AMEN “it ET Co Le -- ns » = L —… MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ DE PHYSIQUE ET D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE. IMPRIMERIE E. PELLETIER, RUE DU RHONE; MAISON DE LA POSTE. MÉMOIRES SOCIÈTÉ DE PHYSIQUE D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE. RE — CS (2 so. Go ie o}u tLeuue, S< — GENÈVE. LIBRAIRIE D'ABRAHAM CHERBULIEZ, AU HAUT DE LA CITÉ. Paris, MÈME MAISON, RUE DE TOURNON, 17. 1839 rs 125 2 “12: MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ DE PHYSIQUE ET D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE. Le] Tome VIII, I Partie. Genève, IMPRIMERIE E. PELLETIER, MAISON DE LA POSTE. 4838 1." D /AL O0 Ar: Dr MÉMOIRES LA SOCIÉTÉ DE PHYSIQUE ET D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE. NOTICE SUR LA | x MÉLIPONE DOMESTIQUE, ABEILLE DOMESTIQUE MEXICAINE. PAR PIERRE HUBER. (Lue à la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève, en Avril 1836.) INTRODUCTION. L'existence d’une espèce d’abeille domestique particulière au Nouveau-Monde, est un fait dont nous devons la première notion au célèbre voyageur, le capitaine Basil Hall. TOME VIII, 1° PARTIE. 1 2 NOTICE Voici en quels termes il s'explique dans son voyage au Mexique : « On nous introduisit dans une maison où une ruche d’a- beilles fut ouverte en notre présence ; les mouches , les rayons et la ruche même différaient essentiellement de celles d’Angle- terre. Les ruches du Mexique sont généralement faites d’un tronc de bois, de 2 à 3 pieds de long sur 8 à 10 pouces de diamètre, creusé intérieurement et fermé aux deux extrémités par des portes cylindriques cimentées au bois, mais suscepti- bles d’être enlevées à volonté. Pour remplacer ce lourd appareil, quelques personnes font usage de ruches cylindriques en terre cuite, ornées d’anneaux et de figures en relief, en sorte qu’elles servent en quelque sorte d’embellissement à la facade de la mai- son où elles sont suspendues par des cordes partant du toit, de la même manière que dans les villages les ruches de bois le sont aux solives des chaumières. Sur un des côtés de la ru- che est pratiquée une ouverture justement assez large pour per- mettre l’entrée d’une abeïlle chargée de son butin ; cette ouver- ture représente communément une bouche humaine ou quel- que monstre ; elle est entourée d’une protubérance de terre , qui lai fait un abri, pour empêcher la pluie de pénétrer dans l’intérieur de la ruche. Là se tient continuellement en faction une abeille, dont l’oflice n’est rien moins qu’une sinécure , car vu la petitesse de la porte, elle est obligée de se tirer de côté chaque fois qu'il plaît à une abeille d’entrer ou de sortir de la ruche. L’on me dit, que d’après une expérience bien faite, en marquant la sentinelle, on s’est assuré que la même mouche restait en faction durant tout le cours de la journée. SUR LA MÉLIPONE DOMESTIQUE. 3 « Quand d’après le poids de la ruche on a acquis la certitude qu’elle est complètement remplie , on enlève la pièce du fond et on en retire miel. La ruche que nous vimes ouvrir n’était pleine qu’à demi, ce qui nous valut l'avantage de pouvoir mieux observer son économie intérieure. Le miel n’est pas contenu comme le nôtre dans d’élégantes cellules exagones , mais dans des sacs de cire, un peu moins grands que des œufs : ces sacs ou vessies sont suspendus le long des parois de la ruche et parais- sent remplis à moitié, cette quantité étant probablement le poids juste que la cire peut supporter sans se rompre ; les sacs près du fond étant mieux soutenus que ceux de dessus, con- tiennent plus de miel. « Dans le milieu de la partie basse de la ruche , nous obser- vàmes une masse irrégulière de gâteaux , ayant la forme de rayons, garnis de petites cellules comme celles des abeilles. Ces cellules contenaient toutes de jeunes mouches , dont le dévelop- pement était si avancé, qu’en brisant les rayons elles sortirent toutes , et s’envolèrent gaiement. « Pendant cet examen, la cire et le miel avaient été enlevés de la ruche, et les abeilles contrariées de toutes les manières. Cependant aucune ne nous piqua, quoique notre figure et nos mains en fussent couvertes. On dit, toutefois qu’il existe dans le pays un genre d’abeilles moins pacifiques que celles que nous visitâmes , et qui semblaient n’avoir ni l’inclination ni le pou- voir de nuire. Le miel répand un parfum aromatique, et, quoi- que fort différent du nôtre, possède une agréable saveur. » Ce simple récit méritait toute l’attention des naturalistes, et surtout de ceux qui avaient fait de l’histoire des abeilles leur 4 NOTICE étude particulière. Mais il fallait des circonstances bien favora- bles pour oser espérer d'ajouter quelques détails à ceux du sa- vant voyageur anglais. J’expliquerai donc comment j'ai été à portée d'étudier, sans sortir de chez moi, quelque partie de l’histoire de mouches qui habitent exclusivement les tropiques. Il y a déjà bien des années que feu mon père, pour qui les abeilles étaient encore d’un grand intérêt, et qui les avait étu- diées avec tant de soin sous le rapport des mœurs, sentit sa curiosité vivement excitée par la description de cette ruche d’un nouveau genre, de ces abeilles inoffensives, enfin de tous les détails curieux qu’on vient de lire. Le désir d'appliquer à ces insectes du Nouveau-Monde cet art d’observation et cette logique expérimentale qui l'avaient si puissamment guidé dans ses anciennes recherches, ne lui laissait aucun repos. Heureusement cette ambition si naturelle à un observateur philosophe, ce besoin de pouvoir comparer soit les mœurs, soit les individus de cette peuplade avec les mœurs et l’espèce des abeilles d'Europe, furent compris et appréciés par des amis zélés et actifs, et tout fut mis en œuvre par eux et par leurs correspondans en Amérique pour procurer à M. Huber la satis- faction qu’il ambitionnait (1). | (1) C’est à M. le professeur P. Prevost, de Genève, que nous devons d'avoir apprécié et secondé les vœux de mon père à l’égard des abeilles de Tépic, et d’avoir intéressé MM. ses fils à ce grand acte de complaisance et d'amitié. MM. P.-Louis et Alex. Prevost chargèrent deux de leurs relations au Mexique, MM. Gribbs et Forbes, de nous procurer tous les renseignements qu’ils pourraient obtenir sur ces insectes; et ce dernier, avec un zèle et une activité rares, non- SUR LA MÉLIPONE DOMESTIQUE. 5 Nous recûmes d’abord d'Amérique un envoi d’abeilles et de cire dans un flacon; mais il n’eût pas été possible d'analyser ces insectes fort endommagés par le voyage. Les mêmes amis zélés concurent la possibilité de faire venir l’une des ruches observées par le capitaine Hall ; leurs ordres furent exécutés avec tout le soin et l'intelligence possibles, de manière que la ruche parvint en Europe, et bientôt à Genève même, où nous pûmes l'étudier à loisir. La reconnaissance de mon père et la mienne ne connaissaient pas de bornes. Mais notre joie fut bien troublée par le peu d'espoir de pouvoir tirer parti d’un envoi qui avait coûté tant de peines et de soins. Le roulis du vaisseau et les secousses d’un voyage par terre avaient fort endommagé l'ouvrage des abeil- les. À la vérité, tout n’avait pas été détruit; mais tout avait été bouleversé dans l’intérieur de la ruche; néanmoins, après un examen attentif des débris et des ruines de la cité construite par les abeilles mexicaines, nous pûmes saisir quelques traits. de leur architecture et de leurs habitudes. J’avouerai cepen- dant que cette inspection laisse encore une foule de questions à résoudre. seulement recueillit sur ces mouches les renseignements les plus précieux, mais nous fit les envois dont il est question dans le texte. 6 NOTICE DESCRIPTION DES ABEILLES OÙ MOUCHES À MIEL DU MEXIQUE. L'aspect de ces mouches est bien différent de celui des abeil- les d'Europe. Elles sont beaucoup plus petites, plus velues ; leur corps plus ramassé est aussi plus aplati; un duvet jaune ti- rant sur le roux les recouvre en entier; leurs ailes sont sensible- ment opaques, les nervures en sont jaunâtres : la disposition des yeux lisses en triangle très-ouvert ou presque en ligne droite; la forme des yeux réticulaire, dont le côté interne est droit ; les mandibules minces, dentelées et contournées un peu en euille- ron à leur extrémité ; enfin l’absence d’aiguillon, sont les ca- ractères que Je crois devoir assigner à ces insectes. La première inspection de ces mouches m’apprit bientôt qu’elles devaient être placées dans la classe des apiaires sociales de Latreille, et que des cinq genres dont cette classe est formée , ceux de mé- lipone et de trigone étaient les plus analogues à l’organisation que J'avais sous les yeux. Toutefois certaines considérations m'’engageaient à les placer de préférence dans le genre trigone, erreur qui tenait à l’insuffisance des caractères génériques assi- gnés à des insectes encore trop peu connus peut-être pour être parfaitement classés. D'après le savant entomologiste que je viens de citer, le genre apis ou apiaire serait divisé en deux sections, dont l’une contiendrait toutes les sortes d’abeilles nomades ; l’autre, toutes les abeilles qui vivent ou sont supposées vivre en société SUR LA MÉLIPONE DOMESTIQUE. 7 composée de trois sortes d'individus. Cette dernière section contient cinq genres : savoir l'abeille domestique , l’englosse, le bourdon, là mélipone et la trigone. C'est à l’avant-dernière de ces divisions qu'appartient la mouche de Tempico, tant par ses mœurs que par ses caractères génériques. Le caractère des apiaires en général est d’avoir la division intermédiaire de la lèvre inférieure filiforme, et aussi longue au moins que sa gaine (c’est l'appareil connu vulgairement sous la dénomination de trompe des abeilles, et qu’on devrait avec plus de raison appeler la langue, puisqu'elle n’est nulle part perforée, et qu’elle en fait évidemment l’office. Les palpes de cette lèvre ressemblent le plus souvent à des soies écailleuses très-comprimées, et sont terminées par deux articles très-petits, dans lesquels réside sans doute quelque organe sensitif. Les pièces écailleuses dont il est ques- tion sont ce que les anciens naturalistes appelaient , à juste titre , l'enveloppe ou l’étui de la trompe; mais ces pièces sont elles-mêmes les organes de quelque sensation, puisque leur extrémité est organisée à la manière des antennes. Les caractères des apiaires vivant en société sont d’avoir aux pattes postérieu- res, même chez les femelles ou mulets, le côté extérieur des jambes et celui du premier article des tarses presque glabres, ou du moins parsemés de poils très- clairs; un enfoncement sur le côté extérieur de ces jambes et un duvet soyeux à la face interne’ pour recueillir le pollen; les palpes maxillaires d’un seul article. Enfin, le caractère propre aux mélipones est d’avoir le premier article des tar- ses postérieurs rétréci à sa base, en triangle renversé et des mandibules sans den- telures remarquables; deux cellules marginales aux ailes, une seule nervure ré- currante. Les mouches de Tempico remplissaient ces conditions, à cela près que les mandibules me paraissaient trop dentelées pour devoir étre rapportées à ce genre; c’est ce qui m'engagea d’abord à les placer parmi les trigones, dont les mandibules sont sensiblement dentelées. | Caractère spécifique de la mélipone domestique. — Yeux presque droits du côté interne ; yeux lisses, presque sur la même ligne; corcelet et abdomen légèrement fasciés, point anguleux en-dessous; couleur générale, un roux doré pâle; ailes opaques et jaunâtres ; cellules sous marginales des ailes à peine visibles; longueur totale, un centimètre ; point d’aiguillon Ayant eu recours à M. de Latreille lui-même comme au véritable maître en cette matière, je ne puis résister au plaisir de transcrire littéralement les détails , 8 NOTICE anatomiques par lesquels le premier et le plus consommé des entomologistes modernes voulut bien m'éclairer sur cet objet dans ce langage modeste et avec cette indulgence qui caractérisent si bien la supériorité de savoir et de mérite, et qui me font doublement regretter la perte d’un si précieux ami. LETTRE DE M. DE LATREILLE. Panisile. 07. « Je savais d'avance que je ne trouverais rien à dire à vos observations, et que « s’il y avait qnelque hérésie entomologique, elle pourrait bien retomber sur moi seul; heureusement nous avons bien vu l’un et l’autre : il en résultera simple- m 0 ment une légère modification des genres mélipone et trigone, et la détermina- = tion positive d'un fait qui m'avait parx douteux, c’est que ces insectes n'ont point d’aiguillon. L'espèce que vous m'avez envoyée, et que j'ai bien étudiée, est une véritable mélipone, mais dont les mandibules offrent une différence remarquable. Elle n’est peut-être qu'une variété de la mélipone scutellaire de mon Mémoire sur les Apiaires. Dans la M. ruchaire (apis favosa Fab.) ces orga- nes n’ont réellement pas de dentelure bien manifeste. En voici la figure (PI. 4, fig. 10): seulement leur bord interne offre près de l’angle supérieur une lé- gère échancrure a précédée d’une faible saillie angulaire b. Dans une autre mélipone propre au Brésil, le bord interne présente deux légères crénelures et deux dentelures très-courtes (PI. 4, fig. 11). Ces dentelures sont plus fortes et aiguës dans votre mélipone du Mexique (PI. 1, fig. 15). «< Les,trigones, ainsi que je viens de le vérifier sur un assez grand individu, ont dés mandibules terminées par cinq dents très-apparentes et très-acérées. Les trois inférieures répondent à la portion des mandibules précédentes, et les deux autres à celles que vous avez observées dans la mélipone du Mexique. Ainsi, les mandibules des mélipones se rapprochent de celles de l’abeille ou- vrière; mais avec cette différence qu'une partie de leur bord interne est plus ou moins bidenté, ce qui leur donne quelque analogie avec celles des tri- gones; et celles de ce dernier genre ont toujours le bord interne entièrement dentelé, et ces dentelures sont au nombre de cinq (PI. 1, fig. 19). J'ai étudié avec soin l'abdomen de plusieurs individus de votre mélipone que j'avais ra- “ … = = C3 a 2 " C3 A m A C] SUR LA MELIPONE DOMESTIQUE. 9 « mollis : j'y ai bien aperçu les deux petits appendices filiformes et velus qui .« accompagnent d'ordinaire l’aiguillon des hyménoptères; mais je n’ai vu au- « dessous que de faibles vestiges et sous la forme d’une petite pointe de l’ai- « guillon; et s’il existe, il ne peut être, comme vous le dites fort bien, que « très-petit, rudiméntaire et inoffensif. Les habitants du pays ont donc raison de + dire que ces insectes ne piquent point. » DESCRIPTION DE LA RUCHE MEXICAINE. La ruche mexicaine se ressentait de la simplicité de ses an- ciens propriétaires. Ce n’était qu’un tronçon de bois dur, une vraie bûche de trois pieds de long , creusée dans toute sa lon- gueur , mais exactement fermée par les deux bouts au moyen de briques mastiquées contre le bois. La seule ouverture dont les abeilles eussent pu faire usage était aussi bouchée avec de la terre glaise. C'était cette porte unique, du diamètre nécessaire pour le passage d’une seule de ces mouches à la fois, et qui dit-on est gardée jour et nuit par une sentinelle vigilante, relevée toutes les 24 heures. De sorte que, à défaut d’air, les abeïlles mélipones avaient été étouffées dans leur demeure avant le départ de la ruche pour l’Europe. On ouvrit d’abord la ruche par l’une de ses extrémités, dont la clôtore paraissait avoir été enlevée et rétablie lors de son pas- sage en Angleterre, probablement pour être visitée par les em- ployés des douanes; mais elle avait été calfatée avec du coton et soigneusement refermée. Quelques fragmens de cire qui rou- TOME VIII, 1° PARTIE. 2 10 NOTICE laient librement dans l’intérieur de l’arbre creux se présentèrent à la porte : on les retira soigneusement de la ruche par cette ouverture dans laquelle on pouvait fourrer la main. Des frag- mens plus considérables, des groupes de ces grandes cases dé- crites par le voyageur anglais en furent extraits de la même ma- nière. C’étaient des vases de cire d’une forme sphéroïdale exté- rieurement et plus où moins irréguliers, qui adhéraient ensem- ble par leurs parois intérieures, mais qui n’avaient entre eux aucune communication. Ces loges, ces cases, ces outres, ou si l’on veut encore ces cellules, car tous ces noms leur convien- nent, étaient d’une couleur brune et d’une substance cireuse, mais molles et légèrement translucides; quelques-unes étaient déchirées, d’autres conservées dans leur entier; il y en avait d’ouvertes, mais la plupart étaient closes et renfermaient des provisions consistant en miel et en pollen (poussière fécondante de fleurs). Celles qui renfermaient le miel, situées à l’intérieur du massif, n'étaient généralement pas entièrement remplies. Celles, au contraire, qui étaient destinées au pollen avaient éclaté en plusieurs endroits par la surabondance de cette ma- tière qui y avait été empilée par les insectes de la ruche. La grandeur de ces vases était en général celle d’une grosse noix ; leur forme était arrondie, mais assez irrégulière, et paraissait néanmoins appartenir à un système uniforme. Le principal fragment était composé d’une douzaine d’outres mutuellement adossées les unes aux autres. La forme de chacu- ne de ces outres dépendait en partie de la position relative de celles qui lui étaient ainsi adossées et en partie de leur nombre ; car ces vases ayant toujours une paroi commune à chacun des SUR LA MÉLIPONE DOMESTIQUE. 11 vases circonvoisins, devaient offrir intérieurement autant de facettes qu’il y avait de vases adjacents. La forme de ces facet- tes dépendait de même du nombre, de la situation et de la gran- deur des cases auxquelles elles appartenaient; telle outre était adossée à quatre autres , telle autre à cinq, six ou sept. À l'extérieur du massif, ces cases présentaient des formes ar- rondies, parce que la surface extérieure des cases n’était en con- tact avec aucune autre; mais dans l’intérieur toutes les surfa- ces des parois qui séparaient ces vases étaient parfaitement pla- nes; d’où résulte ce fait digne de remarque, que ces cases, quoi- que en grande partie polyèdres, offraient à l'extérieur l’appa- rence des sphéroïdes irréguliers. Malgré tant de causes d’irrégularités, il ne faudrait pas ima- giner que ces ouvrages portassent l'empreinte du désordre et de la négligence, ou qu'ils fussent le fruit dela confusion ou de l'anarchie. Il y avait là un système suivi et disposé pour une économie évidente; car les parois d’une loge servant chacune de mur mitoyen à deux loges, il devait y avoir grande épargne de matière. Ces outres, quoique différentes les unes des autres par le nombre et la forme des pièces, affectaient cependant une certaine grandeur, et leur forme générale avait un rapport marqué, un type particulier distinct. L'épaisseur des parois était toujours et partout à peu près la même, soit dans l’inté- rieur polygonal des loges, soit à l'extérieur où elles étaient con- vexes ; on ne voyait nulle part des aspérités ou des parties bru- tes et négligées. Mais ici comme dans les célèbres fonds pyrami- daux des abeilles d'Europe, on pouvait observer que les angles formés par la rencontre des plans d’une même loge ou case, ré- 11 NOTICE pondaient exactement aux cloisons élevées de l’autre côté sur les bords de ces plans ; mais le nombre et la forme de ces plans n'étaient pas déterminés comme chez nos abeilles, et semblaient plutôt dépendre des circonstances , ou de la rencontre fortuite des parties constituantes, ou enfin du caprice de leurs architec- tes. On retrouvait ainsi sous une forme grossière l'esprit de la construction alvéolaire des ruches européennes. Nous faisons remarquer ce rapport, parce qu’il prouve d’une manière non équivoque que ce n’est pas par suite de la forme et de la symétrie des pièces que les alvéoles des abeilles sont principalement adaptées à l’économie, mais par ce système de murs mitoyens qui se retrouve dans les constructions élégantes de nos abeilles, comme dans les travaux sans prétention des mé- lipones d'Amérique. Car, supposé que ces insectes fissent au- tant de pots à miel séparés et isolés les uns des autres qu’il y a d’outres et de cellules dans leurs magasins, il y aurait infini- ment plus de matière employée de cette manière-là que nos in- sectes n’en emploient réellement. La nature n’est pas prodigue de la cire, elle devait donc être employée avec économie par les abeilles et par les mélipones. La cire est tellement économisée dans les constructions de ces dernières, qu’il est à peine concevable que leurs outres puissent, malgré leur peu d'épaisseur, contenir et supporter le poids du miel qu’elles renferment. Car cette cire n’est point dure et fer- me comme celle des abeilles ; elle est molle et flexible et n’a pas une grande ténacité dans ces dimensions-là, mais elle en a suffisamment pour l’usage auquel elle est destinée. Ces cellu- les, dont les parois n’ont pas un quart de millimètre d'épaisseur, SUR LA MÉLIPONE DOMESTIQUE. 13 peuvent contenir une once de miel et une masse de pollen d’un poids bien plus considérable encore. Il est très-probable que la manière dont les parois sont soutenues les unes par les autres, est en grande partie la raison de leur solidité. Effectivement, là où la rencontre de deux plans obliques d’une même cellule pré- senterait un endroit faible et pourrait devenir la cause d’une rupture , là aussi se trouve un renfort qui s’élève comme un mur contre le milieu de l’angle faible; ce renfort, c’est le bord d’une des parois d’une cellule ou case voisine, qui offre toute la résis- tance possible, puisqu'il est lui-même un plan invariable qui s’oppose de champ à l’effort intérieur que la cellule pourrait éprouver de la part du liquide qu’elle contient. Aïnsi tous les plans tendent à se consolider les uns les autres, et de là naît l’étonnante solidité de ces loges dont la matière doit être fort ramollie par la température du climat auquel elle est exposée. Enfin un dernier rapport des cases dont il est question avec celles des abeilles de nos contrées, c’est que la réunion des plans qui forment les cases intérieurement, présente partout ces fonds pyramidaux tant vantés; partout on voit trois arrêtes extérieu- res se réunir en un point qui correspond à la sommité de la py- ramide formée par les plans voisins les uns des autres; mais la forme et la grandeur de ces plans étant tout-à-fait variables, l'ouvrage, quoique analogue en cela à celui des abeilles, ne pré- sente pas la même régularité; chez les abeilles les cellules n’of- frent qu'un fond pyramidal; chez les mélipones, dont les cases sont adossées de toutes parts, il y a fond pyramidal partout où trois fonds se rapprochent, ce qui se répète plusieurs fois pour chaque case : le tube serait représenté par la partie convexe des outres. 14 NOTICE L'intérieur de la ruche mexicaine nous était encore entière- ment caché : il nous fallut donc prendre le parti de l'ouvrir, et pour cela nous la fimes scier en quatre par le milieu. L'opération fut heureuse en ce que la scie ne rencontra pas les ouvrages des mélipones. A l’ouverture du tronc d’arbre nous vimes que tout son intérieur était tapissé de loges plus ou moins semblables à celles qui nous étaient tombées sous la main les premières ; elles étaient cependant, en général, plus aplaties, et elles adhéraient aux parois de la ruche; mais le bois n’était pas considéré comme faisant partie des parois de ces cases : chaque case avait toutes ses parois en cire, quelque rapprochée qu’elle fût du bois même. Les intervalles que laissaient entre elles les fibres d’un bois grossier et inégal n’eussent peut-être pas été propres à contenir le liquide dont ces insectes approvi- sionnent leur demeure. Les parois ligneuses de la ruche ne paraissaient point avoir été creusées par la main des hommes; mais elles avaient été usées par le temps, cemme le sont quelquefois nos vieux troncs d’ar- bres. Le plus grand nombre des cases étaient vides; quelques- unes contenaient une abondante quantité de miel, et celui-ci, d’un goût fort agréable, était d’une couleur verdâtre et néan- moins parfaitement limpide. - Les loges destinées à l’approvisionnement n’étaient pas le seul et le plus important objet de notre investigation. Deux fragments détachés des parois attirèrent notre atten- tion. Ces deux fragments avaient quelque rapport avec les rayons de nos abeilles d'Europe, rapport éloigné sans doute et super- SUR LA MÉLIPONE DOMESTIQUE. 15 ficiel, mais assez saillant au premier aspect pour rappeler leurs cellules exagones et leurs rayons élégants. Chacun de ces fragments se composait de trois plateaux situés parallèlement à une très-petite distance les unes des autres, comme les rayons des guêpes. Ces plateaux étaient liés ensem- ble par le moyen d’un certain nombre de piliers de deux à trois lignes de hauteur, d’une cire brune très-compacte, et peu dif- férente de celle des grandes loges destinées aux approvision- nements. La grandeur de ces plateaux ou rayons était progressive. Dans les deux fragments il y avait un très-petit rayon, un moyen et un plus grand rayon. Le plus petit avait un seul support extérieurement, ce qui fait supposer qu’il était suspendu ou appliqué par-là contre les parois internes de la ruche, et ‘que c'était aussi là l’origine de tout ouvrage. Le rayon du second rang était lié à celui du premier par douze à quinze piliers, et celui du troisième rang à celui du second par un beaucoup plus grand nombre de ces supports, dont la forme était très-irrégu- lière. La cire dont ils étaient formés paraissait plus aromatique et plus compacte que celle des cases destinées aux approvision- nements. La nature de ces rayons était moins facile à définir que leur but n’était évident. Ils se composaient d’un nombre plus ou moins considérable de petites cavités cylindriques ou cylin- droïdes , dont la plupart contenaient des abeilles mélipones à l'état de nymphes, et d’autres à l’état ailé. Il n’était donc pas douteux que ce ne fussent bien là leurs berceaux. Les parois de ces cavités étaient formées d’une soie brune, 16 NOTICE mince et forte tout à la fois, et le tout était recouvert d’une légère couche de cire. Dans ces rayons , les nymphes étaient tournées de manière que leur tête se trouvait du côté extérieur, comme cela se voit chez les abeilles et les guêpes. Chacune de ces cellules adhérait aux autres, à la manière des massifs de coques des chenilles qui vivent en société, et ne paraissaient point avoir été dans l’origine séparées les unes des autres par des parois de cire. Ces cellules étaient ouvertes par les deux bouts, et n’étaient par conséquent point propres à servir de magasin ; elles étaient” cependant recouvertes d’un peu de cire du côté qu’on peut supposer avoir été leur origine. C’est la face supérieure dans mes dessins ; mais cette cire avait été en partie détruite par une multitude de cirons qui remplissaient toutes les cavités, et qui paraissaient s'être nourris pendant le voyage du corps des larves et des nymphes , et même remplissaient les corps d’un grand nombre d’abeilles adultes desséchées. Il y a chez les divers genres d’abeilles et de guêpes sociales deux manières de préparer les logements aux petits; chez les abeilles domestiques d'Europe , c’est dans des cellules toutes faites que les œufs sont déposés un à un; il en est de même chez les guêpes cartonnières. Mais chez les bourdons velus , bombinatrices, les œufs sont déposés en grand nombre dans des loges communes , où ils se développent ensemble, et dans les- quels ils filent leur coque avant leur transformation. Dans ce cas-la toutes ces coques sont intimement liées par quelques soies entrelacées les unes dans les autres , et forment ensemble une espèce de rayon compacte et indissoluble tout de soie, et qui SUR LA MÉLIPONE DOMESTIQUE. 17 peut par la suite être utilisé pour l’approvisionnement. Il me paraît qu'il en est ainsi des gâteaux dont Je viens de donner la description ; mais les gâteaux ou rayons des bourdons velus , étant placés de manière que l’ouverture des coques dont les adultes sont sortis se trouve en haut, ces coques, d’un assez grand diamètre, sont converties généralement en pots à miel. Chez les mélipones domestiques, il faudrait supposer que les deux extrémités des coques fussent préparées pour contenir du miel ; quelques pots à miel que nous avons vus au bord de ces rayons , feraient croire qu'ils sont quelquefois utilisés par ces insectes, à la manière de ceux des bourdons velus; mais comme ces insectes ont une beaucoup plus grande ressource dans leurs outres, ces pots ne seraient sans doute que très-ac- cessoires et de peu d’utilité. Les alvéoles dont il est question nous parurent toutes de la même dimension et de la même forme. Leur réunion offrait une apparence de réticulation exagonale , mais cette configuration, due au rapprochement des coques, n’était pas aussi distincte que dans les rayons de nos guêpes cartonnières. Nous ne décidons point si dans l’origine ces coques étaient percées à leurs deux extrémités, mais nous penchons à le croire, parce que les cirons n’auraient pas pu percer les coques pour s’introduire dans la retraite des larves. Nous aurions aussi dû en trouver de fermées, ce qui n’arriva point , et toutes celles que nous vîmes étaient seulement ourdies dans leur partie cy- lindrique, et recouvertes du côté de la base par un peu de cire. Le nombre des ouvrières que nous avons trouvées dans la ru- che du Mexique, ne dépassait pas deux à trois cents; mais nous TOME VII, l'° PARTIE. 3 18 NOTICE avons tout lieu de croire que ces peuplades sont ordinairement beaucoup plus nombreuses , puisque leurs provisions s'élèvent communément à 20 ou 30 livres, comme on le verra bientôt. Dans le nombre des mouches qui composaient la ruche, nous ne trouvâmes aucun individu plus grand ou différent des au- tres, aucun mâle , aucune reine; nous devons nous abstenir de toutes conjectures à cet égard, et laisser à d’autres plus à portée de juger des faits par leurs propres yeux ; à décider si ces répu- bliques appartiennent à la démocratie pure, à l'aristocratie, ou au système monarchique. Nous nous bornerons à faire remarquer que ces insectes ont, dans leur industrie et dans leur organisation, plus de rapport avec les bourdons velus qu'avec les abeilles domestiques d’Eu- rope, mais qu'ils sont supérieurs à ceux-là dans leur architec- ture. La nature de la cire des mélipones, sa couleur, sa mollesse, la grossièreté de sa pâte, la rapprochent infiniment plus de celle des bourdons que de celle de nos abeilles. Cependant elle est d’une qualité supérieure à celle des bourdons : elle contient plus de cire proprement dite. La cire des abeilles, comme on l’a prouvé (1), est une sécrétion qui se rend dans des moules préparés ad hoc par la nature, et qui sont situés sous le ven- tre de ces mouches industrieuses. On ne trouve point ces moules chez les mélipones ; ils n’exis- tent pas non plus chez les bourdons; néanmoins les uns et les (4) Nouvelles Observations sur les Abeilles, par F. Huber, seconde édition. SUR LA MÉLIPONE DOMESTIQUE. 19 autres produisent de la cire, et chez ces derniers elle suinte des anneaux comme une espèce de sueur que ces insectes savent recueillir en se frottant avec leurs pattes velues. Nous sommes réduits à supposer qu’il en est de même chez les mélipones ; mais nous ferons remarquer ici une de ces harmonies dont la nature offre partout des exemples frappans : la forme des jam- bes des mélipones ne présente point cette pièce à l’aide de la- quelle nos abeilles extraient ces belles plaques de cire des moules situés sous leurs anneaux. La pièce qui correspond à celle qui constitue la partie inférieure de la pince , au lieu d’être carrée, est triangulaire chez les mélipones de Tempico, de sorte qu’il n’y a point de pince chez elles ; et ce qu’il y a de très-curieux, c’est qu’elle n’existe chez aucun autre genre d’abeilles, et que même ni le mâle ni la reine-abeille n’ont eu en partage cette or- ganisation qui se lie à l’existence des plaques de cire et des moules où elle se dépose; c’est donc pour le seul cas où elle était nécessaire, que cette belle organisation se présente. Si nous considérons maintenant les dents des abeilles, celles des mélipones et celles des bourdons velus, nous verrons un autre exemple de cet à-propos de la nature, dontnous venons de faire voir un si beau tratt. Ici il y a plus de rapport entre la forme des organes analo- gues des mélipones et ceux des abeilles, qu'entre ceux des abeil- les et ceux des bourdons velus; aussi l'emploi que les mélipones font de leurs dents a un rapport fondamental avec celui que les abeilles ouvrières font des leurs, puisque nous les voyons, dans la construction de leurs magasins, suivre, de loin à la vérité, le système par lequel nos abeilles tendent à une véritable écono- 20 NOTICE mie de matière, au moyen de l’entre-croisement des cellules, tandis que nous ne voyons rien de pareil chez les bourdons, | qui profitent de leurs coques de soie pour en faire des magasins, et qui produisent plus de cire qu’il n’en faut pour leur usage (1). Nous voyons d’après tout cela que les mélipones mexicaines tiennent pour ainsi dire le milieu entre les bourdons velus et les abeilles. ANALYSE DE LA CIRE DES MÉLIPONES. L'analyse de la cire des mélipones était à nos yeux d’un trop grand intérêt pour la négliger : l'ayant remise en des mains habiles, nous nous trouvons heureux de pouvoir en enrichir ce Mémoire, La lettre dans laquelle M. le professeur Macaire nous la : fait connaître, renferme les détails qu’on va lire: « La cire du Mexique est d’une couleur brune-rougeâtre, se ramollit dans la «< bouche, et s'attache aux dents comme la cire ordinaire. Son odeur, après une « longue mastication, est analogue à l’odeur de la cire; sa couleur devient d’un ‘ gris-rougeâtre ; sa pesanteur spécifique est un peu moindre que celle de l’eau. « A la température ordinaire, elle ne cède à l’eau que le miel qui y estadhérent, < et celle-ci prend une saveur sucrée; chauffée, la cire du Mexique fond de 62 à < 65° centigr. (la cire d’abeilles fond à 680); chauffée dans l’eau, celle-ci prend une « odeur aromatique particulière analogue à celle de végétaux séchés. (1) Les bourdons alongent les coques au moyen de tubes de cire. Voyez mon Mémoire sur les Bourdons velus (Humble-Bees), dans le Vime vol. des Actes de la Société linnéenne de Londres. = = _ = CS CS = m = = CL) SUR LA MÉLIPONE DOMESTIQUE. 21 « Fondue et refroïdie , elle est solide , rougeûtre, à peu près de la pesanteur spécifique de l’eau. « Par ébullition dans l’eau, il s’en sépare une certaine quantité de matière grisâtre, comme floconneuse , et la cire reste en globules arrondis et distincts. Par l’alcool bouillant ou l’éther, la cire se divise, et une partie semble se dis- soudre. Par refroidissement, l'alcool se trouble, devient comme gélatineux, et dépose une masse blanche; de nouvelles doses ajoutées continuent la dissolution, et il reste une petite quantité d'une matière pulvérulente rougeâtre. La cire ordinaire se comporte de même; seulement l'alcool reste coloré en jaune. « La potasse caustique dissout la cire du Mexique : à l’aide de la chaleur il se forme un savon blanc, soluble dans l’eau distillée, et la matière colorante rouge se sépare. « Elle est très-soluble dans l'essence de térébenthine, qu’elle colore en jau- nâtre. « Les dissolutions de chlore et d'acide sulfureux la blanchissent comme la cire ordinaire. « Quant à la matière jaune-grisâtre qui se sépare de la cire, elle est insoluble ou peu soluble dans l'alcool bouillant, ne bleuit pas la teinture d’iode , rougit les sels de peroxide de fer, se dissout dans l’acide acétique, et ne donne pas d’acide oxalique ou mucique par l’ébullition dans l'eau forte. Ce pourrait être une modification du tannin. « En résumé, la cire des abeilles du Mexique ne parait différer que par la ma- tière colorante de la cire ordinaire , et si-vous avez quelques renseignements sur les espèces principales de végétaux sur lesquels elles font leur récolte, vous pourrez peut-être expliquer cette différence de coloration. « Veuillez agréer, Monsieur et cher collègue, l'assurance de ma considération très-distinguée. « MacaIRE, professeur. » Ici se termine l'examen de la ruche mexicaine. Une foule de questions se présentent encore à l'esprit; mais il ne nous est pas donné de les résoudre. Voici néanmoins les réponses que nous avons obtenues de 22 NOTICE l’obligeance extrême de M. Forbes, qui a bien voulu commu- niquer nos questions aux habitants propriétaires de mélipones à Tépic ou Tempico. 1° Les ruches artificielles sont perpétuelles : il y en a dans cette ville qu’on sait exister depuis plus d’un siècle. 2° Les ruches naturelles se trouvent toujours dans des troncs d’arbres, et jamais dans la terre. 3° Elles sont de grandeur variée suivant la capacité qu’elles habitent ; mais une petite quantité de gâteaux et quelques abeil- les sont nécessaires pour former une ruche artificielle. 4° On ne les propage pas en leur permettant d’essaimer vo- lontairement. Un morceau de gâteau ou rayon contenant de Jeunes abeilles est mis dans une ruche neuve avec une poignée de vieilles abeilles ; mais quelquefois elles essaiment et prennent possession de trous dans les murs des maisons ou s’envolent dans les bois. 5° On n’a point découvert d’abeilles plus grandes que les autres : il n’y en a point non plus de couleur différente ; mais en une certaine saison elles tuent et jettent dehors beaucoup d’abeilles , comme celles d'Europe traitent les faux bourdons ; et ces abeilles tuées sont de la même grosseur que les autres. 6° Les plus grands froids de ces climats ne leur font pas de mal. Les fourmis et les blattes sont leurs ennemis les plus com- muns ; et quand ces insectes ou d’autres entrent dans la ruche, les abeilles sortent en grand nombre, et demeurent dérangées jusqu’à ce qu’on les en débarrasse, ce qu’il faut faire à la main. 7° Ces ruches sont très-communes, et les habitants de la campagne recueillent beaucoup de miel. SUR LA MÉLIPONE DOMESTIQUE. 23 8 Le miel, au moment où on le tire des ruches, est très- liquide, et l’on dit qu’il est d’une nature échauffante; mais gardé il se candit. Une ruche artificielle un peu grande en produit environ trois gallons par an (le gallon d’eau pèse dix liv. avoir du poids, c’est-à-dire quatre kilogrammes et demi). 9° La cire sert à faire des cierges pour le bas peuple dans les processions et autres fonctions. Elle est d’un jaune foncé : on ne sait pas l’art de la blanchir. 10° Le prix auquel les campagnards vendent le miel qu'ils recueillent dans les bois, est d’environ une piastre, quelquefois un peu moins, le gallon. 11° Les abeilles d'Europe, ou tout au moins une espèce qui y ressemble, ont été introduites à la Havanne. Quelqu'un en a apporté plusieurs en dernier lieu dans ces environs. Le résultat ne peut encore être connu; mais Je crois qu’en géné- ral on n'obtient pas au Mexique une grande production soit de miel, soit de cire. —Le commerce en cire, à la Havanne, est immense. N. B. On m'a dit que quelqu'un s'était procuré une ruche vitrée pour observer les mouvements des abeilles du pays; mais elles en couvrirent tout de suite toute la surface intérieure, et l’on ne put rien observer. L’abeille qui veille à la porte s'appelle la portière; on dit qu’elle y demeure vingt-quatre heures, et qu’elle est ensuite relevée par une autre; mais je ne suis pas certain de ce fait. 24 NOTICE SUR LA MÉLIPONE DOMESTIQUE. Ces curieux détails, que nous devons à la complaisance de M. Forbes, seront sans doute appréciés par les natu- ralistes, et nous saisissons cette occasion pour lui en té- moigner publiquement toute notre reconnaissance. 19 5 . NOTICE SUR LA MÉLIPONE DOMESTIQUE. 25 EXPLICATION DES FIGURES. PLANCHE I. L'abeille mélipone domestique. . La même, vue de profil. . La tête de la mélipone, vue par-dessous, les manibules, la langue et les pièces adjacentes, dont deux ont des palpes : ces derniers, de trois articles, d’après mon esquisse; mais, vu l’état de décomposition de ces insectes, je n’oserais affirmer l'exactitude de ce nombre. . Tête vue en face. - Aile supérieure de la mélipone. Aile inférieure de la même. Patte de derrière de la mélipone. . Patte de l'abeille ouvrière d'Europe. a. . . la pince. b. . . la partie supérieure. ce. . . la pièce du tarse, bien différente de la pièce correspondante de la mélipone. - Dent de l'abeille d'Europe ouvrière. - Dent de la mélipone ruchaire. . Dent d’une mélipone du Brésil. . Dent d’une trigone. - Dent de la mélipone de Tépic. TOME VIII, I‘° PARTIE. 2 “ Fig. 1. Fig 4" 19 Qt 6. LA NOTICE SUR LA MELIPONE DOMESTIQUE. PLANCHE Ii. Ruche en terre cuite suspendue aux maisons de Tepic. Magasin des mélipones domestiques, de grandeur naturelle. a. b. cases ouvertes. c. d. ee. cases fermées ayant quelques points d'attache rompus. Les mêmes magasins, vus du côté opposé. PLANCHE IIL. Rayons composés de trois plans de coques filées, et relatifs à la re- production des mélipones. Autre rayon, vu par-dessous. Fragment plus considérable et composé de trois plans de coques reu- nis par des piliers en cire; ils sont yus du côté où les coques sont recouvertes d’une couche de cire très-mince, au travers de laquelle on aperçoit la forme circulaire de leur contour. Fragment des magasins destinés à faire voir la liaison des differentes cases qui les composent, et observer la correspondance réciproque de leurs parties: la cellule ouverte répond à quatre ou cinq cellules voisines par ses différentes facultés. Autre fragment un peu exagéré pour les dimensions , mais représen- tant bien les fonds pyramidaux de fonme variée et irrégulière qu'of- fre l'architecture des mélipones. — La case ouverte répond à cinq cases voisines. Fragment où les cases sont supposées ouverles par-dessus pour faire voir la manière dont leurs plans concourent à la solidité mutuelle de ces cases, et la manière dont elles sont mutuellement adossées dans tous les sens. : % PL1 K À = 4. ê t RS. CRE" Fe 4 A Liih.de Lemereer à Pans Lith. de Lemercier à Paris lathde Lemercier.a Paris Ne À $ TROISIÈME MÉMOIRE SUR LE GROUPE DES CERAMIEES, SOIT SUR LE MODE DE LEUR PROPAGATION, M. J.-E. DUBY. Eu à la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève, le 47 Décembre 1835] (1). Dans mon second Mémoire sur les Céramiées j'avais, à di- verses reprises, sollicité les botanistes qui demeurent sur le bord (1) Ce Mémoire, comme on le voit, a été lu à la Société de Genève au moins un an avant que parüt dans le cahier d'octobre 1856 (publié en février 1857) des 28 MÉMOIRE ® de la mer, de chercher à pénétrer un peu plus avant dans la physiologie de cette intéressante tribu des Algues. Cet appel a été favorablement écouté par MM. Crouan frères, pharmaciens à Brest, qui non-seulement ont entrepris une série d'observations qui demandaient autant d’adresse que de déxtérité, ont répondu à toutes mes questions avec une netteté et une précision admi- rables, mais qui avec une générosité et une complaisance peu communes, m'ont communiqué les résultats de leurs travaux, et m'ont envoyé une foule de dessins et d’échantillons aussi rares que bien préparés, en m’autorisant à en faire l’usage que Je Jugerais convenable. Le Mémoire que je vais vous lire est Annales des Sciences naturelles, le fort beau et fort remarquable travail de M. Agardh fils, sur la propagation des Algues. Une analyse complète du mien avait été faite dans le cahier de novembre 1856 de la Bibliothèque universelle de Genève. Je me félicite de m'être rencontré presque complètement avec M. Agardb relativement aux conclusions qu'il a tirées de ses observations, conclusions qui sont presque identiques à celles que j’ai déduites de mon côté des observations de MM. Crouan et des miennes propres; et j'aurais renoncé à publier mon Mémoire, si 40 il ne renfermait beaucoup de détails que ne contient pas l'ouvrage de M. Agardh, fort court en ce qui se rapporte aux Céramiées, et 2° s’il n’était en opposition avec l'opinion que cet habile algologue paraît adopter, qu’il y a rupture de la membrane dans le développement des Céramiées. On verra dans les pages qui suivent que ces plantes observent en ceci les mêmes lois que les autres Algues. Sur beaucoup d’autres points de la physiologie des autres groupes de cette curieuse famille, mes propres observations sont tout-à-fait d'accord avec celles du savant Suédois, dont le Mémoire me paraît le vrai modèle d’un travail aussi conscien- cieux qu’approfondi. Je me joins en particulier à tout ce qu'il dit à la page 202 sur la théorie de la métamorphose des Algues, que je crois, comme lui, ne reposer que sur des faits mal décrits ou mal compris. . SUR LES CÉRAMIÉES. 29 donc, à vrai dire, bien plus l'ouvrage de ces Messieurs que le mien; car, excepté quelques rapprochemens , quelques faits et quelques conclusions, c’est sur les matériaux fournis par MM. Crouan que j'ai travaillé; ce sont leurs dessins qui ser- vent de pièce de conviction aux charmantes découvertes qu’ils ont faites. Le second Mémoire auquel je faisais allusion, il y à un ins- tant, avaitpour but de prouver, 1° que les Céramiées présentent dans les organes de la propagation un nombre considérable de formes diverses; 2° que les mêmes espèces se présentent avec deux et quelquefois trois formes très-diverses de conceptacles. Le plus souvent, et on peut presque dire généralement, ces formes se réduisent à deux : tantôt la fructification, si on peut appeler ainsi un mode de propagation où le gongyle reproduc- teur n’a point été préparé par une fécondation préalable; et n'est point enveloppé par des tuniques propres, la fructifica- tion, dis-Je, est extérieure, et se présente sous forme de capsu- les renfermant des gongyles qui s’échappent par une ouverture terminale , ou rompent lenveloppe qui les contient (capsules Ag. ; fructification conceptaculaire, conceptacle Gaill.); tantôt la fructification se présente sous forme de réceptacles formés par l'extrémité renflée des rameaux, et qui contiennent des globu- et les ronds , fortement colorés, séparés les uns des autres par les à “articulations ordinairement plus rapprochées que dans le reste de la plante. Les articles tantôt ne contiennent qu'un globule, et alors l’extrémité des ramules en prend, comme l’observe Bon- nemaison, un aspect moniliforme ; tantôt en renferme plusieurs disposés en séries. Cet état a été désigné par Agardh par le nom 30 MÉMOIRE de stichidies, et par M. Gaillon par celui d’anthospermes. Mais quel est le but de cette double organisation qui se trouve dans la même espèce, mais toujours sur des individus différents. M. Gaillon avait émis l'opinion que la fructification qu’il appe- lait anthospermique était le rudiment de la fructification con- ceptaculaire ; cependant différentes considérations me portaient à rejeter cette opinion : je ne pouvais comprendre 1° comment cet état qui, selon M. Gaillon, aurait.été un état d’avortement, se serait rencontré aussi fréquemment et sous des formes aussi constantes ; en second lieu, comment il aurait pu se transfor- mer en conceptacles si différents de formes et de situations, puisque les conceptacles sont pour l'ordinaire latéraux, tandis que les anthospermes sont en général terminaux ; et en troisième lieu comment il serait arrivé qu’on n’eût jamais encore ren- contré le passage de l’état anthospermique à l’état conceptacu- laire. ; Mais il y avait, relativement à l’état conceptaculaire , une autre question très-intéressante à résoudre. Comment se fait le développement du gongvle, tant de celui qui dans les Polysi- phonia s'échappe par orifice du conceptacle, que de celui qui persiste dans la capsule globuleuse des Céramiums? J'avais bien, dans mon second Mémoire, émis l’opinion (page 10) que les songyles des Polysiphonia, une fois sortis des conceptacles, se fixent par leur extrémité amincie, et se développent par Pautre bout; mais ce n’était qu'une hypothèse, et Je n’avais rien osé prévoir quant au développement des gongyles du Céramium. C’est à ces différentes questions que MM. Crouan , par leurs belles observations, se sont chargés de donner la solution la =" : SUR LES CÉRAMIÉES. 31 plus complète et la plus positive, comblant ainsi un grand dé- ficit dans l’état de nos connaissances algologiques. ‘ Dans une première lettre sur ce sujet M. Crouan me disait avoir vu les gongyles des Polysiphonia se dilater par le gros bout, se crever et donner issue à une infinité de petites cellules sphé- riques, mais qu’il ne les avait jamais vus former un petit cylindre articulé (ce que j'avais supposé). Les gongyles, ajoutait-il, qui ne crevaient pas, perdaient après quelques jours leur cou- leur foncée, devenaient verts (ce qui dénote la décomposition ou mortalité), et cela quoique toute précaution fût prise pour que rien ne nuisît à leur développement. Quoique cette ma- nière de voir fñt appuyée de lopimion de M. Greville, qui, dans læ planche 210 de son magnifique ouvrage Scottish Cryp- togamic flora , a dépeint et décrit les gongyles de son Pofyst- phonia Agardhuiana, comme renfermant une quantité de pe- tites sporules ou organes reproducteurs , je priai de nouveau M. Crouan de répéter ses observations, et lui exprimai lopi- nion que la rupture du gongyle n’était qu'un accident. Quei- ques mois après Je reçus de M. Crouan une lettre dans laquelle il m'annoncait avoir vu le développement des gongvles du Po- lysiphonia elongata. Après dix jours de dissémination , me di- sait-il, ces singuliers organes s’allongèrent dans les deux sens, produisant dans la partie supérieure un filament tout-4-fait un au filament de la plante mère, et dans la partie inf ure un filament hyalin tout-à-fait semblable à une petite racine (fig. 1). Il n’y avait point eu rupture du tissu, mais, comme Je l’avais présumé, allongement dans les deux ses. MM. Crouan ne se bornèrent pas à étudier les gongyles pyrilor- ” 32 MEMOIRE mes ou sphériques (1) des Polysiphonia; ils portèrent aussi leur attention sur les gongyles triquêtres des Céramiums. Nos habiles observateurs paraissent croire que la séparation du conceptacle interne, en trois gongyles triquêtres, est due à une action per- turbatrice de l’eau douce, et que le conceptacle se détache en entier pour se développer par les deux extrémités, sans aucune rupture de tissu. En ce cas, chaque conceptacle de Céramium équivaudrait en quelque sorte à un gongyle de Polysiphonia. J'ai quelque peine à admettre que les choses se passent de cette manière : c’est un point qui a encore besoin d’être éclairci. Maintenant , si les conceptacles préparent des gongyles qui doivent reproduire la plante, quel est l’usage de la fructifica- tion appelée anthospermique? MM. Crouan ont levé tout doute à cet égard, et leurs observations prouvent que les grains glo- buleux de couleur intense, contenus dans lextrémité renflée des rameaux, jouent exactement le même rôle que les gongyles renfermés dans le conceptacle uniloculaire des Polysiphonia, et se développent de la même manière. Ayant mis dans un vase rempli d’eau de mer un pied de Polysiphonia urceolata fixé (4) En examinant avec soin, m’écrivent MM. Crouan, la sortie des gongyles hors du conceptacle du Polysiphona elongata , nous remarquâmes qu'ils étaient parfaitement pyriformes; j'en voyais cependant à côté de forme sphérique, et même ovés. Trois ou quatre jours après nous les examinâmes de nouveau, et nous crûmes remarquer que les gongyles sortis du conceptacle, se dilatent, ce qui leur donne des formes irrégulières. Nous n’attribuons donc ces différentes formes qu'à une cause physiologique, c’est-à-dire à la dilatation de l”matière pourpre in- terne du gongyle. + SUR LES CÉRAMIÉES. 33 sur une pierre, et dont la racine était dans un état d’intégrité, les grains 2lobuleux s’échappant des articles qui les contiennent tapissèrent en peu de jours les parois du vase où la plante était renfermée. Vus au microscope (fig. 2, a.), ces grains offraient pendant lés trois ou quatre premiers jours de leur dissémina- tion, une sphère d’un pourpre magnifique dans le centre, et ceinte d’un anneau translucide analogue à celui des Céramiums; ils excrétaient abondamment un fluide .mucilagineux qui for- mait autour de la matière pourpre une atmosphère nébuleuse. Peu à peu le cercle hyalin disparut entièrement, et les grains revêtirent une teinte vert-jaunâtre, le mucilage s’évanouit aussi. Au bout de six à huit jours les grains avaient changé de forme : les uns étaient ovales, d’autres pyriformes, etc. (fig. 2, b.). Quarante jours après leur dissémination les grains globuleux sortis des anthospermes étaient développés et offraient un fila- ment organisé de la même manière quela fronde mère (fig. 2, c.). Quelques-uns de ces grains étaient aussi allongés dans l’autre sens de manière à offrir un système inférieur. Tous ces chan- gemens s'étaient produits par une extension du tissu, sans au- cune rupture. La dissémination de ces grains globuleux dans lesquels nous ne pouvons pas ne pas reconnaître de véritables gongyles , se fait par la déhiscence latérale des articles qui les renfermaient; mais on ne voit aucune trace de l’issue par laquelle ils se sont échappés, à à tel point, observent MM. Crouan, que l’algologue qui rencontrerait cette plante à cette époque de son existence, douterait s’il y a eu précédemment des gongyles dans ces arti- cles renflés qui sont alors totalement vides. TOME VIII, l'° PARTIE. 5 34 MÉMOIRE MM. Crouan ont fait sur le Polysiphonia Brodiæi les mêmes observations que sur le P. urceolata. La fig. 3 représente en a les anthospermes deux jours après la dissémination; en b les mêmes anthospermes développés après huit jours de dissémi- nation. Les mêmes observations que MM. Crouan avaient faites sur les Polysiphonia, ils les ont faites sur les Céramiums. Les an- thospermes de ce genre se sont développées exactement de la même manière que celles du P. urceolata. Ce phénomène a été observé dans le Céramium rubrum, par exemple (fig. 4, a. anthospermes au sortir de la fronde; . anthospermes commen- çant à se développer et à grossir). Le genre Rhodomela (ex. le R. subfusca) a offert les mêmes circonstances, avec cette différence que les anthospermes, au lieu de donner naissance au bout de huit jours à un long filet byalin, qui est l’origme du système inférieur, ne donnèrent naissance d’abord qu’à un calus incolore, puis se développè- rent avec une grande rapidité; le calus se transforma à son ex- trémité supérieure en filamens courbés, articulés, incolores, semblables à ceux qu’on remarque aux extrémités des ramules de la fronde. (Fig. 7, &. anthospermes trois à quatre jours après leur sortie de la fronde; D. les mêmes après quatre à cinq jours de dissémination, un d’eux stérile s’étant divisé en trois masses triquêtres ; c. les mêmes après douze jours de dissémination). « Dans mon second Mémoire sur les Céramiées j'avais signalé dans les organes de propagation de cette jolie tribu une troi- sième forme que j'avais figurée à la planche IV, fig. 4, et pl. V, fig. 1, comme-se rencontrant sur le Céramium pedicel- SUR LES CÉRAMIÉES. 35 latum et sur le C. clavægerum, et se présentant sous l'aspect de conceptacles hyalins, pyriformes, très-gros relativement à la grandeur de la plante, et qui contiennent une masse compacte fortement colorée, qui ne se divise point. MM. Crouan ont eu l’habileté d’étudier aussi le développement de ce singulier or- gane, dans l’une et dans l’autre de ces deux rares espèces. Dans la première, les gros conceptacles détachés de la plante mère (fig. 10, c.) se sont comportés comme un gongyle sorti du con- ceptacle polysperme, si Je puis dire ainsi des Polysiphonia. Les conceptacles qui sont assez gros pour être visibles à l’œil nu, se sont allongés dans les deux sens, toujours sans rupture de tissu (fig. 10, a. b. d.), puis ont donné naissance d’un côté à un filament hyalin presque inarticulé (système inférieur) ; de Pau- tre à un filament coloré , articulé, à articles trois à quatre fois plus longs que larges, se ramifiant très-promptement. Quant au C. clayægerum, quatre à cinq jours après l’avoir recueilli et déposé dans un vase, MM. Crouan remarquèrent contre les parois et dans le fond du vase une innombrable quan- tité de conceptacles qui s’étaient détachés ou désarticulés de la plante (fig. 5, b.); ils avaient acquis de l’accroissement par la dilatation des cellules sphériques contenues dans l’intérieur. On remarquait sur plusieurs d’entre eux que la matière pour- pre foncée qui les remplissait auparavant , n’occupait plus que la moitié du conceptacle (fig. 5, c.); l’autre moitié était colo- rée en rose par les cellules qui s’y étaient étendues. Au bout du huitième jour, les gros conceptacles elliptiques s'étaient fort allongés. Les uns offraient un filament rempli de petites cellu- les sphériques extrêmement ténues: d’autres offraient un long 36 MÉMOIRE filament avec trois à quatre articles extrêmement longs compa- rativement à ceux de la fronde (fig 5, d. e.). MM. Crouan ob- servèrent encore que le développement se fait ordinairement par l'extrémité pointue qui fixait le conceptacle à la plante; l'extrémité obtuse et la plus grosse du conceptacle reste presque toujours intacte, quoique cependant nos habiles observateurs aient remarqué quelques conceptacles qui se développaient par les deux bouts. Il restait enfin à connaître l’usage de certains gros concepta- cles, parfaitement transparents (quand on les étudie dans l’eau douce), sphériques ou elliptiques, renfermant une agglomération de gongyles d’un pourpre foncé, que j'avais observés dans les Ceramium corymbosum et fruticulosum , et que j'avais repré- sentés à la fig. 3 de la tab. V de mon second Mémoire sur les Céramiées. MM. Crouan ont observé d’abord que ce n’est que par la perturbation, ou pour mieux dire la contraction que l’eau douce exerce sur la matière colorante des Céramiées, que ces sortes de conceptacles présentent un vide dans leur inté- rieur. À l’état normal dans l’eau de mer (tab. IL, fig. 6, 4.) ils sont entièrement remplis par un grand nombre de gongyles ovoïdes ou globuleux. Ces gongyles, en sortant du conceptacle, commencent d’abord à se dilater (fig. 6, b.), puis au bout de six Jours à émettre d’un côté une fronde à articles très-courts et rapprochés, et de l’autre une racine presque hyaline à arti- cles allongés (fig. 6, c.). Enfin, au bout de vingt jours les deux systèmes supérieurs et inférieurs étaient tout-à-fait bien carac- térisés (fig. 6, d.). Le C. roseum f. tenue Lyngb. (Callitham- ruion scopulorum Ag. Ceramium didymum B.) a présenté le même développement (tab. IL fig. 8). SUR LES CÉRAMIÉES. 37 Mais ce ne sont pas encore là tous les moyens de reproduction . dont la Providence a doué ces petites plantes d’un tissu si déli- cat et si fragile, exposées à être constamment battues par les vagues, et brisées sur les rochers. MM. Crouan ont observé que le Ceramium corallinum, par exemple, semultipliait de bouture, et ici je laisse nos savants algologues parler eux-mêmes. « C’est «un phénomène bien remarquable, disent-ils, de voir, lors de « Ja dissémination des conceptacles du Ceramium corallinum, « les appendices obtus transparents qui forment autour de l’ar- « ticulation une sorte de collerette, et semblent garantir les con- « ceptacles des influences extérieures, se détacher du sommet de « Particle sans y laisser de’traces ; au lieu de ces appendices on «n’observe plus qu’une infinité de filaments qui s’allongent ex- «traordinairement , et dont les articles sont fort longs compa- «rativement à ceux dont ils sont une émanation, et auxquels, « du reste, ils ne ressemblent nullement. N’est-on pas en droit « de conjecturer que la plante n’émet ces filaments que dans l’in- « tention, lors de la séparation des articles entre eux, soit vita- « lement , soit mécaniquement, d’être munie de radicelles qui «adhèrent facilement aux corps avec lesquels elles se trouvent «en contact, de facon que l’autre extrémité de l’article, lors «de la séparation, donne naissance à un système supérieur « analogue à celui qui forme la plante. » MM. Crouan ont joint à ces observations des dessins qui prouvent l'exactitude de leurs assertions (T. IE, fig. 9). On y voit des articles séparés de la plante mère, donner naissance à des radicules d’abord (fig. 9, b.), puis à une tige (fig. 9, a.), et reproduire ainsi l'espèce. 35 | MÉMOIRE Il résulte, Messieurs, des différentes considérations que Je viens de vous présenter et des ingénieuses observations de MM. Crouan, quelques conséquences fort importantes pour la physiologie des Algues, et particulièrement des Céramiées. 1° Le développement des gongyles ou corps reproducteurs des Céramiées a lieu sans aucune rupture de enveloppe; mais par extension du tissu, le système inférieur se développant en général le premier. Quant au mode du développement, voici encore ce que MM. Crouan ont observé sur l’organisation des gros conceptacles claviformes des Ceramium pedicellatum et cla- vægerum. Le conceptacle de ces jolies productions paraît être composé , selon eux, 1° d’une membrane hyaline extérieure, susceptible d’une grande extensibilité; 2° d’une multitude de cellules sphériques, incolores, rangées d’une manière symétri- que contre la paroi intérieure de la membrane (la fig. 5, a. de la T. [°° les laisse distinguer); 3° de cellules intérieures sphé- riques, colorées, beaucoup plus grosses que les précédentes, et qui occupent le milieu du conceptacle (on les aperçoit dans la fig. 5, b. et d. de la T. [). Selon l'opinion de MM. Crouan (et les observations que j'ai pu faire moi-même me portent à admettre cette manière de voir), la membrane hyaline qui forme comme la poche du conceptacle, posséderait une vertu végéta- tive, et par conséquent d’extensibilité. Les cellules du premier : ordre auraient la propriété d’excréter un fluide mucilagineux qui lubréfie à l'extérieur la membrane hyaline du conceptacle et le filament auquel ce dernier a donné naissance, qui les fait adhérer aux corps qui les environnent. Les grosses cellules sphé- riques qui déjà apparaissent comme complexes, et qui lors de SUR LES CÉRAMIÉES. 39 Vallongement de la membrane du conceptacle se détachent des petites cellules pour s'étendre dans la partie développée (T. FF, fig. 5, c.) seraient les rudiments des articles, et constitueraient par leur extension et leur développement graduel la fronde de la jeune plante développée (1). Reste maintenant à savoir si les choses se passent de la même manière dans les gongyles pro- duits par d’autres formes de fructification. 2° Les résultats , si je puis dire ainsi des différents modes de fructification des Céramiées et des différents organes qui y sont appropriés, soit qu’ils se présentent sous forme de conceptacles uniloculaires polyspermes, béants à leur extrémité, comme dans les Polysiphonia, Dasya, etc. (voy. mon 2°° Mémoire sur / (4) C’est à fort peu de: choses près de cette manière que M. Vaucher conçoit le développement des gongyles de ses Ectospermes (Vaucheries). Histoire des Conf. fol. 25 : « Si, dit-il, on voulait se former quelque idée de la manière « dont s'opère le développement, il faudrait considérer chaque grain comme « formé d’une matière incapable de s'étendre. Aux deux extrémités de cette « semence serait placé un segment formé de mailles serrées, qui, en s'étendant « insensiblement, produirait enfin un tube dont l'extrémité serait fermée. Ce « nouveau tube, à son tour, contiendrait d’autres grains disposés comme Îles pre- « miers, etc. » Il y a cette différence entre la manière dont je concois Le déve- loppement des gongyles des Céramiées, et celle que M. Vaucher se fait des Vaucheries, 1° que la membrane des Céramiées est extensible jusqu'à un certain point; 2 que ce sont les cellules internes qui viennent se placer à l'extrémité inférieure du tube formé par la membrane du conceptacle, de manière que cha- cune d’elle, par son développement, constitue un article; en sorte qu'elles s'em- boitent les unes dans les autres, à peu près comme lés tubes d’une lunette, qui se superposeraient les uns aux autres, les inférieurs poussant les supérieurs. 40 MÉMOIRE les Céramiées, T. [°, fig. 3 et 4; T. IL, fig. 2); soit en forme de siliques uni-multiloculaires, appelées stichidies par Agardh, anthospermes par Gaillon (second Mémoire, T. I", fig. 1; T. IL, fie. 3; T. ITE, fig. 4 et 5); soit sous forme de concepta- cles globuleux multiloculaires polyspermes (Céram. second Mé- moire, T. II, fig. 6); soit en forme de conceptacles pyriformes, uniloculaires , monospermes (Céram. second Mémoire, T. IV, fis. 4, et probablement 5; T. V, fig. 1, et probablement 5); soit enfin en conceptacles sphériques, uniloculaires , polysper- mes (Céram. second Mémoire, T. V, fig. 3); les résultats, dis- je, de tous ces organes, quelque divers qu’ils puissent paraître, et quoique se rencontrant sur la même espèce, sont identique- ment les mêmes, et les gongyles préparés, si je puis dire ainsi, par les uns ou par les autres, reproduisent également la plante mère, et de la même manière. 3° Partout où il y a agglomération et condensation de ma- tière colorée , il y a formation d’un germe qui reproduira la plante mère, quelquefois même avant qu’il en soit détaché. 4 Enfin, dans certaines circonstances il ne sera même pas nécessaire qu’il y ait agglomération de matière colorante, l’ar- ticle pouvant, par la séparation de la plante mère, par une vé- ritable bouture, agir comme conceptacle , émettre des radicelles et des frondes, et reproduire l’espèce; mais il me paraît très- probable qu'il doit y avoir à cet égard la même différence entre les espèces d’Algues qu’il y a entre les espèces végétales d’un ordre plus relevé, dont les unes poussent aisément des radicel- les , et reprennent facilement de bouture , tandis que d’autres se comportent d’une manière tout-à-fait différente. Au reste, (] à 2 AREA : À AC L dir Rs L 2 # SUR LES CÉRAMIÉES. 41 dès l'instant qu'il n’y a pas, et cela est bien évident par l’ana- lyse des Céramiées, des organes destinés à féconder les germes , il y a fort peu de différence réelle entre un article et un concep- tacle , qui n’est en définitive qu’un article, où , par une cause qui nous est inconnue , la matière colorante, ou pour mieux dire les cellules infiniment petites qui remplissent l’article, se sont condensées, et ont par conséquent formé des gongyles. 19 ot EXPLICATION DES FIGURES. PLANCHE I. . Gongyles sortis du conceptacle du Polysiphonia elongata, après dix jours de dissémination. Gongyles sortis des anthospermes du Polysiphonia urceolata. a. Après quatre jours de dissémination; ils sont entourés du mucilage protecteur. b. Après huit jours de dissémination. c. Après quarante jours. Gongyles sortis des anthospermes du Polysiphomia Brodiæi. a. Deux jours après leur dissémination. b. Huit jours après leur dissémination. . Gongyles sortis des anthospermes du Ceramiunt rubrum. a. Au sortir de la fronde. | b. Commencant à se développer et à grossir. ig. 5. a. Fructification claviforme pédicellée du Ceramium pedicellatum. TOME VIN, l'* PARTIE. 6 42 Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. 10. MÉMOIRE SUR LES CÉRAMIÉES. b. Conceptacle détaché du pédicelle, et n'offrant plus l’espace hyalin qu'on remarque quand il tient au ramule. c. Conceptacle qui commence à se développer. d. e. Conceptacles développés. PLANCHE II. a. Rameau du Ceramium corymbosum var. byssoïdes. portant de gros con- ceptacles polyspermes. b. Gongyles sortis de ces conceptacles à divers degrés de grossissement. c. Gongyies après six jours de dissémination. d. Gongyles après vingt jours de dissémination. . Gongyles sortis des anthospermes du Rhodomela subfusea. a. Trois à quatre jours après leur sortie de la fronde. b. Après quatre à cinq jours de dissémination, l’un d’eux, stérile, s'étant divisé en trois masses triquêtres. c. Après douze jours de dissémination. Gongyles ovés contenus dans le gros conceptacle polysperme du Cera- mium didymum B», après dix jours de dissémination. a. b. Articles du Ceramium corallinum ayant, par division de la plante mère , donné naissance à une fronde et à des racines. ce. Article séparé de la plante mère ayant donné naissance à deux ra- meaux . d. Articles du sommet de la fronde ayant été séparés de la plante mère, et donnant naissance à de singuliers prolongements, a. Conceptacles monospermes du Ceramium clavægerum qui se sont dé- veloppés par les deux extrémités; deux d’entre eux, s'étant trouvés rapprochés au moment de la sécrétion du fluide mucilagineux, se sont soudés. b. Conceptacle s'étant développé par les deux bouts, quoique adhérant encore à la plante mère. c. d. Conceptacles commençant à se développer, et offrant une foule de formes. TAB. Li / / 2 4 / | Men ; È / / ve / *é " er PER REX DE CONVOLVULACEIS DISSERTATIO SECUNDA, COMPLECTENS RECENSIONEM GENERUM BATATAS, EXOGONIUM , JACQUEMONTIA, EVOLVULUS, NEC NON ET PAUCAS SPECTABILES SPECIES INTRA GENERA IPOMAEA, ANISEIA ET BREWERIA EXCERPTAS. À J.-D. CHOISY, V. D. M. IN ACADEMIA GENEVENSI PROFESSORE. (Naturæ euriosorum Societ. Genevensi communicata, die 15 Jun. 4837.) In meà de Convolvulaceis priore dissertatione (1), jamjam novas de generibus et speciebus observationes uti necessarias indicavi, ne mea recens generum partitio nimis nuda et idcircù minüs conspicua maneret. Sit nunc mihi venia hunc perf- ciendi laborem , 4° recensione trium generum olim cum Ipomæä aut Convolvulo mixtorum et quorum proptereà species forsan diflicillimè discerneret lector huic (4) Convolrulaceæ Orientales. Br. in-4°, 1854. 44 CONVOLVULACEÆ Ordini minüs assuetus; hæc genera proposita fuere in meo prædicto conspectu Ordinis generico, ubi indicantur vocabulis Batatas, Exogonium, et Jacquemontia. 2° Enumeratione omnium Evolvuli specierum, generis dificilis, et cui perplu- rimas mihi licet et spectabiles addere novas species. 3° Descriptione, non ompium sed quarumdam inter speciosissimas, plantarum nondüm cognitarum , ad cætera ordinis genera pertinentium. — Quatuor tantum tabulas huic dissertationi addere mihi fas est; sed clar. et amic. Steph. Moricand commendabile mihi patefecit consilium suum , mox duodecim novas Americanas Convolvulaceas edendi, nempè describendi, et iconibus illustrandi, in suo ditissimo herbario selectas; nomina generica et specifica in suà dissertatione admissa mecum prævius communicavit , ne ulla accideret confusio aut oppositio. Perpauca, occasione datà, hic additamenta proponam meæ priori dissertationi. 1° De genere Du Perreya. Hoc genus a clar. Gaudichaud constitutum (Voy. 1. p. 4592, t. 65) immerito omissum est in meo conspectu et idcircù post Poranam immediatè restituendum, ut sequitur : Convolvuleæ. À, Style unico, 21 bis. Ovarium (1-loculare?) Sepala post anthesin circàa fructum æqualiter aucta. Stigma crassum trigono- subcordiforme .............. Sarecerebesm-rcece D XXINOIS. SDUPERRENA 20 De alterà Convolvulacearum partitione.— Clar. Rafinesque (Ann. gen. Sc. ph. 8, p. 268-272. — FI. ludov. etc.) novas de nostro ordine proposuit ideas ; sed magis distant ab opinionibus vulgd admissis et certè probatis de Ordinis limi- tibus et naturà, quam ut nobis liceat illas comprobare. Unicum tamen, accuratiore investigatione suadente, intra hæc nova genera meritù seligendum est et nostris addendum, nempè Stylisma ; hoc nomen impositum est speciei Americæ borealis quæ nunc intra Convolvulos (Convokvulus trichosanthes Mich.), nunc intra Evolvu- los errabat. In conspectu generum, ut sequitur inter Cressam et Evolvulum res- tituendum : Convolvuleæ. B. Stylo bifido aut stylis plurimis. 26. Ovarium 2-loculare. Styli 2 aut rarits 3. Stigmata cras- sa. Stamina inclusa......,............,........ XXVI bis. STYLISMA. 3° De genere Operculina. — Hoc genus in recentissimo libello de plantis offi- RARIORES. 45 cinalibus Brasilianis a clar. Sylva da Manzo propositum est. Uuilis et spectabilis planta (Conv. operculatus. Gomez. — Ipomæa operculata. Mart. — Batata di Purga. Vulg.), sed non genericè distinguenda; etsi reverà pars superior exteriorum Pericarpii membranarum circà maturitatem, operculum mentiens, sejungatur, et semina tantum pellucido endocarpio operta relinquat, similia in aliis speciebus observari possunt; ex. gr. Batatas pentaphylla Ch. (Convolvulus pentaphyllus. L. Am.) epicarpium maturum separabile refert et semina quoque endocarpio tan- tum tecta; Ipomæa turpethum Br. non aliàs ac Ip. operculata Mart. ad apicem fructüs pericarpio, operculi formà, separabili donatur. Hæc pauca benevolus lector nostræ de Generibus Convolvulacearum præfationi addat! — In tertià de eodem ordine dissertatione Cuscutarum enumerationem mox edere conabimur. BATATAS. Batatas. Rumph. Ch. Conv. or. Convolvuli et Ipomææ Sp. Auct. Char. Sepala 5. Corolla campanulata. Stamina inclusa. Stylus 1. Stigma capi- tatum bilobum. Ovarium 4-loculare, loculis monospermis. Capsula 4-locularis aut abortu 3-2-locularis. Herbæ aut suffrutices, pleræque Americanæ, omnes illic enumeratæ. 4. Batatas pareiræfolia. Char. B. caule volubili, foliis rotundato-acuminatis basi subcordatis supernè glabris infra velutino-pubescentibus, pedunculis petiolo brevioribus umbellatim multifloris, sepalis ovatis obtusissimis. Convolvulus pareiræfolius. Bert! mss. Spr ! syst. 4. p. 613. Descr. Caulis suffruticosus teres apice subcinerascens. Folia populnea apice acuminata 2-5 pollices longa totidemque lata nervosa supernè viridia glaberrima. Petioli 42-18 lineas longi angulati pubescentes. Peduneulus petiolo crassior et brevior teres pubescens aut glabriusculus ; pedicelli 4-6 lineas longi angulati sub- pubescentes basi bracteis ovatis coloratis deciduis muniti. Sepala subrotundata extüs vix pubescentia 2 4/4 lineas longa æqualia. Corolla tubuloso-campanulata 5-pollicaris rosea apice glabra basi pubescens. Stamina brevia. Capsula gla- 46 CONVOLVULACEÆ bra elongata septo unico et alterius rudimento sub 4-locularis. Semina longè se- 10sa. 5 (V.s. sp.) Hab. in ins. Jamaicà et S. Marthà. 2. Batatas littoralis. Char. B. caule repente, foliis nunc ovato-panduratis basi cordatis margine sinuatis apice emarginatis, nunc obtusè trilobis etiamque apud stolones peltatim 5-lobis, sepalis ovatis obtusis, corollà ochroleucâ. Convolvulus marinus, etc. Imper. hist. p. 886. Convolvulus foliis obtusis palmato-lobatis. Burm. Am. 90. f. 2. Conv. littoralis. Lin. Imperati. Vahl. stoloniferus Cyr. pl. rar. 4.p. 44. t. 5. si- nuatus. Pet. obtusilobus Mich ! arenarius. Vahl. biflorus. Forsk. Ipomæa stolonifera. Poir. arenaria. Ræm. et Sch. Descr. Caulis glaberrimus stoloniferus. Folia lœvia crassiuscula. Pedunculi folio pauld breviores; bracteæ lineares acutæ 1 1/2 lineam longæ. Sepala obtusa mucronulata brevia subæqualia semipollicaria. Capsula glabra 4-valvis 4-locularis, abortu 1-5-sperma. Semina pisi magnitudine extüs tomento rufo-sericeo brevi aperta. Var. foliis linearibus elongatis. 2% (V.s. sp.) Hab. in maritimis arenosis Europæ (propè Neapolin), Africæ , (Ægypti), Arabiæ (propè Gaza et Jaffa), Americæ borealis (Georgide, Floride), Americæ meridionalis (Portorico, Ste.-Croix, St.-Domingue, Rio-Janeiro). 3. Batatas acetosæfolia. : Char. B. caule repente, foliis oblongo-ovatis apice obtusatis sæpè emarginatis margine nunc integris nunc sinuatis , pedunculis longis unifloris, sepalis ovatis obtusis, corollà albâ. à Convolvulus acetosæfolius. Vahl. ecl. 1. p. 18. Mey. pr. Esseq. repens Sw. mari- nus Catharticus, etc. Plum. Am. 91.1. 105. Ipomæa acetosæfolia, Ræm. et Sch. Descr. Caulis glaber ramosus. Folia basi nunc acuta nunc obtusè cordata gla- berrima etiam coriacea nervoso-rugosa, limbo 2-5 pollices longo 1-2 lato; pe- tiolus plus quam pollicaris glaber compressus. Pedunculi apud florem incrassati RARIORES. 47 bast villosi medio bibracteati. Sepala glabra 4-5 lineas longa, exteriora pauld bre- xiora. Corolla glabra 4 1/2 pollicem longa campanulata alba. Stigmata granulato- capitata. (Capsula 4-locularis Mey.) Var. foliis angustioribus, pedunculis nunc longissimis nune abbreviatis. Præce- denti valdè affinis. 2% (V.s. sp.) Hab. in sabulosis maritimis Americæ meridionalis (Ins. Cari- bæis, Cayennà, Bahia). 4. Batatas Jalapa. Char. B. caule repente aut volubili, folüis cordatis integris sinuatis aut lobatis subtüs lanato-pubescentibus, pedunculis petiolos vix æquantibus 1-5 floris, sepalis ovato-rotundatis, corollà speciosà albà aut rosei. Convolvulus Jalapa. Lin. Desf. Ann. Mus. 2. p. 120. t. 40. 41. Mich. me- choacan. Vand. Tatiauca. Pis. macrorhizus. Ell. lividus Moc. Ipomæa Jalapa. Pursh. Bot. reg. 342. 621. macrorhiza Mich ! mechoacanna. Lin. Nuit. Michauxii. Sw. Deser. Radix tuberosa maxima purgativa. Folia 2-2 1/2 pollices longa totidem- que lata; petiolus longus. Sepala semipollicaria viridi-pubescentia , interiora sub- sericea. Capsula glabra. Semina speciosa longis villis sericeis operta. Var. foliis integris aut plus minüs profundè lobatis, corollà albâ aut roseä. Obs. Hujus speciei historiam et usum amplè elucubravit clar. Des Fontaines ; nec dubium quin vocabulum Jalapa huic legitimè pertineat. — Tamen nuperrimè altera detecta est species (in Mexicanis Andibus propè Chiconquiera) usu purgativo quoque distincta, et cujus radix forsan unà cum nostræ radicibus in oflicinis appa- ret sub nomine communi Purga de Xalapa: an, censente cl. D. Don (Royle. IL. Ind. 308.), huic restituendum nomen Jalapa ? Nonne potiüs præcedenti relinquen- dum, et pro recentiori admittendum nomen Jpomæa Purga jam a el. Wenderoth et Nees (Off. pflz. supp. 3. t. 13) propositum ? % (V.s. sp.) Hab. in Americà boreali, Mexico (Vera-Cruz, Xalapa, Mechoa- ca, etc.), Brasiliâ. 5. Batatas edulis. Char. B. caule repente rar volubili, foliis variis sæpiùs angulatis etiam lobatis, e* 48 CONVOLVULACEÆ pedunculis petiolum æquantibus aut superantibus 5-4 floris, sepalis acuminato- mucronatis rard subtruncatis, exterioribus pauld brevioribus, corollà campanulatä purpurei. Batatas edulis Ch. Conv. Orient. p. 53. Ipomæa batatas Auct. % (V.s. cultam.) Ex Indiüà orientali nata, ubique in tropicis regionibus culta. 6. Batatas paniculata. Char. B. caule volubili glabro, foliis palmatis 5-7-fidis, lobis ovato-lanceolatis obtusiusculis rar acuminatis, pedunculis petiolos multo superantibus multifloris, sepalis ovato-rotundatis concavis obtusissimis æqualibus, corollà speciosà purpu- reà, seminibus longè villosis. Batatas paniculata. Ch. Conv. Orient. p. 54. Ipomæa paniculata. Auct. 2% (V.s.) Hab. in Indià orientali, Javà, Africà, N. Hollandià, Amer. meridio- nali. 7. Batatas pentaphylla. Char. B. caule volubili hirsuto, folüis quinatis, foliolis elliptico-lanceolatis inte- gris, pedunculis longioribus laxè dichotomis, sepalis lanceolato-acutis extüs hirsu- tissimis semipollicaribus, corollà albä, seminibus glabris. Batatas pentaphylla. Ch. Conv. Orient. p. 54. Convolvulus pentaphyllus Auct. © (V. v.) Hab. in Indià, Africà, Polynesià, ins. Mauritanicis, Americà meri- dionali. 8. Batatas cissoides. Char. B. caule volubili hirsuto , foliis quinatis, foliolis ovatis acutiusculis den- tatis submucronatis, pedunculo 2-5-floro folium æquante, sepalis ovato-acuminatis basi longè hispidis, corollà albä, seminibus glabris. Batatas cissoides. Ch. Conv. Orient. p. 55. Convolvulus cissoides. Auct. © (Ÿ.s. sp.) Hab. in Americà meridionali. RARIORES, 49 9. Batatas quinquefolia. Char. B. caule volubili, foliis quinatis, foliolis ovato-linearibus dentato-serratis, peduneulis folio longioribus 5-6-floris, sepalis ovato-lanceolatis exterioribus bre- vioribus glabris, seminibus incano-lanuginosis. Convolvulus quinquefolius. Lin. Pluk. Alm. 116, t. 167. f. 6. palmatus. Mill. pentaphyllus. Plum. pentaphyllus 8. Lin. Descr. Caulis teres aut sulcatus raris longis pilis præcipuè ad basin foliorum munitus. Foliola glabra venosa, intermedium 45 lineas longum 2-3 latum, cætera breviora, omnia mucronulata; petiolus teres pollicaris. Pedicelli umbellatim di- chotomi vix pollicares minimis bracteis muniti. Sepala 2-4 lineas longa adpressa. Capsula globosa glabra nigra. ; © (NW. s. sp.) Hab. in Americà meridionali (St.-Domingue, Peruviä, etc.) 40. Batatas triloba. Char. B. caule prostrato glabro, foliüs hirsutis cordato-trilobis auriculis latera- libus obtusis rard 1-dentatis, lobo intermedio elongato acutissimo, pedunculis 4-2 floris folia non æquantibus, sepalis cuneato-linearibus acutissimis hirsutis. Descr. Caulis herbaceus in raris locis hirsutus. Foliorum sinus brevis obtusus, auriculæ breves, lobus medius lanceolatus 12-18 lineas longus; utraque superficies hirsuta ; petioli tenues plüsquam pollicares villosi. Pedunculi axillares tenues hir- suti; pedicelli 5-4 lineas longi. Sepala 4 lineas longa. Corolla calyce duplà lon- gior tubuloso-campanulata glabra sordidè purpurea. Capsula ovata glabriuscula 4-valvis 4-loc.ris 4-sperma calyce cincta. Semina angulosa rufo-pilosa. Obs. Habitu affinis generi Pharbitis. © (Vs. sp.) Hab. in campis propè Rio de Janeiro. EXOGONIUM. Exogonium. Ch. Conv. or. Convolvuli et Ipomææ sp. Auct. Char. Sepala 5. Corolla tubulosa. Stamina exserta. Stylus 1. Stigma capita- tum bilobum. Ovarium 2-loculare loculis 2-ovulatis. Herbæ aut suffrutices volubiles Americanæ, omnes hic enumeratæ. k TOME VIII, l'° PARTIE. T 20 CONVOLVULACEÆ 4. Exogonium racemosum. Char. E. caule suffruticoso tereti, foliis cordato-ovatis subtüs pubescentibus in sinu et auriculis obtusis, pedunculis 1-4-floris, bracteis involucrantibus roseo-colo- ratis nunC flori approximatis nunc distantibus ovato-ellipticis obtusis venosis pol- licaribus. Ipomæa racemosa. Poir. Enc. supp. 4. p. 633. Convolvulus racemosus. Spr. syst. 4. p. 600. Convolvulus altissimus. Spr. syst. 4. p. 613. Descr. Folia petiolata bipollicaria superne lævia. Sepala bracteis similia obtu- sa. Corolla purpurea ; tubus calyce longior; limbus patens semipollicaris. Stamina tubum superantia. Var. foliis plüs minusve pubescentibus, supernè etiam subvillosis. 3 (V.s. sp.) Hab. in ins. St.-Domingue. 2. Exogonium spicatum. Char. E. caule lignoso in ramulis angulato, foliis ovato-cordatis acutis, pedun- culis unifloris spicatim approximatis bracteä magnâ reniformi carneä sub flore mu- nitis. s Ipomæa bracteata. Cav. ic. V. p. 54.t. 477. : — cincta. Ræm. et Sch. 4. p. 254. — spicata. H. B. Kunth! n. gen. et sp. 8. p. 112. Convolvulus obvallatus Spr. syst. 4. p. 595. Descr. Bractea emarginata brevissimè mucronulata glabra pollicaris plicata. Sepala glabra acutiuscula ovato-oblonga 2 lineas longa. Corolla calyce mult lon- gior incarnata. Capsula ovato-conica glabra. 3 (V.s. sp.) Hab. in novà Hispanii. 3. Exogonium repandum. Char. E. caule suffruticoso tereti, foliis coriaceis ovato-acuminatis basi obtusè cordatis apice etiam mucronulatis margine integris aut repando-sinuatis, pedun- culis spicato-aut brachiato-paniculatis folia sæpius superantibus, sepalis ovato- rotundatis obtusis. Ipomæa repanda. Jacq. obs. 28.1. 20. Salisb. parad. 81. RARIORES. 51 Convolvulus repandus. Desr ! Enc. 3. p. 555. Descr. Folia venosa 1-5 pollices longa glaberrima; petiolus tenuis glaberrimus. Pedunculi crassi glaberrimi longitudine et inflorescentià variabiles. Sepala 2-3 lineas longa imbricata æqualia aut exteriora paul breviora. Corolla tubulosa 1 1/4 pollicem longa purpurea apice in 5 lacinias lineares acutas divisa. Capsula obtusa glabra 4-valvis. Semina angulosa nigra setis longis albis biseriatis munita. % (NV. s.sp.) Hab. in ins. Caribæis (Martinicâ, Cubä, Bahama, etc.), in Ti- mor?? (ex spec. in h. Mus. Brit.) 4. Exogonium filiforme. Char: E. caule tereti glabro, foliis oblongo-ovatis integris basi subcordatis, apice mucronulatis, pedunculis folia superantibus laxè cymosis, sepalis æqualibus acutiusculis ovatis. Ipomæa filiformis. Jacq. Am. 27. t. 19. Am. pict. 20. t. 26. Convolvulus filiformis. Desr. Enc. 3. p. 555. Descr. Folia glabra 12-15 lineas longa; petiolus tenuis glaber. Pedunculi te- retes; pedicelli semipollicares bracteis minimis basi muniti. Sepala lineam longa ovata glabra. Corolla 9 lineas longa purpurea vix apice 5-dentata. Semina nigra angulosa glabra. 3 (V.s. sp.) Hab. in ins. Caribæis. 5. Exogonium arenarium. (Tab. I.) Char. E. caule fruticoso glabro angulato , ‘foliis pandurato-subtrilobis rarius subintegris minimis, pedunculis crassis uni-aut multifloris , sepalis ovatis obtusis exterioribus brevioribus. Descr. Caulis griseus ramosus elongatus. Folia glabra venosa 4-9 lineas longa 5 lata in juniorum ramulorum apice sæpè conferta, lobo intermedio quadrangulo emarginato etiam mucronulato, lateralibus nunc integris nunc vari altitudine bifidis quandèque subnullis; petiolus semipollicaris aut pollicaris filiformis. Pedicelli se- mipollicares angulati glabri nigrescentes. Sepala glabra exteriora 1-2 lineas longa interiora 4-5, circà fructum subæqualia. Corolla 15-20 lineas longa tubulosa pur- purea extüs virescens, limbo brevi purpureo. Capsula conica. 3 (V.s. sp.) Hab. in ins. Caribæis (Portorico, St.-Thomas, St.-Domingue, Bahamas). 52 CONVOLVULACEÆ 6. Exogonium pedatum. Char. E. caule suffruticoso tereti, foliis trilobis, lobis lateralibus pedatim bi- partitis, omnibus petiolulatis, pedunculis folia superantibus paucifloris, sepalis ovato-oblongis obtusis subæqualibus glabris. Ipomæa pedata. Poit! mss. in h. Vent. nunc Deless. Char. Caulis griseus glaber. Folia glaberrima, lobo intermedio elliptico-lanceo- lato 2-5 pollices longo, lateralibus bipartitis, lobulis ovato-cuneatis acutiusculis ; petiolus communis compressus glaber bipollicaris. Pedunculi teretes recti glabri apice bifurcati; flores laxè spicati; pedicelli semipollicares. Sepala imbricata 3-4 Jineas longa margine membranacea. Corolla tubuloso-inflata apice B-dentata plüs quam pollicaris coccinea glaberrima basi coarctata. Stigma bilobum. % (V.s. sp. h. Deless. ex Poiteau). Hab. in St.-Domingue. 7. Exogonium eriospermum. Char. E. caule striato tereti, foliis 7-9-lobis, lobis linearibus integris obtusius- culis glabris, pedunculis folium fere æquantibus 5-6-floris, sepalis ovatis obtusissi- mis æqualibus glabris. Convolvulus eriospermus. Desr ! Enc. 3. p. 567. Moc. et Sess. fl. Mex. ined. ic. Descr. Caulis griseus asper. Folia glaberrima lobis pollicaribus lineam latis; petiolus tenuis glaber vix pollicaris angulatus. Pedunculi angulosi dichotomi; pe- dicelli breves nigri. Sepala 1-2 lineas longa adpressa nigra. Corolla tubulosa purpurea glabra. Capsula ovata glabra 4-valvis. Sémina angulosa longis albis pilis munita. 4 (V.s. sp.) Hab. in St.-Domingue et Novä Hispaniä. IPOMÆA. Ipomæa. Ch. Conv. or. Ipomæwæ et Convolvuli Sp. Auct. Char. Calyx 5-sepalus. Corolla campanulata. Stamiva inclusa. Stylus unicus. Stügma bilobum lobis capitatis. Ovarium 2-loculare loculis 2-spermis. Capsula 2-locularis. RARIORES. 53 Herbæ aut suflrutices, sæpius volubiles , quædam repentes aut erectæ. — Perplurimæ hujus generis novæ mihi oceurrunt species; paucas tantum, Brasi- lienses præcipuè, hic indicabo; pro cæteris in illustrissimi et amic. Candollii Prodromo paginas nonnullas scribendi spes mea est, Secrio prima. ERPIPOMÆA. (Caule prostrato.) 1. Ipomæa trifurcata. Char. 1. prostrata angulosa hirsuta , foliis profondè trifurcatis lobis lanceolatis acutis margine crispo-sinuatis, pedunculis folia superantibus 4-5-floris, sepalis ovatis acutis exterioribus pauld brevioribus. Descr. Caulis elongatus decumbens. Folia 45 lineas longa, lobo intermedio longiore, lateralibus nunc integris nunce etiam bilobis, omnibus mucronulatis hirsu- tis; petiolus 3-4 lineas longus canaliculatus. Pedunculi teretes rarioribus pilis hir- suti apice bracteis oppositis linearibus 5 lineas longis muniti; pedicelli 2-4 lineas ongi compressi hirsutissimi. Sepala exteriora basi dilatata, interiora margine membranacea 4 lineas longa, omnia extüs hirsuta. Corolla bipollicaris tubuloso- campanulata hirsuta 5-fida. Stamina inæqualia. 2œ (V.s. sp. in h. Mus. Par. et h. DC. ex Lund.) Hab. in Brasiliä (Prov. St.- Paul ad Mugi das Cruzas.) 2. Ipomæa delphinioides. Char. 1. prostrata angulosa hirsuta, foliis palmatim S-partitis lobis lineari-lan- ceolatis acutis margine integris, pedunculis folia superantibus unifloris, sepalis ovato-lanceolatis acutiusculis exterioribus pauld brevioribus. Deser. Radix crassa tortuosa. Caules pauci prostrati 2-5 pedes longi griseo- hirsuti simplices; pili breves. Folia utrinque sordidè hirsuta subtus dilutiora, lobo intermedio 42-18 lineas longo, lateralibus brevioribus; petiolus 4 lineas longus teres mollis. Peduneuli axillares recti teretes hirsuti apice 2 brevissimis oppositis bracteis muniti; pedicelli 4 lineas longi. Sepala 5-4 lineas longa corollæ adpressa extüs villosula margine et intus glabra. Corolla tubuloso-campanulata 2-pollicaris purpurea. % (V.s. sp. ex Lund.) Hab. in Brasilià (Prov. St.-Paul ad Taubate.) ©OŸ CSS CONVOLVULACEÆ Secrio secunpa. ORTHIPOMÆA. (Caule recto.) 5. Ipomæa terminalis. Char. I. caule glabro aut apice pubescente , foliis ovato-acuminatis longè mu- cronatis rufo-tomentosis, pedunculis unifloris in axillà foliorum superiorum spicam efformantibus, sepalis ovato-rotundatis obtusissimis brevibus. Descr. Caulis frutescens teres griseus. Folia basi obtusa apice acuta 18 lineas longa 6-9 lata margine integra ; petiolus semipollicaris teres tenuis rufescens. Pedunculi 5-6 lineas longiteretes rufi medio bibracteati; bracteæ minimæ acu- tæ rufescentes. Sepala æqualia 2 lineas longa medio rufescentia, interiora angus- tiora. Capsula semipollicaris conica nigra glabra bivalvis. Semina angulosa nigra in angulis longe setosa. 4 (V.s. sp. in h. Juss. ex Commerson). Hab. in Brasilià (Rio-Janeiro..) 4. Ipomæa echioides. Char. Caule simplici rufo-hirsuto, foliis confertis lineari-lanceolatis sessilibus rufescentibus, floribus in spicà terminali nudâ dispositis, sepalis circà fructum ovatis convex@-coriaceis. Convolvulus liberalis. Lhotsky! mss. in h. DC. Conv. paulistanus? Sylv. Manz. En. pl. Bras, p. 17. n° 49. F Deser. Caulis rectus 1-2 pedes longus basi suffruticosus teres foliosus. Folia numerosissima cauli adpressa, inferiora usque ad 2 pollices longa 5-4 lineas lata utrinque hirsuta margine subtüs revoluto, superiora breviora bracteas simulantia . Pedunculi 7-8 uniflori spicam pollicem longam laxiusculam efformantes, post an- thesin 2 lineas longi rufi basi bracteolà lineari muniti. Sepala circà fructum mar- cescentia 2-5 lineas longa sese involventia, exteriora villosa acutiuscula, interiora glabra obtusissima. — Cætera desunt. Obs. An forsan genus novum ? % (V.s. sp. ex da Sylva Manzo). Hab. in Brasilià (Cuyaba, Serra-Nova.) >. Ipomæa spicæflora. Char. I. caule ut et foliis ferrugineo-tomentosis , foliis nunc ovatis obtusis nunc x RARIORES. 55 ellipticis acutis mucronatis, pedunculis unifloris spicam terminalem foliosam den- sam efformantibus, sepalis ovatis obtusiusculis. Descr. Caulis suffruticosus tomento scabro brevi opertus. Folia 2-4 pollices longa 1-2 lata integra venis supernè inconspicuis subtüs pinnatis; petiolus crassus 2-5 lineas longus sulcatus. Florum spica terminalis brevis densa; pedunculi 2 li- neas longi tenues glabri teretes basi minimà acutà glabrä bracteà muniti. Sepala glabra 2-5 lineas longa exteriora vix breviora. Corolla albida calyce 4° longior glabra infundibuliformis limbo integro. Stamina brevia. Stylus filiformis; stigma tenue. Capsula globosa nigra glabra calyce pauld major 4-valvis. Semina glabra nigra mediocria. 3 (V.s. sp. in h. Mus. Par.) Hab. Para Brasiliæ. 6. Ipomæa tomentosa. Char. 1. omni parte lanato-tomentosa, foliis elliptico-elongatis breviter petiola- tis obtusis, floribus axillaribus solitariis raris vix pedunculatis, sepalis ovato-ellipti- cis glabris obtusis. Descr. Caulis suffruticosus rectus ramosus teres; pili breves. Folia apice nune obtusissima nunc etiam obcordata et breviter mucronulata 2-5 pollices longa 6-10 lineas lata conferta numerosa, subtüs nervosa, supernè venosa, margine integra , in petiolum crassum brevissimum attenuata. Flores rarissimi; pedunculus subnul- lus villosus. Sepala adpressa in sicco nigrescentia, exteriora 2 lineas longa inte- rioribus paulù breviora. Corolla alba glabra calyce 5° longior.—Cætera desunt. 3 (V.s. sp. ex Lund). Hab. in Brasilià (Prov. St.-Paul, campis elevatis). 7. Ipomæa dendroidea. Char. X. omni parte pilis stellatis luteo-nigrescentibus munita, foliis ovato-linea- ribus obtusis subsessilibus, pedunculis sparsis unifloris minimis, sepalis ovato- ellipticis obtusis inæqualibus. Descr. Caulis fruticosus teres ramosus. Folia integra sessilia aut vix petiolulata utrinque lanata subtùs venosa 1-2 pollices-longa 3-5 lineas lata. Pedunculi vix 2 lineas longi pilosi. Sepala adpressa nigra, exteriora breviora medio lineolä pilo- rum stellatorum munita, interiora glaberrima 5 lineas longa membranacea. Corolla lutea infundibuliformis tubo angustissimo glabra vix pollicaris. Stamina æqualia. 56 CONVOLVULACEÆ Stylus filiformis; stigmata 2 minima. Capsula glabra calyce cincta 4-valvis. Semina triticeum simulantia ferrugineo-pubescentia pilis simplicibus. 3 (V.s. sp. in h. Mus. Par.) Hab. Angola. 8. Ipomæa verbascoidea. Char. I. tota lanato-tomentosa, foliis oblongo-cordatis apice acutis margine integris subsinuatis, pedunceulis unifloris in apice ramulorum axillaribus brevibus, sepalis ovato-ellipticis obtusis æqualibus. Deser. Caulis teres suffruticosus crassus. Folia utrinque lanato-tomentosa, sub- tùs venis reticulatis rugoso-sulcata, supernè viridiora vix venosa, 2-5 pollices longa 4-5 lata, basi obtusa in auriculis ; petiolus pollicaris crassus sulcatus. Pedunculi sul- cati petiolis breviores. Sepala recta fere semipollicaria exts lanato-tomentosa intüs glabra. Corolla 2-pollicaris tubuloso-infundibuliformis purpurea glabra tubo amplo limbo integro. 3 (V.s. sp. in h. Mus. Par.) Hab. Angola. 9, Ipomæa Lundii. Char. 1. caule glabro subvolubili ramoso, foliis cordato-acuminatis petiolatis subtàs breviter rufo-lanuginosis, pedunculis nunc unifloris sæpius multifloris laxè paniculatis, sepalis ovato-ellipticis brevibus concavis. Descr. Caulis fruticosus teres; ramuli veteres glabri quanddque albo-punctati, juniores ochraceo-tomentosi. Folia non profundè cordata auriculis obtusis 2-5 pol- lices longa pauld minùs lata supernè deglabrata nervis et venis raticulata; petiolus 4-6 lineas longus glaber. Pedunculi axillares foliüs breviores teretes tenues lanu- ginosi 1-6 flori, etiam aliquandd conferti numerosi; pedicelli breves. Sepala 4-2 lineas longa extüs puberula, exteriora pauld breviora acutiuscula, interiora obtu- sissima, circà fructum marcescentia et tune omnia patula glabra obtusissima. Cap- sula nigra conico-angulosa semipollicaris 2-valvis; valvulæ utrinque glabræ intüs albidæ ; septum glabrum lanceolatum. Semina longis viridi-albidis setis undique munita. 3 (V.s. sp. ex Lund et Gaudichaud.) Hab. in Brasilià (Rio-Janeiro). RARIORES. 57 Secrio TERTIA. STROPHIPOMÆA. (Caule volubili.) 10. Ipomæa eriocephala. Char. I. caule elongato hirsuto-villoso, foliis amplis ovato-acuminatis basi sub- cordatis utrinque villosis, pedunculis crassis folia longè superantibus capitulum crinitum densum ferentibus, bracteis 4-5 exterioribus lanceolatis sessilibus capi- tulo brevioribus extüs hirsuto-crinitis intüs rubescentibus glabris, sepalis linearibus acutissimis, corollà purpureà. Ipomæa eriocephala. Moric! n. sp. Amer. t. 29. Obs. Speciosissima species cujus magis ampla descriptio ad opus citatum quæ- renda. —Variat caule, foliis, et capitulis sericeo-villosis. .… % (V.s. sp. ex Blanchet et Lund.) Hab. in Brasiliä (Bahia.) 41. Ipomæa serrata. Char. 1. caule hirsuto-rufescente, foliis cordato-ovatis aut lanceolatis apice acuto- mucronulatis margine sinuato-serratis utrinque hirsuto-lanuginosis, pedunculis fo- lium subæquantibus apice capitulum pauciflorum gerentibus, bracteis acutis invo- lucrantibus, sepalis ovato-lanceolatis hirsutis, corollà albä. Descr. Caulis teres. Folia breviter cordata auriculis obtusis distanter serrata serraturis mucronulatis, viridia, inferiora longiora 1-2 pollices longa 1 lata ; petiolus 6-12 lineas longus teres hirsuto-rufescens. Pedunculi axillares petiolis crassiores cæterum similes ; bracteæ ovato-elongatæ mucronulatæ subsemipollicares integræ rufescentes 4 lineas latæ venosæ. Sepala obtusiuscula membranacea hirsutissima et ciliata 3 lineas longa æqualia intüs glabra. Corolla calyce 2° longior glabra. Sta- mina brevia ; antheræ tenues tortiles. Stigma tenue capitato-bilobum. 2% (V.s. sp. in h. Hooker). Hab. in Brasiliä. 12. Ipomæa montana. Char. 1. incano-tomentosa ramosa, foliis incanis basi vix cordatis nunc ovato- elongatis margine dentato-serratis nunc hastato-trilobis lobis serratis petiolatis , pedunculis canis folia multo superantibus capitulum 6-8 florum gerentibus, bracteis TOMB VIII, 1° PARTIE. 8 58 7 CONVOLVULACEÆ exterioribus lanceolatis acutissimis capitulum æquantibus, sepalis linearibus acu- tissimis extüs incanis, corollà luteà. Ipomæa montana. Moric ! pl. n. Amer. t. 30. Obs. Spectabilis species a clar. Moric. magis amplè descripta. 2 (V.s. sp. ex Blanchet). Hab. in Brasilià (Mont. la Jacobina propè Bahia). 45. Ipomæa floribunda. Char. 1. caule tereti cinereo-villoso, foliis cordato-acuminatis supernè glabris adpressè cinerascentibus amplis petiolatis, pedunculis axillaribus longissimis laxe multifloris corymboso-paniculatis, sepalis ovato-ellipticis obtusis glabris æqualibus basi subcoadunatis. Ipomæa floribunda. Moric ! n. pl. Americ. t. 31. Descr. Caulis crassus nigrescens. Folia sinu brevi acuto apice acutiuscula 3-4 Ddl lices longa 1-5 lata; petiolus compressus cinereo-pubescens folii limbum æquans etiam superans. Pedunculi petiolis crassiores cæterum similes juniores corymboso- umbellati; bracteæ ovato-lineares floribus intermixtæ acutæ villosulæ 3-4 lineas longæ deciduæ; pedicelli minimi cinerei 3-4 lineas longi. Sepala 4 lineas longa ante anthesin jam formata. Corolla campanulata glabra 15 lineas longa. Stamina brevia basi dilatata et villosa. Stylus paulo longior ; stigmata 2 sejuncta capitata. — Cætera desunt. Obs. An genus novum? Fructus recognoscendus. 2% (V.s. sp. in h. Moric. ex Blanchet). Hab. in Brasilià (Bahia). 14. Ipomæa batatoides. Char. X. caule glabro contorto, foliis cordato-acuminatis glabris apice acutis pe- tiolatis, pedunculis petiolos superantibus glabris apice brachiato-umbellatis , bra- chiis tortuosis multifloris, sepalis ovato-obtusis concavo-inflatis glabris. Deser. Caulis teres. Folia sinu et auriculis obtusissimis margine integra aut si- nuata supernè viridi-nigrescentia subtüs albida venosa et reticulata 2-4 pollices longa 2 lata; petiolus tenuis glaber limbum æquans aut superans. Pedunculi pe- tiolis crassiores stricti; pedicelli 2-4 lineas longi tenues glabri nigri. Sepala co- riacea semet involventia subæqualia 5 lineas longa persistentia. Corolla campanu- lato-infundibuliformis glabra basi intra calycem coarctata 48 lineas longa. Capsula RARIORES,. 59 glabra globosa calyce cincta styli rudimento coronata 2-loc.s 4-sperma. Semina angulosa villosissima. Obs. Clar. Blanchet qui hance speciem detexit illam dubitanter dicit cultam et certè immeritù vocabulo Batata de purga designat. — Batata de purga est Ipo- mæa operculata. Gomez. % (V.s. sp. in h. Moric. ex Blanchet.) Hab. in Brasilià (Bahia). 45. Ipomæa capparoides. Char. X. caule tereti glabro, foliis cordato-acuminatis glabris petiolatis, pedun- culis folia superantibus crassissimis nigris racemoso-paniculatim multifloris, sepalis 2 exterioribus majoribus ovato-orbiculatis obtusissimis. Deser. Caulis suffruticosus. Folia numerosa sinu profundo acuto auriculis obtu- sis margine integra apice acutissima supernè lucida subtùs venoso-reticulata 3-4 pollices longa 2-5 lata; petiolus compressus glaber striatus limbo pauld brevior. Pedunculi glabri floribus laxis distantibus ; pedicelli 4-6 lineas longi glabri angu- lati. Sepala exteriora involventia 4-6 lineas longa lataque 3 interiora breviora obtusa glabra. Corolla 48 lineas longa tubuloso-inflata glabra. Stamina basi villosa dilatata. Stylus pauld stamina superans; stigmata 2 globosa. Obs. Generi Prevostea calyce affinis. 5 (V.s. sp. in b. Moric. ex Blanchet). Hab. in Brasilià (Bahia). 16. Ipomæa Salzmanni. Char. I. caule tereti elongato, foliis sagittato-triangularibus utrinque glaberri- mis petiolatis, pedunculis petiolos sæpiusque folia superantibus brachiato-panicu- latim multifloris , sepalis brevibus ovatis obtusis extüs sæpè punctatis, junioribus apice mucrone brevi patulo munitis. Conv. angulatus. Salzmann ! mss. in h. DC. Descr. Caulis ramosus glaber aut in junioribus ramulis subvillosus. Folia variè distantia sinu obtuso auriculis obtusis aut subdentatis lobo intermedio elongato in- tegro aut suberenato apice nunc obtuso mucronulato nunc acuminatissimo utrin- que viridia venosa 2-5 pollices longa 1-2 ad basin lata; petiolus tenuis glaber 6-18 lineas longus. Pedunculi crassi teretes glabri aut raris brevibus pilis punctati; flores numerosi densè dispositi aut pauciores laxiores; pedicelli vix lineam longi 60 CONVOLVULACEÆ carnosuli. Sepala 1-2 lineas longa margine membranacea persistentia glabra” æqualia. Corolla purpurea tubuloso-campanulata glabra pisiformis. Semina angu- lata parva villoso-lanata. 2% (V.s. sp. ex Blanchet et Salzmann). Hab. in Brasilià (Bahia in fruticetis). 17. Ipomæa Baclii (Tab. II.) Char. I. cinereo-villosa, foliis cordato-acuminatis integris aut trilobis supernè glabris aut rard pubescentibus subtüs cinereo-villosis, pedunculis umbellatim mul- tifloris petiolum æquantibus, sepalis ovatis obtusiusculis exterioribus paul mi- noribus. Descr. Caulis teres crassus. Folia 3 pollices longa 2-2 1/2 lata sinu obtuso auriculis obtusis lobis lateralibus brevibus intermedio ovato-acuminato mucronu- lato basi dilatato utrinque viridia subtüs in venis præcipuè cinerea; petiolus 1-4 pollices longus teres villosissimus. Pedunculus petiolo similis 1-12-florus; pe- dicelli 3-6 lineas longi nigrescentes raris pilis strigosi basi bracteolis lineam longis lanceolatis intermixti. Sepala exteriora nigrescentia raris pilis strigosa, interiora glabra margine membranacea, omnia obtusiuseula 2-3 lineas longa. Corolla cam- panulata purpurea 45 lineas longa limbo subintegro extüs glabra aut vix à lineis villosis notata. Capsula calyce pauld longior. Semina pilis biseriatis munita. 2% (V.s. sp. ex Bacle et Roger). Hab. ad ripas fl. Senegal. 48. Ipomæa flagellaris. Char. I. teres glabra, foliis palmatis 9-lobis, lobis subulato-filiformibus glabris, petiolo subnullo, pedunculo brevi unifloro bracteato, sepalis lineari-acuminatis æqualibus glabris basi dilatatis, corollà alb. Descr. Caulis gracilis elongatus niger decumbens simplex. Folia subsessilia lobo intermedio 15 lineas longo lateralibus pauld brevioribus, omnibus 4/2-1 li- neam latis; petiolus 4 1/2 lineam longus. Pedunculi vix 4-6 lineas longi medio bibracteati; bracteæ oppositæ filiformes foliis similes semipollicares. Sepala semi- pollicaria etiam longiora nigra margine membranacea. Corolla pollicaris glabra infundibuliformi-campanulata integra. Stylus filiformis; stigma capitatum. % (V.s. sp.) Hab. in Brasilià (Bahia). RARIORES. 61 JACQUEMONTIA. Jacquemontia. Ch. Conv. or. Convolvuli et Ipomææ Sp. Auct. Char. Sepala 5. Corolla campanulata, Stylus unicus. Stigmata 2 ovato-compla- nata. Ovarium 2-loculare 4-ovulatum. Capsula 2-locularis. Herbæ aut suffrutices Americanæ, omnes hic enumeratæ. 4. Jacquemontia ferruginea. Char. J. caule tomentoso-ferrugineo, foliis ovato-lanceolatis subcordatis utrin- que subtüs præcipuè ferrugineis, pedunculis umbellatim multifloris, sepalis lineari- Jlanceolatis subæqualibus. Ipomæa n° 765. Lund! mss. Descr. Caulis teres suffuticosus. Folia basi obtusa vix obtusè cordata apice acuta etiam mucronata 4-2 pollices longa 8-10 lineas lata ; petiolus crassus teres 4 lineas longus ferrugineus. Pedunculi folium æquantes cæterum petiolis similes; pedicelli minimi bracteis intermixti. Sepala acuminata aut mucfonulata 5 lineas longa extüs villosa. Gorolla pollicaris campanulata glabra cærulea. 2 (V.s. sp. ex Lund.) Hab. in Brasilià (Prov. St.-Paul parte boreali). 2. Jacquemontia violacea. Char. 1. caule glabriusculo, foliis cordato-acuminatis nunc glabris nunc pubescen- tibus etiam tomentosis, pedunculis folium sæpiüs superantibus multifloris, sepalis exterioribus majoribus. Convolvulus violaceus. Vahl. Symb. 3. p. 29. Descr. Folia longe petiolata. Pedunculi variæ longitudinis; pedicelli breves di- varicati basi bracteis lineari-lanceolatis 3 lineas longis muniti. Sepala 2 exteriora cordato-acuminata subaristata, 5% pauld minus sublanceolatum, 2 interiora minora ovata aristata. Corolla violacea 9-12 lineas longa. B. canescens, canescenti-tomentosa, pedunculis folium æquantibus, corollà pal- lide cærulei. Convolvulus canescens. H. B. Kunth ! n. gen. et sp. 3. p. 99. 62 CONVOLVULACEÆ 7. abbreviata, pedunculis folio brevioribus quandoque minimis. Covolvulus pentanthos. Jacq. coll. 4. p. 210. Je. rar. 2. t. 316. Bot. mag. 2454. Bot. Reg. 439. 2. rotumdifolia, foliis apice obtusè rotundato-mucronulatis. œ (V.s. sp.) Hab. in ins. Caribæis (Guadeloupe, Ste.-Croix, St.-Thomas, Cuba), in Guyanà, propè Carthagenam. 3. Jacquemontia nummularia. Char. 3. villosa, folüs cordatis mucronato-unguiculatis crassiusculis ferè Lysi- machiæ nemorum , pedunculis multifioris folio longioribus , sepalis ovatis exterio- ribus majoribus acuminatis (Vahl.) Convolvulus nummularius. Vahl. Ecl. Am. 2. p. 43. Obs. Præcedenti simillima; vix mihi differre videtur. Hab. in Americà meridionali. 4. Jacquemontia secunda. Char. J. diffusa, foliis cordato-acuminatis mediocriter petiolatis, pedunculis secundis longissimis multifloris subumbellatis, sepalis æqualibus ovatis subobtusis . Convolvulus secundus. R. et Pav ! fl. per. 2. p. 40. t. 147. f. a. unilateralis. Rœm. et Sch. 4. p. 284. " + Descr. Caules decumbentes ramosi herbacei. Folia non mult magis Jonga quan lata subtüs albida apice nunc acuta nunc obtusa etiam emarginata. Pedun- culi recti teretes; pedicelli bracteis parvis subulatis muniti. Corolla cærulea sat magna campanulata. Obs. Species quoque J. violaceæ admodum similis, vix sepalis æqualibus dis- tinguenda. 9 % (V.s. sp.) Hab. in Peruviæ collibus arenosis. € 5. Jacquemontia azurea. Char. J. pubescens, foliis ovato-cordatis acutis, pedunceulis folia dupld supe- rantibus multifloris, sepalis æqualibus lineari-acuminatis. Convolvulus azureus. Rich. act. Soc. Par. p. 107.— nevisiensis. Ham. Prod. fl. Oce. p. 25. h° RARIORES. 63 Descr. Caulis ramosus. Folia venosa pollicaria, juniora pubescentia; petiolus 3 lineas longus. Pedunculi teretes tenues; bracteæ minimæ lineares villosæ; pe- dicelli 2-5 lineas longi tenuissimi. Sepala 2-5 lineas longa. Corolla calyce pauld longior glabra. £ £. parviflora, floribus parvis numerosissimis corymbosis, pedicellis 3-5 lineas longis, sepalis cuneato-acuminatis acutissimis 4 4/2 lineam longis. Convolvalus verticillatus sp. n. Pav ! ined. in h. Deless. Lin ? sp. 120. Obs. J. violaceæ aflinis; differt præcipuè sepalis æqualibus, floribus minoribus et vulgù copiosioribus. % (V.s. sp.) Hab. in Americà meridionali (St.-Domingue, Peruvia, Jamaica). 6. Jacquemontia hirsuta. Char. J. hirsuta, foliis ovato-acuminatis subcordatis acutis, pedunculis folia vix æquantibus multifloris, sepalis linearibus acutissimis æqualibus, corollà calycem paulù superante. Convolvulus sphærostigma. Cav. Ic. V. p. 54.t. 481.—N. Sp. Pav! mss.imh. Deless. Descr."Caulis suffruticosus teres ramosus pilis nunc brevibus nunc patulis mu- nitus. Folia basi obtusa 1-2 pollices longa 1 lata utrinque pubescentia authirsuta; petiolus'teres vix semipollicaris. Pedunculi teretes villosi 6-15-flori; pedicelli mi- nimi umbellati; bracteæ filiformes acutissimæ minimæ. Sepala 5 lineas longa hirsuta. Corolla campanulata glabra apice 5-loba. Capsula glabra globosa calyce brevior. Semina parva nigra glabra. Var. pedunculis plusminüs elongatis, floribus plusminüs numerosis. 2% (V.s. sp.) Hab. in Americà meridionali (Mexico, Peruvia, Brasilia circà Bahiam.) : c c # 7. Jacquemontia menispermoides. Char. J. cinereo-tomentosa, foliis ovato-cordatis mucronulatis, pedunculis folia subæquantibus brachiato-corymbosis, sepalis ovatis obtusis exterioribus brevio- ribus. ; Convolvulus Frankeanus ? Schlecht. Linn. 1834, p. 643. Deser. Caulis teres suffruticosus ramosus. Folia integra apice acuta utrinque subtus præcipuè cinéreo-pubescentia subpellucido-punctata 2-3 pollices longa 64 CONVOLVULACEÆ 4-2 lata enervia; petiolus 6-9 lineas longus teres cinereo-pubescens. Pedunculi aut ramuli floriferi axillares teretes tomentosi apice bracteolis squamæformibus glaberulis nigris acuis vix lineam longis in dichotomiis muniti; pedicelli 2 lineas longi tenuissimi pubescentes. Sepala nigra glabra apice subiliata, 2 exteriora 2 lineas longa, cætera 5 lineas, omnia lineam lata. Corolla infundibuliformis cæ- rulea 9 lineas longa tubo basi angustissimo glabra. Stylus stamina pauld supe- rans. Capsula oyata glabra multivalvis nigra. Semina parva nigra glabra. 2% (V.s. sp.) Hab. in Brasilià apud Rio de Janeiro. 8. Jacquemontia glaucescens. (Tab. IE.) Char. J. glabra glauco-pruinosa, foliis ovato-acuminatis glabris apice mucronu- latis, floribus in ramulis foliosis racemoso-paniculatis , sepalis obtusissimis glabris æqualibus aut exterioribus pauld brevioribus, corollà tubuloso-campanulatä. Descr. Caulis suffruticosus teres apice subvolubilis striatus ramosissimus foliosus. Folia supernè nigrescentia subtüs albido-glaucescentia 2 pollices longa 9-12 lineas lata venosa; petioli 5-4 lineas longi. Pedunculi axillares petiolos paulù superantes umbellatim 5-6-flori; pedicelli 4-6 lineas longi tenuissimi. Sepala lutescentia 2 4/2 lineas longa glabra. Corolla plus quam pollicaris cærulea glabra. Stylus staminaspauld superans. Stigmata 2 sejuncta complanato-tortuosa. 3 (V.s. sp. ex Blanchet). Hab. in Brasilià (apud Bahia et Caxeira). « 9. Jacquemontia Blanchetii. Char. J. glabra, foliis ovato-lanceolatis subacuminatis glabris, pedunculis axil- laribus petiolos paul superantibus corymboso-multifloris, sepalis glabris obtusis sublaceris exterioribus brevioribus, corollà campanulatä. Jacquemontia Blanchetü. Moric ! n. pl. Amerie. t. 27. Descr. Caulissolubilis teres. Folia basi obtusa 2-5 pollices longa 6-12 lineas lata subtüs nervosa; petiolus 6-12 lineas longus tenuis glaber. Pedunculi glabr; nigrescentes laxè floriferi; pedicelli 5 lineas longi glabri tenuissimi bracteolis linearibus minimis intermixti. Sepala nigro-lutescentia ovata adpressa, exteriora 4-9 lineas longa, interiora 5-4, Corolla 9 lineas longa cærulea glabra. Sepala circà fructum subæqualia. Var. pedunculis aliquandà folia æquantibus. 3 (V.s. sp.) Hab. in Brasiliâ (Rio-Janeiro, Cujaba, Bahia.) RARIORES. 65 10. Jacquemontia parviflora. Char. J. præcedenti similis, sed omni parte tenuior, pedunculis folia superan- tibus apice paniculatim ramosis, pedicellis 2-3 lineas longis tenuissimis, sepalis lineam longis albido-scariosis apice acutissimis æqualibus, corollà campanulatä 4-5 lineas longâ 5-lobà cæruleà, capsulà glabrà calyce cinetä et dupld majore 4-8-valvi globosà, seminibus nigris glabris. 2 (V.s. sp. ex da Sylva Manzo). Hab. in Brasiliä. ad ruderata villæ Cujaba. 41. Jacquemontia subsessilis. Char. J. elongata suffruticosa, foliis cordato-acuminatis acumine longissimo supérnè glabris nigrescentibus, floribus in pedunculis abbreviatis quasi glomeratis numerosissimis, sepalis glabris obtusis exterioribus paulù brevioribus. Jacquemontia subsessilis. Moric ! n. pl. Amer. t. 28. Descr. Caulis teres volubilis ramosus; ramuli foliosi et floriferi glabri aut rufo- subvillosi. Folia basi obtusè cordata 5-4 pollices longa 2-2 1/2 lata subtüs dilutio- ra ; petiolus tenuis compressus 1-2 pollices longus. Flores secus ramulos in bre- vissimis pedunculis glomerati bracteolis intermixti, raro ad terminum ramulorum pedunculos axillares simulantium ; pedicelli tenuissimi 2 lineas longi glabri. Sepala 1-11/2 lineam longa. Corolla vix semipollicaris tubuloso-campanulata apice 5-fida alba lobis acutissimis. Genitalia brevia. Stigmata sejuncta complanata. 3 (V.s. sp. ex Blanchet). Hab. in Brasilià, apud Bahia. ANISEIA. Aniseia. Ch. Conv. or. Convoluui, Ipomææ et Calystegiæ Sp. Auct. Char. Sepala quinque 2-aut 5-seriatim disposita, nempe 2 exteriora majora inferiüs inserta et in pedunculum decurrentia, 5® intermedium, et 2 interiora minora altiüs inserta. Corolla campanulata. Stylus unicus. Stigma capitatum bilo- bum. Ovarium 2-loculare 4-ovulatum. Capsula 2-locularis. ; Herbæ aut suffrutices intra tropicos habitantes. —Sequitur omnium hujus generis specierum enumeratio, et tantüm trium novarum descriptio. TOME VIII, I PARTIE. 9 66 CONVOLVULACEÆ Specierum enumeratio. Aniseia calycina. Ch. Conv. or. Aniseia medium. Jd. Aniseia martinicensis. (Conv. martinicensis, Jacq.) Aniseia ensifolia. (N. sp.) Aniseia salicifolia. (Conv. salicifolius. Desr.) Aniseia cernua. (N. sp.) Aniseia nitens. (N. sp.) Aniseia uniflora. Ch. Conv. or. Aniseia biflora. Id. Aniseia barlerioides. Id. LonNgunn de = Novæ specics. 4. Aniseia ensifolia. Char. À. glabra, foliis linearibus longe mucronatis integris utrinque acutis, pe- dunculis unifloris folio brevioribus, sepalis exterioribus cordato-ovatis acutis. Descr. Caulis teres striatus volubilis. Folia 6 pollices longa 3-5 lineas lata gla- bra supernè nigra subtüs viridia venosa; petiolus semipollicaris teres subciliatus. Pedunculi vix bipollicares teretes apice pubescentes bibracteati; bracteæ lanceo- latæ suboppositæ 5 lineas longæ acutæ villosæ; pedicelli 5 lineas longi angulosi villosi. Sepala exteriora 6-8 lineas longa integra, 5" cuneato-falcatum, interiora multù minora acuta sæpe triloba, omnia venosa glabra. % (V.s. sp. in h. Deless. ex Gabriel.) Hab. ad Cayennam. 