4 : & , | + | A ; - .— 1 “ | . = , ; + P | L L L n L | LZ di L : LA TETE TRE ES Reed ans rerapeen A euer nas ve 1501408 be pren bmgrnde dla 7 RER TRES re riaieie 2 nr he Ge OR PARDON LC en sdrnnnee ve CL se amande CLCLTARETES Caliternia Arademy VA Fences RECEIVED BY GIFT FROM Societe de physique et d'histoire naturelle de Genéve MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ DE PHYSIQUE D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE Digitized by the Internet Archive in 2011 with funding from California Academy of Sciences Library htip://www.archive.org/details/mmoiresdelasocit33soci MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ DE PHYSIQUE D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE — = —— Tome trente-troisième ———— ER È— <— GENÈVE IMPRIMERIE Cu. EGGIMANN & C* 18, RUE DE LA PÉLISSERIE, 18 1898-1901 MÉMOIRES : SOCIÉTÉ DE PHYSIQUE D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE — = — Tome XXXIIT — PREMIÈRE PARTIE 5 È<—-<- | GENÈVE PARIS GEORG & Cie G. FISCHBACHER BALE et LYON même maison. 33, rue de Seie. 1598 A £ À LS à, & \£ a — ca. := Lez D RS SEC MÉMOIRES SOCIÉTÉ DE PHYSIQUE D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE MÉMOIRES DE LA SOCIÈTÉ DE PHYSIQUE D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE mm —_—— ToMmE XXXIIL — PREMIÈRE PARTIE _——<- GENÈVE IMPRIMERIE REY & MALAVALLON 48, RUE DE LA PELISSERIE, 185 1898 RAPPORT DU PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ DE PHYSIQUE D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE L'ANNÉE 1897 M. Maurice BEDOT Messieurs et très honorés collègues, Vous avez bien voulu me faire lhonneur de m’appeler l'année der- nière à la Présidence de la Société de Physique et d'Histoire naturelle. Je viens donc, suivant l’usage, vous rendre compte de l’activité de notre Société pendant cette dernière année. Me conformant à l'exemple donné par mes prédécesseurs, Je divi- serai mon rapport en trois parties : 1° Affaires administratives, 2° Acti- vilé scientifique, 3° Notices nécrologiques. TOME XXXIHI. I 11 RAPPORT ANNUEL AFFAIRES ADMINISTRATIVES M. A. RiLLIET, qui pendant 10 ans à rempli, avec le dévouement et le talent que vous avez pu apprécier, les fonctions de secrétaire du Comité de publication, a été élu vice-président dans la séance du 21 jan- vier. Dans la même séance, vous avez nommé membres du Comité de publication MM. Amé Picrer et Charles SARASIN, auxquels vous avez adjoint plus tard M. CHopar, en remplacement de M. PERROT nommé secrétaire du Comité de publication. MM. Arnold Picrer, Frédéric REVERDIN et Théodore LuLLIN ont été reçus membres ordinaires. Les deux derniers faisaient déjà partie de la Société en qualité d’associés libres. D'autre part, le Comité de publication à reçu comme associés libres MM. Auguste Bonna, Nicolas d'ADELUNG, Edmond BÉRANECK, Edmond WEeger et Emile VEILLON. M. SuLZER, que son départ de Genève avait obligé à donner sa dé- mission de membre ordinaire, a été nommé membre émérite. Nous avons eu à déplorer la mort de M. A. KAMMERMANN, membre ordinaire, de M. DES CLoiZEAUX, un de nos plus anciens membres ho- noraires, et de deux associés libres, MM. Emile Navicre et Alfred LE ROYER. Deux savants étrangers ont été nommés membres honoraires. Ce sont M. le professeur G. WIEDEMANN de Leipzig et de M. le professeur Anton Dour, directeur de la Station zoologique de Naples dont on vient de fêter le 25e anniversaire de fondation. A l’occasion du jubilé de membre de l'Académie royale des sciences de Bruxelles, de M. de SELys-LoNGcHAMPs, vous avez chargé votre bureau d'envoyer une adresse de félicitation à cet illustre naturaliste que notre Société compte parmi ses membres honoraires. La Société helvétique des Sciences naturelles a eu sa réunion an- DU PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ. LEE nuelle à Engelberg du 13 au 15 septembre. La Société de Physique y était représentée par deux délégués, MM. Ed. Sarasin et RILLIET. La 2° partie du Tome XXXII des Mémoires a paru à la fin de juin. Elle contient : 1. Le rapport du Président de la Société pour l'année 1895, par M. R. GAUTIER. 2. Le rapport du Président de la Société pour l’année 1896, par M. C. DE CANDOLLE. 3. Un bulletin bibliographique. Liste des ouvrages reçus par la Société pendant les années 1895 et 1896. 4. Recherches sur les nerfs de la 8e paire cranienne et sur les fonctions du cerveau et de la moelle chez les grenouilles, avec un aperçu comparatif des fonctions du système nerveux central dans la classe des Batraciens, par Mlle C. SCHÉPILOFF. 5. Démonstration d’un théorème fondamental relatif aux facteurs primitifs des nombres premiers, œuvre posthume de M. Ch. CELLÉRIER. 6. Recherches anatomiques sur lappareil végétatif des Phryma- cées, Stilboïdées, Chloanthoïdées et Myoporacées, par M. J. BRIQUET. 7. Notes pour servir à l’étude des Echinodermes, V, par M. P. DE LORIOL. 8. Contributions à la flore du Paraguay, VIT, Labiées, par M. J. Bri- QUET. IV RAPPORT ANNUEL ACTIVITÉ SCIENTIFIQUE DE LA SOCIÉTÉ Météorologie, Physique, Chimie, Agronomie. M. GAUTIER communique ses Observations météorologiques pour 1896, année qui à été la plus humide du siècle. Il donne des indications sur les nouvelles moyennes météorologiques de Genève, en tenant compte des vingt dernières années qui ne modifient pas sensiblement les chiffres obtenus par M. PLANTAMOUR. Archives (IV) t. x, p. 5 et 101. M. GAUTIER donne, en outre, quelques renseignements sur la période de sécheresse extraordinaire que nous venons de traverser. Archives (IV) t. IV, p. 595. Il rend compte du premier volume des Publications de l'observatoire du Polytechnicum de Zurich, contenant un important mémoire de M. Wozrer sur l’activité de la photosphère du soleil et sur la distribu- tion en longitude des principaux phénomènes par lesquels cette activité se manifeste. M. Ch.-Eug. GuYyE expose les résultats de ses calculs sur les varia- tions de température d'un fil parcouru par des courants alternatifs. Archi- ves (IV) t. 11, p. 254. M. Ed. SarasiN donne quelques renseignements au sujet des re- cherches du prof. Riçur, de Bologne, sur les ondulations électriques de Hertz. En remettant à la Société, au nom de M. RiGxi, le volume que ce savant vient de publier sur l'optique des oscillations électriques, M. SARASIN fait un résumé de cet important ouvrage. M. Ed. Sarasin rend compte des travaux de MM. DRUDE et Swy\- GEDAUW sur la résonance multiple des ondulations électriques hertziennes, et constate que ces auteurs reviennent à peu près à la théorie émise au début par MM. Sarasin et de la RIVE. DU PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ. v M. MarGor présente à la Société un enferrupteur rapide de courant basé sur l’attraction mutuelle des spires dans un circuit hélicoïdal formé par un fil de cuivre élastique. Archives (AV) L. 111, p. 544. M. Ed. SaRasiN expose à la Société ce que l’on sait jusqu’à présent du procédé de M. Marconi, de Bologne, pour la télégraphie sans fils. Ar- chives (LV) t. 1v, p. 191. M. C.-E. GUYE présente un Wattmètre électrostatique destiné à mesu- rer la puissance des courants à haute tension. Archives (LV) 1. 1V, p. 589. M. Dussaup fait une communication relative aux travaux de M. Ch. HENRY sur l’irichromatie et présente à la Société des échantillons de pa- piers colorés par cette méthode. M. SoreT rend compte d’un calcul qu'il a fait pour déterminer l'influence des vagues sur la lumière réfléchie par une nappe d’eau. Archi- ves (LV) t. 1v, p. 530. M. Ed. SaRASIN communique un mémoire de M. RiGni sur lopt- que des oscillations électriques. Archives (AV) £. 1v, p. 40H. M. Ph.-A. GuyE donne un compte rendu : 1° d’un travail fait avec la collaboration de Mie Aston sur les variations du pouvoir rotatoire de l'alcool amylique avec la température. Archives (AV) L 1v, p. 592; 2%) d’un travail fait avec la collaboration de M. Duroir sur les effets thermiques qui accompagnent le mélange de liquides organiques. Archives (LV) t. iv, p. 592. M. Th. Luzzin montre un Rhéomètre hydraulique de son invention, destiné à l'étude des courants profonds dans un lac ou dans la mer. Archives (LV) L 1v, p. 179. M. Th. Luuuin présente en outre, à la Société, des photographies d'empreintes oblenues en faisant tomber de l'eau goutte à qoulte sur une plaque de verre recouverte d'un liquide visqueux et fait remarquer la res- semblance de ces empreintes avec certaines taches solaires. M. Amé Picrer rend compte d’un travail fait avec la collaboration de M. P. GENEQUAND sur les todométhylates de nicotine et sur leur oxy- dation. Archives (AV) L 1V, p. 315. VI RAPPORT ANNUEL M. Ch.-Eug. Guye fait une communication sur la fabrication du carbure de calcium dans la nouvelle usine de Vernier. Archives (IV) Cv p 197: M. Arné Picrer fait hommage à la Société de son ouvrage sur la conslitulion chimique des alcaloïdes végétaux. M. AurioL présente à la Société plusieurs cartes agronomiques et entre autres celle de la commune de Vandœæuvres dont 1l est l’auteur. Ces cartes permettent de se rendre compte de la composition chimique de la terre. Préhistorique, Géologie, Minéralogie, Géographie physique. M. Ch. SaRasiN rend compte des différents travaux concernant la station préhistorique du Schweizersbild. Archives (AV) 1v, p. 45. M. Duparc communique, au nom de M. MrAZEC, un mémoire in- titulé . Essai d’une classification des roches cristalhines de la zone centrale des Curpathes roumaines. Archives (IV) 1. nr, p. 387. M. Ch. Sarasin décrit une intéressante coupe géologique mise à jour par les travaux d'installation de la nouvelle usine à gaz de Genève. Archives (AV) t. ur, p. 504. M. Ritrer fait, au nom de M. Duparc et en son nom, une commu- nication sur le minerai de fer d'Aiïn-Oudren. Archives (LV) t. 1v, p. 590. M. Ed. SARASIN rend compte d’un mémoire de M. Eug. bE CHoL- NOKY sur la himnologie du lac Balaton, apportant une importante contri- bution à l’étude des seiches. M. F.-A. FOREL analyse les conditions qui permettent à une varia- tion atmosphérique de 8w" de causer à Genève des seiches de 1" ,87, maximum de hauteur connu. Archives (LV) t. 1v, p. 39. Il donne en outre des détails sur la grêle du 2 juin 1897 à Morges. DU PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ. VII Paléontologie, Zoologie, Physiologie, Médecine. M. Ch. SaRAsIN communique les résultats d’une série de recher- ches sur les genres d'ammonites Hoplites, Desmoceras, Sonneratia, et Pu- zosia. Archives (AV) L 1v, p. 179 et Bull. Soc. Géol. de France 1897. M. PREUDHOMME DE BORRE entretient la Société des conséquences que peut avoir la destruction de certains Oiseaux ou petits Mammifères au point de vue du développement des Insectes. Archives (AN) L. 1v, p. 182. Il à pu constater, en outre, que le Pyrrhocoris apterus n’est pas vé- gétarien comme on le croit, mais bien carnivore. M. DE SAUSSURE fait quelques observations au sujet de la dégéné- rescence et de la prochaine disparition des Bisons de Lithuanie et de ceux d'Amérique. Il signale, en outre, l'intérêt qu'il y aurait à constater si nos Chau- ves-souris ne font pas des migrations comme cela a été observé en Nou- velle-Angleterre. M. Fario signale la présence d’un Corégone du type dispersus dans le lac de Sarnen. Archives (LV) L 1V, p. 84. M. PREUDHOMME DE BoRRE donne un compte rendu d’un mémoire de M. Valéry Mayer sur le Wargarodes vitium, espèce de Cochenille qui cause de grands ravages à la vigne au Chili. Archives (EV) L 1v, p. 187. Il signale un intéressant travail de MM. ROLLINAT et TROUESSART sur la biologie des Rhinolophes. M. PREUDHOMME DE Borke rend compte d'une discussion qui à lieu actuellement à la Société entomologique de Londres relativement au mimétisme chez certaines espèces de Lépidoptères d'Amérique. Archives (IV) t. 1v, p. 190. M. KumMmER communique ses Recherches sur les fractures de l'astra- gale et montre de nombreuses photographies représentant les divers types de fractures. Archives (LV) L 11, p. 506. VIN! RAPPORT ANNUEL M. Prevost rend compte des recherches qu’il a faites en collabora- tion avec M. RapziKkowski sur l'influence de la pilocarpine sur les sécré- tions pancréatiques el biliaires. Archives (LV) L 11, p. 510. M. Dussaun fait part à la Société des résultats auxquels il est arrivé en appliquant au traitement de certains cas de surdité un appareil com- posé d’un phonographe et d’un microphone. Archives (AV) t. 1v, p. 182. M. D’EsrinE présente, au nom de Me ScHÉPILOFr et au sien, une note sur la désinfection des eaux contenant du Coh-bacille et du Bacille typhique au moyen du filtre Schépiloff au permanganate de potasse. Archives (LV) t. 1v, p. 185. | M. W. MarceT fait hommage à la Société de son ouvrage intitulé : History of the respiration of man. Il rend compte, en outre, d’un mémoire de M. J. Joreyko sur la fa- tique et la respiration élémentaire du muscle. Archives (AN) t. iv, p. 176 et d’un mémoire de Sir Rix QUAINE, sur les bruits du cœur. M. Marcet décrit en détail un calorimètre de son invention destiné à étudier la chaleur émise par l'homme. Archives (AV) 1. 1v, p. 586. M. Ed. Sarasin fait hommage à la Société, au nom de M. le prof. His, de Leipzig, des œuvres complètes de Friedrich MIESCHER, de Bâle. IL expose en quelques mots le contenu de ces volumes et donne lecture des principaux passages d’un compte rendu des travaux de MIESCHER par M. His. Archives (AV) &. 1v, p. 509. Botanique. M. C. bE CANDOLLE mentionne un travail de M. ROMANES publié en 1893 dans les Proceedings de la Société royale de Londres, relatif à des graines de plusieurs espèces, maintenues pendant 15 mois dans le vide à L millième d’atmosphère et dans divers gaz, sans qu’elles aient perdu leur faculté de germer. M. CHopar communique ses recherches sur les Alques pélagiques DU PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ. IX de quelques lacs suisses et français dans lesquels il a découvert plusieurs espèces et genres nouveaux. Archives (IV) L 111, p. 286 et Bull. de l’'herb. Boussier, 1897, n° de février et de mai. M. BriQuer fait une communication sur les caractères carpologi- ques du genre Heteromorpha Cham. et Schlecht. Archives (IV) & 5, p. 498. M. Caopar a rendu compte de ses études sur les Alques incrustantes el perforantes et signale une nouvelle espèce de Gongrosira vivant sur les Anodontes du lac de Genève et constituant le type le plus parfait des Algues perforantes. Archives (AV) €. ur, p. 512. M. Augustin DE CANDOLLE signale quelques faits concernant les Lianes de la famalle des Pipéracées. Archives (IN) t. in, p. 514. M. PREUDHOMME DE BoRue décrit des altérations pathologiques ob- servées sur les fruits de jeunes pruniers dépouillés de leurs feuilles par les Hannetons. Archives (IV) €. 1v, p. 183. M. C. DE CANDOLLE signale les travaux de deux botanistes japonais MM. S. HiRasE et S. IKENO sur la fécondation de l'œuf par les spermato- zoïdes issus du tube pollinique chez Gincko hiloba et Cycas revoluta. Archives (AV) t. 1v, p. 184. M. CHopar fait une communication sur ses nouvelles recherches sur la flore pélagique. Archives (IN) L 1v, p. 166. M. C. DE CANDOLLE attire l'attention sur une galle de chéne très ‘ rare, provenant de Malagny et décrite pour la première fois en 1893 par le prof. SOLLA d’après un exemplaire récolté en Toscane. Archives M) t-xv, p.190: Il rend compte de la publication d’un Supplément au Grand Index de Kew qui va être imprimé à Bruxelles. M. CHoparT communique les résultats auxquels M. le D° À. PREDA est arrivé, sous sa direction, en étudiant le sac embryonnaire des hybrides de Narcisses et des espèces légitimes.” Archives (IV) t. 1v, p. 590 et Bull. de l Herbier Boissier, novembre 1897. Il annonce, en outre, à la Société que ses recherches sur le Pleuro- TOME XXXII. Il x RAPPORT ANNUEL coceus, qui ont donné lieu à des discussions très vives, ont été confirmées par deux observateurs à la dernière réunion de l'Association britannique pour l'avancement des sciences à Toronto. Archives (AV) L 1v, p. 590. M. BriQuer présente une note sur la carpologre du Bupleurum cro- ceum Fenzl et du Bupleurum Heldreich Boiss. Archives (IV) € 1v, p. 592. M. Briquer fait une communication sur l’orgamsation et le mode de dissémination du fruit chez Bupleurum lophocarpum Bois et Bal. Il fait hommage à la Société de son mémoire intitulé : Monogra- phie des Buplèvres des Alpes maritimes. M. CHopar expose à la Société le résultat de ses recherches sur la membrane plasmique. Ces recherches ont été faites en partie avec la col- laboration de M. le Dr A. BouBIER. M. CHODAT présente, en outre, une communication sur les Alques hittorales du lac de Genève. M. C. DE CANDOLLE rend compte des expériences de MM. Browx et EscomBE sur l'exposihon de graines à de grands froids (— 180°), expé- riences qui prouvent la survivance de la faculté germinative et confir- ment celles de MM. C. de CanpozLe et Raoul PICTET. DU PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ. xI NOTICES NÉCROLOGIQUES ARTHUR KAMMERMANN ARTHUR KAMMERMANN, né à Bienne le 24 décembre 1861, à reçu sa première instruction à la Neuveville, où son père avait transporté, peu après la naissance de son fils, son atelier d’horloger. Puis il continua ses études à l'École cantonale de Porrentruy, où ses maîtres le remarquè- rent de bonne heure pour son application, son intelligence et son goût prononcé pour les mathématiques. Il faisait son examen de maturité réale dans sa seizième année et entrait immédiatement après au Poly- technicum de Zurich qu'il quittait quatre ans plus tard, ayant achevé le cycle normal d’études et muni du diplôme de « Fachlehrer für Mathe- matik. » Il n'avait pas vingt ans el était le plus jeune de sa promotion. C’est à Zurich que Kammermann fut initié aux travaux astrono- miques par Rodolphe Wolf, qui faisait grand cas de lui et lui a conservé jusqu'à sa fin un grand attachement. La place d’astronome-adjoint étant devenue vacante à l'Observatoire de Genève, Wolf recommanda chau- dement son élève à Émile Plantamour et c’est ainsi, qu’en septembre 1881, Kammermann vint se fixer à Genève. Durant seize années, il n’a cessé de vouer loute son activité et ses éminentes facultés aux divers services de l'Observatoire, où, comme astronome-adjoint les premiè- res années, comme astronome depuis 1890, 1l à été un précieux colla- borateur pour ses chefs : pour Plantamour d’abord, puis pour le colonel Émile Gautier et enfin pour le directeur actuel. Au début, il était plus spécialement chargé du service de l'heure et des observations à la lunette méridienne. Lorsque le D' W. Meyer quitta l'Observatoire, en 1883, il prit en mains l’équatorial, don d'Emile Plan- Lamour, et c’est avec cet instrument qu'il a travaillé jusqu’à la fin. I ! Cette notice est due à la plume compétente de Mr. le Prof. Raoul Gautier. XII RAPPORT ANNUEL observait assidûment les comètes; très nombreuses sont les observations de ces astres qu'il a publiées dans les Astronomische Nachrichten. I a aussi publié une note intéressante au sujet de l'une d’entre elles dans les Archives des sciences physiques et naturelles. I poursuivait en même temps l'étude physique des planètes, des nébuleuses, des amas d'étoiles, des étoiles nouvelles, à propos desquelles il à fait plus d’une communi- cation à la Société de Physique. Durant ces dernières années, il avait entrepris des travaux de photographie astronomique, en vue desquels l'équatorial avait reçu une adaptation spéciale. Malheureusement, l'état de sa santé ne lui a pas permis de pousser ce travail au degré de per- fection qu'il cherchait. Dans le service chronométrique de PObservatoire, si important dans notre cité horlogère, Kammermann a rendu de grands services. Sans parler du travail quotidien qu'il faisait avec une remarquable précision, il s’est rendu fort utile par ses aptitudes techniques et pratiques lors des Concours spéciaux de compensation de 1883-1884 et de 1885-1886, puis pour le Concours international de réglage de 1896. II jouissait d’une réelle autorité parmi les horlogers et faisait partie depuis plusieurs années du Bureau de la Section d’horlogerie de la Classe d'Industrie et de Commerce de la Société des Arts. C’est cependant dans le domaine de la climatologie genevoise et de la météorologie que Kammermann a travaillé avec le plus d’ardeur et de persévérance. C’est là que son esprit chercheur a trouvé les résultats les plus intéressants. Durant quinze années, il a eu la responsabilité du ser- vice météorologique à l'Observatoire et il publiait chaque année dans les Archives le (« Résumé météorologique pour Genève et le Grand Saint- Bernard. » Il a fait déjà celui de 1881, que Plantamour n’avait pas pu rédiger comme les années précédentes, et il avait établi, l'été dernier, plusieurs tableaux de chiffres pour celui de 1897, qu'un autre devra compléter et terminer. Il à, durant plusieurs années, publié régulière- ment chaque mois dans le Journal de Genève des résumés mensuels remplis d’aperçus originaux et il a fourni aussi aux Archives quelques notes fort intéressantes sur des sujets météorologiques spéciaux. DU PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ. XHI Il à, en particulier, étudié très à fond la question des gelées nocturnes, au printemps surtout, et s'était préoccupé de la manière de les prévoir et des moyens de les combattre. Il avait été amené à s'occuper de cette question par les gelées blanches du printemps de 1885. Une « Première étude sur le minimum de nuit‘ » basait les prévisions d’une gelée blanche possible sur deux principes différents : d’abord sur la déter- mination du point de rosée, ou de la température à laquelle Pair se sature, et ensuite sur la comparaison de l'amplitude normale de la va- riation de la température pour Genève avec la température observée. Il fournissait dans ce travail des tabelles au moyen desquelles on peut, par des observations thermométriques à 10 heures du soir, calculer, avec une approximation suffisante, le minimum probable de la nuit suivante. Deux mois plus tard, Kammermann revenait sur cette question dans un important travail intitulé : « Le thermomètre à boule mouillée et son emploi pour la prévision du temps’. » Il appliquait à la détermination du minimum de nuit un principe physique qu’il exposait comme suit : « Sans parler de son coefficient de conductibilité, le degré de refroi- dissement d’un corps dépend de deux facteurs : 1° du milieu ambiant et 2 de son degré de température. Plus l'enveloppe est isolante, et moins le corps perdra de chaleur ; d’un autre côté, plus la température . du corps est élevée, plus aussi il perdra de chaleur dans un temps donné et réciproquement. La terre se trouve dans le cas de ce corps. L'air constitue l’enveloppe isolante; la résistance que l'atmosphère offre au rayonnement nocturne, varie avec le degré d'humidité de Pair. D’au- tre part, la déperdition de chaleur de la terre dépend également de la quantité de chaleur qu’elle a emmagasinée pendant le jour. Le refroi- dissement nocturne est donc une fonction de ces deux quantités. « La météorologie possède un instrument dontles indications sont des fonctions de ces deux variables : le thermomètre à boule mouillée... 1 Archives, 1885, XIV, p. 5. 2 » » » , p. 425. XIV RAPPORT ANNUEL Si l’on compare les températures fournies par cet instrument avec le minimum moyen de température, on trouve le résultat important sui- vant : La différence entre la température indiquée pour une heure fixe par le thermomètre à boule mouillée el le minimum de nuit est & peu près cons- tante pendant toute l'année.» Si l’on choisit pour l’ohservation, non une heure tardive comme 10h. du soir, mais une heure précoce, au commencement de l'après-midi, on trouve que cette différence ne varie que de 3°.1 en décembre, à 4.3 en février et mars. Dans les mois critiques d'avril et de mai elle est de 4°.1. Kammermann a appliqué cette méthode aux mois critiques des années 1882 à 1885 et il trouve seulement 14 cas, sur 244, où l'écart entre le minimum vrai et le minimum annoncé par sa méthode ait été négatif et 4 cas seulement où cet écart négatif ait dépassé 3°. Il en résulte la règle pratique suivante : Observer la température du thermomètre à boule mouillée à 4 ou 2 heures de laprès-midi et en re- trancher 4 degrés ; le résultat obtenu fournira une valeur très probable pour le minimum de la nuit suivante. Si ce résultat donne une tempé- rature de 4 à 5 degrés seulement au-dessus de zéro, il conviendra de prendre les précautions voulues, écrans ou nuages artificiels, pour pré- server les plantes délicates. En effet, la température de la nuit peut tom- ber au-dessous de ce minimum prévu et la température des plantes au niveau du sol s’abaisse toujours, par un temps clair et sec, par le fait du rayonnement, au-dessous de la température de Pair à 1 ou 2 mètres au- dessus du sol. La méthode est simple. Il fallait trouver un instrument commode pour l'appliquer. À cet effet Kammermann fit des recherches et arriva au résultat consigné dans une note intitulée : « Un nouveau thermomè- tre-fronde à boule mouillée" » où il préconise emploi de cet appareil très simple imaginé par M. Tonnelot et qui s'emploie avec avantage par- tout où l'on ne peut faire acquisition du psychromètre à aspiration du D: Assmann. l Archives, 1888, XIX, p. 442. DU PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ. XV Précédemment, il avait encore vérifié la généralité de la règle trouvée par lui, dans un travail intitulé : «Comparaison des indications du thermomètre à boule mouillée dans l'après-midi et le minimum de température pour différents lieux ‘» travail qui l'avait amené à la conclu- sion que : «La différence entre la température moyenne du thermomè- tre à boule mouillée à une heure déterminée et le minimum de tempé- rature diminue avec la latitude et varie en sens inverse de la hauteur. Dans la pratique, elle peut être considérée comme constante pour de grandes surfaces de la terre. » Ces travaux de Kammermann avaient été très remarqués dans les mi- lieux scientifiques, et les journaux météorologiques ont consacré des articles élogieux à sa méthode si pratique de prédire le minimum de nuit. Ils ont été malheureusement moins appréciés dans les milieux auxquels ils s’adressaient surtout. Malgré des séances données par Kammermann à l’Athénée sous les auspices de la Classe d'Agriculture de la Société des Arts en janvier 1886, les agriculteurs ne mirent pas en pratique les règles si simples qui leur étaient indiquées pour prévoir les gelées blanches et y parer par des nuages arüficiels ou des écrans. La très forte gelée nocturne du 18 mai 1895 remit la question sur le tapis et Kammermann en reprit l'étude, surtout au point de vue pra- tique, pour chercher la meilleure forme d'écrans à employer. Malheu- reusement ce travail n’était pas terminé quand sa maladie est survenue et l’a entravé dans son activité ! La compétence de Kammermann en matière de météorologie agricole était tellement reconnue à Genève que, l'automne dernier, le Département de l’Instruction publique lui demanda de se charger de l’enseignement de la météorologie aux Cours agricoles qui allaient être organisés. L'état de sa santé ne lui permit pas d'accepter cet appel; mais il en ressentit, malgré l'obligation et le regret de refuser, une grande satisfaction. Kammermann était membre de l’Institut national genevois; il était membre de la Société de physique depuis décembre 1885; il y a présenté ! Archives, 1887, XVII, p. 436. XVI RAPPORT ANNUEL divers travaux dont nous avons déjà mentionné les principaux. Ajoutons-y le dernier, non le moins intéressant : € Sur quelques particularités de l'hiver 1894 à 1895 '.» Mais son activité ne s’est pas bornée aux travaux scientifiques à lOb- servatoire et dans les sociétés savantes. Quoique Bernois et très atta- ché à son canton d’origine, il s’intéressait vivement à notre vie canto- nale genevoise el s’occupait spécialement d'œuvres de philanthropie. Il avait été appelé à faire partie de la Commission d'enquête chargée de jeter les bases de la loi sur l’enfance abandonnée. Il était depuis plus de cinq ans à la tête du Comité des Cuisines scolaires de Malagnou-Made- leine et des Colonies de vacances qui en dépendent. Il avait consacré toute son énergie au développement de ces œuvres utiles et S’occupait aussi d’autres œuvres connexes. C’est au milieu de cette activité féconde que la maladie est venue le ravir. Sa santé était ébranlée depuis bien des mois et ses forces décli- naient graduellement. Seul il semblait ne pas s’en apercevoir et conti- nuait son travail quotidien. Il est monté à l'Observatoire pour la der- nière fois le 5 novembre. Puis il a dû s’aliter et s’est éteint le 15 décem- bre avant d’avoir atteint sa trente-sixième année ! C’est une grande perte pour l'Observatoire, pour la science genevoise à laquelle il appartenait et pour tous ceux auxquels 1l avait rendu service et qui avaient eu l’oc- casion d'apprécier ses précieuses qualités d'homme et de savant! Liste des principales publications de A. Kammermann. tésumé météorologique pour Genève et le Grand Saint-Bernard : Année 1881 (Arch. se. phys. et nat., 3m pér., 1889, t. VII, p. 481). 1882 (Ibid. 1883, t. X, p. 591). 1883 (Ibid. 1884, t. XII, p. 253). 1884, en collaboration avec Émile Gautier (bid, 1885, t. XIV, p. 301). ! Archives, 1895, XXXIII, p. 310, 395. DU PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ. XVII 1885 (Ibid. 1886, t. XVI, p. 21). 1886 (Ibid. 1887, t. XVIII, p. 241). 1887 (Ibid. 1888, t. XX, p. 113). 1888 (1bid. 1889, t. XXIT, p. 89). 1889 (/bid. 1890, t. XXIV, p. 201). 1890 (Zbid. 1891, t. XXVI, p. 257, 395). 1891 (Jbid. 1892, t. XXVIII, p. 123, 236). 1892 (Ibid. 1893, t. XXX, p. 147, 236). 1893 (bid. 1894, t, XXXIT, p. 381, 505). 1894 (Ibid. 1895, t. XXXIV, p. 158, 250). 1895 (Ibid. 1896, 4me pér.. t. 1, 444, 522). 1896 (Jbid. 1897, t. I p. 263, 392). Première étude sur le minimum de nuit (/bid. 3"e pér., 1885, t. XIV, p. 5). Le thermomètre à boule mouillée et son emploi pour la prévision du temps (/bid. 1885, t. XIV, p. 425). Die Vorausbestimmung des nächtlichen Minimums. (Xlein's Wochenschrift für Astronomie, Meteo- rologie und Geographie, 1885, No 45, 11 Nov.) Die Vorausbestimmung des nächtlichen Temperatur-Minimums. (Meteorologische Zeitschrift, M. 1886, p. 124.) La Nova d’Andromède (Jbid. 1886. t. XV, p. 513). Observation de la nébuleuse de Maïa des Pléiades (Jbid. t. XV, p. 580). Comparaison des indications du thermomètre à boule mouillée dans l'après-midi et le minimum de température pour différents lieux (/bid, 1887, t. XVII, p. 436). Plumes pour instruments enregistreurs (Jbid. t, XVIIF, p. 307). Phénomènes météorologiques (/bid. t. XVII!, p. 572). Un nouveau thermomètre-fronde à boule mouillée (/bid, 1888, t. XIX, p. 442). Feuchtes Schleuderthermometer. (Meteorologische Zeitschrift, V, 1888, p. 443). Sur un changement dans l'aspect physique de la comête de Sawerthal (fbid 1888, 1. XX, p. 105). Sur quelques particularités de l'hiver 4894 à 1895 (1bid. 4895, t. XXXI, p. 310, 393). Nombreuses observations astronomiques, surtout de comètes, publiées dans les Astronomische Nach- richten, vol. CV, CXI à CXIV, CXVI à CXIX, CXXI, CXXIT, CXXIX, CXXXI, CXXXII, CXXX VIL. (Voir les tables alphabétiques de ces volumes.) TOME XXXIII Ni XVIII RAPPORT ANNUEL A. DES CLOIZEAUX ALrReo-Louis-OLivIER DES CLoizeaux est né le 17 octobre 1817 à EAU VAIS. | D'abord répétiteur à l'École des arts et manufactures de Paris, il oc- cupa plus lard la chaire de minéralogie au Museum d'Histoire naturelle. En 1892, parvenu à la limite d'âge imposée par la loi, 11 dut aban- donner le cours de minéralogie qu’il professait avec une si grande auto- rité, É Il serait difficile d’énumérer tous les services rendus par M. Des CLOIZEAUX, car pendant plus d’un demi-siècle, il fut un des maîtres in- contestés de la minéralogie. C’est à lui que revient, en outre, Phonneur d'avoir fondé, en 1878, la Société française de minéralogie. Deux voyages d'exploration en Islande lui avaient fourni une riche moisson de faits nouveaux relatifs à la géologie de cette contrée. Les résultats de ces recherches ont été consignés dans les Observations physiques et géologiques sur les principaux geysers d'Islande. On doit à M. Des CLoizEauUx l’étude de nombreuses espèces de miné- raux encore incomplètement connues malgré leur importance, telles que le feldspath, le quartz, le gypse, etc. Mais, la partie la plus importante el la plus originale de son œuvre, celle qui lui a assuré un des premiers rangs parmi les savants de notre époque, est l'application des propriétés optiques des corps cristallisés à la détermination des minéraux translu- cides. Ces travaux ont ouvert une voie nouvelle à la minéralogie qui, dès lors, S’est trouvée intimement liée aux recherches de la physique moléculaire. Il convient également de citer parmi les œuvres les plus importantes de M. Des CLoizEaux, le Manuel de minéralogie, auquel il à travaillé ! Cette notice a été rédigée d’après les renseignements qui m’ont été communiqués par M. le prof. Ch. Soret. DU PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ. XIX pendant de longues années, contrôlant et vérifiant lui-même la plupart des observations de ses prédécesseurs. C’est en 1859 que notre Société lui conféra le titre de membre hono- raire. À partir de celle époque, il n’a cessé d'entretenir les relations les plus cordiales avec les savants de notre pays, entre autres avec C. DE Ma- RIGNAC qui fut souvent son collaborateur. La collection minéralogique de notre Musée d'Histoire naturelle a reçu de nombreuses preuves de la générosité de M. DES CLOIZEAUX. En terminant ce rapport je liens à remercier tous mes collègues el en particulier les membres du Comité de la bienveillance avec laquelle ils ont toujours cherché à faciliter la tâche de leur président. TABLEAU DES MEMBRES SOCIÉTÉ DE PHYSIQUE ET D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE Au 50 septembre 1898. ESS — 1° MEMBRES ORDINAIRES RÉSIDANT A GENÈVE RANGÉS PAR ORDRE D'ADMISSION Date de leur réception 1838 MM. Paul Caaix, géographie. 1853 Henri pe SAUSSuRE, entomologie. 1854 Marc Taury, botanique. 1861 Casimir pe CANDOLLE, botanique. — Perceval pe LorioL, paléontologie. 1863 : Charles GALoPpiN, mathématiques. — Lucien DE LA RIVE, physique. 1864 Victor Fario, zoologie. — William MarcET, médecine. 1865 Arthur AcHarb, génie civil. XXII TABLEAU DES MEMBRES Date do leur réception. 1867 MM. Marc Micueui, botanique. 1868 Jean-Louis PREvOsT, médecine. 1869 Édouard Sarasin, physique. — Ernest FAYRE, géologie. 1873 Émile Apor, chimie. — William BarBey, botanique. 1874 Adolphe D'Espine, médecine. — Eugène DEMoLE, chimie. 1876 Théodore TuRRETTINI, génie Civil. — Pierre DunanT, médecine. 1878 Jacques BRUN, microscopie. 1879 Charles GRÆBE, chimie. —- Albert-Auguste RiLLIET, physique. 1880 Charles SoreT, physique. — Auguste WARTMANN, médecine. 1881 Denys Monnier, chimie. . 1882 Gustave CELLÉRIER, mathématiques. 1883 Raoul GAUTIER, astronomie. — Hippolyte Gosse, médecine. 1884 Maurice BEboT, zoologie. 1887 Amé PIcTET, chimie. 1888 Alphonse Picter, zoologie. — Robert CHopar, botanique. 1889 Alexandre LE Royer, physique. == Louis Duparc, géologie, minéralogie. — F.-Louis PERROT, physique. — Eugène PENARD, zoologie. = Ch.-Eugène Guy, physique. — Emile BurnaT, botanique. 1890 Paul VAN BERCHEM, physique. — André DELEBECQUE, hydrographie. —— Théodore FLournoy, psychologie. — Albert BRUN, minéralogie. DE LA SOCIÉTÉ. XXHII Date de leur réception. 1890 MM. Emile CHaix, géographie. 1892 Charles SarasiN, géologie. — Franz Dussaun, physique. — Philippe-A. Guye, chimie. 1893 Charles CALLER, mathématiques. — Maurice GAUTIER, chimie. —— John Briquer, botanique. 189% M" Catherine Scnépirorr, biologie. — MM. Paul GALoPin, physique. 1896 Alfred Preupuomme De Borrr, entomologie. — Etienne RiTTer, géologie. | 1897 Prédérice REVERDIN, chimie. — Théodore LüLrin, physique. — Arnold Picrer, entomologie. 1898 Justin Pipoux, astronomie. — Auguste Bonna, chimie. 99 MEMBRES ÉMÉRITES 1863 MM. Henri Dor, ophtalmologie, à Lyon. 1864 Marc DELAFONTAINE, chimie, à Chicago. 1869 Raoul Picrer. physique, à Paris. 1882 Eugène RISLER, agronomie, à Paris. 1893 J. M. CRarTs, chimie, à Boston. 1897 D. Suzer, ophtalmologie, à Paris. 3° MEMBRES HONORAIRES 1849 MM. Charles BRUNNER-DE WATTENWYL, à Vienne. 1859 Jules Marcou, à Cambridge (Massachussets). 1864 A. VON KÔLLIKER, à Würzbourg. = Marcelin BERTHELOT, à Paris. 1869 PF. PLATEAU, à Gand. XXIV Date de leur réception. TABLEAU DES MEMBRES 1869 MM.Æd. HAcEeNBacu, à Bâle. 1870 1886 1887 1889 1890 1892 Albert FaLsan, St-Cyr (Rhône). Ernest CHANTRE, à Lyon. Adolphe Hmscx, à Neuchâtel. Pierre BLASERNA, à Rome. W. Küuxe, à Heidelberg. Samuel-H. Scunner, à Boston. François-Aug. FoREL, à Morges. A. CoRNU, à Paris. Charles MaunoR, à Paris. J.-Norman LOCKYER, à Londres. Eugène RENEVIER, à Lausanne. Samuel-P. Lan6Ley, Allegheny (Pensvlvanie). Hervé-Aug.-Et.-Alban FAYE, à Paris. E. Mayo, à Florence. Charles FRiepeL, à Paris. Alexandre Acassiz, à Cambridge (Massachussets). Théodore ne HELDREICH, à Athènes. Henri Durour, à Lausanne. L. CAILLETET, à Paris. Albert Heïm, à Zurich. C.-Ed. CRAMER, à Zurich. Robert BILLWILLER, à Zurich. Charles Durour, à Morges. H. DE LACAZE-DUTHIERS, à Paris. Alexandre HERZEN, à Lausanne. Théophile Sruver, à Berne. Eilhard Wiepemann, à Erlangen. À. RADLKOFER, à Munich. F. Lac, à Soleure. H. EBERT, à Leipzig. Baron be SeLys-LonGcHaMP, à Bruxelles. A. DE BAYER, à Munich. DE LA SOCIÉTÉ. XXV Date de lour réception. 1892 MM. Émile Fiscer, à Würzbourg. = Émile NoëcriNG, à Mulhouse. — A. LiEBEN, à Vienne (Autriche). —- Maurice HANRIOT, à Paris. — Stanislas CANNIZZARO, à Rome. — Léon MAQUENNE, à Paris. — A. Hanrzsc, à Würzbourg. — Auguste MicHeL-LÉvy, à Paris. 1894 Sir Joseph Hooker, Sunningdale (Angleterre). — Ch.-Ed. GUILLAUME, à Sèvres. — K. BIRKELAND, à Christiania. — AMSLER-LAFON, à Schaffhouse. — W. Ramsay, à Londres. 1896 Lord KELVIN, à Londres. 1897 Gustave WIEDEMANN, à Leipzig. —— Ant. Donrn, à Naples. 1898 W. His, à Leipzig. =. Auguste Rici, à Bologne. £° ASSOCIÉS LIBRES 1860 MM. Théodore De SAUSSURE. 864 James ODIER. 1867 Charles MALLer. 1871 Henri BARBEY. 1872 Agénor BolssiER. — Ernest DE TRaz. — Lucien DE CANDOLLE. 1873 Édouard Des GouTres. — Henri HENTSCH. 1874 Édouard Faro. 1875 Henri PASTEUR. 1876 Georges MIRABAUD. TOME XXXIIT. [A XXVI Date de leur réception TABLEAU DES 1876 MM. Wailliam FAVRE. 1879 1890 1893 189% 1895 1897 Émile Picrer. Charles Ricaub. Émile Borssier. Augusle PREVOST. Max PERROT. Alexis LOMBARD. Henri ve Lorior. Ernest PICTET. Louis PICTET. FF. BARTHOLONI. Gustave ADboR. Antoine MARTIN. Édouard MARTIN. Charles GALLAND. Edmond PAccaRD. David PACCARD. Edmond EYNaR». Auguste BLONDEL. Henri AURIOL. Wailliam-Henri pe BLONAY. Camille FERRIER. Louis CARTIER-CLAPARÈDE. Edmond FLourNoy. (seorges FRUTIGER. Aloïs NAVILLE. Émile FREY-GESSNER. Augustin DE CANDOLLE. Ed. BERANECK. Edm. WEBER. Nicolas D’ADELUNG. Emile VEILLON. MEMBRES LISTE DEN ANNOCIATIONS NCIENFIFIQUEN AVEC LESQUELLES LA SOCIÉTÉ DE PHYSIQUE ET D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE FAIT ÉCHANGE DE PUBLICATIONS OR ER A eu pes cts out Ra cNoh à Classe d'industrie de la Société des Arts ............... CORSCPNALOIRO I BOEANIQUE... Pie eue mue odie pos eco ven oc Musée d'histoire naturelle Société helvétique des Sciences naturelles. ............. Ve che vhe 6, 0 0 ee) u,6 este efstiet oies als + Soc Dot ne Suisse. -22u0 ta due élall du anoctohreane) à Naturiorschende Gesellschaît. :.…..:..:..24..4..1... Société vaudoise des Sciences naturelles Société les Srienchs naturelles ..1. sell ah so tlonfstote St-Gallische naturwissenchaftliche Gesellschaft. . ....,.... Naturforschende Gesellschaft Thurgauische Naturforschende Gesellschaft. . ........... ele eue sn se Mise tdi (ete se (ic) prints Aargauische Naturforschende Gesellschaft . .......... Société fribourgeoise des Sciences naturelles. ........... Naturforschender@esellschaft..-........:..........N. Naturlarsehéndemesellsphalt", 45. .2%........0.. 4 Id. BERNE. Id. BALE. LAUSANNE. NEUCHATEL. ST-GALL. LURICH. FRAUENFELD. AARAU. FRIBOURG. LUCERNE. (GLARIS. XX VIII ÉCHANGE DE PUBLICATIONS Poiylecnionun Héderal nn es SCENE ZURICH. ACATÉNMLENTPS ISCIBNORS EM ee sut eee ee Ne ee Ne Paris Museumid Histoice naturelle: Abe Ten Pre Id. ECTS NES ee te. nr ER 7 PAR RENE NE Id. SOUPE ESC ÉD ETAPE EME. net ee let CIE Id. Société géologique de France”. : 7.22... ee [d. Société entomologiqueide France --..:... "Lee Id. Société zoologique de france 07 AE EE RPM NME Ld. ÉCOle DONC One RAA NE ee Id. Société speléclogique de France ....:.....- 40e Id. Académie des Sciences et Belles-Lettres . . ............. ANGERS. Société d'Etudes SCIBNIRAUES +2. een ever Id. SOCLE DIN Ne Er de ce tonne ee Le Se LR BORDEAUX. Société des Sciences physiques et naturelles . ........ LE Id. Société Linnéenne de Normandie .................... CAEN. Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts ..........: CHAMBÉRY. Société des Sciences naturelles... nm bee ce CHERBOURG. Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres. ......,... Duo. Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts. .......... Lyon. Société d'Agriculture, Histoire naturelle et Arts utiles... ... Id. Université de yon 9. dr LR RE Id. Académie des Sciences et Lettres.................... MONTPELLIER. Académie de Stanislas 0221: 0 2 NE AREAS Nancy. Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres. . . . . . TOULOUSE. Faculté: des Scientes. 2222882: 10 020 CONS RER Id. Société: FIOTMOntAne ss 2 La as MMM ANNECY. Société des Sciences naturelles de la Charente-Inférieure.. LA ROCHELLE. Société d'Etude des Sciences naturelles................ BEZIERS. Société des Amis des Sciences naturelles D LES CRAN ROUEN. Reyue ScienitiqueduBourDOnNAIS RAIN PNR MOULINS. Faculté des SCIeMCES. 5 20 2% 20 2 ONE Rens MARSEILLE. Société des Sciences de l’Ouest de la France... ......... NANTES. S- A: Re prince de MONACO PEUR. CE Monaco. R: Accadenid del Lincel RP 7 ete CR ONE Roue. ÉCHANGE DE PUBL R:\Uficioïgeolegice d'Italia... ........ Musée de géologie de l’Université R. Istituto Lombardo dfalalile se sterstatet os otre at rtatete R. Accademia delle Scienze, Lettere ed Arti.. Accademia delle Scienze, Lettere ed Arti Società Toscana delle Scienze naturali R. Accademia delle Scienze .............. R. Istituto Veneto delle Scienze, Lettere ed Art Museo Civico di Storia naturale crotsrte R-/Accademiatdegli Agiati..….............. R. Accademia delle Scienze Station zoologique de Naples ............. R. Accademia delle Scienze dell Istituto Accademia Petrarca shelieiat ie a otieh ete à ed à SD s) sr lene nee) del e ja 1e «8 Lolo ts K. K. Akademie der Wissenchaften . ....... K. K. Geologische Reichsanstalt Naturhistorisches Hofmuseum K. K. Oesterr. Gradmessung’s Bureau Section für Naturkunde des 6. T. C......... Verein der Geographen an der Universität Académie des Sciences de Hongrie. ........ K. Bühmische Gesellschaft der Wissenchaften Academie tchèque François-Joseph I Siebenbürgischer Museumverein. .......... Naturwissenschaftlicher Verein fur Steirmark ACATÉTMIE NAS SCIENCES. even as cos eue doute Société des Naturalistes. . .........:..... Sins tieterurererensidie Dose ie ‘se ‘sel our ets ICATIONS set} vie ste 0. Het ets rekat etat este este 1 v- 5" © CE AL oi Tan CNE TT sAtal ets lol alle st» stohsioto ete" sie rat et steel s'Siicéerd status tee Soie je 'ectewd'etcte rs (fe ihliele ets de K. K. Zoologisch-botanische Gesellschaft cri les del e rester. ee hante rent etatte Gietietetot's (one le d'etafoletarate ROME. Id. MILAN. Id. MODENE. PALERME. PISE. TURIN. VENISE. GÈNES. PADOUE. ROVERETO NAPLES. Id. BOLOGNE. AREZZ0. VIENNE. Id. Id. Id. Id. Id. Id. BupA-PESTH. PRAGUE. Id. KOLOSWART. GRAZ. CRACOVIE. JASSY. XXIX SAINT-PÉTERSBOURG. [d. Id. DorPAT. XXX ÉCHANGE DE PUBLICATIONS Société. des Sciences de Finlande... ..............12# HELSINGFORS. Societas pro fauna et flora fennica. . ... ...... ÆFEnNReE Id. Société impériale des Naturalistes.. ....,..........,... Moscou. Société Physico-Mathématique . . .. ......:14MLRtRAmEne KAsAn. Académie des Sciences... 2 +20 ER MOI EN STOCKHOLM. Sociélé entomolonique: ser ct REP RUEL Id. Université deLund sl ou ce EME LUND. Sociétéroyale les SCIentes 2. meme LEE UPsaL. Société des Sciences. ....... sa MR Re TRES . CHRISTIANIA. Université royaletde Norvege -...:.....2..222.24 0 RiT Id. Musée. déeStavanter, tissu edge ce ME OR AN É STAVANGER. Mu SCA Der Late se eric et CE BERGEN. Acadéiesroya le me Ce + 2 Cr EVE COPENHAGUE. Akadémie der: Wissenchaften ss 45. 5.050 EURO BERLIN. Deutsche scolopische-Gesellschaît 02146 r Pete Id. Physikalisch-üconomische Gesellschaft... .............. KÔÜNIGSBERG. Naturforschenden 1Gésellschaft. 24202 22 Re DANTZIG. Gesellschaft für Medicin und Naturwissenchaften . ........ TÉNA. NaturwissenchafthicherVereins.246 At ne HALLE. NaturiorchendeiGeséliSehafte LR Ten ray den st Id. K. Leop. Carol. Akademie der Naturforscher. . . ......... Id. K. Gesellschaft der Wissenchaften............1..,..1.. GOTTINGUE. Naturhistornischér Vereins. 42.602 BONN. Schlesische Gesellschaft für Vaterländische Cultur......... BRKESLAU. K. Sächsische Gesellschaft der Wissenchaften. . .,,....... LEIPZIG. Naturwissenchaftlicher Verein.. . . .......1# feat Ed K. Bayerische Akademie der Wissenchaften. .... ....... MUNICH. Gesellschaft für Morphologie und Physiologie ........... Id. Physikalisch Medicinische Gesellschaft. . ............... WURZBOURG. Senckenbergische Naturforschende Gesellschaft. . ........ FRANCrORT S/M. Verein für vaterländische Naturkunde.....,.,.......... STUTTGART. Natarforscheéntib Gesellschaft..." 220.220 Cl FRIBOURG EN BRISGAU. NaturbiStonschPr Veneine es. sue eu se Re Al PASSAU. NaturmstonscherWerein: 2 : 22. 22.1: 2.0 CN AUGSBOURG. ÉCHANGE DE PUBLICATIONS XXXI Naturwissenchaftlicher Verein....................... Francrorr s/0, Nes ProMmnzial Verres... 2. 5.5 ie ns MUNSTER. Wetterauische Gesellschaft 2:40 304 20,5... Hanau. Naturhistorische Gesellschaft: : . : ..:.........:...... HANOVRE. Naturwissenchafthcher Verein. : ....:.:..:....:....:. ELBERFELD. Véro UPNAtAwiISSeNaGhalt.e 2.6, 0.1.0... BRUNSWICK . NÉNCIMINARMRRNAO 2. N, 20. 5.4 4 0, 1.4.2. TEMICKAU: Verein für Naturwissenchaftlicher Unterhaltung. ......... HAMBOURG. NAUPISIOMSORESIMUSEUM, - 55,2. .... 1... UN Id. Physikalisch-Medicinisehe Societät.................... ERLANGEN. Naturwissenchaftlicher Verein für Schleswig-Holstein . .... KIEL. DROIOGISPMERMRRMAIRR Ee m .e .. e nn se HELGOLAND . RO D CN IMRERS AMEEIN)... à se 2. 3100 20 4 se date one à BAUTZEN Se OEUT ANT DU 5! CÉRSRRNNNRRER RES RRREL PAS MULHOUSE. ABHABS de SCIMNEiAS Naturaese.. - 2... 40,5. 6. PORTO. Académie Royale’des Sciences . ..................... LISBONNE. InStrintetopraphique et statistique . .. .. :....,,........ MADRID. ACadérmie royale des Sciences. : .…. : ,........:....,.2% AMSTERDAM. SOL AIEPAUDIOBIQUE à 2 24 2.20 sa) 1 2 Société hollandaise des Sciences... .................. HARLEM. Fondation de P° Teyler van der Hulst. ...............: Id. ÉCEMON Te AMUE A umo rues eeen ne DU DELFT. ACAdeMMIETOyAIE des Sciences. . ..": ....,.....,.1..: BRUXELLES. MuWOrsRe der Brutelleste 2 32 2 2 0 + MERE DUR, Id. DOME EMIOINOIDIMQUe 20. A/S 222. +. UNMMERRt Id. DOME TOY MAlACOIOBIQUe » : © : 3 EMMA, Id. SOCICEO EDP D ÉMIARION . 2040 +: 5 4 à . à : "UNNON TEE, SUP TO AR Grand Dual: 2: 7% 2e 02 SRMONE PBUXEMSOURG: British Association for Advancement of Science. . . . . . . LONDRES. ROMANE ER ER ET Le A Rs er a 2 Id. RONDE Ar US UT LENL 20 2 es RE TuUmr. Id. ROVARSSIronOmealISocrety.: 1 5: 34, 5 4 à à PNR Id. METRATOIQEICAIPOMIOEPARPE NE FRS sin 2 20 à À: Id. HOYARMICTOSCODICAN SOUIEEY 5» à à sn 0 ,: NN Id. XXXII ÉCHANGE DE PUBLICATIONS Royal Geographical Society . Linnean Society . Zoological Society. . Entomological Society. . Geological Society . Journal Nature. Philosophical Society . : Literary and Philosophical Society . Societé des Sciences naturelles. Literary and Philosophical Society . Biological Society. . Royal Society . Royal Physical Society . ka R. College of Physicians (Laboratory) Geological Society . Royal Irish Academy . Royal Dublin Society . Royal Geological Society Smithsonian Institution . U. S. Geological Survey. U. S. National Museum . Department of Agriculture . Philosophical Society. American Academy of Arts and Sciences. . Boston Society of Natural History Association for Advancement of Sciences. Museum of Harvard College . Academy of Arts and Sciences . Peabody Academy of Sciences . Essex Institute. JA Rochester Academy of Sciences Academy of Arts and Sciences . American Journal. Missouri’s Botanical Garden . LONDRES. Id. Id. Id. Id. Id. CAMBRIDGE. MANCHESTER BIRMINGHAM. LIVERPOOL. Id. EDIMBOURG. Id. Id. Id. DUBLIN. Id. Id. WASHINGTON. Id. Id. Id. Id. BosTon. Id. SALEM. CAMBRIDGE. Id. SALEM. Id. ROCHESTER. NEW-HAVEN. Id. ST-Louis. ÉCHANGE DE PUBLICATIONS Academy of Sciences Academy of Sciences MP Portland Society of Natural History . New Hampshire State’s Library. University of Cincinnati . Wisconsin Academy of Sciences, Tuft’s College Colorado College . Meriden Scientific Association American Philosophical Societ. Academy of Natural Sciences . Franklin Institute. Wagners free Institute. Academy of Sciences Albany Institute Kansas Academy of Sciences . Society of Natural Sciences. The Public Museum. Royal Society of Canada. Geological Survey of Canada . Canadian Institute Nova Scotia Institute Deutscher Wissenchaftlicher Verein. Société Scientifique du Chili . Académie des Sciences de la République Argentine . Société scientifique Antonio Alzate Musée national de Costa Rica Museo Nacional. Musée de la Plata. Musée National de Baenos-Aires . Asiatic Society of Bengal . Geological Survey of India. Société royale des Sciences naturelles. Linnean Society of New-South-Wales TOME XXXINI, l'° PARTIE, XXXHHI ST-Louis. CHICAGO. PORTLAND. CONCORD. CINCINNATI. MADISON. MASSACHUSSETS. COLORADO. MERIDEN. PHILADELPHIE. Id. Id. Id. NEWw-YoRKk. ALBANY. TOPEKA. BUFFALO. MILWAUKEE. MONTREAL. OTTAWA. TORONTO. HALIFAX. SANTIAGO. Id. CORDOBA. MEXICO. SAN JOSÉ. MONTEVIDEO, LA PLATA. BUENOS AIRES. CALCUTTA. Id. BATAVIA. SIDNEY. V XXXIV ÉCHANGE DE PUBLICATIONS New-Zealand Institute. Royal Society of Queensland . Queensland Museum . Royal Society of Victoria . Royal Society of South Australia . Seismological Society of Japan. WELLINGTON. BRISBANE. Id. MELBOURNE. ADELAIÏDE. Tokio. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE Liste des ouvrages reçus par la Société entre le 1” janvier 1897 et le 30 juin 1898. Titres. Donateurs. 1800 NON LATE eu es net: ne 2h « Zurich, 1896 Compte rendu des travaux, 78e session, à Zermatt, 1895. 8e. Genève, 1895 » » 19% session, à Zurich, 1896. 8°. Genève, 1896 » » 80m session à Engelberg, 1897. 8. Genève, 1897 Actes de Ja Société helvétique des Sciences naturelles, 78me SORIOH AR LED AO... à ne ee en ne one eV ah à o10 Sion, 1896 Verhandlungen der schweizerischen Naturforsch Gesell., 795ste Verimmliune Zurich, 89... :5 01.402. tant Zurich, 1896 Verhandlungen der sehweizerischen Naturforsch. Gesell. 805 Versammlung. Engelberg. 8 ................. Lucerne, 1898 Société helvétique des Sc. Nouveaux mémoires de la Société helvétique des Sciences naturlles naturelles. | Verhandlungen der naturforschenden Gesellschaft, Vol, XI. 3, } Société des Sciences natu- D ce éhPals , DUO TSI Bâle, 4897 | relles de Pâle. Musée d'histoire naturelle de Lausanne. Rapports pour 1895 et \ LENS GORE MN ERA EE Lausanne, 1896-97 Ü Musée de Lausanne. Eclogæ geologicæ Helvetiæ. V, 1-4 ............ Lausanne, 1897-98 Bulletin de la Société botanique suisse. No 7. 80........Berne, 1897 ! Société botanique suisse, Bulletin de la Société vaudoise des Sciences naturelles. N°s 122- ) Société vaudoise des Sc. APTRBR R PRR RE SAS à Erscaioine À Lausanne, 1896-97 ) naturelles. XXXVI BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. Berichte über die Thätigkeit der St.-Gallischen naturwissenschaft- } Société des Sciences natu- lichen Gesellschaft. 1894-96. 80... ........ St-Gallen, 1896-97 | relles de St-Gall. Mikheilungen der naturforseh. 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Compte rendu des séances. 1806, 17-19 ; 4897, 1-20 ; 1898, Paris. ÈS PA PRE ARS RP" | NT UN SES à Paris, 1896-98 Bulletin de la Société géologique de France. Tomes XXII, 10 ; KAXIV, TEASER AN MI AS G 80 MARRAINE ON Paris, 1895-97 | Société géologique de Bulletin des services de la Carte géologique. 54-60. 8°. Paris, 1896-97 France. Compte rendu des séances. XXIV, 1-19. 80........ Paris, 1896-97 Bulletin de la Société zoologique de France. Tome XXI, 8. nn : Paris, 1896 È Société zoologique de Id. Mémoires. Tome IX. 4°........................ Paris, 4896 ) France: Spelunca. 3m année, 9-12, 80..,.........:........ Paris, 1897 | PoRSe fFAncAIsE PSE léologie. Revue savoisienne. 37e année, n° 4-5. 8°, 38me année, 1-4. 8°. Annecy, 7 1. Société Florimontane. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. Mémoires de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Savoie. 4e série. Tome VE. 8°................ Chambéry, Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux. 5e série. 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Caen, 1896-97 Mémoires de l'Académie des Sciences et Belles-Lettres de Dijon. ARRETE ROME VON. MR uen de. intuiih ns Dijon, 1896 Bulletin de la Société des Sciences naturelles de l'ouest de la France. Tomes VI, 3-4: VIT, 1-3. 80.......... Nantes, 1896-97 Annales de la Faculté des Sciences de Marseille. Tomes VI, 4-6; D dr nd de Marseille, 1897 Aunales de la Société des Sciences naturelles de la Charente-Infé- HEURE MANN SOS. une ce à sue s soie La Rochelle, Mémoires de l’Académie des Sciences et Lettres de Montpellier. Section des sciences. 2me sér., t. Il, 2-4. 40. Montpellier, 1895-96 Résultats des campagnes scientifiques de S. A. R. le prince de Monaco Tomes el XL ADR. 2... ce. à. Monaco, 1896 Sur les 3me et 4me campagnes scientifiques de la « Princesse ATICORPR ASS RTE SARNIA +7 Paris, 1896-98 Sur un appareil, etc. (Jules Ricard)................. Paris, 1896 Modification au filet bathypélagique (Jules Ricard). ..... Paris, 1896 Sur le développement des Lortues................... 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Christiania, 1896 Bergens Museums Aarsberetning for 1896-97. 8°... Bergen, 1897-98 G. 0. Sars. Crustaceæ of Norway. Isopoda, I-X....... Bergen, 1897 Stavanger Museums Aarsberetning for 1896. 80 ..... Stavanger, 1897 Mémoires de l'Académie impériale des Sciences de St-Pétersbourg. 8me série, tomes II, 3-10; IV, 2-4; V, 1-13; VI, 1-3, 5, St-Pétersbourg, 1896-98 Id. Bulletin. 5m série, vol, LE, 2-5; IV, 1-5; V, 1-5; VI, 1-5; RE RS nom dcr don St-Pétersbourg, 1895-96 Annalen des physikalischen Central-Observatoriums. Jahrg. 1896. 4,2 449 St-Pétersbourg, 1894-95 Sitzungsberichte der Naturforscher Gesellschaft. Bd. XF, 2. 8° Dorpat, 1896-98 Id. Archiv für die Naturkunde. Bd. XI, 2. 80......... Dorpat, 1897 Acta Societatis Scientiarum Fennicæ. Tome XXI. 4°. Helsingfors, 1896 Œfversigt af Finska Vetenskaps-Soc. Fôrhandlingar. T. XXVIIE, Helsingfors, 1896 Observations publiées par l’Institut météorologique. 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Heft 4. 4.........,.... Leipzig, 1897 Sitzungs berichte und Abhandlungen der naturwissenschafltichen RARE PH Gesellschaft « Isis » zu Bautzen für 1886-97....... Bautzen, 1898 Société Isis, à Bautzen. Jabresbericht des Vereins für Naturkunde. 1896 ...... Zwickau, 1897 | Soc. des Sc. de Hanau. Nova Acta Academiæ C. L Car. Germ. Naturæ Curiosorum. x ; BD VSD VIT ee FU NET TER Halle a. S., 1896 | Société des Sciences nat. Catalog der Bibliothek. 1896-97. 8e... Halle a. S., 4897 ), . de Halle a, $. Jenaische Zeitschrift für Naturwissenschaft. Bd. XXXI, 1-4: ê ue Re ee Sat 0 eu 1h. lena, 1897-98 / Soc. de méd. et d'hist. nat. de léna. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. XLHI Nachrichten der k. Gesellschaft der Wissenschaften zu Gôttin- | Soc. royale des Sciences SenONO AMONT. 1-9. 800, ......... Gôttingen, 1896-97 de Gôttingen. Schriften des naturwiss. Vereins für Schleswig-Holstein. Bd. XI, | Société des Sciences du RE D MN eurent foie v Kiel, 1897 \ Schleswig-Holstein. 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ET Ludovic MRAZEC professeur de Minéralogie à l’Université de Bucarest. 16 PLANCHES EN ZINCOGRAPHIE. — 6 PLANCHES EN PHOTOTYPIE 2 PLANCHES DE PROFIL EN COULEUR GENÈVE IMPRIMERIE REY & MALAVALLON Pélisserie, 18. 1898 RECHERCHES GÉOLOGIQUEN ET PÉTROGRAPHIQUEN SUR LE MASSIF DU MONT-BLANC PAR Louis DUPARC professeur de Minéralogie et Géologie à l'Université de Genève ET Ludovic MRAZEC professeur de Minéralogie à l'Université de Bucarest. INTRODUCTION Le travail que nous présentons au public scientifique est le résultat des recherches que nous poursuivons collectivement depuis sept années sur le Massif du Mont-Blanc. Nous avons, il est vrai, communiqué au fur et à mesure nos résultats nouveaux en plusieurs notes, publiées en partie dans les Archives de Genève, en partie dans d’autres revues scien- üifiques; mais nous avons pensé que le moment était venu de réunir en un seul faisceau ces divers mémoires et d'exposer dans un travail d'ensemble ce qui nous a paru se dégager de nos recherches. Cette monographie en effet n’a point été entreprise dans le but exclusif de faire connaître par le menu, les particularités géologiques d’un massif impor- TOME XXXII. l 2 INTRODUCTION. tant il est vrai, mais dont la structure ainsi que la nature lithologique sont déjà connues dans leurs grandes lignes. Notre objectif a été bien plus d'apporter un nouveau contingent de faits pour la discussion si intéressante de la structure des roches gra- nitoïdes, ainsi que des phénomènes d'injection et de métamorphisme qu’elles développent dans leur voisinage plus ou moins immédiat. Quiconque en effet a lu avec un peu d'attention les travaux des pétro- graphes qui se sont occupés de ces différentes questions, a été frappé des divergences considérables qui existent entre eux. Faut-il les expliquer par une manière différente d'interpréter un seul et même fait ? Cela est peu probable et 1l nous paraît au contraire que dans bien des cas elles proviennent de la variété dallure que peut revêtir un seul et même phénomène, comme aussi bien souvent de l'étude incomplète qu’on en a faite. Faut-il nier les phénomènes d'injection des roches granitiques dans les roches cristallines ou sédimentaires qui forment leur couver- ture, parce que dans telle ou telle localité 1ls sont peu manifestes ou fort réduits; ou encore procéder de même à l'égard des phénomènes dyna- miques el de leur action particulière sur les roches éruptives ? Nous ne le croyons pas et comme souvent les deux phénomènes se superposent, c’est alors précisément qu'il faut tâcher de faire la part qui revient à chacun d’eux. Le Massif du Mont-Blanc nous à paru se prêter admirablement à une étude de ce genre. Nous n'avons en conséquence épargné aucune recherche sur le terrain comme aussi dans le laboratoire. Il peut parai- tre fastidieux et inutile de multiplier par exemple les diagnoses et les analyses des échantillons d’une roche qui semble analogue sur tous les points d’un massif, mais en le négligeant on commettrait souvent une grosse erreur. Il faut eu réalité se défier de cette apparente homogénéité, car si, par exemple, la dénomination de protogine peut convenir à la roche éruptive qui forme lamigdale centrale du Mont-Blanc, les diffé- rences plus réelles qu’apparentes que celle-ci peut parfois présenter en divers endroits sont souvent assez grandes pour créer de sérieuses difficultés dans leur interprétation. INTRODUCTION. 3 Nous avons beaucoup insisté dans ce travail sur le côté chimique de la question et nous avons fait un grand nombre d'analyses des divers types de roches cristallines et éruptives. L'analyse chimique en effet est un puissant auxillaire du microscope, elle complète ce qu'il à d'insuffisant dans le champ nécessairement borné de l’objectif, puis elle permet de se faire une opinion sur la composition du magma d’où est issue telle ou telle roche éruptive, ainsi que sur les quantités respectives des divers minéraux constitutifs. Souvent aussi, mieux que le micros- cope, ellé permet de suivre pas à pas un phénomène dans son évolution. Nous n’insisterons pas dans ce travail sur la partie qui concerne la topographie et les glaciers du Mont-Blanc; nous serons aussi très brefs sur la question des terrains sédimentaires qui ont été lant de fois déjà décrits par divers auteurs ; nous porterons plus spécialement nos soins sur les chapitres qui concernent les roches cristallines et éruptives, ainsi que la tectonique du Massif. En terminant celle introduction, nous tenons à remercier toutes les personnes qui nous ont fourni des ren- seignements comme aussi du matériel d'étude; toul spécialement M. M.-J. Vallotà qui nous devons bon nombre d'échantillons des hautes régions du Massif, récoltés avec beaucoup de soin et de méthode; M. le D' Pearce, assistant au laboratoire de Minéralogie de l'Université, avec lequel nous avons fait en collaboration la région des porphyres du Val Ferret; enfin MM. Ritter et Lugeon qui nous ont fourni de nom- breux renseignements sur le Mont-Joly, le col du Bonhomme et le Prarion. Genève, avril 1897. LISTE BIBLIOGRAPHIQUE. . H.-B. pe SaussurE. Voyage dans les Alpes, Neuchâtel, 1779-1796. . Berraoup. Description méthodique d'une suite de fossiles du Mont-Blanc et montagnes avoi- sinantes, faite par le citoyen Berthoud, sous les yeux de Werner, professeur de minéralo- gie à Freyberg. Journal des Mines, Germinal, an 8, t. HE. 7. X. . DocomŒu. 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Recherches sur le versant Sud-Est du massif du Mont-Blanc, Thèse, Genève, 1898. DIVISION DU TRAVAIL La première partie de ce travail comprend un exposé succinct de la topographie du Massif du Mont-Blanc et de la position qu'il occupe dans l’ensemble des chaînes alpines. La seconde parhe traite des roches éruptives et des relations qui existent entre elles. Elle comprend aussi la monographie des divers Lypes étudiés. La troisième partie est consacrée à la description des roches cristal- lines acides et basiques, qui, dans le Mont-Blanc, accompagnent les roches éruptives. La quatrième partie résume les caractères essentiels des roches pré- cédemment décrites. Élle renferme principalement la description et la théorie des phénomènes métamorphiques exercés par la protogine dans les roches cristallines qu’elle touche ou qu’elle traverse. La cinquième parte lraite des roches sédimentaires. La sixième partie enfin est dévolue à la tectonique du Massif du Mont-Blanc. PLANCHE I. Les Grandes Jorasses vues de la Pierre à Béranger. (Arête orographique dominant le versant italien, vue depuis la dépression centrale.) Cliché de MM. Jullien. Fra. 2. Les Grandes Aiguilles vues du Brévent. (Seconde arête orographique dominant la vallée de Chamounix.) Cliché de J. Vallot, N° 46 PREMIÈRE PARTIE TOPOGRAPHIE CHAPITRE I TOPOGRAPHIE DU MASSIF pu MONT-BLANC. $ 1. Position du Mont-Blanc dans les chaînes alpines et coup d'œil sur la topographie. — K 2. Forme des sommets et des cols. — $ 3. Coupures transversales et glaciers. $ 1. Position du Mont-Blanc dans les chaînes alpines. Le Massif du Mont-Blanc appartient aux chaînes alpines dites occidentales, qui, partant du golfe de Gênes, décrivent un arc dont la concavité fait face à la plaine du Pô. Lory ", et plus tard M. C. Diener *, ont donné les premiers fils conducteurs qui permettent d'établir dans l’ensemble de ces chaînes une subdivision sinon ratio- nelle, toutefois plus ou moins pratique. Ils se sont basés pour celà sur les notions combinées de la tectonique et des faciès. 1 C. Lory. Liste Nes 26 et 31. 2 C. Diener. Liste N° 35. TOME XXXIH, “ 10 RECHERCHES GÉOLOGIQUES Une coupe transversale de l'arc alpin dirigée de la partie convexe vers la concave nous montre d’après eux les différentes zones suivantes : 1. La zone dite des Hautes-Alpes calcaires, la plus extérieure, formée par un cordon de plis calcaires dans lesquels les terrains crétacés et tertiaires jouent le rôle principal. 2. La zone cristalline externe, appelée aussi première zone alpine ou encore zone du Mont-Blanc. Celle-ci comprend une série de massifs éristaliins avec roches éruptives massives anciennes, flanqués sur leurs deux versants de terrains sédi- mentaires. 3. La zone dite du Brianconnais, qui dans son ensemble comprend une série de terrains sédimentaires plus ou moins dynamo-métamorphoses, qui s’éche- lonnent en majeure partie du carbonifère au Jurassique supérieur inelusivement ; mais qui contient aussi des termes plus jeunes. 4. La zone du Mont-Blanc, formée de roches cristallines anciennes principale- ment de gneiss et de micaschistes, avec roches éruptives acides et basiques. 5. La zone des Amphibolites d’Ivrea, faisant face à la plaine du Pô et constituée par un complexe de roches amphiboliques, en majorité éruptives. Dans la première zone alpine on peut distinguer deux ares cristallins concen- triques, séparés par une bande sédimentaire. L’extérieur est presque continu. Dans la région de Barcelonnette au Sud et sous la Dent de Morcles beaucoup plus au Nord seulement, il est recouvert par les terrains sédimentaires. Cet are extérieur forme tantôt une chaîne cristalline unique, tantôt une série d’anticlinaux et de syn- clinaux successifs. Les terrains mézozoïques sont alors pincés dans ces derniers (trias lias). L’arc interne par contre est formé par une série de massifs cristallins isolés affectant la disposition dite amygdaloïde, qui affleurent en boutonnière au milieu des terrains sédimentaires. Le Massif du Mont-Blanc qui appartient à cet arc interne présente au plus haut degré cette structure. Il est situé à la latitude moyenne de 45°50° et à la longitude de #0°30° de Paris. Il forme une ellipse allongée, dont le grand axe dirigé sensiblement NE SO mesure 50 kilomètres environ, tandis que le petit axe est de 15 kilomètres seule- ment. La vallée de Chamonix et son prolongement par le col de Voza le séparent au NO de la chaine cristalline des Aiguilles-Rouges et du Prarion leur prolongation naturelle. Sur le versant Sud-Est, à partir du col des Fours, l’Allée-Blanche, le PLANCHE II. Formes de sommets : Mont-Blanc et Mont-Maudit vus de la cabane du col du Géant. Cliché de J. Vallot, N° 290. Ence Formes de sommets : Mont-Blanc et Mont-Blanc du Tacul, avec la cascade du Glacier du Géant vus du Glacier des Périades. Cliché de J. Vallot, N° 638. \ si: D Ë : . . = L (l ar ë De SUR LE MONT-BLANC. 11 Val Veni, et le Val Ferret italien le séparent du Mont-Chétif, de la Montagne de la Saxe, et des montagnes qui, sur la rive droite de la Doire, appartiennent à la zone du Briançonnais. À partir du col Ferret jusqu’à Orsières, le Val Ferret suisse limite à l’Est le massif, dont l'extrémité vient se terminer dans la vallée du Rhône. Un trait saillant de l’orographie du Mont-Blanc consiste dans le fait que le point culminant n’est point central, mais au contraire rejeté au Sud-Ouest. Les hauteurs voisines du sommet s’abaissent rapidement vers le Sud et l’Ouest, et l’extrémité occidentale du massif plonge brusquement sous les terrains sédimentaires. Ainsi du Sommet (4810 mètres), au col du Bonhomme (2340 mètres) la pente moyenne est de 8 à 9 degrés, tandis que dans la direction du Nord-Est en suivant le grand axe de l’ellipse, elle est beaucoup plus faible. Du point culminant, il est aisé de voir que l’arête orographique principale ne coïncide pas avec le grand axe de lellipse, mais qu’elle est rejetée du côté du versant italien de la montagne. Cette arête comprend les sommets suivants : Le Mont-Maudit (4471 mètres), l’Aiguille du Géant (4014), les Grandes Jorasses, (4205 mètres), l’Aiguille de Taléfre (3739), l’Aiguille du Triolet (3876), le Mont Dolent (3823), le Tour Noir (3836) ; elle parait se continuer vraisembla- blement par les Aiguilles Dorées (3520), la Pointe d’Orny (3273), les Ecandies (2878) et la Pointe Ronde (2856). Jusqu'au col du Grépillon cette arête se dresse presque verticalement au dessus du Val Veni et du Val Ferret italien, elle forme les hauts sommets qui dominent la vallée ; la pente est alors extrêmement forte. Ainsi des Grandes Jorasses à la vallée de la Doire cette pente atteint 48 degrés. À partir du col du Grépillon, les sommets les plus élevés reculent vers l’intérieur du massif et la pente devient plus faible. Ainsi par exemple entre le Tour Noir et le niveau du Val Ferret au village de l’Amone, la pente n’est plus que de 31 degrés, elle diminue encore plus loin. Une deuxième arête rocheuse partant également du sommet du Mont-Blanc, vient former sur le versant français du massif la barrière de hautes pointes qui dominent la vallée de Chamonix. Elle comprend le Mont-Blanc de Tacul (4051), l’Aiguille du Midi (3783), l’Aiguille du Plan (3673), celle de Blaitière (3520) et des Charmoz (3443). Orographiquement, elle se continue par lAiguille du Dru (3755), l’Aiguille Verte (4127), l’Aiguille du Chardonnet (3833) pour se raccorder par la Grande Fourche (3670) aux Aiguilles Dorées. Ces deux arêtes circonscrivent ce que nous appelerons l « ellipse interne » du 12 RECHERCHES GÉOLOGIQUES massif. Celle-ci est occupée par une premiêre dépression principale qui forme les cirques des glaciers du Géant, de Léchaud et de Talèfre. Cette dépression est elle- même divisée en trois compartiments par les éperons rocheux de l’Aiguille du Tacul (3438), de l’Aiguille de Talèfre (3615) et de l’Aiguille du Moine (3413). Cette première dépression est séparée par une barrière rocheuse continue d’une seconde dépression qui forme le cirque du Glacier d’Argentières. Cette barrière comprend les sommets des Droites et des Courtes, elle domine les deux dépressions d’une altitude moyenne de mille mêtres environ et divise en même temps le massif en deux moitiés, séparées par une muraille rocheuse continue qui atteint et dépasse en son milieu quatre mille mêtres de hauteur. L’impression que produit la chaîne du Mont-Blanc vue de Chamonix ou de Courmayeur, est fort différente. Tandis que dans cette derniére localité le massif se dresse presque verticalement et montre des escarpements et des parois rocheuses en partie inaccessibles ; dans la vallée de Chamonix au contraire les Grandes Aiguilles s’élévent d’un seul jet, il est vrai, au dessus de la vallée, mais leur base se soude brusquement à un contrefort dont la pente, d’abord très faible, augmente à partir d’une certaine distance en descendant vers la vallée. C’est à la jonction de ce contrelort avec la base des Grandes Aiguilles, que se trouvent les petits glaciers des Pêlerins, de Blaitière et des Nantillons, dont l’extrémité atteint à peine le lieu où se produit le changement de pente. S 2. Formes des sommets et des cols. La forme que présentent les sommets est fort variable selon la région que l’on considère. Elle dépend principalement de la nature pétrographique de la roche, comme aussi du mode de l’érosion. Aux alentours du point culminant, les sommets ont pour la plupart l’aspect de larges dômes surbaissés ou de crêtes, couverts tous deux d’une calotte de glace plus ou moins épaisse. A l'Ouest, et au Sud-Ouest du point culminant, les sommets sont plus ou moins arrondis ainsi que les crêtes et presque toujours couverts de neige. Ils s'élèvent relativement peu au dessus des névés, leur type, exception faite de quelques pointes comme Aiguille de Bionassey par exemple, est assez uniforme. Si du sommet du Mont-Blanc nous regardons maintenant dans la direction du Nord-Est, l'aspect change absolument, et tout le massif aussi loin que s’étend la PLANCHE III. Hire. 15: Formes de sommets : Mont-Blanc, Dôme du Goûter, Mont-Maudit, Mont-Blanc du Tacul, Aiguille du Midi vus de l’Aiguillette (près du Brévent). Contraste entre les sommets arrondis et aciculaires. Clichéde J. Vallot, N° 9. Fi. 6. A 1e Ps rs BRQORE # HUM C Les Grandes Aiguilles de Chamounix, face méridionale vue du Couvercle. Cliché de J Vallot, N° 818. SUR LE MONT-BLANC. 13 vue, parait hérissé d’une multitude d’aiguilles qui parlois s’élancent dans les airs avec une hardiesse incomparable. Tantôt ces aiguilles apparaissent comme des dentelures plus ou moins exagérées d’une arête très élevée, abrupte sur deux versants (Grandes Jorasses, les Courtes, etc.) ; tantôt elles forment des pyramides accidentées, à base plus ou moins large, à sommet plus ou moins aigu. Elles sont alors séparées les unes des autres par des entailles larges et profondes, qui forment alors des cols relativement bas et généralement franchissables (Aiguille du Chardonnet, d’Argentières, etc.). Les deux types que nous venons d'indiquer n’ont d’ailleurs rien d’absolu, et passent fréquemment l’un à l’autre. Souvent ces sommets en aiguilles sont si acérés (Aiguille des Charmoz), et aboutissant à des parois si vertigineuses, que la neige ne peut S'y maintenir. Leur allure rocheuse, ainsi que les teintes variées qu'ils prennent lorsqu'ils sont éclairés par les rayons du soleil, les font contraster singulièrement avec les pointes arrondies dont il a été question plus haut. Quelques-uns de ces sommets sont cependant couverts d’une petite calotte de glace (Aïguille Verte, Grandes Jorasses) ; tandis que d’autres de ces aiguilles excessivement aiguës produisent limpression d’une gigantesque dalle qui pointe vers le ciel (Aiguille du Géant). Les dentelures profondes qui forment les sommets se poursuivent jusque dans le détail ; toutes les arêtes sont hérissées d’une forêt d’aiguilles minuscules de quelques mêtres à peine, toujours coupées à pic, souvent branlantes et instables. Cet aspect est unique, il communique au Massif du Mont-Blanc ce cachet distinctif et caractéristique qui le rend si cher aux alpinistes. Par la nature même des sommets il est aisé de comprendre que les cols sont en majorité situés à une grande altitude et forment une simple échancrure dans l’arête entre deux sommets. Ils aboutissent dans ce cas fort souvent à des couloirs três rapides et glacés. D’autre fois les cols forment des dépressions plus considérables et plus étendues dans les grandes arêtes ; ils ont alors vers l’intérieur du massif une pente relativement douce, tandis qu’elle est beaucoup plus rapide vers lexté- rieur (Col du Géant). Lorsque les mêmes cols sont entièrement compris dans l’intérieur du massif, les deux versants sont souvent alors peu inclinés, le névé montant de part et d’autre jusqu’à la hauteur du col (Col du Chardonnet). 14 RECHERCHES GÉOLOGIQUES S 3. Coupures transversales el glaciers. Une particularité géographique intéressante est l’existence dans l’extrémité Nord-Est de la chaine de deux profondes coupures transversales, qui font entre elles un angle d'environ 75° et isolent ainsi la pyramide du Catogne. L'une de ces coupures, celle de Champex, part de l'altitude 1465 mêtres pour descendre à celle de 603, ou elle rejoint alors la seconde, celle de Bovernier ; qui part de Sembran- cher (710) et se soude à la première près de l’endroit dit « le Borgeau ». De nombreux glaciers descendent de tous les points du massif du Mont-Blanc, leur importance est fort variable. Les uns comme celui d’Argentières ou encore la mer de Glace, appartiennent aux plus beaux types de glaciers encaissés et descen- dent fort bas vers les vallées ; les autres sont suspendus et perchés parfois sur des pentes fort rapides. Entre ces deux formes on trouve certains types intermédiaires, comme le glacier des Bossons par exemple. Souvent les brusques changements de pente s’accusent par de fort belles cascades de glacier, c’est le cas aux glaciers des Bossons, du Géant, de la Brenva et du Tour. La forme de ces glaciers dépend d’ailleurs absolument de la topographie dont nous venons d’esquisser les grandes lignes. Les plus majestueux glaciers encaissés s’amorcent à l’intérieur des dé- pressions centrales que nous avons indiquées, lesquelles forment ainsi de vastes cirques de réception. Les autres glaciers partent de l'extérieur de l’ellipse centrale dont nous avons parlé, et se rencontrent sur tout son pourtour. IIS peuvent avoir dans certains cas des névés importants. (Orny, Saleinaz, Miage). Les coupures dans lesquelles coulent les glaciers encaissés sont parfois três profondes ; on peut s’en convaincre par l'examen des parois polies qui, au dessus de Montanvert, dominent de quelques centaines de mêtres la Mer de Glace. Ces coupures sont autant de profils naturels qui permettent de se rendre compte de la structure interne du massif. Les grands glaciers descendent généralement jusqu’au niveau des deux vallées de Chamonix et de Courmayeur ; les glaciers de Miage et de Brenva barrent même le Val Veni, le premier en donnant naissance au lac Combal, le second en pro- duisant simplement un rétrécissement de la vallée. PLANCHE IV. Aïguille du Géant vue de la Cabane du Col du Géant. Cliché de J. Vallot, N° 277. Fic. 8. BROQME à HUMEEL L’Aiguille verte et l’Aiguille du Dru vues de l’Aiguille du Moine. Cliché de J. Vallot, N° 818, SUR LE MONT-BLANC. 15 DEUXIÈME PARTIE LES ROCHES ÉRUPTIVES DU Massir DU Mont-BLANC CHAPITRE I LA PROTOGINE. $ 4. E) ion el contacts de la Protogine. — $ 2. Opinions diverses sur son origine. — $ 3. Princi- $ 1. Extension el contacts de la Protogine 2. 0 as dive S3. P paux types macroscopiques: — $ 4. Forme des contacts. — $ 5. Répartition des divers types dans le Massif. S 1. Erlension el contacts de la Protogine. Une grande partie du Massif du Mont-Blanc est formée par une roche d'aspect granitoïde ou gneissique, disposée en bancs plus où moins épais. Jurine”, il y a presque un siècle, lui a donné le nom de Protogine, nom consacré par l'usage. Cette roche affleure en boutonnière au milieu d’un manteau de roches cristal- lines (micaschistes), qui est particuliérement épais dans l'extrémité occidentale et sur le flanc Nord-Ouest de la chaîne. Cette boutonnière est disposée en ellipse allongée, dont la forme générale est sensiblement celle dn Massif, mais dont le grand axe est rejeté vers le Nord-Est. Avant d'aller plus loin, il importe tout d’abord de délimiter d’une manière aussi exacte que possible les contours de cette roche. C'est ce que nous nous sommes efforcés de faire, non sans difficultés à vrai dire, car les lieux ne 1 Jurine, Liste N° 4. 16 RECHERCHES GÉOLOGIQUES sont point toujours très accessibles, et les excursions souvent fort pénibles et tou- Jours multiples. Partons tout d’abord de la région des Grandes-Aiguilles, sous l’Aiguille du Midi. Le contact de la protogine avec les schistes cristallins passe par la base même de cette aiguille, il est en partie couvert par le glacier des Pélerins. En suivant ce contact vers l’Est, on le retrouve sous la base de l’arête qui sépare le glacier des Pêlerins de celui de Blaitière. De là il suit constamment la base des Grandes-Aiguilles, remonte ia crête des Charmoz, passe sous l’Aiguille de l’M. et descend à l’Angle pour réapparaître de l’autre côté de la Mer de Glace dans les parois polies de la base de l’Aiguille du Dru. Il se dirige ensuite vers le Nord, sous les glaciers du Nant-Blanc et de la Pendant, passe dans l’arête de l’Aiguille à Bochard et dans celle des Rachasses au-dessous de l’Aiguille des Grands- Montets, descend sur le glacier d’Argentières, puis se poursuit au Nord par le Col du Pesson. Plus loin le contact réapparaît entre les Aiguilles du Tour et du Pesson, on le voit encore dans la gorge de Vesvet; puis il tourne vers le Nord-Est et on peut le suivre jusque dans le fond des gorges du Durnand. A partir de là, il dis- paraît sous les éboulis du flanc Est du Catogne. La protogine néanmoins se retrouve formant une bande très étroite à la traversée de la coupure de Sembran- cher. Si maintenant nous poursuivons le contact du côté du Val Ferret nous le retrouvons au Catogne sous le sommet, au point dit Plan Folliaz ; puis caché sous l’erratique, il arrive dans la coupure de Champex. Il n'apparaît qu’à l'ouverture du Val d’Arpette pour remonter sous le sommet de la Bréya. On le voit ensuite dans la Combe d’Orny, puis dans l’arête des Chevrettes au Col du Châtelet un peu sous le sommet. Dans le vallon de Saleinaz il est de nouveau caché par lerratique, puis il passe sous le massif de Planereuse au-dessus du sommet de Treutz Bouc, de là il va par l’extrémité de l’arête des Six Niers jusqu'aux Rosettes derrière le sommet de la Maya, se continue sous le glacier du Mont Dolent, puis se retrouve enfin sur l’arête des Grépillons au premier sommet. Dans le Val Ferret italien jusqu’à Frébouzie, les parois de protogine qui do- minent la vallée sont complétement dénudées et cette roche arrive au niveau même de la Doire. De là jusqu’au chalet de Proz, les couches mézozoïques s’ap- puyent directement contre la roche granitique et il n’est ici plus question de con- tact avec le manteau cristallin. Puis dans lParête rocheuse qui domine sur la droite le glacier de Brenva, les schistes cristallins réapparaissent alors. PLANCHE V. Le Portalet vu de la Cabane d’Orny. Cliché de C. Rüst. La Pointe de Planereuse, les Darreï et la Grande Luis vus depuis le col des Plines. Cliché de C. Rüst. SUR LE MONT-BLANC. 17 La protogine forme encore les sommets de l’Aiguille Blanche de Pétéret, des Dames Anglaises et de l’Innominata ; mais il est très difficile de jalonner exacte- ment le contact. Il est probable que ce dernier passe entre les Dames Anglaises et la Noire de Pétéret ; en tout cas il doit se retrouver sur le versant Sud-Est du Mont-Blanc de Courmayeur un peu au-dessous du sommet. En effet l’arête du Mont-Blanc de Courmayeur est encore formée de schistes cristallins, mais il est évident par les grosses apophyses qu’on y rencontre que la protogine n'est pas loin en profondeur. La crête qui Joint le Mont-Blanc de Courmayeur au Mont-Blanc est de constitution identique, comme on peut le voir à la Tourette par exemple où la roche en place est schisteuse avec grosses apophyses de protogine. Contraire- ment à l’opinion généralement adoptée, la protogine ne forme donc point le som- met du Mont-Blanc. On peut voir en effet que l’arête rocheuse qui, du sommet de la côte de la Tournette jusqu’à mi-distance du point culminant soutient l’arête neigeuse du Mont-Blanc, est en schistes cristallins. Vu l’état des lieux il est diffi- cile de préciser exactement la limite du contact, mais la partie supérieure des Ro- ches Rouges étant en protogine ainsi que les Petits Mulets inférieurs, on peut dire que de la base du Mont-Blanc de Courmayeur, sous l’arête neigeuse du Mont- Blanc, le contact passe par les Rochers Rouges et par les contreforts du Mont-Maudit et du Mont-Blanc de Tacul. Il se raccorde de là à la base de lAiguille du Midi, notre point de départ. | On peut voir par la description qui précède que l’ellipse décrite par les affleurements de la protogine n’est point régulière. Tandis qu'au Nord-Est elle se termine en pointe effilée, au Sud-Ouest il n’en est pas de même et la forme géné- rale de l’affleurement se rapproche d’un ovale irrégulier dont la pointe regarde le Nord-Est. Il importe de mentionner ici une observation qui nous servira dans la discus- sion de la genèse de la protogine. Du fond du cirque du glacier de Miage italien, comme aussi du sommet du Mont-Blanc, il est aisé de voir que dans l’arête du Brouillard formée par des mica- schistes, la dénudation à fait apparaître la protogine. Celle-ci se détache nettement par sa couleur claire des schistes de l’arête qui forme la rive gauche du glacier du Mont-Blanc et, dans les régions culminantes de l’arête du Brouillard on voit net- tement cette protogine former un dôme supportant encore une mince croûte de schiste. Ce phénomêne dont nous reproduisons un croquis très exact levé par 9 TOME XXXIIT be) 18 RECHERCHES GÉOLOGIQUES Ad. Tschumi montre bien que, comme nous l'avons déjà dit, la protogine dans les régions situées près du sommet, n’est pas loin de la surface. ol Î] al ni S 2. Opinions des divers géologues sur la protogine. Avant de pousser plus loin notre étude de la protogine, il nous faut examiner les différentes opinions qui ont eu et ont encore aujourd’hui cours à son sujet. Favre’ en se basant sur sa disposition en bancs lités, la considérait comme réel- lement stratifiée et de par cela la distinguait des vrais granits. C'était pour lui un gneiss granitoïde, plus ancien que les micachistes qui l’enveloppent, qui formait le noyau d’un pli en éventail. Cette opinion fut et est encore partagée par quelques géologues suisses. Lory” comme Favre rangeait la protogine parmi les roches cristallines ; pour lui elle est même plus jeune que les micachistes de son manteau. Il s'ensuit alors que le massif du Mont-Blanc forme un synelinal pincé entre deux failles, celle de Chamonix et celle de Courmayeur. Il est vrai que plus tard à la suite d’une ex- cursion faite avec M. Michel Lévy, Lory avait reconnu la nature éruptive de la protogine. Les géologues italiens, Zaccagna en tête, la considèrent aussi comme un faciès particulier des gneiss primitifs. Cette opinion paraît fortement enracinée chez ces derniers, car en 4893 dans sa « Géologie de la province de Turin » Baretti” consi- 1 A. Favre, liste bibliographique N° 18. ? Lory, liste N° 23. # Baretti, liste bibliographique N° 46. IA ie PLANCHE VI Les Aiguilles Dorées et la Fenêtre de Saleinaz. (Arête transversale à sommets aigus.) Cliché de C. Rüst. Érc 12; La dépression entre l’Aiguille du Géant et le Mont-Maudit, vus du Gros Rognon. Cliché de J. Vullot, N° 269 avec le col du Géant, SUR LE MONT-BLANC. 19 dère toujours la protogine comme un terme inférieur des roches cristallines, il ne fait point mention des mémoires parus de 1888 à 1893 sur la protogine, sa bibliographie paraît s'arrêter à Favre. Pour Gerlach‘, la protogine du Mont-Blanc est une roche éruptive manifeste- ment granitique. Son apparente stratification résulte de la compression qu’elle a subi et la disposition en gerbe qu’affecte cette roche provient d’un certain écoule- ment dû aux efforts exercés. M. Michel Lévy * partage l'opinion de Gerlach sur la nature éruptive et intrusive de la protogine. Il base principalement son argumentation sur les contacts de la roche avec son manteau cristallin, comme aussi sur les phénomènes d'injection et de métamorphisme qu’elle y développe. Nous-mêmes” dans nos diverses publications antérieures, sommes partis du même point de vue et avons principalement insisté sur le métamorphisme en question. Nous ajouterons que la nature éruptive de la protogine d’autres massifs (Aar-Gothard, etc.) a été admise également par plusieurs géologues, à savoir MM. K. Schmidt, Grubenmann, etc. En résumant maintenant les différentes manières de voir exposées, on peut dire qu'à l'exception d’une partie des géologues italiens l’accord paraît s'être fait actuellement sur la question de la protogine que l’on considère généralement comme éruptive. Par contre la majorité des géologues antérieurement à 1880 environ penchait pour une nature gneissique et franchement cristalline. S 3. Principaux types macroscopiques. Il faut reconnaitre que l'examen macroscopique que l’on peut faire des diffé- rentes variétés de protogine autorise à priori les interprétations les plus variées. Rien n’est plus disparate en effet que les roches que l’on à généralement grou- pées sous le nom de protogine et, si lon ne pouvait établir sur le terrain leur filiation directe, il serait souvent fort difficile d'attribuer certains faciès à une seule et même roche. Disons cependant que si la multiplicité des variétés et leur passage graduel les unes aux autres sont grands, on peut toutefois distinguer certains types absolument ! Gerlach. Liste bibliographique N° 21. ? Michel-Lévy. Id., N° 34. 8 L. Duparc et L. Mrazec. Id., No 39, 44, 45. 20 RECHERCHES GÉOLOGIQUES caractéristiques et très constants, parmi lesquels il faut citer en premier lieu le type granitique et le type gneissique, qui forment les deux extrêmes. Le type granilique est représenté par une roche grenue, à grain de dimension variable, souvent plutôt fin, dont les éléments constituants sont généralement très uniformément mélangés. Le mica noir notamment en jolies lamelles, se dispose dans la masse avec une grande régularité. La teinte de la roche est plutôt claire, très rarement l’orthose s’y développe un peu plus que les autres éléments. Les plagioclases sont parfois d’un vert très clair, et les grains de quartz légèrement violacés. Lorsque le grain de la roche s’exa- gère, le quartz se localise davantage et forme des amas violacés ou incolores. Le type gneissique est généralement de couleur plus foncée, verdâtre, tou- jours plus ou moins schisteux. Il se délite aussi beaucoup plus facilement que le précédent. Les feldspaths y forment des grands cristaux blancs qui, joints à du quartz en lentilles, sont alignés parallèlement et réunis par une masse schisteuse verdâtre plus ou moins séricitique. Ce type est souvent criblé de fragments angu- leux ou arrondis d’une roche grise ou verdàtre fréquemment beaucoup plus schisteuse que la roche encaissante. On trouve toutes les formes de passage entre ces deux types. Ainsi Pexagération des cristaux feldspathiques du type gneissique transforme la roche en un véritable gneiss œillé, dont les gros feldspaths à sections carrées mesurent parfois jusqu’à cinq centimètres de longueur sur deux à trois de largeur et sont encore alignés parallèlement. La teinte de la roche devient alors plus claire, les fragments qu’elle renferme plus espacés. Puis l’orientation des feldspaths disparaît, la schistosité diminue de plus en plus, les gros glandules feldspathiques se disposent alors dans tous les sens les uns par rapport aux autres. Il se forme ainsi une roche encore granitique, mais d’un type presque porphyroïde. En même temps l'élément basique dessine dans la roche de véritables trainées analogues à celles que présentent des petites particules en suspension brassées avec un liquide visqueux. Ces grands cristaux feldspathiques finissent d’ailleurs par $’isoler dans une masse à structure granitique qui renferme des petits amas verdâtres d’un élément chlo- rito-micacé. C’est là d’ailleurs une variété très fréquente à laquelle nous avons donné le nom de type Pegmatoïde. Ces différents faciès ne sont point distribués d’une manière capricieuse et irré- gulièére dans Pintérieur de lellipse formée par les affleurements de la protogine SUR LE MONT-BLANC. 21 dans son manteau cristallin. Le type vraiment granitique parait localisé sur le versant Sud du Massif, dans la grande arête qui forme la ligne de faîte. À partir du col du Géant il se rencontre dans les Grandes Jorasses, les Monts Roux, le Dolent, les pointes de Planereuse, le Portalet, jusque dans les arêtes du Châtelet et de la Breya où d’ailleurs le grain de la roche peut devenir remarquablement fin. Les variétés gneissiques par contre se trouvent dans le voisinage du contact de la protogine avec les schistes comme aussi dans les régions centrales du Massif. Elles paraissent d’ailleurs avoir joué un rôle important dans la formation de la grande dépression dont nous avons parlé. Ces types gneissiques semblent s’aligner dans la région centrale comprise entre les Grandes Aiguilles et Parête des Grandes Jorasses sur plusieurs axes plus ou moins parallèles que lon peut suivre ainsi: le premier va du col du Midi, par la Dent du Requin et l’Aiguille du Moine, dans l’arête des Droites. Le second part du Mont-Blanc de Tacul, passe par le Rognon, la base de lAiguille de Tacul, le Couvercle et le Jardin, pour se terminer égale- ment dans l’arête des Courtes. Le troisième part de la base du Mont-Maudit, com- prend le Capucin, une grande partie de l’arèête du Tacul et l’arête de l’Aiguille de Talèfre. L’arête Sud de la Noire paraît également être sur le prolongement de la bande gneissique que l’on voit à la Tour-Ronde et dans les rochers avoisinants, et forme ainsi un axe parallèle aux précédents. Il est naturellement impossible vu les passages que nous avons indiqués, comme aussi les difficultés d'accès, de délimiter exactement l'étendue occupée par chaque variété. Ce que l’on peut affirmer, c’est que le long des axes indiqués, les types gneissiques sont manifestes et séparés les uns des autres par des zones qui évoluent vers le type granitique. Souvent d’ailleurs, on trouve intercalés au milieu même des zones gneissiques des banes entiers de véritables micaschistes; nous en reparlerons plus loin à propos des enclaves, en montrant la réelle signification de ce phénomène. Quant à la barrière rocheuse des Grandes Aiguilles de Chamonix, elle est formée par un type granitique, un peu différent il est vrai de celui du versant Sud, que l’on a généralement considéré comme le prototype de la pro- togine du Mont-Blanc. En somme, dans les grandes lignes, le massif parait formé de deux zones plus granitiques formant ligne de faîte, enfermant une région où la protogine est plus gneissique et schisteuse, région qui correspond à la dépression centrale dont nous avons parlé précédemment. 29 RECHERCHES GÉOLOGIQUES Dans la partie Nord-Est du massif, les variétés gneissiques et schisteuses se rencontrent au col du Chardonnet, ainsi qu’à la fenêtre de Saleinaz et localement au col des Plines. A partir de l’arête des Droites d’ailleurs, les Aiguilles du Char- donnet et d’Argentière, les Aiguilles Dorées, le Massif du Trient, etc. présentent toutes les variétés allant du type gneissique au type quasi-porphyroïde à grands cristaux d'Orthose ; nulle part ces variétés ne sont plus belles et mieux dévelop- pées et on peut sur la seule moraine du glacier d’Orny trouver toutes les struc- tures et les termes de passage du type franchement granitique aux véritables gneiss protoginiques. S 4. Forme des contacts. Il nous reste maintenant à examiner la manière dont se font les contacts de la protogine avec les schistes cristallins ou les roches sédimentaires. Nous commence- rons cette étude par la description du contact sous la base des Grandes ‘Aiguilles où il est facile à étudier, en faisant la course classique de Pierre Pointue que l’on prolongera jusqu’au glacier des Pélerins. À la naissance du Nant des Pêlerins, à l'Est de la Pierre à l’Echelle, le contact immédiat est masqué ; l’on peut toutefois affirmer que les amphibolites y accompagnent les micaschistes. L'examen des rochers polis situés au-dessous du glacier montre cependant que ce contact esl filonien. Les micaschistes comme les amphibolites sont disloqués par une multitude de filons formant par leur entrecroisement un véritable réseau qui isole des lentilles et des fragments des roches cristallines précitées. Nul doute que ces filons ne partent de la protogine dont ils ne sont que des apophyses de grain et de dimension variables. La forme même de ces rochers polis permet d’exa- miner ce contact dans les plus petits détails, ici il n’est pas question de passage graduel à des variétés gneissiques et glandulaires. En traversant la langue du glacier des Pêlerins, on arrive sur l’arête qui descend de l’Aiguille du Plan et qui est formée par la protogine caractéristique des Grandes Aiguilles. En suivant cette arête dans la direction du Plan de PAiguille, on retrouve de nouveau bientôt le même contact, qui là aussi est en partie couvert de gazon et d’éboulis. À quelques mêtres de la protogine apparaissent de nouveau les mica- schistes criblés des mêmes filons. Là encore la succession est brusque et le contact filonien ; celui-ci se poursuit sous la même forme jusqu'aux abords du glacier de Blaiière. De l’autre côté du glacier, au-dessus du petit lac, le contact reste Île PLANCHE VII. RG 19: Contact de la protogine avec les schistes cristallins sous l’Aiguille du Midi vu de la Montagne de la Côte. Les schistes sont à la base de l’Aiguille, et de couleur plus foncée. Ciiché de J. Vallot, N° 718. rca Contact de la protogine avec les schistes sous les Grandes Aiguilles de Chamounix vu de lAïguillette. La ligne de contact coïncide avec la base même des Aiguilles ; elle est nettement marquée dans la topographie. Cliché de J. Vallot, N° 10, SUR LE MONT-BLANC. 23 même et il est à remarquer que les amphibolites persistent également dans son voisinage immédiat. Sous la crête des Charmoz ainsi qu’à la base de l’Aiguille de FM. dans les parois qui dominent la Mer de Glace, le contact est encore franc et la protogine lance toujours des apophyses dans les schistes. En descendant maintenant dans la coupure de la Mer de Glace, à l'Angle, le phénomène change, le contact précédent fait alors place à un passage graduel des schistes à la protogine par des variétés gneissiques et glanduleuses. Près de celle- ci se trouvent de nombreux bancs de leptynite. Ce passage graduel se fait d’ailleurs sur un espace relativement petit. De l’autre côté de la Mer de Glace les moraines de ce glacier cachent le contact vers le bas, cependant on peut voir dans les parois qui dominent le glacier qu'il en est ici de même qu’à l’Angle; les variétés schisteuses et gneissiques se retrouvent éga- lement à l’Aiguille du Dru. Depuis les rochers qui supportent le glacier des Grands Montets et qui sont en protogine, on voit que le contact se poursuit comme nous l'avons dit dans l’arête de l’Aiguille à Bochard et que les rochers de protogine si- tués au dessus du glacier sont eriblés de filons d’aplite. Il en est de même pour l’Aiguille des Grands Montets, l’arête des Rachasses, ainsi que pour les rochers qui apparaissent au-dessus du glacier d’Argentiéres et des Rognons. Le contact se fait icicomme à l’Angle par passage graduel ; il en est de même sur l’autre rive du glacier d’Argentière. A partir de là il est difficile de voir exactement la forme du contact, mais le type pétrographique que présente la protogine, ainsi que le dévelop- pement des variétes gneissiques, permet de supposer que celui-ci reste identique. Dans la gorge de Vesvet le contact parait de nouveau franc et de nature filonienne, tandis que dans le vallon du Durnand il se fait comme à Argentières. En effet, en descendant le sentier qui va de Six des Orques sur la Gurra et en remontant ensuite sous le sommet de la Grande Becca, on voit la protogine passer insensiblement aux variétés gneissiques. Dans la gorge même du Durnand on trouve d’abord des banes schisteux qui petit à petit deviennent plus gneissiques et qui passent évidemment à la protogine que lon ne peut atteindre, mais qui occupe sans doute le fond de la gorge. Dans le Val Ferret Suisse le contact est fort différent de ce que nous avons vu jusqu'ici, cette forme particulière se poursuit du Catogne au Col du Grépillon. La protogine touche directement un complexe de roches porphyriques acides dont nous 24 RECHERCHES GÉOLOGIQUES parlerons en détail dans la suite. Le contact avec ces roches est toujours franc, il s’accuse en général par une dépression dans les arêtes qui descendent vers la vallée. Au contact immédiat, on trouve souvent des roches schisteuses verdâtres, voire même des amphibolites ; jamais en tout casil n’y a passage latéral de la protogine aux roches porphyriques. En revanche à une certaine distance du contact la pro- togine prend un grain très fin, elle est percée d’une multitude invraisemblable de filons d’aplite qui peuvent même toucher directement les porphyres ou les schistes dont nous avons parlé. À partir du Col du Grépillon jusqu’au Mont Fréty, il n'y a pas de contact pro- prement dit ou du moins celui-ci est purement mécanique. Les couches sédi- mentaires sont alors directement plaquées contre la protogine. | Dans les régions qui avoisinent le sommet du Mont-Blanc, il est fort difficile de se rendre compte de la manière dont se fait le contact et c’est tout Juste si l’on peut chercher à délimiter celui-ci avec une certaine précision. De la base de l’Aiguille du Midi, en examinant la nature des différents rochers qui affleurent au milieu du glacier, on peut se convaincre que partout la protogine émet des apophyses plus ou moins puissantes dans les schistes du voisinage. Ceux-ci forment évidemment une couverture sur le culot éruptif. Ainsi par exemple la dernière arête qui soutient la crête neigeuse du Mont-Blanc n’est certainement pas éloignée de la protogine, car elle nous montre jusqu’en son milieu des schistes percés de filons épais d’une aplite, qui est en somme une protogine à grain fin. En continuant dans la direction du Mont-Blanc de Courmayeur, le premier rocher que l’on rencontre est criblé de filons identiques ; au rocher de la Tourette il en est de même, les schistes y sont d’ailleurs accompagnés d’amphibolites. De là jusqu’à l’extrémité de l’arête du Mont-Blanc de Courmayeur nous retrouvons les phénomènes identiques. Il est évident que nous avons dans ces hautes régions une calotte schisteuse très voisine de la roche éruptive qui reste au-dessous, mais dont la proximité est attestée par les gros filons dont nous avons parlé ainsi que par les modifications manifestes subies par les schistes. $ 5. Répartition des divers types dans l’intérieur du Massif. Il nous reste maintenant à examiner comment les divers types de protogine se répartissent sur une série de profils transversaux, en développant ce que nous avons déjà indiqué plus haut à propos de l'extension des variétés gneissiques et granitiques. PLANCHE VIN, Contact de la protogine avec les schistes cristallins sous l’Aiguille de FM. P — protogine. S — schistes cristallins. C — contact. Erc/ 210: x re BROÔKE & KUANDZ é Contact de la protogine avec les schistes cristallins sur l’arête du Bochard. Les schistes se détachent par leur couleur foncée. Cliché de J. Vullot, N° 122. SUR LE MONT-BLANC. 25 Sur une première coupe allant de l’arête des Chevrettes à l’Aiguille du Tour on observe ce qui suit : Au Châtelet la protogine est granitique à grain fin. Ce faciès se continue jusqu’au Portalet avec un grain toutefois plus grossier. A partir de là, les grands cristaux d’Orthose commencent à se développer, les enclaves à devenir plus nombreuses, et aux Aiguilles Dorées on rencontre déjà localement le type à grandes plages d’Orthose auquel nous avons donné par commodité le nom de #ype pegmaloïde. Puis en s’approchant de la Fenêtre de Saleinaz les variétés montrent nettement une orientation parallèle de leurs Feldspaths, à la Fenêtre même on trouve des beaux types gneissiques criblés d’enclaves schisteuses. À la Grande Fourche par contre il y a retour vers des variétés plus ou moins pegmatoides qui se continuent vers le massif du Tour. Une seconde coupe partant de la base du glacier d’Argentière pour aboutir à la région des Darrei, de Crête Sèche et de Planereuse, nous montre tout d’abord les variétés gneissiques du contact sous l’Aiguille du Chardounet. Celle-ci est formée par une protogine où les grands cristaux ainsi que les enclaves sont fréquents et qui passe au type dit pegmatoïde. Au col du Chardonnet on trouve de belles variétés gneissiques et l’on peut vérifier contre les parois du col comme aussi sur l’arête qui mêne à l’Aiguille d’Argentière, que la protogine y est criblée d’enclaves et qu'elle passe aux belles variétés à grands cristaux et à traînées d'élément noir. Le type granitique reprend à la base du Tour Noir, tandis qu'au Col d’Argentiére on retrouve les variétés gneissiques. Quant aux sommets des Darréi de Planereuse et de Crête Sèche, c’est le type granitique pur que l’on y rencontre. La même coupe légèrement déplacée vers le Sud-Ouest passe par PAiguille Verte, les Droites, les Monts Rouges, pour arriver au Val Ferret italien. Au bas de la Mer de Glace et de l’Aiguille du Dru les variétés gneissiques du contact établissent le passage à la protogine et, à l’Aiguille des Grands Montets comme à l’Aiguille Verte on trouve encore des types plus où moins gneissiques avec grands cristaux. Sur l’arête qui sépare le glacier des Grands Montets de celui du Mont-Blanc on trouve même une grosse intercalation de bancs de micaschistes et d’amphibolites, dans la protogine. A l’Aiguille du Moine comme aux Droites, on rencontre souvent en alternance les différents types qui s’échelonnent des gneiss protoginiques aux variétés grani- tiques avec quelques grands cristaux. A la Tour des Courtes, il y a retour vers un faciès franchement granitique ; puis TOME XXXIIT 4 26 RECHERCHES GÉOLOGIQUES dans l’arête qui descend au Col des Courtes, autant qu’on en peut juger, on à de la protogine pegmatoide suivie de gneiss au Col des Courtes même. Quant aux Monts Roux et à l’Aiguille de Triolet, ils sont d’un type granitique bien caractérisé. Une dernière coupe enfin passant par les Charmoz pour aboutir au Col du Géant, nous montre tout d’abord une protogine granitique succédant rapidement au contact filonien dont nous avons parlé. A la Dent du Requin, comme au Petit Rognon, cette protogine devient gneissique et pegmatoide. Il en est de même à la Noire ainsi qu'à l’Aiguille du Tacul où nous trouvons toutes les variétés possibles des types gneissiques et pegmatoides voire même de nombreux bancs de micaschistes purs enclavés dans le granit. A l’Aiguille du Géant comme aux Flambeaux la protogine montre encore le faciès à grands cristaux, puis à la base du Col du Géant on re- trouve des variétés gneissiques. De là jusqu’au Mont Fréty on observe une série d’alternances dont il sera question plus loin. Dans la partie dénudée de l’arête du Brouillard qui montre la protogine surmontée d’une mince calotte schisteuse, on observe également toute une série de variétés appartenant aux divers types que nous avons décrits. Ceci ressort nettement de l'examen des cailloux de protogine qui constituent une partie de la moraine du glacier du Mont-Blanc. On y trouve des protogines gneissiques et granitiques, ainsi que des variétés à grands cristaux et pegmatoïdes qui ne peuvent en effet provenir que de l’arête du Mont-Brouillard. CHAPITRE II CARACTÈRES PÉTROGRAPHIQUES DE LA PROTOGINE. $ 4. Minéraux constituants de la protogine. — $ 2. Structure microscopique de la protogine. — $ 3. Phénomènes dynamiques. S 1. Minéraux constituants de la protogine. Les minéraux qui se rencontrent dans la protogine sont assez nombreux. Ils se répartissent dans les trois groupes suivants : 1. Minéraux constitutifs accessoires, su do nés cb tb. is bte, jo tt titi dourd état PLANCHE IX. L’Aiguille du Midi. Sommet en protogine granitoïde, vue du Col du Midi près de la cabane. Cliché de J. Vallot, N° 258, Fic. 18. L’Aiïguille du Dru. Sommet en protogine, vue des rochers de Mottets, Cliché de J. Vallot, N° 159, SUR LE MONT-BLANC. 27 2. Minéraux constitutifs principaux. 3. Minéraux secondaires. Les Minéraux accessoires de la protogine ne sont point très variés; leur abon- dance est fort différente selon les spécimens que l’on étudie. La plupart d’entre eux sont renfermés à l’état de petites inclusions dans le Mica noir et par consé- quent leur fréquence est liée à celle de cet élément. On les rencontre cependant librement distribués dans la roche où ils sont alors toujours rares, à l'exception de quelques-uns d’entre eux. Ces minéraux accessoires sont les suivants : La Magnétite, le Zircon, l’Apatile, l’Allanite et le Béryl. La Magnétite n’a pas de forme cristallographique, elle se rencontre en petits grains irréguliers, généralement inclus dans la Biotite, souvent aussi isolés parmi les autres minéraux. Elle est opaque et S’entoure quelquefois de Leucoxéne. Le Zircon est plutôt rare ; il existe presque toujours à l’état d’inclusion. On le rencontre d'habitude en petits grains arrondis, de relief et de biréfringence élevés, qui dans la Biotite développent tout autour d'eux des auréoles d’un polychroisme intense. Plus rarement le zircon présente la forme de jolis prismes faiblement allongés, avec développement de la dentéropyramide (101). Leur dimension n'excède généralement pas 0,01 — 0,05 on en trouve souvent cinq ou six enfer- més dans une seule lamelle de mica; parfois même les auréoles polychroïques font défaut, la Biotite dans ce cas est généralement altérée. L’Apatile est plus fréquente que le Zircon, comme lui on la trouve enfermée dans le Mica. Elle existe cependant à l’état libre mais exceptionnellement, les cristaux acquièrent alors un développement beaucoup plus considérable. Les sections parallèles à p = (001) sent hexagonales ou arrondies. Celles parallèles à m — (1010) sont rectangulaires et allongées, l’extrémité en est souvent arron- die, il paraît y avoir dans certains cas la combinaison des pyramides (1 011) — b' et (1121) = a' avec la base p = (0001) et le protoprisme m = (1010). L'apatite mesure en général de 0,01 — 0,4 et au delà. Le signe de la bissec- trice et la biréfringence sont normaux. D’habitude, elle ne développe pas d’au- réoles polychroïques dans la Biotite. L'Allanile a été signalée pour la premiére fois par M. Michel Lévy", dans la protogine du Mont-Blanc. 1 A. Michel-Lévy. Liste bibliographique, N° 54. 28 RECHERCHES GÉOLOGIQUES Ce minéral y est très constant mais jamais abondant. On en trouve au plus deux ou trois sections dans la même préparation. En revanche les cristaux sont d’habi- tude volumineux, ils peuvent atteindre jusqu’à 2,5 mm. La forme la plus générale des sections est allongée, parfois même bacillaire. On trouve cependant certaines sections plus raccourcies qui montrent des profils de p = (001) et probablement de la face a! = (101). L’extinction se fait alors pour ng à 34° de l’arête p, dans l'angle aigu p = (001) a' = (101) et l'orientation correspond absolument à celle donnée par Lacroix " à l’allanite de Franklin. Les sections fortement allon- vées s’éteignent généralement obliquement, l’angle d’extinction maximum ne dépasse pas 30° à 34°. L’allongement ne se fait dans ce cas évidemment pas sui- vant la zone ph — (001) (100) comme c’est généralement le cas pour Pallanite, il parait se faire ici parallélement à pg = (001) (010). Les mâcles sont assez rares ; elles ne se font également pas parallèlement à h' = (100) comme c’est l'habitude, mais parallèlement à p = (001) comme A.-E. Türnebohm la observé dans les Orthites de certains granits sibériens. La trace du plan de màcle est dans ce cas parallèle à l’allongement avec extinction oblique des individus. La biréfrin- gence est très variable; sur certains échantillons elle semble presque nulle, sur d’autres elle est assez élevée. Il n’est pas rare de trouver des cristaux d’allanite, de couleur très foncée qui sont complètement isotropes. La biréfringence mesurée directement sur un spécimen favorable a été trouvée égale à 0,025 ; la dispersion est assez forte. L’allanite est toujours polychroïque : On à d'habitude ng = rouge brun foncé nm = rouge brunâtre np = vert brunâtre plus pâle. La vibration qui coïncide avec l’allongement est toujours la plus foncée. Les sections d’allanite sont souvent craquelées et corrodées. Elles s’entourent fréquemment d’une bordure plus ou moins épaisse d’épidote ou d’autres fois encore de mica verdi. L’allanite renferme en inclusions du mica noir, de la Magnétite, parfois même du Zircon, et montre souvent des zones d’accroissement. Elle se ren- contre presque toujours dans les variétés de protogines riches en Mica noir. Le Béryl est un élément très rare. Il n’est connu que dans une seule variété de ! Lacroix. Minéralogie de la France. Paris. SUR LE MONT-BLANC. 29 21 protogine trouvée dans un couloir qui descend de l’Aiguille du Charmoz sur la Mer de Glace ; cette variété ne se retrouve plus aujourd’hui. Le Béryl forme dans la roche des superbes cristaux qui dépassent souvent un centimètre et qui réalisent seulement les combinaisons p = (0001) et m = (1010). Macroscopiquement, ils sont d’un beau bleu pâle. Sous le microscope les sections sont craquelées, avec cassures transversales parallèles à p = (0001). Le signe optique est négatif, il n°y a pas d'anomalies appréciables et la croix noire ne se disloque point par rotation de la platine du microscope. Le polychroïsme est excessivement faible en lames minces mais cependant encore visible, on à : ng == incolore np = bleu très pàle. L'indice np est nettement supérieur à ng du quartz. Les sections parallèles à p montrent des zones d’accroissement. Le Béryl renferme en inclusion de lÉpidote; sa consolidation est antérieure à celle du quartz qui en moule des sections hexagonales. Il renferme aussi des inelusions liquides. L'analyse de ce Béryl, faite sur une très petite quantité de matériel aussi bien purifié que possible nous a donné les chiffres suivants : Analyse. Si0, — 63,64 APON— 19/19 BeO — 9,94 FeO — 5,00 CA0uR— traces MgO — 1,16 Perte au feu — 1,07 100,00 Nous avons terminé avec le Béryl l'étude des minéraux accessoires, passons maintenant à celle des Minéraux constitutifs principaux de la protogine. Ceux-ci sont : Le Mica noir, l Amphibole, les Plagioclases, l’'Orthose, le Micro- cline, l'Anorthose et le Quartz. Le Mica Noir est un élément constant, qui se présente sous les aspects les plus variés. Dans la règle le contour des lamelles parallèles à p — (001) est rarement 30 RECHERCHES GÉOLOGIQUES hexagonal mais plus ou moins arrondi, celles perpendiculaires à p sont déchique- tées, les clivages p y sont souvent soulignés par des ponctuations de magnétite. Sur p — (001) on observe une bissectrice aiguë centrée et négative — np. Généralement les deux axes sont très rapprochés, la Biotite est parfois rigoureuse- ment à un axe. Sur les sections perpendiculaires à p = (001) l'extinction se fait d'habitude à O. Le polychroïsme toujours intense peut légèrement varier, surtout par suite d’une altération. On observe d'habitude : ng = vert brunâtre, vert-olive, vert foncé. np = jaune, brun pâle, jaune verdâtre très päle, presqu'incolore. Le Mica noir renferme en inclusions les minéraux accessoires déjà cités ; il est parfois criblé d’auréoles polychroïques dont le centre est un grain de Zircon qui n’est visible qu'aux plus forts grossissements. Sur quelques sections basales on observe parfois un véritable réseau de fines aiguilles de Sagénite. Au point de vue de la consolidation, le mica vient immédiatement à la suite de l’Apatite du Zircon et de la Magnétite. Il est tantôt plus jeune tantôt plus ancien que l'Allanite. | Indépendamment des lamelles de Biotite dont nous venons de parler qui peuvent mesurer plusieurs millimètres, on rencontre aussi des amas de toutes petites paillettes groupées sur certains points et orientées optiquement d’une manière différente. Leur couleur est brunâtre, elles sont mêlées aussi à des grains d’Épidote et de Leucoxène. Les phénomènes d’altération que subit le mica noir sont multiples. On trouve d'habitude une chloritisation plus ou moins complète qui se fait parallélement à p = (001). Il y a souvent alors développement dans la même plage de Biotite, de bandes de chlorite qui alternent. D’autres fois le mica noir donne naissance à de l’Épidote, ou encore à une séparation de Leucoxène accompagné de Magnétite et de produits opaques. L'analyse suivante de la Biotite, montre que c’est un mica essentiellement ferri- fère et potassique. Il est probable qu'il est de plus légèrement titanifére. Cette analyse est due à Delesse ‘. 1 Delesse, liste bibliographique N° 10. SUR LE MONT-BLANC. 31 Analyse de lu Biotite SiO, = 41:22 APOMME—: 13:92 FéO ln: 21:51 FeO — 5.03 Mn0 vo: 1:09 Ca0 —11 27508 MgO un 4270 k,0 =1. 16:05 NahOPIY = 01 1:40 FIH = 14:58 H,0 — 0.90 99.78 Densité — 3.127 L’Amphibole fait presque toujours défaut dans la protogine normale lorsque celle-ci est suffisamment distante des amphibolites. Elle se rencontre cependant dans la protagine du Portalet et s’y présente en grands cristaux sans contour net. L’extinction de ng se fait à 19-20° de l’allongement, la bissectrice et la biréfrin- gence sont normales, le polychroïsme qui n’est point très considérable donne : ng = vert brunâtre np = brun trés clair. Les Plägioclases ne manquent jamais, mais leur développement est essentielle- ment variable. Ils forment d'habitude des plages irrégulières, à contour fréquemment corrodé, de dimension généralement inférieure à celle des feldspaths potassiques. Ils sont mâclés d’après la.loi de l’Albite, plus rarement d’après celle du Péricline, trés rarement d’après celle de Karslbad. Nous avons toujours rapporté précé- demment les plagioclases de la protogine à des types d’oligoclase de basicité variable , mais le perfectionnement des méthodes actuelles a permis de serrer de plus près le diagnostic. Dans la zone de symétrie perpendiculaire au plan de mâcle, les extinctions symétriques mesurées entre deux lamelles hémitropes ne dépassent pas un maximum de 32°. Fort souvent ce maximum reste aux environs de 24°. Sur les rares faces g' — (010) qui se prêtent à une détermination, on observe ! L. Duparc et L. Mrazec. Liste N°° 36, 39, 44. H2 RECHERCHES GÉOLOGIQUES généralement une bissectrice plus ou moins centrée et des extinctions qui varient de 20° à 5° ou 6° pour np par rapport à la trace du clivage p = (001) ; l'incertitude des cassures h' = (100) rend difficile la détermination du sens selon lequel se fait l’extinction, mais il reste cependant évident que l’on a affaire à des variétés acides. La méthode de Becke appliquée aux contacts favorables avec le quartz donne des résultats qui confirment d’ailleurs cette assertion. On trouve selon les cas A° A' d? d' < O0 ce qui correspond à de l’albite; puis aussi A' A < 0 Ÿ < 0 et à — 0 ce qui nous montre un oligoclase acide; beaucoup plus rarement on à observé d > O0 < 0. L'expérience faite sur un très grand nombre de contacts a toujours montré l'extrême diffusion de l’albite ou des termes acides allant jusqu’à Ab, An, ; et le fait que les mâcles de Karlsbad sont en apparence des plus rares confirme encore l'extension de ces types acides. Comme âge, le plagioclase est toujours antérieur aux feldspaths potassiques, il est fréquemment complètement inclus dans l’Orthose, mais se trouve aussi à l’état libre. Dans la majorité des cas il est kaolinisé avec production de nombreuses pail- lettes de séricite, il renferme parfois de l’Épidote. L'analyse suivante faite par Delesse sur un plagioclase isolé de la protogine, correspond à un oligoclase acide. Analyse du Plagioclase SiO, — 16329 AIO 23 92 FeO —MUlrACes: MnO \ Ca0 pi MO — 0.32 NaO, — 1107 65 K,0 = 2.31 99,91 Densité : 2,633 L’Orthose, généralement très abondant, est comme nous l’avons vu diverse: ment développé. Il est d'habitude blanc ou légèrement rosé et peut atteindre jusqu’à 1 12 centimètres. Il est souvent allongé selon h' g', et mâclé.d’après la loi de SUR LE MONT-BLANC. D Karlsbad. L'extinction sur g° — (010) se fait pour np à 5° de l’arête pg, le signe optique et la biréfringence sont normaux. La plupart des plages d’Orthose sont criblées de filonnets d’un feldspath sodique plus réfringent, qui est de l’albite. Ces filonnets forment parfois un véritable réseau dans lOrthose (Microperthite); ils peuvent cependant manquer. Les grandes plages d’Orthose renferment en inelusions des plagioclases ou du Mica noir, on y observe aussi de l’apatite dans certains cas. L'analyse des grands cristaux d’Orthose, faite par Delesse, donne : Analyse de l’Orthose Si0, — 66.48 APOS—= M9 06 CUS 0 "03 Mg0O Fe0 traces. KO — 10.52 NEO 50 98.99 Densité : 2,615 Le Microcline n’est point toujours constant. Très abondant dans certaines variétés, il manque d’autres fois complétement. Il forme comme l’Orthose des cristaux-plages que l’on rencontre particulièrement dans les types acides. Il est également mäclé selon la loi de Karlsbad et présente ses propriétés optiques habituelles. On peut observer qu’il est plus réfractaire à la décomposition que l’Orthose, il est en effet généralement très frais. Sa consolidation semble postérieure à celle de ce dernier élément. L’Arnorthose peut se rencontrer souvent et remplace partiellement l'Orthose. Comme lui il donne parfois naissance à des associations de microperthite. Il est mâclé selon la loi de Karlsbad, comme aussi selon celle de l’albite. Les màcles sont fines, leur séparation floue, elles n’affectent d’ailleurs pas toujours l’ensemble de la plage feldspathique. D’habitude np s'étend sur g' = (010) à + T° environ de la trace de p — (001). L'analyse de Delesse faite sur l’Orthose isolé, montre que celui-ci est d’ailleurs sodifère et passe ainsi à PAnorthose. TOME XXXIIT 34 RECHERCHES GÉOLOGIQUES Le Quartz est le dernier élément consolidé. Il forme nettement le ciment qui réunit les minéraux précédents. Il est donc allotriomorphe, mais il peut cependant montrer une tendance à lindividualisation et devenir presque idismorphe. La struc- ture devient alors granulitique. Le quartz en plage a toujours des extinctions onduleuses, il renferme des inclusions liquides avec libelle. Dans certains cas les plages du quartz peuvent être partiellement ou totalement remplacées par des grains polyédriques. Ceux-ci sont fréquemment à contours parfaitement hexagonaux, et mesurant jusqu’à 0,4 mm. Dans les cas où ce quartz grenu est très développé, il forme une véritable pâte dans laquelle les divers éléments sont disséminés. Il nous reste maintenant les Minéraux secondaires à examiner. Ceux-ci sont en somme peu variés, etreprésentés par de l’Épidote, de la Chlorite, du Leucoxéne, de la Damourite et de la Calcite. L’Épidote est très répandue. Dans la majorité des cas elle se présente en grains informes, quelquefois cependant on observe sur quelques petits prismes les formes suivantes : (100) = k' (100) = a! (201) —°a ‘/, (14) = db '}, La couleur est jaunâtre ; quelques grains sont très légèrement polychroïques, avec : ng = Jaune verdâtre très pâle. nm = jaunâtre. np —= incolore. La biréfringence variable est cependant généralement élevée. La bisectrice aiguë et négative. L'Épidote est mêlée au Mica noir et à la Chlo- rite ; on la trouve également emprisonnée dans certains Feldspaths, le Quartz, voire même le Béryl. Elle accompagne également l’Allanite. Dans certains cas l’Épidote parait primaire. La Chlorile dérive toujours de la Biotite. Sa couleur est vert plus ou moins foncé, son polychroïsme varie d’intensité. La biréfringence est toujours très faible et la variété se rapporte à la Pennine. Le Leucoxène forme des amas grisàtres qui se trouvent d'habitude dans le voisinage du Mica ou sont intercalés dans son intérieur principalement le long des clivages. La Damourile est souvent fort abondante, elle sature alors le Feldspath et y SUR LE MONT-BLANC. 39 forme des très petites paillettes dont la biréfringence atteint 0,04 et reste généra- lement un peu inférieure à celle du Mica blanc. Leur dimension n’excède pas en moyenne 0,09. La Calcite est assez rare, on la rencontre dans les variétés voisines des cou- ches sédimentaires, ou encore dans celles dont les feldspaths sont relativement basiques : elle imprègne dans ce cas les Plagioclases. Il convient également d’ajouter que la production de la Damourite est tou- jours liée à celle de matières argileuses qui remplissent aussi certains feldspaths. S 2. Structure microscopique de la Protogine. La Structure microscopique de la Protogine est particulièrement intéressante , et nous allons l’examiner tour à tour dans les deux types que nous avons distingués dès le début. Le type que nous avons appelé « granitique », montre sous le microscope une structure et une composition qui s'accordent en tout point avec cette dénomination. Dans celui-ci, la Biotite en Jolies lamelles est uniformément disséminée dans la roche, l’Allanite bien qu'y existant toujours est rare. Les Plagioclases sont abondants et quoique en général ils cèdent le pas à l’Orthose, ils peuvent dans certains cas égaler cet élément et former alors des plages libres à côté de lui. Le Quartz est ici entièrement granitique, ses plages de dimension moyenne forment ciment entre les éléments précités ; ce n’est que rarement qu’on le voit s’isoler entre les feldspaths pour réaliser une structure qui tend vers celle des granulites massives. La protogine du type « granitoïde » ne saurait donc être distinguée du vrai granit dont elle a tous les caractères. Le type « gneissique » est assez différent. La Biotite y devient beaucoup plus abondante et toujours accompagnée d’Apatite, de Zircon et d’Allanite. Le Microcline n’y est point rare, l’Orthose s’y développe en grands cristaux lenticulaires criblés de filonnets. Tout le Quartz devient grenu et polyédrique et constitue presque une pâte grossièrement cristallisée, dans laquelle on trouve à l’état isolé une ou deux plages granitoides. En même temps le Mica noir s’aligne manifestement en traînées et communique à la roche la structure parallèle. Dans certaines régions de la coupe on observe de plus des parties fort schisteuses, lor- mées par une association de Séricite, d’Épidote et de Quartz moiré très petit, parties qui simulent des fragments de schiste cristallin. 36 RECHERCHES GÉOLOGIQUES La parenté des variétés pegmatoïdes avec le type gneissique est accusée par le développement exagéré des plages d’Orthose et en général des feldspaths potassi- ques, mais le quartz y prend rapidement la forme granitique. Souvent d’ailleurs il y est accompagné d’un peu de quartz grenu, toujours d'importance secondaire il est vrai. S 3. Phénomènes dynamiques. Les phénomènes dynamiques supportés par la protogine sont intenses et peu- vent s’observer à des degrés divers sur toutes les variétés. Les modifications qu'ils apportent dans la forme et la nature des minéraux constituants sont multiples et leur connaissance est nécessaire pour bien comprendre la genèse de certaines structures. En premier lieu la compression fait naître des déformations accusées par le ploie- ment des lamelles hémitropes des plagioclases. Ce phénomène s’observe dans le plus grand nombre de cas, d’autres fois cependant les plagioclases sont brisés par des cassures parallèles suivies d’un petit déplacement relatif des tronçons et il y a formation de véritables petites failles microscopiques. Dans ce cas il y a produc- tion d’une brêche microscopique de friction le long des cassures, ou bien encore celles-ci sont remplies par du quartz secondaire. La naissance du Microcline au détriment de l’Orthose ne paraît pas d’ailleurs liée à ces déformations intimes; mais lOrthose à souvent des extinctions roulantes. La Biotite comme les Plagiocla- ses n'échappe point aux actions dynamiques. Les lamelles de ce minéral sont fréquemment ployées et tordues, on y observe souvent des glissements selon p = (001) parfois même le mica est complètement laminé et déchiré, les frag- ments se faufilent alors entre le Quartz et les Feldspaths. Le Quartz lui-même est un réactif des plus sensibles pour le diagnostic des phénomènes dynamiques. La compression lui communique d’abord des extinctions onduleuses, puis en devenant plus forte, elle fait apparaître dans l’intérieur d’un même cristal une série de plages dont les extinctions sont légèrement différentes, qu'une faible rotation de la platine du microscope met aussitôt en évidence. Si la compression augmente encore, il y a rupture et dislocation du cristal primitif. Les fragments qui en résultent se déplacent les uns par rapport aux autres et s’en- tourent d’une couronne d’esquilles. Toutes les grandes plages du quartz sont alors remplacées par une brèche à couronnes étroites formées par ces esquilles. Celles-ci sont d’ailleurs très petites et peuvent à la dimension près, simuler des formes du quartz grenu. PLANCHE X. FiG. 19. L’Aiïguille du Talèfre et l’Aïiguille du Triolet en protogine granitoide. Cliche de L. Dupare et L. Mrazec. Fra. 20. Protogine schisteuse au col du Chardonnet. Cliché de F. Pearce. SUR LE MONT-BLANC. E 71 Beaucoup plus rarement la pression produit dans le quartz un véritable lami- nage, celui-ci prend alors un aspect qui rappelle absolument celui qu'il a dans les gneiss dynamo-métamorphiques. Enfin dans certains cas tous les éléments de la roche sont complètement broyés, il se forme alors une brèche contenant indistinc- tement des fragments de quartz et de feldspath pêle-mêle avec des débris de mica. La production d’un certain nombre de minéraux parait d’ailleurs liée à ces phénomènes dynamiques. Les micas s’altérent, avec séparation de Leucoxène, les feldspaths se kaolinisent en se chargeant de séricite, dans bien des cas cette séri- citisation les rend indéterminables. L’Épidote enfin est souvent le résultat du dy- namo-métamorphisme. Il faut cependant remarquer que fréquemment la forma- tion de l’Épidote est absolument indépendante et parfois même il ne nous paraît pas démontré qu’elle ne soit point primaire. Sa présence en effet dans l’intérieur du Quartz du Béryl et aussi de certains plagioclases parfaitement frais et de nature absolument albitique, ne milite guère en faveur d’une origine secondaire. CHAPITRE IV DESCRIPTION MONOGRAPHIQUE DES TYPES ÉTUDIÉS. S 1. Description monographique des types éludiés. Nous donnerons pour chaque description le numéro de léchantillon, ainsi que ses caractères macroscopiques. Pour la commodité de l'exposition, nous groupe- rons en une même catégorie les protogines qui présentent le type «granitique » ou qui s’en rapprochent sensiblement, puis nous réunirons en un second groupe les protogines d’un type gneissique, « pegmatoide », ou celles à grands cristaux. Nous nous hâtons d'ajouter que cette subdivision n’a rien d’absola, nous l’avons adoptée pour la clarté du sujet. Type granilique. N° 172. Crète de la Breya. Protogine à grain fin, peu micacée, d’un type quasi aplitique. 38 RECHERCHES GÉOLOGIQUES SLM ‘. Quelques lamelles de Biotite à caractères habituels. Quelques plages d’Albite et d'Oligoclase-Albite. Beaucoup d’Orthose, puis du Microcline et peu d’Anorthose. Quartz en plages granitiques. Séricite, Hématite, Épidote. N° 4155. Crèle de la Combe d’Orny (2602 m.). Roche granitique, à grain moyen, micacée. SLM. Mica noir abondant avec Sagénite et Leucoxène, puis aussi avec Allanite entourée d’Épidote. Apatite. Plagioclases rares formés par de PAlbite. Beaucoup d’Orthose et Anorthose. Peu de Microcline. Quartz granitique. Spécimen très dyna- mique, les Feldspaths et le Quartz sont cassés et broyés par places. Beaucoup de produits secondaires. Séricite et Chlorite dans la Biotite. N° 658. Arèle du Châtelet. Belle protogine finement grenue, analogue à celle de la Breya. Elle est criblée de filons d’Aplite. SLM. Quelques lamelles de Biotite brune plutôt rare et altérée. Un peu de Mica blanc. Plagioclases abondants; les variétés correspondent à de lAlbite et de l’Oligoclase acide. Orthose avec beaux filonnets, puis peu de Microcline et d’Anor- those. Quartz en belles plages brisées par les actions dynamiques. La roche est encore très fraîche, elle renferme cependant un peu de Séricite et d’Épidote. N° 612 au Portalet à 3345 m. Beau type granitique, à grain moyen, à quartz légèrement violacé. SLM. Mica noir verdi par les actions secondaires, riche en inclusions habituelles, Allanite, puis Hornblende verte en débris d’un polychroïsme assez faible. Peu d’Albite et d’Oligoclase acide. Quartz granitique, montrant par places une tendance aux formes pegmatoïdes. N° 671. Petit clocher de Planereuse. Beau granit à feldspath verdâtre, peu micacé. SLM. Biotite en grande partie chloritisée. Peu de Plagioclase séricitisé et indé- terminable, Orthose dominant puis Anorthose et Microcline. Eléments secondaires ordinaires. La roche est assez dynamométamorphique. N° 678. Sommet de la Pointe de Planereuse. Cet échantillon ressemble au précédent. SLM. Biotite verdie ; Allanite, peu de Plagioclases (Oligoclase acide, Oligoclase- ! SLM. Abréviation de : sous le microscope. SUR LE MONT-BLANC. 39 Albite). Orthose abondant de même que le Quartz en plages. Chlorite, Épidote, Séricite. Belles actions dynamiques. N° 681. Eboulis de Treutz-Bouc. La roche est granitique avec feldspaths potassiques rosés, et plagioclases ver- dâtres. SLM. L’Allanite est rare. Magnétite abondante en octaêdres reconnaissables. Biotite altérée, en petites lamelles formant amas. Quelques paillettes de Mica blanc. Peu de Plagioclases de petite dimension ; la variété est acide et comprise entre l’Albite et l’Oligoclase-Albite. Orthose à filonnets et Microcline abondants. Quartz granitique moulant le tout. Un autre échantillon N° 680, présente les mêmes caractères. N° 684. Treulz-Bouc près du Contact. C’est toujours le même type que les précédents. SLM. La Biotite est fortement altérée, avec séparation de Sphène, Magnétite, Leucoxène, Hématite. Le Mica noir donne naissance à un Mica blanc à peine poly- chroïque, à deux axes très rapprochés, qui renferme encore à lintérieur des inclusions de Zircon. Peu d’Albite et de Microcline, Orthose abondant. Quartz granitique. Séricite, Chlorite. N° 679. Col de Crète-Sèche. C’est le prototype du faciès granitique. L’Orthose s’y développe à peine légère- ment plus que les autres éléments. SEM. Peu de Mica verdi avec inelusions habituelles. Quelques plages d’Oligo- clase acide. Orthose, puis peu de Microcline. Calcite, Chlorite, Séricite. Phéno- mênes dynamiques intenses. N° 71%. La Maya derrière le Sommet, 2073 mn. C'est un type à grain fin, analogue à celui du Châtelet. SLM. La Biotite est rare en petites paillettes et en lames presque entièrement chloritisées. Elle est riche en Zircon et Apatite et s’emplit de produits ferrugineux. Plagioclases peu abondants, fortement séricitisés. (Oligoclase acide et Albite.) Microcline puis Orthose très développés. Quartz en gros grains arrondis à tendance granulitique. La roche est très peu dynamométamorphosée. N° 348. Mont-Dolent. Sur l’arête rocheuse qui descend sur Pré de Bar à 3500 m. Roche granitique, peu micacée, à plagioclases verdâtres. 40 RECHERCHES GÉOLOGIQUES SLM. Le Mica noir est disposé en amas, il est toujours fortement décomposé. Plagioclases séricitisés et vermiculés, d’acidité très variable allant de l’Albite à l’Oligoclase normal. Peu de Microcline, Orthose et Anorthose. Quartz granitique, tendant à s’isoler en grains arrondis, la structure est plutôt celle d’une granulite massive. Épidote, Séricite. N° 340. Monts-Rouges, près du point, 3274 m. Le grain de la roche est moyen, le plagioclase verdâtre ; le quartz très hyalin. SLM. Un peu d’Allanite. Biotite en amas de petites lamelles, vert brunûtre, riches en inclusions, principalement d’apatite. Chloritisation fréquente avec sépa- ration de Magnétite. Plagioclases comprenant en général les termes allant de l’Oligoclase acide à lAlbite inclusivement. Orthose et Anorthose. Pas de Micro- cline. Quartz en plages arrondies et isolées. La structure est en somme analogue à celle du précédent. Éléments secondaires ordinaires. N° 790. Base du Mont Fréty, près du Pavillon. Protogine granitique, riche en mica brun. Type ordinaire. SLM. Biotite brune très abondante, paillettes nombreuses très polychroïques. Un peu de Sphène. Plagioclase abondant séricitisé indéterminable. Orthose, peu de Microcline. Quartz granitoïde. Épidote, Séricite. N° 787. Porte du Col du Géant. Allanite. Beaucoup de Mica verdi. Peu d’Oligoclase acide et de Microcline. Orthose, puis Quartz en plages granitiques brisées. Épidote. Chlorite. Belles actions dynamiques. L’échantillon paraît être une forme de passage. On y distingue quel- ques plages de quartz grenu. N° 462. Glacier du Mont Fréty. Belle variété granitique, renfermant peu de feldspath verdâtre, du quartz un peu violacé et des petites lamelles hexagonales de Mica noir. SLM. Mica abondant en belles lamelles d’un brun verdàtre, trés riches en inclusions d’Apatite, de Magnétite, puis localement de Sagénite. La Biotite est en majeure partie chloritisée. Peu d’Oligoclase acide et d’Albite. Orthose abondant, Microcline plus rare. Épidote, Séricite. N° 461. Glacier de la Brenva. Altitude 3000 m. La roche comme aspect est absolument granitique, le grain en est moyen, le quartz légèrement violacé. SLM. Le Mica noir est chargé d’inelusions de Magnétite, Apatite, Zircon, Sagé- SUR LE MONT-BLANC. 41 nite. Il est en partie chloritisé avec séparation de Leucoxène. Les Plagioclases sont représentés par l’Oligoclase-Albite et l’Albite. Orthose normal. Quartz absolument granitique. Épidote, Séricite. N° 341. Arète du Brouillard. Cette protogine, d’un type granitique, provient de l’arête du Brouillard dans laquelle la dénudation l’a mise à nu sur une certaine étendue. SLM. Un peu d’Allanite. Mica noir à 2 axes. Peu d’Oligoclase? dont la déter- mination, vu l’état de la roche, est incertaine. Beaucoup d’Orthose et peu de Microcline. Quartz abondant. Froissements dynamiques manifestes. N° 414%. Aiguille des Charmoz, au point 2500, du côté de la Mer de Glace. C'est le type granitique du versant Nord, caractéristique pour les Grandes Aiguilles. Cette roche est riche en mica disposé en amas. L'Orthose s’y exagère déjà d’une manière très sensible. SLM.Superbes Allanites d’une grandefraîcheur. Biotite vert-olive, très polychroïque saturée d’inclusions. Plagioclases séricitisés, on trouve principalement de l’Albite et de l’Oligoclase acide. Microcline, puis grandes et abondantes plages d’Orthose. Quartz granitique. Épidote, Séricite. Le quartz est écrasé, par places bréchyforme. N° 477. Rocher à l'Ouest du Col du Géant. Roche granitique, pauvre en Mica, de couleur blanche. SLM. Trés petites lamelles de mica verdi. Plagioclase, Oligoclase acide. Peu de Microcline, En revanche beaucoup d’Orthose à filonnets. Quartz granitique. Épidote Séricite. Type fortement dynamométamorphique. N° 455. Derrière le Tour Noir. Beau granit blanc, à quartz hyalin. SLM. Biotite en belles plages à inclusions babituelles notamment avec Sagénite. Allanite libre dans la roche ainsi que quelques jolis prismes de Zircon. Peu de Plagioclases Albite et Oligoclase-Albite. Beaucoup d’Orthose, puis du Microcline. Quartz granitique brisé. Épidote. N° 207. Au Sud-Ouest du Plan de l'Eau. SLM. Mica en petites paillettes chloritisées. Allanite puis Plagioclases altérés prin- cipalement Albite et Oligoclase acide. Orthose en plages, puis Quartz granitique. A la suite du type granitique, nous décrirons ici les roches granitoïdes du Mont Chétif et de la Montagne de la Saxe qui ne sauraient être séparées de la protogine du versant Sud du Mont-Blanc. TOME XXXII (Ë 42 RECHERCHES GÉOLOGIQUES N° 294. Mont Chétif, parois rocheuses du versant Nord du Sommet. Cette roche à l’œil nu ne pourrait être distinguée de la protogine du versant Sud. SLM. Peu de Biotite plus ou moins chloritisée. Oligoclase acide, Oligoclase basique, puis Albite. Un peu de Microcline. Beaucoup d’Orthose criblé de filonnets, Structure granitique, par places même pegmatoïde. N° 311. Montagne de la Saxe. Cette roche est semblable à la précédente mais beaucoup plus dynamométa- morphique. SLM. Peu de Mica vert, Oligoclase acide, pas de Microcline mais beaucoup d'Orthose. Quartz granitique. Phénomènes dynamiques intenses. Les lamelles hémitropes des feldspaths sont ployées, le Quartzest écrasé : des traînées de Séricite jalonnent les cassures des felspaths. N° 313. En haut du Couloir de la Saxe. SLM. Peu de Mica verdi en amas. Beaucoup de Plagioclases Oligoclase. Orthose à filonnets. Quartz abondant ; par places formes pegmatoïdes. Type pegmatoïde, glandulaire el gneissique. N° 675. Col du Chardonnet. Cette roche parfaitement gneissique et verdâtre, présente un grand développe- ment de l’Orthose qui y affecte une disposition glandulaire. SLM. L'Orthose forme l’élément prédominant, ses grandes plages sont criblées de filonnets d’Albite. Il est accompagné de Microcline, puis de quelques plages d’Albite généralement emprisonnées dans l’Orthose. Ces grandes plages sont réu- nies par une masse schisteuse formée en grande partie de petites lamelles de Biotite de couleur verdâtre, de quelques Apatites, d’un peu de Sphène puis de beaucoup de Quartz en grains polyédriques. On trouve aussi quelques plages de Quartz granitique à extinctions onduleuses. N° 659 et 660. Moraine du Glacier d’Orny. Protogines à grands cristaux felsdpathiques alignés parallèlement. SLM. Biotite tantôt en belles lamelles polychroïques riches en inelusions et froissées, tantôt complètement chloritisée avec séparation de Magnétite et Leucoxène. Plagioclases représentés par l’Albite et l’Oligoclase-Albite en grandes et petites plages disloquées un peu séricitisées. Microcline très abondant en grands SUR LE MONT-BLANC. 43 cristaux puis Orthose. Quartz granitique en partie écrasé comme les autres éléments de la roche. Un peu de quartz grenu. N° 661. Moraine du Glacier d’Orny. Beau type pegmatoide, à énormes cristaux feldspathiques dépourvus d’orienta- tion. La roche comme la précédente renferme de nombreuses enclaves. SLM. Sphène rare, Biotite verte puis beaucoup d’Épidote. Plagioclase assez abondant de petite dimension, libre, ou complètement enclavé dans l’Orthose. La variété est acide (Albite). Grandes plages d’Orthose et aussi de Microcline. Quartz en plages brisées à extinctions onduleuses. N° 145. Pointe d'Orny. Type pegmatoïde à grands cristaux de feldspaths potassiques, orientés d’une manière quelconque les unes par rapport aux autres. SLM. Beaucoup d’Allanite en prismes allongés. Biotite verte en lamelles isolées et amas souvent chloritisées. Plagioclase Oligoclase acide avec peu d’Albite. Orthose et Microcline prédominants. Quartz brisé, disposé en lentilles allongées et écrasées, simulant par places du quartz grenu. Épidote. Séricite. N°137. Le Pissoir. Type pegmatoïide à grands Orthoses, peu micacé. SLM. Biotite rare chloritisée avec séparation de Leucoxène. Plagioclase repré- senté exclusivement par de l’Albite presque entièrement enfermé dans les cristaux plages des feldspaths potassiques. Ces derniers comprennent l’Orthose et le Micro- cline. Quartz rare. Roche très dynamométamorphique, transformée par places en une véritable brèche microscopique. Un peu de Quartz secondaire. N° 140. Pas d’Arpetle. Roche analogue au type précédent, mais beaucoup plus micacée. SLM. Beaucoup de mica brun verdâtre surchargé de Leucoxène. Plagioclase-Albite altéré, chargé de séricite. Orthose et Microcline prédominants. Quartz en plages brisées. Épidote. Echantillon dynamométamorphique. N° 211. Montée des Six Orques. Type franchement gneissique et glanduleux. SLM. Quelques rares et petites lamelles de Biotite verdie. Puis un peu d'Oligo- clase acide voire même d’oligoclase basique. Orthose abondant avec les caractères habituels. Quartz disséminé partout, exclusivement développé sous la forme grenue et de beaucoup plus petite dimension que les autres éléments. Il est 44 - RECHERCHES GÉOLOGIQUES associé à quelques rares paillettes de Mica blanc. Épidote. Séricite. Roche dyna- mométamorphique. N° 466. Glacier de Trient. Roche très altérée, d’un type pegmatoide, à mica verdi. SLM. Biotite plutôt rare ; Oligoclase ‘acide, puis Albite. Grands cristaux d’Orthose criblés de filonnets et mâäclés selon Karlsbad. Quartz en plages brisées, à extinc- tions roulantes. N° 422. Aiguille du Tacul. Roche pegmatoïde de couleur rosée. SLM. Biotite verte en petites lamelles, avec Leucoxène et Zircon. Oligoclase acide. Beaucoup d’Orthose puis de Microcline. Quartz en plages, accompagné d’un peu de quartz grenu. Séricite, Hématite. La roche renferme quelques filonnets de chlorite secondaire. N° 426. Les Courtes. Roche un peu schisteuse à l’œil nu, renfermant un peu de Plagioclase verdâtre et beaucoup de quartz. SLM. Allanite et Zircon libres dans la roche. Belles lamelles de mica noir, verdi par les actions secondaires et renfermant de nombreuses inclusions. Plagioclases constitués presque exclusivement par de l’Albite. Orthose et Microcline abondants, un peu d’Anorthose. Quartz en plages en parties écrasées et bréchyformes. Épidote trés localisée en petits grains. N° 452. Au bas du Glacier des Rognons. Roche peu micacée à grain moyen, qui passe aux beaux types pegmatoïdes du Col des Grands Montets. Type un peu spécial. | SLM. Mica chloritisé rare. Beaucoup de Plagioclase, principalement lOligoclase acide, peu d’Albite. Orthose bien développé tandis que le Microcline est rare. Quartz en plages et en grains polyédriques disséminé partout. Épidote, Chlorite, Calcite. N° 417. Aiguille du Dru. Roche grisètre un peu schisteuse. SLM. Biotite verte avec inclusions. Plagioclase rare, brisé, Orthose abondant, peu de Microcline. Quartz en plages écrasées, puis Quartz grenu. Épidote, Chlorite, Séricite. N° 418. Aiguille du Dru. ES ot SUR LE MONT-BLANC. Type absolument gneissique, avec quelques feldspaths disposés en glandules. SLM. Les grands cristaux sont formés par de l’Orthose et du Microcline, associés à des lamelles de Mica noir très polychroïque, avec inclusions de Zircon auréolé d’Apatite puis de Sagénite. On trouve aussi quelques sections d’un plagioclase albitique, généralement décomposé et séricitisé. Ces divers éléments sont noyés dans une masse de quartz, affectant exclusivement la forme grenue, qui se déve- loppe en jolis grains polyédriques de beaucoup plus petite dimension que les éléments précités. L'Épidote en petits grains ainsi que les paillettes de Séricite sont fréquents. Quant à la structure, elle est manifestement parallèle. Les lamelles de Biotite sont nettement orientées en trainées et les éléments feldspathiques accu- sent un phénomène semblable. N° 776. Arèle du Col du Géant. Type pegmatoïde riche en mica vert. SLM. Beaucoup d’Allanite. Biotite ordinaire altérée, ainsi que les Plagioclases qui sont indéterminables. Beaucoup de Microcline, puis Orthose avec les caractères ordinaires. Quartz en plages brisées, un peu de Quartz sous forme grenue. Épidote, Calcite, Hématite. N° 775. Cabane du Col du Géant. Type franchement gneissique. SLM. Biotite verdie, Allanite et Magnétite. Quelques petites sections d’Albite ; puis cristaux-plages d’Orthose et de Microcline formant glandule, avec filonnets. Quartz développé entiérement sous la forme grenue. La roche est aussi dynamo- métamorphique, les feldspaths fortement séricitisés, parfois entourés d’une couronne de fragments dûs à l’écrasement. A la suite de l’énumération monographique des divers échantillons de protogine que nous avons étudiés, nous décrirons encore le type exceptionnel à Béryl, puis aussi une roche verdâtre que l’on trouve intercalée entre les bancs de Protogine et à laquelle nous donnerons le nom d’Épidotite. N° 40. Protogine à Béryl. Aiguille du Charmoz. Belle roche à grain moyen, constellée de cristaux de Béryl, d’un bleu pale me- surant jusqu’à un centimètre et plus. A l'œil nu la roche paraît dépourvue de Quartz. SLM. La roche est un peu quartzeuse. La Biotite, plutôt rare, est réunie en amas de petites lamelles brunes et polychroïques, en partie altérées et chloritisées. 46 RECHERCHES GÉOLOGIQUES Le Sphène paraît assez abondant, il se présente en grains grisätres d'assez grosse dimension mêlé généralement à de l’Epidote. Ce dernier minéral est exceptionnel- lement abondant et paraît absolument primaire. Il se présente en fort jolis prismes terminés pour la plupart, massés sur certains points et indifféremment inclus dans les Feldspaths, le Quartz ou le Béryl. Le Plagioclase est très développé dans cette roche. Ses extinctions dans la zone de symétrie ne dépassent pas 32° entre deux lamelles. Sur g'° (010) l'extinction se fait à + 22 de pg' pour np; la face g' = (010) est perpendiculaire à une bissec- trice aiguë positive. La variété est donc de l’Albite ; la méthode de Becke confirme d’ailleurs ce diagnostic. Il paraît y avoir également des Oligoclases de basicité variable, mais en moindre quantité. L’Orthose et le Microcline existent aussi, mais sont moins développés que dans la protogine ordinaire. Le Béryl se présente sous forme de sections prismatiques et hexagonales, il montre les caractères généraux décrits précédemment. Son polychroïsme reste appréciable, sa consolidation est antérieure à celle du quartz. Le Quartz rare est toujours en plages granitoïdes froissées. L’Allanite semble manquer à cette variété. N° 458. Épidotite. Col des Grands Montets. Cette roche de couleur verdâtre est compacte et finement grenue. SLM. Elle est en grande partie constituée par des grains jaunâtres d’Épidote qui moulent tous les autres éléments. Ceux-ci sont représentés par une Biotite verte, en toutes petites lamelles très polychroïques ng = vert très foncé np = jaunûtre três pâle, puis par des petits grains de Feldspaths notamment de Plagioclases. Ils sont mâclés selon la loi de l’Albite et s’éteignent sur g' = (010) à 8°. La bissectrice aiguë est négative, et dans la zone de symétrie la plupart des extinctions se font aux environs de 22° entre deux lamelles. C’est donc selon toute vraisemblance un Oligoclase-Andésine. On trouve aussi quelques grains d’Orthose, quant au Quartz, il estexcessivement rare. en SUR LE MONT-BLANC. 47 CHAPITRE V. CARACTÈRES CHIMIQUES DE LA PROTOGINE. $ 1. Méthodes analytiques suivies. — $ 2. Analyses de la Protogine, — K 3. Discussions des ré- sultats. — $ 4. Le contact de la protogine et des schistes. $ 1. Méthodes analytiques suivies. Nous avons analysé un grand nombre d'échantillons de Protogine, appartenant aux différents types que nous avons établis dans les pages précédentes. Nous avons toujours choisi un matériel aussi frais que possible et pour obtenir une composition moyenne nous avons pulvérisé un gros fragment de la roche pour faire la prise d’essai. Les méthodes analytiques que nous avons employées sont celles de la désagrégation au carbonate de soude pour doser la Silice et les bases, puis celle de l’attaque à l’acide fluorhydrique pour séparer les alcalis. Toutefois nous avons employé pour le dosage des alcalis d’un certain nombre de protogines la méthode de Deville au carbonate de chaux et chlorure d’Ammonium qui donne d'excellents résultats. La séparation du fer et de l’alumine à toujours été faite par la fusion potassique ; le fer total vu sa faible proportion a été calculé comme FeO et n’a pas été séparé du Fe, O,. La perte au feu enfin a été déterminée à la tempé- rature du bec Bunsen ordinaire ; quant à l’acide phosphorique et au Manganèse qu se rencontrent dans tous les échantillons en très petite quantité, ils n’ont pas été dosés. La très grande majorité des échantillons analysés ont été étudiés en plaques minces ; on trouvera leurs diagnoses aux numéros indiqués. S 2. Analyses de la Protogine. N° 629 N° 658 N° 612 N° 671 SUR — 74.14 75.96 68.53 71.84 AFDE 13.30 13.38 14.07 Fi, 1.61 1.66 PARA 2.04 AO — 0.69 0.88 2.47 1.08 MOULE 0.20 0.34 0.45 0.40 RCE 6.08 k.58 5.29 5.25 Na 0 — 3.63 3.32 3.141 k.11 Perte au feu — 0.60 0.46 0.39 0.86 100.25 100.38 100.63 99.62 48 RECHERCHES GÉOLOGIQUES N° 684 N° 461 N° 414 N° 477 N° 518 N° 417 Si0,. — 74.66 68.91 76.62 12.49 66.35 69.61 AUD = 193787 15.89 11.76 14.83 17.47 16.64 FeO , — 2.01 3.406 3. D4 1.79 3.18 3.06 CAO IT 0 2:39 1.80 1.15 2.31 CA rl MgO — 0.41 0.60 022 0.28 0.46 0.18 KO: —= 5.34 4.01 2.89 5.49 D.43 8.00 Na O6 750 4.10 3.02 3.42 5.64 Perteaufeu — 0.64 0.55 0.70 0.53 05 0.34 101.28 99.85 100.48 99.91 101.57 100.00 N° 675 N° 660 N° 659 N° 661 N° 140 N° 1514 SDS 209205 69.54 69.85 68.55 72.15 1020 AO = 12:96 15.20 16.10 15.95 16.12 12.89 Ee0r —\#3.#7 22:10 1.89 1.85 02701 1772 CODE 2 2.16 ae 1.86 1.20 0.50 Mo 120 0.3/4 0.71 0.46 0.32 0.80 COS e, 5:02 D.37 5.113 5.01 Del 3e 09 Na 029 32 4.19 D 3.10 3.43 3.19 Perteaufeu — 1.29 0.97 0.90 0.91 0.74 1.16 SD OH 100.53 99.51 98.85 101.68 100.39 N° 137 N° 448 N° 4004 Si0, — 72.08 70.62 62.10 ALO, = 13.54 15.50 18.02 CON? 775 2.84 3 +04 CAO TUE 2.05 9.59 MgO — 0.40 0.32 0.75 KO — 4.76 k.76 4.07 Na,0 — 4.33 3.05 6.51 BeO — 1.02 Perteaufeu — 0.51 1.01 1.99 9962 100.15 100.62 D SUR LE MONT-BLANC. 49 N° 629 — Arête de la Breya, type granitique à grain fin. N° 658 = Arête du Châtelet, id. N° 612 = Le Portalet, type granitique avec un peu d’amphibole. N° 671 = Clocher de Planereuse, type granitique à grain moyen. N° 68% — Treutz-Bouc, près du contact, type granitique à grain moyen. N° 461 — Glacier de Brenva, type granitique à grain moyen. N° 41% == Aiguille du Grand-Charmoz, type granitique des Grandes Aiguilles. N° 477 = Rocher à l’ouest du Col du Géant, type granitique. N° 518 — Rocher de la Tourette, type très dynamomé tamorphique. N° 417 — Aiguille du Dru. N° 675 — Col du Chardonnet type gneissique, verdàtre. N° 659 — Glacier d’Orny (type à grands cristaux orientés). N° 660 — Moraine du Glacier d’Orny id. id. N° 661 — Moraine du Glacier d’Orny (type pegmatoïde). N° 140 = Pas d’Arpette id. N° 151 = Cirque avant Orny (type pegmatoïde un peu spécial). N° 137 = Le Pissoir (type pegmatoïde). N° 418 — Aiguille du Dru (type gneissique). N° 400 à == Protogine à Béryl (Aiguille du Charmoz). S 3. Discussion des résullats. La comparaison des différentes analyses du tableau qui précède conduit à quelques conclusions intéressantes. En premier lieu, bien que la quantité de Silice puisse osciller entre 66-76 ‘/,, l’acidité de la protogine reste d'habitude celle d'un vrai granit, mais d’un granit relativement acide qui par ce fait se distingue de ceux qui apparaissent dans les chaînes cristallines de l’arc externe de la zone du Mont-Blanc. On pourra s’en convaincre par le tableau des analyses des granits de Beaufort Valorsine et Gas- teren faites par l’un de nous, et comparé à la moyenne fournie par nos différentes analyses de protogine. TOME XXXIII 50 RECHERCHES GÉOLOGIQUES Ï IT LL IV Si O0, — 71.68: 64.81 66.22: .| 67.87 AO, — 44.62 17.98. 48.54:.), 95.96 FeO — 2.41 3,05 2.18 4.50 Ca0 = 1.48 2.25 2.28 1.73 MO — 0.44 1.62 0.95 1.40 K, O0 — 5.01 2.98 5.21 1.26 Na,0 — 3.64 5.70 3.65 3.72 H,0 — 0.77 1.60 1,93 100.05 99.99 99.68 101.37 Une comparaison analogue faite avec les protogines des Alpes Bernoises, et avec cellés du Pelvoux, nous montre en revanche que la protogine du Mont-Blanc est moins acide que ces dernières, qui paraissent par leur composition se rappro- cher davantage des granulites massives des auteurs français. NV VI VII VIII Si O, 76.40 76.28 76.52 74.40 A1, 0, 13.48 13.19 13.31 13.91 Fe 0 1.30 1.23 1.44 1.25 Ca 0 1.28 0.88 0.65 0.61 Mg O 0.32 0.48 0.50 0.28 K, O 4.59 1.32 3.83 4.36 Na,0 3.93 418 3.43 1.65 Perte. 0.51 0.51 0.84 0.65 101.84 101.07 100.52 4100.11 N°1. Moyenne des analyses de la protogine du Mont-Blanc. N° II. Moyenne des analyses du granit de Beaufort (Duparc et Ritter). N° III. Granit de Valorsine (Duparc). N° IV. Granit de Gasteren (id); N° V. Protogine Bietschorn (id.). N° VI. Protogine Aletschorn (id.). N° VIT. Protogine de la Rosière (id.). SUR LE MONT-BLANC. | N° VIII. Moyenne des cinq analyses de la protogine du Pelvoux (Termier)', Si on compare maintenant les moyennes obtenues en prenant d’une part les types franchement granitiques, de l’autre les types gneissiques et pegmatoïdes on arrive aux résultats suivants : PU tee Si 0, — 72.88 70.49 AI, 0, — 13.87 15.37 Fe 0 —1"002199 2.54 Ca 0 FE 1.43 1.54 MgO — 0.36 0.52 K, 0 == 4.85 5-47 Na,0 = 3.51 3.78 Perte au feu — 0.59 0.95 99.78 100.36 Il semble donc y avoir une différence systématique entre ces deux types le second étant moins acide que le premier. Les oscillations que l’on observe dans l'acidité de la protogine du Mont-Blanc, ne proviennent généralement pas de la plus ou moins grande abondance de lélé- ment noir. Les quantités relatives d’Oxyde ferreux et de Magnésie montrent en effet que à l’exception de certaines variélés gneissiques, la protogine est plutôt pauvre en mita; on rencontre d’ailleurs des protogines relativement micacées qui sont très acides et vice-versa. Les variations dans l'acidité paraissent bien plus dépendre directement de la quantité de quartz, comme aussi de la nature des feldspaths. La chaux semble être plus abondante dans la protogine du Mont-Blanc que dans ses congénères des Alpes Bernoises et du Pelvoux. Elle est cependant en faible quantité ; ce fait est bien conforme à ce que nous a montré le microscope. Nous avons vu en effet que les plagioclases sont toujours acides et compris entre une Albite probablement très légèrement calcifère et un oligoclase toujours acide. Il faut également remarquer que la chaux ne provient point exclusivement 1 Termier, liste No 72. 52 RECHERCHES GÉOLOGIQUES du Feldspath ; lEpidote est souvent abondante, et elle n’est certainement pas toujours le résultat de la décomposition des plagioclases. Quant au rapport de la soude à la potasse, il est variable comme nous lPavons vu; mais en principe, la orotogine du Mont-Blanc est toujours une roche où la soude est abondante et peut souvent égaler la potasse en quantité. Or, comme à quelques exceptions prés le Plagioclase est inférieur à l’Orthose, notamment dans les types pegmatoïdes, une partie de la soude doit évidemment être attribuée à l’Orthose qui devient sodifère et passe à l’Anorthose. On trouve pour le coefficient d’acidité le chiffre 3.9, et pour la formule magmatique les rapports que voici : 8,0, 5.5 R,O, 1.11 RO R,O:RO—2 Na,0 : K,0 = 0,73 Un fait à enregistrer, c’est les variations quantitatives que subissent les divers éléments chimiques de la protogine. Si à la vérité ceux-ci sont plus ou moins liés les uns aux autres et si par exemple une certaine quantité de Silice fait prévoir dans une certaine mesure le pourcentage des autres éléments, il y a cependant des différences curieuses. Ainsi la protogine gneissique du Col du Chardonnet pour 69,95 °/, de SiO, renferme 1.27 °/, de CaO et 1.20 de MgO ; tandis que le type granitique de Pla- nereuse par contre pour 70 ‘/, de Silice renferme 1.08 de CaO et seulement 0.40 de magnésie. Or un magma granitique analogue à celui qui a donné naissance à la proto- gine doit cependant posséder une assez grande homogénéité originelle, et les variations observées ne peuvent, à notre avis, être interprétées que par une mo- dification plus ou moins locale et partielle de cette homogénéité. Dans les chapitres qui suivront, nous tâcherons de démontrer qu'il en a bien été ainsi et que les variations observées résultent de l’action de la couverture cristalline sur la roche de profondeur. S 4. Le contact de la protogine avec les schistes. Le contact de la protogine avec les schistes est des plus intéressants. Il est d’ailleurs assez difficile de trouver des échantillons au contact même quand celui-ci est filonien ; nous avons eu cependant la chance d’avoir un fragment de ce contact, SUR LE MONT-BLANC. 3 qui provenait de l’Aiguille du Charmoz. La protogine y est plutôt à grain fin, le schiste de couleur verdâtre est fortement micacé. SLM. N° 49. Les traits caractéristiques du contact filonien, tels qu’on peut les observer sur le terrain, se reproduisent exactement avec les mêmes détails : la protogine prend un caractère spécial. La Biotite s’y présente en lamelles verdies très polychroïques, pauvres en inclusions et fréquemment accompagnées de Muscovite. Le Plagioclase est abondant, la variété se rattache ici à l’Oligoclase normal. L’Orthose et l’Anorthose se développent comme d'habitude ; quant au Quartz, il se présente entièrement sous la forme grenue et sa dimension contraste avec celle des autres éléments précités qui sont en quelque sorte noyés dans une pâte quartzeuse, largement cristallisée. Le Micaschiste est composé d’une association de petites lamelles de mica verdi avec des grains de Quartz et d’Epidote : le tout affectant une structure pa- rallèle parfaite. Le contact direct avec le schiste et la protogine se fait par une zone dentelée et l’on voit nettement par places la Protogine lancer latéralement dans le schiste des petites apophyses en donnant naissance à une véritable injection quartzeuse et en développant localement dans le schiste les éléments du granit. L'analyse suivante faite sur le schiste du contact à donné les résultats que voici : Analyse du schiste. SINO1 005930 MAOM=2»1920 Fe O0 — 7.29 Ca 0: — 3:05 MARRON = 2.51 KOPE— 2.39 NAOMI-=-MM46:83 Perte au feu — 0.68 101.25 54 RECHERCHES GÉOLOGIQUES CHAPITRE VI. LES ENCLAVES DANS LA PROTOGINE. $ 1. Opinion des auteurs sur les enclaves. — K 2. Les enclaves fragmentaires. — $ 3. Structure microscopique des enclaves fragmentaires. — K 4. Composition chimique et analyses. — $ 5. Carac- tère des enclaves fragmentaires. S 1. Opinions des auteurs sur les enclaves. Favre’, le premier, dans ses minutieuses recherches sur le massif du Mont- Blanc, remarquait que la protogine empâtait souvent des fragments de gneiss. Cependant, reconnaissant d’autre part l’analogie entre certains de ces englobe- ments et le porphyre gris-cendré de la base du Montanvers, il les considère comme des variétés de protogine. Gerlach” mentionne aussi ces fragments Siansers et s'exprime à leur égard de la manière suivante : « Bemerkenswerth sind die A grauen fein kôürnigen Flecke oder « Auscheidungen welche sehr häufig sowohl in den Protogingneissen als auch in « den Protogingranit zum Vorschein kommen, und oft eine grüsse von 2-3 Füsse « erreichen. Auch in diesen dunkel fein kôürnigen Massen, treten grüssere Feldspath « Kristalle auf. » | Il est intéressant de constater ici que Gerlach considérait ces fragments comme le résultat d’une ségrégation plus basique au sein de la protogine. ; M. Michel-Lévy*, dans son travail sur les roches éruptives du Mont-Blanc a repris cette question et a rattaché les dits fragments à des débris de la couverture cristalline, incomplètement résorbés par la roche de profondeur. Nous-mêmes, à cette époque arrivions d’une manière indépendante à des conclusions analogues. Depuis lors, nous avons multiplié nos recherches sur ces enclaves dont la con- naissance exacte est très importante pour la discussion des questions qui se ratta- ! Favre. Liste bibliographique, N° 18. 2 Gerlach. id. N°24" 3 Michel-Lévy. id. No 34. SUR LE MONT-BLANC. 55 chent à la genèse des roches de profondeur et avons pu établir leur nature véritable, ainsi que le rôle qu’elles jouent dans les différents types de protogine ‘. Il faut tout d’abord distinguer deux sortes d’enclaves : celles qui sont fragmen- taires et celles qui, beaucoup plus grandes," forment des banes rocheux entiers, voire même de véritables synclinaux pincés et englobés dans la protogine. $ 2. Les enclaves fragmentaires. Quiconque à parcouru le massif du Mont-Blanc dans son intérieur, a été frappé du fait que sur certaines parois abruptes, la protogine paraît criblée de taches plus ou moins nombreuses, de dimensions variables. La même observation peut être faite pour la plupart des blocs charriés par les divers glaciers, l’on peut y voir que rien n’est plus variable que la forme de ces enclaves. Les unes sont des blocs anguleux, généralement aplatis et allongés, dont la structure très schisteuse contraste nettement avec celle de fa protogine. Les autres par contre, sont arrondies comme des galets, elles paraissent compactes et homogènes et on n’y voit trace de schistosite; cependant elles se laissent facile- ment séparer par le choc et montrent alors des surfaces planes à éclat soyeux, différent de celui qu’on observe sur la protogine. Fragments schisteux et enclaves arrondies se détachent souvent de la protogine qui les entoure et forment ces cailloux noirâtres que l’on observe sur certaines moraines ou encore au bas des pierriers. Le volume de ces enclaves est fort variable ;. quelques-unes forment des blocs énormes, c’est d’ailleurs l’exception. En général elles ne dépassent pas cinquante à quatre-vingts centimêtres de diamètre et dans la très grande majorité des cas elles sont beaucoup plus petites. Parfois même elles sont si petites qu'elles se résolvent en amas micacés qui com- muniquent à la protogine un mouchetage particulier. Quelquefois dans le voisinage immédiat de ces enclaves, on peut voir dans la roche granitique des bandes de mica plus ou moins concentriques qui les entourent, entre lesquelles les éléments de la protogine ont cristallisé. Au contact immédiat l’enclave est souvent enveloppée d’un mince revêtement micacé, de couleur verdätre ! L. Duparcet L. Mrazec. Liste bibliographique. N° 36. 56 RECHERCHES GÉOLOGIQUES et d'épaisseur variable, ne dépassant cependant pas quelques millimètres, qui reste adhérent à la protogine quand on détache le fragment. D’autrefois au contact de celui-ci avec la protogine, il se développe une zone quartzeuse de deux à trois millimêtres d'épaisseur. Ces enclaves ne se rencontrent pas avec la même abondance dans les divers types de protogine. Elles sont fréquentes dans le type gneissique et pegmatoïde, elles sont plus rares et peuvent même manquer dans le type granitique. En général elles abondent prés du contact avec la couverture cristalline. Dans le type gneissique, les enclaves sont d'habitude anguleuses et schisteuses et orientées souvent parallèlement ; l'impression produite est alors celle d’une roche schisteuse disloquée et pénétrée par le granit. Dans les variétés pegmatoides ou glandulaires par contre, les enclaves sont arrondies et souvent entourées de traînées filamenteuses d’élément micacé, qui paraissent provenir de la résorption partielle du fragment, accompagnée d’un rebrassement dans le magma visqueux. Ces trainées sont d’ailleurs absolument indépendantes de la schistosité que peut conserver la roche; rien n’est plus caractéristique que ce genre de phénomène que lon peut observer si bien au haut du Col des Grands-Montets, au Jardin d’Ar- gentières, au Col du Chardonnet, ete., etc. Les enclaves de grande dimension se rencontrent principalement au Col des Chamois. Dans l’intérieur les enclaves sont souvent finement grenues et montrent par-e1 par-là un ou deux grands cristaux de quartz bipyramidé ; d’autres lois ce sont des grosses glandules feldspathiques qui s’y développent. Elles sont alors tantôt disposées parallèlement, tantôt dispersées dans tous les sens et communiquent à certaines variétés un aspect porphyrique. S 3. Structure microscopique des enclaves fragmentaires. La structure microscopique de ces enclaves est intéressante. Les types très schisteux et verdâtres sont essentiellement formés de Biotite et d’Épidote, auxquelles se joint un peu de quartz et de Feldspath. La Biotite est rigoureusement à un axe ; son polychroïsme est intense, ng= vert brunâtre foncé, np= brun jaunâtre très pâle. Elle renferme quelques petites inclusions d’Apatite, du Zireon toujours rare et quelques aiguilles de Sagénite. L’Épidote presque aussi abondante que le Mica se présente en aiguilles et en petits grains. La Magnétite SUR LE MONT-BLANC. 57 s’associe toujours aux éléments précités, elle est d'habitude entourée d’une couronne de Sphène caractère que nous retrouvons dans bon nombre de roches du manteau cristallin. La structure est toujours nettement parallèle, les petits grains de quartz et de Feldspaths remplissent les interstices laissés vides entre le Mica et l’Épidote. Les enclaves schisteuses passent graduellement aux variétés plus compactes dans lesquelles la Biotite, beaucoup moins abondante, garde encore une orientation parallèle ; mais le canevas principal est alors formé par des éléments Feldspathiques notamment par de l’Orthose, criblé d’inclusions et fortement séricitisé. On y trouve aussi du Sphène, de la Magnétite, de lAllanite, de lPApatite et parfois des jolis zircons terminés mesurant jusqu'à 0,1 mm., ainsi que des petites lentilles formées par la réunion de quelques grains de quartz polyédrique. Puis des variétés compactes on passe à celles dans lesquelles se développent les glandules dont nous avons parlé. Celles-ci sont assez variées. Elles sont parfois composées d’un seul grand cristal d’Orthose ou de Microcline, à structure microperthitique, qui empâte alors soit une lamelle de Biotite, soit quelques cristaux plus petits d’un plagioclase générale- ment acide, soit encore quelques petits grains de quartz. Ces grands cristaux sont souvent mâclés selon la loi de Karlsbad, ils sont fréquemnent fissurés puis ressoudés par du quartz secondaire. D’autrefois les lentilles sont formées par une véritable pegmatite de quartz cunéiforme avec de l’Orthose et des Plagioclases acides, ou encore par un assem- blage granitoide des divers éléments de la protogine. On trouve enfin de ces glandules formées exclusivement par du quartz grenu, ou par une plage feldspa- thique ou quartzeuse, entourée d’une multitude de grains de quartz granulitique. Ces glandules ou lentilles sont allongées, leur grand axe coïncide sensiblement avec le sens de la schistosite. Elles peuvent se développer en grande abondance et souvent une glandule feldspathique alterne avec une glandule quartzeuse, l’enclave prend alors l'aspect d’un gneiss œillé. Il est à remarquer d’ailleurs que selon les échantillons, il y a tantôt prédominance des glandules feldspathiques, tantôt des glandules quartzeuses; quant aux feldspaths ils sont toujours remarqua- blement acides. Le quartz grenu peut d’ailleurs imprégner complètement l’enclave et s’y développer partout ; il y forme non seulement les lentilles minuscules dont nous avons parlé plus haut, mais encore des rangées de grains alignés en chapelet, qui se faufilent entre les lamelles de mica. TOME XXXIII 8 58 RECHERCHES GÉOLOGIQUES L'Amphibole si fréquente dans les enclaves des granulites filoniennes parait beaucoup plus rare dans celles de la protogine. Elle s’y rencontre cependant en débris fibreux, d'un vert grisâtre et d’un polychroïsme faible ng=— vert pâle np= vert jaunâtre très pale. Sur g'(010) l’extinction se fait à 20°. Bisectrice aiguë et biréfringence normales. L’angle des axes est plutôt petit. Quelquefois l’amphibole est assez abondante, elle se présente alors en petites aiguilles mesurant au plus 0.025 mm., souvent décolorées sur les bords et mäclés selon h'= 100. Chez les enclaves très compactes et d'aspect porphyroïde, il est très difficile de retrouver des traces de la structure primitive. Toute la masse est complètement pénétrée par les éléments du granit qui y cristallisent dans tous les sens ; len- clave ne se distingne guère dans ce cas de la protogine qui l’environne, si ce n’est par l’abondance du mica et par le développement du sphène. Le contact immédiat de lenclave avec la protogine offre de l'intérêt. On observe d'habitude qu'il est formé par un cordon de grosses lamelles de Biotite, qui établit la séparation entre les deux roches. Cette Biotite toujours très fraiche, renferme de nombreuses inclusions des minéraux habituels et particulièrement de Magné- tite, de Sphène et d’Allanite. Par places ce cordon micacé est rompu et les éléments de la protogine pénètrent dans l’intérieur de lenclave où ils cristallisent. Ce contact peut revêtir aussi d’autres formes. Souvent il n’est point france, il y a alors passage graduel et on voit se développer des grands cristaux feldspathiques notamment des plagioclases, qui empâtent complètement les éléments de l’enclave schisteuse au sein de laquelle ils se sont produits. Toute la bordure du contact est jalonnée par des plagioclases semblables criblés d’inclusions de paillettes de Biotite, de Séricite et de grains d’Épidote. Quelquefois, autour de ces feldspaths on trouve des couronnes plus ou moins complètes formées par des lames de Biotite. Aprés ce qui vient d’être dit, il paraît inutile d’entrer dans la description mono- graphique des enclaves que nous avons étudiées, d'autant plus que dans les encla- ves en bancs puissants nous retrouverons des types analogues. Il était toutelois intéressant de procéder à l’analyse d’une de ces enclaves fragmentaires et d’en comparer la composition chimique avec celle de la Protogine. Favre a déjà donné deux analyses incomplètes de ces enclaves ; nous avons complété ces résultats ; et analysé la protogine même dans laquelle se trouvait l’enclave. Celle-ci, N° 450 est SUR LE MONT-BLANC. 59 riche en Biotite avec les inclusions habituelles ; elle renferme de l’Allanite, peu de Plagioclase de nature albitique, puis beaucoup d’Orthose et de Microcline, ainsi que du quartz. Analyses des Enclaves fragmentaires. N° 1. NET IN°eTIT NIV: SiO, == 64.00 61.00 61.27 134.35 ALO, — 18.00 18.5 16.35 13.44 Fe 0, — 3.02 0.01 FER non dosé id. 6.00 2.30 MaOMe= 0.48 traces. Ca0 = 4.00 k.2 3.91 1.65 Mg0O — 1.69 0.65 KO — 7.26 5.18 Na,0 — \ 14.00 14.5 1.94 3.18 Perte au feu — 0.45 0.58 102.03 99.94 N° 1} Enclaves provenant d’un bloc erratique de Pers-Jussy. NII \ Analyses de Delafontaine : in Favre loc. cil. N° II | Enclave provenant d’un bloc erratique du Mont-Gosse. NB Protogine du dit bloc. Analyses par L. Duparc et L. Mrazec. Le tableau qui précède montre qu’il n’y a pas d’analogie chimiquement parlant entre la protogine et l’enclave. Les différences observées dans la composition portent principalement sur la . Chaux et les oxydes de fer et d’alumine, puis aussi sur la forte prédominance de la potasse sur la soude. Nous avons cependant cherché à reproduire la composition chimique observée pour les enclaves, en ajoutant au mica noir analysé par Delesse, du quartz, de l’Orthose et du Plagioclase acide, dans les proportions selon lesquelles ces divers minéraux se développent dans la protogine. Ces essais n’ont pas abouti, l’alumine et les alcalis sont impossibles à rac- corder. La véritable nature des enclaves nous paraît ressortir nettement de l’exposé qui précède. Elles apparaissent non comme des ségrégations plus basiques en divers 60 RECHERCHES GÉOLOGIQUES points de la roche de profondeur, mais bien au contraire comme des fragments arrachés de la couverture cristalline par la protogine et en partie résorbés puis modifiés par elle. Cette opinion est basée sur les observations suivantes : 1° Sur la manière d’être de ces enclaves vis-à-vis de la protogine. Nous avons montré en effet qu’elles présentent toutes les formes possibles depuis celle de roches compactes, jusqu’à celle de fragments schisteux qui sont à l'évidence des débris de roches cristallines. 2° Sur le fait que la fréquence ou la rareté des enclaves est liée à la question du faciès de la protogine. Nous avons vu en effet que les enclaves très abondantes dans les variétés gneissiques ou pegmatoïdes, sont plus rares et toujours beaucoup plus fortement métamorphosées dans les variétés granitiques où elles peuvent même manquer. 3° Sur l’examen de la structure microscopique des enclaves enfin, qui dans les variétés peu modifiées, correspond nettement à celle de certaines roches cristallines du Massif du Mont-Blanc. Cette structure primitive est d’ailleurs fréquemment masquée par l’apport nouveau des éléments du granit qui cristallisent dans l’inté- rieur de ces enclaves en donnant naissance aux variétés que nous avons décrites. 4° La composition chimique des enclaves enfin confirme ce qui vient d’être dit et montre l’individualité pétrographique de ces fragments étrangers. Nous allons voir que l'étude des bancs cristallins et schisteux enfermés dans la protogine et souvent moins métamorphosés que les enclaves, viendra corroborer les conclusions qui précédent. SUR LE MONT-BLANC. 61 CHAPITRE VII LES BANCS CRISTALLINS INCLUS DANS LA PROTOGINE. $ 1. Considérations générales. — $ 2. Intercalations du Col des Grands-Montets. — $ 3. Les inclu- sions schisteuses de la Noire. — $ 4. [nclusions dans la Tour-Ronde. — $ 5. Les intercalations schisteuses du Col du Géant. — $ 6. Inclusions dans l’Aiguille du Tacul. — $ 7. Inclusions dans lAiguille du Moine. — $ 8. Intercalations schisteuses dans l'Aiguille d'Orny. — $ 9. Résumé relatif aux bancs schisteux. $ 1. Considérations générales. En dehors des enclaves fragmentaires, il existe dans la protogine de véritables bancs schisteux enfermés dans celle-ci. Ces bancs sont d'aspect et de nature pétrographique très variables, ils passent souvent latéralement à la protogine par l’intermédiaire de variétés gneissiques, ils mesurent parfois à peine un mêtre d'épaisseur, souvent par contre ils sont beaucoup plus puissants et peuvent même former de véritables synclinaux locaux, isolés complètement dans le granit. Ces intercalations schisteuses sont beaucoup plus fréquentes qu’on ne l’a soup- çonné jusqu'ici et ce serait faire erreur que d’assimiler le Massif du Mont-Blanc à un culot compact de protogine. Elles jouent d’ailleurs un rôle important dans le développement du modelé de celui-ci; moins résistantes que la protogine ces roches s’érodent facilement, en donnant naissance à des cols et à des dépressions. Ces intercalations se développent en les points les plus divers du massif. Au Col des Grands-Montets par exemple, l’arête et le couloir neigeux qui forment la rive gauche du Glacier des Grands-Montets sont formés par des schistes micacés, disposés en synclinal, comme on peut parfaitement le vérifier par le plongement des couches. Des intercalations schisteuses plus ou moins puissantes s’observent aussi dans la Dent du Reuin, l’Aiguille du Tacul, Aiguille du Moine, au Couvercle, au Grand-Rognon, dans l’Aiguille Verte, l’Aiguille du Chardonnet, puis à la Pointe d’Orny ; beaucoup de ces bancs ne doivent d’ailleurs être considérés que comme des enclaves gigantesques. On trouve aussi des bancs schisteux à la Tour-Ronde, à la Noire, à l’Aiguille de l’Éboulement, puis tout particuliérement sur la coupe du Col du Géant, qui nous 62 RECHERCHES GÉOLOGIQUES montre les alternances les plus curieuses de bancs de protogine pegmatoïde et gneissique avec des véritables schistes cristallins. Il faut remarquer qu’en général ces banes schisteux se rencontrent presque toujours dans les types gneissiques ou pegmatoïdes de la protogine à laquelle ils passent latéralement fort souvent. Vu la diversité des types pétrographiques que l’on rencontre parmi ces bancs inclus, et vu l'intérêt qu’ils présentent, nous les étudierons séparément en procédant par régions. S 2. Intercalations du Col des Grands-Montets. Le couloir qui se trouve sur la rive gauche du Glacier des Montets, ainsi que l’arête qui surplombe le Glacier du Nant-Blanc, sont nettement formés par des schistes cristallins, qui plongent d’abord au Sud-Est et qui près du sommet de l’arête plongent au Nord-Ouest, en formant ainsi un synelinal complètement enclavé dans la protogine, dont la largeur est de quelques centaines de mêtres. Ces schistes ne se distinguent en rien de ceux qui au Montanvers forment le soubasse- ment cristallin du massif. Les premières couches près du contact avec la protogine sont fortement granulitisées et traversées par de nombreuses apophyses granuliti- ques. Un peu plus haut, la roche est moins fortement injectée. N° 87. SLM. La roche est formée de très petits grains de quartz, associés à des lamelles d’une biotite brune et polychroïque, à un peu de magnétite de Zircon et d’Épidote. Le voisinage du granit développe dans le schiste une multitude de lentilles allongées et parallèles, formées par du quartz grenu. Par places seulement il se forme quelques cristaux d’Orthose et surtout d’un plagioclase albitique indéterminable. C’est en somme un micaschiste granulitisé avec développement prépondérant du quartz. Au centre même du synelinal (N° 89), ces schistes sont de couleur foncée. SLM. ils sont fortement altérés et composés en majeure partie d’un agrégat de Zoïsite de quartz et de séricite, avec développement de quartz granulitique. Les derniers rochers schisteux qui plongent au Nord-Ouest (N° 90) sont très semblables au N° 87, on y trouve des petites lamelles de Biotite, associées à du quartz, un peu de Magnétite et de Sphène puis de l’Épidote. Il est complète- ment imprégné de quartz, l’Orthose et l’Oligoclase acide s’y développent également en plages isolées. PLANCHE XI. FiG. 21. L’Aiguille du Dru et Col des Grands Montets. Les rochers qui supportent le glacier du Mont-Blanc contiennent une grande enclave schisteuse. Cliché de J. Vallot, N° 152, Aïguille du Géant, Mont-Mallet et la Noire vus du glacier du Géant. À gauche on voit les enclaves schisteuses dans la protogine. Cliché de JT. Vallot, N° 217. SUR LE MONT-BLANC. 63 En somme, l’enclave des Grands-Montets peut être considérée comme un petit synclinal local, formé par des schistes cristallins analogues à ceux qui flanquent la protogine, modifiés à des degrés divers par celle-ci. On trouve même dans les schistes du Col des Grands-Montets des bancs d’Amphibolites dont nous donnerons la description au chapitre concernant les Amphibolites. S 3. Les inclusions schisteuses de la Noire. La Noire est formée par de la protogine, toutefois les moraines qui en descen- dent renferment de nombreux fragments schisteux. En effet, sur le flanc ouest, l’arête qui va de la Noire à l’Aiguille du Géant est en protogine ; cependant une roche schisteuse, ayant un mêtre d'épaisseur environ, s’observe sur le flanc Ouest de l’arête. Sur le versant Nord de la même aiguille, les moraines renferment de nombreux fragments schisteux, et vers les deux tiers de la hauteur on voit en effet deux bancs de schiste inclus dans la Protogine. Ces bancs ont quelques mètres d’épais- seur au plus. C’est de là que proviennent les débris charriés par les moraines. Ces différents banes inelus n’ont point tous la même structure microscopique, comme on le verra dans les descriptions suivantes : N° JV. 183. Roche provenant du flanc ouest de l Aiguille. A l’œil nu, la roche est grisâtre, d'aspect satiné et sériciteux. SLM. La roche est formée d’un agrégat très fin de petits grains de quartz et de petites lamelles d’une Biotite verdâtre avec un peu de sphène, puis du mica blanc en belles lamelles. L’agrégat est compact et fort semblable à certains schistes cornés. Par places la roche est granulitisée, on y rencontre quelques grains de quartz granulitique, localisé sur certains points. La roche renferme aussi un peu de magnétite. N° JV. 224. Schistes inclus en bancs sur le versant Nord. A l’œil nu, la roche est grisâtre, quartzeuse et séricitique. SLM. La roche est constituée par un mélange de quartz très fin et flou; de petites paillettes de séricite et de substances ocreuses. Par places se développent quelques lentilles de quartz grenu et plus rarement quelques cristaux-plages d’Orthose et d’Anorthose. Dans toute la masse on trouve encore des petites lamelles d’un mica vert, polychroïque dans les tons vert branâtre : puis quelques rares grains de Zircon et un peu de Magnétite. 64 RECHERCHES GÉOLOGIQUES Cette roche est encore très analogue à certaines variétés de schistes cornés. N° JV. 227. Schiste provenant de la moraine. L'échantillon est de couleur noirâtre, très compact, un peu satiné. SLM. Le canevas de la roche est séricitique. La séricite en paillettes et en trainées s’y associe à des jolies lamelles de mica brun, très polychroïque dans les tons brunâtres, puis à un peu de Sphène et de Magnétite. Dans les interstices du canevas on trouve du Quartz en grains irréguliers assez abondants ; peu d’Orthose, puis quelques grains de Calcite. En résumé, les inclusions de la Noire sont formées par des roches cristallines, nettement distinctes de la protogine, qui paraissent même appartenir au niveau supérieur des schistes cristallins. _$ 4. Inclusions de la Tour-Ronde. Du sommet de la Tour-Ronde qui surplombe le Glacier de Brenva, descend une arête qui se prolonge par le Mont de la Brenva en formant la rive gauche du Glacier de ce nom. L’arête elle-même est formée par une belle protogine pegmatoide semblable à celle du Col du Géant, qui renferme un certain nombre d’intercalations schisteuses. On en rencontre d’abord quelques-uns près du sommet du Mont de la Brenva ; puis aussi deux bancs plus importants dont le premier d’une épaisseur de 50 mêtres est visible en suivant le versant ouest de l’arête ; tandis que le second, d’une vingtaine de mêtres, est situé un peu plus haut, au dessous du pic terminal, qui, lui, est en protogine. Ces banes schisteux paraissent d’ailleurs en relation avec ceux que l’on rencontre au Col du Géant et dont il sera question plus loin. N° JV. 172. Au sommet du Mont de Brenva; pied de l’arête de la Tour-Ronde. À l’œil nu la roche paraît être un schiste séricitique grisâtre. SLM. Le schiste est très semblable à ceux de la Noire, et formé comme ces derniers d’une réunion de Quartz flou, de Séricite, de Magnétite avec couronnes de Leucoxène, et de petites lamelles de Biotite brune; le tout imprégné de Quartz polyédrique accompagné de quelques cristaux d’Orthose. Par places, un peu de Calcite. N° JV. 176 et 177. Banc schisteux du versant ouest de l’arête. Ce sont des roches d’aspect talqueux ou séricitique, qui présentent quelques cristaux saillants de Feldspaths. PR ——> SUR LE MONT-BLANC. 65 SLM. Elles sont formées principalement par de la Chlorite verte, de couleur très pâle, sans polychroïsme appréciable, disposée en paillettes groupées sans ordre ou bien en houppes d’une très faible biréfringence. A la chlorite s'ajoutent des lamelles de séricite et d’une Biotite brunâtre polychroïque, puis beaucoup de Sphène en petits grains informes et grisâtres et enfin du quartz mal individualisé et local qui affecte une disposition paralléle. On trouve également dans la roche quelques cristaux bipyramidés de Zircon, puis beaucoup de feldspaths, Orthose et Plagioclase criblés d’inclusions (la déter- mination exacte des plagioclases est d’ailleurs impossible vu leur état, sur quelques mâcles assez bien conservées, les extinctions rapportent la variété à de l’oligoclase) enfin du Quartz et quelques grandes lamelles de Mica blanc. Par places, la Chlorite constitue un véritable réseau dentelliforme dans lequel les feldspaths paraissent avoir cristallisé, les paillettes de séricite et de chlorite jointes à du quartz s’insérent alors en couronne autour de ces derniers comme on le voit dans certains schistes métamorphiques recristallisés. Les feldspaths eux- mêmes renferment des inclusions noirâtres etopaques, puis aussi de l’Apatite. $ 5. Les intercalations schisteuses du Col du Géant. Dans nos publications antérieures, nous avons déjà à plusieurs reprises attiré l'attention sur le fait que, dans le profil du Col du Géant, des intercalations schisteu- ses alternent avec des Protogines de divers types ; nous avons insisté également sur l’importance de cette observation pour la théorie de la genèse du Massif du . Mont-Blanc. Les profils que nous avons publiés ont été mis en doute par M. Graeff, qui d’ailleurs n'avait point été sur les lieux et qu’une connaissance plus approfondie du Massif du Mont-Blanc aurait sans doute rendu plus circonspect. Nous donnerons ici une description détaillée de la coupe du Col du Géant, afin de mettre à même les géologues intéressés de pouvoir la vérifier in-extenso. Le rocher sur lequel est bâtie la cabane du Col du Géant est formé par une protogine pegmatoïde, très éprouvée par les actions dynamiques, qui passe laté- ralement au gneiss. TOME XXXIII 9 66 RECHERCHES GÉOLOGIQUES En descendant l’arête du Col, on arrive de suite sur des schistes d’aspect sérici- teux, avec nodules feldspathiques. Ceux-ci passent bientôt à des variétés plus gneissiques, pour retourner ensuite à des types moins feldspathiques. A mi-hauteur de l’arête on trouve une protogine qui présente l’aspect de celle des Grandes- Aiguilles et qui près de la base de l’arête est franchement granitique avec quelques rares intercalations gneissiques. Un puissant filon de granulite perce cette protogine, c’est celui qui se continue au Mont de Jétoula. A la Porte du Col, on trouve encore le même type granitique, avec des intercalations schisteuses au bas de la Porte du Col ainsi que des filons de granulite. Ce type granitique se poursuit jusqu’au Mont-Fréty, où apparaissent alors des schistes plus ou moins gneissiques, suivis immédiatement par un grès probablement carbonifère et par les schistes noirs du Lias qui plongent nettement sous le massif. En résumé comme on le voit, il y a trois intercalations gneissiques et schisteuses principales suivies d’inclusions secondaires. Nous ne décrirons point ici les différentes protogines de la coupe du Col du Géant, on en trouvera en partie la description dans la monographie consacrée à la protogine. Nous nous bornons cependant à dire que partout où la protogine passe au type gneissique, le quartz grenu devient abondant, alors la roche renferme souvent des parties encore discernables d’un schiste primitif. Quant aux intercalations schisteuses elles sont assez semblables. N° 779. Arèle du Col du Géant. A l’œil nu, la roche ressemble à un micaschiste feldspathisé d’un type absolument banal. SLM. Elle est formée en majorité par une multitude de petits grains de quartz à contour flou, associés à des petites paillettes d’un mica noir peu polychroïque, de la séricite et un peu de Sphêne. La granulitisation y développe quelques jolis cristaux de Zircon, un peu d’Orthose, de Microcline et d’Albite, puis principale- ment du quartz granulitique disposé en lentilles. C’est en somme un micaschiste, d’origine plus ou moins détritique, modifié par la protogine. La composition chimique est la suivante : SUR LE MONT-BLANC. 67 Analyse : Se, 71.79 A0 — 1627 HeO — 2.71 Cade =", 041 Mot .51 OMR 5:13 NEO 03:52 Perte au feu — 1.07 100.41 N° 784. Roche gneissique près de la base du Col du Géant. Roche nettement schisteuse, dans laquelle des lits micacés alternent avec des lits de quartzo-feldspathiques. SLM. Cet échantillon ressemble beaucoup au précédent, comme lui, il est formé par du quartz flou très fin, de la Séricite, de la Biotite verte, un peu de Sphène, d’Hématite. et quelques gros grains d’Épidote. La granulitisation y est encore plus forte et y développe de nombreuses lentilles de quartz grenu à forme polyédrique dont la dimension des grains contraste avec celle du quartz flou qui constitue en grande partie cette roche. On trouve aussi quelques glandules d’Or- those, de Microcline et d’Albite, mais l’injection est ici principalement quartzeuse. N° 788. Au bas de la Porte du Col du Géant. Échantillon analogue aux précédents; mais paraissant plus détritique. SLM. Les éléments constituants sont encore ici le quartz flou de très petite dimension, la Séricite et un peu de Magnétite. La Séricite forme des trainées parallèles. Partout le quartz grenu imprègne la masse, il est accompagné de quelques grains d’Orthose criblés d’inclusions. N° 791. Au Mont-Frély. A l’œil nu, la roche paraît être un véritable micaschiste. SLM. Elle est identique à la précédente et le fond reste toujours le même, mais l’apport dû à la protogine est plus considérable. Toute la masse est imprégnée de quartz grenu et on ne trouve plus que localement dans la coupe des régions 68 RECHERCHES GÉOLOGIQUES qui montrent la structure primitive de la roche. Quelques cristaux d’Orthose s’y développent également. La Calcite n’y est point rare. On voit donc qu’au Col du Géant, les intercalations schisteuses comme à la Noire, sont dues à des roches cristallines plus ou moins détritiques, modifiées à des degrés divers par la Protogine. $ 6. Inclusions dans l’Aiguille du Tacul. L’aiguille du Tacul nous montre aussi plusieurs intercalations schisteuses parti- culiérement intéressantes dans l’arête située au Sud-Ouest du pic, arête qui encaisse à l’Ouest l’extrémité du Glacier des Périades. Celle-ci est terminée par une pointe qui est en protogine, mais entre elle et l’Aiguille du Tacul même, on ren- contre plusieurs bancs schisteux intercalés. Ils sont verdâtres, d'aspect talqueux ou séricitique. Le couloir qui sépare l’Aiguille du Tacul des Périades présente également des inclusions analogues. Enfin à la base même de lAiguille du Tacul, au-dessus de l’ancien lac aujourd’hui desséché, on trouve un promontoire rocheux formé par une protogine gneissique dans laquelle on rencontre encore quelques intercalations plus schisteuses. L’Aiguille de Tacul paraît donc être très riche en inclusions ; il est bon d’ajouter que la protogine y prend généralement un faciès gneissique plus ou moins prononcé. N° 313. J. V. Dans l’arèle qui domine le glacier des Périades. La roche très compacte et schisteuse est de couleur verdâtre. SEM. La structure et la composition répond à celle d’un schiste à séricite typique. La Séricite forme l'élément prédominant. Elle se présente en paillettes de dimensions inégales, les unes très petites, d’autres largement développées le tout formant un tissu serré. Cette séricite est très légèrement brunâtre, à peine polychroïque. L’extinction se fait rigoureusement parallèlement à la trace du clivage p= 001 la biréfringence ng-np= 0,037, la bissectrice est négative np, l'angle des axes est presque égal à O. Cette séricite est mêlée à un peu d’hématite en tout petits grains ; puis locale- ment à du quartz flou qui s'oriente parallèlement avec les lamelles. Des plages informes de quartz criblées de petites inclusions opaques ainsi que quelques cristaux d'Orthose se rencontrent clairsemés dans la roche. La composition chimique de cet échantillon est la suivante : SUR LE MONT-BLANC. 69 Analyse : SO, = 53.18 MO: re 25.15 Ca0 —= 1.19 MgO —= 9.75 POUNEE 5.36 Na,0 — 1.45 Perte au feu — 4.21 100.29 N° 315 J.V. Dans la même arèêle que le précédent. Roche curieuse d'apparence absolument talqueuse et verdâtre, trés schisteuse. SLM. Cette roche est formée d’une masse très uniforme transparente et verdâtre, qui en lumière polarisée est fibrillaire et à peine biréfringente. Les fibres en lumière convergente montrent une bissectrice positive avec 2 E très petit. C’est donc une matière serpentineuse appartenant au groupe du Chrysotyle. Dans cette masse on trouve une multitude d’aiguilles de Rutile mesurant en moyenne 0.025 mm. ; mâclés en genou et surtout en cœur. Puis on trouve aussi des petits grains à très fort relief de haute biréfringence, entourés d’une auréole vert foncé, une détermination plus exacte n’est pas possible. Analyse du N° 315 : SD —- 020: 95 FeO — 17.90 RFO —222/02 Ca0 = ‘ 1.35 MgO — 19.91 OUR 0059 NOM OU "S7 Perte au feu — 9.61 98.60 70 RECHERCHES GÉOLOGIQUES N° 300. J.V. Versant nord de l'aiguille du Tacul. SLM. La roche renferme en abondance de la Magnétite avec auréoles de Sphène, de la Biotite verte polychroïque dont les lamelles sont orientées parallèlement, de l’Épidote en grains qui se mêlent au Mica ; puis de l’Orthose, peu de Plagioclase, et beaucoup de quartz disséminé partout. Cette roche est en somme analogue à certaines enclaves schisteuses fragmentaires précédemment décrites. N° 291. Base de l’ Aiguille du Tacul. Cette roche est verdâtre et schisteuse. SLM. Le quartz très abondant s’unit à une Biotite verte très fraîche et poly- chroïque, puis à de la Séricite. Le tout forme un agrégat à structure nettement parallèle. On trouve aussi un peu d’Apatite, puis partout de belles glandules d’Orthose. C’est une variété de micaschiste fortement modifiée par la protogine. Elle passe d’ailleurs latéralement aux schistes protoginisés. S 7. Inclusions dans l’Aiguille du Moine. Cette aiguille est en partie formée par de la protogine d’un type pegmatoïde avec quelques intercalations schisteuses notamment dans les couloirs de la face sud de la partie supérieure de l’Aiguille. N° 320 et 321 J.V. Couloir de la partie supérieure de l’Aiguille, face sud. A l’œil nu, la roche est identique à certains micaschistes injectés de la couverture cristalline. Il est micacé et séricitisé, avec développement de gros feldspaths. SLM. Laroche est en majeure partie formée par un agrégat de paillettes micacées, formant un tissu feutré. Par places, quelques-unes de ces paillettes se développent en belles lamelles légèrement colorées et polychroiques avec ng= brun grisàtre très pâle, np= incolore. Le mica est rigoureusement à un axe négatif, sa biréfrin- gence est celle de la Muscovite; il s'éteint sur les sections perpendiculaires à p= (001 selon la trace de clivage et ses lamelles s’orientent parallèlement. On trouve en outre quelques énormes grains de Sphène grisâtre, qui atteignent presque la dimension de certains feldspaths et qui sont informes. La bissectrice en est positive =ng l’angle des axes très petit. Ce Sphène est seulement localisé sur certains points. Par places, au milieu des paillettes et des lamelles alignées du mica, se déve- SUR LE MONT-BLANC. 71 loppent confusément quelques grands cristaux d’Orthose, un peu d’Oligoclase normal et du quartz grenu et polyédrique qui se mêle alors aux paillettes du mica. Les plages feldspathiques que l’on voit à l’œil nu dans la roche, sont en réalité formées par la réunion de plusieurs cristaux d’Orthose et d’Oligoclase, accompagnés de quartz plus ou moins abondant. La composition de cette roche rappelle absolu- ment celle de certains micaschistes injectés de la couverture cristalline. Analyse du N° 320 : SUNS— 1509-61 PO 15.70 HE 6.52 Mn0O — 0.21 40 = 1.08 MoO == 6:27 OM 060.31 NO AE 0:55 Pertelan tenu ti— 1.32 100.17 S 8. Intercalations schisteuses de l’Aiguille d'Orny. Dans l’arête de la Pointe d’Orny, on trouve plusieurs intercalations schisteuses lenticulaires, qui sont constituées par des roches grisâtres et satinées, donnant des arènes sablonneuses ; ou encore par des roches cornées et compactes qui se débitent en dalles. On y voit à l’œil nu de nombreux grains de quartz. N°® 147 et 149. Arèle de l’Aiguille d’Orny. SLM. La roche est très homogène et formée d’un mélange intime de petites paillettes de Séricite, de lamelles de chlorite et de fines aiguilles d’Amphibole. Celles-ci mesurent au plus 0,08 mm., elles sont non terminées, incolores sur les bords, le centre seul est coloré et polychroïque avec ng= vert grisätre pâle np incolore. L’extinction maxima est de 20° par rapport à l'allongement. Ces petites aiguilles sont disséminées dans tous les sens et nullement orientées parallé- lement. On trouve aussi dans le tissu formé par les éléments précédents des 12 RECHERCHES GÉOLOGIQUES cristaux et des grains d’Épidote jaunâtre arrondis, puis beaucoup de Leucoxène, et des grains d'Hématite. Par places, on rencontre une rare plage de quartz arrondie, à extinction onduleuse . Les lamelles de Séricite et les aiguilles d’Amphibole s’insèrent alors sur le contour de celles-ci de façon à former une couronne comme c’est fréquemment le cas dans certaines roches détritiques recristallisées du houiller. Cette roche paraît être une véritable corne amphibolique, sa composition est la suivante : Analyse : jl II Si0, — 54.65 54.60 ALO, — 19.30 16.31 Fe,0, — 2.69 jee Fe0 == 4.96 Mn0O — traces id. Ca0 — 4.50 3.45 MgO — 5.41 6.00 KO — 4.83 4.75 Nat0—= 3.12 3.49 Perte au feu — 4:77 1.56 101.23 99.00 N° 1. Première enclave de l’Arête d’Orny. N° 2. Seconde enclave de l’Arête d’Orny. S9. Résumé relatif aux bancs schisteux. Résumons maintenant en quelques mots les observations contenues dans les pages qui précèdent. 1. L’amygdale formée par l’affleurement de la protogine n’est point homogène dans toute sa masse, mais présente en de nombreux points des intercalations de roches modifiées à des degrés divers par la protogine. 2. Ces bancs sont de simples intercalations locales, qui dans ce cas, se répêtent SUR LE MONT-BLANC. 73 un certain nombre de fois ; ou bien encore ils peuvent être considérés comme de véritables synelinaux du manteau cristallin, isolés et enveloppés dans la protogine. Dans le voisinage de ces intercalations, la protogine passe presque toujours au type pegmatoïde ou gneissique. 3. Les roches qui forment ces intercalations sont variées de structure et de composition, elles paraissent cependant appartenir à un niveau relativement supérieur des schistes cristallins comme l’atteste la structure encore détritique de certains spécimens. Une grande partie de ces roches sont d’ailleurs analogues aux schistes cristallins qui flanquent la Protogine. 4. Au point de vue microscopique comme aussi au point de vue chimique, les bancs schisteux intercalés se distinguent totalement de la protogine. Ils ne peuvent en tout cas pas être attribués à un écrasement dynamométamorphique de celle-ci. CHAPITRE VIII LES GRANULITES FILONIENNES $ 1. Description générale et aspect. — $ 2. Description pétrographique. — $ 3. Monographie des types étudiés. — $ 4. Composition chimique des granulites filoniennes. — $5. Les Pegmatites. S 1. Description générale et aspect. Depuis fort longtemps déjà on a signalé dans la protogine du Mont-Blanc des filons d’un granit à grain fin, auquel on a donné le nom d’Aplite. Ces fiions sont en effet très communs dans le massif et on les rencontre sur tous les points de celui-ci mais cependant pas avec une égale fréquence. La région la plus favorisée à cet égard est le versant italien du Mont-Blanc. La protogine y est sillonnée d’une telle quantité de ces filons qu'il serait impossible de les marquer sur la carte et que l’on ne peut les y indiquer que d’une manière très générale. Ainsi dans la seule arête de la Breya, on compte jusqu’à 19 de ces filons plus ou moins puissants ; ils sont au moins aussi nombreux TOME XXXIII, 10 74 RECHERCHES GÉOLOGIQUES dans l’arête du Grépillon, ou dans celle des Monts-Rouges et on peut les poursuivre jusqu’au glacier de la Brenva. Dans les parois qui, sur la rive gauche, dominent le glacier de Pré de Bar, on peut constater leur véritable nature intrusive par le fait que ces filons empâtent des blocs énormes de la protogine elle-même. Dans l'intérieur du massif ces filons d’aplite sont plus rares, on en peut voir cependant de fort beaux à l’Aiguille du Tacul, aux aiguilles du Charmoz, du Plan, du Moine, etc. Leur épaisseur est fort variable, on en trouve qui mesurent depuis quelques centimétres jusqu’à plusieurs mêtres de puissance. Près du contact sous les Grandes-Aiguilles, la Protogine est également percée de nombreux filons, on en voit par exemple sous l’Aiguille du Charmoz, comme aussi au-dessous du Glacier des Grands-Montets, au Glacier d’Argentières, ete., etc. La structure macroscopique des aplites dont il vient d’être question est très uniforme. Ce sont des roches finement grenues, saccharoïdes, en général pauvres en mica noir (ce dernier pouvant même manquer complètement). Elles renferment souvent des jolies lamelles de mica blanc. Indépendamment de ces filons d’aplite qui traversent la protogine, on trouve dans les schistes cristallins qui enveloppent l’amygdale formée par laffleurement de celle-ci une multitude de filons analogues, qui peuvent devenir exceptionnelle- ment abondants et provoquer dans les roches qu’ils traversent des phénomènes de métamorphisme plus ou moins complets et variés. Décrire ici le nombre et la position exacte de ces filons est une chose impossible, ils se rencontrent un peu partout et ce sont eux qui viennent compliquer l'étude des roches cristallines du Mont-Blanc en en masquant souvent la véritable structure. Dans le voisinage immédiat du contact, sous les grandes Aiguilles par exemple, la multiplicité de ces filons est telle qu'ils disloquent et percent lés schistes dans tous les sens et en isolent des lentilles plus ou moins grandes dans le réseau formé par leur entrecroisement. Ces filons sont d’ailleurs de toutes les dimensions, on en voit qui sont de simples veinules capillaires, d’autres mesurant plusieurs mêtres d'épaisseur. Le grain et l’aspect de ces granulites filoniennes sont assez variables. Certaines d’entre elles sont plus ou moins finement grenues, d’autres presque felsitiques, d’autres encore passent à des pegmatites à gros éléments, avec développement de mica blanc et de Tourmaline. SUR LE MONT-BLANC. 75 Elles se chargent d’ailleurs de certains minéraux qui leur sont étrangers en traversant les schistes ou les amphibolites qu’elles résorbent partiellement : au chapitre consacré aux roches cristallines, nous étudierons les divers phénomènes de métamorphisme qu’elles y développent. Quant à l'origine de ces filons, il est certain que dans la très grande majorité des cas ce ne sont que de simples apophyses émanées du culot éruptif; dont la structure spéciale est liée à une consolidation plus ou moins rapide. Cependant certains filons aplitiques qui traversent la protogine paraissent se continuer dans les schistes ; c’est ce que l’on peut voir par exemple dans les parois situées au-dessus de l’Aiguille de PM. S 2. Description pétrographique des granulites. Dans cette description, nous examinerons les minéraux de l’ensemble des gra- nulites, aussi bien de celles qui sont dans les schistes, que de celles qui percent la Protogine, en nous bornant à indiquer la manière dont les différents éléments sont répartis dans tel ou tel faciès. Les Minéraux accessoires sont en général ceux de la Protogine, auxquels il faut ajouter certains minéraux caractéristiques pour ces granulites. La Magnétite, le Zircon, le Sphène et l’Apatite affectent les mêmes formes et les mêmes caractères que ceux qu'ils revêtent dans la protogine. Ils sont néanmoins considérablement plus rares et manquent souvent totalement. L’Allanile est rare et ne parait se rencontrer que dans les filons qui percent la protogine. La Tourmaline au contraire ne se trouve guère avec ces derniers, elle est en revanche souvent très abondante, mais presque toujours localisée, dans les granu- lites qui criblent les schistes. Elle y forme des cristaux parfois de grande taille, dont les sections sont d'habitude fortement corrodées ou brisées. Lorsque cette corrosion est trop forte le cristal est alors complétement rongé et émietté en petits fragments, comme certains quartz corrodés des microgranulites. Lorsque les sections sont relativement bien conservées, on observe un fort allongement prismatique et quelquefois un pointement rhomboédrique. La Tourmaline présente presque toujours des zones concentriques d’accroissement ; les zones internes sont d'habitude plus claires que celles voisines de la périphérie, leur contour est souvent 76 RECHERCHES GÉOLOGIQUES parfaitement hexagonal. De plus, dans les parties centrales, on observe des taches bleuâtres plus ou moins foncées ; ou encore des plages absolument irrégulières, de coloration variable, comprise entre le bleu grisâtre et le brun, qui communiquent au cristal un aspect bariolé. L’accroissement de certaïnes de ces tourmalines paraît être lamellaire. Le signe optique est négatif, la croix noire se disloque souvent très légérement par rotation, La biréfringence ng—np= 0,020, quant au polychroisme on à : ng=— brun rougeâtre, bleu grisâtre violacé. np= brun très clair, bleuâtre très pâle. La Tourmaline est pauvre en inclusions primordiales. On y trouve rarement un ou deux Zircons qui développent autour d’eux une mince auréole polychroïque bleuâtre sur un fond brun ; on y rencontre aussi abondamment du quartz qui paraît avoir cristallisé dans les pores du minéral. La Tourmaline au point de vue de sa genèse semble d’ailleurs antérieure à l'élément blanc de la roche. On en voit même certains débris qui sont moulés par de lOligoclase, ou qui encore sont ressoudés par l’élément blanc. Les forts grossissements montrent dans l’intérieur de certains cristaux des petites inclusions de forme variée, quelquefois nettement hexagonales, qui renferment une libelle. Le Grenat est plutôt rare dans les granulites. Il s’y présente toujours en petits grains rosés, incolores en coupe mince , souvent craquelés. Il est soit dodécaédrique, soit simplement arrondi sans forme cristallographique saillante. Quant aux minéraux constituants principaux, ils sont identiques à ceux de la Protogine. Le Mica noir est rare, il manque dans beaucoup de granulites. Il se présente en petites lamelles polychroïques ng= brun rouge ou verdàtre, np= jaunâtre presque incolore. D’habitude il est toujours plus ou moins chloritisé. Les Plagioclases sont variables et sont exceptionnellement seulement, très abon- dants. Dans la majorité des cas, les extinctions sur g'= 010 ainsi que celles dans la zone de symétrie les rapportent presque exclusivement à de lAlbite; fait que corrobore encore la méthode de Becke. L'Orthose présente les caractères habituels. Il passe souvent à l’Anorthose. Le Microcline enfin peut devenir très important et se substituer presque com- plêtement à l’Orthose. Les divers feldspaths sont fréquemment vermiculés et l’Orthose comme le Mcrocline renferment des filonnets d’Albite. SUR LE MONT-BLANC. 77 Le Quartz, dans la règle, présente des formes granulitiques. Il est souvent de dimension un peu inférieure à celle des autres éléments. | La Muscovite peut devenir très abondante. Elle se présente en lamelles incolores qui s’éteignent à O de la trace du clivage p= (001). La bissectrice aiguë est négative ; l’angle des axes plutôt petit autour de 30° environ. Les Minéraux secondaires sont peu abondants ; ils consistent principalement en Chlorite, Séricite, Damourile et Épidote avec les caractères habituels. La structure de ces granulites filoniennes offre quelque variété. Rarement, comme nous l’avons dit, les divers minéraux acquièrent un égal développement. Le quartz est presque toujours de plus petite taille et forme des grains plus ou moins arrondis, disséminés partout entre les éléments feldspathiques et micacés. Dans certains filons qui traversent les schistes, les feldspaths sont littéralement noyés dans une masse de quartz granulitique dont les grains de petite dimension sont polyédriques , la roche paraît alors presque à deux temps de con- solidation. D’autres fois par contre, le quartz prend des formes pegmatoïdes et fait presque ciment entre les autres éléments. Plus rarement, un des éléments blanes se déve- loppe beaucoup plus que les autres et communique à ces granulites un faciès quasi- porphyroïde. Dans les granulites qui traversent les schistes, les divers éléments s’alignent quelquefois parallèlement, la roche prend alors une structure presque gneissique. Quant aux actions dynamiques, elles se manifestent par le froissement et le ploiement du Mica noir, ainsi que par les phénomènes déjà décrits en parlant de la Protogine. S 3. Monographie des types éludiés. Pour la clarté du sujet nous examinerons séparément les granulites qui traversent la protogine, puis celles que l’on trouve dans les schistes. Granulites dans la Protogine. N° 323. Col du Géant. Roche finement grenue avec développement porphyroïde de certains cristaux de quartz. SLM. Très peu de petites lamelles de mica verdâtre. Quelques grands cristaux d’Orthose séricitisé et d’Albite. 78 RECHERCHES GÉOLOGIQUES Quartz en plages arrondies. Ces divers éléments sont dispersés dans une masse graoulitique de plus petite dimension jformée d’Orthose, de Microcline, d’Albite et de Quartz grenu. N° 415. Aiguille du Charmoz. Dans les parois qui dominent la Mer de glace. Roche blanche, finement grenue. SLM. Rares grains de Magnétite. Quelques lamelles de Biotite verdâtre accom- pagnées de Muscovite Orthose Microcline puis Quartz. Passablement d’Albite et d’Oligoclase acide, le tout formant un agrégat granulitique de même dimension. Un peu d’Épidote et de Chlorite. N° 423. Aiguille du Tacul. Même aspect que les précédentes. SLM. Un peu d’Allanite. Magnétite puis Leucoxène. Biotite chloritisée. Orthose abondant, Microcline plus rare. Beaucoup d’Oligoclase acide et d’Albite. Quartz à forme granulitique de dimension inférieure à celle des autres éléments. Caractères dynamiques ordinaires. N° 356. Arète du Mont-Dolent. Roche légèrement verdâtre, de structure un peu spéciale, elle est presque à deux temps. Elle renferme SLM des grands cristaux d’Orthose et de quartz criblés d’inclusions liquides, qui sont enveloppés d’un agrégat granulitique d’Orthose, de Microcline et de plagioclase acide. Granulites dans les schistes. N° 117. Les Grands (Massif du Trient). SLM. Quelques grains de grenat rose, puis quelques grands cristaux d’Orthose et de Microcline quasi-porphyroïdes, noyés dans une masse granulitique de Quartz, d’Orthose, d’Albite et Mica blanc. Certaines parties de la roche sont schisteuses et renferment des petites lamelles de Biotite alignées parallèlement. N° 139. Les Grands (Massif du Trient). SLM. La roche est semblable au N° 117. Elle se charge de plus de Tourmaline brune en cristaux brisés et corrodés, entourés de quartz ; puis elle renferme quelques plages d’Albite et beaucoup de Muscovite. Cette roche passe presque au Greisen. N° 121. Les Grands (Massif du Trient). SLM. La roche est formée de quelques plages d’Orthose, peu de Microcline et SUR LE MONT-BLANC. 79 de Plagioclase acide, des lamelles de Muscovite ; le tout réuni par du quartz grenu de plus petite dimension qui par place s’y dispose en lentilles. La roche garde une structure légèrement parallèle. N° 118. Les Grands (Trient). Belle granulite à Mica blanc SLM. Quelques rares lamelles de Biotite verdie. Grands cristaux d’Orthose et de microcline, puis eristaux plus rares et plus petits d’Oligoclase acide. Mica blanc trés abondant, en lamelles et traînées filamenteuses. Quartz prépondérant, formant une masse granulitique entre ces divers éléments. N° 114. Croix de Bron (Trient). Roche très riche en Tourmaline, qui passe à la Luxullianite. SLM. Tourmaline brune en cristaux brisés et informes, disséminés partout. Mica blanc en jolies lamelles très abondantes également. Peu de Plagioclases d’un type albitique et peu d’Orthose. Quartz très développé, disposé partout, formant des plages à extinctions onduleuses. La roche est très dynamique, elle renferme un peu de Chlorite secondaire. N° 218. Chemin du Glacier de Trient à la Forclaz. SLM. Roche formée par un agrégat d’Orthose, d'Albite et de quartz en grains de dimension égale, associés à beaucoup de Muscovite disséminée partout. Par places, quelques petits nids de quartz grenu. N°471. Glacier du Trient. SEM. Grandes plages d'Orthose, peu de Microcline, puis Oligoclase acide et Albite abondants ainsi que quelques belles lamelles de Mica blanc. Le tout réuni par du quartz grenu, polyédrique. Par places on trouve des fragments d’un micaschiste primitif dans lequel la granulite en question à pénétré. Légère disposition parallèle des éléments. | N° 472. Lentille dans les schistes au-dessous de l’Aiguille du Tour. Roche de couleur gris bleuätre, formant de grosses lentilles dans les schistes cristallins, qui à l’œil nu simule une pegmatite. SLM. La roche renferme des grands cristaux-plages d’Orthose et de Microcline, puis du Plagioclase, dont les grands cristaux sont de l’Albite et les autres plus petits de l’Oligoclase acide ; quelques jolies lamelles de Mica blanc. Le tout est noyé dans une masse entièrement formée de quartz grenu, de beaucoup plus petite dimension que les éléments précités. 80 RECHERCHES GÉOLOGIQUES N° 434. Arèle des Rognes. Superbe granulite tourmalinifère, de couleur blanche. SLM. Beaux cristaux de Tourmaline à facules bleues. Plagioclase exceptionnellement abondant en cristaux mâclés selon l’Albite et le Péricline. Les cristaux de Plagioclase, par leurs extinctions sur g' (010), par celles des sections appartenant à la zone de symétrie, puis aussi par la valeur des trois indices ng np nm se rattachent exclusivement à l’Albite, on à une Albite trés pauvre en chaux. Orthose rare, un peu de Microcline, puis quelques superbes lamelles de Mica blanc disséminées partout. Beaucoup de Quartz formant ciment entre les éléments précités. N° 31. Arèle des Rognes. Cette roche forme l’énorme filon que lon voit au-dessus du Col des Rognes, en montant au Glacier de Tête-Rousse. SLM. Tourmaline ‘abondante en débris, beaucoup d’Orthose, un peu d’Albite, le tout réuni par une masse quartzeuse broyée par dynamométamorphisme. N° 32. Arèle des Rognes. SLM. La roche renferme de nombreuses aiguilles de Tourmaline, puis une quantité de petits grains de grenat à contour parfois géométrique, de couleur légèrement rosée. L’Orthose et le Microcline sont abondants ; l’Albite est plus rare ; ces éléments forment des plages enveloppées par un mélange grenu de plus petite dimension de Quartz, d’Orthose et de lamelles de Muscovite. N° 57. J.V. Col du Dôme. Cette granulite forme passage aux schistes fortement injectés. SLM. Quelques jolis cristaux d’apatite, peu ou point de Biotite, grandes et belles plages d’Albite, puis d’Orthose à filonnets et de quartz. Ces divers éléments sont réunis par du quartz grenu plus petit. Phénomènes dynamiques marqués, Séricite, Épidote et Calcite secondaires. N° 72. J.V. Les Bosses. Filon de un mêtre d'épaisseur environ. SLM. Biotite chloritisée rare, puis grands cristaux d’Orthose et d’Albite, réunis par du quartz qui prend des formes pegmatoïdes et qui est relativement peu abondant. Quelques beaux cristaux de Zoïsite, puis phénomènes dynamiques bien accusés. N° 86. J.V. Arète du Mont-Blanc. SUR LE MONT-BLANC. 81 Filon dans la partie supérieure de l’arête. SLM. Roche très dynamométamorphique. On y trouve quelques jolis prismes de Zircon libres, un peu de Magnétite, pas de Biotite, puis beaucoup d’Orthose en cristaux brisés, qui sur leur pourtour sont enveloppés d’une véritable brèche de menus fragments; l’Orthose est d’ailleurs fortement altéré et transformé par places en bandes filamenteuses de Séricite. Le quartz forme des plages à extinctions onduleuses, il est frangé d’esquilles comme les Feldspaths. N° 9%. J.V. Rocher de Tourelle. Cette roche, à l’œil nu, ne se distingue pas des granulites, mais sous le micros- cope, elle présente une structure assez spéciale. SLM. Elle est entiérement formée d’Orthose et d’un Plagioclase décomposé, voisin de l’Oligoclase-Albite, à contour arrondi, réunis par un véritable ciment intersticiel constitué par des petites lamelles d’une Biotite brune très polychroïque avec ng= rouge brun, np= brun très pâle. La roche renferme très peu de Quartz, calé ci et là entre les feldspaths. N° 100. J.V. Mont-Blanc de Courmayeur. Granulite à gros grain, avec un peu de Biotite. SLM. Quelques grandes plages feldspathiques indéterminables, complétement kaolinisées, réunies par du quartz en grains plutôt grossiers, faisant ciment entre les éléments. La roche est profondément altérée et semblable à certaines granu- lites qu’on trouve dans l’arête du Châtelet ou du Grépillon. N° 8. D. Eboulis de Trélatète. Roche d'aspect granitique, à grain moyen. SLM. Prismes de Zircon, Sphène, Apatite, libres dans la roche. Quelques lamelles de Mica brun verdâtre, polychroïque, chloritisé et zoïtisé. Grains de Quartz disséminés partout, à structure quasi-granitique. Hématite, Séricite, Épidote et Zoisite secondaires. N° 324%. Dans les intercalations schisteuses du Col du Géant. Granulite blanche à grain très fin. SLM. Sphène en grains, rares lamelles de Biotite. Beaucoup d’Orthose, d’Anor- those et d’Albite. Quartz plutôt rare en grains uniformes. N° 756. Les Six-Niers. SLM. Un peu de Zircon, petites paillettes de mica vert chloritisé, beaucoup TOME XXXIII 11 82 | RECHERCHES GÉOLOGIQUES d’Apatite légèrement colorée np== violacé, ng= brun clair. Orthose abondant, puis Microcline et Albite. Quartz en grains granulitiques. Calcite et chlorite secondaires. N° 755. Les Six-Mers. SLM. Roche très semblable à la précédente. Zircon, puis beaucoup d’Apatite. Sphène, Mica brun verdâtre, polychroïque. Les feldspaths sont si altérés que leur détermination est impossible, à l’exception du Microcline, toujours abondant et resté très frais. Quartz sous la forme granulitique écrasé par la compression. S 4. Composition chimique des granulites filoniennes. Analyses : N° 493 N° 415 N° 434 N° 471 S10, D 13.85 15.93 71.64 ALLO, — 13.88 15.23 16.13 17.12 Fe0 = 0.91 1.14% traces traces Ca0 = 1.19 1.68 0.88 1.62 McOe = 025 0.29 0.13 non dosé K,0 = 4.50 4.10 G VEN RT 3.95 NOIRE 3.96 3.21 3.01 3.81 Perte au feu — 2 0.224 0.36 0.83 non dosé 100.14 99.92 100.84 98.20 N° 423. Filon dans l’Aiguille du Tacul. N° 415. Filon dans l’Aiguille du Charmoz. N° 43%. Granulite à Tourmaline Les Rognes. N° 471. Granulite à Mica blanc les Grands. La nature chimique indiquée ci-dessus, correspond absolument avec la composi- tion minéralogique. Ces granulites sont caractérisées par une plus grande acidité moyenne que celle de la protogine, elles s’en rapprochent d’ailleurs beaucoup chimiquement parlant. Leur pauvreté en Mica noir est accusée par les faibles quantités de Magnésie et de Fer qu’elles renferment et le développement des plagioclases acides s’y manifeste par la pauvreté relative en chaux et l’abondance de la Soude. SUR LE MONT-BLANC. 83 S5. Les Pegmaliles. Elles doivent être considérées simplement comme une variété des granulites précédentes ; très souvent en effet chez les granulites, le quartz prend déjà locale- ment la structure pegmatoide. Certains filons qui percent la protogine sont cependant de véritables pegmatites graphiques. Les minéraux constitutifs en sont d’ailleurs les mêmes que ceux des granulites, et nous nous bornerons à une courte description des principaux types que nous avons rencontrés. N° 156. Combe d’Orny. SEM. Peu de Mica noir presque entièrement chloritisé. Toute la roche est formée d’un agrégat pegmatoide graphique, formé par de l’Orthose, du Microcline, de l’Albite, de POligoclase acide et du Quartz. Un peu de Séricite et de Chlorite. N° 72. J.V. Les Bosses. SLM. Roche très pauvre en Mica blanc et noir. Elle est principalement formée d’Orthose microperthitique, d’Oligoclase et de Quartz qui moule le tout sous forme de plages pegmatoides. La roche est dynamique ; elle renferme un peu d’Epidote qui ressoude les éléments brisés. N°D.1%. Val Ferrel italien ; erratique. Roche d'aspect granulitique, jaunâtre. SLM. Mica noir rare, de même que la Muscovite. Orthose puis Oligoclase, Albite en grands cristaux mâclés. Pas de Microcline. La roche paraît montrer deux stades, le premier est représenté par des cristaux-plages de feldspath et des grains arrondis de Quartz, le second qui moule le premier est un mélange de feldspath et de Quartz graphique. 84 RECHERCHES GÉOLOGIQUES CHAPITRE IX. LES PORPHYRES QUARTZIFÈRES DU VAL FERRET. $ 1. Généralités sur les porphyres, opinions des divers auteurs. — $ 2. La montagne de la Breya. — $ 3. L'arête du Châtelet. — $ 4. Le Vallon de Planereuse. — $ 5. Du Glacier de Treutz-Bouc et la Seiloz. — $ 6. Les Six-Niers et la Mayaz. — $ 7. L’arête du Grépillon. — $ 8. Le Mont- Chétif et la Montagne de la Saxe. $ 1. Généralités sur les porphyres, opinions des divers auteurs. Sur son flanc S.E., le Massif du Mont-Blanc présente une structure particulière, qui depuis longtemps a attiré l’attention des géologues. Favre" indique déjà dans cette région existence de filons de Pétrosilex. Gerlach* est plus affirmatif. Il distingue sur ce versant une bande de porphyres quartzifères de vingt et un kilomètres de longueur sur un kilomètre environ de largeur, que l’on peut suivre du Col du Grépillon jusqu’à Vence et qui longe le massif granitique. Ces roches porphyriques sont, dit-il, souvent schisteuses ou gneissiques, mais dans leur ensemble elles gardent une structure felsitique ou porphyrique.: Examinant les caractères pétrographiques de ces porphyres, Gerlach observe avec beaucoup de justesse que la pâte en est felsitique et contient des grands cristaux de Quartz, de Feldspath, de Mica noir et de Chlorite. Ces porphyres traversant des roches cristallines micacées ou amphiboliques, passent par places latéralement à un granit à grain moyen. M. Græff” a repris à un point de vue essentiellement pétrographique la question des porphyres du Val Ferret, notamment ceux du Catogne, dont il a fait une étude détaillée. Il distingue dans cette montagne quatre zones, à savoir : I. Une zone de terrains sédimentaires. IL. Une zone orientale de schistes cristallins. [IT Une zone de la Protogine. IV. Une zone occidentale de schistes cristallins en partie cachée par l’erratique. C’est la seconde de ces zones qui nous intéresse ici. Elle se compose en principe ! Favre. Liste bibliographique, N° 18. 2 Gerlach. » » N° 21. 85 Græff. » » N° 41. SUR LE MONT-BLANC. 85 de schistes cristallins et de quartz porphyres, qui y forment des bancs et des filons plus ou moins épais. Accessoirement, cette zone renferme des roches filoniennes dioritiques, syénitiques ou aplitiques. Les aplites s’y rencontrent non seulement dans le voisinage de la protogine, mais encore à une certaine distance de celle-ci. Les Diorites sont d'habitude micacées et quartzifères ; on y trouve aussi certaines roches riches en Biotite qui rappellent la Minette et qui renferment également de l’Augite. Quant aux porphyres, ils sont variés, souvent schisteux par dynamométa- morphisme. Ils sont talqueux, chloriteux, rarement amphiboliques. On trouve aussi des roches plus ou moins compactes et massives formées par de la Séricite, du Quartz, du Plagioclase, puis accessoirement, de l’Apatite, du Leucoxène, et du Rutile. Pour Grætf, l’ensemble des schistes de cette région présente une structure hornfelsitique marquée, ils sont distincts des schistes des Aiguilles-Rouges et de ceux du flanc Ouest du Mont-Blanc et ressemblent plutôt aux schistes de la Vanoise. Les mêmes roches se retrouvent dans le Mont- Chétif et la Montagne de la Saxe. Depuis longtemps, nous-mêmes" avons étendu nos recherches au versant Sud-Est du Mont-Blanc et à plusieurs reprises nous avons publié diverses notes à ce sujet. Nous avons été aidés dans cette difficile étude par M. Pearce *, assistant au labo- ratoire de Minéralogie de l’Université de Genève, avec lequel d’ailleurs l’un de nous a déjà publié plusieurs notes en collaboration sur ce sujet. Les excursions dans cette région de la Chaîne du Mont-Blanc sont particulièrement pénibles et dans les parois chauves et abruptes qui dominent le Val Ferret, il est souvent impossible de suivre un profil déterminé sur une certaine étendue. Nous avons cependant multiplié les courses dans cette partie du Massif du Mont-Blanc pour tâcher d'établir les rapports de ces roches porphyriques avec la Protogine. Nous décrivons tout d’abord ce que nous avons observé sur le terrain, puis étudierons ensuite les porphyres au point de vue pétrographique, en intercalant les roches amphiboliques et les schistes cristallins dans les chapitres qui leur sont réservés. ! L. Duparc et L. Mrazec. Liste bibliographique, N°° 50 et 60. ? L. Duparc et F. Pearce. » » Nes 67, 73 et 77. 86 RECHERCHES GÉOLOGIQUES S 2. La Montagne de la Breya. Nous donne une première coupe excellente de l’ensemble de la formation qui nous occupe. Elle nous montre d’abord en partant de Champex et en montant par le versant Sud de la Montagne, des éboulis de nature porphyrique, puis bientôt des bancs de porphyre d'apparence felsitique et grisàtre, dans lesquels la première consolidation paraît peu développée. Viennent ensuite des Amphibolites en bancs peu épais et grisàtres, puis de nouveau des porphyres et un peu plus haut des micaschistes riches en mica noir, en bancs de faible épaisseur. En continuant à monter, on retrouve des bancs d’Amphibolites compactes, suivis de porphyres d'aspect varié, puis des micaschistes d’un type très analogue à ceux que l’on rencontre dans la Montagne du Brouillard. Près de l’épaulement, on trouve de nouveaux des bancs porphyriques, puis au-dessous du Sommet de la Breya, on touche le contact avec la protogine, qui se fait par des schistes très micacés. Au contact même, la protogine s’aplitise, elle est criblée de filons granulitiques. S 3. L’Arète du Châtelet. Montre quelques variantes dans la succession que nous venons de voir à la Breya. Du lac Champex on suit un chemin qui conduit à la Combe d’Orny et traverse les calcaires et les schistes noirs du Jurassique un peu au-dessous de Prassony. De là le chemin en traversant des forêts mêne à la Combe d’Orny, en passant soit sur des éboulis, soit sur des bancs de porphyre ; l’on suit alors le chemin jusqu’à la traversée du Torrent d’Orny. Au point où le sentier coupe le torrent, on trouve des schistes séricitiques et quartzeux. De là en marchant vers l'Est, on gagne l'extrémité de lParête Nord-Est du Châtelet par laquelle on peut commencer une bonne coupe. En suivant cette arête, on rencontre d’abord des porphyres de couleur grisâtre, puis des porphyres laminés et enfin des schistes à séricite. À ce point il faut quitter l’arête et descendre sur la face Nord de la montagne. On trouve alors des porphyres blancs très compacts, d’aspect porcelainé. Au sommet même du Châtelet on voit des puissants bancs de porphyres quartzifères, qui en cheminant sur larête Nord- Ouest qui mène à la Pointe des Chevrettes, passent à des roches porphyriques laminées de couleur grisâtre, dans lesquelles l'élément noir étiré dessine des SUR LE MONT-BLANC. 87 trainées parallèles. Plus loin les porphyres s’altérent encore davantage et au contact même avec la protogine on trouve une roche cornéenne un peu schisteuse, qui forme bientôt le ciment d’un poudingue constitué par des blocs et des cailloux plus ou moins arrondis de Granulite et de Protogine. Les bancs schisteux plongent au Sud-Est et s’appuyent sur la Protogine. Celle-ci présente les mêmes caractêres qu’à la Breya. S 4. Le Vallon de Planereuse. La coupe a été faite de la manière suivante : De Praz de Fort on marche dans la Combe de Saleinaz jusqu’au point coté 1496 m. où on trouve la Protogine, puis on monte par Trois-Torrents sur des pentes gazonnées ou des éboulis entrecoupés par des saillies rocheuses où l’on trouve encore de la protogine avec des filons d’Aplite ; en continuant à marcher, on arrive au contact de la protogine avec les porphyres qui se fait par des schistes d'aspect granulitique. En se dirigeant alors vers le Sud contre la Thénadaz, on rencontre quelques rares bancs de porphyre, puis on arrive dans le Vallon de Planereuse, un peu au-dessous du glacier du même nom. Le contact est masqué par des éboulis et par des gazons. En descendant le vallon, on trouve au-dessous des chalets des bancs de micaschistes à mica noir, encaissés d’un côté par de la granulite, de l’autre par du porphyre. Ces schistes se continuent sous la Thénada, ce sont les mêmes qui réapparaissent sans doute à Trois-Torrents. En descendant le vallon de Planereuse, on retrouve encore à trois reprises des bancs schisteux micacés, puis au commencement de la forêt, on traverse des roches assez problématiques suivies bientôt par les couches sédimen- taires. $ 5. Du glacier de Treutz-Bouc à la Seiloz. Toute l’Arête Crête-Sèche Treutz-Bouc est en protogine, mais en longeant les parois de Treutz-Bouc on voit que la Protogine est suivie par des roches très laminées et sériciteuses. Un peu au-dessous du contact présumé on trouve des micaschistes plus ou moins felsitiques analogues à ceux de l’arête du Brouillard. En descendant la paroi de rochers qui domine la Seiloz, on trouve une série de bancs de porphyre d’aspect et de couleur variés, qui entrent en contact avec le sédimentaire très fortement érodé à cet endroit. 88 . RECHERCHES GÉOLOGIQUES S 6. Les Six-Niers et la Mayaz. Au-dessus de PAmône, les Six-Niers forment une paroi abrupte de porphyre très altéré, sur laquelle repose directement un conglomérat qui renferme des cailloux roulés de porphyre de granulite et d’Ampbhibolites, reliés par un ciment calcaire. Au pied de ces parois se trouvent des grands éboulis formés essentielle- ment de blocs de porphyre des types les plus variés, d’amphibolites, ‘de gra- nulites, etc. Sur le flanc des Six-Niers regardant la Vallée de la Neuvaz, on voit à la base de la protogine criblée de filons d’Aplite. Nous avons fait deux coupes de la Mayaz ; l’une passe par le Sommet à la Combe des Fonds, l’autre par les parois rocheuses du versant Nord qui dominent le vallon de la Neuvaz. Pour faire la première coupe on monte par la combe jusqu’à la base de la Mayaz, en passant par les pâturages. En traversant ces derniers on rencontre d’abord plusieurs ravins profonds, creusés dans les schistes noirs par les torrents qui descendent du Mont-Dolent. Dans l’un de ces ravins, on distingue nettement sous les schistes noirs, un conglomérat qui repose directement sur les couches inclinées du porphyre. Celui-ci forme toute la base rocheuse de la Mayaz ; ilrenferme des intercalations de Micaschistes ainsi que des banes schisteux qui paraissent impré- gnés de porphyre. Sur le sommet de la Mayaz, on trouve des schistes, puis en suivant l’arête du sommet on rencontre des roches amphiboliques, auxquelles succèdent des bancs de porphyre, puis vient ensuite la protogine. La coupe par la base se fait en partant de la Neuvaz pour aboutir à la base de la Mayaz sous le flanc Nord-Est. On rencontre d’abord des schistes calcaires noirâtres, puis des calcaires blancs et ensuite un complexe de porphyres variés mouchetés ou compacts, avec ou sans première consolidation manifeste. En général la pâte en est très fine et la première consolidation pauvre en quartz. On trouve ensuite une roche d'aspect granitique riche en mica brun, puis toujours en suivant le pied des rochers, on rencontre des amphibolites variées, et bientôt une série de roches aplitiques finement grenues, suivies de la protogine plus ou moins altérée. PLANCHE XII. Pre 23: Arête de Treutz Bouc. Contact des porphyres quartzifères avec la protogine:; le contact passe par le grand couloir. Cliché de F. Poarce. Fra. 2/4. La Maya. Contact entre les porphyres et les terrains sédimentaires ; dans les ravins apparaît au contact le poudingue de lAmône. Cliché de F. Pearce, SUR LE MONT-BLANC. 89 $ 7. Arèle du Grépillon. Au col même, on a des schistes satinés, tandis que les rochers qui surplombent le col au Nord sont formés de microgranulite plus ou moins altérée, avec développe- ment de grands cristaux de Quartz bipyramidé. Il est impossible de faire une bonne coupe de cette arête, il faudrait pour cela monter directement dans les parois qui dominent le col. Si l’on tourne du col vers l'Ouest, on peut alors escalader l’arête qui descend du N. aus. On chemine tout d’abord sur des roches moutonnées, qui se trouvent au pied de l’arête et qui sont formées par des granulites criblant la protogine. L’arête elle- même est constituée d’une manière analogue, du moins à sa base. Mais si l’on s'élève sur celle-ci, on rencontre alors près du sommet des microgranulites et en suivant cette arête, on continue à trouver les mêmes roches jusqu'au premier sommet du Grépillon. Dans les porphyres, on observe souvent des intercalations de roches schisteuses, ou encore par places des granulites. Ces alternances de microgranulites avec des granulites peuvent s'expliquer soit par le fait que les quartzporphyres traversent en filons la protogine et recoupent les granulites, soit qu’elles forment une nappe recouvrant celles-c1. La première explication ne semble pas s’accorder avec les faits, car en descen- dant sur les roches moutonnées qui se trouvent à la base de larête, on ne rencontre nulle part la microgranulite coupant la protogine ou la granulite. En somme, comme on l’a pu voir dans les pages qui précèdent, les porphyres du Val Ferret offrent sur toute leur étendue des caractères semblables. Is se com- portent d’une manière analogue sur toute la bordure du contact avec les terrains sédimentaires et n’exercent jamais aucune action métamorphique dans ces derniers. I n’y a d'autre part jamais passage latéral du porphyre à la protogine mais au contraire le contact est généralement franc et se fait par des roches schisteuses ou des variétés laminées. A la base de la Maya comme au Grépillon cependant, les rapports des micro granulites avec la protogine et surtout avec les granulites paraissent assez particu- TOME XXXIII 12 90 RECHERCHES GÉOLOGIQUES liers, il semble y avoir intercalation des porphyres dans la granulite, ou mieux recouvrement de celle-ci par ces derniers. Nous allons maintenant chercher à établir quelle est la véritable continuation de la zone des porphyres du Val Ferret. S 8. Le Mont-Chétif et la Montagne de la Saxe. A partir du Col du Grépillon les porphyres cessent brusquement et de Pré de Bar à la hauteur de Praz Sec environ, la protogine dénudée domine immédiate- ment le Val Ferret italien. Depuis Praz Sec jusqu’au glacier de Brenva, les couches sédimentaires du synclinal de Courmayeur s'appliquent directement contre elle, et à partir de là on retrouve de nouveau les schistes cristallins ordinaires qui forment la puissante arête du Brouillard, dans laquelle on peut nettement constater Île caractère intrusif de la protogine. Le synclinal sédimentaire de Courmayeur est entièrement compris entre le Mont-Blanc d’une part, et le Mont-Chétif et la Montagne de la Saxe de l’autre. Or, dans ces deux montagnes, Favre‘ a déjà indiqué Pexistence d’un granit sur lequel s’appuyait des types euritiques avec intercalations gneissiques, supportant à leur tour sur le flanc méridional les assises triasiques et liasiques. Gerlach* sans s'étendre longuement sur le Mont-Chétif et la Montagne de la Saxe, a donné néanmoins une coupe qui se rapproche de celle de Favre. M. Zaccagna” dans ses études sur la géologie des Alpes Occidentales, place toute la formation cristalline et éruptive du Mont-Chétif dans le permien. M. Græff et nous-mêmes par contre, avons reconnu l’existence dans cette montagne de roches porphyriques analogues à celles du Val Ferret. Nous allons examiner la manière dont se succèdent les différentes roches en faisant quelques profils à travers la Montagne de la Saxe ainsi que le Mont-Chétif. La course la plus instructive à la Montagne de la Saxe se fait de Courmayeur par Villair et la Combe Chapy. ! Favre. Liste bibliographique N° 18. ? Gerlach. » » N°21: 8 Zaccagna. » » : N° 30. 4 Græff. » > ND 5 5 Duparc et Mrazec. » » N°55: SUR LE MONT-BLANC. 91 Après avoir traversé le torrent on trouve d’abord à sa gauche en montant les schistes noirs du lias, puis ensuite des dépôts quaternaires, et un peu plus haut quelques lambeaux d’une brèche dolomitique triasique, qui repose elle-même directement sur des roches porphyriques laminées. En continuant à monter, à une demi-heure environ des Chalets de Pré, on trouve du granit à grain fin et entre le granit et les porphyres laminés, des bancs d’un schiste verdâtre de nature très spéciale. Tout près des Chalets de Pré et reposant sur le granit, on voit encore quelques débris de dolomies, puis on rencontre bientôt les schistes noirs qui plongent d’abord au S.E., se continuent sur la crête de la montagne, puis qui en descendent sur le versant N.0. et se renversent sous le flanc de la montagne. Un autre profil obtenu en montant directement de Villair sur le flanc Sud de la montagne près de l’extrémité occidentale de celle-ci, montre d’abord près du village de la Saxe un conglomérat polygénique, renfermant des cailloux de granit mêlés à des cailloux de dolomie et de brèche dolomitique. Ce conglomérat disparait bientôt sous les schistes liasiques. Sous ce conglomérat on trouve le trias représenté par des quartzites, de la dolomie, et des brèches dolomitiques. Ce trias s’appuye directement sur le granit sous lequel le lias se renverse sur le versant Nord. Quant aux parois qui dominent l'établissement des bains, elles sont formées par des microgranulites de types divers. Entre celles-ci et le lias du versant nord, on trouve une mince bande de quartzites. Le Mont-Chétif présente une disposition analogue à celle de la Montagne de la Saxe et les parois qui font face au village de la Saxe sont principalement formées par des roches porphyriques de types divers, toujours plus ou moins laminées, qui sur le versant nord entrent en contact immédiat avec les couches sédimentaires, le trias étant ici étiré. Les parois sont donc identiques à celles de la Montagne de la Saxe qui leur font vis-à-vis. En faisant maintenant une coupe N.S. du Mont-Chétif en partant depuis Dolonne jusqu’à Notre-Dame de la Guérison et en passant par le sommet, on observe ce qui suit : On rencontre d’abord les ardoises et calcaires noirs, puis une brèche dolomiti- que, et ensuite de la dolomie. Celle-ci s’appuye directement sur des bancs de porphyre. En continuant à monter, on trouve toujours des porphyres d'aspect 92 RECHERCHES GÉOLOGIQUES varié, avec plus ou moins de Quartz bipyramidé, dynamométamorphosés à des degrés divers. Près du sommet apparaissent des lambeaux de quartzites qui reposent ici en chapeau sur les porphyres. Si de Dolonne on monte au Mont-Chétif en passant par le Pra Néron on observe la même succession, mais près de ce hameau, dans la forêt, on voit nettement les porphyres s'appuyer contre un pointement granitique; au contact entre les deux roches, on trouve une mince bande de schistes verts. On observe également le granit dans la petite pointe qui domine lescarpement faisant face à la Montagne de la Saxe. En descendant maintenant sur le versant nord de la montagne, on retrouve le lias renversé avec étirement constant du trias. CHAPITRE X. LES PORPHYRES QUARTZIFÈRES (Suite). $ 1. Minéraux constitutifs de la première consolidation. — $ 2. Seconde consolidation et structure des porphyres. — $ 3. Actions dynamiques. S 1. Minéraux constitutifs de la première consolidation. A l’œil nu, ce sont des roches de couleur généralement claire et d'aspect très varié. Tantôt la premiére consolidation y est bien développée sous forme de cristaux de Quartz et de Feldspath généralement de petite taille, ainsi que des lamelles de Mica ; tantôt au contraire, elle est fort réduite et la roche prend un faciès felsitique ou porcelainé. Plusieurs de ces porphyres paraissent mouchetés par suite d’une concentration locale d’un élément noir micacé ou chloriteux, d’autres par contre montrent une orientation manifeste des éléments de la première consolidation, les lamelles de Biotite s’y disposent parallèlement et communiquent à la roche un aspect gneissique. Souvent la première consolidation est laminée ou étirée, le porphyre passe alors à des roches schisteuses et séricitiques d’origine exclusive- ment dynamométamorphique. SUR LE MONT-BLANC. 93 Sous le microscope, les porphyres quartzifères du Val Ferret sont toujours nettement à deux temps de consolidation : La première consolidation comprend les minéraux suivants : Zircon, Apatite, Magnétite, Allanite, Sphène, Biotite, Plagioclases, Orthose, Microcline et Quartz. Le Zircon n’est point abondant, comme d'ailleurs tous les minéraux accessoires, il se présente en grains ou en petits prismes pyramidés, fortement allongés, avec les caractères optiques habituels. L’Apatile se présente en très petits grains hexagonaux inclus dans la biotite. La Magnétile en grains irréguliers ainsi que le Sphène sont toujours rares. Nous rapportons à l’Allanite quelques grains d’un minéral brun rougeûtre, fortement polychroïque, qui souvent est très décomposé et entouré d’Épidote. Ce minéral est rare d’ailleurs. La Biotile se présente habituellement en amas formés par la réunion de plusieurs petites lamelles, orientées différemment les unes par rapport aux autres. Elle est vert brunâtre, polychroïque, avec ng= vert brun, np= jaunâtre pâle. La biréfringence est normale, elle est toujours à un axe négatif et renferme les inclusions précitées. Elle se chloritise d'habitude avec séparation de magnélite, ou verdit simplement en changeant son polychroïsme qui se fait dans les teintes verdàtres. Les Plagioclases paraissent dans la règle très abondants, mais presque toujours dans un tel état de conservation que leur détermination est difficile, sinon impossible. Sur quelques rares bonnes sections, on observe des macles de l’Albite ou du Péricline. Leur contour est généralement corrodé, on ne distingue pas de sections à profils géométriques. En général les plagioclases ne sont point isolés dans la pâte, ils forment des plages constituées par la réunion de deux ou trois individus. Dans certains cas favorables, on a pu mesurer des angles de 28°-30° entre deux lamelles hémitropes. La méthode de Becke appliquée un grand nombre de fois donne d'habitude A'A*9'9 Aréentière . 1850 750% au dessus du niv. de la Mer Coupe d'Aréentière au col du Grépillon e Le) Profil N°6 NW SE- = Portalet É : Pisdeslenndies Pid'Ornv 3355 PiduZemnepi 2878 Pit Pie d'Orny SE Gi d'Omy 2283 PRonde Praz Zon £ese f i : # - , à \ ea 2058 2758 ‘Pas d'Arpelle! =: — ñ Pisdes Chevrettes Le Châtelet es : ! £ ct 4 PER | 2538 H “ à l 1000. au dessus du mv de la Mer Profil N°8 Catogne 2579 | Plan Folliaz Roc deVence Col du'fronce : 1936 P 1617 | [éte des Econduils $ | & en Chemin 1449 sous Ja Lix 154 Vallée de Champex 1059 im Coupe du Roc de Vence prés Senarat LITH. A. NOVERRAZ, GENÈVE TABLE DES MATIÈRES ® CONTENUES DANS LA PREMIÈRE PARTIE ' DU TOME TRENTE-TROISIÈME $ ; ; : er - Pages Rapport du Président de la Société de Physique pour l’année 1897 par . M: Maurice Bedot: 20, "# 220.74 RE Menuess des D CPS Pot 1 Liste des Associations scientifiques avec lesquelles la Société fait échange de DUDICANONSS AS A ARENA A EE TAN EN nr ee = E RE UE, . XXE, Bulletin bibliographique. Liste des ouvrages reçus par la Société entre le 1° janvier 1897 et le 30 juin 1898....... ST CD ess RS past ne AT 2e RARE Nombre Nombre . de Pages. de Planches 1. Recherches géologiques et pétrographiques sur le massif du Mont-Blanc, par Louis Dupare et Ludovie Mrazec . ... ...... 227 : MÉMOIRES DE LA © SOCIÉTÉ DE PHYSIQUE ET D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE — > Be <— | ToME XXXIIT — SECONDE PARTIE | nn | GENÈVE PARIS GEORG. &:.0Ci CGMEALS CEE ACEMEE BALE et LYON même maison. 39, rue de Seine, 1899-1901 | L | MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ DE PHYSIQUE D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE MÉMOIRES DE LA SOCIETÉ DE PHYSIQUE D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE << — ToME XXXIIL — SECONDE PARTIE RE ÈS GENÈVE IMPRIMERIE Cu. EGGIMANN & Ci 18, RUE DE LA PELISSERIE, 18 1899-1901 \ Ab UT AMOR m0 ES - : ul RAPPORT DU PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ DE PHYSIQUE D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE POUR L'ANNÉE 1898 M. le professeur Albert RILLIET. MESSIEURS ET CHERS COLLÈGUES, J'ai à vous rendre compte conformément à l’usage de Pactivité de notre Société pendant l’année qui vient de s’écouler et dans laquelle nous avons tenu seize séances; c’est une de moins que d'habitude, la séance d'août qui coincidait avec la réunion de la Société helvétique des Sciences naturelles à Berne ayant été supprimée à cette occasion. Je vous donnerai d’abord quelques renseignements sur les questions administratives. TOME XXXIII, 2° PARTIE. I Il RAPPORT ANNUEL AFFAIRES ADMINISTRATIVES Dans sa séance du 20 janvier dernier notre Société a renouvelé son bureau, M. le professeur Amé Pictet a été nommé vice-président et M. Van Berchem a été confirmé pour une nouvelle période de trois ans, comme secrétaire des séances. MM. Flournoy et M. Michel: ont été dési- gnés pour faire partie du Comité de publication en remplacement de MM. Cailler et Chodat. M. Chodat a remplacé M. Pictet nommé vice- président. MM. Pidoux, Bonna et Auriol qui étaient associés libres sont devenus cetle année membres effectifs. M. Pitard à été reçu comme associé libre. Enfin M. le Dr Sulzer ayant quitté Genève a été nommé membre émérite et nous avons désigné comme membres honoraires MM. Auguste Righi professeur de physique à Bologne et William His professeur d'anatomie à Leipzig. Comme d'habitude nous nous sommes fait représenter à la session annuelle de la Société helvétique des Sciences naturelles qui s’est tenue à Berne cette année. MM. Ed. Sarasin et M. Micheli ont bien voulu se charger de ce mandat. Sur la demande de la Société auxiliaire des sciences et des arts nous avons examiné à nouveau la question du seismomètre que cette Société nous à donné. Il serait regrettable que les frais considérables qui ont été faits pour cet instrument soient entièrement perdus el nous avons chargé une Commission composée de MM. Pidoux, Soret et Thury d’étu- dier la question et de nous faire un rapport à ce sujet. D’après ce rapport lu dans notre séance du 15 décembre dernier, il serait intéressant que l'instrument fût constamment tenu enbon état, ce qui peut se faire sans grands frais. On pourrait aussi lui adjoindre un instrument plus simple mais plus sensible de façon à pouvoir mieux contrôler le premier qui jusqu’à présent n’a jamais donné d'indications. Notre Société a voté en faveur de cette manière de faire. DU PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ. II] Le Comité de publication s’est réuni cinq fois durant l'exercice. Le bulletin soit comptes rendus de nos séances, extrait des Archives, a été expédié à un certain nombre de Sociétés correspondantes, dans le courant de février. Le rapport présidentiel pour 1897 à été expédié à MM. les associés libres et à MM. les honoraires. La Société a publié le Tome XXXIIT, première partie, de ses Mé- moires. Ce volume ne renferme qu’un mémoire, celui de MM. Duparcet Mrazec sur le Mont-Blanc, et une partie administrative comprenant: 1. Le rapport présidentiel pour 1897. 2. La liste des membres mise à jour au 30 septembre 1898. 3. La liste bibliographique ou ouvrages reçus par la Société entre le 1er janvier 1897 et le 30 juin 1898. 4. La liste des sociétés ou institutions avec lesquelles notre Société fait échange de publications. Parmi ces dernières 143, reçoivent actuellement nos Mémoires et 83 notre bulletin. Ilen est cependant cinq ou six que nous avons laissées sur la liste (pour mémoire » mais qui ont cessé depuis longtemps de nous faire des envois. D'accord avec M. Hyp. Aubert conservateur à la Bibliothèque de la Ville de Genève, le secrétaire des publications a entrepris de combler les lacunes existant dans les séries remises à la Bibliothèque par notre Société. M. Perrot a écrit à une trentaine de Sociétés et a pu récupérer, soit à titre gracieux soit par voie d'échange, une soixantaine de volumes ou parties de volumes arriérés. Ce travail sera continué. Le secrétaire fait appel à MM. les membres afin que d’une part ils profitent le plus possible des richesses qui passent par la Société avant d'aller se classer dans les rayons de la bibliothèque, et d'autre part qu'ils mettent toute la régularité désirable dans la rentrée des volumes sortis. M. Frey-Gessner en continuant à se charger de l'inscription des volu- mes à leur arrivée et de divers autres soins rend de précieux services à notre Société. En dehors des échanges, notre Société a reçu des ouvrages en dons IV RAPPORT ANNUEL de la part d’une trentaine de personnes. Leurs noms figurent à la fin de la liste bibliographique du Tome XXXHIT (D) p. p. LIX et L. Notons en particulier la série de 21 brochures relatives au Mexique que nous devons à la générosité de M. le Dr Alfred Dugès. Nous tenons à remer- cier ici ces nombreux donateurs. Notre Société a eu la douleur de perdre cette année deux membres ordinaires, MM. Plantamour et Monnier et un associé libre M. H. de Beaumont. Nous allons essayer de résumer leur carrière scientifique. NOTICES BIOGRAPHIQUES Philippe PLANTAMOUR Philippe Plantamour était le dernier représentant à Genève d’une famille originaire de Châlon-sur-Saône et réfugiée dans nos murs vers le milieu du 17e siècle. Il était né le 21 novembre 1816 et fit ses pre mières études à Genève où 1l suivit les cours de l'Académie et à Hofwyl dans le célèbre pensionnat dirigé par M. de Fellenberg et dont la réputa- lion était européenne. Ses goûts le portaient vers la chimie qui était en train de se transformer sous la vigoureuse impulsion d'hommes comme Liebig et Berzelius. Désireux de se familiariser avec cette science sous la direction de ces maîtres distingués il suivit d’abord à Giessen les cours de Liebig puis se rendit plus tard à Stockholm pour travailler avec Berzelius ; le séjour assez long qu'il fit dans cette ville lui permit de se familiariser avec la langue suédoise et de lier avec Berzelius les bases de relations qui se traduisirent plus tard par une correspondance im- portante et assez intéressante pour que les lettres qu'il recevait de son maître lui aient été plus tard redemandées. Grâce à cette liaison il se chargea pendant plusieurs années, de 1841 à 1848, de traduire en fran- çais les rapports annuels que publiait illustre Suédois sur les progrès DU PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ. \4 des sciences physiques et chimiques, rapports dont Wôbhler donnait la traduction allemande. Son premier travail original fut relatif au baume du Pérou il parut en allemand dans les Annales de Liebig en 1838 et fut exécuté à linsti- gation de ce dernier, il réussit en même temps que Frémy qui travail- lait sur le même sujet à en extraire la cinnameine ou cinnamate de ben- zyle. C’est probablement déjà en travaillant ces produits qu'il eut l'idée de l’entonnoir à bain-marie qui permet d'exécuter facilement des fil- trations à chaud et qui est encore connu des fabricants d'appareils de chimie sous le nom d’entonnoir de Plantamour. Il en à donné une des- cription détaillée dans les Archives en 1846. Parmi ses autres publications scientifiques nous pouvons citer un mémoire sur l’azoture de mercure dont il fit dans le laboratoire de Ber- zelius en 1841 une étude assez complète. Ces recherches étaient déli- cates, ce corps détonnant avec violence dans certaines conditions. Revenu à Genève il publia un mémoire très étendu sur action du chlore sur l'acide citrique, travail qu’il présenta à notre Société dans la séance du 17 décembre 1846. Mentionnons aussi un procédé pour amalgamer les roues de montre et permettre leur dorage au mercure. L'emploi des solutions mercu- rielles acides seul connu alors ne s'applique pas à ces objets, les pignons pouvant être attaqués par l'acide; Plantamour proposa de se servir de nitrate ammoniacal de mercure qui n'offre pas le même inconvénient. Son procédé fut communiqué en 1847 à l'Académie des sciences de Paris. Depuis longtemps Plantamour avait abandonné l'étude de la chimie, il avait donné ses collections et ses appareils il y à environ 30 ans à M. Marc Delafontaine qui suppléa pendant quelque temps le professeur Marignac pour le cours de chimie organique à l'Académie. C’est en souvenir du donateur que ce chimiste donna le nom de Phi- lippium au métal qu'il crut avoir découvert dans la samarskite et dont l'existence est du reste considérée encore comme hypothétique. Les col- VI RAPPORT ANNUEL lections transportées par leur nouveau possesseur à Chicago ont disparu lors de l'incendie qui détruisit une partie de cette ville. Le voisinage du lac, il habitait toute l’année sur ses bords à Séche- ron, lui suggéra plus tard le principe de travaux qui loccupèrent pen- dant plusieurs années. En 1874 il avait fait établir dans sa propriété une échelle limnimétrique en fer qui avait été exactement repérée avec la pierre du Niton base du nivellement de précision dela Suisse. Il se propo- sait de déterminer la pente du lac à son extrémité méridionale. IT fut bien vite frappé de la difficulté d'obtenir des valeurs moyennes exactes, ce qui le conduisit en 1877 à s'occuper des mouvements rythmiques de l’eau connus sous le nom de seiches et dont M. le professeur Forel ve- nait de commencer létude à Morges. A l'exemple de ce dermier il fit construire un instrument enregistreur et le munit de quelques perfec- tionnements nécessités surtout par l'amplitude des dénivellations de l'eau qui ont atteint à Sécheron une valeur maximum de 150. Il put ainsi comparer les oscillations du lac à son extrémité avec celles observées à Morges et obtenir ainsi la confirmation des vues de M. Forel sur la théorie des seiches. Ses tracés lui donnèrent également avec une grande exactitude les hauteurs moyennes de l’eau aux diverses saisons. Ces observations ont été continuées avec le soin extrême qu’il apportait à tout ce qu'il faisait jusqu’en 1895; elles ont été fort utiles pour les travaux nécessités par la régularisation des eaux du bassin. A cette étude vint s’en Joindre une autre; il remarqua dans un niveau à bulle dont il s'était servi pour l'établissement du limnographe des mouvements de va et vient qu'il se détermina à examiner de plus près et qui le conduisi- rent à une série d'observations continuées pendant douze ans avec la plus grande persévérance et une patience inaltérable. Muni d’instru- ments très sensibles construits par la Société genevoise des instruments de physique 1l put constater que d’une manière générale le sol est tou- jours en mouvement et que les maxima d’abaissement ou d’élévation coincident avec ceux de la température moyenne ambiante. En faisant des mesures dans deux directions rectangulaires 11 s’assura aussi que DU PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ. VII ces mouvements ont plus d'amplitude de l’est à l’ouest que du sud au nord. Des mouvements analogues avaient été constatés par d’autres observateurs mais aucun ne les a observés avec plus de soin et pour une période si longue. Plantamour aurait désiré que des mesures analogues fussent faites régulièrement en divers points et pensait qu’elles auraient une grande importance. Plantamour était un des plus anciens membres de notre Société ayant été reçu en 1842 el jusqu’au moment où l’âge ne lui permit plus d’as- sister à nos séances, il en fut un des hôtes les plus assidus et fut chargé de la présidence en 1880. Il a voulu nous laisser en souvenir 500 francs. Il faisait partie aussi du Comité de rédaction des Archives presque depuis. sa fondation et il s’intéressait vivement à cette publication nationale dans laquelle 1l à fait paraître la plupart de ses recherches. En dehors de ses travaux scientifiques proprement dits, Plantamour s’intéressail beaucoup à l'horticulture, il avait réuni dans sa belle cam- pagne de Mon Repos aux portes de Genève, la collection des plantes el des arbres les plus variés préparant ainsi les voies au superbe don qu’il en à fait après sa mort à la ville de Genève qui pourra lorsque le moment sera venu y installer son jardin botanique en trouvant déjà faite une bonne partie de sa besogne. Quoique s'intéressant vivement à tout ce qui touche aux affaires du pays il n’a jamais occupé de fonctions publiques sauf celle d’avoir fait partie de 1867-1873 du Consistoire de l'Eglise protestante. Il quitta ce corps en 1875 avec quelques-uns de ses collègues qui n’approuvaient pas certains changements introduits dans Porganisation de l'Eglise par les lois promulguées dans cette année-là. Comme membre de la Com- mission exécutive du Consistoire 1l eut à s'occuper du chauffage des tem- ples et spécialement de celui de Saint-Pierre, 11 réussit, en substituant un chauffage modéré, mais continu, au chauffage intermittent qu’em- ployaient ses prédécesseurs, à obtenir une température beaucoup plus agréable tout en faisant des économies sur le combustible. VIIL RAPPORT ANNUEL Ce court résumé d’une vie si bien remplie ne serait pas complet si nousne disions pas deux mots de l’homme à côté du savant et nous ne saurions mieux faire pour cela que de transcrire les lignes que lui a consacrées le Journal de Genève. € Dans la belle villa qu'il possédait au bord du lac, Plantamour menait une vie assez retirée, celle d’un sage qui entre ses instruments et ses plantes se contente du bonheur que donne le travail joint aux affections de la famille et à la société de quelques amis. Mais dans ce cercle res- treint il était aimé et apprécié. Aucune conversation ne fut plus aimable et plus instructive que la sienne non seulement dans le sens scientifique du mot mais dans son sens le plus large et le plus général car il était au courant de tout et il avait l’art de savoir causer, non disputer ce qui est très différent sur toutes choses, même, sur celles qui semblaient le plus étrangères à ses préoccupations habituelles. Il apportait dans ses rapports de société un don assez rare mais peut-être plus rare chez nous qu'ailleurs, un esprit de sympathie qui fait que l’on s’oublie soi-même en écoutant les autres. Il se plaisait à les faire parler et à jouir de leur esprit sans même s’apercevoir qu’il teur prêtait beaucoup du sien et du meilleur. Il n’éprouvait jamais le désir de faire sentir sa supériorité en mettant son interlocuteur dans l'embar- ras ou en l’étonnant par des paradoxes ce qui est l'esprit particulier des gens qui n’en ont pas à revendre. Il avait en littérature, en beaux arts, en toute chose, un goût très délicat et très Juste fait de finesse et de bon sens. Quand il était appelé à parler des sujets qui lui étaient plus familiers c'était avec une discré- tion, une modestie qui excluait toute pédanterie el on le quittait inté- ressé et plus instruit presque sans se douter qu'on venait d'apprendre quelque chose. C’est assez dire qu'il était le type du parfait gentleman el nous en avons peu connu dans notre vie déjà longue qui mérite mieux que lui ce nom qui résume tout à la fois beaucoup de charme et beaucoup de vertus. » Philippe Plantamour est mort le 22 février 1898. DU PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ. IX Denys MONNIER Denys Monnier est né à Nyon, dans lecanton de Vaud, le 9 mars 1834, il fit ses études principalement au lycée de Lyon où il passa 3 ans et qu’il quitta en 1851. Décidé à se vouer à la pharmacie il quitta Lyon à l’âge de 17 ans et vint à Paris où il fit plusieurs années de stage comme commis pharmacien dans divers établissements. De là il se rendit à Strasbourg où il occupa la même position et vint ensuite à Winterthur étudier la chimie pendant deux ans (1858-59) sous la direction d’Empel. En 1860 il passait à Lausanne ses examens de pharmacien et venait s'établir à Nyon pour y succéder à son père dans la même profession. En 1872 il fut appelé à Genève par Vogt pour y être son assistant et directeur de son laboratoire et le 7 octobre 1873 il était nommé professeur suppléant de chimie physiologique. Le 23 mai 1876 il devenait professeur ordinaire pour une chaire de chimie biologi- que. À ce litre il prit une grande part à la construction et à l’organisa- tion de l'Ecole de Chimie de l'Université. Cest à lui que lon doit l'étude des plans et l’organisation complète de ce bâtiment pour lesquels 11 avait fait un voyage d’études spéciales et qui pouvait être regardé au moment de son installation comme un modèle du genre. Il y institua et y dirigea les laboratoires de chimie analytique et de chimie biologique et n’a cessé depuis lors d'y vouer tous ses soins. L'activité scientifique de Monnier s’est portée sur des sujets très divers, ses premiers travaux ont porté sur les matières albuminoïdes; en 1861 la Société industrielle de Mulhouse couronnait un mémoire de lui relatif au dosage de l’albumine par les liqueurs titrés. Plus tard il fut un des premiers à s'occuper chez nous de la question phylloxérique et des moyens de combattre le redoutable insecte. IT fit des essais avec le sulfure de carbone ainsi qu'avec l’anhydride sulfureux avec le con- cours de Raoul Pictet. L’emploi de ce dernier produit fit l’objet d’un TOME XXXIIH, 2° partie. IL X RAPPORT ANNUEL rapport qui fut publié en 1878 par les soins du Département de lInté- rieur, et lors du Congrès phylloxérique tenu à Lausanne il put démon- trer ses procédés aux membres de cette réunion. Son expérience dans ce domaine fut mise à profit au dehors. Il fut appelé d’abord à Neuchâtel où il passa un été, puis en Espagne dans l'hiver de 1879-1880, le gou- vernement espagnol l'ayant fait demander officiellement à Genève. Ce séjour ne fut pas sans danger pour lui, il eut à souffrir vivement de la malveillance de la population qui refusait de laisser appliquer les nou- veaux procédés et on dut le faire accompagner par des troupes pour le garantir et le protéger contre le mauvais vouloir des paysans. Pour com- ble de malheur il tomba malade et faillit mourir de la fièvre typhoïde. Lorsqu'il revint à Genève, en mars 1880, il était encore à peine conva- lescent. En 1881 il inventait un appareil ingénieux pour analyser auto- matiquement le grisou et auquel il donnait le nom de methanomètre automatique. Cet instrument permet de transmettre à distance la pro- portion de grisou comprise entre 1 et 9 °/, de Pair d’une mine et se compose de deux parties, des analyseurs placés dans les galeries suspec- tes et d’un récepteur qui peut être installé en dehors de la mine dans le bureau de lingénieur. Ce dernier peut ainsi vérifier à chaque heure l'exactitude de la ventilation aux endroits réputés dangereux et dans lesquels on a placé des analyseurs. Le principe employé par Monnier dans cel appareil est le suivant; l'air suspect est envoyé en quantité déterminée dans un petit récipient contenant un fil de platine incan- descent dont la haute température décompose le grisou et amène une condensation d'autant plus forte que la proportion de gaz dangereux est plus grande. Cette diminution de volume se transmet à un mano- mètre lequel à son tour à l’aide de contacts électriques multiples enre- gistre à distance ses indications sur un cadran. L’instrument à figuré aux expositions de Paris, de Brighton et de Londres et a été récompensé par des médailles d’argent. Dans le même ordre d'idées Monnier s'était occupé des dangers DU PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ. XI causés par l’oxyde de carbone dans les incendies; ce danger se fait sur- tout sentir lorsque le feu prend aux décors d’un théâtre, le gaz produit trouvant un libre accès dans la salle et pouvant amener une intoxica- tion rapide des spectateurs. Pour parer à ce danger il avait imaginé un système*ingénieux consistant en un faux toit placé au-dessus de la scène et retenu par des appuis facilement fusibles. En cas d'incendie ces der- niers fondent rapidement et la chute du toit produit une ouverture par laquelle les gaz toxiques sont facilement éliminés ce qui les empêche de se répandre dans la salle. Il avait construit pour l'étude un petit théâtre dont il se servit pour démontrer au Conseil administratif de notre ville les avantages de cette combinaison. Elle a été utilisée à Genève. Monnier s’est aussi occupé de photographie. À une époque où les procédés photographiques étaient moins à la portée de tous que mainte- nant il avait installé à l'Université un laboratoire complet dans ce but. En 1884 il obtenait des photographies très réussies d’éclairs et tout récemment il montrait encore à lun de nos collègues des clichés de nuages obtenus par un procédé spécial et d’une grande netteté. L'esprit ingénieux de notre collègue lui à fait imaginer plusieurs ins- truments utiles, un transporteur pour les appareils microscopiques, un microtome rotatif, un filtre rapide à étuve, etc. Il avait aussi composé pour les élèves étudiant lanalyse qualitative des tableaux circulaires facilitant leur tâche. En dehors de la chimie il avait fait aussi quelques recherches intéressantes sur lanatomie des sangsues, l’histologie des tænadiés, action physiologique de la muscarine, le dosage volumétrique de l'acide nitrique en collaboration avec M. Auriol, etc., travaux dont on trouvera le détail dans le Catalogue des ouvrages et mémoires publiés par les professeurs de l'Université et rassemblé en 1896 par M. le pro- fesseur Ch. Soret. Il était membre de notre Société depuis 1881. Depuis quelques semaines 1l avait dû quitter son laboratoire et ses études, atteint par une aggravation d’une maladie de foie dont il souffrait depuis un certain temps, il est mort le 17 décembre dernier à l’âge de 65 ans. Cette perte sera vivement ressentie non seulement par ses élèves XIT RAPPORT ANNUEL et par ses amis mais par tous ceux qui ont eu l’occasion d’avoir affaire avec lui. D'une complaisance extrême, il était toujours disposé à rendre service à tous ceux qui venaient lui demander un renseignement ou un conseil et l’on était sûr d’être loujours accueilli cordialement lorsqu'on allait le visiter dans son laboratoire. Doué d’une grande modestie, il se mettait peu en avant et ne faisait rien pour provoquer des succès retentissants mais tous ceux qui lont approché n’oublieront pas les bons conseils qu'ils ont reçus et les idées ingénieuses qu’il mettait à la portée de tous avec une complaisance inépuisable. A ses obsèques qui ont eu lieu le 19 décembre, M. le professeur Chodat, doyen de la Faculté des sciences à rappelé en termes émus les principaux faits de la carrière scientifique et universitaire du défunt. Henry Bouthilhier de Beaumont, né le 2 juin 1819, mort le 14 février 1898, ne faisait partie de notre Société que comme associé libre, son activité s’est surtout exercée chez notre voisine la Société de Géographie dont il fut un des fondateurs, et pendant 27 ans le président. On sait avec quelle ardeur il avait développé et soutenu son projet de l’heure universelle ; l'adoption du système des fuseaux horaires empêchera pro- bablement la réalisation de ce projet, mais nous conserverons longtemps le souvenir de cet homme aimable et distingué. On trouvera dans lor- gane de la Société de Géographie, le Globe, une notice nécrologique complète de notre regrelté collègue due à la plume compétente de, M. de Claparède. ACTIVITÉ SCIENTIFIQUE DE LA SOCIÉTÉ Voici maintenant le résumé des travaux qui nous ont été présentés pendant l’année 1898. Mathématiques, Astronomie, M. René de Saussure à entrepris l'étude géométrique du mouvement DU PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ. XIII des fluides en se bornant à un déplacement dans un plan, comme véri- fication il a réussi à déterminer le trajet d’un cyclone aux Etats-Unis en partant de la direction du vent en diverses localités. /Archives V.497.) M. Pidoux astronome de l'Observatoire, a étudié avec d’autres obser- vateurs l’ocultation d’Antarès par la lune dans la nuit du 13 au 14 mars de cette année. (Archives, VI 296.) M. le professeur Gautier à refait les calculs relatifs à la première Comète périodique de Tempel dont il s’est déjà occupé précédemment dans l'espérance que le retour prévu pour 1898 pourrait être observé. (Archives VI, 300.) M. Pidoux a pu étudier à l'Observatoire la petite planète 1890 D. Q. découverte au mois d'août à Berlin, à l'aide de clichés photographiques et qui se trouve entre Mars et la Terre. {Archives V, 540.) M. le professeur Cailler à communiqué les résultats de ses recherches sur lintégration des équations différentielles de Laplace et a pu les appliquer aux fonctions de Bessel. {Archives VIL, 78.) Physique, Chimie, M. Dumont dans un travail présenté par M. Rilliet et exécuté dans le laboratoire de physique de l’Université a étudié les propriétés magnéti- ques des alliages de fer et de nickel, complétant ainsi les notions suc- cinctes que M. Guillaume qui en à fait une étude spéciale avait donné sur ces métaux à ce point de vue. /Arehives V, 331.) M. A. Brun a observé les cristallisations de pâtes siliceuses et a pu reconnaître l’importance du degré d’oxydation du fer pour la cristalli- sation. {Archives V, 385.) M. Dutoit en collaboration avec M. Friderich nous à présenté une méthode de calcul indirecte pour la pression critique, calcul qui à été vérifié par de nombreuses expériences. /Archves V, 574.) M. le D: Bonna nous à parlé de recherches faites en collaboration XIV RAPPORT ANNUEL avec MM. Le Royer et Van Berchem sur des carbures doubles de cal- cium el de magnésium ; malgré tous leurs efforts ces auteurs n’ont pu réussir à préparer un composé contenant la magnésie en proportion voulue. {Archives V, 575.) M. A. Bruna trouvé près de Zermatt une péridolite normale sans aucun feldspath. M. le professeur Amé Pictet nous a rendu compte de la continuation de ses recherches sur la synthèse de la nicotine en traitant spécialement la réduction de la nicotyrine. {Archives VI, 655.) M. Reverdin nous a signalé l'emploi du carbure de calcium pour déceler la présence de l’eau. {Archives VI, 660.) M. Dussaud, Dr ès sciences, nous a présenté le microphonographe, il a aussi imaginé un appareil à l’aide duquel on peut donner aux aveu- gles par le toucher la sensation du mouvement. {Archives VI, 562.) M. le professeur Soret a”fait de longues recherches pour étudier les causes qui donnent lieu à la production de eristaux gauches ou droits dans les sels actifs à l'état de cristaux et inactifs en solution Quoique l’auteur n’ait pu obtenir de résultats positifs, son travail est important par les résultats statistiques qu’il contient. {Archives VII, 80.) M. Penard a observé un iris sur le lac près de Genève, phénomène assez rare et dont la cause n’est pas encore exactement connue. /Archives V, 554.) M. L. de la Rive a étudié la propagation d’un allongement graduel et continu dans un fil élastique. L'étude théorique qu'il a faite est confir- mée par les résultats de l'expérience. /Archves VIL, 84.) Zoologie, Physiologie, Médecine, M. Arnold Pictet à continué ses recherches sur le développement des papillons, il à fait éclore artificiellement des chrysalides et a pu ainsi assister aux diverses phases de leurs transformations. Il s’est attaché d’abord aux ailes de diverses espèces puis il a étudié chez les Rhopalo- DU PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ. XV cènes les symptômes qui permettent de reconnaître que l’éclosion est proche et les divers détails de cette partie de la vie de linsecte. (Arch- ves V, 78.) — Le même auteur nous a parlé des parasites des chenilles. (Archives VII, 79.) M. le Dr Marcet à communiqué ses recherches de calorimétrie sur le corps humain faits à Londres en collaboration avec M. Floris. Les auteurs ont pu déterminer le coefficient économique de la machine humaine qui utilise environ ‘/, de la chaleur émise pendant le travail. (Archives V, 539.) Le même à constaté que les changements atmosphériques produi- sant un halo, allongent sensiblement les durées de pose photogra- phique. M. le professeur Prevost a communiqué un mémoire de M. le D' Battelli, son assistant, sur l’origine des nerfs qui agissent comme moteurs sur l'estomac, d’après l’auteur cette origine doit se trouver dans le nerf spinal. (Archives V, 382.) M. Bedot s’est occupé de mensurations diverses chez la population du Valais. Les tableaux détaillés de ces observations sont publiés dans le Bulletin de la Société d'anthropologie de Paris. (Archives VI, 302.) M. Preudhomme de Borre nous à entretenus de la variation sexuelle chez les Arthropodes d’après les recherches de M. P. de Peyer im Hof. (Archves VI, 505.) M. le Dr Battelli nous à parlé des effets des courants de haute fré- quence sur l'organisme. À laide d’un appareil permettant de varier les conditions du phénomène il a pu chez la grenouille obtenir des effets qu’il classe en six cas suivant le dispositif employé. (Archives VII, 85.) M. le Dr Prevost s’est occupé de létude des contractions du cœur électrisé eu utilisant pour cela divers animaux soil à sang chaud soit à sang froid. (Archives VI, 655.) XVI RAPPORT ANNUEL DU PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ. Botanique, M le professeur Chodat a communiqué les résultats d’un travail cen- sidérable fait par Mie Goldfluss dans son laboratoire sur la fonction des cellules antipodes embryonnaires des composées. Ce travail s’est étendu sur plusieurs genres et espèces. (Archives V, 390.) M. C. de Candolle a présenté un travail posthume de M. Alph. de Can- dolle paru dans l’annuaire du Conservatoire botanique de Genève pour 1898, sur ce qui se passe sur la limite géographique d’une espèce végé- tale et en quoi consiste cette limite. (Archives VI, 299.) Géologie physique du globe, M. Emile Chaix a fait avec M. Le Royer de nombreuses explorations dans diverses grottes, les auteurs ont pu lever les plans de quelques-uns de ces souterrains soit en Savoie, soit dans le Jura. (Archives V. 585, 386.) M. Ed. Sarasin qui a installé un limnimètre enregistreur à Lucerne pendant cinq mois de l’année 1897 à entretenu la Société des résultats fournis par cet instrument, les tracés sont très réguliers et révèlent trois périodes distinctes d’oscillation. (Archives V, 389.) M. le professeur Duparc nous a présenté le 3 mars les résultats de son travail d'ensemble fait avec M. Mrazec sur la Constitution du Mont- Blanc. On trouvera dans le volume XXXIIL, première partie des Mémoires de la Société cet important travail. M. Etienne Ritter en son nom et en celui de M. Delebecque nous à parlé des lacs des Pyrénées. Les auteurs ont fait en août 1898 de nom- breuses explorations dans cette région qui peut à cet égard se diviser en quatre groupes bien distincts. (Archives VI, 555.) M. Penard a observé divers échantillons de calcaires ruiniformes et discute la cause de ces curieuses modifications. (Archives VI, 534.) ANR RAPPORT DU PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ DE PHYSIQUE ET D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE L'ANNÉE 1899 PAR M. le professeur Amé PICTET. MESSIEURS ET CHERS COLLÈGUES, L'année qui vient de se terminer montre qu’au point de vue de son acuvité scientifique notre Société continue à suivre la marche ascen- dante que mes prédécesseurs s'étaient plu à constater dans leurs der- niers rapports annuels, et que les anciennes traditions de travail n'ont pas disparu du milieu de nous. En effet, pendant les 18 séances que nous avons tenues en 1899, il ne nous à pas été présenté moins de 75 communications ou rapports; c’est un chiffre qui, sauf erreur, n’avail TOME XXXIII, 2° PARTIE. [Il XVIII RAPPORT ANNUEL pas été atteint Jusqu'ici et qui est de nature à nous réjouir et à nous faire bien augurer de l'avenir. Mais avant de vous donner un bref résumé de ces travaux, Je veux vous rendre compte de nos affaires administratives pendant l'exercice écoulé. Dans la séance du 19 janvier dernier vous avez appelé M. le profes- seur À. Chodat aux fonctions de vice-président, et confirmé M. F.-Louis Perrot dans celles de Secrétaire du Comité de publication. Vous avez nommé M. le professeur Rilliet et M. V. Faho membres de ce même Comité en remplacement de MM. Charles Sarasin et Amé Pictet. Le diplôme de membre honoraire a été envoyé à M. le professeur W. Louguinine, à Moscou, dont les remarquables travaux dans le domaine de la thermochimie sont bien connus de vous. Six nouveaux associés libres sont venus se Joindre à nous; ce sont: MM. Paul Dutoit, D' ès-sciences, A. Bach, chimiste, Guill. Pictet, ban- quier, Alexis Babel, D' ès-sciences, Samuel Keser, D' en médecine, et Frédéric Kehrmann, D' en philosophie. M. Frantz Dussaud, que ses occupations ont forcé à quitter Genève, nous à envoyé sa démission de membre ordinaire; nous l'avons reçu au nombre de nos membres émérites. La mort n’a produit celte année aucun vide parmi les membres ordinaires de la Société. En revanche, nous avons eu la douleur de perdre un de nos associés libres, M. Henri de Loriol, et trois de nos membres honoraires: Charles Friedel, à Paris, Gust.- Henri Wiedemann, à Leipzig, et François Lang, à Soleure. J’essaierai tout à l’heure de retracer briève- ment la carrière de ces savants. Votre bnreau a reçu, dans le courant de l’année, des invitations à plusieurs jubilés : centenaire de l'Académie des arts et sciences du Con- necticut, 25° anniversaire de l’enseignement de M. le professeur Heim au Polytechnicum de Zurich, 50" anniversaire de la fondation de l’observatoire de l'Académie impériale des Sciences de S'-Pétersbourg, centenaire de Spallanzani, Pun des premiers membres honoraires de DU PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ XIX notre Société, enfin centenaire de la découverte de la pile de Volta, à Côme. A la célébration de ce dernier Jubilé, la Société de physique a été repré- sentée par notre collègue M. Edouard Sarasin, que vous y aviez délégué. Votre bureau a répondu aux autres invitations par l'envoi d'adresses de félicitations. | La Société helvétique des Sciences naturelles à eu à Neuchâtel, du 31 juillet au 2 août, sa réunion annuelle. MM. Ed. Sarasin et Marc Micheli ont bien voulu se charger d’y représenter notre Société. Le Comité de publication s’est réuni quatre fois dans le cours de l’année. Il s’est occupé principalement de la préparation de la seconde partie du tome XXXIIT de nos Mémoires, qui paraîtra sous peu. À côté des rapports présidentiels pour 1898 et 1899 et de la liste des ouvrages reçus, ce volume contiendra une étude de M. P. de Loriol sur les Echi- nodermes, ainsi que deux mémoires de MM. les professeurs Chodat et Duparc. | Vous aurez à décerner celte année le prix fondé par A.-P. de Candolle pour la meilleure monographie d'un genre ou d’une famille de plantes. Le concours, ouvert au mois de janvier 1899, pour être clos le 15 jan- vier 1900, a été porté à la connaissance des intéressés par des circulaires, ainsi que par des avis que votre bureau a fait insérer dans les journaux de botanique. TRAVAUX DE LA SOCIÉTÉ Astronomie, météorologie, physique terrestre, M. le professeur R. GAUTIER à donné à la Société de nouveaux ren- seignements sur la planète Eros, découverte récemment, et que lon à retrouvée sur vingt-huit clichés photographiques pris entre 1893 el 1896, ce qui a permis de déterminer très exactement les éléments de son orbite (Archives, 4° période, VIE, 398). XX RAPPORT ANNUEL M. GAUTIER a annoncé la découverte d’un 9": satellite de Saturne, faite également grâce à la photographie par M. W.-H. Pickering, à Cambridge (Mass.) (Archives VITE, 104). M. GAUTIER nous a fait deux communications sur le passage des Léo- nides en novembre 1898 et novembre 1899 (Archives VII, 395 et VIIL, 596). M. J. Pipoux a procédé à unenouvelle détermination de la latitude de l'observatoire de Genève. I à trouvé le chiffre de 46°121”, qui est de 2’ plus élevé que celui que lon avait admis jusqu'ici (Archives VIN, 593). M. le professeur GAUTIER nous à entretenus à deux reprises des caractères météorologiques de l’année 1899 (Archives VII, 393 et VIIL. 594). Le même membre nous à donné les résultats de la première année d'observations faites aux stations météorologiques des forts de S'-Maurice (Archives VIT, 394). Nous avons encore appris, de la bouche de M. GAUTIER, qu’à partir du {+ juin 1899 un arrangement est intervenu entre l’'Observaioire de Genève et le Bureau météorologique de Zurich, arrangement suivant lequel ce dernier envoie chaque jour à notre observatoire sa dépêche météorologique avec ses prévisions du temps pour le lendemain (Archives NVIIL, 102). Deux cas particuliers de coups de foudre nous ont été signalés, Pun par M. Gaurier, l’autre par M. le D' Aug. WARTMANN (Archives VIIT, 96 et 101). M. Alexandre LE Royer a décrit un phénomène dont il a été témoin sur le lac et consistant en lapparition de larges bandes brillantes présentant les couleurs de larc-en-ciel. M. Le Royer attribue ce phéno- mène à la présence de gouttelettes liquides flottant à la surface de l'eau (Archives VII, 401). M. J. Pinoux a relaté deux observations qu’il a eu l’occasion de faire sur un double halo et sur un autre météore lumineux (Archives VIII, 198). DU PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ. XXI M. Edouard SakAsiIN à analysé un mémoire du D' Folgheraiter de Rome sur les variations séculaires de l’inclinaison magnétique, d'après des observations faites sur des vases en terre cuite remontant à un siècle avant notre ère (Archives VIIF, 5 et 200). M. SarasiN nous a aussi communiqué la suite de son étude des seiches du lac des Quatre-Cantons (Archives VII, 382 et 517). Nous devons enfin à M. Albert Brun d’intéressantes données sur un état particulier de la glace des hauts névés, élal qui provoque des clivages sur des surfaces très étendues (Archives VITE, 317 et 520). Physique. M. F.-Louis PERROT a effectué, en collaboration avec M. le professeur Ph.-A. GUYE, une série de mesures des tensions superficielles de divers liquides par la méthode du compte-gouttes. Les auteurs sont arrivés à la conclusion que ces tensions ne sont point proportionnelles aux poids des gouttes, comme Pindiquent la plupart des traités de physique (Archives VIII, 590). M. F. DussauD nous à fait passer en revue les nombreux progrès accomplis depuis un an dans les méthodes d'enregistrement et de reproduction phonographiques, ainsi que dans les transmissions télépho- niques. Il nous à décrit son nouveau téléphone enregistreur et a fait fonctionner devant nous divers appareils (Archives VII, 589). M. Edouard SARASIN nous a rendu compte du congrès tenu à Côme à l’occasion du centenaire de la découverte de la pile, congrès où il représentait officiellement notre Société (Archives VIIT, 520). M. Thomas ToMMaAsiNA à étudié les variations de conduchibilité électrique dans les limailles métalliques. Il nous a montré par quelques expériences les curieux phénomènes d’adhérence qui se produisent dans ces limailles sous l'influence des courants (Archives VIE, 57 et 277). M. Emile STEINMANN à lu une note relative à la thermo-électricité de XXII RAPPORT ANNUEL divers alhages par rapport aux métaux composants et au plomb pur (Archives VII, 281). M. Paul vAN BERCHEM nous à donné la description d’un nouvel interrupleur électrolytique pour bobine de Rhumkorf, dû au D'A. Weh- nelt à Charlottenburg (Archives VIT, 402). Chimie et minéralogie, Notre nouvel honoraire, M. le professeur W. LOUGUININE, à fait don à la Société de son ouvrage intitulé: Beschreibung der Hauptmethoden welche bei der Beshimmung der Verbrennungswärme üblhich sind. M. LOUGUININE nous à en outre envoyé un important mémoire sur la chaleur latente de vaporisahon de certains liquides organiques (nitriles, pyridine, pipéridine, cétones, acide acétique, etc.) et sur les consé- quences que lon en peut tirer au sujet du degré de polymérisation des molécules. Ses expériences ont été effectuées dans son laboratoire de Bex avec l’aide de M. Paul Duroir (Archives IX, 5 et 94). Un travail sur un sujet analogue a été entrepris par M. P. Durorr; en collaboration avec M. L. FRibERICH, il s’est attaché à déterminer, par la méthode des ascensions capillaires, les poids moléculaires d’un cerlain nombre de composés organiques liquides appartenant aux groupes des hydrocarbures aromatiques, des anilines, des nitriles et des cétones (Archves VII, 285). M. Duroit nous a encore indiqué, en son nom et en celui de M. W. HABEL, certaines anomalies que présentent, au point de vue de leur pouvoir rotatoire, les sels de brucine en solution dans lacétone (Archives VITE, 100). M. Fréd. REVERDIN a exposé les résultats d’un travail fait avec la collaboration de M. F. EcknaRo sur la mtralion de l'ortho et du para- chloranisol et la préparation du metachleranisol et de quelques chlora- nisidines (Archives VIIE, 433 et 518). M. le prof. Amé Picrer à présenté une note sur la relation constitu- DU PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ. XXHII tionnelle qui existe entre deux alcaloïdes de l’opium, la papavérine et la laudanine, d'après des expériences qu’il a effectuées avec M. B. ATHANA- sESCU (Archives VIII, 197 et 304). M. Amé Picrer à mentionné quelques essais qu'il a faits avec M. A. Rorscuy et qui tendent à montrer que la réaction colorée dite du pyrrol appartient à une série de corps qui ne renferment pas de noyau pyrrolique, et que cette réaction ne peut par conséquent pas être utilisée comme preuve de l'existence de ce noyau dans la molécule d’un composé organique (Archives VIE, 197). M. F.-Louis PERROT, en préparant un certain nombre de sulfates doubles de la série magnésienne, à fail la remarque qu’il n’est point nécessaire, pour obtenir de beaux cristaux, de peser très exactement suivant leurs proportions moléculaires, les deux sels simples que lon veut combiner (Archives VITE, 197). M. Albert BRUN nous a fait part de ses observations sur les propriétés opliques de quelques substances cristallisées (acide urique, oxalate de chaux, cystine) (Archives VIL 284). M. le professeur L. Duparc à fait hommage à la Société du Traité de chimie analytique qualitative qu'il a publié avec le concours de deux de ses assistants, MM. Emile Degrange et Alfred Monnier. M. Duparc nous à communiqué ses recherches sur une série de roches Liparites d'Algérie (Archives VII, 399). M. Duparc nous à encore donné d’intéressants détails sur les gise- ments de cuivre nahif du lac Supérieur et sur la constitution géologique de celte contrée, qu'il a eu l’occasion de visiter l'été dernier (Archives IX, 92). M. Henri AurioL $’est livré à une étude approfondie des sols agricoles du Canton de Geneve. H nous à apporté les résultats de très nombreuses analyses, faites surtout dans le but de fixer la teneur de ces sols en calcaire et en acide phosphorique (Archives VII, 275). XXIV RAPPORT ANNUEL Botanique. M. Casimir DE CANDOLLE à dressé le catalogue de toutes les plantes phanérogames à feuilles peltées. I à trouvé que la peltation n'existe que dans un nombre très restreint d'espèces, et qu’elle n’est en corrélation ni avec la distribution géographique des plantes, ni avec leur mode de végéter, ni avec la structure florale (Archives VII, 279). M. DE CANDOLLE nous à donné une analyse d’une monographie des Cactées due au D' Karl Schumann (Archives VIE, 410). M. DE CANDOLLE a développé ses idées sur les bourgeons adventifs des arbres, que ses observalions le portent à considérer comme des embryons apogamiques (Archives VII, 100). M. DE CANDOLLE à constaté que des grains de blé, qu'il maintenait depuis quatre ans sous du mercure, ont tous levé et produit des plan- tules normales (Archives VIIE, 517). M. le professeur R. CHopaT nous à donné la description de plusieurs espèces el genres nouveaux de Protococcoïdées, découverts par lui dans un étang du Danemark (Archives VI, 94). Une deuxième communication du même membre à eu pour objet une réclamation de priorité relative à certaines alques vertes (Archives VII, 517). M. Caopat nous à parlé à deux reprises des recherches qu'il poursuit avec M. Ch. BERNARD sur l’embryogénie de diverses plantes parasites, en particulier du Aelosis brasihensis et du Lathraea squammaria (Archives VIII, 92 et IX, 92). Dans deux autres communications, M. CHODAT a résumé ses travaux sur les micro-organismes qui habitent les nodosités botryoïdes des Aulnes. On ne savait rien de précis sur ces végétaux parasites; notre collègue a réussi à prouver leur nature strictement bactérienne (Archives VIT, 407 el VIE, 94). M. CHopar nous à renseignés sur l'état actuel des questions relatives DU PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ. XXV à l'existence de noyaux vermiformes dans le sac embryonnaire des Lilium (Archives VI, 196). M. Cnopar s’est aussi occupé, avec M. A. LENDNER, de l'emploi des levures pures dans la fermentation des vins (Archives VIII, 588). Enfin M. CHoparT nous a donné lecture d'un mémoire de M. À. BOUBIER sur les pyrénoides. L'auteur a éludié la membrane pyrénoïdienne et a mis hors de doute son existence (Archives VIE, 194). Zoologie, anthropologie, M. Eugène PENARD nous a décrit une curieuse expérience à laquelle il a soumis deux espèees de rhizopodes. Après avoir détaché des frag- ments de leurs pseudopodes, il a vu ces fragments chercher à se resouder au corps de la mère, mais fuir au contraire tout autre individu (Archives VIL, 434 et VII, 90). M. Arnold Picrer a poursuivi ses observations sur le développement des ailes des Lépidoptères. En soumettant les chenilles ou les chrysalides à des décharges électriques, 1l parvient à opérer des arrêts de croissance des ailes qui lui permettent, une fois l’insecte éclos, de constater les stades successifs de ce développement (Archives VIT, 281). À une autre occasion, M. Arnold PICTET nous à présenté des chenilles de Saturnia Pavonia, var. ligurica, variété rare et peu connue qu’il a trouvée près de Florence (Archives VITE, 94). M. PREUDHOMME DE BORRE nous a adressé une note de M. Sladen, entomologiste anglais, sur différentes espèces de bourdons (Archives VIII, 519). Le même membre nous a cité également les travaux d’un zoogéographe de Moscou, M. C. Grevé, sur la distribution géographique de plusieurs espèces de mammifères qui ont disparu ou qui tendent à disparaître (Archves VIT 289). M. Eugène Pirarp a attiré Pattention de la Société sur un cas de TOME XXXII, 2° PARTIE IV XXVI RAPPORT ANNUEL pilosisme très accentué que présente un homme que lon montrait à Genève dans une baraque de forain (Archives VII, 156 et 284). M. Prrarb nous à fail trois communications sur une série de crnes provenant d'anciens ossuaires du Valais et sur l’examen comparatif qu’il en à fait au point de vue de leurs angles, courbes, poids, capacité, ete. (Archives VIL 287, 402. VILLE, 496, 598. M. PirarD nous à montré un buste exécuté par le professeur Koll- mann de Bâle et présentant la reconstitution d’une tête de femme lacustre de âge de la pierre (Archives VIE, 406). M. Pirarp a fait aussi passer sous nos yeux un crâne de femme de l’âge du bronze, trouvé aux Sallanches (Maurienne) et portant la trace d'une trépanation considérable (Archives VIT, 406. VII, 548). Physiologie, médecine, M. le professeur J.-L. PRrEvosr et M. le D'F. BATTELLI ont continué à nous tenir au courant des recherches qu’ils poursuivent en commun sur l’action des courants électriques sur les animaux. Ces travaux ont fait, dans le cours de cette année, l’objet de six communications de la part de l’un ou de lautre des collaborateurs. Ils nous ont successivement exposé les résultats obtenus avec les courants alternatifs et avec les courants continus de différents voltages, ainsi que par lapplication directe de décharges électriques sur le cœur. Is nous ont parlé de la relation qui existe entre les effets mortels et l'énergie électrique et de l'influence que les courants exercent sur les échanges matériels. La plupart de ces intéressantes communications ont été illustrées par de nombreux tracés graphiques montrant les détails des expériences (Archives VIL 400. 407. VITE, 96. 518. 587. 591. M. le professeur A. HERZEN s’est demandé si la variation négative est un signe infaillible d'activité nerveuse ? Il nous à apporté les résultats de ses expériences à ce sujet, lesquels résolvent négativement la question (Archives VIIT, 542. 587). DU PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ. XXVII M.le D' VW. MarcEr nous a exposé la suite de ses recherches de calorimétrie humaine et nous à décrit un nouveau calorimètre de son invention (Archives VIN, 217). M. le D' Edouard MARTIN à présenté à la Société un calcul qu'il à extrait de la vessie d’un enfant. Ce calcul, du poids de 19 grammes, est entièrement formé de cystine, ce qui en fait un spécimen fort rare (Archives VII, 285). M. Alexis BABEL nous à donné un résumé de ses travaux sur la loxicologie comparée des amines aromatiques. H arrive à cette conclusion que, de plusieurs isomères, ceux qui renferment le groupe NH, dans une chaine latérale sont toujours plus toxiques que ceux dans lesquels ce groupe est lié au noyau benzénique (Archives VIF, 592. VII, 102). M. le professeur Théod. FLOURNOY nous à entretenus d'un cas de glossolalie chez une personne qui, en état de somnambulisme, a créé de toutes pièces une langue parlée et écrite qu’elle donne pour être celle des habitants de la planète Mars (Archives VIH, 90. Enfin M. le D' Aug. WARTMANN nous a rendu compte des observations qu'il à faites avec M. le D'S. KESER à propos d’une course à pied organisée par la Société des Officiers. Les observations ont porté sur la diminution de la taille et du poids des participants, ainsi que sur le nombre des pulsations et des mouvements respiraloires (Archives VII, 98). NOTICES NÉCROLOGIQUES Charles FRIEDEL Charles Friedel est né à Strasbourg le 12 mars 1832. Il fit ses premières études au gymnase protestant de celle ville, puis il entra à 19 ans dans la maison de banque de son père. Mais 11 montra fort peu de goût pour les affaires; celles-ci Poccupaient beaucoup moins que sa XXVIII RAPPORT ANNUEL petite collection de minéralogie et surtout que le cours de chimie que donnait alors à la Faculté des Sciences un Jeune et déjà célèbre profes- seur, Louis Pasteur. Aussi, au bout d’un an, son père lui rendit-il sa liberté. Friedel vint à Paris; 1l y suivit les cours de la Sorbonne et travailla dans le laboratoire de Wurtz, partageant son temps entre la minéralogie, qui fut toujours sa branche de prédilection, et la chimie organique, que son maître commençait à illustrer par ses brillantes découvertes. Friedel fit déjà paraître à cette époque plusieurs travaux importants, mais ce ne fut que bien des années plus tard, en 1869, qu’il soutint sa double thèse de doctorat ès-sciences : Recherches sur les acélones et les aldéhydes et Sur la pyroëlectricité dans les cristaux. En 1866, il s'était installé un petit laboratoire particulier à lEcole des mines, où il réunissait quelques élèves. En 1876, il fut nommé professeur de minéralogie à la Sorbonne en remplacement de Delafosse, eten 1878 membre de l’Académie des Sciences, où 1l vint occuper le fauteuil de Regnault. À la mort de Wurtz, survenue en 1884, il demanda à échanger sa chaire contre celle de son maître et ami, et depuis cette époque il resta chargé du cours de chimie organique à la Sorbonne et de la direction de l'important laboratoire qui y est attaché. Au printemps dernier, Friedel était allé passer ses vacances de Pâques dans sa famille, à Montauban. Pendant ce séjour, une maladie de cœur dont il souffrait depuis quelque temps déjà, s'aggrava subite- ment; les soins affectueux dont il était entouré ne purent enrayer les progrès du mal et notre illustre collègue succombait le 21 avril. Il était âgé de 67 ans. L'œuvre scientifique de Friedel, et influence qu’il à exercée sur le développement de la chimie en France, sont considérables. Il fut Pun de ceux qui firent pénétrer chez nos voisins les idées nouvelles de la théorie atomique. Un fait qu’il est intéressant de constater à ce propos, c'est que les quatre savants qui furent les principaux apôtres de la DU PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ. XXIX réforme chimique en France, Gerhardt, Wurtz, Schutzenberger et Friedel, étaient tous originaires de Strasbourg. On sait au prix de quelles lultes ces hommes éminents sont parvenus, par Punité et la continuité de leur action, à faire. triompher les doctrines qu'ils croyaient seules conformes à la vérité, et qui sont aujourd'hui adoptées d’une façon générale, même de leur opposant le plus illustre, M. Berthelot. Depuis la mort de Wurtz, Friedel, dernier survivant du groupe, était devenu le chef incontesté de la jeune école française. Ce n’est point ici le lieu de donner la liste complète des travaux de Friedel. Cette liste a été dressée par M. G.-F. Jaubert dans la Revue générale de Chimie pure et appliquée, n° du 15 mai 1899. Elle ne contient pas moins de 122 mémoires ou articles divers, que linfatigable travailleur a fait paraître, soit seul, soit avec différents collaborateurs, principalement dans les Comptes rendus de l’Académie des Sciences et : dans le Bulletin de la Société chimique de Paris. Ces publications peuvent se ranger sous quatre titres: Une première catégorie se rattache à ses travaux de minéralogie, dont les principaux furent ses importantes observations, déjà citées, sur la pyroélectricité des cristaux, une étude d’une hémitropie spéciale au diamant, de nombreuses mesures de minéraux cristallisés, la découverte de plusieurs espèces nouvelles (wurtzite, adamine, delafossite, carno- Lite, etc.), enfin et surtout la reproduction artificielle de toute une série de minéraux naturels (quartz cristallisé, orthose, anorthite, amphigène, topaze, etc.). Ces dernières recherches furent exéculées en grande partie, de 1879 à 1883, avec la collaboration de notre regretté compa- triote et collègue, Edmond Sarasin. Une seconde série de travaux de Friedel, formant en quelque sorte transition entre ceux que je viens de citer et ceux de chimie organique, ont eu pour objet le silicium el ses composés. À l’époque où il les entreprit, on était encore hésitant au sujet du poids atomique qu'il convenait d'attribuer à cet élément; beaucoup adoptaient avec Berzelius le chiffre 21, ainsi que la formule correspondante Si0, pour lPanhydride XXX RAPPORT ANNUEL silicique, tandis que d’autres penchatent pour le poids atomique de 28 que Marignac venait de rendre probable par sa belle étude de lisomor- phisme des fluostannates, des fluotitanates et des fluosilicates. Ce fut Friedel qui résolut la question en faveur de la dernière alternalive, en établissant les étroites analogies chimiques qui existent entre le silicium et le carbone, ces deux éléments qui caractérisent Pun le règne minéral, l’autre le règne organique. Il prépara, soit avec laide de M. Ladenburg, soit avec celle de M. J.-M. Crafts, un grand nombre de composés artificiels dans la molécule desquels Patome de silicium joue exactement le même rôle que celui de carbone. Il montra que les atomes du silicium peuvent s'unir les uns aux autres comme ceux du carbone pour former des chaînes plus ou moins longues, et que les combinaisons qui prennent ainsi naissance peuvent être sériées d’après les mêmes principes que ceux qui président à la classification des corps organiques. Ce sont là des faits d’une haute portée théorique, qui fixèrent définitivement la quadrivalence du silicium et par conséquent son poids atomique égal à 28. Mais c’est surtout la chimie organique que Friedel, par ses découvertes et ses méthodes, à le plus largement contribué à développer. Ses recherches dans ce domaine portèrent tout d'abord, nous Pavons dit, sur les cétones et les aldéhydes. Le premier 1l montra, vers 1867, les relations qui existent entre ces deux classes de corps. El fit voir que les uns et les autres sont transformés par l'hydrogène naissant en alcools ; seulement, tandis que les aldéhydes fournissent dans ces conditions les alcools proprement dits, les seuls que lon connût alors, les cétones engendrent d’autres dérivés. Friedel découvrit ainsi toute une classe de composés nouveaux, qu'il nomma #s0-alcools, et qui sont aujourd’hui nos alcools secondaires. En poursuivant ses recherches dans cette direction, il fut amené bientôt à d’autres résultats non moins remar- quables, tels que la découverte de l’acétophénone, la synthèse de l’acé- tone, la détermination de la constitution de la pinacone, etc. Le nom de Friedel, associé à celui de son fidèle collaborateur Crafts, DU PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ. XXXI 4 restera enfin attaché à lélégant procédé de synthèse dont ces deux savants ont doté la chimie des composés aromatiques. Leurs premières expériences à ce sujet remontent à 4877. Friedel et Crafts trouvèrent que lorsqu'on fait réagir lun sur l'autre un hydrocarbure aromatique et un chlorure organique en présence de chlorure d'aluminium, 1l y à dégagement d'acide chlorhydrique et que les radicaux des deux composés se soadent pour donner naissance à un corps plus complexe. Ils purent obtenir de cette façon toute la série des homologues du benzène ainsi que plusieurs cétones. Mais ils s’attachèrent plutôt à étudier la réaction en elle-même et à en faire la théorie qu’à préparer un grand nombre de corps inconnus. Ils se contentèrent d'ouvrir une voie nouvelle à la synthèse organique, laissant à d’autres le soin de l’explorer jusque dans ses dernières ramifications. La méthode de Friedel et Crafts est, en effet, une de celles qui ont le plus contribué aux progrès effectués dans la série aromatique; elle est pratiquée journellement dans tous les laboratoires, voire même dans certains cas par l’industrie. Plus encore peut-être que par ses travaux personnels, Friedel a été utile à la science par son enseignement et par son exemple. [I avait réuni autour de lui une élite de jeunes gens studieux, auxquels il savait inculquer sa loyauté scientifique, la rectitude de son jugement et la fermeté de ses convictions. Friedel travaillait non pour lui, mais pour le triomphe de ses théories et la recherche désintéressée de la vérité. Dédaigneux de l'intrigue, il était arrivé aux plus hautes distinctions de son pays par sa seule valeur scientifique et morale. Profondément patriote et religieux, bienveillant et affable envers tous, d’un dévouement sans égal pour ses élèves, il inspirait à ceux-ci des sentiments de respect et d'affection qui avaient quelque chose de filial. En dehors de son laboratoire, cette influence bienfaisante du maître s’est fait surtout sentir dans le sein de la Société chimique de Paris, qu'il avait contribué à fonder et sur le développement de laquelle il ne cessa d’avoir une action prépondérante. Il en fut quatre fois président; il prit toujours une part très active à la rédaction de son Bulletin, ainsi XXXII RAPPORT ANNUEL qu’à celle du Dictionnaire de Wurtz, les deux publications qui ont le plus fait pour répandre les idées nouvelles de la jeune école. Friedel s'appliqua aussi à réaliser une union toujours plus intime entre les industriels et les hommes de science, estimant que cette union ajouterait à la prospérité de son pays. Il pensait que tout chimiste technicien doit posséder une forte éducation théorique. Ce fut cette idée qui le guida lorsqu'il fonda, il y a trois ans, l'Ecole de Chimie indus- trielle de la Sorbonne, installée actuellement rue Michelet, et qui est déjà en pleine voie de prospérité. Je ne saurais terminer cette bien incomplète notice sans dire un mot des relations que Friedel a entretenues avec Genève, avec notre Société et avec bon nombre de ses membres en particulier. J'ai déjà cité le nom de notre ancien collègue, Edmond Sarasin, à propos de ses travaux de minéralogie. Nous avons l'honneur de compter le plus assidu de ses collaborateurs, M. Z-M. Crafts, au nombre de nos membres émérites. Enfin, parmi les membres ordinaires de notre Société, plusieurs ont eu le privilège d'apprécier par eux-mêmes avec quelle inépuisable amabilité Friedel recevait, dans son laboratoire ou dans sa maison, les jeunes sens que leurs études amenaient à Paris. Friedel, qui s’étail intéressé très activement à la création d’une nouvelle nomenclature chimique, avait été nommé président du Congrès qui se réunit dans ce but à Genève en avril 1892. A cette occasion, 1l voulut bien, malgré les fatigues des longues séances quotidiennes, venir passer une soirée au milieu de nous. Nous avons encore présentes à la mémoire la conférence pleine de vie et entrain qu'il nous fit sur la constitution du campbre, ainsi que les paroles amicales qu'il y joignit à adresse de la Société de physique. Ces journées du Congrès de nomenclature nous permirent, en outre, de juger par nous-mêmes en quelle haute estime Friedel était tenu par ses collègues de tous les pays de l'Europe. Les témoignages unanimes de respect et d’admiration qu'il reçut d'eux sont la meilleure preuve de la place qu’il occupait dans la science et de la perte immense que nous avons faite. DU PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ XXXIII Gustave-Henri WERDEMANN Né à Berlin le 2 octobre 1826, Gustave-Henri Wiedemann montra dès son plus jeune âge un goût prononcé pour les sciences. Elève du Gymnase, il aidait déjà ses professeurs de physique et de chimie dans la préparation des expériences de leurs cours. C’est même à cette époque que remonte sa première découverte, celle de la réaction du biuret. Entré à 18 ans à l’Université de Berlin, il se voua entièrement à l'étude de ses deux sciences favorites. Il eut comme professeurs Son- nenschein, Rose, Mitscherlich, Magnus, comme collègue et ami Helmholtz. Il poursuivit dans le laboratoire de Magnus ses recherches sur le biuret et en fit le sujet de sa thèse, qu’il présenta en 1847, sous le titre de: Sur un nouveau produit de décomposition de l’urée. Ayant obtenu le grade de docteur, Wiedemann abandonna la chimie pour la physique, à laquelle il devait rester fidèle jusqu’à sa mort. Ses premiers travaux dans ce nouveau champ d’étude eurent pour objet les phénomènes de polarisation rotatoire produits par le courant électrique. Il en présenta les résultats comme thèse d’habilitation, et fut admis en 1850 comme privat-docent par l'Université de Berlin. Il y fit à ce litre, pendant trois ans, des cours sur des sujets spéciaux de physique. Ce fut aussi à cette époque que Wiedemann se maria; 1l épousa la fille ainée de son professeur Mitscherlich. Il en eut deux fils et une fille. L’ainé de ses fils, Eilhardt, devait plus tard se vouer aussi aux études scientifiques et, digne successeur de son père et de son grand-père, contribuer largement par ses travaux aux progrès des sciences physi- ques. Il est, comme le fut son père, membre honoraire de notre Société. La longue carrière professorale de Wiedemann commence en 1854. Il fut nommé à cette date professeur ordinaire de physique à l'Université de Bâle. Mais il ne séjourna que peu d’années dans celte ville. I fut appelé en 1863 au Polytechnicum de Brunswick, puis en 1865 à celui TOME XXXIII, 2" PARTIE. V XXXIV RAPPORT ANNUEL de Carlsruhe, enfin en 1871 à l’Université de Leipzig, qu'il ne devait plus quitter. Il y enseigna d’abord la chimie physique, puis en 1887, à la mort de Hankel, il lui succéda dans la chaire de physique expérimentale et dans la direction de l’Institut de physique. l Les devoirs de lenseignement et ses nombreux changements de résidence n’empêchèrent point Wiedemann de poursuivre avec ardeur ses recherches scientifiques. Pendant une longue période de plus d’un demi-siècle il n’a cessé de publier des travaux importants dans plusieurs branches de la physique, mais surtout dans le domaine du magnétisme et de l’électricité. Ces travaux, qui sur plusieurs points ont ouvert des voies nouvelles à la science, resteront comme des modèles de précision et de rigoureuse méthode. Je dois me borner ici à une brève indication des sujets principaux sur lesquels ils ont porté. Après ses premières recherches sur la polarisation magnétique, Wiedemann s’occupa de la conductibilité électrique des cristaux suivant leurs différents axes, ainsi que des rapports qui existent entre la conduc- übilité électrique et la conductibilité calorifique des métaux. Le premier il en donna des mesures exactes et sut tirer de leur comparaison d'imporlantes conséquences théoriques. Il étudia les phénomènes magnétiques chez diverses combinaisons métalliques et les relations qu'ils présentent avec la composition de ces combinaisons et avec les poids atomiques des métaux qu’ils renferment. Notons encore ses travaux sur la dissociation des sels hydratés et la tension de l’eau de cristallisa- tion, sur le passage de l'électricité à travers les gaz et sur les décharges dans le vide, sur les relations qui existent entre le magnétisme et la torsion, et enfin sa détermination de la valeur de l’ohm. Les services que Wiedemann à rendus à la science par son ensei- gnement et par ses travaux personnels ne sont point encore les titres principaux qu'il aura acquis à la reconnaissance des physiciens. Son nom restera avant tout attaché au grand traité d'électricité dont il est l’auteur et à l'important journal qu'il dirigea pendant plus de vingt ans. Dès 1851, c’est-à-dire dès son début dans l'enseignement, Wiedemann DU PRÉSIDENT DE LA SOCIÈTE XX\V avait pris l'habitude de rédiger pour son usage particulier de brefs extraits bibliographiques de tous les travaux qui s’effectuaient dans le domaine de l'électricité, Ses amis l’engagèrent à publier ces notes; telle fut l'origine de son premier ouvrage, la Lehre vom Galvanismus und Electromagnetismus, qui parut en 1861, et eut une 2° édition en 1874. Plus tard, Wiedemann, qui s’attachait constamment à compléter et à développer ce premier fonds de documents, finit par l'étendre au champ tout entier de l'électricité. C’est ainsi qu'il fut amené à faire paraître, en 1882, sa Lehre von der Électricität, qui est le traité le plus complet que lon ait sur la matière. Ce livre, que tous les physiciens considèrent comme un ouvrage fondamental et indispensable, restera comme le principal monument de œuvre scientifique de Wiedemann. Avant de mourir, celui-ci eut encore la joie de mener à bien une nouvelle édition, qui à vu le jour en 1898. Wiedemann fut en outre pendant vingt-deux ans le principal rédac- teur des Annalen der Physik und Chemie. K prit la direction de cet important journal en 1877, à la mort de Poggendorff qui l'avait créé, et il sut le maintenir à la hauteur où son fondateur l'avait élevé, Quant aux Beiblälter, que Poggendorff avait également instituées peu de temps avant sa mort et qui devaient avoir pour mission spéciale de rendre compte des travaux publiés hors de l'Allemagne, Wiedemann en confia la rédaction à son fils Etlhardt, mais 11 ne cessa point de s’en occuper et de s’y intéresser. En 1897, Wiedemann, entouré des nombreux élèves et amis qu'il s’élait faits durant sa longue carrière, fêtait le 50° anniversaire de son doctorat. C’est à cette occasion que notre Société, désireuse de s'associer aux témoignages d’admiration que léminent savant recevait de toutes parts, lui envoya le diplôme de membre honoraire. Mais il ne devait pas être longtemps des nôtres. Fatigué surtout du travail considérable que lui avait coûté la publication de la dernière édition de son livre, il demandait dès l’année suivante à être dispensé de son cours. Puis 1l sollicita et obtint sa retraite définitive pour le 1" avril 1899. I ne devait XXXVI RAPPORT ANNUEL pas même atteindre cette date et s’éteignait le 23 mars, à l’âge de 73 ans, laissant après lui le bel exemple d’une vie entièrement consacrée à la science. Francoïs LANG: Le troisième des membres honoraires que nous avons perdus, pour avoir eu une sphère d'action plus restreinte et plus modeste que les deux : premiers, n'en a pas moins été un homme utile à son pays et à la science. Né à Olten en 1821, François Lang fil ses études au Gymnase de Soleure et à l'Université de Berne. I se destinait à la pharmacie et subit même avec succès, en 1846, l'examen d'état dans cette branche. Mais, cette même année, la chaire d'histoire naturelle au Gymnase de Soleure étant devenue vacante, Lang, renonçant à son intention pre- mière, s'y présenta et fut nommé à la suite d’un concours. Il se voua dès lors entièrement à ses nouvelles fonctions, qu'il remplit avec conscience et distinction pendant plus de 50 années consécutives. Passionné des choses de la nature, il savait faire passer dans l’esprit de ses Jeunes auditeurs les sentiments qui lanimaient, el il eut ainsi une influence bienfaisante sur plusieurs générations d'élèves. Très apprécié aussi de ses collègues pour son jugement droit et sûr, il fut pendant onze ans recteur du gymnase de Soleure. Il siégea également pendant de longues années au Grand Conseil de son canton, et fit partie de toutes les commissions qui eurent à s'occuper des questions scolaires. Ces multiples occupations ne laissaient à Lang que peu de temps pour se livrer à des travaux scientifiques proprement dits. Il publia cependant quelques notes sur la géologie des environs de Soleure. Il prit une grande part à la réorganisation de la Société soleuroise des sciences naturelles, dont il fut le président de 1862 à 1897. Il succéda à Alphonse Favre dans la présidence de la Commission géologique de la Société helvétique des Sciences naturelles. Directeur du Musée d'histoire naturelle de la ville de Soleure, il contribua à en augmenter considéra- blement les collections. DU PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ XXXVII En 1878, à l'occasion du 30° anniversaire de son professorat, l'Uni- versité de Berne l'avait nommé docteur honoris caus4. 11 était membre honoraire de notre Société depuis 1890. Lang est mort le 21 janvier dernier, à l’âge de 78 ans. Il laissera le souvenir d’un homme modeste et dévoué, d’un professeur possédant à un haut degré le don de l’enseignement, et d’un excellent citoyen. NON A BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE Liste des ouvrages reçus par la Société entre le 1° juillet 1898 et le 31 décembre 1899. Titres. Donateurs. Compte rendu des travaux, 81% session, à Berne, 1898. à. | 1898 Genève, Société helvétique des Sc. Verhandlungen der schweizerischen Naturforsch. Gesell., 815'e naturelles. Vesammiune Bern ecran pe ist ous les Bern, 1898 | Verhandlungen der naturforschenden Gesellschaft, Vol. XIT. 1, } Société des Sciences natu- Dge 0 CR DE MERS CS RES RUE LR EEE Basel, 1898 \ relles de Bâle. Eclogæe geo!ogicæ Helvetiæ. V, 5-6.............. Lausanne, 1898 ! Musée de Lausanne. Bulletin de la Société botanique suisse. Ne 8-9. 8... Berne, 1898-99} Société botanique suisse. Bulletin de la Société vaudoise des Sciences naturelles. Nos 128- \ (D RO Rens PS EL SR ele Lausanne, 1898-99 | Société vaudoise des Sc. 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Bulletin de la Soc. des Sciences naturelles de Neuchâtel : Tables } Soc. des Sciences natu- PDA SNS SORA ES AR Re eee Neuchâtel, 1898 \ relles de Neuchâtel. XL BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE Mittheilungen der aargauischen naturforschenden Gesellschaft. \ Société des Sciences na- GE NU ER OR ER A Aarau, 1898 | relles d'Argovie. A0tr Jahresbericht der physikalischen Gesellschaft in Zürich. Zürich, 1899 | £ 3 Société des Sciences natu- Vierteljahrschrift der naturforschenden Gesellschaft in Zürich. : XL 22 Ne NUE Zürich, 1898-99 rss zurin Id: Neujabrsbla MONA RE A Eee eL Zürich, 1899 Beiträge zur geologischen Karte der Schweiz. XVIII; neue ) Commission géologique Folge. VII. Geotechnische Serie, Heft 1. Berne. 1898-99 | fédérale. Bericht über die Thätigkeit der A eNent Gesellschaft. } Société des Sciences natu- XITAISOTE OS RS RE ET M CUS E Solothurn, 1899 ({ relles de Soleure. Mittheilungen der thurgauischen naturforseh. Gesellschaft. 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Compte rendu des séances. XXV, 1-19. 80..,........ Paris, 1898 | Bulletin de la Société zoologique de France. Tome XXII; RHDASMPSN PR ce Paris, 1897-98 : eee Id Mémoires some EI 207 Re Paris, 1897-98 Foie Annales de la Société entomologique de France. Tomes LXV, S PRUE LME AREA ET RER RS Paris, 1896-99 D RUN NC MBalléun. 1806.01 te Paris, 1896-98 } France. SpelncanSne Année MS ADS AR PEER CPE ce Paris, 1898 | ange He ologie. Revue savoisienne. 39me année, n°s 1-4. 8°. 40me année, 1-2. 8°. Société Florimontane. Annecy, 1898-99 | Mémoires de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de En Savoie, 4me série. Tome VIL. 8°.............. Chambéry, 1899 | EUR Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux. Gme série, Tome [ et } Société Linnéenne de RS RE ee Bordeaux, 1897-99 | Bordeaux. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. XLI Annales de la Faculté des Sciences de Toulouse. Tome XI, 3; | Faculté des Sciences de OA RTE ET D LR ee SO GE 2 A RTE Toulouse, 1898-99 ) Toulouse. 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Florence, 1899 Internationale Erdmessung : Das Schweizerische Dreiecknetz BIBAN cree ene Mennemve rer teen etc hiee Zürich, 1898 Compte rendu des séances de la 12e conférence générale de l'association géodésique internationale en 41898. Berlin- Neuchâtel, 1899 | ce \Les Éditeurs. Prof. D' Ernest Hunt. | Les Commissions. Jahresbericht des ornithologischen Vereins....... München, 1897-98 The american monthly Microscopical journal (numéros divers) Washington, : Les Éditeurs. The microscope (numéros divers) "Ter ETEC EE Washington, E. Frey-Gessner. Ueber die Erkennungszeichen der hochalpinen dreifarbigen Hummelarbeiter . ............... Schaffhouse, 1898 | | Id. Fauna insectorum helveticæ Hymenopteræ : Apidæ ida1a Id. Hymenopteræ Helveticæ p.p. 21-52.......... Schaffausen, 1898 Em. Burnat. Flore des Alpes-Maritimes. T. IT. Genève-Bâle, 1899 Ch. Dufour. Comparaison entre la lumière du soleil et celle de QUEIQUES ÉLOILES. ANR PR SR es Genève, 1899 Id. 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Replica di Krupp alla protesta del Signor Bashforth. Cambridge, Van den Brock, 3 brochures traitant de paléontologie. Bruxelles, Karl Schumann. Gesammtheschreibung der Cakteen. Neudamm, Léo Wehrli et C. Burkhardt. Réplique, etc..... Buenos-Ayres, A. Guébhard. 7 brochures traitant de photographie St-Vallier de Thiey, Gordon y Acosta, Brochures diverses traitant de physiologie, La Havane, R. Wolf. Astronomische Mittheilungen. LXXXIX-XC... Zürich, 1898 1898 1899 1898 1898 1398 1899 Les Auteurs. cs MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ DE PHYSIQUE ET D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE TOME XXXII, 2me partie, — N°1. NCORES POUR SERVIR A L'ÉTUDE DES ÉCHINODERMES PAR P. DE LORIOL VII AVEC 3 PLANCHES GENÈVE IMPRIMERIE ARNOLD MALAVALLON Pélisserie, 18. 1899 NOTES POUR SERVIR A L'ÉTUDE DES ÉCHINODERMES Ayant pu réunir encore quelques Echinodermes intéressants et nou- veaux pour la science, j'en ferai le sujet d’une septième note. Elle comprendra la description de douze espèces nouvelles dont l’une devient le type d’un genre nouveau, de plus quelques observations sur une espèce déjà connue. En voici lénumération : Une espèce de l'étage Cénomanien du Liban. Pygurus Nœthingi, P. de Loriol. Une espèce de l’Oligocène du Piémont. Echinolampas cassinellensis, P. de Loriol. Neuf espèces d’Astérides des mers actuelles. Astropeclen penangensis, P. de Loriol, de Penang. Astropecten kagoshimensis, P. de Loriol, du Japon. Astropecten Luduigi, P. de Loriol, du Japon. Astropecten Zebra. P. Sladen, de Sumatra. Astropecten Verrih, P. de Loriol, de Mazatlan. Astropeclen inermis, P. de Loriol, de Madagascar. Astropecten Koehleri, P. de Loriol, de Pondichery. Astropecten rubidus, P. de Loriol, du Mexique. Scaphaster Humberti, P. de Loriol, de Celyan. 4 NOTES POUR SERVIR A L'ÉTUDE Une espèce d’Ophiuride de l'Ile Maurice. Ophiocoma Doderleini, P. de Loriol. Une espèce d’Astrophytide de l'Ile Maurice. Gorgonocephalus Robillardi, P. de Loriol. PyGurus NoETLINGI, P. de Loriol, 1899. GASIE GREC) DIMENSIONS. Lonpueure-222 OR ER nn M DE ds . 27 mm. Largeur, par rapport à la longueur... RÉ rene 2 0,93 Hauteur » » TR em ee (OI OÙ Test subpentagonal, tronqué et légérement échancré en avant, rostré en arrière. Face supérieure élevée, à peu près uniformément convexe, légèrement conique à l’apex qui est excentrique en avant, et faiblement carénée dans l’aire interambu- lacraire impaire. À partir de l’apex la courbure est plus brusque en avant qu’en arrière. Le sillon antérieur est nul sur la face supérieure ; il devient large, mais peu profond, sur la face antérieure, et se continue, en s’affaiblissant, jusqu’au péristome. La face inférieure est peu profondément déprimée autour du péristome, mais elle est accidentée par cinq renflements très accentués dans les cinq aires interambulacraires. Pourtour épais et renflé. Appareil apical correspondant avec l’apex, excentrique en avant, au “‘/,,, de la longueur de l’oursin. Les quatre pores génitaux sont fort petits, les deux paires sont écartées l’une de l’autre en travers. Ambulacres relativement larges, inégaux, très pétaloïdes, effilés et resserrés à eur extrémité. Les trois antérieurs sont à peu près de même largeur et de même DES ÉCHINODERMES 6) longueur, les postérieurs sont plus longs et plus larges ; dans ces derniers, l'aire interporifère a deux fois et demi la largeur de l’une des zones porifères. Péristome excentrique en avant, correspondant à l’appareil apical, subpentagonal, assez ouvert, peu enfoncé. Floscelle nettement accentué ; bourrelets saillants, un peu affaiblis par l'usure dans l'individu décrit; phyllodes larges, bien développés, en fer de lance très accusé, les dépressions dans lesquelles ils se trouvent sont peu profondes. Périprocte largement ouvert à l'extrémité du rostre qui est tronqué obliquement en dedans; il n’est pas visible d’en haut. Une certaine usure du test a complétement effacé les tubercules. RAPPORTS ET DIFFÉRENCES. Je ne connais aucune espèce décrite avec laquelle on pourrait confondre celle-ci qui, malgré sa petite taille, présente fort exactement tous les caractères du genre Pygurus. | LocaLiTÉs. Keft-Akab, Ouadi Sanin, Liban. Recueilli par M. le Prof. Zumoffen, dans des couches qui, suivant toute probabilité, appartiennent à l'étage cénomanien. ECHINOLAMPAS CassiINELLENSIS, P. de Loriol, 1899. (PI. I, fig. 1 et 2.) DIMENSIONS. Longueur … b3 mm. à 57 mm. ALCEUTIPANADDOE AA IA TION TUEUTE PRE 0,96 Hauteur » » ne , 0,56 Test large, trapu, presque aussi large que long, arrondi ou légèrement tronqué sur le bord antérieur, sensiblement rostré en arrière ; le contour a une tendance à paraître subpolygonal par suite d’un angle plus ou moins accentué, mais jamais fortement, dans les aires interambulacraires postérieures paires. Face supérieure élevée, plus ou moins renflée, parfois subconique. Face inférieure fortement pulvi- née, plus ou moins renflée dans les aires interambulacraires postérieures paires et, aussi, légèrement, dans l'aire impaire, profondément déprimée autour du péristome. Pourtour très arrondi, épais et renflé. Appareil apical excentrique en avant. 6 NOTES POUR SERVIR À L'ÉTUDE Ambulacres assez larges, fortement costulés, très inégaux. L’antérieur impair est court, notablement plus court et plus étroit que les autres, ses deux zones porifères sont presque d’égale longueur, celle de droite n’a que deux paires de pores de moins que l’autre. Ambulacres antérieurs pairs larges, courts et rapide- ment resserrés vers leur extrémité; la zone porifère antérieure est presque rectiligne et plus courte que la postérieure; celle-ci est fortement arquée et elle a 14 paires de pores de plus que l’antérieure. Les ambulacres postérieurs sont un peu plus longs que les antérieurs pairs, encore plus sensiblement renflés que les autres, larges, et très peu fermés à l’extrémité , leur longueur est de 13 mm. et leur largeur de 7 mm. dans un exemplaire dont la longueur totale est de 57 mm. Péristome excentrique en avant, ouvert au fond d’une dépression très prononcée, pentagonal, relativement peu développé, large, mais peu élevé ; bourrelets larges et assez saillants; phyllodes étroits, mais bien accusés. Périprocte transverse, bien ouvert, tout à fait inframarginal, à l’extrémité du rosire. Tubercules en général extrêmement petits; ils sont très serrés sur la face supérieure ; sur la face inférieure ils sont un peu plus développés et plus écartés dans la région antérieure, mais tout à fait contigus et plus saillants dans les aires interambulacraires postérieures paires. RAPPORTS ET DIFFÉRENCES. Cette espèce est bien caractérisée par son ensemble trapu, élevé, très arrondi et épais au pourtour, par sa face inférieure excavée autour du péristome, ses ambulacres relativement courts et renflés. Peut-être serait-ce cette espèce qui est indiquée par Desor dans le Synopsis (p. 307) sous le nom de Echinol. Laurillardi, Ag. comme se trouvant abondamment à Dego et Cassinella dans le « miocène inférieur ». Dans tous les cas, l’Echinol. Laurillardi se distingue de lespèce que je viens de décrire par sa forme plus allongée, plus ovale, moins relevée sur la face supérieure, bien moins épaisse au pourtour et bien moins excavée autour du péristome, enfin par ses ambulacres plus longs, non renflés, à zones porifères plus égales dans les antérieurs pairs. On ne saurait confondre l’Echinol. Cassinellensis avec l'Ech. Perrieri qui, de même que lui, a les ambulacres costulés. Il se rapprocherait davantage de l’Æchi- nolampas Blainvillei, Agassiz, mais il s’en distingue cependant par sa forme moins allongée et plus rostrée en arrière, par sa face inférieure bien plus profondément et plus largement déprimée autour du péristome, par ses ambulacres renflés, dont DES ÉCHINODERMES 7 l’impair est plus court, et dont les antérieurs pairs ont les zones porifères très iné- gales, la zone postérieure étant plus longue et bien plus arquée que l’antérieure. Il diffère de l’Echinol. Dumasi, Cotteau, par son ensemble plus trapu, moins ovale, plus renflé, sa face inférieure plus pulvinée et plus déprimée autour du péristome, par ses ambulacres renflés et son sommet apical plus excentrique en avant. L’Echi- nolampas Lovisatoi, Cotteau est plus circulaire, plus hémisphérique, plus bombé sur la face supérieure et moins renflé au pourtour, sa face inférieure est plus large- ment évidée, son appareil apical plus central ; ses ambulacres ne sont pas renflés, et les postérieurs pairs sont plus longs. LocaLiTÉ. Cassinella (Piémont). Oligocène. Ma collection. Musée de Zurich. ASTROPECTEN PENANGENSIS, P. de Loriol, 1899. (P1. I, fig. 4.) Diametre totale RER Rte Mn etui A60/MN 1674 MIM: D'IAMOTELAUITSQUES eee) DNA 1 AT DEURI EBADLAST DULAID ARC RE nr re Une 9 mm Disque très aplati, couvert de paxilles relativement très petites et très serrées, couronnées d’un cercle de douze à dix-huit piquants allongés, très petits, avec quelques autres au milieu; comme ces piquants sont serrés les uns contre les autres, la paxille a l’apparence d’un petit pinceau. Cinq bras relativement assez larges à la base, et très graduellement effilés ; leur longueur est égale, en moyenne, à trois fois leur largeur. L’angle interbrachial est aigu. Les plaques marginales, disposées obliquement sur le bord latéral du bras, sont relativement très petites, plus larges que hautes, et séparées, dans le squelette, par un intervalle un peu plus étroit qu’elles-mêmes. On en compte vingt-quatre de chaque côté. Elles sont entièrement couvertes de très petits granules papilli- formes allongés et serrés, plus fins et plus allongés sur les bords latéraux de manière à recouvrir l’espace qui les sépare. Chacune de ces plaques porte, vers son bord interne, un piquant droit, grêle, aigu, dont la longueur dépasse un peu 1 mm. 8 NOTES POUR SERVIR A L'ÉTUDE L'aire paxillaire a environ quatre fois la largeur de l’une des bordures marginales, à la base des bras. Les paxilles sont semblables à celles du disque ; vers la base des bras elles sont disposées en séries transverses plus ou moins régulières, un peu en chevron ; on en compte environ 17 par série; à partir de la moitié de la lon- gueur du bras il n’y à plus de séries distinctes, les paxilles sont éparses et serrées. La plaque terminale ou ocellaire est allongée, renflée, et comme divisée par un sillon. Les plaques marginales ventrales ne débordent pas les dorsales d’une manière sensible ; on en compte vingt-quatre de chaque côté et une impaire au fond de l’arc interbrachial. Elles sont revêtues de spinules très courtes, très délicates, très fines et serrées ; tout près du bord marginal apparaissent un à trois petits piquants, puis, sur le bord marginal lui-même, se trouvent deux piquants longs, grêles, aigus, dont le dorsal recouvre le ventral, qui est un peu plus court et plus grêle. Dans l’aire interradiale le piquant dorsal est plus large que les autres, aplati, et brusquement acuminé à l'extrémité. Les plaques adambulacraires sont rectangulaires et nettement séparées les unes des autres ; elles portent, dans le sillon, trois piquants assez longs, inégaux le médian étant le plus long, très fins, grêles, acuminés ; en dehors se trouve un piquant paraissant de même longueur, mais bien plus robuste et plus épais à la base, accompagné d’un second, adoral, beaucoup plus court et plus fin. Vient enfin une rangée externe de deux ou trois piquants très petits et très fins. Les plaques buccales sont courtes, un peu denticulées en arrière sur leur bord interne, elles portent, sur leur crête, environ quatorze petits piquants assez robus- tes avec quelques-uns, sur leurs côtés latéraux, plus longs et plus fins ; à leur extrémité dans le péristome elles sont munies d’un éventail de six piquants inégaux et notablement plus allongés, dont les deux médians, les plus longs, sont large- ment aplatis et fissurés au milieu à leur extrémité. En arrière des plaques buccales se trouvent quatre plaques ventrales subégales et très petites. Plaque madréporique assez grande, arrondie, saillante en bouton, profondément sillonnée et située plus près du bord que du centre dans Parc interradial. RAPPORTS ET DIFFÉRENCES. L'espèce que je viens de décrire peut être rapprochée de l’Astr. Andersoni, Sladen, elle en différe par son area paxillaire plus large, relativement, par ses plaques marginales moins nombreuses, plus obliques sur les côtés latéraux, bien plus petites, et plus larges que hautes, par ses plaques margi- nales ventrales couvertes de spinules plus fines et plus serrées, avec deux piquants DES ÉCHINODERMES 9 marginaux plus égaux entre eux, enfin par ses paxilles couronnées de petits piquants plus nombreux au pourtour, mais plus rares au centre. L’Astr. capensis, Th. Studer, a des proportions différentes, de plus, Paire paxillifère des bras est plus étroite, les plaques marginales ventrales débordent et sont munies de cinq à six piquants marginaux, les plaques buccales portent moins de piquants. L’Astr. javanicus, Lutken, indépendamment d’autres caractères, se distingue de suite par ses piquants marginaux ventraux larges, plats, et tronqués à l’extrémité. Le revê- tement différent des plaques marginales ventrales, et leurs piquants marginaux, ainsi que la brièveté des piquants des plaques marginales dorsales et leur absence sur les plaques des ares interradiaux, sont autant de caractères qui permettent de séparer sans peine l’Astr. scoparius, Val. La saillie en bouton de la plaque madréporique est un caractère assez spécial. LocaLITÉ. Penang, Presqu'ile de Malacca. (Cinq exemplaires) Ma collection. Musée de Genève. ASTROPECTEN ZEBRA, Percy-Sladen. SYNONYMIE. Astropecten Zebra, 1883, The Asteroïdæ of the H. M. S. Challenger, Prel. notices, Linnaean Society’s Journal, Zoology, vol. XVII, p. 261. Astropecten Coppingeri, J. Bell, 1884, Report on the zoological collections made during the voyage of. H. M. S. Alert, p. 132. Astropecten Zebra, Sladen, 1889, Report on the zool. coll. made dur. the Cruise of H. M. S. Chal- lenger. Asteroidea, p. 212, pl. XXX VI, fig. 3-4, pl XXXIX, fig. 7-9. » » J. Bell, 1894, Echinod. of the voyage of H. M. S. Penguin, Proc. Zool. Soc. of London 1894, p. 394. » » Dôderlein, 1896, Bericht über die von Prof. Semonauf Amboina ges. Asteroidea, p. 30, pl. XVIIL, fig. 31. J'ai sous les yeux deux petits exemplaires qui, tout en possédant les caractères de l’Astr. Zebra, présentent quelques particularités à mentionner, c’est pourquoi j'en donne la description. Dans le plus grand R = 22 mm. r — 6 mm. R = 3 ‘}r. Le disque est relevé au centre sous la forme d’une légère éminence conique ; il est couvert de paxilles relativement peu serrées, étoilées, entourées d’un cercle TOME XXXIN, 2°° PARTIE 2 10 NOTES POUR SERVIR A L'ÉTUDE marginal de 8 à 43 spinules assez élargies, courtes, obtuses, généralement au nombre de douze à treize, avec une à cinq au centre. Cinq bras larges à la base, rapidement et régulièrement effilés, l’angle interra- dial est arrondi. Plaques marginales dorsales au nombre de 21 de chaque côté des bras et une impaire ; elles sont relativement étroites, mais toujours plus larges que hautes, faiblement convexes et revêtues de granules épais, allongés, écartés, vaguement seriés, bien plus serrés et plus ténus le long des intervalles, la plaque terminale est relativement grande, divisée par un sillon peu profond. Nul piquants ni granules majeurs sur les plaques, sauf, toutefois, sur les quatre plaques au fond de l’angle interradial, lesquelles portent, chacune, sur le bord interne, un piquant mobile, conique, relativement long. L’area paxillaire a environ quatre fois la largeur de l’une des plaques marginales ; les paxilles, semblables à celles du disque, sont disposées en séries transverses, 8 à 10 par série à la base des bras. Les plaques marginales ventrales débordent quelque peu les dorsales ; elles sont très larges et revêtues de petits piquants fins, délicats, allongés et écartés, auxquels s’adjoignent quatre ou cinq piquants bien plus longs et plus robustes, aciculés, augmentant de longueur à l'approche du bord externe. Le piquant marginal est bien plus long que les autres, un peu aplati, aciculé, très aigu, il est accompagné d’un autre semblable mais bien plus court; leur série forme une frange très accentuée le long des bras. Chaque plaque adambulacraire porte deux séries de piquants relativement assez robustes et obtus, trois dans le sillon dont le médian est le plus long, puis deux en arrière dont l’aboral est notablement plus long et plus épais, enfin, deux ou trois plus petits, et plus fins, se trouvent encore sur le bord externe formant comme une troisième série. Les plaques buccales portent, sur leur crête, 16 piquants allongés, assez robustes, plus ou moins aplatis, et sur la moitié adorale de leur pourtour une frange de 5 ou 6 piquants plus déliés qui se termine par un éventail de quatre piquants s’avançant dans le péristome, dont les deux médians sont bien plus longs. Les quatre plaques ventrales, très petites, situées en arrière des plaques buccales sont couvertes de piquants obtus, assez longs. La plaque madréporique est masquée par les paxilles. Dans le second exemplaire, plus petit, R = 16 mm. r = 5 mm. On compte 17 plaques marginales de chaque côté du bras ; elles sont presque aussi larges que DES ÉCHINODERMES 11 hautes et même aussi hautes que larges vers l'extrémité des bras. Cinq à six d’entre elles, dans le fond de l'angle interbrachial, portent un piquant conique; un ou deux de ces piquants, au milieu de chaque angle, sont plus longs que les autres. Les plaques marginales ventrales sont revêtues de spinules allongées, aplaties, un peu squamiformes, assez serrées, relativement assez épaisses, du milieu desquelles surgissent, dans les plaques situées vers la base des bras, un ou deux piquants courts et aciculés ; les piquants marginaux sont comme dans le grand exemplaire. Chaque plaque adambulacraire porte six piquants obtus, assez aplatis, dont trois sur une ligne, dans le sillon, et trois sur une seconde ligne externe ; ces piquants sont sensiblement égaux entre eux. Dans les plaques buccales, les piquants formant un éventail dans le péristome sont au nombre de quatre, égaux entre eux. Les plaques ventrales, en arrière des plaques buccales, sont assez séparées, et chacune porte deux séries de cinq piquants assez longs, obtus, tous serrés les uns contre les autres, et égaux entre eux. Les autres caractères sont les mêmes que ceux des plus grands exemplaires. Tous les deux, sortis de Palcool, ont une couleur jaunâtre avec une bande brune peu accentuée au travers de chaque bras, vers son milieu. Je n’ai observé aucun pédicellaire. Ces deux petits individus complètent bien les variations déjà indiquées dans le nombre des piquants des plaques marginales dorsales. Dans le plus grand ces dernières sont plus larges que hautes. Dans sa description du type de l’espêce, M. Sladen dit qu’elles sont aussi hautes que larges, ce qui n’est pas le cas dans la figure qu’il donne; celles du plus petit sont bien aussi hautes que larges. Dans le plus grand il y a quatre piquants dans Pare interbrachial, comme dans lAstr. Coppingeri; dans le plus petit il y en a six, se rapprochant ainsi du type de M. Sladen qui en a huit. Le revêtement des plaques marginales ventrales du plus grand est beaucoup plus délicat qu'il ne l’est dans le type de M. Sladen, se rapprochant de celui de PAstr. velitaris, Martens, avec un ou deux piquants de plus ; ce revêtement, dans le plus petit, est beaucoup plus conforme à celui du type de lAstr. Zebra. L’armature des plaques adambulacraires est identique à celle de la figure donnée par M. Sladen, mais je n’ai point vu les piquants de la série externe remplacés par un gros pédicellaire, avec une troisième série externe de petits piquants très fins. Je pense que c’est avec raison que M. Dôderlein a réuni l’Astr. Coppingeri à l'Astr. Zebra. LocaALITÉ. Banka, Sumatra (fide Salmin). Ma collection. 12 NOTES POUR SERVIR A L'ÉTUDE ASTROPECTEN VERRILI, P. de Loriol, 1899. (P1. IL, fig. 5.) DIMENSIONS. Diamètre total Largeur des bras à la base RPG nm RE 13 /40bre Dans un autre exemplaire R — 23 mm. r — 6 mm. 52 mm. 8 mm. Disque couvert de paxilles serrées, surmontées de 8 à 15 granules marginaux allongés, et de 2 à 5 centraux plus courts. La plaque madréporique est arrondie, couverte de granules irréguliers et située tout près du fond de lun des arcs interbrachiaux. Cinq bras très plats, larges à la base, et graduellement effilés. Les plaques marginales, au nombre de 28 de chaque côté des bras, dans le plus grand exem- plaire, et de 24 à 25 dans le second, sont relativement peu développées, peu élevées, assez convexes, notablement plus larges que hautes. Elles sont couvertes de granules arrondis, peu serrés, plus fins au pourtour; sur un certain nombre de ces plaques, principalement dans la moitié antérieure des bras, un granule médian, pointu, un peu plus apparent que les autres, tient la place d’un piquant. La plaque terminale est peu développée et divisée par un profond sillon. L’aire paxillaire est large ; à la base des bras elle a une largeur égale à environ trois fois celle de l’une des plaques marginales. Cette dimension n’est pas constante et lon voit l’aire varier un peu de largeur sur les bras d’un même individu. Les paxilles sont disposées en séries transverses très régulières, on en compte une douzaine par série à la base des bras. Les plaques marginales ventrales, légèrement débordantes, sont revêtues de spinules coniques, aiguës, écartées, allongées, accompagnées de quelques piquants plus longs, aigus, formant une série assez régulière le long du bord aboral des plaques ; sur les plaques de Pangle interbrachial ces piquants sont plus nombreux, et forment deux séries irrégulières. Chaque plaque porte deux piquants marginaux côte à côte, dont l’un, l’aboral, est aplati, un peu arqué, aigu, aussi long que la largeur des plaques marginales dorsales ; le second, Padoral, DES ÉCHINODERMES 13 est bien plus ténu et de moitié moins long que le piquant extrême de la série aborale. Au fond de l'arc interbrachial les grands piquants sont plus plats, plus larges et plus brusquement effilés. Les plaques adambulacraires portent deux rangées de piquants, linterne, dans le sillon ambulacraire, a trois piquants cylindriques, obtus, dont le médian est le plus long ; la seconde série, en arrière, n’a que deux piquants dont laboral est beaucoup plus long et plus robuste que les autres, tandis que le second est beau- coup plus court et plus ténu ; un ou deux petits piquants courts et ténus se trouvent encore en arrière, formant comme une troisième série irrégulière ; un petit espace lisse sépare l’armature des plaques adambulacraires de celle des plaques margi- pales. Plaques buccales petites, étroites, avec une douzaine de piquants allongés, obtus, écartés, sur la crête, et deux en arrière, de plus cinq ou six autres plus minces et allongés, se trouvent de chaque côté. Sur la face latérale, dans la moitié antérieure, un éventail terminal de six piquants allongés, dont les deux médians sont les plus longs, s’avancent dans le péristome. En arrière se trouvent six plaques ventrales extrêmement petites, disposées en chevron, et portant chacune un faisceau de très petits piquants. Les plaques adambulacraires qui avoisinent immédiatement les plaques buccales sont allongées et munies de deux séries de 7 à 8 piquants allongés et serrés. Couleur jaunâtre au sortir de l’alcool. RAPPORTS ET DIFFÉRENCES. Je connais deux exemplaires de cette espèce qui est très voisine de lAstropecten indicus, Dôderlein, elle en diffère cependant par son disque plus petit, R étant d’égale longueur (r = 7 mm. au lieu de 9 mm.), par ses bras plus étroits (8 mm. au lieu de 9,6, à taille égale), l’aire paxillaire est aussi plus étroite, les plaques marginales dorsales sont moins hautes, on en compte 29 de chaque côté au lieu de 20, à taille égale, enfin le gros granule tenant la place d’un piquant sur les plaques marginales dorsales est toujours médian et pointu, enfin les spinules qui couvrent les plaques marginales ventrales sont plus ténues et accompagnées d’une série de piquants sur le bord aboral. L’Astropecten fragilis, Verrill, me paraît aussi voisin, mais il différe de l’Astr. Verrili par ses proportions (R = 62 mm. r = 12 mm. R= 5 r), ses bras plus grêles, une aire paxillaire plus étroite «une fois et demi la largeur des plaques marginales» dit l’auteur, la série externe de piquants de ses plaques adambulacraires n’en a qu’un 14 NOTES POUR SERVIR À L'ÉTUDE seul, et il y aurait 3 ou 4 piquants marginaux sur les plaques marginales ventrales. Dans l’Astropecten monacanthus, P. Sladen, les bras sont plus étroits à dia- mêtre égal ils ont 6 ‘/, mm. de large à la base au lieu de 8, et 23 plaques marginales dorsales de chaque côté au lieu de 29 ; ces plaques sont plus hautes que larges et ne portent ni piquants ni tubercules ; les plaques marginales ventrales ont un piquant marginal unique, et sont couvertes de granules plats en forme d’écailles, enfin l’armature des plaques adambulacraires est différente. LOocaLITÉ. Mazatlan (fide Salmin). Ma collection. ASTRO PECTEN INERMIS, P. de Loriol, 1899. (PI. IL, fig. 2) DIMENSIONS. Diamètre total : nai += - 4A7mm. Largeur des bras à leur base Des UD in, 1 = PEL os 0e = Rhone —= 6e, Disque assez large, couvert de paxilles serrées, couronnées d’un c?rcle de 8 à 10 granules allongés avec 1 à 3 au centre. Plaque madréporiforme petite, avec de rares sillons transverses ; elle est située très près du bord, au fond de l’une des aires interbrachiales. Cinq bras larges à la base et rapidement effilés. Les plaques marginales dorsales forment un assez large bord de chaque côté de Paire paxillaire; elles sont au nombre de 20 de chaque côté des bras, avec une impaire au fond de Parc; rela- tivement grandes, convexes, notablement plus larges que hautes, elles sont cou- vertes de granules arrondis, réguliers et serrés, beaucoup plus fins le long des intervalles. Aucune d’entre elles ne porte un piquant, ou un tubereule plus déve- loppé que les autres. La plaque terminale est petite, mais renflée et profondément divisée par un sillon. L’aire paxillaire paraît déprimée par suite de la forte saillie des plaques marginales, sa largeur, à la base des bras, atteint un peu plus de deux fois celle d’une plaque marginale ; les paxilles sont disposées en séries transverses un peu irrégulières, au nombre d’une douzaine par série, sur ce même point, à la base des bras. DES ÉCHINODERMES 15 Les plaques marginales ventrales, au nombre de 20 de chaque côté, sont fort larges, leur revêtement se compose de petites écailles larges, courtes, arrondies. serrées, légèrement imbriquées; sur le bord aboral se trouve une série de 6 à 8 petits piquants courts, coniques, aciculés, vers le bord externe s'élèvent deux séries transverses de trois piquants semblables, mais plus longs, et, enfin, deux piquants marginaux placés côte à côte dont l’un, l’aboral, est relativement long, arqué et aigu, tandis que l’adoral est notablement plus court; dans l’arc inter- brachial le piquant marginal majeur est plus aplati. Les plaques marginales ven- trales débordent les dorsales d’une manière très sensible, la partie débordante est couverte de petites soies extrêmement fines. Les plaques adambulacraires portent deux séries de trois piquants allongés, cylindriques, fins et délicats ; dans la série interne, qui s’avance dans le sillon, le piquant médian est le plus long ; dans l’externe l’aboral est plus développé que les deux autres. Plaques buccales petites ; elles portent, sur leur crête, deux séries de 7 piquants allongés, un peu arqués, cylindriques, obtus, serrés les uns contre les autres, deux autres se projettent du côté du péristome. Sur les côtés latéraux se trouve, de chaque côté, une série de piquants semblables, mais plus fins, augmentant graduellement de longueur, et finissant par un éventail terminal dont les deux piquants médians sont plus forts et plus aplatis. Les deux plaques adambulacraires qui avoisinent les plaques buccales de chaque côté, sont étroites et couvertes de piquants allongés, formant deux séries irrégulières. En arrière des plaques buccales se trouvent deux plaques ventrales allongées, garnies de nombreuses spinules extrêmement fines et serrées ; chacune est suivie, en dehors, de deux autres plaques beaucoup plus petites ; il y en a donc six en tout. RAPPORTS ET DIFFÉRENCES. L’espèce que je viens de décrire est voisine de l'Astropecten granulatus, Müller et Troschel, elle en diffère cependant par ses plaques marginales dorsales notablement plus larges que hautes au lieu d’être plus hautes que larges ; à ce propos je ferai observer que ce caractère, indiqué dans la diagnose des auteurs, est bien exprimé dans la figure donnée par M. Sladen (Challenger, pl. XXXV, fig. 3-4) tandis que, dans l’exemplaire des îles Thursday, figuré par M. Dôderlein (Semon’s Forschungs Reisen. Asteroïdea, pl. XVIIT, fig. 30), les plaques sont plus larges que hautes. De plus les proportions sont différentes (R = 3r au lieu de 4 r), les piquants des plaques adambulacraires sont aciculés et non aplalis, et ils forment deux séries ; les plaques marginales 16 NOTES POUR SERVIR A L'ÉTUDE ventrales portent une série de petits piquants aciculés le long de leur bord aboral, au lieu d’en être dépourvues, larea paxillaire des bras est plus large. La diagnose de Müller et Troschel dit: « Die Arme sind schmal so dass die dorsalen Rand platten auf der Mitte der Arme so breit sind wie das Paxillen feld », peut être entendaient- ils la largeur des deux séries de plaques marginales, prises ensemble. M. Sladen (Challenger, Asteroïden, p. 215) a fait observer que l’examen du type original de l'Astr. granulatus, conservé au Musée de Leyde, lui a fait constater l’absence complète de piquants sur les plaques marginales dorsales, il faut donc qu’il se soit glissé une faute d'impression dans la diagnose de Müller et Troschel et il faudrait lire Keine Stacheln au lieu de Kleine Stacheln. Dans l’Astropecten cingulatus, Sladen, autre espèce voisine, les plaques marginales dorsales sont beaucoup plus larges, l’area paxillaire des bras est conséquemment bien plus étroite, ne dépassant guêre la largeur de l’une des plaques marginales; les piquants des plaques adambulacraires sont sur trois séries au lieu de deux, le revêtement des plaques marginales ventrales présente aussi des différences marquées. L’Astr. mesactus, Sladen, assez voisin d'aspect, se distingue immédiatement, par le grand nombre de ses petites pièces ventrales, indépendamment d’autres différences. LocaLiITÉ. Madagascar (fide Schelling à Hambourg). Ma collection. ASTROPECTEN RUBIDUS, P. de Loriol, 1899. (PI. IL, fig 1.) DIMENSIONS. Diamètre total 139 mm. Diamètre des bras à leur base L ; 17 mm. R — 75 mm. maximum, r — 13 mm. R — 5 lk r, moyenne. Disque fort peu étendu, très plat, couvert de paxilles serrées, à peine étoilées, surmontées de 12 à 14 granules marginaux, serrés, courts, cylindriques, obtus, entourant un groupe de 3 à 8 autres. Au centre du disque les paxilles sont plus fines. Cinq bras très allongés relativement au disque, étroits à la base, très graduelle- LA DES ÉCHINODERMES 17 ment rétrécis, arrondis à l'extrémité. Les plaques marginales dorsales, au nombre de 40 à 42 de chaque côté du bras, sont très développées, notablement plus larges que hautes, convexes, et uniformément couvertes de granules arrondis, serrés, Sans aucun piquant ; on remarque seulement, près de l’extrémité, un petit tubercule un peu plus gros que les autres sur le bord externe de quelques plaques. La plaque terminale est allongée, renflée, et divisée par un sillon profond. L’aire paxillaire est fort étroite ; à la base des bras elle n’a guëre que 1 ‘/, fois la largeur d’une plaque marginale. Les paxilles, semblables à celles du disque, forment des séries transverses irrégulières ; elles sont au nombre de 9 à 40 par série, à la base du bras. Les plaques marginales ventrales débordent les dorsales d’une manière sensible, surtout dans l’arc interradial, et jusqu’à la moitié environ de la longueur des bras, la partie débordante est couverte de soies d’une extrême finesse, sans aucun piquant. Comme les dorsales, elles sont très développées, et beaucoup plus larges que hautes ; leur surface est couverte de petits piquants très fins, aciculés, serrés, accompagnés d’autres beaucoup plus forts, également aciculés, qui forment une série sur le bord aboral ; ils augmentent tous de longueur en approchant du bord externe ; les marginaux atteignent 3 mm., ils sont renflés à la base, subcylin- driques, aciculés, un peu arqués, sensiblement égaux, chaque plaque en a deux ; ceux qui se trouvent dans le fond de langle interbrachial sont aplatis et plus rapidement aciculés, sans être toutefois beaucoup plus larges. Plaques adambulacraires très peu développées, très étroites, de sorte que leur face supérieure est presque au niveau du bord des plaques marginales sous les- quelles elles sont légèrement enfoncées ; on en compte environ trois pour deux plaques marginales. Leurs piquants sont très petits, relativement, et sur deux séries, l’une interne, avec trois piquants dont le médian est plus fort, plus large et plus long, l’autre, l’externe, a trois ou quatre piquants groupés, très fins, plus courts, et aciculés. En approchant du péristome les plaques adambulacraires augmentent beaucoup de largeur tout en devenant plus minces et elles sont cou- vertes de piquants plus longs, plus nombreux, sensiblement égaux ; ceux qui bordent le sillon sont plus longs, plus larges et tronqués. Les plaques buccales sont très minces et très peu développées; elles sont entiérement couvertes de piquants relativement assez longs dont les uns, sur les côtés, sont très fins et aciculés, tandis que ceux qui se trouvent sur la crête sont TOME XXXIII, 2"° PARTIE. 3 18 NOTES POUR SERVIR A L'ÉTUDE plus larges et tronqués; un éventail terminal de 6 à 8 piquants plus allongés s’avance dans le péristome. Entre les plaques buccales et les plaques marginales se trouve une série en chevron de huit petites plaques ventrales dont les deux médianes sont plus grandes que les autres ; elles sont couvertes de petites soies serrées extrêmement fines. Plaque madréporique petite, un peu saillante, couverte de sillons larges et peu nombreux ; elle est placée très près des plaques marginales. L’aire paxillaire d’un individu sec, mais très bien conservé, est rougeûtre ; les plaques marginales et la face ventrale sont de couleur jaune. RAPPORTS ET DIFFÉRENCES. L'espèce que je viens de décrire est très voisine de l’Astropecten articulatus, Say, tel du moins que l’a compris M. Lutken‘ et tel que l’a figuré M. Yves”. Cet auteur affirme que c’est là le vrai Astr. articulatus, Say, et que l’espèce figurée sous ce nom par M. Alex. Agassiz * est l’Astr. duplicatus, Gray. Je ne suis pas compétent pour décider la question, mais l’Astr. rubidus est beaucoup plus différent de la figure donnée par M. Al. Agassiz, et n'appartient certainement pas à la même espèce. Il se rapproche, par contre, notablement de l'individu figuré par M. Yves, qui correspond à la description de M. Lutken, mais il en diffère par les caractères suivants : R = 5 ‘}, r et non # r, le nombre de ses plaques marginales dorsales est de 40 de chaque côté au lieu de 50 dans les individus de taille à peu près égale ; les piquants de la série interne dans les plaques adambulacraires sont trés fins et aciculés, tandis que dans l’Astr. arliculatus cette série se compose de deux piquants larges, plats, tronqués, spatuliformes, entièrement différents ; enfin les piquants des plaques marginales ventrales sont moins développés, minces, aciculés, arqués et arrondis, sauf au fond de l’arc interbrachial où ils sont légèrement aplatis, on peut encore ajouter que les plaques buccales sont couvertes de vrais piquants au lieu de papilles squammiformes. Ces différences, surtout celle que présente les piquants des plaques adambulacraires, me paraissent suffisantes pour séparer l’espêce décrite de l’Astropecten articulatus, soit qu'on envisage comme type l'individu figuré par M. Yves et décrit par M. Lutken, soit qu’on se rattache à l'interprétation de M. Agassiz. 1 Lutken, 1864, Kritiske Bemarkninger om forskjellige Sôstjerner, Videnskabelige Meddelelser, 1864, p. 128. 2 Yves, 1891, Echinoderms from the Bahama islands, p. 1, pl. XVI, fig. 4-8. 5 Al. Agassiz, 1877, North American Starfishes, p. 114, pl. 19, Mém. Mus. comp. zool.at Harnard College, vol V, N°1. DES ÉCHINODERMES 19 J'ai sous les yeux des exemplaires de l’Astropecten variabilis, Lutken, qui m'ont été donnés par M. Lutken; cette espèce a été envisagée comme synonyme de l’Astr. duplicatus, Gray, par M. Sladen. Leur facies ressemble à celui de lAstr. rubidus, mais ils s’en distinguent de suite par les piquants des plaques adambula- craires dont la série interne se compose de deux piquants, l’un, adoral, qui est mince et guère plus long que ceux de la série interne, tandis que l’aboral est presque deux fois plus long que tous les autres, large, plat, et tronqué net à l'extrémité, de plus les plaques marginales dorsales portent chacune un, deux, et même trois piquants plus ou moins longs. LocaLiTÉ. Mexique. Ma collection. ASTROPECTEN KOEHLERI, P. de Loriol 1899. (PI. I, fig. 5). DIMENSIONS. Diamètre total # ee 67 mm. Diamètre des bras à la base 12 mm. RS3tnm on l0immR 8 1r. Disque relativement large, couvert de paxilles serrées, surmontées de nombreux granules allongés, arrondis, très fins, au nombre de 12 à 16 sur le pourtour, et de 8 à 15 au centre ; la surface du disque paraît comme uniformément couverte d’une granulation extrêmement délicate. La plaque madréporiqne est enfoncée, couverte de sillons fins et nombreux, et très rapprochée des plaques marginales. Cinq bras très plats, larges à la base, et rapidement effilés. Les plaques margi- nales dorsales sont notablement plus larges que hautes, très convexes; peu étendues sur la face dorsale des bras, elles s’avancent beaucoup sur son bord qui est relativement épais et vertical. On compte 21 à 22 plaques de chaque côté des bras, et une impaire au fond de l'arc interbrachial ; elles sont couvertes de granules fins et serrés, un peu aplatis, surtout sur le bord externe ; le long des intervalles qui séparent les plaques les granules sont beaucoup plus fins et allongés et forment comme une marge ciliée, ce que le dessin n’a pas rendu. Chacune porte un 20 NOTES POUR SERVIR A L'ÉTUDE piquant conique, un peu obtus, court, mais cependant bien caractérisé, ça et là une plaque en est dépourvue ; sur les plaques situées au fond des arcs interbra- chiaux le piquant se trouve tout à fait près du bord interne, dans les autres il est très rapproché du bord externe. L’aire paxillaire est très large, entre 6 et 7 fois aussi large que la largeur apparente sur la face dorsale de l’une des deux séries de plaques marginales. Les paxilles forment des séries transverses plus ou moins régulières ; on compte 15 où 46 paxilles par série à la base des bras ; celles-ci sont semblables à celles du disque avec de nombreux granules au centre. La plaque terminale est relativement grande, couverte de granules, avec deux piquants de chaque côté. Les plaques marginales ventrales sont moins hautes que les dorsales et ne les débordent aucunement. Elles sont revêtues d’écailles allongées, spatuliformes, très plates, arrondies à l’extrémité, du milieu desquelles surgit, parfois, un petit piquant conique; sur le bord externe s'élèvent deux piquants marginaux légèrement aplatis, un peu arqués, très effilés, placés l’un au-dessus de l’autre ; le supérieur est relativement assez long, sa longueur dépasse un peu celle de la moitié de la largeur de la plaque; l’inférieur est près de la moitié plus court, un ou deux piquants très petits se remarquent encore parfois à sa base. Les piquants des plaques adambulacraires forment trois séries, l’interne, en forme de coin, a trois piquants très déliés, dont le médian, recourbé, est un peu plus épais et plus long, dans la série médiane se trouvent deux piquants dont l’aboral est bien plus épais et aussi plus long que les autres, l’adoral est trés fin et court ; la série externe a quatre petits piquants égaux et trés fins. Plaques buccales petites, revêtues de petits piquants coniques sur la crête, d’autres, plus fins, plus allongés, se trouvent sur les côtés latéraux ; un éventail de 8 piquants s’avance dans le péristome. En arrière des plaques buccales se trouvent quatre petites plaques ventrales couvertes de piquants très fins, courts et serrés. RAPPORTS ET DIFFÉRENCES. L’espêce que je viens de décrire se rapproche par quelques caractères de l’Astropecten Andersoni, Sladen, mais elle en diffère par ses bras relativement plus courts, avec un nombre moindre de plaques marginales dorsales, le grand piquant de ses plaques marginales ventrales est bien plus court, l'aire paxillaire de ses bras est plus large, et ses paxilles portent un nombre bien plus considérable de granules, surtout au centre, enfin les piquants des plaques adambulacraires sont sur trois séries tandis qu’il n’y en a que deux sur les plaques DES ÉCHINODERMES 21 de l’Astr. Anderson. Dans l’Astropecten scoparius, Val. qui est également voisin, les bras sont relativement un peu plus longs, et le nombre des plaques marginales dorsales est supérieur, celles-ci sont dépourvues de piquants sur un certain nombre de plaques dans Pangle interbrachial, tandis qu’elles en sont toutes pourvues dans l’Astr. Kæhleri, les plaques marginales ventrales sont revêtues de spinules bien plus longues, aciculées, accompagnées de nombreux petits piquants coniques, surtout vers la base du piquant marginal qui est plus aplati, enfin, sur les plaques adambulacraires, le piquant aboral n’est guère plus développé que les autres au lieu d’être très sensiblement plus épais et plus long. M. Dôüderlein a décrit deux Astropecten de Ceylan, qui sont aussi voisins, surtout l’Astr. indicus, dont l’A. Kœhleri se distingue cependant par ses plaques marginales dorsales plus larges que hautes, plus convexes, et munies d’un piquant conique bien accentué, par ses plaques marginales ventrales ne portant pas de piquants vers la base du marginal qui est moins long, moins robuste et moins aplati, par la présence d’une troisième série externe de # piquants sur les plaques adambulacraires, enfin, par l’area paxillaire de ses bras qui est plus large et dont les paxilles sont couronnées d’un nombre supérieur de granules, principalement au centre. L’autre espèce, l’Astr. tamilicus, a des proportions un peu différentes, ses plaques marginales dorsales portent un piquant tronqué particulier, et leurs granules sont bien plus rares ; le revêtement des plaques marginales ventrales, y compris le piquant marginal, est tout différent, enfin l’area paxillaire de ses bras est bien plus étroite. LocaLITÉ. Envoyé de Pondichéry à M. le Prof. Kœhler qui a bien voulu m’auto- riser à le publier. ASTROPECTEN LubwIiGi, P. de Loriol, 1899. (PI. Il, fig. 4) SYNONYMIE. Astropecten japonicus (non Müller et Troschel), Yves, 1891, Echinod. and Arthropods from Japon, Proceed. Acad. Nat. Sc. Philadelphia, 1891, p. 211, pl. VII, fig. 5-9. Id. Id. (non Müller et Troschel), Yves, 1892, in List of the Echin. and Crustaceous in the Cabinet of Fred. Stearns, p. 2, pl. L, fig. 5-9. 29 NOTES POUR SERVIR A L'ÉTUDE DIMENSIONS. Diamètre total 117 mm. Diamètre des bras à la base 19 mm. R60 mme dE RE- RE hr Disque assez grand, très déprimé sur sa face dorsale qui est uniformément couverte de paxilles étoilées, relativement petites, couronnées d’une houppe de granules cylindriques, allongés, au nombre de 8 à 12 au pourtour, avec deux ou trois plus courts au centre. Cinq bras larges à la base et rapidement effilés. Plaques marginales dorsales au nombre de 35 de chaque côté avec une interradiale cunéiforme impaire, notable- ment plus larges que hautes, convexes, et rapidement arquées pour former le bord ; elles sont couvertes de granules spiniformes fins et serrés, et très finement ciliées sur leur pourtour de manière à couvrir les larges intervalles qui les séparent dans le squelette ; vers le milieu de la plaque se trouve une série transverse de granules plus gros que les autres qui, sur le côté des bras, deviennent de petits piquants très courts, mais bien distincts, au nombre de 2 à #, formant parfois une série irrégulière sur le bord distal. Il n’y à aucun piquant dorsal proprement dit. L’aire paxillaire est large, elle atteint, à la base du bras, presque quatre fois la largeur de l’une des plaques marginales. Les paxilles ne sont pas très serrées, elles forment des séries transverses assez régulières, on en compte une quinzaine par série à la base des bras ; elles sont semblables à celles du disque avec un nombre de spinules un peu plus faible. Plaques marginales ventrales beaucoup plus larges que hautes ; elles ne débor- dent pas les marginales dorsales; l’impaire, au fond de l’angle interradial, est forte- ment cunéiforme, de même que ses deux voisines. Leur revêtement se compose de petites écailles peu serrées, redressées, un peu spatuliformes, arrondies au sommet ; sur leur bord distal se trouve une série de petits piquants aigus, dont les 3 ou 4 premiers sont fort petits, les suivants s’allongent rapidement et la frange marginale se compose, pour chaque plaque, de quatre à cinq piquants relativement très courts, quoique bien plus longs que les premiers, superposés, aciculés, à peu près égaux entre eux. Dans l’exemplaire décrit, ces piquants marginaux sont presque tous appliqués contre le bord du bras, ce qui, ajouté à leur brièveté relative, fait que la frange marginale est à peine apparente ; dans le fond des arcs interbrachiaux DES ÉCHINODERMES 23 les piquants marginaux sont encore un peu plus courts, aplatis, élargis à leur base et rapidement acuminés au sommet. La plaque terminale ou ocellaire est peu développée et largement sillonnée. Les plaques adambulacraires sont allongées, quadrangulaires, elles portent, dans le sillon, une série interne de trois à quatre piquants assez longs, fins, aplatis, tronqués à l’extrémité, et sensiblement égaux entre eux, en dehors une seconde série de trois piquants divergeants, un peu plus courts, et, enfin, une double série de trois ou quatre piquants bien plus petits, cylindriques, très serrés, qui tendent à se confondre avec le revêtement des plaques marginales, tout en restant cependant bien distincts, en étant séparés par un léger sillon. Plaques buccales relativement courtes, entiérement couvertes de petits piquants aplatis et entourées d’une frange de piquants qui, d’abord très petits, s’allongent graduellement en s’aplatissant et forment, dans le péristome, un éventail terminal de cinq ou six piquants allongés, aplatis et tronqués. Celle des plaques adambula- eraires qui touche la plaque buccale, de chaque côté, a l'apparence d’une crête étroite surmontée d’une double série très régulière de piquants aplatis, tronqués, tous égaux entre eux, chaque série en a 15 ou 16. Le revêtement de la plaque adambulacraire voisine n’est qu’en partie semblable, dans le sillon les piquants reprennent leurs caractères normaux. M. Sladen (Challenger. Asteroïdea, p. 210, pl. XXXV, fig. 4-2, pl. XXXVIII, fig. 10-12) signale une disposition tout à fait semblable dans l’Astropecten pontoporœus. En arrière des plaques buccales se trouvent quatorze petites plaques ventrales disposées en chevron de 7 de chaque côté ; les plus rapprochées de l’angle sont étroites et allongées, les postérieures sont presques arrondies et diminuent graduellement de grosseur; elles sont couvertes de petits piquants égaux, courts et serrés. Plaque madréporique très petite, très finement sillonnée, située tout près du bord du disque et presque cachée par les paxilles. RAPPORTS ET DIFFÉRENCES. L’exemplaire décrit correspond parfaitement à l'espèce qui a été figurée par M. Yves (loc. cil.), sousle nom d’Astropeclen japonicus, sans y ajouter une description; il en présente fort exactement tous les caractères, seule- ment les deux petites séries de piquants externes, sur les plaques adambulacraires, ne sont pas indiquées sur la figure, ce qui peut provenir d’une imperfection de dessin, car elles tendent à se confondre avec les piquants des plaques marginales, par contre on discerne, bien que grossièrement indiquées, les 24 NOTES POUR SERVIR À L'ÉTUDE doubles séries de piquants, si particulières, que portent les plaques adambula- craires adjacentes aux plaques buccales, de même que la série transverse de gros granules allongés en forme de piquants que portent les plaques marginales dorsales. D'un autre côté cette figure donnée par M. Yves ne me semble pas corres- pondre à la diagnose de l’Astr. japonicus, donnée par Müller et Troschel. En effet, d’après cette description du type, il n'aurait que 30 plaques marginales dorsales, et cinq piquants seulement pour chaque plaque adambulacraire; sur chaque plaque marginale ventrale un grand piquant précédé, du côté ventral, par trois autres qui n’ont que le tiers de sa longueur, ses plaques marginales dorsales sont aussi larges que hautes, et ne «portent que rarement un petit tubercule mobile sur le bord externe», enfin, au milieu du bras, l’aire paxillaire n’a que la largeur d’une plaque marginale ; le diamètre total serait de 65 à 70 mm. M. Sladen (The Asteroïdea and Echinoïdea of the Korean Seas, Journal of the Linnaean Society, Zoologie, vol. XIV, p. 427) a décrit avec plus de détails un petit exemplaire dans lequel R = 11,25 mm..etr = # mm., les caractères qu’il énumèêre sont conformes à la courte description de Müller et Troschel, mais pas à la figure donnée p. M. Yves, il mentionne aussi l’étroitesse de l’area paxillaire des bras (very little, dit-il) ainsi que la grandeur des paxilles, si serrées qu’elles n’ont plus l’apparence étoilée. Ni Müller et Troschel, ni M. Sladen, n’ont mentionné le revêtement particulier des plaques adambulacraires adjacentes aux plaques buccales. Si cette particularité s'était montrée sur leurs types de lAstr. japonicus, elle n'aurait pas manqué d'attirer leur attention; ils ne parlent pas non plus de la série particulièrement nombreuse des petites plaques ventrales. Malgré mes recherches je n’ai trouvé aucune espêce décrite dont celle-ci pourrait être utilement rapprochée, elle ne saurait être confondue avec l’Astr. scoparius, Val. commun dans les mers’ du Japon. L’Astropecten pontoporœus, Sladen, dont il a été question plus haut, se distingue sans peine par Parmature de ses plaques adambulacraires, en particu- lier, et par le revêtement de ses plaques marginales ventrales qui sont tout différents. LOcALITÉ. Tago (Japon). Ma collection. DES ÉCHINODERMES 25 ASTROPECTEN KAGOSHIMENSIS, P. de Loriol, 1899. (P1. Il, fig. 3.) DIMENSIONS. Diamètre total A. RE NL 80 mm. à 85 mm. Largeur des bras à leur base... a Ray Le Ps 10 mm. R — 43 mm. (maximum) r — 10 mm. R — 43r. Disque étroit, très aplati sur la face dorsale, entièrement couvert de paxilles très fines et très serrées, particulièrement au centre, qui masquent entièrement la plaque madréporique ; elles sont couronnées, au pourtour, par une houppe de 8 à 11 granules allongés, avec un à cinq granules centraux. Cinq bras très plats, assez larges à la base, et graduellement effilés, avec des angles interbrachiaux aigus. Sur la face dorsale ils sont bordés, de chaque côté, par une série de plaques marginales, au nombre de 28 à 29, avec une impaire au fond de l’angle interradial ; elles présentent peu de surface sur la face dorsale, mais s’arquent promptement pour former le bord latéral; elles sont largement séparées dans le squelette, notablement plus larges que hautes, et, relativement, de faibles dimensions. Les granules qui les recouvrent sur leur face dorsale ont la forme de petits cylindres courts et arrondis au sommet ; sur leur face latérale ils sont plus aigus et plus écartés. Ces plaques portent, sur le bord externe du bras, et sur leur bord distal, un petit piquant très fin, aigu, dont la longueur, de 4 à 2 mm. environ sur les premiéres, à la base du bras, diminue graduellement; les quatre à six dernières plaques, vers l’extrémité des bras, en sont tout à fait dépourvues, mais ils ne manquent Jamais sur les plaques du fond de l'arc interbrachial. La plaque terminale ocellaire est grande, renflée et divisée par un sillon. L’aire paxillaire est large, trois ou quatre fois autant que l’une des séries de plaques marginales et presque de niveau avec elles. Les paxilles forment des séries transverses presque rectilignes, vers la base on en compte 12 par série dans le plus petit exemplaire ; elles sont semblables à celles du disque, mais, ordinaire- ment, avec un peu moins de granules dans la houppe. En général la surface TOME XXXIII, 2° PARTIE 4 26 NOTES POUR SERVIR A L'ÉTUDE paxillaire paraît comme uniformément granuleuse, et, sur le disque, en particulier, il est difficile d'observer la disposition étoilée des granules paxillaires. Les plaques marginales ventrales ne débordent pas les dorsales; elles sont larges, bien plus larges que hautes, et également au nombre de 29 avec une impaire dans l’angle interradial ; elles sont comme ciliées sur leur pourtour par des spinules très fines, d’autres spinules, un peu plus robustes, mais très écartées, couvrent la surface ; une série de cinq à six piquants très fins, aigus, augmentant graduellement de longueur, occupe leur bord distal, le dernier, le piquant marginal, au moins deux fois aussi long que le pénultième est un peu plus robuste, tout en demeurant très fin, arqué et aigu ; sa longueur est de 3 mm. Les plaques adambulacraires portent 6 piquants, très fins, assez longs, cylindriques, obtus, à peu près égaux entre eux; une série de trois, dont le médian est un peu plus long, se trouve dans le sillon, et les trois autres forment une série externe contiguë aux plaques marginales. Plaques buccales étroites et allongées ; elles portent 5 ou 6 piquants relative- ment longs, robustes, et obtus, avec une série de petits piquants très courts au pourtour, un éventail terminal de 5 ou 6 longs piquants Ss’avance dans le péristome. En arrière des plaques buccales se trouvent quatre petites plaques arrondies assez renflées, disposées en arc très peu cintré, et couvertes d’un faisceau de très petits piquants. RAPPORTS ET DIFFÉRENCES. Je ne connais pas d'espèces avec lesquelles celle-ci pourrait être confondue, elle a un aspect assez particulier dû à la finesse de ses piquants, en général; l’absence constante de piquants sur les plaques marginales dorsales, vers l'extrémité des bras, est un caractère qui ne manque pas de valeur. Dans l’Astr. javanicus, Lütken, le piquant des plaques marginales dorsales est fixé sur leur bord interne et non sur leur bord externe, les piquants marginaux sont larges, plats et tronqués, le revêtement des plaques marginales ventrales est différent; il en est de même pour l’Astr. Orsinu, Leypoldt, dans lequel le piquant marginal est très large, le piquant de ses plaques marginales dorsales se trouve sur leur milieu, de plus sa forme et ses proportions sont différentes, et il y a trois séries de piquants adambulacraires. L’Astr. tamilicus, Dôderlein, a un piquant tronqué sur ses plaques marginales dorsales, aire paxillaire de ses bras est plus étroite, le revêtement des plaques marginales ventrales est différent, de même que le piquant marginal, enfin la série externe des piquants adambulacraires n’en à que DES ÉCHINODERMES 27 deux dont l’un est plus épais que l’autre. Dans l’Astr. scoparius, il n’y a pas de piquants sur les cinq premières plaques marginales dorsales à partir de l’angle interradial, mais il s’en trouve jusqu’à l'extrémité des bras, les plaques marginales dorsales sont plus larges, le revêtement des plaques marginales ventrales est différent, les piquants marginaux sont plus robustes el il y a trois séries de piquants sur les plaques adambulacraires. LocaLITÉ. Kagoshima (Japon). Deux exemplaires. Ma collection, GENRE SCAPHASTER, P. de Loriol, 1899. Disque peu étendu, couvert de plaques peu nombreuses, arrondies ou irrégu- lières ; elles portent, sur leur bord principalement, des piquants trés petits, rares, épais et coniques. Les espaces intermédiaires sont occupés par des aires porifères contenant un petit nombre de pores. Cinq bras étroits, allongés, séparés par des angles interradiaux aigus; une rangée de plaques marginales, relativement grandes, arrondies, les bords de chaque côte de la face dorsale ; elles portent sur leur bord de rares piquants, extrêmement petits, ne formant point une série régulière. Entre ces deux rangées de plaques marginales, la face dorsale des bras est occupée par des plaques épaisses, petites, irrégulières, imbriquées, semblables à celles du disque et munies de piquants semblables. Sur la face ventrale, la série unique des plaques adambu- lacraires sépare les plaques marginales du sillon ambulacraire. En général toutes les plaques sont épaisses et couvertes de granules d’une grande finesse. Les piquants sont coniques et paraissent caducs, ceux des plaques adambulacraires sont plus effilés. RAPPORTS ET DIFFÉRENCES. L’espêce type ne saurait être rapportée à aucun des genres décrits parvenus à ma connaissance, et j'ai été forcé de créer une coupe nouvelle pour la classer. Elle me paraît appartenir, par ses caractères généraux, à la famille des Gymnastéridées, elle se rapprocherait du genre Asteropsis, mais elle ne lui appartient certainement pas, elle en différe par ses longs bras, sa face ventrale non parquetée et la présence de petits piquants sur les plaques. Elle ne 28 NOTES POUR SERVIR A L'ÉTUDE saurait non plus être placée dans les Gymnaslerias et elle s'éloigne encore plus des autres genres de la famille. Ses plaques sont couvertes d’une granulation semblable à celle que l’on remarque sur les plaques des Gymnasterias et des Asteropsis. SCAPHASTER HUMBERTI, P. de Loriol, 1899. (PL. III, fig. 1.) DIMENSIONS. Diamètre du disque 8 mm. Diamètre total 37 mm. >, Diamètre des bras à leur base Re … 4 mm. Epaisseur des bras id. 3 mm. RO — mm en — ANT, Disque relativement très étroit par rapport à l’ensemble, aplati, peu épais. Sa face dorsale est recouverte de plaques épaisses, arrondies ou irrégulières, inégales, disposées sans ordre apparent; chacune porte quelques piquants extrêmement courts (leur longueur n’atteint pas ‘/, mm.), coniques, épais à leur base, aigus à leur extrémité, couverts de stries d’une finesse extrême ; ces piquants, de même que tous ceux qui se trouvent sur le reste de la surface, paraissent comme caducs et très faiblement attachés à la superficie des plaques sur une sorte de tubercule à peine saillant et non dans une dépression ; ils sont en très petit nombre et + presque constamment situés sur les côtés latéraux des plaques, qui, elles-mêmes, sont couvertes de granules très petits et espacés. Les imtervalles sont occupés par des aires porifères profondes, ne contenant qu’un très petit nombre de pores. Cinq bras étroits à leur base, allongés et graduellement effilés, leur extrémité est obtuse et terminée par une plaque impaire, renflée et arrondie; ils sont très aplatis sur leur face dorsale et légèrement convexes sur leur face ventrale ; ils forment, entre eux, des angles aigus dans les espaces interradiaux. Leur face dorsale est bordée, de chaque côté, par une série de 24 à 25 plaques marginales épaisses, arrondies, diminuant graduellement de diamètre aux approches de extrémité; dans chaque angle interradial les deux plaques qui commencent les séries sont un peu plus grandes et plus apparentes que les autres. Toutes sont DES ÉCHINODERMES 29 munies de petits piquants semblables à ceux du disque, il s’en trouve, le plus souvent, deux sur le bord distal des plaques, et un ou deux sur le reste du pour- tour, sans rien de régulier. L’étroit espace, très aplati, compris entre les séries de plaques marginales est couvert de plaques épaisses, plus petites, arrondies ou irrégulières, légèrement imbriquées, disposées vaguement sur trois séries; elles portent deux ou trois petits piquants ordinairement fixés sur leur bord distal qui ne paraît pas granuleux. Les aires porifères sont fort restreintes et ne renferment que très peu de pores. Une série de plaques marginales borde également, de chaque côté, la face ventrale ; elles sont un peu plus petites et alignées sur la cour- bure des bras ; une série médiane de plaques plus petites, oblongues, transverses, sépare les plaques dorsales des ventrales, et ces trois séries de plaques forment le bord latéral des bras. Les plaques marginales ventrales portent deux petits piquants sur leur bord interne. Entre les plaques marginales et le sillon ambulacraire on ne trouve qu’une seule série de plaques, qui sont les plaques adambulacraires ; elles sont fort petites, subtriangulaires, et régulièrement alignées ; elles portent un piquant externe unique, puis une série oblique de trois piquants, dont l’interne est le plus long. Ces derniers piquants sont plus grêles et plus allongés que les autres. Une petite plaque impaire, arrondie, jouant le rôle de plaque ventrale, se trouve au fond de chaque angle interradial ; elle est contiguë aux plaques buccales. Celles-ci sont allongées, étroites, semilunaires, séparées dans chaque paire, elle portent chacune trois ou quatre petits piquants sur leur crête et on distingue encore un éventail de quatre piquants dans l’intérieur du péristome. Le corps madréporiforme est porté par une plaque presque centrale et plus renflée que les autres, il est fort petit et entouré d’un cercle de très petits piquants ; les sillons sont rares, relativement larges et profonds. L’orifice anal est un peu excentrique, rapproché de la plaque madréporique et entouré de piquants très petits. Je n’ai pu découvrir aucun pédicellaire. LocaLITÉ. Aripo. Ceylan. Un seul exemplaire recueilli et rapporté par Aloïs Hum- bert ; il est à l’état sec, mais bien conservé. - COLLECTION. Musée de Genève. 4* 30 NOTES POUR SERVIR A L'ÉTUDE OPHIOCOMA DOoEDERLEINI, P. de Loriol, 1899. (PI. IIL, fig. 2.) DIMENSIONS. Diamétremduidisque #7 £ . 81 mm. Parreurides bras sans pPIquans, à 12Dase 2... Din. Disque circulaire, un peu onduleux au pourtour, légèrement saillant dans les aires interradiales. Sa face dorsale est entiérement recouverte de granules très serrés et d’une finesse telle qu’on ne peut à peine les distinguer à l’œil nu ; toute la surface est parsemée de très petites taches noires, sorte d’oscules, visibles, non seulement sur la granulation, mais encore sur la surface écailleuse extrêmement délicate qui se trouve au-dessous. Les plaques radiales sont tout à fait invisibles. Sur la face ventrale les aires interradiales sont renflées et couvertes de granules semblables à ceux de la face dorsale, mais moins serrés, surtout près des fentes génitales, les mêmes petites taches noires se montrent également sur leur surface. Plaques buccales assez grandes, très déprimées, plus longues que larges, régulié- rement ovales, marginées de noir avec quelques petites taches noires au milieu. Les plaques buccales latérales sont très petites, subtriangulaires, et appliquées contre les plaques buccales. Quatre, ou rarement cinq papilles buccales de chaque côté des angles buccaux, elles sont inégales, sub-carrées ou pointues ; on remarque, en outre, une petite papille très étroite, comme une lame mince, adjacente à la première plaque brachiale ventrale, qui peut être ajoutée au nombre des papilles buccales. Quelques granules très petits couvrent l’espace entre les plaques buccales et les papilles. Au sommet de l’angle se montre un groupe de 41 à 412 petites papilles dentaires irréguliérement sériées. Les dents sont carrées, robustes. Bras robustes, leur longueur ne peut être fixée car aucun d’eux n’est complet ; celle du plus long fragment atteint plus de trois fois le diamètre du disque. La première plaque brachiale ventrale est bien plus large que longue, et très rétrécie sur les côtés latéraux; les autres acquièrent assez rapidement une forme rectangu- DES ÉCHINODERMES 3! laire, presque carrée, un peu arquée sur le bord aboral, et légérement évidée sur les côtés latéraux. Les deux premières plaques brachiales dorsales sont très minces et recouvertes par le derme granuleux du disque ; les suivantes sont beaucoup plus larges que longues (environ trois fois) un peu arquées sur leur bord aboral et rétrécies sur leur bord adoral par suite de l’empiètement des plaques latérales ; leur surface est très finement chagrinée. Les plaques latérales empiétent sur les plaques dorsales en formant un coin qui les sépare en partie ; elles portent cinq piquants au voisinage des bras, puis quatre seulement ; ils sont presque égaux entre eux, grêles, aplatis, acuminés mais obtus au sommet, très régulièrement annelés de blane sur un fond noir ; leur longueur n’atteint pas tout à fait celle de trois plaques dorsales. Deux larges écailles ovales sur chaque pore tentaculaire. La couleur du disque est un brun très clair, les bras, notablement plus foncés. La face ventrale est beaucoup plus claire. RAPPORTS ET DIFFÉRENCES. Je ne connais qu'un seul exemplaire de cette remar- quable espèce. Elle présente certains rapports avec l’Ophiocoma scolopendrina, Lamk, mais elle en diffère par la granulation infiniment plus fine de son disque, par la présence sur celui-ci de nombreuses petites taches noires, par la forme différente des plaques dorsales des bras, et des plaques buccales, par ses papilles dentaires disposées sans régularité et non sur deux rangées régulières, enfin par ses piquants plus longs, plus grêles et très régulièrement annelés. LocauiTÉ. [le Maurice. Envoyée par Robillard. CoLLECTION. Musée de Genève. GORGONOCEPHALUS ROBILLARDI, P. de Loriol, 1899. (Pi. III, fig. 3. DIMENSIONS. Diamètre total du disque 47 mm. Diamètre du disque sur sa face ventrale 25 mm. Longueur des côtes radiales . 19 mm. à 23 mm. Diamètre moyen des bras à leur base avant la première bifurcation 7 mm. Longueur approximative d’un bras, minimum 350 mm. Distance de l'extrémité des côtes radiales, jusqu’à l’angle de la pre- mière bifurcation 8 mm. à 13 mm. 32 NOTES POUR SERVIR A L'ÉTUDE Disque épais, si profondément évidé dans ses aires interradiales que son diamêtre interne dépasse à peine la moitié de son diamètre externe. Ses côtés sont verti- caux; le centre de sa face dorsale est profondément déprimé. Côtes radiales arrondies, étroites, subcylindriques d’abord, puis graduellement élargies vers leur extrémité externe qui est obliquement tronquée ; cette troncature est limitée par un bourrelet, ou plutôt par un angle mince et saillant; dans chaque paire, les côtes, contiguës à leur début à quelque distance du centre, se maintiennent très rapprochées, ne s’écartent que très graduellement, et ne se trouvent séparées que par un étroit espace vers leur extrémité dont le diamêtre est de 5 à 6 mm. Un tégument, qui parait assez épais, recouvre tout le disque. Sur la face dorsale il paraît, à l'œil nu, presque lisse, mais il est, en réalité, garni de granules arrondis ou coniques, d’une extrême finesse, un peu plus grossiers et plus écartés sur les côtes radiales ; dont la troncature externe est tout à fait lisse. Sur les côtés laté- raux, la granulation est presque imperceptible, tandis que, sur la face ventrale, les granules sont bien plus grands, mais tout à fait plats et sans saillie, très irré- guliers de forme, et très inégaux. Péristome circulaire ; son diamètre atteint @ix millimètres ; il est entouré par cinq bourrelets interradiaux couverts de granules arrondis, saillants et trés serrés ; l’un de ces bourrelets est atrophié et à peine distinct. Les papilles buccales et dentaires sont coniques, aiguës, extrêmement petites et peu nombreuses relative- ment; elles forment quatre petits groupes en face des bourrelets interradiaux ; on n’en voit que une ou deux vis à vis de celui qui est atrophié. Pores tentaculaires peu ouverts ; sur la face ventrale du disque correspondant aux côtes radiales, ils sont unis, dans chaque paire, par un large sillon. Sur le disque et sur la plus grande ongueur des bras, ils ne sont protégés par ‘aucune papille, vers l'extrémité de ceux -ci toutefois on en distingue deux près de chaque pore, mais elles sont micros- copiqueset à peine distinctes des granules du tégument: sur les rameaux latéraux elles prennent un plus grand développement, ainsi que cela sera exposé plus loin. Les fentes génitales, au nombre de deux, comme d'habitude, dans chaque échan- crure interradiale, sont ouvertes tout près du bord du disque et fort courtes ; les plaques génitales, allongées et saillantes, sont en partie lisses, et en partie cou- vertes de granules pointus, espacés, plus gros que les autres. Plaques madrépori- ques très petites, triangulaires, situées au fond des espaces interradiaux tout près du pourtour de la face ventrale, j'en distingue quatre; l’un des angles interra- DES ÉCHINODERMES 39 diaux, celui en face duquel se trouve le bourrelet atrophié, paraît en être dépourvu. La première bifurcation des bras a lieu immédiatement sur le bord du disque, à l'extrémité des pièces radiales ; quatre à six articles plus loin se trouve la seconde, et après sept à neuf articles survient la troisième. A partir de là, les bras ne se bifurquent plus à proprement parler, c’est-à-dire qu’ils ne produisent plus de branches principales, mais ils émettent, de distance en distance, tous les sept ou huit articles, un rameau court, d’un diamètre très faible, beaucoup plus faible que leur propre diamètre, quise subdivise lui-même en plusieurs ramules très délicates, dont les dernières sont filiformes. Les bras sont cylindriques, un peu aplatis sur leur face ventrale. Leurs articles sont plus larges que longs; leur séparation est très accentuée sur la face dorsale et sur les côtés latéraux; elle se manifeste par un sillon profond très onduleux, bordé de chaque côté par une crête saillante, la ligne suturale se trouve au fond du sillon masquée par une membrane gra- nuleuse. Un sillon à peine sensible marque la ligne médiane de la face dorsale des bras ; le tégument qui les recouvre à une apparence coriace, il est revêtu de granules microscopiques plus ou moins arrondis, saillants et séparés les uns des autres sur la face dorsale, aplatis, irréguliers et contigus sur la région plate de la face ventrale. Sur les côtés latéraux la granulation est semblable à celle de la face ventrale, mais presque indistincte. Un double cordon de granules extrême- ment petits, réguliers, arrondis, contigus, ceint le milieu des articles et s’arrête, de chaque côté, à l’angle qui limite la face ventrale. Aux approches de l'extrémité des branches principales, la granulation tend à devenir uniforme et semblable partout à celle de la face dorsale, mais le double cordon de granules se maintient sur tous les articles. Les branches principales s’effilent très graduellement vers leur extrémité, la ligne de séparation des articles n’est plus onduleuse, les granules conservent leurs caractères, les papilles tentaculaires s’aperçoivent, mais à peine. Par contre, sur les petits rameaux latéraux la granulation devient plus grossière et les papilles des pores tentaculaires prennent plus de volume, s’allongent, se montrent même ça et là au nombre de trois par pore ; ces caractères tendent à s’accentuer toujours plus, principalement dans les subdivisions de ces rameaux, et les papilles finissent par prendre assez de développement et de saillie pour que les dernières ramifications paraissent comme denticulées sur leur face ventrale lorsqu'on les regarde de profil. RAPPORTS ET DIFFÉRENCES. Je ne connais aucune espèce avec laquelle celle-ci 34 NOTES POUR SERVIR A L'ÉTUDE DES ÉCHINODERMES pourrait être confondue ; les profondes échancrures interradiales de son disque, la forme de ses pièces radiales, la granulation particulière de son tégument, la font aisément reconnaître. Elle se rapproche certainement beaucoup de l'espèce que Linck a figurée sous le nom de Astrophylon costosum A costis conicis in basi reclinata laceris (p. 6%, pl, XVIIT et XIX), figures que Lyman (Ophiuræ and Astrophytidæ, Illustr. Catalogue of the Mus. of comp. Zoology I, p. 195) dit ne pouvoir être rapportées à aucune des espèces actuellement connues. Au premier abord le Gorg. Robillardi lui ressemble beaucoup, mais, en y regardant de près, on voit qu'il en diffère par ses côtes radiales moins divergentes dans chaque paire, et dépourvues de piquant ou de tubercule épineux, puis par le mode de division des bras qui serait différent, du reste les figures de Linck ne me paraissent pas devoir être très fidèles, car elles représentent un mode de dichotomisation des bras bien particulier. D’après la figure il n’y aurait qu’une seule plaque madré- porique assez grande. LocaLiTÉ. Ile Maurice. Un exemplaire fixé sur une Gorgone et accompagné de deux individus de l’Ascheroschema Rousseaui. Recueilli par Robillard. Musée de Genève. ——$#$ © Q-<2—— — ti LT) FÉ<, Lo AE l A. je 'r pat Le; Re 1) Fu sd 7 L É La Men æ à F3 A x #T D EXPLICATION DE LA PLANCHE I Fig. 1, La, 1b. Echinolampas cassinellensis, P. de Loriol, de grandeur naturelle. Fig. fe, tuber - cules de la face supérieure grossis. Fig 14. tubereules de la face inférieure au même grossissement. Fig. 2. Autre exemplaire de grandeur naturelle ayant le périprocte bien conservé. Fig. 3, 3a, 3b, 8c, Pygurus Nœtlingi, P. de Loriol, de grandeur naturelle. Fig. 34, péristome du même, grossi. Fig. 4. Astropecten penangensis, P. de Loriol, de grandeur naturelle. Les plaques marginales, très obliques vers le bord présentent, en réalité, un peu moins de surface sur la face dorsale des bras que ne semble l’indiquer le dessin. Fig. 4a le même exemplaire vu sur la face ventrale. Fig. 4b, plaques marginales dorsales avec l'extrémité des ventrales, grossies ; les plaques ventrales ne sont, en réalité, pas débordantes comme elles le paraissent, ce sont des petits piquants qui s’avancent. Fig 4e, fragment de bras grossi vu sur la face latérale. Fig. 4d, plaque marginale ventrale grossie. Fig. 4e. fragment d'une plaque marginale ventrale du fond de l'arc interurachial grossie. Fig. 4f, plaques adambulacraires grossies. Fig. 4g, plaques buccales avec les plaques adambulacraires allongées de chaque côté et les quatre plaques ventrales en arrière grossies. Fig. 4h, fragment du squelette de la face dorsale d'un bras grossi. Fig. 4. plaque madréporiforme grossie. Fig. 4j. extrémité d’un bras vu sur la face dorsale grossie. Fig. 4k, sommet d'une paxille grossie. Fig. 41. paille. grossie. Fig. 5. Astropecten Kæhleri, P. de Loriol, de grandeur naturelle. Fig. 5a, le même, vu sur la face ventrale. Fig. 5b, plaque marginale avec l’extrémité des ventrales grossies. Fig. 5c, plaques marginales ventrales grossies. Fig. 54, plaques adambulacraires grossies. Fig. 5e, plaques buccales grossies, en arrière les quatre plaques ventrales et les deux marginales du fond de l'angle interbrachial. Fig. 5f, extrémité d'un bras grossie. Fig. 5g. plaque madriporiforme 6rossie. Fig. 5h, paxille grossie. Fig. 5i, piquant médian recourbé de la série interne des piquants adambulacraires, grossi. PLL NOTES SUR LES ECHINODERMES VIL g2._ Pde Loriol £ vellin } d._L’ygurus . ygurt y 1, ellensts_ Po Lorie CSS as Echenolamp 74 fa Astropectenr PERargenses_ P de Loriol 7 X 2 4e JE Slropecler Âoefdert_ Pde Lorro! a “ F x Pr Ds - j rs 2 PS …. # r = à “+ A L . € : d { ve " « . "Cr 4 , fñ L. ; + A d'os it RRTOTAT SE ; FRET EST : RSC Es : 7 +4 le Te Are Fe NERO à EXPLICATION DE LA PLANCHE II Fig. 1. Astropecten rubidus, P. de Loriol, de grandeur naturelle. Fig. 14, fragment d'un bras vu sur la face ventrale. Fig 1b, plaques marginales dorsales grossies. Fig. 1e, l’une des plaques marginales dorsales portant un tubercule. Fig. 1d, plaque marginale ven- trale. Fig. 4e, plaque adambulacraire. Fig. 1f, les trois piquants adambulacraires internes vus de face. Fig. 1g, plaques buccales avec les plaques adambulacraires voisines, les huit petites plaques ventrales, et deux plaques marginales ventrales Fig. 1h, paxille. Fig. 15, plaques ambulacraires qui s’avancent un peu sous les plaques adambulacraires. Fig. 1k, plaque madréporique. Les figures 1b à 1k sont grossies. Fig. 2. Astropecten inermis, P. de Loriol, de grandeur naturelle. Fig. 2a, fragment de bras vu sur la face ventrale. Fig. 2b, plaques marginales dorsales. Fig. 2e, plaques marginales ventrales. Fig. 24, plaque adamhulacraire. Fig. 2e, plaques buccales avec les quatre plaques ventrales (du reste comme dans la figure 1g). Fig. 2f, paxilles. Fig. 29, plaque madréporiforme. Les figures 2b à 2g, sont grossies. Fig. 3. Astropeclen Kagoshimensis, P. de Loriol, de grandeur naturelle. Fig. 34, fragment d'un bras vu sur la face ventrale. Fig, 3b, plaques marginales dorsales. Fig 3e, plaque marginale ventrale. Fig. 34, plaque adambulacraire. Fig. 8e, plaques buccales avec quatre plaques ventrales ete. Fig. 3f, fragment du squelette d’un bras vu sur la face dorsale. Fig. 3q, paxille. Les figures 3b à 3g, sont grossies. Fig. 4. Astropecten Ludwigi, P. de Loriol, de grandeur naturelle. Fig. 4a, fragment de bras vu sur la face ventrale. Fig. 4b, plaques marginales dorsales. Fig. 4e, plaque margi- nale ventrale. Fig. 4d, plaque adambulacraire. Fig. 4e, plaques buccales avec les deux plaques adambulacraires voisines garnies de leurs piquants. Fig. 4f, les mêmes moins grossies sans piquants, avec les nombreuses plaques ventrales (7 de chaque côté) ete. Fig. 4g, paxille. Fig. 4h, plaque madréporique. Les figures 4b à 49, sont grossies. Fig. 5. Astropecten Verrili, P. de Loriol, de grandeur naturelle. Fig. 5a, fragment de bras vu sur la face ventrale. Fig. 5b, plaques marginales dorsales, l'une avec un tubercule. Fig. 5e, plaque marginale ventrale. Fig. 5d, plaque adambulacraire. Fig. 5e, plaques buccales et plaque adambulacraire voisine garnies de leurs piquants. Fig 5f, les mêmes sans piquants, avec les quatre plaques ventrales, etc., moins grossies. Fig. 5g, paxille. Fig. 5h, plaque madréporiforme. Les figures 5b à 5h, sont grossies. NOTES SUR LES ECHINODERMES. VIL. PL: lp les Rey &C#_ Cerève lg 12 2} UTUS 1 vellnge _ Pae Loriol lg 5. Astropecter Aoehlert _ Pae Lorsoi Zig ASP Ehinolanpas casstrellenses… P, c Ag 4- Aslropecter penañngensis._ PdeLoriol sm EXPLICATION DE LA PLANCHE III Fig. 1. Scaphaster Humberti, P. de Loriol, de grandeur naturelle. Fig. 4a, le même, vu sur la face dorsale, grossie. Fig. 1b, le même vu sur la face ventrale, grossi. Fig. 1e, fragment de bras grossi, vu sur la face dorsale. Fig. 4d, extrémité d'un bras grossie. Fig. 1f, plaque grossie. Fig. 1g, fragment du disque grossi avec la plaque madréporique et l'orifice anal, Fig. 1h, plaques buccales avec la petite plaque impaire et deux plaques marginales du fond de l'arc interradial. Fig. 2. Ophiocoma Düderleini, P. de Loriol, de grandeur naturelle, vu sur la face dorsale. Fig. 2a, disque du même, vu sur la face ventrale, de grandeur naturelle. Fig. 2b, fragment de la face ventrale, grossi. Fig. 2c. fragment du disque, grossi. Fig. 2d. fragment de bras vu sur la face ventrale, grossi. Fig. 2e, piquants latéraux g'ossis. Fig. 3. Gorgonocephalus Robillardi, P. de Loriol, de grandeur naturelle. Fig. 3a, face ventrale du disque, de grandeur naturelle. Fig. 3b, pourtour du péristome grossi. Fig. 3c, fragment de la surface dorsale du disque, grossi. Fig. 34, fragment de la surface ventrale dn disque, grossi. Fig. 3e, extrémité d'un autre des bras principaux. Fig. 3f, extrémité de l'un des petits rameaux latéraux. Fig. 3g, fragment de bras vu sur la face dorsale, grossi. Fig 3h, fragment de bras dans lequel la destruction de la membrane lasse voir la séparation des articles. Fig. 32, fragment de bras, grossi, face ventrale. Fig. 3j, fragment de l’un des petits rameaux, grossi, face ventrale. Fig. 3k, fragment de l’un des petits rameaux, très prés de l'extrémité, montrant les papilles très développées ; face ventrale. Fig. 34, le même vu de profil. Fig. 3m, plaque génitale grossie. Fig. 3», plaque madréporique grossie. = NOTES SUR LES ÉCHINODERMES VIL AZunel del if} mp. Ja es Ley &. “re lig1 3 Scaphaster Hum berti _ P de Loriol. lig g_ Opliocoma Doederlené. P de Lorrot Fi g 3._ Gi yonocphales Lolillardi_PeLoriol PLIIT Zêpe. MÉMOIRES DE LA SOCIETEÉ DE PHYSIQUE ET D'HISTOIRE NATURELLE DE GENEVE Tome XXXIII. — No 2 LES ROCHES ERUPTIVES DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE CÉPOERILIÉ) ÉTUDE PÉTROGRAPHIQUE Pres RÉ CE F e minéralogie Louis DUPARC et : à l’Université de Genève, Collaborateur Privat-docent, Assistant au laboratoi de l Un niv sité de Ge Professeur à 28 de la carte géologique de France. A ee PAR Etienne RITTER »s-sciences, Collaborateur aux services de la carte géologique de Franct ES ——— es —= GENÈVE IMPRIMERIE Ch. EGGIMANN & Pélisserie, 18. 1900 LES ROCHES ÉRUPTIVES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) ÉTUDE PÉTROGRAPHIQUE 5 PAR L. DUPARC, F. PEARCE et ETIENNE RITTER PRÉFACE Le présent travail est le résultat de deux collaborations distinctes. Les recherches sur le terrain, la récolte des échantillons, les descriptions géologiques, profils, observations relatives au mode de gisement, etc., sont dues exclusivement à Monsieur Etienne Ritter. L'étude et la description pétrographique du matériel récolté par Monsieur Ritter, les analyses chimiques, les microphotographies et les conclusions, sont entièrement l’œuvre de Monsieur Louis Dupare, qui s’est adjoint la collaboration de Monsieur Francis Pearce. Les auteurs remercient M" Tichonowich, MM. Cantoni, Leuba, Gasparian, Bonny et Bissone, tous élèves au laboratoire de minéralogie et chimie analytique, qui ont sous leur direction effectué bon nombre des analyses publiées dans ce travail. Genève, laboratoire de minéralogie de l'Université. Mars 1900. 4 LES ROCHES ÉRUPTIVES INTRODUCTION ET APERÇU GÉOGRAPHIQUE Les roches éruptives de l'Algérie sont presque toutes échelonnées le long de la chaîne qui borde la mer depuis la Tunisie jusqu’au Maroc. Parmi les nombreux centres éruptifs que l’on rencontre sur cette région littorale, celui de Ménerville, situé à l'extrémité occidentale de la grande Kabylie, à 60 kilomètres environ à lest d'Alger, est certainement l’un des plus intéressants. La contrée est en cet endroit formée par une suc- cession de collines aux croupes arrondies et aux sommets surbaissés, dont laltitude n’atteint que rarement 400 à 500 mètres, et reste générale- ment fort au-dessous de cette limite; la rivière Esser serpente au milieu de la plaine dominée par ces collines. À côté du massif granilique impor- tant de Ménerville, dont nous ne nous occuperons que d’une façon très sommaire, on trouve dans le voisinage une série de pointements érup- fs variés constitués par des roches porphyriques néo volcaniques, qui paraissent se présenter dans des conditions £éologiques assez différentes et affecter la disposition en dykes massifs ou filoniens, en coulées, ou encore en batholithes plus ou moins caractérisés. Ces pointements sont les suivants : 1. Sidi Fered] à l'altitude de 452 mètres. Il perce le massif granitique de Djebel ben Arous, au nord de Ménerville. 2. Le Cap Blanc, situé au bord de la mer au nord de Ménerville. 3. Le Cap Marsa, placé à une petite distance du second, plus à l’est. 4. Zamori, situé entre les trois pointements précédents. 5. Sidi Mira, à quelques kilomètres au nord de Bellefontaine. DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 6) 6. Sidi Zerzor, un peu au nord de Bordj Menaïel. 7. Dra zeg Etter, au sud est d’Isserville. 8. Rouafa, au sud de Bordj Menaïiel. 9. Haussonvillers, au sud du village du même nom. Tandis que quelques-uns de ces pointements éruptifs s'étendent sur plusieurs kilomètres carrés de surface, d’autres sont par contre fort res- es ctreints; la carte ci-jointe montre l'emplacement dedivers pointe- ments. ÉRUPTIVES S = n »? ROCHE uOZnQ-Z/1 D s6Bjy,p 19 eurjuv}suo n 166jÿy,p 49, 9p uiweyo np aub17 === "= DCE Hung |] ejunoy ..… Du + luB}U8L 08107 SE TON Tee 302192 4pis BA HQÈK/ yaqun ung dog ER SES vSJD# do) SAILANUT SHISSVN] SAQ AIVHANAO HLUVT) — ‘I ‘II DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 7 TRAVAUX ANTÉRIEURS Les différents centres éruptifs que nous venons d'énumérer ont déjà été indiqués par Monsieur Ficheur, dans sa description géologique de la Kabylie et par Messieurs Curie et Flamand, dans leur description des roches éruptives de l'Algérie. Les renseignement fournis par M. Ficheur concernent plus spécialement les recherches sur le terrain, MM. Curie et Flamand par contre donnent la description microscopique des roches qui uous occupent; 1ls indiquent avec beaucoup de justesse qu’on y ren- contre divers types de passage entre deux termes extrêmes qu’ils appel- lent liparites quartzifères et liparites feldspathiques; ils caractérisent ces deux types comme suit : 1. Lipariles quartzifères : Ce sont des roches compactes, à aspect de silex corné, à pâte verte ou violette, dans laquelle on aperçoit quel- ques cristaux de quartz et des lamelles de mica. Le taux de la silice est égal à 72,8 (Bou Konfor), au microscope on distingue les minéraux sui- vanis : Quartz bipyramidé dominant. : Mica noir. Anciens cristaux Orthose | ù plus ou moins rare | Plagioclase | Plages siliceuses subcristallines. Silice globulaire à extinction totale ou à croix noire. Pâte partiellement] amorphe avec « 2. Lipariles feldspathiques : Ce sont des roches blanchâtres, à aspect caverneux el rude de trachyte (Silice 65.1. Zamori). 8 LES ROCHES ÉRUPTIVES Plagioclase dominant. Anciens cristaux | Mica noir et parfois amphibole. Quariz plus ou moins rare. Pâte partiellement | Plages siliceuses subcristallines très dominantes. amorphe avec ! Microlithes d’oligoclase toujours rares. Ces deux subdivisions ont été adoptées pour la carte d'Algérie au ‘/,,. Pour la région de Ménerville, on consultera avec avantage les ouvra- ges suivants : 1. Ficheur : Description géologique de la Kabylie du Djurjura. Alger 1890. 2. Ficheur : Carte géologique de l'Algérie au ‘/, ville et 43 Palestro. 3. Curie et Flamand : Explication de la carte géologique de l'Algérie, deuxième partie. Roches éruptives, étude succincte. feuilles 22 Méner- 0000? DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 9 DIVISION DU TRAVAIL ET INDICATIONS GÉNÉRALES Nous éludierons séparément dans ce travail les roches de la plupart des pointements éruplifs indiqués, en joignant à cette étude une des- cription sommaire de la roche granitique de Ménerville. Nous commen- cerons tout d’abord par les roches éruptives connues en dykes massifs (Sidi-Feredj), puis nous examinerons ensuite les roches des pointements qui sont recouverts partiellement en transgression par des terrains sédi- menltaires ou des dépôts récents (Cap Blanc, Cap Marsa); puis ceux qui forment des batholithes (Sidi Zerzor, Dra zeg Elter); nous terminerons enfin cette étude par la description des roches qui se rencontrent en dykes filoniens (Rouafa Haussonvillers). Nous ferons précéder chaque description microscopique d’un court résumé des caractères du gisement de la roche éruplive considérée; nous donnerons toujours un exposé général des caractères pétrographiques de chaque roche importante, que nous ferons suivre de la monographie des types étudiés. Dans cette monographie, nous donnerons in extenso les diagnoses des sections feldspathiques étudiées, car nous nous som- mes parliculièrement attachés à faire des déterminations exactes, le maté- riel d’études s’y prêtant d’ailleurs admirablement. A ce point de vue le présent travail peut être envisagé comme une contribution à l'étude des plagioclases des roches porphyriques acides néovolcaniques. Pour l'intelligence du texte, nous donnerons quelques explications sur les principales abréviations adoptées. Les sections perpendiculaires aux trois indices principaux sont appelées, conformément à la notation de Monsieur Fouqué, Sn, Sn, Sn,,; si la section considérée est perpen- TOME XXXIII 2° PARTIE 2 10 LES ROCHES ÉRUPTIVES diculaire à une bissectrice de signe reconnu, on écrira Sn, bissectrice aiguë ou Sn, bissectrice obtuse. Les sections mâclées selon la loi de Pal- bite ou de Karlsbad sont désignées sous le nom de sections mâclées selon Ab ou K. Nous appelons avec M. Michel Lévy 1 et 2 les deux individus mâclés selon la loi de Karslbad, 1’ et ? représentent alors les deux lamelles mâclées avec 1 et 2 selon la loi de lPalbite. Quand nous donnons l'angle d'extinction de 11° ou de 22’, il est entendu que la section est perpendiculaire à g' = (010) ou à peu près, la valeur de 1 et celle de l’'étant très voisines. Dans le cas des feldspaths zonés, les zones successives sont notées a, b,c, d, etc., a au centre, et de là vers la périphérie. La lettre E désigne l'angle d’égal éclairement commun. Pour les déterminations, nous avons généralement employé les épu- res stéréographiques et les courbes données par M. Michel Lévy’ dans ses deux derniers mémoires sur les feldspaths; dans certains cas, nous avons employé le tableau de Monsieur Fouqué*, puis aussi les courbes que nous avons dressées soit pour la zone g, À, soit pour d’autres zones” Quand nous l’avons pu, nous avons employé la méthode de Becke; les valeurs de A' A° 5' à sont prises dans le sens indiqué dans le tableau de la page 61 du premier fascicule des Etudes sur les feldspaths de M. Michel Lévy. Quant à la partie analytique, la plupart des analyses ont été faites en double, un soin particulier a été apporté dans la détermination des alca- lis. Les éléments à l’état de traces ou en très petite quantité CI, P,O.,Mn, etc., n’ont pas été dosés. Michel Lévy. Étude sur la détermination des feldspaths. Paris 1894. Michel Lévy. » » deuxième fascicule, 1896. Fouqué. Etude des feldspaths, etc. Bulletin soc. minéralogique de France, t. XVII. L. Duparc et F. Pearce. Note sur quelques applications des sections en zone etc. Archives, février, 1897. 1 9 3 4 DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 411 CHAPITRE I LE & GRANIT » DE MÉNERVILLE. $ 1. Aperçu géologique. $ 2. Caractères pétrographiques du « granit ». $ 3. Monographie des types étudiés. $ 4. Composition chimique et conclusions sur la roche de Ménerville. S 1. Aperçu géologique. Le granit de Ménerville présente de l’intérêt pour nous par le fait qu'il est traversé par les roches liparitiques de Sidi Feredj qui lui sont postérieures. Ce granit semble être venu au jour en tout cas avant le dépôt des poudingues del- lysiens qui en renferment de nombreux galets roulés, mais la limite supérieure seule peut être précisée d’après les travaux de M. Ficheur, car les formations jurassiques et crétacées en sont assez éloignées. Le granit est le plus souvent désa- grégé en donnant naissance à des arènes, toutefois quelques parties plus compactes ont résisté à l’érosion qui les a en quelque sorte décortiquées, en laissant le sol jonché d’une foule de blocs mesurant quelquefois plusieurs mêtres cubes. Ces blocs donnent naissance à une exploitation comparable à celle des blocs erratiques dans les Alpes. S 2. Caractères pélrographiques du « granit ». La roche de Ménerville présente l'aspect macroscopique d’un granit à grain fin, fortement micacé, mais par contre pauvre en quartz. Les échantillons que nous avons examinés étaient d’une fraicheur remarquable. Sous le microscope, les minéraux constitutifs accessoires el principaux sont : L’apatite, le zircon, la magnétite, la tourmaline, la biotite, la hornblende, les plagioclases, l’orthose et le quartz. Les minéraux secondaires sont représentés par la chlorite et la calcite. 12 LES ROCHES ÉRUPTIVES Apalite. Ce minéral se rencontre en inclusions dans la biotite et la hornblende. Il y forme des jolis prismes d'assez grande taille, à allongement prismatique prononcé, de signe négatif. Quelquefois cette apatite existe à l’état libre, mêlée aux autres miné- raux. Elle est alors plus grosse; les sections basales, parfaitement hexagonales, atteignent la grandeur de certains grains de quartz. Zircon. Il existe comme l’apatite en inclusions dans lélément noir, plus rarement cepen- dant dans la hornblende que dans la biotite. En général il se trouve en petits grains arrondis, plus rarement on observe des petits cristaux prismatiques courts, terminés aux deux extrémités par la pyramide (101) = a‘. Is dévelop- pent des auréoles polychroïques dans la biotite. Magnétite. La magnétite se rencontre en grains opaques, renfermés dans la biotite, mais plus souvent dans la hornblende. Elle paraît ici toujours primaire et n’est jamais très abondante. Tourmaline. La tourmaline est accidentelle. On la trouve sous deux formes, soit en grandes sections corrodées, sans formes géométriques, soit à l’état de fines aiguilles allon- gées selon m = (110) et groupées en bouquet. L’allongement est négatif, le poly- chroïisme donne n, = noir bleuâtre, nr, = brunâtre pâle, n, — n, = 0,018. La tourmaline semble plus spécialement concentrée sur certains points. Biolite. La biotite est l'élément noir le plus répandu. Elle se présente en larges lamelles, celles qui sont parallèles à p = (001) ont quelquefois des contours hexagonaux ; cependant la biotite est en général très fortement corrodée comme on le voit sur- tout sur les sections perpendiculaires à p = (001), qui sont entamées de telle façon, que lélément blanc pénètre dans les brèches ouvertes par la corrosion et cris- DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 13 tallise à l’intérieur de la lamelle en prenant presque une disposition pegma- toïde. Souvent même les lamelles de biotite sont criblées de cavernes internes, produites sans doute par la corrosion magmatique, le magma cristallise alors dans celles-ci sous forme de micropegmatites de quartz et d’orthose. Ces grandes plages de mica avec micropegmatites d’élément blanc emprisonnées à l’intérieur, sont extrêmement caractéristiques pour la roche de Ménerville. Au point de vue optique, la biotite est toujours uniaxe négative. Les sections perpendiculaires à p == (001) s’éteignent constamment à 0° du clivage p, la biré- fringence n, — n, est élevée, cependant légèrement inférieure à celle de la bio- tite ordinaire telle qu’on la trouve par exemple dans les roches liparitiques de Sidi Feredj qui traversent le granit de Ménerville. Polychroïsme ; n, = brun rouge foncé, n, = brun très pâle jaunâtre. La biotite est assez riches en inclusions d’apa- tite, zircon et magnétite ; comme ordre de consolidation, elle vient après ces élé- ments. Hornblende. Elle est toujours constante, mais en quantité notoirement inférieure à celle de la biotite. Les cristaux sont très allongés selon l’axe vertical, parfois bacillaires. On observe généralement les formes (110) = m et (010) = g', plus rarement (100) = h'. Les clivages m = (110) sont nets. Les mâcles selon h' = (100) sont fréquentes, mais se font généralement entre deux individus, rarement trois ; le troisième est alors-lamellaire et central. Les cristaux de hornblende sont beaucoup plus dété- riorés que ceux de la biotite, ils sont souvent réduits en menus débris ou encore fortement corrodés sur leur pourtour. L’allongement est positif, l'extinction de n, Sur g' — (010) atteint 20°; la biréfringence est normale, le signe optique négatif. Le polychroïsme de la hornblende n’est pas très intense; on a d'habitude n; = brun verdâtre sale, n,, — brunâtre, n, = brunâtre pâle. La hornblende renferme les mêmes inclusions que la biotite ;'comme äge, elle paraît postérieure à ce dernier élément qu’elle moule d’habitude ; cependant dans certains cas ces deux minéraux se pénètrent intimément et paraissent avoir été contemporains. Plagioclases. Ils forment l’élément blanc prédominant. Ils sont toujours zonés, mâclés selon les lois de l’albite, de Karlsbad et du péricline. En thèse générale, la bordure des 14 LES ROCHES ÉRUPTIVES plagioclases est toujours acide, et oscille entre l’albite Ab et l’oligoclase-albite Ab" An’; la composition change cependant rapidement à partir de la bordure, les différentes zones qui alternent sont alors représentées par des termes beaucoup plus basiques, généralement voisins de Ab' An’, ce dernier terme forme souvent le noyau central des cristaux. Orthose. Ce minéral est postérieur aux plagioclases qu’il moule toujours. Ses grandes plages allotriomorphes se distinguent déjà en lumière naturelle, elles paraissent chargées de granulations opaques. L’orthose est souvent màclé selon la loi de Karlsbad, sa biréfringence est sensiblement inférieure à celle des plagioclases, ses indices de réfraction principaux sont constamment inférieurs à n, du quartz, ce qui a été vérifié sur de nombreuses sections. L’extinction de n,, se fait à — 5° du clivage pg', g' — (010) est perpendiculaire à n, bissectrice obtuse. Quartz. C’est le dernier élément consolidé. Il se présente tantôt en grains idiomorphes, tantôt en plages allotriomorphes, et ce d’une facon exclusive ou simultanément. Il est parfois de dimension notoirement inférieure à celle des autres éléments prin- cipaux de la roche. Chlorite. Elle résulte de l’altération de la biotite. Souvent ce minéral verdit simplement sans qu'il y ait abaissement de la biréfringence, d’autrefois cependant il y a pro- duction de chlorite verte légérement polychroïque, très peu biréfringente (pennine) qui remplace alors le mica noir. Structure. La structure de la roche de Ménerville est toujours granitoïde, elle est selon les cas granitique ou granulitique, souvent les deux à la fois. Au point de vue de la proportion relative des divers éléments constitutifs, la biotite emporte toujours de beaucoup sur la hornblende, et ce minéral est plutôt répandu. Les plagioclases sont d’une abondance exceptionnelle et dépassent généralement l’orthose en quantité; DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 15 par contre le quartz est toujours rare. La roche est par conséquent un granit à pla- gioclases, pauvre en quartz, qui repondrait à une Adamellite ou à une Tonalite. S 3. Monographie des types étudiés. N° 183. Granit Sidi-Mokren. Roche holocristalline à grain moyen, riche en mica. Magnétite : quelques grains libres et en inclusions. 4palite : en prismes allongés inclus dans l'élément noir ou libres dans la roche. Zircon : quelques grains auréo- lés ou encore quelques prismes terminés. Biolite : prédominante parmi l’élément noir, caractères optiques ordinaires, polychroïsmes intense. Hornblende : très alté- rée, presque méconnaissable, en débris disséminés partout ou en sections allongées corrodées, avec inclusions de magnétite. Caractères optiques habituels. La horn- blende est beaucoup moins répandue que la biotite. Plagioclases prédominants, màcles de l’albite et de Karlsbad, nombreuses zones concentriques. 1. Section màclée selon Ab, zonée, | à g' =(010), deux zones a et b, E = 38°. Extinction de a = 15° en sens inverse de E = 50 "/, An = Labrador Ab' An‘. » b = 10° dans le même sens que E = 15 ‘/, An, Oligo- clase. La bordure b est en contact avec un quartz, on a trouvé A'< 0 A° < 0. 2. Section Sn, bissectrice aiguë, zonée, E = 26 4 zones a b € d. Extinction de & — — 14° — voisin de Ab, An. » bi 29 » Ab, An... » C Sn = — 13 — Labrador Ab, An.. » d = 0° = oligoclase Ab, An. 3. Section Sn, màclée selon Ab et K. Extinction de 1 Sn, = 10° » ! = L — Labrador Ab, An, » 9 —= 38 » 9" —= 26° 4. Section mâclée selon Ab et K | à g' = (010). Extinction de 11° = 60°1 = 30° Labrador — Ab‘ An’. » 29! = 90°92 —= 10° 16 LES ROCHES ÉRUPTIVES 5. Section Sn, mâclée selon Ab, deux zones a et b. Extinction de & Sn, — — 20° — 50 ‘/, An Labrador Ab, An. » b — — 5 — 35 °/, An. Andésine Ab, An.. Orthose : nombreuses plages informes, souvent chargées de ponctuations opaques moulant les plagioclases. Quartz assez rare, granitique, faisant ciment entre les éléments. Chlorile : remplaçant par places la biotite. N° 185. Granit Sidi Mokren. Roche granitique analogue au numéro précédent. Apalite: en jolis et gros prismes inclus ou libres. Zircon dans la biotite avec auréoles polychroïques. Biolite: abondante, très fraiche, fortement corrodée, criblée de petites plages complétement emprisonnées à l’intérieur, formées de de micropegmatite de quartz et d’orthose. Hornblende : rare, détériorée, en cristaux allongés vert-brunätre. Quelques mâcles selon h' = (100). Sur certains endroits la biotite est moulée par la horn- blende, sur d’autres c’est l'inverse. Plagioclases : abondants. 1. Section Sn,, zonée, E = 26° deux zones a et b. Extinction sur 4 Sn, = — 12 = 43 °/, An voisin de labrador Ab' An'. » b = + 5 — 22 °/,An voisinde l’andésine-oligoclase 2. Section Sn, mâclée selon Ab. | (Fouqué). Extinction sur 1 Sn, = 24 S T — 93° | 42 ‘/, An Andésine (Fouqué). Sur 4’ on a l’image de n, presque centrée. 3. Section mâclée selon Ab et K | à g = (010). Extinction sur 11" = ie 1 =1 à A » NN) 4. Section Sn, zonée, 4 zones à bc d, E = 24. Extinction de a — — 15 — 45°], An = Labrador voisin Ab, An, » b— — 20 — 50 °/, An = voisin du Labrador (Fouqué) » e —— 10 — 41 ‘|, An = Andésine (Fouqué) » GS 0 — 28 ‘|, An = Andésine-Oligoclase Ab, An, Orthose abondant, en grandes plages allotriomorphes. Quelques mâcles selon Karlsbad. DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 17 Quartz plutôt rare et de plus petite dimension que les feldspaths. Il se pré- sente en grains idiomorphes, disséminés parmi les autres éléments, rarement il forme ciment entre ceux-ci. Chlorile provenant de la biotite. N°117. Granit Aïn Tolba. Biolite abondante, analogue à celle du numéro précédent. Magnétile, apatile et zireon ordinaire. Hornblende plus abondante que dans les deux roches ci-dessus, cristaux très allongés, corrodés moulant la biotite. Tourmaline concentrée sur quelques points, en grandes sections informes, ou en bouquet d’aiguillettes d’un polychroïsme très intense. Plagioclases ordinaires : 1. Section mâclée selon Ab, | àg'—(010), zonée, E—35 quatre zones a b c d. Extinction sur a = 30° en sens inverse de E. — 45 °/, An Labrador voisin Ab, An, » "7 © » — 40 °/, Andésine (Fouqué) » ES" » — 30 °/, An Andésine comprise entre Ab, An, et Ab, An, » d = 15° danslesens de E. — Albite. 2, Section mâclée selon Ab et K. Extinction sur 11’ — 64° 1 — 32° | » 29 — 95 2 — 19°), Labrador Ab, An. 3. Section Sn, mâclée selon Ab et K. Extinction sur 1 Sn, — + 28° » 1' — + 32 | — Labrador voisin de Ab, An, à » D 48 °/, An. » 2! — — 1411 1" montre une bissectrice presque centrée. Orthose en grandes plages avec caractères ordinaires. Quartz peu abondant, exclusivement granitique. N° 118. Granit Ain Tolba. Zircon : quelques gros grains pyramidés, libres ou inclus. 4patile abondante, quelques gros prismes sont libres dans la roche. Magnéhle plutôt rare en grains irréguliers. TOME XXXIIT, 2" PARTIE 3 18 LES ROCHES ÉRUPTIVES Biotile brune très corrodée, avec caractères indiqués. Hornblende assez abondante, en longs prismes avec les faces m et g — (010) reconnaissables. Plagioclases habituels. 1. Section Sn. Extinction sur 1 Sn, — 8° es e | Labrador. Voisin de Ab, An. » 1° =? .) 2. Section g' — (010)zonée, E — 37 ,3 zones a b c. Extinction sur a — — 9 — 40 °/, An. Labrador (Fouqué). > b— + 8 — 18 °/, An. Oligoclase Ab, An, » 6— + 14 — 10°, An.Oligoclase-Albite.Entre Ab An, etAb 3. Section mâclée selon Ab et K, | à g' —(010). Extinction sur 11! — 28° 1 — 14° £ : — Labrador Ab, An, » = AU Orthose abondant, en plages ordinaires. Quartz granitique rare, faisant ciment entre les minéraux précédents. Chlorite, calcite. S 4. Composition chimique et conclusions sur la roche de Ménerville. ANALYSES. N° 183 N° 117 Si0, — 64.48 63.54 AO ==118;39 17.24 Fe,0, — 4.67 5.72 Ca10 — 4.48 4.31 Mg0O — 1.61 1.70 ROLE 59 2.90 NOR 2 AT 3.42 Perte au feu — 1.32 1.30 101.11 99.93 L'analyse qualitative montre des traces de manganèse et d'acide phosphorique. N° 183 — Roche de Sidi Mokren N° 117 — Roche de Aïn Tolba DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 19 La moyenne des deux analyses précédentes, ramenées à 100 parties, avec et sans perte au feu, donne les résultats suivants : Moyenne sans H20 Moyenne sans H:0 Si0, -—— 63.66 64.49 RE 417 73 17.96 Fe,0, — 5.17 5.24 (age =" 4,38 4.44 MgO — 1.65 1.67 UUMEERCN TE 347 Na,0 — 2.99 3.03 Perte au feu — 1.29 — 100.00 100.00 Les résultats de ces analyses, interprétés d’après la méthode de M. Lœwinson- Lessing, conduisent à la formule magmatique suivante. Cœfficient d’acidité à — 2.58 Formule magmatique ; 5.3 Si O, : R,0, : RO Rapport RO: RO — 1: 1.5 Rapport Na,0:K,0 — 1.44:1 On voit immédiatement que ce magma n’a rien de commun avec celui d’un véri- table granit dont le coefficient d’acidité atteint 3.91 avec le rapport R,0 : RO — 1.7 : 4. L’épithète de granit ne saurait donc convenir à la roche de Méner- ville. Par contre, le magma de ce que M. Lœwinson-Lessing, à la suite de Cath- rein, a appelé « Adamellite » se rapproche beaucoup de celui des roches en ques- tion. Ce magma est en effet représenté par la formule suivante : 6.69 SiO,, R,O,, 1.25 RO avec « — 3.36 et R,0: RO — 1: 1.5 La roche de Ménerville est évidemment moins acide, mais ses caractères rap- pellent comme composition ceux des plagiogranits. Si l’on veut adopter le nom d’Adamellite, ce dernier convient à notre avis parfaitement; dans le cas contraire nous proposerions le nom de Tonalile pour la roche de Sidi-Mokren et de Aïn Tolba; ce mot serait alors pris dans l’acceptation que voici : Roche granitoïde, avec quartz libre et tourmaline accessoire, formée par l’asso- 20 LES ROCHES ÉRUPTIVES ciation de plagioclases basiques avec de l’orthose, du mica noir et de l’amphibole, ces divers éléments en quantité variables, la roche ayant un type micacé ou amphi- lolique selon les cas. Le caractère dominant de la roche au point de vue chimi- que est l'égalité ou à peu près, de la soude et de la potasse, ainsi que la teneur élevée en chaux. On verra plus loin que le magma de la roche de Ménerville a une grande analogie avec celui des dacites du Cap Blanc, dont l’âge cette fois est bien connu. CHAPITRE II LES ROCHES ÉRUPTIVES DE SIDI FÉREDJ $ 1. Aperçu géologique. $ 2. Caractères pétrographiques des liparites. $ 3. Monographie des types étudiés. $ 4. Composition chimique des liparites. $ 5. Les microdiorites. 6. Monographie des types étudiés. $ 7. Composition chimique des microdiorites. S 1. Aperçu géologique. Le dyke massif de Sidi Feredj, l’un des pointements éruptifs les plus étendus, est situé au nord de la petite cité de Ménerville. De son sommet la vue est mer- veilleuse, elle embrasse toute la région qui nous occupe. La roche éruptive y perce le granit ou les schistes cristallins, ce qui empêche de préciser l’époque exacte de sa venue ; cependant M. Ficheur indique les rapports que voici avec les terrains sédimentaires : « Dans toute la partie au nord et à l’est du massif, la roche éruptive est franchement recouverte par les terrains sahélien et pliocène. Le cartennien, représenté par l’assise supérieure marneuse, vient s'appuyer sur la roche liparitique quartzifère. Nous trouvons donc ici une première indication impor- tante, c’est que les liparites quartzifères sont antérieures aux marnes du car- tennien. » La roche éruptive elle-même forme un dyke puissant, dont les pitons rocheux s'élèvent en larges colonnes, d’aspect très particulier. Cette allure provient sans DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 21 doute de ce que la roche a eu à traverser un massif résistant. La carte ci-dessous montre la disposition de la roche éruptive vis-à-vis du granit et des terrains sédi- mentaires. Fi. IT. — CARTE DÉTAILLÉE DE Sipi-FÉREDJ d’après la Carte géologique au ‘/:0 ow"e de l'Algérie (Feuille Ménerville) par M. E. Ficheur LL LL LL LL LL LL Cr Miocène inférieur (Grès cartennien) Liparites Quaternaire Miocène supérieur T éli SAIOP 5 2 5 EE Granit (Tonalite) (OR T ENGAARS PEER 7/77 Schistes cristallins DE Miocène inférieur (Marnes carténniennes) La roche éruptive de Sidi-Feredj est une liparite quartzifère acide, cependant au point coté #46 mètres, apparaissent des roches fort différentes que nous réuni- rons sous le nom de microdiorites. 29 LES ROCHES ÉRUPTIVES $ 2. Caractères pétrographiques des liparites. Les liparites de Sidi-Feredj sont des roches de couleur claire, blanchâtre, gri- sâtre ou violacée, d'aspect parfois bréchiforme. La première consolidation, tou- jours bien visible à l’œil nu, est généralement représentée par du quartz et des lamelles de mica noir; les feldspaths sont d'habitude altérés et en petit nombre. Le facies général de ces roches est celui des quartz-porphyres, d'autrefois il rap- pelle celui de certaines domites plus ou moins caverneuses. Toutes ces roches ont d’ailleurs un air de famille remarquable; lenr richesse en quartz les distingue immédiatement des dacites que nous décrirons plus loin. Sous le microscope les caractères des liparites sont les suivants : Phénocristaux. Ils sont exclusivement représentés par le zircon, l’apatite, la magnétite, les pla- gioclases et le quartz. La première consolidation est généralement de petite taille, elle présente toujours des corrosions magmatiques intenses, elle est relativement peu abondante par rapport à la pâte. Zircon. Le zircon est rare, il se trouve en petits grains arrondis, généralement inclus dans le mica noir, rarement à l’état libres. Il forme alors des grains incolores, à fort relief, à haute birefringence. D’habitude il ne développe pas d’auréoles polychroïques dans la biotite. Apalite L’apatite est rare aussi, elle se rencontre en inclusions comme le zircon. Magnélite. Ce minéral manque souvent complètement; quand il existe, c’est d'habitude sous forme de grains opaques sans contour régulier, toujours petits. Biotite. La biotite est constante. Elle se présente en lamelles quelquefois hexagonales, mais le plus souvent fortement corrodées par le magma, fréquemment réduites en DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 23 2 lambeaux informes. La biotite est d'habitude toujours uniaxe négative; les plaques perpendiculaires à p — (001) s’éteignent à 0° du clivage p. La biréfrin- gence est toujours très élevée, elle dépasse 0,04. Son polychroïsme est très intense, et donne n,— brun très foncé presque noir n, — brun très pâle. La biotite est quelquefois verdie avec séparation de magnétite. Plagioclases. Ils sont plutôt rares, certaines coupes n’en renferment pas, d’autres en contien- nent une ou deux sections réduites à l’état de fragments d’une détermination dif- ficile. On observe les profils p — (001) h' —(100) et a +— (201), les cristaux zonés sont mâclés selon la loi de l’albite et de Karlsbad. Les termes les plus basi- ques descendent rarement au-dessous de Ab,An,, en général ils sont compris entre les andésines et les oligoclases. Nous n’avons jamais trouvé d’orthose parmi les phénocristaux. Quartz. C’est le plus abondant des éléments de la première consolidation. Il se présente en cristaux bipyramidés, à contour hexagonal souvent altéré et méconnaissable par suite de la corrosion magmatique. Il est de plus petite dimension que les felds- paths, mais toujours constant. Il renferme à l’état d’inclusion soit de la biotite, soit de la magnétite. Pâte. La structure de la pâte est variée. Dans certains cas elle est vitreuse, le verre est alors transparent, incolore, ou encore légèrement brunâtre, avec petites gra- nulations opaques. Il présente souvent des fissures perlitiques qui isolent des espè- ces de globules paraissant hyalins sur le bord et brunâtres au centre ; on les dis- tingue déjà en lumière naturelle comme des taches. La partie colorée est généra- lement isotrope, la bordure hyaline est fibrillaire, ou encore formée par de tout petits sphérolithes à croix noire ; les fibres sont alors positives en long. Ces globules sont souvent partagés en deux ou trois portions distinctes, à centre iso- trope et à bordure fibrillaire ; quelquefois au-dessous de cette bordure on trouve une zone de petits sphérolithes, tandis que le centre reste isotrope. Dans le type vitreux, la structure fluidale est constante. 24 LES ROCHES ÉRUPTIVES Dans d’autres cas, la pâte est globulaire. Les éponges quartzo-feldspathiques sont généralement de petite dimension et de forme arrondie avec contour plus ou moins dentelé. Tantôt elles s’éteignent d’un seul coup entre les nicols croisés, tantôt elles ont des extinctions roulantes. Les plus grosses présentent quelquefois une croix noire plus floue que celle des vrais sphérolithes, c’est cependant un acheminement vers ces derniers. Les éponges en question forment la presque tota- lité de la pâte qui est dans ce cas microcristalline ; quelquefois cependant elles sont réunies par un peu de matière vitreuse amorphe, d’une couleur brunâtre qui forme contraste. Chez les variétés colorées en violet ou en rouge, toute la pâte est criblée de grains microscopiques de magnétite et surtout d’hématite, ces derniers manquent chez les variétés blanchâtres ou grisâtres. $S 3. Monographie des types étudiés. N° 107. Liparite entre les sommets 452 el 456. Roche compacte, grise, bréchiforme, les fragments empâtés et le ciment sont d’ailleurs absolument identiques. PHÉNOCRISTAUX. Rares et de petite dimension. Biolite : quelques lamelles seule- ment très polychroïques. Plagioclase : une seule section indéterminable. Quartz bipyramidé assez abondant, peu corrodé. PATE identique dans les fragments et dans le ciment qui les réunit. Elle est globulaire, formée par des éponges quartzo- feldspathiques hyalines plus on moins arrondies, à contour dentelé. Localement ces éponges présentent une structure vaguement sphérolithique, elles ont alors des extinctions roulantes. Les éponges sont réunies par une base vitreuse brunûtre. N° 111. Liparite, gourbis de Ben Kassem. Roche de couleur claire, à première consolidation plutôt rare. PHÉNOCRISTAUX. Biolite en petites lamelles uniaxes négatives, avec inclusions d’apatite et de zircon. Plagioclases assez rares, quelques sections corrodées et zonées. DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 25 1. Section g' = (010) E = 37, 4 zones a b c d. Extinction sur a — — 13 — 46 ‘/, An Labrador voisin de Ab, An. » b—— 9 — 41 °/, An Andésine (Fouqué). » 6e —— 11" — 43 "/, An voisin de l’andésine (Fouqué). » d—— 9 — #1 °}, An Andésine (Fouqué) La bissectrice aiguë — n, pour toutes ces zones. Quartz : abondant, en cristaux bipyramidés, à contour quasi hexagonal, mais toujours très corrodé. Il est de taille un peu inférieure à celle des feldspaths. PATE vitreuse, chargée de petites granulations opaques. Elle montre des fissures perlitiques isolant des globules à centre isotrope et brunâtre, à bordure hyaline et fibrillaire, à fibres positives. Quelques petits sphérolithes à croix noire. N° 113. Liparite Sidi-Féredj , gourbis de Ben Kassem. Roche à pâte d’un lilas clair, paraissant un peu caverneuse. PHénocrisTaux. Biolile fort belle, en lamelles corrodées, à un axe optique négatif. Elle représente l’élément le plus important de la première consolidation et renferme de l’apatite et du zircon non auréolé. Plagioclases : absents, on trouve cependant dans la préparation quelques trous qui paraissent avoir été des sections de ce miné- ral sans doute alors décomposé et effrité au moment où l’on a fait la coupe même. Quartz : quelques grands cristaux bipyramidés, corrodés et rares. Pate holocristalline et globulaire formée par de toutes petites éponges quartzo- feldspathiques à extinction totale, ou présentant une vague structure sphérolithique. Toute la pâte est imprégnée d’une poussière noire et opaque, formée par de l’hématite et de la magnétite. | N° 120. Liparile, pic coté 373 m. au sud de Bou Konfor. Roche liparitique blanchâtre, à première consolidation quartzeuse et micacée. PHÉNOCRISTAUX. Biotile rare, quelques jolies lamelles hexagonales verdies par les actions secondaires. Quartz en grands cristaux bipyramidés ordinaires ; pas de feldspaths. PATE globulaire, formée par de jolies éponges de quartz avec passage aux formes sphérolithiques. Il n’y a pas de granulations opaques. 26 LES ROCHES ÉRUPTIVES S 4. Composition chimique des liparites. ANALYSES. N° 113 N° 120 SiO, — 72.98 75.49 AL,0, — 14.22 |èe Fe,0, — 2.86 no | CaO —0159 1.26 M£0 —10:39 0.18 K,0 —15.61 4.12 Na,0 — 1.88 2.61 Perte au feu — 0.89 0.82 100.12 99.75 N° 113 — Liparile, gourbis de Ben Kassem. N° 120 — Ziparite pic coté 378 m. au S. de Bou Konfor. Ces analyses calculées sur 100 parties donnent la moyenne suivante : Avec H:0 Sans H20 DU 7208 74.92 110 =#2 2 13.44 HE 0. 2:86 2.89 CAD l-31 1.32 MO — 0.26 0.26 HONNE re 4.91 Na0 — 2.24 2.26 HOME DIRE ia 100.00 100.00 De ces analyses on calcule la formule magmatique suivante : Coefficient d’acidité à — 4.37. Formule magmatique 10,14 SiO, 1,25 R,0, : RO. * Le fer du n° 120 n’a pas été séparé, il est en très petite quantité. DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 27 Rapport R,0 : RO = 3 : 1. Rapport Na,0 : K,0 — 1 : 1.25. On peut se convaincre que c’est bien là le magma des quartzporphyres et des liparites. S 5. Les microdioriles. Ces roches, absolument distinctes des liparites, ont été trouvées au sommet coté 445 m. Elles sont de couleur foncée et d’aspect microgrenu. A l’œil nu elles semblent exceptionnellement riches en feldspath, on y distingue également du quartz, du mica noir et de la hornblende. Sous le microscope, la structure est microcristalline, à deux temps de consolidation nettement tranchés. Phénocristaux,. Ils sont représentés par la hornblende, la biotite, les plagioclases et le quartz, avec apatite, magnétite et zircon comme minéraux accessoires. Bioltite. Elle est assez rare, on en trouve seulement deux ou trois lamelles par prépara- tion. Elle est toujours fortement corrodée par les actions magmatiques, souvent elle se rencontre à l’état de lambeaux. Comme crdre de consolidation, elle vient immédiatement après l’apatite, le zircon et la magnétite, qu’elle renferme d’ail- leurs en inclusions. Les lamelles de biotite sont uniaxes négatives; sur celles qui sont | à p — (001), le polychroïsme donne n, — brun rouge n, brun très pâle avec l'extinction à 0° de la trace du clivage p — (001). La biotite subit une trans- formation partielle en chlorite ; cette chloritisation se fait parallèlement au clivage, souvent sur les lamelles perpendiculaires à la base on voit une alternance de bandes vertes de très faible biréfringence et de bandes brunes très biréfringentes et polychroïques ; les premières sont de la chlorite, les secondes de la biotite non transformée. Il y a souvent aussi séparation de lamelles d’hématite. Hornblende. Elle est toujours très abondante, et l'emporte de beaucoup sur la biotite qu’elle moule d'habitude et renferme fréquemment en inclusions. Les cristaux sont allon- vés selon l’axe vertical, ils présentent les formes m—(110), g"— (010), plus rare- 28 LES ROCHES ÉRUPTIVES ment h'—(100). Les clivages m — (110) sont nets. La hornblende est rarement mâclée selon h'— (109), et ce toujours simplement. Elle renferme de l’apatite, du zircon et de la magnétite en inclusions, ce dernier minéral se rencontre d’ailleurs à l’état de grains libres ou inclus dans tous les éléments sans distinction. L’extinc- tion de n, sur g' —(010) se fait à 21° de l’arète h'g", l'allongement est positif, le signe optique négatif, l’angle des axes est plutôt petit. Le polychroïsme n’est point très intense, on a généralement : | n, —= vert plus ou moins foncé, n, — vert brunâtre pâle, n, — jaune verdâtre très pâle. Les cristaux d’amphibole subissent comme la biotite, mais plus fortement encore, les effets de la corrosion magmatique ; leur bord est dentelé, frangé d’une couronne de petits grains de magnétite, la hornblende est même complétement disloquée et émiettée parmi les éléments de la pâte. Elle s’altère aussi comme la biotite, cette altération se manifeste généralement par un abaissement de la biréfringence et une séparation de produits ferrugineux. Plagioclases. Les plagioclases forment l’élément prédominant de la première consolidation, ils sont zonés et mâclés selon la loi de l’Albite et celle de Karlsbad, plus rarement d’après celle du péricline. En général, ils sont d’un type basique qui descend fré- quemment au-dessous du Labrador Ab,An, ; certaines zones atteignent presque la composition de l’anorthite An, d’autres, notamment celles qui sont voisines de la périphérie, sont plus acides et représentées par l’andésine Ab,An,, voire même l’oligoclase Ab,An,. Toutefois, quand le nombre des zones concentriques est grand, la majorité de celles-ci reste comprise entre les termes basiques de la série des plagioclases. L’orthose n’a pas été rencontré dans la première consolidation. Quartz. Il est toujours rare comme la biotite. Il se trouve en cristaux bipyramidés, cor- rodés etentourés d’une zone spongieuse en forme d’auréole qui s’éteint simulta- nément avec le grand cristal. DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 29 Pâte. La pâte est holocristalline et microgrenue, toujours largement cristallisée. Les éléments en sont principalement du quartz, associé à de l’orthose, peu de magné- tite, des débris de hornblende et de biotite, puis quelques produits de décompo- sition. Le quartz forme des grains polyédriques ou encore de véritables associations quasi-globulaires avec l’orthose, il y a alors toutes les transitions entre le véritable grain de quartz et de petites plages plus ou moins vermiculées dans lesquelles il y a très certainement association du quartz avec l’orthose. Ces grains et plages sont beaucoup plus gros que les mêmes éléments des liparites. On trouve également quelques microlithes d’orthose mâclés selon la loi de Karlsbad, puis quelques rares grains de magnétite Joints à de la chlorite et de la séricite disséminées. Quant aux rapports qui lient la première et la seconde consolidation, il y a généralement égal développement des deux parties avec prédominance de la seconde cependant. S 6. Monographie des types étudiés. N° 108. Microdiorite. Sommet du point coté 446. Roche porphyrique de couleur verdâtre, à première consolidation abondante. Biolile rare, fortement corrodée, avec inclusions d’apatite, de magnétite et de zircon. Hornblende très abondante, moulant la biotite, rares mâcles h' et carac- tères optiques indiqués. Elle renferme les mêmes inclusions que la biotite. Plagio- clases formant l’élément le plus important de la première consolidation. 1. Sections g' — (010) avec bissectrice aiguë — n, . Extinction de n, — — 19 — 53° °/, An Labrador (Fouqué) 2. Sections mâclées selon Ab et K. | à g' —(010). Extinction de MA 56 AMP) NUS 29 — 98 9 — 4} — Labrador Ab, An. D ET Er = E | NN eux — Labrador Ab,An.. DV es) De RE Andésine Ab,An,. 30 LES ROCHES ÉRUPTIVES 3. Section mâclée selon Ab, zonée, deux zones a et b, E — 30, en sens inverse de l’extinction. Extinction de a — 14 — Labrador Ab,An, à 60 ‘|, An » b — 12 — Labrador voisin de Ab, An, 50 ‘/, An. 4. Section mâclée selon Ab, | à g'—(010), zonée, deux zones a et b, E— 29". Extinction de &a — 31° — 50 ‘/, An entre Ab, An, et le Labrador (Fouqué) » Di — » » Quartz rare, une où deux sections seulement avec auréole spongieuse. Pare microgranultique, holocristalline, avec grains de quartz polyédriques, petites plages vermiculées d’orthose, débris de hornblende et de mica. N° 109. Sommet, point coté 446. Roche identique à la précédente. PHÉNocRISTAUx : Magnélile assez abondante. Biolite et hornblende identiques à celles du numéro précédent. Plagioclases abon- dants, formant également l’élément principal de la première consolidation. 1. Section g' — (010) profils p, a, h'. Extinction de n, — — 5° — 37°/, An. Andésine, voisin de Ab, An.. 2. Section màclée selon Ab et K. 4 est | à un axe optique. Extinction sur 1! — 23° » 2020 — Labrador Ab-rAn: » ES 3. Section mâclée selon Ab | à g' —(010), deux zones a etb, E — 27 , extinc- tion en sens inverse. Extinction de à — 13° — 60 ‘}, An — Labrador Ab,An, » b— 9°— 50 ‘}, An — Labrador voisin de Ab An. Quartz avec belles auréoles spongieuses. PATE microgranulitique, largement cristallisée, riche en quartz polyédrique ainsi qu'en plages vermiculées. Quelques grains de magnétite avec débris d’amphibole et de mica, puis quelques microlithes d’orthose mâclés selon la loi de Karlsbad. N° 410. Sommet du point 446. DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 31 PHÉNOCRISTAUX : Biotite brune abondante et petite avec nombreux grains de magnétite. Amphibole verte très corrodée, émiettée, elle renferme quelques grains de zircon. Plagioclases nombreux, mâclés comme d'ordinaire. 1. Sections mâclées selon Ab et K | à g' (010). inction sur 441” — 50° == 25° Extinction sur > ‘ | tue » 22 —4Y 2—21"), == 0" 1==235 k ; = | — Labrador Ab,An.. » 92:—30 DE 2. Section g' — (010) profils p, h', a', Sn, bissectrice aiguë. Extinction de n, — — 6 — 37 ‘/, An Andésine entre Ab,An, et Ab,An,.. 3. Section g' — (010), bissectrice aiguë —n, . Extinction de n, — — 15° — Labrador voisin de Ab,An,. 4. Section g'— (010) profils p, h', a', bissectrice obtuse sur g' — (010). Extinction de n, — + 6 — Oligoclase voisin de Ab, An,. 5. Sections g'— (010) zonées, deux zones a et b, E—36. Extinction de 4 — — 15° — Labrador Ab,An,. 47 ‘/, An. » b— — 9 —%1"), An — Andésine (Fouqué). La bissectrice aiguë pour les deux zones — n, . Quarlz : quelques rares cristaux avec auréole spongieuse. PATE microgranulitique, holocristalline, formée en grande partie par des grains de quartz et des plages vermiculées de quartz et d’orthose, puis quelques débris de hornblende, de mica, des grains de magnétite et un ou deux microlithes d’orthose. D LES ROCHES ÉRUPTIVES $ 7. Composition chimique des microdiorites. ANALYSE * du N° 108 SiO, — 60.23 A1,0, — 15:96 Fe,O, = CHE Ca0 — 1019 MgO ==: 2164 K,0 —00:95 Na,0 — Lo 10 Perte au feu — 0.89 100.09 Cette composition rappelle évidemment celle de la diorite, la grande quantité de chaux montre bien le caractère basique de plagioclases. CHAPITRE III LES ROCHES ÉRUPTIVES DU CAP BLANC $ 1. Description géologique. $ 2. Caractères pétrographiques des Dacites. $ 3. Monographie des types étudiés. $ 4. Composition chimique. S 1. Descriplion géologique Le pointement éruptif du Cap Blanc forme une série de rochers élevés de quel- ques mêtres, qui surgissent de la côte plate et s’avancent en cap vers la mer en constituant une barrière de récifs. La roche éruptive est ici une Dacile qui s'y présente en coulées épaisses, rappelant à l’œil nu celles de la Domite du Plateau * Moyenne de deux analyses. DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE). 33 Central, ou bien encore sous la forme d’un conglomérat éruptif. Ces roches figurent sur la carte géologique d'Algérie sous le nom de liparites feldspathiques ; le cro- quis suivant montre la disposition géologique réalisée au Cap Blanc. $ 2. Caractères pétrographiques des Dacites. Ces roches, de couleur généralement claire, se présentent avec deux facies dif- férents, l’un compact, l’autre ponceux et vacuolaire. La première consolidation est toujours développée, mais de petite taille et prin- cipalement micacée et feldspathique ; le quartz si caractéristique pour la plupart des roches effusives des environs de Ménerville, ne se voit que rarement à l’œil nu. La pâte est d’apparence trachytique ou encore compacte et quasi-vitreuse. Les caractères microscopiques de ces roches sont les suivants : FiG. HE. — CARTE GÉOLOGIQUE DU POINTEMENT LIPARITIQUE DU CAP BLANC d’après la Carte géologique de Ménerville, par M. E. Ficheur Dacite, conglomérat. Dacite feldspathique Dunes Pliocène Schistes cristallins Phénocristaux. Nous les décrirons dans l’ordre naturel de leur consolidation. Zircon. Ce minéral est inclus dans le mica, il existe plus rarement à l’état isolé dans la pâte, dans ce dernier cas, il provient sans doute d’une résorbsion magmatique complète de la biotite. Il se présente en petits grains arrondis, incolores, caracté- risés par leur réfringence et leur biréfringence élevées, cette dernière atteint XXXIII, 27° PARTIE 5 34 LES ROCHES ÉRUPTIVES 0.045. Sur quelques grains il est possible de reconnaître les formes m — (110) et a !/, — (101). Le zircon développe quelquefois des auréoles polychroïques dans la biotite. Apalite. Elle est plus répandue que le zircon et existe comme lui en inclusions. Elle est très allongée selon l’axe vertical, les cristaux sont quelquefois terminés. Le signe optique est négatif, la biréfringence est faible — 0.004. Dans les types vitreux, on trouve dans la pâte quelques grands cristaux d’apatite terminés, mesurant jusqu’à 0,2 de mm. Magnélite. La magnétite est abondante dans certains échantillons, très rares dans d’autres. Elle se rencontre en grains irréguliers, présentant exceptionnellement des formes géométriques, inclus dans l'élément noir ou libres dans la pâte. Biotite. La biotite est toujours constante et représente l’élément noir le plus abondant de la première consolidation. Les sections basales sont quelquefois hexagonales, mais d'habitude les lamelles de biotite sont fortement corrodées par les actions magmatiques. L’aplatissement selon p — (001) est très marqué, les clivages p sont toujours nets. La biotite selon les cas est uniaxe ou biaxe ; la valeur de l’angle 2 E ne dépasse alors jamais 50° et se tient généralement autour de 25. Les variétés uniaxes sont de beaucoup les plus fréquentes, il est à remarquer que dans nne même prépara- tion on trouve simultanément des biotites uniaxes et d’autres qui sont biaxes avec des valeurs variables de l’angle des axes. Le signe optique est toujours négatif, la bissectrice est sensiblement perpendiculaire à p—(001); l'extinction sur les sections normales à la base se fait toujours rigoureusement à 0° du clivage p ; on a souvent observé une dispersion p< b. La biréfringence toujours très élevée atteint et dépasse 0,05 ; quant au polychroïsme on observe le plus souvent : n, — brun très foncé presque noir où brun-rougeitre. n, — brun-verdâtre très pâle ou jaune-verdâtre. DES ENVIRONS-DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 39 Le polychroisme est particulièrement intense dans la biotite des dacites du type vitreux. Dans certaines roches le mica noir est d’une fraicheur remarquable, dans d’au- tres il est altéré et bordé d’une couronne de produits ferrugineux qui peuvent même le substituer complétement. Il est certain que le mica noir des dacites du Cap Blanc représente une variété riche en fer, la valeur de lPangle 2 E, ainsi que la séparation constante de magnétite corroborent cette assertion. Hornblende. Ce minéral est assez fréquent, beaucoup plus que nous l’avions pensé tout d’abord’. Il est généralement moins abondant que la biotite, mais dans certains spécimens il peut égaler ou dépasser quantitativement cette dernière; dans les dacites vitreuses il fait constamment défaut. La hornblende renferme d’ailleurs les mêmes inclusions d’apatite et de magnétite, sa consolidation est toujours posté- rieure à celle du mica noir qu’elle emprisonne fréquemment. Les cristaux d’amphibole sont toujours de grande dimension et atteignent jusqu’à deux milli- mètres; il sont fort maltraités et réduits parfois à quelques menus fragments informes. Il parait certain que la hornblende rencontrée appartient à deux variétés différentes. Pans certaines coupes en effet, on rencontre des cristaux ayant un allonge- ment prismatique très marqué, qui présentent les profils m— (110) etg'— (010) et quelquefois des mâcles selon h' — (100) simples. L’allongement est alors posi- tif, sur une section voisine de g' — (010) nous avons mesuré un angle d'extinction de 20° pour n, par rapport à cet allongement ; la section présentait une biréfrin- gence ny — y — 0,024. Le signe optique de cette hornblende est négatif, le polychroïsme constaté est : ny — brun-verdâtre, n,— brunâtre, n, — jaune-brunûtre. Dans d’autres préparations les cristaux de hornblende sont beaucoup plus courts, leur indice moyen très élevé fait ressortir les clivages nm — 110. On remarque également les formes m —(110)h'—(100) et g' —(010). L’extinc- tion de la vibration n, se fait alors sous de petits angles par rapport au ! L. Duparc et E. Ritter. Comptes-Rendus. Académie des Sciences. 30 LES ROCHES ÉRUPTIVES clivage m ou à l'allongement peu marqué. Le signe optique est aussi négatif, la biréfringence n, — n, n’a pas pu être mesurée directement, elle est néanmoins très élevée et dépasse 0,05. Sur une section perpendiculaire à n, la biréfringence ns — n, à été mesurée de 0,026. Le polychroïsme de cette variété est alors 3 n, — brun-rouge très foncé, n» — brun, n, — brun-pâle, verdàtre. Cette hornblende est sans doute une variété ferrifère. La hornblende est toujours altérée. Les variétés ferrifères sont bordés d’une couronne opaque de produits ferrugineux ; souvent même toute la section disparaît, elle est alors remplacée par un amas compact de magnétite qui fait tache noire dans la préparation et garde la forme du minéral préexistant. Les variétés qui correspondent à la hornblende commune s’altérent en donnant des grains ferrugineux opaques, réunis à des lamelles d’un minéral chloriteux. Lorsque toute l’amphibole à disparu de la sorte, la présence de ce minéral peut cependant être affirmée par l’existence de ces amas de produits de décomposition qui conservent souvent la forme des profils m— (116) et g' —(010). Hypersthène. L’hypersthène paraît avoir été assez répandu, mais il a complètement disparu comme tel, et sans la conservation de ses profils remplis de produits de décom- position, il serait impossible de soupçonner sa présence. Les cristaux d’hypersthène sont fortement allongés selon larête h'g' — (100) (010), cette allongement com- munique aux sections un aspect bacillaire qui les caractérise au premier chef. Il existe également un aplatissement parallèlement à g' — (010), Sur les sections normales à la zone prismatique nous avons vérifié l’existence des faces m — (110) g' — (010) h' — (100) avec l’angle (110) : (110) — 88° environ. Les cristaux sont rarement terminés, ils renferment encore en inclusions de l’apatite, de la magnétite primaire, puis de la biotite, ce dernier minéral est donc antérieur aux pyroxénes rhombiques. Sur quelques sections d’hyspersthène à profils reconnais- sables, on remarque un véritable enveloppement par une bordure feldspathique mince, limitée elle-même par les profils p — (001) h'— (100) a ‘}, — (20 1). Cette association ressemble parfaitement à certaines mâcles par englobement de l’hypersthène et de l’augite. Nous avons vainement cherché quelques débris d’hypersthéne permettant une détermination optique précise, ce minéral subit toujours une altération complète DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 31 qui peut d’ailleurs se produire de plusieurs façons. Dans la majorité des cas, sur les bords des cassures et du contour des cristaux d’hypersthène, on voit se déve- lopper un minéral fibreux ou lamellaire, dont les fibres sont d'habitude orientées perpendiculairement aux côtés de la section ou à la direction des lignes de cassure. La section d’hypersthène se transforme de la sorte en une espèce de cellule cloi- sonnée, les parois minces des cloisons sont alors formées par le minéral vert indiqué. Au point de vue optique, les caractères de ce minéral fibreux sont les suivants : Les fibres ont un allongement constamment positif et un polychroïsme appréciable qui est : n, — vert d'herbe pâle, n, — vert-jaunâtre très pâle. La biréfringence n, — n, est supérieure à celle de la chlorite, elle atteint 0,012 environ. Ce minéral appartient probablement au groupe de la bastite. Dans l’intérieur des cellules on trouve généralement une matière transparente et isotrope qui est de l’opale, puis aussi de la calcédoine fibrillaire ou encore en petits sphé- rolithes à croix noire. Dans d’autres cas, le minéral vert envahit presque entièrement la section d’hypersthène, d'autrefois il manque au contraire complètement etle pyroxène est alors totalement remplacé par de l’opale colloïde qui renferme aussi un peu de calcédoine. Enfin, on rencontre aussi certains cristaux d'hypersthène dans l’intérieur des- quels il y a séparation d’oligiste et de produits ferrugineux. L’hypersthène est un minéral très constant qui se rencontre dans la plupart des préparations. Plagioclases. Ils forment toujours l'élément le plus répandu de ceux de la premiére consoli- dation. Ils sont aplatis selon g'— (010), allongés selon l’arête pg' —(001) (010): les profils observés le plus souvent sont ceux des faces h' —(100) p — 001 a'/,=—(201) a" —(101)rarement b ‘/,— (141). Les plagioclases sont toujours zonés, les zones en nombre très variable affectent une grande régularité, quelque- lois cependant elles sont discontinues et d'épaisseur inégale en divers endroits. Les zones qui présentent alors cette anomalie sont rares et se distinguent de suite des autres par une biréfringence plus élevée. Les plagioclases sont toujours mâclés, soit selon la loi de l’albite, soit selon celle de Karlsbad, très souvent ces deux 38 LES ROCHES ÉRUPTIVES mâcles sont réunis sur le même individu ; les lamelles hémitropes sont d'habitude assez larges et peu nombreuses. | Les déterminations multiples que nous avons faites et dont on trouvera le détail dans la partie monographique, montrent en premier lieu une grande variété dans la composition de ces différentes zones. Il n’y à ni croissance, ni décroissance continue de l’acidité du centre vers la périphérie, on trouve au contraire Îles alternances les plus variées qui se produisent soit entre les termes rapprochés de la série comme Ab, An, et Ab, An,, soit entre les termes les plus éloignés comme Ab, An, et An par exemple. Il est vrai que dans ce dernier cas, les types tout à fait extrêmes sont souvent uniques ; ainsi lorsqu'on rencontre une bandelette dont la composition répond à peu près à An, elle est sonvent seule de son espèce et forme alors la zone discontinue de biréfringence élevée dont nous avons parlé. Dans une même préparation, il n’est pas rare de voir sur deux cristaux de même dimension et d’égal développement, un renversement complet dans la succession des différents termes de la série feldspathique. Dans l’un, par exemple, le centre est formé par un feldspath plus basique que la bordure, dans l’autre, c’est l’inverse. Si l’on admet, ce qui est vraisemblable, que deux cristaux d’égale dimension sont contemporains, il en résulte qu'au même instant et dans un même magma peu- vent se ségréger des feldspaths de basicité différente. Chez les cristaux très volumineux, ce n’est généralement ni le centre ni la bor- dure qui forment les termes les plus acides ou les plus basiques ; dans certains cas il yaune variation très brusque dans l’acidité de deux couches voisines, dans d’autres on observe sur un certain nombre de zones voisines une croissance ou une décroissance continue dans l’acidité, suivie d’un changement rapide ; d'autrefois encore ce sont deux termes feldspathiques seulement qui alternent constamment dans les zones concentriques. Il n’y a donc à proprement parler pas un plagioclase, mais une série de plagio- clases divers dans les dacites du Cap Blanc. Cependant il existe un type qui est prédominant ; celui-ci, d’après nos déterminations, oscille entre Ab, An, et Ab, An, et correspond sensiblement à l’andésine de M. Fouqué. Il convient de remarquer que l’Orthose n’a jamais été rencontré parmi les phé- nocrislaux. DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 39 Quarlz. Ce minéral est peu abondant. Quand on le trouve, c’est toujours en petite quantité, il n’y a jamais plus d’une ou deux sections dans une préparation. Il est bipyramidé comme dans les quartzporphyres, toujours très corrodé, quel- quefois même réduit à l’état de squelette. Les grands cristaux de quartz sont pres- que toujours bordés par une enveloppe spongieuse. Pâte. Elle peut être vitreuse ou microcristalline. Dans le premier cas, le verre est toujours isotrope, incolore, rarement un peu brunâtre. 11 renferme des dévitrifications peu abondantes, orientées en trainées fluidales. Ce verre présente également des fissures perlitiques, il est, en outre, assez souvent caverneux et vacuolaire, les granulations n’y sont point rares. Dans le second cas, la pâte est micro-grenue et formée alors par une association de quartz, d’orthose, de plagioclase, de lamelles de chlorite, puis aussi mais plus rarement de débris d’hypersthène, de grains d’hématite et d’oligiste. Quartz. Les grains de quartz forment l'élément prédominant de la seconde consolida- tion. Leur contour est assez irrégulier, quelquefois dentelé, rarement polyédrique. Les formes dites globulaires sont rares. La dimension des grains n’excède pas 0,05 de mm., elle se tient d'habitude entre 0,01 et 0,03. Les grains coupés perpendi- culairement à A’ donnent une croix noire uniaxe non disloquée par rotation de la platine, le signe optique a été trouvé positif; la biréfringence n,-n, est normale. Nous avons par un grand nombre de recherches en lumière convergente, vérifié l'extrême diffusion du quartz dans la pâte. Orthose. Nous avons rapporté à l’orthose des sections rectangulaires, d’habitus microli- tique, qui présentent toujours une biréfringence n,-n, faible et inférieure à celle du quartz. L’allongement est constamment négatif, l’extinction de la vibration n, se fait entre 5 et 0°, la valeur 5 est obtenue sur une section perpendiculaire à 40 LES ROCHES ÉRUPTIVES une normale optique n,, section qui est elle-même g' — (010). Ces caractères concordent donc avec ceux de l’orthose allongé selon pg'. Plagioclases. Ils sont mâclés selon l’albite, et plutôt rares. Les caractères optiques observés, à savoir les extinctions dans la zone perpendiculaire à g'— (010) l’extinction sur les faces g' — (010) etc., en font des termes relativement acides, compris entre Ab, An, et Ab, An,, qui sont donc en moyenne plus acides que les phénocristaux. Hypersthène. On en trouve dans certaines coupes quelques débris complétement altérés et ayant subi les transformations indiquées à propos des phénocristaux . Chlorite. La chlorite peut être fort abondante dans certaines dacites. La pâte de celle-ci paraît alors constellée de petites taches vertes qui, sur certains points, sont aussi nombreuses que les grains de quartz et de feldspaths. Dans d’autres coupes, par contre, cette chlorite est fort rare. Sa coloration est d’un joli vert pâle avec poly- chroïsme appréciable. Aux forts grossissements on voit que cette chlorite forme un véritable ciment entre les éléments de la seconde consolidation. Eléments ferrugineux. La plupart de ces roches renferment des grains de magnétite et d’hématite, disséminés dans toute la pâte. Structure. Elle est généralement holocristalline, microgranulitique et bien que les feld- spaths soient allongés selon pg", les éléments sont presque isométriques. Certaines variétés sont hypocristallines et gardent un peu de matière vitreuse, Quant aux rapports quantitatifs entre la première et la seconde consolidation, ils varient, les phénocristaux sont toujours relativement abondants, le type de la roche est essen- tiellement leucocrate. DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) AA $S 3. Monographie des types étudiés. Dacites microcristallines, Roches compactes, à première consolidation abondante micacée et feldspathique. Elles renferment souvent de la Hornblende, de l’Hypersthène, plus rarement du quartz et jamais de l’orthose parmi les phénocristaux. La pâte est holocristalline quartzo-feldspathique, de grain assez variable. Le résidu vitreux est rare. N° 55. Dacile entre l'Adder et le Télam. Cap Blanc. PHÉNOCRISTAUX : Biolile brun-verdâtre rare, à contour effrangé. Hypersthène quel- ques sections reconnaissables aux formes de leurs profils, le minéral primitif a complètement disparu et est remplacé par un minéral vert polychroïque, d’origine secondaire. Plagioclases abondants, mäclés selon lalbite et Karlsbad. 1. Section mâclée selon Ab et K | à g'— (010). incti S d'—51 1 — 925 "/ ei ae A n “ : HE _ n Labrador Ab, An, 2. Section mâclée selon Ab | à g'— (010) zonée, deux zones a et b, E — 38 avec extinction inverse. Extinction sur &« — 32° — voisin du Labrador (Fouqué). » » b—23" — An. voisin de l’Andésine (Fouqué). 3. Section Sn, bissectrice obtuse. Extinction den, — 0 — 28 ‘/, An. Oligoclase Ab, An, 4. Section Sn, . —) Extinction de n, —— 7 — 38 °/, An. Andésine plus basique que Ab, An, voisine de l’andésine (Fouqué). Pate holocristalline, microgranulitique à grain assez gros, formée par une association de grains de quartz (0.046""), d’orthose, de petits plagioclases, de lamelles de chlorite, et des petits grains opaques ferrugineux. Le quartz, de même que le chlorite sont abondants. N° 57. Dacile entre l’Adder et le Télam. XXXIII, 2% PARTIE 6 42 LES ROCHES ÉRUPTIVES PHÉNOCRISTAUX. — Biolite plutôt rare en grandes lamelles dont la périphérie est souvent bordée de produits ferrugineux. Elle est biaxe, 2 E est petit. Hornblende quelques sections en partie décomposées moulant quelquefois de la Biotite, formes m— (110)g" — (010), polychroïsme n, — brun-rougeûtre, n, — verdâtre pâle ; la variété est sans doute ferrifère. Plagioclases criblés d’inelusions vitreuses. 1. Section g' —(010), bisectrice aiguë — n,. Extinction de nn — —-19 — 53 °/, \n. — Labrador (Fouqué). 2. Section g' — (010) zonée E — 37, 4 zones a b c d. Extinction sur «à — — 31° — 69 ‘/, An Bytownite. » » b— — 18 — 51 » » voisin du Labrador (Fouqué). » » 6 — — 31° — 69 » » Bytownite. » » d— — 18 — 51 » » voisin du Labrador (Fouqué). 3. Section Sn, bissectrice aiguë. Extinction de n, — -- 15° — 48 "/, An voisin de Ab, An... 4. Section g' — (010) zonée, deux zones a et b. Extinction sur &a — —- 16 — 49 ‘/, An Labrador voisin de Ab, An, » » b—— 9°— 41 » Andésine (Fouqué). 5. Sections mâclées selon Ab et K | à g' —(010). Extinction sur 41° — 28° 1 — 19° A A TU > » 22 — 68 2 — 34° Me gt » DR MEN 7) PE CPE : D No do une | Labrador Ab, An,. » Drm 18: AM; LRO Dr ao Gin D se 1) abrador Ab, An. Quartz rare, quelques cristaux bipyramidés avec auréole spongieuse. Pare hypocristalline à tendance microlithique, formée par de petits grains de quartz réunis à des microlites d’orthose et des produits ferrugineux opaques. Il n’y a pas de chlorite et la pâte est ici d’un type plutôt andésitique. Il reste un peu de verre, puis des pores et des cavernes dans la pâte. N° 59. Dacile, entre l'Adder et Télam. DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 43 PHéNocristaux. Biotile plutôt rare, biaxe avec faible écartement des axes opti- ques, polychroïsme intense. Hornblende assez abondante, cristaux fortement allongés selon l’axe vertical & — 22°, n, — vert bouteille, n, — vert jaunâtre pâle, ny-y — 0,024. La variété est commune. Quelques jolies Apalites. Plagioclases nombreux avec inclusions vitreuses. 1. Section g' — (010) zonée, deux zones a et b, E — 37°. Extinction sur a — — 21° —55 ‘/, An— Labrador voisin du Labrador-Bytow- nite de Fouqué. » _» b——12 —%4°/, An — Labrador compris entre l’andésine (Fouqué) et le Labrador Ab, An,. La bissectrice aiguë — n, pour les deux zones, elle n’est pas centrée. 2, Sections mâclées selon Ab et K, | à g' —010. Extinchomeume de "27 14 — 13 7/ Eu ù / Labrador Ab, An. | » »y 29 — 62% 9 — 31° | » RE RD TE 2 0: o e A : | S Mu = Le loc 04 | Labrador Ab, An, » » M — G À — a. à | » » 99! —— 49° 9 — 21° | Labrador Ab, An. » DAT ou "2,9 | Ne ce * VU = 50 2 "15 ndésine AD, An,. Quurtz. Quelques grains arrondis avec auréole spongieuse. Pare holocristalline, microgranulitique, à grain fin, riche en quartz et en ponc- “tuations de magnétite. Les éléments sont sensiblement isométriques. Pas de chlorite, mais quelques veines et nids de calcite. N° 60. Dacite : Cap Blanc. PHÉNOCRISTAUX. Biotile plutôt rare, très corrodée par le magma, renfermant quel- ques petits zircons et de l’apatite. Le polychroïsme se fait dans les tons rouge-brun. Hypersthène en nombreuses et petites sections, présentant les profils caractéris- tiques de ce minéral. Il y a toujours transformation complète en produts d’alté- ration. Le minéral vert, dont il a été question, envahit toute la section qui polarise alors en agrégat. 44 LES ROCHES ÉRUPTIVES Plagioclases zonés abondants, jolis profils p h' a' a. 1. Section mâclée selon Ab et K | à g', zonée E — 35 avec extinction inverse. Extinction sur a — 29° — 96 */, An — Bylowanite voisin de An. » » b—18 — 60 » An — Labrador voisin de Ab, An,. 2. Section g' — 010 profils p h' a', deux zones a et b E — 37. Extinction de a — — 11° — 43 °/, An voisin de l’Andesine (Fouqué). » » b— — 8 — 41 » An Andésine (Fouqué). Les deux zones montrent une bissectrice aiguë — n,. Pare superbe, holocristalline, microgranulitique. Les grains sont relativement gros et représentés surtout par du quartz, puis de l’orthose en microlithes courts, et beaucoup de chlorite vert pèle qui forme en quelque sorte ciment entre les éléments précités. On trouve aussi beaucoup d’hématite, puis ça et là quelques jolis et rares grains de zircon. N° 61. Dacile entre l’Adder et le Télam. PHÉNOCRISTAUX rares. Biotite très décomposée, remplacée par des amas de grains ferrugineux. Elle renferme de l’apatite. Plagioclases corrodés, en mauvais état de conservation. 1. Section mâclée selon AbetK | à g'—(010). Extinction sur 11! — 68 41 — 34 » DROLE 50 — Labrador Ab° An‘ © 19 = à Quartz rare, en cristaux bipyramidés, corrodés également. PATE microgranulitique avec un peu de résidu vitreux. La chlorite manque, les ponctuations ferrugineuses sont rares également. N° 62. Dacite, extrémité du Cap Blanc. PHÉNOCRISTAUX. Biolile très corrodée, en débris, avec inclusions d’apatite. Horn- blende rare, complètement altérée, remplacée par des produits chloriteux et des substances amorphes. Hypersthène abondant, en sections toujours petites et décomposées. Cristaux allongés selon À, g,, aplatis selon g', reconnu les faces m == 110 k° — 100 g' — 010. L’hypersthène est généralement transformé en opale colloiïde avec DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 45 développement sur les cassures et sur la bordure du minéral vert fibrillaire indiqué. Plagioclases ordinaires, avec nombreuses inclusions vitreuses. 1. Section g' — 010 zonée, deux zones a et b E — 37. Extinction sur a — — 18° — 51 °/, An Labrador (Fouqué). » » b—— 13 — 45 "/, An Labrador voisin de Ab, An.. La bordure montre une bissectrice aiguë — n,. Quartz rare, excessivement corrodé, squelettique par endroits. Pare. Holocristalline, microgranulitique, formée par des grains de quartz, d’or- those en microlithes courts, des lamelles de chlorite, et des rares grains de magnétite et d’hématite. N° 64. Dacile. Récifs du Cap Blanc. PHÉNOCRISTAUX. Biolile rare, très corrodée, avec apatite et zircon. Magnélite en petits grains. Hornblende rare aussi, une ou deux sections altérées. Plagioclases abondants. 1. Section g' — 010 bissectrice aiguë — n,. Extinction de np — — 10° — 40° "/, AnAndésine Fouqué. 2. Section g' — 010 zonée, deux zones a et b, bissectrice aiguë — n,E — 37. Extinction de a — — 12° — 42 ‘/, An Andésine (Fouqué). » » b — — 16 — 46 ‘/, An Labrador Ab, An. 3. Section g' — 010 zonée, trois zones & b c a — Sn, bissectrice aiguë : E voisin de 37. Extinction sur & 38 ‘/, An — Andésine (Fouqué). 0 — 26 — 64 °/; An — Labrador Ab, An. — 8 — 38 ‘/, An — Andésine (Fouqué). | [1 » » b feel » » C 4. Section g' — 010 zonée, trois zones a b € profils p a'}, h' E — 37. Extinction de a — — 25 — 61 ‘/, An Labrador Ab, An,. » » b— — 11" — 43 » Andésine (Fonqué). » » 6— — 20 — 54 » Entre Labrador et Labrador-Bytow- nite (Fouqué). 46 LES ROCHES ÉRUPTIVES 5. Section màclées selon Ab et K | à g' — 010. Extinction Sur == CUIR 55 | : RE T | Labrador Ab, An... » D AM = NOÉ IE == 32 | : Ce | Labrador Ab, An. | ” al etat AA | Labrador Ab, An » N ADD = 069 9731 Res » DRE Ne NU OS . CS EL Labrador Ab, Ah Pare holocristalline, microgranulitique, largement cristallisée et principalement quartzeuse. L’orthose de même que les petits plagioclases s’y rencontrent, la chlorite manque et les produits ferrugineux sont rares. N° 65. I. Dacite. Cap Blanc. PHÉNOCRISTAUX. Biolite brune rare, uniaxe, avec apatite zircoa et magnétite. Hornblende réduite à quelques débris ou aussi donnant lieu à des plages de pro- duits de décomposition. Hypersthène abondant en sections petites, remplies d’opale colloïde avec fibrilles de calcédoine, la bastite se développe le long des cassures et sur le pourtour. Plagioclases prédominants. 1. Section g' — 010 profils p h' avec bissectrice aiguë — n,. Extinction de n, — — 21° — 55 ‘/, An voisin de Labrador-Bytownite (Fouqué). 2. Section g' — 010 avec profils p a' h'. Extinction de n, — —- 6 — 37 ‘/, An voisin de Ab, An,, plus basique. 3. Section g' — 010 avec profils p a' h' et bissectrice aiguë positive — ng. Extinction de n, — — 11 — 43 */, An Andésine (Fouqué). 4. Section g' — 010 zonée, trois zones a b c E — 37 profils p h' a 5. Extinction sur 4 — — 8 — 40 */, An Andésine (Fouqué). » » b— — 10° — 42 » Anentre Ab, An, et Ab, An.. » » G— — 8 — 40 » An Andésine (Fouqué). DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 47 5. Section g' — 010 zonée E — 37 quatre zones a b c d E — 37. Extinction de a — — 26 — 64 °/, An Labrador Ab, An. » » b— — 22 — 56 » An Labrador (Fouqué). » 5 G— — 96 — 61 » An Labrador Ab, An. » »y d— — 2% — 56 >» An Labrador (Fouqué). 6. Section mâclée selon Ab et K | à g'— 010. Extinction sur 414 — 48° 1 — 2 » DR 2-01 Quartz bipyramidé rare, une ou deux sections seulement. 4 ; Labrador An, An,. 2 Pare microgranulitique, identique à celle du numéro précédent, renferment peu ou point de chlorite mais par contre des grains ferrugineux (hématite). N° 65. II. Dacile, récifs du Cap Blanc. PHÉNOCRISTAUX. Biotite rare, quelques grandes lamelles d’un brun-rouge, renfer- mant des prismes d’apatite. Hornblende un ou deux débris seulement, provenant de grands cristaux qui étaient originellement rares. Hypersthène très abondant, entièrement décomposé, jolis profils m h' g'. Les sections sont remplies d’opale incolore avec fibrilles de calcédoine. Elles renferment de l’apatite et de la magnétite. Plagioclases abondants et fort beaux, avec nombreuses inclusions vitreuses. 1. Section g' — 010 avec bissectrice aiguë = n,. Extinction de np = — 15 — 48 °/, An Labrador Ab, An.. 2. Section g' = 010 avec bissectrice aiguë — n,. Extinction de np = — 14 = 47 °/, An Labrador Ab, An.. 3. Section g' — 010, bissectrice aiguë = n,. Extinction de n, = — 20° = 54°/, Entre le Labrador et Labrador- Bytwonite (Fouqué). 4. Section g' — 010 zonée, deux zones a et b E = 37. Extinction sur a — — 17 — 50 °/, An très voisin du Labrador (Fouqué). » » b— — 11 — 43 » An voisin de l’Andésine (Fouqué) La bissectrice aiguë = ng. 5. Section g' zonée E — 37 deux zones & et b bissectrice aigue = n,. Extinction sur a — — 18 — 52 ‘/, Labrador (Fouqué). » » bDb— — 9 — %1 » Andésine » 48 LES ROCHES ÉRUPTIVES 6. Section g' = 010 zonée, profils p h' a ‘/,, bissectrice aiguë = ng trois zones & b c. Extinction sur &a — — 10° 42 °/, An Andésine (Fouqué). » vibrer ASIN Labrador Ab, An.. » DCE Et 10 2108 Andésine (Fouqué). 7. Sections mäclées selon Ab et K | à g' — (010). ; , 2 Extinction de 41! — 59 007 | : De 0 AU | Labrador Ab, An.. » D OT IE IS 72 | : > Do Mer ee os M Labrador Ab, An. 8. Section mâclée selon Ab et K | à g' = 010 deux zones a et b. E = 40° extinction inverse. Extinction de a = 21° — 60 ‘/, An Labrador Ab, An. » ADEME DE» bentre Ab Anse Ab;An Pare holocristalline microgranulitique, composée de grains de quartz, de micro- lithes courts d’orthose, puis de grains de magnétite et d’oligiste. N° 67. Dacite Cap Blanc. PHénocrisTaux. Zircon quelques jolis cristaux libres. Biotite brune rare et cor- rodée. Hornblende ferrifère abondante, formes m' h' g', bissectrice aiguë = n,,, biréfringence n,-n, dépassant 0,05 polychroisme : n, — brun-rouge très foncé, nn, = brun, n, = brun très pâle, verdâtre. La hornblende est entourée d’une couronne de produits ferrugineux ; les petites sections de ce minéral sont entière- ment décomposées et forment dans la roche des taches ferrugineuses. Hypersthène quelques rares sections altérées, remplies de produits opaques et de substances colloïdes. Plagioclases prédominants. 1. Section g' = 010, contour p a' h', bissectrice aiguë = ng. Extinction de np = — 9 = #1 °/, An Andésine (Fouqué). 2. Section g' = 010 contour p h' a ; b''/,, normale optique = ng dans g'. Extinction de np = 0 —= 28 °/, An Oligoclase Ab, An. 3. Section g' = 010 zonée, trois zones a b « E = 37 bissectrice aiguë = ng. Extinction sur 4 — — 11 — 43 ‘/, An Labrador An, An.. » » bb — — 20 — 54 » An Entre le Labrador et Labra- dor-Bytownite (Fouqué). » DC ES Ant abradonAb AN DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 49 4. Section mâclées selon Ab et K | à g' — 010. Extinction sur 44° = 49° 41 — 24 ‘/ 9 s eat a = 18/2, | == Labrador Ab, An. El Quartz un ou deux cristaux pyramidés. PATE microgranulitique ordinaire, riche en grains ferrugineux. Il n’y a pas de chlorite. N° 58. Dacite. Rocher au bord de la mer, Cap Blanc. Biotite uniaxe très corrodée, rare, de coloration rouge-brunâtre, très poly- chroïque. Hornblende ferrifère plus abondante que la Biotite, ses caractères optiques sont identiques à ceux du numéro précédent. Elle est bordée de produits ferrugineux qui la substituent quelquefois complètement. Elle est postérieure à la Biotite, et renferme de l’apatite. Plagioclases abondants. 4. Section g' = 010 contours p h, a ‘,,. bissectrice aigue = y. Extinction de n, == — 18° — 52 ‘/, An Labrador (Fouqué). 2. Sections mäclées selon Ab et K | à g' = 010. Extinction san 41 — 254041 — 12 17, à ‘ | Labrador Ab, An. » DR DO 2 33 » D MM -— 0-1 =. 0 : à Labrador Ab, An,. | PU 2 3h © — 11 | ü Et » SO RE MEN FETES ton eg o — on | Labrador Ab, An,. Quartz rare, quelques sections corrodées. PATE microgranulitique, exempte de chlorite. Le quartz et le feldspath montrent une tendance globulaire manifeste, les grains sont à extinction totale, mais aux forts grossissements on observe une réunion micropecilitique de quartz et d’or- those. Il existe de nombreux grains ferrugineux. N° 77. Dacile, bloc empâté. Récifs du Cap Blanc. PHÉNOCRISTAUX. Wagnétile en petits amas irréguliers. Biotite brune assez rare, TOME XXXIII, 2% PARTIE Ü 50 LES ROCHES ÉRUPTIVES en grandes lamelles biaxes avec 2 E — 25° environ et inclusions d’apatite et de zircon. Ce dernier minéral existe aussi en grains libres, d’une grosseur inaccoutumée. Hornblende, quelques sections de grande taille, mesurant plusieurs millimètres, formes (110) — m (010) — g' clivages m— (110). Quelques sections à profils reconnaissables, sont complètement décomposées et réduites en amas chloriteux avec magnétite. Hypersthène extrêmement abondant, très allongé selon h'g', pro- fils ordinaires. Le minéral est complètement remplacé par de l’opale avec fibrilles de calcédoine et avec développement du minéral vert (Bastile ?). Dans les sections d’hyperstène on trouve de la biotite, de la magnétite, puis de l’oligiste. Plagioclases dominants. 1. Section g' — 010, profils pa'h', bissectrice aigüe — n,. Extinction de np — — 7 — 38 ‘/, An voisin de Ab, An,, plus basique. 2. Section g' — 010 zonée, contour ph' a ‘/, b '/,, trois zones a b c. Extinction de a — — 23 — 58 °/, An voisin de l’Andésine (Fouqué). » b——14 — 47 » An Labrador Ab, An. » c——19—53 » An Labrador (Fouqué). 3. Sections mâclées selon Ab et K | à g— 010. | Extinction sur 41° — 26 1 — 13 | A Pt ir » DDR DEN 29 TE RTE » DEP ee F8 NE En Eu — Andésine Ab, An. » DD DE A Quartz, quelques sections bi-pyramidées, squelettiques, avec pénétration de la pâte dans les poches formées par la corrosion du cristal. Pare. Holocristalline, microgranulitique, à grain plutôt fin, renfermant les minéraux ordinaires à l’exception de la chlorite. On y trouve des petits débris d’hypersthène et des grains de magnétite. N° 78. Dacite, récifs du Cap Blanc. PHÉNOCR:STAUX. Biotite en grandes lamelles uniaxes ou biaxes, dans ce cas 2E— 25 n, — brun foncé n, — jaune-verdâtre pâle. Elle renferme des inclu- di sions d’apatite. DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) o1 Zrrcon, une ou deux sections isolées. Æornblende commune, quelques cristaux seulement, souvent complètement substitués par des produits de décomposition ny — brun-verdâtre foncé n, — vert pâle jaunâtre. Hypersthène, quelques petites sections à profils caractéristiques, remplies d’opale, de calcédoine et de quelques sphérolites hyalins à croix noire. L’envahissement de l’hypersthène par le minéral vert est peu prononcé. Plagioclases abondants avec nombreuses inclusions vitreuses. 1. Section g' — (010), bissectrice aiguë — n,. Extinction de n, — — 21 — 55 */, An Labrador entre Ab, An, et Ab, An, 2. Section g' — (010) profils ph' a ‘/,. Extinction de np — -— 9 — #41 °/, An Andésine (Fouqué). 3. Section mäclée selon Ab et K, | à g'— 010. Extinction sur 11° — 58 ==" 29 . V7 Ne CR AT Labrador Ab, An,. Quartz. Quelques rares sections avec auréole spongieuse. PaTE microgranulitique holocristalline, formée par du quartz, des microlithes courts et carrés d’orthose, et des grains de magnétite. Les éléments de la pâte sont isométriques. N° 82. Dacite, bloc empâlé, Cap Blanc. PHÉNOCRISTAUX abondants, principalement feldspathiques. Biolite en larges lamelles uniaxes négatives. Polyçhroïsme intense ng — brun- rouge très foncé np — jaune-verdâtre. Inclusions d’apatite et de magnétite. Hornblende, un ou deux débris seulement, entourés d’une auréole ferrugineuse, la variété semble ferrifère. On observe aussi quelques rares sections allongées, sans profils reconnaissables, remplies d’un minéral vert, polychroïque, produit de décomposition. Plagioclases ordinaires. 1. Section Sn, zonée : E = 30°, 5 zonesabcde, contours p h' a + «'. Extinction sur & =: — 8 -= 38 ‘/, An Andésine voisine de Ab, An, » » b — 15° — 45 » An Labrador voisin de Ab, An, 6e = — 8 — 38 » An Andésine voisine de Ab, An, » » d= — 15 — 45 » An Labrador voisin de Ab, An, e 38 » An Andésine voisine de Ab, An, ] | | Cl ] 52 LES ROCHES ÉRUPTIVES La bissectrice aiguë — n,. 2. Section g' = (010) zonée, trois zones a be, E = 37 bissectrice aiguë = n,. Extinction sur a — — 10 — 42 ‘/, An Andésine (Fouqué) » »y b— — 5 — 36 » An Andésine voisine de Ab, An, » »y € — — 10° — 42 » An Andésine (Fouqué) 3. Section g' — (010) zonée, trois zones & b c, bissectrice aigue = n,. Extinction sur à = — 2% —= 59 */, An = Labrador Ab, An, » » b — — 15 — 48 » An— Labrador voisin de Ab, An, » » € — — 8 — 40 » An — Andésine (Fouqué) 4. Sections mâclées selon Ab et K. Extinction sur 110460 10 — 50: | à SR Ar | Labrador Ab, An. » Dan AA SAGE SE | à Poe 50 | Labrador Ab, An,, » D MA Re 437: | A » 99 — 84° 9 — 97 | Labrador Ab, An,. ; Er “ ra +‘ | Labrador Ab, An,. » D BD —, 90, 2 — 19 E Quartz plusieurs grandes sections, très corrodées, entourées d’une auréole spongieuse. PATE microgranulitique holocristalline avec quartz, orthose, beaucoup de chlorite et des grains ferrugineux opaques. N° 89. Dacite. Récifs du Cap Blanc. PHÉNOCRISTAUX, Zircon, un ou deux grains libres dans la pâte. Biolile uniaxe, tres corrodée avec polychroïsme intense dans les tons rougeûtres. Elle renferme des inclusions d’apatite et de magnétite. Hornblende ferrifère très abondante mais com- plêtement décomposée. On reconnait les formes g' = (010), h'= (100), m'= 110. Polychroïsme exceptionnellement intense ; on an, — rouge-brun très foncé, pres- que noir, %n = brun, n, = brun-verdâtre pâle. n,-n, très élevé. Les cristaux sont de grande taille et bordés d’une auréole ferrugineuse opaque. La majorité des sections sont complètement décomposées et saturées de produits ferrugineux. Plagioclases abondants. DES ENVIRONS DE MÉNERVILIE (ALGÉRIE) D3 1. Section mâclée selon Ab, | à g' = (010), zonée. Cinq zones a bcde, E = 34 ‘/,, extinction inverse. Extinction sur 4 = 31° — 50 ‘/, An plus basique que Ab, An, » DONb —=#M2200/:1 = 40 » Anentre Ab, An,ret Ah; An; » DUIUER == SUN — 50 » An plus basique que Ab, An, » MA MAT 0 — 307. »2Arntentre Ab An et Ab, An, » RE — 50 » An plus basique que Ab, An, 2. Sections màclées selon Ab etK | à g' = (010). Extinction sur 11=%60 01 — 30 2 ds Labrador Ab, An. » DOC RO — 17 o L1 » MMM OA e==T O ET | | Labrador Ab, An, ou Ab. An. Que LP G, nu S 5 1 1 1 3 4 | » M dE DORA 29" 7/3; uartz quelques grands cristaux bipyramidés, avec auréole spongieuse. O C] Pare holocristalline, microgranulitique, de composition ordinaire mais sans chlorite. Elle est d’une richesse exceptionnelle en grains ferrugineux. N° 91. Dacile, récifs du Cap Blanc. Cette roche est bréchiforme, les fragments anguleux sont réunis par un ciment identique comme composition à celui des fragments. PHÉNOCRISTAUX. Biolile rare, en débris brunâtres polychroïques, avec auréole de magnétite. Hypersthène rare aussi, quelques sections pleines de matières colloïdes. Plagioclases abondants, avec caractères ordinaires. Section g' —= (010) zonée, E = 37, deux zones a et b. Extinction sur & = — 13 — 46 °/, An Labrador voisin de Ab, An, » » b = — 19 = 53 » An Labrador (Fouqué) Pare microgranulitique, hypocristalline, formée par des petits grains de quartz, des microlithes d’orthose, puis un peu de résidu vitreux. Celui-ci est plus rare dans les fragments que dans le ciment. N° 93. Dacile, récifs du Cap Blanc. Biolite : quelques larges sections entourées de produits opaques, avec inclusions d’apatite. Hornblende : quelques cristaux décomposés, remplacés par des produits ferru- gineux. Hypersthène assez abondant mais en petites sections remplies d’opale, avec 54 LES ROCHES ÉRUPTIVES développement d’un minéral vert fibrillaire sur les cassures et le contour. Plagio- elases formant l’élément principal de la première consolidation. 4. Section g' —=(010) zonée, cinq zonesabcede, E= 37, bissectrice aiguë = ng. Extinction sur 4 = — 11° — 43 °/, An Andésine voisine de l’Andésine de M. Fouqué » » b = — 19° = 53 » An Labrador (Fouqué) » » €c — — 11 — 43 » An Andésine. » » » d — — 19 — 53. » AnLabrador » » » € — — 11° — 43 » An Andésine » 2. Section g' = 010 zonée E = 37 deux zones a et b. Extinction sur 4 — — 7 — 38 ‘/, An Andésine voisine de Ab, An, » ») = 0 — 28 » AnOligoclase Ab, An, Quartz quelques rares sections corrodées. PaTE holocristalline, microgranulitique, largement cristallisée, à éléments isomé- triques habituels. Elle renferme en abondance de la chlorite, des grains de magné- tite et de l’oligiste. N° 9%. Dacite, récifs du Cap Blanc. PHÉNOCRISTAUX. Biolite plutôt rare, brune, très polychroïque avec apatite et magnétite. e Zircon quelques jolis grains bipyramidés libres dans la pâte. Hornblende : une ou deux sections en mauvais état. La variété paraît devoir être rapportée à la hornblende commune. Elle est très allongée selon l’axe vertical. Le polychroisme donne n; = brun foncé, n, = brun pâle. La biréfringence n,-n, est normale. Hypersthène : nombreuses et petites sections altérées, remplies de produits de décomposition. Plagioclases criblés d’inclusions vitreuses. 4. Section g'=(010)zonée, bissectrice aiguë = n,, cinq zones a bede, E= 37. Extinction sur @ = — 1% = 47 ‘/, An Labrador Ab, An, » DD 23 57 » An Labrador-Bytownite (Fouqué) 6 = — 14 = 47 » An Labrador Ab, An, » » d = — 23 — 57 » An Labrador-Bytownite (Fouqué) » » e—= — 18 — 52 » An Labrador (Fouqué) 2. Section màclée selon AbetK, | à g' — (010). DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 55 Extinction de 14! = 58° 1 —= 29° » » 29 — 40° 2 — 20° Labrador Ab, An, Pare microgranulitique et holocristalline ordinaire, renfermant de la chlorite, de la magnétite et de l’hématite. N° 95. Dacite Cap Blanc, bord Mirallet. PHÉNOCRISTAUX. Biotite rare, quelques grandes lamelles brunes,, polychroïques, avec inclusions d’apatite. Hypersthène abondant en petites sections allongées, remplies d’opale colloïde et de fibrilles de calcédoine. Plagioclases formant l’élé- ment prédominant. 1. Section g' =(010) zonée, E = 36°, deux zones a et b, bissectrice aiguë = n,, . Extinction sur a = — 13 = 46 ‘/, An Labrador Ab, An, » » b = — 17 = 50 » An Labrador un peu plus basique que Ab, An,. 2. Section g' = (010) zonée, quatre zones à b c d, bissectrice aiguë = n,. Extinction sur 4 = — 21 — 55 ‘/, An — Labrador-Bytownite (Fouqué) » » b= — 14 — 47 » An— Labrador Ab, An, » » ç—= — 21" = 55 » An = Labrador-Bytownite (Fouqué) » » d= — 1% — 47 » An = Labrador Ab, An, 3. Section g' = 010 zonée, neufzonesabcdefgh. Extinction sur 4 — — 23 — 57 °/, An Labrador-Bytownite (Fouqué) » » b— — 9 — 40 » An Andésine (Fouqué) » » G— — % — 34 » An Andésine Ab, An, » » d — — 15 — 48 >» An Labrador Ab, An, » » €e — — 34 — 75 » An Voisin de An » » f— — 17 — 50 » An Labrador voisin de Ab, An, » » g — — 11 — 43 » An Andésine basique voisine Andésine de M. Fouqué » » h— — 5 — 35 » An Andésine voisine de Ab, An, » » 4— — 13 — 46 » An Labrador Ab, An, Quartz quelques rares sections entièrement corrodées. Pare holocristalline et microgranulitique ordinaire. Le grain est assez grossier, le quartz abondant de même que les ponctuations ferrugineuses. Pas de chlorite. 56 LSS ROCHES ÉRUPTIVES N° 96. Dacite, Cap Blanc, récifs du cap. PHéNocrISTAUX. Biolile brune abondante très polychroïque comme dans les variétés vitreuses. Hornblende ordinaire, quelques sections seulement Plagioclases très nombreux, criblés d’inclusions vitreuses. 1. Section g'— (010) zonée, deux zones a et b, E— 30° bissectrice aiguë — n,. Extinction sur 4 — — 19 — 56 ‘,/, An Labrador (Fouqué) » » b — — 10 — 42 » An Andésine (Fouqué) 2. Section voisine de g'—(010), E—3# sept zones concentriques a bcde fg. Extinction sur a — — 10° — 42 ‘/, An Andésine voisine de l’Andésine (Fouqué) » » b — — 13 — %6 » An Labrador voisin de Ab, An, » » c— — 6 — 37 » AnAndésine entre Ab, An, et Ab, An, » » d— — 11 — #3 » Andésine basique Ab, An, et Ab, An, » » @e — — 14 — 47 » An Labrador Ab, An, » » f— — 6 — 37 » An Andésine entre Ab, An, et Ab, An, » » g— — 12 — 45 » An Labrador voisin de Ab, An, 3. Section mâclée selon Ab et K. Extinction sur 44 = 41 1 — 20° 7, . tete lole ae Labrador Ab, An, Quartz quelques rares sections corrodées, entourées de quartz spongieux. Pare microgranulitique ordinaire, renfermant en abondance des grains de quartz et du résidu vitreux. Pas de chlorite, mais par contre un peu de magnétite. N° 98. Dacite, bloc pris à bord Mirallet, Cap Blanc. Biotite, quelques jolies lamelles brunes polychroïques. Hornblende : toutes les sections de ce minéral ont disparu et sont remplacées par des grains de magnétite et des lamelles chloriteuses. Vu la nature des produits de décomposition, la variété a dû être commune. Hypersthène extraordinairement abondant, en sections assez grosses, à profils reconnaissables remplis d’opale colloïde et de produits de décomposition, princi- palement de calcédoine. Plagioclases très abondants, formant l’élément principal. DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 07 1. Section mäclée selon Ab, | à g' — (010), zonée, cinq zones «a bcde E — #4, extinction en sens inverse. Extinction sur «a — 18° — 47 °/, An Labrador de Ab, An, » DCS 006 TAN » » Gt V2 Labrador Ab. An, » hd y5: —= » voisin de Ab, An, » » e — 19 — 50 ‘/, An Labrador voisin de Ab, An, 2. Section g' — (010) zonée, trois zones a bc, E — 36. Extinction sur &a — — 8 — 40 */, An Andésine (Fouqué) » » b— — 19 — 52 » An Labrador (Fouqué) » » € — -- 8 — 40 » An Andésine (Fouqué) Quarlz : quelques cristaux corrodés, avec auréole spongieuse. Pare holocristalline, microgranulitique ordinaire, pas de chlorite ni de magnétite. Daciles vitreuses. Ce sont des roches blanchâtres, d'aspect ponceux, riches en lamelles de biotite toujours très polychroïque, souvent parfaitement hexagonale. L’hypersthène de même que l’amphibole ne s’y rencontrent pas. L’apatite y paraît abondante soit à l’état d’inclusions, soit à l’état libre à côté de la biotite. Les plagioclases y sont en moyenne plus acides que dans le type précédent. N° 66. Dacite, Cap Blanc. PHÉNOCRISTAUX assez abondants, petits. Biofite en petites lamelles abondantes, très fraîches avec n, — noir, n, — jaunâtre pâle, quelques inclusions d’apatite. Plagioclases màclés, plus gros que la biotite. 1. Section Sn, bissectrice aiguë. Extinction de n, — — 11 — 43 °/, An voisin de l’Andésine (Fonqué) 2. Section Sn, bissectrice obtuse. Extinction de n, — — %° = 33 ‘/, An Andésine Ab, An.. Pare absolument vitreuse, renfermant quelques microlithes. Le verre est incolore ou très légèrement brunâtre, la structure fluidale y est très accusée, la premiére consolidation est orientée en traînées parallèles alternativement riches et pauvres en biotite. TOME XXXIII, 27° PARTIE le) | 58 LES ROCHES ÉRUPTIVES N° 73. Dacite, Cap Blanc. PHÉNOCRISTAUX. Biolite uniaxe très abondante, quelques sections p —(001) sont | parfaitement hexagonales. Plagioclases nombreux. 1. Section Sn, bissectrice aiguë, deux zones a et b, a — Sn, . Extinction sur 4 — — 18 — 48 ‘/, An Labrador Ab, An, » DA = 2 2. Section g' — (010) Extinction sur «@ » Si 40 » » (TR » An Voisin de l’andésine Ab, An, zonée, trois zones @ b €, E — 37. — 3 — 33 ‘/, An Andésine Ab, An, — 11° — 43 » An Entre Ab, An, et Ab, An, — 3 — 33 » An Andésine Ab, An, 3. Section g'— (010) zonée, deux zones a etb, E — 37 . Bissectrice aiguë — n, Extinction sur & — 1° — 29 ‘/, An » NU = = (ÿ —=0f » An Oligoclase Ab, An, | PATE absolument vitreuse, incolore. Quelques cristallites et grains de magné- tite. N° 75. Dacite, récifs du Cap Blanc. PHÉNOCRISTAUX. Biotite uniaxe hexagonale avec inclusions d’apatite. Ce minéral, en longs prismes, se trouve aussi dans la pâte. Plagioclases peu abondants, de détermination peu précise vu le manque de sections. PATE vitreuse, avec quelques cristallites. Structure fluidale manifeste. N° 88. Dacile. Ferno. Cap Blanc. PHÉNOCRISTAUX rares. Magnétite quelque grains. Biotile hexagonale à axes très rapprochés. Apalile en jolis prismes libres ou inclus dans la biotite. Plagioclases ordinaires. 1. Section g' — (010), contours p 4 +b -., bissectrice aigue — n,. Extinction de n,— — 5 — Andésine voisine de Ab, An, 2. Section Sn, zonée, trois zones @ b c. Extinction sur @ — — 31 — Labrador plus basique que Ab, An, à 68°/, An — 15 Labrador Ab, An, — 0 Oligoclase Ab, An, » » C PATE vitreuse scoriacée, avec quelques petits microlites orientés. DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 09 S. Composition chimique des Daciles. Analyses. N°67 N° 64 N° 78 SO 2063-00 67.47 66.27 AO =017.40 49.07 18.66 F0 N2.5.03 4.05 109 Gad = "0 Si71 4.87 4.89 NUM 402 0.24 0.66 ROME 1 4:81 3.89 3.39 NAUEN—/"73:89 3.87 3.65 Perte au feu — 0.48 0.84 0.70 101.34 101.30 100.21 N° 98 NEO N°75 SOS — 07:85 68.47 66.55 NID 7 48:39 14.67 15.61 FEDE =" 4727 3.93 2.42 CADET 14:82 3.89 3.49 MO," 0.60 0.32 0.51 EOSIE.: 3:42 3.42 4.29 NO, 22.38 2.34 2.89 Perte au feu — 2.23 2.59 4.81 100.96 100 .63 100.57 N° 67 — Dacite à pâte holocristalline. Hornblende ferrifère abondante dans [° N° 64 — Dacite à pâte holocristalline. Biotite et Hornblende rares dans I. N°278-=Dacite » » » » » NL ST Dicite ter » Hypersthène extraordinairement abondant dans I. N° 91 — Dacite à pâte hypocristalline, avec pyrite secondaire N° 75 — Dacite à pâte vitreuse cristallitique. Ces analyses sont en somme très concordantes, surtout si l’on fait abstraction du N° 67 dont la composition chimique, un peu spéciale, répond d’ailleurs absolument au caractère microscopique de la roche qui renferme beaucoup de Hornblende ! Partout traces de Mn et de PO: Hs. Le N° 91 renferme 2.32 de S. ? I — première consolidation. II — seconde consolidation. 60 LES ROCHES ÉRUPTIVES ferrifère, fait qui se traduit par une proportion anormale de Mg O et Fe O. Les types vitreux se distinguent par la grandeur de la perte au feu, ce qui est habituel. Dans les numéros 98 et 91 la valeur un peu forte de celle-ci provient, pour l’un, de l’abondance de l’hypersthène chargé de produits de décomposition hydratés ; pour l’autre, de la présence de la pyrite. La moyenne de ces six analyses, ramenée à 100 parties, avec et sans perte au feu donne : Moyenne avec H,0 Moyenne sans H, O0 Si0, =. 66.26 67.47 ALO, — 41417120 17452 Fe,O, — 2.60 2.65 Ca0 = 4.58 4.66 M,0 = 0.56 0.57 K,0 — 3.85 3.92 Na,0 = 9.15 3.21 Perte au feu == 1,80 = 100.00 100.00 On en déduit la formule magmatique suivante : Coefficient d’acidité & — 3.13. Formule magmatique 6.07 S;0,, RO, R, O.. Rapport ROUE SR OM MP US Rapport Na, O : K, O — 1.24 : 1. Si nous comparons la formule précédente avec celle du magma dacitique typique, on voit qu'elle s’en rapproche très sensiblement. Le coefficient d’acidité y est pour ce dernier, d’après M. Lœwinson-Lessing, de 3.02, la formule 6.33 S;0, R,0,, 1.25 R O et le rapport R, 0 : R O de 1 : 1.5. Les Dacites du Cap Blanc ont donc une acidité un peu supérieure à celle qui peut être envisagée comme normale, la principale différence réside dans le rapport des oxydes R, O0 : R O. La constance de la prédominance de la soude sur la potasse, en présence de lexcès constaté de Ca O, fait de ces Dacites un type intéressant ; on remarquera également l’analogie que présente le magma avec celui de la roche de Ménerville, qui par contre s'éloigne complètement du magma des liparites qui la traversent. Il paraît donc y avoir une analogie génétique incontestable entre la Dacite et la « Tonalite » de Ménerville, DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 61 CHAPITRE IV LES ROCHES ÉRUPTIVES DU CAP MARSA $ 1. Description géologique. — $ 2. Les liparites, description pétrographique. — $ 3. Monographie des types étudiés. — $ 4. Composition chimique et considérations générales. $ 1. Description géologique. L’affleurement du Cap Marsa, peu étendu en surface, forme un rocher qui s’avance dans la mer, et qui en arrière est recouvert par un cordon de dunes au-delà duquel on retrouve les terrains sédimentaires de la série tertiaire. Les roches éruptives qu’on y rencontre forment les éléments d’une véritable brèche liparitique, que lon peut voir surtout sur le flanc oriental du gisement. Les blocs de cette brèche varient de la grosseur du poing à celle de la tête, ils appartiennent à des types pétrographiques fort différents, en majorité liparitiques, mais aussi andésitiques, voire même granitoides. Nous étudierons séparément les roches de ces diflérents types, en insistant particulièrement sur les liparites, qui sont de beaucoup plus importants que les autres. S 2. Les liparites, description pétrographique. Au point de vue macroscopique, les liparites du Cap Marsa offrent les aspects les plus divers. Ce sont fréquemment des roches rougeûtres ou violacées, à pre- mière consolidation quartzeuse, analogues en tous points à certains quartz porphy- res paléovolcaniques. D’autrefois, ces roches sont caverneuses et de couleur blanchâtre, ou bien encore elles semblent perlitiques, formées par la réunion de globules de petite dimension. Toutes ces différentes roches ont toujours une première consolidation distincte mais peu abondante. Le quartz forme le principal élément visible à l’œil nu. Phénoeristaux. Ils sont généralement de petite taille et représentés par la biotite, les plagio- clases et le quartz. Biotile. Elle est peu abondante et de petite taille. Les lamelles basales sont rarement encore hexagonales, presque toujours elles sont fortement corrodées par le magma, 62 LES ROCHES ÉRUPTIVES el réduites alors en débris informes. Elle est uniaxe négative, rarement biaxe ; dans ce cas les deux axes sont très rapprochés. Le polychroïsme d’une intensité exceptionnelle donne : n, — brun très foncé, quelquefois absolument noir, »,— brun-jaunâtre très pâle. La biotite renferme rarement des inclusions de petits grains de zircon ; elle est très fraîche dans certaines variétés, dans d’autres, par contre, elle est fortement altérée et surchargée alors de produits ferrugineux opaques qui peuvent même la remplacer complètement. C’est sans doute une variété riche en fer. Plagioclases. Ils sont de taille supérieure aux autres éléments. Les cristaux sont aplatis selon g' —010, allongés légèrement selon p,' —(001)(010) ; toujours zonés et mâclés selon les lois de lPAlbite et de Karlsbad, plus rarement du Péricline. Les formes p— (001)h' — (100) a ‘/, — (101) a' — (102) ont été observés. La plus grande variété rêgne dans la composition des différentes zones concentriques, il n’y a aucune règle quelconque, et ici comme pour les plagioclases des roches du Cap Blanc, le centre du cristal n’est jamais nécessairement plus basique que la bordure ou vice-versa. Le type feldspathique le plus répandu est l’Andésine de Ab, An, à Ab, An,. Cer- taines zones cependant sont formées par l’Oligoclase acide Ab, An,, tandis que d’autres montrent la composition du Labradar Ab, An,. Les termes plus acides ou plus basiques que ceux qui viennent d’être indiqués sont rares. L’Orthose manque d’une façon absolue parmi les phénocristaux. Quartz. Il forme l'élément principal parmi les grands cristaux. Il est toujours du type bipyramidé, arrondi par les corrosions magmatiques. Souvent les cristaux sont squelettiques, la pâte pénètre même dans les anfractuosités du contour. Pâte. La pâte des liparites du Cap Marsa est variée ; sa structure microscopique permet d'établir quatre types parmi lesquels on peut grouper ces différentes roches, à Savoir : 1. Type pétrosiliceux : La pâte est entièrement sphérolithique. Les sphérolithes sont petits, de couleur brunâtre en lumière naturelle, toujours fibro-radiés. Les DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 63 fibres plus ou moins nettes, sont toujours positives en long. En lumière naturelle ces sphérolites donnent une croix noire souvent un peu floue ; ils sont reliés par une base vitreuse fort réduite, constamment dévitrifiée et polarisante. Ce type se distingue également par l’abondance exceptionnelle de produits ferrugineux dissé- minés dans la pâte. Ceux-ci s’orientent parallélement et y dessinent des traînées fluidales. Ils s’intercalent aussi entre les fibres des spherolithes. II. Type globulaire. La pâte est dans la règle formée de grosses éponges quartzo-feldspathiques, à structure granuleuse, légèrement grisâtres, quand on les observe en lumière naturelle. Elles s’éteignent d’un seul coup par rotation de la platine du microscope, et correspondent évidemment au prototype des globules à extinction totale, tels qu’ils ont été définis pour la première fois par M. Michel- Lévy. Ces éponges sont en effet de forme arrondie, souvent absolument sphérique ; dans ce cas elles sont toujours très hyalines et s’éteignent avec une netteté aussi grande qu’un phénocristal de quartz. Fréquemment ces éponges montrent des zones concentriques de croissance qui sont disposées en quelque sorte en tuniques ; d'autrefois, au contraire, l’éponge ou le globule central hyalin sont entourés d’une couche plus biréfringente, qui, ou bien s'éteint simultanément, ou bien aussi d’une façon différente. Ces éponges mesurent de 0,1 à 0,4 de mm. Le passage de ces éponges et globules aux sphérolithes se fait par toutes les gradations successives. L’extinction du globule n’est plus franche, mais devient tout d’abord roulante; on observe aussi certaines régions qyi sont éteintes tandis que d’autres rélablissent la lumière, puis la structure devient vaguement fibreuse, et l’on voit apparaître une croix noire mal définie, toujours floue, mais qui reste cependant perceptible. Les fibres, comme dans les sphérolithes précédents, sont positives. Ces globules peuvent être disséminés dans une pâte vitreuse ou base abondante, ce cas est toujours exceptionnel. D’habitude ils constituent la majorité de la pâte, souvent sa presque totalité ; la base vitreuse est alors si réduite qu’elle devient difficile à distinguer. Il n’est point rare de voir les éponges quartzo-feldspathiques entourer les élé- ments de la première consolidation. La Calcédoine est souvent abondante et disposée en fibrilles et petits sphérolithes. Les trainées que l’on voit déjà macroscopique- ment dans la pâte sont dues à une orientation manifeste des globules. [LL. Type vitreux. Le verre forme alors exclusivement la pâte. Il est isotrope, 64 LES ROCHES ÉRUPTIVES et brunâtre. Localement il est dévitrifié, il présente alors des cristallites, voire même des trichites disposées en traînées fluidales. Le verre montre fréquem- ment des fissures de retrait, il est parfois criblé de pores ou de cavernes. IV. Type perlilique à grands sphérolithes. La pâte est formée par un verre absolument isotrope et incolore, divisé en globules par des fissures perlitiques dis- posées en tunique d’oignon. Dans ce verre on rencontre des gros sphérolithes fibreux, de couleur brune en lumière naturelle. Ces sphérolithes donnent toujours une croix noire d’une netteté absolue, les fibres sont positives en long comme dans les autres sphérolithes. Quelquefois cependant on observe que le sphérolithe est formé de deux zones de fibres concentriques, celles du centre sont alors négatives en long, celles de la périphérie, par contre, sont positives. Ces sphérolithes sont libres dans la pâte vitreuse et incolore avec laquelle ils contrastent déjà en lumière naturelle par leur coloration. D’autres fois, et c’est plus souvent le cas, ils se déve- loppent autour d’un phénocristal comme centre, auquel ils dessinent une auréole fibro-radiée. Dans certains spécimens, les sphérolithes demeurent tellement abondants, qu'ils suppriment la base vitreuse dont il ne reste plus que quelques petites plages entre les interstices laissés vides par leur contact imparfait. La même matière vitreuse se retrouve d’ailleurs entre les fibres, il n’existe pas dans ce type de trainées fluidales. Les liparites du Cap Marsa présentent donc comme on à pu le voir par ce qui précède, toutes les structures réalisées dans les quartz porphyres paléovolcani- ques ; il convient d’ajouter qu’au point de vue de la fréquence, les types globulaires l’emportent de beaucoup sur les autres. En somme, le trait le plus caractéristique de ces liparites est l'absence cons- tante de l’Orthose parmi les phénocristaux, ainsi que le développement dans un magma très acide, de plagioclases d’une basicité atteignant celle de Labrador Ab, An,. Nous proposons donc le nom de Plagiolipariles pour cette catégorie de porphyres acides, caractérisée par l’absence d’Orthose dans la première conso- lidation et le développement de plagioclases basiques dans une pâte très acide. S 3. Monographie des types éludiés. Lipariles pétrosiliceuses. Roches rougeûtres, d'aspect corné, à première consolidation visible quartzeuse. Les phénocristaux sont toujours fortement corrodés par le magma ; la Biotite y DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 65 est rare et petite, les Plagioclases oscillent entre l’Andésine et l’Andésine acide, le Quartz bipyramidé forme l’élément principal. La pâte est pétrosiliceuse, à sphé- rolithes radiés. N°3. Liparite Cap Marsa. PHÉNOcRISTAUX. Biotite brune très rare, décomposée, chargée de produits ferru- gineux opaques. Plagioclases : rares aussi. 1. Section mâclée selon Ab. Extinction sur 4 Snp — 15° “i ) # — Andésine Ab, An, 34 °/ An » >" ne Or ds 2. Section mâclée selon Ab et K | à g, — 010. Extinction Sur A = 1308 10— 15 | te x nn ee roc res | — Andésine Ab, An, Quartz : Elément le plus répandu, formes bipyramidées avec corrosions mag- matiques intenses : il est réduit à l’état de débris. PATE sphéroïthique. Les sphérolithes bruns en lumiére naturelle excèdent rarement 0,04 à 0,02 comme dimension. Les fibres sont courtes, mal individua- lisées, toujours positives. Dans le voisinage de la périphérie du sphérolithe, les fibres deviennent incolores, elles sont toujours réunies à une petite quantité de matière vitreuse. Les sphérolithes, extrêmement abondants, sont directement pressés les uns contre les autres, il existe cependant un peu de base généralement dévitrifiée qui les relie. La pâte est criblée de grains opaques alignés en traînées, ces grains sont intercalés entre les fibres des sphérolithes. N° 4. Liparile, Cap Marsa. Cette roche est macroscopiquement et microscopiquement identique au N° 3. N° 9. Zaparite, Cap Marsa côté sud. Cette liparite, de couleur brun chocolat, est très analogue aux précédentes. PHÉNOCRISTAUX. Biolile rare très polychroïque n,— noir, n,— brun pâle. Pla- gioclases quelques sections seulement, qui correspondent à l’Andésine acide. Quartz abondant, très corrodé. PATE. Entiérement sphérolithique, à fibres positives réunies par un peu de verre. Les Sphérolithes sont liés par une base dévitrifiée fort réduite, qui peut aussi former leur centre, tandis que la périphérie seule est fibro-radiée. La pâte est saturée de grains opaques disposés en trainées ou intercalés entre les fibres. TOME XXXIII, 2° PARTIE 9 66 LES ROCHES ÉRUPTIVES N°12. Liparile, Cap Marsa côté sud. Le facies macroscopique est identique à celui des numéros précédents. PHÉNOCRISTAUX rares. Biolile ordinaire itrès altérée. Plagioclases quelques sec- tions seulement. 1. Section Snp mâclée selon Ab. Extinction sur À Snp — 17 ‘/, 4 à te 7 — 35 */, An voisin de Ab, An, 2. Section màclée selon Ab, | à g' — 010, voisine du maximum. Extinction sur 41° — 40 1 — 20 — Andésine Ab, An, Quartz relativement abondant, avec caractères habituels. Pare. Sphérolitique ; les sphérolithes très bruns en lumière naturelle, s’éclair- cissent sur la périphérie, leur signe est toujours positif. Les sphérolithes sont très petits, réunis par une base très réduite. Grains opaques alignés en trainées flui- dales. Lipariles globulaires. Ce sont des roches grisàtres ou verdâtres, à première consolidation quartzeuse, à pâte cornée ou felsitique, renfermant des trainées plus sombres. Les phénocris- taux sont encore la biotite, les plagioclases et le quartz. La pâte est globulaire, avec formes de passage aux sphérolithes fibroradiés du type précédent. Il existe d'habitude peu ou point de base vitreuse plus ou moins altérée. N° 1. Liparite, bloc dans le conglomérat éruptif du Cap Marsa. Roche grisâtre, avec traînées pétrosiliceuses plus sombres. Quartz abondant dans la première consolidation. PHÉNOCRISTAUX. Biolile rare, en larges lamelles corrodées à la façon des peg- matites n,— noir, »,— jaunâtre pèle. Quelques grains de Zircon libres dans la pâte. Plagioclases rares, toujours zonés. 1. Section g' — 010, trois zones, a bc E — 33. Extinction sur 4 — — 10 — 42 ‘/, An Andésine (Fouqné) » » b— + 4 — 23 » An voisin de l’Andésine-Oligo- clase (Fouqué) » » 6— + 7 — 19 » An Oligoclase Ab, An, D? ù ; l 1Q \ D 2] Lre U C'est | à n, bissectrice obtuse. DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 67 Quar!z très corrodé, squelettique, avec pénétration de la pâte dans l'intérieur. Il enveloppe complètement quelques lamelles de Biotite. Pare globulaire, formée par des grosses éponges de Quartz qui mesurent en moyenne 0,16 à 0,20 de mm En lumière naturelle elles présentent une structure granuleuse, sont transparentes et incolores, de forme arrondie parfois parfaitement sphérique, et s’éteignent complètement entre les nicols croisés par rotation de la platine du microscope. Plus ces éponges sont hyalines et régulières, plus leur extinction est nette. Les variétés granuleuses qui sont généralement représentées par les globules les plus gros, s’acheminent par des formes transitoires à des sphérolithes à croix noire imparfaits, donnant une croix floue, ou simplement des extinctions roulantes; la structure fibrillaire n’est alors jamais bien évidente. Cet acheminement des globules aux sphérolithes se manifeste surtout dans les éponges quartzeuses qui forment auréole autour des phénocristaux. On trouve également quelques jolis sphérolithes hyalins, fibrillaires, à fibres mal individualisées et négatives en long. Ces sphérolites sont enveloppés d’une mince auréole plus biréfringente, qui s'éteint d’un seul coup. Dans la pâte on trouve des petits grains opaques, ainsi que des minuscules lamelles de Biotite. La structure fluidale est manifeste. N° 13. Liparite, bloc empâté, Cap Marsa. Roches macroscopiquement identique au numéro précédent. PHÉNOCRISTAUX rares, en mauvais état de conservation. Biolite rare ainsi que les Plagioclases. Le Quartz seul est assez répandu. Pare globulaire, typique. Les éponges de quartz sont fort belles et très faible- ment brunâtres en lumière naturelle. Elles présentent toutes les formes de pas- sage aux sphérolithes; le contour devient alors de plus en plus accusé, souvent parfaitement circulaire, puis on observe des lignes de croissance concentriques, formant une série de tuniques qui s’emboîtent les unes dans les autres. Toute la pâte semble alors divisée en boules plus ou moins régulières et hyalines. La plu- part de celles-ci gardent leur caractère de globule à extinction totale, l’extinction est cependant souvent incomplète ou roulante, ou bien encore le centre est éteint tandis que la périphérie rétablit la lumière. Très rarement l’un des globules pré- sente un rudiment de structure fibreuse avec une croix noire vague, difficile à 68 LES ROCHES ÉRUPTIVES observer ; les fibres sont alors positives. Ces sphérolithes naissants, dont les carac- tères optiques sont conformes à ceux des vrais sphérolithes à croix noire, se grou- pent volontiers autour des éléments de la première consolidation, leur dimension atteint 0.4 de mm. On trouve également dans la pâte des sphérolithes hyalins et fibreux plus biré- fringents que les globules ordinaires, qui présentent une croix noire parfaite. Leur dimension ne dépasse pas 0,01, les fibres sont constamment négatives, le minéral doit être rapporté à la Calcédoine. N°17. Liparile, Cap Marsa côlé sud. Roche à deux temps, analogue à la précédente. PHÉNOCRISTAUX nombreux, de dimension moyenne. Biolile plutôt rare et petite, trois ou quatre sections seulement, fortement corrodées. Plagioclases abondants, très détériorés également par le magma. 1. Section g' — 010 zonée, deux zones a et b : E — 37. Extinction sur 4 — 0 — 28 ‘/, An Oligoclase voisin de Ab, An, » » b— — 3 — 32 » An Oligoclase voisin de Ab, An, 2. Section màclée selon Ab, | à g' avec deux zones a et d : E — 44 en sens inverse de l’extinction Extiocton sure — 2704600" An, —VEabrador Ab, An, » MR A MO » voisin de Ab, An, 3. Section mâclée selon Ab et K | à g' — 010. Extinction sur 11! — 16° 1 — 8 ÿ V0 po No: — Labrador Ab, An, Quartz bipyramidé, avec corrosions intenses. Les cristaux sont presque toujours enveloppés d’une auréole de quartz spongieux, ou de plages à fibres mal indivi- dualisées, positives en long. Pare. Elle est globulaire et pétrosiliceuse, formée en majeure partie par des globules parfaitement ronds, grisàtres en lumière naturelle, alignés par places en trainées. Ces globules sont souvent formés par quatre couches concentriques, un centre grisâtre, une première enveloppe transparente, une seconde enveloppe gri- satre, puis une bordure plus transparente. Au point de vue optique, ces globules sont de simples éponges à extinction totale ou des sphérolithes incomplets, paraissant fibreux, à fibres positives mal individua- DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 69 lisées, à croix noire floue, ou présentant simplement une extinction incomplète. II existe toujours un peu de base vitreuse entre les sphérolithes ; celle-ci est isotrope, grisâtre en lumière naturelle. On trouve aussi des plages formées par des sphéro- lithes très hyalins, de petite dimension, à fibres positives, avec une croix noire toujours bien nette. Ces sphérolithes sont de quartz. N° 26. Liparile, Cap Marsa côté nord. Roche grisâtre à première consolidation quartzeuse, avec belles trainées pétro- siliceuses. PHÉNOCRISTAUX. Biolite rare, quelques lamelles seulement, n, — brun noir opaque », — jaune d’or. Plagioclases corrodés. 1. Section g' — 010 avec profils p h' a ‘/,, trois zones a bc E — 37. Extinction sur 4 — — 49° — 52 °/° An — Labrador (Fouqué) » » b— — 13 — 45 » » — Labrador voisin de Ab, An, » » G— — 8 — 40 « » — Andésine (Fouqué) 2. Section Sng màclée selon Ab. Extinction sur 4 Sng — — 7 ‘/, — Andésine plus basique que Ab, An, à 37 °/, An Quartz cristaux bipyramidés, très corrodés, entourés d’une auréole spongieuse. » "1 1 | + PatTE globulaire, formée par des éponges de Quartz et d’Orthose (bissectrice obtuse — 7) alignées en traînées, identiques à celles des numéros précédents. On trouve également quelques petits sphérolithes hyalins à croix noire bien nette, à fibres positives. N° 45. Liparile, sommet du massif. Roche grisàtre à deux temps. PHÉNOCGRISTAUX rares, très corrodés, se bornant à quelques débris de Quartz. PaTE IL globulaire; les éponges de Quartz sont disséminées dans une base vitreuse abondante. Localement on trouve des nids de calcédoine en sphérolithes hyalins, avec fibres négatives, N° 14. Cap Marsa côté sud. PaéNocrisTAUx I. Biolite brune très corodée. Plagioclases rares. 70 LES ROCHES ÉRUPTIVES 1. Section g' — 010 zonée, deux zones @ et b E — 34. Extinction sur a — + 10 — 15 °/, An RUE 7". ea à pb di) berne pui igoclase albite tres acide. Quartz abondaut, excessivement corrodé, avec caractères habituels. PATE entièrement microfelsitique, concrétionnée. La microfelsite agit légère- ment sur la lumière polarisée, en lumière naturelle elle est brünâtre et ne s’éteint pas complètement entre les nicols croisés. Elle est disposée en espèces de rognons arrondis, entourant souvent la première consolidation. Dans la pâte on observe des traînées de calcédoine disposées en fibres ou en petits sphérolithes négatifs. N° 38. Liparite Cap Marsa côté est. Roche grisâtre, d'aspect corné, à première consolidation quartzeuse. PHÉNOCRISTAUX rares, représentés par la Biolite, l’Oligoclase ou de l’Andésine et le Quartz, tous fortement corrodés. PATE pétrosiliceuse, sillonnée de traînées, en grande partie dévitrifiée et im- prégnée de Calcédoine. Elle est saturée de concrétions microfelsitiques de couleur brune en lumière naturelle, qui en lumière polarisée sont légèrement biréfrin- gentes. Ces espèces de concrétions entourent presque toujours la première conso- lidation ; leur structure semble parois fibreuse, les fibres sont alors négatives en long. Liparites vitreuses. Ce sont des roches grisâtres, d’aspect rhyolithique ou scoriacé, à deux temps de consolidation. Les phénocristaux sont représentés par la biotite souvent très belle, en lamelles uniaxes hexagonales, les plagioclases zonés allant de l’Oligoclase au Labrador Ab, An, mais en général voisins de Ab, An,, puis le quartz bipyramidé. La pâte est vitreuse; le verre brunâtre ou incolore est soit parfaitement isotrope, soit iocalement dévitaifié et criblé de ponctuations. Les dévitrifications esquissent des traînées fluidales ; le verre est rarement criblé de pores ou de cavernes. N° 8. Liparile (ciment entre les blocs) Cap Marsa. Roche caverneuse, grise, légère, d’aspect rhyolithique, quelques jolies lamelles de Biotite sont visibles dans la première consolidation. PHÉNOCRISTAUX I. Biolile rare, en lamelles parfaitement hexagonales, renter- mant quelques petites inclusions de Zircon. n,— brun très foncé noir, n, — brun DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 71 verdâtre pàle. Sous une faible épaisseur elle est opaque. Plagioclases rares éga- lement. 1. Section voisine de g' — 010 avec profils p a', trois zones a b c E — 31. Extinction sur & — 0° — 28 ‘/, An — Oligoclase Ab, An, » » b— + 5 — 22 » An—Oligoclase entreAb An, etAb,An, » DC Ce dE AD — » » » 2. Section mâclée selon Ab et K | à g' — 010. ExUDCOON Sun NET — 217 1 NRC EN IC EEE — Labrador Ab, An, 3. Section | à g' zonée, deux zones a et bE — 32 en sens inverse de l’ex- tinction. Extinction sur &a — 25 — 54% °/, An Labrador entre Ab, An, et Ab, An, » » b — 20 — 50 » An Labrador Ab, An, PATE entièrement vitreuse, isotrope, transparente et incolore en lumière natu- relle, criblée de petites cavernes. Elle renferme quelques grains de Magnétite et des lamelles de Biotite. N° 11. Liparite Cap Marsa. Roche grise, blanchâtre, sans première consolidation visible à l’œil nu. PHÉNOCRISTAUX en très mauvais état de conservation. Quelques débris de Bio- tite, Plagioclases très rares, attribuables cependant en majorité à lAndésine Ab, An,. Quartz bipyramidé en fragments disséminés. PaTE vitreuse, transparente, brunâtre, avec un commencement de dévitrifica- tion. Structure nettement fluidale, accusée par l’orientation des cristallites. N°21. Liparite Cap Marsa côlé est. Roche analogue à la précédente. Les deux temps sont visibles. PHÉNOCRISTAUX I. Biolile avec caractères habituels, Plagioclases rares voisins de Ab, An,, Quartz corrodé. PATE vitreuse et incolore, avec quelques dévitrifications. Structure fluidale ; Calcite en grains d’origine sans doute étrangère. N° 27. Liparile exlrémilé du Cap Marsa, côté nord. Roche blanchâtre, d'aspect porcelainé, à première consolidation rare. 12 LES ROCHES ÉRUPTIVES PHÉNOCRISTAUX [. Biolile rare, avec caractères ordinaires ; elle renferme quelques grains de Zircon et d’Apatite. Plagioclases zonés. 1. Section mâclée selon Ab | à n,. Extinction de n, à 9 de la trace de g' — 010 — 47 °/, An — Labrador Ab, An, . 2. Section mâclée selon Ab | à n,. Extinction de n, sur 1° — — 8° + { — Labrador Ab, An » » ». 1 — ="10 SLT 3. Section Snp mâclée selon Ab. Extinction sur 4 — 17 — Andésine Ab, An, La lamelle 1’ présente deux zones a et b Extinction sur 4 — 22% } — 38 °/, An Andésine entre Ab, An, et Ab, An, | — Andésine Ab, An, Quartz avec caractères habituels. PATE vitreuse, renfermant quelques petites granulations. Elle présente de Angle du plan des axes — 73° » » D 17% très nombreuses dévitrifications sous forme de cristallites disposés en trainées fluidales. Un peu de Calcite dans la pâte. N° 28. Liparue Cap Marsa, versant nord. Roche grisàtre, rhyolithique, rude au toucher. ; PHÉNOCRISTAUX peu abondants. Biotile très rare. Plagioclases corrodés, réduits en débris. 1. Section Sn, màclée selon Ab. Sur 4 et 1 bissectrice presque centrée. Extinction du plan des axes — < 71° — Andésine-Oligociase (Fouqué). 2. Section Sn, màclée selon Ab et K. Extinction sur 1 Sn, obtuse — + 27 » DU = 10 3. Section g' — 010, deux zones a et b E — 37. — Labrador Ab, An, Extinction sur @ Sn, — — 6 — 37 °/, An Andésine voisine de Ab, An, » » b — 0° — Oligoclase-Andésine Ab, An, 4. Section Sn,. mâclée selon Ab. Les individus 44 s’éteignent simultanément à 30° du plan de màcle — Andé- sine. DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 13 Quarlz ordinaire. PATE vitreuse, le verre est transparent et incolore à structure fluidale, avec petites ponctuations opaques. N° 43. Liparile Cap Marsa, côté est. Roche grisâtre scoriacée. PHÉNOCRISTAUX. Büiolite, Plagioclases du groupe des Andésines. Quartz ordi- naire. PATE vitreuse, à structure fluidale, avec granulations opaques. Liparites perlitiques à grands sphérolithes. Ce sont des roches de couleur claire, verdâtre ou grisätre, d’aspect vitreux ou porcelainé qui rappelle certaines rétinites. Elles sont souvent formées par la réu- nion de globules parfaitement ronds, de la grosseur d’un grain de mil. La première consolidation, toujours évidente et quartzeuse, est représentée par la biotite, les plagioclases du groupe des andésines, et le quartz bipyramidé ; elle montre d'habitude des corrosions magmatiques moins intenses que les types pré- cédent. La pâte est formée par un verre isotrope et incolore à structure perlitique, avec grands sphérolithes à crois noire et fibres positives. Les relations quantitatives entre le verre et les sphérolithes sont des plus variables ; le premier peut même disparaître presque entiérement. N° 39. Liparile Cap Marsa, côlé est. Roche d'aspect vitreux, de couleur gris verdâtre, à première consolidation essentiellement quartzeuse, PHÉNOCRISTAUX plutôt rares. Zircon, un ou deux petits grains libres dans la roche. Biotile uniaxe ; quelques lamelles seulement, de petite dimension, avec polychroisme intense n,— brun presque noir, n,— jaunâtre très pâle. Plagio- clases abondants corrodés. 1. Section Sn, mâclée selon Ab. Extinction sur 1, — — 2 (A é — Andésine Ab, An, » Son) | TOME XXXIII, 2° PARTIE 10 74 LES ROCHES ÉRUPTIVES 2. Section Sn, zonée, deux zones a et b E — 38 extinction en sens inverse. Extinction sur « — 22 — 40 °/, An Labrador entre Ab, An, et Ab, An » » b — 15 — Andésine Ab, An, 3. Section mâclée selon Ab et K voisine de Sn, . 1 Extinction sur 1 — + 11° » NE EE — Andésine Ab, Ab, » » 2 — voisine de 0 Quartz bipyramidé, très corrodé, réduit en débris. PATE entièrement sphérolithique. Les sphérolithes fibro-radiés mesurent plus d’un millimètre, ils paraissent de couleur brunâtre lorsqu'on les regarde par trans- parence en lumière naturelle. Ils sont directement pressés les uns contre les autres ce qui leur communique un contour parfois polygonal, ou bien encore ils laissent entr’eux des intervalles remplis par des sphérolithes beaucoup plus petits, d’un brun plus foncé en lumière naturelle, mais qui sont identiques aux autres comme composition. La croix noire de ces sphérolithes est d’une netteté parfaite, les fibres longues et fines sont positives ; ces sphérolithes sont donc de l’orthose déformé. allongé selon À, g,. Généralement les plus gros d’entr’eux se développent autour d’un phénocristal, il en existe cependant qui sont absolument indépendants. La matière vitreuse forme très localement un ciment fort réduit entre les sphérolithes, elle se rencontre également entre les fibres. On trouve aussi ça et la dans la pâte quelques petites régions hyalines, incolores en lumière naturelle, constituées par un minéral fibreux négatif qui est de la calcédoine. N° 41. Liparile Cap Marsa, côlé est. La roche macrospiquement identique au N° 39. PHÉNOCRISTAUX. Biotite rare, avec caractères habituels. Plagioclases corrodés, avec auréoles fibroradiées. 1. Section màclée selon K Sn,’ Extinction sur À — 3° | ne fe. j — Andésine Ab, An. » » 2 — voisin de l’axe optique È 2. Section Sn, mâclée selon Ab et K. Extinction sur À Sn, — + 16° » D ul = 2! — Andésine o » DD _—— D DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 75 3. Section g' — 010 zonée, contours p h' a + deux zones a et b E — 37. Extinction sur a — — 27 — Labrador voisin de Ab, An, » » b — — 10° — Andésine (Fouqué) a présente une bissectrice aiguë — n, tandis que le centre, de biréfringence notablement plus élevée, donne une bissectrice obtuse. 4. Section g' — 010, contour p h' a +. La section montre une bissectrice positive. Extinction de n, à — 17 — Labrador 50 */, An voisin de Ab, An, Quartz corrodé, assez abondant. PATE entièrement identique à celle du numéro précédent. N° 40. Liparite Cap Marsa. Roche grisâtre, d'aspect parfaitemenl perlitique. PHÉNOCRISTAUX I. Plagioclases abondants, très corrodés. 1. Section mâclée selon Ab et K: Extinction sur ht —= + 920 » » 1 — + 23 } — 38°}, An compris entre Ab, An, » » 29 où 2 — — 11° et Ab, An, 2. Section Sn, màclée selon Ab. Extinction sur 4 Sn, — 16° 4 ; À — Andésine Ab, An, 33 °/, An » » A 1 HAE F 3. Section Sn, màclée selon Ab. Extinction sur À — 15 sl : ë — Andésine Ab, An, » OU RE à 4. Section g' — (010) contours p h a + n, bissectrice obtuse. Extinction de n,— + 3 — Andésine-Oligoclase (Fouqué) Quartz bipyramidé ordinaire. Pare. Essentiellement vitreuse. Le verre est incolore et isotrope, divisé en glo- bules par un réseau de fissures perlitiques. Dans ce verre, et principalement autour des phénocristaux comme centre, se développent des grands sphérolithes à croix noire, de couleur brune en lumière naturelle, à fibres toujours positives en long. Ils entourent aussi bien les cristaux de Quartz que ceux de Feldspath, et se ren- contrent également isolés dans le verre de la pâte. Ces sphérolithes sont souvent 76 LES ROCHES ÉRUPTIVES formés de deux zones fibreuses concentriques. Celle du centre plus biréfringente et moins colorée, a ses fibres constamment négatives en long; celles de la périphérie sont toujours positives. Quelquefois même il y a trois zones de fibres concentriques, celles du centre et de la bordure sont positives, celles du milieu sont négatives. On trouve également dans la pâte des nids de petits sphérolithes plus pigmentés que les précédents, mais qui minéralogiquement paraissent identiques. N° 47. Liparite Cap Marsa. Roche perlitique identique à la précédente. PHÉNOCRISTAUX I rares et petits. Biotite formant quelques lamelles très détériorées. Plagioclases relativement rares. 1. Section zonée, mâclée selon l’Albite, deux zones a et b, E— 21. Extinction sur a — 20 — Labrador à 50 ‘/, An » » b — 15 — Andésine à 40 */, An 2. Section Sn, , mâclée selon l’albite. Extinction de 14° — 22 — Oligoclase Ab, An, à 29 ‘/, An: Quartz bipyramidé ordinaire. Pate absolument vitreuse et perlitique, avec nombreux sphérolithes identi- ques à ceux du N° 40. Quelquelois le centre d’un sphérolithe est formé par des fibres orientées confusément. N° 37. Liparite Cap Marsa, versant est. Roche perlitique, analogue aux N° #0 et 47. PHÉNOCRISTAUX. Biolite rare. Plagioclases corrodés. 41. Section g' — (010) zonée, trois zones concentriques a b etc, E — 37. Extinction sur a — — 10° — 40 °/, An — Andésine entre Ab, An, et Ab, An, » » b— — 1° — 29 » An —Oligoclase voisin de Ab, An, » » G— ++ T — 19 » An — Oligoclase voisin de An, Ab, a — Sn, Quarlz ordinaire. Pare identique à celle des N° 40 et 47. DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) TT $ 4. Composition chimique et considérations générales. Nous avons analysé chaque type séparément, les résultats sont consignés dans le tableau suivant : Analyses. N° 4 N° 13 N°1 N° 8 Sn — 11-99 76.82 76.68 12.13 ALORS 42.50 12.46 13.63 13.28 F0 1.20 1.06 1.44 1.38 LEUR, = 4:21 4.35 0.99 4.05 MEOME= 0.09 0.05 0.23 0.40 ROME 4.95 5.71 4.91 3.58 NOOM— 2:99 2.85 2.85 3.60 Perte au feu — 0.48 0.24 0.36 4.75 101.41 100.54 101.09 100.17 N° 39 N° 40 S;0, — 19.20 72.74 APFOMR=243:40 42.70 Fer0E= 271.76 4.91 Ca0 = if 1.59 M,0 10:10 0,15 K,0 — 4.70 4.10 NOMME, 73:17 3.60 Perte auteu "02-110 2.92 100.56 99-71 N° 4 — type pétrosiliceux. N° 13 et 1 — type globulaire. N° 8 — type vitreux. N° 39 et 40 — type perlitique à grands sphérolithes. 78 LES ROCHES ÉRUPTIVES Le magma de ces liparites est donc d’un type normal, plutôt acide, sa richesse en chaux qui provient de la nature des feldspaths de la première consolidation rapproche les liparites du Cap Marsa de certaines roches analogues de Hongrie, notamment de celles de Telkibanya, comme le montrent les analyses ci-dessous . Lipariles du Cap Marsa Lipariles de Telkibanya (Moyenne des N° 1, 4, 13) S;0, = ei 03 77.13 ABOU M2 77 42.53 PE 0 —=:#192 12 Ca0 = 211,45 1.19 M/0: : = 1n0.31 0.12 K,0 0413 5.19 Na:O Em 9;97 2.89 Perte au feu — 0.74 0.36 101.32 100.64 Ces analyses montrent également que la structure est foncièrement indépen- dante de la composition qui reste d’une constance remarquable. Ceci prouve une fois de plus que la structure ne dépend que des conditions et des facteurs qui ont présidé à la cristallisation. Les types perlitiques et vitreux se distinguent par la grandeur de leur perte au feu, due à la présence d’eau de constitution. Ce fait est d’ailleurs conforme à ce qui a été antérieurement observé dans des cas analogues. De plus la prédominance de la potasse sur la soude, vu Pabsence d’Orthose parmi les phénocristaux, est particulièrement suggestive. Elle nous montre que ce miné- ral doit évidemment exister dans la seconde consolidation soit parmi les globules à extinction totale, qui sont évidemment des associations quartzo-feldspathiques, soit parmi les fibres des sphérolithes. Or comme celles-ci sont constamment posi- tives en long, on peut en tirer la conclusion que l’Orthose doit y être déformé et allongé selon À, g.. Il est intéressant de rechercher les roches de profondeur dont le magma répond à celui des liparites en question. Ce n’est assurément pas le « granit » de Méner- ville, celui-ci n'offre aucune analogie magmatique avec les liparites de la région, tandis que, par contre comme nous l’avons montré, sa parenté avec les Dacites est incontestable. DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 79 Ce n’est pas davantage le magma du granit ordinaire, qui reste trop basique. Par contre, la composition de celui des granits alcalins (granulite des auteurs français) conviendrait au magma des roches du Cap Marsa ; il présente l’acidité requise, et les rapports respectifs des divers éléments y restent les mêmes comme le montrent les analyses suivantes : Granulite (Alpes bernoîises) Liparites du Cap Marsa SO, — 176.40 11413 AO) et 219.48 12.53 Régie 4:95 1.23 CaO — rh l02S 1.19 M,0 07 02 K,0 00 5.19 NOM" —=1/9:93 2.89 Perte au feu #— 40:51 0.36 101.86 100.64 Si nous calculons les résultats des analyses précédentes en les ramenant à 100 parties, avec et sans perte au feu, nous obtenons les moyennes suivantes : Moyenne avec H,0 Moyenne sans H,0 S;0, —=\ 4414558 76.02 ALOuN\ == 1.242.88 13.13 Fée 144 1.47 CaO — 10126 1.29 MONT ne O1 0.17 RO 014167 4.71 Nu OM 2319 3.21 H,0 — 1.90 — 100.00 100.00 De ces résultats on déduit la formule magmatique suivante : Formule magmatique — 9.8 S0*° : R,O, : RO. Coefficient d’acidité « — 4.64. TN EX 0 » K,0 : Na,0=— 1 : 1.07. Rapport RO : 80 LES ROCHES ÉRUPTIVES CHAPITRE V LES ROCHES ÉRUPTIVES DU CAP Marsa {Suile) $ 1. Considérations générales sur les andésites. — $ 2. Description pétrographique des andésites à hypersthène. — $ 3. Monographie des types étudiés. — $ 4. Composition chimique des andé- sites à hypersthène. — $ 5. Description pétrographique des andésites à Hornblende. — $ 6. Monographie des types étudiés et composition chimique. — $ 7. Les Andésites à Augite. $ 1. Considéralions générales sur les Andésiles. Ces roches sont beaucoup moins répandues dans la brèche éruptive du Cap Marsa que les liparites. Elles renferment des minéraux variés qui peuvent se trou- ver réunis ou s’exclure mutuellement. Cependant la présence ou l’absence d’hy- persthène permet de les grouper comme suit en : 1. Andésites à hypersthène. 2. Andésites à hornblende. 3. Andésites à augite. Ces trois subdivisions sont toutes caractérisées également par la présence de la Biotite parmi les phénocristaux. $ 2. Description pétrographique des andésites à hypersthène. Ce sont des roches rougeâtres, compactes ou scoriacées, à première consolida- tion abondante, de type toujours leucocratique. Phénocristaux. Ils sont de petite taille, et représentés par les éléments suivants : ma- gnétite, biotite, hornblende ferrifère, augite, hypersthène, plagioclases basiques. Magnétite. Elle est en grains toujours petits et irréguliers, disséminés partout. Biotite. La biotite est un élément constant, dont la consolidation est antérieure à celle DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 81 de l’hypersthène et de l’augite. Elle est toujours fortement corrodée, souvent complètement décomposée et remplacée alors par des amas de produits ferrugi- neux opaques qui peuvent aussi simplement former une bordure aux lamelles de ce minéral. Elle est uniaxe négative, d'un polychroïsme intense avec n,— rouge brun ou brun verdâtre n, — jaunâtre très pâle, elle renferme souvent des inclusions d’apatite. La biréfringence n,-n, — 0,049. Hornblende ferrifère. Elle est fort rare et manque aussi complétement. On en trouve généralement un ou deux cristaux par section. Les formes observées son m— (110), h'—(100), g' — (010), les clivages m — (110) sont marqués. La biréfringence n,-n, est élevée voisine de 0,0%, le polychroïsme donne n,— rouge brun, n, — brunâtre, n, — brunâtre très pèle. Elle renferme des petits prismes d’apatite. Augile. L’Augite représente l’élément noir le plus répandu. Les cristaux sont petits, faiblement allongés selon la zone du prisme, en lumière naturelle elle est incolore ou légèrement grisâtre, la structure zonaire y est manifeste. La dimension des plus gros prismes n’excède guère 0,5 de mm., ils sont souvent corrodés et renferment en inclusions de l’apatite et de la biotite. Les formes m — (110), h' — (100), g' — (010) et bx — (111) ont été observées, les mâcles selon h' — (100) sont fréquentes, elles se font par groupement de deux individus seulement qui sont alors quelquefois accompagnés de deux ou trois fines lamelles hémitropes centrales. L’allongement est positif, sur g'—(010), n, s'éteint sous un angle de 45 à 46°. La bissectrice est positive — n,, la biréfringence n,-n, — 0,022. Hypersthène. L’hypersthène est toujours rare, dans la règle on en rencontre quelques sections seulement qui sont alors fortement allongées et de taille supérieure à laugite. (Certaines sections mesurent jusqu’à 1 millimètre) En lumière naturelle lhypers- thène est incolore ou grisätre, les clivages g' — (010) y sont nets, les inclusions lamellaires fréquentes. TOME XXXIII, 2° PARTIE Il 82 LES ROCHES ÉRUPTIVES Les cristaux ne sont pas terminés ou rarement, ils sont mâclés quelquefois avec l’augite, dans ce cas la face g' — (010) du pyroxène rhombique se réunit avec la face h' — (100) de l’augite, la mâcle par englobement n’a pas été observée. L'extinction se fait constamment à 0° de l’allongement toujours positif, la bissec- trice aiguë est négative — n,, l'angle des axes est voisin de 60, la biréfringence ny, =" — 0,012: Plagioclases. Les plagioclases, très abondants, représentent l'élément principal de la pre- mière consolidation. Ils sont zonés, d’un type moyen basique ; les différentes zones oscillent entre les termes Ab, An, et Ab, An,, voire même au-dessous, avec prédo- minance du Labrador Ab, An,. Les cristaux sont criblés d’inclusions vitreuses qui s’orientent généralement parallèlement aux profils observés qui sont p h' a+ a. Pâte. Elle est toujours vitreuse et renferme en abondance des grains de magnétite et d’oligiste accompagnés par quelques rares microlithes filiformes mâclés selon l’albite, dont les caractères optiques répondent à ceux de l’andésine. $ 3. Monographie des types éludiés. N°18. Andésite à hypersthène, Cap Marsa, côté sud. Roche rougeûtre, plus ou moins caverneuse, à première consolidation distincte et abondante. PHÉNOCRISTAUX. Magnétite en petits grains. Hypersthène rare, quelques sections très allongées. Augile abondante, en prismes courts souvent corrodés par le magma. Biotite abondante également, antérieure à l’hypersthène et à l’augite, très corro- dée et renfermant beaucoup d’apatite. Hornblende ferrifère rare, quelques sections seulement avec les mêmes inclusions que la biotite. Plagioclases très abondants, formant l’élément de beaucoup le plas important de la première consolidation. 1. Section mâclée selon Ab et K zonée, deux zones a et b, E — 35, extinction en sens inverse. Extinction sur a — 23; — 80 °/, An entre Ab, An, et An » DDR MISE U6 0 VA NTADEEADE D ÉnOo S nS e à à à DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 83 Pour l'individu a on a de plus : xtinction sur 44° — 47 1 — 93 + hs $ ° À — Labrador -Bytownite entre » D'OISE F2 40 Ab, An, et An 2, Section mâclée selon Ab, | à g' — (010), deux zones a et b, E — 20°, en sens inverse. o Extinction sur &« — 21° — 50 °/, An Labrador Ab, An, » » D — 4502 Eatre Ab/An,et Ab An, 3. Section g' — (010( zonée, trois zones a b c. E — 37, b — Sn,. Extinction sur «a — — 31° — 68°/, An; plus basique que Ab, An, » pi b—1,— 94° — 53 » An Labrador (Fouqué):. » »y €c— — 9 — 41 » An Andésine (Fouqué). 4. Section mâclée selon Ab, | à g' — (010), trois zones a b c, E — 42, extinc- tion inverse. Extinction sur & — 11° — 30 ‘/, An entre Ab, An, et Ab, An, » »y b — 19° — 40 » An Andésine (Fouqué). » >» c— 10 — 30 » An identique à a Pare amorphe, vitreuse, légérement caverneuse, avec grains de magnétite et d’oligiste, puis quelques microlithes filiformes donnant les extinctions de lPandé- sine. Quelques microlithes plus gros, intermédiaires entre les grands cristaux et ceux dont il vient d’être question, correspondent au Labrador. N° 54. Andésile à hypersthène, Cap Marsa. Roche violacée, à première consolidation bien visible, à structure compacte. PHÉNOGRISTAUX plus petits et plus rares que les précédents. L'élément noir est représenté en grande majorité par l’augite incolore, à cristaux zonés mesurant en moyenne 0,5, toujours corrodés. Hypersthène très rare, en sections fortement allongées, avec nombreuses inclusions lamellaires disposées parallèlement au cli- vage. Biolite brune fort corrodée, également transformée par place en amas de magnétite. Plagioclases rares mais grands, criblés d’inclusions vitreuses. 84 LES ROCHES ÉRUPTIVES 4. Section g' — (010), quatre zones a b € d, E — 36. Extinction sur «a — — 40 — 90 ‘/, An Bytownite voisine de An » » b— — 35 — 77 » Labrador-Bylownite » » 6 — — 40 — 90 » An Bytownite voisine de An » » d = —- 35 — 71 » Labrador-Bytownite 2. Section màclée selon Ab etK, | à g' — (010). { Extinction sur 44° — 60° 41 — 30° à RC Ti — Labrador très basique voisin de An 3. Section mâclée selon Ab, | à g' — 010. Maximum — 32 — Labrador voisin de Ab, An, PATE vitreuse, incolore, criblée de dévitrifications locales, avec rares microlithes filiformes d’andésine. Beaucoup de magnétite en petits grains disséminés. S 4. Composilion chimique des andésites à hypersthène. Analyses. N°18 N° 54 SI0 8 250770 55.55 AIO 49:57 17.14 FORM? 06 | FeO — 1.70 GE COHEN MR 007 6.78 MORE 9197 3.30 KO y il 3:81 NO RRS 759 2.88 Perte au feu — 3.20 1.76 98.94 97.67 Ces résultats sont les moyennes de plus de trois analyses pour chaque numéro, aussi bien pour les bases que pour les alcalis. La composition de ces andésites mon- tre que l’on se trouve ici en présence de types plus basiques que les andésites à hypersthène ofdinaires, qui se rapprochent évidemment par leur composition des Andésites à augite. DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 85 La forte proportion de potasse et sa prédominance sur la soude dans le N° 54, s'expliquent par le double fait de la richesse en mica, et de la grande basicité des plagioclases, ces derniers contenant sans doute de la potasse. 1l convient de remarquer que l’hypersthène est beaucoup moins développé que l’augite dans ces deux roches, le magma est donc bien la véritable expression de la composition minéralogique observée. $ 5. Description pétrographique des andésiles à Hornblende. Ces roches sont macroscopiquement identiques aux andésites à hypersthène. La première consolidation y est toujours abondante et corrodée, elle renferme de la magnétite, de la biotite, de la hornblende et du labrador. Phénocristaux. Magnélite. Elle est en quantité variable, disséminée partout en grains irréguliers générale- ment petits. Biolite. Elle est toujours constante dans ces différentes roches ; tantôt elle prédomine sur la hornblende, tantôt c’est l’inverse. Les sections de ce minéral sont hexago- nales mais toujours corrodées, uniaxes ou biaxes, dans ce dernier cas les axes sont très rapprochés. Le signe optique est négatif, le polychroïsme, très intense, est d'habitude n, — brun verdàtre presque noir n, — jaunâtre. La biotite est tou- jours antérieure à la hornblende qui la moule, Hornblende Elle se présente en cristaux très allongés selon m — (110), avec formes m — (110) et g' — (010). Les cristaux ne sont pas terminés, souvent par contre mâclés selon k' — (100) ; lenr structure est fréquemment zonaire, les différentes zones concentriques alternent de coloration, les plus foncées sont d'habitude dans le voisinage de la périphérie. L’allongement est toujours positif, sur g', n, s'éteint sous un angle de 20° au maximum, La bissectrice aigue est négative — n,, l'angle des axes est relative- 86 LES ROCHES ÉRUPTIVES ment petit. La biréfringence n,-n, — 0,023 ; le polychroïsme donne n, — brun verdâtre foncé, n, = brunâtre, n, — jaune verdâtre pâle. Les prismes de hornblende sont souvent corrodés comme des lamelles de bio- tite, ils renferment quelques rares grains de zircon ainsi que des grains de magné- tite et des inclusions vitreuses. Plagioclases. Ils sont de taille supérieure à l’élément noir, sont zonés et d'habitude nombreux dans les préparations. Les différentes zones qui alternent sont toujours formées par des termes basiques compris entre le Labrador Ab, An, et le Labrador-Bytow- pite. L’andésine est rare, le feldspath qui parait le plus répandu est un labrador plus basique que Ab, An,. Produits secondaires. Les produits secondaires développés au détriment de la première consolidation sont la delessite et la calcite. La delessite se rencontre surtout dans des cryptes de la pâte ou dans les sections d’un minéral allongé que nous avons identifié par ses profils à de la hornblende. Cette delessite est fibrillaire, les fibres sont positives en long, s’éteignent à 0°, sont polychroïques avec n, = vert émeraude, n, = vert jaunâtre pâle, leur biréfringence n,-n, atteint 0,014. La delessite forme aussi quelques jolies rosettes présentant souvent une croix noire à l’instar des sphéro- lithes. La calcite dans certains types est extrêmement abondante ; son association à la chlorite dans certaines sections reconnaissables de hornblende ne laisse aucun doute sur son origine réellement secondaire. On la rencontre également en grandes plages qui ne sauraient être attribuées à un minéral préexistant mais qui, à notre avis, ne sont que d'anciennes cavités de la roche qui présentait un faciès scoriacé, cavités qui ont été remplies par de la calcite secondaire. Pâte. Elle est toujours vitreuse, incolore ou brune et peut localement se dévitrifier, elle est chargée de granulations ferrugineuses. Les microlithes manquent ou sont rares, quand ils se rencontrent, ils correspondent à de l’andésine basique. La struc- ture est toujours fluidale et accusée aussi bien par l'orientation manifeste des phé- nocristaux que par celle des dévitrifications ou des ponctuations ferrugineuses. % FT I DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 87 S 6. Monographie des types étudiés el composition chimique. N° 5. Andésite à Hornblende, Cap Marsa, côté sud. PHÉNOCRISTAUX. Biotite abondante. Hornblende plutôt rare en prismes zonés, très allongés moulant la biotite. Plagioclases formant l’élément le mieux développé et le plus gros. 4. Section g' = (010), profils p h' a +, quatre zones a b c d, E = 37° — 26 — 60°/, An Labrador Ab, An, 12 — %4 » An Labrador voisin de Ab, An, 22 — 52 » An Labrador (Fouqué) — 43 » An voisine de l’andésine (Fouqué) Extinction sur a — » Na = — | | » DEC » » di — At cest | à n, bissectrice aiguë. 2. Section Sn, mâclée selon Ab. Extinction de la trace du plan des axes = 57 — Bytownite 3. Section mâclée selon Abet K, | à g' = (010). Extinction sur 44! — 49° 1 — 24° < LL N VAS ie. ge — Labrador Ab, An, 4. Section mâclée selon Ab, | à g" —(010), zonée. Trois zones a bc, E— 21, extinction inverse. 5° 13° » » ç — 35° Extinction de « » » I | Produits secondaires abondants. Delessite puis calcite en grandes plages dues à un remplissage posthume de vacuoles, comme aussi dans les sections d’un minéral entièrement décomposé du groupe de la hornblende. N° 25. Andésite à hornblende, extrémité nord de la pointe du Cap. Belle roche verdâtre à première consolidation distincte. PHÉNOCRISTAUX : Hornblende très abondante, en longs prismes vert bouteille, très polychroïques, souvent mâclés selon h'—(100), polychroïsme n,= vert bouteille, Nm = brun, n, = jaunâtre pâle, « = 21, n,-n, — 0,022. Nombreuses inclu- sions de zircon et de magnétite. Biolite biaxe, avec un petit angle des axes opti- 88 LES ROCHES ÉRUPTIVES ques ; elle est moins abondante que la hornblende. Plagioclases très nombreux, criblés d’inclusions vitreuses, orientés parallèlement aux profils p h' a +. Ils mou- lent généralement la hornblende mais peuvent cependant se rencontrer en inelu- sions dans celle-ci. 1. Section g' = (010) zonée, 4 zones a b c d, E = 32°. Extinction sur 4 — *— 28 ‘/, An Oligoclase Ab, An, » b—— 8 — 39 ‘/, An voisin de l’Andésine (Fouqué) » 6 —— 2% — 58 */, An Labrador-Bytownite (Fouqué) » d— — 12" — 45 ‘|, An Labrador Ab, An, 2. Face g'— (010) zonée, deux zones a et b, E—37.. Extinction sur 4 — — 10° — 42 ‘/, An Andésine (Fouqué) » b— — 16 — 49 ‘/, An Labrador voisin de Ab, An, 3. Section Sn, bissectrice aiguë. Extinction de la trace du plan des axes — — 60 — Bytownite, 4. Section màclée selon Ab et K | à g' = (010). Extinction sur 44° — 22% - 4 — 14° L Rs — Labrador Ab, An, PATE vitreuse, brunâtre, avec ponctuations de petits grains ferrugineux. Il n’y a pas de microlithes, mais seulement quelques petits feldspaths qui sont du même type que ceux de la première consolidation. Les produits secondaires sont la delessite vert émeraude, formant par places des nids et des rosettes. N° 16. Andésile à hornblende, côté W. du Cap. Roche verdâtre, fréquente dans la brèche du Cap Marsa. PHÉNOcRISTAUX abondants. Hornblende très corrodée réduite en débris. Les ceris- taux sont fortement allongés selon l’axe du prisme, la variété répond au point de vue optique à la hornblende commune. Biotile rare en lamelles uniaxes très cor- rodées, souvent moulée par la hornblende. Plagioclases nombreux formant l’élé- ment principal. 1. Section mâclée selon Ab, zonée, trois zones a be: E— 39, extinction en sens inverse. un. ado hd) 0 DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 89 Extinction sur 4 — 19° — 60 ‘/, An Labrador Ab, An, » b— 6 — 38 ‘|, An voisin de l’oligoclase Ab, An, » c — 12 — 40 ‘|, Andésine (Fouqué) 2. Section Sn,, contours p a+ a', E — 31. Toutes les zones s’éteignent entre — 10° et — 13°, la bissectrice est positive. Andésine un peu peu plus basique que Ab, An, PATE vitreuse, transparente et incolore, avec dévitrifications locales et structure fluidale. Les produits secondaires sont abondants et comprennent la calcite et la delessite en fibres et en rosettes. Certaines sections de hornblende à profils recon- naissables, renferment ces deux éléments réunis, la calcite, de plus, remplit les cavernes et les trous de la pâte. Composihion chimique. Analyse du N° 25 SiO, 6 1c6 AL,0, — 415.30 Fe,O, A: Ca0 == 44:95 MgO — 41-53 K,0 — 2.69 Na.,0 RSS Perte au feu — 2.90 101.08 Cette composition répond à celle d’une andésite relativement acide, la teneur en chaux pour l’acidité observée est intéressante à signaler, et montre une fois de plus que le développement de plagioclases basiques dans des magmas relativement acides est général pour toutes les roches de la région qui nous intéresse, aussi bien pour les liparites que pour les dacites et les andésites. $ 5. Les Andésiles à augite Ces roches paraissent être très rares. Nous n’en avons rencontré qu'un seul spécimen qui est bien-plus une andésite à hornblende avec développement d’augite, qu’une andésite à augite au sens du mot, nous nous bornerons donc à donner la description de cette roche. XXXIII, 2%€ PARTIE 12 90 LES ROCHES ÉRUPTIVES N° 22. Andésite à augile, Cap Marsa. Roche verte à deux temps marqués, à première consolidation essentiellement feldspathique. PHÉNOCRISTAUX : Magnétile en grains opaques disséminés partout. Hornblende brune très abondante en grande sections d’un polychroïsme intense, ny — rouge brun, n, = jaune verdâtre. Les caractères optiques sont normaux. Cette hornblende est toujours très altérée, les sections fraîches sont rares, elle donne généralement lieu à une séparation de magnétite qui forme une bordure autour des cristaux. La hornblende renferme des longs prismes d’apatite en inclu- sions. Augite, elle est inférieure à la biotite comme quantité. Elle se présente en grains légèrement brunâtres ; l'extinction de n, se fait à 45°, la bissectrice aiguë est positive — n,. Plagiocluses. Les plagioclases sont très nombreux, zonés. 1. Section Sn, mâclée selon Ab et K. Extinction sur 1 = — 15° » jt == 15° . | = Labrador entre Ab, An, et Ab, An, » Du“ + 32 » Vi 43 2. Face g' — (010) zonée, profils p h' a + a', E— 37, deux zones a et b. Extinction sur a — — 20° — 55 °/, An Labrador-Bytownite (Fouqué) » b— — 15° — 47 °/, An Labrabor Ab, An, 3. Face g' — (010) zonée, deux zones a et b. Extinction sur 4 — — 11 — 43 °/, An voisin de l’andésine (Fouqué) » b — — 15 — 47» An Labrador Ab, An, PATE vitreuse, avec quelques microlithes trés fins et allongés d’andésine basique ou de labrador. Produits secondaires, calcite, puis delessite en fibres et rosettes. DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 91 CHAPITRE VI LES ROCHES ÉRUPTIVES DU CAP Marsa (Suile) $ 1. Description pétrographique des basaltites albitisées. — $ 2. Monographie des types étudiés. — $ 3. Composition chimique. S 1. Description pétrographique des basaltites albitisées. Nous avons donné le nom de basaltite à des roches de couleur foncée, de faciès doléritique, qui se rencontrent plus rarement que les andésites, il est vrai, dans la brèche éruptive du Cap Marsa. La première consolidation n’y est jamais visible à l’œil nu, sous le microscope elle se montre rare et petite, exclusivement formée par les feldspaths ; la roche est en grande partie constituée par un agrégat microlithique de magnétite, d’augite et de plagioclases basiques, avec une structure centro-radiée manifeste. Magnétite. La magnétite, très abondante, se trouve en petits grains irréguliers, parfois octaèdriques. Elle est disséminée d’une façon très uniforme. Augite. L’augite se présente en prismes courts, incolores, avec un faible allongement prismatique. La dimension des plus gros prismes n’excêde pas 0,1 de mm. L’ex- tinction maxima se fait sous un angle de 47°, l'allongement est positif de même que le signe optique. La biréfringence maxima n,-n, — 0,023. L’augite est assez abondante, moins cependant que les feldspaths. Plagioclases. Les plagioclases forment l’élément le plus répandu. Leurs microlithes longs et courts, sont mâclés selon la loi de l’albite, plus rarement selon celle de Karlsbad. Il n'existe pas de démarcation bien nette entre les microlithes et les grands cris- taux, les seconds ne sont qu’une exagération des premiers. En principe on peut 92 LES ROCHES ÉRUPTIVES rencontrer tous les différents termes feldspathiques de la série des plagioclases à partir de l’andésine, cependant les trpes compris entre le labrador Ab, An, et l’anorthite An sont les plus fréquents, la bytownite et l’anorthite ne sont point rares en effet. Les microlithes feldspathiques subissent une transformation particuliérement intéressante en albite et oligoclase-albite. On observe en effet que les cristaux felds- pathiques sont rarement homogènes et paraissent, au contraire, formés de deux individus qui se pénètrent mutuellement sons forme d’une association quasi pegma- toïde. Tous deux s’éteignent en sens différent, soit par rapport à la ligne de mäcle trace du plan g' — (010), soit par rapport à l’arête p g', soit encore par rapport à la ligne d’éclairement commun. On peut immédiatement en conclure à la pré- sence simultanée d’un feldspath acide et d’un feldspath basique, le premier étant évidemment un produit de transformation du premier. Le degré de cette transfor- mation varie selon les sections observées. En général on trouve un squelette de labrador-bytownite rempli par un feldspath acide de la série albite-oligoclase, dont la biréfringence est d’ailleurs beaucoup plus faible. Sur les faces g'—(010) on voit la pénétration de l’albite se faire parallèlement aux cassures h' — (100). Quand la transformation va plus loin, le cristal semble alors formé d’oligoclase qui renferme dans son intérieur quelques petites plages plus biréfringentes de labrador ou d’anorthite, derniers vestiges du cristal primitif. Cette transformation très curieuse a été observée sur les grands cristaux comme sur les microlithes ; elle est très générale. Parmi les microlithes feldspathiques on trouve aussi quelques lamelles de chlorite. Structure. La roche est entièrement cristalline, le verre fait absolument défaut. Le type est plutôt leucocrate, les feldspaths l’emportent sur l’augite et la magnétite. La structure est franchement doléritique, les microlithes, bien développés, sont enche- vêtrés, et les cristaux d’augite et de magnétite sont calés dans les interstices. $ 2. Monographie des types étudiés. N° 20. Basaltile, bloc empâté, Cap Marsa. Roche verdâtre, doléritique, sans première consolidation apparente. DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 93 Au microscope la roche est formée par un agrégat feutré de grains de magnétite, de prisme d’augite et de microlithes de plagioclases. La Magnétite se présente en grains assez gros et réguliers, avec un contour géo- métrique. L’Augite est réduite vis-à-vis des feldspaths, elle présente les caractères indi- qués précédemment. Les plagioclases sont abondants, quelques microlithes peu- vent à la rigueur passér pour des phénocristaux. 1. Section g' — (010) avec clivages p et cassures h'. La section est formée d’une association pegmatoide d’un feldspath basique a et d’un autre acide b qui remplit les interstices squelettiques du premier. E — 35° pour a et b. Extinction sur & — — 20 — Labrador (Fouqué) » » b — + 10° — Oligoclase-Albite (Fouqué) a montre une bissectrice aiguë positive. 2. Section g' — (010), analogue à la précédente. La section est formée de bribes de feldspath basique &, environné et noyé dans un feldspath acide b, E = 37 pour a et b. Extinction de «a — — 28 — Labrador-Bytownite » » b — + 1% — Oligoclase-Albite voisin de Ab 3. Section g' — (010)zonée, trois zones à b c. L’individu central à est corrodé, il renferme des petites plages orientées paral- lêlement aux cassures h' — (100) qui s’éteignent en même temps que la zone b, tandis que la zone extérieure c s’éteint comme le centre a. L'individu & paraît donc s'être substitué à b, E — 35°, pour a bc. Extinction de a — + 8° — 18 ‘|, An Oligoclase (Fouqué) » b— — 29° — 66 ‘/, An Bytownite » c— + 8 — 18 ‘/, An Oligoclase (Fouqué) 4. Section Sn, , bissectrice aiguë, mâclée selon Ab. Extinction s — 11} TONNERRE 1 — Labrador à 72°}, d’An » DEAR TE 5. Section mâclée selon K. Angle de la trace du plan des axes sur 1 — 69° Extinction de n, sur 2 — 16° Andésine Ab, An, 94 LES ROCHES ÉRUPTIVES La Chlorile est abondante et répandue partout. N° 24. Basaltite Cap Marsa. Cette roche est en tout point identique au numéro précédent et formée comme lui de magnétite, d’augite, de plagioclases et de chlorite ; l’augite cependant y paraît un peu plus abondante. Quant aux feldspaths, ils sont représentés par du labrador, de la bytownite et de l’anorthite, ce qui ressort des déterminations sui- vantes : © 1. Section g' = (010) avec bissectrice n,. Extinction — — 40° — Anorthite. 2. Section g' = (0190), bissectrice n, inclinée sur g' = 010. Extinction = — 25 — Labrador Ab, An,. 3. Section g' = (010). Extinction = — 23 — Bytownite. 4. Section Sn, , bissectrice aiguë. Extinction à — 33 — Labrador-Bytownite. 5. Section Sn,, bissectrice aiguë. Extinction à — 22 — Labrador. 6. Section Sn,. Extinction à + 11° — Oligoclase-Albite. Cette section appartient évidemment à un feldspath secondaire qui moule et remplace un feldspath basique. $ 3. Composition chimique des basallites. Analyse du N° 24 SiO, — 48.25 AI1,0, — 149725 HEC: = | FeO E jeRbsEN Ca0 == 1-91 Mg0O — 517 K,0 —i 1:67 Na,0 —} 3:80 3.16 Perte au feu 100.12 Se de dé 2 DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 95 Cette composition chimique est celle d’une diabase bien caractérisée ayant subi des actions secondaires (chlorite). Cette roche est évidemment fort différente des andésites avec lesquelles elle n’a aucune parenté. CHAPITRE VII LES ROCHES ÉRUPTIVES DU Cap Marsa (Suite) $ 1. Généralités sur les roches granitoïdes. — $ 2. La granulite à tourmaline et la luxullianite. — $ 3. La tonalite, description pétrographique et composition chimique. — $ 4. Les microtonalites, caractères pétrographiques. — $ 5. Composition chimique des microtonalites. S 1. Généralités sur les roches granitoïdes. Dans la brèche éruptive du Cap Marsa on trouve quelques enclaves de roches grenues ou microgrenues qui, dans la localité même sont inconnues en place, mais qui cependant paraissent présenter, comme on le verra, une réelle analogie avec celles de Ménerville. Les unes sont nettement caractérisées comme des granits alcalins à tourmaline (granulites), les autres sont plus basiques et évidemment identiques au « granit » de Ménerville. Ces dernières se rencontrent sous deux formes, l’une gre- nue, l’autre microgrenue, la seconde étant évidemment le faciès aplitique de la première. Nous examinerons séparément ces différentes roches qui, sans doute, sont génétiquement étroitement liées. S2. La granulite à lourmaline et la luxullianite. Nous n'avons trouvé qu’un seul spécimen de cette granulite, nous nous borne- rons donc à en décrire la coupe mince. N° 36. Granulite à Tourmaline, Cap Marsa côté est, Cette roche d’aspect franchement granitique est d’un grain plutôt fin. Elle ren- ferme les minéraux suivants, cités dans leur ordre naturel de consolidation : Apa- tite, zircon, biotite, tourmaline, fluorine, plagioclases, orthose et quartz. 96 LES ROCHES ÉRUPTIVES Apalite. Ce minéral se présente avec ses caractères habituels, en prismes allongés, inclus dans le mica noir ou disséminés parmi les autres éléments de la roche. Zircon. Le zircon est rare, on en trouve quelques grains seulement ou quelques petits prismes allongés, généralement terminés. Il est incolore, à un axe positif, sa biré- fringence atteint 0,04. Biotite. La biotite est abondante. Elle se présente en lamelles déchiquetées qui sont généralement uniaxes. Le signe optique est négatif, le polychroïsme intense donne généralement n, = brun rouge foncé, n, = jaune brunâtre. Elle renferme en inclusions les deux minéraux précités. Fluorine. La fluorine est rare, on en rencontre seulement quelques sections chargées d’in- elusions et toujours parfaitement isotropes. La méthode de Becke appliquée à des contacts avec des cristaux de quartz a donné un indice constamment inférieur à n, de celui-ci. Tourmaline. Elle est assez rare également. Quelques grandes sections très corrodées mon- trent un axe optique négatif. le polychroïsme est intense et donne n, — vert bleuà- tre, n, — jaune pâle. L’allongement est négatif, la biréfringence n, -n, est ordi- naire. Plagioclases. Le plagioclase précède l’orthose dans l’ordre de consolidation. Il est assez abon- dant et présente les mâcles de l’albite et de Karlsbad. 1. Section Sn, mâclée selon Ab. Extinction sur 4 Sn, bissectrice obtuse = + 21° . } Andésine voisine de l’Andé- » DATE = + 20 sine (Fouqué) DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 97 2. Section g' —(010) zonée, profils p h' ar, E — 37. Extinction de a— — 7 — 38 ‘/, An Entre Ab, An, et Ab, An... » b—— 3 —32 » » Voisin de Ab, An, + 3 —24 » » Andésine-Oligoclase (Fouqué) » C— 3. Section g' = (010) zonée, contours p h' az, deux zones « et b. Extinction sur 4 — — 8 — 40 °/, An Andésine (Fouqué) » PL ER 0 » 4. Section Sn, mâclée selon K. Extinction sur 1 Sn, aiguê = — 11 » JE PU LE, 5. Section g' = (010) zonée, contours p h' a +, bissectrice n, . Andésine Ab, An. Extinction sur a — — 8° — #0 ‘|, An voisin de Ab, An, PT CHE D — 0 — 28 » An Oligoclase Ab, An, » _» €c—+ 9 —17 » An Oligoclase Ab, An, Comme on le voit, le centre des plagioclases est généralement de l’andésine, l’acidité augmente constamment vers la bordure qui peut aller jusqu’à l’oligoclase- albite. Orthose. L’orthose est abondant, il forme des petites plages caractérisées par leur faible biréfringence , ces plages moulent les plagioclases et sont fréquemment surchar- gées d’inclusions. Sur les faces g' = (010) présentant des cassures h' = (100) et des clivages p = (001), l'extinction de n, a été constamment mesurée à +5 depg': la face g' est perpendiculaire à n, — normale optique. Quartz. C’est le dernier élément consolidé ; il est allotriomorphe et moule les autres élé- ments, mais il est peu abondant. Il se trouve également en grains arrondis, à tendance bipyramidée, intercalés ça et là entre les feldspaths. Il y a done dans la même coupe des formes granitiques et granulitiques. Minéraux secondaires. Ils sont représentés par la Séricite qui épigénise le feldspath ; et par la chlorite vert d'herbe qui par places se substitue entièrement ou partiellement à la biotite. TOME XXXIII, 2° PARTIE 13 98 LES ROCHES ÉRUPTIVES Struclure. La structure de cette roche est donc holocristalline et hypidiomorphe. C’est une forme transitoire entre le granit et la granulite par la disposition particulière du quartz. La composition chimique qui suit corrobore cette manière de voir. Analyse du N° 36 Sid) 70:71 AROM=AIG17 Fe:0 72.54 OO 7711 MLOMR—=MU;S6 K,0 — 14129 NOMME NES 745 Perte au feu — 0.66 100.49 On trouve aussi dans la brèche éruptive des variétés de luxullianites qui sont évidemment étroitement liées avec la roche précédente et qui en représentent sans doute le facies greisen. Sous le microscope, la majeure partie de ces roches est constituée par des aiguilles de tourmaline enchevêtrées, dont la coloration varie souvent sur un même cristal. Ces aiguilles sont associées à du quartz en plages ou en grains disséminés, les feldspaths manquent ici complétement. Cette roche est très acide également. S 3. La lonalite, description pétrographique et composition chimique. Cette roche ne nous est également connue que par un seul exemplaire qui, au point de vue macroscopique, rappelle absolument le « granit » de Ménerville. N° 53. Tonalile Cap Marsa. La roche est holocristalline, granitoide à grain plutôt fin. Sous le microscope elle renferme les minéraux suivants : Apatite, zircon, magnétite, biotite, amphi- bole, plagioclases, orthose, quartz. DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 99 Zircon. Il se rencontre en jolis grains inclus dans la biotite où il développent des auréo- les polychroïques. Les grains de ce minéral sont irréguliers, généralement arrondis, on observe cependant parfois des formes prismatiques terminées par les pyramides. Apalile L’apatite est rare, en petits prismes allongés, inclus dans le mica noir et présen- tant les caractères habituels. Magnétile. La magnétite n’est point abondante non plus, elle se rencontre en petits grains dans la biotite, comme aussi à l’état isolé parmi les éléments de la roche. Biolile. La biotite est bien développée ; ses lamelles basales larges et remarquablement fraiches, gardent souvent un contour hexagonal. Elle est constamment négative, très polychroïque, avec n, — brun rouge, n, — jaunàtre. On y rencontre les inclu- sions précitées. Par places la biotite verdit, son polychroïsme devient alors : n, —= vert d'herbe, n, — jaunâtre. Amphibole. Elle est de consolidation postérieure à la biotite qu’elle moule et joue un rôle très subordonné à ce dernier minéral. Ses rares sections présentent les profils m—(110) et g'—(010) ; elles sont parfois mâclées selon h'—(100). L’extinc- tion de la vibration n, se fait sous un angle maximum de 20° par rapport à l’allon- gement, la bissectrice aiguë — n, , le polychroïsme donne : n, — brun verdâtre, ñ, — jaune pèle brunâtre. Elle renferme de l’apatite et de la magnétite en inclu- sions. Plagioclases. Ils sont très répandus, zonés, toujours mâclés. Les mâcles de Palbite et de Karlsbad sont fréquentes, celles du péricline rares, par contre, 100 LES ROCHES ÉRUPTIVES 4. Section | à g' —(010), mâclée selon Ab et K, 1 — Sn, . Extinction sur 1 — +95 sur 2? — — 9° A . | — Labrador Ab,An,. » l'E RS ARE RUE EL 2. Section Sn, zonée, deux zones a et b, E — 37. Extinction sur a —— 9 — 39 ‘/, An Andésine (Fouqué) » » b— +10 —15 » An Oligoclase 3. Section mâàclée selon Ab etK, | à g' — (010). Extinction sur 41'— 54 41 — 27 Do 0 Co Eolien Labrador Ab,An,. &. Section g'—(010) zonée, trois zone a b €, E — 37. Extinction sur a — — 9° — 41 ‘/, An Andésine (Fouqué) » » b— — 5 — 3% » An Andésine Ab, An, » » 6— + 9 — 16 » An Oligoclase (Fouqué) 5. Section Sn, mâclée selon Ab etK, 1 — Sn,. Extinction sur À — + 24 2 — — » » l—+27T 2 ——9)9 o = | Andésine (Fouqué) 6. Section mâclée selon Ab et K, | à g' — (010). | Extinetion sur MUR QURE 1361 | Labrador Ab. A p » 22 — 98 2 — 44 A M ET PL 1. Section g' — (010), bissectrice = n,. Extinction de n, à + 10 — Oligoclase-albite Un contact avec le quartz parallèlement à n, - n, donne d, = 0, à, < 0 ce qui confirme le diagnostic. Orthose. Il est moins abondant que les plagioclases. Une face g' —(010) montre une bissectrice obtuse — n, , avec extinction de n, à + 5 de p g'. Une autre section perpendiculaire à la bissectrice aiguë montre un angle petit des axes optiques. Quartz. Le quartz est rare. Il fait ciment entre les éléments précédents et se présente sous la forme granitique. La structure est donc franchement granitique d HÉAntÉÉRÉSRSS Se Cm ide à DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 101 Composition chimique. Analyse du N° 53. SO 62.95 AROS== 17:64" Fe,0, — 4.59 Ca102—;.:5:06 MgO — 2.15 K:00 =—13:94 Na,0 :—::3,30 Perte au feu — 0.68 99.68 Les résultats de l'analyse chimique et microscopique montrent évidemment que cette roche est identique en tout point avec celle de Ménerville. S 4. Les microtonalites, caractères pétrographiques, Ces roches paraissent macroscopiquement identiques à la tonalite, ce n’est que sous le microscope qu’apparaît leur véritable structure. Nous en avons rencontré deux spécimens que nous décrirons tour à tour. Les minéraux constitutifs sont ici identiques à ceux de la tonalite, dans une des deux roches, cependant, l’augite apparaît mais d’une façon très secondaire. N° 7. Microtonalile Cap Marsa. Roche holocristalline à deux temps de consolidation, présentant la structure micro-granitique. Phénocristaux. Ils sont abondants et dépassent la pâte au point de vue quantitatif; ils sont représentés par les minéraux suivants : Magnétite. Elle se présente en petits grains irréguliers, disséminés partout. ! Dans une note à l’Académie des sciences, une erreur de calcul nous fait donner : Al:03 — 19.82 Fe:0:3 — 2,38 102 LES ROCHES ÉRUPTIVES Zircon el apatite. Le zircon se rencontre en inclusions dans la biotite, il y développe des jolies auréoles polychroïques. L’apatite se rencontre en prismes terminés, inclus dans la biotite et la hornblende. Biotite. La biotite est fort répandue. Les lamelles en sont brisées ou déchiquetées ; on observe cependant des formes hexagonales. Elle est très polychroïque et toujours uniaxe négative. La vibration n, — jaunâtre pâle, n, — rouge brun intense. Sur les sections perpendiculaires à p — (001) l’extinction se fait rigoureusement à 0°. La biotite se chloritise par les actions secondaires ; la chlorite qui en résulte est vert d'herbe, polychroïque, avec n, = vert d'herbe, n, — jaunâtre. Souvent il y a un simple verdissement de la biotite sans abaissement de la biréfringence, sou- vent aussi une grande lamelle de biotite parfaitement fraiche renferme quelques lamelles plus petites d’un vert émeraude, formées par de la chlorite qui est là à l’état d’inclusion, et paraît résulter d’un autre mica, enfermé dans le premier et chloritisé. Amphibole. La hornblende se présente en cristaux allongés, très altérés et corrodés. Quelques mâcles k'—(100) sont encore visibles, on a observé également les formes g'—(010) etm—(110). La bissectrice aiguë —n,, polychroïsme : n,— brun verdâtre pâle, n, — Jjaunâtre. Le polychroïsme, de même que la coloration, ne sont pas très intenses. La hornblende parait de consolidation postérieure à la biotite, elle est beau- coup moins bien conservée et réduite en débris émiettés dans la roche. Plagioclases. Ils représentent l’élément prépondérant. Les grands cristaux sont zonés, mâclés comme à l’ordinaire. 1. Section g'— (010) zonée, quatre zones a b € d, E — 37. Extinction de a — — 11° — 43 ‘/, An Andésine » » b — — 21 — 56 » An Labrador-Bytownite (Fouqué) » » G— — 15 — 48 » An Labrador Ab, An, » DT 0 — 37 DU AM ANTESINE DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 103 2. Section mâclée selon Abet K, | àg' — (010). | Extinction sur 11 » » » » » » » 22' 11° 22’ — 60801 —#10} | 55 1 27 à x 4 | Labrador Ab, An. ) SUP ADE— CPU N UD VU Ho Re abrador Ab, An. Labrador Ab, An. 3. Section mâclée selon Ab et K, zonée, deux zones a et b. Extinction de a 44!-— 72% 1 — 36 22 = Extinction de b 11 29 4. Section mâclée selon Ab Extinction sur 1 » 1' 9 ai ON — D 1 — 28 32 9 16° Labrador Ab, An. 24 Labrador Ab, An. STAR) etK, 1 — Sn, bissectrice aiguë. — 18° er — Labrador Ab, An, — + 38 2 0 UE On voit donc en somme que les plagioclases sont d’un type basique, représenté généralement par le labrador, avec bordure acide allant à l’oligoclase. Il n’y à pas d’Orthose dans la première consolidation ; le Quartz manque également. Pâte Elle est holocristalline, formée par des grains polyédriques de quartz ayant environ 0,1 mm. à 0,2 mm. de dimension, associés à des grains d’orthose et des petites lamelles de biotite en partie chloritisée. On y rencontre également des petits plagioclases qui se rattachent à la série Oligoclase-albite, comme le mon- trent les déterminations suivantes : 1. Face g'—(010), | à n,bissectrice aiguë. Extinction à + 8 avec À,. À, < 0 —18 */, An Oligoclase Ab, An, 2. Face g' — (010). Extinction à H 12 A,< 0 — 13 °/, An Oligoclase-albite (Fouqué). 104 LES ROCHES ÉRUPTIVES J- Face g — (010): Extinction à + 10° de pg', bissectrice — n, A,< 0 — Oligoclase-albite à 15 °/, An. Ces divers éléments sont isométriques, la structure de la pâte est plutôt micro- granitique que microgranulitique, il n’y a cependant pas de type trés tranché. N° 46. Microtonalite à Augite, Cap Marsa. Roche verdâtre identique à la précédente. Phénocristaux abondants, prédominant de beaucoup sur la pâte. Magnétite, Apatite, Zircon. Ces minéraux présentent exactement les caractères qu'ils ont dans le numéro précédent et sont en majorité inclus dans le mica noir. Biolite. La biotite présente également des caractères analogues à ceux qu’elle a dans le numéro précédent. Elle est uniaxe négative, de coloration rouge brun, avec un polychroïsme très intense. Hornblende. Contrairement à ce qui se présente dans la roche précédente, la hornblende est ici beaucoup plus répandue que la biotite. La variété est commune ; les cristaux présentent les combinaisons m — (110), g' —(010), ils s’éteignent sous un angle de 20 sur g' et sont de signe optique négatif. La biréfringence est normale, quant au polychroïsme on à n,— brun verdâtre pâle, n, — jaunâtre presque incolore. Augile. L’augite est plutôt rare, elle est altérée et en voie d’ouralitisation. Les cristaux sont informes, de couleur jaunâtre, leur extinction et leur biréfringence sont nor- males, la bissectrice aiguë est positive = n,. Plagioclases. Abondants, zonés, mâclés selon Ab et K. DR SE ET I LL. DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 105 1. Section mâclée selon Ab etK, | à g' — (010). Extinction de 14! — 25° 1 — 12 = | è Sr CCR RENE | Labrador Ab, An. 2. Section Sn, mâclée selon Ab. Extinction sur 1 Sn, — 28° » A" ——"UL | = 47 °/, An Labrador Ab, An.. Dans la lamelle 1”, une zone plus biréfringente s’éteint à 50° de g' — (010)et correspond à Ab, An. 3. Section mâclée selon Ab, 1 — Sn, o Extinction sur 1 — 26 | . | — 46 °/, An Labrador Ab, An, » DR le 29 4. Section Sn, zonée, trois zones @ b €, b —Sn,, E — 32° +. Extinction sur &@ = — 31° — 60 ‘/, An Labrador Ab, An, » » b = — 12 — 41 » An Andésine (Fouqué) » de — 0 — 28 » An Andésine-oligoclase Ab, An, 5. Section g' = (010) zonée, E = 36, lrois zones & b €. Extinction sur « — 0 — 28 ‘/, An Andésine-oligoclase » DD TE" ETS .» Labrador AD An, » MAC 0 — 28 » » Andésine-oligoclase 6. Section mâclée selon Ab et K, axe de zone || à g' — (010)et | à g' —(100) (010). Extinction de 19 — 24° — 12° | | À: à Labrador Ab, An,. | » AN M è Orthose. Il est rare ; on en rencontre cependant quelques sections montrant une bissec- trice aigue — »,, sur lesquelles on a pu déterminer à, < 0, À, < 0, À,< 0. Pâte. Elle est réduite et holocristalline. Sa composition est absolument analogue à celle du N° 7. TOME XXXIIT, 2"° PARTIE 14 106 LES ROCHES ÉRUPTIVES $S 5. Composition chimique des microtonalites. ANALYSES. N°7 N° 46 Si0, — 63.93 60.70 ALO, — 17.25 18.55 Fe,0, — 5.90 6.21 Ca0,—, 4:74 5.10 MgO — 2.03 2.56 K,O — 3.29 3.70 Na,0 — 2.93 2.54 Perte au feu — (0.80 1.18 100.87 100.54 Cette composition montre l'identité du magma de la tonalite et des microtona- lites, ces roches doivent donc toutes deux être rattachées au « granit » de Méner- ville pour lequel lPépithète de granit doit être abandonnée. CHAPITRE VIII. LES ROCHES ÉRUPTIVES DE SIDI ZERZOR. $ 1. Description géologique. — $ 2. Les liparites, description pétrographique. — $ 3. Monographie des types étudiés. — $ 4. Composition chimique des liparites. — $ 5. Les tufs des liparites. — $ 6. Les roches andésitiques. S 1. Description géologique.‘ Le pointement de Sidi Zerzor, aussi bien que le suivant, est des plus curieux, en ce qu'il présente le type d’un laccolithe ou mieux d’un batholithe. L’on sait que ce mode si particulier de gisement des variétés de roches éruptives qui nous occu- ! Nous donnerons pour Sidi Zerzor et Dra-zeg-Etter le texte même de la rédaction de M. E. Rit- ter. Nos observations pétrographiques et particulièrement la présence de tufs bien caractérisés, semblent difficilement compatibles avec l’idée d’un laccolithe ou d’un batholithe. PT TE CL DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 107 pent a déjà été signalé il y a longtemps par Teale, Gilbert et Endlich, et qu'il a été retrouvé récemment en Russie par M. Lagorio. Fig. IV.—— CARTE GÉOLOGIQUE DU POINTEMENT DE SiDI-ZERZOR Quaternaire —Z | Marnes du cartennien Andésites MI] Sahélien et helvétien Grès et Or Liparites Tous les caractères fondamentaux des laccolithes se retrouvent dans le pointe- ment de Sidi Zerzor qui a soulevé les grès et les marnes du cartennien en pro duisant des phénomènes indiscutables de métamorphisme exomorphe. Les couches soulevées en forme de dôme et inclinées montent jusque très près du sommet de la montagne. Le sommet même est formé par la roche éruptive, parce que là l'érosion a assez profondément décapé les marnes qui la recouvraient. Sur le flanc du laccolithe, et notamment près de Douar Raicha, on rencontre au fond des ravins la roche éruptive sous les bancs du cartennien qui sont couchés au-dessus. Il est probable que quand l’ablation des terrains tertiaires de la contrée sera plus avancée, l’on rencontrera de nouveaux laccolithes dans plusieurs des collines qui ne laissent encore affleurer au jour que les sédiments des divers morceaux de miocène, et semblent alors dûes à des ondulations tectoniques du terrain. 108 LES ROCHES ÉRUPTIVES S 2. Les lipariles, description pétrographique. La roche éruptive de Sidi Zerzor est une liparite bien caractérisée. Macroscopi- quement, elle est de couleur claire, grisâtre ou jaunâtre, d'aspect rhyolitique. La première consolidation semble généralement peu abondante, elle est quartzeuse et feldspathique, à l’œil nu le mica noir paraît être plutôt rare. Plusieurs de ces roches présentent des traînées parallèles, d’autres ont un faciès tufacé des plus caractéristiques. Sous le microscope les caractères de ces liparites sont les suivants : Phénocristaux. Apalite el Zircon Ces deux minéraux sont généralement assez rares. L’apatile se rencontre surtout en inelusions dans la biotite. Elle s’y présente alors en longs prismes non terminés, à caractères optiques habituels. Les sections || à p — (0001) sont hexagonales. Le Zircon se trouve quelquefois à l’état d’inclusions dans le mica, mais plus généralement il est isolé dans la pâte. Il se présente alors en petits grains ou en petits prismes terminés, caractérisés par leur relief très accusé et leur biréfrin- gence. Biotite. La biotite est plutôt rare relativement au ‘quartz et surtout aux feldspaths. En général elle est altérée, quelquefois cependant elle est encore trés fraîche. Les lamelles parallèles à p — (001), sont, vu les curosions magmatiques, rare- ment hexagonales. Au point de vue optique la biotite est très variable; dans cer- tains liparités (variétés sphérolitiques) elle est presque toujours uniaxe ; dans lPau- tre elle est uniaxe ou biaxe; souvent même dans une seule coupe on trouve des lamelles uniaxes et d’autres biaxes avec une valeur variable de l’angle des axes optiques. Le signe optique est négatif, la biréfringence élevée dépasse 0,0%; sur les lamelles perpendiculaires à p — (001), l'extinction se fait rigoureusement à 0°. Le polychroïsme donne : n,— noir, n, — brun très pâle. Dans les biotites qui commencent à s’altérer n, devient rouge brun. La biotite est très fréquemment transformée en magnétite. Cet élément forme alors une bordure opaque aux sections de mica noir, et peut même substi- tuer complétement ce minéral. La biotite renferme en inclusions les minéraux précités. bah dé jh st a mo on. sonne éntnt of fé DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 109 Hornblende Le hornblende parait être rare. Les sections déterminables de ce minéral ne se rencontrent que dans une ou deux coupes seulement, et encore y sont-elles toujours fort peu nombreuses. On observe des formes m — (110) et g' — (010). L’allongement prismatique est marqué ; sur g' —(010), n, s'éteint à 21°, la bissec- trice aigüe est négative — n»,. Le polychroïsme est bien accusé avec n,— vert très foncé n, — jaune brunâtre, la biréfringence est celle de la hornblende commune. La hornblende est d'habitude complètement épigénisée en magnétite ; la présence de ce minéral n’est alors reconnaissable que par la forme de ses profils. Plagioclases. Les plagioclases forment l’élément le plus important de la première consoli- dation. [ls sont zonés, mâclés selon lalbite et Karlsbad, et présentent les profils p a 1 &' h'.En général les différentes zones sont assez voisines et dans la majorité des roches oscillent entre lOligoclase et l’Andésine (Fouqué), les types acides décrits par M. Fouqué se retrouvent assez fréquemment dans ces liparites. Chez les variétés qui se rapprochent des andésites, le plagioclase est le plus basique, il descend alors jusqu’au Labrador Ab, An, voire même au-dessous. L’Orthose n’a n’a jamais étè rencontré. Quartz. Le quartz est assez abondant. Il est toujours bipyramidé, les formes corrodées, voire même squelettiques abondent. Les phénocristaux sont souvent entourés d’une auréole spongieuse. Pâte. La pâte des liparites permet de distinguer plusieurs types, à savoir : 1. Un type vitreux : La pâte est alors formée par un verre légèrement brunûtre avec nombreuses dévitrifications disposées en trainées fluidales. La premiére conso- lidation est très fraiche dans ce type ; le quartz abondant, la biotite excessivement polychroïque. Les dévitrifications commencent souvent sur le pourtour des fissures de retrait. On trouve aussi dans le verre de la pâte quelques rares et petits sphé- rolithes à croix noire très nette, à fibres positives, le verre l'emporte sur les phé- nocristaux . 110 LES ROCHES ÉRUPTIVES 2. Un type microgranulitique : La pâte est entièrement cristallisée, les éléments sont de très petite dimension, et représentés par du quartz de lorthose et quel- ques petits grains ferrugineux. La première consolidation est abondante dans ce type. | 3. Un type sphérolitique et globulaire : La pâte est encore entièrement cristal- lisée, formée de larges plages quartzo-feldspathiques spongieuses, tranparentes, voire même hyalines en lumière naturelle, présentant souvent nne structure micro- pegmatoïde excessivement fine. Dans cette pâte, on rencontre des sphérolithes curieux, qui tantôt y sont rares et dispersés çà et là, tantôt par contre très abon- dants, pressés alors les uns contre les autres, et qui prennent un contour poly- sonal. Ces sphérolithes sont légèrement brunâtres en lumière naturelle; ils pré- sentent fréquemment des zones d’'accroissement au nombre de une ou deux, séparées les unes des autres par un amas peu abondant d’une matière pigmentaire brune. En lumière polarisée, ils ne présentent pas de croix noire, mais apparaissent comme formés de lamelles toujours distinctes disposées radialement. Aux forts grossissements, ces lamelles paraissent présenter une structure fibrillaire. L’allon- sement est positif, l’extinction de ces lamelles se fait sous des angles variables. compris entre 0 et 45. Entre les nicols croisés les lamelles obscures montrent une croix noire positive, un examen plus approfondi fait sur un grand nombre de lamelles, montre que la majorité d’entre elles sont du quartz. Quelques-unes cependant sont feldspathiques, elles montrent alors une bissectrice aiguë néga- tive — »,. Quelquefois ces vrais sphérolithes manquent, ils sont remplacés alors par un enchevêtrement de lamelles identiques à celles qui forment le sphérolithe. S 3. Monographie des types étudiés. N° 195. Lipariles, Douar-Mitab. Première consolidation peu abondante, quartzeuse. Biotile : quelques lamelles seulement, très fraiches mais paraissant ployées n, — noir opaque, n,— vert branâtre. Plagioclases zonés, de grande taille : 4. Section g' — (010) zonée, bissectrice obtuse — n,, E = 37°, contours ph'a1 a. quatre zones a b cd. nt ie reel hide él Le LÉ SE LS, Cd add Lo ms | à à fon dt OL ÉRMRS SSÉ SSS S e e e dS d S n à — dé DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 111 Extinction sur a — — 2 — 30 */, An Andésine-Oligoclase près de Ab, An. » » b — ——- 8 — 40 » An Andésine voisine de l’Andésine (Fou- qué). » » @— — 2? — 30 » An Andésine-Oligoclase » » d— + 1" — 27 » An Entre Ab, An, et l’Andésine-Oligo- clave (Fouqué) 2. Section g' — (010) zonée, bissectrice obtuse — n,, 5 zones, abcde. Extinction sur «à — — 5 — 35 ‘/, An Andésine voisine de Ab, An, » DD — 8 =/40 mn» » de lAndésine de Fouqué » DOC — D 1900) AN » de Ab, An, » DO — 8 TL0 FAN > » de lAndésine de Fouqué » TE — 0 — 28 » An Andésine-Oligoclase Ab, An, 3. Section màclée selon Ab, let 1 — Sn, bissectrice aiguë. Extinction sur 1 = 18° tir 36 ‘/, An Andésine entre Ab, An, et l’Andésine de » » À — 1 Fouqué. PATE vitreuse, le verre est légèrement brunâtre, dévitrifié, avec structure flui- dale. Par places quelques sphérolithes de calcédoine. N° 190. Liparite, près de Douar-Kar«. Première consolidation abondante, feldspathique. PHÉNOCRISTAUX : Biolile à 2? axces optiques l'angle 2? V = 30° environ, polychroïsme ordinaire. Un à deux prismes d’apatite et de zircon. Plagioclases bien développés, avec zones d’accroissement peu différenciées. 1. Section mâclée selon Ab etK | à g' = (010). o o EXtiNC on SU I 010) | DO e — Labrador n.. » a = DER " ( a — 2. Section Sn, mâclée selon Ab. — 9}4° — 2} | Extinction de 1 = Sn » 1° — 96° — 42 °/, An Andésine (Fouqué). 112 LES ROCHES ÉRUPTIVES 3. Section Sn, màclée selon Ab. Extinction de 1 — 22° » 1:— 23 4. Section Sn, mâclée selon Ab. — 40 °/, An Andésine (Fouqué). Extinction sur 4 Sn, — 29° k | — Plus basique que Ab, An. » | PR 5. Section g'°— (010), contours p h' a', bissectrice aiguë = n, Extraction de n, = — 18 = 51 ‘/, An voisin du Labrador de Fouqué. Quartz ordinaire en cristaux bipyramidés, corrodés. PaTE holocristalline microgranulitique très fine, avec caractères indiqués précé- demment. PRODUITS SECONDAIRES. Magnétite abondante épigémsant souvent complétement le biotite. N° 201. Flanc de Sidi Zerzor. PHÉNOCRISTAUX. Biolile uniaxe en lamelles hexagonales, arrondies par corrosion, polychroïsme intense : », = brun noir #, jaune brun. Quelques inclusions d’apa- lite. Hornblende verte quelques sections seulement. bissectrice = n,, « = 21° polychroïsme : n, = vert très foncé, n, — jaune brunûtre. Plagioclases abondants mais les sections utilisables sont rares. 1. Section Sn,, mâclée selon Ab. Extinction de 1 — 18° « Is Qnarlz très abondant, présentant des sections hexagonales, ou des plages corro- dées souvent entourées d’une auréole spongieuse. — 36 ‘/, An Andésine plus basique que Ab, A n.. Pare. Elle est en majorité globulaire ; largement cristallisée et quartzeuse. On y rencontre aussi quelques sphérolithes lamellaires, discernables déjà en lumière naturelle et présentant alors les caractères indiqués dans la partie générale. N° 204. Liparite Sidi-Zerzor, Première consolidation peu abondante. Biotite quelques lamelles presque entièrement décomposées ; avec séparation de magnétite. Plagioclases rares, deux ou trois sections seulement. DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 113 1. Section g' — (010), E— 37, n,— bissectrice obtuse, trois zones a b c. Extinction sur & — 0° — 28 °/, An Oligoclase Ab, An, » » b— + %# — 23 » An voisin de Ab, An, » DA — 0 — 28 » An Oligoclase Ab, An, 2. Section g' — (010), bissectrice obtuse — n,. Extinction de n,— 0 — 28 ‘/, An Andésine-Oligoclase Ab, An, Quarlz : quelques grandes sections corrodées, entourées d’une auréole spon- gieuse. PATE entièrement cristallisée, globulaire, très riche en grands sphérolithes qui, par place sont directement pressés les uns contre les autres, en d’autres endroits isolés dans la pâte. Ils sont légèrement brunâtres en lumière naturelle, et présen- tent une ou deux zones d’accroissement concentriques. Ils ne donnent pas de croix noire mais montrent, par contre, une structure lamellaire manifeste, et sont en majorité quartzeux. PRODUITS SECONDAIRES : magnétite assez abondante, disséminée partout. N° 205. Liparite Sidi-Zerzor. Première consolidation rare. Mica noir rare, quelques lamelles polychroïques avec caractères ordinaires. Plagioclases rares également. 1. Face g' — (010) zonée, bissectrice aiguë — Extinction sur & — + #%# — 23 °/, An Oligoclase » » 0 0° 28 » An Andésine-Oligoclase » D Gi NE NE 0023 » An Oligoclase 9 2. Face g' — (010), bissectrice obtuse n, , cassures h', clivages p. Extinction de n,— — # Andésine Ab, An, 3. Section Sn, mâclée selon Ab. n,, contour p h' a +. | | | Extinction sur 1 — 12° . ee l : 30 ‘/, An Andésine-Oligoclase voisin de » » { Ab, An, PaTE analogue à celle du numéro précédent, mais plus typique. Les grands sphérolites sont accompagnés de sphérolithes hyalins plus petits, avec croix noire TOME XXXIIT, 2° PARTIE 15 114 LES ROCHES ÉRUPTIVES et fibres positives. Par places les sphérolithes sont remplacés par un enchevêtre- ment de lamelles identiques à celles des sphérolithes. N° 206. Liparile ; sommet de Sidi-Zerzor. Première consolidation rare également. Peu de Biotite altérée, avec séparation de magnétite. Plagioclases rares aussi. 1. Face g' —(010), bissectrice obtuse — n,, . Extinction de n, — — ? — 30 °/, An Voisin de Ab, An, 2. Section Sn, , bissectrice obtuse, zonée, deux zones a et b. E — 30 environ. Extinction de &a — — # — 34°, An Andésine-Oligoclase Ab, An, » D 0 — 28 » An Oligoclase Ab, An, 3. Section Sn, mâclée selon Ab. FEer . : Sy F . | — 37 °/, An Voisin de Ab, An, Quartz bipyramidé rare, en grandes sections corrodées. Pate globulaire, formée en grande partie par des sphérolithes quartzeux et lamellaires, bruns en lumière naturelle, tandis que les plages globulaires sont incolores. Les sphérolithes sont souvent chargés d’une matière pigmentaire, les globules entourent fréquemment les grands cristaux d’une espèce d’auréole. N° 215. Lipurie Sidi-Zerzor. PHÉNOCRISTAUX. Biolile uniaxe assez abondante en sections hexagonales, très polychroïques avec grains d’apatite. Amphibole rare aussi, une ou deux sections seulement, toujours fortement altérées. Zircon et Apatite quelques grains en prismes disséminés. Plagioclases en grandes sections peu nombreuses. 1. Section Sn,, bissectrice obtuse, mâclée selon Ab. Extinction sur 1 — 23 £100/ An Andésine (F s) ne n Andésine (Fouqué » » ll 20 fe ï 2. Section g' — (010) zonée, E — 37, bissectrice obtuse — n,, quatre zones abc d. DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 115 Extinction sur @ =: — 11° == 42 ‘/, An Andésine voisine de l’Andésine de Fouqué » »y b— — 5 — 36 » An Andésine voisine de Ab, An, » »y çc = — 11° — 42 » An » » de l’Andésine de Fouqué » » d = — 5 — 36 » An Andésine voisine de Ab, An, PaTE entièrement cristalline, de structure globulaire, avec nombreux sphéroli- thes lamellaires indiqués ; identique en somme à celle des numéros précédents. N° 216. Liparile Sidi-Zerzor. PHÉNOCRISTAUX de grande taille, mais peu abondants. Biotite assez répandue, avec ses caractères ordinaires. Elle est très polychroïque et renferme des inclusions d’apatite. Plagioclases rares, une seule section utilisable. 1. Section Sn, mâclée selon Ab. Extinction sur 4 Sn? — 23° $ CAT oO 41 °/, An Andésine (Fouqué) PaTE mi-partie sphérolithique et globulaire, avec nombreux et grands sphéroli- thes quartzeux. $ #. Composition chimique des lipariles. Analyses. N° 201 N° 205 N° 216 N° 195 SO 7-50 75.76 73.87 73.58 AO ==n12-63 14.36 45.00 13.73 He0%-—=:/#1-00 0.86 4.30 Cao T0 4.20 41.46 4.85 MO 00:27 0.12 0.19 0.17 KO 29575 3.82 4.33 3.32 Na0 ES 44 4.02 3.02 2.41 Perte au feu — 0.43 0.37 0.66 5.62 101.05 400.51 99.83 100.68 116 LES ROCHES ÉRUPTIVES N° 201 Liparite globulaire, avec quelques sphérolithes. N° 205 » avec beaucoup de grands sphérolithes. N° 216 » » » N° 195 » avec pâte vitreuse. La moyenne de ces analyses avec et sans H,0, rapportée à 100 parties est la suivante : Moyenne avec H,0 Moyenne sans H, O0 SiO, = 50 75.82 ALONN=NNNIS 795 1449 ON NI 26 1.28 Ca0 — 1.49 1.52 M0 1 = 00078 0.18 KO NES 69 3.76 Na,0 — 3.20 BA) Perte au feu = 1575 — 100.00 100.00 De cette composition se déduit la formule magmatique suivante : Coefficient d’acidité & — 4.15. Formule magmatique — 10.1 Si0,, 1.19 R,O,, RO. Rapport R,0 : RO — 2.91 : 1. Na OR O1 31:71 $ 5. Les tufs des liparites. Les liparites sont accompagnées de tufs bien caractérisés, formés tantôt par les minéraux constituants des liparites, tantot par des petits fragments anguleux de ces mêmes roches, accompagnées d’ailleurs par des roches d’autre nature. Ces tufs sont généralement de couleur grisàtre ou jaunâtre, ils se distinguent immédiatement de la roche par leur aspect décomposé et leur faciès caractéris- tique. Le ciment qui réunit soit les fragments soit les cristaux, est formé par une base de nature plus ou moins argileuse, saturée de produits de décomposition ocreux ou chloriteux ; très souvent aussi les éléments du tuf sont directement réunis par de la calcite. DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 117 Nous ne nous étendrons pas longuement sur ces roches, et nous bornerons à donner une description sommaire des principales coupes examinées. N° 187. Tuf liparitique Sidi-Zerzor. Sous le microscope cette roche est formée par la réunion de petits fragments anguleux de roches diverses, réunis à des minéraux provenant des liparites. Parmi les fragments anguleux, on observe des débris de liparites de divers types, globu- laires ou microgranulitiques; des débris d’andésite à hornblende et à pâte semi- vitreuse, puis des fragments de micachiste à mica blanc. Parmi les minéraux isolés on rencontre de nombreuses lamelles de biotite altérée, chargée de magnétite, des grains et des plages de quartz, des débris de plagioclases dont la composition est identique à celle des feldspaths des liparites, puis enfin de la magnétite. Le ciment qui réunit ces divers éléments est en grande majorité formé par de la calcite. N° 189. Tuf, Sidi-Zerzor. Cette roche est formée par des débris de liparite, associés à de nombreux frag- ments de minéraux variés à savoir du quartz, du mica noir et des plagioclases. La pâte qui lie le tout est argileuse, chargée de produits de décomposition et peu abondante. N° 210. Tuf, Sidi-Zerzor. Roche fortement décomposée, formée par une multitude de petits débris angu- leux de liparites, soudés par un ciment argileux chargé de produits opaques. Tout l'élément noir de la première consolidation est complètement décomposé et trans- formé en amas ferrugineux. N° 222. Tuf, Sidi-Zerzor. Cette roche possède exactement la disposition du numéro précédent; elle est également fragmentaire, les divers fragments représentent des liparites vitreuses globulaires à première consolidation ordinaire. $ 6. Les andésites. A côté des liparites dont nous avons parlé, on trouve quelques types andésiti- ques un peu différents, qui paraissent représenter un facies plus basique. Ces roches renferment les mêmes éléments que les liparites, les feldspaths, toutefois, y sont plus basiques. La hornblende n’y est pas rare mais elle est toujours fortement décomposée, le quartz se rencontre peu ou pas dans la première consolidation. 118 LES ROCHES ÉRUPTIVES N° 217. Sommet de Sidi-Zerzor. Première consolidation abondante, principalement feldspathique. PHÉNOCRISTAUX. Apalile : quelques grains libres ou inclus dans le mica. Zircon un ou deux prismes ou grains. Biohte ordinaire, en lamelles déchiquetées et alté- rées, souvent accompagnée d’une séparation de magnétite. Il existe dans la prépa- ration deux variétés qui se distinguent par leur polychroïsme : la première donne », — brun noir opaque, n, — brunâtre pâle. Elle est uniaxe. La seconde donne n,; = brun rouge, n, = jaune orange. Cette dernière variété est plus abondante, elle est soit uniaxe, soit biaxe et ce, souvent dans la même plage, l’écartement des axes optiques atteint jusqu'à 80° DENE Hornblende rare, quelques sections complètement épigénisées par la magnétite, Plagioclases abondants. 1. Section Sn,zonée, E — 30° environ, trois zones @ b €, € — Sn,. Extinction sur 4 — — 23 — 52 ‘/, An — Labrador(Fouqué) » DNDE=N NE 34 » An — Andésine Ab, An, 43 » An = Andésine voisine de l’Andésine (Fouqué) » DC 1. Section Sny ,n, = bissectrice aiguë. Clivagesp — (001),cassures h'— (100). Extinction — — 10 — 41 */, An Andésine (Fouqué) 3. Section Sn, màclée selon Ab. Extinction sur 1 Sn, — 30° 52°/, An Labr: : A tee /, An Labrador (Fouqué) 4. Section g' — (010), clivages p —(001), cassures h'— (100), n,— bissec- trice aiguë. Extinction — — 9 — 41 ‘/, An Andésine (Fouqué) 5. Section g' — (010), bissectrice n, . Extinction — — 25 — Labrador Ab, An, Quartz rare, une ou deux sections seulement. PATE microlithique avec matière vitreuse. Les microlithes sont petits et bruns, ils s’éteignent à 0° de l'allongement, pas de quartz. I se LR DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 119 N° 202. Andésite, Sidi-Zerzor. La première consolidation est très abondante et surtout feldspathique. PHÉNocrisTAux. Biotile en lamelles très déchiquetées et altérées, réduite souvent à quelques débris polychroïques, dans les tons rouge brun. Zircon rare, un ou deux grains seulement, libres dans la roche. Hornblende méconnaissable ; il n’existe plus trace de ce minéral qui est ici complètement épigénisé par la magnétite. Le minéral ne peut être diagnostiqué que par la forme de ses profils conservés. Plagioclases très nombreux, mäclés selon Ab et K, zonés, contours habituels ph' a'. 4. Section Sn,, màclée selon Ab. Extinction sur 1 Sn, — 28° | * | — 49 ‘/, An Labrador voisin de Ab, An, » SFr 0 —139: 2, Section mâclée selon Ab et K. Extinchon eur Ale 74S Ou — | share » » 22 — 33 9 — 16°! — Labrador Ab, An, 3. Section Sn,, màclée selon Ab. Extinction sur 1 Sn, bissectrice obtuse — 29° » » 1’ —— j Entre Ab, An, et le Labra- dor de Fouqué 4. Section Sn,, mâclée selon Ab, 1 = Sn,. | Extinction sur 1 — 30 k Ex 52 */, An Labrador de Fouqué » Dr 30,7 5. Face g' — (010) zonée, contour p h' a', E—37,cinq zonesabcde. Extinction de a — — 19° — 52 °/, An Labrador (Fouqué) » »y b— — 14° — 48 » An Andésine » » »y € — — 19 — 52 » An Labrador » » »y d — — 14 — 48 » An Andésine » » »y @e— — 19 — 52 » An Labrador » 6. Section Sn, zonée, a — Sny, E — 28, trois zones & b c. Extinction de &a — — 10° — 41 */, An Andésine (Fouqué) » pb = 5 84 mAn :»2:, Ab; An, » »y € — — 23 — 50 » An Labrador (Fouqué) 120 LES ROCHES ÉRUPTIVES Quartz : il fait complètement défaut dans cette roche. Pare. Elle est cristallisée, microlithique, les microlithes sont feldspathiques, avec un allongement négatif. [ls s’éteignent sous des angles de 30° environ. Quartz secondaire dans la pâte, puis calcite. CHAPITRE IX LES ROCHES ÉRUPTIVES DE DRA ZEG ETTER! $ 1. Aperçu géologique. — $ 2. Description pétrographique des dacites. — $ 3. Monographie des types étudiés. — $ 4. Composition chimique des dacites. $ 1. Apercu géologique. F16. V. — CARTE GÉOLOGIQUE DU POINTEMENT DE DRA-ZEG-ETTER Cartennien Cristallin La carte générale de ce pointement est plus simple que celle du précédent ; presque sur tout son pourtour, une mince ceinture de grès cartennien s’intercalle ! Nous nous sommes conformés, comme pour Sidi-Zerzor, à la rédaction de M. E. Ritter. EP OS PP SPP OC SPP PO NS DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 121 entre les roches éruptives et les marnes du sahélien, qui couvrent presque toute la contrée environnante, en donnant naissance à des plaines fertiles et bien cultivées. La colline formée par le pointement éruptif domine toute la plaine, elle s'élève en formant un dôme de 200 m. environ, qui présente seulement quelques rares ressauts rocheux. $ 2. Descriplion pétrographique des dacites. La roche éruptive de Dra zeg Etter est une dacite assez analogue à celle du Cap Blanc. Ces roches se présentent sous deux faciès macroscopiques différents, auxquels correspondent également deux structures et deux compositions chimiques assez distinctes. Le premier est représenté par une roche foncée, à pâte vio- lacée compacte, renfermant une première consolidation abondante, formée de feldspaths vitreux et de lamelles de mica noir. Le second est représenté par une roche blanche ou grisâtre, d’aspect trachytique, en apparence beaucoup plus cristalline, qui paraît chargée de lamelles de mica noir. Les phénocristaux sont alors beaucoup moins apparents, la roche semble plutôt grenue que porphyrique. On trouve, en outre, quelques variétés bréchiformes très caractéristiques, dans lesquelles les fragments empâtés sont du second type et la masse englobante du premier. Les caractères microscopiques de ces différentes roches sont les suivants : Phénocristaux. Les minéraux de la première consolidation sont, à l'exception de l’hypersthène, identiques à ceux des dacites du Cap Blanc, leur composition est analogue dans les deux faciès. Apatile. Ce minéral est assez fréquent, on le rencontre soit en grains informes, soit en prismes quelquelois terminés, les cristaux sont allongés parallèlement à l’axe ver- tical, on observe parfois les combinaisons p — (0001), m —(1010) et la pyra- mide — (1011), le signe optique est négatif, la biréfringence n,-n,— 0,004, les cristaux d’apatite présentent un polychroïsme curieux, n, = jaune d’or, n, = jaune plus pâle, cette coloration s’intensifie généralement sur les bords ; lapatite existe à l’état libre ou en inclusions dans la biotite. TOME XXXIII, 2° PARTIE 16 122 LES ROCHES ÉRUPTIVES Zircon. Le zircon est assez rare, on le rencontre en grains ou en prismes, qui présen- tent les caractères habituels. Biotile. La biotite se rencontre sous deux formes ; dans le faciès microgranulitique, on trouve généralemeut une biotite rouge, biaxe, avec une valeur de Pangle des axes optiques variant de 30° à 60°, le signe optique est négatif, la dispersion p < V forte, le polychroïsme n, — rouge brun foncé, n, — jaune verdâtre brillant, sur les sections perpendiculaires à p, lPextinction se fait à 0° du clivage p. Cette bio- tite semble donner naissance par altération à une biotite brune, qui est d’habitude uniaxe négative. Dans le facies trachytique, la biotite est généralement uniaxe négative d’un polychroisme très intense, », = brun verdàtre foncé, n, = jaune verdâtre pâle. La biotite donne toujours naissance par décomposition, à une séparation abondante de magnétite. Hornblende. On ne rencontre jamais ce minéral à l’état frais dans les préparations. On observe seulement des sections présentant les profils m = (110) et g" — (010) caracté- ristiques de la hornblende, qui sont remplies, par de la magnétite mélangée de calcite, par de la calcite, ou bien encore par un mélange de magnétite de caleite et de quartz, la magnétite formant généralement la bordure, la calcite et le quartz étant au centre. Plagioclases. Ils présentent les caractères habituels, ils sont zonés et montrent les profils p,h', a, a', ainsi que les mâcles ordinaires, ils sont toujours en moyenne plus basiques que ceux des liparites, les différentes zones concentriques alternent en effet entre l’andésine Ab, An, et le labrador plus basique que Ab, An,. Les andé- sines et labradors de M. Fouqué s’observent frequemment, la bytownite est rare. Quartz. Le quartz est toujours peu abondant, il manque fréquemment dans les prépara- tions, il présente la forme bipyramidée, les cristaux sont parfois entourés d’une auréole spongieuse. DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 123 Pâte. La pâte est fort différente dans les deux facies indiqués ; dans celui dit trachy- tique, elle est toujours entièrement cristallisée et présente la structure globulaire, elle est alors complètement formée par une multitude d’éponges quartzeuses qui mesurent en moyenne 0,05 mm. à 0,2 mm. de diamètre et qui sont trans- parentes incolores, et chargées généralement de petites granulations opaques. Ces éponges s’éteignent d’un seul coup, elles présentent en lumière convergente une croix noire positive et sont par conséquent essentiellement quartzeuses. Cependant examinées aux forts grossissements elles montrent une structure quasi micro-pegmatoïde ou vermiculée, qui semblerait indiquer la présence d’un feld- spath. Dans ce type, il n'existe généralement pas d'éléments noirs dans la pâte. Dans le facies franchement dacitique, la pâte est encore cristalline avec la structure microgranulitique ; elle est formée par des grains extrêmement petits de quartz ou de feldspath à contour irrégulier, associés à beaucoup d’élé- ments ferrugineux en petits grains. Ce n’est à proprement parler pas une structure microgranulitique, mais quelque chose d’intermédiaire entre cette structure et la structure globulaire ; on observe souvent dans la pâte quelques petits microlithes filiformes s’éteignant entre 0° et 10°, qui sont évidemment de l’andésine, et établis- sent une forme de passage aux andésites. Produits secondaires. En dehors de la magnétite qui provient de la décomposition de la hornblende ou du mica noir, on trouve en abondance de la calcite et ce tout particulièrement dans le faciès trachytique. Ce minéral épigénise généralement les minéraux de la première consolidation, on le rencontre comme tel accompagnant les feldspaths et surtout la hornblende. $S 3. Monographie des types étudiés. Type trachytique. N° 470. Dacile, Dra zeg Etler. PHÉNOCRISTAUX : Zircon rare. Apalite fréquente en inelusions dans la biotite ou disséminée dans la pâte. Biolite abondante, uniaxe, polychroïque dans les tons bruns, décomposée et bordée d’une auréole de magnétite. 124 LES ROCHES ÉRUPTIVES Plagioclases très nombreux, zonés, formant en grande majorité la première consolidation. 1. Section Sn,, bissectrice obtuse. Extinction sur 4 Sn, — 28 20 : : —2%7"/; Àn Labrador Ab, An, » Dar 1 2, Section g' = (010), cassures h' = (100), clivages p, bissectrice aiguë = n,. Extinction — — 9° — 41 ‘/, An Andésine (Fouqué) 3. Section g' —(010), contour ph' a", clivage p = (001), bissectrice aiguë = n4. Extinction — — 13° — 46 °/, An Labrador Ab, An, %. Section g' — (010), zonée, E = 37, bissectrice aigue n, , trois zones a b c. Extinction de «a = — 10° = 42 */, An Andésine (Fouqué) » DD — MEN — 047. » An Labrador (Ab "An,) » » € — — 10° — 42 » An Andésine (Fouqué) Les plagioclases renferment souvent dans ieur intérieur des noyaux de calcite. Pare globulaire formée par de grosses éponges quartzeuses. PRODUITS SECONDAIRES : Beaucoup de Calcite distribuée partout, dans des sections à profils de plagioclases, d’amphibole et de pyroxènes. Magnétite abondante égale- ment, provenant du mica on de l’amphibole. N° 479. Dacite Dra zeg Etter. PHÉNOCRISTAUX : Apalile et Zircon rares. Biotite biaxe à faible écartement des axes optiques p << V. Plagioclases abondants. 1. Section Sn,, màclée selon Ab et K, 1 très voisin de Sn. Extinction sur 441 — 58 41 — 29° 19e De ADR RS 2 OS Ge I 2-0 GA AGRSETE à 2. Section g — (010) avec mâcle de K et pénétration, zonée, trois zones à b c, allongement h'g". Extinction sur a = — 15 = 48 °/, An Labrador Ab, An, » » b = — 19 — 52 » An Labrador (Fouqué) » » 6— — 15 — 48 » AnLabrador Ab An, 3. Section Sn,, bissectrice aiguë. Extinction — — 14 — 41 °/, An Andésine (Fouqué) Quartz : quelques grains irréguliers polyédriques. DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 125 si Pare. La pâte est globulaire, sans matière vitreuse, entièrement formée par des éponges quartzo-feldspathiques. N° 481. Dacite Dra zeg Elter. PHÉNOCRISTAUX. Zircon et Apaltite habituels. Biotite en grandes lamelles déchique- tées, entourées de magnétite. Elle est uniaxe, négative et très polychroïque. Plagioclases ordinaires. 1. Section g' —(010) zonée, bissectrice aiguë — n,, màclée selon K, E— 37, quatre zones « b c d. Extinction sur 4 — — 17 — 50 ‘/, An Labrador (Fouqué) » » bb — — 14° — 47 » An Labrador Ab, an, » » @— — 17 — 50 » An Labrador (Fouqué) » » d— — 19 — 52 » An Labrador (Fouqué) 2. Section g' = (010), bissectrice aiguë — n,, E = 37’, trois zones @ b c. Extinction sur 4 = — 6 — 37 ‘/, An Andésine Ab, An, » » b—= — 14 — 47 » An Labrador Ab, An, » » 6 = — 6 — 37 » An Andésine Ab, An, 3. Section Sn,, mâclée selon Ab. | Extinction sur À Sn, — 27 . à | — 46 °/, An Labrador Ab, An, » » { — 30 4. Sections mâclées selon Ab etK, | àg'. Extinction sur 11" = 56 — 28° ; ; — Labrador Ab, An,. » » 99 = 90 = AC 1. est voisin de Sn,. » June 00—"18;: | » ONE tie on | Labrador Ab, An. » » 41 = 30 = 15° | » SOON les ou | Labrador Ab, An,. PATE globulaire, entièrement formée par des éponges quartzo-feldspathiques. ÉLÉMENTS SECONDAIRES. Calcite abondante, en amas à contour géométrique. 126 LES ROCHES ÉRUPTIVES N°482. Dacile, Dra zeg Etler. PHÉNOCRISTAUX. Apalile rare, disséminée. Biolite uniaxe polychroïque, n,— brun foncé, n, jaune verdàtre. Elle est déchiquetée et frangée de magnétite. Plagio- clases ordinaires. 41. Section g' = (010), E — 37, quatre zones a bc d. Extinction sur «a = — 11° = 43 ‘/, An Andésine voisine de celle de Fouqué » » b = — 4 — 34 » An Andésine Ab, An, » DC — 0 — 28 » AnOligoclase Ab, An, » » d = — #4 —= 34 » Au Andésine Ab, An, Sur b bissectrice obtuse positive. 2. Section g'— (010) zonée, contours p h' a’, n; — bissectrice aigue, deux zones & b. Extinction sur 4 — — 17 — 50 °/, An Labrador voisin du labrador (Fouqué) » » b——10 — 43 » An Andésine voisine de l’andésine » Quartz rare ; quelques grands cristaux avec caractères ordinaires. Pate globulaire, largement cristallisée, avec caractères ordinaires. ÉLÉMENTS SECONDAIRES. Calcite assez répandue partout. N° 542. Dacite, Dra zeg Elter. PHÉNOCRISTAUX. Jolies apatites libres et emprisonnées dans la biotite. Biotile uniaxe négative, assez répandue, en partie décomposée et chargée de magnétite. Plagioclases ordinaires. A. Section g' — (010), bissectrice aiguë — n,. Extinction — — 9 — 41 °/, An Andésine (Fouqué) 2. Section Sn,, mâclée selon Ab, n, — normale optique. Extinction de 4 Sn, — 28° ce . (#7 °/, An Labrador Ab, An, » DE —" 30 3. Section Sn,, n, = normale optique. Extinction sur 1 Sn, = 28 | 47 °/, An Labrador Ab, An, DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 127 Quarlz très rare, quelques sections petites et corrodées. Pare globulaire ordinaire. PRODUITS SECONDAIRES. Magnélite très abondante. Calcile disséminée partout. 2° J'aciès dacitique. N° 478. Dacile (caillou dans un tuf), Dra zeg Elter. PHÉNOCRISTAUX abondants. Quelques jolies Apatites polychroïques. Biotite biaxe avec signe optique négatif, l’angle des axes varie de 30° à 60 9 < V, n, brun rouge, n, jaune d’or. Plagio- clases très abondants. 1. Section g' = (010), n, = normale optique. Extinction = 0 - 28°, An Oligociase Ab, An, 2. Section mâclée selon Ab et K | à g = (010). | Ms UE . de . 47°/, An Labrador Ab, An » Da RE El EE |) è RE 3. Section Sn, màclée selon Ab. Extinction sur 4 Sn, bissectrice obtuse — 28° | ee ADI: 30° | #7 7° n Labrador Ab, An, » 4’ 4. Section Sn,, mâclée selon Ab. 42 °/, An Andésine (Fouqué) 0 Extinction sur 1 — 5 » DRE l— 5. Section Sn,, mâclée selon Ab. Extinction sur 1 — 25° » Dr 21e 43 °/, An Andésine (Fouqué) Quartz : quelques grandes sections corrodées. Pare. Entièrement cristallisée, sans matière vitreuse, Structure microgranuliti- que franche. Les grains sont de petite dimension. PRODUITS SECONDAIRES. Beaucoup de magnétite provenant du mica, peu de calcite. N° 496. Dacile, Dra zeg Ellter. PHÉNOCRISTAUX. Zircon quelques grains. Apalite petits prismes légérement poly- chroïques. Biotile abondante, à deux axes optiques écartés, bissectrice négative, polychroïsme : n, — rouge brun, n, — jaune vert brillant. Par altération, la bio- 128 LES ROCHES ÉRUPTIVES tite se transforme en une variété uniaxe négative d’un polychroïsme différent ; celle-ci donne à son tour de la magnétite. Plagioclases nombreux. 1. Section Sn, zonée, E — 30°, contours p h' a', trois zones a b c. Extinction sur à — — 15 — 45 ‘/, An voisin du Labrador Ab, An. » » b— — 21 — 56 » An Labrador Bytownite (Fouqué). » » 6 — — 15 — 45 » An entre Andésine et Labrador. 2. Section Sn,, mâclée selon Ab, 1 — Sn, bissectrice obtuse. Extinction sur 1 — — 15° , ot 0e AnELabragor Ab An » » 1— — D 1 3. Section g' — (010) zonée, bissectrice aigue — n,, E— 37", deux zones a b. Extinction sur 4 — — 15° Labrador Ab, An, » » b—— 8°; Andésine (Fouqué) 4. Section Sn,, mâclée selon Ab, bissectrice obtuse — n,. Extinction sur 1 Sn, — 28 se . — 47 °/, An Labrador Ab, An, ) 9 Quartz : quelques grandes sections corrodées avec auréole spongieuse. PATE microgranulitique très fine, avec petits grains irréguliers de quartz et quel- ques fins microlithes allongés d’andésine. PRODUITS SECONDAIRES. Calcite abondante. Magnétite remplissant des sections d’amphibole entièrement décomposée. N° 541. Dacite, Dra zeg Eltler. PHÉNOCRISTAUX. : Apalile assez abondante, polychroïque, répandue dans la pâte. Biotile rouge biaxe, donnant lieu par transformation à une variété uniaxe brune, puis à une séparation de magnétite. Elle renferme des inclusions d’apatite. Plagio- clases abondants. 1. Section Sn, , mâclée selon Ab. 0 / /, An Labrador Ab, An, | Extinction sur 1 Sn, = 28 x —"17 » SON 0 = 31° 2. Section mâclée selon Ab et K. Extinction sur 44! — 54 1 — 27 » »y 22 — 19 29 — 6° Labrador Ab, An, DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 129 Quartz : quelques sections très corrodées. Pare globulaire, pro parte microgranulitique, avec caractères indiqués. ÉLÉMENTS SECONDAIRES. Calcite abondante, puis magnétite épigénisant d'anciennes sections de hornblende. S 4. Composition chimique. N° 542 N° 481 N° 496 N° 541 Si0, "— 59.24 58.29 67.62 6771 AO T—1:4845 15.93 17.25 F0 — 458 2e-00 4.37 4.21 C0 2 — 6:08 6.75 4.44 4.38 M0 =2#,2706 4.93 1:39 1.43 ÉOE = 2213227 2.32 2.87 2.90 NY OS 1 4:59 3.18 3.13 Perte au feu, CO, — : 3.66 5.63 0.99 1:39 100.44 100.17 100.73 102.36 N° 542 et 481 = Dacites globulaires (types du faciès trachytique). N° 496 et 541 = Dacites microgranulitiques (types du faciès dacitique). Cette composition chimique est très significative ; elle montre que les deux types si distincts à l’œil nu comme au microscope, présentent bien réellement une diffé- rence au point de vue de la composition chimique de leur magma. I} est certain que les N° 542 et 481 sont altérés et présentent un enrichissement en calcite, avec départ consécutif d’alcalis, mais abstraction faite de cette altération, ils sont d’un caractère plus basique que les N° 496 et 541 qui eux, correspondent bien à la composition des véritables dacites. TOME XXXIII 2° PARTIE 17 130 LES ROCHES ÉRUPTIVES CHAPITRE X LES ROCHES ÉRUPTIVES DE ROUAFA $ 1. Aperçu géologique. — $ 2. Description pétrographique des dacites et monographie des types étudiés. — $ 3. Composition chimique. S 1. Aperçu géologique. La région de Rouafa, des plus intéressantes, a été décrite en détail par M. Ficheur qui a bien voulu y conduire en personne M. E. Ritter. On y trouve la roche éruptive sous forme de dykes discontinus, ou, si l’on veut, de puissants filons dont les uns percent en entier au sein de la chaine de granulite gneissique septentrionale, tandis que les autres sont situés au contact du gneiss et du terrain cartennien. Ces derniers se trouvent alors sur le revers méridional de la vallée de l’Oued Acif-Tala. Tandis que les pointements du nord présentent une topographie de pitons rocheux bien définis, les autres sont peu visibles de loin et se confondent avec la pente générale de la montagne ou paraissent isolés sur les premières pentes, en donnant alors des ressauts assez sensibles. Un fait curieux et déjà signalé, c’est que ce sont les débris de ces roches qui ont formé le niveau des grès immédiate- ment supérieur à celui qu'ils ont traversé, et qu’ainsi la roche s’est épanchée sur le bord ou peut-être partiellement au fond d’un fiord cartennien, ce qui a donné lieu à un refroidissement brusque. Les surfaces polygonales indiquant un retrait ne sont en effet point rares à observer. 1 E. Ficheur, loc. cit. p 417 et suivantes : Ces poudingues qui forment la base du cartennien sont coupés par un premier filon liparitique qui les modifie et qui traverse le sentier sur une certaine largeur Au dessous de la roche réapparaïssent des grès grossiers, formant la suite des dépôts cartenniens, à peu de distance à l’est on les voit reposer directement sur les poudingues. Les grès se montrent par place presque entièrement constitués par des petits galets ou des grains de la roche éruptive précédente. M. Curie y a reconnnu, à l’étude microscopique, la liparite feldspathique dans une de ses variétés les plus voisines de la roche quartzifère. Les grès et les poudingues se montrent à peu de distance très ferrifères et se rattachent à la zone à Clypeaster, à Echinolampas, à Hypsoclinus, etc. De cette observation ressort ce fait : que la roche éruptive a formé falaise sur le bord de la mer cartennienne et qu’elle n’a pas tardé à se désagréger pour fournir les premiers éléments des grès. DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 151 S 2. Descriplion pétrographique et monographie des types étudiés. Les différents spécimens de Rouafa que nous avons examinés sont, à l’exception d’un seul, des brèches éruptives d’arrachement, renfermant des éléments variés. La roche éruptive dominante est cependant une dacite très analogue à celles de Dra-zeg-Etter. Vu le petit nombre de ces roches que nous avons examinées, nous nous bornerons à donner ici l’énumération et la description des coupes que nous avons étudiés. N° 509. Dacite Rouafa. Cette roche, de couleur violacée, paraît presque grenue à l’œil nu, tant la pre- mière consolidation y est abondante ; la loupe y montre cependant l'existence d’une pâte jointe à des phénocristaux. PHÉNOCRISTAUX : Zircon quelques rares grains disséminés. Apatite quelques petits prismes disséminés dans la roche ou emprisonnés dans des amas de magné- tite, provenant de la décomposition de la biotite. Biotite complètement altérée, constatée sur quelques débris à peine reconnaissables, donnant lieu à des amas d’un mélange de magnétite et de quartz. Plagioclases abondants. 1. Section mâclée selon Abet K, | à g'—(010), 4 montre une normale opti- que — 1, - Extinction sur 11° — 55 41 — NU PT : : n » DAMOD ED SE, 7 + L HÉMr 2 2. Section g' — (010), zonée, bissectrice aiguë = n, sur b, E = 37, quatre zones à b c d. Extinction sur à — — 25 — 60 ‘/, An Labrador Ab, A, » » b— — 19 — 52 » » Labrador (Fouqué). » DC ir 20 — 600») COMME » D TO D) 0) A COINMIEND 3. Section Sn, , màclée selon Ab. Extinction sur | Sn, — 28° » » Te = 31° Labrador Ab, An, 132 LES ROCHES ÉRUPTIVES Quartz : quelques cristaux bipyramidés, très corrodés. Pare microgranulitique, formée par des petits grains quartzeux à contour den- telé et souvent flou. Il y a souvent passage au type globulaire ; quelques petits microlithes d’andésine sont dispersés partout. ELÉMENTS SECONDAIRES. Beaucoup de magnétite et surtout de calcite, formant par place des amas et des nids. N° 511. Brèche près d'un contact, Rouafa. Cette roche se montre sous le microscope entièrement formée de débris angu- leux de micaschiste à mica blanc, ressoudés par une matière vitreuse, brune, par- faitement isotrope. Les fragments de micaschiste présentent absolument les carac- tères de ceux qui sont en place dans le voisinage des filons. Le mica y est abondant et largement cristallisé. °512. Brèche microscopique près d’un contact, Roua/a. Cette roche est essentiellement hétérogène. On y trouve des débris de liparite sphérolithique, des débris de dacite à pâte microgranulitique, des minéraux fragmen- taires variés (dont plusieurs proviennent sans doute de roches cristallines) quartz, mica, plagioclases acides, orthose etc. ; puis quelques cristaux d’un minéral vert qui répond, autant qu’on en peut juger vu la rareté des sections, à de l’augite verte, le tout réuni par un ciment analogue à la pâte des dacites microgranulitiques, mais qui renferme de la matière vitreuse. N° 253. Brèche microscopique, Rouafa. Elle est analogue au numéro précédent, on y rencontre des fragments de lipa- rites vitreuses et de dacites; des minéraux isolés, corrodés, provenant de roches résorbées, du mica noir, du quartz, des feldspaths, des sections d’amphibole com- plètement épigénisées en calcite; le tout est réuni par un ciment, en majorité vitreux. N° 259. Brèche microscopique, Rouafa. Très semblable au numéro précédent. La roche est riche en fragments quartzeux arrachés aux micaschistes. $ 3. Composition chimique. La composition chimique de roches telles que celles de Rouafa ne peut évidem- ment pas avoir grande signification. Nous avons cependant fait l’analyse du N°5, DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 133 qui montre par le chiffre élevé de la silice et de la potasse, l’action exercée par la présence des éléments étrangers sur le magma primitif. Analyse du N° 512. SU + 19:14 (ReAD OPUS 15:70 CIO" 12:90 MoOPE" 021 NDS, 1.98 KO) 19748 Perte au feu — . 2.53 100.54 CHAPITRE XI RÉSUMÉ ET CONCLUSIONS $ 1. Existence de deux types parmi les roches éruptives étudiées.— $ 2. Composition des mag- mas liparitiques et dacitiques.— $ 3. Relation entre les roches éruptives et le «granit» de Méner- ville.— $ 4. Les plagioclases dans les roches éruptives étudiées. S 1. Existence de deux types parmi les roches éruptives étudiées. Il ressort nettement de l’étude que nous avons faite des roches éruptives de Méuerville, qu’il existe dans la région deux types pétrographiques bien distincts au point de vue minéralogique, et surtout au point de vue de la composition de leur magma. Ces deux types correspondent exactement aux liparites et aux liparites feldspathiques, distingués précédemment par MM. Curie et Flamand. Nous avons conservé le nom de liparite, mais nous avons montré que les liparites feldspathiques correspondaient trait pour trait aux dacites des pétrographes. Nous avons établi que toutes les roches des divers pointements décrits dans ce travail, présentent une uniformité parfaite aussi bien en ce qui concerne leurs 134 LES ROCHES ÉRUPTIVES minéraux constitutifs que leur composition et se groupent exclusivement dans les deux types indiqués sans présenter des formes de passage de l’un dans l’autre. A Sidi-Féredj, c’est une liparite que nous rencontrons avec une première con- solidation peu abondante, formée essentiellement par de la biotite et du quartz, tandis que les plagioclases sont rares. La pâte est vitreuse ou globulaire, mais les éponges quartzo-feldspathiques sont de très petite dimension et la structure est quasi-microgranulitique. Au Cap-Blanc apparaissent exclusivement les dacites avec cette particularité intéressante que la majorité d’entre elles renferme de l'hypersthène altéré. La premiére consolidation est composée en dehors de l’hypersthène, de biotite et de plagioclase, auxquels s’ajoute la hornblende. Ce dernier minéral appartient à deux variétés : la horblende ferrifère et la horblende commune ; le quartz toujours rare peut exister ou manquer dans la première consolidation sans que la composi- tion chimique s’en ressente. La pâte est microcristalline ou vitreuse et renferme des plagioclases, de l’orthose, du quartz, des lamelles de chlorite, puis quelquefois des débris d’hypersthène et des éléments ferrugineux. La tendance microlithique des individus feldspathiques de certaines variétés hypocristallines, établit le passage aux andésites. Au Cap Marsa, nous retrouvons des liparites dont la première consolidation est, en somme, identique à celle des roches de Sidi-Féredj, bien que les plagio- clases y semblent plus abondants. Par contre la pâte est ici très variée et présente des structures vitreuses, globulaires, pétrosiliceuses, ou encore perlitiques. Ces structures n’ont cependant aucune influence sur la composition chimique qui reste d’une constance remarquable pour tous les types. | La roche du Cap Marsa se présente sous forme d’une brèche éruptive. Bien que les blocs de liparite y dominent, nous avons montré qu’ils sont accompagnés de roches variées, que nous avons rapportées aux variétés suivantes : 1° Des andésites à hypersthène avec une première consolidation représentée par de la biotite, de l’augite, de l’hyperstène, accidentellement de la hornblende, puis des plagioclases basiques. La pâte est vitreuse. 2° Des andésites à hornblende dont la première consolidation renferme égale- ment du mica noir, de la hornblende commune, des plagioclases, avec une pâte analogue à celle des andésites à hypersthène. 3° Des andésites à augite très semblables comme structure aux andésites à horn- blende et renfermant de l’augite dans la première consolidation. DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 155 4° Des basaltites formées par la réunion de gros microlithes de plagioclase basi- que, d’augite en cristaux courts, et de grains de magnétite. Les plagioclases de ces roches subissent un phénomène de transformation en albite excessivement curieux. 5° Des granulites, renfermant de l’apatite, du zircon, de la biotite, de la fluo- rine, de la tourmaline, des plagioclases, de l’orthose et du quartz. 6° Des roches granitoïdes plus basiques auxquelles nous avons donné le nom de tonalites, renfermant du zircon, de l’apatite, de la magnétite, de la biotite, de la hornblende, des plagioclases plus basiques que ceux de la granulite, de l’orthose et du quartz. 7° Des roches minéralogiquement et chimiquement identiques à la tonalite mais présentant deux temps de consolidation distincts, roches que nous avons appelées microtonalites. Celle-ci renferment parmi les éléments de la premiére consolidation de l’augite en sus des éléments de la tonalite. La pâte est entièrement cristallisée, microgrenue et essentiellement quartzeuse. A Sidi-Zerzor nous retrouvons des liparites dont les minéraux constitutifs sont identiques à ceux des mêmes roches du Cap Marsa avec toutefois l’amphibole en plus. La pâte est globulaire ou sphérolithique, mais les sphérolithes lamellaires qu’on y rencontre sont absolument distincts de ceux des roches du Cap Marsa. Néanmoins la composition chimique reste identique à celle des autres liparites. A Dra-zeg-Etter réapparaissent des dacites analogues à celles du Cap Blanc, toute- fois avec l’hypersthène en moins. Elles sont cependant accompagnées de roches plus basiques de structure globulaire, renfermant exactement les mêmes éléments constitutifs, mais dont le magma paraît être un peu différent, fait qui peut aussi pro- venir de l’abondance de la calcite secondaire qui masque la véritable composition initiale. A Rouafa enfin, on retrouve encore les liparites mais altérées par des phéno- mênes de métamorphisme endomorphe. $ 2. Composition des magmas liparitiques el dacitiques. On voit donc bien qu’il y a réellement réapparition constante et exclusive de deux types pétrographiques, qui restent toujours tranchés par la composition chimique de leurs magmas respectifs, qui présentent toujours les mêmes minéraux constitutifs ou à peu de chose près, tandis que la structure peut être fort diffé- 136 LES ROCHES ÉRUPTIVES rente. Ces deux magmas sont les suivants d’après la moyenne générale de toutes nos analyses. Nous les avons rapportés à la substance anhydre : Magma liparitique : Magma dacitique : SID 1500 67,44 ALO, — 13.58 16.86 Fe,0, — 1.88 8,13 CODES 4.48 MgO — 0.20 1.11 KO — 4.46 3.22 Na,0 — 2.91 3.16 100.00 190.00 Le magma dacitique se distingue, comme on le voit, du magma liparitique, par une acidité moins grande avec une teneur en alumine plus élevée, par une propor- tion de CaO à peu près double et par l’égalité de la soude et de la potasse ; tandis que chez les liparites ce dernier élément prédomine. Il est à remarquer toutefois que vu l’absence d’orthose dans la première consolidation des liparites comme des dacites, la potasse reste relativement abondante dans ces deux types. $S 3. Relations entre les roches éruptives et le « granit » de Ménerville. Il est intéressant de rechercher la parenté que peuvent présenter les magmas dacitiques et liparitiques avec celui du granit de Ménerville. L’analogie incontestée que nous avons établie entre les roches en place d’Ain-Tolba ou de Sidi-Mokren et les roches granitoïdes (tonalites et microtonalites) de la brèche éruptive du Cap Marsa, montre l'existence très certaine de celles-ci en profondeur sur une étendue assez considérable, La comparaison de la composition chimique du magma du « granit de Ménerville » avec celle des magmas liparitiques et dacitiques, montre clairement que le granit et la liparite ne présentent aucune analogie bien que, cependant, celle-ci traverse le granit à Sidi-Féredj. Les liparites ne doivent donc point être considérées comme la forme effusive du magma qui a donné nais- sance à la roche de Ménerville. Par contre l’analogie de ce dernier avec le magma dacitique paraît indiscutable, et ses caractères différentiels se retrouvent ici trait pour trait à savoir: l'acidité, la teneur en chaux, la proportion relative des DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 137 alcalis. Ce sont donc les dacites qui, sans doute, représentent cette forme effu- sive. Ce fait d’ailleurs ne renferme rien d’affirmatif en ce qui concerne l’âge du granit de Ménerville mais cette constation, toutefois n’en est pas moins intéres- sante, vu l’âge bien connu des liparites et des dacites. Sans résoudre la question, il peut cependant contribuer à l’élucider. S 4. Les Plagioclases dans les roches éruptives étudiées. Un des faits particuliers qui ressort de notre étude, c’est l'extrême généralité des plagioclases dans toutes les roches que nous avons étudiées. A ce point de vue celles-ci offrent incontestablement un caractère commun. Dans les liparites, les pla- gioclases se rencontrent toujours dans la première consolidation pendant que l’or- those fait défaut ; il en est de même dans les dacites et les plagioclases sont l’élé- ment le plus répandu parmi les phénocristaux. Dans les tonalites, microtonalites, etc., ce sont encore les plagioclases qui prédominent parmi l'élément blanc. Tous les feldspathes présentent toujours d’ailleurs une structure zonaire, mais la composition des différentes zones concentriques est extrêmement variable comme cela ressort nettement des nombreuses déterminations que nous avons faites. À cet égard, nos observations peuvent être formulées comme suit : 1° Parmi les grands cristaux de la première consolidation d’une seule et même roche il y a des feldspaths forts différents, si on les considère en quelque sorte quantitativement et cela indépendamment des variations observées dans les zones successives d’un même cristal. Ainsi, dans une même préparation, on trouve sur un cristal, différents termes réunis allant du labrador basique au labrador acide par exemple tandis que sur un autre cristal on trouve les termes allant de l’andésine au labrador acide ou encore de l’andésine acide à l’anorthite presque pure. Il y a par conséquent autant de feldspaths, que d'individus et ce fait montre l’erreur que l’on commettrait en se basant sur les feldspaths de la première consolidation pour tenter une classification des roches éruptives porphyriques. 2° Il n’y a aucune loi générale dans la succession des différentes zones concen- triques au point de vue de leur composition. Il n’y a jamais croissance ou décrois- sance continue de l'acidité des divers termes feldspathiques de la périphérie vers le centre. De plus, dans une même préparation, les variations dans la composition des zones d’un même feldspaths, sont tantôt comprises entre des termes rapprochés XXXIII, 27° PARTIE 18 138 LES ROCHES ÉRUPTIVES de la série, comme Ab, An, et Ab, An, par exemple, tantôt par contre entre les termes les plus éloignés comme Ab, An, et An. Il convient cependant de remar- quer.que dans le second cas, les bandelettes offrant la composition des termes les plus extrêmes sont rares, souvent même uniques. C’est tout spécialement le cas pour les termes voisins de An qui constituent souvent une seule zone généralement médiane, fréquemment discontinue, qui se distingue immédiatement des autres par sa haute biréfringence. 3° Dansles variétés à structure holocristalline grenue (tonalite, microtonalite,etc.) qui renferment du quartz libre, on constate fréquemment que la bordure est for- mée par de l’albite ou un plagioclase extrêmement acide du groupe albite-oligo- clase. Ces termes acides ne se rencontrent plus dans l’intérieur du cristal, et les alternances s’y font alors entre des variétés toujours plus basiques. 4° Dans une même préparation, on observe souvent que pour deux cristaux d’égale dimension, qui tous deux présentent un nombre restreint de zones con- centriques, dans lun, par exemple, le centre est formé par un feldspath plus basique que celui de la bordure, dans l’autre c’est précisément le contraire. En d’autres termes, les fedspaths zonés d’une même roche n’offrent pas des carac- tères analogues dans la succession de leurs zones d’accroissement, et cela pour des cristaux d’égale dimension. Il découle de ce fait que des cristaux d’égal dévelop- pement étant sans doute contemporains, dans un même magma et au même instant peuvent donc se ségréger des feldspaths de basicité différente; le phéno- mène est dès lors susceptible de se continuer pendant toute la période de crois- sance des cristaux de la première consolidation. 5° Il n’est pas rare d'observer sur un même feldspath la répétition alternante de deux types seulement, d’acidité différente. Le feldspath bien que formé de plusieurs zones successives, présente seulement deux valeurs pour les angles d’extinction des différentes zones. Ce cas se rencontre surtout quand le cristal est petit et com- posé de trois ou quatre zones concentriques seulement. Le centre est alors souvent de composition identique à celle de la bordure qui Ss’éteint en même temps ; il est d’ailleurs plus acide ou plus basique qne le reste du cristal, et la différence dans l'acidité des deux termes feldspathiques qui alternent est tantôt relativement faible (Ab, An, et Ab,, An, par exemple) tantôt assez forte (Ab, An, et Ab, An,). 6° Chez les cristaux volumineux à zones multiples, et seulement chez les roches à deux temps, on observe que ce n’est généralement ni le centre ni la bordure qui DÉS ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) 139 forment les termes les plus acides ou les plus basiques de la série observée. Il y a parfois un saut très brusque dans l'acidité de deux couches voisines, d’autres fois, il y a des gradations successives. 7° En théorie on pourrait s'attendre à rencontrer tous les termes possibles com- pris entre Ab et An, qui résultent du mélange de Ab et An en proportions varia- bles. Pratiquement il n’en est pas ainsi et l’on rencontre de préférence certains types bien définis. Ainsi les andésines, labradors bytownites typiques de M. Fouqué sont extrêmement fréquents parmi les felspaths basiques. L’andésine interpolée de M. Michel Lévy est déjà plus rare, quoique, cependant, assez fréquente. Par contre, le labrador Ab, An, se trouve trés communément. Dans la série des felpaths acides, on rencontre avec une égale fréquence les termes de M. Fouqué et ceux de M. Michel Lévy tandis que là aussi, les variétés intermédiaires entre ces types ne se présentent guère ou pas du tout. Ce fait semblerait donc indiquer que la loi de Tschermak ne doit pas être envi- sagée d’une manière trop stricte, et qu'il y a bien en réalité certains types qui se rencontrent plus fréquemment que d’autres. 8° En faisant abstraction de la composition individuelle des différentes zones con- centriques pour n’envisager que celle de leur masse totale, on peut dire que les plagioclases des liparites sont en moyenne plus acides que ceux des dacites et que ces derniers sont à leur tour plus acides que les feldspaths des andésites. Mais si l’on considère individuellement les différentes zones d’accroissement, on peut trouver dans les unes comme dans les autres des termes de basicité équivalente. + Ed re 1e ‘ ne A sa La ane wo ET A re au a TABLE DES MATIÈRES Pages PTÉTACE ARE M EN RMNE EPCA I EE AT ETS NS RS RCA RS 3 IntroducHon et aAperCHeÉOTADRIQUEN SP AIR EN ET NT ONE nr AN AUX ATLOT TOURS ER nn nn e Cotbn dE VA rat tbe EU A Ne NUE QUOI: 7 Divsionduitravalefindicauons/eénénles PM CNE 9 CHAPITRE MELLE oramtdeMeénertiien et AAN AIRE MN EME UT CPL Re 11 $ 1. Aperçu géologique. — $ 2. Caractères pétrographiques du « granit ».— $ 3. Mono- graphie des types étudiés. — $ 4. Composition chimique et conclusions sur la roche de Ménerville. CHAPITRENT M Pesmoches éruptives derSIdiFéredi M NME LE MNT 20 $ 1. Aperçu géologique. — $ 2. Caractères pétrographiques des liparites. — $ 3. Mono- graphie des types étudiés. — $ 4. Composition chimique des liparites. — $ 5. Les micro- diorites. — $ 6. Monographie des types étudiés. — $ 7. Composition chimique des micro- diorites. CHAPIERE TI eLestroches éruptives dulCapBlanc en 32 $ 1. Description géologique. — $ 2. Caractères pétrographiques des dacites. — $ 3. Mo- nographie des types étudiés. — $ 4. Composition chimique des dacites. CHARITRE/ IVe Pes roches épaves du Cap/Marsa Un te Ne. 61 $ 1. Description géologique. — $ 2. Les liparites. Description pétrographique. — $ 3. Monographie des types étudiés. — $ 4. Composition chimique et considérations générales. CHAPITRE V. Les roches éruptives du Cap Marsa (suite) . . . . . . . . . . . . . . . . 80 $ 1. Considérations générales sur les andésites. — $ 2. Description pétrographique des andésites à hypersthènes. — $ 3. Monographie des types étudiés. — $ 4. Composition chimique des andésites à hypersthènes. — $ 5. Description pétrographique des andésites à hornblende, — $ 6. Monographie des types étudiés et composition chimique. — $ 7. Les andésites à augite. 142 LES ROCHES ÉRUPTIVES DES ENVIRONS DE MÉNERVILLE (ALGÉRIE) CHAPITRE VI. Les roches éruptives du Cap Marsa (suite). . . . . . . . . . . . . . . . $ 1. Description pétrographique des basaltites albitisées. — $ 2. Monographie des types étudiés. — $ 3. Composition chimique. CHAPITRE VII. Les roches éruptives du Gap Marsa (suite) - à: à à: à: $ 1. Généralités sur les roches granitoïdes. — $K 2. La granulite à tourmaline et la luxullianite. — $ 3. La tonalite. Description pétrographique et composition chimique. — $ 4. Les microtonalites. Caractères pétrographiques. - $ 5. Composition chimique des microtonalites. CHAPINREAVITEMeSrochesterupIiMeS Tes ZerZOI RE $ 1. Description géologique. — $ 2. Les liparites. Description pétrographique. — $ 3. Monographie des types étudiés. — $ #. Composition chimique des liparites. — $ 5. Les tufs des liparites. — $ 6. Les roches andésitiques. CHAPITREMXDesroches énuptvestdeDra zen Eten NN $ 1. Aperçu géologique. — $ 2. Description pétrographique des dacites. — $ 3. Monogra- phie des types étudiés. — $ 4. Composition chimique. CHAPITRE?’X. Les roches éruptives'de Rouafa.. ANNEE $ 1. Aperçu géologique. — $ 2. Description pétrographique des dacites et monographie des types étudiés. — $ 3. Composition chimique. CHAPITRE XI. Résumé et conclusions $ 1. Existence de deux types parmi les roches éruptives étudiées. — $ 2. Composition des magmas liparitiques et dacitiques. — $ 3. Relations entre les roches éruptives et le granit de Ménerville. — $ 4. Les plagioclases dans les roches éruptives étudiées. Table UMR sos mo Re, ae) one Mio ee depot re es feeds ele xs ie POST OMEMRORE CCS 0 LORS LOT ON DES PT MO NOTA ETS «OR OMC OS OR DEVO TU EURE AS UT OLIS CUT 95 106 120 130 133 "es ne és 6 At te na à" 2 5 Escale, SECTE No EXPLICATION DE LA PLANCHE I . Granit (Tonalite), Sidi Mokren. (Gross. : 15 diam.). La coupe montre l'abondance des plagioclases et la dimension réduite de grains de quartz. . Liparite, Sidi Féredj. (Gross. : 25 diam.). Structure microgranulitique, quartz et biotite dans la première consolidation. . Microdiorite, Sidi Féredj. (Gross. : 15 diam.). Biotite, hornblende, plagioclases basiques zonés et quartz dans la première consolidation. Pâte microgranulitique quartzeuse. . Dacite holocristalline, Récifs du Cap Blanc. (Gross. : 45 diam.). Beaux plagioclases dans la première consolidation. . Dacite holocristalline, Cap Blanc. (Gross. : 15 diam.). Quartz et plagioclases dans la première consolidation. . Dacite holocristalline, Cap Blanc. (Gross. : 25 diam.). Hornblende ferrifére et plagioclases zonés dans la première consolidation. Planche N° 185 N° 113 EXPLICATION DE LA PLANCHE II . Dacite holocristalline. (Gross. : 25 diam., lumière naturelle). Cap Blanc. Hypersthène dans la première consolidation. . Dacite vitreuse. Cap Blanc. (Gross. : 15 diam.). Quartz, plagioclase et biotite abondante dans la première consolidation, structure fluidale. . Liparile pétrosiliceuse, Cap Marsa. (Gross. : 25 diam.). Quartz dans la première conso- lidation. La pâte est entièrement sphérolithique, l'abondance de matière ferrugineuse intercallée entre les fibres, rend ces sphérolithes difficilement visibles. . Liparite globulaire, Cap Marsa. (Gross. : 20 diam.). Quartz corrodé dans la première consolidation, pâte entièrement globulaire. . Liparile globulaire, Cap Marsa. (Gross. : 40 diam.). Pâte fortement grossie, montrant le passage des globules à extinction totale aux sphérolithes. . Liparile vitreuse, Cap Marsa. (Gross. : 15 diam., lumière naturelle). Quartz corrodé dans la première consol.dation, pâte fluidale en partie dévitrifiée. Planche I1 + : 5 « ' 7 “AT Lt: ; 4 ’ $ F 2 ” ï ' Û PA: " F : . à , = \ +. 3 “ ‘ . « À ï “ " et k , “ t & À ns è ‘= ' » F , % " : # 1] A ’ + ; : D F Se k NN v2 û ee Fr A QT. H de L de ; î x » D x ri 4 . ." “ "y % Z . # Se En 4 u ) , + [A air L 24 EU : Û En co de De 5 vd 4 ñ ‘ x Len « N° 20. ; Liparite à PR Cap Marsa. (Gross. : 15 diam.). La coupe montre la pâte . Liparile perlitique à grands sphérolithes. Cap Marsa. (Gross. : 15 diam.) Grands sphérolites . Andésile à Hypersthène, Cap Marsa. (Gross. : 25 diam.). Grands cristaux d'hypersthène et . Andésite à hornblende, Cap Marsa. (Gross. : 25 diam.). Hornblende. biotite et plagioclases . Andésite à hornblende, Cap Marsa. (Gross. : 45 diam.). Hornblende décomposée, hiotite EXPLICATION DE LA PLANCHE III entiérement composée de grands sphérolithes fibreux à croix noire. fibreux, réunis par une base vitreuse, avec fissures perlitiques. de plagioclases zonés, dans la première consolidation ; pâte vitreuse. dans la première consolidation, pâte vitreuse. et grands plagioclases zonés dans la première consolidation. Pâte vitreuse et calcite en grandes plages. Basaltite albitisée, Cap Marsa. (Gros. : 40 diam.). Microlithes de plagioclases albitisés; au centre de la coupe, section g' d'un cristal de labrador, montrant le phénomène de l'albitisation. Planche II1 No 18 N° 95 »| ; . - RE ‘ v ÿ F # ke À : ds F dé Pt + tu 4 é # ë ; } L É x : É ’ Ls 1 FT n] hi r+ PE | ra =. È à . + Ve : PT: ï : tn k i 14 À u & i + E LR ; nr £ > Pt _— | - Fe : » Psp Nue | + CN hs Ÿ + à à " ï ke N . ; # Lt ru = j n° ” LE c de TP LA ï P | - $ ; 5 ra L N B, n “4 ñ r | 7 EXPLICATION DE LA PLANCHE IV 3. Tonulite, Cap Marsa. (Gross : 15 diam.). . Microtonalite, Cap Marsa. (Gross. : 15 diam.). Biotite, hornblende, plagioclases zonés dans la première consolidation, pâte quartzeuse microgranitique. . Liparile, sommet de Sidi Zerzor. (Gross. : 25 diam.). Pâte sphérolithique, avec sphérolithes lamellaires. . Liparite. Sidi Zerzor. (Gross. : 60 diam.). Détail d’un sphérolithe lamellaires. . Liparite, Dra Zeg Etter. (Gross. : 15 diam.). Biotite, plagioclases zonés et quartz dans la première consolidation ; pâte semi-vitreuse. . Dacite globulaire, Dra Zeg Etter. (Gross. : 15 diam.). Planche IV N° 215 N° 541 Tome XXIU, Dm partie — 1900 COUPE puMDiesez Sibi Zenzon ter TiMezerir Qulad-el-Bor S.-S.E. : Djebel Sidi Zerzor ess D'ouar Zaätra Douar Kara Douar Raicha 2 Plaine de Bord) Ménaiel S00/Mer av dessous duNiveau de la Mer Coupe où Bono De LA MER au Dyeser DRA-ZEG-ETreR | | | Recifs du Gap Blanc Oulad Mohre ben Ahmed Djebel Sidi Fereo) Dra-Zeg-Etler Blad Guitoun _ = Isserville ES S< ; arf} Paufif ny S00 Met au dessous du Nivezu de ls Me, BÉCENDE DES TERRAINS | \Punes ÆS Miocene superieur RAR ; , Es Grans! Tonahitel ES) (Qualernaire ancien :Mornes idees } #4 4 Schisles crislallins | PA Dunes ; Marnes (Idulartennien 1 | _ ES (Quafernaire | SE Pliocène BTE) Schisles granulilises Poudinque 1 Mcène Inférieur) Echelle des Coupes : 1 = 50,000 Les hauteurs sont Lriplées ME A NOVÉARAZSERNIVE DUPARC, PEARCE & RITTER. - Les Roches éruptives des environs de Ménerville (Algérie) MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ DE PHYSIQUE ET D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE Tome XXXIIT. — No 3. MÉMOIRE SUR LE LATE DE LOBSERTATURE DE GENÈVE PAR Justin PIDOUX ASTRONOME " 0 GENÈVE IMPRIMERIE Ch. EGGIMANN & Cie Pélisserie, 18. 1900 MÉMOIRE SUR LA LATITUDE DE L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE PAR é Justin PIDOUX, astronome INTRODUCTION Lors de la construction de l’Observatoire sur son emplacement actuel, en 1829, l'instrument installé dans le plan du méridien fut une lunette construite par Gambey. Elle avait un objectif de 44,5 lignes d’ouver- ture utile et une distance focale de 4 pieds 2 pouces 10,5 lignes (pied de France). Cet instrument portail en outre un cercle divisé de 3 pieds de diamètre, mobile autour d'une alidade ayant 4 verniers. La descrip- tion complète de cette lunette méridienne se trouve dans la € Première série des observations astronomiques de E. Plantamour, année 1841 », et c’est elle qui a servi jusqu’en 1880 à faire toutes les observations mé- ridiennes, soit pour la détermination de l’heure, soit pour les positions d'étoiles. La lunette méridienne actuelle à été placée sur les mêmes piliers que la précélente et l'objectif a également été conservé. Mais tout le reste de l'installation à été changé de manière à fournir un instrument nouveau répondant aux exigences de l’époque. Cette transformation a été faite  MÉMOIRE SUR LA LATITUDE par les soins de la « Société genevoise pour la construction d’instru- ments de physique ». Pendant l’année 1881, soit une année avant sa mort, E. Plantamour eut encore la satisfaction d'utiliser le nouvel instrument dans la déter- mination de la différence de longitude entre Vienne et Genève. Il put ainsi constater que pour l'observation des passages, la nouvelle lunette répondait bien au but poursuivi. Comme cercle mural, pour la mesure des angles, l'étude et l'épreuve de l'instrument restaient à faire. C’est l’objet du présent mémoire. DE L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE 5 DESCRIPTION DE L'INSTRUMENT. L'ancien objectif de Cauchoix, de 100 mm. d'ouverture et de 1 m. 38 de lon- gueur focale a été conservé, mais on a changé le porte-oculaire, placé un nouveau réticule et une vis micrométrique. On a ajouté un cercle divisé destiné à la mesure des angles et placé en regard, sur le pilier ouest, un jeu de # microscopes pour la lecture des divisions, plus un cinquième microscope servant de pointeur. Un second cercle non divisé se trouve placé symétriquement par rapport au premier. Il en résulte que la lecture des angles ne peut se faire que dans une seule position de la lunette et sur un seul cercle. Le réticule placé au foyer comporte 17 fils horaires, disposés en 4 groupes de 4: plus un fil au milieu ; ils sont traversés suivant le mouvement diurne par 2 fils horizontaux assez rapprochés entre lesquels on amène l’image de l’astre que l’on veut observer. La vis micrométrique de l’oculaire conduit un double fil permet- tant de faire les mesures suivant le parallèle de chaque côté du méridien. La dis- tance équatoriale des fils horaires au fil du milieu a été déterminée en 1881 ; Je l’ai déterminée à nouveau en 1892 à la suite du remplacement de 2 fils rompus. Voici ces deux déterminations, l’ordre des fils est celui du passage supérieur, le cercle divisé étant à l’ouest. N° du fil. Distance au fil du milieu N° du fil. Distance au fil du milieu. en 1881 en 1892 en 1881 en 1892 8. s. 8. 8. Il 41.82 A1 .78 X 9.96 9.96 Il 37.19 37.18 XI 14.15 14.13 IT 33.90 33.83 XII 18.13 18.12 IV 29.74 29.81 XIII 22.15 22.14 V 21.82 21.84 XIV 30.04 30.09 VI 17.80 17.82 XV 34.14 34.17 VII 14.01 14.02 | XVI 38.12 38.10 VIII 9.96 10.00 | XVIT 41.98 41.92 | Ces distances sont données en secondes de temps sidéral et la comparaison des valeurs de 1881 et 1892 montre que ces distances n’ont pas varié. 6 MÉMOIRE SUR LA LATITUDE La valeur d’une division du tambour de la vis micrométrique à également été déterminée à nouveau et J'ai trouvé pour cette quantité 0°.0570; l’ancienne valeur de 4879 était 0°.0568. Là encore, l'instrument est resté invariable. Il en est de même pour le niveau de l’axe de la lunette méridienne ; en 1881 la valeur d’une division avait été trouvée de 0°.0640. Déterminée à nouveau en juin 1894 la valeur trouvée est de 0°.0643, Enfin, le niveau des microscopes a été étudié éga- lement en 1894 et la valeur angulaire de sa division a été trouvée de 0”.95%. Cette dernière valeur a servi à transformer en secondes d'arc, les indications du niveau pour la correction des lectures micrométriques. Une dernière constante instrumentale restait à déterminer ; l’inégalité des tourillons. D’après une moyenne de 62 observations, le tourillon du côté du cercle divisé est un peu plus gros que l’autre et la correction à apporter de ce chef à l’inclinaison fournie par le niveau est de 0°.104, savoir — 0.101 pour la posi- tion Cercle Ouest et + 0.101 pour la position Cercle Est. Cercle divisé. Le cercle n’est pas fixé sur l'axe des tourillons d’ane façon inva- riable ; il peut être tourné et amené dans une position quelconque. Cela est du reste nécessaire pour éliminer les erreurs de divisions. Le limbe d’argent incrusté dans le cercle mesure 62 centimètres de diamêtre et il porte des divisions de 5 en 5 minutes. Il est donc divisé en 4320 parties égales et lintervalle linéaire entre deux traits est de 0.45 mm. Cette longueur est ensuite divisée en 300 parties au moyen de 5 tours à 60 divisions du tambour de la vis micrométrique. Il s’en suit que la seconde d’arc, soit le passage d’une division du tambour à la suivante cor- respond, sur le cercle, à une distance linéaire de 0.0015 mm. soit d’un micron et demi. L’éclairage des divisions du cercle, en regard de chaque microscope avait été assuré au moyen de petits miroirs réfléchissant sur le cercle la lumière d’un bec de gaz placé à distance, mais ce dispositif fut tout à fait insuffisant ; il n’était pas pos- sible de faire des lectures micrométriques autrement que pendant le jour. Ce n’est qu’en 1893, après l'installation de l'électricité à l'Observatoire que l’éclairage des microscopes devint possible. Pour cela, chaque micrescope fut armé à son extré- mité, en face du cercle, d’une micro-lampe fonctionnant sous une pression de 4 à 2 volts. Cette lampe enfermée dans un cylindre métallique éclaire les divisions du cercle placées dans le champ du microscope au travers d’une fente pratiquée dans l'enveloppe cylindrique, Éd RS DE L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE ÿ Alors seulement, il fut possible d'utiliser en tout temps le cercle divisé et après entente avec M. Raoul Gautier, directeur de l'Observatoire, il fut décidé qu’au lieu d'étudier le cercle à un point de vue théorique et d’une façon abstraite, il serait fait quelques séries de mesures de distances nadirales d'étoiles lors de leur passage au méridien et cela afin d'obtenir avec un instrument nouveau une nou- velle détermination de la latitude de lObservatoire. C’est à la fois l’origine et le but du présent travail. NADIR Les angles mesurés ont tous pour point de départ la lecture du Cercle lorsque la lunette est dirigée vers le nadir. La position du nadir elle-même a été obtenue au moyen du bain de mercure formant un miroir horizontal et réfléchissant vers l’oculaire l’image des fils du réticule. La tranquillité et la netteté des images ainsi obtenues sont deux facteurs nécessaires pour la précision des mesures, mais ces deux conditions sont difficiles à réaliser et elles constituent une difficulté assez grande pour l'observateur. En ce qui concerne la netteté des images, elle dépend en grande partie de la pureté du mercure et de la qualité du microscope nadiral de sorte que cette condition est facilement réalisable, mais la tranquilité des images dépend de la stabilité de l'appareil et par suite de la nature du terrain sur lequel il repose et surtout de son isolement par rapport aux voies de communications avoisinantes. À ce point de vue, l'Observatoire est placé dans des conditions assez mauvaises; entouré de voies de communications, même d’une voie ferrée, il est relié au reste de la ville par deux ponts qui contribuent à transformer le niveau à mercure en un résonnateur. Le principal inconvénient qui en est résulté a été celui de faire reporter à la fin de la soirée, après les observations, la détermination du point nadiral. Alors seulement on pouvait espérer obtenir une tranquilité suffisante de la surface du mercure. Dans toutes ces mesures, les deux fils horizontaux n’ont pas été amenés en coïn- cidence avec leur image ; j'ai préféré croiser symétriquement les deux fils et les deux images afin d'obtenir quatre lignes équidistantes. Chaque position du nadir se compose ainsi de 2 positions voisines, dont la moyenne donne la valeur défini- tive. La différence des deux positions donne au contraire la distance qui sépare 8 MÉMOIRE SUR LA LATITUDE les deux fils horizontaux du réticule. C’est même la seule grandeur à laquelle il n’ait pas été apporté de changement systématique dans le courant des observations. Les distances ainsi obtenues peuvent donc servir de critère pour indiquer le degré de précision des mesures. En voici une série dans laquelle les valeurs sont corri- gées du Run des microscopes mais restent affectées des erreurs de division : Distance angulaire des deux fils horizontaux du réticule déduile des observations du nadir. Date Microscopes Moyenne Date Microscopes Moyenne - 7 I IL II IV I II III IV " LA [4 " " (2 [2 1 1 (4 1894 août 24 8.30 5.10 5.40 6.40 6.30 1895 août 20 6.70 5.48 6.21 7.30 6.42 » 200966 2105 FIN GE LT7R 599 » 210,5 90205822 5 1006.62 5784 » 2OMD 89 D 084 8228" 20885724 | » 295.94 4;900,5.48 M6" 102561 » SIG 328762106756 98678 » JAM IG DE DOG 95016 1894 sept. 12 5.03 8.20 6.00 3.96 5.80 » DICO IDMG 201520 505 66 » ALIM G TOM OALONAG 005 15 SATA » DM GAL ENG 2251980291 > 27 5.80 4.65 4.15 5.36 4.99 » 830 6.49 6.59 6.54 6.07 6.42 189001025705 ME 7H NC ODA TI ETS » 31 6.97 6.88 6.20 6.41 6.61 1895 avril 10 4.80 7.60 4.14 6.17 5.68 1895sept. 2 5.49 5.55 5.56 6.00 5.65 » OA OO STE 5225008520 » SUD 806 LD 5 2 RD 005005 » LOMME 825 MENT 08 » ANS OGC TO 7 TrEsie) > 16 6.50 5.50 7.45 6.48 6.43 » GONE SMIC ROIS 72 2105788 > TOME SE TG EP EUR 210-5762 » FOND ASIA AT 514 57920520 » AMD SOA TEA AGE ED 1799 » ONEATN SAIS UE TANIG 17 DCE 1895Moût 17e 6-35 0 b 725 7 00770006 :72 D 105 867412006286 41.642 Moyenne générale des 30 observations : 6.05 5.99 5.76 6.26 6.01 Ainsi, la distance des deux fils horizontaux est exactement de 6 secondes d’arc. MICROSCOPES Les vis micrométriques des microscopes n’ont pas été étudiées sous le rapport de la régularité du pas ; les mesures ne portant que sur 5 tours pour les étoiles et sur 10 tours pour le run, cette étude n’était pas nécessaire pour le but à atteindre. Toutefois, les inégalités du pas ainsi que les erreurs de division des tambours ont été en grande partie éliminées en avançant progressivement le tambour sur la vis. En outre, les valeurs angulaires des divisions du tambour soit le run des micros- copes a été déterminé fréquemment et en particulier chaque fois qu’une micro- DE L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE 9 lampe a été remplacée et que l'éclairage a été modifié. On trouvera plus loin les valeurs correspondantes ; il suffit de remarquer que les variations des valeurs du run ne présentent rien de systématique et qu'elles dépendent surtout de la mise au point du microscope. L'intervalle mesuré pour obtenir le run a toujours été de deux divisions du cercle soit 10 minutes d'arc. La mesure a été régulièrement faite dans les deux sens et chaque fois on à choisi une autre région du cercle divisé, afin de ne pas introduire d’erreur constante. En supposant que les 40’ soit les 600” aient donné 600 He parties du tambour, on aura pour la valeur en seconde d’arc d’une partie : 600 € FRE OS CPR RER Tes AB00 22 Le tableau suivant résume les déterminations du run en donnant les différentes valeurs de la correction ENTRER 600 + € RUN DES MICROSCOPES Correction à apporter à une partie du tambour pour la transformer en seconde d'arc. Date Intervalle mesuré Micros. I Miscros. II Miscros, III Micros. IV 1894 août 22 600 0° à 600107 — 0.0172 — 0.0121 -- 0.0028 + 0.0063 » 23 00 E120N10 — 0.0170 — 0.0143 — 0.0006 —- 0.0072 1894 sept. 15 1200120810 — 0.0183 — 0.0111 + 0.0051 | 0.0103 1894 oct. 23 180 O » 180 10 — 0.0188 — 0.0 61 —- 0.0067 —+- 0.0045 1894 déc. 6 154 O0 » 154 10 — 0.0131 — 0.0100 + 0.0017 + 0.0061 1895 avril 9 1552 DIS 550 — 0.0194 — 0.0116 + 0.0049 —- 0.0078 1895 août 12 DI5 07 0215010 — 0.0188 —10;:0123 —- 0.0019 + 0.0083 1895 sept. 4 325015 20325025 — 0.0183 — 0.0131 —+- 0.0025 + 0 0072 1896 déc. 1 2075020 — 0.0214 — 0.0162 -- 0.0060 - 0.0079 » 9 ST ON TO) — 0.0187 — 0.0130 -- 0.0016 —- 0.0043 1897 fév. 19 HOLD D DD DD — — 0.0154 — — 1897 mars 9 27415 5 274,95 — 0,0123 — 0.0123 — 0.0018 — 0.0236 » 18 15225 13295 — 0.0088 — 0.0163 + 0.0005 — 0.0236 1897 avril 29 M9 20173550 -— 0.0071 — — = 1897 mai 27 60 30 » 60 40 0.0182 — 0.0198 — 0,0030 — 0.0297 Les valeurs du run pour les dates intermédiaires n’ont pas été interpolées TOME XXXIII, 2% PARTIE 2 10 MÉMOIRE SUR LA LATITUDE comme on le fait quelquefois; chaque valeur a été utilisée dès la date de sa détermination jusqu’à la détermination suivante. Ce moyen a permis de réduire les observations au fur et à mesure qu’elles étaient obtenues. CONSTANTES INSTRUMENTALES Il reste encore à justifier les conditions de stabilité et de position de la lunette méridienne pendant la durée des observations. Or pendant ce temps, J'ai continué à utiliser l’instrument pour la détermination de l'heure, de sorte qu'il suffira d’un relevé des erreurs instrumentales de la lunette pour montrer que ces corrections sont toujours restées dans les limites des formules de réduction. Les trois constantes sont, d’après la formule de Tobias Mayer : € pour l’erreur de collimation, à laquelle on a ajouté — 0°.014 pour tenir compte de l’aberration diurne sous le parallèle de Genève. b désignant l’inclinaison de laxe, valeur corrigée de — 0.101 pour éliminer l'inégalité des tourillons. k représentant la déviation polaire ou l'erreur de direction en azimut de l’axe optique de la lunette. Dare c b k | Dare c b k 8. 8. 8 | s. 8. 8. 1894 août 28 — 0.163 — 0.221 + 0.619 | 1895 avril26 — 0.266 - 0.323 —- 0.550 1894 sept. 6 — 0.163 — 0.219 +- 3.041 1895 mai 10 — 0.242 —+- 0.287 —+ 0.525 » LRO NO SOL SO SO SSI 0 STE ROC CR0 605 » 23 Corrigé l’inclinaison. | 1895 juil. 26 — 0.315 — 0.063 + 0.285 » 24 — 0.127 + 0.201 — 0.155 | 1895 août 24 — 0.341 — 0.099 + 0.008 1894 oct. 1 — 0.117 + 0.224 + 0.028 | 1895sept. 9 — 0.229 — 0.145 “+ 0.138 » 10 — 0.117 +- 0.174 +- 0.059 | » 28 La position de la lunette est ré- » DIM 0 117 0 189 0; 005 glée à nouveau. » 29 Ia lunette a été heurtée; réglée | 1895 oct. 11 + 0.158 + 0.424 — 0.681 à nouveau. | 1895 nov. 7 Réparé le miroir intérieur et par » 30 — 0.211 + 0.938 —E 0.104 | suite démonté et remonté la 1894 nov. 9 — 0.265 + 0.178 — 0.105 | Junette. * 1200027301 0,208 :— 10 1978) » 7: = 0.215 0.222 0.223 1894 déc. 5 — 0.273 “+ 0.102 — 0.435 | 1895 nov. 30 — 0.212 + 0.214 —- 0.055 » 28 — + 0.077 — 0.558 | 1896 janv.17 — 0.278 —+- 0.237 + 0.101 1895 janv.16 — + 0.066 — 0.775 | 1696 déc. 5 — 0.275 — 0.204 + 0.265 » 26 Corrigé l’erreur en azimut. (Ms07 fer 103 END 985 0 01 210.109 >» 28 — 0.254 + 0.165 + 0.037 1897 avril 28 — 0.292 — 0.009 —+ 0.558 1895 fév. 28 — 0.221 -- 0.247 + 0.255 | 1897 juin 10 — 0.281 —-0.134 “+ 0.218 ) 1895 mars10 — 0.201 + 0.261 + 0.207 | ssl de S nt ÉD Se 2 dé dn . DE L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE {1 PROGRAMME DES OBSERVATIONS. Les mesures nadirales effectuées se répartissent en quatre séries différentes. Pour chacune, le cercle divisé a été placé successivement dans plusieurs positions symétriques et équidistantes sur l’axe des tourillons de la lunette. Cette pré- caution a permis d'éliminer dans la mesure du possible les erreurs de division du cercle. Une première série avait été préparée en choisissant des couples d'étoiles culmi- nant au nord et au sud du zénith, à quelques minutes d'intervalle et avec la même distance zénithale. Une des étoiles était prise dans les Ephémérides du Berliner Jahrbuch, faisait donc partie des étoiles dites fondamentales ; le choix de l’autre était assez limité et elle avait été prise dans l’un ou l’autre des catalogues de l’Astronomische Gesellschaft. Ce procédé avait l'avantage d'éliminer entièrement les effets de flexion et de réfraction, mais c'était pour tomber dans une erreur plus grande, que la réduction des mesures mit bientôt en évidence. En effet, cette mé- thode donnait le même poids à la déclinaison d’une étoile tirée d’un catalogue qu’à celle d’une étoile fondamentale, ce qui n’est pas le cas, même pour les cata- logues de PA. G. C’est pourquoi la plus grande partie des étoiles de cette série sont des fondamentales culminant de chaque côté du zénith mais sans trop de symétrie soit pour la distance zénithale, soit pour l'instant du passage. Ces dis- tances ayant rarement dépassé 18 degrés, les résultats n’ont pas souffert des effets de flexion et de réfraction tandis qu’ils ont gagné en précision. La deuxième série à embrassé quelques étoiles culminant à une distance consi- dérable du zénith. Elle avait pour but de déterminer la valeur de la flexion de la lunette en augmentant son coefficient. L'une des étoiles était australe et l’autre était une cireumpolaire à sa culmination inférieure; toutes deux étaient naturelle- ment fondamentales. Pour la latitude de Genêve, le couple suivant est particulié- rement bien situé et je l'ai utilisé à plusieurs reprises : Etoile Ascension droite Déclinaison Passage Distance zénithale L Ceti 0 h. 14 m. — 9724 supérieur + 55°36" 4 H. Draconis 12h. 7m. + 78°12 inférieur — 59°31 12 MÉMOIRE SUR LA LATITUDE La troisième série comprend des étoiles assez rapprochées du pôle pour per- mettre une série de pointés pendant qu’elles passent dans le champ de la lunette. La plus grande partie des observations concerne du reste la polaire elle-même, prise à son passage supérieur. Enfin la quatrième série se compose exclusivement de passages supérieurs et inférieurs de l'étoile polaire. L’un des passages devait nécessairement être pris pendant la journée et sans éclairage artificiel des divisions du cercle. Il y a peut- être là une différence dans la lecture des microscopes, mais en revanche la latitude cherchée peut se déduire soit de la déclinaison de la Polaire soit d’une façon indé- pendante en combinant les deux culminations. La deuxième série mise à part, les distances zénithales n’ont jamais été assez fortes pour influencer d’une façon nuisible la valeur de la réfraction. Cette dernière a, du reste, été calculée avec le plus grand soin et tous les éléments météorolo- giques nécessaires ont été recueillis, comme on le verra plus loin. MÉTHODE DE RÉDUCTION. La lecture du cercle dans une position donnée fournit deux sortes de grandeurs hétérogènes : d’abord les degrés et minutes d’are du microscope pointeur, puis les parties de tambour de 4 espèces différentes. Chacune d'elles étant traduite en secondes d’are au moyen du run correspondant, la moyenne des quatre valeurs fournira en degrés, minutes et secondes la position cherchée. Le même procédé donnera une autre position du cercle et la différence de ces deux moyennes sera l’angle qui sépare les deux positions examinées. J’ai donné la préférence à une méthode plus longue et peut-être moins simple, mais elle donne un contrôle sûr et constant pendant les calculs de réduction. Au lieu de prendre la différence de deux moyennes, J'ai pris séparément les différences de chaque microscope et c’est la moyenne de ces quatre différences qui m’a donné la valeur cherchée. Bien plus, Je n’ai traduit en seconde d'arc que la différence des parties du tambour notées à chaque microscope. Cette méthode n’a conduit souvent à un nombre négatif de divisions de tambour. Je donne ci-après un exemple de réduction complète des mesures : DE L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE 15 Du 24 février 1897. Polaire à son passage supérieur ; angle horaire — 29 m. 20 s. Position du cercle divisé 270°. Lecture du pointeur 3830. 1e Microscope O tours 59.5 parties soit 38° 30° et Y9me gme Ame D'autre part, la moyenne des deux lectures du nadir donne pour l’origine l'angle : pointeur 175 55’, puis les valeurs : » 3 » 44.0 » » » DS) OR) » » DO D T2 EUR) » Os ns » {x Microscope 2 tours 19.3 parties soit 175° 9me gme Ame Ajoutant » 0 AO) » » I) 10120180) » » 4 110 » ) 99.0 parties du tambour » 294,0. » » » 129.5 » » » il DA . ? » » »' et 139.3 parties du tambour 60: 49 » » 592098 » ei) » 360° à la lecture de la polaire et retranchant membre à membre chacun des microscopes, on trouve pour l’angle cherché : Ler Microscope 222° 35° 9me » 222° 30° plus 219.7 gme » 2929° 35° moins 80.3 Ame » 9299° 35° moins 83.8 Ce qui donne en définitive : Microscope I ) » » 222° 33 31.8 II 222° 33 35”.7 III 222° 33° 39”.6 [IV 222° 33° 35.8 — 222° 33° 37.22 pour la distance nadirale cherchée. moins 83.8 parties du tambour soit — 82”.2 PA EN 80".4 84.2 » un » — ) — Il s’en suit que pour trouver chacune des distances nadirales figurant dans la troisième colonne des tableaux suivants, il a fallu, au préalable, effectuer les réduc- tions renfermées dans l’exemple ci-dessus. Ces tableaux fournissent la date de l’observation, le nom des étoiles observées, la distance nadirale déduite, la correction du niveau et la distance zénithale appa- rente. Cette dernière est affectée du signe + ou du signe — suivant que létoile culmine au sud ou au nord du zénith. Les autres colonnes renferment les données nécessaires au calcul de la réfraction. 14 MÉMOIRE SUR LA LATITUDE 6 44 2814 | | | 1079 Cambridge | 186 14 28.09 | 6 15 19.50 | 31.05 | 15.0 | 14.7 | 14 Cygne 173 44 40.45 Æ DisrancE [C0rrection| Jistance zénithale | & + | TEMPÉRATURE. 2 DATE. ÉTOILE. du 5e l'ANPE DE g $ NADIRALE. Ru apparente. = A dla lat | S « | | FA | barom. salle, rieur. = Position O. 1894 | | © ‘ “ “ o / “ mm © o o x août 21 | & Lyre 172 29 23.29 | — 0.29 | + 7 30 37.00 | 28.45 | 17.0 | 16.9 | 16.3 | septembre 12: 10352 H - Gotha | 198 44 15.48 | + 0.49 | — 18 44 15.90 | 30.60 | 44.7 | 15.0 | 14.3 | 9.9 | B Cygne pr. 161 32 44.88 | + 0.19 | + 18 27 14.93 | Cygne 173 43 25.66 | + 0.05 | + 6 16 34.29 | 6635 Cambridge | 186 14 34.64 | — 0.14 | — 6 14 34.90 | 30.70 | 14.2 | 14.0 | 13.2 | 9.0 | e Cygne | 167 22 53.95 | + 0.05 | + 12 37 6.00 | | | 1178 H - Gotha | 192 42 18.94 | 0.00 | — 12 42 18.94 | 30.75 | 13.8 | 13.9 | 12.9 | 8.5 septembre 19 | 3117 Christiania | 201 55 0.58 | + 0.33 | — 21 55 0.91 | 31.25 | 16.4 | 15.9 | 14.5 | 10.1 | 11506 H - Gotha | 192 38 35.49 | + 0.97 | — 12 38 36.06 | e Cygne 167 22 52.52 | + 0.71 | + 12 37 6.71 | 31.25 | 16.0 16.0 | 14.1 | 10.0 | 6965 Cambridge | 188 1 48.31 | + 0.67 — 8 1 48.98 | 31.35 | 15.8 | 15.8 | 13.3 | 10.0 61 Cygne pr. [172 2 9.36 | + 0.76 | + 1 51 49.88 | 1079 Cambridge | 186 44 27.59 | 0.172 — 6 14 98.31 14 Cygne 173 44 39,20 | L 0.85 | + 6 15 19.95 | 31.49 | 15.3 | 14.8 | 13.8 | 9.8 septembre 20 | 7 Cygne | 178 43 26.84 0.149 | + 6 16 32.97 | | 6635 Cambridge |} 186 14 36.11 0.29 | — 6 14 86.40 | 30.85 | 16.2 | 16.1 | 143 | 98] e Cygne 167 22 54.69 0.24 | + 12 37 5.07, | 117928 H - Gotha | 192 42 17.96 0.29 | — 12 42 18.95 | 31.10 | 16 1 | 16.1 | 13.7] 95 61 Cygne pr. 1172941020 0.48 | + 7 57 49.37 | 31.10 | 16.0 | 16.0 | 18.3 | 9,5 6965 Cambritge | 188 1 49.37 ENS AAA EC | je 1O (JE de] bo | | 21055 2.12 16.5 | 16.4 | 15.2 | 11.2 ÿ 32.175 | | 6 14 38.22 | 28.80: 16.4 | 46.4 | 14.8 | 10.8 seplembre 21 | 3117 Christiania | 201 55 2.04 y Cygne 173 45 26.67 | 6639 Cambridge | 186 14 37.80 | Lo GO ©O © 19 de æ [EE a = Tr ne [ex Position 45. septembre 24 | + Cygne | 173 43 25.98 | + 0.38 | + 6 16 33.64 | 24.65 | 17.4 | 17.6 | 16.6 | 12.0 septembre 27 | 3147 Christiania | 201 55 2.47 | — 0 14 | — 91 55 2.33 | 32.98 | 16.4 | 16.5 | 12.3 | 9.0 | y Cygne 173 43 26.38 | — 0.05 | + 6 16 33.67 6635 Cambridge | 186 14 35.71 | — 0.10 | — 6 14 35.61 | 32.35 | 16.4 | 16.4 | 11.7 | 8.6) e Cygne | 167 22 54.39 | 0.05 | + 12 37 5.56 11128 H — Gotha | 192 42 21.49 —+ 0.14 | — 192 42 21.56 | 32.45 | 16.4 | 16.3 | 11.7 | 8.6 61 Cygne pr. 172 ° 2 11.96 | + 0.43 | + 7 57 47.61 | 6965 Cambridge | 188 1 50.11 | — 0.05 | — 8 1 50.06 | 32.50 | 16.2 | 16.0 | 11.5 | 8.2 DE L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE DATES 189% oct. 1895 avril 10 avril 14 avril 15 | | 4 Ursa maj. avril 18 | avril 25 avril 27 | { LL ) ) avril 30 : ÉTOILE £ Cygne | 412479 H - Gotha 16 Pégase | 9487 Christiania x Pégase 13060 H - Gotha 10 Lacertae 1935 Cambridge 10 Leo min. t Ursa maj. 4 Ursa maj. ) ) on » TOR UE 31 Leo min. 40 Lynx. AE) » » » | 2 | 31 Leo min. u Ursa maj. 91 Leo min, | f Ursa maj. PAS) » on ))] » 31 Leo min. À Ursa maj. 31 Leo min. | 8 Ursa maj. RD À ) » ETES | 91 Leo min. | B Ursa maj. dl | Ÿ » » 163 36° 196 159 14 | 200 166 2 193 25 172 187 170 182 181 189 ! 177 14 175 LT 0 168 185 193 177 | 175 (100; DISTANCE NADIRALE. 1.06 15 43 17.72 6.20 12.48 0.34 28.89 92.65 20 6.30 23.13 28.09 925.18 28.41 9 49.01 SULST 25.28 59.81 26.81 9 48.37 08.04 50.08 2925 35.92 49 48.87 36.38 00.93 90.09 9.82 51.19 | 21.53 | 9 5414 | 27.96 | 9 47.73 | 94,92 | 34.10 | 29.78 | 48.24 | Correction! Distance zénithale | 3 + du Es RL - : | niveau apparente. = © du | dela | à l'exté- | pe) barom. | salle. | rieur. 0.00 | + 16° 23 52.94 | jsiBiP ; £ + 0.24 | — 16 20 15.67 | 26.40 | 10.6 | 100 | 6.2 + 019 | + 20 45 42.09 | | 0.00 | — 20 26 6.20 | 26.50 | 10.2 | 98] 5.9 0.00 | + 13 31 47.52 | | — 0.10 | — 13 25 5.24 | 26.65 | 10.0 | 9.8] 57 + 0.05) + 7 41 31 06 | 0.00 | — 7 39 32.65 | 26.73 | 10.0| 9.8 | 5.6 — 10:29 + 9149 53.93 |. 31.55 | 11.3: | 11:38 | 139 + 0.05 | — 2 15 23.18 0.00 | — 41 22 28.09 | 21.30 | 9.5| 9.5| 7.5 L 0.05 |— 5 57 25.83 | LE 0.34 | + 92 45 31.95 | + 0.27, + 4 10 10.72 | + 0.142! + 8 57 2.09 | 21.50 | 9.4| 9.2| 6.7 | + 0.05 | + 11 21 28.18 + 0.14 | — 5 517 25.42 | 23.10 10/0" 09780 84 + 0.05 | — 13 19 52.86 | | — 0.14 | + 2 45 33.33 + 0.05 | + 4 10 11.58 OR ES 570921012810 18 93710 0 T9 Position 90. + 0.05 | + % 10 9.87 | | — 0.33 | + 8 57 5.10 | 20.40 AOL IEC EL CLS 1 .Ô + 0.54 | — 10 44 36.46 | | — 0.43 | + 9 45 392.90 | | — 0.38 | + 4 10 14.51 | 23.90 | 12.6 | 12.4 | 10.2 — 0.33 | + 8517 619 | —10.28 | E 9 45 32.39 | 93.50 | 12.4 | 12.5 10.5 — 0.37 | + 4 10 12.64 | — 0.42 | + 8:57 ,5.90 | 23.50 | 12.0 | 12:3 | 10.3 — 0.31 | — 10 44 36.01 OS RE 8 60103 50 MON ARS 8.9 — 0.14 | + 2 45 30.36 | — 0.24! + 4 10 12 00 | OA 8:57 4900 39/95 44.6 AS AZ —_1025122104296 32; — 0:46 | =" 1750.64 | 16 MÉMOIRE SUR LA LATITUDE pisrance |Uorrection| Distance zénithale | & + | TEMPÉRATURE. |5 2 DATE. ÉTOILE. du E © | — ZE NADIRALE. niveau. apparente. Le du de Ja Éi Ds 2 | harom. salle. rieur. & L 895 | | o ‘ 7) “ | © ‘ “ mme o o ° mme avril 30 | y Ursa maj. | 182 9 41.24 | — 0.28 — 2 9 40.96 | OT) 188 4 33.45 | — 0.23 — 8 4 33.22 | 33.03 | 11.6 | 11.6 | 10.6 | 6.7 mai 310 » » 191 24 43.76 | + 0.05 | — 11 24 43.81 8 Can. ven. | 175 43 41.45 | L 0.07 + 4 16 18.48 | | | (M2 S 172 41 8.87 | + 0.13 | + T 18 51.00)| 29.10 | 12.1 | 49.3 | :8:71"5.9 Position 135. août 14 | : Hercule 179 51 50.20 | + 0.54 | + O0 8 9.80 y Dragon 185 18 722 | + 0.63 | — 5 18 7.85 | 32.45 | 17.9 | 18.0 | 15.0 | 10.6 août 1618 » 186 10 45.69 | — 0.09 — 6 10 45.60 t Hercule 179 51 50.18 | —- 0.23 | + O0 8 10.05 | 30.70 | 18.7 | 18.9 | 17.9 | 10.4 Dragon 185 18 6.00 | — 0.93 | — 5 18 5.77 R Lyre 177 36 41.28 | — 0.33 | + 2 23 19.05 | 30.90 | 18.4 | 18.4 | 16.6 | 8.1 x Cygne 186 58 30.06 : + 0.18 — 6 58 30.24 Lex 185 18 25.67 | — 0.05 | — 5 18 25.62 )» 183 46 44.69 0.00 | — 3 46 44.69 | 31.00 | 18.3 | 18.2 | 16.0 | 9.0 août 17 | B Dragon 186 10 42.89 | + 0.12 | — 6 10 43.04 t Hercule 179 51 49.82 | + 0.03 | + O0 8 10.15 | 31.50 | 18.3 | 18.6 | 17.5 | 10.4 Ÿ » 171 4 8.09 | — 0.07 + 8 595 51.98 a Lyre 172 29 24.72 | — 0.07) + 7 30 35.35 | 31.90 | 18.0 | 18.4 | 16.4 | 9.9 » 177 36 43.50 | -+ 0.03 | + 2 93 16.47 x Cygne 186 58 28.92 | — 0.07 — 6 58 28.85 | 32.00 | 18.0 | 18.2 | 14.9 | 9.9 La D 185 18 25.68 | + 0.03 | — 5 18 25.71 | )» | 183 46 43.56 | — 0.02 | — 3 46 43.54 DD) 18/4088 00051 20119021 710/32M5%M8:0) 482115 AIN T août 19 | 8 Dragon 186 10 44.07 | — 0.03 — 6 10 44.04 : Hercule | 179 51 49.65 | + 0.02 + O0 8 10.33 | 32.85 | 19.7 | 20.1 | 20.2 | 44.9 + » A1 4 9.20, — 0.17] + 8 55 50.97 a Lyre 112 29 26.88 | — 0.22 | + 7 30 33.34 | 33.35 | 20.3 | 20.1 | 19.4 | 42.7 R » | 177 36 41.78 | — 0.12 | + 2 23 18.34 | x Cygne 186 58 29.07 | — 0.08 — 6 58 28.99 | LE) | 185 18 24.46 | — 0.17 | —- 5 18 24.29 | Ÿ » | 183 46 44.75 | — 0.13 | — 3 46 44.62 Ô » 178 40 41.81 | — 0.18 , + 1 19 18,38 d >» 185 57 3911 | — 0.26) — 5 57 38.85 | 33.50 | 19.8 | 19.9 | 18.1 | 11.9 août 20 | : Hercule 179 51 53.83 | + 0.40 | + O0 8 6.27 | | Ÿ AT 4 9.90 + 0.25] + 8 55 49.85 | 32.40 | 20.5 | 20.2 | 20.6 | 114.0 a Lyre 172 29 27.82 | + 0.02 L 7 30 32.66 | R > 177 36 43.33 | + 0.16 | + 2 23 16.51 | x Cygne 186 58 31.15 | + 0.02 | — 6 58 31.17 | 32.65 | 20.4 | 20.2 | 18.9 | 10.8 DE L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE 17 l nan ee ; pisTancE |U0MrCtiOn| Distance zénithale ÉTOILE. du | NADIRALE. niveau. | apparente. | | TEMPÉRATURE. RER pe Te. du de la | à l'exté- barom. salle, rieur. Baromètre 700 + Tension de la vapeur, Position 180. i o ’ "” 6 10 46.55 | 08 6/95 DIS MES 0 30 31 00 PUR NI E 14001857 » 18 2529 | 46 47.02 19 16.76 51 40.41 | DM8993:501 1895 & août 21 | 8 Dragon 46.12 Hercule 52.81 Dragon 1.00 3 Lyre 9 29.00 R » ) 42.05 d » ») 8.10 Cygne 25.15 Ÿ » 183 46 46.88 ù » 40 43.19 do 40.42 O1 seq. Cygne 33.90 ar ==] (8) ) Lo 19 Le DT OT be = CO = OUOCO EE al OO —. août 22 | x Cygne 08 30.99 TRES É 24,95 Ÿ > 47.24 à » 42.06 » 5 917 40.25 U seq. Cygne 3 91 928 - Cygne 3 92.03 À 04 40.80 y D 50) LI 58 31.13 18 25.04 | 32 46 47.38 19 17.89 57 40.95 13 34.23 16 27.37 | 5 19.20 | 95 54.34 | 32.40 = A PE Me En CALE AE LE Aer Pal OOo SSSR © © O1 © © © Or æ © . 18 6.21 | 33.30 30 32.88 | 58 31.85 | 30.80 18 27.54 | 46 16.90 août 24 | Dragon 6.02 a Lyre 29 26.14 + Cygne 31.76 [à » ‘ 2195 ÿ » ÿ 46.76 xl ©9 O1 CO =1 ON cocSS ccoccococe poococceec: (ed y | août 26 |; Dragon 6.83 | a, Lyre 29 28.173 R » 30 42.24 + Cygne 08 32.19 » | 18 27.10 18 6.88 30 31.56 23 17.86 | 58 32.05 18 27.65 47.09 | 46 47.14 | ) 43.46 LS 19 16.64 1 A.08| 0.00 — 5 57 41.08 Te 19 1 Qt HIIII+ +4 Qt Position 225. août 27 | & Lyre 172 29 28.10 | — 0.05 | + 7 30 31 95 | 31.60 | 20 6 | 20.7 | 21 0 | 11.9) R >» 177 36 43.95 | — 0.10 | + 2 23 46.15 | 31.75 | 20.6 | 20 7 | 20.8 | 11.8 x Cygne 186 58 32.50 | + 0.05 | — 6 58 32.55 | 31.85 | 20.6 | 20.5 | 20.3 | 11.8 HUE 185 18 27.41 | + 0.05 | — 5 18 27.16 | TOME XXXII, 2° PARTIE 3 18 Ê ’ 5 pisranNcE |COTeCtion| Distance zénithale | 5 + | TEMPÉTATURE. | 5 2 DATE. ÉTOILE. du Se nn ES NADIRALE. ein apparente. 5 R d | du |alet- | © = barom. salle. rieur. E | 895 2 4 La a © 2 M, mm. o Gi g mm août 27 | à Cygne 178 40 43.09 | — 0.14 | + 1 19 17.05 | » 185 57 41.10 | — 0.05 | — 5 57 41.05 0, seq Cygne 180 13 35.80 | + 0.10 | — 0 13 35.90 | 32.20 | 20.6 | 20.0 | 19.8 | 11.9 août 28 | B Dragon 186 10 43.32 | — 0 02 | — 6 10 43.30 | 35.60 | 21.5 | 21.5 | 21.5 | 10.4 t Hercule | 179 54 50.69 | + 0.08 | O0 8 9:23 D » 471 4 9.56 | + 0.03 | + 8 55 50.41 a Lyre 172 29 26.60 | -— 0.11 | + 7 30 33.91 | RU 177 36 42.93 | + 0.17 | + 2 23 16.90 | 36.35 | 21.2 | 21.0 | 20.2 | 11.3 | x Cygne 4186 58 31.43 | + 0.17 — 6 58 31.60 | DU) | 185 18 25.93 | + 0.12 — 5 18 26.0» | 36.35 | 21.2 | 20.6 | 19.4 | 11.4 | D | 183 46 47.38 | + 0.17 — 3 46 47.55 Ô )» 178.40 42.34 | + 0.17 | L 1 19 17.49 [D 485 57 40.87 | + 0.08 — 5 57 40.95 | 36.60 | 21.0 | 20.4 | 18.5 | 12.1 août 30 | & Lyre 1172 29 27.76 | + 0.16 | + 7 30 32.08 R » | 177 36 43.75 | + 0.19 | + 2 93 16.13 | 33.60 | 22.2 | 22.2 | 22.9 | 12.9 x Cygne 186 58 31.92 | + 0.07 — 6 58 31.99 td D | 485 18 27.89 | + 0 12 — 5 18 28.01 | 34.00 | 21.9 | 21.9 | 21.6 | 12.2 D » | 183 46 47.46 | H 0.12 | — 3 46 47.58 | ù ) | 178 40 43 04 | + 0.12 | 1 1 19 16.84 | d » | 185 57 A1. | + 0.07 | — 5 57 41.48 | 384.05 | 21.9 | 21.9 | 21.2 | 13.0 | | août 31 | à Lyre 172 29 29.68 0.29 | + 30 30.61 R » 177 36 46.16 | — 0.29 | + 2 93 14.13 | x Cygne SGD 5 1010 201 06 SR 2 82 000 00 00000 0 ON RE D 189 18 29.54 | — Q.10 — 5 18 29.44, Ÿ 183 46 50.09 | — 0.10 3 46 49.99 | 32.40 | 21.7 | 21.3 | 20.3 | 12.0 ù °» 118 40 45.88 | — 0.10 | + 1 19 14.22 bd » 185 57 43.174 | — 0.10 — 5 57 43.64 | 01 seq. Cygne 180 13 40.00 | — 0.10 | — 0 13 39.90 | Cygne 173 43 35.18 | — 0.10 | + 6 16 24.32 | 32 50 | 21.3 | 21.0 | 18 8 | 12.0 À D 169 54 44.65 | — 0.14 |. + 10 5 15.49 | ES) 174 84 10.36 | — 0.05 | + 5 25 49.69 | 32.55 | 21.1 | 19.7 | 18.4 | 12.2 Position 270. septembre 2 | R Lyre 171 36 45.92 | — 0.921 | EL 2 23 14.99 | 32.50 | 22.6 | 22 5 | 22,5 | 13.0 % Cygne 186 58 34.51 | — 0.21 | — 6 58 34.30 ne) 185 18 30.37 | — 0.25 | — 3% 18 30 12 + » 183 46 51.25 | — 0.30 | — 3 46 50.95 ® 178 40 46.17 | — 0.40 | EL 1 19 14.93 | 32.80 | 22.6 | 22.2 | 21.1 | 12.3 (He) LD OT O0 851 M5 51 40) 0 seq. Cygne 18043 38:60 | — 0 12 | — 0713°38.48 a Cygne 178 42 37 51 | — 0.07 | + 1 17 22,50 (FAURE) | 169 54 46.35 | — 0.17 | + 10 5 13.82 | 32.95 | 22.4 | 21.8 | 20.6 | 12.6 MÉMOIRE SUR LA LATITUDE DE L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE 19 | < , 2 , S | prsrance |Uorreclion| bistance zénithale | + + | TEMPÉRATURE 5 = DATE. ÉTOILE. du Be fm — | 2 Fr NADIRALE. niveau. apparente. = = du de la à lexté- D A (ee) barom, salle rieur, + 42 l 895 o ’ ” "” o ’ (2 mm. o o o | mm. septembre 2 | y Cygne 174 3% 11,87 | — 0.21 | + 5 25 48.34 | GT pr. Cygne 172 2 29.28 | — 0.51 + 7 57 31.03 | 33.00 | 22.3 | 21.2 | 20.2 | 12.4 septembre 3 | & Lyre 172 29 29.16 0.00 | + 7 30 30.84 | R » 177 36 44.81 | + 0.10 | + 2 23 15.09 | 32.20 | 22.7 | 23.2 | 24.2 | 43.7 4 Cygne 186 58 35.48 | + 0.05 | — 6 58 35.53 | D 185 18 29.79 | + 0.14 | — 5 18 29.93 | | ÿ » 183 46 51.40 | + 0.24 | — 3 46 51.64 | | à » 178 40 44.91 | + 0.24 | + 1 19 14.85 | 32.70 | 22.7 | 23.2 | 23.3 | 19.8 [D >» 185 57 44.32 | + 0.19 | — 5 57 44.51 | | | seq. Cygne 180 13 37.95 | + 0.15 | — 0 13 38.10 | | Cygne 173 43 38.36 | + 0.10 | + 6 16 21.54 | 32.80 | 22.6 | 22.8 | 21.9 | 12.6 septembre 4 | 4 Lyre 172 29 30.19 0.46 | + 7 30 29.65 | | | R » 177 36 46.59 | + 0.19 | + 2 23 13.42 | 32.70 | 23 4 | 23.4 | 22.8 | 13.3 | | Cygne 186 58 35.34 | + 0.08 — 6 58 35.42 | | | Lt D 185 18 29.23 | + 0.08 — 5 18 2931 | | Ÿ » 183 46 51.69 | + 0.18 | — 3 46 51.87 | | à » 178 40 45.72 | + 0.18 | 1 19 44.10 | 32.90 | 23.2 | 22.9 | 21.3 | 13.3 d > 185 57 44.91 | + 0.03 | — 5 57 44.94 | | où seq. Cygne 180 13 39.30 | — 0.07 | — 0 13 39.23 | | y Cygne 173 43 38.25 | — 0.07 | + 6 16 21.82 | 32.95 | 23.1 | 23.0 | 20.8 | 13.2 (a 178 42 37.83 | — 0.47 | L 4 171 22.34 | | NELY 169 54 44.65 | — 0.30 |: + 10 5 15.65. | | VND 174 34 11.45 | — 0.17 | + 5 25 48.72 | | | 6l pr. Cygne 172 2 28.26 | — 0.07 | + 7 57 31.81 | 33.00 | 22.9 | 22.0 | 19.7 | 13.3 Position 315. septembre 6 | 4 Lyre | 172 29 99.76 | + 0.38 | + 7 30 29.86 | | R » 177 36 46.69 | + 0.43 | + 2 23 12.88 | 31.87 | 23.4 | 23.2 | 23.2 | 14.9 | | x Cygne 186 58 33.48 | + 0.47 | — 6 58 33.95 EUR | 185 18 28.93 | + 0.52 5 18 29.45 | | [D » 183 46 49.95 | H 0.52 | — 3 46 50.47 | | » 178 40 45.46 | L 0.52 | + 1 19 14.02 | 32.45 | 23.1 | 923.0 | 21.3 | 13.9 Ù » | 185 57 45.93 | + 0.52 | — 5 57 45.75 | | | oO seq. Cygne 180 13 37.38 | + 0.62 | -- 0 13 38.00 y Cygne | 173 43 36.37 | + 0.05 | + 6 16 23.58 er 178 42 38,52 | + 0.10 | + 1 17 21.38 FRS | 169 54 44.43 | 0.10 | + 10 5 15.47 [y D | 474 34 10.10 | E 0.14 | + 5 25 49.76 | | | | 61 pr. Cygne | 172 2 28.59 0.00 | + 7 57 31.41 | 32.60 | 22.9 | 22.1 | 49.7 | 13.2 | 14 Cygne | 173 44 56.59 | + 0.24 | + 6 15 3.17 | | septembre 7 | R Lyre | 177 36 46.001! + 0.33 | + 2 93 43.67 | | + Cygne | 186 58 36.59 | + 0.10 6 58 36.069 | 33.00 | 23.4 | 23.2 | 22.4 | 14.5 | MÉMOIRE SUR LA LATITUDE pisrance |[Uorrection| Lis{ance zénithale 3 + DATE. ÉTOILE. du De NADIRALE. niveau. apparente. a © À il S95 o 4 [4 [4 o , 4 mm. septembre 7 | « Cygne 185 18 31.11 | + 0:10 — 5 18 31.21 | Ÿ )» 183 46 51.10 | + 0.14 | — 3 46 51.24 | 33.95 | ON 178 40 47.02 | + 0.14 | + 1 19 12 84 d » 185 57 45.58 | + 033 | — 5 57 45.91 0 seq. Cygne 180 13 37.43 | + 0.29 — O0 13 37 71 | 33.35 y Cygne 173 43 37.42 | + 0.14 | + 6 16 22.44 | œ ) 178 42 38.03 | + 0.05 | + 1 17 21.92 NW 169 54 45.47 0.00 | + 10 5 14.53 PS) 174 34 10.18 | — 0.10 | + 5 25 49.92 | 6 pr. Cygne 172 2 28.33 | — 0.10 | + 7 57 31.77 | 33.40 | | | | septembre 9 | à Lyre 172 29 29,45 | — 0:50 | — 7 30 31.05 | 29.62 AE) 177 36 44.46 | — 0.50 | + 2 23 16.04 | Cygne 185 18 29.28 | — 0.36 | — 5 18 28.92 d ) 183 46 50.05 | — 0.31 | — 3 46 49.74 OU) 178 40 45.37 | — 0.03 | + 1 19 14.66 | 30.10 Position 0. septembre 10 | « Lyre | 172 29 27.94 | — 0.05 | + 7 30 32.11 | 28.00 | ) | 177 36 45.29 | + 0.05 +— 2 23 14.66 x Cygne | 186 58 34.42 | — 0.10 | — 6 58 34.32 | LE) | 185 18 28.52 | + 0.05 — 5 18 28.57 D.» 183 46 50.88 0.00 — 3 46 50.88 D) 178 40 45.20 | — 0.05 | + 1 19 14.85 | 28.25 E TEMPÉRATURE. | & & 2 à TT — a = du de la a l'exlé- = bar,m. salle, rieur. Æ ie) ë 9 min. 2212301 2 1E CI ME A 0 23.0./.22-4490/403%5 Il 2012210100 MSA 23.8 | 24.0 | 24.2 | 45.9 25 2020208 20218) ENTER) 23.4 | 23.4 | 23.0 | 14.7 | 22.0 | 23.3 Le cercle divisé se trouve ainsi ramené à sa position initiale après 8 stations équidistantes. Les observations ont été interrompues pendant la plus grande partie de l’année 1896; elles ont recommencé en novembre pour se terminer en juin 1897. Ces observations embrassent les trois dernières séries de distances nadirales. Pour les étoiles polaires et pour la Polaire elle-même, on trouve à côté du nom de l’astre, l’indication de l'angle horaire à l'instant de l'observation. Cet angle est du reste exprimé, soit en minutes et secondes de temps, soit par le n° du fil du réticule derrière lequel le pointé a été fait. L’angle horaire est négatif avant et positif après le passage au méridien. Enfin, pour les circumpolaires, la mention P. T. indi- que leur passage inférieur. DE L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE 21 | DISTANCE ÉQREeUOn | Distance zénithale| 3 + | TEMPÉRATURE. | 8 Pù | DATE. ÉTOILE | du En —— | 87 NADIRALE | niveau. | apparente. HE | du de la à l'exté- | = <= | | (a) | barom, salle. rieur, = Position 0. 1896 PE NE fe re AN NN ET 5 à É ro novembre 28 | 4 H. Dragon P. I. | 235 35 33.88 | — 1.00 | — 55 35 32.88 | 23.05 | 4.3 | 3.0! 15! 4.3 | | « Geli | 424 25 50.80 | — 0.43 | + 55 34 9.63 | décembre 5 | 4H. Dragon P. I. | 235 35 35.30 | + 0.05 | — 55 35 35.35 t Ceti 124 25 43.15 | + 0.24 | + 55 34 16.61 | 13.55 | 5.4 | 4.0 |! 2.6| 5.9 décembre 8 | 4 H. Dragon P. 1, | 235 35 40.73 | + 0.94 | — 55 35 41.67, | Ceti | 124 25 43.20 | + 1.35 | + 55 34 15.45 | 27.15 | 5.4 | 4.0 | 0.7 | 4.41 Polaire - 29m 90s | 222 33 40.40 | — 1.11 | — 42 33 39.29 | |. » -93 40 27.43 1174:01 26.32 | | | D) 15.10 | + 0.41 15.51 | | D 0) 4.58 | + 0.65 | 5.23 | DEAN T( LS 3.18 | — 0.06 | os 12 D CF TA) 3.82 | — 0.16 | 3.66 | DATI 12.88 | — 0.12, 12.76 | » +93 45 26.02 | — 0.35 | 25.07 | » +929 30 40.88 | — 0.16 | 40.72 | 27:15 | 4.6 | 3.0 |-0.6| 4.1 POI PAR OS 025 NOR O6 08275 0750 SE 92037 D 09 145 44.80 | + 0.93 45.73 DO TR OI YANN 0 58.91 D OC EU 15:92 20:87 1 6:76 DJ 00:00 8.10 | + 41.61 | 9740126851 4-02 72e) 00 Position 90. 1897 | | janvier 4 | 4 H. Dragon P.L. | 235 35 38.90 | + 0.60 | — 55 35 39.50 | 31.25 | 2.8| 2.8 |-1.0| 3.9) , Ceti 124 25 46.42 | + 0.84 | + 55 34 12.74 3:91 0428 1101087 y Persée 1760335 ERIC ES 50,28:27 31.05 12 6142521037 9 H. Camelop. 194 36 26.78 | + 0.41 | — 14 36 27.19 Gr. 190 1er fil 219 4% 44.48 | — 0.31 | — 39 - 4 43.87 | 31.00 | 2.0! 2.0|-40| 3.3 » ome » 33.82 | — 0.21 33.61 » fm » 33.78 | -- 0.15 31.03 » 43me » 39.90 — 0,08 35.82 » 17me » 45.45 : — 0.02 45.43 | 31.08 | 2.0! 1.0|1-4.2| 3.3] janvier 5 | Polaire au 2me fil | 222 33 36.15 | 1.57 | — 42 33 37.72 | 29.90 | 2.4 | -12 | -3.3| 3.4 | » Ame » | 25.65 | + 1.19 | 26.84 | | 2.2 | -4.0 | -3.4 | ) pme ) 13.20 | + 1.33 | 14.53 | 29.85 | 2.0 | -1.4|-3.4| 3.4! (Re 3.90 | + 1.38 | 5.98 2.0 | 1.6 | | | ) fm »| DAS ELA 52) 3.70 1.7 | -1.8 » AQme »| 3.65 | + 1.38 | 5.03 | 1.5 -1.6 » A3me » | 12.70 | + 41.52 | 14.22 1.1 | -1.7 | 29 MÉMOIRE SUR LA LATITUDE 2 2 PE ps à 5 DISTANCE Correction! bistance zénithale | & + | TEMPÉRATURE. ete DATE. ÉTOILE. du SEM ERRe S NADIRALE. Re bt apparente. RS du tæ lu are | © & sal barom. salle. rieur, ee 1897 o LA " [22 o LA ” mm o o o mm février 5 | Polaire au 44m fil | 222 33 22.50 | + 1.33 | — 49 33 23.83 0.7 | -1.4 » {Gme » 42.10 | + 1.28 43.38 | 29.92 | 0 6 | -0.8 1 -3.5 3.9 février 45 | e Urs. min. P.I. 231 34 4738 | + 1.28 — 5134 48:00 | 22001 M0 UNS TONNES 5.6 1 Orion 128 21 44 32 | + 0.95 | + 51 38 14.73 | 32.70 | 7.8 | 7.8 | 6.6 5.7 février 17 | e Urs. min. P.I. | 231 34 45.35 | 10.57] — 513% 45:92 58.35 | 74 | 701 ASE 1 Orion 128 21 47.35 | + 0 81 | + 51 38 11.8 138.30: 116-876-4000 D 2 ë, Can. maj. 110 57 25.98 | — 0.81 | + 69 2 35.53 | 38.25 | 6.2| 6.0! 2.3 D 0 Dragon P. I. 254 29 10.00 | — 0.81 | — 74 29 9.19 | 38.95 | 6.1 DONS 5.1 Position 180. février 22 | b Dragon P. L. 209 0 20.92 | Æ 0.33 | — 75: 0 21.25 | 40.57 | 6.0! 4.7| 25} 6 ë, Can. ma]. 110 57 23.45 | + 0.38 | + 69 2 36.17 0 Dragon P. [. 254 29 11.55 | + 0.19 | — 74 29 11.74 e Can. ma]. 105 1 27.25 | + 0.19 | + 7% 58 32.56 | 40.50 | 5.6 | 492 926" 45 DS) 107 37 6.10 | + 0.57 | + 72 22 53.33 | x Cygne P. [. | 260 31 58.00 | + 0.24 | — 80 31 58.24 | 40.45 | 5.5 | 441! 26! 45 février 23 | Polaire au 2n0 fi 999 33 44.925 2 0 38122933 44.63 "40 05 1 7.5 UT SUN SN 4.5 » me » 24 78 | + (0.929 25.07 » jme » 144242 0.33 14.75 » gme » 5.25 | = 0.14 5.39 » fm 2.60 | : 0.24 2-84 » JOme » 5.051 0.19" 5.84 | | | » A3me » 15.20 | + 0.05 15 25 | » Jam » A EN UATE) 25.47 » JGme » 39.98.| -=0:.10 40.08 | 40.00 | 7.9 | 80 | 87, 9 Position 270. février 24 | l'olure au 2me fil | 222 33 37.22 | L 1.98 | — 42 33 38.50 | 40.84 | 80! 8.7! 8.7| 54 | » 5me » 13.58 | + 1.14 14 72 | » 8gme ) 4.72 | + 0.67 D.39 » fm 1.12 | + 0.57 1.69 SONO OR RON » AOme » 4.60 | + 0.38 4.98 » 13me » 14.90 | + 0.33 15.23 | » A4me ) 25.42 | + 0.24 25.66 » A6me » 40.02 | + 0.19 10.21 | 40.64 | 8.4| 85] 87| 51) B Dragon P. I. 261 19 48.98 | — 0.50 SIA 47,78 ADMET. C7 0 NO D NES & Lièvre 118 58 5.95 | — 0.95 4 Dragon P. I. | 262 41 46.12 | — 0 50 61 1 55.00 | | 82 11 45.62 | EANEN B Can. maj 115 55 36.22 | — 0.21, 64 4 23 99 | | RON) 110 57 23.82 | — 1.00 69 2 37.18 | | | 0 Dragon P. [. 254 29 12.82 | — 0.85 | 148298411097 DE L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE | | ne = — | pisrance |Correclion| Dictance zénithale | -L | TEMPÉRATURE. |S € DATE. | ÉTOILE. du E © | —— |55$ NADIRALE. niveau. apparente. = © du d h lala | À & | pal barom, | salle. rieur. = il 897 9 g " Le © 4 "” mm L, 9 ° mm. | février 2% | 63 Bélier 173 17 31.35 | O1 | + 6 42 22.54 19 Lynx. seq. 189 16 30.55 | + 016 | — 9 16 30.71 | 40.60 | 66 ).6 all 5.0 p Gémeaux 165 47 43.68 | + 0.55 | + 14 12 15.71 | Position 0. février 25 | Polaire au 2me fil | 292 33 40.30 | + 0.14 ! — 42 33 40.44 | 40.10 | 8.1 | 8.5 |, 8.9 Es » fme » 26.89 | + 0.29 27.14 | | » 5me » 16.15 | + 0.28 10.43 | | y Sme » 5.52 | L 0.19 5.71 RARE | fm 1.148 | + 0.57 1.75 | » AQme » 9,90 | + 0.57 6.07 » _ {3me » 15.35 | + 0.43 | 15,178 » A4me » 27.48 | + 0.52 28.00 | » AGme » 40.55 | + 0.57 41:12: *39:90/" S822411U8,71 1071 2.8 Position 45. mars 2 | y Gémeaux 156 22 3445 | -L10.929 | + 923 37 28.26 | 28.85 |. 7.3 | T1 | 834| 4.0 | 8 Lynx 195 22 13.55 | L 0.19 | — 15 99 13.74 | | Gémeaux 159 2 26.40 | + 0.44 | + 920 57 33 46 | | 51 H. Céphée 221 0920 0 AL IE 41 007:06.| 28-10: -70" "16.81 391 2 | 63 Bélier 173 17 35.58 | L 0.04 | + 6 42 24.38 | | 49 Lynx. seq. 189 16 31.78 | + 0.10 | — 9 16 31.88 | | r Gémeaux 167 28 24.48 | + 0.29 | + 12 31 35.923 | 27.18 | 6.8 | 6.8| 2.9] 4.4 mars 6 | Polaire au 2me fil | 222 33 37.68 | — 0.48 | — 42 33 37.20 | 19.30 | 6.8 10725 REA ER || » me » 29.42 | — 0.29 | 29.13 | | » me » 12.50 | — 0.33 12.17 | » ge » 6.08 0.19 5.89 | » fm 3421029 D OO) TOM TE EST T 1) | » AOme >» OEAOATS 6.06 | | » f3me )» POI OS 13.87 | » Agme » 27.521 0:19 27.33 | | » AGme » 40.28 | — 0.05 AD 29 ATOME AMC SR EI 6.0 | 4.0 Position 135 mars 6 | p Gémeaux 165 47 42.75 | — 0.52 | + 14 19 17.77 | 19.90] 5.9! 55| 3.2| 4.6 | p » 162 4 51.49 0.00 |! + 17 55 8.58 [Gr 1374 | 207 59 14,75 | — 0.05 | — 27 59 14.70 LA Gémeaux 161 53 19:65 | -H O:14 | + 18 640.21 | 20:15 | 5.6 |, 5.9} 4.9" 4,2) | Br. 1447 209 514 54:65 | Æ 0:10 | — 29 51 54.75 | Lynx | 177 19 16.10 | + 0.29 | + 9 40 43.6 | | Gr, 1450 172 10 20.62 | L 0.33 | Æ 7 49 39.05 | 20.30 | 5.7 | 5.8 | 1.7| 4.1 MÉMOIRE SUR LA LATITUDE DATE. 1897 mars 1 mars 44 mars 17 mars 22 mars 23 ÉTOILE. Polaire au 4e fil » pme » » Sue » fin » AOme » » 1g3me » » lime » » {6üme » Polare au 2e fil » ame » » 5me » » gme » » fm » AOme » » 13me » ) ame » » A6me » Polaire au 2e fil » me » » pme » » gme ) » fm. » AOme » » 1413me » » Aime » ) [üme » Polaire au 4me fil ) 5me » » 8me » » fm » 1Ome » ) 13me » » Aame » ) 16me » Polaire au 2me fil 500) 4me » DISTANCE NADIRALE. o 7 " 222 33 19.15 10.18 1.48 32 96.60 393 0.85 9.30 20 42 39.02 292 33 32.18 20.08 9.55 99.72 09.18 91.12 8.18 18.95 34.45 32 69 21.10 8.02 | 0 00 | 32 59.30 die (IA 9.02 91.95 34.28 (N999995 1470 8.28 RES) 55.08 58.05 8.30 19:22 32 39 222 33 30.28 18.18 91.178 | Correction Distance zénithale È 2L TEMPÉRATURE. 5 8. du So | —.s. | 252$ niveau. apparente. LES du dela |àlexté | © ca | barom. salle, rieur. 5 E + 0.24 | — 42 33 19.839 | 31.10 | 8.7 | 10.0 | 11.7 | 5.9 + 0.05 10.93 | + 0.19 ARGN + 0.10 92 50:10 80.901881 0/60 0 EE 0.00 2310 00 + 0.05 ; 9.39 + 0.10 20 52 + 0.14 33.66 | 30.65 | 8.8 | 8.8 TOURS AO Position 225. — 0.24 | — 49 33 31.94 | 20.40 | 7.6 | 8.1 | 10.9 | 5.0 — 0.14 19.94 — 0.10 9.45 — 0.10 32 59.62 | 0.00 90.18 — 0.05 51.67 | 20.00 | 8.0 | 8.8 | 10.1 4.8 + 0.10 33 8.28 + 0.14 19.09 + 0.10 34,59 | 19.70 | &.I F0 ROSE Position 315. — 0.61 | — 49 33 33.82 | 25.20 | 9.2 | 10.2 | 46,3 | 6.6 -+ 0.29 21.39 — 0.24 7.18 | —— 0.95 32 59.05 — (0.48 58-021 1825 100169 0 MOION RCE — 0.67 59.718 — (0.438 33 8.09 — (0.97 21.38 — 0.52 33100 25:00 1MAFO0N MP SR PIC 3160 Position 60. — 0.33 | — 42 33 14.317 | 31.85 | 12.1 | 12.3 | 135 | 7.9 — 0.33 7.95 | | — 0.52 32 51.03 — 0.24 SRE (AM PSN IE CRIMINEL Tr 7 — (0.14 51.91 | — 0.19 a ul — 02% 18.98 | A(1MO) 10845112 SM 085 NPD — 0.19 | — 42 33 30.09 | 29.70 | 13 9 | 16.2 | 91.4 | 9.0 0 17.85 | | DE L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE 25 | 5 k i £ A [= ë DISTANCE lice cs Distance zénithale 2 +. NICE NET 2 DATE. ÉTOILE. u EE © ETOILE NADIRALE. | RE apparente. É = | du | Le | à l'exté- = = \arom, salle. rieur. 2  897 9 , 11 " | ° ? "” mm ° 9 9 mm. mars 23 | Polaire au 5e fil | 229 33 5.18 | — 0.33 | — 49 33 4.85 | » gme » 32 59.48 | — 0.10 | 932 09.38 | | » f, m. 25 0.00 | 57.25 | 29.55 | 14.4 | 16.8 | 21.5 | 8.4 » AOme » 01:22 0.00 | SE lo | | » A13me » 8.98 | — 0.05 8.93 | » A4me » 47.12 | — 0.19 16.93 | » 16me » 33.609 | — 0.33 33.32 | 29.55 | 14.6 | 15.6 | 22.4] 9.1 Position 120. | mars 24 | Polaire au 2e fil | 222 33 32.65 | — 0.11 | — 42 33 32.54 | 29.70 | 14.0 | 15.7 123.3 | 8.1| | » S&me ) 32 58.05 | 0.27 32 58.32 | » f. m. 32 57.15 | + 0.27 32 58.02 | 29.60 | 14.4 | 16.1 | 23.5 | 8.3! | | mars 26 | Polaire - 2775 | 222 33 25.30 | — 0.52 | — 42 33 24.78 | 32.00 | 14.4 | 15.0 | 15.4 | 6.0 » au 4mefil | To SE ON 15.34 | | | » “p5nes 6.48 | — 0.38 6.10 | D) OCDE 320D180 1 — 10100! 32: 51.66, | » f. m. 56.60 | — 0.923 | 56.37 | 34.92 | 14:6 | 15.2 | 16.0 | 5.8! » » AOme » | 08.02 | — 0.29 EYE Al | | | D) ne) 33, 1.55 | — 0.10 39 1.45 | | » _)AAME") | 19.89 | + 0.24 20.06 | | | | | | >»! » 167€» 33.29 ee 0.43 | 33.68 | 31.65 | 44.6 | 15.2 | 46.7 | 6.0 Position 180. | mars 27 | Polaire au 2° fil | 222 33 30.88 | — 0.12 , — 42 33 30.76 | 29.00 | 45.4 | 16.1 | 19.6, 4.3 » Amen) 18.30 0.07 | 18.37 | » pme » 8.72 == 0.44 | 9.16 | | » gme » | 0.00 | + 0.35 0.35 | | ) Émes | 32 56.08 Je 0.21 | 32 56.29 | 28.85 | 15.6 | 16.1 | 19.4 | 4.0 ». 10m » 59.82 | + 0.30 | 33 0.12 | | y Age » 33 8.88 | — 016 9.04 | | | ) Aane » DOME ES 09 TRI 20.63 | | | | | ) d6me » 33.89 | L 021 | 34.03 | 28.60 | 15.4 | 16.0 | 20.0 | 4.4 Position 240, | mars 30 | Polaire au 3e fil | 222 33 22.62 | — 1.05 | — 42 33 21.57 | 16.90 | 12.0 | 11.6] 9.6, 4.9! » me »| 15.10 | — 0.72 | 14.38 | | | | » jme » 6.05 | — 0.38 | 9.67 | | | | | | » gme » | 3256.02 | — 0:43: 92 99.004 | | | | » F2" 54.12 | — 0.24 53.88 | 16.10 | 11.8 | 11.1 | 10.0 | 5.1) D 1 (ne » GI at 5 MT ON 56 61 | | ) ARE) 99 10 2U:| 0.00 39 6.20 | DAME 17.49 | + 0.05 il | | | » A6 » 32,55 | L 0.19 39.74 | 16.175 | 41.2 | 41.2 | 10.4| 4.9 TOME XXXIII, 27° PARTIE 4 26 MÉMOIRE SUR LA LATITUDE 2 ’ 5 DISTANCE Correction Distance zénithale | Æ — | TEMPÉRATURE. SRE DATE. ÉTOILE. | du cl —… ——— | S$Ë NADIRALE. niveau. apparente. ER du | dela | älexté- ee | se] barom. salle, rieur. & Position 300. | 807 | o f "1 | (4 Fe 4 e mm. Q Q | E mm. avril 27 | Polaire - 27 98s | 299 33 14.95 | — 0.52 | — 49 33 411.43! 27,65 | 13.5 | 45.0 | 16:4 | 87 DC PIS 1.32 | LE 014 1.46 | Du Defli 32 91.80 | — 0.57 22101-.29 DS Ç ES 47.08 | — 0.57 46.51 DELLE ENT | k4.75 | — 0.38 44.37 DMDUINSS 43.82 | — 0.43 43.39 DEEE 41.22 | — 0.43 &0,79)| 27.65 |M£ 1 | 448 |IAZO0 “8.7 DCS 42,95 | — (0.48 42.47 » au 10e fil 46.45 | — 0.29 46.16 DC CARE 51.22 | — 0.43 50.79 » au 49e fil 56.92 | — 0.38 56.54 | » +920 39s 33 9.49 | — (0.38 39 0102 | : » au d4mefil 6.78 | — 0.33 CHAR 27 DIM 2 M7 08 MC 917 DD AIO EE 22,70 | — 0.29 22.41 Position ©. avril 29 | Polaire au 2m fil | 222 33 17.20 | 0.00 | — 42 33 17.20 | 34.15 | 14.7 | 15.2 | 44.1 | 10.0 » — 24m Os 8.62 0.00 8.62 D OAEO NE 3.65 | — 0.05 3.60 | » -415 O0 | 39 52.45 | — 0.08 32 52.40 | D MS 0 48.99 | 0.38 49.30 | » au 8m fil 46 30 | —- 0.67 46.97 | 34.00 | 44.8 | 15.6 | 14.5 | 9.8 = tome 0) 45.20 | + 0.62 15.82 | >» +amd0s | L4.78 | L 072 45.50 » au 10m fil 48.48 | 0.62 49.10 » +192m 45. 50.88 | 0.67 51.55 » +16 0 5419 | + 0.57 54.69 | LOUE 58.20 | L 0.62 58.82 | » +929 40 | 33 6.928 | L 0.48 33 6.76 | | » 426 2 14.35 | L 0.81 15.16 | > au 16m fil | 99.10 | 0.52. 99.62 | 33.60 | 15.2 | 15.8 | 14.8 | 10.0 » PL A6efil | 225 0 51.98 | + 0.43 | — 45 0 51.71 | 32.05 | 15.1 | 15.8 | 14.0 | 10.1 » -923m Os. 1 7.12 + 0.38 | L 7.50 | » -16 2 | 16.58 | 0.35 | 16.93 | Ana) 97.45 | | 0.33 | 97.78 | | ») +4 45 96.48 | 0.52. 96.70 | 31.80 | 14.9 | 15.2 | 13.4 | 10.2 » +10 0 924.39 | 0.55 94.87 | | | » 417 920 16.25 | + 0.67 16.92 | | DC TOS IUT) 6.35 | + 0.43 6.78 | 13.2 | 9.9! = it) » +28 30 | 0 53.45 | | 0.2 | 0 53.79 | 3185 | 14.7 | 15.1 , us vw x 2 MON : DE L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE 27 TER APE x ee D Ne (ere rec : 6 =. p On " o Re © pisrance [Correction Distance zénithale | + + | TEMPÉRATURE. E à DATE ÉTOILE. du Se | ———— |2;7 NADIRALE. | hiveau. apparente. = = du de la à l'exté- = _æ | 2Q barom. salle, rieur | ‘D Position 30. 1897 o 1 LZ4 124 o [2 ” nm. Ô o min mai 2 | Polr P. L. 46e fil | 225 0 49.75 | L 0.48 | — 45 0 50.23 | 24.85 | 12.9 | 42.9 81 | 6.4 | » 2m 9s 1 8.18 | 0.62 1 8.80 | » -144 47 16.98 | -_ 0.67 16.93 | | | VR = TDA2 95.85.12 0:72 26.57 D 22 AN 27.05 | 0.52 97.57 D CE+ MOD | 926.70 | L- 0.67 | 97.37 | PAU DEN 20.70 | + 1.18 | 21.88 | | » +17 2% | 13.38 | 0.90 | 14.28 | | | » +92 58 | 5.38 | 0.86 6.24 | | | » +98 928 | 0 52.08 | L 0.95 | 0 53.03 | 25.40 | 41.6 112.7 | 7.0| 5.8| mai 3 | Polaire - 24m 47s | 229 33 6.02 | 0.16 | — 42 33 6.18 | 25.55 | 12.1 | 12.8 | 11.5 | 5.3 » -920 42 32 56.68 | + 0.30 392 56.98 | | | » 1.160729 48.52 | + 0.44 48.96 »y 12 37 46.65 | L 0.35 47.00 ÿ °2=110/400 42.65 | + 0.40 | 43.05 | ÿ 2 20 Get 29 &1.79 | À 0.44 | 42,16 | RER 7 39.88 | + 0.54 | 40.42 | | | » À j 049 38.62 | 0.50 | 39.12 | 25.80 | 12.5 | 12.9 | 12.4 | 6.6 » +5 8 40.42 | + 0.54 | 40.96 | | | SD AB &1.30 | 0.59 | 41.89 | D PME US 43.68 | L 0.74 | 44,42 | RS UE A 46.75 | L 0.87 | 47.62 | » +17 43 | 51.40 | L 0.64 52.04 »y +90 18 | 55.90 | + 0.73 | 56.63 | » +922 58 | MS 0 EE 097 33 2.17 » +95 98 | 6.65 | LL 0.78 7.43 | | | De ESS Pel 14.52 | 0.82 | 15.34 | 26.00 | 12.6 | 13.2 | 43.91 6.9 mai 5 | Polaire -29m 555 | 299 33 19.49 | L 0.02 | — 42 33 19.44 | 29.10 | 12.3 | 12.5 | 1.4 | 5.6 y. FEonx Al 1.48] E 0/07 7.35 | | =» 90.43 32 59.59 | — 0.03 32 59.49 Ru 170 | 54.55 | — 0.08 54.47 MS 414 5 50.60 | 0.02 50.62 » -10 20 | 46.90 | - 0.02 46.92 | NN TE 4) 43.95 | 0.02 43.97 | to 0/1] 41.38 | L 0.02 41.40 | 28.90 | 12.5 | 12.9 | 12.0 | 5.6! LR RE 43.18 | + 0.02 43.20 | | A6 30 44.88 | L 0.07 44.95 | | » +10 45 | 47.82 | | 0.07 47.89 | | DONC 0 51.05 | L 0.35 | 51.40 | » +17 90 55.25 | L 0.35 | 55.60 | o d ñ = pisrance [Correclion| bistance zénithale | # + | TEMPÉRATURE. 3 & | DATE. ÉTOILE du | | (MES UNE NADIRALE. RS Le | apparente. = = du de la | dlatt- |5 | | (aa) barom, salle, | rieur, E | S97 o L2 "” "” o LA "” nm. Le] o Le) mm. mai 5 | Polaire + 20m 355 | 232 33. 0:28 | Æ 0:95 | — 49,33 0.53 De 0) 04) 6.62 | + 0.35 6.97 ) "TANEE 13.95 | + 0.45 14.40 »y +30 30 22.55 | + 0.50 23:00 1828-8511 M2 7418 M2) 0 mai 8 | Pol. P.I. -80" 6s | 295 0 51.42 | E 0.67 | — 45 0 52.09 | 32.00 | 11.5 | 11.6 | 7.8 | 5.3 » _-94 56 80.98 | + 0.67 L 0.65 pu IS Gil 1 13.80 | + 0.67 14.47 D 14586 17.82 | 0.76 18.58 » — 9 56 23.48 | + 0.76 24.24 D PEENS 210 26.65 | 0.76 97.441 | 32.00 | 11.3 | 41.3"! 7.6 | 4.9 D AP TEL 27.80 | + 0.76 28.56 » + 0 34 24,75 | 0.76 25.51 ) 410 4 DLISE EN 078 25596; DORUAANEE 18.75 | + 0.80 19.55 » 418 24 12.40 | + 0.80 13.20 » 123 44 4.58 0.83 5.41 ) 9797 0 56.12 | + 0.85 0756.97 "31-804 22 M ONZE O NS ES Position 150. mai 12 | Polaire - 26" 335 | 222 33 6.65 | — 0.10 | — 42 33 6.55 | 25.40 | 10.3 | 10.4 | 7.9 | 3.3 » -20 238 M5 Elo) | — 0.12 32 55.08 » 16 18 49.18 | — (0.14 49.06 » -13 18 MoN = (NN 45.44 D ROSES 42:85 "0:26 49.61 ) = 6% 40.10 | — 0.26 39.84 » ‘= + 40 | 39,82 | -- (0.29 39.53 p, = (Dr 29 1200 DO 317.41 | 25.90 | 10.2 | 40.6 | 7.9 | 3.0 D'OR R07 39.88 | — 0.19 39.69 | ) O2 40.95 — 0.33 39.992 ) so) o1 13.85 |. —= 0.33 43.52 D LA A9 16701-21053"! 46.37 | » A (NP 49.10 | — 0.33 48.77 | » +18 12 53.10" 0.38 52724] » 200) 5 57.10 — 0.42) 57.98 | D OPA 33 4.00 — 0.33 39 1310701 DM 2 OP 087 8.88 | | DOS ED 15.32 | — 0.42 14.90 | 25.40 | 10.5 | 10.8 | 8.0! 2.3 mai 19" "Pol. PI: =341m1445 | 9950 54 154 010, | 45 "0.54:05 2445/1162 M7 0 17/0 808 1 05 40 1 9.95 | 0.07) 1 9.18 | RE T)PNT) 16.60 | — 0.05 16.55 | ) 16 Z DEAD O0 25.02 | ET | 929.88 | — 0.14 99.74 MÉMOIRE SUR LA LATITUDE DE L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE DATE. 1897 mai 19 mai 24 mai 25 mai 28 ÉTOILE. Polare - 29m 27s D 20 NT » =A1) 7 DAT NT RE 1 3 ET | DM MT ù = à E2 D 02 » + 4 43 DE CEE) D INM222929 y iii 66 » +18 43 nn "0 DE 5 "HUM DE: DOS Pol. P.I. -28m 8° De 2000 CAT » —19 18 » = 1 48 » 41 19 De? » +9 4 D 14092) » +19 22 | » +23 17 » +28 9 | Polaire - 19m 538 | -16 53 | » Pol. P.[.- 6m14s Ne Al | » +5 30 »y +926 »y +14 46 » +18 46 Dent) Alu | » +26 26 » +29 56 DISTANCE NADIRALE. 325 0433.08 101945... 33.40 35.50 | — 0:24 35.26 34.42 | — 0.21 34.21 52 501019 32.31 214010 16! 27.24 | 20.02 | — 013 19.89 13 101 "010! 13.60 6517 6.28 0 57:58 | — 0:05 | 0:57:53 Position 210. 299 33 15.32 | + 0.43 | — 42 33 15.75 2.48 | + 0.29 2.17 32.51.62 | "0145 320511 52,18 | + 019 52.37 46.24 | + 0.24 16.48 49.45 | + 0.26 42.71 40.72 | L 0.29 41.01 39.62 | + 0.12 39.74 49.12 | — 0.14 41.98 43.20 | — 0.02 43.18 350 22040 47.45 | 50.32 | + 0.10 50.42 53.85 | + 0.10 53.95 | 33 0.92 | -+ 0.10 33 1.02 | 6.78 | + 0.10 6.88 | 16.45 | + 0.10 16.55 2125 OO "25 04 5125 17.60 | + 0.32 17.92 92/6912 0/07 23.29 31.10 | + 0.76 31.86 32.18 | -L.0.86 | 33.04 | 35.18:| + 0.92 36.170 | 34.90 | + 1.00 | 35.90 | 32.30 | + 0.95 | 33.25 26.25 | + 0.90 | 27.15 19.18 | + 0.90 | 20.08 | 12.55 | + 0.90 3.45 1.52 | 0,90 | 2.49 | Position 270. 222 32 54.72 | — 0.40 | — 42 32 54.32 51.59.| "043 51.09 Correction du niveau. Distance zénithale apparente. Baromètre | 24.15 DD DE) 21.50 21.45 28 10 TEMPÉRATURE. | TT | | du de la à l'exté- | barom. salle, rieur. o o | o 195.7 | 40.7 | 16.5 | | 145.1 | 16.4 | 15.9 | 15.5 | 15.8 | 16.2 | 15.7 | 16.0 | 162 | 15.9 | 16.3 | 16.4 | 46.0 | 16.6 | 14.9 160 | 16.4 [134 | 46.0 | 16.4 | 134 | 45.1 | 15.3 | 15.8 | | Tension —1 . ÿ. de la vapeur. DISTANCE Correction! Distance zénithale | £ > TEMPÉRATURE, 5 g DATE. ÉTOILE. du Lo —————-|535 NADIRALE. VOA apparente. 2 © du wk ira | S «| ea barom. salle rieur, = TS | 897 4 à " " | 8 4 Le mm, P | = | 2 min. mai 28 | Polaire - 19m 53s | 929 32 45.78 | — 0.45 | — 49 32 45.33 | » 10: 13 43.58 | — 0.46 | 43.12 DR TS 41.88 | — 0.48 41.40 DL 38.8) | — 0.45 | 38.40 D) 38.92 | — 0.41 38.)1 | D 07 39.12 | — 0.38 38.74 19870 15.3 115.4 MG" IIS 9 D PT RO 40.60 | — 0.38 40.22 | D CT 7 42.15 | — 0.38 | 4177 | | | .» +10 37 43.72 | — 0.38 43.34 | lp +43 52 47.20 | 0.30 46.90 nn 21/16 07 50.88 | — 0.27 50.61 je AUS 57 54,501 — 0.25 54.25 DT DO M5" 027 58.91 De 65) 7 33 7.45 | — 0.19 Do 720 | | ). LA 29 1430.19 14.10 | 28.65 | 15.3 | 15.6 | 17.8 | 9:7 mai 29 | Pol. P.1. -28m44s | 225 1 1.65 | + 0.57 | — 45 1 2.22 | 29.05 | 46.5 | 16.5 | 15.5 | 9.7 QUES, =) of 10.60 |: + 0.57 11.17 | (0) -18 24 19:80, 212 0/57 20.37 AE A9 0: 29.05 | + 0.60 29.65 » - 8 34 32.301 0702 32.97 | » - 3 DA 2 021007 34.39 | » — () 34 3418/10/52 35.30: | 29.30 | 46.4 | 16.4 | 15.4 1" 9°9 » + 3 16 34.92 | 0.57 39.09 » + 6 56 33-000 002 34.17 | » +11 46 28.15 | 0.60 28.75 | » 445 56 23.99. 2 0.57 24.49 » +20 26 16.88 | 0.49 17.37 » 494 36 8.80 | — 0.41 9.921 » 497 56 AAA DSE 2.39 1 99.55 116.4 /1M6.3115.2/M40)1 Position 330. mai 29 | Polaire -29m 555$ | 222 33 15.45 | + 0.33 | — 12 33 15.78 | 29.65 | 16.0 | 16.6 | 16.7 | 40.2 DOG ON 7.38 | + 0.33 7.71 | | | En 9325 0.18 | + 0.33 0.51 | | M OO, 32 D4.28 | + 0.35 | 32 54.63 | DR TOR: 49,58 | + 0.38 49.96 | je 21 5 45,29 | + 0.35 53370 | ) 2 =) 4315 | + 0.33 43.48 | | | LUCE) 40.52 | + 0.30 | 40.82 | D ls 38.95 | - 0.28 39.23 | | | | ù 0 = (1) 5 DA 0:30 38.02 | 29.50 | 16.2 | 16.7 | 47.5 | 10.4) >». 4 Qi 38.08 | + 0.33 | 38.41 | | | | | n 5 5 40.02 | + 0.33 | 40.35 | | | MÉMOIRE SUR LA LATITUDE DE L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE 31 DISTANCE Correction Distance zénithale È + | TEMPÉRATURE. = £ DATE. ÉTOILE. du Se ——— 1|3:5 NADIRALE. niveau. apparente. SE | d la |alut- | © & pee | larom, salle, rieur, ÿ Ce 1897 | Le] LA "” LZ4 o LA L24 mm o | o Le] mm mai 29 | Polaire+ 9m 149s | 222 32 42.59 | L 0.33 | — 42 33 42.85 | ) +19 49 45.12 | EL 0.33 | 45 45 » +45 39 ! 18.88 | + 0.33 49.921 | | (UNS, + 419 15 53.42 | + 0.26 | 53.68 | | | Enubss 1,22" 29 59.88 | + 0.19 39 00107 | | | » +925 39 | 33 6.48 | + 0.24 6.72 | | Fe + 29 19 | 15.02 | + 0.29 15.31 | 29 45 | 16.5 | 47.0 | 18.6 | 10.5 | | | | | mai 30 | lol. PI. -30m 75 295 1 0.62 | + 0.05 — 45 41 0.67 | 25.50 | 18.6 | 49.4 | 49.4 | 42.4 ET) -23 27 | 15 90 | + 0.05 | 15.95 | » -19 43 | 292.60 | + 0.05 | 22.65 | | » 12 27 | 32.60 | + 0.02 | 32.62 | » - 8 57 39 50 | — 0.01 39.49 | ) - 5 97 37.60 | — 0.04 | 31.50 | | ) - 1 47 39.08 | — 0.07. 39.01: |°25.70 | 48:6 | 119.4 /"19.1 | 42:4 ) SL 38.98 | — 0.10 ! 38.88 | | | ) + 7 48 | 36.38 | — 0.07 36.31 | » HA 53 | 33.90 | — 0.03 39.41 | | » +15 23 28.52 0.00 28.59 | | » +20 3 21.12 | + 0.02 21.14 | | | ) +93 43 14.38 | + 0.04 14.49 | | | | | | ) ns 5 | ).25 | EL 0.05 5.30 | 26.05 | 18.6 | 49.2 | 18.6 | 12.3 | Position 30. juin 6 | Polaire -27m Gs | 292 33 7.82 | + 0.17 | — 42 33 7.99 | 30.25 18.8 | 20.2 | 19:9 | 11.8 | « - 920 36 | 32 56.82 | + 0.14 92 56.96 | | | ) -18 46 53.292 | + 0.12 DO JL | | ) = 14 56 47.55 | + 0.02 47.57 | | ) - 11 36 44.48 | — 0.07 44.41 | | | ) 7250 41.12 | — 0.12 41.00 | | | » — & 96 38.00 | — 0.16 37.84 | | ) — À 16 38.22 | — 0.16 38.06 | 30.25 | 19.4 | 20.3 | 20.0 | 14.0 | ) + 1 54 38.18 | — 0.16 38 02 | | | ) Var 39.35 | — 0.16 39.19 | | | » +11 24 43.85 | == 0.93 43 62 | | | » 154155 07, 47.65 | — 0.31 47.34 | | » LASNILN| 53.48 | — 0.98 | 53.20 | | ) 4929 54 33 4.50 | — 0:26 1.24 | » OA 720511 ==2\0:27 7:38 80:251820/01820/5100 24107 32 MÉMOIRE SUR LA LATITUDE CALCUL DE LA RÉFRACTION. La valeur de la réfraction a été calculée en employant la méthode et les tables publiées par M. Radau dans les Annales de l'Observatoire de Paris, Mémoires, tome XIX, 1889. Je renvoie donc à ce travail pour les détails complets sur la méthode suivie et sur l’arrangement des tables. Ces dernières différent entièrement des tables de Bessel; en particulier, les logarithmes n’y figurent pas. Le calcul de la réfraction subie par les rayons lumineux, venant d’un astre et arrivant à l’objectif d’une lunette, exige la connaissance aussi exacte que possible de la densité et de la température de la couche d’air dans laquelle baigne lobjectif. Ces deux valeurs sont mesurées par le baromètre pour la densité et par le thermo- mêtre pour la température, mais ni lun ni l’autre de ces instruments ne se trouve placé dans le voisinage immédiat de Pobjectif. De là, résulte non seulement une première correction due aux erreurs instrumentales, mais encore une deuxième correction pour tenir compte de la différence des positions occupées par Pinstru- ment et par l'objectif lui-même. Température. — La température cherchée est évidemment comprise entre la température de l’air à l’intérieur de la salle méridienne et la température de Pair extérieur. La première a été donnée par un thermomètre à minima de M. Tonnelot, à Paris, thermomètre placé sur le bâti des microscopes. La température extérieure a été prise au psychromèêtre de installation météorologique de l’observatoire. De plus, les lectures faites à la boule mouillée de cet instrument ont complété les éléments nécessaires au caleul de la tension de la vapeur d’eau contenue dans l'air. Après plusieurs essais et tätonnements, la température vraie de la réfraction a été considérée comme étant la moyenne arithmétique des deux températures f, et {. La différence de ces deux températures a, du reste, rarement dépassé cinq degrés. Enfin, une quatrième lecture thermométrique à donné la température 4, du mer- cure du baromètre, valeur nécessaire pour la réduction de la hauteur barométrique observée. Tension de la vapeur. — Les deux températures fournies par le psychromètre DE L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE Es ont donné en mm. de mercure la tension de la vapeur, en utilisant pour cela les « Instructions pour les observateurs des stations météorologiques de la Suisse », publiées par les soins de M. le professeur A. Mousson, au nom de la Commission météorologique suisse, Zurich 1863. Pression atmosphérique. — La valeur de la pression a été lue au baromètre normal de Noblet, placé dans la salle méridienne. La réduction des lectures directes comporte les corrections suivantes : 1° Correction fondamentale du baromètre normal de Noblet'......... + 0.43 2° Correction pour ramener la densité du mercure à la latitude moyenne DDR DOTE Se MR ne de ra ee tete le Sopvafid eee ele ee à + 0.08 3° Correction pour ramener au niveau de la mer la densité du mercure prise à l'altitude de 408.9 mêtres....... CR RENE Pa — 0.06 4° Pour tenir compte du fait que l’objectif de la lunette se trouve en moyenne de 1."90 plus élevé que la pointe d'ivoire du baromètre... — 0.18 D'où résulte la correction constante, valable pour toutes les lectures. + 0.27 5° Ensuite, si le baromètre était dans le voisinage immédiat de l'objectif le mercure aurait la température {, et non la température {. La correction qui en résulte est de 0.""000162 B et si l’on prend pour B sa valeur moyenne à Genève, 727", on trouve 0.""118 par degré centigrade de différence entre les deux tempéra- CAPES PSC TENSE RER PR PU EN Ter ai tes à — 0.118 (4-1) 6° Enfin, il faut considérer que l’air atmosphérique est un mélange d’air et de vapeur d’eau ef que la proportion plas ou moins forte de cette dernière change ce que M. Radau appelle la densilé optique du mélange. En d’autre termes, deux volumes d'air, ayant même densité et même température, n'auront le même pouvoir réfringent qu'autant qu’ils contiennent la même proportion de vapeur d’eau. La correction à apporter de ce fait, r désignant en mm. la tension de la vapeur, est de 0.""12 (6-7), ou bien, en prenant 10 pour la tension moyenne à GENÈVE: RER ER — 0.48 + 0.12 (10-7) En résumé, la lecture brute du baromèétre subit la correction générale : — O,mm24 — Oummpis (4-4) + O.mm19 (10-x) ! Observations météorologiques faites à l'Observatoire de Genève pendant le mois de septembre 1892. Archives des sciences physiques et naturelles, t. XXVIIL. Octobre 1892. TOME XXXIIT, 2% PARTIE 5) 34 MÉMOIRE SUR LA LATITUDE Cette correction se trouve résumée dans les deux tableaux suivants : Valeurs de — 0.mm21 — 0.mm118 (t,-t) Valeurs du terme +- 0.""12 (10-7) tb ty mm. T min. 0! + 0.50 3 mm. net — 5 — 0.38 4 + 0.72 = + 0.26 5 1 0.60 ren + 0.14 6 0.48 — 2 + 0.03 7 1006 — | — 0.09 8 — 0.924 0 — 0.21 9] 0.12 + 1 — 0.33 10 0.00 + 9 — 0.45 11 — 0.12 + 3 — 0,56 12 — 0.94 + 4 — 0.68 116 — 0,36 + 5 — 0.80 14 — 0.48 + 6 — 0.92 15 — 0.60 RÉDUCTION AU MÉRIDIEN. Pour ramener dans le méridien, les mesures faites dans son voisinage, sous un angle horaire déterminé, j'ai appliqué aux distances zénithales obtenues les correc- tions suivantes : Pour une culmination supérieure, la distance zénithale est diminuée de la valeur : A.m — À? Cotang (d-œ).n et pour une culmination inférieure, cette distance est au contraire augmentée de : A.m — A? Cotang (à + œ).n Dans ces formules de correction : Cos æ Cos à 2 sin? Lt 2 sint tt rer — à TS = sin (à ç) ” Sint AN sin 4” Dans la valeur de A, le signe — se rapporte à une culmination supérieure et le signe + à une culmination inférieure. DE L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE 39 Les valeurs de log m et de » ont été prises directement dans les tables de M. le professeur D° Th. Albrecht". Quant à la valeur de A, pour une même latitude ®, elle varie avec la déclinaison à de l’étoile observée. Pour la polaire, en particulier, nous avons les valeurs suivantes, en supposant ç = 46° 11° 59” : Déclinaison. Passage supérieur. 88° 44° 20” log À — 8.346817 — 10. 30 » 8.314987 40 » 8.341388 00 » 8.343588 60 » 8.314288 Afin de pouvoir négliger le terme du second ordre : Passage inférieur. log À — 8.321720 — 10. 8.320624 8.325928 8.392433 8.323317 A° Cotang (do) n, je n'ai pas dépassé un angle horaire de Æ 30 m. De cette manière, la valeur du deuxième terme n’atteint pas 0.005 secondes d'arc. C’est la raison pour laquelle les pointés de la polaire commencent seulement au deuxième fil pour finir à l’avant-dernier. DÉCLINAISONS DES ÉTOILES OBSERVÉES. La plus grande partie des étoiles sont des fondamentales du Catalogue de M. Auwers et par conséquent, leur position apparente a été prise directement dans les Ephémérides du « Berliner Jahrbuch ». Pour quelques étoiles de la première série d'observations, tirées de divers Catalogues de l« Astronomische Gesellschaft », les positions de 1875.0 ont été ramenées à 189%.0 à l’aide des tables de M. H. Kreutz*. La réduction au jour a également été faite au moyen des constantes du « Berliner Jahrbuch ». Ces étoiles sont : Réduction Etoile. Grandeur. À R 1875.0 Ô 1875.0 Ô 1894. 0 au jour. Date. h'bn: SNS ON UE Fe RITES % 10352 IL.-Gotha 7.9 19 15.0 64 54 21.1 64 56 24.2 + 13.6 sept. 12 6635 Cambridge 7.5 20 30.0 92 22 39.1 02 260,27.9 157 ». 12 » + 17.4 » 20 » + 17.6 » 21 ! Formeln und Hülfstafeln für geographische Ortsbestimmungen. Leipzig 1879. ? Hülfsgrôssen zur Berechnung der Praecession nach Struve. Astronomische Nachrichten, n° 3197. 36 MÉMOIRE SUR LA LATITUDE Etoile. Grandeur. AR 1875.0 Ô 1875.0 Ô 1894.0 Hot OR T ii CE DEEE Gé Q 6635 Cambridge 7.5 20 30.0 5222927301 22082120 ETS » + 18.8 11728 H.-Gotha 6.5 20 51.2 o8 90 0.3 08 94 18.8 + 16.1 » —- 18.2 » — 19.8 3117 Christiania 7.6 19 58.3 68 4 0.5 GE INAS CE CES » + 16.9 » — 17.8 11506 H.-Gotha 7.4 208330 58 46 36.8 ea) SU LE 6965 Cambridge 7.6 21 10.6 b4 8 99.8 04 13 41.7 + 18.4 » —+ 18.7 » 20.3 7019 Cambridge 9.1 2182220 D2-21022.2 5) Mo ae EE » —+ 18.8 19179 H.-Gotha 7.2 PONTES C2#27 1575 62 32 8.8 — 24.7 3487 Christiania 7.1 21 54.5 66 32 39.8 66 38 1.3 — 926.7 13060 H.-Gotha 6.4 29 59 31 142 99 36 56.2 — 26.4 » — 927.5 » 29,6 1935 Cambridge 6.0 22 43.6 93 45 16.6 53 51 16.9 + 26:7 » — 98.2 VALEURS DE LA LATITUDE. Date. 24 20 27 27 19 Tous les éléments nécessaires étant maintenant rassemblés, il en résulte pour la latitude cherchée les différentes valeurs renfermées dans les tableaux suivants. Pour les étoiles polaires, prises en dehors du méridien, la colonne « Etoile observée » renferme l’angle horaire ou le fil correspondant à l’instant de l’obser- vation. Pour ces mêmes étoiles, la colonne « déclinaison » renferme en lieu et place de 9, la correction nécessaire pour la réduction au méridien. Enfin, les valeurs de la température et de la pression barométrique ont été interpolées pour les pointés faits dans l'intervalle de deux observations météorologiques. DE L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE 31 à £ ÉTOILE | Distance zénithale | à : Ë : 3 Ë | Distance zénithale Déclinaison Latitude = RCE. [ÉS|8L | se) * RS REMARQUES. J OBSERVEE. apparente, 5 s | © | 9 # | corrigée, de l'étoile observée. |de l'Observatoire, * & | És lat lSS Du 21 août 1894. | | | S une sue ÉLUS RAS, AA Le cercle divisé es! 0 |æ Lyre k- 17.031. 7 743,4 7 30 44.135, + 38 41 13.946 11 58.03!trop libre sur l'axe ; mis des vis de ser- Du 12 septembre 1894. rage avec rondelles. | M0352 H.- Gotha|— 18 44 15. 90 !1%. 8129.7118. 72|— 18 44 34. 62\+ 64 56 357.8 46 11 63.18! 8 Cygne pr. + 18 27 14. 93 14.7, 7129.6 18.923, + 18 27 33.16, + 27 44 23.9 97.06! 1 Cygne + 6 16 34.29/14.1| 29, 4! 6.04 + 6 16 40. 3al + 39 55 17.8 08.13! pes Cambridge — 6 14 34. 50 1%. 2 90.: 5. 6.36— 6 14 40.86! + 52 26 43.6] 62.74 ygne + 12 37 6.00/14.0! 99.4 12.31 + 12 37 18.31-+ 33 34 38.9 97.21 11798 H - Gothal— 12 42 18.94113.9129.3 13.101— 19 42 32.041 58 54 34.9 62.86! Du 19 septembre 1894. 3117 Christiania |— 21 55 0.91/15.1/29.1122.08/— 21 55 22.99 + 68 7 24.946 11 61.91! Le nadir a été pris 11506 H.-Gotha — 12 38 36.06/15.0 29.1/12.35)— 12 38 48.39. 58 50 51.1 62.71 en mettant les fils en e Cygne + 1237 6.77/15. 0 29.1 12. 26|+ 12 37 19.03 + 33 34 40.1) 99.13 coïncidence avec leur 61 Cygne pr. + 7 57 49.88114.6,29.0) 7.65, + 7 57 57.53 + 38 14 1.1! D8.63 image. 6965 Cambridge |— 8 1 48.98/14.6,29.0, 7.75 — 8 1 56.73 + 54 1% 0.1 62.71| 7079 ) — 6 14 28.14/14. 428. 9! 6.17; -- 6 14 34.48 + 52 26 35.8 61.32 74 Cygne + 6 15 19.95/14.41928.9! 6.041+ 6 15 25.961 + 39 56 32.3 58.26 | Du 20 septembre 1894. y Cygne + 6 16 32.97,115.8 29.3] 6.02! + 6 16 38.99) ul 39 55 19.2/46 11 58.19 6635 Cambridge — 6 14 36.40 15.429. 3| 6.16 — 6 14 42.56, 52 26 45.3 62.74 [se Cygne + 49 37 5.07115.0/29.3/12.27)+ 12 37 17.34] a 33 94 40.3) 97.64 11798 H.-Gotha — 12 42 18.25, 14.4,99.3 12.40 — 12 42 30.65 + 58 54 37.0 66.35 61 Cygne pr. + 7 57 49.37113.7129.2) 7.69, + 7 57 57.06 + 38 14 1,3 58.36 6965 Cambridge — 8 1 49.6613.7/29. 9] 7.78— 8 4 57.44|+ 54 14 0.4 62.96 7079 ) — 6 14 98.1413.0/29.1| 6.05 — 6 14 34.19 52 26 36.0 61.81 74 Cygne + 6 15 19.501453. 129.1! 6.06. + 6 15 925.561 39 56 32.5 58.06 Du 21 septembre 1894. 4 Christiania — 91 55 2.12115.831.6121.95 — 21 55 24.07/+ 68 7 25.546 11 61.43 | gne + 6 16 32.75 15.731.5) 5.98 + 6 16 38.73.+ 39 55 19.3 58.03 as Cambridge — 6 1% 38.2215.631.5 5.98— 6 14 44.20: + 52 26 45.5 61.30! Le ciel se couvre entièrement. Du 24 septembre 1894. F Cygne + 6 16 33.64117.035.8 5.92 6 16 39.56, + 39 55 19.8,46 11 59.36, Le ciel se couvre. 38 MÉMOIRE SUR LA LATITUDE | CRETE | Es ÉTOILE Distance zénithale | 5 & £ l 3 £ Distance zénithale Déclinaison Latitude É3 | x | ÉrlBé ls | REMARQUES. Le OBSERVÉE. | apparente. ER NAN corrigée de Pétoile observée, | de l'Observatoire. ù | = ke | = À | | Du 27 septembre 1894. | L "” mm - [24 ° ’ LZ4 © LA 124 o L [24 (Q PES Christiania — 21 55 2 33,14.8/28.1122.14 — 21 55 24.47, 68 7 26.446 11 61.93) Images ondulantes y Cygne + 6 16 33.67114.7,28.0, 6.04 + 6 16 39.71 + 39 55 20.4, 60,37 éclairage insuflisan 16635 Cambridge — 6 14 35.61/14.7/28.1| 6.03— 6 14 41.64, + 52 26 46.7 65.06!et lun iôre intermit. le Cygne 1 19 37 5.56114.6128.0112.30/ + 12 37 17.86, + 33 34 41.3] 09,16!tente. 1417 98 H.-Gotha — 12 42 21.56/14.5/98. 0/12. 49|— 19 492 33 98|-- 58 54 38.0! 64.62 61 Cygne pr. + 7 51 47.61114.5/98.0) 7.69 + 7 57 55.301 — 38 14 2.6 51.90 16965 Cambridge — 8 1 50.06114 HOSOIETTEE RS AU5183 + 94 14 2.0 64.17 Du 16 octobre 1894, | 45 |6 Cygne 1 16 23 52.94! 8.5,33.3/16.42 + 16 24 9.86, 29 47 51.6,46 11 60.96! Observation du na | 12479 H.-Gotha |— 16 20 15.617) 8.1/33.416.38/— 16 20 32.05|- 62 32 33.5) 61.45 dir très diflicile. 116 Pégase | 20 45 42.09 8. 2 33.312119, + 20 46 3.281 95 95 56.6 59.88 (3487 Christiania | — 20 26 FETES 0133.2120.87 — 20 26 27.07/+ 66 38 28.0! 60.93 x Pégase Hi 13 34 47.52] 8.0,33.2,13.47/-+ 13 32 1.42) + 32 39 53.3 54.72 13060 H.-Gotha |— 13 25 5. ME 7 gl 33.113 “ 13 25 18.62/L 59 37 22.6 63.98 10 Lacertæ JL 7 41 31.06) TA 38.1! 7.55 7 41 38.61|-L 38 30 20.3 58.91 17935 Cambridge (de 1030321051 0183;: HN ET 40.20 + 53 51 43.6 63.40 Du 14 avril 1895. L Ursa maj. — 9 15 93.18] 8.7138.6| 2.18|— 9 45 25.36/+ 48 27 24.4/46 11 59.04) Trés forte hise. LAON —_ 1 22 98.09) 8.6138.5) 1.34— 1 22 98.434 47 34 27.8 59 37 1 » — 557 25.83) 8.5,38.4) 5.78— 5 57 31.61, 52 9 29.6 57.99 LS) + 245 3195) 8.3/38.3 2.671 9 45 33.92|+ 43 96 95.1 59.02! Wu - 4 10 10.72 8.0/38.2| 405 L 4 10 14.114 42 1 4.1] 56.47) 1 Leo min. | 857 209! 7.8138.1| 8.762 8 57 10.852 37 44 HA 54.95 Du 15 avril 1895. 140 Lynx [+ 11 21 28.18| 9.6136. 6I11. 10!+ 11 21 39.28/—+ 34 50 16.3/46 11 55.58, Lumière intermit Ÿ Ursa ma]. — 9 91 95.49) 9.5/36.5| 5.79 — 5 51 31.21 4 b2. 9 29.8] 58.59 tente au 4me micros FOR |— 13 19 52.86) 9.4/36.313.13/-— 13 20 5.99 + 59 32 6.4 60.41 cope. jt PM /15533 33/0) 2 36. 2 2.67. a 2 45 36.00 + 43 26 22 2| 58.20) mé + 4 10 11.58) 9.0136.1| 4.06 4 10 15.64/+ 42 1 41.7 57.34 S4 Leo min. LE 857 2140) 8 8136.0| 8.76L 8 57 10.861 37 14 449 55.06. Du 18 avril 1895. + 410 9.87/10.8,39.8| 4. 00! a 4 10 13.874 42 1 42.2 + 8 57 5. 10110.8139. 1] 8. 61 8 51 13.11 31414 44/6 2 10 44 36.46 10.8 30.7 10.441 10 44 46.871 56 56 46.8 46 11 56.07 08.37 59.93 31 Leo min. | 90 y. Ursa maj. | | | GB Ursa maj. | L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE &9 DE le TR) £s ÉTOILE Distance zénithale É £ | a À 3 E | Distance zénithale Déclinaison Latitude & 2 ; Ér|E4 | | REMARQUES. PE OBSERVEE. apparente. Ê = | re 2 È | corrigée. de l'étoile observée. |de l'Observatoire. GT s | Aa & = * | Du 25 avril 1895. | o [à L/4 | o mm + "” | o LA 1/4 o LA LZ4 o LA 124 | 90 À Ursa mai. 2 45 32.90 11.7,36.2 2.64 + 2 45 35.54 + 43 26 23.546 11 59.04 | Lun D + 4 10 11.51,11.7/36.1 4.00! + 4 10 15.51, + 42 1 43.1 08.61 31 Leo min. I 8 57 6.19111.6136.11 8.66 8 57 14 85, + 37 14 45.5 60.39 Du 27 avril 1895. 2.65) 9 45 34.97 À Ursa maj. —- 2 45 32.82,12.1136.2)| 23.1 . u » 4 10 12.6412.0/36.1) 4.01 4 10 16.65 42 1 43.3 59.95 31 Leo min. | 857 5.90111.8/36.0| 8.677 8 57 44.57 37 44 35.1| 60.27 É Ursa maj. |— 10 44 36.01/11.7,35.9/10.43/— 10 44 46.44) 56 56 48.4 61.96! 7 — 8 4338210.2135.7| 7.86L— 8 4 41.681 54 16 42.8 61.12 Du 30 avril 1895. | À Ursa ma). as 2 45 30.36/12.1127.5| 2.68|/+ 2 45 33.041 43 26 24.0,46 11 57.04) Assez forte bise. | FOR IL 4 10 12.002 1/27.4) 4.05 4 10 16.05 42 1 43.7 59.75) 34 Leo min. | 857 4.39/12.0/27.3| 8.76 8 57 13.15|— 37 14 46.0 59.15] 8 Ursa maj. — 10 44 36.32111.8272/10.55— 10 44 46.87, 55 56 48.9 62.03 b PAT 5062 0112718400 1 13 EU ELU) 58.98 X — 2 9400611469) 242— 2 9 43.08. 48 24 41.7 58.62 y [— 8 4 33.22/11.3196.8| 7.941— 8 4 41.13|2 54 16 43.4 62.27| Du 3 Mai 1895. à Ursa maj. |— 11 24 43 81,10.7,30.7,11.22,— 11 24 55.03, 57 36 57.6/46 11 62.57 8 Can. ven. DT NT LA 106 30.1| 444 4 16 22.621 41 55 35.8 58.49 D 2 + 718 51.00/10.4180.71 7.144147 18 58.141 38 53 0.6! 58.74. | | Du 14 août 1895. 135|1 Hercule + 0 8 9.8017.1/28.0| 0.13+ O 8 9.93/L 46 3 49.4146 11 59.33 l Dragon — 518 7.8547.6127.9| 5.02/— 5 18 12.871 51 30 10.6 57.13 | Du 16 août 1895. | 8 Dragon — 6 10 45.60/18.7/29.6| 5.87]— 6 40 51.47/-L 52 22 51.0/46 14 59.53, Forte bise. Hercule LL O0 8 10.05/18.6129.4| 0.49] O0 8 10.171 46 3 49.1 59.87 + Dragon — 518 5.11148.3/29.3| 5.00|— 5 18 10.77 51 30 10.9 60.13, R Lyre LE 2 93 19.0517.7/29.2) 2.262 9 93 21.84| 43 48 35.4! 56.71 x Cygne — 6 58 30.2417.5,29.2| 6.63 — 6 58 36.87 53 10 37.5 60.63 CAES — 5 18 25.62117.3,29.2| 5.02 — 5 18 30.64 51 30 30.4) 59.76 ÿ » [— 3 46 44.69117.2129.2| 8.60|— 3 46 48.29 49 58 49.4] 61.1 40 MÉMOIRE SUR LA LATITUDE |5£ ÉTOILE Distance zénithale | Ë € | £ L | Een tendu Déclinaison Latitude ee ES | INA ï REMARQUES. 5 E OBSERVEE. apparente, SslrS| es corrigée. de l'étoile observée. |de l'Observatoire. L =] = 2 E = > | Du 17 août 1895. o LA LZ4 o mm: ” o ’ "” (°] LA 144 Oo L2 L 13518 Dragon ee 6 10 43.01118.5/28.8 5.87 — 6 10 48.88) 52 22 511,46 11 62.22 t Hercule [+ 0 8 10.15,18.2/28.7, 0.12,+ O0 8 10.27,+ 46 3 49.8 60.07 D )» + 8 05 51 98117.9,28.6, 8.53 + 8 56 0.51, + 37 15 57.6 58.11 a Lyre [+ 7 30 35.35117.6128.5| 7.17,+ 7 30 42.52, + 38 41 17.0 99.52 IR » + 2 23 16.47117.4198.4) 2.28 + 9 93 18.75 + 48 48 35.1] 04 45 14 Cygne Es 6 58 28.8517.2198.4, 6.66 — 6 58 35.51/=2- 53 40 37.171 62.19 a) — D 18 25.71117.0,28.8) 5.05 — 5 18 30.76, 51 30 30.7 59.94 D D — 3 46 43:5416.7128:3| 3.63 — 3 46 47.17/ 2 49 58 49.7 62.53 Ô )» MO SM 5128010071 0000 08 AR T1 60.08 Du 19 août 1895. B Dragon — 6 10 44.04,20.2197.8| 5.85|— 6 10 49.89, + 592 22 51.446 11 61.51 Hercule + 0 8 10.33,20.2,27.8| 0.12/+ O0 8 10.45/—+- 46 3 50.1| 60.59 Y » + 8 55 50.97/20.0,27.6| 8.46/+ 8 55 59.43/+ 37 15 57.9 51:99 a Lyre I 7 80 33.34119.8,27.4) 7.12/14 7 30 40.46/-- 38 41 17.4 57.86 R » + 233 18.3419.7272) 2.25 + 2 33 20.59, 43 48 361 56.69 x Cygne — 6 58 28.99/19.5127.2 6.60 — 6 58 35.59, 53 10 38.2 62.61! LD) — 5 18 24.29 19.4,27.1 5.01 — 5 18 29.30 + 51 30 31.3 62.00! D » — 3 46 44.62119.327.1| 3.60 — 3 46 48.22, 49 58 50.3 62.08 [à » + 119 18.38 19.4 27.0) 1.95 + 1 19 19.63 —+— 44 52 37.7 51.33] Ib » 5 57 38.85/18.9127.0| 5.48— 5 57 44.33lL 52 9 46.2 61.87! Du 20 août 1895. : Hercule + 0 8 1128.0| 0.12/+ O0 8 6.39 46 3 50.246 11 56. 59 3 )» + 8 55 49. 85,20.0,27.9 S A0 ENS 55198 911971515820 56.81 | 14 Lyre 1 7 30 32.66 19 627.9) 7.13 + 7 30 39.79 + 38 41 17.5 57.29) IR » ++ 2 93 16.511149. 421. 8| 2.26+ 9 93 18.71 + 43 48 36.3 55.07 1 Cygne — 6 58 31.17119.2127.8| 6.62— 6 58 37.79, 53 10 38.5 60.71 Du 21 août 1895. 1180 |8 Dragon — 6 10 46.55121.3/28.1| 5.81/— 6 10 52.36, 52 29 51.7/46 11 59.34 | L Hercule + 0 8 6.95121.2,28.0| 0.12:+ O0 8 7.07 46 3 50.4 57.47 17 Dragon — 918 7.38,/21.0/28.0| 4.97— 5 18 12.35 51 30 11.8] 59.45 a Lyre 7 30 31.00,20.427.9) 7.10) + 7 30 38.10 + 38 41 17.7 09,80! R » + 2 23 17.81,20.0,27.9) 2.25, + 2 23 20.06 + 43 48 36.5 56.56 Ÿ ) + 8 44 51.57119.9197.8 1.80 + 8 14 59.37 + 37 56 56.8 90.17 | Cygne 51825190! ie 9127.8) 5.00 — 5 18 30.29, 51 30 31.8 61.51 D » — 3 46 47.02119.8127.8| 3.57 — 3 46 50.59 + 49 58 50.8 60.21 | ù D +. 1 19 46: EI 9.8127.8| 1.24 1 1 19 18.00 + 44 52 38.2 56.20 b >» — 5 57 40.4719.7127.8) 5.68 — 5 57 46. 10/-- 52 9 46.7 60.60! o seq. Cygne :l— © 18 38.50119.7127.8 0.221— 0 13 33.172/-L 46 95 332 09.48 Dragon 2 Lyre R » 4 Cygne Ch) | Ÿ ) Ô ) ! 2 D » | 225/4 Lyre | IR » | 4 Cygne | 12 ) 1S Le] ) {ch ) L = 10, seq. Cygne 6 Dragon 1 Hercule la} » S Ou O1 CO NO 1 O1 — © OU ON IQ I ON ) 10 43: DE L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE 18 6.88119.4,26.9| 5.02: — 5 18 11.90 90 31.56 18.4 26.8| 7.16 71 30 38.72] 23 17.86118.2126.7, 2.26 + 92 23 20.12 08 832.05117.9126.7| 6.67 — 6 58 38.72] 48 27.65117.6126.6| 5.06 — 5 18 32.71 46 47.1417.4265| 3.62 — 3 46 50.76 19 16.64117.0126.5| 1.25 + 1 19 17.89/- 91 41.08116.6126.6! 5.711— 5 57 46.79 | £2 ÉTOILE Distance zénithale | = E Ë : 8 £ Distance zénithale | 8 e OBSERVÉE. apparente. | É 8 5 £ corrigée. Î | d EX Du 22 août 1895. 180 x Cygne — 6 58 31.13/20.6,27.8) 6.60 — 6 58 37.173 [er — 5 18 25.0420.6,27.7| 4.99 — 5 18 30.03 1 » — 2 46 47.38,20.6,27.6) 3.57 — 3 46 50.95 | Ô » 1 49 17.89/20.5/27.5| 1.23/— 1 49 19.12 d D 5 57 40.25/20.5127.5| 5.61|— 5 57 45.86 ou seq. Cygne |— 0 13 34.23,20.4,27.4| 0.22 0 13 34.45 7 Cygne En 646 27.37120.4197.3| 5.912216 16, 33,98 | Li [| 10 5 19.20120.3/27.1| 9.59, 10 5 28.179 y » ES 5195 543412038197 0540122575 2550145 Du 24 août 1895. : Dragon [— 518 6.21121.2129.7| 4.96(— 5 48 44,47 \2 Lyre + 7 30 32.88/21.1,29.6) 7.07/+ 7 30 39.95 4 Cygne — 6 58 31.85,20.5,29.6| 6.61 — 6 58 38.46 LL — 5 18 27.54/20.2,29.6| 4.99 — 5 18 32.53 IS » — 3 46 46.90120.0129.6! 3.561— 3 46 50.46 Du 26 août 1895. Du 27 août 1895. 30 31.95121.3128.8| 7.08| + 7 30 39.0: 23 16.15/20.8/28.7| 2.23/+ 9 23 18.38 58 32.55120.6128.7! 6.58 — 6 58 39.13 18 27.16120.4198.7) 4.98|— 5 18 32.14 19 17.05120.3/28.6| 1.241 1 19 18.29 57 41.05120.3198.4| 5.62,— 5 57 46.67 13 35.90120.2128.3| 0.221— 0 13 36.12 30121 .4 8 9.23/20.8 55 50.4 21:û TOME XXXIII, 2° PARTIE Du 28 août 1895. 5.86— 6 10 49.16 0.121 0 8 9.35 8.50 8 55 58.91 de l'étoile observée. |del'Observatoire. | ES EL: IE ÊE mie LE Déclinaison ] ’ ” 39.0 ) 32.0! 51.0 38.4 9 47.0) 5 393.9 5 25.8 29.711 58.9! 52 22 52.4 A6" 3 01.1 31 15 59.0] Latitude / 46 {1 61.27| a —— | | REMARQUES. | "” 61.97. 60.05 021 61.14. 59.05 50.08. 8.49 58.39! 61.03! 58.19! 60,94 59.97 61.04 60.60 571.22 57.62 61.18] 60.29 42 MÉMOIRE SUR LA LATITUDE 8% ÉTOILE Distance zénithale S © | Distance zénithale Déclinaison Latitude ES L AE A in | | REMARQUES. F 8 | OBSERVEE apparente. c É corrigée. de l'étoile observée. |de l'Observatoire. 14 Lyre + 7 30 33.51119.8/24.4, 7.16,+ 7 30 40.67/—+ 38 41 18.9,46 11 59.57 IR » + 2 93 16.9019.7124.4 2.26, + 2 923 19.16, 43 48 37.9 97.06 % Cygne — 6 58 31.60/19.5,24.3 6.65 — 6 58 38.25 + 58 10 40.4 62.15 IFRS — 9 18 26.05,19.4124.1, 5.03 — 5 18 31.08: + 51 30 33.5 62.42 g » — 3 46 47.55,18.8,24.0| 3.61— 3 46 51.16, 49 58 525 61,3% [Ô » + 1 19 17.49118.5/24.0! 1.26, + 1 19 18.75, 44 52 39.9 08.69 d » —, 5 571 40.95/18.3193:91 5.691 5 57.46.6412 59, 948.6 64.96 Du 30 août 1895. a Lyre | 7 30 32.08,22 5,26.8| 7.05} 7 30 39.13) 38 41 19.2/46 11 58.33 » —+— 2 923 16.13122.2126.7| 2.93/+ 2 23 18.36 + 43 48 38.2 906.96 x Cygne — 6 58 31.99,21.9,26 6! 6.56 — 6 58 38.55, + 53 10 40.8 62.25 LES —— 5 18 28.01121.7196.5! 4.97/— 5 18 32 98 + 51 80 33.91 60 92) 1H » — 3 46 47.58121.4126.4) 356/— 3 46 51.14) 49 58:52.9] 61 76 [Ô » + 1 19 16.84,21.0126.5) 1.24 + 1 19 18.08 + 44 52 40.4) 08.48 db » — 5 51 41.48120.6126.71 5.641 — 5 57 47.091-2 52 9 49.11 62.01 Du 31 août 1895. a Lyre + 7 30 30.61122.0,/28.0| 7.05} 7 30 37.66,+ 38 41 19.3/46 11 56 96 R » + 2 93 14.13,21.8128.0) 2.93/+ 92 93 16.36 43 48 38.4 04.176 4 Cygne — 6 58 99.47,21.5,28.0) 6.56— 6 58 42.03 + 53 10 41.0 98.97 LAS |— 5 18 29.44,21.3,98.1| 496 — 5 18 34.40, + 51 30 34.1 99.170 ÿ » — 8 46 49.99/24.0,28.1| 3.50 — 3 46 93.09 49 58 53.1 99.05 DR) [+ 41 19 14.22120.9198.1| 1.241 1 19 15.46/— 44 52 40.5 99,96 D » — 5 51 43.64,20.5128.2| 5.60 — 5 57 49.24 52 9 49.3 60.06 01 seq. Cygne |— 0 13 39.90/20.0/28.1| 0.22 — 0 13 40.12, 46 25 35.8 09.68 7 Cygne —+ 6 16 24.32119.8128.1| 5.91|+ 6 16 30.23/— 39 55 28.1 08.33 À » | 10 5 15.49/19.6/28.0) 9.59/— 10 5 25.08, 36 6 32.0 91 08 VI) — 5 25 49.69119.6128.01 5.121 5 25 54.811+ 41 16 1.4 56.21 Du 2 septembre 1895. R Lvre + 2 23 14.29,22.8,28.1, 2.22, + 2 93 16.51|-+ 45 48 38.7,46 11 55.21] Orage au Sud. Cygne — 6 58 34 30,22.4 28.0) 6.53. — 6 58 40 83; 53 10 41.4 60.57 MR) — 5 18 30.12,22.2,27.9) 4.94— 5 18 35.06 + 51 30 34.6 09.54 ÿ )» — 3 46 50.95122.0,27.8| 3.54 — 3 46 54.49/—+ 49 58 53.6 09.11 à » HE 1 19 44.93,91.9/27.8| 1.23 + 1 19 15.46 44 52 41.0 96.46 (DE) — 5 57 44.07,21.8,27.8) 5.571 — 5 57 49.64/+ 52 9 49.8 60.16 o seq. Cygne V— 0 13 38.48,21.727.8) 0.22— 0 13 38.70, 46 25 36.3 91.60 1. Cygne + 117 22.50,21.6,27.7| 1.20/+ 1 17 23.70 + 44 54 33,3) 91.00! [À D + 10 5 13.82,21.5127.7) 9.54 + 10 5 23.36 + 36 6 32.5 09.86 RC) + 5 25 48.34121.5,/27.7| 540 + 5 95 53.44 + 41 16 1.9] 09.84 61 pr. Cygne l 7 57 31.03 21.4127.6| 7.501 7 37 38.531 38. 14 16.5| 09.03 DE L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE 43 | Distance zénithale | Déclinaison | Latitude | ÉTOILE | Distance zénithale TT E | a MECEN ES ; ENOn| REMARQUES. a s | OBSERVEE. | apparente, 2 & | corrigée. de l'étoile observée. |de l'Observatoire. L= > mm Du 3 septembre 1895. , [2 © | mm. [2 ) , ” 270 /4 Lyre | 7 30 30.84 23.9 28.7 7.00 + 7 30 37.84 38 41 19.7 46 11 57.54 RES + 2 23 15.09123.7128.7| 2.22, + 2 23 17.31, 43 48 38.9 56.21 2 Cygne | 6 58 35.53/23.5/28.7| 6.49.— 6 58 42.02 53 10 41.6 59.58) IS — 5 18 29.93,23.428.8| 4.92 — 5 18 34.85 51 30 34.8) 59:95 Ÿ » I— 3 46 51.64123.2,98.8) 3.53|— 3 46 55.17| 49 58 53.8] D8.63 5 » — 4 49 14.85/23.0/28.8| 1.23/-L 1 19 16.081 4% 52 41.9) 57.28 » [— 5 57 44.51122.6/98.8| 5.54|— 5 57 50.05 52 9 50.0! 59.95 01 seq. Cygne ——- 0 13 38.10,22.1,28.7) 0.22— 0 13 38.32) + 46 25 36.5! 58.18 | » + 6 16. 21.54121.6128.71 5.86 + 6 16 27.401+ 39 55 28.8] D6.20 Du 4 septembre 1895. la Lyre + 7 30 29.65123.9/28.1| 7.00, 7 30 36.65|+ 38 41 19.846 11 56.45 IR » — 2 923 13.42,/23.4,98.0| 2.22: + 2 23 15.64, 43 48 39.0 54.64 1x Cygne — 6 58 35.42123.0128.0 6.51 — 6 58 41.93, + 53 10 41.8 59.87 Re) — 5 18 29.31122.7197.9| 494/— 5148 34.95) + 51:30 35.0 60.75 [D » — 3 46 51.87,22.5,27.9 3631" 3746 99.40|+ 49 58 54.0 28.00 [à » 1 4 49 14.10,22.3127.8) 1.23 + 1 19 15.33, 44 52 41.4 56.73 | » = 5 57 44.941992.9197.8) 5.57) — 5 57 50.511 592 9 50.3 09:79 o seq. Cygne V|— 0 13 39 23,22.0,27.8) 0:22 0 13 39.45/—+ 46 25 36.8 1200 lf » —+— 6 16 21.82/21.9,27.8| 5.86), + 6 16 27.68 + 39 55 29.0 DG.68 1 ) + 1 17 22.34121.7 27.8 1.20) + 1 17 23.54) 44 54 33.8 57.34 À » / " (e) ’ 90!e Ursa min. P. L|— 51 34 45 92 +5. 921.511 BU — 91 35 5814/1890 11 56.35/46 11 4 Orion | 51 88 41.84/44.7191. 6 12.67 51 39 24.51 — 5 27 28.46 &, Can. maj. + 69 2 35. 93 #4. 1124. 6/2 2971 + 69 5 5924-92 53 6.00 | lo Dragon P.L |— 74 29 9.914401921.613 %542— 74 99 34.61|--59 15 24.70! Du 22 février 1897. L80|b Dragon P. 1. — 75 0 21.25/+3.6119.8/3 3,9]— 75 3 54631458 44 380146 11 &, Can. maj. ME COM 26027 TE 312 30380 69 5 6.59 —2 02 67.00 0 Dragon P. I. |— 74 29 11.74) 3.5,19.313 2646 — 74 32 38.20/59 15 23.60 e Can. ma]. en 14 58 32.56) 3.419.315 92414 75 2 5.37—28 50 4.20 500, 12 22 53.33) 3.449.339 (97 79 95 54.90 —26 1} 56.02 he Cygne P. LL | 80 31 58.24! 3:319.45 516 80 37 3420/L53 10 23.02 Du 23 février 1897. Polaire, passage supérieur ; à — 88° 45° 54.09. 2m fil - 29"20$— 42 33 41.63! 7.9119.5152.39/— 42 34 34.02 31.221,46 11 4me » - 93 10 25.07, 8.0119.4152.37 17.44 23.23 jme » — 17 0 14.75) 8.0119.5152.36 ape 12.51 8e , = 7 50 5.39! 8.1 19.5 02.08 33 OIMD 2,06 1h20) 2.84, 8.2119.5152.31 99.15 0.00 AOme » + 7 45 9.84! 8.3119.5,52.29 08.13 2.60 AO ErTERS 15.25] 8.2119,5/52.81 94 1.06 12.64 l4me » +923 19 25.47) 8.3 19.5,52.30) LA 23.49 AGme » + 29 30 40.08! 8.4119.5152.29 32.97 31.64 Du 24 février 1897. 270 Polaire, passage supérieur; à = 88° 45° 537.89. | 2me fil - 29m920s|— 42 33 38.50! 8.7118.7152.30|— 42 34 30.80 31.22146 11 | me » -17 0! 14.72! 8.8118.7,52.27 6.99 12.51 8me » —- 7 50 | 9.39, 8.8118.7152.27 33 01.06! 2.66. RCA OMS 1.69) 8.9 18.8,52.23 93.92 0.00! [Que » + 7 45 4.98) 8.8,18.8152.25 01.23 2.60 13me » +17 59 15.23] 8.8118.8,52.25 94 7.48] 12.61 L4me » +93 15 | 25.66! 8.7118.8192.27 17.93] 23.49 nu » +29 80 | 40.21| 8.7118.9,52.29 32.00! 31.64 B Dragon P. I. |— 81 19 47.78] 6.919.015 59.92/— 81 25 47.70)--52 22 12.50 É Leporis + 61 41 55.00! 6.8 19.011 25) 61 3 38.925 —14 51 41.95 7 Dragon P.[. — 82 11 45.62] 6.719.116 nn —— 82 18 22.53, +51 29 37.90 | 8 Can. maj. - 64 4 23.99) 6.0119.111 5782/+ 64 6 21.81 —17 54 923.80) | 16 Can. maj. — 69 2 31.181 5.919.412 29201 + 69 5 6.88—922 52 67.201 REMARQUES. Les passages su périeurs on lieu € Jour, pendant l’aprè midi. 09,18 DE L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE 47 25 ÉTOILE Distance zénithale £ É E ! = 5 | Distance zénithale Déclinaison | Latitude | E 5 © > 5 s|4u| 48] | REMARQUES. Ê = OBSERVEE. apparente. Ê = Ë 8 à £ | corrigée. de l'étoile observée. de l'Observatoire. | 2 ’ LL | 2 mm | LL | o ’ [4 o LA ” Le) L "” | 210,0 Dragon P. 1. |— 74 29 11.97! 5.419.213 95.00 — 74 32 36.971459 15 23.20/46 11 59.83 63 Auriga + 6742 22.54) 5.0119.2| 6. 78 + 6 42 29.32)—+39 29 26.25, 99.97 119 Lyncis seq. |— 9 16 30.71! 4.719. 2. 9.45— 9 16 40.146/155 28 41. 85 61.69 p Geminor + 14 49 45.77! 4.419. 2114. 651 14 12 30.421-7-31 59 31.94 62.36 Du 25 février 1897. O Polaire passage supérieur; à — 88° 45° 53”.70. 2me fil - 29205 — 42 33 40.44! 8.719.452 25|— 42 34 32.69 31.22/46 11 58.93 &me » - 23 10 | 27.14) 8.7119.4 52.24 19.38 23.23 57.55) ome» - 17 0 16.43, 8.7119.5 52.23 8.66 12.51 91,99 8me y - 7 50! 0.11, 8.8119.5,52.20 33 91.91 2.06 08.49 (m0 0 5! 1.75) 8.8119.6,52.20 03.99 0.00 99.75 AOme» + 7 45 6.07!) 8.9119.6152.18 08.25 2.60 98.05 [{A8me » 17 5 15.18| 8.9119.7152.17 34 7.95 12.64 58. 39 Agnes +93 15 28.00 9.0119.7,52.16 20.16 23.49 91.03 11Gme » + 29 30 41.12] 8.9119.7152.19 33.01 , 37.64 08.05 Du 2 mars 1897. 45 |» Geminor + 23 37 28.26| 5.2130.9/24.86| + 7 31 98.12,--22 34 4.170,46 11 57.82 Ê Lyneis |— 15 22 13.74) 5.2/31.2/15.42)— 15 22 29.16] I-LG4 34 34.50 65.34 : Geminor |+ 20 57 33 46! 5.1131.4,21.78|+ 20 57 55.24,-25 14 4.20! 09.44 54 H. Céphée |— 41 00 7.06! 4.9131.7,49.88|— 41 00 56.44/87 12 54.47) 98.03! 163 Aurigæ + 6 42 24.38) 4.8/32.1| 6.67+ 6 42 31.05 39 29 26. 80) 91.89 119 Lyncis seq. |— 9 16 31.88] 4.8132.3) 9.28 — 9 16 41.16/-155 28 42.70 61.54 x Geminor + 19 31 35.231 4.9132.6112.60|<- 12 31 47.83|--33 39 70.00 01.83 Du 6 mars 1897. Polaire, passage SOU Ô — 88° 45° 51”.55. Es fi= 20m0— 42 33 97.20) 6.5140.251.20|— 42 34 28.10 37.221416 11 58.23, |ime» -93 10 29.13) 6. 5|40.2 51.19 13.31 23.23 57.55) | Bey _11 0 12.17) 6.5/40.2 51.20 3.37 12.51, 57.55 | 8m» — 7 50 5.89 6.4 10.2 51.21 33 57.10 2.66. 58.45) mode O5 2.83) 6. 4140.53 51.20 54.03 0.00 57.59) Om » + 7 45 6.06! 6.5,40.3 51.18 37.24 | 2.60 56.91 Hgme» +217 5 13.87| 6.5140.4/51.16 34 5.03 12.64 59.16 Lame » + 23 15. 27 33| 6.6 40.451,15 18.48 23.49 56.56 Lôme » + 29 30 10.22) 6.6,40.4/51.16 31.39 37.64| 57.80 135 5 Geminor H 14 12 17.77) 4.3/39.0/14.24/2 44 42 52.01/-31 59 26.30 58.31 B 1755 8.58| 42139.748.21|+ 17 55 96.79/--98 16 32.00 58.70. Gr. 1374. — 27 50 14.70 4.0,39.8 120.04 — 97 59 4464-74 11 47.60) 62.96 x, Geminor + 48 6 40.21| 3.9/39.648.44/4+ 18 6 586528 5 0.10 58.75) Br. 1147 | 99 51 5475) 38,99 6122.99 — 99 59 27441176 4 97.55! 60.41 | 31 Lyncis - 2404861 37305 263 2 40 46.24) 43 gi 9.10 55.94 Gr. 1450 = 7 49 39.05) 3.7139.4| 7.751 7 49 46.801138 92 10.35] 51.15| 48 MÉMOIRE SUR LA LATITUDE 2] ET ane £e ÉTOILE | Distance zénithale Ë £ £ 1 S e Distance zénithale 5 È | Latitude | EE | SE) A4 lus we Eh REMARQUES. Ê OBSERVEE. apparente. | £s=|s 8 | 3 £ corrigée. 3 4 de l'Observatoire. | à S | 2 At | BE Er 5 & | | Du 11 mars 1897, Polaire, passage supérieur ; d — 88° 45° 50.18. | | | | CNT pe ° | mm. | TN SAR ! 2 er | 435) 4me fil - 23m10s— 42 33 19.39/10.8128.2 51.22 — 42 34 10.61 23.23 46 114 62.80 | MOMENT 10.2310.3,28.4 51.30! 1.53 12 51 61.106! | Dee os 71 ED) 1.67, 9.5,28.6 51.44, Jon00 1 2.66 09.13 NT O ON 32 056.170! 8 8,28.7,51.56 48.26 | 0.00 6192 | [100,5 4097545 33 0.89! 8.4/28.8 51.62 02.47 2.60) 60.31 | (IG LON)NCRS Pr) 9.35! 8.3128.9/51.64 34 0.99/ 12.64] 62.83 | ne ») +23 19 20.52| 8.2129.0151.66 12.18 23.49) 61.49 {üme ». + 2950 33.061 8.1129.1151.67 25.331 931.64! 62.49 Du 14 mars 1897, 1225 Polaire, passage supérieur; à — 88° 45° 49.4 2me fil - 29M20s|— 42 33 31.94! 9.2)39.0 0.711 42 34 22.71) 37.22146 11 63.96 4me » = 923 10 19.94 0.4 90.0 50.72. 1106019523) 62.02 | 5me » -17 0 9,45) 9.6,39.1 50.68 015 ME 61.83! | &me » — 7 50 32 59.62| 9.7,39.2/50.64| 33 00.26! 2.66! 61.85) ARE 0 ES 55.18) 9.6,39.2,50.66. 45.84) 0.00! 63.61! HORS ETES 07.67, 9.5139.3 50. 68 48,59) 2,60! 65.70 |13me » + 47 5 33 8.28 9,4139.5 50.68. 58.96! 192.64 63.13 (Aime » 493 15 19.09! 9.4,39.7 50.67! 34 9.761 23:49] 63.18 116me » + 29 30 34.551 9.3139 8150.69| 25.241 3764 G1.85 Du 17 mars 1897, 1315 Polaire, passage supérieur ; à — 88° 45° 48” 60. | 9me fil — 29m20s|— 49 33 33.82113.2134.1150.38| — 42 34 23.70] 37.22146 11 62.12 4me » - 23 10 21.39113.5134.1,50.32 11.741) 93 23] 60.12 bme ») -17 0 1.18113.9,/34.1 50.24 99 08:02. 12:01 63.09: ECS Sr 1) 32 59.05113.7134.0,50.28] 49.33 2.66! 61.93 fm. - 0 5 98.82,14.0,34.1/50.20! 49.02 0.00! 09.58 10me » + 7 45 09,178|114.2/34.2150.16 49 94 2.60! 61.26! (Sn DE MTIERS 33 8.09114.2,/34.3,50.15| 08.14 12.64 62.50 14me » +93 15 21.38|14.4134.3/50.12 34 11.50 3.49 60.99 16P A 0NSD 33.10114.3134 3150.15 23.91 37.04 62.33] | | | | Du 22 mars 1897. | 60 Polaire, passage supérieur ; à — 88° 45° 47.01. | 4me fil — 23M0s|— 49 33 A4. 91 12. 9198.0! 50.83) — 49 345,901. 9393140 11 65.04 | ome »y = 11 O| 1.9513.1128.1 50.80! JS NE 125 60.77 |:8me,» = 7:50 32 51. 05 15.2,28.1 50.76! 471.19] 2.66 61.88 éme Dm 54.84 13.212892 50. 76 45.60 0.00! 61.411 DE L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE 49 E | AS | a 5 3 ÉTOILE | Distance zénithale £ È Ë L | LS 5 | Distance zénithale 5 8 Latitude | s = 2 : 5 s |44 | # © 5 à | REMARQUES. £ à OBSERVÉE. apparente, E Ste 2 | ® È | corrigée. Z & |del'Observatoire. L=] Fe |A IE = | F4 a | | 0 ’ Ge ° mm. | ” | , 72 | " | o , ” GO 10me fil+ 7m45s — 42 32 57.91/13.1 98. 2 : )0. 78. — 2 33 48.69 2.60 46 11 60.92 13me » +17 5] au ok 11,15. 2,28. 3190.75 58.80 12.64! 60.79 lame » +93 15 18.98 13.3 28. 3 50.75 54 9.73 23.49 60.77 116me » + 29 30 | 1. 6813. 2198 4150.76 29.44 37.64! 62.21 Du 23 mars 1897. Polaire, passage supérieur ;, à — 88° 45° 467.72. | 9me fil - 29m920s5|— 19 33 30. 09 18. 8129.8149.64|— 42 34 19.73/ 37.22/46 11 64.21 Le passage à lieu | 4me »y 93 10, 17.85 19.1 29.8 49.58 7430253725) 62. 52 à 1h. ‘4 de l'après BELOSSES En QE 4.851190 29 949. 99) 25 04 44), 51 64.79 midi. | | | 8me » — 7 50 32 59.38|19.0 29.9 49.58 48.96) 2.66! 60. 12 | ÉD 57.25|19.2199. 1 49, 4 46.79 0.00! 59.93 | [OM » + 7 45 33 1.22118.7129. 9! 49.63 50.85! 2.60! 58.47 | 113me » +417 5 8.93 48.930.049. 59) 58.521 12.64 60.84. ({4me » +493 15 | 16.93 19.0/30.0 149.58. SH 0/01 23.49 63.72] | 1HGme » + 29 30 | 33.32119.0130.0149.59 22.91! 37.64 | 61.451! | | Du 24 mars 1897. 1120 Polaire, passage supérieur ; à — 83 45° 46.44, | 9e fil — 2{m90s|— 49 33 32.54119.5129.6149.55 42 34 22.091 37.221,46 11 61.57] Le ciel se couvre. 8me » = 7 50 32 58.32]19. 0 29.7149.44 33 47.70 2.66 61.34 PAM MORSD 58.02119.7129.8149.47 47.49 0.00 59.05! | Du 26 mars 1897. | Polaire, passage supérieur ; à — 88° d 457,93. | | — 27m 7s|— 49 33 24.78. : A » 127. 6150. 45|— 49 3 15.23) 31.81146 11 62.51 | | 4me fil - 23 10 15.34115.3127.7|50. &A | 5.75l 923.923 63.44, | SUCRES NTI 6.10,45.7,27.7 50. 34 33 DO. 4 197518 62.00, | a DEN AS AN 32 57.66115.6,27.7 50.34 48.00 2.66 60.59 | Fm = 020 56.37 15.627.7,50.31 46. 71. 0.00 59.22 | 1Ome » & 71 45] 51.71345.:6127.7150.34| 48.07! 2.60 60.46 13me » +17 5, 33 7.45 15.8 27.8)50.30 070719) 10 60.82 | 1 4me DE LE 20.06 15.9,27.8 50.29 34 10.351 23.49 59.67 HIGme.», + 99 30 | 33.08116.0127.9,50.27 23.951 37:04] 59.62 | | Du 27 mars 1897. | | 180 Polaire, passage supérieur ; à — 88° 45° 45.65. | | Iname: file 2208 | — 42 33 30.76117.9130.2149.77|— 42 34 20.53] 37.22/46 11 62.34 | | dE jme » = 923 10!| 18.37] 18. 0! 30.349.174 S.11193:23 60.77 | | : AE pei7l « (( | 9.16! 18.0) 30.3149.74) 3: 58.90) 12.51 59.26! ROUE NENTAIN 0.35117.9130.4149. 74 50.09 2.66! 58.921 TOME XXXIII, 2° PARTIE 7 | A80!f. m. | 240 Polaire, gmenfil que » jme » gme = tre = 10e » + [ame ) 4 17 Aane » 16e » 300 Polaire, MÉMOIRE SUR LA LATITUDE Del E Ce a | = , ; +. se Ne EE : ns ÉNENT el ; | SS ÉTOILE Distance zénithale | 5 £ | © | © Distance zénithale SE Latitude | = 5 S | A4 | # © ER SA | a © SERRE TE = & | © FO & 2%: Er ; £ Ê se OBSERVEE. apparente. ES Re CU MAO RE corrigée. EE de l'Observatoire. | S E mr | SE er | 2 7 a | 124 | o mm: ” | L 14 LZ4 o LA ” - 0 10Ome » + 7: (3me » +17 |4 4e » 193 l{6me » 499 : 27m 9Ks 21 38 LRU 112028 1 50 DRUS f. m. HD 12002 17005 20 32 23 15 29 30 20m 405 24 © 211 + À il) (() 11 0 7 45 DE) IH | + 929 30 o — 42 32 56.29117.8 39 passage supérieur ; à — 96Mm49s| - 23 10 -17 0 7 50 42 33 32 39 passage supérieur ; à — 42 33 32 39 0.12 17.9 9 04 18.0 20.63 18.0 30.5149.73 130.5149.71| 30.5)49.72 34.03 18.0 — 88° 45 30.6149.73! 30.4149.76 — 12 33 46.05 49 85! 58.79 34 10.35 23.70 Du 30 mars 1897. 44,76. 21.57110.6/42.9,50.23|— 42 34.11.80 14.38.10 6 5.67 110.6 55.59 110.5 53.88 110 5 56.611410.6 6.20: 10.7 17.17 10.6 32.74 10.8 — 88° 45 11.43 15.7132 1150.02. — 42 34 1.46 15.8 51.23 15.9 46.51 15.9 44.37 15.8 43.39 15.9 40.79 15.9 42 47 16.0 46.16 16 0 50.79 16.0 56.54 16.0 3.04 15.9 6.45 15.9 99.41 115.9 8.62,11.9 3.00! 15.2 | 43.0 50.19 132.9 49.98. 42.9 50.92! 43.0 50 22 143.0 50.23 143.1 50.22 143.0 50.21 43 0150.22 149 9150.19 4.60. 33 55.89 45 82 hi 10! 46.82, 56.39! 34 7 39 22.931 Du 27 avril 1897. 307.01. 32.1 49.99 32.2 49.96 32.9 49.06 32 2 49.96! 32.2/49.06 32.349.093) 132.3 149.03 32.3 49.03 324149 93 32.449.905) 32.449.905 32.4149 96 1.45 39 D1.45 41.19 36.47 34.35 33:90 30.75! 32.40) 36.09 40.72) AG 47 52.99 56.40 34 12 31] Du 29 avrii 1897. laire, passage supérieur ; à — 88° 45° 35.69 : — 42 33 17.20114.7,26.1 50.64|— 42 34 26.1 50.58 26.1 50.52 32 52.40115.1126.2 50.52 49.30115.0 126.2150.5% 7.84 33 59.20 54.19 42.92 39.84 0.00 46 11 59.90 2.60! 19.64 23.19 37.64 29.062146 11 29-29 12 51| 2.66! 0.00 2.60) 12 C4! 23.49 37.64! 32.76,46 11 20 34 12.51 5.72] 2.66 0.00! 0.89) 2.60 6.30 12.61 18 32 23.49 37.64! PRE 11 25.03 19.16 9.78 5 26 58.40 59.54 | 58.79 59.53! 62.58 63.39 61.38 61.60 60.66 60.54 64.01 60.86! 59.471 67.32 64.90 REMARQUES. Le passage a lieu avant midi, soit le 28 67.33 laval à A h. 65.26 64.32 63.04. 65.26 64.50 62.521 , 61.59 62.18 61.54 63.10 61.28 65.22 61.52 60.73 62.55 GA DE L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE | . | er | ET | 8 = | ÉTOILE Distance zénithale Ë É le ! = 3 Distance zénithale | £ Ë Latitude És | “s = 5 | 3 3 1: E k ; REMARQUES. EE OBSERVEÉE apparente. £z2138 5 £ corrigée. D de l'Observatoire. | e | 2 PA EU IMESNE FA É | | | S 2 " o | nm ge | Ô k 7 rm Le 2 | O — 7m 50s — 42 32 46.97115.0,26.2,50.54/— 42 33 37.51 2.67,46 11 60.85 If. m. | 45.82115.0 26.2,50.54 36.36! 0.00 59.33 + 4 10 | 45.50/15.0,26.8,50.53] 36.03 0.76! 60.12! + 7 45 | 49.10/15 0/26.3,50.53| 39.63/ 2.61! 58.67 SAS 51.55115.0/26 3150.53 42.08 6.59 60.12 + 16 0 54.69 ,15.1,26.4,50.51 | 45.20! 1443 61.62 + 19 0 58.82 15.1,26.4/50.52 49.31 15.69 62.04 + 22 40 33 6.176 15.2/96.5,50.49 51.251 22:33 60.77) + 26 20 15.16 15.2126.6150. % 34 9.65! 30.12 60.16! de S0 22.62 15.3126.6/50.17 13.091 37.79 60.39! Polaire passage inférieur ; 0 — 88 45° 35”.54. — 29m 30s 2 45 00 o1.71/14 9128. 2154.95, — 45 1 46.66! 36.13/46 11 61.67 — 93 0 4 7.50/14. 8 28 3104.96 202-401 221:97 60.03 — 16 20 16.93/14.6/28.4/55.02 14:95 "414708 61.43 — 2 30 27.18114.3/28.5,55.07 22.85 0.26 61.35 + 4 45 26.70 14.3 28.5,59.06 21.76 0.94 61.76! + 10 0 24.87 14.3,28.5,59.05 19.92 4.16. 60.38 + 17 20 16.92,14.2,28.5/55.07 11.99/ 12.48 99.99 + 23 0 6.78 14.2,28.4,55.09 1611202197 60.62 + 28 30 0 53.69114.1128.4155.11 1 48.80! 33.72] 61.94 Du 2 mai 1897. 30 Polaire, passage inférieur ; à — 88° 45° 34.64. __ 99m 30 — 45 : 50. 23|10. 2135.1159.38|— 45 1 45.61! 36.13/46 11 63.62 — 21 2 8.80/10.3/35.0 55. 38 2 4.18] 18.33 62.80! — 14 47 16.9510.2/35.0 155.41 12.36 9.08 63.92 — D 82 26.57110.2,34.9155.42 21.99! 121 62.10) — 1 2 27.5710.1,34.8 59.45 23.02) 0 04 62.30! —+ 0 28 27.37110.1134.8/55.45 29.82 1.24 61.30 — 10 58 21.88 10.0/34.7155.48 17.36] 9.00! 63.00 — 17 98 14 28 10.0,34.6\59 47 9.15] 12.68 62.93 + 22 58 6.24 9.9134.6155.49 1131027091 — 28 98 0 53.03 9.8134.5155.52 1 48.55! 33.69! 63.16! Polaire, passage supérieur ; à — 88° 45° 34".50. — 24m 475 1 49 33 6.18112.2134.1150.54/— 42 33 56.72 26.69146 11 64.47] Le passage a lieu — 20 42 32 06.98 12.2 34.1 50. 54 41.52| 18.63 65.61!le 3 mai à 10 h. ‘2 ET 48.96 112.3/34.1 50.52) 39.48] 11.18 66.20 du matin. — 12 37 47.00 112.4/34.1 50.50) 31.50| 6.92! 63.02 [— 9 22 43.05 12. 9134. 0 50.48) 33.08 3.82 64.79) — 6 9 42.16/12.5,34.0 50.48 32.64 1.08 63.44) — 2 41 40.42 12.6,34.0 50.47, 30.89 0.34 63.95. — 0 13 30.12 12.6/34.0 50.46! 29.58 0.00. 64.99! RTE 10.96 12.6.33.9/50.44 31.40] 1.15) 64.25 + 8 13 41.89112.7,/33.950.42| 32.31 2.94 65.13 [+ 11 8 44.492112 8133.9150.40! 34.82 5.391 65.07 52 MÉMOIRE SUR LA LATITUDE Fe EME a £ | 23 ÉTOILE Distance zénithale | Æ & $ à = a | Distance zénithale 8 " Latitude Be El silue) 8 REMARQUES. DE OBSERVEE. apparente. DROITE corrigée. 5 4 de l'Observatoire. F 4 = DRE É À # En | | | Ï | | | | 30 ’ [4 | oO mm: | 14 Le ’ [2 ” © LA L4 | ÉOMARSSSS |— 42 32 47.62,12.9133.8 50.40 — 42 33 38.02 8.98 46 11 65.06! + 17 13 | 52.04 13.0 33.8 50.38. 42.42| 12.88 64.96! + 20 18 96.63 13. 1133 81 50. 37 41:00) M0 65.41 —+ 22 58 33 2.11,13.2 33. 1 50. 36 02.93] 22.92; 64.89! DES 1.43/13.3|: .35| 51.18) 28.18. 64.90 DNS 15.3413.5133 7150.33! 34 5,61/ 185:00| 63.83) Du 5 mai 1897. 90 Polaire, passage supérieur; à — 88° 45° 34.02. — 99m 55s — 42 33 19.44111.9 30 6150.84/— 42 34 10.28| 38.88146 11 62.62 OO E 7.55112.0/30.6/50.81 33 58.36| 27.34 63.00 004 32 59.49112.1 130.6 50.80 50.29, 18.66 62.39 TS 54.47 12.2130.7150.76 45.23| 13.49 61.98. ES 50 62 12.3,30.7 50.74 41.36, 8.63) 61.29) = 10020 46.92) 12.4/30.7 50.72 37.64 4.64 61.02! NUS 43.97 12.5 30.8 50.70 34.67 1.36. 60.74 PIN EE 44 40 12.5/30.8 50.70 392.401 0.05 61.97 MS 43.20 12.6 30.8 50.68 33.88). 0.51 60.65 12 6230 | 44.95 42.6/30.8 50.68 35.63 1.84 60.23. OA k7.89112.6/30.8 50.68 38.511 005.03] 60.48 En PRE 51.40 12.7,30.8/50.66 42.06] 8.63] 60.59 en) 55.60/12.7 30.8 50.66 16.26! 13.06 60.82 1 20 35 33 0.53112.7 30.8 50.67 51.20| 18.42 61.24 93.95 6.97112.8 30.8 50.65 57.62| 23.83 60.2: 226 14.40/12.8/30 8 50.62 34 5.05) 31.48) 60,45 | 30 30 23.05112.8130 8150.66 13.711 40.41| 60.72 Du 8 mai 1897. Polaire, passage inférieur ; à — 88° 45° 337.25 — 30% 6Gs — 45 0 52.09! 9.7127.9/56 06 — 45 1 48.15| 37.62/46 11 60.98 |— 94 56 1 0.65! 9.6 27.9 56.08 56.13, 25.83 64.19 | 14.47) 9.627.856 08 9 10.55] 14.77 61.43 — 14 36 18.58! 9.527.8 56.12 14 70 8.86 63.19 NOR | 24.24, 9 527.8 56.19 20.36) 4.10 62.29 == 8 40 | 97.41| 9.427.8/56.14 23.55, 0.44 62.76 GMT SEL 28.56, 9.427.8/56.14 24.710 0.05 62,00 MR SA 95.51! 9.3,27.9/56.16| 91.67 1.29 63.79 MO0CCUA 95.33, 9.3/27.9/56.15! 21 48 4.91 61.06 | 14 54 19.55) 9.2,28.0/56.16 15.71 9.93 61.81 Ms 007 13.20! 9.2 28.0 56.19 9.39] 14.07 63.29! + 923 44 5.41! 9.128.156 18 1.59! 23.40 61.76! 12197 004 0 56.97! 9.028 1156.19! 1 53.161 31.19 62.40 DE L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE 53 SE Eu E AS de ÉTOILE | Distance zénithale | À = # À | 3 E | Distance zénithale £ 4 Latitude EE RÉ Tee) 8 REMARQUES. 8 ae | OBSERVÉE. apparente, E à les E Ë | corrigée. ONE de l'Observatoire. | A | LÉ EN ANG A | | = | NEA # | Du 12 mai 1897. | 150 Polaire, passage supérieur ; à — 88° 45° 32.37. |— 26m 33s “ 12 33 6.55| 8.8134.5/51.14/— 42 33 57.69] 30.64/46 11 65.32 — 20 28 | 32 99.68! 8.8/34.5/91.13 47.81 18 22 62.78 — 16 18 | 49.06! 8.9/34.5/51.11) 40.17 11.56 63.76 — 13 18 | 45.44) 8.9134.4/51.12 36,90 7.70 63.51 — 9 58 | 42.61, 9 034.4 51.10 39-14 L.32 62.98 — 6 38 39.84, 9.0,34.4 51.10 30.94 1.92) 63.39 ECS 39.53, 9.1134.4 51.08 30.61 0.57| 62,33 | — 0 23 37.41, 9.2134.3151.07 28.48 0.01 63.90! DU: 52 | 39.69) 9.2 34.3/51.06 30.75) 0.36, 61.98 = 6 12 39.92! 9.3134.3151.05| 30.97 1.607 63.07. + 9 31 43.52| 9.3/34.2151.05! 34.57 4.02 61.82) | + 12 12 | 46.37| 9 3/34.2151.05 31.42 6.48 61.45 | + 145 2 | 48.77) 9.4,34.2/51.0% 39.81 9.83 62.39) IL 418 12 52.72) 9.4134.1151.05 43.77|. 14.41) 63.04 + 20 52 97.28, 9.4134.1151 05 48 33| 18.94 62.98. | 23 49 33 93.67| 9.4,134.1/51.05 54.72| 9241.42 62 07 + 26 22 8.88, 9.434.0/541.05 59.931. 30:22 62.66! + 28 52 | 14.90) 9.4134.0151.06 34 D.96| 36.21| 62.62 Du 19 mai 1897. Polaire, passage inférieur ; à — 88° 45° 307.77. |— 31m {4s — 45 0 54.0517.0:35.8 53.99 — 45 41 48.04! 40.53146 11 60,66! 25 19 1 9.18 16.9,35.8 54.01 2 3.19) 26.64 )9.40 — 21 0 | 16.55 16.8 35.8 54.04 10. 39. 18.34 60.30 — 16 4 | 25.02 16.7 35.8 54.06) 19.08, 10.74 99.41 — 12 4 29.74 116.7 35.8 54.07) 23. 81. 6.06 59.36. — 6 14 33.49/16.6 35.9/54.09! 2L: 38. 1.62 60.03 — 92 0 | 35.26 16.6/35.9 54.08 29.34 0.17 59.72 + D 36 | 34.21116.6135.9 54.07 28.28. 1.31 99.64 + 9 26 32.31,16.5,35.9 54.06! 26.37 3.70) D9 23 + 14 46 27.24 116.5,35.9 54.08 21-32 9.07 8 84 js 18 46 | 19.89/16.4 36.0 54.10 13.99) 14.65 60.59 + 22 36 | 13.60 16.3 36.0 54.12 1.121009124 60.27 | + 26 26 | 6.28 16.2 36.0 54.14 0.42] 29.04 99.77 | de 29 56 0 57.50116.1/36.0 54.16 1 51.691" 137.93] 60.31) Du 24 mai 1897. | 210 Polaire, passage supérieur ; à — 88° 45° 297.77. | [— 29m 27s [-—— 42 33 15.75116.0 137. 8149. 98|— 42 34 5.33] 37.71,146 11 62.15 23 7 | 2.77116.0137.8149.57 JD). 60.68 04 MÉMOIRE SUR LA LATITUDE 2 | 3 a, LUE 5 ÉTOILE | Distince zénithale 5 il S 5 Distance zénithale = m | Latitude E Eil|s 4 È $ Û EMARQUE :. ER OBSERVÉE. apparente, 28122 corrigée. © de l'Observatoire. L=! | Ar|É D | F4 3 21 0 | o ’ 1/4 o mm. "” o LA [2 ” | o 1 n — 20m 17s — 42 32 57.77116.0,37.8149.57 — 42 33 47.34, 17.90 46 11 60.33 — 17 2 | 92.37 16.1137.8149.55 41.92) 12.63! 60.48, 0 (6) 7] 46.24/16.1137.8/49.55 20 19 7.49] 61.47) — 7 37 42.71116.1137.8 49.55 32.26! 2.53 60.04 0 De 32 41.01/16.2/37.8 49 53 30.54! 0.65 D9.88 — 0 12 39.74116.2,37.7,49.53 29.27 0.00 60.50 + 4 43 41.98/16.2137.7 49.53 31.51 0.97 99.23 + 9 13 43.18,16.3,37.7 149.51 32.09 3.70 60.78 + 12 33 | 47.45116.3,37.7 49.51; 36.96 6.68 59.491 + 15 33 90.42,16.3137.7 49.51 39.93) 10:50 60.34 - 18 43 93.95/16.4,37.7,49.49 43.441 15.95 61.58 + 22 923 33 1.02116.4137.7/49.50! 50.52! 241.80) 61.05 + 25 923 6:88 16.4,37.7 49.51 56.39/ 928.0; 61.41 [+ 29 3 | 16.55116.4137.7149.52 34 (6.071 36.70 60.40 Du 25 mai 1897. Polaire, passage inférieur ; à — 88° 45° 29".66. |—— 28" 8 49 4 3.25115.6:38.7154.05— 45 1 57.30, 32.90146 11 60.14 — 20 53 | 17.92115.5 38.7 54.08 2 12.00! 18.14 60.20. — 17 3 | 23.29 15.3138.7154.12 17H 12:09 60.84 — 12 18 31.86 15.2138.7/54.16 26.02 6.30 )8.02! — 7 48 39.04 15.0 138.7 54.19) 27.23] 2h43 60.48. — 1 15 | 36.70 14.9 38.6 54.23, 30.93 0.06 59.39 + 4 32 | 35.90 14.9 38.654.253 30.13 0.86 D9,35 + 9 242 33.25 |14.9/38.6154.22 27:47 3.92 58.95 + 14 22 27.15114.9,38.6154.22 2137 8.99 60.38 + 19 22 | 20.08 14.9/38.6,54.22) 14.30! 15.60! 60.44 N205 17 (ui 13.45 14.9/38.6/54.21 7.66! 29 54 60.14 + 28 2 | 2.42 14.9138.6154.21 1 56.63| 32.07 61.04 Du 28 mai 1897. 270 Polaire, passage supérieur ; à — 88° 45° 28.97. — 19m 535 — 42 32 54 32 15.6,31.3/50.08 — 42 33 44.40! 17.21,46 11 61.78] Le passage a lieu 16053 | 51.09, 15.7 31.3 50.06 WAA91" 1241 60.23 le 29 mai à 9 heures — 12 53 | 45.33 15.7 31 3150.06 3).39 1:23 60.81 |du matin. — 10 13 43.12 15.8 31.3 50.04 99.16 4.55 60.36 — 7 923 | 44.40 15.8,31.3 50.04 31.44 2197 59.90 — 4 93 | 38.40 15.9 31.3/50.02 28.42 0.84 61.39 — 1 33 | 38.51/16.0 31.350.000 28.51| 0.10 60.56! A (ER 38.74)16.1,31.3 49.98 28.721 0.05 60.30 - 4 37 | 40.22)16.2,31.4,49.96. 30.18 0.93 59:72 7 A7 41.77/16.2,31.4 19.96 31.73] 2.31 59.55 + 10 37 | 43.34116.3131.4149.94| ° 33.28 4.91 60.60 + 13 52 46.90116.4131.4149.92 36.82 8.37 60.52 Position du cercle. 210) + ÉTOILE OBSERVÉE. 16n 375 1857 DO D 17 28.99 Polaire, passage i 330 Pol eo D NE He Distance zénithale | apparente. [2 00.61 04.25 o8.91 7.26 14.16 DE L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE 16.731.4149.87| nférieur ; à — 88° 45° 287.89 Ë = = ! | 8 5 Distance zénithale £r|8:l88 | NES es rrigée. | LL = $ corrigée 9 | mm. " a ? ” | 16.4 31.4/49.92 — 42 33 40.53! 16.5 31.4/49.90) 44.15 16.6 31.449.900 48.81 16.6,31.4 49,89 5145 34 4.03 Du 29 mai 1897. 28m 44 — 45 1 92.2216.0/31.2/54.53|— 45 1 56.75 93 94 11.837,16 0,31.2154.53, 2 5,90 18 21 20.37115.9/31.1/54.57| 14.94 12 4 | 29.65115.9,31.1154.57 24.99 8 3% 32.07115.9 31.1154.58| 27.55) 3 54 34.39 115.9 31.0/54.59 28.98 O0 34 35.30/15.8 31.0 54 62 29 92! 3 16 35.09/15.8 31.0/54.62 20.71 6 56 34.1715.8 30.9,54.63 28.80) 11 46 28.75115.8 30.9/54.62 93.37 15 56 24.491415 7 30.9/54.64| 19.43 20 26 17.37/15.7,30.8154.64) 12.01 24 36 9.21115.7 30.8154.63 3.84 27 56 2.3515.7130.8154.64| 1 56.99 aire, passage supérieur ; à — 88 45° 28”.81. 2Qm 558 — 42 33 15.78116.7130.5149.971— 49 34 5.75! 26 149 1.7116.7130.5/49.96 33 51.67 23 5 0.51116.8/30 549.94 50.45 19 49 32 54.63/16.8/30.5/49.93 44.56 16 45 49.96/16.9 30.5/49.91 39.87 13 55 45.51117.0/30.5/49.89 35.46! 10 35 43.48 117.0130.6/19 89 33.31| 7 95 40.82,17.1130.6 49.87 30.69 4 45 39.23117.2/30.6,49.85 20.08 0 15 38.02117.2130.6/49.85 21.87) 2 45 38.41117.3130.6/49.83 28.24 5 55 40.3517.4/30.6/49.81 30.16 9 19 42.85117.430.7/49.80 32.65 12 49 45.45117.5|380.7/49.78 35.23 15 39 49.21 117.6,30.7/49.76 38.97! 19 15 53.68 117.6/30.7149.76 43.44 29 95 33 0.07117.7/30.7/49.75 49.82 25 35 6.72117.8/30.7,49.73 56.45 29 19 15.31147.8130.7149.74| 34 5.05 = 7 | Latitude 3 É | de l'Observatoire, À à | | 19.02146 11 60 46 15.638 60 45 20.97 64.13 27.81 59.03 30.00! 99.94 39.141406 11 23.10 14.09) 6.06 3 05 0.63 0.01 0.44 2.00 » 16 10.57 SN D fl 32.44 38.93 30.13] 93.19! 17.09 12.22 8.43 4.88 9,40 0 98. 0.00 0.33 1 52 3.18. yo la) 10.66! 16 13) 21811 98.18 31.98 | 61.22 62.11! 62 O8. 60.83 60.51 61.50. 61.18. 60.96. 60.31 61.98 61.41 61.73 62.10 61.68. 61.99 61.27 61.55 61.34 61.16! 61.78 60.32 60.52 60.71 60.94 60.90 60.17 59.94 60.73 60.50 61.50 60.86 60.84 61.14 REMARQUES. MÉMOIRE SUR LA LATITUDE Les ÉTOILE Distance zénithale Ë =) $ ! = £ Distance zénithale £ 5 Latitude | | 2 S , SEE NIRENS 1 SE | REMARQUES. RE OBSERVEE. | apparente. EURE = & corrigée. EL de l'Observatoire. | 5 | le ROUE ès | Du 30 mai 1897. | 330 Polaire, passage inférieur ; à — 88° 45° 287.59. | o , 71 o | mme " | o 2 7 7 o , 72 — 30m 7 | 45 1 0.67/19.484.9/53.59— 45 1 54.26 37.1046 11 59.45 |— 23 27 15.95,19.4 84.9 53.60 DO 00) 228 08.09 — 19 43 | 22.65119.3,34.9/53.62 10271) 0617 08.97 — 12 97 32.62,19.3,34.8153.63 26.25 6.45 08.11 — 8 971 30.49/19.2 34.8 53.66 29.15 3.33 08.93 | — D 97 31.06 19.2,34.7153.66| 31.22 1.24 08.95 —. 1 41 | 39.01,19.1134.7 53.68 92.69 0.13 08.09 + 3 43 | 38.88 119.1134.6 538.69! 32.91 0.58 98.20 + T 48 | 30.31 19.0:34.6153.12 30.03 2.53! . 08.89 + {1 53 | 33.47119.0134.5153.71 27.18 D.88 08.30 + 15 93 28.52119.0134.5153.71 22.923 9.89 09,33 PACS | 21.14118.9/34.4,53.74 14.88) 16.72 59.81 + 93 43 | 14.42118.9134.4153.73) 8.15| 93.40 99,86 + 2% 3 | 5.30 18.9134.4153.731 1 59.031 32.71 99.61] Du 6 juin 1897, Polaire, passage supérieur ; à — 88° 45° 277.87. 30 |— 27m 6s — 42 33 1.99120.1130.0149.38|— 42 33 97.37] 31.995146 11 62.45 — 20 36 | 32 96.96,20.1 30.0 49.38 46.34] 18.48! 60.01 — 18 46 | 93.34)20.1!30.0 149.37 42.71 15.34! 60.50 — 14 56 | 47,91,20.1 130.0 49.37 30.94 LOT 60.64! — 11 36 | 44.41 ,20.1130.0/49.37 99.178 9.80) 09.95 [—— 1 56 41.00,20.2,30.0 49.35 30.35 2.74 60.26 AE 20 31.84,20.2,30.0 49.35 21.19 0.80. 61.54 IE 38.06 20.2,30.0 49.35 21.41 0.07 60.53 + À 54 38.02 20.2 ,30.0,49.35 27.31 0.16 60.66 [x o 24 39.19,20.2,30.0/49.35 28.04 1:27 60.60, AE 22 43.62,20.2,30.0149.35 92,97 9.60 60,56 | Ke lo | 41.34,20.3 30.0 49.33 36.07| 10.33 61.53 | En 18 24 | 93.20 20.3 30.0 49.33 42.53| 14.74) 60.08 | [- 22 54 33 1.24120.3130.0 49.34 00.08| 22.82] 60,11 + 26 4 1.38120.3130.0149.34 00.121 929.571 60.72 DE L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE sy DISCUSSION DES RÉSULTATS. Les différentes valeurs trouvées pour la latitude de l'Observatoire présentent une différence notable suivant que les étoiles qui les ont fournies culminent au sud ou au nord du zénith. On retrouve ce même écart dans toutes les positions du cercle et pour toutes les étoiles ; c’est donc une erreur systématique provenant de l'observateur ou plutôt de la position qu’il doit prendre pour observer dans le voi- sinage du zénith. Il suit, en particulier, d’un très faible écart de mise au point des fils du réticule et des étoiles observées, pour que l’image d’un astre prenne par rapport aux fils horizontaux deux positions voisines suivant que l'observateur regarde vers le nord ou vers le sud. Cette différence systématique, que nous supposerons constante, vient donc s'ajouter aux effets de flexion de la lunette de sorte que les valeurs trouvées pour o se composent de la latitude vraie, plus un terme constant, plus un deuxième terme proportionnel au sinus de la distance zénithale. Le coefficient de ce deuxième terme prend en général le nom de flerion horizontale; en réalité, il constitue le résidu de plusieurs erreurs parmi lesquelles la flexion joue le rôle principal. En résumé, pour les étoiles culminant au sud du zénith, la valeur de doit être augmentée de + y sin z; pour les étoiles culminant au nord du zénith, la valeur de ? sera au contraire diminuée de æ + y sin z. On pourrait, pour chacune des valeurs de ? poser une semblable équation à deux inconnues, puis résoudre l’ensemble par la méthode des moindres carrés ; mais ce moyen serait non seulement fastidieux mais il fournirait encore un résultat illusoire. Les erreurs accidentelles, provenant du pointé de l'étoile, de la position du nadir, des divisions du cercle, des lectures micrométriques, ont sur chaque valeur séparée, une influence aussi grande, si ce n’est plus, que la valeur des termes xæ + y Sin. Ce n’est donc que sur des moyennes dans lesquelles ces erreurs se trouvent en grande partie neutralisées ou éliminées, que lon doit rechercher les valeurs de x et de y. TOME XXXIIT, 2° PARTIE 8 58 MÉMOIRE SUR LA LATITUDE Le tableau suivant résume ces diverses valeurs pour huit positions du cercle. J'ai choisi pour cela la série des étoiles culminant dans le voisinage du zénith et pour lesquelles le coefficient sin z est relativement faible. El 4 È Culmivant | Culminant | 2 re Position 2 È Nu Valeur moyenne Not = 2 Valeur ed Are Différence du cezrele. Z ë A 1e de sin Z. A6 11 2 = de sin Z. NS. 0 19 | 58.328 | + 0.1413 | 62.767 20 | — 0.1699 | + 4.439 | 45 114 1 57.372 | + 0.1596 | 60.573 9 | — 0.1669 | + 3.201 90 14° 58.814 | = 00917 | 61.214 RENOM S55 02008 135 171 | 57.833 | 0.0635 | 61.034 16 | — 0.0980 | + 3.201 180 43 | 57.386 | + 0.0739 | 60.584 20 | — 0.0848 | + 3.198 225 17 | 57.536 | + 0 07714-61110 17 | — 0.0998 | + 3.574 I 0 18 | 56.364 | + 0.0852 | 59.709 19 | — 0.0957 | + 3.345 | 345 | 57.244 | + 0.0865 | 60.211 | 12 | — 0.0776 | + 2.967 | Moyennes | 57.609 | 0.0974 | 60.900 | 113 | — 0.1174 | 3.291 On trouve ainsi une premiére relation entre x et y, SAVOIr : 9 x + O.AUAS y — 3.291 L'observation des étoiles australes, conjointement avec le passage inférieur d’üne circumpolaire fournit une nouvelle série de valeurs de la latitude. Dans ces valeurs, le coefficient sin z de la flexion y devient sensiblement plus grand que dans la relation précédente. Ces étoiles ont été observées dans les 4 positions du cercle : 0, 90, 180 et 270 et elles sont au nombre de 14 au sud et 1% au nord du zénith. Elles fournissent les valeurs suivantes: Etoiles culminant au sud, @ — #46 11° 57.355 avec la valeur moyenne sin z — + 0.8395. Eloiles culminant au nord 9 — 46 14° 61”.875 avec la valeur moyenne Sin z — — 0.8735 de sorte que nous avons la relation 2 x + 1.7130 y — 4.520. Combinée avec la première, ces deux équations nous fournissent les valeurs : TI MONEY — 0820 Ainsi il y a une différence systématique de plus d’une seconde et demi suivant que l’observateur est tourné au sud ou au nord. La flexion horizontale à pour DE L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE 09 valeur 0”.82. Avec ces données, on trouve pour les deux séries d'observations précédentes la valeur suivante de la latitude : dre série p — 46 11° 59.246 avec 241 observations 9me série p = 46° 11° 59”.601 avec 28 observations. Nous allons maintenant utiliser les valeurs trouvées pour x et pour y en corri- geant toutes les observations subséquentes. Nous aurons donc pour une étoile culminant à la distance z du zénith : Du côté sud ç@ = g + x + ysinz Du côté nord @ — @ — x + ysinz go’ indiquant la latitude observée et + la latitude corrigée. Une série est répartie sur les quatre positions 45, 135, 225 et 315, ainsi qu'il suit : Position. Astre observé. Valeurs de w. Valeurs de ®. Moyennes. 45 y Geminor 46 11 57.82 46 11 59.70 Er ae 09.44 61.29 63 Aurigæ 517.85 59.50 x Geminor 01.83 99.56 8 Lynx 65.34 63.56 91 H. Céphée 58.03 55.94 19 Lynx 61.54 59.85 Polaire P. S. 9 obs. 08.62 56.99 46 11 58.04 135 _p Geminor 98.01 60.07 Ge 58.179 60.60 Gr. 1374 62.96 61.02 % Geminor 58.175 60.56 Br. 1147 60.41 08.44 31 Lynx 09.94 91.04 Gr. 1450 o1.15 08.82 Polaire P. S. 8 obs. 61.59 59.48 59.53 225 Polaire P. S. 9 obs. 62.79 60.68 60.68 315 Polaire P. S. 9. obs. 61.50 09.39 59.39 Ce qui donne pour un total de 49 observations, une valeur moyenne de 39.410 Une autre série a été faite sur les positions 0, 90, 180 et 270 ; elle donne : Position. Astre observé. Valeurs de 4’. Valeurs de +. Moyennes. © , La Le) 4 (2 2 , 2 O Polaire P. S.9 obs. 46 11 58.04 46 11 55.93 DRAP AMIE EE) 60.27 58.13 60 MÉMOIRE SUR LA LATITUDE Position. Astre observé. Valeurs de '. Valeurs de +. o ’ “ o ’ “ O Polaire P. S. 9 obs. 08.12 96.01 90 Gr. 790 5 obs. 61.43 99.36 Polaire P. S. 9 obs. 61.71 99.60 180 D PS OD 99.06 96.95 210 ) HP SSID) 99.42 91.91 Moyennes. o / “ 46 11 56.44 99.92 06.99 97.31 Soit, pour o4 observations, une moyenne de 97.555 Une autre série a été échelonnée sur six positions du cercle, savoir : Position. Astre observé. Valeurs de o!. Valeurs de +. O Polaire P. S. 15 obs. 46 11 61.34 46 11 59.23 Polaire P. [. 9 » 60.76 08.02 C0MPolire PS0 61.72 99.61 » gs) 61.82 . 09.71 120 » 3 » 60.65 08.04 » 9 » 60.86 08.19 180 » OS) 99.61 01.90 240 » 9 » 61.28 901 300 » 14 » 63.83 61.72 Moyennes. o 1 [2 46 11 58.92 09.66 08.10 97.90 99.17 61.72 La moyenne de ces 86 observations se trouve ainsi de 99.278 Enfin, une dernière série occupe les six positions suivantes : Position. Astre observé. Valeurs de 4. Valeurs de ©. 30 Polaire P. [. 10 obs. 46 11 62.33 46 11 60.19 D PS INT) 64.179 62.60 » D éd » 60.68 98.017 90 » 1 Oo A 5 61.20 59.09 DPI ES) 62.38 60.23 150 » JS 16 » 62.89 60.74 D RUE > 09.82 91.07 210 » DS 10 » 60.64 98.09 » … DIE AA) 59.94 91.80 270 » PAS SEL TE) 60.43 08.932 D PAT US) 61.40 59.25 390 DD MS MELON) 60.96 58.80 D PTE) 99.09 96.91 Moyennes. Le] 4 Ta 46 11 60.59 99.08 Ce qui fournit encore une dernière moyenne, résultant de 196 observations 59.093 DE L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE 61 Récapitulation des diverses séries. 1° Etoiles zénithales, réparties sur 8 positions 241 obs. ..... g — 46 11 59.246 20 » australes et circumpolaires Ÿ 4:10 ESA PRREES 99.601 30 » polaires réparties sur 4 positions AR er 09.410 40 » polaires, sur 4 autres positions DANS 91.999 0° Polaire dans ses deux culminations, 6 positions 86 » ..... 09.278 6o » » » LL EE 59.093 La valeur de la latitude, résultant de l’ensemble des 654 observations, en don- nant à chaque série un poids proportionnel au nombre des observations, se trouve donc de 46 11 59.093 NOUVELLE RÉDUCTION DES OBSERVATIONS. La valeur trouvée plus haut, pour la latitude de l’Observatoire, résulte des positions d'étoiles fournies par les éphémérides du Berliner Jahrbuch ou par les catalogues de l’Astronomische Gesellschaft. Elles ont toutes pour point de départ le catalogue fondamental de Auvwers-Bradley qui s'appuie surtout sur les observa- tions de Pulkowa. J'ai jugé intéressant de réduire à nouveau les mesures précé- dentes en utilisant le catalogue des étoiles fondamentales de M. Simon Newcomb, rédigé conformément aux décisions de la conférence internationale, tenue à Paris en mai 1896‘. Ce catalogue fournit pour chaque étoile fondamentale, la correction à apporter au catalogue de l’Astronomische Gesellschaft, pour 1875 ou pour 1900 avec, en plus, la variation séculaire (centennial variation) de cette correction. Pour les ! Astronomical papers, vol. IIT, Part. II. Catalogue of fundamental stars for 1875 and 1900, reduced to an absolute System. Simon Newcomb. Washington, 1898. 62 MÉMOIRE SUR LA LATITUDE étoiles non fondamentales, on trouve à la page 218, la correction AS provenant de la déclinaison et à la page 237, la correction Ad provenant de l'ascension droite. Cette dernière correction est négligeable pour les étoiles qui nous concernent. De cette façon, la déclinaison des étoiles observées sera corrigée des valeurs indiquées dans le tableau suivant. Il suffit de faire remarquer que cette correction se reporte entière et avec le même signe sur la valeur de la latitude sauf pour les culminatiops inférieures, où elle agit en sens inverse. Correction de la déclinaison des éloiles observées, d'après Newcomb, « Fondamental stars» : Nom de l'Etoile. Correction. Nom de l'Etoile. Correction. 10352 Helsingfors-Gotha —+ 0.09 Cygne —+- 0.39 6635 Cambridge (Mass.) —= 0.29 Ÿ )» + 0.38 11728 Helsingfors-Gotha 0.10 Ÿ Hercule — 0.01 3117 Christiania 0.10 a Lyre 1018 11506 Helsingfors-Gotha + 0.15 ÿ » + 0.178 6965 Cambridge (Mass. ) + 0.26 à Cygne + 0.43 1079 » » - 0.28 ® » + 0.59 12179 Helsingfors-Gotha + 0.15 0 seq. Cygne + 0.25 3487 Christiania —+ 0.09 À Cygne —, 0. 18 13060 Helsingfors-Gotha + 0.16 CJNOE — 0.32 1935 Cambridge (Mass. ) + 0.28 œæ )» 10.09 o Lyre — 0.17 14 » 10.82 B Cygne pr. + 0.66 4 H. Dragon — 0.26 Cygne — 0.30 Ceti + 0.59 END + 0.17 Polaire (4 Ursa min.) — 0.04 14 —+- 0.82 y Persée + 0.82 61 Cygne pr. + 0.47 9 H. Camelop. — 0.71 € Cygne + 0.41 Gr. Toû —+ 0.76 16 Pégase 0:49 2 Ursa min. — 0:01 T D) — 0.38 ÿ1 Orion — 0.62 10 Lacertæ + 0.06 É2 Can. ma]. + 1.35 10 Leo min. 0.00 o Dragon + 0.06 À Ursa maj. —- 0.89 b » + 0.59 » + 0.36 e Can. maj. + 0.15 31 Leo min. — 0.91 Ô » = 0.07 Ursa maj. — 0.29 4 Cygne — 0.38 4 » in 0202 8 Dragon + 0.31 {Nom de l'Etoile. ÿ Ursa maj. 40 Lynx y Ursa ma]. Gr. 1450 6 Ursa may. 1" ) o ) 4 » ù » 8 Can. ven. 1 » Hercule Dragon É R Lyre >) DE L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE Correction. JL 0.91 + 0.18 — 0.34 L_ 1.40 — 0.15 + 0.23 — 0.60 + 0.12 + 0.43 DAS — 0,06 + 0.43 + 0.40 0.30 0.59 | _ ne | Nom de l'Etoile. € Leporis Dragon B Can. ma]. 63 Aurigæ 19 Lynx seq. p Geminor. 8 Lynx e Geminor. 01 H. Céphée r Geminor. Ce) Gr. 1374 1 Geminor. Br. 1447 31 Lynx 63 Correction. + 0.19 0.41 + 0.55 — 0.34 + 0.11 — 0.12 — 0.30 0.09 1. 0.33 — 0.68 un 0.04 — 0.20 — 0.16 — 0.10 = (48 L'introduction des corrections précédentes dans la valeur de la latitude, va changer d’abord les valeurs trouvées pour # et pour y. Il serait superflu de repren- dre ici toutes les réductions successives et il suffira de reproduire le tableau des étoiles zénithales, accusant une différence systématique suivant que l'étoile culmine au nord ou au sud du zénith. On peut le comparer avec le tableau correspondant de la page 58. | £ Culminant Culminant £ - | | Position Ë Z rar | Valeur moyenne NT Ê Z Valeur moyenne | | du cerele. À = RTE de sin 2. Mr 2.5 | de sin z. | | = = | ” | "” | | 0 19 | 58 463 | + 0.141413 | 62.973 20 | — 0.1699 | | 45 11 | 57.516 | + 0.1596 | 60.903 9 | — 0.1669 | | 90 14 | 58.901 | — 0.0917 | 61.504 T | — 01533 Aus 17 | 58 108 | — 0.0635 | 61.389 16 | — 0.0980 180 13 | 57.568 | 0.0739 | 60.983 | 20 | — 0.0848 | 995 11 057.140 | L°0.0774 | 60.531 | 17 | — 0.0928 270 18 | 56.490 | + 0.0852 | 60.141 12 | — 0.0957 319 19 | 57.283 | + 0.0865 | 60.605 12 | — 0.0776 Moyennes | 128 | 57.762 | —- 0.0974 | 61.253 | 113 | — 0.174 | "te Différence | - 3.281 0419 30210 N-S. ” 4.510 3.327 2.603 | 3.651 | 3.399 3.49 | 64 MÉMOIRE SUR LA LATITUDE Les nouvelles valeurs moyennes ainsi obtenues fournissent l'équation : 2 x + 0.2148 y — 3”.491. De la même manière, les 28 étoiles australes et circumpolaires donneront : 2x + 1.7130 y — 3.935 ce qui donne pour x et y les nouvelles valeurs : x — 1.714 et y — 0.206. Ainsi, l’écart + (N-S) a augmenté ; de 1”.557 il est devenu 1”,714 ; en revanche la valeur de la flexion horizontale est descendue de 0”.820 à 0”.296. Les cor- rections à apporter aux valeurs de la latitude seront donc cette fois : Pour une étoile culminant au sud @ = @ + 17.557 + 0.296 sin z + Corr. Newcomb. » » au nord @ = @ —1".557 + 0”.296 sin z + Corr. Newcomb. Pour une étoile en culmination inférieure @ — @° — 1”.557 + 0”.296 sin z — Corr. Newcomb. Voici maintenant le résultat de cette nouvelle réduction : Récapitulation des diverses séries. on 1° Etoiles zénithales, 8 positions, 241 observations . ........... o — 46 11 59.504 20 » australes et cireumpolaires, 28 observations. ......... 09.829 30 » polaires, 4 positions, 49 observations, .............. 99.937 40 » » 4 DO ATODSELVALIONSS 2 Te 01.180 50 Polaire (4 Ursa min.), 6 positions, 86 observations... ....... 99.448 | MG CM) ) G positions, 196 observations . ....... 99.259 D'où résulte pour l’ensemble des 654 observations la nouvelle valeur de la latitude de Genève : 46° 11° 59.296 La valeur obtenue auparavant étant de 46° 11° 59”.093, on voit que la nouvelle réduction, opérée avec les corrections de Newcomb, a suffi pour augmenter de 0”.203 la valeur de la latitude. DE L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE 65 CONCLUSION Pour comparer la valeur obtenue par les présentes observations avec les valeurs obtenues antérieurement pour la latitude de l'Observatoire, il faut se rappeler que ces diverses valeurs sont solidaires des positions d'étoiles du Berliner Jahrbuch et prendre par conséquent la valeur 46° 11° 59.1. En revanche, avec le commencement du XX° siècle, lés différentes éphémérides des étoiles fondamentales auront toutes pour base le catalogue de Simon Newcomb et par suite, il est tout indiqué de prendre pour résultat final du présent travail : Lalitude astronomique du centre de la lunette méridienne de l'Observatoire de Genève : 46° 11 59.3. ERREURS MOYENNES DES OBSERVATIONS. La méthode suivie pour trouver le résultat ci-dessus ne permet pas de recher- cher son erreur moyenne ou son erreur probable. Cette valeur de la latitude est la résultante de plusieurs séries hétérogènes ; les étoiles utilisées sont différentes, les positions du cercle également ; de plus, il y a une différence systématique, que nous avons supposée constante, suivant que la culmination se fait au nord ou au sud du zénith. Bien plus, la valeur de cette constante et la valeur de la flexion changent avec le système de déclinaison adopté. Toutefois, il m’a paru nécessaire de montrer par quelques exemples le degré de précision des mesures effectuées. Pour cela, j'ai comparé entre elles les différentes valeurs obtenues par des obser- vations successives de la polaire, pendant un passage au méridien. Dans ce cas, TOME XXXIIT, 2% PARTIE 9 > 24 66 MÉMOIRE SUR LA LATITUDE toutes les circonstances restant les mêmes, les différences sont justiciables des erreurs d'observation. C’est ainsi que le tableau suivant a été constitué : Erreurs moyennes des observations de la Polaire. Nombre ERREUR MOYENNE Date 1897 | Passage . d'observations € & FE d’une observation de la série ” | "” mars 29 supérieur 15 + 4.521, :%+1'0.89 » 929 inférieur | 9 OIOMEE 0.25 Ma » | 10 0.82 0.26 DENIS supérieur | 41 0.66 0.16 » 5 » | 17 0.87 0.21 » 8 inférieur | 13 1.01 0.28 Deaee 1P2 supérieur 18 0.90 0.21 » 49 inférieur | 14 0.59 G.15 » 24 supérieur 16 0.78 0.19 ETAT inférieur 12 0.83 0.24 DZ supérieur 44 (DETTES 0.15 »y 29 inférieur 14 0.59 | 0.16 D, 20 supérieur 19 05400" 0-12 » 30 inférieur 14 0.51 0.14 jun 6 supérieur 15 0.68 0.18 Ce tableau montre que l’erreur moyenne d’une observation de la polaire est de + 0”.7 tandis que l'erreur moyenne d’une série entière n’est que de + 0”.2. DE L'OBSERVATOIRE DE GENÈVE 67 COMPLÉMENT Voici, pour terminer, un aperçu des différentes valeurs obtenues antérieurement pour la latitude de l’Observatoire de Genève. M. le professeur Alfred Gautier a inséré dans le tome IV des Mémoires de la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève un mémoire étendu sur la latitude de l’ancien Observatoire, construit en 1773 par Jaques-André Mallet sur le bastion de Saint-Antoine. Ce travail est précédé d’un résumé des valeurs obtenues antérieurement, dont voici les principaux résultats : La « Connaissance des tems » pour 1686 donne pour Genêve....... 46 23 A partir de 1687 jusqu’en 1706 elle est notée, dans le même ouvrage 46 20' Aiparthwride 06 elle dETIOnC RE ne MO A Re 46 12' Cette dernière valeur est donnée par Jean-Christophe Fatio de Duillier, dans sa lettre sur l’éclipse totale de soleil de 1706, publiée dans le n° 306 des « Tran- sactions philosophiques ». En 1773, dés la construction de son observatoire, Jaques-André Mallet obtient POUR ATEN SURESNES RAR Ch RE RER Re ADN PU 46° 12' 0” au moyen de distances zénithales de 8 Aurigæ, de x et de à du Cygne, mesurées avec un quart de cercle de Sisson. En 1777, M. le professeur Marc-Auguste Pictet obtient avec le même instru- ment et les memes) Ololles ts. ee man Mie ve Pt LE 46 11’ 58” De 1825 à 1828, de nombreuses séries d'observations de l’étoile polaire faites par M. le professeur Alfred Gautier avec un cercle répétiteur de Lenoir de 16 pouces de diamètre, font l’objet du mémoire cité plus haut et conduisent à la VAGUE MARIE nn DRM Se ne AE AR Poe Le 46° 11 59”.4 en employant les tables françaises de réfraction et les positions d’étoiles du Nautical Almanach. En 1843 et 1844, M. le professeur E. Plantamour avec M. Bruderer astronome adjoint font une série d'observations de la polaire à ses deux culminations en BG RES cg — 68 MÉMOIRE SUR LA LATITUDE pointant soit l’image directe soit l’image réfléchie sur un bain de mercure. La valeur oDténue '6St2 M SNERE ENE ARER RRAPe e ENSS 46 11° 58.8 Les déclinaisons des étoiles fondamentales sont tirées des éphémérides de Berlin et ce travail a paru sous le titre : « Mémoire sur la latitude de l'Observatoire de Genève », dans le tome onzième des Mémoires de la Société de Physique et d'His- toire naturelle. De plus, cette valeur se rapporte à l’Observatoire actuel, sur la demi-lune du bastion de Saint-Antoine : Il est situé 12 pieds, soit 0”.12 plus au sud que l’ancien. Enfin de 189% à 1897 les observations faites avec la lunette méridienne actuellement en usage et consignées dans le présent mémoire conduisent à la VALOULE ERA ER CR CAS LL EU EM RAM EE A EE A PREMIERE 46° 14’ 59.1 en utilisant les éphémérides de Berlin et à la nouvelle valeur.... 46 11° 59”.3 si on corrige les positions d'étoiles d’après Newcomb. L L , ; À 3 x i n rs i x 1. t N { Al 4 : 1€ j : f il 2h M à »( LA Hs é Loi 2j "El s t# NE L # N S Lo, ‘ à } * £ } , à 4 À ESA Er . _ +. ‘# « ed $ LU l r A pl ñ uw, " s | 1] { N f PEROU L MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ DE PHYSIQUE ET D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE Tome XXXIIT (2me partie). — No 4. DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS in morphologischer, physiologischer und systematischer Beziehung unter besonderer Berücksichtigung der mitteleuropæischen Species mit © Tafeln von Professor Dr. C.. WEHMER in Hannover Mémoire couronné par la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève (Prix DE CANDOLLE) GENÈVE IMPRIMERIE Ch. EGGIMANN & Cie Pélisserie 18. 1901 : Die Pilzgattung Aspergillus in morphologischer, physiologischer n. systematischer Beziebung LITTERATUR I. Systematisch-morphologiseche Litteratur. 1. Saccardo. Sylloge fungorum hucusque cognitorum. Patavii Bnd. I. Pyrenomycetes. B. IV. Hyphomycetes. B. X. Suppl. 2, B. XI. Suppl. 3. 1886-95. Aa » Fungi italici. 1871-&6. 2. Schrœter. Aspergillaceen. Cohn, Kryptogamenflora Schlesiens. Bnd. II. Pilze, 2. Hälfte. Breslau 1893, p. 214. 3. Winter. Perisporieen. Rabenhorst, Kryptogamenflora Deutschl. u. 2. Aufl. Bnd. L. Pilze. 2. Abt. p. 43. Leipzig 1887. k. Fischer. Ed. Aspergillaceen. Engler-Prantl, Natürliche Pflanzenfamilien, Teil. [. Abteilg. 4, p. 297. Leipzig 4897. ka Zopf. Die Pilze in morphologischer, physwologischer, biolog. und systematischer Be- ziehung. Breslau 1890. (Aspergillus p. 442—%47). 5. Leunis-Frank. Synopsis. IL. Teil, 3. Aufl. Bnd. III. Hannover 1886, p. 436. d. Schweiz ! Ausschliesslich der Arbeiten der medicinischen Litteratur insb. über die Ohrenpilze; darüber cf. SreBENMAN | 7] und nach 1889 BaumGarrtex (Jahresbericht d. pathog. Organismen). Einzelne Angaben über Aspergillen auch in den Lehrbüchern von pe Bary (vergl. Morpholo- gie u. Biologie 1884), CoxsranriNx (Les Mucedinées simples 1889) v. Tavel (Vergleichende Morpho- logie 1892), Duczaux (Chimie biologique), Moyen (Les Champignons 1894). TOME XXXIII, II" ° PARTIE. DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, Wilhelm. K. Beitrage zur Kenntnis der Pitzqattung Aspergillus. Strassburger Inaug. Dissert. Berlin 1877. . Siebenmann. Die Fadenpilze Aspergillus und Eurotium (1882). 2. Auf.: Die Schim- melmycosen des menschlichen Ohres. Wiesbaden 1889. Corda. Jcones fungorum. Pragæ 1837-1854, t. I-VI. Bonorden. Handbuch der allgemeinen Mykologie. Stuttgart 1851. . Fresenius. Beiträge zur Mykologie. Frankfurt 1850-63. . De Bary. Entwicklung und Zusammenhang von Aspergillus glaucus und Eurotium. Botan. 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Botanik zu Hamburg III. Heft 1887, Herausgegeb. v. Sadebeck. Ahlburg. s. unten Nr. 85 bei KORSCHELT. (A. Oryzæ). Büsgen, Cohn /4. Oryzæ) s. unter Physiol-chem. Litteratur *. Sonstige ältere Litleratur (soweit sie unten im Text bei den Species nicht aufgefübrt): 30. Mrouezr. Nova plantarum genera. Florentini 1729. 31. Link. Observationes I, 1809. 32. Id. C.d. Linn. Species plantarum edit. IV., t. VI. Berolin 1824. 33. Cuevazier. Flore generale, 1826. II, Flore des environs de Paris, 1826. 31. Bory et Durreu De Maisonneuve. Exploration scientifique de l’Algerie. Paris 1846. (A. phæocephalus). 35. Rosin. Histoire naturelle des végétaux parasit. Paris 1853. (A. nigrescens). 36. BerkeLey. Introduktion to cryptog. botany 1857, V. (A. dubius). 37. Preuss. Linnæa 1852, Flor. Hoyerswerda. (A. olivaceus, A. Michelii). Ueber alle Arten wären auch zu vergleichen : Fries (System. mycolog. vol. II. Gryphysw. 1829), Marrivs (Flora cryptog. erlang. 1817), Hazzer (Histoire stirp. Helvetiæ 1768, t. III, Enum. Method. 1742), Persoow (Dispos. fung. 1797). Nes (System. fung. 1816). ALBeRTINI u. ScaweiniTz (Conspect fungor. 1805), Fuckel (Symb. Mycol.) u. andere, die hier füglich unberücksichtigt bleiben dürfen. II. Physiologisch-Chemische Litteratur*. a) Ernährung. 38. Gayon. Développement comparativo de l'Aspergillus glaucus et de l'A. miger dans un milieu artificiel. Mem. d. 1. Société d. Scienc. phys. et nat. de Bordeaux. 2. ser. 18113 Val. 39. Raulin. Etudes chimiques sur la végétation. IT. Recherches sur le développement d'une mucédinéé dans un milieu artificiel. (A. miger). Ann. des scienc. nat. 1869, V. sér. Botanique, t. XI, p. 190. 40. Schmidt, R. H. Ueber Aufnahme und Verarbeitung von Jetten Oelen durch Pflanzen. (A. niger). Flora 1891, p. 300. #1. Duclaux. Sur la nutrition intracellulaire (A. niger). Ann. de l’Institut Pasteur, 1889, p. 141. ! Scharfe Abgrenzung naturgemäss nicht immer môglich. Cf. auch Nr. 147, 150—152, 155—156. ? Kinschliesslich der technischen (Pilzverzuckerung) und sonstigen, soweit nicht unter [ gehôrig. Uebrigens sind scharfe Grenzen nicht überall zu ziehen. Diejenige Species, über welche die citirte Arbeit Angaben bringt, habe ich (in Klammer) beigefügt. 94. ok. 96. 564 56b DIE PILZGATIUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, . Molisch. Ueber Notwendigkeit des Eisens für Pilze (A. niger). Sitzungsber. d. Wiener Acad. d. Wissensch. 1896, Math.-phys. CI. » Die Pflanze in ihren Beziehungen zum Eisen (A. niger) Jena 1892 p. 97. . » Die mineralische Nahrung der niederen Pilze (A. miger). Sitzungsber. d. K. Acad. d. Wissensch. zu Wien. Math.-Naturw. CI, B. CIIL, Abt. I, Oktob, 1894. . Wehmer, C. Entstehung u. Bedeutung d. Oralsüure im Stoffwechsel (A. miger). Botan. Zeitg. 4891, Nr. 15—38. . » Nährfähigkeit von Natriumsalzen für Pilze (A. niger). Beïträge z. Kenntniss einheim. Pilze, Heft. IL. Jena 1895, p. 105. . » Ungleichwertigkeit der Fumar-und Maleinsüure (A. niger). Ebendaselbst p. 85. . » Zur Frage nach der Bedeutung von Eisenverbindungen für Pilze (A. mger). Beiträge z. Kenntniss einh. Pilze, Heft IL. Jena 1895, p. 157. . Benecke, W. Bedeutung des Kalium und Magnesium für Entwicklung des Aspergillus niger. Botan. Zeitg. 1896. Heft. 6, p. 97. . » Beitrag zur mineralischen Nahrung der Pflanzen (A. niger). Ber. d. D. Botan. Ges. 1894. Generalvers.-Heft. p. (405). » Die zur Ernährung der Schimmelpilze notwendigen Metalle (A. niger). Jabrb. f. Wissenschaftl. Botan. B. XXVIIL 1895, p. 487. . Buchner. Notiz aus der Gürungschemie (A miger). Ber. D. Chem. Gesellsch. 1892, p. 1168. . Berthelot. Recherches nouvelles sur les microorganismes fixateurs de l'azote (A. niger). Compt. rend. 1893, p. 842. Pfeffer. WV. Ueber Elektion orgamischer Nührstoffe (A. niger, A. fumigatus A. fla- vescens). Jahrb. f. wissensch. Botan. 1895, Heft 2, p. 205. 5. Nakamura. Ueber den relativen Wert von Asparagin als Nührboden fivr Pilze (A. Oryzæ). Imp. University Colleg. of Agricult. Bull. 2. Tokio 1897, p. 468. Kunstmann. Uebor Verhäliniss von Pilzernte und verbrauchter Nahrung (A. niger). Inaug. Dissert.. Leipzig, 1895. Gillot. Die Raffinose als Kohlenhydratnahrungsmittel des Aspergillus niger. Bull. Acad. roy. Belg. 1899, p. 211. Yasuda. On the influence of inorganic salts upon the Conidiaformation of Aspergillus niger (Prelim. note) Botan. Magaz. Tokyo 1899. 13. p. 85. Siebenmann. Cf. Nr. 7. Ebenso Nr. 147 hierher gehôrig. 91. 58. 67. 68. 69. 70. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 9 b) Wachstum u. Entwicklung. (Einfluss von Licht, Concentration, Temperatur, Bewequng, Chemikalien u. 4.). Eschenhagen. £influss der Concentration auf Wachstum der Schimmelpilze (A. niger). Leipziger Inaugur. Dissert. Stolp. 1889. Elfving. Studien über Einwirkung des Lichtes auf Pilze (A. niger. A. glaucus, A. [lavescens) Helsingfors 1890. . Johan-0lsen. Wachstumstemperaturen (A. qlaucus. flavus, fumigatus, subfuscus, clavatus). Christiania Videnskabs-Selskabs Forhandi. (refer. in. Just. Botan. Jahresber. 1885, p. #75). Ueber 4. subfuscus (?) in Nordisch. Medic. Revue 1886. B. XVIII, . Reinhardt, E. Ueber Wachstum der Pilzhyphen (A. niger). Jahrb. f. Wissensch. Botan. 1892. B. 23, p. 545. . Miyoshi. Chemotropismus der Pilze (A. niger). Bot. Zeiïtg. 1894, I Abt. p. 1. . Thiele. Temperaturqgrenzen der Schimmelpilze in verschiedenen Nührlosungen (A. niger). Leipz. Inaug. Dissert. Leipzig 1896. . Ray. Sur le développement d'un champignon dans un liquide en mouvement (Sterig- matocystis alba). Compt. rend. 1896. IT, p. 907. . Lendner. Des influences combinées de la lumière et du substratum sur le développe- ment des champignons (A. niger, A. luteus) Ann. d. scienc. nat. 1897, p. 1. 5. Klebs. Bedingungen d. Fortpflanzung eniger Alqen und Pilze (A. repens). Jena 1896. . Wehmer. Einfluss von Alter w. Temperatur auf Entwicklungsfähigkeit von Mycel- pilzsporen (A. glaucus, fumigatus, clavatus, niger. Oryræ, Wentu, varians, minimus, Ostianus, candidus, flavus). Centralbl. f. Bakteriolog. IL Abt. 1897, B. III. p. 404. Richards, H. Die Beeinflussung des Wachstums einiger Pilze durch chemische Reize (A. niger). Jahrb. f. Wissensch. Botan. B. XXX, Heft #. Pfeffer. Chemotropische Bewequngen von Pilzfüden (A. niger). S. Ber. d. Math. phys. CI. d. Kgl. Sächs. Gesellsch. d. Wissensch, 1893. März. Ono. Wachstumsbeschleuniqung einiger Algen u. Pilze durch chemische Reize (A. niger). Journ. Coll. Sci. Imp. Univ., Tokyo, vol. XIII, 4, 4900. Hierher auch Raulin (Nr. 39), Kunstmann (Nr. 56) u. a. Ebenso Ray (Nr. 148). €) Gärung, Atmung. van Tieghem. Recherches pour servir à l’histoire physiologique des Mucédinées (A. niger). Ann. d. scienc. nat. 4867, t. VIIL (Tanningärung). 87. DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, . Puviewitsch. Atmung d. Schimmelpilze auf verschiedenen Nährlosungen (A. niger). Ber. d. D. Botan. Gesellsch. 1898, p. 290. 2. Diakonow. Ueber Atmung von A. niger. Ber. d. D. Botan. Gesellsch. 1886, p. 2 (ibid. 4887, p. 399). . Calmette. Ferment de l’Opium et sa fermentation artificielle (A. niger). Revue scientifique 1892. . Wehmer. Oxralsäuregürung durch Aspergillus niger. Centralbl. f. Bakt. IL, 1897, IIL. Bnd. p. 102. . » Büdung und Bedeutung der Oxalsaure im Stoffwechsel einiger Pilze (A. niger). Botan. Zeitg., 1891. Nr. 45 u. f. . » Temperatureinfluss auf Entstehung freier Oxalsüure (A. niger). Ber. d. D. Botan. Gesellsch. 1891, Ieft 6. . » Zersetzung der Oxalsüure durch Licht-und Stoffwechselwirkung (A. miger). Ebenda 1891. Heft 7, p. 218. . Kolkwitz. Ueber Einfluss des Lichtes auf die Atmung der niedern Pilze (A. miger). Jahrb. f. Wiss. Bot. 1899, B. 33, Heft 4. Siehe auch Raulin (Nr. 39). d) Enzyme. . Bourgelot. Sur un ferment soluble nouveau dédoublant la tréhalose en qlycose (A. niger). Compt. rend. 4893. p. 826 (ibid. 4883). . » Inulase et fermentation alcoolique indirecte de l’inuline (A. niger). Compt. rend. 1893, p. 1443. . » L'Hydrolyse de la raffinose par l'Aspergillus niger. Compt. rend. d. 1. Société d. biolog. 1896, p. 205 (ibid. 1893, p. 481). . » Les Ferments solubles de l’Aspergillus niger. Bull. d. 1. Société mycolog. de France, 1893, 1. IX, p. 230 (Weiteres auch ibid. 4894 t. X, 1895 t. XD). . Bourgelot et Hérissey. Sur la Hydrolyse de la Melecitose par des ferments solubles (A. niger). Jour. de Pharm. et de Chimie 1897, t. IV, p. 385. . » Sur les propriétés de l’emulsine des Champignons (A. niger). Compt. rend. 1895. t. CXXT p. 693. . Camus. De la lipase dans les cultures d'Aspergillus niger. Compt. rend. d. 1. Société de Biolog., 1897, p. 192. . Korschelt. Ueber Saké, das alkoholische Getrünk der Japaner (A. Oryzæ). Dinglers Polytechn. Journ. 41878, Nr. 14; desgl. Mitteil. d. Deutsch. Gesellsch. f. Natur- u. Vôlkerhunde Ostasiens. Heft. 16, 1876, p. 240. Atkinson. The chemistry of Saké-brewing in Japan. Tokio, 1881 (A. Oryzæ) desgl. Memoirs of science department, Tokio Daigaku. 1887, n° 6, p. 4. Ode 100. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 11 . Kellner, Mori und Nagaoka. Beitrügye zur Kenntniss der invertirenden Fermente (A. Oryzæ). Zeitschrift. f. physiolog. Chemie 1892. . Effront. Sur les conditions chimiques de l'action des diastases (A. Oryzæ). Compt. rend. 4892, t. CXV, p. 1324. . Sanguinetti. Contribution à l'etude de l’Amylomyces Rourii, Aspergillus Oryzeæ, etc. Ann. de l’Institut Pasteur. t. XI, n° 3. . Pfeffer. Ueber die requlatorische Bildung von Diastase (A. miger). Sitzungs-Ber. d. Kgl. Sächs. Gesellsch. d. Wissensch. Leipzig, Math. phys. CL. 1896, p. 543. . Hérissey. Action du chloroforme sur la maltase de l Aspergillus niger. Compt. rend. d. 1. Société d. biolog. 4896, p. 945. . » Étude comparée de l'émuisine des amandes et de l’émulsine d’Aspergillus miger. Ebend. 1896, p. 640. . Büsgen. Aspergillus Oryzæ. Ber. d. D. Botan. Gesellsch. 1885, G. Vers. Heft p. 66. . Puviewitsch. Spallung der Glykoside durch Schimmelpilze (A. niger A. qlaucus). Ber. d. D. Botan. Gesellsch. 1898, p. 368. . » Sur la destruction de l'Amygdaline et de lhelicine par les moissures (A. niger). Compt. rend. d. I. Société d. Biolog. 1897, p. 680. . Malfitano. Sur la protéase de lAsperqillus niger. I, IT, Annal. de l'Institut Pasteur. 1900, p. 60 und p. #20. . Gayon. Invertinbildung bei A. niger. Compt. rend. 1878, p. 52. Duclaux. Diastasebildung bei A. niger. Chimie biologique 1883, p. 142, t. 64. Fernbach. Enzyme bei A. mger in Ann. de l’Institut Pasteur 1890, p. 640. 1004 Katz, J. Regulatorische Bildung von Diastase durch Pilze (A. miger) Jahrb. f. wissenschaftl. Botanik. 1898. 100b Newcombe, F. Cellulose-Enzymes (A. Oryzæ). Annals of Botany 1899, vol. 13. p. #9. Botan. Centralbl. 4898, B. 73, p. 105. 100c Takamine. Kristallisirte Diastase aus Eurotium Oryzæ. Country brewers Gazette 104. 102. 1894, desgl. Umwandlung von Stürke in Zucker (A. Oryzæ), Patentblatt 1895, B. 16, p. 254. Schmidt. R. H. Cf. Nr. 40, hierher gehôrig auch Nr. 144—145. e) Chemische Zusammensetzung. Linossier. Sur une hematine végétale : l'Aspergilline, pigment des Spores de l'Asper- qillus niger. Compt. rend. 1891, t. CXIL, p. #89, und 807. Sieber. Beitrag zur Kenntrass der chemischen Zusammensetzung (A. glaucus). Bonn. Inaugur. Dissert. Journ. f. prakt. Chemie (2) 23, #12. 104. 105. 105a 106. 407: 108. 109. 110. 111%. 112. 113. 114. 115. 116. ANT. 118. 119 120. 121. DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, 3. Dreyfuss. Ueber das Vorkommen von Cellulose in Bacillen, Schimmel-u. anderen Pilzen (A. glaucus). Zeitschrift. physiolog. Chemie. 1894, p. 358. Marschall. Ueber Zusammensetzung des Schimmelpilzmycels (A. miger). Arch. f. Hygiene B. 28. Heft 4, p. 16. Aso. Chemische Zusammensetzung der Sporen von A. Oryzæ. Bullet. of the College of Agriculture 4. 1900. Tokio, p. 81. Czapek, F. Zur Chemie der Zellmenbranen (A. niger) Flora 1899. 86, p. 361. f) Sonstiges. Hoffmann. Ueber Sakebrauerei (A. Oryzæ). Mitteil. d. D. Gesellsch. f. Natur-u. Vôlkerkunde Ostasiens Heft. 6. Cohn. Schimmelpilze als Gürungserreger (A. Oryzæ). Jahresb. d. Schlesisch. Gesellsch. f. vaterländ. Cultur. 1883, p. 226. Breslau 4884 (1890). » Thermogene Wirkungen von Pilzen (A. fumigatus). Ebenda 1888, p. 156. Wehmer. Ueber Süure-liebende Pilze (A. miger). Beiträge z. Kenntniss einheimischer Pilze, Heft IL, Jena 1896, p. 141. » Sakébrauerei und Pilverzuckerung (A. Oryzæ). Centralbl. f. Bakter. IT. 1895. » Aspergillus Oryzæ (s. oben Nr. 24). Schiewek. Ueber Sake {A Oryzæ). Jahresber. d, ev. Realschule I. Breslau 4897. Kosai und Yabe. Jeber die bei der Sakebereitung beteiliqten Pilze (A. Oryzæ). Cen- tralbl, f. Bakteriolog. II 4895, p. 619. Klôcker und Schiônning. Untersuchungeu über vermeinthiche Umbildung des Asper- gillus Oryzæ in einen Saccharomyceten. Centralbl. f. Bakteriolg. [IL1895, p. 777. ebenda 1896, p. 185. Sorel. Étude sur l'Aspergillus Oryzæ. Compt. rend. 1895. t. 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DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, Hansen, E. Ch. Experimental studies on variation of Yeast cells (A. Oryzæ), Ann. of Bot. 4895, p. 549. Lind, K. Ueber Eindringen von Pilzen in Kalkgesteine und Knochen (A. niger) Jabhrb. f. wissensch. Botan. 1898. 32. Bnd. p. 603. Lucet. De l'Aspergillus fumigatus chez les animaux domestiques et dans les œufs en incubation. Paris 1899. TEA PPT à Errera. Hérédité d'un charactère acquis chez un champignon pluricellulaire d'après les expériences de M. le D' Hunger. (A. niger). Bullet. de l’acad. royale d. Belgique 1899. N° 2. III. Litteratur-Nachtrag. . Bourquelot et Hérisey. Action de l'émulsine de l’Aspergillus niger sur quelques Glykosides, (Bull. Soc. Myc. de France 1895, p. 199). . » Sur l'action de l’émulsine de l'Aspergillus niger sur quelques Glykosides. Compt. rend. d. 1. Société de Biolog. 1895, 20. Juli. . Peck, Ch. H. New Species of Fungi. Bull. Torr. Bot. Club 1895, p. 198 /Asper- gillus subgriseus). . Puriewitsch. 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Bei dem Versuch die Species an der Hand der augenblicklichen litterarischen Hilfsmittel zu identificiren, ergaben sich so mancherlei Schwierigkeiten, dass ich dann beschloss, etwas gründlicher zu Werke zu gehen und Wenigstens den Versuch zu machen, eine monographische Durcharbeitung der Aspergillen zu geben. Insbesondere kam es mir darauf an, die Arten so zu beschreiben, dass sie wirklich erkennbar sind, eine Forderung der die bisherigen Diagnosen unstreitig nur teilweise und recht bescheiden genügen. Man braucht da beispielsweise our auf Aspergillus Oryzæ, A. fumigatus, À. flavus zu verweisen. Ueber- diess fehlt es an einer neueren und môglichst vollständigen Zusammen- stellung der in der Litteratur verstreuten Arten, da in der RABEN- xorsT'schen Kryptogamenflora bislang nur die wenigen wirklichen — bez. vermeintlichen — Ascomyceten erschienen sind, die etwas neuere Bearbeiltung von SCcHROETER in der Conn’schen Kryptogamenflora Schlesiens aber für heute weder ganz erschôpfend noch in Einzelheiten PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 17 genau genug ist. Andrerseits hat SaccARDO im «Sylloge » wahllos alles aufsenommen, was da an Species bislang überhaupt aufgestellt ist. Unter den bald hundert Arten dürfte bei der Natur der meist unvollständigen Diagnosen' ein Zurechtfinden schwer sein. In der Hauptsache beschränke ich mich auf die Arten der deutsch- schweïzerischen Flora und habe versucht, hier das Sichergestellte von dem Zweifelhaften und offenkundig nicht Existenzberechtigten nach Môglichkeit schärfer zu sondern; eine solche Krituk ist nicht nur erlaubt sondern im Interesse der Sache geradezu notwendig, eine gewisse Berechtigung dazu glaube ich darin zu finden, dass ich selbst ungefæhr ein Dutzend Species culturell genauer durchgearbeïitet habe. Die Rein- cultur im bakteriologischen Sinne liefert selbstverstændlich die Grund- lage für eine derartige Bearbeitung und gerade vergleichende Culturen der Species auf verschiedenen Substraten und unter variablen Beding- ungen geben erst die richtigen Anhaltspunkte. Aufstellen neuer Species ohne Culturversuche gemacht zu haben, sollte heute überhaupt als un- zulæssig gelten, eine ganze Zahl ælterer Arten verdankt allein diesem Uebelstande seine unberechtigte Existenz; im übrigen gehe ich von der Ansicht aus, dass man frühere Arten, deren Beschreibung ein Wieder- erkennen nicht zulæsst, am besten ganz bei Seite legt, das gilt offen- kundig für einen sehr grossen Teil. Die Zahl der wirklich existirenden distincten Species dürfte vielleicht mit 2— 5 Dutzend schon ziemlich hoch angesetzt sein, ins Ungemessene steigt sie Jedenfalls nicht und selbst bei den ca. 20 von mir aufgezæhlten laufen — was aber zur Zeit meist garnicht mehr zu entscheiden — wahrschemlich schon einige Synonyme mit unter; auch an ausser- europæischen werden nicht allzuviel mehr hinzukommen. Im allgemeinen Interesse wære es sehr erwünscht, wenn der Brauch, Sammlungen lebender Culturen anzulegen und weiterzuzüchten, immer ! Der Autor konnte natürlich nur bringen was die Beschreibungen angeben. Vielleicht hätte SACCARDO aber zweckmässig alles unvollständig oder unkenntlich beschriebene gesondert gestellt und als solches scharf hervorgehoben. 18 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, mehr in Aufnahme kæme; es sollte das Aufgabe der ôffentlichen Institute sein. Verdienste in dieser Richtung hat sich bekanntlich schon das KkrAL’sche Laboratorium im Prag erworben. Getrocknetes Herbarmaterial erfüllt nicht immer seinen Zweck, wird mehrfach auch bald unbrauch- bar. In der Anlage von Sammlungen lebender Pilze sehe ich eine wesent- liche Aufgabe gerade kryptogamischer Laboratorien, aber auch botani- sche Institute kônnen sich dieser Forderung kaum entziehen, ihre Erfüllung ist auch wobl nur eine Frage der Zeit. Für Pilzgruppen allgemeineren Interesses — und dahin gehôren gerade die Aspergillen — ist das fast zu einem Bedürfniss geworden, dem man selbst von Seiten chemischer Laboralorien bereits Rechnung zu tragen beginnt. Mein ursprünelicher Plan, nur eine Zusammenstellung und Durch- arbeitung der einzelnen Arten zu geben, wurde in einigen Punkten dadurch eltwas erweitert, dass ich kurz auf das Historische einging und einiges über Morphologie und Physiologie einschob; das kann und soil keinen Anspruch auf erschôpfende Behandlung machen, sondern nur das Hauptsæchliche kurz hervorheben. Der Schwerpunkt lag für mich in der Species-Charakterisierung, doch auch hier bin ich mich der anhaftenden Mængel vollbewusst. Im ganzen erschien es mir aber etwas nulzbringender, mit diesen teilweise schon længer zurückliegen- den zeitlich in die Mitte der neunziger Jahre fallenden Studien an die Oeffentlichkeit zu treten, als sie zwecklos unter alten Notizen ruhen zu lassen, welches Schicksal sie ohne die seitens der Stifter des Prix DECANDOLLE gegebene hochherzige Anregung wohl gehabt hætten. Ich habe mich hemübht, die Arten môglichst vollzæhlig abzubilden ; soweil eignes Material nicht vorlag, sind die Figuren genau nach den betreffenden Autoren wiedergegeben; selbst einige Bilder ælterer Arten wurden reproduziert, im wesentlichen um ïihren geringen Wert für Unterscheidungszwecke darzutun. Von photographischer Darstellung, die bei diesen Objekten ihren Zweck nicht erfüllt, sah ich von vorn- herein ab. Im Mitltelpunkt des Interesses steht hier überall der charakteristische meist ansehnliche Conidientræger mit seen femen PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER REZIEHUNG. 19 Variationen in Gestalt und Bau, die photographisch schlecht wieder- zugeben sind. Selbst eine schlechte Zeichnung kann da besser als eine gute Photographie sein. Die Zusammenstellung der Aspergillus-Litteratur mit thren zahl- reichen physiologisch-chemischen Arbeiten schien mir ein Bedürfniss, sie strebt zwar Vollstændigkeit an, vermutlich ist mir aber doch die eine oder andere der zahlreichen Pablikationen dabei entgangen; von vornherein ausgeschlossen wurde die pathologische Lilteratur, von der schon SIEBENMANN [7] eine ziemlich vollstændige Aufzæhlung (bis 1889) ceseben hat. Manche Hinweise verdanke ich auch der gründlichen Monographie WiLHELms [6], deren Wert für die Kenninis der Asper- gillen durch Beigabe von Abbildungen noch erheblich gewonnen hætte. Soweit es gelang, Exsiceaten-Material zu erhalten, war es leider durch die Zeit schon stark mitgenommen und nur einiges noch kenntlich. Ins- besondere bin ich der Direktion des Botanischen Museums zu Berlin für die Liberalitæt mit der mir die Fascikel der Aspergillen und Eurotien' leihweise zur Verfügung gestellt wurden, zu grossem Danke verpflichtet. cinige dort nicht vertretene Species waren auch anderweitig aus botan- ischen [nstituten nicht zu beschaflen. Das einzige erhæltliche Lebend- material® einiger Arten für Vergleichszwecke danke ich dem schon ! Vorhanden waren und untersucht wurden folgende : 1. Sterigmatocystis antacusticea Cramer, Nr. 685 Rabenhorst Fungi europ. 2. Aspergillus flavus Lnk. Nr. 2135 Rabenhorst (von Brerezp eingelegt) gut erhalten. 3. Sterigmatocystis sulfurea Fres. Nr. 78L (von FResENiUS eingelegt). 4. À. griseus (von KuREN&ERG eingelegt) À. glaucus Lnk. 5. A. virens. À. repens. 6. À. flavus de By (von EurenserG desgl. von Rosrrue) und diverse Eurotien. 7. À. aurantiacus. 8. À. niger van Tiegh (1870 von P. Macxus cingelegt) qut erhalten. 9. Eurotium candidum (Asp. cand.) von Rostr. Monilia cand. Pers (von Persoon). 10. À. nidulans (Eid.) (1884 von P. Hexnines eingelest) von Hummelnest i. Berl. Bot. Garten. Untersuchungsfähig waren davon nur noch die als «gut erhalten» bézeichneten Arten; die andern günstigenfalls nur steriles Mycel und Sporen aufweisend, sonst zerfallen. ? Der mir durch Herrn P. HenninGs freundlichst zur Verfügung gestellte A. Ficuum (Sterig- matocystis F. Henng. geriet leider sofort in Verlust Die seinerzeit beschriebenen A. ORYzAE und A. Wenri verdanke ich den Herren Geh. Hofrat Professor D' Kezzner in Môckern und Professor Dr Wexr in Utrecht. Um Ueberlassung von À. pseudoclavatus bemühte ich mich vergeblich, 20 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, senannien KraL'schen Laboratorium. Von mir selbst wurden im Laufe der Zeit gesammell: A. fumigatus, À. flavus, A. niger, A. candidus, À. Ostianus. À. varians, À. minimus, A. glaucus, À. clavatus; dazu kommen die schon früher beschriebenen À. Oryzæ, A. Wentu. Als Exsiccat lag wohlerhalten vor: A. sulfureus Fres. A. flavus Lnk.; nicht erreichbar waren leider À. ochraceus Wilh. A. nidulans Eid. A. Rehmu Zuk. u. à. bei denen ich auf die Beschreibungen der Autoren zurückgehen musste. Insoweit ich mich auf die schon vorliegende ansehnliche Litteratur stütze kam es mir darauf an, das Wesentliche für Schaffung eines môg- lichst genauen Bildes der bezüglichen Art herauszunehmen. Allerdings bleibt zu præcisiren, was man unter Wesentlichem versteht; da mussten zunæchst eigne Untersuchungen einigen Aufschluss geben und ich habe mich bemüht, die in Cultur gehaltenen Species genauer zu vergleichen. Der Conidenträger — als vielfach ausschliesslich vorhandenes Unter- scheidungs-Organ — ist hier unstreitig dasjenige, was überall in erster Linie ins Auge gefasst Werden muss, er ist in allen seimen Teilen genau zu studieren, wodurch schon eine Summe von Merkmalen gewonnen wird. Auch hier sieht man bei einiger Uebung in der Betrachtung dieser Bilder mehr als im Anfange. Kritisch bleibt vielleicht trotzdem, ob die morphologische Untersuchung dieses Organs immer ausreicht, denn der nichtzu überschætzende Wert mikoskopischer Merkmale wird durch mancherlei Schwankungen beeintræchtigl: Gestaltung, Aufbau, absolute und relative Grôüssenverhæltnisse ændern mebrfach erheblich ab und kôünnen gelegentlich in Zweifel lassen. Nichtsdestoweniger müssen wir damit zu rechnen versuchen; weiterhin tritt dann aber die künstliche Züchtung in 1hr Recht, dus Aussehen der jungen und alten Decken auf dem Vergleichssubstrat kommt hinzu, man gewinnt brauchbare physio- logische Merkmale (Wachstumsoptimum und -Intensitæt, Næhrwert der Substrate, Farbstoffbildung, Gelatineverflüssigung). Die «Früchte» ! Sammlungen dieser Art fehlen in der Stadt Hannover vüllig, ebenso ist man — was ich hier hervorhebe — bei der Beschaffung der Litteratur so gut wie ganz auf auswärts angewiesen; da- durch dass manche Werke aus den Universitätsbibliotheken zu Zeiten überhaupt nicht erhälthich sind, wird der Uebelstand noch vergrôssert. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 21 kommen bei dem allem freihch schlecht weg, wollen wir danach die «Formgattung » auseinanderziehen, so kommen wenigstens drei ge- trennte Gruppen einander offenbar nahestehender Formen heraus. Nach dem von mir eingenommenen, vielleicht nicht ganz von Ein- seitigkeit freien Standpunkte sind mit wenigen Ausnahmen alle bis- herigen Arten mebr oder minder unvollstændig beschrieben, schon weil sie den Conidientræger in seinen mannigfachen Einzelheiten nicht hinreichend genau berücksichtigen, thatsæchlich ist ausschliesslich an ihm die Mehrzahl kenntlich; leider kommt hinzu, dass es auch sehr an vergleichbaren Bildern mangelt. Für die Folgezeit ist eine wesentlich genauere Charakterisierung neuer Arten nicht zu umgehen, es ist fast selbstverstændlich, dass man da mit der Cultur anfængt und der erschôpfenden Beschreibung genaue Abbildung der wesentlichen Teile beifügt, wie letzteres schon von einigen früheren Autoren (bE Bary, EibAM, CRAMER) für einzelne Arten in mustergiltiger Weise geschah. Solche Formen (dahin gehôrt auch der A. fumigatus von FRESENIUS) sind dann auch ohne weiteres wieder- zuerkennen; für die Mehrzahl der Uebrigen gilt leider das Gegenteil, und im Grunde genommen ist es widersinnig, alte, unvollstændige Diagnosen weilerhin aufzubewahren oder neue Namen nicht existieren- der Arten in Umlauf zu erhalten. Dass ich den Gattungsumfang in dem alten Sinne fasse, braucht nach allem kaum besonders bemerkt zu werden; ich ziehe also auch Eurotium hinein und scheide nicht zwischen Aspergillus im engern Sinne und Sterigmatocyslis. Mehrere Sterigmatocysten besitzen ge- mischte Conidientræger (also neben solchen mit verzweigten auch deren mit einfachen Sterigmen) was eine Gegenüberstellung mindestens erschwert. Will man die Perithecien-bildenden 2 — 3 Species aber als besondere Gattung abtrennen, so muss man schliesslich auch für À. nidulans mit wesentlich anderen Schlauchfrüchten eine eigne Gattung machen und wir würden so diese aus Zweckmæssigkeitsgründen zu- næchst zusammenzubaltende Gruppe in nicht weniger als 3 — 4 TOME XXXIII, I °° PARTIE. 3 22 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, systematisch ungleichwertige zerreissen; für jeden Kenner der Arten ist das stôrend, es erschwert Vergleich und Uebersichtlichkeit, ge- wonnen wird dabei aber nichts. Zur Zeit ist es also wohl erwünscht, alles unter einem Gatlungsnamen zusammen zubelassen, anstalt einige wenige auf ibren Schlauchspilzcharakter hin von den übrigen Dutzen- den im System ürtlich zu trennen. Aehnlich liegt es ja auch in der Gattung Mucor, die der Sporangientræger und nicht die Zygospore zusammenhælt. Der Conidientræger des Aspergillus ist gleicherweise ein gut charakterisirtes Organ, dem Gebilde bei einigen Basidiomyceten z. B. nur entfernt æbhnlich und einstweilen nicht næher vergleichbar sind. Schon darin liegt eine gewisse Berechtigung diese Arten nach seiner Gestaltung zusammenzufassen. Den Uebelstand einer Trennung der Gruppe empfand auch pe Bary sehr wohl, wenn er trotzdem den misslungenen Versuch machte, À. niger, flavus und fumigatus gleichfalls als Eurotien einzuführen. VAN TIEGHEM begreifl sogar alles unter dem Gattungsnamen Eurotium. Neuerdings kehrt man aber richtig auf den alten Weg zurück, über dessen Aufgeben vielleicht erst dann, wenn wir eine grôssere Zahl Ascusbildender Arten kennen, eine Discussion am Platze ist. In der Gattung « Aspergillus » kôünnen wir dann notorische von noch unerwiesenen Ascomyceten scheiden. So gruppirt auch Ed. Fischer [4] in seiner Bearbeitung der Plectas- cineen (p. 301) alle hiehergehôrigen Arten innerhalb der Gattung Asper- gillus Micheli in folgender übersichtlicher Weise: «1. Ascusfrüchte ohne Blasenhülle (Sterigmen der Conidientræger unverzweigt) Eurotium de Bary. Arten: A. herbariorum Wiggers, A. repens de By, À. candidus Spegazz, À. lateritius Mont, À. malig- nus Lindt. Arten von denen nur die Perithecien bekannt: A. pul- cherrimus Wint. À. insignis Wint. À. stercorarius Ch. Hans. 4. semuimmersus E. Marchal u. à. zum Teil zweifelhafte Species. 2. Ascusfrüchte von einer Blasenhülle umgeben (Sterigmen der Coni- dientræger verzweigt). Arten: À. nidulans Ed. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 5 5. Sklerotien ohne (oder doch ohne næher beschriebene) Ascus- bildung. Arten: A. flavus Link, À. niger v. Tiegh., A. ochraceus Wilh., À. purpureus v. Tiegh. 4. Conidienformen, die mit denen von Aspergillus übereinstimmen. Mit einfachen (Aspergillus) oder verzweigten Sterigmen (Sterig- matocystis). Arten: À. Oryzæ Ahlbg. À. Wenti Wehm. À. fumigatus Fres., À. Hageni, Hall, À. microsporus Bke. Sterigmatocystis anta- cuslica Cram. (— À niger ?).» 24 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, IL. GESCHICHTLICHES. Einzelne Punkte aus der geschichtlichen Entwicklung unserer Kenntnis mügen hier kurz hervorgehoben werden; ich schliesse daran einen Ueberblick über die früheren Autoren bekannten Arten. Micaeui,' welcher 9 Species durch Beschreibung und Abbildung zu charakteri- siren versuchte (1729), ist bekanntlich Schôpfer der Gattung, allerdings nicht in dem heutigen Sinne. Schärfer umgrenzt wurde sie dann von Link (1809 und 1815) ohne dass derselbe jedoch genaueres über den Bau des Conidienträgers angab ; Erst Corpa [8] erkannte diesen richtig durch Auffindung der die Blase bedecken- den und die Sporen erzeugenden Sterigmen, nahm dies als Gattungsmerkmal und gab somit die heutige Diagnose. Mit Recht weist WizeLM” auf das Verdienst Corpas, zuerst genauere mikroskopische Untersuchungen der bearbeiteten Pilze vorgenommen zu haben, hin. Link erwähnt übrigens 1824 schon folgende Arten (Species plant. p. 65 — 67) mit ihren Synonymen (darunter 9 deutsche) : A. candidus A. glaucus A. griseus » ovalispermus » virens » mycobanche » flavus » roseus laneus » ferrugineus Drei von diesen haben noch heute unser Intresse {4. candidus, flavus, glaucus), der À. candidus wird als in 2 Varietäten vorkommend {{enuissima und densior) ! Nova plantarum Genera, Florentiæ 1729. — Abbildung Taf. 21, Fig. 1—7 [30]. ? Bei Wicuezm [6] p. 9 u. fig. findet man auch einen genaueren historischen Rückblick auf das hier nur kurz angedeutete. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 25 angegeben, was ganz der auch von mir cultivirten Art entspricht ; im übrigen lassen die Diagnosen ein sicheres Wiedererkennen wohl kaum zu. Bei Fries (System mycol. p. 383 — 388) finden wir : > . candidus (= À. candidus Lnk. u. a.) » glaucus » roseus » ferrugineus | A. maximus | floceis fertilibus simplicibus » griseus floccis fertilibus ramosis » virens Bei Corpa [8] um 16 — 20 Jahre später : A. mucoroides, Abb. Taf. XI, Fig. 76, Tom. II, p. 18. » dubius, Abb. Taf. XI, Fig. 77. » glaucus Mich. et aut. » sphærospermus (ohne Diagnose) Tom. IT, p. 48. » glaucus var. repens, Tom. V, p. 53, Abb. Taf. IL, fig. 24 (unkenntlich). Im Jahre 1851 führte BonorDen [9] auf: A. glaucus Ink. » mucoroides Cord. » ovalispermus Lnk. (— À. dubius Cord ?) » flavus (Abb. Fig. 192). » macrosporus (Fig. 199). » griseus Lnk. (Fig. 188). 1861 fügte er dem noch À. fuscus hinzu (Bot. Zeitung 1861 p. 202). Mit den meisten dieser Arten künnen wir heute nicht viel anfangen, man ist da mebr auf Vermutungen angewiesen, denn selbst die an sich ganz guten Bilder lassen bei näherem Vergleich im Stich. Es schien mir deshalb angebracht, einige derselben unten zu reproduziren (A. mucoroides, A. griseus — etwa fumigalus ? A. microsporus — etwa glaucus ? A. microsporus, auf Taf. ! — III). 26 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, Einen Fortschritt sehen wir bei FResenius [10], der 1860 für zwei Species ver- gleichbare Bilder und ausführlichere Beschreibung giebt (A. fumigatus p. 81 Taf. X, Fig. 3; À sulfureus — Slerigmatocystis s. Fres. — p. 83). Beide Abbildungen habe ich unten reproduzirt. Auch 4. glaucus Lnk. wird von ihm beschrieben und abgebildet (p. 82, Taf. X, Fig. 12). Einen bemerkenswerten Punkt in der Gattungs-Geschichte kennzeichnet auch die kurz vorher erschienene (1859) Arbeit von Cramer [14] über die im mensch- lichen Ohr gefundene Sferigmalocystis antacustica, den spâter (1867) von TIEGHEM als Aspergillus niger bezeichneten Pilz. Cramer stellte hier durch genaue Unter- suchung das Vorkommen verzweigter Sterigmen fest, was gerade für diesen Pilz eine subtile, besondere Sorgfalt erfordernde Arbeit ist. In anderer Beziehung wichtig war aber der schon 1854 von DE Bary [11] ge- fübrte Nachweis der Zusammengehôürigkeit der Aspergillus glaucus- Conidienträger mit dem Eurotium herbariorum und die genaue Durcharbeitung dieser Verhältnisse an der Hand sorgfältiger Versuche. Im übrigen zählte pe Bary 1870 folgende Species auf : Eurolium Aspergillus glaucus. » repens. » Aspergillus flavus (A. flavus Lnk). » nigrum (Asp. niger v. Tiegh. 1867). » fumigatum (Aspergillus f. Fres.) Von diesen kônnen die letzten drei bislang allerdings nicht als Eurotien gelten. Mit Recht wies derselbe schon auf das Zweifelhafte der aber leider auch heute noch” in der Litteratur umgehenden : Aspergillus nigrescens Rob. » nigricans Wred. » flavescens Wred. hin. Die künstliche Cultur war nunmehr als wichtiges Moment bei der Bearbeitung in ihre Rechte getreten ; damit erhielten die Beschreibungen, welche sich früher ! Für À. dubius gab kurz vorher Berkezey (1857) |[36! ähnliches an, sodass die ersten drei Sterigmatocysten fast gleichzeitig bekannt wurden. ? Solche unmotivirte Namen sind auch À. subfuscus, À. terricola (!) À. Quinine (|) u. a. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHEER BEZIEHUNG. 27 auf das zufällige Aussehen irgendwo gefundener Pilzrasen bezogen, eine sichere Grundlage, man konnte die allmähliche Entwicklung der Art verfolgen. So erschien jetzt auch (1877) unter den Auspicien pe Bary’s eine monographische Bearbeitung mebrerer Arten durch WicneLu [6], der sich specieller mit der kritisch-historischen Seite sowie Aufbau und Entwicklung des Conidienträgers beschäftigte und genauere Daten über folgende Species gab : Sectio 1. Mit einfachen Sterigmen. A. flavus Bref. (? syn. A. flavus Lnk. 4. flavescens Wred. )' » clavatus Desmaz. Sectio II. Mit verzweigten Sterigmen. A. niger v. Tiegh. (Sterigmalocystis antacustica Cram., syn. A. nigres- cens Rob. 4. phæocephalus Dr. et Mont, À. nicricans Wred.) » ochraceus nov. spec. (? syn. Sterigmatocylis sulfurea Fres.) » albus (? syn. 4. candidus Lnk. und Sacc. 4. sterigmatophorus Sacc. A. dubius Cord. 4. niveus Mich. 4. albus Hall). Gleichzeitig fallen Arbeiten van TiecHens [15] zumal über entwicklungsgeschicht- liche Fragen, in denen auch nicht weniger als 7 neue Species angezeigt wurden, die meines Wissens bislang aber nicht näher charakterisitirt und kritisch geprüft sind, hier also in der Hauptsache unberücksichtigt bleiben künnen (Sterigmato- cyslis carnea, St. purpurea, St. coronata, St. alba, St. lutea St. virens, SL. olivacea). Uebrigens gruppirte derselbe folgendermassen : PERS | À. glaucus. continnirlich ; { » repens. einfach : Aspergillus ; Perithecien- discontinnirlich { » flavus Entwicklung unbekannt — >» clavatus Eurotium ; Sterigmen GORE ME . | | discontinnirlich St. nigra : . . » PDuUrpuren | werziweiqt: Sterigmatocystis; » ne » aoa » virens unbekannt — » lutea » coronata | » carnet ! Diese Synonyme genau nach WirLeLx |. c. 28 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, Einzelnes wäre da wohl einzuwenden, so kennt man bislang von 4. flavus und niger keine Ascusbildenden Früchte, auch besteht nicht der strenge Gegensatz zwischen Arten mit einfachen und verzweigten Sterigmen; man müsste für Sterig- matocystis beiderlei annehmen. Schliesslich wäre aber wohl besser der besondere Charakter der ungleichartigen Fruchtkôrper diesen voranzustellen. Eine zusammenfassende Bearbeitung zumal der für den Mediciner in Betracht kommenden Arten lieferte 1882 (und 1889) SiëBEeNmaNN | 7}, der sich mit folgenden teils selbst cultivirten Arten befasst : A. flavus Bref. » fumigatus Fres. » niger v. Tiegh. (syn. À. nigrescens Rob.) (» ochraceus, A. albus, À. clavatus). Eurotium Aspergillus glaucus (de By) E. repens (de By). Man findet in dieser Arbeit eine Fülle von Détail verschiedener Art, auch die pathologische Litteratur, ebenso eine Reïihe von meist photographischen Abbildungen der Species. (4. nidulans, A. glaucus, A. repens, A. fumigatus, À. flavus, 4. niger.) , Ernau [19] beschrieb 1883 dann die Entwicklungsgeschichte einer bemerkens- werten, Ascus-Früchte bildenden Sterigmatocystis (4. nidulans), die spâter SIEBENMANN (1. C. p. 83) auch im Ohre fand. Unter Aufnahme aller bis dahin aufgestellten Arten verzeichnete 1886 dann SAccaRDO [1] im Sylloge die Diagnosen allein folgender 23 deutschen Species ; ‘ A. glaucus (L) Lnk. A. flavus. » repens (Cord.) Sacc. » laneus Lnk. » griseus Lnk. » ferrugineus Fuck. » fumigalus Fres. » flavescens Wred. » virens Lok. » fuscus Bon. » macrosporus Bon. » ohivaceus Preuss. » mucoroides Cord. Sterigmatocystis dubia (B. et Br.) Sacc. » Hageni Hall. » sulfurea Fres. » Micheli Pr. » nigra Van Tiegh. ! Im ganzen dort 49 Aspergillus und 40 Sterigmatocystis Arten, deren Aufzählung hier unter- bleiben darf. Dazu kommen dann noch die in den Nachträgen. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER REZIEHUNG. 29 A. candidus Lnk. SE. antacuslica Cram. »_ dubius Cord. » phaeocephala (Dur. et Mont.) Sacc. » _oosporus (Lnk.) Walir. Leunis-FRANK (Synopsis |5]) beziffert 1886 die Zahl der deutschen Arten auf gegen zehn und fübrt folgende davon auf: Gattung Aspergillus Gattung Sterigmatocystis A. glaucus Lnk. » flavus de By. St. antacustica Cram (À. niger v. T.) » candidus Lnk. » sulfurea Fres. » nigrescens Rob. » nidulans Eid. » fumigatus Fres. Wir vermissen hier u. a. À. ochraceus Wilh. 4. clavatus Desm. während 4. nigrescens (und À. nigricans) zu streichen ist. Sichere Bestimmung einer Art lässt die Kürze der Diagnosen nicht zu. 1887 gab Winter [3] in der Kryptogamenflora kurze Diagnosen folgender als Ascomyceten betrachteter Arten der deutsch-schweizerischen Flora : I. Gattung-Aspergillus. A. STERIGMATOCYSTIS Cramer. A. nidulans (Eid.) (Sterigmatocystis nidulans Kid.) » niger Van Tiegh. (St. antacustica Cramer). » ochraceus Wilh. (? 4. ochroleucus Haller). 2. EUASPERGILLUS. A. flavus (de By) (4. fl. Bref. ; Eurotium fl. de By). I. Gattung Eurotium : Eurotium herbariorum (Wigg.) (E. herbar. Wigg ; E. Asp. glaucus de By; £. herbariorum Luk.) Eurotium repens de By » Oryzae Ahlbg. ! Vielleicht Corda? Ausserdem hier 5 weitere Eurotien mit unbekannten Conidienträgern. Bei A. Orysæ sind irrtümlicherweise Perithecien und Schläuche angegeben; statt « fleckigem» Mycel (Druckfehler) muss es in der Diagnose übrigens « flockigem » (floccosi) heissen. TOME XXXIII, 27° PARTIE. 4 30 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, Vier von diesen sind aber bislang nicht als Schlauchspitze erwiesen: À. niger, A. ochraceus, A. flavus, A. Oryzae, sodass, wenn wir À. repens wirklich als distincte Art ansehen, im ganzen nur 3 bleiben würden. Speciell für die schlesische Flora giebt Scarœrer [2] endlich 1893 folgende : A. herbariorum (Wigg. 1780) Syn : Eurot. h. Lnk. ; Asp. glaucus Lnk. » repens (de By 1870). Syn: Eurot. repens de By. a. Gattung |» flavus Link 1791. Syn: Eurot. Asp. fl. de By. F0 }» Oryzæ, (Ahlbg. 1878). — Eurot. Oryzæ Ahlbg. » clavalus Dèsmaz. 1834. _» fumigatus Fres. 1841. » nidulans (Eid. 1883) Wint. (Sterigm. nid. Eid.) bGaktangil niger van Tiegh. 1867. (Slerigm. nigr.) Sterig- À» ochraceus Wilh. 1877. (Sterigm. ochr.) matocystis |, candidus Lnk. 1824. (Sterigm. cand. Sacc. 1877. Pers. 1797.) » spurius (Schrôt.) (Sterig. sp. Schrôt. St. carnea ? van Tiegh.) In den Diagnosen der letzigenannten ist mancherlei — wie unten genauer zu zeigen sein wird — zu beanstanden, das erscheint bei dem Umfang der den Autoren obliegenden Arbeit wohl erklärlich. SACCARDO verzeichnet übrigens in den « Fungi italici » unter den abgebildeten 8 Species auch 3 angeblich neue : A. ochraceo-ruber (fig. 17). 4. carneolus (fig. 18), À. stercoreus (Fig. 19), die nach den Bildern wohl kaum erkannt werden dürften. An Abbildungen von Aspergillus-Arten finden wir hier : 4. candidus Lnk. (Fig. 704), 4. fimeti S. u. S. (Fig. 703), 4. clavatus Dèsm. (Fig. 701), 4. glaucus Lnk. (Fig. 702), 4. virens Lnk. (Fig. 20). Es ist aber zu bezweifeln ob andere als mikroskopisch genaue Bilder eine richtige Vorstellung von diesen Dingen geben künnen, also hier wirklichen Nutzen stiften. Aus den letzten Jahren kamen dann u. a. folgende Arten noch hinzu : A. Rehma Zuk. 1893. » Ficuum (= Sterigmatocystis F. P. Henngs 1895). » Medius (— Eurotium A. m. Meissn. 1897)". ! Ist wohl À. glaucus, cf. unten. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER REZIEHUNG. 31 A. Wentii Aut. 1897. » minimus Aut. 1897. » varians Aut. 1897. A. Ostianus Aut. 1897. » pseudoclavatus Purw. 1899. In Summa sind hiernach annähernd 30 Species für unsere Flora” signalisirt, abgesehen von den aus Frankreich angezeigten Arten van TiëGHEmS und Bainiers. Der Versuch einer Sichtung und besseren Charakterisirung darf daher wohl als zeitgemäss gelten; es frâgt sich, was davon fernerhin als durch Beschreibung hinreichend sichergestellt gelten darf und wie dies unter einander etwas schärfer abzugrenzen ist. ! Hier auszuschliessen wäre wohl nur À. Wentii. 32 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, 1 EE MORPHOLOGISCHES. 1. Mycel. Das Mycel aller Arten bietet so wenig Besonderes, dass es ohne grossen Febler übergangen werden kôünnte, es besteht fast durchweg aus zarten, reichverzweigten, septirten farblosen Hyphen von ungelähr 3 4 Durchmesser, der bei älteren Fäden einzelner Species aber auf 5 — 8 4 steigen kann. Unterscheidungsmerkmale bietet es nur da, wo es farbig ist oder doch werden kann, ein immerhin seltener Fall. Normalerweise tritt solche Färbung mit dem Alter z. B. bei den Hyphen von 4. varians und mebr noch bei 4. glaucus Luk. (gelbbraun bis dunkelrostfarben) ein, unter gewissen Culturbedingungen (Zucker-Gelatine) auch schon frühzeitiger doch ungleichmässig und merklich schwächer bei denen von 4. Wentii Aut. (Rôtlich- Gelbfärbung). Ob so auch einige in der Litteratur aufgenannte farbige Mycelien zu erklären sind, bleibt noch festzustellen, jedenfalls ist Farblosigkeit fast allgemeine Regel, von der nur wenige eine Ausnahme machen (Blasenhülle einiger Arten). Somit bleibt auch die Unterseite der Decken auf Flüssigkeiten meist ohne Pigmente", ist Jung weiss, später grau oder schmutzfarben. — Als eigenartige Missbildungen sind die bei vielen Arten vorkommenden kugeligen oder schlauchfürmigen weiten Auftreibungen von Substrathyphen zu betrachten, wie solche in ähnlicher Weise doch dann gefarbt (gelb) und oft stark verdickt, bei einigen auch die Peripherie der Früchte bedecken (4. nidulans und 4. Rehm). 2. Conidientrædger. Der Conidienträger in seiner wechselnden Ausgestattung ist um so wichtiger ; im allgemeinen genügt seine genauere Betrachtung zur Feststellung der Art, voraus- ! Ausnahme wieder À. glaucus, À. varians. Vielleicht auch À. nidulans (und Rehmü), wo die gelbe Blasenhülle der Ascusfrüchte auf ein weiteres Pigment ausser dem Conidienfarbstoff hinweist. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 33 gesetzt dass nicht bloss ein einzelner, sondern mehrere normal ausgebildete Exem- plare vorliegen. Verzweigung ist bislang nur bei 4. nidulans beobachtet'. Schon der Wuchs ist im allsemeinen bezeichnend, sodass sich die Arten ohne grossen Zwang in 2? Hauptgruppen —- mit zwergigen und stattlichen Trägern — zerlegen. Kleinwüchsig ohne Ausnahme sind 4. fumigatus, nidulans, meist auch minimus, starkiwüchsig insbesondere 4. niger, Wentu, Oryzæ, clavatus, glaucus gewühnlich auch 4. Ostianus, beiderlei Wuchs zeigt u. a. 4. candidus. Freilich ist nicht zu übersehen, dass da Ernährungs- und Lebensverhältnisse überhaupt mitsprechen kôünnen. Diese vermôügen aber im allgemeinen aus schwachwüchsigen nicht stark- wüchsige Arten zu machen, sodass erstere doch 1mmer relatif zwerghaft (unter 1 mm.) bleiben. (4, minimus *). Die Träger der andern Gruppe messen im Mittel dagegen 2 mm., nicht selten noch drüber (bis # mm.), gegegebenfalls aber auf"/, heruntergehend. Einige dieser bilden gleichzeitig neben stattlichen in derselben Cultur kleinere, einfacher gebaute Träger (‘/, — ‘/, der normalen Länge), was zu beachten ist (4. candidus ins- besondere). Dieser Umstand ist offenbar mit Schuld an der Aufstellung unberech- tigter Arten, wo man ibn zumal in der Gruppe der Albicantes wohl ausser Acht gelassen hat, grade so wie Jedenfalls früher oft unberücksichtigt blieb, dass die Farbe des Sporenkôpfchens grüner Arten sehr von dem Alter abhängt (grün-grau- braun bei 4. Oryzae, A. glaucus u. a.) aber auch vom Substrat beeinflusst wird (4. flavus, À. Oryzæ). Wichtiger ist der Bau‘ der Träger zumal des Kôpfchens, denn der Stel ist bei den meisten ziemlich übereinstimmend, im allgemeinen derbwandig, glatt und farblos (Ausnahmen jedoch mehrfach bei À. glaucus, Ostianus, sulfureus, fllavus, fumigatus, ochraceus, Oryzæ, oft mit zarter resp. warziger Wand). Gestall der Blase, der Sterigmen und Conidien sowie die absoluten wie relativen Grüssenmasse sind dagegen wesentlich und für, Diagnosen unentbebrlich, wenngleich wir auch hier mit einer gewissen Variabilitat rechnen müssen. Die Blase als terminale Anschwellung des Stieles ist bei einigen Arten ganz con- ! Ausnahme Wissbildungen, so Gabelung, die man bisweilen antrifft (A. Oryzæ). ? Dagegen erzeugen die andern auch ziwvergige Exemplare auf ungünstigeren Substraten (À. Ostianus auf Nähr-Gelatine oder Agar, À. Oryzæ, À. glaucus u. a.). * De Bary und besonders Wilhelm |11, 6] haben dem Conidienträger in seiner Entwicklung und feineren Merkmalen schon genaue Aufmerksamkeit geschenkt ; hier genügt also das für die Art- unterscheidung wesentliche. 34 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, stant in ihrer Form (so streng kugelig bei den meisten Sterigmatocysten, bei A. Wentii ; lang keulig bei 4. clavatus, kolbig in den Stiel verschmälert bei 4. fumi- galus, nidulans) bei andern wechselt sie zwischen kugliger und ovaler (4. varians) oder kolbiger (4. Oryzæ, flavus) Form, ein für die Diagnose bemerkenswerter Umstand. Gelegentlich ist ihre Oberfläche rauh von abgerissenen Sterigmen oder ausgeschiedenen Farbkôürnchen — wobei das Alter mitspricht (4. Ostianus), — im übrigen aber wie der Stiel jedenfalls meist farblos. Gewôbnlich sind diese Dinge erst an aufcehellten Præparaten (Glyzerin, Chlormagnesium) genau festzustellen, einzelnes erfordert auch Zerzupfen des Kôpfchens, wenn nicht gerade alte Blasen, die bei einigen Arten ihre Sterigmen leicht abwerfen (4. minimus), vorliegen. Die Sterigmen sind bei den meisten Arten zart und unverzweigt, meist schlank, keglig aber auch kurz und gedrungen (4. glaucus); wichtig für das Bild des Kôüpf- chens ist ihre relative Länge zum Durchmesser der Blase, von der sie in Mehrzahl der Fälle radial ausstrahlen und solche allseitig dicht bedecken. Seltener drängen sie sich auf der Kuppe zusammen (keulige Blasen von À. Oryzæ) und sind dann gleichzeitig aufwärts gerichtet (A. fumigatus). Regel ist auch hier Farblosigkeit (Fehlen von Pigment). Regelmässig verzweigle Sterigmen zeigen die Arten der Sectio Sterigmatocystis wobei der Basalteil meist 2 — 4 zarte Zweiglein entwickelt. Letztere kann man als «secundære » von jenem (der Basidie) als «primære» Sterigmen unterscheiden ; es sind die Sterigmen «im engeren Sinne » gegenüber der sie erzeugenden «Ba- sidie ». Allerdings herrscht in der Bezeichnung nicht die erwünschte Emheitlichkeit. Die schlanken, spitzen Sterigmen sind gewühnlich erst nach sorgfæltiger Præpa- ration (Zerlegen der Kôpfchen) genauer zu verfolgen, bei einigen Arten (À. niger) eine noch durch notwendige Entfärbung erschwerte, nicht mühelose Aufgabe. Bei einer dritten Gruppe finden sich neben einfachen auch verzweigte Sterigmen, also beiderlei Gestalten (A. candidus, A. Ostianus, À. spurius, À, ochraceus), ôfter an Trägern, die auch in ibrem Wuchs differiren : bei À. Ostianus ist die Ver- weigung der Sterigmen aber mehr ein Ausnahmefall, und vielleicht als «ungewühn- lich » zu betrachten (alte Culturen). Die grossen Conidienträger des À. candidus besitzen verzweigte, die kleinen im allgemeinen einfache Sterigmen und beides wächst gleichmässig durcheinander. Bei 4. ochraceus unterschied WizHeLx typische von accessorischen Trägern einfacheren Baues. Auf eine scharfe Trennung der bei- den Sectionen Aspergillus und Sterigmatocystis (bekanntlich auch als verschiedene PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 35 Gatltungen gehend) und die stärkere Hervorhebung dieses Umstandes habe ich deshalb weiterhin und vielleicht mit Recht verzichtet. Es bleibt noch zu zeigen ob verzweigte Sterigmen nachträglich nicht direkt aus einfachen (nach bereits erfolgter Conidienbildung) hervorgehen. Die meist in grossen Mengen und langen KReihen erzeugten stets einzelligen Conidien liefern gleichfalls Speciesmerkmale ; ihre Gestalt ist kuglig oder ellipso- idisch, bei einigen Arten ausschliesslich das eine oder andere (so bei À. niger immer kuglig, À. clavatus immer oval), bei vielen zwischen beiden schwankend, wobei aber das Entwicklungsstadium näher ins Auge zu fassen ist. Ueber letzteren Pankt ist nach den gefertigten Präparaten natürlich nicht viel auszusagen, umso- mehr als bei manchen Arten die Ketten alsbald total zerfallen (4. Oryzæ u. a.). Auch die Ungleichheït in der Grosse bei manchen Arten (A. glaucus) hängt damit zusammen, nichtsdestoweniger ist aber die Grüsse etwas wesentliches und einige Species lassen sich allein auf Grand der mittleren Conidien-Dimensionen sofort von ähnlichen abtrennen. Grade bei den leicht zu verwechselnden grünen Arten, die wir so in Ælein- und grossporige für Bestimmungszwecke trennen kôünnen, ist das wichtig, wobeï ich als - Grenze den Wert von 5 4 setzen môüchte ". Jedenfalls liegt der Darchmesser der Conidien von À. glaucus (T—12y), À. Oryzæ (6 — Tu) À. flavus (5 — T y) im allgemeinen ebenso beträchtlich darüber als der von À. minimus (2 y), A. fumi- gatus (2 — 39), nidulans (34), clavatus (4 X 34) darunter, und unter Umständen genügt eine einfache Conidien-Messung zur Orientierung. Da thatsächlich Ver- wechslung grüner Arten in der Litteratur nicht selten (Ohrenpilze, À. fumigatus, nidulans, flavus mit À. glaucus) und die Unterscheidung durch die Farbennüance bei älterem Material zumal ganz illusorisch ist, habe ich diesem Punkt bei den von mir cultivirten Species besondere Aufmerksamkeit gewidmet und ihn durch wieder- holte Messungen sicher zu stellen gesucht. Heute gehe ich fast soweit, dass ich jeden grünen Aspergillus mit auflällig grossen Conidien (9 — 104) bei Mangel sonstiger scharfer Trennungsmerkmale kurz als einen À. glaucus ansehe — bis zum Beweis des Gegenteils — denn zur Zeit hat keine andere Species diese Sporen- grôsse. Auch bei Sichtung der alten Species leistet dies Merkmal gute Dienste und sollte bei neu aufgesteilten besonders genau beachtet werden. Immer sind die 1 Die weissen, schwarzbraunen, gelben und gelbbraunen bleiben, soweit sie näher darauf unter- sucht sind, alle darunter. 36 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, Messungen natürlich an mittelgrossen Durchschnitts-Objekten anszufübhren, event. die Grenzen anzugeben. Die Conidien der kleinsporigen grünen Arten sind aber sehr gleichartig und gleichgross. Unsicherer ist schon die Wandbeschaffenheit, von der in den stark vergrüssserten Präparaten zur Beobachtung kommenden Farbe ganz abgesehen. Glatte oder war- zige Oberfläche hängt oft von dem Alter ab, sodass jüngere Conidien dann glatt- wandig, ältere punktirt oder warzig sind (À. niger, varians); ähnlich ist es mehr- fach mit dem Sfiel des Conidienträgers (A. flavus, Ostianus, Oryzæ). Trotzdem giebt es auch Arten mit bislang stets glatten Sporen (À, minimus, nidulans, fumi- gatus) und andere bei denen solche jedenfalls meistens gefunden werden (4. can- didus, Oshianus), doch ist dies Merkmal offenbar mit einiger Vorsicht zu be- handeln. In einigen Fällen wenigstens stellen diese Raubhigkeiten Pigmentaus- scheidungen dar (A. niger, A. Ostianus), ob allgemeiner ist fraglich und noch nachzuweisen. Uebrigens ist Sitz der für die Arten charakterischen Deckenfarbe mit wenigen Ausnahmen (4. Ostianus) ausschliesslich die Conidie, sterile Decken sind — wie das überflüssigerweise in den Diagnosen oft angeführt wird — fast durchweg farb- los, jedenfalls aber nicht von der Farbe der Conidienrasen * ; demgemäss färbt sich das Kôpfchen der jungen weissen Conidienträger erst successiv, oft sehr langsam (A. Wentii z. B.) mit fortschreitender Conidienansammlung. Das gilt unbedingt für alle grünen und schwarzbraunen Arten; dagegen kann bei gelben (4. Ostianus) das gelbbraune Pigment in mit dem Alter zunehmendem Maasse in Kürnchenform Stiel und, Blasenoberflache dicht überziehen. Farblosigkeit von Wand und Inhalt der Träger ist Regel, Ausnahmen sind bemerkenswert und dann für solche Arten charakteristisch (A. varians). In Abbildungen ist hiergegen bisweilen verstossen ”. Die Entwicklungsgeschichte der Conidienträger (ef. darüber Wricnezu [6|) bietet wenig bemerkenswertes und stimmt bei allen von mir untersuchten Arten bis auf Kleinigkeiten ziemlich überein, sodass — unter Verweis auf die Tafeln am Schluss — kurze Züge hier genügen. Die vertikal sich aufrichtende Hyphe (als seitliche Aus- ! Die feine helle Kürnelung der Conidien von À. candidus (ebenso der Conidienträger von À. flavus, sowie der von À. Oryzæ) habe ich näher nicht verfolgt. ? Es kônnen aber {ote Teile (Hyphen, Sterigmen u. a.) Pigmente aus gefärbten Flüssigkeiten etc. nachträglich absorbiren. Hellbraun sind z. B. oft die an den Kôpfen von À.niger hängenden Wasser. trôpfchen (schon von blossem Auge leicht wahrnehmbar); dieser Karbstoff kann hier also auch andere Teile färben. * So z. B. in Saccarpo, Fungi italici, wo die Habitusbilder nicht selten farbige Träger etc. zeigen. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. ST! stülpang oder Fadenende) erweitert ihr lumen und schwillt kolbig oder scharf abgesetzt kuglig an (A4. minimus, À. Ostianus), worauf die juoge Blase frühzeitig die Sterigmen als simultan entstehende knopfige Ausstülpungen entwickelt, — bei- des keineswegs immer erst nach Abschluss des Längenwachstums (ef. dagegen WILHELM |. ©.) — das morgensternartige noch ganz farblose Gebilde beginnt alsbald hie und da mit der Conidienabschnürung. Wand von Stiel und Blase verdickt sich bei der Mehrzahl der Arten und Exemplare erheblich (auf 24 und darüber) und bietet schon dadurch ein ganz anderes Bild wie die zartwandig und meist englumig (2 — y, selten bis 84) bleibenden Mycelhyphen. Querwände, die in älteren Ab- bildungen mebrfach vorkommen, sah ich selten. Bei den Sterigmatocysten schieben sich vor der Conidienabschnürung (stets ?) die secundären Sterigmen durch gleiches Aussprossen aus dem derberen meist breit keuligen primären Sterigma ein. 3. Fruchtkæœrper. Die meisten Arten sind steril, nur wenige erzeugen Perithecien (À. glaucus, À. Rehmii, À. pseudoclavatus), von einer (4. nidulans) kennt man derbere Schlauch- früchte (« Sklerotien »), einige weitere bilden sterilbleibende Sklerotien (A. ochra- ceus, À. niger) sodass man übersichtlich hat : sonstige Sclerotien Perithecien À nur Conidienträger Scblauchfrüchte steril. Con Heneger A. glaucus Lnk. A. nidulans Kid. A. ochraceus Wilh. A. albus Wilh. » Rehmii Zuk. » niger! v. Tiegh. » flavus Aut. » pseudoclavatus Pur. | » flavus Bref. » varians Aut. (> fumigatus Fres. ?) » fumigatus Fres. » minimus Aut. » fumigatus Fres. » spurius Schrôt. » sulfureus Fres. » Oryzæ (Ahlbg.) » Wentii Aut. » Ostianus Aut. » clavatus Desm. » candidus Aut. ! Keïimungsversuche mit Sklerotien dieser Art blieben erfolglos; auf angefeuchtetem Fliesspapier liegend zerfielen die festen, gelbbraunen, kugligen Gebilde schliesslich von innen anfangend voll- ständig ; mikroskopisch waren nur sich isolierende, dickwandige, rundlich-polyedrische Zellen ohne besonderen Inhalt nachweisbar (cf. Abb.). TOME XXXIII, 2mMe PARTIE. D) 38 DIE PILZGATTUNG ASPERPILLUS IN MORPHOLOGISCHER, Da also den meisten Arten Schlaachfrüchte fehlen, ihr Auftreten oft auch nur ein unsicheres ist («zufällig ») haben sie für Unterscheidungszwecke untergeordnete Bedeutung d. h. so gut wie gar keine. Das stellt gerade die diagnostische Bedeutung der Conidienträger ins rechte Licht ; diese liefern die einheitliche Unterscheidungs- grundlage. Aspergillusartige Conidienträgerformen anderer Pilze sind den Asper- gillen überdies nur entfernt ähnlich, also garnicht mit ihnen zu verwechseln. Weiteres über die Schlauchfrüchte ist bei den bezüglichen Arten bemerkt; ent- wicklungssgeschichtliches Detail bleibt bei den Autoren nachzusehen, kann hier also fortfallen ; Ursprung sind eine oder zwei Hyphen besonderer Art bez. gewühnliche Mycelfäden. Die Keimung der Sporen ebenso wie die der Conidien erfolgt in bekannter Weise und ohne merkliche Verschiedenheiten. Bei derberer Wand findet ein Durchbrechen bez. Auseinanderweichen der Wandhälften, (A. glaucus-Sporen, ebenso À. nidu- lans), bei zarterer Hülle meist eine Verquellung unter unmerklichem Uebergang der Membran in die des jangen Keimschlauchs statt (Conidien der meisten Arten). 4. Sonstiges. Missbildungen der Conidienträger sind nicht selten (Auswachsen von Sterigmen zu Conidienträgern, Gabelung u. a.) haben aber kaum besonderes Intresse, der- artiges findet man ja überall wo man danach sucht. Einzelthatsachen auch bei bE Bay [11]. Die Variabilität in der Form wurde schon oben berührt; bei einigen Arten ist die Blasengestalt wechselnd (4. Oryzæ auch 4. glaucus) und kann fast alle Werte von einer kaum angeschwollenen Hyphe bis zur vollen Kugel annehmen ; sehen wir von einzelnen Ausnahmefällen ab, so ist bei der Mehrzahl die Gestalt aber doch ziemlich gleichmässig. Ebenso sind ja die Maasse von einer mehr oder minder weit- gehenden Veränderlichkeit, Blasendurchmesser, Stieldicke, Sterigmenlänge, Coni- diengrüsse und Gestalt sind nicht nach der Schablone gearbeitet. Dementsprechend sind auch die Zahlenangaben meiner Messungen als ungefahre Mittelwerte zu ver- stehen. Ich bin aber weit entfernt, das von anderer Seite gelegentlich unterschätzte Ausmessen dieser Dinge für ganz belanglos zu halten ; denn nur so kommen wir schliesslich zu einer annähernden Vorstellung der in Erage stehenden Grôüssen und PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 39 gewinnen nicht selten eine gute Basis für Vergleiche. Durchweg müssen wir eine grôssere Zahl von Merkmalen zur Charakterisirung der Species heranziehen und hier kann auch das Maass eine Rolle spielen (Conidiengrôsse) ; ob ein Conidien- trâger beispielsweise 200 oder 5004 misst, macht an sich nicht viel aus, wir müssen aber wissen, dass er normalerweise nicht 4 bis 2 mm. erreicht, wenn anders wir die von irgend einem Autor beschriebene Art richtig unterbringen wollen ; ähnliches gilt für andere Fälle. Sprossbildung (Hefebildung) ist bislang von keiner Art bekannt, und von mir bei keiner der untersuchten und cultivirten Species gefunden worden. Das darüber in der Litteratur gelegentlich Gesagte (cf. insbesondere À. Oryzæ) beschränkt sich auf die blosse Behauptung und ist bislang für keinen Fall exact nachgewiesen. Wo derartiges angeblich vorkommen sollte, hat es sich offenbar um vom Bearbeiter als « Reinculturen » genommene, verunreinigte Vegetationen gehandelt. Pafür giebt insbesondere die Litteratur über À. Oryzæ geradezu erschreckende Beispiele. 40 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, EVE PHYSIOLOGISCHES UND CULTUR. Fast ausnahmslos sind die Aspergillen mit Leichtigkeit in künstlicher Cultur (Reincultur) zu züchten, sodass sich viele Fragen (Ernährung, Temperatureinfluss, Chemische Wirkungen) bequem bearbeiten lassen. Man gelangt auch nur so zu einem richtigen Urteil über den diagnostischen Wert der Deckenfarbe, und kann speciell die Nüancen der grünen Arten in gleichaltrigen Culturen gut mit einander vergleichen. Rücksichtlich mancher einander widersprechenden Angaben der Lit- teratur habe ich insbesondere auch diesem Punkte einige Aufmerksamkeit zuge- wandit. 4. Ernæhrung. Als organische Nährstoffe sind Kohlenhydrate (Zuckerarten, Stärke) und Eiweiss- stoffe (Gelatine, Pepton) einander meist ziemlich gleich, beide geben gut wachsende Culturen, wobei es ziemlich belanglos, ob in Zuckerlüsungen der Stickstoff als Nitrat, Ammoniaksalz oder in organischer Form (Pepton) gegeben wird sofern sonst Kaliumphosphat und Magnesiumsulfat nicht fehlen *. Etwas difficiler in den 1 Auf Vollständigkeit macht diese in groben Umrissen gehaltene Darstellung keinerlei Anspruch; im Vordergrund steht das für die Species-Unterscheidung wichtige, im wesentlichen unter Bezug auf eigene Versuche. Uebriges im Zatteratur-Verzeichniss (p. 1). ? Ueber Ernährung der Schimmelpilze überhaupt cf. auch Rauux [39], Beneoxe (49), Weumer [45] u. a. Nach BerrmeLor soll À. niger auch Stickstoff fixiren kônnen (Compt. rend 1893 p. 842). Dass solches aber nicht in irgend in die Augen fallende Weise geschieht, zeigt jede Cultur auf un- vollständiger Nährlôsung. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. A Ansprüchen sind aber u. a. À. glaucus und À. varians . Während den meisten die physikalische Natur des Substrats gleichgiltig ist, be- vorzugen einige offenbar feste und oft müglichst wasserarme Substrate (À. glau- cus), sodass man da, wenn man nicht gerade immer auf Gelatine oder Agar-Bôden cultiviren will, zweckmässig von den künstlich zusammengesetzten — für gewisse chemische Fragen aber unentbehrlichen — Nährbôüden zu natürlichen übergeht (Brod, gedämpfter Reis); übrigens ist auch Stärkekleister (mit Nährsalzen) oder Mehl- brei gut. Ohne gehôrige (fraktionirte) Sterilisirung arbeitet man hier — und zumal beim Reis — oft mit Misserfolg, da jedenfalls mehrere Arten gegen (besonders im Brütschrank) begünstigte Bakterienvegetation empfindlich sind und dann nur dürftig oder garnicht aufkommen. Eine vôllige Gleichwertigkeit aller Substrate für alle Species besteht natürlich ebensowenig wie das Wachstum bei allen gleich ergiebig ist. Die Schnelligkeit der Entwicklung differirt auch unter sonst gleichen äusseren Bedingungen ; À. glaucus, varians, Ostianus, minimus, candidus wachsen im allgemeinen träge. Im übrigen sei über «Ernährung» auf die Litteratur-Uebersicht verwiesen. 2. Temperatureinîfluss. Viele Arten sind erklärt wärmeliebend und haben ein hohes bei annähernd 37° liegendes Wachstumsoptimum ; das ist nicht ohne Intresse. Das Optimum der andern liegt bei ca. 20 — 30° (À. glaucus noch niedriger), ihr Maximum schon unterhalb 37°, sodass diese im Brütschrank überhaupt nicht mehr (oder nur ganz dürftig) zur Entwicklung kommen. In dieser Richtung sind die Arten schon mehr- fach untersucht (RAuLIN {39}, JoHaN-OLsEN [59], Taie [62], Verr. [66] u. à. ! Auf der meist von mir verwendeten Lôsung wuchsen diese nur dürftig. Neben Zucker (5—15 °/0 Dextrose) enthielt diese das seit 1891 [45] stets von mir benutzte Nährsalzgemisch (Ammonnitrat- Nührlôsung) : Ammonnitrat — 1 gr. prim. Kaliumphosphat — 0,5 gr. krist. Magnesiumsulfat — 0,25 gr. auf 100 bis 500 c. c. Zuckerlôsung (1,75 — 0,35 °/o Nährsalzgemisch) ohne sonstige Zusätze. Vergleichend cultivirt wurde ausserdem auf gedämpftem Reis, gekochtem Weissbrod, Gelatine (mit Würze oder Zuckerzusatz), Agar mit Nährsalzen oder Würze-Zusatz, Mehlkleister, Stärke- kleister mit Nährsalzgemisch (oben), Rosinenauszug, Peptonlüsung, überall in Kolben oder Reagenz- glas unter Watte und nach Sterilisiren im Dampfcylinder mit Platinôse geimpft. 492 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, 9) LR Ta Ha b) Optimunnbei ca. 37°C! A. candidus (Lnk. ?) Aut. A. jumigatus Fres » glaucus Lnk. » flavus Lnk. (> repens de By.) » Oryzæ (Ahlbg.) » minimus Aut. » niger (Cram) v. Tiegh. » varians Aut. » Wentii Aut. » Ostianus Aut. » clavatus Dèsmaz. » pseudoclavatus Puriew. » nidulans Eid. » ochraceus Wilh. » albus Wilh. Aber auch die wärmeliebenden Arten gedeihen bei Zimmertemperatur ganz gut, mehrfach sogar besser als die andern. Die Conidienbildung ist überall reichlich. — Mebrstündige Einwirkung von Temperaturen über 50 — 60° C. tôtet die meisten, solche über 70° GC. alle nach kurzer Zeit (im vegetativen Zustande). Die untere Grenze der Entwicklung liegt jedenfalls für À. glaucus und niger, die ich noch bei 6— 7° C. ganz gut gedeihen und Sporen bilden sah, ziemlich niedrig. 3. Lichteinfluss. Entwicklung wie Conidienbildung verlaufen am Licht (Tageslicht) wie im Dunkeln (Dunkelschrank) ; einseitige Beleuchtung der Culturen kann die Wachstumsrichtung der Conidienträger beeinflussen (Heliotropismus bei À. niger). Die oft beobachtete Bevorzugung der Unterseite von Objekten (Brod) hängt nicht mit dem Lichtmangel sondern offenbar mit den (günstigeren) Feuchtigkeitsverhältnissen zasammen. Ueber Lichteinfluss vergl. auch ELvinc [58], SENDNER [64], Kozxwirz [78] u. a. 4. Sauerstofîf. Die Entwicklung ist durchweg an Luftzutritt gebunden ; im Sanerstofffreien Raume steht das Wachstum still und unterbleibt jede Entwicklung der Conidien. ! Aehnliches auch nach Triez [62] für À. niger, der näheres über Verschiebung der Wachstums- grenzen mitheiïlt. Cf. auch S1EBENMANN |7] und Joxan-OLse [59], dessen À. clavatus mit Optimum von 20 — 30° nicht mit meinem übereinstimmt. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 43 5. Conidienbildung und Keimiîæhigkeitsdauer. Entstehung von Conidien findet überall nur in luftfürmigen Medien, nie in Flüssig- keiten statt, innerhalb des Substrats event. also nur bei Gegebensein von Luft- räumen. Begünstigend wirkt im allgemeinen bessere Ernährung, sparsamer ist die Conidienbildung auf dürftigen Substraten (Agar ohne Zusatz). Auffällig ist aber die Erscheinung, dass mebrfach sehr gute Nährbôüden bei sehr üppiger Entwicklung von Mycel das Erscheinen von Conidienträgern verzôgern künnen (so A. niger, A. Oryzæ, A. Wentii auf gedämpftem Reis bisweilen noch nach 2 — 3 Wochen nur sparsam Conidien bildend), bisweilen auch fast vüllige Sterilität zur Folge haben; andrerseits künnen schädliche Stoffe in den Nährlüsungen ähnlich wirken (Säuren) ; gelegentlich bleibt auch aus ganz dunkler Ursache in einer von z. B. 4 angesetzten Culturen gleicher Art jede Conidienbildung zunächst aus /A. niger). Die Dauer der Keimfähigkeit varirt bei den verschiedenen Arten merklich, wobei übrigens auch die Art der Aufbewahrung u. à. eine Rolle spielt, und die Keim- dauer der einzelnen Conidien selbst sehr ungleich erlischt. Manche Arten versagen schon nach kaum einem Jahre (4. niger)', andere bleiben 1—2 Jahre, selten darüber, keimfähig (4. Oshianus, varians), zähere Arten ertragen aber 3—4 Jahre (4. Oryzæ) ; ob die 40 jährige Keimfähigkeitsdauer von Conidien des 4. fumigalus nach Erpam einwurtfsfrei ist, lasse ich dahingestellt, môchte es freilich gelinde be- zweifeln, da eigne Culturen schon nach wenigen Jahren selbst bei grôsseren Conidienaussaten steril blieben. Säet man freilich gleichzeitig Mycel aus (so z. B. A. Oryzæ mit den durchwachsenen Reiskôürnern des Koji), so gelangt man aller- dings nicht selten noch zu neuen Vegetationen. Uebrigens wird für 4. flavus auch von BREFELD eine 6 Jährige Keimdauer angegeben, was für mein Materiel (Conidien) bislang gleichfalls nicht zutraf. CHR. Hansen” giebt für 4. glaucus sogar 15 Jahre an. Vielleicht haben die Autoren mehrfach die ganze Cultur (nicht speciell Conidien) im Auge. — 1 Nach andern sollen Conidien von À. niger, À. flavus und À. nidulans jahrelang ohne Nachteil aufbewahrt werden kônnen (be BaRy, SIEBENMANN, Cu. Hansen, BrereLp); ich selbst habe À. niger gewôühnlich nicht über 1 Jahr hinaus keimfähig gefunden (an der Luft eingetrocknete Culturen unter Wattepfropf). ? Botan. Zeitung 1897 p. 127, Fussnote. Ebenda für À. flavescens (flavus?) 8 Jahre und ähnlich A. niger. ES à DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, 6. Farbstoîffe. Viele der Arten produziren nur einen, andere aber auch mehrere (2) Farbstoffe, wobei dieser zweite Farbstoff nicht selten charakteristische Färbungen des Sub- strats und der sterilen Decken-Hyphen bewirkt, hier auch in Kôrnchenform sich abscheiden kann und selbst stärkere braunrote Trübungen der Nährlüsung mit Sediment und Oberflächen-Häutchen bewirkt (4. glaucus in Zuckerlüsung). Diese Erzeugung gelbbrauner Pigmente neben dem der specifischen (grünen) Conidien- Farbe ist von bemerkenswerter diagnostischer Bedeutung, so wenig wir auch sonst über Entstehungsbedingungen und chemische Natur wissen. Genaueres habe ich bei Besprechung der einzelnen Arten angegeben (A. varians, A. glaucus, 4. Ostianus) ; bei ausbleibendem Ergrünen der Rasen einiger sonst grüner Arten (4. flavus, A. varians) bedingen offenbar auch sie die nunmebr gelbe Färbang der gelben Wuchsform, haben vielleicht auch sonst an der gelblichen Nuance oder späteren Missfärbung grüner Decken gewissen Anteil. Als charakteristische Deckenfarben (Conidienrasen) kommen sonst gelbbraun, schwarzbraun und grün in Frage, wobei wir von rôtlichen Tünen und Mittelfarben absehen , diese Pigmente sind normalerweise streng auf die Conidienträger speciell die Conidien beschränkt (Ausnahme 4. Ostianus). Von ihnen sind die verschiedenen grünen Farbstoffe der einzelnen Arten sehr veränderlich, ein diagnostistisch beachtenswerter Punkt. Schon nach einigen Wochen ‘ geht bei den am leichtesten sich verändernden (4. glaucus, A. Oryze, A. fumigatus, À. flavus) das grün in eine dunkle Missfarbe, in graues oder un- ansehnliches braun, bisweilen auch in dunkles braun über ; die Farbe des Sporen- kôpfchens ändert sich also, seine Formen bleiben erhalten. In andern Fällen ist die grüne Deckenfarbe auch etwas dauerhafier (A4. minimus, clavatus), wobei aber Temperatur, Substrat u. a. noch mitspricht. Die Farbe allein muss natürlich bei der Bestimmung irgend einer in dlteren Vegetationen vorliegenden Art — wenn es nicht grade weiss, schwarz oder rosthbraun (ockerfarben) ist — ganz ausser Acht bleiben, wenn wir nicht grüne mit bräunlichen Arten vermengen wollen ; über sie hat erst, wie schon bemerkt, das Aussehen der davon angelegten jungen Cultur zu 1 Eine Anzahl von Culturen wurde Wochen- und Monatelang verfolgt und für weitere Fest- stellungen auch heute noch aufbewahrt (6 Jahre). CNP. SES — PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 45 entscheiden. Viele alte Species (À. cinereus, olivaceus, laneus u. a.) sind wohl bloss verfärbte grüne. — Ueber die Chemie dieser Pigmente liegt ausser der Arbeit LiNossiEeRs | 101)) bislang noch garnichts an Feststellungen vor. 7. Besondere Wirkungen. a) Chemische. a) Gärungen besonderer Art finden sich nur bei einigen. À. niger erzeugt in Zuckerlüsungen reichlich freie Oralsaure, die durch Kalk festgelegt bis zur Hälfte des Zuckers fortnehmen kann ; (Autor [45}) in Peptonlüsungen und Lüsungen weinsaurer Salze spaltet er Oxalsäure in Gestalt reichlicher Mengen von Oxals. Ammon oder als Salz der bezüglichen Basen ab [164]. Das wäre also eine lebhafte Oxalsture-Gärung, (cf. auch RauzN [39]). Einige bilden Alkohol in ge- ringen Mengen (A. Oryzæ), doch dürfte das noch etwas genauer zu verfolgen sein. Minder bekannt ist noch die « Tanningärung » (v. Tiecnem [70]) und Opium- gärung, (CALMETTE | 73]) beide durch À. niger. B Enzymuwirkungen sind wohl den meisten eigen. Das Intresse der Untersucher hat sich bislang fast ausschliesslich denen des À. niger und À. Oryzæ zugewandt. Cellulose-artige Stoffe (Zellmenbranen)-lôsende Enzyme scheinen von mehreren ge- bilden zu werden (A. Wentü, A. Oryzæ), ebenso amylolytische, da Sfarke von vielen aufgelüst wird. Sehr intensiv ist diese Wirkung bei dem auch dieserhalb tech- nisch verwendeten À. Oryzæ [110], dessen Diastase (Eurotin KorscaeLTs [86], In- vertase KELLNERS [88 |) die Verzuckerung der Reismaischen bei der Japanischen Sake- Darstellung bewirkt (Maltose und Dextrose-Bildung), während À. Wentü die Bohnen bei der javanischen Soja-Bereitung aufschliesst [118]. Zucker- und Glykosid- spaltende Enzyme’ kommen gleichfalls vor, ebenso Fetispaltende (A. niger). Diagnostisch spielen diese Dinge bislang keine grosse Rolle. Peptonisirende Enzyme sind fast allen eigen, die Verflüssigang der Gelatine ist aber meist eine ziemlich trâge, verglichen mit der bei manchen Bakterien [163]. Die einzelnen Arten ver- ! Für À. niger besonders liegen da viele Angaben vor : Hërissey [92] (Maltase und Emulsin). BourqueLor (Diastase, Invertin, Maltase, Trehalase, Inulase, Emulsin, Hydrolisirung von Raffinose). BourqueLor er Hèrissey [83] (Melicitase und Emulsin) Camus | 85] (Lipase). R. H. Somipr [40] (Fettspaltung), Gayon [98] (Invertin). Prerrer [91] (Diastasebildung), Duczaux [99] (Diastase) Purrewirsou [95] (Glykosidspaltung) Ueber Diastasewirkung bei À. Oryze: Bues@en, [94], ErFRONT (89] Arxinsox [87], Korsouezr [86] KeLzner [88] u. a. Siehe Litteratur-Verzeichniss. TOME XXXIII, 2° PARTIE. 6 46 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, flüssigen ungleich schnell, einige sehr langsam oft erst nach Wochen (À. glaucus) andere etwas rascher (4. flavus, Oryzæ, Ostianus, Wentii) und bei zweien (4. varians, À. fumigatus) habe ich das bislang garnicht oder nur ungemein spät und un- vollständig gesehen. Anscheinend spielen dabei — ausser Temperatur und Gelatine- Concentration — noch sonstige Momente (Zuckerzusatz, besondere Näbrstoffe) eine Rolle denn ganz neuerdings sah ich auch À. Wentü und À. Oryzæ merklich lang- samer als früher wirken (Zimmertemperatur). In den meisten Fällen nimmt die verflüssigte Gelatine später hellbraune Färbung an. — Unter die chemischen Wirkungen gehôrt schliesslich auch die Bildung besonderer Farbstoffe im Substrat (s. oben). b) Pathogene. Mehrere Arten siedeln sich bekanntlich in Hôhlungen des menschlichen und tierischen Kôrpers an, dort Entzündungen veranlassend, anscheinend aber nur auf bereits erkranktem Boden (Lungenverschimmlung, Otomycose, Myrin- gomycose, À. fumigalus, A. flavus, À. nidulaus, A. niger, = «Ohrenpilze » der Mediciner). Einspritzung von Conidien in die Blutbahn führt bei einigen auch zum Auskeimen in Niere, Leber etc. Verstopfung der Blutbahn und weiterhin gewühn- lich zum Tod der Versuchstiere. Ob hier auch chemische Wirkungen (Zersetzungen, Giftbildung) in Frage kommen, scheint bislang nicht untersucht, ist aber nicht un- wahrscheinlich. In der medicinisch-pathologischen Litteratur' spielen diese ver- breiteten «Ohrenpilze » ein gewisse Rolle; bei manchen Vogelarten (Papagei, Tauben) soll Tod infolge Lungenverschimmlung ôfter vorkommen. 8. Variabilitæt. Bemerkenswert ist die gelegentlich vom Substrat abhängige Unbeständigkeit der Farbe bei einigen Arten; 4. flavus kann ausser grün auch gelb auftreten (s. oben), bei À. varians, der ähnliches zeigt, ist die Ursache jedenfalls nicht der Substrat- Charakter, indem der anfangs gelbe und so eingefangene Pilz seit Jahren fast nur mehr grüne Decken macht. Auch 4. Oryzæ neigt zu Schwankungen in der Färbung seiner Sporenkôpfchen, die bald stark ins braune (Zuckerlosung) spielen künnen, ! cf. SreBenmanx [7}, späteres bei BaumaarTen (Jahresbericht). Hierher auch Nouura |[126}, Gasperint [130], Roze | 1381. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 47 bald zunächst lebhaft gelb (auf gekochtem Reis) oder grünlich gelb und erst spater bräunlich sind. À minimus wächst gelegentlich als grauweisse Decke, und der sonst so farbenbeständige dunkle À. niger kann — allerdings selten — hellbraune oder bräunlich-graue Kôpfehen bilden (auf schwach alkalischer Nährlüsung und bakteriell zersetzten Reis in 2 Fällen) die einem ganz andern Pilz anzugehôren scheinen, wenn nicht durch Aussaat (Reincultur) und morphologische Untersuchung der wirkliche Sachverhalt bekannt wäre. Das sind für die Arthbestimmung beachtens- werte Punkte, die mich in der kritischen Betrachtung mancher der früher auf- gestellten Species wesentlich anterstützen. Ueber die Unbeständigkeit in der Erzymbildung ist noch wenig bekannt, dagegen konnte ich das Variable des Oxalsäure-Gärvermogens bei A. niger mehrfach fest- stellen, indem man gelegenlich Vegetationen erhält, die kaum oder garnicht säuern [74]. Uebrigens steht bei diesem Pilz das Säuerungsvermügen auch sonst schon merklich unser dem Einfluss der Culturbedingungen, indem selbst lebhaft säuernde «Rassen » durch hôhere Temperatur (37° C.) oder besondere Zusätze zur Nähr- lüsung (Salmiak als Stickstoffquelle) diese Eigenschaft einbüssen | 75], sie aber andrerseits bei modificirter Ernährung (Ammonnitrat oder Kalknitrat als Stickstoff- nahrung) stärker zum Ausdruck bringen, was ich seinerzeit bereits ausführlich mitteilte [l. c.]. Auf die Abhängigkeit der Conidienträger-Dimensionen von den Er- nährungsbedingungen wurde schon oben hingewiesen ”. 9. Empfindlichkeit gegen schædliche Stoîffe («Gilte»). Alkohol ist für mehrere Arten in geringer Concentration (3 — 5 °/,) ein Nährstoff [45], soll aber auch in concentrierter Form (absolut) und nach mehrstündigem Eintauchen der Decken von A. niger diese nicht sicher tôten (SIEBENMANN), selbst nicht bei Zusatz von 1 °/,, Sublimat. Freie organische Säuren sind erst bei relatif starker Concentration wachstumshinderlich, wenigstens wächst 4. niger noch auf 10 —12 /, Weinsäure oder Traubensäure oder 5°/, Milchsäure, sobald sonstige ! Die Maasse kônnen so nach unten auf weniger als die Hälfte. nach oben auf mehr als das Doppelte gegen den Normalwert geändert werden. Bei Angaben sollte also — wenn nur em» Substrat zur Cultur benutzt — dies namhaft gemacht werden oder dieselben sollten sich nur auf Material von gut nährenden Substraten (rasches Wachstum bez. normale Entwicklung) beziehen. — Auf Zuckerlôsung machen À. glaucus, À. Ostianus, A. Oryzæ, A. varians vielfach nur kleine kaum 0,5 mm. hohe C.-Träger; auf Reis und Brod die 3 letzten solche von 1—2 mm. wenigstens. 48 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, Nährstoffe (Salze) nicht fehlen, zumal auch noch Zucker zugefügt wird, bildet dann aber gern sterile Häute. Chlor- oder Bromwasser (*/,,,), Jodwasser ('/,,,,), Carbol- wasser (°/,,,), Sublimatlôsung ('/,,,,) tôteten die Decken von 4. niger, A. fumi- gatus und 4. flavus erst nach sehr langem Contakt (SIkBENMANN) [7]. Salzsäure und Phosphorsäure (50 °/, P, O,) konnte ich der Nährlüsung von 4. niger wenn solche Peplon war, noch bis 6°/, zusetzen ohne die Entwicklung zu unterdrücken ; in Zuckernährlôsung wurde aber nicht über ein 1 °/, Salzsäure ertragen [45]. Oxal- säure hinderte denselben Pilz erst merklich bei über 0,6 °/, (Grenze der Ansamm- lung in den Culturen), 1—2°/, heben aber Conidienkeimung und Wachstum meist auf; äbhnlich Maleïnsäure die schon in geringen Dosen schädlich ist," während Fumarsäure nährt [47]. A. flavus wurde nach SIEBENMANN nicht ganz gestôrt durch 0,5 °/, Kupfervitriol, Jodoform, Alaun, Jodkali (c. 3°/,), Salicylwasser (‘/,°/,), Zinksulfat (0,5 °/,) während Kalilauge (0,6°/,,) und Pottasche der Nährgelatine zugesetzt die Ent- wicklung verhinderten. Für 4. niger ist alkalische Reaktion der Nährlüsung nicht grade hinderlich, wenigstens wurden tertiäre und secundäre Alkaliphosphate sehr gut selbst in ziemlich hoher Concentration (mebhrere Prozente) ertragen [45]. Ammoniak- und Schwefelammon-reiche Luft soll die Keimkraft der Conidien nach wenigen Tagen vernichten. Ueber weiteres sei auf die Litteratur-Uebersicht (ebenso die Angaben SIEBENMANNS [7 |) verwiesen. ! cf. dagegen E. Buouxer. Ber. d. D. Chem. Gesell. 1892 p. 1168. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 49 ANHANG. Verhalten einiger Arten in vergleichenden Culturen. Wenngleich alle Species ziemlich leicht cultivirbar sind, so differiren im ein- zelnen die Ansprüche derselben doch merklich. Es lässt sich das in Parallelculturen zumal gegenüber den verschiedenen Substraten stets gut zeigen und für den Ver- gleich von einander ähnlichen Arten (zumal auch den grünen) ist diese Methode der einzig sichere Weg, der übrigens gleichzeitig einen genaueren Verfolg der Farbennüance ermüglicht, auch über die Schwankungen in den Merkmalen der einzelnen Art (Conidienträgergrôüsse u. a.) orientiert u. a. mehr. Eine Zahl von Beispielen mag hier platzfinden. * 14. Zucker mit Mineralsalzen (Amonnitrat-Nährlôsung mit 10°/, Dextrose). A. glaucus und À. varians kommen gegenüber den anderen Species hier meist nur dürftig fort; gleichzeitig verfärben beide die Nährlüsung ins schmutzig- braune, was ganz besonders bei 4. glaucus — wo der dunkelbraune Farbstoff sich als Trübe und oberflächliches Häutchen ausscheidet — auffällig ist. Selbst bei ! Versuchsanordnung wie üblich, also sterilisirte Substrate in Erlenmeyer-Kolben mit Watte- verschluss und Impfung mit Platinnadel von Reinculturen; überall mässiger Lichtzutritt (im Thermostat mit Glaswand). Die Temperatur ven 15° (Laboratorium) sank nachts mehrfach auf 10° (Februar — März), war also nicht constant. Ammonnitrat-Nährlôsung mit 0,5 °/ des Salz- gemisches (s. oben). 50 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, langer Fortsetzung der Culturen kommt À. glaucus nicht zur Bildung vollständiger Decken, es resultiren missfarbige Polster, mit meist zwergigen sparsamen Conidien- trâägern und Perithecien. Bei hüherer Temperatur versagen sie ganz. Die Unterschiede in Verhalten und Aussehen ergeben sich ohne weiteres aus den in die Tabellen eingetragenen Befunden. Unter c. sind die Resultate verzeichnet, welche die 30 Tage im Brutschrank gehaltenen wärmescheuen Arten nach nun- mehriger Weiterbeobachtung bei Zimmertemperatur ergaben. 1. Zucker mit Mineralsalzen. a) Culturen bei 15° (bis auf 10° C. sinkend). Species Be 10 Tagen fund nach 20 Tagen | 30 Tagen 60 Tagen A glaucus » variuns » Oryzæ > mMinimus » Ostianus > niger » candidus < flavus » funigu. cluvatus 4 Tagen | 5 Tagen 7 Tagen | | 0 Spur zarter |bis erbsengr. Mycelien |weisse Mycel. zarte Mycel- » » flocken 0 x dürftige Flocken zarte zarte weisse Mycelien | Mycelien Mycelien : stärkere ï Noces Mycelien : sehr dürftige 9 SA Flocken 0 * weisse Mycelien 0 sehr dürftige | Flocken 0 zarte weisse Mycelien |Mycelflocken zarte gelblich grüme Mycel. | 22 weisse Rasen » gelbliche Rasen schwarze Rasen dürftige Mycelien zarte gelbl- grüne Mycelf. weisse Mycelien grümlich- dürftige gelblich grüne Polster. ebenso graugrüm üppiger gelblich- grüner Rasen mässige graugrüne Conidienpolster üppiger bräuntich- | gelber Con.-Rasen | schwarzer üppiger Rasen dürftiger weisser Conidienrasen Conidien-Rasen üppiger bläulich igrau-grün. C.-Rasen. | >» blaue Decke | üppiger gelbl.-grüner vegetative Entwickl. Flüssigkeit verfärbt dürftige Vegetation. | | | sämmtlich üppig gedeihende meist volle Decken mit reichlicher Conidienbildung dürftige Vegetation. mit reichlicher Conidienbildung frone üppige Decken wie vorher dürftige | zieml. dürftige grün-braune Polster, bräunt. Flüssigkeit grünbrauner Rasen, Flüssigk. bräunlich. wie vorher, verstärkt volle weisse Decke, (zwergigeCon.-Tger.) wie vorher, verstärkt PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. b) Culturen bei 37° C. o1 c) Fortsetzung dieser Culturen bei Zimmerlemperatur (nach 30 Tg.) ergab weiterhin : L —————————————pZpZpE mm Species | | À 1Tag | 2 Tagen | 3 Tagen | 4 Tagen | 8 Tagen | 20 Tagen | 30 Tagen | A. glaucus 0 0 0 0 0 0 0 > varians 0 | 0 0 0 0 0 0 weisse üppige Decke mit Ne +4 rostgelb |wie vorher > Orysæ | Mycel- ebenso |vereinzelt. gelblichen Done bräunl. (sehr decke Conidien-Trägern | cond-tragr)| PeCke | üppig) Spur : 2 ë weisser | kein > minimus | 0 0 0 | 0 AU Mycelf. | merklich. PS0) (1 C] em.) Fortsch Glase 1 pOQRe » Ostianus| 0 | 0 0 0 0 0 0 | D . Spur weisse | schwarz- | üppige schwarzbraune Decke >» niger 2, Decke (br. Decke (grosse Conidien-Träger) Scandidus. 0 0 DAT C0 DEN OT ENTRER | | sf weisse |braungel-| üppige braun bis grüngelbe | dicke bräunlich- “Lou Decke | be Decke | Decke (zwergige Conid.-Träger)| grüne Decke : | grünliche | | | weisse | léarnonees aschfarbene Decke » prvci. Décke : RE à bläulichgrüne Decke ohne sonstige Nüance D vatus weisse blüulich-grüne graugrüne schmutzfarbene | Decke \|Decke (grosse Conidien-Träger) Decke Decke 2. Gedæmpîter Reis. 4 Tage spater É Wochen, 8 Wochen später 0 0 O0 (keine sichtbare Entwicklung) 0 0 0 » langsame | grau- üppige volle Decke Weiter- | grüner von graugrüner entwickl. Rasen Farbe | sehr langsam heran- 0 Spur wachsender gelbbr | Rasen (linsengross) | gutwachs. üppige schneeweisse Eye | reinweiss. Deere “ Polster m. (reichl. Con -Träger) Conid.-Tg. à é Auch hier fallen 4. glaucus und 4. varians sichtlich ab, während 4. Oryzæ, Ostianus, candidus bei Zimmertemperatur gut, die anderen drei (A4. minimus, flavus, fumigatus) mässig gedeihen. Dagegen gedeiht 4. fumigatus bei 37° aul diesem Substrat üppig (ebenso flavus). Rasenfarbe und allgemeines Aussehen der Vegetationen ist in den letzten zwei Columnen der Tabelle vermerkt (1 bezeichnet üppiges Aussehen, IV dürftige Entwicklun (a x D’ übriges dazwischenliegend) : DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, a) Culturen bei 15° C. mm — Befund n :ch le < ne allgem. Bild + agen 10 Tagen 20 Tagen 0 Tagen Ceres Rasenfarbe eben kleiner kaum sicht- aise : A. glaucus|sichtbares bläulich- bare Weiter-| AUS que dürftig (TV) grün Mycel \|grüner Rasen) Entwicklung | 8 pe kaum sichtb. : : : dürftiges ARS wenig Fortschritte » varians » Entwicklung |, Me » (IV) » Mycel ane CE) (grüne Con.-Träger) AE gelbl.-grüne üppige üppige gelbgrüne ue gelblich- CA TE ce, Polster Vegetationen Vegetationen üppig (1) grün LES : kl.graugrüner| graugrüner | graugrüner Rasen ee ES > MÜNIMUS > Radn tie (U/s der Oberfläche) mässig (III) | grau-grün zarter ansehnlich |üppige schôn) üppige schôn 2e - F » Ostianus| weisser |gelbl.-braun.| zimmetfarb. | bräunlich-gelbe gut, A ee Rasen Rasen Decke Istarke Vegetationen : : üppige weisse| üppiges weisses » niger ee one Mycelien |(Mycel mit schwarzen| üppig (I) schwarz AREL D rte (schwarzeTe.) Trägern L ansehnlicher üppige starke : » candidus| ZT |eisser Rasen|weisser Rasen Conidienrasen, weiss|gut, üppig (II) Re ee (Luftmycel.) | bis crêmefarben error < ;: zarter gelbl.| gelblich- sue AS nue gelblich- flavus Baden grüner Rasen mässig,gelblich-grün| mässig (III) grün . Re ässig, bläulich- Et a kl. bläulich-| bläulich- | 8 bläulich- ? l'umgui: grüner Rasen grüner Rasen BÉDECRES sen » (D grün 5 _ MAR PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. b) Culluren bei 37° C. 53 Befund nach Species Pr 1 Tag 2 Tagen 4 Tagen 12 Tagen 22 Tagen A. candid. 0 0 0 0 0 » glaucus 0 0 0 0 0 > minimus 0 0 0 0 0 ; à lte Teile weisses : gelbe Decke | brüunl.-gelbe à » Oryzæ Mycel weisser Rasen (Con.-Träger) üppige Decke NE TI |braungelb üppige ; üppige aschfarben “ » fumigat. » bläulich-grüme Peche (1/2) graugrüne |ganz. Substrat I ee Decke j Decke durchwachs. SUPER kümmerlich : ‘ » varians 0 0 0 Spur. vereinz. re) IV Con.-Träger einzeln grüne Re HS » 0 0 Spur Con.-Träger Ë RL Le IV SGEN NQE Conid.-Träger 3. Weissbrod.' Als Substrat für die Mehrzahl der Arten merklich besser als Reis, im Aussehen der Culturen sonst (Färbung) keinen Unterschied gebend. Immerhin entwickeln sich auch hier 4. varians und 4. glaucus am schlechtesten, vielleicht mit in Folge der stärkeren Feuchtigkeit. Gelblblich- bis braungrün oder missfarben sind 4. flavus, glaucus, Oryzæ, varians ; bläulich- bis graugrün dagegen 4. fumigatus und 4. minimus. Auch 4. candidus wächst gut. ! Zerkleinerte alte Milchsemmel (mit Wasser getränkt und sterilisirt, Kolben mit Watteverschluss wie überall). TOME XXXIII, 2° PARTIE. 54 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, a) Culturen bei 15° C. Befund nach Species “a LE , allgem. Bild Verfärb. | Farbe der 4 Tagen | 6 Tagen 10 Tagen 20 Tagen 30 Tagen . nach | des Brodes Augenschein | Rasen c ansehnlich üppige wie vorher. | OR A. candid. cn ae weisser crémefarbene | (jüngeren Teile — üppig, L ne ps SE Rasen Vegetation. weiss) | CRENEI NOUS : | snnlioh. | üppige gold- üppige | ; ; » Ostianus » cs | DR gelbbraune | zimmetfarbene = » pure | [É sen Vegetation. Vegetation kleiner ue üppiger |reichl. gelbl. bis Re » flavus » gelblicher | pue bräunlich- | bräunlich-grüne | — » Draps Rasen n8 097, °esen grüner Rasen| Vegetation 9 dürftige dürftig, nur Se Spur grünen | Vegetation. |vereinzelte unan- És unansehnlich PHRUPE à SpiE Rasens nur vereinzel.| sehnliche grüne | ENONCRIeREE grün Con.-Träger | Conidien-Träger » minimus 0 Spur uns EARnoUneE C'OUPRUNE bräuni II. mittel raugrün P 8 Sue Rasen | Decke 8 é Ce : ; üppiger üppige » Oryeæ 0 tr ÉCIRRSRC gelbgrüner | gelblichgrüne — L. üppig | gelblichgrün sen Rasen Decke LEE ARE unansehnliche : mel 0 lien ee mule) CU Ha grüner Rasen pe Veget. mit gelben j n°97 Rasen Vegetation. TT tee 2. t. bräunlich | : zarter | kl. bläulich- | graugrüner |grau bis bläulich nd LR grau bis DEEE © Rasen Mgrüner Rasen Rasen igrüner Ueberzug DOTE bläulich-grün Fortsetzung bei Zim- b) Culturen bei 37° C. mertemperatur vom 20. [IT — 29. IV. Befund nach } Species FE "= nach 4 Wochen weiterer Beobachtun 1 Tag | 6 Tagen 10 Tagen |12 Tagen | 22 Tagen È | | vereinzelte ohne sichtbaren |A. Ostianus ohne wesentlich. ; | gelbliche u : PR . : A. Ostian.| 0 0 Con iirer Fortschritt gegen Fortschritt (Bakterien- ONE 5 2 früher infektion). $ üppige Entwicklung zu das unansehnliche uppige “ : UE = . | ganze Brod überziehenden » glaucus | 0 0 pote ARRSIEEURE Ra missfarbig- grünen Rasen ÉTRSSAMESER F Fe à He mit reichlichen Perithecien | DANCE OHSCRE (weiss. Luftmycel). PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 4. Bierwürze (ungehopft, 8° Sacch.) a) Culturen bei 15° C. 09 RER Befund nach Species | 6 Tagen & Tagen 12 Tagen 20 Tagen 30 Tagen | Beurteilung | noch meist dürftiger A. varians De RER Sea submerse |grüner Rasen II —1V | Mycelien (1/10 d. 0) weisse ober- : - üppige led : (Mere gelbliches gelblich- | PDE nel ne | Mie | Rue |eber que) ! F æ | merse bis - .. | unvollständ. linsengrosse | submerse ohne Fort- ete bis | grüne Decke 7 us Mycelien Flocken schritt RTE | mit gelben DIM | Perithecien = kl. oberflächl.| graugrüne MPCUAURE > MANÎMUS » : : sich vergrôss- II—III weisse Polster Polster Pier Wäürze ist für À. glaucus und À. flavus (bei 15°) besser als Zuckerlôsung mit Mineralsalzen; besonders letzterer wächst hier sehr üppig, halb so gut ungefäbr A. glaucus und ähnlich 4. minimus, ganz dürftig wieder À. varians (ca. ‘/,,). 06 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, b) Culturen bei 37° C. Fortseltzung der Ther- mostat-Culturen bei Zimmerwarme (20. II 99. 1V0) Befund nach A ——— Species 1 Tag | 2 Tagen | 4 Tagen 12 Tagen 22 Tagen A. Ostian. 0 0 0 0 0 » _qlaucus 0 0 0 0 0 > candidus (0 0 0 0 0 Spur weissen ebenso, doch > mÜnTmus 0 0 0 Mycels an | ohne sichtl. Gefässwand | Fortschritt » varians 0 0 0 0 0 ansehnl. rate gelblich | dicke gelbl. | bräunlich- » Oryze weisse HE weisse Conid.-tra- |gelbe Decke, I. Mycelien Decke |gende Decke (gr. Con.-Tr.) Se x gelbliche |gelbgrüne |dicke bräunl.-| braungrüne ARE Vegetat. | Decke | grüne Decke| Decke, I. bläulich- : : unansebnl]. : £ raugrüne| graugrüne 5 » fumigat. » grüne 8 De SA re gr'augrüne Haut Decke, I. grüne : Le grüngraue » : » clavatus » Conidien- Le Myceldecke | garant Rasen m.gr.Con.-Tr.| ere Befund nach 4 Wochen langsame Entwicklung aber zuletzt: derbe rost- farbene Decke, I. sehr langsam enstand eine erst hell dann braungrüne Decke mit Conid.-Trägern und Perithecien, II. sebr langsam entsteht reinweisse derbe Dicke mit zahl. kleinen Con.-Trägern schnelle Entwicklung und graugrüne Decke, IL. 0 (bleibt steril.) Hier lieferten also die Conidienaussaaten der wärmescheuen Arten nach ertolg- losem 3 wôüchentigem Aufenthalt im Wärmeschrank zurückversetzt in Zimmer- temperatur — mit alleiniger Ausnahme von 4. varians — alsbald üppige reichlich Conidienbildende Vegetationen. Dass aber schliesslich auch die sonst difficilen beiden Arten (A. glaucus, varians) üppig in Reincultur zu ziehen sind, mag durch folgende Versuche auf Würzegelatine belegt worden (15°). PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. o7 5. Würzegelatine (5°, Gelatine), Strichculturen. Befund nach Species Substrat 3 Tagen 5 Tagen 8 Tagen 12 Tagen 30 Tagen 150 Tagen lebhafte | grau- bis braun- dunkel bez. gelblich- dunkel- Wäürse- Vegetationen | gut entwick. \üppige grüne] grün, reichlich grüner voller Rasen, Jbraune Rasen : längst des |bläul.-grüner | Vegetation [gelbePerithecien] zahlreiche Perithecien, und Gelatine g Impfstrichs |Conid.-Rasen| (Luftmycel) / Spur Gelatine }ca.’/1 der Gelatine flüssig’ ebensolche (1—2 mm.br.) flüssig u. bräunl. und bräunlich Flüssigkeit À. glaucus ebenso ebenso ebenso ebenso ebenso ebenso ebenso Reis : sue kümmerlich kümmerlich, grünlich- (Vergleichs- de rfi er Fous dürftig einzelne grüne \gelber Rasen mit Conidien-| — versuch) y y | | Conidien-Träger Trägern | Kleister (dgl.) kei : | eine sichtbare | RE 4 L Ê d Vegetation aufgekommen| “ | ARE dunkel- F igräntichgelbe volle Decke | lebhafte bräunl.-gelbes| L Eee NT An Würze- | Vegetation üppiges |langes Polster| pe prince Gate so te Rasen, “es G'elatine längst des |weisses Mycel| (4 X 0,7 em | Pecke, Gretatine A Gelatine- Ces gross) wird flüssig Tagen total flüssig flüssigkeit P | (hell bleibend). 8 le. + hellgelb ‘üppige satt- bis missfarbig- | - | . | üppiges Polster, grüne Decke, Unterseite| > varians » pee Mycel weiss | CAN grüne Conidien- | gelb, ebenso die oberen | = | 9 Träger |Gelatine-Schichten, Gela- tine noch ganz unverflüss. je üppiges weisses | üppige grüngelbe Decke » Oryzæ = > : Mon Tres [Mycel grüngelbe) Gelatine in der Ver- — | fers Conidien-Träger | flüssigung ('/2) üppiges Mycel z.| . . | : üppige helle Decke » Wenti | » » » » Ace braune Conidien-Träger == bräuntich-gelbe | Conidien-Träger | | | Gelatine: wie À. Oryzæ | In Uebereinstimmung mit diesem Verhalten der Arten stehen die Einzelculturen, auf die hier nicht weiter eingegangen zu werden braucht, da sie der unten ge- sebenen Beschreibung der Species mit zu Grunde liegen. Auch eine nähere Er- ôürterung der Tabellen darf dieserhalb unterbleiben. #4 Th ——— 58 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, D SYSTEMATIK. 4. Uebersicht der Arten. Für praktische Zwecke empfiehlt sich zwar Anordnung nach den verschiedenen Farben, sie gewährt aber kaum weitergehende Befriedigung. Ein «System» würde man mehr im Anschluss an Ed. Fischer [5] zu suchen haben und danach 4 oder heute 5 Gruppen aufstellen; unter Einordnung der besser gekannten hâtten wir dann folgende einander zur Zeit ziemlich ungleiche Verwandschafskreise : A. Schlauchfrüchte sind zartwandige gelbe Perithecien ohne besondere Hülle : Eurotium.* A. glaucus Lnk. A. fumigatus ? A. pseudoclavatus Pur. (Sterigmatocystis) 2. Schlauchfrüchte zartwandige dunkle Perithecien mit gelber Mycelhiülle («Blasenhülle ») A. Rehmii Zuk. (Sterigmatocystis) 3. Schlauchfrüchte derb knollig (Sklerotien) mit gelber Mycel-Hülle (wie 2), Ascusbildung allmäblig. A. nidulans Eiïd. (Sterigmatocystis). k. Ascusbildung unbekannit ; sterile Sclerotien mit oder ohne Hülle. A. ochraceus Wilh. mit Mycelhülle » niger v. Tgh. (glatt, ohne Hülle) » flavus Lnk. Sterigmatocystis. Inwieweit andere Eurotien existenzberechtigt, sei dahingestellt. Æ. pulcherrimum Wint. und E. insigne Wint. waren als Exsiccat nicht aufzuklären. Ueber À. repens und medtus cf. unten. 11 IT. III. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 59 5. Fruchtartige Organe fehlen ; allein Comidien-Träger. A. candidus (Lnk.) Aut. A. Oryzæ (Ahlbg.) Cohn. » sulfureus (Sterigmat.) Fres. » Wentii Aut. » Ostianus Aut. . » varians Aut. À. giganteus Aut. » spurius Schrôt. » minimus Aut. » clavatus Desmaz. » fumigatus Fres. » Ficuum. Henngs. » albus Wilh. Eine vorläufige Orientirung nach verschiedenen Merkmalen ergiebt für die besser gekannten folgende Zusammenstellung. a) Nach dem Bau der Sterigmen. Sterigmen stets einfach, nicht verzweigt (Sectio Aspergillus s. str.) NON So eo Locdedaadndoe sat Conid. klein (gelbbraun) < 5w » glaucus .... stattliche | Conidien ..... Sterigm. gedrungen, sehr Æurz. — Ascusfrüchte. »MOLYZRE ee Con.-Tg. + 2mm./) gross (> 5u).. Sterigm. meist länger, schlank. » fehlen. SIVATIANSE ee lame der Conid. (grün) klein (< 54) Sterigm. stets lang, schlank. k CRE SA0 Blase kolbig. » giganteus ... / » minimus .... | zwergige Conidienträger (c. ‘/2 mm.) .|......... Luglige Blase. » fumigatus... ) und XÆleine Conidien................ Jan este keulige » > TAVUS Te mittlere bis kleine Conidien-Träger (bis 1 m m.), grosse Conidien (grünlichgelb). (> Ostianus) ... stattliche Conidien-Träger (braungelb). Sterigmen sowohl einfach wie verzweigt (Sterigmatocystis z. T.) A CANTIAUS 2288 - ser ceescrcee weisse Decke. NT A PPISDUTIUS En een mt ele eee ockergelbe s 1 Copidien Tiger fe (Ge) | Sterigmen locker, meist nur auf d. Kuppe. » Ostianus selten verzweigt ...... zimmtbraune » | St. gedrängt, allseitig, radial ausstrahl. > OCHrACOUSE Eee ere ockerfarbene' » f Conidien-Träger stattlich. Sterigmen stets verziweigt (Sectio: Sterigmatocystis). AS GDITORE ses eee ol schwarze » À DOME 0€ sterile Sklerotien. » aulfUreuS >... hellrostfarbengelbe » f Ascusfrüchte PATIAUIANS- RASE grüne » mit Ascusfrüchten; keulige Blase, z2werg. Con-Tr. »URERMUE EE ee ere gelbbräunliche » » » ovale > » pseudoclavatus .......... graugrüne >> » lange kolbige >» stattl. >» » PARAIDUS EE see cer. weisse » ohne » 1! Farbenunterschiede dieser drei braunen Arten wohl hôchst problematisch. 60 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, b) Nach Vorhandensein oder Fehlen von Schlauchfrüchten. I. Mit Sporen-erzeugenden Ascusfrüchten. : : ae A. glaucus (A. repens, A. medius). k MIRCCIEN Re necece ! ue ? c Gorertrandee ele ePrer ESS \ » Rehmii » pseudoclavatus. Eurotium b. derbwandige kuglige « Sklerotien» ( fumigatus ?) \ allmählich Asci bildend .............. » nidulans. II. Mit knolligen harten Sklerotien ohne Ascusbildung ENITENSEIDEN MERS FER ee odteie » niger. (> fumigatus ?) Roue » ochraceus S. str. » flavus (inel III. Fruchtartige Biüdungen bislang unbekannt, (nur Ste en Conidien- Tia gen) ER EEE Te ee » Oryzæ » varians cystis). » sulfureus » minimus » spurius » Ostianus » candidus >» Wentii » fumigatus ! » albus » clavatus » Ficuum. » giganteus c) Nach der Deckenfarbe. I. Weisse Species. ARCAnAUSAUt Eee \ verzweigt und einfach Sterigmen ) > alDUs Vin Er verzWeigt. II. Schwarzbraune Species. A. niger (Cram.) van Tiegh. » Ficuum Henngs. III. Gelbe, rütlich- und braungelbe, braune, graubraune : a. Sterigmen regelmäüssig verzweigt. A. sulfureus Fres. .…......... Perithecien (oder Sklerotien) wnbekannt. > AR CHTZUR EE eee Perithecien-bildend. b. verzweigt und unverzweigt. A. spurius Schrôüt. > (OChraceus WAR sterile Sklerotien. c. meist cinfach. AAOSTHANUSEANT MEME EEE d. stets einfach. brauner Farbstoff in Kôürnchenform Blase und Stiel inkrustirend. A OA Mon ba anne cu » » nur die Conidien färbend NÉE EONpEn J unbekannt 1 Nach J. BEHRENS und SIEBENMANN kommen hier vielleicht Perithecien bez. Sklerotien vor. Genaueres fehlt bislang, siehe weiter unten. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 61 Gelegentlich gelb oder in alten Rasen schmutzig-, grünlichbraun sind auch : A. Oryzæ (AbIbg:) » flavus Lnk. » glaucus Lnk. und andere sonst grüne Arten. [V. Grüne (hell-, grau-, gelblichgrün) : a. grosssporige (Conidien über 5 w) APRlAUCUS ANR er stets Perithecien bildend 2 2 Oryze AMIE IE eee le a due res Conidien-Träger 1—2 mm. ohne » » A AVUS ANR ER ee ee ele asie de » meist unter 1 mm. b. kleinsporige (Conidien unter 5 w) a. mit stattlichen (über 1 mm. hohen) Conidien-Trägern. + 2 mm. meist. ARICIAV ATOS D EMA ZE me ee ne er eee le An eo Sterigmen einfach. DA DIDANTEUS AU... Blase lang kolbig (lampenputzerartis) .... » » » pseudoclavatus Puriew... Mn LEA OIE" TO ag vu de » verzweigt. DAVATIADS AUT Le Le Blase kuglig oder schwach oval ........... » einfach, B. mit zwergigen, dem blossen Auge kaum wahrnehmbaren Conidien-Trägern, + 0.5 mm. AOndulans side rec. Slerigmen verzweigt. RE NUS JERE dooce one )omopecdomec recette sconec Blase keulig. Sterigmen einfach. SC DINIMUS AU 0 eee ra latente re NU ee nee » kuglig. d) Nach der Conidiengrôsse. I. Grosssporige (Macrosporeen) Conidien über 54 Dm. A. glaucus (A. repens, A. medius). » Oryzæ. » flavus. I. Xleinsporige (Microsporeen) Conidien unter 5w Dm. A. clavatus A. varians » pseudoclavatus ] c » fumigatus » sulfureus } als » nidulans (> candidus Aut.) » niger d » giganteus » ochraceus Le £ melst » Ficuum : LC : ù kuglig. » minimus \ Con. ellips.- » Rehmi » Ostianus J kuglig. » albus Wilh. > spurius » Wenti TOME XXXIII, 2° PARTIE. 62 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, e) Nach Wuchs des Conidien-Trägers. I. Starkwüchsige. Conidienträger unter günstigen Ernährungsbedingungen 1—2 mm. ! (nicht selten bis 4 mm.) Gleichzeitig kommen auch zwergige Exemplare vor. A. niger A. clavatus A. varians A. giganteus (1—2 cm.) » glaucus » Ostianus » ochraceus » Wentii » candidus » albus » Oryzæ » pseudoclavatus » sulfureus IT. Schwachwüchsige. Conidienträger durchweg zart, E 0,5 mm; nicht oder kaum mit unbewaffnetem Auge wahrnehmbar. - A. fumigatus A. Rehmi » minimus »> spurius » nidulans. f) Nach physiologischen Merkmalen. A. Gelatine- Verflüssigung (15° C.) a. Nicht oder ausserordentlich Zangsam verflüssigende: A. varians » glaucus b. verflüssigend, wenn auch oft langsam (in Wochen). A. candidus A. Wentii A. flavus » miInimus » niger » clavatus » Ostianus » fumigatus » giganteus » Oryzæ B. Erzeugung eines gelben Farbstoffs in Culturen”* (Deckenunterseite, Hyphen bez. Substrat sich gelb bis braun färbend). a. Pigmentbildner. A. glaucus (Zuckerlüsung, Hyphen) » varians (Deckenunters. Gelatine). b. Pigmentbildung fehlt (ausser dem Conidien-Träger-Farbstoff). A. niger A. minimus » Oryzæ » Ostianus » candidus » Wentii » flavus » clavatus C. Wachstumstemperatur ; Temperaturoptimum liegt : a) unter 20 — 30° C. b) bei ca. 37° (bez. über 30°). A. glaucus A. albus A. fumigatus A. nidulans » varians » ochraceus » flavus » Oryzæ »> minimus » giganteus » niger » clavatus. » candidus » pseudoclavatus » Wentii » Ostianus ! Auf minder zusagenden Substraten zumal bei A. Ostianus, candidus, varians merklich kleiner, s. oben. = Ob dieser auch dem gelben Pigment der Blasenhülle von A. nidulans und A. Rehmii entspricht, muss offen bleiben, da ich diese zwei nicht in Cultur batte, alle obigen Angaben sich aber in der Hauptsache auf mein Culturmaterial beziehen. ae PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNC. 63 2. Beschreibung der Arten. Nach dem Vorgange Saccardo’s empfiehlt es sich, die Species nach dem rein äusserlichen, gelegentlich auch schwankendem Merkmale der Farbe zu gruppiren ; es wird also das in den Vordergrund gestellt, was für eine wirkliche Orientirung zunächst das Wichtigste ist. Man erhält so leicht einen Gesammtüberblick und kann irgend eine neue oder zu bestimmende Art nach diesem augenfälligsten Merkmal unschwer mit den ähnlichen vergleichen'; die Erleichterung ist keine geringe. Selbstverständlich muss aber die Farbe eines j#ngen unter halbwegs normalen Verhältnissen erwachsenen Conidienrasens fesgestellt werden. Minder gut für praktische Zwecke ist das Obenanstellen mikroskopischer oder entwicklungsgeschichtlicher Merkmale, so wesentlich diese sonst auch sein mügen. Schliesslich müssen wir bei der Species-Charakterisirung aber doch wieder auf die Farbe zurückgreifen, und da empfehlt es sich denn doch, sie gleich von vorne- herein zu erledigen. Uebrigens scheinen mir hier 4 Hauptgruppen ausreichend, (grüne, schwärzliche, weisse, braungelbe), solange bis rôtliche und goldgelbe — 4. flavus ist meist gelblich-grün — besser bekannt sind. Alle mittelfarbigen ohne grüne Nüance gehôren also in die letzte Gruppe.” ! Auf eine Discussion von « Verwandschaftsbeziehungen » verzichte ich grundsätzlich. = Die Saccakpo’scHeN Gruppen der rubescentes, flavescentes et fulvi, fuscentes (flavicantes, ferru- ginei) scheinen mir nach dem über die Färbung Gesagten kritisch. Nigricantes, albicantes, glaucæ et virentes bleiben aber unbedingt bestehen; in eine vierte setze ich dann alle gelben, gelbbraunen, rôtlichen u. a. Diese 4 Gruppen dürften auch ausreichen und hinlänglich abzugrenzen sein. 64 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, A. Grüne Species. Conidienrasen jung rein grün, auch grau-, bläulich- oder gelblichgrün, ausnahmsweise gelb bei einzelnen normal grünen Species, die also in gelben sebr unbeständigen Formen auftreten künnen (4. varians, A. flavus). Aeltere Decken meist verfärbt, schmutzig grau-grün bis braun, ohne jede grüne Nüance. Solche sind also nach der Farbe überhaupt nicht richtig zu bestimmen (4. Oryzæ, À. glaucus, varians, fumigatus, flavus). Taf. V. b. ce. — Die grünen Arten machen das Gross der Gattung aus; ihre Zahl übertrifft die der andern erheblich. Eine ganze Reiïhe von den Dutzenden, die Saccarno überhaupt auffübrt, ist aber ohne Bedenken zu streichen, das sind zumal alle alten, unvoll- ständig beschriebenen und unkenntlichen Arten. Von den ungefähr 20 Species (der deutsch-schweizerischen Flora) desselben bleibt kaum ein Drittel als hinreichend sichergestellt. Kenntlich beschrieben sind bis heute : A. pseudoclavatus Pur. (Sterigmatocystis). » glaucus Lnk. ; = ; | Wärmescheu. Temperaturoptimum bei 20—30 C. Maximum bei oder unterhalb 37 °C. » varians Aut. > minimus Aut. \ » fumigatus Fres. | » clavatus Desmaz.! Wärmeliebend. Temperaturoptimum gegen 37° C. » flavus Lnk. » nidulans (— Sterigmatocystis n. Eid.) » Oryzæ (Ahlbg.) Von dreien dieser kennen wir bislang sichergestellte Schlauchfrüchte /4. glaucus, A. nidulans, A. pseudoclavatus). 4. repens de By ist wohl À. glaucus; ebenso der neuerdings beschriebene À. medius — Eurotium A. m. Meissn. Als alte nicht aufklärbare Species haben insbesondere zu gelten : PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG., 65 A. Micheli Preuss A. microsporus Bük. » Hageni Hall. » virens Lok. » mucoroides Cord. » Nôlting Hall. » griseus Luk. » conoideus v. Walir. » macrosporus Bon. 1. Sichergestellte gutbeschriebene und leicht kenntliche Arten. 1. Aspergillus glaucus Lnk. (1824). af ENT D) Diagnose :" Link [31] I. p. 67 ; [32] p. 29, Saccarpo [1] tom. IV. p. 64, ScHRŒTER [2] p. 215, Winter [3] I. 2. p. 59. Ausführliche Beschreibung und sonstige Litteratur : DE Bary [11, 12] BEHRENS [127], pe Bary u. WoroniN [13], KLegs [65], Riess (Bot. Zeitg. 1823 p. 134), FRESENIUS (ebenda, 1853), SIEBENMANN [7], DREYFUSS [103], Ezrvinc [58], Nomura [126], Sieger [102], Gayon [38], WEHMER (66, 160, 163}, Puriewirscx 95}, Roze [138], GRar [158]. Abbildung : Corpa [8]t. 4. taf. VIT 99. pe Bary [11. 12]. Fresenius [10] taf. X. fig. 12—15. SIEBENMANN |. c. taf. III. Synonym : Eurotium Aspergillus glaucus de By (Er6.) » _ herbarium Lnk. (Observat. I. p. 29). » epixylon Schm. und Kze. (Deutsche Schwämme Nr. 83). » glaucum, Eurotium herbariorum Wigg. »> Aspergillus medius Mssnr. [27]. Exsiccat: RaBenxxorst. Herb. Mycol. 488. THüMEN. Fungi austr. 650, 878 ; Fung. rhenan. 1748. 2 Reincultur : Verf. ! Diese den einzelnen Arten vorausgeschickten Angaben soweit mir die Litteratur darüber zur Verfügung stand, also nur nach Môglichkeit vollständig. Unter Csonstige Litteratur» sind zumal die physiologisch-chemischen Arbeiten zu verstehen (cf. Litteraturverzeichniss), die natürlich auch zu dem von der Species Wisssenwerten gehôren Im Text selbst konnten sie nur flüchtig gestreift werden. Das Vorliegen der Species in Cultur habe ich durch den Vormerk: «Reïincultur » angedeutet. ? Nach Winter 1. c. zu À. repens (Eurotiuwm rep.), von Fucxez bei Æurot.herbariorum aufgeführt; das ist aber wohl dasselbe. pe Bary|12] betrachtet À. glaucus var. repens Cord. als ÆE. Asp. glaucus, nicht als Æ. repens de By. 66 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, Conidienrasen : jung freudig hellgrün bis grünspanfarben, bald dunkler und schliesslich unansebhnlich grau-grün bis grau-braun. Mycel oft gelb bis braun (alt), so auch ôfter in Reinculturen, mit warziger farbiger Wand. Conidienträger : meist stattlich mit hellem zartwandigem, glattem, farblosem aber dickem Stiel und grossen grünen Küpfchen. Blase kuglig bis schwach oval, allmäblich in den Stiel übergehend, meist gross. Sterigmen einfach, kurz (unter Blasenradius) gedrungen, plump, allseitig (gewühnlich auch unterseits) radia] ausstrahlend. Conidien sehr gross, doch ungleich, kuglig oder oval, derbwandig, fein gekôürnelt auch glatt (jünger), schon durch die Grosse aufjallig und von den übrigen Arten unschwer zu unterscheiden. Dimensionen : Trâger 1—2 mm. hoch, ca. 144 und mehr dick. Wanddicke gewühnlich nur 0,54. Kopjchen ca. 80—100 », Blase ca. 60 y im Dm." Sterigmen 10—14u X 5—7u. Conidien 7—104* (also ca.'/, der Sterigmenlänge und darüber) selbst 9—15%. Hyphen ca. 34. Schlauchfrüchte: Perithecien kleine kuglige, zartwandige, hell-citronen- bis braungelbe Gebilde, meist jederzeit und sebr reichlich entstehend ; auf Flüssigkeiten in Reincultur bisweilen ausschliesslich (ohne Conidienträger) und die ganze Decke gelb färbend'. So einmal auch auf eingemachten Preisselbeeren und mebrfach auf alten trocknen Schwämmen beobachtet {Eurotium!), Wand einschichtig, zahlreiche kuglig-ovale Asci umschliessend, mit 5—8 flach-ellipsoidischen {biconvexen), farblosen glatten Sporen. (Ueber Entwicklungsgeschichte cf. de Bary 1. c.). Dimensionen : Offenbar recht variabel sind zumal die Perithecien, zwischen 100 und 2504. DE Bary misst ca. 140—250 y, in meinem Culturmaterial gehen sie bis auf 704 Dm. herunter (junge ausgeschlossen). Asci ca. 20 x (auch weniger). Sporen 8—10 X 5—7u (nach Fucxez nur 5y Dm.? Symb. Mycol. p. 90). Vorkommen : Auf Vegetabilien sehr gemein (Herbarpflanzen, tote Blätter, Rinden, faule Schwämme, eingemachte Früchte) auch auf altem Lederwerk, Zeug; ständige Vegetation auf altem Pumpernickel bildend und durch Auslegen desselben jederzeit (als Conidien wie Schlauchform) leicht zu beschaffen. Angabe über Vorkommen ! Nach Messungen mittlerer Exemplare. Litteratur-Angaben weichen gelegentlich ab; so will Scarærer den Blasendurchmesser zu 20—404 ansetzen, was nur Xleinen Blasen entspricht. Es giebt natürlich auch Träger mit noch kleineren kaum angedeuteten Blasen. 2 bis 15 u nach pe Bary, der die Conidienträger kaum über !/> mm. hoch angiebt (1870). % Dass das Licht die Perithecienbildung unterdrückt (Ezrviné |58] p. 105) kann ich nicht bestätigen. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 67 im menschlichen Obr ist offenbar irrtümlich durch Verwechslung mit einem der grünen « Ohrenpilze » (4. flavus, fumigatus, nidulans)'. Cultur : Die Reincultur der Artist im ganzen wenig dankbar, indem die Mehr- zahl der üblichen Substrate nur langsam wachsende unansehnliche Vegetationen liefert. Am günstigsten sind feste Nährbüden, zumal Brod oder Würze-Gelatine (aber nicht gekochter Reis). Flüssige Medien (Zuckerlüsung mit Salzen, minder Bierwürze) ergeben meist schlecht wachsende verfärbte grünlich-braune oder ganz missfarbene unvollständige Decken, auf denen die Conidienbildung (zu Gunsten der Perithecien) stark zurücktritt. Nach einigen Wochen sind die Polster gewühnlien ganz unansebnlich, dunkelbraun (ebensolcher Bodensatz der Culturkolben !) und im Absterben. Pumpernickel (trocken liegend) bleibt immer das beste Substrat (neben Würze-Gelatine als Reincultur). S. Culturversuche p. 57 auch Taf. V, 8. Temperalur : Gedeiht nur bei niederen und mittleren Wärmegraden ; kommt bei 37° nur noch auf günstigem Boden zu einer minimalen Entwicklung (Brod) mit sehr sparsamen Conidienträgern; auf Zuckerlüsung, Bierwürze überhaupt nicht mehr, wächst aber noch gut bei 8—10° C. (in Kellerräumen!). Wirkungen : Gelatine-Verflüssigung sehr langsam, erst nach Wochen partiell, unter Bräunung des Verflüssigten; auch in Zuckerlôsungen tritt unansehnliche Braunfärbung alsbald ein. Stärkeverzuckerung kaum erwähnenswerth, minimal (nach Ducraux wird Diastase gebildet). Ueber Gärwirkungen ist nichts bekannt (ich selbst sah keine), die Art ist überhaupt bislang seltener in Reincultur gezogen. Farbstoff: Neben dem grünen Farbstoff der Conidien (Membranfärbung) wird ein gelber erzeugt der die Färbung der Perithecien und älteren Hyphen (Kürnchen- ausscheidung *) bedingt, aber bald in schmutzig-rotgelb bis braunrot übergeht und auch wobl die Ursache der Braunfärbung der Culturlôsungen ist. Näheres ist bis- lang darüber nicht bekannt (cf. übrigens Meissxer [27] der Reaktionen mit dem- selben anstellte). Auch das Grün ist nur wenig beständig, denn etwas ältere Rasen sind schon missfarbig und später schmutzig grau-braun. Diese Bildung des gelb- braunen Farbstoffes unterscheidet die Art auch von manchen sonst ähnlichen (4. Oryzæ, A. flavus) findet sich übrigens in jener ausgesprochenen Weise wohl nur bei À. glaucus (physiologisches Merkmal !) ! Die Angaben über À. glaucus als Tier- oder Pflanzenschädling (s. p. 13) sind wohl mit grosser Reserve aufzunebmen. ? Die dann derberen Hyphen mit zahlreichen feinen Wärzchen bedeckt, ähnlich wie À. Ostianus. 68 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, Missbildungen verschiedener Art sind nicht selten, hier aber ohne näheres Intresse (cf. pe Bary |. ©. auch FRESENIUS). Keimdauer der Conidien geht nach eignen Feststellungen im allgemeinen über 1—-2 Jahre nicht hinaus, war mebrfach aber in meinem Versuchen schon nach 8 Monaten erloschen. Abweichende Angaben (Keimdauer bis 16 Jahre) sind bislang noch nicht näher belegt. — Die Art ist eine der leichtest kenntlichen schon durch die von keiner ähnlichen erreichten Comidiengrosse, sowie deren Relation zur Sterigmenlänge — ganz abgesehen von den bei keiner andern sich findenden massenhaften Perithecien von leuchtend gelber Farbe (jung, spâter rotbraun). Wohl allgemein vorbereitet. ® — À. repens (Eurotium repens de By, E herbariorum Fuck.) scheint als distincte Art bislang nicht erwiesen. Angeblich durch zartere Dimensionen charakterisirt ; mir lag Material davon nicht vor. Die glatten ovalen Conidien werden zu 5—8,5% in der Länge, die Perithecien gleichfalls als kleiner (155—83y), die Sporen zu k—5,6 4 angegeben. Auch von DE Bary anfänglich (aber nicht mehr 1870) nur als Varietät des 4. glaucus betrachtet. Aehnlich liegt der Fall mit dem neuerdings beschriebenen : Eurotium Aspergillus medius Meissn. [27]. Der Autor verglich den Pilz nicht mit eignem Culturmalerial von A. glaucus, sondern mit den Angaben, wie sie von andern über diesen gemacht sind. Alles was über denselben gesagt wird, stimmt so ganz auf 4. glaucus, dass der Wert der vermeintlichen Unterschiede kaum ins Gewicht fallt ? (Diagnose |. c. p. 353), so z. B. die Braunfärbung der Hyphen (Farbstoff) und das Verhalten dieses Farbstoffs, insbesondere auch das culturelle Verhalten, Conidienträger, Sterigmen, Conidien- grôüsse und Aussehen, alles wie À. glaucus. 1 So fand ich sie auch unterhalb des festeintriebenen Korkes einer papanischen Soja-Flasche, wohin sie wohl nur bei Verschluss an Ort und Slelle (Tokio) gelangt sein konnte. ? Hier haben wir den Fall einer offenbaren Ueberschätzung der Maassverhältnisse. Es liefern, wie ich schon hervorhob, allerdings die Dimensionen der einzelnen Teiïle wertvolle Anhaltspunkte, im allgemeinen sind sie aber nur x Verbindung mit den anderen Merkmalen (Farbe, culturelles Verhalten, u. a.) und unter Berücksichtigung ihrer Variabilität zur Charakterisirung heranzuziehen. Gerade À. glaucus liefert sehr verschiedene Maasse, wie die Art auch durch Ernährungsverhältnisse stark beeinflusst wird (kümmerliche Vegetation auf Zuckerlüsung, die für fast alle übrigen ein sehr gutes Substrat ist). Gerade darin stimmt auch der Pilz von M. mit À. glaucus überein. Anscheinend ist der Autor durch P. Macnus zur Aufstellung der neuen Art angeregt (1. c.). PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 69 Dimensionen : Conidienträger ca. 4 mm. XX 5—8p, Blase 12—35y, Slerigmen 13 X 6u, Conidien 7—12 X 6—10u. Perithecin 83-—125yu Dm., Sporen 12%X 8 X 6u, Asci 20—25y Dm. Der Pilz ist dem À. glaucus nach allem überhaupt so ähnlich, dass bei genauerer Betrachtung jeder greifbare Unterschied fehlt, die Art also wohl ohne nennens- werte Bedenken zu streichen ist. 2. À. clavatus Desmazières (1834)'. Étape Nr Al) Diagnose : DESMaziÈRES [18] p. 74. WicneL [6] p. 60, Saccarno [1] 1 4, p. 67 SCHRŒTER |2] p. 216. Abbildung: Desmazières |. c. pl. 2? fig. # (Detail unkenntlich). Saccarpo [Ha] t. 701. (desgl.) ; beide Abbild. zeigen keine Sterigmen. , Synonym: A. glaucus var. clavatus Chev. Sonstige Litteratur : WizaeLl. c. pe SEvNES [16], Weumer [66], P. LINDNER | 137]. Reincultur : Verf. Der so charakterische Pilz ist bislang wenig näher bekannt, die Beschreibung habe ich durch eigne Feststellungen an cultivirtem Material soweit erforderlich erganzt. — Conidienrasen: Rein grün mit Stich ins bläulich-graue, später verfärbt. Conidienträger: Stattlich, einerlei Art, mit hellem, starrem, dickem, derb- wandigem Stiel und grossen grünen Kôpfchen, deren langgestreckte Form (kanonen- wischeräbnlich) später wohl durch reichliche Conidienbildung verdeckt wird. Blase glatt, langgestreckt, kaum vom doppelten Stieldurchmesser und successiv in diesen übergehend, daran vor allen andern Arten leicht kenntlich (Kolbenform); ab- weichende Formen (kuglig-oval) sind jedenfalls seltener. Sterigmen einfach, kurz, keglig, zart, unter halber Blasendicke lang. Conidien deutlich und stets oval (> It > E) (nicht kuglig*?), gleichfôrmig, in langen Ketten, fast farblos, glatt. ! SaccarDo fübrt die Art (irrtümlich) unter « albicantes » auf (Syll. 4 p. 67). Auch sonst differiren die Angaben; die obigen beziehen sich auf das eigne gut wachsende Material. So bei ScarœTer [2], der die Decken auch «hellblau » nennt. TOME XXXIII, 2° PARTIE. 9 70 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, Dimensionen: Träger 1—2 un. hoch, Shel 15—25u dick. Kopfchen' 150—250 4 und darüber lang, 70—120% dick. Blase ca. 150 X 35x. Wanddicke Ca. 2u. Slerigmen 7—8 X 2,5—3u. Comdien 4,2 X 2,8p. Hyphen 2—3y. Diese (eignen) Maasse stimmen mit denen anderer Autoren z. T. sehr gut überein (Conidienträger 2—3 mm. X 18—27u: WiLHeLM; 25—35p dick: SCHRŒTER ; k0—50 4 giebt SaccarDo als Mittwert — offenbar zu gross — an. Blase 170 X 50 nach WILHELM, 150 X 504 nach ScaRœter. Conidien 3—4,5 y Dm. nach WiLHELM und SCHRŒTER; #4 XX 2-—3u nach Saccarpo. Die Sterigmen hat bislang keiner gemessen *). Fruchtbildungen : Bislang nicht gefunden. Vorkommen : Auf feucht liegenden Vegetabilien, Traubensaft, verderbenden organischen Stoffen (Strassburg, Breslau, Frankreich); ich selbst fand ihn auf Bierwürze angesiedelt, die Art scheint aber seltener. S. auch P. Linpner [137]. Cullur : Leicht zu züchten und auf Zuckerlôsungen, Würze, Näbhr-Agar, Gelatine, Brod, üppige dichte, erst schneeige, dann intensiv graugrüne Decken bildend. Temperatur : Wächst schon bei Zimmertemperatur (15—20° C.) rasch und üppig; noch besser im Brutschrank, sodass das Optimum über 30°C. liegt. Wirkungen: Nicht auffällig; auf Zuckerlôsung keine Gasentbindung, gegen Gelatine und Stärke wie die Mebrzahl der andern sich verhaltend. Farbstoff: Grüne Deckenfarbe bleibt lange Zeit unverändert. meist erst nach Monaten schmutzige Tône annehmend; Verfärbungen des Substrats, ebenso Bildung eines gelben Farbstoffs (wie 4. glaucus) seitens der Hyphen fehlen. — Eine gut charakterisirte leicht kenntliche interessante Art. Vergleichbar nur mit dem ganz ähnlichen 4. pseudoclavatus Prw. dessen Sterigmen verzweigl sind. 3. À. fumigatus fresenius (1841). (US UNNNr IIIe) Diagnose : Fresenius [10] p. 81, SaccarDo [1] 4 p. 65, ScarœTer [2] p. 216. Abbildung : FReseNius |. ©., SIEBENMANN [7] taf. I. fig. 3—7. ! Als « Kôpfchen»> messe ich immer das in den Präparaten nach Abschwemmen der meisten Conidien (Alkoho!l, Wasser) bleibende; die «natürliche» Grôsse ist also weit erheblicher. ? In den bisherigen Abbildungen sind sie nicht einmal gezeichnet. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHEER BEZIEHUNG. 71 Ausführl. Beschreibung und sonstige Lilteratur : FResEeNiUS [. c., SIEBENMANN |. €. J. BEHRENS [20], Einam [19] p. 397, BouLancer-Dausse [124 PFEFFER [54], WEHMER [66, 163], Jonan-Orsex [59], Coux [108 RENON {139}, Lucer [142]. Synonym : À. nigrescens Rob." Eurotium [. de By.* Reincultur : Vert. , ? ] }, Die morphologisch gut kenntliche und von Fresenius schon zutreffend abgebildete Art trägt ihren Namen eigentlich mit Unrecht, rauchgrau sind die Rasen erst im Alter, unterscheiden sich darin aber wenig von andern Arten; himmelblau — wie auch wohl angegeben ist — sind die Decken ebensowenig, vielmehr ganz und gar Penicillium-glaucum ähnlich (nach eignem Culturmaterial). Von den sonst etwas ähnlichen À. glaucus, A. flavus, 4. Oryzæ schon durch zwergigen Wuchs des Trâgers leicht zu unterscheiden. Conidienrasen : Penicillium-grün, meist ohne dem blossen Auge sichtbare Sporenträger, fädig-pulverig, späterhin missfarbig, grau bis schmutzigbraun. Taf. V, ET à Ac Conidientrager : Zwerghaft, zart, in sehr dichten Rasen, kaum von den Hyphen verschieden, mit kleinen grünen Küpfchen und farblosem zarten Stiel. Blase keulig, allmählich in den Stiel verschmälert, mit vorzugsweise auf der Kuppe mehr oder minder dicht inserirten (nicht radiär ausstrahlenden sondern) scheitelwarts gerich- leten, einfachen, schlanken Sterigmen besetzt, deren Länge kaum der halben Blasendicke gleichkommt, selten aber (bei schwächeren Blasen) grüsser ist. Conidien kuglig auch länglich, glatt, meist gleichfürmig, sehr klein. — Dimensionen : Träger 100—300 y lang, 5—64 dick. Kopfchen 30—404 dick, Blase ca. 10—20 y dick. Sterigmen 6—154 lang (unteren oft kürzer!). Conidien 2—3 4 Dm. Hyphen 2—3 2. (Für den Blasendurchmesser giebt ScHRŒTER 10—20 y, SIEBENMANN 8—20u, FRESENIUS 16—30%, Zahlen die natürlich hier wie anderswo ungefahr zu verstehen, für Vergleich jedoch unentbebrlich sind). ! Nach Meïnung SiEBENMANNS, cf. dagegen Fresenius 1. c. der die Unterschiede betont. Jedenfalls ist À. nigrescens aber eine unsichere und zu streichende Species. S. unten. ? À. fumigatus bildet bislang wohl keine Schlauchfrüchte. Allerdings glaubte Beurens [20] solche gefunden zu haben, was weiterer Bestätigung bedarf; dagegen beschrieb SIEBENMANN L c. kleine harte sterile Sklerotien. Das eine dürfte das andere vielleicht ausschliessen. 72 DIE PILZGATTUNG ASPERGiLLUS IN MORPHOLOGISCHER, Schlauchfrüchte: Bislang kritisch. Nach BExRENs [20] auf Tabaksrippen, sehr A. glaucus-ähnlich, kuglig, gelb (73—80u Dm.) mit 8-sporigen Ascis. Nach SIEBENMANY Ssterile harte kleine Sklerotien (17—25y Dm.). Näheres fehlt jedoch. Vorkommen : Auf Vegetabilien (faulen Kartoffeln, Bierwüze, Brod etc.) im Brutschranke häufig auftretend und da ôfter von mir beobachtet; sonst auch An- siedlungen in Hôhlungen des menschlichen und tierischen (Vügel) Kôrpers bildend (Lunge, Ohr). FResenivs fand die Art bekanntlich in den Bronchien und Lufthühlen ner Trappe sowie in der menschlichen Lunge, SIEBENMANN und andere im mensch- lichen Ohr, worüber bei letzterem ein ganze Litteratur vorliegt.' Cultur : Gelingt ziemlich leicht, schon bei Zimmertemperatur, aufZuckerlüsungen, Würze, gekochtem Reis, Weissbrod, Gelatine, ohne wesentliche Differenzen im Ausseben der bald zu üppigen Decken auswachsenden Vegetationen. Temperatur: Erklärt wärmeliebend und bei hôherer Temperatur (37° C.) un- gleich schnellér sich entwickelnd. Optimum bei ca. 37° C., soll aber noch bei 50° gedeihen, was ich nicht nachgeprüft habe. Brütschrank-Culturen auf Zuckerlüsung schon nach 1 Tage mit voller weisser Decke, die sich am 2. Tage grünlich farbt, am 3. schon intensiv grau- bis bläulich-grün ist; ebenso auf Bierwürze, Weissbrod und gedämpftem Reis. Wirkungen. a) Chemische: Gelatine-Verflüssigung schwach oder fast Null. Gärungserscheinungen wurden nicht beobachtet, hydrolvysirt jedoch Stärke. b) Pathogene: Kann krankheïtserregend und letal wirken wenn Conidien in die Blutbahn von Versuchstieren gebracht werden; sie keimen aus, die Mycelien verstopfen die Capillaren in Leber, Lunge etc. und führen so den Tod herbei. Aehnlich bei Ansiedlung in der Lunge gewisser Vôgel (Papagei u. a.) wenngleich wohl üfter secundär, beim Menschen durch Unsauberkeit und dergl. angelockt und nur local zu Erkrankungen führend (Ohrenpilz der Mediziner). Keimdauer : Eignes Material nach wenigen Jahren schon nicht mehr keimfähio, die Angabe Erpaus über zehnjährige Keimlfähigkeitsdauer der Conidien ist mir also unwabhrscheinlich und wobl mit Reserve zu nehmen.* — Oft Missbildungen. ! Arbeiten von Licareitm, GRUBER, GROVE, Lanpr, Bezozr, BürkNER, Burerr, BLAKE, GRAwirz, GRovE, GREEN, Gross, KücHENMEISTER, RoOBin, Pacinr, Scawarrze, TRAuDrMANN, WREDEN, VIRCHOwW, STEUDENER u. à. über Ohrenpilze insbesondere, bei SIEBENMANN citirt = Die Tatsache relativ kurzer Keimfäbigkeitsdauer vermag ich täglich an mehreren successiv (unter Wattepropf) eingetrockneten jetzt ca. 6 jährigen Culturen wieder zu erhärten. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 73 4. À. Oryzæ (Ahlburg 1876) Cohn 1883. (Taf. I. Nr. IV.) Diagnose :_ Winter [3] 1. 2. p. 61, Saccarpo [1] I p. 28", ScHR&TER [2] p. 245, WeumEr [24] p. 151, Saccarpo [1] XI p. 592. Abbildung: Wenmer [24]. Ausführl. Beschreibung : Derselbe L. c., ScHiewek [112]. Sonstige Litteratur : KorscHeLT [86], F. Conx [107], Büscen [94], Arxinsox [87], KELLNER [120, 121, 135], Wenmer [66, 163 110]. Ebenda auch Verzeichniss der Litteratur bis 1895. KLŒCkER und SCHIŒNNING [144], Seiter [116], Saxcuinerri [90], Aso [105], Errronr [89], Nakamura [55], Scnewex [112], Kosarund Yage [113], Kosa[133], HorFuanx [106], KeLzxer, Mort und Nacaoka [188], NEwcomBe [100], Takamine [100°, 168], Sorez [115], Decerücx [117 LiëBscHER [128], ScHrone [129], Saare [136], Hansen [140), GRar 158, WROBLEWSKI [ 166}, STonE und Wricar [167]. Synonym : Eurotium Oryzæ Ahlburg (bei KorscHeLT 1. c. 1876). Reincultur : Verf. Der Pilz ist ein Eurotium (Früchte sind bislang unbekannt) und nur versehent- lich von AnzRuRG in diese Gattung gebracht. F. Cou sowie Büscen benannten ihn schon richtig; die alten Diagnosen (Winter, Saccarpo) sind unbrauchbar, diejenige SCHRŒTERS gleichfalls nicht genau. Die reiche Litteratur befasst sich meist mit der diastatischen sowie gärungserregenden Wirkung, alle Angaben über Æefebildung durch die Art sind aber, wie ich bereits 1895 [24, 110] bervorhob, unrichtig. Conidienrasen : Jung gelblichgrün, seltener gelb bis bräunlich oder braungrün, alter unansehnlich graubraun bis tiefbraun (schmutzig kaffeefarben). Sterile Decken oder Rasen stets schneeweiss bis grau. Taf. V, #, a, b. Conidienträger : Ansehnlich (neben kleineren), in dichten Rasen mit meist deutlichen grossen grüngelben, gelben oder bräunlichen Kôpfchen auf farblosem starrem Stiel. Blase kuglig etwas in den Stiel verschmälert (nicht scharf abgesetzt!) ! beide unvollständig, auch ungenau. Saccarpo ergänzte jedoch später (B. XI). 74 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, und selbst keulig, dies besonders bei kleineren Trägern, allseitig oder nur auf der Kuppe von einfachen radial ausstrahlenden oder etwas aufwärts gerichteten schlanken Sterigmen besetzt, deren Länge etwas geringer als der Radius grüsserer Blasen ist (Unterschied gegen À. glaucus: mit plampen sebr kurzen Sterigmen). Conidien sehr ungleich in Gestalt und Grüsse, meist kuglig, durchschnittlich jedoch ziemlich gross, glatt oder kürnig, nur lose zu meist rasch zerfallenden Ketten verbunden. Bemerkenswert ist die variable Blasengestalt, die starken Schwankungen in der Grôsse von Trägern wie Conidien, was die Art gegebenenfalls schwerer von andern abtrennbar und unterscheidbar macht /zumal von À. flavus). Dimensionen :" Träger meist 1—2 mm. (doch bis zu 0,3 mm. herab). Stel meist 10—304 dick. Kopfchen gut entwickelter Exemplare 90—120u. Blase ebensolcher 50—80% (bei keuliger Form weit geringer, in fast jeder Grüsse). Sterigmen 12—20 y lang, 4—5 y dick, Conidien 6 — Ty Dm. (Mittelgrôsse), Wand- dicke des Stieles 0,2—1,5u. Hyphen 4—5 y (Grenzen 3—9 y). Fruchikorper unbekannt. Perithecien existiren bislang nicht. Vorkommen : Auf Reis, auch auf andern Substraten (Zuckerlüsung, Gelatine) ab und zu auftretend (Deutschland) ; in Japan uralte Culturpflanze. Temperatur : Wächst bei 15-407, am besten bei Blatwärme, doch auch bei 15— 20° C. noch reichlich. Temperaturgrenzen nach Scniewer [112]: 8—45. Cultur : Ist leicht zu züchten und wächst gut auf flüssigen wie festen Nährbôden sowohl eiweissartiger Natur (Pepton, Gelatine) wie Kohlenhydraten (Zuckerlüsung mit Salzen oder Pepton, Bierwürze, Rosinenabkochung, Stärkekleister, gedampftem Reis, Nähragar, Weissbrod) und überall üppige dichte Decken bildend. Wirkungen : Erzeugt in Zuckerlôsung etwas Alkohol [90]. Verzuckert Stärke durch Ausscheidung eines” diastatischen Enzyms («Eurotin », «Inverlase»), das Stärkekleister in Dextrin und Maltose, weiterhin in Dextrose überführt, Maltose und Rohrzucker in einfache Zueker zerlegt (nach KeLLNER [88]) und durch Wasser extrahierbar ist. Ersetzt in Japan (versuchsweise auch in Nordamerika und Europa) bei der Sakebereitung (Reiswein) das Malz. Optimum der Enzymwirkung bei 50° C., ! Nach eigenen Messungen. Scarœærer giebt an: Conidienträger 0,5 mm. X 20 u Conidien 3—1{u; beide Werte sind kaum zutreffend. Da der Autor Pilz (und Conidien) als gelb angiebt, vermute ich dass er eine andere Art (À. flavus ?) vor sich hatte; anderfalls müsste das Substrat sehr ungünstig gewesen sein, aber auch dann muss ich die Conidienmasse (1. c. p. 215) beanstanden. oder vielleicht richtiger eines Gemenges verschiedener Enzyme (Diastase, Invertin, Maltase). + PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 19 bei 60—70 wird es zerstürt. (KELLNER, KORSCHELT, TAKAMINE, ATKINSON U. à.). Wird auch bei der Soja-Bereitung in Japan benutzt. Sänert schwach. Verflüssigt Gelaline mit nach den besonderen Umständen wechselnder Ge- schwindigkeit. Auf 10°/,tiger Lôüsang mit Zuckerzusatz kann die Wirkung der aus dem angelegten Impfstrich erwachsenen Vegetation 2—3 Wochen (15—20° C.) ausbleiben, während sie in andern Fällen (5°/, Gelatine, im Sommer) nach wenigen Tagen eintritt; das verflüssigte bleibt bei dieser Art (gegenüber À. flavus) farblos. Keimdauer der Conidien kann bis 4—5 Jahre erhalten bleiben; die Conidien eines älteren Koji-Materials fand ich abgestorben. Licht ist, wie bei den andern Arten, ohne Einfluss auf Wachstum und Conidien- bildung ; beides geht im Dunkeln geradesogut vor sich. Farbstoffe : Die Substrate werden nicht gelb verfärbt sondern bleiben durchweg farblos (Reis, Weissbrod, Gelatine ebenso Zuckerlüsung): Unterschied gegen À. glaucus, À. varians; auch das Mycel nimmt nie gelbe Tône an, sodass Ort eines Pigmentaultretens (grün, gelb) nur die Conidien sind. Variabilitat: Die Deckenfarbe ist nicht immer constant, so giebt ScaRŒTER die Conidienrasen selbst als «chromgelb zuletzt bräunlich » an. Allgemein ausgesprochen ist das unrichtig, denn in den meisten Fällen sind junge Decken grüngelb, werden aber bald bräunlichgrün und weiterhin unansehnlich braun. Gelb als Deckenfarbe ist Ausnahme kommt aber gelegtlich (zumal anfangs) vor and geht dann später in rostgelbbraun über Farbenwechsel zwischen grün und gelb ist hier also ähnlich wie bei 4. flavus und 4. varians. eine noch der näheren Aufklärung bedürftige interessante Erscheinung. Missbildungen: Nicht selten, so tonnenfürmige Anschwellungen der Hyphen, Gabelung von Conidienträgern, Auswachsen der Sterigmen zu zarten Conidien- trâägern und anderes. S. auch ScHiEwex [112]. 5. À. nidulans (Eidam 1883). (Ta MTI-ENr. PF) Magnose : Winter [3] 2. 62, Saccarno [1] 10. 524, ScHRŒTER [2] p. 217. Abbildung : Einau [19] Taf. XX—-XXIT. SIeBENMANN [7] Taf. IV. Fig. 1. 76 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, Ausführliche Beschreibung und sonstige Lütteratur : Kipam |. c., SIEBENMANN I. C., Linpr (Arch. f. experim. Pathol. u. Pharm. 1886). Heiner [131 |. Synonym: Sterigmatocystis nidulans Erpan. Nach Abbildung und Beschreibung leicht kenntliche Art mit ähnlich kleinen Conidienträgern wie bei À. fumigatus, jedoch mit verzweigten Sterigmen, ôfter auch verzweiglem septirlem Stiel (bislang einzig dastehender Fall).' Conidienrasen : Anfangs chromgrün, spâter schmutziggrün bis hellgrün. Conidienträger : Klein. erst farblos dann bräunlich, mit kleinem Kopfchen, Blase our als schwach keulige Erweiterung des dickwandigen oft verzweigten septirten Stieles, auf gewülbter Kuppe einen Schopf farbloser verzweigter Sterigmen tragend, deren Länge den Blasendurchmesser übertrifit. Primare Sterigmen schlank (im Alter oft unfôrmig blasig anschwellend), secundare kurz keglig. Conidien meist kugelrund, klein, glatt oder feinpunktirt, zu langen Ketten und diese zu derberen Massen zusammenbañftend. Dimensionen : Träger 0,6—0,8 mm. (häufig auch nur ‘/,—"/, dieser Länge), 8—104 dick, Blase 15—20u", Conidien 3u Dm. (Weitere Werte fehlen, sind aber leicht aus den Figuren zu berechnen: Prim. Sterigmen ungelähr 8 u, secund. Tu, Hyphen ©. 6m.) Fruchtkôorper: Bildet Sklerotien mit derber mebrschichtiger dunkler Rinde (innerhalb der Decke), eingehüllt von dicht verwebten gelblichen oft blasig an- geschwollenen Hyphen (ähnlich bei À. Rehmai !). Ascusbildung allmäblich, die Asci eifürmig, ungestielt; Sporen linsenfürmig, glatt, mit Längsrinne und derbem purpurfarbigem Epispor, zu 8 in den Schläuchen. Dimensionen : Sklerotien 0,2—0,3 mm. im Dm. Asei: 10—11y%, Sporen 5 X ku. Die Sklerotienbildung ist wenig regelmässig, Eipam versuchte später ver- geblich sie wiederzuerhalten. Die erste Anlage der Ascusfrucht erfolet inner- halb eines jangen Hyphenknäuels durch Verwachsen zweiïer Fäden, von denen der ! Bezüglich der Angaben muss ich mich — da der Pilz nicht erhältlich war — auf obige Autoren beziehen. Das untersuchte Æxsiccaten-Material (p.19) war total zerfallen und nicht mehr keimfähig. ? Die von SIEBENMANN [7] p. 84 angegebene Wanddicke bis 4uw beruht vielleicht auf einem Versehen. Das würde die derbsten Aspergillus-Stiele übertreffen. Nach der Zeichnung desselben übertrifft auch der Conidiendurchmesser schon die Wanddicke. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. pis eine unter Verzweigung uud Septirung zu einer gelblichen, 1—2 schichtigen, pseudoparenchymatischen Hülle wird, während der andere zu einem farblosen Hyphengeflecht auswächst, das später an Tragfäden die Asci entwicklt. Bis zur vollständigen Ausbildung und Reife verfliessen mehrere Wochen, es hat dann die derbe Wand dunkelschwarzrote Farbe. Bei der Keimung wird die Sporenwand in 2 Hälften auseinander gesprengt; dies ähnlich wie bei À. glaucus, wo das Peri- thecium aus einer Hyphe hervorgeht. Näheres noch bei SIEBENMANN. Vorkommen : Vom Autor auf einem Hummelnest gefunden (Breslau), anscheinend selten, kommt aber auch im menschlichen Ohre vor (LiNDT |. ©. SIEBENMANN [7] p.83): Cultur : Wurde auf künstlichen Nährlüsungen, Agar, Brodagar, Kartoffeln, Mistdecokt u. a. gezüchtet. Temperatur : Wachstumsoptimum hoch liegend (38—42° C.), aber auch bei gewôbnlicher Temperatur gedeihend. Wirkungen : Ueber besondere chemische Wirkungen ist nichts bekannt, die Art ist jedoch pathogen, da Sporeninjektionen in das Blut von Kaninchen nach 3 Tagen den Tod herbeiführten ; bei der Sektion wurden Pilzwucherungen als weisse Heerde innerhalb der vergrôsserten Nieren constatirt, die auf dem Objektträger Conidienträger der Art lieferten; «Ohrenpilz». Erzeugt rôtliches Pigment und verfärbt das Substrat braunrot. Missbildungen kommen üfter vor (Erpau I. c.) In einigen Punkten erinnert die Art an À. fumigatus, von der sie sich aber sogleich durch die verzweigten Sterigmen unterscheidet. 6. À. varians. Autor (1899). CEE Nr 210) Diagnose: WEHMER [26|. Ausführliche Beschreibung : ehenda, auch [66, 163]. Reincultur : Autor. Gut charakterisirte Art von ähnlichen unschwer zu unterscheiden (Bau des Kôüpfchens, Erzeugung gelben Farbstoffs, niedriges Wachstumsoptimum). Ueber etwaige Synonymität sind nur Vermutungen môglich. — TOME XXXII, 21° PARTIE. 10 78 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, Conidienrasen : Meist schôn grün (erst hell dann dunkler laubgrün), seltener auch gelb bis bräunlich. Alte Rasen stark nachdunkelnd und unansehnlich schmutzig orün, gelbbraun bis braun und selbst tief dunkelbraun, diese sind also nach der Farbe überall nicht richtig bestimmbar. Steriles Mycel farblos, spâter oft gelbbraun (Deckenunterseite auf Gelatine). Conidientrager : Stattlich, leicht mit blossem Auge wahrnehmbar, mit farbigen runden Kôpfchen auf weissem hohen stets glatten Stiel. Blase kuglig (nicht ganz scharf abgesetzt) oder oval eifürmig, im Alter oft mit rauher Oberfläche und farbigem gelblich-grünen) Inhalt (1). Sterigmen unverzweigt, dicht gedrängt allseitig die Blase bedeckend, radial ausstrahlend, lang und schlank, spitz auslaufend, fast von Blasendurchmesser-Länge (Unterschied von À. glaucus insbesondere!). Coni- dien klein, kuglig, glatt oder fein gekôrnelt, in langen Ketten (Unterschied von A. glaucus, À. flavus, À. Oryzæ, alle mit relativ grossen Conidien). Dimensionen: Trager 1—2 mm. hoch, 10—144 dick, Wanddicke ca. 1,5. Kopfchen 58—80 y Dm. (reif mit Conidien bedeckt oft weit über 1004). Blase ca. 25—304 im Dm. (kuglig) oder ca. 36 X 22m (oval). Sterigmen 16—25u X 3—4u. Conidien 3—%4u Dm. Hyphen ca. 3 à dick. Fruchkorper unbekannt. Vorkommen : Auf Zuckerlôsung gefunden (Thann i. Els.). Cultur : Im ganzen leicht zu cultiven, doch sind nicht alle Substrate gleichgut, sodass gelegentlich das Wachstum träge sein kann, so z B. auf Weissbrod und gedämpftem Reis, mehrfach auch auf Würze und Zuckerlüsung mit mineralischen Nährsalzen, wo oft nur dürftige, langsam sich entwickelnde Polster entstehen. Mehr zusagend scheinen gewisse feste Substrate wie Zucker-Gelatine oder Zucker-Agar, welche gute Decken mit stattlichen Coniditrägern (grün) liefern. Das Verhalten ist aber nicht immer gleich, die Art ist also etwas difficiler (ähnlich wie À. glaucus, im Gegensatz zu À. Oryzæ und flavus, die sonst entfernt ähnlich wenn auch meist von nicht reingrüner Farbe). Taf. V. Fig. 10. Temperatur : Wächst nur bei mittleren Wärmegraden, das Maximum für die meisten Substrate liegt unterhalb 37°. Nur auf Reis erhielt ich bei dieser Temperatur noch sehr kümmerliche Entwicklung (Aehnlichkeit mit 4. glaucus, Unterschied gegen die dann üppig gedeihenden À. Oryzæ, À. flavus, À. clavatus). Wirkungen : Besondere Gärwirkungen (auf Zuckerlüsung) fehlen. Auch Enzym- bildung scheint schwach, wenigstens wird Gelatine — je nach den Umständen — PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 79 zunächst garnicht oder erst nach langer Zeit langsam verflüssigt (wie À. glaucus !) und # Wochen alte Impfstriche, zu üppigen grünen Decken entwickelt, künnen noch ohne jede Wirkung sein. Braunfärbung des event. Verflüssigten (wie bei A. flavus und 4. glaucus im Gegensatz zu 4. Oryzæ). Farbstoffe: Ist durch Erzeugung eines gelbbraunen Farbstoffs charakterisirt ; derselbe färbt alsbald die anfangs und bei den meisten andern Arten dauernd farblose Deckenunterseite sowie mehrfach auch das Substrat (Gelatine, Reis); also ähnlich doch weit minder stark ausgeprägt wie bei 4. glaucus, aber unterschiedlich von À. Oryzæ, A. flavus, À. clavatus. Dies gelbe, später braungelbe und braune Pigment ist bei fehlendem Ergrünen des Conidienrasens auch offenbar Ursache dessen abweichender (gelb-bräunlichen) Färbung, sowie der späteren Verfärbung des Grün in Braun. Keimfahigkeitsdauer der Conidien nicht über 1—2 Jahre hinausgehend. Variabihitat der Blasengestalt und Deckenfarbe (letztere meist schün grün, gelegentlich gelbbraun, beides an alten Culturen aber ins schmutzighraune ver- ändert) wurde schon erwähnt. Müglicherweise würde dahin auch das ungleiche Verhalten gegen Gelatine gehüren (Verflüssigung sehr träge oder garnicht), vielleicht auch die unter dem Einfluss des Substrats stehende Erzeugung des gelben Farbstoffs (fehlt z. B. auf Zucker-Agar, bisweilen auch auf Reis u. a.). — Ueber etwaige Synonymität mit älteren Arten ist auf Grund deren Beschreibung nichts anzugeben. 7. À. minimus Autor (1899). (Abb. Taf. II. Nr. IL.) Diagnose : WEHMER |[26|. Nähere Beschreibung : Ebenda, auch [66, 163]. Reincullur : Autor. Conidienrasen: Jung hell- bis graugrün (bisweilen fast aschfarben), weiterhin unansehnlich dunkler grün, im Alter bis schmutziggrau, aschfarben. Das Grün trotz des grauen Tones mehrfach nicht von dem der Decken des À. glaucus, varians, A. minimus und À. fumigatus zu unterscheiden, wenngleich die zwei ersteren meist ins Braune, À. minimus und fumigatus dagegen mehr ins Aschfarbene verfärben. 80 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, Sterile Mycelien : Immer farblos bis grau (Deckenunterseite). Conidientraäger : Zwergig, kaum mit unbewaffnetem Auge wahrnehmbar, daher in der Regel ziemlich gleichmässig rauhe, pulverig-kürnige Deckenoberfläche (abolich 4. fumigatus und 4. nidulans), Penicillium-artig. Träger selten und nur auf sehr zusagenden Substraten bis 1 mm. hoch (so z. B. auf Reis). Blase kuglig (selten oval), dünnwandig, auf sehr derbwandigem starrem, nach oben etwas erweitertem, glattem, farblosem Stiel. Sterigmen einfach, kurz (meist unter Radius-Länge), keglig, allseitig ausstrahlend, nicht immer sebr dicht gedrängt, oft später abfallend, wie man in älteren Culturen auch rund vom starrem Stiel ab- gebrochene Blasen findet. Conidien meist schwach oval, sehr klein, glatt in langen Ketten (bei stärkerer Vergrüsserung — wie überall — fast farblos). Die Art ist hiernach mit keiner andern zu verwechseln, über ihre etwaige Iden- tität mit früheren lässt deren Beschreibung nichts sicheres angeben. Dimensionen : Trager 0,3—0,5 mm. hoch (selten bis zum Doppeltem), Kôpfchen ca. 30u Dm. Stiel ca. 64 dick, Wand desselben ca. 1,64, Blase 15u, Sterigmen 5—7 X 34. Conidien ca. 2u Dm. Hyphen meist 2 4 dick. Fruchtartige Bildungen unbekannt. Vorkommen : Auf toten Blättern gefunden (Hannover), scheinbar selten. Cultur : Leicht auf verschiedenen Substraten (und ohne merkliche Differenzen) zu züchten, doch etwas langsam wachsend (15° C.) und erst allmählich zu übrigens üppigen Decken sich entwickelnd (Zuckerlüsung mit Mineralsalzen, Würze (besser), gedämpfter Reis, gekochtes Weissbrod, Würze-Gelatine, Rosinenabkochung). Decken immer von der gleichen graugrünen Farbe. Rs Gedeiht am besten noch bei Zimmertemperatur (20—25° C. ) nicht mehr bei 37° C. (oder doch nur ausserordentlich dürftig). Wirkungen: Ohne merkliche Gärwirkungen. Gelalineverflüssigung trâge, unter schliesslicher Bräunung des Verflüssigten. Farbstoffe : Ausser dem grünen Deckenfarbstoff (der Conidien) werden andere Pigmente (Reis, Zuckerlüsung) nicht gebildet. Keimdauer : beschränkt, 1—2 Jahre. Variabilität und Missbildungen : Auch hier findet man die bekannten blasigen Hyphenanschwellungen innerhalb der Decke. In Præparaten älterer Decken oft blasenlose Stiele (durch Zerbrechen der zarteren Blase). PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNC. 81 9. Aspergillus flavus. Link' (1791). Craft: Nrell u1:) Diagnose : Winter [3] 2 p. 63, WiLneLm [6] p. 59, SIEBENMANN [7] p. #, SaccaRDO [1] # p. 69 (für À. flavus Link), Scarœter [2] p. 215 (desgleichen für A. flavus Link; auch Winrers Diagnose ist die gleiche). Abbildung: SixBenmanx 1. ©. Taf. [., BONORDEN [9] Fig. 192 (unkenntlich). Ausführliches und sonstige Litteratur : WiLHELM |. ©., SIEBENMANN Î. C., DE BARY [12] p. 380, Jonax-OLsex [59], WenmEr [66], Nomura |[126}, PrErrER [54], ELFVING [58], CaTranEo [152]. Die letzten drei für A. « flavescens ». Exsiccat: RABENHoRsT, Fungi europ. Nr. 2135. Synonym: A. flavus Bref., A. flavescens Wred. Eurotium À. flavus de By. Reincultur : Verf. Die Art ist minder leicht sicher kenntlich; sie ähnelt besonders 4. Oryze, morphologisch wie durch die gleiche Deckenfarbe (grüngelb herrscht vor). Die Litteraturangaben gehen mehrfach auseinander und sind mit Reserve zu nehmen. Conidienrasen : Vorwiegend grüngelb bis bräunlichgrün, besonders wenn älter wenig ansehnlich (3—% Wochen alt), nach einigen Monaten bis dunkelbraun. Gelbliche Tône traten an meinen auf verschiedenen Substraten gezogenen Decken our in den ersten Tagen und sehr bald verschwindend auf, sodass ich rein gelbe Decken nie gesehen habe. Nach anderen soll der Rasen von schôn goldgelber Farbe sein, die mitunter späterhin ins gelbgrüne, grüne uud olivbraune übergeht (WiNTER u. a.), auch wird angegeben, dass der Rasen auf trocknem Boden gelb, auf feuchtem olivengrün sein soll. Jedenfalls zeigt der Pilz nach den üblichen Verfahren in Erlenmeyer-Kolben unter Watte (Reincultur) auf verschiedenen Substraten cultivirt — ebenso das Exsiccat — im allgemeinen das oben von mir angegebene Aus- sehen (meist gelblichgrün), Taf. V. Fig. 1. ! Unter Bezugnahme auf das obengenannte Exsiccat (Rabenh. Fungi europ. Nr. 2135, signirt als A. flavus Lnk, von BRrereLp eingelegt); man findet auch letzteren als Autor. Jenes war noch recht gut erbalten, stimmte auch mit meinem vom KRaAL’scHeN Laboratorium erhaltenen Culturmaterial, siehe Fig. I auf Taf. IV und Fig. IV, letztere nach eignem Culturmaterial gezeichnet. 82 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, Steriles Mycel (Deckenunterseite) stets grauweiss, also farblos. Conidientraäger : Wenig ansehnlich, meist unter { mm (ca. 500—700 2) noch eben dem blossen Auge deutlich, mit farbigem Küpfchen auf hellem warzigen Stiele, der in eine kuglige bis keulige (selten scharf abgesetzte) Blase übergeht. Sterigmen unverzweigl, lang (meist über Blasenradius), dichtgedrängt, allseitig radial aus- strahlend oder mehr auf die Kuppe beschränkt und auch wohl etwas kürzer. Conidien etwas ungleich, meist kuglig, gross, glatt, selten feinkôrnig, in bald zerfallenden Ketten. Es kommen auch dürftiger ausgebildete Träger vor, überdiess Septenbildung im Stiel. Dimensionen : Träger 500—700% hoch, 7—10% dick, Kopfchen ca. 85, Blase 30—%0 p. Sterigmen 20 X 6 x, Conidien 5—6 & im Dm., auch #—84 (nach Messungen eignen wie des Exsiccaten-Materials) ; Scarœter giebt für die Träger bis 5004, SIEBENMANN bis 400% Länge an, WiLHELm dagegen sogar bis 4 mm., — wobhl etwas viel; nach ersterem messen die Conidien 5—7. In meinen gut- wachsenden bei Zimmertemperatur wie im Brütschrank auf verschiedenen Sub- straten angestellten Culturen maassen die Träger günstigenfalls bis 1 mm., sie sind stets merklich kleiner als die der hochwüchsigen Arten (4. Oryzæ, À. niger, A. glaucus, À. clavatus u. a.) und nur eben wahrnehmbar. Pruchtbildungen : Steril bleibende Sklerotien nach WiaeLu als kleine randliche schwarze Knolien mit hückeriger Oberfläche (ca. 0,7 mm. im Dm.), vielschich- tiger (4 bis mehrschichtiger) dunkelbrauner Rinde und rôtlichgelbem Mark, beide aus dickwandigen Zellen bestehend; selbst habe ich solche nicht gefanden. Vorkommen : Auf Brod, getrockneten Excrementen u. a. Cultur : Leicht auf den üblichen Substraten fester oder flüssiger Beschaffenheit zu cultiviren (Fruchtsäften, Brodabkochung, Serumgallert, Zuckerlôsungen mit anorganischen Näbrsalzen, Gelatine, Bierwürze, Weissbrod, minder gut auf ge- dämpftem Reis) — fast überall in meinen Versuchen mit gelblich- bis braunlich- grüner Decke wachsend. Auch von SIEBENMANN, WILHELM u. à. cultivirt. Temperatur : Wachstumsoptimum hoch liegend (nach WicneLm bei ca. 28° C. nach eignen Versuchen u. à. bei ungefähr 37 C.), wächst aber auch gut bei 15 — 20° C. Ueber genaues Minimum und Maximum ist auch hier bislang nichts bekannt. ! Als Druckfehler steht in der Diagnose 0,5 (statt 0,5 mm.). PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 83 Wirkungen: a) Chemische sind bislang wenig beachtet, doch dürfte er auch wobl Stärke- und Zucker- abbauende Enzyme bilden. Etwaige Alkohol- wie Säure- Bildung bleiben noch zu studiren; bislang habe ich nur das Verhalten gegen Gelaline etwas näher verfolgt und mit dem anderer Arten verglichen. 5°/, tige Gelatine (mit Würzezusatz) verflüssigte er allmählich aber relativ langsam, erst in Wochen (15° C.) total, immerhin c. 5 mal schneller als À. glaucus. Das Verflüssigte bleibt (wie bei 4. Oryzæ) hell, gleichwie die helle (nicht gelbwerdende) Unterseite der später oberseits sich tief bräunenden Conidien-Decke. b) Pathogene : Wird gelegentlich im menschlichen Ohr gefunden, an der Oto- mycose beteiligt (« Ohrenpilz »), keimt auch, in die Blutbahn eingespritzt, in ver- schiedenen Organen aus (Kaninchen, nach Garrky und R. Koca). Von Medicinern offenbar bisweilen mit 4. glaucus verwechselt, wie das in einem bestimmten Falle auch von SIEBENMANN Constatirt wurde. Von 4. glaucus jedenfalls leicht schon durch das hohe Wachstumsoptimum zu unterscheiden. S. auch Noumura [126]. Farbstoffe: Ausser in den Conidienträgern treten Pigmente nicht auf, sodass also Deckenunterseite und Substrate (Gelatine, Reis, Weissbrod, Zuckerlüsung) nicht gelb verfärbt werden (Unterschied von 4. varians, A. glaucus' und in Ueberein- stimmung mit À. Oryzæ, À. fumigalus). Licht ist auch hier ohne Einfluss. Variabilitat und Missbildungen : Der vielleicht etwas überschätzten schon ein- gangs erwäbnten Variabilität der Conidienfarbe messe ich weniger Bedeutung bei. Veränderlich ist auch die Kürnchen-Ausscheidung an der Aussenwand von Conidien- trägerstiel und Conidie, wie schon die Untersuchung des Exsiccaten-Materials zeigte, sodass ich dementsprechend die Diagnose änderte. Bei warziger Oberfläche handelt es sich wohl immer um <ere Exemplare und man darf dies Kennzeichen nicht gerade in den Vordergrund stellen (ebenfalls so bei 4. Oryzæ). Missbildungen besonders der vegetativen Hyphen (blasige oder keulige An- schwellungen, Wandverdickungen u. a.) sind auch hier nicht selten (WiLneLm |. c.). ! Zur Unterscheidung von À. glaucus sowie À. varians genügt schon eine Aussaat auf Zucker- lüsung mit Nährsalzen bei 40° C., wo nur À. flavus zu üppiger Vegetation (ohne Verfärbung der Flüssigkeit) kommt; dabei versagen im Brütschrank die beiden andern vollständig. 84 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, 10. A. pseudoclavatus Puriewitsch (1899). Beschreibung: Purtewirsen [28] (russisch). Kürzeres deutsches Referat von RorHerT in Botan. Centralbl. Jg. 21, 1900. T. Quartal, 81 Bnd., p- 109. Abbüldung: 1. c. [28]. Die Art ist nach der Beschreibang durch langkeulige Blase (von Art des À. clavatus), verzweigte Sterigmen und den Besitz von Perithecien gut charakterisirt. Im einzelnen wäre vielleicht noch einiges zu ergänzen, mir stand Material jedoch nicht zur Verfügung, da überdiess die Originalarbeit unzugänglich war', musste ich auf Wiedergabe der Abbildung verzichten. Die folgenden Angaben nach der kurzen Beschreibung im Botan. Centralbl. (1. c.). Conidienrasen: Grün, von der Farbe des À. clavatus. Conidienträger: Ansehnlich, einige mm. hoch, in eine lang-keulige Blase er- weitert, die dicht mit verzweigten Sterigmen besetzt ist; die primären tragen Je 2 secundäre Sterigmen. Conidien graugrün. oval. Dimensionen : Conidienträger 3—5 mm. Blase: 260—300% X 60—70 y. Slerigmen 8—9 y (prim.) + 2,5—%4 4 (secund.) lang. Conidien 3,5—4 X 2,5 —30. Hyphen: 3—4n dick. Fruchtbildungen: Perithecien kuglig (60—70 y Dm.) mit einschichtiger Wand, wenige (6—7) ovale Asci mit je 8 Sporen enthaltend. Sporen farblos, von gewühn- licher Form (also wohl wie bei À. glaucus). Nur auf festem Substrat entstanden Perithecien, deren Anlage aus 2 Hyphen hervorging. Vorkommen : Auf alten Hefeculturen (Kiew.). Cultur : Vom Autor auf Zacker-Pepton-Gelatine, Dextrose (bis 25 °/,) Saccharose (bis 50 °/,) und Lactose gezüchtet, als bestes Substrat wird «Hefe » angegeben. Temperatur : Optimum relativ niedrig liegend (ca. 25°). Wirkungen : Zersetzt Pepton unter reichlicher Oxalsäurebildung, also ähnlich wie À. niger [16%]. 1 Auch in der Berliner Bibliothek fehlte die Zeitschrifr. Meine schriftliche Bitte an den Autor um Culturmaterial oder Abbildung war leider vergeblich. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 85 11. A. giganteus nov. spec. (1900). Eine durch ganz ungewôhnliche Grôsse ihrer Conidienträger auffällige Art, gegen die sämmtliche übrigen zwerghaft erscheinen. Vor beginnender Farbung des Küpichens im Wachs mebr einem Mucor ähnlich als den doch meist kleinen zarten Aspergillen. Sonst ganz vom Bau des À. clavatus, also mit langer Arum-Kolben- ähnlicher Blase, aber mit 5—10fachen Dimensionen der Conidienträger. Conidienrasen : Ueber Centimeter hoch, graugrün, mit seinen farbigen Kôpfchen auf hohen, schlanken, leicht safrangelben Stielen das Substrat als dichter Wald überziehend. Mycel jung weiss, als Polster oder dichtverwobene Decke jedoch bald hell orangegelbe oder graugelbe Färbung annehmend. Conidienträger: Hoch, schlank mit hellen', glatten, fädigen, dicken, oft sehr derbwandigen Stielen und ansebnlichen langgestreckten grünen Xôpfchen. Blase lang kolbig (wie À. clavatus), farblos, glatt mit feinen Poren, von doppeltem bis dreifachem Stieldurchmesser, nicht scharf abgesetzt, an noch jungen Exemplaren ohne Mühe mit blossem Auge wahrnehmbar. Sferigmen kurz, stets unverzweigt, meist schlank, an alten Exemplaren gedrungen, zart, weit kürzer als der halbe Blasendurchmesser, farblos, allseitig die Blase dicht bedeckend, im Alter leicht abfallend, Conidien stets schwach gestreckt (nicht kuglig), meist gleichartig, klein, glatt, farblos (u. d. Mikrosk.), in langen Ketten, ganz À. clavatus-ähnlich. Dimensionen: Conidienträger durchschnittlich 1—2 em. (0,5—83 em.) hoch, Stieldicke ca. 30—504*, Dicke der Wand bis 74 (gegen die Basis zu). Kôpfchen ca. À mm. X 120—250y, Blase 500—800 X 80—100% und darüber. Sterigmen 9—12 X 4—5p, auch kleiner. Conidien ca. # X 2,6u im Durch- schnitt (Grenzen 4,2—2,8 X 2,8 — 2,1u). Hyphen 4—6 y dick. Schlauchfrüchte : Bislang nicht beobachtet. Vorkommen : Auf altem angesäuerten Malzauszug (Maische) gefunden (Hannover) ; offenbar selten, da bisher eine ähnlich grosse Species nicht beschrieben ist. 1 Das schwach gelbliche (Plasma) tritt bei Betrachtung des einzelnen Exemplares nur mikros- kopisch hervor; nur bei dichter Häufung derselben (in Culturen) ist das Gelb der Stiele für das blosse Auge leicht wahrnehmbar. ? In mittlerer Hôhe, an der Basis stark verjüngt, auch verästelt (ähnlich wie bei À. Wentü Taf. IV. Fig. III). TOME XXXIII, 2"° PARTIE. 11 86 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, Cullur : Leicht cultivirbar und ziemlich rasch üppige, das ganze Substrat über- ziehende Vegetationen liefernd ; so auf Malzauszug, Zuckerlüsung mit Mineralsalzen, Würzegelatine in Erlenmeyer-Kolben oder Reagenzrohr bei Zimmertemperatur. Temperatur : Gedeiht am besten bei ca. 15—20°, Wärmegrade über 30° lassen nur dürftige Entwicklung zu, so ergaben Aussaaten auf Dextrose (7°/,) mit Näbr- salzen bei 35° binnen 10 Tagen nur kümmerliche graugelbliche Mycelpolster ohne Conidienträger während Vergleichsculturen bei 47° in derselben Zeit üppige Vege- tationen mit 1—2 cm. hohen Conidienträgern lieferten. Wirkungen: Verflüssigt Würze-Gelatine prompt binnen 7—410 Tagen (Strich- cultur bei 47°) unter dunkelbrauner Verfärbung des Verflüssigten. Ohne auffällige Gärwirkungen. Lichteinfluss : Die Conidienträger sind ausgesprochen helotropisch, nur dicht vor dem Fenster wachsen sie senkrecht empor, einige Meter rückwärts legt sich der ganze Rasen gegen die Lichtquelle lang ausschiessend (bis über 3 em.) schräg (bis fast horizontal) auf die Flüssigkeitsoberfläche. Missbildungen : Blasige Auftreibungen der Substrathyphen wie bei andern Arten. Farbstoffe: Ausser dem grünen Conidienfarbstoff erzeugt die Art ein gelbliches Pigment (im Plasma), das auch die zart orange- bis safrangelbe Färbung der Stiele des Conidienträger-Rasens veranlasst und zumal auf etwas älteren Vege- tationen mit dichtgedrängten Trägern gut hervortritt. In den dicken Conidienträgern hebt sich mikroskopisch das gelbliche Plasma scharf von der stets farblosen glatten Wand. — Diese Art ist morphologisch unstreitig die interessanteste der ganzen Gattung ; die kolossalen Dimensionen der Conidienträger stellen alles bislang bekannte in den Schatten. Dazu kommt noch die hochinteressante feinere Structur der Blase, welche dentlich die feinen kommunizirenden Poren unter der Ansatzstelle der Sterigmen zeigt', was bislang noch bei keiner Species* beobachtet ist, ein Punkt auf den bereits WicueLu [6] sein Augenmerk richtete. ? Mit der genauen Bearbeitung dieser erst während der Drucklegung des Manuscript gefundenen Species bin ich zur Zeit noch beschäftigt, sodass im ersten Teil der Arbeit auf sie nicht Bezug genommen werden konnte. Auch lagen die Tafeln schon fertig gedruckt vor; die Abbildungen von A. clavatus (Taf. I) passen aber fast ganz auch auf die neue Art, wenn man sich die Sterigmen- länge im Verhältniss zum Blasendurchmesser stark verkürzt denkt. Auf das mikroskopische Detail ist a. a. O. zurückzukommen. ? Nach einer Abbildung bei P. Linpner [137] hat derselbe ähnliches — ohne es hervorzuheben — bereits bei einer nicht bestimmten schwarzhraunen Sterigmatocystis-Art (Nr. 306 der Berliner Sammlung) gesehen, Seite 243, Fig. 117. Das ist môglicherweise À. niger. PRE RES PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 87 Sonst ist die Aebnlichkeit mit À. clavatus so gross, dass man zunächst eine durch riesigen Wuchs ausgezeichnete Form dieses vor sich zu haben glaubt. Auch A. pseudoclavatus Pur. (mit verzweigten Sterigmen) hat eine lang kolbige doch viel kürzere Blase. Vergleichende Culturen auf demselben Substrat zeigen aber sofort den constanten Grüssenunterschied, der ganze Conidienträger von 4. clavatus ist kaum grüsser als das Kôpfchen des 4. giganteus, auch entwickeln sich die Conidienaussaaten jenes bei 17° merklich schneller (um 3—4 Tage) zu grünen Decken, ganz abgesehen von andern Differenzen (Färbung, Blasenstructur, Wand- und Stieldicke. Es liegt also zweifelsohne eine auch mit andern Species garnicht vergleichbare distincte Species vor, für welche der gewählte Name immerhin bezeichnend erscheint. IL. Unvollständig beschriebene nicht aufklärbare ältere, weiterhin am besten auszuschliessende Species. 142. A. virens (Link 1809) Sacc. Diagnose : Link [32] I. p. 67. Nr. 6, [31] p. 14; Saccarpo [1] t. 4. p. 65. Abbildung : Saccarpo [la] t. 20. Von dieser Art ist noch relativ viel bekannt. Sie soll angeblich durch Farbe — «wirescens » — und verzweigle farblose Conidienträger von A. glaucus — « glaucescens » — verschieden sein; «grosse» Kôpfchen mit «kugligen» Conidien. Nach Saccarno mit schôn grünen Conidientragern (?), kleinen, kugligen, grünen Conidien, die oft unmittelbar aus der Blase entspringen, (? dann wäre es über- haupt kein 4spergillus). Auf faulenden Substanzen, von CaTTanEo [152] auch im menschlichen Ohr (Gehôrgang) gefunden. Dimensionen: Träger 0,3—0,5 mm. X 10y. Blase 30u im Dm. Coniden 3 im Dm. (nach Saccarno). Weiteres fehlt. — Bis zum etwaigen Bekanntwerden weiterer Daten darf die Art wohl übergangen werden. GrüneConidienträger — die auch Saccarpo abbildet, — ebensolche Hyphen 88 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, und direkt aus der Blase entspringende Conidien sind doch etwas zu ungewühn- liches, als dass es ohne weitere Aufklärung acceptirt werden kônnte. Die Figur bei SaccarDo Zeigt überhaupt keine Sterigmen aber auch sonst nichts besonderes. Verzweigte Conidienträger stimmen nur auf 4. nidulans, was u. a. auch mit dem Vorkommen (Ohr) in Einklang stände. 43. À. microsporus. Büke (1869?) (Taf. I. Nr. V1.) Diagnose : Saccarpo [1] # p. 60. Abbildung : Carranso [152] Taf. VI. Fig. 9. Nach der Beschreibung mit keulig angeschwollenen Conidienträgern, einfachen radial ausstrahlenden Sterigmen und sehr kleinen kugligen, blaugrünen zu Ketten verbundenen Conidien. Alles weitere fehlt. Ebenso ist die Abbildung sichtlich schematisch *, sodass ein Versuch den Pilz unterzubringen ganz fruchtlos wäre (A. fumigatus ?). 14. À. mucoroides. Corda (1837). (Taf. 11. Nr. V.) Diagnose : CorpA [8] Il. pag. 18, SaccarDo [1] #4 p. 66. Abbildung : Coral. c. fig. 76 (unten Taf. IT. Fig. V reproduzirt). Nach CorpA mit gruppenweis beisammenstehenden an ihrer Basis enger ver- bundenen, starren, zerbrechlichen Conidienträgern, anfangs weiss, dann gelblich- braun, mit kugliger Blase, kurzen” einfachen Sterigmen, graugrünen eifürmigen Conidien, zu unregelmässigen Ketten geordnet, Conidien 6—6,5 lang. Fundort: Kahmhaut von Malaga-Wein. Weiteres fehlt, Charakterisirung also unzureichend und offenkundig unbestimm- bare Species (etwa 4. glaucus?). 1 Der richtige Name ist, wie S1EBENMANN bemerkt, nicht Boke (so bei Sacc.) sondern Büke. Der selbe hält übrigens die Art für À. fumigatus; dagegen sprächen die allseitig ausstrahlenden- Sterigmen. Am besten bleibt sie also weiterhin unberücksichtigt. 2 Eine Reproduktion siehe auf Taf. I, Nr. VI. $ In der Abbildung sind sie ziemlich lang. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 89 15. À. macrosporus Bonorden (1851). CTaf LI: NT-1V.) Diagnose : BonoRDEN [9] p. 112. Saccarpo [1] 4 p. 66. Abbildung : Bonorpen I. c. Fig. 193 (Reproduzirt auf Taf. IT). Von wesentlichen Merkmalen werden nur aufgenannt : Blase kuglig, glatt, Stiel septirt (1), Conidien gross kuglig, schmutzig rot (?) — gehôürt also eigentlich nicht unter die grünen Species, — aber Hyphen (?) oder Conidienträger unten blau- grün (?). Auf Schwarzbrod (Westpfalen). Weiteres fehlt. Nach der Abbildung handelt es sich — wenn dieselbe genau ist — um ziemlich kurze Sterigmen. Jedenfalls ist die Art weder hinreichend beschrieben, noch überhaupt vermutungs- weise unterzubringen (4. glaucus ?) und darf wegfallen. 16. À. Hageni (Hallier 1860). Diagnose : SaccarDo [1] 4 p. 66, Synon: Otomyces Hageni Hall. Abbildung: CaTTaNEo 1. c. Taf. VI. Fig. 8. Als Muster für die Beschreibung dieser alten unaufklärbaren Arten môügen hier folgende Merkmale der Diagnose dieser «Art» Platz finden: « Apical angeschwollene Conidienträger, strahlig gestellte zugespitze Sterigmen, grüne, kuglige, ketten- fürmig gereihte Conidien ». (1). Das ist nicht gerade sehr bestimmt, wir ersehen daraus aber doch, dass der Pilz wenigstens kein Mucor ist. — Uebrigens wurde die Art in einem erkrankten Ohr gefunden, es handelt sich also vermutlich um einen der grünen « Ohrenpilze »°. 17. À. Michelii"Preuss (1852). Diagnose: Preuss (Linnæa XXIV, p. 76), SaccarDo [1] 4 p. 66. Nach der Diagnose mit «einfachen Conidienträgern, kugligen Kôpfchen, kurzen, sedrängt stehenden, allseitig ausstrahlenden Basidien ». Das kommt alles für die ! cf. auch den Otomyces purpureus Wred. et Burn. (Zeitschrift f. Ohrenheïlkunde Bnd. XI. S. 89). 90 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, Art-Unterscheidung weniger in Frage und die Species (A. glaucus?) die auf faulenden Substanzen bei Hoyerswerda beobachtet wurde, ist somit bei Mangel alles Weiteren anstandslos zu streichen. 18. A. griseus Link (1824). (Taf. I. Nr. VIL.) Diagnose: Link [31] 1. p. 69, BonoRDEN | 9] p. 112, Saccarpo [1] #4 p. 65. Abbildung : BonorpeN |. c. Fig. 188. (unten Taf. [. reproduziert). Die Art gehôrt immerhin zu den besser charakterisirten, lässt sich aber auf Grund ibrer Beschreibung wohl kaum halten, auch sonstwie nicht unterbringen. ‘ Ueberdies differiren die Angaben. SaccaRDO führt den Pilz unter « glaucentes und virentes », Link unter « grisei » auf, und nach diesem ist Mycel wie Conidienfarbe graugelblich, nach BoNoRDEN die Küpfchen erst gelblich, spâter grau. Die Conidienträger sollen septirt, die kleine graue Blase kuglig-keulig sein. Sterigmen länglich, kurz (das ist in der Abbildung nicht gerade der Fall), Conidien klein, kuglig (2,5—3y im Dm.). Vorkommen auf verderbenden Früchten, Vegetabilien. Weiteres febhlt. Der ungehobene Zweifel, ob der Pilz nun wirklich grau oder grün ist, dürfte auch den lebhaftesten Wuansch ihn einzureihen, schon unterdrücken, auch durch die übrigens klaren aber schwerlich mikroskopisch genauen Abbildungen BonorpeNs — die alle septirte Conidienträger zeigen — wird daran wenig geändert. Vielleicht handelt es sich um 4. fumigatus; A. nidulans ist durch die einfachen Sterigmen ausgeschlossen. — Blosse Erwähnung môügen die zwei letzten dieser zweifelhaften Gesellschaft finden. A. conoideus v. Wallroth (SPRENGEL, System IV. 541 p. 297). A. Nôlting Hallier. Bei Otomycose gefunden, nicht näher beschrieben und offenbar einer der vielfach beobachteten Ohrenpilze. — PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 91 [IL Ausserhalb der deutsch-schweïizerischen Flora' stehende, meist unvoll- ständig beschriebene kritische Species, von ihren Autoren nicht genauer auf Daseinsberechtigung geprüft. 49. A. aviarius Peck (Rep. #4, p. 25, Taf. IV, Fig. 9—12). Diagnose: SaccarDo [1] Bnd. 40, p. 524. — Kuglige Blase (20—30%), kuglige glatte blaugrüne Conidien (2—2,5yu), unmittelbar aus der Blase entspringend (wäre darnach überhaupt kein Aspergillus !). In der Lunge eines daran gestorbenen Canarienvogels gefanden (Nord-Amerika). — Vermutlich handelt es sich um einen alten 4. fumigatus. 20. À. Quininæ Heim [122] 1894. Diagnose : SaccarDo [1] Bnd. 41, p. 591. — Kuglige Blase (6—7y Dm. !), grüne, kuglige, glatte Conidien (3,5: Dm.), schlanke Sterigmen. Auf einer Lôsung von Chininsulfat gefanden (Frankreich). Weiteres fehlt. Mit der Beschreibung ist wenig zu machen, sie motivirt wohl weder Aufstellung einer neuen Species noch ist nach ihr gegebenfalls der Pilz wiederzuerkennen. 24. A. clavellus Peck (34. Rep. St. Mus. 49. Taf. Il, Fig. 1—5). Diagnose: Saccarpo [1] Bnd. 4, p. 67. — Langelliptische oder keulige Blase, kuglige oder ellipsoidische glatte Conidien (4—5y Dm.). Nord-Amerika. — Ist wohl À. clavatus. ! Nur von den Species van Trecnems und Baïrniers waren mir die Beschreibungen im Original zugänglich ; das übrige auch hier — wie bei den vorhergehenden — meist nach Saccarpos Angaben. Gelegentliche Beanstandung der Diagnosen tut — wie wohl kaum bemerkt zu werden braucht — dem Verdienste Saccarpos keinerlei Abbruch, ist auch nicht gegen diesen gerichtet. Vielmehr muss ausdrücklich anerkannt werden, mit welchem Aufwande von Mühe und Arbeïit Saccarno versucht hat, aus den alten Notizen und Abbildungen der Autoren ein halbwegs brauchbares Bild der Species zu schaffen. Das ist aber, wie schon gezeigt, in nicht wenigen Fällen ein hoffnungsloses Beginnen. © 19 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, 22. À. variabilis Gasperm [130] (Sterigmatocystis v. Sacc.). Diagnose: SaccarDo [1] Bnd. 10, p. 525. — Conidienträger 0,5—0,7 mm. X 5—16u, Kopfchen 90—115%, grün, Blase 10—60, Sterigmen einfach oder verzweigt, 6—18u + 3—54 (secundäre). Conidien erst 3u, dann 5—6,5u, kuglig bis oval, glatt oder feinwarzig. — Auf faulen Früchten (Italien). 23. A. cinereus. Speg. (Fung. argent. Pul. IL. n. 140). Diagnose : SaccarDo [1] Bnd. #, p. 65. — Conidienträger 200—250 y X 3u, Blase 50—70 y, Sterigmen 8 X 3p, Conidien glatt, (3,5—4u Dm.). Auf Herbar- pflanzen (Argentinien). 24. Sterigmatocystis' virens v. Tieghem [15] 1877. Beschreibung fehlt. Auf Leder (Frankreich). 25. St. olivacea v. Tieghem [15] 1877. Olivgrün, auf Cochenille (Frankreich). Beschreibung fehlt. 26. St. glauca Bainier [156] 1880. Diagnose ebenda, auch SaccarDo [1] Bnd. 4, p. 74. — Kuglige Blase (33,6: Dm.). Sterigmen 10,44 (primäre) + 10,5 (secundäre). Conidien erst eifürmig, dann kuglig (4,2 x Dm.), blaugrün, glatt. Auf Vegetabilien (Frankreich). 27. St. minor Bainier I. c. (1880). Conidienträger zwergig ca. ‘/, mm. hoch. Sterigmen 6,3 + 8,4u, Conidien kuglig (2,4u Dm.) schôün grün. Auf verdorbenen Substanzen (Frankreich). — Vielleicht St. nidulans ? ? Zur Vermeidung von Unklarheïten habe ich bei diesen Arten den Gattungsnamen Sterig- matocystis beibehalten müssen. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 93 28. St. varia Bainier |. c. (1880). Conidienträger klein (ca. ‘/, mm.) gelb, Blase kuglig (18,9 x Dm.), Stieldicke 6,34, Slerigmen k,2 + 8,ku. Conidien klein, kuglig (2,6 x Dm.), grün. Auf trocknen Cheiranthus-Blättern (Frankreich). 29. St. prasina Bainier |. c. (1880). Mit graugrünlichen randen Conidien (2,6 Dm.) ; auf verdorbenen Vegetabilien (Frankreich). Weiteres fehlt auch hier. — Unzweifelhaft lässt sich von diesen sechs Arten bevor sie genauer beschrieben und in Cultur genommen sind (was wohl auf die Maasse nicht ohne Einfluss) wenig sicheres sagen ; bemerkenswert wäre aber die grosse Zahl grüner Sterigmatocystis- Arten, da solcher bislang erst zwei genauer bekannt sind. Zweifellos haben wir aber auch mit Synonymen zu rechnen. 80. St. chlorina Cooke et Mass. (Grev. XVII, p. 7.) Diagnose : Saccarpo [1] Bnd. 10, p. 526. — Blase kuglig, sec. Sterigmen olivgrün, ellipsoidisch (3—%), Conidien kuglig, glatt, olivfarben (5—6 z) Mycel dunkelfarben. Auf Citronen (Neuguinea). TOME XXXIN, 2"° PARTIE. 12 94 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, B. Weisse Species. Conidienrasen schneeweiss, späterhin auch mebrfach gelblich bis crêmefarben, bei alten Culturen selbst hell gelblichbraun. Richtige Bestimmung setzt also auch hier Junges Material voraus. — In der Litteratur gehen nicht weniger als ungefähr 12 weisse Arten mit mehr oder minder genauen Angaben, von denen nur eine von ihrem Autor in Cultur gezogen und etwas näher beschrieben wurde (A. albus Wilh.), vergleichbare Abbildungen feblen fast ganz. Allein diese Gruppe der weissen Formen verlangt meines Erachtens eine nochmalige weiter ausgreifende specielle Durcharbeitung an der Hand ver- schiedenartigen Materials, insbesondere auch um den Umfang der Schwankungen in Form und Grüsse genauer festzulegen. Auf Grund der ausserordentlichen Variabilität im Conidienträgerbau der von mir cultivirten Species, die ich dieserhalb gesondert als À. candidus aufführe — viel- leicht ist es der Link’s — will es mir fast scheinen als ob ungefähr alle weissen Arten ohne grosse Bedenken in eine einzige zusammengezogen werden kônnen ; faktisch stehen dem die Diagnosen auch kaum im Wece', denn zumal künnen einfache wie verzweigte Sterigmen, zwergige und stattliche Conidienträger bei ebenderselben Speciesund innerhalb der gleichen Cultur vorkommen. Soweit Unterschiede genauer angegeben, fallen dieselben damit also fast vüllig weg, wie das folgende Uebersicht einiger dieser Arten zeigt: ! Die van Trecnewschen Arten, über die näheres bislang nicht mitgeteilt ist, lasse ich dabeiï zunächst noch ausser Acht, in wie weit sie begründet, bleibe dahin gestellt. Gleiches gilt für die aussereuropäischen Species. Cf. unten. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. : : Conidien Species Conidienträger on ee 7 Pr ) ; F Gestalt | Grüsse (in n)| Membran zweierlei: statt- : - : Noen kuglig und | einfach und : 3 1. À. candidus Aut. hehgue verse keulig ca.36u| verzweigt kugg oder 2,5—4 u glatt oder 1—2 mm. und : ellips ? feinwarzi RE us und 15w (bis 35 y) : 8 20! , 2. A. albus Wilh. En) kuglig, << 30 | verzweigt kuglig 2,7—3,5 glatt k s 3. Sterigmatocystis stattlich kuglig verzweigt : candida Schrôt. (1—2 mm.) 30—50 (15—20) kuglig PE glatt 4. Sterigm. candid, : : 4 kuglig und a Se dE stattlich ! kuglig, 40 verzweigt linglich 2,5 — 5. À. candidus (Lnk. "gi : : ; - Sr (Luk.) (160200 w) kuglig-ellipt. einfach kuglig 2,5—3 — - stattlich kuglig : eiférmig 6. À. dubius Cord. (0,5—1 mm.) 30-40 einfach (ungleich} D Eu T (Sierigme dut. See) Gtattlih?) | 306 | verneigt | Luglig | 4-55 A 8. Sterigmat. cor. ; kolbig,50 - - 3209 M onella| + ttlicn (1 mm?) 0 2e X60 verzweigt ellips. 2.7 3.6) Le ; EU stattlich — verzweigt kuglig 1,5—2 LA 10. St.candidula Baïn. zwergig 16,8 42 + 10,5 kuglig 3,1 glatt 11. St. alba Bain. > 35,1—46 16,8 + 12,6 kuglig 3,2 — Immerhin mag das, was sich aus den Beschreibungen als Wesentliches ergiebt, hier Platz finden, zumal die Môüglichkeit der Existenz mehrerer weissen Arten nicht gerade ausgeschlossen ist. Auf der andern Seite würde freilich Variabilität einer einzigen Art dasselbe leisten. Weitere Studien sind hier sehr angebracht. 31. A. candidus (Link? 1824) Aut. (Taf. IL. Nr. II.) Reincultur : Autor. Conidienrasen : Schneeweiss, in alten Culturen ins gelbliche verfärbt (hell isabell bis crémefarben), auf einigen Substraten selbst hellbräunlich (Würze). Conidientraäger : Verschiedenartig ; a) statiliche genau vom Aussehen des A. niger mit kugliger Blase auf langem, starren, dünnen, derbwandigem Stiel. ! Wo Zahlen oder sonstiges nicht angeführt fehlt darüber Angabe in der Litteratur. 96 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, b) zwergige kaum ‘/,—"'/, so hoch mit einfach gebautem Kopf, (innerhalb derselben Cultur), kugliger bis keuliger Blase, sodass man auch hier neben ver- zWeigten einfache Sterigmen hat. Diese durchweg sehr schlank und lang, auch bei den Sterigmatocystis-Küpfen dem Blasendurchmesser gleich. Conidien meist ellip- soidisch, seltener kuglig, sehr fein punktirt oder glatt, bei beiden Kôpfen ziemlich gleich. Dimensionen: Grosse Conidienträger 1—2 mm. hoch, Stiel 7—10% dick. Wand bis 2,82. Kopfchen 100—160 x Dm. Blase ca. 364 Dm. Sterigmen 35 y. Conidien 2?,5—4u Dm. Kleine Träger : 0,5 mm. und weniger, ganzes Kôpfchen ca. 30 Dm. Blase kaum 12, ebenso Slerigmen. k Fruchtkôrper wurden nicht beobachtet. Vorkommen : Auf altem Pumpernickel, faulem Harn, verfaulten Gurken. Cultur: Der Pilz ist leicht rein zu züchten, wächst aber im allgemeinen nur trâge, sodass grüssere Decken auf Flüssigkeiten (Zuckerlüsung mit Mineralsalzen, Würze, Rosinenabkochung) erst nach längerer Zeit erhalten werden und mebrfach nur mässig grosse Polster oder unregelmässig verkrämmte Bildungen entstehen. Günstiger erscheint gedämpfter Reis und gekochtes Weissbrod (Reagenzglasculturen), wo er dichte Ueberzüge bildet und den Reis tief durchwächst. Die Conidienträger entstehen durchweg massenhaft (auf Würze später bis hellbraun gefärbt!), oft ausschliesslich zwergig, kaum sichtbar (Zuckerlüsung, Würze), bald auch ansehnlich, schlank, mit deutlich wahrnehmbaren hellen Kôpfchen; hier kôürnige, dort nur glatt staubige Deckenoberflächen. Bisweilen ansehnliche schneeige Luftmycelien (Reis), alte Deckenunterseite ôfter bräunlich verfärbt. Temperatur : Kommt nur bei Zimmertemperatur (c. 20° C.) zur Entwicklung, versagt ganz bei Blutwärme (37° C.). Wirkungen : Gelatine wird unter ganz gutem Gedeihen des Pilzes allmählich verflüssigt; Schnelligkeit mässig, doch ist in 3—4 Wochen der gesammten Reagenz- glasinhalt (15 c. c.) flüssig (Strichcultur auf geneigter Oberfläche). Bei Würze- Gelatine färbte sich das Verflüssigte gelbbraun, ähnlich wie bei andern Species. — Gärungserscheinungen finden in Würze oder Zuckerlüsung nicht statt. Farbstoffe besonderer Art wurden nicht gebildet, Reis und Zuckerlôsung bleiben hell. — PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 97 Ueber das Verhältniss dieser Art zu den folgenden vermag ich -— wie schon bemerkt — Sicheres nicht auszusagen, zur Zeit neige ich der Auffassung zu, dass alles ein und dasselbe, wir hier also die alte Link’sche Species vor uns haben. Danach hätten mir dann nur eine weisse — ebenso wie nur eine schwarzbraune " — Species, was allerdings erst genauer zu zeigen wäre. Zur Zeit scheint die Gruppe der weissen Species ein kaum entwirrbares Chaos. 32. Aspergillus albus Wilhelm (1877). Diagnose : WiLneL [6] p. 69. Ausführliche Beschreibung : WireLu ebenda. Abbildung und Exsiceat : fehlt. Synonyme: Vielleicht die folgenden oder der oben beschriebene 4. candidus (cf. WILHELM |. c.). Conidienrasen weiss, mit sehr kleinen Conidienträgern. Wand des Conidien- trâgers stark verdickt, glatt, farblos. Blase kuglig, Sterigmen verzweigt, Conidien glatt, kuglig, farblos, klein, in langen fest aneinander haftenden Ketten. Dimensionen: Conidienträger i. M. 0,5 mm. lang, 74 dick. Blase selten bis 307 Dm. Conidien 2,7—3,5y i. Dm. Sklerotien : unbekannt. Vorkommen : Auf verschimmeltem Brode. Cultur : Gelingt nicht leicht; in Traubensaft und auf Brod schlechtes Wachstum, besser auf wässerigem Brodauszug*. Temperatur : Bei 15—25 °C. gedeihend, nicht bei hüherer Temperatur. Weiteres unbekannt. — Unterschieden von dem oben beschriebenen durch kuglige Conidien, im ganzen zarlere Conidienträger die stets verzweigte Sterigmen besitzen, auch schlechteres Wachstum (z. B. auf Brod, auf dem meine Art — im Reincultur — ganz gut gedieh. Wicnezu hebt selbst die fast zweifellose Uebereinstimmung mit 4. candidus (Lnk.) Sacc. hervor; für einen genaueren Vergleich mit andern Species müsste die morphologische Untersuchung wobhl noch etwas vertieft werden. ! d. h. über jeden Zweifel erhabene, genauer studirte. ? Alle Angaben nach WizeLx 1. c. Bei Saccarpo finde ich die Art nicht. 98 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, 33. Sterigmatocystis ' candida (Sacc.) Schrôter (1893). Diagnose : SCHRŒTER [2] p. 218. Ausführliche Beschreibung : } Abbildung : fehlen. Exsiccat : Synonym : St. candida Saccarno (nach Scaræter), vielleicht auch Aspergillus candidus Lnk. Conidienträger: Statilich, mit dicker farbloser glatter Wand. Blase kuglig, Slerigmen verziweigt, radial ausstrahlend. Conidien kuglig, glatt, in langen Ketten. Dimensionen : Conidienträger 1—2 mm. lang. 11—15y dick ; Blase 30—50 y. Prim. Sterigmen 7—10y lang, ebenso die secundären. Conidien 2,5—3,5 Dm. Vorkommen : Auf altem Mist verschiedener Tiere. Weiteres fehlt. Der Autor hat die Art wobl nicht in Cultur gehabt. 34. À. candidus (Link 1824). Sacc. Diagnose: Link [31] p. 44 und [32] p. 65 (unvollständig). SaccaRDO [1] Vol. 4, p. 66. CHEVALLIER Flore generale 1826 IL. p. 64. Abbildung : Saccarno [la] Tab. 704. CHEVALLIER |. ©., Taf. 4, Fig. 17. Zur genauen Charakterisirung reichen die vorhandenen Angaben keineswegs aus. Nach Saccarpo sind die Conidienträger zwergig, mit kleiner kuglig-elliptischer Blase und kugligen Conidien (lange Ketten). Link giebt die Existenz zweier Varietäten (tennissima und densior *) an, spricht weiterhin aber nur von dem verbreiteten Vorkommen auf feucht liegenden getrockneten Pflanzen, Schwämmen, Baumrinden etc. wo auch Saccarpo sie sehr verbreitet findet. ! Für die folgenden behalte ich auch hier um die Sachlage nicht noch unübersichtlicher zu gestalten, den Gattungsnamen Sterigmatocystis beï. = Das spricht für den eingangs beschriebenen À. candidus. | PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 99 Dimensionen : Conidienträger 160—200% hoch, 3,5—5y dick. Conidien 2,5—34 im Dm. (nach Saccarnos Diagnose). Weiteres fehlt. Species also wohl— wenn tatsächlich mehrere weisse existiren — kaum sicher kenntlich. 35. À. dubius Corda (1837). Diagnose : Corpa [8] IL. p. 48; Saccarpo [1] IV. p. 67. Abbildung: Corpa |. c. Taf. XI, Fig, 77. Stattliche Conidienträger, Blase klein, kuglig; Slerigmen einfach, keulig. Conidien eiformig ungleich. Auf holl. und schweiz. Käse gefunden (Bühmen). Dimensionen : Conidienträger 0,5—1 mm., Élase 30—40 im Dm. Weiteres unbekannt. Wohl heute kaum noch als besondere Art zu betrachten. Sonstige : An alten Arten führt MicxeLt 4 weisse auf (A. albus Nr. 8; A. capitatus albus Nr. 4; A. niveus Nr. 6; A. terrestris albus Nr. 9 [30] p. 212—213. Abbildung Taf. 91, Fig. 2, 3, 4, J.) die nach Beschreibung und Bild heute nicht mehr in Frage kommen kôünnen. Ebenso 4. albus HazLer (Enumerat. Method. 1742), sowie die weissen Monilien von GMELIN und PERSOON. Ueber diese alten Species cf. auch WizxELx |. c., sie seien hier nur beiläufig erwähnt. IL, Weisse Arten ausserhalb des deutsch-schweizerischen Florengebiets, guten- teils kritisch, meist unvollständig beschrieben und mit ähnlichen nicht näher verglichen, 36. A. stercoreus Sac. (Mich. I, p. 78) [la] Tab. 19, [1] B. IV, DAGTUIS NT Comidienträger 600—800 X 20 y, Conidien kuglig-eifürmig 7——10 X 6—7 y; auf faulenden Stoffen (Nord-Italien, Argentinien ‘). — Die Conidiengrüsse weicht jedenfalls stark von der der vorhergehenden ab, doch fehlt Angabe über Sterigmen. 1 Auch hier habe ich aus den Diagnosen immer nur das für den Vergleich in Frage kommende Wesentliche ausgezogen, wodurch die Unvollständigkeit vieler Beschreibungen schärfer hervor- tritt. Das Mycel nenne ich überhaupt nicht auf, wo es nicht farbig ist, ebenso wo nicht anderes bemerkt Conidienträger stets unverzweigt, farblos, nicht septirt, glatt u. à. 100 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, 37. À. Mülleri Berk. (Austral. Fungi Nr. 207). Saccarpo, [A] I. D'rbTe Conidien ungleich, eifürmig, feinkôrnig, 10—12x Dm. Auf Schwämmen (Australien). — Conidien demnach gleichfalls auffällig gross; zur Charakterisirung reichen sie allein aber nicht aus (vielleicht kein Aspergillus ?). 38. A. mollis Berk. (Engl. Flo V. p. 340), Saccarno [1] IV. p. 67. Conidienträger dichotom verzweigt, keulig angeschwollen. Auf toten Blättern (England). Weiteres fehlt auch hiér. 39. Sterigmatocystis italica Sacc. (Mich. LL. p. 97, [1] IV, p. 72) — A. sterigmatophorus Sacc. [154]. 1877. Conidienträger oben septirt, Blase kuglig, Sterigmen dichotom (auch trichotom) verzweigt, Conidien kuglig (6x Dm.), durch zarte Zwischenzellen verbunden. Auf verdorbenem Mais (Padua), sehr selten. 40. St. candida Sacc. 1877 (Mich. I. p. 91, [1] IV, p. 72. Abbildung [a] T. 80). Conidientrager 14—15u dick, Kopfchen 100—120 y Dm. Blase kuglig, 40% Dm., rauh, allseitig Sterigmentragend, Prim. Sterigmen keulig mit 3—4 fâdigen secund. Sterigmen. Conidien länglich und kuglig (2,5u Dm.) Auf faulenden Insektenlarven (Norditalien), Citronensäure-Lüsungen (Frankreich). 41. St. dubia (Cook. et Berk.) Sacc. [1] IV, p. 72, Abbildung [la] T. 902. BERKELEY [36] Fig. 68. (— 4. dubius C. et Br.). Blase kuglig. Kôpfchen sehr klein, primäre Sterigmen radiär ausstrahlend mit 3—4% secundären. Conidien kuglig (4—5,5yu). Auf faulem Käse etc. (Bühmen, England, Italien). Laut Angabe nicht mit Aspergillus dubius Cord. (mit unver- zweigten Sterigmen) zu verwechseln. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHEER BEZIEHUNG. 101 42. St. pulchella Speg. (Fung. Arg. Pug. III, Nr. 142), SACCARDO PET IV D ’ Conidienträger 200—250 X 54. Blase 40—50% Dm. Sterigmen 16—20 XK 3—5 4 (prim.) + 5 X 2u (secund.), Conidien kuglig, glatt, 5x Dm. (Argentinien). 48. St. coronata v. Tiegh. [15], p. 103, Saccarno [1] IV. p. 73. Kôüpfchen bis 4 mm. mit 10—12 Sterigmen auf der Kuppe. Conidien kuglig 1,5—2p. Frankreich. — Weiteres fehlt. 44. St. alba v. Tiegh. [15]. Sacc. [1] IV. p. 73, BamntER [156]. Der Autor giebt ohne nähere Beschreibung nur das Vorkommen auf Brod, Blâttern, Excrementen an. Saccarpos Diagnose bezieht sich auf die unter gleichem Namen von Baier beschriebene Art, welche dieser allerdings für synonym mit der v. TIEGHEMS hält. Conidienträger 8,4 dick', Blase* ca. 35,7—46 u, Sterigmen 16,8 u (prim.) + 12,6u (secund.), Conidien glatt, kuglig, 3,2: Dm. — 45. St. candida Bain. [156], Sacc. [1] IV, p. 73 (— St. candidula). Conidienträger 6,3 y dick, Blase* ca. 16,8 Dm., Sterigmen" #,2p (prim.) + 10,5x (secund.), Conidien kuglig, glatt, 3,14 Dm. Sehr gemein auf Blättern (Frankreich), also auch wohl kaum neu. Da Baxter seine Pilze nicht mit früher aufgestellten Arten verglich, auch nicht in Cultur auf die Merkmale nachprüfte, — ähnlich übrigens v. TIEGHEM — so dürfte ihnen die kurze Beschreibung kaum Existenzberechtigung verschaffen. Es sei auf ! SaccarDo giebt in seiner Diagnose versehentlich 844 als Conidienträgerlänge an; Bainrer hat diese jedoch nicht gemessen. Dass letzterer übrigens noch Decimalen von w in seinen Massen angiebt ist sicher zwecklos. ? Diese Speeiesbezeichnung bei SaccaRpo. * Mit «capitule » ist wohl stets «vesicula» gemeint; Saccarpo giebt die Zahl für den Blasen- durchmesser ; ebenso vorher. + Bei SaccarDo (verdruckt) 424 lang. TOME XXXIII, 2° PARTIE. 15 102 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, das oben über die weissen Arten gesagte verwiesen; wir kommen hier nicht eher zu einer Klarheit als bis die Schwankungen einer einzigen Species in Form und Maass einmal genau verfolgt sind. Dass BaINIER für einen gefundenen Pilz unbe- kümmert um früheres kurzer Hand einen neuen Namen macht, ist aber kaum zu billigen. 46. St. coronella Costantin 1888. (Les mucédinées simples, Paris 1888, p. 33), Sacc. [1], 10, p. 524. — Siehe unten Tafel II, Fig. VII. Conidientrager 16—18x dick, Blase 37u Dm. Prim. Sierigmen mit 2—4 secundären, auf der Kuppe inserirt. Conidien ellipsoidisch, glatt, 5 X 3y. Auf Holz (Frankreich). 47. Aspergillus fimetarius Peck (42 Rep. p. 32), Sacc. [1] 40, p. 524. Conidienträger septirt mit schwacher Blase, Sterigmen 12,5—15u. Conidien kuglig, 4—5y. (Nord-Amerika). — Auch für diese zwei letztgenannten Species reicht die kurze Beschreibung für eine scharfe Abgrenzung nicht aus, sie wären in Cultur einmal näher zu prüfen. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 103 C. Schwarzhbraune Arten. Conidienrasen tief schokoladefarben, schwarzbraun, dauernd (auch nach Jahren) unverändert. In seltenen Ausnahmefällen heller graubraun. Genau beschrieben und gleichzeitig cultivirt ist bislang erst eine hierher- gehôrige Art unserer Flora. Es gehen zur Zeit: A. niger (Cram.) v. Tiegh. » PFicuum (Hengs.) » fuscus Bon. » nigricans Wred. (> nigrescens Rob.) Von diesen dürfen wir wobhl die drei letzten getrost streichen, über den zweiten wage ich ohne zuvorige Culturversuche zunächst nichts auszusagen ; in manchen Punkten ähnelt er dem À. niger. I, Vollständig beschriebene, gut bekannte Arten, 48. Aspergillus niger (Cramer 1859), van Tiegh. (1867). (Taf. HI. Nr. I.) Diagnose : SaccarDo [1] IV, p. 75, WinTER [3] p. 63, SCHRŒTER [2] p. 217. Ausführliche Beschreibung : Cramer [14] p. 323, WicHEL [6] p. 63, SIEBENMANN [7] Abbildung: Cramer L. c., Taf. IT, SIEBENMANY |. c. 104 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, Synonym : Slerigmatocyshis antacusthica CRAMER 1859. St. nigra v. Tiegh. 1877, À. nigricans Wred. 1869', Eurotium Aspergillus niger de By. Exsiceat: Rabenh. Fung. europ. Nr. 685. Sonstige Litteratur : VAN TIEGHEM [15, 70, 173], Rauun [39, 132], Cauus [85], WEHMER |[45—48, 66, 74—78, 109, 163, 164], Mouisca [42 — k4], Mivosai{[61, 119}, R. H. Scaminr [#0], BouRQUELOT | 79-—82|, BERTHELOT [53], BENECKE [49—51], Puriewitsen [95, 96, 147], THIELE [62], Prerrer [54, 68, 91, 162], KaTz [100a], MaRsCHALL [10%], Hérissey [92, 93], SexDNER [64], TANRET [125], BOURQUELOT et HERISSEY [83—84, 144, 145], Gayon [38, 98], Oxo [69], CALMETTE [73], DucLaux [#1, 99], DE Bary [12], Gizzor [56a|, POTTEVIN [134, 172], CLark [175], FERNBACH [100, 171], GERBER [174], Yasuna [56 b], Grar [158], Mazrirano [97], Czapek [105a|, FERMI [159], Kozkwirz [78], Linp [141], LiNOSsIER [101 |, KuNSTMANN [56], EScHENHAGEN [57], RicHarps [67], Diaxonow [72], ERRERA [143], ELrvine [58], ReNnaRoT [60], Bucaner [52], Barnier [156]. Reincultur : Verf. Unmittelbar an der Farbe kenntliche Art. Conidienrasen: Tief schwarzhraun, mit dichtgedrängten Conidienträgern und massenhafter Sporenbildung. Taf. V, Fig. 5. Conidienträger : Durchweg stattlich und einerlei Art, derb, mit glänzendem farb- losen, starren Stiel und dunklem Kopfchen. Blase kuglig, allseitig dicht mit radial ausstrahlenden sehr schlanken verziweigten Slerigmen besetzt, deren Länge, dem Blasenradius ungefähr gleichkommt oder übertrifft. Prim. Sterigmen ({Basidien) keulig, secundäre zierlich, zu 3—%4, in entfärbten Zupf-Präparaten nur mühsam sichtbar zu machen. Lange Ketten kleiner Æugliger glatter oder warziger (im Alter) Conidien abschnürend”, die so gut wie ausschliesslich Träger der Farbe sind ; Blase oft rauh, Stiel stets glatt. ! Nach Feststellung StEBENMANNS (1. c. p. 88), dem zufolge auch À. nigrescens nur ein À. fumui- gatus (ebenso À. flavescens identisch mit À. flavus) ist. ? CRAMER |. c. berechnete, beïläufig, die Zahl der Conidien eines Kôpfchens auf 70,000; eine Cultur mit 1000 Kôpfchen hätte also 70 Millionen; unter günstigen Verhältnissen würde jede derselben in einigen Tagen wieder das gleiche erzeugen, das gäbe 4900 Millionen aus einer einzigen Conidie. Diese Rechnung giebt natürlich nur, kaum je realisierte, Môglichkeiten wieder. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 105 Dimensionen : Ganzer Träger mehrere mm. lang (+ 2 mm). Shel ca. 18: dick mit 2x dicker Wand. Küpfchen ca. 130 y im Dm. Blase ca. 80 . Sterigmen prim. 26 X 4,5u, secundäre 8 X 3u, Conidien ca. 2,5p, Hyphen ca. 3u. (Alles annähernd nach mittleren Exemplaren). Andere Autoren geben z. Teil abweichende Zahlen, so ScaRœTER [2] die Sterigmen zu 20—100% bei 752 dicker Blase und 11—16% dickem Stiel; Conidien zu 3,4 — 4,5pu (ebenso bei Saccarpo), was sicher zu hoch ist. Winter [3] giebt über- haupt keine Zahlenwerte, für eine Diagnose aber kaum zu umgehen. Sklerotien als harte knollige Gebilde kommen ab und zu — ohne Regelmässig- keit — vor; selbst habe ich sie nur auf der Oberfläche grüsserer Decken beobachtet; fahl gelblich bis dunkler, kuglig, glatt, 1-—3 mm. Dm. Keimversuche waren resul- tatlos, (desgl. WicxeLx I. c.)', Ein Eurotium — wie pe Bary wollte — ist die Art jedenfalls nicht. Taf. II, Nr. I, Fig. 10—11. Vorkommen : Auf Zuckerlüsungen, Vegetabilien (Galläpfel-, Citronen-, Gerbsäure- Lüsungen). Regelmässig auf säuerlichen, zuckerhaltigen Flüssigkeiten (mit 5—6°/, Weinsäure, Citronensäure, Gallussäure etc.) auftretend und so mit Sicherheit aus der Luft einzufangen. Dabei fast stets von Penicillium luteum und Citromyces Pfefferianus begleitet (s. [109], p. 155). Cultur : Eine der leichtest zu cultivirenden Species und bezüglich der Ernährungs- bedingungen (Wert der verschiedenen Kohlenstoff- und Stickstoffquellen, not- wendigen Mineralstoffe) sehr eingehend untersucht (RAULIN, GAYON, BENECKE, WEHMER, ESCHENHACEN, MouiscH, R. H. ScmiT u. a.). Gedeiht auf fast jedem der gebräuchlichen Substrate, fest oder flüssig, mit anorganischem wie organischen Stickstoff, selbst noch bei stark alkalischer Reaktion und relatif hoher Concen- tration (Zuckerlüsungen, organische Säuren, Alkohol, Pepton, Kleister, Reis, Brod, Gelatine, Agar u. a.) sowie bei Darbietung von Natrium- statt Kalium-Salzen [46], doch nicht ohne Stickstoffverbindungen. Temperatur : Optimum bei Blutwärme, doch gut auch bei Zimmertemperatur und noch unter 40° (selbst bei 5°) sowie etwas über 40°C. gedeihend (ca. 5 — %4 C.). Ueber Verschiebung der Grenzen durch Substrateinfluss cf. THieLe [62]. ? Schlauchbildung war früher von Brerezp (Botan. Zeïitg. 1876 p. 265) einmal angegeben, ist bislang aber nicht näher beschrieben. SreBEeNmanxs Beschreibung der Sklerotien (braun, unregel- mässig |. c., p. 7) trifft für meine nicht zu. 106 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, Wirkungen : à) chemische. In dieser Richtung ist kaum ein anderer Pilz so eingehend untersucht. Stofflamwandlungen sind direkte (Gärwirkungen) wie in- direkte (Enzymwirkungen). Oxalsauregarung: Bildet bis zur Hälfte des in der Cultur anwesenden Zuckers in freie (durch Kreide festzulegende) Oxalsäure um (Wexmer [45]), erzeugt in Lüsungen von Salzen organischer Säuren oder Pepton grosse Mengen von Oxalaten (ebenda); freie Oxalsäure wird wieder zersetzt, aber noch bis ungefähr zu 0,5 °/, vertragen [77], Wärme begünstigt die Zersetzung, ebenso gewisse Salze. In allen Kalkhaltigen Cultursubstraten bilden sich Kalkoxolatkristalle, die Abscheidung freier Säure scheint jedoch variabel, abhängig von der Nährlüsungs-Zusammensetzung und selbst von individuellen Verhältnissen [ 7%}, ef. auch Rauun [39]. Alkoholgärung : Fehlt in irgendwie ansgesprochenem Grade, doch scheinen geringere Mengen Alkohol als Nebenprodukt vorzukommen. — Ueber Opium- gärung und Tanningärung cf. [70, 73, 171—173]. Enzymuwirkungen . Sehr verschiedenartig und viel studiert: Amylolytische, ZLucker-, Glykosid-, Fettspaltende, proteolytische Enzyme werden gebildet (BOURQUELOT, PFEFFER, SCHMIDT, HÉRISSEY, DucLaux, Camus, MALrITANO und andere s. Litteratur-Uebersicht"). Gelatine wird ziemlich rasch verflüssigt. B pathogene Wirkungen : Mehrfach bei Ohrerkrankungen (Otomycose, «Ohren- pilz») gefunden — zuerst von CRAMER hierher beschrieben —, nach SIEBENMANNS Versuchen (1. c. p. 10%) durch Implung in den gesunden Gehôrgang jedoch nicht übertragbar, sich also wohl nur auf kranken Teilen ansiedelnd. Auch Injektionen (Kaninchen) waren erfolglos. Farbstoff : Der schwarzbraune Farbstoff als Ausscheidungsprodukt der Conidien (kürnige Oberfläche) wurde von Linossier als eine Eisenverbindung angesprochen und mit dem Hæmatin verglichen; schwerlich kann aber einem derartigen Stoff- wechselprodukt der Sporen (Excret) irgend eine wichtigere Rolle für das vegetative Leben des Pilzes zukommen, auch ist die Notwendigkeit des Eisens für den Pilz noch fraglich. Der Farbstoff ist ausserordentlich Licht- und Luftbeständig (jahrelang unverändert). Licht: Auf Keimung, Wachstum und Conidienbildung im allgemeinen ohne merklichen Einfluss, da alles auch bei dauerndem Lichtabschluss von statten geht. ! Bezüglich des Details der zahlreichen physiologisch-chemischen Untersuchungen sei ein für alle Mal auf A. Kocws Jahresbericht [179] verwiesen. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 107 Conidienträger negativ heliotrop. Ueber Einfluss auf die Atmung siehe KoLkwirz und andere. Variabilität und Missbildungen : Farbe ändert sebr selten ab (mausgrau). Gelegentlich kommen ohne sichtbaren Grund fast sterile Decken vor; in stärker alkalischen Flüssigkeiten kann auch das Mycel sich dunkel färben, Sterigmen künnen zu blasig anschwellenden, conidienbildenden Hyphen auswachsen, Mycel- hyphen zeigen oft die bekannten kugligen oder tonnenfürmigen Auftreibungen und anderes mehr. 49. Aspergillus Ficuum (P. Hennings 1895). Synonym: Sterigmatocystis F. (Reich.) P. Henngs. [23], p. 86. Ustilago F. Reich. — Diagnose [23]. Kôpfchen auf anscheinend wenig veränderten (1—2)-septirten Hyphen mit kugliger Blase, allseitig mit ziemhich dichtstehenden keuligen oben abgeplatteten primären Sterigmen besetzt, diese mit mehreren länglich keuligen, dunkel gefärbten secund. Sterigmen; Conidien in langen Ketten, kuglig, anfangs farblos, dann violettbräunlich, zuletzt schwarzviolett, derbwandig, glatt (immer ?). Dimensionen : Kopfchen 75—100% im Dm. Blase k5—60%, prim. Sterigmen 15—26 X 6—9%, secundäre 6—8 X 2—3; Conidien meist 4u im Dm. (hin und wieder 4—5 und 5—6y). Vorkommen : In getrockneten Feigen, deren Inneres mit einer schwarzen Sporenmasse durchsetzend. Weiteres unbekannt; in Reincultur bislang nicht gezogen . Bis auf die etwas grosseren Conidien stimmen die Maasse — weniger allerdings der Conidienträgerstiel — mit denen von A4. niger ganz gut überein, zum mindesten ist aber das Vorkommen ein so eigenartiges, dass man doch wohl Cultarversuche abwarten muss. Uebrigens erinnert die Art des Auftretens unwill- kürlich an das von À. niger im Ohre. ! Das mir vom Autor freundlichst überlassene Material ging leider durch ein Missgeschick verloren, indem die Feige über Nacht sogleich mit Stumpf und Stiel eine Beute der damals das Laboratorium stark heimsuchenden Mäuse wurde. 108 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, IT, Einzuziehende Arten (Synonyme) ', 50. A. nigricans Wreden (1869). WREDEN Arch. f. Augen- und Ohrenheilk. 1874, Compt. rend. LXV. p. 368. Im Obr gefanden. Ist nach SIEBENMANN (1. €. p. 88) À. niger, cf. auch WILHELM (lc: p: 1685). 51. A. nigrescens Robin (1851). Rogin, Histoire naturelle d. veget. parasit. Paris 1853, p. 518, Taf. V, Fig. 2. In den Luftsicken eines kranken Fasans gefunden. Nach Wicezu (p. 65) wohl A. niger, nach SIEBENMANN (1. ©. p. 89) À. fumigatus. Gleich der vorigen jeden- falls keine hinlänglich charakterisirte Art. IIT, Nicht der deutsch-schweizerischen Flora angehôrige dunkelfarbige Species, meist älter und wenig näher bekannt, gutenteils kritisch, 52. Sterigmotocystis carbonaria Ban [156], SACCARDO MIND 6 == nS80; Blase kuglig (31,54 Dm.), allseitig mit nach oben gerichteten langen prim. Sterigmen (88 4) bedeckt, je 3—5 secund. Sterigmen tragend (100—1 20 y lang ?). Conidien kuglig, grobwarzig, schwarz (bis 10,5 Dm.). Auf Vegetabilien (Frank- reich). — SaccarDo giebt abweichend von BaINIER für die prim. Sterigmen 8—9, für die secund. 27y an. Die Abildung bei Banter stimmt nicht zu dessen Zahlen, da nach ibr die prim. Sterigmen an Länge dem Blasendurchmesser ungefähr ! Bei Saccarpo sind die beiden Arten nicht aufgeführt, dagegen ein À. nigricans Cook. s. unter III. — À. fuscus Bon. siehe unter D. (Braune Species). = Auch hier lässt sich den fremden Species gegenüber das Prinzip, die Gattungsbezeichnung < Sterigmatocystis» zu vermeiden, nicht gut durchführen. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 109 gleichkommen (also ca. 30 x), die secund. Sterigmen dagegen nur ein Drittel so lang sind (ca. 104) und den Conidiendurehmesser (c. 7x) nur wenig übertreffen. Es ist also entweder Abbildung oder Beschreibung falsch; erstere liesse sich wohl für solche von 4. niger ausgeben, vielleicht ist sie aber stark schematisirt. Würden die Messungen nicht überhaupt Bedenken erregen, so müsste man allerdings aus der Conidiengrüsse auf eine distincte Art schliessen ; augenscheinlich liegt da aber irgendwo ein Versehen vor. SaccarDo erläutert seine abweichenden Grüssenangaben nicht näher, hat den Pilz selbst aber wohl kaum besessen. 53. A. nigricans Cooke (Some Mould p. 3), Sacc. [1] IV, p. 70. Blase kuglig. Conidien kuglig, 5x Dm. Im menschlichen Gehôrgang gefunden (England). — Soweit die unvollständige Beschreibung ein Urteil zulässt wohl nur ein À. niger, auf den ja auch das Vorkommen passt. 54. A. fuliginosus Peck (26. Rep. p. 79), Sacc. [1] IV, p. 70. Conidien kuglig, glatt, uw Dm. Auf verdorbenen Vegetabilien (Nordamerika). — Nach der Beschreibung kaum zu indentificiren. 55. À. cimmerius Berk. et C. (North Amer. Fungi n. 656), Sacc. [1] IV, p. 70. Conidien ellipsoidisch, 7 x lang. Auf Pæonien-Früchten (Nordamerika). 56. A. Cookii (Sacc. [1] IV, p. 71) — 4. mucoroideus Cooke (Grev. Vol /XIL pd) Schwarzes Küpfchen (150: Dm.). Kuglige grosse Blase, kurze Sterigmen, kuglige, dunkle Coniden, x Dm. Auf Pflanzenteilen (Nordamerika). (Etwa A. niger?). TOME XXXIII, 2° PARTIE 14 110 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, 57. A. nanus Mont. (Syll. Crypt. Nr. 1112). Sacc. (4) IV, p. 74. Conidientraäger ca. ‘/, mm. hoch, 20% dick, Kôpfchen 60 x Dm., Sterigmen 15p lang, Conidien kuglig, dunkel, 3x Dm. Mycel gelblich. Auf gekochtem in Zersetzung begriffenem Reis (Frankreich). — 58. A. phæocephalus Dur.et Mont. (Flor. Alg. p. 342), = Sterig- matocystis ph. Sacc. [A] IV, p. 76, [la], Tab. 903. Conidienträger bräunlich, Blase kuglig, gelblich, prim. Sterigmen radial aus- strahlend, (12 X 5x) mit je 2—4 secund. Sterigmen (10 X 3u). Conidien klein, kuglig, 3—%y Dm. rauh. Auf Wurzeln, Zwiebeln, Blättern, Käse. CHeier Italien, Deutschland (?), Madras, Argentinien). (A. niger ?). 59. Sterigmatocystis violaceo-fusca (Gasper. [130] — Asperg. v.-f.) Sacc. [1], 10, p. 526. — 1887. Comidenträger 2 mm. X 12—18y, Kôpfchen bis 95u Dm., Blase kuglig k2—51p Dm. Prim. Sferigmen (6—8 X 3yu), secund. kurz (2—%yx lang). Conidien eifürmig, warzig, violettbraun, 3—6,5 X 3,2—5y. Auf Pflanzenteilen — Früchte, gekochter Mais, etc. — (Italien). 60. Sterigmatocystis Phœnicis (Cord.) Patouil. et Delacr. [22]. Sacc. [1], 10, p. 526. Conidienträger bis 1 mm. X 15y, schmutzig purpurfarben. Blase kuglig, punktirt, 754 Dm. Sterigmen 40 X°15u (prim.) + 10—12 X 3—4 y (secund.), letztere je 4. Conidien schwarzpurpurn, glatt, dickwandig, 5 X 3,5—4,5u. In Datteln (Aegypten, Tunis). — Von 4. niger jedenfalls durch Gestalt und Grôsse der Conidien verschieden. Vergl. Sterigmatocyshis Ficuum (P. Henngs.) oben. 61. St. Ustilago (Beck, Itin. princ. Cob. p. 148. Asperg. U.) Sacc. [1], 40, p. 526. Conidienträger 0,5—0,8 mm. Blase kuglig, punktirt, derbwandig, 7,5 Dm. Prim. Sterigmen 50u lang, je 3—4 secand. tragend. Conidien kuglig, auch PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 111 schwach gestreckt, warzig, 2,5—%4,9x Dm. Im Fruchtknoten von Phyllanthus Emblica (Ostindien). 62. A. echinosporus Sorokin (Paras. p. 40), Sacc. [1|, 414 p. 592. Blase mit kurzen Sterigmen, Conidien kuglig, Küpfchen schleimig, ganz schwarz. Auf faulen Wurzeln von Vitis (Caucasus). — Irgendwelche Masse giebt Saccarpo nicht an, ob das mir unzugängliche Original solche auffübrt, steht dahin. 63. À. brunneus Delacr. [151], Sacc. | 1], XI, p. 592. — 1893. Erst blaugrün (?) dann schwarzbraun. Conidienträger 154 dick, Blase 60 Dm. rundlich, Sterigmen 12—18 X 5—7p. Conidien kuglig, warzig, braun, 15: Dm. Auf Zucker-Gelatine (Frankreich). — Hiernach von ausserordentlicher Conidien- grôsse wie sie nur von À. glaucus erreicht wird; näheres Studium der Art wäre also von Intresse, auch der eigenartige Farbenübergang ist auffällig. 112 DIE PILZGATTUNG ASPERPILLUS IN MORPHOLOGISCHER, D. Grelbe, braungelbe, braune, rôtliche Species. Conidienrasen bräunlichgelb, hell- oder rôtlichgelb auch ocherfarben, nie mit dunklerer schwarzbrauner Nüance, sodass als tiefster Ton helles rostfarben bis kaffeebraun oder rotbraun gilt'. Auch grüne Tüne kommen nicht vor. Da Vertreter der grünen Arten (s. oben) im Alter vielfach heller bis schmutzig- braune Decken bilden, künnen im allgemeinen nur jüngere Vegetationen richtig « bestimmt» werden. Andrerseits ist zu beachten, dass die Farbe einiger normal grünen Arten gelb bis braungelb abändern kann; dieselben gehôren also gleichfalls nicht hierher, sondern unter die grünen Species, was nôtigenfalls durch Cultur zu zeigen bleibt (A. flavus Lnk., 4. Oryzæ (Ahlbg.), 4. varians Wehm.). Unter Abzug der ganz unsicheren älteren bleiben für unsere Flora zunächst ca. fünf wohlcharakterisirte immerhin zu berücksichtigende Species : 1. À. sulfureus(Fres.) 2. » ochraceus Wilh. 3. » Rehmii Zuk. (4. » spurius Schrôüt.) 5. » Ostianus Aut. 6. » Wentü’ Aut. Sterigmatocystis Aspergillus sens. str. Von diesen sind aber wabrscheinlich mehrere synonym, sodass die Zahl der distinkten Arten zur Zeit auf vielleicht 3—4 zusammengehen würde. Vergleichs- 1! Die Schwierigkeit einer scharfen Abgrenzung gegen die dunkelfarbigen Arten (C) liegt übrigens auf der Hand ; vielleicht zôge man am besten beide Gruppen in eine zusammen. Zeiïgt das einerseits die Misslichkeit einer Gruppirung nach Farben, so kônnen wir doch andererseits nur so eine Ordnung des Chaos anbahnen. ? Diese gut bekannte und charakterisirte Art glaubte ich — trotzdem sie aussereuropäisch — hier doch mit aufnehmen zu sollen. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 1 5 material liegt mir nur von 1,5 und 6 vor, 4. ochraceus und 4. Rehmü sind môglicherweise mit À. sulfureus synonym. Dem 4. ochraceus ähnelt wieder À. Ostianus, doch ist dieser nach direktem Vergleich mit Originalmaterial von FRESENIUS und ebenso nach den Beschreibungen von À. sulfureus verschieden. A. spurius erscheint mir noch als der zweifelhafteste, da er etwas unzureichend beschrieben ist; ähnliches liesse sich vielleicht auch für 4. Rehmu geltend machen. I. Neuere, meist besser beschriebene Species. 64. Aspergillus sulfureus (Fresenius, 1863). (Taf. I, Nr. II.) Diagnose: FRESENIUS [10] p. 83. Saccarpo [1] T. 4, p. 73. Ausführliche Beschreibung : FREsEnIUS |. c. Abbildung : Derselbe, Taf. X, Fig. 30—33 ; Zopr, [4a] p. 43 Fig. 29. Exciceal : RARENHORST, Fungi europ. Nr. 784.' Synonym: Slerigmalocystis s. FRESENIUS |. ©. — Conidienrasen : Blass schwefelgelb mit Stich ins braäunlich-ockerfarbene. Conidientraäger: Ziemlich stattlich, Stel derbwandig, farblos, glatt, Kopfchen gelblichbraun. Blase kuglig, scharf abgesetzt, allseitig mit schlanken, radial ausstrahlenden, gedrängten, verzweigten Sterigmen besetzt; diese je mit 2 (nach FRESENIUS) oder 3—4 (nach eigenen Präparaten), länglichen, kegelfrmigen secund. Sterigmen. Conidien in langen Ketten, ellipsoidisch®, glatt, klein. Blasenwand warzig (Reste abgerissener Sterigmen). Dimensionen: Trager bis 1 mm. hoch, 13 4 dick. Wanddicke ca. 2,5 y, Kopfchen 1504, Blase 90% Dm., Sierigmen ca. 304, Conidien 2,5 X 3—%y. (Diese Messungen sämmitlich nach einem gutausgebildeten Exemplar der Exciccaten- ! Von FResenivus (laut Etiquette) selbst eingelegt. Uebrigens sulfureus — sulphureus. ? Der Autor giebt kuglig an; das Exsiccat zeigt jedoch ausgesprochen Zängliche Conidien. Aehnlich auch die mit eignen Ermittlungen in Einklang stehende Abb. bei Zopr 1. c. 114 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, Nummer, bis auf die Conidiengrüsse kommen aber merkliche Schwankungen vor). Fresenius selbst giebt nur eine Zahl für die Conidiengrôsse (‘/,,,—"/,,, mm., also ca. 2,5—3,3u), die SACCARDO zu 2—3yn normirt. — SACCARDO’S Diagnose giebt auch zwei secund. Sterigmen und kuglige Conidien an. fusst also auf FRESENIUS Beschreibung ; letztere sind aber, wie schon bemerkt, meist länglich. Das zeigt, beiläufig, wie selbst die Diagnose eines älteren Autors nicht immer genau auf sein Material passt. ScHRŒTER fübrt die Art nicht auf. Fruchtbildungen fehlen. Vorkommen : Auf Excrementen vom Zeisig (Frankfurt), auf Rinden. Cullur: Nichts bekannt. Die Conidien des Exsiccaten-Materials waren wie zu erwarten (4895) nicht mehr keimfäbig. Weiteres unbekannt. 65. Aspergillus ochraceus Wilhelm (1877). Diagnose : _ WiLneLu [6] p. 66, Winter [3] 2 p. 63, Saccarpo [1] 40 p. 527, SCHRŒTER [2] 2 p. 218. Ausführliche Beschreibung : WiLneLu |. c. Abbildung: Fehlt. Exsiccat : Rabenhorst Fungi europ. Nr. 2361. Synonym: Sterigmatocystis ochracea (Schrüt.). » ochracea van Tiegh. (nach Angabe Saccarpos I. c.). » sulfurea Fres. (?). Conidienrasen : Braungelb, ansehnliche Decken bildend. Conidienträger : Sehr stattlich mit ockergelbem auch fahlgelbem bis gelbbraunem Kôpfchen. Sterigmen verzweigt, farblos, zart, dichtgedrängt allseitig die kuglige Blase bedeckend. Conidien kuglig, seltener ellipsoidisch, farblos oder gelblich. Die derbe gelbliche Wand des Stieles mit grôsseren oder kleineren gelblichbraunen Wärzchen besetzt, die zufolge Wicaezm nicht Ausscheidungen sondern vielleicht locale Membran-Verdickungen sind, übrigens auch auf der Blase auftreten künnen. Färbung und Rauhigkeiten meist erst später und besonders am oberen Teile ! Trotz mehrfacher Bemübhungen (in Gôttingen, Münster, Strassburg, Berlin) nicht erhältlich. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 115 auftretend. Neben diesen typischen gelegentlich « accessorische » Träger durch Auswachsen gewôhnlicher Hyphen mit verzweigten oder einfachen Sterigmen auf der Blase”. Dimensionen: Träger 2—3 mm. (selbst 4—10 mm.) hoch, (nach SCHRŒTER dagegen bis 4 mm. und ca. 204 dick). Conidien 3,5—5 à Dm. Hyphen 1,5—3% dick. Sklerotien: Reichlich als harte kuglige, aussen gelbbraune, innen farblose Gebilde im und auf dem Substrat der vom Autor cultivirten Art; sehr gleichfürmig, aber ohne Ascus-Bildung bei Culturversuchen. Entstehung durch Verflechten und Verwachsen gleichwertiger Hyphen. Grôüsse ca. 0,5 mm. Dm. Vorkommen : Auf Schwarzbrod (insbes. sogen. Commisbrod), feucht liegenden Pflanzen (Strassburg, Breslau). Cultur : Gelingt leicht auf Schwarzbrod, Môhren, Kartoffeln, Most, Fruchtsäften, Brodabkochung, ebenso auf künstlichen Nährlüsungen; auf Flüssigkeiten dicht verflochtene Decken, auf festen Substraten lockere farbige Ueberzüge. Ueber Temperaturansprüche, Wirkungen. Farbstoffnatur u. a. ist näheres nicht bekannt. Sonstige ausführliche morphologische und entwicklungsgeschicht- Details bei WILHELM |. ©. — Ob die Art mit anderen zu vereinigen, lässt sich nach den vorliegenden Angaben schwer sagen; eine bessere Kenntniss der braunen Species überhaupt wäre da wohl zunächst erforderlich und sehr erwünscht. 66. Aspergillus Rehmii Zukal (1893). (Taf. HU, Nr..V.) Diagnose: ZuxaL [21], Saccarno [1], 41 p. 593. Ausführliche Beschreibung: Ebenda. Abbildung: Ebenda Taf. XI, Fig. 1—10. Synonym: ? A. sulfureus (Fres.); Sterigmatocystis Rehmii (Saccarpo). ! Der ausführlichen Beschreibung fehlen leider Abbildungen, die einen Vergleich sehr erleichtert. So finden sich hier manche Anklänge an À. Ostianus, bei dem aber die Ausscheidungen der Wand leicht als solche kenntlich (keine Membranverdickungen) und Alkohol- lôslich sind, cf. übrigens auch Sterigmen und Conidien. 116 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, Conidienrasen : Anfangs schwefel-, später ockergelb"', mit ebensolchen Conidien- trägern. Conidienträger : niedrig, zwerghaft, Blase länglich-eifürmig, glatt, Sterigmen verzweigt, Schlank, primäre keulig, secundäre zart, meist in der 4-Zahl, scharf zugespitzt. Conidien rundlich, polyedrisch*, jünger ellipsoidisch, glatt, gelblich, auch an einfachen Sterigmen sich gelbfärbender Hyphen gebildet. Dimensionen: Träger k09—500y hoch, 54 dick; Blase 304 hoch, 20y dick. Sterigmen" 6 X 2—3y (prim.) + 4 X 1,5u (secund.). Conidien 2,5 —ku, Hyphen 1,7—2% dick. Früchte (Perithecien) : Kuglig oder zusammengedrückt, schwarz, glatt, brüchig, mit einschichtiger Rinde, umhüllt mit dichtem, gelbem Mycel, dessen Fäden oft blasig angeschwollen (wie bei 4. nidulans), Asci kurz gestielt, eifürmig, achtsporig, in straussartigen Vereinigungen, gleichzeitig entstehend, bald verschleimend, so- dass Sporenbildung erst später in der kaum noch als Schlauch kenntlichen sphærischen Gallertmasse erfolgt. Sporen elliptisch, derbwandig, glatt, dunkel. Hüllfiden der Fruchtkôrper schnüren bisweilen an einfachen Sterigmen kuglige 3—#4{ grosse Conidien ab (cf. oben). Perithecien : 100—200 y Dm. Asci: 6—7 X 4—5y; Sporen: 5 X 3,5u'. Vorkommen : Auf Galläpfeln und verdorbener Eichenrinde (Wien). Cultur : Gedeiht auf Decokten von Eichenrinde und Schwarzbrod zumal nach Befeuchten mit 10 °/, tiger Tanninlüsung. Temperatur : Wächst bei Zimmertemperatur. Im Winter entstanden Perithecien our im Wärmschrank; im Sommer normal nach 3—%4 Wochen. Ueber Farbstoff-Natur und -Sitz, besondere Wirkungen u. à. liegen Angaben nicht vor ; auch scheinen Reinculturen in bakteriologischem Sinne vom Autor nicht angestellt. Ueber weiteres morpholigisches Detail siehe diesen. — ! Nach der Beschreibung sollen auch die vegetativen Teiïle farbig (gelb) sein, anscheinend ist die Färbung gleichmässig, da gelbe Kürnchenausscheidung nicht aufgenannt wird. ? Nach der Abbildung 1. c. aber kuglig. * Aus der Zeichnung des Autors ergiebt sich die Länge der « Basidie » zu ungefähr dem dreifachen des Sterigmas s. str. (Fig. 4); sie ist also schwerlich sehr genau. ? Hier muss ein Druckfehler vorliegen. Acht Sporen dieser Grüsse haben in einem Ascus solcher Dimension keinen Platz; auch nach der Zeichnung haben die Sporen kaum ‘/1 des Ascus-Durch- messers und letzterer ist vielleicht zu 18 X 15 u anzusetzen. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 117 Eine Anlehnung an andere ist nach der Beschreibung der Art nicht môglich ; mancherlei erscheint aber noch der Klärung bedürftig. Die offenbar schematisirten Abbildungen erschweren den Vergleich. Die Entwicklung der Art auf gut nährender Zuckerlôsung oder Würze hâtte vielleicht manches anders ergeben als auf den stark tanninhaltigen Substraten, auf denen ZuxaL ausschliesslich cultivirt zu haben scheint. 67. Aspergillus spurius (Schrôter, 1893). Diagnose: ScHRŒTER [2] p. 218, Saccarpo [A], 11, p. 593. Ausführliche Beschreibung : Abbildung : Synonym: Slerigmatocystis spuria Schrôter; St. carnea van Tiegh. (?) (siehe unten). — Fehlen. Conidienrasen : Fleischfarben, später trüb ockergelb. Conidientrager : Klein, farblos oder hell rotbraun mit kugliger Blase. Slerigmen teils einfach, teils verzweigt, meist nur auf der Kuppe der Blase, lockergestellt. Conidien kuglig, glatt mit gelblicher oder hellrôtlicher Wand. Dimensionen : Träger etwa 0,5 mm. hoch, 104 dick. Conidien 3—%y im Dm. Schlauchfrüchte: Unbekannt. Vorkommen : Auf Gelatine gefunden (Breslau). Weiteres fehlt. — | Zu einer genauen Charakterisirung und Abgrenzung der Art reichen die Angaben nicht aus; sie dürfte kaum sicher wieder zu erkennen sein. Ueber das Verhältniss zu anderen hierher gehôrigen (A. sulfureus Fresen.) lässt sich auf Grund der kurzen Beschreibung auch kaum etwas aussagen. Cultivirt hat sie Autor augen- scheinlich nicht. 68. Aspergillus Ostianus Autor (1899). (La OMENr. 1) Diagnose: WEHMER |[26|. Ausführliche Beschreibunyg : Abbildung : Sonstige Litteratur : WEnMer |[66, 163]. Reincultur : Autor. Ebenda. TOME XXXII, 2° PARTIE. 15 118 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, Conidienrasen: Rostgelb, jung fahl-, später tief braungelb bis zimmetfarben. Conidienträger : Stattlich mit grossen bräunlichgelben Kôpfchen auf meist farb- losem starrem Stiel. Blase durchweg kuglig, scharf abgesetzt. Sierigmen meist einfach, doch auch verzweigt, lang, über Blasen-Radiuslänge bis zum Doppelten, schlank kegelfürmig (die verzweigten oben breitkeulig; secund. Sterigmen, wo vorhanden zart, schlank, einzeln. zu zwei oder dreien, farblos), dichteedrängt, radial ausstrahlend, allseitig die Blase besetzend. Conidien kuglig bis schwach ellipsoidisch, klein, meist glatt, gelblich, in langen Ketten. Blase und oberes Stielende alter Exemplare mit massenhafter Ausscheidung brauner Kôrnchen. Dimensionen: Träger + 2 mm. hoch, ca. 7u dick. Wanddicke 1,5—2y. Kopfchen ca. 100% Dm. Blase ca. 35—45p. Sterigmen 35 X 8u (secund. ca. 13 X 54). Conidien k—5 y. Hyphen kp. Fruchtkôrper : Bislang unbekannt. Vorkommen : Auf toten Blättern gefunden, auch auf gekochtem Reis (Hannover). Cultur: Gedeiht auf den üblichen Substraten (Zuckerlüsung, Würze, Brod, Kleister, gekochter Reis, Gelatine, Nähragar, hier dürftiger) und meist üppige schôn gefärbte Decken bildend, bei anfänglich etwas langsamer Entwicklung. Temperatur : Wächst nur bei mittlerer Temperatur, oberhalb 30° C. nur sehr dürftig oder ganz versagend, sodass Blutwärme (Brütschrank) die Conidienkeimung ganz verhindert. Keiïmdauer : Conidien bleiben nicht über 1—2 Jahre keimfähig. Wirkungen: Mässige Verzuckerung von Stärke und Verflüssigung von Gelatine, letzteres unter langsamem Abschmelzen und späterer Bräunung der Flüssigkeit. Gärvermôügen und Säurebildung unmerklich. Farbstoff: Der in amorphen braunen Kôrnchen zur Abscheidung kommende Farbstoff ist lüslich in Alkohol, wieder ausfällbar als amorphe Trübe durch Wasser, also wohl «harzartiger» Natur. Sehr licht- und luftbeständig (nach 5 Jahren sind eingetrocknete Culturen noch von gleicher Farbe). Variabilität und Missbildungen: Auf die Farbe der Decken ist die Art der Ernährung und anderes ohne nennenswerten Einfluss; bei dürftigerer Ernährung (Agar mit wenig Zucker) bleibt das Gelb sebr fahl und die Conidienträger zwerghaît. Ob die beobachtete Verzweigung der Sterigmen als Missbildung aufzufassen ist, steht wohl dahin, das Gegenteil ist jedenfalls der Normalfall, was ja auch die Species scharf von À. sulfureus (Fres.) u. a. scheidet. Blasige oder kolbige An- schwellungen der Hyphen sind auch hier nicht selten. Sterile Decken sehr selten. PHYSIOLO GISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 119 Die Art ist nach allem leicht kenntlich und nicht zu übersehen. Am ähnlichsten ist sie noch À. ochraceus Wilh. und 4. sulfureus (Fres.), deren Beschreibungen — und von letzterem auch das Exciccat — aber in wesenlichen Punkten abweichen, was eine Vereinigung vorläufig ausschliesst. 69. Aspergillus Wentii Autor (1896)'. (Taf. 11, Fig. HT, Taf. IV, Fig. V.) Diagnose : WEHMER [25] p. 140 u. f. Abbildung : Ebenda. Ausführliche Beschreibung : Ebenda. Sonstige Lilleratur : PRINSEN-GEERLIGS [118], WEHMER [66]. Reincultur : Autor. Conidienrasen : Gelbbraun bis reinbraun (kaffeefarben), Taf. V, Fig. 3. Conidienträger : Sehr stattlich und mit die grôssten der Gattung, mit ansehn- lichen braunen Kôpfchen auf schlankem, farblosem, starrem Stiele. Blase streng kuglig, scharf abgesetzt, glatt. Sterigmen stets einfach, dicht gedrängt, allseitig ausstrahlend, mittellang (bis Radiuslänge), schlank, keglig, Conidien in langen Ketten, ziemlich klein, meist kuglig, fein punktirt, seltener ellipsoidisch und glatt, (jänger). — Conidienträger entstehen auch an den bisweilen hoch (10 cm.) empor- steigenden schneeigen Lufimycelien, die diese Art auszeichnen (Taf. IV, Fig. V). Alle Teile sonst glatt, ohne hervortretende Unebenheiten. Mycel gelegentlich schwach farbig. Dimensionen: Conidienträger 2—3 mm. hoch, 17—30% dick, Wanddicke 1,4—2,8 2. Kôpfchen 150—200% Dm. Blase T5—90u. Sterigmen 15 X kp. Conidien k,5 im Mittel. (4,2—5,62). Hyphen 4u (bis 10 x) dick. Fruchthôürper bislang nicht gefunden*. Vorkommen: Auf gekochten Sojabohnen, (Java); hier regelmässig auftretend und die mit Hibiscusblättern bedeckte Bohnenmasse mit dichtem Schimmel über- und durchziehend. Europa ? ! Als genauer studirte ausländische Art zweckmässig an dieser Stelle aufgeführt; vielleicht ‘: auch unserer Flora angehôrend da hier jedenfalls ganz gut fortkommend. = Wewr glaubte (laut brieflicher Mitteilung) Perithecien beobachtet zu haben. 120 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, Cultur : Sehr leicht gelingend, wächst schnell auf den üblichen Substraten (Zuckerlüsung, Würze, Gelatine, Näbr-Agar, gekochter Reis, Sojabohnen) zu starken Vegetationen — dichten, anfangs schneeigen, später durch die Sporen- kôpfchen sich langsam fâärbenden Decken — heran. Temperatur : Wächst schon lebhaft bei 15—20° C., besser noch bei hôherer Temperatur, Optimum um 37° herum. Wirkungen : Lôst celluloseartige Stoffe (Wandsubstanz der Sojabohne), Stärke, beide wohl durch ein Enzym verzuckernd. Verflüssigt Gelaline bald lebhaft, bald langsamer. Sonstige Gärwirkungen, Säurebildung u. a. sind bislang nicht beobachtet. Technisch für Auflockerung der schwerverdaulichen Sojabohne eine Rolle spielend, (javanische Sojasauce) [118]. Eine gut charakterisirte leicht kenntliche Art, die von den übrigen braunen Species scharf und deutlich abweicht. IT, Alte, unvollständig beschriebene, nach der Diagnose nicht kenntliche und wohl zu streichende Species, 70. A. laneus Link (1824). Diagnose: Link [32] Fungi [. p. 66; Saccarpo [1] T. # p. 70. Hyphen gelblichweiss, Conidien-Kôpfchen gross, Conidien kuglig, gelb. Vor- kommen auf faulenden Schwämmen. — Nach diesen Merkmalen unbestimmbar ; vielleicht ein À. glaucus (?). 74. A. îÎlavus Bonorden (1851). BoNORDEN [9] p. 142, Taf. IX. p. 192. Diagnose fehlt. Beschreibung gleichfalls unvollständig. Conidien rund, gelblich. Aus der primitiven Abbildung bei Bonorden ist nichts zu entnehmen. SaccarDo [1] #4 p. 69 zieht die Art kurz mit 4. flavus Bref. zu À. flavus Link. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 121 72. À. ferrugineus Link (1824). Link 1. ©. p. 68 (Synom.: ebenda). Soll nach dem Autor eine braune unschein- bare Art sein, die im Winter auf faulem Holz geflunden wurde. Einzelheiten fehlen. 73. À. ferrugineus Fuckel (1870). FucxeL, Symbol. Mycol. p. 358. Diagnose : SaccarDo [1] 4 p. 70 (Exsice: Fungi rhenan. Nr. 157). Braune gleichfalls auf Holz gefundene Art mit ungenügender Charakterisirung, da nur die 4 mm. hohen Conidienträger mit braunen kugligen Kôpfchen und eifürmigen sehr kleinen Conidien genannt werden (an Fässern in feuchten Kellern). Das Exciccat bleibt aufzuklären. 74. À. fuscus Bonorden (1861). BonoRpEN, Botan. Zeitg. 1861, p. 202. Diagnose auch bei Saccarpo [1] # p. 70. Bei BonorpEN Beschreibung ohne Abbildung. Ovale Blase, einfache birnférmige Slerigmen, runde «ziemlich grosse » stachlige Conidien. Auf Blättern (Westfalen). 75. A. olivaceus Preuss (1852). Preuss, Linnæa 1852, p. 77. Diagnose auch bei Saccarpo [1] # p. 71. Angeblich «sehr kleine » Kôpfchen, braun- olivfarbene Conidienketten «sebr kleine » glatte, kuglige Conidien. Auf zerriebenen feuchten Blättern von Taraxacum (Hoyerswerda). Weiteres fehlt. Jedenfalls hiernach gleichwie die‘vorhergehenden unkenntlich. 76. A. fÎlavescens Wreden (1869). WREDEN: Myringomycosis Aspergillina, Archiv f. Augen- und Ohrenheilkunde 1874. Im Ohr gefunden. Schon von SIEBENMANN (p. 23) — der Originalmaterial beider Pilze verglich — als À. flavus erkannt (cf. die grünen Species). WREDEN 122 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, betrachtete den Pilz übrigens als Varietät von À. glaucus. Cf. auch CATTANEO [152], Taf. V, Fig. 7; SaccaRDo [A], 4 p. 70. Genauere Beschreibung mit Maassangaben fehlt überhaupt, trotzdem findet man die Art noch in der neuesten Litteratur (cf. 4. flavus) aufgenannt". 77. À. roseus Link (1824). Link |. ©. p. 68, BERKELEY vide SaccaRDO [1] tom. # p. 68. Alte Synonyme vergl. Link |. ©. — Einfache, rôtliche Kôüpfchen, kuglige Sporen, zartes Mycel werden für die Art angegeben. Auf feuchtem Papier, Tapeten, etc. Vielleicht überhaupt kein Aspergillus, jedenfalls ganz zweifelhafte Art. III. Species ausserhalb der deutsch-schweizerischen Flora, gutenteils unvoll- ständig beschrieben und von den Autoren nicht genauer auf Existenzberechtigung geprüft, viele offenkundig synonym'. a) Gelbe Arten. 78. Sterigmatocystis lutea v. Tiegh. (1877). [15] p. 103. Art mit ockergelbem Kopf, auf Dattelkernen gefunden (Paris, Frankreich). — Weitere Beschreibung fehlt (1). 1 Wohl weil der Name für diesen gelblichgrünen Pilz bezeichnender ist als « À. flavus ». Uebrigens gehürt er streng genommen gleich dem Vorhergehenden wohl unter die (Grünen Arten». ? Auch diese sind hier nur kurz unter Hervorhebung der wesentlichen Merkmale aufgeführt, alles für die Unterscheidung nicht in Betracht kommende ist fortgelassen. Das Unzulängliche in den Beschreibungen tritt dadurch scharf hervor. Im allgemeïnen halte ich mich dabei wieder an die Diagnosen Saccarnos, im Original lagen mir nur die Beschreibungen der ca. 9 Arten von van TieGnem, