Le Ebre ia: Te etS Live AR Rap ripe ml - 3 04 Es TA ce ont aa i 7 0 Depar i : A es La En ies, Pia : 3 A X ep: PCI, : , 3 2 : , , È — aj 3 Li conta $ i x i - s Va a as SES: 5 DS i cia i TI Deel : 7 di : : ira tener i a . Da Detta atra a : dra 4 resa imceii S rr Cen et Sea : I EN ta ce a a 2 : NE À aegurs ada EE Darder CE as ra ea aeris ala LE a SD Tue aó A È : Ga Pos a ae a ds a Ra TE ap a 7 a) ce 3 dé h El El de terna 1 oa es ae VC Es, aa, La ea tacte a, V EU Ed 3 MEMOIRES SOCIÈTÉ ROYALE DES SCIENCES DE LIÉGE. MEMOIRES PDE LA SOCIÉTÉ ROYALE DES SCIENCES DE BR36G8, Nec temere nec tímide. q TOME NEUVIEME LIÉGE, CHEZ H. DESSAIN, IMPRIMEUR. BRUXELLES , CHEZ C. MUQUARDT. LEIPZIG, MÉME MAISON. PARÍS, CHEZ RORET, LiB''. RUE HAUTEFEUILLE , 10 Dís. 1854. El qua x, EES MONOGRAPHIE DES CALOPTÈRYGINES PAR EpM. DE SELYS LONGCHAMPS , CO ES EA ef MEMBRE DE L'ACADÉMIE ROYALE DES SCIENGES A BELGIQUE ET DE PLUSIEURS AUTRES ACADÉMIES ET SOCIÉTÉS SAVANTES 5 AVEG LA COLLABORATION DE M. uE pocrEuR H. A. HAGEN (DE ROENIGSBERG ). Í 4 —— dies rei, BRUXELLES et LEIPZIG , CuEz C. MUQUARDT , LIBRAIRE-ÉDITEUR. PARIS, Cugz RORET, LIBRAIRE-ÉDITEUR , RUE HAUTEFEVILLE, No 10 Bis. JuiN 1854. AVANT-PROPOS, Les Insectes que nous entreprenons de déerire, faisaient partie du grand genre Libellula de Linné. Il n'en signala que deux es- pèces : ses Libellula virgo et chinensis. Fabricius les plaça dans son genre 4grion et en fit connaitre quatre dont trois exotiques. Leach constitua pour ces espèces son genre Calepteryx (lisez Calopterya) , qui fut ensuite adoptè par Stephens, Curtis , Tous— saint de Charpentier , Burmeister , Rambur et par moi-mème dans la Monographie des Libellules d'Europe (1840). Je les considérais alors comme formant une division particulière dans la tribu (au- jourd'hui famille) des Agrions. Le professeur Burmeister (en 1858) ayant ajouté les indications éparses dans Drury, Rirby et Palissot de Beauvois aux trois espèces européennes déerites par Vander Linden et Toussaint de Charpen- tier, et ayant donné en outre la diagnose de neuf espèces nouvel- les, porta le nombre de ses Calopteryx à 17 espèces. Ce qui est plus important dans son travail , c'est qu'il divisa le genre en plu- sieurs sections , qui forment aujourd'hui les grands genres Libel- lago, Heterina, Echo et Calopteryz. (nn) En 1840, dans la Monographie des Libellulidées d'Europe (note page 200) je constituais les genres Euphea et Libellago. La mème année , M. de Charpentier formait celui des Epallage. En 1842, parut l'histoire naturelle des Insectes Névroptères par M. Rambur. II divisa mes Libellago en deux genres : Rhinocypha et Micromerus et décrivit en détail 27 espèces de Caloptérygines dont dix étaient nouvelles. C'était un grand progrès. Dans la Revue des Odonates (1850) jai formé du genre Calop- teryx la sous-famille ou tribu des Caloptérygines , appartenant à la famille des Agrionidées. Mais je n'ai eu à m'occuper que des trois Caloptéryx d'Europe et de l'Epallage de Turquie. Je ne connais aucun autre travail sur la classification que ceux que je viens de citer. Cela explique comment M. Hagen et moi avons eu tant de noms nouveaux'à créer , puisque le nombre de nos espèces s'élève à cent et celui des sous-genres (ou petits genres) À vingt-eing (1). C'est ici le lieu de dire ce que jentends par Genres et Sous-Genres. Je me suis toujours opposé à la création de genres trop nombreux, aussi sera-t-on peut-étre surpris de me voir proposer tant de nou- velles subdivisions. J'avoue que je me suis trouvé amené peu à peu à me départir de mon ancienne manière de voir, par Veffet de l'é- tude qui, plus elle est approfondie, plus elle porte à l'analyse et à la subdivision. Toutefois M. Hagen, qui a poussé ses recherches au moins aussi loin que moi , n'est pas disposé à adopter comme genres les nouvelles subdivisions. Il n'y voit que des groupes d'un rang moins élevé. Comme nous sommes en réalité d'accord sur la valeur relative des groupes et sur leur subordination respective , enfin que nous ne diflérons que sur les mots , jai employé un ter- me moyen analogue à celui mis en pratique par Toussaint de Charpentier dans ses Libelluline Europee, oú , tout en conservant les trois genres Libellula ZEschna et Agrion , il les subdivise en un grand nombre de sous-genres auaxquels il donne un nom. : (1) Pour les ouvrages qui concernent les Caloptérygines européennes, au nom - bre de quatre espèces seulement, voir page XI de la Revue des Odonates, (vu) J'explique done, que pour M. Hagen il n'y a de genres vérita- bles que les douze que nous donnens comme tels dans l'ouyrage. Pour moi, au contraire, ces douze divisions sont d'un rang supé- rieur et les vingt-ceing sous -genres qui leur sont subordonnés doivent ètre considéèrés comme genres , du moins dans l'acception que ee mot reçoit généralement aujourd'hui et jusquià ce qu'une réforme soit faite dans les sytèmes zoologiques , c'est pourquoi dans la nomenelature jai désigné les espèces d'après les noms des sous- genres et non d'après ceux des genres. L'organisation gènérale , les larves, l'anatomie , la diseussion des termes employés dans les descriptions , sont des matières que nous ne traiterons pas aujourd'hui : Elles trouveront mieux leur place et seront plus convenablement exposées , lorsque nous au- rons décrit les autres sous-familles des Odonates dans des Mono- graphies subséquentes (1). Dans mes travaux précédents jai donné les mesures en pouces et lignes du pied de France. Aujourd'hui je me sers des millimètres du mètre, maintenant de plus en plus adopté dans une grande partie de l'Europe et je me hàte d'ajouter que jai adopté ce chan- gement à la demande expresse des entomologistes allemands. Nous avons pris, sauí de rares exceplions, le parti de donner des deseriptions complètes de chaque espèce , mais nous avons fait suivre la description de comparaisons avec les espèces voisines qui pourraient ètre confondues avec elle. De cette façon nous réunis- sons les avantages des deux modes usités. Nous avons déjà dit plus haut, que pour ce qui concerne les diagnoses nous renvoyions à mon Synopsis des Caloptéèrygines. Je erois inutile de répéter ce que jai dit dans l'avant-propos de la Revue des Odonates ( page XX ) sur les communieations regues, (1) L'explication des planches étant très-détaillée en ce qui concerne la réti- culation des ailes, le lecteur ne sera pas embarrassé pour comprendre les termes employés dans la description de ces organes, sur lesquels j'ai principalement basé la classification. (VII ) la eorrespondanee et les eollections consultees. Qu'il me suffise de rappeler que j'ai pu comparer les types déerits par M. Rambur dans les colleetions Latreille, Dejean, Audinet-Serville, Guérin-Méne- ville et Rambur, qui sont réunies à la mienne. Nous terminerons ces observations préliminaires en payant un juste tribut d'éloges et de reconnaissance aux entomologistes qui nous ont soutenus et encouragés par leurs communications ou par les facilités qu'ils nous ont fournies dans les Musées. Ce sont prin- cipalement : En Angleterre, MM. Adam VVhite et Smith , du Musée britanni- que, M.J. E. Gray, directeur du département zoologique de ce superbe établissement facilite avec une grande obligeance les re- cherches que viennent y entreprendre les naturalistes étrangers. — M. le capitaine VV. VV. Saunders , à Londres et M. J. GC. Dale à Glanville-VVootton (Dorset) , les Musées de ces deux entomologistes sont fort riches en Odonates exotiques. Ce sont les plus belles col- lections particulières que j'aie visitées. A Paris, MM. Millnes Edxvards et Blanchard m'ont ouvert l'accès des collections du Jardin des Plantes. A Leyde : sous la direction intelligente du vénérable M. Tem- mineh , le Musée des Pays-Bas est riche dans toutes les parties de la Zoologie. M. Herhlots , conservateur de la partie entomologique et jeune naturaliste de grande espérance, m'a permis d'examiner les Odenates qui sont surtout curieux par les espèces du Japon et de la Malaisie qu'on y voit rassemblées. A Franefort , jai eu à me louer de l'obligeance du digne séna- teur M. Von Heyden, qui a réuni des Insectes de tous les ordres. Il est presque superflu d'ajouter, que jai pu étudier à loisir les Odonates que renferme le Musée de Bruxelles. M. Hagen me cite, de son còté , comme l'ayant le plus assisté pour notre travail: A Aliona, M. Sommer. A Berlin, M. Rlug, et son aide naturaliste M. Hopler, enfin M. le D' Sehaum 5 A Breslau , M. le D' Sehneider. (i) A Copenhague, M. le D' Sehioedte. Le Gouvernement danois a bien voulu autoriser l'envoi des types à M. Hagen. — M. VVes- termann. A Halle JM. le professeur Burmeister. A Stettin , M. Dohrn, qui a rendu tant de serviees aux entomo- logistes étrangers en Allemagne. A Stoeiholm , M. Bohemann , conservateur de l'Entomologie au Muséum. A Vienne, M. Rollar. A Zurich , M.le D' Heer. — M. Escher Zollitofer.— M. Veilen- mann. La Monographie des Caloptèrygines, que nous publions aujour- d'hui , et qui comprend les cent espèces que nous connaissons dans la sous-famille de ce nom, n'est, dans notre pensée, que le com- mencement d'une Histoire des Insectes Odonates, que nous espé- rons mener à bonne fin en peu d'années. Notre projet est, de publier suecessivement , sous-forme de Monographies, :les cing ou six sous-familles qui constituent les Odonates, et dont nous connaissons déjà environ mille espèces. Nous avons adopté la forme de Monographies séparées pour cha- que sous-famille, afin que chaque partie formàt encore un tout complet , dans le cas oú des circonstances , indépendantes de notre volonté, nous empècheraient de terminer le travail général. Les diagnoses des genres et des espèces , que javais rédigées en Tableaux synoptiques, afin de m'assurer qu'elles étaient bien com- parables , n'ont pas été reproduites ici, parce que je les ai pré- sentées à l'Acadèmie royale des seiences de Belgique, à la séance du 29 juillet 1855, sous le titre de Synopsis des Caloptèrygines , publié la mème année dans les annexes du Bulletin de cette Aca- déèmie (1). (14) En ce moment, mai 1854 , je viens de terminer un travail analogue pour la sous-famille des Gomphines. II sera publié dans le courant du mois de juin. H (2) Un tirage à part de ce Synopsis a eu lieu sous le mème format que la Monographie que nous donnons aujourd'hui, afin qu'il pút ètre broché avec elle par les entomologistes qui voudront étudier les Caloptérygines, et auxquels nous le eroyons indispensable , pour combler la lacune résultant de l'absence de diagnoses dans la Mo- nographie. M. le Docteur Herm. Aug. Hagen de Reenigsberg , heureusement ponr moi et pour la science , est resté mon collaborateur , comme il l'avait été pour la Revue des Odonates ou Libellules d'Europe,: publiée en mars 1850 par la Société royale des seiences de Liége. Sa part de collaboration consiste surtout dans les parties suivantes : 1. La description des earactères généraux des grands genres , notamment en ee qui concerne les parties de la bouche, les an- tennes , les organes sexuels , 20 Les communications et renseignements importants obtenus par sa correspondance'ayec les Musées et les principaux entomolo- gistes de l'Allemagne, du Danemarel et de la Suède , 5" La communication des exemplaires de sa riche collection et l'examen des espèces de la mienne, de sorte que ehacun de nous a pu examiner ce qui manquait à nos eollections respectives. Nous avons si peu reculé devant le travail, que pour le plus grand nom- bre des espèces, comme pour les genrés, nous avons fait, chacun l de notre còté , des descriptions séparées que j'ai ensuite refondues après avoir ajouté les caractères qui m'avaient échappé et qui avaient Eté trouvés par M. Hagen , 4 Les dessins des appendices anals des màles et ceux des parties della 'bouche et des antennes (1). De mon cóté, jai , comme je viens de le dire , établi la diag- nose des genres et des espèces sous le nom de Synopsis des Calop- térygines, jai rédigé l'ensemble de la Monographie, visité les prin- cipaux Musées de la Belgique, de la France, de l'Angleterre, de la (1) Je regrette que la gravure ait donné à plusieurs de ces figures un aspect dur que'les dessins originaux de M. Hagen n'avaient pas. XI Hollande, des bords du Rhin Ll na les figures qui présentent la réticulation des ailes. Gràce au concours que M. Hagen et moi avons rencontré par- tout, nous pouvons avancer , sans trop de présomption je pense , que notre travail commun est à peu prés complet , en ce qui con- cerne l'état actuel de la science , puisque nous avons eu sous les yeux et examiné toutes les espèces décrites jusquíici excepté deux d'entre elles, en y ajoutant, celles en bien plus grand nombre qui étaient inédites,—Mais nous sommes bien éloignés de prétendre que notre livre soit complet , en ce qui concerne la Nature, étant bien convaineus au contraire, que bon nombre d'espèces restent à dé- couvrir, surtout dans les contrées intertropicales de l'Amérique, de l'Asie et de l'Afrique. Qu'il nous soit done permis, comme prix de nos efforts , de répeter ce que je disais dans l'avertissement de la Revue des Odo- nates : d Nous ne pensons pas que pour une autre branche de l'En- 2 tomologie les circonstances aient permis à des auteurs d'arriver , à un résultat aussi satisfaisant. p Mais ajoutons , pour expliquer cette position favorable , qu'elle provient , en partie , de ce que fort peu d'entomologistes se sont occupés jusqu'ici des Odonates exo- tiques. Liége, 25 mai 1834, Eom. DE SELYS-LONGCHAMPS. 0n dates rs MONOGRAPHIE DES CALOPTERYGINES. 9900909905900 99992. BE GIS ONCE ORDRE DES ORTHOPTÈRES (). SOUS-ORDRE DES ODONATES (opONATA FAB.) Caractère : Ailes planes, de longueur à peu près égale, fortement réticulées, munies d'un ptérostigma ( parfois nul dans la légion des Calopteryz). Mandibules et màchoires cornées, très-fortes. Tarses de trois articles. Antennes de six ou sept articles. Parties génitales antérieures des màles situées sous le 2: segment abdominal. Deux appendices anals supérieurs dans les deux sexes. Larves aquatiques, subissant-des demi-métamorphoses. Je divise ce sous-ordre en deux tribus. PREMIÈRE TRIBU. ANISOPTÈRES (ANISOPTERA-) Ailes non semblables, horizontales dans le repos , avec une membranaule (parfois presque nulle). La nervure sous-médiane ayant un rameau supérieur, qui forme l'un des cótés du triangle discoidal. (1) On classe généralement ces Insectes dans l'ordre des Névroptères, d'après les vues de Linné et de Latreille, mais, d'après les travaux de MM. Erichson et de Sieboldt, M. Hagen me fait remarquer que les Odonates avec les Termitides , Perlides, Ephémérides et Psocides , doivent faire partie des Orthoptères. Les autres familles constitueraient seules l'ordre des Névroptères, dont le caractère prin- cipal consisterait dans la lèyre non divisce et les métamorphoses complètes. Dans la famille des Libellulidées, cependant, la lèvre n'est guère divisée. (2) Tète plus ou moins hémisphérique, les yeux globuleux, le plus souvent con- tigus. Appendices anals au nombre de trois chez les màles, ( l'inférieur parfois entiè- rement divisé en deux ). Cette tribu comprend les familles des Libellulidées et des AEschni- dées dont je n'ai pas à m'occuper dans cet o uvrage. SECONDE TRIBU. ZYGOPTÈRES (zxçorrena). Les quatre ailes semblables, relevées ou à demi-relevées dans le repos , sans membranule, La nervure sous-médiane sans rameau supérieur, de sorte que le triangle diseoidal est remplacé par un quadrilatère plus ou moins régulier. Tète transverse , les yeux pédicellés, très- éloignés l'un de l'autre. Appendices anals au nombre de quatre chez les màles (1). Cette tribu ne contient qu'une famille, celle des AGRIONIDÉES (AGRIONIDZ. ) La troisième et dernière des Odonades, caractérisée par ses palpes labiaux (lobes latéraux de la lèvre inférieure) de trois articles, le lobe intermédiaire plus grand que le 2: article des paipes , divisé par une fente médiane. Cette famille comprend deux sous-familles : les Caloptérygines, et les Agrionines , nous ne décrivons aujourd'hui que la pre- mière. 4:e SOUS-FAMILLE. CALOPTÉRYGINES (CALOPTERYGINZZ.) Cinq nervules antécubitales au moins , les secteurs médian et sous-nodal se sé- parant du principal plus près du quadrilatère que du nodus, qui est toujours placé beaucoup plus loin que le quadrilatère. Le secteur nodal naissant sous le nodus ou à peu près. Les ailes toujours relevées dans le repos. Ces insectes sont répandus sur presque toute la surface du globe, (1) Au point de vue philosophigue, MM, Burmeister et Rambur ont fait observer que chez notre première tribu (Anisoptères) l'appendice anal inférieur des màles est formé par la plaque dorsale du onzième segment ( radimentaire ). — Chez notre seconde tribu , au contraire, (Zygoptères) les deux appendices anals inférieurs des màles appartiendraient à la plaque ventrale du méme segment rudimentaire. (8) excepté dans l'Océanie proprement dite , les autres sous-familles ne: présentent pas cette exception. Parmi les espèces fossiles d'Odonates, on a rencontré les autres: sous-familles, mais pas de Caloptérygines. Or, dans ces terrains, il existait des Mammifères didelphes , on pourrait done jusqu:à un: certain point avancer que la distribution géographique des Calop-- téèrygines, tant dans le monde ancien que dans l'état actuel , est in-. verse de celle des Marsupiaux. L'arrangement que yai eru devoir adopter permet de former le. tableau synoptique suivant oú les grandes divisions. de la sous-- famille sont elairement caractérisées à ce que je crois..— 'S£joS 9( $vN0n) "U9SCH 'AMOHL 'SAJOS 9Q XAXALdODTIVE) "SA jog 9Q ' XAUTLdIHdNVY INQUEY $SQUANOVDIYÇ "IN GUICM $VHdRVONIAM 'SAJoS 9Q (O5VTIAL 'SAJ9S 9 ÍSVIIALDIQ "'SAJ9S DQ SINVHDOLTTAH 'SAJoS 9 VF HdSAQ "'SAJoS 9( VE HAN diey9 ja9vTIvad4 'SEjoS 9Q VUATTdOSINY "UOSCH $ VNIUGY LIH "USSEH Í SIVT 'SRJoS 9Q (SVIVLSZA 'SAJ9S 9 Í SISVAONARN 'sEjoS 2Q (NOVHAd "sEj9S 9Q 'OH0I 'SAJoS 9 SIVNIA "S£joS 9Q Í OHavS "SAj9S 9Q Í SIAT) 'SAJoS 9Q $ VNONLVIA "JDC9'7 $ XANALdOTV) "UDG $SIHdTAS se — OI o Ssiió ddGN da 'XANALIHdAV " 'ODVITASIa ' SVIUALDIa 'SIUVHDOLTAH et Vg udana VARIS XY LAH tt 'SUIVLSAA tt ' NOVHd ee ee QH9A "XAUALdO VO / quR3SU09:— Suog-son) eu -Binsolna 'odrepiseg a9edsaj onb j1n09 snjd dnooneag espuejipent (-Suog eu8ns02914) 'HJOHL 'À (Suoj em$nso1914) 'XAYALdIHdNV "Al (Suog em81501914) 'O9VTIAAIT HI VXAdOA qano09 no nu etu3n5019)4 'olegiseg s / soedso,jonb Suog issne 919)ejipen 'XAYALdOTVO I queg -qIes u0u 9110351d4 quer -qres-uou am1035íd3f quer —J1BS-S913 9U10151d 4 "sosDUMINPOLI " "G NOLLOAS quer -qles u0u 2U10381d4 "sospuund " "p NOIL04S qua sgad nad g 91q OU UD Saje)s0o-snos 33 Soquisos — SognadoN tt sagensoo op a1quou pues3 snjd un £ quaurajnoas Soge) -S09-SM0S SOJNAJJU G-Z "sogpnadoumbpuy "NOISIALG-SNOS 96 "re89 sgad nod g o1q -MOU UD S9JE)S02-SNOS ja Sojeis0o — SoJnAJoN "sappnadoumbyr "NOISIAIQ SNOS o4$ eo to mared -ns 19UU0S UOS 3p oiquuasua ques -SI8U Snjn1e,j 2P S1n93998 XN9p S9'1 "sodounbodty 'NOISIAIQ 9G —'UONIAUS M91f "IU UOS Op ques -SI8U SnIN018,j op S1n98j99S5 xnap s9d'I "sosernboy 'NOISIAIG 94 "S4UNA49-SN0Ss 'SAUNA9 "SNOI9AT "SNOLLOHS "SNOISIAIG-SN OS 'SNOISIAIG 8 'SANIDA UA LdO'NVO SUC 'INVA-SNOS "AVA-SNOS (5) Les Caloptérygines forment eing grandes Légions, que l'on peut elasser de plusieurs manières différentes , selon que l'on adopte comme premier caractère de division les seeteurs de l'arculus , les nervules costales, ou la forme de l'épistome, les groupes sont si bien circonserits , que l'on peut varier l'ordre de ces trois caraetères de six manières principales, en produisant toujours un ensemble admissible. Comme ce n'est qu'après beaucoup d'études et de réflexions que je me suis arrèté au système suivi dans ce livre, je erois utile de présenter suecessivement ces ordres divers , jexpliquerai ensuite les raisons qui ont motivé ma préférence pour l'un d'eux. Dans tous les cas, les Caloptéryx ne doivent pas ètre éloignés des Euphea , car il y a là des affinités évidentes , de sorte que ces deux légions forment à mon avis un ensemble, dont la cohésion natu- relle doit étre aussi respectée, les variantes donc ne s'étendront pas plus loin, Premier système. II est basé sur la position des secteurs de l'areulus d'abord , les nervules costales ensuite et enfin.la forme de l'épistome : 1. Calopteryx. planinases. .. 3 I 9. Euphxa. 1. régulières . . . . 4. équinervulées. (Secteurs de l'arculus A naissant de son mi- : lieu environ. 9, irrégulières. Secteurs de l'arculus Ceilens de GOB i ee ne a pm Del a ales a denia 8. Thore. productinases. —5. Libellago. ( inéquinervulées . . . . . . . d. Amphipteryx. C'est l'ordre que j'ai adopté, ou bien encore, en prenant pour seeond caractère l'épistome, on à cette variante : 1. Calopteryx. équinervulées . 9 . Euphxa. aaimes id A iniquineryulées. 5. Amphipteryx. B. je recs tela i productinases. . . . . . . " 4. Libellago. irrégulières. ES ia d'Or a at al mi dat Be GRA, dE ESE DOPOS Second système. Il a pour premier point de départ les nervules antécubitales et peut étre varié de deux manières, selon que l'on adopte comme second caractère les secteurs de l'arculus, ou l'épis- tome. . Calopierys, . Euphea. 1 planinases. . 9 5. Libellago. sonliè 9n dl EI Oc es productinases. A: la iquinermtes tàries 4. Thore. 2. iNEqUINErVUIELS, La LL LL Le. o. OO 5. Amphipleryx. (6) 1. Calopterys. — régulières . , 3. Eupbea. planinases . i irrégulières. ..— 5. Thore. B. De 7 i productinases es Plena le a 4. Libellago. inéquinervulées. . Qi a a. o Ò. Amphipteryx. Troisième système. Il a également pour base l'épistome et Von peut aussi le varier de deux manières, selon que l'on prend pour second caractère les secteurs de l'areulus , ou les nervules costales. 1. Calopteryx. équinervulées. 9, Euphea. régulières. . —. i inéquinervalées. 3. Amphipteryx. A. / planinases:. irrégulières. . 4... 0. eo. . o 4. Thore. productinases . , 4. . 42.4 Dar dc at 5. Libellago. 4, Calopteryx. régulières. . . $ 9, Euphea. équinervulées. . i irrégulières, . — 3. Thore. laninases. . . i B. planinases i inéquinervulées. . . . . . . 4. Amphipterys. productinases . SI EC SE NET R A 10 VI OS On peut encore combiner autrement ces séries, en renyersant l'ordre des légions, ou en changeant la position des parenthèses. Si l'on voulait une série absolument géographique, on pourrait disposer ainsi qu'il suit les Caloptérygines en ajoutant une sixième légion , celle des Dicterias. productinases . . . . 4. Libellago. I ai oci : a 2, Euphea, . . continent" Equinervulées. ailes sessiles. 5. Calopteryz. . — des deux soni: i , Da régulières. planinases co tinents. Amérique inéquinervulées —. . . .. . . . . 5,Amphipteryx. : tropicale. ailes pétiolées. 4, Dicterias . . i irrégulières . . d'a aa Le: d'in el RII Ta OU pis Ceite série géographique n'oflre qu'un inconvènient sérieux , c'est d'éloigner les unes des autres les Euphea et les Dicterias, sé ce dernier groupe a comme il semble de véritables afjinités avec les Euphea. II parait donc plus rationnel de voir ici des groupes géographi- ques parallèles , et non une seule sèrie de cette nature. En considé- rant les Caloptérygines sous ce point de vue , nous voyons que que les Calopteryx sont représentées dans l'Amérique tropicale par une division bien caractérisée, les Heterina, et les Euphea par les (7) Dicterias. Les trois autres légions ne semblent plus parallèles, car la forme si différente de l'épistome empèche de considérer les Am- phipterya comme les analogues des Libellago, ils rappelleraient plutòt les Euphea. Les Thore ressembleraient beaucoup aussi aux Euphea, si la position tout-à-fait exceptionnelle des secteurs de l'arculus , et par suite la forme du quadrilatère, ne semblaient ex- elure un rapprochement, et si nous n'avions pas déjà les Dicterias comme plus proches représentants américains de ce genre. La série adoptée dans cet ouvrage n'est pas celle peut-ètre, qui séduira le plus les yeux par l'harmonie du facies et par la déerois- eroissance continue des caractères, Nous n'avons rien sacrifié à la prétention d'établir une série linéaire, qui n'existe pas dans la Nature, nous avons donc préféré tenir compte des caractères selon leur importance , en les contròlant par les circonstances géographi- ques, et en les présentant de la manière qui nous a paru la plus propre à faire reconnaitre les groupes. J'ai pris pour premier caractère la position des secteurs de l'ar- culus à leur naissance, attendu que de cette position résulte, chez les Thore (que nous appelons Caloptérygines irrégulières) un qua- drilatère de forme unique, et que ce caractère semble le plus im- portant dans l'organisation de l'aile (1). Tous les autres groupes (Caloptèrygines régulières) offrent sans transition, une position des secteurs et une forme de quadrilatère tout opposées. Vient ensuite la sous-division d'après les nervules costales : nous ne trouvons qu'une seule exception à la règle génèrale, qui donne en général, un nombre presqu'égal de nervules costales et de ner- vules sous-costales, et il résulte de cette reticulation une si grande analogie entre le G. Amphipterya, qui seul la montre, et les Agrio- nines , que jétais porté, tout d'abord, à le placer à la fin de la sous- famille. Cependant, comme ecette singularité provient surtout du manque de la plupart des nervules sous-eostales, mais que l'arculus ni le quadrilatère ne diflèrent pas de ceux des autres Calopt. régu- lières , je n'ai placé le caractère des nervules sous-eostales qu'en seeonde ligne. En troisième ligne, je tiens compte pour sectionner les Cal. ré- (1) Chez une Agrionine fossile, examinée par M. Hagen, les secteurs naissent également du sommet de l'arculus c'est une raison de plus pour terminer la sous- famille par cette légion. (8) gulières iquinervulées, de la forme de l'èpistome si extraordinairè chez les Libellago, et coincidant aux dimensions courtes de l'ab- domen qui est déprimé, deux earactères qu'on ne retrouye dans au- Cune autre légion. — Malgré ce facies exceptionnel, je n'ai pas cru devoir adopter la forme de l'èpistome comme caractère de première division, la réticulation des ailes étant pour ainsi dire la mème que dans les autres équinervulées (planinases ) si ce n'est qu'elles est un peu plus simple, ce qui m'a empèché de commencer la série 8 énérale par la légion des Libellago. La longueur du ptérostigma et celle du quadrilatère, eomparées à la longueur de l'espace basilaire, nous donnent un double et so- lide caractère pour sèparer en deux légions les Cal. régulières équi- nervulées planinases. R Tous les caractères employés dans eette construetion méthodique ont l'avantage d'ètre fort constants, et de ne pas présenter jusqu'ici de passage qui rende douteuses les limites entre une coupe et une autre. Le caractère de l'espace basilaire réliculé ou non, n'a pu étre utilisé que pour former les sous-genres , attendu que dans la 1re lé- gion , celle des Calopterya, on trouye ces deux formes dans ehacun des trois premiers genres , chez des insectes qui ne diflèrent pas sous d'autres rapports, tandis que si l'on réunissait ces trois groupes à espace basilaire réticulé ( Matrona , Echo, Nevrobasis) on ferait un amalgame qui n'aurait rien de commun, si ce n'est ce caractère et l'habitat (l'Asie orientale et la Malaisie). Si on les associait, dans Ja mème légion aux Helerina, qui toutes ont aussi cet espace ba- silaire réticulé, la réunion serait encore moins naturelle. Il semble que ce caractère a quelque chose de gécgraphique : parmi les espèces de l'Amérique qui sont au nombre de 46, nous n'en trouvons que 9 oú il ne se présente pas, savoir : les deux Amphipteryx, la Dicterias et les six Calopterya de l'Amérique sep- tentrionale tempérée. II est constant dans les 57 autres qui com- posent les grands genres Heterina , Heliocharis et Thore. Dans les Caloptérygines de l'ancien monde 0au entraire , au nombre de 54, l'espace basilaire est toujours libre , excepté dans trois espèces de la légion des Calopterya , qui forment ehacune un sous-genre, et qui habitent, comme je viens de le dire, l'Asie orientale. ll est à noter encore , que dans la légion des Euphea, la seule espèce à espace basilaire réticulé (Heliocharis) est américaine. (9) PREMIÈRE DIVISION. CALOPTÉRYGINES RÈGULIÈRES (REGULARES.) Les deux secteurs de l'arculus naissant de son milieu environ, ce qui rend le quadrilatère presque régulier. Cette division est de beaucoup la plus nombreuse , comprenant quatre-vingt-treize espèces sur cent qui sont connues. PREMIÈRE SOUS-DIVISION. ÉQUINERVULÉES (EQUINERVULATZ.) Nervules costales et sous-costales en nombre presque toujours égal, en général en grand nombre, les secondes correspondant en grande partie avec les pre- mières. Parmi les Caloptérygines régulières , les équinervulées compren- nent quatre-vingt-onze espèces sur quatre-vingt-treize. Diana PREMIÈRE SECTION. ÉQUINERVULÉES PLANINASES (PLANINASZ.) Face plane, épistome (ou nasus) non saillant. Abdomen long, gréle, cylindrique. Cette première section est encore beaucoup plus nombreuse que la seconde ( les Equinervulées productinases), elle possède soixante- douze espèces sur quatre-vingt-onze. Elle se divise naturellement en deux légions , d'après le pté- rostigma, et la longueur du quadrilatère par rapport à l'espace ba- silaire. 4 LEGION. — CALOPTERYX. Leach. Ptérostigma nul ou court ou irrégulier. Quadrilatère aussi long que lespace basilaire, plus ou moins réticulé ( géné- ralement très-réticulé ). Le secteur inférieur du triangle notablement courbé à son extrémité. Par ptérostigma irrègulier , jentends, ou un faux ptérostigma con- sistant en une marque blanchàtre traversée par des nervules et n'exis- tant que chez les femelles ( Calopteryx du groupe virgo et Nevro- (10) bases) ou bien un ptérostigma très-pelit parfois nul ( Heterina du groupe titia) parfois traversé par une nervule ou nul dans l'un ou l'autre sexe ou dans tous les deux (Cteis, Phaon). M. Hagen m'a transmis la description détaillée de cette Légion ainsi qu'il suit : c TÈTE forte, transversale, moitié plus large que longue, yeux ovoides, grands A très-éloignés l'un de l'autre, quelquefois presque pédicellés, surtout en arrière ( Haterinu) l'espace entre les yeux au mème niveau, ou un peu déprimé. Front horizontal, petit, carré, à peine un peu bombé et déprimé au milieu: entre le front et les ocelles une ligne courte imprimée, une autre parallèle entre les ocelles el l'occiput, et de chaque cóté une ligne plus ou moins marquée, ou seulement quelques rugules, toutes les quatre bordant un espace quadrangulaire peu ou point élevé, portant trois ocelles de méme grandeur entourées parfois d'une ligne imprimée. L'occiput étroit, linéaire : un tubercule plus ou moins prononcé ou nul de chaque cóté, sur la partie postérieure de la tète. n ANTENNES insérées bien au-dessous des ocelles, entre le front et les yeux , article premier rudimentaire , ou en demi-anneau seulement visible à la base inférieure et intérieure du second article ou tout-à-fait caché par lui, ou bien cylindrique et quadrangulaire visible. Second article le plus fort de tous, couché et appliqué sur la tète dans un enfoncement particulier, cylindrique à base plus large coupée obliquement. Troisième article redressé , de moitié plus mince, plus long ou plus court que le second, cylindrique à bout un peu renflé. La soie qui termine les antennes encore plus mince, un peu plus courte ou plus longue que le troisième article, la base un peu renflée et le bout très-fin. ( Je n'y vois pas d'articulations distincies méme avec un grosissement de 240 diamètres). n FACE peu avancée, épistome horizontal, court et presque droit en avant, rhi- narium presque nul, en membrane plissée, lèvre supérieure courte, un peu moins large que l'épistome, arrondie au bord externe, les còtés subitement rétrécis et un peu déclives, mandibules très-fortes, la base externe non cachée, la dent du bout trifide, celle de la base compliquée en forme de Z. Màchoires fortes à bord interne arrondi , amincies au bout avec 5-6, dents aigués, palpe cylindrique, V'ar- ticle second long, un peu courbe un peu plus court ou de méme longueur que la màchoire ( excepté la dent finale). Lèvre inférieure (lobe médian entre les palpes) large, divisée au milieu dans son tiers ou sa moitié finale, formant deux trian- gles obtus ou aigus au bout. Palpes labiaux à article basal très-court, le second assez large, mais moins que la lévre plus court ou de méme longueur ou un peu plus long qu'elle, oblong, ou élargi à la base (alors à bord externe arrondi) l'extrémité à angle interne prolongé en une longue et forte épine plus ou moins courbée, quelquefois ( Sapho bicolor) avec le commencement d'une bifurcation basale (que j'ai retrouvée à l'état de monstruosité chez la Lais globifer), dernier article cylindrique, courbé, n'ayant que la moitié ou méme que le quart du se- cond, Langue aplatie et élargie au bout qui est tronqué à angles arrondis. (1) x PROTHORAX À bord antérieur très-relevé en arrière et séparé par une ligne en- foncée, suivi de deux festons arrondis qui sont séparés par deux autres plus petits. et également arrondis ou aplatis, quelquefois peu marqués, enfin un troisième et un quatrième plus petits sur les cótés. Bord postérieur avec un lobe large trian- gulaire peu ou point renflé ou en feston, avec une ligne externe imprimée , souvent. nulle au milieu. n TuoRAx gréle ou assez fort, allongé, déprimé en dessus, élargi en avant jusqu'à. la base des pieds intermédiaires o se trouve un rétrécissement , échancrure mé- sothoracique petite , courte, presqu'aussi longue que large, cordiforme, ou un peu: plus longue que large. Sinus antéalaires deux fois plus longs que larges, fendus jus- quiau bout:, le còté antérieur évidé, le postérieur d'abord convexe, évidè ensuite, l'angle externe aigu ou tronqué , déprimé ou non, un peu tourné en arrière. L'arète mésothoracique, la suture humérale, les deux sutures latérales et la su- ture ventrale partagent le thorax en huit champs oblongs : deux sur le devant et trois de chaque còté, tous presque de mème largeur, le terminal ventral ( vers. F'abdomen ) le plus large.. n PiEps tout-à-fait antérieurs, grèles: longs ( quelquefois très-longs ) les posté- rieurs dépassant la moitié du 52 ou méme le bout du 4: segment ahdominal chez les màles, la moitié du 42, ou mème le bout du $: chez les femelles. Fémurs et tibias à cils souvent très-pressés, plus ou moins longs, en général très-longs, une barbe interne au bout des tibias antérieurs 3 les tibias postérieurs droits ou arqués. Tarses à cils très-courts , 18" article très-court, onglets avec une dent interne très- courte avant leur extrémité. ) AitESs de méme forme , mais les postérieures un peu plus longues et souvent un peu plus larges, dépassant le 42, le $P, le Gt:et souvent le 72 segment chez les màles, et méme le 82 chez les femelles, de trois à sept fois plus longues que larges , leur base étroite, mais non pétiolée, le bord postérieur arrondi, ou ra- rement un peu évidé dans la moitié de la partie basale, ensuite presque parallèle au bord costal ou un peu arrondi, leur extrémité un peu pointue ou obtuse, sou- vent en demi-cercle. CeHules nombreuses , souvent très-nombreuses , et alors irrégulières dans toute la surface de l'aile ou dans des parties circonserites , comme la base, l'espace posteostal, l'extrémité et le bord postérieur. Ordinaire- ment les cellules sont quadrangulaires, plus longues que larges, une rangée entre deux secteurs ou ehez quelques espèces deux rangées. La membrane des ailes unie, ou crispée et plissée. Le secteur principal et le subnodal tout-à-fait unis avec la nervure médiane, ou plus ou moins rapprochés. La partie humérale (antécu- bitale) fait le tiers ou la moitié des ailes. L'espace médian un peu plus court que la moitié de la partie humérale, étroit, droit, ou courbé à son estrémité , réti- culé, L'espace basilaire fait la moitié de l'espace médian ou un peu moins il est vide ou réticulé , quelquefois méme avec deux rangées d'aréoles, Quadrilatère aussi long que l'espace basilaire ou un peu moins , toujours réticulé, droit ( ré- gulier), ou un peu plus large au bout ( Vestalis et Hetevina. ) Arculus fracturé ou (12) non, les deux secteurs naissent du méme point ou séparés de son milieu, eu plus bas que le milieu. (On voit bien, en étudiant ces insectes, que le secteur médian est la seule nervure naissant de l'areulus et que le secteur principal et le sub- nodal ne sont que des secteurs interposcs, mais ordinairement réunis dès leur origine avec le secteur médian). Le secteur supérieur (premier), du triangle ou droit ou plus ou moins courbé à son extrémité, ou faisant un angle obtus. en dehors. Le secteur inférieur ( deuxième) du triangle simplement courbé, ou avec une courbure considérable au commencement (alors moindre aux ailes inférieures). Tous deux finissent droits ou courbés, très-rapprochés, ou plus éloignés l'un de l'autre au niveau du nodus ou un peu plus loin. Les secteurs sont ou droits, ou plus ou moins courbés vers le bord postérieur des ailes, le subnodal offre quel- quefois une double courbure, souvent on voit des secteurs interposés plus ou moins nombreux, et quelques-uns ramifiés vers le bord postérieur, comme le secteur subnodal , le médian , le 1" et le 2t du triangle, ce dernier le plus sou- vent bifurqué, avec un rameau droit ou courbé, souvent assez rejeté vers la base des ailes. 16 à 50 nervules anticubitales. Plérostigma ou nul dans les deux sexes ou très-petit rudimentaire seulement entre deux nervules peu éloignées et alors visible ou non dans la mèéme espèce (P/40n) ou plus grand, rhomboidal dans les deux sexes ( Echo ). On voit bien dans ce cas que le ptérostigma est formé par une bifureation de la nervure médiane et non de la costale. En effet le ptéros- tigma peut exister sans toucher la costale ( comme cela existe dans le cas unique de l'Agrion anomalum ) — d'autres groupes ( groupe de la Cal, Virgo, sous-genre Matrona et genre Neurobasis) n'ont pas de ptérostigma chez le màle, mais un faux ptérostigma chez les femelles comprenant quelques nervules transversales entre la costale et la médiane qui s'écarte à cet endroit. (Le ptérostigma des Phaon qui est parfois traversé d'une nervule, est sans doute aussi un faux ptéros- tigma non fermé, mais ici existant chez le màle plutót que chez la femelle — DE SELYS). ) ÀBDONMEN cylindrique, plus ou moins grèle, long ou très-long ( d'un tiers à un sixième plus long que les ailes chez les màles, plus court chez les femelles, quel- quefois chez celles-ci d'un dixième seulement plus long que les ailes) les 5, 4, 5, 6: segments égaux , très-longs, le 7: un peu plus court, les 2: et 82 presque égaux, moitié plus courts que le 52, le 92 encore plus court, les 187 et 10: presque égaux, plus de moitié plus courts que le 2e. — La base et le bout parfois un peu élargis , surtout chez les femelles. Le bord postérieur du dernier segment dé- primé au milieu , ou caréné avec une épine qui le dépasse ou non chez les fe- melles , sur les cótés en dessous le bord forme une pointe latérale obtuse en épine ou dentelée. n PARTIES GÉNITALES. Màúle. 1" segment uni en dessous, ayant rarement un tubercule ( Lais globifer). 2. segment à bord ventral un peu sinué, lisse ou den- telé (Neurobasis). Pièce antérieure fendue au milieu, tronquée au bout, hameçons. en plaque quadrangulaire , les hameçons postérieurs petits, en lamelle un peu . (15) plissée ou cylindrique, droite amincie au bout. La gaine pyriforme amincie ou non, séparée du pénis qui est membraneux et de forme variable selon les es- pèces, forme souvent très-distincte, mais difficile à reconnaitre sur des exemplaires desséchés. Appendices anals : Les deux supérieurs moitié plus longs environ que le dernier segment, arqués ( semi-circulaires) et dentelés en dehors dans la moitié apicale, ou cylindriques ou en feuille contournée à la base, plus ou moins dilatée en dent simple ou bifide en dessous et en dedans. Appendices inférieurs plus courts, parfois rudimentaires ( quelques Heterina) cylindriques ou en feuilles, tronqués au bout ou non, à angle basal interne dévetoppé ou non. — La forme des appendices très-peu variable (Cohorte des Calopteryx) ou variant pour ainsi dire dans chaque espèce ( Cohorte des Hetzerina ). n Femelle. Appendices anals courts, trigones, aigus: entre eux un petit tu- bercule final de l'abdomen, plus ou moins visible. Vulvules ovipares plus ou moius grandes, triangulaires : le bout dentelé ou non en dehors, quelquefois elargi ( Vestalis) dépassant à peine la moitié du dernier segment ou arrivant à son extrémité, munis chacun d'un palpe eu appendice final court eylindrique courbé. D COULEURS ET DESSIN. Pour ia couleur du fond (toujours bronzé ou métallique plus ou moins vif) nous trouvons employé le noir, le brun, le rouge, le bleu, le vert chez les màles, le brun ou le vert chez les femelles, la téte couleur du fond ou plus foncée , rarement jaune en dessous. couleur qu'on retrouve sur le front, la lèvre supérieure, les mandibules , la lèvre inférieure , les antennes , l'occiput. Prothorax couleur du fond ou taché de jaune au milieu et aux bords. Thorax couleur du fond, ou la crète mésothoracique, les bandes humérales et encore (rarement) un trait entre elles, des bandes latérales et le bord ventral el le dessous des pieds jaunes ou orangés, plus ou moins larges ou méme en pàrties confluentes. Pieds noirs ou bruns, quelquefois en partie jaunes ou plus pàles. Ailes rarement hyalines chez les màles, rarement opaques chez les fe- melles ou jaunàtre, ou brunes, ou noires, ou vert métallique ou en partie rouges (Heterina) avec des taches basales ou apicales plus ou moins grandes , avec reflet métallique ou blanchàtre. Réseau noir, brun, rouge, rosé, on puivérulent. Pté- rostigma noir, brun, orange, jaune. (Faux ptérostigma blanchàtre ou jaunàtre ). Abdomen couleur du fond ou plus foncé et plus terne, la base des segments an- térieurs, les bords du ventre, les còtés des premiers et des derniers segments , le bord du 102, une ligne médiane sur le dessous plus ou moins rudimentaire jaunes selon les espèces. Ventre noiràtre , appendices anals noiràtres ou en partie jaunes. v VILLOSITÉS-SCULPTURES. La téte villeuse, souvent d'une manière notable, pro- thorax, thorax, base de l'abdomen et appendices à villosités noires, brunes ou pàles. Partout le corps est finement chagriné, avec des points imprimés plus forts ét des rugules transversales plus ou moins marquées, surtout sur l'abdomen et le devant du thorax. La partie la plus brillante est l'épistome, mais il est aussi un peu rugeux. La crète dorsale de l'abdomen et son bord ventral montrent des dentellures plus ou moins fortes et nombreuses, surtout à la base des segments a (M) en dessous oà elles envahissent quelquefois en partie la. plaque ventrale: enfin. des dents à la partie apicale de l'abdomen et aux parties génitales, D. DIFFÉRENCES D'AGE. Chez les exemplaires récemment éclos, la couleur du fond. est plus brillante et plus vive, la couleur jaune lorsqu'elle existe, domine davan- tage, elle s'avance sur la bouche, la lèvre, les mandibules, le bord antérieur de l'épistome, le front, les antennes. les taches de l'occiput et le. prothorax, la. crète mésothoracique, les bandes humérales et latérales, le dessous du thorax 4 les fémurs, les còtés et la base de l'abdomen et les appendices, Les couleurs des. ailes sont encore indistinctes ou moins vives, moins opaques. Elles. commencent par se montrer d'abord sur les bords, surtout au bout: le réseau plus pàle non saupoudré. Dans l'àge adulte les couleurs du corps deviennent plus foncées et. : plus ternes, le jaune disparait en partie ou entièrement les bandes du thorax sont plus étroites ou supprimées , les couleurs des ailes plus vives et plus éten- dues. Quelquefois parait une pulvérulence bleuàtre sur la téte, l'espace intera- laire, le dessous du thorax, les fémurs (plus rarement sur la base du réseau. des ailes en dessous. Les màles jeunes ont le 92 segment abdominal pyriforme (caractère sur lequel M. de Charpentier avait cru pouvoir établir sa Calopteryx vesta pour les jeunes de C. Virgo). D DIFFÉRENCES SEXUELLES. Les parties génitales. L'abdomen des màles toujours un peu plus long, plus mince, le surcroit de longueur dépendant des 5, 4, 5, et 63 segments. Leur coloration est plus foncée, noire, brune, rouge, bleue ou verte.. — Chez les femelles la couleur est verte ou brune. Le jaune dominé par la cou-. leur du fond sur la téte, le thorax et les pieds y domine sur elle chez les femelles. Les ailes sont rarement de mème couleur dans les deux sexes. ( hyalines, brunes ,. noires ). Chez les màles elles sont plus foncées, plus ou moins tachées, d'un noir. bleu métallique, vert, brun ou tachées de rouge ( Heterina) — jaunàtres hya- lines ou brunes chez les femelles — souvent tachées au bout chez les màles, rare- ment chez les femelles. Les màles ont souvent plus de nervules antécubitales et quelquefois le réseau plus serré ( voir notamment l'espace postcostal des ailes sue périeures chez les màles du sous-genre Heferina. La Légion des Caloptéryx comprend deux grandes divisions que nous avons nommées cohortes, et qui sont fondées sur la forme du quadrilatère et le second secteur du triangle, confirmées en gé- néral par des considérations tirées de la coloration, de l'espace ba- silaire et de la Patrie. Dans ma S4nopsis des Caloptérygines , publiée en 1855 dàns les Bulletins de l'Académie de Belgique, javais donné un rang trop elevé à ces deux coupes, en les considérant comme deux légions. Elles ne diffèrent réellement pas autant entre elles que les autres légions. Il y a donc lieu de regarder ces deux co- hortes comme des groupes d'une valeur moyenne entre nos légions et nos grands genres. (15) Sur les vingt-quatre espèces de la première cohorte dix-huit sont de l'ancien continent , six seulement se trouvent dans la zòne tem- pérée de l'Amérique septentrionale. L'espace basilaire libre , semble le caractère normal, puisque trois espèces seulement sur vingt- quatre l'ont réticulé. Dans la seconde cohorte, composée de trente-cing espèces , nous en voyons au contraire trente-une des parties chaudes de l'Améri- que, toutes à espace basilaire réticulé, et trois seulement de l'Asie orientale et de la Malaisie à espase basilaire libre. Ces dernières , par la considèration de ces deux caractères , et aussi par leur sys- tème de coloration qui est analogue aux autres coupes de l'ancien monde, sont pour ainsi dire intermédiaires entre les deux cohortes. Les caraetères employés pour la répartition en grands genres, ré- sident dans la proportion des deux premiers articles des antennes, dans l'arculus fracturé ou non , dans la présenee ou l'absencc d'un vrai ptérostigma , et dans les secteurs bifurqués ou non. Les sous-genres sont principalement basés sur l'espace basilaire libre ou réticulé, la construetion du ptérostigma, la direction du 2e secteur du triangle, le 15 ramifié ou non, enfin sur la réticula- tion posteostale et la longueur des pieds. C'est d'après ces principes que jai construit le tableau suivant : (16) 'UOSCH 'VNIVELIH 'Gf — 'U9OSEH fSIVI 'Hl 'sAjoS 9Q 'STIVISTA 'Qf 'SAj9S 90 Í SISYaOUNAN 'G 'sAJoS 9Q 'NOVEd '8 'SA19S 9Q "OHD 'L 'SAJOS 9Q SIVNIX "9 'SAJoS 9Q fOHdVS 'C 'SAJ9S 9Q "SIAT) 'y "SAJ9S 9Q ' VNOULVIQ 'Ç "DCD'J ' XAMAIdOTV) 'Z "u9SCH SIHdIAS 'Q ee sajngjoo op sSuel xnop op (E1soo3sod 99edsyq ò "914 -enb xne 2 no1ojes eq 2923 9uq 89 'u98 L . -njIa2 sammoad ep EE sn VNIU XY LIH A —31 "Uns sapre sap SSObIOJIq UOU S1n91985 £91Q1y aJTegiseg esedsg qe1509150d398ds'y, O tsaxos xmap Sol Sutp 34od-sg17 piuBnso1eid un no tusnsompid op sed x tt senbedo no sou -IqeÀy sepre—sogay -q89 2p s$ueI xnop 2p qe1s092350d 29edsry 'sA9S 20 Í ST IVISHA "Al "'sonbanyiq 9j8ue13 nP soy 39 ueipem 'pouqns "3998 Í a1q1y ox, efiseg 09edsg 'emónsoxgid op seg 's£0S8 90 " NOVHd 'III "'gimjoeay sny -MOIV 'BMUBISOISId Ted4 Op seg ena as ds TL ra Qi CS RES TE AS BA 8 P " sonbany -1q ueiperm 39 "pougns qn93998 é aMmon9A DL IeJIseq soedsy tot QJUUBE DJ BUCL) NP AN03995 s94 Í 041 91 Tefiseq 990dsg tt oproquIOyA $420j erBrisodaad $9mmonea odtegiseg 294dsq : S109P U9 9Q1n09 9/8UR113 Up 3995 of np 1091J9JUI neomes " 'guepap u9 pol(os ogèueia) mp '3998 94 np ImorI9JUT NRoUA "noq Ne PgIUrea ojSUein) np IM93995 294 Í94180 4 nod-s9n) LuSNS049)q 'sÉleS 9Q ' OHDA "II "ganjoeay jurod "SOJNULI UOU SIN9 di : no nod snn91yY 'etusnsozgid un "098 Soj fapioquiogs Eqog eminsomg f.—21qU omteg "seq 29edsq tt 9m01391 asegseq 29edsy qoe97 XAUALdO'IVO I "ganjoeaj snj NIU Y 'BUUSNSONQId 16JA 9p SEq Pa GE COPC ad ad t SBU0/ Zosse sjio V sBuog Spaid $ sojrom39 no soBaej Sony a Dada Mireia ade LES os TES GUENOU Sjio Q somIoug spoid £89310139-S911 SogtV "9IQiU odteg -Iseq 29edsy 'puoo9s of anb 34n09 snjd dnooneog " ofqisia ourod g souuaue Sap. 9J0134€ so) 'oJSUCI mp '3098 QZ NE InaLIQJUE Nota op sed £Q1m39e01y UOUSNIN9A V '0x904U09 IND119€NS 9109 94 5 9U913X9 U08 Ç OS2ey Snjd o19)eji pen 'xnesp f sfuor ZOSSe — SoUUQqUE Sop 9J91410 93 19 xof 'pu0298 9f enb 3ano9 snjd dnoongaq " ojqis "IA 9U19d Q SoUU93 UB Sop Jo NE xef j S2S Í S9)1U1913X9 SOS "SLMOHOD 95 "ojSuery np 1m93995 94 NE A01QjUI NEo USA ug 'sioap s399 g ($o, nbsa1d Jo1y -niga ampjepepen "JLMOHOS 94 j 'XANALdO'1V) NOI9X'T 9:F 'SAUNAD -SNOS 'SUUNASD P, Are COHORTE DE LA LÉGION DES CALOPTERYX. Quadrilatère régulier , presqu'égal à ses extrémités, le cóté supérieur droit (à peine courbé chez les Neurobasis). Un rameau inférieur au 25 secteur du trian- gle. (Espace basilaire presque toujours libre). Appendices anals supérieurs des màles semi-circulaires à peu près. simples , peu variables. Habitent l'Europe, l'Asie et l'Afrique, excepté six espèces de Caloptéryx de l'Amérique septentrionale tempérée. Le tableau qui suit présente d'une manière synoptique la série des espèces. o (18) "qD,q SisuguIyo 'yG "ng SIMUodIpuI 'eq 'c6 "sfjoç aq "esoumad 'qg "uobnp ' CaeBLNS 'QG "s/igog o ENS Saea "sfjoS 2 104001Q 'G613 "qua DEL '8f uoGoy 'e30u10 'LQ 'sfjoS 2Q "stueliseq '9f "sfijoç aq — eurpdeseus 'CQ "uoGop " tApUtaS PI "sfijog o 'ejeme 'eq "sfijog o 'enou109 'Zp "lopUP, 4 SUCpIOUAIOL PP "Jq '08UA 'QP "SotDyg 'suopuegds '6 "sfijos aq "na 'g '9U25) ' COLMÀS 'L M380 44 " CDIUIBIA '9 "anDog Í eqeinoeur 'CÇ "UN q ò CEJCIpuaIp 'p "ng 'sueorde 'e "sfijoS 2q "siuuadusn8ue 'g "uoónp 'sue8ojo 'Ç $ - I i I I I i ) - Í EeNye as Te xat Peral ac EA EE EE IEC) ea a pc a "onbiggcior uou 2J3509 aunaJou "onbiggeiou 2181509 d4naJ9U de ce do a ce gra Le a a BS SS DE o EP Al as le a a NP a Vial de A La SO er TEA 1 "4070014 odnos8 — DURIpoU DJn Jou vj E NENU09 juovognu pudroutid ano3928 "'pqDiU) odnodst — — oueipeur aJna1ou Lj Y ninuco enbsoud quediouiad an0390Ç "posa y adnoas — (opejuaro 39 ojeuoipraom 21SV ) "qndi990,f 21914 -12p Snquiod sopnodeqm op sed fauerpeu DNA DU Lj VF N$IjU09 U0U qediouiad an8399Ç "obutA odnosg — (sopuciu xnop sop 2jeg10q op18di19) 2097) "mndiooo, ,i 9191119P Snjuiod sajnozoqm xnap "ourip -QU Da NAdoU Lj P N$NU09 jedrourad am9399Ç "(arstegegg 30 Renio "'Pigut o1sy) " sfijog o SISYaONNaN 'G "(ARUOIpLI ga OnbIuyV) t 'sfijog aq fNovuq '8 "(apejuaro ogeuomprgu otsY) "ot Sfjog aQ "OHD 'L '(uodef) "o l'sfoSg aq 'SIVNI '9 (ogeoidos onbisyy) "sfiog o ' OHaYS 'Q "(apeordom onbis3y) tl sAjoQ 9 'Si819 'p "(aJ6ju9110 "pragur Dis y) —sfigoÇ aq ' VNOULVIQ 'Ç "joD0'J (XANBLdOTV) 'G '(agagduioy "1uaydas onbisstuy) to uobogg 'SIMdIAS '4 'NOVHd DI 'OHDH "II 'XAUALdO'IVD 'ALMOHO') o1f — 'XANALdO'IVI) 'NODDAT oaF (19) GENRE I. — CALOPTÉRYX ÍCALOPTERYX, Leach.) LiBELLULA L. AcnioN Fab. Latr. CaLeprERyX Leach. CaLoprERyx Charp. Ramb., De Selys, Hagen, Burm. Tous les secteurs simples, non ramifiés , arculus fracturé, ses secteurs naissants d'un mème point, plus bas que le milieu , droits. Les quatre ailes d'une couleur à peu près semblable: sans vrai ptérostigma , ayant souyent chez la femelle un faux ptérostigma blanc traversé de nervules. Les secteurs 49" et 22 du triangle finissant assez éloignés, un peu après le niveau du nodus. Lèvre inférieure fendue dans son tiers apical, les deux bouts peu aigus, rap prochés ou distants, 22 article des palpes plus court, large, aminci au bout, ar- rondi en dehors, le 5: deux tiers plus court. 48: article des antennes eylindrique, beaucoup plus court que le second qui est de méme épaisseur, le 5e deux fois plus long, à soie de mème longueur (excepié ehez C. grandeva ou le 58 est égal au 2"). Thorax moyennement fort. Coloration du corps vert ou bleu bronzé ou noiràtre chez les màles, vert mé- tallique ou noiràtre chez les femelles , souvent les sutures ou le dessous du corps jaunàtres, ' Les espèces sont réparties dans l'Europe, l'Afrique méditerra- néenne, l'Asie et le nord de l'Amérique. Elles se divisent en trois sous-genres , d'après la longueur des pieds, combinée avec le carac- tère de l'espace basilaire libre ou réticulé : A. Espace basilaire libre. a. Pieds énormes, ailes très-etroites —. . . . . . . 4. Sylphis. b. Pieds médiocres ou longs, ailes larges ou étroites . . 2. Calopteryx. B. Espace basilaire biréticulé 4. 4... 4.4. 4. o. o. .. . 9. Matroua, SOUS-GENRE I. — SYLPHIDE (Sglphis, HAGEN.) Ailes très-étroites, hyalines dans les deux sexes, à nervure costale métallique en dehors, le secteur principal peu ou point contigu àla nervule médiaue. Es- pace basilaire libre. Pas de ptérostigma. Un tubercule pointu de chaque cóté de l'occiput derrière les yeux. Pieds ex- cessivement longs, à cils courts, (la lèvre et les palpes comme chez les Calopteryx d'Amérique). Ce groupe diffère peu en réalité des vrais Caloptéryx — les ailes (20) tendent déjà à devenir étroites dans la Calopt. apicalis qui est du mème pays ( Amérique septentrionale tempérée) et dont la femelle manque également de faux ptérostigma blanc. Les pieds ont cepen- dant une si grande longueur et des eils si courts, que leur aspeet rappelle ceux des Dicterias, de sorte que je erois bon de conserver ce petit groupe, composé de deux espèces, connues par deux exem- plaires, qui sont assez probablement les deux sexes d'une mème -espèce. La circonstance que dans les deux sexes les ailes sont hyalines, sans taches , serait encore un caraetère confirmatif de la coupe, si parmi les vraies Caloptéryx nous n'en connaissions une, la C. exul qui offre le mème caractère. Il n'y a qu'un seul groupe, qui a pour type la S. elegans Hagen : 5. elegans — angustipennis. it. SYLPHIS ELEGANS. Hagen. SYLPHIDE ÉLÉGANTE. Dimensions. Longueur totale Q environ S7 millimètres. Abdomen environ 45 Fémurs postérieurs 41 Tibias postérieurs 42 Aile supérieure 42 — inférieure 40 Largeur de l'aile sup. 1 —— — —infér, 8 — dela téte 6 2/5 Q semi-adulte2 vert mélallique et acier, varié de roussàtre ainsi qu'il suit : Lèvres roussàtres , épistome roussàtre avec une tache verte médiane, front, vertex, occiput, tempes veris, cótés du front, 1" et 22 article des antennes roussàtres. Yeux bruns. Occiput avec un tubercule pointu, 4:: et 22 article des antennes longs, presqu'égaux. Prothorax vert, à bord postérieur arrondi. Thorax roussàtre, une très-large bande médiane en avant, les tubercules interalaires verts — sur les cótés une très-large bande bleu acier, terminée par la 2: suture latérale, et divisée en deux par la 4": suture roussàtre. Quelques vestiges foncés en arrière et sur la poitrine, Abdomen vert en dessus, le dessous et les cótés des articulations roussàtres ( les cing derniers segments manquent ). Pieds excessivement longs, bruns, le dessus des fémurs et les épines plus foncés, celles-ci assez courles, ( plus courles que chez les Neur, chmensis). Ailes longues pointues très-étroites, lavées de jaunàtre, à réuculation rous- sàtre, excepté la partie externe antécubitale de la costale qui est acier. 50 anté- (A) cubitales, environ 485 postcubitales jusqu'à la place oi se trouverait le plérostigma qui n'existe pas. 8 transversales dans les quadrilatères. Secteur principal presque contigu à la nervure médiane. Patrie inconnue, probablement de l'Amérique septentrionale d'après son analogie avec la S. angustipennis. Déerite d'après un exemplaire communiquè à M. Hagen sous le nom manuscrit de genre Sylphis (Hoffmansegg). Cette espèce ne pourrait ètre confondue qu'avec l'angustipennis. — sous le rapport de la longueur énorme des pieds, elle ne ressem- blerait à aucune autre Caloptérygine , excepté au genre Dicterias qui en difière tant sous le rapport de la taille, du ptérostigma , et de la coloration du corps. Elle diflère de la femelle de Calopterya apicalis par sa taille plus grande, ses pieds plus longs, ses ailes plus étroites , etc. 2. SYLPHIS ANGUSTIPENNIS. De Selys. SYLPHIDE ANGUSTIPENNE. Dimensions. Longueur totale g' 6qn Abdomen 56 Aile inférieure 40 Largeur de l'aile infér. 8 d' adulte2 D'un vert métallique clair, lèvres et 19" article des antennes jau- — màtre pàle. Deux tubercules pointus derrière l'occiput. Pieds exctessivement longs, noirs, à cils assez courts. Appendices anals analogues à ceus de la Cal. virgo. Ailes très-étroites, pointues, hyalines uniformément d'un vert clair ( y compris probablement la réticulation ), secteur principal en partie contigu avec la mé- diane, 29 antécubitales, 56 à 40 postcubitales. Patrie. La Géorgie américaine , d'après un màle déposé au Bristish muséum. : En comparant cette courte diagnose que j'ai tracée pendant mon séjour à Londres en 1881, à la description complète que jai faite de la Sylphis elegans de M. Hagen, je trouve une très-grande res- semblance entre les deux espèces. Cependant je les erois distinctes, quoique la diflérence de sexe des deux types rende la comparaison plus difficile. Un caractère certain consisterait dans le secteur principal, con- tigu à la médiane (si ma note est exacte), il est séparé chez lVele- gans. Le front et le thorax sont entitrement vert-métallique. Chez (22) l'elegans le vert n'y forme que quelques bandes sur fond roussàtre, mème en admettant que la femelle diffère beaucoup du màle ,. je ferai observer que nous n'avons pas chez d'autres Calopterya l'exem- ple d'une aussi grande disparate, II en est de mème de la couleur des pieds qui sont en grande partie roussàtres chez l'elegans. Les ailes ne different guère que par la nuance jaunàtre ou verte, mais on pourrait attribuer ceci au sexe. SOUS-GENRE II. — CALOPTERYX (Calopteryze, HAGEN.) Ailes larges ou assez étroites, celles du màle en parties opaques ( excepté chez . l'exul2) espace basilaire libre. Pieds médiocres ou longs , à cils médiocres ou longs. Ges espèces se divisent en deux groupes d'après la présence ou l'absence de tubercules pointus derrière les yeux , le secteur prin- cipal contigu ou non avec la nervure médiane et la présence .ou l'absence chez la femelle d'un faux ptérostigma ( parfois nul). Le premier groupe ( virgo) renferme quatre espèces de l'Amé- rique septentrionale tempérée , très-analogues aux six autres du mème groupe qui comprennent les espèces de l'Europe et de l'Afri- que et Asie septentrionale (y compris le Japon ). Le second groupe (atrata) est fondé sur trois espèces de l'Inde et de la Chine , dont une se retrouve au Japon. Les caractères employés pour séparer le plus facilement les es- pèces résident (outre ceux qui constituent les groupes) dans la taille, le nombre de nervules antécubitales , la réticulation posteos- tale, la position du nodus , celle du faux ptérostigma ( lorsqu'il existe ehez les femelles ), la largeur des ailes, la couleur de la ner- vure costale , la répartition de la couleur opaque sur les ailes des màles la couleur de la lèvre supérieure, de la base des antennes et des pieds, la pointe dorsale et les pointes latérales du dernier segment des femelles, 4e:t GROUPE (C. virgo). Secteur principal contigu à la nervure médiane, un (aux ptérostigma blanc chez les femelles (excepté ehez l'apicalis). Les ailes du màle en partie OI agRet (excepté chez l'exul2) celles des femelles généralement byalines. Un tubercule pointu derrière chaque cóté de l'occiput. A. Nervure costale métallique: a. de l'Amérique septentrionale (chez ces espèces les deux bouts de la lèvre in- férieure semblent distants ). C. apicalis — dimidiata — maculata — virginica, EE a a I a OE (25) b, des parties septentrionales tempérées de l'ancien continent (les deux bouts de la lèvre inférieure rapprochés). C. syriaca — exul — splendens — virgo. B. Neryure costale non métallique ( les deux bouts de la lèvre inférieure rap- prochés). a. de l'Europe méridionale et de l'Algérie. C. hemorrhoidalis. b. du Japon. C. cornelia. 2: GROUPE (C. atrata). Secteur principal non contigu à la nervure médiane. — Pas de faux ptérostigma blanc chez la femelle. Nervure costale non métallique. Ailes opaques dans les deux sexes (à l'état adulte). Pas de tubercules pointus derrière l'occiput. Pieds très-longs à cils excessive- ment longs. Les deux bouts de la lèvre inférieure distants — 98 article des palpes un peu plus long, Les espèces de ce groupe habitent l'Inde, la Chine et le Japon. C. atrata — grandeva — smaragdina. 5. CALOPTERYX APICALIS. Burm, CALOPTÉRYX APICALE. Synon. Calopteryz apicalis, Burm, no 8. Dimensions. Longueur totale g' 427 Midi Abdomen 55 55 Appendices anals sup. 1 aa Tibias postérieurs Tap 8 Ailes supérieure 50 50 — inférieure 29 50 Largeur de l'aile inférieure 17 1 — — delatète ò ò La plus petite espèce du genre, excepté les variétés de dimidiata , formes gréles, ailes étroites. d'. Corps d'un vert métallique pur et brillant, un peu cuivré sur les cótés du tborax et l'extrémité de l'abdomen: le vert de la lèvre supérieure et du nasus un peu plus foneé, 22 article des antennes plus long et plus fin que chez les autres espèces, excepté chez la dimidiata, oú il est semblable, Lèvre inférieure, antennes, poitrine, sutures humérales et latérales du thorax , (24) et appendices anals noirs. Derrière des yeux bronzé foncé: les articulations des segments et une raie en dessous de l'abdomen noiràtres. Appendices anals à peu près comme chez la C. splendens, un peu plus longs que le 10: segment, dont l'extrémité est à peine échancrée,. Pieds longs moirs. Ailes hyalines étroites , très-légèrement verdàtres , à réticulation noire, excepté la cóte qui est vert métallique leur extrémité (un huitième environ ou 4 millimètres) d'un brun uoiràtre opaque, 18-21 antécubitales aux quatre ailes, 50-52 postcu- bitales, 4-6 dans le (quadrilatère. Espace postcostal très-simple. Secteur prin- cipal très-contigu à la médiane presque jusqu'au bout du quadrilatère, surtout aux ailes supérieures. Q. Presque semblable au màle, si ce n'est que la 22 suture latérale, le bord postérieur du thorax et la poitrine sont jaunàtre terne, l'abdomen d'un vert mé- tallique moins vif, ayant ses deux derniers segments un peu ternes. Le 102 avec une petite carène qui ne se termine pas par une épine , ses cótés non dentés. Appendices anals noiràtres, coniques, peu écartés, ayant en longueur la moitié du 102 segment. I Ailes comme chez le màle, mais sans espace apical foncé. Il n'y a pas de faux ptérostigma. Patrie. Philadelphie , d'après les types de Burmeister (colleetion VV/inthem) et un màle du musée Britannique. Celte espèce par sa petite taille, ses ailes étroites , sa réticulation simple , les ailes du màle presqu'entièrement hyalines, et les deux derniers segments abdominaux de la femelle verts en dessus, ne pourrait ètre confondue qu'avec la dimidiata Burm. (cognata Ramb.) — La femelle en diflère par ses ailes incolores, par le manque com- plet de faux ptérostigma, le bout latéral de l'abdomen :non denté, les tubercules de l'occiput plus petits, et une taille encore moin- dre, et le màle par l'espace apical foncé moitié moins considerable, n'occupant que le 8: de l'aile. Dans les deux sexes, le bord postérieur des sinus antéalaires est droit : il est sinué chez la dimidiata. M. Burmeister a placé par erreur cette espèce dans la section de la Caja (notre grand genre Heteerina). 4. CALOPTERYX DIMIDIATA. Burm, CALOPTÉRYX MI-PARTIE. Synon. Calopteryz dimidiata, Burm. no 16. (Q) Xa cognata Ramb. no 4. (Q) mà syriaca var, Ramb. no 9. (97) Dimensions. Longueut totale g' 44 Q 41 - 45um Abdomen 55: 55 - 55 Appendices anals sup. /2 Tibias postérieurs 8 1/2 9 Aile supérieure 531 99 i/a-51 — inférieure 50 o 28-50 Largeur des ailes supér. 8 8 — — — infér, 113 8 — de la tète 5.1/2 BE) Ptérostigma Laja-1 1a o" adulte. Lèvre inférieure, derrière des yeux el antennes noirs 3'Ièvre supé- rieure, face et dessus de la téte vert métallique brillant, à reflets bleu foncé sur la lèvre et l'épistome. Tubercule des tempes bien prononcé, mais peu pointu. Yeux brun foncé. Prothorax, thorax et abdomen vert métallique brillant en dessus et sur lès còtés, les còtés du thorax à reflets cuivreux j le dessous du thorax et de l'abdomen noirs, les sutures et les articulations noiràtres , (les quatre derniers segments manquent). Pieds tout noirs, gréles , longs, à cils assez longs divariqués. Ailes étroites, hyalines, un peu lavées de jaunàtre, surtout à la base et le long du: bord costal, le quart apical aux. supérieures et un peu plus du quart aux in- férieures, d'un brun foncé un peu roussàtre. Gette couleur est assez nettement circonserite et légèrement convexe en dedans, oú elle est moins foncée. Elle com- mence à plus de moitié chemin du nodus au bout de l'aile. Réticulation noire, excepté la cóte qui est vert métallique. La partie contiguè du secteur principal finit aux 3/4 du quadrilatère, la réticulation postcostale est simple, il existe dans laile un assez grand nombre de cellules pentagones. Ailes supérieures : 29-30 an- técubitales. 6-8 au quadrilatère. Ailes inférieures : 25-27 antécubitales 7 au qua- drilatère, Environ 40 postcubitales aux quatre ailes. d" jeune. La couleur foncée du bout des ailes légèrement indiquée. Q adulte (de Géorgie). — Le corps est coloré comme chez le màle, mais la poitrine ofíre quelques marques brun livide, et le vert de l'abdomen un peu bronzé devient moins brillant sur les deux derniers segments, l'arète dorsale du 105 for- mant une carène qui se termine par une pointe aiguè, les cótés dentés, appen- dices anals noiràtres, coniques, peu écartés, ayant en Iongueur la moitié du 10. segment. Pieds noiràtres. Valvules vulvaires courtes noiràtres. Ailes comme chez le màle, hyalines, lavées de jaunàtre, mais la couleur brune qui termine les quatre ailes occupe un peu moins que le quart apical, et cette nuance coupe l'aile par une ligne nette, droite aux supérieures, ou à peine con- cave aux inférieures. II y a un faux ptérostigma blanc, ovale, coupé par une à trois nervules, placé près de l'extrémité des ailes. La nervure médiane s'écarte du bord L (26) costal pour former le bord arrondi inférieur de ce ptérostigma. Réticulation noi- ràtre, excepté la cóte qui est bronzée. Ailes supérieures : 20-22 antécubitales. 50-52 postcubitales. 4-6 au quadrilatère. Ailes inférieures : 18-20 antécubitales. 52-54 postcubitales. 4-6 au quadrilatère. Réticulation postcostale très-simple. Une femelle moins adulte du Rentucli (type de Burmeister) est un peu plus petite et le bout des supérieures est simplement enfumé. Une autre femelle plus jeune (type de la coguata Rambur, collection Ger ville) a simplement la partie apicale foncée indiquée par une nuance à peine enfumée. Enfin une femelle très-jeune de Géorgie (Bristish muséum) est un peu plus grande et a les ailes complètement limpides, excepté une légère indication à peine salie de l'espace apical aux inférieures. Elle se distingue de l'apicalis par la pré- sence du faux ptérostigma blanc. ll y a 55-58 postcubitales. Chez ces deux dernières femelles jeunes, la poitrine est livide ainsi que le bord postérieur du thorax, et une ligne qui ne va pas jusqu'en haut sur la 22 suture latérale , puis une partie du dessous de l'abdomen. Patrie. Les Etats-Unis de l'Amèrique septentrionale (Rentuchi, Gèorgie etc.). Cette espèce est très-voisine de l'apicalis, jai indiqué à l'article de celle-ci en quoi elle en différe. M. Rambur, trompé par la ressemblance dans la coloration des ailes, a décrit le màle comme une variété de la syriaca. Il en diffère par ses antennes et ses lèvres noires , par ses ailes plus étroites, ses tibias noirs, et par le bout foncé des ailes qui n'occupe pas toute à-fait le quart apical. La femelle s'en sépare par des caractères ana- logues, plus celui de la coloration des ailes qui est tout autre (voir Vartiele de la syriaca). La femelle jeune à ailes limpides , ressemble beaucoup à celle de la splendens d'Europe. Elle s'en sépare par les lèvres et les an- tennes noires, les deux derniers segments sans arète jaunàtre, la rèticulation des ailes noire , plus simple , le ptérostigma plus large, les ailes plus étroites , les pieds plus largement ciliés. Il est remarquable que l'exemplaire que je eonsidère comme le màle, a la réticulation beaucoup plus serrée que les femelles, no- tamment les nervules antécubitales et posteostales. Je ne puis dou- ter cependant qu'il n'appartienne à la dimidiata. J'en ai vu un se- cond au Musée britannique. La dimidiata diffère principalement de la virginica par sa petite taille et le brun du bout des ailes moins étendu , de la maculata par ses ailes plus étroites et en grande partie non colorées. dt eL Lc als (27) 5. CALOPTERYX MACULATA. P. Beauyois. CALOPTERYX MACULEE. Synon, 4grion maculata. Palissot de Beauvois, p. 88, Neur., pl. 7, f. 5, (aber- ratio Ç'"). Calopteryz: — Burm. No 17, (aberratio) d'). — Ramb, NP 3. (aberratio 97). — holosericea. Burm, NP. 15. — Ramb, No 14. — papilionacea. Ramb. NP 6. Calopteryaz opaca. Say, Journ. acad. Philad., vol. VIII, 1859. N. 2 (97). Dimensions. Longueur totale g' 41 -4gun Q 58- 4707 Abdomen 54- 59 50-57 Appendices anals sup. 1 1/5 Tibia postérieurs 1- 8 T- 8 Aile supérieures 26-55 99 - 55 — inférieures 25-51 99.52 Largeur des ailes 9-11 9-11 — — de la téte 5- 51/28 5- 55/4 Ptérostigma 2- 2al2 Largeur du ptérostigma g/s- 1 d'. Ressemble à la GC. virgo, mais plus petite. Corps d'un vert bleuàtre métallique foncé. Lèvre inférieure, derrière de la tète el antennes noires. Tubercules de l'occiput très-marqués. Prothorax et thorax vert bleuàtre métallique, en dessus : còtés vert bronzé, les sutures et le dessous noirs. Abdomen noir en dessous, le dessus bleu verdàtre métallique: les articula- tions un peu plus foncées, dessous des 82 et 92 segments jaune roussàtre. Appendices anals noirs, analogues à ceux de la virgo, le dessous des inférieurs jaune un peu rougeàtre. Pieds longs, gréles, noirs, avec des cils longs et pressés. Les tibias parfois brun noir en dehors. Ailes' insensiblement arrondies, mais notablement dilatées à partir du milieu, d'un brun noiràtre opaque, un peu chatoyant acier surtout à la base et à l'ex- trémité. La base (surtout celle des inférieures) ordinairement brune, hyaline jusqu'au bout du quadrilatère. Réseau large, une rangée entre les secteurs ( excepté au bout). Espace post- costal simple, comme chez la splendens, modus plus rapproché de la base que de l'extrémité. Réticulation noire, la costale bleu verdàtre métallique. Ailes supérieures: 26-52 antécubitales, ailes inférieures : 19-28 antécubitales. Environ 46-50 postcubitales, 5-9 transversales aux quadrilatères qui sont aussi longs que l'espace basilaire. (28) Secteur principal bien contigu avec la médiane, mais la contiguité cessant avant la fin des quadrilatères. ( Les nombres les plus faibles appartiennemt au màle type de l'holosericea de Burmeister). o" jeune. Ailes hyalines, toutà-fait enfumées, un peu plus foncées au bord antérieur, un peu plus claires à la base postcostale. Pieds brun noiràtre, l'extérieur des tibias un peu brun roussàtre. Q. Téte et thorax comme chez le màle, mais vert métallique, Abdomen brun bronzé, une raie dorsale jaune aux trois derniers segments, plus large sur le 925 épine apicale du 10: aiguè , jaune. Pointe latérale marquée , mais obtuse et dentelée au bout. Bord des valvules jaune. Appendices anals courts , trigones noirs. Pieds d'un noir moins décidé que chez le màle. Ailes hyalines enfumées légèrement chatoyantes , le tiers apical des inférieures, souvent le quart apical des supérieures, d'un brun plus foncé, ainsi que le bord antérieur des quatre. Ces nuances, en tout cas, ne tranchent pas subitement sur les parties plus claires, Ptérostigma blanc, très-large, ayant en longueur à peu près deux fois sa lar- geur, presque carré , formé par un fort écartement des nervures, coupé par 6-10 nervules presque toujours anastomosées en deux rangées, Ailes supérieures 27-50 antécubitales. Ailes inférieures 19-26 antécubitales. 40-48 posteubitales aux qua- tre. (Les nombres les plus faibles appartiennent à la femelle type holosericea Burm. Collection VVinthem). Q jeune. Abdomen brun en grande partie, fémurs d'uu brun terne, tibias et tarses jaunàtre pàle et livide en dehors, mais les cils noirs. Ailes généralement enfumées , non opaques, leur extrémité n'est pas plus foncée, le bord anté- rieur à peine plus foncé: réticulation brun clair, excepté la cóte qui est vert métallique. Varictés,. La taille est très-variable : javais d'abord cru qu'il existait deux races, distinctes sous ce rapport, mais j'ai vu se combler les diflérences par des exemplaires' intermédiaires , et l'on voit la mème chose chez plusieurs autres espèces. La couleur des ailes du màle varie en ce que la base est parfois presque en- tièrement noiràtre, comme le reste, et que d'autres fois elle est assez hyaline , jusqu'au bout des quadrilatères, La nuance générale noiràtre des ailes est moins chatoyante chez les exem- plaires les plus petits (el en méme temps les plus foncés) que j'ai sous les yeus. Une varicté femelle, de la Caroline, a les ailes très-foncées 3 le bout des quatre opaque, brun un peu plus étendu, comme chez la Virginica màle. OBSERVATION. L'Agrion maculalum type, de Palissol de Beauvois, est un exem- plaire chez lequel les ailes présentent un certain nombre de petites taches bya- Jines irrégulières. M, Hagen en a observé un semblable. Patrie. Les États- Unis de l'Amérique septentrionale. Les types les plus grands sont de la Géorgie, de la Caroline et de l'Ohio, les plus petits de la Pensylvanie ( Philadelphie) et du Massatehussets. I apa (29) Un certain nombre d'exemplaires des deux tailles n'ont pas de dé- signation locale spéciale. Nous avons examiné un grand nombre d'individus entre autres les types de Rambur et de Burmeister. M. Burmeister a indiqué sa C. holosericea comme de Java, (col- leetion VVinthem et Sommer) mais c'est éèvidemment une erreur. M. Hagen a examiné le type de M. Sommer, il ne diffère en rien de notre espèce. Le màle semi-adulte est assez petit, ses ailes ont jusqu'à leur moitié un reflet violet ou bleuàtre (mème un peu doré dans le milieu) tant en dessus qu'en dessous, l'espace posteostal plus clair et hyalin enfumé, ainsi que le bord costal antécubital des ailes inférieures. Un des types de M. Rambur (colleetion Latreille) est semblable. — L'erreur de localité pour la collection Sommer, et l'identité avec les types américains est d'autant plus certaine , que dans la collection VVinthem , Burmeister a étiqueté de sa main comme étant l'holoséricea un couple de Philadelphie, Le type fe- melle de Philadelphie (collection VVinthem) est un exemplaire pe- tit, à ailes assez claires uniformement enfumées. Cette espèce ne peut ètre confondue avec aucune autre. Elle se distingue notamment de la virgo à sa taille moindre, à l'absence de marque jaune à la lèvre, au thorax et aux antennes , ainsi qu'à Ja forme large et presque carrée du ptérostigma. 6. CALOPTERYX VIRGINICA. VVestvrood. CALOPTERYX VIRGINIENNE. Synon. Calopterya dimidiata, Ramb, No 7, (excl. syn. Burm.). Litellula virgo, Drury, pl. 48, f. 2. (Q) Calopterya virginica, VVestvvood (in Drury Ed. 2). Calopterya materna, Say., Journ. acad. Phil., vol. VIII, 1839, No.1 (Q). — cequabilis, Say., id. id. id, No 5. Dimensions. Longueur totale : g' jgmma Q 5Quma Abdomen 42 59 Appendices anals sup. 11f2 1a Tibias postérieurs 8 1/2 Aile supérieure 56 57 — inférieure 54 55 Largeur des ailes 9 1/2 9 Ptérostigma 2 Largeur de la tète 6 ò 4/2 (50) g' adulle. Stature de C, virgo, avec la coloration des ailes analogue à celle de la syriaca. Lèvre inférieure noire, un peu plus claire au milieu , la supérieure noir luisant: un trait jaunàtre obscur entre la bouche et l'eil, rhinarium noir un peu roux au milieu, nasus vert bronzé obscur, antennes noires , front et dessus de la téte noiràtre bronzé. Derrière de la téte noiràtre, les deux protubérances peu pro- noncées, arrondies, Yeux brun noiràtre. La tète en grande partie couverte de villosités noiràtres, notamment le long du bord de l'occiput, Prothorax vert bronzé obscur, Thorax vert métallique, obscur en dessus et sur les cótés, les sutures et le dessous du thorax noirs, excepté un trait court oblique jaune en bas de la 20 suture latérale, ainsi que quelques petites taches sur la poitrine. Abdomen vert métallique foncé en dessus et sur les cótés, le dessous noiràtre , les articulations un peu cuivrées et noiràtres: le 102 segment vert noiràtre en dessus, jaune foncé en dessous, son arète un peu carénée au bout, quelques pe- tits vestiges jaunàtres existent sur les bords des segments en dessous. 10 seg- ment plus court que le 9". Appendices anals conformés comme ceux de C. virgo, les supérieurs à peine plus longs que le 102 segment, noiràtres: les inférieurs épais, très-écartés , noirs en dessus, jaunes en dessous. Pieds noirs. 1, Ailes longues, assez larges, non subitement dilatées , les supérieures un peu rétrécies à la pointe: les quatre en majeure partie hyalines un peu lavées de jaunàtre surtout à la base, leur extrémité opaque, brun foncé à reflet bleu acier. Cette nuance occupe un peu plus du quart des supérieures (commençant à mi- chemin du nodus à l'extrémité) et les 2/5 des inférieures , cette couleur est un peu convexe en dedans et ne cesse pas par une ligne très-nette. Réticulation noiràtre , la nervure costale vert brillant. Espace postcostal assez compliqué. Sur l'espace opaque du bout des ailes, il y a parfois quelques cellules trans- parentes. Ailes supérieures : 26-31 antécubitales , 45-55 postcubitales environ. Ailes inférieures : 27-28 antécubitales, 50-55 postcubitales environ. — 6 dans les quadrilatères. Le secteur principal très-contiguà la médiane jusqu'/aux trois quarts du quadrilatère. Q très-adulte. Aspect et stature de la C. virgo très-adulte. Lèvre inférieure jaunàtre livide ainsi que la supérieure, celle-ci traversée par une tache médiane noire qui la borde ensuite finement. Deux taches de méme couleur, jaunàtres, entre la lèvre et l'eeil. Le reste de la tète comme chez le màle, mais le vert da nasus remplacé par du bronzé obscur et le 15" article des an- tennes marqué de jaune à sa base en avant. Thorax et prothorax comme chez le màle, mais d'un vert plus obscur et plus bronzé en dessus et sur les còtés, le dessous jaunàtre, un peu saupoudré de blan- chàtre, le bord postérieur du thorax, la moitié inférieure de la 2" suture laté- / (31) rale, un trait transverse à la partie supérieure de celle-ci jaune clair, de mème qu'un point aux attaches des ailes en dessus. Abdomen d'un vert bronzé obscur et cuivreux en dessus et sur les còtés, le dessous noir un peu pruineux , avec quelques indices jaunàtres sur les bords latéraux, les cótés et le dessous des 82, 92 et 102 jaunàtres ainsi qu'une bande dorsale bien marquée sur les mèmes segments (excepté au 82 oà elle ne com- mence qu'insensiblement à sa seconde moitié) et formant au 102 qui est un peu plus long que la moitié du 92, une carène élevée qui se prolonge en une petite épine très-aigué à pointe noire. Appendices anals d'un brun foncé , coniques, pointus, écartés, ayant en lon- gueur la moitié du 10: segment. — Valvules vulvaires épaisses, courtes, jaunà- tres, À pointe brune. Pieds assez longs, moirs, l'intérieur des fémurs et des tibias pruineux , les tro- chantères tachés de jaune. Cils modérément longs, peu divariqués. Ailes ressemblant beaucoup à celles du màle pour le dessin, mais la partie byaline et basale beaucoup plus lavée de jaunàtre sale, un peu enfumé et l'extré- mité d'un brun un peu jaunàtre enfumé moins opaque et ne changeant pas en bleu acier. Le faux ptérostigma blanc laiteux est beaucoup plus long que large, entre une fine nervure noire, dilatée au milieu. Chez l'exemplaire que je possède, il n'est pas traversé par des nervules. Réticulation comme chez le màle, mais l'es- pace postcostal moins compliqué. Ailes supérieures : 50 antécubitales, 41-45 post- cubitales, 6-7 dans les quadrilatères. Ailes inférieures : 28 antécubitales , 46 pos- tcubitales, 7-8 dans les quadrilatères. Patrie. La Géorgie d'après plusieurs màles du Musée britan- nique , les contrées de la Baye d'Hudson d'après la femelle que jai décrite, et qui me semble appartenir à la mème espèce, la Vir- ginie, si c'est l'espèce de Drury, enfin le Massatchussets d'après Say. Par sa grande taille et les pieds moins longuement ciliés , elle diflère de la maculata , de la dimidiata et de l'apicalis. Le màle ressemble beaucoup à la dimidiata, mais il est plus grand et la partie noiràtre apicale du bout des ailes est bien plus étendue surtout aux infèrieures. Il se distingue de la syriaca par l'absence de jaune à la lèvre supérieure , la proportion du noi- ràtre des ailes, qui en outre ne finit pas par une ligne nette, etc. de la splendens méridionale par des caractères analogues, notam- ment la moindre étendue de l'espace apical foncé, et son inègalité aux deux ailes. La femelle ressemble beaucoup à celle de la virgo adulte. Je l'en distingue à son ptérostigma bien circonserit, non traversé par des nervules , à ses ailes dont le bout est distinetement foncé comme chez le màle (l'aile inférieure seulement offre parfois cette nuance (82) foncée chez la vírgo) au nodus placé presqu'au milieu de l'aile su- périeure qui est moins élargie, à la réticulation noire. Je la distingue de celle de la maculata à sa taille plus grande , ses ailes moins élar- gies, le ptérostigma plus long, moins large, non traversé, la pré- sence du jaunàtre à la bouche , aux antennes et au thorax, les pieds moins largement ciliés. Il est enfin impossible de la confondre avec la dimidiata dont elle est diflérenciée par la taille, la disposition du brun au bout des ailes, le ptérostigma , la bouche, les antennes, les eils des tibias. Si l'on considère la description de Drury , et la figure quil a donnée de la femelle, on est porté à eroire que c'est notre espèce quiil a eu en vue. C'est la seule américaine qui, par sa taille et sa coloration, puisse s'appliquer à cette figure, ou les ailes sont seulement un peu plus larges ( presque 12 millimètres) si elle est correcte. M. VVestvvood lui a donné dans la 2: édition de Drury le nom de C. virginica que je lui restitue. Y. CALOPTERYX SYRIACA. Géné. CALOPTÉRYX SYRIAQUE. Synon. Calopterya syriaca, Géné. Mss. — Ramb. No 9 (Pars) g". Dimensions. Longueur totale d' 5qum Q 4mm Abdomen 40 51 Appendices anals sup. 448 CE Tibias postérieurs T Aile supérieure 531 51-54 — inférieure 99 - 50: 50-55 Largeur de l'aile sup. 9 — — inf. 8 1/2 — — dela téle 512 5 1/2 Espèce assez voisine de la splendens, mais plus longue, plus gréle. g' adulte, D'un bleu acier métallique en dessus, vert sur les còtés, 2. article des antennes, les mandibules en dehors, la lèvre supérieure d'un jaune un peu blanchàtre, le bord externe de la lèvre et un point basal médian noirs. Tuber- cules de. l'occiput assez prononeés. Prothorax bleu acier brillant, à reflets verts. Thorax à sutures finement noires , excepté la 2: latérale et le bord postérieur qui sont marqués d'une raie jaune pàle bien distincte, qui se réunit à la cou- leur jaune livide du dessous, dont le milieu est noiràtre après les pieds, Abdomen bleu acier métallique, très-vif en dessus, les cótés bordés de jaunàtre, interrompu aux articulations, une raie noire au milieu du ventre en dessous, (85) excepté aux trois derniers segments qui sont entièrement jaunàtre livide, le 107 moitié plus court que le 9:, l'arète à peine saillante dans sa seconde partie seu- lement. Appendices anals analogues à ceux de la C. splendens, mais un peu moins forts, les supérieurs noiràtres, un peu plus clairs à la base, les inférieurs jaunàtres , noirs à l'extrémité. Pieds moins forts que chez la splendens , noirs, les quatre fémurs postérieurs blanc jaunàtre en dedans, et les tibias des mèmes pieds brun roussàtre en dehors , la base des fémurs antérieurs blanc jaunàtre. Ailes très-étroites (plus que chez la splendens), hyalines, à peine un peu lavées de jaunàtre à la còte. — Leur réticulation bleu acier, l'extrémité des quatre (un peu plus du tiers aux supérieures, le tiers aux inférieures) brun, à peine plus elair au bord postérieur. Cette couleur coupe l'aile d'une manière très-nette , formant une ligne à peine convexe en dedans. Elle est un peu chatoyante, lui- sante surtout en dessus: la contiguité du secteur principal cesse un peu avant la fin du quadrilatère. La réticulation de l'espace posteostal est assez simple , comprenant trois rangs irréguliers sous les quadrilatères, Ailes supérieures : 24 antécubitales, environ 50 postcubitales. Ailes inférieures : 21-25 antécubitales, 53 postcubitales, 7 dans les quadrilatères. g' jeune. Abdomen brun rosé, le bout des segments violet métallique — la partie apicale des ailes d'un brun plus clair, mais les contours de cette couleur déjà bien arrèté. È A Q D'un vert métallique , tète et thorax tachés comme chez le màle, le 58 ar- — ticle des antennes jaune en dehors. Abdomen vert métallique , ayant en dessous le long du ventre, une large l bande d'un blanc jaunàtre, une ligne médiane sur les 92 et 102 et le bord pos- — térieur de celui-ci avec une épine proéminente comme chez la splendens , orangés. — Pointe latérale peu marquée, simple. oo Les appendices trigones, d'un jaune brun, valvules jaunes, peu denticulées — en dehors, Pieds ayant souvent plus de jaune que ceux du màle: les fémurs portant seu- — lement une ligne brune en dehors: les tibias et les tarses jaunes ou comme chez — le màle. 4 Ailes un peu plus larges et souvent plus longues: réseau vert métallique: un l 4 faux ptérostigma blanc aussi près du bout des ailes que chez la splendens, mais plus grand. Les ailes sont hyalines, un peu lavées de jaune chez les adultes, le . — tiers apical des inférieures brun, mais le bord interne de cette nuance mal arrèté. —— Celte femelle diflère de la splendens par ie 52 article des antennes jaune en — dehors (noir chez splendens), les pieds moins forts et plus jaunes (tout noirs chez — splendens), les couleurs du corps plus vives, moins d'antécubitales (18, il y en o 2 24-21 chez splendens), le bout des inférieures brun, l'abdomen: plus gréle, les Es pointes latérales plus simples , peu marquées. h) (84) Les femelles de la virgo se séparent de suite par leurs ailes plus larges, à réseau plus serré, et le 3: article des antennes noir. — Celles de l'Aemorrhoi- dalis, par le fond du corps autrement coloré, les lignes jaunes du thorax, le 5: article des antennes noir, l'épine finale de l'abdomen presque nulle et l'ap- pendice en dessous peu visible , la couleur des ailes, surtout de la nervure costale. Elle diffère de l'exul par les ailes colorées et moins étroites. Patrie décrite par M. Rambur d'après. un màle du Mont Liban, communiqué par M. Géné, M. Hagen a examiné huit màles et sept femelles de Syrie et d'Égypte, pris par M. Ehrenberg. La variété màle indiquée par M. Rambur, appartient à la dimidiata (voir à l'article de cette dernière et à celui de la virginica en quoi elle en diffère). En déerivant la C. exul d'Algérie, j'ai signalé les caractères qui semblent la séparer de la syriaca, dont elle est excessivement voi- sine, si elle n'en est pas une simple race locale. 