2. Aniseia cernua. Char. A. herbacea pubescens, foliis lineari-lanceolatis integris apice mucrona- tis senioribus glabris brevissimè petiolatis, pedunculis unifloris folia non æquanti- bus, pedicellis post anthesin cernuis brevibus basi bibracteatis, sepalis exteriori- bus cordato-ovatis acutis sericeis circà fructum glabratis, floribus albis. Aniseia cernua. Moric ! n. pl. Americ. t: 38. % (V.s. sp. ex Blanchet). Hab. in Brasilià (Bahia). RARIORES. 67 3. Auiseia nitens (Tab. IV.) Char. À. cinereo-pubescens, foliis elliptico-lanceolatis mucronatis utrinque ci- nereo-sericeis breviter petiolatis, pedunculis unifloris folia non æquantibus, sepalis exterioribus ovato-lanceolatis mucronatis cinereo-velutinis, flore purpureo. Descr. Caulis volubilis elongatus. Folia basi obtusa venosa 4 1/2 pollicem longa 4-6 lineas lata pilis adpressis nitentia; petioli 2-3 lineas longi cinerei. Pedunculi tenues villosi; pedicelli 4-2 lineas longi villosi basi 2 bracteis linearibus muniti. Sepala exteriora decurrentia, 3" lineari-falcatum acutissimum, 2 interiora linearia acutissima. Flos sordidè purpureus. % (V.s. sp. ex Lund.) Hab. in Brasilià (Prov. St.-Paul ad paludem propè Taubatè). BREWERIA. Breweria. Br. Prod. Char. Calyx 5-sepalus, sepalis æqualibus. Corolla campanulata. Ovarium 2-loculare loculis dispermis. Stylus unicus semibifidus. Stigmata 2 capitata. Cap- sula 2-locularis loculis 1-2 spermis. Herbæ aut suffrutices, quarum enumeratio legenda Ch. Conv. orient. p. 111.— Sequitur descriptio trium novarum specierum. 4. Breweria Madagascariensis. Char. B. caule ferrugineo , foliis cordato-ovatis ferrugineis, pedunculis brevi- bus axillaribus ferrugineis 1-5 floris, sepalis ovato-lanceolatis acutis. Descr. Caulis scandens teres crassus. Folia sinu brevi obtuso apice acuta mar- gine integra nervoso-rugosa 3 pollices longa 2 lata aliquandd subsericea; petiolus brevissimus compressus semipollicaris. Pedunculi petiolis breviores et crassiores compressi. Sepala subsemipollicaria æqualia ferrugineo-tomentosa. Corolla 45 lineas longa campanulata extùs hirsuta. Stamina brevia. Stylus brevior profundè bifidus; stigmata tenuia capitata. % (V.s.sp. in h. Hooker.) Hab. in Madagascar. 68 CONVOLVULACEÆ 2. Breweria Burchellii. Char. B. caule glabro, foliis ovatis acuminatis utrinque molliter pubescentibus breviter petiolatis, floribus in ramulis lateralibus numerosissimis cymosè dispositis, sepalis ovatis obtusis. Deser. Caulis fruticosus teres. Folia basi obtusa margine integra 2 1/2 pollices longa 4 4/2 lata subis dilutiora nervosa, superiora magis elongata; petioli 3-7 lineas longi sulcati pubescentes tenues. Ramuli floriferi pubescentes ; peduneuli speciales petiolis floralium foliorum longiores pubescentes; pédicelli 4 4/2 lineam longi sericeo - pubescentes bracteolis minimis intermixti. Sepala adpressa extus sericeo-pubescentia exteriora paulù breviora 2 lineas longa. Corolla campanulata basi in tubum coarctata vix pollicaris glabra. Stylus fere ad basin usque bifidus filiformis. Stigmata tenuia capitata. 3 (V.s. sp. in b. Hooker ex Burchell.) Hab. in Brasilià (Rio). 3. Breweria spectabilis. Char. B. caule tereti ramoso, foliis oyatis utrinque strigosis mucronatis brevis- simè petiolatis, floribus in spicà terminali confertis breviter pedunculatis , sepalis coriaceis rufo-sericeis acutiusculis, corollà cyaneà. Ipomæa spectabilis. Bojer ! mss. in h. Kunth. Deser. Caulis suffruticosus in apice ramulorum rufescens foliosus. Folia 8-14 lineas longa 6-8 lata supernè viridia pilis raris adpressis brevibus subtùs pilis copiosis rufo-sericeis brevibus munita nervo intermedio prominulo apice nunc emarginata nunc integra mucrone lineam longo donata basi acutiuscula margine integra revoluta; petiolus vix 2 lineas longus rufescens. Pedunculi 1-4 lineas longi crassi rufo-sericei 5-4-flori; pedicelli similes et breviores bracteolis intermixti. Sepala semet involventia 3 lineas longa persistentia. Corolla 12-15 lineas longa tubuloso-campanulata apice extüs hirsuta. Stylus 6 lineas longus ad medium usque bifidus. Stigmata tenuia capitata. Capsula pisiformis glabra 4-valvis styli rudi- mento coronata. 3 (V.s. sp. in b. Kunth ex Bojer.) Hab. in Madagascar (Mont. prov. Bomba- tok copiosè). RARIORES. ; 69 EVOLVULUS. Evolvulus. L. Cladostyles. H. B. Kunth! Char. Sepala 5. Corolla campanulata aut infundibuliformis. Styh bifidi. Ova- rium 2-loculare 4-ovulatum. Capsula 2-locularis. Herbæ aut minimi suffrutices, non volubiles; pleræque intrà tropicos habitantes, omnes hic enumeratæ. Secrio prima. Flores sessiles, aut subsessiles pedunculis nunquam folia œquantibus donati. 1. Evolvulus latifolius. Char. E. suffruticosus , foliis oblongo-cordatis obtusis brevissimè petiolatis adpressè pilosis, floribus 4-4 axillaribus brevissimè pedunculatis. Evolvulus latifolius. Bot. reg. 404. Ev. sericeus. Leandro ! mss. w h. Mus. Par. Descr. Caulis teres ramosus nigricans glabriusculus; ramuli patuli pilis adpressis muniti. Folia basi obtuso-rotundata pollicaria aut etiam longiora, 4-7 lineas lata, utrinque subtùs præcipuè strigoso-pilosa pilis albidis aut ferrugineis, Petiolus vix lineam longus. Pedunculus vix lineam lougus. Sepala basi subcoalita 2 lineas longa linearia æqualia recta acutissima hispida. Corolla campanulato-rotata 5 lobis pa- tulis obtusis munita calyce pauld longior. Stamina corollà breviora. Styli tenuis- simi corollam æquantes. Capsula ovata calyce cincta glabra 1-5-sperma. Se- mina nigra glabra. 2% (V.s. sp.) Hab. in Brasilià. 2. Evolvulus thymiflorus. Char. E. suffruticosus, foliis ovato-lanceolatis sessilibus confertis glabris aut vix subtüs raris adpressis pilis notatis, floribus 3-6 in axillä superiorum foliorum bre- viter et laxè pedunculatis, corollà cæruleä calycem dupl superante. Descr. Caulis teres elongatus basi pruinosus. Ramuli elongati albo-lanati raro 70 CONVOLVULACEÆ denudati. Folia basi subattenuata apice acuta vix 6 lineas longa 2 lata apice con- fertissima nigrescentia. Flores secus ramulos, ad extremum usque, in foliorum axillis dispositi, nunc sejuncti nunc in pediculo communi laxè spicati; pedunculi aut pedicelli tenuissimi lanato-villosi 1-2 lineas longi. Sepala lineari-lanceolata æqua- lia acutissima villosa 1-1 1/2 lineam longa. Corolla cærulea extüs villosa. Capsula minima globosa glabra 1-sperma. Semen globosum nigrum glabrum. 4 Hab. in Brasilià circàa Bahiam. (V. s. sp. ex Blanchet). 3. Evolvulus frankenioides. Char. E. herbaceus diflusus procumbens aut elongatus, foliis brevissimè petio- latis nunc ovato-orbiculatis nunc basi dilatatis ovato-cuneatis aut ovato-falcatis utrinque hirsutis, floribus axillaribus nunc solitariis, sæpiüs 4-5 brevi pedunculo communi munitis, etiam 6-8 breviter spiculatis. Evolvulus frankenioides. Moric! n. pl. Amer. t. 33. Descr. Ramuli numerosi nunc juniores vix pedem longi, nunc elongati 2-3-pe- dales hirsuto-lanati grisei. Folia superiora apice acutiuscula et ad apicem ramulo- sum sæpè unilateralia, 6 lineas longa 4-5 lata, supernè aliquandd deglabrata viri- dia et tantum pilis raris adpressis lucidis munita. Flores secus ramulorum ferè totam longitudinem dispositi axillares, sæpè unilaterales. Sepala 1-2 lineas longa villosa acutissima. Corolla cærulea calyce 2° longior. Capsula ovata glabra 1-4- sperma ; semina glabra ovata, 2 (V.s. sp. ex Blanchet, h. Hooker ex Langsdorff et Swainson). Hab. in Bra- silià (Bahia , villa di Barra, Minas Geraes, etc.) 4. Evolvulus glomeratus. Char. E. suffruticosus procumbens, foliis oblongis basi attenuatis brevissimè petiolatis utrinque villosis, floribus sessilibus in capitulis sæpiüs terminalibus folio- sis conjeclis. Evolvulus glomeratus. Nees et Mert. Act. Bonn. XI. p. 81. Ev. phylicoides ? Schrad. Gœætt. Anz. 1821. p. 707. Ev. ericoides? Nees. flor. 1824. p. 327. Cladostylus ericoides? Neuw. reis. bras. ex Flor. 1824. p. 301. Descr. Caulis teres basi glaber ramosus, altius pilis laxis et in apice confertis k RARIORES. 71 munitus. Folia integra apice obtusissima 4-9 lineas longa 2-6 lata, utrinque subtüs præcipuè albo-villosa, seniora primd supernè denud infernè deglabrata, omnia supernè nigrescentia. Flores post inflorescentiam quanddque decidui et ramuli floriferi terminum denudantes. Sepala albo-villosa linearia acutissima subæqualia 1-2 lineas longa. Corolla cærulea tubo gracillimo sepala paulo superante donata, limbo patente. % (V.s. sp. ex Gomez.) Hab. in Brasilià (Mont. Capo-Cabana). 5. Evolvulus capitatus. Char. E. herbaceus erectus, foliis lanceolatis acutis subtüs incanis, floribus in capitulis parvis terminalibus involucratis. Evolvulus capitatus. Nees et Mart. Act. bonn. XI. p. 80. Neuw. reis. bras. 2. ex Flor. 1824. p. 304. Descr. Caulis ramosus pedem ferè altus omni parte pilis erectis longis albidis cano-micans. Folia sessilia unciam 4 1/2 circiter longa. Flores bracteis 5-6 ova- 10-ellipticis involucrati, singuli ad basin bracteä paleaceà lanceolatä conjuncti con- ferti numerosi. Sepala villosa basi subulata inæqualia. Corolla rubicunda calyce 29 longior limbo ampliato 5-angulo plicato extüs villoso. Stigma profundè parti- tum. (Nees et Mart.) Hab. in Brasilià. 6. Evolvulus echioïdes. Char. E. suffruticosus teres lanato-sericeus, foliis ovato-ellipticis utrinque atte- nuatis vix petiolulatis sericeis, floribus sessilibus spicas terminales elongatas aut abbreviata capitula efformantibus folis intermixtis. Evolvulus echioides. Moric! n. pl. Amer. t. 37. Descr. Caulis erectus ramosus villosissimus; ramuli stricti recti foliosissimi. Folia apice acutiuscula 6-12 lineas longa 5-4 lata subtùs præcipuè sericeo-villosa pilis laxis. Internodia minima. Flores congesti Echii spicam simulantes. Sepala linearia villosa æqualia 5 lineas longa acutissima. Corolla tubo gracili non sepala superante munita, limbo patulo cæruleo glabro. 3 (V.s. sp. ex Blanchet). Hab. in Brasilià (la Serra di Jacobina propè Bahiam.) 2 CONVOLVULACEÆ ” 7. Evolvulus rufus. Char. E. suffruticosus rectus basi foliorum notatus apice albo-sericeus, foliis imbricatim approximatis sessilibus utrinque subtüs præcipuè lanato-pubescentibus, floribus axillaribus solitariis sessilibus intrà folia ferè absconditis. Evolvulus rufus.. Aug. St.-Hil. voy. Bres. 1. p. 377. 138. Evolvulus imbricatus. Mart ! mss. in h. Hooker. Deser. Caulis albo-lanatus; ramuli erecti. Folia sessilia obtusa ferè rotundata 5 lineas longa lataque intra caulis lanam inserta margine sæpè extüs revoluto. (Folia circiter 5-9 lineas longa { 1/2-2 1/2 lata, ab apice ad basin paululum atte- nuata. Aug. St.-Hil.) Ramuli floriferi lanà rufo-sericeà operti foliis floralibus mini- mis confertis operti. Flores minimi. Sepala linearia æqualia villosa extus præci- puë. Corolla calyce 2° longior eærulea rotato-campanulata. Ovarium minimum glabrum sulcatum. 2% (V.s. sp. in h. Hook. ex Martius.) Hab. in Brasilià (Rio del Monte, la Serra daPiwdad). 8. Evolvulus nummularius. Char. E. suffruticosus procumbens ramosus, foliis suborbiculatis breviter petio- latis glabriusculis, floribus solitariis brevissimè pedunculatis. Evolvulus nummularius. L. sp. 391. Jacq. Am. pict. t. 260: f. 23. Ex. veronicæfolius. H. B. Kunth! n. gen. et sp. 3.p. 147.1. 245. Convolvulus nummularius. Sloan ! Jam. #.p. 157. t. 99. [. 2. Ev. reniformis. Saltzm ! mss. m h. DC. Ev. domingensis. Spr! mss. in h. Balbis. Descr. Caulis brevis diffusus ramosus pilis brevibus confertis munitus. Folia apice integra quanddque emarginata obtusissima 5 lineas lata; petiolus villosus folio brevior. Pedunculi 2-5 lineas longi teretes villosi; bracteæ 4-2 minimæ linea- res acutæ. Sepala ovato-lanceolata acuta æqualia 2 lineas longa willosa. Corolla rotata glabra. Stamina exserta. Capsula glabra subglobosa calycem :æquans 1-5- sperma. 2 (V.s. sp.) Hab. in Americà meridionali, (ins. Caribeis, Noyà Granadà, Mexico, Bahia, villa di Barra Brasiliæ, Rio de Janeiro, etc.) RARIORES. 73 9. Evolvulus argenteus. Char. E, suffruticosus debilis lanato-villosus, foliis lineari-lanceolatis aut cunea- to-oblongis, superioribus sessilibus, cæteris in petiolum attenuatis, omnibus utrin- que sericeo-aut rufo-lanatis, floribus solitariis axillaribus sessilibus aut brevissimè pedunculatis. Evolvulus argenteus. Pursh. Am. bor. 1. p. 187, Nuit! Am. gen. 4. p. 174. (non Br.) Evolvulus Nuttalianus. Ræm. et Sch. syst. 6. p. 198. Descr. Caulis semipedalis ramosus. Folia superiora acuta, inferiora apice ob- tusa, omnia 4-7 lineas longa 1-2 lata conferta. Bracteæ filiformes sepalis paul breviores. Sepala linearia acuminata æqualia villosa 2 1/2 lineas longa. Corolla vix calyce longior. Capsula ovata glabra calyce cincta. % (V.s.sp. ex Nuttall.) Hab. in Americà boreali (ad ripas Missouri, Arkan- sas, etc.) 10. Evolvulus arbuscula. Char. E. suffruticosus ramosissimus pilosus, foliis lineari-lanceolatis utrinque villosis sessilibus acutis, pedunculis unifloris brevissimis. Evolvulus arbuscula. Poir ! Enc. meth. Supp. 3. p. 459. Evolvulus canus. Spr ! mss. in h. Balbis. Descr. Caulis teres sæpè incanus, rard glabriusculus. Folia vix 3 lineas longa cauli adpressa integra sæpè incana. Pedunculi teretes pubescentes 2-5 lineas longi basi bibracteati. Sepala ovato-acuminata lineam longa extüs hirsutula acuta æqualia. Corolla extüs hirsuta calyce longior. Stamina subexserta. 5 (V.s. sp.) Hab. St.-Domingue, Bahamas. 41. Evolvulus gypsophiloides. Char. E. vix pedalis basi suffruticosus diffusè ramosus, foliis Imearibus sessili- bus suprà viridibus villosulis subtüs albo-sericeis , floribus 2-3 in apice cujusque ramuli brevissimè pedunculatis approximatis. Evolvulus gypsophiloides. Moric! n. pl. Amer. t. 35. Descr. Caulis herbaceus; ramuli teretes albo-sericei foliosi apice paniculatim divaricati. Folia acutissima copiosa 4-6 lineas longa vix lineam lata. Flores Gyp- TOME VIII 1° PARTIE. 10 74 CONVOLVULACEÆ sophilæ aut Dianthi Carthusianorum dispositionem mentientes, foliis floralibus brevissimis linearibus intermixti et suffulti. Sepala linearia acutissima 2 lineas longa extüs sericea, inferiora pauld breviora glabriuscula. Corolla calyce pauld longior cærulea tubulosa extüs villosula. Stamina brevissima. % (V.s. sp. ex Blanchet). Hab. in Brasiliä. (Villa di Barra.) 42. Evolvulus sericeus. Char. E. procumbens, folüs lineari-lanceolatis sessilibus supra glabris subtüus argenteo-sericeis, pedunculis 4-3-floris brevissimis. Evolvulus sericeus. Sw. prod. 55. Brovn. jam. 153. n° 3.1. 10. f. 3. (non Ruiz. et Pav.) Ev. Commersonii (Ræm et Sch.), angustissimus (H. B. Kunth !), virgatus (Wild. mss. in R. et Sch.) Convolvulus minimus. Vitm. summ. 1. p. 454. Conv. americanus minimus, etc. Plum. amer. ms. t. 6. f. 47. Descr. Caulis gracilis filiformis pubescens teres procumbens. Folia 4-5 lineas longa 1-2 lata acuta mucronata integra. Pedunculi lineam longi teretes. Sepala lineari-lanceolata 2 1-2 lineas longa acuta extüs sericea. Corolla calyce longior extüs sericea. Capsula globosa. % (V. sp.) Hab. in Americä meridionali. (Ins. Caribæis, Novä-Granadä, Mon- te-Video, Brasilià). 435. Evolwulus holosericeus. Char. E. procumbens, foliis ovato-lanceolatis confertis acutis supernè glabris subtüs argenteo-sericeis, pedunculis unifloris brevissimis. Evolvulus holosericeus. H. B. Kunth ! n. gen. et sp. 3.p. 146. Descr. Caulis coespitosus; ramuli rufo-sericei. Folia sessilia 6 lineas longa 2-3 lata, qandèque subimbricata. Sepala piloso-sericea. % (V.s. sp.) Hab. in Americà meridionali. (Brasilià, Novä-Granadà). 44. Evolvulus incanus. Char. E. procumbens, foliis ovato-oblongis confertis mucronulatis utrinque se- riceis, pedunceulis unifloris brevissimis. RARIORES. 75 Evolvulus incanus. Pers. syn. 4. p. 288. Poir. Enc. supp. 3. p. 459: (non H. B. Kunth.) Ev. cuspidatus. H. B. Kunth! n. gen. et sp. 3. p. 446. Ev. sericeus. R. et Pau ! FL. per. 3. p.80. t. 252. f. b. (non Swartz). Nama sericea. Wild. mss. in R. et Sch. Descr. Caulis coespitosus semipedalis. Ramuli rufo-sericei. Folia sessilia 3-4 lineas longa 2 1/2 lata. Pedunculi 2 lineas longi. Sepala hirsuto-sericea 4 1/2 lineam longa linearia æqualia. Corolla calyce pauld longior extus hirsuta. 8. elongatus. Undique argenteo-sericeus, folia falcato-lanceolata 6-9 lineas longa 3-4 lata conferta, sepala 2 1/2 lineas longa, corolla pauld longior. 2 (V.s.sp.) Hab. in Americà meridionali, 8 propè Villavicenzio ubi reperiit Dr Gillies. Secrio secunpa. Flores pedunculati , pedunculis folia subæquantibus. 15. Evolvulus speciosus. Char. E. rectus basi suffruticosus rufo-villosus, foliis ovatis obtusissimis approxi- matis rufo-villosis breviter petiolatis aut superioribus subsessilibus, floribus in axillä foliorum superiorum solitariis. Evolvulus speciosus. Moric! n. pl. Amer. t. 34. Descr. Caulis ramosus; ramuli simplices e radice numerosi pedales recti teretes foliosissimi. Folia 6-12 lineas longa 4-6 lata sæpè unilateralia basi nunc attenuata aunc rarius subcordata; petiolus foliorum inferiorum 4-2 lineas longus. Pedunculi tenues 3-6 lineas longi sæpè cernui villosissimi. Sepala æqualia linearia acutissima 3 lineas longa villosissima. Corolla campanulato-tubulosa calyce 5° longior (lutea ?) glabra. Stamina brevia. Styli 2 bifidi stylos 4 simulantes. Stigmata simplicia. % (V.s. sp. ex Blanchet). Hab. in Brasilià (Villa di Barra). 16. Evolvulus argyreus. Char. E. suffruticosus procumbens, foliis oblongo-lanceolatis acuminatis sub- falcatis utrinque argenteo-sericeis, pedunculis unifloris folium æquantibus etiam paulà superantibus. Evolvulus incanus. H. B. Kunth! n. gen. et sp. 3. p. 116 (non Pers.) Cressa sericea. Wild. mss. in R. et Sch. 76 CONVOLVULACEÆ Descr. Radix crassa lignosa. Caulis coespitosus diffusus lignosus teres argenteo- sericeus subsemipedalis. Folia conferta basi obtusa venosa 5 lineas longa 1-1/4 lata; petioli 1/5 lineam longi sericei. Pedunculi apice bibracteati. Sepala lanceo- lata subacuminata æqualia argenteo-sericea. Corolla cærulea exts sericeo-pubes- cens. Ovarium glabrum; styli exserti. Capsula glabra. Semina fusca Iævia. (Kunth). 3 Hab. ad ripam fluminis Guallabambæ in regno Quitensi. Obs. Verosimiliter ad hane speciem referri debet Evolvuli specimen (h. Hooker ex Lockhart) cui folia ovato-lanceolata sessilia seniora nigrescentia junioratomentoso- albida 6-14 lineas longa 3-6 lata, pedunculi filiformes intermediüi aliquandd 2-5- flori, cætera simillima. — (V. s. sp.) Hab. Trinidad. 47. Evolvulus hirsutus. Char. E. coespitosus procumbens ramosus , foliis ovato-oblongis subsessilibus utrinque hirsuto-setosis, pedunculis unifloris folia æquantibus etiampauld superan- tibus. Evolvulus hirsutus. Lam. Enc. 3. p. 538. Il. t. 246. f. 2. (non H. B.K.) Ev. argenteus? Br. prod. p. 489. Ev. hirsutulus. h. Br. Mus. mss. ! Descr. Caulis teres semipedalis adpressè villosus. Folia apice nunc rotundata nunc acutiuscula 5-5 lineas longa 2-5 lata subtùs molliüs hirsuta. Peduneuli hir- suti filiformes 3-6 lineas longi medio bibracteati. Corolla calyce duplè longior hirsuta. Capsula globosa glabra minima. Semina 4 glabra nigra. 2% (V.s. sp.) Hab. in Indià orientali, Nov. Hollandià, (Endeavour River). SecrTio TErTiA. Flores pedunculati, pedunculis elongatis folia superantibus. 18. Evolvulus alsinoides. Char. E. elongatus decumbens, foliis ovatis utrinque obtusis petiolulatis su- pernè glabriusculis subtüs hirsutis, pedunculis sub 2-floris 4-bracteatis. Evolrulus alsinoides. L. Sp. 392. Zeyl. 76. Burm. Zeyl. 9. f. 1. t. 6. Br. prod. 489. (Excl. syn. Lam.) Ev. hirsutus ? H. B. Kunth! n. gen. et sp. 5. p. 147. Nama evolvuloides? et convolvuloides ? Wild. mss. in R. et Sch. —1 —_ RARIORES, Convolvulus alsinoides. Knip. C. XI. n° 54. Vitsnu-Claudi. Rheed. mal. XI. p. 434. t. 64. Descr. Ramuli 6-15 pollices longi adpressè pilosi. Folia 4-5 lineas longa 2-53 lata. Peduncelli nutantes; bracteæ minimæ lineares hirsutæ. Sepala lineari-lan- ceolata acuta. 8. Foliis basi subcordatis suprà glabris subtüs glabriusculis. % (V.s. sp.) Hab. in Zeylonä, India orientali, Sundæ freto, Nov. Hollandià, Amer. meridionali. (Cumana”? 8. Guayaquil ex Pavon). 49. Evolvulns chinensis. Char. E. elongatus teres villosulus, foliis ovatis sessilibus supernè glabris subtus adpressè pubescentibus, pedunculis 1-2 floris bracteatis. Deser. Caulis herbaceus. Folia superiora sublinearia acutiuscula semipollicaria 3-4 lineas lata distantia. Pedunculi superiores et inferiores folia multm superan- tes filiformes, intermedii in ramulos tenuissimos laxè paniculatos elongati foliaceos et floriferos; bracteæ minimæ lineares lineam longæ pubescentes. Sepala æqua- lia linearia bracteis similia pauld longiora sericeo-villosa. Corolla calyce longior extüs villosa. (Vs. sp. h. Mus. Br. ex Nelson.) Hab. in Chinä. 20. Evolvulus pusillus. Char. E. procumbens ramosus apice pubescens, foliis minimis ovato-orbiculatis aut ovatis sessilibus aut brevissimè petiolatis pedunculis 1-floris ad basin bibrac- teatis. Descr. Caulis vix semipedalis; ramuli lignori tenues basi glabri foliosi. Folia utrinque obtusa 2-4 lineas longa 1-5 lata, juniora utrinque pilis laxis villoso-cine- rea, seniora supernè et mox etiam subtüs glabrescentia. Internodia foliis breviora. Pedunculi tenuissimi folia multù superantes; bracteæ minimæ oppositæ acutæ. Sepala vix lineam longa acuta lanceolata glabriuscula. Corolla in sicco albida cam- panulata calyce 40-50 longior glabra. Stamina tenuia. Capsula glabra globosa ca- lyce pauld major. 3 (V.s. sp.) Hab. in Brasilià, (Ins. Ste.-Catherine, Bahia.) 78 CONVOLVULACEÆ 24. Evolvulus glabriusculus. Char. E. subascendens teres villosus, foliis obovato-ellipticis apice sæpiüs ob- tusissimis mucronulatis supernè glabris subtüs vix in nervis hirsutulis, pedunculis 1-5-floris. Evolvulus alsinoides? Wäld. sp. 4. p. 4547. (excl: syn.) Evolvulus glaber. Spr. syst. 4. p. 862. Deser. Caulis vix pedalis villosus. Folia 9 lineas longa 4-6 lata integra apice rard acutiuseula; petiolus 4/2 lineam longus. Pedunculi recti villosuli; pedicelli 1-5 lineas longi; bracteæ lineari-lanceolatæ acutæ villosæ. Sepala ovato-acuminata 2 lineas longa æqualia hirsutula. Corolla calyce pauld longior extüs hirsuta subin- fundibuliformis campanulata. Stamina 2/3 corollæ. Capsula globosa alba glaberima 2-5-sperma; semina oyata compressa nigra glaberrima. x (V.s. sp.) Hab. in Americà meridionali, (Portorico, St.-Thomas, St.-Do- mingue, Jamaïca, ad Gallipagos, Caracas, St.-Vincent, Peruvia, etc.) 922. Evolvulus tenuis. Char. E. suffruticosus debilis teres apice pubescens , foliis ovato-lanceolatis utrinque acutiusculis superioribus pubescentibus, petiolo lineam longo, pedunculis 1-2 floris. Evolvulus tenuis. Mart ! mss. in h. Hooker. Deser. Caulis elongatus, pilis nunc adpressis brevibus nunc longis patulis muni- tus. Folia inferiora glabriuscula 6-15 lineas longa 2-5 lata; petiolus tenuis pubes- cens. Internodia foliis paul breviora. Peduneuli gracillimi pubescentes; brac- teolæ 3-4 minimæ. Sepala linearia lineam longa acutissima villosa æqualia. Co- rolla calyce paul longior. Capsulà globosa glabra. % (V.s. sp.) Hab. in Brasilià (Rio Dove). 25. Evolvulus villosus. Char. E. elongatus, foliis ovato-lanceolatis acutis sessilibus utrinque hirsutis, pedunculis filiformibus 1-5-floris, corollà calycem 5° superante. Evolvulus villosus. R. et Pav ! fl: Per. 3. p. 30. t. 258. f. b. Br. prod. p. 489. Nees et Mart. n. Act. Bonn. XI. p. 80. si [te RARIORES. Evolvulus azureus?. Schum. pl. quin. p. 466. Descr. Caules hirsuti diffusi { 4/2 pedales. Folia non approximata 3-5 lineas longa 2-5 lata. Bracteæ lineari-subulatæ. Sepala 2-5 lineas longa. Corolla maxima cærulea glabra. 2 (V.s. sp.) Hab. in Novä-Hollandiâ, Americä meridionali (Peruviä, Mexico, Brasilià), Guineà? 24. Evolvulus linifolius. Char. E. elongatus, foliüs lineari-lanceolatis subsessilibus acutis utrinque villosis, pedunculis filiformibus longissimis subbifloris, corollà minimä vix calycem supe- rante. Evolvulus linifolius. L. syst. X. p. 925. sp. 392. Lam. IL. t. 216. f. 1. Br. prod. p. 489. Convolvulus linifolius. Kniph. cent. IX. 26. Brown. jam. 452. 1. 10. f. 2. L. Am. Ac. 4 p. 306. n. 122. LoeflP it: p. 315. Evolvulus debilis. H. B. Kunth! n. gen. et sp. 3. p. 115. Evolvulus decumbens. Br! prod. 489. Evolvulus javanicus? Blum. beitr. fl. nederl. Ind. p. 324. Descr. Caules teretes subbipedales recti apice lanato-hirsuti pilis longis patulis aunc rufescentibus nunc canis. Folia remota, inferiora subpollicaria venosa petio- lulata, superiora breviora sessilia, omnia utrinque attenuata acuta. Pedunculi in- feriores ramosi, superiores simplices folio multà longiores; pedicelli 2-5 lineas longi; bracteæ lineares pubescentes. Sepala linearia acutissima villosa æqualia . Corolla cærulea. Semina angulata. Obs. Variat colore et densitate hirsutiei, foliis etiam omni parte majoribus. 2% (V.s. sp.) Hab. in Novä Hollandià, Africä, (Cap. b. spei, Guineâ, Senegal) Americà meridionali (Jamaïca, Mexico, Andibus Quindiuensibus, Bahamas, Mexico). 25. Evolvulus heterophyllus. Char. E. rectus elongatus , foliis lanceolatis subpetiolatis acuminatis , infimis minimis ellipticis, omnibus villosis, peduneulis filiformibus unifloris, corollà caly- cem duplo superante. 80 CONVOLVULACEÆ. Evolvulus heterophyllus. Lab. sert. n. Cal. p. 24:t. 29. Descr. Caulis pilosus, pilis ramorum patentibus, foliorum adpressis. Folia supe- riora unguüicularia ad pollicaria, inferiora linearia ad sémiunguicularia; petiolus lineam longus. Pedunculi foliis 2° longiores; bracteæ 2 lineari-lanceolatæ oppo- sitæ; pedicellus maturo fructu subinflexus. Sepala lancéolata 2 lineas longa. Co- rolla ore 5-dentata pilis raris extüs munita. Styli 2 basi coadunati apice bipartiti; stigmata capitata. Capsula globosa 2-loc. 2-valvis, loc. 2-spermis. Semina angu- losa. Cotyledones contortuplicatæ ; albumen farinosum. (Lab.) Hab. Novam Caledoniam. Obs. Hæc et duæ priores species admodüm similes; vix facilè distinguendæ, 26. Evolvulus elegans. Char. E. suffruticosus rectus divaricato-ramosus sericeus, foliis sessilibus li- neari-ellipticis acutissimis parvis albo-sericeis, pedunculis longissimis paniculam terminalem efformantibus. Evolvulus elegans. Moric ! n. pl. Amer. t. 36. Descr. Caulis basi glaber ramosissimus, ramulis sericeis. Folia acutissima quasi mucronata utrinque subtüs præcipuè sericea seniora deglabrata magis distantia , 3 lineas longa 1 lata, juniora villosissima conferta. Pedunculi axillares ad termi- num ramulorum laxissimam paniculam formantes tenuissimi sericei, quisque apice 1-2 florus. Bracteolæ lineares minimæ sericeæ. Sepala linearia acutissima æqualia sericea lineam longa. Corolla calyce 2° longior. % (V.s. sp. ex Blanchet). Hab. in Brasilià (La Jacobina propè Bahiam). 27. Evolvulus paniculatus. Char. E. erectus, foliis sessilibus lanceolatis acutis mucronatis basi angulatis utrinque adpressè pilosis, pedunculis unifloris longis paniculam efformantibus, se- palis exterioribus pauld majoribus. Cladostyles paniculata. H. B. Kunth! n. gen. et sp. 3. p. 448. PL. æq. 1. P- 202-1197 Evolvulus paniculatus. Spr. syst. 4. p. 862. Cladostylis paniculata. Ræm. et Sch. syst. G. p. 199. Deser. Caulis bipedalis ramosus teres scabriusculus pilis adpressis sparsis. Folia RARIORES. 81 integerrima venosa nervo medio subtüs prominente, pollicem longa, 5-4 lineas longa. Panicula terminalis ramosa diffusa patens 6-12 pollices alta; pedicelli 6 lineas longi; bracteæ lineares. Sepala lanceolata acuta. Corolla rotato-campa- nulata calyce major 5-fida, lobis ovatis obtusis. Styli basi coadunati apice bifidi; stigmata simplicia. Capsula flava 1-loc.ris 1-sperma indehiscens. (Bonpl.) 2% Hab. propè Turbaco in Novä Granadà, 28. Evolvulus longifolius. Char. E. suffuticosus rectus, foliis fanceolatis subsessilibus basi obtusis viridi- bus 4-2 pollices longis glabris, pedunculis 2-floris, corollà calycem 4° superante. Descr. Caulis teres viridis glaber aut puberulus. Folia utrinque basi præcipuè obtusa, superiora breviora acuta, 5-4 lineas lata, infernè albidiora puberula; petioli lineam longi. Pedunculi tenuissimi 4-bracteati. Sepala lineari-lanceolata lineam longa acuta pubescentia æqualia. Corolla cærulea glabriuscula lobis obtusis. 5 (V.s. sp. ex Vargas et Ramon de la Sagra). Hab. propè Caracas, et la Ha- vane. Evolvuli minüs noti. 29. Evolvulus ericæfolius. Descr. E. caule suffruticoso , foliis linearibus subtüs sericeis, pedunculis elon- gatiusculis ramosis. Suffrutex tenuissimus filiformis debilis. Corolla parva extüs pilosa, tubus albus, limbus cæruleo-violaceus. Capsula 4-locularis (!!) (Schrank). Evolvulus ericæfolius. Schranck. pl. rar. h. Monac. X. f. pl. 94. In Brasilià. Obs. Verosimiliter non differt ab E. villoso. 50. Evolvulus Acapulcensis. Descr. E. folis lanceolatis villosis sessilibus, caule basi ramoso, pedunculis sub- bifloris longitudine folü. Evolvulus acapulcensis. Wild. mss. in Ræm. et Sch. syst. p. 199. © Circà Acapulco ex Humbolor. TOME VIII, 1° PARTIE. 11 82 CONVOLVULACEÆ 51. Evolvulus ? Sherardi. Descr. E. humifusus pubescens foliis ellipticis utrinque retusis mucronatis, flo- ribus solitariis subsessilibus. — E, trichosanthi affinis. Convolvulus sherardi. Pursh. Bor. Am. 2. p. 30. © In Carolini. Obs. Verosimiliter idem ac Stylisma evoluuloides. 32. Evolvulus? Muhlembergi. Descr. Caulis debilis pubescens angulis subalatis. Folia lanceolata alterna sub- sessilia avenia nervosa margine retrorsum aculeata ciliata -2-dentata. Pedunculi oppositifolu villosi aphylli 4-flori elongati. Sepala villosa lanceolata. Corolla rotato- campanulata lobis emarginatis. Styli 2 profundè bifidi. Capsula 2-loc.ris 4-valvis. (Rœm. et Sch.) Evolvulus Mühlembergii. Spreng. pug. 1. p. 27. Rœm. et Sch. syst. 6. p. 805. Obs. Omissa species in Spreng. syst. Nescio quà referenda ? aenarum. (À. EXO GONIUM ele ael. Tob. TT Cr) Le JACQUEMONTIA glauement 65 ANISEIA 4/7 CZ c Hoylen TOP < e. E' +7 “ RARIORES. 82 ———EEEE-_-—-—_—.—.—_…—_ EXPLICATIO TABULARUM. TAB. I. — Exogonium arenarium. TAB. III.—Jacquemontia glaucescens. A. Flos. A. Calyx auctus. B. Corolla aucta et aperta. B. Corolla aucta et aperta. C. Styli apex et stigma. C. C. Styli apex et stigmata recta aut pa- D. Folium auctum. tula. le TAB. IL. = Ipomæa Baclii. TAB. IV. — Aniseia nitens. : A. Corolla aperta. A. Calyx auctus. B. Stamen auctum. B. Corolla aucta. C. Stylus. C. Corolla aucta et aperta. D. D. Folia utriusque formæ. Quoad genericos characteres, vide denud Ck. Conv. Orient. Tab. I et 11. 2: FE - er 84 CONVOLVULACEÆ INDEX ALPHABETICUS GENERUM, ANISEIA. Ch) .....s 00 CURE UT 3 — cernua. Monsge.tr Jose 3210 — ensifolia. Ch..,..... 4... — martinicensis. Ch........ — nitens. Ch. .....s.soossoeose — salicifolia. Ch. BATATAS. Ch. ........ — acetosæfolia. Ch. ............ — cissoides. Ch. . — edulis. Ch — jalapa. Ch..,............... — ‘littoralis: Ch. se este some eo e — paniculata. Ch.........,.... — pareiræfolia. Ch............. — pentaphylla. Ch. .. — quinquefolia. Ch..........., — triloba. Ch......s..s.ossese BREWERIA. Br ...sooncoocssossee — Burchelli. Ch............... — Madagascariensis. Ch ........ — spectabilis, Ch. ........,.... CLADOSTYLES. Bonpl............ — pariculata. H.B.K.......... CLADOST}YLIS. R. Sch.....es..ss — paniculata. R.Sch........... CONVOLV ULUS acetosæfolius.Nahl. — alsinoides, Knip............. — altissimus. Spr. ............. …. DRE EEEEEEES) msn ss... — angulatus. Salizm............ — arenarius. Nahl.........,... — azureus, Rich..... es ecisouste ss... Pag. 65 66 66 66 67 66 45 46 48 47 47 46 48 45 48 49 SPECIERUM ET SYNONYMORUM. CONVOLV ULUS biflorus. Forsk ... — canescens. H.B.K.......... — cissoides. Vahl.:.:.::.:..... — eriospermus. Desr «us. — Jiliformis. Desr.............. — frankeanus. Schlecht ........ — jalapa. Lin.............. cn — JjJaliauca. Pis................. — imperati. Vahl.............. — liberalis. Lhots. ............. — linifolius. Kniph. .......... _ — dittoralis. Lin............s..s — lividus, Moc.......sss.sssssse — macrorhizus, EIL............ — marinus, Imp............... — marlinicensis. Jacq.......... — mechoacan: Vand............ — nevisiensis. Ham............. — nummularius. S\oan. ......... — nummularius. Vahl.......…... — obtusilobus. Mich.. — obvallatus, Spr........,..... — palmatus. Mill............... — pareiræfolius, Bert .......... — paulistanus. S. Manz. ........ — pentanthos. Jacq. ........... — pentaphyllus. L.........,.... — pentaphyllus. Plum .......... — quinquefolius. L.,........... — racemosus. Spr...... re — repandus. Desr..........,.... Pag. 47 CONVOLVULUS repens. SW....... salicifolius. Desr............. secundus, BR. Pav............. sinuatus. Petiv ......,....... sphærostigma. Cav........... stoloniferus. Cyr............…. verticillatus. Li. Pav ......... violaceus. Vahl.............. unilateralis. R. Sch.......... CRESSA sericea. Wild...... DUPERREYA. Gaud..........s..s EVOLVULUS. L. ...... #5. es acapulcensis. Wild........... alsmoides., L1..2204.12-tte alsinoides. Wild.,............ — angustissimus. H. B. K ...... — arbuscula. Poir. ....,,,..,.. — argenteus. Pursh, .....,..... — argenteus. Br, .............. — argyreus. Ch. s.s.ssssssssses — azureus, Schuhm. ........... — CARUS, SPT. eense eee o ou 0 0 00 — capitatus. N. Mart........... — chinensis. Ch....,.........., — Commersoniü. R. Sch......... — cuspidatus. H. B. K.......... — debiis- H. B. Ke — decumbens. Br............... — domingensis. Spr............. — echioïides. Mor ...... cast — elegans. Mor..........,..... — ericæfolius. Schr, .........., — ericoides, Neuw..........,.. — frankenioides. Mor........... — glaber. Spr............ eneuse — glabriusculus, Ch............ — glomeratus. N. Mart. ........ — gypsophiloides. Mor.......... — heterophyllus. Lab ...... ne — hirsutulus, h. Br. Mus........ RARIORES, Pag. 46 EVOLVULUS hirsutus. Lam. ...... 66 — hirsulus. H.B.K....:....... 62 — holosericeus. H. B.K........ 46 — javaricus. Blum. ............ 63 — imbricatus. Mart. ........... 46 —1 incanus. Pers. . 01.02% AA D 63 — incanus. H,B.K............. 61 — latifolius. Bot. reg. .......... 62 — Jinifolius. L,......... Forraerete 75 — longifolius. Ch...... ....... 44 — miramus.. Nitm. 00.00 69 — Muhlembergü. Spr..... SUP 81 — nummularius. L............. 76 — MNuttalianus. R. Sch. ...,...... 78 — paniculatus. Spr............. 74 — phylicoides. Schr............ 73- _ — pusillus. Ch........440e. 13 — renfornus, Saltz. ....... detaee 76 =? rufus. St.-Hil. en 75 —1 sericeus. .Sw..s4s.. 79 — sericeus, R. Pav............. 73 — sericeus, Leand;.....,....... 71 2 Sherardi. Che. OS 77 — speciosus.,Mor ..,............ 74 — tenuis. Mart............ re 75 — thymiflorus. Ch............. 79 — veronicæfolius. H.B. K....... 79 — : villosus. R. Pav. ............ 72 — virgatus. Wild. ............. TAMEXOGONEUM GR 70Re- ee SOARE® arenarium. Ch......--..-... 81 — eriospermum, Ch......,..... 70 —. l'tliformetCh129978. PULL Le 70 — pedatum. Ch. .............. 78 — racemosum, Ch.............. 78. —.repandum. (h....-...:....-.. TOURS spicatum. CR. eee : 13 JACQUEMONTIA, Ch. ........... 79 — azurea. Ch, ......, Scoot 76 — Blanchetüi. Mor. .....,...... 72 78 74 49 51 52 51 52 86 CONVOLVULACEÆ RARIORES. JACQUEMONTIA ferruginea. Ch.. — glaucescens. Ch........... sa — hirsuta. Ch2.5.:000% ed: — menispermoides. Ch..... pee — numrmularia. Ch..... deze — parviflora. Ch............... = seconda. Ch... semSs — subsessilis. Mor: :.%...60402 — violacea. Ch... .% 560 TPOMEAS T0. LD. ssh He — acetosæfolia. R. Sch......... — arenaria. R,Sch..".....1.0% + Baclit. Ch... Core — bDatatas. Lam..." ... Home — batatoides. Ch......... Let — bracteata., Cave — capparoïdes. Ch............. + Ciricta. R>SCN--te -e LCL. — delphinioides, Ch.......... de — dendroïdea, Ch............. È —1 echioides, Ch "#2.4.. Se — eriocephala. Mor. ........... — filiformis. Jacq.............. — flagellaris. Ch............... —" floribunda. Mor........,.... — Jelapa. Pursh...... Porret Pag 61 IPOMÆA Jalapa. Don.......... # 64 — Lundi... Ch... sense 63 — macrorhiza. Mich. .......... 63 — mechoacanna. L............. 62 + Michauri. Swei. MR 65 — montana. Mor. 3... 62 — pañiculata. Br......:......2 65 — pedata. Poit........4........ 61 — racemosa. Poir............ ss 52 — repanda. Jacq. ............. 46 — Saltzmanni.. Ch. :520..,2.10% 46 7 serrata. .Ch,---.-----1t20Me 0e 60 — spectabilis. Boj. ............. 48 — spicata. H.B.K............. 58 — spicæflora. Ch............... 50 — stolonifera. Poir............. 59 —T terminalis. Ch. 20.4. 50 — tomentosa. Ch............... 53 =? trifurcata. Ch... 29. 0 55 — verbascoidea. Ch......... Er = 54 NAMA convolvuloides. Wild........ 57 — evolvuloides. Wild. .......... 51 — sericea;: Wild ............... 60 OPERCULINA. Sylv. Manz........ 58e STYLISMA Ra 32% OM pont 47 FINIS. Pag. RECHERCHES ANATOMIQUES SUR L'EMPHYSEME PULMONAIRE, PAR LE D: LOMBARD, MÉDECIN DE L'HOPITAL CIVIL ET MILITAIRE DE GENÊVE. (Lu à la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève, le 17 Décembre 14855, et revu en Juin 1837.) L'Eweuysème pulmonaire a été l’objet de travaux récents qui ont fait connaître ses symptômes , ses causes et tout ce qui constitue son histoire nosologique. A ces différents égards, les Mémoires de M. Louis ! et de M. Stokes * ne laissent rien à * Louis, article EMPHYSÈME PULMONAIRE, Dictionnaire de Médecine, 2me édi- tion. Mémoires de la Société médicale d’Observation, tom. I. ? The Dublin’s Journal of Medical Science, N° 25 et 26. 88 RECHERCHES ANATOMIQUES désirer; aussi n’ai-je point la prétention de traiter le même sujet que ces excellents observateurs, et me contenterai-je, dans cette notice, de signaler quelques points de l’histoire anatomi- que de l’emphysème pulmonaire. Aucun auteur, depuis Læn- nec, n’ayant entrepris de recherches sur ce sujet, je crois pou- voir donner, par des observations directes, une plus grande préci- sion aux opinions de ceux qui se sont occupés de l’emphysème pulmonaire. Les dessins qui accompagnent cette notice servi- ront à rendre les descriptions plus claires et plus correctes ; ils ont été exécutés sous mes yeux et d’après mes directions, par un artiste qui, depuis plusieurs années, a voué son pinceau à l'histoire naturelle. Les travaux de M. Magendie, publiés en 1821 ' ont mon- tré que le nombre et la grandeur des aréoles pulmonaires va- riaient considérablement avec l’âge; en sorte que le poumon, très-dense chez l'enfant, le devenait moins chez l’adulte, et se raréfiait encore chez le vieillard. Le Mémoire récent de MM. Hourmann et De Chambre * est venu confirmer ces re- cherches en ce qui concerne l’atrophie du poumon chez les vieillards. L’emphysème pulmonaire est un phénomène qui se rappro- che beaucoup de celui que nous venons de décrire; seulement il atteint les adultes et les enfants aussi bien, quoique plus ra- rement, que les vieillards. Il est vrai que les poumons des vieil- * Journal de Physiologie, tom. I. 3 Archives de Médecine, mars et avril 1856. SUR L'EMPHYSÈME PULMONAIRE. 89 lards présentent rarement une dilatation aussi grande que celle des poumons emphysémateux ; mais la nature de la lésion ana- tomique du tissu pulmonaire est évidemment la même dans les deux cas, ainsi qu’il résultera des descriptions que nous allons donner. S 1. DÉTAILS ANATOMIQUES SUR L'EMPHYSÈME PULMONAIRE |. L’emphysème pulmonaire se présente sous trois formes très- distinctes, suivant l’étendue du poumon qui en est atteinte : la lésion est-elle bornée à quelques vésicules isolées, l’emphysème est alors vésiculaire; lorsqu'un lobule entier en est atteint, et c’est le cas le plus ordinaire, nous avons alors l’emphysème /o- bulaire; enfin , la même lésion ayant transformé tout un lobe, nous distinguerons ce degré de la maladie sous le nom d’em- physème /obaire. Ces trois désignations me paraissent meilleures que celles d’emphysème général et partiel qui ont été adoptées jusqu’à présent. 1° Emphysème vésiculaire. Les vésicules pulmonaires, devenues emphysémateuses, sont tantôt isolées, tantôt agglomérées par groupes de trois ou qua- : Je ne compte traïter dans ce Mémoire que de l’emphysème vésiculaire. Celui qui a été désigné par Lænnec sous le nom d’interlobulaire, existant en- dehors du tissu pulmonaire, ne me paraît pas devoir être considéré comme une lé- sion de l'organe de la respiration, et ne devrait par conséquent pas rentrer sous la même dénomination. TOME VIII, 1° PARTIE. 12 22 90 RECHERCHES ANATOMIQUES tre; leur siége le plus ordinaire est le bord tranchant du pou- mon; on en trouve cependant aussi dans toutes les portions d’un lobe; situées à la surface extérieure du poumon, elles sou- lèvent la plèvre, et y forment de petites vessies assez semblables à celles du Pemphigus. Ces vésicules sont plus grandes en réa- lité qu’en apparence, vu que la portion creusée dans le tissu du poumon est ordinairement plus considérable que celle qui fait saillie au-dehors. Lorsque ces vésicules acquièrent des di- mensions considérables, elles résultent constamment de la réu- nion de plusieurs cellules, dont les cloisons intermédiaires ont été rompues, et alors elles rentrent dans notre seconde division, celle de lemphysème qui occupe tout un lobule pulmonaire. Les cas de dilatation isolée d’une vésicule, et qui pourraient résulter d’une véritable hypertrophie, doivent être excessive- ment rares, puisque Je n’en ai pas rencontré un seul exemple et que dans tous ceux où J'ai pu disséquer une vésicule simple, en apparence, je l’ai toujours trouvée multiple, sa surface in- térieure présentant des anfractuosités et des lamelles qui, comme nous le verrons plus tard, sont les vestiges des anciennes cloi- sons intervésiculaires. 2° Emphysème lobulaire. Cette seconde forme de l’emphysème est de beaucoup la plus fréquente; elle consiste dans le développement de l’ensemble des vésicules d’un lobule pulmonaire. Ce n’est pas à dire que toutes les cellules aériennes soient au même degré de dévelop- pement, mais seulement que tout le lobule participe plus ou moins de l’état morbide. La planche fig. 1 et 4 nous offre deux SUR L'EMPHYSÈME PULMONAIRE. 91 exemples frappants de l’emphysème lobulaire; on peut y suivre toutes les divisions du poumon, et reconnaître, de la manière la plus évidente, l’indépendance de chaque lobule quant au de- veloppement de lemphysème; l’on peut étudier sur la fig. 1 les divers degrés de cet état morbide, depuis le simple soulève- ment de la plèvre par les vésicules agrandies, jusqu’au prolon- gement du lobule emphysémateux qui fait hernie au travers du poumon, et devient comme un lobule additionnel, ainsi qu’on le voit aux deux angles inférieurs de la figure 1. Ce développement insolite d’un lobule emphysémateux nous explique la formation des appendices vésiculaires que l’on trouve attachés aux bords tranchants des poumons. Les appendices hydatiformes varient beaucoup de volume; on en voit qui n’ont que quelques lignes de diamètre, tandis que d’autres ont plu- sieurs pouces de circonférence. Si nous étudions le pédicule qui unit ces appendices au poumon, nous le trouverons dans quel- ques cas formé par un tissu cellulaire dense, qui ne contient aucune trace de vésicules aériennes; dans d’autres cas, l’on peut reconnaître dans le pédicule des vésicules aériennes qui ne sont point oblitérées, en sorte qu’il existe une communication entre l’appendice emphysémateux et le reste du poumon. Ce pédicule est quelquefois long de quelques lignes; d’autres fois il est si court, que la vésicule semble immédiatement attachée sur le poumon. L’appendice lui-même est formé par une cavité unique ou multiple; ce dernier cas est de beaucoup le plus fréquent. L’on trouve dans les appendices hydatiformes toutes les varié- tés d’emphysème, depuis la dilatation inégale de quelques cel- lules jusqu’à la destruction et la fusion de toutes les vésicules 92 RECHERCHES ANATOMIQUES en une seule, dont les parois sont anfractueuses et traversées par des filaments minces et transparents. La section des appen- dices des fig. 1 et 3 donne une idée assez exacte de leur struc- ture; il est vrai que les figures ne représentent point un appen- dice muni d’un long pédicule; mais comme l’aspect des tissus et la nature de la lésion sont exactement semblables, on peut juger de leur organisation d’après celle que l’on a sous les yeux. Les cavités des lobules emphysémateux présentent tous les degrés de développement, depuis les fractions de ligne jusqu’à un et deux pouces de diamètre. Examinées avec soin, ces cavi- tés, loin d’être simples et régulières, sont toujours multiples et anfractueuses; elles acquièrent souvent un volume considéra- ble, ainsi qu’on le voit aux fig. 1 et 4. La première a neuf li- gnes de diamètre, et la seconde six; l’une et l’autre sont traver- sées par des lambeaux de tissu, sous forme de lames minces et transparentes qui s’entre-croisent dans tous les sens , et qui, lorsqu'elles sont desséchées, deviennent demi-transparentes, d’un blanc nacré et assez semblables à des pelures d’oignon. Les fig. > et 3 sont des exemples assez tranchés de la disposi- tion intérieure de ces cavités anfractueuses. Lorsque dans un lobule emphysémateux il n’y a qu’un cer- tain nombre de cellules augmentées de volume , ce sont ordi- naïrement les plus superficielles, et en général la lésion est d’autant plus prononcée, que l’on passe du centre à la circon- férence. Je ne me rappelle pas d’avoir jamais rencontré de lo- bule emphysémateux dans la partie centrale et à l’état normal dans les bords. Le développement des vésicules les plus super- ficielles est plus facile et plus considérable que celui des cellu- SUR L'EMPHYSÈME PULMONAIRE. 93 les centrales, parce qu’à la surface du poumon la plèvre seule s'oppose à l'extension du tissu pulmonaire; or, nous savons que l’une des qualités essentielles des membranes séreuses est leur parfaite flexibilité et extensibilité, tandis qu’il ne peut en être aimsi pour les tissus situés au centre du poumon. 3° Emphysème lobaire. L’emphysème qui s'étend à tout un lobe présente deux va- riétés bien distinctes : dans la première, tous les lobules sont emphysémateux, mais à des degrés très-divers; c’est le cas le plus ordinaire et celui qui a été représenté dans la fig. 1. La seconde forme d’emphysème lobaire est celle qui a transformé tout le tissu d’un lobe ou même d’un poumon en un corps spon- gieux et si volumineux, qu’on pourrait le croire hypertrophié; mais, ainsi que nous le verrons plus bas, l'augmentation du volume dépend non d’un accroissement, mais plutôt d’une atro- phie du tissu aréolaire qui, ayant perdu son élasticité, se laisse distendre par l'air inspiré. Cette forme de lemphysème lobaire est celle qui se rapproche le plus de l’état normal du poumon des vieillards, et peut être comparée aux types wn et trois de MM. Hourmann et De Chambre ”. Je n’ai rien à dire de la première forme de l’emphysème lo- baire, puisqu'il est le produit de la réunion de plusieurs lobu- les emphysémateux , et que par conséquent la description que nous avons donnée ci-dessus s’applique exactement ici. Quant * Voy. Archives de Médecine, août 1835, p. 420. 94 RECHERCHES ANATOMIQUES à la dilatation uniforme de tout un lobe, on y reconnaît diffe- rentes circonstances qu’il est important de signaler. En premier lieu les vésicules, quoique en apparence de forme et de gran- deur uniformes, sont loin d’avoir toutes les mêmes dimensions ; les unes ont une étendue triple et quadruple de leur état nor- mal, tandis que d’autres sont à peine augmentées de volume : dans certaines portions du poumon on trouve des anfractuosi- tés assez distinctes, tandis qu'ailleurs les tissus ne présentent aucune solution de continuité bien apparente. Une seconde cir- constance que l’on rencontre dans l’emphysème lobaire, c’est l'oblitération des vaisseaux sanguins, ou du moins leur diminu- tion de nombre et de volume: le tissu pulmonaire à l’état nor- mal est d’un rouge foncé et traversé en tous sens par de nom- breux capillaires , tandis qu’à l’état emphysémateux, c’est un tissu aréolaire blanc et presque complétement exsangue. Enfin, un troisième caractère de cette forme d’emphysème lobaire con- siste dans la destruction, ou du moins dans la fusion du tissu cel- lulaire qui sépare les lobules à l’état normal, d’où résulte pour le poumon un aspect uniforme et sans intersection dans toute. l’étendue d’un lobe. Ces diverses circonstances peuvent être étudiées dans la fig. 5, qui est un exemple de l’emphysème lobaire ; la portion dessinée est une tranche de poumon préalablement desséchée , grossie environ de douze diamètres ; on peut y suivre le développement normal et presque uniforme des vésicules, soit au travers de la plèvre, soit sur les sections verticale et horizontale. L’on voit aussi dans cette figure que les intersections des lobules n’existent plus, et que le poumon présente une surface uniforme, poreuse, SUR L'EMPHYSÈME PULMONAIRE. 95 et où les vaisseaux sanguins ont presque complètement dis- paru. Ô 2. THÉORIE DE LA FORMATION DE L'EMPHYSÈME PULMONAIRE. Après avoir décrit les diverses formes de l’emphysème pul- monaire, étudions cette maladie en elle-même, et cherchons à reconnaître quel est l’état du tissu pulmonaire qui constitue l’'emphysème. Ces vésicules aériennes, qui acquièrent un déve- loppement si considérable sont-elles hypertrophiées, ou bien ont- elles été produites par la réunion de plusieurs cellules isolées à l’état normal, mais réunies en une seule cavité par la destruc- tion des parois intermédiaires? Lænnec reconnaissait ces deux origines à l’emphysème pulmonaire; M. Andral s’est rangé à cet avis, tandis que M. Louis considère l’hypertrophie comme l’état le plus ordinaire d’un poumon emphysémateux: M. Stokes paraît aussi partager la même opinion. Voici ce que nous ap- prend l'observation à cet égard : Si l’on soumet au microscope une tranche de poumon emphy- sémateux préalablement desséché, on reconnaîtra, à la première vue, que l'augmentation de volume du poumon n’est point due à l’épaississement du tissu de cet organe, et que bien loin de trouver un tissu dense et résistant, comme cela devrait être s’il y avait hypertrophie, l’on trouve au contraire un tissu po- reux, léger, et dont les intersections sont ou détruites ou telle- ment amincies, qu’elles sont devevues transparentes et comme percées à Jour. La fig. 6 nous représente l'apparence d’une tranche ainsi vue au microscope; elle a été enlevée, avec le ra- 96 RECHERCHES ANATOMIQUES soir, d’un lobe emphysémateux (voy. fig. 5), et placée sur un fond noir pour en faire ressortir tous les détails. L'ensemble de la figure représente un lobule situé au bord tranchant du poumon; à la partie supérieure, et un peu vers la droite, l’on retrouve le tissu pulmonaire presque sain, les vési- cules persistent et paraissent remplir tout l’espace; au milieu et à gauche on ne retrouve plus que les grandes divisions, les parois et la plupart des vésicules ayant déjà disparu; enfin, à la partie inférieure, on voit les grandes divisions elles-mêmes se déchirer et disparaître pour donner naissance à des aréoles de plus en plus grandes. La section transversale du poumon pouvait donner lieu à quelques objections , et l’on aurait pu croire que l’instrument tranchant aurait détruit les parois très-minces des vésicules. Il fallait donc rechercher si ces mêmes apparences se reprodui- raient dans une section verticale où les vesicules auraient été ouvertes latéralement. C’est ce qui a été fait dans la fig. 7, qui a été grossie à un plus grand nombre de diamètres, et qui pro- vient du même poumon emphysémateux examiné plus haut (fig. 5 et 6). On peut voir dans les vésicules qui ont acquis un développement considérable les vestiges des anciennes divi- sions, sous forme de lames flottantes par l’un de leurs bords, et attachées à la face interne des cellules par l'autre bord; elles y forment des éperons qui ressemblent assez exactement aux cloi- sons alvéolaires d’un rayon de miel. La minceur et la transparence des parois intervésiculaires d’un poumon emphysémateux, devaient faire naître l’idée d’une cblitération très-étendue dans les capillaires sanguins; mais la SUR L'EMPHYSÈME PULMONAIRE. 97 théorie ne pouvait révéler qu’une partie des modifications subies à cet égard par le tissu pulmonaire. L’observation nous montre que loblitération de la presque totalité des vaisseaux sanguins est le caractère essentiel de l’emphysème pulmonaire. Nous voyons les tissus perdre leur épaisseur, leur couleur et leur élasticité, devenir minces et transparents par suite de la des- truction des vaisseaux sanguins qui, à l’état sain, les parcou- raient dans tous les sens, et en faisaient un véritable tissu érec- tile, ainsi qu’il résulte des descriptions et des travaux récents de M. Bourgerie. Que l’on compare les planches de cet habile anatomiste avec celle qui suit ce Mémoire, et l’on verra que l’oblitération de la presque totalité des capillaires sanguins est une circonstance anatomique que lon rencontre constamment dans les poumons emphysémateux. L’inspection des figures 6 et 7 nous montre comment les vaisseaux sanguins, devenus fili- formes, s'arrêtent brusquement dans les grandes intersections celluleuses, au lieu de se répandre tout autour des vésicules. L'observation directe nous conduit done à reconnaître dans l’emphysème pulmonaire deux circonstances anatomiques essen- tielles à son existence : 1° la destruction d’une partie considé- rable des parois mtervésiculaires, et la réunion en une cavité anfractueuse d’un nombre plus ou moins grand de cellules aériennes originairement séparées; 2° l’oblitération de la pres- que totalité des capillaires sanguins dans les portions emphysé- mateuses du poumon. Il ne nous reste plus maintenant, pour tracer l’histoire anatomique de lemphysème pulmonaire, que de découvrir les rapports qui lient ces deux faits, et en particulier de rechercher si on peut les considérer comme cause et effet, en TOME VIII, 1° PARTIE. 13 98 RECHERCHES ANATOMIQUES reconnaissant que l’un d’eux a nécessairement précédé l’autre. Or, si la destruction des parois intervésiculaires avait précédé l'oblitération des vaisseaux sanguins, il est évident que l’hémop- tysie serait l’un des symptômes les plus constants du début de l’'emphysème pulmonaire; et cependant sur trente-cinq sujets observés par M. Louis, un seul fut atteint d'hémoptysie, et en- core ce sujet a-t-il présenté plus tard des symptômes évidents de tubercules; d’où lon peut conclure que Phémoptysie n’est point un des symptômes de l’emphysème, ce qui devrait avoir lieu si l’oblitération des vaisseaux sanguins n’avait précédé la destruction des tissus qu’ils parcourent. Et qu’on ne dise pas que dans l’emphysème la portion du tissu pulmonaire qui est détruite, ne contient que des vaisseaux sanguins, trop petits pour qu’ils donnent lieu à une hémorrhagie un peu notable, puisque nous voyons des lobules entiers transformés en une poche de trois ou quatre pouces de circonférence, et dont la cavité, capable de contenir une noix, reste toujours béante. On est donc amené à considérer loblitération des vaisseaux san- guins comme le premier degré de la formation de l’emphysème pulmonaire. Voyons maintenant comment la destruction des parois intervésiculaires est la conséquence naturelle de ce fait. IL est d'observation constante en pathologie, que lorsqu'un or- gane devient inutile, il s’atrophie, se flétrit, et finit par dispa- raître. C’est ce qui arrive au tissu pulmonaire lorsqu'il n’est plus parcouru par les capillaires sanguins, les parois des vési- cules s’amincissent et finissent par disparaître, d’où résulte la formation des cavités anfractueuses qui constituent lemphysème pulmonaire. On voit alors ces membranes amincies et atrophiées SUR L'EMPHYSÈME PULMONAIRE. 99 perdre leur élasticité, et devenir incapables de chasser l'air qui y séjourne pendant l'expiration; de là résulte une nouvelle série de phénomènes qui a conduit quelques anatomistes à considérer l’emphysème comme une hypertrophie du tissu pulmonaire. L'air qui pénètre dans un poumon sain est chassé au-dehors à chaque expiration, grâce à l’élasticité du tissu pulmonaire. Dans un poumon emphysémateux, l'air pénètre dans des cavités irrégulières, anfractueuses, et dont les parois n’ont plus la force de l’expulser ; de là résultent deux phénomènes importants : le premier est l’état de tuméfaction permanente d’un poumon em- physémateux ; le poids de l’atmosphère qui, à l’état sain, lors- qu’on enlève le sternum, suflit pour affaisser le poumon , est insuflisant pour faire sortir l’air emprisonné dans un lobule ou un lobe emphysémateux ; de là vient une augmentation de vo- lume qui est plus apparente que réelle, et qui donne au pou- mon ainsi transformé l’aspect d’un tissu insufflé avec force, et qui occupe une étendue beaucoup plus considérable qu’à l’état normal. L'air qui remplit les vésicules aériennes le rend plus difficile à déchirer par la même raison qui rend un poumon sain et crépitant plus résistant sous la pression qu’un poumon engoué ou hépatisé. Il y a donc dans un poumon emphyséma- teux une augmentation apparente de volume , mais qui ne dé- pend pas plus d’une hypertrophie de tissu que l'érection tem- poraire du mamelon ou du pénis. En second lieu, outre le phénomène dont noùs venons de parler, et qui a principalement pour objet l’'emphysème lobaire, il en est un autre qu’on observe dans les lobules emphyséma- teux, lorsque ceux-ci, au lieu de conserver leur forme primi- “ 100 RECHERCHES ANATOMIQUES tive, font hernie au travers du poumon, et augmentent réelle- ment de volume; mais il n’y a pas, dans ce cas, une véritable hypertrophie, puisque le tissu pulmonaire, bien loin d’être plus dense et plus solide, est, au contraire, distendu outre mesure, et presque complétement détruit (V. la fig. 1). Cette augmentation d’étendue est probablement produite par l’expansion de l'air em- prisonné dans un tissu d’une température beaucoup plus élevée que l'atmosphère; mais de plus le développement normal d’un lobule emphysémateux est surtout favorisé par le peu d’élasti- cité des tissus qui ne sont plus traversés dans tous les sens par de nombreux capillaires veineux et artériels. L’on pourrait con- sidérer les efforts de la toux comme jouant un rôle important dans ce phénomène; mais l’histoire des symptômes contredit cette opinion, puisque chez un quart des sujets observés par M. Louis, la toux qui aurait pu amener la destruction des cel- lules aériennes, n’a commencé qu’après la dyspnée, et alors que l’'emphysème pouvait être considéré comme déjà formé. Ÿ 3. EXPLICATION DES SYMPTÔMES DE L'EMPHYSÈME PULMONAIRE PAR LA NATURE DE LA LÉSION ANATOMIQUE. Si nous résumons maintenant les divers faits contenus dans ces recherches anatomiques, on verra que lemphysème pulmo- naire est un état morbide du poumon qui commence par lobli- tération des capillaires sanguins , et qui, plus tard, détruit les cellules aériennes, et les transforme en de vastes cavités mem- braneuses et irrégulières; en sorte qu’on est conduit à consi- dérer Pemphysème pulmonaire comme une destruction par- SUR L'EMPHYSÈME PULMONAIRE. 101 telle de lorgane de la respiration, destruction qui rend le poumon complétement inutile pour les fonctions de l’hématose. L’emphysème pulmonaire, bien loin d’être une hypertrophie, est donc une véritable atrophie , et cette opinion est tellement fondée sur les faits, que dans un poumon emphysémateux, l’on trouve, à côté des lobules tuméfiés, les vestiges d’autres lobules, qui ont complétement disparu par Fatrophie des tissus. C’est le cas de la figure x, où l’on voit dans la partie droite une mem- brane mince et transparente occuper la place de deux lobules qui avaient probablement passé par les divers degrés d’atrophie que nous avons vu constituer l’emphysème pulmonaire ; en sorte que la même lésion qui, dans un cas, amenait l’atrophie com- plète du poumon, dans un autre cas était suivie d’un dévelop- pement anormal de quelques lobules. Telle est donc l’opinion à laquelle nous sommes arrivés par l’observation directe des pou- mons emphysémateux : cherchons maintenant à reconnaître les rapports qui lient l’emphysème pulmonaire avec les symptômes que l’on rencontre chez les personnes dont les poumons ont subi cette désorganisation. Les symptômes de l'emphysème peuvent être divisés en deux classes : les uns sont la conséquence immédiate du séjour pro- longé de l'air dans le poumon ; les autres, quoique se rattachant peut-être à cette circonstance, ne sont pas le résultat direct de l'insuffisance de l'expiration. A la première classe se rattachent la sonoréité de la poitrine, l'absence de bruit inspiratoire, le développement anormal des parois thoraciques, et l’affaiblissement des muscles inspiratoires que M. Stokes a signalé comme la conséquence de l’extension 102 RECHERCHES ANATOMIQUES forcée dans laquelle ils sont maintenus par le développement morbide des poumons. Dans la seconde classe se rangent la dyspnée, la fréquence des catarrhes pulmonaires , et la toux qui en est la suite, les palpitations , l’hypertrophie du cœur et l’œdème des membres inférieurs. Si nous rapprochons ces deux classes de symptômes de l’état anatomique du poumon tel qu'il a été décrit dans ce Mémoire, l’on reconnaïtra combien il est facile de se rendre compte de la production des divers symptômes que nous venons de passer en revue. En effet, nous avons vu que les poumons emphysé- mateux sont transformés en cavités irrégulières , circonscrites par un tissu mince, membraneux, et qui a perdu l’élasticité nécessaire pour chasser au-dehors l'air qui y est amené par l'inspiration ; en outre, cet air échauffé par son séjour au milieu d’un corps dont la température est très-élevée, acquiert un vo- lume beaucoup plus considérable. De ces deux faits physiques résultent tous les symptômes de la première classe : la sonorité de la poitrine, puisqu’une quantité notable d’air reste empri- sonné dans le poumon; le développement anormal de la poi- trine, puisqu'il est d'observation constante que les parois des cavités se moulent sur leur contenu, et que si le poumon se maintient d’une manière permanente daus un état de distension forcée, la portion correspondante de la poitrine doit se dévelop- per dans la même proportion. L'absence de bruit respiratoire est la conséquence naturelle de la plénitude du poumon qui, déjà distendu outre mesure par l'air atmosphérique, ne peut plus en recevoir à chaque inspiration. La faiblesse du murmure ins- SUR L'EMPHYSÈME PULMONAIRE. 103 piratoire paraît aussi être liée à l’affaiblissement des muscles inspiratoires. Il n’est donc aucun des symptômes de la première classe qui ne s'explique d’une manière satisfaisante par l’état morbide du poumon emphysémateux. Ceux de la seconde classe en sont aussi une conséquence évidente, quoique moins directe que la précédente; en effet, ils résultent, les uns de la gène apportée dans la circulation par Foblitération de la majeure partie des capillaires du poumon, et par la distension forcée du poumon; c’est le cas des palpitations, de l’hypertrophie du cœur et de l’anasarque qui en est la suite; les autres sont le résultat de l’obstacle apporté à la respiration par l’état de développement permanent dans lequel le poumon est maintenu dans l'emphy- sème; c’est ainsi que me paraissent pouvoir être expliqués la dyspnée, la toux et les catarrhes pulmonaires si fréquents chez les emphysémateux ; ces derniers symptômes peuvent être aussi le résultat de la suractivité des parties saines du poumon chez des personnes dont tout un lobe, et souvent tout un poumon est complétement inutile pour la fonction de lhématose. Ÿ {+ GONSÉQUENCES PRATIQUES SUR LE TRAITEMENT DE L'EMPHYSÈME PULMONAIRE. Appliquons maintenant les remarques précédentes à quelques considérations sur le traitement de l’emphysème pulmonaire. Les auteurs qui, comme M. Stokes, considéraient cette maladie comme une hypertrophie par dilatation passive des vésicules, ont cherché à redonner du ton aux muscles bronchiques , et dans ce but ont conseillé la strychnine; il est évident que ce 104 RECHERCHES ANATOMIQUES médicament ne saurait être d'aucune utilité pour rétablir les cloisons des vésicules qui ont disparu ; mais peut-être pourrait- il être employé pour redonner un peu de ton aux museles tho- raciques , puisqu'il agit d’une manière si prononcée sur la moelle épinière , et par conséquent sur les nerfs qu’elle envoie aux muscles respiratoires. Au reste, je ne lai jamais essavé dans ce but. M. Louis est arrivé empiriquement à conseiller l’opium , et il est certain que ce médicament jouit de proprié- tés très-remarquables pour diminuer la gène de la respiration chez les emphysémateux; peut-être agit-il en diminuant le be- soin physique de la respiration , et par conséquent en faisant cesser l’état de spasme dans lequel Panxiété du malade main- tient tous les muscles respiratoires. Lænnec avait conseillé le polygala, le savon amygdalin et loxymel scillitique pour dimi- nuer la dyspnée des emphysémateux; mais ces divers moyens n’ont d'autre but et d’autre eflicacité que de faire cesser la vis- cosité des crachats , et encore leur action est-elle souvent bien insuffisante. Au reste, l’on comprend qu'aucun de ces médica- ments ne peut exercer d'influence sur la lésion qui constitue l’emphysème pulmonaire. Un traitement rationnel de cette maladie devrait, en premier lieu, modifier la circulation pulmonaire , de manière à empé- cher l’oblitération des capillaires sanguins, et en second lieu, rendre l'expiration plus complète. De ces deux indications , la première est la plus difficile à remplir, et cela se comprend aisément, puisque le phénomène qu'elle cherche à combattre est entouré de la plus grande obscurité; cependant, en se fon- dant sur le fait que loblitération des capillaires est la consé- SUR L'EMPHYSÈME PULMONAIRE. 105 quence naturelle de leur peu d'activité, l’on comprend que s’il était possible de prévoir la formation d’un emphysème pulmo- naire, il faudrait combattre cette disposition des vaisseaux san- guins à s’oblitérer, par tous les moyens qui augmenteraient et activeraient le mouvement du sang au travers du poumon; il faudrait conseiller un air vif et tonique, un exercice long-temps soutenu et dirigé de manière à rendre la respiration plus com- plète; en un mot, le traitement tonique et fortifiant seraït le plus approprié pour la première période de l'emphysème, et pourrait être appliqué aux jeunes gens qu’une disposition hé- réditaire ou que des accès de dyspnée sembleraient menacer de cette maladie. La seconde indication, celle qui consiste à chasser au-dehors V’air emprisonné dans le poumon, pourrait être remplie par tous les moyens qui rendront la respiration plus complète, et sur- tout l'expiration plus facile. Tels sont les exercices gymnasti- ques, celui du cheval et tous ceux qui donnent de la force et de l’activité aux muscles du tronc. Les douches fortifiantes sur les parois thoraciques , les bains de mer et les frictions stimu- lantes sur la poitrine pourraient être employés dans les mêmes cas. Îl me paraît aussi probable que la strychnine conseillée par M. Stokes pour une toute autre raison pourrait remplir l’indi- cation qui nous occupe en rendant les centractions du dia- phragme et des muscles intercostaux plus complètes et plus éner- giques. Quant aux conséquences de l’emphysème, le catarrhe pulmonaire et l’hypertrophie du cœur, leur traitement ne me paraît pas devoir varier de ce qu’il est chez une personne qui n’est point emphysémateuse. TOME VIII, 1° PARTIE. 14 106 RECHERCHES ANATOMIQUES SUR/L'EMPHYSÈME PULMONAIRE. En résumé, nous voyons que le traitement tonique, soit gé- néral, soit surtout local, est celui que la théorienous conduit à conseiller pour combattre les divers degrés de l’emphysème pul- monaire; mais il faut se hâter d’ajouter que cette conclusion n’a point encore recu la sanction de l’expérience, et que dans tout ce qui regarde la thérapeutique, rien ne peut remplacer l'expérience au lit du malade, et surtout l'expérience souvent répétée. Puissé-je être assez heureux pour signaler plus tard des cas de guérison d’emphysème pulmonaire obtenus par les moyens que je viens de passer en revue ! Heyland de & Chazal lith TU LE rendre RECHERCHES ANATOMIQUES SUR L EMPHYSEÈME PULMONAIRE par le DT Lombard NÔTE SUR QUELQUES ESPÈCES D'OISEAUX RÉCEMMENT TROUVÉES AUX ENVIRONS DE GENÈVE. (Lue à Ja Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève, le 5 août 1837). a ro IL y a quatorze ans que M. le professeur Necker, dans un Mémoire sur les Oiseaux des environs de Genève, inséré dans le second volume des Transactions de la Société, fit connaître tous les oiseaux jusqu'alors trouvés dans nos alentours. Le temps qui s’est écoulé dès-lors a sufli pour enrichir notre cata- logue ornithologique de plusieurs espèces qui, jusqu'ici, n’a- vaient pas été observées chez nous : leur nombre paraît main- tenant assez considérable pour les réunir dans une Notice servant de supplément au grand travail que nous venons de citer, et qui a été jusqu'ici le résumé de notre ornithologie locale. 108 NOTE SUR QUELQUES ESPÈCES D OISEAUX D . . .) , = ° Qu'il me soit permis d’exposer d’abord comment je crois que doivent être établies les limites de la Faune ornithologique genevoise. Je ne pense pas que l’on doive absolument la restreindre aux seules espèces trouvées sur le sol même, sur le territoire si borné du canton de Genève. En effet, la nature a ses limites propres et caractérisées qui n’ont rien de commun avec les frontières politiques par lesquelles les états sont séparés. Dans l'étendue des plaines qu’elle forme, des plateaux qu’elle nivelle, des bassins qu’elle creuse, des vallons qu’elle arrondit, les êtres animés habitent et se répandent, aux places qui leur convien- nent, à peu près indifféremment dans toute la région qui leur est ouverte. Ainsi, l'oiseau de notre lac en fréquentera indis- tinctement tous les parages, quel que soit celui des états rive- rains dont il emprunte momentanément le territoire : l’oiseau terrestre cherchera sa nourriture, ou établira sa couvée dans la partie quelconque de nos plaines ou de nos bois qui paraîtra lui offrir les ressources qui lui sont nécessaires. En un mot, notre vallée, divisée entre plusieurs souverainetés diverses , est une sous le rapport de l’histoire naturelle. Et puisque l’on voit affluer sur le marché de Genève les oiseaux tués dans presque tout le bassin du Léman, il me paraît juste de comprendre dans notre catalogue ornithologique tous les oiseaux trouvés dans une partie queleqnque de ce bassin, qui est d’ailleurs si nettement caractérisé sous le rapport or ographique | et hydrographique. Je passe maintenant à l’énumération des espèces d'oiseaux, au nombre de 31, à ajouter à celles mentionnées par M. Nec- ker. Deux sont connues dès longtemps dans le pays, et ont été TROUVÉES AUX ÆŒNVIRONS DE GENÈVE. 109 simplement omises dans le Mémoire de notre savant collègue : sept sont tout-à-fait nouvelles pour la Suisse, ne se trouvant point dans la Faune helvétique (Classe des animaux vertébrés), tout récemment publiée par M. le professeur Schinz de Zurich, dans les Nouveaux Mémoires de la Société helvétique des Sciences naturelles (Tome I. Neuchâtel, 1837, in-4°). Je dois l'indication de plusieurs d’entre elles à l’obligeance de M. Lin- der, conservateur du Musée de Genève, ornithologiste exerce, et à celle de mon ami M. Gustave Fatio, qui a réuni une nombreuse collection d'oiseaux de nos environs. ORDRE I. Rapaces. Accipitres. (Linné.) Genre Faucon. Falco. (Linné.) 1. Aigle impérial. Aquila heliaca (Savigny). 4. chry saëtos (Leisler) F. imperialis (Temminck). Cet aigle, indigène du nord-est de l'Afrique, n’est que de passage en Europe. On a deux exemples bien constatés de son apparition dans nos environs. L'un est un mâle âgé de deux ans, tué au Jura, qui est déposé dans la galerie ornithologique du Musée de Genève. L'autre, plus adulte, venant aussi du Jura, fait partie du cabinet de MM. Bonjour. 2. Aigle criard. F. nœvius. (Linn.) Aquila planga (Vieillot). Ce petit aigle tacheté est rare dans notre vallée. Un individu, Pix e ! tué à Vevey, est conservé dans le Musée de Lausanne. Un se- cond a été pris en vie à Allaman, près Rolle, sur les bords du lac, au printemps de 1827. 4 110 NOTE SUR QUELQUES ESPÈCES D OISEAUX 3. Aigle balbuzard. F. haliaëtos (Linn.) Pandion fluvialis (Vieill.) Cet aigle pêcheur, qui, vit près des rivières, des lacs, géne- ralement des eaux douces, est rare dans nos environs, quoique moins que les deux précédents. Un individu, tué sur le coteau de St.-Georges, auprès de la jonction de l’Arve et du Rhône, il y a quelques années, est maintenant dans le Musée de Lau- sanne. Une femelle adulte, trouvée tout près de Genève, est dans notre Musée. Un autre balbuzard a été tué près Salève, en octobre 1827; enfin, un mâle adulte, tué près Morges, en avril 1837, est dans la collection de M. Gustave Fatio. 4. La Bondrée. F. apivorus (Rai): Sans être à beaucoup près aussi commune dans nos environs que la buse, néanmoïns la bondrée n’est point rare chez mous. C’est un oiseau sédentaire, et qui niche dans le pays. Selon M. Schinz (Faune helvétique déjà citée, pag: 5o), la bondrée est celui de nos oiseaux de proie qui se laisse le plus facilement apprivoiser, qui paraît être le moins farouche, et avoir le plus d'intelligence. En captivité, elle mange des grains et diverses espèces de fruits charnus, ce que ne fait aucun autre oiseau de proie. 5. Busard harpaye F. rufus (Linn.) C’est un oiseau assez rare, qui passe chez nous annuellement au printemps et en automne : dans cette dernière saison on n’en rencontre que des jeunes. M. Linder a trouvé un nid de cette espèce dans des roseaux , au marais de Sionnet, près Grenève. manuels a > ! Lt TROUVÉES AUX ENVIRONS DE GENÈVE. 111 G. Chouette. Strix. (Linn.) 6. Chouette chevêchette. S. acadica (Gmelin), prgmæa (Bechs- tein). Cette chouette, la plus petite de celles d'Europe, a été trou- vée deux fois dans les grands bois des environs de Lausanne , savoir en 1833, et en octobre 1835. M. Schinz nous apprend qu’elle a été trouvée à Altorf, et dans les Grisons, où elle niche dans les forêts alpines. ORDRE IL. Passerraux. Passeres (Cuvier). G. Piegrièche. Lanius. (Binn.) 7. P. à poitrine rose. L. minor (Gmel.), italicus (Latham). Un mâle adulte de cette espèce a été tué à Chêne le 20 août 1836, et se trouve dans la collection de M. Fatio. M. Schinz la trouvée une fois près de Zurich, et ajoute qu’elle passe annuellement au St.-Gothard. G. Fauvette. Sylvia. (Lath.) Les oiseaux du genre Sylvia échappent souvent à l’observa- teur par leur petitesse, qui les fait dédaigner des chasseurs ; par jeurs couleursgénéralement peu voyantes et caractérisées ; aussi ne peut-on souvent reconnaître l’espèce à laquelle ils appar- tiennent, qu’en les examinant et les comparant entre eux avec une scrupuleuse attention. Les huit espèces que nous allons 115 02 NOTE SUR QUELQUES ESPÈCES D OISEAUX mentionner arrivent chez nous au printemps, y nichent, et retournent en automne dans les régions méridionales. Toutes sont.de passage régulier, sauf peut-être les S. conspicillata et s . , PER , , Q d > palustris, qui n’ont été observées qu’une seule fois. » ; 8. F. phragmite. $. phragnutis (Bechst.) Cette fauvette arrive chez nous au printemps, se tient dans le voisinage des eaux, et repart en automne. Elle est assez rare. M. Depierre l’a aussi trouvée à Lausanne. 9. F. verderolle. S. palustris (Bechst.) M. Linder a trouvé dans nos environs un seul individu de cette jolie fauvette, au commencement de l'été de 1823 : il est ‘ déposé au Musée. 10. F. babillarde. S. garrula (Brisson) curruca, (Lath.) De passage annuel , et niche dans nos environs : l’espèce n'est pas commune. 11. F. à lunettes. $. conspicillata (De la Marmora). . on. . . Un individu à été tué au Petit-Sacconnex, dans un buisson, en mai 1834 : il ét: ‘ accompagné d’un autre oiseau de même espèce. (M. Linder.) 12. F. passerinette. S. passerina (Lath.) De passage annuel, niche dans nos environs : rare. M. Fatio en possède un individu tué en 1836. , 13. F. ictérine. S. zcterina (Vieill.) De passage annuel, et niche : est commune à Genthod, près TROUVÉES AUX ENVIRONS DE GENÈVE. 113 Genève , où M. Fatio en à tué plusieurs individus au prin- temps de 1837. 14. F. véloce. S. rufa (Lath.) De passage annuel comme les précédentes. 15. Roitelet à triple bandeau. S. zonicapilla (Brehm). Cette espèce, confondue avec le roitelet proprement dit, et distinguée pour la première fois par le pasteur Brehm, se trouve comme la S. régulus, mais un peu moins fréquemment. G. Mésange. Parus (Linn.) 16. M. moustache. P. biarmicus (Linn.) En 1810 une nichée de cette mésange a été trouvée dans un village de nos environs. On n’a pas constaté dès-lors d’autre exemple de cette apparition accidentelle. 17- M. remiz. P. pendulinus (Linn.) Le 21 octobre 1835 un jeune de cette espèce, qui était en compagnie avec d’autres mésanges, a été tué à Chêne : il est dans la collection de M. Poitry. G. Alouette. Alauda (Linn.) 18. À. calandrelle. 4. brachydactyla (Temm.), arenaria (Vieill.) M. Schinz indique cette espèce comme ayant été trouvée plu- sieurs fois à Genève. Je ne connais qu’une seule apparition bien constatée, savoir un individu pris au filet dans la plaine TOME VIII, 1° PARTIE. 15 114 NOTE SUR QUELQUES ESPÈCES D OISEAUX de Segny, en septembre 1834, et conservé dès-lors vivant à Genève. | G. Gros-bec. Fringilla (Linn.) 19. G. cisalpin. F. cisalpina (Temm.) Ce moineau, qui remplace au delà des Alpes, en Italie, le moineau franc de nos contrées, et qui n’en diffère que très- lécèrement , a été considéré par le plus grand nombre des na- turalistes comme une espèce distincte, et par quelques autres, comme Ranzani (Elem. di Zoologia, tom. IE, part. VI, p. 96), comme une simple variété locale. Un seul individu du moineau cisalpin a été trouvé sur le marché de Genève, en automne; il est dans la’ collection de M. Fatio. 20. G. serin. F. serinus (Linn.) Très-commun dans nos environs , niche sur les arbustes : la femelle couve avec tant d’assiduité, qu’il m’est arrivé de la prendre sur son nid avec la main , pendant le jour. 21. G. boréal. F. borealis (Temm.) Cet oiseau, que Temminck a récemment distingué du F. mon- tium, n'arrive chez nous que dans l’arrière-automne, et repart dès que la saison est moins rigoureuse : ne s'éloigne guère du pied des montagnes : rare. TROUVÉES AUX ENVIRONS DE GENÈVE. 115 ORDRE IV. Gazmacés. Gallinæ (Linn.) G. Tétras. Tetrao (Linn.) 22. T. moyen ou rakkelhan. T. medius (Meyer), hybridus (Sparman). Un mâle de cette espèce a été acheté au marché de Lausanne par M. Depierre, en septembre 1834. Le Musée de Genève possède un tétras qui est porté au catalogue comme T. medius al . LA L , fem., et comme venant du Jura. Cet oiseau a été trouve en hiver au St.-Gothard : il y est rare. ORDRE V. Écuassiers. Grallæ (Linn.) G. Court-vite. Cursorius (Lath.) 23. C. isabelle. C. ssabellinus (Meyer), europæus (Lath.) Cet oiseau, du nord de l'Afrique, s’égare souvent en Europe, où il a été trouvé dans beaucoup de localités différentes, prin- cipalement dans le midi. Deux individus ont été tués près de La Sarraz et d’Aubonne, dans le canton de Vaud, en octobre 1833 et 1835 (Schinz, p. 107). G. Héron. Ardea (Linn.) 24. H. aigrette. 4. egretta (Linn.) Une femelle adulte de cette rare et belle espèce de héron a été tuée le 13 juin 1836 à la pêcherie d’Allaman, au bord du lac de Genève, près Rolle, et'est déposée au Musée de Genève. 116 NOTE SUR QUELQUES ESPÈCES D'OISEAUX G. Bécasseau. Tringa (Linn.) 25. B. canut ou mauhêche. T. cinerea (Linn.) Ce bécasseau a été trouvé plusieurs fois dans nos environs, au printemps, en été, en automne, ce qui fait penser à M. Lin- der que l’espèce niche en Suisse. "G. Poule-d’eau. Gallinula (Brisson). 26. P. Baillon. G. Baillonu (Vieill.) Cette poule d’eau a été longtemps confondue avec la P. pous- sin (G. pusilla), dont elle se distingue, entr'autres, par les ta- ches blanches des parties supérieures et par les doigts et les ongles moins longs ; elle se trouve chez nous au passage, quoi- que plus rarement que la G. pusilla : je l'ai observée dès sep- tembre 1823 : elle a été trouvée fréquemment dès-lors. » ORDRE VI. Parmwëves. Anseres (Linn.), Palmipedes (Lath.) G. Hirondelle-de-mer. Sterna (Linn.) 27. H. caugek. S. cantiaca (Gmel.) Un individu a été tué sur le lac, près Genève, en 1835, au passage du printemps. G. Goëland. Larus (Linn.) 28. G. à pieds jaunes. L. fuscus (Linn.) Ce goëland arrive sur le lac de Genève dans l'arrière-automne, ATr, TROUVÉES AUX ENVIRONS DE GENÈVE. 117 et repart quand la saison est radoucie. De passage annuel, mais n’est pas commun. G. Cauard. Anas (Linn.) 29. Oie cravant. 4. bernicla (Linn.) Sept individus de cette espèce ont été tués sur le Rhône, près Chancy, et dans des prés marécageux à Laconex, du 20 au 26 novembre 1836 , après un vent très-violent. Deux sont dans la collection de M. Fatio : le squelette d’un troisième est dans le cabinet d'anatomie comparée du Musée. 30. C. pourpré. À purpureo-vriridis (Schinz. Faun. helv. p120). . M. Schinz a le premier décrit et figuré ce canard, qu’il carac- térise comme suit. La tête et la partie supérieure du cou, vues de côté, paraissent d’un vert-foncé; mais sous un certain jour cette couleur se change en rouge-pourpre : bas et dessous du cou, poitrine, rouge-brun : dos vert-foncé à éclat métallique : les grandes couvertures des ailes d’un vert plus clair, inférieu- rement bordées de blanc : miroir de l'aile d’un vert cuivré lui- sant : ventre blanchâtie, queue pointue, les couvertures supé- rieures vert brillant, les inférieures rougeâtres : doigt posté- rieur muni d’un appendice membraneux : pattes et ongles noirs : bec et iris jaunes. Deux individus tués sur le lac de Genève , le premier à Her- mance, en avril 1815, le second en 1824, où ils volaient en compagnie du canard sauvage ordinaire, sont déposés au Mu- 118 NOTES SUR QUELQ. ESPÈC. D'OIS. DES ENVIRONS DE GENÈVE. sée de Lausanne. Un autre individu a été tué sur le lac de Constance. M. Lichtenstein a cru reconnaître dans ce canard l’analogue d’une espèce d'Afrique. G. Guillemot. Uria (Brisson.) 31. G. à capuchon. Uria troile (Lath.) x Un individu de cette espèce a. été tué à Morges, et un autre à Vevey en 1836: ce dernier est au Musée de Lausanne. (Voy. Journ. de la Soc. vaudoise € Utilité publ. V, p. 244.) s Il est deux oiseaux que M. Schinz indique dans sa Faune hel- vélique comme ayant été trouvés une fois à Genève, qui y sont cependant tout-à-fait mconnus des ornithologistes. L'un est le Gobe-mouche rougeâtre , Muscicapa parva (Bechst.), qui n’a pas encore été observé dans nos environs. L'autre est lAnas perspicillata. V’individu de la collection de M. Marin, que M. Schinz cite comme ayant été tué sur le lac de Genève, venait de Lunéville, suivant M. Linder. Épouarn MALLET. NOTES SUR LES LIMNIMÉTRES ÉTABLIS A GENÈVE. (Lu à la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève, en Septembre 4837.) Les discussions qui s'étaient élevées entre le canton de Vaud et celui de Genève, au sujet des eaux du lac, m’engagèrent à établir des points de repère qui fussent, autant que possible, hors de l'influence des barrages permanents ou momentanés que les besoins de l’industrie opposent au libre cours du Rhône. Je choisis à cet effet celui des deux prerres du Niton ‘ qui s’a- vance le plus dans le lac, et j'y fis placer en 1820 une barre * Ce sont deux blocs de granit qui s'élèvent au-dessus des eaux, à une petite distance de la ville. 120 NOTES SUR LES LIMNIMÈTRES de fer graduée. Cette pierre a 11 pieds 6 pouces de hauteur au-dessus du fond du lac, 17 pieds 4 pouces dans sa coupe transversale, qui est représentée par la figure ci-jointe; sa lon- gueur est de 28 pieds; on ignore de combien elle entre en terre; cependant ce qu’on en voit suffit pour rassurer contre toute crainte du moindre déplacement par un choc extérieur. Elle présente à la rive une face plane, qui fait avec l'horizon un angle d'environ 52 degrés, et qui est éclairée la moitié du jour par les rayons du soleil. Cette double circonstance m’a décidé à choisir la pierre la plus éloignée, bien que sous d’autres rap- ports l’autre eût été peut-être préférable; sa distance du bord n’étant cependant que de 225 mètres, on peut encore, avec le secours d’une bonne lunette, lire très-distinctement la division de la barre. En 1780, M. le professeur M.-A. Pictet avait, au contraire, choisi la pierre la plus rapprochée pour y marquer par un bouton de bronze les basses eaux de cette année. On ne peut le voir qu’en se transportant sur place avec un bateau, parce que la face la mieux dressée sur laquelle il est placé est tournée au nord-ouest vers le plein lac. Pour le dire en passant, ce bouton était élevé de neuf pouces au-dessus des basses eaux de l’année 1826, ce qui montre com- bien étaient peu fondées les réclamations de nos voisins : selon eux, les eaux du lac devaient s’être élevées de plusieurs pieds dans l’espace de cinquante années. Or, de 1780 à 1826 il y a quarante-six ans, et les eaux, bien loin de dépasser leur ancien niveau , étaient notablement au-dessous. Cela ne veut pas dire non plus qu’elles aient baissé, mais seulement qu’elles oscillent entre certaines limites qui doivent être aujourd’hui à peu près 4074 (2 DÉC es PLIIIA HP ANS DIDIL UONOT À ARE E —_—— 72 07007 LNLF IT à. Ni unes np pps ru01g ep enbry; * “UOJIN np atotd 9PU099S EI 2P [TOI 2 ÉTABLIS A GENÈVE. 121 les mêmes qu’autrefois. Tout porte à croire que l’état de notre lac-est constant depuis plusieurs siècles. Je fis donc placer sur la face orientale de la seconde pierre du Niton une barre de fer de neuf pieds et demi de longueur, divi- sée de telle sorte, que les intervalles correspondissent à des pieds et des pouces de Roi dans le sens de la verticale; elle pouvait ainsi mesurer une différence de niveau de sept pieds et demi, qui est la plus grande variation que l’on aït observée entré les hautes'etles basses eaux connues: Cette règle pouvait s’oxider ou être détruite par la malveïllance; je pensai donc à la rattacher à une plaque de bronze, solidement scellée sur le sommet de la pierre, et à en marquer les principales divisions au moyen de six boutons de bronze, placés à côté de la barre. La tête de ces boutons , ‘en saillie d'environ un pouce sur le nu de là pierre, porte ün trait horizontal au même niveau que celui qui lui correspond sur la barre. Le premier est à six pou- ces et demi au-dessous de la plaque; les autres sont à un pied de distance verticale les uns des autres. L’extrémité inférieure de la barre divisée est un pied plus bas que le septième bouton. Ce devait être le zéro de la division; mais on a reconnu que les eaux descendent quelquefois un peu au-dessous ; c’est pour- quoi, dans les observations qui ont été faites à la pierre du Niton; pendant quelques années, on a placé le zéro de l'échelle un pied plus bas. Ce point se trouve ainsi à deux pieds au- dessous du septième bouton, et à huit pieds six pouces et demi au-dessous du sommet de la pierre. M. Paul, ancien directeur de la machine hydraulique, avait, dès l’année 1806, établi dans le bâtiment qu’elle occupe, un TOME VIII, 1° PARTIE. : 16 122 NOTES SUR LES LIMNIMÈTRES limnimètre pour les eaux du Rhône; et quoique cet appareil, trop voisin des vannes de la grande roue, ne soit pas exacte- ment dans les conditions voulues pour de bonnes observations, il n’a pas moins servi utilement depuis lors jusqu’à ce jour. Il est donc nécessaire de connaître les circonstances de ce limni- mètre, et sa position par rapport à la pierre du Niton. Le limnimètre de M. Paul est une règle de bois graduée que porte un flotteur. Les divisions, en passant derrière un index fixe, indiquent en pouces du pied de Roi combien il y a d’eau au-dessus du plancher du coursier de la grande roue. Le zéro est pris sur ce plancher même , et celui-ci est de 133 pouces au-dessous de la plaque scellée sur le sommet de la pierre du Niton. : Sachant cela, on pourra toujours comparer les indi- cations du limnimètre de la machine hydraulique à celles de la barre divisée sur la pierre du Niton, et en conclure la pente du fleuve entre ces deux points. : M. le commandant Filhon, qui a fait le nivellement par les procédés géodési- ques et ayec tous les soins possibles, donne 1,07 pour la quantité dont l'index fixe du limnimètre est élevée au-dessus de la plaque de bronze. Or, le plancher du coursier est à 4,"67 de l'index, la distance au plan horizontal, qui passe par la plaque, est donc de 4,67—1,07--5,260 , ce qui équivaut à 433 pouces. ÉTABLIS À GENÈVE. 123 x Voici quelques mesures qui ont été prises à l’époque des hautes eaux, et qui ont été ramenées ainsi au même terme de comparaison : : ’ Hauteur des eaux Hauteur des eaux ANNEES. à la machine à la pierre bydraulique. du Niton. Pente du Rhône entre OBSERVATIONS. les deux points. Pouces. Les seiches ou va- 9.4 riations de niveau qui 10. 14/2 |ontlieu presque con- 10 1/2 | tinuellement dans les 14 4/2 | eaux dulac, rendent 41. raison des différences de que présentent les 11. nombres de la der- 10. nière colonne. Si le niveau du Rhône, vers la grande roue de la machine hydraulique, était précisément le même que celui du fleuve libre, on conclurait du tableau précédent que sa pente moyenne, depuis la pierre du Niton jusque-là, est à l’époque des hautes eaux, de dix pouces et demi; mais elle est réellement plus forte; parce que le manteau de la roue qui plonge plus ou moins, et le rétrécissement du coursier forcent l’eau à s'élever au-dessus de son niveau général en amont du barrage. En effet, J'ai trouvé par un nivellement direct, exécuté le 5 juin 1833, épo- que de l’année où les eaux sont encore loin d’être à leur maxi- mum d’élévation, et où elles n’ont pas la même rapidité qu’en août, J'ai trouvé, dis-je, que la pente, depuis l’ancienne tou- relle des boucheries jusqu’à six mètres en amont du barrage de 124 NOTES .SUR LES LIMNIMÈTRES la machine hydraulique, était de 0," 4oa—14,° 10". * Ajou- tant 1.° 2." pour la pente; depuis la pierre du Niton aux bou- cheries la pente totale était à cette époque de seize/pouces au lieu de dix et demi que donne la moyenne, et de neuf que-pré- sente le tableau pour l’année 1833. Le limnimètre de M. Paul ne réunissant pas toutes les con ditions requises pour atteindre convenablement son but, et celui de la pierre du Niton ne pouvant être consulté dans les temps d’orage, je songeai à profiter de la construction du grand quai pour en établir un qui fut d’un abord facile et complète- ment à l'abri de toute influence extérieure. Je choisis à cet effet le point où le quai vient joindre lembarcadère du port, et J'établis dans la maconnerie des fondations un tuyau de fonte pour mettre en communication les eaux du port avec le fond d’un puits pratiqué dans le trottoir du quai. Les eaux, garan- ties par la jetée du port, n’éprouvent en cet endroit qu’une légère agitation , dans les temps d'orage, et'cette agitation qui se fait très-peu sentir vers le fond, est encore diminuée par la longueur du tuyau; en sorte que l'eau du puits est absolument tranquille et sujette seulement, comme toute la.partie inférieure du lac, aux oscillations connues sous le nom de seiches, les- quelles ont plusieurs minutes de durée, et ne peuvent pas se confondre avec celles qui résultent du mouvement des vagues ; > ? M. Pichard, ingénieur vaudois, a trouvé 0,259 pour la pente entre ces mêmes points. Il a fait son nivellement dans le mois d'avril 1825. Il s’est servi du niveau à lunette, ét moi simplement du niveau d’eau. Les deux résultats ne différent que d'un centimetre. ÉTABLIS 4 GENÈVE. 125 elles présentent un phénomène que le nouvel appareil permet- tra de suivre et d'étudier avec soin. Le limnimètre du grand quai est construit sur le même prin- cipe que celui de M. Paul : une sphère creuse de cuivre flotte sur l’eau du puits et en suit en liberté tous les mouvemens; un cylindre en tôle, d’un diamètre un peu plus grand et d’une longueur suffisante pour se prêter à toutes les variations de niveau, guide la sphère flottante et l’oblige à monter et des- cendre en suivant la même verticale. La sphère porte une tige de laiton graduée, laquelle, en passant derrière un index fixe, indique en pouces combien il y a d’eau au-dessus d’un certain point qui a été pris pour terme de comparaison , et auquel se trouve le zéro de l’échelle. Celle-ci se meut dans une rainure pratiquée sur le nu du petit, monument gothique qui contient appareil; elle est maintenue dans la verticalité, et obligée à se présenter toujours de face, par deux fils de laiton tendus à droite et à gauche, et qu’embrassent de petits anneaux fixés à ses bords. La plus grande partie de la rainure dans laquelle se meut la règle de laiton, est recouverte d’une plaque qui la met à l'abri de tout accident. Il ne reste qu’une ouverture de douze pouces de long, et deux pouces de large pour la lecture des di- visions. Le zéro du nouveau limnimètre a été placé au même niveau que celui de l'échelle graduée de la pierre du Niton, c’est-à-dire à huit pieds six pouces et demi, ou cent deux pouces et demi au-dessous de la plaque de bronze scellée au sommet de la pierre. Il n’y a donc#rien à faire pour mettre en rapport le limnimètre du grand quai avec celui de la pierre du Niton ; 126 NOTES SUR LES LIMNIMÈTRES leurs divisions ont le même point de départ. Quant à celui de la machine hydraulique, il faut se rappeler que son zéro est à 133 pouces au-dessous de la plaque de bronze, et que par con- séquent il est plus bas que les deux autres de trente pouces et demi; lors donc qu’on veut comparer le limnimètre du quai avec celui de la machine hydraulique , il faut ajouter aux indications du premier le nombre ci-dessus. Par exemple, au 1° avril de la présente année 1337, les eaux étant à leur minimum d’élévation, le limnimètre de la machine hydraulique marquait 36 pouces, et celui du grand quai seulement 13; ajoutant 30 1/2 à ce nombre nous aurons 43 1/2 pouces pour la quantité dont l’eau du port s'élevait à cette époque au-dessus du plancher de la grande roue qui sert de plan général de com- paraison. Cette observation permet de déterminer par une sim- ple soustraction la pente du Rhône entre les deux appareils; elle était en ce moment de 6 1/2 pouces, ou 0,"205, différence entre les deux hauteurs trouvées. Si l’on veut savoir de com- bien cette pente s’est accrue par le gonflement du Rhône, on consultera les registres, et l’on trouvera qu’au 19 août; le lim- nimètre de la machine marquait 100, et celui du grand quai 83 1/2; ajoutant à cette dernière indication le nombre 30 1/2, nous avons 114. La différence avec l'indication de l’autre lim- nimètre est 14 pouces ou 0,"379. Telle a été la pente aux grandes eaux. L'entrée de notre port est difficile quand il y a peu d’eau sur la barre qui traverse le lac à son débouché, et que les ba- teliers nomment le Banc du Travers. West donc utile de savoir à chaque instant quelle est la profondeur de l’eau dans la passe. ÉTABLIS À GENÈVE. 127 Or, la sonde a donné 69 pouces pour la hauteur du septième bouton de la pierre du Niton au-dessus du fond, au mois de mars 1837; et comme le zéro du limnimètre du quai est à 24 pouces du même bouton, on voit que le fond de la passe est de 45 pouces plus bas que le zéro. Aïnsi on aura toujours la profondeur de la passe en ajoutant 45 au nombre indiqué par le limnimètre. Si, par exemple, il montre 50, la profon- deur de la passe sera 30445—75 pouces, ou sept pieds trois pouces. On voit donc, qu'indépendamment de son but scientifique ou de simple agrément, le nouveau limnimètre , si bien placé pour être consulté à chaque instant du jour, remplit encore un objet d’incontestable utilité. G.-H. DUFOUR. NOTICE SUR UN VEAU MONSTRUEUX DU MUSÉE DE GENÈVE, PAR F.-J: PICTET.,. PROFESSEUR DE ZOOLOGIE. (Lue à la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève , le 20 Octobre 1835.) a ——— "7 L’érune raisonnée et philosophique des monstres est une science moderne, et quoique des descriptions aient déjà été données par les anciens auteurs des cas les plus remarquables, on peut admettre que les véritables principes qui doivent diri- ger cette branche de la zoologie n’ont été établis que par les auteurs de notre siècle. De cette circonstance et de la difficulté qu’on a à se procurer des échantillons bien conservés de monstruosités , il est résulté TOME VIN, l'° PARTIE. 17 130 NOTICE que quelques genres sont connus d’une manière très-imparfaite, et que pour plusieurs il y a encore des faits de quelque impor- tance à ajouter à leur histoire. Aussi, convient-il que les natu- ralistes, en mains desquels arrivent des cas intéressants de monstruosité, les étudient et les décrivent pour former des matériaux dont la science peut avoir à tirer parti. Ces considérations m'ont engagé à présenter à la Sogiété quelques détails sur un veau monstrueux, apporté au Musée de Genève dans le courant de l’hiver dernier. Ce veau, vu extérieurement, présentait un corps unique et simple, terminé par un cou à son état normal, et par deux têtes bien distinctes, égales, et regardant l’une à droite, et l’autre à gauche (PL. 7, fig. r et 2). Un examen plus attentif m’a promptement démontré que cette monstruosité appartenait au genre établi par M. Isidore Geoffroy-St.-Hilaire, sous le nom d’Atlodyme, dans la divi- sion des monstres doubles monosomiens. Ce nom d’atlodyme indiquant , d’après l’ingénieuse nomenclature de M. Geoffroy, un monstre double antérieurement, et simple postérieurement, les deux axes partiels se réunissant à l’atlas, qui est double, et formant ensuite un axe unique pour. toute la colonne épinière qui est simple, L’atlodymie est une monstruosité rare. M. L. Geoffroy-Saint- Hilaire annonce ne la connaître qu’imparfaitement, et n’en avoir observé lui-même que trois exemples, dont deux dans les reptiles, et un dans un pigeon (Histoire des Anomalies, etc., tom. ILE, p. 192). Le seul individu connu jusqu’à présent dans les mammifères a été indiqué par Meckel (De duplicitate mons- SUR UN VEAU MONSTRUEUX. 131 trosé Commentarius ; LVIIL, p. 73). Il n’en donne qu'une très-courte description. Vertebra cervicalis secunda semi-du- plex, prima omnind duplex, etc. On voit, d’après quelques mots qu’il ajoute, que les têtes sont dirigées d’une autre ma- nière que dans notre individu. Enfin, Gurlt indique comme existant dans les musées anatomiques de la Prusse quelques fœtus appartenant à la même espèce, et affectés de la même monstruosité ; mais ils n’ont pas été encore décrits. Il ne faut pas confondre l’atlodymie avec quelques monstruosités plus fréquentes. On voit quelquefois des fœtus d’animaux domesti- ques présenter à l’extérieur deux têtes; mais le plus souvent Vatlas n’est pas double, et les crânes sont unis par leurs os. Le cas où les deux têtes sont parfaitement séparées en arrière est, comme nous venons de le dire, rare et encore peu connu. Description générale. Le veau atlodyme,, qui fait le sujet de cette Note, a été apporté à Genève du canton de Vaud. Il était né à terme, d’une vache qui n’a pas survécu à l'accouchement, et lui-même est mort peu d’heures après sa naissance. Cet animal n’ayant pas été amené par son propriétaire, je n’ai pu avoir aucun autre renseignement sur les circonstances qui ont précédé ou accom- pagné cette naissance. Il était d’une grosseur ordinaire ; le corps était constitué de la manière normale, à l'exception: 1° des sabots des pieds qui étaient assez allongés, et des jambes elles-mêmes qui, surtout les postérieures, étaient un peu con- 132 NOTICE tournées ; 2° d’une spina bifida ou colonne épinière fendue à l'extrémité postérieure de la région dorsale et dans le commen- cement de la région lombaire. Cette dernière circonstance, qui semble rappeler en cette partie la duplicité de l'être , n’est ce- pendant due vraisemblablement qu’à l’état d’affaiblissement que doit nécessairement amener une monstruosité aussi grave, et qui peut arrêter le développement de diverses parties. Le cou était simple dans toute sa partie postérieure, et ter- miné par deux têtes bien nettement distinctes (PL. I, fig. 1 et 2). Chacune d’elles était perpendiculaire à l’axe général du corps, tout en conservant à peu près son horizontalité, de manière que la tête de droite regardait à droite, et la tête de gauche était dirigée à gauche. Les deux faces internes, c’est-à-dire le côté gauche de la tête de droite, et le côté droit de la tête de gauche formaient sur un seul plan la terminaison antérieure de l'animal qui, vu en face, présentait ainsi que l’on représente le dieu Janus, un composé de deux profils unis par le derrière de la tête. Ces deux têtes n'étaient du reste pas assez rappro- chées pour qu’il y ait eu perturbation notable dans la position des oreilles. Chacune d’elles, considérée isolément, n’avait pas toute sa symétrie ordinaire; dans l’une comme dans l’autre il y avait prédominance d’un côté sur l’autre, de manière que l’on y remarquait un œil plus gros que l’autre, le nez dévié, et les branches des deux mâchoires plus longues et plus développées d’un côté que de l'autre. Cette différence s’étendait jusqu'aux dents. Dans chaque tête le côté interne était plus développé que le côté externe, de sorte que la tête de droite était con- tournée à droite, et la tête de gauche contournée à gauche. Je SUR UN VEAU MONSTRUEUX. 133 passe maintenant à la description spéciale de quelques organis- mes que J'ai plus spécialement étudiés. SYSTÈME OSSEUX. À l'exception de la spina bifida que j'ai déja mentionnée, et des jambes qui étaient légèrement contournées, deux circons- tances tout-à-fait accidentelles, et qu’il suffit ici de signaler sans entrer dans des détails, le tronc et les membres de l’animal n’offraient rien de différent de l’état normal, et les seuls points à examiner étaient les dernières vertèbres cervicales et les-deux têtes Ces dernières présentent le même défaut (PI. E, fig. 1 et 2) de symétrie que l’on observait en dehors; la ligne sagittale est très-courbée, de manière que sa convexité est dans chaque tête du côté de l’autre; les os nasaux sont arqués, le maxillaire droit de la tête droite, et le gauche de la tête gauche plus petits que leurs analogues. Les orbites de même côté présentent les mêmes différences. Si on examine les trous occipitaux, on trouve l’organisation normale ou à peu près. Les deux têtes sont bien distinctes, séparées par un atlas dont nous allons parler, et l'articulation a, quant aux os du crâne, sa forme ordinaire. Les condyles et le trou occipital rappellent tout-à-fait ceux d’une tête bien conformée, plutôt que d’une monsfruosité. L’atlas (PL I, fig. 3 et 4) est la partie la plus sensiblement altérée. Vu en dessus (fig. 3), il paraît formé de trois parties : l’une antérieure, servant à recevoir le condyle droit de la tête de gauche, et le gauche de la tête de droite, et deux postéro-laté- 134 NOTICE rales, s’articulant toutes deux avec l’axis, et recevant chacune à leur partie postérieure le condyle de leur côté. L'origine de ces pièces ne peut pas être un instant douteuse ; les deux laté- rales sont : celle de droite, la moitié de droite de l’atlas cor- respondant à la tête de droite; et celle de gauche, la moitié de gauche de l’autre atlas. La pièce antérieure unique est le pro- duit de la soudure des deux autres moitiés, ce que témoignent encore les trous et la forme générale. Vu en dessous (fig. 4), l’atlas offre les mêmes caractères; cependant on distingue une quatrième pièce unique, qui est le produit de soudure des deux demi-corps correspondant aux moitiés supérieures distinctes. La pièce extérieure est composée, outre les deux moitiés supé- rieures qui reparaissent sur les bords, des deux autres demi- corps. En résumé , les deux atlas sont soudés en avant , et séparés en arrière, de manière que si on faisait une section sur l’axe longitudinal , on les séparerait à peu près comme ils doivent l'être, avec cette différence cependant que la pièce antérieure est plus petite que ne seraient dans l’état normal les deux demi- atlas internes. L'axis s’articule avec les deux atlas; son corps s’unit par l’apophyse odontoïde au corps des demi-atlas externes, et les apophyses articulaires sont en rapport avec les mêmes demi- atlas. Chacun des deux veaux a done son atlas uni à l’axis d’un seul côté: dans celui de gauche , le demi-atlas de gauche est articulé avec l’axis, et le demi de droite est en avant. L’inverse a lieu pour l’autre. L’axis, du reste, est unique et bien conformé. SUR UN VEAU MONSTRUEUX. 13 TRACHÉE-ARTÈRE ET LARYNX. (PI. 1, fig. 5.) Le conduit aérien et vocal partant d’une double tête pour arriver à une poitrine unique, devait nécessairement être affecté de duplicité dans sa partie supérieure , et être simple inférieu- rement. On devait aussi naturellement s'attendre à voir le point d’union des organes correspondre à l’atlas ou à l’axis par ana- logie avec le système osseux et nerveux. C’est en effet la forme que réalise la trachée-artère de notre veau double. Les deux larynx sont parfaitement distincts : les cartilages thyroïde et cricoïde sont bien visibles dans les deux, et jouissent de leur forme normale. Ils sont aussi tous deux surmontés d’un os hyoïde. Mais la trachée-artère , proprement dite, est sensiblement altérée. Au-dessous de chaque larynx est une grande pièce cartilagineuse, aussi longue que le larynx lui-même, et qui correspond aux premiers cerceaux cartilagineux. En dessous de ces pièces a lieu la réunion, et la trachée devient simple; elle est formée de cerceaux irréguliers à bords non parallèles et inégaux de longueur. SYSTÈME VASCULAIRE SANGUIN. (PI. 1, fig. 5.) Le système sanguin est peut-être celui qui, dans le cas ac- tuel, peut donner le plus d'enseignements théoriques, et fournir la preuve la plus convaincante de la loï des formations de la circonférence au centre et de la loi de conjugaison. D'après ces lois, les deux têtes, ou mieux encore lés quatre 136 NOTICE moitiés des deux têtes ont dû avoir chacune leur artère-caro- tide ; elles ne se sont formées que par cette carotide , et de plus les carotides doivent être à leur extrémité conformées d’une ma- nière normale; mais en même temps elles doivent toutes quatre aboutir à un cœur ou à une aorte commune. L’irrégularité naturelle du système sanguin empêche d’annoncer à l’avance, avec quelque certitude, le mode de cette réunion; mais en même temps les lois de formation que nous avons rappelées peuvent établir certaines règles que nous sommes certains de voir se vérifier. Ainsi, nous sommes sûrs que chaque carotide se Joindra avec l'aorte, et se comportera dans cette union comme dans l’état normal ; nous pouvons prévoir aussi que jamais une carotide ne s’implantera sur un autre artère. Cela posé, la description des artères-carotides ne sera pas difficile. De la crosse de l’aorte naissent trois carotides primitives et deux sous- clavières indépendantes. On trouve dans l’ordre suivant : 1° La sous-clavière droite comme dans l’état normal ; 2° Une carotide plus considérable , qui est située en avant des autres, et qui, arrivée vers la bifurcation de l’aorte, se di- vise aussi en deux branches fournissant l’une la carotide gauche de la tête de droite, et l’autre la carotide droite de la tête de gauche, en jetant en passant de forts rameaux sur la parotide. Cette double artère est située au centre du cou, et sa base est, comme on voit, composée des carotides internes des deux êtres qui participent ainsi à la soudure qui a affecté tous les organismes dont nous avons parlé. Chacune des carotides par- tielles se comporte comme dans l’état normal; elles sont même SUR UN VEALU MONSTRUEUX: 197 plus développées que les carotides dont nous allons parler, ce qui se lie à l’atrophie des faces du côté externe. 3° On trouve Ja carotide droite de la tête de droite dans sa position normale ; 4 La carotide gauche de la tête de gauche, qui est aussi conformée comme à l’ordinaire ; 5° La sous-clavière gauche. On comprend facilement ici pourquoi nous avons dit que ce mode de jonction était variable. Si l'angle d’union des deux êtres avait été plus grand, et surtout si la soudure avait été sur une vertèbre plus près du dos, on conçoit que les deux artères internes auraient pu être indépendantes jusqu’à l’aorte ; comme il pourrait se trouver au contraire que dans un autre cas les parties fussent plus rapprochées , et que le tronc formé de ces deux artères réunies s’unît à une des artères externes. 18 138 NOTICE SUR UN VEAU MONSTRUEUX. EXPLICATION DES FIGURES. PLANCHE I. Fig. 4. Les têtes vues de profil. Fig. 2. Id. vues de face. Fig. 3. Artères-carotides, et trachée-artère. PLANCHE IL. Fig. 4. Tête de droite. , Fig. 2. Tête de gauche. Fig. 3. Atlas double vu en-dessus. Fig. 4. Id. en-dessous. i l À in À N il là | (7) ) ( | \ f ] \ PAT Ce Re PREMIER SUPPLÉMENT AU MÉMOIRE SUR LES COUUILLEN TERRENTRES LT PLUHATILE DE LA PROVINCE DE BAHIA, ENVOYÉES PAR M. BLANCHET. De Stefano MORICAND. (Lu à la Société de Physique et d'Histoire naturelle, le 5 Janvier 4837.) M. Brancuer ayant continué ses recherches, et ses nouveaux envois contenant des espèces qui ne se trouvaient pas dans les premiers, Je m’empresse de les faire connaître, afin de donner un tableau, aussi complet que possible, des mollusques terres- tres et fluviatiles de cette province que mon ami a si heureuse- ment exploitée. 140 MÉMOIRE mc milonnrentereyru mere bar es , N° 1. Helix (Cochlogena) auris muris. Nob. PI. IE, f. 1, 2,3. H. testa ovato-conica, perforata, lævis, lucida, anfractibus senis, ultimo basi carinato, apertura subquadrata edentula margine reflexo. Hab. Dans les troncs de vieux arbres pourris à la fazenda de Palmeirinha , entre Caxoeirà et Jacobina, province de Bahia. Cette coquille, quoique très-voisine de l’H. auris leporis, me paraît devoir en être distinguée , et je ne peux mieux la faire connaître qu’en la comparant à cette dernière. L’auris leporis a toujours la Surface terne et d’un aspect mat. Les stries longitudinales sont coupées transversalement par d’autres’stries très-fines ; dans l’auris muris on ne voit point de stries trans- versales, et la surface est constamment lisse et brillante. Le dernier tour de spire de l’auris leporis va en s’élargissant, de- puis la suture à la base, de manière que sa plus grande largeur, abstraction faite du prolongement de la lèvre, est à sa base même, tandis que dans l’auris muris, ce dernier tour est plus renflé vers son milieu , et la base plus contractée, en sorte que sa plus grande largeur est très-sensiblement au milieu du tour. La carène, à la base, est plus prononcée dans l’auris muris ; l’espace compris entre cette carène et l’ombilic est plat, et même un peu concave, et marqué de deux ou trois sillons , qui viennent, aboutir à la lèvre droite ; dans l’autre espèce on ne voit point ces plis ou;,sillons, et cette partie, comprise entre l’ombilic et la. carène, est convexe. Dans l’auris muris, la bou- che est bien moins prolongée obliquement que dans l'awris leporis. Dans cette dernière, elle a dix lignes de long sur moins de six de large, mesurée dans ses plus grandes dimensions , et SUR LES COQUILLES TERRESTRES. 141 les lèvres comprises. Dans ma nouvelle espèce, elle a sept lignes dans sa plus grande longueur, et cinq lignes et demie de large ; les lèvres sont un peu plus épaisses et plus décidément réflé- chies; en outre, l’on remarque ordinairement à la base de la bouche, sur le bord, près de l’angle inférieur, un petit renfle- ment , soit saillie, qui correspond à lun des sillons dont j'ai parlé plus haut. Quoique dans les deux espèces le fond de la coquille varie du bianc au brun clair, et que les flammes et zônes brunes dont elles sont ornées soient également très-variables, cependant je ne les ai jamais vues semblables dans le très-grand nombre d'individus que j'ai observés de l’une et de l’autre. L'auris leporis a ordinairement une bande brun-noirâtre, un peu au- dessus de la carène (la pointe de la spire étant tournée en haut), et presque constamment une autre bande qui part de lombilic, et arrive près de la lèvre, n’ayant ainsi qu’une lon- sueur de deux à trois lignes; cette bande-là manque toujours dans l'auris muris, qui a souvent le dernier tour de spire orné de quatre ou cinq bandes transversales, bien nettes ou inter- rompues par des zig-zags, ou qui n'offre point de bandes, mais des flammes longitudinales; or, sur plus de mille individus de l'auris leporis que J'ai eus sous les yeux, je n’en ai observé aucun avec des flammes longitudinales ou avec plusieurs zônes transversales, nettement dessinées. >. Helix (Cochlogena) Maximiliana. Var. minor. PI. IE, £ 4. Cette variété n’ayant pas encore été figurée, je la donne d’au- tant plus volontiers, que je peux la représenter avec l’animal. 142 MÉMOIRE 3. Helix (Cochlodina) Pantagruelina. PI. IE, fig. 5. Je reviens de nouveau sur cette espèce, dont je puis aussi donner une figure avec l’animal qui, comme l’on voit, a quatre tentacules, les plus longs portant les yeux au sommet, ce qui confirme ce que j'avais présumé, que ce n’était point un sca- rabe, mais une véritable hélice. Aux variétés que j'ai signalées il faut ajouter la grande aussi à bouche blanche. J’en ai recu des individus dont le péristome est remarquablement réfléchi; elle offre, comme celle à bou- che rose, plusieurs modifications dans les dents ; les individus qui sont parfaitement adultes ont presque toujours l'extrémité de la spire cassée. 4. Helicina Hœmatostoma. Nob. PI. IE, fig. 6, 7. H. testa globulosa , anfractibus rotundatis quaternis, aper- tura semi rotunda labro crassiusculo subreflexo rubro supernè plicatulo. Hab. dans la province de Bahia. Cette Aelicine est globuleuse à stries très-fines , les transver- sales à peine visibles , les tours de spire au nombre de quatre, arrondis; elle est d’un blanc un peu jaunâtre avec la pointe de la spire rouge, ou bien elle offre sur ce fond blanc-jaunâtre une large bande violette, qui occupe le tiers supérieur des deux derniers tours, et comme l’on n’apercoit que cette même partie des deux premiers, la pointe de la spire est d’un violet foncé presque noir; cette bande, lorsqu'elle existe, est d’un rouge de sang à l’intérieur de la coquille. Dans l’une et l'autre variété le péristome est aussi de cette mème couleur de sang très-vive, SUR LES COQUILLES TERRESTRES. 143 et qui fait un joli effet; l’opercule est de la même couleur, mais plus foncée. La lèvre extérieure est épaisse, un peu réfléchie ; elle s’applique au milieu du tour précédent, et porte un peu au-dessous de sa jonction avec le dit tour une espèce de pli, ou plutôt une inflexion qui rend cette partie de la lèvre un peu saillante. La lèvre columellaire est très-mince, et appliquée sur la columelle, autour de laquelle elle forme une large tache “rouge. Elle paraît assez rare, à en juger par le petit nombre d'individus que M. Blanchet a pu s’en procurer. Largeur, 9 millim. ; hauteur, 3 millim. 5. Planorbis cimex. Nob. Tab. IE, fig. 8, 9. P. testa depressissima, utrinque leviter concava, 6-volva, ultimo anfractu subtus plano, suprà semi rotundato. Hab. les eaux douces aux environs de Bahia. Ce petit planorbe n’a que six millimètres de diamètre, et un millimètre d’épaisseur. Les tours, au nombre de six, sont très- serrés, plats en-dessous, et convexes en-dessus , sans carène saillante; mais le dernier tour paraît caréné, la moitié infé- rieure étant plate, et la moitié supérieure bombée, elles for- ment naturellement un angle à leur jonction. Sa couleur est cornée claire. Les tours s’enroulant dans un même plan, le centre de la spire est légèrement et également enfoncé dessus et dessous. 6. Planorbis depressissimus. Nob. T. IE, fig. 10, 11. P. testa depressissima subtus plana, suprà bé CONCava , 5-volva, ultimo anfractu in medio acute carinato. Hab. avec le précédent. 144 MÉMOIRE Celui-ci est un peu plus grand que le c’mex, et encore plus déprimé , n'ayant pas tout à fait un millimètre d'épaisseur sur un diamètre de neuf millimètres. Les tours sont un peu arron- dis en-dessus et en-dessous, et le dernier est partagé, presque au milieu de son épaisseur, par une carène aiguë; le bord inférieur de l’ouverture s'appliquant sur la carène du tour précédent rend la face inférieure de la coquille plane, la supérieure est légèrement concave. Sa couleur est comme dans presque tous les planorbes cornée claire , quand elle n’est pas masquée par une matière noirâtre ou par une ochre ferrugineuse qui paraît constituer le fond du sol de Bahia. 7. Melanopsis brasiliensis. Nob. PI. TT, fig. 12, 13. M. testa elongata , conico turrita, apice acuta, transversim multisucata, anfractibus 8-0 plano convexis ; epiderme oliva- ceo lineolis fuscis interruptis sæpe ornato; apertura ovali. Hab. les eaux douces près de Villa de Barra, mais sans in- dication d’une localité précise. C’est la première espèce de mélanopside qui, à ma connais- sance, ait été trouvée au Brésil; elle a trente-cing millimètres de long sur treize millimètres dans la plus grande épaisseur du dernier tour; mais ces dimensions varient dans leurs propor- tions, quelques individus étant un peu plus épais, et d’autres, au contraire, plus effilés que celui dont je donne les mesures. Elle a huit à neuf tours dans son état le plus complet; ces tours sont presque planes, ou légèrement convexes, et marqués chacun de quinze à dix-huit sillons transversaux plus ou moins pro- fonds, mais presque toujours fort apparents et sensibles sur SUR LES COQUILLES TERRESTRES. 145 toute la coquille qui est allongée, conique et pointue; les côtes entre les sillons sont planes et forment de lésères crénelures au bord de la lèvre où elles se terminent; la troisième de ces côtes, à compter de la suture, est quelquefois plus élevée que les autres, et forme ainsi sur le dernier tour une petite carène; il en résulte une légère échancrure au bord de la lèvre extérieure. Les stries d’accroissement sont très-nombreuses, fines, serrées et plus on moins marquées. Toute la coquille est d’un vert-olive souvent jaunâtre, avec des petites lignes interrompues d’un rouge-brun presque noir, très-irrégulières, formant comme des petits traits sur les côtes, et suivant la même direction qu’elles; quelque- fois ces lignes manquent entièrement. L'ouverture est ovale, échancrée à l'extrémité de la columelle qui forme un canal un peu courbé, peu profond, mais très-distinct. L'intérieur de la coquille est blanc sale, avec deux, trois ou quatre zônes bru- nes, souvent bien séparées entre elles, d’autre fois plus ou moins confondues, mais qui s'arrêtent toujours à deux ou trois mil- limètres du bord de la lèvre qu’elles n’atteisnent jamais ; quel- quefois aussi ces zônes manquent tout-à-fait. 8. Unio (Monocondylea) Franciscana. Nob. tab. 3, f. 14, 15, 16, 17. U. Subtriangulari-rotundata, inflata, crassiuscula, cre- briîssime striata, limbo posteriori dilatato, margine compres- siusculo, sulcis duobus elevatis munito, fasciis tribus viridi-ni- grescentibus signato, anteriori rotundato, epidermi olivaceo, natibus obtusis decorticatis, dente crasso obtuso, lunula nulla, margarita intus rosea. TOME VIll, 1° PARTIE. + 19 146 MÉMOIRE Hab. le fleuve S. Francisco, avec l’Anodonta Spixi , dont elle a la forme et la couleur. Cette espèce appartient évidemment au sous-genre créé par M. D'Orbigny, pour un petit grouppe de mulettes, qui se font remarquer par une forme arrondie, bombée, et surtout parce que chaque valve ne porte qu’une seule dent cardinale , lisse, obtuse , quoique très-saillante, sans aucune trace de lames. Elle est presque aussi longue que large, arrondie, mais dilatée aux deux côtés de la charnière, de manière à lui donner un aspect obliquement triangulaire. Sa surface est très-finement et régulièrement striée , lépiderme d’un vert-olive , le bord pos- térieur plus dilaté que lantérieur, un peu comprimé sur le bord et muni de deux côtes longitudinales peu saillantes, d’un vert noirâtre sur leur crête. Ce bord postérieur étant de la mé- me couleur obscure, la coquille se trouve marquée ainsi de trois fascies, dont celle du milieu est la plus étroite, et la marginale la plus large. Les crochets sont peu proéminents, obtus et ron- gés. La charnière se compose, sur chaque valve, d’une seule dent très-saillante , épaisse, ovale , obtuse , et d’une fossette pour recevoir la dent opposée. L'intérieur est nacré, d’un beau rose, excepté sur les bords, qui sont d’un blanc bleuâtre. Je n’en ai reçu qu’un seul individu, dont voici les mesu- res : longueur, 37 millimètres ; largeur, 4o millimètres ; épais- seur, 24 millimètres. 9. Anodonta anserina. Anodon anserinus. Spix t.21, f. 1, 2. Hab. l'Utinga, bras du S. Francisco. > mr M. D'Orbigny rapporte cette espèce à l’4. exotica , Lam. SUR LES COQUILLES TERRESTRES. 147 peut-être a-t-il raison; cependant elle diffère de tous les exem- plaires de l’exotica que je possède, et dont quelques-uns m’ont été donnés par M. D’Orbigny lui-même , par ses valves cons- tamment béantes aux deux bouts, et ne se touchant dans la coquille fermée que sur un espace d’environ un pouce de long dans la moitié du bord postérieur, dont l’extrémité arrondie est toujours baïllante sur tout son contour. 10. Anodonta obtusa. Anodon obtusum. Wagn. Anodon obtusum. Spix t. 22, f. 3. Anodon litturatum. Spix tom. 22, f. 4, le jeune. Hab. le Rio Tapicuru , qui traverse la ville de la Jacobina. 11. Anodonta Spixü. D’Orb. Anodon trapezeus. Spix t. 20, f. 1. Anodon rotundus. Spix t. 20, f. 2, 3, 4. Hab. le fleuve S. Francisco. 12. Anodonta siliquosa. Anodon siliquosum. Spix t. 22, f 2. Anodon pygmeum. Spix t. 23, f. 3, 4, le jeune. Mycetopoda siliquosus. D’Orb. Jridina siliquosa. Lea. Je présume que c’est uniquement d’après l'opinion de M. de Férussac, émise toutefois avec doute par ce savant , à qui l’a- nimal de cette espèce n’était point connu, que M. Lea l’a rapportée au genre Iridine. Si M. D’Orbigny a vu l'animal, ce qui est très-probable, la 448 MÉMOIRE SUR LES COQUILLES TERRESTRES. question est tranchée, et cette coquille doit faire réellement par- tie de son genre Mycetopoda; et si j’émets quelque doute à cet , , pi he TRE - 12 égard, c’est parce que les deux extrémités des valves sont si lé- gèrement béantes, que J'ai peine à croire que l’animal soit pourvu de ce long pied non rétractile dans la coquille, qui ca- Le, ractérise ce nouveau genre. M. Blanchet l’a recue de la Serra Jacobina ou de Villa di Barra, mais sans désignation de localité plus précise. EXPLICATION DE LA PLANCHE IIL. pe 4. Helix auris muris, var. à flammes longitudinales. 9. La même, var. à zônes transverses , offrant la bouche. 3. La même, var. à zônes interrompues. 4. Helix Maximiliana, var. minor, avec l'animal. 5. Helix Pantagruelina, var. major, avec l’animal. 6, 7. Helicina hœmatostoma, du côté de l'ouverture. 42, 13. Melanopsis brasiliensis. 8. Planorbis cimex, grossi. 9. Le même, de grandeur naturelle, 10. Planorbis depressissimus, grandeur naturelle. 41. Le même, grossi. 44. Unio (monocondylea) Franciscana, vue extérieurement. 45. La même, intérieur de la valve gauche. 16. La même, les deux valves fermées. 47. La même au trait, valves séparées pour montrer leurs dents. PL IIL MÉMOIRE SUR LES ROCHERS CALCAIRES INNOMBRABLES. ÉPARS DANS LES ENVIRONS DE LA ROCHE *, ET JUSQU’AU LIT DE L'ARVE, ET SUR LES BLOCS DE GRANIT QUI LES ACCOMPAGNENT. J.-A. De Luc. (Lu à la Société de Physique ct d'Histoire naturelle de Genève, le 46 Novembre 4837.) A — La première connaissance que j'ai eue de ces rochers, fut pen- dant mon séjour à Mornex en 1801 ; les ayant aperçus de fort loin, je dirigeai mes promenades de ce côté-là ; je fus frap- pé de leur nombre et du pays qu'ils couvraient. Bien des an- nées après Je retournai les visiter, je fis plusieurs courses pour en connaître l'étendue, les limites et les divers accidents qu’ils * Petite ville située à quatre lieues au sud-est de Genève. 150 MÉMOIRE présentaient (1). Je voulais aussi découvrir leur origine et quelle cause avait pu briser et disperser une telle multitude de fragments. Je choisis la ville de La Roche pour mon point de départ, et c’est de là que je commencerai mes descriptions. Cette ville est dominée par un rocher calcaire, sur lequel re- pose une tour ronde en ruines. Il y a des rochers qu’on exploite en dehors de la ville sur la route de Bonneville ; un rocher semblable se voit à un quart de lieue au nord-est en allant au village de St.-Laurent. Si l’on se dirige vers l'entrée de la gorge du Petit-Bornand, d’où sort la rivière Borne, on verra, de dis- tance en distance, d’autres rochers sur une même ligne ; ils sont sur une pente boisée au-dessus de laquelle est un replat où se trouve la paroisse de St.-Laurent. On voit des masses calcaires jusqu’au débouché de la gorge du Petit-Bornand , sur le côté occidental. Revenons à La Roche. Au midi de cette ville, les rochers sont continus, mais ils sont tous brisés et hérissés de pointes, quelques-uns représentent des ruines d’édifices. [ls cessent à un quart de lieue, et l’on ne voit plus que des pentes ondulées cou- vertes de champs qui s'élèvent contre les montagnes. Dans la partie ouest de La Roche on a fait il y a quelques années deux excavations pour en tirer des pierres à bâtir ; c’é- taient toutes des masses détachées, dont les plus petites étaient ar- rondies. On taillait les masses de 4 à 6 pieds pour des bâtiments, et en particulier pour construire l'Hôtel de la Grenette. Ces ex- Pr £ (4) Les principales observations furent faites dans les années 1812 et 1815; quelques-unes en 4817 et 1830. SUR LES ROCHERS CALCAIRES. 151 cavations ont montré que ce n’était pas des rochers en place, mais des débris de rochers. Un peu plus loin à l’ouest, on rencontre deux grands rochers anguleux qui s'élèvent au-dessus du sol d'environ 40 pieds. Le plus grand a 50 pieds de haut d’un côté ; il est fort large à sa base. Ces deux rochers s’élèvent isolément, ils ne parais- sent pas s’enfoncer beaucoup en terre ; il y a auprès d’autres masses plus petites. À une petite distance on voit une pierre qui s'élève comme une quille à la hauteur de 30 pieds. Les rochers continuent à l’ouest de La Roche au même ni- veau que la ville; ils offrent un véritable chaos; ce sont des monticules plus ou moins écartés les uns des autres, couronnés de gros rochers avec une multitude de blocs épars sur les pentes. De La Roche il faut revenir par Cornier et le Châtelet, pour se faire une idée de l’espace occupé par les rochers calcaires. Entre La Roche et Cornier cet espace est étroit , il peut avoir 3 à 400 toises de largeur; mais au Châtelet cet espace s’élargit rapidement, et acquiert une demi-lieue de largeur en arrivant au cours de lArve. Près de Cornier et au sud-ouest de l’église de ce village, on voit sur le sommet d’un des monticules calcaires, un bloc de ro- che feuilletée très-dure, composée de quartz et de stéatite; les habitants l’appellent pierre grise, parce que sa couleur est d’un gris brun, tandis que les blocs calcaires sont d’un gris bleuâtre très-clair. Ce bloc est dans une position inclinée, s’appuyant contre une saillie de rocher ; il a 30 pieds de longueur, 24 de largeur, et 15 de hauteur. 152 MÉMOIRE Quand on suit le chemin qui conduit de La Roche à Cornier et au Châtelet, on a constamment les rochers calcaires sur sa gauche , on n’en voit aucun sur la droite. Les ruines de cet an- cien château reposent sur un des rochers, ou plutôt sur des dé- bris de rochers qui forment la lisière orientale du pays calcaire. De cette tour on voit la lisière s'étendre jusqu’à lArve en se di- rigeant vers le nord. C’est de la tour du Châtelet qu'on peut juger de la vaste étendue de ce pays de rochers. On les voit s'élever de partout, au sud-ouest, à l’ouest, ‘et surtout au nord-ouest du côté de Regnier, où ils forment des ondulations semblables à d'énormes vagues avec leurs brisans. On croirait voir une mer agitée, sur laquelle flotterait une multitude de morceaux de bois de diffé- rentes grosseurs et d’une grande variété de formes anguleuses. Les fragments calcaires sont hérissés d’aspérités , traversés de fentes nombreuses ; leur couleur est un gris clair, c’est le cal- caire Jurassique. Si l’on suit la lisière des rochers vers le nord, on traverse la commune de Porte, paroisse d’Aranton, située à l’est de celle de Magny. Cette commune est hérissée de grands rochers tous déchirés, fracturés, dans toutes sortes de positions, tous plus ou moins renversés, tellement nombreux et rapprochés, qu’il ne reste pas un petit espace qu’on puisse cultiver ; les intervalles sont couverts de gazon. On remarque, sur le côté d’un monticule, une grande masse de 3o pieds de haut qui est isolée ; une seconde masse qui paraît composée de cinq couches inclinées de 80 degrés ; une troisième masse qui paraît être le fragment d’une couche inclinée de 67 SUR LES ROCHERS CALCAIRES. 153 degrés. Une quatrième inclinée de 70 degrés, qui paraît avoir fait partie d’une couche. On est convaincu qu’aucune n’est à sa place, qu’elles sont les restes d’an grand bouleversement. Depuis ces rochers jusqu’au vieux château de Bellecombe, qui domine l’Arve, on ne voit que rarement des rochers cal- caires. Le rocher sur lequel est bâti ce château forme l'angle nord-est du pays calcaire. Une tour carrée repose sur ce ro- cher. De là on voit que le lit de l’Arve est bordé des deux côtés d’un grand nombre de blocs calcaires. Un peu au-dessous du château, l’Arve forme deux coudes à angles aigus; on voit cà et là de gros blocs sur les deux rives. Au milieu d’une des péninsules formées par un de ces coudes, on remarque un monticule qui n’est qu’un monceau de blocs cal- caires. Après le second coude l’Arve est bordée de blocs serrés les uns contre les autres. Le lit de la rivière est lui-même en- combré de grosses masses jusqu’au château ruiné de Boringe, paroisse de St.-Romain. Ce château est bâti sur un escarpement calcaire qui domine l’Arve. Depuis là la rivière forme encore des angles aigus, elle continue à être bordée de blocs calcaires serrés les uns contre les autres. Le lit de l’Arve ne termine pas complètement les blocs et les rochers calcaires; car on en voit encore quelques-uns sur l’autre rive ; ainsi vis-à-vis du château de Boringe on voit des rochers calcaires ; on voit encore un peu plus haut quelques masses de la même roche reposant sur la pente qui forme la rive droite. Vis-à-vis de Belcombe, à une petite distance de l’Arve et à une certaine hauteur, on voit sortir du sol un gros rocher où Fon TOME VIN, l'® PARTIE. 20 154 MÉMOIRE avait ouvert une carrière pour en tirer des quartiers pour la taille. Un peu plus bas que le château de Boringe, les rochers cal- caires cessent, pour tourner vers le sud en se dirigeant vers le château de Saint-Ange, commune de Magny. La colline qui suit à l’ouest est un peu plus élevée que les rochers calcaires ; elle est toute couverte de cailloux roulés (parmi lesquels on remar- que un granit de huit pieds), tandis qu’on n’en apercoit au- cun, ni blocs de granit, parmi les rochers calcaires. C’est au château de Saint-Ange qu’on entre dans le pays calcaire quand on vient de Regnier. On voit là, pour la pre- mière fois, ces rochers s’élever en masses isolées ou en monti- cules. Il faut s’avancer au milieu de cette commune et monter sur une des éminences; on ne voit alors autour de soi que des petites collines très-irrégulières formées de rochers brisés, hé- rissées de ces mêmes rochers, et offrant sur leurs pentes une multitude de fragments épars : tout est brisé, tout est confondu, c’est un véritable chaos, on croirait à des secousses souterraines. L’étendue du pays recouvert de débris de rochers est d’une lieue et demie ou de deux lieues entre La Roche et le château de Boringe ; la largeur va en augmentant jusqu’à l’Arve, où elle est d’une demi-lieue. Maintenant quelle peut être la cause qui a brisé ces rochers d’une manière si étonnante et si universelle ? c’est évidemment une monfagne ou un pan de montagne qui s’est écroulé; mais où était cette montagne ? occupait-elle tout l’espace où nous voyons ses débris , ou bien était-elle à lorient de La Roche, et s’est-elle renversée avec une telle violence et d’une telle hau- SUR LES ROCHERS CALCAIRES. 155 teur, que ses débris ont été poussés jusqu’à deux lieues de dis- tance ? On peut répondre à la première question par la négative: si c'était une montagne qui se fût affaissée ou écroulée sur elle- même, elle ne se serait pas brisée à ce point; une grande par- tie serait restée debout , s’élevant au-dessus du pays environ- nant ; il n’en est pas ainsi, et il y a des raisons de croire que si l'on creusait à une profondeur suffisante, on trouverait des cou- ches de grès. Ainsi à vingt minutes de La Roche, sur la route de Bonneville, on voit sur la droite du chemin des couches d’un grès terreux ; quelques pas plus loin, on voit des rochers de grès sur lesquels une croix est dressée. Un habitant de La Roche, M. le Dr. Pinget, m’a dit que l’on rencontre des roches de grès vers les quatre points cardinaux qui ceignent la zône calcaire et à de très-petites distances : en conséquence, son opinion est que le fond du sol où se trouvent les débris calcaï- res, est de grès. Il faudrait donc venir à la supposition que c’est un pan de montagne situé à lorient de La Roche, qui, en s’écroulant, a fourni une immense quantité de débris. M. Jurine croyait qu’ils étaient tous descendus par la vallée du Petit-Bornant ; mais ils seraient alors vis-à-vis du débouché de cette vallée, tandis que la portion qui s'étend entre La Roche et Cornier, en est à une lieue au sud-ouest à peu près à angle droit. Si la montagne de Barme, qui est au sud-est de La Roche, présentait une face escar- pée comme celle du mont Salève, nous dirions : Voilà d’où sont partis tous les débris dont nous cherchons l’origine. Ce serait un cas semblable à celui de léboulement des Diablerets qui 156 MÉMOIRE couvrit une vaste étendue des pâturages appartenant au Valais; plusieurs des blocs pénétrèrent dans une gorge jusqu’à la dis- tance d’une lieue de l’escarpement; c’est par cette gorge qu’on descend dans la vallée du Rhône. Mais la montagne de Barme, quoique très-roide, ne présente pas une grande face escarpée d’où se seraient détachés les débris; il reste donc encore de l'incertitude sur la manière d’expliquer le phénomène qui nous occupe. M. le Dr. Pinget croit aussi que la source des débris cal- caires est dans le système de la montagne de Barme, vers l'entrée de la gorge du Petit Bornant. Il se présente une autre question , c’est de savoir à quelle époque l’écroulement a eu lieu; était-ce au moment de la grande révolution qui charria les blocs de granit par la vallée de l’Arve , ou après ? Pour répondre à cette question , il fallait observer quel rapport de position les blocs de granit avaient avec les débris calcaires, s'ils étaient entremêlés ou séparés. Mes observations m'ont conduit à conclure qu’ils sont rare- ment entremêlés, et que les blocs de granit sont en dehors du pays calcaire. Ainsi en allant de Regnier au château de Ma- gny, sans entrer dans l’enceinte calcaire, on rencontre vingt- deux granits de grosseur moyenne. De là , si l’on tourne vers le nord, on arrivera à la pierre des Fées. Ce monument celti- que est composé d’un granit plat presque circulaire, de quinze pieds de diamètre sur trois pieds d’épaisseur, reposant hori- zontalement sur trois autres blocs plus petits placés debout. Ce monument se trouve sur le bord occidental du pays calcaire. Si l’on passe sur le bord oriental, on trouvera un plus grand nombre de granits. En partant de la tour du Châtelet, placée SUR LES ROCHERS CALCAIRES. 157 sur un rocher calcaire, et en avancant vers le nord , je comptai successivement 74 granits, dont un de 15 pieds, un autre de 12, deux de 10, et les autres plus petits. Je continuai à en trouver sur la lisière de la commune de Porte, paroisse d’Aranton ; j'en comptai 23, dont le plus gros avait 12 pieds de long. Je m'avançai dans la commune au milieu des rochers calcaires dont elle est hérissée , pour m’assurer s’il y avait des blocs de granit, je n’en aperçus aucun. J’ai fait la même observation dans la commune de Saint-Ange. En traversant cette commune, qui a plus d’une demi-lieue de largeur , je ne rencontrai que trois blocs de granit, l’un, vers le milieu, de 12 pieds, et les deux autres en sortant de la commune. Le seul exemple que je connaissais d’un bloc de roche primi- tive, reposant sur les rochers calcaires , était celui de la Roche grise, près de Cornier. M. le Dr. Pinget m'en cite un second : «J’ai vu l’autre jour sur le bas de la commune de Pers, m’écrit- Al, un granit qui paraît avoir été placé exprès pour décider «cette question ; il repose positivement sur la sommité d’un «monticule , formé des débris en question ; il est vraiment re- «marquable sous ce rapport. » Je pourrais en citer un troisième, c’est celui de 12 pieds que je rencontrai vers le milieu de la commune de Saint-Ange. On voit qu’il est rare que les blocs de roches primitives se soient mêlés avec les débris calcaires ; cela est surtout frappant dans le lit de VArve, où un si grand nombre de blocs calcaires ont été dégagés de la terre et du sable qui les cachaient ; et si un seul granit s’était trouvé parmi eux , on le distinguerait facile- ment à sa couleur foncée. 158 MÉMOIRE En voyant les blocs de granit former comme une ceinture autour du pays calcaire , on aurait pu croire qu’il existait là une montagne qui opposait un obstacle à leur passage , et que cette montagne s’était ensuite écroulée ; mais nous avons rejeté cette idée. Cependant il restait encore une question à décider, c'était de savoir si les rochers sur lesquels sont bâtis les châteaux de La Roche, du Châtelet, de Belle-Combe et de Boringe, sont en place , ou s’ils ont été transportés comme les autres. M. le Dr. Pinget a décidé cette question dans sa lettre du 6 no- vembre 1837. Voici ce qu’il m’écrit : « Quant aux rochers sur «lesquels reposent les châteaux de La Roche, du Châtelet et de « Boringe , ils offrent tous les indices des roches transportées ; «outre la direction de leurs couches , ils n’ont aucune racine «dans le sol. Celui de La Roche est si évidemment transporté «qu’il y a une carrière de grès à moins de 6o toises de sa base, «et que la même pierre se voit sur la rive du torrent qui coule «à la même distance , et du côte opposé. Celui du Châtelet ne «repose pas immédiatement sur le grès, il est assis sur un grand «amas de débris de même nature que lui, mais le grès se trouve «assurément au-dessous. Il en est à peu près de même de celui «de Boringe. » Nous arrivons donc à la même conclusion que plus haut, c’est que les débris calcaires proviennent d’une montagne qui s’est écroulée à lorient de La Roche , et vers l’entrée de la gorge du Petit-Bornant (1); et, quant à l’époque, elle doit être la (4) Ce grand bouleversement est suffisamment indiqué par les couches verti- cales que l’on observe à l'entrée de cette gorge, au fond de laquelle coule la SUR LES ROCHERS CALCAIRES. 159 même que celle de la grande révolution qui charriait les blocs erratiques , venant de la vallée de Chamouny ; mais pourquoi les blocs de granit sont-ils si peu entremêlés avec les débris calcaires ? pourquoi les nombreux blocs de granit, épars sur le mont Salève et à sa base orientale, dont plusieurs ont de 30 à 50 pieds de longueur , ne se sont-ils pas arrêtés plutôt que ceux qui entourent le pays calcaire , et qui sont beaucoup plus petits ? Mais est-il sûr que tous ceux du mont Salève soient descendus par la vallée de l’Arve? Dans un Mémoire sur les grandes pierres primitives alpines éparses dans le bassin de Genève, J'avais conclu que la plus grande partie de celles qu’on voit à l’entour du mont Salève , étaient descendues par la vallée du Rhône et du lac, et non par celle de l’Arve. La position extraordinaire de plusieurs granits sur la face escarpée du Petit-Salève, nous conduirait à l’idée que la catas- trophe qui donna une double inclinaison aux couches du mont Salève , et qui donna à cette montagne sa face escarpée, eut lieu en même temps que celle qui dispersa les blocsde granit (1). Ce fut aussi dans le même moment qu’une montagne , située à lorient de La Roche, s’écroula, et que la gorge du Petit-Bornant s’ouvrit. Tous ces bouleversements se passaient sous les eaux de la mer. Il se forma deux immenses courants, l’un par la vallée du Rhône, et l’autre par la vallée de l’Arve; ce fut ce dernier rivière Borne. Ces couches sont coupées à angle droit de leur plan par la gorge, eu sorte qu'on voit leur coupe sur les deux côtés. (1) Les eaux de la mer furent refoulées vers le haut, entrainant avec elles les blocs et les débris plus petits, ec les portant en même temps sur la face escarpée et sur les pentes dn Petit-Salève. 160 MÉMOIRE qui entraina les débris calcaires dont nous nous sommes occupés, débris qui ont été portés jusque dans la commune de Saint- Romain , où se trouve les ruines du château de Boringe. Quelles que soient les difficultés que l’on oppose aux grands courants descendant par les vallées transversales des Alpes, ils n’en sont pas moins prouvés par la dispersion remar- quable de certaines roches dans le bassin du lac de Genève, telles que l’euphotide et le poudingue de Trient, roches qui appartiennent au Valais. Une cause puissante a dissous les rochers et n’a conservé que les parties les plus dures, que nous retrouvons sous la forme de blocs et de galets ; ceux-ci sont tellement dispersés sur une surface de plus de cinquante lieues carrées , qu'on ne peut concevoir cette dispersion que par un vaste et profond courant se faisant jour au travers des vallées transversales , et s'étendant en éventail, dans l'intervalle qui sépare les corps avancés des Alpes du Jura. Le bassin du lac de Genève est rempli de ces ruines , de ces débris de rochers qui attéstent une cause destructive d’une puissance dont nous ne connæssons aucun exemple dans l’état actuel de notre globe. C’est la même cause qui a détruit ou dissous de vastes étendues de craie en Angleterre, et qui a donné une forme arrondie à de grands amas de ses nodules de silex. Jamais des glaces, de quelque manière qu’on les concoive, ou comme M' de Char- pentier , ou comme M. Agassiz , n'auraient pu produire de tels effets. Dans les vallées que lArve parcourt , on ne perd point la trace des granits, jusqu'à ce qu’on arrive dans la vallée de SUR LES ROCHERS CALCAIRES. 161 Chamouny, où ils sont très-nombreux. On remonte ainsi à leur source près des hautes vallées transversales , d’où ils ont été probablement détachés. Ces hautes vallées transversales sont celle du Glacier des Bois ou de la mer de glace, celles des glaciers d’Argentière et du Tour. La dispersion des blocs et des galets est liée avec l’ouverture des vallées transversales. Il est bien possible qu’il y ait eu des mouvements de bas en haut qui aient porté et pour ainsi dire lancé des blocs jusqu’à de grandes hauteurs; tel serait un bloc de granit veiné de neuf pieds , qui repose sur le sommet du mont Salève, à une hauteur de 2,500 pieds au-dessus du niveau du lac de Genève ; tels seraient les 45 qu’on rencontre au passage de la Croisette à une hauteur d’environ 1,900 pieds. IL est possible aussi que les groupes des blocs de granit (pro- togine ), composés de quelques centaines réunis dans un petit espace (comme on en voit à la base occidentale du mont Salève et sur le mont de Sion), soient sortis de l’intérieur de la terre par différentes ouvertures ou par des mouvements ascendants ; on concevrait alors leur réunion plus aisément que s’ils avaient été transportés par un courant venant d’une distance de vingt ou trente lieues, qui les aurait dispersés ; ils ne sont pas venus de loin, puisque plusieurs d’entre eux ont conservé leurs arêtes vives. Nous reconnaissons ainsi deux causes du grand phénomène qui nous occupe; la première est l’ouverture des vallées trans- versales dont les fragments, détachés par ce déchirement, au- raient été entraînés par les courants, se faisant jour au travers de ces vallées, ce qui expliquerait la prodigieuse dissémination TOME VIll, 1° PARTIE. 21 162 MÉMOIRE SUR LES ROCHERS CALCAIRES. des fragments de la même roche. La seconde cause serait des ex- plosions de fluides intérieurs qui, agissant sur de grandes masses de roches primitives, en auraient détaché un grand nomdre de - 5 débris pour les pousser à la surface, sans qu’ils eussent le temps de se séparer et d’abattre leurs angles. : P Notre tâche est achevée, et quoique nous ne soyons pas arrivés à une solution complètement satisfaisante des phénomènes que nous venons de décrire , nous croyons qu’ils sont assez im- portants pour mériter l'attention des géologues. ACTION DE LA FERMENTATION SUR LE MÉLANGE DES GAZ OXYGÈNE ET HYDROGÈNE, PAR M. Théodore de Saussure. (Lu à la Société de Physique et d'Histoire naturelle, le 18 Janvier 1838.) On sait que la quantité de gaz hydrogène, qui peut être contenue dans notre atmosphère, ne s’élève pas à un millième de son volume. La rareté des substances, qui déterminent la combinaison de ce gaz avec l’oxygène à la température ordinaire de l’air, et les préparations qu’elles exigent, indiquent qu’on ne , Prep q Bitte saurait expliquer par ce moyen la disparition de l'hydrogène que la décomposition des substances organiques ajoute conti- 164 FERMENTATION nuellement à l'air atmosphérique. L’étincelle électrique dans les orages, et l’inflammation de quelques combustibles ne pa- raissent pas suflissantes pour opérer continuellement cette des- truction. On verra qu’elle s’exécute, en grande partie, par la fermentation des substances organiques universellement répan- dues à la surface du sol, lors même que par leur petit volume, et par la lenteur de l'opération , elles n’indiquent aucune élé- vation de température. Pour faire ces observations on doit distinguer deux circons- tances importantes que j'aurai soin de comparer ; l’une , dans laquelle les gaz ont un facile accès dans toutes les parties du corps qui fermente ; je la désignerai par celle du contact com- plet : l'autre circonstance, que j’appellerai contact incomplet, a lieu lorsque l’entassement du corps en fermentation, ou sa submersion, met en partie obstacle à l’action des gaz. Les corps fermentescibles que j'ai éprouvés , et qui étaient dans l’état pâteux , avaient environ le volume d’une noisette; ils étaient placés dans 200 centimètres cubes de gaz que con- tenait un matras renversé , pourvu d’un large col plongé dans du mercure. Ce métal pénétrait dans l’intérieur du col, et y faisait évaluer à un demi-centimètre cube près, les changements du volume des gaz. Ces changements ne seront indiqués qu'avec les corrections relatives aux variations de température et de pression. J'aurais pu, en prolongeant les opérations , obtenir des changements de volume plus saillants ; mais pour mettre plus de précision dans leur évaluation , je les ai bornés à ceux qu'on pouvait mesurer dans le col du matras. Toutes les observations qui neseront pas accompagnées de détails ultérieurs SUR LES GAZ OXYGÈNE ET HYDROGÈNE. 165 ou exceptionnels , doivent se rapporter aux dispositions précé- dentes. 6 IL. Fermentation dans le gaz hydrogène pur. Les corps que J'ai éprouvés, et qui ont fermenté en contact complet et incomplet du gaz hydrogène pur, ne lui ont fait subir aucune combinaison, ni aucune diminution de volume qui mérite d’être signalée, ou qui excède le volume de ces corps ; mais ils ont considérablement augmenté cette atmosphère en produisant du gaz acide carbonique, et souvent du gaz hydrogène. 6 II. Fermentation dans le mélange des gaz oxygène et hydrogène. Lorsque la fermentation s'opère en vase clos avec le contact complet d’un mélange des gaz (1) oxygène et hydrogène , où l’un d'eux entre au moins pour un cinquième , l'hydrogène n’éprouve pas en général de diminution. J’ai donné un exemple de ce résultat dans mon Mémoire sur l’altération de l'air par (1) L’oxygène a été produit par du chlorate de potasse; l'hydrogène par la dissolution du zinc dans l'acide sulfurique. 166 FERMENTATION la germination et par la fermentation (1); mais j'avais omis d'annoncer que cette observation se rapporte à la circonstance du contact complet. Dans le cas du contact incomplet ou de la submersion, les deux gaz sont condensés ; voici des exemples de ces deux circonstances. A. Expér. sur des pois. Quatre graines de pois pesant un gramme ont éte privées de leur faculté germinative , et mises en état de fermentation, en les plaçant avec quatre fois leur poids d’eau sous un récipient plein de mercure , jusqu’à ce qu'elles y aient émis environ dix centimètres cubes de gaz : ces graines , qui dès lors pesaient deux grammes , ont été enfilées dans un fil de platine (2) recourbé, et suspendues par ce moyen dans la boule du matras qui contenait les gaz : elles y sont restées huit jours, à une température voisine de 21° c. L'’atmosphère des pois contenait: avant l'expérience, après l'expérience , Gaz hydrogène . 99,1 c. c. ‘Gaz hydrogène . . . 99,2 c. c. — acide carbonique 83,4 — — oxygène . . 97,3 — — oxygène . . . . 11,3 — — azote. . . . 3,7 — — azote. ... . . . - 3,4 — 200,1 €. C. 107306 (4) Mémoire de la Société de Physique et d'Hist. nat. de Genève. T. VI. (2) Le platine et le mercure n'ont aucune influence sur les résultats généraux dont je m'occupe. SUR LES GAZ OXYGÈNE ET HYDROGÈNE. 167 B. J'ai obtenu, pendant le même temps, un résultat très-dif- férent dans un appareil disposé comme le précédent , mais où les pois étaient privés du contact complet de leur atmosphère, par leur submersion dans quatre grammes d’eau. Le matras contenait : avant l'expérience , après l'expérience , Gaz hydrogène . 95,3 c. c. Gaz hydrogène. . . 69,8 c. c. — oxygène . . 92,6 -— — oxygène . . . . 48,4 — — acide carbonique 35,4 — — 47016... . . D,1' — —— azote. . . . . . Db,5 — Lot CuC. Ad CC. Dans l'opération À, le gaz hydrogène n’a point diminué ; le gaz oxygène, qui a disparu, a été converti en un volume à peu près égal d’acide carbonique. Dans l’opération B, l'atmosphère a diminué de 34 c. c. ; la condensation du gaz hydrogène a été de 25,5 c. c.; la disparition du gaz oxygène a été très-supé- rieure à la production de l’acide carbonique. La diminution de volume a commencé deux jours après l’établissement de l’expe- rience. C. Expér. sur du blé. Vingt-et-une graines de blé, pesant un gramme, ont été mises en état de fermentation (1) par le (1) Les dix c. c. de gaz que ce blé de très-bonne qualité dégageait dans sa fermentation préliminaire , contenaient environ un tiers de gaz hydrogène. Les mêmes espèces de blé et d'orge peuvent, suivant l'état de la récolte, dégager 168 FERMENTATION procédé décrit pour les pois ; elles ont été dès lors embrochées dans un fil de platine, pour former un collier qui a été sus- pendu pendant huit jours à 16° du therm. dans une atmos- phère composée de parties égales d’oxygène etd’hydrogène. Elles n’en ont pas changé le volume ; elles n’ont point condensé . d'hydrogène ; elles ont fait disparaître 40,5 c. c. d’oxygène, qui a été remplacé par le même volume d’acide carbonique. D. Dans l'opération suivante, faite avec le contact incomplet des gaz , et dont le résultat est opposé au précédent , vingt-et- une graines de blé en fermentation, ont été renfermées en nouet sphérique dans de la gaze. Ce nouet, qui pesait 2,4 grammes et qui occupait 2,25 c. c. avec l’eau dont il était imprégné, a été suspendu sans submersion dans une atmosphère composée comme la précédente : elle a subi dans huit jours, à 16° du therm. , une diminution de 29,2 c. c., due à la disparition de 19,6 c. c. d'hydrogène, de 42,6 c. c. d'oxygène, et à la produc- tion de 33 c. c. d’acide carbonique. La condensation a été sensible deux jours après l’établissement de l'expérience, et elle a continué pendant plusieurs semaines avec le même blé, en renouvelant les gaz. Elle pouvait s’opérer à 10° du therm. ; elle avait lieu encore en diminuant de moitié la quantité de blé indiquée dans le nouet. Celui-ci était formé avec 0,12 ou ne point dégager d'hydrogène dans leur fermentation. Celles que j'ai em- ployées précédemment (Mémoire sur la germination et sur la fermentation) ne pro- duisaient que de l'acide carbonique. Ce défaut ne leur ôtait pas la faculté de condenser par un contact incomplet le mélange des gaz hydrogène et oxygène. SUR LES GAZ OXYGÈNE ET HYDROGÈNE. 169 gramme de gaze à tissu serré (1), qui contenait deux ou trois trous dans un millimètre : lorsque les trous sont beaucoup plus grands, comme dans certains tulles, la condensation est moins sensible; on ne l’obtient point, en renfermant dans un simple étui, ou fourreau de gaze à tissu serré, le collier dont j'ai parlé, expér. €. Dans ce dernier cas il n’y a point d’entassement, le gaz oxygène a un trop libre accès dans les graines, et le contact peut être considéré comme complet. E. Expér. sur du terreau de bruyère. Les terreaux humectés propres à la culture de la plupart des végétaux, subissent une -lente fermentation. On ne s’apercoit pas ordinairement de cet effet lorsqu'ils sont submergés dans une quantité d’eau supé- rieure à celle qu’ils peuvent retenir sans la laisser égoutter, par- ce que la petite quantité de gaz qu’ils produisent, est absorbée par l’eau surabondante; mais lorsque ce liquide est égal ou in- férieur à celui dont ils peuvent s’imprégner, on voit, après avoir soumis la pâte au vide et l'avoir renfermée dans un récipient plein de mercure, qu’il s’y forme de l’acide carbonique pur ou mêlé de gaz inflammable. Deux grammes de terreau de bruyère de Meudon (2) ont été mélés avec deux grammes d’eau, qui mdiquent la proportion r (4) Je décrirai plus tard l’action de la fermentation de cette enveloppe sur le mélange des gaz hydrogène et oxygène. Ici la fermentation de la gaze est insen- sible. (2) Les terres végétales ou les terreaux soumis aux observations dont je m’oc- cupe avaient été tamisés par: des trous d’un millimètre et demi de diamètre. Le terreau tamisé de Meudon ne fait point d’effervescence avec les acides; il contient TOME VIII, 1° PARTIE. 22 170 FERMENTATION requise pour le saturer. Cette pâte, qui adhérait par son humec- tation à la boule du matras en y présentant beaucoup de sur- face, a été exposée pendant huit jours au contact complet du mélange détonant (1). Les gaz n’en ont point été condensés; 7,5 c. c. d'oxygène ont disparu, et ont été remplacés par un volume égal d’acide carbonique. F. La même quantité de pâte de terreau renfermée (pour le contact incomplet) en nouet avec de la gaze, dans la boule du matras qui contenait le mélange explosif, y a produit dans huit jours, à la température de 12°, une diminution de 25,3 c. c. due à la disparition de 17,3 c. c. d'hydrogène, de 11,8 €. c. d'oxygène, et à la formation de 3,8 c. c. d’acide carbonique. Cette diminution a commencé à être sensible deux jours après l'établissement de l'expérience. G. La même expérience a été modifiée en renfermant un nouet de terreau semblable au précédent dans un mélange de quatre volumes d’air atmosphérique avec un volume d’hydro- 0,22 de matière organique ; il laisse après sa combustion un résidu principalement composé de sable siliceux ferrugineux. Cent trente-six grammes de pâte de ce terreau, soumise au vide, et placée sous un récipient plein de mercure, n'ont dégagé que du gaz acide carbonique; il s’est montré dès les premiers jours, et sa quantité, au bout de quinze mois, s’est élevée à 74,5 c. c. La pâte qui étant récente ne changeaïit pas les papiers réactifs, est devenue acide, indépendamment de l’acide carbonique, en formant de l'acide acétique bien caractérisé ; elle exha- lait, après cette fermentation, une mauvaise odeur, et elle fournissait plus de matière extractive qu'avant son altération. (1) Cette expression, ou celle de mélange explosif, indique une atmosphère composée de deux volumes d’hydrogène et d’un volume d'oxygène. SUR LES GAZ OXYGÈNE ET HYDROGÈNE. 171 uène. Cette atmosphère, peu chargée d'oxygène, a subi dans huit jours une diminution de 12 c. c. due à la disparition de 8,6 c. c. d'hydrogène, de 14 c.c. d’oxygène, et à la production de 11,7 €. c. d'acide carbonique. Cette diminution, qui a com- mencé à être sensible trois jours après l'établissement de l’expé- rience, s’est faite à la température de 21°. H. La condensation du mélange explosif s’est opérée sans l’in- tervention de la gaze, en submergeant le terreau dans l’eau. Pour cette introduction, six grammes de pâte de terreau ont été placés dans un tube de verre mince, ouvert à ses extrémités, de 16 millimètres en diamètre et en hauteur: ce tube, inséré au travers du mercure dans le col du matras, y a été recouvert d’une couche d’eau, de 4 millimètres d'épaisseur. Au bout d’un mois, à la température de 16°, le mélange explosif avait subi une diminution de 19,7 c. c. due à la destruction de 15,8 c. c. d'hydrogène, de 12,5 c. c. d'oxygène, et à la production de 8,6 c. c. d'acide carbonique (1). h. Tous les résultats obtenus avec le terreau de Meudon ont été produits un peu plus lentement par le terreau de bruyère de la Chapelle-en-Serval : 100 parties de ce terreau non effer- vescent étaient saturées par 63 d’eau. Il contenait 0, 11 de sub- stance organique, et il laissait, après sa combustion, un résidu, dont 100 parties ne contenaient que 3 1/2 de substances étran- gères à la silice pure. (4) Quatre grammes d’eau, placée pendant quatre mois d’été sur le mercure, dans le col du matras, n’ont changé, sous aucun rapport, le mélange détonant. 172 FERMENTATION I. Expér. sur une terre arable. Cette terre médiocrement fertile n’a pas été fumée depuis plusieurs années; elle est d’un gris jaunâtre lorsqu'elle est sèche; elleaune pesanteur spécifique de 2,24; elle contient au plus 0,067 de substance organique ou d’humus qui est uni aux principes terreux, et quiest presque inso- luble à l’eau; elle fait une effervescence à peine sensible avec les acides: 100 parties de cette terre abandonnent par lévigation 33 d'argile glaise (1), qui en font la partie la plus active; le reste est du sable non effervescent: 100 parties de terre arable sont saturées par 60 d’eau. Cent grammes de cette terre sèche ont été réduits avec cin- quante grammes d’eau en une pâte qui a été soumise au vide, et placée dans un récipient plein de mercure; elle a dégagé par sa fermentation, pendant quatre mois d'été, 74,4 ce. c. de gaz, qui contenaient 11,6 c. c. d’acide carbonique, 6 c. c. d’azote, (1) 400 de cette argile glaise, séchée à la température atmosphérique , con- tiennent : SEE CO UD LE doom una née 59 AlUMIN ESS ee rsteus lala lors ie)s + embase ee 9e 2 M EU à 14 Substance organique .............. PENSE, 7,6 Chaux ....... RS ARR A RASERE MOMELNE 4,7 Magnésie .......... RUSSES PER A CS 1 2 0,5 Oxvde de ler. eme Monet AE 6,4 Oxyde de MANgANÈSe MT ce eee = sestele - 1 Eau ..... RATE Be Born er ONE ë,7 | 95,9 L'eau qui avait servi à la décoction de la terre arable, tamisée, contenait quel- ques traces de substances salines et d'extrait azoté. SUR LES GAZ OXYGÈNE ET HYDROGÈNE. 173 et 56,8 c. c. d'hydrogène protocarburé ou d’un gaz (1) qui se rapprochait beaucoup de ce dernier. Sept grammes de pâte de terre arable, suspendus en nouet avec de la gaze pendant quinze jours, à une température de 15°, dans le mélange explosif, l’ont diminué de 10,1 c. c. en détrui- sant.6,7 c. c. d'hydrogène, 9,8 c. c. d'oxygène, et en produi- sant 6,4 c. c. d'acide carbonique. Cette diminution a commen- cé à être sensible deux jours après l'établissement de l’expé- rience. Pour déterminer l'effet du contact complet de la terre arable avec le gaz détonant, j'ai étendu sur la moitié de la surface in- térieure de la boule du matras un mélange de 3,7 grammes de terre, avec 2,3 grammes d’eau, qui formait, sans autre lien, une pâte saturée adhérente à ce vase. Après y avoir fait le vi- de, j'y ai introduit les gaz qui n’ont été mesurés que vingt-qua- tre heures après leur introduction: ils ont subi, contre mon at- tente, dans douze jours, à la température de 22°, une diminu- tion de 56 c. c.; elle était due à la destruction de 23,6 c. c. d'hydrogène, de 14,5 c. c. d'oxygène , et à la formation de 2 c. c. d’acide carbonique. Ces résultats doivent être attribués à l'adhésion de l’argile glaise qui empêchait le libre accès des gaz dans toutes les parties de la terre; car lorsqu'il a été facilité en diminuant seulement d’un dixième , la quantité d’eau indiquée plus haut, le gaz hydrogène détruit dans dix-sept jours, par une (1) 100 en volume de ce gaz consumaient 213 d'oxygène en formant 96 d’a- cide carbonique. 174 FERMENTATION opération d’ailleurs semblable à la précédente, n’a pas excédé ee. K. Expér. sur du terreau de chéne. Les résultats suivants montrent qu'un terreau, dépourvu autant qu'il peut l’être de substances terreuses, condense le mélange détonant. Ce terreau pris dans le tronc d’un vieux chêne est saturé par cinq fois et demie son poids d’eau. Il contient 0,96 de substance combusti- ble, et il fournit 0,04 de cendres (1). Quatre grammes et demi de la pâte de terreau, disposée en nouet comme la terre préce- dente, ont fait subir au mélange détonant, dans quatorze jours, à la température de 13°, une diminution de 10,2 c. €., en dé- truisant 9,3 c. c. d’hydrogène, 12,5 c. c. d'oxygène, eten pro- duisant 11,6 c. c. d’acide carbonique. Quatre grammes et demi de la même pâte de terreau , éten- due à la surface intérieure de la boule du matras, ont fait subir, dans dix-sept jours, au mélange détonant une diminution à peine sensible: 4 c. c. d’oxygène ont disparu, et ont été rem- placés par un volume à peu près égal d’acide carbonique. L. Expér. sur les terreaux secs. La terre végétale et les ter- reaux dont je me suis occupé jusqu'ici, n’ont fait subir au mé- lange détonant aucun changement, après avoir été séchés aux degrés moyens de température et d'humidité atmosphériques, et après avoir été exposés en nouet pendant trois semaines dans ce milieu. (1) J'ai retiré (Recherches chim. sur la végét.) de 100 parties de ces cendres, sels solubles dans l’eau... 24. Phosphates terreux.. 10,5. Carbonates terreux. . . 10. Silice.. 52. Alumine... 1. Oxydes métalliques... 14. SUR LES GAZ OXYGÈNE ET HYDROGÈNE. 175 M. Exp. sur le résidu de la combustion du terreau. Pour rechercher si les terres mêlées naturellement au terreau produi- sent lorsqu'elles sont séparées de l’humus, la condensation du mélange explosif, j'ai choisi le résidu de la combustion du ter- reau de bruyère de la Chapelle-en-Serval (h), parce que ce ré- sidu, qui constitue presque les neuf dixièmes du poids du ter- reau, est un sable très-délié et très-fin, qui ne paraît pas avoir été modifié par la combustion. Ce sable, qui peut absorber 0,35 d’eau, n’a fait subir, ni dans l’état sec, ni par sa submersion , ni dans l’état de pâte adhérente sans gaze à la boule du matras, aucun changement au mélange détonant dans l’espace d’un mois. Lorsque cette pâte a été renfermée sous le poids de six grammes dans 0,12 gram. de gaze pour former un nouet qui a été suspendu dans le mé- lange explosif, ce dernier n’a pas changé de volume dans la première semaine, à la température de 21°; mais, au bout de quinze jours, il a subi une diminution de 2,9 c. c., et, au bout d’un mois, elle s’est élevée à 21,5 c. c. Elle était due à la des- truction de 13 c. c. d'hydrogène, de 16 e. c. d'oxygène, et à la production de 8,7 c. c. d’acide carbonique. Ces résultats in- diquent que la fermentation de l’enveloppe de soie ou de gaze peut avoir une influence importante dans des opérations pro- longées; mais qu’elle a été insignifiante dans toutes les opéra- tions antérieures qui n’ont pas excédé douze jours, et qui ont été faites à une température inférieure à 21°. N. Expér. sur de la soie. De la soie effilée dans une étoffe dépourvue de son apprêt par l’eau bouillante a été disposée en nouet avec cette même étoffe. Le nouet, qui pesait un gramme 176 FERMENTATION dans l’état sec, et quatre grammes après avoir été saturé d’eau, a été suspendu pendant cinq semaines à la température de 16° dans le mélange détonant; il n’a pas changé de volume dans les deux premières semaines; mais pendant les suivantes il a subi une diminution de 18,8 c. c. par la destruction de 13,6 c. c. d'hydrogène, de 19,5 c. c. d'oxygène, et par la produc- tion de 14,3 c. c. d'acide carbonique. O. Un gramme de la même étoffe a été imprégné d’eau et disposé avec des fils de platine, de manière à ce que la soie fût de toutes parts en contact complet avec le mélange détonant. Elle n’a point condensé de gaz hydrogène dans l’espace de cinq semaines, à une température voisine de 23°; mais elle a diminué son atmosphère en détruisant plus d'oxygène qu’elle n’a formé d’acide carbonique; c’est-à-dire 21,5 du premier pour 14 du second. P. Expér. sur du coton. Un nouet formé avec 0,13 gram. de mousseline et 4,13 gram. de coton cardé saturé d’eau, lequel contenait 0,7 gram. de coton sec, a diminué le mélange déto- nant de 5,4 c. c. dans cinq semaines, à la température de 22°. Il à détruit 4 c. c. d'hydrogène, et 20 c. c. d'oxygène, en for- mant 15 c. c. d'acide carbonique. Au bout des douze premiers jours, la diminution de volume n’était pas sensible. Q. De la mousseline déployée, saturée d’eau, et qui pesait un gramme dans l’état sec, a produit, à la température de 23°, dans cinq semaines, 9,3 c. c. d’acide carbonique, en détruisant 11,4 ©. c. d'oxygène et 0,8 c. c. d'hydrogène, soit une quan- tité peu sensible de ce gaz. La pâte de sciure de chêne, privée de ses principes extractifs, SUR LES GAZ OXYGÈNE ET HYDROGÈNE. 177 et celle de sapin, disposées en nouet avec de la gaze, n’ont pas changé le volume du mélange détonant dans le terme de douze jours, à la température de 20°; leur action s’est bornée à rem- placer l'oxygène détruit, par un volume égal d’acide carboni- que. Les nouets de toutes les substances organiques précédentes , prises dans l’état sec, n’ont pas modifié le mélange détonant dans l’espace d’un mois. Le coton et le ligneux en général exigent beaucoup de temps pour subir une fermentation capable de condenser le mélange détonant. Ils altèrent moins que la soie (Expér. O et Q) leur atmosphère, et ils indiquent que la mousseline, qui est un tissu de coton, doit, dans des expériences très-prolongées, convenir mieux que la gaze pour envelopper les substances fermentesci- bles, dont on veut connaître l’action sur le mélange des gaz hy- drogène et oxygène. Ç IV. Influence de la porosité sur la condensation du mélange détonant par la fermentation. Les exemples précédents , qui montrent que les substances or- ganiques n’ont détruit le mélange explosif qu'après un temps suffisant pour qu’elles pussent entrer en fermentation, indiquent que la fermentation joue dans cette destruction le rôle le plus essentiel. On peut en donnér une nouvelle preuve ; en mon- trant qu’un antiseptique leur ôte la faculté qui nous occupe, TOME VIII, 1'° PARTIE. 23 178 FERMENTATION sans changer leur contexture; ainsi le terreau de bruyère de Meudon (Expér. F), qui, lorsqu'il était imprégné d’eau pure, condensait fortement dans l’espace de huit jours les gaz hydro- gène et oxygène , n’y a pas produit une diminution notable, lorsque j'ai substitué à ce liquide une dissolution aqueuse de sel marin, composée d’une partie de sel et de quatre parties d’eau: il en a été de même lorsque le terreau a été imbibé d’eau mêlée à un centième d’acide sulfurique. On ne saurait douter cependant que la compression des gaz, due seulement à la porosité du corps fermentescible, ne contribue beaucoup à l’action de ce dernier sur le mélange détonant, car la fermen- tation d’un liquide, tel que le moût de raisin, qu’on peut re- garder comme dépourvu de pores sensibles , a produit dans le mélange détonant une diminution d'hydrogène trop peu mar- quée, pour que les résultats puissent mériter quelque confiance. On a vu (Expér. M) que le résidu de la combustion du ter- reau de la Chapelle-en-Serval ne condensait pas le mélange détonant, lorsqu'il n’était pasenveloppé de gaze ; mais qu'avec cette enveloppe, le nouet avait au bout d’un mois (à la tempé- rature de 21°) condensé 21,5 c. c. du mélange. Cette opéra- tion a été répétée en substituant au sable siliceux un caillou poli de silex, enveloppé du même poids de gaze humectée, qui est restée humide par son contact avec la boule du matras égale- ment humectée. Au bout de dix-sept jours, à la température précédente, la condensation du mélange explosif était insensi- ble; au bout d’un mois elle était de 4,5 c. c. , et au bout de deux mois elle s’est élevée à 8,7 c. c.: il y a eu destruction de 4,2 c. c: d'hydrogène, de 9,4 c. c. d’oxygène, et production de 7 SUR LES GAZ OXYGÈNE ET HYDROGÈNE. 179 c..c. d'acide carbonique. Ces observations sont doublement re- marquables, 1°parce, que leur différence montre l'effet de la porosité;: 2° parce qu’elles offrent une exception à l’influence générale du contact complet du mélange détonant avec une substance en fermentation. La faculté qu'ont en général les substances fermentescibles de ne condenser les gaz oxygène et hydrogène, que lorsqu'ils sont en contact incomplet avec elles, peut s’expliquer en admet- tant que l’affinité du carbone pour le gaz oxygène est plus grande que celle de ce dernier pour le gaz hydrogène: le car- bone, par sa submersion, est considéré comme absent relative- ment au gaz oxygène, qui se réunit seulement alors au gaz hy- drogène. 6 V. Rapport de la disparition du gaz hydrogène à celle du gaz oxygène dans la fermentation. On ne trouve au premier aperçu aucun rapport entre la des- truction du gaz hydrogène et celle du gaz oxygène, dans les opérations précédentes: leur imconstance à cet égard tient à la formation de l’acide carbonique qui n’a pas toujours la même origine. L'un des modes de cette formation est celui où l'acide ne pui- se qu’un de ses éléments (le carbone) dans le corps fermen- tescible, tandis que l’autre élément (l'oxygène) est fourni par l'atmosphère. La quantité d’eau et l'accumulation nécessaires 180 FERMENTATION { à la fermentation, qui produit la condensation du mélange ex- plosif, peuvent être telles, que la combinaison du carbone avec l'oxygène atmosphérique n’en soit point entravée; cette quan- tité d’eau, alors très-bornée , s’est rencontrée lorsque celle qui saturait le corps fermentescible agoloméré, soit le nouet, était inférieure ou peu supérieure au poids du nouet dans l’état sec, et lorsque le gaz oxygène était très-surabondant ; tel était l’état du blé, D, du terreau de bruyère, F, de la terre arable, I. Dans ces circonstances , l’origine de l'acide est déterminée, et l’on trouve, sauf les erreurs inhérentes à ce genre d'observations , que la quantité de gaz oxygène qui n’a pas été employée à for- mer l'acide s’est combinée au gaz hydrogène dans le rapport qui constitue l’eau; ainsi dans l'opération D, où l'atmosphère du blé a diminué de 29,2 c. c., et où il a détruit 19,6 c. c. d’hy- drogène, 42,6 c. c. d'oxygène, en produisant 33 c. c. d’acide carbonique, on voit qu’en retranchant des 42,6 c. c. d'oxygène consumé, l’oxygène de l'acide, il reste 9,6 c. c. d'oxygène, qui se sont combinés avec 19,6 c. c. d'hydrogène, soit avec la pro- portion qui constitue l’eau. Il en est à peu près de même pour les opérations F, I, M; elles offrent des déviations lorsque l'oxygène consumé a un autre emploi que celui de se combiner au gaz hydrogène du mélange détonant, et à la formation de l'acide carbonique. D’ailleurs les opérations doivent être termi- nées longtemps avant que tout le gaz oxygène ait été détruit. Le second mode de formation de l’acide carbonique est celui où il puise ses deux éléments dans le corps qui fermente. Cette circonstance a lieu lorsque le gaz oxygène est entièrement exclu (SIT); s’il n'intervient qu’en petite quantité, les deux forma- SUR LES GAZ OXYGÈNE ET HYDROGÈNE. 181 tions de l'acide carbonique se font simultanément, et restent indistinctes. On obtient ce résultat par la submersion qui ne permet au corps fermentescible de communiquer avec le gaz oxygène qu’au travers d’une couche notable d’eau. Il en est de même lorsque le corps, sans être submergé , peut s’imprégner d’une quantité d’eau très-supérieure à celle du poids de ce corps dans l’état sec, ou enfin lorsque l’atmosphère de la fer- mentation ne contient qu'une faible proportion d'oxygène ; tel- les ont été les circonstances des opérations B, G, H, K, dans lesquelles on ne trouve pas le rapport des disparitions des deux gaz; mais on doit présumer qu’ils se sont combinés dans la pro- portion précédente, et que l'oxygène surabondant est contenu dans l’acide carbonique que le corps organique a fourni en en- tier de sa propre substance. La raison pour laquelle la substance en fermentation avec le contact complet du gaz oxygène ne produit pas les deux princi- pes du gaz acide, s'explique en considérant qu’un corps doit s’unir plutôt à un élément en état de liberté, qu’à ce même élé- ment en état de combinaison. Dans le cas de la submersion, le gaz oxygène libre peut être considéré comme absent: le carbone ne trouvant pas alors d’antagoniste, s’unit à l'oxygène, qui est en combinaison dans le corps en fermentation (1). © (4) On voit qu'indépendamment des raisons déjà connues, le contact immédiat de l'air avec la substance qui se décompose par une fermentation lente, nuit à l'extraction de l'alcool; car son analyse, et celle de la matière sucrée qui le produit, démontrent que l'oxygène de l’acide carbonique, dégagé dans la fermen- tation, doit être fourni presque en totalité par le sucre, et avoir ainsi une source 182 FERMENTATION $.VL. Influence de quelques gaz sur la condensation du melange explosif par la fermentation. On peut comparer à plusieurs égards la condensation du mé- lange explosif par la fermentation au résultat qu’on obtient à la température atmosphérique avec quelques préparations de pla- tine, ou d’un petit nombre d’autres métaux. Jusqu'ici, leseffets ne diffèrent que par l’inflammation, soit la promptitude ou l’in- tensité de l’action, et par la production de l’acide carbonique. Pour continuer cette comparaison, j'ai recherché si quelques- uns des gaz, qu'on a fait intervenir dans l’action du platine pour la modifier, produisaient un effet analogue dans la condensa- tion par la fermentation. Les résultats que M. Faraday a obte- nus avec une lame de platine récemment décapée (1), m'ont principalement dirigé dans ces recherches , que J'ai pu beau- coup moins varier, en raison du temps qu’elles exigent. Tous mes résultats ont été obtenus avec un nouet de blé dis- posé dans un matras, de même que pour l’expérience D. Après avoir rempli ce vase d’eau, qui a été déplacée par les gaz, on a qui est obtenue en grande partie par la submersion , mais qui est incompatible avec un contact complet entre la matière sucrée et le gaz oxygène. Je parle sur- tout ici d’une fermentation lente, parce que le-dégagement rapide et abondant de l'acide carbonique s'oppose au contact de l'air. (1) Philosoph. Transact. 1834, et Bibl. univers. Sc. et arts, vol. LVIIT. SUR LES GAZ OXYGÈNE ET HYDROGÈNE. 183 extrait une petite quantité de ceux-ci au travers du mercure pour déterminer leur proportion dans le cas où elle aurait été modi- fiée par le passage au travers de l’eau. L'expérience a duré dou- ze jours, lorsque la condensation dans les 200 c. c. de gaz, que le matras contenait, ne s’est pas manifestée avant cette époque. Un terme plus éloigné eût été superflu avec le blé, parce que l'augmentation de l'acide carbonique et la disparition de l’oxy- gène s’opposaient à la condensation. Le mot de fermentation, que je parais employer ici d’une manière générale, ne se rapporte qu'aux conditions spéciales de mon opération. Les corps en fermentation doivent se compor- ter comme le platine qui sous une forme exerce sur certains gaz une action qu'il n’a pas dans un autre état. J’ai choisi pour ob- jet de comparaison le platine en lame, parce que son action, beaucoup moins énergique que dans l’état d’éponge, et surtout de précipité noir, peut être mieux comparée à l’action encore plus lente et plus faible de la fermentation. Gaz hydrogène. Un volume de mélange détonant, dans le- quel le gaz hydrogène avait été produit par la dissolution du zinc dans l'acide sulfurique, a été condensé par la fermentation après l'addition de trois volumes du même gaz hydrogène. Ilen a été de même après l'addition de trois volumes de gaz oxygè- ne, ou de trois volumes de gaz azote (1). (1) Le gaz azote a été extrait de l'air par le plomb (Mém. de la Soc. de Physi- que et d'Hist..nat. de Genève. T. NI). Le gaz azote, extrait de l’air par une pâte de fer, de soufre et d’eau, a empéché la condensation du gaz hydrogène dans le 184 FERMENTATION Le gaz hydrogène, formé par la fermentation subaquée du sei- gle, s’est comporté, comme le-gaz hydrogène précédent, dans sa condensation par la fermentation du blé. Il n’en a pas été de même du gaz hydrogène formé par la dé- composition de la vapeur d’eau avec du fer incandescent: ce gaz substitué au gaz hydrogène, employé jusqu’ici dans la compo- sition du mélange explosif, n’a point été diminué par la fermen- tation; le gaz oxygène n’a disparu que par sa conversion en acide carbonique. M. Faraday avait observé avec une lame de platine la singulière anomalie que présente ce gaz; il'avait mé- me vu qu’en ajoutant un volume de cet hydrogène à quatre vo- lumes et demi de mélange explosif ordinaire, ce dernier n’était pas condensé. J'ai obtenu à cet égard, par la fermentation, un résultat différent; un volume d’hydrogène anomal, et quatre volumes de mélange explosif ordinaire ont subi, au bout de neuf jours, par la fermentation à 11° therm., une diminution de 25,3 c. c. Dans cette abosorption, qui a commencé au bout de cinq jours, 16,6 c. c. d'hydrogène, 36,7 c. c. d’oxygène ont été détruits, et 28 c. c. d’acide carbonique ont été produits. Gaz inflammable des marais (1). Ce gaz mêlé en partie éga- mélange détonant, en admettant toujours un volume de ce dernier et trois volu- mes de gaz azote. (1) J'emploie cette expression, parce que la composition que j'ai trouvée sou- vent à ce genre de gaz, dans différentes eaux stagnantes (déduction faite des autres gaz qu'elles contiennent), n’a pas été identique , et s’est éloignée plus ou moins de celle qu'on attribue au gaz hydrogène protocarburé : 100 parties du gaz carburé que j'ai employé ici consumaient (abstraction faite de 28 parties de gaz SUR LES GAZ OXYGÈNE ET HYDROGÈNE. 185 le avec du gaz oxygène n’a subi aucune diminution , ni aucun changement par la fermentation. Il en est de même par la lame de platine. Cet hydrogène carburé doit cependant être rangé dans la classe des gaz qui ne mettent pas d’opposition à la con- densation du mélange explosif par la fermentation. Car des vo- lumes égaux d'hydrogène , d'oxygène , et de gaz des marais, ont subi, au bout de cinq jours, une diminution de 31 c. c. à la température de 18°. Le gaz des marais n’a pas été notable- ment condensé dans cette opération. Gaz oléfiant. Ce gaz, ajouté au mélange détonant, dans le rapport de 1 à 3, a empêché la condensation de ce dernier à 22° du therm.; mais elle s’est opérée à la même température, en ajoutant un volume de gaz oléfiant à quatre volumes de mélange détonant. La diminution de volume au bout de six jours était de 33,75 c. c. Le gaz oléfiant n’a pas été décom- posé. M. Faraday avait trouvé qu'il suffisait d'ajouter 1/48" de gaz oléfiant au mélange détonant, pour empêcher sa conden- sation par la lame de platine; mais le docteur W. Henry (1) a montré que cette opposition n’était pas aussi grande , quoi- qu’elle fût toujours très-remarquable. Gaz oxyde de carbone. Un volume de ce gaz, ajouté à neuf azote), 224 de gaz oxygène, en formant 105 d'acide carbonique. Il était dépourvu d'oxygène, d’après l'analyse et l'épreuve du potassium en fusion. On trouvera probablement que l’azote que j'ai regardé comme étranger à ce gaz était en par- tie essentiel à sa composition. (1) Bibl. univers. de Genève, vol. VI, p. 587, et Philosop. magazin. Nov. 1856. TOME VIII, l'° PARTIE. 24 186 FERMENTATION volumes de mélange explosif, a complétement empêché la con- densation de ce dernier par la fermentation à la température de 16°. La plus grande partie du gaz oxygène a disparu, et a été remplacée par un volume égal d’acide carbonique. L’oxyde de carbone n’a pas subi de diminution. M. Faraday a vu que ce gaz, dans des proportions semblables, met un obstacle absolu à l’action de la lame de platine; mais que la condensation s’o- père, en réduisant la proportion de oxyde de carbone à 1/18" du mélange explosif. Il trouve ainsi que le gaz oléfiant s’oppose plus que le gaz oxyde de carbone à la condensation : les ob- servations du docteur Henry démontrent le contraire. Mes ré- sultats par la fermentation s'accordent avec ceux de ce dernier chimiste. Le docteur Henry explique l'opposition que l’oxyde de car- _ bone met à la destruction du mélange explosif, en admettant que le gaz oxygène a moins d’affinité pour le gaz hydrogène que pour l’oxyde de carbone, parce que celui-ci se change dans l'opération du platine en acide carbonique; mais cette expli- cation ne paraît avoir aucune valeur pour les résultats obtenus par la fermentation, puisqu'elle n’a point modifié l’oxyde de carbone. x Le docteur Turner est porté à attribuer l’opposition précé- dente à une action mécanique par laquelle certains gaz terni- raient la surface métallique du platine. Je décrirai, dans un prochain Mémoire, des observations qui confirment en général ce genre d'explication. (raz acide carbonique. Un robe de cet acide, ajouté à quatre volumes de mélange explosif, a complétement empêché SUR LES GAZ OXYGÈNE ET HYDROGÈNE. 187 sa condensation par la fermentation à une température de 23°. Cette grande opposition a lieu lorsque l'opération est com- mencée avec cet acide; mais lorsqu'elle est disposée sans lui, et que sa présence est une conséquence de la fermentation, il met beaucoup moins d’obstacle à la condensation que dans l’opéra- tion précédente. M. Faraday a placé ce gaz dans la classe de ceux qui, tels que l’azote et l’oxygène, n’offrent pas d’opposi- tion remarquable à la destruction du mélange explosif. Cette observation peut être juste pour le platine, et ne pas s’appli- quer à l’action de la fermentation , à cause de la faculté anti- septique de l'acide. Protoxyde d'azote. Trois volumes de ce gaz, ajoutés à un volume de mélange explosif, n’ont pas empêché la condensa- tion de ce dernier. Ce mélange a diminué de 16 c. c. au bout de neuf jours, à la température de 10°. Neuf c. c. de protoxyde ont été décomposés, et ont dégagé un volume à peu près égal de gaz azote. La diminution a commencé à s’opérer au bout de cinq Jours. M. Faraday a également vu que ce protoxyde devait être classé parmi les gaz qui ne s'opposent pas à l’action de la lame de platine sur le mélange explosif. En bornant ici ce genre d'observation, on voit qu'il y a beaucoup d’analogie entre les actions de la fermentation et du platine , relativement à l'intervention de quelques gaz dans la condensation du mélange détonant, car les gaz qui tels que l'azote, l'hydrogène, l’oxygène, le protoxyde d’azote, n’ont pas empêché cette condensation par le platine, ne ont pas empé- chée par la fermentation. On fait avec des différences peu impor- tantes, le même rapprochement entre les gaz, qui tels que 188 FERMENTATION l'oxyde de carbone, et le gaz oléfiant, se distinguent par leur opposition à la condensation. L’acide carbonique qui par son antisepticité, n’agit pas sur le platine, doit être exclu de cette comparaison. © CONCLUSION. La combinaison du gaz hydrogène avec le gaz oxygène peut être faite sans inflammation, à la température atmosphé- rique, par des substances soumises à une lente fermentation. Elles opèrent ordinairement cette réunion, lorsqu'elles sont accumulées et imprégnées d’une quantité d’eau suffisante, pour interdire leur contact complet avec le gaz oxygène. Si l’on éta- blit ce contact en augmentant la surface du corps fermentesci- ble, ou en diminuant la quantité d’eau, le gaz hydrogène n’est point absorbé, et le gaz oxygène disparaît dans d’autres com- binaisons. La porosité du corps qui fermente contribue beaucoup à la destruction du mélange détonant. Plusieurs observations démontrent que le gaz hydrogène, qui disparaît par la fermentation , s’unit au gaz oxygène, dans le rapport des éléments de l’eau. La démonstration exige que le dernier gaz ne soit employé qu’à former cette eau, et tout l’a- cide carbonique qui se produit dans l'opération. Les substances fermentescibles citées dans ce Mémoire n’o- pèrent pas la combinaison des gaz oxygène et hydrogène, avant SUR LES GAZ OXYGÈNE ET HYDROGÈNE. 189 d’entrer en fermentation, ni lorsqu’elle est arrêtée par un an- üiseptique. Les terreaux et l’humus uni à différentes terres, subissent, dès qu’ils sont humectés, une lente fermentation qui leur donne la faculté d'opérer la destruction du mélange des gaz hydro- gène et oxygène. Le gaz oxyde de carbone, les gaz hydrogènes carburés , le gaz hydrogène obtenu de l’ean par du fer incandescent , n’ont pas été détruits par la fermentation, lorsqu'ils ont été substi- tués au gaz hydrogène ordinaire , dans le mélange explosif, formé de deux volumes de ce gaz , et d’un volume d’oxygène. Les gaz azote, hydrogène et oxygène, ajoutés au mélange explosif, n’opposent point d’obstacle remarquable à sa destruc- tion par un corps qui fermente, non plus qu’à celle qui est opérée dans les mêmes circonstances par une lame de platine récemment décapée. Les gaz qui tels que l’oxyde de carbone, et le gaz oléfiant , se distinguent par l’opposition qu'ils mettent à la combinaison des gaz hydrogène et oxygène par le platine, offrent aussi un grand obstacle au même résultat par la fermentation. Le protoxyde d’azote, ajouté au mélange explosif, a été en partie décomposé par la fermentation , et il ne s’est point op- posé à la combinaison des gaz hydrogène et oxygène. Les résultats précédents, et surtout ceux qui se rapportent aux terres végétales, montrent que le gaz hydrogène ne peut pas s’accumuler dans notre atmosphère. Les opérations dans lesquelles plusieurs gaz inflammables carburés ont résisté à l'action de la fermentation, avec l'intervention des gaz hydro- 190 FERMENTATION SUR LES GAZ OXYGÈNE ET HYDROGÈNE. gène et oxygène, sont trop bornées , pour faire admettre que les premiers ne puissent pas être détruits, à la température at- mosphérique , par ce procédé. Les corps qui fermentent doi- vent se comporter comme le platine, qui sous certaines formes, exerce sur ces gaz une action qu'il n’a pas dans un autre état. L'influence de l’électricité pour opérer la combinaison des gaz hydrogène et oxygène, et les observations qui font regarder ce fluide comme un des principaux moteurs de la fermentation, doivent faire présumer que cet agent, avec le concours de la porosité du corps fermentescible, a produit les nouveaux résul- tats que la fermentation nous a présentés. RECHERCHES SUR LES PROPRIÉTÉS DES COURANTS MAGNÉTO- ELECTRIQUES . PAR M. le Prof. Aug. De La Rive. (Mémoire lu à la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève, le 16 Avril 1837.) Les courants magnéto-électriques sont les courants électri- ques qu'on développe par l'influence d’un aimant dans un fil de métal; ils traversent par conséquent tout conducteur qui réunit les deux bouts de ce fil. Ces courants sont instantanés , et il y en a toujours deux dirigés en sens contraires qui se suc- cèdent l’un à l’autre lorsqu'on approche et qu’on éloigne al- ternativement l’aimant du fil métallique. On peut ainsi, en continuant ce mouvement alternatif, développer une suite non interrompue de courants instantanés dirigés alternativement en sens contraires. En étudiant les propriétés de ces courants, je suis parvenu à quelques résultats quime paraissent nouveaux, et qui peuvent jeter peut-être quelque lueur sur la nature même de l'électricité , ou tout au moins sur le mode d’action 192 RECHERCHES de ce puissant agent. C’est ce qui fait que je me décide à les publier , quoiqu'ils fassent partie d’un travail plus complet sur l'électricité , qui n’est pas encore complétement achevé. $ 1. Coup d'œil général sur les courants magnéto-électriques. L'appareil au moyen duquel j'ai obtenu les courants ma- gnéto-électriques qui font le sujet de ce Mémoire , a été con- struit à Londres en 1834; il consiste essentiellement en deux ar- mures de fer doux qui , entourées chacune d’un fil de métal recouvert de soie, viennent, par l'effet d’un mouvement de rotation qu’on leur imprime au moyen d’une manivelle fixée à un axe, passer successivement devant les pôles d’un fort aimant. À chaque passage des armures devant les pô- les, correspondent, dans les fils métalliques dont elles sont en- veloppées , deux courants instantanés et contraires; l’un a lieu quand l’armure arrive devant le pôle, l’autre quand elle le quitte. Les bouts des fils sont unis deux à deux, de façon à ne présenter que deux extrémités, auxquelles on fixe le conducteur à travers lequel on veut faire passer la succession des courants magnéto-électriques. Un compteur, que j'ai adapté à l'appareil, en permettant de compter combien de fois, dans un temps donné, les armures ont passé devant les pôles, indique aussi combien, dans ce même temps, il y a eu de courants instantanés et con- traires qui se sont succédé. Les courants magnéto-électriques ont toutes les proprié- tés des courants électriques ordinaires : ils agissent sur l’ai- guille aimantée, ils développent de la chaleur, et peuvent SUR LES COURANTS MAGNÉTO-ÉLECTRIQUES. 193 faire rougir des fils fins de métal; ils décomposent l’eau et les corps composés ; ils produisent des effets physiologiques remar- quables. Dans la décomposition des corps, les éléments ne sont pas isolés comme ils le sont par les courants voltaïques ; cela vient de ce que chacun des bouts du fil dans lequel le cou- rant magnéto-électrique est développé, sert alternativement de pôle positif et de pôle négatif. On peut, par un artifice, faire dis- paraître l’un des deux courants alternativement contraires , de manière à n’avoir qu’une suite de courants tous dirigés dans le même sens ; mais ils perdent alors une grande partie de leur énergie et quelques-unes de leurs propriétés les plus re- marquables. Toutes les expériences que renferme ce Mémoire ont été faites avec les courants alternativement contraires, tels qu'ils sont produits par l’appareil que nous avons décrit plus haut. En donnant à cet appareil un mouvement de rotation plus ou moins rapide, on est bientôt frappé de l'influence qu’exerce sur les propriétés diverses des courants magnéto- électriques, la vitesse avec laquelle ces courants se succèdent les uns aux autres. Pour mesurer leur intensité calorifique, je me suis servi du thermomètre métallique de Bréguet, disposé, comme je l'ai indiqué dans un précédent Mémoire (1), de fa- çon que son hélice puisse être mise dans le circuit; l’hélice, en s’échauffant, fait parcourir à une aiguille autour d’une division circulaire, des degrés qui correspondent aux degrés centigrades (4) Mémoires de la Société de Phys. et d'Hist. nat. T.VII, p. 486. TOME VIII, 1'° PARTIE. 25 194 RECHERCHES d’un thermomètre ordinaire. —Quant aux effets chimiques, j'ai fait usage, pour les mesurer, d’un appareil que j'ai aussi décrit dans le Mémoire que j'ai cité plus haut, et au moyen duquel on peut apprécier, avec la plus grande exactitude , la plus pe- tite quantité de gaz produite dans un temps donné. Les deux tableaux qui suivent indiquent, le premier, les degrés de chaleur correspondant à un certain nombre de cou- rants magnéto-électriques qui se succèdent dans un temps donné ; le second, le temps nécessaire pour développer la même quan- tité de gaz au moyen de courants magnéto-électriques se suc- cédant plus ou moins rapidement, le nombre total des courants nécessaires, dans chaque cas, pour produire cette même quan- tité de gaz, et le nombre de ces courants par seconde, soit la vitesse avec laquelle ils se succèdent. Nombre des courants magnéto- Degrés correspondants de température électriques par seconde. de l’hélice métallique. 2 19 4 12° 6 320 8 AT° 9 520 TE ge 45 69° 18 90° 20 1000 22 104e 26 1210 30 126° 35 1520 SUR LES COURANTS MAGNÉTO-ÉLECTRIQUES. 195 Temps nécessaire pour Nombre total des cou- Nombre des courants développer une même rants nécessaires pour dé- parseconde danschacune quantité de gaz (30 divi- velopper cette quantité de des expériences. sions de l’appareil gaz. 8”1f2 400 47 9" 1/2 488 51 10” 442 41 10” 1/2 441 42 411712 393 34 427 396 35 157 393 30 16" 1/2 452 27 AIT 424 25 49” 1/2 468 24 35! 679 : 10 45"1/2 740 9 75" 1050 7 Il résulte des tableaux qui précèdent, que, quant aux décom- positions chimiques, d'effet individuel de chaque courant ma- gnéto-électrique dépend de la vitesse avec laquelle ces courants se succèdent les uns aux autres, et qu’ils atteignent leur plus grande énergie quand il y en a environ 30 à 34 par seconde: il n’en faut alors que 393 pour développer une certaine quantité de gaz. À partir de cette limite, soit qu’on augmente, soit qu’on diminue la vitesse avec laquelle les courants magnéto-élec- triques se succèdent les uns aux autres, ils perdent de leur in- tensité, car il en faut un plus grand nombre pour produire le même effet chimique: 400, quandil y en a 47 par seconde; 488," quand il y en a 51; 424, quand il y en a 25; 679, quandil y en à 10; 1050, quand il y en a 7, etc. Toutefois, il faut remar- 196 RECHERCHES à quer qu’à partir de la limite à laquelle a lieu le maximum d’effet, il n’y a pas une régularité parfaite dans la diminution graduelle d'intensité qu'éprouvent les courants à mesure que la vitesse avec laquelle ils se succèdent augmente ou diminue. Quant aux effets calorifiques, il n’y a pas de limite; les cou- rants qui se succèdent avec le plus de rapidité, sont ceux qui ont le plus d'intensité calorifique; mais il y a ici une cause nouvelle qui fait que cette vitesse doit influer sur l’énergie de la chaleur développée, c’est que la durée du refroidissement est d'autant moindre, que la vitesse est plus grande, et que, en supposant que l’action individuelle des courants restât constamment la même, le même nombre de ces courants produirait nécessaire- ment un effet calorifique d’autant plus fort, qu’ils agiraient dans un temps plus court. Toutefois, cette cause est loin de suffire pour expliquer la grande augmentation de chaleur qui accompagne l'accroissement de la vitesse avec laquelle les cou- rants se succèdent; elle peut seulement peut-être expliquer pourquoi on ne trouve pas de limite avec les effets calorifiques comme avec les effets chimiques. La vitesse avec laquelle les courants magnéto-électriques se succèdent, se fait aussi sentir sur leurs propriétés électro-dyna- miques, et sur leurs effets physiologiques. Quand on sert soi- même de conducteur à ces courants, en tenant dans chacune des mains les extrémités des fils dans lesquels ils sont dévelop- pés, On éprouve, à mesure que la vitesse augmente , d’abord dans le poignet , puis aux coudes, et enfin jusqu'aux épaules , des commotions qui finissent par devenir d'autant plus insup- portables, que par l’effet d’une crispation nerveuse, on est SUR LES COURANTS MAGNÉTO-ÉLECTRIQUES. 197 presque dans l'impossibilité de détacher ses mains des conduc- teurs, et que pour être délivré de cette espèce de torture, il faut que les courants cessent d’être produits. Je n’ai pas remar- qué qu’on éprouvât des secousses dans d’autres parties du corps que celles qui ont été indiquées plus haut, sauf dans une expé- rience où appliquant les extrémités des deux conducteurs aux deux tempes , je ressentis au milieu du front une impression très- pénible , dont l’effet ne disparut complétement qu’au bout de quelques heures. Les grenouilles, exposées à l’action de ces cou- rants, éprouvent des commotions violentes et non-interrompues; on voit, au bout de peu d’instans, leur sang noircir d’une ma- nière très-prononcée. On ne peut s’empêcher d’être surpris en voyant des courants, développés entièrement dans des fils métalliques, produire des effets physiologiques aussi prononcés , d’autant plus que la vive étincelle qui jaillit à la surface du mercure, destiné au besoin à établir la communication entre les extrémités des fils où cir- culent ces courants , indique qu’il n’y en a qu’une bien petite portion qui traverse le corps animal placé sur leur route. Il pa- raît que la puissance de ces courants est due essentiellement à leur discontinuité , car on sait que lorsqu'un courant agit d’une manière continue , quelle que soit son intensité, l'animal soumis à son action n’éprouve de commotion qu'au moment où cette action commence ou à l'instant qu’elle cesse. De plus on peut obtenir le même effet en rendant discontinu, au moyen d’un artifice très-simple , le courant développé par un simple éle- ment voltaïque. Remarquons en passant, que l’emploi, comme moyen médical, des courants discontinus, et en particulier des 198 RECHERCHES courants magnéto-électriques, si faciles et si commodes à dé- velopper, pourrait présenter des ressources d’excitation bien plus vives et par conséquent, dans certains cas, des moyens de guérison bien plus efficaces que l’emploi de l'électricité ordi- naire des machines ou de la pile. Ce qu’il y a de certain, c’est que la sensation que ces courants font éprouver aux personnes qui les font passer à travers quelque membre malade, est bien plus forte et bien plus soutenue que celle qui résulte de l’action du courant d’une forte batterie voltaïque. Je terminerai cette étude générale des courants magnéto- électriques, en faisant remarquer qu’on peut, jusqu’à un certain point, expliquer l’influence de la vitesse sur l'intensité de ces courants, en supposant que les deux principes électriques, chassés par l’action de l’aimant aux deux bouts du fil sou- mis à cette influence , n’ont pas le temps de se neutraliser par l'intermédiaire de ce fil lui-même, et sont obligés de traverser en plus grande proportion le conducteur qui en réunit les deux extrémités. Ce qui semblerait donner du poids à cette conjecture, c'est que plus le conducteur à traverser est imparfait, plus il est avantageux d'employer, pour y développer les courants ma- gnéto-électriques, des fils longs, et à travers lesquels la réunion immédiate des deux principes électriques ne puisse avoir lieu que difficilement. Parmi les faits qui se rapportent à cette partie du sujet, iken est un que je signalerai, et qui est curieux par lui-même. J’ai remarqué que toutes les fois que le conducteur qui réunit les deux bouts du fil dans lequel les courants sont développés, est un conducteur imparfait, tel qu’un liquide qui est décomposé, SUR LES COURANTS MAGNÉTO-ÉLECTRIQUES. 199 ou un fil métallique assez fin pour s’échauffer, les armures de fer doux sont fortement attirées par les pôles de l’aimant, lors- que, par l'effet du mouvement de rotation qu’on leur imprime, elles passent devant eux; cette attraction cesse complétement dès que le conducteur en question est parfait, tel qu’un gros fil de cuivre d’une petite longueur. Cet effet provient-il de ce que le courant, produit par l’aimantation du fer doux, réagit à son tour sur ce fer, pour lui imprimer un magnétisme contraire , et par conséquent détruire l'effet attractif du premier? Dans ce cas on conçoit que le magnétisme contraire devra être d’autant plus prononcé, que le courant instantané qui le produitsera plus intense et par conséquent qu’il traversera de meilleurs conduc- teurs. Le fait que je viens de citer semble aussi indiquer que, lors- que le courant peut librement s'établir, le magnétisme qu’ac- quiert momentanément le fer doux disparaît et se transforme complétement en électricité. Ce point mérite une étude plus approfondie; j'y reviendrai incessamment. Les phénomènes de ce genre ne me paraissent pas encore bien faciles à expliquer ; en effet, les théories reçues jusqu’à ce jour ne me semblent pas rendre compte d’une manière bien satisfaisante encore, de la transformation de l'électricité en ma- gnétisme et du magnétisme en électricité, et en général de tous les phénomènes magnéto-électriques, dont la production dépend du mouvement et dont la première découverte est due à M. Arago. Je passe maintenant à l’exposition des effets des courants ma- gnéto-électriques ; je me borne seulement à remarquer encore que, afin de rendre les expériences comparables, jai adopté une 200 RECHERCHES vitesse constamment la même et telle, qu’il y avait 27 courants alternativement contraires par seconde; toutes les fois que je m'en suis écarté J'ai eu soin de l’indiquer. $ ». Passage du courant magnéto-électrique à travers les conducteurs métalliques. La résistance qu'éprouvent les courants magnéto-électriques quand on diminue l’épaisseur et qu’on augmente la longueur des fils métalliques qui les conduisent, est considérable. Un fil d’argent très-fin long de 15 centimètres , laissait passer le cou- rant magnéto-électrique avec assez de facilité, pour que ce cou- rant pût élever de 70° l’hélice du thermomètre métallique pla- cée dans le circuit. Lorsqu'on donnait au fil une longueur de 37 pieds, l’hélice ne s’échauffait plus, par l'effet du courant, que de 10°. En traversant le fil d’un galvanomètre dont il faisait dé- vier aiguille de 80°, le courant s’affaiblissait assez pour n’exer- cer aucune action ni sur l’hélice métallique ni sur l'aiguille d’un autre galvanomètre dont le fil était plus gros que celui du pre- mier, et qui était placé, comme l’hélice, dans le circuit que tra- versait le courant. Quand on ne laissait dans le circuit que ce dernier galvanomètre et l'hélice, l'aiguille du galvanomètre dé- viait de 75° et l’hélice se réchauffait de 47°. J'ai eu l’occasion, à Londres, de faire passer le courant ma- gnéto-électrique à travers un fil de cuivre long de 14 milles et de 3 millimètres de diamètre environ ; ce long conducteur ne transmettait pas la moindre partie du courant ; réduit même à SUR LES COURANTS MAGNÉTO-ÉLECTRIQUES. 201 une longueur d’un mille, il ne laissait pas mieux passer le cou- rant, tandis que le courant d’une pile était transmis dans les mê- mes circonstances. Ainsi les courants magnéto-électriques éprouvent, de la part des conducteurs homogènes, une résistance qui croît rapidement avec leur longueur. Mais ce qu’il y a de curieux, c’est que, lorsque le conducteur est hétérogène au lieu d’être homogène, la résistance diminue. Trois fils métalliques d’un millimètre de diamètre et d’un mètre de longueur, lun de cuivre, autre de platine, le troisième de fer, ont été successivement placés sur la route du courant, et lui ont permis d’élever la température de lhélice métallique placée aussi dans le cireuit, le fil de cuivre de 87° , celui de platine de 73°, celui de fer de 70°. En traversant un conducteur de même longueur totale, c’est-à-dire d’un mètre, mais formé de deux fils attachés bout à bout, l’un de cuivre, l’autre de fer, le courant a donné 75° ; en mettant les uns à la suite des autres 4 bouts alternativement cuivre et fer, mais toujours de même longueur totale, le courant a donné 76° ; il a donné 77° lorsque le conducteur a été composé de 8 bouts alter- nativement cuivre et fer. Dans tous les cas, la longueur totale du conducteur était la même, et les fils de cuivre et de fer avaient tous le même diamètre d’un millimètre. C’est probablement à la circonstance que les courants magnéto-électriques sont com- posés de courants discontinus etalternativement contraires, qu'est due leur préférence pour les conducteurs hétérogènes; tandis queles courants voltaïiques etthermo-électriques continus et tou- jours dirigés dans le même sens, traversent avec bien plus de facilité les conducteurs homogènes. TOME VIII 1° PARTIE. 26 202 RECHERCHES La chaleur diminue considérablement la conductibilité des métaux pour les courants magnéto-électriques comme pour les autres. Le courant transmis à travers le fil de platine d’une lampe aphlogistique, développait 5° de moins de chaleur dans l’hélice du thermomètre métallique, quand le fil de platine était incandescent que lorsqu'il était froid. $ 3. Passage du courant magnéto-électrique à travers les conducteurs liquides. Pour apprécier la résistance que les courants magnéto-électri- ques éprouvent dans leur passage au travers des conducteurs liquides, j'ai placé dans le circuit l’hélice du thermomètre mé- tallique et le fil d’un galvanomètre ; en outre, j'ai toujours eu soin de mettre les liquides dans des capsules rectangulaires plus ou moins larges et plus ou moins longues, et d'établir la com- munication entre ces liquides et le reste du circuit, au moyen de lames de platine d’une surface égale à la portion du liquide dans lequel elles plongeaient. C’est en agissant ainsi que j'ai obtenu les résultats contenus dans le tableau suivant ; résultats qui m'ont conduit à reconnaître que les liquides possèdent le même degré de conductibilité relative pour les courants magnéto-élec- triques, que pour les courants voltaïiques, mais que leur con- ductibilité absolue est bien moindre et est bien plus influencée par des changements dans leur étendue. En mettant successivement et dans une même auge où plon- geaient deux lames de platine maintenues constamment à la mé- SUR LES COURANTS MAGNÉTO-ÉLECTRIQUES. 203 me distance, de l’acide nitrique plus ou moins étendu d’eau, on a obtenu les résultats suivants : Acide nitrique pur concentré 47° 4 vol. ac.-nit. étendu d’ 4 vol. d’eau, 19° 4 vol. ac.-nit. € de? vol. d’eau, 17° 4 vol. ac.-nit. « de 3 vol. d’eau, 13° 4 vol. ac.-nit. « de 4 vol. d’eau, 12 En faisant varier la distance des deux lames de platine, soit la longueur du conducteur liquide qui était en commencant de 4 pouces, on a chtenu : 49 Dans l'acide nitrique pur, Distance totale, 43° 1/2 de la distance, 18° 1/4 de la distance, 150 1/8 de la distance, 280 1/16 de la distance, 35° 2° Dans une solution de À vol. d'acide nitrique et 1 vol. d'eau. Distance totale, 47° 1/2 250 4/4 30° 1/8 35° 1/16 40° J’ai pris ensuite une capsule plus large et plus longue, et j’ai toujours eu soin de mettre la solution liquide dans le courant au moyen de lames de platine aussi larges que la section du li- quide ; mais J'ai placé successivement dans la capsule de l’acide sulfurique étendu de deux fois son volume d’eau, de l'acide ni- 204 RECHERCHES trique et de l'acide hydro-chlorique, et j'ai fait varier pour chacun de ces liquides la distance des lames de platine soit des réophores : Distance des 2 lames Dégrés du thermomètre métallique. de platine. ET Ac. sulf. Ac. nit. Ac. hydro-chl. 12 1. 450 150 450 60 190 18° 19° 48 990 200 950 36 240 930 980 24 32° 280 55° 42 4920 38° 47e 6 D20 20 58° 5 60° 59° 629 1 67° 65° 68° Les différences de conductibilité de ces trois solutions sont très-lésères, et l'influence de la longueur du conducteur liquide, qui est très-grande pour chacune, est la même à peu près pour les trois. Si elle est un peu plus sensible pour l’acide hydro- chlorique, cela tient très-probablement à ce que les lames de platine finissent par être un peu attaquées par le chlore que le courant dégage, et conduisent ainsi le courant dans le liquide, d'autant mieux qu’elles l’ont déjà conduit plus longtemps. Ce qui prouve que c’est bien à cette circonstance qu'est due cette différence, c’est que, si après avoir rapproché les lames dans l'acide hydro-chlorique jusqu’à 1 1. de distance, on continue l’ex- périence en les éloignant de nouveau, on trouve pour les mêmes distances un courant plus fort qu'au commencement ; ainsi à SUR LES COURANTS MAGNÉTO-ÉLECTRIQUES. 205 24 1. on obtient 37° au lieu de 33°, à 6o 1. 22° au lieu de 19°, à 72 L. 21° au lieu de 15°.— Avec les deux autres solutions on retrouve au contraire, pour les mêmes distances, les mêmes de- grés qu’on avait trouvés en commencant. Je n’essaierai pas de chercher dans les tableaux qui précèdent la loi suivant laquelle l'intensité du courant augmente à mesure que la distance diminue ; cette loi en effet est liée, ainsi que l’ont montré les beaux travaux de MM. Ohm et Fechner, avec la conductibilité de tout le circuit que le courant parcourt, et par conséquent dans ce cas, avec celle du fil métallique dans le- quel il est développé et de l’hélice métallique qu’il traverse; nous ne pourrions donc trouver, dans les nombres que renferment les tableaux qui précèdent, aucune loi générale. Je me bornerai seulement à faire remarquer, que l'influence de la longueur des conducteurs liquides est beaucoup plus grande pour les courants magnéto-électriques que pour les courants voltaïques, tandis que la différence d’effet qui résulte pour ces deux espèces de cou- rant, de la substitution d’un conducteur liquide très-court, à un conducteur métallique, est beaucoup moins sensible pour les premiers que pour les seconds. Ainsi une pile de 80 couples d’un pouce carré de surface, donnait 80° au thermomètre métallique, sans liquide interposé ; et en faisant passer son courant à travers de l’acide nitrique étendu légèrement, elle ne produisait plus que 15° si les lames de platine étaient à 1 1. de distance, et 12° si elles étaient à 72 1. Le courant magnéto-électrique donnait aussi 80° au thermo- mètre métallique sans liquide interposé, et, avec l’acide nitrique 206 RECHERCHES légèrement étendu , 65° si les lames étaient à 1 1. de distance, et 15° si elles étaient à 92 1. Le courant d’une pile de 30 couples semblables aux précé- dents, mais fortement chargée, développait 180° de chaleur sans conducteur liquide; il n’en développait plus que 60° quand il traversait la couche d’acide nitrique d’une ligne d’é- paisseur, 52° si la couche avait 36 lig., et 42° si elle avait 72 lig. Enfin une pile de 6 couples, chargée encore plus fortement , pouvait sans conducteur liquide, développer 300° de cha- leur, et n’en donnait plus que 15° quand on mettait dans son circuit de l’acide nitrique, quelle que fût la distance des deux la- mes de platine qui transmettaient le courant dans cet acide. Il résulte évidemment des expériences qui précèdent, que la perte d’intensité qu'éprouvent les courants voltaiques quand ils traversent de bons conducteurs liquides, a lieu presque totale- ment, ainsi que je l'ai fait voir il y a plusieurs années , dans leur passage du conducteur métallique au conducteur liquide, et réciproquement, et non dans leur trajet à travers le liquide lui-même, trajet qui peut être plus ou moins long sans qu’il en résulte une grande différence dans cette intensité. IL n’en est plus de même pour les courants magnéto-électriques; la dimi- nution d'intensité qui résulte pour eux, de leur passage du con- ducteur métallique au conducteur liquide, paraît être presque nulle, tandis que celle qu’ils éprouvent par un trajet plus long à travers le conducteur liquide, est considérable. Le résultat qui précède doit nous faire présumer que les cou- rants magnéto-électriques ne doivent pas éprouver, comme les courants continus (voltaïques et thermo-électriques), des dimi- SUR LES COURANTS MAGNÉTO-ÉLECTRIQUES. 207 nutions considérables d'intensité, quand on se borne à interpo- ser des diaphragmes métalliques dans leur trajet à travers des conducteurs liquides, sans changer la longueur de ce trajet. En effet, l’expérience démontre qu’ils n’éprouvent aucune perte dans ce cas, pourvu que les diaphragmes métalliques interpo- sés aient une étendue égale à celle de la section du nue dans lequel ils sont places. J'ai fait sur ce point particulier quelques expériences que je vais rapporter. J’ai pris deux capsules de verre de même lar- geur qu’une autre capsule d’une longueur exactement double, je les ai remplies toutes les trois de la même solution acide, et j'ai mis séparément et successivement dans le circuit la plus lon- gue, puis les deux plus courtes, unies bout à bout par un arc de platine; j'ai observé dans les deux cas, soit au moyen du thermomètre métallique, soit au moyen du galvanomètre ma- gnétique , le même degré d'intensité pour le courant, savoir 10° avec le premier, 32° avec le second. Le courant avait dans les deux cas le même trajet à faire à travers le liquide, mais il avait dans l’un et non dans l’autre, un diaphragme de platine à traverser, circonstance qui n’a nullement modifié son in- tensité. En placant plusieurs diaphragmes successifs dans le liquide, on obtient des résultats semblables aux précédents : il faut seu- lement avoir soin que le trajet du courant à travers le conduc- teur liquide reste constant; car autrement si le courant s’affai- blit, ce n’est plus à l'effet des diaphragmes , mais seulement à l'effet d’une augmentation d’étendue dans le trajet liquide, qu’il faut attribuer cette dimmution d’intensité. Ainsi trois verres 208 RECHERCHES remplis d'acide nitrique, étendu de la moitié de son volume d'eau, et réunis par des arcs de platine, ont réduit à 40° l’in- tensité calorifique d’un courant qui, lorsqu'il ne traversait que deux des verres, avait une intensité de 54°, et une intensité de 86° lorsqu'il n’en traversait qu’un. Mais le trajet liquide qui était de 6 lignes d'épaisseur dans le premier cas, n’était que de 4 lignes dans le second, et de 2 lignes dans le troisième ; et c’est à cette seule circonstance, et non aux alternatives de conduc- _teurs métalliques et liquides, qu’est due la variation dans l'effet calorifique. En effet , si l’on compare la diminution d’intensité qu'a éprouvée le courant électrique dans cette expérience, par le fait de deux et de trois conducteurs discontinus, substitués à un seul, avec celle qu’il éprouvait dans les expériences précé- dentes par le seul fait d’une augmentation dans la longueur d’un trajet liquide continu, on en conclut que la discontinuité des premiers, soit la présence des diaphragmes , n’exerce aucune influence ni dans un sens ni dans un autre, sur l’intensité du courant. Il y a plus: si l’on augmente la vitesse de rotation de l’ap- pareil magnéto-électrique, et par conséquent la rapidité avec laquelle les courants se succèdent, on trouve que deux lames de platine d’un pouce carré de surface, plongées à deux lignes de distance l’une de l’autre dans l'acide nitrique, étendu de la moi- tié de son volume d’eau, conduisent les courants aussi bien qu’un conducteur tout métallique , tel qu’un fil de cuivre ; et que la diminution d’intensité qui résulte de l’addition d’un second , puis d’un troisième verre, remplis de la même solution , et réunis les uns aux autres par des arcs de platine semblables, est Ta SUR LES COURANTS MAGNÉTO-ÉLECTRIQUES. 209 beaucoup moindre que celle qui avait lieu, lorsque la vitesse de rotation de la machine était moindre. Aïnsi quand la machine développait 40 courants par seconde , on obtenait 120° avec un seul verre, au lieu de 86° qu’on obtenait quand il n’y avait que 27 courants. Avec 2 verres, la machine développant 34 courants par seconde, on obtenait 111°; on obtenait 69° avec 3 verres : dans ce dernier cas il n’y avait que 30 courants par seconde. Voici encore une autre expérience qui montre l'influence de la nature et de l’étendue du liquide sur l'intensité du courant transmis, en même temps qu'elle fait voir que les changements de conducteurs ne produisent pas à cet égard d’effet sensible. Six verres semblables ont été remplis, trois d’acide nitrique, trois d’une dissolution de sulfate d’ammoniaque (solution saline très-conductrice) ; ces six verres étaient réunis les uns aux au- tres par des arcs de platine, parfaitement semblables à tous égards. Le courant transmis à travers les six verres placés à la suite les uns des autres, dans un ordre quelconque, n’élevait constamment que de 5° l’hélice métallique. Les trois verres remplis d'acide nitrique, mis seuls dans le circuit, donnaient 18°, deux donnaient 33°, un seul 45°. Les trois verres remplis de la dissolution de sulfate d’ammoniaque donnaient 0°, deux donnaient 18°, et un seul 33°. Si l’on remplace dans le circuit magnéto-électrique le galvanomètre calorifique par le galvano- mètre chimique , on trouve que, pour développer 30 mesures de gaz, en donnant à l’appareil une vitesse telle qu’il y ait 48 courants alternativement contraires par seconde, il faut : TOME VIII, 1'° PARTIE. 27 210 RECHERCHES avec O diaphragmes 42” soit 576 courants. 1 18” 864 2 26” 1248 3 34" 1652. Avec une vitesse telle qu’il y ait 40 courants alternative- ment contraires par seconde, il faut, pour développer toujours 30 mesures de gaz : ù avec O diaphragmes 40” soit. 400 courants. 1 20 ” 800 2 26 ” 1040 5 54" 1560. La solution liquide interposée entre les diaphragmes était, dans les deux cas également, un mélange en volume égal d’acide nitrique et d’eau. Il résulte de ces expériences et d’un grand nombre d’autres semblables, dont je ne parle pas ici, pour ne pas allonger ce Mémoire , que les courants magnéto-électriques ne sont nullement affectés quant à leur intensité, par leur passage à travers un diaphragme métallique de même dimension que la section du liquide dans lequel ils se propagent ; et que l’é- tendue seule du liquide peut exercer à cet égard une influence qui est d’autant plus considérable, que les courants en question se succèdent moins rapidement les uns aux autres. SUR LES COURANTS MAGNÉTO-ÉLECTRIQUES. 211 & 4. Influence de l'étendue et de la forme du conducteur métallique qui sert à transmettre les courants dans le liquide. J'avais observé plusieurs fois dans les expériences précéden- tes que, en plongeant des lames de platine de 4 à 8 centimè- tres carrés dans le liquide conducteur, pour y transmettre le courant, je n’obtenais que peu ou point de gaz sur leur surface ; le dégagement de gaz devenait au contraire abondant lorsque, toutes les autres circonstances restant les mêmes, je substituais aux premières lames des lames plus étroites, ou encore mieux de simples fils. Pour étudier ce phénomène, je mis dans le cir- cuit des solutions acides à différents degrés de concentration , d’une part au moyen d’une lame de platine que je pouvais plonger plus ou moins dans le liquide, d'autre part au moyen d’un fil de platine que j'avais la possibilité d’entourer d’un tube fermé par le haut, de manière à pouvoir recueillir tout le gaz dégagé à sa surface. J’avais soin de maintenir la lame et le fil à la même distance l’un de l’autre dans le liquide conducteur. L’hélice du thermomètre métallique était aussi dans le circuit. Les expériences qui suivent montrent que, à mesure que j'enfoncais davantage la lame dans le liquide, la quantité du gaz dégagé à sa surface diminuait, tandis que le dégagement-du gaz sur le fil et l'élévation de température de l’hélice augmen- taient. Mais lorsque l'étendue de la surface de contact entre la lame et le liquide était devenue telle, qu’il n’y avait plus de dé- veloppement de gaz sur cette lame, on se trouvait aussi avoir 212 RECHERCHES atteint la limite d'augmentation dans l'effet calorifique et dans le dégagement du gaz sur le fil. Lors même qu’on enfoncait en- core plus la lame, on w’obtenait ni plus de chaleur dans lhé- lice, ni plus de gaz sur le fil. Le résultat fut constamment le même avec une solution conductrice quelconque; le degré d’en- foncement auquel se manifestait la limite variait seulement avec la nature de la solution. Nous remarquerons aussi que lorsque le fil était entouré du tube destiné à recueillir le gaz, linten- sité absolue de tous les effets était moindre , à cause de la gène qu'éprouvaient les courants dans la partie du liquide con- ducteur enfermée dans le tube au milieu duquel était le fil. PREMIÈRE EXPÉRIENCE. Mélange de 4 parties en volume d’eau disüllée, et de 1 d’acide nitrique, dans un verre de 2 pouces 6 lignes de diamè- tre, sur 4 pouces de profondeur ; lame de platine carrée de 2 pouces de côté, placée au centre du verre, et plus ou moins enfoncée; fil de platine de 1/2 ligne de diamètre , plongé près de la circonférence du verre, et traversant le liquide dans toute sa profondeur, sans être entouré du tube. Degré d’enfoncement Température Production de gaz de la lame. de l’hélice. sur la lame. 4/2 ligne soit 42 I. carrées de surface 26° Abondante. LT 24.1. c. 51° Idem. LE 48 I. c. 57° Plus faible. Sal. 72 A5, c. 40° Très-faible. 4 1. 96 I. c. 420 Quelques bulles de gaz. 6 1. 444 1. c. 449 à 45° A peu près nulle. 9.1 216.,F..c:- 450 Nulle. 12 1 288 I. c. 450 Idem. 24 1 576 1. €. 459 Idem. SUR LES COURANTS MAGNÉTO-ÉLECTRIQUES. 213 SECONDE. EXPÉRIENCE. Mêmes conditions que pour la première expérience, sauf que le fil de platine était entouré d’un tube destiné à recueillir le gaz dégagé. Degré d’enfoncement Température Quantité de gaz dégagé de la lame. de l'hélice, autour du fil en dixièmes de pouce cube. 1/2 ligne soit 12 L. carrées 150 2 .1/2 : lyai 4 24 |. c. 170 5 5 1. TL. c. 20° 5 12 6 I. 1424 |. GC. (n'ya plus de gaz sur la lame.) 200 4 12.1. 288 1. c. 200 4 24 1. 576 I. c. 20° 4 TROISIÈME EXPÉRIENCE. Mèmes conditions que pour les précédentes, sauf que la so- lution était un: mélange de 4 parties en volume d’acide sulfu- rique, et de 1 d’eau distillée. Dégré d’enfoncement Température Quantité de gaz dégagé de la lame. de Phélice. autour du fil en dixièmes de pouce cube. 1/2 ligne (gaz sur la lame.) 180 1 1/2 3 (idem.) 490 2 21 (idem.) 240 5 5 |. (encore un peu de gaz.) 250 5 1/2 6 I. … (point de gaz.) 250 5 1/2 42, 1. (idem.) 250 5 5/4 24 1. (idem.) 250 4 Dans toutes ces expériences le mélange gazeux développé au- 214 RECHERCHES tour du fil et recueilli dans le tube, a détoné sans laisser de résidu ; preuve qu’il était un mélange d’hydrogène et d’oxy- gène, dans les proportions qui forment l’eau. J’ai ensuite substitué au fil de platine une seconde lame du même métal; cette lame avait 11 lignes de largeur; en l’enfon- çant dans le liquide de 4 lignes, ce qui faisait une surface totale de contact de 88 lignes carrées (en tenant compte des deux fa- ces), on n’avait plus de dégagement de gaz, et l’hélice métalli- que indiquait une température .de 46°. La grande plaque de platine plongeait dans le liquide complétement, c’est-à-dire qu’elle était enfoncée de 24 lignes. On se servit également comme liquides conducteurs, des mêmes solutions acides dont on avait fait usage dans les précédentes expériences. Les résultats que nous venons de rapporter ont ceci de re- marquable, qu’ils nous montrent l'existence d’un courant qui, assez fort pour produire malgré son trajet à travers un liquide une élévation de température de 46° dans l’hélice métallique, est incapable de décomposer ce liquide, quoiqu'il sufliseen géné- ral d’un courant bien plus faible pour décomposer une solution d'acide sulfurique, et surtout d’acide nitrique. Ce qui affaiblit et même fait cesser ici ce pouvoir décomposant du courant, c’est l'augmentation des surfaces de contact entre les lames métalli- ques qui le conduisent, et le liquide qu’il est appelé à traverser, circonstance qui, au contraire, accroît son intensité calorifique, et qui, lorsqu'il s’agit de courants voltaïques, accroît aussi leur intensité chimique. Cette différence n’est pas la seule qui dis- tingue à cet égard les courants voltaïques des courants magnéto- électriques. Ces derniers présentent une limite dans l’accrois- SUR LES COURANTS MAGNÉTO-ÉLECTRIQUES. 215 sement de leur intensité calorifique, limite qui résulte pour eux d’une augmentation d’étendue dans la surface de contact des conducteurs métalliques et du conducteur liquide; c’est ce qu’on peut voir dans les tableaux qui précèdent. Au moment où ces surfaces de contact sont devenues telles, qu'on n’y peut plus observer de dégagement de gaz, le courant a atteint son maxi- mum d'intensité calorifique ; on a beau les augmenter, on ne diminue pas, il est vrai, cette intensité, mais on ne l’accroît pas. IL y a plus; si l’on se borne à augmenter la surface de con- tact de l’un des conducteurs métalliques sans modifier celle de l’autre (comme dans les trois premières expériences), on ob- serve que la quantité de gaz développée autour du conducteur métallique dont la surface reste constante, suit exactement dans son accroissement la même marche que l'intensité calorifique du courant, et qu’elle atteint sa limite au même instant. On n’a jamais observé de semblables limites avec les courants vol- taïques, et on a au contraire toujours remarqué que plus on augmentait les surfaces de contact entre les conducteurs métal- liques et liquides, plus aussi on augmentait l'intensité, soit chi- mique, soit calorifique du courant. D’où peut donc venir cette différence entre ces deux espèces de courants, ainsi que celle que nous avons signalée en premier lieu, savoir l’absence avec les courants magnéto-électriques de dégagement gazeux, quand la surface métallique en contact avec la solution conductrice , dépasse une certaine limite de grandeur ? Pour expliquer cette double différence, il faut partir du prin- cipe établi directement par l'expérience, que l’action chimique développe dans la pile ‘une quantité d'électricité énorme, com- 216 RECHERCHES parée à celle qui est produite par induction. dans les circuits magnéto-électriques. Or dans les cas où les deux espèces de courants sont transmis à travers un liquide très-bon conduc- teur, au moyen de lames métalliques en contact avec lui, la proportion de l'électricité totale qui passe à travers le conduc- teur liquide, est beaucoup moindre pour les courants voltaïques que pour les courants magnéto-électriques. En augmentant la surface métallique en contact avec le liquide, on accroît, il est vrai, pour les uns et pour les autres, la partie transmise ; mais on arrive bien vite à une surface d’une grandeur telle, que tout le courant magnéto-électrique passe ; on est assuré d’avoir at- teint cette surface limite quand on voit que, lors même qu’on V’augmente encore, il n’en résulte aucun accroissement dans l'intensité du courant. Avec les courants voltaïques, il ne peut en être de même; quelque faibles qu’ils soient, la source d’où ils proviennent développe tellement d'électricité, qu’il est pres- que impossible d’avoir une surface métallique en contact avec le conducteur liquide, assez considérable pour qu’ils soient trans- mis en entier; en augmentant l'étendue de cette surface; on augmente aussi constamment la proportion du courant trans- mis, et par conséquent son intensité. Il serait possible peut- être d'atteindre aussi pour les courants voltaïques la limite au- delà de laquelle un accroissement dans la surface de contact n’augmenterait plus leur intensité ; mais , ainsi que quelques es- sais me l'ont prouvé, il faut pour cela et des piles excessivement faibles, et des surfaces métalliques d’une très-grande étendue. Ainsi l'existence d’une limite rapprochée pour les courants magnéto-électriques, s'explique par l’intensité originelle de ces SUR LES COURANTS MAGNÉTO-ÉLECTRIQUES. 217 courants, beaucoup moindre que celle des courants voltaïques où hydro-électriques. C’est aussi à la même cause qu’on doit attribuer la différence que présentent les deux espèces de cou- rants, quant à l’action qu’exerce sur eux l’interposition de diaphragmes métalliques dans les liquides qu’ils traversent. Si la surface de contact de ces diaphragmes avec le liquide est as- sez considérable pour que tout le courant magnéto-électrique soit transmis (ce qui était le cas dans les expériences du 3), ils ne doivent produire aucune diminution sur l’intensité de ce courant ; mais il n’en est plus de même pour les courants vol- taïques qui exigent une surface de contact infiniment plus considérable pour être transmis en totalité. Enfin une fois qu’on a atteint pour les courants magnéto-élec- triques la surface de contact limite, c’est-à-dire celle qui trans- met tout le courant, on s’apercoit que si on la dépasse, ces courants ne produisent plus de décompositions chimiques. Mais remarquons aussi que les courants n’éprouvent alors plus de gêne dans leur passage. Il en serait donc des effets chimi- ques du courant comme de ses effets calorifiques ; ils ne se ma- nifesteraient qu’autant que le courant serait gêné dans son pas- sage, et dans les points où il éprouverait cette gêne. De même qu’en augmentant le diamètre des fils métalliques traversés par un courant, on facilite sa propagation, et par là on diminue ou on annule ses effets calorifiques , de même, en augmentant la surface de contact entre un liquide et les métaux qui mettent ce liquide dans le circuit, on finit par annuler les propriétés chimiques du courant. Ce qu'il y a de certain, c’est que ces propriétés se manifestent toujours aux points où le courant TOME VIII, 1° PARTIE. 28 218 RECHERCHES éprouve le plus de résistance, et par conséquent dans les sur- faces de contact des conducteurs hétérogènes; qu’elles cessent, ainsi que nous l’avons vu plus haut pour les courants magnéto- électriques, lorsque la surface de contact est devenue assez éten- due pour que la résistance qu’éprouve le courant ne soit pas à plus grande que dans tout le reste du circuit. Il y a plus; le même courant qui ne produit point de décomposition chimique, quand il est transmis à travers une surface de contact d’une grandeur suflisante, en produit dans une autre partie du mé- me circuit où la surface de contact entre les deux conducteurs hétérogènes est moindre, 1 Avec des courants voltaïques très-faibles, on voit bien aussi qu’au delà d’une certaine limite, la quantité de gaz produite par la décomposition du liquide que traverse le courant, ne s’accroît pas, mais diminue quand on augmente les surfaces de contact; toutefois, je n’ai pas pu parvenir à donner à ces surfa- ces une étendue telle, qu’iln’y eût plus du tout dégagement de gaz, Ou, ce qui revient au même, d’après ce que nous venons de dire, qu'il n’y eût plus de gêne pour le courant transmis. En faisant communiquer l’un des pôles d’une pile très-faible avec une lame de platine de deux pouces carrés de surface, et l’autre pôle avec un simple fil, j'ai bien remarqué l’absence de gaz sur la lame, tandis qu’il y en avait sur le fil; mais comme le gaz dégagé était seulement de l'hydrogène ou de l’oxigène, suivant que le fil communiquait avec le pôle négatif ou avec le pôle po- sitif, et non pas un mélange de ces deux gaz, j'en ai conclu que le gaz qui aurait dû se développer sur la lame, restait probable- ment dissous dans le liquide, ou s’échappait en bulles si fines, SUR LES COURANTS MAGNÉTO-ÉLECTRIQUES. 219 à cause de la grande surface sur laquelle il se dégageait, qu’il était imperceptible. Ce point , du reste, mérite d’être de nou- veau examiné, et Je compte y revenir incessamment en l’étu- diant surtout en vue des courants voltaïques et de l'influence que peut exercer sur le phénomène, non-seulement l'étendue, mais la nature différente des conducteurs liquides et métalliques en contact, à travers lesquels le courant est transmis, et où s’o- père la décomposition chimique (1). Nous signalerons encore, avant de terminer ce paragraphe, l'influence que peut exercer sur la transmission du courant ma- gnéto-électrique dans un liquide, la forme de la surface du con- ducteur métallique en contact avec ce liquide. Une solution de 9 parties en volume d’eau et de 1 d’acide sulfurique, fut mise dans le circuit magnéto-électrique, d’une part au moyen d’une lame de platine d’un pouce carré de sur- face, d’autre part au moyen de conducteurs en platine dont on pouvait varier la forme. On obtint constamment un courant capable d’élever de 42° l’hélice du thermomètre métallique, en donnant les dimensions suivantes à ce conducteur de platine de forme variable, toutes les autres circonstances restant les mê- mes : (1) Depuis que j'ai achevé ce Mémoire, dont l'impression à été retardée, M. Matteucci est parvenu, en donnant une étendue suflisante aux lames métalli- ques, au moyen desquelles il faisait passer le courant d’une pile faible à travers un liquide, à faire cesser toute décomposition chimique de ce liquide, tandis qu'avec des lames plus étroites, la décomposition avait lieu dans les mêmes cir- constances. (Voyez le Mémoire de M. Matteucci sur la propagation du courant électrique dans les liquides, p. 7.) 220 RECHERCHES 4° Sphère de platine de ....................:.. 200 I. c. de surface. 20 Lame de platine, épaisse de 1/2 ligne de ........ 408 I. c Ê 3° Lame de platine épaisse de 1/4 de ligne et de .... 41441. c. > 4° Lame de platine très-mince, et de.............. 240 I. c , 5° Lame de platine encore plus mince de .......... 256 I. c » Dans l'évaluation de la surface des lames, on a tenu compte des deux grandes faces, mais non des arêtes ; si on ajoute la surface des arêtes pour les lames dont l'épaisseur est apprécia- ble, il en résulte que la surface totale de la lame épaisse de 1/2 ligne, était de 123 L. c., et celle de la lame épaisse de 1/4 de ligne, de 153 L. c. On obtenaïit aussi un courant de 42° d’inten- sité, en employant, au lieu des lames de platine, un morceau d’éponge de platine, formant un prisme de 3 1. de hauteur sur 2 de largeur et 1 d'épaisseur, ce qui faisait une surface totale extérieure de 221. c. seulement, tout compris. Mais, vu la con- texture poreuse de l'éponge, le nombre des points de contact du métal avec le liquide ne pouvait pas être celui de sa surface extérieure. Il semblerait donc résulter des expériences qui précèdent , que les conducteurs métalliques qui transmettent le mieux le courant dans un liquide , c’est-à-dire qui, pour transmettre le même courant, ont besoin du moindre nombre de points de contact avec le liquide, sont ceux qui , comme les lames épais- ses, formant des espèces de prismes, présentent le plus d’arêtes, tandis que ceux qui le transmettent le moins bien sont les lames minces qui présentent un nombre moitié moindre d’arêtes ; la forme sphérique serait à cet égard inférieure à celle de lame SUR LES COURANTS MAGNÉTO-ÉLECTRIQUES. 221 épaisse, supérieure à celle de lame mince, et l’état d’éponge se- rait de beaucoup le plus favorable. Il se pourrait, comme nous le verrons plus loin, qu’une lé- gère action chimique, qui peut dans quelques cas avoir lieu sur la partie de la surface du platine en contact avec le liquide dans lequel elle transmet le courant magnéto-électrique, ne fût pas sans quelque influence dans la production des phénomènes qui ont fait l’objet de ce paragraphe. $ 5. Phénomènes particuliers que présente la surface des métaux qui ont servi à mettre les liquides dans le circuit magnéto-électrique. En décomposant longtemps de suite de l’eau acidulée par le courant magnéto-électrique, transmis dans le liquide au moyen de deux fils de platine toujours les mêmes, je fus frappé de voir la quantité de gaz, dégagée dans un temps donné, diminuer con- sidérablement , et finir par devenir nulle. Le temps pendant lequel il fallait que la décomposition eût duré pour obtenir ce résultat, variait avec différentes circonstances dont nous parle- rons plus bas. Cependant, quoique la décomposition n’eût plus lieu, ou n’eût lieu que très-faiblement, le courant n’avait nul- lement perdu de son intensité; c’est ce que prouvaient les indi- cations du galvanomètre magnétique, et celles de l’hélice métal- lique, placés l’un et l’autre dans le circuit. Après avoir interrompu le courant, je retirai les fils de pla- tine, et Je les trouvai recouverts, dans la partie de leur surface - qui avait été en contact avec le liquide, d’une couche mince 222 RECHERCHES d’une poudre noire impalpable, tout à fait semblable à la pou- dre noire de Liebig, qui, comme on le sait, n’est que du pla- _tine métallique excessivement divisé. Chauffé à la flamme d’une lampe à alcool, cette couche re- prenait l’aspect blanc du platine non poli; frottée avec le bru- nissoir , sans avoir été échauffée, elle redevenait parfaitement semblable au platine. Un fil de platine recouvert de cette cou- che noire, introduit dans un mélange explosif d'hydrogène et d’oxigène, déterminait immédiatement la combinaison des gaz. La couche résistait à l’action prolongée de tous les acides, qui ne pouvaient ni la faire disparaître, ni l’altérer; l’eau régale seule la dissolvait au bout d’un certain temps. Il est évident, d’après ce qui précède, que la couche noire était du platine métallique très-divisé que les courants magnéto- électriques avaient, soit directement, soit par une action indi- recte, détaché de la surface des fils. Ceux-ci, en effet, après qu'on avait enlevé de leur surface la poudre noire, étaient moins pesants que lorsqu’on les avait introduits dans le liquide pour qu'ils servissent de conducteurs aux courants magnéto-électri- ques. Un fil de platine perdit dans cette circonstance, après qu'on l’eût dépouillé de la couche noire qui s'était formée sur sa surface, sept milligrammes de son poids; il n’avait plongé dans le liquide que sur une longueur de dix-huit lignes. J’ai répété la même expérience un très-grand nombre de fois avec des fils de platine de différents diamètres et de différentes longueurs, et en les plongeant soit dans des acides concentrés, soit dans des acides étendus, soit même dans des solutions sali- nes et alcalines. J’ai toujours, au bout d’un temps plus ou SUR LES COURANTS MAGNÉTO-ÉLECTRIQUES. 293 moins long, vu les fils de platine se recouvrir de la poudre noire de platine métallique, sauf dans les cas où, par l'effet de l'emploi de solutions d’acide hydrochlorique ou d’hydrochlorates, le pla- tine pouvait être attaqué par le chlore. Dans ces cas, la couche noire ne restait pas sur les fils de platine, dont la surface prenait un aspect dépoli qui prouvait qu’elle avait été attaquée. La rapidité avec laquelle la couche noire se formait, parais- sait dépendre de la conductibilité plus ou moins grande du li- quide dans lequel les fils plongeaient. Cependant l’état de la surface des fils, au moment où on les plongeait dans le liquide, m'a toujours paru exercer à cet égard une influence encore plus grande que la nature même du liquide. Les fils qui avaient déjà servi longtemps et plusieurs fois à la décomposition opérée par les courants voltaïques, ceux qui avaient longtemps trempé dans les acides très-purs, et qui avaient été ensuite convenable- ment lavés dans l’eau distillée, étaient ceux sur lesquels la cou- che noire se formait le plus vite. En faisant rougir les fils à la flamme d’une lampe à alcool, et en les laissant refroidir ensuite tranquillement, on les rendait moins propres à la production du phénomène. En général, toutes les circonstances qui ren- dent la surface de platine capable de déterminer avec le plus de facilité la combinaison de l'hydrogène et de l’oxigène dans le mélange explosif, n’ont paru être aussi les mêmes qui rendent ce métal susceptible de se couvrir le plus rapidement de la pou- dre noire, quand il sert de conducteur dans un liquide aux cou- rants magnéto-électriques. Je viens d'exposer en détail les faits qui concernent le pla- tine ; les autres métaux donnent, dans les mêmes circonstances, 224 RECHERCHES des résultats à peu près semblables en tout point. L'or se re- couvre d’une pellicule verte; le palladium présente une couche d’un bleu noirâtre. J’avais soin de placer ce dernier métal, comme l'or et le platine, dans une solution qui ne pût l’atta- quer, tel que de l’acide sulfurique étendu d’eau. L'or et le pal- ladium se recouvrent beaucoup plus facilement, et par consé- quent beaucoup plus vite que le platine, de la couche métallique à l’état de division. Je m’assurai, du reste, par les mêmes mesu- res, que cette couche était bien du métal très-divisé. Le brunis- soir lui rend l'éclat métallique; introduits dans le mélange ex- plosif , le palladium et l’or, recouverts de leur couche divisée, déterminent promptement la combinaison des gaz ; seulement pour que l'or à l’état de division extrême puisse déterminer cette combinaison, il faut que la température du mélange ga- zeux soit environ à 50°. Enfin, l’acide nitrique pur est sans action sur la couche qui recouvre l'or, ce qui n’aurait pas lieu si cette couche n’était pas de l’or à l’état parfaitement métalli- que. Dans le but d’étudier, sous un autre rapport, les phénomè- nes que je viens de décrire , et de m’assurer encoré mieux que la couche qui recouvre le platine, l’or et le palladium, quand ces métaux ont servi pendant quelque-temps à conduire les courants magnéto-électriques dans un liquide, est bien le métal lui-même amené à l’état de division extrême, mais pur et sans mélange d’oxide, j'ai fait les expériences qui suivent. J’ai in- troduit dans un verre, au moyen de deux trous percés dans sa partie inférieure, deux fils de platine, de façon que la portion de ces fils qui avait pénétré dans le verre fût entièrement re- SUR LES COURANTS MAGNÉTO-ÉLECTRIQUES. 225 couverte du liquide conducteur. Ces deux fils, placés à une petite distance l’un de l’autre, servaient à transmettre dans le liquide les courants magnéto-électriques. Ces courants détermi- naient en commencant une production abondante de gaz pro- venant de la décomposition de l’eau. On recevait tout ce pro- duit gazeux dans un tube gradué , placé au-dessus des fils, de manière à ne pas laisser échapper une bulle de gaz. En même temps que je recueillais et mesurais les gaz dégagés pendant l'opération, j'observais avec soin les indications de l’hélice mé- tallique placée dans le circuit. J'ai fait les mêmes expériences en remplaçant les fils de platine par des fils d’or. Voici les ré- sultats : PREMIÈRE EXPÉRIENCE. Fils de platine dans l'acide nitrique étendu de quatre fois son. volume d'eau. Temps écoulé. Tempéraluré Quantité de gaz dégagée en Quantité de gaz dégagée . de lhélice, dixièmes de pouce cube. dans chaque minute successive. 4: 270 4 4 2 290 7 5 3’ 30° 9 12 2 1/2 4 52° 12 2 1/2 5! 53% 13 1/4 1 1/4 6° 540 14 3/4 1 1/2 L 550 16 1 1/4 8’ 350 17 1/4 1 1/4 10’ 57° 19 3/4 1 4/4 15° 38° 25 1 16’ 39° 25 5/4 5/4 17 4e 26 1/4 1/2 TOME Vif, 1° PARTIE, 29 226 RECHERCHES Au bout de dix-sept minutes la température de l’hélice avait monté de 27° à 40°, et la quantité du gaz dégagé, qui était de quatre divisions dans la première minute de l'opération , n’était plus que d’une demi-division dans la dix-septième. Les fils étaient alors complétement recouverts de la couche noire; les courants magnéto-électriques se succédaient, comme dans les expériences suivantes, toujours avec la même vitesse de 27 par seconde. — On fit détoner les 26 1/4 divisions de gaz qu'on avait obtenues; la détonation eut lieu sans laisser aucun résidu, preuve que le produit gazeux était un mélange d’hydrogène et d’oxigène dans les proportions qui forment l’eau , et que par conséquent il n’y avait point eu dans l’opération d’oxigène absorbé. SECONDE EXPÉRIENCE. Fils d'or dans l'acide nitrique étendu de neuf fois son volume d’eau. Temps écoulé. Température Quantité de gaz dégagée en Quantité de gaz dégagée de l’hélice. dixièmes de pouce cube. dans chaque minute successive. as 349 T 7 2! 380 12 12 5 1/2 3’ 380 47 4 12 4 420 21 1/4 4 1/4 3! 43° 25 5 5/4 6! 440 28 1/2 5 1/2 7! 430 51 5/4 5 1/4 8 46° 55 5 1/4 JL 460 58 5 10! 46° 40 1/2 2 4/2 SUR LES COURANTS MAGNÉTO-ÉLECTRIQUES. 227 A partir de 10’ j'ai obtenu constamment, en continuant l’ex- périence , 46° de température à l’hélice métallique, et 2 1/2 divisions de gaz par minute. En faisant détoner, à plusieurs reprises , le mélange gazeux, je n’ai jamais obtenu de résidu sensible, sauf quelques légères traces d'hydrogène, qui indi- quaient qu’il y avait eu une faible oxidation de l'or. En comparant la seconde expérience avec la première, on remarquera que, quoique la solution fût plutôt moins conduc- trice, le courant qui passait par les fils d’or était plus énergi- que, puisque à la fois il donnait plus de gaz dans le même temps, et élevait davantage la température de l’hélice. Cet effet provient de’ce que, toutes les circonstances restant les mêmes , les courants passent plus facilement de lor que du platine dans un liquide conducteur. Une autre différence entre les deux ex- périences, c’est que dans la première, au bout d’un certain temps, le dégagement gazeux devient presque nul après avoir diminué d’une manière constante, tandis que dans la seconde on arrive assez promptement, au bout de dix minutes, à un point où le dégagement, après avoir rapidement décru , devient con- stant sans être nul. Il est en effet de 2 1/2 divisions par seconde. J'ai encore fait d’autres expériences semblables, soit avee les fils de platine, soit avec les fils d’or, en faisant usage de diffé- rentes solutions conductrices. Avec de l’acide sulfurique étendu de neuf fois son volume d’eau, les fils d’or ont dégagé moins de gaz, et élevé plus haut la température de l’hélice. Ainsi, au bout de 18’ ils n’avaient produit que dix-neuf divisions de gaz, et avaient amené à 50° la température de l’hélice. En outre, la quantité de gaz dégagée, qui avait été constamment en dimi- 228 RECHERCHES nuant, n’était plus, au bout des dix-huit minutes, que de 1/4 de division par minute, c’est-à-dire à peine sensible. Les fils de platine dans la solution d’acide sulfurique finissaient aussi, au bout d’un certain temps plus long que pour les fils d’or, par ne plus dégager de gaz, et par donner en même temps une tem- pérature maximum à Phélice placée dans le circuit. Je n’ai point réussi à noircir des lames de platine; peut-être n’ai-je pas prolongé assez longtemps l'action des courants ma- gnéto-électriques ; toutefois j'ai obtenu facilement la couche de métal divisée dans la totalité de la surface de deux fils de platine longs de six pouces et de demi-ligne de diamètre, ainsi que sur des fils fins tournés en hélice, et présentant un développement de plus d’un pied. Des lames d’or et surtout de palladium, se couvraient facilement de la couche en question. Je n’ai pas be- soin de dire que dans toutes les expériences qui précèdent j'ai employé des métaux et des liquides aussi purs que possible. Je n’entrerai pas dans plus de détails sur les expériences qui précèdent; je passerai immédiatement aux conséquences qu’on peut tirer des faits que je viens de signaler, et à l’examen des questions qu'ils soulèvent. Cet examen m’amènera à citer quelques autres expériences auxquelles il m’a naturellement conduit. Avant de chercher à me rendre compte de la formation de la couche divisée, j'ai voulu examiner pourquoi, à mesure que cette formation avait lieu, le dégagement des gaz diminuait , tandis que d’un autre côté les courants transmis augmentaient d'intensité, ainsi que le prouvaient les indications de l’hélice métallique placée dans le circuit. L'absence ou la diminution di: L, SUR LES COURANTS MAGNÉTO-ÉLECTRIQUES. 229 du dégagement gazeux est-elle due à ce que la couche pulvéru- lente, en augmentant les points de contact du métal avec le li- ; 5 I quide, produit le même effet que l’augmentation de la surface des lames qui conduisent le courant dans le liquide, effet que nous avons étudié dans le Ç précédent ? N’est-elle point due eut-être à ce que l’oxigène et l'hydrogène, provenant de la P q 5 PEROSRDER décomposition que les courants dans cette hypothèse con- tinueraient à opérer, arrivent presque en même temps sur les fils, et se recombinent pour former l’eau par l'influence ; [ Ï de la couche métallique divisée ? Il m'est impossible encore de q f me décider d’une manière parfaitement prononcée pour lune ou l’autre de ces deux explications; toutefois je suis fort disposé à admettre la première, c’est-à-dire, qu’il n’y a pas de décom- osition du liquide quand on n’apercoit plus de dégagement P q I PELLE 838 gazeux. Je vais donner les motifs sur lesquels je mie fonde; je signalerai plus tard-les faits qui me laissent cependant encore quelque doute à cet égard. Avec de l'éponge de platine, substituée au fil de platine, je n'ai Jamais aperçu que les courants magnéto-électriques, quelle que soit la lenteur avec laquelle ils se succèdent, puissent don- ner naissance au plus léger dégagement gazeux; il n’y a done pas, dans ce cas, recomposition des gaz, pas plus qu'avec les lames; or, l’état d’éponge est pour le platine celui dont appro- che le plus, sans être cependant aussi parfait, le platine recou- vert de la couche extrêmement divisée. Il en résulte que si les choses se passent dans le premier cas d’une certaine manière, elles doivent se passer de même dans le second. Ce n’est pas tout : si Pabsence ou la diminution du dégage- 230 RECHERCHES ment gazeux n'était due qu’à la recomposition des gaz, et que du reste les courants produisissent les mêmes effets , pour- quoi verrait-on ces courants augmenter sensiblement d’intensité, comme le prouvent les indications de lhélice thermométrique, à mesure qu'il y a moins de gaz développé ? Cette marche in- verse des deux genres d’effets des courants est si marquée, qu’on l’observe dans tous les cas; ainsi, par exemple, on a vu avec les fils d’or, dans Vacide sulfurique étendu , une production moins abondante de gaz, mais par contre un développement plus grand de chaleur qu'avec les fils d’or plongés dans l’acide nitrique étendu. On a vu aussi que lorsqu'il n’y a plus de dé- gagement de gaz, ou que lorsque ce dégagement est devenu con- stant, la température de l’hélice a atteint son maximum. Or, si la quantité de gaz dégagée demeurait toujours constante, et que simplement il y eût recomposition de ces gaz en plus ou moins grande proportion, on ne verrait pas pourquoi l’effet calorifique varierait de son côté; tandis qu’on comprend facilement que, à mesure que les courants magnéto-électriques passent plus fa- cilement dans le liquide, et produisent par conséquent une dé- composition moindre, à mesure aussi ces courants doivent pro- duire plus d’effet sur l’hélice métallique qu’ils traversent. J'ajouterai encore un fait à l'appui de l'opinion qu'il n’y a pas décomposition du liquide quand il n’y a pas de dégagement gazeux. On sait que l'élévation de température augmente la conductibilité des liquides; il est probable que cet effet est dû à ce que la chaleur favorise leur décomposition. Or, je me suis assuré que, avec les courants magnéto-électriques, l'élévation de température n’augmente la conductibilité des liquides que SUR LES COURANTS MAGNÉTO-ÉLECTRIQUES. 231 dans le cas où il y a dégagement de gaz; dans le cas où ce dé- gagement n’a pas lieu , soit parce que les conducteurs métalli- ques sont des lames, soit parce qu’ils sont des fils recouverts de la poudre métallique très-divisée; dans ce cas, dis-je, la chaleur n’augmente pas la conductibilité du liquide. Il faut donc qu’en- tre ce cas et le premier il y ait quelque différence, et cette diffé- rence, c’est qu'il n’y a pas décomposition du liquide dans le se- cond cas. Voici le résultat de l'expérience que J'ai faite sur ce point : Fils de platine servant de conducteurs aux courants magnéto- électriques, plongés dans de l’acide sulfurique étendu de neuf fois son volume d’eau. Température du liquide Température de l’hélice en degrés Réaumur. placée dans le circuit. 15° 50° dégagé. 51° 400 400 43° 600 450 70° 480 75° 500 80° 520 90° 540 (fils très-noircis , dégagement du gaz complétement nul.) 90° 450 (fils dépouillés de La couche noire, dégagement du gaz abondant.) 70° 47° 500 500 450 1° 26° D40 (fils très-noircis, dégagement de gaz nul.) 269 400 (ts dépouillés de la couche noire, dégagement de gaz abondant. Ainsi, quand les fils sont recouverts de la couche noire, et 232 RECHERCHES qu'il n'y a pas le moindre dégagement de gaz, le liquide con- duit le courant également bien, que sa température soit 26° ou 90° ; l’hélice métallique indique en effet dans les deux cas 54°. Quand au contraire les fils sont dégagés et dépouillés de la cou- che de métal divisée, le liquide conduit moins bien le courant si la température est basse que sielle est élevée; ainsi, à la tem- pérature de 90° l’hélice marque 45°, ét seulement 40° à la tem- pérature de 26°. — J’observerai encore sur le tableau qui pré- cède, que la marche rapidement ascendante, pendant le réchauf- fement du liquide, des degrés de l’hélice métallique, ou ce qui revient au même, de l'intensité du courant, provient de deux causes : 1° de l'élévation de la température du liquide qui le rend meilleur conducteur tant qu’il y a décomposition; 2° sur- tout de la formation sur la surface des fils de la couche noire qui facilite le passage des courants magnéto-électriques. —Quant à la marche croissante, pendant le refroidissement du liquide, à partir du moment où les fils ayant été décapés, l’hélice n’in- dique plus que 45° au lieu de 54°, elle est due uniquement à la formation de la couche noire, puisque , lorsque le liquide est parvenu à la température de 26°, en enlevant cette couche on ne trouve, pour la température de l’hélice, que 40° au lieu de 54° qu’on avait avant d’avoir enlevé la couche. J'ai substitué dans les expériences qui précèdent deux gran- des lames de platine aux deux fils, de manière à n’avoir pas la plus légère trace de décomposition, même dès le commencement. Mettant toujours l’hélice dans le circuit, j'ai trouvé qu’elle in- diquait le même degré de température, savoir 93°, que le li- quide conducteur interposé entre les lames de platine fût à la SUR LES COURANTS MAGNÉTO-ÉLECTRIQUES. 233 température de 27° ou à celle de 90° R. Ce liquide était tou- jours de l'acide sulfurique très-pur, étendu de neuf fois son vo- lume d’eau, et formait une couche épaisse seulement de trois à quatre lignes entre les deux lames. L'expérience que je viens de rapporter prouve donc que, lors- qu’il n’y a pas de décomposition du liquide, l’élévation de tem- pérature de ce liquide n’augmente pas sa conductibilité pour les courants magnéto-électriques. Jointe à la précédente, elle démontre par conséquent que, puisque la chaleur est sans in- fluence sur la conductibilité du liquide, quand les courants magnéto-électriques y sont transmis par des fils recouverts de leur couche métallique très-divisée , il n’y a pas non plus dans ce cas décomposition du liquide. Je passe maintenant à l'examen des causes auxquelles est due la formation de cette couche métallique très-divisée, sur la sur- face des fils qui servent à conduire des courants magnéto-élec- triques dans des solutions conductrices. On peut se demander, si cet effet ne provient pas de l’ébranle- ment mécanique que le passage discontinu et fréquemment ré- pété de courants alternativement contraires, détermine sur les molécules de la surface des fils métalliques d’où ils sortent pour pénétrer dans le liquide. On concoit en effet que la succession très-rapide de ces courants instantanés et contraires puisse opé- rer graduellement la désagrégation des molécules tiraillées ainsi tantôt dans un sens, tantôt dans un autre. La vivacité des se- cousses qu’on éprouve en servant soi-même de conducteur aux courants magnéto-électriques, semblerait favorable à cette opi- nion, que confirmerait encore la propriété bien connue des cou- TOME VIII, 1" PARTIE. 30 234 RECHERCHES rants électriques et surtout des courants instantanés , de pro- duire des effets mécaniques, et en particulier, comme l’a dé- montré M. Fusinieri , de détacher et de transporter des parti- cules métalliques. Dans les phénomènes qui nous occupent il n’y a point de transport, il n’y a que désagrégation; car en se servant, pour conduire les courants, de deux fils métalliques de nature différente, par exemple d’un fil d’or et d’un fil de pla- tine, on ne trouve jamais dans la couche divisée qui recouvre chaque fil, que des molécules de même nature que celles dont le fil est formé. Les ébranlements dont nous venons de parler ne sont pas une pure hypothèse. Ainsi, quand on remplace, pour conduire dans un liquide des courants magnéto-électriques, l’un des fils mé- talliques par du mercure, en voit la surface de ce métal éprou- ver une agitation considérable de même genre que celle qu’il manifeste quand il sert de pôle négatif à une pile, mais présen- tant d’une manière bien plus évidente les caractères d’un mou- vement vibratoire. Il suffit, pour faire réussir cette expérience, de placer au fond d’un verre une couche de mercure de quelques lignes d'épaisseur, de la recouvrir d’une couche d’acide sulfu- rique étendu de neuf fois son volume d’eau, et de plonger dans cet acide sulfurique un fl vertical de platine, dont l'extrémité inférieure soit très-rapprochée de la surface du mercure, sans toutefois la toucher. Aussitôt que l’on fait passer les courants magnéto-électriques par ce système de conducteurs , on voit le mercure s’agiter et prendre un mouvement vibratoire exacte- ment semblable à celui qu’il affecte quand on fait vibrer les bords du verre dans lequel il est renfermé; ce sont des ondes partant SUR LES COURANTS MAGNÉTO-ÉLECTRIQUES. 235 du centre, et dont la forme circulaire, polygonale ou elliptique dépend du contour du vase. Le phénomène reste le même que le fil de platine soit placé au centre du vase ou plus près de ses bords, pourvu que son extrémité inférieure soit toujours très- rapprochée de la surface du mercure, sans toutefois la toucher. Indépendamment des ondulations, on observe sur cette surface des courants rapides qui se manifestent aussi de temps à autre dans la solution acide; ces courants tout à fait analogues à ceux qui ont lieu dans les mêmes circonstances avec la pile voltaïque, semblent être dus à la communication du mouvement vibra- toire dont le mercure est animé. Un autre genre de mouvements vibratoires, auquel don- nent naissance les courants magnéto-électriques, est celui qui se manifeste dans certains cas autour des fils métalliques qui con- duisent ces courants dans un liquide acide ou salin. La manière de les observer le mieux consiste à se servir de deux fils d’ar- gent, qu'on plonge dans une solution d’acide sulfurique; on voit autour de la partie de la surface des deux fils qui plonge dans le liquide une succession d’ondulations qui est d’autant plus rapide que les courants se succèdent avec plus de vi- tesse. Si on laisse une simple goutte de liquide entre les deux fils très-rapprochés, de facon qu’elle reste suspendue par l'effet de la capillarité, on apercoit très-bien sur la goutte, dans la partie où elle est en contact avec les fils, le petit mouvement dont je viens de parler; des fils de cuivre et de plomb le pré- sentent aussi, mais à un degré moindre que les fils d'argent. On peut aussi observer ce phénomène sur les fils d’or et de platine, mais seulement lorsque ces fils, par l'effet du pas- 236 RECHERCHES sage prolongé des courants magnéto-électriques, ont été recou- verts d’une couche épaisse du métal divisé. Dans ce dernier cas surtout ces mouvements moins prononcés se présentent $ous la forme d’une alternative d’ombre et de lumière qui, appa- raissant sur la surface même des fils, semble se propager dans la masse ambiante du liquide. Je viens d’exposer les motifs qui sembleraient devoir nous faire attribuer à une cause mécanique, c’est-à-dire, à une espèce de désagrégation opérée par les courants magnéto-électriques , la formation d’une couche de métal très-divisée sur la surface des métaux qui servent à conduire ces courants dans les liqui- des. Toutefois il se présente une autre manière d’expliquer ce résultat ; elle est basée sur l'observation de ce qui se passe quand on se sert de métaux autres que le platine, l'or et le palladium. En employant des fils d’argent pour conduire les courants magnéto-électriques dans de l’acide sulfurique étendu de neuf fois son volume d’eau, on trouve, au bout de peu de temps, ces fils recouverts d’une couche d’argent très-divisée. Pendant l'opération, il se dégage une très-petite quantité de gaz sur la surface des fils; et ce qu’il y a de curieux, c’est que le dégage- ment n’est point le même sur les deux fils: il a lieu plus forte- tement tantôt sur l’un, tantôt sur l’autre. Si l’on recueille la petite quantité de gaz qui est développée, on trouve que c’est de l'hydrogène, ce qu’on peut attribuer à la formation d’un peu de sulfate d’argent qui reste dans le liquide. Des fils de cuivre, substitués aux fils d'argent, se recouvrent aussi d’une couche de cuivre à l’état de grande division, mais parfaitement métalli- que. Il se dégage encore moins de gaz dans ce cas que dans le SUR LES COURANTS MAGNÉTO-ÉLECTRIQUES. 237 précédent. Avec des fils de plomb les choses se passent encore de même. La formation de la couche métallique divisée est évidem- ment due, quand on se sert de fils d'argent, de cuivre ou de plomb , à la succession des oxidations et des désoxidations qui ont lieu sur la surface de ces métaux. En effet, chacun des fils conducteurs des courants magnéto-électriques recoit successive- ment l’oxigène et l'hydrogène de l’eau décomposée par ces cou- rants. Cette succession à lieu très-rapidement, de sorte qu’aus- sitôt oxidée la surface de ces métaux est désoxidée par l’hydro- gène qui y arrive, et il en résulte l'effet observé. On peut produire le même effet en se servant, pour conduire dans une solution conductrice le courant d’une pile voltaïque, de fils métalliques d’argent, de cuivre ou de plomb; si l’un des fils après avoir été quelques instants mis en communication avec le pôle positif, devient pôle négatif, on le trouve recouvert de la couche métallique très-divisée. L’oxide qui s’est formé à sa surface pendant qu’il était pôle positif, est réduit par l'hydrogène quand il est au pôle négatif, et le métal paraît parfaitement pur, mais très-divisé. On peut se demander si ce qui se passe avec les métaux dont nous venons de parler peut aussi avoir lieu avec le platine, l'or et le palladium. Il faudrait, pour cela, admettre que ces métaux peuvent s’oxider à l’instant où l’oxigène de l’eau décomposée par le courant se dégage à leur surface. On concoit encore qu’il en puisse être ainsi pour l’or et le palladium; mais peut-on oser en dire autant pour le platine? Le temps qu’exige la pro- duction du phénomène quand on se sert du platine, la rapidité 238 RECHERCHES avec laquelle il chemine quand la première couche divisée est’ déjà formée sembleraient favorables à l’opinion qu’il y a eu oxi- dation du platine. Il suffit, en effet, d’une oxidation très-légère, qui est immédiatement détruite par l'hydrogène, puis qui recom- mence tout de suite après et ainsi de suite, pour expliquer com- ment, au bout de dix, de quinze et quelquefois de trente minu- tes, on voit se former la couche métallique divisée. Nous avons vu que plus la surface du platine est propre et a été lavée avec soin dans les acides, plus la couche se forme rapidement; or on concoit en effet que la circonstance que nous venons d’indiquer doive favoriser l’oxidation du métal. C’est par le même motif que le platine dont la surface est parfaitement propre détermine aussi plus facilement la combinaison de Poxigène et de l’hydro- gène dans le mélange explosif; car s’il est vrai, comme je suis porté à le croire, que la surface du platine puisse s’oxider, sous l’empire de certaines circonstances, il n’y a pas de doute que la combinaison des gaz que détermine le platine à l’état de poudre, d’éponge ou de lame dont la surface est bien nette, ne pro- vienne des oxidations et désoxidations successives qu’éprouve très-rapidement le métal dans les divers états que je viens d’in- diquer. Il en résulte formation de l’eau et élévation de la tem- pérature; le platine s’échauffe, rougit, et sa chaleur réagit à son tour pour déterminer subitement la combinaison de toute la partie du mélange gazeux qui n’a pas encore été combinée. L’explication qui précède ferait rentrer dans la même caté- gorie d'effets les phénomènes que j'ai décrits dans ce {, et ceux auxquels a donné naissance la découverte de Dœbereiner Ils dé- pendraient les uns et les autres de ce principe, savoir : que les SUR LES COURANTS MAGNÉTO-ÉLECTRIQUES. 239 métaux tels que le platine, Vor et le palladium , qui passent pour être, à leur état de pureté, des métaux non oxidables, sont cependant susceptibles d’être oxidés directement sous l’em- pire de certaines circonstances. Mais la facilité avec laquelle ils seraient désoxidés leur donnerait la propriété de déter- miner, même à la température ordinaire, la combinaison de l’oxigène qui a été employé à les oxider, et de l’hydrogène qui a servi à les désoxider. On comprendrait aussi pourquoi , pour faciliter cette désoxidation , et par conséquent la combinaison des gaz, il faut, dans le cas où les métaux sont plus facilement oxidables, une élévation de température, comme l’ont prouvé les expériences de MM. Dulong et Thenard sur ce sujet. Je ne me permettrai point de décider si c’est un véritable oxide ou un simple sous-oxide qui se forme à la surface de ces métaux, qui pas- sent pour non oxidables; il est probable que c’est plutôt un sous- oxide. Je me bornerai seulement à signaler, en terminant ce pa- ragraphe, quelques faits qui me paraissent favorables à l’opinion que le platine et l'or, même parfaitement purs, peuvent avoir quelquefois leur surface légèrement oxidée sans qu’on s’en aper- coive directement. Après avoir lavé avec soin dans les acides et dans l’eau une lame de platine de deux à quatre pouces carrés de surface, je l'ai laissée exposée à l’air pendant quelques heures, puis je Pai plon- gée dans une solution très-pure et légèrement concentrée d’aci- de sulfurique, en la mettant en communication avec le pôle né- gatif d’une pile faible, tandis que le pôle positif communiquait avec un fil de platine placé dans le même liquide. Aussitôt le circuit fermé, J'ai vu les bulles d’oxigène se dégager sur le fil: 240 RECHERCHES mais les bulles d'hydrogène ne se sont montrées sur la lame que quelques secondes après; on a recueilli avec soin les gaz dégagés pendant l’opération, et après les avoir fait détoner on a trouvé un excès d’oxigène. Il est clair que les premières quantités d'hydrogène avaient été employées à désoxider la lame de pla- tine. La quantité d'hydrogène qui est ainsi absorbée est d’au- tant plus considérable que la surface de la lame est plus grande, parce qu'il y a une surface d’autant plus grande à désoxider. Elle est encore plus considérable quand on remplace la lame par un morceau d’éponge de platine, qui a été de même lavé et sé- ché lentement dans l’air. Tous ces effets n’ont plus lieu, et il n'y à plus absorption de l’hydrogène quand, au lieu de laisser tranquillement sécher dans l'air la lame ou l'éponge de platine, on les plonge dans le liquide à décomposer immédiatement après les avoir lavées; nouvelle preuve que pendant leur exposition à l'air, après avoir été lavées, elles s’oxident légèrement. Je me suis servi de deux fils d’or pour décomposer par la pile une solution acide; chacun de ces fils a fait alternative- ment l'office de pôle positif et de pôle négatif, J’ai trouvé au bout de peu de temps celui qui avait communiqué le dernier avec le pôle négatif, recouvert de la couche métallique très-di- visée; avec le palladium j'ai obtenu le même résultat. Je n’ai pas réussi avec les fils de platine; cela tient probablement à ce que je n’ai pas prolongé l'expérience assez longtemps, et sur- tout à ce que Je n’ai pas alterné les pôles assez souvent. Au reste, je reviendrai très-incessamment sur ce sujet, et J'espère, par de nouvelles expériences qui ne sont pas encore toutes terminées, ajouter de nouvelles preuves à celles que je SUR LES COURANTS! MAGNÉTO-ÉLECTRIQUES. 241 viens de donner en faveur de l’oxidation possible des métaux qui-passent pour non oxidables, par le seul fait de leur exposi- +ion à air, lorsqu'ils sortent d’une solution acide dans laquelle ils ont été lavés et plongés pendant quelque temps. Je ne serais pas surpris que les mouvements vibratoires que jai observés sur la surface des fils qui conduisent les courants magnéto-électriques dans les liquides, ne fussent dus, en partie dü moins, à la succession des oxidations et des désoxidations dônt je‘viens de parler. Toutefois le fait du mouvement vibra- toire si prononcé du mercure qui ne peut être expliqué évidem- ment par cétté cause, la circonstance que le platine et l’or ne présentent le phénomène que lorsque leur surface est déjà re- couvérte d’une couche épaisse du métal divisé, me feraient pré- sumer qu'il y a bien aussi un mouvement de vibration direct dû aux courants magnéto-électriques. Il serait bien possible que ce mouvement contribuât en même temps que la succession des oxidations et des désoxidations à la désagrégation des particules métalliques , et par conséquent que ce phénomène curieux dé- pendît à la fois des deux causes que j’ai signalées. Je suis cepen- dant porté à attribuer une beaucoup plus grande influence à la seconde, c’est-à-dire à la succession des oxidations et des dé- soxidations. | TOME Vill, 1° PARTIE. 31 242 RECHERCHES $ 6. Des effets auxquels donne lieu l’emploi simultané des conducteurs liquides et métalliques pour conduire les cou- rants magnéto-électriques. Une large capsule de platine de six pouces de diamètre a été remplie d’acide sulfurique étendu de neuf fois son volume d’eau ; une lame de platine de quatre pouces carrés de surface a été plongée dans la solution; une tige de platine fixée perpendicu- lairement à son centre, et qui servait à la soutenir, lui conser- vait une position horizontale dans le liquide ; on avait soin que ses bords ne fussent nulle part en contact avec la capsule. Les courants magnéto-électriques arrivant par la capsule et la lame de platine, traversaient la couche d’acide sulfurique étendu interposée entre elles; l’hélice métallique , placée dans le cir- cuit, indiquait une élévation de température de 82°. Dans cette expérience, les courants magnéto-électriques ne pouvaient parvenir à l’hélice qu’en traversant le conducteur liquide. J’essayai, sans supprimer ce conducteur liquide, de faire arriver âussi les courants à l’hélice par l'intermédiaire d’un conducteur tout métallique. Voici comment je disposai l’expé- rience dans ce but : le circuit magnéto-électrique était formé d’abord d’un conducteur métallique aboutissant à l’une des extrémités de l’hélice thermométrique, puis de cette hélice elle- même dont l’autre extrémité était fixée à un second conduc- teur métallique ; ce dernier conducteur était mis en communi- cation avec la fin du circuit au moyen de deux systèmes de con- ducteurs parallèles, savoir, d’une part la capsule et la lame de SUR LES COURANTS MAGNÉTO-ÉLECTRIQUES. 243 platine avec la solution acide interposée, etd’autre part un fil tout métallique. De cette facon les courants magnéto-électriques par- venaient à l’hélice en traversant, une partie d’entre eux la cou- che d’acide sulfurique, l’autre partie le conducteur tout métal- lique. Ce conducteur nouveau, ajouté au premier qui n'avait éprouvé aucun changement, devait, il semble, favoriser le pas- sage des courants qui se dirigeaient vers l’hélice , et par consé- quent élever sa température. En effet, cette hélice, placée dans le circuit général, était toujours traversée à la fois par la por- tion des courants qui passaient à travers le liquide conducteur, et par la portion qui passait à travers le fil métallique. Or, voici quel fut le résultat des expériences que l’on fit en se servant de fils métalliques de différentes natures et de différentes longueurs pour ce second conducteur mis dans le circuit parallèlement au conducteur liquide. . Un fil d'argent de 1/4 de ligne de diamètre et de 17 pouces de longueur ne changea rien à l'intensité du courant, et l’hélice métallique continua à indiquer 82°. En allongeant le fil on vit la température de l’hélice s’abaisser; elle atteignit son mini- mum, c’est-dire 67°, quand la longueur fut d'environ douze pieds. En donnant au fil une longueur encore plus considérable, on parvint à augmenter de nouveau la température de l’hélice qui revint à 76° quand le fil eut atteint une longueur de trente- sept pieds. — Avec un fil de platine de même diamètre les ré- sultats furent semblables. Seulement il fallut, dans chaque cas, pour produire le même effet, donner au fil de platine des lon- gueurs beaucoup moindres que celles qu’on avait données au fil d'argent; ainsi, cinq pouces du premier produisaient le même 9244 RECHERCHES effet que dix-sept pouces du second, .c’est’à-dire ne changeaient rien à l’intensité du courant; on obtenait le:minimum de 67° avec une longueur de trois pieds.au lieu de -douze qui étaient nécessaires avec l'argent, Enfin on retrouvait la température initiale avec une longueur de douze pieds, au lieu de trente- sept. Un fil de fer de même diamètre que.les précédents exigeait des longueurs encore moindres que le fil de platine pour pro- duire les mêmes effets. Avec des fils d’un très-petit diamètre:les longueurs respecti- ves étaient beaucoup moindres. En général, les longueurs des fils qui donnaient le même ré- sultat étaient en raison directe de la conductibilité, de ces fils; ceux qui étaient les plus conducteurs, soit à cause de leur na- ture, soit à cause de leurs dimensions, devaient être les plus longs. Les phénomènes que je viens de décrire rapidement me pa- raissent inexplicables dans la théorie qui considère le. courant électrique comme un fluide en mouvement. En «effet, le galva- nomètre calorifique recoit le courant. électrique par une voie; sans enlever, sans modifier en aucune manière .cette voie, on en ajoute une seconde. Quel peut être l'effet de cette seconde voie? Ou en facilitant l'écoulement du fluide, en faire arriver dans le même temps une plus grande proportion à l'hélice, et par conséquent élever sa température, ou bien si la première voie est déjà parfaite, ne produire aucun résultat, et par conséquent ne pas augmenter lintensité du courant transmis. Mais com- ment concevoir qu’elle diminue cette intensité? Comment com- prendre que deux conducteurs, entre lesquels le courant peut SUR LES COURANTS IMAGNÉTO-ÉLECTRIQUES. 245 se partager, «conduisent moms"bien qu’un seul lorsque leurs longueurs respectives! sont dans un certain rapport; c’est ce qui ne me paraît explicable que dans la théorie ‘des ondulations. En effet, dans cette théorie nous pouvons supposer, comme dans la lumière, qu'au moment où elle atteint hélice métal- lique ; la portion du courant, transmise dans le fil d'argent, est en arrière d’une demi-ondulation sur celle transmise-à travers le liquide, quand la longueur du fil d'argent est de douze pieds; que les deux courants, au contraire, sont d'accord quand le fil d’argent est long de dix-sept pouces, ce qui donnerait une lon- gueur de 127 pouces pour la demi-ondulation, et par conséquent d'environ 254 pouces pour l’ondulation entière dans un fil d’ar- gent d’un quart de ligne de diamètre. — Toutefois, comme les limites sont très-peu tranchées , il est difficile d’assigner des longueurs bien exactes. Si l'hypothèse d’un mouvement ondulatoire était admise pour expliquer la propagation du ‘courant électrique, les expériences que J'ai citées prouveraient que les ondulations devraient êtré d'autant plus longues que les milieux où la propagation aurait lieu seraient plus conducteurs. Je suis occupé dans ce moment à faire exécuter des appareils plus précis pour suivre l’étude des phénomènes que je viens de décrire, étude que j'ai à peine abordée, mais qui a été cepen- dant suffisante pour me permettre de poser deux principes : 1° Qu'un courant dirigé dans le même sens qu’un autre, peut ou augmenter ou diminuer l'intensité du second, suivant les rapports qui existent entre les chemins qu’ils ont parcourus l’un et l’autre lorsqu'ils arrivent au même point, après être partis de la même source. 246 RECHERCHES SUR LES COURANTS MAGNÉTO-ÉLECTRIQUES. 2° Que pour produire les mêmes.effets, les chemins parcou- rus par les courants doivent être d'autant plus longs, que ces chemins sont plus conducteurs. Ce qui fait que les phénomènes que je viens de décrire ne sont pas facilement perceptibles avec les courants voltaïques or- dinaires, c’est que l'électricité qui donne naissance à ces cou- rants est si considérable, que l'addition d’un second conducteur, au lieu de déterminer la répartition de la même quantité d’é- lectricité entre ce conducteur et le premier, donne écoulement à une quantité plus considérable de cet agent, et par consé- quent les résultats ne sont plus comparables; il faudrait, pour qu’ils le fussent, que le premier conducteur pât transmettre déjà à lui tout seul toute l'électricité développée dans l'appareil vol- taïque; alors l'addition du second conducteur ne ferait que répar- tir entre deux voies différentes le même courant qui n’en suivait qu'une auparavant. Je ne désespère pas de pouvoir réaliser ce cas avec les courants voltaïques. Si je réussis, j’aurais soin de le dire dans le travail où j'examinerai, d’une manière toute spéciale, le sujet intéressant qui a fait l’objet de ce dernier para- graphe. } \ “. e " = $ k 1 à ; 7 2 LE { b ; rs | : DEN & ; e æ = — TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS LA PREMIÈRE PARTIE DU HUITIÈME VOLUME. Notice sur la Mélipone domestique, Abeille domestique Mexicaine. Par P+ Hu- Dérs.70%oneelsae side on ee sibielaloiee PE so ee ersaee: OA OR ren 1 Troisième Mémoire sur le groupe des Céramiées, soit sur le mode de leur propagation. Par M. J.-E. Duby............ RARE on 0 RE 14 De Convolvulaceis Dissertatio secunda. Par J.-D. Choisy........... 2 LA Recherches anatomiques sur l’Emphysème Pulmonaire. Par le docteur Lom- bard er: Vans SR TO LOS ES ET e M EE dr M V0 87 Note sur quelques espèces d’Oiseaux récemment trouvées aux environs de x Genève. Par M. Mallet..........:..,.,.........,...v.uee 407. Note. sur les Limnimètres établis à Genève. Par M. Dufour. ........ ve SAINS Notice sur un Veau monstrueux du Musée de Genève. Par F.-J. Pictet, pro- fesseur de zoologie.................. DE DEL Caat ot Does 429 Premier supplément au Mémoire sur les Coquilles terrestres et fluviatiles de la province de Bahia, envoyées par M. Blanchet. De Stefano Moricand.. 139 Mémoire sur les Rochers calcaires innombrables, épars dans les environs de La Roche, et jusqu’au lit de l’Arve, et sur les blocs de granit qui les accom- pagnent. Par J.-A, De Luc ............... ST CS Der TN ae 149 Action de la Fermentation sur le mélange des Gaz oxygène et hydrogène. Par M. De Saussure ........... RES AE IE CO MO AS 165 Recherches sur les propriétés des Courants magnéto-électriques. Par M. le professeur Auguste De la Rive... .,........................... 194 MÉMOIRES SOCIÈTÉ DE PHYSIQUE ET D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE. T ome VIII, Il Partie. Genève, - Ah. Cherhuliez, libraire, au haut de la Cité. PARIS, MÈME MAISON, RUE DE TOURNON, 17. 1839 ESSAI D'UXE FLORE DE LILE DE ZANTE. PAR HE. MARGOT et F.-@. RBEUTER. (Lu à la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève, en Mars 1858.) INTRODUCTION. LA flore d’une ile située entre des pays botaniquement con- nus, ne peut offrir qu’un médiocre intérêt, sous le rapport des espèces nouvelles qui peuvent s’y rencontrer. Dans la flore de Zante, en particulier, l’on doit s’attendre à ne rencontrer que des espèces qui lui soient communes avec les deux péninsules entre lesquelles cette île est située. Mais sous le point de vue de la géographie botanique, la question devient plus intéressante; et le catalogue raisonné des plantes que J'ai recueillies à Zante, m'a paru, ainsi qu'à mon collaborateur, M. Reuter, devoir être un intéressant appendice aux flores de Grèce déjà publiées. Nous l’avons donc rédigé, en consacrant cependant des des- TOM. VIII, 2"° PARTIE. 32 250 INTRODUCTION. criptions aux espèces que nous avons reconnues Comme nou- velles. Ce n’est pas le premier travail botanique qui paraît sur cette île. Sibthorp y avait, en 1795, acheté d’un apothicaire un herbier peu considérable (149 phanérogames et 28 crypto- games), dont les plantes sont citées dans le Prodromus de la Flore de Grèce , comme naturelles au sol de Zante,ou croissant dans les eaux de ses rivages. Quant à l’essai que je présente, il est le fruit d’herborisations exécutées par moi dans ces mêmes localités, en 1835 et 1836. IL renferme aussi un certain nom- bre des espèces de Sibthorp que je n’ai pas retrouvées. J’ai ajouté au nom scientifique le nom vulgaire, quand, et tel que j'ai pu le recueillir de la bouche des indigènes. Pour remplir le but de ce catalogue, nous lavons rattaché aux flores de Grèce et du royaume des Deux-Siciles, en nous appuyant sur le Prodromus de la Flore de Grèce, par Smith et Sibthorp ; sur la partie botanique de l'Expédition scientrfi- que en Morée, par MM. Bory et Chaubard , 1"° édition; sur le Sylloge Floræ Neapolitanæ de Tenor; sur le Prodromus Floræ Siculæ de Gussone, etc. Le même rapprochement a été fait avec les deux îles de Céphalonie et de Corfou, sur lesquelles il existe des travaux de botanique très-incomplets. L'un porte pour titre : Prospeito delle piante che si trovano nell isola di Cefalonia, e che si possono adoperare a titolo di remedio o di alimento, dal Nicold Dallaporta, Corft, 1821, et ne ren- ferme guère plus de 250 espèces spontanées. Un autre traité: Della Flora Corcyrese, Centurie prima, seconda e terza, dal D' Pieri, Corfù 1814, a été composé sous un point de vue mé- INTRODUCTION. 251 dical plus que botanique, et ne contient que des espèces de Linné. Un troisième est une Flora Corcyrese insérée dans un recueil périodique, lAnthologie ionienne , imprimé à Corfou , 1834—1835. Cette flore est anonyme, et n’a pas été achevée, vu que lAnthologie a cessé de paraître. Elle ne contient de descriptions que pour les espèces nouvelles, et est écrite en ita- lien et en grec moderne, langue qui se voit pour la première fois pliée à une nomenclature et à des descriptions, pour les- quelles elle possède une merveilleuse flexibilité. Tel est le plan de ce Mémoire. Quoique la récolte des plan- tes et les observations locales soient mon ouvrage, M. Reuter a sa part dans ce qui regarde la détermination et la classifica- tion, et même certaines investigations lui appartiennent en propre. Quant aux secours auxquels j’ai dû recourir, ce sont les ressources en collections et en livres que M. de Candolle offre si généreusement à qui s'occupe de botanique, et pour lesquelles je lui présente mes sincères remerciîments. Voici sur Pile où j’ai herborisé, quelques considérations phy- siques et agricoles , accompagnées des résultats de géographie botanique auxquels nous avons été conduits. CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES. Constitution géologique. aspect. L’us de Zante, située sur le 37° 45’ de lat. N., et le 15° 307 de long. E. du méridien de Paris, s’allonge presque paral- lèlement au Péloponnèse, qui pousse vers elle la presqu’ile de Castel- Farnèse (Promontorium Chelonites), distante de cinq lieues environ. Elle présente un développement de côtes de vinet-quatre lieues moyennes, une largeur de trois lieues et demie, et une longueur de sept dans une direction N.-0. S.-E., direction dans laquelle s'étendent d’ailleurs les montagnes des autres îles de la mer Ionienne. Elle est parcourue dans toute sa longueur par une chaîne de montagnes d’un calcaire caver- neux, qui la partage en deux parties tout à fait distinctes. Celle de l’ouest est sèche, montueuse, peu cultivée; et celle qui re- garde la Grèce, se distingue surtout par une plaine basse au niveau de la mer, et enrichie par une culture soignée. Depuis le cap Skinari au N.-0., cette chaîne s’élève graduel- lement, court au sud, attemt 2,200 pieds sur le mont Vra- chiona, le plus haut de toute l’île, et va se plonger assez brus- quement dans la mer, où elle forme le cap et la baie de Chieri, à l’entrée de laquelle Pilot de Marathonisi s’élève en un cône dé formation calcaire. Le revers occidental est une sorte de plateau incliné tout entier du côté de l'Italie, jusqu’à la mer CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES. 253 où il se termine par des collines basses ou des escarpements élevés. Ce plateau, balayé sans obstacle par les vents, pierreux, inégal, dépourvu d’eau, offre une végétation ligneuse, dure, et qui m'a paru assez bornée. La Globularia alypum y attache solidement ses racines entre les rochers, et couvre de grands espaces. La Phyllirea media v’est qu’un sous-arbrisseau d’à peine un pied de haut sur les collines les plus découvertes; mais dans le vallon plus humide de la Spiotissa, Y Erica arborea atteint cinq ou six pieds de hauteur, à côté de l’Erica verticit- lata, qui se rencontre aussi abondammernit dans d’autres localités de ce plateau. Treize villages occupent les vallons les moins pierreux dé ce revers, et y offrent comme des oasis, où l’industrie agricole a mis à contribution les localités les moinsingrates. Là sont des champs de céréales, des jardins potagers, des vignes même. Le Narcissus tazzeta ÿ croit en abondance là où il trouve de l’ombre et de l'humidité. La Fritillaria plantaginea couvre des champs en- tiers. L’olivier productif y a succédé aux arbres sauvages, et ceux-ci sont comme relégués en certaines localités, où l’on dirait que la religion leur conserve un dernier asile. Le Pinus pinea et le Pinus Alepensis entourent et protégent contre les vents le chétif couvent de St-André, isolé au bord des précipices ; celui de St-Georges est aussi caché dans un bosquet des mêmes coni- fères. Ces espèces pourraient, au bout de quelques années, for- mer une forêt aux environs du cap Skinari; mais cette localité est chaque année sacrifiée aux besoins du moment, et exploitée par des spéculateurs qui vont y couper quelques centaines d’é- chalas! Cette disette de forêts a rendu depuis longtemps l’île de 254 CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES. Zante tributaire de l'étranger pour le bois. Celui de construction vient de Trieste. Quant à celui de chauffage, on utilise les sar- ments qui proviennent de la taille des vignes, et les oliviers que l’on coupe comme trop vieux ou inutiles; le surplus vient de lA- carnanie. Ce tableau doit sans doute dépouiller Zante de la qua- lification de nemorosa et de 5:72 que lui donnent Virgile et Homère; mais observons que cette désignation lui sera encore applicable, quand on comptera les nombreux bosquets d’oliviers qui couvrent la partie orientale de l’île, soit dans la plaine, soit sur les collines; car alors elle sera bien plus nemorosa que ses voisines Ithaque et Céphalonie, puisque ce sont les oliviers qui constituent ici la véritable végétation arborescente. Ceci me ra- mène sur le revers oriental, dont je n’ai pas encore parlé. Ce re- vers descend dans la plaine basse par pentes assez rapides, au pied desquelles sont adossés une quinzaine de villages. La com- munication est établie par quatre sentiers raboteux, dont aucun n’est praticable pour les chariots. Ici, pas de gazon, pas de pe- louse; c’est partout le calcaire troué, rongé par l’action des eaux, et qui roule en débris parmi les buissons. Il est percé de nombreuses excavations plus ou moins profondes. Celle qui existe au-dessus du village de Scoulicado, s'étend à des distances que personne n’a encore mesurées. Près de la baie de Chieri une source d’eau douce sort d’un enfoncement de rochers; elle est intarissable dans les plus fortes chaleurs de l'été. On n’en a ja- mais sondé la profondeur; aussi porte-t-elle le nom d’abime (dur). Cette eau, exceliente d’ailleurs pour le lavage du linge, n’est employée qu’à cet usage; car elle ne peut point servir de boisson. Du reste, ia végétation n’offre pas sur ce revers des CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES. 255 différences bien tranchées avec les collines. Elle offre la Sabia triloba de la base au sommet, le Poterium spinosum, V Orchis ru- bra, la Putoria calabrica. V'Iris unguicularis ÿ monte jusqu’au sommet, avec lInula viscosa, qui couvre toute la campagne en été. J’ai cependant rencontré R, et nulle part ailleurs, le Nar- cissus serotinus, le Crocus Boryi et le Lithospermum orientale. Sur le rivage qui fait face à la Morée se développe un sys- tème assez uniforme de stratifications. En partant du nord s’al- longe une chaîne de collines basses, qui poussent dans la mer de petits caps tufeux, lesquels paraissent le plus souvent assis sur une couche d'argile plastique. J’ai suivi cette couche plus avant dans l’île, et l’on pourrait dire qu’elle sert comme de fondement au terrain de la partie basse , où son rôle est de re- tenir au-dessus de ses bancs l’humidité qui nourrit les racines de la vigne pendant quatre ou cinq mois d’un été absolument sec; elle y retient de même les eaux qui alimentent les puits nombreux dont l’île est couverte. Plus au sud, les collines om- bragées d’Acrotiri descendent brusquement sur le rivage, où elles laissent à peine un passage sur une longueur d’une lieue ; elles montrent dans leurs coupes presque perpendiculaires, une argile bleue, surmontée de couches tufeuses tapissées de Samo- lus Valerandi et de fougères; ce tuf donne naissance , près de la ville, à la S7ene gigantea et à de belles touffes de Cha- mmæpeuce mutica, qui forme un arbuste dont le tronc a trois ou quatre pouces de diamètre. Ces collines se lient avec la for- teresse, qui n’est elle-même qu’une masse d'argile et de mo- lasse, haute d’environ 500 pieds, caractérisée par une grande abondance de Thapsia garganica | pax l'Evax pygmea , 256 CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES. l'Eryngium creticum, VE. virens, le Carduncellus cœruleus, etc. Elle termine cette chaîne, en s’abaïssant par escarpements arides et déchirés, vers la petite plaine appelée les Jar- dins (ci#rx), dont le fertile terrain fournit d'excellents légu- mes. C’est là que le plus grand ruisseau de Pile vient se décharger dans la mer, qu’il matteint cependant qu'après les pluies d'hiver; le reste de année il n’a pas assez d’eau pour surmonter les atterrissements que les vagues forment à son em- bouchure, et n'offre qu’une eau stagnante, qui rend cette localité malsaine. Son cours n’a pas plus de deux lieues. Encore plus au sud, et sur les limites de cette plaine, s’élève par gradins coniques ou arrondis la montagne isolée et calcaire du Scopà (le mons Elatus de Pline). C’est une croupe allongée du nord au sud , de laquelle s’élance une roche escarpée, qui en forme le point culminant, élevé de 1,500 pieds environ. La pente N.-E., arrosée par quelques ruisseaux, présente des lo- calités cultivées et une végétation plus fournie; celle de S.-0. est aride , et tombe presque perpendiculairement dans la baie de Chieri, tandis que vers le S.-E la montagne court, par une inclinaison plus douce, se terminer à des collines basses et tu- feuses, qui forment le point le plus méridional de Pile, le cap leraka, près duquel on exploite des carrières d’un tuf assez dur pour servir aux constructions d’édifices. Le tuf domine aussi dans la formation de l’ilot Pek:s0, où j'ai recueilli lOnonis Cherleri, le Conicera implexa, Ÿ Anacampitis pyramidalis, V Elichrysum rupestre, etc. Cet flot est voisin du cap Ieraka. Le tuf se montre en plusieurs localités inférieures du Scopd, tantôt à fleur d’eau, tantôt plus élevé; souvent il est recouvert CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES. 57 de bancs de molasse. Des collines coniques de 3 ou 400 pieds sont formées de cette dernière roche, et le chemin qui conduit au sommet de la montagne serpente sur une large couche de mo- lasse qui monte jusqu’à 800 pieds, hauteur à laquelle elle cesse, et où le calcaire se découvre pour former la partie supérieure ; encore là se trouve-t-il incrusté d’une veine d’albâtre qui des- cend en diminuant de largeur, et vient finir au rivage de Pun- ta-Davia. Enfin n'oublions pas de mentionner le gyps (c’est ici du spéculaire ), qui entoure d’une ceinture de collines la base de la montagne vers le nord et l’ouest, et que j'ai retrouvé s’éle- vant en petits monticules de douze pieds de haut aux environs du village de Romirr. Le Scopo m’a paru porter à lui seul une grande partie de la végétation de l’île. Les plantes des sables maritimes, des terrains cultivés et des lieux inondés, se retrouvent à sa base; celles des autres montagnes se rencontrent aussi pour la plupart sur ses flancs ; quelques espèces même m'ont paru lui être plus particu- lières : ce sont la S/ene italica, qui croît au point culminant avec le Carduus tenuiflorus ; le Bunium junceum , la Lagæcia cuminoides , la Nigella damascena, que je n’ai vue nulle part aussi petite ; une espèce de Quercus, que je n’ai pas retrouvé dans mon herbier, mais que je crois être le Q. Ilex, et qui forme un petit bois près du sommet, l’Helianthemum guttatum, qui pa- raît préférer les terrains de molasse où il pousse de longues ra- cines très-grêles, la Sideritis purpurea, V Hypericum empetrifo- lum, qui y est assez abondant, la Scorzonera crocifolia, et le Cytinus hypocistis, deux espèces que je n’ai rencontrées que là, et assez rarement. TOM. VIII, 2"° PARTIE. 33 258 CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES. Phénomènes physiques. Le sol de Zante, comme celui de la Grèce, est exposé aux tremblements de terre; ils y sont fréquents chaque année; plu- sieurs sont simultanés ici et sur la côte voisine du Péloponèse. Les annales renferment le récit des ravages occasionnés par ces secousses, et l’on y remarque des retours périodiques assez cu- rieux : c’est que chaque vingt-cinquième année, ou à peu près, le phénomène s’est renouvelé avec des circonstances désastreu- ses. De plus, les matières inflammables cachées sous cette terre paraissent à la surface en quelques localités; ainsi, près du cap Skinari s’ouvre au niveau de la mer une caverne de laquelle sort continuellement une matière graisseuse blanche, exhalant une forte odeur sulfureuse, et qui surnage quelquefois à plu- sieurs mètres du rivage. Une source sulfureuse surgit de même près du village de Terakario, et offre les mêmes propriétés que la précédente, c’est-à-dire qu’elle est regardée par les paysans comme un remède eflicace contre la gale des bestiaux; ils en frottent la partie malade, et la guérison suit presque toujours l’application du remède. Cette seconde source est connue sous le nom de Bpouovgr, désignation que Pouqueville a retrouvée chez les Locriens Ozoles, où le même phénomène se présente au pied du mont Taphius, d’une manière si intense, qu’à certaines époques de l’année l’odeur en est insupportable. Le phénomène des sources de pétrole, si commun dans les monts Acrocérauniens, se présente aussi dans cette île, vers la baie de Chieri: là, dans CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES. 259 une petite plaine demi-circulaire, encaissée de tous côtés, ex- cepté vers la mer, surgit une source de pétrole appelée dans le pays #5. Cette source est une espèce de puits de sept pieds de diamètre, où l’on voit bouillir lentement ce bitume sous une couche d’eau douce qui le recouvre; cette eau, qui paraît se faire jour à travers le pétrole, offre à sa surface une substance huileuse, qui reflète au soleil de brillantes couleurs ; elle est limpide, participe du goût de la poix, et s’écoule en un mince filet dans les fossés voisins, où elle laisse un dépôt glutineux aux tiges des plantes qui y croissent. Ces fossés sont caractérisés par une grande abondance d’Iris pseudoacorus, espèce que je n’ai vue nulle part ailleurs dans Pile. Les habitants des localités voisines affirment que tous les objets introduits dans ce puits se retrouvent plus tard à la mer, circonstance que je n’ai pas pu vérifier par moi-même, mais qui est en harmonie parfaite avec ce qu’'Hérodote écrivait il y a 23 siècles. Seulement, quand il vi- sita ce vallon, il y trouva plusieurs étangs dont l’un avait 80 pieds de long sur autant de large (Hérod. liv. IV, $ 195); il n’en reste plns que le puits dont je parle. Ce bassin est aujour- d’hui planté de vignes et d’oliviers, au-dessous desquels on a suivi la veine du pétrole jusqu’à plusieurs mètres du puits. Le sol, en outre, quand on le frappe, rend une sorte de bruit sourd, comme s’il était suspendu, et un ébranlement très-prononcé se fait sentir sur la place et sur un rayon de quelques pas. Du reste, le terrain de ce vallon passe pour l’un des plus productifs de toute l'ile; il offre une activité de végétation remarquable; la maturité y est plus précoce, les oliviers y donnent de meilleurs fruits, suivant le rapport qui m’en fut fait, et arrivent à leur dé- 260 CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES. périssement avant d’avoir atteint l’âge et le volume auxquels cet arbre parvient dans d’autres cantons. Il est aussi constant que ces localités sont les plus malsaines, surtout à cause de la con- figuration des lieux, où l'air n’a pas son jeu libre; le teint oli- vâtre des habitants contraste désagréablement avec celui des montagnards qui habitent les villages situés au nord du plateau ; mais ils prétendent trouver dans l’eau de la née un soulagement contre leurs maladies de poumons et les fièvres qui les consu- ment. Climat. Le climat est en général celui des îles de l’Archipel grec si- tuées à la même latitude, et permet aux habitants de s’adonner sans crainte à la culture de l’oranger et du cotonnier. Ses variations sont assez régulières, et peuvent assez exactement se représenter comme suit : Versle milieu d'avril, lorsque les pluies d'hiver etdu printemps ont totalement cessé, le ciel reprend sa pureté, qu’il conserve pendant quatre mois consécutifs ; la terre est humectée pour tout l'été, et la végétation se déploie dans toute sa richesse. Au milieu de mai les fourrages sont coupés. Au milieu de juin commence la moisson des céréales, et dès ce moment la tempé- rature s'élève vers son maximum, qui n’est pas généralement au dessous de 29° centigrades; il oscille entre 30° et 33° dans les jours les plus chauds de juillet et d’août, et même, (si j'ai été exactement informé), il s’est élevé jusqu’à 38° dans l’année CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES. 261 1828. Ajoutons que la chaleur devient accablante quand elle est accompagnée du sirocco, dont les effets sont si connus dans le midi de l'Italie. Au mois d'octobre commence généralement la saison pluvieuse, c’est-à-dire, après la récolte du raisin de Corinthe et les vendanges ; heureux cependant les propriétaires, quand les mois d’août et de septembre n’ont pas déjà apporté quelque pluie passagère, si funeste alors au raisin de Corinthe ! car en août, lorsque les grains sont mûrs, une pluie de quel- ques heures suffit pour les faire pourrir, les détacher en grande quantité de la grappe, et occasionner ainsi une diminution no- table dans le poids de ce produit. Si, d’autre part, une averse vient à inonder ce fruit délicat quand on l’a étendu sur terre pour le sécher, elle lui enlève une partie de sa saveur, et par suite une aliquote souvent assez forte de son prix, les propriétai- res n'ayant encore trouvé aucun moyen rapide et efficace de le garantir contre les dégats de la pluie. Ce sinistre, du reste, n’ar- rive pas chaque année, et bien souvent les mois d’août et de sep- tembre se passent dans une sécheresse absolue. Octobre et no- vembre n’offrent jamais une pareille sérénité ; le dernier surtout est un mois de fortes ondées, de vents violents, de tonnerres et d’orages. La pluie est plus constante en décembre et en janvier, au point qu’à ces époques les terrains creux sont sous l’eau pen- dant plusieurs jours; c’est un bonheur pour les produits de la campagne, quand il pleut dans le courant d’avril, ce qui arrive du reste assez régulièrement pour clore à cette époque les alter- natives de pluie et de sérénité. Quant à la neige, elle est rare, et si je peux admettre comme justes les informations que j'ai recueillies, Je crois pouvoir affirmer qu'il s’est passé quelquefois 262 CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES. 25 ans sans qu’elle ait blanchi la campagne. Le thermomètre cependant descend quelquefois à o, mais le cas est assez rare pour influer fort peu sur la moyenne des minimums de température, qui est en général de 5° centigrades pour les mois de janvier et de février. Terrains cultivés. Ils ne constituent guère plus des 4/10 de la surface totale de ‘île, et s'étendent surtout entre la chaîne de montagnes et les collines dont j'ai parlé, et sur ces collines elles-mêmes, où les oliviers et les orangers présentent leur perpétuelle verdure. La plaine basse se termine vers le nord à un marais salant peu con- sidérable, mais d’où l’on retire cependant les 7/10 du sel néces- saire aux besoins annuels des insulaires; vers le sud, elle finit par une surface marécageuse et inculte, dont je dirai quel- ques mots. C’est cette plaine, ce sont ces collines qui ont fait à Zante sa réputation de fertilité et de pittoresque, et lui ont valu de la part du voyageur Wehler le nom d’Ie d’or, et de la part des Italiens celui de Fior di Levante, qui est demeuré en proverbe. Les preuves d’une origine sous-marine sont éviden- tes dans cette campagne par la grande quantité de coquilles marines (Cardium edule) qu’on y rencontre. Le sol, mélangé le plus souvent dans d’heureuses proportions de sable et d’argile, offre à la vigne, et surtout à celle du raisin de Corinthe, un terrain propice où le cultivateur retrouve avec profit le prix. des soins intelligents qu’il apporte à la culture de ce végétal. CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES. 263 La vigne du raisin de Corinthe, Vis corinthiaca, où Vitis apyrena(Bauh. hist.IE,p. 72), paraît originaire d’Asie mineure; du moins Théophraste parle d’une espèce de vigne spontanée près du mont Ida, et dont la description n’est pas éloignée de celle qui convient au raisin de Corinthe. Pline cite un Uva alexandrina, originaire de Troade (la Troade, dans Ptolémée, est appelée Troas Alexandri), et il la décrit comme Théo- phraste. Palladius, agronome du vi siècle, parle d’un Uva sine grants. Quand a-t-elle pris le nom spécial de Uva corin- thiaca, c’est ce que nous ne savons pas; mais il est certain que le nom connu dans le commerce, Uva passa, est assez ancien, puisque du temps de Galenus, médecin du x” siècle, on appe- lait wva passa tout raisin que lon séchait au soleil (wva quæ passa est solem) , usage qui remonte assez haut dans l'antiquité; car il existe dans le grec ancien une expression pour indi- quer du raisin sec ( c’est otayi: ). Dodoneus appelle ce fruit Pas- sula corinthiaca, nom qui a dégénéré en celui de Passolina, connu généralement dans les îles ioniennes. Cette plante (ozasi% ), introduite du Pélopponèse dans les îles ionniennes à une époque inconnue, ne paraît pas y être cultivée en grand 5 depuis plus de 3 siècles, mais elle a rencontré dans quelques- unes un terroir aussi heureux que le littoral de l’Achaïe et de la Corinthie, où il est encore cultivé. Il a été pour les îles de Zante, Céphalonie et Ithaque, ce que le sucre et le café ont été pour plusieurs îles de Amérique : les habitants ont vu dans cette culture des avantages supérieurs à tout autre genre d’ex- ploitation, c’est-à-dire une source de revenu qui tient assez gé- néralement la balance commerciale en faveur de leur pays , 264 CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES. quoiqu'il soit dépendant de l'étranger pour la plupart des au- tres articles de consommation. Je parle ici spécialement pour Zante, où cette culture rend, année moyenne, neuf millions de livres pesant de raisin sec, qui fournissent un revenu d’exporta- tion évalué à deux millions de francs, lequel est encore suscep- tible d’accroissement, puisque l'observation et le calcul ont dé- montré qu’au lieu de neuf millions de livres, l’île en pourrait donner annuellement douze. Sous le doux climat des Iles ioniennes, les jeunes pousses de cette vigne sont cependant exposées aux gelées, surtout à Zante, quand il retombe au printemps de Ia neige sur les Montagnes Noires de Céphalonie, et que le vent vient à souffler de ce côté ; mais le cep lui-même ne souffre nullement de ces retours de froid ; il peut se conserver des siècles , et il n’est pas rare d’en rencontrer qui ont deux cents ans de durée. Ses rameaux plus minces et plus courts distinguent au premier coup d’œil cette variété de celles qui sont cultivées pour vin. Les plantations de ces dernières sont souvent mêlées avec celles du Corrinthe; mais sur la pente des collines, dans les localités inclinées vers l’est et le sud, se récoltent des vins qui peuvent rivaliser avec les meil-' leurs de l’Europe méridionale, et parmi lesquels on distingue tout particulièrement la Verdea. Us ne fournissent du reste qu'à la consommation locale, et n’ont encore été exportés que par essais. On compte plus de vingt variétés répandues dans Pile. Parmi elles je mentionnerai le rx, grains rouges plutôt pe- tits que gros , orbiculaires; elle est assez commune ; le avworéis (Corinthe blanc, Duham. Arb. IE, p. 273, t. 7), grainsblanes, fort petits, orbiculaires et entremêlés de plus gros; elle est peu CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES. 265 répandue ; le More, dont les grains blancs ont la saveur que tout le monde leur connaît dans nos climats; le roro et le Kozavirnc, Grains blancs, et donnant un vin de qualité ordinaire, surtout le dernier. L’on conserve et fait sécher les variétés sui- vantes : le nepwomt, grains blancs ou noirs et à pulpe consistan- te, le Moarew, grains blancs oblongs; serait-ce la variété culti- vée dans le royaume de Grenade sous le nom de Moscatelon de Flandes? (Clemente varied. de la vid comun. p. 235); le Spy, grains noirs oblongs et très-gros. C’est, je crois, le erdal des environs de Grenade (Clemente variedad de la vid comun. p: 561); le Wrspua:, grains presque noirs, allongés, terminés un peu en pointe et très-gros. Enfin lxyve-wrs, à grains ronds et noirs , le Boyer, à fruits noirs et plus gros, l’Egsée, à grains noirs, et très-glauques, sont trois variétés que je ne men- tionne ici que sur des souvenirs et des indications. La plaine dont je viens de parler, et qui, vue des montagnes, ressemble en quelques endroits à une vigne immense, offre un certain nombre d’espèces qui figurent dans la végétation arbo- rescente. Ce sont le Cupressus sempervirens, que je n’ai pas ren- contré dans la nature sauvage; le Cydonia vulgaris, que l'on trouve fréquemment isolé au milieu des vignes, ou cultivé, ou encore abandonné dans les haies ; l’Ulmus campestris s'élève au bord des champs, mais est peu répandu. Quatre espèces du genre Citrus sont cultivées dans des enclos, ce sont : le Citrus medica (Kw), peu abondante, le Citrus limetta( Mrepyeuer), aussi peu abondante que la première ; le Citrus aurantium (Neporrux ), et le Citrus lemonium (Acuswa). Ces deux dernières espèces sont l'objet d’une culture assez étendue ; le fruit du Aspowc surtout est TOM. VIII, 2° PARTIE. 34 266 CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES. d’un usage général pour lassaisonnement de certains aliments. Ce que je dis des quatre aurantiacées ci-dessus peut s’appliquer au genre Ficus, dont il existe des plantations assez considérables. J'y ai remarqué la Figue d Argenteuil (Dubam, arb. et arbust. 4, n. 57); la Marseillaise (Duham, arb. et arbust. 4,n. 58, f.4); la Violette ou pourpre commune (DC. fl. fr. 3, p. 319) (ce paÿps ). Je ne parle point ici d’autres arbres fruitiers achetés dans les pépinières d'Allemagne ou d'Italie, introduites à Zante depuis plus ou moins de temps, tels que poiriers, pommiers, etc. Il est un genre exotique qui accompagne très-souvent les plan- tations de vignes , c’est l’Agave americana, qui leur sert de clôture ainsi qu'aux champs et quelquefois aux jardins. On le trouve sur toute la surface cultivée de l’île, quelquefois en com- pagnieavec le Cactus opuntia, mais celui-ci est beaucoup moins commun; il préfère les talus, les vieux murs humides qui entou- rent des jardins, et où son tronc atteint trois pieds de circonfé- rence ; son fruit est recherché par les habitants de la campagne, qui le mangent sous le nom de figue sauvage (sypurix ). Un au- tre genre exotique n’a probablement dà sa conservation qu’à un motif de religion, c’est le palmier, que l’on ne trouve qu'à côté des temples, parce que l’église est dans l’usage de distribuer aux chrétiens, le jour des Rameaux et aux fêtes de Pâques, de pe- tites croix tressées avec les lanières de ses feuilles. La véritable végétation arborescente est, comme je ai dit, l'olivier. Il est cultivé en forêts dans la partie basse, sur les colli- nes de l’est, au pied des montagnes et dans quelques localités du plateau. Parmi les nombreuses variétés qu’on en a’distinguées, CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES. 267 les suivantes sont les plus communes : les Esirw:, où indi- gènes ; les Kouwais, ainsi nommés de la ville de Coron, d’où ils ont été apportés pour la première fois ; leur bois est plus fragile, leur fruit plus petit et plus arrondi. La variété appelée kepda est moins répandue; le fruit est de la grosseur d’un gland , et sert moins à donner de l’huile qu’à être mangé, surtout par les mariniers. Les Moowwi: où de Modon sont petites et de forme plus ou moins torse.-Le marc des olives est quelquefois employé au chauffage des fours ou bien rejeté comme inutile ; il paraît cependant qu’on pourrait lutiliser d’une manière assez profita- ble. Des expériences faites à Londres en 1835, sur la demande du lord Haut Commissaire des îles Ioniennes, ont démontré que ce marc contient une quantité notable d'hydrogène, d’une qualité au moins équivalente à celle de l'hydrogène extrait de la houille. Dans cette expérience on a tiré 13,000 pieds cu- bes de gaz par 1,000 kil. de marc, c’est-à-dire environ 3,000 pieds cubes de plus que n’en donne le même poids en charbon de terre. Appliqué à l'éclairage, il a donné une lumière aussi vive, quoiqu’on en ait consommé 1/5" de moins. Sa pesan- teur spécifique était de 0,700. Si cette découverte était poussée plus avant, elle pourrait devenir une source de revenu, puis- que le poids total de ce marc d'olives est évalué, pour les îles Toniennes, à 7,000 tonnes chaque deuxième année (7,000,000 kil.) Quant à Zante seule, le revenu brut des oliviers s’élève à 43,000 hectolitres (chaque deuxième année), représentant une somme de 750,000 francs. Une partie est employée à la fabri- cation du savon, une autre est consommée dans le pays, et les 20,000 hectolitres restants s’exportent à Trieste, et aussi à Mar- seille, mais en très-faible quantité. 268 CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES. Les terres à blé ne sont point dans une proportion d’étendue analogue aux autres terrains cultivés. Quelques portions sont chaque année consacrées à la culture du Gossipium herbaceum ( Bau&au ), dont la récolte se fait dans le courant de septembre. D’autres parcelles sont ensemencées de sésame (Sesamum orien- tale, Sos ). Sa graine est d’un usage général en Grèce et dans les îles Ioniennes, pour la mélanger avec la pâte de certains biscuits, et aussi pour en composer avec du miel des gâ- teaux plats connus sous le nom de naoriæ. Le pois chiche (Cicer arietinum, p&i) est cultivé de la même manière ; le peuple est dans l’usage de manger ses graines crues, et, à cet effet, l’on coupe dans le champ les plantes chargées de leurs gousses , et on les vend tels en petits paquets. Le maïs ( Koauror ) trouve sa place près des maisons de ferme et parmi les vignes, mais cette culture est fort restreinte. Quant aux céréales , elles sont culti- vées dans la plaine basse, sur le plateau et même parmi les oli- viers, mais en quantité si faible qu’elle ne fournit aux besoins de la population que pour trois mois de l’année. L’orge (Kpsap) et l’avoine (x), y sont encore plus négligées. Les habitants, préférant consacrer à la vigne des terrains plus propices à ce dernier genre de culture, demeurent pour les céréales, dé- pendants de la Morée, de l’Acarnanie et même d’Odessa, qui peuvent à bon marché leur fournir tout le grain dont ils ont besoin. Aussi est-il constant que les importations de ce genre coûtent annuellement à l’île environ 900,000 francs. Il n’y a point ici de prairies naturelles. Ce sont ordinaire- ment les bois d’olivier qui servent de terroir aux fourrages: si le sol est bon , si les arbres sont très-espacés , le propriétaire CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES. 269 utilise le terrain en y introduisant le trèfle, la luzerne , etc. , système du reste qui est généralement condamné quand le sol n’est pas d’une qualité supérieure. La seule prairie naturelle, si Fon peut lui donner ce nom, est une plaine basse, maréca- geuse (appelée le 44»), couverte d’eau pendant cinq mois de l’année; ses bords, plus secs et plus durs, sont formés d’un gazon serré, qui sert de pâturage au menu bétail; mais la ma- jeure partie des 25,000 moutons et chèvres que possède l’île, broutent les graminées parmi les buissons des montagnes et le long des haies et des chemins. Les capitaux nécessaires pour rendre à la culture une si précieuse portion de terrain, seraient trop considérables ou rendraient un trop médiocre intérêt, pour qu’on ait voulu jusqu’à aujourd’hui les risquer au desséchement de ce marais ; et cependant il est prouvé que des travaux exécutés avec dis- cernement dans cette localité, pourraient la transformer en prairie ou en terres arables, lesquelles fourniraient aux Zantio- tes le blé nécessaire à la consommation pour trois ou quatre mois de l’année. Je termine ici mes considérations générales, en les complé- tant par l'indication des résultats que la géographie botanique peut tirer de notre travail. © 0 "4 Où Or À OT RO en 18 49 THALAMIFLOREÆ. Gene Ranunculaceæ. 8 Papaveraceæ. 4 Nympheaceæ. 1 Fumariaceæ. 1 Cruciferæ. 414 Capparideæ. 1 Cistneæ. 2 Violarieæ. 4 Polygalezæ. 1 Cariophylleæ. 6 Lineæ. 1 Malvaceæ. 3 Hypericineæ. 1 Ampelideæ. 1 Geraniaceæ. 2 Zygophylleæ. 1 Rutaceæ. 1 CALYCIFLOREÆ. Rhamneæ. 4 Terebinthaceæ. 4 20 Leguminosæ. 28 Rosaceæ. 41 21 TABLEAU DU nombre des genres et des espèces par familles. DYCOTYLEDONEÆ. Species. 15 en RO > CO en O7 I O7 OÙ en En à en O0 Lx mn RO 77 > Granateæ. Onagrarieæ. Lythrarieæ. Tamariscineæ. Myrtaceæ. Cucurbitaceæ. Crassulaceæ. Cacteæ. Saxifrageæ. Umbelliferæ. Araliaceæ. Caprifoliaceæ. Rubiaceæ. Valerianeæ. Dipsaceæ. Compositæ. Campanulaceæ. Ericineæ. Genres. 19 19 19 © à mn 7 RO ne RO > en LO ù > à en nn à Qt COROLLIFLOREÆ. Oleineæ. Apocineæ. Gentianeæ. Convolvulaceæ. Borragineæ. Solanezæ. Scrophularineæ. Orobancheæ. Labiatæ. © = Qr O1 © ON RO à RO = Espèces. ES 1 19 O1 O0 =1 19 NO RO > © ù mn O7 ù nn à QI Es nn nn OR TAG N Qt GENRES ET ESPÈCES DE FAMILLES. 271 Genres. Espèces. Genres. Espèces. 49 Verbenaceæ. 2 2 67 Potameæ. 1 1 50 Acanthaceæ. 1 1 68 Orchideæ. 4 15 51 Primulaceæ. 5 4 69 Irideæ. 4 8 52 Globularieæ. 1 1 70 Amaryllideæ. 5 4 71 Asparageæ. 3 3 MONOCHLAMIDEÆ. 72 Liliaceæ. 9 95 535 Plumbagmeæ. 1 2 75 Colchicaceæ. 1 Il 54 Plantagineæ. 1 6 74 Junceæ 1 1 5 Chenopodeæ. il 9 75 Palmæ 1 1 56 Polygonez. 2 7 76 Thiphaceæ. 1 1 57 Thymeleæ. 1 1 77 Aroïdes. 1 5 98 Santalaceæ. 1 1 78 Cyperaceæ. ÿ 45 59 Aristolochieæ. 1 1 79 Gramineæ. 32 56 60 Cytineæ. 1 1 61 Euphorbiaceæ. 3 9 —_—ms08e—— 62 Resedaceæ. 1 3 65 Urticeæ. 5 6 | Ordines 79. 552 626 64 Amentaceæ. 4 6 65 Coniferæ. 2 3 MONOCOTYLEDONEÆ SperNQUnNEeS ti ge ] Id. bisannuæ. 25 — Id. perennes. 225 ra dise Id. lignosæ. 95 66 Alismaceæ. 1 1 CRYPTOGAMÆ. 54 4% Ce catalogue contient, suivant moi, environ les 3/4 de la végétation phanérogame de l’île. Les monocotylédones y sont aux dycotylédones dans le rapport de 1 à 3,8. En le compa- rant aux flores des pays les plus voisins dont j'ai parlé, j'ai trouvé que, sur 626 phanéroganes qu’il renferme, 455 se ren- contrent dans le royaume de Naples; 429 en Sicile; 370 sont communes à la fois à Zante et à ces deux pays; 527 sont indi- quées en Morée et dans les îles de l’Archipel grec; et parmi 272 CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES. ces 527 il s’en trouve seulement 29 qui ne sont point mention- nées dans l'Italie méridionale , et qui appartiennent plus spé- cialement à la flore grecque. Il reste donc dans ce catalogue 99 espèces que les flores de Grèce n’indiquent point encore, et qui sont spontanées à Zante; parmi elles, 8o sont du nombre de celles que j'indique en Italie; 10 n’y sont point citées , et 9 sont nouvelles, suivant nous. Ce sont les Gypsophyla fasci- culata, Dianthus obcordatus, Linum Sibthorpianum, Galium zacynthium, Galium intricatum, Bunium junceum, Barkausia zacynthia, Scrophularia scoparia, plus un genre nouveau : c’est une ombellifère qui n’a pu rentrer dans aucun des genres de la famille, et que nous appelons Heptatera (era mrepos) , à cause des sept ailes qui garnissent son fruit. Une autre espèce est jusqu’à présent propre aux îles Ioniennes, c’est la Srderi- tis purpurea, indiquée à Corfou par M. Bentham, et que j'ai retrouvée à Zante. Enfin, une dernière remarque à faire, c’est que le nombre de mes composées n’est pas supérieur à celui de mes légumineuses, circonstance qui, du reste, se reproduit assez généralement dans les flores des pays situés à la latitude de Zante. Plus au sud, les légumineuses paraissent l'emporter; plus au nord, elles sont surpassées par les composées; Zante se trouvant sur la limite, offre un nombre à peu près égal d’espèces appartenant à ces deux familles. H. MARGOT. Le 14 Mars 1858. DICOTYLEDONEZÆ. THALAMIFLOREÆ. Première Partie du Catalogue. Ord. 1. RANUNCULACEZÆ. (Juss.) G. 1. Cremaris. (Lin.) 4. C. flammula. Lin. B. vulgaris. DC. Prod. 4, p. 2.—Aypaurih.—In se- pibus collium Acrotiri. Junio. 4 — —In Cephaleniä. Corcyrà (Pier.). In Elide et Laconià (Sibth. 1, p. 577). Arcadià (Exp. Mor.). Apulià. Sicilià. G. 2. Anemowe. (Lin.) 2. À. coronaria. Lin. DC. Prod. 1, p. 18. Bot. Mag. 841. . flore puni- ceo. In vineto quodam ad occid. merid. radices arcis. 6. flore cœæruleo. In sege- tibus et cultis.—Februario. Martio. Z —Collibus Græciæ (Sibth. 1, p.575). Dau- nià et lapygià Regni neapol. Siciliä. 3. À. stellata. Lam. Dict. 4, p. 166. DC. Prod. 1, p. 18. À. hortensis. Lin. 764. Sibth. 1, p. 575. lc. Curt. Bot. Mag. 193.—In vineis, cultis, et montibus ad cacumen usque. Januario. Martio. % —Etiam in collibus Græciæ (Sibth.). In prov. Terre de Labour Regni neap. Sicilià. G. 5. Aponis. (Lin.) 4. À. autumnalis. Lin. DC. Prod. 1, pag. 25. Ic. Engl. Bot. t. 518.— Aypwramapouva.—In pratis. Februario. April. @—In Peloponneso (Sibth. 1, p. 579). Campis Arcadiæ et Messeniæ (Exp. Mor.). Monte Gargano. Sicilià. TOM. VIII, 2° PARTIE. 35 276 DICOTYLEDONEEZ. G. 4. Ranuncuzvs. (Lin.) 5. R. aquatilis. Lin. 6. capillaceus DC. Prod. 14, p. 26.—In fossis. Aprili. Maio. %—In stagnantibus aquis Græciæ (Sibth. 1, p. 385). Ad ostia Nedæ et Pamisi in Messenià (Exp. Mor.). Sicilià. 6. R. chœrophyllos. Lin. «. gregarius DC. Prod. 1, p, 27. R. asiaticus Bor. et C. Exp. Mor. non Lin. 7. flabellatus DC.—In cœspitosis. Martio. Aprili. Z — Messenià prope Pylos et Methonam (Exp. Mor.) Regno neap. Oes. MM. Bory et Chaubard disent que le R. Chærophyllos de De Candolle et des floristes parisiens, n’est pas celui de Linné, parce que celui-ci dit de sa plante : pedunculis sulcatis. Cependant quoique Linné cite d’Alibard pour la plante des environs de Paris, ainsi que la figure de Barrelier (ic. 581) qui con- vient très-bien à la plante de France, ces Messieurs lui donnent néanmoins le nom de R. asiaticus qui est cette belle espèce, ornement des jardins, et pour la- quelle Linné cite Mill. Dict. t. 216! 7. R. Philonotis. Retz. Obs. 6, p. 51, DC. Prod. 1, p. 41. R. hirsutus (Sibth. 4, p. 382).—Ad vias. Martio. Aprili. @—In Peloponneso (Sibth.) Re- gno neap. Sicilià. B. lucidus. Moris fl. sard.—In agris et herbosis. April. @—Sicilià. 8. R. ophioglossifolius. Will. Dauph. 4, p. 752, t. 49. DC. Prod. 1, p. 43. —In fossis humidis. Martio. April. @—In Triphyllià (Exp. Mor.). Siciliä. 9. R. velutinus. Ten. Ind. Sem. h. Neap. 1825. R. lanuginosus. Bor. et Chaub. Exp. Mor. p. 156.—In depressis humidis umbrosis secus viam dictam zauvopquæ pouyæ. April. Maio. %—In Messenià (Exp. Mor.). Regno neapol. Sicilià. G. 5. Frcaria. (Mœnch.) 40. F. ranunculoïdes. Mœnch. Method. 215. DC. Prod. 1, p. 44. Ranun- culus ficaria. Lin. 774. Sibth. 1, p. 580.—Zropdaxta.—In humidis et ad se- pes. Martio. Maio. % —In Peloponneso (Sibth.) (Exp. Mor.) In Peucetiä Regni neapol. Sicilià. G. 6. Nicezca. Lin. 41. N. Damascena. Lin. DC. Prod. 1, p. 49. Bot. Mag. t. 22.—In segeti- bus; ad cacumen montis Scopà ubi exigua provenit. Maio. @—Corcyrà. Græ- cià (Sibth. 1, p. 575). Abrutio Regni neap. Sicilià. EX | DICOTYLEDONEÆ. 27 G. 7. Dezpanium. (Tourn.) 12. D. junceum. DC. F1. fr. 5, p. 64. Prod. 1, p. 52. D. peregrinum (Lin.) (Sibth. 1, p. 571.) AIl. pedem. n. 1508. t. 25, f. 3.—Arvcpifpa.— Ad agrorum margines. Augusto. ©—In Abrutio Regni neap. Sicilià. 43. D. consolida. Lin. Sp. 748.—Aypto livepa tou Gouvou. (ex Sibth.) ©— In Zacyntho, Messeniæ Bœotiæ Atticæ segetibus (Sibth. 1, p. 370). Cepha- lenià. Regno neapol. Corcyrà. 44. D. staphisagria. Lin. Sp. 750.—äÀyproctapidu. (Sibth.)—In Zacyntho et Cretà (ex Sibth. 4, p. 571). @—In Cephaleniä. Peloponneso. (Exp. Mor.) Regno neap. Sicilià. G. 8. PoronrA. Lin. 45. P. corallina. Retz. Obs. 5, p. 34.—Axyouwa.—In Zacynthi montibus (Sibth. 1, p. 570). %. Calabriâ. Sicilià. Ord. 2. PAPAVERACEÆ. Juss. G. 9. Papaver. (Tourn.) 46. P. hybridum. Lin. DC. Prod. 1, p. 418. Ic. Engl. Bot. 45.—In campis et pratis. Martio. April. @—In Græcià (Sibth. 1, p. 358). Regno neap. Sicilià. 17. P. rhœas. Lin. DC. Prod. 1, p. 118. Engl. Bot. 645.—Harapouva. — In campis et pratis. Martio. April. @—Corcyrâ (Pier.). Græcià (Sibth. 1, p. 558). Cephaleniä. Regno neapol. Sicilià. Ord. 5. NYMPHEACEÆ, DC. G. 10. Nympuea. DC. 48. N. alba. Lin. DC. Prod. 1, pag. 115. Ic. Engl. Bot. tom. 160.— Nepoxokozvêa.—In Zacynthi et Argolidis aquis (Sibth. 1, p. 361.) Regno neap. Sicilià. % Ord. 4. FUMARIACEÆ. DC. G. 11. Fuuarra. (Tourn.) 49. F. capreolata. Lin. DC. Prod. 4, pag. 150. Ic. rar. 1, t. 34. — Karvoyoprov.—In sepibus et ad muros. Martio. April. ©—In Græcià (Sibth. 2, p. 49). Messenià. (Exp. Mor.) Prope Messinam Siciliæ. 278 DICOTYLEDONEEÆ. 90. F. densiflora. DC. Prod. 4, p. 150. Moris. FI. sard. 4, t. 6.—In hortis oleraceis. Martio. April. @—In Sicilià. 21. F. media. Lois. not. p. 101. DC. Prod. 1, p. 130. Ic. Engl. Bot. 1. 945.—In hortis et sepibus. Februario. Martio. @—Hab. Puteoli Regni neap. In Sicilià. 29. F. parviflora. Lam. Dict. 2, p. 567. DC. Prod. 4, p. 150. Engl. Bot. t. 590.—In hortis et sepibus. Martio. April. @—In Græcià (Sibth. 2, p. 50). Messenià (Exp. Mor.). Regno neapol. Ord. 5. CRUCIFERÆ. (Juss.) G. 12. Nasrurrium. (Brown.) 23. N. officinale. Brown. in hort. Kew. DC. Prod. 1, p. 157. Ic. Engl. Bot. 855. Sisymbrium nasturtium. Lin. — Neporcpdeuo. —In aquosis et rivulis. Aprili. Z—Græcià (Sibth. 2, p. 18), Regno neap. Sicilià. G. 15. CGaroamine. (DC.) , 24. C. hirsuta. Lin. DC. Prod. 4, p. 152.—In herbidis. Martio. April. © —Peloponneso (Sibth. 2, p. 48). Regno neap. Sicilià. G. 14. Civreora. (Gœærtn.) 25. Cl. Junthlaspi. Lin. DC. Prod. 4, p. 165.—Ad rupes prope pagum Lütakià. Martio. @®—Arcadià. Argolide (Sibth. 2, p. 15). Messenià (Exp. Mor.). Abrutio. Sicilià. G. 15. Carsecra. (DC.) 26. C. bursa-pastoris. Mœnch. Méth. 274. DC. Prod. 1. p. 177. Thlaspi bursa-pastoris. Lin. Sibth. 2, p. 7.—Ad vias et in cultis. Aprili. Maio. @— Cephaleniä. Peloponneso (Sibth.) Regno neap. Sicilià. G. 16. BiscureLza. (Lin.) 27. B. ciliata. DC. Diss. n. 9. Prod. 4, p. 182.—In arvis lapidosis et montosis circa pagum Litakià. Martio. @—In Regno neapol. G. 17. Marcoura. (Brown.) 28. M. maritima. DC. Prod. 1, p.187. Cheirantus maritimus. Lin. Sibth. 2, p. 25.—Ad rupes circa pagum Litakià. Martio. @—In maritimis Græciæ: (Sibth.). In Laconià circa montem Taïgetem. (Exp. Mor.) DICOTYLEDONEE, 279 G. 18. Sisyusrium. (All.) 29. S. officinale. Scop. Carn. n. 824. DC. Prod. 14, p. 191. Erysimum officinale. Lin. Sibth. 2, p. 22. Ic.. Engl. Bot. t. 725.—In arvis et ruderatis. Aprili. Maio. @—In ins. Cephaleniä. Peloponneso (Sibth.). Messenià (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià. 1 G. 19.. Erysruum. .(DC.) 30. E. orientale. DC. Prod. 4, p. 195. Sisymbrium orientale (Lin. Sibth. 2, p. 21).—In Zacyntho (ex Sibth.) @—In Messenià et Arcadià (Exp. Mor.). Regno neap. G. 20. Leriniux. (Brown.) 31. L. draba. Lin. DC. Prod. 4, p. 205. Cochlearia draba (Sibth. 2, p. 9). Jac. FI. aust. 1. 515. — Ad vias et in siccis argillosis, circa arcem. Aprili. Z— In Græcià. (Sibth.) (Exp. Mor.). Regno neapol. Siciliä. 52. L. sativum. Lin. DC. Prod. 1, pag. 204.—In argillosis et ad vias. Maio. %—In Cypro (Sibth. 2, p. 6). Peloponneso (Exp. Mor.). 53. L. Iberis. Lin. DC. Prod. 1, p. 207. Ice. Moriss. 2, p. 511, sect. 5, t. 21, f. 4. — Ad vias et in ruderatis. Maio. Junio. Z—Prope Filiatrà in Arcadià (Exp. Mor.). Regno neapol. Sicilià. G. 21. Sinaris. (Lin.) 54. S. arvensis. Lin. DC. Prod. 1, p. 219.—%wcx.—JIn arvis ubique fre- quentissima. Martio. Maio. @ —In Peloponneso (Sibth. 2, p. 51). Lucaniä regni neapol. Sicilià.—Obs. Folia cocta Zacynthiis esculenta. 35. 9. pubescens. Lin. Mant. 95. DC. Prod. 1, p. 219.—Acbuva sou Bouvou. (Sibth.)—In Zacyntho (ex Sibth. 2, p. 54). Regno neapol. Siciliä. % 36. S. incana? Lin. DC. Prod. 1, p. 220.—In arvis. Martio. Maio. © —Sicilià. G. 22. Diproraxis. (DC.) 37. D. viminea. DC. Syst. 2, p. 625. Prod. 1, p. 222. Sisymbrium vi- muüneum. Lin. 919. — In arvis. Novembri. &@—In Messenià (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià. G. 25. Eruca. (Tourn.) 58. E. sativa. Lam. F1. fr. 2, p. 496. DC. Prod. 1, p. 225. Brassicu 280 DICOTYLEDONEÆ. eruca. Lin.—In arvis et hortis. Martio. April. @—In Cephalenià. Pelopon- neso (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià. G. 24: Cazrpinia. (Adans.) 59. C. Corvini. Desv. Journ. Bot. p. 158. DC. Prod. 1, p. 225.—In pra- tis et herbosis. Martio. April. ©—In Regno neapol. Sicilià. G. 25. Bunias. Brown. 40. B. erucago. Lin. DC. Prod. 1, p. 250. Sibth. 2, p. 2. Ic. Jacq. FI. aust. t. 340.—In lapidosis montosis prope pagum Litakià. Martio. ®—In Peloponneso (Exp. Mor.). Regno neapol. Sicili. Ord. 6. CAPPARIDEÆ. Juss. G. 26. Cappanis. 41. C. spinosa. Lin. DC. Prod. 1, p. 245.—Kammapea.—Ad muros et vias. Junio. Julio. b—In Græcià (Sibth. 4, p. 555). Cephalenià. Regno neapol. Sicilià.. Fam. 7. CISTINEÆ. Dun. G. 27. Cisrus. (Tourn.) 42. C. incanus. Lin. DC. Prod. 1, p. 264.—In collibus et montibus insulæ. Martio. April. b—In Peloponneso et Cypro (Sibth. 1, p. 363). Regno nea- pol. Sicilià. 43. C. Salviæfolius. Lin. DC. Prod. 4, p. 265.—In collibus et montibus. Martio. Aprili. b—In ins. Corcyrà (Pier.). Peloponneso et Archipel. (Sibth. 1, p. 564). Regno neapol. Siciliä. G. 28. Hezranruemum. (Tourn.) 44. H. quitatum. Mill. Dict. n. 18. DC. Prod. 4, p. 270. Cistus quttatus. Lin. Sibth. 1, p. 566.—In monte Scopd usque ad 1000 ped. altitud. Maio. ®—Regno neap. Sicilià. 45. H. Salicifolium. Pers. Ench. 2, p. 78. DC. Prod. 1, p. 275. Cistus salicifolius. Lin. Sp. 742. Sibth. 4, p. 367.—In incultis collibus propè por- tum Chieri. Martio. April. @—In Peloponneso (Sibth.). Regno neapol. Sicilià. DICOTYLEDONEÆ. 281 Ord. 8. VIOLARIEÆ. DC. G. 29. Vioca. 46. V. odorata. Lin. DC. Prod. 4, p. 297.—jovux vel frohera.—In cultis et hortis. Februario. Martio: @—In Parnasso, Athô et Arcadià (Sibth. 1, p.….). Corcyrà (Pier.). Cephalenià. Regno neap. Sicilià. Ord. 9. POLYGALEÆ. Juss. G. 30. PozyGaza. (Tourn.) AT. P. Monspeliaca. Lin. DC. Prod. 4, p. 325. Ic. rar. I, p. 5, t. 9.— In herbosis, haud frequens. April. @—In Messeniä (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià. Ord. 40. CARIOPHYLLEZÆ. Juss. G. 31. GypsopiLa. (Lin.) 48. G. fasciculata. Nob. Ic. PI. 1. Radix lignosa, tortuosa, crassitie pennæ anserinæ, corlice rimoso piceo- fusco. Caules plurimi decumbentes articulati filiformes, pilis brevissimis capi- tatis patentibus obtecti. Folia opposita, lineari-subulata obtusiuseula carnotulo- subtriquetra, basi membranaceo sub-connata. Flores parvuli, ad apices ramo- rum fasciculato-subumbellati; pedicelli floribus subbreviores bracteis subulatis intermixti. Calix campanulatus, subhirsutus pentagonus, acutè 5-dentatus, inter _costas membranacéus; petala lineari-cuneata, apice emarginata. Capsula longi- tudine calycis, quadrivalvis.—In campestribus reperitur. Maio. Junio. z G. 52. Dranraus. Lin. 49. D. prolifer. Lin. 587. DC. Prod. 4, p. 555.—Tapouoclo rou Bouvos. (Sibth.)—In herbosis paululum siccis. April. ©—In Græcià (Sibth. 1, p. 285). Regno neap. Sicilià. 50. D. velutinus. Guss. PI. rar. t. 52. Reich. 6, germ. p. 805. Moriss. FI. sard. 255.—In herbosis paululum siccis. April. @—In Regno neapol. Sicilià. 51. D. obcordatus. Nob. Ic. PI. 2. Radix annua graciis. Caulis basi ramosus, nonnunquam simplex; rami elon- gati filiformes; folia lineari-subulata , margine serrulato-scabra. Flores aggre- 282 DICOTYLEDONEÆ. gato-capitati; squamæ involucrales scariosæ ovatæ obtusæ. Calix membrana- ceus, supra ovarium ad apicem gradatim ampliatus, subinfundibuliformis ; pe- tala latè obcordata subcrenulata. Semina immatura complanata, alato-margi- nata. Flores diametro semipollicari , intensè rubri.—In arenà littoris orienta- lis ad Tsilivi. Maio. © Os. Cette espèce est peut-être le D. glumaceus de MM. Bory et Chaubard. Exp. Mor. p. 540. Toutefois la description et surtout la figure qu'ils en donnent ne conviennent point entièrement à notre plante, c'est pourquoi nous donnons de notre côté une description et une figure. G. 53. Sisene. (Lin.) 52. S. inflata. Smith. FI. brit. 467. DC. Prod. 1, p. 568. Cueubalus Be- hen. Lin.—Kovzm.—In pratis. Maio. %—In Græcià (Sibth. 1, pag. 295). Messenià (Exp. Mor.). Corcyrà (Pier.). Regno neapol.—Folia cocta Zacynthiis esculenta sunt (ex Sibth.). 55. S. gigantea. Lin. DC. Prod. 1, p. 370.—Ad rupes excelsas sitas inter urbem et Crionero. Maio. @ 5—In Cretä et Archipelagi insulis (Sibth. 1, p- 299). 54. S. gallica. Lin. DC. Prod. 1, p. 571.—In pratis. April. @—In Cor- cyrà (Pier.). Eubœä (Sibth. 1, p. 29). Regno neapol. 55. S. quinquevulnera. Lin. DC. Prod. 1, p. 572. Ic. Engl. Bot. t. 86. —In pratis. April. @—In ins. Corcyrà (Pier.). Regno neap. Sicilià. 56. S. nocturna. Lin. DC. Prod. 1, p. 572. S. spicata. DC. F1. fr. 4, pag. 759. Sibth. 1, pag. 290.—In pratis. Aprili. D—In Laconià (Sibth.). Prope Pylos (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià. 57. S. hispida. Desf. FI. atl. DC. Prod. 1., pag. 575. Moris. FI. sard. 1. 19.—In pratis. Martio. April. @—Sicilià. 58. S. vespertina. Retz. Obs. 5, p. 51. DC. Prod. 1, p. 574. S. bipar- tita. Desf. a. 1, p. 552, t. 100. Sibth. 1, pag. 29.— In pratis paululum siccis et lapidosis. April. @—In Græcià (Sibth.). 59. S. lychnidiflora. DC. Prod. 1, pag. 575.—In pratis propè Litakià. April. @—Hab. quoque Byzantii (Castagne). Cretà? (Ouh. L. c.) 60. S. italica. DC. FI. fr. 4, p. 753.-Prod. 1, p. 581.—Ad cacumen montis Scopè. Maio. @—In Laconià (Sibth. 1, pag. 500). Regno neapol. Sicilià. DICOTYLEDONEÆ. 285 G. 54. SrecLarra. (Lin.) 61. S. latifolia. Pers. DC. Prod. 1, p. 596. S. média. Bor. et Chaub. (Exp. Mor.). Sibth. 1, pag. 502%—In herbosis et agris Martio. ©.—In Achaïà (Sibth.). Circa Methonam et Navarin (Exp. Mor.). G. 55. ArRENArIA. (Lin.) 62. A. rubra. Lin. DC. Prod. 1, p. 401.—Meyovss (ex Sibth.)—In ru- deratis. Aprili. Maio. @.—In Græcià (Sibth. 1, pag. 504). Regno neap. Sicilià. G. 56. Cerasrium. (Lin.) 65. C. glomeratum. Thuill. FI. prov. 225. C. vulgatum. (Herb. Lin.) DC. Prod. 1, p. 416. Engl. Bot. t. 789.—In arvis et pratis. Martio. April. ©. —In monte Parnasso (Sibth. 1, pag. 515). Argolide et Auicà (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià. Ord. 11. LINEÆ,. {DC.) G. 57. Liu. (Bauh.) 64. L. gallicum. Lin. DC. Prod. 1, p. 425. Ie. Ger. gallo. prov. t. 16. —Ad semitarum margines supra colles Acrotiri. Maio. ®.—In Laconià et Archipel. insulis (Sibth. 1, pap. 216). Messenià (Exp. Mor.). Regno neapol. Sicilià. 65. L. strictum. Lin. DC. Prod. 1, p. 424. +. spicatum. Lam. Dict. 53, p. 525.—Unà cum præcedente. Maio. Junio. ©.—In Archipel. insulis (Sibth. 1, p. 217). Messenià et Laconià (Exp. Mor ). Regno neap. Sicilià, 66. L. nodiflorum. Lin. DC. Prod. 1, pag. 424.—In Zacyntho et Cypro (ex Sibth. 1, p. 216). ®. 67. L. usitatissimum. Lin. DG. Prod. 1, p. 426.—v@p.—Cultum et pas- sim in herbidis. Maio. @.— In Cephalenià. Corcyrà (Pieri). Græcià (Sibth. 1, p. 214). 68. L. sibthorpianum. Nob. PI. 5. Linum härsutum. Sibth. p. 216, t. 502. Non Lin. Radix annua; caulis simplex vel rarius basi subramosus, patentim pilosus. Folia alterna pilosa trinervia elliptico-lanceolata, inferiora obtusa, superiora bracteæque acutæ, non glandulosæ. Flores subsessiles; calix pilosus, sepalis basi trinerviis, lineari-lanceolatis, margine pilis longis glandulisque intermix- TOM. VIII, 2"PARTIE. 36 284 DICOTYLEDONEÆ. tis, ciliatis, capsulà mult. longioribus. Petala obovata calice dupld longiora, rubro-testacea; styli longitudine staminum, ad medium coaliti. Herba 53—6 pol- licaris.—In cespitosis ad radices montis Scopà et alibi. Maio. © Oss. Cette espèce diffère du Linum hirsutum et du L. viscosum de Linné, par sa racine annuelle; du premier, par sa tige munie de poils longs, éta- lés, non crépus et non cotonneux; de toutes les deux, par ses feuilles supé- rieures et ses bractées non glanduleuses. Ord. 12. MALVACEÆ. (Juss.) G. 58. Marva. (Lin.) 69. M. silvestris. Lin. DC. Prod. 1, p. 432. Cav. Diss. 2, t. 96, f. 2. —Moloya.—In cultis, agris, et ad vias. Martio. Maio. @— In Peloponneso et Archipelagi ins. (Sibth. 2, pag. 45). Messenià (Exp. Mor.). Cephaleniä. Regno neap. Sicilià. | 70. M. rotundifolia. Lin. DC. Prod. 1, p. 452. Cav. Diss. 2,1. 26, f. 3.— In vis et ruderatis. April. Z —In Peloponneso et Archipel. ins. (Sibth. 2, p. 45). Messenià (Exp. Mor.). Cephalenià. Regno neap. Sicilià. 71. M. nicæensis. Al. Ped. n. 1416. DC. Prod. 1, p. 455. Cav. Diss. 2, &. 25, F. 1.—Jn arvis et ad vias. Martio. Maio. @— In Regno neap. Sicilià. G. 59. Azruæa. (Cav.) 12. A. rosea. Cav. Diss. 2, t. 29, f.°3. DC. Prod. 1, p. 437. Alcea rosea. Lin. 966. Althæa mœonanthes. Linck in Linneà 9, p. 585.—Acydouooya.— In collibus, inter culta et ad vias. Maio. Junio. @ — In Cretà (Sibth. 2, p. 45). Laconià (Exp. Mor.). Cephalenià. Sicilià. Ozs. La plante citée par Linck, sous le nom de À. mœonanthes, nous parait être la même que la nôtre; mais réduite aux faibles dimensions que l’auteur lui donne dans sa description, nous ne pensons pas qu’elle puisse constituer une es- pèce nouvelle, tout au plus une variété. 40. Lavarera. (Lin.) L. T5. unguiculata. Desf. arb. 1, p. 471. DC. Prod. 1, p. 458.—Frutex 7-9- pedum altit. in sepibus propè Argassi. Maio B.—In ins. Samo (d’Urv.) Sicilià. 74. L. punctata. AU. auct. p. 26. DC. Prod. 1, p. 439.—AecySpouoloya.— Ad semitas, inter culta et supra colles Acrotiri. Maio. Junio. ©—In ins. Sam. (Sibth. 2, p. 47). Messenià (Exp. Mor.) Regno neapol. Siciliä. DICOTYLEDONEÆ. 285 75. L. cretica. Lin. sp. 975.—In Zacyntho, Cretà et Messenià (ex Sibth. 2, p. 47). Propè Fusaro Regni neapol. In Sicilià. © Ord. 15. HYPERICINEÆ. (DC.) 41. Hsrericum. (Lin.) $ 76. H. ægyptiacum. Lin. 1105. DC. Prod. 1, p. 549.— Ad rupes maritimas propè Crio-Nero. Martio. Aprili. b—In Cretà (herb. DC.) In Syrià (Delille), non in Ægypto. 77. H. perforatum. Lin. 1105. DC. Prod. 4, p. 549.—Azymyoproy.— (Sibth.) —In Zacyntho (ex Sibth. 2, p. 116.) Peloponneso. (Exp. Mor.) Cephaleniä. Sicilià. (Presl.) # 78. H. coris. Lin. sp. 1107.—Bacéevos. — In Zacyntho. Græcià et Archipel. insulis (Sibth. 2, p. 118.) 79. H. empetrifolium. Willd. sp. 5, p. 1452. DC. Prod. 1, p. 555.— In montibus insulæ usque ad 4000 ped. altitud. Aprili. Maio. 5 — In Cretà. (Sibth. 2, p. 115.) 80. H. ciliatum. Lam. dict. 4, p. 170. Moris. FI. sard. 4, p. 521. H. denta- tum. Lois. H. perfoliatum. (Sibth. 2, p. 117).— Acsymoyopror. — Ad vias, in col- libus et montibus. Aprili. Maio. Z—In Corcyrà. (Pier.) Peloponneso. (Exp. Mor.) Sicilià. (Presl.) Ord. 14. AMPELIDEÆ. (H. B. et K.) 42. Viris. (Lin) 81. V. vinifera. Lin. DC. Prod. 1. p. 635.— Aurike. — Passim in sepibus et culta. Maio. Junio. b Ord.15. GERANIACEÆ. (DC.) 45. Gerawiun (L'her.) 82. G. molle. Lin. 955. DC. Prod. 1, p. 645. Vaill. bot. 45, f. 5, p. 18.— In herbosis et ruderatis. Martio. Aprili. © — In Peloponneso et Archip. insulis. (Sibth. 2, p. 41.) Regno neap. Sicilià. 85. G. rotundifolium. Lin. 957. DC. Prov. 1, p. 645. Engl. bot. 157. — Ad muros. Martio Aprili. © — In Græcià (Sibth. 2, p. 41.) Regno neap. Sicilià. 84. G. colurmbinum. Lin. 956. DC. Prod. 1, p. 645. (Sibih. 2, p. 41.) Cav. Diss. 4, t. 82,f. 1.— In herbidis. Martio. Aprili. © — Circa Messenam. (Exp. Mor.) In Regno neapol. Sicilià. 286 DICOTYLEDONEÆ. 85. G. dissectum. Lin. 956. DC. Prod. 1, p. 643. Cav. diss. 4, 1. 78, f. 2.— In herbidis. Martio. Aprili. © —In Peloponneso (Sibth. 2, p. 40). Propè Scardamoula Laconiæ (Exp. Mor.). Regno neapol. Sicilià. 86. G. lucidum. Lin. 955. DC. Prod. 1, p. 644. Cav. diss. 4, t. 80, [. 2. — Ad rupes et muros umbrosos. Martio. Maio. © — In Cretà et Argolide (Sibth. 2, p. 40). Messenià (Exp. Mor.). Regno neapol. Sicilià. 87. G. robertianum. Lin. 955. Prod. 1, p. 644. — Ad muros et in ruderatis, Martio. Aprili. © — In ins. Corcyrà (Pier.). Cephalenià. In Græcià (Sibth. 2, p- 42). Regno neap. Sicilià. 44. Eroniux. (L’Her.) 88. E. malachoïdes. Willd. sp. 5, p. 659. DC. Prod. 1, p. 648. Ca. diss. 4, t. 91, f, 1.—In ruderatis. Februario. April, ® — Jn ins, Corcyrà (Pier.). Peloponneso et Archip. insulis (Sibth. 2, p. 27), Messenià (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià. 89. E. cicutarium. DC. F1, fr. 4, p. 840. Prod. 1, p. 646,—Ad muros et in ruderatis. Februario. Martio. © — In Peloponneso et Archip. insulis (Sibth. 2, p. 27). Argolide et Messenià (Exp. Mor.). Sicilià. 90, E. romanum. Willdn. sp. 5, p. 650. Geranium romanum. Lin. — In duris cespitosis. Martio. Aprili. © —Peloponneso et circa Athenas (Sibth. 2, p. 56). Milo (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià. Ord. 16. ZYGOPHYLLEÆ. (R. Br.) 45. Triguzus. (Tourn.) 91. T.terrestris. Lin. 554, DC. Prod. 1, p. 705. Lam. ill. 546. f. 4. — In hortis ad urbis meridiem. Maio. © — Corcyrâ, Cephalenià, Græcià (Sibth. 1, p. 275). Regno neap. Sicilià. Ord. 17. RUTACEÆ. (Juss.) 46. Rura. (Tourn.) 92. R. bracteosa. DC. Prod. 1, p. 710. — Arsyuvo.— In sepi depressà infra collem Strani. Junio. 5 — In Regno neap. Sicilià. 93. R. chalepensis. Lin. mant. 69. R. angustifolia. Pers. ench. 4, p. 464. DC. Prod. {, p. 710. — Ariycoc (ex Sibth.) —In Zacyntho (ex Sibth. 1, p. 272), et in Messenià occid. (Exp. Mor.) E DICOTYLEDONEÆ. 287 L CALYCIFLORÆ. (DC.) Ord. 18. RHAMNEÆ. (Brown.) 47. Raamnus. (Lam). 94. R. alaternus. Lin. 280. DC. Prod, 2, p. 25. Kerpew£vdo. Sibth.—Ad viam propè pagum Bochali. Ad cacumen montis Scopà et alibi in montibus. Martio. Aprili. b—In Messenià occid. (Sibth. 1, p. 59), (Exp. Mor.). Corcyrà (FI. anon.) Regno neapol. Sicilià. Ord. 19. TEREBINTHACEÆ. (Juss.) 48. Pisracia. (Lin.) 95. P. lentiscus. Lin. 1455, DC. Prod. 2, p. 65. Duham. ed nov. 4, t. 18. — xivos. — Ubique in montibus Maio. Junio. 5 —In Græcià (Sibth. 2, p. 257). Cephalenià. Regno neapol. Ord. 20. LEGUMINOSÆ. (luss.) 49, Anacymis, (Tourn.) 96. À. fœtida. Lin. 534. DC. Prod. 2, p. 99. Bot. Cab. 1, t. 740. — A èwyepzs .(Sibth.) — In sepibus, haud frequens. Decembri. Martio. 5 — In Græcià (Sibth. 1, p. 270). Apulià. Sicilià. 50. Sparrium. (Lin.) 97. S. junceum. Lin. 995. DC. Prod. 2, p. 145. Duham. arb. ed. nov. 2, t. 22. — Srupro. — In collibus et montibus insulæ. April. Junio. 5— In Græcià (Sibth. 2, p. 55). (Exp. Mor.). Ins. Cephalenià. Regno neap. Sicilià. d1. Cyrisus. (Lin.) 98. C. lanigerus. DC. Prod. 2, p. 154. Spartiun lanigerum,. Desf. F1. atl. 2, p. 155. — Âcswdarrôs. — In sepibus et montibus vulgatus, Januario. Aprili. b—1n Regno neap. Sicilià meridionali. 99. C. triflorus. Wild, sp. v. 53, p. 1125. —In Zacyntho (ex Sibth. 2, p. 76). Propè Neapolim. Sicilià. B 288 DICOTYLEDONEE. 52. Lurmnus. (Tourn.) 400. L. hirsutus. Lin. 4015. — Ayprodovrouvo. — Inter oleas collis Acrotiri. Aprili. Maio. @—In Archipel. insulis (Sibth. 2, p. 60). Corcyrà vidi. Messenià (Exp. Mor.): Lucanià et Apuliä. Sicilià. ! 55. Oxonis. (Lin.) 401. O. viscosa. Lin. 1009. O. viscosa £. breviflora Moris FI. sard. 4, p. 415. O. breviflora DC. Prod. 2, p. 161.—In cespitosis duris propè Tsilivi. Aprili. Maio. ©—In Corcyrà (Pier.). In arvis Græciæ (Sibth. 2, p. 57). Circà Methonam et urbem Arcadia (Exp. Mor.). Regno neap. 102. O. Cherleri. Lin. 1007. DC. Prod. 2, p. 162.— In lapidosis supra parvam ins. Peluso. April. © —In Cypro (Sibth. 2, p. 57). Regno neap. 105. O. diacantha. Sieb. Flor. Cret. Plant. crit. t. 8, n. 15. Spinosa, molliter pubescens, caulis ramosissimus albescens; rami flexuosi spi- nosi; spinæ subgeminæ, elongatæ rigidæ folüferæ; folia breviter pubescentia, paucissima inferiorum trifoliolata, cœtera unifoliolata ; spinulæ adpressæ ovatæ ser- rulatæ ; foliola subsessilia oblongo-obovata, basi cuneata integra, apice obtusa serrulata. Flores breviter pedicellati, dispositi in racemos in spinis et apice ramorum; calix pilosus, tubo brevi laciniis lineari-subulatis duplo longioribus ; corolla calice duplà longior, vexillum ovatum carenà sublongior. Legumen subdispermum rhombeo-ovatum, calice brevius. Stylus persistens, in rostrum longum recurvatum adpressum terminatus. Semina subrotunda compressa, te- nuissimè tuberculata, muricata. Flores rosei. — Inter culta collium propè ur- bem. Aprili. Junio. b.Z— In Cephalenià (ex herb. Boissier.). Propè Caneam Cretæ (Sieb. ex Reichb). Ogs. Cette espèce est très-voisine des O. spinosa et antiquorum. Elle diffère de la première par sa pubescence non visqueuse, disposée sur toute la tige, et non uni ou bi-sériée, par ses épines géminées, sa corolle à peine de moitié plus longue que le calice, et par ses gousses J’un quart plus courtes que les lobes du calice; de la seconde, par sa pubescence et par ses semences, qui sont finement tuberculeuses au lieu d’être lisses comme dans l'O. antiquorum de M. Koch. 404. O. spinosa. Sibth. 2, p. 56. Avoynde. (Sibth.) —In Zacyntho (ex Sibth.). Regno neap. Sicilià. Z — An referenda ad præcedentem, a quà parum dif fert ? DICOTYLEDONEÆ. : 289 105. O. variegata. Lin. 1008. DC. Prod. 2, p. 164. — In arenosis ma- ritim. orientalibus. Aprili. Maio. © —In Messenià occident. (Exp. Mor.). Si- cilià. 106. O. alopecuroïdes. Lin. 1008.—In Zacyntho. Cypro. Cretà (Sibth. 2, p. 57). Calabrià. Sicilià.—Aprili. Junio. © 94. AnTuyLruis. (Lin.) 407. A. Hermamiæ. Lin. 1014. DC. Prod. 2, p. 169.—Tzpiye. — Ad ru- pes dictas Gallicè molasse; in monte Scopà et cæteris insulæ montibus. Maio. B—In Peloponnesi et Cycladum petrosis (Sibth. 2, p. 60) (Exp. Mor.). Regno neapol. Sicilià. 108. À. vulneraria. Lin. 1012. DC. Prod. 2, p. 170. Engl. Bot. t. 104. — y. rubriflora. (DC. I. ©.) —Kozovwyopre.—Var. 7. tantüm reperi in montibus suprà Litakià, in collibus et monte Scopè. Maio. Z—In Corcyrà (Pier.). Cretà (Sibth. 2, p. 58). Messeniä et Arcadià (Exp. Mor.). Regno neap. Si- cilià. 409. A. cetraphylla. Lin. 1012. DC. Prod. 1, p. 171. Barr. Ie. t. 554. — Ad abrupta collis Æypapandi. Martio. April. © —In Argolide et Laconià (Sibth. 2, p. 58). Messenià (Exp. Mor.) Corcyrà (Pier.). Capreis et Ischiä insulis. 95. Menicaco. (Lin.) 410. M. circinata. Lin. 1096. DC. Prod. 1, p. 171. Moris FI. sard. t. 54. — Ad abrupta collis Hypapandi. Martio. April. © — In Peloponneso et Cypro (Sibth. 2, p. 110). Regno neapol. Sicilià. 111. D. orbicularis AL. ped. n. 1150. DC. Prod. 2, p. 174. Moris. FI. sard. t. 57.— In pratis. Martio. April. @ —In Messenià (Exp. Mor.). Sicilià. 412. M. rugosa. Lam. dict. 5, p. 652. DC. Prod. 2, p. 175. Moriss. hist. Sect. 2, t. 15, f. 4. — In pratis. Martio. Aprili. © — In Calabrià Regni neap. 115. M. scutellata. Willdn. sp. v. 5, 14418. DC. Prod. 2, p. 175. — In Zacyntho et Peloponneso (ex Sibth. 2, p. 111). Regno neap. Sicilià. © 414. M. denticulata. Willdn. sp. 5, 1414. Ser. in DC. Prod. 2, p. 176. Moris. FI. sard. t. 48.—In pratis. Aprili. © —Regno neap. 290 DICOTYLEDONEÆ. 415. M. marina. Lin. 1097. DC. Prod. 2, p. 176. — AppupiSpu rou mehayou. (Sibth.). — In littoribus orientalibus insulæ. Martio. Aprili. 116. M. littoralis. Rhod. in Lois. not. 118, non Ten. DC. Prod. 2, p. 177. Moris. FI, sard. t. 40.—In arenosis maritimis. Aprili. Maio. @ — Regno neap. Sicilià. 117. M. minima. Lam. dict. 5, p. 656. DC. Prod. 2, p. 178. Moriss. Sect. 2, t. 45, f. 15.—In arvis. Martio. Aprili.@— In Peloponneso (Sibth. 2, p. 115). Régno neap. 56. TRriIGONELLA. (Lin.) 118. T. corniculata. Lin. 1094. DC. Prod. 2, p. 184.—In pratis et her- bosis. April. Maio. © —In Peloponneso (Sibth. 1, p. 107). Abrutio Regni neap. Sicilià. 57. Meuizorus. (Tourn.) 119. M. paviflora. Desf. a, 2, p. 192. DC. Prod. 2, p. 187. —In pra- tis. Martio. April. © — In Regno neap. Sicilià. 120. M. sulcata. Desf. FI. au. 2, p. 195. Ser, in DC. Prod. 2, p. 189. Moris. FI. sard. t. 59. In apricis et atvis. Februario. Aprili. © = In Sicili. 121. M. officinalis. Willdn. enum. p. 790. Ser. in DC. Prod. 2, p. 486. — Nogar. — In Zacyntho et in depressis humidis Græciæ et Archipelagi (ex Sibth 2, p. 94). © 58 Trirouium. (Tourn.) 422. T. angustifolium. Lin. DC. Prod. 2, p. 189. — Tarovoupæ. — In Zatyn- et Peloponneso (Sibth. 2, p. 98). Regno neapol. © 425. T. scabrum. Lin. DC. Prod. 2, p. 192. Engl. Bot. t. 905. — In arenosis propè mare. Aprili. Maio. @—In Peloponneso (Sibth. 2, p. 99). Propè Trœzenam (Exp. Mor.). In Sicilià. 124. T. intermedium. Guss. cat. 1821. p. 82. DG. Prod. 2, p. 190. — In lapidosis herbosis. Martio. Aprili. © — In Daunià, Calabrià et Sicilià. 495. T. Bocconi. Savi. Obs. trif. p. 57, n. 14. DC. Prod. 2, p. 195. — Unicum reperi, in olivetis supra colles Acrotiri. April. © — In Peloponneso (Exp. Mor.). Regno neapol. Sicilià. 426. T. stellatum. Lin. 1083. DC. Prod. 2, p. 197. Sturm, deutsch. F1. 4, fasc. 16. — Adeype (ex Sibth.) — In collibus, in monte Scop et herbosis DICOTYLEDONEEÆ. 294 siccis. April. @—In Peloponneso et Cretà (Sibth. 2, p. 99). Messenià (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià. 427. T. hybridum. Savi FI. pis. 2, p. 90. Obs. trif. 90. DC. Prod. 2, p. 200. Sturm. deutsch. F1. fase. 43. — Tps. — In herbosis. Martio. April. @—In Peloponneso. (Sibth. 2, p. 95). Regno neap. 128. T. subterraneum. Lin. 1080. DC. Prod. 2, p. 202. Engl. Bot. t. 1048. — In herbosis duris, et ad rupes submontosas prope Litakià. Martio. Aprili. ® — In Peloponneso (Sibth. 2, p. 96). Monte Taygete (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià. 129. T. resupinatum. Lin. 1086. DC. Prod. 2, p. 202. — In pratis. Martio. April. © —In Archipel. insulis et Peloponneso (Sibth. 2, p. 100). Regno neap. Sicilià. 150. T. tomentosum. Lin. 1086. DC. Prod. 2, p. 205. — In siccis her- bosis et in aridis. Aprili. Maïo. @—In Laconià ? (Sibth. 2, p. 100). Messe- nià occid. (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià. 451. T. procumbens. Lin. 1088. DC. Prod. 2, p. 205. #. campestre. Sturm, deutsch. . FI. 1. Fasc. 16. — Var. solüm reperi in pratis et arvis. Martio. @ — Species in Græcià (Sibth. 2, p. 102). Prope urbem Arcadia Messeniæ. (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià. 452. T. speciosum? Willdn. Sp. v. 5, p. 4582. non DC. Prod. An T. speciosum Bor et Chaub. (Exp. Mor.)? — In pratis abundans. Martio. Aprili. @— In Cretà et Cypro (Sibth. 2, p. 101). 59. Doryenium. (Tourn). 455. D. hirsutum. DC. Prod. 2, p. 208. Lotus hirsutus. Lin. 1091. — In abruptis collium et in monte Scopè. Aprili. Maio. EH —In Peloponneso et Cy- cladibus (Sibth 2, p. 105). (Exp. Mor.). Sicilià australi. 154. D. rectum. DC. Prod. 2, p.208. Lotus rectus. Lin. 1092. — Mañorcy Zowrw. — In Zacyntho et Cretà (Sibth. 2, p. 105.). Peloponneso (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià. 2 455. D. herbaceum. NVill. Dauph. 5, P. 417. t. 41. DC. Prod. 2, p. 209. Lotus dorycnium. 6. (Exp. Mor. p. 225). — In sepibus haud frequens. Inter dumeta montis Scopd. Martio. Maio. Bb —In Arcadià (Exp. Mor.). Regno neapol. TOM. VIII, 2° PARTIE. | 37 292 DICOTYLEDONEÆ. 456. D. suffruticosum. Lotus doryenium. Lin. sp. 1095.—Memzär. (ex Sibuh.) — In Zacyntho (ex Sibth. 2, p. 106.). E. GO. Lorus. (Lin.) 157. L. edulis. Lin. 1090. Ser. in DC. Prod. 2, p. 209. Cawv. Ic. t. 157. — Nepayrtwoupa (ex. Sibth.) — In arenosis maritimis orientalibus insulæ. Aprili. @—In Laconià (Sibth. 2, p. 105) Peloponneso. (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià. 158. L. peregrinus. Lin. 1090. DC. Prod. 2, p. 209. AI. ped. 1. 59. f. 1. — In pratis. Martio. April. © — Romæ reperitur (ex. DC. herb.). 159. L. ornithopodioïdes. Lin. 1091. DC. Prod. 2, p. 209. Cawv. ic. 2, t. 165.— In herbidis. Martio. © — In Græcià (Sibth. 2, p. 104). Messenià. (Exp. Mor.). Corcyrà (Pier.)? Regno neap. Sicilià. 440. L. citisoïdes. Lin. 1092. DC. Prod. 2, p. 211. — Ad colles abruptos. — Martio. April. @ — Circa Methonam (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià. 61. Terraconozogus. (Scop. Carn.). 141. T. purpureus. Moœnch method. p. 164. DC. Prod. 2, p. 215. Lotus tetragonolobus. Lin. et Sibth. 2, p. 205. Bauh. hist. 2, p. 258. f. 2. — Mavrado. — In pratis et herbidis. Martio. April. ® — In ins. Corgyrà (Pier). Peloponneso (Sibth). Regno neap. Sicilià. 62. PsoraLra. (Lin.) 142. P. bituminosa. Lin. 1075. DC. Prod. 2, p. 219. Lam. ill. t. 614. f. 1. — In collium abruptis. April. Maio. Z 5 — In Peloponneso et-Archip. insulis (Sibth. 2, p. 92). Ins. Cephalenià. Regno neap. Sicilià. 65. GLxoyrmiza. (Tourn). 145. G. glabra. Lin. 1046. DC. Prod. 2, p. 247. Sibth. 2, p. 77. Lam. I, 625. f. 2. Tovxcpt2u. — In arvis et ad radices montis Scopè. Junio. # — In Laconià inferiori. (Exp. Mor.). Sicilià. In Achaïà et Corinthià vidi. Ce- phalenià. G4. AsrraGazus. (Lin.) 144. A. hamosus. Lin. 1067. DC. Prod. 2, p. 290. Moriss. oxon. s. 2. L, 9. f. 40. — In arvis et herbidis. Martio. April. © — In Cypro (Sibth. 2, p. 86.). Messenià (Exp. Mor.). Regna neap. Sicilià. 145. À. bæticus. Lin. 1168. DC. Prod. 2; p. 291. — Kopartouxhque. (Sibth). DICOTYLEDONEÆ. 293 — In Zacyntho et Cypro (ex Sibth. 2, p. 87). Peloponneso (Linck in Linneä). Regno neapol. Sicilià. © 65. Scorriurus. (Lin.) 446. S. subvillosa. Lin. 1050. DC. Prod. 2, p. 508. Moris. ox. s. 2. 1. 11. f. 2. — In herbosis apricis. Martio. April. ®© — Corcyrà. (FI. anon.) Messenià. (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià. 147. S. sulcata. Lin. 4050. DC. Prod. 2, p. 508. — Mapyogoprov (Sibth.) — In Zacyntho et Cypro (ex Sibth. 2, p. 81). Regno neap. Sicilià. @©. 66. Asrrozogium. (Desv.) 148. A. scorpioïdes. DC. Prod. 2, p. 511. Ornithopus scorpioïides. Linn. Sibth. 2, p. 80. Cav. ic. t. 57. — In herbidis. April. © — In Peloponneso. (Sibth.). Laconià et Argolide (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià. 67. Hippocreris. (Lin.) 149. H. unisiliquosa. Lin. 1050. DC. Prod. 2, p. 515. Sibth. 2, p. 80. Lam. ill. t. 650. f. 5. — In arvis inclinatis pone pagum Bochali. Martio. Aprili. @— Corcyrà (FIL. anon). Propè urbem Arcadia Messeniæ. Regno neap. Sicilià. 68. SecuriGera. DC. 150. S. Coronilla. DC. Prod. 2, p. 515. Coronilla securidaca. Linn. Sp. 4048. Sibth. 2, p. 78. — In herbidis et sepibus. April. Maio. © — In Mes- senià. (Exp. Mor.), Regno neap. Sicilià. 69. Coronizza. (Lin.) 151. C. Emerus. Lin. Sp. 1046. DC. Prod. 2, p. 509. — Ayprornyaves. (Sibth.) — Ad radices montis Scopd. Martio. Aprili. b — In Peloponneso. (Sibth. 2, p. 78). Regno neap. Sicilià. 70. Hepysarum. (Jeaum.) 452. H. capitatum. Desf. atl. 2, p. 177. t. 200. DC. Prod. 2, p. 541. H. spinosissimum (Sibth. 2, p. 82.). Moris. FI. sard. t: 68. — In collibus apricis et montibus. Martio. April. @ — Messenià (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià. 71. Oxosrycmis. (Tourn.) 155. O. crista-galli. Lam. FI. fr. 2, p. 652. DC. Prod. 2, p. 546. —. 294 DICOTYLEDONEZÆ. In collium abruptis. Ad collem Strani, et in herbidis. April: Maio. D — In Argolide. Messenià. Elide (Sibth. 2, p. 83). 454. O. caput-galli. Lin. 1059. DC. Prod. 2, p. 546. — In Zacyntho et Cypro (Sibth. 2, p. 83). Laconià. Messenià et Cycladibus. (Exp. Mor). Regno neapol. Sicilià. 72. Vicra. (Tourn.) 455. V. cracca. Lin. 4095. DC. Prod. 2, p. 557. — In herbosis et du- metis. April. Z — In Corcyrà (Pier.). In Cypro et Peloponneso (Sibth. 2, p- 70). (Exp. Mor.). In Abrutio Regni neapol. 156. V. pseudocracca. Bertol. PI. rar. 58. DC. Prod. 2, p. 557. V. te- nuifolia (Ten.).— Ad sepes. Martio. Maio. ® — In Peloponneso occident. et in Arcadià. (Exp. Mor. p. 209). Regno neap. Sicilià. 457. V. sativa. Lin. 1057. Ser. in DC. Prod. 2, p. 560. — Ayprozouatd. — «. obovata 1. ©. — In pratis. Martio. April. © — Corcyrà. (Pier). Pelopon- neso (Sibth. 2, p. 71). Regno neapol. Sicilià. 158. V. peregrina. Lin. 1068. Ser. in DC. Prod. 2, 362. (Sibth. 2, p. 72.). Sturm, deutsch. FI. 1. fasc. 52. — In herbosis et dumetis. April. ©— In Regno neap. Sicilià. 459. V. hirta. Balb. mise. alt. Reichb. FI. germ. p. 529. — In pratis et herbosis. April. Maio. ® —In Argolide. (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià. 160. V. hybrida. Lin. 1057. DC. Prod. 2, p. 563. Engl. Bot. 1. 482. — In sepibus et herbidis. April. @ — In Peloponneso occident. (Sibth. 2, p. 72). (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià. 75. Ervuu. (Lin.) 161. E. Lens. Lin. 1059. DC. Prod. 2, p. 566. Cicer lens. (Sibth. 2, p. 75.). — de (fructus). — In cultis. April. Maio. © — In Græcià (Sibth.). Cephalenià. Abrutio. 162. E. Ervilia. Lin. 1040. DC. Prod. 2, p. 567. Sturm, deutsch. FI. . gasc. 52. — In pratis cultum. April. Maio. © — In arvis Græciæ (Sibth. 2; p. 74). Calabrià. 165. E. pubescens. DC. cat. hort. Monsp. p. 109. Prod. 2, p. 567. — In herbidis. April. © — In Lucanià Regni neap. 74. Pisuw. Tourn.) 164. P. biflorum. Raf. cat. p. 71. Guss. FI. sicul. 2, p. 418. P. varic- DICOTYLEDONEÆ: 295 gatum. Presl. FI. sic. 1, p. 13.— In sepibus loci dicti Varès. April. © —. In Sicilià. » 75. Laruyrus. (Lin.) 165. L. aphaca. Lin. 1029. DC. Prod. 2, p. 572. Engl. bot. t. 1167.— In arvis et sepibus. Martio. April. @ — In Peloponneso et Archipel. insulis (Sibth. 2, p. 64). Messenià. (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià. 167. L. cicera. Lin. 1050. DC. Prod. 2, p. 575.—In montium dumetis supra pagum Litakià et in monte Scopd. Martio. April, © — In Asià minori. (Sibth. 2, p. 65). Regno neap. 167. L. setifolius? Lin. 1051. DC. Prod. 2, p. 575. — In dumetis mon- tis Scopd, haud frequens. April. © — In arvis Peloponnesi (Sibth. 2, p. 66). — In valle Messenæ. (Exp. Mor.). Sicilià. 168. L. sativus. Lin. 1050. DC. Prod. 2, p. 575. — Jefoupr — In pratis, et cultum. April. © — In Peloponneso (Sibth. 2, p. 65). (Exp. Mor.). Ce- phalenià. 169. L. annuus. Lin. 1052. DC. Prod. 2, p. 575. Buxb. cent. 5. t. 42. f. 1. — In pratis et herbidis. April. Maio. — In Cypro et Peloponneso. (Sibth. 2, p. 66.). Regno neap. Sicilà. 170. L. bithynicus. Lam. dict. 2, p. 106. Ser. in DC. Prod. 2, 574. Vicia bithynica. Lin. Sp. 1058. Al. ped. t. 26. f. 2. — Ad colles propè Crio-nero. April. ® — In Messenià. (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià. 174. L. ochrus. DC. FI. fr. 4, p. 575. Prod. 2, p. 575. Pisum ochrus. Lin. sp. 1027. Sibth. 2, p. 62. — Aypruuros, vel Avzos &ypros. — In pratis. In arvis circa Gaïidarotaverna. Martio. April. © — In Cypro (Sibth.). Messenià. (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià. T6. Ceraronra. (Lin.) 172. C. siliqua. Lin. 1515. DC. Prod. 2, p. 487. — Kovrzourw, arbor. Kovrtouro fruct. — Passim inter oleas et culta supra colles. Januario. b — In Archipel. insulis et Græcià australi (Sibth. 1, p. 162.). Regno neapol. Sicilià. (Presl.) Ord. 21. ROSACEÆ., (Juss.) 771. Prunus. (Tourn.). 175. P. spinosa. Lin. 681. DC: Prod. 2, p. 535. Ie. FI. dan. t. 926. —To Mai. 296 DICOTYLEDONEÆ. —In sepibus. Februario. Martio. 5— In dumetis Græciæ (Sibth. 1, p. 559). Regno neap. Sicilià. T8. Amvcparus. (Tourn). 174. À. communis. Lin. 677. DC. Prod. 2, p. 550 — Apvydala. — 6. dulcis. DC. I. c. — Var. solùm reperi passim in olivetis cultam et alibi. Hieme floret. 5 — In Peloponnesi sepibus et incultis. (Exp. Mor.). Cephalenià. 79. Rurus. (Lin.) 175. R. fruticosus. Lin. 707. DC. Prod. 2, p. 560. Weïih et Nees. rub. germ. p. 25. t. 7. — Mopurrtidu, Vel Buroc, vel dypuo6uros. — In sepibus ferè toto anno. b— In Corcyrà (Pier). Græcià (Sibth. 1, p. 349). Regno neap. Sicilià. 80. FraGaria. (Tourn.) 176. F. vesca. Lin. 705. DC. Prod. 2, p. 569. — Ppœovha. (fructus) — Mihi allata ex occid. montibus ut spontanea. Maio. Z — In Laconià (Sibth. 4, p. 550). Monte Taygete (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià. 81. PorenriLra. (Lin.) 477. P. reptans. Lin. 714. DC. Prod. 2, p. 574. Engl. bot. 892. —In humentibus. Junio. Septembri. Z — In aquosis Græciæ (Sibth. 1, p. 352). Cephalenià. Regno neap. Sicilià. 82. AcrimonrA. (Tourn.) 178. A. eupatoria. Lin. 645. DC. Prod. 2, p. 587.— Dovcyopro». (ex Sibth.) — In sepibus; baud frequens. Maio. Z — In Peloponneso (Sibth. 1, p. 321). Cephalenià. 85. Porerium. (Lin.) 179. P. spinosum. Lin. 1411. DC. Prod. 2, p. 594. Moriss. Ox. s. 8, 1. 18, f. 5.— Aycuve. — In siccis et montibus frequentissimum. Februario. Aprili. b —In Græcià (Sibth. 2, 258). In Atticà vidi. Calabrià. 180. P. sanguisorba. Lin. 1411. DC. Prod. 2, p. 594. Engl. bot. t. 680. — Aipuroyopros. —]In sepibus et herbidis. Maio. Z— In Græcià (Sibth. 2, p. 258). Corcyrà (Pier.). Abrutio Regni neap. 84. Rosa. (Tourn.) 181. R. sempervirens. Lin. 704. DC. Prod. 2, p. 597. —Ayprouoazx ( Sibth.) AypeorouavramuXu. — In sepibus. Aprili. Junio. 5 — In Græcià (Sibth. 4, p. 548). Corcyrà (Pier.). Regno neap. Sicilià. DICOTYLEDONEÆ. 297 85. Pyrus. (Lin.) 182. P. amygdaliformis. Vill. cat. Strasb. 522. DC. FI. fr. suppl. 521. —A para. — In abruptis incultis propè pagum Litakià et alibi. Martio. E 86. Craræçus. (Lindl.) 185. C. oxyacantha. £. vulgaris. DC. Prod. 2, p. 628. Mespilus oxyacan- tha. FI. brit. p. 529 An. mespilus monogyna. (Sibth. 1, p. 541. Ic. Jac. FI. austr. t. 292, f. 4) ? — Téurovpu — (ex Sibth.) — In sepibus. Aprili. Maio. b — In Græcià (Exp. Mor.). Regno neapol. Sicilià. 87. Cyponra. (Lin.) 484. C. vulgaris. Pers, ench. 2, p. 40. DC. Prod. 2, p. 638. Jac. F1. aust. t. 542. — Kudowc. In sepibus et inter vineas. Martio. Aprili. b — In Græ- cià boreali (Sibth. 4, p. 544). Messenià Laconià et Archip. insulis (Exp. Mor.). Cephalenià. Regno neapol. Ord. 22. GRANATEÆ. (Don. DC.) 88. Punica. (Tourn.) 185. P. granatum. Lin. 676. DC. Prod. 5, p. 5. — Poida. — Var. «. rubrum tantüm observavi passim in sepibus, et cultam. Junio. b — In Pe- loponneso (Exp. Mor.). Cephalenià. Ord. 25. ONAGRARIEÆ. (Juss.) 89. Erinomiun. (Lin.) 186. E. tetragonum. Lin. 494. (Sibth. 1, p. 254). DC. Prod. 5, p. 45. Engl. Bot. t. 1948.—In inundatis inter urbem et Crio-Néro. Maio. Julio. x — In Samnio et Sicilià. Ord. 24. LITHRARIEÆ. (Juss.) 90 Lyraru. (Juss.) 187. L. hyssopifolia. Lin. 614. DC. Prod. 5, p. 81. Engl. Bot. t. 292. — In inundatis cum præcedente. Aprili. Junio. © — Græcià (Sibth. 4, p. 521). Laconià (Exp. Mor.). Corcyrà. Regno neap. Sicilià. 188. L. Græfferi. Ten. F1. neap. p. suppl. 2. p. 27. DC. Prod. 5, p. 87. An. L. flexuosum a quo parüm differt?—In inundatis cum præcedente, et alibi. Maio. Julio. © 298 DICOTYLEDONEÆ. 189. L. salicaria. Lin. 640. >, tomentosum. DC. Prod. 5, p. 83. — In fossis et humidis. Maio. Julio. Z — In Archip. insulis (Sibth. 1, p. 520). Mes- senià (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià. Ord. 26. TAMARISCINEÆ. (Desv.) 91. Tamarix. (Lin.) 190. T. gallica. Lin. 586. DC. Prod. 5, p. 96. — Apuvpiyya (in Cephale- nià.) —In humentibus propè ecclesiam Srauromeno, haud frequens. 5 — Græcià (Sibth. 1, p. 208). Cephalenià. Regno neap. Sicilià. Ord. 27. MYRTACEÆ. (Brown.) 92. Myrrus. (Lin.) 191. DE. communis 675. DC. Prod. 5, p. 259. — Mupsëm vel Mopéha. — In montosis eL collibus umbrosis. Maio. Junio. 5 — Græcià (Sibth. 1, p. 556). Cephalenià. Regno neapol. Sicilià. Ord. 28. CUCURBITACEÆ. (Juss.) 95. Mowonrpica. (Lin. 192. JM. Elaterium. Lin. 1454. DC. Prod. 5, p. 510. Bot. mag. t. 4940. — Texpayyovpra. — In ruderatis. Junio. Octobri. © — Græcià (Sibth. 2, p. 255). Puteoli in Regno neapol. In Coreyrà vidimus. Cephalenià. Ord. 29. CRASSULACEÆ. (DC.) 94. Umericus. (DC.) 193. U. parviflorus. DC. Prod. 5, p. 400. Cotyledon parviflora (Sibth. et Smith FI. Græc. t. 445). —Ad muros in pago Bochali et supra urbis tecta. Apulià. Maio. Z — In Cretæ montibus Sibth). Laconià, Messenià, Cycladibus (Exp. Mor.). 194. U. horizontalis. DC. Prod. 3, p. 400. Cotyledon horizontalis Guss. FI. Sic. 4, p. 517. — In monte Scopd propè cacumen, in montosis propè pagum Litakià. Martio. Aprili. Z — Regno neap. Siciliä. 95. Serum. (DC.) 495. S. stellatum. Lin. 617. DC. Prod. 5, p. 404. Col. phytog. 52, t. 11, — Ad muros et rupes. Martio. April. @ Messenià et Laconià australi (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià DICOTYLEDONEÆ. 299 196. S. altissimum. Poir. dic. 4, p. 634. DC. Prod. 3, p. 408. AI. ped. n. 1752, t. 9, f. 1. — Ad rupes tofosas, et ad promontorium Vasilico. Maio. Junio. Z b — Laconià et Archip. insulis (Exp. Mor.). Sicilià. 197. S. anopetalum. DC. rapp. 2, p. 80. Suppl. F1. fr. p. 526. Prod. 3, p- 408.— In dumetis ad marginem collium inter urbem et Crio-Nero sitorum. Aprili. Maio. ; —Regno neap. Ord. 29. CACTEÆ. (DC.) 96. OPunriA. (Tourn.) 198. O. vulgaris. Mill. dict. ed. 8, n. 1. DC. Prod. 5, p. 474.— Ayproovxa (in Zacyntho.) Mocpucwporuua (in Cephalenià). — Ad hortorum muros et margi- nes. Passim inter culta. Ad rupes australes insulæ, ut audivi. Maio. Junio. 5— Ad rupes maritimas Peloponnesi (exp. Mor.). Regno neap. Sicilià. Ord. 30. SAXIFRAGEÆ. (Vent.) 97. SaxiFRAGA. (Lin.) 199. tridactylites. Lin. 578. DC. Prod. 5, p. 55. — Ad muros et rupes. Martio © — In Laconià et Achaïà (Sibth. 1, p. 279). Argolide (Exp. Mor.), Regno neap. Sicilià. Ord. 31. UMBELLIFERÆ. (Juss.) 98. Hyprocoryce. (Tourn.) 200. H. vulgaris. Lin. 558. DC. Prod. 4, p. 59. — In Zacynthi et Cretæ paludibus (Sibth. 4, p. 176). Canalibus Acerræ Regni neap. 99. Ervneruu. (Tourn.) 201. E. virens. Linck in Linneà 9, p. 570. — In arvis collium urbi vici- norum. Junio. Julio. 7 — Græcià (Linck). 202. E. creticum. Lam. dict. 4, p. 754. DC. Prod. 4, p. 88. E. cyaneum (Sibth. 1, p. 175). Delaroch. Heryng hist. t. 8.— >yxcyyabos (ex Sibth.). — Unà cum præcedente. Juno. Julio. ; — In Peloponneso et insulis Græciæ (Sibth.) 205. E. maritimum. Lin. sp. 537. DC. Prod. 4, p. 89. Ic. FI. dan. t. 718. — In orientali littore insulæ. Junio. Julio. Z; —In Græcià (Sibth. 1, p. 74). Regno neap. Sicilià. 400. Hecoscianiuw. (Koch.) H. nodiflorum. Koch umb. 126, DC. Prod. 4, p. 104. Sium nodiflorum Lin. TOM. VIII, 27° PARTIE. 38 300 DICOTYLEDONEE. p. 561. — In rivulis ad radices montis Scopd. Maio. Junio. Z — In Græcià (Sibih. 1, p. 194). Messenià (Exp. mor.). Regno neap. Sicilià. 101. Am. (Tourn.) 205. A. maus. Lin. sp. 549, DC. Prod. 4, p. 112.—Jn arvis. Junio. Julio. ® @ — In Græciæ insulis (Sibth. 4, p. 185). Regno neap. Sicitià. 206. A. glaucifolium. Lin. sp. 549. DC. Prod. 4, p. 115. — In arvis. Junio. Julio. © (2) — In Græcià (Sibth. 1, 185). Argolide (Exp. Mor.). Propè Neapo- lim. Sicilià. 102. Bumuu. (Koch.) 207. B. creticum. d'Urv. enum. 51. DC. Prod. 4, p. 417. — In graminosis ad culta. — In insul. Coo. d’Urv.! 208. B. junceum. Nob. Ic. pl. 4. Radix tuberosa. Caulis teres dichotomus elongato-junceus, supernè subaphyllus. Folia radicalia..…... inferiora bi. vel sim- pliciter pinnatisecta, segmentis elongato-linearibus, integris vel paucidentatis, extimis inciso-pinnati-fidis; superiora ad vaginam aphyllam reducta. Umbella longè pedunculata ; involucrum nullum vel monophyllum ; involucelli foliola linea- ri-subulata, pedicellis floriferis longitudine ; petala æqualia, suberecta, in dorso vittà glandulosà lineari fuscà notata. Fructus brevis didymus ; stylopodium sub- cylindraceum, exsertum ; styli persistentes, demum reflexi, stylopodio duplè lon- giores. — In monte Scopà propè cacumen. Maio. # - Os. Cette espece se distingue de ses congenères par sa tige jonciforme, dont la longueur varie de 4 à 2 1/2 pieds, entièrement nue dans sa partie supérieure, par ses pétales marqués sur le dos d’une raie glanduleuse, brune (ce dernier ca- ractère se retrouve aussi dans les espèces du groupe des Conopodium , mais d’une manière moins prononcée que dans notre plante); enfin par ses styles réfléchis à la maturité des fruits. 105. Prmrineza. (Lin.) 209. P. peregrina. Lin. mant. 557. DC. Prod. 4, p. 121. Tragium peregri- num. Guss. FI. Sic. 4, p. 2514. Ic. Jac. hort. vind. 2, t. 151. — Ad sepes. Maio. Junio. @ —Regno neap. Sicilià. de Burczeurum. (Tourn.) 210. B. glumaceum. Sibth. 1, p. 177. DC. Prod. 4, P- 429. Reichb. ic. 2, p: 71, t. 179. — Bose (ex Sibth.) — In collibus apricis herbosis. Maio. Ju- nio. @ In Cypro (Sibih.) Cephalenià (Rostan). Circa Patras (Linck in Linneä). Messenià et Archip. insulis (Exp. Mor.). Cretà (Sieb). Calabrià (Thomas). 405. OEnawrue. (Lam.) 211. OE. incrassans. Bory et Chaub. Exp. Mor. p. 87, pl. 8. — In fossis hu- midis viæ quà itur ad Tsilivi. Aprili. Maio. Z — In Messenià (Exp. Mor.). 106. Fonieucux. (Adans). 212. F. vulgare. Gest. fruct. 4, p. 105. DC. Prod. 4, p. 142. Anethum fw- DICOTYLEDONEÆ. ai niculum. Lin. sp. 722. Sibth. 4, p. 205. Mill. ill. t. 15. — MépxSpoy.— Ad sepes et humidos muros arcis. Maio. Junio. &) —In Peloponneso occid. (Sibth.) (Exp. Mor.). Sicilià. 107. Kunpuannia. (Scop.) 215. K. sicula. DC. Prod. 4, 1. 445. Sium siculum. Lin. sp. 562. Brignolia pastinacaefolia. Bertol. — In arvis, et herbosis paulum siccis. Maio. Julio. Z — Regno neap. Sicilià. 108. Crirumum. (Tourn.) 214. C. maritimum. Lin. sp. 554. DC. Prod. 4, p. 164. Engl. Bot. t. 819. — Kpilapu. — Ad rupes maritimas orientales insulæ. Augusto. Septembri. Z — Græcià (Sibth. 1, p. 189). (Exp. Mor.). Cephalenià. Sicilià. 109. Ororanax. (Tourn.) 215. O. Chironium. Koch. umb. 96. DC. Prod, 4, p. 170. Pastinacu opopanax. Lin. sp. 576. Walst et Kit. pl. rar. hung. 5, t. 211. — In herbosis apricis et paulüum siccis. Maio. Junio. Z —In Bæotià (Sibth. 4, p. 202). Peloponneso (Exp. Mor.). Sicilià. 110. Aneruuu. (Tourn.) 216. A. segetum. Lin. mant. 219. DC. Prod. 4, p. 186. (Sibth. 4, p. 205). Jac. hort. vind. t. 152. — In hortis oleraceis, etc. Maio. Junio. © — In Laco- nià et Argolide (Exp. Mor.). Apulià Regni neapol. Sicilià. 111. Torpyzium. (Tourn.) 217. T. apulum. Riv. pent. t. 2. DC. Prod. 4, p. 198. Jac. hort. vind. t. 55. — Ad semitas et in herbosis siccis. Martio. © — In Græcià (Sibth. 4, p. 180). Messenià. (Exp. Mor.). Regno neapol. Sicilià. 112. Tuapsra. (Tourn.) 218. T. garganica. Lin. mant. 57. DC. Prod. 4, p. 202. — norzpmss. — In declivibus arcis frequentissima. Maio. Junio.% —In Peloponneso et Archip. insulis (Sibth. 1, p. 201). Regno neap. Sicilià. 219. T. fœtida. Lin. sp. 575. DC: Prod. 4, p. 205. — Hoivxæpros (ex Sibth.) — In Zacyntho ct Cypro (Sibth. 4, p. 201). z 115. OrLaya. (Hofïm.) 220. O. maritima. Koch. umb. p. 79. DC. Prod, 4, p. 209. Caucalis ma- ritima. Gouan. Moris. ox. s. 9, t. 144, f. 7. — In littoribus orientalibus insulæ. Aprili. Maio. D —In Regno neapol. Sicilià. 114. Daucus. (Tourn.) 221. D. Curota. Lin. sp. 548. DC. Prod. 4, p. 211. (Sibth. 1, p. 185). —Mrastavahe (in Cephalenià). — In sepibus et ad agrorum margines. Maio. Junio. @ — In Peloponneso (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià. 302 DICOTYLEDONEEÆ. 229, D. setulosus. Guss. act. Soc. borb. DC. Prod. 4, p. 241. — In siccis lapidosis et arenosis propè mare. Maio. Junio. © In Calabrià. 415. Tonus. (Spreng.) 225. T. nodosa. Gærtn. fruct. 1, p. 82, t. 2, f. G. DC. Prod. 4, p. 219. Caucalis nodosa. (Sibth. 1, 183). Engl. Bot. t. 199. — In ruderatis et ad mu- ros. Aprili. Maio. ® — In Peloponneso (Sibth.) Messenià (Exp. Mor.). Siciliä. 416. Scannix. (Lin.) 224. S. pecten-Veneris. Lin. 368. DC. Prod. 4, p. 221. Engl. Bot. t. 4497. — In herbosis et sepibus. Aprili. © — In totà Græcià (Sibth). 1, p. 96). (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià. 417. Lacorcra. (Lin.) 225. L. cuminoides. Lin. 294. DC. Prod. 4, 253. Lam. ill. t. 142. — Propè cacumen montis Scopo ad 1300 pedes altitud. Maio. © —In Peloponneso (Sibth. 1, p. 62). (Exp. Mor.). 118. HepTartTerA. (Gen. nov. Nob.) Calycis margo obsolete 5-dentatus, dentibus obtusissimis. Petala ovato-acumi- nata, integra, acumine inflexa. Stylopodium depressum 10-crenatum. Fructus 7-pterus, jugis primariis? omnino evanidis, secundariis? in alas membranaceas expansis. Mericarpia a dorso compressa, commissura plana, lata, evittata, medio sulco longitudinali notata; mericarpium externum 4-alatum, alæ 2 commissu- rales et 2 dorsales; internum 5-alatum, alæ 2 commissurales et una dorsalis, altera evanida; valleculæ latæ evittatæ. Semen lanceolatum subteres hinc sulca- tum, vittis tenuissimis circiter 42 cinctum; albumen involutum, embryo mini- mus, radicula crassa obtusa. Carpophorum bipartitum. 226. H. Colladonioïides. Nob. PI. 5. Radix..... Caulis acutè triqueter, imâ basi filamentis planis linearibus folio- rum veterum vestigiis tectus, lateribus sub-convexis striatis, intùs medullà albä fartus. Folia radicalia pinnatipartita, petiolis suprà canaliculatis basi caulem am- plectentibus, partitionibus trisectis, segmentis basi confluentibus ovato-oblongis, margine latè et irregulariter crenatis, in foliis superioribus plüs minüsve pro- funde trilobis, lobis basi cuneatim decurrentibus variè incisis dentatisve, dentibus apice callosis. Umbella terminalis magna circiter 12-radicata, laterales minores sub S&-radiatæ ad apices ramorum nudorum insidentes. Involucrum involucel- lumque polyphyllum, phyllis linearibus integris acutis, margine membranaceis. Flores lutei, alii exteriores hermaphroditi fertiles, centrales et in umbellis latera- libus abortu masculi steriles; petala æqualia apice inflexa. Fructus magni, obo- vato-truncati, 7-alati, alæ magnæ, membranaceæ. — In declivibus arcis, in col- libus apricis, in graminosis, etc. Aprili. Junio. %. Ogs. Cette plante, voisine par son port du genre Colladonia, DC. en paraît différer suffisamment par la structure de son fruit, constamment chargé de 7 ailes membraneuses, qui paraissent formées par les côtes secondaires ; le méricarpe, du côté extérieur de l’ombelle, en porte 4, et l’intérieur seulement 3, dont DICOTYLEDONEÆ. 303 celle du milieu, légèrement déjetée de côté, laisse deviner la place de celle qui manque; on la trouve quelquefois représentée par une nervure plus ou moins prononcée. Les ailes sont séparées par de larges vallécules, sans au- cune trace des côtes primaires ni de vittées, tandis que dans le Colladonia le fruit est très-régulièrement chargé de dix ailes formées par les côtes pri- maires, à sur chaque méricarpe, avec les vallécules et la surface commissu- rale munies de vittée très-apparentes. Du reste, le port de ces deux plantes est assez semblable par la tige triquêtre, les fleurs jaunes, etc. 419. Suyrnium. (Koch.) 227. S. olusatrum. Lin. 576. DC. Prod. 4, p. 247. Engl. Bot. t. 250. — Ad sepes humidas et in depressis umbrosis Martio. Maio. @ — In Cypro et Pelo- ponneso (Sibth. 4, p. 205). Corcyrà (Pier.). Regno neap. Sicilià. 228. S. rotundifolium. Mill. dict. n. 2. DC. Prod. 4, p. 247. S. perfolia- tum var. 6. Bor. et Chaub (Exp. Mor.). p. 88. — In umbrosis depressis humi- diusculis. April. Maio. © Græcià et ins. Coo (DC. I. c.) Sicilià. Ord. 52. ARALIACEÆ. (Juss.) 120. Hepera. (Tourn.) 229. H. helix. Lin. 292. DC. Prod. 4, p. 261. — Kicooc. — Ad muros et arbores. Septembri. octobri. b — In Cephalenià. Corcyrà (Pier.). Græcià (Sibth. 1, p. 161). Regno neap. Sicilià. Ord. 55. CAPRIFOLIACEÆ. (Juss.) ë 121. SawBucus. (Tourn.) 250. S. nigra. Lin. 385. DC. Prod. 4, p. 322. Duham. arb. 2, t. 65. — Agoëueu. — In sepibus, haud frequens. Maio. 5 — In Corcyrâ (Pier.). Ce- phaleniâä. Græcià (Sibth. 4, p. 207). Regno neap. 422. LonicerA. (Lin.) 251. L.implexa. Act. h. Kew. 1, p. 251. DC. Prod. 4, p. 351. Bot. mag. t. 640. — 6. balearica. Viv. Camb. Var. tantm reperi propè mare et in insulä Peluso. Aprili. Maio. b Ord. 54. RUBIACEÆ. (Juss.) 125. Puroria. (Pers.) 252. P. calabrica. Pers. ench. 1, p. 524. DC. Prod. 4, p. 577. Ernodeu montana. (Sibth. 4, p. 98). L'Hér. stirp. nov. 1, t. 52.— In rupibus montis Scopè et cæterorum insulæ montium. Maio. Junio. h — In Cretà (Sibth.). Cor- cyrà (FI. anon.) Calabriâ. Sicilià. 124. SmerarpiA. (Dill.) 255. S. arvensis. Lin. 149. DC. Prod. 4, p. 581. — In arvis et ad vias. Martio. Maio. ©—In Corcyrà (Fl.anon.) Messenia (Exp.Mor.). Regno neap.Sicilià. 125. Rugra. (Tourn.) 254. R. peregrina. Lin. 458. DC. Prod. 4, p. 589. Engl. Bot. t. 851. — Ad sepes. Aprili. Maio. Z —In Corcyrà (FI. anon.). Elide (Sibtb. 1, p. 97). Regno neapol. Sicilia. 201 DICOTYLEDONEÆ. 255. R. lucida. Linn. Syst. veg. XU, p. 572. DC. Prod. 4, 590. — Pape (ex Sibth.). — Ad rupes et in fruticetis. Maio. Junio. Z — In Cypro (Sibth. 1, p. 97). Messenià (Exp. Mor.). Sicilià. 126. Gariuw. (Scop.) 256. G. palustre. Lin. 115. DC. Prod. 4, p. 597 (Sibth. 4, p. 91). Engl. Bot. t. 1857.— In fossis et sepibus humidis. Maio. Junio. Z — Corcyrà (FI. anon.). Laconià (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià. 257. G. Zacynthium. Nob. pl. 6, fig. 1. Radix exilis subramosa annua. Caules decumbentes tetragoni, ad angulos re- trorsum aculeati, demum supernè ramosi. Folia septena octonave , inferiora obo- vata, superiora, lanceolata vel lineari-lanceolata, mucronata, margine revoluta, antrorsum aculeato-scabra, suprà pilis sparsis hirsuta. Pedunculi læves, multiflori, dichotomi, demum divaricati. Flores ex sicco albidi; corollæ lobi caudato-acu- minati. Fructus glabri. Herba scabriuscula, debilis. — Ad muros. April. © 258. G. intricatum. Nob. pl. 6, f. 2. Radix subramosa, annua. Caules decumbentes, tetragoni, ramosissimi, rami pedunculique pilis horizontalibus creberrimis hirsutissimi. Folia hirsuta sena oc- tonave, inferiora obovata obtusa, media lanceolata, superiora lineari-lanceolata, margine revoluta, apice cuspidato-mucronata. Pedunculi multiflori dichotomi, per maturationem divaricati. Corolla parva, albida, extus setis sparsis rigidis hispi- da , lobis caudato-acuminatis. Fructus didymus pilis albis patentibus creberrimis apice uncinatis undique tecti.—In agris, inter oleas propè pagum Bochali. Aprili.® Oes. Cette espèce est remarquable par les poils nombreux et étalés dont tou- tes ses parties sont couvertes, et qui lui donnent un aspect cendré, et surtout par sa corolle hispide extérieurement. Elle s'approche des Trichogalia, DC. Prod. par son frut hispide; mais son port et sa racine annuelle fa rapprochent davantage du groupe des Aparine. 259. G. saccharatum. A. p. 59. DC. Prod. 4, p. 607. G. verrucosum. Sibth. 1, p. 90. Engl. Bot. t. 2175 — Inter segetes. Februario. Martio. © — In Corcyrà (FI. anon.). Græcià (Sibth.). Regno neap. Sicilià. 240. G. tricorne. Vith. brit. ed. 2, p. 255. DC. Prod. 4, 608. Engl. Bot. t. 1644. — Koduyi%x (ex Sibth.) — In cultis et segetibus. Martio. Aprili. D — In Græcià (Sibth. 1, p. 95). Regno neapol. Sicilià. 244. G. aparine. Lin. 157. DC. Prod. 4, p. 608. Sibth. 4, p. 94. Engl. Bot. 1. 816.— Kozidx. — In sepibus. Martio. April. © — In Peloponneso. (Exp. Mor.). Corcyrà (FI. anon.) Regno neap. Sicilià. 242. G. murale. DC. F1. fr. n. 5585. Prod. 4, p. 610. — Ad muros et ru- pes. Aprili. Maio. @® —In Regno neapol. Sicilià. Corcyrà (FI. anon.). 127. Vaizzanria. (DC.) 245. V. muralis. Lin. 1490. DC. Prod. 4, p. 614. — Ad rupes maritimas orientales insulæ. Martio. Maio. © — In Argolide et monte Hymeuto (Sibth. 1, p. 95). Ad Taygetem (Exp. Mor.). Regno neap. DICOTYLEDONEEÆ. 305 Ord. 55. VALERIANEÆ. (DC.) 128. VazerianezLa. (Mœnch.) 244. V. eriocarpa. Desv. journ. bot. 2, p. 314, v. IN, f. 2. DC. Prod. #, p- 626. Fedio eriocarpa. Guss. fl. Sic. 1, p. 26. Reichb pl. crit. t. 65. — In arvis. Martio. Aprili. © — Regno neapol. Sicilià. 245. V. coronata. Willd. Sp. pl. 4, P- 184. DC. Prod. 4, P- 628. Fedia co- ronata. Guss. Îl. Sic. 4, p. 25. Reichb pl. crit, 1. 66. — In pratis et arvis um- brosis. April. Maio. © — Corcyrà (FI. anon.) Regno neapol. Sicilià. Ord. 56. DIPSACEÆ. (Vaill.) 129. Dripsacus. (Lin.) 246. D. sylvestris. Mill. dict. n. 2. DC. Prod. 4, p. 645. Engl. Bot. t. 1052. — Nepozpolns. — Ad agrorum margines et in sepibus. Junio. Julio. 2 — In Pelo- ponneso (Sibth. 1, p. 79). Argolide (Exp. Mor.). Corcyrà (FI. anon.) Regno neap. Sicilià. 150. Kwautra. (Coult.) 247. K. hybrida. Coult dips. p. 50. DC. Prod. 4, p. 650. Scabiosa bidens (Sibth. 1, p. 80). Scab. integrifolia. Guss. FI. Sic. 1, p. 158. — Sepibus et ad agrorum margines. Aprili. Maio. ©— In Corcyrà (F1. anon.) Regno neap. Sicilià, 151. Prerocrpmarus. (Vaill.) 248. P. palæstinus. Coult. dips. p. 5, t. 4, f. 414. y. dalmatica. DC. Prod. 4, p- 652. Scabiosa multiseta. Visiani pl. dalm. p. 4, t. 1. S. palæstina. Bor et Chaub. (Exp. Mor. p. 49). S. brachiata. (Sibth. 4, p. 85). — Kovpoayaver. — In sepibus et herbosis. Maio. © —In Cypro (Sibth.) Peloponneso (Exp. Mor.) Regno neap. 152. Scagiosa. (Rœm. et Schul.) 249. S. maritima. Lin. amœn. 4, p. 504. DC. Prod. 4, p. 657. — Arvis collium circa urbem. Junio et Julio. © — Laconià (Sibth. 4, p. 82). Sicilià. 250. S. columbaria. Lin. sp. 144. DC. Prod. 4, p. 658. — Yopéyoplos (ex Sibth.).— In Zacyntho et insulæ Græciæ (Sibth. 1, p. 82). Corcyrà (FL. anon.). Regno neap. Sicilià. % 2514. S. africana. Lin. sp. 145. DC. Prod. 4, p. 658. — 6x pléore (ex Sibth.) — In Zacyntho (ex Sibth. 1, p. 85). 5 | 252. S. amplexicaulis. Lin. mant. 195. Bor. et Chaub. (Exp. Mor. p. 48). — Kovgozyavidu (Sibth.). — In Zacyntho (ex Sibth. 4, p. 81). Corcyrà (FI. anon.). Messenià (Exp. Mor). Ord. 57. COMPOSITÆ. (Vaill.) Tribus Eupatoriaceæ. (DC.) 155. TussiLaco. (Tourn.) 253. T. farfara. Lin. DC. Prod. 5, p. 208. Engl. Bot. t. 429.— Xouohevzn (in Cephal.).— In rivulis. Decembri. April, Z— In Græciæ scaturiginibus (Sibth. 1, p. 176). Corcyrà (Pier.) Messenià (Exp. Mor.). 306 DICOTYLEDONEÆ. 154. Ericeron. (Lin.) 254. E. canadense. Lin. DC. Prod. 5, p. 289. Ic. FI. dan. t. 292. — In ar- vis æstate floret. © — Circa Byzantium (Sibth. 2. p. 175). Cycladibus (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià. TRIBUS ASTEROIDÆ. (DC.) 155. Bezus. (Lin.) 255. B. annua. Lin. DC. Prod. 5, p. 504. — Asæpohoëoudo (Acipay in Epiro). — In siceioribus paludis Macri frequentissima et in herbosis. Martio. Maio. © — In Peloponneso et Creià (Sibth. 2, p. 484). In Arcadià (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià (Presl.). 256. B. sylvestris. Cyr. pl. rar. 2, p. 22, t. 4. DC. Prod. 5, p. 505. Doro- nicum bellidiastrum (Sibth. 2, p. 182). — Acpovoyoplo (ex Sibth.). — Ubique in arvis et herbosis. Septembri. Maio. 7—Messenià (Exp. Mor.). Sicilià. Reg. neap. 156. Paacnazon. (Cass.) 257. P. saxatile. Cass. bull. philom. £. intermedium. DC. Prod. 5, p. 396.— Ad rupes et in abruptis. Aprili. b— In ins. Scio (Oliv.) in muris Cretæ (Sieb). — In Peloponneso et Archip. insulis (Sibth.) Regno neap. 157. Evax. (Gærin.) 258. E. pygmæa. Pers. ench. 2, p. 422. DC. Prod. à, p. 458. Filago pyg- mæa. Lin. (Sibth. 2, p. 207). — In declivi arcis et collibus siccis. April. Maio. ®© — In Archip. insulis, Messenià et Elide (Sibth.). Regno neap. Sicilià. (Presl.) 158. Inuza. (Gærtn.) 259. I. graveolens. Desf. catal. ed. 2, p. 121. DC. Prod. 5, p. 468. Erige- ron graveolens. Lin. (Sibth. 2. p. 174). Barr. ic. 570. —Ad vias. Augusto. Sep- tembri. ©—In Peloponneso et Archipel. insulis (Sibth.). Regno neapol. Sicilià (Pres. : “er I. viscosa. Ait. h. Kew. ed. 1, 5, p. 255. DC. Prod. 5, p. 470. Eri- geron viscosum. Lin. sp. 4209 (Sibth. 4, p. 174). Jac. hort. vind. t. 165. — Ad vias in arvis et montibus usque ad cacumen frequentissima. Augusto. Septem- bri. #—In Cephalenià. (ex herb. Boissier). Archipelagi insulis (Sibth.) Argolide (Exp. Mor.). 261. I. crithmoïdes. Lin. 4240, DC. Prod. 5, p. 470. — In rupibus mariti- mis Zacynthi (ex Sibth. 2, p. 482). b — In Corcyrà (Pier.) Messeniä et Laconià (Exp. Mor.). Regno neap. 459. Jasonra. (DC.) 262. J. sicula. DC. ann. Soc. nat. 1834. Bot. p. 261. Prod. 5, p. 476. Erigeron siculum. Lin. sp. 1210. Conyza sicula. Willdn. sp. 5, p. 1951. Lam. ill. 1. 680, f. 5.— à. discoïdea (DC. I. c.) — Varietatem solùm reperi ad semitas loci Agria. Septembri. # — Species in Regno neap. Sicilà. (Presl.) 140. Puzicaria. (DC.) 263. P. vulgaris. Gærtn. Fr. 2, p. 461. t. 175. DC. Prod. 5, 478. Jn- nula pulicaria. Lin. Sp. 1258. Sibth. 2, p. 181. Engl. bot. t. 1196. DICOTYLEDONEZÆ. 307 In humentibus, et paludis Macri siccioribus aestate. Junio © — In Asià minore (Sibth). Corcyrà (Pier). Argolide (Exp. mor.). Regno neapol. 264. P. dysenterica. CAE fruct. 2, p. 462. DC. Prod. 5, p. 479. Inula -dysenterica. Lin. (Sibth. 2, p. 481). Engl. bot. t. 1115. — Ad vias, in fossis et uliginosis. Augusto. Septembri. Z — In Corcyrà (Pier). Ubique in Pelopon- neso (Exp. mor.). Regno neap. 265. P. odora. Reichb. F1. Fe exc. 2. 1532. DC. Prod. 5, p. 479. Inula odora. Lin. 1256. (Sibth. 2, p. 180). Barr. ic. 1145. — In herbosis et incultis collium. Maio. Junio. 4 - — Fe Archipel. insulis et Argolide (Sibth}. Messenià et Laconià (Exp. mor.). Regno neap. Sicilià (Presl.). 141. Asreriscus. (Mœnch.). 266. À. aquaticus. Mœnch meth. 592. DC. Prod. 5, p. 486. Buphtalmum aquaticum. Lin. 1274. (Sibth. 2, p. 196). — Ad colles abruptos prope littus Lagana. Maio. @— In ins. Milo (Sibth). Messeniä. Arcadià. Laconià (Exp. Mor.). 442. Pazuenis. (Cass.). 267. P. spinosa. Cass. dict. 37, p. 275. DC. Prod. 5, p. 487. Buphtal- mum spinosum. Lin. 1274. (Sibth. 2, p. 195). — Kapgoyoplor. — In collibus in- cultis et herbosis. Maio. Junio. ©— In Messenià (Exp. Mor.). Lucanià Regni nea- pol. Sicilià. | TRIBUS SENECIONIDEÆ. 445. Anruemis. (Lin.). 268. À. grogne Lin. 1265. DC. Prod. 6, p. 8. — In Zacynthi littoribus (ex. Sibth. 2, p. 188). Corcyrà (Pier.) Regno neap. © 269. A. chia. Lin. 1260. DC. Prod. 6, p. 9. Guss. pl. rar. t. 60. — Ubi- que in arvis, ad muros, in gypsosis SEE ad radices montis Scopè. Februario. Aprili. © — In Archipel. insulis (Sibth. 2, p. Je Calabrià. 270. A. peregrina. Lin. Syst. nat. ed. 40 v. 2, p. 1225. DC. Prod. 6, p. 9. A. tomentosa. Willd. — In arenosis et ad rupes BEBE Maio. Junio. ® — In Argolide maritimä (Sibth. 2, p. 189). Regno neap. Sicilià. 144. MarricartA. (Tourn.). 271. M. Chamomilla. Lin. ER non DC. Prod. Schkubr Handb. t. 255. 6. —M. suaveolens. DC. Prod. 6, p. 51. — xæpouñk. —In arvis et herbosis viarum frequentissima. Maio. © — la Peloponneso (Sibth. 2, p. 187). Circa Athenas vidi. Cephaleniä. Sicilià. 145. CarysANTHEMUM. (Lin.). 272. C. segetum. Lin. 1254. DC. Prod. 6, 64. Engl. bot. 540. Divx soulzovuida. — In pratis. Martio. Aprili. © — In Græcià (Sibth). Regno. neap. Sicilià. 275. C. coronarium. Lin. 1254. DC. Prod. 6,p. 64. Lam. ill. t. 678. TOM. VII, 27° PARTIE. 39 308 DICOTYLEDONEÆ. Ê. 6.—Àyprogoulzcuuidu. — In cultis, pratis et ad vias ubique frequens. Februario. Maio. © — In toto Peloponneso (Sibth. 2, p. 186). Regno neap. Sicilià. 146. ArTemisia. (Lin.) 174. A. arborescens. Lin. 1118. DC. Prod. 6, p. 121. — In muris et sepibus circa urbem. — Maio. 5 — In Græciæ maritimis (Sibth. 2, p. 468). Campanià Regni neap. Sicilià. 447. Herrcarysus. (Gærtn.) 275. H. rupestre. DC. Prod. 6, p. 182. 6. Cambessedesii. — In insulà Pe- luso et orientalibus arenosis maritimis Zacynthi. Aprili. Junio. b— In Apulià Regni neap, Siciliæ rupibus. 148. Firaco. (Lin.) 276. F. germanica. Lin. sp. 1511. DC. Prod. 6, p. 247. ;. lanuginosa. Gnaphalium germanicum. Sibth. 2, p. 171. — In arvis. siccis et duris. Junio. Ju- lio. © — In Peloponneso (Sibth.). Sicilià (Presl.). 149. Senecio. (Lin.) 271. S. vulgaris. Lin. 1216. DC. Prod. 6, p. 5341. Engl. bot. t. 747. — Mepleaxos (in Cephalenià\. Ubique ad vias et in arvis. Februario. Maio. © — In Cephalenià. Corcyrà (Pier.). Græcià (Sibth. 2, p. 176). Messenià et Laco- nià (Exp. Mor.). Sicilià. 278. S. vernalis. Walst. et Kitaïb. pl. rar. hung. 4, p. 25. t. 24. DC. Prod. 6, p. 545. — In olivetis supra colles Acrotiri. Martio. Maio. © — In Archipel. insulis (Oliv.). Circa Naupliam (h. monac.). 279. S. erraticus. Bertol. amæn. it. 92. DC. Prod. 6, p. 549. Reichb. ic. crit. 4. n. et f. 558. — In fossis et ad sepes. Augusto. Septembri Z. In Cala- brià ulteriori. 280. S. aquaticus. Willdn. Sp. pl. 5, p. 1997. DC. Prod. 6, p. 549. Engl. bot; t. 1151. — In Zacyntho (ex Sibth. 2, p. 178). Sicilià. TRIBUS CYNAREÆ. (DC.) 150. Cazennua. (Lin.) 281. C. officinalis. Lin. 1504. DC. Prod. 6, p. 451. Bot. mag. t. 3204. — In arvis ubique. Februario. Aprili. © — In Cephalenià. Corcyrà (Pier.). Regno neap. Sicilià. 282. C. arvensis. Lin. 1505. DE. Prod. 6, p- 452. 6. bicolor. DC. |. ©. — Varietatem tantum reperi in arvis lapidosis et montosis prope Litakià. Martio. Aprili. © — Species in Peloponneso (Exp. mor.). Corcyrà. (Pier.). Abrutio Regni neap. Sicilià (Presl.). 451. Carina. (Tourn.) 183. C. lanata. Lin. 1160, DC. Prod. 6, p. 546. Garid. Aix. 86. t. 21. — + DICOTYLEDONEÆ. ” 309 In colle arcis. Julio. Augusto. © — In Peloponneso et Archip. insulis (Sibth. 2, p. 158). Argolide Laconià (Exp. Mor.). Calabrià. Sicilià. 284. C. corymbosa. Lin. 1160. DC. prod. 6, p. 546. Col. ecphr. t. 27. — In arcis colle et in siccis. Julio. Augusto. © — Prope Patras (Linck in Linneä). Peloponneso et Archip. insul. (Sibth. 2, p. 158) Regno neap. 285. C. gummifera. Less. Syn. 12. DC. Prod. 6, p. 547. Atraclylis gum- mifera. Desf. atl. Acarna gummifera. Sibth. 2, p. 159. Caw. ic. 5, t. 228. — In arenû littoris in loco Tsilivi. Junio. Julio. Z — In Peloponneso et Archip. in- sulis (Sibth.). In Abrutio Regni neap. Sicilià. 452. Arracriuis. (Lin.) 286. A. Cancellata. Lin. 1162. DC. Prod. 6, p. 550. Lam. ill. £. f. 1. — In collium abruptis. Maio. Junio. © — In Cephaleniä. Laconiä, Argolide et Ar- chip. insulis. (Exp. mor.). Daunià et Lucanià Regni neap. Sicilià. 155. Kenrropayzzuu. (Neck.) 287. K. lanatum. DC. Prod. 6, p. 610. Carthamus lanatus. Lin. 41165. Ic. Lob. 2, t. 15. f.t. — In incultis et ad viarum margines. Junio. © —In Achaïà et Archip. insulis (Sibth. 2, p. 60). Regno neap. 154. CentauriA. (Linn.) 288. C. sonchifolia. Lin. 1294. DC. Prod. 6, p. 590. — In arenà littoris ad Tsilivi et in orientalibus. Maio. Junio. Z — In Regno neap. (ex. DC. Prod.). Sicilià. 289. C. solsticialis, Lin. sp. 1297. DC. Prod. 6, p. 594. Engl. bot. t. 245. — Dalapidu. — Inter culta et in incultis duris. Junio. Julio. © — In Laconià in- feriori (Exp. mor.). Regno neap. Sicilià. 155. CarpuncezLus. (DC.) 290. C. cœruleus. DC. Prod. 6, p. 615. Carthamus cæruleus. Lin. 850. — & incisus. DC. 1. c. Carthamus tingitanus. Lin. ed. 2, 1163.—Var. tantüm reperi, ad agrorum marginem et in argillosis collibus arcis. Maio. Junio. 7 — Species in Peloponneso (Sibth.). Messenià (Exp. mor.). Sp. et var. in Sicilià. 156. Gazacrites. (Mæœnch). 291. G. tomentosa. Mænch meth. 558. DC. Prod. 6, p. 616. Carduus Gu- lactites (Exp. mor. p. 242). — In arvis ad agrorum et viarum margines. Maio. Junio. Z — Messenià (Exp. mor.). Regno neap. 157. Crupina. (Cass.) 2992, C. vulgaris. Cass. dict. 44, p. 59. 30. p. 259. DC. Prod. 6, p. 565. Centaurea crupina. Lin. 1285. Barr. ic. t. 1136. — In saxosis montis Scopd usque ad 1200 ped. altitud. Maio. Junio. © — In Arcadià et Messenià (Exp. mor.). Regno neap. Sicilià. 310! DICOTYLEDONEÆ :: 158. Cxnara: (Juss.) 295. C. Cardunculus.. Lin. 1159. DC. Prod. 6, p. 620. Bot. mag. t. 5241. — Ayprayruapu. — {n aridis collibus propre Argassi ad agrorum margines et in paludis Macri siccioribus. Junio. Julio. Z — In Græcïà (ex. DC. Prod.). Sicilià. 159. Carpuvs. (Gærtn.) 29%. C. tenuiflorus. Sm. Engl. bot. n. 412. DC. Prod. 6, p. 626. — Ad ca- eumen montis Scopà, ad 1500 ped. altit. Maio. Junio. © @ — In Archip. in- sulis (Sibth. 2. p. 149). Sicilià (Presl.). 295. C. neglectus. Ten. ind. Sem. h. neap: 1850. p. 14. DC. Prod. 6, p- 627. — Ad vias et monte Scopd. Maio. Junio. © — In Regno neap. Sicilià.…. 160. Cirsiun. (Tourn.) 296. C. italicum. DC. cat. h. monsp. 96. Prod. 6, p. 655. Carduus itali- eus. Savi. Ad vias et in siccis duris. Augusto. @ — Argolide (Exp. mor.). In Samnio et Brutio Regni neap.. Sicilià (ex. DC.). 297. C. lanceolatum. Scop. carn. n. 1007. DC. Prod. 6, p. 656. Cur- duus lanceolatus. Lin. 821. (Sibth. 2, p. 451. Engl. bot. t. 107. — Ad vias,. in fossis viarum. Augusto. @) — In Dalmatà (Visiani). Regno. neap. 298. C. polyanthos. d'Urv. enum. p. 107. n. 795. DC. Prod. 6, p. 642. Carduus Hipolyti. Bor. et Chaub (Exp. mor.) p. 241. t. 29. — In sepibus den- sis et inter vineas frequens. Augusto. Octobri. Z — In Argolide (Exp. mor.). 161. Caauæpevcr. (Prosp. alp.) 299. C. mutica. DC. Prod. 6, p. 657. Serratula Chamæpevce. Lin. 819. (Sibth. 2, p. 165). — Ad colles abruptos inter urbem et Crio-nero. Maio. Junio. 5 — In Peloponneso et Cycladibus (Sibth.) (Exp. mor.). — In Calabriä ulteriori et Japygià (Ten.). 462. Norozasis. (Cass.) 300. N. syriaca. Cass. dict. 25, p. 225. DC. Prod. 6, p. 660. Carduus sy- riacus. Lin. 115. Cnicus. syriacus. (Sibth. 2, p.145). — KovpayyaSov. (ex. Sibth.) — In via prope Tsilivi et prope cacumen montis Scopd. Maio. © — In Cypro et Archip. insulis (Sibuh). Circa Naupliam in Argolide (Linck in Linneä 9). TRIBUS CICHORACEÆ. (DC.) 165. Scozxuus. (Tourn.) 301. S. hispanicus. Lin. 1143. DC. Prod. 7, p. 75. Xxheprpos.— In siccis et ad vias frequentissimus. Julio. Septembri. Z — In Peloponneso et Cycladibus (Sibth. 2, p. 147). — Prope littora Adriatici (Tenor.). 502. S. muculatus. Lin. Sp. 1145. — In Zacyntho et Archip. insulis (ex. Sibth. 2, 147). Samnio et Abrutio Regni neap. © DICOTYLEDONEZÆ. 311 164. Raacaniozus. (Tourn.) 303. R. stellatus. Willdn. Sp. 5, p. 1625, DC. Prod. 7, p. 76. Lampsa- na stellata. Lin. 814. L. stellata 6 ragadiolus. Bor. et chaub. exp. mor. — Sgalxyyoxoplov. (Sibth.). — y: edulis. DC. I. c. In herbosis. Martio. Aprili. © — In Elide et Laconià (Sibth. 2, p. 444). Messenià (Exp. mor.). Regno neap. Corcyrà (Pier.). 165. Hxoseris. (Lam.) 504. H. microcephala. Cass. Dict. 22, p. 338. DC. Prod. 7, p. 78. Hyoserie scabra. Lin. 1138. (Sibth. 2, p. 141.) Boc. mus. t. 106. — ]n collibus abruptis, et in herbosis. Martio. © — In Cypro (Sibth.). Regno neap. Sicilià. 166. Hepypnoïis. (Tourn.). 505. H. cretica. Willdn. Sp. 5, p. 16146. DC. Prod. 7, p. 80. — Ad colles circa urbem. Martio. © — In Peloponneso (Sibth. 2, p. 142). Sicilià. 306. H. polymorpha. DC. Prod. 7, p. 80. H. Monspeliensis Willdn. Sp. 5, p. 14616. Sibth. 2, p. 146. Hyoseris rhagadioloïdes (Bor. et Chaub. p. 257). H. cretica. Car. ic. 1. t. 45.— In arenosis orientalibus littoribus. Aprili. © — In Cretà et Cypro (Sibth.) Circa Methonam (Exp. mor.) Regno reap. 507. H. pendula. DC. Prod. 7, p: 81. Balb. in Pers. ench. 2, p. 569. — In arenâ littoris ad Tsilivi. Maio. © 467. Cicuorrum. (Tourn.) 508. C. intybus. Lin. Sp. 1142. DC. Prod. 7, p. 82.—Padix — 6 divaricatum. DC. 1. c. — Var. tantum reperi ad vias et cultorum margines. Junio. Julio. % — Sp. in Peloponneso et Archip. insalis (Sibth. 2,.p. 146). In insulâ Sapience Messeniæ (Exp. mor.) Regno neap. Sicilià. Cephalenià Corcyrà (Pier.). — Folia cocta Zacynthiis esculenta. 168. Tozris. (Biron.) 309. T. alitessima. Pers. ench. 2, p. 577. DC. Prod. 7, p. 85. — Ad vias et agros. Junio. © 169. Hyrocogris. ( Lin.) 510. H. radicata. Lin. 140. DC. Prod. 7, p. 94, Engl. Bot. t, 831. — In arenà littorum orientalium. Aprili. Maio.Z — In Peloponneso (Sibth. 2, p. 145). Regno neap. 170. Meragasis. (DC.) 311. M. cretensis DC. Prod. 7, p. 307. — «. urens. DC. An referenda ad S. cretensem quam Sibth. in Zacyntho indicat ? — B. hymettia. DC. In arenosis haud procul a mari et in campestribus. Maio. Junio. ®© — In monte Hymetto. (Auch.) — y. serioloïdes. Nob. Involucr, squamis farinosis pilos paucissimos aut subnullos gerentibns. — In semitis inter culta. Maio. 2) ? 312 DICOTYLEDONEÆ. 171. TurinciA. (Bhot.) 512. T. tuberosa. DC. fl. fr. ed. 3. n, 2967, Prod. 7, p. 100. Leontodon tuberosum. Lin. Apargia tuberosa. (Sibth. 2, p. 130). — In arvis et ad vias ubi- que. Octobri. Martio. ; — In Messenià (Exp. Mor.). Regno neapol. Sicilià. 172. Tracopocon. (Juss.) 315. T. Cupani. Guss. ex Splitb. in litt. 4834. DC. Prod. 7, p. 113. — In sepibus et cultis. Martio. April. @ — In Sicilià (ex herb. DC.) À 314. T. majus. Jac. A. aust. 1, p. 19, DC, Prod. 7, p. 412. — Tov hayou ra yéveua (ex (Sibth. 2, p. 120.) Messenià et Arcadià (Exp. Mor.). 175. UrosPEermum. (Juss,) 515. U. picroïdes. Desf. cat. hort. par. ed. 1, p. 90. DC. 7, p. 116. Arno- pogon picroïdes (Sibth. 2, p. 120.) Lam. ill. t. 646, f. 3, — In herbosis ubique Martio. Aprili. © — In ruderatis et maritimis Græciæ (Sibth.) Regno neap. Sicilià. 174. SconzonErA, (Lin.) 516. S. crocifolia. Sibth. et Smith. Prod. fl. gr. 2, p. 123. DC. Prod. 7, p. 120. — Zzoprovipa (ex Sibth.) — Inter dumeta montis Scopè. Aprili. Maio. Z — In monte Hymetto. (Auch. ex herb. DC.) 317. S. graminifolia. Lin. sp. 1112. — In Zacyntho et Asià minori (ex Sibth. 2, p. 122.) Messenià (Exp. Mor.). Abrulio regni neap. # 475. Picris. (Juss.) 318. P. sprengeriana. Poir, dict. 5, 310. Prod. 7, p. 128. — In sepibus et ad murorum radices. Junio. © 319. P. hieracioïdes. Lin, DC. Prod. 7, p. 128. Engl. Bot. 196. —In Za- cyntho (ex Sibth. 2, p. 152.) In Regno neap. Z 176. Hecmnrara. (Juss.) 520. H. asplenioïdes. DC. Prod. 7, p. 132. Picris asplenioïdes. Lin. (Sibth. 2, p- 152.) IepaXide. — In campestribus. © 177. Lacruca. (Lin.) 821. L. saligna. Lin. DC. Prod. 7, p. 456. Jac. fl. aust. t. 250. — Inter vineta loci Agria. Septembri. © Regno neap. Sicilià. 478. Barkuausia. (Mœnch.) 322. B. rubra. Mœnch. meth. 537, DC. Prod. 7, p. 157. Crepis rubra. Lin. (Sibth. 2, p. 136.) Vis. pl. dalm. t. 6, f. 2.—In campestribus Maio. © — Inter Pylos et urbem Arcadia. (Exp. Mor.). Regno neap. 525. B. Zacynthia. Nob. DC. Prod. 7, p. 158. Tota (præsertim in involucro), pilis patulis eglandulosis hispida ; caulis a basi ramosissimus, infernè foliosus , ramis elongatis subnudis; folia inferiora oblonga, infernè attenuata subdentato incisa, DICOTYLEDONEÆ. 313 ramea subsessilia acuminata, basi inciso laciniata ; involucri squamæ laxè hispidæ, eglandulosæ, exteriore, lineari subulatæ; corolla flava, marginales subtus ruben- tes. Achænia radiü breviter, disci longè rostrata. — Ad agrorum marginem propè montes et pagos Pisinonda et Litakià. Martio. Aprili. © Os. Cette espèce diffère de la B. glandulosa et de la B. fætida par ses poils non glanduleux, et de toutes les autres B... de la même section par son involu- cre à poils beaucoup plus longs. 179. Ærturoriza. (Cass.) 324. Æ. bulbosa. Cass. dict. 48, p. 425. DC. Prod. 7, p. 160. Leontodon bulbo- sum. Lin. (Exp. Mor.). Hieracium bulbosum Willdn. (Sibth. 2, p. 153.—Xeovcyopto». — In arenâ littorum. Junio. Z Laconiä (Sibth.) Propè Pylos (Exp. Mor.). Regno neap. Sicilià. 180. Creris. (Lin.) 323. C. fuliginosa. Sibth et Smith. Prod. fl. gr. 2, p. 158. DC. Prod. 7, p- 161. — Aypropadiro (ex Sibth.) £. ascendens. Caule ascendente. DC. 1. c. — In herbidis sepibus et agris. Martio. Aprili. © 326. C. interrupta. Sibth. et Smith. Prod. fl. gr. 2, p. 157. DC. Prod. 7, p. 161.—In herbidis et sepibus. Aprili. Maio. © Vel @ —Insul. Cretä. (Sibth). 481. Zacynrua. (Gærtn.) 327. Z. verrucosa. Willdn. Sp. v. 3. p. 1624. Lampsana Zacynthia. Lin. sp. 1142. — Kopeudoyope (ex Sibth).—In Zacyntho. Cretä et monte Athô (Sibth. 2, p. 145). Regno neap. 182. Prcrinum. (Desf.) 328. P. ligulatum. Vent. Malm. p. et 1. 68. DC. Prod. 7, p. 482.— Ad rupes præcipuè maritimas aut a mari non remotas. Martio. Aprili. b 183. Soncuus. (Lin.) 329. S. ciliatus. Lam. FI. fr. 2, p. 87. DC. Prod. 7, 185. Sonchus oleraceus. Wallr. (Sibth. 2, p. 125. — Tzyo<. Ubique in herbosis et campestribus. Aprili. Maio. © — In Corcyrà (Pier.) Cephalenià. Peloponneso et Arch. insulis (Sibth.) Regno neap. 184. Zozzixoreria. (DC.) 350. Z. chondrilloïdes. DC. Prod. 7, p. 185. Sonchus chondrilloïdes. Desf. all. — Acyobour (ex Sibth). — In Zacyntho (ex Sibth. 2, p. 125). Siciliä (Presl.) Ord. 58. CAMPANULACEÆ. (Juss.) 185. Campanuza. (Lin.) . 351. C. ramosissima. Sibth et Smith. Prod. F1. gr. 1, p. 157. Ic. t. 204.— Âyea youhee. — Ad muros, in herbosis et sepibus. Aprili. Junio. © — In Parnasso (Sibth.) Corcyrà (FI. anon.) Messenià et Laconià (Exp. Mor.). 314 DICOTYLEDONEEZ. 532. C. patula. Lin. Alph. DC. monog. camp. 329. y. pauciflora. — Var. tantüm repéri in sepibus. Martio. Aprili. Z — Sp. in Peloponneso (Sibth. 1, p. 157). Messenià et Taygete (Exp. Mor.). 355. C. graminifolia. Lin. Sp. 254. y Zacyntho (ex Sibth. p. 158.) Regno neap. # 186. SrecuLaria. (Alph. DC. monogr.) 554. S. speculum. Alph. DC. Campanula :speculum. Lin. (Sibth. 4, p. 142). Prismatocarpus speculum. L'hérit. — Aya youka (Sibth.) — In arvis propè Litakià et alibi. Aprili. © — In Corcyrà (FI. anon.) Peloponneso (Sibth.) Abrutio regni neap. Ord. 39. ERICINEÆ. (Desv.) 187. Argurus. (Lin.) 355. À. unedo. Lin. Sp. 566.— Kovuxpra. — In monte Scopo et cæteris in- sulæ montibus frequens. Octobri. Novembri. 5 — In Peloponneso frequens Sibth. 1, p. 274). Corcyrà (FI. anon.) Regno neap. Sicilià. —Fructus Zacyn- thiis edulis. 188. Erica. (Lin.) 356. E. arborea. Lin. Sp. 502. — Apéxn. — In montosis occidentalibus insulæ propè monasterium spiliotissam , etc. Martio. April. 5 — In Archip. insulis et Argolide (Sibth. 1, p. 256). Messenià et Laconià (Exp. Mor.). Propè Neapolim. Sicilià. 337. E. verticillata. Forsk. cent. 8. p. 210. E. manipuliflora (Sibth. 1, p.257). — Âpéen vel Xeuapixn. — In montibus insulæ usque ad 1000 ped. altit. Aprili. Maio. 5 —In isthmo corinthiaco et Atticà observavi. In Peloponneso (Bor. et Chaub. exp: Mor.) (La suite au tome IX.) RECHERCHES SUR LES VARIATIONS QUI ONT LIEU A CERTAINES PÉRIODES DE LA JOURNÉE DANS LA TEMPÉRATURE DES COUCHES INFÉRIEURES DE L’ATMOSPHERE, PAR M. le Prof. Marcet. (Lu à la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève, le 18 Mars 1858.) IL résulte de recherches déjà anciennes, et datant pour la plupart de la fin du siècle dernier, que les rapports qui existent entre la température des couches d’air voisines de la terre, sont sujets à des variations dépendant soit de l’état du ciel, soit de l’époque de la journée à laquelle on observe. C’est notre compatriote, M. Marc Auguste Pictet, qui le pre- TOM. VIII, 2° PARTIE. 40 316 RECHERCHES mier, en 1770, étudia avec soin la marche de deux thermo- mètres placés, l’un à 5 pieds au-dessus du sol, et l’autre à la hauteur de 75 pieds. Il remarqua que lorsque le temps était calme et-sereim ; la température de ces deux thermomètres s’accordait environ deux heures après le lever du soleil; qu'à dater de cette époque et pendant toute la journée, le thermo- mètre à 5 pieds au-dessus du sol, était constamment plus élevé que celui placé à la hauteur de 75 pieds; que les deux ther- momètres se trouvaient d'accord de nouveau quelque temps après le coucher du soleil, et que depuis cette dernière époque jusqu’à onze heures du soir le thermomètre inférieur éprouvait une baisse relative d'environ 2 1/2 degrés centigrades (1). Pictet ajoute que dans les temps complétement couverts, ou lorsqu'il réonait un vent violent, la différence entre la température des deux thermomètres était à peu près nulle. Ces expériences furent reprises en 1784 par le physicien anglais Six. Ce savant, ayant comparé pendant assez longtemps la température de trois thermomètres placés, l’un au pied de la cathédrale de Canterbury, le second au sommet de la tour principale de cet édifice, élevée de 200 pieds environ , et le troisième à la hau- teur de 110 pieds, dit avdir souvent remarqué entre les deux premiers thermomètres une différence de 5 à 6 degrés pendant les nuits calmes ét seremes, et à la station de 110 pieds une température intermédiaire. Lorsque le temps était couvert, la température ui a paru à peu près la même aux trois stations ; (1) Dans la suite de ce Mémoire il est toujours question du thermomètre centi- grade, à moins d'indication contraire. SUR LES VARIATIONS DE LA TEMPÉRATURE. 317 s’il y'avait une différence, c'était en sens mverse de celle qui avait lieu par un temps serein, c’est-à-dire que le thermomètre près de terre était plus élevé que celui placé à la hauteur de 200 pieds. M. White, dans son histoire naturelle de Selbourne, a aussi remarqué une différence de 5 à G degrés, etune fois une différence de 10 degrés, entre la température de la plaine et celle d’une colline voisine élevée de 200 pieds environ. Leslie dit avoir remarqué (1) qu’en Angleterre, environ deux heures après le lever du soleil, le sol est à la même tempéra- ture que la couche d’atmosphère en contact avec lui (2.) A dater de cette époque jusqu’à deux heures après midi, le sol est plus chaud que latmosphère contiguë. Depuis deux heures cette différencé diminue jusqu’à ce que, deux heures environ avant le coucher du soleil, le sol redevient plus froid que Fair envi- ronnant. Cette différence , ajoute l’auteur , va en augmentant pendant la nuit. Enfin Wells, dans son essai sur la rosée, publié en 1814, a remarqué que pendant les nuits calmes et sereines, l'air à la hauteur de 4 pieds dépassait le plus souvent la température du sol de 3 à 4 degrés, et quelquefois de 5 à 6 degrés. IL paraît résulter de l’ensemble de ces observations les deux faits suivants : 1°. pendant les nuits calmes et sereines, Pair à 4 ou 5 pieds au-dessus du sol est notablement plus chaud que - (1) Trans, of the Royal Society of Edinburgh, tome 8. On impressions of cold, etc. (2) La remarque paraît générale; l’auteur ne l’applique pas uniquement à un temps clair et serein. 918 RECHERCHES le sol lui-même (1); 2°. pendant les nuits calmes et sereines , et à compter de la hauteur de 5 à 6 pieds, l'air se réchauffe en montant d’après une loi inconnue, et jusqu’à une élévation dont la limite n’a pas été déterminée jusqu'ici. Avant de passer au détail des expériences que J'ai entre- prises dans le but de jeter quelque jour sur la partie encore obscure de ce sujet, reprenons les observations de Six, les seules qui aient été faites avec quelque suite et à des différen- ces d’élévation considérables, et voyons si elles ont eu lieu dans des circonstances telles qu’on puisse les regarder com- me pouvant conduire à des résultats passablement exacts. Les deux motifs suivants me portent à croire que les résul- tats des expériences de Six doivent très-souvent s’écarter de la vérité. 1°. Ces expériences ont été faites au centre d’une ville populeuse, dans laquelle la température de l'atmosphère en- vironnante a dû nécessairement se ressentir du voisinage d’une source de chaleur constamment renouvellée. L'influence de cette chaleur artificielle devait surtout se faire sentir pendant la période du rayonnement nocturne, en empêchant le refroi- dissement des couches atmosphériques les plus rapprochées de la terre. Sous ce rapport, l'accroissement relatif de chaleur à mesure qu’on s'élève a dû souvent paraître à M. Six moins grand qu'il ne l’est en effet. 2%. La chaleur acquise par les murs de la cathédrale etposés pendant le jour à l’ardeur du soleil, a dû souvent exercer une influence sur les résultats ob- (4) Souvent, d'après Wells, de 4 à 5 degrés. Wilson a vu cette différence s'élever jusqu'à 8 degrés, la surface de la terre étant couverte de neige. SUR LES VARIATIONS DE LA TEMPÉRATURE. 319 tenus par le phycicien anglais. Personne n’ignore, en effet, jusqu’à quel point les bâtiments en pierre ou en briques se ré- chauffent, lorsqu'ils sont exposés aux rayons directs du soleil, surtout pendant la saison chaude ; c’est à tel point que le soir, lorsqu'on passe à côté d’un mur, on a très-souvent le senti- ment de la chaleur qui en émane. Or, les couches d’air voi- sines de la tour de la cathédrale de Canterbury ont dû néces- sairement se ressentir, pendant la première partie de la nuit surtout, du voisinage d’une masse aussi rechauffée, d’autant plus que le pouvoir conducteur assez considérable des maté- riaux dont l'édifice est composé, devait tendre à ralentir le refroidissement de sa surface provenant de l'effet du rayon- nement nocturne. [l en résulte que l'accroissement dans la température de l’atmosphère en montant, a pu souvent pa- raître plus considérable qu'il ne l’était en effet. Sous ces divers rapports, les observations de Six, quelqu’intéressantes qu’elles aient pu être à l’époque où elles ont été faites, ne présentent cependant pas ces caractères d’exactitude que com- porte l’état actuel de la science (7). Un autre motif qui n'a conduit à entreprendre de nouvelles recherches sur les variations qui ont eu lieu dans la tempéra- ture des couches inférieures de l'atmosphère , est la liaison ’ (1) On peut en dire autant des observations de M. White de Selbourne, dans lesquelles il compare la température de la plaine avec celle du sommet d'une colline avoisinante. On comprend jusqu'à quel point la température de l'air à chacune de ces deux stations a pu être influencée soit par le voisinage, soit même par la nature du sol, White, d’ailleurs, s'exprime avec peu de précision sur plu- sieurs circonstances essentielles. 320 RECHERCHES actuellement bien connue qui existe entre cette température et le rayonnement de la terre. La découverte de léthrioscope de Leslie, qui mesure l'intensité de ce rayonnement, fournit un moyen d'étudier simultanément ces deux faits, et de rechercher jusqu à quel point ils peuvent influer l'un sur l’autre. L'état hy- grométrique de l'air doit aussi exercer une certaine influence; le soir surtout, sur la température des couches inférieures de atmosphère; nous savons en effet, que la précipitation de la rosée est constamment suivie d’une élévation de température (x); donc, toutes choses d’ailleurs égales, le refroidissement des cou- ches inférieures de l'atmosphère doit être en raison inverse du degré de saturation de l’air, ou, en d’autres termes, de la quantité de rosée qu'il est prêt à déposer. Dans le but de poursuivre ces recherches, je me suis pro- curé un mât, ou perche, de la longueur de 114 pieds, com- posé de deux tiges de sapin fortement liées June à l'autre. Après être parvenu, non sans peine, à le dresser, je l'ai planté verticalement dans le sol, en l’enfoncant en terre jusqu’à la profondeur de six à sept pieds. Diverses précautions avaient été prises pour empêcher qu’il pût être brisé ou renversé par la violence du vent. Il se trouvait d’ailleurs placé dans les cir- constances les plus favorables pour ce genre d’expériences, c’est-à-dire, situé au milieu d’un grand pré, à une distance assez considérable de toute habitation, et même de tout groupe d'arbres d’une grosseur un peu notable. J'avais ajusté de (1) Voyez mes observations à ce sujet consignées dans le numéro 54, p. 553 de la Bibliothèque universelle. (Nouvelle série.) SUR LES VARIATIONS DE LA TEMPÉRATURE. 321 dix en dix pieds sur toute la longueur du mât, des liteaux en sapin de deux pieds de long placés horizontalement, et por- tant chacun à son extrémité une petite poulie, au moyen de laquelle on pouvait monter ou descendre des thermomètres. Les thermomètres eux-mêmes, d’ailleurs extrêmement sensibles ét à grands degrés, avaient chacune la boule recouverte d’une couche assez épaisse d’une subtance non conductrice, telle que de la cire molle, ou du coton sans filé; afin qu’on pût être certain que leur température ne variät pas pendant l'inter- valle de temps nécessaire pour les descendre de leur position élevée (1). Au moment de chaque observation thermométrique Je tenais note de l’état de l'atmosphère sous les différents rap- ports météorologiques, et j'observais le plus souvent l’éthrios- cope de Leslie ainsi que l’hygromètre de de Saussure. L'objet principal que j'avais en vue en entreprenant ces recherches , peut se réduire à la solution des quatre questions suivantes : 1°. L’accroissement de température qui a lieu à certaines époques de la journée à mesure qu'on s'élève, jusqu’à quel point est-il influencé par l’état du ciel et par lagitation de Pair ? 2°. Déterminer les époques de la journée auxquelles Pac- croissement de température commence à avoir lieu ; cet ac- (4) Cet intervalle ne dépassait jamais les trois quarts d’une minute. Les boules des thermomètres étaient suflisamment garnies, pour qu’une différence de tempé- rature de cinq degrés ne commencât à affecter les thermomètres qu’au bout d'une minute. 322 RECHERCHES croissement reste-t-il constant, ou tend-il à augmenter pendant la nuit ? 3°. La limite de l'élevation à laquelle l'accroissement de température cesse, est-elle constante, ou varie-t-elle suivant l’état météorologique de l'atmosphère ? 4. L’accroissement de température, ainsi que sa limite en élevation, restent-ils constants, ou varient-ils suivant les diffé- rentes saisons de l’année ? À Nous allons examiner successivement chacune de ces ques- tions. Première Question. — L’accroissement de température qui a lieu à certaines périodes de la journée à mesure qu’on s’é- lève, jusqu'à quel point est-il influencé par l’état du ciel et par l'agitation de l'air ? Il résulte de mes expériences que le degré de cet accroisse- ment paraît soumis, comme au reste on l’avait déjà remarqué, à l’influence des deux circonstances en question. En général, plus le temps est clair et calme, et moins l'air renferme de vapeur aqueuse, plus la différence de température en montant est considérable. Elle n’a paru varier pendant la belle saison de 2 à 3 degrés; je ne l’ai jamais vue dépasser 4 degrés en été ou en automne, quelque clair d’ailleurs que fût le temps, et quelques favorables que fussent les autres circonstances mé- téorologiques de nature à influer sur le phénomène. Si sous ce rapport les différences que J'ai remarquées pendant la belle FS saison sont inférieures à celles citées par Six, Je diffère encore SUR LES VARIATIONS DE LA TEMPÉRATURE, ETC. 323 de ce physicien, en ce qu’il borne l’accroissement de tempéra- ture en montant, au cas d’un ciel clair et serein, tandis qu’il m'a paru avoir lieu constamment, au moins pendant la belle saison et au moment du coucher du soleil, quelque couvert que fût le temps, pourvu qu’il ne régnât pas un gros vent. Sur près de cent observations, faites aux époques et dans les circonstances ci-dessus mentionnées, je n’ai jamais re- marqué qu'il n’y eût pas quelque augmentation de tempéra- ture en montant, sauf les cas de vent violent. Cette augmen- tation, il est vrai, était souvent bornée à quelques centièmes de degré, et ne se manifestait que dans les couches tout à fait inférieures de latmosphère; cessant parfois à 40 et même à 30 pieds d’élévation (1). J’ai même remarqué plus d’une fois une égalité complète entre les différents thermo- mètres, deux ou trois heures après le coucher du soleil. C’est ce qui a eu lieu, par exemple, dans mon observation du 20 septembre , faite à 10 heures du soir, par un temps couvert. Dans cette observation le thermomètre à 4 pieds de terre s’est trouvé à 13°,85, et celui à la hauteur de 108 pieds, à 13°,80. La moyenne des 5o premiers pieds était de 13°,81, et la moyenne des 50 derniers, de 13°,76, présentant, comme on le voit, une variation à peine sensible. Il est à remarquer qu’au moment de cette observation, l’éthrioscope indiquait zéro, mon- (1) Le 4er septembre, à sept heures du soir, par un temps couvert, vent sud- ouest, passablement fort , le thermomètre à cinq pieds au-dessus du sol se trou- vait à 120,7, et à 40 pieds, à 1205. De 40 pieds jusqu’à 108 pieds, le thermomètre n’a pas sensiblement varié. Il en a été de même dans les observations du 6 sep- tembre et du 4 octobre, faites à la même heure. TOM. VIII, 27° PARTIE. 41 324 RECHERCHES trant ainsi que la terre recevait autant de chaleur des couches: supérieures de. l’atmosphère, qu’elle en envoyait par voie de rayonnement. Il en a été de même dans mes observations du 21 et du 22 septembre, faites à 9 heures et demie du soir ; à cette époque la température était uniforme sur toute la longueur du mât; l’éthrioscope indiquant dans le premier cas 0°,5, et dans le second 1° de refroidissement de la boule focale. On voit donc que, lorsque le tem :s est couvert, les différentes couches de l'atmosphère peuvent quelquefois se trouver à la même température quelques heures après le cou- cher du soleil. Mais je répète que J'ai toujours trouvé une différence sensible, au moins pendant la belle saison, lorsque l'observation avait lieu au moment du coucher, sauf toutefois les cas de vents violents, et surtout par celui du nord-est; dans ce dernier cas, il m'est arrivé plus d’une fois de trouver une température sensiblement uniforme sur toute la longueur du mât, lors même que le ciel n’était pas extrêmement cou- vert. SECONDE Question. — Déterminer les époques de la journée auxquelles l'accroissement de température en montant, commence à avoir lieu. Cet accroissement reste-t-il cons- tant, ou tend-il à augmenter pendant la nuit ? Il résulte de mes observations à ce sujet que, lorsque le temps est clair et serein, l’accroissement de température com- mence à se faire apercevoir environ demi-heure à une heure avant le coucher du soleil. Si le temps est couvert, il ne devient SUR LES VARIATIONS DE LA TEMPÉRATURE, ETC. 325 le plus souvent sensible qu’au moment du coucher. Lorsque le ciel est serein, l’accroissement atteint ordinairement son ma- ximum à l’époque du coucher, ou peu de temps après ; à dater de ce moment il reste à peu près stationnaire, lorsque le temps ne varie pas. Si cependant il survient une rosée abondante, j'ai remarqué que la différence de température tend quelquefois à diminuer. C’est ainsi, par exemple, que le 17 septembre à 7 heures du soir, l’accroissement de tem- pérature depuis la hauteur de 5 pieds à celle de 108 pieds était de 2°. À 10 heures, la rosée étant très-abondante, la différence n’était plus que de 1°,6, lors même que le ciel était resté parfaitement transparent. L’accroissement de température en montant ne devient pas plus sensible à l’époque du lever du soleil; le plus souvent au contraire, la différence entre la température de la couche d’air la plus voisine du sol et de celle située à la hauteur de 105 pieds, m’a paru notablement moins grande au moment du lever du soleil qu'à celui du coucher ; cela tient probablement à l'abondance de la rosée qui, comme on le sait, augmente ordinairement à l’époque du lever; j'ai même remarqué qu'un peu avant le lever du soleil et à la suite d’une forte rosée, le phénomène avait quelquefois lieu en sens inverse, c’est-à-dire que la température semblait décroître à mesure qu'on s'élevait, surtout lorsque le ciel venait à se cou- vrir subitement. Dans ce dernier cas, la température de la terre s’est presque toujours trouvée plus chaude que celle de l'air ambiant. C’est ainsi que le 5 octobre, à 6 heures et demie du matin, le temps étant calme et couvert, avec beau- coup de rosée, le thermomètre sur l’herbe indiquait 12°,31; 326 RECHERCHES à 5 pieds de hauteur, 12°; et à 105 pieds, 11°,7. De même, le 7 octobre , à 6 heures du matin , le thermomètre à 5 pieds d’élévation était à 10°,13 et à 105 pieds, à 9°,75; la tem- pérature du sol étant de 10°,3. Nous verrons plus tard que dans les grands froids de l’hiver, et lorsque le temps est cou- vert, la température de la couche d’air voisine du sol, est en général plus chaude que celle de l'atmosphère à 5o ou 100: pieds au-dessus, tant à l’époque du coucher qu’à celle du lever. TROISIÈME Question. — Déterminer la limite d’élévation à la- quelle l'accroissement de température cesse ; cette li- mite est-elle constante, ou varie-t-elle suivant l’état de l'atmosphère? Lorsque le ciel se trouvait parfaitement clair et serein au moment du coucher du soleil , il arrivait assez souvent que la limite d’accroissement de température en montant, se trouvait au delà du sommet du mât, c’est-à-dire, au-dessus de la hau- teur de 108 pieds. En général cependant , elle m’a paru se trouver entre 90 et 105 pieds: c’est-à-dire, qu’au delà de cette élevation, l’accroissement de température en montant n’était le plus souvent guère sensible, quelque clair d’ailleurs que fût le temps. Je pourrais citer à l’appui de cette assertion un grand nombre d'observations, entre autres celles du 1‘ et du 2 août, du 8 et du 18 septembre, du 3 et du 4octobre, etc., dans lesquelles la limite d’accroissement de température s’est toujours trouvée au-dessous de 100 pieds. Nous verrons plus SUR LES VARIATIONS DE LA TEMPÉRATURE, ETC. 327 tard, qu’en hiver, surtout lorsque le temps n’est pas très-clair, l’accroissement de température, au moment du lever et du cou- cher du soleil, ne se fait le plus souvent remarquer que depuis la surface de la terre jusqu’à la hauteur de 5 ou 6 pieds: à dater de cette élévation et jusqu’à la hauteur de 100 pieds, la température reste uniforme, et quelquefois même va en dimi- nuant à mesure qu’on s’élève. Quatrième Quesrion. — Le degré d’accroissement de tempéra- ture qui a lieu en montant à certaines périodes de la Journée, varie-t-il suivant les différentes saisons de l'année? La réponse est affirmative ; car quoique je n’aie pas trouvé des différences notables entre l’été et l'automne, il n’en a pas été de même de la saison d’hiver, qui m’a présenté à cet égard des résultats remarquables , surtout lorsque la surface de : terre s’est trouvée couverte de neige. Envisagé sous le point de vue de l’accroissement de tempéra- ture en montant, l’hiver diffère des autres saisons de l’année sous les deux rapports suivants : 1°. La différence de température entre les couches d’air voisines de la terre est beaucoup plus considérable qu’elle ne l'est à toute autre époque de l’année: c’est ce qui résulte de la série d'observations faites cette année pendant les mois de décembre et de janvier. Le maximum de différence qui a été remarqué a eu lieu le 20 janvier, à 8 heures et demie du soir, par un temps parfaitement clair et calme, la terre étant cou- verte d'environ un pied de neige. Cette différence s’est élevée 328 RECHERCHES à près de 8° pour un changement dans l’élevation de 50 pieds; le thermomètre à la hauteur de 2 pieds indiquant —16°,2, et à la hauteur de 52 pieds — 8°,4 ; à la hauteur de 105 pieds, il était à — 7°,4, donnant une différence totale de 8°,8 pour une élévation de 105 pieds. Dans la matinée du 21 janvier, encore plus froide que la précédente, à 6 heures, le thermomètre à 2 pieds au-dessus du sol était à —21°,2; à la hauteur de 52 pieds, il était à —15°,5; et à 105 pieds, à— 13°,7. L’accroissement de température est, comme on le voit, moins considérable que le jour précédent, ce qui est dû sans doute à ce que le froid de la surface de la terre avait eu le temps de se répandre dans les couches un peu plus élevées de l’atmosphère. Elle est néanmoins de 5°,7 pour une hauteur de 50 pieds, et de 7°,5 pour la hauteur de 100 pieds, différence qui dépasse de plusieurs degrés le maximum de celle qui a été remarquée pendant la belle saison. Une moyenne de douze observations faites tant à l’époque du lever qu'à celle du coucher du soleil, par un temps parfaitement serein, et la terre étant couverte de neige, a donné une diffé- rence de 5°,4 entre la température de l’air à la hauteur de 2 pieds et à celle de 52 pieds au-dessus du sol. En compa- rant la station à 2 pieds de hauteur avec celle de 105 pieds, cette différence était de 6°,4. En hiver, lorsque la terre n’était pas couverte de neige, la différence entre la température des couches inférieures de lat- mosphère m'a paru moins considérable ; elle a cependant tou- jours dépassé le maximum de celle qui a été observée pendant les soirées sereines de l’été et de l’automne. Le maximum de SUR LES VARIATIONS DE LA TEMPÉRATURE, ETC. 329 différence que j’aie remarqué lorsque la terre n’était pas cou- verte de neige, a eu lieu dans la soirée du 1° décembre. Le thermomètre à 2 pieds au-dessus du sol marquait — 4°,7; à 52 pieds, + 0,9; et à 105 pieds, + 1,4: donnant ainsi une différence de 5°,6 entre deux couches d’air séparées par un intervalle de 50 pieds, et de 6°,1 pour un intervalle de 100 pieds. L’accroissement moyen de température calculé sur une série de 20 observations, faites partie en décembre et partie en février, a été de 3°,30 pour une différence d’élévation de 50 pieds, et de 3°,45 pour une différence de 100: pieds. On voit ainsi que dans les circonstances ci-dessus, l’accroissement de température en montant, même par un temps parfaitement se- rem, est extrêmement faible à compter de la hauteur de 50 pieds; et nous pensons ne pas nous écarter de la vérité en fixant au-dessous de 100 pieds la limite extrême de cet accrois- sement en hiver, quelque considérable d’ailleurs qu’il puisse être près de la surface du sol. - En hiver, lorsque le ciel est couvert, la différence entre la température des couches successives de l’atmosphère, de celles même très-voisines de la terre, est extrêmement faible, lorsmême que le sol est couvert de neige. Et dès qu’on monte au delà de 5o pieds, la température paraît se modifier le plus souvent en sens contraire de ce qui a lieu lorsque le temps est clair, c’est- à-dire qu’elle décroît à mesure qu’on s'élève. Sur onze obser- vations faites tant au lever qu’au coucher du soleil et dans les circonstances que je viens d’indiquer, le thermomètre a été deux fois plus bas de quelques centièmes de degré à la hauteur de 5 pieds au-dessus du sol qu’à celle de 2 pieds. La moyenne 330 RECHERCHES de la différence thermométrique {entre la hauteur de 2 pieds et celle de 52 pieds a été de 0°,4 seulement, en faveur de l'élévation la plus considérable; tandis que la moyenne de la différence entre 52 pieds et 105 pieds a été de 0°,23, en fa- veur, au contraire, de la station la moins élevée. 2. L'hiver se distingue encore des autres saisons de l’année par la température excessivement basse de la surface du sol à certaines époques de la journée, comparée à celle de la couche d’air immédiatement voisine, c’est-à-dire située à la hauteur de 2 pieds environ. Cette différence m’a paru peu sensible pen- dant la belle saison, même lorsque le ciel était parfaitement clair et serein. Une moyenne calculée sur un grand nombre d'observations faites pendant l’été et l'automne de 1837, ne l’a porté qu’à 0°,54 pour les moments du lever ou du coucher du soleil, époques de la journée où elle est d’ailleurs la plus con- sidérable. En hiver la différence en question devient beaucoup plus notable; elle s’est élevée dans une occasion à 6°, la terre étant couverte de neige. Une moyenne calculée sur douze ob- servations faites par un temps clair tant au lever qu’au cou- cher du soleil, m’a fourni une différence de 3° entre la tempé- rature de la surface de la neige et celle d’un thermomètre place à 5 pieds au-dessus du sol : à la hauteur de 2 pieds, cette dif- férence n’était plus que de 1°,5. J'ai remarqué plus d’une fois, dans le courant de l'été et de l’automne, que la surface de la terre s’est trouvée momen- tanément un peu plus chaude que la couche d’air située à la hauteur de 5 pieds, lors même qu’à compter de cette élévation x l'accroissement de température en montant se trouvait déjà SUR LES VARIATIONS DE LA TEMPÉRATURE, ETC. 331 établi. C’est ainsi que le 3 octobre , à 5 heures et demie, par un temps clair et quelques moments avant le coucher du so- leil, un thermomètre placé à la surface du sol indiquait 13733, et un autre à 5 pieds de hauteur, 13° seulement, tandis que l'atmosphère à une élévation de 80 pieds, se trouvait à la tem- pérature de 14°,55. De même le 5 août, à 7 heures du soir, par un temps légèrement couvert, et à la suite d’un après- midi pluvieux, j'ai trouvé la température du gazon à 17°, tandis que celle de la couche d'air à 5 pieds au-dessus n’était que de 16°. Cette température allait cependant graduellement en croissant jusqu’à la hauteur de 105 pieds, où elle était de 17°,1. Mes observations du 6 et du 8 septembre ont présenté des résultats analogues. Dans les cas exceptionnels de cette nature, on ne sait trop comment expliquer l’abaissement de température des couches d’atmosphère voisines de la terre par rapport à celle des couches supérieures. En effet la théorie du rayonnement l’attribue au refroidissement du sol, fruit du rayonnement nocturne, qui se communique aux couches d’air les plus voisines, puis de proche en proche aux couches supé- rieures, avec une intensité décroissante à mesure qu’on s'élève. Mais si le sol lui-même se trouve plus chaud que la couche d’air environnante, l'explication ci-dessus devient inadmissi- ble, au moins sans quelque modification. Peut-être l’anoma- lie en question, laquelle au surplus ne se présente que rare- ment, pourrait-elle être attribuée à une précipitation de ro- sée assez subite et assez abondante pour réchauffer momen- tanément la surface du sol; celle-ci se refroidirait de nouveau par suite du rayonnement nocturne au bout d’un court espace TOM. VIII, 2% PARTIE. 42 332 RECHERCHES de temps, et avant que la faible élévation de température qu’elle avait acquise , eût pu se communiquer aux couches d’atmosphère même les plus voisines (1). J'ai annoncé plus haut que l’un des buts que je me propo- sais en reprenant les expériences de Pictet et de Six, était d’é- tudier le rapport qui doit exister entre la marche de l’éthrios- cope de Leslie comme indiquant l’intensité du rayonnement terrestre, et l’accroissement de chaleur qui a lieu dans certains cas à mesure qu’on s'élève. Je n’entrerai pas pour le moment dans le détail des observations que J'ai faites à ce sujet, parce que jusqu'ici elles ne m'ont paru conduire à aucune conséquence bien positive. Il en résulte cependant en général, que les varia- tions qui se sont manifestées dans l’accroissement de tempé- rature des couches successives de l’atmosphère, dans les diffé- rents cas où.la nuit a paru également claire et sereine, n’ont pas coincidé d’une manière frappante avec les variations corres- pondantes qu’on a remarquées dans l’intensité du rayonnement terrestre, tel qu’il est indiqué par la marche de l’éthrioscope. C’est ainsi que j'ai plusieurs fois remarqué le liquide indicateur de cet instrument accuser la même intensité de rayonnement par une nuit claire en été, lorsque l’accroissement de température en montant ne dépassait pas 2° à 3°, que par un temps pareil en hiver, lorsque ce même accroissement atteignait 4 à 5°. Et même les variations moins importantes qui se manifestent (4) Dans le cours de plus d’une année d’observations, je n'ai remarqué que quatre fois l’anomalie ci-dessus, et toujours à peu près à l'époque du coucher du soleil, au moment où le dépôt de rosée est le plus abondant. SUR LES VARIATIONS DE LA TEMPÉRATURE, ETC. 333 dans la belle saison d’un jour à l’autre par un temps en appa- rence également clair et serein, n’ont pas toujours été accom- pagnées d’un changement correspondant dans les indications de l’éthrioscope. Il y a probablement d’autres circonstances, outre le rayonnement, qui influent sur le phénomène en ques- tion, et ce n’est que lorsqu'elles auront été étudiées avec suite que l’on pourra asseoir une opinion fondée à ce sujet. Les résultats des observations renfermées dans ce Mémoire paraissent conduire aux conclusions suivantes : 1°. L’accroissement de température en montant des couches successives de l'atmosphère, qui se fait remarquer à l’époque du coucher du soleil, quelque variable qu’il puisse être , soit sous le rapport de son intensité, soit sous celui de sa limite en élévation, est un phénomène constant, quel que soit l’état du ciel, sauf le cas de vents violents. 2°. L'époque du maximum de cet accroissement est celle qui suit immédiatement le coucher du soleil ; à dater de ce mo- ment il reste stationnaire, ou même assez souvent il diminue, surtout lorsque la rosée est abondante. A l’époque du lever du soleil, l’accroissement est le plus souvent inférieur à ce qu'il est au moment du coucher de cet astre. 3°. La limite en élévation, à laquelle s'étend l’accroissement de température, paraît rarement dépasser la hauteur de 100 à 110 pieds, lors même que le ciel est parfaitement clair et se- rein. Lorsque le temps est couvert ou venteux, et assez souvent en hiver, lors même qu’il est clair et serein, cette limite paraît moins élevée. 4°. L’accroissement de température en montant varie, soit 334 RECHERCHES SUR LES VARIATIONS, ETC. quant à son intensité, soit quant à sa limite en élévation, sui- vant les différentes saisons de l’année. C’est en hiver, et sur- tout lorsque le sol est couvert de neige, que ce phénomène présente les résultats les plus remarquables. NOTE SUR UNE ANALYSE D'URINE. M. A. Morin. pharmacien. (Lue à la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève, le 15 Mars 1858.) L’urine qui fait le sujet de cette Note provenait d’un malade atteint alors d’une affection de l'estomac provoquée par l'emploi prolongé des éponges. Elle était inodore, opalescente et douée d’une faible réaction alcaline. Par l’ébullition et la filtration, j'en ai séparé une petite quantité d’albumine et de carbonate de chaux. Je me suis assuré que ce sel ne contenait que des traces d’acide phosphorique, et c’est au carbonate de chaux que J'attribue lopalinité de la liqueur. 336 NOTE En continuant l’évaporation et laissant refroidir, l'extrait d'urine s’est coagulé sous forme d’une gelée tremblante, res- semblant à celle que produit la viande. Dans cet etat, il était alcalin ; lavé avec de l’alcohol il est devenu blanc. L’eau froide le dissolvait facilement, et la liqueur évaporée de nouveau re- prenait la forme de gelée. Attribuant à cette substance gélatineuse une origine animale, j'essayai sur sa solution l’action du tannin pur. Ce corps n’y produisit point de précipité. Ayant ajouté une petite quantité de solution de gélatine, je répétai l’essai par le tannin; il pro- duisit un précipité, mais en agjitant il disparut. En ajoutant une nouvelle quantité de gélatine, il ne reparut pas de précipité, ce qui prouve que le tannin avait été saturé. La dissolution du précipité n’était point due à ce que la so- lusion de gélatine se trouvait trop étendue, car en la mêlant seule avec une proportion d’eau beaucoup plus grande, elle conservait la propriété de précipiter le tannin. L’urine soumise directement aux mêmes essais, s’est compor- tée d’une manière semblable. En ajoutant le tannin avant la gélatine, il n’a pas produit de précipité dans l’urine, et l’addition de gélatine n’en a pas déterminé non plus. Ces essais montrent donc : 1°. Que le tannin était neutralisé par cette urine; 2°. Que la combinaison du tannin avec la gélatine y était soluble. La neutralisation du tannin pouvant être due à la présence de gélatine dans l’urine ou à celle des autres principes de ce SUR UNE ANALYSE D'URINE. 337 liquide, j'examinai comparativement une urine qui me parais- sait être à l’état normal. Elle produisit par le tannin un léger précipité qui ne fut pas redissous même en l’agitant. Mélée avec une dissolution de gélatine, elle n’empêcha point l’action ordinaire du tannin sur cette substance ; enfin une addition abondante d’alcohol la rendit opaline. Ces réactions, en indiquant dans cette urine (normale par ses autres principes) la présence d’une petite quantité de géla- tine, me paraissent établir que la neutralisation du tannin et la dissolution de la combinaison de ce corps avec la gélatine, n'étaient point dues à la présence des principes ordinaires de l'urine. Sans exclure la gélatine de la composition de lurme, qui fait le sujet de cette Note, les propriétés de l’extrait ne parais- sent pas devoir lui être attribuées. Pour obtenir la matière gélatineuse plus pure, je précipitai par l’alcohol en abondance une partie d’urine évaporée au quart. Après l'avoir lavée avec de l’alcohol, j’en desséchaiï et calcmai une petite partie, ce qui eut lieu en produisant une odeur ana- logue à celle du pain grillé. Le charbon se réduisit facilement en cendres. Elles avaient une réaction fortement alcaline, et leur lessive ne précipitait pas l’hydrochlorate de platine et de soude. La lessive de potasse caustique dissolvait la matière gélati- neuse sans le moindre dégagement de vapeurs ammoniacales. La dissolution aqueuse de cette substance , quoique très-alca- line, ne précipitait pas l’hydrochlorate de platine et de soude. Les acides nitrique, muriatique et sulfurique, y produisaient un | 338 NOTE précipité abondant en caillots et une vive effervescence d’acide carbonique. Ces essais prouvent : 1°. Que la matière gélatineuse n’était ni de la gélatine ni de la gomme ; | 2°, Que c'était une combinaison d’acide pectique avec la soude ; 3°. Que l'urine contenait en même temps du sous-carbo- nate de soude. y Les procédés ordinaires me fournirent la plupart des prin- cipes de l’urine et notamment l’urée ou ses élémens. Surpris de cette composition, et ne pouvant attribuer la pré- sence de l'acide pectique qu'au mode d’alimentation du ma- lade, je m’informai du genre de nourriture qu’il prenait. J’ap- pris que les carottes jaunes entraient dans sa nourriture habi- tuelle , et que l’eau de soude formait sa boisson. Dix jours plus tard je fis une nouvelle analyse. Le malade avait remplacé dans sa boisson l’eau de soude par de l’eau de seltz naturelle, et continué à employer les carottes jaunes comme aliment. L’odeur de cette urine était nauséabonde. Elle devint fétide le lendemain. Neutre le premier jour, elle ne fut point alcaline le second, malgré le changement d’odeur. L'action de la chaleur en sépara une quantité assez notable d'albumine. Une partie de la liqueur fut évaporée jusqu’à consistance sirupeuse, et produisit avec l'acide nitrique du nitrate d’urée. Le reste évaporé au quart, fut précipité par l’alcohol. Le produit lavé fut redissous dans l’eau froide, et ce SUR UNE ANALYSE D'URINE. 339 liquide évaporé se prit par le refroidissement en masse gélati- neuse transparente et tremblante. Desséchée à une douce cha- leur et étendue en couches minces, elle était transparente et fendillée. Elle se redissolvait avec la plus grande facilité dans l’eau froide, n’en était pas précipitée par les acides et ne produisait pas d’effervescence. Ces propriétés montraient l’absence d’un sel alcalin, et prouvaient que la substance gélatineuse n’était ni de l'acide pectique, ni un pectate. Elle dissolvait la combinaison du tannin avec la gélatine, et empêchait l’action du tannin sur cette substance, à moins qu’il fût en grand excès. Elle ramenait un peu au bleu le papier de tournesol rougi. La potasse caustique et le sous-carbonate de cette base ne la précipitaient que lorsqu'on en ajoutait un grand excès. Cette réaction pouvait faire croire que la substance gélatineuse était de la pectine, corps que la potasse convertit en acide pectique, et qu'un grand excès précipite à l’état de sous-pectate alcalin. Mais cette analogie s’arrêta là, car elle ne donna point d’acide pectique par l'addition des acides minéraux. La solution aqueuse de la matière gélatineuse n’était pas colorée en bleu par l’iode. Elle était sans action sur le sublimé corrosif, le sulfate de zinc et l’'émétique. Elle formait avec le persulfate de fer un précipité soluble dans un excès de ce réactif. Celui qu’elle produisait avec le chlorure de calcium était géla- tineux, abondant, se redissolvait sans effervescence dans l'acide hydrochlorique, et en était de nouveau séparé par l’ammonia- que. TOM. VIII, 2° PARTIE. 43 340 NOTE Elle précipitait le chlorure de barium, et le précipité était soluble dans l'acide nitrique. Elle exercait une action analogue sur l’eau de chaux; le précipité se dissolvait sans effervescence dans l’acide muriatique, et était insoluble dans un excès d’eau de chaux. Le magma produit avec l’acétate neutre de plomb se redissolvait sans effervescence dans l’acide nitrique, et était insoluble dans l’ammoniaque. Le précipité obtenu avec le sul- fate de cuivre était insoluble dans l’ammoniaque et dans l'acide nitrique. Il en était de même de celui obtenu avec le nitrate d'argent. Le protosulfate de fer formait un précipité blanc presque entièrement soluble dans lacide nitrique. La matière gélatineuse elle-même était insolubie dans l’am- moniaque. L’acide muriatique à chaud la colorait en rose, et il se déposait des flocons insolubles dans l’'ammoniaque. Par l’ac- tion de la chaleur elle se convertissait en charbon volumineux facilement réductible en cendres, et développait une faible odeur de pain grillé. Quoique la matière gélatineuse obtenue dans cette analyse eût plusieurs propriétés communes avec la pectine étudiée par M. Braconnot (1), elle s’en écartait par un assez grand nombre d’autres, mais surtout par son action sur la combinaison du tannin avec la gélatine, La pectine de groseilles ne possède pas en effet la propriété de dissoudre cette combinaison ou d’en empêcher la formation. La présence de pectate de soude dans la première urine pa- (1) Annales de Chimie et de Physique, t. XLVII. SUR UNE ANALYSE D'URINE. 341 raît due à l’action de la soude sur les carottes jaunes, mais il est d'autant plus singulier que ce sel ait passé sans altération sensible dans l’urine , que l'acide pectique constitue une partie notable de la plupart des aliments végétaux. Son assimilation ou sa décomposition par les forces digestives, paraît être ordinai- rement si complète, que je ne crois pas que sa présence dans les liqueurs excrétées ait été signalée jusqu’à présent. La seconde matière gélatineuse paraissait aussi devoir son origine à la même substance alimentaire. Pour vérifier cette opinion je soumis du suc de carottes jaunes à quelques essais. Je le chauffai pour coaguler les matières albumineuses , l’'évapo- rai à moitié, et ajoutai de l’alcohol jusqu’à ce que ce liquide n’y produisit plus de précipité. Celui-ci avait l’apparence de flocons blancs, qui, recueillis et égouttés, se transformèrent en une gelée brune transparente, fade, soluble dans Peau froide. Cette liqueur redissolvait la combinaison du tannin avec la gélatine, mais un excès de tannin la séparait de nouveau. Je traitai à chaud cette substance par le bicarbonate de soude, mais elle ne se transforma pas en acide pectique. Je ne poussai pas plus loin l'examen du suc de carottes, parce que ces essais me paraissaient suflisants pour faire attribuer à cet aliment la présence de la seconde matière gélatineuse, quoiqu'’elle eût été un peu modifiée par la digestion. Si la matière dont je viens de présenter les propriétés se rencontrait dans de nouvelles analyses avec les mêmes carac- tères, on pourrait alors la désigner par le nom de pseudo- pectine propre à rappeler le corps avec lequel elle a le plus d’analogie. 342 NOTE SUR UNE ANALYSE D'URINE. Je ne passerai cependant pas sous silence un essai fait avec de la gelée de groseilles conservée depuis quelques mois avec du sucre, et qui montre avec quelle facilité la pectine peut être modifiée sous l'influence de causes peu apparentes. Ayant voulu la transformer en acide pectique par l’action de la po- tasse, il m’a été impossible d'obtenir un précipité par les aci- des, de quelque manière que je fisse agir la potasse, et quoique j'eusse le soin de la mettre à l'abri de l'influence du sucre. Ce- pendant cette transformation s’opère avec la plus grande faci- lité lorsqu'on emploie de la pectine récente, et celle sur laquelle J'agissais présentait la plupart des réactions que M. Braconnot a attribuées à la pectine. HYPSOMETRIE DES ENVIRONS DE GENÈVE, oÙ RECUEIL COMPLET DES HAUTEURS MESURÉES AU-DESSUS DU NIVEAU DE LA MER, JUSQU'À LA FIN DE L'ANNÉE 1858, DANS UN ESPACE DE 25 LIEUES ENVIRON AUTOUR DE LA VILLE DE GENÈVE, C'est-à-dire dans la presque totalité de la Savoie, de la Suisse française et des départements de l'Ain et du Jura; Ouvrage rédigé Par Mr. Arr. De CANDOLLE, Sur la demande de la Société cantonale de Physique et d'Histoire naturelle de Genève. — ss €0 mm — Première Partie. OBSERVATIONS PRÉLIMINAIRES. $ 4. ORIGINE DE CE TRAVAIL. — AVANTAGES D'UN RECUEIL COMPLET DES HAUTEURS MESURÉES DANS LA RÉGION OU SE TROUVE GENÈVE. S'il est un pays en Europe où la mesure des hauteurs au-dessus du niveau de la mer ait été depuis longtemps l’objet d’une sérieuse attention, c’est sans contredit la Suisse occidentale et les parties contiguës de la France et de la Savoie. Les tra- vaux de De Luc pour fonder la théorie du baromètre , ont eu pour théâtre les en- virons de Genève. Peu d'années après , le chevalier Schuckburgh répéta dans les mêmes localités, avec une exactitude scrupuleuse, les savantes observations de 344 HYPSOMÉTRIE notre compatriote, et conclut à une légère correction de sa formule. Marc Auguste Pictet, sous les inspirations de De Saussure, continua la comparaison des mesures barométriques et trigonométriques, et s’occupa, conjointement avec Mallet, d’une carte des environs du lac de Genève. A la même époque H. B. De Saussure faisait un grand nombre d'observations barométriques , en vue surtout d’applica- tions nouvelles à la physique , à l’histoire naturelle et à la géognosie , dont il jetait alors les véritables fondements. A la fin du siècle dernier , et dans les premières années de celui-ci, le père capucin André de Gy opéra le nivellement barométrique du Jura, et Berger détermina la hauteur d’un grand nombre de points des environs de Genève et de Chamounix. Plus récemment encore , les ingénieurs français qui ont élevé le vaste monument de la triangulation de la France et de la Savoie , ainsi que les ingénieurs austro-sardes qui ont joint la triangulation de l'Italie avec celle de la France , sont venus dans notre pays, en partant de différents points sur les bords de la mer. Ils ont posé, pour ainsi dire, la clef de la voûte , en déterminant avec la précision la plus complète la hauteur du lac de Genève au-dessus du niveau général des mers. Toutes ces déterminations, ainsi que celles des ingénieurs suisses, Roger et d’Osterwald, celles de Bæyer, Michaelis, Beaumont, Wière, Baup, Nicollet et autres observateurs qui ont porté le baromètre dans nos montagnes , se trouvent disséminées dans un grand nombre d'ouvrages, et ont été calculées par des for- mules ou sur des données qui peuvent inspirer des degrés de confiance très-diffé- rents. Il est arrivé que plusieurs observateurs ont, sans le savoir, mesuré le même point, et il résulte du rapprochement de leurs résultats une appréciation bien plus exacte que des chiffres isolés publiés par chacun d'eux. D’autres personnes qui ne font pas d'observations barométriques, mais qui ont besoin de connaître les hauteurs mesurées , éprouvent beaucoup de difficultés à les trouver, et sont obli- géessouventde prendre des chiffres peu exacts, lors même qu’il y en a de meilleurs, et qu’on peut, par des moyennes , en obtenir de préférables. C’est sans doute par ces motifs divers que M. Théodore De Saussure proposa, il y a quelques années, à la Société de Physique et d'Histoire naturelle, de réunir dans un recueil complet toutes les déterminations de hauteurs obtenues dans les environs de Genève. La Société reconnut l'importance de cette proposition, et sachant que mon père et moi avions réuni dans un registre un grand nombre de mesures de hauteurs , elle voulut bien me demander de continuer ce travail , et de le lui soumettre quand je le jugerais assez avancé. DES ENVIRONS DE GENÈVE. 345 J'étais trop flatté de la confiance dont la Société voulait bien m'honorer, pour perdre devue la proposition de M. De Saussure. Je repris aussitôt les notes et les registres commencés par mon père et continués par moi-même depuis quelques années, Je ne tardai pas à voir qu'ils étaient établis sur des bases incomplètes, et qu'il fallait relever dans un nouveau cahier toutes les observations que je pour- rais découvrir dans les auteurs. J’en avais moi-même plusieurs à ajouter, ayant porté le baromètre , lorsque j'étais étudiant , dans les excursions botaniques diri- gées par mon père , tantôt dans les montagnes du Chablais , tantôt dans celles qui dominent Bex et Aigle. Ces deux massifs de montagnes ayant été peu visités , et mes observations ayant été faites avec tout le soin convenable, je n'ai pas voulu perdre l’occasion de les faire connaître. Des occupations d’un autre genre ont interrompu souvent mon travail, mais ce qui m'a causé bien plus de délais, c’est la perplexité où je me suis trouvé dans l’origine sur le plan le plus avantageux à suivre dans un recueil tel que celui qui m'était demandé. $ 2. Méruone survie. Je n’ai point eu de doutes sur la nécessité d’indiquer la nature ou géométrique ou barométrique des observations; la formule dont l’auteur s’est servi, quand il l’a fait connaître ; enfin l’ouvrage et la page même de l'ouvrage , où chaque détermi- nation se trouve consignée pour la première fois. C’est pour avoir négligé ces dé- tails, que tant de déterminations mentionnées dans leslivres inspirent trop peu de confiance. Quel rapport y a-t-il en effet pour le degré de certitude, entre un point qui fait partie du réseau géométrique desingénieurs français, et un point mesuré par une seule observation barométrique, souvent peu exacte, faite à une heure peu con- venable ou mal calculée ? Et parmi les déterminations de même nature, géométri- ques ou barométriques, comparées entre elles, que de différences ne doit-on pas éta- blir, suivant l'exactitude desobservateurs et des instruments, suivant le nombre des observations, la manière de calculer, etc. Grâce au système de rédaction que j'ai suivi, toutes ces circonstances pourront être connues et appréciées. Mais ilse pré- sentait des questions moins faciles à résoudre, en particulier celles qui suivent : 1°. Quel sens donner à ces mots : les environs de Genève ? Quelles limites adopter ? Fallait-il se borner à un catalogue des environs immédiats, ou du canton même de Genève, ou étendre la revue aux pays voisins , et alors où s'arrêter? Y a-t-il des 346 HYPSOMÉTRIE limites physiques, et lesquelles doit-on suivre dans un recueil de ce genre ? Les limites naturelles qu’on peut adopter sont dé deux espèces: les lignes les plus élevées et les lignes lesplus basses ; en d’autres termes : 40. lesarrêtes des mon- tagnes, soit les points culminants, qui séparent les bassins ; et 2°. les mers, lacs ou rivières qui séparent les îles ou les terrains en relief à la surface de la terre. Les géographes se servent également de ces deux sortes de limites naturelles, suivant les circonstances et le but spécial qu'ils se proposent. S'agit-il de l’intérieur d’un continent et d'une question de géographie commerciale , historique ou politique, on sera disposé à considérer les pays comme divisés par bassins, comme limités par les points les plus élevés , attendu que le développement des populations et leurs contacts s’opèrent surtout dans le centre des vallées, sur les bords des riviè- res et des fleuves, tandis que les montagnes sont le plus souvent des obstacles. De même, et à plus forte raison s’il s’agit d'hydrographie. S'agit-il au contraire de géographie purement physique ou de géologie , ou d’un pays qui est une île ou une presqu'île, on sera frappé tout d’abord de l'importance de certaines élévations du sol, qui se présentent comme des choses uniques, une montagne , une chaine, une île ou presqu'île, et qui se trouvent limitées par les lignes inférieures , les mers ou les rivières. C'est évidemment du relief des terres que résultent les posi- tions des fleuves et des mers ; or, en bonne logique, la cause est plus impor- tante que l'effet. Les chaînes , les montagnes , sont alors des individualités dont les deux versants doivent être comparés et rapprochés , dans les ouvrages, au lieu d’être séparés. Cela est vrai surtout dans la portion de la géographie où l'on s'occupe spécialement des hauteurs, dans cette branche qu’on pourrait appeler hypsognosie où hypsométrie. Que dirait-on d’un livre sur la chaîne des Pyrénées, où il ne serait question que de l’un des versants ? il ne ferait comprendre ni le rapport des deux pentes, ni la direction des chainons, ni celle des rivières qui en découlent. Le bon sens dit que lorsqu'il s’agit d’un travail sur les hauteurs, ce sont les montagnes, les élévations qu’on doit s’attacher à faire comprendre, en les envisageant de tous les côtés, sous toutes les faces ; et que si l’on veut des li- mites naturelles entre les chaines , on doit les prendre dans les plaines d’où s’éle- vent les montagnes , dans la jonction des pentes, là où les reliefs du terrain vien- nent s’afleurer, dans les mers et les thalweg, et non point sur les lignes de par- tage des eaux. Telle est au reste la marche adoptée dans un grand ouvrage d’hypsométrie, DES ENVIRONS DE GENÈVE. 347 couronné par la Société de Géographie de Paris; je veux parler de l’Orographie de l'Europe , par Louis Bruguière. L'auteur considère chaque chaîne et ses pentes diverses comme un tout, qu'il subdivise d’après la considération des rameaux. Chaque rameau est désigné par les deux rivières entre lesquelles il s'élève. Tels sont je crois les vrais principes dans un travail de ce genre, mais peut-on les suivre quand il s’agit d’un petit pays, en particulier des environs de Genève? Un coup d'œil jeté sur la carte m’a montré que non. Il s’agit en effet de partir d'un point pris arbitrairement au milieu des Alpes, la ville de Genève, et de tracer des limites autour de ce point. On comprend bientôt qu'il sera nécessaire de couper arbitrairement la chaîne des Alpes et celle du Jura, car aucune rivière ne les traverse et elles se prolongent fort loin de nous. Suivre l’autre système de division, par bassins hydrographiques, ne s'applique pas mieux au cas actuel. Il faudrait exclure des points très-rapprochés de Genève, parce qu'ils sont dans le bassin de la Valserine, de l’Ain ou des rivières de Savoie, ou bien s'étendre fort au delà, jusqu’au centre de la France, en comprenant tout le bassin du Rhône. Le bassin de ce fleuve est, il est vrai, coupé d’une manière très-natu- relle, à Saint-Maurice et au Fort-de-l'Écluse, mais notre recueil serait-il com- mode, serait-il bien rationnel, siles points qui se trouvent au delà äu Mont-de-Sion, à 5 lieues de Genève, si les sommités les plus importantes de notre pays, comme le Mont-Blanc, le Jura, etc., ne se trouvaient pas dans le catalogue, ou ne s’y trou- vaient que pour une de leurs faces? Comprendrait-on la forme de la Dôle, sans indiquer la hauteur de la vallée des Rousses, celle du Mont-Blanc, sans Cormayeur, etc. ? N'y a-t-il pas d’ailleurs une foule de questions d'histoire naturelle, de géolo- gie ét de physique, dans lesquelles on demande avant tout de comparer les deux côtés d’une montagne, ou la profondeur de deux bassins adjacents? Pour avoir un re- cueil commode à Genève, utile dans beaucoup de cas différents, il fallait évidemment se proposer de donner les hauteurs des points les plus rapprochés de nous, sans s’in- quiéter de leur position dans tel ou tel bassin, sur telle ou telle chaîne de montagnes. Je me suis donc arrêté, après müres réflexions, à des limites qui sont aussi ar- bitraires que le centre qui m'était imposé. J'ai pris un rayon de 20 à 25 lieues autour de Genève, ce qui comprend l’espace parcouru le plus fréquemment par De Saussure, De Luc, Pictet, Berger et autres observateurs genevois. Dans ce cercle , de 50 lieues de diamètre, se trouvent les points les plus importants pour nous; ses limites sont les suivantes : TOM. VIII, 2° PARTIE. 44 348 HYPSOMÉTRIE Au nord, les lacs de Morat et de Neuchâtel, unis par la Broie ; la Reuse, qui coule au fond du Val-de-Travers; la Loue , dont la source se rapproche de celle de la Reuse. La chaîne du Jura est ainsi coupée arbitrairement à 20—925 lieues de Genève. Au nord-ouest et à l’ouest, les plaines qui se trouvent au pied du Jura, au delà de Lons-le-Saulnier et Poligny. Elles ne présentaient pas de points pour des mesures de hauteurs. Au sud-ouest, le Rhône de Saint-Genix à Vercieu, au sud-ouest de Belley, et la petite rivière du Guier, sur laquelle se trouvent Pont-de-Beauvoisin et les Échelles. Au sud, l'Isère, depuis sa source, au pied du mont Iseran, jusqu’à Montmélian. Au sud-est, une ligne arbitraire au delà des Alpes, tracée du mont Iseran au mont Velan et au mont Combin dans le Valais, laissant en deçà de nos limites le pied méridional du Mont-Blanc , la vallée d’Aoste et le Grand Saint-Bernard , si fréquemment visités par les naturalistes suisses. A l’est, la limite arbitraire des langues française et allemande dans le Valais, c’est-à-dire, les environs de Sion et le passage de Rawyll, tendant du Valais au Simmenthal. Au nord-est, la Simme et la Sense ou Singine, jusqu’au point où elle se rapproche du lac de Morat. Lorsque j'ai trouvé dans les ouvrages une hauteur mesurée tout près de ces li- mites et un peu en dehors, je n’ai pas négligé de la comprendre dans le re- cueil, à titre de comparaison. Seulement je n’ai visé à être complet que dans l’espace indiqué. On peut remarquer que le diamètre adopté cadre à peu près avec les divi- sions politiques ou autres que chacun connaît. Il comprend toute la Suisse fran- çaise, excepté une partie du canton de Neuchâtel et le Porrentruy; la partie mon- tueuse des départements du Jura et de l’Ain, plus une très-petite partie de celui du Doubs; toute la Savoie, sauf ce qui est au midi de l'Isère; et enfin la vallée d'Aoste. Ilo. Convient-il de suivre dans l'indication des points, l’ordre des localités ou l'ordre alphabétique ? Des considérations fondées sur la commodité , sur la faci- lité des recherches, m’ont décidé à suivre principalement l’ordre alphabétique des noms de lieux. J'ai cherché à en diminuer les inconvénients par des ren- DES ENVIRONS DE GENÈVE. 349 vois et en multipliant les citations des mêmes localités. Ainsi la hauteur des Dents d’Oche, étant donnée au mot Uche, on trouve au mot Dents d’Oche, un renvoi à Oche. Au mot: Bagne, par exemple, on trouve l'indication des points de la vallée de Bagne qui sont dans le recueil. J'avais eu l’idée de joindre au travail une carte dans laquelle on aurait vu toutes les localités comprises dans le catalogue, et seulement celles-là. On l’au- rait trouvée sans doute très-commode, surtout en voyage. M. P. Chaix, l’habile géographe à qui nous devons la carte de Savoie , avait bien voulu dessiner la carte projetée; il l’a même soumise à la Société. Malheureusement les frais de gravure sont tels qu'ils n’a pas été possible de la publier. D'ailleurs les points mesurés sont si nombreux dans quelques districts, qu'il n’aurait pas été possible de les indiquer tous, et alors le but était manqué. Pour suppléer à cette carte projetée j'indique les noms de localités, d’une manière abrégée, d’après leur position géographique, après les avoir classés dans l’ordre alphabéthique. En consultant cette partie de l'ouvrage, on pourra voir quels sont les points qui restent à déterminer dans chaque district. On saura aussi, en passant dans une certaine direction, quels sont les points qui ont été mesurés et qui sont dans le recueil. Ainsi, le voyageur qui va de Sallenches à Chamounix, voit que Passy, Chède et Servoz ont été déterminés, et il consulte ces noms dans le recueil; il ne cherchera pas les noms d’autres villages sur cette route. III°. Quelle mesure linéaire adopter de préférence? Les physiciens dont j'avais à relever les observations, se sont servis presque également des toises de six pieds de roi, et des mètres. Quelques-uns ont indiqué les hauteurs en pieds français, qui sont aisément réduits en toises. Schuckburgh seul a fait usage des pieds anglais. La toise , divisée en dix parties, était une mesure commode pour les hau- teurs. Elle produisait des chiffres peu élevés, faciles à conserver dans la mé- moire. Elle était parfaitement bien définie. Les dimensions de la terre ayant été mesurées par des astronomes, et exprimées en toises et fractions de toises, il sera aussi facile, dans la suite des siècles, de retrouver la valeur de la toise et du pied, que celle du mètre. Il faudra seulement que le peuple qui fera cette recherche, soit en état de conduire de grandes opérations géodésiques. D'un autre côté, le mètre est une mesure plus scientifique , plus connue, et qui 350 HYPSOMÉTRIE se, répandra probablement davantage dans notre pays. L'emploi des tables de l'annuaire du Bureau des longitudes pour le calcul des hauteurs, introduira de plus en plus dans l'usage des mesures de hauteurs exprimées en mètres. En définitive, j'ai cru convenable d'indiquer les deux mesures; c’est-à-dire de donner chaque hauteur en toises et en mètres. Les personnes habituées à l’une ou à l’autre de ces mesures seront donc également satisfaites, et les hauteurs qu'on voudra comparer à celles que j'ai recueillies, pourront être rapprochées sans de nouveaux calculs de transformations. Comme chaque hauteur n’a été donnée par le physicien qui la calculait que dans un des divers systèmes de mesures, il a fallu opérer une infinité de ré- ductions. Je ne me suis pas fié à moi seul pour ce travail fastidieux, et j'ai fait vérifier toutes les valeurs transformées par des calculateurs exacts. $ 3. CORRECTIONS A FAIRE DANS LES VALEURS DONNÉES PAR DIVERS PRYSICIENS Ou IxGéxieuRs. 4°. Formules employées. On sent qu’il n’était pas possible de calculer de nouveau, d’après les meilleures tables , les observations faites autrefois et calculées d’après les formules de De Luc, Schuckburgh , Trembley, etc. Le plus souvent les auteurs n’ont pas fourni les données au moyen desquelles on pourrait faire ce travail im- mense. Je me suis borné à indiquer pour chaque mesure la table ou formule dont l'auteur s’est servi. L'ensemble des résultats et leur comparaison montrent bien quels sont les observateurs qui ont approché le plus de la vérité. J'en parlerai plus loin. 20, Hauteur présumée du lac de Genève. La plupart des hauteurs de notre pays ont été mesurées au-dessus du niveau du lac, et chacun est parti pour la hauteur de cette base, de données différentes, soit quant à l'élévation au-dessus du niveau de la mer, soit quant au niveau du lac considéré en lui-même. Tous les chiffres don nés pour la hauteur de nos montagnes au-dessus de la mer sont donc entachés de quelque erreur : Fallait-il essayer de les corriger ou les transcrire tels que les observa- teurs les ont publiés ? La hauteur d’une base aussi éloignée de la mer, et aussi variable en elle-même que le niveau d’un lac, ne peut jamais être considérée comme complétement con- nue. On approche d'autant plus de la vérité que les observations se multiplient et deviennent plus exactes. DES ENVIRONS DE GENÈVE. 391 A l’époque des travaux de De Luc et des premiers voyages de De Saussure, le niveau de notre lac au-dessus de la mer n’était connu que par des observations ba- rométriques peu nombreuses , calculées au moyen d’une formule peu exacte. On croyait le lac, lors de son niveau d’été, de 187t,67 au-dessus de la mer. Cette quantité s’éloignait presque de 5! ou, à une légère fraction près, de 10" de la hau- teur qui résulte des grandes opérations géodésiques opérées dans le siècle actuel; de telle sorte que toutes les hauteurs indiquées au-dessus de la mer, dans les ou- vrages de De Luc et dans les deux premiers volumes de De Saussure , sont trop faibles de dix mètres (exactement 9M,99). Heureusement les deux habiles obser- ‘vateurs que je viens de citer ont eu soin de dire quelle hauteur ils admettaient pour le lac, ou bien ils se sont bornés prudemment à indiquer la hauteur des points au- dessus du niveau du lac, laissant à leurs successeurs de les rapporter exactement au niveau général des mers. Les chiffres de Berger sont tous de 7,59 trop faibles, par le même motif. Les autres observateurs, depuis Schuckburgh, ont eu presque tous le mérite ou le bonheur de partir d’un chiffre plus rapproché de la vérité. Le niveau moyen des eaux du lac, considéré en lui-même, n’est pas encore connu d’une manière complétement exacte, mais on peut savoir, non sans quelque peine, de quel niveau chaque observateur à entendu parler. De Luc, Schuckburgh et leurs contemporains sont partis du niveau d'été, et l’auteur an- glais a eu le mérite de l'indiquer avec précision relativement au sommet des deux pierres du Niton (1). Les ingénieurs français ont cherché le niveau moyen au-des- sous du zéro du rhodanomètre de la machine hydraulique, et leurs opérations ont eu lieu relativement à ce zéro, considéré comme base. Ils ont eu soin de constater le rapport de ce zéro avec les pierres du Niton, par conséquent avec le niveau de Schuckburgh, et quoique , dans les détails, ces nivellements laissent peut-être quel- que chose à désirer, on peut dire que l'erreur provenant des niveaux divers du lac, relativement à la mensuration de nos montagnes, peut être corrigée si l’on veut s’en donner la peine. Je n’ai pas cru cependant devoir modifier tous les chiffres d’après les deux con- sidérations de la hauteur du lac au-dessus de la mer, et dés variations de son ni- veau. C’eût été altérer toutes les valeurs publiées sans cependant arriver à un résultat qu'on pût regarder comme définitif, car on pourra toujours contester (1) Rochers de granit , pres de l'entrée du port de Genève, dans le lac. 352 HYPSOMÉTRIE les données des deux corrections. D’ailleurs la plupart des points de nos environs ne sont mesurés que par une seule opération barométrique, et alors le résultat peut être entaché en lui-même d’une erreur plus grande que toute la valeur des corrections dont il s’agit. Je me suis borné à faire la correction pour le vrai ni- veau du lac au-dessus de la mer, toutes les fois qu’elle entraïnait une différence de plus de deux mètres. Cela suffit pour le degré d’exactitude auquel on peut as- pirer dans les mesures barométriques. D'ailleurs j'ai cité dans chaque cas les hau- teurs données par le physicien lui-même ; les valeurs corrigées se trouvent à la li- gne suivante. De cette manière on retrouvera toujours la marche que j'ai suivie, et on pourra corriger les erreurs que j'aurais moi-même commises. La hauteur admise par chaque physicien ou ingénieur pour le lac de Genève, avec la correction exacte qui doit en résulter d’après l’état actuel des connaissan- ces se voit dans le tableau A ci-joint. $ 4. APPRÉCIATION DU DEGRÉ D'EXACTITUDE DES DIVERSES MESURES. Le degré probable d’exactitude des déterminations géométriques et barométri- ques dépend de considérations si nombreuses, si délicates , que l’homme le plus consciencieux hésite toujours. J'avais eu d’abord l’idée de laisser chacun choisir parmi les valeurs fournies pour chaque localité, celle qui lui paraîtrait la meil- leure, et prendre pour bonnes ou pour douteuses les valeurs uniques données pour certains points. Dans ce but j'ai noté le procédé par lequel on a déterminé chaque point, les tables dont on s’est servi et le nom de l'observateur. Plus tard j'ai pensé que la rédaction de ce recueil et l'habitude des observations barométri- ques me donnaient quelque droit de signaler les résultats préférables, et d'estimer mieux que beaucoup de personnes les degrés probables d’exactitude. Je me suis décidé à marquer d’une * les valeurs qu'on doit, selon moi, préférer lorsqu'il y en a plusieurs pour une même localité. J'ai toujours choisi dans l’ordre suivant : 4°.les mesures par nivellement ; 2°. les mesures par opérations géodésiques ; 5°. les mesures barométriques ; en préférant, dans chaque catégorie, d’abord les moyen- nes de plusieurs bonnes opérations, ensuite les opérations qui paraissent bonnes, et négligeant celles qui paraissent entachées de quelque cause d’erreur. Quand le recueil ne contient qu’une seule valeur pour une localité, je n’ai mis DES ENVIRONS DE GENÈVE. 353 aucun signe, maisle lecteurpeut apprécier lui-même le degré de probabilité en adop- tant les principes suivants, qu’il peut appliquer aussi aux valeurs marquées d’une *. On doit laisser complétement de côté les valeurs qui s’éloignent d’environ 100% ou plus pour de hautes montagnes, d'environ 60" ou plus pour des localités bas- ses, des cotes fournies par des moyennes pour les mêmes localités. Elles sont sup- posées entachées de quelque erreur très-grave d'impression , de calcul ou d’obser- vation. Quant aux valeurs à adopter on peut les classer dans un certain ordre. Je commencerai par celles qui offrent le minimum probable d’exactitude, et je les mar- que du numéro 4 dans l’numération suivante. 4. Les résultats provenant d’une observation barométrique isolée , c’est-à-dire sans comparaison avec un baromètre sédentaire observé à peu près à la même heure et dans un point bien déterminé, ni avec une autre observation du même baro- mètre faite dans un autre lieu quelques heures avant ; Ceux provenant d’une observation, en apparence bonne , mais qui s'éloigne cependant de 20 à 50° pour les petites hauteurs, de 50 à 60% pour les grandes (4), des résultats d’une autre opération barométrique aussi bonne , en apparence, ou meilleure. 2. Les résultats provenant de la moyenne de deux valeurs barométriques très- divergentes, par exemple différant de 20 à 30” pour les petites hauteurs , de 30 à 60% pour les grandes; ou d’une opération barométrique , avec baromètres com- parés, mais calculée d’après les anciennes formules de De Luc ou Schuckburgh, et où la hauteur erronée du lac au-dessus de la mer, admise par De Luc, Berger, De Saussure (dans ses 2 premiers volumes), M. A. Pictet et Albanis Beaumont, se trouve admise. 3. Les valeurs provenant de la moyenne de deux opérations qui s’éloignent seulement entre elles de 10 à 20 pour les petites hauteurs, de 15 à 50” pour les grandes; D'une opération barométrique , comparée avec un baromètre sédentaire, cal- culée d’après la formule de Trembley et avec la hauteur du lac admise par De Luc, (l'excès provenant de la formule étant compensé par la hauteur trop faible du lac), ce qui s’applique aux mesures barométriques de Berger et à celles de De Saussure (dans les 2 derniers volumes de ses voyages ); (1) J’appelle arbitrairement ici grandes hauteurs, celles qui dépassent, par exem- ple, 45007. 354 HYPSOMÉTRIE D'une opération barométrique successive, c’est-à-dire faite dans deux localités différentes successivement dans la même journée, et calculée d’après les meil- leures tables modernes. 4. Les valeurs provenant de deux opérations qui s’éloignent entre elles seule- ment de moins de 10° pour les petites hauteurs, ou de moins de 45” pour les grandes ; D'une observation barométrique ordinaire (n’offrant pas les conditions du n° 5) comparée à un baromètre sédentaire, calculée par les tables modernes de l’an- nuaire du Bureau des longitudes ou autres, basées sur le coeflicient admis par De La Place, et avec la hauteur du lac de Genève résultant des travaux géodésiques du commencement de ce siècle. 5. Les valeurs provenant de la moyenne entre trois, quatre ou cinq opérations barométriques dont les extrêmes ne s’éloignent pas plus que ceux indiqués au n°. 4; D'une observation barométrique comparée à un baromètre sédentaire, lors- qu’on s’est donné la peine de choisir des baromètres à cuvette bien construits, d’ob- server au milieu du jour et simultanément, de comparer les deux baromètres at- tentivement placés l’un à côté de l’autre avant et après le voyage, de corriger pour la capillarité des tubes, de comparer les deux thermomètres portatifs aux deux sé- dentaires, enfin de calculer avec les bonnes tables modernes en faisant toutes les corrections indiquées, et en employant la hauteur du lac la plus exacte; Provenant du calcul, fait avec les meilleures tables, sur les moyennes barométri- ques observées pendant plusieurs mois dans deux localités, aux mêmes heures, sans avoir toutefois comparé attentivement les instruments (barom. et therm.)les uns à côté des autres, et sans avoir éliminé les époques ou heures peu conve- nables. : 6. Les valeurs fondées sur la moyenne de deux ou plusieurs opérations ayant les qualités du n°. 5, surtout si elles ont été faites par diverses personnes; Ou, sur la moyenne d’un certain nombre d’observations barométriques choisies à midi et dans les époques où il y a peu de variations, calculées avec toutes les pré- cautions indiquées au n°. 5, au second alinéa. 7. Les résultats d'opérations géométriques anciennes, comme celles de Fatio de Duiller, Schuckburgh, De Luce, M. A. Pictet, bien entendu que la hauteur fautive du lac admise par ces physiciens n’y soit pas renfermée. DES ENVIRONS DE GENÈVE. 355 8. Les résultats d'opérations géométriques faites dans le siècle actuel, calcu- lées avec les formules adoptées aujourd’hui, mais isolées. 9. Les valeurs provenant de moyennes entre deux ou trois opérations géomé- triques modernes irréprochables et calculées avec les méthodes adoptées aujour- d’hui, comme la hauteur de Genève, de la Dole, du Mont-Blanc, etc. (4). Celles données par un nivellement direct, avec tous les soins que prescrit l’état actuel de l’art, comme le sont les mesures de la carte inédite du canton du Genève. $ 5. Mesures INÉDITES COMMUNIQUÉES. Ayant annoncé à diverses reprises le travail dont j'avais été chargé, en parti- culier dans la réunion de la Société helvétique des sciences naturelles siégeant en 1837 à Neuchâtel, il m'a été remis par différentes personnes des mesures inédites de nos environs. Moi-même j'avais porté le baromètre dans différentes localités du Chablais et des Alpes vaudoises, et je publie maintenant le résultat de mes calculs. Je donnerai ici quelques détails sur toutes ces observations inédites, heureux d’ail- leurs de trouver une occasion pour remercier les personnes qui ont bien voulu en- richir notre catalogue. M. Escher m'a communiqué des observations barométriques faites en 1816 et 4820 par sou respectable père, dont la mémoire est chère à tous les Suisses, J. Conrad Escher de la Linth. Elles ont eu lieu dans le Jura suisse et français sur la route de Genève à Chamounix et dans le Bas-Valais. L'auteur les avait calculées, en 1816, en comparant au baromètre de M. Horner à Zurich; en 4820, aux ob- servations de la Bibliothèque Universelle de Genève. Xl se servait d’un baromètre à cuvette de OEri, qui exigea une réparation à Genève en 1820. Je conserve les chiffres des hauteurs barométriques et thermométriques qui paraissent avoir été notées avec exactitude. Quelques-unes n’avaient pas été calculées par l’auteur; je n'ai pas cru devoir les calculer parce que j'ai craint qu’il n’y eût quelque cause d'erreur impossible à découvrir maintenant. M. S. Baup, directeur des salines de Bex, m'a remis la note des hauteurs qu'il .… (4) Les trois résultats ere trréprochables sur lesquels on peut fonder la hauteur a admettre pour le Mont-Blanc, ifférent entre eux, en maximum, de 4,49, quantité bien légère pour une élévation de #810®. Voyez aussi les mots Genève, Düle. TOM. VIII, 2° PARTIE. 45 356 HYPSOMÉTRIE a mesurées avec un baromètre à siphon de Bunten, dans la partie S. E. du can- ton de Vaud. Quelques-unes avaient été publiées dans le Catalogue des Plantes du Canton de Vaud, mais les chiffres originaux de l’auteur ne cadrent pas toujours exactement; je les ai adoptés de préférence. 11 s’est servi des observations de la Bibliothèque Universelle et des tables de Olimanns dans l'Annuaire du Bureau des longitudes. Ses mesures paraissent en général fort exactes. M. P. Chaix m'a fourni la mesure des Allinges, faite avec un baromètre à canne de M. Gourdon, et calculée avec les tables de l'Annuaire du Bureau des longitudes et les observations de Genève. M. Chaix m'a rendu un bien plus grand service en revoyant de près mon recueil, en corrigeant certaines fautes d'orthographe dans les noms de localités, et en ajoutant des désignations desituation exactes, lorsque je ne pouvais pas les donner moi-même. Mes propres observations barométriques ont été faites principalement en 1824, dans le Chablais, et en 1825 dans les montagnes au-dessus de Bex. Je me suis servi d’un baromètre ancien à réservoir, de Fortin, que j'avais bien étudié et pour le- quel j’ai fait les corrections que nécessitait la dilatation de l’échelle en cuivre et la capillarité du tube. En 1824 je le comparais aux observations de la Bibliothèque Universelle ; en 1825, aux observations qui se faisaient dans le cabinet au nord de l'herbier de mon père, maison n. 410, à la Cour de Saint-Pierre. La hauteur du baromètre sédentaire de Gourdon qui y est établi dans ce but, a été déterminée au-dessus du lac par une opération géométrique, de laquelle maintenant je ne suis pas complétement satisfait. Par ce motif, et à cause de la hauteur du lac adop- tée, mes calculs de 1825 sont entachés d’une erreur de 1,"15 en plus, pouvant aller jusqu’à 4 1/2 mètre. Je n’ai pas cru devoir changer les chiffres, que j'avais déjà communiqués à diverses personnes, parce que je ne savais quelle correction bien exacte apporter pour l'élévation de mon baromètre sur le lac, et que les er- reurs de 4 à 2 mètres ne sont pas importantes dans les mesures barométriques, où tant de causes d’erreurs peuvent se trouver cachées. Le résultat de mes observa- tions est d’ailleurs assez conforme aux mesures géométriques et aux moyennes. Jai calculé avec les tables de l'Annuaire du Bureau des longitudes. Ces observations avaient été faites dans deux excursions botaniques dirigées par mon père. Dans la première se trouvaient d’autres observateurs du baromètre. Je veux parler de M. Eugène De la Rive, frère du professeur, et d’un ami dont je dé- plore toujours la fin prématurée, Edouard Prévost, petit-fils et élève distingué du DES ENVIRONS DE GENÈVE. 397 professeur M. À. Pictet. Les baromètres dont ils se servaient ne méritaient pasune pleine confiance et n’ont pas donné en général des résultats tout à fait satisfaisants. Le baromètre du dernier de ces deux observateurs était à siphon. II calculait avec les tables abrégées de M. Pictet ; M. De la Rive avec celles de Oltmanns. Aureste, ils ont mesuré à peu près les mêmes points que moi en 1824, et j'ai corrigé toutes leurs valeurs d’après la véritable hauteur du lac au-dessus de la mer. En prenant la moyenne de nos trois observations le résultat est satisfaisant. J'ai calculé aussi quelques observations faites au commencement de ce siècle par mon père, dans diverses localités de la Suisse et de la Savoie. Elles ont été faites avec le baromètre Fortin, dont je me suis servi plus tard, mais le défaut d’ob- ‘servations correspondantes m'a obligé de les calculer successivement, ce qui ne donne que des résultats approchés. Pour pallier l'erreur, j'ai calculé le nivellement dans un cas, en partant de deux points extrêmes bien déterminés et en prenant la moyenne des deux résultats (1). Enfin j'ai reçu les documents les plus précieux de M. le colonel Dufour, qui s'occupe, depuis quelques années, de diriger les travaux de la carte militaire de la Suisse et de la carte spéciale détaillée du canton de Genève. Le premier de ces deux travaux étant peu avancé encore, M. Dufour n’a pu me communiquer que les hau- teursservant de points géométriques principaux dans la Suisse occidentale, publiées depuis peu. Un des ingénieurs qui travaillent à cette carte, M. le capitaine Stryienski, a eu l’obligeance de me donner les points mesurés géométriquement dans une division de la carte inédite qui comprend les Alpes vaudoises et les con- fins du canton de Vaud avec ceux de Fribourg et du Valais. Quant au canton de Genève, il a été nivelé complétement, sauf la commune de Céligny, et M. Du- four a bien voulu me remettre toutes les cotes d'après les dessins qui seront publiés un jour. Les travaux ont été exécutés avec toute la précision de la mé- thode de nivellement, par une réunion d'ingénieurs dirigés par M. Dufour, ingé- nieur cantonal. L'un d'eux, M. Wolfsberguer, a complété les données qui me man- _quaient, avec beaucoup de complaisance. Comme tous les points du canton ont été mesurés , j'aurais pu grossir beaucoup mon catalogue en les relevant jusque dans les moindres détails. Je me suis borné à noter : 40. Les villes, villages, hameaux, et quelques maisons de campagne remarquables et isolées; 29. les cours de rivières et (1) Voyez au mot Creux du vent. 358 HYPSOMÉTRIE ruisseaux ; 3°. les points culminants de quelques routes; 4°. les points culminants des coteaux ; en général tousles points qui pouvaient être désignés par un nom d’une manière précise. La publication de la carte du canton complétera ce qui manque. Elle fera le plus grand honneur à ceux qui la préparent, et je ne doute pas qu'elle ne rende des services à l'Administration et à tous les propriétaires ou habi- ants du pays (1). S 6. OuvrAGEs conSuLTÉS (2). Ayant eu depuis 14 années l’idée de faire un catalogue complet des hauteurs mesurées dans ce pays, je n’ai jamais négligé l’occasion de les noter. Ensuite, lors- que la Société a voulu publier le registre, j’ai dépouillé complétement les ouvrages qui contiennent ou qui paraissaient devoir contenir des mesures de hauteurs de nos environs. J'en donne ici la liste, afin que chacun sache qu’il est inutile d’y recourir si ce n’est pour compléter les renseignements que je donne. En voyant d’ailleurs que tel ouvrage a été omis, on aura la certitude que les hauteurs qui s’y trouvent ne sont pas dans le recueil. Je me flatte d’être complet dans l’espace qui fait l’objet du recueil. Les hauteurs inédites que j'ajoute compensent , et au delà, les omissions. Mon catalogue ren- ferme plus de 4100 points mesurés géométriquement ou barométriquement (3) dans un espace de 1290 lieues carrées environ. Je doute que dans le monde en- tier on trouve un pays montueux aussi bien mesuré. (4) Les niveaux sont tracés sur les dessins par des courbes, de 2 en 2 mètres, ou de # en & mètres, de façon qu’on peut suivre chaque pente de terrain dans toutes les communes. On conçoit le parti que l’agriculture pourra en tirer pour les canaux de dérivation, si néces- saires dans quelques parties du canton. On voit au premier coup d’æil où il faudrait pren- dre le Foron pour amener l’eau à Chéne et à Malagnou, l’Arve pour donner des fontaines à Carouge et à Plainpalais, enfin la Versoix, pour embellir les campagnes de Genthod, Chambésy, Pregny et Montbrillant, d’une eau belle et fraiche, qui leur manque. (2) On a évité, à dessein, de relever certaines hauteurs données dans les cartes ou itinéraires, et en général dans tous les ouvrages qui ne contiennent que des chiffres co- piés dans les mémoires ou ouvrages eriginaux, le plus souvent sans discernement et sans indiquer la source. Ebel, Keller, etc. en sont des exemples. (5) J'en donnerai le nombre exact à la fin, en post-scriptum, attendu que pendant l'impression je pourrai en ajouter. DES ENVIRONS DE GENÈVE. 39 Asnanis Beaumonr, Description des Alpes grecques et cottiennes. 2. vol. in-4°- Les hauteurs indiquées se trouvent dans la 2de partie du vol. 2, publiée à Paris en 1806. Anpré pe Gy, 2 Mémoires dans le Journal des Mines, vol. 18, thermidor et fruc- tidor, an XIII. Berçer, Journal de Physique, 2 Mémoires publiés en 1807, vol. 64, p. 220 et 285. BIBLIOTHÈQUE BRITANNIQUE. BIBLIOTHÈQUE UNIVERSELLE. BruGuière (Louis). Orographie de l'Europe, 1 vol. in-4°. ouvrage couronné par la Société royale de Géographie de Paris. (3° vol. du Recueil de Voyages et Mémoires de cette Société). Paris, 1830. CARTE DU CANTON DE GENÈVE, encore inédite, préparée, par ordre du Gouver- nement, par une réunion d'ingénieurs dirigés par M. le colonel Dufour.— A la fin de 1858 le travail a été fait sur toutes les communes, excepté Céligny. Carazocue des plantes vasculaires qui croissent naturellement dans le canton de Vaud, publié par la Société des Sciences naturelles de ce canton. In-12. Ve- vey, 1856. Cuaix, Carte de la Savoie, 1831. Coragoeur, Notice sur une mesure géométrique de la hauteur de quelques sommités des Alpes, dans le Recueil de la Société de Géographie de Paris, in-40, vol. 2. (1825). IVB. Les principaux résultats des opérations géodés. de Corabœuf ayant été recalculés par lui et M. Puissant, je les ai cités, autant que possible, d’après l'ouvrage de Puissant (Nouv. deser. géom. de la France). De Luc, Modifications de l’athmosphère. 2 vol. 40. DE Saussure, Essai sur l’hygrométrie. In-4°, 1783. DE Saussure, Voyage dans les Alpes. 4 vol. in-4°. DE Verneizu, Statistique du départ. du Mont-Blanc. In-4°. Paris, 1807. — Je n'y ai point trouvé d'observations originales sur les hauteurs. Durour (colonel), Note sur les Limnimètres, etc., dans les Mémoires de la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève , tome VIII, part. 4re. Genève, 1838.—Bibliothèque universelle de Genève, janv. 1838. Fario ne Duizrer, Histoire naturelle de Genève, dans le second vol. de Spon. F.B. (Berger?). De la hauteur du collége de Fribourg, Bibl. univ. 1851. Sc. vol. 4. p. 457. Guérin, Mesures barométriques. Avignon, 1829. Journaz pe GENèvE, du 10 avril 1828.—Regist. inédit des hauteurs de la Suisse et des pays voisins. Journaz De Genève, de la fin du siècle dernier. Kezrer, Carte de la Suisse, édition de 1837. Macue, Notice sur les travaux entrepris sur le niveau moyen des eaux du lac de Genève. Mém. Soc. phys. et d’hist. nat. V, p. 65. 360 HYPSOMÉTRIE Mévwoires de la Société des Sciences naturelles de Neuchâtel, 4°, vol. 4. 4836, Micuaeuis, dans Frôbel et Heer, Mittheilungen aus theor. Erdkunde, vol. 4. Nouvezces Annares Des Voyaces. 1828. Vol. 8 de la 2me Série. OPÉRATIONS géodésiques et astronomiques exécutées en Piémont et en Savoie, par les ingénieurs et astronomes piémontais et autrichiens, en 1821 , 1822 et 4825, 2 vol. in-4°. Milan, 4825 et 1827. Prcrer (M.-A.), Carte des environs de Genève, dans le 4er vol. des Voyages de De Saussure. Picrer (M.-A.), Carte des environs du Mont-Blanc, dans le 24 vol. des Voyages de De Saussure. Prcrer (J.-P. et F.-J.), Nouvel Itinéraire des vallées autour du Mont-Blanc. 2de édition, 8°, 1829. Puissant, Nouvelle description géométrique de la France, ou Précis des opéra- tions et des résultats numériques qui servent de fondement à la nouvelle carte du royaume, 4er vol, in-4°. Paris, 1832. C’est dans ce grand ouvrage que j’ai relevé les hauteurs de notre pays ob- tenues par les ingénieurs français, Henri, Corabœuf, Filhon, Brousseaud, etc., qui ont coopéré à la triangulation de la France et des pays voisins. Plusieurs résultats annoncés ou publiés ailleurs, par exemple dans la Bibl. universelle et la Bibl. britannique , et dans les Bulletins de la Société géographique de Paris, y sont repris et corrigés par les auteurs eux-mêmes, ou par M. Puissant, Puvis, Notice statistique sur le départ. de l'Ain. 8°. Bourg, 1828. (Aucune observation sur les hauteurs). Risoun, Mémoires divers sur la statistique du départ. de l’Ain. (Aucune obser- vation sur les hauteurs). Scuucxgurex, Philosophical transactions, vol. 67, p. 513, ann. 1777, (Obs. faites en Savoie en 1775 et 1776). TRIGONOMETRISCH-BESTIMMTE HÔHEN DER SCcHweIz, aus den Protokollen der schweizerischen Triangulation ausgezogen, broch, 8°. Zürich, 14833. Wière, Nivellement du canton de Fribourg. Bibl. univ, 1830, Sc. et arts, I, p, 542, DES ENVIRONS DE GENÈVE. 361 Deuxième Partie. RECUEIL PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE DE TOUTES LES LOCALITÉS DONT L'ÉLÉVATION A ÉTÉ MESURÉE, Avec l'indication des valeurs obtenues, des corrections à apporter à quelques- unes, et la mention des circonstances propres à faire apprécier leur degre probable d'exactitude. EXPLICATION DE QUELQUES SIGNES ET ABRÉVIATIONS DE LA IX"° PARTIE. Cozonxes 27° gr 5e, Les Lettres a, b, c, d, etc. indiquent les cotes qui sont assez bonnes pour qu'on puisse en tirer des valeurs moyennes. Le signe * indique la valeur qui est probablement la plus exacte pour la localité en question. Lorsqu'il n’y a qu’une valeur pour un point, le signe n’a pas été mis, arce qu'il va sans dire qu’on doit prendre cette valeur, en l’appréciant d’après es indications données dans l'introduction, $ 4. Ces signes n’ont pas été répétés dans la colonne des mesures en mètres, parce qu'il est évident qu’on peut se servir indifféremment des chiffres en mètres ou en toises, et que les uns ne sont que la transformation exacte des autres. Cozonxe 4°, Bar. indique une observation barométrique; lorsqu'il y en a plusieurs faites dans la même localité, par le même physicien, on a écrit Bar. 24. ou Bar, plus. obs., etc. Géom. où Triangul., ou Trigon. indiquent des opérations géométriques, trigono- métriques, ou des triangulations dont les auteurs n’ont pas toujours indiqué la nature spéciale. Triangul. moy. ou interméd, doivent s'entendre des triangulations des ingé- nieurs français par le parallèle moyen, et de la triangulation dite intermédiaire, dont on trouve l'exposé dans l’ouvrage de Puissant, Description géom. de la France. Nivell., opération de nivellement ou avec le niveau. 362 HYPSOMÉTRIE Cozonxe De. Les tables ou formules usitées par les divers auteurs ont été indiquées par les initiales comme suit : . Tables de Carlini pour les observations barométriques. Del. Méthode de Delambre pour les observations géométriques. D.L. Méthode de De Luc pour les observations barométriques. L. P. Méthode de De la Place idem. O. Tables de Oltmanns dans l'Annuaire du Bureau des longitudes. P. Tables abrégées de M. A. Pictet. R. Tables de Roy. S. Méthode de Schuckburgh. T. Tables de Trembley. Cozoxne 67€, Ingén. genes. indique le bureau des ingénieurs qui travaillent à la carte du can- ton de Genève, sous la direction de M. le colonel Dufour. Cozonne 77°, La plupart des abréviations de cette colonne n’exigent aucune explication. —Quel- quefois le nom de l’auteur d’un livre, indiqué à la colonne précédente, n’a pas été répété; ainsi au mot Chalam (Grange de), on trouve: Journ. des Mines, 18, p.588, ce qui doit s'entendre du Mémoire de André de Gy, dans le Re volume du Jour- nal des Mines. — Les titres des ouvrages sont donnés plus en détail dans les divers articles de la première partie de ce travail. \ DES ENVIRONS DE GENÈVE. 363 BA > ELEVATION NOMBRE 2 È AUTEURS OUVRAGES LOCALITÉS au-dessus du nie. de et = À FT 5 ‘- la mer. NATURE | Ge = = 3 “ © | Observations. elles se trouvent. Toïses. | Mètres. |deSObservations| E n me, a ABERGEMENT , le signal de l'Abergement- Rosay, dép. du Jura, à 12800 m. au s.o. Puissant, descr. géom. de Des le 306,73| 597,83|Géom.......|....|Filhon. de la France 1, p. 532. ABonpaAnce (NoTre DAME D‘), en Savoie, prov. du Chablais. ......... sessenee| 443,83] 865,04/Bar...…. ....|DL.|Berger, Journal de phys. 64, 449,33! 875,176] Méme obs. Es - id. p- 310. Moyenne des 2 val. précéd. avec cor- F î rect. pour le niv. du lac.......... a 450,37| 877,19|Bar.........l... id. 495 (64 71cm ....|A.Beaumont.|Descr. des Alp. 2 part. 2 p. 266. Même valeur corr. pour le niv. du lac|b 499,79! 974,11|......... 283115 id, c 477,717] 931,19) Bar. pl.obs.! |P. |Ed. Prevost. |Inéd. d 471,57] 919,11|Bar. ........ O. |E. de la Rive.|Inéd. e 481,32| 938,11|Bar..... ....lO. |A.deCandolle|Inéd. J 498,25] 971,11|Bar... a: id Inéd. à a DANE 448,03 Re "EN ecelleerbentes .. |Chaix, carte deSavoie, Moyenne de a Cd es facts at ATO BE 5,23,6 obs. bar. — Énrast D'), à la eroix des limites entre | la Savoie et le Valais................| 7109,3311382,51|Bar......., .|D.L.|Berger Journ.d.phys.64 p. 310 123,17| 1409,48 Même obs. [T. | id. RER Même obs. id. id. Moyenne des 2 val. préced. avec cor- | : rect. pour le niv. du lac.,........la 720,04|1403,38 Bar... cel. -sltridi — Limites du Valais au col conduisant à St.-Maurice. ART an co 2 NEA 721 “A de arrete A Penont DÉRE des Alp. 2 part. Avec la corr. pour le niv. du lac....|b 725,79) 1414,59 2 p. 266. La similitude des valeurs montre que Berger et Beaumont ont voulu parler du même point, qui est le passage sup. | de la vallée d'Abondance au Valais par Morgin (voy. ce mot). La moyenne de aetb donne.........ssssssosossses.|* 122,91] 1408,98/2 obs. bar. hi p'), montagne dans le canton de Catal. des plant, phan. aud , au N. de la vallée des Ormonds.| 1135,83/2213,77|Bar.........l....| Wild. du C.deVaud p.XXII es Ces *1208,03/2384 |Géom....... ....|Stryienski. Hire inéd, de la carte A1Gze, ville du canton de Vaud, au niv. e Suisse. M nero dee 220,11] 429,00|Obs. b. com | à ‘ DRE ce 3 Éla LA AIS ' Micliaeli Frôbel et Heer Mitth. ; * PRPEREU AERELSE a. theor. Erdk.1p.274 A1cze (Rues DU CHATEAU DE L'), sur la diff.enSuisse roche Maclus, au S. de Champagnol.…. 503 980,36 Bar........ 3 A. de Gy. Journ. d. Min.18 p.400 AIGuEBELLETTE (LAC n°), voyez Erin. “Aime ou AIxXME , en Tarentaise.........| 389 |758,175/............|....|A.Beaumont.|Descr.des Alpes2 part. Aïn (Le monr D’), à 2000® au S. de Nan- 2 p.541. D... Rec RES VER 538 |1048,58|....... ARE LEE At Statist. du dép. de l'Ain cit. d.BruguèreOrog. A1 (Rivièse 0e L'), près du Pont du Na- de l'Europe, p. 145. vois, sur la route de Champagnole à Lons-le-Saulnier. ..........,... ....| 240% | 467,77/Bar.........[R. |A.deGy. |Journ.d.min.16p.404 — Entre Lons-le-Saulnier e1 St.-Claude. 192,25 [Où |Delcross. Bibl. univ. v. 7. — Près du Pont de la Pile, voisin d'Or- LÉ ns 181 352,717 É RE R. |A. de Gy. Jon ee i0 — Au confluent de la Bienne... HG 0e 150 292,35|Bar....,.....lid. id. i p.400 — Au confluent de la Valouse..........| 133 259,22 Bars. t.. id. id. id, p.404 Air, montagne en Valais; voy. Corn. Aïxe, village, canton de Genève, à l'angle | pu eu du Lignon.n....4.0 0 010 ° | 215,51 Nivell.......|ue .[Ingén.genev. [Carte du C. de Genève. | — Entrée du chemin de Genève à Aïre 420,04 | au pied du poteau indicateur... 213,88) 416,86] id. ....,.!.... id. id. de l'étage. TOM. VIII, 2"° PARTIE. 1 Ces observations et les 3 suivantes ayant été faites au 1° étage de l'auberge, on a retranché du résultat 5 m., hauteur présumée 46 | HYPSOMÉTRIE o2 [er] A ÉLÉVATION | NOMBRE 2Ÿ| AUTEURS OUVRAGES LOCALITÉS. PERS du niv. de et 2 UN Fe où a mer. NATURE A & < Des SIA Obserçations. elles se trouvent. Toises. | Mètres. |desObservations| = 2 a —— — —— ARE (L'), ruisseau près de Genève, à son entrée sur le canton de Genève près de St.-Julien, la borné-limite (élevée de 0m,94)...... = =hetslee last css nersel 218,74] 426 HINivell.:... ..|..../Ingén.genev.|Carte du C.deGenève. — Pont sous Confignon................| 207,56] 404,20, id. .......|.... id. id. — sous le pont de la route de Lancy à Onex...s. ous essssoosncsem-esces| 191520138447) ide..." id. id. — sous le pont à l'Est de Lancy...... | 194,01, 37814] id. ......21.... id. id. — au confluent avec l’Arve; voy. ARVE. A1Re-L4- VILLE, canton de Genève, rive gauche du Rhône...................| 195,95) 381,91 AdiM ere slesas id. id Aïse (Grawces p'), au Môle............| 81 |1522,19 Bar......... D L.|De Luc. Modif. atm. 757. 769,33,1499,45 Bar.........|D L.|Berger. Journ.d.phys.64p.311 184,0011528,04) Bar.........|T. id. id. 578! au-dessus du lac.............. euemestloienesdlbarie0721L 2. )Piciet, de Sauss. voy. S 293. 5781-192,79 haut. du lac en été......| 670,19/1307,39 Bar... ......|....| id. Les divers chalais d’Aïse sont à des hau- teurs différentes. Descr.des Alpes2part. « A1x-LEes-BaIns, en Savoie .............. 129,5 | 352,40/............1....|A. Beaumont.| 2 p. 358. | la place, 60! sous le lac de Genève....|........1.......143 obs. bar.|T. |De Saussure.| Voy. S 1170. corresp. ... 16! 1/2 au-dessus du Bourget.........|........|....... ee T. id. id. —60t+192!,79 haut. du lac de Genève id. entété MIE nterreeeneecenn 1932, 1218258/68 id. T, |De Saussure. au 1er élage de l'aub. de la Ville de Ge- nève, 378 p. angl. 115,21 au-dessous du lac de Genève.....,.........s.ssslssssss .......|Bar.........[S. |Schuckburgh|Philos. trans. 67 p.592. 315,15 niv. du lac de Genève en été —115%,21 donnent...... fanccretee|00139:6810260:54/ Bart: id id. ALBERTVILLE, voyez Hoprrras. Descr.des Alpes 2 part. ALBINs, route d'Annecy à Aix..... ee VAE LC 263,12/............1..../A,Beaumont.| 2 p. 322. Azsy, bourg à11400 m. au S.O.d’Annecy| 219 426,84 Bar.........|....|Nicollet. BruguièreOrog.p 209. M ALÈvE, roule d'Annecy à Aix, dans le Ge- Descr. des Alpes2part. nevois, 12! au-dessus d'Alby..........!.....,..1.......1.......... ..|..../Alb. Beaum, | 2 p. 356. 124219! donnent.......... este OS 436,49| Bar... id. ALIÈRES ou ALLIÈRES, sur la rive gauche de la Sarine .......sse.esesssee.e.e| 503,0 | 980,36 Bar.........[T. |De Saussure.| Voy. S 1660. 638,33/1244,12,...........,1....1............ Nouv. carte de Keller | citée dansle catal. des Voyez Cases (Les), OnGrin. plant. du C. de Vaud. ALLÉE BLANCHE (LE cHaLèr DE L')........| 1005 [1959 |............|....1............1J.P.etF.J.Pictetitin. Voyez ComBaT. J p: 256. Azzraz (Bas p'), canton de Vaud au N. de Clarens ee Men scononesconesseceol 538,6711019,89/............1L.:. Baup. Catal. des plant. du C. 502,83| 980,03/............[....|Struve etRen- de Vaud p. XXIII. er. — sol du bâtiment des bains............|* 536,151045 |Bar.6 obs. |O. are ï Lettre inéd. ALLINGES (CHATEAU DES), au sommet d'une colline dans le Chablais, 304w,29 sur l'Observatoire de Genève............ Sa rOA conte 1obs.bar.ä4h.|id. |Chaix. Inéd. — 304m,29+407m,66 haut. de l'Observa- toir sur la mer......s.cee ce Ésrre et 365,28| 711,95 id. id. id. Inéd, AMBILLI, vOy. Foron. AMBRONAY , dép. de l'Ain; v. EmBournay. AMonr (Les cHaLers D'), près du Grand- St.-Bernard, vallée de Valsorey, en Va- Pictet et De Sauss. lais..... LEPRTE RSA 1e ssssososse...| 1118 |2179,02/Bar.........]D L.|De Saussure.| Voy. S 1011. (2) M. le colonel Dufour a noté 1004%,2 comme la hauteur des bains de l’Alliaz d’après S{ruve et Renger. DES ENVIRONS DE GENÈVE. 365 LOCALITÉS. ANCGRENAZ, voy. VERGY. ANDELOT (MonNTAGNE D’), à 19200m auS. O. d'Orgelet. ......s...s.ss LICE 0e De ANNEMASSE, en Savoie , à 1 1. 1/2 à l'E. de GENE MU ne momie da ciclotele nee) o'ete — Avec la correct. du niv. du lac... Ce ane JORT ON DUOO PE CO DE OUEe — Moyenne de a et b..... MS Rldeceur Annecy, au niv. du lac, 35'sur le lac de HBMEVE eines sialete foie Ds els 20 2 PT — Avec la correct. pour le niv. du lac... —Moyenne dea,b,c,d..... bus —(Lacp’),la profondeur du lac entre Tal- loires et la pointe de l'ile de Chateau- Vieux, est d'environ 125 pieds........ A Boubio au S. S. E. d'Annecy, en- droit indiqué à de Saussure comme le plus profond, 180 p.................. ANTAGNE où ANTEIGNE, 1 |. au N. de Bex. ANTERNE ((:01 D'), entre Servoz et Sixt... — (CHaLër D')......... oser ANTRE (SomMer DE LA ROCHE D'), signal de Delcross dans le Jura, à 26,683 m. à l'O. LATE DE CAS AMAR RE ESCE ss. — (Lac D’), 3e chaine du Jura, dép. du Jura, E: de la Roche d'Antre......... ANZEINDAZz , montagne dans la partie S. E. du cant. de Vaud; 1034! au-d, du lac... 1034141193! niv. du lac en été donnent Cuazers D'), env. 31. E. de Gryon.... PAssace D’), à côté des monts Diable- rets, entre Bex et Sion........,.,.... “AosTe (Cité D'), en Piémont.........,., Moyenne des 2 valeurs............... — (Vazxée D'), voy. Aoste, Morcës, Cor- MAYEUR. | APREMONT , près de Nantua............. Aracne , village dans les mont, qui sépa- ÉLÉVATION au-dessus du niv. de la mer. TS Toises. | Mèlres. 307 210 214,79 217,36 a + 2(6,07 a 228,00 223,00 b 228,13 229,00 c229,666 d 228 228 * 228,45 °"203,28 1160,0 920 496,65 492,88 493,24 * 496,65 291,42 1227 982,42 1096,67 303 311,00 * 307,0 515 NOMBRE el NATURE | desObservalions TABLES ou formul, employ. A Den PEN 409,80! 44. cs ces ARBRE had 423,64 3 obs. bar. à|... 2 époq. diff, [avec deux ins- |trum. difr..… 421,14) Plus.obs.bar. 414,38 Moy. de deux|.... obs. bar... 434,63 2 obs. bar... 444,62) id. 446,32 Obs. bar... 447,62) id. 444,38) Bar. .:......|... AAC Re encens ler as 445,25 60bs.bar.très- concordant. ss. 591,0 Bar. comp. à!O. Genè.en 1825 Obs.bar.calc. p.obs.succes.|.., id. comp. à Strasbourg. id, à Paris... id. à-Genève.|... 2260,88 1793 967,99 960,64 961.34 ie 967.96 568 2391,47 1914,77 21745 |. 4 obs bar... Observ. bar. comp. à Ge- nève, Zurich et St.-Ber- nard......, 15 obs. bar. de 2 pers. diff. Le 590,56 606,15! C: 598,35 1120,70 AUTEURS des Obserpalions. A. de Gy. A.Beaumont. id, Ed. Prevost. E. De la Rive. De Saussure et Pictet. De Saussure. A.deCandolle ss... Delcross. id. id. id, Fatio de D. id. A.deCandolle sos. De Saussure. Bæyer. DEEE EEREET) OUVRAGES où elles se trouvent. Joura. d.min.18 p.406. A.Beaumont descr.des Alpes, 2part.2p.5. De Sauss. voy. $S 1162. IMod. atm. S 22. |Journ.phys.ann.1807. id. |Bruguière Orog. p.209 A. Beaumont descr.des Alpes, 2part. 2p.322. id. p. 464. Voy. S 1163. Inéd. . Chaix, carte de Savoie J.P.etF,J.Pictetit. p.151. Bibl. univ. Aon, du Jura p° 1836. De Sauss. voy. S 946. (Inéd. Nouv. carte de Keller, cit. d. Catal. d. plant. du C. de Vaud. Voy.S 2297. Bibl. univ. sc. 38 p.291. Stat. du dép. de l'Ain, cit. d. BruguièreOro- graph. Europe, p.146. 366 HYPSOMÉTRIE ÉLÉVATION | NOMBRE |2 >| AUTEURS OUVRAGES LOCALITÉS. au-dessus duniv de et a des où int, 7 NATURE té Observations. elles se trouvent. Toises | Mètres. desObserçations| = = rent Samoëns de Sallanches, 352! au-des- sus de l’Arve à Balme près Cluse......l........1.......1..,.,......./..../A.Beaumont. Descf.des Alpes ERA SORT TIR RENE SPC RRNE 670,79/1307,39[Bar.....c.cle...| id. 2 p.1 — à la maison de Moret................] 495 964,77|Bar...... |... /[Nicollet AD Orogr. de ARARE, hameau du canton de Genève, à l'Europe, p- 212. l'auberge T0; AMI are tete clete shaleteisielale 217,35] 413,63|Nivell .|..../Ingén.genev.|Carte duC. de Genève. ARBERON (Coz p'), entre Cluse et le lac desFlainest CRE tReeetEct Hat... UT80 011520 ne been celieet-e|eie rats ee sets ..[J. P. Pictet itin. p.172. ARBOIS , ville en Rte , sur le bord de < la rivière........ noue ne see nie o olee à 147 286,51 |Bar... .IR. |A. de Gy Journ. des mines,18p. — au plus haut de la montagne à droite de 406. : la route, en allant de Poligny : à Arbois| 315 613,95| id. .....,..lid, id. id, ; — Sommité de la RÉR AE entre Yvory et Arbois..... RS: Le 281 547,68| id. ... . lid. id. id. ArpRes (GRANGE Des), à Salève; voyez SALÈVE. ARGLEVÉ (CHALETs D’), situés entre Cha-| 956,00,1863,28|Bar......... D L. Berger. Journ. de phys. 64. mouix et la vallée de Sixt....... slt 975,33/1900,95| id. ...:.:..1T. id. p- 314. ARDEVA, de . Croix DE Lys. ARÈCHE , au S. de Salins, au plus haut de la montagne EPS D no 0b EE LOn 03 358 | 697,75|Bar......... IR. |A.deGy. |Journ.d.min.18p.404 ARGENTIÈRE , village de la vallée de Cha- Descr.desAlp.2p.,p.47 IMONIK = fete elle sesheeet srranersass1002,41115318912. as damlaee . A. Beaumont. |Carte desenv. du Mont- —(AIGUILRE D'}ne » sietehe ee ele Don oo otelotsie ..| 1902 |3707,07|Trigon...... ... |Pictet. blanc, dans De Sauss. voy. v. 2. 12,172 p. angl. au-d. du lac (3709m,96)|........1.......lGéom.......|.... Schuckburgh Phil. trans. 67, p. 592. s 3709 6H 35m. 75 haut. du lac, ni- i veau de Schuckburgh, donnent.......| 2096,27/4085,71|/Géom. corr..|.... Schuckburgh 00 ASE Du 3 0000 MOTOS DO 2015 039270 0ecrite. ee..." PP J4PretE RITES Où peut admettre comme moyenne p. 123.— Plus loin p. approximative 4000m (2052!), mais les 130, les auteurs don- trois valeurs sont trop divergentes pour nent 1902! sans doute qu'on puisse s’y fier. d’après M. ‘A. Pictet. ARINTHOT , dép. du Jura, chez le curé...{ 220 428,19|Bar.........[R. |A. de Gy. Journ.d.min.18 p.404 Arpenaz, de Cluse à St.-Martin......« 265 516,49|...... DES alasee A Eu Descr. des Alpes 2 part: — entre Cluse et St.-Martin, les prairies 2 p. 47. au pied de la cascade, 77t4-192!,79 h. : du lac en été, donnent...........,.. .|* 269,79] 525,83|Bar. corr ....|De Saussure.| Voyez S 412. Voy. CLuse, SALLENOHES, ST. Manon La cascade sort à 858 p.au- d. d. prairies|= eee biere Géom......,.ls.. soso... Pictetibid. ArpiLLe (Coz p'),eutre les Ormonds et Ta- 41101, 32 2146. 52[Bar. en 1825..10. |A.deCandolle Inéd. viglianaz, cant. de Vaud, appelé aussi|b 897,7 1749,8 |Bar..... DODE S. Baup. Inéd, Passagerde! la Croix... se ana 963,33 1877,57 5 HE DE à ST la ammlenielene pire Nouv. carte de Keller cit. dans le cat. pl Vaud, p.XXII1. 894,1611742,75/......,2,,.1....1..., ..... JIbid.(Lacarted.Kelle éd. de 1833 ne donni Moyenne de & et D, valeur douteuse. ..|+ 999,54/1948,16|20obs. bar. dis- auc. chiff. )p. ce point cordantes ..|O. AnvE (ArGuILLE D'), entre l'Arc et l'Isère, Bruguière, Orogr. de à 1700® au S. de St.-Jean de Maurienne! 1795,76/3500 Trigon....:|.... Welden. l'Europe, p. 204. — rivière, en Savoie, à sa principale source, au Tour......| 662 . |1303,91|Bar.........l.... A.Beaumont. Descr. des Alpes 2 part: Voyez ARYEYRON ci- “dessus. : 2 p. 41. à Chamonix (Prieuré) , environ.......| 534,11 1041 |Bar.plusobs.|....l............ Voyez CHamonix. à St.-Martin.....,. DÉEt 6 duo | 8:61 5480 |Bareneccecr la48 less . Voyez Sr-Marmin. LOCALITÉS. ARVE, à ArPeNAZ, ENVITOM. ss... à Balme, environ... à Bonneville, environ... à l'embouchure du Foron. sous le pont de Sierne.…... — le pied du dé du pont 204! 68— 398,93 au tournant de Vessy...... ? sous le pont de Caronge sous le petit pont de Plainpale ais à Lancy — Le seuil de ce pont 191!,0—378",13 à la jonction au Rhône............ Voyez pour la pente dans le An de Genève, la note de M. le col. Dufour, à la fin du présent recueil. Les cotes de : la Source, St.-Martin, Arpenaz, Balme, ne sont pas. determi- nées assez eXactement pour qu'on puisse baser sur elles un calcul relatif à la pente de la rivière. ARVEYRON (Source DE L') , 2426 p. angl. (739,48) au-dessus du lac........,,. 139,484 375,75 h. du lac niv. *Schuck., Voyez CHAMoNIx. ATTALENS, village du canton de Fribourg, au N. de Veve Yossronésssssssnsssuss Niveau du sol devant l'auberge... AUBONNE ; au signal ().. ss... AUCHAT (GRANGES) voyez MôLe. Aurps (ABBAYE D’); près de St.-Jean d’Aulps en Chablais AVAN, où AVENT, sur la route de Char mey à Jaman, cant. Vaud; au niv. du sol. S. EE ar Écounces Srcoco — à l'auberge . .…., AvENcHEs; ville du cant. de Vaud; niveau Lu ES PSE CREER ETES osssssssoss Avienon (MonrAGNE AU-DEssus D'); près St.-Claude....... AVOCaT, mont. près de NERO au signal, à 46° 3/ 57" lat. 30 10/ 25° long. or... AVRIL, ruisseau , sous la route de Genève à St.-Genis; au niv. de l'eau... — sous le chemin de Bourdigny.... — voy. RHône. Avay, cant. de Fribourg, à l'église... Avurzy, village du cant. de Genève — 158 p. au-dessus du lac — au centre du village........ ss... Avuzzy (Roure pe GENÈVE a) pont s sur l'eau morte..,.., — le niveau de l'eau. .... ss... DÉS ENVIRONS DE GENÈVE. 367 comes _ . — g ÉLÉVATION | NOMBRE |2<| AUTEURS OUVRAGES au-dessus du niv. de el Æ des où Es NATURE È Observations. elles se trouvent. Toïses. | Mèlres. desObservalions| Ë 268,85] 524 |Bar.........|....1............| Voyez Arpenaz. 258,19| 504,38|Bar. ........1....|. corse .| Voyez Balme. 227 AfD/4 | Bar.aRenn ee lEn ee sense Voyez Bonneville. 201,12] 392 |INivell.......).... Ingen, Genev.|Carte du C. de Genève. 200,92! 391,6 |Nivell..... de id. id. écentiec Nr lid ses. lee id. id, 199,18! 388,2 |[Géom...... les id. id. 196,97| 383.9 |Nivell...... els. id. id. 192,55] 315, |Nivell....... Lee id. id. res scle-be-ec|INIYEIl lon id. id. 191,22 11372-70|Nivell.r. DÉe id. id. | | Philos. trans, 67 p. Ja8 608 dalles LATE Coca .[8. [Schuckburgh| 592. SON ILD28 | r- 0e id. id. Catal. des plantes du 392,83. 765-64|-.-,2...-2|---.|Baup. C. de Vaud.p.XXIV. * 392,75] 765,5 |Bar.........[O. |Baup. Lettre inéd. 451,67| 880,32)........:...1...[............ Nouv. carte de Keller, citée dans catal. des pl. du C. de Vaud. (*) 423,33| 825,09[........,,,.1....1............|Chaix, carte deSavoie. 509,89| 993,8 |Bar.........[O. |S. Baup. Inéd. * 502,56| 979,5 |Géom...... ....|Stryienski. |Trav. inéd, de la carte Obs. b. comp. de Suisse. * 245,79) 479,6 | à trois bar. : Frôbel et Heer,Mitth. sed. enSuissel....|Michaelis. a.theor.Erdk. 1p. 274 246,16| 47191 RE-ca-esele--- | 10: Cité d. catal. des plant. du C. de Vaud p. 23. 472 919,94|Bar......... R. |A. DeGy. |Journ.d.min.18p.391 Triangul. in- Puissant nouv. descr. 521,7811016,98| terméd.....|....|Filhon. géom. delaFr.1p.535 214,76| 417,6 |Nivell......, ....|Ingen.Gencv.|Carte du C.deGenève. 2101510409 55 Mid nee. ltt id. id. 398,66| 777,00|Bar......... .|Wiere. Bibl. univ. 1833 sc. v. 2 p. 234. 215 419/04|Mid ec reu-.sle--elPiCleL. Bruguière orogr. p.211 cocuopsolocuobd une aroecnlse .. [Mallet ? De Saussure voy. dans les Alpes $ 563. * 218,01| 424,92|Nivell.......|....)Ingen.Genev.|Carte du C.de Genève. 220,60| 429,96| id. .......|....|[Ingen.Genev. id. 219,6 | 428 Chrrehr oo 4er id. id. 1 (1) La carte de Keller, éd. de 4855, ne porte aucun chiffre à Aubonne. Il y a au Signal de Bougi 4360 p., soit 226 9/5 tois. “| Je ue connais pas de signal à Aubonne, et 226 2j5 lois. parait une valeur trop faible pour le signal de Bougi. 46 * 368 HYPSOMÉTRIE ——_—__—] —— ——————————————————————————————————————————————————— ÉLÉVATION | NOMBRE |Z=| AUTEURS OUVRAGES LOCALITÉS. DE ee du niv. de et = © “es Fr Je UE NATURE < © | Observations. elles se trouvent. Toises. | Mètres, |desObservations TS AxenrT, dans le Valais près Sion........ 534,1411041,5 |Obs.b.comp. à 4 bar. sed. Frôbel et Heer, Mitth. AYERNE, ferme sur l'Eau froide, dans la en Suisse...|....|Michaelis. a.theor. Erdk. 1 p.274 partie or. du cant. de Vaud.......... 748,1711458,2 |Géom. ..…. eee Stryienski. |Trav.inéd. de la carte — (Poire pe); ibid....... oopreés Bois 978,43,1907,0 | id. ...... .. à. de Suisse. Az1 (MonTAGne D°); à l'E. de la ville d'Aix, à l'extremité occid. des Bauges, cime à dite le Revers; 667! (1300m,0) sur Aix..|........|....... Bari-e eee T. |De Saussure.| Voyage S 1169. 66711-132,72 donnent............... 199,72/1558,67| id. — le chalet est 31! au-dessous de la cime; à 636! /1239m,59) au-dessus d'Aix... nensrofressee dessus id. id. id. 636!+132,72 donnent.............. 768,72,1498,27| iq, BaGnes (ROUTE DANS LA VALLÉE DE)...... 400 179,62] Par approx... |.... id. Hygrom. p- 539. Voyez DrAnse, PLan Dunanp, LANcET LourTiER. BAILLARD , sommilé qui domine S1.-Claude au N.. à 200 m. de la ville..... de tae 484! 943,33|Bar......,..[R. |A. DeGy. |Journ.d.min.18p.391 Bazwe ou BARME (GROTTE DE), entre Cluse et Sallanches ; 700 p. au-d. de l'Arve..|........1.......! id. ........1..../De Saussure.| Voy. d. les AlpesS465 — (VisLaGe DE LA), entre Cluse et Sal- lanches......... Rene Les ee Das à 254214950050... .|-.../A.Beaumont.| Descr. des Alpes?part. Avec la correct. p. le niv. dulac..... 208;19 MODE BB ERA ARTS id. 2 p. 47. — (GroTTe DE), à Salève ; environ 200! sur Je lac. esse Morcrddodoemnindndna li oebe|bosea M Lobaetonsounll nl iRnsotous De Sauss. voy. S 233, — (Cmazers pe) à 172! sous la sommité Journ. de phiys. 64 p. qui sépare la Savoie et le Valais....,..| 1019,00,1986,06| Bar. ......,.|D L.|Berger. 314. | 1041,33,2029,58| La même ...[T. id id. | — (Coz ne), entre Chamonix et le Valais|a1129 2200,46|Bar.........[R. |A. De Gy. Journ.d.miu.18p.387 M 1190 |2319,35/..........,./..../A.Beaumont.|Descr. des Alpes2part. 2 p. 47. LE ones lesee|EICIELS De Sales. voy. S 681, ; carte d.env.du Mont- blanc par Pictet ® Obs. bar. suc- Inéd. calc. par Alph. cessive.....|O. |A.P.DeCand.| De Candolle. b1127.16/2196,87| Obs. b.comp. aGen.Zurich etSt-Bernard|C. |Bæyer. Bibl. univ. sc. 38 p.291 Moyenne de æaetb......,.........1*1128,08/2198,61| 2 obs. bar... — près de la borne au N. du col........| 1183 |2305,70|Bar.........[R. |A. De Gy. |Journ.d.min.18p.387 Voyez la note au bas de la page. Bar (Caazers pu PRE DE), au Gd-S'-Ber- 1181 2301,81 748,6 environ au-d. du vill.du Tour.|........[....... Essai sur l'hygrom. p. Hard; versant mérid.. sors .:-[N105000)2016,40 A RTE .|D L.|De Saussure.| 340,voy. S 863. Barasson (Le), entre le S'-Bernard et le NÉRN MES Etes nooneeneeec ses 1530 2982.02] id. ........[R. |De Gy. Journ.d, min. 18 p. 385 Barponex, cant. de Genève, commune 1 1 de Compesières , à la croix...........| 243,51] 474,62] Nivell....... ...|Ingén. genev.|Carte du C. de Genève. BARENTIN, voyez BÉRENTIN. A + Banme (Caazers DE), au Buet.......... COMPENSER SES THERE enfsossloocsee Doocec J.-P. et F.-J. Pictet Banussez (Barussez-GENTON), près des itin. p. 182. limites de Vaud et Fribourg, 1°: étage, TVUENTErANPe CRETE Sete 403,12! 785,7 Bar. 20bs....0, |Baup. Lettr. inéd. Baie (Bois DE LA), près de Genève; le | sol du belvéder....... Da SE eo ou tÉ 212,97] 415,10 Nivell...... .|..../Ingén.genev.|Carte du (:. de Genève: Bauces (Les), près de Chambery, éléva- | Descr. des Alpes2part. ion moyenne. ........... race St vo 509 GI2, 06 RER .|..../A. Beaumont.| 2 p. 402. Voyez Az. | ({) It y a quelque incertitude pour savoir si cette valeur 4181 fuises s'applique au Col de Balme ou à la plus haute limile entre la Saroie et le Palais au-dessus du col. De Saussure se sert de cette dernière désignation $ 681, et M. A. Pictet donne 1181 toises, dans sa carte vol. 2, pour le Col de Balme Est-ce la borne au Nord du Col pour laquelle Berger donne 1185 toises? Cela paraït vraisemblable. DES ENVIRONS DE GENÈVE. 369 LOCALITÉS. Baucmes (AïGt1ze DE), entre le Suchet et le Chasseron, C. de Vaud, 1189®,6 sur le lac (niv. Schuckb.)............ 1189%,6+375%,75 donnent.. ...... . BeaurontT (VALLEE DE BEAUFORT OU DE Luce). au-dessus de Conflans......... Voyez ST.-MaxIME......... Joe : BEAUREGARD , château ruiné, au S. E. de Lons-le-Saulnier , à la mire adoptée par EdHon-e---- DASODÉ TES ONE C0 de Bsauvorsin (Ponr pe), limite de France et SAND ere seecsess metre : Becwiws , village du cant. de Vaud, dans la cour de la maison de M. le past.Cha- telanat : 180,32 au-d. du lac (niv. de Schuckburgh)...... RUE 180w,32+ 375,15 donnent .......... BEL-A1R, maison de camp. prés de Genève, route de Chêue.. — route de Meyrin, près de Genève... — C. de Genève,comm.de Chêrve-Thonex, seuil du portail. — id. le parapet du pont sur la Seime. . — C. de Genève, comm. d'Onex, route de Lancy à Bernex , à la marche sup. de la campagne Gall.............. Brzraux, C. Fribourg , l'église......... Bezin (Forr), voyez SALINS. BeLce-AcHaAT, mont. à 11000 m. N. O. de Moutiers en Tarentaise........,..,.. BeLrerAce, au haut de la vall. de l'fsère, au S. du Montblanc , au S. E. du Mont- Chevin........ 023 — N.B. Les triangles de Corabœuf recal- culés ont donné environ 1" de moins. . ss. ss. BELLEFONTAINE (lac DE), 2me chaîne du Jura, dép. du Jura, N. de la Dole... “BercecarDe, le plus haut village du cant. de Fribourg, à la maison de ville. .... — entre Tlionon et Abondance. .,....., “BELLES-PLACES , voyez V ALORSINE. “Beccevue (PAvILLON DE), entre St.-Gervais Bet Chamonix....:....... AOC ce Brni (Lac), voyez SAxONET. BéranD (La Pierne À), à la table au Chan- = tre, sur le Buet. du côté de Chamonix... BérenTin (LE), à 1200% au S.E. de Nantua BerGue (LA), voyez CRANvES. RNARD (GRAND ST.-B.), vorez SainT- BennanD. Bennex, Cant. de Genève, entre Rhône et Dave aléslises "5... Doc O0 : — (CoTEAU AU MIDI DE). ............... Beroup (Grances), voyez Môe. ELEVATION NOMBRE Ée È AUTEURS OUVRAGES au-dessus du niv. de et ZE des où jamere NATURE |? : ; D +, : S à | Observations. elles se trouvent. Toises. | Mètres. |desObservations| * 3 ne mm Col. (Bibl. univ. sc. v. 17 snsesss.ls...... Obs. géom...|0,095 Roger. p- 100. 805,14/1565,36 DAME OC lc E Triangul. in- Puissant n, desc. géom. 346,49| 675,33| term.......|....|Filhon. de la France 1 p. 536. Descr. des Alpes2 part. 118 20 09 en eee celle ..../A.Beaumont.| p. 405. 118 229,99! Bar. diff. lo-|....|Berger. Journ d.phys.64 p.248 gar. sans cor. Obs. faite 1802,publ. en 1807. 1observ. bar. susss.sele......| comp..... ..|..../Roger. Bibl. univ. 283,3 11596207! id... 5.55. its 212,1 | 413,4 |Nivell......./....|[ngén. genev.|Carte du C.deGenève. 220,175 |1430,21) Grid. este. = id, id. 221560 M481911Mid.-....l.olet.e HE Carte du C. de Genève. 218,96| 426,57] id. .... snal-| ose ACT id. 212,81! 414,78] id. .......|....1.:......:..]Carte du C.deGenève. 304,5 | 593,48/Bar.........|....|Wière Bibl. umv. 1833 sc. 2 p. 234. 1217 |2488,92/Bar.. .......|....|Welden. Bruguière orogr. p.210 Corabœuf en|Recueil de la société de 1451 |2828,05 Trigon......|....| 1804. géogr. de Paris 2p. 37 D'après les corrections 1450,30/2826,7 ME IRE ER id. apportées aux triangl. voisins, dans Puissant n.descr.géom. France 492,55| 960 250 200000 41 DAT OU Anuu. du Jura p. 1836 567,0 |1105,10 Bar..... sole. IVViére Bibl. univ. sc. 1833 v.2 * 518,6111010,8 |Géom....... |....|Luthardt. Comm. par M.Dauafour. 391 AB2 01 EL . |A. Beaumont.| Descx. des Alpes 2 part. p- 266. 1085 |2114,70 Bar......... ....)Nicollet. Bruguière orogr. p.210 J.-P. et F.-J. Pictet, PTE DOI POSER less Itia. p. 189. DROAILLLO OS CECE ETES slt ser ....../Stat. dép. del'Ain,cit. p. Bruguière.Orogr. , de l'Eur. p. 146. 234,65| 457.34 Nivell........... Ingén.genev.|Cartedu C. deGenève. 259,1, |:508 0] sid.liss 2. (Re pe id. | | 370 HYPSOMÉTRIE > ÉLÉVATION | NOMBRE |2+ LOCALITÉS. au-dessus du niv. de et = la mer. NATURE |2:° Toises. | Mètres. desObsercations BE BsssAw, vallée de l'Arc en Savoie ....... 131,64 /1426 Bar --o--+--1leett Bessinces, au-dessus de Cologny, 359 pieds (59',83) au-dessus du lac en été. .......|..,....,1....... FREE bee BCE 5983419279 h. du lac en été donnent.| 252,62! 492,37 — entrée de la camp. Tronchin, au N....!* 251,92| 491 [Nivell.......|.... — le seuil de la tour Tronchin...... ....[* 256,36| 499,65| id. ....... ÉooË Brévieux , près Bex, canton de Vaud....| 243,51| 474,62 Bar......... 0. — seuil de la porte de la maison du Direc- LEUT sesssssssssseseessssessssessese|* 252,43] 492 |Bar.plus.obs.|O. Bex , cant. de Vaud, à l'Union, auberge.| 217,90) 424,70|Bar. 7 obs...|O. id................| 226,178| 442,0 |Observ. bar. compar. à 3 bar. sédent. diff. enSuisse|...… 226,66|P4417 lei de ec all ee 221,33 48138170m 403.505 1-2 Moyenne des 4 valeurs............ ...|* 223,17| 444,96|Plus.obs. bar. Bex (Les SOURCES SALÉES ET ne Yoy. concore. Devens . CHamoseires , PANEx, Fonpe- MENS, BEVIEUX. Bienxe (LA), pour son confluent avec l'Ain voyez AIN. Pourson cours, voy.ST.-CLauDE, Money. Bienne voyez Gime. Bioce (Pont pe La), dans la vallée de Lul- lin, en Chablais..... sosie esse | 285,99]1556,24]Bar...-....|..2. Bionnassay, dans la vallée deSt.-Gervais, 488! au-dessus du lac............ leceseeselsesscee 145250 ces less 488! 192,79 h. du lac en été... Bionway, village entre Chamonix et le Bonhomme, vallée de St.-Gervais, 289! au-dessus dulac-5t.......2%...eneslcs 289!+192!,79 h. du lac en été........ Bior, village dans le Chablais........... Moyenne des 3 valeurs.......... Sos. Bise (Conxetre DE) ou DENT DE BoREe, dans la partie S. E. du cant. de Vaud. BLAITTIÈRE-DESSUS (CHALETS DE), au S. E. de la vallée de Clhhamonix............. 443! au-dessus de Chamonix.......... 443!+535!,88 h. de Chamonix ........ BLaiTriÈre (P1ED DE L'AIGUILLE DE)...... NB. On peuts’élever plus ou moins dans le cailloux au pied de cette aiguille. 1144! au-dessus du lac........... RES 1144+192!,79 h. du lac en été........ Bocuer (Pierre à), C. de Genève, comm. deChène-Thônex, le sommet delaPierre Bosce, en Savoie, derrière les Voirons... 680,19 481,78 424,64 418.22 422,68 421,85 1257,03 985,00 1006,2) 1a, LBSE-BB] ide des. [ete 959:03|n1d. .-.---l-e 827.61|Bar. 2 obs...|P. 815,14|Bar. 1 obs...|0O. 823,84|Bar. 1 obs.../1d, 822,21 |40obs.concord. 2450 |Bar.........|0. 1919,80|Bar........ .[DL. 1961,13/ Même obs...[T, do cel SLR SARA | 1 Pl 978,88|1907,86 1287,67/2509,71|Obs. bar... -- 1314,67/2562,34 IH e-dee Ho ST rt Bar. to. |Di 1336,79/2605,45| id. ........ id. 218,76| 426,37|Nivell....... He 318,84| 738.37|Bar. ...... ..|P. 315,49| 731,84! id. 2 ohs.... 0. 377,44 135,64| id. 2 obs....|0Q. AUTEURS des Observations. OUVRAGES où elles se trouvent. ———_—_—_—_—_— s..........|Stalist. du Mont-Blanc, Pictet. cité dans Bruguière, Orograplhie. 204. Carte des environs de Genève. Ingén. genev.| Carte du C. de Genève. id. ADeCandolle!| [néd. Baup. ADeCandolle|Inéd. Michaelis. DER E. De la Rive. De Saussure. id. E. Prevost. E. De la Rive. ADeCandolle Baup. Berger. id. De Saussure. Berger. id. De Saussure. Ingén.Genev. E, Prévost. E.De la Rive. A. De (and. | d.plant. duC.de Vaud. Inéd. Frôbel et Heer, Mit- theil. aus theor. Erd- kunde, 1, page 274. Lutz,Lexicon,citédans l'ouvrage ci-dessus. Ebel, cité ibid. Wild, cité dans Catal. Inéd, Voyage, $ 1107. De Saussure, voy.S 750 Voyage, $ 655. Journal de Physique 64, p. 314. ! Voyage, € 660. | Carte du C. de Genève. Inéd. id. DES ENVIRONS DE GENÈVE. ELEVATION NOMBRE 2 à AUTEURS OUVRAGES LOCALITÉS. MPa. ro né et D = des où SES NATURE < ë | Observalions. elles se trouvent. Toises. | Mètres. desObservations TE D Moyenne des 3 valeurs............... * 377,3 | 735,3 |5obs. de trois Bois (CæateAu pes), canton de Genève, bar. diff. commune de Sattigny.......,.,...... 230,76| 430,28 |Nivell.…....|..../Ingén.genevACarte du C. deGenève. Bois-p'Amonr, dans le Jura vaudois, bord du toit du clocher, 700,89 audessus du Bibliothèque univers. lac (niveau de Schuckb.)...... oser Géom....... .... [Roger. Sc. 17, p. 104. 100®,89+375%,75 niveau du lac......| 552,39/1076,64| id. .|ctillnide Borssinces, près de Bonne, en l'aucigny, à Description des Alpes, 3/4 de lieue à l'E. de Fillinges........ 335 652,93|..... DOPbOCE .-.. |A. Beaumont| 2 part. 2p. 105. Boisx (Coreau De), 186! au-deSsus du Jac.|...… ..….l+......[20bs. bar....|....|De Saussure.| Voyage S 392. 186'+192!,79 hauteur du lac en été...|x 378,79] 738,27| id. RS id. 376 501332 RE nee. |... nono .|Chaix, carte de Savoie. — (Crarsau DE), au 1er étage, 151,85 au- Héansuu lache cbr desetu SC ASE .......|Bar.........|....|De Saussure.| Voyage S 302. 151!,854-192',79 hauteur du lac en été.| 244,64] 476,81| id. ........|..,.| id. Bonnomme (LE Cor-pu-),1066!,83 surle lac TRIER Due eee ne dersieeisse esrelies bee esse... | MPieteteti)|Garte idés:ensiransxde De Saussure.| Genève. Voyage dans 1066!,83+-192!,79........ nssssereeseel 1259,62/2455,04/-.......,...1,,,,1 id. les Alpes S 763. Bonzieu (LAc DE), départ. du Jura, à l'O. deSt.-Laurent, etau N. de St.- Claude . sons. sessssse.| 348,9 | 680 |-......... sl... Annu. Jura 1836. BonMowr, au rez-de-chaussée du château.| 299 582,16|Bar......... DL[,.|De Luc. Voyage S 757. Bonnanr (Cuarer); au-dessus de Notre- Dame de la Gorge, dans le haut de la 1obs. bar. a Escher de la vallée de St.-Gervais , 356"1/3 sur le lac|......../.......| 8h. du mat.|....| Linth. Inéd. 356'1/34-192!,79 h. du lac............| 549,46/1010,92 id. PR ELEC 0 Boxxe (Vice DE), en Savoie, province de| 240,28| 468,34 Bar.....,..,10. |E.DelaRive.lInéd. Carduge ...sssensenssssssneneraunel 280,0 | 545,73/-.......,...1,,,,1............]Chaix, CartedeSavoie, + 951 489,21|..... .......|....[A. Beaumont|Description des Alpes, 2 part. 2, p. 105. BonneFemMEe (RocHEr DE LA), à coté dn J.-P. et F.-J. Pictet. Bonhomine....,... Doscte succes. 1515 [2952 soshmsosonsolsosslsons-cesosse Itin. p. 242. Boxnevaz, village sur là rive droite de Stat. du M.-Blanc, cit. l'Arc, en Maurienne..... ss... 745 01145203 Bass sales seen etnsts dans Bruguière, orog. Bonxevizue, en Savoie, chef-l. du Faucigny| 225,166] 438,86|Bar.........|D L.|Berger. Journal de physique, a225,833| 440,15| id. ....... |T. Jade 64, page 311. 39! au-dessus du lac........ MST ASS les... id. .......,1..../De Saussure.| Voyage S 441. 3914-192',79 hauteur du lac en été... .|p 231,79] 451,77|Bar.plus.obs.|....| id. 298 444,3815 obs. bar....|DL.| id. Essai sur l'Hygrom. p. 336 et 340. 2281/4| 444,87|............1.,..|A. Beaumont Description des Alpes. au 2d étage de l'aub. la Ville deGenève, 2 part. 2, p. 3. 245,p. angl. (14,67) au-d. du lac... loss. |Bar. .... .….[S. (Schuckburgh|Phil. trans. 67, p. 592. 74m,67+3715%,75 donnent ..... bo lN 28110450 22 bide. lee + id. c 229,05| 446,44|Bar. de grand | matin......lO. A. De Cand.|Inéd. au niveau de l'Arve en été...........| 243,33] 474,26|Bar.........|C. Bæyer. Bibliothèque univers. Moyenne de a, b,c..... ODA UL OL 00 ..|* 228,89) 446,12|Bar. 3 ser. Sc. 38, p. 291. Bovs , village du Chablais, de Jussy aux Allinges, 142® sur le bar. de l'observ. . de Genève. 142"+407%,66 h. de ce bar. sur la mer.| 282,02,549,66 |Bar.........|O. |Chaix. [néd. Bowvizcarp, canton de Vaud.......,... 238,0 |463,87 |Bar.obs.succ.| D L.|De Luc. Modific. atm. 2 p. 220. Bonvanr, en l'aucigny, 469!+192!,79 h., Li OO ECO AT «| .661,191289,85|........... . ..../A.Beaumont. Descr. des Alpes. TOM. VIL, 27° PARTIE. 47 372 LOCALITÉS. ———_—_—_— "2 ———— — (Le PETIT), village en Faucigny,.... à la mine de houille, 469! au-dessus du lacet 26 APTE Ras NE s sas Bossows (Le micteu pu GLACIER DES), 555m au-dessus du lac de Chède....... HO Bossy, hameau du cant. de Genève, entre le lac et le Rhône ; à la croisée des che- mins dans le hameau... Boucnoux (LE PLATEAU Des), dans le Jura, ENVITON.-ssssosssesesereessensse Bouceries (Les), cant. de Genève ; à la croisée des chemins.............,.... Boucr (LE SicnaL DE), canton de Vaud... Vovez la note au mot Aubonne. RER EETESEE Boue (GrANGE-), à la Dole......... De BourANT, voyez NanT-Bourant. Bourpiewy-pessus , hameau du canton de Genève, entre le lac et le Rhône...... — DESSous, près du précédent ; à l'entrée du chemin de Genève........... Rte BourG, sommet de la lanterne de l’église de N. bord de la rivière..... Bourçsr (Lac pu), en Savoie. ms... DPREEEEEEEEEE EEE) 16 1/2! au-dessous de la place d'Aix... 132!,72 hauteur d'Aix —16!,5......... — l'endroit indiqué à de Sauss. comme le plus profond a 240 p. de profondeur... Bourcos (DENT De), canton de Fribourg.. Bourranr (Nant), en montant le Col du Bonhomme. Voy. Nanxr-Bourranr.... Bowravenr (Ruinesde l’ancien château de), sur la droile de l'Ain et la gauche de Ja Valouse..........ssesssssseoseose ee Bovoxaz, dans les montagnes des environs de Bex ou d'Aigle........ s'eistole » sais dre Brar, ou BR (Lac pe), dans le C.de Vaud, au N.O. de Vevey; au niv. de l'eau... Niveau de la mi-octobre... sus... 173,33 au-dessus du Léman.......... Moyenne de aetb................... BranLsirE (Den pe), cant. de Fribourg. — Voyez Gros-Moxr. Brassu (Le), 174" environ au-dessus de la source de l’Orbe.…. sol de l'auberge, 668,0 sur le lac de Genève (niv. de Schuckb.)........ ….... sus. — (la mont. au-dessus du), v. Marsan. HYPSOMÉTRIE Toises 366 …... .… 238,93 615,69 217,38 451,67 * 451,50 580 239,67 227,49 140,68 668m,0+375,75 haut.d.lac,niv.d.Schkb.|* 535,52 114 116 117 117 116,22 113,5 971,16 ss. 325 866,67 a 341,19 b 338,01 358,33 ss. + 339,60 1225,5 ss. ss... Mèlres. ÉLÉVATION | NOMBRE au-dessus du niv. de la mer. et NATURE desObserçations 713,35| Obs. bar. suc- CESsive.. » » « “465,68 1200 423,69 880,32 mms 880 1130,44| id. 467,15 443,4 Triangul. in- 274,19] term... 229,19 226.09 228,04|. roses 208 04 Br. fe - 226,52| Bar... 220,09. .….. Bar rsisese . DCEREETEEEE Senssmnlssse 1892,82 378 633,44|Bar......... 1689,17,....... Bar. comp. à 665,09! 3 bar, diff. 658,80|Bar. 2 obs... 698,40|........00e ss... 661,90 Bar. obs.con- cord.de2pers. DISPO ABAr sue Obs. bar. suc- …......) ces. peu sûres Bar. 1043,75| id, ........ msn. .... |. ABLES ou formul. employ. T Nivelles... 128 usssnmmmnmnlusse Nivell 2352.52. ……. Bar... Le ........|DL. Nivellé422 …… Bar .......lR DL. DL. R. Dur .. 0. une Rae AUTEURS OUVRAGES des où Observalions. elles se trouvent. Alb. Beaum. id. A.P.DeCand. Description des Alpes. Ingén.Genev.|Carte du C. deGenève. A. De Gy. |Bruguière,Orographie Med ne 141. Carte du C.de Genève. Ingén.Genev: Chaix, Carte de Savoie. Roger. Comm. par M. Dufour. De Luc. Mod. atm. S 757. Ingén.Genev.|Carte duC. deGenève. id. idem. Puiss.nouv.desc.géom. Filhon. de la France 1,p. 537. De Gy. Journ.d.min.18,p.406 Guerin. Mes. bar. page 24. --}Peuchet, Statist. p. 8. De Saussure.} Voyage, $ 1170. De Saussure. Alb. Beaum.|Descript. des Alpes. 2 part. 2, p. 388. sr. id. Voyage S 1170. Wière. Biblioth. Univ. 1833. Sc. 2, page 232. Journ. des mines. 18, De Gy. p- 404. Catal. des plantes du «| canton deVaud. xx. Frôbel et Heer. Mitth. Michaelis, a.theor.Erdk.1,p.27 Baup. Lettre inéd. ............|Keller, nouv. carted Suisse, citée dans Ca! des pl. du C.de Vaud: ............|Lutz, Lexion, citéibid. Wière. Bibl. univ. Sc. 1, pe... 343, 1833, v.2, p.232 Inéd. calc. par Alph.… A.P.DeCand.| De Candolle. Bibl. univ. Sc. 17, pe. 108. . Idem. LOCALITÉS. Brsxets (LAc pes), dans le Jura,au-dessus Meactar 4m 20 Reese soude HE sur la source del'Orbe146m,30........1........ Voyez Joux. BRENLAIRE , voyez BRANLAIRE et Gros- Monr. Brenva (PiEp Du GLAGIER DE LA), derrière le Mont-Blanc, du côté d'Italie. LÉÉC RON GORE EE 498!,54192179 haut. du lac en été... Br£et (Mon), au N. de Lons-le-Saulnier 46°, 46/,38// lat., 30,14/, 24// long. or. BREssAN, voyez BEssan. BreTTAIE (Lac DE), dans la partie Or. du cant. de Vaud, au pied de Chamoseires Moyenne des 2valenrsisecsenesasese BREVEN ou BRÉvAN (Monr) ..........,..,. 1093!,33 au-dessus du lac en été....... 1093!,334 192,79 donnent........ AC Moyennede cet he. 2290 Brezon ou Brizon, ou BrEesoN, montagne du Faucigny, rive gauche de l’Arve... 155!,33 au-dessus du lac en été. 755!,33+192!,19 donnent....,.. Moyenne de a et b..... Voyez Crorx. — village, maison du guide Couturier, 314tau-dessus du lac... co... 3141+192!,79 h.du lac: été, donnent. . — Voyez Croix (GRANGES DE LA). — (Gracière), 462! sur le lac, 462'119279 Barancon, voyez FEsson. Broc (Dewr pe), cant. de Fribourg , rive droite de la Sarine..… DEEEEEEEEEEEE nomme nnsss + Brorx (LA), voyez Lucens. Buer, mont. entre Chamonix et Sixt..... Même obs.avec corr. pour le niv. dulac 2736wau-dessus du lac de Genève... , 2136m+375%,75 haut. du lac en été... 1390!,75 au-dessus du lac.. 1390!,75+192!,79 donnent..... DES ENVIRONS DE GENÈVE. ÉLÉVATION | NOMBRE au-dessus du niv. de et la mer. NATURE Toises. | Mètres desObsereations | E cessives.... li ….. corn Mecs: of) obs.bar.22h.s 691,29 1347,35| id Triangul. de 404,97 Noirmoutiers à la Suisse. .|.... 207,78 896,3 |1746,92!.... STE 878,49 1712,20| .|[0. * 887,39 1729,57| 1283,17| 2500.95 1 obs. bar. .. [D L? a1309,3312551.,93, 1d...... BEA LL 1281,00/2496,71| Bar.........|DL. 1306,00/2545,44 Bar....,.... D1286,12/2506,69 À *1297,73|2529,32 940,8311833,71 Bar......... DL. a 972,83|1896,08| id...... PE | À] b 948,12/1847,92). tr LA | ei * 960,48,1872,0 |2 observ. peu concord. ÉmbseraullennddalEAl-2 eee PA 506,79] 987,75 1dra re emesellide (POTOEE PB: 654,79/1276,21 AUTEURS des Observations. A.P.DeCand. id. Esch. de laL. id. Corabœuf 1818-24. Wild. A. De Cand. Berger. id à et Pictet. Pictet. Berger. id, Pictet. id. Pictet. id. Ed. Pievost. 943,3311838,58! id. ........|,...| Wière. 1573,916|3067,63 2 obs. bar...|....|Berger. «1607,50013133,08| 1id........|....| id. 1559.166/3038,88/............|D L.|De Luc. b1564,30|3048,87|........... .| id. id. 1616,83/5151,26 Bar.........|T. |Pict.en 1778. 1578 3075,58|....so.ssore 25 5 2] ein ete aefela/efste . re el es----lbar..-.--.-1l1P.|De Sanssure c1596,5613111,75| id. ........|id. id. |... .|Obs.b.comp. à Genève et à Avully. |DL.|Pictet. 1583,5413086,37 id. id. id. 1579 10775591 ees-o sceller ele 10e 378 OUVRAGES ow elles se trouvent. Inéd. calc. par Alph. De Candolle. Inéd. Puissant, Nouv. Descr. géom.dela France. 1, P- 253. Catal. des Plantes du cant.deVaud, p.xxn. Inéd. Journal de physique. 64, p. 313. Pictet, carte des env. de Genève. D L.|De Saussure [Hygrométrie, p. 537. Carted.env.d.M-Blanc Carte des env. de Ge- nève. Journal de physique. 64, page 312. Carte des environs de Genève. Bibl. univ. 12, p.271. Ibid. Bibl. univers. 1833. Sc. 2, p. 232. Journal de physique. 64, p. 313. Modif. atm. 6 938 et 645. Berger, Journ. phys. 64, p. 313. A.Beaum., Descr. des Alpes.2part. 2,p.180 Calc. par Corab. Rec. de la Soc. géogr. de Paris, 2, p. 39. De Sauss Voyage $ 563 Cart.env.du M.-Blanc (‘) L'auteur attribue l'observation à De Saussure : c’est probablement eelle de Pictet, indiquée dans De Saussure, voy. $ 565. 374 HYPSOMÉTRIE LOCALITÉS. 8894 p. angl. (2710w, 84) au-dessus du lac, niveau:Schuckb.5 2.1.0... 2710",84+375,75........ ms méme aje °;eis Moyenne de a, b, c,obs. bar......... Moyenne de d, e, obs. géom.......... — Voyez Viry, CHARLENTON, BERARD, Communes. Buis (Côre pes), près de Curny, au S, O. Lons-le-Saulnier .. Buzue, canton de Fribourg............. msn rsnssonse au 1er étage du château............. Bunrienr, au pied du Jura vaud., à la cour de la Cure; 362,0 au-dessus du lac (ni- veau de Schuckburgh) . . 362m+375m,75 niv. du lac donnent... CazvaiRe, voyez Vorrons. Came (Les LAcs pu), entre les Alinges et Bellevaux ; 500 pieds au-dessus du lac. .|. 83!,33-+192!,79 donnent Caroucs, ville, cant.de Genève; sol du pont Seuil de la porte latér. de l'église cathol. La baraque de l'octroi... .... Carre (Le), C.de Genève, près de — (D'AvaL), ibid CarrTiGwy, village du canton de Genève, e Choulex DRE EEEEEEE 178 pieds au-dessus du lac....,.......|. 29!,674192!,79 donnent......,,...... id. la moyenne du village.............. Cases (Les), chalets au-dessus d’Allières, d. le cant. de Fribourg, au col de Jaman Cassay (CHALers DE), en Savoie, province d'Annecy,surla montée delaTournette, du côté de Talloires........ CHSObEASE Ë Caroexe (Mont), au midi de Martigny... Cav, mont, près de Jaman, cant. de Vaud Cenrt-Poses (CHaLers pes), voyez Risoup. Cerpow, près la poste, au pied des rochers, 854 pieds angl. au-dessus de la mer... Moyenne de aetb CERDON (LE HAUT DE LA MONTÉE DU) Même valeur avec corr. pour le vrai niveau du lac 161! au-dessus du village 161'+144!,78 donnent.......... Moyennedenmetb............s 0 0 » « CERDON (LE BAS DE LA MONTÉE DU) Même valeur avec corr. pour le vrai niveau dulac......... Moyenne deaetb...........,. ss... .|b 305,78 ÉLÉVATION | NOMBRE |2>+ au-dessus du niv. de et == la mer. NATURE |2 Sr nes desObservations| = 7 d1583,65 e1595,03 1589,45 *1589,39 269 391,33 391,33 196,95 198,24 200,27 239,61 237,91 * 222,16 570,54 892,666 *910,641 1523,48 660,33 a 133,55 b 156 *280,955 158 a 163,13 191.82 b 193.87 * 133,50 3086,59| id. .... 31088 [Trig. (1)... | 3097,9 |3 obs. bar. 3097,7 |2 obs. géom. 524,29|Bar..... se 163,3 |Obs. bar... 162,72|Même obs.. Art lasse id. ms... 1774,87|Les mêmes. 2579,5 [Triang. ...… 595,98|La même.. 547,59{20bs. bar.peu concord. 307,95 |Bar. 2 obs... SAT JA)BAT. 6... 318186|l1d. Lu... . .… AUTEURS des Observations. .!....|Schuckburgh id + : Corabœuf en 377,86| Même obs...l'T. 347,90/2 obs. bar. 1804. A. De Gy. Wière. id. - [Roger. id. .|A.Beaumont. id. Ingén.genev. M. A. Pictet. id. id. Ingén.genev. Stryienski. et Berger. - [Berchtold. Stryienski. Schuckburgh De Saussure. .[De Luc. id. De Saussure. id. .|De Luc. OUVRAGES où elles se trouvent. Phil, trans, 67, p. 592. Recueil delaSoc. géog. de Paris, 2, p. 31. Journ.d.min.18 p.406 Bibl. univ. 1830sc.vol. 1 p. 343. Id. 1833 v. 2 p. 234. Bibl. univ. sc.17,p.107 Descr. des Alpes 2 part. 2 p. 315. Carte du C.deGenève. De Sauss. voy. S 55. Bruguière Orog. p.211 Carte du C. de Genève. Trav. inéd. de la carte de Suisse. .[M. A. Pictet Berger journ. phys. avr. 1807. Trigon. Hôhen der Schweiz p. 8. Travaux inéd. de la carte de Suisse. Philos. trans, 67 p.596. De Sauss. voy. S 1648. De Luc modif. atm. 2, Voy. S 1648. De Luc modif. atm. 2 p- 223. Journ. de phys. 64, p. 244. (*) Ces points résultants des triangul. de 4804 sont en général trop élevés de 4"; voyez Puissant, Nouvelles Descriplions géomé= triques de la France, à l'article Mont-Blanc. LOCALITÉS. Cennots (Au), ham. au S.E. de l'Abbaye de Grand-Vaux, au N. E. deSt.-Claude Cerousey, plateau au-dessus de Morsine, dans le Chablais........ . ss. Moyenne des deux valeurs............ ( Ceutoux, hameau du canton de Genève, entre l’Arve et Rhône; la maison Chau- montet, le seuil...................... — voyez AIRE. Cenvin (Mont-), dans les Bauges, à l'E. de Chambéry... Cés (Paés pes), près du lac de Flaine, en Faucigny..... DEEE EEE EEEEE EE CexsériaT, près Bourg................. Cuasau, sommité au S de St.-Claude.... DE), au N. E Nantua, montagne à 46°,15/ lat. et 3°,51/,29' long. E. de Paris Cuazam (Grance DE), à l'O. du Crêt..... — (Crer De), à lacroix................. Cuaramonr (Ruines pu CHATEAU DE), près Nozeroy, dans le Jura ......... Cuarem (Denr pe), ou Denr pu Mini, près de St.-Maurice. Voyez Mini. Cuazers (Les), voyez CoromBier (GRAND), au-dessus de Gex. Crazex (Coreau DE), 418 pieds au-dessus U IAC..sssssoresoossnnmnns sense 69t,67-192!,79 donnent..........,... Cnazoux (Coreau pe), à l'E. de Cartigny, à 254 p. au-dessus du lac............. 42!,33192!,79 h. du lac en été....... CHamseuy, capitale de la Savoie......... Même val. avec corr. pour leniv. du lac le sol du jardin du Seminaire......... tour du château royal, parapet des der- nières fenêtres. ......sessesssssss à l'aub.deSt.-Jean-Bapt., 1°" étage, 352 pieds angl. (107,2) au-dessous du lac de Genève ...........sesossson ee 375m%,75—107%,2 valent............,. .. DES ENVIRONS DE GENÈVE. 315 oo] = FE FÉLÉVATION | NOMBRE |£ : | AUTEURS OUVRAGES au-dessus du niv. de el =: 4 où L 5 LENS É hs — NATURE |< &S | Observations. elles se lrouvent. IToises. | Mètres. |[desObservations| "© | 537 1046,63/Bar......... R. |A. De Gy. Journ.d.min.18p.399 901,3211756,71| id. ......:. O. |ADeCandolle/Inéd. 1 854,2411664,94| id. (1)......lid. id. id. * 817,7811710,8 |Bar.?observ. non concord. id, id. id. 205,40! 419,84|Nivell.......|.. .. | [ngén.genev. Carte du C. de Genève. Descr. des Alpes 2 part. 801 |1561,18|....... 00] 00 A.Beaumont.| 2 p. 510. L Bruguière, Orogr. de 713 1389,64|Bar......,.,.|....|Nicollet. l'Europe, p. 212. 160 511,85 | id. ..[R. |A: De Gy. Journ.d.min.18 p.407. 443 65 42)|Mmd ee R. id. id, p.391 286 GTA une dose se ne À. Beaumont. |Descr.des Alpes 2 part. 2 p. 322. 468 912,15 |Bar......, .[R. |A. De Gy. Journ. d, min,18 p.399 AOC] DOCS PODEPOTOOOOE) ODA) CCACCREPESEEE Ann. du Jura p' 1836. Stat. du dép. de l'Ain, cit. d. Bruguière Oro- 570 |1110,95|..... AAA AGEN 000 ......| graph. Europe, p.146. 648 |1262,98|Bar.........|R. |A. De Gy Journ.d.Min.18 p.388 569 |1109,00| id. ......., R. id. id. 193,6 |11546,75|Triang......|....|Filhon. Puiss.nouv.desc.géom. de la France 1, p. 537, 444 865,37|Bar.........[R. |A. DeGy. |Journ.d.min.18p.400 enesenssless...|Bar.........1.... /Pictet. De Sauss. voy. S 57. 259 504,80 HAE. ide Bruguière Orog.p 210. *1962/461511/54l/1d;2....... 166-1110. sos. |... /Bar.........1....l id. De Sauss. voy. $ 55. 231 450,23| id, ........1....| id. Bruguière Orog.p.210 * 235,09| 458,20| id. ........ SRE 136 265.07 |Bar.plus.obs.|D L.|De Saussure.|Voy. S 1180. 141 274,81 |20bs.bar.suc.|D L.|De Luc. Modif. atm. 146,13| 284,80 id. -:../idé 215 419,04|Bar.........|D L.|Martinel, Note ms.de M.DeCand. 132,5 | 258,25|........,,..1....|Alb. Beaum. |Descr. des Alp. 2 part. 2 p. 358. 136,49! 266,03 |0b. b. de 1822 Mém.soc.acad.Savoie comp.äaParis.|O. |Billet. (?) 1, p. 128. 162 Ingén .austro-|Opéral.géom.etastro. *157,154| 306,3 Trigon......|....| sardes. en Piémont et en Sa- voie 1,p. 233. rsessssle...... Bar.........1]S. |Schuckburgh|Plil. trans. 67,p. 592. 189,09) 368,55 Même obs... lid. id, (!) Par la même observation que le chiffre précédent, mais en comparant à Morsine. Le mauvais temps rendait les observations de ce jour peu sûres. (?) Les observations de M. le chanoine Billet, en 1829, paraissant faites avec sain, je les ai com parées aux moyennes barom. ob- seryées aux mêmes heures à Paris. Cependant M. Billet n'ayant donné que la température moyenne générale , j'ai été forcé de sup- poser qu’à Chambéry , la temp. de 9 h. du matin a été, comme à Paris de 0,5 plus forte que la moyenne et celle de 5 h. de 5°,477. D’après une lettre que M. l'abbé Rendu a bien voulu m'adresser tout récemment, Les observations de 9 h ont donné 262,585 celles de 5h. ....,. 269,485 Moyenne 266,054 il paraît que M. Billet aurait obtenu pour l'élévation de la même localité 245". ATX 316 LOCALITÉS. a ——————————————— Cuamgésy-pessous, cant.deGeuève, droite! du lac, à l'entrée de la camp. de Sauss. Cuawsésy-pessus , la 1'e maison du côté de Pregny........ messes DEEE Crawacy (Lacs De), à 13,000 m. au S. O. de Champagnol, dép. du Jura....... À Voyez CHazain (Lac). l | CuamoseiRes où CHAMOSEYRE (PoInTE DE), entre Bex et les Ormonds. CHAMosetREs (SOURCES SALÉES DE)........ — (LE3me LACAU-DESSOUS DE), v. BRETTAIE. CHamounix ou Caamonix (LE PRIEuRE). 337! au-dessus du lac.......... a Pc 3371-192!,79 niv. du lac en été...... 347! au-dessus du lac................ 3471192!,79 niv. du lac en été... .... au bord de l'Arve. .............. CA 4 au rez-de-chaussée de l’ancienne au-| berge, 2137 p. angl. (651,35) sur le lac 651%,35+375,75 niv. du lac en été... Moyenne de a, b, c;, d,e,f,g..........| Cuampacozee, sur le bord de l'Ain.....! à la poste, 329,98 au-dessus dePoligny| (ville basse); 77,19 sur Maison-Neuve;! 452,16 sur Morey.. CHampez, près de cable, place dite des Carpières ......s..ss.ssese some nls oo! CREER sus... HYPSOMÉTRIE ÉLÉVATION au-dessus du niv. de la mer. TE Toises. : Mélres. | 201,13 392,0 | 219,59 427,6 | 225,15 440 1099,07 2142,13 1151,53 2243,98 | 1102,99 2113,1 956,6 |1863,40 569 1109 1032,5 ss... a 529,79 b 539,19,1052,07 525,00 1023,24 534,67 1040,99 527,67,1027,27 534,67/1040,92 537,17/1046,96 544,50/1061,25 c 539,92/1052,33 543,00 d 552,50 e 529,16 1058,33 1076,84 1031,35 524 533 |1058,84 g 526,98) * 535,88 1027,10 1044,41 252 491,16 nn sun 213,08 NOMBRE et NATURE Bar, plus.obs. F3 85 cbs. bar. en 1788.... id. (Mêmes obs.. [Mêm. obs... |Bar. le 2 aout. Autre obs. le …. Les 2 obs.bar. d.2aoùt1787 Obs. bar. de De Sauss. a midi.recalc. d’apr.le niv. exact du lac. Dre: eee Obs.b. comp. aGenèv-Zur. etSt-Bernard BA52---224. 4 obs. bar... Mi... Bar. 7 series ou obs. iso- lées choisies. desObservalions| € même jour... |i [Même obs...| 102200 else id. L'ÉTAUSARAEES |? Obs. b. suce. peu certaines Mars 1807... id. A DeCandolle ild. Berchtold. CELELEEEESE .| De Saussure. id. De Saussure Seneb. Pictet id. id. -|De Sauss. fils. id. DeSauss. fils. id. id. Berger. id Bæyer. Pietet. A. De Gy. OUVRAGES cù elles se trouvent. Carte du C.de Genève. id. Ann. du Jura 1836. Inéd. Cité dans: Cat.d.plant. duC.de Vaud p.XXIII Trav. inéd. de la carte de Suisse. Nouv. carte de Keller citée dans leCatal. des plant. du C. de Vaud. Ebel cité dans Bru- guière, Orogr. p. 214 Voy. S 517. De Saussure, voy. 2049. Berger, journ.dephys. 64, p. 313. A À Berger,journ.de phys. 64, p. 313. id. Corabœuf dans Puis- sant,nouv.desc.géom. de la France 1, p 284. Journ.d.phys. 64 p. 313 id, Bibl. univ. sc. 38. p. 291. Carte d.euv.d.M-Blanc dans DeSaussure,voy. adopté dansA.Beaum. desc.d.Alp.2 p.2p.47 Journ. des mines,18p. 387. Schuckburgh Phil.trans. 67, p.592. id. Aud. DeGy. Joyrn.d.min.18,p.400 1 | | | DES ENVIRONS ÉLÉVATION = au-dessus du niv. de LOCALITES. Dee RS Toises. | Mètres. Cuameemis, dans le Val-d'Illier ; chemin| au-dess. de l'église...,,....,........ 530 |1032,99 Cameroros, village du cant. de Vaud, a imfonlainers HEURE... os ak o à 355,11| 693,3 CHamvenr (Moxt-), à l'E. de la Chaux neuve, près de la vallée de Joux......| 616 |1200,61 Cuawaz, entrele lac du Bourget etleRhône| 1141/3| 222,84 tuilerie, au S. O. de Chancy..........| ) 187,52) 365,48 le sommet d’une 24- colline, au S. O. de Chancy, sur la limite du canton....... 217,89) 424,68 CuaxmioN (Cnarers De), dans le Valais...| 1115 |2290,12 — (Rocsers Au-pEssus DE)..............| 1459 |2843,65 Cuanrres (TAgce Des), voyez BÉsARD. Cxarezce-Des-Bois, voyez Prés-Haurs. bord du toit du clocher; 731,40 au- dessus du lac (niv. Schuckb.). 1 131®,402375%,175 donnent.........,,.| 568,05/1107,15 . — (La), dans le Jura...............,..| 560 |1091,46 Cuarezce (LA), danslaVall.-d'Abondance| 565 |1101,21 Cariu (LE) où CnaPeau, hameau au sud - du Bonhomme.......... es 63 moe ....|@ 807. |1572,87 778 1516,35 810,83/1580,34 b 826,33/1610,55 945 1841,84 Moyenne dezet b.....,,........,...1* 816,67|1591,72 DE GENÈVE. NOMBRE |2 et =< NATURE | desObserçalions| = BAR Eee ele Nivel. 14e ----- |. 3 obs. barom. rapproch. ..| D L,. Harald. Gévum:..,.,, lee Dares CEE EEEE TE ….. CuarDoNwE, village du cant. de Vaud, en- tre le Joratet Vevey......,......,...| 298,67) 582,12 Seuil de la porte de l’église...........l* 298,61| 582 voyez au mot PELERIN. Cuancenron (Corne), ou de Béranp aul 1270,50/2476,24 up molles... *1296,17|2526.28 CHanmay, cant. de Fribourg, à l'église... | 469,33] 914,74 aelucher Me Eee ao Mise ct: ....l 462,33] 901.1 Cmanmerres (Les), près de Chambéry...| 194 | 378,11 CuarMoz(A1GuILce bE).auS.E.d.Chamonix — La grande........ à 'etelora aiste c….s..111428 |2783 — La pelite.......... cord 111295, 12594 Cuaror (Caez), cant. de Genève, comm. de Compesiéres, à lacroix........,... 245,71] 479,03 520 1013 _ TECCCORPERPPNRRRNS PPS PET RTE 396 771,82 loug. or. 1235.98 au-dessus du lac Lé- nmrmau (niv. Schuckb.)........,.:..... HER E CO3eE — sur le pavé de la cathédrale de Stras- nee 1463845055... colon 020 RE A 1 826,52/1610,91 377 AUTEURS OUVRAGES des où Observations. elles se trouvent. —— —_———————— ——"—"— Nicollet. Bruguière,Orog.p.214 Fraisse. Comm. par M. Dufour. A. DeGy. |Journ.d.min.18,p.399 ss... |[Chaix, carte deSavoie. Ingén. genev.|Carte duC. de Genève. id. id. De Saussure. [Essai sur l’hygrom.339 id. id. Roger. Bibl.univ.sc.17,p.110 IA. DeGy. [Journ.d.min.48, p.391 A.Beaumont. |Descr. des Alpes 2 part. 2 p. 266. Bar.........|T. |De Saussure.|Voy. S 2226. idsr.. 28] D I. id. Voyage S 166. id, ........|D L.'Berger. Journ.d.phys.64.p.314 La même obs.|T. id, id. sessss......l....; À. Beaumont. |Descr. des Alpes2part. 2 obs. bar... |'T. 2,p. 529. Catal. des plant. du C ssssesessss.l....| Baup. de Vaud p. XXII. Bar. 2 obs..…..|O. id. Lettre inéd. Bar... ....|D L.!Berger. Journal de phys. 64, Même obs...|[T. | id. p. 313. Bars... | Wien: Bibl. univ. 1833, sc. v. 2,.p. 233. Géom.......|....|Luthardt. |Comm. par M.Dufour. Bar.........[0. |Guerin. Mesure bar. p. 24. nat De vf... J.-P. et E.-J. Pictet CRE PLE sonsslsssslsssssssssss. |? ilin. p. 90. Carte du cant. de Ge- Nivell..... +. -...|Ingén.genev.| nève. Bruguière, Orogr. de nmmasooosset]eskt PATIO l'Europe, p. 210. | Journ. des mines. 18, Bar.........R. |A. De Gv. p- 404. 22.485. |... Roger. Bibl. univ, 47, p. 197. ASE - Bastia lotte | ide Bibl. univ. 38. p. 36. Friangul. de Puissant, nouv. Descr. Strasbourg géom. de la France, y à Genève...|....|Henryen1804| 1, p. 408 (1). (1) Dans cette série de triangles Henry était parli de 445,70 pour la hauteur du pavé de la cathédrale de Strasbourg, quantité qui s’est trouvée être de 2" plus faible que celle déduite de la triang. subséquente de Paris à Strasbourg ( Puissant, nouvelle Des- cription gécmétrique de la France, 1, p. 404). Les calculs ont été fails par la méthode de Delambre, avec quelques modifications. 318 HYPSOMÉTRIE 2m È |! ELÉVATION | NOMBRE Z à| AUTEURS OUVRAGES LOCALITÉS. Yade du niv. de et = = des où asie NATURE Æ Ê | Observations. elles se trouvent. Toises. | Mètres. |desObservations Fe (l Cxasseron (MonT-)....................|a 825,93 1609,77 Triangul. de Noirmoutier enSuisse, pré- Puissant, nouv. Descr. férable à la Corabœuf géom. de la France. précédente. |....| 1818—1824.| 1, p. 253. b 827,55 1612,92/|lriangul. de Strasbourg à angul.d.Paris géom. de la France. Strasbourg.|....|Henryen1804| 1, p.408 et 208,215. Moyenne deaetb...................|* 826,174 1611,34|Géom.......|....|Ingén.franc.| au-dessus du Môle de Neuchatel1174m,2|........1....... Séries de dis- :Osterwald, Mém. soc. ; tances auzé-|....|[Osterwald et, d'hist. nat, de Neu- nith simult.|....| Tralles. | châtel. 1 p.147. au-dessus du lac de Genève (niveau Moy.de 2 obs.|Coeffe Schuckb.) 1236m,23...........,......1........l... géomét. par| 0,06 Montendre et Roger. Bibl.univ.sc.v.13, p.89 Lausanne. |Coeffe LT eme secmeneds sesssseslesss..e Obs. géom...|0,095| id. Bibl.univ.sc.v.17,p100 820 |1598,21|Bar.........[R. |A. De Gy. |J. des mines. 18 p.591 Cuar (Moxr pu), en Savoie.............| 830 |1617,70,........ en lrereleestessese..|Peuchet;Stabst.(p:18- CRATEAU-BLANC , à Villette, cant.deGenèvel 211,34) 411,91|Nivell.......1....1............|Carte du C. de Genève Cuarteau-CuaLow, entre Lons-le-Saulnier | Journ. des mines. 18, et Poligny............. soso .| 224 436,58|Bar.........[R. |A. De Gy. p- 406. au plus hautdu plateau près delaroute, à 1/41. de Plane du côté de Chäteau-Chälon| 294 513,02| id. ........[R. id. id. Cuareau-pes-Prés, au N. de St.-Claude.| 465 906,30! id. ........[R. id. id. 18p. 399. Crareau-D'OEx, canton de Vaud........| 483,33) 942,03|............1....1......,.....|Catal. des plantes du C. de Vaud p. xxrrr. Cuarez, vallée d'Abondance en Chablais.|aæ 612,67.1184,67| id. ........|....|E. De la Rive/Inéd. b 603,93 1177,08|Bar.........|....|A DeCandolle|Inéd. 267 au-dessus de Notre-Dame-d'Abon- La même....|.... id. Inéd. dancésse een etemaosssesss consul 590 |1149,93 A. Beaumont.|Descr. des Alp. 2 part. Même val, avec la corr. p. le niv. dulac.c 594,79 1159,27|... id. 2 p. 266. Moyenne de a, b,c............ ......l* 603,80/1176,82 Care Sr.-Denys, canton de Fribourg ; Bibl. univ. 1830. sc. à l'église...........................! 416,10} 811,0 Wiere. v. 1, p. 843. ; 416,16, 811,11 id. id, 1833. sc.v.2,p.233 CHATELAINE, cant. de Genève rive droite, du Rhône; campagne Cayla........l 211,59) 412,39 Ingén. genev.|Carte du C. de Genève au rez-de-chaussée d'une maison de! campagne,1178 p.angl.au-dessus du lac .....,..,....... Schuckb. Phil. trans. 67, p. 592 voyez AÏRE (route de), ViLLaRs. | CHaArTizcow, au-dessus de Bex, du côté de | A. De Can- la Dent de Morcles...,.,..... sous. 972,45 1895,35/Bar.........[0. | dolleen1825|Inéd. —D£ Micxaicie, sur la route de Lyon, 1629 p. angl. sur la mer..............| 254,15) 496,51|Bar.........|S. |Schuckb. Phil. trans. 69. p. 596 264 514,55|Bar........, .1De Luc. Modif. atm. S 764. Même valeur avec la corr. p.leniv.du lac|a 269,13] 524,54 id. 260 506,175|... Guerin. Mesure bar. p. 244. 286,07! 558,56|Bar........ Berger. Journ. phys. 64, p.244 b 2817,94| 561,21| Même obs. ..|T. id. | id. Genève. On ajout 2w,01 p.la vr.haut. d.Strasb.con- clue dela tri- Puissant, nouv. Descr. DES ENVIRONS DE GENÈVE. LOCALITÉS. Moyenne de aetb................... Caarizzon (LA coLLINE DE), entre Taninge et Bonneville. Le point le plus élevé du passage est à 182! au-dessus de Taninge et 290 au-dessus de Bonneville........ 182!+331!,04 h. de Taninge donnent... 290'+228!,89 h. de Bonneville donnent Moyenne de ces deux valeurs......... CHAuDEMONT, mont. dans la partie S. E. daicant, deVand-.,-asmansredesee Caaux-p'AILLY (AU PLUS HAUT DE LA), en- tre Frane et Miége , dans le Jura au 9. 0: de Pontärlien....smesencsssee Cuaux-pu-Domsier (>), à l'O, de St.-Lau- nPrnhez le cor Eee sshensnnes Caaux (EN), chalets de la Comse, dans le cant. de Vaud, versant de la Sarine... ELEVATION au-dessus du niv. de la mer. , * 2178,54| "542,88 513,04, 518,89 * 515,97 999,93 1011,34 1005,64 967,2 |11885,1 431 840,04 460 896,56 787,57/1535 Caaux-ronpe (Mazau (°) DE LA), entre Gryon et Taviglianaz................ CHavanNe (CHATEAU DE), comm. de Ver- soix,-eant: de Genève...ssmosenosesss —LE-CHèNE, village du cant. de Vaud... Cuëpe (Lac pe), entre St.-Martin et Ser- voz, maintenant comblé par la boue du DARRERON EL. -CE----che----6L50. 173,8 sur le village de Chède. ....... 173,84 624,6 hauteur du village... Valeur approximative fondée sur a, bet ce, en négligeant les fractions de mètres. — (VILLAGE DE), 81",6 au-dessus de l'Arve à St.-Martin : 543m-+81m,6........... 173%,8 au-dessous du lac de Chède.... CuenaLerTe (LA), au N. O. du couvent du Grand-St.-Bernard............... Cnèxe-Bouceries(Commuxe),C.deGenève aqueduc de la promenade........... sol de la route devant la maison, n°. 30 le parapet du pont de la Seime....... voyez GRANGE-CANAL, BEL-AIR, SEIME. Cuèxe-THÔNEX , canton de Genève, seuil sauche de L'école. 2.0.2. es — {Commune Ds), voy. ViLcerre, BELaIR, Bocuer, Moiccesure, CHaTEAu-BLanc, SEIME. Cnenir (LE), voyez Taomasser. Cuenwey, village au-dessus de Vevey... Cuervin (Monr) en Savoie, entre Bonne- Cuessières, village près de Bex......... Curare, chalets, au Môle.............. 424! au-dessus du lac.............,.. Moyenne deaetb.............. ..,. ont observé le baromètre, 2 ts 4 ) Mazau est une expression locale désignar TOM. VIII, 27° PARTIE. 1012,39,1973,19 241,45, 340,58 470,6 663,8 402,33 a 498,00 b 409,64 c 313,52 659 786,11 970,62 198,4 728 1284 + 426,88| 832 320,41| 624,6 1403 |2734,50 217,56! 424,04 212,43 215,81 Toises. | Mètres. a NOMBRE el NATURE desObservations Bar.20bs.peu concord. () msn. Géom....... Bee eeese cl Bar eee Géom..... Anse is 216,15} 421,30! Nivell....... Nivelles ss T6 ERRESA Bartedese ae Même obs... AUTEURS des Observalions. A.Beaumont. id. id. id. Stryienski. A. De Gy. id. IStryienski. A, De (and. Ingén. genev. Fraisse. .| Berger. id Le id. Obs.bar-succ.|[O. |A.P.De(jand. id. id, id. Bar e---2rce Bar.3 obs.non concord, () Obs. bar. suc.|O. id. id. LEA LM LE [Nicollet. A. Beaumont. |A.P.DeCand. id. De Saussure. Ingén.genev. |: SRE, | id. 25 COUT NET PER AE id. | 420,64 Nivell..….....|.., id. | | 320,36| 624,4 Géom.......|,... Suryienski. Triaugul. de | .... Corabœuf. ville et L'Hopital, au Signal..........! 1238,46/2413,82 1804 corrig. 621,25/1210,855 614,17|1197,04 a 625,33|1218,79 … 424141921,8 haut. du lac en été.......|b 616,8 [1202,16 id. ........ Arcs 1 SE Même obs... Alerrsnssus 0. D L. dr DL. id. 621,1 |1210,5 |20bs. bar. it certains chalets. A. De Cand. Berger. | id. |Pictet. | id. ) Chaux-du-Dombier : c’est probablement Chaux-du-Dombief au N. O. de St. Laurent. 379 OUVRAGES où elles se trouvent. A — Descr. des Alpes2 part. 2 p. 122. Trav. inéd. de la carte de Suisse. Journ.d.min.18p.399 id. p.400 Trav. inéd, de la carte de Suisse. Inéd. Carte du C. de Genève. Comm. par M.Dufour. Journ.d.phys.64 p.312 id id. Inéd. calc. par Alph. De Candolle. Bruguière orogr. p.212 Descr. des Alpes2 part. 2 p. 47. Calculé par Alph. De Candolle, id. Voy.d.les Alpes S 1001 Carte du C. de Genève. id. id. id. Trav. inéd. de la carte de Suisse. CorabœufdansPuissant nouv. descr. géom.de la France 1, p. 281. Inéd. Journ. de phys. 64 p. 311. De Sauss. voy. S 286. | } (1) Il faut observer que le village de Chatillon de M. est sur une pente rapide et que les auteurs n’ont pas dit à quel endroit ils (°) 11 est singulier que la position de l’ancien lac de Chède, autrefois si remarquable, soit une des plus mal déterminées sur la route de Chamonix. Les valeurs sont complètement discordantes et leur moyenne par conséquent ne mérite pas de confiance. Je n'ai pas corrigé le chiffre de A. Beaumontd’après la véritable hauteur du lac, et ne l’ai pas même employé, parce qu'il est trop évi- demment faux. La hauteur du lac de Chède doit différer peu de celle du village de St.-Gervais (voyez ce mot). 48 Observations. elles se trouvent. Mèlres_ desObservalions 380 HYPSOMÉTRIE 00 de 5 ELEVATION NOMBRE 2 à | AUTEURS OUVRAGES LOCALITÉS. RER du niv. de et E È des, F Pare NATURE |æ«° ES Toises. — a Cxouewy, village pres de Genève, rive Bruguière orogr. de gauche du lac....................... 244 ....|[Nicollet. l'Europe p. 214. le centre du village ........ recee * 242,17 ....|Ingén. genev.|Carte du (:. de Genève. — (Le PeTiT), près du précédant....... * 239,09 .. id. id. Cnouizzx on Caouriy(CoTEAu DE), canton de Genève, rive droite du Rhône; envi- ron 367 pieds (61',17) sur le lac.......|........|-...... rene AO Pictet. De Saussure, voy.€ 58. 370 pieds sur le lac en été......... 2reléesesntleee-onnlroee ss. «|: |hide Carte d.env.deGenève. 611,17-192179 haut. du lac en été....| 253,95) 494,96)-----+......1.... id. ‘ — le point culmin., appelé CREDERI . .... * 260,33] 307,4 |----........ ....|Ingén. genev.|Carte du C. de Genève. — (Vizaces Ds) l'entrée du côté N...... * 258,93] 504,66|Nivell.......|..., id. id. = — sortie au M............ * 260,33] 507,4 | id. .......|.... id. id. Cuoucex, cant. de Genève, rive gauche ; du lac, sol de la croix torse........... 934,13| 456,32] id. .......|.,,. id. id. CzaïrvAux-Les-V AUXDAIN, au N.0.de St.- Claude. 22e. Mere DOS 40 | 258 493,11|Bar......... R. |A. DeGy. |Journ.d.min.18p.401 * Cié-au-Moine, dans le Jorat, près de Sa- . vigny, niveau du sol de l'auberge.....| 420,31 819,2 | id. ........[0. |S. Baup. Lettre inéd. CLerMoNT, montagne au $. de Frangy, au point le plus élevé de la route de Fran- : gy à Doucy; 126! au-dessus du lac.....| 319 621,74| id. ........|T. |De Saussure. | Voyage S 1175. Cruses, ville de Faucigny, 63! au-dessus du lac..s nes enmesecmlescesseel--stes seneenensses D L.|De Saussure.| Voyage $ 453. 6314192!,79 haut. du lac en été... .la 255,19] 498,54|Bar....... ..lid. i 251 489,21| id......... DL. id Hygrom. p- 337. 251,5 | 490,18/--..........1.,,,1.,........ ..|Aib. Beaumont descr. des Alp.2part.2,p.3. b 253,97| 495 |Bar.........|....|Nicollet. Bruguière orogr. de au 24 étage de la Croix blanche, 351 p. l'Europe p. 212. angl. au-dessus du lac (106w,98)....../........|....... 2observ. bar.|S. |Schuckburgh|Philos. trans. 67 p.592. 106m,98375,175 h. du lac......... .| 247,68] 482,73] id. .....lid. id. 61!,17 au-dessus du lac ..... ra RS El ODS" Barr A Escher de la h. du matün.}....| Linth. fnéd. 61,17-192t,79 haut. du lac......... c 253,96| 494,98 id. ...|..,.| id. Moyenne de a,betc................1* 254,57| 496,16 3obs-concord. de diff. pers. Coix (Au), mont. d'Aïr en Valais........| 905,1811765,4 Obs.b.comp. Frôbel et Heer, Mit- à bar. sed..|....|Michaelis. theil. aus theor. Erd- — (Le), village au pied de Salève, près kunde, 1, page 274. de Collonge..... oo gsact nano 528,33] 639,93/Bar........ -|D L.|Berger. Journal de Physique * 331.83| 646,75|La même ...|T. | id. 64 p. 310. Cornreiv, cant. de Genève, entre le lac et le Rhône, la moyenne du village...... 216,52| 422 [Nivell.......|....|Ingen.genev.|Carte du C.deGenève. Cozrex, cant. de Genève, rive droite du À lac, au pied de la croix du jubilé......| 223.96] 436,5 id. .......|... id. id. CozLarTez, sommité près de Bex..... ....| 712,70/1389,07|Bar......... O. |A. De Cand.|Inéd. CozLoxce, arrond. de Gex.......... 200 487,26 Bar. ........| D L,|De Luc. Modif. adm. $ 754. Même val. avec la corr. p.le niv. du lac|a 255,13] 497,25 Bar... *-.-|ide id. b 254 495,06| id. ........lid. |Guerin. Mes.bar.p.24. 254 495,06 Bar......... ...|Schuckburgh| Bruguière orogr. 1626 p. angl. au-dessus de la mer...... c 254,28| 495,6 | id. ........ S. id. Phil. trans. 67, p. 596. Moyenne de a,betc................. + 254,47) 495,97 id. 3 obs..….. Corronce-BELLeRIvE , cant. de Genève, rive gauche du lac, talon de laCroix.E.| 206,01| 401,51[Nivell.......|....|Ingén.genev. Carte du C. deGenèves place vis-à-vis de la fontaine .........| 209.97] 409.24) id. .......|... id. id. ferme Galland...... Suégacoc HÈGa 225,59] 439,69 Nivell.nonen- core vérifié. |.... id. id. DES ENVIRONS DE GENÈVE. LOCALITÉS. Cozocwy, près de Genève, rive g. du lac, à la croisée des routes de Thonon et Vandœuvres..... entrée de la campagne Diodati...... =. & 52! an-dessus du lac....... DCE Cozomsier ou (:ocomBy, mont. du dép. de l'Ain près de Gex ; 46,19/,18' latitude ; 3°,39/,29" longitude or......... 1091%,27 au-dessus de Gex......,.. sn uns — ou CuerMe, à 46627" S. O. de Genève, 1919" au S. du Grand-Colombier de Seyssel, par 45°,52/,56" lat. ; 3°,25/,15// longitude or. Moyenne dea,betc..........,.. 1066%,49 sur le lac de Genève, niv. de Schuckburgh..... CORRECTE EE TETE — (Le GraAnD),au-dess. deSeyssel, à 1919m au N. du Colombier ou Cuerme, par 450,53/,52//latit. 30,25/,28// long. E. 3710 p. (618',33) au-dessus du lac... .. —(Le GRAND), au-dessus de Crosset, 4060 p. (676',67) au-dessus du lac ... 676!,67+192,79 h. dulac....,.....,, — (Le Granp) au-dessus de Chesseret, 4070 p. (678,33) au-dessus du lac ..... 678!,334192!,79 h. du lac... — (le ep) ou LES CHALETS au-dessus e Gex, 1315®,25 sur le lac ve Schuckburgh) 1315,25375m,75 h. du lac......... … Cocovrex, cant. de Genève, commune de Collex-Bossy, rive droite du lac... ComsaL (Lac), dans l’Allée blanche … - Comse DE MonTerat, voyez MoNTERar. — (LA) , au fond de la vallée de Sixt on) , la source intermitente près de l'Abbaye; 50! environ au-dessus du Bedu Bourget........:.......° ss 50!+116!,22 hauteur du Bourget...... — (LA) ou Haure-Comes, vallon près d'Aix vers le mont du Chat, 261! au-dessus du | lac du Bourget, soit (261+116,22)..... a Q ss... |. ÉLÉVATION au-dessus du niv.de la mer. D En Toises Pètres desObsercations * 244,54 * 230,78 240 476,62 449,80 467,79 864 859 873,88 1683,97 1674,22 1703,22 872,38|1701,27 875,00/1705.40 872,53 866,99 1700,59 1689,82 742,01/1446,21 741,88/1445,95 742,04 |1446,26 741,98/1446,14 137,8 |1438,00 1534,14 ss. NOMBRE et NATURE id. ss... Obs.suc.aGex etColombier Obs.b.simult. à Colomb. et id. compar. à Strasbourg. id. à Paris. . Triangul...…. Triang.du pa- ral. moy. Triangul. in- Triangul. Géom. 3 opér. différentes. vat.bar. fait. pend. 15 j. àa3h. diff. et comp.aMilan Triangulat. . 1694,59 ss... RS Here 420,19 1516,0 1760 997,91 ss... 166,22 CEE EEEEET Géom.-.:+.- rh ABB EE . Nivell..,.... RER EE DEEE EEEE ES DEEE 311,22 iNivell....... FE à Genève. ..li term.......|,., 1804 corrig.|, Moy. d’obser- 5“ 381 fn > & = | AUTEURS OUVRAGES 2 Y des où DS Observations. elles se trouvent. ——— RS PC RE ….. ..….. dégrcen leon. alu .|Corabœuf. Carte du C.de Genève. id. Descr. des Alpes2 part. Ingén .-genev. ia, .|A.Beaumont, p- 237. A. De Gy. |Journ.d.min.18p.388 id. Bruguière orogr. de l'Europe p. 140. Delcross Bibl. univ. sc. v. 7. id. id. id. id. id. id. Filbon Puissant n. desc.géom. de la France1, p.537. Brousseaud [Puissant nouv. descr. corr. par géom. de la France 1, Puissaut. p- 296 et 291. Filhon. Puissant ibid. 536. Ibid. p. 281. Roger bibl. univ. Mai 1828, sc. v. 38, p. 39. Opérat.géod.et astron. en Piémont et en Sa- Ingén.austro-| voie 2, p.380. sardes. Puissant n.desc.géom. Filhon. de la France 1 p. 536. Inconnu. Nouvelliste vaudois, 7 nov. 1828. id. ibid. id. id. ibid. id. Roger Bibl. univ.sc. 13, p.88. id. “….........|Carte du C.de Genève. sean -esa Chaïx, carte deSavoie. boop One ...|J.-P. et F.-J. Pictet ilin. p. 256. A. Beaumont.|Descr.des Alpes 2part. 2 p. 122. Pictet. Journ. de Genève 16 id. Jan. 1790. Descr. des Alpes? part. id. 2 p. 283. 382 HYPSOMÉTRIE ÉLÉVATION | NOMBRE |2°| AUTEURS OUVRAGES LOCALITÉS. au-dessus du niv. de el = Ê “be #5, Re NATURE |< 2 | Observations. elles se trouvent. Toi .… —|desObserrations| = © oises. | Mèlres | Coms (Lac De LA), dans le Jura, a 2000®, au N° 0.de Mijoux....-.......-2..- 538,731050 |....... sosselosemfossssesssese Ann. du Jura, p. 1836 Coms (Mowr), à l'E. du Mont Velan...| 2209 |4305,42,............|.... les... -|Bruguière orogr. p.207 EomBremonr, village du cant. de Vaud, au , d , pont dans le haut du village.....,.....| 339,65) 662.0 |Nivell.......|....|Fraisse. Comm. par M. Dufour Communes (GRANGES), au Buet...... ....| 834 |1625,30/Bar. en 1765|D L.|De Luc, Modif. atm. S 890. 832,83/1623,22 Bar. en 1770|ia. id. ibid. $ 906. 833,86,1625,22 |d'apr. la moy. : a : des 2obs.... lid. id. ibid. $ 645. Même valeur corr. p. le niveau du lac.|* 838,99/1635,21 id. corr..... id. id. ds. | Communes (GRENIER DES), au Buet....... 1308,99,2551,27 el 2 obs…. de ie er S ee — (RocHer DES), au Buet.............. 1311 |2555,19|Bar.........lid. id. ibid. S 891. Concxes, au bord de l'Arve, dans le cant. delGenbve rss asc POS DURE) Le 1) 419,041............|....|De Saussure. | Voyage, S 2226. Voyez ARvE à Vessy, Sierne. CowriGnow, village dans le canton de Ge- M nève, entre le Rhône et l’Arve. Nivell. appro- 4 l'église ..... MR eee cebiesdnmaenes lil) A4 SIRET ...|lngen.genev.|Carte du C. de Genève. hieroicau SOCCER. .| 225,5 | 439,5 |Nivell......… ER ÉEECEEEEEEES id. — (Coreau DE) 367 p. (61'17,)sur le lac..|........|....... BarE-e-ceee ...|Pictet. De Sauss. voy. S 57. 61!,17+192t,79 hauteur du lac........| 253,95] 494,96|........ Lei Voyez BERNEx. CowrLaws, près du pont sur l'Isère...... 184 358,62|...1 44. cc ne ensepe-re Peuchet stat. p. 8. 4 Ces 2 valeurs sont douteuses, mais la] 240 CTU0) Écos nn ..../[A.Beaumont.| Descr. des Alpes? part. dernière est probablement la meilleure. 2 p. 457. —voyez Isère, Sr.-Maxime, BEAUFORT, Hoprraz. ConNTAMINE, sur la route de Genève à Bon-|a F2 Cand. re , : neville. L . Beaumont.| A.Beaumont descr.des Même valeur avec corr. p. le niv. du lac|b 217,19] 424,49|........ onsslo.e id. Alpes, 2 part. 2 p. 3. Moyenne de æetb..................|* 223,23] 435,08|2 observ. peu — dans la vallée de Montjoie au-dessus de concord. St.-Gervais, 247!,83 au-dessus du lac. 20obs.a8h.s. Escher de la 247!,83+192!,79 donnent.............| 440,62| 858,78] et 5h. mat.|....| Linth. Inéd. 4 : 512 998 ne -elbers|cembests ..[J.-P. et F.-J. Pictet Moyenne..... ASE SO LES + 476,3 | 928,3 è itin, p. 242. Corsairier, village au N. d'Aigle........| 517,18/1008 |Bar.........|....|Muller. Trav.in.carte de Suisse Corgier (Co DE), d. la vall. d'Abondance|z 638,33/1244,14|Bar...,.....|0. |A.DeCandol.|Inéd. b:722. 1|1407,21|...... ..... |... /[A. Beaumont.| Descr. des Alpes 2 part: Moyenne deaetb............ .….....1* 680,16/1325,67/2 obs. bar.? 2, p. 278. CorceLLes, mont. dans le C. de Vaud près deceluideNeuchatelausigvalOsterwald| 690,08/1345,0 |Géom....... -...|[Osterwald. |Comm.parM.Dufour. Corpis (Cuacers DE),entreCluseetFlaine| 723 |1409 |...... nues lbs slneRREt ester J.-P. et F.-J. Pictet CorGenon, près de Bourg à l'O.S.O. itin, p. 172. : Signal sur les ruines........,..... ...| 141,41] 273,67|Triangul.... ....|Filhon. Puissant n.desc.géoms oRMAYor ou CousMayEur, au haut de la de la France 1,p.535: vallée d'Aoste ; à la fenêtre du 24 étagela 629 |1225,94/5 obs. bar.(!) D L.|De Saussure. [Hygrom. p. 340. 625 |1218,15|Plus.obs.bar. D L.|Pictet et Carte des env. duMont= Avec la corr. pour le niveau du lac...[) 630,13/1228,14 451!,5 au-dessus du lac....... | Les mêmes. Bar.à5h.dus.|.... 451!,54192!,79 hauteur du lac........ c 644,29/1255,74|La même....|.... Moyenne de a, belc................ * 634,47/1236,6 |Plus.obs.bar. Connerre (pe Bise), voyez Bise. Cornu (Lac), entre Servoz et Villy...... 1160 |2261 |............|.... CorseLie, près Payerne. ...............| 231,91] 452,0 |[Obs. comp. à 1 . = à ue = . # 4 0) a, (*) Je n’ai pas fait la correction pour la vraie hauteur du lac, parce que j'ai supposé l'erreur compensée par l'observation à un 27 étage, 3 bar. sed. De Saussure.| blanc, dans De Sauss« voy. etibid. $ 876. EscherdelaL.|Inéd. id, id. J.-P. et F.-J. Pictet sas Bus Et itin. p. 182. Frübel et Heer Mitth. Michaelis. a. theor. Erdk.1p.274 DES ENVIRONS DE GENÈVE. 383 ÉLÉVATION | NOMBRE |2 >| AUTEURS LOCALITÉS. au-dessus du ni. de el = ë des AS: NATURE a Observalions. Dors EEE ren desObservations TE Conster, cant. de Genève, pied de la croix de la maison Duroveray......,.,.,....| 223,31| 435,24] Nivell.......|.,.. Ingén.genev. Côte (LA), son point le us élevé est dans | un bois au N. O. de Vincy; 263!,5 au-| | dessus du lac............. Hétontiecret] ocre pt Baie cesssclh see Pictet 2653!,5+192!,79 h. du lac en été... 1m 45620 989,334... lb. id. CôrTe (MonTAGNE DE LA), au S, de Chamo- nix, du côté du Mont-Blanc. 779! au- dessus du Prieuré de Chamonix......,[........1...... id........[T. |De Saussure. 7179!,+535!,88 h, du Prieuré..........| 1314,88/2562,75| id........lid. id, CouxsiNBenc. mont. attenante à chaîne de | Berra, rive gauche de laSingine....... | 712,1511388,0 Fr eee et | 2 .|Wière. Courtizzes (Pont DE PIERRE DE), sur le ruisseau de Vaud, dansle cant. de Vaud| 270,19} 526,6 |[Nivell.......1....|lraisse. Coureraie (LA), entre Chamonix et Sixt; 483! au-dessus du lac (192,79)........| 675,79,1317,14/2 obs. bar... |..,.|Pictet. Couz (Cozpe),entre MorsineetVal-d'Illier, 1007 |1962,71|Bar.........|.... Nicollet, Cramonr (LE), mont.auS.du Mont-Blanc) 1403 |2734,53)4 obs. bar... |D L.|De Re — voyez ELEvA. et Pictet. Ce (a DEMI-LIEuUE DE), sur la route qui conduit à Lons-le-Saulnier (de Poli- gny à Lons-le-Saulnier)............,.| 272 530,14/Bar.........IR. |De Gy. CRANvES ou LA BERGUE, près d'Annemasse| 236 459,97,..........,.1..../A. Beaumont. CREDERI CEE voyez CHouILLY. Crer, voyez Jussx. — DE LA GOUTTE, voyez GOUTTE. — DE LA Neice, voyez Nrice. _ (La, dans le cant. de Fribourg, à l'église] 470,16 as à HOonC bo | At MES SR MOCHE em-penss che de ame ete e .|* 464,28 , éom.......|..,.|Luthardt, CRÈTE, cant. de Genève, commune de Van- HIRDVLES Aa use ponte cielee «0e be .| 225,7 | 439,9 |Nivell..... ..|..../Ingén.genev. CREUx-DE-VENT, cant. de Neuchatel, le ÉOIMER een mens sans men sos..." 751,2111465,66|Géom. ..…....|.... Osterwald. — La source, 2073 pieds au-dessus du lac de Neuchâtel, soil,.............., 0647 [1100,23 En TÉt HÉrO sprl reel sé 2073 p.—6173",39+436",43 niv. du lac.|a 569,4 |1109,79 ï $ b 613,72 TE) DB sbeat) O. |A.P.DeCand. Moyenne de g'etD... see. ue 0eme ee |* 591,53 92,2 obs. bar. — le bas des rochers à pic, 146,76 au- dessous du sommet.........,......., ssssccsl-cecseslBat, SUCC-..10: id, — la maison au bas du Creux..... ss 598,79,1167,06| id. ....lid. id. Crevin (LA cRoIx Au-DESSUS DE), au pied Un gr. nomb. HE SAÏE TE Ces entr een ee SV AODAC EEE 642 1251,28| géom.ethar.|D L.|De Luc. avec la corr. pour le niveau du lac.....|* 647,12,1261,27 id. id. id. CroisiLce, voyez CROZEILLE. Unorx {La), voyez ARPILLE. Csorx-ps-EEr (LA), mont. près de Cluse au-dessus de Flaine, 984! au-dess. du lac|. 9844192179 hauteur du lac.......... Croix De Lys, station au N. du rocher d’'Ardeva, en Valais.... — (GRANGES DE LA), au Brezon ; 148',4 au- dessus de Bonneville..........,,,.... 148!,4+ 228,89 h. de Bonneville Crourire (LA), sommité au S. d'Orgelet à 1/4 de lieue au S. E. de Dessia.....,... nn nvess ss... 1176,79 658,48 ss... | | .......|Bar.........|D L.|De Saussure. 2295/6114... .|hde id. Obs.b.comp. 1283,4 | à 3 bar. sed.|..., Michaelis. Obs. bar. suc- .......l cessives....[P. |Pictet. 135,36 Obs.bar.succ.|P, id. | OUVRAGES où elles se trouvent. mms Carte du C. de Genève. De Sauss. voy. 5 367 et Pictet, carte des env. de Genève. Voy. vol. 4 p. 143. Bibl. univ. |Comm. par M. Dufour. De Saus. voy. $ 550. Bruguière orogr. p.214 Voy.dansles Alp.S 922 Carte des environs du Mont-Blanc. Journ.d.min,18 p.406 Descr.des Alpes 2part. 2, p. 105 Bibl. univ. 1833, sc, v. 2, page 233. Comm. par M. Dufour. Carte duC. deGenève. Carte de Neuchatel. Buch. bibl. brit. sc. 19, p. 262. Inéd. calc. par Alph. De Candolle. id. id. Mod. atm. S 757. Voyage, S 469. Frôbel et Heer. Mitth. a.theor.Erdk.1,p.274 Bibliothèque uuivers. Sc. 12, LE 266. 1 ii cd R. |De Gy. Journ. des mines. 18, p- 404. (!) J'ai calculé ce nivellement barométrique par observations successives, en partant 1°. du lac de Neuchâtel supposé à 436,25 et 2°. du sommet du Creux-du-Vent qui est à 1465,66 d’après des observ. géom. sûres, J'ai pris la moyenne provenant du calcul dans les deux sens. 48 * LOCALITÉS. Caozeiue ou CROSEILLE, ou CROISILLE, en Savoie, province de Carouge........ _ Voyez Poya (MouLixs DE). Crozers (Les), au N.E, de Moyrans, dé- part. du Jura, chez M.le curé Cuaui, voyez GisLoux. Cuere, voyez CoLomBiEs. Cuces, près du Rhône sous Seissel Cueuer, mammelon du plateau de Joux, entre Arache et Samoeus....... fé SÈ BE Cuve, au bord de la Sarine sur les limites de Vaud et Fribourg....... ACC SO Darpacwy, canton de Geuève, la hauteur moyenne du village .. DENT-ROUGE, prés de St.-Maurice sms... ss. Denrre (Lac), dép. du Jura, près Moyrans Devrs D Ocue, voyez Ocxe. Der ve Lis, voyez Lis. Dexr ou Mani, voyez Mini. Desserts (Les), à 8500% E. N.E. de Cham- béry ; à l'église........ ssscsseebers Dessr4, au S. d'Orgelet, chez le curé... Voyez CROUTITE. ‘ Devixs (Les) ou Devens, près de Bex.... id, niveau du s0l,................... Moyenne des 3 valeurs......... Drasrerers (Les), montagne entre les cantons de Vaud et Valais....... ss... …... Dôce (LA), mont.du Jura au N. deGenève, 654! sur le lac...... ce 654! L 193! hauteur appr. du lac ..... 4293 p. angl. (1308w,48) an-dess. du lac, niveau de Schuckb. 1308m,48+ 375,75 659! au-dessus du lac en été..........|........ 659! + 192!,79 donnent HYPSOMÉTRIE ÉLÉVATION au-dessus du nie. de la mer. Toises. | Mètres. 769,87 | 797,16 | 791,89 | 785,46 rs =] a ” [22 1179,615 294,31 l 1779,47 417. | 812,75 225,24 1444,71 439 2815,8 396 771,82 923 600,30 304,16 308 250,25 257,46 487,75 501,80 247,00 * 251,57 481,41 490,32 1613,33 3144,44 1600,00 3118,46 1595 3108,71 *1650,21 3216,3 nn sun . 84: peus 864,45 1684,23 851,79 1660,17 847 |1650,83 846 |1648,89 868 |1691,76 862,34 1680,93 a 862,40 1680,85 ë NOMBRE |2> et = NATURE |4° |desObservations sb | Obs. bar. suc. à 3 bar. sed. diff.enSuisse,.. re de Sur ous |Eetr DeCbharpent. |Bar. 3 obs. de | pers. difF. PET EE ss clesee|NVald ssjsae me oies e [eee | LPAIIESe Trigon...... ....|Berchtold. id. .......|....\Fatio de D. (Reste ec id. id. .......l.,../Schuckburgh Eee reesale ... |Pictet. D De -ceCe QC E Base D L.|De Luc. Bar. 3 obs...|D L. mis seen Dar. sms te A DE Ty Triangul. de Strasbourg à Genève ....|.... Triangul. de Noirmoutiers à la Suisse. . |.. = — en 1762 (!)..|D L. Ba Eee R. Nivell....... esse Trigon......|.... BAR: Oncle R. ME Barsas--c-es||0) 20obs.b.comp. des De Luc. A. De Gy. IBerchtold. A. De Gy. Billet. A. De Gy. A. De Cand.! Michaelis. AUTEURS Observations. A.Beaumont. loss. A. Beaumont. | | OUVRAGES où elles se trouvent. Modific. atm. 2 p. 220. Descript. des Alpes. 2 part. 2, p. 322. Chaix, Carte de Savoie. Voy. S 1160. Journ.d.min.18, p.400 | Description des Alpes. ‘Carte des env. 2 part. 2, p. 405. id.’ ,p: 202: Chaïx, carte de Savoie, Ingén. genev. Carte du C. de Genève. Trigon. Hühen der Schweiz p. 8. Journ.d.min.18 p.400 Inéd. Journ. d. min. 18 p. 404 Inéd. Frôbel et Heer, Mitth, a.theor. Erdk. 1 p.274 Catal. des plantes du C. de Vaud.p.XXIII. Ibid. Nouv. carte de Keller, cit. dans le cat. pl. Vaud, p.XXIII. Weiss atlas suisse. Trigonom. Hôhen der Schweiz. p. 8. Hist. nat. de Genève, dans le 2 vol.deSpon. p. 457. Phil. trans. 67, pe: 592. e Ge- nève. Modif. atm. S 757. ibid. S 644. Journ.d.min.18, p.388 Puiss.nouv.desc.géom. Col Henry en de France 1,408. Voy. 1804. Corabœuf ..] de 1818-24. Inole àl'art. Chasseron. (Ibid. 1, p- 253. Résultat préférable au précédent. (*) Cette observation donne un résullat qui deviendrait 400! environ en corrigeant pour la vraie hauteur du lac, mais étant fondé sur un nivellement successif, je erois le chiffre beaucoup moins approché que celui de De Saussure. Dithones PO PRET RES [lt 727,33[1417,59 HELLE, v.EcHeLLes, L'ECRELLE et SALÈVE. Doubs à Mont-Benoit. DES ENVIRONS DE GENÈVE. () L'est probablement Thusy, car il n’y a pas de point nommé Douci dans les cartes, ÉLÉVATION | NOMBRE | :| AUTEURS LOCALITÉS. au-dessus du niv. de el = es ue NATURE |<£ | Ouservations. Toises. | Mètres. |TeSObservations = 1303.31 au-dessus du repère mis à la | Triangul. de Rierre du Niton ren 22. b861,615,1679.,52/Schuckb. cor.|....|Corabœuf. c 863,47,1682,94|/Triangul. de à Strasbourg à Genève, en ajout. 2m,01 p:la vr.haut. dStrasb.con- clue de la tri- Henry ang. de Paris en \ aStrasbourg|.... 1894 1304",95 au-dessus du lac de Genève Trigon. des (niv. Schuckb.)..... rame manie on last store) letele ...| bords du lac|....|Roger 1304m,95+375,79 ......... mais micttsle d 862,32/1680,70 ; id, . id. 1313m,91 au-dessus du lac de Genève (niv. de Schuckb.?)........ EE CARE PRE OR EVE 3 obs. bar. ..|L P.|De Luc HS 01-2975 79 eue ee ocoenuese 866,9211689,66/Les mêmes..|....} id. 1282m,3 au-dessus du lac.........:::.1.::..... FL id. D id. RDS PDT TD nie ee aaistaiste s eivialataie.e 850,7 |1658,05 id. DL.| üd. 1312®,2 au-des. dulac, niv. de Schuckb. Moy.d'obs.b. 131920 ,24375m,75... eco ....| 866,04/1687,95| faites 2 jours entre11 h.et 2h. comp.à J Nyon. ....|Roger. Moyenne de a, b,cetd......... .....[* 862,45/1680,95|4 séries trig. — (LA PLUS HAUTE GRANGE DE LA)...... ..| 731 |1424,75|Bar.........|D L.|De Luc. — (Cuazer De LA Dore au S.)...........| 728 |1418,90| id........ R. |A. De Gy. oyez Bouce (GRANGE). DomEne (Lac) ou Lac NoIR, SCHWARTZSEE, aux sources de la Singine............. 545,35/1062,9 |Bar....... ..|....[Wiere. Douss (Déparr. Du), voyez la statist. de Jean Debry. — (La source pu), près Mouthe ........| 476 927,74|Bar.........[R. |A. De Gy. … à Mont-Benoit (1).............. .....| 383 746,48) id. ........ id. id. Doucr, entre Frangy et Rumilly ( real 314501 61207I0EECERR. ln ...|A.Beaumont. Douvaine , en Savoie entre Thonon et HET GNT SAONE ERRRERREEE caslee201 8914716102. estlWide ANSE (LA), à Chables, dans la vallée de Bagne, 247!,83 au-dess. du lac. 247',83 + 192179..........................1* 440,62] 858,78/3 obs. bar...|....|Esch. de lal. … Chabley, vallée de Bagne.............| 438,1/3| 873,81/............|,...|........ DE RISE, ruisseau du canton de Genève; le pont sur le chemin d'Evordes à Carouge.| 212,62] 414,40 |Nivell.......|....|Ingén.genev. oyez TRoINEx RONAZ (LE) ou DRÔNE, au N.0. du Grand- St.-Bernard.......... COUTCE Sale ee 1501 2925,50/............|....|De Saussure. (LA POINTE DE), près du Grand-St.-Bern.| 1525 |2972 |............ scandale ë BU (AIGUILLE DU)................ .....| 1956 |3812.32|Trigon......|....|Pictet. 1422! au-dessus de Chamonix.........|. cn bone id. lead 1422!+535',88 donnent..... een #1957,8813515,98| id. ..... leeclbnide (PIED DE L'AIGUILLE DU)........... ....| 1197,0 |[2333.00|Bar......... D L.|Berger L 12220 |238472| :1d-142.. “le id. v: (cazets De L') , près de Thones®? ou| 712,83/1389,33| Bar. ..|DL./M. A. Pictet. … en montant à la Tournette du côté de # = . IQrssssu. . ia, 369 OUVRAGES où elles se trouvent. a Puissant,n,Desc.géom. de la France 1, p.286. Puissant, nouv. descr. géom. de la France f, p. 408 et 208, 215. Moniteur du 12 sept. 1811. Dans la Bibl. uaiv.sc.v. 13. p. 87, il admet 1305.00. Bibl.brit.41,sc.p.312. id. id. id. Bibl. brit.v.17,p.106. Mod. atm. $ 757. Journ. des mines 18, p- 388. Bibl. univers. Journ.d.min.18,p.391 ibid. p.396 Description des Alpes, 2 part. 2, p. 358. ibid. p.237. Inéd. Chaix, Carte de Savoie. Carte du C. de Genève. Cité dans Bruguière, Orogr.de l’Eur.p.207 J.-P. et F.-J. Pictet. Itin. p. 291. De Saussure, Voyage dans les Alpes 5 612. Journal de Physique 64,p. 314. Berger journ. phys. avr. 1807. (!) L'auteur se sert de la désignation M. Le Doubs, à Mont-Benoit, pied E. du Mont-de-Sey, j'ai présumé qu'il s'agissait du 386 EE LOCALITÉS. Ecuerces (Les), frontière de France el Savoie memoire memeet sieste . Ecvuse (Forr DE L'), départ. de l’Ain.... 13 pieds au-dessus du lac en été ...,..!.. 121,17 + 192179 hauteur du lac ....... 304 p. au-dessus du Rhône près du Fort, en hiver ......, RER EEEEEEE IEEE Moyenne de aetb.......... SAR PE EcociA, hameau, commune de Versoix, canton de Genève ......,..... LE TCOÈE Ecuezce (CozDsL'), dans leChablais, entre les vallées d’Abondance etdeMorsine... sur une terrasse de 8! qui termine le col Moyenne des 3 valeurs.......,....... Ecurri4, entre Lons-le-Saulnier et Bourg, par 460 24/ 45// lat. et 30 2/ 22// long. E. Ecuise (Vers L’), dans la vallée des Or- monds, voyez ORMONDS-DESSUS. Eceva, village au pied du Cramont, du côté de or euR: 5e Avec la correction pour le niv. du lac. EmsourNay, route de Lyon............. La hauteur et la position font présumer qu'ils’agitd’Amsronay.Nous ne connais- sons pas d'Embournay d. le dép. de l'Ain. Excomsres (Le Perron pes), entre l'Isère et l'Arc, col entre la Maurienne et la Tarentaise...... sonrrres Exres (Roc D’), au N. de Taninges....... Enivaz (L'), dans le groupe des montagnes au-dessus de Bex et d'Aigle.......... ENTREBILLIET (Source p'), entre le lac Sy- lant et Chatillon, sur la rive gauche de la Semine .... Snbesenhebeeseete EnTrevennes, mont.auS.O.d.lac d'Annecy EnTreves, au col Ferret....... 5006 EpPaissEe, canton de Genève, liameau entre Chancy et A vully, sur laroute d’Avully Eprx (Lac pe L’) ou D'AIGUEBELLETTE, à | O. de Chambéry, 76! sur le lac du Bourget 76!+116!,22 hauteur du lac du Bourget — (Monr 2e L'), à l'O. de Chambéry... CREER TE .…... su... ESsERTES (JONCTION DES ROUTES DE VEVAY. Moupon ET ORON, PRÈS D')............ Esenvizien (SOMMITÉ DE LA GÔTE DE), au lieu dit La Flie, entre Salins et Ornans. Esserr, voyez Meynier, Lucens. ESsserTINE, près de Dar dagny, cant.Genève Esser (Coz D) entre La Varaz et Anzein- daz, dans les Diablerets...,.......,., EsrAvANNENS, cant. de Fribourg; l’église. Esrivar, au-dessus de Chatel de Jonx, dans le Jura entre St.-Claude et Clairevaux. HYPSOMÉTRIE RUE ë ÉLÉVATION | NOMBRE |ZÈ| AUTEURS {au-dessus du niv. de et AS dre L , SAT ® Due AREn NATMURE % Ÿ | Observalions. Toises. | Mètres, |deSObserralions En = 130 CHE IEEE . .|A.Beaumont. 435 223191. L sse lee. Billet 4 210 AND DB Eee ee see te .|..-.| Parrot. ssslesalblitier Bar.........|....|De Saussure. b 204,96| 399,47| id. ...... Ale elite appels Maire liberte nid * 207,48| 404,39] Moy.de 2 obs. bar, 218.49| 425,85 |Nivell.......|....|Ingén.genev. 817,3411593,03|Bar......... P. |Ed. Prevost. 825,45|1608,84| id.........[O. |A. De Cand. 908 1769,731.....,......|....| A. Beaumont * 847,04/1650,91|Bar. 3 obs... 319,435 672 677,13 135 *1444 1435 1045 576,67 241 536 662 208,31 193,33 192,22 463,67 386,45 428 234,61! 1057,44 410 430 Triangul. in- 622,59| terméd.....|... 1309,75|Bar.........|DL. 1319,75| id. . 263,12|Bar.obs.suc.|DL. sosoleece 2814,41|Trigon...... 2196,87|Bar. ss. 374,64 457,26|Nivell...... 2 pra 2060,99|Bar. «ss. CT ETES RER E Q NE 838,00! id...... Re Filhon. DEC EREEE Ingén.genev. Berger. id. id, .| Michaelis. A. De Gy. Ingén. genev. O. |A DeCandolle Wière. A. De Gy. OUVRAGES où elles se trouvent. Descr. des Alpes2 part. 2 p. 405. - Inéd. Voy.dans lesP yrénées, cité dans Bruguière Orograph. p. 141. Voy. S 213 en note. Ibid. Carte du C.de Genève. Inéd. |[Observ.faites en id. [même temps. Description des Alpes, 2 part. 2p. 295. Puissant,n.Desc.géom- de la France 1,p.534 De Sauss. voy. S 907. Mod. atm. 2, p. 223. Bruguière, Orogr. de l'Europe p. 204. Chaix, Carte de Savoie, Nouv. carte de Keller, ilin. Journal de physique 64, page 243. . id. id. Frôbel et Heer,Mi Journ. des Ne a. theor.Erdk. 1p. + 400. Carte du C. de Genève [néd. Bibl. univ. 1833. sc 2, p. 282. Journ, d.min.18, p.400 LOCALITÉS. DES ENVIRONS DE GENÈVE. 387 ELEVATION NOMBRE 2 &| AUTEURS OUVRAGES au-dessus du niv. de et = © des à la mer. NATURE CE 2 ER G £ ss Obsersalions. elles se trouvent. Toises: |"Mètlres. desObservalions| = 3 Evran , en Savoie au bord du lac Léman. Voyez plutôt GENÈVE (Lac DE). Evizzer , au S. de la source de la Louve, dansle départ. du Doubs, chez M. le curé — (SOMMITÉ DE LA CÔTE D').....:....... Evonpes, tant. de Genève, entre l’Arve et le Rhône, seuil de la colonne Lullin..….. maison n°, 287 dansle hameau, leseuil.. Fagrr, (Moucins), commune de Sattigny, canton de Genève......,.. CPC 3000 Fasse, sur la droite de l'Ain, entre Lons- le-Saulnier et Champagnolle, dans le jardin du curé Der dr EN es — (SOMMITE DE LA CÔTE ENTRE LE PONT DU NAVOIS ET).....s.sesssooese ce FaucizLe (LA), passage au-dessus de Gex, au plus haut...... PR TE HSE Sol de la route à l'embranchement .... potan indic. des routes........,...., e signal à l'O. de l'auberge ..,....... PAVERGES, EN SAVOIE. » « à oo a10 a 0 19/9! $ 'e ©.e Fenèree (Coz pe 14), àl'O. du Grand-St.- Bernard... OPEL EEEEEEE EEE EEE 212, 380 472 242,19 240,68 217,54 684,08 684,80/1334,70 681,45,1328,18 id. compar. à AA 9 | os tree ADIGS Bar. 4... .1|R. Horse 472,05 |Nivell....... 469,11! id. .:....17 424 Xdépetstaie atele te 110 BaT ......1R. 725,04! id. ....... Alidn TÉÉGES PE 0 PAR ET A id. Obs. b. suce. au Colombier etälaFaucille|, Strasbourg. * 678,59/1322,60| Triang.inter.|., * 676,03,1317,61 301 1498,18|2920 = I(CIME) ... so ue ososioiesoietoofe ee ++ | 1410 FERRET (CHALETS)......... sesemssssee, 829 — (Coz) entre Martigny et Cormayeur..| 1195 voyez aux mots Ban, Enraèves, Ru, PRÉSEC. Frssoxs soit Brrancow, prés de l'Isère, en- tre Moutiers et l'Hopital............ | 210,0 Feuicrasse (CHATEAU DE),cant. de Genève, entre Meyrin, Cointrin et Mategnin ...| 228,23 Frmnces, en Savoie, près de Bonne......| 290 26 280,77 Moyenne des 2 valeurs......., bec, 28),52 FrowA (Bois Au-Dessus Des Mayens DE)..| 767 — (MAYENS DE).............. smnnerses| 762 Frame (Lac pe) dans le Faucigny entre la] 734 . vallée de l’Arveet du Giffre.....,....| 714 Moyenne des 2 valenrs.........,.....|* 724 = (CHALETS DE).......................| 8178 880 Moyenne des 2 valeurs....,.........[* 879 Forra sur PLAN CHarez, dans le canton de Vaud, partie orientale...........,...| 890,16 Voyez l'oer, qui est peut-être le même point. Ro (LA), maison de M. Maylan , route - de St.-Gcorge au Brassu, sol de la route, 933,25 au-dessus du lac Léman (niv. de Schuckburgh)....... senorsssesoepoosesee . TOM. VIII, 2° PARTIE. MF: ceatees 586,66|.. ..….. 2748 sssssses..),, ID Corde ide ue 1674,22 2329,10 ss. 409,29 444,84 565,76 547,24 556,50 1494.91 1485,17 1430,59 1392 1411 1711,25 1715 1713 Nivell..... Bar. , en mêm|O. Bar. jtemps. |id. Bar. 2 observ.lid. Bar... de. ali "GER donseee|le EE Rem aenl | 7 2 obs. différ. Dax. . ÉLÉVATION | NOMBRE |2% au-dessus du niv. de et = = la mer. NATURE > È M, LE S Toises. | Mètres. desObservations| E 3 D'ap. la trian- 373,417] gul.de Stras- bourg à Ge- nève en 1804 par Henry. En ajoutant 2®,01 mètres à Strasbourg|Voy d'ap.la trian-|l'ou- gul. subsé-|yra- quente de la mer à Stras- bourg par Paris .. .….. 374,15] D'ap. la hau- teur absolue duColombier ou Cuerme, trouvée de 1446%,21 par Brousseaud, en suivant le parall. moy. de Cordouan au Colomb. en1811,etles triang.deCo- rabœuf :qui placent le Colombier à 1071®",46au- des.d.Rhône moy.àGenèvelid, 374,04) La triang. de Strasbourgen Suisse ; par Berne,Chas- seral etChas- seron.En ad- mettant: Ob- servatoire de Berne sur Strasbourg 429m,745 , Chasseral sur obs.1034,100, Chasseral s. Chaseron, 0,325, Chas- seron sur lac ( niv, de Schuckb.) 1235,98 et Strasb.147,71|id. AUTEURS ; des Obsereations. Henry et . Filhon. Brousseaud, Filhon. Henri, Trechsel, Roger, Osterwald. OUVRAGES où elles se trouvent. | Puissant, nouv. Descr. géom. de la France. 1, p. 408 et 215. Observation. Henry, partant de 145®,70 pour la hau- teur du pavé de la ca- thédrale deStrasbourg, arrive à 444m,12 pour la mire de la tour de l'horloge de St-Pierre à Genève. J'ai supposé cette ire à 72m,66 sur le Rhône moyen, hau- teur qui est celle don- née par Filhon. (Bibl. univ.1832sc.v.2 p.219) pour le sommet de la tour de l'horloge deSt.- Pierre (1). Puissant nouv. descr. géom. de la France 1, p: 287 à 296 et 281. Observation. La hauteur du Co- lombier a été corrigée par Puissant d’une er- reur qui s'élait glissée dans les calc. de Brous- seaud et dans ceux de Carlini et Plana (voy. Puissant 1. c. p. 291). Roger,bibl. univ. 1828, sc. et arts,v.38,p.36.— Puissant,n. desc.géoin. de la France1, p.215. Observation. Ce résultat est fondé en grande partie surles mêmes triangul. que le chiffre (2), savoir la chaîne de ParisàStras- bourg et deStrasbourg au Chasseral, p.Henry. Les ingénieurs suisses ont fait le reste.—Ilest préférable au résultat (6) en ce! qu'il n’est pas entaché de l’'incerti- tude relative à la mire de la tour de l'horloge de St-Pierre à Genève. horloge, dans les détails relatifs à ; P. 512) en rendant compte des opérations de Strasbourg à niv. de Schuckburgh?) Si c'est ce niveau on aurait 72,56. On 49 * 392 HYPSOMÉTRIE ES ÉLÉVATION | NOMBRE |2> OUVRAGES LOCALITÉS. au-dessus du niv. de et = © où ana | … NATURE 2 É elles se trouvent. | Toises. | Mètres. |desObservations ms Id. Moyenne de a,c et d.............|* 192,16) 374,53 Moyenne des 3 meilleures sér. de trian- gulation,dif- fér. de moins de 1®,..... Voy.dans la dernière parie de ce recueil an no 2, la haut. exacte de différ. points de l’intérieur de la ville et des abords au-dessus du niveau du lac. Genève (Lac pe), ou Leman. La plus grande profondeur du lac observée se trouve à 1 lieue en face d'Evian, au nord: 164 brasses de 6 p.angl. Elle se maintienten- tre 130et 160 br. dans la direction de ce Sondes de M. point à Cuilly.......................l....... +......| de la Béche. Entre Genthod et Belle rive, la profon- ....|De la Béche. deur n’est que de 150 pieds au plus....|...... 14 DOUAI TT) DOTE ÉD Op | .. GEnNTHoD, ancienne campagne deCh. Bon- uet, actuellement De la Rive, au point où se faisaient les observations météor. de la Bibl. britann. de 1796 à 1798 ; au- dessus du lac 80 pieds(13!,33)........| 208,0 | 405,40/............|.... 13!,33+192!,79 hauteur du lac en été..|* 206,12) 401,73 l'église.........sss.ss..............|* 210,16] 409,6 Nivell,...... croisée du chemin de Genthod à Collex avec la route de Versoix à Fernex..|* 221,13| 427,4 Fe NE SAN GESSENAY ou SAANEN...... 000 rec 518. |1009,60|[Bar......... Gers (Les), entre Taninge et Morsine...| 605,60/1180,30| id. ........ 606 t161112//id.5......- 605,8 |1180,71|2observ. bar. * Moyenne des 2 valeurs............. FE Voyez le mot Foron. Gex, dépt. de l'Ain, au N.N.O. deGenève.| 281 à la poste aux chevaux...............| 316,30] 612,58 Obs.simult. à Gex et Ge- nève ({).... 313,97| 611,95 |Mémeobserv. successive. 310,51| 605,20/id. compar. à] signal sur le clocher.............. ...[* 342,03] 666,63|Triangul. de LS Strasbourg à Genève. Autre point dans la ville?............| 332,12] 647,31|Triang.inter. Gascoux ou Cuszt; montagne sur la rive gauche de la Sarine, dans le C. de Vaud| 618,10/1204,7 |Bar......... 612,0 |1192,81|........... . ....|Lord Minto. GiFFRE (POINT DE PARTAGE ENTRE LA ME- NOGE ET LE), voyez ST.-JOIRE. (*) En admettant que le jardin botanique est à 4097. 547,68|Bar.........[R. LP. id. Réd. de la bi- blioth. brit. Bibl. britann. sc.v.1. Observation. Ce résultat satisfai- sant en lui-même con- corde à 3 décimèt. près avec la moyenne des 4 ....|meilleurs sér.d’observ. barom. (a! ,b',c!, d!,) preuve de la sûreté des obs. bar. nombreuses et bien calculées. Bibl. univ. sc. v. 12, p- 118. Carte des environs du lac de Genève dans le 1er vol. du Voy. de DeSaussure, éd. 1779. L'’aut. indique la prof. de 11 points du lac. De Sauss. voy. 1, p.28. - 110. P -|Ingén.genev.|Carte du C. de Genève. id. -|De Saussure. | Voyage S 1661. E. De la Rive.|Inéd. -...[Nicollet. Bruguière orogr. de l'Europe, p. 214. Journ.d.min.18,p.388 Bibl. univ. v. 7. id. id. Puissant n. desc. géom. de la France 1 p. 408. ibid. p. 537. Bibl. univ. 1830, sc. 1, p. 343. Caial. des plantes du. canton de Vaud. xxtmr, DES ENVIRONS DE GENÈVE. 393 a ÉLÉVATION | NOMBRE |2°| AUTEURS OUVRAGES LOCALITÉS. au-dessus du niv. de et =: des où la mer. NATURE 2 È où : ns es ë serpations. elles se trouvent. Toises. | Mètres. SOS LION à GimeL (A LA cho1SÉE DE GIMEL ET DE BIERRE, ROUTE DE Nyon Au Brassu), 720,5 au- dessus du lac (niv. de Schuckburgh)..1........|..,.... s.sss..|-...|Roger., Bibl.univ.sc.17, p.10 720,5+315%,15 donnent............| 562,46/1096,25 Mr banal. ide 371,67| 723,22/............le..el.......:::. Nouv. carte de’Keller citée dans leCatal, des plant. du C: de Vaud. — village du C. de Vaud, 180‘ au-d. du lac|........|....... Pictet. De Sauss. voy. S 369. 180!+192!,79 hauteur du lac.en été...| 372,79! 726,58 .| id. GinGiws, village du canton de Vaud.....| 275 535,99 -|De Luc. Modif. adm. S 757. Avec la correction pour le niv. du lac.|* 280,13| 545,98 id. Grr (Cæazer ou), dans les montagnes au- dessus de Nyon, 804,8 au-dessus du lac (niv. de Schuckburgh)...........1......,,1,.,..,.|Bar........,.|....|Roger. Bibl.univ.sc.11,p:108 B04M,8-4-3750,75 ce nosoovooo ne oo e 605,71/1180,55| id. ........l....| id. Gziow, village au-dessus de Montreux dans Travaux inéd. de la le canton de Vaud...................| 469,31! 914,17|Géom.......|....|Stryienski. carte de Suisse, Goser (Carer 4), au point culminant du Nouv. carte de Keller, Jorat, route de Lausanne à Berne.....| 443,33] 864,07,............/....1...,........| citée danslecatal.des e ; , plant.du C. deVaud, 270! , au-dessus du lac.s.sseoeeessslosmoce soso Balise... |... De Luc Modif. atm. S 753. 283! id. SecrmemuecpeoclPeccess-lsceps-e lue... ei | PICÉCE. De Sauss. voy. S 430. Moyenne de ces 2 valeurs 1921,79.....| 469,29 914,66) 20bs. bar. * 444,73] 861,0 |Géom?......|....|Roger. Comm. par M. Dufour. Voyez Jorar. See pe), entre la vallée de Sixt et le Val-d'Illier.. Gonce (Norre-DAME DE LA), dans le haut de la vallée de St.-Gervais ou de Mont- joie; 253!,1/3 au-dessus du lac........ 2531,334192!,79....,... DEPERELEEEEE Goumogss, canton de Vaud......,...... Avec corr. pour La hant. du lac....... Gounzs (La Tour pe), dans le Jorat..... . Niveau du sol de la base moyenne..... :— (Corine pe Tour DE) 543,84 sur le lac de Genève (niveau de 1038,33/2023,74 msn lssnusse 446,12| 869,5 543 |1060 311 * 316,13 474,17 616,14 + 476,64 459 929 895 14h id... … -Schuckburgh)...................... Ko pe corse e : A1) FPRESEEREEER 543,844 3750,75,,.... soso ee pos Gouré, partie du Mont-Blanc; plate- forme au pied de l'aiguille, du côté de TIM Conte — (AmRÊTE pu)...... Gourre (CrÈr De ss) ; départ. de l'Ain, à 35564®, de la Dôle au S.S.0 + 1247%,61 sur le lac (uiv.Schuckburgh) 12470 ,61-315%,75... Grapszze (LA), ferme près de Genève en- tre Chêne et Collogny..... NDMONT ou GRASMONT, ou GRAMMONT, - dans le Bas-Valais, entre celui-ci et la Vallée d'Abondance , au S. de la Dent- EE 002008 /Re 0e cecdiioesve ss. ss... ss... ss... | 1597 1906,9 |3716,61 Triangul. in- termed...., .... 833,23|1623,99) 10 | 832,9 |1623,36 220,47| 429,7 [Nivel |... Ingén.genev.! id. ss... | 10obs. bar. à Shi m2. …... sons. 606,15| Obs. success. …... q4uslsessl.. 20e Bar. 2 obs..…. ss... Mi12.511Bar 3. sos …... bs. trigon. id... DEREPEEETEE Escher de la Chaïix, carte de Savoie ....| Linth. Inéd. | id. csselossssss.sss. J.-P. et F.-J, Pictet ilin, p. 242. D L.| De Luc. Modif. atm. 2p. 220. id. id. -...|Baup. Cat. des plant. phaner. du C.de Vaud, p.xxn. O. | id. Lettre inéd. se..|............|Bruguière orogr. de l'Europe p. 153. nds à EE Bibl. univ. sc.13,p.94. mso|: ide T. |De Saussure. id. id. Filhon. ....|Roger. nn sl Wide 1117,51)2178,1 | Triangulat. .|....|Berchtold. DE CUE S 1119. 1 id. $ 1118 et tabl. Puissant n.desc.géom. de la France 1,p.532. Bibl.univ.sc.13, p.86. Carte du C. deGenèxe. Trigonom. Hôhen der Schweiz p. 8. 394 HYPSOMÉTRIE £ 5 ÉLEVATION |: NOMBRE |2 >| AUTEURS OUVRAGES LOCALITÉS. Li #7 agé oi el 2 des où LRRPTEE LI) NATURE & È Observations. elles se trouvent. Toises. | Mètres, |desObservations| "= Granp-nuer, vallée de Boëge, en Savoie.| 319,8 | 623,30 Bar.........|P, |E. Prévost: |Inéd. GrAND-PRE, (CHALET DE), près de la gla- cière de St.-George; 424t sur le lac... |......,.1.,.....|Bar.........lid. |Pictet. Bibl. univ. sc. 12, p. 49241419921,79......,.....euebe eco] : 616,19/1202,15| id. ......|id: id. 266. Gaaxpvaux (LAC DE L'ABBAYE DE), dans le Jura; 8500%, de Morez à l'O.........| 449,45! 876 |............1,.,,1............|Annu, du Jura 1836. — (AsBaye DE), auN. de St.-Claude, chez lé curécr suce... ... 231318 sunell. 441 859,53 Bar.........[R, |A. De Gy. |Journ.d.min.18p.399. Granporre, dansle C.de Vaud, part.orient.| 1433,3312793,61|..........,.1,..,1........,...|Catal. des plant. du C. GRANGE-CANAL, cant. de Genève, comm. de Vaud p. XXIII. de Chêne-B. à la boîte aux lettres.....| 217,44] 423,08|Nivell..…....|....|Ingén.genev.|Carte du C.de Genève. GRANGE-NEUVE, canton de Vaud, près du canton de Neuchâtel; signal..........| 705,58/1375,2 |Géom.......|,...|Osterwald. |Comm.par M.Dufour. GRANGE-REPLAN, voyez REPLAN. Grant (LE), mont. de Savoie , au S. de Puissant, nouv, Descr. Chambéry (1) ;,459,25/,53" lat.,30,35/16"|4 993,7311936,82 Triang......|,,,.|Brousseaud géom, de la France. longit. E...........................|b 994,1111937,56| Triangul. de 1, p. 296 et 291. 1804 corrig.|....|Corabœuf. |Corabœufibid, p.281. 994,35/1938,04|Triangul. de 1829.......1....|Durand. ibid, p. 282 982,0 |1913,95,............1,..,|A.Beaumont.|Descr. des Alpes2part. DE 2 p. 402. 949 11849,64,.........,..1., less péhchets Statist. p. 8. 986 ‘|19214,75|Géom.......|....|Welden. Bruguière, Orogr. de l'Europe, p. 210: 1101 |2145,89|Bar.........1,,.,| id. id. Moyenne de aetb.................. * 993,9211937,19|Géom. 2 opér. GRANIER, voyez au mot GRENIER. GBasse-CHÈvre (PATURAGE DE La), dans la vallée de Sixt, près les Fonds.........| 850 |1656,68|Bar.........|D L,|De Luc. Modif. atmosph.S 757. GRAYE (Perite), cant. de Genève, entre le Rhône etl'Arve.................s...| 224,47] 437,5 |Nivell.......|,,.,|Ingén.genev.|CarteduC.de Genève. GRELLE, eh Savoie... .......sssse..e| 133,10|1407,9 |Triangul. de Ingén.austro-|Opérat.géod.et astron. Savoie .....|....| sardes. en Piémont et en Sa- voie 1, p. 233. GaexArmon (Sommer De), vallée de Sixt...| 1397 [2723 |............1,...1...........,[J.-P. et R.-J. Pictet Grenier DES Communes , au Buet du côté itin. p. 158. de Sixt. .Lsk ausees sors ss... 1308,99/2551,27| Bar. 20bs...|D L.[De Luc. Modif. atmosph.S645. Avec la corr. pour le niv. du lac.,...| 1314,12/2561,27| id........lid. id. Grési, dans la vallée de l'Isère..........| 159 309,90/............1,,..|A.Beaumont.|Descr. des Alp: 2 part. 2 p. 495. GrimisuAz (en allemand Grimsez), sol de Obs.b.comp. Frébèl et Heer, Mit- l'église, village près de Sion (?).......| . 463,41| 903,2 | ‘a 4 bar. sed.|...,|Michaelis. theil. aus theor. Erd- kunde, 1, page 274: —(Lemoucin A scie),au-dessus delaSionne| 440,835| 859,4 > COMORES LUE (1 F3 id, GRIMSLEN, voyez GRIMISUAZ. Gæince (Mont), dans la vallée d'Abon- dance (5); 902t au-dess. du lac (192!,79)| 1094,79/2133,78|...... ....../.... |A. Beaumont.|Descr. des Alpes 2part# GRos-MonT (LE HAUT DU PASSAGE DU) , au 2 p. 287. pied de Brenleire....................| 180,3311520,89/...........,1..,.|Wière. Bibl.univ.1833 sc.v.2, Gaos-TAuREAU (SOMMITÉ pu), à 1 lieue N.E. p- 232. de Pontarlier.......................| 6176 |13117,54/Bar.........[R. |A. De Gy. |Journ.d.min.18p.395 — (LE), sommité dans le Jura vaudois, au Ù } signal des ingénieurs ..... sussssss...| 681,3711328,1 |Géom.......|....|Osterwald. |Comm.parM.Dufour: Gauyëres (Cuareau DE), cant.deFribourg| 425,595| 829,5 |Bar.........|....|Wiére. Bibl. univ. 1830 se.v. 1, p. 343. 426,5 | 831,26| Même obs...1,,..,.l id. id. 1853 sc.v.1,p.233. (!) Les déterminations de Carlini et Plana sont trop faibles par suite d’une erreur constatée plus tard, Voyez Puissant, Nouvelle description géométrique de la France, 4, p. 291. (=) Grimisuaz, Grimsel, n'est-ce pas le village marqué Grimslen dans les cartes ? (5) Probablement le Moni des Granges au S E, d'Abondance. DES ENVIRONS DE GENÈVE. Fr 39. J { | LOCALITÉS. Gaxon ou Griow, village au-dessus de Bex, cant.de Vaud; 1900p.au-dessus du Rhône 316 67+-200! ? donnent p.haut.approx. Hauteur probable d’après a et b etavec la correct. pour le niv. du lac...... Le village est fortément en pente. Gumrzux, mont. entre la Saane et la vallée des Ormonds HO GuLC Son Hasèse (Fourouess p°) en Chablais, au som- met du passage................ Moyenne des 3 valeurs — (Pic n°), au-dessus du col Hasère-Luzuin, village au haut de la val- lée de Boëge , en Chablais............ Moyenne des 8 valeurs... Toises. RAR Haurema (Gzacier D'), en Valais, au mi- REMAHIP ACIER Safe @ e > vie se soie s come e Hauraunon, à l'Est de la Dent-de-Jaman, dans le canton de Vaud........,..... Haure-Rocue , départ. du Jura, à l'E. d Lons-le-Saulnier, 46°,21/ 6'' lat., 30,23/, 28/! long. E.; au signal sur les ruines. Haurevicce (Cuareau De), près de Vevey, voyez VizLans, PLEYADES. Henniez (Ponr pe), sur la route de Mou- COR AP AYEITE Se che ocese soon 2e La 1rc de ces 2 valeurs paraît plus près de la vérité, parce que l'observation a été comparée à 3bar. sédentaires, et que nous ignorons la manière dont l’autre valeur a été obtenue. On aura peut-être le chiffre le plus probable en supposant Hersacères (CHALer Des), en passaut le PONAPIBAIME nn erse see seee en en de Henmancs, village, cant. de Genève, rive gauche du lac, le pavé en grès au S. de léniréede laiton. rnmerbtec eee — (2onr sur L'HerMANcE), entre les com- mune d'Hermanceet de Corsier, à 2,87 au-dessus de l’eau...............,... — (Soz pu PONT SEARS SUR L'HERMANGE), à Jussy, à 2" au-dessus de l’eau........, Hou-Marr (Sommet DE LA), sur la rive auche de la Jogne, dans le canton de 5e M tem er Le “— la plus haute chaudière à fromage dans le canton de Fribourg, sur cette mont. “— (LE CHALET ADOSSÉ A LA)........ opte “Hou-Marr, voyez Perir-Monr. Homexerne,entreSt-Claudeet Bourg, rive « droite del’Ain,460,19/,7//lat.; 80,15/,7/! long.E.;au signal,sur lesruines du chât. TOM. VIN, 2° PARTIE. EÉLEVATION au-dessus du niv. de la mer. CR. 2 516 a 510,96 b 575,5 * 572 1005,7 1112,83 1121,67 1114,85 1269 731,24 2473,32 1425,22 720,67 |1404,61 746,58|1455,11 * 732,8311428,31 812,5 |1583,59 445,84| 868,97 444,34| 866,04 439,26| 856,14 * 443,15| 863,72 1466 |2857,29 960,47 |1872,0 385,56| 751,47 248,53| 484,4 269,0 | 524,29 * 250 | 487,26 1000 |1949,04 207,04| 403,53 221,00| 430,75 245,18| 477,86 1109 |2161,48 1109,06 |2161,6 1035,58[2018,0 1035,33[2017,89 913,83 [1781,09 414,76| 808,39 Mèlres. NOMBRE et NATURE desObservations AUTEURS des GUVRAGES où Observalions. elles se trouvent. Levade dict. stat. du nes ebsauns els ele Pre canton de Vaud. Bar. 4 obs.. A.De(andol.|[néd. Rs ce cl AC Michaelis. |Catalog. des plantes du cant. de Vaud p. xxur, Bruguière, Orogr. de Evaluation... |.... Hoffmann. l'Europe p. 214. Bar.) En E. Prevost. néd. Bar. ; même E.DelaRive.| id. Bar. | temps. |i A.DeCandol.| id. Bar.3observ. simultanées. Bar. avec un bar.peu sûr.|P, |J. Vaucher. |Inéd. Bar. jobsfait|P. |E. Prevost. id. Bar. enmêm|O. |E. De la Rive| id. Bar. temps .lid. |A.DeCandol.| id. 3 obs. barom. simultanées. Béorauente D L.|De Saussure. [Essaisur l'hygrom. 339 Géom.......|....|Stryienski. |Trav.inéd. de Ja carte de Suisse. Triangul. in- J termed.....|....|Filhon. Puissant, nouv. descr. géom. de la France 1, Ob.bar.comp p- 532. à 3 bar. sed. Frôbel et Heer Mitth. en Suisse...|...,|Michaelis. a. theor. Erdk. 1 p.274 DPRPEEEELEEES EEE Baumgartner |Cité dans cet ouvrage. Bar. Par estimat..|....|De Saussure. Es sur l'hygrom. p. 8. Nivell....... -...|Ingén.genev.|Cartedu C. de Genève. USA AS HT id. id. 12e re id. id. Bibl, univ. 1833 sc.v.?, Bar.........|....]Wière. . 232. 6 PÉRERO SA APS id. Ibid. 1820 sc.v.1,p.313 Id e-e4--|se0.|UVière. ibid. Méêm. obs...|.... id. Ebid.1833 sc. v.2,p.232 Bar ne -celessts id. ibid. Puissant, nouv. descr. Triangul. in- géom. de la France 1, termed....,{..,.|Filhon, p- 532. 50 396 HYPSOMÉTRIE OUVRAGES a ÉLÉVATION | NOMBRE |2 >| AUTEURS LOCALITÉS. he du niv. ds et mm FF LE NATURE % È | Observations. Toïses. l'Mèlres desObservalions| DS Rene EE — (RUINES DU CHATEAU)... | 392 164,02] Bar. ........|R. (A. De Gy. HoxGrin, voyez ONGRIN. Hoprraz (L'), ville de Savoie, maintenant Albernville.-e-me-eptrececrtrarcs ..| 162 315,74] id........ évonbédocesbaune pont sur l'Arly................ s....| 173,42] 338 id.........{....)Billet. Huron (La cime pe), à l'E. du col de Ra- Ob.bar.comp wyl, entre le Valais et le Simmenthal..| 1649,18/2824,5 | à 4 bar.séd. |....|Michaelis. Icay (Lac D') à 12000 au S. du Champa- gnolle, départ. du Jura............. SIE348/9 MG SOMME Een. |. Reset te Tuuier (VAL p'). village dansle Val d'Ellier, au-dessus du Monthey, en Bas-Valais..| 485,88] 947,0 assaut ..|....[Nicollet. Ivvers (L'), au-dessus de Tavenon, au plus haut du chemin de Bonvillard à Mottier-Dravenssrecee--er-mietchees 652 |1270,77|Obs. bar. suc. [D L.|De Lne. Isenan (Mowr), à la source de l'Isère....| 1799,8613508 TES RP EE ERA] MERE IERA SEE ‘bas diümont---.-c0e....1 Lee 1111,83/2167 |.....,..... sfsssslosssssses . SOMIMET. .ssessessersensessessesees|02075.38/4045,0 |Obs. géom...|....|Corabœuf. b2076,00|4046,21 É dhndabéoile 400 ing. autrich, Moyenne de aetb........ ssss.s....|*2075,69/4015,6 |2 obs. géom. glacier du Mont Iséran ........ s.....| 1112 |2167,33 Ro ....|Alb. Beaum, le point culm. du passage. ....... +... 1262,16/2460 |Bar......... ....|Billet. Isère, sous le pont de Montmellian......| 138,53] 270 shesoseessee|se me|aeetetelélee ste au bas de Conflans......,......, STE 162,64| 317 genes guege ee ae lee pee este ne voyez Mouriers, ST.-Maurice. Jaman (Cuacers Au PLAN De), à côté du col] 775,25/1511 |Géom.......|....|Stryienski. — (Cor pe), 575! au-dessus du lac.......| 762 |1485,17|/Bar......... D L.|De Saussure. 709183146827) eee lee |aa M Ut Al * 761,92/1485 |Géom......,|....|Stryienski. 777,51/1514,4 | Bar. 20bs...|0. |S. Baup. — (DenrT DE), canton de Vaud..........| 960,16/1871,39/............|....|Lord Minto. * 960,4711872 |Géom.......|..,.|Stryienski. JarDix (Le) ou Courriz, dans le glacier de Talèfre, environ... ,.............e AATAM 12756 Gent, csoolosssssee .. Javernaz (CuaLers De), dansles Diablerets ou montagnes au-dessus de Bex....... 865.15/1686,21|Bar......... O. |A.DeCandol. — (CroxDE).......,...........,..,..| 1094,25/2132,74 SE SU 2e Feu 1070.58/2086,60| id....... . id. |S. Baup. Moyenne des 2 valeurs.............. *1082,42/2109,67|2 obs. bar... 4 Jozt, voyez Monr-Jout. Jowc (LE), ferme près de Genève, entre | le Grand-Sacconnex et (lointrin.......| 220,37| 429.5 [Nivell....... ....|Ingén.genev. Joxeni (Turrerie De), dans la partie orien- { tale du canton de Vaud.....,.. co...) 393,17] 766,3 |Bar...,,.... O. |S. Baup. Joran (Monr), près de St.-Maurice, en} Valais... ... AT 20 0 DE D SPORE 1277,14|2489,2 |Géom.......|....|Berchthold. Jorasses /Les) à l'E. du Prieuré de Cha- HOMES 2 «fetes oeeiv s'en ne sam ae soso. 2063 4021 sossssssossslesselsssssssssses Jonar (LeE),au point le plus bas, entre les lacs de Neuchâtel et de Genève........| 281 547,68] Bar.........|R. |A. De Gy. Voyez GoBerT (CHALET 4). .|Peuchet, Statist. p. 9. .|J.-P. et F.-J. Pictet où elles se trouvent. Journ.d.min.18 p.404 Peuchet, statistique du Mont-Blanc. Comm. par M. l'abbé Rendu. Frôbel et Heer, Mitth, aus theor. Erdkunde. 1, p. 274. Ann. du Jura 1836. Bruguière Orogr. eur. p.214. Modif. atm. 2, p. 220, Alb. Beaumont. Bulletin, soc. géogr. de Paris, n° 18. Recueil in-do, vol. 2, p. 43. Descr. des Aïpes2? part. 2 p.541. Comm. par M. l'abbé Rendu. Peuchet stat. p.8. id. Trav. inéd. de la carte de Suisse. Voyage, S 1659. Nouv. carte de Keller, citée d. cat. des plant. duC.de Vaud, p.xxur. Trav. inéd. de la carte de Suisse. Inéd. Catal, des plantes du C. de Vaud. p.XXIII. Trav.inéd. de la carte de Suisse. itin, p. 196. Inéd. Inéd, [néd, Carte du C. deGenève. Inéd. Trav. inéd. de la carte de Suisse. J.-P. et F.-J,. Pictet itin. p. 196. Journ.d.min.18p.394. DES ENVIRONS DE GENÈVE. ÉLÉVATION | NOMBRE LOCALITÉS. au-dessus du niv.de et lspnens NATURE Toises. Mare desObservalions au plus haut de la colline sur le chemin de Lausanne à Moudon ............. 458 892,66/0bs.bar.succ. point culm. de Ja route de Lausanne à Moudon,492",00surlelac(niv.Schukb.)|........|....... 2obs.b.comp. 492n,+3150,75...... hs sean ....l 445,22] 867,75| avec Rolle.. Jorocne, montagne à 1/2 lieue au-dessus de Gryon, dans la partie S. E. du cant. DEVANT seen ae le AOC Te senenisatel1819,50911597,41|Bariet.. te Jouexe (Monr) entre la route de Jongne et le lac de Saint-Point..... Poe l566 110315 |A — en France, route de Pontarlier à Lau-| 504,72| 983,72|Bar.....,,.. TEL LDOMIBS Cd en aeenes|1508/701099147/L ide... — au plus haut de la route, près de Jou- gne du côté de Pontarlier......,,,.... 466 00825 \Maid ee... — point culminant de la route de Jougne| 530,8411034.62| id....., DE Pontarlier. ... 4... Drecesesemcce|2538:81/105016| id ........ JourLANE, pointe au-dessus du col de Jon- plane, entre le Chablais (Morsine) et le Faucigny, (Samoëns)........ 1088. 1212055|Mid.0... Jourraxe (Co DE), entre Samoëns et Hiononer eee rcenessess 01045 0209700 ne..-R0:.e. , Jouvet (Mont), entre l'Arc et l'Isère....| 1309,36/2552 [Trigon...... Joux (Lac DE), dans le Jura vaudois.....| 510 994,01|Bar......... Niv.moyen 674*,95 au-dessous du Mon- tenue Rasa rs Palais 12 xls riamsernlesrGéomaele. Roger. M. Roger a adopté pour le niv. moy. du lac de Joux une ligne qui passe à 3m,43 sous la chaussée du village du Pont , au lieu où se fait la communica- tion des deux lacs. 1682, hauteur du Montendre—674", 95 donnent.......,................[* 516,69/1007,05/Géom.....….. Bar. plus.obs. 317! (617%,84) au-dessus du lac de Ge- concord. en RENE Ten eerele sise Ce so... cnpenoslsssooseolissssse juillet 1779. 617%,844375®,75 haut. du lac.......| 509,78] 993,59 id, Voyez THomMasser, SENTIER. Joux (Praine ps), dans les montagnes en- tre l'Arve et leGiffre........ Mhhbaicralis161-.11485:22 14800550 dense (Le LAC DE PLAINE-Joux)..........,.. 693 |1350,68|..... Dole sie Jover (PLAN pu Mort), au passage du 1 obs. bar. à 9 Bonhomme ; 813'1/3 au-dessus du lac ..|........1.......| h. du matin. 813!,33+192!,79..... etnssmeseereaee 1006,12|1960,96 id. — (Encave pu Mowr), 1219‘2/3 au-dessus 1 obs. bar. à du lac........ NE mode ds ar le -Rinnaeleiienese AMIS 12191,67-1921,79.....,..,.......,..,| 1412,46/2752,94 id Jussy (Commune DE), canton de Genève, senil de la bonuq. de M. Ruff, à Moniaz| 264,2 | 514,93 |Nivell....... pont sur le Paradis, route de Jussy à la REnle.-sn-shmeee.. eos 2476011148 2761) 914 ere. 1'e marche de la réunion des Chasseurs! 261,1 | 508,90| id. .......|.... pont de Chamboton......,..,....,..| 240,84] 469,41| id. ...... : châtean du Crêi. tablette de droite de la DDHIP I dientuéestee.-. ses cestel 18024079 1/472,21)Ede ee... id. 295 p. au-dessus du lac en été.....|........|......./Bar.? bassin de la fontaine de Sionnet.......| 231,93| 452,04/Nivell.......! 397 AUTEURS des OUVRAGES où ei] Observations. elles se trouvent. D L.|De Luc. Mod. atm. $ 757. ....|Roger. Bibliothèque univers. os...) ide Sc. 13, p. 91. O. |A DeCandolle/Inéd. Journ. des mines. 18, R. |A. De Gy. p- 395. D L.| Berger. Journal de physique. r. id. . id. R. |A. De Gy. Journ.d.min.18,p.391 D L.|Berger. Journal de Physique. Lund: id. Description des Alpes, 2 part. 2, p. 310. J.-P. et F.-J. Pictet. Entente aire Itin. p. 165. Ingén. franc.| Bruguière, Orogr. de l'Europe p. 204. Journ. des mines 18, p. 391 (1). Bibl, univ.sc.v.13,p.90 ....|Alb. Beaum. A. De Gy. :...|nuid. ....|Pictet. De Saus. voy. $ 376. d--ide Descript. des Alpes. 2 ....|A.Beaumont.| part. 2, p. 196. ....|Nicollet. Bruguière, Orogr. de l'Europe p. 212. ....|Esch.dela L.|Inéd. Dee id. id. Escher de la 2-setlanthe id. D -n id. id. ....|Ingén. genev.|Carte du C. de Genève. DE id. id. id. id. LA id. id. Carte d.env.deGenève. dans De Saussure voy. ....|Ingen.genev.|CarteduC. deGenève. Aaou|PiICtet. (4) Je soupçonne que ce chiffre 510 a été emprunté à De Saussure, et que A. de Gy a oublié de le noter par un S, comme il l’a fait pour d’autres points. 398 HYPSOMÉTRIE LOCALITÉS. maison Ramu à Jussy, ire marche de l'escalier à 2 rampes....,....... 37 — voyez HERMANCE. Keiserecé, Montagne à l'E. dulac Do- mène, dans le canton de Fribourg..... KOHMATT. voyez HOHMATT. LacHar (Mont), au S.0. de la vallée de Chamonix. .....ds ele sels Laconxex, (:. de Genève, ERHE le Rhône et l'Arve.. Lacrar (Monr), au-dessus de la source de l'Orbe, 142»,10 La-Morre, près de Chambéry, ; au clocher niveau des cloches au parapet de la fe- nêtre Lancer (Ponrpr), ‘dans la vallée de Bagne, . 896,66 au-dessus du lac 896!,66+192!,79 hauteur du lac....... Lancy, cant. de Genève, bassin de la fon- taiue à la Terrassière, sur la hmite de la commune de Laney, route de SL.-Julien — l'église... — (Perrr-), C. de Genève, maison Imbert LanDecy, cant, de Genève; sol devant le bassin du puits de la maison Clarin, n°153 — ferme Micheli.... Lanpoz, sommité de cette mont. située en- tre le lac de Joux et la source du Doubs. LanwGin (Tour pe), au pied des Voirons, N. E. de Genève ; 740 p. au-1essus au lac de Lucerne, supposé à 1350 p..... CELLES sms nn sersssse .. mms LA Posse-Dessus, voyez PossE-DEssus. Larsa (Monr), entre les core et les Fourgs, dans le Jura...... sepoma es LARINGE village entre Thonon et An dance Latour, près de St. -Joire, à la maison de M. Dufresne........ — village, environ.................. . — (Cuazers De), au Môle sun ssanssse ss... La Tour pes Fours, voyez Fours. LAUSANNE , au pied de la tour de la cathé- drale AU AON DOKeee-------e--hHheer-pis Même valeur avec COfr. pour le niveau dulaceiesc-ec-s---hecc--ter anse Galerie supér. de la tour: 197,234 sur le lac (niveau Jet. ee 197m,23+375m,75 niveau d'été”... ) ) 72! au-dessus du lac. Ré sultat préférable à celui qui précède. (Voyez Puissant I. c. p. 404.) ÉLÉVATION | NOMBRE |Z°| AUTEURS OUVRAGES au-dessus du niv. de et == des F5 HPYE: NATURE ME Obserçations. elles se trouvent. Tone. llMètres. | de Observations |" 243,24| 474,08] Nivell...... . [Ingén. genev.| Carte du C. de Genève. 1053,14/2052,6 |Bar.........|....|Wière, Bibl. univ. 1830. sc. 1, p. 343. 1077 |2099,11/.........4.. D L.|De Saussure.| Voyage, S 705. 230,52] 448,13| Nivell.......|....|Ingén.genev. Carte du C. de Genève. Inéd. calc. par Alph. seuceeceleee....[Obs.bar-succ.|[O. |A.DeCandol.| De Candolle. Opérat.géod. etastro. Ingén.austro-| en Piémont et en Sa- 143,20] 279,1 |Triangul....|.... sardes. voie 1, p. 233. 1 obs.barom. Escher de la «| à8 h.dusoir|....| Lintb. Inéd. 1089, 4512123,38| id...... 114. albade id. 2n4 (9| 397,79 Nivell.......|. .… [Ingén.genev.|Carte du C. de Genève 205,60! 400,1: | id. .... Heads id. id. 218,25| 425,38| id. = a id. id. 251,25| 489,70! id. ........|.... id. id. 250,29| 487,84| id....... see id. id. 132 |1426,69|Bar.........[R. |A. DeGy.i; |Journ. d.min.18, p.391 318,33! 678,90/--........../..,.|............|Keller, carte delaSuis- se, éd. de 837. 632 [121,70 id. ........[R. |A. De Gÿ. |Journ.d.min.18,p.391 383 74648 | CR. ...|A.Beaumont.| Description des Alpes, 2 part. 2p. 226. 314,78| 613,52|Bar...:..... 0. A.DeCandol. Bel 723 [1409,15!............/..../De Saussure.|Voy. S 55. 130.36,1423,51|Bar......... D L.|Berger. Fou d.phys.64,p.314 * 743,671449,44| Même obs...|T. id. id. 717,6 711398,77| « « - - soie e » « ....|Pictet. De Sauss. voy. S 293. Triangul. de|Delam Puissant,n.Desc.géom. Strasbourg ae. |Col Henry en| de la France 1,p.408. 272,59] 530,90] à Genève... | corr. | 1804. voy.lanote à Chasserorr *971,057,528,301|Triangul, de|Avec l Noirmoutier Le Corabœuf en Suisse. |méth.| de 1818-24.| ibid. 1, p.253. 260 (2)! 506,75 Bar.obs.suc.|D L.|De Luc. Mod. atm. $ 757. 265,13! 516,75] id. ...... id. id. she SR re .|....|[Roger. {Bibl.univ.sc.13,p.89. 293,47 BD OR I ee deu cela DES ENVIRONS DE GENÈVE. 399 LOCALITÉS. Maison du baron de Falkenskield, au rez- de-chaussée ; 124,00 au-dessus du lac (niv. Schukb. DÉRRRt sosie sieste ssiesse 124m1315",75 hauteur du lac. onve lieu des observ. météor, de M. Develey, en1820, à 138,7 au-dessus de l’ancien Jardin botanique de Genève..:..... 138m,7-L 394m,53 Barometn e de M. le prof. Gilber on en 1827: environ 500 p. au-dessus du lac terrasse de la cité, 493 p. de roi (82!,16) au-dessus des plus hautes eaux du lac. Lavancay, chalet dans la Combe en Chaux, cant. de Vaud, versant de la Sarine.... LaAvey, source ther male, cant. de Vaud, au bord du Rhône... - LécæauD (PLAN DE), dans le Faucigny, au S. du Buet. — (GLAcIER DE) au-dessous du glacier de T'alèfre 167! LécHAup (PLan DE), glacierse ver sant dans celui des Bois ou Mer de Glace... ss... none L'Ecerze (Canr. De Frisoure), l'église ” LécHerETrE, dans la partie orient. du cant. de Vaud col ou passage........... NA EE 700 LELUISET, route de Genève à Annecy.. ss sonsssensnosenss . Lemenc, près de Chambéry au N porte de la cure.......... Lessy (Lac DE), au Vergy.............. Le Tour, voyez Tour. Leysiw, d. la partie orient. du C. de Vaud Leyrrox, village du Valais. Lines, entre Martigny et le St.-Bernard. à l'auberge de l'Union.......... ec Moyenne des 3 valeurs. ..... nee . Peut-être vaudrait-il mieux considé- rer la valeur de A. de Gy comme er- ronée, et admettre 700 —1364m,33 *# S 1 ÉLEVATION | NOMBRE |2°| AUTEURS OUVRAGES au-dessus du niv. de et = < des où sanere NATURE ME Observations. elles se trouvent. Tor es. desObservations| * 5 snarse Et sinnstleieanietese .|Roger. ‘Bibl.univ.sc.v.13.p.94. 256, 40) 499, 75l.er5 eee... id. Obs. bar.1820 | a 2 h.après- | anercele . midiàLausan- neet a Genève (les barom. Develey et non comp. Rédact. de la Evnard, Bibl. univ.sc- entre eux ?).[L P.| Bibl. univ. : v. 16. p. 192. 273,59| 533,23 id. D'Hombres Bibl.univ, ART AllÉrs sssonsonssanlessolesonsessssse sc. 34, p. 26. Bibliothek der neues- tendant snossosrssslssssless......... ten WeltKunde v.3, ES TE 817,33 1593 |Géom.......|.... Stryienski. Trav. inéd. de la carte | de Suisse. 222,11| 432,9 |Bar......... O. |Baup. ‘Inéd. il 1080 |2104,96| id. ........|D L.|De Luc. Hg atm. $ 757. sneleisiets slam | tele ses rstemts |etste(e | HIGLELS [De Sauss. voy. $ 637. Probab.d’ apr. 1167 |2274 la valeur pré- | céd. au-des- IJ.-P. et F.-J. Pictet sous d-Talèfre|....|...........,| itin. p. 196. 281,83| 549,30 Bar.........|....| Wière. Bibl univ. 1833 sc. v. 2, p. 234. Nouv. carte de Keller, 646,66,1260,36,....... ..…..1..../............|d cat.pl.Vaud.p.xxur 706,66,1377,31|........... ..|Michaelis. ibid, 229,5 | 447,30ÿe sosie « o » so ..[.... |A. Beaumont|Descr. des Alp. 2 part. 2 p. 358. 174,29] 339,7 |Trigon......|.... Ingén.austro-lOpér. géod. et astrom. sardes. en Piémont et en Sa- voie 1, p. 233. 145,19] 283 |Bar......... ...|Chamousset, |[Comm. par M. l'abbé Rendu. 865,50 1686,89 Bar.........|D L.| Berger. Jonrne de phys. 64 p. 884,17 1723,28| id...... ee D id. 312. Catal. des plantes du D25,16 1025 56F--r een l----|l--1e-e2c-u-2t C. de Vaud p. xxr1. 6000011160 42 cerner semer BRRTALTRS Keller, carte de Suisse 261,05| 508,8 [Obs. comp. à 1837. 3bar.sedent.|.... Michaelis. Frôbel et Heer. Mitth. 701,50 1367,25 Obs.b. comp. | a.theor.Erdk.1,p.274 | aGenève, Zu- rich et St. - Bernard....|C. |Bæyer. Bibl. univ.sc. 38, p.291 673 |1311,70|Bar.........[R. |A. De Gy. |Journ.d.min.18,p.387 100M1364:3511d06 0 006h sac e ‘Nicollet. Bruguière.Orog. p.214 691,5 |1347,76|3 obs. bar. | l 400 . HYPSOMÉTRIE OUVRAGES à ou elles se trouvent. | Ingén.genev.|Carte du C. de Genève. Catal. des plantes du C. de Vaud p.XXIV. Inéd. Trav. inéd. de la carte de Suisse. Journ.d.min.18p. 403 Carte du C. deGenève. id. id. Trav. inéd. de la carte de Suisse. Bibl.univ. sc. 17 p.107 Bibl. univ. sc. v. 7. Journ.d.min.18 p.406 Chaix, carte de Savoie. ge cu 18p.403 1a, id. Modif. atm. S 755. Descr. des Alpes 2 part. 2 p. 405 et 407. Journ.d.min.18p.387 Comm. par M. Dufour. id, id. Descr.des Alpes? part. 2, p. 405. Trav. inéd. de la carte de Suisse. Inéd. id. S ÉLÉVATION | NOMBRE |2<| AUTEURS LOCALITÉS. Pos du niv.de et = < des Rs NATURE Se © | Observalions. QI LL [Re Obereations ë eà Licnon (LE), camp. d'Ivernois dans le C. de Genève, rive droite du Rhône...... 213,24| 415,62] Nivell....... ET Lis (Denr DE), près des frontières des cant. de Vaud et de Fribourg....... 1022,0 :1991,91|-..... uses ....| Baup. *1021,79/1991,5 |Bar........ .|0. id. Liuzeux, en Bas-Valais (ou dans la partie voisine du cant. de Vaud?)........... 1068,27/2082,1 |Géom....... ....|Berchtold. Lopz. dans le Doubs, au bord de la Loue.| 199 587086| Bar. =..." R. |A. De Gy. Loex, cant. de Genève, rive gauche du | Rhône ; la maison la plus élevée au S...| 208,7 | 406,77 Nivelles te. sl e Ingén.genev. Lonpox (La), ruisseau, limite de France et du C. de Genève, borne-lim. à l'angle au- dessous des moulins Fabri( Voyez Fagnr)| 214,26| 417,60] Trigon...... Loû id, Sous le pont de Dardagny............ 185,56! 361,66] Nivell....... out id. LonGevauD, chalet dans la Combe en Chaux, dans le cant. de Vaud, versant de la Sarine........... OO 849,141655 |Géom..... -.|....|Stryienski. Voyez Lavancay et CHAUX. Lowcrrop, cant. de Vaud, au pavillon de la cour de la cure; 533m,1 au-dessus Moy.de 2 obs. du lac (niveau de Schuckburgh).......|........ ess cel DAT ere ....|Roger, 553m,1-1315m,70....0.... eue scie 476,57| 928,85 id. ...... ere nd: Lons-re-SAuLNIEe, ville de France...... 132,66| 258,56| Plus.obs. bar. comp. à Ge- g nève, Paris etStrasbourg|....|Delcross. sur la route du côté de St.-Amour.....| 121,33/236,477|Bar.........IR. |A. De Gy. — (Roure D'ORGELET à), voyez ORGELET. Lourries, village dans la vallée de Bagne, ’ En VAlAIS. 2e Ne. meebesmes sense nee .| 571 2/3/1114,19/--... COOP A) le Serbes éanéecte Louve ou Loue (LA), rivière de France, voyez OrNans et Lopz. ÉÉOraHoop den rond Perse | 972 530,14/Bar.........IR. |A. De Gy. le rocher qui domine sa source....... 326 635,39] id. ........lid. id. à Quingey.......... ondodas ann NES 243,63| id. ........lid, id, Luce (VALLÉE DE), voyez ST.-MAxIME et ; BEAUFORT. Lucer (Ponr pe), à la perte du Rhône (t)}z 149 | 290,41| id.........|DL.|De Luc. niveau moyen du Rhône............ ..[b 162,5 | 316,72]-........... .…...|A. Beaumont. le Rhône sous le pont de Lucei........ ce 151 294,3 |Bar......... R. |A. De Gy. Moyenne de a, betc..... sesssese...|* 154,16] 300,46) Bar. 3 obs. Lucens (CHemin sur), carrefour des routes| 328,37| 640,0 |Nivell.......},.,.|Fraisse. — à l'Essert, maison de camp. voisine....| 305,54| 595,5 | id......... SA id. — au milieu du pont de la Broie........ 256,43| 499,8 | id......... Dufé id. Lucey, sur la rive gauche du Rhône, en- tre ce fleuve et le lac de Bourget...... | 111,5 |294,305/............ ....|A.Beaumont. Luiser, voyez LELUISET. Luisser, montagne près de Tour-de-Mayen| : dans la partie S. E. du cant. de Vaud.| 1014,9111978,1 Géom.......l....|Berchtold. Luzun, village du Chablais............ a 448,84| 870,91| Bar......... P. |Ed. Prevost. b 429,70 837,51|Bar.1ob.a2h.0. |E.De la Rive. 439,65! 856,91! Bar. 1 obs. de | grand matin. id, id. id. ‘ce 432,57| 843,11| Bar. à2h...0. |A DeCandolle| id. 431,04| 840,11| Bar.de grand matin...... id. id. id. (?) Le chiffre 449! devrait être augmenté de 5 à cause de la correction pour la vraie hauteur du lac, mais il faudrait aussi le di- minuer parce que l'observation paraît avoir été faite sur le pont , et qu’il importe de la comparer aux suivantes faites au niveau de l’eau. Je n'ai donc rien changé, et la moyenne des 3 valeurs doit exprimer assez bien la hauteur du Rhône à ce point important, _— J ê ie DES ENVIRONS DE GENÈVE. 401 ÉLÉVATION | NOMBRE |Z°| AUTEURS OUVRAGES LOCALITÉS. te CE niv. de et =È des FD LE NATURE < Ë Observations. elles se trouvent. Toises | Mètres, |desObservations = Moyenne de a,betc........... RAR VA 435,96 849,713 tes choisies d'a- : . | prèslesheur. © LussiNce, en Savoie, au pied des Voirons.| 346,17) 674,70 |Bar......... B. |Berger. Journ. de physique 64, 368,50, 718,22| id. ....... À {1 id. .310. Lyxox se trouve en-dehorsde l’espace com- pris dans ce recueil, mais la hauteur du confluent du Rhône et de la Saône est donnée dans la 4®e partie, dans l’appen- dice sur la pente du Rhône. Maczus, voyez AIGLE. : TES MaAGDeLaINE {Monr).entrel’Arc etl'Isère, ! Recueil de la Société de au S. O. de Moutiers.. ss... 1380 /2689,67 EEE PrÈte cv Coran C) PLU de pr Re — (Cor DE LA).............. s........-111027,17,2002 Apee--ne ....|Billet. omm. par M. l’abbé | Rendu. Maczaw, de Cluse à St.-Martin..... 210256 AB ODA see-seee .... |A. Beaumont.| Descr.des Alpes2 part. MAaaou (Monr), ruines du château, au N. | : fees F ee 47. pe ps PAP SANNE MR See Eee :.l 410 |799,105/Bar.........1R. . De Gy. - des mines. 18 p. Muison-Neuve, sur la route de Genève à ‘Inéd. calc. par Alph. Dôle, à la poste; 32m,3 au-dessus de Obs. bar.suc. De Candolle. Obs. Morey,11®,19 au-dessus deChampagnol.|........|.... ...| enmars1807|0. |A.P.DeCand. peu sûres à cause de Muisonnex, cant. de Genève, sur la route | l'heure et du temps. Se sua csnineo see rl us HS eh de er Ci Re = HIT) oO ess PAR EE : é RIRE eecliere id. id. LAGNOU, cant. deGenève, commune de Chêne-B., le sol à l'émbranchement dn : \ : chemin tendant à la Petite-Paumière..| 217,39| 423,7 | id. ........|.... id. id. Maracny, cant. de Genève, camp. Marcet| 208,92) 407,2 | id. ........|.... id. id. MaALATRAITE, mont. du Gant. de Vaud en- . ë pFer tre la Vallée de l'Eau-froide et Jaman.| 986,43/1922,6 [Géom.......|.... Stryienski. |Travaux inédits de la Mazvaz, bameau du cant. de Genève, au Ç carte de Suisse. ù N. de Dardagny, la maison la plus élevée] 233,76] 455,62 Nivell.......|....|[ngén.oenev.| Carte du C.deGenève. D ou Mansaru, mont. entre la plaine du cant. de Vaud et le Brassu dans la vallée de Joux, au point culmin. du passage, 542!,4 sur le lac de Genève:|........|.......|2obs. bar...|P. |....... .....|De Sauss. voy. $ 374. (L; LPO LORIE “le 135,1911432:91| id: :...:. 7, id 1090®,3 sur le lac de Genève, niveau de le et fee AO PERRIER RCE ROUES 1 Cane all 6 HAS SAR Pr Roger Bibl.univ.sc.17,p.107 s 2 à 1090m,3+375%,75. ..... RS EL TR b 7152,19/1466,05 da AE DE DE id I PE es RD IC IBrassn-.2-i222s.rcememeslececese Code MINES 6e lee A-P.DeCand. Inéd. calc. par Alph. Tps hauteur du Brassu....|c 747,57/1457,05 LEE DHADoUbC id. De Candolle. oy. fondée sur 2 a+2b4+4c.......... * 744,46 1450,99 5 obs. bar. 5 Marmr ou Marmiers (Prés),sur le Jura au à N.E. du Reculet de Thoiry, à 1/2 lieue,| | e 0 même hauteur que le Reculet......... loneceoospososee Géom.r.. |... Roger. Bibl. univ.sc.v.13, p.88 4150 p. (691',67) sur le lac ....... alle EF tit Ciess-ecee ...|.... Inconnu. Nouvell. vaudois 7 nov. DeeL67-H1920 70 hauteur du lac.....| 884,46 1723,84 ........... |.--1hide 1828. Voyez RECULET. m7 4 ÎARGERIA (arr) 21. N.E. de Cliambéry| 883 1/2 1721,04 ............|.... ............ Chaix, Carte de Savoie. La dent la plus élevée............, ..|, 924,051801 , Bar......... |.... Chamousset. |Inéd. BIGNY , au pied du Môle............. 256 498,95 ............!.... A.Beaumont.|Descr.des Alpes2 part. lABLAN, entre Faverges et Usine, en Sa- | 2 p. 105. ER RP PME Es 285 MID 5 TT = =de eee es |aeter id. Descr. des Alpes? part. - MarriGny, dans le Bas-Valais, au 21 étage 2 p. 457. M auberge... eseceuee | 246,0 | 479,46 5 obs. bar... |D L. De Saussure.|Hygrom. p. 339. | : (!) Corabœuf a calculé de nouveau ses triangles de Savoie, observés en 1804, et on voit dans Puissant que tous les points étaient environ 4" trop élevés. Ainsi la Magdelaine doit étre fixée à environ 2688,6, 402 HYPSOMÉTRIE LOCALITÉS. niveau du sol; 61! sur le lac........., 61t+192!,79 vraie haut. du lac en été... 20329,96 sous le St.-Bernard. 239,46 sous St.-Branchier... | 441,36 sous Orsière L 1187,66 sous St.-Pierre au niveau du Rhône......... Dos ge ; auberge du Cygne... 79!,1/3 sur le lac.............. bchco hummm 601,13 id. Moyenne de ces 2 valeurs +192!,79 hau- teur du lac en été.......... . ss... sms... Moyenne de a, b,c,d,e..... Less dt — (LE SIGNAL DES INGÉNIEURS SUISSES). . . MATEGniN, cant. de Genève, entre le lac et le Rhône, à la croisée des chemins... Mauprres (Aicuizces), savoir les aiguilles da Plan et du Midi.....ssssssssere Mayen (Monr,p1r Tour pe) dans la partie orient. du cant. de Vaud, au N. de la Vallée des Ormonds........... ce Menxeries, en Chablais. ..... Voyez GENÈVE (Lac DE). Mari (Monr), au chalet du côté du Re- posoir Mexocr, au bord delarivière, sous le pont de Genève à Bonneville...........,.. - — (Au PONT DE LA).......,.. Il y a erreur évidemment dans celle détermination ou dans la précédente. Voyez Sr.-JoirE. MerpaAsson, montagne près de la Dent de JamaAn-e-.---ppuceser 4300 Meerxinces, voyez MEYNIER. Mervanws, en France, à lamire du clocher, par 46°,47/,48// lat, 20,50/,54// long. E. Mexmmieux, route de Genève à Lyon..... avec corr. pour la hauteur du lac.. 100%,83 au-dessous de Montlong...... 326,15 595,40 sur Mirebel........,......... Moyenne en part. de Lyon et deCollonge b 121,96 | id. de St.-Germain de Joux!... S ÉLÉVATION | NOMBRE |2Ÿ| AUTEURS FE du niv. de el = 2e des a mer. NATURE € © | Observations. Toises. Mètres. desObservations| & 3 249 | 485,31 Bar.........|D L. De Saussure. a 253,19 494,64! id...:......lid. id. | Observ.bar. suc.de Mar- cree M Geny au St | Bérnard...lO. |A.P.DeCand. b 245,66| 478,80/............|. .. Baumgartner 246,851 481,121..5,-0..1,-212 -..|Ebel et Bæyer c 231,4 | 462,8 |Obs.b.comp. à 3 bar. sed. k en Suisse...|....|Michaelis. d 246,83) 481,08 Obs.b.comp. à Genève, Zurich et . | St.-Bernard|C. |Bæyer, 229 446,33 Bar.........|R. |A. De Gy. e 247 481,41| :id........|....|Nicollet. lee sels lODS bars à 8h. du mat.|....|EscherdelaL. nee less un autre jouraTh.m.|.... id. 262,63| 511,87/2 bar. à des heures défav.|.... id. * 246,14| 479,74/5 obs.ou moy. d'obs.bar.diff. qui concord. 1053,55/2053,4 |Triangul....|... .|Berchtold. 224,25| 437,07|Nivell..….....|....|Ingén.genev. 1800 |3508,27|Par approx..|....|............ 1226,6712195,921.,...6..0 0100.10. anses *1191,8712323 |Géom...... .|....|Berchtold. 195 BD 06e -rpeu-e .|....|A.Beaumont. 880,18/1715,50 Bar.........|D L. Berger. * 896,83,1747,95| id.........|T. id. 226,89| 442,22| id. ........ O. |A. De Cand. 202 393,10 ......vs..|...| A.Beaumont. 958,93/1869,0 |Géom.......|.... Stryienski. Triangul. in- 119,65| 233,21| terméd.....|....|Filhon. 118 229,98 |Bar.........|D L. De Luc. a 123,13| 239,98| id..........lid. | id. ce... |[Observ. bar. “......| successives .......| en 1807....|0. |A.P.DeCand. 237,1 |Lesmêm,obs.lid, id. OUVRAGES où elles se trouvent. Voyage S 1029. Inéd, calc. par Alph. De Candolle. Frôbel et Heer, Mitth. a.theor. Erdk. 1 p.274 ibid. ibid. Bibl. univ. sc. 38, p. 291. Journ.d.Min.18p.385 Bruguière Orog.p.214 Inéd. id. Trigon. Hôhen der Schweiz p. 8. Ebel cité p.Bruguière, Orogr.d'Europe p.207 Catalog. des plantes du Te Vaud, p.xxnr Trav.inéd.de cart.S*°. Descr. des Alpes2 part. p: 237. Journal de physique. 64, p. 312. Inéd. Descr.des Alpes2 part, 2p- 3. Travaux inédits de la carte de Suisse. Puiss.nouv.desc.géom de la France 1, p. 531 Modific. atm. 2 p. 223: sr d'a Inéd. calc. par Alph® De Candolle. id. Carte duC. deGenève. « DES ENVIRONS DE GENÈVE. 403 LOCALITÉS. Moyenne de a;betc................. Meynier, cant. de Genève, entre le lac et l'Arve jonque carrée sur le puits de la pompe de Carre d'Amont.......... de — (Communepes), socle de la porte cochère de Merlinges........... face supér. du réservoir de la pompe à Essert..... eos s 1.010 010 0.2/6 010 0 Meynin, cant. de Genève, entre le lac et le Rhône, le centre du village......... la place d'arme, près de Meyrin....... Miace (MILIEU DU GLACIER DU)....,...... — (LE PLATEAU DU GLACIER DU)... — (CHALETS pu)....... Mini (Denr 6), au S. de St-Maurice en TETE TBE ÉD ao UE — (Arcurze pu), vallée de Chamonix, au pied .....s.ssssss.ss.s. DEEE sommet 1469! sur Chamonix.......,.. 1469'+535!,88 h. de Chamonix....... — l’arrête au bord du glacier........... Muusst, village près de St.-Joire....... Miozzans ou Miozan, canton de Genéve, commune de Choulex, le sol de la croix Mxsoux, dans le Jura francais, sol de l'au- berge ....s..s....s.esee Miresez sur la route de Genève à Lyon 59® sous Meximieux (voyez ce nom)... 56® environ au-dessus de Lyon (auParc) Moyenne en partant de Lyon et de Col- onge …... DEREEEEEEEEEEEEETE EEE) Moyenne deaetb..............,.... — Château dans le Jura, sur la route de Lons-le-Saulnier à Champagnolle..... TOM. VIH, 2° PARTIE. OUVRAGES où elles se trouvent. Journ.d.phys.64,p.244 id. Carte du C. de Genève id. id. Carte du C. de Genève. id. Essai sur l’hygrom. p. 340, et Voyage & 897. Voyage, 6 895. J.-P. et F.-J, Pictet in, p. 256. Journ.d.min.18 p. 387 Nouv. carte de Keller, citée dans cat, des pl. du C. de Vaud p.xxiv. Ebel, citéd. Bruguière orogr. de l'Eur. p.214 Trigonom. Hôhen der Schweiz, p. 8. Journ. de phys. 64, p. 314. J.-P. et F.-J. Pictet itin, p. 209, Voyage S 2037. J.-P.etF.-J, Pictet, itin. p. 209. Descr.des Alpes 2 part. 2, p. 122 Carte du C. de Genève. Bibl. univ. sc. v. 7. id. id. peu certain.|O. |A,P.DeCand.|Inéd. calc. par Alph. ÉLÉVATION | NOMBRE |Z*| AUTEURS au-dessus du niv.de et È de des Hay: NATURE # Ê | Observations. To UM rer. desObservalions me 131,08| 255,48| Bar. ........|D L.|Berger. c 132,63] 258,50] La même obs.|T!, id. * 125,91| 245,39,3 obs. bar, 234,99] 458,0 |Nivell....,..|....|Ingén. genev. 233,81| 455,82| id. ........ PE id. 226,82| 442,08| id. .....,...|,. id. 227,55] 443,5 |Nivell.......|.. ..|Ingén.genev.| 220,88| 430,5 | id. ..... || 20e 1976 |2097,76|/Bar.........|D L.|De Saussure. 1292 |2518,16| id......... id. id, 960 |1871 |..... bre olk Molbonobo Cobne Parunniveau 1538 |2997,62| pris de Bo- rasson près du S-Bernard|,,..|A. De Gy. 1616678809 42e nmerlleceeru-ece 1634 3184,721...... eme lorsolosseone esse *1633,0513182,9 |Trigon......|..,.|Berchtold. 1339,33/2610,40|Bar.........|D L.|Berger. *1366,67/2663,69| id.........[m. | id. 13680 |S666 ne ce os Eee ee desc cssssse.l.......|Géom.......|,,...|De Saussure. 2004,88/3907,58| id. et bar..|.... id. 1313 2560 sise sidtersteis nlote lite ere con 0 5 0 0» 5010 0 405 789,36|...... ......|....|[A. Beaumont. 240,84| 469,40|Nivell.......|....|Ingén.genev. Obs,succ.à la 523,185/1019,71| Faucille et à Mijoux.....|....|Delcross. * 527,06/1027,26| comp aGenèv. id. 521,90/1017,2 | id. à Strasb. id. a 102,36| 199,50 esse.) ODS.b.succ. b 91,48] 178,3 | \en 1807. * 96,92] 188,9 358,56| 698,85 0b.bar.succ.|....|Delcross. 356,21| 694,26 /id. comp. à Strasbourg.|....| id. * 355,12] 692,14/id. à Genève.|....| id. 368,11| 717,46/id. à Paris. .|....| ïd. 347 676,32|Bar.........[R. |A. De Gy. De Candolle, Bibl. univ. sc, v. 7. id. id. min.18p,.404 51 Journ.d, 404 HYPSOMÉTRIE OUVRAGES où elles se trouvent. a Bibl.-univ. sc. v. 1. id. Journ. des mines. 18, p. 404. Nouvelliste vaudois, 7 nov. 1828, Carte du C.de Genève. Philos. trans. 67 p. 55, et la carte. Corabœuf dans Puis- sant,nouv.desc.géom. de la France 1, p.286. Descr.des Alpes 2 part. 2 p. 40. Carte d.env.de Genève Journ. de phys. 64, p. 311. Mod. atm. S 256 et531 Chaix, carte de Savoie. Inéd. DansPuiss.nouv.Desc. géom. de la France 1, p- 281. Voy. S 441. Ibid. 1128 , au tableau id. id. Bibl. univ. 1830, sc. 1, page 343. : Ibid. 1833 sc. 2 p. 232 Puissant,n.Desc.géom. dela France 1, p.408. Voyez la note a l’artic. Chasseron. Osterwald, Mém. soc. d'hist. nat. de Neu- châtel. 1 p. 148. Journ.d.min.18, p.395 Modif, atm. S 757. as S LLEVATION | NOMBRE 2 È AUTEURS LOCALITÉS. au-dessus du niv.de et à < des Re NATURE |<« 13 Observations . ones. Titres |des0bservations 2 à Minesez (PLareau DE), sur la route.....| 274,78] 535,56/Ob.bar.succ.|.... Delcross. # 271,47] 529,10/id. comp. à Genève. |... id. 273,12] 532,32/id. à Strasb. é sur la route, au bas de la côte en allant a Lous-le-Saulnier......4...2 5: :| ‘286 557,42|Bar.........|R. : |A. De Gy. Mrroir, au-dessus du Fort-de-l'Ecluse, 4060 p. au-dessus du Jac..........:. slse.s...h......:...,/.::: Inconnu. Mosveranp (GRAND). voyez MoverAND. d Morcesuze, cant. de Genève, commune de Nivellem.non Chêne-Thonex , sol du Pont du Foron.| 213,41| 415,95|encore vérifié|.: .. [ngén. genev. MôLe, montagne du Faucigny. : 763!,4 au-dessus du lac......... PORTÉES ......|Géom......./.:::/Schuckburgh a 958,48/1868,11| Triangul. de Schuckburgh Schuckburg et rectifiée (1).|....|Corabœuf. 953 |1857,43|Géom....... .... |A: Beaumont. 752!,67 au-dessus du lac en été..... AREA Er senssssfesee........].:::|Pictet HSE OP CHERE cossenero| 945,46,1842,74/-........... cenolla tt 941,11/1831,26| Bar. 3 obs D L.|Berger 960,72.1872,48| id......... T. id. 947,66 1847,04|Bar.........|D L.|De Luc 950,00 1851,58 somsororeose Dune lesessess …. 964:27,1879,40 Bar......... O. |A. De Cand. b 957,58 1866,26| Triangul. de 1804 corrig.|.,..|Corabœuf. Moyenne de æelb................., * 958,03 1867,23| Géom. 2 obs. — (CHaLeTs pe LA CHiARE), voy. CHIARE. — (CHazers »E LA Tour), voyez LA Tour. — (Crarers p'AïsE), voyez AÏsE. — sommilé de l’une des collines de grès, au pied. du côté de Bonneville, au ha- meau, dit Caez CHarpow, 117 pieds au- dessus du lac...... dc PARLE ALAN EE) EG OBET :[De’Saussure. 117!,+192,79 hauteur du lac......... 309,79] 603,66| 1 id. — à GrANcesD'Aucar, 406!au-dess. du lac|........[.:.....1 10 id. 406!+192!,79 hauteur du lac...... ....| 598,79,1167,06| 14. id. — à GRANDE SERANDE, 658! au-dess. du lac|...... lecessesle . id. id. 658!-{192',79 hauteur du lac.......... 850,19,1658,22! id. ........lid. id. — à GraANGcs Beroup, 400!'au-dessusdulac|........|. sf ido.ssss. id. id. 400!+192t,79 hauteur du lac...,...... 592,791155,37| id. ........lid. id. Mozeson ou Moresson, ou MozLesson, ou | A MONT=HEZDNE Le ----e---- eee CeEee 1027,84/2003,3 | id. ........|....|Wière. 1027,83,2003,28| Même obs...|,,..| ïd. le sol au-dessous du signal............ *1029,81/2007,14|Triangul. de Delam Strasbourga| bre Genève. ‘ | corr. |Henryen1804 1570®,9 sur le Môle de Neuchâtel.....l........l....,,.|Distances au Osterwald et zénith simult.|.,..|Tralles. 1047 |2040,64 Bar......... R. |A. De Gy. — (CHALET Au PIED Du), voy. PLANEY. Bar.etTrigon. MonerTier, village sur Salève........... NS62 711,40, un grand : . nomb.d'obs. D L.|De Luc. En partant de la vraie hauteur du lac..! 370,13 721,39 ide se... id. id. (2) En paint de 574,80 pour la hauteur du Rhône à la machine hydraulique de Genève. ' DES ENVIRONS DE GENÈVE. 405 ÉULZ S ÉLÉVATION | NOMBRE |2<| AUTEURS OUVRAGES = au-dessus du niv. de el SE 3 ë LOCALITES. la mer. NATURE & > des k ou —. ; : < 5 | Observations. elles se trouvent. Toises. | Mètres. |déSObservations| E = EE ES Monnraz, voyez Jussy. : Mowrrop (Lac ne), en Chablais, au-des-| 529,80/1032,61 Bar. obs, fai- O0. |E.De la Rive.|Inéd. sus de Morsine......... Sans css. | * 542,37/1057,11| tessimultan.lid. |A DeCandolle! id. 100% sur: Morsine soil................ 543,97 |1060,21| Même obs..…. lid. id. id. Moyenne des 3 valeurs. .... SEC SRESR * 538,12,1049,98| Bar. 3observ. le mêmejour.lid. |............ id. Moss-sous-Vauprey, départem. du Jura Observ. bar. 21%, au-dessus de Dôle (à la poste), succ.enMars|O. |A.P.DeCand.|Inéd. Calc. par Alph. 80,25 sous Poligny......,......... efersssso.le... ...| 1807....... de Candolle. Mowracny, canton de Fribourg le haut de " Bibl. univ. 1833, sc. la montée ........ PE Laohsac ana os 283,5 552,55 Bar. ce .|....]Wière. v. 2, page 234. Monranvenr où Monr-rant-verr, Mon-| 975,1611900,63| id. ........|D L.|Berger. Journal de physique. TENVERS, au pavillon................. a 994,00 1937,34| La même ...|T id. 64, p. 314. 805,6 au-dessus de la source de l'Ar- Inéd. Calc. par A. de LÉ RE CLP EC A EL .|......./Ob.bar.succ.|O. |A.P.DeCand.| Candolle. : 959 |1869,13 Bar......... -...|De Saussure.|Cilé dans Bruguière, Orogr.de l'Eur.p.206 428! sur Chamonix... ............. sosnfssesemeleesselsses eo. è Pictet. Cart.env.du M.-Blanc 428t2535!,88 h. duPrieurédeChamonix|? 954 |1859,38 ..........., de id. deSaussure, Voy.S607 5001 p.augl. (1524 ,28) au-dessus dulac|c 963,88 ,1878,64|Bar...... -..lS. |Schuckburgh|Phil. trans. 67. p. 592 Moyenne de a, betc......... 483: ..|* 970,63 1891,79/50bs.bar.peu Monr-BLanc (!), le sommet, concord. au moins 2000! au-dessus du lac......|1..... ../....... Estimation... |....|Fatio de D. |Spon, histoire de Ge- Déterminalions géometriques. L nève 2, p. 457. 14432/a—4398%,195.lelac,niv.Schuckb.(2)|........|.......Géom..... -.|....|Schackburgh|Plil. trans, 67,p. 592. RD mere ride a2468,48,4811,15 Même observ. corrigée par Roses -lnude Roger, Bibl. univ. 38, DS AS ES) RSR AA Ode ea 2 .|Géom. par le page 32. Buet.......|....|Pictet. De Sauss. voy. S 564. Le EME rés OEM Mises 02467,55 4809,35 Même observ. corrigée par ROBE sens eets cou Bibl. univers. 38,p.32 HDDAPE TR Release silsse 2332,23 4740,51l/id. en calcul. le Buet par les tables de : Lindenau. |....| id. Roger, ibid. p. 53. 2468,0 4810,22/Géom..... .|-...|Tralles. Cité dans Bibl. univ. BA DNNA eee mlae setots slote o'e d'os ..|c2466,94 4808,16 Même observ. 38, p. 53. . | corrigée par | Roger. ....|....| id. ibid. p. 33. 4438m,2,...... Éneme ses due 42469,91 4813,95 Géom. avec | modificat. de Roger. ....|....jCarlini. ibid. p. 32. AA One messe ARS RS ties e2468,27 4810,75 Géom.par des | TA Oriani (Bibl. univ. 1855.) angles pris de 5 points du Jura et du Cuerme. .…. Roger. Ibid. #(/) Comme comparaison il n’est pas inutile de rappeler ici que le mont Rosa a 2589!,08—4656 7,4 d’après les mesures géod. de Les ingénieurs chargés de latriangul. de la Suisse ont constaté, par des mesures directes, que sur les montagnes couvertes de neige, comme le Tillis, le Todi, etc., il y a des différences de hauteur, suivant la fonte ou Ja chûte des neiges, qui vont jusqu’à sept mètres. i mérile d'être pris en considération pour le Mont-Blanc; toutefois il ne faut pas oublier que les mesures ont presque toujours été ites en eté. “(*) En admettant 375,75 pour la bauteur du lac, niveau de Schuckburgh, j'ai calculé les valeurs a, b, c, etc, 406 HYPSOMÉTRIE ” Q ÉLÉVATIO! NOMBRE |2 È AUTEURS OUVRAGES LOCALITÉS. au-dessus du niv. de et = = des 5 Je; mer- ; or = | <È Obserçaltions. elles se trouvent. Fri 073 esObservations| 5 AO | Mont-BLanc........ ÉTÉ ec Ron f2468,34/4810,89| Triangul. de Puissant, nouv. descr. È Corabœuen géom.. de la France 1, 1804, corrig. p- 281. en 1832, par- L'auteur partde 374, tant de Ge- 80 pour la h.du Rhône nève etallant aGenève.Iltrouve pour par les Pi- le M'-Blanc au-dessus tons,le Môle, duGranier....28713,33 Mont-Cher- de Colombier..3364,63 vin, Colom- duM'-Chervin.2397,17 bier et Gra- du Môle......2944,53 nier. ....[Corabœuf. |duPit.deSalève 3428,00 2463,71/4801,86| Triangul. des ingénienrs austr.-sard., calculée par Carlini et Plana, par le Granier, le Colombier et Grelle,etad- mettant des haut. certai- Opérat.géod. etastron. nement trop 2,p.389 cité dansPuis- faibles pour sant 1, p. 282. ces monta- Les ingén. austro- gues d’après sardes ont trouvé pour les mesures le Montblanc sur le corrig.(voy. Colomb. (lesol) 3362,13 Colombier et Ingén.austro-|Granier (le sol)2875,61 Granier). |,...| sardes. Puissant». desc.géom. 2462,45/4799,4 | Triangul. de de la France 1 p. 286. Schuckburgh partant de Par ce calcul on a Genève et pour le Montblanc sur recalcul. par Môle 2931,43;sur le Pi- Corabœuf. |.,..|Schuckburgh|ton de Salève 3420,30, mais la stat. de Schuck- g2468,17/4810,56| Triangul. des burgh était à 127m au ingén.austro- . IN. O0. de celle des in sardes, calc. gén. francais. par Carlini et Plana, par | le Granier et! | le Colombier en admettant pour le 1°] | la haut. ré- | sultant des! mesures dea| Opérat.géod.et astron. | etb et pour en Piémont et en Sa= | leseconddes voie 2, p. 389. mesures a, D Les ingén. austro- | et c (voy.les sardes on! trouvé pour | mots Gra- le Montblanc au-dessus | nier et Co- Ingén.austro-[du Granier 2875®,61 lombier,) |....| sardes. du Colombier 3362w,18 DES ENVIRONS DE GENÈVE. 407 d | ÉLEVATION | NOMBRE |2 | AUTEURS OUVRAGES LOCALITÉS. au-dessus du niv. de et 2 £ des où Hotner: NATURE |<°| Observations. elles se trousent. I , + È, Toises. | Mètres. desObservations| ES Moyenne de 4, b,c;d,e,f,g......... 2468,2414810,68]7T opérations trigonomét. | recalculées | par les mo- | dernes. Moyenne de f'etg..... s.sssssss.e.|*2468,26/4810,73 2 opér. géom. |qui paraissent Déterminations barométriques. les meilleures de toutes. 2467,02/,4808,32 Les 2 obs. bar. de De Saus- sure à midi et 2h. com- parées aCha- De Saussure,|Corabœuf dans Puis- monix et à les calculs par sant.nouv.desc.géom. Genève.....|[p, P |Corabœuf. de la France p.284 (). 2418,0 |4712,77|Mèmes obs.b.| D 1,.|De Saussure.| Voyage S 2003. 2480,0 |4833,61| id....... IT: id. id. 24715,0 |4823,87| id........ S. id. id. 2482,0 [4837.51 L'obs.de midilR, |id.calculépar|Journ. des mines 18, 2450 |4775,14|D'apr.la moy. A. De Gy. p- 387 et 351. de 5 calculs Schuckburgh d'obs.bar.et De Saussure| De Sauss, voy. S 2003. trigon......|,,.,|Pictet. Rochers voisins de la cime.......,.....| 2400 |4677,69/ Bar.........|T, |De Saussure.|Voy. vol. 4 p. 173. Plateau de neige, où coucha de Sauss. È ù : en 1787, 1455! au-dessus du Prieuré..|........1.......| ïd........ AA id. = ibid. p. 142. Rocher de l'heureux retour...........| 1780 |3469,29| ïid........|n, id. ibid. 161 et S 2023. ÉGRAND MoERTee 0 50 de nee sise LC E Tel CESSE eessfesssss...... J.-P. et F.-J. Pictet MonrsriicanT, à la porte de Genève du itin. p. 223, côté de France , la croisée du chemin è 4 de Beaulieu, sur la gr. route de Fernex| 204,84] 395,34 Nivell.......|,,..|Ingén.genev.|Carte du C. deGenève. Monrcxoisi, campagne dans le canton de Genève, comm. des Eaux-vives; sur la : route, au portail...........,......,.| :204,51| 398,60| id. ........|,,,., id. id. Moxr-d'Or, au N.0. de Val-d'Orbe....| 750 |1461,79 Bar.........IR, |A. De Gy: Journ.d.min.18 p.391 Monrezuier, dép. de l'Ain, à 32000®S,S.0. Triangul. du Puissant, nouv. descr. 28 TES CODE PASSER 159,60! 311,07| parall. moy.|....|Brousseaud. | géom. de la France 1, Monrenpre ou MonT-TEN DRE, dansle Jura p- 296. xaudois...................,.,,......| 866 |1687,86|Bar.........IR, |A. De Gy. Journ.d.min.18,p.391 * 863 |1682,02 Triangul. de! Noirmoutier en Suisse, meillenre que Puissant, nouv. descr. celle d,Strasb, Corabœuf géom. de la France 1, à Genève...|....| de 1818-24.| p.253. 1308w,00 sur le lac (niv. de Schuckb.).|........|.......|Obs. géom...|....|Roger. | Bibl. univ.sc.v.13,p.89 —._ 1308",01375,75 hauteur du lac..... 863,89/1683,75| id. ..... eee ude | 867 |1689,81/Géom....... |....|Tralles, Bruguière, Orogr. de au pied du Signal.....,....... +....| 862,01/1680,08|Triangul. del man l'Éurope p. 140. MonTENvERS, voyez MonNTANvERT. Strasbourg Uelam Puissant,n.Desc.séom. L'orthographe Monrenvers est proba- — blement la meilleure d'après Alb.Beau- mont Descr. des Alpes 2. part. 2 p. 83. Monrerat (Coms pe), dansle cant.de Vaud entre les vallées de l’Eau-froïide et de la MEET ce Ra detuts Sn 578,23 ss... à Genève... 11127,0 |Géom....... Col Henry en} de la France 1, 1804. 1[408. Voy. la note au mot Chasseron. Trav.inéd. de la carte Stryienski. | de Suisse. ({) En partant de 374,80 pour la hauteur du Rhône à Genève et pour le reste des bases de De Saussure. I prend la moyenne P P' x A à Ë è n 4 des 2 observat comparées une à une à Genève et à Chamonix, mais la hauteur qu’il admet pour Chamonix est de 7,65 trop forte. | Hbtrouve : par Genève à midi 4845,40; par Chamonix (676,52 sur le lac, niv. Schuckb } à midi 4841,79 b à2h 4303,49 àZh. 480%,60 0 1 a ° 408 HYPSOMÉTRIE EEE LOCALITÉS. EEE) Mowrrceur, au bord de la rivière de Su- ran, départ. de l’Ain........... co. Monrxey, en Valais, auberge du Cerf... au point adopté par les ingén. suisses. Monraezx, Val de Travers, à la glacière de M. le colonel Pury............ É-Rr Monraoux ou Monroux (CoreAu DE), en Chablais , sol de la chapelle 625 p. au- dessus dulac......... cs aerbee : 104,16-+1921,79.......... RP RE Mowr-Jout , au haut de la Vallée de St.- Gervaise « chum san vle p ae mialietele afela ) oo Mowr-Jover, voyez Jover. Monr-Lonc, 225,42 sous St.-Germain de Joux; 100,83 sur Meximieux; moyenne en partant de Lyon et de Collonge.... Moxriue, sur la route de Genève à Lyon avec corr. pour le niveau du lac...... Moxrmeizzan, près de Chambéry....... l'Église... .s.sssssssssesssenessesse. au bas dela ville................ FTEE pont sur l'Isère ............ eceattes le fort...........ss..... adresse see: Voyez Isère. Mowr-Morr, près du Grand-St.-Bernard. Monrwogze, au S. E. de Sion, en Valais. Monrorsey, signal au N. du Crêtdela neige Monr-r1onp (Lac DE). Voy. Monriown. Monrrivaz,sommité près deChampagnolle Monraonp (!), une mire placée..... de. — entre Champagnolle et Poligny, ruines du château......s...seossosssesee 2e sur la ronte du côté de Poligny........ Monrnou , la croix en bois prob. dans les environs de Gex...,.... CO UEe AD Monr-Ru, voyez Ru. MoraT (LAG DE)...................... au-dessus de celui de Neuchâtel 1®,6. 435,17 haut. du lac de Neuch.+-1®,6.| Voyez Morar (viise), SUGY, NEUCHATEL (Lac De). — (vizse), à l'auberge de l'Aigle........ au bord du lac, 29! sur le lac de Genève! à l'auberge de la Couronne....... Joel au bord dulac......... DC Age ae Voyez Morar {Lac DE). si ÉLÉVATION 22| AUTEURS OUVRAGES au-dessus du niv. de = © des ou la mer. SE : £S Observations. elles se trouvent. Toises. | Mètres. à 3 Journ. des mines 18, 156 304,05|Bar.........[R. |A. De Gyÿ. p. 391. 221 442,43 ....|Nicollet. Bruguière, Orogr. de L l'Europe, p. 214. * 238,43] 464,7 |[Géom.. ..|Berchtold. |Trav.inéd. de la carte de Suisse. 566,6 |1104,32/............ ....|De Buch. Bibl. britann. sc. 19, p- 257. Voy.S 300.Pictet,carte talent ....|De Saussure.| des env. de Genève. * 296,95| 578,76 AAINNEC IE id. 294,6 | 574,19 sols... |Chaix, Cartede Savoie. 1368 2566,28 so.l............[Necker,Mém.soc.phys. d'hist. nat. 4, p. 237. Obs.bar.succ. 173,67| 338,5 O. |A.P.DeCand.|Inéd. calc. par Alph. 108 210,50|Bar. 2? observ. De Candolle. donnant 10'de D L.|De Luc. Mod. atm. 4, p. 223. * 113,13| 220,49 Mêmes obs..lid. id. 137,5 | 267,99)... ....[A.Beaumont.|Descr. des Alpes 2part. 2 p. 495. 133,91| 261 Ract-..smeele..-1Bilet. Inéd. 139,0 | 270,92 .|D L.|De Saussure. |Voyage, S 1182. 124,67| 243 ....|Billet. Inéd. 177,01! 345 ...|Chamousset. | id. 1460 |2846 sulesosrosscss|J.-P etiF:-JérPictet ‘ itin, p. 291. 1362,13/2654,8 |[Triang......|....|Berchtold. |Trigonom. Hühen der : à Schweiz p. 8. 857,26/1670,84 Triangul. in- Puissant,n. desc,géom. .|....|Filhon. de la France1. p.537. 396 771,82/Bar.........IR, |A.DeGy. |Journ. d.min.18,p.400 357,04| 695,88 Triang.inter.|....|Filhon. Puissant,n.Desc.géom. de la France 1, p. 537. 343 668,52 R. |A.DeGy. Journ.d.min.18p.404 289 563,27 id. id, id. Triangul, in- 820,7111599,59 ... Filhon. Puissant,n.Desc.géom. Il ; de la Francet, p. 537. 223,71| 436,1 |Nivell.(?)....!.... Trechsel. Comm. par M.Dufour. 224,10| 436,77|Géom.......|....!...... stats Osterwald , Mém. soc. « k | des sc. nat. de Neu- châtel 1, p. 148. * 232 452,18 |Obs. bar. suc. D L. De Luc. Modif. atm. 2p. 221. 217 422,94 id id, id. id. 236,53, 461,0 |Obs. comp. à 1 Frôbel et Heer Mitth. Genève ....!.... Michaelis. a. theor. Erdk. 1 p.274 232,94) 454,00 j Soc e id. 221,83) 432,35 .….!... Wière. Bibl. univ. 1833 sc. v. 2, pe 234. (!) Est-ce Montrond entre Champagnolle et Poligny ? ou Montrond sur la droite de la Louve, à l'O. d’Ornans, dont André de Gy parle (Journ. des mines 18, p. 405) comme élant à 254! (les ruines du château)? É (2) Ce nivellement des lacs a donné 0,2 de différence entre le lac de Morat et celui de Neuchâtel, quantité sans doute inférieure à la vraie différ. moy. Dans la même série d'opéra . M. Trechsel trouva le lac de Bienne de 0,8 au-dessous de celui de Neuchätel. , L DES ENVIRONS DE GENÈVE. 409 ë ÉLÉVATION | NOMBRE Z>| AUTEURS OUVRAGES LOCALITÉS. au-dessus du niv.de et Ê $ des 7 Her, NATURE SE Obserpations. elles se trourent. Toises | Méfres. desObservalions = Moncées (Denr pe), près de St.-Maurice| 1526 |2974,23| Par un niveau prisdu Mont Borasson près s duS'-Bernard|....|A. DeGy. |Journ.d.min.18 p.387. 1491,83 2907,63/............1..,.1............| Wild, cité dans le ca- talogue des plantes du caul.de Vaud p.xxin. 1494,66 2913,16/............1,...[............|Chaix, carte deSavoie. : *1507,41 2938 |Géom.......l,,,,|Berchtold. Der inéd. de la carte Money, départ. du Jura e Suisse. Dar des Rousses 403m,9....,... r-dsmenllo cet ..[Bar. en 180710. |A.P.DeCand.|Inéd. calc. par Alph. De Candolle. Id. 402m.88....,..1........1.......|Bar. en 1825kid. |A.DeCandol.| id. Moyenne : 403,39 sous le bâtiment de - la Douane des Rousses, voy. Rousses|........l.......|20obs.bar....lid. |............| id. Monçens, voyez Morin. : Morcss, ville du canton de Vaud.....,..| 189 368,37|Bar.........|D L.|De Luc. Modif. atmosph.S 757. Voyez plutôt Genëve (Lac DE). ; Morcës, dans la vallée d'Aoste......... .| 542 1054 |............1,,,,1............ J.-P. et F.-J. Pictet Morix ou MorGens (Lac pE),entre la val- J itin. p. 278. lée d'Abondance et Monthey.........| 1705,53/1375,11|Bar.........|,...|E. De la Rive/Inéd. près de la limite du Valais et delaSavoie| 703,22/1370,61 LE ses... l0. |A. Den ne 699,57,1363,18| id..... ee - id. id. id. Moyenne des 3 valeurs..............|* 102,12/1369,63/3observ. bar.lid. |............| id. Voyez au mot ABONDANCE. MoriLon (TERRASSE DE), campagne dans la comm. du Petit-Saconnex près de Genève ; 41° au-dessus du lac, 41',0+ | 192,79 haut. du lac en été...........l 233,79] 455,66|....... .....1..../............]Note fournie par M. Voyez PREGNY, VAREMBEZ, SACONNEX. Th. De Saussure. Monsine, village en Chablais.........,..la 499,94| 974,41|Bar.........|P. |E.Prevost. |Inéd. Ces cinq obs. D. b 497,34| 969,34| id.........lid. id. id. l'ont été faites les c 489,28| 953,64) id. ........[0. |E.DelaRive. id, :mém.jours avec d 486,21| 947,64| id. ........lid. id. id. 3 baromètres e 490,50| 956,01! id..... .….lid. |A.DeCandol.| id. }différents. environ 410 pieds moins élevé que | Descr.des Alpes2part. Abondance (1)... esse essanenalenesseelsseseossssse|.,../A.Beaumont.| 2 p.304. 347 676,32/Bar.........|,...) Nicollet. Bruguière orogr. p.214 M 480 C RICE 1 SR SET sncleselommssmnnosse|Chaix,.carte.deSavoie, oyenne de &, b,c,d,e............. * 492,65! 960,21!5 obs. barom. Monreys (le plus baut point des Morteys ; ke é - E paissent les vaches), C. de Fribourg.| 893,3 |1741,07|Bar..... cos. |::.:)NVières DIN 1833 sc.v.2, onteys (Limites des bois sur le passage pren des M. à l'E. de Follieran)...........| 844,16,1645,30| id. ........|....| id. id. Mosses D'ORMoND, canton de Vaud......| 806,67/1572,23/............1.,..1........... .|Catal. des plantes du ST 67113 TD | Ses atabontes se | M IChAElSs cant. de Vaud. p.xxur Il ya probablement erreur dans l’une t sen de ces deux déterminations. Essai sur l'hygrométrie Morer (Cacerpu), au passage delaSeigne| 939 |1830,14/3 obs. bar... |D L. De Saussurc. pe 341. Voy. S 839. Moupon, 71!,25 au-dessus du lac........| 263,79| 514,13 Bar.2obs.suc.lid, De Luc. Modif. atm. 2, p. 220. à l'Hôtel-de-Ville.................... * 263,87) 514,3 |Obs. 2 comp. Frôbel et Heer,Mitth. à 3 bar. séd.|.... Michaelis. a. theor.Erdk. 1 p.274 Mouuns (Les), près de Château-d'OEx..| 458,33| 893,30/............1.... ..... .….....l Nouv. carte de Keller, citée dans le catal. sh plant.du C. de Vaud. Moussière (Les), dans le Jura, près du pe XXI, Crêt de Chalem.............ss ee ...l 598 11165,52;/Bar.........[R. A. De Gy. |Journ.d.min.18,p.388 (!) Cette hauteur de Morsine, de même que celle donnée par Nicollet, paraît entachée d'erreur. 410 HYPSOMÉTRIE ÉLÉVATION | NOMBRE |Z<| AUTEURS OUVRAGES LOCALITÉS. D niv. de; et == dés où | SAUTER. ;| NATURE % 5 | Obserçalions. elles se trouvent. | Toises. ‘| Mêtres. |desObservations ES a — ES MourTar, voyez Douss et Remorar. Peuchet stat.p.8. Alb. Mouriess, en Savoie......... ss. c-m.e|N302 588,61}........sossle.selsescsssss..| Beaumont descr. des Alp. 2 part. 2, p. 495 place du marché.............. éossssl 239,09: 466 |Bar.........|..,.|Billet. Comm. par M. l'abbé Movegaxp, dans la partie orient. du cau- Rendu. ton de Vaud....... ren nee c....| 1545,0 |[3011,26,...........,/....1............| Nouv. carte Keller cit. — (Le Graxp), entre le Bas-Valais et le Cat. pl. du C. de Vaud canton de Vaud.............sse .....1*1569,15/3058,3 |[Géom.......l....|Berchtold. |Trigonom. Hôhen der Moyraxs, dans le Jura français, au 1°: Schweiz, p. 8. étage de l'auberge de la Croix-d'Or...| 322,37} 628,51/Obs.bar succ.|....|Delcross. Bibl. univ. v. 7. 319,53! 622,77/id. compar. à Strasbourg. |....| ïd. id. Moyenne des 2 valeurs...............1* 320,95) 625,84/Bar.........l....| ïd. — (Point culminant de la route de)...... 215,49) 536,95 Obs.bar.succ.l....| id. id. 278,21! 542,24) (Comp.aStras- bourg...... | de id. Moyenne des 2 valeurs.......... 262521%.276,85| 539,59/Bar.-...02:.1....1- ide id. — Route de Moyrans, près de Citernon..| 279,57] 344,90 Obs.bar.succ.|....| id. 219,74, 545,22/id, compar. à Strasbourg..|....| id. id. Moyenne des 2 valeurs...... ==. ..|* 279,66| 545,06|Bar.........|....| id. — (Entre le Petit-Villars et), au plus Journ. des mines. 18, haut de la route........ PACE .....| -330 643,18] id. ,.......l....|A. De Gy. p- 400. — de Moyrans au Pont de la Pyle, au haut de la côte... LEE .….| 268 522,34 Bar.........l.... id. id. Naï ou Nayxe (Roca ps), dans la partie Travaux inéd. de la S.E. du canton de Vaud.............|*1047,03/2040,7 [Géom.......l... .|Stryienski. carte de Suisse. 961,6711874,33).........,,.1....1............|Nouv. carte de Keller, citée d. cat. des plant. duC.deVaud, p.xxin. 1049,83/2046,13 Géom?......|....!Lord Minto. id. Naxcy, au-dessus de Cluses en montant| 461,17) 898,83) bar.........|D L.| Berger. Journal de physique, vMérceessec.. 25-2200 td 0 .....|7 467,83] 911,82} id. .......IT. id. 64, page 313. Naxçis, en Faucigny, 22,96 au-dessus de l'Arve à Bonneville............... sessensels......|Bar.obs.succ.|[O. |A.P.DeCand.|Inéd. calc. Alph. 22=,96+440®,04 hauteur supposée de De Candolle. l'Arve à Bonneville (voy. Bonneville)| 238,55| 463,00! id. .......lid. id. id. Naxr-Bouranr, village au N. du Bon-| 720 |1403,31| Bar. ........|....|De Saussure.| Bruguière,Orog.p.209 homme......... D nm smmrmermmnr ae a Ne TO Te s AASTROPEORER 68801 RP ét SRE Nant-pu-Poxr, voyez Pont DE Nan. itin. p. 242. Dans le Catalogue des plant. du cant. de Vaud on a écrit Nant-du-Pont. Nana (lacns)5#.:...............10 241 469,72! Bar.obs.succ.| D L.|De Luc Modif. atm. 2 p. 225. avec corr. pour le niveau du lac...... a.246,13| 419,71) La même obs.lid. id. b 247 481,41|Bar.........lid. |Guerin. Mes. bar. p. 23. à 10 pieds au-dessus de l’eau, 1423 pieds| angl. au-dessus de la mer.............| c 222,53| 433,12) id...... ...lS. |Schuckburgh'Phil.trans. 67, p. 596. Moyenne de a,b,c..................|* 238,55] 464,95/3 obs. bar. | Nerce (Crèr De LA), point culminant du Triangul. in- Puissant n.desc.géom. Jura, au signal......... sh ...| 918,24/1723,61| terméd.....|....|Filhon. de la France 1,p.537. Nexpa (Moxracxs De), à l'E.de Martigny, dans le texte allemand NexpaBserc.... | Nenpaz, près de Sion, 8=, au-dessous du sol de l'église ..... dre Nenvau (Lac pe), dans la chaine au N. de la vallée des Ormonds.........,..,.... — (Roceg pe), ibid........,.....,..,.| 504,76| 983,8 158,83)1419 956,88,1865 | Trigonom. Hôhen der 1266,89 2469,2 | Triangul....|....|Berchtold. Schweiz p. 8. Frôbel et Heer, Mit- theil. aus theor. Erd- kunde, 1, page 274. Trav.inéd. carteSuisse id. Obs.b.comp. a 3 bar.séd. en Suisse...|....|Michaelis. Géom.......1....|Stryienski. st, PO! id. ( LOCALITÉS. NeucuareL (Vizce DE), le Môle au bord du lac,1174,20 au-dessous du m'Chasseron 1611%,34 h. du Chasseron d'après deux bonnes séries de triangles (voy. Chas- seron) — 1174®,20 donnent. ........ 1570%,90 au-dessous du Moleson...... 2007%,14 (h. du Moleson, voy. ce mot) — 1570%,90 .,,... scsi 1174%,0 au-dessous du Chasseral, .... 1612%,47 (h. du Chasseral) (!)—1174%,0 La valeur a est plus sûre que b et c parce qu’elle se fonde sur un point, le Chasseron, qui est déterminée par 2 sé- ries de triangles, tandis que Chasseral et Moleson sont déterm. par une seule sé- rie, la triangulation de Henri corrigée à Strasbourg. Donnant donc une préfé- rence à la valeur 4, je déduis la valeur à adopter de 2 a4+b+c....... 4 — (Lac DE); son niveau moyen, fondé sur l'observation diurne pend.18 ans (*), est à 2m,076 au-dessous du môle de la ville, ce qui donne d'après la hauteur ci-des- sus (mot Neuchätel).............,.,, 26!,5 au-dessus du lac de Genève....., 261,5-+1921,79........ 31!, au-dessus du lac de Genève...,... 311+192!,79..... Voyez Morar. — (PrincipauTé DE), voyez la carte d'Os- térwald, où setrouv.des mesur, pour des pointsen dehorsdes limites de ce recueil. Niow, voyez Nyon. — Nivocer (Denr pe), en Savoie entre Aix et Chambéry..............4..se Hot ENAIFON ss PE nc DEP ALI à HG DES ENVIRONS DE GENÈVE. 411 > ÉLÉVATION | NOMBRE |2 >| AUTEURS OUVRAGES dr duniv. de et 2 ds 7: a mer. NATURE Æ 5 | Observations. elles se trouvent. Toises. | Mètres. desObserealions| E* 3 Séries de dis- Osterwald, mém, soc. Pantin slots ete dise tances au zé- Osterwald et| hist. nat. neuch. 1, nith simult.|....l'lralles. p- 147. id. et ingén. a 224,29| 437,14|Géom.......|....| franc. soso... [Distances au Osterwald et à zénith simult.|....|Tralles. ibid, b 223,82] 436,24|Géom.......|....lid. et ingén, ossesmleses. Plus observe franc. Ibid. et Puissant p.40%. géom. .....l.... Osterwald. |Mém, soc. hist. nat. de Neuchâtel. e 224,97| 438,47| id. ......|..,.lid. et ingén.|Ibid. et Puissant, desc. franc. géom. de la France, p- 208, 215, 408, * 224,341437,248,3 obs. géom..|.... id. 222,98| 434,6 |Moy. de 1099 obs, bar....l.... Coulon et Di-|Osterwald, mém, soc. 224,57| 437,10 Moy. de plus. rect. des or-| d'hist. nat. de Neu- obs.géom. p. phelins. châtel 1, p. 148. Chasseron, Chasseral et Moleson, d’'apr.les va- leurs admis. parlesingén. franc. avant | l'ouvrage de Puissant....l....|Osterwald, |Osterwald, ibid. ingén. franc. et suisses. * 223,57/435,174 snposoouleessese Moy.de 2obs. 218,79] 426,43) à Yverdunet Neuchätel, dans un ni- lvell.bar.succ. D L./De Luc. Modific. atm. 2 p. 220. soossoelees..s. 5 obs, bar...lid, |Pictet. De Sauss. voy. $ 394. 223,19] 436,17| id. 221,75] 432,20 Bar. à Esta-| VAYEL ee se) e ...|Wière. Bibl. univ. 1833, sc. | | 2, p. 284. | | Le eo EC LPC RO POUR ER anne .|Peuchet, Statist. p. 8. SO00M A 102 18 Reese |... /A.Beaumont.|Descr. des Alpes2part. 2 p. 402. (!) La hauteur du Chasseral au-dessus de la mer est lirte de l'ouvrage de Puissant, qui a revu les calculs de Henri pour la série de triangles de la mer à Strasbourg et en Suisse, et qui admet pour Strasbourg 147,74 et pour Chasseral sur Strasbourg 14647 ,76. (2) Voyez pour ces varialions de niveau lé mémoire de M, de Montmollin (Mém. soc. hist. nat. Neuch. v. 1,extr. dans Bibl. univ. 1857, v. 7, p.597). La moyenne fondée sur le procédé ordinaire de prendre les deux extrémes de chaque année, est de 4 pouc, 15/18 au-deseus de la vraie moyenne conclue des observations de chaque jour. TOM. VIII, 27° PARYIE. 52 312 HYPSOMÉTRIE nn { , Ne S ÉLÉVATION | NOMBRE |2È| AUTEURS OUVRAGES : au-dessus du niv. de [ai F LOCALITÉS. Hu RE LE CE des où Fe $, Observations. elles se trouvent. Toises. | Mètres. desObservations| 3 _— ——————————————— la dent la plus élevée, du côté d'Aix...| 781,4111523 |Bar...... D EE Chamousset. |Inéd. — (Cor) entre les deux dents de Nivolet et de St.-Jean d'Arvey....... ..s..l 556,69/1085 Ar OR ITS id. id. Nomsrio (Rocxer DE), dans la chaîneau N. de la vallée des Ormonds............ 917,68/1788,6 |Géom.......|....|Stryienski. [Travaux inédits de la Norre-DAME-DE-LA-GoRGE, voyez Gonce. carte de Suisse. Novery, entre Frangy et le sommet du Mont de Sion............. DITS ? -.....]....|A.Beaumont.|Descr. des Alp. 2 part. Nozeroy, dans le Jura, à la maison des 2 p. 358. Cordeliers... session se . -[R. |A. DeGy. |J. des mines. 18 p.400 Nyon, au bord du lac.................. id... |D B.|De Luc. Modif. atm. S 757. Voyez lahauteur du lac au mot GENÈvE Baromètre de M. Roger: 37",9 au-des- sus du niv, du lac de Schuckburgh..|........|....... el. |Roger. Roger, bibl. univ. sc. 37m,94375m,75.........s.ss.e nat 212, 23 413,65] - leads 38, p. 45. la rue Verte: 31®,07 au-dessus du lac (niveau Schuckburgh) eceee Fnooc alto MO oe .l....| id. ibid. v. 17, p. 106. 31m,07--375%,75 ....... RÉEL EEE 208,73| 406,8: Er RTE — (LA FeuITIÈRE Ds), dans le Jura, voyez FRUITIÈRE. Ocae (Le Cuareau p') l’une des Dents- d'Oche, en Chablais................. 1268 ....| A. Beaumont|Descr. des Alp. 2 part, — (Le Bec p'), l'une des Dents-d’ Oche, 2 p. 271. eHTIrON eee -- tele bles peptides oct 2967 41 1884712) GÉOM.,. 2. LES id. id. — (Dewr-p'), en Ghablèssss éfedee | | 1226,67/2390,83]-...........1....1... snoosee .[Nouv. carte de Keller, citée dans Cat. despl. du C.de Vaud p. xx1v. 112529121098112---2--.----l----le--cec-c.-- | CHAUX, a UC #1249 |2434,35| Trigon...... ....|Tralles. Bruguières Orogr. l'Europe, p. 214. 942!,5 au-dessus du lac en été.........|........1.......|.. co so ....|Pictet. Carte d.env.deGenève. 942!,5+192!,79........ rdc ss 135,29 2212,72| eco. se-lAee.|h 10: N.B. Ces Dur ses mesures se rappor- | tent peut-être à 2 sommités différentes. Nouv. carte de Keller, Ocvexxonw, dansla partie orient. du cant. citée dans Cat. des pl. de Vaud, sur la limite da cant. de Berne.| 1603,33/3124,95)....... ODA) oPe | lp a à .| duC.deVaud p. xxux *1606,05/3130,2 | Triangul....|.... Berchtoid. Trigonom. Hôhen der Oxex, cant. de Genève; le point cphgin. Schweiz p. 8. dans le village.......... sonneries 221,65, 432 |Trigon......|....|Ingén.genev.|Carte du C.deGenève. OxGriW, ruisseau, affluent de la rive gau- : che de la Sarine , dans le point proche diAbèress ses sf th tot aipts. ..| 481,83] 939,1 |Géom....... -...|Stryienski. |Trav. inéd, de la carte One, ville du cant. de Vaud au niv.dela ; | de Suisse. rivière 303" au-dessous de Valorbe (i- VeanelORDE) een e ses souclecbt-dlee ....[Obs.bar.suc.|O. |A.P.DeCand.|Inéd. — (Source DE L'), 146,30 au-dessous du lac des Brenets. PME cpecer-erece. tn. lecec.re FC RSR ILLE id. id. 680 p. 113!,33 au-dessous du lac deJoux|........|....... (Her = .. PE AA] |-PORPE Pictet et De Saussure. | Voy.d. les Alpes S 385. 516, (TE EE D PR Or e 403,36|1 786,16; id. ........|.... id. Fe 18 an- -dessus du le de Nenchätel. Soparmele-me tp esse lee Esch. de la L. |Inéd. 3!,33+223!.57 hauteur du dit lac... 406,90 793,06) Mit 40 LE id, id, He Site SENS Rte LE CE Be ce * 405,13) 789,61,2 observ.bar. Oncexières (Moxr), à 1/4 de 1. au N. du concord. mont Playau. dans la partie orient. du Catal. des plantes du cant.de Vaud......... sossssssesse..|a 715,16,1393,87 Géom?..... | ....]Lord Minto. | C. de Vaudp. xx. 718,83/1401,03 ....--... ...1...,/Baup. id. DES ENVIRONS DE GENÈVE. ELEVATION | NOMBRE LOCALITÉS. au-dessus du nie. de et la mer. NATURE Toises. | Mères. |desObservations b 718,7111400,8 | Bar Moyenne deaetb.................. -[* 716,9 |1397,3 |2obs.concord. ORGELET, à l’ancien jardin des Capucins..| 252 491,16] Bar. . ge e — (Roure D'ARINTHOT), voyez Pimorix. Obs.bar.suec. — (Roure pe Lons-Le-SAULNIER 4), point à Lons-le- culminant près d'Orgelet............. 283,40| 552,36| Saulnier et Orgelet . * 282,46| 550,52 Mémob.comp Voyez MIREBEL. à Strasbourg autre point culminant près deGargaille| 292,66| 570,41/Obs.bar.suce. + 290,72| 566,63, Mêmeobserv. comp.äGenèv 291,60) 568.33| id. à Strasb. sommité de la côte à 1/21.au N.d'Orgelet| 310 604,20|Bar.....,... au plus haut de la route de Lons-le-Saul- nier, à 1 1. d'Orgelet.......... ee... 292 569,12] id. ........li Ongmonps-pessus, cant. de Vaud; vers l'église, niveau du sol devant l'auberge.|* 566,89/1154,9 |Bar. 2 obs..… 1817,54/1534,95| id. ....... sol de l'église............. re ce De ces 3 valeurs, l’une est trop dis- cordante, pour qu'on puisse croire qu'el- le s'applique à la même localité ou qu'il n'y a pas erreur. La {re est probable- ment la plus sûre. — autre point de la vallée non désigné... Orwans, dans le Jura francais, à la poste. au bord de la Louve......... Orow, voyez EseRTEs. Ousera (Cocp'), entre la vallée de Bagnes et celle d'Orsera, en Valais OrsiÈèrE, en Valais. 201%,9 au-dessus de Sembranchiop ssh eme sets 441®,36 au-dessus de Martigny 1591,6 au-dessous du St.-Bernard — Moyenne za et b.. Oucues (Vice pes), au-dessus de Ser- voz, roule de Chamonix........ OS Ours (PAss4GE De L’), au-dessus de Lens, en Valais......... GcobAdab boco Fooo ss... - Par pe Sucre, près du Grand-St.-Bernard Voyez Sr.-BERNArD. Panex (Sounce sALÉE DE), près de Bex... Pannerossaz, dans les Alpes vaudoises, an pied du glacier Part (Cuaer pu) ou de la PARA, au pied { du Mont-Blanc, du côté de Chamonix. Paar-Dreu (La), couv. du C. de Fribourg. * 193,12] 376,39! 585,83|1141,80! -- 640,0 |1247,38 192,86| 375.90 187,00| 364,47 2254,38 ss... 921,10 893,4 892,10 865,37 878,7 1142,14 1547,9 2855 997,91! 2371.34 2160 476,83 PR Mme ohne: : Hamas Obs.bar.succ. Même obs... rich et St.- Bernard... Bar. Fete Ob.bar-comp. à 3 bar. sed. en Suisse... CORTE EE TE CREER Bars 413 2=| AUTEURS| OUVRAGES 2% des où Éè Obserçalions. elles se trouvent. O. |Baup. Lettre inéd. R. |A. DeGy. |Journ.d.min.18p.404 ....|Delcross. Bibl. univ. sc. v. 7. sl a de id. Don NE id. Le id. id. LI: id. ] A. De Gy Journ.d.min.18p.4104 id. id. Journ.d.min.18, p.406 O. }|S. Baup. Inéd. id, |A. De Cand. /Inéd. …. …. Michaelis. A. Beaumont. .|Michaelis. Wière. Catal. des plantes du C. de Vaud p. xx. Nouv. carte de Keller, citée dans catal. des plant. du C. de Vaud. p: XXII. Journ. de phys. Journ.d.min.18 p.403 Chaix, Carte deSavoie. (Inéd. cale. par Alph. De Candolle. id. id. Bibl.univ.sc.88,p.291 Journ.d. min. 18p.387 Descr.des Alpes2 part. 2 p.47. Frôbel et Heer, Mitth. a.theor. Erdk.1 p.274 J.-P. et F.-J. Pictet |itin. p- 290. Ebel cité d.Bruguière, | Orograplue p. 214. } Catal. des plantes du | canton de Vaud. xxx. J.-P. et F.-J. Pictet, itin. 2me éd., p. 223. Bibl. univ. sc.1833v. 1 2, p- 232, 414 HYPSOMÉTRIE ë ÉLÉVATION | NOMBRE |2°| AUTEURS OUVRAGES LOCALITÉS au-dessus du niv. de et : x des Fi ñ L 3 ù 5 È FU NATURE |« È Observations. elles se trouvent. desObservations| = © | Pas-pe-L'EcHezse, à Salève, au commen- cement de la montée................. Fe Se obs.|D L. De Luc. Mod. atm. $ 757. avec la corr. pour le niv. du lac......|" 315,13! 614,2 | id..... id. id. Passy (Cascape DE), entre Sallanches à SETVOZ. eee neo no 10 0 0 s'en 1010 0010 201010 : 2525/e...so.nsore eee . A.Beaumont.|Descr. des Alpes2 part. Paumière (Perire) , près de Genève route 2 p.41. _. Conches, croisée du chemin de Ma- lagnou........ss.eeessssspeeos ce Payenne, ville du on de Vaud, 41, au-dessus du lac Léman 4114192, 19... à 0w,5 au-dessus de la Broye..... on .|.... Ingén.genev.|Carte du C. de Genève. .|D L.)De Luc. Obs.b.comp. à 3 bar. sed, Modif. atm. 2, p.220. Frôbel et Heer. Mitth. a.theor.Erdk.1,p.274 .... Michaelis. Moyenne des 2 valeurs..... oct Donce Prisst, cant. de Genève, entre le Rhône et le Fe le point culminant dans le village Peré (Monr), au N. de Bugny, et de Pon- tarlier, près de la source de la Loue... Pécerin (Mont), dans le Jorat, au N. de Vevey....... Mes LCL CT- ere .... Ingén. genev |Carte du C.deGenève. 1036,89 Journ.d.min.18 p.399 Bruguière, Orogr. de DE ICE COR MO 00) Don .....| l'Europe, p. 155. 550,1711072,30| 4557350. Catalog. des plantes du cant. de Vaud, p. xx ibid. Lettre inéd. *# .... Lord Minto. C. }|S. Baup. 548,83/1069,69|Géom. ?..... à quelques cents pas au N. du chalet..| 549,86/1071,7 Bar. 3 obs... Perceuse (Pointe-), sommité qui domine le revers au S. du chalet de Flame, en Faucigny.......se..s.ossesse cbr PELLETERIE, près de ‘Septmoncel. etre 1275 |2485,02|Bar.........1....|Nicollet. 613,61/1195,95|Ob.bar.succ. a Mijoux el Pelleterie..|.. * 616,38/1201,34/Obs. comp. à Bruguière, Orogr. de l'Europe p. 212. ..|Delcross. Bibl.univ. v. 1. Genève ....|,...| ‘id: id. 615,722/1200,07/id. à Strasb. i id, PENEY-DEssus, cant. de Genève, rive droite du Rhône ......... DÉCO s....s.] 210,95] 411,13/Nivell.......|... -|Ingén.genev.|Carte duC. de Genève. PerLier, hameau du cant. deGênève, en- tre le Rhône et l’Arve; seuil de l'école| 226,91| 442,29] id.........|... Carte du C. deGenève PEuNANT (LA MINE DEHOUILLE PRÈS DU VIL- LAGE DE), dans les environs de Cluses, CHE AUCIEN Ye sole ue sente 630 |1227,89|Bar.........|....|Nicollet. Bruguière,Orog. p.212 Perocara (Powr pe), entre Servoz etCha- Description des Alpes, monix, à 1/2 1. S.O. du Prieuré......| 521 |1015,45|...... ......[....|A. Beaumonl.| 2 part. 2 p. 47. Peenrère (LA), près de Moutiers, aux bains Bibl. univ. sc. 32, p.68. Perre pu RHÔNE, voyez Lucer. Pesey, en Tareutaise au S. de Bourg-St.- Maurice..... Dhs ses seebese Perir-Moxr (Le HAUT DU PASSAGE pu), au pied de la Hoh-Matt.............,... Perirs-PLats, cant. de Vaud, à la borne, n° {, angle nord.913®,87 sur lelac (niv. 249,35] 487 |Bar.plus.obs.|....|Socquet. 942,0//1885,99| 0.0. 0e... Pnutloue cette Chaix, carte de Savoie” Bibl. univ. 1833 sc. 24 659,5 |1285,39/Bar.........|....|Wière. Gé p- 233. Schuckb.). anis SOUL DOLOUE Doch ocre Dane Géom.......|.... Roger. IBibl.univ.se.12, p.11 JAB0 87 SIMS De ae ee ee 661,6711289,62| id...... RE | à la borne n°135 ,au- dessusdulac813®, AO tra 40888 | 2e :| id | id. 813m,40-4375m75... eee ceneneosecee| 610121118915) id... 2 | 882 id. | Prerne-à-Vors, dansla Valais, rive gauche 1 obs. bar. à |Escher de la! 10861, 4192.79... sets RP ...../*1278,79|2492,41| id. PUS DU E | ad. 1206:6712196,992.55 4.640210 lee sa Chaix, carte de Savoie. du Rhône ; la cime 1086!,0 au-des. CET OC oral rite rl Linth. (Inéd. DES ENVIRONS DE GENÈVE. 415 TABLES ou formul. employ: AUTEURS OUVRAGES des où Observations. elles se trouvent. ÉLÉVATION | NOMBRE LOCALITÉS. au-dessus du niv. de el la mer. NATURE desObserçaltions Lo Toises. | Métres. | emmemmesenes RS | Prerre-Ronve (Rocxers DE), au-dessus de Bionnassay sur le chemin du Mont-Blanc, 1229! au-dessus du lac...............| 1422 12771,53 Bar.........|T, |De Saussure.|Voy. S 1109. Schuckburgh).....:.....ssssssteodilossssuseleste.|Bar. 2 0bs.:.|...,|Roger. Bibl. univ.sc.13, p.91. 8682,25+#3150,75....covonoos se es eve 638,26 1244,00 PERTE EPS id. Pie (PonT DE LA), voyez AIN. Picron, dans les Alpes vaudoises........| 881,6711718,41/............1,,,.1.....,....,.| Nouv. carte de Keller. PASSAGE -ssreo ve ee o Eee stetels ..|* 788,83/1537,461............|,,..|Michaelis. Catal. des plant. du C. PimoriN (Sur la route d'Orgelet à Arin- de Vaud p. xxnr. thot, près du château de)....,..... | 282 549,63|Bar.........IR. |A. DeGyÿ. |Journ.d.min.18p.404 Pincxar, cant. de Genève, vers la tuilerie de Vessy, base desopérations de De Luc,| 212 |413,195|Bar.........|D L.|De Luc. Modif. adm. S 757. Haitnilénie. Le entates scie ass ..|* 215,59! 420,19 Nivell.......|....|Ingén. genev.| Carte du C.de Genève. Piron, voyez SALÈVE. | PLAINPALAIS, voyez ARVE. | route de Carouge à Genève, devant la | boutique de Boucherie, n° 229...... 194,34! 378,77|Nivell.......|.,,.|Ingén.genev.|Carte du C. deGenève. Pzan (AiGuizse pu), près du Mont-Blanc.| 1878 13660 |............[..,.1............[J.-P. et F.-J. Pictet itin. p. 208. Son pied. ..... e eporelseseessoseosses| 11316 [25651 |......,...,.14...|sstssssessée id. Pzaw, en face de St.-Jean d'Aulps, enCha- DÉS EEE elite -eseeessese|ll 413:44|180)-81|.-........l2s0: Et Della Rive.l|Inéd! PLan-Les-OuaTtes, route de St.-Julien, cant. de Genève, bassin de fontaine dans le hameau....... Dercere eosnsses.e | 221,62) 407,23 /Nivell.......|.,.,|Ingén.genev.| Carte du C. de Genève. Pan ou Au Pcanw, village dans les Diable- rets, près de Bex...... sosssssssesss.| 560,27,1091,99 Bar......,,.|0. |A.DeCandol.|Inéd. Pan-DunanD, d. la vall. de Bagne, au pied Escher de la du glacier, 730',1/3 au-dess. du lac, soit| 923,12/1799,19|Bar.........|,,..| Linth. Inéd. Praner (Bois pe), vallée de Chamonix...| 660,0 |1286,36|Par estimat..|....|De Saussure.|Essaisur l'hygrom. 337 PLaney, chalet au pied du Moleson......| 750,66/1463,06|Bar.........|...,|Wière. Bibl. univ. 1883, sc. 1, PLayaApss, voyez PLEYAU. PzLeinPpaLais, à 11500" au N, E. de Cham- béry...............................l 581,31/1133 |Bar....,....|....|Chamousset. |Comm. par M. l'abbé ! p- 233. PLeyAu ou PLAYAU, ou PLAYADES, monta- Rendu. gne dans la partie orient. du canton de Catal. des plant. duC. Vaud, près de Vevey...... bear ac .| 897,6711749,59|............1,...|Baup.(!) de Vaud, p. XXIII. 697,2311359,5 |Bar.........|0,. id, Lettre inéd. Chalet desPlayades.................|, 627,33/1222,69/..........,.1,.. ide Catal. des plant. du C. 4 de Vaud, p. XXIII. * 626,85,1222,0 |Bar.........10. id. Lettre inéd. PuiamprA, chalet près de Chamonix... 1052,00 2050,39 Bar.........|D L.|Berger. Journ. de phys. 64 p. a1073,3312091,36| id. ......,..[T. id, 314. 526! sur Chamonix. ...........,%.../.......l......|Bar.........|D L.|De Saussure. Voyage S 644. 526015351,884 4002 0 » « ooid es... |b1061,88/2069,64| id.........lid. | id, j 1046,0 |2038,69/9 obs. bar...|D L.| id. Essai sur l’hygrom. p. Moyenne de aetb..............,.....|*1067,6 |2080,8 |Plus.obs.bar. 337, PLonGEoN, campagne De Morsier, près de Genève............................| 197,43] 384,8 |Nivell.......|..,.|[ngén.genev.|CarteduC. deGenève. Pornr-pe-CHATEAU, mont. au-dessus de Sallanches, voyez Reposoi. Poricny , au verger des Capucins........| 153 298,20|Bar.........[R. |A. De Gy. . Journ.d.min.18, p.406 au plus baut du plateau entre Poligny et Montrond........... proc: 20 569,12] id. ........lid. id. id, (*) Une erreur parait s'être glissée dans la lettre de M. Baup ou dans la citation que les rédacteurs du Catalogue des plantes du canton de Vaud ont faite de sa mesure de Pleyau. 52* 16 LOCALITÉS. HYPSOMÉTRIE ÉLÉVATION | NOMBRE au-dessus du niv. de et la mer. NATURE Tr TE (desObservations Toises. | Mètres. — ——————— le bas de la ville: 80%,25 sur de Mons-Sous-Vaudrey.... 329,98 au-dessous de Champagnolle au haut de la montée, 253%,98 au-dessus de la ville de Poligny..............|.. Ponr (Le), voyez Joux. PonrarLier, ville de France............. Moyenne de a etb Ponrauree (route de Jougne à), v.Joucxe — au plus haut de la montagne entre Pon- tarlier et le lac St.-Point. — au plus haut de la gorge, allant vers la source de la Loue Ponr-pe-Nanr (CHALETS DE), près des Diablerets, cant. de Vaud............ Ponr-pe-Navois, voyez AIN. PorMENAz, près d'Annecy; au N. de la Tournette, sommet.......sessssssss Ce plateau a 540! au-dessus de sa base ss... (Berger). g — (Cxazers) sur Villaz, voyez Villaz. — (Lac pe), près du Buet............. & Posse-pessus (LA), près de Gryon, mont, au-dessus de Bex..... Pourzcar (MonraGne DE), dans ladirection d'Arinthot à Bourg............ Pourer (Mowr), près de Salins.......... DEEE LELEEEES Pouert (LAc DE), au bas de la Tour de Mayen du côté, N.O., dans la chaîne au N.de la vallée des Ormonds.......... Poya (MouLins pe LA), sur le ruisseau de Usses entre Croseille et Annecy, 925 p. au-dessous de Croseilles.....,........ Voyez CROSEILLES. — (LA), rocher dans la vallée de Samoin. 138 p. sur la plaine du Vallon... — près de Valorcine, sur le chemin de ….. Chamonix au Buet..... ÉCRERE 28 ii PeADT (CHATEAU DE), près St.-Claude, sol HET EONPS en oies de » 5 s1sle,e SaRane eee + Prazer, au-dessus de Lens, en Valais... Precxy, (Commune pe), cant. de Genève, Campagne de M. Giroud au-dessus du lac 491,83—97m,12... eee devant la chapelle................... la camp. de Clermont-Tounerre. la campagne Pictet, sous Pregny...... 528 424 828,49|Bar......... 838,91| id......... 810.80|Bar. ........ 824,85|Bar. 2 obs. 1029,09|Bar 826,39|Bar.........l; 658,13511282,73|Bar......... 921,166/1795,39|Bar. 2 obs. .… *939,916|11831,95 + * + 841 491,20 365 436 437,58 761,4 692 354,19 353,28 796,75 eo... 239,59 233,6 296,22 202,56 id. 1639 sonne 957,37|Bar. 2 obs... 7415101Ban 559. 849,78 )Bar. he « 852,86|Triangul. de Noirmont. au lac de Genève 1484 |Géom....... DECEELITILEEE EEE 1349 sssssossse 690,32/O0b.bar.succ. 688,56/id. comp. à Strasbourg . 1552,9 |Obs.b.comp. à 3 bar. séd. en Suisse... 466,97|Nivell..... A 455,3 440,91 394,8 Id sos id. oc... He s--.Fer-le TABLES ou formul. employ DL. FT R. id, .….. .……. …. CC # …… AUTEURS des Obserçalions. A.P.DeCand. id. A. De Cand. Berger. id. O. |A DeCandolle A. De Gy. id. - Corabœuf de 1818 à 24. Stryienski. A.Beaumont. Delcross. id. Michaelis. OUVRAGES où elles se trouvent. Inéd. calc. par Alph. De Candolle. id. Journ.d.min.18,p.395 id. p: 399 id. [néd. Journal de physique. 64, p. 315. J.-P. et F.-J. Pictet ilin. p. 182. Inéd. Journ.d.Min.18p.406 id. Puiss.nouv.desc.géom. de la France 1, p. 253. Trav. inéd. de la carte de Suisse. Descr. des Alpes2 part. 2, p- 340. Descr.des Alpes2 part. 2 p. 148. J.-P.etF.-J. Pictet, itin. p. 189. Bibl. univ. v. 7. Frôbel et Heer, Mitth. aus theor. Erdkunde. « 1, p. 274. -lAug. De la Rive et Marcet. Mém. soc.de phys.de Genève6part 2. Bibl.univ.1834 sc. 2 p. 30. Ingén. genev. Carte du C.de Genève. id. id. id. | ibid. ibid. ibid. DES ENVIRONS DE GENÈVE. 417 LOCALITÉS. Precny (Coreau pe), le point culminant. Prés (Caareau pes), au N. de St.-Claude, voyez CHATEAU-DES-PRÉS. Présec, val. d'Entrèves, en montant au EOMREEUE Eee -ce-cles as » » = 0 0 0 ere Prés-Haurs, sommité de la montagne, en- tre Foncine-le-haut et La Chapelle-des- bis dans leflurars 2... 5 ssh ve ss PRESINGES, cant. de Genève, seuil de la maison Claparède ns... 1... Pgessy, cant. de Genève, entre le lac et l’Arve; partie voisine de Vandœuvres.. - la partie du hameau au nord......... Paévouroupr, cant. de Vaud; le carrefour, au haut du village...... Hobe Soon E — au chemin de Romont, la limite des cant. de Vaud et Fribonrg...... Scene Prou (PLAINE DE), en montant au Grand- St.-Bernard, du côté du Valais......, Provence, village vaudois près des fron- tières du cant. de Neuchâtel......,... Proz, voyez VELAN. Pupunces, cant. de Genève, entre le lac et l'Arve, seuil de l’école............. Pyce (Ponr pe LA), sur l'A, entre Lons- le-Saulnier et St.-Claude, à 1" au-des- sus de l’eau....... APE OR EC MO UE UINGEy, voyez Louve. uimon (Rocue), à l'E. de Bourg........ Rarveoz, en Chablais, vallée de Lullin... Recucer De THorry, sommité du Jura, source au-dessus du Chalet d'Arderan, commune de Fenière............., sf source appelée la Converse ...... ….. le sommet 678!.16 au-dessus dulacenété 618216199179... 4 Here 1344m,43 au-dessus du lac(niv.Schuckb.) 1344m43-4315m 75. css oo eee 690! au-dessus du lac..............., Moyenne-de get Delmas es Remorar (Au plus haut de la montagne Entre Moutheet)...3...0..:3%4,..0... Repzax (Gaance), dans le Jura,.,...... Rsposoir (Vazzée pu), en Faucigny, à la porte qui la ferme par en bas ; 223!,4 au-dessus de Scionzier (voy. ce mot).. L'ÉTAT E RRNEEE DA PRE ERA au village ou au couvent ?........,... A la Chartreuse. css ss se so 010 0 0 0 6 0 0 019 ÉLEVATION au-dessus du nie. de la m un. Toises 232,80 858,33 642 229,13 243,81 246,28 384,29 405,17 973 * et Le] Le En] [= 882,58 882,48 882,53 +. 530 533,21 536,93, x 537,33 472,62 536 526,94 535,44 a Mélres. 4111642,15 CT = NOMBRE et NATURE desObservations| * 453,74[Nivell....... 1251,28 446,59 475,2 480 749,0 789,7 1896,41 785,6 433,21 375,83 315,66 549,63 1422,80 158847| 1697.51 | 1685,92 1717,10 1720,18! 1720,08 1032,99 1039,26 1046,50 1047,27 921,15 1045 | 1027,03 1043,60! AUTEURS des Observalions. OUVRAGES où clles se trouvent. TABLES ou formul. employ ....|[ngén.genev.|Carte du C.de Genève. Sac 208SÈ0 .[-...........]Chaix, carte deSavoie, Bas. L. 274 ....|A. De Gy. |Journ. des mines. 18, È p- 399. À Nivell.......|....|Ingén.genev.| Carte du C. de Genève. ANS RC n ee . 22R id. | ibid, idebee id. ibid. 6 Ce Poule ...[Fraisse, Comm. par M. Dufour. Idol eds id. 2 obs. bar..…..|D L.|De Saussure.|Voy. S 1009. Géom.......|....|Osterwald. Comm. par M. Dufour. Nivell:-.215: . |Ingen. genev.| Carte du C. deGenève. Ob.bar.suce.|....|Delcross. Bibl. univ. sc. v. 1. id. comp. à Strasbourg.|....| id. id. Bar.........lR. |A. De Gy. |Journ.d.min.18,p.406 id.........1....[E.DelaRive.|Inéd. Bar.........|... Berger. Journ.d.phys.64,p.303 A On oeil id, id. éco die DC pots Carted.env.de Genève num unlu . 1a, tesesssrs...l....l............]Peuchet, statist. p. 3. Bar LEE -[R. |A. De Gy Journ.d.min.18 p.388 iéom.......|....|[Roger. Bibl. univ, sc. v. 13, id, ...,....1....|..id. p. 88 et 38, p. 24. Triang.inter.|....|Filhon. Puissant n, desc. géom. de la France 1 p. 537. CHE ......|....| Anonyme. [Nouvelliste vaudois, 7 2 obs. géom. nov. 1828. Bar.........[R. |A. De Gy. |Journ.d.min.18p.399 Ob.bar.succ.|....|Delcross. Bibl. univ, sc. v. 1. id. compar. à Genève ....|....| id. id. à Strasb.|....| id. Observ. bar. successives.|P. |Pictet. Bibl.univ.sc.12,p.275 id. id. | id. sesse.s.se..|....|Miltenberg. |Bruguière orogr. p.210 Bar. moy. de|D L.|Berger. j'ourn.d.phys.64.p.514 3 obs. T. id, id. 418 HYPSOMÉTRIE PR ES ÉLÉVATION | NOMBRE |2<| AUTEURS OUVRAGES LOCALITÉS. un du niv. de et = £ des Fi z ARE 1 NATURE “ © | Observations. elles se trouvent. Toises. | Mètres, |desObserpalions Pas Son u-dessus duMAc-ectec,masaieesleaes-ane Bar.........|P. (Pictet. Bibliothèque univers. 322t4192!,79 hauteur du lac,.........| 514,79 ; FT SPRRACA A PONIDEE TE Sc. 12, p. 275. au sommet du Point-du-Ghâteau, mont.| 1260,17,2456,12|Bar. moy. de|D L.| Berger. Journ.d.phys.64,p.812 1288,94,2515,19| 3 obs. D; id. id. Voyez SELLE et Som. REucNey, départem. du Doubs, non loin E d'Ornansi er rerccese-c-eeie--d-t-|NO0S 709,45|Bar.........[R. |A. De Gy. (|Journ. des mines. 18, — (Sommité de la côte de).....,...,.....| 452 880,96| id.........lid. id. p- 400. Reuse (La), dans le cant. de Neuchâtel, | au-dessus de Noiraigues..........,...|a 402,33| 784,16|Bar.........|....|EscherdelaL.|Inéd. b 401,47! 782,49] Bar. succ. en partant du lac de Neuchätel|O. |A.P.DeCand.|[néd. calc. par Alph. Moyenne deaetb..............,....| 101,9 | 783,3 |Bar.2observ. De Candolle. RevereuLaz, village dans la paroisse de concord. | Vionnaz en Valais............,......| 532,0611037,0 [Géom.......|.,,..lBerchtold. |'Trav. inéd. de la carte Raône, fleuve (1); de Suisse. —A Riddesle niv. du Rhône est à environ] 259,1 | 505 |............1,.,,1............|Noy. le mot Riddes. —AÀ Martigny, environ......,.........| 243,11| 475 sensssesesnelssssle...........|Voy.le mot Martigny. —AÀ Lavey................s.....s....| | 222,11| 432,9 |Bar.........|O. |Baup. Lettr. inéd. —A St.-Maurice sous le pont...........|a 210,26] 409,8 |Bar.2 observ. comp. à 3 bar. Frôbel et Heer Mitth. sédent. ....|.... Michaelis. aus theor.Erk, 1 p.274 b 212 413,19|Bar.........|R. |And. De Gyÿ. Journ.d.min.18 p.387 c 210,1 | 409,5 | id.........|0. \|Baup. Lettre iméd. Moyenne de a,betc................[* 210,79| 410,83| Bar. 3 obs. —AÀ Massongier, Bas-Valais, environ....| 206,18| 401,86/Bar.........lid. |A. De Cand./|Inéd. —À Sex (Porte de), environ............| 200,1 | 390 EN EP te de —AÀ son embouchure dans le lac Léman.| 192,25| 374,7 [Géom.......1,...1............| Voyez partie 1v, note2 —A la sortie du lac, ‘sous la machine hy- draulique, le niveau moyen adopté k par les ingénieurs français..........|* 192,16| 374,53] id. .......1...,1............| Voyez au mot GENÈVE Pour la suite voyez la note de M. le (Lac pe). col. Dufour à la fin du présent recueil. Dans ce travail M. Dufour a admis 375% pour la hauteur moyenne du lac, etles nivellements ont donné : —À l'embouchure de l'Avril, près Peney, le 5 juillet..,...,....,..............1* 184,24! 359,18|Nivell.......|..,.|Ingén.gencv.|Carte du C. de Genève. —Au bac d'Avully, en août............,|* 178,64| 348,17|Triang......|.... id. ibi —AÀ l'embouchure du ruisseau à Chancy.|* 174,44! 340 1e eee id. ibid, —AÀ l'emb. du Longet, au milieu de Tbre| 173,21] 337,59] id....,,,,|.... id. ibid. —À la sortie du canL. de Genève, au mil. dÉRSeRÉeMDIE eee" | 172:03 93626 |RIlerreeeer ste id. ibid. N,B. Je suprime ici quelques indica- tions données pour la pente du Rhône, au moyen d'observations bar. et qui n'approchent pas de l'exactitude de cel- les-ci. Voyez De Sauss. Voyage $ 55. AndrédeGy,Journ.d.Mines 18, p. 388 —Au Fort de l'Ecluse, niveau d'hiver 224/ (311,33) sous le lac. En été la diffé- rence est de 10 p. moindre...,.,.., soon s muosomrleosrsossnsee ....|De Saussure.|Voy. $213, en note. ({) On trouve dansiles Nouvelles Annales des voyages 4898, série 2, vol. 8, p- 400, et dans le Journal de Genève du 40 avril 1828 un tableau de la hauteur de divers points au bord du Rhône, depuis sa source jusqu’à la mer. Les chiffres sont tous en nom- bres ronds, etleur origine n’est pas indiquée. Ils paraissent ne mériter aucune confiance. Peut-être les a-t-on obtenus d’après la dis- tance géographique et la pente présumée, tandis que le problème est au contraire de déterminer la pente du fleuve. Selon ce relevé douteux, la source la plus élevée du Rhône dans le glacier est à 5420 p. au-dessus de la mer, celle au pied du glacier à 5150 p., le lit du Rhône à l'embouchure de la Saltine près Brigy 2050 p., de Ja Turtmann 4820 p., etc. DES ENVIRONS DE GENÈVE. 419 ÉLÉVATION | NOMBRE | 2° | AUTEURS OUVRAGES LOCALITÉS. es du niv. de et AS des 55 me & NAT URE LE Observations. elles se trouvent. PAF desObserealions| © s Sous le pont de Lucei, à la perte du ÔNE. sensonsensssssesnsesseone. | 154,16| 300,46,3 ohs. bar. ..[....1............| Voy. au mot Lucer. RicHELIEN, voyez VERSOIx. Chaix , carte de Savoie Rinpes, en Valais..... dossossoooososs| 2631/3| 513,241.:..... assrelsselossssseses..|tet Hutzlexicon: à 15m environ sur le Rhône...........[* 266,85] 520,1 |Bar.comp.à4 Frôbel et Heer Mitth. le niveau du Rhône, à l'embouchure de bar. sédent.|....|Michaelis. a.theor.Erdk.1,p.266. TG dE 0 TT .| 251,6 | 490,381............1....[........ ....[Nouv. ann. des voy. sér. 2, v.8, p.100(voy. au mot Rhône la note) Rise (Ponr pe), près de St.-Joire.......| 271,83] 529,81|Bar.........lO. |E.Dela Rive.|Inéd. OT INA |A eee. O. |A. De Cand.|Inéd. Moyenne des 2 valeurs...............[* 274,80| 535,59) Bar. 2observ.lid. Risoup ou Risoux, dans le Jura, entre le lac de Joux etlaChapelle-des-Bois,signal sur le chalet dit des Cent-poses, 819,8 au-dessus du lac (niveau de Schuckb.)|........1...... Géom.......|....|Roger. Bibl.univ.sc.17,p.101 819m,804375",75 haut. du lac.......| 644,19/1255,55| id. ........|....| ïd. 662 1290,26|Bar......... R., |A. De Gy. Journ, des mines,18p. Rivière (LA), voyez SAINT-ANDRÉ. , 391. Rocue (LA), en Savoie, ville.......... 548 |1068,07|Bar.........|..,..|Nicollet. Bruguière Orog.p.211 Il y a probablement erreur dans ce| 244,4 | 476,341........ OP PES ÉCELEEEE ....|Chaix, carte de Savoie. chiffre. Triangul. in- Puissant, nouv. descr. Rocue-D'AnTRe, départ. du Jura........| 494,56] 963,91| terméd.....|,...|Filion. géom. de la France 1, Roce-Cevin (LA), entre Conflans et Mou- p- 533. DEN eee 206006 conossoser] 209 | 407,35/...-........ .. [A.Beaumont.| Descr. des Alpes? part. 2 p. 495. RocerorT, entre Seissel et Belley,......| 120 | 233,89/............|.... id, Descr. des Alpes 2 part. 2, p. 405. RocHEJEAN, au pied O. du Mont d'Or....| 450 877,07|/Bar.........IR. |A.De Gy. |Journ.d.min.18,p.391 Rorepo (Marais DE), 21.N.E. deGenève| 221,65| 432 |Nivell....... ...Ingén.genev.| Carte duC. deGenève. Rorce, emplacement des obs. bar. de M. Obs. bar. de Favre, de 1818 à 1821, 15,7 sous l’an- ces 4 années cien jardin botanique de Genève......[,..,....1.......| à 2h.apr.m. Favre et les (les bar. non rédact. de la|Eynard, Bibl. univ.se. Ce baromètre était à 8m, 2 au-dessus comparés?) |L P.| Bibl. univ. v. 19, p. 166. du niveau, moyen du lac............ le --eLe--|r-6r nel INIVEM---m.cte \bef, 3 Roger et Voyez GENÈvE (Lac DE). Favre. ibid, p. 162. Romeïron, village entre Bonvillard et Mot- MERE LAVELS- e- 2e 0e 0 010 0 0 0 o 0.0 Ses | 419 816,65 Ob.bar.succ. D L.|De Luc. Modif. atm. 2 p. 220. Avec la corr. pour le niveau du lac....{* 424,13] 826,64 id. id. id. Romonr, cant. de Fribourg , à la maison Bibliothèque univers. deville 322:..-...00 sssssesssesesesel 400,0 | 779,62 Bar........ Mère: sc. 1833, v. 2, p. 234. Roncxaux, (!) (sommet de la côte de), au Journal des mines 18, N. de Salins..... Échec 210 ES 26, 20-20 mee R. |A. De Gy p. 406. RoucEMonT, cant. de Vaud, partie orient.| 526,67|1026,5 |.........,.. RL EP cc Nouv. carte de Keller, Roucss-Trurres (Lac pes), dépt. du Jura, | citée dans Cat. des pl. 4000 au N.E. de St-Laurent, quelques du canton de Vaud. mètres plus haut que le lac de l'Abbaye de Grandvaux (voyez Granpvaux).....|........|..... SANS TUE RE sr l'An: du Jura 1896: Roucer (Cascape pu), dans la vallée de Description des Alpes. Sixt, 109! au-dessus de Sixt...... ones seen seras Barrette ....)A.Beaumont.| 2 part. 2, p. 1738. Rousses (Les) .......... see Diese NOT D) 1114/85 Mid sente] |A. De Gy. Journ. d.min.18, p.388 à l'entrée de la Douane...............la 564,8411100,90 Bar. en 1807 De Candolle,|Inéd. calc. par Alph. obs. succes.|O. | père. De Candolle. b 561,5511094,49 B. en 1825(2)id. |DeCand..fils.|Inéd. id. c 562,68/1096,69) id. G)lid. id. id. Moyenne de a, b,c.................. 1* 563,03/1091,36! 1 (1) Quelques cartes écrivent Rouchaux. () En comparant à Paris. Obs. faite à 2 h. (5) En comparant la même observation à Saint-Cergues et Genève, 557,03 sur Saint-Cergues. TOM. VIII, 2° PARTIE. 420 HYPSOMÉTRIE ou formul. employ. ÉLÉVATION | NOMBRE au-dessus du niv. de el la mer. NATURE .. . 0 Toises. | Mètres. desObservations| E= AUTEURS OUVRAGES LOCALITÉS. des où ABLES Obsersalions. elles se trouvent. ————————_—_—_—— — tablette des grandes fenêtres du clo- cher, 761%,16 au-dessous du sommet de la Dôle 1680m,95—761%,16 donnent ..... Pour le point culminant de la route de Nyon aux Rousses voyez PiLaz. — (LAG DES)...........s.sosencoss sos Rovray, village du canton de Vaud, mai- son'située ausnord........... 00 0 010 « ee Ru (Mowr), en passant le col Ferret ..... Obs. géom.en ensserelsse.s..| 1820......./.,.. Roger. Bibl. univ. sc. v. 17, * 471,92] 919,79 id. sl ets p. 100, 579,7111130 |............|..,.1............lAnn, du Jura pr 1856. 335,6 | 654,1 |Nivell..….....|....|Fraisse. Comm. par M. Dufour. 1558 : [3037 1e sseunr le sectes sense (JP NeEE-TPictet in, p. 267. 1306,6712546,75|............/...,1............|Nouv. carte deKeller, cit. dans le cat.despl. duC.de Vaud, p.xxur Rusziu, dans les Alpes VAUAOÏSES. » e » » » » « Rumizzy, en Savoie ; 50! au-dessous du lac|......., .….....|Bar........,.ÏT. |De Saussure.| Voyage S 1176. PET ENT ME UE LR” |". 142,79/0278,3,| id... id. id, 189 368.371/id:6s si. D'Is.l. 55e .......|Guérin mes. bar, p.24. 139 | 270,92,............|....|A.Beaumont.|Descr. des Alpes 2part. Russiw, village du cant. de Genève, entre 2 p. 358. le lacetle Rhône....................| 216,26] 421,5 [Nivell.......|....|Ingén.genev.|Carte du C. deGenève SAANEN, voyez GESSENAY. SACONNEX-DE-LA-D' ARVE, cant, de Genève; maison de Montfalcon............,...| 7220.40] 429,57| Nivell.......|.... id. id. Maison Giraud, n.0 153........ sel 0286:95 1401-6330 :--.-..--|lhe0e id. id. — (Corsau pe), cant. de Genève, entre le lac et le Rhône, au pavillon entre Tour- nay et le Grand-Saconnex...........| 240,63| 469,0 idées bee id. id. pour le point culminant de la route voy. camp. Panchaud, quelques lignes plus loin. — (Le GRAND), cant. de Genève, entre le lac et le Rhône, au milieu du village, à la croisée des routes...., Éce-thrsece | 2900745048) 14%..... | id. id. — la croix de mission. .......ss..e.s..| 230,08] 448,44] id. .......|.,., id. id. — campagne Sarasin, l'entrée..........| 229,86] 448,00] ïid........|.,.. id. id. — le haut du village, à l'entrée de la campagne Panchaud, sur la route.....| 240,59| 468,92] id......,.|,,., id. id. — (Le Penir-), cant. de Genève, entre le lac et le Rhône, banc belvedère de M. Trembley du côté S.O. de Saconnex..| 231,15] 450,52| id........|,... id. id. —sous le tilleul, extrémité de la tablette.| 233,16| 454,43] id. .....,.|,,., id, id. —à l'église, marche supér. de l’escalier..| 227,49] 443,39] id. .......|,.., id. id. —embranchement du chemin du Petit- | Saconnex à la grande route de Ferney.| 220,91| 430,56| id........ [ets id. id. Voyez VaReMBez, VILLARS, SanT-Amour, au S.0. d'Orgelet, au bord delRNIERE-Lenairs cet sue BARRE ee 93 151,26, Bar.........R, |A. De Gy. Journal des mines 18, « SAINT-ANDRÉ, au S. O. de Pontarlier, au | p. 406. | plus haut de la montée entre la Planée ñ | etla rivière Anedasasenmeeena el 519000115510. 2... 10e id. id. SaiNT-BernARD (Le GrAND-), au couvent.| 1278 |2490,87| Bar.sér.d'obs.|..,.|MM. les cha- noines. Bibl.univ.tabl.météor. 1251 |2438,251............/....[M. A. Pictet.|Carte des environs du Mont-Blanc. De Sauss. voy. $ 989. Journal des mines 18, p. 585. 12460: |2428,54) sus sessctaue lose ide le passage. .....ss..sssssosoonesoose| 1266 |2467,48|Bar.........IR. |A. De Gy. DES ENVIRONS DE GENÈVE. LOCALITÉS. Station des baromètres au 1° étage, à 8%, env.au-dessus du sol; 2097%,0 au- dessus de l'anc. Jard, bot. de Genève|. 2097m+394m,53 hant. de l'anc. jard.bot. 1979%,0 sur l'emplacement des observ. bar. de M. Develey à Lausanne, en 1820 (voyez Lausanne)... sobre 19792+533%,23 haut. de Lausanne... 2119®,9 sur le lac moyen, d'aprèsle bar. de M. Favre à Rolle, à 8%,2 sur le lac 2119m,9+374m,7 niv. moyen........, 1098!,67 au-dessus du baromètre de M. Pictet(1)....... eneossnsonoseseree Moyenne de a, bietc...., 0. Le sol devant le couvent.........,,.. 8452,3 sur St-Pierre. 1591.6 sur Orsières. 1793°,5 sur Sembranchier. 2032%,96 sur Martigny. soit en admett. pour Martigny 479,74 à la station des observ. à 8% envir. au- dessus du sol.. — LA SOMMITÉ AU N. O. pu couvenT, à côté du Pain-de-Sucre......,,,,.,.. Voyez PAIN-De-SucRE. SarnT-BernarD (Le Perir-)..... sms... ….... . . ms... au couvent... le point culminant à la colonne......, SainT-BLaise, sur la route de Genève à Annecy.. SAINT-BRANCHIER, vOyez SEMBRANCHIER. SainT-CERGUES , cant. de Vaud, avec corr. pour la hauteur du lac..... .... DREELELE EEE ETES …... ones nessesnssess . Treboux sol devant l'auberge de led niveau de 669®,2 au-dessus du lac Schuckb.)..... 669n,2+375%,75 hauteur du lac...... Moyenne de a, betc................ — (Route De), voyez PiLaz. DEEE EELEEES IEEE T TEE ÉLÉVATION au-dessus du niv. de la mer. Mèlres. Toises. a1278,34,2491,53 ss... 1288,96 b1279,92|2494,6 CORRE ELELLEE] c1278,92|2492,66 *1279,06|2492,93 *1274,09/2485 1289,2 |2512,7 1278,17|2491,2 1466 |2857,28 1132 |2206,51 1125 *1103,62 2156,77 2151 513,3 |[1000,44 526 a 531,13 b 535,47 1025,19 1035,18 1043,65 ss... 1044,95 1041,26 c 536,14 * 534,24 ë NOMBRE |2> el = NATURE |« Ë desObservalions. RE Moy. des obs. bar. de 1818, 19, 20, 21 au lev. du soleil et à 2 b. apr. midi calc.par M. Eynard. id. Moy. des obs. bar.de 1820 à 2h.apr.midi id Moy. des obs. bar. de ans, 1818—21... id. 70 obs. bar. comp. à Ge- nève, Berne et Zurich... Obs.b.de midi pendant août 1826 comp.à Genève et avec corr, exacte des 2 barom. 3 bonnes sér. d'obs.b,comp. id. Ob. bar,succ. dansle même TONER eee Moy.de 3 obs. bar.à9h.,12 h.et3h...li Bar ee erere bosésccronse 2 obs. bar... HD MoBo CE LP.| Bibl. univ. id …. 421 AUTEURS des Observalions. OUVRAGES où elles se trouvent. MM. les cha- noines et les rédact, de la Eynard, Bibl. univ. sc. v. 16, p. 188 et v. 19, p. 159. id. MM. les cha- noines et M, L P.| Develey. Ibid. p. 191. id, id. MM. les cha- noines et M. id, | Favre. Ibid. v. 19, p. 160. id. id. C. |Bæyer. Bibl. univ. sc. 38, p. 288. MM. les cha-|d'Hombres Firmas, Bi- ra. | "0ines et M.| blioth. univ. jan. 1826 mond.| d'Hombres, | y, 34, p. 33. ssl. BAT Ace « FEU opte) Bar. comp. à Past. Bar. comp. à D L. id. Nyon et à Rolle... id, 3 obs. barom. .|Billez. A.P.DeCand.lInéd. calc. par A. de Candolle. Inéd. Voy. S 998. Peuchet stat.p.8.Alb. Beaumont descr. des Alp. 2 part. 2, p. 541 -|[Voyage, S 2229. Comm. par M, l'abbé Rendu. ons... |Chaix, Carte de Savoie. Baup. De Saussure. De Saussure De Luc. Modif. atm. S 757. id. A.DeCandol.|Inéd. Roger. Bibl.univ, sc.17,p.108 id. ({) L'auteur dit que M. Pictet lui a donné pour la hauteur de ce point au-dessus de la mer 4191 p. (198!,5) ce qui montre qu'il s’agit du nouveau jardin botanique, où les observations se faisaient de 1822 à 4825 inclusivement. D'un autre côlé nous croyons ce chiffre 498!,5 trop haut de 2! environ, ce qui doit faire négliger l'observation, 422 HYPSOMÉTRIE S ÉLÉVATION | NOMBRE |Z°| AUTEURS OUVRAGES 5 au-dessus du niv. de =: 5 LOCALITES. Tab CE = où % 5 | Observations. elles se trouvent. A — LES Toises. | Mélres. 3 —————_— een" — 199,29! 388,42 /0bs.bar.succ.| ... ,|Delcross. Bibl. univ. v. 7. a 197,00! 383,96/id, compar. à | Strasbourg..|....| id. id. | au bord'de la Bienne, présSt.-Lupicien|b 202 SOSIIBar Eee -cec less lA De Gy. |Journ.d.min.18,p.388 Moyenne deaetb...... RE Se ....)]* 199,5 | 388,83/2observ. bar. ; : auberge Desvaux, rez-de-chaussée....| 226,51| 441,47|Obs.bar.succ.l....|Delcross. Bibl. univ. sc. v. 7. * 230,64] 449,53 id. compar. à Strasbourg. |....| id. id. 595 |1159,68/Bar.........|R. |A.DeGy. |Journ.d.min.18p.388 SaINT-CrAUDE, à 0®,7 au-dess. de la Bienne —2de sommité entre St.-Claude et Sept- moncel , à gauche du chemin....... —Point culminant de la route de Saint- (HET EE ns M pr RES 373,44| 727,84|Obs.bar.succ.|. ...|Delcross. Bibl. univ. v. 7. * 372,71| 726,43/id. compar. à . Strasbourg .|..,.| id. id. 550 |1071,97|/Bar.........|R. |A. De Gy. |Journ.d.min.18,p.391 448 873,17| id. ........|T. |De Saussure.| Voyage S 2233. Journ. des mines. 18, —Sommité de la mont. entre St.-Claude etSt.-George..... HD rite Sanr-Dinier, prés de (ormayeur....... SAINT-ETieNNE De CoLDRE(ANC. ÉGLISE DE) près de Lons-le-Saulnier, à l'ouest... 265 516,49| id.........IR. |A. De Gy. p. 406. SaiT-Fecrx, d'Annecy à Clambéry.....| 200 | 389.81/Obs.bar.succ.| D L.|De Luc. Modif. atmosph. Saint-GEnis, en Savoie, entre l’Arly et le Pres Fier, près du Rhône (1)..............| 105 | 204,65|Bar.........|....|A.Beaumont. Description des Alpes. SainT-GENIx, en France, près de Genève, 1501 p. angl. au-dessus de la mer... SAINT-GEORGE, cant. de Vaud, à la grange de l'Hôtel-de-Ville, 568,6 sur le lac 234,13| 457,49| id. ........|S. |Schuckburgh|Phil. trans. 67. p. 596 (niveau deSchuckburgh)..:....2.:..l..12....12..1 ..|Bar.........|....]Roger. Ibid. sc. 17, p. 107. 368®,64-375,75 hauteur du lac......|* 484,52] 944,35| id. ........|... .| id. 551,4 sur le lac....... sessesessessslsee.....l.......|Ob.bar.succ.|O. |A.P.DeCand.|Inéd. calc. par Alph. De Candolle. 551,44375m,75 hauteur du lac... 475,7 | 927,15 id. id. | id. ë id. —à la glacière, 427! s. lelac, 4271419279] 619,19/1207,99|Bar.........|....|Pictet. Bibl.univ.sc.20, p. 266 rochers,683®,0sur lelac(niv.Schuckb|........|.....,.|id.........|..… Roger. Bibl.univ.sc.17, p.107 683®,0+375m,75 hauteur du lac......| 543,22|1058,75| id. ........|....| id. maison Ducimetière.......... PÉTES 219,31| 427,44 Nivell.......|....|Ingén.genev.|Carte du C.deGenève. RENNES EE RE re “ll 251 489,21|0b.bar.succ.|D L.|De Luc. Modif. atm. 2p. 225. avec la corr. pour le niveau du lac... la 256,13| 499,20 id. id, id. 5%,92 au-dessus de Collonges (Ain)... .|à 257,50| 501,89|Ob,bar:succ.|O. |A.P.DeCand. en prenant la moyenne dannsellemenl du 3avril1807 bar. fait en partant 1° de Lyon, 2 de Collonees en secte uses dell 289,32) 563;9 id. id. id. Inéd. calc. par Alph. NTOVENT EE TEMDe es: ee ELU * 256,82) 500,55| Moy. 2 obs. de Candolle. SAINT-GERVAIS, dans le Faucigny; le vil- bar.success. lage, à la fenêtre d'une maison........| 408 795,21 |Bar.3 observ.|D L.|De Saussure.|Hygrom. p. 341. avec la corr. pour la hauteur du lac... la 413,13| 805,20 . NUE TT PO ARR dent b 419 816,65|Bar.........|....|Nicollet. Bruguière,Orog.p.210 150 à 200 pieds au-dessus de l'Arve....|........l.......l...... érsrsälreuelesmnss mere De Sauss. voy. $ 489. 231! au-dessus du lac... 2x 50 sc lepses lacs: ..|1 obs. bar. à Escher de la! 5 h.dusoir.!....| Linth. [Inéd. 2311+1921,79 hauteur du lac......... c 423,19| 825,98| id. ...... else Pride | id. Moyenne dea,betc........…. 338068 * 418,64] 815,9413 obs. bar. (!) M. Chaix me fait observer qu’il n’y a pas de St.-Genis dans la localité indiquée par A Beaumont et qu'il faut croire qu'ila Youln parler de St.-Genis, en Savoie, près du confluent du Guier et du Rhône. DES ENVIRONS DE GENÈVE. 423 | ÉLévarion | NouBRE |22| AUTEURS OUVRAGES LOCALITÉS. Mat du niv. de et mn Mes où RS NATURE || Observations. elles se trouvent. Trois. llètres. \desObsersations ri FA Sr.-Genvais (Bains DE), 132! sur lelac..|........|.......|1 obs.barom. Escher de la à3h.dusoir|....| Linth. Inéd. 132+192,79 donnent...............| 324,179| 633,03 uneseuleobs.|....| id. SaT-Gincouzrx, en Chablais........,| 192 374,21,............|..../A, Beaumont. |Descript. des Alpes. 2 Voyez GENÈVE (LAc DE). part. 2, p. 237. à l’auberge.........................| 193,58) 377,3 |Géom.......,....|Berchtold. |'Trav. inéd. de la carte SANT-JEAN, maison de campagne de M. de Suisse. Baumgartner , près de Genève , rive droite du Rhône.................... 209,56| 408,44/Nivell.......|....|Ingén.genev. |Carte du C. de Genève — près de Cerdon, 695 pieds angl. au-des- sus de la mer.......................| 108,68| 211,83|Bar.........|S. |Schuckburgh Phil. trans. 67,p. 59%. — village à 3500, E. de Chambéry; au presbytère... .sss.siee..scesecece| 292,46] 570 id.........|...,|Billet. Comm. par M. l'abbé — village au pied N. E. du Môle du côté à Rendu. de La Tour.......................| 521,47/1016,37| id.........[0. |A.DeCandol. Inéd. — (Cnazer Au-pessus De), sur le Môle, du Description des Alpes, côté de Marigny....................| 670 |1305,85/............|....|A.Beaumont.| 2 part. 2, p. 40. — DE Couz, entre Chambéry etles Echelles] 156 3DLUDINE. 2. dut. er lLidé Ibid. p. 405. — DE LA PORTE, en Savoie, entre Montme- lian et St.-Pierre d'Albigny, rive droite Comm. par M. l'abbé de l'Isère , à la maison Courtois.....,.| 153,40] 299 |Bar.........|...,|Billet. Rendu. Samnr-Joire, au S. de Chambéry.......| 154 261,11| id. su... [Statist, du Mont-Blanc. * 134,5 | 262,15/.........,..| ...|A.Beaumont.|Descr.des Alpes2part. — au pied du Môle, dans un champ, 671 pieds angl. sur le lac................|, 671 p. angl.—204m,524 375,75 ...... Astebonle se IGÉONRE TLC 297,72! 580,27| id. ....... 295 057406 | 21e — (Hauteur sur la route entre Bonne et), entre la Menoge et le Giffre (1) 130!23 au-dessus du lac .............,...... mouse ssl-sesste-|Bar:10b.21h. SaINT-Jonioz, au bord du lac d’Annecy.| 230,5 | 449,25|........,.., SAINT-JuLiEN, en Savoie, 3 1. S. O. de GENE -Facmmesneessperbesee. |] 106 BR20 1 eee cas cecllache au seuil de l'église...............,... Sainr-LAURENT, sur la route de Genève à Dôle; 192,42 au-dessus de Morey.... Samr-Lour, commune de Versoix, cant. de Genève, seuil de la tour ronde..... Saint-Marin , sur la route de Thonon à MIDOndAnCe, eme noecececssocoss se SAINT-MaARTIN, au niveau de l’Arve, 97m au-dessus de l’Arve à Bonneville...... 4146m,12+97® donnent.............., * 240,26| 468,29 Nivell....... 219,77| 428,33|Nivell....... 326 MN 68 HT ac os encoses .... [Obs.bar.succ.|O. a 218,66 543,12| id. b 278,83| 543,45|Bar. comp. à Genève, Zu- rich et St.- Bernard... .|C. 2701/8| 526,48|.......... soso. Moyenne fondée sur a et b qui concor- ent. (Je néglige l'observ. de Bean- mont, ne sachant pas comment elle a 2 observ.bar. été faite et calculée).......,......[* 278,6 | 543 concord.... Le résultat s’acc. avec la haut. de Sal- lanches qui doit être à peu près la même SarNT-Maunice, en Tarentaise.,........| 452 880,96 r2sbaneerr.lases MMÉBISE Rene esse sitio sosceoce|L0420:85 1630 NPBAri na las ae SamT-Maunice, en Valais, voyez RHÔNE. | 1 Î | | | 2 p. 494. Lions PencRbes eh Phil.trans. 67, p.592. i :... [A. Beaumont |Descr. des Alpes2part. p- 358 Inéd. Escher de la Linth. .... |A. Beaumont. |Descr. des Alpes2part. 2 p. 358. id. ki id Eau lemenremereee Carte du C. de Genève. sesss.s.l.......|Bar.obssucc.|O. |A. De Cand. |Inéd. Ingén.genev.|Carte du C. deGenève. A. Beaumont. [Descr.des Alpes 2 part. A 266. A.P.DeCand.|Inéd. calc. par Alph. De Candolle. Bibl. univ. sc. 38, p. Bæyer. 291. A. Beaumont.|Descr.desAlpes2 part. 2, p. 417. Peuchet, statist. p. 8. A.Beaum.,Descr. des -.....| Alpes.2part.2,p.541 Comm. par M. l'abbé Rendu. Billet. (‘) L'auteur a entendu probablement le point de partage de ces deux bassins, derrière le Môle. 93 * 424 HYPSOMÉTRIE RE ÉLÉVATION | NOMBRE 5: au-dessus du niv. de t LOCALITES. . la mer: NATURE mére Mètres, \desObservations — le pont, niveau du sol, sous la porte (13% sur le Rhône, d’après Michaelis). Sarvr-Maxime, près l'église (Vall.de Luce ou de Beaufort, en Savoie)...... Voyez BEAUFORT. Sainr-Nizier , S.S.O. de Bourg, la mire du clocher,...... Sainr-Pauz (CocuiNe DE), près d'Evian; au moins 900 pieds au-dessus du lac...... —La plaine au sommet, 310! sur le lac... 310t-+192!,79 hauteur du lac.......... Sair-PrerrE(Boure),route duSt.-Bernard 746,3 sur Orsières,...... 948m,2 sur Sembranchier;..... 1387",66 sur Martigny, ….. soso. .….. sons. © CEE 216,77 410 402,79 834 ms... 422,5 |Bar.......ee Triangul. in- 304,72] lerméd..... ss... .….....| id 845®,3 au-dessous du St.-Bernard..| 841,29 854 — D'Azsieny, dans la vallée d'Isère......| 162 SaINT-Pornr (Montagne de), entre le lac deSt.-P.etlaroutedeJougue ; v.Joucne Voyez PONTARLIER. Sainr-REMi, entre Aoste et Saint-Bernard|* 830,16 823 — (Co), entre Entrèves et le St.-Bernard par approximation.................,| 16-1700 SainT-So8uin, dans le Jura, au pied du Signal ...,..., sosrenseeeessssosoe.] 635,21 + 636,38 Sanr-Sucrice, au plus baut de la gorge conduis. dePontarlier au Val-de-Travers| 480 SainT-TerpHoN, voyez TRIPHON. SainTe-For,bourgau h'dela vallée del'Tsère| 502 SALAvE, village au-dessus de la Combe du Grand-Vaux, à l'O. de Morey........| 452 SacenTon (Co DE), près du Buet........ 1270 SALES (PornTE DE), eutre Sixt et Servoz..| 1632 SALÈVE (Sommet du Perrr-)S.E.deGenève| 455 avec la corr. pour la hauteur du lac...}* 460,12 459,83 466,50 —la grange des Arbres (les 13 Arbres?).| 596,83 avec la correction pour la haut. du lac.|* 601,96 les 13 ATHRES Eee Eee emmeesesses- DT OÛL 591,83 601,50 —la grange Tournier..................] 654,66 avec la correction pour la haut.du lac.|* 659,79 —le grand Piton......................] 700 avec la correction pour la haut. du lac.| 705.13 lPPHON EE. eee seche eceses 100,0) 1639,7 | id. 1664,47|Bar.... 315,174 .. ss Obs.b. comp. àGenève,Zu- rich et St.- 1618,01| Bernard... 1604,06|Bar......... 3--3300| . Triangul. de Strasbourg à Genève... 1240,32| Triangul. de Noirmoutier en Suisse, sun 1238,05 préférable à la précéd. 935,54|Bar.........[R 978,42| id 880,96] id. ........ 2475 3180 886,81| Bar. et trig. plus. obs... id … … 896,80 896,23 909,23 1163,24 1173,24 1171,37| 1153,50 1172,35 1265,96| 1285,95 1364,33 1374,32 1383,01 id, 1 LAPS Bar. choisies .... 799,11... sl | ar.plus.obs. ] Bar......... i 22 | AUTEURS| OUVRAGES = = des cù SE OCbservalions. elles se trouvent. O. Ï|S. Baup Inéd. ET AL Peuchet, Statist. p. 8. ' Puissant n.desc.géom. .... Filhon. de la France 1,p.537. Descr. des Alpes2part. .... A.Beaumont.| 2 p. 257. PueslntdE id. p. 270. 7 id. M …s.:Pictet. Note de M.DeCandolle O. |A.P.DeCand.|Inéd. calc. par Alph. id, id. De Candolle. id. id. id. id. id. R. |A.DeGy. |Journ.d.min.18p.387 ...|A.Beaumont.|Descr.desAlpes2 part. 2, p. 495. GC: 1Bæyer. Bibl.univ.sc.38,p.291 ... Pictet. Bruguière,Orog. p.215 rroliserneeet .…..lJ.-P. et F.-J. Pictet Delam itin. pe 270. bre es 100: Henry. Puissant,n.Desc.géom. Corabœuf de .! 1818—24. |A. De Gy. Alb. Beaum. R. |A. DeGy. D L. De Luc id id. DL. De Luc id, id. id, id. id, id. O. :Delcross. de la France 1, p. 408. Voy. la note au mot Chasseron: Ibid. 1, p- 253. Journ.d:min.18;p.391 Bruguière orogr. p.204 d’apr.Beaumont, Alp, 2, part. 2, p. 541. Journ. d. min.18p.399 .|J.-P. et F.-J. Pictet itin. p. 182. Ibid. p. 151. Mod. atm. 6 757. Journal de physique. 64, p. 310. Modif. atm. S 908. id. 6755. Journ. de phys: 64, p. 310. Modif. atm. S 908. ‘id. S7517. "Bibl. univaivs 5, p.218. DES ENVIRONS DE GENÈVE. 425 LOCALITÉS. léPPiton-..--..16.. DRE REEEETE 3072 pieds au-dessus du lac en été... unestation qui est à 120 piedsauN.O. du sommet....................... 3284 pieds angl. (1000®,95) surlelac.. Je Grand-Piton...... ‘ ss... ss... —Voyez Mortier, Pas-de-l'Echelle. SAzINS, au bord delarivière........... .| 159 309,90 au fortSt.-André, au niv.desbätiments| 306 596,40 au fort Belin, près Salins.....,.......| 295 574,96 SALLENCHES ou SALLANCHES , en Savoie; dans un jardin..................... .| 276,00! 537,93 avec la correction pour le niveau du lac|a 281,13| 547,92 sur la galerie.......... COOOC ON CO 278 541,83 AARRORÉITE = eme comescesesscecme 276 537,93 280 545,173 au 24 étage de l’auberge, pieds anglais. 664 (202m,38) sur le lac............1,....... sééerse 202m,38-L375",15..... sossssssoss..]0 296,62] 578,13 103! au-dessus du lac......... -c--lbaecr ed 0 TE ES CRÉAS PET PRE …...|c 295,79] 576,5 Moyenne dea,bet c.........,,.,.,.[* 291,18] 567,52 Voyez Sr-MarTIN. SavaDon (Pointe DE), d. la vallée de Sixt| 1398 . [2588 SAMBRANCHER , voyez SEMBRANCHER. SAMOIN ou SAMOENS, en Savoie..........| 352,33| 686,71 a 356,17| 694,18 b 362,00! 705,55 Moyenne deaæetb..........., +.....[* 359,08] 699,86 — pren qui domine au N.), sur le chemin du col de Jouplane, tendant à Morsine, 560! au-dessus de la vallée.......,....1..., rcnnesesctelett 560!+-3591,08 ......................,| 919,0811791,32 SamoyaAnT (Le nocHes), près de Nantua..| 520 |1013,50 SARINE, voyez GESSENAY. Sars (Mont), dans la chaîne au N. des Bond eos une dite, 762,94 |1487 SAssiÈRE (AIGUILLE DE), au haut de la val- lée de l'Isère, au N.E. de la Vanoise(!) SATTIGNY-DESSUS, cant. de Genève, rive droite du Rhône.........,,. — Dessous, au bas du village..... SAUVERGNIER, voyez VERSOIx. SAVIEUSE (ST.-GERMAIN), près de Sion; à 3m au-dessus du sol de l'église. ....... Saxe (Praz DE), rocher qui termine la plaine de Joux et qui domine les mon- tagnes entre Cluse et Anterne ........ Saxoner (Lac pu), dans les mont. Vergy au S. de Bonneville......,....,..... | | | ÉLEVATION au-dessus du niv. de la mer. Mètres. Toises. + 709,53 1382,89 * 707,65 1379,24 mmmsseulsenssse 697,17 710,67 1385,16 NOMBRE el NATURE desObservalions Triangul. de) 1804, corr. Triangul. de, Schuckburg corrig. par! Corabæuf. .! > FA à| AUTEURS OUVRAGES (2 = des où = Observations. elles se trouvent. ë — ES, Corabœuf dans Puis- ....|Corabœuf. sant,nouv.desc.géom. de la France1, p-281. ....|Pictet. Carte d.env.deGenève. Schuckburgh|Puissant, nouv. descr. et géom. de la France 1, .|Corabœuf. p. 286. Géom...,...!,..,.|Schuckburgh|Phil. trans. 67, p. 592. Bag +...2e ..| D L.|Berger. Journ. de physique 64, id, Te | ide p- 310. Bar.........lR. |A.De Gy Journ.d.min.18, p.406 id; ss eue | id» id. id. id. ee... lid. id. id. Bar. ..... -..|D L.|De Saussure.|Essai sur l'hygrométrie idees |id: id. p: 337. 30obs. bar. lid. id. ibid. 2 obs. bar... |id. id. ibid. p. 341. Bar.:.t-10. 1930,7013763,0 |Trigon......|.... 235,6 | 459,19 220,67| 429,95 435,65) 849,1 1101 729,3311421,9; * 743,00/1448,13/ id. ........ÎT, ...|Alb. Beaum, |Descr.des Alpes2 part. 2 p. 47. S. |Schuckburgh|Phil. trans. 67, p. 592. id eee |SS id. 1 obs. bar. à 9 h. du matin.|..,.|Esch.de la L. [Inéd. id, Fe id Bar. 3 obs... RPC Er E etaletotereisietstote J.-P. et F.-J. Pictet . itin, p. 158. Bar.........DL.|Berger. NE LRBE CE DO || 1 La id, s.sese......|....|A.Beaumont.|Descr. des Alp, 2 part. 2 obs. bar. ? 2 p: 122. otre 02 id. id. p. 311. csteeste C0) OA A PEU OS CE ....|Slatist. du dép. del'Ain cit. d.BruguièreOrog. de l'Europe, p. 145. Géom.......|..,.|Stryienski. [Travaux inéd. de la carte de Suisse. Corabœuf. [Recueil de la Société de Nivell HE Cotacoe Ob.bar comp. à 4 bar. sed. 2145,89|...ss.svosonlos ee Bar, ..…. ss... Géogr.de Paris 2.p.37 Ingén.genev. Carte du C.de Genève. sh3 id. id. Frôbel et Heer, Mit- ....|Michaelis. theil. aus theor. Erd- kunde, 1, page 274. Descr. des Alp. 2 part. A. Beaumont| 2 p. 192. Berger. Journal de phys. 64, id. p- 312. DL. (Q) Sassière : probablement 1930!,19—5762", car les triangles de Corabœuf recalculés par lui, ont douné en général 1” de moins que ce qu’il avait annoncé d’abord. (Voy. Puissant, nouv. descr. géom. de la France.) 426 HYPSOMÉTRIE D > ÉLÉVATION | NOMBRE |2 >| AUTEURS OUVRAGES LOCALITÉS. au-dessus du niv. de et A E des où re: NATURE si Observations. elles se trouvent. Toises. | Mètres, |deSObservations 3 Scéez, en Tarentaise; à l’église......,...| 462,80 Scez, village au bord de l'Isère..........| 460 ScionziIER, village au pied des Brezons,; 23! au-dessus ee Bonneville...........1,.,..... 23'+228',89 hauteur de Bonneville... .|4 251,89 241,75 avec corr. pour le niveau du lac......|h 246,54 Moyenne de aetb.....,......,.,,,,.1* 249,22 Sgez, dans la Tarantaise.....,..........| 457 SEIGNE ou SÉGNE (Co pe LA), entre l'Allée blanche et le Chapiu; 1080! au-dessus du lac en été.........1,...,... 1082! idem AO OO 00e] SAUT 1085! idem ÉUUOD 00 LIST 10875 idem ee ra lousosses Moyenne 1083',62 au-dessus du lac, 1083!,624192!,79 hauteur du lac... SEIME ou SEIMAz, ruisseau dans le canton de Genève, 1276,41 sous le pont Bochet...............,,.| 219,6 idem de Bel-Air 216,77 idem de Chêne...............| 210,36 idem de Thonex,au petit Vallon] 207,3 idem de Villette..............| 201,53 à son embouchure dans l'Arve........| 200,61 SElssEL, sur le Rhône en Savoie.........| 158 SELLE (CHALET DE LA), dans la vallée du Reposoir, 113!,3 au-dessus de la Char- TELUS se Be ste sep epteineeiuslissisiessamenledesren ECS CO TISROTE ASSET NE 648,74 SemBrANCHIER, village sur le chemin dela 378 Martigny au Grand St.-Bernard.......|h 371 199'33-+192,79 hauteur du lac........[d 392,12 _239%,46 sur Martigny.........,.,..,.le 369 1793®,5 sous le St.-Bernard......,... au 1er étage 358!, soit en retranchant 21/2" pour la haut. de l'étage et en ajoutant %!,13 pour la correction de la vraie hauteur du lac...........,... Moyenne de a, b, c, d,e,f CCEEEEEETE 902 |Bar....,....1....|Billet. Comm. par M. l'abbé Rendu. 896,56| id. ........|T. |De Saussure.| Voyage S 2227. Bibl.univ:sc.12, p.275 490,94] id. 471,18|Bar.?.......|,.. ABD51l Leeds ss 485,72/20obs. bar. 890,71 id. ; #4 Beaumont|Description des Alpes, 2 part. 2p. 3. .…....|Bar. en 1774|D L.|De Saussure. Voyage, S 845. id. en 1781|DL.| id, id. id, en 1778|DL.| id, id. .......[1 obs. bar. à 8h. du mat.|.... 2487,77|4 obs. bar. Esch. de la L.|Inéd, 428 |Nivell.......|....|Ingén.genev. Carte duc. de Genève. 422,5 id, id. 410 id. id. 403,7 id. id. 392,8 id, id. 391 id. id 307,95/.. .........|....|A.Beaumont.|Descr.des Alpes 2part. 2p.4 Pictet. Bibl.univ.sc. 12, p.257 id, De Saussure.| Voyage S 1024. Journ.d. min. 18p.387 723,09|Bar.........[R. |A. De .d 725 id. .......|....|Nicollet Bruguière, Orogr. de See Bar. 1 obs. à l'Europe, p. 214. 764,26| 11h. du mat.|....|Esch.de la L.|Inéd. 719,20|Bar.obs.succ. 691,5 | dans lemême jour... A.P.D d.|Inéd. calc. par Alph. . De Candolle. 702,88] Bar. 5 obs... [D L.|De Saussure.|Essai sur l’hygrom. p. 728,53] Bar.moy. de 6 339 auteursdiffér. Bibl. univ. sc.1830 v. Semsaes, roule de Vevay à Fribourg....| 422,26] 823,0 |Bar.........|....|Wière. 1, p. 345. à la verrerie........,.....,.........| 422,16| 822,81|Bur.........|....| id id. Senrier (Le), dans la vallée de Joux. Le bord du toit du clocher est à 31,24 au- dessus de la trace sup. des eaux du lac de Joux et à 32,21 sur le niv. moy. du : : dit agir. abheseeccesce.-se ace dltenieeal. in .l0 nivell. dif. [2.04 Roger. Bibl.univ.sc.v.13,p:90. Voyez Joux. Nouv. carte de Keller, Seesy, dans la partie orient, du C.deVaud| 525,60/1024,41/............|....|............| citée dans catal. des plant. du C, de Vaud: P- XXII. 1er étage de l'auberge.............,..|* 506,20] 986,6 [Bar.........|[O. |S. Baup. Inéd. SERANDE (GRANDE), voyez MÔLe. DES ENVIRONS DE GENÈVE. 427 ÉLÉVA TION NOMBRE Fe à AUTEURS OUVRAGES LOCALITÉS. au-dessus du niv. de el = E des ci mers NATURE < È Observations. elles se trouvent. desObserealions ENS Mètres. a SEerNIEMIN (Mazau pe), dans les mont. au- dessus de Bexsd. .ose.cssos ses eee ...| . 594,60/1157,84|Bar......:. A.DeCandol.|Inéd. SERVETTE, cant. de Genève, commune du Petit-Saconnex, portail de l’avenue....| 210,62] 460,51|Nivell.......|....|Ingén. genev.|Carte.du C. de Genève. Servoz, sur la route de Sallenches à Cha- Obs. b.comp. MONIX eee ciolsleo.elola se o see » « 0». Se ea 414,66| 808,19| àGcnève,Zu- rich etSaint- Bibl. univ. sc. 38, p. Bernard. C. |Bæyer. 291. AU, MINES.rederslosessseeseoeseons ee 431 840,04/............|....|A.Beaumont.|Descr.des Alpes2part. Moyennes des 2 valeurs........,.....|+ 422,83| 824,11 2 p.47. Sex (PorTe DE), en Valais..............| 201,23] 392,2 |Géom....... ...|Berchtold. Travaux inédits de la Sex (Mowr pe), entre Mont-Benoïis et les carte de Suisse. Gras, près de Pontarlier. ........ te. 11.612 1192,81/Bar......... R. |A. De Gy. Journ. des mines. 18, SEZENEUVE, cant. de Genève , près de Sa- s p- 395. connex, entre Arve et Rhône........ .| 233,45] 455,0 |Nivell...... .|....[Ingén.genev.|Carte du C. de Genève. SIERNE, hameau, comm. de Veyrier, cant. de Genève, maison Schmidt-Roguin...,.| 214,64| 418.34 Nivell.......|.... id. id. SiMANDRE (Au-pEssus DE), sur le bord de la rivière de Suran, afiluent de l'Ain...| 148 — (MONTAGNE AU S. DE)................| 300 Sion (Monr pe), le point culminant de la route entre le Leluiset et Frangy, 140! au-dessus du lac..............essses |... 140-192 0001. he de - ve » eo oudale s à » o1e)| #0 332,710 288,46 Bar.........|R. |A. De Gy. |Journ.d.min.18p.406 584,71| id. ........lid. | id. id. .......|20bs. bar... |D L.|De Saussure.| Voy. S 1174. 648,62 id. id. id LAN AI OT 1 A0 |Bar:ssccccr-lecel ide Voyage S 433. 329 641223 er ar-cce ..|....|A.Beaumont.| Descr. des Alpes2part. | 2,p: 358. —entre Chable et Cruseilles...,........| 402 183,51|-00%21..-007.| M. lis id. 322. le point culm. de la route entre le Cha- ble et Cruseilles 212! sur le lac........|.. érntte ..|BarL...320.1D.1.|Pictet. De Sauss. voy. S 1158. DO DE T Of Lrctares ose ae 0 .….|* 404,79) 788,95| id. ........lide id. —(Viuse De) en Valais, bar. de M. Berch- Obs.b.comp. Frôbel et Heer Mitth. told à 3w,5 au-dessus du sol de la Ca-| 274,49 thédrale à la maison des Capucins.....| 291 Le sol de la Cathédrale..,,.....,.. ..|* 269,55 SIONGIER, voyez SCIONZIER. SIONNET, ou SYONNET, voyez Jussy. Sixx (ABBAYE DE), en Faucigny.........| 374,75 Même valeur avec corr.p.lahaut.dulac|z 379,88 535 à div. local.|....|Michaelis. a. theor. Erdk.1 p.246 587,16|Obs. bar....[R. |A. De Gy. |Journ.d.min.18p.383 527,9 |Trigon...... ...|Berchtold. |Trigonom. Hôhen der Schweiz p. 8. 730,40| Bar. 2 obs. |D L.|De Luc. Mod.atm. S 645 et 911. 710,39 id. id. | id. 384,50] 749,89] Bar. moy. de) D L.|Berger. Journal de physique. b 387,42] 755,10 2idbs Es MT. id. 64, p. 311. 378 136,74|............|...,/A.Beaumont.| Descr.des Alpes 2 part. Moyenne deaetb............... ....[* 383,65] 745,15|4 obs. bar. 2 p.122. Sixr (Vazrée De), le bassin de la cascade dans lequel tombent les eaux du Rouget, au pied du col d'Anterne, est à 109! au- dessnside Sixt, see » atelole o 2 ete 0 je site o |oll0:81800 e HA 085 65 cent eecctass eee be el 1 490,65 Son (Le GRAND), montagne qui domine la Chartreuse (du Reposoir?)...........| 1077 Ce point est indiqué à la suite de : Vallée du Reposoir, en Faucigny. Soncaaux, montagne du cant. de Vaud, entre Tinière et Vevey, à la dernière pente du côté du lac.................| 593,11 SoraL, canton de Genève, entre le Rhône et l'Arve, sol de l'église. .............] 232,34 ou: Bars reel. id; id. p. 172. 960,19| id. ........|.,..| id. Hericart de |Bruguière, Orogr. de 2099 |........... .l....| Thury. l'Europe, p. 210. 1156 |Géom.......|l....|Stryienski. |Trav. inéd.de la carte de Suisse. 452,84|Nivell.......!....|[ngén.genevdCarteduG. deGenève. TOM. VIII, 27° PARTIE. 54 428 HYPSOMÉTRIE oo NOMBRE et NATURE desObserralions LOCALITÉS. a —_—_——_———"—————"—————_— Susuières (Monr). paroisse de Lect, dép. du Jura, au S. de Moyrans........... Sucaeron (Mont), voyez CHASSERON. Sucaer (Mont), situé au-dessus de la ville d'Orbe dans le Jura.............. Eee 92,06 sous le Montendre, soit...... 1215%,94 au-dessus du lac (n.Schuckb.) 1215,74 id. id. 1215m,814+4375m,75.............. "4 Moyenne de a et b........... FALUE-- 2 Sucyx, au bord du lac de Morat........ # Voyez Morar. SurPiERRE, canl. de Fribourg, au château SxLANT au Syanr (Lac pe), sur la route de Genève à Lyon.......... Deere ce 2 TacuL (LE HAUT DE LA VALLÉE DE NEIGE DU) environ 1800! (3508x) au-dessus du lac. TALËFRE (LE GLACIER DE), au plan de Ta- lèfre. ........ -heebee-cee Tazcotres, au bord du lac d'Annecy..... Voyez Annecy (Lac p’). Tazon (CHALET DE), dans les montagnes entre Cluse et la vallée de Sixt, dans la plaine de Joux............... sosie Tamié (Coz pe), entre la vallée de l'Isère, en Savoie et Faverges.. Tanevence ((Coz DE), entre la vallée de Sixt et Valorcine.. TANINGE, en Savoie............ EAN as « = avec la corr. pour le niveau du lac... sn. DRE EREEE EEE A CR PA EC Len - sms. Niveau du sol devant l’anberge....... Moyenne de &, b, c,d,e, f... TAvAYANNAZ, où TAVIGLIANAZ (CHALETDE), dans les Alpes vaudoises, entre Ormonds et Gryon...... Moyenne des 2 valeurs TenDRE (Mont), voyez MonTENDRE. TERRASSIÈRE, près de Genève, route de Chène à la croisée du chemin de Ville- reuse. .. ss... ss... nn 660m,3 au-dessus du lac de Genève (niv. de Schuckburgh)................. 660m,3+375m,75............. ÉLÉVATION au-dessus du niv.de lu mer. 400 779,61 1568,97 1589,96 805 815,77 1591,59 11590,27 438,53 * 605,18 589,74 594,14 * sons. 1334 |2600,01 238,50| 464,84 + 239,33] 466,46 762 1485,17 681 1327,29 1226,6712390,82 327,83| 648,95 a 332,96! 658,95 b 346,12| 674,60|. c 321,18| 626 379,16. d 333,20 e 332,68 f 320,11 * 331,04 649,42 648,41 623,90 645,21 1057,50 1056,68 *1057,09 2061,11 2059,51 2060,31 198,82| 320,15 387,5 624 1036,05 PP . Toises. | Mèlres. | l Obs. géom.en 1819... Autre observ. en 1820.... Géom....... 2 obs. géom. Obs. géom.. Barbe Ida iste 20 : din taste Estimation... Bars ce : ons 50 id-.582. id. Bar. 2 obs.… ‘ds. AUTEURS des Observations. TABLES ou formul. employ: # | A. De Gy. R. Coeffc: 0,06 Coeffc 0.093 A. De Gy. Roger. id. id. ....[ingén. franc. ....|Berger. id. …. .l....|[M: A. Pictet: D L.| id. T. id. ...[A.Beaumont. ...|luade D L.\DE Dub: sb i id. A.Beaumont. Bari ici]. .|Nicollet. L id. ste. | Pot | E-Prevost: Bar. à1h...[0. |E. De la Rive Bar.16h.dus.|O. |A.DeCandol. Bar. à1 h...|0. id. Bar.7Tobserv. différentes... |- Bar........lO. |A. De Cand. 2 obs. bar.? concord.... Nivell..... 2e Baril Obs. éom,. de 2) .|[Ingén.genev. Billet. Roger. id, OUVRAGES où elles se trouvent. J. des mines. 18 p.400 id. p.391 Bibl.univ.sc.13,p.89. Voyez aussi au mot Montendre. Bibliothèque univers. Sc. 17, p. 100. Bruguière orogr. de l'Europe p. 141. Bibl. univ. 1833 Sc. v. 2, p. 234. Journ. de phys. 64 p. 244. Exchaquet, journal de Genève,15sept. 1787. Cartedes env. duMont- blanc, De Sauss. voy. dansles Alpes S 632. Berger journ: phys. avr. 1807. Descr.des Alpes? part. 2, p. 198. id. p. 482. Chaix, Carte deSavoie. Modif. atmosph.S 645. Descr.des Alpes2part. 2, p. 122. Bruguière, Orogr. de l'Europe, p. 213. Inéd. lantes du aud.xxI1. Catal. des canton de Inéd. Carte du C.deGenève. Comm. par M. l'abbé Rendu. Bibl. univ.sc.17, p. 108 DES ENVIRONS DE GENÈVE. LOCALITÉS. Tuones (Caazers sur), en montant à la Monraettgi eee te. tr io die e »d Tnowex, C.deGenève.commune de Chêne- Thonex, croisée des chemins de Chêne auchâteau-blancet de Genève à Thonex THowon , en Chablais......,........... Voyez GENÈVE (Lac DE). THoRENS, en Savoie...........s.s..sse Tuausy, voyez Doucr. Trexes, village dans la vallée du Haut-Isère Te, village sur la rive gauche de la Sarine, à l'auberge isolée quiestau fond HMIPALIOnR Es. ME er resitieeee Tinière (LA), dans la partie orient. du C. de Vaud ..... — (Por sus LA), cant. de Vaud, le qui est au milieu du cours....... DEL Tompa (RocHer DE), dans la chaîne au N. de la vallée des Ormonds........,.,... Tour (LE)............ pont ss... Tour (CHALETS DE 14), au Môle, environ 530! au-dessus du lac...... HAL CE AMESOOOM EAN 2. — Voyez La Tour. — (LE), village au fond de la vallée de DER EEES Chamonix... .se..ssosssesesee HOOE A la princip. source de l'Arve, proche du hameau........... CPEPEEE …. — De GourzE, voyez GouRzE. — DE MAYEN, voyez Mayen. — (Pemir), chalet dans la chaîne, entre l'Eau froide et la Tinière , dans le cant. Tourway (CHATEAU DE), cant. de Genève, entre Pregny et Saconnex..... Tourneresse (La SCIERIE DE), dans la par- lie orient. du cant. de Vaud....... co Tournerre (LA), sommet....... ss... La valeur qui m'inspire, à priori, le plus de confiance est la seconde, mais la) 1102 divergence est telle qu'on ne sait que enser. On peut estimer à environ.... Voyez Cassay, THones, Eau. Tournier (GRANGES), voyez SALÈVE. Travers (VAL DE), voyez REUSF. ÉLÉVATION au-dessus duniv. de la mer. Toises. 815,0511588,57 829,83,1617,37 * 209,03 226 407,4 440,48 358,33| 698,40 561 |1093,41 417 812,75 793,33/1546,23 314,0 | 612 1799,6 1456,91 923,33 747,5 sons. 743 144813 669 |1303,9 662 |1303,91 1487 382,01 762,94 196 1663,33 268,015 +266,095 3241,89 529,37 518,63 269,154| 524,59 270,965, 528,12 230,06, 448,4 709,76 2319,77 2365,39 2143,94 12147,84 364,16 1190,21 1213,62 1100 *1200 |2368,9 Mèlres. ,, | | NOMBRE el NATURE desObserçalions dt JAULESS. Obs. barom. comp. à Ge- nève, Zurich etS-Bernard sms DORE EE EEE La mêém.com- par.àGenève id. compar. à Strasbourg. id. compar. à Paris. Nivel..." sons. Bar. 4 obs.. Les mêmes.. msn Obs.bar.succ. |? AUTEURS OUVRAGES des ù où Obsersations. elles se trouvent. TABLES ou formul. employ. Bar. moy. de|D L.|Berger. Journal de Physique, 3 obs. Te id, avril 1807. Nivell....... ...|Ingen.genev.|Carte du C. de Genève. tenssses... |... |A. Beaumont|Descr.desAlpes2part. 2, p. 237. Potelolaore SC CPC) PCR CET . |Chaix, carte deSavoie. Bari... ... |A. Beaumont|Descr.desAlpes 2 part. 2, p. 541. id.........[DL.|De Saussure.| Voy. S 1661. Nouv. carte de Keller, sossossssone|e suefosesess.....| citée dans Cat. des pl. du C.deVaud p. xx Géom.......|....|Stryienski. [Travaux inédits de la carte de Suisse. id. id, Bibl. univ. sc, v. 38, C. |Bæyer. sa 291. ....|De Saussure.|Voy. $ 293. dore id. Descr.des Alpes 2part. 2, p- 47. Descr. des Alpes 2 p. vol. 2, p. 2. A. Beaumont ser id. Trav. inéd. de la carte ....|Stryienski. de Suisse. A. Beaumont|Descr.des Alpes? part. 2, p. 237. .....[Nouv. carte de Keller, citée d. cat. des plant. du C.de Vaud, p.xx1v. ssonloososse .. Delcross. Bibl, univ. v. 7. Lee Ingén.genev. Carte du C. de Genève. Catal. des plantes du Michaelis. C. de Vaud p. xx1v. .…… . DL. M.A.Pictetet Journal de physique, Te 64, page 315. “ss... |Peuchet, Statist. p. 8. !A. Beaumont|Descr.desAlpes2part. | 2, p. 464. (Berger. 430 LOCALITÉS. ‘Trésize (Ponr DE LA), sur la Menoge, route de Genève à Bonneville.....,... Voyez MEnoce. TRÉcona (Monr), a l'E. de Bourg....... Trécop (Monr), en Savoie, a 3 1. du Cha- HYPSOMÉTRIE ÉLÉVATION | NOMBRE au-dessus du niv. de et la mer. NATURE RTS 7 NE Te . Toises. | Mètres. desObservations 377 Danton. “CR Sora Triang. aus- 134,79 298 280,81 l'rasces ou formul. employ. AUTEURS OUVRAGES des ù ou Obserralions. elles se trouvent. R. id. A. De Gy. id, Journ.d.min,18p. 391 Journ. d.Min.18p.406 Opér. géod. et astrom. tenais linceeae sil. .114115,37/2173,9 tro-sarde...|....|Ingén.austro-| en Piémont et en Sa- sardes, voie 1, p. 31. Prême (Borp pr LA), au pied E.duMoleson| 397 773,77|Bar.........|R. Journ.d.min.18p,395 Trier (Co DE), voyez FoncLaz. : — près du pont, au-dessus du hameau... Journ.d,min,18, p.387 — à l'auberge, près de la naissance de la : ER route qui conduit à la Forclaz.........| 855 |1666,43 id, ........|.... Bruguière orogr. p.214 TRIPHON (Tour DE ST.-), cant. de Vaud..| 251,0 | 489,211............1,.,, Catal. des plantes du Le pied de la tour est a 41! au-dess. des C. de Vaud p.xxiv. prairies où passe laroute d'Aigle a Bex|-....... .….....|Bar.........|D L.|De Saussure.| Voyage S 1091. TRoInex, commune du cant. de Genève, le L * signal placé sur une colline au S. du| 231,65| 451,50 Nivell.......|....|Tngén.genev.|Carte du C.deGenève. village......... MANRIOCES Le TaAC ....| 230,10) 448,48|Géodes......|,... id. id. maison d'Archinard, leseuil..... .....l 223,09) 434,83] id......,..|.... id. 1d. le pont sur la Drise, en amont 3®,17 2 au-dessus de l'eau.................| 222,24] 433,16] id. ........1.... id. id. fontaine de la Terrassière........ ....| ‘204,09! 397,79! id. ........|,.. id. id. Tuicerres pu VANGERON, près de Bellevue, comm, de Collex, cant. de Genève, à la : croisée des chemins du côté du bois ...| 203,54] 396,72] Nivell.......|,,.. id. Tzeupey (GLAcIER DE), voyez VALSOREY. : ; UGINE, en SAVOIC. « .esesmsneeesesens| 215 | 535,98/-...........|...,|A. Beaumont|Descr.desAlpes2part. Uziers (Aux), village près de Pontarlier, | 2, p. 457, maison de M. le cnré.............. ..| 402 | 783,51| Bar... ... R. Journ.d.min.18p. 399 — (SOMMITÉ DE LA MONTAGNE A L'Esr pes)| 452 880,96| id. ........lid. id. Vacueresse, dans le bas de la vallée d'A- Descr.desAlpes 2 part BONAANCE See sem misteleteleraisis eleisie s(e cLoBl) SE 775,172}... - 266. 433,33| 844,58/-........... 144,4 00 Chaïix, carte de Savoie, Moyenne des 2 valeurs............... * 415,66| 810,15/2 obs. bar. ? VacERIA, châlet du côté d'Yenne à l'O. non concord. Comm. par M. l'abbé du Bourget............. CPE DE RE 390,44| 761 ar,.......,l....|[Chamousset. | Rendu. Vaiscrer, dans la vallée de Lullin.......| 409,50] 798,14 Bar. } observ. |[P. E. Prévost. |Inéd. 411,86| 802,74| Bar.) simult. |O. |E.DelaRive.| id. Moyennes, de euh esse see iles * 410,68| 800,44 id. Vazavran (Moxr), situé au S.E. de l'hos- Peuchet statistiq.p.8. pice du Petit-St.-Bernard............| 1710 |3332,85/----... .....|....[A. Beaumont|Alb. Beaumont descr. VALAIZAN , hameau , commune de Collex, desAlpes2part.2p.515 canton de Genève, au puits........... 213,35] 415,83|Nivell....... ....|Ingén.genev. Carte du C.de Genève. —VALLoN, campagne Kunkler, comm. de Chêne-Bougeries, canton de Genève... —PeriT, voyez SEIME. VALORBE ou VALLORBES, canton de Vaud, au niveau de la rivière, 303 au-dessus de l'Orbe à Orbe.............. terrasse orient. de l'église, 394,8 au- dessus du lac de Genève (niveau de Schuckburgh).... 394,8 + 375,15 donnent .......:..... 215,49| 420 id. reel rt lBar'sacc:e:e Obs.avecune boussole, par la Dent de Vaulion. id. DCCEECENS CERTES 395,35] 770,55 380 378,5 | 737,71|. 740,63| Bar. ........[R. COR CEE] id. id. ‘O. |A.P.DeCand.|Inéd. calc. par Alph. 4 De Candolle. ....|Roger. Bibl. univ.sc.17, p.104 ee | HUE A. De Gy. |Journ.d.min.18p.391. sussesse....|Catal. des plant. du C: de Vaud, p. xxu. DES ENVIRONS DE GENÈVE. L6Y DÈ ÉLEVATION | NOMBRE | à >| AUTEURS OUVRAGES LOCALITÉS. au-dessus du niv. de et = = Tes où Égner À NATURE LE Observations. elles se trouvent. Toises. | Mètres. |des Observations ds) — a 165! au-dessus du lac de Neuchâtel. ...1........|....... IEobcuovelle .. |Escher delaL. |Inéd. 1654223157 CORP PRR RUE IEEE TT ETEE CE ESRI TS RS id : VaALoRSINE ou VALORGINE, au haut de la| 6221/3/1212.,95 Bar.........|D L.|Berger. Journ.d.phys.64,p.313 vallée de Chamonix.............,....1* 632,8311233,41| id. .......|"T, id. id. fond de lavallée..............,.,..., .| 600 |1169,42|..... sos rl cesee --[Necker,Mém.soc.phys. de Genève 4, p. 211. chez M. le curé... se es oo ce con se 810 443 863,142 Bar.........IR. |A. De Gy Journ.d.min.18 p. 387 au lieu nommé BeLLEs-PLAGES, au cen- tre de poudingues dont parle De Saus- ; | sure, du côté oriental de la vallée...| 954 |1859,38| id. ...|....[De Saussure.| Voyage S 697. Vazouse (La), au bas d’Arinthot......., 160 311,85| id, .......[R. |A. De Gy. |Journ.d.min.18,p,404 Voyez AIN. VALPELINE (GLACIER DE), voyez VALSOREY e VaALSAINTE, cant. de Fribourg, au pied de - lalBerra....5. 0. Mood oo 6000 | 520 |1013,5 |Bar.........|,,,.|Wière. Bibliothèq.universelle VaLseriNE , entre Chessery et Lelex.....| 300 584,71|-...........1,,,.|A. De Gy. Journ.d.min.18,p.388 à 1/2 lieue au bas de Mijoux...........| 359 699,170/.......... ..|.:..| id. ibid. au pied Est du Cret de Chalem..... ...| 300 584,11/-......... |... id. ibid. Vazsorey (GLAciEr DE), près du St.-Ber- , nard, au pied du Mont-Velan; le haut Pictet et du glacier..........................| 1288 |2510,36| Bar... -..|T. |De Saussure. [Voyage S 1013. VaAnDoEuvREs, cant. de Genève, entre le s lac et l'Arve, le péristyle de l'église....| 238,35] 464,56|Nivell.......|....|Ingén.genev.|Carte du C. de Genève. entrée du chemin de la camp. Ador....| 247,22] 481,84] id. ......|,., id. id. VANGERON , ruisseau du cant. de Genève, sur la route de Genève à Ferney, le ni- . ; veau du pont... .....s..ssceesense| 212,12) 413,13] id. .......|.... id. id. sur le chemin de Pregny à Colovrex...| 206,46] 402,4 | id. .......|,,.. id. id. Voyez TuiLeRiEs. Vanoise (AïGuizre pe LA), entre l'Arc et Bruguière, Orogr. de lsère .... ................,.....,,1 1982 |3863 |Trigon......|....|Corabœuf. | l'Europe p. 203. Vanwzy, entre Bonneville et Cluse......,| 238 463,87/.-.... sesssel....l............ | Alb. Beaumont descr. VarAMBoN, village sur le bord de l'Ain, des Alpes 2 part. 2 p.3 près du pont d'Ain, environ..........| 140 272,86/-...........|,...| Berger. Journ. de phys. 64, p. VAREMEÉ, C. de Genève, comm. du Petit- 234. Saconnex; embranchement du chemin Nivell. non de V. sur la route de Fernex .........| 208,46| 406,31| vérifié .....|....|Ingén.genev.|Carte du C. deGenève. campagne Revilliod..............,...| 210,174] 410,74|Nivell..…... LEP id. id. Varaz (Cuarers DELA), danslesmontagnes au-dessus de Bex....,.............. .| 911,59/1776,72|Bar.........|O. |A. De Cand. |[néd. Varens (AIGUILLE De), entre Sallenches et la vallée de Samoens , au moins..... ..| 1400 |2728,65/-...........1.,..|Berger. Journ.d.phys.64,p.296 environs 1200! au-dessus du lac......,| 1393 715,01/.......... -.|....|De Saussure.|Voy.d.les Alpes S 483. Vaups (Les), saline près de Bex, 3/1 de L. d BULEST eue cle sssssssssesessssss.. 560,4411092,30|Bar.........|0. |A DeCandolle|Inéd. Vaureraux, chalet, dans la chaîne, entre l'Eau froide et la Tinière, cant. de Vaud| 682,39/1330 |Géom.......|....|Stryienski. |Trav. inéd. de la carte Vaucy ou Vausy, village entre Bonneville de Suisse. et Cluse ; est le même probablement que - Alb. Beaumont nomme VANzy (voyez ce mot.) Waurion (DENT DE), canton de Vaud; sur letlacdedoux:.... is. ln.. lis... 240t+516!,69.......,.,.., .....l 756,69/1474,82| } Bar. ....,.|.,,.|Pictet. De Sauss. voy. S 381. 551! sur Le lac de Genève.......,.,...1.......,|,...... RD ne soeur en ll07497911461,37 MER 08.06 lire |luiqi 766 11492,96/Bar.........IR, !A. De Gy. (Journ.d.min,18p. 391 54 * 432 L HYPSOMÉTRIE LOCALITÉS. Toises. 196%,73 au-dessous du Mont-Tendre, (voyez ce mot)............4 1111%,85au-d. dulac (niv. de Schuckb. \ Sauvons s fois see BE Ste sole i/os - p- 89. 1iiie 385--375!,75 niveau dulac......| 763,2 |1487,50| id. ......., d'apr. Pictet et Roger, dans Bibl. univ. lacoëls De Saussure.| sc. v. 13, p. 89. le S, 1111%,74 au-d. du lac (niv. de Schuckb.)|........|.. ....[Obs.géometr. | Coëffe 1111%,744375%,75 hauteur du lac....|b 763,19/1487,49| en 1820 .... [0,095 Roger. Bibl. univ. sc. v. 17, Moyenne de aetb........ es 01e ne 010 » » + 762,63/1486,39|2 obs. géom. p. 100. Vaux, au N. de la vallée de Joux........| 454 884,86|Bar.........[R. |And. DeGy.|Journ. des mines. 18, — (Au PLUS HAUT DE LA MONTAGNE , ENTRE L p- 399. Remorai Er), dans le Jura......... 532 |1036,89] id. ........lid. id. id. Veisonnaz, en Valais, 5" au-dessous de la Obseb.comp. Frébel et Heer, Mitth. moyenne du village.................. 635,08/1257,8 | à 3 bar. séd. aus theor. Erdkunde, en Suisse...|..../Michaelis. 1, p. 274. Vezan (Mowr-),en Valais; 749! au-dessus De Saussure Voy. $S 1009. Pictet, de Prou. TAN 978 JOBS D EEE 1722 |3356,24| Bar. et Trig.|..../Pictet et carte des environs du 662!,83 au-dessus du St. -Bernard, en ad- Trembley. Mont-Blanc. mettant 1278! pour celui-ci, on a....| 1940,83/3782,75 Bar. en 1779.|....|Murrith. Bourrit, itin. des cols desAlpes v.1.DeSaus- s sure, Voyage $ 1009. au bas du glacier de Proz environ (1)..| 1449,18/2824,5 id. 0. id. id. Voyez Prou. Obs. b.comp. VeraiLe (LACnorx DELA), à l' d de Lens, à 4 bar. sed. Frôbel et Heer, Mitth. En Valais ces ess mpesbcreue ...| 661.20/1288,7 | en Suisse...|.... Michaelis. a.theor. Erdk. 1 p.272 Vency ou Vercr, montagne au midi de| 1019,0 |1986,07 Bar.........|DL. Berger. Journal de physique. Bonneville; col de l’ Ancrenaz aber ELA *1040,5 |2027,97| La même obs.|T. | id. 64, p. 312. col du Mont-Vergy, à pra près au mi-| 1180,83/2301,48| Bar. . .[DL. id. id. lieu dela chaîne................. ...|"1208 1/3/2355,08| La même obs.|T. id. Voyez lacs de Saxoner et de LEssy. | Inéd.(Observ.peu sûre VernanD, chalet de M. Delessert sur la faite par M. Pictet et Dent de uno AE cebvececeren ae 596,1911162 |Bar.imparf..|O. M. A. Pictet.| notée parM.DeCand.) VernanT, montagne au bord du grand lac (de Flaine), en Savoie...........,..... 943 |1837 |Bar.........|.... Nicollet. Bruguière orogr. de Vernier, village du cant. de Genève Bi ' l'Europe, p: 212. le lac et le Rhône, le point culminant..| 230,6 | 448,6 |Nivell.......|... - Ingén. genev.|Carte du C. de Genève. V£ron (LE HAUT DE), entre le lac de Flaine J.-P. et F.-J. Pictet et le Platet................. sonnnneel 1172 12284 fessssssessselsess oveovmssee| itins pe 172 Verossaz, Ab ee noie Le 425,33| 823,6 |[Géom.......|....'Berchtold. |Trav. inéd. de la carte Verrières suisses (Les), sur la limite de Escher de la! de Suisse, la France et de Neuchâtel...,........ 471,66| 919,28] Bar........ |...) Linth. Inéd. Versoix (LA), cant. deGenève, aflluent de de la rive droite du lac, aux moulins de ! Richelien...............,..........| 209,33] 408,0 |Nivell.......|.... Ingén.genev.| Carte du C.de Genève. — ville, cant. de Genève, rive droite du ” lac; le rond point devant l'entrée de Montfleuris- mb -ceilen-e-piieses 201,99! 393,69] àid........1..,.! id, ibid. la borne limite du cant. de Vaud......| 198,82| 387,50] id........|... + id. ibid. le village......... nonononenrsossense 199,65| 389,12] id........l... id, ibid. le chemin de Versoix à Sauvergnier; le poiat culminant................... 235,15| 459,49| 1id........l:... id. ibid. Verte (AlGuize), vallée de remonese 112094 APS... vonsalisos 08 ch dll Pret EEE itin. p. 10. | Vescces, entre l’Ainetla Valouse.. ....| 211 528,19:Bar.. :..:59.|R, La, De Gy. Tous de min.18, p.404 Vessx, cant. de Genève, près de l’Arve, | | rive gauche; maison Butinsousle balcon. 210,68, 410,62 Nivell....,..|..., Ingén.genev.|Carte du C. de Genève. | ÉLÉVATION | NOMBRE au-dessus du niv. de et la mer, NATURE AUTEURS OUVRAGES des où Observalions. elles se trouvent. TABLES ou formul. employ: Métres. desObservations [+ So Fi eo Obs. géom. 1485,29| directe..... 2 e a el © a fe] Le] . Bibl. univ. sc. v. 13, (*) J'ai calculé. lobservation bar. et therm. indiquée (20 p. temp.+-5° Reaum.) en supposant au bord de la mer 765,88 mm. temp. ext.+-12,5 C. C’est un calcul imparfait vu le défaut d’observ. therm. et bar, comparées DES ENVIRONS DE: GENÈVE. 433 Et S ÉLÉVATION | NOMBRE |2> 2 au-dessus du niv. de et = : LOCALITES. TES NATURE ë - Mètres. |desObservations se — (LE CHEMIN DE), à sa jonction au chemin de Siernes. s.u. ses see VeuL-PRAGOUDRAN, à4500mauN.N.E. de DRE EELEEEEEEE …. 419,42|Nivell. ..... 215,19 Chambéry ; l'église..................| 286,81| 559 |Bar...... 2 VeyriA (MonrTAGNe DE), près de Lons-le- DAUILIET Se se 10/0 2101 010 8 0/0 e 01n 2 010 98 00 | 314 LT PP EEE CEE Veyier, cant. de Genève, rive gauche d l’Arve ; sol de l'église................| 220,25] 429,28/Nivell.......|.... VezenAz (LA cAPITE DE), cant. de Genève, route de Thonon....... Less mhececbiNi288;18 LT PSAAP ERA) ECC levillage...............8 0 50 co ee 11.215,49 Lt BUOEL LA DD Vicx, cant. de Vaud; devant l'Hôtel-de- Une obs. bar Ville, 77»,179 au-dessus du lac (niveau comp.aN yon de Schuckburgh)..................ss esse et Rolle....|... : 77m,974-315%,75 hauteur du lac.......| 232,79 id. PTT Vicrars, cant. de Genève, commune du Petit-Saconnex, à l'entrée de la cour de la maison de M. de Candolle..........| 221,06| 430,85/Nivell.......|... —(POINT CULMINANT DE LA ROUTE DE), daus le Jura francais.....................| 343,17| 668,85|Obs.bar.succ.|.... * [340,39 id, compar. à Strasbourg . |... SHMAILON LES eee se de cesesecescesoce ISO 588,61|Bar.........[R. — sous Chalamont, près Nozeroy.......| 361 ide... se fide — dépendance dn château d'Hauteville, près de Vevey...............:......| 237,55] 463,0 |[Géom.......|.... Viuzaz, 2 lieu au N.E. d'Annecy.......| 381,17| 542,91|Bar....... ..[DL. + 385,83 CENPPAULOMILES — (Cuazers Au-Dessus DE) en montant à| 733,83/1430,27|Bar. 3 observ. |D L. Pormenaz.....senceese detected ....|* 750,61 id T. Vineneuve, voyez Lac DE GENÈVE. (!) Viuerre, village du canton de Genève, commune de Chêne-Thonex, au haut du chemin...............,..........| 216,54] 422,04|Nivell.......|.... Voyez Seime, Chateau-Blanc. = Vazuy (Caazers pe), près du Buet.......| 947,27/1846,26|Bar........ .[DL. * 964,67 Mecs |le Vincy, village du cant. de Vaud, près de Rolle. La station où M. M. A. Pictet a fait des observations météorol. est à en- viron 74! au-dessus de l'Observatoire de HETÈTE 2500080 CÉSAR EE SON ÉDITER — (Bois au N. E. pe), Voyez CÔTE (LA). Vinzier , entre Thonon et Abondance... Wrrecour, hameau du cant. de Genève: comm. de Versoix; sur la route de Ver- soix à Fernex ; croisée du chem. de Collex Wir, dans le Jura, au S.0. de St.-Claude — (Lac pe), dép. du Jura; à16000® ©. du rêt de la neige et15000® S, de la Ro- PA RTE een ee nee OU Wiv, en Savoie, sur la route de Bonne à . . . . . 425,34 Nivell..... ss. MATTER Se cosmos e 20 se 2 0 0e 920 C3 44 EEE enseue More (PieeRe À) voyez PIERRE. Wormon, en Savoie, entre l'Arly et le Fier| 157 BALE Taser AUTEURS OUVRAGES des ù ou Observalions. elles se trouvent. Ingén.genev. Carte du cant, de Ge- nève. Chamousset. (Comm. par M. l'abbé Rendu. A.DeGy. |Journ. des mines 18, p. 406. Ingén.genev. [Carte du C.de Genève. id. id. id. id, Roger. Bibl. univ. sc. v. 17, p. id. 106. . |Ingén. genev. [Carte du C. de Genève Delcross. Bibl. univ.v.7,tableau. id. id. A. De Gy. Journ. d.min.18,p.400 id. id. E Trav. inéd. de la carte Stryienski. | de Suisse. Berger Journ. de phys. 64. p. id. 314. id. ibid. p 315. id. Ingén.genev. Carte du C.deGenève. Berger. Journ. de phys. 64, p. id. 313. M. A. Pictet.| Bibl. brit. 44, p. 13. id. A.Beaumont.|Descr. des Alpes 2 part. 2 p. 266. …sss.......|CarteduC. deGenève. A.DeGy. |Journ.d.min.18p.388 nee se.e se. ATTU; AU JUrA 1886. |A.Beaumont. Description des Alpes. | 2 part. 2, p. 105. Parrot. Bruguière, Orogr. de | l'Europe p. 210. (!) Une obs. de Michaelis, comp. à Genève, Berne et Soleure, donna env. 7 au-dessous de la réalité (le niveau du lac). La comparaison avec Genève approcha le plus (574*°,6). Voyez Frôbel et Heer, Mittheilungen aus theor. Erdkunde 1, p. 274. OUVRAGES \ où elles se trouvent. Carte des environs de Genève. Voy.S 2178. Journ. de physique 64, p. 310. id. Voyage S 2175. Puissant,n.Desc.géom. de la France 1, p.409. Voyez la note a l’artic. Chasseron. Journal des mines 18, p. 406. De Sauss. voy. S 214. Chaïx, Carte de Savoie. Comm. par M. Dufour. 434 HYPSOMÉTRIE ME LE ÉLÉVATION | NOMBRE |Z >| AUTEURS LOCALITÉS. au-dessus du niv. de el EE des een | NATURE SES Observations. To Etes desObservalions| ® = Vorrons (Les), mont. en Savoie à l'E. de Genève , 518!,6 au-dessus du lacenété|......,.1.......1............1....|Pictet. 518t,6+192,79............ sos cesste|.0 111,39/1386,98/...-... ces. ide sommet septentrional, dit Calvaire, 519! | sur le lac....... css st Sense manieeriet ans m'elolls.e se dallltio = niet: ....|....| De Saussure. 51921192,79:.. 2000. Ve dehors -|a 711,19,1387,3 SAS bs pie e dtulaie |'efeite:| “10; 741,33 1444,86 Bar. ...... ..|D L.|Berger. b 152,17/1466,0 | id......... HAMRTTE Moyenne de aetb.......... Aie 2 .[* 731,98/1426,6 |2 obs. bar.? sommet méridional..................| 114,17 1391,94 Bar. ........|DL.| id. * 727,50, 1417,92| id..... Re. IT; id. au couvent, 468! au-dessus du lac.....|,.......1.......1............|....|De Saussure. 4681+192,79............... cssoss..| 660,1911287,9 |..... ee LEUT: Fe le signal des ingénieurs francais à la tour Triangul. de|Meth. du couvent.......... DH LE ....|* 718,46/1400,08| Strasbourg à|2°K® Genève. avec | Henryen1804 Vorreur, entre Poligny et Lons-le-Saul- corr. nier ; sur le bord de la rivière ........| 129 | 251,43|/Bar......... R., |A. De Gy. Vouacxe (Mon), rive gauche du Rhône, en face du fort de l'Écluse; ne s'élève nulle parta 400 au-dessus dulac.+-..| las -cerlte-2etl-cRecua. ee eee... 538,4 |1049,36,........ Panelsnesls-en-nescesss Voure (LA), voyez Sr.-GERMAIN DE Joux. Voza (CoL DE), voyez BELLEVUE. Vuzry, montagnes entre les lacs de Morat et de Neuchätel................. ....| 337,6 | 658,0 |[Géom.......|.... Osterwald. YENNE, sur la gauche du Rhône, dans la SAVOIE PrOPrE....seeersesessene.e| 109 212,44|......... ...|....!A.Beaumont. ———— 2 € D -——— Descr. des Alpes 2 part. 2, p. 405. DES ENVIRONS DE GENÈVE. 435 Troisième Partie. ÉNUMÉRATION , PAR ORDRE GÉOGRAPHIQUE, DES POINTS DONT LA HAUTEUR SE TROUVE INDIQUÉE DANS LA DEUXIÈME PARTIE, SUIVANT L'ORDRE ALPHABÉTIQUE. Première Série. RIVE DROITE DU RHONE ET DU LAC. 1. A l'Est de l'Orbe et de la Venoge, C'est-à-dire le massif de montagnes comprenant le Jorat, les Alpes du canton de Vaud et des portions adjacentes des cantons de Fribourg et du Valais; espace compris entre: le Rhône et le lac Léman, au sud; la Venoge et l'Orbe, à l'ouest; le lac de Neuchâtel, la Broye et le lac de Morat, au zord; la Sarine, la Sense et la Simme, à l’est. Les points mesurés dans la chaîne des Alpes qui sépare le Valais du canton de Berne, ont été omis au-delà du passage de Rawyl et de Huiton , entre Sion et la vallée de la Simme. Voici les localités de cet espace qui ont été déterminées sous le rapport hypsométrique, et qui se trouvent dans le recueil. A. Entre le Rhône et la Grande-Eau|O\denhorn. Javernaz (Chälets et croix de). de la vallée des Ormonds , et sur le|Rawyl. Jorogne. J'aïte des Alpes, entre Berne etV'alais. Lavey. de *#* Versant septentrional; vallées dont les|Ormonds. * Versant méridional des Alpes. eaux s’écoulent vers Bex etDevens. |Panex. Ayent. Aigle. | |Pannerossaz, Fouly. Autagne. pan Grimslen, Grimsel, Grimisuaz. Arpille (Col d’). Pont de Nant. Lavey. Dre Posse (Dessus). Lens. Bex. Saillière. Leytron. Bovonaz (Mont). Serniemin. Pralet. Brettaie (Lac de). Taveyannaz. Rhône. Chamoseires (Pointe et sourees). Triphon (St.-). “Saint-Pierre. Chatillon. Varaz. “Savieuse (St.-Germain). Chaudemont. Vauds. “Sion. Chaux ronde (Mazau de). Veraille. Er pre la ris de la vallée xx RL. ; ollatel. es Ormonds , la Sarine jusqu'à % SERRE EN ENTE Devens. Montbovon et la jonction dé l'Hon- “Anzeindaz (Monts, châletset passage). |Esset {Col d’). grinr, le col de Jaman et le lac. Diablerets. Fondemens. Huiton. Forclaz. Aï (Tour d’). Morcles (Dent de). Grandoire. Alliaz. Moverand (Le Grand). Gryon. Allière. TOM. VIII, 27° PARTIE. 2 436 Avent. Ayerne. Cases (Les). Cau (Mont). Cherney. Corbairier. Etivaz. Genève (Lac de). Glion. Gumflub. Hautandon. Jaman (Col et Dent). Lavanchy (Chälet de). Lecherette. Leysin. Longevaux (Chälet de). Luisset. Malatraite. Mardasson. Mayen (Tour de). Monterai (Combe de). Mosses. Moulins. Naye (Roc de). ‘ Nervau (Lac de). Nervau (Rocher de). Nombrio (Rocher de). Ongrin. Orchières (Mont). Ormouds. Pillon. Playades. Playau. Pourri (Lac de). Rublib. Sars (Mont). Sepey. Sonchaux. Tine, Tinière. Tompa (Rocher de). Tour (Chälet de Petit-). Tourneresse Vauferrux (Châlet de). C. Entre la Sarine, la Simme et la Sense. Bellegarde. 2. À l'Ouest de l’Orbe et de la Venoge. Chaîne du Jura depuis la Reuse dans le val de Travers, le Doubs vers Pontarlier, et la Loue vers Ornans , jusqu'a M son extrémité méridionale, entre les plaines de France et la vallée du lac Léman. A A. Au nord-ouest du lac de Neuchätel, de l'Orbe, des lacs de Joux et des Rousses, jusqu'à la grande route passant par les Rousses, Champa- HYPSOMÉTRIE Berra. Bourgos (Dent de Branleire (Dent de). Broc. Charmay. Château d'OEx. Counsinberg. Cuve. Domène ou lac Noir. Estavannens. Follierau. Fribourg. Gessenay ou Saanen. Gros-Mont. Hohmatt. Keiseregg. Lis (Dent de). Morteys. Petit-Mont. Rougemont. Val-Sainte. IC. Massif du Moléson et du Jorat, * Versant septentrional, entre la Broye et la Sarine. Avenches. Avry. Belfaux. Bulle. Chaux (en), Corselle. Courtilles. Crét (le). Echelle (L'). Fribourg. Gruyères. Henniez. Lucens. Moléson. Montagny. Morat (ville et lac). Moudon. Oron. Part-Dieu. Payerne. Prevouloup. avec les versants sur les lacs de|Romont. Genève, Neuchätel et Morat. * Sommités et versants méridionaux, c’est- à-dire vers le lac de Genève. Alliaz. Attalens. Barussel. Brai (Lac de). Chardonne. Chäâtel-St.-Denis. Clé-au-Moine. Cubli (Mont). Gibloux. Gobet (Châlet à). Gourze (Tour de). Jorat. Lausanne. Moléson. Pélerin (Mont). Planey. Trême. Villars. |Amont (Mont d'). | : Arbois. Arèche. Aubonne. gnolle et Mont-sous-V'audrey ; à Baulmes (Aiguille de). l'ouest, et jusqu'à la Loue et le val Belin (Fort). de Travers, au nord. Amont (Bois d’). Bellefontaine. Bonnevaux. Bonvillard. Rue. Semsales. Sugy. *** Versant seplentrional entre la Broye, la Venoge et l’Orbe. Champtoros. Chavanne-l:-Chêne. Combremont. Echallens. Essertes. Gobet (Chälet à). Goumouens. La Sarraz. Neuchâtel (Lac de). Payerne. Rovray. Surpierre. Vaully. Bugny. Cent Poses. ChafFoi. Chalamont. Champagnolle. Chamvent (Mont). Chapelle-des-Bois. Chasseron. Châtel-blanc. Chaux d'Ailly. Chaux-neuve, Corcelles. Creux-de-Vent. Doubs. Eserviller. Eviller. Foncine-le-haut. Fourgs. Frane. Grand Combe (Mont). Grange-neuve. Gros-Taureau, Invers. Jougne. Joux (Lac de). Lactar (Mont). Landoz (Mont). arba (Mont). Lodz. Loue ou Louve. Mahou (Mont). Maison-neuve. Montbenoit (voy. Doubs). Mont d'Or. Monthezy. Montrival. Montrond. Mont-sous.Vaudrey. orey. Mouthe (voy. Doubs). Neuchâtel (Lac de). Ozeroy. : Orbe, Ornans. Pelatz (Mont). Pelé (Mont). Poligny. Pontarlier. Poupet (Mont). Prés hauts. Provence. uingey. eme. Reugney. euse, Risoud (Mont). Risoux (Mont). Rivière (La). Roche Jean. Romeiron. Ronchaux. Rouges truites (Lac des). Rousses (Lac des). Rousses (Les), Saint-André, Saint-Laurent. Saint-Point (Lac de). - Saint-Sorlin, Saint-Sulpice. Salins. Sentier, Sey (Mont de). uchet (Mont) DES ENVIRONS DE GENÈVE. Yvory (voy. Arbois), le Rhône, à l'est et au sud. côté du lac de Genève. Bougi. Burtigni. Cossonay. Côte (La). Fruitière de Nyon. Vincy. Canton de Genève, Partie entre le lac et le Rhône. Aïre. Avril. Bel-Air. Bois (Chät. des). Bossy. Bourdigny. Chambézy. Chätelaine, Chavanne (Château de). Chouilly. Coiatrin. Collex. Colovrex. ardagny. Ecogia. Essertine. Fabri (Moulins). Feuillasse, Genève (Lac de). Gentlod. Jonc. Lignon. London. Maisonnex. B. Chaine orientale du Jura, et plaines adjacentes ; espace compris entre La ! Valserine, les lacs des Rousses et|Russin. de Joux, et l'Orbe, à l'ouest et au nord ; la V’enoge, le lac de Genève et * Plaine et versant oriental du Jura, du Saint-George (Glacière et fontaine). ich. 437 Peissi. Peney-dessus, Pregny. Sacconnex (Grand- et Petit-), Saint-Jean, Tournay. Tuileries du Vangeron. Valavran. Vireloup. Pays de Cer. Collonge. Ecluse (Fort de JB Saint-Genix. Lucei (Pont de). Rhône (voy. l'Ecluse), Thoiry( ï ) ** Chaine orientale du Jura. Colombier (Grand). Dôle (La), Ecluse (Fort de Fr). Fruitière de Nyon. Git (Châlet Se Goutte (Crêt de la). Grand Pré. Neige (Crêt de la). Pilaz. Reculet. 438 HYPSOMÉTRIE Rousses, Chambly (Lacs de). Saïnt-Cergues. Champagnolle. Saint-George (Glacier de). Cbhütel de Joux. Thomasset. Chaux du Dombief. Valserine. Clairvaux. Vaulion (Dent de). Crozets. Vernand. Estival. Frenois. Grand-Vaux. C.. Chaines centrales du Jura, entre la|Tlay (Lac d'). V'alserine et l'Ain, espace borné au|Maclus. nord arbitrairement par la grande|Maison-neuve. route des Rousses, à Champagnol-|Moyrans. les, et au midi par la Semine, le lac|Pile (Pont de la). Sylant, le lac de Nantua et la rivière|Pont de Navois. Ognin qui conduit ses eaux dans|Pradt. l'Ain. Prés (Château des). Saint-Laurent, Salave. Sublières (Mont). Villars (voy. Moyrans). * Entre la Valserine et la Bienne, affluents de l’Ain. Apremont. Bienne. Bouchoux (Plateau des). Chabau (Mont). Chalam (Crêt de). RATER one Combe (Lac de la). Entrebillet. Ans Moussières. Beauregard. Nantua. Bourg Ê Orbe (Source de l'). Boutavent Pelleterie. Breri. ; Saint-Claude. Buis (Côte des). Saint-George. Ceyseriat Saint-Germain de Joux. Chälon (Château). Samoyant. Charvey (Mont). Septmoncel. Chatillon. Es. ant (Lac). Corgenon. ir y. Cransot. Croutite. ** Entre la Bienne et l'Ain. Dessia. Ecuiria. Aigle (L). Faisse. Ain. Gargaille. Antre (Lac d'). Hauteroche. Antre (Roche d'). Holipherne. Avignon (Mont). Lons-le-Saulnier. Baillard. Lyon. Bienne (voy. Ain). ervans. Cernois. Meximieux. Chalain (Lac de) Mirebel. D. 4 l'ouest de la rivière d' Ain, Montellier. Montfleur. Montluel. Montrond. Mont-sous-Vaudrey. Onnoz. Orgelet. Pile (Pont de la). Pimorin. Poligny. Part d'Ain. Pouillat. La uiron (Roche). “He ) St.-Etienne de Coldre. Saint-Julien. Saint-Nizier. Simandre. Tourget (Mont). Trecona. Valouze (voy. Ain). Varambon. Vescles. Veyriat. Voiteur. E. Entre le Rhône, la Y alserine, la Semine, les lacs de Sylant et Nan- tua, et l'Ain. Ain (Mout-d'). Ambronay. Avocat (Mont-). Barentin (Mont-), Berentin. Bellay. Bellegarde. Cerdon. Chatillon de Michaille. Colombier ou Cuerme. Colombier (le Grand-). Cuerme. Cules. Embournay. Nantua (Lac). Pierre-Châtel. Rochefort. Saint-Jean. Saint-Jean le vieux. Seissel. {Sylant (Lac). DES ENVIRONS DE GENÈVE. Seconde Série. 1. Versants de la rive gauche du Rhône|Sembranchier. dans le Valais, de la vallée d'Erin-|Taneverge (Col de). ger qui s'ouvre en face de Sion, jus-|Trient. qu'au V'al d'Illiez. Amont (Chalets d’). Bagnes. Balme (Chalets de). Balme (Col de). Barasson. Bec-du-Corbeau. Catogne (Mont-). ” Chable. Cbabley. Champeris. Charlenton (Col de). Chenalette. Chètre. Combin (Mont-). Couteraie. Couz (Col de). Dranse. Dronaz. Fenêtre (La). Ferret (Chalets). Ferret (Col). Forclaz (Col de la). Fours (Tour-des-), Goleze (Col de). Herbagères. Illiez (Val d’). Lancet. Liddes. Lourtier. Martigny. Massongier. Midi (Dent-du-). Monthey. Montmort. Montnoble. Morgens (Col de). Nendaz (Mont de). Nendaz. Orsera. - Orsières. Ours (Col d’). Pain-de-Sucre. “Pierre-à-voie. “Plan-Durand. Prou (Plaine de). Rhône. Ridiles. Ru (Mont-). “Saint-Bernard (le Grand-). “Saint-Maurice. “Saint-Pierre. Tzeudey (Glacier). Valorsine. Valsorey (Glacier), on Valpelline. Velan (Mont-). Veisonna. 2. Entre le Rhône, le lac et la Dranse quitombe dans lelac près de Thonon. Abondance (N.-D.). Abondance (Vallée d’). Aulps (Abbaye d'). Bellegarde. Biot. Chapell hapelle (La). Chatel. co Cerousey. Corbier (Col de). Cornette. Couz (Col de). Dents-d'Oche. Ecuelle (Col de l'). Evian. Frête. Grammont. Genève (Lac de). Gringe (Mont-). Laringe. Massongier (voyez Rhône). Meilleries. Monriond (lac). Montriond. Morgen (Col de). Morsine. Oche (Château, Bec et dent). Plan. Porte de Sex (voyez Rhône). Revereulaz. Rhône. Saint-Gingolph. Saint-Marin. Saint-Paul. Sex (Porte de). Tour-ronde. Vacheresse. Vinzier. 3. Entre la Dranse, l'Arve et le lac. * Entre la Dranse, le Giffre, l'Arve et le lac. Allinges. 439 RIVE GAUCHE DU RHONE ET DU LAC. Aulps (Abbaye d'). Bioge Éa. ë Boisy (Château de). Boïisy (Coteau). Bons. Camp (Lac du). Douvaines. Enfer (Roc-d’). Foron (Vallée du). Genève (Lac de). Gets (Les). Habère (Fourches et Pic d’). Jouplane (Col). Jouplane (Mont-). Lullin. Raivroz. Rochette. Thonon. Vaillier. Vernaz. Canton de Genève , la partie entre le lacet l'Arve. Ambilli. Arve. Auchat. Bel-Air. Bessinge. Bochet (Pierre à). Bougeries. Carouge (voyez Arve). Carre (Le). Champel. Château-Blanc. Chêne-Bougeries. onSrne Chougny. Phones. Collonge-Bellerive. Cologny. Conches. Corsier. Crête. Crêt (voyez Jussy). Foron (voyez Arve). Frontenex. Gradelle. Grange-Canal. Hermance. Jussy. Malagnou. Meynier. Miollans. Moilesule. Montchoisi. Paumièére. Plainpalais (voyez Arve). 440 Presinges. Pressy. Puplinges. Roillebo. Seime. Sierne (voyez Arve). Terrassière. Thonex. Vallon. Vandæuvres. Vessy (voyez Arve). Vezenaz. Villette. Savoie. Aïse (Chalets d’). Annemasse. Bergue. Boëge. Bonne. Bonneville. Chiare (Chalets). Contamine. Cranves, Filinges. Golèze (Col de). Grand-Nuet. Grande-Serande (voyez Môle). Grange-Beroud (voyez Môle). Granges-d'Auchat (voyez Môle). Habère-Lullin. Habère (Fourches d’). Habère (Pic d'). Langin. La Tour. Lussinge. Marigny. Menoge (La). Mieussi. Môle. Monthoux. Nangis. Rise (Pont-de-). Saint-Jean. Saint-Joire. Samoens. Sixt. Taninge. Tour (Chalets de la). Trebille (Pont de la). Viu. Voirons (Couvent des). Voirons (Les). * Entre le Giffre et l’Arve. Aiguilles-Rouges. Anterne (Col d'). Arache. Arclevé. Arberon (Col d'). Arve. HYPSOMÉTRIE Arpenaz. Balme. Balme (Grotte de). Barme (Chalets de). Bérard (Pierre à). Breven (Le). Buet. Cés (Prés des). Chamonix, Charlenton (Col de). Chatillon. Chède (Cascade de). Chède (Lac de). Cluses. Combe (Le fond de la). Communes (Granges). Communes (Grenier des). . [Cordès. Cornu (lac). Croix-de-Fer. Eupuer (Mont-). Flaine (Chalets de). Flaine (Lac de) Fonds. Frenalei, vallée de Sixt. Grasse-Chèvre. Grenairon. Grenier. Joux (Plaine de). Léchaud (Plan de). Maglan. ‘ Passy (Cascade de). Peleuse (Pointe). Pernant (Mine de). Perolata. Platets. Plianpra. Pormenaz (Lac de). Rouget. Saint-Martin. Salenton (Col de). Sales (Pointe de). Salvadon. Saxe (Praz de). Servoz. Taneverge (Col de). Talon. Varens (Aiguille de). Villy. Vernant. Veron (haut de). 4. Entre l'Arve, le faite des Alpes du Mont-Blanc, le Fier et le Rhône. * Sommités ef versant septentrional du Mont-Blanc et montagues conliguës. Argentière (Aiguille d'). Argentière, village. Arveyron (Source d’). Balme (Col et Chalets de). Bellevue (Pavillon de). Bionnassay. Bionnay. Blaittière (Aiguille de). Blaittière (Chalets de). Bonhomme (Le). Bonnant (Chalet). Bonnefemme (La). Bossons (Glacier). Bourrant (Nant-). Chamonix. Charmoz (Aiguille grande et petite). Contamines. Côte (Montagne de la). Dru. Forclaz. Fours (Cime et Col des). Géant. Géant (Col du). Gorge (Notre-Dame-de-la). outé. Jardin (Le). Jorasses. Jovet (Plan du Mont). Lachat (Mont-). Léchaud (Plan de). Maudites (Aiguilles). Midi (Aiguille du). Montantvert. Mont-Blanc. * Mont-Joli. Pierre-Ronde. Plan (Aiguille du). Planet (Bois de). Saint-Gervais. Saint-Gervais (Bains de). Tacul (Glacier du). Talèfre (Glacier du). Tour (Aiguille du). Tour (village). Verte (Aiguille). * Région inférieure, comprise entre l'Arve et le Fier. Ancrenaz (Col d’). Arve. Balme (Grotte de). Béni (Lac). d Bornand (Grand- et Petit-). Brezon. |Chable. Coin. Croix (Granges de la). |Croseille. Douci (Thusy). Four (Mont du). Lessy (Lac de). Meiri. Monetier. Moruex. Nancy. Pas de l'Echelle. DES ENVIRONS DE GENÈVE. 441 Point du Château. Frangy. Lucey. ; Pormonaz. Léluiset. Magdeleine (Col et mont de la). Poya. Novery. Margeria (Mont). Reposoir. Rhône. Marlan. Roche (La). Saint-Julien. Megève. Saint-Blaise. Sion (Mont de). Montmeillan. Salève (Grand- et Petit-). Seissel. Motets. Sallenche. Thusy. Moutiers. : Saxonet (Lac du). Vouache (Mont du). Nivollet (Mont) Due Perrière. EC 5. Entre le Fier (au nord), le fatte des\Pesey. Épieon (Granges). Alpes (à l'est) Grid le Lie (au|Plainpalais. Tho, sud) et le Rhône (à l'ouest}, avec|Roche de Cevin. TI ILE l'addition de trois ou quatre localités\Rumilly. : RS» remarquables au midi de l'Isère, [Saint-Bernard (Le Petit). Vauzy. Saint-Felix. Vaugy. Aiguebellette (Lac d’). Sainte-Foy. Vergy (Col du Mont). vas. ) Canton de Genève entre Rhône et Arve. Aire (1). Aire-la-Ville. Arare. Arve. Avully. Balme (Grotte de). Bardonnex. Bâtie (Bois de la). Bel-Air. Bernex. Carouge. Cartigny. Certoux. Chaloux. Chancy. Charot. Confignon. Drise. Eau-morte (voyez Avully). Epaisse. Evordes. Grave (Petite-). Laconnex. Lancy. Landecy. Loex. Onex. Perlier. Pinchat. Plainpalais (voyez Arve). Plan-les-Ouates. Sacconex-dela-d’Arve, Sezeneuve. St. (voyez Arve). Sora]. oinex. Saint-George. Messy (voyez Arve). Veyrier. Savoie. Clermont. Colonges. Crevin. Aime. Aix. Albins. Alby. : Alève, Annecy. Annecy (Lac d'). Arve (Aiguille d'). Azi (Mont). Bauges (Les), Beauvoisin (Pont de). Belle-Achat (Mont). Belleface. Bessan. Bonneval. Bourget (Lac du). Cassay. Cervin (Mont). Chambéry. Chanaz. Chapiu. Charmettes (Les). Chartreuse (Grande). Chat (Mont du). Chervin (Mont). Combe (Haute). Conflans (voy. Isère). Déserts (Les). Eau (Chälets de l”). Echelles. Entrevernes. Epin (Mont et lac). Faverge. Fessons. Fiumet. Frêne (Col du). Grangette. Granier (Mont). Grési. IGrezy. Hôpital (L'). Iseran (Mont). {Isère Jouvet, |Lamotte. ILemenc. Luce (Haute). Encombres (Perron des). Saint-Genis. Saint-Jean d'Arvey. Saint-Jean de la Porte. Saint-Jean de Couz. Saint-Joire. Saint-Maurice. Saint-Maxime de Beaufort, Saint-Pierre d'Albigny. Sassière (Aiguille de). Séez, Scez ou Scéez. Seigne (Col de la). Talloires. Tamié (Col de). Thoiry. Tignes. Tournette. Trelod (Mont). Ugine. Vacheria. Valaisan (Mont). Vanoise (Aiguille). Verel-Pragondran. Voiron. d'Aoste.) Ferret (Col). Miage (Glacier du). Saint-Bernard (Grand). Saint-Didier. 6. Versant sud-est des Alpes (vallée 442 HYPSOMÉTRIE Quatrième Partie. RENSEIGNEMENTS ADDITIONNELS. I. Note de M. le colonel Dufour. Ingénieur du Canton de Genève, SUR LA PENTE DE L’ARVE ET DU RHONE, CONSIDÉRÉE SPÉCIALEMENT DANS LE CANTON. (!) 1. Pentes des diverses parties du Cours de l’'ARVE dans le Canton de Genève, d’après uu nivellement fait à double au moyen du niveau à lunette. Pentes |Dislances(?)| Pentes absolues. |appromimat.|pour100mèt. [TT ANNE Mètres. Mètres. Mètres. Du pont de Sierne au coude de Conches................,,.......,......... 1,226 1140 0,1075 Du coude de Conches à celui de Vessy....................,.............. 1,568 1660 0,0094 Du coude de Vessy à Pinchat..........................ssssosvesssoseses 6,814 1660 0,4105 De Pinchat au pont de bois................... Hs abon Dr osoomensaseste LOG 20B 2060 0,301 Du pont de bois à la jonction du Rhône.......... Soon sens coee ess sos. 3,190 1600 0,2369 19,606 | 8,120 0,3047 On voit d'après ce tableau que la pente de l’Arve présente de grandes inégalités dans la traversée du Canton, puisqu'elle va en quelques endroits jusqu’à être quadruple de ce qu'elle est dans d'autres. La pente totale depuis le pont de Sierne jusqu’à la jonction de l'Arve et du Rhône est de 19,606. Le nivellement a été fait par M. Janin dans l'été de l’année 1837. () Voyez pour l’ensemble du cours de l’Arve, au mot 4rve dans le recueil alphabétique qui précède, et pour le Rhône au= 4 dessus du lac, au mot Rhône. : (2) Les distances ne sont qu’approximatives; elles ont été mesurées sur l’ancienne carte du Canton. DES ENVIRONS DE GENÈVE. 443 2. Pentes des diverses parties du Cours du RHONE, dans le Canton de Genève, d’après un nivellement fait à double au moyen du niveau à lunette. Distances Pentes Pentes “ absolues.. \approximat.|pour100mèt. Mètres, Mètres. Mètres. Du limnimètre du quai au premier pont de Bel-Air...........,............ 0,80 475,00 | 0,1684 D Re jean HERVE ae nero cures essais 2,20 1600 0,1375 De la jonction au coude au delà d'Aïre................................... 3,20 3200 0,1000 Du coude d’Aïre au coude des Frères. ...............s.......... ins . 2,50 2200 0,1136 Du coude des Frères au coude du bois de Bay............................. 2,50 3060 0,0817 Du coude de Bay à l'embouchure de l'Avril........,...............sss 4,00 1660 0,2409 De l'embouchure de l'Avril au coude sous le château de Peney.............. 1,10 1200 0,0917 Du château de Peney aux moulins de Cartigny....... So os otones da slots sa 6loiaes 3,10 2400 0,1542 Des moulins de Cartigny à l'embouchure de la London..................... 3,40 1700 0,2000 Pa londonadbaodA voile EM ces eeadtose ce ootceees las edes ste 2,00 1000 0,2000 Du bac d'Avully au coude d'Epesse........ses..esesssserssrsssssssessese 2,20 1340 0,1642 Du coude d’Epesse à l'embouchure de la Laire............................. 6,90 3900 0,1769 34,50 | 23735 0,1454 Ce nivellement a été fait par M. Janin, dans l'été de 1837. On voit que le Rhône ainsi que l’Arve, présente de grandes inégalités dans sa pente, quoique à un moindre degré. La plus forte est seulement triple de la plus faible, tandis que pour l’Arve elle est quadruple. a pente totale jusqu’à l'embouchure de la Laire au-dessous de Chancy est de 34,50. La pente moyenne pour 100 mètres est de 0",1454. Elle est double de la pente générale du Rhône depuis le lac à la mer, et elle n'est que la moitié de la pente de l'Arve dans la traversée du canton. La distance du lac à la mer en suivant les sinuosités du fleuve étant de 530,000 mètres, et la différence de niveau de 3175®, la pente moyenne du fleuve est de 0",0707, moitié de ce qu’elle est dans la traversée du canton. ACSE pour ce dernier point, des détails intéressants qui m'ont été communiqués par M. le capitaine de génie pigay. TOM. VIII, 2% PARTIE. 26 444 HYPSOMÉTRIE Nivellement du cours du Rhône Depuis l'embouchure de la Saône jusqu’à la mer, fait (Communiqué par les Ingénieurs françai INDICATION DES LIEUX. Plus basses eaux du Rhône à l'embouchure de la Saône...... à l'embouchure de la Galaure.......,....,. à l'embouchure de l'Isère..........s...... au robinet de Donzère........ à l'embouchure du Lez.............. en amont de la digue, vis-a-vis Roquemaure. au pont de bois d'Avignon................ à l'embouchure de la Durance......,....... à la Roche d'Acier.....sssssssss à Tarascon... moosos etes s AVATIES Se este ss... IPA A EL LEBIEE Un s.) Niveau de la basse mer à l'embouchure du Rhône au port de Bouc... Pente totale de Lyon à la mer....... ent 1322. S È DE RE UN le. SSREUS & SE ES sel" à A Ér Se 5 à à | 2 Mètres, | Mètres. Mètres. Mètres. |Mètr. 105534 35,65) 75421,00 ,0,04727/5,30 46,20 ? 62,05 | 15,85) 28068,00,0,05647 Ha 15,19 101666,00/0,07395/4,50 137,24 ? en lee à 148,91 | 11,67| 21420,00/0,05448,6,30 157,62 6,50 160,44 7,10 os 17,79) 43520,00/0,04088/7";5 166,70 6,00 169,19! 2,49] 15580,00/0,01598/5,80 170,98| 1,79] 46100,00/0,00388/1,00 ...... [160,43 331775,00 0,04835| N. B. Pour avoir la pente du Rhône entre deux points donnés, il faut preudre la différence entre les cotes corres- pondantes à ces points, exprimée dans la seconde colonne du présent tab Par exemple la pente entre RÉSUMÉ. La pente moyenne pour 100 mètres est de : 0%,1454 dans la traversée du canton de Genève; 02,1058 depuis le lac jusqu'a Lyon; 0,0484 depuis Lyon jusqu'à la mer. leau. Avignon et Arles se trouve en retranchant de la cote d'Arles à 169%,19 Celle d'Avignon 1%7",62 Différence ou pente cherchée 11,57 Tous les résultats consignés dans ce tableau sont d'une exactitude scrupuleuse, La pente moyenne sur toute la longueur du fleuve depuis le lac jusqu’à la mer est de 0",0707. / DES ENVIRONS DE GENÈVE. 2. Hauteur de différents points de la ville de Genève et du lac, AU-DESSUS DU NIVEAU MOYEN DES EAUX DU RHONE SOUS LA MACHINE HYDRAULIQUE ; Adopté par MM. Filhon et Corabœuf. (Voyez la note au bas de la page ci-jointe du grand livre, au mot GENÈVE.) LOCALITÉS. PIERRE A NITON, LA PLUS HAUTE OU LA PLUS PRÈS DE TERRE. Le point culminant est d’après une mesure géom. fondée sur le triangle: Machine hydraulique, Tour de St.-Pierre et Pierre à Niton............sssesssesossseneosse ee N.B. De ces différents chiffres donnés par les auteurs our la mesure de M. Filhon et d’après lui, il paraît que e dernier est le vrai. Le premier est entaché de quelque erreur; le second (2,36) résulte de ce que M. Puissant n’a indiqué en général que 2 décimales. M'. M. À. Pictet avait choisi cette pierre pour y mar- uer, par un bouton de bronze, les plus basses eaux de l'année 1780. On le voit encore à la face N. O. Prerre À NITON LA PLUS BASSE OU LA PLUS AVANCÉE DANS LE Ac. Le point culminant est d'après une mesure fondée sur 2 opéralions , l’une partant de la Tour de St.-Pierre, l’autre de la plus haute pierre, de................,,... En adoptant 2,356 et 1,755 pour la hauteur des deux pierres (points culminants), d'après les déterminations de M. Filhon, la différence de niveau de ces deux pierres serait de 0,601. D'après leur élévation donnée par Schukburgh au-dessus du niveau du lac qu'il admet, la différence des deux pierres serait de 0w,6096. Roger dit avoir trouvé la même différence à un millimètre près, Elle paraît plus exacte que celle de Filhon, parce qu’elle a été prise directement, en mesurant simultanément la hauteur des deux pierres au-dessus de l'eau.—Ce sont des| erreurs inévitables et bien légères, mais qui montrent, l'inconvénient de se servir à la fois de plusieurs repères. « LIMNIMÈTRE DE LA PETITE Piemre À Nirow. M.le col. Dufour fit placer, en 1820, sur la face inclinée orientale, une barre de fer divisée en pieds, de facon qu'une élévation verticale du lac d’un pied marquât une des divisions de l'échelle inclinée. Chaque marque d’un pied sur la règle! est accompagnée d’un bouton de bronze implanté dans la pierre, pour que, la règle disparaissant, on puisse toujours retrouver l'échelle. Une plaque en bronze est scellée à, 0®,03 du sommet de la pierre. Le premier bouton est à 6 1/2 pouces au-dessous de la plaque. Le 0 de l'échellel est à 8 pieds 6 1/2 pouces (2,775) plus bas que la plaque,| soit à 2 pieds au-dessous du 7e bouton. Ce 0 a été placé arbitrairement plus bas que les plus basses eaux connues. D CT HAUTEURS au-dessus duniveau moyen du Rhône adopté par Filhon el Corabœuf. Toiïses. | Mèétres. 1,216 1,211 1,210 1,210 0,899 0,899 AUTEURS des Observations. a 2,315 Filhon. 2,36 id. 2,356| id. 2,356| id. 1,755 Fillon. 1,758| id. OUVRAGES. Dufour, bibl.univ.1832 sc. el arts, v.3, p.219 Puissant, nouv. descr. géom. de la France 1, p- 538. Ibid, 1, p. 278. Dufour,bibl.univ.1833 se. et arts, v. 1,p. 212 (en retranch. 374,91 de 377,266). Dufour.bibl.univ, 1832 sc.etarts,v.3, p.219.- Puissant,n.desc.géom de la France 1, p.538. Dufour.,bibl. univ.1833 sc. et arts, v.1,p. 212 (en retranch. 374,910 de 376,668). Le à a LOCALITÉS. D'après les mesures géométriques du commandant Filhon, la plaque scellée de ce limnimètreest à 32,60—133 pouces au-dessus du 0 du limnimètre de la machine hy- draulique. Or le 0 du limnimètre (ou plancher) de la machine étant à 1,87 sous le niveau moyen de Filhon, on trouve pour la plaque scellée au sommet de la pierre. Le calcul donne 1,725, M. Dufour adopte 1,173. Donc le 0 du limnimètre de la petite pierre à Niton est au-des- sous du niveau moyen de-:Filhon de —1,045............ NivEAu DE SCHUCKBURGH AU-DESSOUS DES PIERRES A Niron. Ce niveau qui a été tracé pendant les hautes eaux de1775, passe à 1 pied 9 pouces angl. (0w,5334) au-dessous du sommet de la petite Pierre du Niton et à 3 pieds 9 pouces (1%,1429) au-dessous de la grande. La plus petite des deux pierres étant la mieux détermi- née relativement à la machine hydraulique et portant le limnimètre Dufour , il convient de se fonder sur son élé- vation 1»,755 pour établir que le niv. Schuckburgh est à En partant de la hauteur de la grande Pierre (2,356) on aurait 1®,213. LimnimÈtee pu GRAND-Quar. M. le col. Dufour a fait établir en 1837 un nouveau limnimètre plus facile à observer que celui de la Pierre du Niton, et préférable sous plusieurs rapports à celui de la Machine. Le 0 de son échelle est le même que celui de la petite Pierre du Niton, et comme elle est aussi divisée en pouces, il n'y a pas de correction à faire pour transformer les données de l’un des instru- ments dans l’autre, si ce n'est pour la pente très-légère (environ un pouce) de la Pierre au haut du quai. Pour ramener les observations du nouveau limnimètre à celui de la Machine, M. Dufour ajoute 30 1/2 pouces aux indi- cations du nouveau limnimètre. Il sera encore plus exact a cause de la pente négligée du quai à la pierre d'ajouter 31 1/2 pouces. Le 0 du limnimètre du Grand-Quai ................ Niveau Moyen pu Lac AUTOUR DES PierREs A Niron. Par dix observations faites simultanément au rhodanomètre de la Machine hydraulique et au limnimètre de la petite pierre à Niton, pendant les basses eaux, M. Dufour a trouvé une pente de 0,084. Dix autres observations faites simultanément pendant les hautes eaux, lui ont donné 0®,142. Pente moyenne...................sssssssssssos La pente du Rhône mesurée de l'extrémité de la tou- relle des Boucheries à 6 mètres en amont de la Machine hydraulique, a donné,en avril 1823 0m,39............ juin 133 0m,40............ à quoi il faudrait ajouter encore quelque chose pour la pente de la petite pierre du Niton à la tourelle. La différence d'avec les chiffres précédents vient de ce que le barrage de la machine produit un remon qui di- minue la pente à l'endroit des observations, et sans doute aussi qux époques où les 2 nivellements on! été faits. On voit que la pente est certainement plus forte en été (hautes eaux), qu'en hiver (basses eaux). HYPSOMÉTRIE HAUTEURS | AUTEURS au-dessus du niveau moyen du Rhône adopté par Filhon et Corabœuf. des Toises. | Métres. Observations. OUVRAGES. 1 0,89 1,73 |............| Dufour, bibl univ. sc. 0,54 |—1,05 0,6269| 1,222 Schockburgh et Filhon. —0,54 |—1,05 |Dufour. 0,0579| 0,113 Dufour. seen natal duc Dons lsect-se|IUDIUUX, 1832, vol. 3, p. 319.- Mém. soc. phys. et d’hist. nat. 8 part. 1, p. 121. Transact. philos. vol. , 67, ann. 1777, dans la carte. RE rt 0 : 8 part. 1, p. 125.Bibl. univ. janv. 1838. | Bibl. univ. 1832, sc.et arts v. 3, p. 224. u Mém. soc. phys.8,part. 1, p. 124. DES ENVIRONS DE GENÈVE. 447 EE ES HAUTEURS AUTEURS au-dessus du niveau - moyen du Rhône des adopté par Filhon et Corabœuf. LOCALITÉS. OUVRAGES. Obsercalions. +, Toises. | Mètres. ——_—_——— M. le col. Dufour observait en 1832 que la construction du pont des Bergues et le déplacement des claies de la pêche ont dû modifier, depuis 1831, cette quantité va- riable. Effectivement quatre observations faites aux 2} limnimètres, pendant les hautes eaux en 1832, 33, 34 et 1835, ont donné en moy. 10 pouces soit 0m,27..........1..............1............|[Mém. soc.phys.8,p.1, Banc pu Travers, passe à l'entrée du port de Genève, près 23. j de la petite pierre du Niton. Le fond est à 69 pouces au- dessous du 7we bouton du lhimnimètre de la pierre. On peut savoir la profondeur de la passe en ajoutant 45 pou- | ces aux indications du limnimètre du quai; ainsi le limnimètre accusant 30, la profondeur de la passe sera 30-+45—75 pouces—6 pieds 3 pouces. ................|........1.......1............/Dufour,mém:soc.phys. Niveau Moyen Du LAC, EN AMONT DES PIERRES A NirTon. La 8 part .1,p. 124. Bibl. pente du lac de Montalègre jusqu'aux pierres à Niton univ. janv. 1838. peut être évaluée à 2 ou 3 centimètres. On n'a rien de précis à cet égard. Selon l'opinion de M. Dufour elle est certainement nulle dans le reste de l'étendue. Il se fonde sur les expériences qu'il a faites au moyen du barrage de la machine hydraulique.............................lesssessslsssesselssses...s...|Lettre de M, le col. Il est probable que la pente près de l'extrémité occid. Dufour à M. Alph.De du lac varie d’étendue et de rapidité suivant les saisons. Candolle, le 10 nov. On sait que les eaux du Rhône à la Machine varient 1836. — Mémoires de annuellement de 54 1/3 pouces, d'après la moyenne des la soc. de physique et observations de 1806 a 1824 (Macaire, Mém.Soc. Phys.5, d'hist. nat. 5, p. 72 p. 72). et de 39 pouces en prenant la moyenne de 1806 à (mém. de M. Macaire 1837 (Bibl. univ. janv. 1838). sur les eaux du lac). Des observations se font maintenant chaque jour au limnimètre du quai. On les publie dans la Bibliothèque universelle depuis le 1°" janvier 1838. On pourra en con- clure la véritable moyenne du lac déduite d'observations quotidiennes el non de la moyenne entre les extrêmes annuels. . M. Roger dit (Bibl. univ. sc. v. 38, p. 48) que des opé- rations trigonométriques de Genève à Morges ne lui ont “indiqué aucune pente, et qu'en particulier l'intervalle de Coppet à Promontoux de dix mille metres, où le lacn'a qu'une lieue de largeur, nivelé avec une extrême rigueur par l'intermédiaire de la Dole, ne lui a fourni aucune pente appréciable. OgservaroiRe (ANCIEN). Le pavé en dalles de l’ancien ob- Puissant, nouv. descr. servaloire a été déterminé par M. Filhon, au moyen de géom. de la France 1, la pierre du Niton et la Tour de l'horloge à St.-Pierre...[215.156 | 29,54 |Filhon. p- 280 et 538. 15,150 | 29,528 id. Dufour (d’apr. Filhon) Bibl.univ. 1832 sc. et Hauteur au-dessus du niveau de Schuckburgh, donnée | arts, v. 3, p. 219. en 1804 à M.Corabœuf comme résultant d'un nivellement Corabœuf dans Puis- 14!,5—28",26. A joutant 1,21 pour le niv. de Schuckb. sant,nouv.desc.géom. Ala Grande pierre .................stcredeses eee |015,12 0109294700... de la France 1, p.279. Corabœuf admet la moyenne entre aetb.............|*15,1356| 29,50 |.........,..| ibid. : Osservaroire (nouver). Le pavé en dalles a été fixé par M: Filhon 3.................esensessescoesesceseee| 16,524 | 32,208 Filhon. Dufour,bibl.univ.1832 Le baromètre qui sert aux observ. de la Bibl. univ. est | | sc.et arts, v.3,p.219. dans le pavillon. de l’est du rez-de-chaussée; sa cuvelte Communication de M. à 0w,92 au-dessus du plancher, soit .....,...,..........| 17,00 33,13 | Wartmann. | Wartmann. 448 HYPSOMÉTRIE HAUTEURS | AUTEURS au-dessus du niveau moyen du Rhône LOCALITÉS. adoplé par Filhon! QE OUVRAGES. cp.Conabœuf, Observations. TL | Toïses. : Métres. I PonT DE FIL-DE-FER DES TRANCHÉES, lieu des observations météorologiques de la Bibliothèque universelle, de 1825 à 1835 inclusivement. Le sol de la loge du portier, où se faisaient les observ. du baromètre, a élé trouvé, par un nivellement, de 9 pieds 9 pouces (37,16) au-dessus de celui de l’ancien ob- Ï 1 sérvaloress td dboiteaun ivancesase able TGS 32,70 ...........,|Bibl, univ.sc.31,p.90 JARDIN BOTANIQUE (ANCIEN), lieu des observations météoro- logiques de la Bibliothèque britannique de 1796 à 1821. Un nivellement a été fait pour M. Delcros, mais je n'ai ï 1 L pas retrouvé la cote qu'il avait donnée au-dessus du lac..|......../....... Pictet. Bibl. univ. 8, p. 108. Un autre nivellement a donné environ 30 pieds sur le nouveau jardin botanique, ce qui suppose, d'après ce qui ,: SO IENYINONE MEME NS De el Ae LLe LE stars re us EN Al US 9,74 | id. Bibl. univ. sc, 19,p.60. M. Delcros ayant adopté 400,00 pour la hauteur de l’ancien jardin botanique (Bibl. univ. sc. 5, p. 171, ann. 1817 au tableau), cela suppose, au-dessus de la hauteur Ë du Rhône qu'il adoptait.....................,.......| 13,61 |26,53(?) ............| Voyez le tableau des La Bibliothèque britannique indiquait dans ses tableaux hauteursadoptées par 203! Si les rédacteurs avaient alors l'opinion que le lac div. pour le lac. (niveau Schuckburgh} est à 193! sur la mer, comme De Saussure l’admettait, on voit que la cote du Jardin bot. sur le lac (niv.Schuckburgh) serait 10'—19",49, soit sur £ , lehône (niv, Filhon)...........s....sss.sssse.se.] 10,57 | 20,6 ‘...,........|Bibl.britann.tableaux. Enfin on peut supposer que l’ancien jardin botanique est à moitié hauteur de la place du Calabri et de la fon- taine de Beauregard , points nivelés récemment (voyez plus loin) et alors on trouverait 19,5 au-dessus des eaux moy. du lac soit au-dessus du niv. Filhon..............| 9,85 19,2 Le dit jardin étant lui-même en pente et le lieu des ob- servations n'étant pas donné, une précision extrême est impossible, et on peut admettre......,.,.............[*10,26 20,0 JARDIN BOTANIQUE (Nouveau), lieu des observations thermo- métriques et hygrométriques de la Bibliothèque univer- selle, de 1822 à 1825 inclusivement. Environ 30 pieds au-dessous de l'ancien........,..,.1,.......!....... Pictet, Voyez le tableau des La différence exacte des 2? emplacements successifs des hauteurs adoptées par observ. météorol. de la Bibliothèque univers. a été trou- div. pour le lac. vée par un nivellement, de 27 pieds 2 pouces (8m,77)....1........1.......! id. ibid. SO ET DES A NN eo RTE ete IN nn 17 pieds (5",52) an-dessus des plus hautes eaux du lac|........1....... .......,,...|Bibliothek der neues- En supposant qu'il s'agit du niv. d'été dit de Schuckb.| 3,46 6,74 ten Weltkunde v. 3, Le nivellement de M. Janin dans l'intérieur de Genève, p. 235. ! donné plus bas, indique l'extrémité du trottoir du Petit- Languedoc sur la place Neuve à 384,63 au-dessus de la mer, niveau moyen du lac supposé à 375%. Retranchant 0,4 pour la hauteur du lac, 0",1 pour la pente jusqu'a la Machine et sachant que le point mesuré est à 1m au- dessus des instruments observés jadis au Jardin, on trouve|b 4,41 8,6 Moyennede a et b.........,...4.4e. then .)* 5,08 9,9 ST.-PIERRE, LE REPÈRE SUR LE MUR, A 2,13 DU PAVÉ, À DROITE DE LA PORTE D'ENTRÉE DES DEUX Tours. D'après les mesures J géométriques partant de la Machine hydraulique.......| 16,999 | 33,132 Filhon. Dufour (d’apr. Filhon) Les premiers calculs de Filhon (Bibl. univ. 1832 sc. v. bibl. univ. 1833 sc. ». 1, p. 212. DES ENVIRONS DE GENÈVE. 449 LOCALITÉS. 3, p. 219) donnaient 32",837, soit 40w,83 au-dessous du sommet de la tour. 1l a ensuite corrigé ces calculs. — Le somMer DE LA Tour De L'HORLOGE. D'après les mesures de Filhon il paraît que ce point, qu'il ne décrit pas, est à 40m,83 au-dessus 4 repère précédent M. J.-A. Deluc m'a remis une note d'après laquelle la tour de St.-Pierre, au midi, a 125 pieds (40,60), le toit non compris, au-dessus du pavé. Les mesures de M. Filhon donneraient 2" de plus, vu l'élévation du repère an- dessus du pavé. Il est vrai que nous ignorons où il avait placé sa mire. LA BOULE DE LA Tour S. O., qui est la plus élevée, se trouve à 249 pieds 1 pouce angl. (15,91) au-dessus du lac (niveau de Schuckburgh)soit........ Caginer DE L'HERBIER DE M. DE CANDoLLE, servant d’obser- valoire météorologique pour quelques mesures de hau- teurs, situé au 3%e élage, du côté du N. de la maison Cour St.-Pierre ne 110. Un nivellement fait le 23 juillet 1825, par M. J.-R. Mayer, a donné pour la hauteur de la fenêtre au-dessus des eaux moyennes du lac conclues des indications de plu- sieursbateliers, 105 p.0p.21.soit 34m ,1126. Sil’on suppose pour la pente du lac, du Molard à la Machine 0,11, on sus... u lac en été. HEURES AUTEURS au-dessus du niveau moyen du Rhône LE OUVRAGES adopté par Filhon BORNE Observations ——, Toïses. | Mètres. | 37,948 | 73,962 Filhon. Dafour,bibluniv. 1832 sc. v. 3, p. 219, et 1833 sc. v. 1, p. 212. Sctiedon) nc hbaldobséde déc Schuckburgbh, philos. trans. 67, dans la cart et p. 592. 38,302 | 74,652|Filhon. Dufour. bibluniv.1832 sc. v.3,p.219,et 1833 sc. v. 1, p. 212, JC ADR era en . Puissant, nouv. descr. géom, de la France 1, p-286 (implicitement) 15,649! | 30,5 ‘|... .. De Luc, mod. del'atm. & 635. | 17,558 | 34,22 Journ. des mines, 18p. 5) On radeon ESP AMEL {Théod. De Saus. mém, .…....[......./.......2....1 soc. phys. 4, p. 442. nréoddollaede Aéconer cos Delcros, bibl. univ. 13,63 | 26,56 5, p. 188. 450 HYPSOMÉTRIE Hauteurs obtenues par des nivellements dans l’intérieur de la ville de Genève, la hauteur moyenne du lac étant supposée à 375 mètres. Plancher du pont de la Coulouvrenière, du côté de Genève............ Extrémité droite du parapet de sortie de la porte de Cornavin.......... Marche supérieure de l'escalier du Grand-Quai, point de départ du ni- vellement suivant... Place du Rhône, pont des Bergues, marche en pierre du trottoir d'amont Place de Bel-Air, pont du Rhône en amont, banc de pierre adossé au dé ss... nn none nnnnnnnennnnnese qui supporte le réverbère............ Prenons PRE TRS Place Neuve , extrémité du trottoir de la Corraterie, contre le socle du aréverbère...s...s.es ces DO CE SRE RO Oo SL su... nn o des eaux........sseese Place du Calabri, rampe de la Treille, extrémité supérieure de la volute en pierre, formant le support de la barrière ............,....,.,... Fontaine de Beauregard, pierre d'entrée du regard, le plus près du bas- sin de la fontaine.......................ss...s Fontaine du Bourg-de-Four, bord supérieur du bassin... . Entrée principale de l'Hôtel-de-Ville, le sol, moyenne de 2 nivellements très-concordants...... Fontaine du Puits de St.-Pierre, bord sup. du bassin...,..........,... Fontaine de la Pellisserie, bord sup. du bassin... Pente du Rhône du limnimètre du quai au 1° pont de Bel-Air, c’est-à- dire au-dessous du barrage, dans l'été de 1837, d’après un niv. 0,80. Plateau des Tranchées, au milieu..,..... Taconnerie (point culminant de la place dela)............,.......... Saint-Gervais, entrée du Bazar.......................,............. nn nn n msn CRETE EEEEEEEET TT TE nn ELEVATION au-dessus du niv.de la mer. . Toises. [ Mètres. 194,57 [379,22 , 198,96 |387,78 193,236 ,376,625 193,6771377,484 193,405376,953 196,638 |383,255 197,35 |384,635 200,662|391,097 204,278 |398,146 204,852|399,264 207,42 |404,269 205,505 400,536 200,086/389,975 208,821 [407,000 208,867 |407,09 197,697|385,32 Les nivellements ont été faits par M. Janin, sous la direction de M. le col. Dufour. Hauteurs de quelques points de l’intérieur de la ville indiquées dans le journal Bibliothek der neuesten Weltkunde, vol. 3, p. 235. Pieds au-dessus des plus hautes eaux du lac Place de la Tacconnerie, le point le plus élevé de la ville...... Terrasse de St.-Antoine................. een neles é. Terrasse de la Treille................... Érscccsrconcekn- HO eEen Bastion royal,...............................sss.ssseres.56..... OPPEEEEE TETE CE CEE EEE OPEL ES NÉE Jardin des plantes. ....... 404,016 401,73 393,93 381,27 405,965 } En supposant que l'au- teur a entendu parles plushaut. eaux le niv. de Schuckb. adopté par De Luc, etc. Additions à la détermination de la hauteur de Genève au-dessus de la mer. Pour compléter ce qui est contenu au mot GENÈVE dans ce recueil, par 70 observations barométriques comparées avec soin : Le nouveau jardin botanique de Genève 110 p. au-dessous du lac de Zurich, 632 p. au-dessous de l'Observatoire de Berne. Il a calculé avec les tables de Carlini. Voyez Bibl. univ. sc. 18, p. 288. je dirai que le capitaine Bæyer a trouvé DES ENVIRONS, DE GENÈVE. 3. Tableau 451 DESTINÉ A SERVIR DE COMPARAISON ENTRE LES HAUTEURS INDIQUÉES DANS CE RECUEIL ET CELLES DE DIFFÉRENTES PARTIES DU MONDE. MESURES |22i ; ESS METHODE DE DETERMINATION, LOCALITÉS. LiNÉAIRES. | SÈS* AE AUTEURS ET OUVRAGES. ESS | SÈ SE Toises. | Mèlres. | ESS EUROPE. SnEnETTA (Norwége).............,..11389,6 | 2708,2 | 34,6 |Carte statist. de la Suède par Hagelstam, extr |_ dans ann. des voyages, avril 1825. MUBGDEIe ee cicterstereimie lesicei=inie «\utsote 2e], 69,9 136,2 1,7 |Obs. bar. de Ermann pendant 5 ans, calc. de ‘ 2 manières par Hansteen. Bull. soc. imp. nat. de Moscou 1829, 1, p. 18 et p. 252. KAZAN soso oonceseosesesecsnesese| 13,34 26 0,3 |Obs. bar. nombr. de Kupffer (voyage dans ; l'Oural p. 258). Ouraz mérid. le mont Taganaï .......| 370,9 729,9 9,2 |Kupffer, voy. dans l'Oural p. 258 et suiv. Kaapacr (Monts), le Lipsze..........11300,13 | 2534 32,4 |Annuaire du bureau des longit. PER REe-sbectronecce-m--cccll 16,07 32,5 0,4 |Humboldt, journ. soc. géogr. Londr. 1838 p. 136, d'après les obs. géom. de Bæyer.. MINNIGRE =... ---.---e---e------| 216,080) 138 6,9 |Annuaire du bureau des longit. Ben Nevis, en Ecosse ...............| 679,82 | 1325 16,9 id. Sxowpon, dans le Pays de Galles ..... 558,14 | 1089 13,9 id. Panis, premier étage de l'Observatoire! 33,35 65 0,8 id. Mowt-D'Or......... Pttésnstle ....| 966,63 | 1884 24,1 id. Cevennes (Le Mezen)............,..| 906,09 | 1766 22,6 id. Puy-De-DôMe..,...., RRAPEE | 752,68 | 1467 18,7 id, MonNT-VENTOUX ...............0. ...[1005,62 | 1960 25,0 id. Voscess (Le Ballon).................| 719,84 | 1103 17,9 id. Jura (Le Crêt de la Neige) (1).......| 884,33 | 1123,6 | 22,0 |Partie IT de ce recueil au mot Neige. Voy. aussi Marmi. Genève, le Rhône à sa sortie du lac ...| 192,15 | 374,5 4,8 |Partie II au mot Genève. Lucerne (Lac de), niveau moyen.....| 223,55 | 435,7 5,6 |Trigon. Hôhen der Schweiz. Trav. géom. pour la Carte de Suisse. Zurich 1838, p. 5. Passace pu MontT-Cenis.............1|1060,01 | 2066 26,4 |Annuaire du bureau des longit. id. GRAND ST.-BERNARD...... 1274,99 | 2485 31,7 |Partie II au mot St.-Bernard. id. SIMPLON. ..s.s.seese .....[1028,71 | 2005 25,6 |Annuaire du bureau des longit. id. Sr.-Gormanp ............|1064,63 | 2075 26,5 id. DINCDE GÉANT none ane mie ere cie [1758.88 | 2428,12| 43,8 |Vayez le mot Géant dans la part. II. MATE PTANC er enssse de ce ele ce o 2468,26 | 4810,7 61,5 |Partie II au mot Mont-Blanc. j : FINSTEBAARHORN,.. 4... |2192,21 | 4272,7 54,6 [Travaux géom. pour la carte de Suisse (Tri- s gonom. Hühen der Schweiz), p. 10. HAT (CO)POREOR EEE EE ...|1088,38 | 2121,3 | 27,1 id. ROUE)... sense. | 922,69 | 1798,35| 23,0 id, 3 Orrcer, en Tyrol..............,....12005,9 3908 49,9 |Annuaire du bureau des longitudes. , Gran Sasso, dans les Apennins..... ..1497,4 2919 31,2 |Delfico, mes. barom. cit. dans Tenore, essai de géogr. bot. du royaume de Naples. Mizan, au jardin botanique..........| 65,67 | 128 1,6 |Annuaire du bureau des longitudes. Vesuve (Le)...................,...| 614,66 | 1198 15,3 id, ETNA....... some cneus sos [1660, 321 3237 41,4 id. (?) Dans la partie I, le point appelé Marmr (Prés) est indiqué comme plus élevé que le Crêt de la Neige, mais l'élévation de ce dernier paraît mieux délerminée, Les Prés Marmi sont probablement à la même hauteur que le Reculet. Voy. l’errala.- - TOM. VIII, 2° PARTIE. DTA MESURES LOCALITÉS. LINÉAIRES. Toises. | Métres. Taycère, en Grèce..................11231,38 | 2400 1370,93 1823,98 1786,01 1540,25 2672 3555 3481 3002 Monrs-Roroxpo, en Corse........... MuLaHAsen, dans la Sierra Nevada... MazamiTe (ou Néraou), Pyrénées... Port ou PASSAGE DE Oo, Pyrénées... ASIE. Caucase, mont Elbrouz.......,...... 2566,67 | 5002,5 1491 2048,6 2906 3992,8 LiBan, le Tummel-Mezereb.......... Monr ARGÆus, en Asie-Mineure ..... 2560 5197,4 SinAï,sommet de Ste -Catherine,environ ARARAT, environ 16000 pieds......... Himaraya, un pic situé par 309, 21/,52// lat. N. 79, 48’, 40// long. E. Grenw. 25669 pieds angl. ...............,. —autre pic à 30°, 46/, 22// lat. et 78°, 55/, 17// long. 22840 pieds angl. ... —village de Goh, habité pendant l'été, par 30°, 15/ lat. et 80°, 23’ long. à 11489 pieds angl.................. Vozcaxle plus baut que l’on connaisse, au Kamtshatka, appelé KLuTscHErs- KAIA, lat. 56°, 8/ à 16512 p. angl.... 1313,47 7823,71 6961,5 3611,5 2582,19. | 5032,78 AFRIQUE. Pic DE TENERIFFE.....s.sosssssossee Pic Des ACORES.......... À Pico Ruivo’, de Madère ....,........, ATLAS, la cime la plus élevée, près d'Alger .…........ssessesessssse MonTAGxE DE L'ILE DE FEaNANDO Po, ap- pelée Carences, 10700 p. angl...... Prrox pes Neices, île Bourbon ..... Car DE Bonne-EspérAnce, dans l'inté- rieur, le mont Vitbergen s'élève aen- viron 8000 —montagne 3710 2412 1880,18 1903,51 1237,54 964,67 846,57 | 1650 1673,29 1573,06 3261,30 3067 1333 596,70 2598,07 1163 PLAFADIE. 25 cos. Monr Sr.-Ëue, côte N. O. de l'Amé- TIQUE Sept. .s..ssrssssessssesse ne 5113 MONTS ALLEGHANYS.....esssvssssose 918 Porocarerecr, volcan du Mexique... 5400,78 LUS te MOOD D id A CSS 2217,3 asp MAR Eu A ses 2908,0 oTosi, la partie la plus haute........ 4166 ES RSS: p ANemotre du ODrubard PI? Fo. 2 C 747 7 1/1 ? : ? 7 Œ Plthinlion Potcds tte C7 folete del artete TES avec ferhdlance du lieu di FES / 7 / o , CR ChReX MURS fre adulte …. TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS LE HUITIÈME VOLUME. Notice sur la Mélipone domestique, abeille domestique mexicaine, par MN IN dE eo uteecconbenoetdodnenanee mn 0e done Mao Troisième Mémoire sur le groupe des Céramiées, soit sur le mode de leur DÉAUCN, er OR ONM Eee aeccoer-coccouochocdoeccnac De Convolvulaceis, dissertatio secunda, par M. le professeur Choisy. .... Recherches anatomiques sur l'Emphysème pulmonaire, par M. le Dr Lom- Note sur quelques espèces d'oiseaux récemment trouvées dans les environs ÉTEINT cocodecacodentobcsoe Note sur les Limnimètres établis à Genève, par M. Dufour............. Notice sur un Veau monstrueux du musée de Genève, par M. F.-J. Pictet. Premier supplément au Mémoire sur les Coquilles terrestres et fluviatiles de la province de Bahia, par M. Stéph. Moricand................. Mémoire sur les rochers calcaires épars dans les environs de La Roche, PAPA De DUC Re ere once ce De l'action de la fermentation sur le mélange des gaz oxygène et hydrogène, DATIM SERRES ASSURE eee ce cUerniaete ets cine ele eleisielete oi 1e Recherches sur les propriétés des Courants magnéto-électriques, par RTE NES 88e ce De pb de rer ere SOU OT DO PDO Essai d’une Flore de l'ile de Zante par MM. H. Margot et F.-G. Reuter... Pages. mn 516 TABLE DES MATIÈRES. Recherches sur les variations qui ont lieu à certaines périodes de la jour- née dans la température des couches inférieures de l'atmosphère, par M. le professeur Marcet. .4.#.... 47402... Rd. 1... Note sur une Analyse d'urine , par M. A. Morin, pharmacien.......... Hypsométrie des environs de Genève , par M. Alph. De Candolle....... Mémoire pour servir à l’histoire des Attelabes, par M. P. Huber......... Tératologie. Cas d’oblitération presque complète de l'artère pulmo- naire, etc., par M.leWDE Lombard MER LL ER... 6. 000, TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES CONTENUES DANS LE HUITIÈME VOLUME. A. Pages. Action de la fermentation sur le mélange des gaz oxygène et hydrogène... 163 Añôlyse de la cire desméliponesoscrn ft 2epries 24! que 2eprrdee ff ouf 20 AniseiasyEspècesdécnitesh ant ad ans aotiatnonnt 24 dl dite ctttets 65 Atrère: pulmonaire (Oblitération del). >... 0. .ffbt 505 Hi (Pentesdenl) 2 EM creusée 200 -mmabm-etmqg-moit sobre. «40 . 442 Atmosphère (Recherches sur la température des couches inférieures de l). 315 Atlbdyme (Notice .surun Veau)1ec0 tarte. 20! eur ef - 129 Ayfelabes (Mémoire sur les)... .......-Miodtul Je “ertalob ainott. 455 B. Bahia (Coquilles terrestres et fluviatiles de).......,....,.,,..,.,4.. 139 Batatas. (Espèces décrites par M: Choisy.)5}- -1-4e vateels «isole + sua 45 Blocs calcaires épars dans les environs de La Roche.................. 449 Breweia. (Espèces décrites par M. Choisy:). .4. «us «use sement. «ee 67 Céramices. (Mémoire sur les) : . . , : . Choisy (Mémoire sur les Convolvulacée®&) Charancons. Voyez Attelabes. . . . . . . Cire. (Analyse de la cire des Mélipones.) Climat de l’île de Zante. . . . .. . Convolvulaceæ, par J.-D. Choisy. . . . . Coquilles terrestres et fluviatiles de Bahia. 518 TABLE ANALYTIQUE Courants magnéto-électriques (Recherches sur les). . . . . . . . . . . . D. De Candolle (Alph.). Hypsométrie des environs de Genève. goss oi, sh De lu Rive. Recherches sur les courants ma De Saussure. Action de la fermentation sur le mélange des gaz oxygène et hydrogène: #4: 2 2 19 rte man gnéto-électriques. : . : . : . De Luc. Note sur les blocs épars calcaires des environs de La Roche. . . Duby. (Mémoire sur les Céramiées.) . . Dufour. Note sur les limnimètres établis à Genève. : . . . 4 . . 4 . . . Dufour. Pente de l’Arve et du Rhône. . . Emphysème pulmonaire (Recherches sur F). Erpinomea. Espèce décrite par M. Choisy Evolvulus. Espèce décrite par M. Choisy. Exogonium. Espèce décrite par M. Choisy 87 3 69 49 DES MATIÈRES. Fermentation (Action de la) sur un mélange d'oxygène et d'hydrogène , par M. De Saussure. Flore de Zante. Genève (Oiseaux des environs de). Genève (Note sur les limnimètres établis à). Hauteurs mesurées dans les environs de Genève. Huber. Notice sur la Mélipone domestique. Huber. Mémoire sur les Attelabes. son 40 2, 2 LORQROME LOE Hydrogène. (Action de la fermentation sur un mélange d'oxygène et d’hy- drogène, par M. De Saussure . à Hypsométrie des environs de Genève. Instinct des Attelabes, par M. Huber. Ipomea. Espèce décrite par M. Choisy. 519 107 119 472 52 520 TABLE! ANA LY TIQUE J: Jacquemontia. Espèce décrite’ par M: Choisy ue nl a le pou ee 61 L. La Roche. (Note sur les blocs calcaires épars dans les environs de) . . . . 149 Limnimètres (Note sur les), par M. Dufour. . . . . . . . - : + + + - 119 Lombard. Recherches sur l'Emphysème pulmonaire. 4: 87 Lombard. Oblitération de l'artère pulmonaire. ++, +++ ++ 905 M: Mallet. Oiseaux des environs de Genève. . + + : ++ + + ++ +: 107 Murcet. Recherches sur les variations de température des couches inférieu- tes de l'atmosphère." : - 2 2 2 . + + + «lon ot tue “ion: 515 Margot. Flore de l'ile de Zante. +++: 249 Moricand. Coquilles terrestres et fluviatiles de Bahia, . .. : 139 Morin. Note sur une analyse d'urine. . . .., +2): nie #4 +0: 553 N. Notice sur la Mélipone domestique. . . . . + . 1: .. st oo rE 26h : 1 Note sur les limnimètres établis à Genève. 4 + 4 . 4. bonhcat 119 DES MATIÈRES. 521 O. Oblitération de l'artère pulmonaire. 41, LANDE 154 Oiseaux destenvirons deNGEnEVE UC EU Re 107 Orthipomea. Espèce décrite par M. Choisy. . . . . . . . . . . . . .. 4 Oxygène. Action de la fermentation sur le mélange des gaz oxygène et hy- ALOSONE LE Un Ne le TI MEL Cu ed elec ve 165 P: DictetoiNOte SURURINVEAATIOUYME DEN AUCUNE DR Te 129 R. Recherches sur l’'emphysème pulmonaire, par M. Lombard. . . . . . . . 87 Recherches sur les courants magnéto-électriques, par M. De la Rive. . . . 191 Recherches sur les variations de température des couches inférieures de HAtmosphére; SPATAMENMATCe CERN 515 Reufer MElore deileder/ante NN ET eee de 249 Bhionel (Pente;du) ME EN EL PC Ur 442 Ruche mexicaine (Descripuon de LEE 9 S. Strophipomea. Espèce décrite par M. Choisy. . . . . . . . . .. ... 57 p22 TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. T. Tératologie. Oblitération de l'artère pulmonaire. U. Urine (Note sur une analyse d’), par M. Morin. . Veau atlodyme, par M. Pictet. . . . . . . 505 ot Qt © 129 TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS LA SECONDE PARTIE DU HUITIÈME VOLUME. Essai D'une FLORE DE L'ILE DE ZANTE, par MM. H. Margot et F.-G. Reuter Recuercues sur les variations qui ont lieu à certaines périodes de la journée dans la température des couches inférieures de l'atmosphère ; par Méyle DO MANCOLs Re AU EEREN nc USE tn nr as NOTE SUR UNE ANALYSE D'URINE; par M.-A. Morin, pharmacien HypsomérriE des environs de Genève; par M. Alph. De Candolle . MÉMOIRE POUR SERYIR A L’HISTOIRE DES ÂTTELABEs, par M. Pre Huber TérarozoGie. Cas d'oblitération presque complète de l'artère pulmonaire, etc. par M. le Dr. H.-C. Lombard Pages. 249 315 355 543 455 505 a PPT NN PIS S LA 4 Fes IR 1 sp l