IT, Purpura, PL IX, fig. 41. 1852. Purpura peruviana Souzeyer, Voy. « Bonite », Zoo!l., t. IT, Moll., p. 606, PL XL, fig. 1-5. 1879. Purpura Delessertiana d'Orb., Hipazco, Mol. Via. Pacif., HIT, Univ. mar., p. 56. 1880. Purpura hæmastoma L. forma Blainvillei Desh., Tryo, Man. Conch., t. II, p. 169, PI. L, fig. 92, 95, 104. 1897. Purpura Delessertiana d'Orb., Hiparco, Mol. Via]. Pacif., Gaster., Obras Malac., III, p. 445. Quatre individus. — [Payta (d'Orbigny).] Triron (SimpuLuM) cosraATus Born. 1780. Buccinum quinquangulare Cnemxrrz, Conch. Cab., L IV, p. 97, PL CXXXE fig. 1254. 1780. Murex costatus Born, Test. Mus. Cæs. Vind., p. 297. 1793. Murex parthenopeus von Sauis, Reisen Kon. Neapel, €. I, p. 370, PL VIE, fig. 4. 1822. Triton succinctum Lamarck, Anim. s. vert., t. VIT, p. 181. 1834.56. Triton succinctum Lk.. Kiener, Spée. Coq. viv., Canalifères, g. Triton, p. 33, PL VI, fig. 1. Arc de meridien equatorial, t. IX, (5). Carr C:62 MOLLUSQUES MARINS. 1835-46. Triton pileare v'OrBIGNY (non Linné), Voy. Amér. mérid., Moll, P 449. 1843. Triton succinctum Lk., DESHAYES, tn es Anim. s. vert., 2€ éd., t. IX, p. 628. 1844. Triton olearium var. 5, Reeve, Conch. Icon. on Triton, PE X, 92. 1869. T'riton olearium Lascuke, Japan, Meer. cut I, p. 48. 1878. Triton olearium var. À, Kosezr, in Mart. u. Chemn. Conch. Cab., 22 éd., Purpuracea, p. 163, PISE te 1886. T, (Simpulum) costatus Born, Warson, Rep. Challenger, Gaster., p. 990. 1897. Triton parthenopeus v. Sal., Hipazco, Mol. Via]. Pacil., Gaster., Des Malac., IL, p. 468. Un individu sub-fossile. D'après Deshayes, sous le nom de 7°, succinctum Limk., qu'il conviendrait d’ail- leurs de remplacer par celui d’olearium L., trois espèces différentes auraient été confondues : la première, de la Méditerranée, serait le véritable olearium L. — cos- tatum Born — parthenopeus v. Salis — succinctum Limk.; la deuxième, de l'Amérique méridionale, serait Fespèce figurée par Kiener; la troisième appartiendrait à l'Australie. Reeve distingue de la forme Méditerranéenne une variété 5 de l'océan Pacifique. Le spécimen rapporté par M. Rivet se montre, en fait, RS semblable aux spéei- mens européens de cette espèce, qui a été signalée également du eap de Bonne- Espérance, du Japon et du Brésil. En tout cas, comme Hanley aflirme que le Murex olearium L. est en réalité le Ranella gigantea Link., M. R.-B. Watson est d'avis d'attribuer au Triton en ques- tion le nom de 7’. costatus Born. RANELLA (Lampas) vENrRICOSA Broderip. 1832. Hanella ventricosa Broberiz, Proc. Zool. Soc. London, If, p. 178. 1534-56. Ranella ventricosa Br., Kiener, Spée. Coq. viv., Canalifères, g. Ranelle, p.15, PL XIV, fig. 2. 1535-46. Ranella ventricosa Br., p'OrvienY, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 451, PL LXIT, fig. 11-12 1836. L'anella ventricosa Br., Sowerey, Conch. Ilustr., Ranella, fig. 16. 183 . ARanella tenuis Poriez et Micnaup, Gal. Moll. Douai, t. E, p. *. PI. XXXIV, fig. 1-2. 1852. fanella ventricosa Br., Souzeyer, Voy. « Bonite », Zool., t. IT, Moll., p. 624, PI XLIV, fig. 18-20. 1852-56. Ranella ventricosa Br., Gouzp, U.S. Expl. Exped. Wilkes, Moll., p.243, PL XVII, fig. 302. ISS1. {?. (Lampas) ventricosa Br., Tryon, Man. Conch., t. I, p. 40, pl. XX, fig. 16-18. 1597. f'anella ventricosa Br., Hiparco, Mol, Viay. Pacil., Gaster., Obras Malac., II, p. 475. Trois individus fossiles. — | Pérou. | Dorium (MALEA) RINGENS Swainson. 1522. Cassis ringens SwaiNsow, Bligh. Cat., App. ] 1525. Cassis ringens Sw., SowerBy, Cat. Sh. Tankerv., App., p. xxt. 1533. Malea latilabris VALENCIENNES, in HumsoLrpr el BonpLanD, Rec. observ. Zool., t. II, p. 325. GASTROPODES. C.83 1833. Malea crassilabris VALENCIENNES, 1bid., p. 327. 1835. Dolium latilabre Val., Kiexer., Spée. Coq. viv., Purpurifères, g. Tonne, p. 14, PL IV, fie. 1848. Dolium ringens Sw., Rerve, Conch. Icon., t. V, Dolium, PL IV, fig. 5. 1885. D. (Malea) ringens Sw., Tryon, Man. Conch., t. VIT, p. 265, si Velios 27. 1597. Dolium ringens Sw., Hiparco, Mol. Viaj. Pacif., Gaster. Obras Malae., IE, p. 591. Un individu sub-fossile. — | Pérou. ! TuRRITELLA (HausraToR) GoNiIosroma Valenciennes. 1833. Turritella goniostoma VazeNcIENNES, in Humnorpr et Bonpranp, Rec. observ. Zool., t. II p. 276. 1846. Turritella goniostoma Val., Kiener, Spée. Coq. viv., g. Turritelle, p. 21, PL X, fig. 1. 1849. Turritella goniostoma Val., Rerve, Conch. Icon., t. V, Turritella, PL TI, fig. 10. 1893. Turritella goniostoma Val., Hinarco, Cat. Gaster, mar. Amer, mer., Obras Malac., IT, p. 370. ; Une vingtaine de fragments fossiles, chez lesquels la partie moyenne de chacun des tours composant la coquille est un peu concave et qui correspondent par suite au T°. goniostoma Val., tel que le décrit Kiener. — [Payta (d'Orbigny).] TurriTELzLA (Hausraror) BropertPraNa d'Orbigny. 18... Turritella californica Broperir (teste d'Orbigny). 1835-46. Turritella Broderipiana »'OrBienyx, Voy. Amer. mérid., Le 358. 1846. Turritella marmorata Kiener, Spée. Coq. viv., g. Turritelle, p. 2: FL 1 NID Are 1849. Turritella Broderipiana d'Orb., Reeve, Conch. Ieon., t V, T re (BA AU Fe 6. 1593. Turritella Broderipiana d'Orb., Hiparco, Cat. Gaster. mar. Amer, mer, Obras Malae., IE, p. 270. Avec les spécimens du Ÿ. goniostoma, M. le D' Rivet a recueilli deux individus sub-fossiles, qui, par leur forme très allongée et leurs flammules brunâtres, se rapportent bien aux figures qu'on trouve dans Reeve (PL IT, fig. 6) pour le T, Bro- deripiana, tandis qu'un autre spécimen, à coquille moins allongée et à tours cou- verts de stries transverses articulées de points noirs, est plutôt conforme à la figure donnée par Kiener (PI. VITE, fig. 1) pour son T°. marmorata, espèce synonyme d’après Reeve. Tryon (1886, Man. of. Conch., vol. VITE, p. 186) réunit d’ailleurs le 7, Brode- ripiana au T. goniostoma et v rattache même le T. lentiginosa Reeve (PI TE fig. 0), également de Payta. LirroriNa (Merararne) PAyYTENSsIS Philippi. 1847. Littorina paytensis Parier, Abbild. Conch., IE, p. 166, Littorina, PL LE, fig. 25. 1882. Littorina paytensis Phil, Weinkaurr, tn Mart. u, Chemn. Conch. Cab., 2e éd., Lüttorina, p. 68, PI. IX, fig. 1-4. C.84 MOLLUSQUES MARINS. 1887. Liüttorina paytensis Phil., Tryon, Man. Conch., t. IX, p. 250, PI XLV, fig. 90-91. 1893. Littorina paytensis Phil., Hinarco, Cat. Gaster. mar. Amer. mer., Obras Malac., ITT, p. 376. Quinze individus dans l'alcool. — | Payta (Philhippi).| Reeve a figuré (1857, Conch. Icon., vol. X, Lüttorina, PI. XVI, fig. 88) sous le nom d’araucana d'Orb. une espèce qui paraît être plutôt le Z. paytensis Phil., et c’est vraisemblablement cette confusion qui à conduit Tryon à regarder le L. araucana d’Orbigny (1835-1846, Voy. Amér. Mér., Moll., p. 595, PI LIII, fig. 8-10) comme synonyme de paytensis : or, Je ne crois pas cette opinion admis- sible, par suite de la comparaison que j'ai pu faire entre les spécimens de cette dernière espèce recueillis à Payta par M. Rivet et des exemplaires d’araucana rapportés d’'Antofagasta par M. Neveu-Lemaire (1907, Bull. Mus. Hist. nat. Paris, t. XIE, p. 555) : chez le paytensis la coquille a une base anguleuse et ses tours, ornés de ponetuations brunâtres, sont plutôt plans, tandis que chez larau- cana ils sont assez convexes, séparés par des sutures profondes et marqués de stries transverses. Narica (Mamma) rRavipa Soulevyet. 1852. Natica ravida SourEever, Voy.« Bonite », Zool., t. IT, Moll., p. 582, PL XX XV, fis. 12-15. 1855. Natica ravida Soul., Reeve, Conch. Icon., t. IX, Natica, PL XVI, fig. 68. 1886. N. (Mamma) ravida Soul., Tryon, Man. Conch., t. VITE, p. 43, PL XV, fig. 38. 1887. Natica ravida Soul., Sower8y, Thes. Conch., t. V, p. 89, PI CDLVIIT, fig. 53. .Un individu. Les collections du Muséum de Paris renferment un eo-type (coll. Petit, 1852) de cette espèce indiquée de Pavta par Souleyet. CapuLus UNGARICOIDES d'Orbigny. 1835-46. Pileopsis ungaricoides n’Orrieny, Voy. Amér, mérid., Moll., p. 457, PI LXXVIIT, fig, 4. Un individu dans l'alcool, — | Payta (d’Orbigny).| CRUCIBULUM IMBRICATUM Sowerbyv. 1820-24, Calyptræa imbricata Sower8y (non Broderip), Gen. Shells, Calyptræa, fig. 5. 1828. Patella scutellata Gray, in Woo», Ind. Test. Suppl., PL VII, fig. 4. 1830. Calyptræa umbrella Desnaves, Encyel. Meth., Vers, t. IT, p. 173. 1530. C. (Calypeopsis) rugosa Lesson (non Deshayes), Voy. « Coquille», Zool., t. IT, 1'e p., p, 397. 1834. Calyptræa rudis Broperte, Trans. Zool. Soc. London, t. 1, p. 196, PL XXVIT, fig. 1. 1835-46, C. (Calypeopsis) imbricata Sow., »'OrBreNY, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 460. 1858. Crucibulum scutellatum Gr., Reeve, Conch. Icon., t. XI, Crucibulum, PL I, fig. 2. 1358, Crucibulum umbrella Desh.. REEVE, ibid, PL IE, fig. 6. GASTROPODÉS. C.85 1887. Crucibulum scutellatum Gr., Sowersy, Thes. Conch., t. V. p. 59, PI CDXLVIL, fig. 1-6. 1897. Crucibulum imbricatum Sow., Hinarco, Mol. Viaj. Pacif., Gaster., Obras Malae., I, p. 605. Deux individus. — | Payta (d’Orbigny).! CRUuCcIBULUM sPINOsUM Sowerhv. 1788. Patella auriculata Cuemnirz, Conch. Cab., t. X, p. 336, PL CLXVIIT, fig. 1628-1629, 1820-24. Calyptræa spinosa Sowerey, Gen. Shells, Calyptræa, fig. 4. 1830. C. (Calypeopsis) tubifera Lessox, Voy. « Coquille », Zool., t. IT, 47e p., p. 399, 1834. Calyptræa spinosa Bropertr, Trans. Zool. Soc. London, t, 1, PL XXVIIE, fie. 8. 1535-46. C. (Calypeopsis) auriculata Ch., D'OrBienY, Voy. « Amér. mérid., » Moll., p. 461. 1859. Crucibulum spinosum Sow., Rerve, Conch. Icon., t. XI, Crucibulum, PI IV, fig. 10. 1887. Crucibulum auriculatum Ch., Sowersy, Thes. Conch., t. V, p. 60, PL CDXLVI, fig. 7-14. 1597. Crucibulum spinosum Sow., Hipazco, Mol. Viaj. Pacif., Gaster., Obras Malae., II, p. 607, Un individu. — | Payta (d'Orbigny).| Tryon (1886, Man. of Conch., vol. VII, p. 118) rattache cette forme de la côte Pacifique américaine au C. scutellatum Gr. comme var. tubifera Less., tandis qu'il réserve le nom de var. auriculata Chemn. à une coquille des Indes Occidentales. Sowerby (1885) réunit ces deux variétés en une espèce distinete du C. scutellatum sous le nom d’'auriculatum. CREPIDULA ARENATA Broderip. 1834. Caljptræa arenata Broperir, Trans. Zool. Soc. London, t. 1, p. 205, pl. 29, fig. 8. 1835-46. Crepidula arenata Br., »'OrBiGeNy, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 468. 1893. Crepidula arenata Br,, Hinarco, Cat. Gaster., mar, Amer, mer., Obras Malac., III, p. 367. Six individus dans l’aleool. — | Payta (d'Orbigny).! Tryon (1886, Man. of Conch., vol. VITT, p. 124) fait cette espèce synonyme du Cr. fornicata L., de la côte Est des États-Unis, et Sowerby l'y rattache comme variété, SIPHONARIA COSTATA Sowerby. 1835. Siphonaria costata SowerBy, Proc. Zool. Soc. London, p. 6. 1856. Siphonaria costata Sow., Rervr, Conch., Icon., t. IX, Siphonaria, PI. IV, fig. 19. Six individus dans l'alcool. — ! Amérique centrale. | Par ses côtes nombreuses, cette espèce se distingue du S, Lessont Blainville (827, Dict. Sc. nat., t. XLIV, p. 296; Man. Malac., PI. XLIV, fig. 2), chez qui elles sont plus distantes et très souvent obsolètes. Une forme très probablement identique au $S; costata a été figurée par Reeve C. 86 MOLLUSQUES MARINS. (loc. cit, PI. HE, fig. >) sous le nom erroné de $S. læviuscula Blainv. : cette dernière espèce, qui d'ailleurs n’est pas de Blainville, mais dé Sowerby (1835, Proc. Zool. Soc. London, p.73), est en réalité, au contraire, d’après d'Orbigny (Voy. Amér. mérid., Moll., p. 169), identique au $. Lessoni BIv., que Reeve réunit, d'autre part, au S. tristensis Leach (Sowerbvy, Gen. Shells, Siphonaria, fig. 5). PÉLÉCYPODES. OSTREA MEGODON Hanley. 1845. Ostrea megodon HanLey, Proc. Zool. Soc. London, p. 106. 1846 Ostrea gallus VALENCIENNES, Voy. € Venus », Atlas Zool., Moll., PL XXE, fig. 1. 1871. Ostrea megodon Hanl., Sowerey, in Reëeve, Conch. Icon., t. XVIIT, Ostrea, PI. XII, fig. 24 Cinq valves fossiles. -— | Pérou. |] OsTREA ALzvarezi d'Orbigny. 1842. Ostrea Alvarezi p'OrBiGNY, Voy. Amér. mérid., Paléont., p. 134, PL VID fig. 19. 1887. Ostrea Alvarezi d'Orb., Paisippr, Tertiür. u. Quartär. Verstein. Chiles, p. 214, PI XLVIIT, lis, 6-7. 1895-96, Ostrea Alvarezi Müricke, Verstein. Tertuärf. Chile, Neu. Jahrb. f. Miner. Geol, u. Palæont. X, Beil. Bd., p. 574 Six valves fossiles. -— [Tertiaire de Coquimbo, Chil.] Osrrea BEexEecker Müricke. 1895-96. Ostrea Beneckei Mürickr, Verstein. Tertiärf. Chile, Neu. Jahrb. f. Miner. Geol. u. Palæont. X, Beil. Bd.,.p. 574. Je rapporte à cette espèce signalée également du Tertiaire de Coquimbo une très grande et très épaisse valve d'Huître fossile, offrant une grande ressemblance avec PO. crassissima Lmk., du Miocène d'Europe, et avec l'O. virginica te actuel des États-Unis. ANOMIA LARBAS Gray. 1849. Anomia larbas Gray, Proc. Zool. Soe. London, p. 117. 1859. Anonua larbas Gr., Reeve, Conch. Icon., t. XI, Anomia, PL IL fig. 13. Quinze valves. — FPayta (Cuming).] PÉLÉCYPODES. C.85 PECTEN purPurATuSs Lamarck. 1819. Pecten purpuratus Lamarek, Anim. s. vert., L VI, 178 p., p. 166. 1535-46. Pecten purpuratus Lk., D'OrBIGNY, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 663. 1841. Pecten purpuratus Lk., Decesserr, Rec. Coq. Lamarek, PL XVE, fig. 5. 1852. Pecten purpuratus Lk., ReëvE, Conch. Icon., t. VIII, Pecten, PI. V, fig. 25. 1869. Pecten purpuratus Lk., ManriNez y Saez, Mol. Viaj. Pacif., Bivalv. mar, p. 71, PL VII, fig. 1-3. Une vingtaine de valves fossiles. — | Pérou.| Myrizus pecussarus Lamarck. 1819. Mytilus decussatus Lamarck, Anim, s. vert., t. VI, {re p., p. 120. 1535-46. Mytilus americanus »'Onsiéeny, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 648. 1848-54. Mytilus Orbignyanus Hurt, in Gay, Hist. Chile, Zool., t. VILLE, p. 311, PL V, fig. 5. 1869. Mytilus decussatus Lk., Martinez y Saez, Mol. Viaj. Pacif., Bivalv. mar., p. 52, PL II, fig. 4. Quatre très jeunes individus dans l'alcool, que je rapporte à cette espèce du Pérou et du Chili, très voisine du M. magellanicus Chemnitz et n’en étant même qu’une variété pour Deshayes (Anim. s. vert., 2° éd., t. VIT, p. 38). ARCA (ANADARA)TUBERCULOSA Sowerby. 1553. Arca tuberculosa Sower8y, Proc. Zool. Soc. London, p. 19. 1843. Arca tuberculosa Sow., Puizrppr, Abbild. Conch., [, p. 44, Arca, PL L, fig. 2. 1869. Arca tuberculosa Sow., Manrinez y Saez, Mol. Via]. Pacif., Bivalv. mar., p. 64, PL IE, fig. D. 1591. Arca tuberculosa Sow., Koëezr, in Mart. u. Chemn. Conch. Cab., 2€ 6d., Arca, p. 21, PI. VI, fig. 3-4. 1895. A. {Anadara) tuberculosa Sow., Magicze, Moll. Basse-Californie, Bull. Soc. Philom. Paris, 8e série, t. VII, p-. 71. 1907. A. fAnadaru) tuberculosa Sow., Lamy, Rév. Arca Mus. Hist, Nat. Paris, Journ. de Conch., EN p.209! Une valve droite sub-fossile, — [Côte Pacifique de PAmérique centrale. | PEecruneuLus PAYTENSIS d'Orbignv. 1542. Pectunculus paytensis D'OrBienY, Voy. Amér. mérid., Paléont., p. 129, PE XV, fig. 11-15. Plusieurs individus fossiles empâtés dans un bloc de conglomérat calcaire jaunâtre. — [Tertiaire de Payta (d’Orbigny).| C.8s MOLLUSQUES MARINS. CarDiuM (RiINGICARDIUM) PROCERUM Sowerby. 1833. Cardium procerum Sower8y, Proc. Zool. Soc. London, p. 83. 1833. Cardium laticostatum Sowenrsy, 1bid., p. 85. RC 1833. Cardium panamense SowergY*, 1bid., p. 85. 1834. Cardium panamense Sower8y, Conch. Illustr., Cardium, fig. 21 1834. Cardium procerum Sower8y, 1bid., fig. 25. 1834. Cardium laticostatum Sowersy, 1bid., fig. 30. 1844. Cardium procerum Sow., R£&eve, Conch. Icon., L. I, PC PIX hr 01e 1844. Cardium panamense Sow., REEvE, 1bid., PL *r lig. 1846. Due Sbrenene VALENCIENNES (non Sow ne : Voy. « Venus », Atlas Zool., Moll., NVIT he 1835-46. rar procerum SOW., D'ORBIGNY, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 594. 1809. Cardium procerum Sow., MARTINEZ Y Saez, Mol. Via]. Pacif., Bivalv. mar., p. 39, PI. VI, fig. 6. 1901. C. (Ringicardium) procerum Sow., D Synops. Cardiidæ, Proe. U. S. Nat. Mus., t. XXII, p. 999. Deux valves sub-fossiles, lune droite, l'autre gauche. — | Payta (d'Orbigny).] CHaMA corRuGATA Broderip. 1835. Chama corrugata Broberi», Trans. Zool. Soc. London, t. I, p. 305, PL XX XVIIT, fig. 7. 1846. Chama corrugata Brod., Rreve, Conch. Icon., t. IV, Chama, PL IT, fig. 9. 1869. Chama corrugata Brod., Marrixez y S4ëEz, Mol. Via]. Pacif., Bivalv. mar., p. 42. Quatre valves. — [Santa Elena, Equateur. | MereTRrix (TiVELA) PLANULATA Broderip et Sowerby. 1818. Cytherea mactroides LamaArck (non Born), Anim. s. vert., € V. p. 567. 1829. Cytherea planulata Broperi et Sowersy, Zool. is HANSID AS: 1830. Donax Lessoni DEesnayes, Encyel. Meth., Vers, t. I, p. 99. 1835. Donax Lessoni DEsnayes, in Lamarck, Anim. s. ver a 2e éd., t. VI, p. 250. 1835. Cytherea mactroides Lk., Desnaves, 1bid., p. 307. 1835-46. Venus planulata Br. et Sow., p'OrBiGNyY, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 1864. Cytherea planulata Br. et Sow., Reëve, Conch. Icon., t. XIV, Cytherea, PI. vin Fe 34. 1809. C. (Tivela) planulata Br. et Sow., Rômer, Monog. Venus, t. 1, p. 8, PL IT, fig 1869. Cytherea planulata Br. et Sow., L. Pretrrer, in Mart. u. ro Conch. an , 2€ .. Vene- racea, p. b6, PI. XXII, fig. 1-2 1905. Tivela planulata Sow., Dazz, Synops. Veneridéæ, Proc. U. S. Nat. Mus., t. XXVE, p. 385. 