8. CALOPTERYX EXUL. De Selys. CALOPTERYX EXILÉE. Synou. Calopterya splendens. Race mérid., de Selys, in Expéd. de l'Algérie ( Entomologie par M. Lucas). — exul, De Selys, synops. no 8, 1855. Dimensions. Longeur totale g' 4Qum Q 4gum Abdomen 59 58 Tibias postérieurs 7/4 8 1/2 Aile supérieure 31 1/2 54 — inuférieure 50 55 Largeur de l'aile sup. T1/2 8 1/2 — — inf. 1 8 — de la tète 6 6 Ptérostigma 442 Peut-ètre la C. exul n'est-elle qu'une race de la C. splendens méridionale , qu'elle représenterait à Alger. Voici les différences que je trouye. d' jeune. 10 28 article des antennes jaune, ainsi que le devant du 58, 2 protu- bérance du derrière des yeux arrondie, obtuse, 30 Les lèvres et l'espace entre elles et l'eeil plus largement et plus décidément jaune, 42 tout le dessous du thorax d'un jaunàtre livide, presque sans vestiges foncés, excepté une très-petite tache noiràtre à la poitrine, suivie d'une autre vert doré. Chez les adultes toute la poitrine saupoudrée de blanc, la ligne jaunàtre de la 22 suture bien marquée , complète et le bord postérieur de mème couleur, 52 les bords latéraux de l'ab- (98) domen plus largement jaunàtres, 60 les pieds un peu plus longs, d'un gris noi- ràtre, l'intérieur des fémurs et leur articulation extérieure d'un jaunàtre livide, 72 les poils de la téte el du thorax d'nn jaunàtre sale, 8. les ailes notablement plus étroites, plus pointues, un peu plus courtes, entièrement hyalines , sans au- :. Cune espèce d'indice de couleur grisàtre à leur extrémité ni au milieu, elles sont à peine lavées de verdàtre clair le long de la cóte, mais pas autant que chez la fe- melle de la splendens : leurs nervures sont comme chez la splendens , bleu acier, mais changeant davantage en vert brillant clair, la réticulatien est moins serrée, le secteur principal comme chez la splendens, est très-contigu à la médiane jusqu'au bout du quadrilatère (mémc un peu plus loin aux supérieures) mais le supérieur ne s'en sépare qu'au point ou la contiguité cesse (chez la splendens méridionale il s'en sépare avant la fin du quadrilatère). Enfin le nodus est placé plus loin de la base des ailes. Ailes supérieures : 21 antécubitales, 40 postcubitales, Ailes in- férieures : 18-21 antécubitales, 55 postcubitales. 4-5 dans les quadrilatères. Q très-jeune, Les différences sont moins marquées que chez le màle, attendu que chez la splendens méridionale femelle jeune, le jaune occupe assez d'espace à la téte, au thorax et sous l'abdomen, et que les ailes sont moins larges que chez le màle: cependant je trouve encore les caractères suivants qui n'existent pas chez les splendens que j'ai sous les yeux : 12 Le 22 article des antennes est complètement jaune pàle, ainsi que le devant du 3: article: 2 la poitrine jau- nàtre n'offre qu'une petite tache vert brillant, 50 les pieds sont comme chez le màle décrit ci-dessus, 40 les ailes sont à la vérité presque de la mème forme que chez la splendens, mais elles ne sont pas lavées de jaunàtre ni de verdàtre, excepté une légère nuance le long de la còte. La réticulation est moins serrée, le nodus placé un peu plus loin de la base des ailes, le secteur subnodal se sé- pare du principal un peu après que le principal a cessé d'étre contigu avec la nervure médiane, en un mot un peu après le quadrilatère (chez la splendens i Cest le contraire, le subnodal se sépare du principal avant la fin de la conti- guité de celui-ci avec la nervure médiane, en un mot avant la fin du quadrilatère). Nombre des nervules antécubitales et. posteubitales comme chez le màle ci-des- sus, 6 transversales aux quadrilatères, L'extrémité de l'abdomen manque. Patrie. Recueillie en Algérie par M. Lucas qui me l'a commu- niquée. Il a pris trois màles et cing femelles. Si ce n'est pas une espèce distincte de la splendens , c'est une race caractéristique, dans les deux sexes, par la coloration des pieds, des antennes et des ailes, et par la forme et la réticulation de celles-ci. Par la couleur des pieds et des antennes, elle se rapproche de la syriaca. Elle s'en distingue au premier abord par ses ailes hya- fines, uniformes dans les deux sexes et un peu plus étroites. (56) On peut dire que l'exul et intermédiaire entre la splendens et la syriaca, mais encore plus voisine de la dernière. 9. CALOPTERYX SPLENDENS. Harris. CALOPTÉRYX ÉCLATANTE. Synon. Libellula splendens. Harris, (J) pl. XXX, f. 1 el 5. — virgo (Part. ) Linn. — Fab. Ent., syst, IL, no 1. a, Agrion virgo. (Part.) Fab.— Vander L. — Latr. — Fonsc. ann., soc. ent. VII, var. A. Calopterya virgo. (Partim), Stephens. ( var. a. y.) — Evans. 4grion xanthostoma, Charp, Hor. et 1840 (Q). — —parthenias, Charp. 1840, p. 157, Tab. 53. — Burm., no 15. Calopterya splendens, De Selys, Rev. Odon., n2 2, p. 138. — Id. syn. no 9. La Louise, Geofí., no 1. Calopterya ludoviciana Leach. — Curtis. — De Selys, Bullet. , monogr., p. 131. — Millet. — Hagen, no 5. — Ramb., no 2. Dimensions. Longueur totale o" 45 49em Q 45-490m Abdomen 55-59 55-59 Appendices sup. 4- 1 4/3 4j2 Tibias postérieurs 8- 8 1/2 8- 9 Aile supérieure 28-52 52.51 — inférieure 21-51 51-56 Largeur des ailes 81/2-10 (rarement 11). — 8-10 — — dela téte Ba/a- 6 5a/a- 6 Ptérostigma (race sept.) aa à 4 4/a — (race mérid.) afaà 1 42 — (race de Prusse) 2 4/4 g' adulte. Corps presque en entier d'un bleu métallique foncé en dessus, chan- geant en vert, surtout aux còtés du thorax, sur l'extrémité de l'abdomen et aux articulations des segments. Dessous de la téte, du thorax et de l'abdomen noi- ràtre bronzé, le dessous des 92 et 102 segment et d'une partie du 8: jaunàtre obscur, Lèvre supérieure jaunàtre obscur, bordée (et souvent traversée ) de noir, une tache livide aux coins de la bouche, base du 9: article des antennes jaunàtre en avant, un vestige brunàtre étroit sur la 2 suture latérale du thorax, les autres noiràtres, quelques marques brunes sur l'espace interalaire, Une tache vert foncé métallique, entourée de brun, sur la pcitrine après les pieds. Appendices anals à peu près comme chez la virgo, noirs, le dessous des in- férieurs brun jaunàtre, excepté à leur pointe. Pieds noirs, l'articulation basale des trochantères cerclée de brun. I (57) - Ailes un peu élargies, un peu pointues , hyalines à la Base presque jusqu'au nodus, ensuite d'un bleu neiràtre opaque, excepté la pointe, (le 62 ou le 72 apical) qui est byaline, un peu salie en dedans et en dehors: la partie opaque, qui tran- che fortement, est convexe, de sorte qu'elle forme comme une grande tache ar- rondie ne commençant à la cóte qu'une cellule après le nodus et finissant à la place oú serait le ptérostigma. La costale et toutes les autres nervures et cellules sont bleu acier, y compris celles des parties hyalines. ( Voir plus bas la description des variétés et des races). Réticulation moins serrée que chez la virgo. De 4 à 9 nervules aux quadrila- tères: 25 à 58 antécubitales. Environ 55 à 63 postcubitales en général régulières, et très-rarement eu partie anastamosées. Il n'y a également qu'un rang de cellules régulières entre les secteurs et ner- vures après le quadrilatère. Ges rangs ne deviennent doubles qu'à l'extrémité et au bord postérieur de l'aile. L'espace postcostal n'est pas aussi réticulé que chez la virgo. g' très-jeune. Les parties brunes de la lèvre, de l'espace interalaire et de la poi- trine plus pàles, jaunàtre pàle ainsi que la ligne de la 2: suture latérale qui est bien visible, le dessous des deux derniers segments et des appendices inférieurs jaune pàle. La partie hyaline des ailes un peu jaunàtre: la partie opaque déjà bien des- sinée, mais d'un gris brun clair. La réticulation qui est déjà bleu acier, comme chez l'adulte, donne un léger reflet bleuàtre aux ailes. Dans l'àge moyen, la partie brune devient successivement noiràtre, puis enfin bleu noiràtre. Chez un très-jeune màle du Juthland , le corps est vert comme celui des femelles et l'espace foncé des ailes est réduit à une ombre grise, qui commence au nodus, et s'arrète à mi-chemin du bout des ailes, Q. Ressemble assez au màle pour la distribution générale des couleurs du corps , mais le fond en dessus d'un beau vert métallique assez clair, à reflets bronzés, cuivrés et dorés , surtout vers le bout de l'abdomen et aux articula- tions des segments, le 2: article des antennes entièrement jaunàtre en avant, la poitrine largement tachée de jaune: la ligne inférieure jaune de la 2: suture la- térale du thorax bien marquée. Cótés de l'abdomen bordés de jaunàtre, celle bordure s'élargissant à partir du 5: segment, les 8, 9, 10 marqués en dessus d'une raie dorsale jaunàtre plus large au 92, formant au 10: une petite carène qui se termine par une épine de mème couleur, presque toujours plus aiguè et plus prononcée que chez la virgo. Pointes latérales du 102 segment obtuses, mais un peu mieux marquées que chez la virgo et montrant ordinairement 5-4 dents très-petites, peu visibles, Appendices anals noiràtre bronzé , comme chez la virgo, Pieds noirs, l'intérieur des fémurs et des tibias un peu blanchàtre pulvérulent, la base des trochanters largement cerclée de jaune. Ailes plus étroites que chez la virgo, entièrement byalines , lavées de jaune (58) verdàtre pàle. Toute la réticulation d'un vert métallique brillant. Le faux ptéros- tigma blanc petit (de 2-4 cellules) plus rapproché du bout de l'aile que chez la virgo, de sorte que l'espace de la base au modus est notablement plus court que celui du nodus au ptérostigma. Espace postcostal un peu plus simple que chez le màle: le rameau inférieur du 22 secteur du triangle en général moins rejeté en arrière que chez la virgo et fraciuré à son extrémité près du bord postérieur, rarement divisé à cette place en deux rameaux droits. Q très-jeune. Couleurs du corps plus claires, non cuivrées: pas de pulvérulence aux pieds: la base des fémurs en dedans un peu jaunàtre, Les exemplaires d'une mème localité varient dans une certaine limite , mais moins que la virgo, les races locales sont au contraire mieux caractérisées, au point que l'on serait tenté au premier abord de proposer plusieurs espèces. Race septentrionale. — C'est d'après elle que j'ai établi la description que l'on vient de lire. Màle. NI est surtout caractérisé par la partie hyaline qui termine les ailes après l'espace opaque. Cet espace est déjà gris, très-bien marqué chez les plus jeunes exemplaires , les ailes ont l'espace postcostal en général plus serré que dans ceux du midi. Femelle. Les appendices anals sont tout noirs, la petite raie dorsale longitu- dinale des trois derniers segments se dessine bien , parce qu'elle est bordée de chaque còté de couleur vert bronzé, la couleur jaune de la bouche et du thorax assez restreinte. Ces exemplaires habitent tout le nord de l'Europe, et s'étendent jusqu'au centre de la France (voir plus bas la sous-variété de Prusse). Race méridionale ( Agrion xanthostoma , Charp.). Màle. Ailes un peu plus étroites, l'espace opaque s'étend jusqu'au bout de l'aile y compris le sommet, ce qui la fait ressembler à la variété méridionale de la virgo, mais chez celte dernière les ailes sont plus larges et l'espace basal hyalin moins étendu, el à l'hemorrhcidalis , qui en diffère par le mème caractère et de plus par la couleur du corps et des pieds. Chez les màles très-jeunes , les ailes sont entièrement hyalines, la base un peu jaunàtre, et la partie destinée à devenir foncée à peine indiquée par une nuance un peu grisàtre que l'on ne remarquerait pas si l'on ne possédait tous les états intermédiaires jusqu'à l'adulte. Femelle, Les appendices anals jaunàtres à pointe brune, la ligne dorsale jaune des trois derniers segments n'est guère distincte, parce que les cótés de ces seg- ments sont d'un roux jaunàtre sans tache bronzée. La couleur jaune de la bouche et du dessous du thorax assez étendue: les ailes un peu plus étroites. L'espace postcostal un peu moins réticulé que chez la race septentrionale. V'ai regu ces exemplaires du midi de la France, de l'Espagne, de la Sicile et de l'ile de Sardaigne, (99) Naces ou variétés diverses. 40 Race de Prusse. — M. Hagen m'a communiqué plusieurs exemplaires de Prusse, lis ont les ailes unípeu plus élargies au milieu et l'espace posteostal occupé par des cellules plus nombreuses. Chez tes màles, la partie colorée est plus étendue vers la base, elle est convexe, approchant beaucoup plus près du bout du quadrilatère que du nodus. Aux ailes supérieures elle commence méme à la cóte, 52m avant le nodus. Le bout de l'aile est variable, chez la plupart il est hyalin comme en Belgique et en Angleterre, chez d'autres, le bout de Paile est à peine hyalin, et chez un exemplaire complètement opaque, comme dans la race méridionale, dont il diffère par la partie hyaline basale moins étendue. — M. Hagen a examiné un màle de Corfou qui est encore plus prononcé, la partie opaque arrivant par un prolongement à mi-chemin de la base au nodus. Les femelles ont un ptérostigma plus grand ( de 6 à 8 cellules) et formé par un écartement plus grand des mervures, tandis que dans le type de l'espèce et dans la variété méridionale, il est petit , les nervures peu écartées, et que parfois en Belgique, les nervures ne sont pas du tout écartées, de sorte qu'il parait tout-. à-fait nul. Cette race prussienne offre une variété femelle accidentelle bien extraordi— naire, que M. Hagen a observée quelquefois dans la Prusse orientale, à la fin de l'été. Les ailes sont colorées à peu près comme chez les màles, la partie opa- que est méme plus étendue, elle se prolonge vers la base par une pointe au- dessus du quadrilatère jusqu'à la moitié de celui-ci, et ya jusqu'au sommet, de sorte que toute l'aile est opaque excepté le quart basal, de manière à imiter le màle de l'hemorrhoidalis. L'indication de cette couleur existe en une teinte grise dès l'éclosion. — Chez les plus adultes elle est brun noir, à reflet bleu comme chez les màles, avec le centre de quelques cellules brun plus clair, surtout vers l'extrémité des supé- rieures, le grand ptérostigma blanc se dessine fortement sur la couleur foncée. 20 Race de Crimée, connue d'après un couple, serait en ce qui concerne le màle une exagération contraire de la race septentrionale , il diffère des types de Bel- gique en ce que la partie opaque est moins étendue, ne commençant qu'un peu après le nodus et s'arrétant à mi-chemin de celui-ci au bout de l'aile. La femelle n'offre rien de particulier. Tous deux ont la lèvre fortement tra- versée de noir. 50 Sous-varictés intermédiaires entre la race septentrionale type, et la mé- ridionale. Chez les màles les ailes sont étroites, comme chez la méridionale, mais leur pointe extrème est un peu hyaline , beaucoup moins cependant que dans la race du nord, l'étendue de cet espace parfois réduite à un bord à peine visible. Les femelles tiennent le milieu entre les deux races par la coloration des trois derniers segments de l'abdomen, (40) Ces sous-variétés intermédiaires appartiennent en réalité à la race du midi. Nous les avons reçues de l'Italie continentale, d'Espagne , des Basses-Alpes et de l'Asie mineure. Patrie. En supposant que les quatre races que nous avons in- diquées appartiennent réellement à la mème espèce, la splendens se trouverait dans toute l'Europe et dans l'Asie mineure. Nous avons cherché à faire bien saisir les différences qui existent entre la virgo et la splendens. La plupart des exemplaires sont fa- ciles à séparer dans le nord, mais il n'en est pas ainsi dans le midi, oú ces deux espèees deviennent une sorte de protée, c'est : pourquoi nous les avons déerites en dètail. Qu'on ne perde pas de vue si l'on veut bien séparer les deux espèces : Pour les màles : 1" le système de réticulation, 2o la forme des ailes, 6" le plus ou moins d'étendue de la couleur foncée des ailes, 42 la couleur de la réticulation chez les jeunes , et pour les femelles : 1 la réticulation postcostale et le 2: secteur du triangle , 2. la forme des ailes, 9" la position du ptérostigma, 42 la couleur de la réticulation des ailes. 10. CALOPTERYX. VIRGO. L. CALOPTEÉRIX VIERGE. Synon. Libellula virgo. (Part) Linn. Faun. Succ. 1470. — Syst. nat., no 20: — Qlivy. encyel., no 45. Agrion virgo. (Part.) Fab. var. 8. X. d. — Vander L. Monogr. var, P. 7. ò. — Charp. Hor. 4. — Id, 1840, p. 154, tab. 51. — Eversm. — Latr. Hist. inst., no 1 var. b. c. — Fonsc. ann. soc. ent, Vil. var. £. y. Calopterya virgo. Burm., ne 44. — Ramb. , no 4. — De Selys, monogr. no 1, pl. 5, f. 26, p. 128. — Id. Rev. Odon., no 1, p. 154. — Id. Synops, no 410. — Hagen, Syn. ne 1. — Millet. — Steph, — Evans (var. f. s. y.) — Curtis. Calopterya vesta. Charp., 1840, p. 156, tab, 52. — Hagen, no 2, (jeunes). Calepterya anceps. Steph. Evans (q" jeune). — heemorrhoidalis. Evans (adulte). — xanthostoma, Steph. (g' semi-adulte). — ludoviciana, Steph. — Evans (g" semi adulte). Agrion festiva. Brullé, expéd. Morée (planche) (var) Libellula splendeo. Harris, tab 50, f. 3. L'ulrique, Geofír., no 2. (41) Race tept, et Race mér. Race festiva, HP —— él CO al al Dimensions. Longueur totale 3" 42-480m j Q 45-47um il — S2nmy Q ima Abdomen 55-59 56-51 45 Al Appendices supér..— 1- 14/ 1/2 P. 1 Tibias postérieurs 6 1/2- 7 4/2). T4/2- 9 Ailes 97-55 52-56 55 58 Largeur des ailes — 10-11 10.10 4/2 19-15 12-15 — de llatéte ò 1/a- 6 ò1/a- 6 Ptérostigma 1- 2 912- 5 o" adulte. Corps presqu'en entier d'un vert métallique chatoyant en dessus, À re- flets bleu foncé et un peu cuivrés, le bleu domine surtout en dessus de la téte et sur le devant du thorax. Yeux bruns. Dessous de la tète , du thorax et de l'abdomen noiràtre, l'extrémité du 82 seg- ment en dessous et le dessous des 9 et 102 brun roussàtre , rouge brique chez quelques-uns. Lèvre supérieure jaunàtre livide, bordée partout en avant et or- dinairement traversée de noir. Devant du 2: article des antennes brun , le reste noir, une tache livide aux coins de la bouche, les pointes de l'occiput très-pro- noncées. Sutures du thorax noiràtres , quelques marques brunes sur l'espace interalaire, Appendices anals supérieurs noirs, de la longueur du dernier segment , semi-eir- eulaires, avec quelques petites épines en dehors, le bord interne subitement, mais peu largement dilaté dans sa dernière moitié, séparé de cette dilatation par un sil- lon enfoncé tant en 'dessus qu'en dessous, l'extrémité tronquée à angles obtus. Appendices inférieurs à peine plus courts, noirs, leur moitié basale brun rous- .— Sàtre en dessous. IIs sont eylindriques, écartés, un peu villeux surtout au bout — qui est tronqué. Pieds noirs, l'articulation des trochanters cerclée de brun à la base. Ailes insensiblement, mais notablement élargies au milieu, arrondies à la pointe , généralement d'un bleu noiràtre opaque changeant un peu en vert foncé. Ce sont les nervures et les nervules qui sont d'un bleu acier, qui donnent la couleur i générale , le fond étant plutót noiràtre: l'extrème base et un peu l'extrémité sont : en général plus claires, un peu enfumées et ne changeant pas en bleu (voir plus bas la description des variétés et des races). Réliculatien très serrée, mais assez variable quant aux nombres, Souvent 8-12 i dans les quadrilatères: environ 40 antécubitales et 80 postcubitales. Il est d'au- J tant plus difficile de les compter, que beaucoup sont anostomosées de manière à — former deux rangs de cellules irrégulières. Cette. disposition se retrouye entre : presque tous les secteurs après le quadrilatère, ils ont deux rangs de cellules ir- — régulières dès leur commencement. L'espace postcostal rempli d'une foule d'a- — Teoles très-petites. d' très-jeune, La nuance métallique du corps est bleu foncé, ne changeant pas 6 (42) en vert, F'espace interalaire en grande partie roussàtre: le dessous des deux der- niers segments de l'abdomen jaunàtre livide ainsi que le dessous des appendices inférieurs. Les ailes byalines, lavées de gris roussàtre clair, les parties basale et apicale encore plus claires. Toute la réticulation est jaunàtre excepté la nervure qui en- toure l'aile qui est bleu métallique: on voit un commencement de coloration sem- blable sur les grandes nervures À leur base. Dans l'àge moyen, les ailes deviennent successivement gris brun semi-opaque à reflet bleu, puis les nervures et nervules prennent la couleur bleu foncé. Q adulte. Ressemble au màle pour la distribution des couleurs du corps, mais le fond, en dessus, est d'un vert métallique bronzé à reflets cuivrés et dorés, surtout vers le bout de l'abdomen. 2: article des antennes jaunàtre en avant: lèvre supérieure et eoins de la bouche comme le màle: pointes de l'occiput de mèéme, derrière des yeux noiràtre saupoudré de blanchàtre, fond de la poitrine jaunàtre obscur, cette couleur jaunàtre saupoudrée de blanchàtre presque cachée par de grandes taches noiràtres, mal arrétées. Les parties entre les pieds sau- poudrées de blanchàtre pulvérulent. La 2: suture latérale du thorax finement jau- nàtre par en bas, ainsi que le bord postérieur de celui-ci, espace interalaire taché de jaunàtre. Cótés de l'abdomen largement bordés de jaunàtre, le dessous noir plus ou moins saupoudré de blanchàtre. L'arète dorsale des 8, 9, 102 segments marquée d'une raie jaune (parfois oblie terée aux 82 et 92) qui au 102 forme une petite carène, terminée par une épine de méme couleur, à pointe noiràtre, en dessous du bord se trouve un petit tuber- cule jaunàtre. Pointes latérales du 10: segment presque nulles, non dentelées. Appendices anals moitié plus courts que le 10: segment, écartés , coniques, pointus, bronzé noiràtre. Lames vulvaires jaunàtres en grande partie, lisses, n'at- teignant pas tout-à-fait le bout de l'abdomen. Pieds noirs, l'intérieur des fémurs et des tibias blancbàtre pulvérulent, La base des trochanters cerclée de jaunàtre. Ailes hyalines, lavées de brun roussàtre : les inférieures un peu plus foncées, surtout dans leur dernier tiers, 04 elles semblent brun enfumé , presque opaques chez quelques exemplaires très-adultes, chez quelques-uns mèmes, toute l'aile inférieure , excepté la base, est d'un brun de suie presque opaque et un peu irisé, et le bord de chaque cellule des ailes supérieures brunàtre. Ptérostigma blanc, petit, ovale, deux fois aussi long que large, de 4-8 cellules anostomosées, Réticulation très-serrée, d'un brun foncé. La costale vert métallique jusqu'au ptérostigma. Espace postcostal très-compliqué. Le rameau droit infé- rieur du 2: secteur du triangle se sépare presque toujours en deux rameaux droits, parallèles au bord postérieur, Environ 50 antécubitales, environ 50 postcubitales , environ 8-10 aux qua- I le ei (45) drilatères. On ne voit que par exception quelques cellutes doubles entre les sec- teurs à leur origine. Q très-jeune. Aucune pulvérulence blanche en dessous du corps, à l'occiput ni aux pieds. Espace interalaire plus largement roussàtre. Le vert métallique du corps plus pur, un peu bleuàtre, n'étant bronzé qu'à la téte et au bout de l'abdomen. Ailes entièrement hyalines, lavées uniformément de roussàtre pàle. Réticula- tion d'un roux jaunàtre, excepté la costale qui reste vert métallique jusqu'au ptérostigma. Dans l'úge moyen la réticulation en devenant successivement brune, donne aux ailes une teinte plus foncée, et une apparence moins fine à la réticulation. Les exemplaires d'une méme localité varient dans une certaine limite, cepen- dant en réunissant, comme nous l'avons fait, le plus grand nombre possible d'in- dividus du plus grand nombre possible de contrées, nous avons cru reconnaitre plusieurs races ou variétés locales dont voici le signalement : Race de la Grèce ( Agrion festivum, Brullé, expéd. de Morée, no 79), décrite pour la première fois par M. Brullé. Cette race avait paru former une espèce distincte, son principal caractère commun aux deux sexes, est d'avoir une taille supérieure à la virgo type, et des ailes proportionnellement plus larges et encore plus arrondies. La réticulation est aussi plus fine méme chez les femelles , oú les cellules se trouvent en partie sur deux rangs irréguliers , dès l'origine des secteurs après les quadrilatères. Chez le múle adulte, les ailes sont uniformément d'un bleu foncé y compris le sommet , l'extrème base seule, jusqu'au quadrilatère, est à peine plus claire, un peu brune. Chez la femelle adulte, le faux ptérostigma blanc semble un peu plus long et plus large que de coutume, et les ailes sont généralement lavées de brun comme chez les exemplaires les plus foncés de la virgo type. Vers l'espace postcostal, celte nuance s'éclaircit un peu. Une femelle jeune, de Corfou, a les ailes claires, verdà - tres, presque comme la splendens , mais larges, et le ptérostigma blanc pur énorme. Celte race a été observée en Grèce, en mai , sur les abrisseaux qui bordent les petites rivières et les endroits humides dans les plaines de la Messénie, Race septentrionale. C'est surtout d'après elle que notre description générale est établie. Màúle. L'extrémité des ailes supérieures ( parfois jusqu'à 4-5 millimètres) et un vestige analogue plus petit aux inférieures d'une couleur enfumée semi-trans- parente. — Dans une première sous-variété, la base des ailes est bleue comme le reste, exceplé l'espace basilaire qui est brun enfumé. Dans une seconde sous- variété, la base jusqu'au bout du quadrilatère est byaline, à peine enfumée, et rappelle en cela la race méridionale, i Femelle, Les ailes colorées comme nous l'avons indiqué en décrivant le type. — La ligne jaune inférieure de la 27 suture latérale du tborax à peine visible, (44) ainsi que le bord terminal. La poitrine presque entièrement enyahie par le noir j le jaune qui s'y trouve est terne et un peu roussàtre, Cette race habite le nord et le centre de l'Europe (Scandinavie, Allemagne, Belgique, France, Lombardie, Suisse): également observée dans l'Asie mineure, à Mermeriza et Trébisonde, Race méridionale, Màle. L'extrémité des ailes devient du méme bleu foncé opaque que le reste de l'aile, la base jusqu'au bout des quadrilatères et un peu plus loin au bord postcostal, hyaline, presque incolore ou à peine enfumée, Femelle, La raie jaune de la 22 suture latérale du thorax et son bord posté- rieur plus large et d'un jaune pur, ainsi que la poitrine (excepté une tache noire: médiane) et la bordure latérale de l'abdomen. Les ailes un peu plus verdàtres, chez l'adulte, imitant un peu celles dela splendens. La réticulation souvent un peu moins serrée: les deux rameaux inférieurs du 2: secteur du triangle souvent moins réguliers, approchant davantage de la forme qu'ils ont chez la splendens, les pointes latérales du dernier segment de l'abdomen souvent un peu plus pro- noncées que d'ordinaire. , Cette race se trouve dans le sud ouest de l'Angleterre, à Bordeaux, dans les Pyrénées et en Provence. Les exemplaires de Bordeaux sont les plus caractérisés et les plus petits, au point qu'en les comparant à la race de Grèce ou aux exem- plaires de Belgique, on a peine à croire qu'ils ne forment pas une espèce distinete, Patrie. Toute l'Europe continentale , les lles Britanniques , Corfou et l'Asie mineure. (Voir à l'article de la splendens, sa com- paraison avec la virgo). 11. CALOPTERYX H/EMORRHOIDALIS. Vanderi. CALOPTÉRYX HEMORRHOIDALE. Synon, 4grion hemorrhoidalis, Vander L., monogr. ne 2, — Fonsc, ann. soc. ent. VII. — Ramb., n2 5. Calopterya. — De Selys, monogr p. 1535. — Id. Rev. Odon. no 5, p. 141. — Id, Syn., un" 11. — Hagen, no 4. d4grion virgo, Devillers. — Rossi. Dimensions. Longueur totale o 44-4972 Q 44-5jmm Abdomen 55-41 55-42 Appendices sup. 4- 442 "o afs-a/a Tibias postérieurs 6-7 Taja- 8 Aile supérieure 26-55 51-55 —. inférieure 25-52 29.55 Largeur des ailes 8:10 9-10 — — de la téte 4afa- $ afe S1/2- 6 Ptérostigma 1-2 (4ò) o adulte. Corps d'un noir un peu bleuàtre, à reflets violets et rougeàtres, une petite tache aux coins de la bouche, un vestige au bord postérieur latéral du thorax, et une fine bordure latérale aux sept premiers segments de l'abdomen jau- nàtres, Poitrine et attaches des ailes marquées de taches roussàtres 3 extrémité du T: segment, 8, 9 et 102 d'un rose foncé vif en dessous. Appendices anals conformés comme ceux de la bvirgo, noiràtres, exceplé le dessous des inférieurs qui est d'un rose foncé vif, Pieds plus courts que ceux de la splendens , noirs: l'extérieur des tibias roussàtre. Ailes étroites à la hase, peu élargies au milieu, d'un noiràtre chatoyant, excepté le tiers basal environ des quatre, qui est byalin avec le bord des cellules lavé de brun jaunàtre. Celte partie hyaline tranche fortement avec la partie colorée, et forme une ligne oblique, partant du bout du quadrilatère, et aboutissant au bord postérieur un peu avant le niveau du nodus. Le centre des cellules du bord costal est aussi hyalin jusqu'à mi-chemin du nodus, et les nervules entre la sous-cos- tale et la médiane sont lavées de brun jusqu'à la base. La cellule costale qui suit le nodus hyaline jaunàtre, enfin le bout extrème des ailes supérieures est un peu moins foncé que le reste. Réticulation noire, peu serrée dans la partie hyaline. Espace postcostal simple, n'ayant qu'un rang de cellules jusqu'au quadrilatère, qui a ordinairement 4-5 tran- versales (rarement 8): 22 à 24 antécubitales environ, 60-70 postcubitales environ, d" très-jeune. Une fine ligne à la première suture latérale du thorax, une large à la 2, la poitrine et l'espace interalaire jaunàtre livide , ainsi que les bords la- téraux de l'abdomen, le dessous des trois derniers segments et des appendices anals inférieurs. Pieds jaunàtre livide, l'extérieur des fémurs et des tarses brun, les cils noirs. Ailes byalines à réticulation d'un roux jaunàtre, y compris la costale. Les parties destinées à devenir noiràtres sont lavées de gris jaunàtre transparent. Q adulte. Corps d'un xerdàtre bronzé, marqué de jaunàtre pàle ainsi qu'il suit : la lèvre inférieure et les palpes presque en entier, la lèvre supérieure excepté une fine bordure noire de tous còtés, et une virgule médiane ( qui parfois est plus épaisse et divise alors le jaune en deux taches), une tache aux coins de la bou- che, le 28 article des antennes, une très-fine ligne à la suture humérale, n'allant pas jusqu'en haut, une semblable à la 1". latérale, une raie large, pointue par en haut à la 22, et enfin une bande terminale aux cótés du thorax. Ces trois raies latérales aboutiseent à la poitrine qui est également jaune pàle. Les articulations de l'abdomen finement jaunes, presque interrompues au milieu en dessus, rejoignant de còté une bande latérale assez large jaunàtre, le dessous formant une raie médiane noiràtre. Une petite ligne dorsale jaune sur les 9: et 10: segments, formant au 10: une petite carène qui ne se termine pas en pointe aiguè, mais le milieu du bord postérieur légèrement excisé et montrant sous le bord un petit tubercule jaune. Chez quelques exemplaires, le 82 segment porte aussi une arète dorsale jaune, (46) 'Lames vulvaires en grande partie jaunàtres, atteignantle bout de l'abdomen, lisses. Pieds noirs, un peu pruineux, l'intérieur des fémurs, surtout à la base, brun — jaunàtre, l'extérieur des tibias roux brun. Ailes hyalines, lavées de brun roussàtre clair, avec un ptérostigma petit, ovale, de 2-6 cellules formant 2 rangs, le dernier quart des inférieures brun presque opaque, surtout en dedans, oà cette couleur coupe l'aile en ligne droite d'une ma- nière très-nette. La base des quatre ailes (qui est hyaline chez le màle) plus claire que le reste , et l'espace antécubital entre la sous-costale et la médiane un peu plus foncé. Réticulation d'un brun roussàtre y compris la costale. Chez quelques exemplaires, le dernier quart des supérieures est un peu plus foncé, mais jamais autant qu'aux secondes ailes. 24 antécubitales environ, 35-45. postcubitales, 6-8 aux quadrilatères. Espace postcostal simple. Q très-jeune, Le bronzé du corps un peu plus vert et plus clair. Pieds jaune roussàtre, extérieur des fémurs et tarses brun noiràtre. Ailes hyalines sans taches, lavées de gris roussàtre pàle, la partie antécubitale à peine plus foncée: réticulation roussàtre pàle y compris la costale, le dernier quart des inférieures à peine un peu plus gris, d'autre fois la couleur foncée de ce dernier quart est déjà distincte. Race de France, Le dernier quart des ailes supérieures du màle devient insen- siblement plus clair, presque hyalin. Les inférieures se terminent souvent aussi par un vestige plus clair, le corps semble plus brillant, changeant davantage en cuivre rouge et violet chez le màle, d'un bronzé plus vert et moins foncé chez la femelle. Race de Syracuse et d'Algérie : Taille plus petite et très-gréle, mais le bout des ailes supérieures du màle un peu hyalin, comme chez la race du midi de la France. — II est cependant à noter que jai vu un màle d'Alger et une femelle de Girgenti (Sicile) qui par leur grande stature et leur coloration appartiennent à la race que nous avons décrite comme type. Patrie. Le midi de V'Europe et l'Algérie. Observée dans le midi de la France, oú Lyon et Bordeaux semblent sa limite septentrio- nale: en ltalie, en Sicile, en Sardaigne , en Corse, en Espague et en Algérie, Cette espèce est facile à distinguer de la virgo et de la splendens à la coloration foncée du corps, aux tibias qui sont roussàtres en dehors et à la nervure costale qui n'est jamais vert métallique (voir l'article de la C. syriaca). M. Zeller a donné le nom de C. papyreti aux petits exemplaires de Sicile signalés plus haut, et qu'il a pris vers la fin d'avril sur les bords du fleuve Cyane, la seule localité ou croisse en Europe le Papyrus. (47) 12. CALOPTERYX CORNELIA. De Sélys. CALOPTERYX CORNÈLIE. Synon. Calopterya cornelia, De Selys, syn. no 12, Dimensions. Longueur totale ac f i dan Abdomen 59 Appendices supér. 9 Tibias postérieurs 15 Aile supérieure 49 — inférieure 48 Largeur des ailes 15 — dela tète Tia d' adulte2 ou semi-adulte 2 Tète médiocre. Lèvre inférieure et tache entre la bouche et l'eeil d'un roux jaunàtre , lèvre supérieure noir luisant. Dessus du nasus bronzé cuivreux, le reste du dessus de la téte noir bronzé obscur, avec une pe- tite tache rousse à cóté de chacun des ocelles postérieurs, une autre à l'origine des antennes, et la base des 15" et 22 articles de mème couleur, le derrière des yeux noiràtre avec un très-léger vestige de tubercule à peine sensible lorsqu'il est examiné à la loupe. Yeux bruns. Prothorax noiràtre: le lJobe postérieur arrondi, renflé au milieu, un peu re- bordé sur les cótés. Thorax robuste, d'un vert noiràtre, un peu bronzé en dessus et sur les cótés. Le dessous roussàtre terne, ainsi qu'une ligne courte inférieure à-la 22 suture, une large bande contre le bord postérieur, et une très-fine ligne entre les pieds médians et le prothorax, les attaches des ailes et la partie de l'espace interalaire qui réunit chacune des ailes. Abdomen assez long, égal, assez épais, d'un vert métallique foncé en dessus , changeant en bleu acier, surtout à sa base, le dessous d'un roux jaunàtre clair, mais les articulations cerclées de noir et suivies d'un trait jaunàtre dans le mème sens aux 2, 5, 4, la suture médiane du dessous noire du 28 au 7 segment. 10: segment moitié plus court que le 92, son arète dorsale un peu saillante dans sa moitié terminale. Appendices anals conformés comme chez la virgo, les supérieurs un peu plus Jongs que le 10: segment, noirs : teur dilatation interne commence subitement après leur moitié, et ils portent 4-5 épines extérieures, très-courtes, avant leur ex- trémité. Les inférieurs un peu plus courts, roux jaunàtre en dessous et sur les còtés, noirs en dessus, cylindriques, assez écartés. Pieds assez longs, grèles, les antérieurs brun noiràtrel, avec les tibias rous- sàtres en dehors, les postérieurs d'un roux jaune, avec une bande bronzé noi- ràtre sur l'extérieur des fémurs, les cils de tous nombreux, assez longs, épineux, noiràtres ainsi que les tarses. ' Ailes larges dès la base, dilatées au milieu, l'extrémité des supérieures atté- (48) nuée, Elles sont en entier d'un roux jaunàtre, y compris la réticulation , exceplé la nervure qui Zait le tour des ailes et qui est finement noir acier métallique le quart final des ailes inférieures offre une ombre d'un brun clair, qui ne se pro- longe pas jusqu'au bout, et l'espace entre la nervure sous-costale et la médiane jusqu'au nodus est aussi un peu plus foncé, Aile supérieure : 48-54 antécubitales, environ 90 postcubitales, 10 au quadrilatère. Aile inférieure : 49-50 antécubi- tales, environ 100 postcubitales, 12-15 au quadrilatère. Secteur principal très- contigu à la médiane la contiguité cesse, aux ailes supérieures, à l'extrémité du quadrilatère , mais à sa moitié aux ailes inférieures. Réticulation postcostale assez compliquée, Q. Je crois me rappeler que la femelle, que j'ai vue à Leyde, porte un faux ptérostigma blanc, Patrie. Le Japon , oú elle a été recueillie par M. de Siebold. Cette espèce, jusqu'ici la plus grande du genre, rappelle beau- coup la virgo dans son àge très-jeune. Elle en diflère par sa taille gigantesque, par le tubereule des tempes presqu'insensible, le 1: article des antennes noir, la plus grande partie des pieds et du dessous du thorax roux jaunàtre, etc. (Voir l'artiele de la C. grandeva n' 14). 45. CALOPTERYX ATRATA. De Selys. CALOPTERYX NOIRCIE, Calopterya tr. ata, De Selys, Syn. no 15. Dimensions. Longueur totale g' 62.652 Q 62.647 Abdomen 50.55 51-55 Appendices supér. 4 4/2 1/a Tibias postérieurs ri 12 Ailes supérieure 40-42 41-45 — inférieure 58-42 42-44 Largeur de l'aile supér. 10-11 1/a 11 4a — — infér, 10 4/2-12 12 (Chez un exemplaire màle, du Japon, la largeur de la téte n'est que de 6, et la longueur du tibia postérieur de 11mm seulement). g' adulte, Tète médiocre, noire, le dessus du nasus vert métallique foncé, le reste du dessus de la téte noir à reflets bronzé obscur, une petite tache livide à la base des mandibules, une très-petite tache de mème couleur à la base du 1": et du 2: article des antennes, une crète peu fournie de poils noiràtres le long de l'occiput. Yeux noiràtres, Prothorax noir, à reflets vert obscur, le milieu du lobe postérieur gonflé, '"'horax d'un noir mat profond, les còtés de la suture médiane et les espaces (49) entre les sutures iatérales à reflets vert bronzé très-obscur, presque noiràtre. Abdomen très-long, fin, égal: le dessus et les cótés d'un vert foncé métallique, à reflets cuivreux à la fin des segments, presque noir sur les deux derniers, les articulations plus foncées, dessous de l'abdomen noir mat. 10: segment un peu plus court que le 92, portant une carène dorsale peu élevée, finissant sans épine distincte, ses pointes latérales avec quatre petites épines. Appendices anals noiràtres, conformés à peu près comme chez la virgo, les supérieurs subitement dilatés depuis le milieu jusqu'au bout en dedans et por- tant au mème niveau extérieurement 4-5 petites épines épaisses, les inférieurs assez robustes, peu éloignés à leur base qui est épaisse , penchés l'un vers l'autre à leur extrémité. Pieds très-longs, très-fins, noirs avec une petite tache d'un brun livide aux trochanters et aux deux articulations des fémurs. Cils fins, longs, divariqués,, nombreux surtout aux tibias qui sont arqués. La lèvre inférieure, le dessous du thorax et l'intérieur des pieds sont un peu pruineux blanchàtre. Ailes longues , étroites à la base, très-dilatées depuis leur milieu, à pointe très-arrondie , presque tronquée surtout aux inférieures , elles sont entièremen t opaques, noires avec un léger reflet d'un vert bronzé très-foncé et un peu cuivreux, l'arculus est bordé de jaune foncé, et l'on voit épars sur chaque aile, une douzaine de petits points jaunàtres irréguliers qui n'ont pas été envahis par l'opacité. Ailes supérieures : 56-40 antécubitales, 90-106 postcubitales, 12-16 aux quadri- latères. Ailes inférieures : 55-58 antécubitales, 885-100 postcubitales, 15-20 aux uadrilatères. Secteur principal non contigu à la médiane, espace posteostal assez simplement réticulé à sa base jusqu'au quadrilatère, Q.. Presque semblable au màle pour la coloration du corps et des ailes, mais moins brillante. Base et lobes latéraux de la lèvre inférieure brun noiràtre: la supérieure livide, pàle, bordée de noir ainsi que sa base qui offre un prolongement médian, une tache livide au coin de la bouche: la tache livide du 49" article des antennes plus grande, le dessus du rhinarium vert plus bronzé, le reflet du milieu du thorax en avant bronzé et non vert, une fine ligne jaunàtre à la 22 suture latérale , ne montant pas jusqu'en haut, le bord postérieur avec une bordure jaunàtre un peu plus large, quelques vestiges bruns interalaires. Abdomen un peu plus épais, noiràtre , pas distinctement bronzé, excepté le dessus des deux premiers segments, une bande étroite latérale peu dictincte, les cótés du 92 segment et le dernier en entier brun livide, excepté la carène dorsale qui est plus claire, très-forte et terminée par une pointe épaisse peu aigué, celui- ci moitié plus court que le 92. Valvules vulvaires livides, médiocres, plus courtes que l'abdomen, lisses. Appendices anals brun livide, moitié plus courts que le 102 segment, épais à leur base, coniques pointus. 7 (50) Le dessous du thorax et l'intérieur des pieds sont un peu pruineuz. Ailes un peu plus élargies, un peu moins noires et moins chatoyantes, le centre des cellules costales antécubitales et des cellules de l'espace postcostal , d'un brun jaunàtre à demi- transparent. d'" jeune. Je n'ai pu trouver de différences spécifiques pour séparer deux exem- plaires du Musée de Leyde, dont les ailes sont plus claires, d'un brun noiràtre uniforme, peu métallique, sur lequel on distingue à la loupe les grandes ner- yures brunes et les nervules transverses un peu jaunàtres, ce sont sans doute des individus plus jeunes. La réticulation semble un peu plus simple que chez le type d'atrata. Ailes supérieures : 51-56 antécubitales, 80 postcubitales, 11 au quadrila- tère. Ailes inférieures : 55-55 antécubitales, 78 postcubitales, 15 au quadrilatère. Croyant ces exemplaires distinets, je les avais d'abord nommés G. long ipennis (DE SÉLYS). Patrie. Décrite d'après beaucoup d'exemplaires de la Chine que ai reeus des Entomologistes anglais. Le jeune àge d'après deux exemplaires màles du Japon , communiqués par le Musée des Pays- Bas. Cette superbe espèce est remarquable entre tous les Caloptéryx par sa coloration foneée et par sa grande taille. J'ai indiqué à l'ar- ticle de la Matrona basilaris et des C. grandeva et smaragdina, en quoi elle s'en distingue. Elle diflère de la Vestalis lucluosa par sa taille plus forte, les ailes non plissées, à secteur principal non contigu à la médiane, etc. , etc., de la vírgo par le secteur princi- pal, les tempes sans protubérances,, les pieds longs, les ailes plus foneées , l'absence de ptèrostigma chez la femelle. 14. CALOPTERYX GRAND/EVA. Hagen. CALOPTERYX AGÉE. Dimensions. Longueur totale Q environ 677" Abdomen — environ 56 Tibias postérieurs 15 Aile supérieure 46 — inférieure 48 Largeur de la tète 6 4/2 — des ailes 14 1/a Q jeune2 Tète petite , lèvres noiràtres, nasus vert bleuàtre métallique, le reste dela tète vert brillant, excepté les antennes qui sont d'un brun clair. Yeux bruns. Prothorax brun, le dessus en grande partie bleuàtre métallique. Thorax verdàtre métallique en dessus et sur les cótés, avec la suture dorsale et l'humérale brun clair, les còtés verdàtres métalliques avec les sutures, le bord (51) postérieur et le dessous brun clair, la 22 suture latérale formant une ligne plus pàle, distincte. Espace interalaire brun clair, avec quelques callosités acier. Abdomen fin, brun clair luisant, avec un cercle vert métallique peu brillant aux articulations. Pieds très-longs, d'un brun clair presque jaunàtre en dehors, les cils noiràtres très-longs et nombreux. Les pieds postérieurs dépassant un peu le 42 segment, leurs tibia3 très-courbés. Ailes très-larges, arrondies, d'un brun clair uniforme, à réticulation très-serrée, uniformément brun roussàtre, y compris la cóte. Le nodus peu épais, placé avant le milieu de l'aile. 40-45 antécubitales aux quatre ailes , environ 90 post- cubitales, Pas de ptérostigma. Espace postcostal simple avant le quadrilatère, 16-18 dans le quadrilatère. Secteurs de l'arculus presque séparés dès la base, le principal non contigu à la médiane, mais en approchant beaucoup ceux du triangle également comme chez la C. atrata, la partie basale avant le nodus un peu plus longue que le tiers de l'aile. Patrie. La Chine, d'après une femelle du Musée de Berlin. Bien que l'exemplaire soit incomplet et peut-ètre très-jeune, il est facile de voir quiil diflère spécifiquement de sa voisine atrata par ses ailes plus larges et la couleur brun clair du dessous du thorax, de l'abdomen et des pieds , tandis que la lèvre supérieure noiràtre chez la grandeva , est jaunàtre chez l'atrata. "La réticulatlon étant tout-à-fait analogue à celle de l'atrata , il est impossible de confondre cette espèce avec les autres Caloptéryx de mème taille, la cornelia ayant le secteur principal contigu, et la basilaris les caractères que nous avons notés en finissant son article. 15. CALOPTERYX SMARAGDINA. De Selys. CALOPTÉRYX ÉMÉRAUDINE. Dimensions. Longueur totale G' dd à 6073 environ. Abdomen 45 à 50 id. Ailes 55 a 40 id. g' adulte, Taille de la Sapho ciliata à laquelle elle ressemble par les ailes entièe rement opaques, d'un noiràtre brillant ( mais sans ptérostigma ). Le corps vert métallique foncé, base de la lèvre supérieure et base du 92 ar- ticle des antennes pàles , dessous du thorax, de l'abdomen et intérieur des fémurs pruineux, — Les pieds longs, très-ciliés. Tempes sans tubercule saillant. E'atrie inconnue. J'ai pris le signalement de cet exemplaire au British Muséum, oú il a été déposé par M, Stephens. (82) d'ai placé alors cette espèce près de l'atrata, d'après ses tempes sans tubercule et ses pieds longs , très-ciliés. Je pense qu'il leur ressemblait encore par le secteur principal non contigu avec la médiane, mais je n'oserais l'aflfirmer. Il est incertain si la femelle possède ou non un faux ptérostigma blanc. Je présume que la smaragdina provient de l'Inde ou de la Chine. Diftère de l'atrata par la base de la lèvre supérieure pàle et le thorax vert foncé (non noiràtre). Je crois me rappeler aussi que l'abdomen est moins grèle et les pieds un peu moins longs. — En tout cas, lorsque jai eu l'exemplaire sous les yeux , je ne doutais pas qu'il ne formàt une espèce distinete. Elle doit ètre un peu plus petite et se sépare de suite de la grandeva à sa taille moindre, au corps vert brillant, à la réticulation moins serrée. Elle se distincte de la virgo par sa taille plus grande, par ses ailes noires, opaques jusqu'à la base, ses pieds plus longs, plus lon- guement ciliés, et sans doute aussi par sa réticulation voisine de celle de l'atrata. SOUS-GENRE III. — MATRONE (Matrona , DE SELYS.) MATRONA, De Selys: syn. 1885. Ailes larges, opaques dans les deux sexes , celles de la femelle avec un faux ptérostigma blanc: espace basilaire ayant deux rangs de cellules , nervure costale non métallique. Pas de tubercules pointus derrière l'occiput. Pieds longs, à cils longs. Les deux bouts de la lèvre inférieure distants, 22 article des palpes un peu plus long. Le groupe unique (M. basilaris) sur lequel jai fondè ce sous- genre ne comprend jusqu'ici qu'une seule espèce, très-remarquable par son espace basilaire biréticulé et par la coloration laiteuse des nervules de la moitié basale des ailes. Il diffère des Caloptéryx du groupe de l'atrata par les deux ca- ractères que je viens de mentionner et par la présence d'un faux ptérostigma blanc chez la femelle. Comme cet insecte ofire tous les caractères du sous-genre Ca- loptéryx, excepté celui de l'espace basilaire, on voit que la réti- . culation de cet espace n'a pas ici la mème importance que dans les grands genres Heterina et Thore, oú il se présente avec fixité chez les divers sous-genres qui composent ces groupes. (85) 16. MATRONA BASILARIS. De Selys. MATRONE BASILAIRE. Dimensions. Longueur totale g' 65-6572 Q 6$v2 Abdomen 55-55 54 Appendices supér. . : 4 14a Ia Tibias postérieurs 0182 1i Ailes 41-42 44-45 Ptérostigma 5.4 Largeur des ailes 15 15 1/a — — dela téte 6 1/2-1 1 d'. Formes générales de C. virgo, mais taille aussi grande que l'atrata. Lèvre inférieure noire , les lobes latéraux pàles, lèvre supérieure et nasús acier, le nasus à reflets bleu verdàtre. Dessus de la tèlte el tempes vert métallique foncé, antennes noires, le 48" article un peu plus grand que chez l'atrata, Yeux brun foncé. Prothorax, thorax et abdomen vert métallique foncé à reflets bleus, les sutures du thorax noiràtres, excepté la seconde latérale et le bord postérieur qui sont jaunàtres ainsi que la poitrine qui est tachée de noir. Les premières articulations de l'abdomen bordées de vert plus clair, dessous des cinq derniers segments jaunàtre. Le 102 un peu émarginé au milieu, (avec une petite carène dorsale) plus court que les appendices anals supérieurs qui sont d'un noir verdàtre, su- bitement épaissis en dedans dans leur dernière moitié qui porte 4-5 épines en dehors. La base des inférieurs jaune en dessous. Bord génital du 2: segment un peu dentelé en dehors. Pieds très-longs, très-ciliés , noirs, avec un point brun en dehors à l'extrémité des fémurs près des tibias. Ailes arrondies, élargies , d'un brun foncé luisant, l'extrémité des supérieures, après la place ou serait le ptérostigma, un peu plus claire, à nervules noiràtres , les nervures et secteurs noiràtres y eompris la cóte, les nervules transversales de la première moitié de l'aile blanchàtres, ce qui donne à l'aile, vue horizon- talement, un reflet cendré bleuàtre ou laiteux dans sa moitié basale. 50 anté- cubitales et environ 75 à 80 postcubitales aux quatre ailes, le nodus placé avant leur moitié jaunàtre. Réticulation très-serrée , 20 transversales au quadrilatère supérieur, 25 à l'inférieur, espace postcostal compliqué. Le dessous des ailes co- loré comme le dessus. Les deux secteurs de l'arculus presque séparés dès la base, le principal non contigu à la médiane. 10 à 12 basilaires formant deux rangs de cellules. Q adulte. Elle ressemble genéralement au màle, surtout pour la coloration des ailes, mais en diffère par les caractères suivants : (54) 10 La lèvre inférieure, le coin des mandibules , la lèvre supérieure jaunàtres: celte dernière avec une tache médiane noire et une bordure basale et terminale médiane de mème couleur. Nasus vert brillant, base des antennes jaunàtre. Des- sous du thorax presqu'entièrement jaunàtre clair. 20 Abdomen brun foncé un peu métallique, le 1: segment vert, l'arète dorsale largement jaunàtre sur les trois derniers segments, formant au 102 une carène élevée, terminée en pointe, les còtés des trois derniers jaunàtres 3 les appendices anals coniques, écartés, plus courts que le 102 bruns. Le bord externe inférieur est plus épais jusqu'à sa moitié, od il se termine par un petit ressaut, 50 Les trochanters tachés de jaunàtre, les fémurs brunàtres en dedans vers la base, 40 Le bout des ailes supérieures pas sensiblement plus clair, un faux ptéros- tigma blanc, large. Les nervules blanchàtres de la moitié basale sont d'une cou- leur moins décidée. Patrie. Le Silhet d'après plusieurs exemplaires du British Muséum et de M. le capitaine Saunders. M. Hagen l'a retrouvée au Musée de Berlin, qui a regu le màle de la Chine. Elle habite également Je nord de la Chine aux environs de Shangai. La Matrona basilaris se distingue de toutes les autres espèces du grand genre Calopteryx à sa taille, combinée avec les nervules blanchàtres qui donnent un joli reflet si particulier à la moitié basale des ailes, et surtout à ses deux rangs de cellules dans l'es- pace basilaire. Elle rappelle sous les autres rapports l'atrata par ses ailes fon- cées dans les deux sexes, à secteur principal non contigu à la mé- diane, et par ses pieds longs et largement ciliés. Le màle s'en distinete d'ailleurs, par l'ensemble de la coloration du corps vert bleuàtre brillant, et la femelle par la présence d'un faux ptérostigma blanc très-grand, occupant le dessus d'une dou- zaine de cellules et coupé par 8 à 9 nervules jaunàtres. Elle diftère bien davantage encore de la cornelia, dont la rétieu- lation est roussàtre , les secteurs contigus à la médiane, les fémurs postérieurs en dedans, les tibias en dehors, roux jaunàtres, les cils des pieds moins longs, etc. Comparée aux autres groupes voisins à nervules basilaires (Neu- robesis et Echo), elle en diflère totalement par les couleurs et sous le rapport de la réticulation, elle se distingue de Echo par le faux ptérostigma rétieulé et de Neurcbasis par la position normale de ce faux ptérostigma et le secteur médian non ramifié. 4 3 (88) GENRE II. — ECHO lEcHo, De Selys.) Ecuo, De Selys, Syn. 1835. AgRI0N Fab. Tous les secteurs simples, non ramifiés : le nodus placé presqu'à la moitié de la longueur de Paile, un ptérostigma dans les deux sexes. Le 12" et le 22 secteur du triangle finissant un peu éloignés, à peu près au niveau du nodusj arculus fracturé ou non. Thorax court et fort, surtout en avant. Coloration du corps vert bronzé ou noiràtre, souvent pruineux, avec des su- tures ou le dessous en partie jaunàtre. Ce grand genre se divise en deux groupes géographiques, l'un de la Guinée et des contrées voisines de l'Afrique tropicale oeci- dentale, comprend les sous-genres Cleis et Sapho. — L'autre du Japon, forme le sous-genre Maais. Assez près de ce dernier , se place le sous-genre Echo, qui habite probablement la Chine, et qui est très-remarquable par son espace basilaire réticulé. Il est dans ce groupe ce que les Matrona sont aux Calopterya les Neurobasis aux Phaon , et jusqu'à un certain point les Heterina aux Vestalis. Les Echo, considérées en général, sont très-voisines des Calop- teryx. Elles n'en diflèrent réellement que par la présence d'un vrai ptérostigma dans les deux sexes. DIVISION EN SOUS-GENRES. A. Espace basilaire libre. a. rameau inférieur du 2 secteur du triangle rejeté en dedans. a. 18" secteur du triangle ramifié au bout ptérostigma très-petit . 1. Cleis. b. 49: secteur du triangle simple, ptérostigma fort . . . . . 2. Sapho. b. rameau inférieur du 2 secteur du triangle rejeté en dedans. 4er secteur du triangle simple, plérostigma fort. . . . . . 9. Mnais. B. Espace basilaire réticulé , 4... . 4 2 82 8 4 4. o. o. 4. Echo. SOUS-GENRE I. — CLEIS (cnEls, De Selys.) CLEls, De Selys 1853. Ailes larges, semi-transparentes: arculus non fracturé, les secteurs naissants d'un mème point un peu plus bas que le milieu, droits, le principal contigu à la nervure médiane: la costale métallique, rameau inférieur du 9e secteur du triangle rejeté en dedans, espace postcostal à cellules serrées à son extrémité, (386) le 117 et le 2: secteur du triangle finissant un peu éloignés sous le modus, le 4" ayant en outre deux doubles ramifications finales (commençant d'abord comme des secteurs interposés) dont la dernière se termine aux deux tiers de laile, beaucoup plus loin que le nodus, qui est placé un peu avant la moitié de l'aile (à mi-chemin de la base au ptérostigma). Ptérostigma très-petit, presque carré entre deux transversales , parfois traversé d'une nervule, Thorax assez fort , assez court, 4:" article des antennes à peine visible, 22 court, fort, 52 un peu plus court, à soie moitié plus longue. Lèvre inférieure fendue dans sa moitié apicale, les deux bouts aigus, un peu rapprochés 2 article des palpes court, large, presque droit en dehors, le 5: d'un tiers plus court. Pieds courts. Coloration du corps vert bleuàtre métallique. Une seule espèce, C. cincta, de Guinée. Ce groupe tient des Phaon par son petit ptérostigma souvent traversé d'une nervule et par le 1er secteur du triangle ramifié. Il est également de l'Afrique mé- ridionale. Ges circonstances m'avaient d'abord porté à regarder les sous-genres Cleis et Phaon comme constituant un grand genre sous ce dernier nom. Aujourd'hui je crois qu'entre eux il y a plus d'ana- logie que de véritable affinité, et que les Cleis sont intermèdiaires entre les Calopterya proprement dits et les Sapho. (Voir l'article du genre Phaon). 47, CLEIS CINCTA. Hagen. CLEIS CEINTE. Synon. Cleis cincta, Hagen (De Selys, syn. no 25. Dimensions, Longeur totale d' $snn Abdomen 44 Appendices supér, GA Aile inférieure 5ò Piérostigma 5/4 Largeur de l'aile inférieure 10 — de la téte 6 1/2 ds adulte 2 Stature et coloration générale dans le genre de celles de Calopterya splendens, varieté méridionale jeune à ailes non colorées, mais distincte au pre- mier abord par la présence d'un petit ptérostigma. Corps vert métallique brillant, changeant en bleu: les sutures, les articula- tions, la lèvre inférieure, les antennes, la poitrine, les pieds et les appendices anals noirs, ae P rei AE dal a a a (57) Abdomen mince: appendices anals supérieurs un peu plus longs que le 10: seg- ment, comme chez les Calopteryx, mais le bord intérieur régulièrement épaissi en allant vers le bout, sans aucune division en lobes. Pieds médiocres, à cils longs pas très-serrés, 10: segment rabaltu, sans carène , parties génitales comme chez la Vestalis luctuosa. Ailes arrondies, assez larges, un peu plissées, hyalines, incolores lorsqu'on les voit à l'ombre, mais vues au grand jour elles ont un reflet bleu irisé des deux còtés, qui devient violet rougeàtre lorsqu'on regarde les ailes horizontalement , ptérostigma très-petit, carré long , occupant le dessus des quatre cellules, brun, entre des nervures noires peu épaisses, il est traversé d'une nervule à l'ane des ailes supérieures, le bord extrème de l'aile limbé de brun en forme de frange à l'extrémité (commençant un peu avant le ptérostigma et descendant le long du bord postérieur jusqu'au dessous du nodus. Cetle bordure n'a pas 4/2 milli- mètre d'épaisseur, sur les ailes inférieures on voit aussi l'apparence de 6-10 petits points irréguliers bruns. Le nodus épais, noir, ainsi que toute la réticulation, excepté le bord costal qui est vert métallique. 36-58 antécubitales aux supérieures, 26-28 aux infé- rieures, 60-66 postcubitales, 7-8 dans les quadrilatères, l'angle postérieur infé- rieur de ceux-ci très-épaissi, les deux secteurs de l'arculus partant du mème point, le principal très-contigu à la médiane jusqu'au bout du quadrilatère. Le nodus presqu'à mi-chemin de la base à Pextrémité des ailes. Patrie. La Guinée, d'après un màle du Musée de Copenhague pris par Rrieger et communiqué à M. Hagen. Cette espèce, facile à distinguer des Calopteryx exul et splendens à son ptérostigma , se distingue au premier abord de la Sapho ciliata jeune, par la petitesse de ce ptérostigma , le limbe foncé des ailes qui sont un peu plissées, la terminaison fourehue de la plupart des sec- teurs du bord postérieur comme chez les Vestalis, enfin la tète et le thorax moins robustes. Elle rappelle les variétés du Ph. iridipennis qui ont un ptérostigma, par les secteurs ramifiés, mais en diffère beaucoup sous les autres rapports , l'iridipennis ayant le réseau des ailes très-large, les pieds jaunàtres à cils serrés, le thorax largement roussàtre aux sutures et en dessous, le secteur principal non contigu, etc. SOUS-GENRE II. — SAPHO (saPHno, De Selys.) SAPpHo, De Selys, syn. 1855. Ailes larges, en partie opaques chez le màle, hyalines chez la femelle, arculus peu-0u point fracturé, les secteurs naissant d'un mème point un peu plus bas que le milieu, droits, le principal non contigu ou presque contiga à la nervure mé- 8 (58) diane, la costale métallique. Espace basilaire libre: rameau inférieur du 2: sec- teur du triangle rejeté en dedans. Ptérostigma noiràtre (màle) ou jaunàtre (femelle), assez large, rhomboide, pointu en dedans, droit en dehors. Lèvre inférieure fendue dans sa moitié apicale, les deux bouts aigus, un peu rapprochés. 2: article des palpes court, large, presque droit en dehors, 5: d'un tiers plus court. 181 article des antennes eaché, 2: court, fort, 5: un peu plus court, à soie moitié plus longue. Pieds courts. Les deux espèces connues ont tout-à-fait le facies des Calopteryx proprement dites, dont elles se distinguent surtout par la présence d'un fort ptérostigma. Elles habitent la eóte occidentale de l'Afrique tropicale. 4e: GROUPE (S. ciliata.) Ailes du màle (adulte) entièrement opaques. Secteur principal presque contigu à la nervure médiane, l'arculus nullement fracturé. S. ciliata. 9: GROUPE (8. bicolor.) Àiles du màle opaques dans leur dernier quart seulement , secteur principal nul- lement contigu à la nervure médiane, arculus très-légèrement fracturé. S. bicolor, 18. SAPHO CILIATA. Fab. SAPHO CILIÉE. Synon. 4grion ciliata, Fab. spec, Ins. no 5. — Mant. Ins. n2 5. — Ent, syst. 11, no35. Libellula — Oliv., eneyel. no 42. Sapho — Pe Selys, syn, no 22. Dimensions. Longueur totale g' 51-6077 Q 55 367 Abdomen 45-47 43 Appendices supér. 4 5ls 1 Tibias postérieurs Ailes 57-58 59-40 Ptérostigma 2 1/2-5 2-21/a Largeur de l'aile infér. 10-15 12-1924/2 — — dela téte 8 8 d' adulte. Tète assez robuste, yeux brun foncé, lèvre inférieure noire: la su- périeure, la face, le dessus de la téte et les antennes d'un vert bronzé métal- lique foncé, plus brillant et un peu bleuàtre sur la lèvre et le nasus, le der- (89) rière des yèux noir bronzé, une crète de cils noiràtres, fins, redressés, le long de l'occiput.' Prothorax, thorax et abdomen vert bronzé métallique foncé en dessus et sur les còtés, les sutures et le dessous du thorax, les articulations et le dessous de l'abdomen noir. 102 segment moitié plus court que le 92, sa seconde moitié ra- battue au milieu, mais formant une petite carène à l'arète dorsale. Hameçons postérieurs aigus, cylindriques. l Appendices anals d'un noir bronzé: les supérieurs arqués, plats dans leur moi- : tié basale, épaissis ensuite, tronqués obliquement au bout en dessus, un peu plus longs que le 10e segment, les 9-10 dents de la seconde moitié du bord exté- / rieur bien marquées, 4 Les inférieurs cylindriques avec le bout un peu tourné en dedans. Pieds noirs courts, n'arrivant pas à la fin du 5: segment, à cils lopgs, forts, i divariqués. Àiles assez larges, arrondies, non pétiolées, entièrement opaques, d'un noi- ràtre luisant, à reflets d'un vert foncé métallique, changeant un peu en cuivre en dessus: plus brillant en dessous, ou le vert change en bleu violet acier. Sur chacune des ailes on voit 12 à 45 très-pelits points, isolés, irréguliers, brun clair transparent ainsi que l'espace basilaire. Ptérostigma noir, médiocre, épais, très-oblique et pointu en dedans, surmon- tant 5-7 cellules: plus long aux ailes inférieures. Ailes supérieures : 55-57 an- técubitales, 56-40 postcubitales, 7-8 au quadrilatère , ailes inférieures : 28-51 antécubitales, 56-40 postcubitales, 8-9 au quadrilatère, Les deux secteurs de l'arculus partent presque du méme point, surtout aux ailes supérieures, le secteur principal est presque contigu à la médiane (contigu à deux ailes chez une des femelles), le subnodal s'en sépare bien plus loin que le qua- — drilatère aux supérieures , un peu avant la fin de celui-ci aux inférieures, l'angle l postérieur inférieur du quadrilatère qui est assez long est épaissis le nodus à mi- : chemin de la base à l'extrémité: arculus non fracturé, quadrilatère de la longueur de l'espace basilaire (màle de Sierra Leone). Un exemplaire communiqué par M. Dale, est plus adulte: le dessous du thorax et l'intérieur des fémurs est pruineux, ses ailes sont un peu plus élargies. ( Afrique occidentale). Lo adulte. Elle ressemble au màle quant à la coloration du corps, avec les mo-. difications suivantes : Le vert brillant de la lèvre supérieure et du nasus est moins — foncé, celui du dessus de la tète, du prothorax, du thorax et de l'abdomen moins — brillant, à reflets bronzés et cuivreux: la seconde moitié de l'abdomen passe in- sensiblement au noir bronzé, 10: segment ayant le tiers du 92, terminé par une — petite carène dorsale qui finit en une petite pointe ou épine un peu relevée, le bord latéral sans pointe, mais avec trois épines fortes. Appendices anals noi- — ràtres, de la longueur du 10: segment, coniques , droits , pointus , légèrement — bifides, assez écartés. Le 2: article des antennes bronzé, porte en avant une tache jaune distincte, la 22 suture latérale du thorax est finement jaunàtre au milieu. vall ( 60) Ailes un peu plus larges que chez le màle, hyalines uniformément lavées de jaunàtre sale, à peine plus foncé le long de la còte des quatre et au bord postérieur des secondes ailes , ptérostigma jaunàtre livide, entouré d'une nervure noire épaisse , plus court que chez le màle, dilaté au milieu, ses deux extrémités obliques en sens contraire , de sorte que les deux angles inférieurs sont pointus, il surmonte 4-5 cellules , réticulation noire, excepté la costale qui est vert brillant. i dg" jeune. Les exemplaires de la Guinée, communiqués par M. Hagen, sont des màles de taille un peu plus forte et dont les ailes semblent un peu plus élargies: ceux que je crois les plus jeunes ont les ailes entièrement hyalines, uniformé- ment lavées de grisàtre, la réticulation noire, la costale métallique, le ptéros- tigma gris jaunàtre, entouré d'une nervure noire, le dessous du thorax est déjà. un peu pruineux, un individu, sans doute semi-adulte , a les ailes hyalines mais enfumées jusqu'après le quadrilatère, puis d'un gris brun foncé, ces deux cou- leurs passent de l'une à l'autre insensiblement si l'ou regardait superficiellement cet exemplaire ainsi qu'un autre plus foncé (plus adulte) de la mème localité, on eroirait que les nervules se dessinent en jaunàtre sur le fond brun des ailes, il n'en est pourtant rien : la réticulation est toute noire ( excepté la còte qui est verte) mais la couleur brun foncé occupe le centre des cellules et laisse un petit liseret clair autour des nervules, c'est ce qui produit à l'eeil nu l'illusion d'op- tique que j'ai signalée, Deux autres exemplaires complètent la série des différents àges du màle dont les ailes deviennent successivement plus brunes, plus chatoyantes et plus opa- ques, mais aucun n'atteint le brillant et l'opacité du màle à ailes plus étroites (de Sierra Léone) que jai d'abord décrit. Q jeune (de Guinée). Les ailes hyalines non lavées de jaunàtre, le corps d'un vert métallique pur et non cuivreux. 51 antécubitales aux supérieures, 25 aux inférieures, 55 postcubitales aux quatre, 8 dans les quadrilatères, Patrie. Les màles et les femelles types ont été décrits d'après plusieurs couples reçus de Sierra Léone par le Musée britanni- que et par celui de Vienne: les autres communiqués par M. Hagen, plus jeunes et ayant les ailes plus larges sont indiqués comme de la Guinée. Il est bon de faire bien attention pour ne pas prendre le màle pour une Caloptéryx proprement dite , car il a les formes et la colo- ration générale de beaucoup d'espèces de ce genre, et son ptéros- tigma foncé se confond tellement avec la couleur opaque des ailes qu'il faut presque une loupe pour le bien discerner. Chez la femelle au contraire, les ailes étant hyalines, on est immédiatement frappé par la présence du ptérostigma. d'ai reconnu notre espèce dans l'exemplaire type de l'Agrion ci- liatus màle, de Fabricius, qui existe encore heureusement dans la (61) collection de Joseph Banchs , déposée à la Société Linnéenne de Lon- dres. Dans ses ouvrages , Fabricius indique par erreur Coromandel comme la patrie du ciliatus, mais jai examiné avec soin l'exem- plaire type sous le rapport de la réticulation, et je me suis assuré qu'elle est en tout conforme à celle des individus de Sierra Léone. M. Hagen avait d'abord pensé que les exemplaires s' et Q jeunes, de Guinée, formaient une espèce distincte, il les avait nommés S. fumipennis, Àujourd'hui il est persuadé qu'ils appartiennent à la mème que les adultes de la mème contrée. Reste à voir si les uns et les autres ne formeraient pas une race différente des types que jai déerits en tète de cet article. 19. SAPHO BICOLOR. De Sélys. SAPHO BICOLORE. Synon. Sapho bicolor, De Selys, syn. no 21. Dimensions. Longueur totale o" 650 Q jjum Abdomen 49 4 Appendices supér. 4 5/4 4 4/2 Tibias postérieurs 9 Ailes 56-59 58 Ptérostigma 5 1/2 2 314 Largeur de l'aile supér. 11 — — de l'aile infér. 15-14 12 — — de la tète 8 Ta/2 g' adulte, Tète robuste, yeux bruns, lèvre inférieure noire, un peu pruineuse à la base le reste du devant et du dessus de la tète vert métallique brillant, ex- cepté le bord antérieur de la lèvre supérieure qui est noir (avec des villosités roussàtres au milieu ), le rhinarium , une petite tache entre la bouche et l'eil, le devant du 25 article des antennes et les deux bouts du 5: livides (le reste des an- tennes noir), le derrière de la téte noiràtre un peu pruineux, une créte de poils noirs, assez forts, redressés le long de l'occiput. Prothorax vert brillant. Thorax robuste, vert métallique brillant en dessus et sur les cótés , les sutures noiràtres, excepté la 22 et la postérieure latérales qui sont finement jaunàtre li- vide, espace interalaire brun noiràtre avec une tache contre l'attache des ailes, et une double vertes entre les deux ailes inférieures, Dessous du thorax couvert de poussière d'un gris blanc. Abdomen assez fin, le dessus d'un vert métallique brillant à la base, passant insensiblement au noir verdàtre un peu bronzé dans sa seconde moitié, les arti- culations, les bords latéraux et le dessous noirs, ce dernier pulvérulent, princi- palement dans la première moitié de l'abdomen. 102 segment ayant au moins la moitié du 98, son arète dorsale formant une petite carène: pointe latérale nulle, (62) Appendices anals noiràtres de la longueur du 107 segment, de forme ordinaire comme ciliala, mais les dentelures extérieures des supérieurs plus fortes, Les deux valvules spermatiques du 9: segment formant deux écailles très-prononcées , terminées en petite pointe conique. Pieds noirs, très-longs, à cils noirs longs, forts, divariqués: l'intérieur des pieds pruineux, les quatre fémurs postérieurs en dehors portant dans leur moitié basale une bande brun jaunàtre, la base interne de méme couleur. Ailes non pétiolées, très-élargies au milieu, surtout les postérieures, le bout arrondi: les quatre parfaitement hyalines incolores avec un petit reflet irisé, ex- cepté un peu plus du quart terminal qui est entièrement opaque, noir acier lui- sant, avec un reflet superbe bleu violet et vert foncé au bord postérieur, tant en . dessus qu'en dessous: à la cóte, la partie opaque commence à mi-chemin du nodus au ptérostigma aux ailes supérieures et forme une ligne un peu concave en de- dans, aux inférieures elle a la mème forme , mais commence un peu plus loin du nodus, et finit au bord postérieur d'une manière plus concave qui se prolonge plus près du niveau du nodus que du ptérostigma. Sur cet espace on voit quelques points irréguliers très-petits, bruns, hyalins. Ptérostigma brun noiràtre, très- oblique et pointu en dedans, entouré d'une forte nervure noire, surmontant 8-9 cellules aux supérieures, 10-12 aux inférieures. Réticulation noire, excepté la còte qui est vert bronzé. Ailes supérieures : 31-55 antécubitales, 58-42 postcubitales. Ailes inférieures : 25-26 antécubitales, 56-58 postcubitales, 8-10 dans les qua- drilatères, qui sont plus longs que l'espace basilaire. Les deux secteurs de l'ar- culus partent du méme point, surtout aux ailes supérieures , le principal n'est pas du tout contigu à la médiane: le subnodal se sépare de celui-ci au bout du quadrilatère aux supérieures, aux 2/5 aux inférieures, l'angle postérieur inférieur du quadrilatère (qui est très-long) est épaissi. Un màle plus jeune, communiqué par M. Hagen, a la partie colorée des ailes moins foncée, le centre des cellules seulement étant acier, mais souvent entouré de brunàtre. Les antennes sont toutes noires, la poitrine et les fémurs sont prui- neux, mais on voit que la base des deux derniers est jaunàtre. ÇQ . Elle ressemble t0ut-à-fait au màle pour la coloration du corps, mais la erète poilue de l'occiput est rudimentaire: le 2: article des antennes jaunàtre, ainsi que la 22 suture latérale du thorax, son bord postérieur, la poitrine, la base interne des premiers fémurs et la plus grande partie des 2 el 57. Cetle couleur passe au brun foncé vers leur extrémité, l'espace entre les pieds est seul un peu pruineux, la couleur de l'abdomen est un peu plus foncée et moins vive que chez le màle, les valvules vulvaires limbées de brun, la très-petite carène dorsale du 10: segment se termine sous forme d'épine, les còtés ont leur pointe en épine forte mais obtuse, les appendices anals noiràtres, sont un peu plus longs que le 10: segment, régulièrement coniques et pointus, s'écartant à partir de leur base , valvules dentelées en dehors à leur extrémité, Ailes inférieures moins subitement élargies que chez le màle, les quatre entiè- a re ES . É. 4 j 4 . d (65) rement hyalines, à peine salies , mais leur extrémité lavée de jaunàtre sale dans la partie qui chez le màle est opaque, La réticulation noiràtre , excepté la nervure costale qui est vert métallique, ptérostigma surmontant 7 cellules, assez grand, pointu en dedans , carré en dehors, jaune, entouré d'une forte nervure noire. Patrie. La Guinée, d'après trois màles des Musées VVestermann et Sehneider, et une femelle du Musée de Copenhague , commu- niqués à M. Hagen. L'Afrique occidentale (Guinée ou Congo) d'après le màle type de la collection de M. Saunders. Le màle de cette magnifique espèce est facile à reconnaitre par sa grande taille , ses ailes très-larges , hyalines , terminées net- tement par un espace acier opaque. II offre une certaine analogie de coloration avec l'Echo margarita, mais cette dernière est plus petite, a les ailes moins larges , le ptérostigma blanc et l'espace ba- silaire réticulé. La femelle diflère notablement de la ciliata, en ce que ses ailes ne sont lavées de jaunàtre qu'à l'extrémité, que le corps est d'un vert métallique plus pur et non cuivré, qu'il n'y a pas d'épine dor- sale au 10: segment, que le ptérostigma est beaucoup plus grand et Jaune vif, que les fémurs sont en grande partie jaunàtres , que les appendices anals sont plus longs , et le secteur prineipal nota- blement éloigné de la médiane. SOUS-GENRE III. — MNAIS (mxais, De Selys), Muais, De Selys: syn, 1855. Ailes arrondies au bout, non opaques. Arculus fracturé, ses secteurs naissant un peu plus bas que le milieu, droits, séparés dès leur origine, le principal con- tigu à la nervure médiane: la costale non métallique. Espace basilaire libre, Ptérostigma rougeàtre (màle), jaunàtre (femelle), assez large, pointu en dedans , arrondi en dehors. Rameau inférieur du 22 secteur du triangle courbé en dehors, Lèvre inférieure fendue dans son tiers apical, les deux bouts très-obtus, dis- tants, 28 article des palpes à peine plus court, large, arrondi en dehors, aminci au bout, le 3: un peu plus de moitié plus court. 45" article des antennes en demi-anneau: 28 et 52 Jongs, moins forts. Pieds assez longs, Les deux espèces connues et assez peu distinctes sont du Japon. Elles sont très-voisines des Echo, dont elles diffèrent surtout en ce que l'espace basilaire n'est pas réticulé et que les femelles ont les ailes complètement hyalines. Elles se séparent des Sapho par l'arculus fracturé, la direction ( 64) , du rameau inférieur du 2" secteur du triangle, leurs pieds plus longs, la costale non métallique , etc. M. strigata — pruinosa. 20. MNAIS STRIGATA. lagen. MNAÍS STRIÉE. Synon. Mnais strigata, De Selys, syn. no 19. Dimensions. Longueur totale g' 540 Q 49mm Abdomen 44 40 Appendices supér, a/e a/4 Ailes 56-57 51 Ptérostigma 4 4/2 A aju Largeur de l'aile infér. 8 1/2 10 — dela téte 61/2 6 d' adulte. Tète médiocre, lèvre inférieure noiràtre, la supérieure et le nasus vert métallique, dessus de la téte et tempes verdàtre bronzé, yeux bruns2 an- tennes vert noiràtre. Prothorax vert bronzé. dhorax plus court et moins ramassé que chez la pruinosa, vert bronzé , les sutures un peu noiràtres, les cótés avec deux raies jaune foncé terne, la 1" par- tant des seconds pieds, se prolongeant obliquement sur la 22 suture latérale, et finissant avant l'origine des ailes inférieures, la 22 au bord postérieur latéral, épaisse, arquée en croissant , à pointes tournées en bas, une tache de mème couleur à la base des trochanters, une transverse à la poitrine et quelques autres sur l'espace interalaire: les attaches des ailes saupoudrées de blanchàtre. Abdomen bronzé foncé, un peu saupoudré de blanchàtre, surtout aux trois pre- miers et aux trois derniers segments, le dernier déprimé à son extrémité qui porte une petite carène dorsale. Appendices anals noiràtres comme chez la pruinosa, mais moins forts, le bout des inférieurs moins épais et moins courbé en haut. Pieds noir luisant. Ailes non élargies, légèrement verdàtres, à réticulation noiràtre, excepté la costale et la médiane qui sont brunes. Ptérostigma rouge carmin, médiocre, pointu en dedans, un peu arrondi en dehors, surmontant quatre cellules et demie et en- touré d'une nervure noire. Les deux secteurs de l'arculus bien séparés à leur base, l'angle inférieur postérieur du quadrilatère peu épaissi, 5-7 tranversales au quadrilatère, 25-27 antécubitales et 55 postcubitales aux supérieures : 22 anté- cubitales et 28-52 postcubitales aux inférieures, Q , Une tache jaunàtre au coin des mandibules, une oblitérée au rhinarium et un point très-petit à la base du 2: article des antennes. Dessus de la tète, thorax et abdomen d'un bronzé verdàtre très-foncé, peu i a a a ea ad er a a st (68 ) brillant, un peu violet, les taches jaunes du thorax comme chez le màle, le 10: segment carèné, Appendices anals noirs, coniques, finissant subitement en pointe fine, plus courts que le dernier segment, valvules vulvaires bordées de jaunàtre des deuzx còtés. Pieds noirs. Ailes comme chez le màle, mais le ptérostigma jaune pàle, plus court , ne sur- montant que trois cellules. Patrie. Le Japon, d'après un màle de la collection de M. de Charpentier , et une femelle du Musée de Leyde. J'avais d'abord eru que cette espèce n'était qu'un état different de la M. pruinosa , elle n'en diffère, en eflet, que par les caractères suivants : 4: La réticulation des ailes est noire, leur membrane presque ineolore, leur forme moins large. 9 Le ptérostigma entouré d'une nervure noire est un peu plus court , peut-ètre moins arrondi en dehors. 5. Les raies latérales jaunes du thorax sont un peu plus larges. 4. La taille un peu plus petite. 5: Le fond de la coloration du corps bronzé cuivreux. NN. EB. J'ai vu dans le Musée de Leyde, une Sapho màle, à ailes bleu noiràtre, à eorps non pruineux , du Japon. Est-ce encore une troisième espèce du Japon 7 La cireonstance que le corps n'est pas pruineux le ferait soupçonner , ou bien n'existe- t-il qu'une seule espèce variant notablement selon l'àge ou d'autres circonstances2 C'est ce qu'il serait impossible de décider avant d'a- voir examiné de nouveau la riche collection de Leyde. On pourrait nommer l'espèce noire Sapho (mnats) nigra. 21. MNAIS PRUINOSA. De Selys.. MNAÍS PRUINEUSE. Dimensions. Longueur totale di gp ea Abdomen 44-45 Appendices supér. 4 1a Ailes 56-40 Ptérostigma 2 Largeur des ailes 10-11 — dela tète 6-6 4/a Tibias postérieurs 8 d' adulte. Tète médiocre, Lèvre inférieure noiràtre, la supérieure et le nasus Vert métallique, dessus de la téte et tempes verdàtre bronzé, yeux bruns2 an- 9 (66) tennes noiràtres, une petite tache jaunàtre entre la bouche et l'ecil: quelques poils bruns le long de l'occiput. Prothorax verdàtre bronzé , les parties enfoncées plus foncées, Thorax robuste, d'un vert bronzé, cuivré sur les còtés. Le devant, les attaches des ailes et une partie du dessous blanchàtre pulvérulent, les sutures un peu noiràtres, les còtés avec deux raies jaunàtres, la première partant d'un point entre le niveau des deux dernières paires de pieds, remontant sur la 2£ suture la- térale, et finissant avant l'origine des secondes ailes : la seconde au bord posté- rieur latéral dans sa partie inférieure, mince, arquée, à pointes tournées en bas, une petite tache de mème couleur à la base des trochanters ainsi qu'un vestige à la poitrine qui est noiràtre et sur l'espace interalaire. Abdomen un peu épais, vert bronzé cuivreux, presque complètement saupoudré de blanchàtre en dessus, avec les articulations plus foncées, le dessous noiràtre. — Le dernier segment ayant les deux tiers du 92, déprimé à son extrémité qui porte une petite carène dorsale. Appendices anals supérieurs noiràtres, de la longueur du dernier segment, forts, aplatis eu dessous , convyexes en dessus, courbés en dedans de suite après la base , semi-circulaires, tronqués obliquement au bout, les inférieurs un peu plus courts , très-forts, eylindriques, l'extrémité élargie, très-épaisse, courbée en haut. Pieds noirs, à cils longs, divariqués, l'intérieur des fémurs un peu pruineux. Ailes un peu élargies, leur tiers basal hyalin , le reste divisé en trois parties, les deux médianes presqu'òpaques d'un jaune d'ochre brunàtre foncé, à reflets violet clair, la dernière apicale jaunàtre, presque hyalin. Les trois colorations dont je viens de parler se fondent insensiblement l'une dans l'autre, et partout la ré- ticulation d'un roux jaunàtre se marque sur les autres nuances. Ptérostigma - Tougeàtre, entouré d'une nervure rousse épaisse, médiocre, un peu pointu en dedans, presqu'arrondi en dehors et surmontant cing cellules. L'angle postérieur inférieur des quadrilatères peu épaissi, les deux secteurs de l'arculus notablement éloignés dès leur base, le secteur principal presque contigu à la médiane , le subnodal s'en séparant à l'extrémité des quadrilatères qui sont médiocres, tra- versés par 4-5 nervules. 27-28 antécubitales aux supérieures: 24-25 aux infé- rieures, 29-51 posteubitales aux quatre ailes. Une assez grande partie des cellules entre les secteurs supplémentaires sont pentagones. Un màúle plus jeune a le jaune roussàtre des deux tiers postérieurs des ailes plus clair, en un mot, semblable à la réticulation ainsi que le piórmatianós et le corps n'oflre que des indices de pulvérulence blanchàtre. Patrie. Le Japon, d'après plusieurs màles adultes du Musée de Leyde, et un autre plus jeune communiqué à M. Hagen. A l'article de la M. strigata, jai indiqué en quoi elle diffère de la pruinosa. En faisant abstraction de la couleur claire si diflérente des ailes, (67) et du corps pruineux, on reconnaitra de suite nos espèces du Japon de la Sapho ciliata, à la séparation des deux secteurs de l'arculus à leur point de départ, et au point de séparation du secteur sub- nodal. L'angle inférieur postérieur du quadrilatère est aussi beau- coup moins épaissi. SOUS-GENRE IV. — ECHO (z0n0, De Selys) Ecno, De Selys, synopsis 18535. Ailes très-arrondies au bout, en partie opaques, mème chez la femelle, sec- teurs de l'arculus, qui est fracturé, presque séparés dès leur origine, naissant un peu plus bas que son milieu, le principal contigu à la nervure médiane, la cos- tale non métallique. Espace basilaire réliculé. Ptérostigma de la femelle pres- qu'arrondi, blanc au milieu, un peu pointu en dedans 0à il cesse de toucher la costale. 49: article des antennes caché, 25 long. Pieds assez longs. Cette coupe fondée sur une seule espèce, (E. margarita) qui - habite probablement la Chine, est très-remarquable par son espace basilaire réticulé, ce qui rappelle les Matrona, les Neurobasis et les Heterina. Elle se distingue facilement de ces trois sous-genres par son fort ptérostigma et par les autres caractères qui constituent le grand genre Echo. 22. ECHO MARGARITA. De Selys. ÉCHO MARGUERITE. Dimensions. Longueur totale Q environ 5077 Abdomen environ 40 Tibias postérieurs 9 Aile supérieure 58 — inférieure 51 Plérostigma 1 5/4 : Largeur de l'aile supérieure 9 4/2 — — —inférieure 10 — de la tète 6 Q adulte. Tète médiocre, noir mat, lèvre supérieure noir luisant, nasus vert noiràtre métallique , base du 22 article des antennes livide, yeux bruns, écartés. Prothorax et thorax noirs, à reflets vert bronzé très-foncé, le thorax médiocre, à sutures noires, la mésothoracique très en relief. Abdomen fin, brun noiràtre, un peu bronzé l'extrémité des segments plus foncée (les cing derniers manquent), (68) Pieds noiràtres, très-longs, à cils nombreux divariqués très-longs: l'intérieur des quatre tibias postérieurs brunàtre foncé. Ailes un peu plissées, assez élargies , arrondies, non pétiolées, hyalines, inco . lores, excepté un peu plus du cinquième final qui est brun opaque, à reflets bronzés, cette couleur coupée en dedans presque en ligne droite , ou pour parler plus exactement, légèrement convexe, Sur cette couleur, très-près du bout de l'aile, se marque un vrai ptérostigma blanc, opaque, rhomboide, entouré d'une forte nervure noire. Son bord interne est oblique, pointu inférieurement, l'ex- terne oblique en sens contraire, plus grand, le milieu très-dilaté, de sorte que le bord inférieur est arrondi. La réticulation est noiràtre y compris la còte. Aile supérieure : 55-57 antécubitales, 58 posteubitales, 7-9 basilaires, 7-8 au qua- drilatère. Aile inférieure : 50-51 antécubitales, 56-58 postcubitales, 6-7 basi- laires, 8-9 au quadrilatère. Les secteurs de l'arculus un peu séparés dès leur base, le principal presque contigu à la médiane , le subnodal s'en séparant avant la fin du quadrilatère dont l'angle inférieur extérieur est épaissi. Patrie. La Chine 2 D'après un exemplaire communiqué par M. le capitaine Saunders. Cette espèce , jusqu'ici unique, d'un groupe remarquable, rap- pelle beaucoup par la coloration de ses ailes les Calopterya syriaca ou dimidiata femelles. On l'en distinguera toutefois immédiate- ment à son vrai ptérostigma non traversé par des nervules et à la présence de nervules dans l'espace basilaire, C'est la seule , parmi les groupes voisins des Sapho , dont la fe- melle ait les ailes colorées. Il ne serait pas impossible que le màle eút les ailes entièrement opaques, noir ehatoyant, et qu'on dút lui rapporter l'espèce que jai vue à Leyde, d'o on l'avait reçue du, Japon. (Voir l'article de la Mnais strigata). GENRE III. — PHAON (PHAON, De Selys.) LIBELLULA L, AGRION Fab. CALOPTERYX, Burm. Ramb. PuAoN, De Selys, synops. 1855. Une partie des secteurs ramifiés , arculus fracturé, ses secleurs naissant d'un méme point, un peu plus bas que le milieu, le principal non contigu à la ner- vure médiane: pas de vrai ptérostigma constant, Coloration du corps vert métallique j ses sutures, le dessous et des dessins jaunàtres, (69) Lèvre inférieure fendue dans sa moitié apicale. Pas de tubercules pointus derrière l'occiput. 407 et 25 article des antennes égaux, très-grands , quadrangulaires. Dans mon Synopsis des Caloptérygines (Bullet. acad. Brux. 1855), javais composé provisoirement le genre Phaon, des deux sous- genres Cleis et Phaon, tout en regardant cette association comme artificielle et fondée seulement sur le petit ptérostigma et le 1 see- teur du triangle ramifié. Une étude plus approfondie m'a fait adopter l'opinion de M. Hagen, qui place près des Sapho ( dans le G. Echo) le sous-genre Cleis. Quant au sous-genre Phaon proprement dit, je pense qu'il faut le réunir avec les Neurobasis dans un grand genre auquel je con- serve le nom de Phaon. Les Phaon ont en elfet plusieurs caractères communs dont le plus important (les deux premiers articles des antennes égaux ) ne se retrouve pas ailleurs dans la légion des Caloptéryx. Nous établissons la diagnoses des deux sous-genres d'après l'es- pace basilaire et les secteurs. A. Espace basilaire libre, 12: secteur du triangle ramifié . . . 1. Phaon. B. Espace basilaire réticulé, secteurs subnodal et médian bifurqués. 2. Neurobasis. SOUS-GENRE ler. — PHAON (Pu40N, De Selys). PuA0N , De Selys, syn, 1855 Ailes assez étroites, hyalines dans les deux sexes , à nervure costale non métal- lique. Espace basilaire libre. Secteurs de l'arcultis (Y compris le cóté supérieur du quadrilatère) droits, rameau inférieur du 22 secteur du triangle courbé en dehors, espace postcostal à cellules larges à son extrémité. Le nodus placé à la moitié de la longueur de l'aile. Le 2: secteur du triangle finissant un peu avant le nodus, le 18: aux ailes supérieures ayant trois ramifications, sa dernière finissant aux deux tiers de l'aile, beaucoup plus loin que le nodus, Thorax effilé , long. Les bouts de la lèvre inférieure rapprochés, 2 article des palpes d'égale lon- gueur, droit en dehors, étroit, le 5: deux tiers plus court. Pieds longs, ciliés. Ph. iridipennis (còte de Guinée et Port-natal). Nous avons vu des màles avec le petit ptérostigma brun, tra- versé ou non d'une nervure, ou manquant tout-à-fait. La seule femelle examinée n'a point de ptérostigma. (70) 25. PHAON IRIDIPENNIS. Burm. PHAON IRIDIPENNE. Synon. Calopterya iridipennis: Burm., ne 9:(g'). Euphea —. Ramb., ne 6 (g"). Phaon — De Selys, syn. n' 24. Dimensions. Longueur totale — g' 62-102m.— Q 6892. gr (fuliginosa) 66mm Abdomen 50-58 56 58 Appendices supér, 44a 4 12 Aile supérieure 55-39 45 59 — inférieure 54-58 42 58 Largeur de l'aile infér.. 11 11 11 — — de la téte 6 3/4 6 3/4 6 1/2 Ptérostigma 1-4 1/a 0 0 d'. D'un vert mat, peu métallique. Lèvre inférieure jaune pàle , lèvre supérieure, mandibules, devant de la téte, antennes, une tache courbée autour des ocelles en avant, d'un jaune un peu roussàtre. Rhinarium , vertex, occiput et tempes vert métallique, une forte créte de poils doux roussàtres redressés le long de l'occiput. Thorax assez fort, d'un beau vert, avec une bande médiane orangée, étroite en avant (séparée par l'aréte dorsale noire) cette bande tournant autour des sinus antéalaires pour s'unir à une humérale de mème couleur, les cótés avec trois bandes orangées à la 1"2 et 2: suture et au bord postérieur, ces deux dernières plus larges et sinuées, se réunissant près des ailes et des pieds, de manière à lais- ser entrelles trois bandes vertes amincies À leur extrémité: tour des pieds jaune, calles axillaires et espace interalaire verts tachés de jaune. Abdomen long, gréle: la longueur relative des segments à peu près comme chez la V. luctuosa, vert métallique obscur, les articulations noires, une ligne médiane sur le 2: n'arrivant pas au bout et les bords des cótés en. dessous jaunes, (le dessous est saupoudré de blanchàtre chez les adultes) 10: segment avec deux impressions basales en dessus, le bord final un peu évidé en dessus avec un pli formant une sorte de crète apicale, obtuse, qui ne dépasse pas le bord: les pointes latérales avec cing dents, Appendices anals supérieurs arqués , fortement dentelés en dehors, avec une petite gouttière le long du bord interne , le bout obtus. Les inférieurs eylindri- ques, droits, un peu amincis et courbés en haut au bout, qui est muni intérieu- rement de deux dents fortes tournées en dedans, l'inférieure un peu avant l'ex- trémité et auparavant une légère dilatation interne. Pieds longs, les postérieurs arrivant à la fin du 5: segment, jaunes, les fémurs un peu bruns en dehors surtout vers leur extrémité, les tibias noiràtres en dedans. Les cils longs, pressés, noirs, ( comme chez les C, atrata, grandeva). / (4139 Ailes hyalines régulièrement élargies au milieu (comme chez la Cl, cincta) , un peu enfumées, ou lavées de jaune verdàtre. Réseau large, noiràtre, Ptérostigma brun clair, peu opaque, petit, rectangulaire , surmontant une cellule, un peu plus long aux,inférieures (traversé par une nervule à l'une des ailes chez un exem- plaire, à trois des ailes chez un autre). Le nodus à la moitié de l'aile, le secteur principal non contigu à la médiane, l'arculus fracturé , les secteurs en le quit- tant sont presque séparés, le quadrilatère droit, un peu plus large au bout, un peu plus long que l'espace basilaire, le secteur nodal assez subitement relevé en haut (comme chez la N. chinensis), les secteurs supplémentaires du médian et de ceux du triangle naissant de fractures qui imitent des bifurcations. Cellules grandes, tétragones , une rangée entre chaque secteur, excepté à l'extrémité od elles sont plus nombreuses. Espace postcostal très-simple , presque comme -: chez les vraies Vestalis : la membrane des ailes non plissée, les aréoles larges comme chez l'amena, et les secteurs en quelque sorte comme chez la chinensis. Aile supérieure: 22-95 antécubitales, environ 50 postcubitales, 4-5 au quadrilatère. Aile iuférieure: 19-20 antécubitales , environ 23-23 postcubitales, 5-5 au quadrilatère, Q. Presqu'entièrement semblable au màle , mais les ailes plus longues et pas de ptérostigma. Elles sont hyalines, un peu lavées de jaunàtre, surtout les infé- rieures et le bord antérieur des supérieures. Vues de profil, elles ont un certain —reflet irisé, aile supérieure : 25-29 antécubitales, 28 postcubitales, 4-5 au qua- drilatère. Aile inférieure : 23 antécubitales, 24 postcubitales, 5-6 au quadrilatère. Pas de créte de poils à l'occiput. Le jaune et le roussàtre pàle occupent par- tout plus d'étendue et dominent sur la tète, od le vert ne se trouve qu'aux tem- pes, aux cótés du: vertex et en une petite tache entre les antennes. Prothorax roussàtre avec deux taches latérales submédianes, et deux taches à la base du lobe postérieur , vertes. Le vert du thorax réduit à deux larges bandes en avant et trois latérales. Le jaune des articulations de l'abdomen forme des lunules basales au 2 et 52 segment (les derniers segments manquent). Varicté. g' fuliginosa, Hagen. Pas de trace de plérostigma ni d'écartlement des deux nervures entre lesquelles il se trouverait. Taille plus petite, thorax moins ramassé, moins large, les poils de l'occiput rudimentaires, pieds un peu plus courts, abdomen plus gréle. Patrie. M. Hagen et moi, nous avons examiné sept exemplaires de Cajfrerie et de la còte de Guinée , dont deux màles de Caffrerie et Port-natal, avec un ptèrostigma , et quatre màles de la cóòte de Guinée et du Congo, dont trois avec un ptérostigma et un sans, ces exemplaires sont répartis dans les Musées de Copenhague , de Londres , de Halle et de M. VVestermann. La seule femelle reque, est sans ptérostigma , de Port-natal. M. Hagen a eu en communication le type de M. Burmeister , (72) c'est un jeune màle avec ptérostigma , la description est assez exacte , mais les ailes ne sont pas colorées aussi fortement qu'il l'indique. Elle sont hyalines, ayant seulement un léger reflet irisé. L'espèce est très-intéressante comme intermédiaire entre les Vestalis , les Cleis et les Calopteryz , ce qui forme un ensemble singulier, avec une affinité rèelle avec les Neurobasis par ses an- tennes à 1" article aussi long que le second. SOUS-GENRE Il. — NEVROBASE (NEUROBASIS, De Selys ), NEUROBASIS, De Selys, 1855. Ailes assez larges: les supérieures hyalines dans les deux sexes , les inférieures i opaques, métalliques chez le màle, salies chez la femelle, secteur subnodal et médian bifurqués 3 la Costale métallique, espace basilaire réticulé, secteurs de l'arculus un peu courbés , de sorte que le cóté supérieur du quadrilalère est tròs-légèrement convexe. Le 127 et le 22 secteur du triangle parallèles , rappro- chés, finissant presque sous le nodus avec un seul rang de cellules entre eux jusqu'au bout. Le 1: secteur du triangle non ramifié, le 2: à rameau inférieur très-rejeté en arrière. Pas de ptérostigma chez le màle, un faux ptérostigma blanc chez la femelle ( parfois nul) placé à mi-chemin du nodus au bout de l'aile. Les deux bouts de la lèvre inférieure aigus, distants. 22 article des palpes un peu plus long, étroit, arrondi en dehors, le 5 un tiers plus court. Thorax très-effilé, long. Pieds très-longs, ciliés. Une seule espèce, N. chinensis, compose ce groupe. Elle habite l'inde, la Chine et la Malaisie jusqu'à Timor, c'est donc l'espèce de Caloptèrygine qui s'approche le plus de l'Océanie. C'est aussi la seule , dans cette légion, dent le màle ait les ailes inférieures si différemment colorées des supérieures et dont la femelle ait un faux ptérostigma aussi éloigné du bout des ailes. L'espace basilaire réticulé sépare bien les Neurobasis des Calop- teryx et des Vestalis. Les secteurs bifurqués les éloignent encore des Matrona , mais les rapprochent des Vestalis , de mème que la cour- bure légère du cóté supérieur du quadrilatère , mais les deux sec- teurs des triangles construits tout differemment isolent nettement les deux groupes. 24. NEUROBASIS CHINENSIS. L. NEVROBASE CHINOISE., Synon. Libellula chinensis, Linn., syst. nat,, no 13. — Fab., syst. ent., ne 16. — Id. Spec. Ins., no 21. — Id. Mant. Ins., no 22. — Id, ent, syst. II, ne 28. — Oliv. eneyel, , no 26, (75) Neurobasis ehinensis: De Selys, syn. no 11. Calopterya — — Burm., n: 11. — Ramb., ne 15 (g'). — disparilis, Ramb., no 11 (Q). Agrion nobilitata, Fab., ent. syst. Il, no 4 (cd). — Gen. ins., no 3, — Spec. ins. , no 4. — Mant. ins., no 4. Libellula nobilitata, Oliv., encyel., n' 40. Edvvards et Catesby, Tab. 112. de Java et Pulopenang, Dimensions, Longueur totale g' 52-610mm. Q 55-6022.— Q 52.54mm Abdomen 45-51 44-49 42-45 Appendices supérieurs 4 4/5 1/2 Tibias postérieurs 40-12 7.11 4/2-12 10-11 4fa Aile supérieure 55-59 57-41, 55 56 — inférieure 51-58 56-59 54-55 Ptérostigma de l'aile sup. 0à4 1/2 Oà 1ja — — inf. 24434 0à2 Largeur de l'aile sup. 9-11 9 4/2-10 — — inf. 912-192 9 4/2-11 9 — de la téte 5 1/2-6 6 ò 4/a o" adulte. Tète médiocre, lèvre et face jaunes, excepté une tache triangulaire noire, basale, médiane à la lèvre supérieure, qui la partage souvent en deux, en atteignant le milieu de son bord antérieur, le nasus vert métallique, front et dessus de la tète vert bronzé métallique brillant, la base et le 22 article des an- tennes jaune pàle , derrière des yeux bronzé obscur , ceux-ci bruns. Prothorax vert bronzé avec quelques points ternes, le lobe postérieur assez long, tronqué presque en ligne droite au milieu, ses cótés bordés finement de jaunàtre. Thorax médiocre, le devant et les cótés vert bronzé brillant: la suture mé- diane , l'humérale et la 172 latérale d'un brun jaunàtre ou noiràtre, la 28 et la 5: jaune foncé, mais finement bordées de brun : dessous du thorax jaunàtre avec de petites taches brunes, attaches des ailes jaunàtres de part et d'autre, un point vert les précède en dessus et l'on voit entre les deux ailes inférieures une tache double dorsale, en relief, vert bronzé. Abdomen fin, très-long, vert bronzé métallique en dessus et sur les cótés, avec — un cercle fin noiràtre aux articulations, le dessous' noiràtre passant au roussàtre au bout des segments, le 102 segment jaune rougeàtre en dessous, d'un tiers plus i court que le 92, un peu émarginé en dessus, l'arète dorsale forme une petite o carène finissant en une épine courte peu prononcée, les pointes latérales den- telées. Appendices anals conformés à peu près comme chez la C. virgo , les supérieurs un peu plus longs que le 10: segment , noiràtres, ayant en dedans une dilatation — qui commence subitement à leur moitié et se termine à la pointe interne qui 10 (74) est arrondie, en se confondant avec elle, le bord extérieur porje 4-6 petites épines l après son milieu. Appendices inférieurs d'un quart plus courts, nmoiràtres, leur base jaunàtre ils sont assez écartés, fins, presque droits. Trochanters jaune pàle. Pieds très-longs , très-grèles, à cils longs fins, nom- breux surtout aux tibias, fémurs bronzé foncé, leur intérieur jaunàtre terminé parídu brun, tibias jaunàtre clair, leurintérieur noiràtre, tarses noiràtres. Les pieds postérieurs arrivent à la fin du 42 segment. Ailes plus ou moins élargies et arrondies , les supérieures entièrement hya- lines, lavées de verdàtre clair, surtout à la còte et à l'extrémité, leur réticu- lation d'un vert métallique brillant, notamment les nervures longitudinales , mais les nervules transversales paraissant noires lorsqu'on les regarde perpendiculai- rement: le nodus épais, distinctement entouré d'un vestige brun clair. Ailes in- férieures en dessus ayant plus des deux tiers , à partir de leur base, d'un vert métallique brillant, avec des reflets dorés et violet clair, cette couleur devient d'un bleu verdàtre brillant en la regardant de cóté , jusqu'au bout du quadri- latère le bleu violet domine l'extrémité d'un brun foncé uniforme avec reflet violet noiràtre et la réticulation finement vert métallique. Cet espace final tran- che sur la couleur vert métallique par une ligne presque droite ou un peu con- cave en dedans, l'espace basilaire, la rangée de cellules qui longe le bord post- costal à sa base et le bord antérieur de celles qui longent la cóte dans son premier tiers antécubital sont hyalines au centre, le dessous des ailes inférieures est d'un brun. noiràtre presque uniforme à reflets :vert foncé, cuivre rouge et doré obscur, la réticulation y est finement vert brillant, la partie qui répond au tiers postérieur brun du dessus, se distingue un peu par le reflet rouge cui- vreux obscur qui y domine. Le secteur principal ordinairement non contigu, par- fois irrégulièrement contigu dans l'une ou l'autre aile. Ailes supérieures : 54-42 antécubitales, 7-10 au quadrilatère. Ailes inférieures : 55-41 antécubitales, 11-12 (rarement 14) au quadrilatère, 7-8 basilaires au quatre ailes (rarement 6-9). gi jeune. Les ailes inférieures ne sont pas entièrement opaques, les deux cou. leurs qui les occupent n'y sont qu'ébauchées et à demi-transparentes , le des- sous du corps est jaunàtre, ainsi qu'un vestige de ligne humérale, dont le pro- longement inférieur entoure au-dessus des pieds antérieurs une tache bronzée comme chez Ia femelle. Q adulte, La coloration du corps ressemble beaucoup à celle du màle, le vert métallique est seulement moins vif et plus bronzé, la lèvre supérieure n'a jamais que le point médian basal isolé noir, la suture humérale et la 1". latérale du thorax sont jaunes, et entre la 2: et la 5" le bronzé ne forme qu'une bande étroite pointue par en bas, ces sutures se confondent dans le jaunàtre pàle qui occupe tout le dessous du thorax, excepté une tache bronzée arrondie entre les pieds antérieurs et le bas de la suture humérale. L'abdomen qui est un peu épaissi, porte depuis le 2: segment une fine arète médiane jaunàtre , qui est plus large sur les trois derniers, et les còtés une bande ( 7Y ) jaunàtre qui occupe entièrement le dessous des trois derniers, de cette bande: part aux articulations basales des 5, 4, 5, 62, un demi-cercle jaune inter- — rompu au milieu. 10 segment presque entièrement jaunàtre, moitié plus court i que le 92, comprimé par en haut oà l'arète dorsale forme une carène élevée terminée par une fine el assez longue épine jaunàtre aigué, très-saillante, noire au bout. Pointes latérales en dents fortes. Appendices anals plus courts que le 102 segment, coniques, pointus, un peu écar- tés, jaunàtres. Valvules vulvaires plus courtes que l'abdomen, pas visiblement den- telées ni épineuses, jaunàtres. Ailes hyalines à réticulation roussàtre, excepté la costale qui est vert brillant, les transversales jaune foncé. Les ailes supérieures plus ou moins lavées de jau- o màtre sale au bord antérieur et à la pointe, les inférieures lavées généralement de brun jaunàtre, très-clair à la base et plus foncé entre le nodus et le ptéros- — tigma, od il forme l'apparence d'une bande transverse brune mal arrètée, et n'al- lant pas jusqu'au bord postérieur. Les quatre ailes ont au nodus un gros point mat opaqué, d'un blanc jaunàtre, qui occupe la cellule qui suit le nodus aux supérieures et deux cellules aux in- férieures, plus un faux ptérostigma oblong, mat, blanc jaunàtre placé à mi- chemin du nodus au bout de l'aile, occupant 5 cellules aux supérieueres et T aux inférieures, ou la nervure médiane se dilate pendant la durée du ptérostigma. — Ailes supérieures : 38-40 antécubitales, 18-20 posteubitales. Ailes inférieures : 26-50 postcubitales. Variétés, Le màle varie pour la taille, pour le plus ou moius de largeur des 4 ailes et pour la tache médiane de la lèvre supérieure qui peut la traverser en entier. La femelle varie pour la nuance ochracée des ailes supérieures et celle plus È ou moins foncée des ailes inférieures et pour le faux ptérostigma, aux supé- — rieures il peut disparaitre en entier, aux inférieures il est parfois très-long ,. L occupant jusqu'à 14 cellules. o Patrie. Décritc d'après un très-grand nombre d'exemplaires des deux sexes, provenant des localités suivantes : ZRibet — Inde — Chine — Cochinchine — Java — Sumatra — Timor. Le màle est bien facile à reconnaitre à ses ailes supérieures hya- lines, et à ses inférieures opaques en grande partie vert métalli— que, à pointe brune. La femelle est jusqu'ici la seule Caloptéryx qui nous ofire un point cubital blanchàtre et un faux ptérostigina placé aussi près du nodus que du bout des ailes. o Nous avons hésité longtemps si nous ne séparerions pas, du moins comme race, les exemplaires de Java de ceux du continent asiatique, mais aujourd'hui nous sommes portés à ne pas les dé- erire séparément. Les màles diffèrent fort peu, ils ont un peu (76) plus de noir à la lèvre supérieure que d'ordinaire: ce noir borde la base, traverse la lèvre et la borde plus ou moins complètement en avant, l'aile supérieure est un peu moins lavée de jaunàtre. Le bord posteostal des ailes inférieures un peu hyalin chez quelques- uns, ne l'est pas plus que d'ordinaire chez d'autres. — La partie mé- tallique de ces mèmes ailes est ordinairement d'un beau bleu violet chez quelques-uns (et non verte ), mais cela existe partois aussi chez les exemplaires de Chine. Ce qui nous avait portés à eroire à deux espèces, c'était l'as- pect remarquable de la première femelle que nous avions reque de Java : elle n'a aueun vestige de ptèrostigma aux quatre ailes et les secteurs ne sont pas mème écartés à la place oú il se trou- verait (chez la vraie chinensis , il peu ió parfois aux ailes su- périeures). Les ailes sont presque incolores , mais cela peut tenir à l'àge de mème que l'oblitèration presque Complète du point no- dal blanc. Cet individu ressemble ainsi par les ailes à la Vestalis gracilis , dont les nervules basilaires la séparent de suite. M. Hagen a examiné depuis un second exemplaire femelle , de Pulopenang (lle du prince de Galles) , reeu avec un màle fort petit. Cette femelle aussi jeune que la précèdente, ayant la mème dimension et les ailes également incolores, offre aux ailes inférieu- res un faux ptérostigma de deux millimètres avec un peu d'écar- tement des neryures qui le bordent et aux antérieures un petit - ptérostigma sans écartement. Il est à remarquer que l'on trouve , selon les lieux de prove- nance, des différences semblables chez la Calopteryz splendens. M. Hagen avait d'abord nommé cette variété ou race de Malaisie Neurobasis florida. Il faudra voir en comparant de nouveaux exem- plaires femelles, s'il y a quelque chose de constant dans le peu de coloration des ailes et dans l'absence ou la diminution du pté- rostigma. N. 8. Fabricius a décrit le màle dans deux genres différents : une première fois sous le nom de Libellula chinensis, en lui as- signant sa véritable patrie, une seconde sous celui d'Agrion nobili- tata, en donnant erronément l'Amérique méridionale pour habitat. Olivier a copié Fabricius. Ú I (77) 9e COHORTE DE LA LÉGION DES CALOPTERYX. Quadrilatère à còté intérieur beaucoup plus court que l'extérieur, le supé- rieur notablement courbé, convexe. Pas de rameau inférieur au 22 secteur du triangle. (Espace basilaire presque toujours réticulé). Appendices anals snpérieurs des màles semi-circulaires, plus ou moins dilatés ou dentés en dedans. Ges insectes habitent les parties chaudes de l'Amérique , ex- cepté les trois Vestalis qui sont de l'Asie orientale et de la Ma- laisie. Le tableau qui suit présente les espèces groupées de la manière qui m'a paru la plus naturelle. Ni. EB. A la page 75 et finale de mon synopsis des Caloptèrygines , publié en 1885, il s'est glissé une faute typographique assez im- portante à corriger : la seconde parenthèse (còté supérieur du qua- drilatère convexe) qui répond à notre 2. cohorte, y embrasse par erreur le grand genre Phaon qui appartient à la 1r: cohorte chez laquelle ce còté n'est pas distinctement convexe, - . 3 a "D 88 sfjo8 od eimosufeut "SS lava ssre cone sa mag "AQU MBA "LS sala Gray ena OS a, "uoGnyy 4 truo1duros gel JUnsq 919J011208 oun 3 É DDAL S9INoL9jur Sap 3n0q aj È uoGDyg P51990 bell P CUnIq omojonmos / POU $Pold TS SS . 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F 96 — "(83 'ALNOHO/) (19) GENRE IV. — VESTALE (vESTALIS, De Selys). VESTALIS, De Selys, synops. 1835. Ailes assez étroites, sans ptérostigma, plus ou moins plissées transversalement , arculus non fracturé, ses secteurs courbés, naissant de son tiers inférieur, le principal contigu à la nervure médiane , la costale non métallique , le secteur sub- nodal, le médian et le 1" du triangle ramifiés à leur extrémité, le 2: du triangle courbé en dehors, espace postcostal simple, le nodus au tiers ou aux deux cin- quièmes de la longueur des ailes: cóté intérieur du quadrilatère plus court que l'extérieur, le supérieur un peu convexe. Espace basilaire libre. Le 22 secteur du triangle sans rameau inférieur , finissant presque sous le nodus, le 18" a quatre ramifications, dont la dernière finit aux deux tiers des ailes beaucoup plus loin que le nodus. Thoraxtrès-effilé, long. Coloration du corps acier ou vert métallique, les sutures et le dessous plus ou moins jaunes ou roussàtres. l Lèvre inférieure fendue dans sa moitié apicale, les deux bouts aigus, distants: 28 article des palpes d'égale longueur, droit en dehors, étroit: le 5: presque moitié plus court. 1:" article des antennes en demi-anneau, 22, 5€ et soie égaux, longs, (le 2e moins fort). Pieds longs, ciliés. Appendices anals supérieurs du màle semi-circulaires, un peu tronqués au bout. En traitant des genres précédents , nous les avons suecessive- ment comparés aux Vestalis, qui se distinguent de tous par le grand nombre de secteurs ramifiés, par l'origine inférieure des secteurs de l'arculus et par l'inégalité et la convexité du quadrila- tère qui en est en quelque sorte la conséquenee. Sous le rapport de la position de ces secteurs , de la forme du quadrilatère (convexe en dessus et plus court à la base) comme sous eelui de la courbure du 22 secteur du triangle, de la nullité de son rameau inférieur et de la direction droite du secteur subnodal, c'est ce genre qui se rapproche des Heterina , surtout du sous- genre Lais, dont on le distinguera facilement, toutefois, à son es- pace basilaire libre et à ses secteurs ramifiés à leur extrémité. Les appendices supérieurs des màles varient un peu de forme selon les espèces, ce qui ne se voit pas chez les autres genres de l'ancien continent, c'est un rapport de plus. avec les Heierina. Les trois Vestalis connues habitent l'Inde, la Chine , la Malaisie et le Japon et peuvent se diviser en deux groupes. ( 80) 4: GROUPE (V. luctuosa.) Ailes opaques chez le màle, hyalines chez la femelle. Secteurs de l'arculus sé- parés dès leur origine. V. luctuosa (de Java et du Japon ). 8: GROUPE (V. gracilis.) Ailes hyalines dans les deux sexes. Secteurs de l'arculus naissant d'un méme point. V. amena ( Sumatra) — gracilis (Inde ). 25. VESTALIS LUCTUOSA. De Haan. VESTALE EN DEUIL. Synon. 4grion luctuosum , De Haan Mss, (9"). Calopterya luctuosa , Burm. , no 12. Vestalis — De Selys, syn. no 25. Agrion malachitum , De Haan Mss. (Q ). Calopterya formosa: Ramb., no 12, Dimensions. Longueur totale o" 54-60 Q 35-5507 Abdomen 44-80 41-44 Appendices supér. 4 1)8 1/2 Tibias postérieurs 8 8 Aile supérieure 54-58 56-45 — inférieure 53-57 58-42 . Largeur des ailes 9-10 10-14 4/2 — — de la téte 5 1/2-6 6 g' adulte. Tète petite, thorax gréle, abdomen long très-fin: corps presqu'en entier d'un bleu acier foncé, métallique, avec quelques reflets vert foncé sur le prothorax et le bout de l'abdomen. Les yeux bruns, lèvre inférieure, antennes, derrière des yeux, dessous du thorax et de l'abdomen noirs , sutures du thorax et les articulations des segments un peu bronzés. 10: segment plus long que la moitié du 92, formant dans sa seconde partie une petite carène dorsale, ses còtés en pointe épineuse, hameçons postérieurs en feuille arrondie un peu courbée. : Appendices anals un peu plus longs que le 10 segment, noirs, conformés comme chez les Calopterya , mais un peu plus grèles, les supérieurs moins courbés et dilatés en dedans à partir du milieu jusqu'à leur extrémité qui est tronquée en dedans en biseau, le bord externe épineux, les inférieurs plus longs, plus fins, un peu plus écartés, Pieds noiràtres, longs, très-gréles , à cils longs, très-divariqués, fins. a PE — re PS pa a a ad ners Bes OR EIg Palla Bar Du.d id NE, ES RES SE DEL En, OS Re / j Te ri a pe (81) Ailes d'abord étroites, puis régulièrement élargies au milieu, un peu pointues, plissées transversalement excepté à la base, d'un noir violet foncé ou acier, s'é- elaircissant insensiblement à la base ot beaucoup de cellules ont leur centre presque hyalin, d'un brun jaunàtre jusqu'aux quadrilatères. Ailes supérieures : 50-54 an- técubitales, environ 80 postcubitales. Ailes inférieures 28-50 antécubitales, en- viron 85 postcubitales, 8-12 dans les quadrilatères. Secteur principal très-contigu sur la plus grande partie du. quadrilatère, le subnodal s'en séparant dès son origine avant la contiguité. Le nodus placé au tiers de l'aile, o" plus jeune, Les ailes sont plus claires , pas complètement opaques, brunes, avec quelques reflets violets dans leur seconde moitié, Aberration : Sur les ailes on remarque parfois quelques taches irrégulières claires comme cela arrive sou. vent chez la S. ciliata, la C. maculata, etc. — Q. Lèvre inférieure noiràtre, la supérieure, la face et le dessus de la tète vert métallique foncé, les sutures et le derrière des yeux noiràtres , une petite tache entre la bouche et l'eeil, et le 22 article des antennes jaune foncé:, yeux bruns. Prothorax vert foncé, un point dorsal et un de chaque cóté jaune foncé, ainsi que le fin rebord redressé et arrondi du lobe postérieur. Devant et cótés du thorax vert métallique foncé, le dessous et les attaches des ailes jaunàtres, un peu roux, cette couleur formant une ligne peu visible sur la 419 suture latérale, large sur la 2P et la postérieure, od elle entoure complète- ment l'espace vert doré intermédiaire. Abdomen d'un brun un peu plus clair sur les còtés, ayant en dessus des reflets verts, bleus et violets, le 9: segment épais, le 102 ayant à peine le tiers du 92, son arète dorsale formant dans sa seconde moitié une carène élevée qui se ter- mine par une épine aiguè très-prononcée, ses còtés ayant une petite épine. Appendices anals bruns, coniques, pointus, plus courts que le 102 segment, valvules vulvaires épaisses, plus courtes que l'abdomen, à bords garnis au bout de petites épines rejetées en avant. — Pieds noirs, l'intérieur des quatre fémurs postérieurs et l'articulation basale des antérieurs d'un brun jaunàtre ainsi que les trochanters. Ailes plissées, hyalines , uniformément lavées de jaunàtre sale surtout à la base et au bord antérieur, toute la réticulation d'un roussàtre clair, excepté la ner- vure qui forme le tour entier des ailes et qui est finement noiràtre,. La réticulation ne diflère pas de celle du màle, si ce n'est que chez un exem- plaire, il n'y a que 10 postcubitales aux supérieures et 75 aux inférieures (10 de moins), et que chez un autre plus petit, il n'y a que 60 postcubitales aux supé- rieures et SS aux inférieures (20 et 50 de moins). Chez un troisième les nombres sont intermédiaires. Patrie. L'ile de Java. Décrite d'après les types de M. Rambur et ceux du Musée de Leyde. m1 (82) Un exemplaire femelle du Japon , m'a été communiqué par M. Hagen. ll m'a été impossible de trouver une diflérence spéci- fique avec les types de Java. Le màle et la femelle se distinguent bien des Calopteryz par leurs ailes plissées et par les secteurs ramifiés, la femelle mérite un peu plus d'atlention pour étre séparée de celles de la gracilis, de la Neurobasis chinensis et du Phaon iridipennis. Elle diflère bien de la gracilis par la lèvre supérieure verte et l'inférieure noire, l'absence de raie humérale et de 1: latérale jaune, le nom- bre plus grand des nervules aux quadrilatères, les ailes à réti- culation roussàtre, le nodus placé plus près de la base des ailes, l'abdomen plus court. — De la chinensis par la lèyre supérieure yerte et l'inférieure noire, l'absence de raie humérale et de 1: la- térale jaunes, l'espace basilaire libre, le secteur principal contigu à la médiane, le secteur médian ramifié ete. — De l'iridipennis par ses ailes plissées, le secteur principal contigu à la médiane, les lèvres et le front noiràtres ou verts, le thorax presque sans raies claires etc. 26. VESTALIS AMZENA. Hagen. VESTALE AGRÉABLE. Synon. Festalis amena, Hagen, (De Selys, syn. no 26). Dimensions. Longueur totale d'5ree Q 487m Abdomen 46 58 Appendices supér. 4 1/2 Tibias postérieurs Ta(3 Tia Aile supérieure 56 56 — inférieure 5ò 5 Largeur des ailes 8-8 1/2 8 1/2 — — de la téte Safe 5 a/2 g' adulte. Téte petite, thorax assez robuste , abdomen assez long, très-fin, En entier d'un beau vert foncé métallique, passant insensiblement au noiràtre sur l'abdomen, excepté à sa base, yeux bruns, lèvres et mandibules noires, la base des palpes, les coins de la bouche, une tache basale de chaque cóté de la supérieure, la base du 2 article des antennes jaune pàle. Sutures du thorax noiràtres excepté la 22 et le bord postérieur qui forment deux lignes jaunàtres, complètes: poitrine jaunàtre livide, avec quelques taches noiràtres, dessous de l'abdomen noir. 10: segment moitié plus court que le 92 formant une petite carène dorsale brunàtre. Appendices anals supérieurs noirs, un peu plus longs que le dernier segment, peu épais, lentement courbés l'un vers l'autre, leur extrémité comprimée, tron- i l El id n. 5 (85) quée de manière à former deux petites branches courtes, l'une supérieure un peu plus longue, l'autre un peu plus courie inférieure. Les inférieurs ayant les deux tiers des supérieurs, écartés, presque droits, subeylindriques, un peu plus épais à la base, noiràtres. Pieds très-longs, très-gréles, à cils longs divariqués, les fémurs postérieurs un peu bruns à leur base interne. Ailes étroites non pétiolées , complètement hyalines, à peine plissées transver- salement, ce qui leur donne, sous certains jours, un aspect irisé bleuàtre, réti- culation noiràtre, analogue à celle de la luctuosa mai3 plus simple, le secteur 2: du triangle étant presque droit dans les 2/3 postérieurs, surtout aux ailes supe- rieures, longe le bord en laissant entre lui moins d'aréoles, les ramifications des secteurs sont un peu plus anguleuses à leur base, un peu comme chez l'iridi- pennis, mais il n'y a qu'une rangée d'aréoles entre chacun (au lieu de 2-5 chez la luetuosa). Ailes supérieures : 25-27 antécubitales, environ SS postcubitales. Ailes inférieures : 21-25 antécubitales, environ 45 postcubitales. Les quadrila- tères, qui ont 5-4 transversales, sont plus courts que l'espace basilaire, un peu plus larges et courbés au bout. Le nodus placé au tiers de l'aile. Q demi-adulte. 'lète comme chez le màle, mais la lèvre supérieure et le se- cond article des antennes pàles , jaunàtres. Thorax comme chez le màle, mais d'un vert plus vif. Abdomen d'un vert métallique bronzé au bout. Dernier seg- ment un peu aminci, bord postérieur largement déprimé, une crète naissant au milieu du segment, avec une épine fine assez longue , dépassant le bord, pointe latérale consistant en une épine fort longue, aiguè, I Appendices anals divariqués, trigones noirs (un peu brisés), en apparence un peu plus courts que le dernier segment. Valvules courtes, épaisses au bout, ayant en dessous des épines fortes surtout vers le bout, recourbées en avant. Pieds semblables à ceux du màle, les tibias postérieurs et l'intérieur des fé- murs postérieurs à leur extrémité un peu bruns. Ailes semblables. Patrie. Java, d'après un exemplaire màle de la collection de M. de Charpentier, communiqué par M. Sehneider à M. Hagen, et une femelle appartenant à M. VVestermann, recueillie à Pulo Penang , (ile du prince de Galles ). Cette jolie espèce rappelle les Lois pruinosa et hyalina, et la Calopterya exul, Elle est facile à distinguer de ces genres à sa ré- ticulation qui ressemble si bien celle de la Vestalis gracilis, A l'ar- ticle de celle-ci, jai indiqué en quoi elle diffère de plusieurs es- pèces plus ou moins analogues. Ces remarquès s'appliquent éga- lement à l'amena, qui se distingue en outre de la lucluosa par sa — petite taille et ses ailes incolores, et de la gracilis par sa petite taille, son abdomen plus eourt, ses pieds noirs, la forme de ses appen- dices anals et sa réticulation un peu plus simples. (84) 97. VESTALIS GRACILIS. Ramb. VESTALE GRACIEUSE. Synon, Calopterya gracilis, Ramb., no 10. Vestalis —— De Selys, syn. no 27, Dimensions. Longueur totale o" 64-66 Q 58-.61mm Abdomen 55-55 48-50 Appendices supér. 4 1/4 1/2 Tibias postérieurs 1 1 Aile supérieure 59-41 59.42 — inférieure 58-40 57-40 Largeur des ailes 9-10 9-10 — — de la téte 6 6 g' adulte, Tète petites thorax médiocre, abdomen excessivement long, très- fin: le corps presqu'en entier d'un beau vert clair métallique. Lèvre inférieure , la supérieure (sauf un point noir basal médian), l'espace entr'elle et les yeux, rhinarium , une raie transverse devant les antennes inter- rompue au milieu, 18" et 2: article des antennes jaunàtre clair et livide, der- rière des yeux brun bronzé obscur. Deux petites taches médianes et une latérale jaunàtres au prothorax, ainsi que le rebord fin, arrondi et un peu relevé du lobe postérieur. Dessous du thorax, attaches des ailes, une ligne fine à la suture humérale et à la 118 latérale, une plus large à la 2. età la 5: jaunàtre clair, ces lignes communi- quant ensemble par la suture du dessous des ailes et rejoignant le jaune du dessous, Abdomen vert clair métallique en dessus, une tache carrée basale brune au 49: segment en dessus, un cercle étroit noiràtre aux articulations des autres, les 28, 52, 42, $P portant à leur base contre l'articulation un cercle fin, jaune, interrompu par du noir au milieu, mais communiquant sur les còtés avec du jaunàtre pàle, qui forme une raie s'amincissant graduellement et disparaissant au bout du 82 segment dans le noir du dessous de l'abdomen , qui, à la base, ne forme au contraire qu'une ligne médiane étroite, 10: segment moitié plus court que le 92, jaunàtre en dessous, son aréète dorsale formant à la fin une petite carène terminée par une épine aigué fort petite, une autre épine aiguè plus grande sur les còtés près des appendices inférieurs. On voit les rudiments d'une épine laté- rale analogue au bout du 82 et du 9: segment. Appendices anals d'un brun noiràtre, analogues à ceux des Caloptéryx, mais les supérieurs insensiblement et notablement dilatés en dedans à partir de leur milieu jusqu'au bout, o ils sont tronqués subitement en biseau en dedans et méme un peu échancrés à leur extérieur, dans leur partie courbée, ils portent 4-5 épines assez saillantes. Les inférieurs plus écartés à leur base que chez la Calopterya virgo, courbés l'un vers l'autre à leur pointe, a OC ES el gr ON SPSS es PE de I I I cr a (85) Pieds jaunàtres, longs, très-grèles, à cils noiràtres, longs, divariqués. L'esté- rieur des fémurs, l'intérieur des tibias et les tarses bruns, plus ou moins noiràtres. Ailes étroites, entièrement hyalines , plissées transversalement , ce qui leur donne sous certains aspects, un reflet irisé, le bord antérieur des supérieures surtout à la base et à l'extrémité, et les secondes ailes en entier, lavés de jau- nàtre clair un peu verdàtre. Réticulation noiràtre, excepté les transversales entre les grandes nervures du bord antécubital et du quadrilatère qui sont en partie jaunàtres, la mervure médiane et le secteur supérieur qui sont roussàtres. Ailes supérieures: 28-56 antécubitales, environ 45-58 postcubitales. Ailes inférieures : 25-29 antécubitales, environ 40-48 postcubitales, 5: 6 aux quadrilatères, Le nodus est placé aux deux cinquièmes de la base au bout des ailes. Q. Elle est presqu'entièrement semblable au màle pour la coloration, seule- ment l'aile supérieure est uniformément lavée de jaunàtre comme l'inferieure. Valvules vulvaires plus courtes que l'abdomen , fortes, denticulées et épineuses à leur extrémité, jaunàtres bordées de brun. L'épine dorsale qui termine la carène du 102 segment est aussi prononcée que les deux latérales inférieures. Appen- dices anals bruns, coniques, pointus, divariqués, les cellules de l'espace post- costal sont un peu moins nombreuses, les nombres des nervules costales sont égaux aux moindres nombres indiqués à l'article du màle. Variété. Les types principaux de M. Rambur ont les ailes lavées d'un jaunàtre plus elair, surtout chez les femelles, leur taille est un peu moindre, et le nom- bre des cellules, notamment dans l'espace posteostal est moindre dans les deux sexes, ainsi que celui des nervules costales. 27-28 antécubitales et 45 postcubitales aux supérieures, 25-26 antécubitales et 45 postcubitales aux inférieures. Il m'a été impossible d'établir une différence spécifique, M. Rambur a d'ail- leurs étiqueté parmi ses types un màle de la Cochinchine qui est semblable aux nòtres, Patrie. Les exemplaires que jai d'abord déerits viennent de lInde, du Thibet et de la Cochinchine, ceux de la variété signalée ensuite avaient été reçus de Bomba, par MM. Serville et Guérin. La gracilis est remarquable par son long abdomen et par la grande ressemblance qui existe entre les deux sexes. A l'article de la V. luctuosa, j'ai indiqué comment on pouvait distinguer les femelles des deux espèces. Celle de la gracilis a beaucoup d'analogie avec celle de la Neurobasis chinensis. Elle s'en sépare cependant de suite par l'espace basilaire libre, le sec- teur principal contigu à la médiane, le médian ramifié, moins de nervules aux quadrilatères, la réticulation presqu'entièrement noire. Quant à l'iridipennis, elle diflère de la gracilis par le secteur principal non contigu à la médiane, par le roussàtre qui domine ( 86 ) sur le front et sur toutes les sutures du thorax et par ses ailes non plissées ( Voir l'artiele de amena). GENRE V. — HETÉRINE (HETZRINA, Hagen.) AGRION Fab. LIBELLULA Druty. CALOPTERYX, Burm., Ramb. LEsrEs VVestivood, Say. HETZRINA Hagen, (De Selys, syn.) 1855. Ailes longues, non pétiolées, non plissées (rarement élargies), le ptérostigma ou nul ou très-petit dans les deux sexes, aucun secteur bifurqué, arculus non fraciuré, ses secteurs très-courbés naissant d'un méme point à sa partie infé- rieure, le principal coutigu à la nervure médiane , le 28 du triangle très-courbé en dehors, sans rameau inférieur, Le nodus placé un peu avant la moitié de l'ailes le cóté intérieur du quadrilatère plus court que l'extérieur, le supérieur notablement courbé, convexe. Espace basilaire réliculé. Secteurs peu courbés. Le 1: et le 22 du triangle finissant rapprochés presque sous le nodus (avec un seul rang de cellules entre eux jusqu'au bout). Coloration du corps foncée, plus ou moins métallique, à sutures et marques claires, Lèvre inférieure fendue dans sa moitié apicale, les deux bouts aigus, rap- prochés. 2€ article des palpes plus court, large, arrondi en dehors, le 5: moitié plus court. 45" article des antennes caché, en demi-anneau 5 le 2: long, couché et appliqué contre la léte dans un enfoncement, à bout arrondi un peu renflé, 5: un peu plus long, moins fort, la svie plus courte. Deux petits tubercules pointus derrière l'occiput. Pieds longs, ciliés. Appendices anals supérieurs semi-circulaires, plus ou moins dilatés el dentés en dedans, Les espèces de ce genre n'ont encore été reneontrées que dans les parties chaudes occidentales de l'Amérique méridionale (Brésil, Guyane, Colombie), et dans les contrées analogues de l'Amérique septentrionale ( Guatemala, Mexique, Géorgie), de sorte qu'ainsi que me le fait remarquer M. Hagen, elles ne dépassent pas au sud ni au nord le 40: degré de latitude (Jigne isoehimène 15"). Elles y remplacent la 1e cohorte des Caloptéryx , le sud des Etats- Unis est le seul pays oà les deux groupes possèdent simultané- ment des représentants , savoir : les Hel. americana , tricolor , seplentrionalis, et les Calopterya et Sylphis, angustipennis , apicalis. (87) cognata, maculata et virginica. Là se trouye done leur limite géo- graphique. Nous n'avons pas eneore vu d'Heterina de l'ouest de l'Amérique méridionale ( Pérou, Chili) ni de Buenos-Ayres. Les six espèces du sous-genre Lats, sont toutes de l'Amérique méridionale , les vingt-cing Heterina proprement dites, se répar- tissent ainsi : Amérique méridionale : 17 Mexique et sud des États-Unis :. 6 Espèces se trouvant à la fois dans le Mexique et l'Amérique méridionale 2 ( Het. vulnerata et cruentata). Les espèces se ressemblent beaucoup, au point que plusieurs sont très-difficiles à distinguer , surtout les femelles. Pour les màles, il faut surtout tenir compte de l'organisation des appendices anals, qui heureusement sont un peu différents pres- que dans chaque espèce , de la forme et de la dimension des taches basales , rouges et brunàtres des ailes (sous-genre Heterina), de la présence ou de l'absence de gouttelettes apicales ou de limbe apical brun ou rouge aux quatre ailes ou aux inférieures seulement. Pour les femelles , nous trouvons quelques caractères dans la carène dorsale et les pointes latérales du 10" segment et dans les dentelures et la dimension des lames vulvaires. Les caractères spécifiques qui en général s'appliquent aux deux sexes sont : la taille, la longueur et la coloration des pieds, la cou- leur de la lèvre supérieure, de l'épistome , le dessin du prothorax, les lignes humérales jaunes et les raies alternativement foncées et elaires des còtés du thorax, la forme et la couleur du ptérostigma lorsqu'il existe, enfin la réticulation. SOUS-GENRE I. — LAIS (ta4is, Hagen) 1853, Lais Hagen ( De Selys, syn.) 1855. Màle et femelle. Espace postcostal de deux rangs de grandes cellules régu- lières jusqu'au niveau du bout du quadrilatère. Ailes hyalines ou uniformément colorées. Jamais de ptérostigma. Couleur du fond du corps bronzée, vert ou noir, Les màles sont faciles à distinguer des Heterina proprement dites à leurs ailes sans taches basales (ou uniformément colorées chez la pudica), et à V'espace posteostal des ailes supérieures de deux rangs seulement de cellules régulières. II n'en est malheureu- ( 88) sement pas de mème des femelles, et nous devons avouer ne pas encore connaitre pour elles de caractères subgénériques. A défaut de ces caractères , qui manquent jusqu'ici, nous fe- rons remarquer que celles du groupe hyalina, diflèrent un peu des Heterina par leurs ailes plus complètement limpides, et celle du groupe pudica par ses ailes très-larges, entièrement colorées. Les Lais n'ont encore été trouvées que dans l'Amérique meridio- nalè tropicale oecidentale. 40: GROUPE (L. hyalina). Ailes hyalines assez étroites. Tubercules de l'occiput bien marqués. Pieds longs. A. Une gouttelette apicale brune aux ailes inférieures du màle. L. globifer — cenea — cuprea. P. Pas de gouttelette apicale aux ailes du màle. L. hyalina — pruinosa, 9: GROUPE (L. pudica). Ailes très-larges, colorées en rouge chez le màle, en brun chez la femelle, le bout des quatre hyalin. Tubercules pointus de l'occiput presque nuls. Pieds courts. L. pudica. Le premier groupe imite un peu les Sylphis et les Vestalis: le second , les Calopterya proprement dites, dont ses ailes ont les contours. L'un et l'autre s'en séparent de suite par l'espace basilaire réticulé. 28. LAIS GLOBIFER. Hagen. LAÍS GLOBIFÈRE. Synon. Lais globifer, Hagen (De Selys syn. ne 28). Dimensions. Longueur totale. o 114-782 Q 52 Abdomen. 64-68 42 Appendices an. sup. 2 Tibias postérieurs. a 8 Aile supérieure, 59-40 56 — inférieure, 58-59 55 Largeur des ailes 1-8 — de la tète. 6 5 5/8 g'. Bouche très-velue, lèvre inférieure noire, la supérieure jaune, largement traversée de noir au milieu, épistome bleu métallique: front et dessus de la téte a PE Pa (89) noir mat assez velu, le derrière de la tète de mème couleur, l'occiput évidé. 28 ar- ticle des antennes jaune. Prothorax noir métallique, à bord postérieur triangulaire, arrondi, cilié de noir en avant, cilié de blanchàtre sur les cótés et en dessous, oà il est pulvérulent chez les adultes. Thorax d'un vert bronzé obscur, un peu mat en dessus, plús vif sur les còtés. Une ligne jaunàtre très-fine, sur la suture médiane et sur l'humérale, une plus large sur la postérieure et une à l'extrémité inférieure du thorax. Ges sutures se réunissent près des pieds, et sont peu visibles chez les adultes , chez ceux-ci les deux dernières se couvrent de poussière blanchàtre, ainsi que l'espace interalaire. Poitrine noire, jaune au milieu et autour des pieds. Abdomen très-long, mince. 12" segment très-court, 2: plus de deux fois plus long, 5, 4, 5, et 6 très-longs, égaux, presque quatre fois plus longs que le 22, les autres successivement plus courts. Couleur noire peu métallique, les te: et 2e jau- nàtres sur les còtés, le 2e avec une petite tache lunulée latérale jaune avant le bout : le dessous de l'abdomen noir saupoudré de blanchàtre. 4er segment pro- longé en dessous en un grand tubercule globuleux excavé sur ses cótés , tout cou- vert de poils jaunàtres dirigés en arrière. Le bord ventral du 28 un peu sinué, la pièce antérieure fendue au milieu , tron- quée au bout, hameçons noirs, renflés au bord interne, tronqués au bout, for- mant une lamelle quadrangulaire à bord inférieur un peu tourné en dedans, et une dent eylindrique dirigée vers le thorax, hameçons postérieurs petits , courts, trigones, à pointe un peu tournée en dedans. Toutes ces parties ciliées de jaunàtre. Pénis membraneux , courbé, avec une grande dent noire aplatie. La gaine pyri- forme aplatie, le devant aminci , excavé presque bifurqué. La moitié de la plaque ventrale du 5e segment porte des dents très-courtes, aiguès, serrées: il y en a quelques-unes à la base du 4€, les autres segments sont lisses. 10€ segment avec une carène dorsale peu marquée, le bord postérieur un peu émarginé au milieu. Appendices anals supérieurs un peu plus longs que le dernier segment, noirs, ciliés de noir en dehors, robustes, semi-circulaires, leur moitié basale trigone droite en dehors, la moitié terminale tournée en dedans, un peu abaissée, den- telée en dessus, ciliée en dehors, à l'endroit oà la flesion commence, il ya en dessous une dent obtuse, suivie d'une petite échancrure, ces parties forment une —lame aiguè en dessous, le bord interne de la moitié finale est épaissi, avec une créte courte irrégulière dentelée, le bout est arrondi. Appendices inférieurs plus de moitié plus courts, larges à la base qui est apla- ties leur extrémité amincie, cylindrique, courte, tournée en dedans. IIs portent aussi une dent basale interne prolongée en haut, excavée intérieurement. Pieds gréles, très-longs (les postérieurs arrivent jusqu'à la fin du 52 segment), noirs, à cils très-longs sur les fémurs et les tibias. II y a une barbe interne, au bout 12 (90 ) des tibias antérieurs, 19" article des tarses très-court, onglets avec une dent in- terne courte avant leur extrémité. Ailes courtes , dépassant à peine le 50 segment, étroites, à bout arrondi, hya- lines à reflet légèrement bleuàtre ou ò peine laiteux, les postérieures avec une très-petite tache brune à leur extrémité. Réticulation noire, cellules quadrangulaires, 18-25 antécubitales, environ 28 postcubitales, 4-5 transversales basilaires , 3-4 transversales dans le quadri- latère. Espace postcostal avec deux rangées de grandes cellules régulières aux quatre ailes. Q Infiniment plus courte que le màle. Téte un peu moins large et les lobes latéraux de la lèvre inférieure un peu jaunàtres au milieu. Thorax un peu moins robuste, d'un vert bronzé brillant, avec une bande orangée, large, droite, de chaque còté en avant , mais n'arrivant pas aux ailes, le jaune des còtés comme chez le màle , mais les lignes plus larges, surtout celle de la suture humérale qui forme une bande jaune. Abdomen à peine plus lopg que les ailes, robuste, cylindrique, les trois der- niers segments plus épais, d'un bronzé obscur, noirs vers le bout, rugueux comme chez le màle en dessus, avec de petites lunules basales jaunes sur les 58 et 4€ et l'apparence de taches aux 19" et Ze, — 1" segment très-court, portant en dessous un tubercule comme chez le màle, mais plus petit, noir, non cilié, 2e trois fois plus long, 58, 42, $" et Ge égaux, presque huit fois plus longs , les autres successi- vement plus courts. Plaque ventrale du 5e avec des dents comme chezle màle, les autres segments ont des dents analogues mais plus rares. 108 avec une petite ca- rène dorsale en dessus, finissant en épine aigué, son bord latéral un peu sinué en dessous avec une échanerure forte en dent, puis ensuite crénelé. Appendices anals courts, trigones, aigus, noirs. Le petit tubercule médian in- férieurà la carène du 10€ segment jaune, dépassant ce segment. Valvules vulvaires dépassant à peine le 9: segment, étroites à la base, élargies ensuite, rugueuses en dehors, finement dentelées sur les bords, leurs appendices noirs, arqués, à extrémité épaissie. Pied arrivant au milieu du 4: segment. Ailes un peu lavées de jaune, arrivant presqu'à la fin du 7: segment, de forme et réticulation semblable à celles du màle (mais sans tache apicale brune). (Des- cription par M. Hagen). Patrie. M. Hagen a examiné 70 màles et 2 femelles pris par M. Beschhe à la nouvelle Fribourg, au-delà de Rio-Janeiro (Brésil). Il ne connait pas d'autre espèce qui porte un organe semblable au globe qui se trouve en dessous du 1" segment et qui soit si pro- noneé. La globifer màle est facile à reconnaitre des autres espèces à sa grande taille , à ses ailes étroites et à son long abdomen, propor- (91) tions qui rappellent un peu les Mecistogaster dont elle diffère tant par la réticulation. — La femelle est de forme moins caractèrisée, mais en faisant attention à la fois à ses dimensions et à sa réticula- tion, on la reconnaitra facilement encore des autres de cette sous- famille, 25. LAIS /ENEA. De Selys. LAÍS l'E ONZÉE. Synon. Lais enea, De Selys, Syn, no 29. Dimensions. Longueur totale dg 2672 Q 537 Abdomen 38 28 Appendices an. supér. 1 Tibias postérieurs 4 afe: 4 42-85 Aile supérieure 94-25 94 — inférieure 25-24 25 Largeur des ailes 5-5 1/2 5-5 1/2 — — dela téte 4 ja 4 afe g". Téte noir bronzé, épistome bleu violet métallique, les tubercules de l'occi- put bien visibles. Prothorax noir. Thorax et abdomen noir bronzé, à reflets cuivre rouge et violet très-vif, surtout à l'extrémité de l'abdomen. Les lignes jaunes ordinaires du thorax presque nulles, on en voit seulement une trace fine sur la seconde suture latérale, le long de la poitrine, et quelques points près des pieds. Dessous de l'abdomen noir. Appendices anals forts, l'arète du dessus très-courbée, le bord inférieur dilaté en dent obtuse, vient ensuite une excision, puis une dent très-petite. Les infé- rieurs plus courts, droits, cylindriques, amincis au bout, Pieds longs, grèles, noirs. ' Ailes étroites, hyalines, un peu salies, le bout des inférieures marqué d'une tache en forme de gouttelette brun noiràtre. Le réseau noir. 28-52 antécubitales, 58-44 postcubitales, 6-8 basilaires, 6-9 aux quadrilatères. Q Semblable au màle, mais la base des antennes pàle, un vestige huméral in- férieur, trois ligues latérales étroites et des taches sur la poitrine d'un jaune pàle. Dessous de l'abdomen brun livide, avec une ligne longitudinale noire. Le cuivre rouge et violet du dessus encore plus vif que chez le màle. Appendices anals tri. gones, aigus, noirs, Ailes entièrement hyalines, un peu grisàtres, sans taches, à reflets un peu irisés. 22-26 antécubiales , 20-55 postcubitales, 6-8 basilaires , 4-6 aux qua- drilatères. Patrie. Le Para, d'après deux màles et deux femelles envoyés (92) par M. Bates à M. Sitevens, et d'après d'autres exemplaires de mème provenance reçus par MM. Saunders et Dale. Elle habite les mèmes localités que la Dicterias atrosanguinea. Cette espèce, la plus petite du sous-genre Lais, se reconnait aussi et à la vivacité de la couleur cuivrée et rougeàtre du corps. 50. LAIS CUPR/JEA. De Selys. LAÍS CUIVRÉE. Synon. Lais cuprea:, De Selys, syn. no 50, Dimensions analogues à celles de l'anea. o" adulte. Presque entièrement semblable au màle de l'eenea: la seule différence que j'aie remarquée, consiste dans l'espace entre la sous costale et la médiane qui, aux quatre ailes, forme une raie brune allant de la base presque jusqu'au nodus. li ya 4-5 transversales aux quadrilatères. On peut présumer que c'est l'àge très- adulte de l'enea. Cependant je creis con- venable de l'isoler provisoirement, n'ayant pris qu'une note incomplète sur le type qui est très-remarquable par la ligne brune des quatre ailes, analogue à ce qui existe chez les Libellula affinis et equestris. BPatrie. Le Brésil ou Para d'après un seul exemplaire déposé au Musée britannique. Si c'est une espèce distincte , il est probable que sa femelle sera fort difficile à séparer de celle de l'enea. S1. LAIS HYALINA. Hagen. LAiS HYALINE. Synon, Lais hyalina, Hagen. (De Selys, syn, no 51). Dimensions. Longueur totale o 45nm Abdomen 55 Aile supérieure 39 — inférieure 29 Largeur de la tète 5 d' adulte, Tète moins forte que celle de la pruinosa, mais la forme et la cou- leur identiques, Lèvre inférieure noire, le bord de la supérieure de chaque cóté un peu jaunàtre. Prothorax semblable. Thorax plus mince et plus court, bronzé, un peu pruineux. Sur les cótés le long de la 22 suture et le long du ventre, une ligne étroite jaune. Le tour de la base des pieds jaune. Abdomen plus mince et un peu plus long, d'un moir mat, une petite lunule te a a reia (99 ) jaune sur les cótés des 2: et 52 segments (les quatre derniers manquent). Organes génitaux du 2: segment comme chez la pruinosa. Ailes de la mème longueur, mais plus étroites, tout-à-fait hyalines, le bout ex- trème des postérieures à peine un peu sali, brunàtre. Réticulation noire, les antécubitales comme chez la pruinosa (20). Pieds un peu moins longs, noirs avec des cils comme chez la pruinosa, Patrie. M. Hagen n'a vu qu'un màle, dont les quatre derniers segments abdominaux manquent. Il appartient au Musée de Vienne et est indiqué du Brésil (P. B.). Il est très-voisin de la L. pruinosa, mais un peu plus petit et surtout plus gréle. La comparaison de cette espèce avec lui est difficile, cependant on peut affirmer qu'elle est distinete. l Les différences les plus notables sont dans la bouche (mandibules lévre inférieure) toute noire, les ailes plus étroites, leur base hyaline incolore , l'abdomen plus long, en un mot la stature plus gréle, en quoi il rappelle sous des dimensions plus petites la .L. globifer. — 52. LAIS PRUINOSA Hagen. LAÍS PRUINEUSE. Synon. Lais pruinosa, Hagen. (De Selys, syn. no 52). Dimensions, Longueur totale o 45.467m Q. 4qum Abdomen 34.36 52 Appendice an, supér. 4 1j2 Tibias postérieurs 8 8 Ailes 98-50 50.51 Largeur des ailes. 8-8 1/2 8 — de la tète $ 1/2 5 1/2 g'. Tète moitié plus large que longue, très-grosse , déprimée, bronzé obscur. Lèvre inférieure noire, les lobes latéraux jaunàtres, leurs dents et les palpés noirs. Lèvre supérieure noire, largement bordée de jaune, une tache jaune en dehors des mandibules. Rhinarium comprimé, jaune au milieu, avec une impres- sion transversale avant et après les ocelles. Epistome et dessus de la tète bronzés. Occiput évidé. Yeux grands, ovoides, avec un tubercule postérieur assez pro- noncé. Antennes bronzées, semblables à celles de L. globifer. Bouche, occiput et partie du front entre les antennes velus, (chez les individus plus jeunes, la lèvre inférieure est toute jaune, chez les plus adultes la moitié antérieure du front est couverte de poussière bleuàtre). Protborax bronzé obscur, velu, à bord antérieur très-relevé en arrière, les deux (94) festons du milieu à peine séparés, bord postérieur arrondi, cCourt, avec un petit feston, Thorax grand, carré, vert bronzé, mat en dessus, plus brillant sur les còtés, Suture humérale jaune dans sa moitié antérieure, une petite tache linéaire de mème couleur entre elle et la médiane près du prothorax, la 2: latérale et le bord postérieur tout jaunes, ces sutures s'anastomosant vers les pieds le dessous jaune , noir au milieu. Espace interalaire et calles axilaires pruineux chez les adultes. Abdomen grèle, eylindrique (extrémité un peu mutilée, les 6 premiers seg- ments intacts ) bronzé foncé, scabre en dessus, avec des lunules basales latérales jusqu'au 6". Le 4: très-court, un peu plus large, le dessous sans globe basal. Le 2: deux fois plus long, les 5, 4, 5, 62 six fois plus longs , égauz entre eux. Ventre noir avec quelques épines sur la ligne médiane, Pièce antérieure des génitaux fortement fendue, tronquée au bout, Hameçons noirs en lamelle quadrangulaire, le cóté inférieur un peu courbé en dedans, le postérieur évidé, à angle inférieur un peu tourné en dehors. Hameçons posté- rieurs en lamelle noire, petite, oblongue. Pénis noir, cilié, la gaine piriforme petite, sans impression longitudinale, globulaire. Appendices anals supérieurs forts, peu courbés, dentelés en dehors: la crète supé- rieure finissant avant leur extrémité qui est obtuse, cylindrique, le bord inférieur dilaté en une plaque arrondie au bout, suivie d'une petite dent aigué, cette dilata- tion largement échancrée après le milieu et finissant en dent aigué, Les inférieurs moitié plus courts , noirs, droits, plus larges à la base, presque cylindriques et amincis au bout, o4 l'on voit deux dents très-petites, un peu tournées en dedans. Pieds gréles, très-longs, les postérieurs arrivant jusqu'à la moitié du 4: seg- ment de l'abdomen, très-ciliés, noirs, le dessous des fémurs pruineux chez les adultes, brun chez les jeunes. Ailes dépassant un peu le 62 segment, leur extrémité arrondie, le bord posté- rieur un peu plus élargi au milieu, elles sont hyalines, la base des supérieures avec un reflet laiteux, les inférieures à second espace huméral (entre la sous- costale etla médiane) brun, couleur qui envahit un peu le premier espace buméral. Réticulation noire, les cellules quadrangulaires, 19-20 antécubitales, 98-50 postcubitales, espace basilaire à 5 transversales, le quadrilatère à 5-6 transver- sales, comme chez la globifer. Espace médian droit, suivi de deux rangées d'a- réoles régulières. Le secteur principal n'est pas toujours complètement contigu avec la neryure médiane. , Q, Tète comme chez le màle, mais la lèvre inférieure pàle, et la base des an- tennes jaune. Thorax, abdomen, pieds, comme chez le màle, mais d'un vert bronzé plus vif. Il y ades lunules fauves jusqu'au 8" segment, l'épine finale forte, dépassant le ( 98 ) bord du 10". Les pointes latérales trifides, ayant deux dents égales et une plus éloignée. Appendices anals forts, trigones. Valvules vulvaires à bord dentelé. Ailes salies, lavées de jaune, plus intense au bord antérieur. La réticulation d'un brun ferrugineux. Leur forme est comme chez le màle. Il y a environ 18 antécu- bitales et 23 postcubitales, Patrie. M. Hagen a examinè cinq màles et cing femelles du Musée de Berlin pris au Brésil par Sellov. Les pieds sont un peu plus longs "en proportion que ehez la L. globifer, les postèrieurs ont 18 millimètres de long. La femelle ressemble à plusieurs de celles des Heterina propre- ment dites , elle se distingue cependant des unes ou des autres par la combinaison des caractères suivants : 1. La taille. 2. Les ailes proportionnellement plus larges (excepté chez la pudica) par rapport à leur longueur. ó. Les lèvres rous- sàtres, la supèrieure bordée de noir à la base seulement. 4. Les pieds très-longs. B. Le devant et les còtés du thorax bronzés, les lignes jaunes étroites et incomplètes. 55. LAIS PUDICA. Hagen. LAÍS PUDIQUE. Synon. Lais pudica: Hagen (De Selys, syn. no 55). Dimensions. Longueur totale gr gra Qu em Abdomen 96-28 Appendices anals supér. 1 Tibias postérieurs 5 5 Aile supérieure 99.94 93 — inférieure 91-25 99 Largeur de l'aile supér. — 6 1/2-7 1/2 1 — — infér. 6-7 6 1/2 — dela téte 4-4 1/2 4 4/2 dg" noir. Tubercules de l'occiput peu ou point sensibles: épistome noir luisant. Prothorax noir, le lobe postérieur à bord large arrondi. Thorax noir sur les còtés et en dessous, le devant un peu cuivreux, l'aréte médiane et la suture humérale noires, Un peu de jaune à la 20 latérale le long et au milieu de la poitrine. Abdomen noir. Appendices anals courts, forts, les supérieurs aussi longs que le dermier seg- ment, dentelés en dehors, excavés en dedans, élargis au milieu en dessous en (96) feuille plate arrondie, suivie d'une dent courte mais forte, suivie d'une excision qui forme le bout aminci, mais arrondi obtus des appendices. Les inférieurs moitié plus courts, droits, étroits, leur extrémité tournée un peu en dedans et en haut, la pointe tronquée. Pieds courts, noirs. Ailes élargies (à peu près dans la forme de celles de la C. virgo), d'un rouge sanguin, le bord antérieur brun, le bout extrème hyalin (un cinquième aux su- périeures, un sixième aux inférieures). 11-18 antécubitales , environ 52-58 post- cubitales, 4-6 aux quadrilatères, 5-8 basilaires. g' jeune. Les mandibules en dehors, la base des antennes, les cótés de la lèvre supérieure jaunes, ainsi qu'une ligne humérale et deux latérales étroites, ces dernières s'anastomosant près des pieds et sous les ailes. Abdomen brun avec de petites lunules jaunes à la base des segments et une tache jaune apicale au 1: segment. Base des pieds tachée de jaune, fémurs bruns. Ailes brunes, là oà chez l'adulte elles sont d'un rouge de sang, leur bord an- térieur plus foncé jusqu'au secteur principal. Q . Mandibules en dehors, base des antennes, lèvre supérieure jaunes. Le corps d'un bronzé foncé qui tend à devenir vert sur les còtés du thorax. La ligne hu- mérale, les deux latérales et les bords de la poitrine, quelques points près des pieds et le dessous en partie jaunes. Les segments intermédiaires noirs, jaunes sur les cótés avec un point jaune en dessus ( le reste manque ). Pieds noirs, la base des fémurs postérieurs jaune en dedans. Ailes enfumées, surtout au bord antérieur jusqu'après le nodus, la base et le disc bruns. 17-19 antécubitales, 54-58 postcubitales, $ basilaires, $ aux quadri- latères (7 chez l'un d'eux ), Patrie. La province d'Ypanema au Brésil, d'ou le Musée de Vienne l'a reçue par M. Natterer. — Le Brésil, d'après les exem- plaires du Musée de Berlin pris par M. Sellovy. Cette espèce forme une division particulière dans le grand genre Heterina par ses ailes très-larges et la petitesse des tubereules de l'occiput. Elle a le réseau posteostal des Lais, la couleur rouge des màles des Heterina, et la forme des ailes des Calopteryz. Sous le rapport de la grande extension de la partie colorée des ailes dans les deux sexes, elle rappelle l'H. titia (qui a un ptéros- tigma ). SOUS-GENRE I. — HÉTÉRINE (ntrzRiNA, Hagen). HETARINA, Hagen (De Selys, syn.) 1855. Ailes étroites avec un très-petit ptérostigma dans les deux sexes (parfois rudi- mentaire) ou sans ptérostigma, pieds longs. RS re qe ESP, de Ps Peces ne er dP pg De A vg ps veja (97) Màle : la base des quatre ailes avec une grande tache rouge, le reste hyalin (brun chez l'H. tifia). L'espace postcostal rempli de petites cellules irrégulières aux ailes supérieures, de deux rangs de cellules régulières aux inférieures, Couleur du fond du corps bronzée rougeàtre , ou noiràtre. Femelle : ailes hyalines (brunes chez l'H. titia) , plus ou moins jaunàtres ou ver- dàtres. L'espace postcostal de deux rangs de cellules régulières aux quatre ailes, Couleur du fond du corps vert bronzé ou brun, Nous divisons en deux groupes , d'après les ptérostigma, les nom- breuses espèces de ce sous-genre qui babite les parties chaudes des deux Amériques. 1: GROUPE (H. caja). Pas de ptérostigma. A. Tibias noirs. a. Bout des ailes du màle sans tache. — H. simplez. b. Bout des inférieures seulement du màle avec une goultelette rouge. — H. san. quinea — rosea — caja — dominula — auripennis — hebe — sanguinolenta — mortua — septentrionalis, c. Bout des quatre ailes du màle avec une gouttelette rouge. — H. lesa, — longipes — carnifez — proxima. B. Tibias jaunes en dehors, — (Le bout des ailes du màle ou hyalin , ou limbé de brun). — H. cruentata — vulnerata. 92 GROUPE (H. titia,) Un petit ptérostigma, parfois rudimentaire , dans les deux sexes. A. Pieds jaunes en dehors, (Le bout des ailes du màle sans tache). H. americana B. Pieds noirs, a. Bout des ailes du màle limbé de brun. — H. moribunda — trieolor — titia. b. Bout des quatre ailes du màle à gouttelelte brune, — H. macropus — occisa, €. Bout des inférieures du màle à gouttelette brune. — H. sempronia. d. Bout des inférieures du màle à gouttelette rouge. — H. Brightvelli. e. Bout des quatre ailes du màle à gouttelette rouge. — H. majuscula, On s'étonnera peut-ètre que nous ne séparions pas comme sous- — genreles Heterina pouryues d'un vrai ptérostigma aux quatre ailes dans les deux sexes, alors que nous avons donné ce rang aux Lais, — dont les femelles ne diffèrent point pour ainsi dire des Heterina. Le motif principal qui nous a fait prendre ce parti, c'est que le o ptérostigma n'est pas toujours constant , il manque fréquemment — à l'une ou l'autre des ailes ou ne se montre que d'une manière ru- — dimentaire ehez les H. occisa et majuscula. Cela prouye qu'ici, ce caractère n'a pas la mème valeur que dans les autres Caloptéry- 15 (98) gines. Dans la légion des Caloptéryx, nous avons attribué à la présence d'un vrai ptérostigma dans les deux sexes ( genre Echo), une valeur génèrique, parce qu'il y est très-fixe et accompagné d'autres caractères. Les Phaon nous présentent, il est vrai, un ptérostigma parfois nul ou irrégulier, mais il y a d'autres organes et la bifurcation du 1: secteur du triangle, qui légitiment leur sépa- ration comme genre. Dans les autres légions (Euphea , Amphipterya et Libellago), le ptérostigma a une importance beaucoup plus grande: il existe dans toute la légion, (excepté aux supérieures des — màles du genre Micromerus). Le second motif qui milite contre l'Elévation des Hétérines à pté- rostigma comme sous-genre, c'est qu'elles sont sous tous les autres rapports semblables à celles sans ptérostigma, y compris la colo- ration et la forme des ailes du màle, tandis que les Lais sont, par la coloration et la réticulation des ailes du màle, très-distinetes des Heterina. Le groupe pudica leur ressemble un peu, il est vrai, pour la nuance rouge des ailes, mais ses ailes sont si larges et ses pieds si courts, que dans son ensemble c'est un groupe presque subgénérique. 54. HET/JERINA SIMPLEX. De Selys. HÉTÉRINE SIMPLE. 8ynon. Heterina simplez, De Selys, syn. no 54. Dimensions. Longueur totale dg" 55-45 Q 54-59um Abdomen 29-55 27-51 Appendices anals supér. 1/2 Tibias postérieurs S 5 Aile supérieure 94-91 21-28 — inférieure 25.26 28-27 Largeur des ailes 5 1/2-6 6-1 — de la tète 5 5 G' adulte, Tète et thorax noir bronzé, à reflets cuivre rouge et violet, lèvres noires, sutures et dessous du thorax, excepté une ligne fine à la 2. latérale et au bord postérieur et quelques points près des pieds jaunàtres. Espace intera- laire brun. Tubercules de l'occiput peu visibies. Abdomen noir un peu bronzé les articulations des six premiers segments avec un cercle livide, très-étroit, interrompu au milieu, une petite carène au der- nier segment, Appendices anals noirs: les supérieurs un peu plus longs que le 10: segment, semi-cireulaires, dentelés en dehors dans leur seconde moitié le bout cylindri- (99) que: aréte supérieure finissant sans dent, un peu avant le bout, le bord interne non dilaté à la base, la dilatation oecupant le tiers médian, large, un peu échan - crée ou évidée avant le bout, se terminant par une dent assez vive. Les infóé- rieurs moitié plus courts, gréles, droits, amincis au bout, leur angle interne assez marqué, muni d'un pinceau. Pieds noirs. Ailes hyalines assez larges, sans taches à leur extrémité, la tache basale san- guine plus courte que chez aucune autre, (excepté la rosea), aux supérieures elle dépasse à peine le quadrilatère, et finit d'une manière presque droite, à peine convexe: elle commence à la sous-eostale, touchant la cóte aux trois premières cellules oú elle est un peu brune, et joint partout le bord postérieur. — Aux in- férieures la tache s'arrète exactlement au bout du quadrilatère, elle occupe le bord costal dans la moitié de sa longueur, ofire un petit prolongement contre la médiane au-delà du quadrilatère, inférieurement elle quitte le bord posté- rieur à la moitié de sa longueur, traversant obliquement l'espace postcostal. Là elle est rouge: ailleurs brun rougeàtre, mais la réticulation de la tache est rouge partout, tant en dessus qu,en de ssous des ailes. 44-18 antécubitales, environ 56 postcubitales, 4-5 basilaires, 4-9 aux quadrilatères. d' jeune. Un point latéral à la lèvre supérieure, les coins de la bouche, la base du 2: article des antennes, ligne humérale et trois latérales, toutes très-fines , jaune livide, taches basales des ailes d'un brun jaunàtre, excepté dans l'espace postcostal , 04 elles sont d'un rose laiteux, la réticulation de ces taches jaune roussàtre. Q. Corps noir bronzé verdàtre: coins de la bouche, lèvre supérieure jaune , bordée et traversée de noir, épistome et vertex bronzés, front vert métallique , 28 article des antennes jaune, une tache de chaque còté et le bord postérieur du prothorax en partie jaunàtres. Thorax à raies et lignes jaunàtres , l'humérale très-large, oblique, anguleuse, la 1"€ latérale étroite, fine, s'anastomosant près des pieds avec la 22 qui est plus large: la 3: large, confluente par en haut, dessous du thorax noir avec beaucoup de taches jaunàtres. Articulations des six premiers segments étroitement, còtés des 187, 27, 9e et 100 jaunàtre pàle, 102 à carène dorsale terminée par une épine courte entre deux — petites pointes, Appendices anals courts , trigones , aigus, jaunes à leur base, Valvules un peu jaunàtres au bout, n'atteignant pas le bout de l'abdomen, pas visiblement denticulées, Pieds noirs, les trochanters marqués de jaunàtre, l'intérieur des fémurs mar- qué de roussàtre à la base chez quelques invividus. Ailes byalines assez motablement lavées de jaunàtre sale, surtout à la base et le long de la cóte, réticulation noiràtre. 14-18 antécubitales, environ 52 post- cubitales, 5 (parfois 4-5) basilaires, 5-5 aux quadrilatères, ( 100) Patrie. Décrite d'après un grand nombre de couples envoyés de la province de Minas-Geraes (Brésil) par le D' Clausen. Le màle diffère de toutes les autres espèces sans ptérostigma par l'absence de tache apicale aux ailes. Il est aussi remarquable par la tache basale peu étendue , par les lignes jaunes du thorax étroites et par la forme des appendices anals supérieurs. La femelle se rapproche beaucoup de celle de la rosea, dont elle diffère par le front tout bronzé, la lèvre supérieure traversée de noir, moins de lignes noires sur les còtés du thorax , moins de jaunàtre aux pieds , les valvules vulvaires pas visiblement denti- culées, la forme et la coloration du lobe postérieur du prothorax. 55. HET/JERINA SANGUINEA. De Selys. HÉTÉRINE SANGUINE, Synon. Heterina sanguinea, De Selys, syn. no 55, Dimensions. Longueur totale i d' 457 Abdomen 56 Appendices anals supér. 4 5/4 Tibias postérieurs Aile supérieure 91 — inférieure 26 Largeur des ailes 6 1a —. — dela téte B) o" semi-adulte. Tète d'un bronzé cuivreux, lèvre inférieure jaunàtre, noire à ses extrémités: la supérieure jaunàtre, bordée et traversée de noir, une tache jaunàtre au coin de la bouche, épistome cuivre rouge foncé: front noir verdàtre métallique , dessus de la tète noir bronzé, avec une raie transverse cuivre rouge au front. 12: et 2 article des antennes jaunes: derrière de la téte noiràtre, tu- bercules presque nuls. Prothorax noiràtre, sa base, une tache de chaque cóòté et le lobe postérieur bronzés, celui-ci proéminent, un peu relevé, renflé, arrondi, étroit, Thorax bronzé à reflets violets en avant, avec une ligne humérale roussàtre , très-fine, bien arrètée. Les còtés bronzé verdàtre, avec trois raies jaunàtres à la 470 et à la 2 suture et au bord postérieur, toutes confluentes par en bas, la pre- mière étroite, les deux autres plus larges , confluentes aussi par en haut sous l'aile inférieure, Dessous jaunàtre avec 5-6 taches noires après les pieds, espace inte- ralaire roux, marqué de brun. Abdomen très-long, gréle, bronzé, noir dans sa seconde moitié et en dessous, 10: segment moitié plus court que le 95, terminé par une très-petite carène dorsale. (101) — Appendices anals supérieurs bruns, un peu plus clairs à ia base, ayant presque deux fois la longueur du 10: segment, droits, un peu courbés en dedans dans leur seconde moitié seulement , qui porte en dehors 4-6 petites dentelures, aréte supérieure finissant presque à l'extrémité. La dilatation interne commence après la base, s'élargit au milieu en dent à angle droit, suivie de deux petites ex- cavations 04 commence le bout qui est cylindrique obtus. Appendices inférieurs très-exceptionnels , rudimentaires, presque nuls, formant chacun un petit tu- bercule robuste, pointu, divariqué, l'angle interne basal avec un petit prolon- gement cylindrique recourbé en dedans, presque aussi long que les appendices qui, du reste, n'ont que le quart des supérieurs. Pieds grèles, longs, noirs, la moitié basale interne des fémurs postérieurs et la base interne des autres jaunàtres, Ailes hyalines un peu salies d'olivàtre, le bout des supérieures sans taches , celui des inférieures avec une tache sanguine, pointue en dedans, un peu plus grande et plus nette que chez les autres espèces. Tache basale carmin des supé- rieures mal arrétée, finissant à mi-chemin du nodus, un peu après le quadrila- tère, touchant la médiane et le bord postérieur, surmontée de l'espace brun entre la sous-costale et la médiane, qui se prolonge en pointe jusqu'aux 2/5 du chemin de la base au nodus. La tache basale des inférieures brune, presque transpa- rente, touchant la costale dans sa moitié , ne dépassant pas la postcostale ni le quadrilatère, excepté le prolongement supérieur le long de la médiane comme aux premières ailes, qui atteint les 5/4 de la distance de la base au nodus. Toutes les nervules des taches basales, la médiane et les grands secteurs jus- quau nodus, rouges tant en dessus qu'en dessous, la costale, la sous-costale et le reste de la réticulation nmoirs. 25-25 antécubitales, environ 58 postcubi- tales, 9 au quadrilatère supérieur, 6 à l'inférieur, 6-7 basilaires. Q (douteuse). Fond vert métallique, méme dessin que chez le màle, mais le jaune domine plus fortement sur le thorax. Pieds noirs. Ailes enfumées, la base lavée de jaune, 25 antécubitales. Patrie. Le Para, d'après un seul màle que m'a procuré M. S. Stevens. La femelle incomplète (du Musée de Vienne) pourrait ne pas y appartenir, car il serait étonnant qu'elle eút moins de jaune aux pieds que son màle. Je soupçonne qu'elle concerne la deu, ( Voir cet article). Le màle diffère de toutes les autres sans ptérostigma, par ses appendices anals inférieurs excessivement courts, fourehus, et le 10: segment très-court, par la stature et la coloration génèrale il ressemble beaucoup à l'H. caja. Peut-ètre les taches basales des ailes n'ont-elles pas acquis toute leur coloration. Avec ce màle jai reçu plusieurs femelles de dominula. Il serait (102) possible que la femelle décrite par M. Hagen appartint aussi à cette dernière espèce. 56. HETJERINA ROSEA. De Selys. LI HÉTÈRINE ROSE. Synon. Heterina rosea, De Selys, syn. ne 56, Dimensions, Longeur totale O' 59-45nm Q 514-567 Abdomen 55-56 27-28 Appendices anals supér. — 1 4/2 Tibias postérieurs 5 3/4 Safe Aile supérieure 95-28 26 — inférieure 94-97 25 Largeur de l'aile supér. 5 1/2-6 ò4f2 as — OO infér. 5-51f2 ò 4/2 La rosea n'est peut-étre qu'une race locale de lH. caja. Elle en est si voisine qu'une comparaison avec elle la fera mieux reconnaitre qu'une description com- plète, voici en quoi elle diflère de la caja adulte. o" semi-adulte2 La lèvre supérieure avec une simple petite tache médiane ba- sale noire, (ce qui tient peut-étre à l'àge, de mème qu'une bande brune qui borde le front en avant). La dilatation en dent médiane des appendices supérieurs est distinclement échancrée au milieu, de manière à former deux dents à peu près égales, Le pro- longement de l'angle anal des inférieurs parait plus court, mais il est bon de faire remarquer que les appendices de caja sont assez variables. Intérieur des quatre fémurs postérieurs jaunàtre obscur, un peu pulvérulent chez les plus adultes, extérieur des tibias brun jaunàtre. Ailes hyalines, non salies comme chez la caja, mais les taches basales encore moins étendues , celle des supérieures est rose carmin, ne commence qu'en dessous de la sous-médiane chez le plus adulte, et mème qu'à la postcostale chez le moins adulte, elle touche le bord postérieur comme chez caja, mais s'arrète avant la fin du quadrilatère. Aux inférieures la tache n'est qu'ébauchée , lavée de brun clair entre la sous-costale et la médiane et entre la sous-médiane et la postcostale, laissant libre tout le quadrilatère, avec un vestige basal au bord pos- térieur, mais les transversales el les grandes nervules sont rouge vif au quatre ailes ( excepté la costale noiràtre) absolument comme chez la caja. Dans le plus jeune, la tache des ailes inférieures est jaunàtre, avec la réticulation jaune. Les nombres sont comme chez caja. d' adulte. Je erois pouvoir rapporter à cette race, dans son état très-adulte , trois màles qui ressemblent davantage à la caja par les taches basales des ailes, mais qui appartiennent à la rosea par la dent double échancrée des appendices. ú Pg — a P ea ME Tea CP AE P (105 ) Tout le corps est très-obscur, excepté des vestiges jaunàtre foncé au coin de la bouche, à la 2. suture et au bord postérieur latéral du thorax, et à la partie in- férieure de la suture humérale. L'épistome , le devant du thorax et une grande partie du dessus de l'abdomen sont bronzé obscur. Les pieds noiràtres, La tache basale rouge ne diffère de celle de caja, qu'en ce qu'elle S'arrète au bout du quadrilatère aux supérieures, et à la moitié de ce quadrilatère aux in- férieures. I Q adulte, Une bande transverse bronzée à la base du nasus , le dessus de la tète plus décidément vert métallique foncé, (excepté la raie de la crète de l'occiput). Prothorax vert bronzé avec une grande tache latérale, une petite double mé- diane, et le bord postérieur finement jaunàtre, La bande médiane verte du thorax s'élargissant latéralement en haut vers les sinus. Entre la suture humérale et la 1" latérale une bande verte adossée à cette dernière, plus large et fourchue vers les pieds, ne touchant pas l'aile: entre la 4'0 et la 2: suture qui sont nettement et étroitement jaune pàle, une raie étroite, égale, complète , verte, enfin entre celle-ci et le bord postérieur une raie semblable noiràtre, le bord lui-mème noiràtre, le haut de la 28 suture offre un vestige noiràtre qui complète le nombre de cing raies foncées sur les cótés du thorazx. Poitrine également tachée de noir comme chez le màle jeune. L'abdomen ne diffère pas, si ce n'est qu'il est un peu plus épais et plus bronzé , ce qui tient peut étre à l'àge et que la carène dorsale du 10 segment occupe presque toute sa longueur, Pieds noiràtres, l'intérienr des fémurs jaunàtre, Surtout aux postérieurs, (cette couleur peu visible et à la base seulement aux antérieurs, chez caja). Ailes moins lavées de jaune, presque comme chez la simplex, la réticulation colorée de mème. 17-19 antécubitales, environ 25 postcubitales, 4 (5-6) au qua- drilatère et $ (3-7) basilaires. Patrie. Les deux màles types m'ont été envoyés du Brésil par M. Clausen avec quatre femelles. Les deux adultes et douteux étaient avec des Libellules du Chili, au Musée de Bruxelles , mais je doute de cet habitat. La nuance foncée du corps semble avoir été pro— duite par un liquide étranger. M. Hagen a vu plusieurs màles de Minas-Geraes. Je rèpète ce que jai dit au commencement de cet article : il est probable que la rosea n'est qu'une race de la caja, mais la diffé- renee d'habitat. , la circonstance que le jaune occupe moins d'espace sur le corps, quoique les ailes soient moins coloriées dans les deux sexes, les diflèrences (assez peu: súres du reste) dans les appen- dices du màle, et le 10: segment de la femelle, m'engagent à main- tenir provisoirement la séparation. (104) 57. HET/JERINA CAJA. Drury. HÉTÉRINE CAJA. Synon. Libellula caja, Drury, pl. 43, f. 2 (gn). Calopterya — —Burm., ne $ (g" indiqué Q par erreur). Heteerina: — De Selys, syn. no 51. Dimensions, Longueur totale g' 46-4gnm Q 57.58mm Abdomen 57-40 50-51 Appendices anals supér. — 4 4/2 Tibias postérieurs 5 afa ò 1/8 Aile supérieure 96-28 26 27 — inférieure 25-27 25 26 Largeur de l'aile supér. 6 6 — is infér. 5 1/2 5-B 1/s — — de la tète 4 fa ò 41a $ d' adulle. 'l'ète bronzée, une tache aux coins de la bouche et lèvres jaunàtre obscur, le bout de l'inférieure et une tache médiane basale à la supérieure noi- ràtres, cette tache touche souvent le bord antérieur. Rhinarium et les deux pre- miers articles des antennes bruns , tubercules postérieurs de l'occiput visibles. Prothorax bronzé à reflets cuivre rouge sans taches. Le lobe postérieur un peu proéminent, renflé, arrondi , bordé de roux. Devant du thorax bronzé à reflet cuivre rouge, la suture médiane noire , l'hu- mérale en raie étroite jaune obscur bien arrètée , les cótés bronzés avec trois raies jaunàtres à la 1", à la 22 et au bord postérieur, toutes confluentes par en haut et par en bas, la 1" étroite, les deux autres plus larges que le bronzé noi- ràtre qui les sépare, la 2€ suture offre aussi un vestige noir très-supérieur. Dessous du thorax jaunàtre, avec 4-5 taches noires après les pieds. Espace in- teralaire roux marqué de brun. i Abdomen très-long, gréle, brun, plus foncé et noiràtre dans sa seconde moitié et en dessous, les articulations et les bords latéraux finement jaunàtres dans la première moitié, 10 segment un peu plus court que le 92, terminé par une très- petite carène dorsale, Appendices anals supérieurs noiràtres , ferrugineux à la base, un peu plus longs que le dernier segment, semi-circulaires, avec 4-B petites épines au bord ex- terne dans sa seconde moitié qui est seule courbée: l'arète du dessus finissant au bout qui est eylindrique obtus , bord interne dilaté inférieurement après la base , formant au milieu une forte dent à pointe tronquée, finissant subitement au point od commenee le bout courbé. Appendices inférieurs de méme couleur, d'un tiers plus courts, écartés, droits, cylindriques, amincis au bout qui est un peu tourné en dedans. Base interne avec un prolongement cylindrique sensible. (108) Pieds noirs , longs , fémurs postérieurs un peu blanchàtres, pulvérulents en dedans. Ailes hyalines un peu salies d'olivàtre, le hout des supérieures sans tache, mais un peu plus sali, celui des inférieures avec une petite tache sanguine ar- rondie, bien marquée. Tache basale carmin des supérieures mal arrètée, finis- sant à mi-chemin du nodus, un peu après le quadrilatère, touchant la médiane et le bord postérieur, l'espace entre elle et la costale lavé de jaunàtre. Tache basale des inférieures ferrugineuse , presque transparente, touchant la costale et la postcostale qu'elle semble vouloir dépasser, s'arrètant au bout du quadrila- tère, excepté un prolongement supérieur étroit, le long de la médiane, qui s'ar- i rète entre le quadrilatère et le nodus. Toutes les nervules des taches basales, la médiane, la sous-costale et les grands secteurs jusqu'au nodus rouges, tant en dessus qu'en dessous, la costale et le reste de la réticulation noirs, cependant les transversales basilaires deviennent blanchàtres en dessous chez les plus adultes. 19-21 antécubitales, environ 26-50 postcubitales, 8-9 au quadrilatère supérieur, 4.6 à l'inférieur, 5-8 basilaires, les nervules de ces deux derniers espaces en parties anastomosées. dg" jeune. Bouche, bord du nasus, devant du front et occiput jaunes, les raies jaunes des cótés du thorax plus larges, les quatre fémurs postérieurs jaunes en dedans, les tibias postérieurs jaunes en dehors à leur base. Q semi-adulte. Lèvres, front, bord supérieur de l'occiput et antennes jaunàtres, épistome bronzé, dessus de la téte vert bronzé cuivreux 3 derrière des yeux bronzé noiràtre. , Prothorax jaunàtre obscur, quelques traits bronzés au milieu, mais le lobe pos- térieur sans taches. Thorax jaunàtre obscur, un peu plus clair en dessous: le devant avec une bande médiane assez étroite vert métallique, séparée par la suture noire, les cótés et le dessous sans taches, excepté le commencement inférieur d'une raie étroite vert doré avant la 1"€ suture, un vestige supérieur vert avant la 22 et parfois une fine bordure postérieure brune. Abdomen hrun chatoyant en dessus, passant au noiràtre dans sa seconde moitié, le dessus des deux premiers segments, un large anneau postérieur aux 5, 4, ò", le dessus des derniers vert bronzé. Chaque segment terminé par un cercle noir, les OO 5,4,8, 6: commençant par un cercle jaune après l'articulation, interrompu au LO milieu. Le hord postérieur du 10: jaunàtre, marqué dans son dernier tiers seu- i lement d'une petite carène, terminée par une épine noire, pointes latérales en I j apparence quadrifides: valvules pas visiblement dentelées, n'atteignant pas le / bout, jaunàtres ainsi que les cótés et le dessous de l'abdomen. Intérieur des fé- -— murs jaunàtre pàle, l'extérieur noiràtre. Tibias et tarses brun foncé, l'extérieur des derniers tibias un peu plus clair. Ailes byalines lavées de jaunàtre, surtout à la base et le long de Ia còte. Ré- 14 (105 ) ticulation jaune roussàtre, costale brune, 17-20 antécubitales, environ 26 post- cubitales, 5-6 au quadrilatère supérieur, 4 à l'inférieur, 4-5 basilaires. Patrie. Venezuela (Puerto Cabello etc.). M. Hagen a examiné une vingtaine de màles et trois femelles pris par Appar, et quel- ques màles de Colombie pris par Moritz et envoyés au Musée de Berlin. Le màle diffère de la sanguinea par le 10: segment plus long, les appendices inférieurs beaucoup plus longs et moins de nervules costales. Les deux sexes sont très-voisins de la rosea et de la dominula, (voir les différences à ces articles). i C'est avec la rosea et la sanguinea la seule espèce sans ptéros- tigma et sans tache apicale aux ailes supérieures, dont les taches basales soient si petites. J'ai beaucoup hésité avant de proposer d'attribuer à cette espèce le nom typique de caja, Drury a imposé ce nom à un màle dont le front est bleu noiràtre , le thorax euivré doré, l'abdomen noir, gréle, les ailes transparentes d'un beau rouge à leur base, les in- férieures ayant une petite tache de mème couleur à leur extrémité — habite l'Amérique méridionale. Cette courte description peut convenir À plusieurs espèces et no- tammentà la divina , à l'hebe , à la sanguinolenta et à la dominula. C/est en la combinant avec la figure donnée par Drury que jai eru nécessaire de l'appliquer à l'espèce que M. Hagen avait d'abord nommée H, hera. Gette figure ne semble pas, il est vrai, trés-cor- recte, parce qu'elle ne montre pas la tache apicale rouge des se- eondes ailes, de sorte qu'au premier abord on la rapporterait à la simplex, mais par ses grandes dimensions et par les taches basales rouges qui ne s'étendent quà mi-chemin à peine de la base au nodus, il me semble que c'est ici qu'il convient de la citer : à cette occasion je dirai que la caja de M. Rambur est une sorte de ma- gasin dans lequel se trouvent l'H. Briglhuvilli, l'H. proxima (d'après Jaquelle sont décrits les appendices) , l'H. dominula et les deux races de l'H. auripennis, Quant à la caja de M. Burmeister, elle appartient en partie à la divina, en partie à Vhebe. Ces auteurs n'ont eonnu que des màles. M. Erichson (voyage de Sehomburgh) attribue à la dominula le nom de caja. (107) 58. HETJZZRINA DOMINULA. Hagen. HÉTERINE DOMINULE. Synon. Caloplerya caja, (Pars.) Ramb., no 16. (o). - Erichson ( Voy. de Sehomburgt ). Heterina dominula, Hagen. (De Selys, syn. no 58). Dimensions, Longueur totale dg 49-44 Q 58-570m i Abdomen 54-56 38-30 i 8 Appendices an. supér. 1 Tibias postérieurs $ afa 3 aja-d 1/2 Aile supérieure 98-26 96-28 — inférieure : 25-26 94-21 Largeur de l'aile supér. $ 1/2 ò 1/2 / — — inférieure 5 $ 1/2 — — de la téte $ 4 5/a La dominula a les formes de la caja, avec Vensemble de la coloration de la divina. Nous commencerons par la comparer à la caja, à laquelle M. Hagen avait d'abord cru qu'elle pouvait appartenir comme race locale. d' adulte. Formes générales de la caja , notamment quant aux appendices anals, qui en diffèrent seulement, en ce que le bord interne supérieur otfre, immédiate- — ment après la dilatation, une petite dent analogue à celle de la divina, et que la o dilatation est divisée en deux par une échancrure comme dans la rosea, mais moins i profondément. La couleur du corps diflère de caja, en ce qu'elle est beaucoup plus foncée: le A jaunàtre, qui est terne, n'existe distinctement qu'aux coins de la bonche et à la — 9e raie latérale du thorax. La 17€ est très-fine, presque oblitérée, et la terminale Lo peu visible, lout le reste, téte, prothorax, thorax, abdomen, pieds, est noiràtre , A plus ou moins luisant, l'épistome bronzé obscur, le devant du thorax bronzé à re- - Nets violets. I La tache basale sanguine des ailes supérieures s'avance jusqu'au 4/5 environ de o l'espace antécubital: elle est un peu arrondie en dehors, et touche à la fois la cóte 1 et le bord postérieur dans presque toute sa longueur: l'espace entre la cóte et la i médiane est d'un rouge un peu brun. Aux ailes inférieures la tache, à peine plus foncée, arrive presque jusqu'au nodus en touchant la cóte et dépassant la postcos- À tale , ne s'éloignant que d'un rang de cellules du bord postérieur qu'elle touche — méme jusquà la moitié de l'espace basilaire, le bord inférieur de la tache est I oblique, denticulé, un peu convexe, il commence inférieurement au niveau de —l'extrémité du quadrilatère. En dessous les nervules sont rouges comme dans le i É reste des taches basales. Les ailes limpides: la tache apicale rouge, arròndie, des l inférieures assez grande. 26-50 antécubitales, environ 40 postcubitales , G-10 ba- silaires, 6-12 aux quadrilatères en partie doubles. ( 108 ) li résulte de celte comparaison avec caja, que la différence à établir entre domi- nula et divina serait très subtile , si les appendices anals n'existaient pas. Chez la divina la dilatation interne des appendices supérieurs forme toujours une plaque triangulaire plus subite, plus aigué et plus étroite, rarement à peine échancrée au bout (moins saillante et avec une large échancrure chez dominula). La tache basale des supérieures est aussi chez dominula rougeàtre au bord costal qu'elle touche dans sa moitié au moins (à sa base seulement chez divina ). Les nervules du dessous basal des inférieures ne sont pas blanches, le bord externe de la tache de ces ailes est un peu convexe, non concave — aux supérieures il est arrondi (non droit comme chez la divina). Quant à la coloration du corps, on peut noter qu'elle est plus obscure, et qu'au thorax , chez dominula , on ne voit guère qu'une raie jaunàtre latérale, tandis que la divina en montre plusieurs. Sous ce rapport elle ressemble à la hebe, dont la forme des appendices anals la sépare de suite. Q adulte, Tète vert métallique foncé, nasus un peu cuivré, lèvres noires,.la base de l'inférieure et une petite tache latérale sur la supérieure, une tache aux coins de la bouche et les deux premiers articles des antennes jaune pàle. Prothorax et thorax vert métallique foncé, une ligne réduite parfois à un court vestige huméral inférieur, une ligne étroite à la première suture, une raie à la seconde, et une au bord postérieur jaune pàle, ces deux dernières plus larges, toutes confluentes par en bas avec la poitrine, de méme couleur, qui porte après les pieds de petites taches noires. Abdomen en entier noir bronzé à reflets verts, surtout à la base et à l'extrémité, les cótés bordés de brun jaunàtre chez les moins adultes, 10: segment à carène presque complète, terminée par une épine noire relevée, ne dépassant pas le bout. Valvules noiràtres , finement denticulées au bout et n'atteignant pas l'extrémité de l'abdomen, pointes latérales petites, quadrifides. Appendices anals trigones, noiràtres, pointus. Pieds noiràtres. Ailes hyalines, notablement lavées de jaunàtre sale, surtout à la base et à la pointe, réticulation basale rouasàtre, excepté la costale qui est noire. 22-26 antécubitales , environ 35 postcubitales, B (4-7) aux quadrilatères. 5-7 basi- laires. Q très-jeune. Diflère déjà de caja et de rosca par le devant du thorax entière- ment bronzé, avec une ligne jaune humérale très-fine. Cette femelle est facile à dis- tinguer de celles de la rosca et de la caja à la grande extension de la couleur vert bronzé, au noir de la lèvre supérieure, au prothorax sans taches jaunes, au de- vant du thorax bronzé (excepté une fine ligne humérale), aux pieds noirs. Ges mèmes earactères la séparent de la divina et de l'hebe, mais la rapprochent in- finiment de la sanguinolenta. Celte dernière, cependant, est distincte par ses formes courtes , robustes , les cótés du thorax oú le bronzé est plus vif et occupe. (109 ) beaucoup moins d'espace: l'épine du 10: segment" plus longue , moins d'anté- cubitales. Patrie. Décrite d'après une douzaine d'exemplaires màles et femelles du Surinam appartenant en partie au Musée de Berlin (pris par Cordua), l'un des types de la caja de Rambur y appar— tient, il est indiqué du Brésil dans la collection Serville. Les deux femelles que je possède sont venues du Para, avec le màle unique de la sanguinea et un màle sans abdomen, que, d'après la forme concave de la tàche basale des inférieures, et d'après le petit nombre d'antécubitales, je suis porté à considérer plutòt comme une sanguinolenta que comme une dominula, Il est douteux si les deux femelles de Para n'appartenaient pas à la sanguinea, les màles ayant les còtés du thorax de mème couleur, mais je les ai rapportées ici , attendu que le màle de la sanguinea a moins de noir aux lèvres, les pointes de l'occiput plus petites, et du jaune aux fémurs postérieurs , tous caractères qui ne se trouvent pas chez la dominula femelle. 59. HET/ZERINA AURIPENNIS. Burm. HÉTÉRINE AURIPENNE. Synon. Calopterya auripennis, Burm. n" 10. (Q ) — Ramb. no 15. (Q). — caja, (Pars.). Ramb. no 146 (d". Heterina auripennis, De Selys, syn, no 39. Dimensions. Longueur totale. d' 45-4802 Q 40-42 Abdomen, 55-59 51-35 Appendices an. sup. 4 1/4 Tibias postérieurs, 6 1/2 Aile supérieure. 95-28 27-29 — inférieure. 24-27 96-28 Largeur de l'aile supér. 5 1/2-6 6 1/2-7 — infér. ò 1/2 5 1/2-6 — de la tète. 4 12-85 b) g' adulte, Tète noiràtre un peu bronzée. Lèvre inférieure brune à la base, coins de la bouche et lèvre supérieure jaunàtre foncé, la base de celle-ci et un prolon- gement médian noirs épistome bronzé violet, front et vertex à reflets cuivre rouge sur leurs parties saillantes, base du 22 article des antennes brune: tubercules de l'occiput assez marqués. Prothorax noir bronzé, (HO) Devant du thorax cuivre rouge et violet, suture médiane noire, humérale jau- nàtre (noiràtre, excepté à ses extrémités chez les plus adultes), les còtés noir bronzé-: la 1" suture finement jaunàtre, la 2: et le bord postérieur largement, ces trois raies jaunàtres, confluentes par en bas avec la poitrine, de mème couleur, qui est marquée de 4-5 petites tàches noiràtres après les pieds: attaches des ailes rougeàtres. : Abdomen noir luisant, à reflets roussàtre bronzé sur les six premiers segments excepté à leur extrémité, le 107 terminé par une petite carène dorsale avec une très-petite échancrure. Dessous de l'abdomen noiràtre, en partie bordé de brun jaunàtre sur les cótés. Appendices anals noiràtres, les supérieurs un peu plus longs que le 10: seg- ment, arqués, un peu épaissis à leur base interne, le bord inférieur dilaté en dedans en une dent obtuse saillante, après le milieu. Cette dilation finit subite- ment par une échancrure courte, mais bien marquée, à l'origine de la partie terminale très-courbée, oú ils se touchent presque par leur extrémité obtuse 5 en dehors ils sont pourvus de petites épines, surtout dans leur seconde moitié. Appendices inférieurs écartés , plus longs que la moitié des supérieurs, amin- cis au bout, qui est un peu courbé en dedans, leur angle basal interne avec un prolongement fin. Pieds grèles, noirs. Ailes hyalines, presque toujours un peu lavées de jaunàtre, surtout vers le bord et l'extrémité, tache apicale sanguine des inférieures bien marquée, arrondie t souvent un vestige rose analogue, mais très-pelit, au bout des supérieures. La tache basale rouge carmin très-vif des supérieures allant jusqu'au als de l'espace anté- cubital, un peu oblique en dehors, ne touchant la costale qu'à sa base ou jus- qu'au milieu au plus. Entre la costale et la médiane, le centre des cellules est rouge brun, Tache basale des inférieures d'un rouge brun, quittant le bord costal avant le nodus dont la pointe qui longe la médiane reste toujours éloignée de 4 à 6 cellules. Inférieurement elle dépasse beaucoup la posteostale, touchant méme le bord postérieur à sa base, et ne s'en éloignant ensuite que d'un rang de cellules jusqu'un peu après le quadrilatère, oú la tache remonte très en biais et d'une manière un peu sinuée ou anguleuse et subconcave. Aux quatre ailes, les nervures et nervules sont rouges dans les taches basales et à l'apicale. La cos- tale et le reste de la réticulation noirs. En dessous de la tache basale des infé- rieures , un assez grand nombre de nervules deviennent blanchàtres. 22-29 (souvent 24) antécubitales, 25-55 postcubitales, 7-9 au quadrilatère supérieur, 4-1 à l'inférieur, 4-7 basilaires. o" jeune. Lèvres, coins de la bouche, et les deux premiers articles des antennes jaunàtres, épistome brun, acier au milieu: front roussàtre entre les antennes, vertex brun, suture humérale formant une raie jaunàtre assez large, abdomen brun à sa base. (11) Tache apicale des inférieures grisàtre, peu visible, la basale des supérieures brun clair entre la còte et la médiane, rose en dessous de cette nervure, tache basale des inférieures brun clair. — La réticulation de la tache jaunàtre aux infé- rieures et dans la partie brune des supérieures. Q. Lèvres et coins de la bouche jaunàtres, un point basal médian brun à la su- périeure, 49" et 22 article des antennes jaunes, épistome vert bronzé cuivreux, bordé de jaunàtre en avant et à ses cotés, dessus de la tète vert bronzé foncé, derrière des yeux noir. Prothorax vert bronzé, ses còtés orangés. Thorax vert bronzé brillant en avant jusqu'ò la 1 suture latérale, avec une large bande humérale orangée, qui, en avant, déborde un peu vers l'aréte mé- diane, et en arrière , supérieurement, déborde un peu vers la 1" suture latérale. Le reste des cótés et le dessous jaunàtre foncé avee deux raies étroites verdàtre bronzé entre la 12 et la 9 suture, et entre la 2 et le bord postérieur. Ces raies, la seconde surtout , ne sont pas très-neltes, quelques vestiges de taches brunes à à la poitrine, attaches des ailes roussàtres. Abdomen assez épais, noir, à reflets vert bronzé en dessus, les cótés jaune bru- nàtre, une ligne médiane noire en dessous, 10: segment avec une carène dorsale terminée par une épine noire assez longue, pointe latérale trifide assez courte. Valvules plus courtes que le 102 segment, jaunàtres , bordées de brun. Appendices anals jaune obscur, épais , coniques, à pointe aiguè noire. Ils sont plus courts que la moitié du 102 segment. Pieds noirs, légèrement irisés. Ailes hyalines notablement lavées de jaune roussàtre, surtout à la base et au bord antérieur réticulation brune jusqu'au nodus: la costale et le reste noirs. 91-24 antéccubitales, environ 50 postcubitales, S (4-7) basilaires, È (4-7) aux quadrilatères. Q jeune. Épistome et front orangé un peu bronzé, bande humérale plus large, les deux raies latérales bronzées, plus fines. Articulations des segments jaunàtres, excepté au milieu du dos. La moitié basale des femurs postérieurs jaunàtre en dedans. Ailes pius fortement ochracées: la réticuiation orangée dans leur première moitié, excepté la costale. Fatrie. Le Brésil (Rio Janeiro, Bahia) d'après trente màles et six femelles reçus principalement du D' Clausen. Cette espèce est intermèdiaire entre la dominula, l'hebe et la sanguinolenta. A ces diflérents articles j'ai donné les moyens de l'en séparer, qui sont souvent d'autant plus difficiles, que l'espèce varie un peu, tant sous le rapport de la coloration que sous celui de la taille. (00250 M. Hagen croit qu'il existe deux races distinctes , Pune plus grande, oú l'arète supérieure forme après l'échancrure interne média- ne une petite dent comme chez l'hebe. Cette dent est presque nulle dans la race plus petite, comme chez la vraie caja (hera, Hagen). — La dent mèdiane inférieure interne est un peu évidée dans la va- riétè grande, ou triangulaire (comme chez la sanguinolenta) chez la plus petite. — S'il y avait deux espèces, c'est à la plus petite que M. Hagen entend conserver le nom de divina. J'hésite à rapporter ici, comme race encore plus grande, trois màles de la collection Latreille (Brésil) et une femelle de Bahia, . les uns et les autres sans abdomen. Chez les màles la lèvre supé— rieure est entièrement noiràtre, et la raie humérale jaune est au contraire complète et un peu plus large que de coutume.—La cou- leur rouge des ailes est peut-ètre altérée : aux inférieures elle dé- passe à peine la postcostale, ce qui laisse au bord postérieur un espace hyalin plus grand que de coutume. L'un des màles est ènorme (ailes supérieures 51 , ailes inférieures 50 , largeur 6), les deux autres sont comme les grands exemplaires ordinaires. 24 an- técubitales. La femelle a les ailes uniformément salies d'olivàtre, sans nuances orangées et la réticulation toute noire. Ailes supérieures 50, larges de 7: infèrieures 29, larges de 6 '/,. 18-19 antécubitales. Si c'était une espèce, on pourrait la nommer Heterina purpurea. M. Burmeister, ne connaissant pas le màle, a placé par erreur la femelle type parmi les Caloptéryx proprement dites. 40. HET/JERINA HEBE. De Selys. HETÉRINE HÉBÉ. Synon. Heterina hebe, De Selys , Syn. no 40. Dimensions. Longueur totale d' 59-457m Q 58-402m Abdomen 51-58 50-52 Appendices an. supér. 1-1 4/5 Tibias postérieurs 5 a/2-6 6 Aile supérieure) 25-28 27-51 — inférieure 94-27 26-50 Largeur des ailes B 1/2-6 6-7 — — dela téte 5-5 4/5 5-8 1/s c' adulte, Tète noir luisant, épistome bronzé métallique, ainsi que le dessus de la téte. Tubercules de l'occiput petits. (113) Prothorax noir bronzé , avec quelques reflets cuivre rouge en forme de taches. Devant du thorax cuivre rouge, avec la suture médiane et l'humérale noires. Les còtés noir bronzé, à reflets cuivrés et violets, la 1". suture très-finement jaunàtre, la 22 et le bord postérieur largement: cés trois raies jaunàtres, confluentes par en bas avec la poitrine qui est de mème couleur, ayant seulement 4-8 taches brunes peu marquées après les pieds. Attaches des ailes rougeàtres. Abdomen noir luisant, à reflets bronzé violet sur les six premiers segments, excepté à leur extrémité, le 10: terminé par une très-petite carène dorsale, avec une petite échancrure médiane. Dessous de l'abdomen noiràtre, bordé en partie de brun sur les cótés. Appèndices anals noiràtres, les supérieurs de la longueur du 10 segment, ar- qués, un peu épaissis à leur base interne: le bord inférieur se dilatant insensible- ment en dedans, au milieu, en une plaque triangulaire obtúse. Gette dilatation nit par une petite échancrure à l'origine de la partie terminale courbée ,, dont le bout est obtus. En dehors ils sont pouryus de petites épines, surtout dans leur seconde moitié. Appendices inférieurs moitié plus courts, assez épais, en fu- seaux, assez écartés, à pointe tronquée un peu tournée en dedans, leur angle in- terne basal avec un prolongement court, fort. Pieds gréles, noirs. Ailes hyalines, parfois légèrement salies, tache apicale sanguine des inférieures assez grande, arrondie, souvent un vestige rose analogue, mais très-petit, au bout des supérieures. Tache basale rouge carmin très-vif des supérieures, allant jusqu'aux 3j4 de l'espace antécubital (à mi-chemin du quadrilatère au nodus), un peu oblique en dehors, ne touchant complètement la costale qu'à sa moitié ba- sale. Entre la costale et la médiane le centre des cellules est rouge brunàtre. Tache basale des inférieures d'un rouge brun , touchant tout-à-fait le bord jusqu'au nodus, entre la costale et la médiane, inférieurement elle dépasse ,beaucoup la postcostale, touchant méme le bord postérieur à sa base, et ne s'en éloignant en- suite que d'un rang de cellules jusqu'après le quadrilatère , oú la tache finit à peu près comme aux supérieures , mais plus en biais, étant concave à la rencontre du prolongement supérieur. Aux quatre ailes les nervures et les nervules sont rouges dans les taches basales et à l'apicale. La costale et le reste de la réticulation noirs, en dessous, à la tache basale des inférieures, il n'y a que peu ou point de nervules blanchàtres. 20-26 antécubitales, 50-58 postcubitales, 5-6 basilaires, 6-8 aux quadrilatères, en partie anastomosées. d' jJeune. Lèvre supérieure et base du 2: article des antennes jaunàtres, coins de la bouche et lèvre inférieure brun jaunàtre , une raie humérale jaunàtre, assez large, ainsi que la 17€ latérale. Taches basales des ailes brun olivàtre, à ré- ticulation jaune, excepté la partie postcostale et le quadrilatère des supérieures, oh elle est rose, à réticulation de méme couleur. Tache apicale des inférieures remplacée par une nuance grise. Q adulte, Les 2 premiers articles des antennes, lèvres et coins de la bouche- 15 (114) jaunàtre terne, la supérieure traversée par du noir qui la borde à la base et en avant, le reste de la téte noir, à reflets violet bronzé en dessus et surtoutà l'é- pistome. Prothorax vert bronzé, ses còlés orangés. Thorax vert bronzé brillant en avant jusqu'à la 1". suture latérale, avec une large bande humérale, orangée, qui en avant déborde un peu vers l'aréte mé. diane, et en arrière, supérieurement, déborde un peu vers la 1"2 suture latérale. Le reste des còtés et le dessous jaunàtre foncé, avec une bande vert bronzé supé- rieure, n'allant pas jusqu'en bas après la 1" suture et un vestige inférieur étroit après la 28, attaches des ailes roussàtres. Abdomen assez épais, noir, un peu cha- toyant, les còtés brun jaunàtre: une ligne médiane noire en dessous. 10: seg- ment avec une carène dorsale terminée par une épine assez courte, pointe latérale assez forte, simple. Valvules un peu plus courtes que l'abdomen, fortes, denticulées au bout, jaunes, très-bordées de noir. Appendices anals noiràtres, aigus, moitié moins longs que le 10: segment. Pieds noirs. Ailes hyalines lavées de jaunàtre sale, surtout à la base et le long de la cóte. jusqu'au nodus. Réticulation noiràtre. 18-20 antéeubitales, environ 52 postcubi- tales, 4-6 basilaires, 5-6 aux quadrilatères. Q jeune. La lèvre supérieure pas tout-à—fait traversée de noir, épistome bleu métallique: prothorax brun sur les còtés, aréte médiane du thorax jaunatre, ab- domen brun, appendices anals jaunàtres , bruns à la pointe, Ailes paraissant un peu roussàtres à la base, à cause des grandes nervures (excepté la costale) qui y sont roussàtres. Patrie. Le Brésil, d'après une douzaine de màles et une di- zaine de femelles, envoyés par le D' Clausen , un màle de la collec- tion VVinthem et des femelles du Musée de Berlin. Gette espèce est très-voisine de la divina, le màle en diflère par ses appendices inférieurs beaucoup plus courts et plus gros, ta dent médiane des supérieurs finissant moins subitement, la tache basale des ailes supérieures approchant davantage du nodus et celle des inférieures le touchant tout-à-fait. (Voir les diflérences avec la sanguinolenta), Quant à la femelle, sa séparation d'avec celle de la divina est un peu douteuse, les deux espèces ayant été reçues dans un mème envoi, cependant M. Hagen croit pouvoir distinguer celle de l'hebe, 12 à la couleur de l'épistome , bleu ou bronzé, un peu violet ehez hebe (vert chez caja) , il en est à peu près de mème du dessus de la tète, 2" ailes un peu plus larges, ayant moins de nervules antécu— bitales , 5" peut-ètre plus de jaune au thorax, 4" épine du 10" seg- (118) ment plus courte, pointes latérales simples, fortes, (plus courtes et trifides chez divina). 41. HHETERINA SANGUINOLENTA. Hagen. HÉTÉRINE SANGUINOLENTE. Synon. Heterina sanguinolenta, Hagen (De Selys, syn. ne 41). Dimensions, Longueur totale d' 51-407m Q 35-5j22 Abdomen 99-55 36-27 Appendices anals supér. 4 4/5 Tibias postérieurs 5 4a 5a4/e Aile supérieure 23-25 95 — inférieure 91-24 94 Largeur des ailes 5.3 4/2 5 4/8 — de la téte 4 1fa-$ 4 1/a-8 g' adulte. Taille petite, à peine supérieure à celle de l'H. mortua. Tète velue, noire, un peu bronzée en dessus, l'épistome un peu violet, tubercules de l'oc- put à peine visibles. Prothorax noir. Thorax noir, à reflets bronzés et un peu cuivre rouge, surtout en avant, les sutures médiane et humérale noires, la 1"2 suture latérale en ligne très-fine, la 2: et le bord postérieur formant deux bandes jaunàtre livide,: rejoignant près des pieds la mème couleur qui couvre le dessous du thorax: quelques taches brunes, peu visibles à la poitrine, qui, chez les plus adultes, devient d'un noir uniforme, attaches des ailes roussàtres. Abdomen noir, la base brunàtre chez les moins adultes. Appendices anals supérieurs peu courbés, arqués, le bord externe avec 4 épines avant le bout qui est cylindrique, le bord interne formant à son second tiers une dent supérieure distincte, le bord inférieur dilaté en dedans en une grande dent médiane obtuse non échancrée, un peu avant le niveau de la petite dent supérieure. Appendices inférieurs peu écartés, moitié plus courts, arrivant à peine à la dent interne des supérieurs, cylindriques, coupés à leur extrémité, qui est peu amincie et un peu tournée en (dedans, leur base interne avec unei dent obtuse. Pieds noirs. Ailes hyalines un peu salies, surtout le long du bord antérieur, les supérieures un peu limbées de brun au bout, les inférieures avec une tache ou plutót avec une nuance mal arrètée rouge au bout. Tache basale sanguine des quatre ailes dépassant de quatre cellules au moins les quadrilatères (occupant les deux tiers en- viron avant le nodus), par un prolongement supérieur elle touche le bordantérieur, (146 ) entre la costale et la médiane, jusqu'au nodus, cette prolongation , ordinairement rouge, est souvent plus claire et moins complète aux supérieures: toujours complète et souvent brune aux inférieures. Elle forme avec le bord externe du centre de la tache un angle très-obtus, de sorte que ce bord est concave. La tache elle-méme touche tout-à-fait le bord postérieur, excepté aux inférieures , oà elle laisse libre — un rang de cellules dans ses deux tiers externes, Réseau rouge dans les tàches (ou un peu blanchàtre dans la tache des inférieures en dessous), noir ailleurse 20-25 antécubitales, environ 34 postcubitales, 6-10 aux quadrilatères, 4-8 basi" laires, les unes et les autres doubles en partie, (les nombres les plus forts appar- tiennentà un exemplaire un peu plus grand). d' très-jeune. Lèvre supérieure et 22 article des antennes livides, ligne humé- Tale, trois latérales et dessous du thorax livides, pieds bruns, (l'abdomen manque). Ailes sans taches apicales, l'espace entre la costale et la médiane gris brun jusqu'au nodus, le reste de la tache basale blanc laiteux ou un peu rosé aux supérieures, gris brun aux inférieures. Réticulation jaunàtre, Q adulte. Tète noire (un peu bronzéeà l'épistome et au front), base du 5" article des antermes, une très-petite tache latérale à la lèvre supérieure et une aux coins de la bouche jaunàtres. Prothorax noir verdàtre, Thorax robuste, vert métallique foncé , suture médiane noire, raie humérale jaunàtre, assez mince. Espace entre l'humérale et la 4:0 suture vert métallique foncé: le reste jaunàtre obscur, avec deux raies incomplètes vert doré, la 17 su- périeure assez large après la 12 suture, n'allant pas jusqu'en bas: la 2: étroite, inférieure après la 22 suture. Dessous du thorax jaunàtre obscur, avec quelques marques brunes, attaches des ailes roussàtres, Abdomen épais, surtout au bout, noiràtre, les cótés brun foncé. Carène dorsale du 10: segment terminée par une épine noire, dépassant le bord, pointe latérale denticulée. Valvules arrivant à la moitié du 102 segment, denticulées au bout. Appendices anals noirs, trigones, Pieds noirs, Ailes hyalines lavées de jaunàtre sale , surtout à la base et au bord costal, Ré- seau noir. 19-20 antécubitales, environ 25 postcubitales, 9-5 aux quadrilatères, 5-6 basilaires. Q jeune. Raie humérale jaune, oblique , large, réseau des ailes jaunàtre à la base, (excepté 1a costale). La lèvre supérieure est déjà noiràtre , excepté la petite tache latérale. Patrie. Le Brésil (collection Hagen et envoi de M. Clausen). Bahia , Musée de Berlin (prise par Selloy ). M. Hagen a examiné une douzaine de màles adultes et jeunes, et autant de femelles. (7) Gette espèce est voisine de la hebe, dont elle diffère, en ce qui coneerne le màle, par la taille moindre , la tache basale des supé- rieures arrivant par un prolongement jusqu'au nodus , la dent mé- diane des appendices supérieures mieux marquée, non échanerée, bien séparée de la petite dent supérieure. La femelle s'en sépare par sa petite taille et moins de jaune à la lèvre supérieure, le corps plus court , plus robuste. En ce qui concerne la couleur et la stature du màle et de la fe- melle, ils se séparent à plus forte raison de la divina , ot ce que nous venons de dire de la hebe existe à un plus haut degré. Le màle y ressemble davantage , il est vrai, par les appendices supérieurs , mais les appendices inférieurs de la divina sont beaucoup plus longs. 42, HET/JERINA MORTUA., Hagen. HÉTÉRINE MORTE. Synon. Heterina mortua, Hagen. (De Selys, syn. no 42). Dimensions. Longueur totale d' 5jen Abdomen 28 Appendices anals supér, 25 Tibias postérieurs 4 5/4 Aile supérieure 25 — inférieure 22 Largeur des ailes. 4 9/8 — — de la tète 4 1/2 g'. C'est l'espèce la plus petite du groupe, et presque du genre. Tète bronzé cuivré, velue, la base des antennes et les còtés de la lèvre supérieure jaunes, tubercules de l'occiput très-prononeés. Lobe postérieur du prothorax à bord plus large, moins arrondi, presque droit en arrière. Thorax noir (bronzé en avant), une bande jaune humérale courbée, la 1" laté- rale plus mince, les deux autres plus larges , s'anastomosant près des ailes et des pieds, la bande noire qui se trouve entre elles plus large et droite, terminée par un trait qui arrive vers les pieds. Le dessous du thorax jaune, cerclé de noir et traversé deux fois de mème couleur après les pieds. Abdomen brun, sa moitié postérieure et le bout des premiers segments nOirs, dessus du 18: segment également noir avec une tache latérale et une en dessous de méme couleur: un petit cercle jaune à l'articulation basale des 32, 4€ et SP segments. Appendices anals supérieurs assez forts, courbés , avec 4-5 dents dans leur (18) seconde moitié, qui est un peu tournée vers le haut la carène supérieure finissant avant le bout, sans former de dent. Le bord interne dilaté inférieurement pen- dant son tiers médian environ, en un large tubercule échancré au milieu, de manière à former deux dents, dont la 22 plus grande est obtuse, la 1"" plus pe- tite et plus aiguè se trouve au bout des appendices inférieurs, qui sont moitié plus courts que les supérieurs, eylindriques , très-amincis au bout, Pieds noirs. Ailes hyalines, le bout des supérieures sans tache, celui des inférieures avec une tache rose souvent presque nulle. Tacbe basale sanguine des supérieures ob- tuse au bout, dépassant de 3-4 cellules le quadrilatère (aux 3/s environ de la. longueur antécubitale), elle commence à la sous-costale, oú elle est brune. La tache basale des inférieures brune, commençant après la costale: elle longe la sous-costale, dépasse peu le quadrilatère, d'une manière oblique, et touche pres- que le bord postérieur, en dessous des taches basales le réseau est jaune aux inférieures et dans une partie des supérieures. 21-23 antécubitales, 28 post- cubitales. d' monstrueuz. M. Hagen m'a communiqué un exemplaire très-remarquable par les anomalies que présentent les ailes inférieures : leur extrémité et le bord postérieur sont atrophiés, le nodus est placé après la moitié de l'aile, il n'y a que 18 postcubitales, le quadrilatère est très-irrégulier, son cóté supérieur re- joignant l'inférieur au bout par une ligne arquée , de sorte qu'il n'y a pas de cóté extérieur, presque tous les secteurs sont irréguliers, en partie interrompus , en partie confluents, les deux ailes inférieures sont dissemblables sous le rap- port de ces anomalies. Q inconnue. Patrie. La Guyane, d'après deux màles. Cette espèce est assez remarquable par sa petite taille, les tu- bercules de l'occiput très-prononcés, la raie humérale courbée, les appendices anals supérieurs analogues à ceux de la proxime, mais moins courbés au bout, les inférieurs allongés , à bout très-fin. Les ailes supérieures ne diffèrent de celles de la simplez qu'en ce que la tache rouge basale dépasse davantage le quadrilatère , atteignant les 5/s de l'espace antécubital. — Les ailes infèrieures sont colorées comme chez le màle jeune de la divina , mais la tache brune touche le bord postérieur dans la moitié basale et le suit en- suite de près, et la tache apicale est rose, mal arrètée. La mortua ressemble donc beaucoup à la divina par la coloration des ailes. Elle en diflère surtout par sa petite taille et la double dent des appen- dices anals supérieurs. La femelle, inconnue, diffèrera probablement de la divina par sa petite taille. (M9) 45. HET/ERINA SEPTENTRIONALIS. De Selys. HÉTÉRINE SEPTENTRIONALE. Synon. Heteerina septentrionalis, De Selys, syn. no 45. Dimensions analogues à celles de la tricolor , race limbata, o" adulte. Tète et thorax brun bronzé cuivré, marqués et lignés de jaune, à peu près comme chez la race limbata de l'H. tricolor, mais l'épistome plus métallique. Abdomen brun noiràtre. Appendices anals supérieurs semi-circulaires, denticulés en dehors dans leur seconde moitié. D'après un croquis'fait rapidement, ils différeraient de toutes les autres espèces, en ce que la dilatation peu large, qui commence dès la base et finit aux deux tiers de leur longueur, forme une dent arquée à la moitié et se termine également en dent assez aiguè, elle rappellerait un peu, sous le rapport des deux dents, la éricolor du méme pays et la morlua. Appendices inférieurs assez longs, eylindriques, épaissis au bout, un peu comme chez l'occisa: ils dépassent la première dent et la moitié des supérieurs. Pieds probablement noiràtres. Ailes hyalines avec une tache apicale rouge aux inférieures, la base des quatre avec une tache sanguine, à peu près comme chez la H. hebe, prolongée aux infé- rieures, dans sa partie supérieure brune , presque jusqu'au nodus. Q inconnue. È : Patrie. Un màle, de la Géorgie, fait partie des collections du I Musée britannique. i Je regrette que la diagnose que jai prise soit si courte, je ne doute pas, cependant, qu'elle ne forme une espèce distinete. Ce serait la seule espèce sans ptérostigma , que l'on trouverait aux Etats-Unis, et la seule à tache apicale rouge de l'Amérique septentrionale. Par ces deux caractères elle appartient tout-à-fait à la section de la caja, dont elle différe tant par les deux dents que forme la dilatation interne des appendices supérieurs du màle, Il est difficile de présumer en quoi la femelle diflérera des es- pèces voisines. 44. HETERINA L/ESA. Hagen. HÉTERINE LÉSÉE. Synon, Heterina lesa, Hagen, (De Selys, syn. no 44). Dimensions. Longueur totale d' 4Qum Q 49.44 Abdomen 40 55-55 Tibias postérieurs 1 1 Aile supérieure 51 50-52 — inférieure 50 29-51 Largeur de l'aile supér. i 1 — — infér. 6 1/2 621/2 — — de la téte òa/a B4/2 dg jeune. Un peu plus grand que caja , 3 laquelle il ressemble beaucoup. Corps bronzé, lèvre supérieure jaune, noire au milieu, 187 et 22 article des an-. tennes jaunes. Thorax ayant en avant une bande bronzé cuivreux : l'humérale large, oblique, jaunàtre. Les cótés jaunàtres, avec trois bandes bronzées , incomplètes, la 47 assez large, ne touchant ni le haut ni le bas, entre l'humérale et la 41€ suture, la 2: supérieure, en forme de trait court, commençant près des ailes, la der- nière après la 22 suture, plus longue, plus mince, ne touchant pas non plus les pieds. Le reste du dessous jaunàtre, Abdomen long, mince, noiràtre, brun à la base, sur les cótés et en dessous.. (Les quatre derniers segments et les appendices anals manquent ). Pieds très-longs, noirs, à peine la base extrème et intérieure des fémurs posté- rieurs jaunàtre. Les cils assez courts. Ailes plus grandes que chez la caja, le bout des inférieures plus obtus, avec une tache anguleuse rouge, une semblable très-petite, à peine visible, au bout des supérieures. Tache basale sanguine des supérieures petite, commençant à la sous-médiane, finissant avec le quadrilatère, et touchant le bord postérieur , le reste de la base lavée de jaunàtre. Ailes inférièures un peu jaunes à la base, une couleur plus brune s'avance dans l'espace entre la sous-costale et la médiane (dont les transversales sont blanchàtres en dessous). Quadrilatères hyalins, 26-50 anté- cubitales aux supérieures, 24-26 aux inférieures , environ 40 postcubitales, 7-8 basilaires, 9 au quadrilatère supérieur, 4-6 à l'inférieur. Les diflérences avec la caja et la rosea, sont surtout la taille, les cótés du tho- rax, notamment la 2: bande bronzée rudimentaire et supérieure, les pieds noirs, le bout des ailes supérieures avec une petite tache rouge, celui des inférieures très-obtus et leur tache basale encore plus rudimentaire que chez la rosee, Q. Fond du corps vert bronzé, les dessins du thorax comme chez le màle, ab- domen bronzé foncé, les còtés de la base et le dessous bruns, son extrémité très- épaisse, une carène au 10 segment dépassant le bord postérieur et le petit appen- dice médian du dessous , pointes latérales trifides à dents égales éloignées. Appendices anals divariqués , COUrts, trigones, aigus. Pieds noirs, l'intérieur des fémurs postérieurs et la base interne des autres jaunes. Ailes salies, lavées de jaune, surtout à la base: 24-27 antécubitales, aux su- i i : (181) périeures, 20-25 aux inférieures, environ 356 postcubitales, 4-6 aux quadrila- tères, 5-6 basilaires. La femelle se reconnattra à sa grande taille, à ses ailes très-salies, à ses anté- cubitales supérieures nombreuses, à la disposition des raies bronzées des cótés du thorax : la 32 est nulle ou à peu près chez divina et hebe, la 20 complète chez rosca, tout-à-fait nulle chez eaja. Patrie. Surinam , d'après un màle et une femelle envoyés par Cordua au Musée de Berlin, et deux femelles probablement du mème lieu, indiquées (par erreur 2 ) de la Guayra. Cette espèce rappelle assez la moribunda, qui s'en sépare de suite par la présence d'un ptérostigma , le bout des ailes limbé de brun, les pieds moins longs, etc. 45. HET/ERJINA LONGIPES. Hagen. HETÉRINE LONGIPÈDE. Synon. Heterina longipes, Hagen ( De Selys, syn. no 45). Dimensions. Longueur totale o 54.jjum Q 4612 Abdomen 45-45 56 Appendices anals supér. 412 Tibias postérieurs 8 1/2-10 10 Aile supérieure 54 55 — inférieure 55 34 Largeur des ailes 1/2 8 — — dela téte 5 9/4 5 3/4 Espèce difficile à séparer de la carnifex. Elle en diffère surtout par ses pieds plus longs et sa taille un peu plus forte. g' Lèvre supérieure jaune, bordée de brun avec un point basal médian (noire avec deux taches jaunes chez carnifez). 2e article des antennes jaunàtre (noiràtre chez carnifez). Le dessin du thorax un peu différent sur les còtés : l'humérale et la 1re laté- rale jaunes sont plus larges et s'anastomosent en haut près des ailes , de sorte que la bande bronzée qui les sépare devient cunéiforme par en haut, au licu d'avoir ses cótés parallèles, les deux latérales suivantes sont encore plus larges confluentes par en haut comme par en bas, ce qui rend les deux dernières bandes bronzées plus étroites, et la dernière parfois linéaire. Le cercle noir de la poi- trine après les pieds manque , articulations des 2, 5, 4, Se segments jaunàtres, interrompues en dessus. Appendices anals un peu différents , les supérieurs ont le bout plus arqué, l'arète du dessus finissant en dent moins aigué, le renflement basal inférieur manque 16 (192) le médian est moindre, mais forme par une petite échancrure une sorte de se- conde dent au niveau de la dent supérieure, Appendices inférieurs plus courts (le tiers des supérieurs). Un autre màle à pieds moins loags, presque égaux à ceux de la carnifex, a les appendices encore plus courbés au bout: la dentà la fin de l'arète supérieure presque nulle, mais la 22 dent médiane inférieure plus marquée. Pieds noirs, très-longs, surtout les postérieurs. Ailes semblables, peut-ètre la tache basale sanguine des supérieures à bord ex- térieur plus oblique, étant prolongée supérieurement le long de la médiane plus loin que la séparation des secteurs. 21-28 antécubitales , 36 postcubitales , epviron 5-6 basilaires, 8-11 au quadrilatère supérieur, 5-6 à l'inférieur. Q . Vert bronzé à villosité grise. Tète comme chez le màle. Thborax d'un jaune obscur, plus clair sur les còtés, une bande médiane étroite vert bronzé en avant, dilatée dans sa moitié supérieure vers les ailes, le jaune des cótés plus étendu, ainsi : la 1": bande vert bronzé ne forme qu'une petite tache en coin, la 2: rudimentaire, la dernière manque tout-à-fait, le dessous jaune obscur. Abdomen brun bronzé, plus pàle en dessous et sur les còtés. Deux petites mar- ques jaunes peu visibles avant la fin du 2: segment, ( les cing derniers segments manquent). Pieds à tibias encore plus longs que chez le màle ( vert bronzé). Ailes hyalines , un peu plus longues que celles du màle, un peu lavées de jaune , surtout à la base. 19-20 antécubitales, 50 postcubitales environ, 5-7 au quadrila- tère, 4-5 basilaires, les grandes nervures roussàtres. Cette femelle a une très-grande analogie de taille et de coloration avec celle de la Lais globifer, au point qu'on pourrait les confondre, mais la globifer a la lèvre inférieure et le milieu de la supérieure noir luisant, et porte en dessous du 1" segment un petit tubercule arrondi. La longipes a les lèvres roussàtres et pas de tubercule au 4": segment et ses grandes nervures sont roussàtres. Sous ces trois rapports elle ressemblerait à la femelle de la Lais pruinosa , mais cette dernière est plus petite et porte aux cótés — du thorax entre la 22 suture et le bord postérieur une bande cunéiforme bronzée . Elle ressemble encore à la carni/ez, mais sa taille énorme ne permet pas de la confondre avec elle, non plus que la lèvre supérieure qui n'est pas bordée ni tra- versée de noir. Patrie. M. Hagen a examiné deux màles du Musée de Berlin et deux màles de sa collection, plus une femelle. Tous ont été en- voyés du Brésil, dans un mème envoi, par Sellov. En examinant les màles, javais hésité à les considérer comme bien distinets de la carnifex, mais les femelles sont d'une stature si différente, que la séparation en parait suffisamment confirmée. ( Voir à la Lais globifer ). Vas ell (195) 46. HET/JERINA CARNIFEX, Hagen. HÉTÉRINE CARNASSIERE. Synon. Heterina carnifez, Hagen ( De Selys, syn. n. 46). Race fulgens, Dimensions. Longueur totale g" 49:j5mm Q 417 o" 4T2m Abdomen 58-42 51 51 Appendices anals supér. 1/2 dau € — Tibias postérieurs 741/2-8 61/2 Aile supérieure 50.35 51-52 50 — inférieure 29-53 50-51 29 Largeur de l'aile supér. 1-1 4/2 6 1/2 — — infér. 1 6 — de la téte 5 4/2-6 ò 1/2 545 g' adulte. Corps bronzé très-toncé. Tète à reflets cuivre rouge à l'épistome et au vertex, lèvres noires, une tache latérale jaunàtre foncé (parfois oblitérée) à la supérieure, et une tache de méme couleur aux coins de la bouche. Prothorax noir bronzé à reflets cuivreux, thorax noir bronzé à reflets cuivre rouge, surtout en avant: une ligne très-fine (souvent presque effacée) à la suture humérale jaunàtre. Une ligne très-fine à la 1" suture, une raie assez large à la 92 et une un peu plus large avant le bord postérieur jaunàtres, confiuentes par en bas avec la mème couleur qui occupe le dessous du thorax, la poiirine après les pieds cerclée de noir, attaches des ailes roussàtres, Abdomen long, noiràtre un peu bronzé, les premiers segments bruns en des- sus (excepté au bout, et leurs cótés jaunàtres à la base): 102 segment à peine un peu évidé au milieu de son bord postérieur, avec une petite carène dorsale. Appendices anals ayant une fois et demie la longueur du 40: segment, arqués, peu dentelés en debors, obtus au bout, un tubercule basal en dessus, l'arète supérieure très-courbée, finissant avant le tiers apical en une petite dent interne marquée. La base est renflée en dedans, puis le bord inférieur forme une dilata- — tion en plaque large ou dent obtuse au milieu, finissant avant la dent supérieure. Appendices inférieurs moitié plus courts , droits, tronqués au bout qui est den- — telé en dedans. La base interne en dent peu marquée, ciliée au bout, ils arri- vent en longueur à la dent médiane des supérieurs. . Pieds npoirs, longs. Ailes hyalines, avec une petite tache apicale rouge aux quatre, un peu plus — grande aux inférieures. Tache basale sanguine des supérieures commençant à la — sous-costale d'abord, puis à la médiane vers son extrémité, finissant en ligne oblique, un peu plus près du nodus que de la base (environ 4 cellules après le quadrilatère) touchant le bord postérieur jusqu'à mi-chemin du quadrilatère. Tache basale des inférieures brune entre la costale et la médiane, rougeàtre (194 ) entre celle-ei et la postcostale qu'elle tend à dépasser à peine, s'arrètant exac- tement au quadrilatère. La partie brune supérieure quitte la costale au quadri- latère et forme un petit prolongement pointu jusqu'à mi-chemin du quadrilatère au nodus, Réticulation noire, rouge dans les taches basales, un peu blanchàtre en dessous de celle des inférieures. 20-25 antécubitales, environ 30-55 postcubi- tales, $ (4-7) basilaires, 7-11 aux quadrilatères, en partie doubles. d' jeune, Base des antennes et suture médiane du thorax jaunes, couleurs du corps peu foncées, pieds, surtout les tibias, en partie jaunàtres: ailes sans taches apicales, les taches basales ébauchées, à peine marquées. Q adulte, Tète comme le màle, mais les deux 15" articles des antennes jaunes. Prothorax vert métallique, avec deux taches carrées jaunes au milieu. Thorax vert métallique, le devant avec un trait médian jaune, ligne humérale étroite, jaune. Còtés jaune un peu orangé, mais la 1" bande vert métallique large, tout- à-fait interrompue par une bande jaune oblique, la 2: rudimentaire en petite tache supérieure près des ailes. Abdomen robuste, brun bronzé, à peine un peu vert métallique à la base en dessus, brun jaunàtre en dessous le long du ventre. Crète finale petite, ne dépas- sant pas le bord, pointe latérale simple, valvules dentelées au bout en dehors. Appendices anals trigones, aigus. Pieds noirs. Ailes un peu enfumées, à peine jaunàtres à la base et au bord antérieur. 17-20 antécubitales , 24-28 postcubitales , 4-6 aux quadrilatères, 5-4 basilaires, Q très-jeune, Le jaune dominant davantage, les pieds n'ayant pas pris toute leur couleur sont jaunàtres , les ailes un peu plus lavées de jaune. Race. Heterina fulgens , DE SELYS. o". Taille plus petite, l'abdomen peut étre un peu plus court mais pas plus robuste: pieds un peu plus courts, ailes un peu plus étroites, 2: article des an- tennes brun à la base, taches jaunàtres de la lèvre supérieure plus grandes, les reflets cuivre violet de l'épistome, et cuivre rouge du vertex, du prothorax et du devant du thorax sont plus vifs, dorés, et le cercle noir de la poitrine peu marqué. La tache basale rouge des ailes supérieures n'est pas droite en dehors, elle est un peu arrondie, celle des inférieures quitte la costale un peu avant, non après Je quadrilatère. Les appendices anals inférieurs peut-étre plus écartés. Ces différences sont de peu d'importance, et dépendent peut-étre en partie de l'àge des exemplaires , cependant j'ai cru devoir les spécifier, attendu que les deux màles que je possède sont semblables, et proviennent d'une autre province que les types de la carnifex, Patrie. La Nouvelle Fribourg (prov. de Rio), d'après un très- grand nombre de màles envoyés par Bescbhe, un seul était jeune et une seule femelle — une autre femelle du Brésil (Sellov) est au Musée de Vienne. ( 125) J'ai regu la race fulgens de la province de Minas-Geraes, par le D' Clausen. La carnifex màle est facile à distinguer des autres espèces sans ptérostigma , à ses quatre ailes distinctement tachées de rouge au bout, caractère qui ne se retrouye que chez les H. longipes et proxima, avec lesquelles nous la comparerons en décrivant ces es- pèces. — La leesa possède, il est vrai, des taches rouges apicales aux quatre ailes, mais les taches basales sont si petites , qu'une con- fusion avec les trois autres est impossible. La femelle ressemble assez à la cruentata, mais cette dernière a l'épistome bleu, la bande jaune qui interrompt la 1" latérale bronzée moins oblique, la pointe latérale du 10: segment plus mar- quée, les pieds en grande partie jaunàtres. 47. HETJERINA PROXIMA. De Selys. HÉTÉRINE VOISINE. Synon. Calopterya caja , (Pars.) Ramb. no 16. (9). Hetoeerina proxima. De Selys, syn. no 47. Dimensions. Longueur totale d 492n Q 56mn Abdomen 40 50 Appendices anals supér, 4 da Tibias postérieurs 1 Aile supérieure 29-50 28 — inférieure 28-29 97 Largeur de l'aile supér. 6 1/2 6 1/2 — — infér, 6 6 — — de la téte S1/2 $ g' adulte. Ressemble à s'y méprendre aux petits exemplaires de la carnifez , tant sous le rapport des dimensions que de la coloration , avec les ailes un peu étroites comme chez la race fulgens , quoique le corps et les pieds soient un peu plus longs. La lèvre supérieure variant de mème, tantót jaune avec un point basal médian noir, tantòt fortement traversée et bordée en avant de noir. Le noir bronzé de la téte, du protborax et du thorax peu brillant, un peu violet, le cercle noir de la poitrine peu marqués: l'humérale et la 1" latérale jaunes , très-fines , parfois bien marquées. Tout cela se trouye d'ailleurs plus ou moins chez la carnifex. La seule différence notable consiste dans la forme -des appendices anals : les supé- rieurs sont plus larges, plus courts, ils n'ont de tubercule basal ni en dessus ni en dessous , le bord inférieur est dilaté en dedans, depuis le premier tiers jusqu'au delà du 2: en une plaque large, longuement mais peu profondément échancrée ou (196 ) évidée en dedans, finissant subitement en dent obtuse à l'origine du bout courbé des appendices, qui est plus court que chez aucune autre espèce, gros, épais el arrondi à la pointe. Appendices inférieurs plus que moitié plus courts, assez épais, peu écartés, le bout aminci, un peu tourné en dedans, leur base interne sans dent marquée, Ils diflèrent de ceux de la longipes par l'absence de tubercule basal su- périeur, de dent supérieure après la dilatation, par la dilatation qui s'étend beaucoup plus loin, et qui est plus échancrée , surlout par l'extrémité très-courte, épaisse. On peut dire que les ailes ne diffèrent pas de celles de la carni/ez, car chez un exemplaire les taches basales sont dessinées comme chez le type, touchant mème un peu plus loin la costale aux inférieures, tandis que chez un autre elle nous fournit aux quatre ailes le dessin de la race fulgens. 22-26 antécubitales , 52-26 postcubifales, $ (7) basilaires, 9-10 (6) aux quadrilatères, les unes et les autres en partie doubles. : Chez un exemplaire jeune, la tache apicale des supérieures est nulle. Q jeune. D'un roux jaunàtre pàle, la tète n'a de vert bronzé qu'en dessus et derrière les yeux, bouche pàle, la suture médiane du thorax jaune, bordée de chaque cóté d'une raie étroite acier. Les sutures latérales jaunes, fines, l'espace . entre l'humérale et la 172 latérale avec une tache cunéiforme vert bronzé et poin- tue par en haut, adossée à Ja suture latérale, un reflet vert en dessus de l'abdo- men, les articulations jaunes, dernier segment à carène pointue, dépassant le bord, le petit tubercule qui se trouve en dessous peu visible: pointe latérale tri- fide à dents égales: une dent isolée plus loin en dessous: valvules dépassant un peu le 9: segment, denticulées dans leur tiers apical. Appendices anals courts, trigones, pointus. Ailes lavées de jaunàtre clair, surtout à la base, à réticulation roussàtre clair dans sa première muitié, mais la costale noire. 23 antécubitales, 25-26 postcubitales. J'y rapporte encore, avec doute, une femelle adulte sans téte ni appendices, dont la suture médiane du thorax est noire, les bandes vert métallique qui la bordent un peu plus larges, et le prothorax avec une petite tache médiane et deux grandes latérales rousses , les fémurs postérieurs ont une raie roussàtre dans leur moitié basale interne, les ailes un peu salies au bout, à réticulation brune dans leur première moitié. Cette femelle pourrait aussi appartenir àÀ la plus grande race de la divina. Patrie. Le Brésil, d'après le màle type qui fait partie de ma collection, il provient de la collection Serville , oú M. Rambur l'a- vait confondu avec sa caja. C'est le seul dont les appendices exis- tent en partie. J'en possède un autre, màle, et M. Hagen en a vu quatre, tous du Brésil (dont un de la province d'Fpanema, communiqué par M. Bollar avec la femelle (du Brésil) que nous (827) attribuons à la proxima, avec quelque doute, il est vrai , en nous basant sur l'habitat, la stature, et les lignes jaunes du thorax qui sont nettes et étroites, bien que sur un fond brun roussàtre, La femelle adulte douteuse faisait aussi partie de la colleetion Rambur, les còtés 'de son thorax n'offrent pas ces lignes jaunes nettes , le fond en est orangé, (sauf, bien entendu, la bande dineilteme vert bronzé). y 48. HETJERINA CRUENTATA. Ramb, HÉTEÈRINE ENSANGLANTÉE. Synon. Calopteryx cruentala, Ramb., no 19 (g') (excel. syn.). — luteola , Ramb., no 8 (Q). Heteerina cruentata, De Selys, syn. no 48. Race brasiliensis. Dimensions, Longueur totale o" 46-502m Q 49-46mm Q" 4gum Abdomen 56-40 53-56 56 Appendices an. supér.. — 1 8/4 2 4s/s Tibias postérieurs 6 1/2-7 1/2 1-8 6 Aile supérieure 99 54 50.34 98 — inférieure 98-55 99-55 9i Largeur des ailes 6-8 6-7 6 — — delatète 5 1/5-6 8 1/2-6 $1j/i d' adulte: Tètenoire, velue, lèvre supérieure roussàtre , largement bordée de noir à sa base, et souvent traversée de mème couleur, coins de la bouche roussàtres, épistome bleu acier métallique: le front un peu, brun. Prothorax noiràtre, avec une tache orangée sur les còtés , le bord postérieur noir, en triangle large. Thorax rougeàtre, poitrine jaunàtre, une large bande dorsale noir luisant, adossée à la suture médiane: la suture humérale est le centre d'une large bande orangée, suivie d'une raie latérale noir acier assez étroite, n'allant pas jusqu'aux pieds intermédiaires. Entre la 14": et la 28 suture se trouve, en haut, entre les ailes, une petite tache cunéiforme vert bronzé pointue par en bas, et le bord postérieur ofíre une raie noir acier plus ou moins visible, espace interalaire taché de rougeàtre. Abdomen : les quatre premiers segments brun rougeàtre, terminés par du noir métallique, les autres noiràtres, les articulations des six premiers étroitement jau- nàtres, le dessous avec une ligne médiane noire, le 102 à bords rabattus, terminé par une petite carène. Appendices anals supérieurs brun roussàtre foncé à la base, noiràtres ensuite, plus longs que le dernier segment, semi-circulaires, leur seconde moitié qui (198) forme la tenaille, est moins courbée en dedans que chez beaucoup d'autres, le bout externe porte 8-8 dentelures, la crète supérieure finit avant le bout par une dilatation peu sensible , le bout obtus, excavé intérieurement, le bord interne di- laté inférieurement à partir de la base, cette dilatation finissant subitement un peu après le milieu, en dent obtuse suivie d'une petite écbancrure, Appendiees ínté- rieurs moitié plus courts, cylindriques, écartés, le bout tronqué, tourné én de- dans: la dent basale interne peu marquée, munie d'un pinceau. Pieds noirs, les trochanters et l'extérieur des tibias roussàtre foncé. Ailes hyalines, l'extrémité limbée de gris noiràtre, surtout aux inférieures od cette conleur se voit toujours, tache basale sanguine des ailes supérieures com- mençant à la médiane, s'arrétant d'une manière obtuse, un peu arrondie, à mi- chemin du nodus ( après le quadrilatère) et touchant le bord postérieur, excepté à son extrémité, l'espace correspondant entre la cóte et la médiane plus ou moins lavé de brun clair. La tache basale des inférieures un peu plus courte, ne dépas- sant guère le quadrilatère, brun foncé entre la médiane et la costale qu'elle touche dans sa première moitié, rouge ensuite et dépassant notablement la postcostale inférieurement, de manière à toucher le bord postérieur dans son premier tiers au moins, réticulation des taches basales rouge , noire ailleurs, roussàtre au limbe apical. 24 29 antécubitales, 50 38 postcubitales, 4-10 basilaires, 4-8 au quadrilatère. g' Jeune, Lèvres, tout le front, 19" et 2: articles des antennes roux jau- nàtre. Prothorax de méme couleur avec un point apical et son lobe postérieur, (sauf une tache médiane) noirs. Le fond du thorax roux jaunàtre, par conséquent la bande médiane, les deux raies latérales bronzées et la tache supérieure verte mieux distinctes : l'intérieur des fémurs et l'extérieur des tibias jaunàtre livide. Le limbe apical des ailes nul aux supérieures, pàle aux inférieures, le rouge de la tache basale remplacé par du rose terne, le brun nul aux supérieures, clair à la base des inférieures, d' trèsjeune. Les dessins du corps ébauchés en jaunàtre livide sur fond brun clair, le rouge des ailes remplacé par du blanc carné laiteux, la réticulation des ailes jaune brunàtre, Q. Lèvres, front, 22 article des antennes et une tache au coin de la bouche roux jaunàtre, épistome acier violet brillant au milieu, roussàtre sur les cótés et parfois au bord antérieur, dessus de la téte noir bronzé, derrière de la tète noir, Prothorax roussàtre avec deux ou trois points foncés, thoras roussàtre, marqué comme celui du màle, mais en vert bronzé. i Abdomen noiràtre luisant en dessus, un peu verdàtre bronzé sur les premiers segments, les còtés de tous et les articulations des six premiers brun jaunàtre, L i L i i È Esa (199 ) 102 segment moitié plus court que le 9:, terminé par une petite earène prolongée en épine courte, pointes latérales marquées. Appendices anals ayant la moitié du 102 segment , trigones, noirs, bruns à la base, valvules denticulées , atteignant presque au bout de l'abdomen. Pieds noirs, les trochanters, l'intérieur des fémurs et l'extérieur des tibias roux jaunàtre. Ailes byalines, lavées de jaune verdàtre pàle, surtout à la base et vers la cóte, la pointe des inférieures parfois un peu limbée de jaunàtre, réticulation noi- ràtre. 20-22 antécubitales , environ 25-50 postcubitaies, 4-6 basilaires, 4-6 aux quadrilatères. Q jeune. Le corps coloré comme chez le màle très-jeune, en un mot d'un jau- nàtre terne: les couleurs foncées ne consistant que dans une bande noire entre les yeux, qui dessine un bord jaunàtre à l'occiput, tout le derrière des yeux (sauf une tache jaune derrière chacun) , une bande acier de chaque cóté de la suture médiane du thorax qui reste jaune, la bande acier avant la 12 suture et la petite verte cunéiforme ensuite. L'abdomen est jaunàtre obscur, avec un cercle acier aux articulations, et une bande latérale de méme couleur au 2: segment. Les pieds presque entièrement jaunàtres , la base souvent un peu roussàtre, les ailes sont plus lavées de jaunàtre , toute la réticulation est roussàtre pàle, excepté la cos- tale qui est brune. Race2 Heterina brasiliensis, DE SELYS. o". Taille plus petite , épistome plutót vert métallique que bleu acier, les bandes médianes du thorax un peu plus larges , l'otangé du thorax et le jaune de l'exté- rieur des tibias plus purs. 18-20 antécubitales. Patrie. Dècrite d'après un grand nombre de types des Paranas de St. Urban (Venezuela) provinee de Mérida , trois màles de Suri- nam pris par Cordua , des femelles de Colombie prises par Rarsan, un màle du Musée de Vienne, indiqué du Mezxique et la femelle type de la C. luteola (Ramb.) indiquée de la Martínique par Roux. M. Hagen avait d'abord pensé que les trois femelles grandes et robustes de la Colombie formaient une espèce, qu'il avait nommée lineata , mais un nouvel examen ne m'a fait voir aucune dilférence avec les types de Venezuela. L'une d'elles était singulière par une nervule surnuméraire à trois des ailes, au lieu oú serait le ptèros- tigma, mais placée en long au milieu d'une cellule. L'un des exem- plaires a 27 antécubitales. La luteoia de M. Rambur, dont je possède le type, ne diffère pas des femelles , son habitat aux Antilles, d'ou aueune autre Heterina n'a té jusqu'ici apportée, pourrait faire douter de ma détermina- tion, jusqu'à ce que le màle ait été recueilli, cependant M. Hagen 17 ( 150) ayant vu la cruentata du Mexique, il n'est pas très-extraordinaire qu'elle se trouve aussi à la Martinique. La race brasiliensis ne m'étant connue que par un màle unique envoyé par M. Clausen, je ne puis affirmer si ses caractères sont constants. La cruentata se distingue de toutes les autres espèces sans pté- rostigma, par les ailes du màle limbées de brun, et les tibias jaunes en dehors dans les deux sexes. II faut excepter cependant la vul- nerata , qui réunit une partie des mèmes caractères, (Voir ci-après en quoi elle en diffère). 49. HET/JERINA VULNERATA. Hagen. HÉTÈRINE BLESSÉE. Synon. Heterina vulnerata, Hagen. (De Selys, syn. no 49). Dimensions. Longueur totale o" 45-30 Q 4qma Abdomen 57-41 52 Appendices an. supér. 4 5/4 Tibias postérieurs 6-1 8 Aile supérieure 29-55 51 — inférieure (28-52 50 Largeur des ailes 6 1/2 6 i/a Espèce très-voisine de la eruentata, mais différente par les caraetères sui- vants : dc". 12 Épistome noiràtre bronzé (et non bleu acier), plus distinctement bordé de jaunàtre en avant. 90 Prothorax brun métallique, non taché de jaune. 5: 'l'out le devant du thorax noir bronzé à reflets cuivre rouge et violet , avec une raie humérale jaunàtre assez étroite, bien arrètée, l'espace entre l'humérale et la 110 bande latérale nmoir bronzé, arrivant aux pieds: le reste des cótés jau- nàtre ou roux, excepté la tache cunéiforme supérieure bronzée, entre la 11€ et la 2: suture, qui est plus longue, descendant jusqu'à la moitié du thorax, la 52 bande à peine sensible. 4o Les articulations des segments un peu plus jaunes, le bord postérieur du 402 toujours noir. 59 Appendices anals en partie jaunes, surtout la base et le bord interne, la dilatation suivie d'une échancrure moins aigué, l'excavation du bout plus mar- quée. 60 L'extérieur des fémurs porte une bande jaunàtre sur son còté intérieur, l'intérieur est saupoudré de blanchàtre chez les adultes. To Le bout des ailes supérieures n'est pas limbé de brun , celui des inférieures De a ES DE rat EU DE RE ea Pal (15l) ou non limbé, ou À peine sali. La tache basale sanguine des supérieures est plus obtuse inférieurement , l'espace entre la costale et la médiane complètement hyalin ou à peine sali, le réseau postcostal moins compliqué. Les transversales basales des inférieures en dessous plus blanchàtres, et les longitudinales plus jaunàtres. 19-23 antécubitales , 24-52 postcubitales , 5-10 aux quadrilatères, 4-1 basilaires. Le bord antérieur de la lèvre supérieure n'est jamais traversé de noir, les tu- bercules de l'occiput sont moins marqués que chez la cruentata. Les exemplaires du Mexique sont les pius grands, ceux du Brésil les plus petits, ceux de la Colombie intermédiaires. Q. La bouche, le front et la base des antennes ont plus de jaune, quatre taches jaunes au prothoraz. Thorax orangé, avec une bande étroite médiane vert métallique, à peine un peu plus élargie vers les ailes, les cótés orangés, la 1": bande bronzée étroite, égale, la 2: plus courte et plus petite, interrompue, vert mé- tallique, suivie d'une ligne jaune plus marquée, les pieds comme chez le màle, mais plus jaunes que chez la cruentata, Abdomen brun, les articulations et les còtés largement jaunes, le milieu et le bord postérieur du 22 segment jaunes, la pelite carène du 102 ne dépasse pas le bord, pointe latérale marquée, simple, valvules jaunes, noires en dehors, appendices anals triangulaires jaunes , noirs au bout., Ailes hyalines, la base et le bord antérieur lavés de jaune. 17-19 antécubitales , 21-24 posteubitales, $ basilaires, 3-5 aux quadrilatères. Les grandes nervures jusqu'au bout des ailes et les nervules jusqu'à l'extrémité du quadrilatère sont d'un jaunàtre ferrugineuc plus vi/ que chez la cruentata, l'abdomen plus épais , plus court. Comme on le voit, certe femelle est difflcile à séparer par une description de celle de la cruentala. Nous avons souligné les caractères qui permettent le mieux de l'en isoler, elle a cependant un facies assez different. Le màle et la fe- - melle sous ce rapport ruppellent bien l'americana, mais cette dernière a un ptérostigma, Patrie. Le Mexique (7 màles, 4 femelles), le Brésil (5 màles), la Colombie (1 màle). Presque tous ces exemplaires appartiennent au Musée de Berlin, Celui que je possède est du Mexique , le bout des ailes inférieures de celui-ci est un peu sali. 50. HET/JERINA AMERICANA. Fab. HÉTÉRINE AMERICAINE. Syunon, 4grion americana, Fab. Entom. syst. suppl. 257. (g). Calopterya — Burm. no 4. (s'). — Ramb., no 18. Heterina — — De Selys, syn., no 50. Lestes basalis, Say, Journ. Acad. Phil. Vol. VIII, 1859, no 2. (132) Dimensions. Longueur totale o 495-467 Q 45vm Abdomen 54-31 Appendices anals supér. 4 a(2 Tibias postérieurs 6 Aile supérieure 26-51 — inférieure 25 50 Largeur des ailes 6 — . de la téte 5.6 Ptérostigma 2/3 g' adulte. Lèvre inférieure jaunàtre, la supérieure roussàtre avec une tache noire au milieu., rhinarium bordé de brun, épistome vert bronzé, dessus de la téte vert doré: derrière des yeux noir luisant, base et extrémité du 2" article des antennes brunes. Prothorax bronzé. Thorax vert cuivré en avant, les sutures médiane et humérale noires, vert bronzé sur les cótés, la 1" suture finement jaune inférieurement, la 2: complète- ment, le bord postérieur très- largement jaune ainsi que le dessous du thorax, attaches des ailes rougeàtres. Abdomen vert bronzé en dessus, jaunàtre avec une ligne longitudinale noire en dessous, les articulations des 2", 5: et probablement jusqu'au 6 cerclées de jaune sur les cótés seulement: parties génitales et dessous du 102 segment jaunes, Appezdices anals jaunes, noirs à leur extrémité, les supérieurs cylindriques, arqués, peu dentelés en dehors, la créte supérieure finissant en demi-cercle avant le bout qui est un peu plus épais, cylindrique, obtus, un peu déprimé en dessus , le bord interne inférieur offre, à partir du milieu jusqu'un peu avant la pointe, une très-forte dilatation aplatie, qui est précédée d'une excavation en dessous, Cette dilatation échancrée au milieu, forme, vue de profil, une dent médiane obtuse assez grande, qui finit en une dent très-petite et arrondie. Appendices inférieurs plus courts que la moitié des supérieurs, droils, cy- lindriques, obtus, assez écartés: leur angle interne peu marqué, muni d'un pinceau de poils. Pieds noir luisant, les trochanters , le còté interne des fémurs et l'extérieur des tibias roussàtres. Le dessous du thoraz et la base des pieds blanchàtre pulvérulents chez les plus adultes. Ailes hyalines , quelquefois un peu salies au bout extrème, mais jamais limbées de brun, les quatre avec une tache basale sanguine, finissant à mi-chemin de la base au nodus, laissant presque libre le bord costal jusqu'à la médiane aux su- périeures, et le bord postérieur aux secondes ailes à partir du niveau de l'arculus, Sur ces dernières ailes, le bord costal de la tache jusqu'à la médiane est brun (158) rougeàtre. Réticulation rouge sur la tache basale, excepté le dessous de celle-ci aux inférieures, od elle est jaune pàle: la réticulation du reste des ailes noi- ràtre. Ptérostigma brun rougeàtre, occupant le dessus de presque deux cellules , ayant en longueur deux fois sa largeur, oblique à ses extrémités, entouré d'une nervure noire, épaisse. 20-24 antécubitales, 25-28 postcubitales, 7-11 aux qua- drilatères, $ 8 basilaires. G" jeune. Fond de la lèvre supérieure, extrémités du 2: article des antennes , bords du prothorax jaunàtres , sutures médiane et humérale du thorax jaunes, les bandes latérales jaunes du thorax pius larges: les attaches des ailes de mème couleur. Abdomen brun foncé avec une lunule basale aux 1 el 5,4, 5, 6, 7e segments, une petite ligne dorsale au 2. ne touchant pas les extrémités, le bord postérieur du 105 et les còtés de tous, le long du ventre, largement jaunes avec une petite tache noiràtre avant le bout des segments 5 à 7. La base et l'intérieur des fémurs, l'extérieur des tibias jaunes, de méme que le plérostigma. Q (D'après Say). Corps vert: tète avec une bande jaune antérieure interrompue bord nasal et lèvre supérieure jaunes. Thorax avec une bande jaune sur les còtés, abdomen avec une ligne longitu- dinale étroite et de petites lunules basales sur chaque segment: le dessous blau- cbàtre avec une ligne noire médiane. Pieds noirs, l'intérieur des fémurs, l'extérieur des tibias jaunàtres. Ailes lavées de jaune brunàtre vers la base, cette couleur disparaissant graduel- lement vers le milieu. Ptérostigma blanc. Fatrie. L'Amérique septentrionale, d'après plusieurs exem- plaires dans les colleetions de MM. Dale et Saunders et du Musée de Berlin, le Massachussets, le Missouri, commun dans l'Indiana, dit M. Say, qui remarque que cet insecte est facile à prendre, le Mexique, d'après des individus un peu plus petits, du Musée de Ber- lin.Je dois faire remarquer qu'à ce Musée, existent aussi deux màles indiqués , l'un de l'Amérique méridionale et l'autre du Brésil, mais jai la convietion que cet habitat est le résultat d'une erreur, Fabri- cius dit simplement : habite en Amérique. Comme il a décrit cette espèce d'après des types de la collection Hybner, qui ont été com- muniqués obligeamment à M. Hagen par M. Germar, il ne peut pas y avoir de doute sur son identité. L'americana màle, diffère des autres espèces, par son ptérostigma jaune et une partie des pieds et des appendices de mème couleur. La femelle doit se séparer des voisines par sa téle et sa stature ro- bustes , le ptérostigma assez grand, blanc, les pieds et les appen- dices en partie jaunes. ( l54 ) 51. HET/JERINA MORIBUNDA. Hagen. HEÈTÈRINE MORIBONDE. Synon. Heterina moribunda, Hagen (De Selys, syn. ne 51). Dimensions. Longueur totale te g' 493-4672 Q 56-4072 Abdomen 55-56 97-51 Appendices anals supér. 4 1/2 Tibias postérieurs 1/2 ò 1/2 Aile supérieure 91-29 91-29 — inférieure 26-28 96-28 Largeur de l'aile supér. 6 1/a 6 — infér. 6 512 — dela téte 5 5 Ptérostigma 1/5 a/5 g' assez jeune. Taille de la limbata , plus grèle que l'americana , pointes de l'oc- ciput oblitérées. Tète noiràtre, lèvres jaunàtres, les pointes de l'inférieure, la base et le bord antérieur et une bande médiane sur la supérieure noirs, épis- tome bronzé cuivreux foncé, 2. article des antennes jaunàtre. Prothorax noiràtre, le lobe postérieur arrondi , un peu saillant, bronzé obscur. Thorax cuivre rouge en avant, la suture médiane noire, les cótés bronzés, avec l'humérale , les deux sutures el le bord postérieur formant quatre raies. larges jaune obscur, se rejoiguant par en bas près des pieds. Poitrine jaunàtre obscur. Espace interalaire noiràtre, attaches des ailes et tache médiane roussàtres. Abdomen brun foncé, le bout des segments et sa moitié terminale noirs, Le bord postérieur du 102 segment avec une crète aiguè, dépassant un peu le bord. Appendices anals noirs , les supérieurs cylindriques , arqués , peu dentelés en dehors: la créte supérieure qui les longe finit au bout extrème qui est obtus, arrondi, un peu déprimé en dessus, le bord inférieur est comprimé, avec une dilatation aplatie à peine évidée au milieu, qui cesse aux deux tiers des appeu- dices. Les inférieurs cylindriques, amincis el un peu tournés en dedans au bout, dépassant un peu le commencement de la dilatation interne des superieurs, leur angle interne peu marqué, avec un petit pinceau. Pieds noirs, longs, ciliés, Ailes hyalines, limbées de brun sale au bout du ptérostigma, suriout aux inté- rieures. Tache basale rouge de sang (un peu brunàtre aux inférieures ), elle est obtuse en dehors aux superieures, oi elle commence à la médiane, s'arrète au bout du quadrilatère et touche le bord postérieur jusqu'au commencement des qua- drilatères, aux inférieures elle est un peu brune en haut, oú elle commence à la sous-costale et va jusqu'à mi-chemin du nodus au point oú elle cesse la conti SES RE LE jor Nre (158) guité des secteurs. Elle laisse libre le quadrilatère et est bornée en dessous exactement à la postcostale , réseau noir, rouge en dessus dans les taches basales, une partie des transversales de la tache hasale rouge sont blanchàtres en dessous, surtout aux ailes inférieures. Ptérostigma noir, plus petit que la cellule qu'il sur- monte. 27-28 antécubitales. 41-47 postcubitales , 6-10 basilaires, 6-10 aux qua- drilatères. Le múle plus adulte, n'a qu'une très-petite tache basale jaune sur la base du 28 article des antennes. La tache basale des ailes infèrieures est rouge foncé. Q. Tète comme le màle jeune, épistome vert noiràtre, Prothorax noir, ses cótés roussàtres. Thorax roussàtre, le devant avec deux très-larges bandes vert bronzé foncé, séparées par la suture médiane noire, les còtés avec une bande vert bronzé entre l'humérale et la 1"e suture et une brune après chacune des deux sntures. — C'est la mème disposition que chez le'màle, mais le roux est la couleur dominante, et devient plus clair à la poitrine. Abdomen assez épais, brun noiràtre en dessus, brun roussàtre sur les còtés et en dessous : articulations un peu roussàtres sur les cótés, 102 segment très-court, portant une crète dorsale terminée par une épine, pointes latérales assez fortes. Appendices anals courts, forts, trigones, divariqués , le petit appendice au mi- lieu d'eux assez visible. Valvules ne dépassant pas la moitié du 10: segment, dentelées en dehors, brunes. Pieds brun noiràtre, l'intérieur des fémurs un peu plus clair. Ailes hyalines lavées de jaunàtre sale, le ptérostigma brun livide, noiràtre au centre, de la longueur d'une cellule mais plus étroit, 22-25 antécubitales, 36-37 postcubitales, 5-6 basilaires, 4-6 aux quadrilatères. Espace postcostal de deux rangs aux supérieures, avant le quadrilatère, réticulation des ailes brun ferri gineux, Patrie. Le Para et Cayenne, d'après plusieurs exemplaires màles et femelles, recueillis par MM. Heber, Cordua, etc. Le màle ressemble beaucoup à celui de la tricolor de l'Amé- rique du nord. II en diffère par le moins d'extension de la tache basale des ailes inférieures , qui ne touche la costale qu'à la base et n'occupe pas le quadrilatère , par l'absence de bande rousse entre les antennes , le devant du thorax métallique , les pieds uoirs, la lèvre supérieure plus noire, l'absence de protubérance à la base interne des appendices supèrieurs, leur dilatation un peu échancrée. Il est assez voisin de l'americana , mais s'en distingue par la tache basale des ailes inférieures moins étendue, le bout des ailes limbé de brun , le ptérostigma petit, noir, les pieds unicolores, les ap- pendices noirs sans echanerure notable à l'intèrieur etc. ( 156 ) La femelle diffère bien de celle de l'occisa par le nombre bien plus grand des nervules costales , le ptérostigma noir, le milieu de la lèvre supérieure noir, pas de bande rousse entre les antennes. Cependant ces deux femelles ont entre elles une grande analogie. 52, HETJERINA TRICOLOR. Burm. HÉTÉRINE TRICOLORE. Synon. Calopterya tricolor, Burm.n" T (J'). Heterina — —y De Selys, syn. no 52. Race limbata, Dimensions. Longeur totale o 50-52mm Q 4gmm g" 49 Abdomen 40-42 51 40 Appendices anals supér..— 1 na 1 ii Tibias postérieurs 1 1 6 1/4 Aile supérieure 51 52 28-29 — inférieure 50 51 97-28 Largeur de l'aile supér..— 7 6 1 — — —— infér. 6 je 6 6 is — de la téte a/e 5 5 Ptérostigma 1 1 1/2 g' adutle. Taille de l'americana, ou un peu plus forte. Tète noiràtre, l'épistome et les antennes un peu plus pàles, bruns. Devant du thorax noir avec une bande humérale jaune, large, un peu courbée en dedans près du prothorax , les còtés jaunes avec trois bandes noiràtres, la 112 cunéiforme n'arrive ni aux pieds ni aux ailes, la 20 n'arrive pas aux pieds, un point noir ovoide se trouve près de leur base au commencement de la suture, la 52 très-étroite et moitié plus courle, n'arrive ni aux pieds ni aux ailes: le dessous jaune un peu pulvérulent. Abdomen noir, les premiers segments bordés latéralement de jaune, et ayant une lunule basale de méme couleur, le 10 avec une carène dorsale apicale au milieu de deux petites dents avancées du bord postérieur. Appendices anals supérieurs noirs, forts, à peine un peu plus longs que le dernier segment, eylindriques, arqués , leur base portant une dent interne, ob- tuse, ciliée, forte, et un petit tubercule en dessus, leur extrémité aplatie , den- telée en dehors, obtuse. La crète supérieure arrivant au bout, une dilatation inférieure interne commençant après la dent basale, finissant subitement en dent obtuse aux trois quarts de leur longueur. Les inférieurs moitié plus courts , noirs, eylindriques, leur bout tronqué, tourné en haut et un peu en dehors j un pin- ceau un peu prononcé à la base interne. Pieds longs, noirs: les tibias brunàtres en dehors. Ailes hyalines, le hout limbé de brun, moins sensiblement aux supérieures. 3 (457) Ptérostigma grand (presque d'un millimètre), noir, une large tache basale san- guine aux supérieures, arrondie en dehors, o elle dépasse un peu le quadri- latère, commençant à la médiane, touchant le bord postérieur. Les inférieures ont une tache basale d'un brun assez foncé, finissant au bout du quadrilatère avec un prolongement supérieur étroit, atteignant à mi-chemin du quadrilatère au nodus. Elle touche la costale, excepté à son prolongement, mais dépasse à peine la postcostale, En dessous, les transversales de l'espace basilaire des pre- mières ailes et de presque toute la tache basale aux secondes ailes , sont blan- chàtres. 24 antécubitales, 26-29 postcubitales, 5-6 aux quadrilatères, 5-6 basi- laires. d' jeune. L'épistome et les antennes d'un brun jaunàtre. Q. Semblable au màle, mais le jaune plus étendu, la lèvre supérieure, l'épis- tome, les antennes, excepté la soie, le bord postérieur de l'occiput jaunàtres. Prothorax bordé de jaune. Thorax jaune orangé en avant, avec une bande noire médiane étroite, un peu dilatée vers le prothorax, et deux plus larges divergentes vert bronzé de còté, leur moitié supérieure mal arrétée. Les còtés du thorax comme chez le màle, mais plus largement jaunes et les ta- ches brunes plus petites, en dessus de la 1"2 bande une apparence de tache mal arrétée. Abdomen plus épais, coloré de méme: les cótés du 82 segment jaunàtres , le dernier segment avec une carène dépassant en pointe le bord postérieur, au-des- sous de laquelle se voit un petit appendice. Pointe latérale obtuse, courte, un peu trifide. Valvules étroites, dentelées en dehors, dépassant à peine le 92 segment, Appendices anals courts, trigones. Pieds noirs, fémurs jaunes en dedans, surtout les postérieurs , tibias bruns — en dehors. OO Ailes hyalines à peine teintées de jaune, surtout vers la base. Ptérostigma de 1 mème dimension que chez le màle, mais d'un blanc jaunàtre, Les nombres à peu — près comme chez le màle : 20-25 antécubitales, 24-28 postcubitales, 5-6 aux qua- drilatères, 4-5 basilaires, 4 Patrie. Décrite d'après le màle type, de Philadelphie (collection è NVinthem), et un couple du Musée de Vienne, regus de l'Amérique — septentrionale. o Race : Heterrina limbata, DE SELYS. Je possède un màle, pris en Géorgie avec plusieurs autres sem- blables qui existent au Musée britannique. Ils ont presque tous les earactères du type tricolor, mais leur taille est distinctement plus — petite et plus svelte , les còtés du thorax ont moins de jaune , le pté- — rostigma quelquefois moitié plus petit, les appendices anals supé- — rieurs un peu plus longs, et le bout des ailes plus largement limbé — de brun , cette couleur aux ailes inférieures commence dès le pté- 18 ( 158) rostigma. Voici quelques notes prises sur l'exemplaire jeune que jai sous les yeux : Tète noir bronzé, lobe médian de la lèvre in- férieure, lèvre supérieure (excepté une tache médiane basale noire), 4er et 9: article des antennes et une raie frontale ( interrompue au milieu) jaune brunàtre, attaches des ailes roussàtres, le reste du thorax noiràtre bronzé , avec une raie humérale et trois latérales dont la 1: plus étroite, confluentes par en haut et par en bas, et la poitrine jaunàtres. Abdomen noir bronzé, avec un cercle roussàtre à l'articulation des 2, 5, 4, 5, 6" segments, le dessous de ces segments jaunàtre avec une fine ligne médiane noire, 5-6 épines extérieures avant la fin des appendices anals supérieurs. Piérostigma noir, livide au centre , occupant le dessus d'une cellule, un peu plus long que large, plus petit aux inférieures. Tache basale des supérieures carmin elair, l'espace basilaire jau- nàtre , tache des inférieures brun clair. Les ínervules des taches colorées sont roussàtres ou carmin des deux còtés , (nullement blan- ehàtres en dessous). Les nombres comme chez le type. D'après la stature, M. Hagen est porté à croire que lorsqu'on aura regu de nouveaux exemplaires màles et femelles, on trou- vera des caractères qui permettront de la séparer de la tricolor. Par ses ailes limbées de brun à leur extrémité , le màle de la tricolor et sa race limbata ressemblent à la moribunda , dont elles se distinguent par les tibias bruns en dehors, la tache basale des secondes ailes brune , les appendices différents , les inférieurs plus courts, n'atteignant pas la dilatation des supérieurs , la femelle s'en sépare notamment par les tibias bruns en dehors, le ptérostigma plus grand, jaune clair. La tricolor a des affinités plus réelles avec la tifia, ayant les ap- pendices anals presque semblables, mais un peu plus longs 5 elle en diffère surtout par ses ailes hyalines non colorées, et le ptérostigma du màle noiràtre. 55. HET/ERINA TITIA. Drury. HETÉRINE TITIA. Synon. Libellula titia, Drury, pl. 45, f. $ (9). Calopteryz — Burm., no 5. — Ramb., n2 17 (Jn). Heterina — De Selys, syn, no 55, aa a da a (159) Dimensions. Longueur totale o 444-460" Q 4qn Abdomen 57-59 52 Appendices anals supér. 1 Tibias postérieurs 5 4/2-6 4/2 Aile supérieure 26-50 38 — inférieure 25-29 21 Largeur de l'aile supér, 6-1 6 4/2 — -— infér. 6-6 4/2 6 — — dela téte 5 5 Ptérostigma 9/5-4/5 els g' adulte. Tète, prothorax, thorax et pieds en entier noir luisant, ainsi que l'abdomen, excepté les articulations des six premiers segments qui, chez le vi- vant, sont peut-ètre cerclés d'une nuance plus claire, et les attaches des ailes brunes. Bord postérieur du 10: segment avec une échancrure arrondie , peu pro- fonde au milieu de laquelle se termine, presque en forme d'ópine, une petite carène dorsale. Pieds très-longs. Appendices anals noirs j les supérieurs de la longueur du 102 segment , munis à leur base interne d'une forte dent obtuse, finissant vers le premier quart, puis di- latés en dedans jusqu'aux trois quarts de leur longueur. Cette dilatation finit en dent obtuse (à cause d'une forte échancrure qui la termine). Le dernier quart, formant la partie courbée en pince, se termine en pointe arrondie et n'est pas velu , le reste du bord extérieur est velu, et porte en outre, trois ou quatre épines vers les deux tiers de la longueur. Appendices inférieurs eylindriques, minces, à pointe mousse un peu relevée en haut, n'égalant pas tout-à-fait la moitié des supérieurs, très-écartés l'un de l'autre, roussàtres à leur base. Ailes colorées en brun noiràtre chatoyant , excepté 10 l'espace (2 ou 5 cellules après le nodus et jusqu'au ptérostigma ) des supérieures, qui est transparent el hyalin, mais un peu sali, de sorte que la pointe des supérieures après le ptéros- tigma est limbée de brun noiràtre: 22 un espace basal carmin aux quatre ailes , aux supérieures il s'étend entre la médiane et le bord postérieur, et dépasse un peu le quadrilatère: aux inférieures, il est très-obscur, peu visible, et ne touche pas le bord postérieur, s'arrètant à la postcostale, aux supérieures il est fondu sur ses bords dans la couleur brune, et aux quatre la réticulation de cet espace est carmin. Ptérostigma d'un jaune livide, occupant le dessus de deux cellules ou méme un peu plus, deux fois aussi long que large, un peu dilaté , entouré d'une nervure noire. 