55° Une valve gauche sub-fossile, en partie brisée, mais bien conforme à des échan- üllons vivants rapportés de Payta au Muséum de Paris par Lesson et Garnot, en 182), PÉLÉCYPODES. C.09 MERETRIX (PiTariA) LupanarIA Lesson. 1830. Cytherea lupanaria Lesson, Centurie Zool., p. 196, pl. LXIV. 1830. Cytherea lupanaria LEsson, Voy. « Coquille », Zool., t. II, 1re p., p. 430. 1841. Cytherea semilamellosa Gaudichaud, Deresserr, Rec. Coq. Lamarek, PL XIX, fig. 2. 1835-46. Venus lupanaria Less., p'OrBieNY, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 561. 1851. Cytherea lupinaria Less., Sowerey, Thes. Conch., Il, p. 632, PL CXXXII, fig. 111. 1863. Dione semilamellosa Gaud., Reeve, Conch. Icon., t. XIV, Dione, PI. VI, fig. 20. 1869. Dione lupanaria Less., Rômer, Monog. Venus, t. 1, p. 130, PL XXXIV, fig. 2. 1869. Dione lupanaria Less., MarTINEz x Saez, Mol. Via]. Pacif., Bivalv. mar., p. 33, PL V, fig. 8. 1869. Cytherea lupanaria Less., L. Preirrer, tn Mart. u. Chemn. Conch. Cab PI. XXII, fig. 10. 1903. Pitaria lupanaria Less., Dazr, Synops. Veneridæ, Proe. U.S. Nat. Mus., t. XX VI, p. 358. , 2 éd., Veneracea, p. 61, Deux individus. —- [ Payta (Lesson).] Venus (CHIONE) ASPERRIMA Sowerby. 1835. Venus asperrima Sower8y, Proc. Zool. Soc. London, p. 42. 1835-46. Venus asperrima Sow., D'OrsiGny, Voy. Amér, mérid., Moll., p. 562. 1853. Venus asperrima SowerBy, Thes. Conch., t. II, p. 714, PI CLV, fig. 57-58. 1863. Venus asperrima Sow., Reeve, Conch. Icon., t. XIV, Venus, PL VI, fig. 19. 1869. Chione asperrima Sow., Marrinez Y Saez, Mol. Via]. Pacif., Bivalv. mar., p. 28. 1869. Venus asperrima Sow., L. Pretrrer, in Mart. u. Chemn. Conch., Cab., 2° éd., Veneracea, p. 29, PI. XXXIX, fig. 9-10. 1903. Chione ( Timoclea) asperrima Sow., Dazr, Synops. Veneridæ, Proc. U.S. Nat. Mus..t. XXVI, p- 395. Un individu dans l'alcool et deux valves isolées. — | Payta |. CYCLINELLA SUBQUADRATA Hanley. 1845. Artemis subquadrata Haxzey, Proc. Zool. Soc. London, p. 11. 1850. Artemis subquadrata Hanl., Reeve, Conch. Icon., t. VI, Artemis, PL II, fig. 15. 1852. Artemis subquadrata Hanl., Sowersy, Thes. Conch., t. IT, p. 661, PL CXLI, fig. 27. 1856. Artemis subquadrata Haxiry, Cat. Rec. Biv. Shells, p. 357, PL XV, fig. 39. 1857. Arthemis saccata GourD, Journ. Nat. Hist. Soc. Boston, t. VI, p. 396. PL XV, fig. 2. 1869. Cyclina subquadrata Hanl., L. Pretrrer, in Mart. u. Chemn. Conch. Cab., 2° éd., Veneracea, p. 115, PI. XXVIII, fig. 10-12. 1903. Cyclinella subquadrata Hanl., Dazr., Synops. Veneridæ, Proc. U. S. Nat. Mus., t. XXVE, p. 391. Une valve gauche. — [Santa Elena, Équateur.]| PETRICOLA DENTICULATA Sowerby. 1834. Petricola denticulata Sowergy, Proc. Zool. Soc. London, p. 46. 1835-46. Petricola denticulata Sow., »'OrBieny, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 549. Arc de méridien eéquatorial, t. IX, (3). Ce C.90 MOLLUSQUES MARINS. 1854. Petricola denticulata Sowersy, Thes. Conch., t. II, p. 773, PI. CLXVI, fig. 6-7. 1874. Petricola denticulata Sowergy, in Reeve, Conch. Icon., t. XIX, Petricola, PI IT, fig. 9. Deux individus, dont un dans l’alcool. — |[Payta (Cuming).| Donax RADIATUS Valenciennes. 1833. Donax radiata VALENCIENNES, in Humsozrpr et Bonpranp, Rec. observ. Zool., t. II, p. 221, PI. IV, fig. 3-4. 1835-46. Donax radiata Val., d'OrBreny, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 541. 1869. Donax punctato-radiatus Hanl. var. radiatus Val., Rümer, in Mart. u. Chemn. Conch. Cab., 2e éd., Donacidæ, p. 58. 1882. Donax radiatus, Val., BerriN, Rév. Donacidées Mus. Hist. nat., Nouv. Archiv. Mus. Paris, 2e série, IV, p. 95, PI. III, fig. 1. Vingt-cinq valves sub-fossiles. — |Pérou.] MacTRA VELATA Philippi. 1848. Mactra velata Puiziprr, Zeitschr. f. Malak., t. V, p. 153. 1850. Mactra velata Paicrppt, Abbild. Conch., t. III, p.137, Mactra, PI. IL, fig. 5. 1854. Mactra velata Phil., ReEve, Conch. Icon., t. VIII, Mactra, PI. V, fig. 20. 1869. Mactra velata Phil., MarriNez y Saez, Mol. Via]. Pacif., Bivalv. mar., p. 11. 1884. Mactra velata Phil, WeinkaAurr, in Mart. u. Chemn. Conch. Cab., 29 éd., Mactra, p. 76, PI. XXVI, fig. 3. Deux valves droites, fossiles. — [Santa Elena, Équateur.| CUMINGIA LAMELLOSA Sowerby. 1833. Cumingia lamellosa Sowersy, Proc. Zool. Soc. London, p. 34. 18... Cumingia lamellosa Sowersy, Gen. Shells, Cumingia, fig. 3. 1835-46. Lavignon lamellosa Sow., D'OrBieny, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 527. 1874. Cumingia lamellosa Sowersy, in Reeve, Conch. Icon., t. XIX, Cumingia, PL. I, fig. 5. Trois individus dans lalcool. — | Payta (Cuming).] SEMELE CORRUGATA Sowerby. 1532. Amphidesma corrugatum Sower8y, Proc. Zool. Soc. London, p. 200. 1835-46. Amphidesma corrugatum Sow., D'Orsieny, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 534. 1853. Amphidesma corrugatum Sow., Reeve, Conch. Icon., t. VIII, Amphidesma, PI. I, fig. 4. Pérou. [ Une valve gauche sub-fossile. PHoras cuiroensis Molina. 1782. Pholas chiloensis Mozina, Stor. nat. Chili, p. 204. 1790. Pholas campechiensis Guezin, Syst. nat., éd. XIII, t..I, p. 3216. PÉLÉCYPODES. C.ot 1830. Pholas chiloensis Mol., Kince, Zool. Journ., t. V, p. 334. 1835-46. Pholas chiloensis Mol., D'OrBiGNY, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 498. 1848-54. Pholas chiloensis Mol., Hupé, in Gay, Hist. Chile., Zool., t. VIII, p. 381, PL VIIE, fig. 3. 1849. Pholas chiloensis Mol., SowerBy, Thes. Conch., t. II, p. 486, PI. CII, fig. 1-2. 1872. Pholas chiloensis Mol., Sowersy, in Reeve, Conch. Icon., t. XVIII, Pholas, PL II, fig. 6. Sept valves sub-fossiles. — | Pérou. | PHoLAs SPATHULATA Deshayes. 1843. Pholas spathulata Desnayes (non Sowerby), Guérin-Meneville Mag. Zool., 2€ série, t. V, Moll. PI. LXXIX. Deux valves sub-fossiles. Cette espèce, qui rappelle beaucoup le PA. truncata Say, de l'Amérique du Nord, est représentée dans les collections du Muséum de Paris par un co-type provenant de Payta (coll. Petit, 1873). Postérieurement à Deshayes, le nom de Ph. spathulata a été donné par Sowerby en 1849 (Proc. Zool. Soc. London, p. 162) à une Pholade très différente, de la Nouvelle-Zélande, qui doit par conséquent recevoir une autre appellation. D ANNÉLIDES POLYCHÈTES RECUEILLIS À PAYTA (PÉROU) PAR M. LE D: RIVET, Membre de la Mission géodésique de l'Équateur; PAR Cu. GRAVIER. INTRODUCTION. Les Annélides Polychètes qui font l'objet de ce Mémoire ont été recueillis par M. le Dr Rivet, Membre de la Mission géodésique de l'Équateur, durant un court séjour qu'il fit à Payta (Pérou) au début de 1906. Parmi les 19 espèces rapportées de cette région, 8 sont nouvelles; quelques-unes n’ont pu être déterminées spéci- fiquement, parce qu'elles ne sont représentées que par quelques spécimens — ou même un seul — mutilés ou trop jeunes. La plupart des autres ont déjà été trouvées sur la côte ouest de l'Amérique du Sud et là seulement; plusieurs d’entre elles ont une aire de répartition très grande. Les 19 espèces en question appartiennent à 16 genres qui se rangent dans 12 familles, comme l'indique la liste suivante, dans laquelle les espèces nouvelles sont en italiques : I. — SYLLIDIENS Syllis palifica Ehlers. II. — Hésioniexs Podarke pugettensis Johnson. IIT. — Puvyziopociens Phyllodoce parvula Gravier. Eulalia personata Gravier. C.94 ANNÉLIDES POLYCHÈTES. IV. — NÉRÉIDIENS Nereis acutifolia Ehlers; Pseudonereis gallapagensis Kinberg. V. — Euniciens Marphysa corallina Ehlers. Marphysa Schmardai Gravier. Marphysa sp. ? Lumbriconereis tetraura Schmarda. VI. — PALMYRIENS Chrysopetalum Riveti Gravier. VII — CIRRATULIENS Audouinia polytricha Schmarda. Heterocirrus sp. ? Dodecaceria opulens Gravier. MAITIELS SPIONIDIENS Polydora sp. ? IX ARICIENS Scoloplos Gruber Gravier. X. — FLABELLIGÉRIENS Stylarioides (Trophonia) capensis Mac Intosh. XI. — SABELLARIENS Sabellaria Fauveli Gravier. XII — Serpuriens (Sabellides) Branchiomma Rouler Gravier. Payta est située sur la côte péruvienne au 5° degré environ de latitude sud, en pleine zone torride, par conséquent. Il est hors de doute que la liste précédente ne correspond qu'à une faible partie de la faune annélidienne de cette contrée. ANNÉLIDES POLYCHÈTES. C.05 Euzers (') mentionne l'existence de 77 espèces sur la côte ouest sud-américaine, en dehors de la région magellanique. Les familles dont les noms suivent et dont certaines formes vivent sur cette côte sont complètement absentes dans la collec- tion faite par M. le D' Rivet : 1° Amphinomiens; 2° Aphroditiens; 3° Pisioniens; 4° Nephthydiens: 5° Glycériens; 6° Ophéliens; -° Arénicoliens; 8° Scalibregmiens; 9° Ammochariens; Ampharétiens ; Amphicténiens: 12° Térébelliens. En revanche, la famille des Palmyriens n'avait aucun représentant connu jusqu'ici sur la côte occidentale de l'Amérique du Sud; dans la collection de M. le D' Rivet, se trouve une espèce nouvelle du genre Chrysopetalum Ehlers. Jonnson (*) a décrit récemment parmi les Annélides de la côte pacifique des États-Unis le Chrysopetalum occidentale qui diffère peu du Chrysopetalum debile Grube. Presque toutes les espèces déjà décrites et rapportées par M. le D' Rivet ont été signalées sur la côte ouest de l'Amérique du Sud; la plupart ne sont connues que là. Quelques-unes cependant s'étendent dans le Pacifique : c’est ainsi que la Syllis palifica Ehlers a été recueillie sur les côtes du Chili et à Juan Fernandez, la Mar- physa corallina Ehlers vit au Chili, au Pérou, à Juan Fernandez, à Honolulu, aux îles Chatham. Une autre espèce, le Podarke pugettensis Johnson, a été récoltée en premier lieu dans la région de Puget Sound, en Californie, à une latitude relativement élevée, par conséquent, dans l'hémisphère nord. Enfin le Stylarioides (Trophonia) capensis Mac Intosh a une aire de distribution fort vaste : on le connaissait jusqu'ici au Cap, dans la Mer Rouge; il existe aussi sur les côtes du Pérou. (*) E. Eurers, Die Polychæten des magellanischen und chilenischen Strandes. Ein faunistischer Versuch. (Berlin, Weidmannches Buchhandlung, 1901). (2) H.-P. Jonxsox, A Preliminary Account of the marine Annelids of the Pacific Coast, with description of new species (Proceed. of the Calif. Acad. of Se., 3° Ser., t. I, 1897, n° 5, p. 161, PI. V, fig. 15-16, PI. VI, fig. 17-19). C.96 ANNÉLIDES POLYCHÈTES. I. — Famille des SYLLIDIENS Grube. Genre SYLLIS Savigny. Syllis palifica Ehlers. E. Eurers, Die Anneliden der Sammlung Plate (Zool. Jahrb. Suppl. Fauna chilensis, IT, 1901, p. 257). E. Eurers, Die Polychæten des magellanischen und chilenischen Strandes. Ein faumistischer Versuch (Berlin, Weidmansche Buchhandlung, 1901, p. 88, Taf. IX, fig. 8-16). Trois exemplaires de cette espèce ont été recueillis par M. le D" Rivet. Le plus grand mesure 2/4"" de longueur et possède 129 segments sétigères. On n’observe sur ces animaux conservés, de forme très grêle, aucune pigmentation, sauf dans la partie antérieure du corps où l’on voit, sur la face dorsale, des lignes transversales de fines ponetuations. Les premiers segments du corps sont pourvus uniquement de soies composées dont la serpe, de longueur diminuant du sommet à la base du faisceau, est recourbée au sommet, avec une ciliation longue et fine sur son bord concave. En arrière, on trouve, à côté des soies précédentes, des soies simples, beaucoup plus robustes et terminées par deux pointes divergentes (PI V, fig. 1). Comme l’a fait remarquer Ehlers, on reconnaît très bien la trace plus ou moins accusée de la ligne de soudure de la hampe et de la serpe. Les cirres dorsaux se raccoureissent et se renflent en massue dans la partie postérieure du corps. Chez aucun des trois exemplaires, on ne voit de signes d’épitoquie. D’après EnLers, cette espèce est voisine de la Syllis gracilis Grube ('). Elle s’en distingue par le plus grand nombre d'articles aux cirres tentaculaires et par les soies. Elle ressemble beaucoup aussi à la Syllis longissima Gravier (?); elle se confond peut-être même avec cette dernière. Ehlers se demande si elle ne seraït pas la forme naine de l'espèce dont la Syllis longissima serait la forme géante et si les différences de taille ne seraient pas en rapport avec les différences dans les conditions d'existence sur les côtes du Chili et sur celles de la Mer Rouge. Mais le fait que cette espèce se trouve également, avee la même taille qu’au Chili, en pleine zone torride, à Payta, affaiblit la valeur de l'hypothèse d’Ehlers. La Syllis palifica a été récoltée à Iquique, Taltal, Punta Guesa, Calbuceo (Chili), à Juan Fernandez et à Payta (Pérou). (*) En. Grugr, Actinien, Echinodermen und Würmer des Adriatischen und Mittelmeeres, 1840, p. 77. (*) Cn. Gravier, Contribution à l'étude des Annélides Polychètes de la Mer Rouge (Nouv. Arch. du Mus. d'Hislt. nalur., 4€ série, t. 11, 1900, p. 154, PI. IX, fig. 7). ANNÉLIDES POLYCHÈTES. or II. — Famille des HÉSIONIENS Grube. Genre PODARKE Ehlers. Podarke pugettensis Johnson PI V; fig. 2-7. H. P. Jonxsow, The Polychæta of the Puget Sound Region { Proc. Boston Soc. Nat. Hist., t. XXIX, 1901, p. 397, PI. III, fig. 23-25). Cet Hésionien est représenté par deux exemplaires dans la collection du D' Rivet. Le seul exemplaire complet mesure 8"",5 de longueur; la plus grande largeur, un peu en avant du milieu du corps, est de 1"",2 pour le corps seul, de 2"",3 avec les parapodes. Le nombre des sétigères est de 56. Le second exemplaire est incomplet et en assez médiocre état de conservation; la longueur est de 8""; le nombre des segments sétigères est de 28; la partie postérieure du corps manque. Le prostomium a une forme arrondie; il est un peu pius large que long (PI. V, fig. 2). L’antenne médiane, large et courte, s’insère sur un article basilaire, un peu en arrière des deux antennes latérales qui sont plus longues, mais ont la même forme en massue. Fixé ventralement et un peu extérieurement à celles-ci, 1l existe de chaque côté un palpe biarticulé; l'article basilaire est large; le terminal est en massue, Le prostomium est pourvu en outre de deux paires d’yeux; les postérieurs sont circulaires et n’ont pas de lentille apparente; les antérieurs, plus grands, un peu en avant et en dehors des précédents, avec une encoche profonde correspondant au cristallin. Sur la face ventrale (PL V, fig. 3), on observe la partie basilaire des palpes et le bord postérieur de l’orifice buceal, avec ses festons assez réguliers. On n'aper- çoit, par transparence, aucune armature à la trompe. Le corps est déprimé. Les trois premiers segments qui ne sont pas nettement séparés les uns des autres et plus courts que les suivants portent chacun une paire de cirres tentaculaires de chaque côté; la première paire est moins développée que les deux autres qui ont sensiblement la même longueur; exemplaire incomplet n’a conservé que les articles basilaires de ces appendices. Le quatrième segment est le premier sétigère. Les parapodes sont, comme chez les Hésioniens en général, fort saillants et les soies sont très longues. Le cirre dorsal, dans la région moyenne du corps, a des dimensions plus grandes que les cirres tentaculaires (PI. V, fig. 4). L'article basilaire qui le porte possède à sa base une rame supérieure rudimentaire composée, en général, de trois soies capillaires extrèmement ténues, et soutenue par un acicule grêle; ce dernier fait un angle aigu avec celui qui consolide la rame inférieure beaucoup plus développée. Arc de méridien équatorial, t. IX, (5). G.1s C.98 ANNÉLIDES POLYCHÈTES. Le mamelon sétigère présente à son extrémité distale une pointe mousse dans l'axe de laquelle pénètre l’acicule. Un court cirre ventral s’insère sur le mamelon, extérieurement par rapport à la base du cirre dorsal. Les soies de la rame supérieure (PI. V, fig. 5), extrêmement fines, un peu arquées, se bifurquent dans leur portion terminale; l’une des branches est plus développée que l’autre. De telles soies sont plutôt rares chez les Annélides Polychètes; il en existe de plus ou moins semblables chez certaines espèces de Nephthydiens, d’Ari- ciens et de Scalibregmiens. Les soies de la rame inférieure, de beaucoup plus nombreuses, s’étalent en un large éventail; elles sont composées et très grêles. La hampe est très hétérogomphe; elle ne porte, au voismage de l'articulation, que de fines stries longitudinales; dans la région basilaire des plus fortes, on voit des stries transversales assez serrées. La serpe a une longueur très variable; elle est très longue dans la partie moyenne du faisceau (PI. V, fig. 6), courte à la partie inférieure du même (PI. V, fig. 7). On trouve tous les intermédiaires entre ces deux types extrêmes. Ces serpes se recourbent à leur sommet, au-dessous duquel on observe une petite pointe très fine. L'Hésionien décrit ci-dessus doit être identifié avec le Podarke pugettensis décrit par H.-P. Jonnson. Cet auteur ne parle pas de la forme spéciale des soies de la rame supérieure. Il est à remarquer que Puget Sound est située à 47° environ de latitude Nord, c’est-à-dire sensiblement à la latitude de Saint-Nazaire. Le plus grand des exemplaires étudiés par Jonxson avait 25% de longueur, 3"",8 de largeur, c'est-à-dire des dimensions très supérieures à celles des individus rap- portés de Payta et qui sont sans doute des jeunes. IT. — Famille des PHYLLODOCIENS Grube (char. emend.). Genre PHYLLODOCE Savigny. Phyllodoce paroula Gravier PI. V, fig. 8-10. Cu. Gravier, Sur les Annélides Polychètes rapportés par M. le D' Rivet, de Payta (Pérou) (Bull. du Mus. d'Hist. natur., t. XIII, 1907, p. 527). M. le D' Rivet n’a recueilli qu'un seul exemplaire en assez bon état de ce Phyllo- docien; bien des eirres dorsaux se sont détachés de l'animal. I s’agit iei d’une forme jeune ou de très petite taille. La longueur du corps est de 6"",3; la largeur totale de 0,50: celle du corps seul de o"",55. Le nombre des sétigères est de 41. La coloration de l’animal conservé est d’un jaune clair; tous les appendices, fl ANNÉLIDES POLYCHÈTES. C.99 antennes, cirres tentaculaires, cirres dorsaux sont d’un jaune brun foncé très vif. La séparation des segments n’est pas très accusée. Le prostomium (PI. V, fig. 8), plus large que long, arrondi en avant, n’est pas nettement délimité en arrière. Les deux paires d'antennes, en forme de massue, sont très développées; elles sont fortement renflées au-dessus de leur point d’inser- tion. Les cirres tentaculaires, de plus grande taille, ont la même apparence que les antennes; ils sont relativement assez courts. Les deux paires paraissent être insérées sur deux segments consécutifs. Le cirre dorsal est cordiforme. Le mamelon sétigère porte un faiseau de soies fort petites, disposées en éventail. Ces soies (PL V, fig. 9) ont une hampe renflée au sommet qui présente une échancrure profonde. L’arête assez courte est étirée en une pointe très grêle à son extrémité libre; on remarque une serrature à peine indiquée sur le bord de Parête correspondant au sommet bifide. Les cirres anaux (PI. V, fig. 10) sont de forme plus allongée que les cirres dor- saux et de dimensions supérieures à celles des plus grands de ceux-cr. La trompe qui n'est pas visible par transparence n'a malheureusement pu être étudiée. Ce Phyllodocien de Payta n’est pas sans analogie avec la forme napolitaine déerite par Claparède sous le nom d’Anaïtis pusilla (*), remarquable par sa faible taille et le petit nombre de ses segments : un mâle adulte long de 28"" n'avait que 28 segments. [ei les antennes et les cirres tentaculaires ont une forme plus trapue et ne sont pas terminés en longue pointe eflilée comme dans l'espèce de Claparède. La répartition des cirres tentaculaires n’est pas la même non plus. L'espèce de Payta se rapproche aussi, à certains points de vue, notamment par les caractères des soies et par ceux des cirres dorsaux de la Phyllodoce rubiginosa Saint-Joseph (*). Genre EULALIA OErsted. Eulalia personata Gravier PI. Vie. 12-14 16. Cu. Gravier, Sur les Annélides Polychètes rapportés par M. le D' Rivet de Payta (Pérou) (Bull. du Mus. d'Hist. natur., t. XIII, 1907, p. 528). La collection du D' Rivet possède trois exemplaires de cette espèce nouvelle. Le seul complet mesure 25"" de longueur, 1"",2 de largeur totale, 0"",7 pour (') En. Craparèpe, Annélides Chétopodes du golfe de Naples. Supplément (Mémoires de la Soc. de Phys. et d'Hist. natur. de Genève, t. XX, 1869-70, p. 460, PL IX, fig. 5). (2) Baron pe Sainr-Josern, Annélides Polychètes des côtes de Dinard, 2€ partie (Ann. des Sc. nalur., Zool., 7€ série, t. V, 1888, p. 288, PI. XI, fig. 141-143). C.100 ANNÉLIDES POLYCHÈTES. le corps seul; il compte environ 110 segments; les derniers, très serrés, en voie de développement, sont difficiles à distinguer les uns des autres. L'un des deux autres exemplaires, de plus grande taille, a 28°" de longueur, 2°" de largeur totale et 108 sétigères; la partie postérieure manque. Le troisième exemplaire est une forme jeune. L’exemplaire complet est d’un jaune d’ocre assez vif virant au vert chez l’indi- vidu incomplet de plus grande taille. Sur la face dorsale, chaque segment présente deux bandes transversales de teinte sombre : les intervalles limités par les bandes sont légèrement pigmentés. Ces lignes sombres sont, dans la partie antérieure du corps, étroites et largement séparées l’une de l’autre; elles s’élargissent sensible- ment dans la partie postérieure. Les cirres dorsaux conservent dans toute la lon- gueur du corps une teinte Jaune plus vive que ce dernier. Le prostomium (PI VI, fig. 16), presque aussi long que large, a une forme trian- gulaire; le sommet antérieur est arrondi. Les antennes sont relativement grandes; les dorsales antérieures sont un peu plus longues que le prostomium. L’antenne impaire, la plus courte, s’insère un peu en avant du milieu du prostomium. Toute la partie postérieure est fortement pigmentée jusqu’au niveau de la limite anté- rieure des yeux qui, quoique bien développés, sont à peine discernables dans cette zone pigmentaire. Le premier segment, non visible sur le dos, porte de chaque côté, et assez bas, le premier cirre tentaculaire fixé sur un article basilaire de largeur moyenne. Le second segment est pourvu de la 2€ et de la 3€ paires de cirres tenta- culaires. La paire dorsale, la seconde, insérée à un niveau plus élevé que ceux du premier et du troisième segment, est la plus longue de toutes; son extrémité atteint à peine la limite antérieure du 8€ sétigère, lorsqu'elle est complètement étendue sur le dos. La paire ventrale est beaucoup plus courte. Le 32 segment porte la 4e et dernière paire de cirres tentaculaires; ceux-e1 sont un peu plus courts que ceux de la seconde paire, mais un peu plus épais; au-dessous de chacun d’eux, est un mamelon sétigère très réduit. Aux autres segments, le cirre dorsal est cordiforme (PI. VI, fig. 12), avec de nombreuses taches pigmentaires de teinte ocre assez foncée. Le mamelon sétigère très développé est soutenu par un acicule médian; 1l montre une lèvre antérieure légèrement échancrée en son milieu et une lèvre postérieure entière. Les soies disposées en éventail sont fort nombreuses. La hampe, plus ou moins arquée, est renflée au sommet (PI. VE, fig. 13). La serpe est courte, terminée en une pointe acérée recourbée, garnie de cils rigides assez distants l’un de l’autre sur le bord concave. Le cirre ventral, inséré un peu en arrière du mamelon, le masque en partie sur sa face postérieure; sa forme est ovale; sa coloration est moins intense que celles du cirre dorsal. Le parapode conserve sensiblement la même physionomie et la même grandeur d’un bout du corps à l’autre. Les cirres anaux (PI. VI, fig. 14) sont très développés et fortement pigmentés. ANNÉLIDES POLYCHÈTES. (Détre: La trompe est très longue et couverte de fines papilles très drues sur le côté dorsal seulement. Par son ornementation, ce Phyllodocien rappelle lEulaliavenusta Saint-Joseph ("), mais en diffère par la forme et la pigmentation du prostomium et par la forme des cirres ventraux. Ses soies ressemblent beaucoup à celles de l’Eulalia capensis Schmarda (?), telles qu’elles ont été dessinées par Mac Intosh (*). IV. — Famille des NÉRÉIDIENS Quatrefages. Genre NEREIS Cuvier CHAR. EMEND. Nereis acutijolia Ehlers E. Eurers, Die Polychæten des magellanischen und chilenischen Strandes. Ein faunistischer Versuch (Berlin, Weidmannsche Buchhandlung, p. 118, Taf. XIIT, fig. 1-12). Sept exemplaires, dont quatre complets, de la Nereis acutijolia Ehlers ont été rapportés de Payta par M. le Dr Rivet. Les individus entiers ont tous moins de 25wm de longueur et sont plus petits, par conséquent, que le grand exemplaire atoque dont parle Enrers. Aucun d’entre eux ne présente la moindre trace d’épi- toquie. Chez un individu dont la trompe est complètement dévaginée, j'observe larma- ture suivante : Groupe 1 : Deux paragnathes, l’un derrière l’autre; =] , F) Groupe 11 : Une triple rangée de paragnathes alignés obliquement par rapport au plan de symétrie; Groupe 111 : Une quinzaine de paragnathes disposés grossièrement sur deux rangées principales ; Groupe IV : Un amas triangulaire d’une vingtaine au moins de paragnathes, dont 4 ou 5 sont alignés vers les mâchoires; Groupe V : Deux paragnathes disposés l’un à côté de l’autre transversalement, en arrière desquels on en voit 7 autres disposés irrégulièrement; (:) Baron De Sainr-Josepn, Annélides Polychètes de Dinard, 2€ Partie (Ann. des Sc. natur., Zoologie, 7e série, t. V, 1888, p. 303, PI. XII, fig. 166-167). (2) L.-K. Scnmarpa, Neue wirbellose Thiere, 112 Hälfte, 1861, p. 86, PI XXIX, fig. 231. (3) W.-C. Mac Ixrosu, The Voyage of H. M. S. Challenger. Annelida Polÿchæta, p. 168, PI. XXVII, fig. "7, PL XXXII, fig. 10, PL XIVA, fig. 16, 17. C.102 ANNÉLIDES POLYCHÈTES. Groupe VI : Deux groupes de 9 paragnathes chacun; Groupes VII et VIII : Triple rangée transversale de paragnathes; les deux pre- mières (la première surtout) sont celles qui ont les paragnathes les plüs gros. Par son armature, cette espèce se range dans le sous-genre Neanthes Kinberg, char. emend. Genre PSEUDONEREIS Kinberg. Pseudonereis gallapagensis Kinberg RIV io PVIE or Mt -2 0: J.-G.-H. KixserG, Annulata nova (Of. af Kongl. Vetensk.-Akad. Fürhandl., t. XXII, 1865, p. 174, Eug. Resa Annul., t. XX, 3). Je n'ai trouvé dans la collection du Dr Rivet qu'un seul individu entier, en bon état de cette espèce. La longueur est de 65""; la plus grande largeur, dans la partie antérieure du corps, est de 4"%,5, le nombre des segments sétigères est de 104. La forme générale est assez trapue; la largeur diminue graduellement d'avant en arrière. La face dorsale est colorée en brun rouge, jusqu’au voisinage du cirre dorsal; cette teinte qui devait être beaucoup plus intense chez l'animal vivant s’atténue dans la partie postérieure du corps qui prend un aspect spécial rappelant celui de beaucoup de Phyllodociens, à cause du développement du cirre dorsal en lobe foliacé. Le prostomium (PI. V, fig. 11), plus large que long, présente, sauf sur une étroite bande médiane incolore, une pigmentation au moins aussi foncée que sur la face dorsale. Les yeux, de grandeur moyenne, pourvus chacun d’un eristallin bien visible, sont situés dans la région postérieure élargie du prostomium; les postérieurs sont un peu plus rapprochés du plan de symétrie que les antérieurs. Les antennes, qui sont probablement très courtes, se sont détachées; 1l n’y en a plus trace. Les palpes, larges, aplatis, ont un bouton terminal peu distinct. Les cirres tentaculaires sont très courts, cylindriques, arrondis à leur extrémité libre; ils ne présentent pas entre eux de différences de longueur sensibles, comme on le voit chez la plupart des Néréidiens. La trompe dévaginée se montre pourvue de l’armature suivante (PI. V, fig. 11; D) T r A5). PV Peel) 19 ANNEAU MAXILLAIRE. Groupe 1 : 2 paragnathes coniques, situés dans le plan de symétrie, tournant D ol ? leur pointe recourbée en avant, vers les mâchoires; Groupe 11 : 3 rangées de paragnathes coniques, sensiblement de même dévelop- ement dans chaque rangée, disposés comr s den ‘un peigne; chaque ement d haq gée, dis s comme les dents d one ; rangée compte de 8 à 10 paragnathes; ANNÉLIDES POLYCHÈTES. Cro» Groupe LIT : 4 rangées transversales de paragnathes fins et coniques, pectiniformes également, croissant en longueur d'avant en arrière (trompe dévaginée); la plus courte a 9 paragnathes, la plus longue, une trentaine, de dimensions moindres que ceux des rangées précédentes ; Groupe IV : Le groupe de gauche est moins développé que l’autre, tout en présen- tant les mêmes caractères généraux; on trouve d’abord 5 rangées de paragna- thes pectiniformes dont la longueur va aussi en croissant d'avant en arrière; au-dessus, est un autre groupe de paragnathes disposés assez régulièrement sur quatre ares concentriques, plus gros que ceux des rangées inférieures et dont les dimensions vont en croissant, de l’intérieur vers l'extérieur; de l’autre côté, la disposition en arcs concentriques est moins nette; les paragnathes y sont moins nombreux; en revanche, il y existe un très gros paragnathe, sur la rangée la plus extérieure, qui n’a pas son équivalent de l’autre côté. 29 ANNEAU BASILAIRE. Groupe V : Un gros paragnathe à base polygonale, à pointe légèrement recourbée vers le bas; Groupe VI : Un paragnathe en lame triangulaire, disposé transversalement; Groupes VII et VIII fusionnés : Deux rangées transversales, une antérieure de 11 paragnathes trapus à base polygonale ou arrondie, à pointe légèrement recourbée vers le bas, une postérieure, de 10 paragnathes en lames triangu- laires aplaties dans le sens longitudinal. Les mâchoires sont puissantes et fortement recourbées à leur extrémité libre; le bord interne présente au-dessous de la pointe terminale libre, deux dents trian- oculaires, la première plus forte que la seconde, puis trois dents plus développées, à contour rectangulaire. _ Le premier segment, achète, est un peu plus long que chacun des suivants; le second segment, le premier sétigère, est pourvu d’un parapode incomplet, à un seul faisceau de soies. Le troisième segment, second sétigère, a ses deux faisceaux de soies séparés, mais réduits, comparativement à ceux des segments plus éloignés du prostomium. Peu à peu, d'avant en arrière, les deux rames s’individualisent davantage et le parapode prend la physionomie représentée par la figure 17, planche VI, relative au 12€ sétigère. Le cirre dorsal, de longueur moyenne, s’eflile peu à peu à partir de sa base. La rame dorsale présente deux languettes à contour arrondi; au fond de la dépres- sion qui les sépare, aboutit la pointe un peu relevée vers le haut de l’acicule qui la soutient. Au-dessus de celui-ci, il existe un petit faisceau de quatre soies à arète C.r104 ANNÉLIDES POLYCHÈTES. longue. La rame ventrale est consolidée par un acicule plus robuste, à pointe légèrement infléchie vers le bas. Le mamelon sétigère possède un lobe antérieur entier, en pointe mousse, et un lobe postérieur offrant deux échancrures sur son bord libre. Le cirre ventral a la même forme, mais des dimensions moindres que le cirre dorsal. La rame ventrale possède deux sortes de soies : au faisceau supérieur, 5 soies à arête longue, 2 soies en serpe; au faisceau inférieur, 3 soies en serpe. Les soies à arête longue (PI. VI, fig. 18) ont une hampe presque homogomphe; l'arête, légèrement incurvée, se termine en pointe grêle et porte des cils longs et serrés sur son bord concave. Les soies en serpe (PI. VE, fig. 19) ont une hampe plus robuste que les précédentes et fortement hétérogomphe. La serpe est courte, un peu recourbée à son extrémité libre, à contour arrondi. Une touffe de cils longs et rigides est insérée sur une saillie de la serpe, au niveau du rostre saillant de la hampe. À partir du second tiers du corps, le cirre dorsal s’élargit à sa base, devient foliacé et s’allonge graduellement, de façon à prendre son développement maximum dans la moitié postérieure du corps. La figure 20, planche VI, montre la physionomie du parapode au 85€ sétigère. L’extrémité seule du cirre dorsal a gardé sa forme ellilée et cylindrique. La lame foliacée est parcourue par un vaisseau principal qui se ramifie abondamment de chaque côté, surtout dans la moitié supérieure. Ces organes jouent certainement un rôle très important dans la respiration, car ils sont transformés en une sorte de branchie lamellaire. La seconde partie du corps a une physionomie bien différente de celle de la première : elle est encadrée par ces grands cirres foliaires redressés. Les cirres anaux très grêles sont aussi longs que les huit derniers sétigères du corps. Le Néréidien décrit ci-dessus parait être le Pseudonereis gallapagensis déerit d’une facon très sommaire par Kinberg. Les cirres tentaculaires sont ici plus courts que ne l'indique la figure donnée par cet auteur. Dans la figure 3°, Kinberg ne figure que les deux paragnathes du groupe VI; on n'y voit rien qui corresponde au paragnathe du groupe V; de même dans le groupe IV, le petit amas triangulaire qui surmonte les rangées transversales régulières de la base (trompe dévaginée) n’est pas indiqué. Mais les mêmes caractères généraux de l’armature probosei- dienne se retrouvent bien dans les deux formes. Kinberg a représenté d’une façon un peu schématique un parapode de la région antérieure du corps, mais aucun de ceux de la partie postérieure pourtant bien plus caractérisés. Cette espèce existerait done aux îles Gallapagos et sur les côtes du Pérou. ANNÉLIDES POLYCHÈTES. C.105 V. — Famille des EUNICIENS Grube. Genre MARPHYSA Quatrefages. Marphysa corallina Kinberg Nauphanta corallina Kinberg, Annulata nova (Ofv. af Kongl. Vetensk.-Akad. Fürhandl., 1864, p. 264). Marphysa corallina Kinberg, Ehlers, Die Anneliden der Sammlung Plate (Zool. Jahrb. Suppl. Fauna chilensis. 11, 1901, p. 262). Marphysa corallina Kinberg, Ehlers, Die Polychæten des magellanischen und chilenischen Strandes. Ein faunistischer Versuch (Berlin, 1901, p. 131, Taf. XV, fig. 13-18). De cette espèce décrite brièvement par Kinberg et qui a été étudiée très com- plètement par Ehlers, M. le DT Rivet à rapporté quatre exemplaires incomplets. Le corps s’aplatit dans la région postérieure, comme le mentionne Ehlers. La coloration des exemplaires conservés dans l’alcool est d’un jaune brun assez vif, avec des mouchetures plus claires qui sont presque indiscernables à lPœil nu. Les antennes ont des constrictions irrégulières, mais ne sont pas véritablement annelées. La médiane, la plus longue de toutes, atteint à peine le bord antérieur du 3€ segment. Ehlers considère comme très vraisemblable que la Marphysa peruviana Quatre- fages ('), de Lima, se confond avec l'espèce de Kinberg en question ici; il en est peut-être de même de l’Eunice capensis Schmarda (?) et de la Marphysa hœmasoma Quatrefages (*), et alors le véritable nom de l'espèce serait Marphysa capensis Schmarda, car le nom donné par Schmarda serait le plus ancien. S'il en est ainsi, cet Eunicien existerait à Oahu, Honolulu, aux îles Chatham, sur les côtes du Chili et du Pérou et à Juan Fernandez. Marphysa Schmardai Gravier PI. VII, fig. 21-28. Cu. GrAvier, Sur les Annélides Polychètes rapportés par M. le D' Rivet de Payta (Pérou) (Bull. du Mus. d'Hist. natur., t. XILT, 1907, p. 529). T 2 L , e L , , a D - Un seul exemplaire entier, en bon état de conservation, a été rapporté de Payta par M. le Dr Rivet. Ses dimensions sont les suivantés : longueur 25"", largeur (1!) A. pe QuarreraGes, Histoire naturelle des Annelés, 1, 1865, p. 336. (?) L.-K. Scumarpa, Neue wirbellose Thiere, 112 Hälfte, 1861, p. 126. (5) A. pe Quarreraces, loc. cit., I, 1865, p. 334. Arc de méridien équatorial, L. IX, (3). à C.14 C.106 ANNÉLIDES POLYCHÈTES. 2,5; le nombre des segments sétigères est de 112. Il ne présente aucune colo- ration. Le prostomium (PL. VIT, fig. 21), plus large que long, est assez profondément divisé en deux lobes par une incision frontale médiane. Les cinq antennes sont de longueur médiocre; la médiane, un peu plus longue que les autres, atteint à peine, lorsqu'elle est complètement étendue sur le dos, le bord antérieur du premier séligère, Elles sont irrégulièrement et non très nettement articulées; les constrie- tions qui les divisent en segments ne sont cependant pas dues à action du liquide conservateur. Les yeux, allongés parallèlement au plan de symétrie, sont situés un peu en arrière des antennes externes. Le premier segment, achète, est presque aussi long que les deux suivants; le second segment est également dépourvu de soies et de tout appendice; il a à peu près la même longueur que le suivant qui est le premier sétigère. Les branchies apparaissent au 132 sétigère sous forme d’une petite languette surmontant le cirre dorsal. Celui-ci est relativement plus développé dans les pre- miers segments que dans les segments branchifères. Les branchies ne prennent qu'un médiocre développement; elles se composent de 1 à 3 ramifications séparées dès la base et dans l’axe desquelles on distingue un gros vaisseau (PI. VIT, fig. 22). Le mamelon sétigère a la forme d’un cône à pointe mousse et surbaissé, soutenu suivant l'axe par un acicule dont la pointe forme une légère saillie sur le tégument. Il présente deux faisceaux de soies situés de chaque côté de l’acicule. Le faisceau supérieur se compose de deux espèces de soies : 1° des soies aciculaires légèrement coudées (PI. VIT, fig. 25), élargies un peu au niveau du coude, sans apparence de limbe ni de striation, et étirées en une longue pointe très grêle; 20 des soies en peigne à tige basilaire très étroite (PI. VIT, fig. 24), s’élargissant dans leur portion terminale qui offre une série de longues dents très fines et très serrées l’une contre l’autre; l'une des dents extrêmes est en saillie très marquée sur les autres. Ces soies en peigne sont, pour la plupart, symétriques par rapport à un plan médian. Au faisceau inférieur, il n'existe que des soies composées. La hampe est renflée au sommet et fortement hétérogomphe. La serpe est de longueur variée; chez les unes, elle est assez courte {PI VIT, fig. 25); chez d’autres, elle est beaucoup plus longue et l’on observe tous les intermédiaires dans le même faisceau (PI. VIE, fig. 26). Toutes sont étirées en une longue pointe extrèmement fine; il n'y a pas de trace de capuchon. Au 99% sétigère, apparaît la soie en crochet, au-dessous du faisceau ventral. Le crochet (PL VIT, fig. 27) légèrement arqué à l'extrémité libre se termine en une petite pointe, au-dessous de laquelle se voit une éminence conique transversale beaucoup plus forte. Le capuchon est assez réduit. Dans les segments de la partie postérieure du corps, les soies en peigne prennent une taille plus considérable que dans la partie antérieure: les dents du bord libre sont moins nombreuses, mais beaucoup plus fortes, et l’asymétrie est nettement accusée (PI. VIT, fig. 28). ANNÉLIDES POLYCHÈTES, Ce 107 L’extrémité postérieure porte 4 cirres anaux, dont les deux dorsaux sont les plus grands. La mâchoire inférieure est formée par deux très longues pièces de largeur uni- forme, sauf à l'extrémité antérieure qui se dilate un peu. A la mâchoire supérieure, la première paire de pièces est constituée par deux crocs reposant en arrière sur de larges plaques basilaires qui se juxtaposent sur la ligne médiane; la seconde paire, bien développée, présente sur son bord interne quatre dents de taille décroissant d'avant en arrière; dans la troisième paire, on voit à droite une pièce en arc avec une série de dents fines sur le bord libre; à gauche, deux pièces semblables en partie superposées et individuellement de taille moindre. Au-dessus et en dehors de chacune d'elles, est un paragnathe en croissant, de taille proportionnée à celle de la mâchoire correspondante. Par les caractères des parapodes et par la forme des soies, cette espèce se rap- proche beaucoup de la Marphysa ( Eunice) depressa Schmarda, du port d’Auekland (Nouvelle-Zélande). Elle en diffère par l'absence, au faisceau inférieur, de la seconde espèce de soies à serpe terminée en pointe mousse et aussi par la forme de la soie aciculaire. Les cirres tentaculaires, chez l'espèce décrite par Schmarda, sont plus grêles, plus longs et n’offrent aucune trace d’articulation. L'appareil maxillaire présente également quelques différences dans les deux espèces. Marphysa sp.’ Un jeune Eunicien rapporté de Payta, ayant 18" de longueur, ne possède encore que les trois antennes médianes. Les deux antennes latérales ne sont indi- quées que par une petite saillie à peine perceptible. Chacun des deux yeux à une forme allongée, échancrée du côté externe, rappelant celle d'un haricot. I n'y a pas trace de cirres tentaculaires. Les branchies se montrent au 14€ sétigère; elles sont encore indivises. Les espèces peu nombreuses du genre Amphiro Kinberg n’ont que trois antennes; il est possible, comme l’a suggéré Webster, que les Amphiro soient de jeunes Marphysa. Genre LUMBRICONEREIS Blainv. Grub. rev. Lumbriconereis ( Notocirrus) tetraura Sehmarda PI. VIL, fig. 29-30: Notocirrus tetraurus Schmarda, Neue wirbellose Thiere, 112 Hälfte, 1861, p. 117. Lumbriconereis tetraura Schmarda, Ehlers, Magellanische Anneliden (Nahr. der K. Geselsch. der Wissens., Math. — Phys. Klasse, 1900, p. 215). Lumbriconereis tetraura Schmarda, Ehlers, Die Anneliden der Sammlung Plate (Zool. Jahrb. Supp. Fauna chil., II. 1901, p. 263). C.108 ANNÉLIDES POLYCHÈTES. Lumbriconereis tetraura Schmarda, Die Polychæten des magellanischen und chilenischen Stran- des (Ein faunistischer Versuch 1901, p. 137, Taf. XVII, fig. 1-10). C’est avec doute que je rapporte à cette espèce décrite d’abord par ScHMARDA, étudiée ensuite plus complètement par Enrers, quatre fragments en médiocre état de conservation d’un Lumbriconereis rapporté de Payta. Comme le dit Scmmarpa, le corps est brun, de section presque circulaire. Le prostomium, au lieu d’être triangulaire comme le dit et le figure cet auteur, se rapproche davantage de la forme indiquée par Ehlers. Les soies (PL VIT fig. 29 et 30) ressemblent à celles qui ont été dessinées par ce dernier naturaliste, de même que les pièces de l’armature maxillaire. Malheureusement, la partie. postérieure manque, de sorte qu'il est impossible de constater la présence des quatre ceirres anaux auxquels Fespèce en question doit son nom. Le Lumbriconereis tetraura Schmarda existerait ainsi sur toute la côte ouest de l'Amérique du Sud, depuis la terre de Magellan jusqu'aux côtes du Pérou sep- tentrional, ainsi qu’au Cap de Bonne-Espérance. VI. — Famille des PALMYRIENS Kinberg. Genre CHRYSOPETALUM Ehlers. Chrysopetalum Riveti Gravier PI: VIT, fig. 31-32; PI, MID Mig. 33-34: Cn. Gravier, Sur les Annélides Polychètes rapportés par M. le Dr Rivet, de Payta (Pérou) (Bull. du Mus. d'Hist. natur., t. XIV, 1908, p. 40). M. le Dr Rivet n’a malheureusement rapporté de Payta qu'un seul exemplaire en assez bon état, mais incomplet, de cette espèce intéressante; la partie postérieure manque. La longueur de lexemplaire unique est de 18%; la largeur, assez uni- forme, diminue cependant un peu et graduellement dans la partie postérieure; le nombre des segments sétigères est d’une centaine. La forme du corps est plutôt grêle, la section transversale, quadrangulaire. Les côtés dorsal et ventral sont légèrement convexes; les latéraux, un peu coneaves. La hauteur est à peu près égale à la largeur dans la région moyenne du corps qui s’aplatit un peu vers les extrémités. La coloration générale est d’un jaune brun; la teinte se fonce assez fortement en arrière, sur les deux faces dorsale et ventrale; sur les côtés, les cirres dorsaux, à pigmentation très sombre, se détachent comme des ponctuations régu- lièrement espacées. Les palées laissent toute la région médiane du dos à nu. Le prostomium très réduit est encastré dans les premiers segments; il est impos- sible de l’étudier avec un seul exemplaire. On y distingue seulement deux paires d'yeux relativement bien développés. ANNELIDES POLYCHÈTES. C.109 Le parapode (PI. VIT, fig. 31) possède deux rames très distinetes et même large- ment séparées l’une de l’autre. La rame dorsale est constituée par un cirre dorsal et des palées. Le tout est soutenu par un acicule assez court, mais trapu, dont la pointe distale affleure au niveau supérieur de lPinsertion du cirre dorsal, au-dessous de la rangée de palées. Le cirre dorsal a son insertion située au niveau de la ligne transversale d'insertion des palées, extérieurement à celles-c1. Il se compose de deux parties : une large base cylindrique très fortement pigmentée et un article terminal piriforme, plus court et moins large que la partie basilaire. On compte une douzaine de palées à chaque parapode dans la région moyenne; elles forment de chaque côté et à chaque segment une bande arquée, en laissant à nu la région médiane dorsale. La ligne d'insertion de ces palées disposées plus ou moins obliquement par rapport à la surface du corps se trouve sensiblement au même niveau que le bord libre de la rangée précédente, de sorte que ces appendices ne s’imbriquent pas, mais couvrent complètement les parties latérales de la face dorsale. Les extrêmes, en dedans comme en dehors, s’implantent obliquement dans les téguments; celles du milieu de chaque rangée sont presque normales à la surface d'insertion. Celles-ci sont presque symétriques par rapport à un plan; l’'asymétrie des autres va s’accentuant au fur et à mesure qu’on s'éloigne du milieu de la rangée. Elles deviennent en même temps plus étroites; la plus extérieure, qui se détache le plus souvent du groupe formé par les autres, a même la forme d’une grosse soie; elle a, en réalité, les mêmes caractères que les autres palées, mais elle est moins large. La partie extérieure au tégument de chacun de ces appendices a la forme d’une - palette sensiblement plane; le bord dorsal (le plus voisin de la ligne médiane dor- sale) présente des ecrans assez régulièrement espacés qui s’atténuent au voisinage du sommet marqué par une pointe. Toute la surface est couverte de stries transversales très serrées et rectilignes, sauf au voisinage du sommet, où elles deviennent eurvi- lignes. Des stries longitudinales sensiblement parallèles aux bords latéraux, plus marquées que les précédentes, viennent converger à la pointe du sommet. Un étranglement sépare cette palette striée de la partie interne beaucoup plus étroite et insérée dans le tégument. La même ornementation se poursuit jusqu'à lextré- mité proximale, comme le montre la figure 32, planche VIT, relative à une palée médiane. Un large espace sépare la rame dorsale de la ventrale. Celle-ci est soutenue par un acicule plus long et plus épais que la rame dorsale et situé au-dessus du faisceau de soies. Le mamelon sétigère est tronqué un peu obliquement vers la face ventrale, de sorte que son bord supérieur est en saillie au-dessus du faisceau. Au sommet de ce dernier, on distingue une ou deux soies à arête longue (PI. VITT, fig. 33). La hampe grêle est fortement hétérogomphe; le rostre saillant a une légère encoche sur le C.r10 ANNELIDES POLYCHÈTES. bord qui regarde l’arête; une étroite bande de stries transversales s’étend dans toute la longueur de la hampe. L’arête est longue, grèle et légèrement recourbée à son sommet étiré en pointe fine. Le bord interne de l’arête a des stries très fines et très serrées, d'étendue décroissante à partir de la hampe. Les autres soies ont une hampe ayant les mêmes caractères que celle du type précédent, tout aussi nettement hétérogomphe, mais plus robuste (PI. VITT, fig. 34). L’arête longue est remplacée par une serpe garnie de cils rigides et épais sur son bord concave et dont la longueur croît un peu et régulièrement des soies les plus dorsales aux plus ventrales. La partie postérieure du corps faisant défaut, il est malheureusement impossible d’en indiquer 1c1 les caractères. Par sa forme allongée, ses segments nombreux, ses soies, ce Palmyrien rappelle les caractères du genre Bhaswania Sehmarda. Mais les palées ne recouvrent pas tout le dos qui reste à nu dans la région moyenne, comme dans le genre Chrysope- talum Ehlers, et le corps n’est pas déprimé comme dans le genre Bhaswania; les deux rames de chaque parapode sont distantes lune de l'autre. On doit remarquer, en outre, que la disposition des palées n’est pas la même exactement que chez les autres espèces du genre Chrysopelalum, auquel je rapporte néanmoins le Palmyrien de Payta, faute de matériaux suflisants pour en faire une étude complète. Par les caractères des parapodes et des soies, ce Chrysopetalum se distingue nettement du Chrysopetalum debile Grube (') [Chrysopetalum fragile Eblers (°)] de la Méditerranée, du Chrysopetalum occidentale Johnson (*) des côtes de Cali- forme, et du Chrysopetalum Ehlersi Gravier du golfe de Tadjourah ("). VII. — Famille des CIRRATULIENS V. Carus. Genre AUDOUINIA Quatrefages. Audouinia polytricha Schmarda PI, VITE, fig. 35-36. Cirratulus polytrichus Schmarda, Neue wirbellose Thiere 1, 112 Hälfte, 1861, p. 58. Audouinia polytricha Schmarda, Ehlers, Die Anneliden der Sammlung Plate (Zool. Jahrb. Suppl. Fauna chilensis, 1901, IT, p. 266). Audouinia polytricha Schmarda, Ehlers, Die Polychæten des magellanischen und chilenischen Strandes. Ein faunistischer Versuch. Berlin, 1901, p. 184. (') En. Gruge, Beschreibung neuer oder wenig bekannter Anneliden (Archiv jür Nalurgeschichte, 1855, p. 90, PI. III, fig. 3-5). (?) E. Enrenrs, Die Borstenwürmer (1864-68, p. 81, Taf. 11, fig. 3-9). (#) H.-P, Jonnson, À preliminary Account of the marine Annelids of the Pacific Coast, with Description of new Species (Proceed. of the Calif. Acad. of Se., 32 Ser., t. 1, 1897, n0 5, p. 461, PL V, fig. 15-16, PI. VI, fig. 3-5). (*) Cu. Gravier, Contribution à l'étude des Annélides Polychètes de la Mer Rouge (Nouv. Arch. du Mus. d'Hist. natur., 4° sér., t. III, 1901, p. 260, PI. X, fig. 150-151, fig. 276-279 dans le texte). ANNELIDES POLYCHÈTES, C°rrI M. le Dr Rivet a rapporté de Payta quatre Cirratuliens du genre Audouinia, en assez médiocre état de conservation, que je rapporte avec quelque doute à l'Audouinia polytricha Schmarda. Ces animaux conservés sont de couleur brune uniforme, ce qui n'indique rien, quant à la couleur vraie, qui, d’après Schmarda, serait d’une teinte variant du pourpre au violet. Ce sont surtout les soies qui me font attribuer cette espèce à celle décrite par Schmarda. Les soies capillaires très urèles et relativement très saillantes présentent une ciliation très ténue sur l’un des bords (PI. VIT, fig. 35). Quant aux crochets, ils sont presque droits (PI. VIT, fig. 36), tandis qu'ils sont plus ou moins fortement incurvés chez la plupart des autres espèces du même genre. Comme le remarque EuLers, ces crochets sont plus nombreux que ne l'indique ScHmarpaA. Le prostomium a la forme d’une languette triangulaire à pointe mousse. Les trois premiers segments sont achètes. A la face dorsale du 6€ sétigère, s'attache un épais faisceau de filets tentaculaires plus larges et plus longs que les branchies. Les deux surfaces d'attache sont presque tangentes sur la ligne médiane dorsale. La plupart des branchies sont détachées; sur deux des exemplaires, quelques-unes d’entre elles, encore en place, se montrent fixées sur les segments antérieurs au 6€ sétigère, porteur des cirres tentaculaires. Genre HETEROCIRRUS Grube, Saint-Joseph cHAR. EMEND. Heterocirrus sp. ? PI. VIII, fig. 37-38. Je rapporte au genre Heterocirrus Grube un Cirratulien de Payta de forme grèle, dont les branchies et les cirres tentaculaires sont tombés, qui est, par conséquent, dans un assez médiocre état de conservation. Cet exemplaire unique, dont le pygi- dium est un peu mutilé, mais qui paraît entier, a 18"® de longueur et 0"",7 dans sa plus grande largeur; le nombre des segments sétigères est de 121. Le corps est couvert d’une pigmentation brune assez foncée. Le prostomium (PI. VII, fig. 37) est conique. On distingue à peine deux taches oculaires dont la gauche commence à s’atténuer fort. Le premier et le second seg- ment sont achètes; ces deux segments réunis sont un peu moins longs que le pros- tomium. Les sillons intersegmentaires ne sont bien marqués que sur les côtés; ils s’effacent dans la région médiane dorsale. Sur le 32 segment, premier sétigère, on voit les insertions des deux tentacules qui se sont détachés; au contact de celles-ei et un peu extérieurement, on voit celles des deux premières branchies également tombées. Le segment suivant porte aussi des branchies dont il ne reste que la partie basilaire; il en est de mème pour un certain nombre de segments dans toute la longueur du corps. Cr. ANNÉLIDES POLYCHÈTES. A la rame supérieure, il existe un faisceau de soies extrèmement fines, sans limbe, ni striation apparente. À Ja rame inférieure, dès les premiers segments, il existe des crochets à pointe bifide, légèrement incurvés et amineis dans leur partie terminale (PI. VIII, fig. 38). De tels crochets existent chez l’Heterocirrus flavoviridus Saint-Joseph ("). Le mauvais état de conservation de l'unique exemplaire de cet Heterocirrus de Payta ne permet pas d’en donner une diagnose plus précise. Ehlers n’a signalé aucune espèce de ce genre sur les côtes chiliennes et magella- niques. Genre DODECACERIA Œrsted Lang. rev. Dodecaceria opulens Gravier PI. VIII, fig. 39-45. Cu. Gravier, Sur les Annélides Polychètes rapportés par M. le D' Rivet de Payta (Pérou) (Bull. du Mus. d'Hist. natur., t. XIV, 1908, p. 41). Cette espèce nouvelle de Cirratulien est représentée dans la collection de M. le Dr Rivet par un imdividu en bon état, un peu enroulé sur lui-même, mesurant environ 60% de longueur et comptant 120 segments. Par suite de contractions inégales suivant les diverses parties du corps, la largeur présente quelques varia- tions; en aucun point, elle ne dépasse 2"", Les derniers segments, très serrés, sont difficiles à compter. Le corps est légèrement déprimé dorso-ventralement dans la partie antérieure; 1l est beaucoup plus aplati dans le dernier tiers. Il est pigmenté en brun rougeâtre dans toute son étendue; la teinte s’accentue en avant, dans les segments branchifères; elle est plus foncée encore dans la partie aplatie et termi- nale. Le sillon ventral, bien marqué en avant, s’atténue un peu en arrière. Le prostomium (PI. VIT, fig. 39) a la forme d’une languette à contour arrondi, un peu moins longue que le premier segment vu de la face dorsale; un sillon longi- tudinal et ventral conduit à lorifice buccal limité en arrière par le bord antérieur du premier segment. On ne distingue à sa surface ni yeux, ni aucun appendice. Le premier segment est achète; 1l est séparé du prostomium par un sillon dirigé obliquement en arrière, de sorte qu'il est plus développé sur la face dorsale que sur la face ventrale. A la limite postérieure du premier segment, s’insère de chaque côté un palpe assez large, un peu aplati, présentant sur sa face inférieure un sillon bien marqué avec des contractions inégalement réparties qui festonnent les bords latéraux. Au-dessus du palpe, s’insère la première des 14 branchies qu'on observe de chaque (1) Banox pr Sarxr-Josepn, Les Annélides Polychètes des côtes de Dinard (Ann. des Sc. natur., Zool., 7e série, t XVILp. 54, PL IL, fig. 61). ANNÉLIDES POLYCHÈTES. AUATTS côté. La seconde paire s’insère un peu en arrière et au niveau de l'intervalle qui sépare le palpe de la première branchie; les trois suivantes s’insèrent un peu plus ventralement; les paires suivantes, jusqu'aux trois dernières, se rapprochent graduellement de la face dorsale; ce sont les plus développées de beaucoup. Les trois dernières sont plus grêles et plus courtes. Celles-ci s’insèrent dans la région moyenne des segments correspondants; les autres, à la limite antérieure des seg- ments qui les portent. Vues à un grossissement suffisant, elles paraissent finement annelées; leur pigmentation, moins foncée que celle du corps, s’accentue, pour certaines du moins, dans leur partie terminale. Les 25 premiers segments du corps sont divisés en anneaux par des sillons moins profonds que ceux qui séparent les segments entre eux. Aux deux rames des segments branchifères, les soies sont toutes capillaires, au nombre de 6 à 8 à chaque faisceau. Au segment qui suit immédiatement le dernier segment branchifère, il y a un crochet en cuiller à la rame ventrale. Au second segment en arrière des branchies, il y à 2 crochets à la rame ventrale, 1 à la rame dorsale, avec des soies capillaires. Le nombre des crochets augmente peu à peu d'avant en arrière; il ne dépasse pas 6 à la rame dorsale, 4 à la rame ventrale. Ce nombre se réduit à 2 dans les segments de la partie postérieure. Les crochets se substituent ainsi graduellement aux soies capillaires qui réapparaissent dans la moitié postérieure du corps. Les soies capillaires (PI. VIII, fig. 40) sont légèrement coudées dans leur partie terminale qui s’eflile en une pointe acérée; leur bord convexe présente une serrature très marquée, due peut-être à un plissement régulier de ce bord qui est très mince. Au 64€ sétigère, il y a, à la rame dorsale, 3 de ces soies capillaires et 4 crochets (PI. VIIL, fig. 41). Les crochets en cuiller offrent un dimorphisme très net. Ceux de la rame dorsale (PI. VIT, fig. 42), un peu recourbés dans leur partie terminale, ont une large cavité au-dessous de leur extrémité en pointe arrondie. Ceux de la rame ventrale (PI. VIIT, fig. 43) sont plus robustes; leur cavité est un peu plus réduite et elle est limitée en arrière par une sorte de talon bien marqué. Dans la seconde partie du corps, les crochets sont un peu plus grèles qu’en avant; mais on y observe la même différence entre les crochets dorsaux (PL. VII, fig. 44) et les crochets ventraux (PI. VIT, fig. 45). L’anus terminal est largement ouvert; il présente une petite échancrure médiane ventrale, de chaque côté de laquelle il existe une tache pigmentaire très foncée. Par le nombre considérable de ses branchies, cette espèce se distingue nettement des autres espèces du même genre, en particulier de l'espèce signalée par Ehlers sur les côtes du Chili : Dodecaceria fistulicola Ehlers ("). i 3 î isti Ter: x (!) E. Euxers, Die Polychæten des chilenischen und magellanischen Strandes. Ein faunistischer Versuch Berlin, Weidmannsche Buchhandlung, 1901, p. 186, Taf. xxv, fig. 5-9). Arc de meridien équatorial, L IX, (3). C.15 Crr/ ANNÉLIDES POLYCHÈTES. VIII. — Famille des SPIONIDIENS Sars. Genre POLYDORA Bosc. Polydora sp. ? PI. IX, fig. 46-48. Un seul Spionidien de petite taille (longueur 9"") en mauvais état, macéré, a été recueilli à Payta par M. le D' Rivet. Les deux tentacules sont encore en place; on distingue avec peine deux taches oculaires. Le genre Polydora Bosc est recon- naissable grâce aux grosses soies dorsales du cinquième sétigère modifié; je n’en vois que quatre de chaque côté. Ces soies (PI. IX, fig. 46) sont recourbées à leur extrémité en pointe mousse; on voit une petite cavité en cuiller sous le crochet terminal. Les soies encapuchonnées se terminent par deux pointes très aiguës et un peu incurvées (PI. IX, fig. 47 et 48); le capuchon est très développé. Ehlers (!) a signalé sur les côtes de l'Amérique du Sud deux espèces du même genre : 19 Polydora polybranchia Haswell qui existe non seulement dans le détroit de Magellan, mais aussi aux îles Falkland, à Sydney, à Naples, sur les côtes de la Manche (anse Saint-Martin); 20 Polydora socialis Sechmarda, trouvée par Sechmarda à Valparaiso et non revue depuis, mais étudiée à nouveau par F. Mesnil (?). Par les soies du 4€ segment, l'espèce de Payta ressemble plus au Polydora socialis Schmarda qu’au Polydora polybranchia Haswell. IX. — Famille des ARICIENS Aud. et Milne-Edw. (Sars et Malm. rev.;. Genre SCOLOPLOS Blainville. Scoloplos Gruber Gravier PL. IX, fig. 49-55; PI. X, fig. 60-61. Cu. Gravier, Sur les Annélides Polychètes rapportés par M. le D' Rivet de Payta (Pérou) (Bull. du Mus. d’'Hist. natur., t. XIV, 1908, p. 42). Un seul des exemplaires de cette espèce de Payta est entier; la partie postérieure est en voie de régénération. La longueur de ce spécimen est de 48%"; sa plus (*) E. Eurers, Die Polychæten des chilenischen und magellanischen Strandes. Ein faunistischer Versuch (Berlin, Weidmannsehe Buchhandlung, 1901, p. 164). (2) F. Mesnir, Études de morphologie externe chez les Annélides (Bulletin scientif. de la France et de la Belgique, t. XXIX, 1896, p. 193, PI. XII, fig. 30-32). ANNÉLIDES POLYCHÈTES. Cr grande largeur, de 1"",9; il possède 48 segments bien développés; une vingtaine environ étaient récemment régénérés. La face ventrale est très bombée; la face dorsale est plane ou même légèrement excavée. Une légère pigmentation brune couvre tout le corps; en avant, la ligne médiane ventrale est indiquée par une pigmentation un peu plus sombre. Le prostomium (PI. IX, fig. 49) à la forme d’une languette quadrangulaire à angles antérieurs arrondis. Il ne porte aucun appendice; il ne présente pas de trace de taches oculaires. Il est pigmenté sur ses deux faces, mais d’une façon plus intense sur la face dorsale. En arrière, à la limite du premier segment un peu échancré sur la ligne médiane, on remarque deux espaces elairs semi-cireulaires, non pig- mentés, correspondant peut-être à l'emplacement des organes nucaux. Par la bouche, sort une trompe très ramifiée qui montre même, en certains points, comme on peut le voir sur la figure 49, une pseudo-dichotomie. La première région du corps caractérisée par les soies aciculaires de la rame ventrale comprend les 17 premiers sétigères. Les branchies apparaissent au 7€ séti- gère. Dans les parapodes de la partie antérieure du corps (PL. IX, fig. 50), on distingue, au-dessus de la rame dorsale, une branchie très réduite. En arrière du mamelon séligère supérieur, il existe une languette présentant sur son bord libre une échan- crure large, mais peu profonde. Les soies correspondantes sont toutes annelées et plus ou moins arquées. À la rame ventrale, le mamelon est peu saillant; en arrière de celui-ci, est une languette moins saillante, mais plus large à sa base que celle de la rame dorsale. Le faisceau est composé de soies de plusieurs sortes : 1° de soies annelées qui sont de deux types : les unes grêles et de largeur graduellement décroissante de la partie profonde à l'extrémité eflilée; les autres à base très forte, diminuant brusquement de largeur dans la partie terminale crénelée sur l'un de ses bords; 2° de gros acicules (PI. IX, fig. 51 et 52), au nombre de 3 généralement, un peu coudés dans leur partie terminale ou distale; 39 de soies aciculaires disposées sur deux rangées, en éventail; ces soies un peu coudées dans leur partie terminale ont leur sommet recouvert de chaque côté par une sorte de plaque latérale, dont le bord arrondi dépasse un peu l'extrémité sur laquelle elle est appliquée (PI. IX, fig. 53 et 54). Au-dessous de ces écailles, on voit une série de rangées transversales de courtes stries longitudinales et disposées parallèlement les unes aux autres. Dans la seconde partie du corps (PL. IX, fig. 55), la branchie est beaucoup plus développée. En arrière du mamelon sétigère dorsal, est une languette bien déve- loppée un peu rétrécie au niveau de son insertion et étirée dans sa partie terminale. Les soies de la rame correspondante sont annelées, de forme grêle et très saillantes (PI. X, fig. 60). Au faisceau ventral, on observe des soies du même type que le LE é Ë : HER RUN rer à précédent, mais plus courtes, et en outre des soies aciculaires, au nompre de 5 ou 6, C.110 ANNÉLIDES POLXCHÈTES. semblables à celles de la région antérieure, mais moins robustes (PI. X, fig. 61). La languette, assez peu développée, n’est pas divisée en lobes; nulle part, il n'existe de festons ou de boutons à la face ventrale. Je ne vois nulle part non plus de soies en fourche. Comme chez les autres types de la même famille, les branchies, dont la taille croît d’avant en arrière, couvrent la face dorsale dans la partie terminale du corps. A l'extrémité de la région postérieure régénérée, on ne voit que deux petits appen- dices cylindriques anaux. L'espèce décrite ci-dessus rentre dans le groupe peu nombreux des Ariciens à langueite ventrale entière et par conséquent dans le genre Scoloplos Blainville: par la forme du prostomium, dans le sous-genre Nainereis Blainville, tel que l'ont défini Mesnil et Caullery ("). Dans le même groupe, se range l’Aricia lævigata Grube qui se distingue de l’espèce décrite ici par les caractères des parapodes et des soies et par les digitations de la trompe. À ce dernier point de vue, l’Aricien de Payta n’est pas sans analogie avec l'Anthostomum ramosum Schmarda (*); 1l ressemble aussi à lAricia platycephala Mac Intosh (*), dont 1l diffère surtout par la forme des languettes des parapodes, et, à un moindre degré, par celle des soies. : X. -- Famille des FLABELLIGÉRIENS Saint-Joseph. (Pnerusea Grube, CaLoréMiENs Quatrefages, Sipnonosromacezæ Johnston.) Genre STYLARIOIDES Delle Chiage. (Pnerusa Oken, de Blainville, Tropnonra Milne Edwards, Lopniocepnara Costa.) Stylarioides (Trophonia) capensis Mac Intosh PI. X, fig. 62-63. Trophonia capensis W.-C. Mac Intosh, The Voyage of H. M. S. Challenger, Annelida Polychæta, 1885, p. 363, PI. XLIV, fig. 7-8; PI. XXXIII À, fig. 1-3. : Trophonia capensis W.-C. Mac Intosh, Marine Annelids (Polychæta) of South Africa, 1904, part. I, p. 52. Stylarioides (Trophonia) capensis Mac Intosh. Ch. Gravier, Contribution à l’étude des Annélides Polychètes de la Mer Rouge, 3€ partie, 1906 (Nouv. Arch. du Mus. d'IHist. nat., 4 série, t. VIII, p. 172, fig. 336-340 dans le texte). (?) F. Mesnis et M. Cauzrery, Études de morphologie externe chez les Annélides (Bull. scient. de la France el de la Belgique, t. XXXI, 1898, p. 141). (?) L.-K. Scnmarpa, Neue wirbellose Thiere, 112 Hälfte, 1861, p. 62, PI XXVIL, fig. 217a. (%) W.-C. Mac Ixrosn, The Voyage of H. M. S. Challenger. Annelida Polychæta, 1885, p. 353, PI. XLIII, fig. 1-3; PL XII, fig. 16-17. ANNÉLIDES POLYCHÈTES. (Goma x Je rapporte avec quelque doute à l’espèce décrite par W.-C. Mac Intosh un Flabelligérien incomplet mesurant 20%" de longueur totale, 3° dans sa plus grande largeur et comptant 27 sétigères. Les soies des trois premiers sétigères sont fort longues; celles des 42 et 52 sétigères dépassent encore la longueur des soies des segments suivants. Ce qui me décide à rattacher le Flabelligérien en question au Stylarioides (Trophonia) capensis Mac Intosh, c’est précisément les caractères de ces soies. Les soies dorsales, plus ou moins arquées, ont des stries transversales assez espacées les unes des autres (PL X, fig. 62) et se terminent à leur extrémité libre par un petit crochet. A la rame ventrale, les soies sont également recourbées dans leur partie terminale (PL. X, fig. 63); elles présentent les mêmes caractères généraux que les corres- pondantes chez l'espèce de Mac Intosh; toutefois je n’y observe pas comme chez celles-ci les trois ou quatre stries profondes qui ressemblent à autant de cassures dans la partie distale de la soie. Elles sont, peut-être, un peu plus robustes en géné- ral, que celles qui ont été figurées par Mac Intosh. En tout cas, elles ressemblent davantage à celles de Stylarioides (Trophonia) capensis Mac Intosh qu'à celles de Stylarioides Kerguelensis Grube, qu'Ehlers (‘) a signalées sur les côtes du Chili. XI. — Famille des SABELLARIENS Saint-Joseph. (HermeLLIENS Quatrefages.) Genre SABELLARIA Lamark. Sabellaria Fauveli Gravier PI. IX, fig. 56-59; PI. X, fig. 64-69. Cu. Gravier, Sur les Annélides Polychètes rapportés par M. le Dr Rivet de Payta (Pérou) (Bull. du Mus. d'Hist. natur., t. XIV, 1908, p. 43). M. le Dr Rivet a recueilli de nombreux exemplaires de cette espèce, mais n'a rapporté aucun tube. L'un de ces exemplaires, en excellent état de conservation, mesure 21% de longueur totale; sa plus grande largeur ne dépasse guère 2"; celle des plus grands exemplaires atteint 3%, Dans la 2° partie du corps, dite région abdominale, entre la pinnule portant les uneinis et le faisceau de soies ven- trales, 1l existe à chaque segment une bande pigmentée en brun chocolat dont la teinte va en s’accentuant d'avant en arrière. Le nombre des segments sétigères est de 37 dans l’exemplaire mentionné; il s'élève jusqu’à 45 chez ceux de la taille maxima. Les tentacules, chez certains individus, sont pigmentés assez fortement (') E. Eurers, Die Polychæten des magellanischen und chilenischen Strandes. Ein faunistischer Versuch (Berlin, Weidmannche Buchhandlung, 1901, p. 180). C.118 ANNÉLIDES POLYCHÈTES. en brun: les branchies ont une teinte verte plus ou moins foncée sur laquelle les bourrelets ciliés se détachent en clair. L'opercule qui couronne la partie antérieure du corps (PL IX, fig. 56) est constitué par une triple rangée de grosses soies ou palées. La rangée externe constituant le cadre de l’opereule est composée de palées au nombre de plus de 50 chaque côté. Chacune d’elles (PI. IX, fig. 57) présente à considérer : 1° une longue tige basilaire qui s'enfonce profondément dans les tissus sous-jacents; 20 une partie moyenne élargie en battoir, coudée sur la précédente, couverte de fines stries transversales, avec des encoches très marquées sur les bords latéraux et se rétrécissant un peu vers le haut; 3° une grande épine médiane bordée de chaque côté d’expansions disposées suivant le mode penné; de chaque côté de celle-ci, on remarque une grosse épine à pointe recourbée en dedans. Les battoirs et leurs épines, seules parties externes de ces palées, dessinent le cadre de l’opercule. Le cercle moyen se compose de grosses soies de couleur noire (PL IX, fig. 58) formant la partie essentielle de l’opercule et dont les pointes convergent vers un point situé un peu plus près de la face ventrale que de l'autre. La partie interne présente un gros talon avec une épine conique épaissie à sa base, terminée en pointe mousse, presque normale à la parte externe; celle-ci s’eflile graduellement jusqu’à son extrémité recourbée vers la base de l’opereule. Le cercle interne est constitué par des palées de forme semblable aux précédentes (PL IX, fig. 59), couvertes par elles et de taille un peu plus réduite. Ces deux rangées internes de palées des- sinent un cône très surbaissé dont le sommet dépasse peu le plan formé par l’extré- mité des épines surmontant les palées externes. Au-dessous de la couronne opereulaire, on observe une rangée de petites lan- guettes qui ont l'aspect, sur la face ventrale, de perles ovales pigmentées en brun (PI. IX, fig. 56). Sur la face dorsale, un petit espace médian en est seul dépourvu. Les dimensions de ces perles vont en décroissant de la face ventrale à la face dorsale, vers laquelle s'incline légèrement l’opercule, qui n’est armé d’aucun crochet comme en possèdent les Pallasia Quatrefages. Les palées reposent sur une puissante masse musculaire qui est légèrement dépri- mée suivant la ligne médiane dorsale et qui s’excave profondément sur la face ventrale, au-dessous de la couronne opereulaire, tout en demeurant entière; cette partie basilaire de l’opercule présente sur toute sa surface des bandes pigmentaires parallèles qui s’interrompent sur un petit espace médian situé immédiatement au-dessus de la lèvre supérieure, et marqué d’une dépression longitudinale très fortement pigmentée qui correspond peut-être au pore unique de l’organe excréteur thoracique. De chaque côté de la base de Fopereule, on voit deux puissants lobes sur les bords et sur la face interne desquels s’insèrent de nombreux tentacules. Un bourrelet appliqué à la face interne du support paléigère forme la lèvre supé- rieure en arrière de laquelle s’insèrent les deux palpes (PL IX, fig. 56). Ce bour- ANNELIDES POLYCHÈTES. C°tro relet se continue, sur la face ventrale, en une membrane qui se prolonge en une longue gouttière médiane. Celle-ci est encadrée de chaque côté par un lobe épais, extérieurement, auquel est située une languette en pointe mousse sur son bord libre. Le faisceau sétigère est disposé en une rangée rectiligne se rapprochant un peu de la face dorsale d'avant en arrière. Les soies du premier sétigère, longues et grèles, sont garnies de barbules pennées très serrées (PI. X, fig. 64). Les bourrelets en ques- tion et leurs languettes sétigères sont séparés du segment suivant par un sillon bien marqué; on doit les considérer comme le premier segment réduit à la portion ventrale. Le second sétigère porte un faisceau de soies ventrales insérées sur son bord anté- rieur. Ces soies, moins saillantes que les précédentes, avec leurs barbelures pennées, appartiennent au même type qu'elles. Latéralement, au-dessus de cette rame ventrale, il existe, sur le bord antérieur du segment, deux appendices cirriformes, sans compter la branchie dorsale. Ïl n'y à pas de faisceau dorsal sur ce second sétigère, le premier visible sur la face dorsale. Aux trois segments suivants, il y a un faisceau dorsal et un faisceau ventral, ainsi qu'une branchie dorsale. Les branchies ont une taille croissant d'avant en arrière; elles prennent leur maximum de développement dans la région abdominale. Le faisceau dorsal, de beaucoup le plus développé, est fixé sur une languette de taille croissant du 32 au 5€ sétigère et portant des soies (PL X, fig. 65) élargies en spatule à leur extrémité terminée en pointe étirée; le bord antérieur de ces soies est profondément déchiqueté; outre de fines stries longitudinales, ces soies offrent dés stries transversales au-dessous de l'élargissement en spatule. La rame ventrale est très peu développée; elle est formée d’un petit faisceau de soies sans mamelon apparent; les soies ventrales sont du même type que les dorsales; leur taille est plus réduite et leur forme plus lancéolée dans la partie terminale (PL X, fig. 66). Au delà du 5 sétigère, commence la seconde région du corps ou région abdo- minale. Chaque segment porte, de chaque côté, une branchie dorsale, une pinnule garnie de plaques onciales sur son bord libre et un faisceau de soies ventrales (PIX fo 07). Dans la première région du corps, celui-ci est convexe sur ses deux faces. Sur la face dorsale entre les branchies, les rides qu’on observe en arrière de l’opercule se continuent sans interruption jusqu'à l'extrémité postérieure. [n'y a là aucun sillon marquant la séparation des segments. Sur la face ventrale, le corps se creuse d’une gouttière profonde dans la seconde région du corps; la dépression commence à la partie postérieure de la première région. La branchie (PI. X, fig. 67) s’insère dorsalement au-dessus de la pinnule dont elle est séparée assez largement; elle s’eflile graduellement de sa base à son extrémité. Sur sa face externe, elle présente dans toute son étendue des bourrelets transversaux sensiblement équidistants, dont la saillie s’atténue graduellement sur (C2R20 ANNÉLIDES POLYCHÈTES. les côtés; les extrémités de ces bourrelets en fer à cheval sont orientées vers la pointe libre de la branchie. Ils sont recouverts par une ciliation très dense; ces cils jouent sans doute un rôle important dans la circulation de l’eau à l’intérieur des tubes où vivent ces Polychètes; 1l en est vraisemblablement de même des soies en spatule des segments de la première région du corps. Les pinnules se présentent comme des crêtes transversales très saillantes dont le bord convexe est couvert par les plaques onciales. Leur étendue diminue régu- lièrement d'avant en arrière; en revanche, elles sont relativement plus saillantes en arrière qu'en avant. Les uneinis ont une forme allongée, avec 6 dents (PI. X, fig. 68); la dernière est peu distincte; la première est nettement séparée de la partie saillante qui la précède et sur laquelle s'attache une soie-tendon. Entre la pinnule et le faisceau des soies ventrales, s'étend un gros bourrelet pigmenté en brun chocolat, terminé par une languette, en avant de laquelle s’insère le faisceau com- posé d'une douzaine de soies dans la partie antérieure de la région abdominale. Ces soies (PL. X, fig. 69) très fines portent des appendices qui, dans la région voisine de la pointe terminale eflilée, paraissent être des écailles; mais, plus bas, ils ressemblent plutôt à des cornets emboîtés à bord libre incliné sur l’axe de la soie. La région caudale, sans parapodes ni soies, a les caractères habituels; elle est pigmentée dorsalement dans sa partie antérieure; elle est, comme d'ordinaire, recourbée vers le prostomium, sur la face ventrale. Cette espèce se rapproche de la Sabellaria fissidens Grube des côtes du Chili étudiée à nouveau par Ehlers (‘), par les caractères spéciaux des branchies avec leurs bourrelets ciliés et par ceux des soies (sauf ceux du faisceau ventral du premier sétigère et ceux des faisceaux ventraux de la région abdominale); les palées sont très différentes dans les deux espèces. XII. — Famille des SERPULIENS Burmeister, Grube char. emend. (Tribu des SABELLIDES.) Genre BRANCHIOMMA Käülliker, Claparède CHAR. EMEND. Branchiomma Rouler Gravier PIX, fig 70-757. Cu. Gravier, Sur les Annélides Polychètes rapportés par M. le D' Rivet de Payta (Pérou) (Bull. du Mus. d'Hist. natur., t. XIV, 1908, p. 44). Deux exemplaires de cette espèce nouvelle ont été rapportés de Payta, sans (!) E. Eurers, Die Polychæten des magellanischen und chilenischen Strandes. Ein faunistischer Versuch (Berlin, 1901, p. 189, Taf. XXIV, fig. 6-16). ANNÉLIDES POLYCHÈTES. (DS leur tube. Le plus grand a 18"" de longueur totale, jusqu'à l’extrémité des branchies; 1"",8 dans sa plus grande largeur. Le corps est bourré d’ovules déjà parvenus à un état avancé de développement. Le second exemplaire a 13"" de longueur. Ces animaux conservés dans l'alcool n’ont aucune coloration spéciale. Les branchies sont panachées; elles présentent des bandes alternativement inco- lores et brun rouge foncé. La collerette montre sur la face ventrale deux languettes assez développées se terminant en pointe mousse; ses deux lobes sont très largement séparés sur la face dorsale; ils s'étendent, en arrière, jusqu'au niveau du premier faisceau, puis remontent vers le haut, de façon à former une sorte de poche ouverte de chaque côté de la partie supérieure du sillon copragogue: celui-ci est assez large à ce niveau, mais peu profond. Il n’y a pas d'incisions latérales. Les branchies sont fixées sur deux lames presque demi-circulaires; elles sont au nombre de 12 de chaque côté. Les pinnules, de longueur moyenne, se prolongent presque jusqu’au niveau de l'extrémité de l'axe branchial. Tout près des extrémités des deux branchies les plus dorsales, est un œil très volumineux regardant vers l'intérieur, mais embrassant presque tout le pourtour de l'axe branchial (PL X, fig. 70). Au thorax qui compte 8 sétigères, la rame dorsale possède deux sortes de soïes bien distinctes : 1° des soies bilimbées plus où moins eoudées (PI. X, fig. 71), dont la partie terminale, longuement étirée, avec deux limbes couverts de fines stries obliques; 2° des soies en spatule (PI. X, fig. 72), droites, terminées par une pointe fine au-dessus de l'élargissement en spatule. Chez les jeunes Branchiom- ma vesiculesum Montagu, de Saint-Joseph (!) signale également des soies spatulées aux segments thoraciques situés en arrière du premier; mais il s’agit ici d’une forme adulte remplie d’ovules voisins de l’état de maturité. Les tores ventraux ont deux rangées de soies : 1° des crochets aviculaires (PI. X, fig. 73), avec leur crête bien développée et leur partie postérieure rétréeie et de longueur moyenne: 20 des soies en pioche, tordues et un peu renflées au sommet du manche (PL X, fig. 74); la partie terminale étirée en pointe fine, repose obliquement sur le manche. Les 8 boucliers thoraciques sont assez saillants: les deux premiers sont à peine séparés l’un de l’autre par un léger sillon. Ceux de l'abdomen sont divisés en deux parties égales par le sillon copragogue qui passe obliquement à l'autre face au niveau du premier segment abdominal, où se fait l’inversion des soies. Les sétigères abdo- minaux sont au nombre d’une trentaine. Les faisceaux ventraux sont composés de soies d’une seule sorte, plus où moins coudées, bilimbées (PIX, hs. 7 et 76): Chaque tore abdominal présente une seule rangée peu étendue et peu saillante de {!) Barox DE Saixr-Josern, Les Annélides Polychètes des côtes de Dinard, 3° partie (Ann. des Sc. natur., Zoologie, 7° série, t. XVII, 189%, p. 306, PI. XI, fig. 309). Arc de méridien équatorial, t. IN, (5). C.16 Cr22 ANNÉLIDES POLYCHÈTES. crochets aviculaires (PI. X, fig. 77), semblables à ceux du thorax, mais à partie postérieure beaucoup plus courte. Cette espèce nouvelle, que je dédie à M. L. Roule, appartient au groupe peu nombreux des Pranchiomma pourvus de deux yeux subterminaux seulement aux deux branchies médianes dorsales, comme Branchiomma bioculatum Ehlers () dont elle diffère d’ailleurs par tout le système de soies, notamment par les soies dorsales du thorax qui sont iei de deux sortes bien distinctes et non d’une seule, comme d'ordinaire. Ehlers rappelle à ce sujet que chez d’autres espèces, notam- ment chez la Branchiomma Kôüllikeri Claparède et la Branchiomma lobiferum Ehlers ; celte disposition est déjà indiquée par le fait que les mêmes branchies possèdent des yeux beaucoup plus développés que les autres. L’éminent annélidologue s’est demandé si la réduction du nombre des yeux branchiaux à deux constituait le commencement ou la fin d’une lignée phylogénique. Il semble que la localisation de ces organes des sens sur deux branchies dorsales et le développement plus considérable qu'ils y prennent marquent plutôt le terme que le début d’une série évolutive. (*) E. Eurers, Florida Anneliden (Mem. of. the Mus. of compar. Zool. at Harvard College, t. XV, 1887, p. 260, Taf. LIII, fig. 1-9). Paris, 7 décembre 1907. [Ce travail a été publié également dans les Archives de Zoologie expérimentale et générale, 4° série, t. X, 1909, p. 617-659, pl. XVI-XVIII (planches doubles).] EXPLICATION DES PLANCHES. EXPLICATION DES PLANCHES. PLaxcne V Fic. 1. Syllis palifica Ehlers. 1. Soie à deux pointes résultant de la soudure de la serpe et de la hampe. Gr. : 63 FiG. 2-7. Podarke pugettensis Johnson. Partie antérieure du corps, face dorsale. Gr. : 62. Partie antérieure du corps, face ventrale. Même grossissement. Parapode, région moyenne du corps. Gr. : 62. . Soie en fourche de la rame supérieure. Gr. : 635. . Soie à longue serpe de la rame inférieure. Gr. : 385. IQ GE © 1 . Soie à serpe courte de la même rame. Même grossissement. Fic. 8-10. Phyllodoce parvula Gravier. 8. Partie antérieure du corps, face dorsale. Gr. : 63. 9. Soie composée. Gr. : 860. 10. Partie postérieure du corps, face dorsale. Gr. : 63. Fic. 11. Pseudonereis gallapagensis Kinberg. 11. Partie antérieure du corps avec la trompe dévaginée, face ventrale. Gr.: 8. PLancnEe VI Fic. 12-14, 16. Eulalia personata Gravier. 12. Parapode de la région moyenne du corps. Gr. : 63. 13. Soie composée. Gr. : 635. f14. Partie postérieure du corps, face dorsale. Gr. : 62 16. Partie antérieure du corps, face dorsale. Gr. : 29. F1G. 15, 17-20. Pseudonereis gallapagensis Kinberg. 15. Partie antérieure du corps, avec la trompe dévaginée, face dorsale. Gr. : me 17. Parapode de la partie antérieure du corps. Gr. : 36. 18. Soic à arête longue. Gr. : 385. 19. Soie à serpe courte. Gr. : 385. 20. Parapode de la partie postérieure du corps. Gr. : 36. 21. Partie antérieure du corps, face dorsale. Gr. 29% a0* 33. ,, +. 16, ANNÉLIDES POLYCHÈTES. PLancue VII Fic. 21-28, Marphysa Schmardai Gravier. 529) Parapode de la région moyenne du corps. Gr. : 49. Soie simple du faisceau supérieur. Gr. : 635. Soie en peigne du faisceau supérieur, dans la région antérieure du corps. Gr. : Soie à arête courte du faisceau inférieur. Gr. : 635. Soie à arête longue du même faisceau. Gr : 635. Crochet encapuchonné. Gr. 635. Soie en peigne du faisceau supérieur, dans la région postérieure du corps. Gr. : Fic. 29-30. Lumbriconcreis letraura ScnMARDA. Soie encapuchonnée. Gr. : 385. Soie encapuchonnée, autre type. Gr. : 385. Fic. 31-32. Chrysopetalum Riveli Gravier. Parapode de la région moyenne du corps. Gr. : 62. | Palée. Gr. : 385. Prancne VIII Vic. 33-34. Chrysopetalum Riveti Gravier, Soie à serpe longue. Gr. : 635. | Soie à serpe courte. Gr. : 635. FiG. 35-36. Audouinia polytricha Schmarda. Soie capillaire. Gr. : 320. Crochet. Gr. : 320. Frc. 37-38. Heterocirrus sp. ? Partie antérieure du corps, face dorsale. Gr. : 32. $ Crochet de la rame inférieure. Gr. : 635. F1G. 39-45. Dodecaceria opulens Gravier. Partie antérieure du corps vue de profil. Gr. : 17. Soie capillaire limbée. Gr, : 385. Parapode du 64€ sétigère. Gr, : 133. Crochet en cuiller du 21€ sétigère, rame dorsale. Gr. : 385. Crochet en cuiller du 21€ sétigère, rame ventrale. Gr. : 385. Crochet dorsal du 64€ sétigère. Gr. : 385. Crochet ventral du 64€ sétigère. Gr. : 385. PLancue IX Fic. 46-48. Polydora sp. ? Première soie dorsale du 5€ sétigère. Gr. : 385. +9 47. . Le même, vu de profil. Gr. : 635. EXPLICATION DES | PLANCHES. (> Crochet encapuchonné vu de face. Gr. : 635. F1G. 49-55. Scoloplos Grubei Gravier. Partie antérieure du corps, face ventrale. Gr. : 17. Parapode de la partie antérieure du corps. Gr. : 49. 51. Acicule de la rame ventrale, partie antérieure du corps. Gr. : 133, 60. . Soie aciculaire de la partie postérieure du corps. Gr. : 385. -] [=] SI 1 © 1 I 1 77. OU a Partie antérieure du même. Gr. : 535. . Soie aciculaire vue de profil. : Gr. 535. &. La même, vue de face. Gr. : 535. Parapode de la partie postérieure du corps. Gr. : 49, Fic. 56-59, Sabellaria Fauveli Gravier. Partie antérieure du corps, face ventrale. Gr. : 17. Palée de la rangée externe. Gr. : 49. Palée de la rangée moyenne. Gr. : 49. Palée de la rangée interne. Gr. : 49. PLaANcHE X Fic. 60-61. Scoloplos Grubei Gravicr. Soie annelée. Gr. : 635. Fic. 62-63. Stylarioides capensis Mac Intosh. . Soie dorsale. Gr. : 635. . Soie ventrale. Gr. : 320. L'1G. 64-69. Sabellaria Fauveli Gravicr. Extrémité libre d’une soie du 127 sétigère. Gr. : 385. 5. Soies dorsales du 3° sétigère. Gr. : 114. . Soies ventrales du 3° sétigère. Gr. : 114. Parapode de la région abdominale. Gr. : 29. . Plaque onciale. Gr. : 635. i . Soie ventrale de la région abdominale. Gr. : 320 : ! Pic. 70-77. Branchiomma Roulei Gravier. Partie terminale d'une branchie oculifère. Gr. : 62 Soie dorsale thoracique, limbée. Gr. : 385. Soie dorsale thoracique, en spatule. Gr. : 385. . Crochet aviculaire thoracique. Gr. : 639. Soie en pioche des tores ventraux du thorax. Gr. : 655. . Soie limbée abdominale. Gr. : 385. Autre type de la même sorte de soie. Gr. : 385. Crochet aviculaire abdominal. Gr. : 635. TABLE DES MATIÈRES. Pages INTRODUCTION 44 ere ae eau rendements de et ce CT TT CT 93 I. Famille des Syzriniexs Grube. SYiispalificarhlers PIENERREMEPE EE PEP TT EEE 00 0 96 IT. Famille des IÉsrontENxS Grube. Podarke pugettensis Johnson; PI. V, fig. 2-7 .............. ne D On eo à 97 III. Fanulle des PnycLropociexs Grube. PhyllodocerparvulalGravier PLNP Mets AO EEE EE EE 98 Bulalia personatal\Graviens PVR OA TA MG RER EE TER PEER EE CE 99 IV. Famille des NÉRÉIDIENS Quatrefages. Nereis acutitoha Ehlerss::5 22.4" tee ce-ceeemct--cccncccm eee EEE 101 Pseudonereis gallapagensis Kinberg; PL. V, fig. 11, PI. ML, fig. 15, 17-20 .............. 102 V. Famille des Euniciens Grube. Marphysa corallima Rüinbere "PER eer ee e-cTeE ee Ce EC CCE CE CCC TETE 10) MarphysaSchmardar Gravier PIN Ge 2128 EP PE PE PP EEE CEE CCC ET 10) MarphySasp re rt rec creme eee Cire CCC CCE ECC TT ECOUTER 107 PumbriconerersttetrauraiSschmarda PI VIP Me 29 30 RE CR TEE 107 VI. Famille des PALMYRIENS. Chrysopetalum Riveti Gravier; PI. VIL, fig. 31-32, PI. VIII, fig. 33-34 ....................... 108 VIT. Famille des CrrRATULIENS Carus. Audouiniapolytricha Schmardas PL NI fig 35536 RC EEE CCC CCC CCE 110 Heterocirrus sp PIN D NOTE Se RCE Ce eee ne CCE CCC CIC CO III Dodecaceritiopulens Gravier REINE 008 SERRE 112 VIII. Fanulle des SPIONIDIENS Sars. Polydorasp PIE GP GER Se EEE Pre Er EE A D 0 0 114 IX. l'amille des Aricrens Aud, et Edwards. Scoloplos Grubei Gravier; PI. IX, fig. 49-55, PL X, fig. 60-61............ ue 114 X. Famille des FLABELLIGÉRIENS Saint-Joseph. Stylarioides capensis Mac Intosh; PI. X, fig. 62-63 ....................... Fan ETS Er 116 XI. Famille des SaBELLARIENS Saint-Joseph. SabellaritFauveliGravier Pl IX Go 56-59 PIX Pipe GA GORE ER EPP EE PE RE EEE CEE 117 XII. Famille des Serruriexs Burmeister. BranchommanhRoule/Gravriers PES ei PERRET EE PEER En Lao éco à 120 Mission de l Equateur Annélides pl. Werner a Winter Frankéirt Ml Ch.Gravrier det ANNÉLIDES POLYCHÈTES DE PAYTA [PÉROU) Mission de l'Equateur Annélides pl.il. EE ANT Chbravter del Berner u Winter Frankfurt M ANNÉLIDES POLYCHÈTES DE PAYTA (PÉROU) Mission de l Equateur Annélides pl S et > TONER CMCOUNIERNT EUGES Ch Gravier del ANNÉLIDES POIYCHÈTES DE PAYTA (PÉROU) Werner u Winter Frankfurt $M ANNÉLIDES POLYCHÈTES DE PAYTA (PÉROU) © ; DRE Pr ee el : 1 4& Ch Gravier del (NUL fi | il | de lOn 155 M l Equateur re TE EU ë EC RRTRoBRR SUR) CETTE ; ne _S en Prune ES 63 ANNÉLIDES POIYCHÈTES DE PAYTA (PÉROU) SUR QUELQUES OLIGOCHÈTES DE L'ÉQUATEUR: PAR Le B°-W. MICHAELSEN. (HaAuBoURG.) Le présent travail est consacré à l'étude des Oligochètes recueillis par le D' River au cours de son voyage d'exploration dans l'Équateur. Comme on pouvait s’y attendre, la plus grande partie de cette collection se compose d'individus de la sous-famille des Glossoscolecinae (famille des Glossoscolecidae). Toutes les formes déterminables appartiennent en effet au grand genre Rhinodrilus des Glossoscolécinés. L'intérêt principal de l'étude de ces Oligochètes réside dans les documents qu’elle a fournis sur les rapports systématiques et phylétiques entre les trois sous-genres des /hinodrilus, grâce surtout à l'étude précise du Ph. (Tham- nodrilus) euzonus Cocx. RHINODRILUS (THAMNODRILUS) RIVETI n. sp. L’exemplaire examiné était complètement parvenu à l’état de maturité sexuelle; mais 1l s’était mal conservé et fragmenté. Description extérieure. Dimexsions : Longueur, environ 400"; épaisseur 11"-14%%, Nombre des seg- ments, environ 2/0. La coloration dorsale était un noir verdâtre sombre, terminée aux côtés assez brusquement et inégalement et interrompue sur la partie antérieure du corps par des bandes intersegmentaires dépourvues de pigment, qui s’élargissent sur les côtés du Ver. (Barres SUR QUELQUES OLIGOCHÈTES DE L'ÉQUATEUR. Le LOBE CÉPHALIQUE est invisible, rétracté (ainsi que le 1°" segment). Le segment visible le plus antérieur doit être désigné comme deuxième segment, s’il n’est pas considéré comme se composant des segments 1 et 2 soudés ensemble; il est partagé, dans la ligne des pores néphridiens, par un sillon longitudinal rectiligne. Les sors ventrales commencent au 5° ou au 8° segment; les soies latérales au 8° ou au 0". Sur les parties antérieure et moyenne du corps, elles sont très fines; elles grandissent à partir de la limite du dernier tiers du corps et atteignent à la partie postérieure une longueur de 1,85. Elles sont partout réunies étroitement par paires, très serrées sur le côté, moins rapprochées sur la face ventrale (ab > cd). Dans la région postérieure du corps, les paires s’écartent très peu, de telle sorte que les soies paraissent encore en cet endroit étroitement aceouplées. La distance dorsale médiane des soies sur les parties antérieure et moyenne du corps est à peu près les ; de la circonférence de ce dernier; elle diminue vers la région terminale et à la partie postérieure du corps, elle ne dépasse que de très peu la moitié de la circonférence de l'animal. La distance médiane entre les paires ventrales est, dans la région antérieure, deux fois aussi grande que celle qui sépare les paires d’un même côté; elle se resserre beaucoup dans la région du clitellum, en comparaison de la distance des paires d'un côté, n'étant qu'environ les * de cette dernière; derrière le clitellum, elle s’élargit à nouveau, sans atteindre cependant l’écarte- ment qu'elles avaient en avant, atteignant presque, à la partie postérieure du corps, les © de la distance moyenne. (Au 1i° segment aa: bc: dd—6:3:21; au 23° segment, aa: bc:dd=—6:8:114; au 220° segment, aa: bc: dd=—6:5:18). Les grandes soies de la partie postérieure du corps ont une longueur de 1"",85 et une épaisseur maxima de 170!; elles sont légèrement recourbées en forme d’S et pourvues de nodulus; leur extrémité distale est ornementée d’entailles nettes, mais peu profondes, s'étendant sur le ; de la circonférence de la soie, et entre lesquelles se trouvent des saillies en forme d’écailles, aplaties. Les entailles sont disposées en quatre lignes longi- tudinales régulières, de 10 chacune. Ces encoches ne sont pas disposées de façon à s'opposer exactement, ni à alterner régulièrement; leur arrangement est quelque peu irrégulier. Les soies normales, plus petites, des parties antérieure et moyenne du corps ne sont pas examinées en détail. Les soies de la région du clitellum (les ventrales seulement? les dorsales n’ont pu être étudiées, car elles étaient tombées) sont transformées en SOIES SEXUELLES; elles ont environ 5"" de long et 110% d'épaisseur maxima : Elles sont droites et raides, sans nodulus et ornementées, dans la moitié distale, de quatre rangées longitudinales d’entailles au nombre de 15 environ dans chaque rangée; ces entailles sont assez profondes et assez larges. Le bord distal, concave et légèrement arqué, est couvert par une protubérance arrondie en forme d’écaille. L’extrémité distale des soies sexuelles est en forme de griffe; elle est concave d’un côté et convexe sur le côté opposé. SUR QUELQUES OLIGOCHÈTES DE L'ÉQUATEUR. C.129 Les PORES NÉPHRIDIENS commencent au sillon intersegmentaire 2/3; ceux de la partie antérieure du corps sont situés un peu au-dessous de la ligne des soies d, les autres, dans les parties moyenne et postérieure du corps, sur la ligne des soies d. Le cLiTeLLuM, vaguement délimité et peu reconnaissable par suite de la mau- vaise conservation du spécimen, semble avoir été en forme de selle ou, tout au moins, avoir été peu développé sur la face ventrale; en tout cas, la partie ventrale médiane entre les raies de puberté manque. Il s'étend du (17°?) 18° au 28° seg- ment (—11 segments sinon 12). Une paire de petites RAIES DE PUBERTÉ s'étendent un peu au-dessus de la ligne des soies b, du milieu du 20° (ou du commencement du 21°) segment jusqu’au milieu du 25° segment. Chaque rate de puberté montre un fin sillon longitudinal qui partage la raie en deux autres parallèles étroitement serrées l’une contre l’autre. Ces sillons longitudinaux ne s'étendent cependant pas tout à fait Jusqu'au commen- cement des raies de puberté, mais seulement jusqu’au milieu ou jusqu’au commen- cement du 21° segment. On ne distingue pas de PORES MALES ET FEMELLES. Il y a quatre paires de PORES DE SPERMATHÈQUES, qui se trouvent sur les sillons intersegmentaires 5/6, 6/7, 7/8 et 8/9, et sont situés un peu au-dessous de la ligne des pores néphridiens, vraisemblablement dans la ligne des soies d. Les paires de soies ventrales des 17° et 18° segments (et d’autres segments? sont implantées dans des bourrelets glandulaires peu distincts, paraissant circu- laires. Organisation intérieure. Les pissépimEnTs 6/7, 7/8 et 8/9 sont très fortement épaissis; le dissépiment 9/10 l'est faiblement; l'épaisseur des dissépiments suivants diminue graduellement, de sorte qu'ils deviennent bientôt très faibles. Tuse picesrir. — Le sixième segment est muni d’un gésier assez gros. Les segments 7 à 14 renferment 8 paires de glandes de Morren. Ces glandes débouchent ventralement dans l’œsophage, s'étendent de chaque côté de ce dernier, redressées vers le haut. Elles sont en forme de haricots allongés; leur extrémité supérieure est étranglée de façon à former une tête. Les glandes de Morren de la première paire dans le 7° segment sont beaucoup plus petites que celles des paires posté- rieures ; celles de la deuxième paire, dans le 8° segment, sont beaucoup plus grandes que celles de la première paire, et plus petites que celles de la troisième paire; celles des 4 paires postérieures sont les plus grosses, et presque de la mème grosseur. La partie moyenne du tube digestif montre, dans sa partie antérieure, de forts renfle- ments latéraux; plus loin, on voit qu'il a dû exister un typhlosolis, mais le mauvais état de conservation de la pièce ne permet pas de le reconnaître avec certitude. Arc de méridien équatorial, t. IX, (5). C.17 CM90 SUR QUELQUES OLIGOCHÈTES DE L'ÉQUATEUR. APPAREIL CIRCULATOIRE. — Le vaisseau dorsal est simple; il est fortement dilaté dans la région antérieure des organes génitaux et dans les segments suivants. Les anses cardiaques les plus postérieures se trouvent dans le 12° segment. ORGANES SEXUELS MALES. — Les segments 10 et 11 renferment 2 paires de vési- cules testiculaires. Ces vésicules, groupées par paires, entourent l’œsophage, mais elles paraissent ne pas l’envelopper entièrement. Par contre, elles s'étendent jusqu’au vaisseau dorsal où elles semblent se terminer. Par suite de la finesse et du mauvais état de conservation de la membrane des vésicules testiculaires, on ne peut établir avec certitude s’il existait une communication dorsale médiane entre les éléments composant chaque paire. Cependant, il n'y a pas apparence que la masse solide et conglomérée que contient chaque vésicule testiculaire se termine ici par une partie régulièrement arrondie. Il n’est pas non plus possible d’aflirmer qu'il existe une connexion ventrale-médiane. De plus, on ne peut établir si ces vésicules contenaient, outre les testicules (qu’on n’a d’ailleurs pu reconnaitre), des entonnoirs vibratiles, de la semence friable ou quelques autres organes, comme des anses cardiaques et des glandes de Morren. Il ne semble pas y avoir rien eu de ce genre. Deux paires de vésicules séminales, simples et arrondies, attachées aux dissépiments 10/11 et 11/12, s'étendent dans les 11° et 12° segments. Les vésicules séminales sont plus petites que les vésicules testiculaires et se replient sur la face dorsale latérale de l'œsophage. Les SPERMATHÈQUES sont simples et en forme de boyau, ou en forme de massue grêle, légèrement élargies à leur extrémité proximale. Leur longueur est variable, parfois très considérable. Les spermathèques des paires antérieures semblent plus courtes que toutes les autres. Lieu de trouvaille. ET Pelado, dans la Cordillère occidentale, sur la frontière entre la Colombie et la République de l'Équateur, à 4150" d'altitude, janvier 1903. REMARQUES. Le Rhinodrilus (Thamnodrilus) Riveti n. sp. est très voisin de deux espèces, également originaires de l’Équateur, Rhinodrilus (Th.) magnus (Cocx.) (') et Rhino- drilus (Th.) Beddardi (Cocx.) ("). se distingue de ces deux espèces, tout d’abord, par la disposition des soies; ainsi, chez aucune des deux espèces de CoenErri on ne trouve ce surprenant rapprochement des soies ventrales dans la région du cli- (*) L. Cocnerr, Gli Oligocheti della Regione Neotropicale, Parte seconda. In : Mem. dell” Acc. Torino, 28 série, t. LVI, p. 222, 224, Tav. IL, fig. 47 et 48. SUR QUELQUES OLIGOCHÈTES DE L'ÉQUATEUR. Cror tellum. De plus, CoexeTrT: ne mentionne pour aucune de ses deux espèces un allon- gement des soies de la partie postérieure du corps; il donne seulement la longueur générale normale des soies comme étant d'environ 1"® (alors que les longues soies du Rh. Rive ont 1,85). On trouve aussi des différences dans l’organisation inté- rieure. Rh. Riveti est semblable à Rh. magnus en ce qui concerne les DISSÉPIMENTS épaissis, mais il diffère en ce point de Rh. Beddardi; par contre, il ressemble à celui-ci par le nombre des anses cardiaques intestinales (dernière paire dans le 12° segment), tandis qu'il s’écarte par là même du ÆRh. magnus. Ni l'une ni l’autre des espèces de CocnerTri ne présentent les différences de grosseur dans les GLANDES DE MORREN que nous trouvons chez Rh. Riveti. Enfin, il existe aussi une différence importante dans la forme des SPERMATHÈQUES qui, chez Rh. Beddardi, sont très petites et ca- chées dans les parois du corps, alors que chez les deux autres espèces elles sont situées dans la cavité générale; mais elles sont, chez Rh. magnus, petites, aplaties, en forme de sac, tandis qu'elles sont en forme de boyau ou en forme de massue allongée chez Rh. Rivetr. RHINODRILUS (THAMNODRILUS) EUZONUS (Cogn). 1906. Rhinodrilus (Thamnodrilus) euzonus Cognetti, Gli Oligocheti della Regione Neotropicale. Parte seconda. In : Memor. dell Acc. Torino, 2° série, t. LVI, Tav. I, fig. 22, 234, 23h. L’exemplaire décrit est un adulte. Lieu de trouvaille. EI Pelado, dans la Cordillère occidentale, sur la frontière entre la Colombie et la République de l'Équateur, à 4150" d'altitude, janvier 1905. REMARQUES. Le spécimen étudié appartient sans doute à l'espèce découverte auparavant dans l’Équateur par Coenerri; bien qu'il présente certaines divergences par rapport à la description originale, Comme Cocxerri a eu l’amabilité de me communiquer deux exemplaires typiques, j'ai pu établir avec certitude, par une nouvelle étude du type, la position systématique du spécimen en question ici. J'ai tout d’abord trouvé, par l'étude du spécimen du Dr River, une différence importante dans la forme des éLanpes pe MorREn antérieures et postérieures. Les cLanpes DE Morrex des trois paires antérieures dans les 7°, 8° et 9° segments sont grandes, longuement pédiculées, avec des corps en forme de haricots aplatis, possédant à leur bord interne concave un petit tampon en forme de massue. L’en- veloppe de ces glandes des trois paires antérieures est très mince, comme si elles C.132 SUR QUELQUES OLIGOCHÈTES DE L'ÉQUATEUR. avaient été soufflées (fig. 1). Il en va tout autrement des GLANDES DE Morrex des cinq paires postérieures dans les segments 10°-14°. Elles sont beaucoup plus petites que les antérieures, avec un pédicule court et robuste; leurs corps sont épais, en forme de cylindre enroulé en un demi-cerele étroit, et dont l'extrémité recourbée en arrière porte un appendice assez peu mince et fortement replié. L’enveloppe de Fig. 1. Ris ces glandes est épaisse et opaque (fig. 2). Dans la description de CoanEerri, cette différence caractéristique entre les diverses paires de glandes de Morren n’est pas nettement visible. Coaxerrt dit : « Hanno forma oblunga, rigonfia o compressa : talora recano una breve appendice ben distinta sia pel diametro minore che per la colorazione rosso-vinosa » (!). CoenEeTTI avait en vue, sans aucun doute, les deux formes comme lindique dans la description l'usage de o et de talora. L'étude d’un échantillon typique a prouvé que, dans ses caractéristiques importantes, il ressemble au spécimen du Dr River, (Les fig. 1 et fig. 2 représentent des glandes de Morren de la deuxième et de la sixième paire d’un spécimen typique). Sur cet échantillon typique, on peut constater que le passage des grosses glandes bour- souflées à celles de plus petites dimensions et rétrécies n’est pas sans présenter de transition. Chez celui-ci, les LANDES DE Morrex de la quatrième paire étaient beaucoup plus petites que celles des trois premières paires, mais un peu plus grandes cependant que celles de la cinquième à la huitième paire. Leur apparence et leur figure montrent aussi qu'elles formaient la transition, bien qu'elles doivent être indubitablement rangées avec celles du groupe postérieur de ces organes. Je n'ai pas pu trouver ces glandes intermédiaires d’une façon certaine dans le spécimen du DT River, mais ceci tient peut-être au mauvais état de conservation de l’échantil- (") « Elles ont une forme allongée, gonflée ou comprimée; certaines portent un court appendice, visible distinctement tant par le diamètre moindre que par la coloration rouge-vineux. » ( Note du traducteur.) 2 SUR QUELQUES OLIGOCHÈTES DE L'ÉQUATEUR. CÈTrS lon. Maintenant, il s’agit de savoir quelle est l’importance morphologique de eette différence de forme qui existe entre les diverses paires de GLANDESs DE Morrex. À un premier examen superficiel, je erus pouvoir dire qu'elle provenait d’un état de contraction différent et que, dans un état morbide de l'animal, une vague de sang provenant d'une pulsation allant d’arrière en avant est passée dans les cinq paires postérieures des GLANDES DE MorkEN, tandis qu’elle n’occasionnait dans les paires antérieures qu'un simple gonflement. Un examen plus approfondi me fit changer d'opinion. D'abord le fait que la même différence existait chez deux spécimens de deux collections différentes, conservés d'une façon totalement dissem- blable, parlait contre une ressemblance accidentelle. L'examen attentif montrait que les divergences de forme des GLANDES DE MoRREx n'étaient nullement dues à la contraction ou au boursouflement des unes ou des autres, mais que nous avions sous les yeux des formes différentes de développement. En fait, la plupart des espèces du grand genre Rhinodrilus et de quelques genres voisins nous montrent constamment l’une ou l’autre de ces formes de GLANDES DE Morrex, qu'il est facile de faire dériver l’une de l’autre. La forme originelle est vraisemblablement une forme cylindrique, se rapprochant d’un cylindre droit ou légèrement courbé si elle s'applique le long de l’æsophage; son extrémité libre, fermée, est quelque peu modifiée à un stade ultérieur. Cette modification porte sur un étranglement plus ou moins prononcé qui se marque extérieurement dans l’aspect de la GLANDE DE MoRREx. Au premier stade, cet appendice est à peine plus mince que le corps principal de la glande. C’est le stade où sont arrivés le Rhinodrilus (Thamnodrilus) Riveti n. sp. et beaucoup d’autres Rhinodrilus. Un stade plus avancé nous montre une courbure et un enroulement plus accentués des glandes tout d’abord rectilignes. Par cet enroulement, auquel ne participe pas l’appendice étranglé, la base de cet appendice, qui garde encore sa forme et sa grosseur, se rapproche du milieu du corps de la glande. On voit une forme de ce genre dans les glandes de Morren des cinq paires postérieures (10° à 14°segment) du Rh. (Th.) euzonus (fig. >). Le dernier stade de cette évolution est représenté par les glandes de Morren des trois paires anté- rieures (7°, 8° et 9° segments) du Ah. (Th.) euzonus (fig. 2), ainsi que chez beau- coup d’autres espèces de Rhinodrilus. Chez ceux-ci, le côté concave de la glande courbée se raccourcit considérablement par suite d’un développement énorme du côté convexe. Ainsi se réalise la forme de fève chez laquelle la partie moyenne du bord concave correspond à l'extrémité distale libre originairement, alors que le corps de la canne De Morrex avait une forme rectiligne. Au milieu du bord concave on trouve le plus souvent un appendice très petit, qui est l’homologue du grand appendice qu'on remarque à l'extrémité distale libre des glandes recti- lignes. Dans les éLaxpes DE Morrex des trois paires antérieures du Zik. (Th.) euzonus, on trouve cet appendice fixé à la région moyenne du bord concave et ayant encore distinetement l'aspect d’un très petit tronçon en forme de massue Cr0/ SUR QUELQUES OLIGOCHÈTES DE L'ÉQUATEUR. (voir fig. 1). I résulte donc de là que l'expression talora dans la description que donne Coanerri des glandes de Morren n’est pas justifiée. Chez d’autres espèces de Rhinodrilus, lappendice des glandes en forme de haricot est indistinct ou même complètement avorté. Suivant mon opinion, la différence existant dans la forme des diverses paires de GLaANDESs DE Morrex chez Rh. (Th.) euzonus a aussi une importance au point de vue phylétique. Le fait que, par cette différence, les trois paires antérieures se trouvent nettement distinctes des paires postérieures, fait conclure à un rapport phylétique lié à une différenciation des sous-genres Rhinodrilus et A ptodrilus issus du sous-genre T'hamnodrilus. Chez les Thamnodrilus, nous trouvons en général un plus grand nombre (6 à 8 paires) de glandes de Morren uniformes, dont les paires les plus antérieures appartiennent au 5° segment. Par contre, les Rhinodrilus ont seulement trois paires dans les 5°, 8° et 0° segments, tandis que chez les A ptodrilus justement ces trois segments sont privés de GLANDES DE MorREx, qu'on n’en trouve qu'à partir du 10° segment et dans les suivants; celles-ci sont homologues des paires postérieures des T'hamnodrilus. Une telle différenciation des glandes de Morrenx entre les trois paires antérieures et les cinq paires postérieures, comme cela est réalisé chez Rhinodrilus (Thamnodrilus) euzonus, explique d’une part la formation du sous-genre ARhinodrilus (par réduction des 5 paires postérieures), de l’autre celle du sous-genre Aptodrilus (par réduction des 3 paires antérieures). Rhinodrilus (Th.) euzonus semble du reste être plus près de l’origine du sous-genre Rhinodrilus, car 1l montre un développement plus fort des trois paires antérieures. Ce schéma phylétique repose sur l'hypothèse que le Thamnodrilus, muni d'un plus grand nombre de GLANDES DE MorrEx, représente l’état originel, d’où provient, par réduction, la triple paire de glandes de Rhinodrilus. Cela ne me paraît cependant pas encore démontré d’une façon sûre. Il est en effet en opposition avec l’ancienne hy- pothèse que des formes comme l’Hesperoscolex barbadensis (BeDp.), munies de trois paires de poches æsophagiennes simples en forme de sac dans les 7°, &° et 9° seg- ments, représentent le point de départ des Glossoscolécinés à GLANDES DE MORREN à paires multiples. Cette dernière hypothèse est fondée sur le fait que cette dispo- sition des LANDES DE Morrex est la plus fréquente chez les Glossoscolécinés, et que la structure la plus simple de ces glandes telles qu’on les trouve chez les Hesperoscolex doit être primitive. Mais le nombre des glandes de Morren est variable chez Hesperoscolex. I existe peut-être aussi un Hesperoscolex dont les GLANDES DE More simples et en forme de sac répondent au nombre de celles du Thamno- drilus et dont cette forme pourrait provenir directement. Si l’on ne conelut pas à une origine multiple des Glossoscolécinés qui possèdent trois paires de GLANDES De MorRrex dans les segments 7 à 9, on ne pourrait done penser que les autres genres où ce caractère apparaît (tels que Pontoscolex, Sporadochaeta et Opisthodrilus) sont des formes de réduction comme Rhinodrilus (Rhinodrilus provenant de SUR QUELQUES OLIGOCHÈTES DE L'ÉQUATEUR. (r39 Thamnodrilus). Dans tous les cas, que nous fassions dériver les Rhinodrilus des Thamnodrilus ou le contraire, le genre Hesperoscolex doit être considéré comme le genre primordial des Glossoscolécinés. Il y a encore une particularité d'organisation à examiner. D’après Cocnerri, les vésicules testiculaires sont « fra loro nettamente separate » ("). Ceci ne se vérifie pas sur le spécimen du D' River. Chez celui-ci, les vésicules testiculaires, aplaties et arrondies dans la portion médiane, sont reliées l’une à l’autre par un boyau court et assez épais, disposé en travers. Ce boyau de jonction médiane n’est pas toujours facile à constater; aussi ne puis-je dire s’il existait aussi dans le spécimen typique que J'ai étudié, car J'avais en vue d’autres organes lors de la première préparation. Il me semble aussi qu’il existe une communication entre les vésicules testiculaires de chaque segment. RHINODRILUS (APTODRILUS) UNCINATUS n. sp. Deux exemplaires adultes ont été étudiés. Lieu de trouvaille. ÉqQuareur; 1906. Extérieur. 2 ©) Dimension des échantillons complets : longueur : 10"; épaisseur : 8" à gmm 55, nombre de ssgments, 104. COULEUR : gris. Les Sores ventrales et latérales commencent au 3° segment; elles sont fines et en forme d’S sur la partie antérieure du corps; elles deviennent plus grosses sur la partie postérieure du corps; à l'extrémité postérieure, elles ont finalement une longueur de 1,6, et une épaisseur de 76% au-dessus du nodulus. (Les soies les plus grandes d’un exemplaire typique beaucoup plus grand de Rhinodrilus ( A.) excelsus, Cocx., se montrent beaucoup plus grêles, n’ayant, au même point, qu'une épaisseur de 2"). Les grandes soies du Rh. ( A.) uncinatus sont en forme d'S, avec un nodulus bien visible, situé à quelque distance au-dessus du milieu; elles sont forte- ment courbées en forme de crochet à leur extrémité distale; de même que les petites soies de la partie antérieure du corps, elles montrent une ornementation qui consiste en entailles peu profondes, limitées en forme d’arc; elles sont beaucoup plus petites que la largeur de la soie et rangées en 4 lignes très irrégulières. Les (1) « Séparées nettement l’une de l'autre. » (1806 SUR QUELQUES OLIGOCHÈTES DE L'ÉQUATEUR. soies sont géminées, très serrées à la partie antérieure du corps, surtout les latérales (ici cd ab); elles sont moins serrées sur la partie postérieure du corps (ab — cd — | aa). La distance dorsale médiane des soies de la partie antérieure du corps se rapproche des ? de la circonférence du corps; elle est plus étroite à la partie postérieure du corps (dd —;— ju). La distance ventrale médiane des soies est quelque peu plus grande que la distance entre les paires d’un côté, en particulier à la partie antérieure du corps; c’est moins apparent à la partie postérieure (sur la partie antérieure du corps, aa — ; bc). La disposition des soies n’est pas tout à fait régu- lière à la partie postérieure du corps, étant en certains points quelque peu différente sur deux segments voisins. Les soies ventrales (et dorsales?) du segment à vésicules séminales sont trans- lormées en So1Es SEXUELLES; elles sont plus grandes que les autres, d'environ 1" de long et de 50* d'épaisseur au milieu, droites à l'exception de lextrémité distale qui est légèrement courbée, sans nodulus distinet et ornementées dans le tiers distal. L’ornementation consiste en entailles très profondes disposées en 4 rangées longitudinales régulières au nombre de 8 environ dans chaque série. La largeur de o ces entailles est presque les ; de celle de lasoie; elles se terminent très nettement à l'extrémité proximale, mais d’une façon peu nette et peu profonde à Pextrémité distale. Les soies de la région du clitellum semblent, dans leur ensemble, être normales. Les PORES NÉPHRIDIENS commencent au 3° segment, dans la ligne des soies cd. Le crirezLum est en forme de selle; il est interrompu à la partie ventrale médiane 5} -) entre les lignes des soies a; il s’étend du 15° au {22° ou 22° segment (— 7; ou 8). Les RAIES DE PUBERTÉ sont rangées parallèlement, d’un aspect vitreux sombre * 24° segments; et bordées d’une fine ligne blanche; elles sont situées aux ! 19°- elles surpassent visiblement la limite postérieure du clitellum. POoRES MÂLES ET FEMELLES? PORES DES SPERMATHÈQUES; 93 paires, situées sur les sillons intersegmentaires 6/7, 7/8 et 8,9, dans les lignes des soies cd. Organisation intérieure. Dissépiments 6/7 à 8/9 très forts et épaissis, 9/10 assez fort, les suivants à peine épaissis sinon très minces. Tuse piGesrir : Un grand gésier au 6° segment. Cinq paires de glandes de Morren épaisses, cylindriques, assez courtes, débouchant dans l’æsophage ventralement, dans les 10°-14° segments. L’extrémité libre des glandes de Morren est arrondie, ni nettement différenciée, ni étranglée. SUR QUELQUES OLIGOCHÈTES DE L'ÉQUATEUR. Cry . ORGANES GÉNITAUx mÂLEs. Deux vésicules testiculaires assez grosses, non gé- minées dans les 10° et 11° segments. Deux paires de vésicules séminales assez grandes, en forme d’écailles allongées et irrégulières, allant des dissépiments 10/11 et 11/12 dans les 11° et 12° segments. Les SPERMATHÈQUES sont très longues et minces, avec une ampoule en forme de poire (serrée à plat entre les dissépiments Se l’un dans l’autre par derrière) et un canal excréteur très long, en forme de boyau lisse et mince. REMARQUES Rh. (A.) uncinatus est très voisin des espèces Rh. (A.) excelsus Coew. (loc. cit., p. 250, pl. IL, fig. 55-56) et Rh. (A.) ruvidus Coax. (loc. cit., p. 232, pl. IL, fig. 57). On pourrait être tenté de le rattacher à ces formes de Docneen et de voir dans ces diverses formes seulement des variétés. Des recherches ultérieures sur des collec- tons plus riches apporteront une solution définitive à la question du degré de parenté de ces formes. Dans sa table de déterminations, Coexerri (‘) distingue les espèces A ptodrilus excelsus et A. ruvidus par la raison que A. excelsus a « setole normali tutte sig- moidi » (*) et que À. ruvidus a « setole normali della regione posteriore uncinate all’apice distale » (*). Y aurait-il là une erreur? Cocnerrt indique une soie de la partie postérieure du corps de A. excelsus. comme étant aussi bien en forme de crochet, comme dans la partie correspondante de À. ruvidus, et il parle aussi dans la description des grandes soies de l'extrémité distale de « punta uncinata » (loc. cit., p. 230). Un nouvel examen des spécimens typiques a aussi montré que les soies de À. excelsus répondent à celles*de À. ruvidus et aussi à celles de A. uncinatus. Il existe cependant une dissemblance dans la grosseur (chez l'A. uncinatus les soies sont plus grandes d’une manière absolue et elles le sont encore plus au point de vue relatif que chez l’A. excelsus) et dans l’ornementation des-grandes soies. (A. uncinatus se rapproche sous ce rapport de À. excelsus ; cependant le nombre des entailles ornemen- tales est quelque peu plus réduit chez lui que chez l'espèce de Coenetri.) Dans la disposition des soies, À. uncinatus se rapproche plutôt d'A. ruvidus, en ce que la largeur des paires, près del’extrémité postérieure, est plus forte que chez À. excelsus. On trouve peut-être aussi des différences entre les formes d’Aptodrilus dans l'extension du cLITELLUM et des RAIES DE PUBERTÉ, quoique ces caractères parais- sent être variables jusqu'à un certain point. Sous ce rapport, A. uncinatus se rapproche surtout de la troisième forme de CocnerTri : À. Festae (loc. cit., p. 227, (S)MToc-vcit, p.227 (?) « Les soies normales toutes sigmoïdes. » | (5) « Les soies normales de la région postérieure en forme d’angles à l'extrémité distale. » Arc de meridien équatorial, t. IX, (3). C.18 C155 SUR QUELQUES OLIGOCHÈTES DE L'ÉQUATEUR. PI. II, fig. 42-54). Cette dernière se distingue en ce que les raies de puberté y dépassent nettement par derrière le clitellum, de près de la longueur d’un segment. En ce qui concerne l’organisation intérieure, les espèces se distinguent fort bien par l’apparence et la structure des DISSÉPIMENTS épaissis. Sous ce rapport, À. uncina- tus se présente comme étant le plus voisin de À. excelsus. Enfin, lorsqu'on examine la structure des vésicules testiculaires, A. uncinatus se compare fort bien à À. Festae. Chez ces deux formes il y a deux vésicules testi- culaires non géminées, tandis que Coanerri parle aussi bien pour l'A. excelsus que pour l’A. ruvidus de la gémination de ces organes. Le tableau suivant donne un aperçu des particularités des diverses espèces d’Aptodrilus : ESPÈCE. A. Festae, Cogn. En forme d’S; non 15-1234 6/7 et 7/8 Non géminées. très grandes. 4 20—+ 25 manquants, Ornements en en- 8/9 et 9/10 tailles. faiblement épaissis. A. uncinatus, n. sp. | En formede crochet; 13-229, 22: 6,7-8/a Non géminées. très grandes, L 19-È 24 fortement épaissis, Ornement : entailles 9/10 assez peu larges. fortement épaissi. A. excelsus, Cogn. | Enformedecrochet;| , RU 6/7-11/12 Géminées. 14, 19-22, 23, — 2j Ro assez grandes. / nm "| fortement épaissis, Ornement : entailles 20-23 12/13 peu larges. très peu épaissi. A. ruvidus, Cogn. |En forme de crochet; 15-29, 23; G/7-10/11 Géminées. très grandes. 19-23. assez fortement Ornement : entailles épaissis, embrassant 11/12 Ja moitié de la soie, légèrement épaissi. SOIE de la partie postérieure du corps. CLITELLUM CL RAIES DE PUBERTÉ. DISSÉPIMENTS. VÉSICULES TESTICULAIRES, TABLE DES MATIÈRES. Mollusques terrestres et fluviatiles, par Lours GErMaix Mollusques marins, par Epouarp Lamy Annélides polychètes, par Cu. GRAvIER Oligochètes, par W. MIcHAELSEN................ FLUX DUIOLE LRU END RON ON) h, DATA HOME CL) HALLE (HAS ne “se ia A HAVPIENE 4 PAR Los deu One » AT ANE HAE 27 XNA QE ee ct AS AUS RARE LE LA ARS tn * EY L (A Eu X à LR FN Hu N TACEU) LICE À Û {AA TEA ARE ES tes AA ta Ca AUS ER QUE FN RTTEMENS AA M NI U ; à ÿ \ hu k Hh ER l te RUN) è ES ss l Qu HAL EC AU \HAANE Re Au CAN 5 \ RAA fl CARRE ENTRE