22 à 24 nervules antécubitales, 27-55 postcubitales, 6-9 aux qua- drilatères , 5-8 basilaires un peu anastomosées. dJ' plus-jeune. Coloration brune moins foncée , ainsi que le carmin rosé des ailes supérieures, on y voit marqué d'une nuance plus foncée, l'espace entre la cóte et la médiane jusqu'au nodus, le brun se forme d'abord près des nervules, de sorte que le centre des cellules est simplement lavé de brun plus clair. — (140) L'exemplaire figuré par Drury ressemble à celui-ci, si ce n'est qu'on voit aux ailes inférieures une grande tache arrondie hyaline, traversant presqu'entièrement l'aile après le nodus, entre le dernier quart de l'aile et le ptérostigma. d' jeune. Ailes entièrement transparentes, les espaces foncés simplement indi- qués par du gris brun, toute la réticulation d'un brun roux , pas de carmin à la base, la pointe des supérieures à peine ombrée et la tache hyaline des inférieu- res ( figurée par Drury) plus large, formant une bande transverse continue. Le corps diflère de celui de l'adulte, en ce que le noir lnisant est changé en brun noiràtre chatoyant, qu'il y a une ligne humérale et trois lignes latérales jaunàtres sur le thorax, et que l'extérieur des tibias est d'un brun un peu jaunàtre. Q. Noiràtre bronzé, 2: article des antennes et tour des lèvres roussàtre, pro- thorax noiràtre bronzé, thorax noiràtre, avec deux bandes vert métallique foncé, occupant presque tout l'espace entre la suture médiane et les humérales: une semblable entre l'humérale et la première latérale, une supérieure bronzée après celle-ci, la 2: suture latérale largement, et le bord postérieur finement jaunàtres , la poitrine en partie d'un brun clair. Attaches des ailes roussàtres , milieu de l'es- pace interalaire bronzé. Abdomen brun noiràtre, un peu plus clair sur les cótés, un peu plus foncé aux articulations , 102 segment terminé par une pointe saillante , relevée. Pieds noiràtre luisant, un peu plus clair à la base interne des fémurs. Ailes colorées à peu près comme chez le màle jeune, presqu'opaques, brun de suie, à reflets violet rougeàtre, cetle couleur plus claire au centre des cel- lules. Aux ailes supérieures une partie, le tiers apical (excepté la pointe) est insensiblement plus clair, hyalin (mais enfumé): ptérostigma carré-long, deux fois aussi long que large, blanc brillant, un peu plus long qu'une cellule. 19-20 antécubitales, 26-28 postcubitales, S basilaires (4 à une aile), 4-6 aux quadri- latères, réticulation noiràtre, espace postcostal avec un rang de cellules, puis 2 rangs sous les quadrilatères. Patrie. La baie de Honduras (Drury et le Musée britannique). — Le Mexique (Ghiesbregh), d'après une douzaine d'exemplaires màles et deux femelles, dont l'une m'a été communiquée par M. Saunders. La titia diflère de toutes les autres espèces par ses ailes en grande partie brunes dans les deux sexes. i Elle a quelque analogie avec la Lais pudica, sous le rapport de la coloration des ailes dans les deux sexes, mais la présence du ptérostigma la place de suite dans un autre groupe. ( 141 ) 54. HET/ERINA MACROPUS, De Selys. HÉTÈRINE MACROPE. Synon. Heterina macropus, De Selys, syu. no 54, Dimensions. Longueur totale dg" 447 Q 367n Abdomen 56 38 Tibias postérieurs 6-6 1/2 6 Aile supérieure 97 96 — inférieure 26 25 Largeur de l'aile supér. 6 1/2 —s— — infér. 5 4/2 5 afa — dela téte h) 412 Ptérostigma 1 2/5 g' semi-adulte2 Tète moir luisant , base de la lèvre inférieure brune, lèvre supérieur jaunàtre, avec la base noire prolongée au milieu, base et extrémité du 28 article des antennes jaunàtres. Prothorax noir luisant, thorax noir bronzé un peu violet en avant, avec la suture médiane noire, et une raie humérale jau- nàtre, large, non prolongée jusqu'aux sinus, les còtés noir luisant avec trois raies jaunàtres assez larges à la 1"2, à la 22 suture et au bord postérieur, s'anastomosant près des pieds avec la poitrine qui est de mème couleur, tachée de noir, ayant deus raies transverses noires après les pieds. Espace interalaire brun , attaches des ailes roussàtres. Abdomen brun, un peu bronzé, plus foncé à l'extrémité des segments. il y a un cercle jaunàtre étroit à l'articulation inférieure des 2: et 52 ( les trois derniers segments et les appendices manquent). Pieds très-longs, noir luisant: les trochanters tachés de jaunàtre , les jambes un peu plus longues et plus fines que chez la plupart des autres espèces. Ailes hyalines: l'espace entre la base el le nodus lavé de brun clair jusqu'à la nervure sous-médiane. Entre celle-ci et le bord postérieur il y a, aux ailes su- périeures, un espace carmin rosé qui dépasse le quadrilatère, aux inférieures cet espace est brun clair, et simplement lavé de rose au quadrilatère et occupant un rang de cellules en dessous de la postcostale, le bord postérieur restant hyalin. A l'extrémité des quatre ailes une petite tache brune presqu'arrondie et assez bien arrètée. Dans les parties basales des ailes lavées de brun et à la petite tache apicale, la réticulation est roussàtre ou rouge, surtout en dessous. Ailleurs elte est noiràtre, ptérestigma brun livide, entouré d'une nervure noire, il est carré- long, assez large, oblique à ses extrémités, et occupe le dessus de plus de deux cellules. 22 à 24 nervules antécubitales, 24-27 postcubitales , 6-8 aux quadrila- téres, 10 basilaires, une partie d'entr elles anastomosées, d'jeune. Les marques brunes ou roses des ailes encore plus pàles, et la tache apicale des supérieures oblitérée, les pieds brun noiràtre, (149) Q très-jeune. Je suis porté à considérer comme appartenant à l'H. macropus , un exemplaire de la collection de M. Saunders, il n'a pas acquis toutes ses cou- leurs, mais je ne puis le rapporter à la femelle d'aucune autre espèce, Stature à peu près comme celle du màle, presque tout le corps d'un brun terne, un peu plus clair en dessous, apparence d'un point médian basal foncé à la lèvre supérieure. Espace des ocelles et occiput vert métallique, excepté le bord postérieur qui est brun clair, ainsi que les cils qui le bordent. Derrière des yeux noiràtre luisant y compris les petites protubérances , deux bandes vert mé- tallique devant le thorax entre la suture médiane et l'humérale, ces bandes in- terrompues au milieu de leur longueur. Une bande analogue inférieure entre la . suture humérale et la 1". latérale et un vestige supérieur après celle-ci, 20 su- ture jaunàtre, apparence d'une tache latérale verte à la base du 2: segment, et d'un anneau terminal acier au mème segment. Les articulations des mèmes seg- ments un peu noiràtres, le 102 comprimé à son extrémité, qui porte une petite épine distincte et une pointe latérale. Appendices anals rapprochés, bruns, co- niques, très-pointus, ayant le tiers du 10 segment qui est plus court que la moitié du 92, valvules un peu plus courtes que l'abdomen, un peu denticulées au bout. Pieds brun jaunàtre, l'extérieur des fémurs un peu plus foncé, cils noiràtres. Ailes hyalines un peu jaunàtres, un peu lavées de roussàtre à la base et le long du bord antérieur. Réticulation roux jaunàtre, Ptérostigma laiteux , presque carré, un peu plus long que large, un peu plus grand qu'une cellule. 20-21 antécubitales, 24-25 post- cubitales, $ basilaires (4 à une aile), 6 aux quadrilatères (3 à une aile). Espace postcostal d'un rang jusqu'au quadrilatère, de deux rangs ensuite. Patrie. Décrite d'après deux màles recueillis au Mezique, par M. Giesbregh, et une femelle de Honduras , appartenant à M. VV.- VV. Saunders. Cette espèce a la plus grande affinité avec la titia par les formes, le ptérostigma , la réticulation, les pieds et l'ensemble de la colo- ration du corps, et M. Hagen a mème pensé qu'elle n'en est que l'àge jeune. Je n'ai pu adopter cette opinion par les motifs sui- vants : 1 la petite tache brune de l'extrémité des ailes a une forme arrondie très-nette, tandis que chez la titia le bout des ailes est largement limbé de brun, chez la macropus, la réticulation est très-fine, anastomosée dans le centre de cette petite tache : on ne voit rien de semblable chez la titia, 2. je ne trouve aucun vestige de coloration brune sur les ailes au-delà de la tache basale, alors que chez une tifia fort jeune, oU le rouge n'existe pas du tout, le brun est déjà indiqué partout mème assez fortement , 9" le tho- rax et la lèvre supérieure portent des dessins jaunes très-distinets qui n'existent pas chez la titia jeune. DD ai Dada ( 145 ) Ce màle se rapproche beaucoup de l'occisa par le bout des ailes et la coloration du corps. Il s'en distingue de suite par le ptéros- tigma long, large et livide et par la tache basale des ailes infé- rieures plus étendue et brune. II diffère de la sempronia par la lèvre et le nasus qui ne sont pas vert métallique, le bout des ailes supèrieures taché, le ptérostigma clair, etc. i d'ai eru pouvoir rapporter à la macropus , une femelle du mème pays , qui se sépare de la titia par ses ailes non colorées en brun, et des occisa et moribunda par son ptérostigma etc., elle, est analogue au màle par les proportions, les dessins, la réticalation et le ptérostigma (voir aussi à l'article de l'occisa). 55. H/ETERINA OCCISA. Hagen. HÉTÉRINE OCCISE. Synon. Heterina occisa, Hagen (De Selys, syn, no 55), Race albistigua, Dimensions. Longueur totale g' 48-3Qmm Q' den: i Q ger Abdomen 59.41 51 29 Appendices anals supér. a/s-1 1/5 Tibias postérieurs 6 6 1/2 6 1/2 Aile supérieure 28-50 99-52 97 — inférieure 21-29 98-51 96 Largeur de l'aile supér. 6 6-1 6 — — de l'aile infér. ò 4/2 6 ò 4/2 $ 1/2 — dela tète 5 5 4 1/a Ptérostigma. 0-1/5-1/2 afs-1/2 na dg' très-adulte. Tète bronzé foncé, mat, très-velue, lèvre inférieure jaune, un peu brune au milieu, le bout noir, lèvre supérieure jaune avec une tache basale noire, qui s'avance en forme de triangle large, mais court, vers le bord antérieur et l'atteint au milieu. Coins de la bouche jannàtres, une raie jaunàtre au rhina- rium, 15 et 2€ article des antennes jaunàtres, un peu de brun olivàtre sur les deux renflements supérieurs du front. Prothorax bronzé, à bord postérieur un peu triangulaire arrondi, Devant du thorax cuivre rouge brillant, la suture médiane et une raie antéhu- mérale noires , bordant une large raie humérale orangée, qui est plus large par en bas, et un peu tournée en dedans vers le prothorax, Les còtés noiràtres à reflets cuivre rouge, avec trois raies jaunàtres équidistantes, la médiane un peu plus large, toutes confluentes par en bas vers la poitrine qui est de mème couleur, un peu pulvérulente, avec une petite tache médiane foncée. Espace interalaire et attaches roux jaunàtre, avec une tache médiane: noiràtre. (144) Abdomen long, mince, les six premiers segments bruns: leur extrémité noi- ràtre, les articulations finement jaunàtres , interrompues en dessus j les autres segments noiràtres, avec un vestige latéral jaunàtre aux articulations et au bord postérieur épaissi du 102. Ge segment plus court que le 92, terminé par une carène entre deux très-petites pointes. Appendices anals supérieurs noirs, brun jaunàtre à la base en dessus et au bout, ayant presque deux fois la longueur du 102 segment, semi-circulaires, leur base excavée en dessous: la moitié basale dilatée en dedans et finissant subitement en dent obtuse penchée vers le bas. La moitié apicale courbée en dedans et en bas, cylindrique, son extrémité épaissie obtuse. Cette moitié porte à mi-chemin de sa longueur, un petit renflement interne, en dehors 4-5 dents. Appendices inférieurs.— très-longs, (d'un tiers plus courts que les supérieurs) écartés, noirs, gréles, cylindriques, leur extrémité subitement élargie en une petite tète aplatie, ar- rondie. Pieds très-longs, noirs. Ailes hyalines à peine jaunàtres , les quatre avec une gouttelette apicale arrondie brun noiràtre, dont la réticulation est rouge, et un petit ptérostigma noir, à peine jaunàtre au milieu, rectangulaire, occupant le dessus d'une cellule, ou plus petit, ou manquant irrégulièrement, remplacé alors par une nervule épaisse, noire. Tache basale des ailes rouge sanguin uniforme. Aux supérieures elle dépasse un peu le quadrilatère et ne touche le bord costal et le bord postérieur que dans la moitié antérieure. Aux inférieures elle s'arrète précisément au bout du quadri- latère, touche la cóte dans sa longueur, mais dépasse à peine la postcostale: elle offre en cutre, le long de la médiane un prolongement poiutu, qui arrive presqu'à mi-chemin du quadrilatère au nodus. La réticulation de la tache est rouge en dessus, les transversales de l'espace basilaire et de celui entre la sous-médiane et la postcostale ont un reflet blanc, qui forme comme deux raies longitudinales argentées. 21-25 antécubitales, 22-26 postcubitales, 8-12 basilaires, 4-8 aux quadrilatères , les unes et les autres en partie sur deux rangs, ou anasto- mosées. g' plus jeune. (des Paranas de St. Urban). Le devant du front formant une bande jaunàtre, large, entre les antennes: une tache sur les cótés et le milieu du bord postérieur du prothorax jaunàtres , le fond du thorax noiràtre moins métal- lique, la raie humérale jaunàtre plus large, mieux marquée: les appendices anals bruns, pieds noiràtres, poitrine non saupoudrée de blanchàtre:, nervules trans- verses du dessous de la tache basale des ailes rouges, non saupoudrées de blanc argenté ailes non lavées de jaunàtre, la tache sanguine des plaç ne touche pas la còte, excepté à Pextrème base. g' très-jeune, La lèvre supérieure n'est pas complètement traversée de noir, les deux bandes humérales jaunàtres encore plus larges, surtout par en bas, oú elles sont confluentes avec la 1": latérale. Abdomen brun plus clair, le cercle jaune des 2, 5 et 4" segments mieux marqué (145) Ailes hyalines avec la tache apicale ordinaire, mais la tache basale très-res- treinte, aux supérieures le rose est pàle, et n'occupe que le quadrilatère et l'es- pace posteostal, aux inférieures la tache n'est indiquée que par une nuanee d'un brun très-clair et hyalin. Cependant, aux quatre ailes, la réticulation est rougeàtre dans toutes les parties que la tache doit occuper chez les adultes. Chez l'exemplaire que j'ai sous les yeux, le ptérostigma est excessivement petit , — livide, entouré d'une nervure noire, épaisse, n'occupant que le dessus d'une i demi-cellule, à peine plus long que large: à l'aile inférieure gauche, il est nul, — remplacé par une nervule épaisse. Il y a 20-22 antécubitales, 25-50 postcubitales, le reste comme d'ordinaire, Q très-jeune. (Des Paranas de St. Urban). Lèvres, face, front et antennes jaune olivàtre, dessus de la tète vert noiràtre bronzé: derrière des yeux noir, o Cceux-ei olivàtres, prothorax olivàtre, la base brune, le bord postérieur vert mé- — tallique au milieu, Thorax jaune olivàtre livide, les cótés de la suture médiane bordés par une bande assez large vert métallique, plus large par en haut, ou elle touche la suture humérale. Les còtés avec l'apparence de trois bandes noi- ràtres ou vert métallique, la 472 plus large, inférieure , entre l'humérale et la 1'e suture: la 2: supérieure, étroite, entre la 1": et la 2. suture, la 32 vers le bord postérieur. Abdomen mince, vert métallique en dessus, jaunàtre terne sur les cótés, en dessous et aux articulations, 102 segment portant une carène dorsale non ter- minée en épine, valvules dépassant le 92 segment, denticulées au bout. — —Appendices anals moitié plus courts que le 102 segment, noiràtres, trigones, o pointus, écartés. Pieds jaunàtre livide , l'extérieur des fémurs, les cils et les tarses noiràtres. Ailes hyalines un peu lavées de jaune verdàtre à la base et le long de la cóte:. — les grandes nervures d'un brun roussàtre: un ptérostigma très-petit, punctiforme, i brun, pas plus large que long aux quatre ailes. 17-19 antécubitales, 25-24 post- — cubitales, 5-4 basilaires, 6-7 aux quadrilatères. i Q adulte. M. Hagen en a examiné cinq de Colombie et de Venezuela. Deux ont le ptérostigma puncetiforme ou nul, sur l'une ou l'autre des ailes, gris ou blan- — ehàtre. Le nombre des antécubitales varie de 16 à 20 aux supérieures, méme sur 1 un méme exemplaire , les quadrilatères de 5 à 5, les basilaires de 4 à 6. La pointe — Jatérale du 102 segment est très-peun marquée sur deux individus de la Guayra, 4 tandis qu'un troisième du mème lieu la montre presque aussi bien que chez la — race albistyjgma , l'épistome est chez le plus jeune presque tout-à-fait roux, seule- — ment un peu bronzé à la base au milieu, tandis que chez les adultes il devient 1 d'un noir bronzé à reflet bleu, le devant du thorax est plus bronzé, la raie humé- —rale jaune plus étroite que chez le jeune, la 2: bande des còtés du thorax est —complète chez une femelle de Colombie, plus ou moins interrompue chez les — autres. Toutes montrent une pointe dorsale au 102 segment, les pieds en grande 19 (146) Race 2 Helerina albistigma. HAGEN. o" Inconnu. Q. Plus petite, moins svelte, nombre des nervules des ailes comme la femelle adulte type: ailes hyalines un peu jaunàtres, à réticulation noire, ptérostigma un peu plus grand, d'un blanc très-vif épistome métalliques, bandes métalliques des còtés du thorax bien marquées, prothorax vert métallique. Pieds noirs, une pointe bien prononcée au bout dorsal du 10: segment: val- vules non dentelées. Patrie. Décrite d'après un assez grand nombre d'exemplaires de Colombie (pris à la Guayra) et de Venezuela. Le jeune àge, que jai signalé d'après un couple des Paranas de St. Urban, m'avait paru appartenir à une espèce diflérente, que javais nommée H. he- terosticta, à cause de son ptérostigma presque nul, mais M. Hagen a reconnu que cette partie varie d'une manière semblable chez l'espèce type. Il est plus douteux si la race albistygma, décrite d'après un seul exemplaire femelle pris à Puerto Cabello, ne forme pas une espèce distincte. Elle ressemble beaucoup à la femelle de l'H. caja de la mème contrée , dont elle se distingue par la présence d'un ptéros- tigma , l'épistome métallique , les bandes des còtés du thorax mieux marquées , le lobe postérieur du prothorax vert métal- lique. Les types adultes màles sont remarquables par la grande lon- gueur et la finesse des appendices inférieurs , qui dépassent la fin de la dilatation interne, la gouttelette brune du bout des quatre ailes empèche aussi de les confondre avec aucune autre espèce, excepté avec la macropus , mais celle-ci a un ptérostigma jaune , long et large, et ses appendices sont sans doute très-dificrents. La femelle prise à St. Urban est plus grande que les autres, elle. ressemble assez à la femelle de la cruentata de la mème localité dont elle diflère par son ptérostigma , le bout des ailes non sali , la. réticulation plus large , pas de pointe dorsale au 10" segment, l'é-. pistome roux livide et une 2: bande verte aux cótés du thorax. — Elle se sépare de la femelle de l'H. Brightavelli par le ptérostigma plus petit, la réticulation beaucoup plus large, notamment moins de nervules costales et au quadrilatère, pas de pointe au 10: seg- ment, l'épistome et le front roussàtres et moins de vert bronzé au. tborax. l X (147 ) 56. HET/JZERINA SEMPRONIA, Hagen. HETÉRINE SEMPRÒNIE. 8ynon. Helerina sempronia, Hagen ( De Selys, syn. no $6). Dimensions. Longueur totale o 4677 Abdomen 51 Appendices anals supér. 142 Aile supérieure 99 — inférieure 98 Largeur de l'aile supér. 6 1/2 — — infér. 6 — — de la téte 51/32 Ptérostigma 3/4 d'. Taille de la limbata , mais le corps un peu plus épais, tète noire, lèvre su- périeure et épistome d'un bleu métallique brillant, changeant en vert. Thorax bronzé cuivreux, mat en dessus ( probablement noiràtre chez les plus adultes ) avec une ligne humérale et trois latérales étroites, jaunes, ces dernières s'anastomosant près des ailes et des pieds. Le dessous du thorax près des pieds cerclé et deux fois traversé de noir. Abdomen un peu épais, neir, brun à la base, le bout des segments noir, une lunule basale jaune sur les 5 et 4f. Appendices anals supérieurs moins courbés en tenaille que chez les autres es- pèces: forts, presque droits dans leur moitié basale, ensuite comme fracturés dans une direction interne, mais également presque droite, le bout arrondi, cy- lindrique, l'aréte du dessus finissant avant le bout sans former une dent, la moitié terminale du bord interne dilatée inférieurement en une plaque qui finit avec l'arète du dessus: le bord externe à cils assez longs et assez nombreux, et trois dents seulement assez fortes espacées dans sa seconde moitié. Appendices in- férieurs droits, moitié plus courts, eylindriques, amincis au bout qui est un peu tourné en dedans, leur angle interne basal un peu marqué, mais sans appendice. Pieds noirs. Ailes hyalines, ptérostigma grand (eu égard à ce groupe), presque d'un milli- mètre, noir, surmontant presque deux cellules. Aux quatre ailes une tache basale peu étendue, rouge (peut-étre plus étendue et plus foncée chez les adultes). Cette tache aux supérieures dépasse à peine le quadrilatère, est mal arrètée, et com- mence à la médiane, les cellules y sont assez nombreuses et irrégulières. Aux inférieures elle est encore plus petite et finit à la postcostale. Le sommet de ces dernières ailes seulement, porte une tache brune, plus grande que chez les (148) autres espèces. 27-28 antécubitales, 54-55 postcubitales aux supérieures, 31-32 aux inférieures, 7-11 aux quadrilatères, $ basilaires, : Q Inconnue. Patrie. M. Hagen a établi l'espèce sur un màle du Musée de Berlin, pris à Mexico par Deppe, les couleurs ne semblent pas avoir pris tout leur développement. La sempronia avoisine la tricolor (et la race limbata), mais la couleur de la lèvre supérieure et de l'épistome , le dessin du thorax, le plus grand nombre d'antécubitales , la coloration si différente du bout des ailes, le réseau si serré à la base des supèrieures et la forme des appendices, en font, par leur ensemble, une espèce toute particulière. Elle diffère de l'occisa par le ptérostigma plus grand , la tache apicale nulle aux supérieures et plus forte aux inférieures , la lèvre supérieure et l'èpistome vert métallique et la forme des ap- pendices anals. On la sépare vite de l'H. Brigihavelli par la taille moindre, les couleurs du corps, la tache apicale des ailes inférieures brune (pas rouge) et le nombre des nervules costales. Il est possible toutefois que ehez les exemplaires plus adultes que celui que nous connais- sons, la tache apicale devienne rougeàtre. 37. HET/JERINA BRIGHTVVELLI. Hirby. HETÉRINE DE BRIGHTVVELL. Synon. 4grion Brightuvelli, Birby, Linn. trans. Vol. XIV. I. 107, pl. 5 LO. Co Je Calopterya —— — Burm. n' 6. (d"). — — caja. (Var.) Ramb., no 16. Heterina Brightavelli, De Selys, syn. no 57. Dimensions. Longueur totale d' $2-S7ma Q 45-4707 Abdomen 42-46 55:91 Appendices anals supér. 4 a/a 1/5 Tibias postérieurs 8 1/2 8 Aile supérieure 55-56 55-55 — inférieure 51-55 52-55 Largeur des ailes 6 1/2-7 4/2 d-Ta/2 — de la téte 5 1/2-6 ò 1/2 Ptérostigma 1/4-1/2 1a-i,2 (149) g' adulte. Tète noir luisant en entier, un peu métallique sur la lèvre supé- rieure. Prothorax noir luisant. Thorax noir bronzé foncé, à sutures médiane et humérale noires, la 1" latérale marquée d'une fine ligue jaune, courte, la 2. el le bord postérieur d'une ligne semblable mais complète, un peu plus large, poitrine nmoir luisant avec queiques petites taches jaunes , attaches des ailes rougeàtres. Abdomen d'un noir acier, ayant aux 2P et 5: segments un petit trait latéral jau- nàtre et un cercle de mème couleur à l'articulation, interrompu sur le dos, le 10: segment à bord postérieur un peu rabattu, non échancré, avec une petite carène dorsale. Appendices anals analogues à ceux des espèces voisines, présen- tant en particulier ce qui suit : 1 lls ont à peu près la longueur du 10: segment, 20 il n'y a pas de dent in- terneà la base, qui est rétrécie, de sorte qu'ils paraissent plus écartés, 5: la dila- tation médiane, qui offre une légère sinuosité, commence au premier tiers et finit assez brusquement au deuxième tiers par uae dent un peu aigué, 42 l'ex- trémité courbée occupe à peine le dernier tiers, elle finit en tète épaisse coupée en biseau, $o les appendices inférieurs sont coniques, assez longs (dépassant la moitié des supérieurs) , éloignés l'un de l'autre, de sorte qu'en dessus on ne les voit qu'à la base, là ou les supérieurs sont rétrécis. Pieds noirs luisant en entier, les trochanters à peine tachés de jaune. Ailes hyalines, la base des quatre d'un rouge sanguin vif, prolongé plus loin que le quadrilatère, Aux ailes supérieures cette couleur cesse de toucher la cóte après son premier quart antécubital. Aux inférieures au contraire, c'est le bord postérieur qui reste incolore, excepté à la base, le rouge n'occupant après la posteostale qu'un rang de cellules. Aux quatre ailes le centre des cellutes colo- rées , entre la costale et la médiane, est d'un brun rougeàtre. Aux inférieures la tache colorée fait une saillie qui atteint les deux cinquièmes de l'espace (an- técubital. Pointe des ailes supérieures sans tache ou légèrement enfumée à son extrémité, celle des inférieures avec une petite tache rouge carmin, bien marquée, un peu ovale. La réticulation est rouge sur les parties colorées , ailleurs elle est noiràtre. En dessous, les nervules transverses de la tache basale étant très-luisantes, pro- duisent sous un certain jour un reflet argenté. II y a environ 28 nervules antécu- bitales, 38 à 40 postcubitales aux supérieures. Ptérostigma noiràtre (adulte) ou livide, entouré d'une nervure noire (jeune), occupant le dessus d'une cellule et demie environ, une fois aussi long que large,à extrémités obliques , pendant cet espace la nervure costale est légèrement fléchie en dedans, surtout chez le màle, de manière à former une très-petite échancrure arrondie, principalement aux ailes supérieures. g' jeune. La base des antennes est roussàtre , les pieds bruns , le corps ne dif- fère de celui de l'adulte qu'en ce qu'il est d'un noiràtre moins foncé, que le devant du thorax est plus cuivré, que la ligne humérale jaune est distincte mais (150) réduite à la suture, et les attaches des ailes jaunes: la tache de l'extrémité des secondes ailes n'est pas distincte, et le carmin de la base est remplacé par un rose jaunàtre livide et laiteux sur la réticulation et sur la partie colorée des cel- lules, excepté le centre des suivantes qui est brun jaunàtre, savoir : aux supé- rieures entre la costale et la sous-costale et aux inférieures toutes, hormis la rangée inférieure à la postcostale, l Q. Tète noire, le 25 article des antennes, les deux còtés de la lèvre supérieure et une tache aux coins de la bouche jaunes. Prothorax noiràtre: thorax bronzé avec une bande humérale, trois lignes latérales anastomosées près des pieds et la poitrine d'un jaunàtre foncé, cette dernière très-tachée de noir comme chez le màle. Abdomen noir luisant, un peu bronzé en dessus, surtout vers la base. Les deux premières articulations étroitement jaunàtres, ainsi qu'une tache latérale sur les mémes segments: le 10: avec une carène dorsale finissant par une épine et des pointes latérales simples, fortes. Appendices anals coniques, noiràtres , égalant la moitié du 102 segment, assez écartés, Valvules vulvaires dépassant le bont du 102 segment, peu den- telées, Pieds comme chez le màle, Ailes hyalines lavées de jaune verdàtre elair, la pointe des inférieures par fois un peu salie. Réticulation noiràtre. Chbez un exemplaire jeune les grandes nervures à partir de la base jusqu'un peu au delà du nodus d'une part, du quadrilatère d'autre part, et toutes les nervules du méme espace sont d'un roux jaunàtre, cependant la costale et le bord posté- rieur restent noirs, Ptérostigma comme chez le màle, livide ou brun, entouré d'une nervure noire: chez un exemplaire il n'occupe que le dessus d'une cellule un quart, 25 nervules antécubitales, 30 à 34 postcubitales aux supérieures. BPatrie. Le Brésil (envoyée par M. Clausen), indiquée du mème pays par Rirby, Burmeister, et dans les collections Latreille et Serville. M. Hagen a vu des exemplaires màles de Rio et d'Irisanga et une femelle de la Nouvelle Fribourg (Brésil). Espèce facile à reconnaitre à sa taille grande, à son ptérostigma noir, à la tache rouge des ailes inférieures du màle. J'ai établi d'ailleurs des comparaisons à l'article des H. occisa , sempronia et majuscula. La femelle se distingue facilement des autres à ptérostigma, par sa taille et le noir qui domine à la tète et au thorax. On trouvera aussi une comparaison à plusieurs des descriptions de ses conge- nères du mème groupe. De als Dr a de da der ras a Res el i hi 9 (181) 58, HET/JERINA MAJUSCULA. De Selys. HEÈTÉRINE MAJUSCULE. Synon. Heterina majuscula, De Selys, syn. no $8, Dimensions. Longueur totale JS S1:6000 Abdomen 46-48 Appendices anals supér. 2 Tibias postérieurs 8 1/2 Aile supérieure 56-58 — inférieure 55-57 Largeur des ailes 8-8 1/a — — de la téte 6418 Ptérostigma Q-1/a o" adulte. Taille plus grande que celle des autres Heterina proprement dites, tète noire, lèvre supérieure et épistome vert bleuàtre métallique foncé, dessus de la tète noir bronzé. Prothorax noir luisant, thorax noiràtre bronzé en avant, avec une bande hu- mérale roussàtre, les attaches des ailes , les còtés et le dessous roussàtres espace entre l'humérale et la 172 suture latérale et deux raies latérales étroites, noir bronzé, ainsi que quelques marques à la poiirine. Abdomen long, noir, les còtés des trois premiers segments en partie roussàtres ainsi qu'un cercle étroit , interrompu sur le dos à l'articulation des 28 et 52, le 10 avec le bord postérieur déprimé au milieu, sans carène dorsale, ayant pres- que deux fois la longueur du 102 segment. Appendices anals supérieurs noirs, forts, d'abord droits, arqués dans teur tiers apical qui est eylindrique, arrondi au bout. Leur milieu dilaté en dedans infèrieurement en une dent courte , suivie d'une échancrure avant la fin de la di- latation. Les inférieurs atrophiés , presque nuls, sous forme de tubercules peu visibles, peu écartés, l'angle interne portant un pinceau. Pieds en entier noir luisant , trochanters à peine tachés de roux. Ailes un peu élargies, assez arrondies, hyalines un peu salies, une petite tache apicale rouge, plus petite aux supérieures. Ptérostigma livide , très-petit, entouré d'une nervure noire, ou manquant irrégulièrement sur l'une des ailes, cas auquel il est remplacé par une nervule épaisse. Tache basale sanguine peu étendue: aux supérieures elle dépasse à peine le quadrilatère, oi elle s'arrondit après avoir . quitté le bord postérieur: aux inférieures elle ne le dépasse pas el ne descend qu'à un rang de cellules au-dessous de la postcostale, ne touchant le bord pos- térieur qu'à l'extrème base. Aux quatre ailes le rouge pur s'arrète à la médiane, mais l'espace entre cette nervure et la costale est brun rougeàtre à nervules rouges. 50-37 antécubitales, 40-46 postcubitales, 15 basilaires et 15 au quadrilatère en- (152) viron, les unes et les autres en partie anastomosées. Réseau basal plus serré que chez aucune autre espèce, rouge, le reste du réseau noir. En dessous le reflet blanc argenté des nervules des taches basales est si marqué qu'il fait l'effet, vu sous un certain jour, de deux raies longitudinales argentées à chacune des ailes. d' jeune. Abdomen brun avec l'apparence d'une ligne basale médiane jaune. Q . Inconnue, Patrie. Je l'ai décrite d'après deux màles adultes , rapportés de Colombie par M. Funct, voyageur belge. M. Hagen a vu au Musée de Berlin un màle pris à Surinam , par Cordua, et un autre dans la collection de M. Sehneider. Le màle de cet espèce est facile à distinguer de VH. Brightvelli, par sa grande taille, la tache apicale des ailes supérieures dis- tinete, les taches sanguines de la base des quatre n'arrivant qu'à mi-chemin du nodus, ne dépassant pas le quadrilatère aux infé- rieures le reflet blanc du dessous de ces taches plus marqué, le ptérostigma irrégulier parfois nul, le réseau plus serré, la forme du 10: segment, les appendiees inférieurs presque nuls. La femelle se distinguera sans doute de ses congenères par sa taille plus grande, l'épistome plus métallique, le réseau plus serré, le ptérostigma plus court ou atropbié. LÉGION II. — EUPH/EA. De Selys. Ptérostigma long, régulier. Quadrilatère peu ou point réticulé, régulier , beaucoup plus court que l'espace basilaire. M. Hagen m'adresse Ja description suivante pour les géncralités de cette légion : dc TÉTE forte, transversale, une fois plus large que longue (deux fois sans la boucbe), yeux ovoides, quelquefois plus grands et beaucoup plus globuleux en arrière que chez les Caloptéryx (Epallage), l'espace entre les yeux presqu'au mème niveau, peu déprimé. Front horizontal , court mais large, un peu bombé, déprimé au milieu, entre le front et les ocelles une ligne imprimée, une autre parallèle entre les ocelles et l'occiput, et de chaque còté une impression plus eu moins marquée. L'espace entre elles qui porte les ocelles petit, peu élevé, ocelles de mème grandeur, séparés par une impression , l'occiput étroit, li- néaire, Tubercule de chaque còté du derrière de la téte ou nul, ou médiocre, ou très-marqué et obtus, ou petit aigu, ) ANTENNES de forme très- semblable, insérées bien en dessous et en dehors des (155) ocelles, entre le front et les yeux , les deux premiers articles très-courts, de mème longueur, eylindriques: le 1." coupé obliquement en dedans, tous deux appliqués contre la téte dans un enfoncement : le 5: redressé, ayant deux fois la longueur du 22, un peu moins fort, cylindrique, un peu renflé au bout, droit, la soie ter- minale encore plus mince, un peu renflée à la base, aussi longue que les trois premiers articles réunis. n FACE. Bouche un peu saillante , l'épistome horizontal , court, droit en avant, rhinarium très-peu renflé. Lèvre supérieure courte, ovoide. Mandibules fortes , machoires fortes, leur bord interne plus droit, le bout aigu à dents très-fortes , leur palpe cylindrique, un peu courbé, un peu plus long que la machoire sans la dent apicale. Lèvre inférieure un peu plus longue que large, fendue presque jusqu'au milieu, les pointes un peu obtuses ou aiguès, rapprochées ou divergentes, un peu plus épaisses que la base de la lèvre. Palpes presque de mème longueur, moitié moins larges, arrondis en dehors, un peu amincis à la base, avec une dent interne courbée très-longue , 5" article plus court ou plus long, cylindrique, mince. Langue carrée au bout ou émarginée, p PROTHORAX COurt mais large , son bord antérieur relevé, au milieu deux grands festons, séparés par deux autres très-petits, deux autres encore sur les còlés. Lobe postérieur court, petit, arrondi, ou large, émarginé avec un re- bord fin. n THORAX COUrt, assez fort, ou long, grèle ( Dicterias), élargi en avant jusqu'à la base des pieds intermédiaires oú il ya un rétrécissement, échancrure méso- thoracique petite, aussi longue que large, sinus antéalaires un peu plus longs que larges, à bord postérieur rétréci au milieu, puis élargi, leur angle externe court, aigu. v PiEpS placés antérieurement, courts et forts, ou très-longs , grèles, les posté- rieurs dépassant peu le 52 segment de l'abdomen ou bien le ò: (Dicterias), cils très-courts, rares, une barbe interne au bout des antérieurs, tibias droits, 4€f ar- ticle des tarses court. Onglets avec une dent interne bien visible avant le bout, v AILES Ou de mème forme, ou les postérieures élargies au bord postérieur, longues, étroites ou larges, dépassant le 72 segment chez les màles, le 10: chez les femelles, trois à cing fois plus longues que larges, la base étroite, pétiolée — Ou non, le bord postérieur plus ou moins élargi vers le milieu, le bout ovoide — Qu en demi-cercle. Cellules moins nombreuses que chez les Caloptéryx, quadran- gulaires, une rangée entre deux secteurs, la membrane unie, non crispée, les — secteurs principal et subnodal non contigus à la nervure médiane ou un peu con- tigus ( Epallage indica et Dicterias), l'espace huméral formant la moitié ou le tiers de l'aile, l'espace médian très-court (un sixième au moins de l'espace hu- méral), étroit, droit, réticulé, l'espace basilaire d'un tiers plus court que l'es- pace huméral vide (réticulé chez l'Heliocharis). Quadrilatère petit, rectangulaire, au moins moitié plus court que l'espace basilaire, vide ou avec 1-5 transversales, arculus presque droit ou un peu fracturé, les deux secteurs naissants très-séparés 20 (154) à son premier et dernier tiers environ. Le secteur supérieur (1) du triangle presque droit, un peu courbé à son extrémité. Le secteur inférieur (22) du triangle en général plus courbé, avec une courbure basale moindre en sens in- verse, tous deux finissant, plus ou moins éloignés l'un de l'autre, après le nodus (le second avant le nodus chez Epallage fatime), les secteurs toujours simples, presque droits, ou courbés à leur extrémité, le subnodal droit: 11-55 antécubi- tales. Ptérostigma oblong, régulier, long ou très-long. v ABDOMEN cylindrique, plus court que chez les Caloptéryx (un peu plus long que les ailes chez le màle, de leur longueur chez les femelles), souvent assez robuste, les 5, 4, 5, 6, TP segments égaux, longs: le 82 un peu plus court, les 2. et 92 égaux, plus courts , les 45" et 10e égaux, encore plus courts, le bout un peu élargi, la base à peine plus épaise, le bord postérieur du dernier segment souvent pro- longé et retroussé en tubercule dorsal chez les màles: point d'épine ou pointe latérale chez les femelles. v PARTIES GÈNITALES : múle. 1." segment uni, pièce antérieure du 28 fendue, tron- quée au bout, hameçons en plaque quadrangulaire, hameçons postérieurs petits, en lamelle arrondie, un peu excavée. Gaine du pénis globulaire, arrondie , ou avec des pointes latérales aigués, lisse ou très-striée. Bord génital uni ou élargi en pointe. Appendices anals supérieurs courts, en feuilles larges avec le bout en couteau ou hastiforme , ou bien appendices semi-circulaires peu courbés, simples. Les inférieurs courts ou presque nuls, ou longs (Epallage indica), Femelle. Appendices ,anals courts, grèles, aigus. Valves génitales très-courtes, larges, dépassant à peine le 9: segment, sans dentelure, avec une pointe apicale tournée en haut et un palpe courbé. y COULEURS ET DESSIN. La couleur du fond d'un noir brun ou rouge mat, ou oli- vàtre ( Heliocharis). Tèle et prothorax ayant rarement des taches jaunes. Thorax avec 8 à 10 bandes jaunàtres ou roussàtres, souvent minces et oblitérées: Pieds unicolores noiràtres, eu roussàtres et jaunàtres en dedans. Ailes ou hyalines, ou à bout sali et coloré, ou avec une bande médiane sur les postérieures, ou noiràtres opaques avec des espaces vert ou violet métallique en dessus et quelquefois en dessous. Réticulation noiràtre. Ptérostigma jaune, brun ou noir. Abdomen uni- colore ou avec des bandes interrompues jaunàtres: ou en partie roussàtre ou bien en partie olivàtre (Heliocharis). Appendices noiràtres. D VILLOSITÉS, SCULPTURES, Les Eupheea sont peu velues , excepté parfois sur le front. Sous les 8€ et 9: segments il y a paríois des poils qui forment une sorte de pinceau. Il n'existe aucune superficie polie sur le corps, partout se voit un cha- grin très-fin, plus marqué chez les Epallage. y DIFFÉRENCES d'AGE (Yoir l'article de la légion des Libellago). 9). DIFFÉRENCES SEXVELLES. Les parties génitales. L'abdomen des màles un peu plus long, la coloration du corps un peu plus foncée, dans le sous-genre Anisopleura, la dilatation antécubitale de la còte des inférieures chez le màle, dans le sous- i A i x j OI das ese eta a ss Pg LO dl me 7 Pe SAS ma da DES)" deia DO ES pat ME a (1855) genre Euphea, les ailes du màle en partie opaques et le bout dorsal du 10: seg- ment redressé presqu'en tuberculé. 2 La légion des Euphea est dans le mème cas que celle des Calop- terya, elle se divise en deux cohortes géographiques, que j'avais également présentées comme deux légions séparées dans mon $y- nopsis des Caloptéèrygines. Dans la première cohorte sont les douze espèces de l'Ancien monde, toutes de l'Àsie tropicale et de la Malaisie , excepté l'Epal- lage fatime de Turquie. Leurs ailes sont peu ou point pétiolées , l'espace posteostal formé de plusieurs rangs de cellules à son ex- trémité, les pieds courts. La seeonde cohorte connue par deux espèces des bords de l'Amazone, a des ailes très-pétiolées , à espace posteostal simple jusqu'au bout et les pieds très-longs. Je n'ai pas trouyé nécessaire jusqu'ici de former plusieurs grands genres de la première cohorte. Les deux espèces de la seconde ont dú, au contraire, ètre considérées comme genres , d'après les ca- ractères de l'espace basilaire réticulé ou non , et la longueur rela- tive des pieds. Le premier grand genre est réparti en quatre sous-genres d'après la position du nodus et la forme de la lèvre supérieure dans les deux sexes, confirmées par la forme du 10: segment et des appen- dices anals des màles. C'est d'après ces principes que je présente les tableaux synepti- ques qui suivent, le premier conduisant jusqu'à la connaissance des genres et des sous-genres , l'autre jusqu'à la répartition des espèces en divers groupes. (196) "sEJoS 9 "SVINALDIQ 'SAJ9S 2 ÍSINVHDOVTS A 'SÀj9S 9Q Í VFHdSAQ "SAjoS 2Q "Va Han y 'daey) 'a5VTIYdI "sAjoS 9Q $VHNBIdOSINY "gr ai) 'YI E 1) 's4/08 20 SVINILIIC "IIIA qno ne,nbsní ajduris qeisooiso tt t sBUOf QUOUIDAISSIOXa SPoId £ o14q1uy osregiseg ooedsg ooedsg "Snjn91ey op neos -iu ne ubsní sesjoned sejiy 's£j9S 20 SINVHDOLIAA "NA "21H0HOD LG at tt sBUOf Spoid $ognomaa astegiseg odedsg pt Sagdumis sadiejmo -1o-rumos samordns 'pusddy ",O "oute,f "SON RqUIUL 2p 2n10m ep Q poejd snpou a'q f "IPNI '1qjui sjeue "puaddy 'senbedo anaed us sogiy Ds CE Cas SR PA Sl Ma) qU9MI9IND1 —Qjui DJCjip Buxoqur proq Ç Í seq "gqno -1109 med '19dns sqeug "pueddy ',O $ -n91 esppegiapen "aus 's419S 20 VV HdNA 'TA op 8M10U1 Lj JUEAL 9oejd snpou o 'spano09-sgn spard fodqiy adregiseq soedsg a Gata masa Bi aa e eo pel "gprmon3xo uos Ç onbijdunoo jeysoo3sod aogdsa £s2j019d quiod no nod sajiy -ut0d 's8uog sanerajur saf £sogreu -9) U9 Í S9quep 'zodus 'puoddy ',L "HLUOHOD 94 $ "ale ep entom eq e,ubsoid 9oegd snpou or 'S3X0S XN9p soj Ssutp sep1l0j09 qurod no nad sogre Lot i samuomipna semorgy ( HN seLpenS -Ur say f oBuezog ua "zodns 'puoddy "aggegip SoxmorIgjuI Sap aqeysog LL "oli, f 9p sxon ne goegd snpou o-y l VIFNdA 'NO19A' I 06 'SHUNA9 -SNOS 'SHUNYO (ered): "'SAT3S HQ -(oggardosn "sAgaÇ o 'SVIRALDIQ SF — SVINALOIG MA Veu onbigay) dre PL" SE "od CeguInSULSONt GL ee. 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Ailes peu ou peint pétiolées, 22 secteur du triangle courbé à son extrémité , l'espace postcostal formant 5-4 rangs de cellules après le quadrilatère. Secteur médian naissant du principal vers la fin du quadrilatère et le subnodal à mi-che- min de l'arculus au nodus, ptérostigma long, pius ou moins dilaté. Des secteurs supplémentaires interposés entre le bref et le médian, arculus fracturé 3 pas de tubercules derrière les tempes. ( Espace basilaire toujours libre). Pieds courts ou très-courts. 5" article des palpes labiaux plus court que le second. Corps robuste, le fond de la ecoloration noiràtre non métallique , le thorax ayant souvent cinq raies claires de chaque còté. Nous connaissons douze espèces, toutes de l'Asie tropicale et de la Malaisie, excepté l'Epallage fatime qui se trouve en Turquie et en Asie nineure. Elles ne forment selon nous qu'un grand genre. GENRE VI. — EUPHÉE (EuPnza, De Selys). Euvpnza, De Selys, monogr. Lib. eur. 1840. — Ramb. EPALLAGE , Charp. 1840. (Les caractères sont ceux de la cohorte), Ce grand genre se divise en plusieurs sous-genres, en prenant en considération le quadrilatère libre ou réticulé, la position du nodus , la forme de la lèvre supéèrieure, de la lèvre inférieure, de la langue , et pour les màles, la coloration des ailes, la forme du bord costal des inférieures, la forme du 10: segment et des appen- dices anals. N. MB. L'Euphea picta de M. Rambur est une Thore. Son Euphea paulina (ex Drury) est une Agrionine d'un genre voisin des Argya. A. Quadrilatère libre. a, Le nodus placé au tiers de l'aile .. . 4. 4. . . . . 1. Anisopleura. b. Le nodus presqu'à la moitié de l'aile. . . . . . . 2. Epallage, B. Quadrilatère réticulé. a, Le nodus placé avant la moitié de l'aile.. . . , . . 9. Euphea. b. Le nodus à la moitié de l'aile, . 4. 4. 4. . . , . 4. Dysphaa. SOUS-GENRE le". — ANISOPLÈVRE /(aNISorLEuRa, De Selys). ANISOPLEURA, De Selys, syn. 1855. Ailes étroites non colorées , pétiolées jusqu'au tiers de la base à l'arculus , secteur principal non contigu à la nervure médiane, le subnodal se séparant du principal à mi-chemin de l'arculus au nodus aux ailes supérieures, et aux trois (159) quarts aux ailes inférieures. Le nodus placé aux tiers de l'aile à peu près. Qua- drilatère libre. Lèvre supérieure petite, courte, en ovale régulier transverse. Lèvre inférieure grande , fendue un peu moins que jusqu'au milieu, les pointes larges, peu aigués, divariquées. 52 article des palpes plus court que le 22 dont le bord externe est un peu déprimé au milieu. Langue largement , mais peu profondément émar- ginée au hout, les pointes plus aigués que chez les Epallage. Téte large, peu excavée en arrière, peu renflée derrière les yeux. Front dé- primé, très-petit, épistome un peu avancé, arrondi en dessus. Thorax court, fort, dilaté en avant. Abdomen cylindrique. Pieds courts, ciliés. g'. La còte des ailes inférieures formant une dent obtuse, saiilante, à mi- ehemin de la base au nodus. Bord postérieur du 1S: segment non relevé. Ap- pendices anals supérieurs presqu'en lozange, un peu aplatis, les inférieurs ru- dimentaires, Q. La cóte des ailes ordinaire , semblable aux quatre. Bord postérieur du 10: segment échancré. L'espèce jusqu'ici unique de ce groupe (4. lestoides), habite l'Inde. Elle est très-singulière par la courbure en dent obtuse que forme la costale aux ailes inférieures du màle et qui rappelle un peu ce qui se voit chez les Libellulines des genres Diastatops et Palpoplevra. Ses appendices anals supérieurs sont aussi d'une forme très-diflérente de celle qui se voit chez les autres Calopté- rygines. Is ont une certaine analogie avec les appendices des Agrio- nines du genre Platyenemis. 59. ANISOPLEURA LESTOIDES. De Selys. ANISOPLEVRE LESTOIDE. Synon. Anisopleura lestoides, De Selys, syn. no 59. Dimensions, Longueur totale dg 4777 Abdomen 51 Appendices anals supér. 1 Tibias postérieurs 41a Aile supérieure Gl — inférieure 29 Largeur de l'aile supér. 6 i inférieure 6 1/2 — de la tète 6 Ptérostigma des ailes sup. 9 1/2 — — inf. 5 (160) d' adulte. Stature de la Lestes nympha, Tète médiocre, lèvre inférieuré noi- ràtre , saupoudrée de blanchàtre à sa base, lèvre supérieure face el front jaune terne, excepié le devant du nasus qui est olivàtre foncé, avec ses sutures noi- ràtres. Dessus de la tèle et tempes noirs À partir du niveau des antennes , excepté une tache latérale olivàtre contre chaque ocelle postérieur et le bord antérieur de l'eeil, les tempes saupoudrées de blanc pulvérulent. Prothorax noiràtre, avec une grande tache arrondie de chaque còté au milieu, et les còtés du lobe postérieur jaunàtres , celui-ci arrondi en arrière, le tout en partie caché par de la poussière blanche, surtout les parties jaunàtres sur les- quelles se dessine alors une sorte de croix dorsale noiràtre. : Thorax médiocre , le devant noir, y compris la suture humérale , avec une bande jaunàtre droite antéhumérale de chaque còté, plus large en avant, et les sinus antéalaires de méme couleur, Les còtés jaunàtres avec une large raie à la seconde suture, une fine ligne aux sutures sous les ailes, et les bords du dessous noirs, le dessous mélangé de jaunàtre et de noir. Toutes les parties jaunàtres, l'espace in- teralaire et la poitrine plus ou moins saupoudrés de poussière blanche. Abdomen fin, un peu plus épais au bout, noir, marqué de jaunàtre ainsi qu'il suit : le 1t segment , excepté un cercle basal noir: une fine arète dorsale sur les 9, 3, 4,5, 6, TS, (souvent oblitérée sur les 4, 5, 6, 7) une raie latérale aux mèmes segments, précédée d'une tache arrondie à leur articulation, (au second ces deux marques sont réunies, au 72 la raie est presque oblitérée ou réduite à une ligne courte): 102 segment moitié plus court que le 9e, largement mais peu profondé- ment échancré en dessus à son bord postérieur qui est déprimé , rabattu en bas, finement denticulé ou épineux, Pièce postérieure des génitaux du 2: segment renflée, arrondie, empiétant sur le 52 segment, pas d'oreillettes distinctes. Le dessus des trois premiers segments, et le dessous de l'abdomen plus ou moins saupoudrés de blanchàtre. Appendices anals supérieurs noiràtres , penchés vers le bas, sublancéolés ou en doloire irrégulier, aplatis en dessus et en dessous, le bord externe est renflé É droit jusqu'à son premier tiers, 0ú il forme une petite dent pointue, il est alors un peu coudé en ligne droite jusqu'à la pointe qui est mousse. Le bord interne se dilate de suite après la base, et forme aussi à son premier tiers un angle pres- que droit, de sorte que, à cette place, les deux appendices se touchent, et que l'extrémité forme un triangle aplati , ou mème creusé en dessus. Appendices inférieurs rudimentaires, Pieds noirs , médiocres, à cils courts, assez forts, peu nombreux, les fémurs saupoudrés de blanchàtre, surtout à leur intérieur qui est jaunàtre, Ailes étroites , pointues, à peine lavées de jaunàtre à leur base, réticulation noire, cellules peu nombreuses, en partie pentagones entre les secteurs supplé- mentaires, une petite tache brune ovale à l'extrémité des supérieures. La costale des secondes ailes épaisse jusqu'au dessus du quadrilatère, ou elle est dilatée en une sorte de dent ou tubercule saillant, (161) Ptérostigma brun noiràtre, long, mince, peu dilaté, surmontant environ quatre cellules. 15-15 antécubitales aux supérieures et 15 aux inférieures, 20 postcubitales, Ailes inférieures : environ 13 antécubitales et 15-19 postcubitales. Quadritatères et espace basilaire libres. dg" jeune. Aucune partie du corps n'est pulvérulente, de sorte qu'on distingue beaucoup mieux les marques jaune pàle, qui se dessinent sur le fond d'un noir profond, notamment la tache ronde de chaque cóté du vertex, la tache de mème forme sur les cótés du prothorax, les deux larges bandes antéhumérales, les còtés du thorax, (excepté la ligne noire formée par la 2e suture), tout l'espace interalaire, tout le 1: segment, puis sur les 2, 5, 4, 5 et 62 une fine arète dor- sale, une bande latérale et les articulations, L'intérieur des fémurs est d'un brun pàle surtout à leur base. — Les ailes sont lavées de jaune jusqu'au quadrilatère, jusque-là la réticulation est safranée: elle passe ensuite au brun: cependant la cóte et le bord postérieur sont noiràtres dans toute leur longueur, le ptérostigma est brun foncé, la petite tache apicale des ailes supérieures gris brun. Q jeune. Elle ressemble généralement au màle jeune pour la coloration, mais la còte des ailes inférieures est de forme ordinaire (non prolongée en dent sail- lante). La réticulation est un peu roussàtre jusqu'au nodus, l'abdomen brun avec une raie latérale et les articulations pàles, le 92 segment ayant sa première moitié noire, cette couleur formant un angle avancé sur chaque cóté, sa seconde moitié pàle. Le 102 segment noir, échancré presqu'à angle droit au milieu, et laissant voir le bout des valvules vulvaires qui le dépassent. Les appendices anals noirs, pointus, cylindriques, de la longueur du dernier segment, écartés à leur base, un peu penchés l'un vers l'autre à leur ex- trémité, Patrie. L'Inde. J'ai reçu plusieurs màles par M. Samuel Stevens. Le jeune màle est décrit d'après un exemplaire du Musée de Vienne pris par M. de Huegel, la femelle d'après celle qui existe dans la collection de M. Dale. Le màle de la lestoides forme jusqu'ici parmi les Agrionidées un exemple unique, par la dilatation de la còte des secondes ailes. En faisant abstraction de ce caractère, qui ne se trouve pas chez la femelle, on distinguera toujours cette espèce du genre Dicterias et du groupe Bayadera au secteur principal non contigu à la médiane, et des Epallage à son abdomen fin et au ptérostigma mince, plus court. Son apparence est absolument celle d'une Lestes , la petite tache brune des ailes supérieures du màle est analogue à celle des Lais ou Heterina. 21 (169) SOUS-GENRE II. — EPALLAGE (EPALLAGE, Charp.). EPALLAGE, Charp. 1840. — De Selys , synops. Ailes étroites, peu pétiolées, non colorées, excepté à la pointe après le ptéros- tigma dans les deuz sexes, le secteur principal contigu ou non à la nervure médiane j le subnodal se séparant du principal presqu'à mi-chemin de l'ar- culus au nodus, qui est placé un peu avant la moitié de l'aile. Quadrilatère libre. Lèvre supérieure moyenne, arrondie sur les còtés, le devant presque droit, moins large que la base, mais largement échancré. Lèvre inférieure grande, fendue un peu moins que jusqu'au milieu, les pointes larges, peu aigués, divariquées. Le 22 article des palpes un peu plus court, ar- rondi en dehors, le 5e moitié plus court, cylindrique, épais. Langue droite au bout, à pointes peu aigués. Téte très-large: occiput renflé, front un peu bombé, épistome un peu avancé, arrondi en dessus, Thorax court, très-fort, dilaté en avant. Abdomen un peu épaissi à la base et au bout. Pieds courts, ciliés. g'. Le bord postérieur du 10€ segment non relevé, un peu émarginé. Appendices anals supérieurs en tenailles, avec de fortes dents, les inférieurs longs. Q. Bord postérieur du 10€ segment un peu échancré. Appendices anals cylindriques , pointus, courts. Nous placons dans ce sous-genre deux espèces , qui diffèrent assez entre elles par la position du secteur principal, du nodus, et un peu aussi par la longueur de l'espace pétiolé de la base des ailes. Les appendices anals du màle de la fatime sont inconnus. — Il est possible qu'ils diflèrent de ceux de l'indica et qu'il faille alors former pour cette dernière un sous-genre particulier. Dans ce cas, — je propose le nom de Bayadère (Bayadera). 4et GROUPE (indica). Ailes pétiolées presque jusqu'à mi-chemin de la base à l'arculus, secteur prin- — cipal contigu ou presque contigu à la nervure médiane jusqu'au point ou le sec- — teur subnodal s'en sépare, le nodus placé À la moitié des ailes. L'espèce unique, dont la femelle est inconnue , habite l'Inde, (163) 9: GROUPE (fatime.) Ailes pétiolées dans le quart seulement de la base à l'arculus , secteur principal nullement contigu à la nervure médiane, le nodus placé un peu avant la moitié des ailes, Le type, sur lequel M. de Charpentier a fondé cette coupe, se trouve dans l'Asie-Mineure, et, dit-on aussi, dans la Turquie d'Eu- rope et en Grèce. Ce serait la seule Caloptérygine européenne qui n'appartint pas au genre Caloptéryx. Le groupe de la fatime se rapproche des Euplea proprement dites, il en diffère certainement toutefois, par la forme de la langue, de la lèvre supèrieure, par la position du nodus et par le quadri- latère toujours libre. 60. EPALLAGE INDICA. De Selys. ÉPALLAGE INDIENNE. Synon. Epallage indica, De Selys, syn. no 60. Dimensions. Longueur totale d' sQnn Abdomen 59 Appendices anals supérieurs 9 4/2 Tibias postérieurs ha) , Aile supérieure 56 — inférieure 54 Largeur des ailes 1 — — dela tète 1 Ptérostigma 5 1/2 g' adulte. Tète robuste, lobe intermédiaire de la lèvre inférieure noiràtre, les — latéraux jaune pàle. Lèvre supérieure vert bleuàtre , rhinarium et nasus noirs, ce dernier avec une i bande basale vert bleuàtre, plus large au milieu, partie entre la bouche et l'eeil i et bord de celui-ci jusqu'au niveau des ocelles, olivàtre clair, front et vertex noi- i ràtres, excepté une tache roussàtre latérale contre chacun des ocelles pos- — térieurs. Occiput un peu velu et tempes noiràtres , celles-ci saupoudrées de blan- chàtre. Prothorax brun noiràtre, sa base et une grande tache médiane arrondie de chaque cóté olivàtres, les deux taches et le dessous pulvérulents, le bord posté- rieur relevé, arrondi sur les cótés, insensiblement échancré au milieu, marqué de trois points plus pàles. (164) Thorax robuste, court, le devant noiràtre avec une raie latérale droite olivàtre, entre la suture mésothoracique et l'humérale, cetle raie rejoint presque l'humé- rale le long du bord antérieur, et s'en rapproche aussi par en haut. Les còtés olivàtres, y compris la raie humérale, avec trois bandes noixàtres , la 17€ entre l'humérale et la 47€ suture, ne touchant pas les ailes, touchant les pieds, 0à elle s'élargit, la seconde un peu avant la 2: suture qu'elle touche par en haut, in- complète vers les pieds, la 5e entre la 2e suture et le bord postérieur, n'occupant que la moitié inférieure du thorax , poitrine olivàtre à taches brunes, espace intera- laire noiràtre, très-saupoudré de blanchàtre, ainsi que tout le dessous du thorax. Abdomen assez épais, légèrement déprimé à la base, noir avec une fine arète dor- sale olivàtre (exceptéau 1" et 102 segment) et souvent oblitérée à partir de la se- conde moitié de l'abdomen. Còtés du 497 olivàtres, ceux des 2, 3, 4, 5, 6, Te avec une raie latérale olivàtre dans presque toute leur longueur, se perdant sur le 72. Les 5, 4, 8, 6, 7, et 8t avec une tache basale arrondie bleu verdàtre, précédant la raie, et empiétant sur le noiràtre du dos, ces taches oblitérées vers le 82, Le 10€ segment beau- coup plus large que long , plus court que la moitié du 9€, l'arète formant une pe- tite carène non élevée, qui finit par une échancrure étroite du bord postérieur, Des- sous de l'abdomen noiràtre avec des vestiges d'une bande latérale brune, inter- rompue aux articulations: un très-faible rudiment d'oreillette basale noire aux cótés du 2e, la pièce postérieure des génitaux ovale, prolongée sur le 52. Les valvules spermatiques du 9e formant deux petites cornes remarquables, coniques, saillantes, rapprochées à leur base. Appendices anals supérieurs noiràtres, presgu'aussi longs que le 9: segment, en forme de tenailles, robustes, singulièrement contournés, vus en dessus , leur bord extérieur est un peu courbé, pour se terminer en pointe d'abord droite, puis un peu recourbée en dedans, en forme d'onglet peu aigu, le bord interne se dilate insensiblement en forme de palette arrondie, plus large à son extrémité, od elle n'est dépassée que par l'onglet latéral et final. Vus de profil et en dessous , on remarque que les appendices, d'abord relevés en haut, sont Néchis en bas vers leur extrémité qui est plate, et que le bord interne est muni, à son premier tiers, d'une forte dent penchée en bas et en dedans, et au milieu d'un très-petit tubercule, la base elle-mème est excavée, le bord externe épaissi el très-finement denticulé. Les appendices inférieurs sont noirs, minces, relevés en haut, droits, coniques, pointus, très-écartés, les tubercules d'oà ils naissent se voient très-bien, le 10 segment étant tronqué. Pieds médiocres, noirs, à épines assez fortes, peu nombreuses , les fémurs avec une fine ligne externe et leur intérieur jaunàtre, celui-ci un peu saupoudré de blanchàtre. Ailes étroites , pointues , un peu pétiolées (presqu'à mi-chemin du quadri- latère), hyalines, un peu jaunàtres, leur pointe, à partir du ptérostigma, insen- siblement brunàtre. Ptérostigma long, un peu dilaté, brun noiràtre , surmontant Ral dl Las die Te el ae aa ac AE Te es (165 ) 6 cellules. Ailes supérieures : 19-20 antécubitales, 18-20 postcubitales. Ailes in- férieures: 16 18 antécubitales, 18 postcubitales. Quadrilatères et espace basilaire libres. Gellules assez nombreuses, en partie pentagones entre les secteurs sup- plémentaires. Patrie. L'Inde , d'après plusieurs exemplaires dans ma col- lection et celle du Musée britannique et dans celles de MM. Dale et Saunders. L'unique espèce du groupe ressemble assez à l'Epallage fatime. On l'en distinguera facilement, ainsi que des Euphea, à son sec- teur principal contigu avec la nervure médiane. 61. EPALLAGE FATIME. Charp. ÉPALLAGE FATIME. Synon. 4grion fatime, Charp., 1810, p. 152, tab. 45, f. 2 (Q). Epallage fatime, Hagen, 1840, no 14. — Sehneider, Gaz. ent. Stett. 1845. — De Selys, syn. no 61. Euphea fatime, De Selys , Rev. Odon. nm: 1, p. 145. Dimensions. Longueur totale illes Q 42.4 "ne Abdomen 51 Aile inférieure 52 28-52 Largeur de l'aile inférieure —6 1/2 — de la téte 612 ri Ptérostigma 5 1/2-4 5-4 g' adulle. Tète plus large et plus grosse que chez les Càloptéryx, fortement transversale, déprimée en dessus , la bouche saillante , lobe intermédiaire de la lèvre inférieure grand, divisé en deux parties réunies par une membrane qui ne se prolonge pas jusqu'à l'extrémité , les palpes moitié moins larges, couvrant très-peu la bouche, non échancrés à l'extrémité, sans épine apicale intérieure , leur dernier article plus de moitié plus court , mince, presque cylindrique, un peu courbé en dedans. Cette lèvre inférieure est jaune, l'intérieur du lobe in- termédiaire, et le dernier article des palpes noirs, mandibules noires à la pointe, à base très-large, jaune, lèvre supérieure petite, conyexe, arrondie, à peine échancrée en avant, jaune, à peine bordée de noir, avec une impression noire, profonde, longitudinale, partant du milieu de la base: rhinarium presque nul, jaunàtre, épistome renflé, jaune, plus ou moins noir à la base, ses deux impres- sions ordinaires noires, front jaune , noir au milieu, le dessin y forme deux taches latérales, jaunes, arrondies, ciliées de brun jaunàtre. Vertex noir, avec une petite tache ovale jaune, de chaque cóté de l'ocelle antérieur, occiput avec (166) une bande transversale jaune (disparaissant chez les plus adultes): les yeux très- grands , beaucoup plus globuleux en arrière que chez les Caloptéryx , les an- tennes ayant le 2: article plus court que le reste, l'extrémité un peu renNlée. Prothorax assez grand, cylindrique, un peu plus étroit en avant, le lobe pos- térieur petit, plat, tronqué en ligne droite en arrière, ces parties saupoudrées d'une poussière violette ainsi que la tète, Thorax grand, bronzé noiràtre, saupoudré de violet, oblitérant plus ou moins des bandes et des taches jaunes disposées ainsi qu'il suit : l'aréte médiane, une bande humérale jaune (un peu courbée en dedans vers le prothorax), les cótés avec quatre bandes obliques, la première droite, n'atleignant pas les attaches . des ailes, en outre, près de ces attaches, une petite tache linéaire, la 2. plus large, entière, courbée en dessous vers la première et s'y réunissant presque , la 52 encore plus large, dilatée en dessous et rejoignant en dessus la 4" qui est la plus courte. Il y a encore trois ou quatre taches jaunes vers la base des pieds. Dessous du thorax noir, avec trois grandes taches jaunes. Tubercules interalaires tachés de jaune. Abdomen un peu plus court que les ailes, cylindrique, atlénué vers l'extré- mité, bronzé, saupoudré comme la téte et le thorax de poussière violette, lais- sant voir les vestiges d'une ligne dorsale et d'une ligne latérale de chaque còté, du moins sur les premiers segments, et d'un anneau basal jaune, interrompu au milieu. (Les cing derniers segments manquent). Parties génitales du 2e ana- logues à celles des Caloptéryx, ayant de méme la pièce antérieure fendue. Pieds plus courts et plus robustes que chez les Caloptéryx, à cils moins longs, presque noirs, saupoudrés de poussière violette. . Ailes longues, étroites, hyalines, légèrement teintées de brun jaunàtre après le ptérostigma , celui-ci grand , oblong, brun. Les nervules costales un peu lavées de jaunàtre jusqu'au nodus, qui est à mi-chemin de la base au bout du ptérostigma. 12-14 antécubitales aux ailes supérieures, 17 postcubitales, quadri- latères courts , libres. Le secteur principal non contigu à la médiane, le 32 du triangle aboutissant au bord postérieur, un peu plus loin que le niveau du nodus, les cellules quadrangulaires, assez larges: la base des ailes brièvement pétiolée. Q. Elle n'est pas saupoudrée de violet, de sorte qu'on distingue bien les taches jaunes. Lèvre inférieure jaunàtre. Prothorax noir, le bord antérieur et les laté- raux, deux taches près du premier, deux autres près du postérieur, une au centre presque bifide et une autre aussi presque bifide près de la base, jaunes. Thorax bronzé foncé, non saupoudré, les taches et les bandes jaunes bien visibles. Abdomen un peu plus court que les ailes, eylindrique, large, atténué vers le Te segment, les deux derniers dilatés, Il est bronzé foncé, avec une ligne dorsale longitudinale étroite, jaune, plus large sur les premiers segments, et semblant disparaitre avec l'àge sur les derniers. De chaque còté il yY a une bande longitu- dinale plus large également jaune, interrompue par les articulations bronzées (167) des segments, et plus large vers la base, enfin les sept premiers segments ont à la base un anneau jaune étroit. Premier segment à bord postérieur à peine échancré. Appendices anals noirs, pointus, un peu plus longs que le 102 segment. Pieds noiràtres, le dedans des fémurs jaune à la base, une ligne de mème cou- leur sur leur bord interne et externe. Ailes en grande partie jaunàtres, surtout à la base, l'extrémité d'un noir brun à partir dn ptérostigma qui est brun, plus grand que chez le màle. Les jeunes múles ne sont pas saupoudrés de poussière violette et montrent les dessins jaunes décrits chez la femelle. Leur ptérostigma est jaune, Les jeunes femelles ont le jaune encore plus étendu que les adultes, et le de- vant du thorax offre, sur chacun des còtés, une raie antéhumérale jaune, dilatée vers les ailes, oà elle communique avec les autres raies. Les 82 et 92 segments Ont une tache basale dorsale jaune, plus large que la raie dorsale des précédents, leurs cótés offrent aussi la continuation de la bande maculaire de méme couleur, enfin le 10: est jaune avec une tache basale noire, interrompue au milieu, les ap- pendices anals sont d'un brun jaunàtre , les pieds bruns, mais les fémurs en grande partie jaunàtres. Le ptérostigma d'un jaune clair, ainsi que la base des ailes. 12 antécubitales aux supérieures, 8 aux inférieures, 11-12 postcubitales aux quatre. Patrie. La Turquie d'Europe, d'après la femelle jeune, type, décrite par M. de Charpentier et envoyée par M. Frivaldsiy. Je erois me souvenir d'avoir vu lau Musée de Genève des exem- plaires que M. Pictet avait reçu de la Grèce. L'Asie-Mineure, d'après deux màles et deux femelles, pris à Mermeriza et Davas par M. Loevv, ils se trouvent dans la colleetion de M. Sehneider et dans celle de M. Hagen. J'ai vu au Museum national , à Paris, un exemplaire indiqué de Bagdad, qui m'a paru appartenir à la mème espèce. Cet insecte , le seul européen du grand genre des Euphea, est facile à reconnaitre des autres du mème groupe à sa réticulation large. On le distinguera de suite de sa voisine indica, au secteur principal très-éloigné de la nervure médiane. Les dessins jaunes , chez les jeunes du moins , sont assez nom- breux pour rappeler la coloration du Gomphus flavipes. SOUS-GENRE III. — EUPHÉE (EuPnza, De Selys). EuvpnzA, De Selys, monogr, des Lib. d'Eur. 1840. — Id. syn. 1855. — Ramb. Ailes peu pétiolées, de largeur variable, à réticulation serrée. Secteur principal non contigu à la nervure médiane, le subnodal se séparant du principal presqu'à (168) mi-chemin de l'arculus au nodus, qui est placé avant la moitié de l'aile, souvent au tiers ou aux 8/s€. Il y a moins de nervules antécubitales que de postcubitales aux ailes supérieures. Quadrilatères traversés par 1 à 5 nervules (parfois irré- gulièrement nulles à l'une des ailes). Lèvre supérieure moyenne, transverse, un peu plus large en avant, oú elle est échancrée peu profondément, mais dans toute sa longueur, les angles arrondis. Lèvre inférieure grande, un peu moins fendue que jusqu'au milieu, les pointes larges, séparées , arrondies au bout. Le 22 article des palpes presque aussi long, étroit, peu arrondi en dehors, le 3: d'un tiers plus court, épaissi au milieu (1). Langue échancrée au bout, à pointes aigués divariquées. Tète très-large, peu échancrée en arrière, le front bombé, épistome avancé, tronqué en dessus et en avant. Thorax court, fort, dilaté en avant. Abdomen cylindrique, épaissi à Ia base et au bout. Pieds courts, ciliés. g". Les ailes (les inférieures au moins) en partie opaques , oreillettes du 2: segment triangulaires , bord postérieur du 10: très-relevé au milieu presque en forme de tubercule. Appendices anals supérieurs peu courbés, leur bord interne très-dilaté inférieu- rement, les inférieurs rudimentaires, Q. Ailes hyalines, Bord postérieur du 102 segment un peu échancré. Appendices anals supérieurs eylindriques, pointus, courts. Les huit espèces connues que renferme ce genre, habitent l'Asie tropicale et la Malaisie, elles peuvent se répartir en plusieurs groupes , eux-mèmes subdivisés ainsi qu'il suit : 4et GROUPE (dispar). Ailes un peu plus pétiolées, jusqu'au tiers environ de la base à l'arculus: ré- ticulation moins serrée, en partie pentagone: les quatre ailes hyalines, excepté une partie des inférieures du màle. A. Ailes très-étroites, l'extrémité des inférieures du màle opaque. E. dispar. B. Ailes supérieures étroites, les inférieures dilatées, avec une bande trans- verse opaque chez le màle, : E. decorata. (1) Chez l'E. dispar, les pointes de la lèvre iuférieure sont un peu plus étroites el moins arrondies, plus séparées: le 2: article des palpes un peu moins long, plus arrondi à sa base en dehors. (169 ) 9: GROUPE (variegata). Ailes à peine pétiolées (souvent larges arrondies), réticulation serrée, en grande partie tétragone:, les quatre ailes en partie opaques chez le màle. A. Une pointe droite de chaque cóté du pénis chez le màle, E. aspasia — variegata, B. Pénis du màle sans pointes latérales. E. splendens — refulgens — Guerini — opaca. La dispar s'èloigne des autres espèces par le système de colora- tion qui rappelle celui des Epallage, sous certains rapports, et mème un peu celui des Dieterias. La decorata s'èloigne moins du 22 groupe qui forme un assemblage très-naturel , quoique l'opaca par ses ailes étroites ressemble aux Dysphea. Les caractères distinctifs des espèces du 2: groupe méritent une attention particulière, à cause de la ressemblance qu'elles offrent les unes avec les autres. Pour séparer les màles, nous recommandons de considérer : 4. la forme des ailes , surtout des inférieures , 2. la répartition des parties métalliques opaques et hyalines ou enfumées: 5. la forme des génitaux du 2: segment , 47 la dilatation des appendices anals supérieurs , $o les bouquets de poils du 9: segment lorsqu'il en existe. Nous ne pourrions rien dire de positif en ce qui concerne les femelles, puisqu'une seule est connue. II est probable , cependant,, que l'on trouvera des caractères dans la taille, la forme des ailes inférieures, le nombre de nervules costales et la répartition des mar- ques claires des còtés du thorax, qui les rapprocheront sans doute de leurs màles respectifs. 62, EUPH/ZEA DISPAR, Ramb,. EUPHÉE DISPARATE. Synon. Eupliea dispar, Ramb. ne 5. — De Selys, 8yn. no 62, Dimensions. Longueur totale dg 547 Q 4gum Abdomen 44 57 Appendices anals supér, 1 3/4 Tibias postérieurs 5 1/2 542 Aile supérieure 40 40 — inférieure 58 58 Largeur de l'aile supér, 71f2 T1ja — — infér. 8 Tafa — de la téte 1 1 Ptérostigma 41a 4 1/a 22 (170 ) g' adulte. Tète robuste, noir velouté: les trois parties de la lèvre inférieure bor- dées de roussàtre: la lèvre supérieure vert très-clair, finement bordée de noir et marquée au milieu d'une virgule enfoncée de mème couleur, une tache verdàtre clair à la base des mandibules: le bout du 12: article des antennes roussàtre 5 l'épistome noir luisant. Prothorax noir, avec une grande tache rousse arrondie de chaque eóté et une plus petite encore plus latérale le bord postérieur un peu relevé, presque droit. Thorax assez court, robuste, le devant noir, avec une ligne rousse près de la suture humérale et une autre entre celle-ci et l'arète mésothoracique, ces deux lignes confluentes par en baut avant les sinus antéalaires, qui sont marqués d'un point roux. Còtés du thorax d'un roux jaunàtre, la suture humérale noire, ainsi qu'une bande large, courte, entre celle-ci et la 172 latérale et un vestige fin, supérieur, à la 4": et à la 2e suture. Le dessous du thorax jaune, l'espace antéalaire roux jaune, ses parties enfoncées noires. Abdomen fin, un peu épaissi aux deux bouts , rouge clair aux six premiers segments, avec les articulations des 4, S$, à peine noiràtres, et le dernier cin- quième du 6: noir. Les quatre derniers segments noirs, l'articulation basale du 7£ rougeàtre, ainsi qu'un point basal au 8e. Le bord latéral postérieur du 2e seg- ment portant un vestige d'oreillette allongée , la pièce postérieure des organes génitaux du mème segment complètement arrondie, noire avec deux points roux, empiétant très-peu sur le 52 segment. 102 segment ayant en dessus plus de la moitié de longueur du 9, mais beaucoup plus court et tronqué en dessous , son aréte dorsale formant une créte comprimée, prolongée en gouttière très-relevée à son extrémité, imitant, vue de profil, un tubercule élevé dont les bords sont finement épineux. L'orifice spermatique du 9e recouvert par une sorte d'écaille proéminente , et les bords latéraux qui le précèdent munis d'une douzaine de poils assez longs. Appendices anals supérieurs noirs, un peu plus courts que le 102 segment, écartés, épais, coniques, à peine courbés en dedans, si on les voit d'en haut, munis en dessous presque dès leur base et jusqu'à leur pointe d'une forte dilata- tion très-comprimée qui, vue de profil, forme deux festons obtus par suite d'une échancrure médiane. Les appendices inférieurs courts, coniques, pointus, très-contigus , noiràtres. Pieds assez longs, à cils épineux noirs, fémurs robustes, jaunàtres , avec une bande externe noire tibias brun jaunàtre en dehors, Ailes étroites, pointues, un peu pétiolées, hyalines , un peu lavées de jaunàtre, surtout à la base et au bord costal, la pointe extréème des supérieures brun noi- ràtre, formant parfois un espace presqu'arrondi, presque le tiers apical ( plus du quart) des postérieures opaque, noiràtre, à reflets irisés en dessus, à reflet acier violet uniforme en dessous. Cet espace finit en dedans d'une manière très- nette, en ligne presque droite, à peine convexe. d I (33V) Ptérostigma long, moir, peu dilaté, surmontant 11-13 cellules, à peine brun au milieu , chez les exemplaires moins adultes. Réticulation assez serrée, noiràtre, en partie pentagone entre les secteurs supplémentaires. 4 transversale aux qua- drilatères (sur une des femelles il est libre à une des ailes supérieures, sur une autre un des quadrilatères supérieurs offre deux transversales). Ailes supérieures : 21-24 antécubitales, 29-52 postcubitales. Ailes inférieures : 15-17 antécubitales, 29-50 posteubitales. (Un múle plus adulte, examiné par M. Hagen, avait la bouche noir luisant). Q. Elle diffère principalement du màle par le bout des ailes hyalin sans taches une bande frontale roussàtre j le dessus de tout l'abdomen noir. Voici ces différences en détail : Le front formant une large bande roussàtre terne, atteignant le bord des yeux oú elle s'élargit, une tache ronde de méme couleur, de chaque cóté, entre les ocelles et les antennes , lobe postérieur du prothorax bordé de jaunàtre. Thorax semblable au màle, mais le roux remplacé par du jaune d'ochre foncé. Les raies claires du devant un peu plus larges. Abdomen noir luisant en dessus, ainsi qu'un cercle aux articulations, jaune d'ochre foncé en dessous, aux cótés et aux incisions, cette couleur répartie ainsi qu'il suit : Le bord postérieur, les còtés et le dessous du 1": segment: les cótés el le dessous du 22, un cercle basal, les còtés et le dessous des 5-4, un cercle basal et une raie latérale aux 5, 6, 7, l'arète en tout ou en partie, et une grande tache latérale subtriangulaire postérieure aux 82 et aux 92 qui, au 92, forme quel- quefois un demi-cercle antéterminal, en étant confluente avec l'arète. Le 10: segment moitié plus court que le 92, légèrement carené, à peine émar- giné, ayant un vestige jaunàtre sur la carène, et un autre tatéral postérieur. Valvules vulvaires médiocres, un peu brunàtres, un peu plus courtes que le bout de l'abdomen. Appendices anals noiràtres, de la longueur du 10: segment , pointus, droits, coniques, assez écartés, Pieds à peu près comme chez le màle: les tibias d'un brun plus foncé en dehors. Ailes entièrement hyalines, sans taches, mais uniformément lavées de jaunàtre sale et clair. Ptérostigma et réseau noirs , comme chez le màle. Ailes supérieures : 18-21 antécubitales, 27-29 postcubitales. Ailes inférieures : 15-17 antécubitales, 25 postcubitales. Patrie. Le plateau de Neelgherries (Índe), d'oú elle a été ap- portée par M. Delessert. Décrite d'après les types qui ont servi à — M. Rambur. M. Hagen a examinè un màle provenant de M. VVestermann , pris dans les Bleusmountains, à l'ouest de Madras. Gette espèce se distingue de ses congénères par sa grande taille, ses ailes étroites , (172) la couleur roussàtre du corps et la lèvre supérieure presque tou- jours blanchàtre. II faut ajouter , pour le màle, la couleur si carac- tèristique du bout des ailes inférieures. Cette espèce, sous le rapport de l'organisation des 2:, 9: et 10: segments , ainsi que sous celui des appendices anals, a une grande analogie avec l'Euphea splendens, dont elle diffère tant par les cou- leurset par la forme des ailes. 65. EUPH/EA. DECORATA Hagen. EUPHÉE DÉCORÉE. Synon. Euphea decorata, Hagen (De Selys, syn., no 65). Dimensions. Longueur totale a Ui Abdomen 52 Appendices anals supér, 41 Aile supérieure — 28 — inférieure 26 Largeur de l'aile infér. 8 — de la téle ò 4/2 Ptérostigma 2 c' adulte, Encore plus petite que l'E. aspasia, d'une stature moins robuste, tèle et corps minces, Tout le corps d'un brun noiràtre un peu canelle, sans taches , excepté quelques légers vestiges de six raies étroites , roussàtres , de chaque còté du thorax, placées ainsi qu'il suit : une antéhumérale, une humérale, uneà la 1" suture latérale, une avant la 2e suture, deux entre la 22 et le bord postérieur du thorax. On voit aussi des vestiges de roussàtre en dessous du thorax, à la base du 2: segment, sur l'arète dorsale de l'abdomen et aux premières articulations, enfin sur l'extréme base des tibias, Mais il faut bien chercher pour découvrir tous ces vestiges, car au premier abord tout l'animal, excepté les ailes, semble brun noir uni- forme. Abdomen fin, un peu plus épais à la base et aux trois derniers segments. Les bords du 2: segment forment une très-légère saillie latérale en forme d'oreillette, à peu près comme chez l'E. dispar, 10e segment moitié plus court que le 9, son arète dorsale très-relevée dans sa seconde moitié en un fort tubercule arrondi, épineux, qui termine l'abdomen, dans le genre de celui des autres espèces. Appendices anals supérieurs moitié plus courts que le dernier segment, (vus en dessus) s'écartant l'un de l'autre, épais, rétrécis à la base, comprimés, leur (175) pointe arrondie. Le bord inférieur divisé en trois lobes obtus, le 18: épineux, le supérieur aussi en trois lobes moins distinets, le 28 avec une épine , le dernier finement épineux. Appendices inférieurs excessivement courts, contigus, pointus, penchés vers le bas, Ailes hyalines lavées de jaunàtre sale, surtout à la base les supérieures étroites, sans taches, les inférieures notablement élargies vers leur milieu, portant une large bande transverse d'un brun noir lustré, entre le nodus et le ptérostigma, mais sans toucher ni l'un ni l'autre, cette bande un peu concave en dedans, con- vexe en dehors, commence à moitié de l'aile. Ailes supérieures 22-25 antécubi- tales, 30-34 postcubitales. Ailes inférieures 16-17 antécubitales, 1 transversale dans les quadrilatères (2 à une aile seulement ). Ptérostigma plus court que chez les autres espèces, noiràtre, ainsi que la réticulation des ailes, qui est analogue à celle de l'E. dispar, étant un peu moins serrée , et ayant quelques cellules pentagones de plus que l'E. aspasia: la partie pétiolée des ailes inférieures plus longue que chez ses congénères, Fatrie. Hong-Eong (Chine), d'après un màle du Musée de Cop- penhague, pris à la fin de juin. Espèce facile à distinguer des autres à sa petite taille, à la forme du ptérostigma et à la coloration des ailes du màle. La femelle doit avoir les mèmes caractères , excepié la bande noire des ailes inférieures. 64. EUPHJEA ASPASIA. De Selys, EUPHÉE ASPASIE. Synon. Euphea aspasia, De Selys, syn. no 64. " Dimensions. Longueur totale dQ 4fmm Q 56-5872 Abdomen 56 21-50 Appendices anals supér, 1 Tibias postérieurs Ll Aile supérieure 98 28-29 — inférieure 26 27-28 Largeur des ailes 6 1/2 Gaje — de la téte Sa 6 Ptérostigma 5 5 d' semi-adulte. Téte d'un noir un peu brunàtre, face noir luisant: lobe médian de la lèvre in- férieure un peu pruineux. (174) Prothorax noiràtre, à bord postérieur arrondi. Thorax court, noir, avec quelques traits d'un jaune pàle ainsi qu'il suit : une ligne humérale très-fine par en haut, plus distincte vers le bas, une ligne sur la 12 suture latérale n'allant pas jusqu'en haut, une complète un peu plus large un peu avant la 22 suture, se bifurquant à la base des pieds postérieurs, un trait cunéiforme snpérieur, entre la 22 suture et le bord postérieur, lequel est large- ment jaune, surtout par en haut, quelques marques sur la poitrine , cachées par du blanchàtre pulvérulent. Espace interalaire marqué de brun foncé. Abdomen à peine plus épais aux deux beuts, d'un noir luisant, à l'exception d'une tache latérale jaunàtre au 1" segment, rejoignant l'articulation postérieure . qui est brunàtre ainsi que celle du 22. Le 2: segment porte sur ses cótés, en dessous, une très-petite oreillette trian- gulaire. La pièce postérieure des'génitaux forme, de chaque cóté, une pointe laté- rale, comme celle que jai décrite à l'article de l'E. variegata, mais plus petite, l'envergure entre les pointes n'étant que 172 1/2, 92 et 102 segment comme chez la variegata. Appendices anals à peu près comme chez la variegata, ils n'ont pas en dehors une impression apicale si marquée, les dentelures sont presqu'invisibles et la dilatation inférieure est un peu plus arrondie. Pieds noiràtres, la base interne des fémurs postérieurs jaunàtre, les tibias un peu bruns en dehors. Les quatre ailes presque semblables, assez étroites, non dilatées, hyalines, légè- rement salies dans leurs deux premiers tiers, Cette nuance passant ensuite insen- siblement au brun noiràtre (sans devenir tout-à-fait opaque ) jusqu'au bout, oú elle enveloppe le ptérostigma noiràtre un peu dilaté, surmontant 8 à 10 cellules. Les ailes lavées de jaunàtre à la base et le long de la cóte. La partie apicale en- fumée se prolonge le long de la còte jusqu'au nodus aux supérieures, un peu moins aux inférieures. Ailes supérieures , 24 antécubitales, 29 postcubitales. Ailes infé- rieures, 20 antécubitales, 25 postcubitales. Une transversale dans le quadri- latère. Q. Ressemblant un peu à celle de l'E. fatime, mais plus petite, et la réticula- tion plus serrée. Lèvre inférieure jaunàtre à la base, noire au bout. Mandibules jaunes en de- hors. Lèvre supérieure jaunàtre, finement bordée et traversée de noir luisant. Le reste de la face jaunàtre , d'un bronzé très-foncé en dessus et en dessous du front. Antennes noires. Prothorax bronzé, bord postérieur large, court, le rebord finement jaune. Thorax bronzé, sur le devant de chaque còté deux lignes antéhumérales jaunes, droites, minces, un peu plus larges vers le prothorax , suivies d'une presqu'hu- mérale, un peu dilatée au milieu en dedans, s'anastomosant près des ailes, une ligne jaune, ne, humérale , n'arrivant pas aux pieds ou oblitérée, un peu (175) courbée, puis sur les còtés deux bandes larges jaunes, séparées par une Bande brune longeant la Se suture, Une ligne fine basale noire sur la 1": suture, une tache allongée n'arrivant pas aux ailes dans la seconde bande jaune, base des pieds cerclée de noir , dessous brunàtre. Abdomen bronzé très-foncé, court, fort, cylindrique, l'extrémité un peu ren- Nlée, une ligne jaune dorsale très-étroite sur les segments 2 à 8, mais ne lais- sant que des traces ou oblitérée sur les 6e 1e et 8e, Une bande jaune un peu plus large sur les cótés, plus large que les deux premiers segments, se séparant en une petite tache et une ligne étroite sur les 5e 4e et Se, La tache basale seule existe sur les 68 et 72, le bord du ventre bordé de jaune , plus largement vers la base, le ventre noir. Une forte impression basale sur le milieu du 1" segment en dessus, les deux derniers segments tout noirs, les articulations jaunàtres , bord postérieur du 10€ droit. Appendices anals noirs, pointus , aussi longs que le dernier segment qui a le tiers du 9e. Valvules vulvaires courtes, jaunes, ne dépassant pas le 9e segment, dentelées au bout , à appendice noir. a Pieds noirs, la base des fémurs jaune en dedans, Ailes hyalines, un peu jaunàtres, surtout à la base et au bord antérieur anté- cubital. Ptérostigma assez grand, un peu dilaté au milieu, brun noiràtre, surmon- tant environ 8-10 cellules. Quadrilatère avec une transversale, ou libre. Ailes supérieures 24-26 antécubitales, 27 postcubitales. Ailes inférieures 22 antécubi- tales, 22 postcubitales. Patrie. J'ai reçu la femelle de Java, par le Musée de Leyde, le Musée de Halle possède le màle de Padang (ile de Sumatra): c'est l'exemplaire communiqué par M. Burmeister à M. Hagen, et dé- crit ci-dessus. Le màle de cette espèce, très-voisine de Ja variegata par les ap- pendices anals et les pointes de la gaine du pénis, en diffère par sa taille plus petite, les pointes du pénis plus courtes, le ptéros- tigma moins long, les ailes étroites, non dilatées, différemment colorées, puisque la pointe seule est brune et que cette couleur commenee insensiblement. Quant à la femelle, je ne puis donner comme caractère que d'avoir les ailes étroites, car celle de la varse- gata nous est encore inconnue. 65, EUPH/EA VARIEGATA. Ramb, EUPHEE VARIÉE. Synon. Euphea vamegata, Ramb., n2 1 (57). — De Selys, syn. ne 63. (176) Dimensions. Longueur totale d' 41.490m. — gi variétés 41-45" Abdomen 51-59 51-56 Appendices an. supér, 1 4 Tibias postérieurs 6 1/2 6 Aile supérieure 50-52 98-29 — inférieure 97-29 95-26 Largeur de l'aile supér. 8 Taja — inférieure Q 8 4/2 — — dela tète 61/32 6 Ptérostigma 5 5 g' adulle, Tète robuste d'un noir brunàtre, face inoir luisant, lobes latéraux de la lèvre inférieure roux obscur, yeux bruns, Prothorax noiràtre à bord postérieur presque droit, à peine arrondi, Thorax court, noir, à reflets vert bleuàtre foncé peu brillants, avec quelques traits jaune orangé ainsi qu'il suit : un trait oblique latéral intérieur entre l'aréte mésothoracique et la suture humérale, une ligne occupant la moitié inférieure de la 1" suture latérale, une complète un peu avant la 2e suture, se bifurquant à la base des pieds postérieurs. Un trait cunéiforme supérieur entre la 2e suture et le bord postérieur, enfin celui-ci et quelques taches sur la poitrine, ces der- nières cachées par du blanchàtre pulvérulent, Espace interalaire marqué de brun, Abdomen assez épais surtout aux deux bouts, d'un noir luisant à l'exception de ce qui suit : Une tache latérale jaune au 12" segment, l'articulation postérieure roussàtre ainsi que celle du 2e segment, dont le milieu est aussi brun roux, une fine aréte jaune sur les 2,3, 4 et Se, enfin le milieu des segments en dessous un . peu brunàtre. Le 2e segment porte sur ses còtés en dessous, vers son extrémité, une petite oreillette triangulaire: la pièce postérieure des organes génitaux du mème seg- ment est proéminente, aplatie, empiète peu sur le 5e segment, oú elle est large et tronquée subitement presqu'en ligne droite, mais elle porte, de chaque cóté, à sa base une corne droite presque pointue , formant à peu près un angle droit avec l'abdomen, et à peine penchée en bas, l'envergure entre les 2 pointes est parfois de 2 millimètres 1/2 (il ne faut pas confondre avec les oreillettes, les cornes dont je viens de parler et qui n'existent pas chez les espèces voisines, excepté chez l'aspasia). 105 segment, moitié plus court que le 9e, son arète dorsale formant une créte comprimée, prolongée en gouttière très-relevée à son extrémité, imitant, vue de profil, un tubercule élevé presqu'à angle aigu, les còtés de ce segment rabattus, le dessous très-tronqué au milieu. Appendices anals supérieurs à peine plus couris que le 102 segment, très- écartés, penchés vers le bas, à peine courbés en dedans, comprimés de haut en (177) bas après la base, et portant une forte dilatation inférieute également comprimée, qui commence presqu'à la base, diminue après la moitié, et finit subitement comme tronquée, un peu plus loin que la pointe mousse du bord extérieur et su- périeur qui porte trois petites dents. Appendices inférieurs rudimentaires, très-courts, en forme de petits tubercules peu éloignés l'un de l'autre. Pieds noiràtres, courts, robustes, à cils peu nombreux, épineux sur les tibias qui sont un peu brunàtres en dehors, Ailes arrondies, les inférieures un peu élargies, les supérieures d'un brun de suie plus foncé vers le bord antérieur, presque le tiers basal (jusqu'a mi-chemin du nodus) hyalin, cet espace transparent s'étend subitement sur la moitié de la longueur de l'aile, en dessous du 2 secteur du triangle, souvent sous le nodus jusqu'au centre de l'aile, avec un prolongement qui s'éteint insensiblement dans le brun de suie clair. A la moitié du bord postérieur, les cellules entre la sous- costale et la médiane sont aussi en partie obscurcies en prolongeant la partie opaque parfois jusqu'à la base de l'aile. Ailes inférieures ayant leur base hyaline jusqu'au bout du quadrilatère environ (parfois quelques cellules plus loit le long du bord postérieur), mais les nervules ombrées de brun, et l'espace entre la sous-costale et la médiane brun opaques le reste de l'aile opaque, brun foncé luisant, changeant en vert doré vif , et varié de bleu et de violet dans les deux tiers antérieurs (excepté près de la cóte). Cet espace métallique s'arrète à mi-chemin du nodus au ptérostigma, d'une ma- nière brusque, traverse l'aile d'abord presqu'en ligne droite, puis s'arrondit vers la base , de manière à toucher le bord postérieur un peu avant le niveau du nodus. Le dessous des ailes est semblable au-dessus , mais l'espace métallique des infé- rieures est d'un rouge violet brillant. Ptérostigma long, noiràtre, dilaté, surmontant 12 à 15 cellules. Aile supèrieure : 29-59 antécubitales, 55-39 postcubitales. Aile inférieure : 25-26 antécubitales, 55-55 postcubitales. 1 à 5 dans le quadrilatère, celui des supérieures quelquefois libre. Réticulation en grande partie tétragone , excepté au bout des ailes el de l'espace postcostal. d' moins adulte. Une petite tache latérale transverse, jaunàtre de chaque c 0té du milieu du prothorax , une fine ligne jaune humérale, rejoignant par en bas le trait oblique de la base du thorax, les trois raies latérales de mème couleur, mieux marquées, complètes, un point latéral postérieur au 97 segment, un trait basal latéral et un point basal latéral au 5: jaunes. Les tibias bruns en dehors, la base des fémurs postérieurs jaunàtre en dedans. Le dessous du thorax n'est pas pruineux. Les ailes presque transparentes, plus claires. Varicté. Ç'. Chez un exemplaire, l'espace hyalin basal, dans son prolongement postérieur aux premières ailes, est moins étendu et ne remonte pas plus haut que le 2: secteur du triangle. Aux secondes ailes, l'espace hyalin n'arrive quà la 25 (178) moitié du quadrilatère, et tout l'espace postcostal, mème jusqu'à la sous-médiane est brun opaque: les raies jaunes du thorax, tant l'humérale que les latérales, sont bien marquées, ces dernières complètes , larges, presque confluentes par en haut et par en bas. 25 antécubitales et 55 postcubitales aux supérieures, 22 anté- cubitales et 52 postcubitales aux inférieures. Variéte d' jeune. Semblable à la précédente quant à la coloration générale du corps, mais les tibias bruns en dehors, la répartition des parties hyalines et brunes des ailes semblable , mais le brun est clair, enfumé, pas opaque, et le grand espace métallique des inférieures est d'un bleu violet tant en dessus qu'en dessous, sans reflets verts ni rougeàtres, l'espace basal hyalin est lavé de jaunàtre. Il n'y a que 25 antécubitales et 55 postcubitales aux supérieures , 22 antécubitales et 52 postcubitales aux inférieures. Comme les deux cornes de la pièce postérieure des génitaux du 2. segment sont un peu plus courtes, j'ai hésité d'abord à regar- der cet exemplaire comme appartenant à la variegata, La variété adulte a les mèmes dimensions plus faibles dans les mesures du corps et des ailes. Patrie. Juva, d'après un grand nombre d'exemplaires màles, parmi lesquels se trouvent les types de M. Rambur. Nous ne 'connaissons pas la femelle, qui. doit ressembler beau- coup à celle de l'aspasia, avec des dimensions un peu plus fortes. 66. EUPH/EA SPLENDENS. Hagen. EUPHÉE ÉCLATANTE. Synon. Euphea splendens, Hagen (De Selys, syn. no 66). Dimensions, Longueur totale d' 46-49 4a Abdomen 57-41 Appendices an. supér, 1 Tibias postérieurs $ Aile supérieure 51-55 — infér. 29-51 Largeur de l'aile supér, 9-9 im ra — infér. 10 1/9-14 — de la tète : 612 Ptérostigma 5 1/2-4 s' adulte, Tout le corps d'un brun noiràtre, un vestige de raies roussàtres aux deux premières sutures latérales du thorax. Les 2, 5, 4 el 5. segments de l'abdo- men d'un brun un peu plus clair, avec une très-fine arète dorsale jaune, excepté leur extrémité qui reste noiràtres l'extrémité dorsale du 9: et la seconde moitié du 10: en partie roussàtre terne , ycompris le tubercule terminal et saillant formé par l'extrémité relevée et prolongée de l'arète dorsale. De la base,inférieure du (179) 9e segment part de chaque còté un bouquet de soies noires très-fines, penché vers le bas et courbé en dedans. Il a presque la longueur de la moitié du segment. 22 segment avec un petit tubercule latéral postérieur en forme d'oreillette. Appendices anals supérieurs un peu plus courts que le dernier segment, un peu écartés, roussàtre obscur, épais , arrondis , obtus, tronqués, comprimés. Les inférieurs très-courts, coniques, écartés à leur pointe qui est noire. Pieds noirs, Ailes arrondies, les inférieures très-élargies. Les supérieures d'un brun de suie un peu chatoyant, mais le 42: quart basal hyalin, lavé de brun, excepté entre la sous-costale et la médiane oà il reste brun opaque. L'extrémité, à partir du pté- Tostigma , d'un brun insensiblement moins foncé: Espace basal des inférieures entre la médiane et la. postcostale hyalin, lavé de brun jusqu'au bout du quadrilatère, ainsi que celui entre la costale et la sous- costale. Le reste de l'aile brun de suie un peu chatoyant, mais changeant en vert foncé métallique très-vif (À reflet nn peu violet) dans les deux tiers àntérieurs de l'aile, excepté contre la cóte. Cette couleur arrive jusqu'à l'origine du bord pos- térieur sous la postcostale, Ptérostigma noiràtre, long , épais. Ailes postérieures non pétiolées, les supérieures très-brièvement. Dessous ressemblant au dessus, mais le reflet métallique des inférieures moins vif et bleu. violet. 27-28 antécu- bitales aux supérieures, 24-25 anx inférieures, environ 40: postcubitales. Réticu- lation serrée, généralement tétragone: 1 transversale dans le quadrilatère (2. à l'une des ailes inférieures). Patrie. L'Inde, d'après un màle pris par le baron Huegel el eommuniqué à M. Hagen par le Musée de Vienne, Ceylan, d'après quatre màles regus par M. S. Stevens. gut Cette espèce est voisine de la variegata de Java, elle en. diflère par les caractères suivants : 1: Plus grande, ailes plus élargies: 20 Base des ailes beaucoup moins largement hyaline, le bout des supèrieures un peu plus clair, ó" Còtés du thorax plus foneés , 4: Pas de pointes latèrales aux parties génitalès du 2: segment, — 5" Les deux bouquets de poils du 9" , 6" Le tubercule final du 10: plus élevé et pas visiblement denté, (voir à l'article de l'E. refulgens les diflérences avec cette espéce et l'E. Guerini). 67. EUPH/EA GUERINE Ramb. EUPHÉEZ DE GUERIN, Synon. Buphea Guerinis Ramb. no 2, (g'). — De Selys, sya. ne 59. (180 ) Dimensions, Longueur totale o" 41 Abdomen 52 Appendices anals supérieurs 1 Tibias postérieurs 4 Aile supérieure 97 — inférieure 95 Largeur de l'aile supér. 8 — infér. 9 — — dela téte 5 4/2 Ptérostigma 9 4/2 g' adlute. Stature de l'E. variegata mais un peu plus mince et plus courte. Corps en entier d'un noir luisant, excepté les yeux qui sont brunàtres, les lobes latéraux de la lèvre inférieure roussàtres, un vestige brun latéral entre les ocelles et les antennes, un trait brun roussàtre, effacé, inférieur, le long de la 4re suture latérale et le dessus du 22 segment brunàtres, ainsi que quelques vestiges le long du milieu de l'abdomen en dessous. Les cótés du 2: segment forment en arrière deux oreillettes triangulaires , un peu plus fortes que chez la variegata, la pièce postérieure empiétant sur le 5 segment, tronquée à son ex- trémité, non prolongée en pointe sur ses cótés. 102 segment moitié plus court que le 92 en dessus, son arte dorsale formant une créte comprimée et prolongée en gouttière très-relevée à son extrémité, imitant, vue de profil, un tubercule élevé presqu'à angle aigu, les còtés relevés, non denticulés, le dessous du seg- ment très-tronqué. Appendices anals supérieurs de la longueur du 102 segment, très-écartés à leur base, penchés vers le bas, l'arète dorsale extérieure elle-mème un peu courbée en bas et en dedans. llis ofirent de suite après leur base, une forte et subite dila— tation comprimée un peu roussàtre, penchée vers le bas et en dedans, finissant insensiblement à la pointe, qui est mousse et forme une téte très-peu distincte et visible seulement à la loupe. Les inférieurs coniques , sont pointus, jtrès- penchés vers le bas, assez écartés. Pieds courts, noiràtres, à épines courtes peu nombreuses. Ailes arrondies , à peine pétiolées, les supérieures d'un brun de suie luisant, à peine changeant en violet d'une manière générale, le 1" cinquième basal jus- qu'au-delà du quadrilatère (excepté le bord costal) et leur dernier cinquième (commençant nettement un peu avant le ptérostigma ) hyalin, lavé de brunàtre clair, le bord apical, après le ptérostigma, finement bordé de brun de suie. I Les inférieures très-élargies, d'un brun de suie plus opaque, changeant en bleu violet ou en vert bleuàtre brillant dans les trois premiers quarts, surtout am bord postérieur , le reflet finissant insensiblement, et non d'une manière nette. L'espace basilaire seulement un peu hyalin, brun clair. Ptérostigma long, noir ou noiràtre, un peu dilaté, surmontant 11-12 cellules. Dessous des ailes sem- (481 ) blable au dessus, mais le reflet des inférieures moins brillant. Réticulation noi- ràtre, serrée, tétragone. Aile supérieure : 24-29 antécubitales, 29-55 postcubitalesa Aile inférieure : 20-26 antécubitales, 29-55 postcubitales. 1-2 dans les quadri- latères. Q. (Inconnue). Patrie. La Cochinchine , décrite d'après le type de M. Rambur, et d'après un autre semblable pris par M. Diard en 1826. Ce der- nier est un peu plus grand, à réticulation un peu plus serrée, et ses ailes changent un peu plus en violet, chez l'autre le reflet est vert bleuàtre foncé. Elle se distingue de la variegata par l'extrémité des ailes supé— rieures nettement hyaline, leur base presque opaque, la forme de la pièce postérieure des génitaux au 2. segment, etc. 'Elle se sépare de suite de la splendens par sa petite taille, le bout des supérieures nettement hyalin , l'absence des deux petits bouquets de soies au 92 segment, ete. Elle est au contraire très-voisine de la refulgens qu'elle re- présente en petit. (Voir en quoi elle en diffère à l'article de cette dernière), 68. EUPH/ZEA REFULGENS. Hagen. EUPHÉE RESPLENDISSANTE. Synon. Euphea refulgens, Hagen (De Selys, syn. ne 67). Dimensions. Longueur totale g' 460m Abdomen 56 1/2 Appendices anals supér, 1 Aile supérieure 55 — inférieure 29 1/2 Largeur de l'aile supér. més inférieure 9 — de la tète 6 12 Ptérostigma 5 1/2-4 J' adulte. Stature et coloration du corps semblables à celles de l'E. splendens, mais le corps encore plus rembruni, sans vestiges clairs au thorax, dont le des- sous est un peu pruineux. Le tubercule dorsal et final du 10 segment moins élevé, à bords très-finement dentelés. Les oreillettes du 2. segment encore plus petites, mais la pièce posté- rieure inférieure arrondie qui empiète sur le 32 de forme analogue. ( 182) 10: segment et appendices anals noiràtres, les supérieurs de la longueur du 10: segment , comprimés, à pointe mousse, un peu tournée en bas et en dedans, munis immédiatement après leur base d'une dilatation inférieure, qui s'arréte aux trois quarts de leur longueur. Les inférieurs coniques, fins, pointus, très- courts. Ailes arrondies, les inférieures assez élargies (moins que chez la splendens). Les quatre d'un brun de suie, avec plus de leur moitié basale changeant en vert foncé métallique très-vif , l'extrémité , surtout celle des supérieures, un peu hyaline. Ces couleurs se répartissent ainsi qu'il suit : La base des quatre ailes entre la. eostale et la postcostale jusqu'au bout du quadrilatère est d'un brun plus clair, le bord de la còte est aussi brun non changeant, aux supérieures l'espace mé- tallique part de l'espace postcostal qu'il occupe, et s'arrète brusquement à la moitié de l'aile, un peu après le nodus, le brun foncé s'étend de là jusqu'à l'ori- rigine du ptérostigma : là, l'aile est hyaline, un peu salie, puis le bord terminal sedevient bren. Aux inférieures l'espace métallique est placé d'une manière analogue, mais ne s'arrète qu'aux deux tiers de l'aile, entre le nodus et le ptérostigma , le reste est brun, mais devient un "peu plus clair après le ptérostigma , qui est brun noi- ràtre, épais, long. Le dessous des ailes rappelle le dessus, mais le reflet métallique est d'un bleu violet et beaucoup moins vif, peu visible aux supérieures. 25-26 antécubi- tales aux supérieures, 20-22 aux inférieures, environ 40 postcubitales, 2 trans- versales dans les quadrilatères (1 à l'une des. ailes supérieures), réticulation ser- rée, généralement tétragone, Patrie. Manille , d'après un màle très-adulte pris par le baron Huegel, et communiqué par le Musée de Vienne à M. Hagen. Cette espèce est très-voisine de l'E. Guerimi de la Cochinchine:, elle en diflère par les caractères suivants : 1: Taille beaucoup plus forte, 2: Moitié basale des ailes supérieures métallique , cette couleur, aux inférieures , plus vive et mieux tranchée, le bout de ces der- nières un peu plus elair, celui des supérieures , au eontraire, moins hyalin 5" Ailes inférieures moins élargies AP La petite extrémitè distincte et recourbée en bas des appen- dices supérieurs. La refulgens, par sa stature, l'ensemble des ailes et la belle cou- leur verte métallique des inférieures , pourrait ètre confondue au premier abord avec la splendens. Elle se reconnaitra immédiate- ( 185 ) ment de cette dernière à ses ailes supérieures non métalliques , avec un espace hyalin terminal et aux appendices supérieurs ter- minés par une petite pointe distincte et recourbée en bas, enfin au 92 segment sans bouquets de soies à sa base. La refulgens est si distinete de la variegata, qu'il semble inutile de rappeler ici les différences diagnostiques qui les séparent. Il est à remarquer et à regretter, que jusqu'ici aueune des fe- melles des cing espèces à ailes fortement colorées ne nous soit connue. On peut cependant prèvoir que leurs ailes sont hyalines, à peu près semblables à celles de la femelle de l'E. aspasia. ( Voir aux genéralités du sous-genre). 69. EUPH/EA OPACA. De Selys. EUPHÉE OPAQUE. Synon. Euphea opaca: De Selys, syn. no 69. Dimensions. Longueur totale g' 56mm Abdomen 45 Appendices anals supér. 4/2 Aile supérieure 40 — inférieure 58 Largeur de l'aile supér. 9 — — infér. 9 4/2 Ptérostigma de l'aile supér. 5 — — infér. 4 d' semi-adulte2 Tète (manque), elle est sans doute à peu près semblable à celle de la refulgens et de la splendens, Thorax noiràtre obscur, avec l'apparence de deux raies roux foneé à la 22 suture latérale et entre celle-ci et le bord postérieur, et l'apparence de deux points de mème couleur au prothorax. Abdomen eylindrique, un peu épaissi à la base et à l'extrémité. Les cinq pre- miers segments brun roussàtre terne en dessus, terminés par un large anneau noiràtre, les 42 et $2 nmoiràtres aussi àÀ la base, ces cinq segments avec une très- fine aréte dorsale jaunàtre, les cótés et le dessous noiràtres. Les cing derniers noiràtres, excepté l'arète dorsale du 6: qui est jaunàtre. L'élévation dorsale finale du 10: segment analogue à celle des autres espèces, mais moins élevée, à bords très-finement denticulés à peu près comme chez la refulgens. Les oreillettes du 22 segment fort petites, ayant une ou deux dents très-courtes , la pièce postérieuge noire, lisse, arrondie, derrière le pénis empiète sur le 52 segment et ressemble aussi à celle de la refulgens el de la dispar. (184) Appendices anals supérieurs presqu'aussi longs que le 40: segment, noiràtres, bruns en dedans au milien: ils ont à peu près la forme de ceux de la refulgens, comprimés , à pointe mousse un peu tournée en bas et en dedans, munis immédia- tement après leur base d'une large dilatation inférieure non ondulée qui và presque jusqu'au bout, ne s'arréètant qu'à la petite pointe finale tournée vers le bas dont j'ai parlé. Les inférieurs coniques, Aus, contigus, penchés en bas, très-courts. Pieds noiràtres. . Ailes plus étroites que chez les autres espèces du méme groupe, excepté la re- fulgens, dont elles se rapprochent par les proportions. Elles sont un peu pétio- Jées à la base, se dilatant insensiblement jusqu'au milieu , puis diminuant vers la: peinte. II y a peu de différence entre les inférieures et les supérieures. Ces der- nières paraissent un peu plus étroites surtout parce que leur élargissement com- mence plus loin de la base et finit plus tót. Les ailes sont entièrement opaques, d'un brun noiràtre luisant, avec quelques reflets un peu violets sur la totalité, ne dessinant aucun espace circonserit. L'espace basilajre et postcostal des quatre jus- qu'au bout du quadrilatère est d'un brun de suie plus clair, mais non tranchant et l'extrémité des supérieures à partir de l'origine du ptérostigma devient aussi insensiblement moins obscure. Le ptérostigma très-long , un peu dilaté, noiràtre, brun au centre, recouvre 9 à 11 cellules, il est un peu plus long aux inférieures. Ailes supérieures : 56 antécubitales, 1-2 aux quadrilatères , ailes ieférieures : 21-29 antécubitales, 2-5 aux quadrilatères, 42-49 postcubitales aux quatre. Aux ailes supérieures le nodus est à mi-chemin de la base au bout du ptérostigma. Q . Inconnue. Patrie. La Chine, d'après un exemplaire màle unique, que je dois à la générosité de M. le sénateur Von Heyden, excellent ento- mologiste de Francfort-sur-le-Mein. Cette espèce qui est avec la dispar, la plus grande du genre, dif- fère de toutes les autres par ses ailes entièrement et presqu'uni- formément colorées , ce qui la fait ressembler à la Calopteryx atrata du méme pays. Elle est très-voisine de la refulgens , de Manille, par les formes et notamment les appendices anals et les parties gèni- tales, elle en diffère 12 par sa taille plus grande: 2 les ailes beau- coup plus étroites sans espace métallique médian et sans espace hyalin terminal aux supérieures, 5" un plus grand nombre d'an- técubitales et le nodus placé plus loin de la base de l'aile. Par la position du nodus et les ailes étroites, l'opaca me semble Fl'espèee d'Euphea qui se rapproche le plus des Dijòpiideirt dont elle "se distingue par la proportion des antécubitales, les ailes un peu ptoles, la forme des appendices 'anals supérieurs et les oreil- eltes, detecta CE Sa a CD Cd UE oc aa DO dt Es Da EI dra a EE EE i €1 h j Es h (188) SOUS-GENRE IV. — DYSPHÉEE (pYspuza, De Selys). DySPHZXA, De Selys, syn. 1854. Ailes non pétiolées , très-étroites, un peu pointues, à réticulation très-serrée, en partie pentagone : secteur principal non contigu à la nervure médiane: le subnodal se séparant du principal presqu'à mi-chemin de l'arculus au nodus, qui est placé à la moitié de l'aile, Il y a plus de nervules antécubitales que de posteu- bitales. Quadrilatères traversés par deux nervules, Lèvre supérieure, inférieure, et palpes à peu près comme chez le sous-genre Euphea, mais les pointes de la lèvre inférieure plus aigués, à peu près comme chez l'E. dispar. Téte très-large, peu échancrée en arrière, le front bombé, épistome avancé, tronqué en dessus et en avant. Thorax court, fort, dilaté en avant. Abdomen cylindrique, épaissi à la base et au bout. Pieds courts , ciliés. d". Les quatre ailes en partie opaques. Oreillettes du 2: segment rudimentaires, Bord postérieur du 10: déprimé. Appendices anals supérieurs semi-circulaires, simples, les inférieurs rudimentaires. Q. Inconnue. La seule espèce connue (dimidiata) de Java, sur laquelle jai fondé ce groupe, difière des vraies Euphea par la position du nodus, qui se trouve à la moitié de l'aile, les nervules antécubi- tales plus nombreuses que les posteubitales, le 2: segment du màle à oreillettes rudimentaires , son 10: segment non relevé en tuber- cule à son extrémitè , et ses appendices anals supérieurs courbés, non dilatés en dessous. Elle se distingue des Epallage par le nombre proportionnel des nervules antécubitales , le quadrilatère réticulé , la lèvre supérieure plus large en avant qu'à la base, la forme du 10: segment et des appendices anals du màle, etc. Par sa coloration, la dimidiata rappelle les Euphea du groupe de la variegata, tandis que par les pointes de la lèvre inférieure et les cellules du bout des ailes en partie pentagones, elle se rap- procherait de la dispar. 70. DYSPH/ZEA DIMIDIATA. De Selys. DYSPHÉE MI—PARTIE. Synon. Dysphea dimidiata, De Selys, syn, ne 70, 9 4 (186) Dimensions. Longueur totale dg" 4Qmm Abdomen 58 Appendices anals supér. 2 Tibias postérieurs . 4488 Aile supérieure 55 — inférieure 52 Largeur des ailes 1 — de la téte Ta4f2 Ptérostigma. 5 12 d' aduite. Stature anologue à celle de l'E. dispar, mais plus petite et plus robuste. Tète et thorax robustes, prothorax à lobe postérieur arrondi, abdomen assez fort, presqu'égal , un vestige d'oreillette très-petite aux cótés du 20 segment, La pièce postérieure des organes génitaux ovale , se prolongeant sur le 18" cinquième du 5 segment: le 10: plus large que long, moitié plus court que le 9€, son arète en petite carène, finissant par une large échancrure à angle droit, le reste de son bord postérieur rabattu, garni de petites épines. Appendices anals très-eeartés à leur base, semi-circulaires, glabres, à peine rétrécis après leur base, puis un peu comprimés de haut en bas en dedans: la pointe arrondie, porte en dessus extérieurement un sillon profond, qui s'éteint à la moitié du bord extérieur des appendices. Pieds assez robustes, à épines assez fortes, courtes, peu nombreuses. La couleur de tout le corps et de ses accessoires est d'un noi luisant, excepté les yeux qui sont marrons, une petite tache livide entre la bouchbe et l'eeil, les ocelles jaunes, et deux vestiges de marques roussàtres sur les cótés du thorax , l'une en bas de la 2 suture latérale, l'autre mieux distincte entre la 2P et la 57. Ailes étroites, pointues, à peine pétiolées , la moitié des supérieures et un peu plus de la moitié des inférieures opaques, d'un brun noiràtre luisant, cette couleur s'arrétant subitement et coupant l'aile en ligne droite, excepté à la cóte oh elle forme, entre la costaie et la médiane, un prolongement qui, aux supé- rieures, atteint le nodus (la partie basale opaque s'arréte à 4 cellules de ce point) tandis qu'aux inférieures , oi la partie basale opaque dépasse de 6 cellules le modus, le prolongement est - moindre. Le reste des ailes hyalin, un peu lavé de jaunàtre sale, surtout le long de la cóte, qui devient brunàtre vers le ptérostigma, mais l'extrémité nettement et finement bordée de noiràtre opaque, à partir du ptérostigma qui est long, peu large et surmonte 9 à 10 celluies. Ailes supérieures : 32-95 antécubitales, ailes inférieures : 26 antécubitales, 24-26 postcubitales aux quatre ailes, 2 dans les -quadrilatères. Q. (luconrue). ( 187) Patrie. Java, d'après plusieurs exemplaires , tous màles. La dimidiata est facile à reconnaitre à la disposition de ses ailes, dont le nodus est placé à mi-chemin de la base à l'extrémité , de sorte qu'aux supérieures, il y a plus de nervules antécubitales que de posteubitales. Le màle, seul connu, est encore remarquable parmi ses congé- nères par le 10: segment qui ne forme pas de tubereule dorsal élevé, les appendices supérieurs simples , semi-cireulaires , et la couleur des ailes dont la moitié basale est opaque. 9e COHORTE DE LA LÉGION DES EUPHZA. Ailes pétiolées jusqu'au niveau de l'arculus. 2: secteur du triangle presque droit jusqu'à son extrémité, espace postcostal ne formant qu'un seul rang de cellules jusqu'au bout, le secteur subnodal naissant du principal plus près du nodus que du quadrilatère, ptérostigma très-long: pas de secteur supplémentaire entre: le bref et le médian. ( Espace basilaire libre ou réticulé). Pieds longs ou très-longs. Corps gréle: fond de la coloration du corps roussàtre ou olivàtre, non métal- lique. Les deux espèces connues sont des contrées que traverse le fleuve des Amazones. Nous en formons deux grands genres, d'a- près l'espace basilaire réticuléè ou libre, la position du nodus, la eontiguité ou la non contiguité du secteur principal avec la nervure médiane, le point de naissance du subnodal , enfin la longueur des pieds. I GENRE VII. — HÉLIOCHARIS (uELi0cnAnis, De Selys). HELIOCHARIS, De Selys, syn. 185. Ailes un peu étroites, arrondies, pétiolées jusqu'au niveau de Varculus, hya- lines, le nodus placé à leur moitié, réticulation large, tétragone: arculus non fracturé, secteur principal non contigu avec la nervure médiane, le médian ne s'en sépare qu'au premier tiers de l'espace de l'arculus au modus, et le sub- nodal au second tiers. Espace basilaire traversé par quatre nervules, le quadri- latère par une nervule. Le 2. secteur du triangle légèrement courbé: l'espace post- costal composé d'un seul rang de grandes cellules dans toute sa longueur. Pté- o rostigma très-long, dilaté. Lèvres et langue (non décrites). Tète médiocre. 3 Thorax médiocre. ja ESE SET RS ( 188 ) Abdomen cylindrique, assez court (de la longueur des ailes intérieures). Pieds gréles, assez longs. G". 102 segment assez long, le bord postérieur non relevé. Appendices anals supérieurs assez gréles (simples) , un peu courbés l'un vers l'autre à leur extrémité. Appendices inférieurs rudimentaires, Coloration générale olivàtre. Q . Inconnue, Ce genre est certainement l'un des plus singuliers de la sous-. famille des Caloptérygines par le point de séparation des see— teurs principal médian et subnodal. Dans la légion des Euphea, il est aussi le seul dont l'espace basilaire soit réticulé. Malheureuse- ment je n'ai pu en faire une description ni un dessin complet , n'ayant eu que quelques instants sous les yeux le type (amazona) , pris par M. Bates sur les bords du fleuve des Amazones, aux en- virons d'Ega, à ce que je pense. Il est assez probable que les parties de la bouche ressemblent à celles des Dicterias , dont l'insecte se rapproche , plus que de tout autre genre, par l'ensemble des ailes et par la forme des appendices anals du màle. La forme du quadrilatère ne permet pas de confondre ce genre avec les grands genres Heterina et Thore, qui ont aussi l'espace basilaire réticulé, non plus qu'avec les trois Calopteryz de l'Ancien- Monde qui présentent ce caraetère. 71, HELIOCHARIS AMAZONA, De Selys, HÉLIOCHARIS AMAZONE. Synon. Heliocharis amazona: De Selys, syn, no 71. Dimensions, Longueur totale o" environ 43mm Abdomen 55 Ailes 55 Ptérostigma 5-4 Largeur des ailes 7-8 d' jeune. Taille et stature de l'Anisopleura lestoides. Tète d'un verdàtre foncé non métallique en dessus. Thorax el abdomen d'un vert bleu assez clair. Le dessus du thorax olivàtre , l'abdomen peu taché, à sutures plus foncées. Le 10e segment en apparence plat (189 ) et presque droit à son bord postérieur, assez long, d'un quart environ plus court que le 98, Appendices anals supérieurs de couleur foncée, un peu plus long que le der- nier segment, assez minces, subeylindriques, un peu courbés en dedans vers leur extrémité (simples), les inférieurs peu visibles. Pieds grèles, assez longs. Ailes un peu étroites, arrondies, pétiolées jusqu'au quadrilatère, hyalines, à peine lavées de jaunàtre à la base, ptérostigma long, un peu dilaté, brun, en- touré d'une nervure noire, surmontant six cellules. 16 antécubitales , 15 post- cubitales , 1 dans le quadrilatère, 4 basilaires, réticulation peu serrée, tétra- gone. L'espace postcostal consistant en 13-16 cellules simples et ne commençant qu'avec le quadrilatère pour finir sous le nodus. 15-14 cellules simples entre le 49: et le 2e secteur du triangle. Patrie. Envoyée d'Ega (fleuve des Amazones), par M. Bates, qui l'a conservée pour sa eollection. Quelque sommaire que soit la description que jai prise sur l'unique exemplaire de ce genre remarquable, elle suffit pour em- pècher de le confondre avec aueun autre 5 c'est le seul réprésen- tant des Euphea, qui ait des transversales basilaires, la forme de son quadrilatère et de son ptérostigma empècheront de le con- fondre soit avec les genres Echo, Nevrobasis et Matrona, soit avec les Heterina. Elle diffère des Dicterias par les transversales basilaires , les pieds moins longs, la position du nodus, etc. GENRE VIII. — DICTÉRIADE (DICTERIAS, De Selys.) DiCTERIAS, De Selys: syn. 1853, Ailes très-étroites un peu pointues , pétiolées presque jusqu'au niveau de l'ar- culus, hyalines, le nodus, placé un peu après leur premier tiers: réticulation large, tétragone, arculus légèrement fracturé: secteur principal contigu avec la nervure médiane, le médian s'en sépare avant la contiguité, au bout du quadrila- tère, et le subnodal au second tiers de l'espace de l'arculus au nodus. Espace ba- silaire libre: le quadrilatère un peu plus large au bout qu'à la base, traversée par une nervule. Le 22 secteur du triangle droit, un peu ondulé au bout, l'espace postcostal composé d'un seul rang de grandes cellules dans toute sa longueur. Ptérostigma très-long, non dilaté. II y a une nervule basale sous-costale de plus que dans l'espace costal. Lèvre supérieure très-grande, bien arrondie , presque semi-circulaire en avant, les angles des cotés droits, l (190) Lèvre inférieure courte, fendue jusqu'au milieu, à pointes aigués , distantesç Te 2: article des palpes d'un tiers plus court, non arrondi en dehors, à dent interne très-longue et gréle, le 5" article très-grèle et très-long (deux fois aussi long que le second). Langue droite au bout, les pointes latérales visibles, mais moins aigués que chez les Epallage. Tète étroite, très-échancrée en arrière, un tubercule aigu, mais assez petit, derrière chaque cóòté de l'occiput. Epistome avancé, tronqué en dessus et en avant. Thorax très-allongé et gréle, non dilaté en avant. Abdomen presque eylindrique, plus long que l'aile inférieare. Pieds excessivement longs , grèles, à cils très-courts. g'. Bord postérieur du 10: segment non relevé. Coloration générale rous- sàtre. Appendices anals supérieurs simples, courbés l'un vers l'autre à Jeur extrémité.. Appendicesinférieurs rudimentaires. Q. Inconnue. La Dicterias ne le cède pas en singularité à l'Heliocharis, sa com- pagne de patrie et de cohorte. Si elle s'éloigne moins en appa- rence des Euphea par son espace basilaire libre, ce caractère est cependant une exception sous le rapport géographique, la Dic- terias étant avec les Amphipteryx la seule Caloptérygine de l'A- mérique tropicale qui le possède. Elle s'éloigne davantage encore des Euphea par ses pieds énormèment longs et par le secteur sub- nodal qui finit très-près du nodal, sans secteurs supplémentaires interposés , par le quadrilatère un peu inégal et par la 1" nervule sous-eostale supplémentaire. La direction presque droite de tous les secteurs m'a décidé à placer ce genre, le dernier de la légion, immédiatement avant les Libellago, dont il se rapproche encore par le quadrilatère un peu inégal. Les pieds, si longs et si peu ciliés, n'ont d'analogues que dans le sous-genre Sylphis de l'Amérique septentrionale, dont la Dicterias s'éloigne tant par le ptérostigma , le quadrilatère, etc. Le pièrostigma , le quadrilatère et l'espace basilaire libre sé- parent tout d'abord la Dicterias des Lais et des Heterina, qui ha- bitent avec elle les bords de l'Amazone Une seule espèce (atrosanguinea) est connue. Elle a été décou- verte par M. Bates. (191) 9. DICTERIAS ATROSANGUINEA. Dale. DICTÉRIADE ROUGE BRUN. Synon. 4grion atrosanguineum , Dale, collectien. Dicterias atrosanguinea, De Selys, syn. no. 72. Dimensions. Longueur totale d' 5gmm Abdomen 50 Appendices anals supér. Fémur médian 6 Tibia médian 8 Aile supérieure 95 — inférieure 95 Largeur des ailes 44f2 Ptérostigma des supér. 9 ga e as infér. 5 Largeur de la téte 5 d adulte, Stature assez grèle, téte médiocre. Lèvre inférieure roussàtre pàle et livide, ainsi que la partie inférieure du derrière des yeux. Lèvre supérieure et front roussàtre obscur, ainsi que l'espace entre la bouche et l'eeil, nasus brun fonceé , vertex, antennes, occiput et haut des tempes noiràtres, les ocelles rougeàtres. Sur le noir, derrière chaque ceil, une tache transverse , cunéiforme, roussàtre pàle, à pointes se touchant presque à l'occiput, à l'extrémité extérieure de cette tache se voit de chaque cóté un petit tuber- cule pointu, comme chez les Calopterya du groupe de la virgo. Protborax roussàtre terne, le milieu largement brun, le lobe postérieur ar- rondi, relevé, roux vií, sa base et son milieu noirs. Thorax assez long, roux obscur en avant, l'arète mésothoracique largement noire, bordée de chaque cóté par une raie droite d'un roux vif, qui s'éteint en haut et en has. Les còtés d'un roussàtre clair et terne, qui va en s'aflaiblissant jusqu/à la poitrine, qui est livide comme la lèvre inférieure, on y distingue l'ap- parence d'une bande jaune assez large à la suture humérale et d'une raie de méme couleur à la 22 suture. Espace interalaire brun, marqué de jaunàtre terne. Abdomen presqu'égal, fin, d'un roux vif, qui passe au carmin sur les 2: 87 9: et 102 segments: les articulations forment un cerele fin noiràtre, les cótés des fet et 2esont jaunàtres, le dessous des 92 et 10 passe au noiràtre. Organes génitaux du 22 peu saillants, avec une petite pointe de chaque cóté, 10: segment ayant à peine la moitié de la longueur du 9:, peu profondément, mais largement échancré en dessus. Le milieu dorsal un peu saillant et cette saillie marquée elle-mème d'une petite incision. Appendices anals supérieurs noiràtres, plus longs que le 10: segment, semi- (199 ) circulaires , simples, allant en diminuant depuis la base (oú ils sont très-écartés) jusqu'aux pointes qui sont mousses et se croisent au besoin l'une sur l'autre. (Ap- pendices inférieurs non visibles sur l'exemplaire que je possède). Pieds énormément longs et fins, sans cils ni poils visibles à l'eeil nu, présentant des cils excessivement courts, lorsqu'on les examine avec une forte loupe. Les pieds sont noiràtres, les trochanters , la base interne des fémurs el l'articulation interne et basale des tibias d'un roux pàle (l'exemplaire que j'ai sous les yeux ne possède que les pieds intermédiaires). Ailes très-etroites, très-pétiolées jusqu'aux quadrilatères, pointues, hyalines, incolores, à peine salies vers leur pointe, réticulation noire, cellules peu nom- breuses, tétragones : ptérostigma très-long, peu dilaté, noiràtre, surmontant 4 cel- lules. Aile supérieure : 10-12 antécubitales , 15-16 postcubitales, aile infé- rieure : 8-9 antécubitales , 15 postcubitales , 4 dans les quadrilatères aux quatre ailes. Patrie. Les bords du Fleuve des Amazones, dans l'intérieur, oú elle a été prise par M. Bates. Cette espèce, dont le màle m'a été communiqué par M. Dale, res- semble au premier abord à un Agrion du groupe du minium ou du ferrugineum, (abstraction faite de la ant per du ptérostigma , de la réticulation , etc.). Sous le ripioit de la simplicité de réticulation, notamment de l'espace posteostal , c'est de l'Heliocharis qu'elle se rapproche , mais son secteur principal presque contigu , l'espace basiluire libre, les pieds encore plus longs et la couleur rouge du corps, suffisent pour l'en distinguer. SECONDE SECTION. EQUINERVULEES PRODUCTINASES (PRODUCTINAS.Z). L'épistome (ou nasus) très-saillant , prolongé en une protubérance relevée. Ab- domen court, épais, plus ou moins déprimé. Cette section ne comprend qu'une légion. LÉGION III. — LIBELLAGO. De Selys. Piérostigma long, régulier (1). Quadrilatère beaucoup plus court que l'espace basilaire, peu réticulé, son cóté supérieur droit, le 2. secteur du triangle presque droit, espace postcostal d'un (1) Manquant aux supérieures des màles chez les Micromerus. Da a P da idea a a ad ra a aa a (195 ) rang (rarement de deux rangs) de cellules, espace basilaire toujours libre, les ailes presque toujours étroites, pétiolées jusqu'à mi-chemin au moins de la base à l'arculus. Pieds longs , gréles. d'. Appendices anals supérieurs semi circulaires , simples, les inférieurs très- courts, Voici la deseription détaillée des caractères par mon eollabora- teur Hagen : c TÉTE forte, transversale, un peu plus large que longue: yeux ovoides, très- grands, médiocrement éloignés l'un de l'autre et pédicellés en arrière, ce qui rend la tète courte: l'espace entre les yeux assez déprimé. Front horizontal, petit, oblong, moitié moins long que large , un peu déprimé au milieu. Entre le front et lés ocelles une ligne imprimée courte, les ocelles situées sur un espace peu élevé bordé sur les cótés, et quelquefois en arrière (Micromerus) par des lignes ou en- foncements plus ou moins marqués. L'occiput très-étroit, linéaire. Pas de tuber- cules sur la partie postérieure de la téte. ) ANTENNES insérées bien au-dessous des ocelles, entre le front et les yeux , le 127 article rudimentaire, en demi-anneau, visible seulement à la base interne du 98 article qui est le plus fort de tous, eylindrique, un peu aplati et imprimé au miliéu, couché et appliqué sur la téte dans un enfoncement particulier. 5" article redressé, moitié plus mince et un peu plus long, droit, cylindrique avec le bout un peu renflé. La soie terminale encore plus longue que le 32 article. v FACE très-avancée, aussi longue que la téte est large, l'épistome et le rhina- rium très-renflés et saillants, arrondis et formant une vesicule ou appliquée au front, ou méme plus avancée et séparée de lui (Micromerus). Lèvre supérieure ovoide. Mandibules fortes, la base externe non cachée, la dent du bout trifide, la dent basale en Z. Machoires fortes, bord interne arrondi, aminci vers le bout avec quelques dents aigués, leur palpe cylindrique à 2: article long, un peu courbé, aussi long que la machoire sans y comprendre la dent finale. Langue eylindrique à bout obtus non élargi. Lèvre inférieure grande, un peu plus longue que large, divisée presque jusqu'à la base en deux parties triangulaires étroites , obtuses au bout (plus aigués chez la Libellago curta). Palpes plus étroits, le 1" ara ticle très-court: le 22 un peu plus court que la lèvre et plus étroit, peu courbé, son angle interne prolongé en une épine forte, courbée, bifide, dernier article cylindrique , courbé, d'un tiers plus court que le second. x PROTHORAX allongé, plus étroit en avant, à bord antérieur très-relevé et sé- paré par une ligne enfoncée, deux festons arrondis rapprochés viennent ensuite, précédés d'un enfoncement triangulaire qui les sépare, et suivis, sur les cótés, de deux petits festons. Le bord postérieur à lobe grand, ovoide, très-renflé, avec une ligne externe imprimée. TuoRAx grèle ou très-fort, (formant un sixième ou un quart de la longueur 25 (194) totale) allongé, le devant déprimé, élargi en avant jusqu'à la base des pieds in- termédiaires , ot se trouve un rétrécissement , échancrure mésothoracique ou eourte, aussi longue que large (Micromerus), ou un peu plus longue, ou très- longue, formant alors un coin qui va se réunir avec les sinus antéalaires j ceux-ci une fois plus larges que longs, fendus jusqu'au bout, formant deux triangles rec- tangles équilatéraux : cóté postérieur un peu courbé, angle externe aigu. Sutures du thorax comme chez les Caloptéryz. n PiEbDS toul-à-fait antérieurs, gréles, longs, atteignant le 'bout du 42 segment de l'abdomen chez les màles, le dépassant et arrivant à la fin du 72 chez les fe- melles. Fémurs et tibias à cils longs et pressés, une petite barbe interne au bout des tibias antérieurs. Les tibias droits, à peu près aussi longs que les fé- murs , quelquefois (Libellago caligata màle) dilatés comme chez les Platycenemis. Tarses à cils très-courts, le 48" article court: onglets ayant souvent une très- petite dent au bout, (cette dent est très-bien marquée chez les Micromerus et Libellago, excepté chez la L. rubida 04 elle est très-peu visible, elle se voit aussi, mais souvent comme une petite échancrure difficile à saisir, chez les Rhinocyphas c'est donc à tort que M. Rambur dit qu'elle manque). AiLES de mème forme et souvent tout-à-fait de mème longueur, ce qui ne se voit pas chez les autres Caloptérygines, oú les supérieures sont toujours un peu plus longues. Elles sont toujours un peu plus longues que l'abdomen encore plus chez les femelles. Elles sont de trois et demie à six fois plus longues que larges , la base très-étroite notablement pétiolée , le bord postérieur évidé dans la partie basale, conyexe vers le bout, qui est ovale ou en demi-cercle. Cellules nombreuses, petites, télragones, rarement pentagones, La membrane des ailes unie, non plissée: Les secteurs principal et subnodal non contigus à la nervure médiane, la partie antécubitale fait le tiers ou presque la moitié de l'aile, et se trouve toujours un peu plus longue aux inférieures. L'espace basilaire libre, un peu plus long que la moitié de l'espace médian. Quadrilatère réticulé de uneà six transversales , tou- jours d'un tiers plus court que l'espace basilaire, droit, très-étroit, quatre ou six fois plus long que large, son extrémité parfois oblique. Arculus très-fracturé (Micromerus) ou presque droit. Ses deux secteurs naissant vers son milieu du méme point (Micromerus) ou bien séparés. Le 1" secteur (supérieur) du triangle Qu presque droit, ou faisant une courbure en haut après le quadrilatère. Le 2e (inférieur) sans rameau inférieur. Ce secteur droit chez les Libellago, Microme- pus et chez la Rhinocypha tincta , ou faisant une courbure en bas chez les au- tres Rhinocypha, fracturé (ondulé) dès son origine chez les Libellago , Microme- rus et Rh. tincta, non ondulé ou seulement un peu vers le bout chez les autres Rhinocypha. Le 1r et le 2: secteur du triangle finissant rapprochés l'un de l'autre sans secteurs supplémentaires interposés, à mi-chemin du nodus au ptérostigma Qu méme un peu plus loin. Tous les secteurs des ailes sont généralement droits, rarement un peu coubés vers le bord postérieur (groupe de la Rh. fulgidipennis), et alors le subnodal avec une courbure peu marquée eu sens inverse, ll existe ( 198) des secteurs interposés nombreux, mais jamais ramifiés. 4 à 19 nervules anté-- cubitales , dont les 3 premières seulement traversent directement jusqu'à la sous- costale. Les autres sont en nombre à peu près égal, mais sans coineidence. Ptéro-. stigma régulier, étroit , oblong, parfois un peu dilaté au bout ( manquant seule- ment aux ailes supérieures des màles des Micromerus). ) ABDOMEN large, déprimé, surtout chez-les màles, court, encore plus court chez. les femelles, un peu rétréci à la base , les segments 2 à 9 à peu près égaux , courts, presque carrés , le 19" et le 10: très-courts: le 82 un peu rétréci chez les femelles. Le bord postérieur du dernier un peu déprimé ou évidé au milieu. Pas de pointe latérale ni de dentelures chez les femelles. vPARTIES GÉNITALES. Múle. 1: segment uni en dessous, pièce antérieure du 22 fendue, tronquée au bout, hameçons en plaque triangulaire: tes hameçons posté- rieurs en lamelle mince, arrondie au bout, un peu plissée ou plutót en cuillier, ou dilatée au bout et droite chez les Micromerus. La graine pyriforme amincie au bout et séparée du pénis. Appendices anals toujours d'une: forme très-semblable.. Les supérieurs deux fois plus longs que le dernier segment, cylindriques, un peu plus forts à la. base, courbés en pince au bout, avec une petite lame interne ar- rondie. Les inférieurs très-courts, un peu plus forts, cylindriques, À bout obtus tourné en dedans. Femelle. Appendices anals gréles, deux fois aussi longs que le dernier seg- ment, très-pointus. Un tubercnle ohtus très-saillant entre eux. Valvules ovipares courtes, étroites , oblongues, ne dépassant pas, ou dépassant peu le dernier seg- ment, avec une pointe apicale tournée en haut et un palpe cylindrique courbé, lis sont peu ou pas dentelés au bout en dehors. y: COULEURS ET DESSIN. La couleur du fond n'est jamais bronzée ni métallique mais noire, brune ou rouge chez les màles, brune chez les femelles. La tète cone leur du fond, toujours avec des taches et points jaunes sur le front, la bouche, les antennes, l'occiput et le dessous. Prothorax couleur du fond avec les bords et des taches jaunes. Le thorax couleur du fond, la crète. mésotboracique (si elle n'est pas élargie), la bande humérale (parfois double en partie) et deux bandes latérales ou la moitié inférieure des cótés bleus, jaune orangé ou rouges, sou- vent des taches claires en dessous près. des pieds. Pieds presque toujours jaune pàle en dedans, excepté les antérieurs. Ailes hyalines, et alors la base un peu jau- nàtre: ou brunes, mais alors la base souvent le bord postérieur des supérieures et quelquefois l'extrémité hyalins. Dans la partie brune opaque des secondes ailes presque toujours des taches hyalines irisées ou métalliques. Réticulation noiràtre. Ptérostigma noir, ou jaune en dehors, brun en dedans. Abdomen cou- leur du fond avec les sutures et des taches latérales jaunes, rouges ou bleues, ou brun avec des bandes noires, le dessous noir. Appendices anals noirs. VILLOSITÉS, SCULPTURES. Les Libellago sont en général très-peu velues. La téte et le thorax sont les seules parties qui portent quelques cils. Partout le corps con- siste en une surface chagrinée plus ou moins mate, L'abdomen plus lisse en des- sus, les crètes portant quelques dentelures fines. (196 ) o. DIFFÉRENCES D'AGE. Ohez les jeunes, la couleur du fond est moins foncée et le jaune s'avance davantage. Avec l'àge le jaune passe au bleu chez quelques-uns , à l'orangé et au rouge chez d'autres. Les ailes chez les jeunes sont presqu'inco- lores, le brun opaque et les taches paraissent peu à peu. Rarement quelques parties deviennent blanchàtre pulvérulent chez les adultes. D DiFFÉRENCES SEXUELLES. Les parties génitales. L'abdomen des màles toujours un peu plus long, plus déprimé. Les couleurs plus foncées, plus vives. Chez les femelles, le bleu, le jaune vif et le rouge n'existent pas. Le jaune, dominé par la couleur du fond chez les màles, la domine au contraire chez les femelles. Les ailes sont à peu près de mème couleur chez les Libellago proprement dites et chez la Rhinoeypha tineta, mais diflérentes dans les deux autres sous-genres, ou chez les màles elles sont en partie opaques, hyalines chez les femelles. La Libellago caligata màle a les tibias dilatés. Cette légion ne se trouve que dans l'Afrique et l'Asie méridiona- les y compris la Malaisie. Nous connaissons quatre Libellago, toutes de l'Afrique méridionale, deux Micromerus de la Malaisie et treize Rhinoceypha, toutes asiatiques , dont moitié environ de la Malaisie. Par l'ensemble de la réticulation et de la coloration, elles res- semblent aux Euphea. On pourrait mème pousser plus loin la comparaison d'une manière parallèle : ainsi les Rhinocypha dont les màles ont les ailes opaques et le corps colorés imitent le sous- genre Euphea, les Micromerus chez lesquels la pointe d'une des ailes seulement est noiràtre , représentent, si l'on veut, les Aniso- pleura, enfin les Libellago d'Afrique à corps rouge et à ailes hya- lines seraient les analogues des Dicterias d'Amèrique , qui offrent ces mèmes caractères , mais l'ensemble de notre légion diitère non- seulement de celle des Euphea , mais encore de toutes les autres Caloptérygines, par l'épistome avancé en bec et l'abdomen court déprimé. Comme je l'ai dit plus haut ( page 8 de cet ouvrage), je n'ai pas pris comme caractère de premier ordre la forme de l'épistome et de l'abdomen , parce que celui fourni par la réticu- lation des ailes m'a paru d'une valeur supérieure. Aux généra- lités de la légion suivante ( Amphipterya), jindiquerai les points de rapports qui existent entre elle et les Libellago dans la dispo- sition du secteur subnodal et dans celle des trois premières ner- vules costales. Les Libellago se divisent en deux grands genres d'après le point de naissançe des deux secteurs de l'arculus , la forme de l'épistome et la présence d'un ptérostigma aux ailes supéèrieures du màle. Le tableau suivant présente le classement méthodique des genres et des espèces. (197) Ma DA "UN $ SMÇDUL "voGoyy 'snpueia "sfijoç aq ICS CO "uoGogg jana uo6oy "epiqua "sioanpag "aedsip quoy / eoun quinyg /CUSNSOND394 "U040/940( " e)010j29d "UopoL 44 Í e)ensaUDJ "uobugg jeIeuSISIq uoGojg easnòue "sfijog aq "ee moc, "sAjoÇ aq einocvuun "sAjog aq CICOSeJLa "sfijog aq ENeDUNo "quoy Í evreusoU9J "sfjoÇ 2(q "eina mpeab "Unong 'stuuodipióimy OM Eeuel 58 P somala ES ( "aqui sogre xne Sopmta "')8g J sogoe op ssuea xnog 08 P so1m91 X l'au Sof IE Xne Sogu)la GL Í sogoey 9P Suta mos un SL Ci S L . Li . LL AO "19jur sogre xne 5 SopIJIA sapueq xneg 'oL P samman "GL $ -ggur sogre xne sogmyia "pp j segon) op sguei xnoq OD Sam CL $ -ojur sogre xne sopaiA sojoe3 op 3uea nos un DE Pal Les Ver pd é "ppobijuj odnol18 — "senip ,E np seiqiL sodsiq adnos$ — "sp)ejip U0U sEIqIL "p)ous,y, odnodà — "SOQIIA Somgo i sues fsaxos xnop soj suep s2910j09 sogre emenb seq "purbisoso3oj odno18 — "goXos Xnop soj SURp So91 —0J09 aonaed uo 'Jpjui Soj tsguigeAy 'xodus sogre seq "piVsoUo,f adnols — "È eq zoqo soumgeíg aq 29149 S2920J09 e43enb Sor "pomnopuun odno1é — "aten SUeI (an09 9nb19820143059U1 U10) suuodipióin, odnoss — "sonejegjue snurs sap juggono) f Zuof 894) onbiogaomjosom u10p "(sreren) et QUUDY "SQUARONDIA 16 'Onbisyy) mt efog aq 'OSVIBSIT 'QG i "gmnpuo ojgucidy np AN93905 eq 'S9940J09 UOU SjLV "(aaregnsue 1 aj fjan0o9 anbio BlOMjjosgur. 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Les deux secteurs. de l'arculus séparés dès leur origine , le principal se rele- vant subitement en haut à la naissance du médian (à la moitié du quadrilatère), de sorte que le médian (comme chez les Calopteryz et les Euphea) a l'air d'ètre. la continuation en ligne droite de la base du principal. Deux secteurs supplémen- taires interposés entre le bref et le médian, qui finissent par conséquent assez éloignés l'un de l'autre. Un ptérostigma aux quatre ailes dans les deux sexes. Epistome très-renflé, arrondi , formant une vésicule appliquée au front, mais. pas profondément séparée de celui-ci, et ne s'élevant guère plus haut que son. niveau. Ils se divisent en deux sous-genres géographiques : 92 secteur du triangle des ailes inférieures non ondulé à sa base, ailes du màle. en partie colorées.. LL. Los Le La a Las a a de RhinOCYpha,, ge secteur du triangle ondulé à sa base aux quatre ailes, qui sont byalines dans les deux sexes . LL. . 4. 44. o. o. eo. 2. Libellago. SOUS-GENRE I. — RHINOCYPHE (RHINOCYPHA, Ramb.). LIBELLAGÇO (Pars.) De Selys , Mon. Lib. eur. 1840. RHiNOCcYPHA Ramb. — De Selys, syn. 1859. CALOPTERYX Burm. AGRION Percheron. Ailes (les inférieures au moins) en partie colorées chez le màle, hyalines (ex- — cepté Rh. tincta) chez la femelle, 22 secteur du triangle non ondulé à sa base (du moins aux inférieures). Epistome plus saillant que chez les Libellago. d'. Abdomen peu déprimé, noir, marqué de jaunàtre ou de bleu. Les espèces que nous plaçons ici sont propres à l'Asie tropicale et à la Malaisie. Le Raschemir et le Tibet forment leur limite boréale, on en trouve à Manille, à Nicobar, à Sumatra, à Java, mais pas jusqu'ici dans les iles de l'Océanie. Ce sous-genre peut se diviser en plusieurs groupes de diffèrentes manières. Après un examen sérieux des espèces, jai pensé que pour conserver le plus possible les affinités réelles , les caractères- ei ada - I I Ll L I i i r t : 4 / (199 ) peuvent ètre présentés dans l'ordre suivant qui représente leur im- portance relative : 12 Le nombre de rangèes (deux ou une) de cellules posteostales, coincidant presque toujours avee le point (sous le nodus ou plus loin) oú le secteur nodal se sépare du secieur principal , 90 La forme du coin dilaté faisant suite à l'éehanerure méso- thoraeique 5 5" Les quatre ailes, ou les inférieures seulement, colorées dans les deux sexes, ou les quatre byalines dans la femelle seulement, caractères combinés avec la direetion droite ou courbée, et en partie fracturée ou non, du 28 secteur du triangle , 4: L'existence ou l'absence de taches vitrées sur fes ailes infé- rieures du màle. Comme caractères purement spécifiques , je trouve pour. les màles la forme des ailes , le nombre et la forme des taches vitrées ou métalliques des ailes, l'étendue de leur partie opaque, la cou- leur des pieds et du coin mésothoracique. Les caractères qui s'appliquent aux deux sexes sont la forme des ailes ( toujours plus larges ehez les màles), la position du no- dus, le point de départ du secteur nodal, la forme et la colora- tion du ptérostigma. Les màles des diverses espèces sont faciles à distinguer les uns des autres, en combinant les caractères dont nous venons de faire mention. II nen est pas de mème pour plusieurs femelles. Pour les rapporter exactement aux màles auxquels elles appartiennent, il faut surtout faire attention à leur taille, à leur système de réti- culation, à la forme du ptérostigma, à la forme des ailes, à celle du coin mésothoracique , et aux dessins elairs du corps. Le lieu de provenance sert beaucoup aussi à ces rappochements. $ 1er, Deux rangs (parfois rudimentaires) de cellules postcostales, le secteur nodal se séparant en général du principal très-près du nodus et le 2. du triangle assez courbé, mais non fracturé. Ailes de la femelle hyalines, les quatre chez le màle en partie opaques, les inférieures avec des taches ou des bandes vitrées. 4: GROUPE (Rh. fulgidipennis). Le coin mésothoracique très-long, touchant les sinus antéalaires. a. Un seul rang de taches vitrées aux ailes inférieures du màle. Rh. fulgidipennis (200 ) b. Deux rangs de taches vitrées aux ailes inférieures du màle. Rh. quadrimaculata — fenestrella — cuneata, ce. Deux bandes vitrées aux ailes inférieures du màle. Rh. trifasciata. 2: GROUPE (Rh. unimaculata ). Coin mésothoraci que court, triangulaire. Une seule bande vitrée aux ailes inférieures du màle. Rh. unimacudata. $ 2. Un seul rang de cellules posteostales. Presque toujours le secteur nodal se sépare du principal un peu plus loin que le nodus et le 2: du triangle est droit, un peu fracturé (ondulé) dès la base aux supérieures, et vers son extrémité aux inférieures. Le coin mésothoracique court, triangulaire. Les espèces de ce paragraphe se rapprochent un peu des Libellago, par le sec- teur 2: du triangle droit et en partie ondulé. 5: GROUPE (Rh. fenestrata). Les quatre ailes hyalines chez la femelle: en partie opaques, avec des taches vitrées chez le màle. a. Un seul rang de taches vitrées aux ailes inférieures du màle. Rh. trimaculata — angusta, b. Deux rangs de taches vitrées aux ailes inférieures du màle. Rh. bisignata — fenestrata — perforata. 4. GROUPE (Rh. heterostigma). Ailes supérieures hyalines , les inférieures en partie colorées dans les deux sexes, avec une tache métallique chez le màle. Rh. heterostigma. yo GROUPE (Rh. tineta). Les quatre ailes colorées dans les deux sexes, sans taches vitrées ni métal- liques. Rh. tincta. 75. RHINOCYPHA FULGIDIPENNIS. Guérine RHINOCYPHE FULGIDIPENNE. Synon. 4grion fulgidipennis, Guérin, Mag, 200. 1" année. pl. 15. Rhinoeypha — Ramb,, no 2, — De Selys, syn. no. 77. (201) Dimensions. Longueur totale o" 37-28 Abdomen 19-20 Appendices anals supér. 1 Tibias postérieurs $ Ailes 29 Largeur de l'aile supérieure 6 — — — inférieure ds i — de la téte 4 1/9 Ptérostigma g aja d' adulte. Corps noir, un petit point latéral roussàtre derrière les ocelles, et un autre en arrière de chaque còté de l'occiput, yeux roussàtres. Arète méso- thoracique dilatée , formant une tache ronge en coin après le prothorax jusqu'aux sinus antéalaires, une très-fine ligne humérale, une supérieure courte sous les 4res giles, une plus large entre les ailes et une dernière courte supérieure sous les secondes ailes, roussàtres. 102 segment court, un peu échancré: appendices anals supérieurs plus longs, minces, semi-eylindriques, simples, les inférieurs moitié moins longs , un peu courbés en dedans, assez écartés. Pieds noirs, intérieur des quatre postérieurs blanchàtre, excepté la base des fémurs. Ailes arrondies, très-larges à leur milieu et vers le bout, surtout les inférieures , base hyaline jaunàtre jusqu'aux trois quarts de l'espace antécubital qui a 17 ner- vules, la partie hyaline touchant méme le nodus aux secondes ailes: le reste bru- nàtre, transparent , à reflets dorés, couleur de feu et vert très-vif. Ptérostigma noir, un peu rougeàtre au milieu. La còte entre le nodus et le ptérostigma y ——compris le secteur principal (2e nervure) est d'un brun plus foncé opaque, ainsi qu'une tache médiane supérieure aux premières ailes, ne touchant pas le bord costal et une tache beaucoup plus grande aux inférieures, allant par ses ex- trémités du nodus jusqu'au bout du ptérostigma. Sur cette tache brune cha- toyante des inférieures, se trouve une série courbe transverse de trois taches vi- LO trées carrées, À mi-chemin du nodus au ptérostigma, la première tache est entre ) le secteur principal et le nodal, la 2: entre le secteur subnodal et le médian, la 352 entre le secteur bref et le 17 secteur du triangle. Il y a aussi l'apparence d'une tache carrée analogue sous le nodus, entre les mèmes secteurs que la se- conde, avant l'origine de l'espace brun foncé. Les taches vitrées ont un reflet bleu brillant surtout en dessous. Q . Inconnue. Elle se distinguera sans doute des trois autres espèces à aréte mésothoracique en coin, par sa taille moindre et ses ailes plus élargies, Patrie. La Cochinchine, (un màle de la collection Serville, un autre de la collection Guérin). Celte espèce, de moyenne taille, est la seule dont le màle ait les ailes aussi larges, une tache médiane foncée sur l'espace brun des 26 ( 202) ailes supérieures et une seule rangée de trois taches vitrées aux inférieures. La trimaculata possède, à la véritè, ce dernier caractère , mais nullement les deux premiers ( voir d'autres différences indiquées à l'article de cette dernière). 74. RHINOCYPHA QUADRIMACULATA. De Selys. RHINOCYPHE QUADRIMACULÉE. Synon. Rhinocypha quadrimaculata, De Selys, syn. ne 78. Dimensions. Longueur totale dg" 593-54mm Q 50-520n Abdomen 99-95 20-24 Appendices anals supér. 1 1/4 1 Tibias postérieurs 5-B 1/2 5af2 Ailes o 24-25 28-29 Largeur de l'aile supér..— 5-5 1/2 Safe — — infér. — 6-7 6 — — de la téte bi 5 Ptérostigma 9-9 1/2 9-9 4/2 g' adulte. Corps noir luisant, un petit point roussàtre, latéral, derrière les ocelles et un autre en arrière de chaque cóté de l'occiput, Yeux verdàtres, une ligne médiane, longitudinale, étroite, jaunàtre sur le lobe postérieur du pro- thorax. Aréte mésothoracique moins dilatée que dans la cuneata, formant un coin roussàtre terne, qui se termine très-finement un peu avant les sinus antéalaires. Une fine raie humérale interrompue en dessous, une médiane latérale assez large interrompue en dessus , et une postérieure courte épaisse supérieure , toutes ces lignes d'un jaune foncé. Un point à l'attache des ailes et d'autres au milieu de l'espace interalaire, jaunàtres. 10: segment court, un peu échancré, appendices anals supérieurs plus longs, minces, semi-eylindriques, simples, les inférieurs moitié moins longs, un peu courbés en dedans, assez écartés. Pieds noirs, intérieur des quatre tibias postérieurs blanc, intérieur de la se- conde moitié des fémurs des mémes pieds jaune pàle, Ailes larges à leur milieu et vers le bout, surlout les inférieures, leur base byaline, un peu jaunàtre jusqu'aux deux tiers de l'espace antécubital qui a 18 à 992 nervules (16 chez un exemplaire), vers la cóte la partie hyaline est prolongée un peu plus près du nodus, le reste varié de brun noiràtre à reflets dorés, verts et cuivrés, et de couleur de chair irisée, transparent, ainsi qu'il suit : aux supé- rieures le brun domine, excèpté une bordure anguleuse, irisée, transparente , qui occupe le cinquième longitudinal de l'aile , le long du bord postérieur, et cesse avant le bout, à un point correspondant au ptérostigma. Aux inférieures le brun commence de mème , mais coupe l'aile transversalement d'une manière a al a REL I a per rn impera (205 ) très-anguleuse avant le nodus, occupant ainsi les deux tiers postérieurs de l'aile, el élant percé de taches transparentes , transversales, irisées, en deux séries ainsi qu'il suit: La 112 série de trois taches vers le milieu de l'aile, la supérieure longue, entre le secteur principal et le secteur nodal , la seconde entre le secteur subnodal et le secteur médian (celle-ci carrée, plus courte en dedans que les autres), la 55 longue entre le secteur bref et le secteur 12" du triangle. La se- eonde série consiste en une grande tache transverse, ovale, anguleuse au milieu du dernier tiers de l'aile, presque sous le ptérostigma, n'arrivant pas tout-à-fait entre le secteur principal et le secteur médian, entre le quadrilatère et le nodus il y a une tache irisée, analogue aux autres, qui entame le brun foncé par un carré long: une autre semblable forme le bord postérieur au mème niveau. Ptérostigma noir, son milieu jaunàtre obscur. Le brun noir, en dessous des ailes, a des reflets vert brillant et les parties irisées des reflets violets et rose vif. d' jeune. Les cótés inférieurs des six premiers segments offrent un trait étroit longitudinal jaunàtre. Les 2/5 postérieurs du ptérostigma sont jaunes avec le bout grisàtre: le brun noir des ailes est remplacé par du gris brun clair transparent, sur lequel se des- sinent la bordure des supérieures et les fenètres irisées des inférieures. L'inté- rieur des quatre tibias postérieurs est jaunàtre. Q. Yeux olivàtres. Corps noir, varié de jaune roussàtre ainsi qu'il suit : sept à huit taches sur le vertex et le bord de l'occiput de méme couleur, réunissant souvent les deux dernières taches, le 1" article des antennes, deux taches rondes rapprocbées sur le devant du front, une ronde du double des précédentes sur la partie plane de l'épistome bossu, en avant du front, une contre les yeux, une autre à la base des mandibules (la lèvre supérieure est blanchàtre, entourée de noir, presque divisée en deux par un point supérieur médian noir, les lobes la- téraux de la lèvre inférieure en partie blanchàtres ou jaunàtres): une raie dorsale médiane au prothorax, ainsi qu'une tache latérale et les cótés du bord posté- rieur. Arète mésothoracique est dilatée en un coin long, brun foncé, jusqu'au delà de la moitié et se réunissant insensiblement en une arète épaisse jusqu'aux sinus antéalaires, vient ensuite une ligne antéhumérale jaune, souvent entière (parfois interrompue), qui aux sinus antéalaires se courbe, de manière à rejoindre presque la ligne humérale qui, au contraire, ne descend pas jusqu'en bas. Les cótés du thorax colorés comme ceux du màle, la dernière bande jaune seulement un peu plus large et un peu plus longue. Quatre à cinq taches jaunàtres à la poitrine (chez les jeunes, la poitrine est jaunàtre avec deux bandes latérales et une mé- diane noires, se réunissant en arrière). Trochanters tachés de jaunàtre. Abdomen : l'arète dorsale finement jaune, interrompue aux articulations , les. cótés du 19: segment jaunes, une raie longitudinale de mème couleur sur les còtés des 2, 3, 4, $, 6, 7 el 8, Une petile tache latérale au 92. Les 2, 5, 4, 5, 62 ont en outre des traits longitudinaux, minces, jaunes, sur les cótés presqu'en. dessous et parallèles à la raie latérale. Au 10: segment il y a une petile carène.. (204 ) Appendices anals plus longs que le 102 segment, très-pointus, écartés entre une protubérance noire comme eux. Lames vulvaires très-fortes , prolongées jusqu'au bout de l'abdomen. Pieds noirs. Ailes moins larges que celles du màle, la portion antécubitale plus courte, hyalines un peu verdàtres, leur base un peu jaunàtre, surtout chez les jeunes. Ptérostigma assez court, sa moitié interne noire, l'externe jaune pàle. Patrie. L'Inde , d'après six màles et quatre femelles envoyés par M. Stevens. Un màle, de Easchmir, communiqué par le Musée de Vienne. A l'article des Rh. trifasciata et unimaculata , qui sont de méème stature que la quadrimaculata , j'ai indiqué en quoi leurs femelles diftèrent de celle-ci. Quant au màle, il ne pourrait ètre confondu qu'avec la cuneala et la fenestrella (voir la comparaison à l'article de ces dernières). Le bord postérieur hyalin des ailes supérieures et la présence d'une tache vitrée un peu avant le ptérostigma , le séparent immé- diatement de la fulgidipennis, dont il se rapproche par ses ailes inférieures presqu'aussi larges. 75. RHINOCYPHA FENESTRELLA, Ramb. RHINOCYPHE FENESTRELLE. Synon. Rhinocypha fenestrella, Ramb. n. $, — De Selys, syn. no 79. Dimensions, Longueur totale d' 280 Q J6mm Abdomen 19 47 Appendices anals supér. 1 Tihias postérieurs 4-4 4/2 Ailes 21-94 Largeur de l'aile supér. ò 4/2 $ — — — infér. 6 1/a 5 4/3 —. — de la téle 4 1/2 Ptérostigma 9-9 4/4 2 1/2 Cette espèce est si voisine de la quadrimaculata, qu'une comparaison avec elle la fera mieux distinguer qu'une description isolée. C'est pourquoi jai souligné les différences. o". semi-adulte. (Type mutilé, de M. Rambur), complété par un màle examiné par M. Hagen. 40 Taille plus petite, ailes moins elargies , 9o Tète noire sans taches, excepté un point orangé à peine visible près de cha- que ocelle postérieur , a cera ee (205 ) 59 Prothorax (out noir 40 Thorax noir avec une fine ligne humérale incomplète, un vestige de ligue supérieure à la 1 suture humérale, une raie médiocre ne touchant pas le haut à la 20, une cunéiforme supérieure plus petite avant le bord postérieur, fauves. Le coin mésotboracique très-long, couleur de chair, deux taches jaunes en des- sous auprès des pieds, $o Abdomen tout noir, ayant en dessous une apparence de ligne jaunàtre sur les 5, 4, 2 segments. Bord final du 102 un peu évidé, 60 Pieds grèles noiràtres, les quatre tibias postérieurs blanchàtres en dedans To Le ptérostigma est jaune fauve, à peine obscurci à ses extrémités. La partie hyaline occupe plus du tiers basal des quatre ailes (s'étendant presque jusqu'au nodus). L'espace brun des supérieures est moins étendu, laissant environ un tiers de la largeur de l'aile hyalin le long du bord postérieur, excepté au bout extrème de l'aile, qui reste finement limbé de brun. Aux ailes inférieures la tache hyaline médiane apicale est plus éloignée de la base, se trouvant au niveau du ptérostigma. Elle est plus petite, presque ronde, et traversée au milieu par le secteur nodal: elle n'en touche pas d'autre. La série interne de trois taches vitrées est presque droite , peu arquée, placée à mi-chemin du nodus au ptéros- tigma, ayant la tache intermédiaire un peu plus longue que les deux autrese Enfin, l'espace sous-nodal long, vitré entre les secteurs subnodal et médian, entame moins la partie opaque. 16-17 antécubitales, 58 postcubitales aux supé- rieures, 52 aux inférieures, 5-4 dans le quadrilatère supérieur, $ à linférieur. d' très-adulte. Le coin mésothoracique vert, le corps en apparence tout noir, le ptérostigma roux, unicolore , la partie foncée des ailes d'un noiràtre cha- toyant, une quatrième tache hyaline, petite, carrée, de 2-5 cellules entre la mé- diane et l'inférieure, alignée en dedans à la série interne des ailes inférieures. Les parties hyalines des ailes supérieures occupant encore plus d'espace, notam- ment sous le ptérostigma. Q 2 (d'après Rambur). Corps d'un vert bronzé très-obscur, l'échancrure méso- thoracique (excepté son milieu inférieur), une ligne antéhumérale et une humé- rale fines, une bande longitudinale latérale jaune fauve. Abdomen court et épais, vert bronzé très-obscur, ayant une ligne dorsale très- fine et interrompue, un point latéral terminal, et le bord des segments jaunes. Appendices anals noirs, très-aigus, ayant plus du double de la longueur du 10: segment. Ailes un peu plus étroites et plus allongées que celles du màle, d'un verdàtre très-pàle, un peu jaunàtre à la base: ptérostigma plus long , roussàtre au milieu, Un exemplaire femelle incomplet, que j'avais d'abord rapporté à la quadri- maculata , pourrait se placer ici. Ii est un peu plus petit que la quadrimaculata et son ptérostigma ofire peut-étre plus de jaune que chez celte espèce. Patrie. Le màle type a cté pris par Diard en 1825, proba- ( 206 ) blement dans la partie la plus orientale de l'Ende ( presqu'ile de Malacca 2), ce qui en reste se voit au Museum de Paris. La des- cription a été complétée d'après un autre màle du mème àge, com- muniqué à M. Hagen par M. VVestermann, et pris à Pulo-Penang dans lle du prince de Galles, près du détroit de Malacca. Le màle très-adulte varieté, fait partie dela collection de M. Dale, l'Ende, sans localité spéciale est indiquée comme étant sa patrie. Enfin la femelle incomplète que jy ai rapportée , est notée avec doute, il est vrai, comme venant de la Chine. Autant qu'on peut en juger d'après ces renseignements, l'espèce doit ètre considérée comme plus orientale et plus méridionale que la quadrimaculata. La fenestrella màle se distingue facilement de la cuneata à sa petite taille, à la tache apicale hyaline des secondes ailes, placée sous le ptérostigma, ete., dela fenestrata au coin mésothoracique plus long, au dessin bien arrèté des ailes supèrieures, à la posi- tion de la tache apieale des inférieures sous le ptérostigma, epfin aux quatre ailes plus élargies. 76. RHINOCYPHA CUNEATA. De Selys. RHINOCYPHE A COIN. Synon. Rhinocypha cuneata, De Selys), syn. no 80. Dimensions. Longueur totale d 550m Abdomen 24 : Appendices anals supér, 113 Ailes 27.28 Largeur de l'aile supér. 6 — qua qu AE 61/21 — — de la téle $ Plérostigma ò 1/2 9" adulte. Corps noir luisant: un petit point roussàtre derrière les ocelles, et un autre en arrière de chaque cóté de l'occiput, yeux roussàtres. Arète méso- thoracique dilatée, formant une tache blanc jaunàtre mat ou couleur de chair, après le prothorax jusqu'aux sinus antéalaires. Une raie latérale roux jaunàtre médiane aux còtés du thorax, ne montant pas jusqu'aux ailes, suivie en arrière d'une autre très-courte supérieure. 10: segment court, un peu échancré, appen- dices anals supérieurs minces, subeylindriques , simples, les inférieurs moitié moins longs, un peu courbés en dedans, assez écartés. Intérieur des quatre tibias. postérieurs blanchàtre. ( Les pieds sont très-incomplets). EE dE Al Elee S d PE PEE só de a Peu aura ei Serret (207 ) Ailes modérément élargies vers leur extrémité, la base hyaliae, un peu jau- nàtre jusqu'aux trois quarts de l'espace antécubital qui a 18 à 21 nervules, le reste varié de couleur de chair irisé transparent et de brun noiràtre ainsi qu'il suit : aux supérieures le brun partage à peu près en deux l'aile dans sa longueur en suivant une ligne anguleuse, il occupe tout le bord antérieur à partir de 4 à 6 cellules avant le nodus, aux inférieures le brun commence de mèéme 4 à 5 cel- lules avant le nodus, mais oecupe l'aile transversalement sous ce point aussi d'une manière très-anguleuse, laissant vers le quadrilatère un espace irisé, et occupant tout le reste de l'aile, qui est percé de deux grandes taches transver- sales, transparentes, irisées, qui ne touchent pas la cóte ni le bord postérieur mais s'en rapprochent beaucoup. La 17€, très-anguleuse en dedans, commence 4 à 5 cellules après le nodus , sous le secteur principal et s'étend jusqu'au 22 secteur du triangle, elle est coupée longitudinalement en deux par l'espace opaque entre le secteur nodal et le secteur subnodal et présente aussi quelques cellules opa- ques dans sa division inférieure. La seconde tache est ovale, à bord dentelé, et va presque jusqu'au ptérostigma entre le. secteur principal et le secteur médian, ou méme plus bas. Ptérostigma noir avec un espace roussàtre vers son milieu. En dessous des ailes la nuance brun noir a des reflets vert brillant, et les espaces irisés sont à reflets bleus aux ailes supérieures, bleu violet aux inférieures. Q . Inconnue. Elle se distinguera sans doute de celle de la fulgidipennis par une taille plus grande et des ailes moins larges, et de celle des R. fenestrella, quadrimaculata et trifasciata par les còtés du thorax moins marqués de jaune. Patrie. Le Thibet (deux màles de ma colleetion). . La màle, qui est la plus grande des espèces à ailes fenestrées, res- semble beaucoup à la quadrimaculata, il s'en distingue bien à sa taille plus grande, ses ailes moins larges, la partie hyaline irisée des supérieures occupant un peu plus d'espace que la partie brun foncé , les deux taches hyalines irisées des secondes ailes plus grandes, et la première divisée en deux (et non en trois), enfin la raie orangée latérale du thorax plus étroite et le 2e vestige pos- térieur presque rudimentaire, Il est superflu de le comparer aux trois petites espèces à ailes fenestrées, dont les sutures mésothoraciques ne sont pas dilatées en coin. 177. RHINOCYPHA TRIFASCIATA. De Selys. RHINOCYPHE TRIFASCIÉE. Synon. Rhinoeypha trifasciala, De Selys, syn. no 81. ( 208 ) Dimensions. Longueur totale o 55-5sgnm Ra dE ago " Abdomen 95-28 91-22 Appendices anals supér, 4 1 Ailes 26-28 99 Largeur de l'aile supér. 5 ya 5 1a m-— Finten. Sr-6 6 — de la téte 5 5 Ptérostigma 9 1/9-5 5 Tibias postérieurs 6 6 g' adulte. Corps moir luisant, un petit point jaunàtre souvent oblitéré, der- rière les ocelles, et un autre de chaque cóté de l'occiput, yeux verdàtres, une petite tache postérieure médiane sur le bord postérieur du prothorax , aréte mésothoracique plus dilatée que chez les autres espèces, formant un large coin vert ou bleuàtre, remontant jusqu'aux sinus antéalaires, quelques vestiges très- fins d'une ligne humérale , une médiane latérale cunéiforme, assez large, n'allant pas jusqu'aux ailes et une autre postérieure triangulaire supérieure sous les se- condes ailes, d'un jaune foncé: un point sur l'attache des ailes et d'autres sur Pespace interalaire jaunes. 10: segment court, un peu échancré, appendices anals supérieurs plus longs, minces , semi-circulaires, simples , les inférieurs moitié moins longs, un peu courbés en dedans, assez écartés. Pieds noirs, intérieur des quatre tibias postérieurs blanc, intérieur de la se- conde moitié des fémurs des mémes pieds jaunàtre pàle. Ailes modérément élargies vers le milieu, leur base hyaline un peu jaunàtre jusqu'aux deux tiers de l'espace antécubital, qui a 19 à 25 nervules. Le reste bleuàtre ou lilas irisé transparent, sans taches aux supérieures, avec trois bandes transversales étroites, d'un brun violet chatoyant, aux inférieures. Ces bandes sont placées ainsi qu'il:suit : la 1"€, très-variable, sous le nodus ou un peu après, commence ordinairement au milieu de l'aile et touche le bord postérieur, sou- vent elle atteint le nodus par un prolongement étroit, d'autres fois elle est pres- que nulle et réduite à une ou deux petites taches vers le bord postérieur. Elle varie aussi en largeur et forme extérieurement plusieurs prolongements carrés. La 2: est entre celle-ci et le ptérostigma, un peu concave et ondulée en de- dans, et traverse l'aile de part en part. La 5: remplit le bout de l'aile après le ptérostigma. Ptérostigma noiràtre, à peine jaunàtre au milieu. Les reflets verts, bleus et violets irisés sont beaucoup plus vifs en dessous des ailes qu'en dessus, d' jeune. Les deux premiers segments de l'abdomen ont une petite tache ronde postérieure jaune, et les 5, 42 et SP un trait médian latéral très-fin presqu'en dessous. Ce qui est blanc ou jaune aux quatre tibias postérieurs de l'adulte, est ici gris foncé, jaunàtre livide, ou noiràtre selon l'àge. Les 2/3 postérieurs du plés (209 ) t'ostigma jaune pàle: le fond des ailes est simplement un peu sali, à légers reflets irisés: les trois raies transverses sont d'un gris jaunàtre. Q. Ressemble excessivement à celle de la quadrimaculala, elle n'en diffère que par les caractères suivants : 12 Elle est un peu plus grande , 9o Le ptérostigma, un peu plus long et plus large, n'a guère que son premier tiers noiràtre chez l'adulte, le reste étant jaune (chez le jeune la base seule est noiràtre), 59 La dilatation de la suture mésothoracique est prolongée distinctement en forme de coin brun jusqu'aux sinus antéalaires ( chez la quadrimaculata femelle, les deux bords se réunissent pour ne former qu'une ligne médiane épaisse après les deux tiers de leur partie antérieure ) 40 La poitrine semble toute noire, les vestiges jaunàtres étant imperceptibles. Elle diftère de celle de l'unimaculata par la suture mésothoracique dilatée en coin et par l'intérieur des pieds noir. Patrie. L'Inde, d'après neuf màles et quatre femelles envoyés par M. Stevens, et d'autres pris par M. de Huegel et communiqués à M. Hagen. Le màle diffère de toutes les autres espèces par ses ailes infé- rieures irisées , transparentes , à trois bandes transverses, étroites, foncées, dont une terminale, et par la grande dilatation du coin mésothoracique vert ou bleuàtre. Sous le rapport de l'ensemble des ailes, c'est avec l'unimaculata qu'il faut la comparer , mais celle-ci a le dernier tiers des ailes foncé, et cette nuance Ya en s'affaiblissant vers le bout de l'aile, bien loin de porter une bordure noiràtre, enfin, l'unimaculata ayant ses sutures mésothoraciques réunies, excepté à la base (qui ne forme qu'un petit triangle noir) , appartient à un autre groupe. Cette dernière a d'ailleurs l'intérieur des fémurs beaucoup plus jaune, Les femelles se ressemblent beaueoup, mais celle de l'unima- culata a l'intérieur des quatre pieds postérieurs jaune et le coin est court, brun, 18, RHINOCYPHÀ UNIMACULATA: De Sèlys, RHINOCYPHE UNIMACULÉR. Synon. Rhinocyphd unimaculata, De Selys, syn. no 82. 97 (210) Dimensions. Longueur totale o" 35-57 Q 55.54 Abdomen 25-25 29-25 Appendices anals supér..— 4 1/2 1 Tibias postérieurs 6 6 Ailes 27-50 51-52 Largeur de l'aile supér. — 7-7 1/4 1 — — imfér. T-14/2 Ti — — dela téte Su 5 1/2 Ptérostigma 2 3/4-5 5-5 1/2 g'. adulte, Corps noir luisant, un petit point olivàtre, souvent oblitéré , en arrière de chaque cóté des ocelles, un autre de chaque cóté du vertex , qui offre une ligne transverse entre ces deux points. Une petite tache médiane sur le lobe posté- rieur du prothorax, une ligne de méme couleur sur chaque cóté. Arète mésotho- racique dilatée à la base seulement, en un triangle qui reste noir ou bronzé et n'éguivaut qu'au quart de sa longueur, une ligne droite longitudinale étroite, oli- vàtre, entre l'aréte et la suture humérale, qui forme une ligne semblable: un vestige supérieur analogue sous les premières ailes, correspondant à une tache inférieure jaune, suivie d'une large raie médiane plus large par en bas, très-rapprochée d'une postérieure, courte, de mème couleur, qui est plus large que par en haut: les trochanters en partie olivàtres. Un cercle jaunàtre fin à l'extrémité du 11 et du 92 segment, un point latéral et une tache inférieure sur le 10", des traits longitu- dinaux jaunàtres sur le bas des còtés des 2, 5, 4, ò, 6 et 72, ces traits souvent oblitérés sur les derniers, 10: segment court, échancré au milieu: appendices anals supérieurs plus longs , minces, semi-circulaires , simples, les inférieures plus de moitié moins longs, un peu courbés en dedans, assez écartés. Pieds noirs intérieur des quatre tibias et fémurs postérieurs jaune clair, ainsi que l'extré- mité interne des fémurs antérieurs. Ailes modérément élargies vers leur milieu, plus de la moitié basale des supé- rieures et le tiers basal des inférieures byalins, un peu jaunàtre, ainsi que le bord entre la còte et la 52 nervure jusqu'au ptérostigma. Le reste des supérieures d'un brun enfumé, un peu transparent, à reflets dorés verts et cuivrés (le brun de . l'extrémité commence insensiblement après le milieu et non d'une manière arré- tée). Le reste des inférieures d'un brun de deux nuances, marqué au milieu (trois cellules après le nodus jusqu'à mi-chemin du ptérostigma) d'une large bande transverse claire, transparente, un peu couleur de chair, irisée, commençant sous le secteur principal et toucbant le bord postérieur (ou bien n'en élant sé- parée que par une étroite marge brune), en dedans cette bande est bornée, vers la base de l'aile, par une tache brun foncé qui envoie un prolongement dans la tache claire , entre le secteur nodal et le secteur subnodal, ce prolongement d'une cellule de hauteur, la coupe à moitié en deux, Après la tache vient une bande du méme brun foncé, qui se fond , avant le ptérostigma, dans du brun en- , (2) fumé semblable à celui de l'aile supérieure et également chatoyant : avant la tache: brune basale il y a entre les secteurs subnodal et médian, une petite tache un peu irisée, analogue à la bande médiane vitrée. Ptérostigma noiràtre, parfois brunàtre dans la seconde moitié. 17 à 20 anté- cubitales. En dessous les ailes sont plus brillantes, la tache vitrée médiane est vert brillant , le brun est doré et cuivré. d' jeune. Les raies du thorax et l'intérieur des pieds sont d'un jaunàtre livide. Le ptérostigma est jaune pàle, son premier tiers noir, les ailes supérieures sont en entier hyalines, un peu salies, le brun des secondes ailes est remplacé par du gris jaunàtre pàle, sur lequel se dessine la tache médiane vitrée, blanche, un peu glacée de vert irisé. Q. Elle ressemble excessivement à celles de la quadrimaculata et de la trifas- ciata, dont elle diflère ainsi qu'il suit : 12 un peu plus grande (c'est la plus grande du genre), 9o Ptérostigma un peu plus long (son tiers basal noir comme chez la trifas- ciata, le reste jaune foncé), 50 L'arète mésothoracique n'est divisée que dans son quart basal, qui forme un coin triangulaire court noiràtre, le reste de l'aréte fin, jaunàtre. La poitrine a cinq taches jaunes, comme chez la quadrimaculata, mais mieux marquées, 4o L'intérieur des quatre fémurs el des quatre tibias postérieurs est jaune clair, Patrie. L'Inde, d'après cing màles et une femelle envoyés par M. Stevens, et d'après un couple pris par M. de Huegel et com- muniqué à M. Hagen. Le màle a des rapports intimes de stature et de coloration avec la trifasciata. 79. RHINOCYPHA TRIMACULATA. De Selys.. RHINOCYPHE TRIMACULÉE. Synon. Rhinocypha trimaculata: De Selys, syn, no 85. Dimensions. Longueur totale 24 Abdomen 18 Tibias postérieurs 4 1a Ailes 99-25. Largeur de Paile supér. 4 1/2 — — — infér. 5 — de la téte 4 Ptérostigma 2 4/a d' jeune. Corps noir, quelques vestiges d'une ligne humérale, d'une autre fine,. (219 ) courte, latérale , sous les ailes supérieures, ne descendant pas jusqu'en bas, mais avec une tache correspondante vers les pieds, une médiane inférieure.courte, un peu plus large, et une postérieure courte, assez large, jaunes, un point jaunàtre aux attaches des ailes ( les cinq derniers segments de l'abdomen manquent). Ailes modérément larges, hyalines, un peu jaunàtres jusqu'au delà du nodus aux supérieures, et jusqu'au nodus aux inférieures. Le reste gris brun clair trans- parent, à reflets vert doré et cuivreux, toutefois aux supérieures l'espace entre la cóte et la troisième nervure n'est pas coloré. Aux inférieures la moitié posté- rieure gris brun est percée, à mi-chemin du nodus au ptérostigma, par une série transverse de trois taches hyalines un peu laiteuses, à reflets irisés, surtout en dessous, la 1: de 9 à 10 cellules de long en dessus du secteur nodal, la 2e de 5 à 6 cellules entre le secteur subnodal et le secteur médian: la troisième et dernière de 5 à $ cellules entre le secteur bref et le secteur 18" du triangle. II y a un autre espace analogue de 15 à 18 cellules de long, au mème niveau que la tache médiane commençant au-dessus'et après le quadrilatère et entamant l'es- pace brun de 5-4 cellules après le nodus. Ptérostigma noir, un peu plus de son tiers postérieur blanchbàtre. 15-17 anté- cubitales (le nodus forme la moitié de la base au ptérostigma). Le màle adulte offre sans doute des couleurs beaucoup plus foncées sur les ailes et le ptérostigma, et ses quatre pieds postérieurs sont probablement blanchàtres en dedans. Q . Inconnue. On peut supposer qu'elle a les ailes un peu plus larges que la fenestrata et la perforata et que le corps a moins de taches claires, enfin la po- sition du nodus servira encore de caractère distinctif. Patrie. Le Thibet (d'après deux màles de ma colleetion). Le màle, le plus petit des espèces de ce genre, n'ayant qu'une rangée de taches hyalines aux ailes inférieures, ne pourrait ètre coniondu qu'avec la fulgidipennis , mais il en diflère au premier coup d'eeil 1: par l'absence de la tache médiane brune sur le mi- lieu de l'espace coloré des ailes supérieures, 90 Par l'absence d'une tache semblable aux inférieures 3 5" Par les ailes beaucoup moins élargies , 4 Par l'arète mésothoracique non dilatée en forme de coin, 80. RHINOCY PHA ANGUSTA, Hagen. RHINOCYPHE ETROITE. Synon, Rhinocypha angusta, Hagen (De Selys, syn. ne 84). (2153) Dimensions. Longueur totale Ja Abdomen 18 Appendices anals supér. 1 Tibias postérieurs 41a Ailes 94 Largeur de l'aile infér. 4 — de la téte 4 Ptérostigma. 2 g' très-jeune. Tète noire: lèvre inférieure roussàtre pàle, terminée de noir, une tache au coin des mandibules , une contre l'eil en dessous des antennes , une entre les ocelles et l'eeil, un point derrière les yeux et une petite ligne courte transverse au bord de l'occiput roussàtres. Devant de l'épistome un peu brun sur les còtés. Prothorax noir, lobe postérieur en partie roussàtre. 4 Thorax noir, varié de roussàtre pàle ainsi qu'il suit: le coin mésothoracique triangulaire qui occupe le tiers antérieur, une large bande antéhumérale occu- pant un peu plus de la moitié antérieure, une tache dans la mème direction contre. les sinus antéalaires, une fine ligne humérale occupant un peu plus de la moitié supérieure, deux larges bandes latérales obliques jaunàtres, commençant après la 17 suture et séparées par la 2 suture qui reste noire, enfin la plus grande partie du dessous du thorax. Abdomen noiràtre, un peu bronzé, taché de jaune ainsi qu'il suit : une grande tache aux cótés du 1€T segment, un point presque terminal aux cótés des 2, 5, 4, 5, plus un trait antérieur longitudinal aux 2, 5, 4, un trait antérieur, ana- logue mais plus long et presque en dessous aux 2, 5, 4, 5, enfin le còté des articulations des mèmes segments. Le 102 un peu évidé à son bord postérieur, une fois plus court que les appendices anals , qui sont brun noiràtre. Pieds brun noiràtre , la base des fémurs un peu roussàtre en dehors: l'intérieur des quatre tibias et fémurs postérieurs blanc jaunàtre. Ailes longues très-étroites, pétiolées presque jusqu'aux quadrilatères, trans- parentes, enfumées , à reflets irisés. Ll semble que les supérieures doivent avoir, dans l'àge adulte, l'extrémité plus foncée, cetle nuance commençant probablement au dernier quart de l'aile dans le gente de la fenestrata , mais plus vers l'extrémité presque comme chez la perforata. Les inférieures doivent également devenir foncées el opaques dans leur der- nière moitié, avec des taches transparentes, dont nous trouvons les vestiges ainsi qu'il suit: 12 une de sept cellules , longitudinale au-dessus du secteur nodal, finis- sant à mi-chemin entre le nodus et le ptérostigma , 22 une de six cellules de long sur deux de large , presque carrée , entre les secteurs médian et, subnodal , juste au milieu de la largeur de laile entre le nodus et le bout de Paile, 50 une (214) longitudinale de neuf cellules, entre les secteurs bref et 1t du triangle, com- mençant après le nodus , finissant avant la seconde tache, 42 un espace long de dix-neuf cellules entre les secteurs subnodal et médian, commençant vers la fin du quadrilatère, finissant après le nodus , o commence la tache troisième ci- dessus, Ces quatre taches sont indiquées par une couleur un peu laiteuse. . Ptérostigma gris brun dans sa première moitié et au bout, le reste jaunàtre. 14 antécubitales, 28-50 postcubitales, 5 au quadrilatère qui a bien dix fois sa hauteur en longueur, réticulation tétragone, excepté la seconde moitié du 2€ sec- teur du triangle. Patrie. Sumatra , d'après un màle jeune pris par M. Daldorfí, et communiqué à M. Hagen par le Musée de Copenhague. Cette espèce, par sa stature et ses ailes étroites , rappelle tout-à - fait la per/orata de la Cochinchine, dont elle diffère certainement par l'absence complète de taches vitrées avant le bout de l'aile sous le ptérostigma, et par la position des trois taches du milieu de laile, dont l'inférieure et la supérieure ne sont pas parallèles à la médiane, qui ne commence qu'après leur extrémité. L'angusta est probablement plus voisine de la fenestrata. Elle s'en distingue toutefois de suite aussi, par le manque de tache vi- trée avant le bout de l'aile sous le ptérostigma, et par ses ailes. plus étroites. Quant à la taille et à la coloration du corps, elles paraissent presque semblables. Sous le rapport de l'absence de tache vitrée avant l'extrémité des ailes , c'est à la trimaculata qu'il faut comparer l'angusta, mais la trimaculata a ses trois taches du milieu de l'aile presque paral- lèles , les ailes plus larges , le corps à dessins clairs peu nombreux, bien plus étroits que chez l'angusta et le nodus plus éloigné de la base, 81. RHINOCYPHA BISIGNATA. Hagen. RHINOCYPHE BIMARQUÉE. Synon. Rhinocypha bisignata, Hagen (De Selys, syn. no 85). Dimensions. Longueur totale d' 5Qum Abdomen 20 Appendices anals supér. 1 Tibias postérieurs 4 1/2 Ailes 95 Largeur des ailes 5 — — dela téte 4 ala Ptérostigma 2 4 3 i L . (218) o" semi-adulte. Elle est extrèmement voisine de la perforata et de la fenestrata. Voici en quoi elle diffère de la perforata : 40 Les cinq points orangés du dessus de la tète sont bien marqués, comme chez la fenestrata. La tache latérale du proihorax est aussi orangée et fort petite. Toutes les marques claires du thorax sont orangées (ce qui peut tenir à l'àge) et un peu plus larges, notamment les deux bandes antéhumérales, comme chez la fenestrata. La poitrine offre six points orangés , dont les médians sont les plus grands, 90 Les taches de l'abdomen ne sont pas bleues, mais orangées , et sont moins nombreuses et difléremment placées: il n'y en a que sur les quatre ou cing pre- miers segments. L'ensemble de l'abdomen est noir luisant, le 12" segment porte une tache laté- Tale arrondie, qui va presque d'un bout à l'autre, les 2:, 52 et 4 un point latéral postérieur, et un trait latéral longitudinal iuférieur, médian, mince, assez long, au 2e segment le point est en outre précédé d'un trait analogue à l'inférieur, mais plus court et au niveau du point , 52 Les ailes sont un peu moins etroites. Le nodus est plus rapproché de la base que du ptérostigma. Ces deux caractères la rapprochent de la fenestrata, 40 La tache fuligineuse des premières ailes n'est pas plus claire au bord pos- téèrieur, So Aux inférieures le dernier tiers seulement est fulgineux, commençant à mi- chemin environ du nodus au ptérostigma , et il n'est marqué que d'une seule grande tache hyaline, laiteuse, chatoyante, qui répond à la série apicale de la perforata. Cette tache occupe en dimension la moitié de l'espace fuligineux qui l'entoure, elle est bornée en dessus par le secteur principal, est arrondie en dehors sous la première moitié du ptérostigma, et s'arrète en dessous au sec- teur médian, bien qu'on voie encore un petit vestige arrondi sous cette nervure. Son bord interne est un peu ànguleux, de mème que le bord interne de l'espace fuligineux. La tache est presque coupée en deux par une série d'aréoles fuligi- neuses, qui surmonte le secteur subnodal. Elle a un reflet métallique viotet ou rose. Les parties fuligineuses ont un reflet métallique vert foncé. À l'intérieur de la tache fuligineuse , entre elle et le nodus, se trouyent trois séries isolées d'aréoles laiteuses , à reflet rose ou violet brillant. Ges aréoles répondent aux espaces analogues de la fenestrata, en les supposant réunis à la 1": série de ta- ches vitrées de la partie fuligineuse chez la mème espèce. La supérieure forme une rangée de 9-10 cellules au-dessus du secteur nodal, entre le nodus et le plérostigma , l'intérieure, un peu plus longue, de 12-14 cellules, est entre les sec- teurs bref et du triangle: l'intermédiaire, qui est la plus longue, commence un peu avant le nodus , et compte 20 à 22 cellules, entre les secteurs médian et sub- nodal. 12-14 antécubitales, 26-28 posteubitales, 2-5 au quadrilatère supérieur, 4 à l'inférieur. Gette espèce diffère de la fenestrata par le peu d'Etendue de l'espace fuligiueux (216) des quatre ailes: par sa nuance uniforme qui n'est pas plús claire au bord an- térieur des supérieures, ni à l'extrémité des secondes ailes, par la grande tache transparente unique dont il est marqué aux inférieures. Les ailes inférieures ont quelque rapport de coloration avec celles de l'hete- rostigma , mais l'espace brun est bien moins étendu, chez celle-ci, la partie trans- parente située entre le nodus et le ptérostigma est moindre et le bord antérieur reste limpide, enfin les ailes supérieures sont entièrement hyalines et le ptéro- stigma différent. Patrie. Les Blue-Moutains , (Neelgherries) à l'ouest de Madras, d'après un màle communiqué par M. VVestermann. 82. RHINOCYPHA FENESTRATA. VViedemann: RHINOCYPHE FENESTRÉE. Synon. Calopterya fenestrata : Burm. n. 2 y. Agrion — —ç Viedemann (teste Burm.) Rhinoeypha — —y De Selys, syn. no 86. Rhinocypha vitrella, Ramb. no 5 (g'). Rhinocypha infumata, Ramb. no 7 (variété). Dimensiotis. Longueur totale o" 29-50ma Q 98-51 mn Abdomen 1 18-19 Appendices an. supér. 1 1/3 1 Tibias postérieurs 4 afa 4aja Ailes 24-25 94-99 Largeur de l'aile supér.. — 4-4 1/2 — o — — infér. 4125 6 — — de la téte 8 5 Ptérostigma 3 9 1/2-5 dg adulte. Corps noir, un point roussàtre à cóté, et un autre en arrière des ocelles, un cinquième sur l'occiput entre ces deux dernierss le milieu des trois lobes de la lèvre inférieure jaunàtre ou tacheté de jaunàtre. Lobe postérieur du prothorax roussàtre, légèrement bordé de noir, une tache latérale jaunàtre sur le lobe médian qui est noir. Le tiers antérieur seulement de l'aréte mésothora- cique dilaté en triangle, formant une tache rousse en coin, sur le devant du thorax deux larges bandes rousses antéhumérales n'occupant que la moitié anté- rieure , vient ensuite une ligne humérale fine, bleuàtre 2 ne descendant pas jus- qu'en bas, cótés bleuàtres (séparés de la partie antérieure par une large bande noire) avec une ligne médiane noire complète, aboutissant entre les ailes, et une autre courte, inférieure, tout-à-fait en arrière. Dessous du thorax noir avec quel- ques taches rousses à la poitrine el aux trochanters, Les sept premiers segments (217) de l'abdomen avec un gros point postérieur latéral bleuàtre occupant tout le cóté du premier segment, et précédé sur le 2: d'une tache longitudinale: les 22 et 5: ont en outre un trait long, bleuàtre, placé latéralement plus en dessous des taches dont on vient de parler. 102 segment un peu échancré au milieu , plus court que les appendices anals supérieurs qui sont minces, cylindriques, semi-circulaires, les intérieurs moitié plus courts, un peu écartés, courbés en dedans. Pieds noirs, intérieur des quatre tibias et fémurs postérieurs jaunàtre pàle (peut-ètre blanc pulvérulent). Ailes étroites, hyalines, un peu jaunàtres jusqu'aux nodus , avant lequet il y a 15-15 nervules. Cet espace n'équivaut pas à la moitié de l'aile jusqu'au ptérostig- ma. Le reste des ailes est brun fuligineux, à reflets vert doré, irisés et cuivreux, varié ainsi qu'il suit : aux premières ailes la moitié supérieure de l'aile entre le nodus et le ptérostigma est d'un brun opaque presque noiràtre. Aux inférieures toute la tache est du méme brun plus foncé, excepté après le ptérostigma, elle est percée de deux séries transverses de taches vitrées transparentes , irisées, un peu laiteuses, chaque série semble devoir ètre composée normalement de trois taches situées à peu près comme chez la per/orata, mais formant deux bandes concaves en dedans, la tache médiane de la 1". bande étant petite et placée plus loin de la base que les autres, comme chez la quadrimaculata, et les taches de la raie postérieure approchant plus de la cóte et moins du bord postérieur qui y fait face. Ges taches étant assez variables, je les signalerai séparément plus bas. Ptérostigma noir (à peine brunàtre au milieu chez un seul exemplaire). Le dessous des ailes beaucoup plus brillant que le dessus. Var. 9". a. ou fenestrata Burm. La bande interne composée de trois taches vi- trées distinctes, l'externe aussi divisée en trois, à peu près comme chez la perfo- rata, un peu confluente (la tache supérieure adossée au secteur principal et plus petite n'existe pas chez la perforata). Var. d'. 8. type de la vitrella Ramb. La bande interne à peu près comme la précédente, mais l'externe réduite à la grande tache médiane presque carrée, la tache supérieure réduite à un point (qui manque parfois) et l'inférieure à un point souvent oblitéré. Var. d'. y. infumata Ramb. La bande interne a sa tache médiane réduite à un point blanc d'une ou deux cellules. L'externe a ses trois taches bien marquées, comme chez la variété a. g' jeune. La couleur brune des ailes est beaucoup plus pàle, transparente et presque sans reflets métalliques. C'est un individu de cet àge que M. Rambur a décrit sous le nom d'infumata. Q. M. Rambur signale ainsi un individu de la collection Serville, qui aujourd'hui n'existe plus, et qu'il croit ètre la femelle : il diflère du màle en ce que le thorax présente antérieurement en dessus, une ligne fine médiane et deux bandes, en place des deux taches et des deux points, l'abdomen a une ligne dorsale visible surtout à la base: le bord postérieur des segments très-finement, et une petite 28 (218) tache postérieure sur les deux avant derniers, jaunes, appendices auals plus longs que le dernier segment, divariqués , noirs, tibias entièrement noirs. Ailes d'un vert jaunàtre très-pàle, plus foncé à la base ptérostigma d'un brun roussàtre. Une femelle type, communiquée par M. Hagen, me fournit la description sui- vante : i Corps d'un brun noiràtre (plus clair et un peu bronzé sur l'abdomen), varié de jaune un peu roussàtre sur la téte ainsi qu'il suit : deux marques ternes sur la lèvre supérieure et une aux coins de la bouche, un vestige en avant de l'épistome : une grande tache médiane et une latérale à cóté, sur sa partie supérieure plane, deux taches rapprochées sur le front, quatre points autour des ocelles, un de chaque cóté de l'occiput et une marque sur le bord médian de ce dernier. Les taches du prothorax et du thorax jaunes, ainsi qu'il suit : la base du pro- thorax, une tache de chaque còté sur son milieu, et trois taches, dont une dor- sale, sur le lobe postérieur: la fine aréte mésothoracique (le coin dilaté brun foncé occupe le 45: tiers du devant du thorax), une raie antéhumérale plus large en avant, n'atteignant pas en arrière les sinus antéalaires, une très-fine ligne sur la suture humérale , ne descendant pas jusqu'en bas, une très-large bande entre la 412 et la 2. suture latérale, séparée d'une bande analogue entre la 22 et le bord postérieur par la ligne noiràtre de la suture, enfin de grandes taches un l peu ternes à la poitrine. : Le jaune réparti ainsi qu'il suit sur l'abdomen : une fine aréte dorsale distincte sur les 2, 5, 48 segments, interrompue aux articulations , reparaissant un peu aux 82 et 92 qui portent à leur extrémité un point jaune. Les cótés du 15: jaunes , ceux des cing suivants avec une raie latérale qui est divisée en deux taches, dont la postérieure très-petite et en forme de point rond, tandis que la première dis- parait graduellement sur les $P et 6", Appendices anals bruns, minces, écartés, très-pointus, ayant deux fois la lon- gueur du 10: segment. Pieds brun foncé en dehors, brun clair en dedans. Ailes lavées de jaune verdàtre surtout vers la base, la réticulation d'un brun roussàtre, Le ptérostigma jaunàtre pàle, son premier tiers et son extrémité gris brun. Patrie. Java, d'après les trois màles types des collections La- treille et Serville. Je possède trois autres màles adultes, sans in- dication de localité. M. Hagen a examiné dix màles et quatre fe- melles. Le màle de la fenestrata ressemble à celui de la perforata. (Voir à l'article de cette dernière et de la bisignata les moyens de l'en séparer). d'ai réuni avec d'autant plus de probabilité la Rh. infumata de i ( 219) Rambur à sa vitrella, que ma varicté a fait tout-à-fait le passage de l'une à l'autre par la disposition de la tache vitrée mèdiane de la première sèrie. M. Rambur ajoute, il est vrai, que l'infumata aurait les ailes un peu plus longues et plus étroites. Mais je ne trouve pas que ce caractère soit sensible. M. Rambur a cru que la fenestrata de M. Burmeister se rap- portait plutòt à la perforata. C'est une erreur prouvée par l'examen du type de la collection VVinthem. La fenestrata a une grande analogie dans la coloration des ailes avec la fenestrella et la quadrimaculata , mais elle s'en distingue súrement par ses ailes plus étroites, par le bord postérieur des premières non hyalin et par le coin mésothoracique court. 85. RHINOCYPHA PERFORATA. Percheron. RHINOCYPHE PERFOREE. Synon, 4grion perforata, Percheron, Gen. Ins. liv. 2, ne. S., Nevropt. pl. 2. Rhinocypha — — Ramb,, no 4. — De Selys, syn. n 87. Dimensions. Longueur totale o" 24.262 Abdomen 16-18 Appendices anals supérieurs 1 Tibias postérieurs 5 Ailes 24-25 Largeur de l'aile supérieure 4 — — — inférieure 4 1/2 — — de la téte 4 ia Ptérostigma 9 d' adulte. Corps noir, un petit point roussàtre de chaque cóté, très-en arrière des ocelles : le milieu des trois lobes de la lèvre inférieure jaunàtre. Tout le mi- lieu du lobe postérieur du prothorax roussàtre, et une tache sur les cótés bleuàtre. Le tiers antérieur seulement de l'arète mésothoracique dilaté en triangle, for- mant une tache bleue en coin les cótés et le dessous du thorax bleus2 avec trois bandes noires, la 1": épaisse sous les ailes supérieures ne touchant pas les pieds, la 2. en ligne médiane plus fine par en haut, la 5" large, tout-à-fait postérieure. Les neuf premiers segments de l'abdomen avec des taches latérales cunéiformes bleues à pointe tournée en avant, sur les deux premiers elles touchent presque les deux bouts, sur le 92 elles occupent les 2/s postérieurs, sur les 42 et SP la moitié , sur les 62, TP, 82 et 9: ces taches latérales sont presqu'arrondies et n'occupent pas tout-à-fait la moilié postérieure. 10: segment échancré, plus court que les appendices supérieurs qui sont minces, cylindriques, semi-circu- ( 220 ) laires, un peu épaissis à leur partie finale courbée. Les inférieurs moitié plus courts, assez écartés, en pointe obtuse, un peu denticulés en dedans à l'extré- mité. Intérieur des quatre tibias et fémurs postérieurs blanchàtre, les cils fort longs. Ailes très-étroites, hyalines, un peu jaunàtres, les supérieures ayant un peu plus de leur quart apical brun fuligineux, cette tache se prolonge étroitement le long de la cóte jusqu'aux 2/s de l'espace entre le ptérostigma et le nodus, la tache diminue obliquement d'une manière anguleuse en traversant l'aile, et sur la partie du bord postérieur qu'elle touche elle est plus claire. Aux inférieures presque la seconde moitié de l'aile est du mème fuligineux (commençant quatre cellules après le nodus), mais le bord interne de cette couleur est concave en dedans et cet espace est marqué de deux larges bandes transverses de taches lon- gitudinales vitrées un peu laiteuses, équidistantes, la première entre le nodus et le ptérostigma, composée de trois taches superposées , la supérieure d'une rangée de cellules au -dessus du secteur nodal , la seconde de deux rangées entre le secteur subnodal et le médian, la troisième d'une rangée entre le sec- teur bref et le secteur 18" du triangle, le bord postérieur en dessous de cette dernière et du secteur 28 du triangle est aussi finement vitré et l'on voit après le nodus un espace un peu laiteux, carré, sur la mème ligne que la tache médiane. La seconde rangée transverse vitrée se trouve entre celle-ci et le ptérostigma qu'elle dépasse un peu, elle est aussi composée de trois taches dont les deux su- périeures, souvent un peu confluentes, font suite à la supérieure de la première bande et dont la seconde fait suite à la tache médiane de la méme bande, Ptérostigma noir, à peine brunàtre au milieu. 14-18 antécubitales, le nodus à mi-chemin de la base au ptérostigma. Les parties vitrées de l'espace brun ont un reflet irisé. L'espace brun offre, surtout en dessous, un reflet vert bril- lant foncé. Q. Inconnue. On la reconnaitra sans doute de celles des autres petites espèces à ses ailes très-étroites , à la grande longueur de l'espace antécubital, etc. Patrie. La Cochinchine, d'après deux màles types, de la eol- lection de M. Guérin. Le màle de la perforata diflère des autres espèces et notamment de sa voisine fenestrata par ses ailes très-etroites, par la grande longueur de l'espace antécubital, par le peu d'étendue de la partie colorée de l'extrémité qui, aux supérieures notamment, ne com- mence qu'à mi-ehemin du modus au bout des ailes et laisse le bord postérieur hyalin, enfin par la netteté avec laquelle cet es- pace coloré tranche sur la partie hyaline de l'aile. (Voir à l'article de la disignata et de l'angusia en quoi elle diflère de ces espèces). (22€) 84. RHINCCYPHA HETEROSTIGMA. Ramb. RHINOCYPHE HÉTEROSTIGMA. Synon. Rhinocypha heterostigma, Ramb., no 6. — De Selys, syn. n' 88. Dimensions. Longueur totale o 28.502 Q mm Abdomen 90-22 Appendices anals supér. 1 Tibias postérieurs B) Ailes 25-26 28 Largeur de l'aile supér, 4-5 — — infér. 6 6 — — de la téte 4 4/2 Plérostigma 24/a 9 3/4 g'. adulte, Corps noir luisant , quatre points roussàtres sur la téte en arrière des ocelles , 18" article des antennes , une large tache de chaque cóté de la partie déclive du front, une autre aux còtés de la bouche, jaune roussàtre, un point pres- qu'oblitéré au milieu du bord postérieur du prothorax et un trait jaune sur chaque cóté du lobe médian , lignes mésothoraciques n'étant dilatées en un coin (qui est noir) que dans leur tiers inférieur, entre cette suture et l'humérale une ligne laté- rale jaune n'existant que vers le bas: sur la suture humérale une autre ligne mais vers le haut seulement, sur les cótés une première ligne fine supérieure, courte, sous les ailes supérieures, une bande médiane plus fine par en haut, oà elle dis- parait, enfin une raie postérieure jaune complète, plus fine par en bas, quelques taches de méme couleur à la poitrine et aux trochanters. Les articulations des sept premiers segments très-finement jaunàtres sur les còtés, un trait longitudinal de méme couleur sur l'aréte latérale des quatre pre- miers. 102 à peine échancré, plus court que les appendices anals supérieurs qui sont minces, eylindriques , semi-circulaires, un peu épaissis à la pointe, les infé- rieurs plus de moitié moins longs, peu écartés, courbés en dedans, un peu denticulés à la pointe, Intérieur des fémurs jaune à la base des antérieurs et sur la plus grande partie des quatre postérieurs. Ailes étroites, les supérieures hyalines, incolores, à peine lavées de jaunàtre à l'extréme base, à peine irisées vers leur extrémité en dessous. 12-14 nervules antécubitales, plérostigma noir. Ailes inférieures à ptérostigma brun, jaunàtre dans son mileu, la base de l'aile hyaline un peu jaunàtre jusque près du nodus qui ne forme qu'un peu plus du tiers des ailes, le reste opaque, d'un noiràtre à reflets bleus et violets, excepté la còte et l'extrémité après le ptérostigma. Cet espace marqué dans son milieu (entre le nedus et le ptérostigma) d'une grande tache médiane cuivrée opaque, commençant une rangée plus haut que le secteur nodal et allant jusqu'au secteur médian. Cette tache est à moitié entamée en ' dedans par un .prolongement de l'espace bleu noiràtre entre le secteur nodal et (2323 le secteur subnodal comme chez l'unimaculata,. En dessous la tache métallique médiane est d'un vert doré. d' jJeune. (type de Rambur). Les pieds sont brun foncé, l'intérieur des fémurs un peu plus clair. Le ptérostigma des ailes inférieures est d'un jaune pàle dans ses deux tiers postérieurs , l'espace foncé des ailes inférieures est brun presque transparent avec la tache médiane irisée. A l'àge moyen le bout du ptérostigma devient noiràtre et l'espace foncé de l'aile prend ses couleurs opaques. Q adulte2 (D'après un exemplaire sans tète ni abdomen) la ligne jaune antéhu- mérale presque complète, suture mésothoracique n'étant dilatée en coin que dans son quart antérieur. Ailes plus longues, les supérieures comme chez le màle, mais le ptérostigma un peu brun au milieu, les inférieures un peu enfumées avec un nuage brun clair transverse, plus large vers le bord postérieur qu'il touche , avant le ptérostigma qui est jaunàtre avec son tiers antérieur noir. Q (d'après Rambur) : Les ailes postérieures un peu verdàtres, les couleurs du COrps plus pàles que chez le màle, les appendices vulvaires divariqués , courts, terminés par une soie, les appendices anals longs, très-aigus et gréles. Patrie. Java, d'après le màle type jeune et la femelle, tous deux de la collection Serville. Je possède deux autres màles adultes de provenanee inconnue. Ce que je suppose ètre la femelle adulte est indiqué par Rambur comme une variété du màle , l'abdomen manquant je ne puis décider la question. Si c'est un màle il doit former une espèce distincte que l'on pourrait à bon droit nommer R. heteroptera. Quant à la femelle type, décrite par Rambur dans la eollection Serville, et qui serait peut-ètre un jeune àge, elle n'existe plus. La R. heterostigma màle, diflère de toutes les autres espèces par les ailes supérieures sans espace coloré, par les inférieures dont la tache métallique médiane n'est pas vitrée , et par les tibias qui sont foncés en dedans. Les ailes inférieures rappellent beaucoup d'ailleurs par leur coloration la R. unimaculata, espèce beaucoup plus grande et à ailes supérieures colorées. La femelle se distinguerait des autres à son àge adulte par les ailes inférieures enfumées , à nuage brun. Le ptérostigma est coloré diffèremment dans les ailes supé- rieures, aussi bien chez le màle que chez la femelle, c'est encore un caractère qui ne se retrouve pas chez d'autres espèces, enfin le second secteur du triangle et les secteurs supplémentaires qui naissent entre le secteur bref et le médian étant notablement on- dulés , produisent un plus grand nombre de cellules pentagones que chez les autres espèces. (293) 85. RHINOCCYPHA TINCTA. Ramb, RHINOCYPHE TEINTB. Synon. Rhunocypha tincta ,ç Ramb., no 8. — De Selys, syn. u9 89. Dimensions. Longueur totale d' 260m Q 357m Abdomen 18 15 Appendices anals supér, 1 1 Tibias postérieurs 5 $ Ailes 19-25 95 Largeur des ailes 5-5 1/2 ò 4/2 — — dela téte 5-4 4 Ptérostigma 13/4-2 2 g'. Type de Rambur (mutilé). Tète manque. Devant et dessus du thorax noir velouté, avec un vestige inférieur très-fin de ligne humérale jaunàtre. Les cótés bleuàtres, excepté une tache courte supérieure noire à la 472 et à la 28 suture latérale. Le dessous noiràtre , avec vestige de taches jaunàtres. Abdomen fin, noir, 18" et 2: segments largement bleus sur les còtés: leur extré- mité postérieure formant un cercle noir, Les 5, 4, 5, 6, 72 segments ayant en dessus un demi-cercle basal bleuàtre, étroit, séparé par l'arète en deux taches confluentes sur les còtés avec une bande latérale bleue , formée de taches poin- tues en arrière, occupant la totalité du 52, les deux premiers tiers des autres. Le reste de l'abdomen et les pieds manquent. L'échancrure mésothoracique est courte, triangulaire, n'occupant que le quart inférieur de l'arète, Ailes un peu élargies à partir de leur milieu, arrondies , un peu plus du quart des supérieures et le quart des inférieures hyalin , jaunàtre, le reste opaque, brun violàtre, à peine plus clair après le ptérostigma des supérieures. La couleur brune commence un peu avant le nodus aux supérieures, après le quadrilatère aux in- férieures. Le nodus est placé au tiers de la longueur totale de l'aile. En dessous le tiers médian des inférieures est d'un vert brillant. 10-12 antécubitales, 21-25 postcubitales. Ptérostigma noiràtre, épais, presque toutes les cellules tétragones. 1 ou 2 transversales au quadrilatère supérieur, 2 à l'inférieur. 2 secteurs inter- posés de chaque cóté du médian. d' semi-adulte. Noir velouté, lèvre inférieure et pàlpes tachés de jaune au mi- milieu,. les mandibules en dehors et une tache linéaire jaunes sur les còtés du rhi- narium , une autre le long des yeux el quatre petites arrondies près des ocelles, les postérieures plus écartées. Bord antérieur du prothorax, ses còtés, un point au milieu du bord du lobe postérieur jaune, ce lobe émarginé. " (294) Thorax avec une bande jaune étroite sur l'arète mésothoracique, finissant au milieu de l'échanerure, Vestige d'une ligne humérale jaune près des ailes: calles axillaires tachés de jaune, ainsi qu'une bande plus large en dessous près des pieds, la moitié inférieure des cótés du thorax bleue. Abdomen court, mince, aplati, ses cótés avec une large bande bleue, finissant au 82 segment, formant de larges taches, qui aux 72 et 82 sont amincies au bout. Les 5, 4, 5,6, 7, 82 ayant en dessus deux petites taches basales triangulaires jaunes, séparées par l'arète. Le reste noir, Appendices anals arqués, simples, les inférieurs plus courts et plus épais. Pieds grèles, noirs, les tibias blanchàtres en dedans. Les postérieurs arrivent à la fin du 48 segment. Ailes d'un brun violàtre, la base des quatre jusque un peu après le nodus, el le bout des supérieures à partir du ptérostigma hyalins, un peu jaunàtres, le tiers moyen des inférieures vert brillant en dessous. Ptérostigma noir. Quadrilatère six fois aussi long que large. g' jeune. Corps brun foncé, un point jaune médian à l'occiput. Deux points jaunes au milieu de l'espace interalaire. Une fine ligne humérale, la partie inférieure des cótés du thorax et la poitrine jaunàtres , cette dernière mélangée de brun. Abdomen brun, chaque segment avec deux points basilaires jaunes et une bande latérale de mème couleur aux premiers (les cing derniers manquent). Pieds brun noiràtre, les tibias plus clairs. La moitié basale des ailes ( jusqu'à la 2 nervule postcubitale) et le bout des su- périeures (après le ptérostigma) hyalins, lavés de jaunàtre, le reste brun transpa- rent à reflets un peu métalliques. Ptérostigma médiocre, dilaté, blanc, un peu plus de son tiers antérieur noiràtre. 23-26 postcubitales. A la còte et au bord postérieur la partie brune est Jentamée par la partie hyaline. Le reste comme chez le màle semi-adulte. Q (du màle semi-adulte). Semblable au màle , ayant en outre deux taches jaunes sur le front, et le 22 article des antennes jaune, Pieds tout noirs. Bande bleue latérale du thorax moins large, elle devient presque jaune sur l'abdomen et s'arrète au 7. segment, elle est interrompue par un trait noir avant la fin des segments. Une ligne médiane jaune sur les 2, 5, 4,85, 6, 1, le reste noir. Appendices anals très-pointus , les valvules étroites, dépassant le dernier segment. Ailes ayant la partie brune peu foncée, moins étendue, seulement en bande mal arrètée en avant, et n'arrivant pas au ptérostigma sur les antérieures, une partie est transparente en dessous du ptérostigma des inférieures, dont le bout extrème est blanc laiteux à partir du ptérostigma, qui, aux quatre ailes est jaune avec le tiers basal brun. 'atrie. Le màle, type de M. Rambur a été rapporté d'Offaf par Dumont-Durville. II est déposé au Musée de Paris. ES ds es EE RS ea EE ne CROS GES EO AS ee er dl a CE ar ESE P ( 225) Les trois autres màles el la femelle appartenant au Musée de Berlin proviennent d'Escholtz et de Meyen , qui les ont pris à Manille. d'ai hésité quelque temps à regarder les exemplaires de Manille comme une race distinete , à cause du plus grand espace que la partie hyaline occupe à la base des. quatre ailes , et de l'espace ana- logue qui existe après le ptérostigma des supérieures. IÍ faudra voir un plus grand nombre d'exemplaires pour décider la question. La tincta diffère de toutes les autres espèces par sa taille plus petite, la partie opaque des ailes du màle non marquée de taches hyalines ou métalliques , les ailes de la femelle en partie opaques, et la grande extension de la couleur bleue sur les còtés du thorax et de l'abdomen. Les ailes sont aussi un peu plus larges et plus arrondies que chez les autres petites espèces. SOUS-GENRE Il. — LIBELLAGO (LIBELLAGO, De Selys). AGRION, Palissot de Beauvois, LIBELLAGO (Part.), De Selys, Mon. Lib. eur, 1840, — Id, syn. 1855, Ailes non colorées dans les deux sexes, 22 secteur du triangle ondulé (fracturé) dès son origine aux quatre ailes. Epistome moins saillant que chez les Rhinocypha. g'. Abdomen très-déprimé, rougeàtre ou bleu, marqué de noir. Le sous-genre auquel je réserve le nom de Libellago , forme un assemblage très-naturel , composé de quatre espèces, qui repré- sente en Afrique les Rhinocypha et les Micromerus de l'Inde. Si ce n'était ce caractère géographique, joint aux ailes des màles tout-à-lait hyalines et au système de coloration particulier , rouge ou bleu elair de l'abdomen, je n'aurais pas osé élever cette coupe —— au rang de sous-genre, car sous les autres rapports, elle ne dif- fère guère des Rhinoeypha, et encore la coloration des ailes et du corps chez les femelles est presque la mème, La seule indication positive, qui peut servir de caractère diagnostique, se trouye dans le 1e: secteur du triangle qui est fracturé (ondulé) dès sa base aux quatre ailes, de manière à produire des cellules pentagones : or, chez plusieurs Rhinocypha, ce secteur est fracturé à partir de son milieu , et chez les Rh. heterostigma et tincta, il Vest dans toute sa longueur, mais aux ailes supérieures seulement. On pourrait ajouter encore que le secteur nodal se sépare de la 29 ( 226 ) neryure mèdiane deux cellules plus loin que le nodus, et que le quadrilatère est moins réticulè, si ces caractères ne se montraient déjà dàns la seeonde division des Rhinocypha. je crois que l'on peut répartir les Libellago en deux petits groupes : 1: GROUPE (L. dispar). Les tibias non dilatés dans les deux sexes, G'. Abdomen en grande partie rougeàtre. L. dispar — rubida — curta, 9: GROUPE (L. caligata). Les tibias du màle très-dilatés, son abdomen bleuàtre. L. caligata. 86. LIBELLAGO DISPAR. Beauvois. LIBELLAGO DISPARATE. Synon. 4grion dispar , Pal. de Beauyvois, Inseet. etc. pl. Libellago — — De Selys, syn. no T6. Dimensions. Longueur totale o 28-50um Q 2n Abdomen 20-21 17 Appendices anals supér..— 14/5 4 Tibias postérieurs 4 Aile inférieure 19-21 91 Largeur de l'aile infér. 4 44a — — dela tète 4-5 5 Ptérostigma 2 9 1/2 d' adulte. Tète noir luisant, (yeux rouge brun 2), un petit point latéral roux en arrière des ocelles et un semblable derrière les yeux de part et d'autre. Prothorax et thorax noir luisant, avec quelques vestiges de taches brunes à la poitrine et de points de mème couleur sur l'espace interalaire. La base du prothorax légère- ment jaunàtre. Dessous de l'abdomen noir, avec quelques sutures médianes longitudinales rous- ses: le dessus d'un rouge cramoisi foncé, varié de noir luisant ainsi qu'il suit : 4et segment noir, excepté le bord postérieur roussàtre, 2. noir avec une tache médiane dorsale arrondie rouge, 52 noir avec une très-grande tache dorsale rouge élargie latéralement vers son extrémité postérieure, qui ne touche pas le bord , celui-ci restant noir. Les autres segments rouges, leur articulation cerclée de noir. On voit encore au 48 deux petites taches postérieures noires se touchant presque à l'aréte dorsale. 10: segment largement mais profondément émarginé , une fois i ( 297) plus court que les appendices anals supérieurs qui sont noirs, minces, semi-cire culaires, mais à pointe un peu épaissie, moins courbée en dedans que chez les Rninocypha, les inférieurs aux moins une fois plus courts, assez gros, un peu courbés en dedans, très-rapprochés, presque contigus. i Pieds noirs, les quatre tibias postérieurs ayant leur moitié basale interne jaune pàle, les antérieurs avec une petite tache basale interne de mème couleur. Ailes hyalines, leur partie antécubitale un peu lavée de jaunàtre , surtout vers la base, l'extrème pointe des inférieures à peine limbée de grisàtre. Ptérostigma noir, surmontant quatre cellules, 10-11 antécubitales, 17-19 post- cubitales. o" plus jeune, Une fine ligne derrière les yeux, le bord antérieur du prothorax et une apparence de raie latérale postérieure aux thorax , jaunàtres. ú Q adulte. Yeux olivàtres. Corps moir, varié de jaunàtre ainsi qu'il suit : le 2: article des antennes, une raie transverse à l'occiput, un point derrière chaque eeil, une raie longitudinale entre les ocelles et les yeux, deux taches en avant, entre l'ocelle antérieur et les antennes, deux taches latérales plus grandes sur le front, une tache aux cótés de la bouche, le centre de la lèvre supérieure, formant une raie transverse, la lèvre inférieure, une tache latérale et le bord postérieur du prothorax (mais le rebord noir), le milieu de la suture mésothoracique et son o triangle antérieur, une raie antébumérale et une humérale, ces deux raies se CR aten a Pal e PMP Pies af LA réunissant par en bas vers le prothorax et cessant avant d'atteindre le haut, une large bande latérale médiane, suivie d'une postérieure plus courte supérieure , de grandes taches à la poitrine en arrière, el de petites tant sur l'espace inter- alaire qu'aux trochanters. Une tache dorsale au 2: segment, d'autres antérieures dorsales longitudinales occupant les 5, 4, 5, Ge seginents, excepté le quart pos- térieur, enfin un cercle à la base du 85. Sur les cótés de l'abdomen, le jaune se répartit aiusi : les cótés du 18f seg- ment, les 2, 5, 4, 5, 6, 72 avec une bande latérale , suivie en dessous d'une suite de traits qui lui sont parallèles (aux 6: et 72, la bande supérieure est divisée en deux taches), 8: avec deux taches latérales parallèles. Bord inférieur du 92 jau- — màtre, 102 sans tàches, À Appendices anals noiràtres, pointus, hérissés, écartés , deux fois plus longs que le 108 segment. Valvules dépassant le dernier segment, noires, tachées de jaune, un peu velues au bout. Pieds noirs. L'intérieur des quatre fémurs postérieurs semblerait brunàtre. Ailes hyalines, très-légèrement lavées de jaunàtre, surtout vers la base et la cóle, l'extrème pointe des inférieures un peu limbée de grisàtre. Piérostigma brun, entouré d'une nervure noire, un peu blanchàtre vers son milieu. 10-11 antécubitales, 16-17 postcubitales, 1 au quadrilatère. Le màle de Stociholm a 12-15 antécubitales el 2 transversales au qualrilatère. Patrie. Sierra-Léone (Afrique occidentale) , d'après un couple ( 228 ) communiqué par le Musée britannique et deux màles des Musées de Vienne et de Stoctholm, examinés par M. Hagen. Cette espèce se distingue de ses congénères à sa petite taille, à son ptérostigma fin, court, le màle est reconnaissable des autres à son thorax tout noir, sans raies claires, la femelle à ses pieds noiràtres el au peu d'Etendue des dessins jaunes du corps. 87. LIBELLAGO RUBIDA, Hagen. LIBELLAGO ROUGETTE, Synon. Libellago rubida, Hagen (De Selys, syn, no 75). Dimensions. Longueur totale g' Sjum Abdomen 99 Appendices anals supér. 1 Tibias postérieurs 4 ala Aile inférieure 94 Largeur de l'aile infér. b) — dela tète 5 Plérostigma. 9 5/4-5 d' adulte. Ressemble beaucoup à la L. dispar par ses formes et par sa colo- ration. Voici les différences qu'elle présente : 40 Taille plus forte, 2o Stature, notamment celle du thorax, proportionnellement plus robuste, 5 Ailes un peu plus larges, 40 Ptérostigma notablement plus long et plus large. ll est d'un noir un peu rougeàtre: So Prothorax taché de rougeàtre, 60 II y a de chaque còté du thorax quatre raies rougeàtres, savoir : une étroite inférieure, entre la suture médiane qui est de mème couleur et l'humérale, une complète contre la suture humérale, la 5: très-large de suite après la 1". suture latérale, la 4: de mème largeur contre le bord postérieur. Il y a aussi plusieurs taches rougeàtres à la poitrine, 79 Le 4: segment offre de chaque còté en dessus une grande tache, le 2e une très-grande tache dorsale rouge touchant les deux bouts et aussi les deux cótés du segment par ses quatre extrémités arrondies, en outre il ya deux taches la- térales orangées de chaque cóté , l'une médiane contre le bout de la tache rouge: l'autre postérieure , le 3: segment est lout rouge en dessus, excepté un cercle noir à l'articulation finale, précédé d'un point transversal de méme couleur de chaque cóté de l'arète dorsale, 80 Les appendices anals inférieurs noirs, sont séparés à leur base, courbés l'un (239 ) vers l'autre, un peu hérissés, coniques, presqu'égaux à la moitié des supérieurs 99 Les pieds sont tout noirs, y compris l'intérieur des quatre tibias postérieurs. 11-19 antécubitales, (excepté à l'une des ailes inférieures od il n'y ena que 9.) Il y a 16-48 posteubitales aux supérieures, 14-15 postcubitales aux inférieures, 9 transversales dans le quadrilatère, (excepté à l'une des supérieures 0à il n'y en a qu'une). Patrie. La Guinée, d'après un màle du Musée de Copenhague pris par Thonning. La femelle est jusqu'ici ineonnue , il est plus que probable qu'elle se distinguera de celle de la dispar par sa taille robuste, un pté- rostigma plus grand, les dessins noirs du thorax plus restreints, de celles de la caligata et de la curta par plus de noit à l'èpistome, aux pieds et sur l'abdomen, et un ptérostigma plus long. 88. LIBELLAGO CURTA. Hagen. LIBELLAGO COURTE. Synon. Libellago curta, Hagen (De Selys, syn. n' 74). Dimensions. Longueur totale Perdó i Ne Qagen Abdomen 21 16 Appendices anals supér. 1 1 Tibias postérieurs Aaja Ailes 39 95 Largeur des ailes 4 4 — — dela tète 4 fa 4afa Ptérostigma 2 214 d' adulte. Taille de la caligata, mais le corps moins robuste et les pieds nen dilatés, Lèvre inférieure jaunàtre, noire en avant, la supérieure de mème , mais bordée de noir. Rhinarium noir, jaune testacé en dessus. Tète noire tachée de jaunàtre ainsi qu'il suit : deux taches carrées devant les antennes, une bande de chaque còté des ocelles réunie avant et après par quelques points, des points entre les ocelles , une bande transversale sur l'occiput entre une tache qui se trouve à chacun de ses còtés. Antennes noires, le 2 article jaunàtre, noir au milieu. Prothorax noir, lé bord antérieur et trois bandes maculaires, la première bifide, au milieu , jaunàtres. Thorax moin3 robuste que chez les L. caligata et rubida , noir avec une ligne jaunàtre sur la crète moyenne , passant aussi sur les sinus antéalaires et l'échan- erure mésothoracique, Le devant ayant de chaque còté une bande antéhumérale large, jaunàtre, séparée en deux par un trait noir qui part des ailes et n'arrive pas au bord antérieur, (250) Sur les cótés le jaunàtre prévaut, un trait jaunàtre après la suture humérale, tronqué, n'arrivant ni aux ailes ni aux pieds: une large bande oblique ensuite avec un petit trait noir près des ailes et un autre près des pieds: enfin une bande triangulaire plus large près des ailes inférieures. Espace interalaire et calles ta- chés de jaunàtre. Le dessous après les pieds ayant trois bandes transverses mal arrètées et mal séparées, jaunàtres, Abdomen déprimé. 45" segment jaunàtre avec une tache basale noire: 2, 5, 4, $, 62 rouges avec deux petites marques ovales noires avant leur extrémité, un peu plus grandes au 22, le reste bleuàtre. Le dessous jaunàtre , ayant le milieu et une large bande de dd cóté noirs. Appendices anals plus longs que le dernier segment, noirs, gréles, cylindriques, peu courbés, le bout avec une petite lame ovale en dedans: les inférieurs très- eourts, aigus, unguiformes, tournés à leur extrémité l'un vers V'autre. Pieds grèles, noirs, à cils longs et pressés, les quatre tibias postérieurs jaunes en dedaus, non dilatés. Ailes hyalines, la base extrème un peu jaune, Ptérostigma étroit, noir, 11-12 antécubitales, 1 dans le quadrilatère, Le Tròs-semblable au màle, mais le jaune plus dominant : ainsi les lèvres sont jaunes, noires en avant, les mandibules jaunes en dehors, Rhinarium jaune en avant, une tache noire à la base, le dessus de ia téte comme chez le màle, mais le jaune plus étendu. Prothorax et thorax comme chez le màle, mais la bande triangulaire jaune des còtés descend de manière à se réunir sous le thorax. Abdomen plus court, déprimé, un peu rétréci à la base et vers le bout, jaune de cuir, les 2, 5, 4, 5, 6, 7: segments avec deux larges bandes longitudinales noires en dessus et deux en dessous j celles du dessus se réunissent en fer à cheval vers l'extrémité des segments, toutes sont un peu interrompues à la base. Le 1:" jaune en dessus avec une tache basale noire, le 92 avec deux grandes latérales jaunàtres, le reste noir. Appendices anals ayant deux fois la longueur du dernier segment, noirs, un peu hérissés, très-pointus, un peu enflés à leur base. Valvules vulvaires larges, dépassant le dernier segment, un peu dentelées à leur extrémité en dehors, noires, tachées de jaune extérieurement. Pieds noirs, les fémurs jaunes à la base en dedans (nous ne connaissons que le pied antérieur et le fémur moyen). 4 Ailes semblables à celles du màle, mais le ptérostigma un peu plus large, brun, juune au milieu, 12-15 antécubitales. Patrie. Décrite par M. Hagen d'après un màle de Guinée et une femelie de Sierra-Léone, appartenant, le premier à M. VVes- termann, et le second au Musée de Vienne. Le màle ressemble beaucoup à celui de la caligata, mais il est (251) facile à en sóparer par ses tibias non dilatés, le thorax moins ro- buste, l'abdomen autrement coloré, les appendiees inférieurs moiu- dres. Il est plus petit que la rubida, dont les tibias sont noirs en dedans, et plus grand que la dispar, dont les trois derniers seg- ments sont noirs en. dessus. La femelle se distingue de celle de la caligata à ses pieds plus noirs, de celle de la dispar à ses fémurs jaunes à la base, etc., etc. 89, LIBELLAGO CALIGATA. De Selys. LIBELLAGO BOTTÉE, Synon. Libellula nov, sp., nu 1520. Catalogue des Insectes recueillis par C, Fr. Drège dans l'Afrique méridionale ( rédigé par Erichson), Hambourg 1841. Libellago caligata, De Selys, syn. mo 75. Dimensions. Longueur totale g' 5qum Çsgen Abdomen 93 90 Appendices anals supér. 1 1 Tibias postérieurs 6 6 Aile inférieure 95 26 : Largenr de l'aile infér. 4 h 5 — — de la tète 5-5 1/2 5-ò 1/2 Ptérostigma 3 9 4/4 d' semi-adulte, Stature de la L. rubida, mais la tète et le thorax encore plus robustes , abdomen peut-ètre moins déprimé à son extrémité. Tète noire, les yeux bruns, ainsi que les còtés de la bouche et la lèvre infé- rieure, occiput roussàtre, cette couleur se prolongeant en avant par deux pointes latérales jusqu'au niveau des ocelles, un gros point triangulaire de méme couleur derrière chaque ceil près de l'occiput. Prothorax à bord postérieur trilobé le lobe médian très-grand, arrondi, re- dt levé, roussàtre, finement bordé de noir, le reste noir avec la base, deux lignes médianes, puis deux taches de chaque cóté , roussàtres. Thorax noir acier, rayé de roussàtre ainsi qu'il suit : l'arète dorsale, les sinus — antéalaires, une baude antéhumérale presque divisée en deux par une ligne noire, une fine ligne après la suture humérale. Les còtés, le dessous et l'espace o intéralaires roussàtres , avec une raie noire après la suture humérale , la 1'2 — Suture, une autre sur la 2 suture et une troisième sur le bord postérieur. Les six premiers segments de l'abdomen roussàtres, leurs sutures , articulations et l'arète dorsale finement noirs. Au 17 il y a une tache dorsale noire fourehue en avant, aux 51 el 4: une raie longitudinale latérale foncée, s'arrètant à la ligne noire transverse de la suture antéterminale, Aux 52 et 62 le roux ne forme plus (252) qu'une longue tacbe aux còtés de l'aréte, touchant la base et la suture antéter- mipale, et une tache analogue en dessous, Les quatre derniers segments bleuàtres en dessus avec l'aréte, les articulations et les bords finement noirs, le dessous noir, le dernier segment moitié plus court que le 92, ayant son aréte dorsale terminée en carène pointue. Appendices anals noiràtres, les supérieurs peu courbés en dedans , conformés comme chez les L. dispar et rubida , les inférieurs comme chez cette dernière. Fémurs noiràtres, roussàtres en dehors , les derniers avec une raie interne de méme couleur. Tibias très-dilatés sur les cótés (comme chez les Platyenemis), rougeàtres à cils noirs, l'intérieur des derniers plus pàle, tarses brun noiràtre. Ailes hyalines, leur partie antécubitale un peu lavée de jaunàtre, surtout vers la base , l'extrème pointe des inférieures à peine limbée de grisàtre. Ptérostigma noir, un peu dilaté, son milieu roussàtre, 9-11 antécubitales, 12-15 postcubitales, 1 transversale dans le quadrilatère, o" plus adulte. Les bandes du thorax sont rouges, les parties claires de l'ab- domen bleues, excepté aux deux premiers segments oú elles sont rousses, les fémurs noirs, les tibias rouges en dehors, blancs en dedans, Q. Corps olivàtre, varié de noir ainsi qu'il suit : le bord des lèvres, un point basal au milieu de la supérieure , deux traits longitudinaux en avant de l'épis- tome touchant le rhinarium , une ligne sur les angles latéraux, les sutures du front el une petite tache en T devant les ocelles, le tour de ehacun de ceux-ci, enfin le derrière des yeux, mais laissant en dessus aux cóòtés de l'occiput un gros point olivàtre sur chacun. Prothorax et thorax variés de noir, à peu près comme chez le màle, mais cette couleur ayant moins d'extension : sur le devant elle n'occupe que deux bandes aux cótés de l'arète, confluentes par en haut avec une raie antéhumérale qui ne va pas jusqu'en bas, la suture humérale très-fine, ainsi que celle au-dessous des ailes, une bande incomplète inférieure entre la 1": suture et l'humérale, mais touchant l'humérale par en bas, enfin une raie sur la 2 suture. Abdomen un peu déprimé à la base, arrondi dans la 22 moitié, ressemblant par le dessin à celui de la Libellula concellala, olivàtre, ayant l'aréte dorsale . (qui va du 2: à la fin du 72 segment) noire, ainsi qu'un cercle aux articulations, les sutures transversales antéterminales des mémes segments, qui rejoignent sur chaque cóté une raie noire longitudinale, interrompue au commencement de cha- que segment. Le dessous des mèmes segments offre un dessin presque semblable PE Pa 1 EA LI a pa RI OE QS à celui du dessus. Le 4": segment jaunàtre, excepté une grande tache dorsale noire ne touchant pas l'extrémité, le 82 noir avec une bande latérale et le des- sous jaunes, le 9 noir avec deux raies dorsales parallèles, rejoignant une tache finale latérale, olivàtres, le 102 noir avec un point dorsal et deux latéraux oli- vàtres. Les appendices anals noirs, écartés , très-finement pointus , le tubercule in- termédiaire olivàtre, (255) Valvules vulvaires noires avec une bande latérale olivàtre. Pieds noirs en dedans, olivàtres en dehors, les fémurs avec une seconde ligne noire: les tibias non dilatés, les tarses el les cils noiràtres. Ailes hyalines un peu salies. Ptérostigma brun foncé, jaunàtre clair au milieu. 4 transversale au quadrilatère (2 dans l'un des supérieures). Patrie. Le sud de l'Afrique et le sud de l'Abyssinie. Deécrite d'après un màle adulte de Port-Natal , déposé au Bristish Museum, deux exemplaires de Caffrerie pris par VVahlberg et ap- partenant au Musée de Stochholm , cing pris par Drégé au Cap de Bonne-Espèrance, et deux rapportés de Sehoa (sud de l'Abyssinie) par le D' Rúppel. Le màle est bien facile à distinguer des autres espèces à ses ti- bias très-dilatés , rouges en dehors, quoique sous le rapport de la taille et du dessus du thorax il rappelle la curta et la rubida. La femelle se reconnait aussi à ses pieds olivàtres en dehors. Celle de la curta a un ptérostigma plus court et les fémurs moins jaunes, quant à celle de la rubida, elle est jusqu'ici inconnue, mais elle se reconnaitra probablement à un ptérostigma plus long el à des pieds plus noirs. La dispar femelle avec ses pieds noiràtres ne peut ètre confondue avee la caligata. GENRE X. — MICROMÈRE (micRovER0s, Ramb.). MicRomERUs Ramb. — De Selys, syn. 185. LIBELLAGO ( Pars.) De Seiys, Monogr. Lib. eur. 1840. CALOPTERYX BUrmM. Les deux secteurs de l'arculus naissant d'un méme point, à l'endroit oú l'ar- culus est fracturé, un peu plus haut que son milieu, le principal droit (comme chez les 4mphiplerya et les Thore), le médian s'en séparant avec une courbure — inférieure avant la moitié du quadrilatère. Pas de secteurs supplémentaires inter- posés entre le médian et le bref, qui finissent très-rapprochés l'un de l'autre, un peu avant le niveau du ptérostigma. Les ailes hyalines, les supérieures du màle sans ptérostigma avec le bout extrème opaques le 27 secteur du triangle el la se. conde partie du bref ondulés ( fracturés) ainsi que le supplémentaire entre le mé- — dian et le principal et le supplémentaire inférieur entre le subnodal et le médian. Le nodal se séparant du principal seulement au premier tiers du chemin du nodus au ptérostigma. Réticulation large, ceux des secteurs qui sont ondulés formant des cellules pentagones. Epistome très-renfié et avancé, tronqué au bout, profondément séparé du lront et s'Elevant plus haut que le niveau de celui-ci. 59 ( 254 ) Les deux espèces connues M. blandus — M. lineatus sont des iles de la Malaisie. Elles se ressemblent beaucoup et se distinguent à la disposition des marques jaunes du prothorax, du thorax et à la couleur des piéds pour les deux sexes, à la dimension de la tache noire apicale des ailes supèrieures du màle et à la coloration du 9: segment abdominal de la femelle. Ce sont jusqu'ici les deux plus petites espèces connues de la sous-famille des Caloptérygines. 90. MICROMERUS BLANDUS. Hagen. MICROMÈRE FLATTEUR. Synon. Micromerus blandus, Hagen (De Selys, syn. ne 90). Dimensions. Longueur totale Abdomen Appendices anals supér, Tibias postérieurs Ailes Largeur de l'aile infér. de la téte Ptérostigma d' 23-23mm Q 90-95 1/amm 47-18 12-15 3/4 5/t 4 4 20-21 19-21 5 5 1/2 5 1/2-4 51/24 4 a/4-2 4 2/5-2 Cette espèce ressemble excessivement au lineatus : une comparaison fera mieux saisir les différences qu'une description complète. M. lineatus. Burm. M. blandus. Hagen. g' ad. —— 40 Taille plus faible , 90 Un vestige de tache jaune longeant les yeux près des antennes , 59 Prothorax noir, jaune antérieure- ment, le milieu avec une tache ronde de chaque còté et une ou deux petites dor- sales le lobe postérieur arrondi, bombé, entièrement jaunàtre , excepté parfois une fine ligne brune dans le rebord ter- minal 5 40 Dessins du thorax jaunes, la raie antéhumérale assez large en avant, La suture humérale jaune , excepté vers les pieds, 10 Taille plus forte, 90 Pas de tache jaune longeant les — yeux près des antennes , 52 Prothorax noir, orangé antérieure- ment, le milieu complètement noir, le lobe postérieur arrondi, bombé, noir, excepté une tache dorsale longeant le bord postérieur qui reste finement noir , cette tache pointue en avant et occupant — la moitié du lobe, 40 Nessins du thorax orangés, la raie antéhumérale très-étroite, La suture humérale formant une ligne orangée dans son tiers médian seulement, (Lincatus). So L'espace entre la 1"P et la 2£ sutures latérales occupé par une large bande jau- nàtre, presqu'interrompue vers le haut sous l'aile , 62 Abdomen plus court, plus large, 92 segment jaunàtre, la base finement noire ainsi que le bord latéral et deux points rapprochés avant son extrémité: Sur les 5 et 42 segments, existent seu- lement les deux points noirs postérieurs réunis, 10 Ailes plus courtes, La tache noire apicale des supérieures aussi large que longue, n'ayant que 2 millimètres de long: 82 Plérostigma des inférieures plus pe- tit, ne surmontant pas trois cellules , o aux inférieures. antécubitales aux supérieures, 4-5 Q jeune. 1: L'àge étant différent, je ne puis com- parer les tètes: 20 Méme observation pour le protho- rax5 50 Ligne humérale jaune, fine, cessant avant les pieds, la 4" bande jaune des cótés plus large , peu interrompue, 40 Les deux bandes noires bordant la ligue dorsale jaune, très-larges, occu- pant presque les còtés. Les taches laté- rales jaunes du 82 plus longues. Le 9: (Blandus). 5o L'espace entre la 17€ et la 2e sutures latérales présentant trois taches orangées très-séparées, la supérieure très-petite sous l'aile, 60 Abdomen un peu plus long et moins large: 9: segment orangé, la base finement noire ainsi que le bord latéral et une ta- che dorsale très-large en arrière qui tou- che les deux bouts du segment 5 Sur les 5: et 4: segments, on voil au milieu aux cótés de l'aréte, deux taches longitudinales qui rejoignent les deux points réunis, 70 Ailes plus longues , La tache noire apicale des supérieures plus longue que large, ayant 4 millimè- tres de long, 80 Ptérostigma des inférieures plus long, surmontant environ cinq cellules, 6 antécubitales aux 4 ailes. Q adulte. x 4. Tète à adulte du lineatus ç 9o Prothorax noir luisant, la base, une petite tache triangulaire de chaque coté sur le lobe médian, et tout le mi- peu près comme le màle lieu du lobe postérieur jaune foncé, cette dernière tache, qui a la méme forme que chez le màle, est largement entourée de noir, 59 Aucune ligne sur la suture humé- rale. La première bande jaune des còtés divisée en deux taches: 40 Les deux raies noires latérales bor- dant la raie dorsale jaune orangé , étroi- tes, presque interrompues aux 5, 4, 5, 62 avant la fin. Les taches latérales oran- ( 356 (Lineatus). noir avec une virgule dorsale et une ta- che latérale jaunes, arrondies, 59 8-12 postcubitales aux inférieures , 9-11 aux supérieures. Ptérostigma ne surmontant que 2 cellules et demie à 5. ( Blandus). gées du 82 au contraire petites. Le 92 tout noir, excepté une tache latérale jaune, arrondie: 59 14 posteubitales aux inférieures, 12 aux supérieures. Ptérostigma surmon- tant 5-5 cellules, un peu plus large, jau- ne, noir en dedans. Patrie. Les iles Nifobar en janvier et fívrier. M. Hagen a examiné trois màles de Nanglovry et quatre fe- melles de Petit NiRobar. 91. MICROMERUS LINEATUS. Burm. MICROMÈRE LIGNÉ. Synon. Calopterya lineata , Burm. no 1. (5) Micromerus lineatus: Ramb. Micromerus uxor ç Ramb, no Dimensions, Longueur totale Abdomen Appendices anals supér. Tibias postérieurs Ailes Largeur de l'aile infér. de la tèle Ptérostigma no 4. (e'.) — De Selys, syn. no 91. 2. (P.) o 21-29mm .— Q 90.247 15-14 15-16 8/5 als 4 aa 4 1/2 16-18 18-22 5 51/2-4 5 1/2 4 L Aafa-la/s g' adulte, Tète noire, le sommet de l'épistome bleu acier, coupé tout d'un coup, deux points en avant du vertex, un de chaque còté des ocelles, un derrière les yeux, une bande sur l'occiput surmontée d'une tache jaunes (les points sont souvent presqu'oblitérés chez Jes très-adultes). Prothorax noir, ayant une bande transverse antérieure , deux taches latérales, deux points médians jaunes, tout le lobe postérieur roux jaunàtre, Thorax noir, l'arète mésothoracique, une bande antéhumérale n'allant pas jusqu'en baut, plus large par en bas, une fine ligne humérale n'allant pas jusqu'en bas, une très-large bande latérale médiane, une autre semblable mais plus courte postérieure, des taches sur l'espace ipter- alaire, aux attacbes des ailes, aux trochanters et à la poitrine jaunàtres. Dessous de l'abdomen noir, le dessus des cinq premiers segments jaune oli- vàtre, avec les articulations, une tache basale au premier, un point latéral aux 2,958, 48, ces points contigus aux $P, noirs. Le 62 noir avec deux grandes taches latérales jaunàtres occupant ses deux tiers. Les quatre derniers segments noirs , A 4 dl A e AS O E — Opel s he t, a a A (217) 10 à peine émarginé, moitié plus court que les appendices supérieurs qui sont noirs, minces, semi-cireulaires, mais cependant moins courbés en dedans que chez les Rhinoceypha, les inférieurs de mème couleur, ayaut le tiers des supé- rieurs, un peu courbés en dedans, un peu écartés, Pieds noirs, une bande blanche sur la moitié interne des fémurs de la 47. paire . de pieds, l'intérieur de tous les tibias blanc laiteuz, Ailes hyalines, la partie antécubitale lavée de jaunàtre: les supérieures sans ptérostigma, leur extrémité noire à partir de la place ou serait le ptérostigma, mais cette coloration formant une tache presqu'arrondie qui ne touche pas le bord postérieur dans sa première moitié: la costale vers la place correspondante au ptérostigma est épaissie, Ptérostigma des inférieures surmontant deux cellules et demie, noir: le bord extrème de l'aile un peu enfumé aux supérieures, 3 anté- cubitales, 9-10 postcubitales. o" jeune. La tache apicale des ailes supérieures d'un brun foncé, l'extrémité des inférieures non salie. Les taches jaunes du thorax mieux marquées. Q. Tète et thorax à peu près comme chez le màle, mais les parties jaunes plus étendues , abdomen noir, marqué de jaunàtre ainsi qu'il suit : le bord postérieur Mt les cótés du 18" segment: l'arète dorsale sur les 2, 5,4, 5, 6, 7", une tache longitudinale dorsale remplaçant l'arète au 82 et au 98, le dos du 10: sans tache. Les cótés de l'abdomen sont jaunàtres avec une grande tache noire postérieure, échancrée en avant, sur les mèmes segments qui portent l'arète dorsale jaune, la tache bifide sur le 8€, les còtés des 98 et 102 noirs avec une tache jaune. On pour- rait, en abrégeant, dire que le dessus de l'abdomen est jaune avec deux bandes longitudinales et un cercle aux articulations noires. Appendices anals noirs, moitié plus lorgs que le 10: segment, pointus, très-écartés, Pieds noirs, une grande partie de l'intérieur des fémurs jaunàtre, l'intérieur des tibias jaunàtre livide. Ailes byalines, leur partie antécubitale à peine lavée de jaunàtre, ptérostigma normal aux quatre ailes, jaunàtre pàle entouré d'une nervure noire, épaisse, et surmontant deux cellules et demie à trois cellules. 6 antécubitales, 9-10 post- cubitales. Q Jeune. Ptérostigma presque blanc, les taches noires des cótés inférieurs du thorax occupant moins d'espace. Patrie. Java, d'après trois màles et une ífemelie, et l'Inde, d'après deux femelles jeunes envoyées par M. S. Stevens, el que jai hésité pendant longtemps à rèunir à cette espèce à cause de la localité et. parce que l'une d'elles est un peu plus grande que d'ordinaire. Le lineatus màle est facile à distinguer des Libellago , à sa petite taille, à ses S nervules antécubitales 3 aux ailes supérieures sans ptérostigma, terminées par une grande tache noiràtre. ( 258 ) La femelle du lineatus se sépare de suite de la L. dispar par ses 6 ou 7 nervules antécubitales et posteubitales au plus, il y en a 10-11 antécubitales et 16 posteubitales ehez le dispar, dont le ptéro- stigma est le double plus long, sans parler des différences géné- riques de la réticulation, et notamment du point de départ des secteurs bref et médian qui, chez le genre Micromerus, partent du mème point de l'arculus , tandis que chez les Libellago ils ont un point de départ distinctement séparé comme chez les Rhinocypha. SECONDE SOUS-DIVISION. INÉQUINERVULÉES (INZQUINERYULATZ). Nervules costales antécubitales peu nombreuses (6-8): les 2 ou 5 premières seulement prolongées dans l'espace sous-costal, qui n'en possède pas d'autres, Epistome non saillant, abdomen long, cylindrique. Piérostigma rhomboide , épais, pointu en dedans, oú il cesse de toucher la cóte. Quadrilatère libre, beaucoup plus court que l'espace basilaire. IV: LÉGION. — AMPHIPTERYX. De Selys. Les caractères diagnostiques sont ceux que je viens de tracer pour constituer la seconde sous-division ( Inéquinervulées ) des Ca- lopiérygines régulières. En combinant les caractères que jai observés avee ceux que me signale M. Hagen , jarrive à la description détaillée suivante : TÉTE très-forte, transversale, deux fois plus large que longue, yeux ovoides très-grands, très-éloignés l'un de l'autre: l'espace entre eux déprimé. Front coupé droit, à angle presque aigu, devant les ocelles dont l'antérieur est plus grand que les deux autres qui sont saillants. Occiput petit, linéaire, derrière des yeux trèsrenflé, mais sans tubercule. ANTENNES insérées bien en dessous et en dehors des ocelles, entre le front et les yeux, les deux premiers articles courts, eylindriques , de mème longueur, le 4:7 coupé obliquement en dedans: tous deux appliqués contre la téte dans un enfoncement (le reste manque). FACr. Bouche saillante: épistome un peu saillant. Lèvre supérieure rétrécie à la base, arrondie sur les cótés, un peu échancrée au milieu en avant, d'une ma- nière arrondie, Lèvre inférieure aussi longue que large, velue, un peu amincie au milieu, fendue jusqu'au milieu, à pointes un peu distantes, non aigués. 2: ar- ticle des palpes moitié moins large, un peu arrondi en dehors et un peu rétréci au bout, à dent interne longue, aigué, 52 article moitié plus court, cylindrique 8 un peu courbé. Langue carrée, à angles un peu aigus, un peu échancrée au mi- lieu du bord antérieur. EEES AE a Rata — (259) PRoruogax court mais large, te lobe postérieur séparé du médian par une ligne transverse enfoncée, arrondi à rebord fin. . TuoRax fort, carré, à peu près comme dans le genre Epallage. ú PiEDS placés antèrieurement, médiocrement longs, à cils longs, peu nombreux tant sur les fémurs que sur les tibias. Onglets des tarses très-bifides. AILES de méme forme, longues, étroites, à peu près de la longueur de l'ab- domen, plus de cing fois plus longues que larges: pétiolées jusqu'aux trois quarts au moins de la hase à l'arculus, le bout arrondi. Cellules peu nombreuses, pen- tagones dans l'espace postcostal et oi se trouvent des secteurs interposés, lé- tragones ailleurs. La membrane unie, non crispée, Arculus très-fracturé au mi- lieu d'oú part le cóté supérieur du quadrilatère, l'autre secteur (principal) naissant très-séparé entre le milieu et le sommet de l'arculus. Le secteur principal nulle- ment contigu à la médiane, droit, le médian s'en séparant à mi-chemin de la longueur du quadrilatère et le subnodal à l'extrémité supérieure de ce dernier. Le nodus placé au tiers à peine de l'aile. 6 à: 8 nervules antécubitales, les trois premières seulement prolongées jusqu'à la médiane, la dernière de celles-ci se trouve au-dessus de l'arculus, de sorte qu'il n'y a pas d'autres nervules sous— costales. 16 à 25 postcubitales, ptérostigma un peu rhomboide, épais, assez long, oblique au bout, très-pointu en dedans et ne touchant la costale que vers son ex- trémité suivie de 2 rangs de cellules. Espace basilaire libre, quadritatère libre trois fois plus court que l'espace basilaire, penché vers le bas, trois fois 482 plus long que haut, le cóté supérieur notablement plus court que l'inférieur, de sorte que le postérieur, oblique, forme un angle aigu avec l'inférieur. 2. secteur du triangle relevé en haut à son origine, puis courbé régulièrement, finissant après le niveau du nodus, formant dans sa seconde moitié un espace posteostal de deux à trois rangs de cellules pentagones. Les autres secteurs un peu courbés vers le bas à leur extrémité, avec des secteurs supplémentaires iuterposés entre tous, exceplé entre le bref et le premier du triangle. Le secteur nodal se séparant du prin- cipal beaucoup plus loin que le nodus. ABDOMEN cylindrique assez épais, à peu près de la longueur des ailes, 10: seg- ment très-court. PARTIES GÉNITALES. Múle. Appendices anals supérieurs presqu'aussi longs que le 99 segment, semi-circeulaires, simples, les inférieurs ayant plus de moitié des su- périeurs, subeylindriques, tronqués au bout. Femelle, Appendices anals coniques, beaucoup plus courts que le 10: segment qui est émarginé: un tubercule entre eux. Valvules vulvaires fortes, atteignant le bout de l'abdomen. COULEURS ET DESSIN. Nous ne pouvons rien dire de certain, ne connaissant pas les deux sexes de la méme espèce, VILLOSITÉS, SGULPTURES. A peu près comme les Euphea et les Rhinocyplha. DIFFÉRENCES D'AGE, Ínconnues. DIFFÉRENCES SEXUELLES, Les parties génitales. Le màle de l'une des deux espèces (240) a l'abdomen bleuàtre avec des sutures noires, la femelle de l'autre a l'ahlomen noiràtre avec la base des segments plus claire, Dans les deux espèces les ailes sont hyalines, et nous ignorons si la bande laiteuse qui traverse les ailes du màle de la lestoide est un caractère sexuel ou spécifique. Bien que les Amphipterya ne soient connues que très-incomplè- tement, elles méritent certainement de constituer un groupe de rang élevé, tel que celui que nous lui attribuons. On ne peut pas dire, d'ailleurs, que ce groupe n'est fondé que sur une anomalie spéci- fique ou mème individuelle, comme on aurait pu le soutenir si nous n'avions eu sous les yeux que la seule femelle connue de l'agrioides, car nous avons vu depuis une seconde espèce, qui dif- fère notablement de la première sous plusieurs rapports, mais elle est tout-à-fait analogue à la première en ce qui concerne le prin- cipal caractère de la légion, caractère que jai essayé d'exprimer par le mot inéquinervulé. En efíet ce qui frappe tout d'abord dans ce genre, c'est la dif- férence entre le nombre de nervules antécubitales costales et celui des sous-eostales , qui en sont en quelque sorte le prolongement. Non-seulement dans toutes les autres Caloptérygines , mais encore dans tous les autres Odonates, es deux nombres sont à peu près égaux. Iei tout le contraire a lieu : les nervules costales antécu- bitales sont comme chez les autres Caloptérygines (six au moins), mais il n'y en a que deux ou trois sous-eostales , dont la dernière au-dessus de l'arculus. De sorte que si l'on ne considérait que la réticulation de l'espace entre la sous-costale et la nervure mé- diane, ce genre devrait ètre placé dans la sous-famille des Agrio- nines. Ce caractère d'ambiguité et d'oscillation apparente entre les deux sous-familles n'a engagè à nommer ce genre Amphipteryx. II se rapproche encore des Agrion, et surtout des Lestes, par la direction droite du secteur principal, par la forme de l'arculus , par le point de départ de ses secteurs, par le còté supérieur. du quadrilatère plus court que l'inférieur, et le point de départ du nodal bien après le nodus. Mais ces caractères sont: moins ano- maux parmi les Caloptérygines, puisque le secteur principal a la mème direction chez les Bicromerus et les l'hore et que le qua- drilatère offre, à un point plus faible il est vrai, une inégalité chez Jes Dicterias. Un caractère exceptionnel à noter encore , c'est l'excessive briè- veté du dernier segment de l'abdomen, chez le seul màle connu. a A a A ya ac ae a aa aa aa ( 241 ) Sous un point de vue, nous pensons que les Amphipteryx font suite à la première cohorte des Euphea, auxquelles elles res— semblent par les lèvres, les palpes, la bouche, les antennes , le thorax, les pieds, l'espace postcostal , avec quelques traits de la seconde cohorte comme par exemple les ailes pétiolées. Les Amphipteryx ont un ptérostigma qui rappelle celui des Sapho et des Thore par son còté interne pointu réuni au su- périeur, qui ne touche pas la nervure costale à sa base. Pour moi, je crois qu'elles font le passage des Euphea aux Agrionines, par les Lestes et les Argya. Dans ma manière de voir, les Thore constituent une autre série parallèle, qui aboutit aussi aux 4grion par le genre fossile Sferopea , enfin les Rhinocypha forment une troisième série, reliant aussi les Euphea aux Agrion par les Hicromerus , mais avec un passage plus brusque. GENRE IX. — AMPHIPTÉRYX (AMPHIPTERYX, De Selys). AMPHIPTERYX, De Selys, syn. 1855. (Les caractères sont ceux de la 2e sous-division et de la 4" légion ei-dessus décrites). Nous ne connaissons que deux espèces, qui constituent peut-ètre deux groupes différents d'après le nombre des nervules sous-eos- tales, la longueur du còté supérieur du quadrilatère et le point o aboutit le 2. secteur du triangle. Celle que nous possédons, A. agrioides, a été prise dans la pro- vince de Cumana (Amérique méridionale équatoriale), L'autre, A. lestoides , est indiquée comme étant de l'Australasie, au Musée bri- tannique , mais je soupçonne que cet habitat n'est pas exact et qu'elle est également de l'Amérique tropicale. 92, AMPHIPTERYX AGRIOIDES. De Selys. AMPHIPTERYX AGRIOIDE. Synon. Amphipterya agrioides: De Selys, syn, no 92, Dimensions, Longueur totale Q i6ua Abdomen 51 Appendices anals supér, 1/2 Tibias postérieurs 6 Aile supérieure 58 — inférieure 34 Largeur des ailes vi — de la téte 1 Ptérostigma 5 (242) Q semi-adulte. Tète robuste noire, lèvre inferieure livide, le lobe intermédiaire très-échaneré et fendu. Lèvre supérieure olivàtre foncé, passant au noir sur le bord antérieur, l'espace latéral entre la bouche l'eeil la lèvre supérieure et front livide, une bande transverse antérieure livide olivàtre pàle entre les deux yeux, interrompue seulement par le noir du milieu du front, se confond sur les cótés avec l'espace latéral susmentionné. Ocelles brun roussàtre ainsi qu'un petit trait touchant latéralement chaque ocelle postérieur, et un petit point postérieur entre celui-ci et l'eeil. L'eeil brun, le bord de l'occiput de méme cou- leur avec quelques poils roux livide. Prothorax noir, sa base, une grande tache latérale, une petite médiane rous- sàtre terne, lobe postérieur arrondi. Thorax robuste, court, roussàtre terne en avant, passant à l'olivàtre sur les cótés et au livide sur la poitrine , l'arète et une large bande médiane noires ainsi qu'une raie antéhumérale, qui ne descend pas jusqu'en bas et se trouve confiuente par un point à la médiane avant les sinus antéalaires, qui sont noi- ràtres, de méme que les taches de l'espace interalaire. Les cótés sont variés de noiràtre ainsi qu'il suit : une grande tache inférieure entre la suture humérale et la 1" latérale et un vestige supérieur analogue sous l'aile, une raie contre la 2: suture, n'allant pas jusqu'en bas, enfin une bande courbée entre la 22 et la 5: sutures , plus large par le bas et n'allant pas jusqu'en haut. Abdomen assez épais, surtout aux deux derniers segments, noiràtre, marqué de roussàtre terne ainsi qu'il suit : une fine aréte dorsale aux cinq premiers seg- ments: les cótés et les bords du 12", une bande latérale sur les 2, 5, 4,5,6, 7, 82, élargie en tache à leur base, mais finissant au dernier cinquième des seg- ments, une tache latérale de mème couleur sur la seconde moitié du 9: y compris le bord médian postérieur, enfin le dessous du 102 qui n'a que le tiers de lon- gueur du 9: et dont l'arète dorsale, un peu carénée, se termine par une petite éehanerure. Appendices anals gros, coniques, rapprochés à leur base, bruns, à pointe aigué fine: valvules vulvaires robustes, noires, atteignant le bout de l'ab- domen, le dessous de celui-ci noir. Pieds médiocres assez forts, noiràtres , l'intérieur des fémurs livide. Neuf à dix épines noires assez longues, tant aux fémurs qu'aux tibias. Ailes étroites très-pétiolées, hyalines, un peu salies, à réticulation noire, les — secteurs supplémentaires formant ça et Ià des cellules pentagones. Ptérostigma brun, entouré d'une forte nervure noire et surmontant 4-5 cellules. Il est al- longé et d'une forme toute particulière ( triangulaire allongé) étant très-pointu — en dedans, s'élargissant en dehors, oú il est coupé obliquement, Il ne touche la cóte que pendant l'espace d'une cellule à son extrémité, de sorte qu'il existe trois cellules entre lui et la cóte, dans ses trois premiers quarts. 8 antécubitales — aux quatre ailes les trois premières seulement prolongées jusqu'à la médiane. — 29-50 postcubitales aux supérieures, 24-23 aux inférieures, Quadrilatères libres, plus longs aux ailes inférieures. Le cóté inférieur notablement plus long que — GA Era VD (215 )j le supérieur. Le 2: secteur du triangle aboutit au bord postérieur, notablement plus loin que le niveau du nodus (au cinquième environ de la distance du nodus au ptérostigma ). Patrie. La Colombie , d'après un exemplaire recueilli par M. Funeh, et qui se trouvait avec l'Heterina majuscula et l'Agrion ( Hyponevra) Funcii dont il a un peu le facies, mais non la ré- ticutation (1). 95. AMPHIPTERYX LESTOIDES. De Selys. AMPHIPTÉRYX LESTOIDE. Synon. 4mphipterya lestoides, De Selys, syn. no 93. Dimensions. Longueur totale g' sem Abdomen 54 Aile supérieure 55 — inférieure 52 Ptérostigma 4 g' adulte. Tète robuste, brune, avec quatre taches rousses en dessus, et un point de méme couleur derrière chaque eeil. Thorax robuste, court, brun, ayant en avant trois raies rousses de chaque còté, les cótés du thorax jaunàtres avec une bande brune, le dessous pruineux. Abdomen d'un bleu clair un peu verdàtre, non métallique, avec une bande dorsale au 22 segment et les arètes et sutures noires. Le 102 segment ayant à peine le quart de la longueur du 92, quatre fois environ plus large que long, à bord postérieur presque droit. Appendices anals supérieurs presque aussi longs que le 9: segment , semi-cir- culaires , simples, assez minces, noirs , très-écartés dès leur base: les inférieurs ayant les trois cinquièmes des supérieurs , épais, irréguliers , subcylindriques comme coupés en biseau au bout, mon contigus , s'écartant un peu à leur ex- trémité. Pieds noirs, longs, un peu ciliés, les fémurs pruineux (probablement bruns en dedans chez les jeunes). Ailes étroites très-pétiolées, hyalines, un peu grisàtres, le bout à partir du ptérostigma enfumé, précédé entre le nodus et le ptérostigma d'une bande d'un blanc laiteux (comme chez la Thore picta). Le reste de la réticulation noir. Pté- rostigma noir, 6 antécubitales aux quatre ailes, dont les deux premières seule- ment prolongées jusqu'à la médiane. 18 postcubitales aux supérieures, 16 aux (1) Voir la note sur l'Hyponevra, aux Additions à la fin de ce volume, (244 ) inférieures. Quadrilatères libres, un peu plus longs aux ailes inférieures, Le cóté inférieur presqu'égal au supérieur, Le 20 secteur du triangle rejoint le bord postérieur au niveau du nodus. Patrie. Décrit d'après un exemplaire unique qui fait partie du British Museum, oi il est indiqué comme provenant de l'Australasie, mais je le soupçonne plutòt d'appartenir à l'Amérique méridionale. Gette espèce sera toujours facile à distinguer de l'A. agrioides par le nombre moindre des nervules costales, par la forme des quadrilatères , le point terminal du 2: secteur du triangle et la grandeur relative du ptérostigma. — Je n'ai pas eu sous les yeux en mème temps les deux espèces, les types ne sont pas du mème sexe , l'agrioides ne parait pas ree vétu de toute sa coloration et la description que jai prise de la lestoides n'est pas complète, de sorte que je eroirais imprudent de pousser plus loin la comparaison. Mais, pour le moment il suffit d'avoir trouvé dans la réticulation des ailes des earactères qui ne laissent subsister aueun doute sur la différence spécifique. SECONDE DIVISION. CALOPTÉRYGINES IRRÉGULIÈRES (IRREGULARES). Les deux secteurs de l'arculus naissant ensemble de son sommet supérieur, ce qui rend le quadrilatère irrégulier, le cóté interne étant beaucoup plus grand que l'externe : le supérieur concave, Nervules costales et sous-costales en nombre presque égal, nombreuses , les secondes ne correspondant pas généralement avec les premières. Épistome ordinaire, non saillant, abdomen long, cylindrique. Ptérostigma long, épais, pointu en dedans, oà il cesse de toucher la cóte, Quadrilatère réticulé, plus court que l'espace basilaire qui est également ré- ticulé. VC ET DERNIÈRE LÉGION. — THORE. Hagen. ( Les caractères généraux sont ceux que je viens de donner pour la seconde division : Caloptérygines irrégulières). M. Hagen a fait de cette légion la description detaillée suivante : c TÈTE forte, transversale, deux fois plus large que longue: yeux ovoides, grands, très-éloignés l'un de l'autre, presque pédicellés, l'espace entre eux un peu déprimé. Front horizontal, court, un peu bombé, déprimé au milieu, une ligne courbe imprimée entre le front et les ocelles, une autre parallèle entre les ocelles e" l oeciput et de chaque cóté une impression plus ou moins marquée. Da a a o a er Es do (25) L'espace entre elles, qui porte les ocelles, petit, peu élevé, les ocelles de mème grandeur, séparés par une impression, occiput linéaire envoyant de chaque cóté une suture linéaire vers le bord supérieur des yeux, bornant antérieurement un espace plus velu que le reste de la téte, Il n'y a pas de véritables tubercules oc- cipitaux, mais la partie postérieure est quelquefois bombée (TR. hyalina). n ANTENNES de forme très-semblable, insérées bien en dessous et en dehors des ocelles, entre le front et les yeux, cylindriques, les deux premiers articles couchés dans un enfoncement de la téte. lis sont d'égale longueur, ou mème le premier, qui porte une impression longitudinale, un peu plus long que le 2" dont Je bout est un peu élargi, le 32 aussi long que les deux premiers, un peu plus mince, à bout arrondi , la soie un peu plus longue que le 52, renflée à la base. x FACE. Bouche peu avancée, l'épistome horizontal court, droit en avant, rhi- narium très-peu renflé, dépassant à peine l'épistome sur ses còtés. Lèvre supé- rieure courte, ovoide. Mandibules fortes, conformées comme chez les Caloptéryx, machoires fortes, leur bord interne droit, le bout aigu à dents très-fortes, leur palpe cylindrique, un peu courbé, un peu plus long que la màchoire sans la dent apicale. Lèvre inférieure un peu plus longue que large, fendue dans son tiers apical, ses deux bouts très-obtus et distants: palpes de mème longueur aussi larges, ou méme un peu plus larges que la moitié de la lèyre, arrondis en dehors, à dent apicale courbée et très-longue: le 52 article petit, plus court de deux tiers, peu courbé. Langue aussi longue que large, comprimée, à bout droit, tronqué, n PROTHORAX Court et très-large, bord antérieur relevé, deux grands festons au milieu, séparés en avant par un enfoncement large, triangulaire, bien mar- qué. Lobe postérieur grand , large, arrondi avec un rebord. D THORAX COUrt, assez fort, déprimé en dessus, élargi en avant jusqu'à la base des pieds intermédiaires, od se voit un rétrécissement, l'échancrure mésothora- cique petite, aussi longue que large: sinus antéalaires étroits, un peu plus larges que longs, fendus jusqu au bout, à bord postérieur arrondi, un peu ré- tréci avant le bout l'angle externe long, aigu. 2 PiEps très-courts et forts, les postérieurs dépassant un peu le 2: segment de l'abdomen, à cils longs mais fins: une barbe interne au bout des antérieurs. Tibias non arqués, 48" article des tarses presqu'aussi long que le 223 le 5: un peu plus long. Onglets avec une dent interne un peu avant le bout, assez forte, presqu'aussi longue que le bout. ) AILES OU de mème forme, ou les postérieures plus larges et plus courtes , longues et étroites ou élargies, dépassant la moitié du 72 ou 82 segment chez les màles, du 9 chez les femelles de trois à cing fois plus longues que larges: la base étroite pétiolée, le bord postérieur ou presque droit, ou plus ou moins dilaté vers le milieu ou mème après le milieu , le bout ovoide. Cellules nom- breuses , presque toutes tétragones , toujours une rangée entre les secteurs et entre les secteurs interposés, La membrane unie, non crispée. Les secteurs prin- (246 ) cipal et subnodal non centigus avec la nervure médiane. Le nodus à la moitié ( Cora) ou avant la moitié de l'aile. L'espace médian court, formant un quart de l'espace huméral, très-etroit , très-élargi au bout qui est courbé, réticulé , l'espace basilaire plus large, mais d'un tiers plus court, coupé obliquement au bout, très-réticulé. Quadrilatère moitié plus court, oblique , notablement plus long aux ailes inférieures , moitié plus large à sa base qu'au bout, réticulé de 2 à 9 nervules: le còté supérieur concave ( courbé en dedans). Arculus non fracturé, ses deux secteurs naissant d'un méme point à son extrémité supé- rieure (contre la nervure médiane). Le secteur supérieur du triangle plus ou moins courbé, Le secteur inférieur du triangle plus courbé, tous deux finis- sant séparés, plus loin que le niveau du nodus, le 2: sans rameau rejeté vers la base. Les secteurs presque droits ou assez courbés vers le bord postérieur, sim- ples, excepté le médian qui est bifurqué chez Chalcopterya et le 2: du triangle qui est divisé en trois ramifications chez tous, et forme un espace postcostal de 2-5 rangées de cellules. 24 à 46 antécubitales. Ptérostigma régulier, long, le cóté interne très-oblique. ABDOMEN cylindrique, long, un peu plus court chez les femelles, toujours plus long que les ailes, un peu plus épais à la base et au bout, les 5, 4, ò, 6, 12 segments égaux, longs: les 2: et 82 égaux, un peu plus courts, le 9 pres- qu'aussi long que le 82, les 12: et 102 égaux , très-courts, bord postérieur du 10: fendu. Chez les femelles le 8: coupé obliquement et un peu plus court que le 9". Pas d'épines ni de pointes latérales au 102 chez les femelles. n PARTIES GÉNITALES. Múle, 1t segment uni en dessous, pièce antérieure du 9: fendue, tronquée au bout: hameçons en plaque quadrangulaire, les pos- térieurs petits, en lamelle arrondie au bout. Gaine du pénis pyriforme, excavée ou non, lisse. Bord génital uni, Appendices anals supérieurs cylindriques, longs, le bout un peu tourné en dedans et aminci. Au milieu du bord inférieur une dent plus ou moins forte. Appendices inférieurs nuls. Femelle, Appendices anals courts, forts. Valvules vulvaires longues, larges , dé passant l'anus, très-dentelées en dehors, avec une pointe apicale tournée en haut et un palpe courbé. n COULEURS ET DESSIN, La couleur du fond est noir mat, ou brun ou gris bleuà- tre. Téte et prothorax tachés de jaune. Thorax avec deux bandes sur le devant, quelquefois bifurquées et deux sur les còtés, jaunàtres ou orangées. Pieds noirs, la base des fémurs brune. Ailes hyalines, ou avec des bandes noires bordées d'espaces d'un blanc laiteux, ou les antérieures hyalines et les postérieures opaques métalliques. Ptérostigma noir ou brun. Abdomen couleur du fond avec de petites taches basales jaunes ou des apicales noires. Appendices anals noi- ràtres. n ViLLOSITÉS, SCULPTURES. Les Thorés sont peu velues. La téte, le prothorax et la base de l'abdomen sont les seules parties portant des villosités. Partout se voit sur le corps un chagrin, quelquefois des rugules assez fortes , surtout (247 ) sur l'abdomen. Les parties antérieures de la bouche sont quelquefois presque lisses, polies. D. DIFFÉRENCES D'AGE, Analogues à celles des Libellago. D DIFFÉRENCES SEXUELLES. Les parties génitales, la forme du 82 segment, celle du bord postérieur du 102. Les couleurs claires dominant un peu plus et les ailes un peu moins opaques chez les femelles, quoique l'ensemble de leur co- loration diffère peu, ce qui est le contraire chez presque toutes les autres Ca- loptérygines. x Toutes les Thore sont de la partie tropicale orientale de l'Amérique du sud ( Colombie , Guyane et Brésil). Les Thore ont de l'analogie avec les Euphea proprement dites par le système de coloration du corps et des ailes, les pieds courts et la forme du 10" segment et des appendices anals des màles / mais si l'on considère le caractère bien autrement im- portant de la réticulation des ailes et surtout le point de dé- part tout-à-fait supèrieur des secteurs de l'arculus, d'oú résulte la forme du quadrilatère, on verra que cette Légion n'a pas d'affinité réelle avec aucune autre des Caloptérygines. Nous con- naissons, au eontraire, parmi les Agrionines fossiles, des espèces qui se rapprochent des Thore par le point de départ des secteurs et la forme du quadrilatère, au point que l'on serait tenté de les considérer comme faisant suite aux Caloptérygines et y ap— partenant peut-ètre, contrairement à l'opinion que jai émise au commencement de cet ouvyrage, qu'il n'y aurait point d'espèces fossiles de cette sous-famille. Le genre fossile dont nous voulons parler est nommé , Steropea (Heer). Il comprend les Agrion coloratus, Charp. et parthenope , Heer. Ces Steropea se rappro- chent toutefois des vraies Agrionines par le nombre (une seule- ment visible) de nervules antécubitales. Peut-éètre aussi les autres nervules n'ont-elles pas été imprimées sur la pierre qui a conservé ces empreintes. C'est pour ces raisons, que nous plaçons les Thore à la fin de notre série. Quant à la ressemblance dans la eoloration des ailes qui existe entre le genre Chalcopteryx et les Rhinocypha (Rh. heterostigma), c'est un point complètement secondaire, autant et mieux vaudrait rapprocher ce genre Chalcopleryx de la Nevrobasis chinensis, dont le màle offre aussi la mème eoloration et qui de plus possède en commun le secteur médian bifurqué et l'espace basilaire réticulé. Nous ne formons qu'un grand genre de toute cette Légion dont les sous-genres les groupes et les espèces forment le tableau suivant. (248) "sfjoÇ o 'aueéo '00t "puutosm/ adno18 — "guoSequod omaed uo uonemno 94 fnoruta ne solaeyo Sofiy RUSNS019)d NE oseq eq 9p Uluogo-ta Ç SnpON "sAjoS oi ' euneiu '66 "uoGoyy 'eNelosey 'L6 'sfijoS aq usaopunes "LG "PUSNS019)d ne oseq "quen egomd '9g (el op umogo-tur Ç snpoN "ppoid odnoa8g — "QU080119) UC EI C9191 f4n0q ne soisaeyo Soy em81350293d np onb 'sfijog oQ CeoquegIS 'C6 Lama ej 9p seudsnjd snpoN 'quiny (suepnna 'F6 DOS der o 9, A aa OS SS da ali d'E RE ESE "sfijog aq sapiossor 'e6 "sfijog o sopiou8e 's6 "'(agroidon 29 'Jgmy ) 'sfijog aq 'vu09 'Cg "sogre Sop entom eq g SnpoN 'sogmmp -UO SAQOULIÇ SoS fpqano09 nod ojgue -I3 Np AM23995 95 Í82)10139-5943 Sof IV 'NA9VH IMOHL HX e(ageordon "xpr "pmy) "uoGogg (SNOHJ, 'PG "SOPINpUu0 U0U SAIULIq sos £ pqan09 oJSueiay Dp 1093995 93 Í So1818J9 Sor e(ajeordon "Jpm "19my ) "e/i)o0Ç of XANILdODIVE) 'CG "sogre sap son ne snpoN 'sagmmp -U0 SOqaUBAq Sès $ 9q1109 9J8UC113 np an93095 gg Í SolS1eJj9-S943 Sol V 'SRTAÇ AQ XANULdIHdRV "IX e( ojeordon Qu 'J9my) "sfjoÇ 0 XANBLAIHANY 'GG "IUOHL $NOI9X 99 'XANALIHdIAV $NOD9TT 9 Ç "'SHVAdSA 'saxdnovD "SHYNAD -SNOS 'SHUNAO 'SNOM AT al I dr da as ta rers A red eis, aa EO DRETS (249) GENRE XII: ET DERNIER. — THORÉ (THORE, Hagen). EuPnzA, (Pars.) Ramb. RHINOCYPHA, ( Pars. ) Ramb. TuonE, Hagen ( De Selys, syn. ) 1855. (Voir les caractères en tète de la seconde Division et ceux de la Légion page 244). Les sept espèces que nous connaissons forment trois sous-genres assez bien marqués , qui tiennent en partie les uns des autres. On peut, en analysant leurs caractères , les placer de deux façons diflérentes ainsi qu'il suit : 1, Ailes larges, pétiolées à mi-chemin de la base à l'arculus, le nodus avant là la moitié de Paile. Le 22 secteur du triangle notablement courbé. — Chalcó- pteryx, Thore. 9, Ailes très-étroites, pétiolées jusquià l'arculus, le nodus placé à la moitié dé VPaile, 22 secteur du triangle presque droit. — Cora. Ou bien : 4, Ailes inférieures opaques, colorées d'une manière autre que les supérieures et beaucoup plus larges, secteur médian ramifié. Appendices anals supérieurs du màle à dent inférieure médiane obtuse. — Chalcopterya. 9, Les quatre ailes presque semblablement colorées et de forme semblable, secteur médian non ramifié. Appendices anals supérieurs du màle à dent infé- rieure médiane très-longue. — T'hore, Cora. Comme on le voit, les Thore se rapprochent sous plusieurs rap- d ports soit des Chalcopterya , soit des Cora , tandis que ces deux derniers sous-genres n'ont en commun presque aucun des carac- tères subgénériques (1)3 c'est ce qui m'a engagé à placer les Thore — entre eux. J'ajouterai que, si l'on considère la valeur des carac- o tères, on serait embarrassé de déclarer si les Thore sont plus voisine des CRalcopterya ou des Cora. Si l'on ne considérait que le L— facies, on dirait que les Cora s'en éloignent davantage par leurs ailes très-étroites et la coloration du corps bleu clair, mais si l'on examine (1) Excepté toutefois les suivants : pas de secteurs supplémentaires entre les — secteurs 4 et 2 du triangle ni entre le nodal et le subnodal. Chalcopterya , Cora, Des secteurs supplémentaires interposés entre les secteurs 1 et 2 du triangle et parfois entre le nodal et le subnodal. Thore. 92 ( 250) le secteur médian, la coloration disssemblable des quatre ailes et la forme des appendiees anals du màle, on pensera avee moi que les Chalcopterya forment un groupe un peu plus important. SOUS-GENRE I. — CHALCOPTERYX (CHALCOPTERYX, De Selys). RuiNocyena, (Pars.) Ramb. CHALCOPTERYX, De Selys, syn. 1855, Ailes très-larges, pétiolées jusqu'à mi-chemin de la base à l'arculus, les su- périeures hyalines, s'élargissent progressivement, de manière que l'espace le plus dilaté se trouve au milieu et que le bout est un peu pointu , les inférieures, qui sont notablement plus courtes, opaques, métalliques , beaucoup plus larges, mais seulement à partir de leur second tiers et le bout presque tronqué, fortement arrondi, Le ptérostigma des inférieures beaucoup plus court que celui des su- périeures. Le 2: secteur du triangle notablement courbé en haut au milieu, mais droit et un peu ondulé à son extrémité, oú il finit à mi-chemin du nodus au ptérostigma, très-près du 17 secteur du triangle, sans secteurs supplémentaires interposés. Le 28 secteur a trois ramifications , les deux inférieures notablement ondulées, de sorte qu'à partir de la trifurcation, l'espace postcostal forme trois rangs de cellules à peu près pentagones. Le secteur médian se divise en deux à mi-chemin environ du nodus au ptérostigma. Pas de secteurs supplémentaires interposés entre le subnodal et le nodal. Tous les secteurs ayant une courbure à leur milieu , mais finissant presque droits. Le nodus au tiers de la longueur de l'aile. Coloration de l'abdomen noiràtre, d'. Bord interne des appendices anals supérieurs avee une dent médiane ob- tuse, rudimentaire. La seule espèce connue , C. rutilans, est la plus brillante des Caloptérygines par les reflets ignés de ses ailes inférieures opaques, métalliques. Elle surpasse la Rhinocypha fulgidipennis par la viva- cité des couleurs. M. Rambur n'ayant eu sous les yeux que l'exem- plaire sans tète du Musée de Paris, l'a placée par erreur dans le genre Rhinocypha. Elle a en effet quelque rapport avec la fulgidi- pennis par la forme des ailes et avec l'heterostigma par ses supé- rieures hyalines, mais la réticulation est toute diflérente, notamment — l'espace basilaire et le quadrilatère, En examinant les caractères principaux que jai mentionnés aux — generalités du genre Thoré, il est facile de séparer le Chalcopterya des Thore et des Cora. C'est jusqu'ici la plus petite espèce de ce grand genre, et l'une des plus petites des Caloptérygines, Gaia aa Da (281) 94. CHALCOPTERYX RUTILANS: Ramb. CHALCOPTERYX RUTILANTE. LL) Pesta met Synon. Rhinocypha rutilans, Ramb. no 1. (g'.) Chalcopterya — — De Selys, syn. no 94. Dimensions. Longueur totale g' 5Qum Abdomen 94-25 Appendices anals supérieurs da Tibias postérieurs 5 / Aile supérieure 19-20 — inférieure 16-17 I Ptérostigma des supér. 9 — infér. 1 a1fa Largeur de l'aile supér. 5.5 1/2 — — infér. 6-6 1/2 i — dela téte 4.4 4/2 antérieurs, une grande tache sudmédiane orangée de chaque còté sur la lèvre supérieure , les deux taches parfois confluentes au bord antérieur, une autre plus — grande entre la lèvre et l'eil, une entre le nasus et l'eil, une tache rouge — orangé réniforme de chaque còté entre l'ocelle antérieur et les antennes, la base i de celles-ci et le bout du 42: article de méme couleur. Bord de l'occiput et lè- vres un peu poilus. I dg adulte, Tète médiocre, noir luisant , lèvre inférieure livide, excepté ses pointes Prothorax noir luisant, avec une petite tache rouge orangé au milieu de chaque $ coté, le bord postérieur presque arrondi. i Thorax noir luisant, ayant cing raies droites de chaque cóté ainsi qu'il suit : — une large bande rouge orangé, rapprochée de l'arète mésothoraciqueé: une raie rompue, enfin trois lignes jaunes aux sutures latérales, poitrine en partie livide, tachée de noiràtre ainsi que l'espace interalaire. N Abdomen fin, un peu plus épais aux deux extrémités, entièrement noir bronzé, h. excepté un petit point latéral médian au 18" et un autre basal latéral jaupes au 4 e qui se répète parfois au 32 segment. 10€ segment n'ayant que le tiers du 9", — tronqué en dessus, échancré au milieu, la base non éehancrée formant un tuber- i i cule dorsal peu marqué. — Appendices anals supérieurs noiràtres, très-écartés à leur base, subeylindri- o ques, un peu amincis à leur extrémité, qui est un peu courbée en dedans et finit en pointe mousse: ils sont munis en dedans, après leur moitié, d'un petit ( 252) renflement court, qui est le vestige de la branche, ou forte dent, qui existe chez les Cora et les Thore proprement dites. Les appendices anals inférieurs consis- tent dans deux petits tubercules livides, très-courts et très-rapprochés. Pieds assez longs , noirs, les trochanters et l'intérieur des fémurs brun livide les cils assez longs, surtout aux tibias, peu nombreuz. Ailes supérieures régulièrement élargies, hyalines, très-légèrement lavées de verdàtre clair, surtout à la base et au bord costal, l'espace basal entre la sous- costale et la médiane lavé de brun jaunàtre jusqu'à mi-chemin de l'arculus, Ptérostigma noir, long, peu dilaté, oblique à ses deux extrémités, surtout à l'antérieure, surmontant sept cellules. 23-26 antécubitales, 51-56 postcubitales, 5-4 dans le quadrilatère, 9-10 basilaires. Ailes inférieures beaucoup plus courtes que les supérieures, très-élargies de- puis leur moitié jusqu'à l'extrémité, qui est bien plus arrondie que celle des supérieures. Leur couleur est entièrement opaque métallique, excepté la base jusqu'à mi- chemin de l'arculus, qui est hyaline, salie, mais avec l'espace entre la sous-cos- tale et la médiane brun. Le ptérostigma noir est plus court qu'aux supérieures et surmonte cinq cellules. La couleur métallique changeante des ailes inférieures est excessivement vive 3 en dessus, le violet domine dans la partie cubitale et dans l'espace postcostal , le vert doré, le cuivre rouge et le rouge violet dans le reste. Le reflet du des- sous, encore plus brillant que celui du dessus, est uniformément cuivre rouge ou rouge violet. 21-23 antécubitales, 32-54 postcubitales, 5 dans le quadrilatère, 7-10 basilaires. ÇQ . Elle ressemble presque complètement au màle pour les couleurs, si ce n'est que le bout des ailes inférieures, après le ptérostigma , est hyalin ainsi que leur portion basale antécubitale, à l'exception toutefois de l'espace entre la sous-costale et la médiane qui reste brun. Patrie. Décrite d'après un grand nombre d'exemplaires recueillis dans la provinee de Para par M. Bates. La femelle existe dans la collection de M. Dale. Il est impossible de confondre cette magnifique espèce avec au- cun Odonate connu. Trompé par la taille, le système de coloration, la forme des ailes, et ignorant sa patrie, M. Rambur l'a placée dans le genre Rhinocypha. S'ai examiné le type au Museum de Paris, il est. identique avec nos exemplaires. (283) SOUS-GENRE IL. — THORÉ (ruonE, Hagen). EuvPHzA, ( Pars.) Ramb. TuoRE, Hagen (De Selys, syn. ) 1855. Ailes très-larges, pétiolées jusqu'aux trois quarts environ du chemin de la base à larculus: les quatre semblablement colorées, rarement hyalines. Les inférieures un peu plus courtes ainsi que leur ptérostigma. Le 22 secteur du triangle notablement courbé en haut, finissant en courbure régulière un peu après le niveau du nodus, bien avant le 4: et 22 secteur du triangle, avec plusieurs secteurs supplémen- taires interposés entre eux. Le 2: secteur a trois ramifications , de sorte qu'à partir de la trifurcation, l'espace postcostal a trois rangs de cellules. Les sec- teurs supplémentaires, entre le bref et le médian, naissent de fractures et non d'une bifurcation du médian. Parfois des secteurs supplémentaires interposés vers la fin entre le subnodal et le nodal et entre le bref et le 18" du triangle. Tous les secteurs ayant une forte courbure régulière. Le nodus placé aux deux cinquièmes environ de la longueur de l'aile, Coloration de l'abdomen noiràtre. d'. Bord interne des appendices anals supérieurs avec une dent médiane ob- tuse, très-longue. C'est ce sous-genre, qui, par les formes et la coloration générale a le plus d'analogie avec les Euplhea proprement dites, et c'est d'après ce facies que M. Rambur a été porté à placer sa picía parmi elles, n'ayant pas tenu compte de la réticulation et notam- ment de l'espace basilaire et du quadrilatère. Nous trouvons aussi dans la grande taille de la gigantea , dans la réticulation serrée et dans la coloration en partie laiteuse , en partie opaque acier des ailes une analogie, mais non une affinité, avec les Agrionines du genre Megaloprepus de M. Rambur. La gigantea est la plus grande des Caloptérygines connues, elle est remarquable par sa réticulation tétragone très-serrée et par la présence de deux secteurs interposés entre le nodal et le subnodal et entre le bref et le premier du triangle. La hyalina, à l'autre extrémité de la série, semble tendre vers les Cora par ses ailes hyalines plus étroites et à réticulation en partie pentagone et par l'absence de secteurs interposés entre le nodal et le subnodal et entre le bref et le premier du triangle. Ce sont deux groupes en apparence très-distinets , mais la fasciata qui par sa rèticulation ne peut ètre séparée de la hyalina, se rapproche déjà par la coloration opaque des ailes de la Saundersió, qui elle-mème avec sa voisine, mais ( 254 ) plus grande, la picta, ressemble au groupe de la gigantea, en raison de ses ailes élargies au bout, à cellules tétragones. (Je n'ai pas noté si les secteurs interposés sont en mème nombre). Les autres caractères diagnostiques des espèces résident dans la position du nodus, le nombre des cellules costales, la répartition de la cou- leur noiràtre et laiteuse sur les ailes, la couleur des lèvres , la forme des tempes. 4e: GROUPE (Th. pieta). Ailes élargies à leur extrémité, très-arrondies: réticulation tétragone. a. Réticulation très-serrée, le nodus plus rapproché de la base que du pté- rostigma. — Th. gigantea. b. Réticulation serrée, le nodus à mi-chemin de la base au ptéròstigma. — Th. pieta — Saundersii, 92 GROUPE (Th. tasciata). Ailes élargies au milieu, un peu pointues, réticulation en partie pentagone, modérément serrée, le nodus à mi-chemin de la base au ptérostigma. — Th, fasciata — hyalina. 95. THORE GIGANTEA. De Selys. THORÉ GÉANTE. Synon. Thore gigantea, De Selys, syn. no 95. Dimensions. Longueur totale dg 6027 Abdomen 50 Appendices supérieurs pJ Tibias postérieurs 6 Aile supérieure 41 — inférieure 44 Ptérostigma des supér. $ La des infér. 4 Largeur des ailes 14 — — dela téte 1 o" semi-adulte. Tète médiocre , noire: une tache jaune arrondie aux coins de la bouche, rhinarium un peu brunàtre, ocelles rougeàtres, en triangle régulier, quatre petits points roux en carré : deux avant les ocelles, deux en arrière, des- sous de la téte et bord de l'occiput à poils fins, bruns, assez 10083. Prothorax moir, avec une marque roussàtre au milieu et une autre sur les cólés, le bord postérieur presque droit. iaia rat — 4 d'O "s'Patgl a dial Sl UR A i P0 a PEC aa rs es Ds ar (288) Thorax court, noir, avec cinq raies étroites jaunàtres de chaque cóté , savoir : une rapprochée de la suture mésothoracique , se courbant en dehors à ses extré- mités, la seconde à la suture humérale, les trois autres aux sutures latérales, l'intermédiaire la plus large, la 172 la rejoignant presque par en haut en suivant la suture qui existe sous l'aile inférieure. Poitrine et quelques marques inter- alaires un peu livides. Abdomen fin, un peu épaissi au 9e segment, noiràtre luisant, chagriné, les cótés du 12" et une raie latérale au 22 jaunàtres. Articulation du 2: brunàtre, le 102 moitié plus court que le 92, excessivement échancré et tronqué au milieu, de sorte que l'arète dorsale ne forme pas la moitié de sa longueur, mais se re- lève en forme de proéminance presque basale. Appendices anals supérieurs noiràtres, plus longs que le 10: segment , moins longs que le 92, écartés à leur base, subeylindriques, assez minces, rapprochés à leur extrémité, mais peu courbés, munis un peu après leur moitié, d'une branche courte, tournée en dedans et penchée vers le bas, après cette branche ils s'amincissent et finissent en pointe arrondie et un peu velue, tournée en dedans, Appendices inférieurs brun clair, excessivement courts, sous forme de tuber- cules velús assez rapprochés et un peu relevés en haut. Pieds courts , robustes, noiràtres, à cils forts, peu nombreux j la base interne des fémurs un peu plus claire. Ailes très-élargies, la réticulation très-serrée, tétragone , d'un brun jaunàtre, le tiers basal hyalin presque jusqu'au nodus, les deux tiers postérieurs presque opaques, d'un brun clair, à superbes reflets irisés, changeant surtout en violet et en vert doré clair, tant en dessus qu'en dessous. La partie brune n'est pas coupée en ligne droite : Depuis la cóte jusqu'au milieu de l'aile elle avance de 3 millimètres vers la base en deçà du nodus, tandis que vers le bord postérieur elle s'arrète en dessous du nodus. Ptérostigma long, très-dilaté, d'un gris brun un peu laiteux, surmontant 18 cellules aux supérieures, 0à il est plus long, et 16 aux inférieures: son extrémité interne est excessivement oblique, l'externe beaucoup moins. Ailes supérieures : 48 antécubitales, 85-88 postcubitales, 7 dans le quadrilatère, 17 hasilaires. Ailes inférieures : 58 antécubitales, 75 post- cubitales, 8-9 dans le quadrilatère, 15 basilaires. La cóte des ailes finement den- ticulée. II est possible que chez les exemplaires adultes, la partie hyaline inco- lore qui borde le brun des ailes devienne un peu laiteuse, Patrie. Décrite d'après un exemplaire unique de ma collection , qui provient de la Colombie, oú il a été pris par M. Roulin, aux environs de Bogota. C'est la plus grande des Caloptérygines connues. (286) 96. THORE PICTA. Ramb, THORÉ PEINTE, Synon. Euphea picta : Ramb., no 4. Thore — — De Selys, syn. un" 96. Dimensions. Longueur totale environ o siu Abdomen 44 Aile supérieure — inférieure 59 d'. Tout le corps d'un vert bronzé très-obscur, Quatre points roux sur:la téte en dessus , deux avant les ocelles, deux en arrière, R i dl Prothorax avec deux petites taches et le bord postérieur arrondi roux. Thorax avec cinq raies d'un jaune roussàtre de chaque cóté, placées comme chez la Th. gigantea. Abdomen ayant sur les cótés un point au bord antérieur de chaque segment, et une ligne longitudinale roussàtres , qui disparait après le 352 ou le 4 (les quatre derniers segments manquent ). Pieds à cils courts noiràtres, les fémurs jaunes en dedans. Ailes pétiolées dans un espace court, à réticulation serrée, ayant plus de 40 antécubitales, le bord costal finement denticulé. Les deux tiers internes hyalins , le tiers postérieur d'un brun verdàtre bril- lant, un peu violàtre antérieurement. Le bord interne de cette partie colorée de l'aile bordé d'une nuance d'un blanc sale (laiteux), un peu roussàtre, plus visible vers le bord costal, mais les nervures et mervules aussi de cette couleur dans un espace assez grand, surtout vers le bord postérieur. Les alentours de la còte de la partie basale transparente des ailes sont lavés de jaune verdàtre sale ainsi que la base. Ptérostigma grand, noir, à bord interne très-oblique. (Description faite d'après celle de M. Rambur). o" jeune. Stature de la Th. gigantea mais taille un peu moindre, quoique supé- rieure à celle de la Th, fasciata. Thorax noiràtre avec des raies brunàtres de chaque còté, placées à peu près comme chez la Th. gigantea , le reste de lla coloration du corps et les appendices anals dans le mème genre. Ailes élargies, enfumées, ayant toutes, entre le nodus et le ptérostigma, une bande étroite presque droite, d'un blanc de lait. Le ptérostigma dilaté, d'un brun laiteux. Environ 50 antécubitales et 64 postcubitales. Réticulation très-serrée. Patrie. Le màle adulte, déerit par M. Rambur, était indiqué de Cagenne dans la collection de M. Marchal, il a passé à M. Hope, lequel a fait don de sa collection à l'Université d'Oxford. I / i i i I I I pl De a o ra EET, rs A ( 287 ) d'ai vu à Londres deux exemplaires de cette espèce : l'un fait partie du Musée britannique, oú il est indiqué comme provenant du Brésil : c'est celui dont j'ai pris le signalement. L'autre, de la collection de M. Bates , a été pris par lui-mème au Para sur les bords de l'Amozone 5 je crois me rappeler que ce dernier est plus adulte, et que la bande laiteuse est bordée en dehors par une nuance plus foncée que le reste de l'aile. Cette espèce qui, par sa stature et sa réticulation très-serrée et ses ailes larges rappelle la 74h. gigantea , en diffère principalement par sa taille un peu plus petite et par la bande laiteuse trans- verse des quatre ailes, placée entre le nodus et le ptérostigma , avant lé tiers postérieur qui est coloré , tandis que chez la gigantea les deuàà tiers postérieurs des ailes sont uniformément eolorés. Sous ce rapport , elle rappelle la Th. Saundersii qui est plus pe- tite, a les ailes plus étroites et qui nous ofire à peu près la réti- culation de la Th. fasciata. Je ne doute pas que les deux exemplaires dont je viens de don- ner le signalement n'appartiennent à la picía de M. Rambur (que: je n'ai pas vue). 97. THORE SAUNDERSII De Selys THORÉ DE SAUNDERS, Synon. Thore Saundersii, De Selys, syn. ne 97. Dimensions. Longueur totale Q 4gem Q 45mm Abdomen 53 55 Appendices supér. 4 4/2 18 Aile supérieure 55 55 —. inférieure 55 53 Ptérostigma des supér. 5 1/2 Sap — des infér. 5 5 Largeur des supér. 9 1/2 9 1/2 — — desinfér. 9 9 — — de la téle 8 8 d' Q adultes ou semi-udultes. Cette espèce ressemble tellementàla Th. /asciala et surtout à la fyalina par la stature el la coloration, qu'il semble préférable de signaler les différences, que d'en fournir une nouvelle description complète, Tète un peu plus grosse, transversalement plus larges lèvre inférieure brun Ja (258) livide excepté à sa pointe qui reste noire, la supérieure avec une grande tache occupant chacun de ses cótés et le rhinarium de mème couleur, les quatre points du dessus de la téte plus gros. Thorax ayant les dix lignes d'un brun jaunàtre plus nettes, plus droites, plus égales: la poitrine et l'espace interalaire de méme couleur avec quelques petites taches noires. Abdomen un peu plus court, moins velu à la base, l'articulation du 18" au 2: segment jaunàtre, rejoignant la tache de méme couleur des cótés du 117, le 2. avec une raie latérale jaunàtre, les 52 et 42 de mème, mais la raie coupée à sa base de manière à étre précédée d'un point, et s'arrètant un peu avant la fin, le 5: avec un vestige basal du point et de la ligne. (Chez la femelle le 6: porte des vestiges analogues). Appendices anals et 102 segment du màle à peu près comme chez la fasciata (ils sont froissés par la préparation), peut-étre le tubercule dorsal du 10€ est-il moins prononcé. Ces parties, chez la femelle, se rapportent aussi à la description de celles de la fasciata donnée par M. Hagen. Pieds ayant tout l'intérieur des femurs d'un brun livide clair. Ailes plus longues, (la partie pétiolée occupe plus dela moitié de Ia longueur entre la base et le quadrilatère), elles sont plus étroites à la base , moins dilatées au milieu, mais plus larges et plus arrondies à leur pointe, le ptérostigma est plus épais, les quadrilatères plus longs. Elles sont colorées ainsi qu'il suit: plus de leur moitié basale est hyaline, un peu lavée de jaune verdàtre sale, surtout vers la cóte, toutela réticulation de cette partie noire. Vient ensuite une bande transversale assez large , semi-transparente, d'un blanc laiteux y compris la réticulation, excepté les deux bords et la mé- diane. Cette bande est un peu oblique, s'éloignant de la base vers le bord posté- rieur: elle occupe le 2€ tiers de l'espace entre le nodus et le ptérostigma chez le male, seulement le 2e quart du mème espace chez la femelle. Le reste du bout de l'aile est d'un brun noiràtre un peu chatoyant chez le màle5 chez la femelle le brun tire sur le roussàtre, est moins opaque, et le bout de l'aile à partir du ptéros- tigma est hyalin comme la base des ailes, avec le bord externe de l'aile limbé de brun sale. La bande brune qui, existe avant le ptérostigma est concave en dedans et en dehors. Le ptérostigma de mème forme que chez la fasciata, mais plus large, est noi- ràtre foncé chez le màle, brun noiràtre chez la femelle. Voici les nombres de la réticulation dans les deux sexes : Aile supérieure : 40-45 antécubitales, 5-6 dans le quadrilatère, 13:14 basi- laires. Aile inférieure : 51 antécubitales, 6-8 dans le quadrilatère, 11-15 basi- laires. Le nombre des postcubitales diffère selon le sexe, le màle en a 65 aux supé- rieures, 58 aux inférieures , la femelle 55 aux supérieures, 48 aux inférieures, 8 ( 259 ) Le ptérostigma surmonte 13 à 16 cellules chez le màle, de 9 à 135 chez la femelle, il est plus long aux ailes supérieures. Le nombre des nervules est, comme on voit, bien plus grand que c hez les deux espèces voisines, et tend à se rapprocher de ce qu'il est chez la picía dont elle en diflère d'ailleurs par sa taille plus petite, les ailes plus étroites, etc. En résumé, le màle diffère au premier abord de la fasciata par la bande blanche qui ne commence que bien après le nodus et par le bout des ailes entièrement noiràtre. Les femelles des deux espèces se ressemblent davantage, mais la position de la bande laiteuse des secondes ailes, bien après le nodus chez la Th. Saundersii, est encore un caractère suflisant, et les fémurs dans les deux sexes sont ici com- plètement clairs en dedans. Patrie. Décrite d'après un couple reçu des bords du Fleuve des Amazones par M. le capitaine Saunders, qui a eu la bonté de me préter successivement tous les Odonates de sa riche collection, que javais intention de décrire. L'exemple d'une telle libéralitè est trop bon à offrir aux entomologistes, pour que je ne saisisse pas cette circonstance de signaler l'obligeance et le zèle scientifique si bien entendu de M. Saunders. 98. THORE FASCIATA. Hagen. THORÉ FASCIEE. Synon. Thore fasciata, Hagen (De Selys, syn. ne 98). Dimensions. Longueur totale dD'ses Der Abdomen 4 55 Appendices supérieurs. 4a — Tibias postérieurs 5 Aile supérieure 53 55 — inférieure 52 53 Ptérostigma 5 4/2 5 Largeur de l'aile supér. 9 — me infér. 94/a — dela téte 6 6 o". Tète large, noir velouté, velue, bouche noir luisant. Les mandibules en dehors, une ligne transverse partant du milieu de chaque ceil à la base du nasus, deux petits points devant les ocelles et deux en arrière près de l'occiput roussàtres. (chez les exemplaires plus adultes tout est noir', les taches occipitales et celles du devant des ocelles plus ou moins visibles selon l'àge, (celles de l'occiput dis- paraissent les dernières ). Antennes noires, (260) Prothorax noir, avec une tache allongée orange de chaque còté au milieu, le lobe postérieur arrondi , à peine évidé au milieu. Thorax robuste, noir velouté, deux lignes oranges, étroites, sur le Sat de chaque cóté, l'interne près de l'aréte médiane, courbée à ses deux extrémités vers la seconde dont elle est peu séparée. Gelle-ci, un peu plus large, le long de la suture humérale, Les :cótés ayant sur les sutures trois bandes jaunes presque droites un peu plus larges , surtout la médiane, les deux premières n'arrivant pas aux pieds, le bord des attaches des ailes jaune. Dessous du thorax noir, pruineux chez les adultes. Abdomen long, cylindrique, un peu plus épais à la base, qui est velue et au bout: il est noir avec une tache sur les còtés du 4T segment, une ligne latérale sur le 22 et un point basal latéral jaunes sur le 5: (ces marques disparaissent en tout ou en partie chez les adultes), 10: tronqué obliquement avec une pro- tubérance dorsale, à peu près comme chez l'Agrion clegans. Appendices anals noirs, peu velus, eylindriques, un peu plus longs que le der- nier segment, droits, mais l'extrémité tournée légèrement en haut et en dedans et finissant d'une manière peu aigué. lls portent en dessous , vers le milieu, une branche ou dent très-forte, droite, à angle presque droit avec le bout des appendices. Appendices inférieurs presque nuls, en forme de tubercules rudimentaires. Pieds courts, robustes, noirs. Ailes pétiolées à la base jusqu'à mi-chemin de l'arculus, arrondies à l'extré- mité, très-élargies au milieu. Leur base jusqu'un peu après le quadrilatère est hyaline. Cet espace se prolonge le long de la cóte jusqu'un peu après le nodus qui est à mi-chemin de la base au ptérostigma: le reste de celte partie de l'aile d'un blanc laiteux opaque. Vient ensuite une large bande transverse complète, d'un brun noiràtre chatoyant, coupée en ligne droite surtout en dedans, cette bande, qui équivaut au moins au tiers de l'aile, commence 6 à 7 cellules après le nodus et finit à l'origine du ptérostigma aux supérieures, à son extrémité aux inférieures, le restant apical est hyalin, sali 3 le limbe extrème un peu brunàtre, Les nombres sont comme suit : i Aile supérieure : 30-40 antécubitales, aile inférieure : 26-52. Il y a 40à 48 postcubitales aux quatre, 9-10 basilaires, 5-4 dans le quadri- latère supérieur, 5-6 à l'inférieur. d' varidté. Chez un exemplaire (de Puerto Cabello), la bande brune ne s'étend pas jusqu'au ptérostigma aux supérieures, et finit à son origine aux inférieures, en un mot, la partie hyaline apicale des ailes est plus large et équivaut à la moitié de la largeur de la bande brune. Chez un autre, jeune, on voit de chaque còté l'apparence d'une ligne jaune au milieu des deux du devant du thorax, une ligne étroite latérale de méme couleur après le point basal du 58 segment, et la bande transverse brune des ailes com- mence plus près du nodus et finit 4 -millimètres avant le ptérostigma. ee GE De Pri Cd ci dl de LE (261) o" jeune, La bande des ailes plus claire, la couleur blanche ingins teintée de jaunàtre. Varicté Ç' plus petit, à thorax moins robuste: longueur 45 millimètres, aite iuférieure 27, Q, M. Hagen en a examiné trois, dont une très-adulte, les autres dans deux étals différents. Elles sont semblables au màle, quant aux dessins du corps. Tète ayant la couleur des taches oranges plus foncée, en outre une ligne transver- sale orange interrompue au milieu, sur la lèvre supérieure. Thorax avec le mème dessin, mais les bandes du devant plus larges , entre elles une ligne orange (comme dans la variété y' ). Gette ligne s'unit avec l'interne chez une des femelles. Abdomen comme chez le màle, mais sur le 5€ segment une ligne latérale jaune - après le point basal, et sur les 4 et ò" un point basal orangé. L'extrémité renflée, 10: très-évidé au bord anal. Les valvules dépassant le 102, elles sont étroites, dentelées en dehors, à appendices noirs. Appendices anals très-courts, dépas- sant à peine le dernier segment, trigones , robustes, velus. Fémurs à base pàle en dedans. Ailes comme chez le màle, mais la bande brune des supérieures presque nulle (une tache supérieure mal définie brune, et l'apparence brune jusqu'au bord postérieur). La couleur laiteuse disparue, sauf un vestige très-petit chez les plus adultes. Aux ailes inférieures la couleur de lait commence au nodus, puis vient une bande brune, qui n'arrive pas jusqu'au ptérostigma et se dilate au bord postérieur, Patrie. La Rèpublique de Vénézuéla et la Colombie ( Puerto- Cabello). M. Hagen a examiné 50 individus (dont 3 femelles). Ayant comparé successivement les autres espèces avec celle-ci, qui nous a pour ainsi dire servi de type pour le genre, nous renvoyons à ces diffèrents articles, oú l'on trouvera les caractères distinetifs. 99, THORE HYALINA. De Selys. THORÉ HYALINE. Synon. Thore hyalina, De Selys, syn. no. 99, Dimensions. Longueur totale Pres Uar Abdomen 40 Appendices supérieurs 4 6/a Tibias postérieurs 5 Aile supérieure 54 — inférieure 55 Ptérostigma 5 Largeur des ailes 8 — — dela téte 6 (262) d' adulte. Y'ai cru pendant longtemps que cette espèce était l'àge jeune de la Th. fasciata, dont au premier abord elle ne diffère guèrè que par la couleur des ailes, qui sont uniformément hyalines, un peu lavées de jaune verdàtre sale le long de la cóte et dans leur seconde moitié (avec le bord final un peu sali comme la fasciata). Cependant, nous lisolons à cause de la forme des ses ailes, qui sont beaucoup moins élargies au milieu. II y a sous ce rapport entre elle et la fasciala , la mème différence qu'entre les Calopterya splendens et virgo : on s'en rendra compte en comparant les exemplaires dont l'aile est à peu près de méme longueur. Je trouye encore dans la réticulation des trois exemplaires que je possède , une légère différence qui, si elle est constante, servirait à séparer les deux es- pèces voisines : Chez la fasciata, le secteur subnodal se sépare du principal avant la fin du quadrilatère, Chez la hyalina, il s'en sépare à l'extrémité aux supérieures, et mème tant soit peu après aux inférieures. Quant à la coloration du corps, à sa forme, à celle des appendices anals, elle est la mème. La couleur est un peu moins foncée, il est vrai, et la tache livide entre l'eeil et le nasus mieux marquée, tandis que la lèvre inférieure, dont la base est un peu jaunàtre chez la fasciata, est ici toute noire. On ne voit sur les ailes aucun vestige de bande transverse noiràtre ou laiteuse. La Thore Saundersii diflère en tout cas de la hyalina par la forme du bout des ailes, qui est plus arrondi, et par le secteur subnodal qui se sépare du principal dès la moitié du quadrilatère, Voici les chiffres de la réticulation de la Th. hyalina : Ailes supérieures : 52-34 antécubitales, 58-40 postcubitales, 5-4 au quadrilatère. Ailes inférieures : 26-29 antécubitales, 58-40 postcubitales, 4-5 au quadrilatère. Le ptérostigma surmonte 6-8 cellules, il y a 9-10 basilaires. M. Hagen ayant examiné l'un de mes exemplaires, a encore reconnu un autre caractère distinctif, savoir : La partie de la téte derrière les yeux est beaucoup plus renflée. II fait remarquer que ce ne peut étre un exemplaire jeune, puisque le pté- rostigma est noir, et que chez la fasciata jeune, les dessins des ailes sont déjà bien marqués. Patrie. Décrite d'après trois màles que l'on m'a dit provenir de Bahia. SOUS-GENRE III. — CORA (con4, De Selys). Cona, De Selys, syn. 1855. Ailes très-étroites , pointues , pétiolées presque jusqu'à l'arculus , les quatre — presque hyalines, semblables, les inférieures un peu plus courtes ainsi que leur — (265 ) ptérostigma. Le 2: secteur du triangle légèrement ondulé, peu courbé ainsi que le 15: secteur du triangle, l'un et l'autre finissant rapprochés, un peu après le niveau du nodus, sans secteurs supplémentaires interposés. Le 22 secteur a deux branches, l'une et l'autre ondulées, de sorte qu'à partir de la bifurcation jusqu'au bout de la branche inférieure l'espace postcostal a deux rangs de cellules. pentagones, Les secteurs supplémentaires entre le bref et le médian naissent de fractures et non d'une bifurcation du médian. Pas de secteurs supplémentaires interposés entre le subnodal et te nodal. Tons les secteurs ayant une très-faible courbure. Le nodus à la moitié de la longueur de l'aile. Coloration de l'ahdomen bleuàtre. G". Bord interne des appendices anals supérieures avec une dent médiane ob- tuse très-longue. Cette coupe est fondée sur une seule espèce, C. cjane, qui res- semble aux. Amphipteryx , aux Anisopleura et aux Dicterias par sa stature grèle et ses ailes étroites, hyalines, mais qui se sépare des unes et des autres par sa réticulation et son organisation, tout- à-fait celles des Thorés. La Cora imite également par sa stature et sa coloration certaines Agrionines du genre Lestes, sans avoir avec elles de véritables affinités, elle en a au contraire de réelles avec le genre d'Agrio- nines fossiles ( Steropea ) dont nous avons parlé plus haut. Aussi est-ce par les Cora que nous terminons la série des Caloptérygines. 100. CORA CYANE. De Selys. CORA CYANE, Synon. Cora cyane, De Selys, syn. no 100. Dimensions. Longueur totale "42-45 Abdomen 55-54 Appendices supérieurs 9 Tibias postérieurs 4 Aile supérieure 2621 — inférieure 93.26 Ptérostigma des supér. 91/2-5 — des infér. 9-3 1/2 Largeur des ailes 5-5 1/2 — de la téte 5 1/2-6 d' adulte. Stature de la Lestes nympha. Tète médiocre, jaune vif en avant, noire en dessus et en arrière ainsi qu'il suit : lèvre inférieure jaunàtre , sa base et ses extrémités un peu noiràtres, (264) toute la face jaune safrané vif, excepté une fine ligne noire à la suture du rhi- narium, et un triangle à la limite antérieure du front, à pointe tournée en ar- rière et relié en forme de T par une queue fine à la couleur noire du vertex, en suivant l'impression longitudinale enfoncée du front : vertex et occiput neirs, excepté l'extréme base des antennes et un très-petit point jaunàtres entre elles et les ocelles. Bord de l'occiput avec quelques poils moirs. Yeux bruns (rouges chez le vivant 2) Prothorax d'un vert bleuàtre terne , avec une tache médiane dorsale trian- gulaire noire, ainsi que le tour du lobe postérieur, qui est presque droit en arrière. i Thorax assez robuste, généralement d'un bleu verdàtre pàle en dessus et sur les cótés, d'un jaunàtre foncé en dessous, marqué de noir ainsi qu'il suit : le. bord antérieur et une bande sur la suture médiane, s'élargissant subitement du milieu jusqu'aux sinus antéalaires, qui sont également noirs, mais avec une tache bleue: un trait épais sur la moitié supérieure de la suture humérale, une ligne fine à la 1". suture latérale, une marque supérieure courte à la 2 suture, et quelques vestiges au bord postérieur et à la poitrine. Abdomen fin, un peu épaissi au bout, noir en dessous, bleu verdàtre clair en dessus, marqué de noir ainsi qu'il suit : l'articulation basale et les bords la- téraux du 1'" segment: un cercle à l'articulation de tous les autres, les bords latéraux des 2, 5, 4, 5, 6, 72, avec un épaississement transversal avant la fin de chaque segment, le 3: à peu près semblable, mais avec l'épaississement du noir avant la fin plus grand, ne formant pas un prolongement subit ni distinct, 92 bleuàtre avec une tache trifide basale, et deux points apicaux noirs. Le der- nier n'ayant pas la moitié du 92, noir, à carène dorsale formant dans sa seconde moitié un tubercule élevé. Le bord postérieur un peu rabattu sur les cótés, fendu au milieu. Appendices anals supérieurs plus longs que le 102 segment, moins que le 92, noirs, subcyindriques, écartés à leur base, rapprochés à leur extrémité, mais peu courbés, munis un peu après leur moitié, d'une branche courte tournée en dedans et penchée vers le bas, après cette branche ils s'amincissent et finissent en pointe arrondie, tournée en dedans. Appendices inférieurs presque nuls, sous forme de deux tubercules rappro- chés, rudimentaires. Pieds assez courts, d'un brun noiràtre: la base et l'intérieur des fémurs, qui sont robustes, jaunàtre livide, les cils noirs, médiocres. Ailes étroites, excessivement péliolées , hyalines, à réticulation noire, le bord antérieur et l'extrémité à peine teintés de jaunàtre. Ptérostigma noiràtre, allongé, oblique à ses extrémités, surmontant 6-7 cellules. 28-51 antécubitales aux supérieures, 24-26 aux inférieures , 20-24 postcubitales aux quatre ailes, 2-5 dans le quadrilalère supérieur, 5-4 à l'inférieur, 10-12 basilaires, a Dl qe s'a Va alt el doRE 8 i amat ai ( 863 d' plus jeune. Le noir du prothorax moins étendu, n'occupant que le milieu du bord postérieur. Le bas de la suture humérale et de la 2: latérale sont jaune pàle, et l'espace entre la 22 suture et le bord postérieur jaune verdàtre , le dessus du thorax et de l'abdomen sont d'un gris jaunàtre (couleurs altérées), les ailes uniformément lavées de jaune d'ochre pàle. Cet exemplaire est plus grand que le précédent, M. Hagen possède d'autres exemplaires de différents àges, chez les plus jeunes le noir de l'arète mésothoracique est plus large. Patrie. La République de Vénézuéla et Puerto-Cabello , d'après des exemplaires du Museum britannique et de M. Hagen. Cette espèce ne peut ètre confondue avec aueun autre genre, puisqu'elle est la seule, jusqu'ici, qui, avec le quadrilatère , la réticulation si caraetéristique des Thore et leurs appendices anals, offre des ailes si étroites et hyalines. Elle a, il est vrai, quelques rapports de stature et de eoloration avec l'Amphipterya lestoides, mais elle est plus petite, moins robuste, et la réticulation , je le répète , ne permet aucune confusion avec elle. N. B. Chez le màle plus grand, indiqué comme plus jeune, la réticulation est un peu plus serrée et le secteur second du triangle, aux ailes infèrieures, a trois ramifications régulières, tandis que chez le type adulte communiqué par le Musée britannique, Ja troisième branche, qui longe le bord postérieur, est rudimentaire. Je ne serais pas étonné que l'exemplaire plus grand, qui m'a été donné par M. Hagen, formàt une race qui devrait alors porter le nom de Cora incana (Hagen). 04 RÉSUMÉ GÉOGRAPHIQUE. ———€É P Eel—í———— EUROPE. LÉGION 1. — Calopteryz. LÉGION 5. — Libellago (néant). 1. Calopteryx splendens. 9, — —virgo. LÉGION 4. — 4mphipterya (néant). 5. — —haemorrhoidalis. ) .— Th iant). LÉGION 9. — Euphea. LEGION 5. — Thore (néant) 4. Epallage fatime. Dans une répartition rationnelle des Faunes continentales, il se- rait à propos d'ajouter à cette liste les espèces de l'Afrique et de l'Asie méditerranéennes qui sont : Calopterya exul (Algèrie) et Ca- lopterya syriaca ( Egypte et Syrie). On peut dire que la Faune de notre Europe ne comprend, pour ainsi dire, que des Caloptéryx du groupe de la virgo, car l'Epallage, d'une forme toute asiatique , semble en quelque sorte égarée chez nous , ou elle ne se trouve que sur les confins du Bosphore. Nous ne savons si la Sibérie possède des Calopteryz. S'il y en a, ils sont sans doute de notre groupe européen. AFRIQUE. LÉGION 1. — Calopteryz. LÉGION 5. — Libellago. 1. Calopteryx syriaca. 7. Libellago dispar, 2. — exul. 8. — rubida. 53. Cleis cincta. 9 — curta, 4, Sapho ciliata. 10. — caligata. 5 — bicolor. $GIO desiGpt R 6. Phaon iridipennis. ON dien A erpiip Ley (Ment), LÉGION 2. — Euplhea (néant). LÉCION 5. — Thore (néant ). Comme je l'ai dit plus haut, les deux Calopteryx exul et syriaca ( 268 ) sont d'un facies européen , et habitent l'Afrique méditerranéenne (zòne tempérée). Les huit autres espèces , qui sont propres à la zòne torride et méridionale, constituent réellementla Faune africaine elles forment des sous-genres exclusivement africains mais qui ont leurs analo- gues dans l'Asie mèridionale, car les Cleis et Sapho sont représentées en Asie par les Anais et Echo, le Phaon par la Neurobasis et les Libellago par les Rhinocypha (1). L'Afrique chaude est done très-analogue à l'Asie et à la Malaisie des mèmes latitudes, mais s'en distingue jusqu'ici par l'absence de la Légion des Euphea. Elle n'a au eontraire aueun rapport avec ce qui existe dans l'A- mérique méridionale. ASIE. LÉGION 14. — Calopteryz. 19. Euphaa dispar, 1. Calopteryx syriaca. 20 — —decorata, 9 — splendens. MM. — — aspasia, 5 XL vitgo. 22, — — variegata. À ho — cornelia. 25. — o splendens. 5 Mis àtdats: 4. — Guerini. 6 tes, grandeva. 23. — — refulgens, 7 — 2 smaragdina. 26. — — opaca. 8. Matrona basilaris. Le Drspbera d'imitar 9. Mnais strigata. LÉGION 5. — Libellago. 10. — pruinosa. P i 28. Rhinocypha fulgidipeunis. 41. Echo margarita, : din : 29. er quadrimaculata 42. Neurobasis chinensis. 4 3 50. to fenestrella. 45. Vestalis luctuosa. ps ii RR 51. — cuneala. . qe 4 Li el 2, trifasciata. 45. O— —gracilis, di , 55. des unimaculata. LEGION 2. TER Euplcea. 54. — trimaculata. 16. Anisopleura lestoides. 55. a angusia. 17. Epallage indica. 56. — bisignata. 48. — fatime. 51. — fenestrata. dl (1) Les Cleis et les Phaon ont également certains rapports avec les Festalis, qui t son purement asiatiques. Dent porra tea Dra ( 269) 58. Rhinocypha perforata. 42, Micromerus lineatus. ca Arana LÉGION 4. — 4mplipterya (néant). 0 — tineta. 44. Micromerus blandus. LÉGION 5. — Thore (néant). La Faune asiatique est très-bien caractèrisée , si nous en écarlons les trois Calopteryx de l'Asie-Mineure, dont deux sont européennes et la troisième du nord de l'Afrique, et si nous plaçons à part la cornelia du Japon à formes également européennes. Les autres, qui sont très-nombreuses (58 espèces) et sont de l'Asie méridionale et-orientale, renferment toute la première cohorte de la légion des Euphea (G. Epallage, Anisopleura, Euphea et Dys- phea) et toute la légion des Libellago (G. Rhynocypha et Micro- merus ) excepté le sous-genre Libellago qui les représente en Afri- que. Les genres Matrona, Mnais, Echo, Neurobasis et Vestalis sont également propres à l'Asie seule. En parlant plus haut des Caloptérygines de l'Afrique méridionale, yai dit qu'elles avaient des représentants, mais dans des sous-gen- res diflérents, dans l'Asie méridionale et orientale , je ne répèterai donc pas ces comparaisons. Mais l'Asie montre certaines analogies avec l'Amérique méridionale, que nous ne trouvons pas dans l'A- frique. Ainsi le genre Vestalis est analogue aux Heterina sous le rapport du quadrilatère courbé et des appendices, quoiqu'il ait le facies et la coloration des Calopterya , les Matrona , Echo et Neu- robasis, ont l'espace basilaire réticulé comme les Heterina du Nou- veau-Monde , enfin les Euphea sont représentées en Amérique par la seconde cohorte de cette légion ( Heliocharis, Dicterias). L'ana- logie que l'on pourrait trouver entre les Micromerus et les Amphip- terya est moins frappante , mais enfin elle semble exister. AMÉRIQUE. LÈGION 1. — Calopteryz, 9. Laís cupraa. 1. Sylphis elegans. 10. — hyalina. 2. — angustipennis. 41. — pruinosa. 5. Calopteryx apicalis. 12. — pudica. 4 — dimidiata, 15. Beterina simplex. d. — maculata. 14. — — sanguinea 6 — virginica. 15. — — rosea. 7. Lais globifer. 16. —— "caja. 8. — enea, 17. — —dominula. (270) 18. Hetzerina auripennis. 56. Hetzerina Brightveelli. 19. — — 'hebe. 1. — majuscula. 20. — — sanguinolenta. LÉGION 2. — Euphea. M. — — septentrionalis. 58. Heliocharis amazona. 22. — o mortua. 59. Dicterias atrosanguinea. í — lesa. LÉGION 5. — Libellago (néant). P ae LÉGION 4. — 4mphipterya. Era proxima. 40. Amphipteryx agrioides. QP LS NO Grueatatl: 41. — 2. lestoides. 08 IS agraris: LÉGION 3. — Thore. 29. — — americana. 42. Chalcopteryx rutilans. , 50. — moribunda. 45. Thore gigantea. SI. — tricolor. 44. —. —picta. 53. — titia. 45. — — Saundersii. 55. — macropus. 46. — —fasciata. 4. — occisa. 417. — —hyalina. 5. — sempronia. 48. Cora cyane. Les quatre Calopterya d'un groupe européen (Virgo) et les deux Sylphis sont, avec trois espèces d'Heterina qui y semblent comme ègarées , tout ce que nous connaissons de ce qui existe dans la zòne temperée de l'Amérique boréale. Les trente-neuf autres espèces sont de l'Amérique méridionale orientale et tropicale ou subtropicale, y compris cinq espèces d'Heterina de l'Amérique centrale et du Mexi- que, qui , sous le rapport de la Faune et du climat, appartient à l'A- mérique méridionale (1). Ce continent est fortement caractérisé par la possession exelusive des genres Heterina et Lais , des légions Amphipteryx et Thore et de la seconde cohorte des Euphea. Tous ces genres ( excepté Am- phipterya et Dicterias) ont l'espace basilaire réticulé. J'ignore ce qui peut exister sur le versant occidental de l'Amé- rique, depuis l'Orègon jusqu'au Chili. Je ne connais pas non plus de Caloptérygines de Buenos-Ayres et des Antilles, une seule espèce ( Heterina) nous est parvenue de ces dernières. ( Voyez à l'article précédent une comparaison avec les espèces asiatiques ). (1) Si M. Hagen n'a pas été induit en erreur, la Calopteryz splendens , d'Eu- rope se trouverait en Géorgie, Ge serait un Íait unique dans celte sous-famille. ) J i 4 A 3 I 4 Ro L CALOPTÉRYGINES DE L'ANCIEN ET DU NOUVEAU CONTINENT PAR GENRES, ANCIEN CONTINENT. I. LÉGION CALOPTERYX. 48:80 COHORTE. Espèces. Calopteryx (Eur. As. Afr. s.). 9 Matrona (As... —. . . 1 Cleis (Afr.). 1 Sapho (Afr.) ere P A i En 8 Echo (As.). 1 Phaon (Afr.) 1 Neurobasis (As.) . 1 22 COHORTE. Vestalis (As.). —. . 5 I. LÉGION EUPHZA 48"8 COHORTE, Anisopleura (As.) ... . 1 . Epallage (As. Turquie). . 2 Euphea (As.) . sp - Dysphea (As.) . I l ll, LÉGION, LIBELLAGO. Libellago (Aír.) ea CM — Rhinoeypha (As.) . . . 15 — Mieromerus (As.) . s. 16 sous-genres j 52 espèces NOUVEAU CONTINENT. I. LÉGION CALOPTERYX. 482 COHORTE, Espèces. Miplis o cdques maia Calopteiys dua quel 28 GCOHORTE, Las CST UN ET Cot Betetinas i CT lu Il. LÉGION EUPHZA. 28 COHORTE, Heliocharis Ca PR A RAE ga Mc 4 II. LÉGION AMPHIPTERYX. Ampbipteryx i 9 IV. LÉGION THORE. Chalcopteryx. —.. . . . 4 TORN OS a Em ed 10 sous-genres , 48 espèces ( 272) Il résulte des diverses listes précédentes, que le sous-genre Calop— teryz, qui seul représente la sous-famille dans la zòne septen- trionale tempérée , est aussi le seul qui se trouve à la fois dans les deux continents, mais les espèces , quoi qu'assez voisines , y sont différentes et on trouve aussi en Amérique un second sous-genre ( Sylphis ). Dans les contrées chaudes, aucun sous-genre et à plus forte rai- son aueun grand genre n'est à la fois des deux continents. Car les légions Amphipleryx et Thore sont américaines , tandis que les lé- gions Libellago et Euphea sont de l'Ancien Monde, à V'exception de la seconde cohorte des Euphea, qui constitue un type américain très-particulier. On voit que ces résultats sont conformes aux lois générales de la Zoologie géographique. ADDITIONS ET CORRECTIONS. PP RE Et Pages. 1. J'ai indiqué provisoirement les Odonates comme formant un sous-ordre des Orthoptères, d'après l'autorité de MM. Erichson et de Siebold, mais je dois ajouter qu'en ce qui me concerne, je n'ai pas assez examiné la répartition nor- male des anciens ordres nommés. Orthoptères et Névroptères , pour me former à cet égard une conviction définitive. En tous cas, il faut ajouter aux caractères du souseordre : ailes membra- neuses, antennes très-petites, subuliformes, ordinairement de six ou sept ar- ticles, (mais souvent de quatre seulement, lorsque la soie qui forme le qua- trième article n'est pas articulée, cas assez fréquent, et qui sert comme ca- ractère générique dans plusieurs circonstances, notamment chez les Gom- phines). M. Hagen partage mes doutes sur la question de savoir si les Odonates ap- partiennent réellement aux Orthoptères, Il convient que le caractère de la lèvre ne s'applique pas aux Libellulidées, mais il ajoute qu'il reste le caractère anatomique trouvé par M. Loevv. Chez les vrais Névroptères ( Hemerobius , Phryganea) les deux ganglions finaux de la moelle épinière sont toujours sé- parés: chez les autres (Orthoptères et Pseudo-Névroptères) ils sont réunis. Enfin il est certain, m'écrit M. Hagen, que les Blattes et les Termès sont si voisins que l'on pourrait dans le superbe ouvrage de M. Fischer (Orthoptera europea ) copier sans aucun changement les dessins des Blattes, surtout les parties de la bouche, pieds, le bout et les appendices de l'abdomen et dire que ce sont des Termès, M. Hagen vient de découvrir que par les parties génitales des màles les Odo- nates sont divisés en trois coupes d'une valeur égale. Les Agrionidées et les Aischnidées ont deux paires de hameçons, les Libellulidées une seule paire, dans ce dernier cas les hameçons antérieurs ont disparu de sorte que dans le cours de notre Monographie des Caloptérygines, la dénomination n'est pas tout-À-fait juste, les premiers étant nommés simplement c hameçons ), tandis 55 ( 274 ) Pages, qu'on devrait nommer ainsi les postérieurs, ceux-ci existant toujours, mème chez les Libellulidées. M. Hagen présente ainsi cette organisation des màles : Les antérieurs réunis avec la pièce antérieure, la gaine séparée du A. Deus paires de hameçons (— péniSs —... Q. Lo. o . 4. o. e 4grionide. Les quatre hemeçons libres, la gaine réunie au pénis . . . deschnide, B. Une paire de hameçons ( La paire antérieure manquant): la gaine réunie au. penis, , 4. Los a a os S Dibellolide, 5. ll est hien entendu qu'en remarquant que la distribution géographique des Caloptérygines est inverse de celle des Marsupiaux, je n'ai entendu en aucune façon avancer qu'il y eút corrélation dans l'habitat de ces animaux de classes si diflérentes, il est à remarquer d'ailleurs que les Didelphis (Mar- supiaux ) sont exclusivement propres à l'Amérique , 0à se trouvent beaucoup de Caloptérygines, ce que j'ai dit ne s'applique qu'à la Faune océanienne. 4. Au tableau —les Micromerus (sous-genre 21) forment un genre à placer entre les Libellago et les Amphipteryz. 8. Ligne 54. 0au cntraire — Lisez : au contraire. 9. Equinervulate — Lisez Xquinervulate. 10. Chez les Caloptéryx, le ginglymus basal du 5: article des antennes est un peu courbé en dedans. 11. Sinus antéalaires deux fois plus longs que larges— Lísez plus larges que longs. id. Ligne 28. la moitié de la partie basale — Lisez la moitié basale. id. Dernière ligne. Ajoutez que le cóté supérieur du quadrilatère est courbé ehez les Heterina et Vestalis. 12. Ajoutez à la descriplion de l'abdomen, que le bord postérieur du dernier seg- ment est quelquefois fendu chez les femelles. 15. Ligne 25. Le dessous des pieds — Lisez : le dessous après les pieds. id. Ligne 54. Une ligne médiane sur le dessous, — Lisez: une ligne médiane sur le dessus. 59. C'est au printemps et au milieu de l'été que M. Hagen a observé la variété femelle obscure de la Calopterya splendens. M. Hagen m'a communiqué un exemplaire màle du Juthland qui ,selon lui, est semblable à celui de la race de Crimée. Je ne l'y ai pas rapporté, parce qu'il m'a semblé que le peu d'étendue de l'espace opaque des ailes tenait à l'àge très-jeune de l'individu. M. Hagen a vu une véritable Calopterya splendens, reçue de la Géorgie amé- ricaine par M. Escher. Il ne doute pas de la provenance, parce que l'exem- plaire, provenant de M. Abolt, était piqué et préservé comme les espèces amé- ricaines qui l'accompagnaient, et que dans un autre envoi il a reçu l'Escina grandis d'Amérique. Malgré ces motifs il m'est impossible de ne pas conser- ver beaucoup de doutes sur l'existence en Géorgie de la C. splendens. a en a lic a da ES rs es (278) Pages 40. Ajoutez à la synonymie de la C. Virgo: 48. 59. 86. 104. 106. 429. 153. 440, 169. 4175. 195. 245. dAgrion Colchicum (Eichvvald, Perip.) etc. t. II p. 272. — Et à la patrie page 44 : Mingrélie ( Eichvvald ). Calopterya tr ata Lisez : Calopteryza atrata. Ligne 55. g' adulte — Lisez : Q adulte. Ligne 55. — ( Ligne isochimène 130.) — Lisez : (ligne isochhimène —F 5). Heterina caja. — Le synonyme Cal. caja, Burmeister, appartient à l'auripen- nis et à l'hebe, comme je l'ai dit moi-mème À la fin de l'article de la caja (lignes 54 et 35) page 106, mais en appelant par lapsus calami divina l'au- ripennis : ce mème nom divina reproduit six fois page 108, deux fois page 114, une fois (ligne 2) page 115, deux fois page 117 et deux fois page 118 doit ètre remplacé partout par le nom d'auripennis. Getle erreur si souvent répétée et presque inexcusable de ma part, provient de ce que j'avais adopté le nom de divina lorsque j'ai écrit le manuscrit de cet ouvrage, pour dési- gner l'espèce que j'ai depuis reconnue comme étant l'auripennis de M. Bur- meister. II ne doit subsister qu'à la page 112, ligne 8, oà je dis que s'il existe deux races dans l'auripennis , comme le suppose M. Hagen, c'est à la plus petite qu'il entend donner le nom d'Heterina divina. Ligne 4. Appar: Lisez : Appur. Ligne 27. Rarsan , Lisez : Rarsten. Ligne 29. Heber, Lisez : Sieber. Ligne 50 et 142 ligne 26. Ghiesbregh , Lisez Giesebrecht, Ligne 4. De chaque cóté du pénis , Lisez : de la gaine du pénis. Ligne 24. M. Hagen a examiné également une femelle de l'Euphea aspasia, de Java, appartenant au musée de Vienne, Ligne 54. Mais alors la base souvent le bord postérieur etc, Lisez : mais alors la base (souvent le bord postérieur) etc. (Note) Le Genre d'Agrionines que je nomme Hiyponevra (De Selys) a pour principaux caractères : Quadrilatère à cóté supérieur n'ayant que le tiers de l'inférieur, l'extérieur presqu'égal à l'inférieur, 17 et 2: secteurs du trian- gle aboutissant au bord rapprochés l'un de l'autre, au niveau du ptéros- tigma, l'espace postcostal entre ce 28 secteur et le bord postérieur composé, à partir du niveau du nodus , de trois rangs de cellules pentagones ou hexa- gones, Plérostigma en lozange , occupant le dessus de deux cellules, ressem- blant un peu à celui de l'4mphipterya. Ailes assez larges. L'espèce, H. Funchi (De Selys) a été rapportée de la Colombie par M. Funch. C'est le géant des 4grion. Elle a plusde SS"T de long. Olivàtre (femelle) ou noi- ràtre ( màle ) varié de jaunàtre, abdomen noiràtre, les articulations cerclées de jaune. Occiput avec une créte de poils. Pieds fortement ciliés, presqu'é- pineux. Ptérostigma brun (màle) jaune, largement entouré de brun (fe- melle ). Environ 16 postcubitales. AUTEURS CITÉS. — ap Ge — PAL. BEAUV. — Palisot de Beauvois. Insectes d'Afrique et d'Amérique. BURM. — Burmeister, Handbuch der Entomologie. 2: Band. CHARP. — Toussaint de Charpentier, Horz entomologice. — Libelluline europeg. CURT. — J. Curtis. — British Entomology. DRURY. — Drury. (Voir VVestvvood). EVANS. — V/. F. Evans. British Libellulinze or Dragonflies. EVERSM. — Ed. Eversmann. Libellulee inter VVolgam fluvium et Montes Uralenses observate. — Quaedam Insectorum species nove in Russia orientali observatze ( dans le Bulletin dela Société impériale des natura— listes de Moscou ). 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Cette figure est destinée à faire comprendre les termes employés dans la des- cription de la réticulation des ailes, Pour rendre plus claire la détermination des nervures et des secteurs, on n'a figuré ni les secteurs supplémentaires, ni les nervules qui forment les cellules. Les nervures et secteurs que l'on voit dans le dessin existent dans tous les sous-genres des Caloptérygines, à l'exception du rameau inférieur du 22 secteur du triangle qui peut manquer. Comme l'ordre dans lequel les parties du réseau se présentent est toujours le méme, cette figure permettra d'appliquer les mèmes dénominations aux mèmes veines dans les autres figures. mM, cost, —Nervure costale. Elle forme dans les descriptions tout le bord antérieur de l'aile, bien qu'en réalité elle s'arrète vers le nodus, oú elle est croisée par 12: sous.costale qui la remplace pour former le bord antérieur jusqu'au bout de l'aile. n. sous c. — Nervure sous-costale, n. méd. — Nervure médiane. Elle finit au bout de l'aile en n. m. , à la rencon- tre du bord antérieur avec le bord postérieur. n. sous m. — Nervure sous-médiane. Elle se termine en's. €. oj elle se continue sous le nom de secteur 12" du triangle, après avoir formé le còté inférieur du quadrilatère. , n. poste. — Nervure postcostale. Elle finit aussi au niveau du quadrilatère et se continue sous la forme de secteur 2: du triangle. Bord p.— Origine du Bord postérieur, qui nait de la nervure postcostale après le court espace oú l'aile est pétiolée. Il se termine au bout de l'aile à la fin de la nervure médiane qui sépare le bord postéieur du bord antérieur au point 2. m, arc. — Arculus , forte nervure transverse, droite ou fracturée, entre la nervure médiane et la sous-costale. De l'arculus partent deux secteurs, d'un mème point ou un peu séparés, le plus rapproché de la médiane (s. pr.) secteur principal, faisant plusieurs courbures (1) Lorsque l'on a fait les corrections aux figures il a fallu faire disparaitre cer- tains traits inexacts qui étant fort nets auraient pu induire en erreur, mais mal- heureusement ces corrections ont donné lieu quelquefois à des empàtements que l'on reconnaitra facilement , je pense. (279 ) se rapproche plus ou moins de la nervure médiane (contigu avec elle ou du moins juxtà-posé dans la C. Virgo, non contigu chez d'autres). Il aboutit pres- qu'au bout de l'aile près de la nervure médiane. Ce secteur principal donne nais- sance à plusieurs autres savoir : s. med, Secteur médian, naissant très-près de l'arculus. 8. sous n. Secteur sous-nodal, naissant un peu plus loin. 8. nod. Secteur nodal, se séparant du principal au-dessous du nodus ou un peu auparavant , ou un peu après. L'autre secteur de l'arculus est le s. br, Secteur bref, il forme au commencement le dessus du quadrilatère. De l'angle externe inférieur du quadrilatère (s. €.) partent ensemble deux secteurs l'un 8. tr, 1. 19" Secteur ou secteur supérieur du triangle, est comme le prolonge- ment de la nervure sous- médiane, l'autre, 8. fr, 2. 28 Secteur ou secteur inférieur du triangle, est assez fracturé à son origine et devient comme te prolongement de la nervure postcostale, Il est souvent ramifié intérieurement et alors on appelle ces bifurcations ram. (Rameau infé- rieur du 25 secteur du triangle), nod. Le Nodus, à la moitié de l'aile ou un peu avant, est le point de croisement de la nervure costale avec la sous-costale qui s'y termine, comme nous l'avons dit plus haut. Pter. Ptérostigma. Espace particulier entre la nervure costale et la médiane , un peu avant le bout de l'aile. Il manque tout-à-fait dans plusieurs groupes, dans d'autres ( C. virgo), il est traversé par plusieurs nervules et n'est pas fermé aux deux bouts par une nervule plus forte, on le nomme alors Faux-ptérostigma. Le Pté- rostigma de l'4grion anomalum et celui des 4mphiterya et Thore prouvent que cet espace est formé par une bifurcation de la nervure médiane et non de la costale. Quad. Le quadrilatère. Espace très-important , son cóté intérieur, formé par la partie inférieure de l'arculus, le supérieur par le commencement du secteur bref, l'extérieur par un rameau court de ce secteur, et l'inférieur par le bout de la ner- vure sous-médiane, Le quadrilatère des Agrionidées répond aux deux espaces que nous appelons: chez les Libellulidées et Eschnidées triangle discoidal et espace arqué au-dessus du triangle. Dans les Agrionidées ( y compris les Caloptérygines ) ces deux espaces sont réunis en un quadrilatère et il n'y a plus de triangle, parce que la nervure sous-médiane est dépourvue du rameau supérieur, qui forme le cóté supérieur du triangle, à l'extrémité duquel il réjoint le secteur bref. e. c. antéc. Espace costal antécubital. C'est dans cet espace que sont les nervu- les antécubitales. Il s'arrète au nodus. E. c. postc. Espace costal posteubital. Espace analogue après le nodus , renfer- — mant les nervules postcubitales, que nous ne comptons que jusqu'au ptérostigma, lorsqu'il en existe un. ( 280 ) e. s. cost, Espace sous-costal, finissant au nodus et renfermant les nervules sous-costales, e. b. Espace basilaire entre la base et l'arculus , renfermant, lorsqu'il en existe, les nervules basilaires. e. m, Espace médian et ses nervules. e. poste. Espace posteostal, C'est la. portion de l'aile entre le bord postérieur et le secteur 2: du triangle. Dans les figures des ailes, autres que celle-ci, j'ai figuré les nervules qui se trouvent dans l'espace costal antécubital et postcubital, dans l'espace sous-costal, autour du quadrilatère, dans le quadrilatère, dans l'espace basilair2, dans l'es- pace médian et dans l'espace postcostal: j'ai aussi figuré les secteurs supplémen- taires interposés, Ou surnumeraires, qui n'ont pas reçu de noms particuliers et qui existent en nombres divers entre les autres secteurs. llis naissent d'une nervule transverse entre deux secteurs , autrement dit d'une fracture, Figure 2. Calopterya virgo femelle. Aile supérieure grossie deux fois. Les sec- teurs supplémentaires et les cellules, dans la limite expliquée ci-dessus, y sont indi- qués. Le màle n'a pas de faux ptérostigma. Figure 3. Calopterya atrata femelle. Aile supérieure grossie 2 fois. C'est un exemple des groupes de Caloptéryx dont le secteur principal n'est pas contigu à la nervure médiane et dont aucun des sexes n'ont de ptérostigma, PLANCHE 2. Figure 1. Sylphis elegans femelle. Aile supérieure grossie deux fois. — 2, Matrona basilaris femelle. Aile supérieure grossie deux fois. Le màle n'a pas de faux ptérostigma. — — 35. Gleis cincta màle. Aile supérieure grossie trois fois, — — 4. Sapho ciliata femelle. Aile supérieure grossie deux fois. — — 5, Sapho bicolor màle, Aile supérieure grossie deux fois. PLANCHE 3. Figure 1. Mnais strigata femelle. Aile supérieure grossie deux fois. — — 2. Echo margarita femelle. Aile supérieure grossie deux fois, — — 5. Phaon iridipennis femelle sans ptérostigma. Aile supérieure grossie deux fois, — — 4. Phaon iridipennis màle, variété ou race avec ptérostigma. Aile supé- rieure grossie deux fois. On n'a pas donné les détails de l'aile, ex- cepté ce qui était nécessaire pour montrer le petit plérostigma. — — BD, et 6. Neurobasis chinensis femelle, grossie fois. Fig. 5. Aile supérieure fig. 6. Aile inférieure, ll est à noter que le màle n'a pas de faux ptérostigma, (281) PLANCHE 4. Figure 1. Vestalis gracilis femelle. Aile supérieure grossie deux fois. — — 92. Lais globifer màle. Aile supérieure grossie deux fois. L'espace post- costal des quatre ailes est de méme dans les deux sexes. — —85. Heterina cruentata màle. Aile supérieure grossie deux fois, Dans l'aile inférieure du màle et dans les quatre ailes de la femelle l'espace postcostal n'a que deux rangs de cellules, — — 4. Heterina Brightuvelli femelle, Aile supérieure grossie deux fois. Dans l'aile inférieure des deux sexes il n'y a que deux rangs de cellules dans l'espace postcostal, chez le màle l'espace postcostal des ailes supérieure est au contraire très-compliqué. — — 8. el 6. Anisopleura lestoides màle grossi trois fois, Fig. 5. aile supérieure. Fig. 6. aile inférieure. Chez la femelle l'aile inférieure n'a aucune saillie au milieu de la cóte. En corrigeant la gravure des figures 2, 5 et 4, le graveur n'a pas réussi à faire disparaitre l'empàtement qui se trouve à la naissance du secteur bref et qui fe- rait croire à tort que ce secteur part du coin inférieur de l'arculus tandis que le secteur part de son quart inférieur environ. PLANCHE ò. Figure 1. Epallage indica màle. Aile inférieure grossie deux fois. — —2. Epallage fatime femelle, Aile supérieure grossie deux fois. — —5. Euphea dispar femelle. Aile supérieure grossie deux fois. — — 4. Dysphea dimidiata màle. Aile supérieure grossie deux fois. — — 5. Heliocharis amazona màle. Aile supérieure grossie deux fois et un quart. Cette figure ayant été dessinée d'après un croquis que jai dú faire très-rapidement je n'oserais répondre que tous les détails soient parfaitement exacts. — 6. Diceterias atrosanguinea màle. Aile supérieure grossie trois fois. PLANCHE 6. Figure 1. Rhinoeypha trifasciata femelle. Aile supérieure grossie trois fois. II faut noter que dans un autre groupe du genre l'espace postcostal offre deux rangs de cellules. — — 9, Libellago dispar màle. Aile supérieure' grossie quatre fois. — 5. et 4. Micromerus lineatus màle grossi cing fois, Fig. 5. aile supérieure. Fig. 4 aile inférieure. Chez la femelle l'aile supérieure offre un pté- rostigma comme celui des ailes inférieures. 56 ( 282 Figure 5. Amphiplerya agrioides femelle. Aile supérieure grossie deux fois. Cette figure a été altérée par des corrections mal réussies qui ont trop épaissi les secteurs médian et subnodal à leur naissance. Il faut bien noter que les trois premières nervules antécubitales seulement sont prolongées dans l'espace sous-costal jusqu'à la médiane, dans cet espace il n'y en a pas d'autres, PLANCHE 77, Figure 1. et 2. Chalcopterya rutilans màle grossi quatre fois, Fig. 1. aile supé- rieure. Fig. 2. aile inférieure. Sur cette dernière aile on n'a figuré que les principales nervures et secteurs qui se montrent le plus en relief sur le fond opaque. Les nervules sous-costales ont été omises — — 95. Thore gigantea màle. Aile supérieure grossie deux fois. — — 4. Thore hyalina màle. Aile supérieure grossie deux fois. — 38. Cora cyane màle. Aile supérieure grossie trois fois. PLANCHE 8. M. Hagen a représenté les parties de la bouche et les antennes d'une bonne partie des sous-genres, Pour faciliter la comparaison j'ai indiqué par une mème lettre les mémes par- ties pour toute la planche : ad. Antennes. b. Lèvre supérieure. c. Langue. d. Lèvre inférieure comprenant le lobe médian, toujours bifide dans sa moitié ou son tiers apical et les palpes , ces derniers de trois articles. On a figuré en. outre pour le genre Micromerus la tète vue de profil (a. 6. d.) et la tète vue en- dessus (e) afin de faire voir la saillie extraordinaire de l'épistome qui caractérise la légion des Libellago. Les sous-genres pour lesquels des figures sont données sont : Figure. 1. Calopteryz (virgo) Antenne. Lèvre supérieure. Langue. Lèvre infé- rieure et palpe. — — 3, Sapho (bicolor). Antenne. Sa base (15" et 2. article) plus grossie, Lèvre inférieure et palpe. —- 5. Mnais (pruinosa) 1'0 et 25 article des antennes. — — 4. Neurobasis ( chinensis ). Antenne. Lèvre supérieure. Lèvre inférieure et palpe. — BD, et 6. Vestalis. (5. Lèvre inférieure et palpe de la lucfuosa, — 6. 18:.— et 25 article des antennes de l'amena). daten CIE (285) Figure 7. Lais ( globifer). Antenne. Langue. Lèvre inférieure et palpe. — 8, Anisopleura ( lestoides). Antenne. Lèvre supérieure, Langue. 9. Epallage (fatime), Lèvre supérieure, Langue, Lèvre inférieure et palpe. 10. et 11. Euphea ( 10 dispar. Lèvre inférieure et palpe— 11 variegata. Lèvre supérieure et langue ). 12. Dicterias (atrosanguinea). Lèvre supérieure. Langue. Lèvre infé- rieure et palpe. Crochet du 2: article des palpes. 15. Rhinocypha (fenestrata), Lèvre supérieure et langue. 14. Micromerus (blandus). Antenne. Lèvre inférieure et palpe. Tète vue de profil et tète vue en-dessus. 15. Amphipterya ( agrioides ). Lèvre supérieure. Langue, Lèvre inférieure et palpe, 16, Thore (fasciata), Antenne. Lèvre supérieure. Langue, Lèvre infé- rieure et palpe. PLANCHE 9. Appendices anals des màles et extrémité de l'abdomen. Pour la plupart de ceux qui sont vus en dessus on n'a figuré que la moitié ( fig. 1. 2. 5. 4. 5. 6. ) pour les fig. 7 et 8 les appendices sont dessinés au complet et figurés également de profil y compris les 92 et 102 segments de l'abdomen. Figure 1. Cleis cincta. —— — On 9. Sapho bicolor. 5. Mnais pruinosa. 4. Neurobasis chinensis, 5. Vestalis luctuosa. 6. Vestalis gracilis, 1. Chalcopterya rutilans. 8. Thore fasciata. a trouvé inutile de reproduire des figures pour le genre Calopteryx et pour ses sous-genres Sylphis et Matrona, la Calopteryz Virgo ayant souvent été figurée notamment dans ma Monographie des Libellulidées d'Europe pl. 5 fig. 26, et différant peu des Sapho. La Cora ofíre des appendices anals si semblables aux Thore qu'il était inutile d'en donner une figure séparée. PLANCHE 10. Estrémité de l'abdomen et appendices anals des màles vus en-dessus et de profil. Figure 1. Lais globifer. —b 9, L. cenea. 5, L, pruinosa, (284 ) Figure 4. Lais pudica, — 5. Heterina simplez. — 6. H. — sanguinea. —- 1. H. — rosea, — 8, H. — caja. L'extrémité des appendices de la figure 2 étant brisée on les a figurées au poin- tillé par conjecture. L) PLANCHE 11 Suite des appendices anals des màles, Figure 1. Heterina dominula. — 92. H. — auripennis. — 5. H. — /hete, — d. H. — —sanguinolenta. — B$, H. — —mortua. — 6. H. — —septentrionalis. — 1. H. — longipes. — 8. H, — carnifez. — 9. H. — proxima, La figure 9 représente la moitié des appendices vus en-dessus, d'après un croquis que j'ai fait rapidement et dont je ne garantis pas l'entière exactitude, Les autres figures sont dessinées par M. Hagen. PLANCHE 12. Suite des appendices anals des màles. Figure 1. Heterina cruentata, — 9. H. — —vulnerala. — 5. H. — americana, — 4. H. — —moribunda. —m BB. H. — tricolor, — 6. H. — —occisa. — 7. H. — o sempronia, — 8. H. — —Brightuelli. On n'a pas figuré l'H. litia , chez qui les appendices ne diffèrent de ceux de la tricolor qu'en ce qu'ils sont un peu plus courts, Chez la race limbara, ils sont au contraire un peu plus longs. PLANCHE 43. Suite des appendices anals des màles, ai Da, ora ET rs lle aa (288 ) Figure 1. Heterina majuscula, — to Anisopleura lestoides. 5. Epallage indica. 4. Euphaa dispar. $. E. — decorata. 6. E. — aspasia. 7. E. — variegata. 8. E. — splendens. A la figure 1 le graveur a omis de figurer à chacun des appendices anals su- périeurs 6 à 7 très-petites dents qui se trouvent vers le milieu du bord externe et qui sont suivies de villosités fines jusqu'un peu avant le bout. PLANCHE 44. Suite des appendices anals des màles, Figure 1. Euphea refulgens, — — — 2. E. — Guerini. 5. E. — opaca. 4. Dysphea dimidiata. 5. Heliocharis amazona, 6. Dicterias atrosanguinea. 7. Micromerus blandus, 8. Amphiterya lestoides. Les figures $ (Heliocharis) et 8 ( Amphipterya) ont été faites d'après des cro- quis que j'ai pris rapidement étant à Londres. Elles n'ont peut-étre pas la mème exactitude que les autres, cependant, elles doivent étre passables quant à l'en- semble et la figure 8 notamment, qui est si remarquable par la dimension exces . sivement courte du 108 segment de l'abdomen, TABLE DES MATIÈRES. PDE —— RNE PrODOS Cia ia Sra dé Sous-Ordre des Odonates . . Première Tribu. Anisoptères —. Seconde Tribu. Zygoptères . . . . . Famille des Agrionidées . . pe 4:70 Sous-Famille. Caloptérygines. —. Tableau synoptique des Caloptérygines Suite des généralités ... . 3 . . - . Li . Première Division. Caloptérygines régulières ... . . Première Sous-Division. Equinervulées . . . . . e Première Section. Equinervulées planinases . . PM Légion, Calopteryz ii igei es QUE St, Tableau synoptique des genres et sous-genres de cette Légion 40:: Cohorte de la Légion des Calopteryx . . Tableau synoptique des espèces de la première Cohorte. Genre I. Caloptéryx ( Calopteryx) . . Sous-Genre I. Sylphide (Sylphis) . . . 1. Syiphis elegans — Sylphide élégante.—. . 2. S. angustipennis — S. angustipenne . . . . Sous-Genre II. Caloptéryx ( Calopteryx). — . 5. Calopteryx apicalis — Caloptéryx apicale 4, (. dimidiata — C. mi-partie 5. CG. maculata — C. maculée 6. C. virginica — C. virginienne 1. Ge syriaca — C. syriaque. —. . 8. GC. exul — C. exilée 9, C. splendens — C. éclatante to t9 A HS 15 9 19 Da R Ol SO EE DO a) Lo 4) Ci ( 288) Pages 10. G. virgo — C. vierge aa RR MR a NO cota d'E EI de aa aa ya 40 11. C. hemorrhoidalis — CG. hémo rehoidale —.. . . . . . . , , . 44 480 CG 'COTDONA — Ds Comélle as, aa ee a ai a 41 Jo: atreta Cs DOIrCIe sc caca ac a as LT LE ae le à j t4s GC: erandeva — CO, Bgee ie dies Sna as at Co as Deu A 59 18. CG. smaràgdina — G, éómeraudine a ue i, 4, si, Sous-Genre III. Matrone (Matrona) . . . . . . . dE et Sa 59 16. Matrona basilaris — Matrone basilaire —. Q , .Q QQ Q LL Q . 53 Gent IL. Bells (ERO i a ST SousGenred, Olets COMES) SS CC ES LS a LC RNE 17, iOleis cineta -— Clels ceinto, secs ia IM Va Les 56 Sous-Genre II. Sapho (Sapho ) Deia cec te Dei atcaue Me MeS MU Ir 57 18. Sapho ciliata — Baphó clliée le, aa us, dus de ie eta i 58 40.80 DICO TOT ee ES DICOROTS La aci re tal at aa A OE a iana 61 Sous-Genre I. Mnals (Maais): qe o sa ms qe ae a a ne OUS LA COS 20. Mnais strigata — Mnais striée se mi deies sea, OO MPRISS ES COMA UT 64 21. M. pruidosa —M. pruineuse os, secs Le Le a A UE dl 65 Sous:Genre 1V. Echo (Echó) ea is je ecsa ec ii ade T 6) 61 92, Echo Margarita — Echo Marguerite 4. 04.4, ago a id. Gente HI. Pha0n:(PhaGn cu ie La a queia imitar) CNI GE 68 Sous-Genre I. Phaon ( POgonYy La nt ad ae uo ea aa ra D 69 95. Phaon iridipennis — Phaon iridipenne .. —. . 4... o... . . 10 Sous-Genre II. Névrobase (Neurobasis ) LL. LL a a 72 94, Neurobasis chinensis — Névrobase chinoise — Lo 4. QS LL. o. id. 9 Cohorte de la Légion des Calopteryx 40 44a, Sa 11 Tableau synoptique des espèces de la seconde. Cohorte. , . . . . . 18 Genre IV. Vestale ( Vestalis) j.c ei ea te a tia Seca a Us ETS 9 98, Vestalis Iuctuosa — Vestale en deuilicd do, sen uolga ls da, IO 80 96. V. amena — V. agréable RS ESA i BUS ESE VENDES 83 97. V. graçilis — V, gracieuse. a Le La a a ia LAS SO LEGO ea 84 Genre V. Bétérine (Heterina) és aa sa dt EQ Le dE 86 Sous-Genre L Lais (Laia): la caca a OS SEO o CI DA 87 28. Lais globifer — Lais globifère.. .. .. ts0ei, Bor ES al 88 20. L. Enea L: bronzée: ea ds da a sl UES deci mats QS A a ia Ca 91 50. Li Quprea — L. CU VrCE Laia Las ES EE te GS EE 92 B1. L. hyalina a baga line Lo ce ll a a o de QS A UE OR Tia PAP Na id. 52: L. pruinosa — L. pruineuse i. sie ds enca ESE ARCS UT 95 99. L. pudica —o.L. pudiquè . 2. ió digital na ceerDa tanta Crea gais 95 Sous-Genre II. Hetérine (Hetxrina): i, ve, ee RS ia 96 34. Heterina simples — H. simple o, eo vau do aa tal st de 98 08, H. sanguivea. — H. Sapguine ea eo a oa ls CS ia a EQ ira i AO (289 ) 56. Hetarina rosea — H, rose —..—. —. . . . ME Ona er Ha CROS o a el EE 58. H. dominula — H. dominule. . . . . . 59. H. auripennis — H. auripenne. —. , . . 40. H. hebe— H. hébé .. . .. 4. 4. o. 41. H. sanguinolenta — H. sanguinolente. . . . 49, mortua — H. morte secs oo el ie H. 45. H. septentrionalis — H. septentrionale NA Es Nrsa res Hs Es6s qi ss it a 45. H. longipes — H. longipède —. . . . . 46. H. carnifex — H. carnassière De Ei d es Os 41. H. proxima — H. voisine. —. 4... . o. . 2 48. H. cruentata — H. ensanglantée d'O 49. H. vulnerata — H. blessée ed de 50. H. americana — H. américaine. —. . 4. . . 51. H. moribunda — H. moribonde. .. . . . . 2 52. H. tricolor— H. tricolore 4.4.4. 4. 4. o. o. 2 55. H. titia — H. titia 54. H. macropus — H. macrope 4... 4. 2. 2 . DIES OCCIOR —— Ms OCCISO:. La pia ds o ds ED 56. H. sempronia — H. sempronie —.. . . . . 57. H. Brightvvelli — H. de Brightvell. . . . . 58. H. majuscula — H. majuscule —..—. . . . . Tagion NO Bupisea es so ie ió ie je X Tableau synoptique des genres et sous-genres de cette Légion Tableau synoptique des espèces de cette Légion . 41€ Cohorte de la Légion des Euphea ..—. . Genre VI. Euphée (Eupbaa) —. . . . . . 2 Sous-Genre I. Anisoplèvre (Anisopleura) ..—. . 59. Anisopleura lestoides — Anisoplèvre lestoide Sous-Genre II. Epallage ( Epallage) . . . . . . 60. Epallage indica — Epallage indienne. . . . 61. E. fatime— E. fatime —.. . 4. 4. 4. 4 2. Sous-Genre III. Euphée ( Euphea) . 62. Euphza dispar — Euphée disparate. —. . . 65. E. decorata — E. décorée.—..—. —. 64. E. aspasia — E. aspasie —. . . . . 2. . 65. E. variegata — E. variée 66. E. splendens — E. éclatante . 67. E. Guerini — E. de Guérin É 68. E. refulgens — E, resplendissante e it. 2 Pages. 102 104 107 109 112 115 117 119 id. 121 125 125 127 150 151 134 156 158 141 145 141 448 154 152 156 157 158 id. (290) 69. Euphzgea opaca — Euphée opaque —. 4.4 é Sous-Genre IV. Dysphée (Dysphea) . . . . . 10. Dyspbaa dimidiata — Dysphée mi-partie . —. .o 4.4... o. 2 9e Coherte de la Légion des Euphea ..—. —.. . . . e Genre VII. Héliocharis ( Heliocharis) —. 4... 8 4.4 2 11. Heliocharis amazona — Héliocharis amazone . . 4... 4.2 2 Genre VIII. Dictériade ( Dicterias ) 4... 444 ua 72. Dicterias atrosanguinea — Dictériade rouge-brun . , . . Seconde Section. Equinervulées Productinases Légion IN. Libellago 7. va ie Ne sie de SL d'O OI UR Dia ie Tableau synoptique des genres , sous-genres et espèces de cette Légion Genre IX. Libellago (Libellago). . 4.84. Le ee ei da Sous-Genre I. Rhinocyphe (Rhinocypha) Lo. a 75. Rhinocypha fulgidipennis — Rhinocyphe fulgidipenne . 74. R. quadrimaculata — R. quadrimuculee.., vs sedes De cendieió 75. R. fenestrella — R. fenestrelle —.. 4. La (65 /R. cuneata — B. a coin cs ea ci Tacte admi Que ls Meiee 11. R. trifasciata — R. trifasciée —.. —.. 4. Qi. eL 78. R. unimaculata — R. unimaculée: —, ou uo a daca ue 19. R. trimaculata —R. trimaculce le ca Da a ugde de Le gar 80. R. angusta — R. étroite — . 4... . 2. ju i0e 81. R. bisignata — R. bi-marquée.. —. ... . 82. R. fenestrata — R. fenestrée —. ... 4.04. 4.4. eL D5.: B. POeTIOTATa dem Ro DOEIORCE: a, de, es al ala, la Le, PE TUR 84. R. heterostigma— R. hétérostigma Bosc. tincla —R. Lena te es dera RLT ESC GÓ de at ee Ge Sous-Genre Il. Libellago ( Libellago ) .. 4... a 86. Libellago dispar — Libellago disparate 81. L. rubida'— L. rougete: vo Llamòlmeat boirsig SB. LC CUITA la CQUTLE LE SG a ar tint 89. 'L. caligata — L. bottée — Lis de LS LE Genre X, Micromère ( Micromerus) — . 90. Micromerus blandus — Micromère flatteur. ..—..— . . . 94. M. tineatus s- M. une. sia a EL A la a Seconde Sous-Division. Inéquinervulées . Légion IV. Amphipteryx . . . . Sergi mL RRI DE ges De Genre XI. Amphiptéryx (Ambhimie) sida pie a GIROR die 92. Amphipteryx agrioides — Amph. agrioide 95. A. lestoides — A. lestoide Seconde Division — Caloptérygines irrégulières . Légion V. et dernière. Thoré Luci A es P Da a dC dar mada Té (291) Amphipteryx et de celle des Thorés . . . . . — Genre XIIP et dernier Thoré (Thore) . . . . . . — Sous-Genre I. Chalcoptéryx (Chalcopteryx) . .o4. . , 4 94, Chalcopteryx rutilans — Chalcopt. rutilante SQuè-Genre Il. Thoré, (Thore) i. uo. Liga ecia dé — 98. Thore gigantea — Thoré géante . 96. Th. picta — Th. peinte , . . de Da CSS Qi feSts E 97. Th. Saundersii — Th. de Satideri De ee Esc a UTC Tatciala — Th. fasciós ioga ar ics a 99. Th. hbyalina — Th. hyaline . . . . . . . ROMURNTè 1. Cora (Cors a a a en GN RS o pit 100. Cora cyane — Cora cyané . 4, o LL LL eo Lo e Distribution géographique des Caloptérygines . . . . NOMORS OE CORPOCUONS: ee quien S'rada da di sa RUA: COS ces a RE aa Qi Meral ecos RES la Explication des plancbes —. 4. ... . . ... ROS MOUÒR OE a lo a a ad di ala Li FIN. — Tableau synoptique des genres, sous-genres et espèces de la Légion des Pages. 248 249 250 251 255 254 256 387 259 261 262 . 265 267 215 216 918 287 Pl.1. UD ea qe qe peus DeEjun 2 ojal USNCS Ç pous TE Un Jelys del. De Edm CALOPTERYX. l.et 2 .virgo ata. El2e DITTTs a a ES Es EE EE EO El EE EE DO a qe eq SS QS SS a — tn — o ——— — I Ter TT Sapho discolor. . Edm. De Jelys. del. SYLPHIS. MATRONA.CLEIS. SAPHO. Mnais strigata . LLIT, III Tre ha Phaon iridipennis. Phaon iridipennis. mn i ele Sam EET ase UES EU a me ———-—éÉL—Ly Neurobasis chinensis . Edm. De Jelys del. MNAIS. ECHO. PHAON . NEUROBASIS. Pl. 4. ——————i—m——————— —o—s yi: — — — — — Anisopleura lestoides. Edm. De Selys del. VESTALIS. LAIS. HETA.RINA.ANISOPLEURA Dicterias atrosanguinea. LT TT SES (2 2 A ES ACS De ET El A ga 4 ES E dm. De delys del, EPALLAGE. EUPHRA . DYSPHAA .HELIOCHARIS. DICTERIAS .. P1.6. C———IIIII—— ———— 4 . Micromerus Hneatus. Amphip teryx agrioide s. En De Selys del. RHINOGYPHA. LIBELLAGO. MICROMERUS . AMPHIPTERYX . me TT LLET ae TI IU pus gr Pe Cora eyane . Edm. De Jelys del: CHALCOPTERYX . THORE .CORA. Pl. o Mn. pruinosa. au. V. Inctuosa:. Amis. lestoides. - DD: Qu Rh. fenestrata . 13. M. u. ca, Te - Euph. dispar. Euph variegata. D.atrosanguinea (d Microm. blandus. Amph. agrioides. Th . fasciata. HA Hagen del. PARTIES DE LA BOUCHE: ET ANTENNES. Pl. 9. 1. Cleis cincta . Sapho bicolor. Ds Mnais prumosa . Neurobasis chenensis. B. Vestalis gracilis. qe La va Chalcopteryx rutilans. Thore fasciata. HA Hagen del CLEIS . SAPHO.MNAIS. NEUROBASIS . VESTALIS JCHALCOPTERYX . THORE. Pl.10. Y 9/3 Di L. anea. —l a 4, i pudica. 5. 6. H. simplex. ds 8. H. rosea. H caja. HA Hagen. del. LAIS.HETARINA. Pl II. t DR H. domimula. H. auripennis. 138. 4. H.hebe. -: H. sanguinolenta . 5 6 l H. mortua. HL septentrionalis H. longipes. 8. 9. D H.carmifex. H. proxima . H. A Hagen del, HETARINA. P1.12. H .vulnerata. H. moribunda . H. Brishtveell). americana H .tricolor. H.sempronia. HETARINA. Fl. 13. Le Anisopleura lestoides i Di 4. 7 . Euphea dispar. 5. 6. Euphza decorata . Z. I I l Eupheà variegata . Èuphea splendens. i J - j H. A Hagen del. HE TARINA . ANISOPLEURA. EPALLAGE. EUPHAA . Pl.14. sia Euphaza refulgens. Eupha:a opaca . Heliocharis amazona. ha J o) Micromerus blandus. Amplupteryx lestoides. HA. Hagen del. EUPHAA. DYSPHA.A. HELIOCHARIS. DICTERIAS. MICROMERUS . AMPHIPTERYX.. i ase ve, i mea ED len ena E calada L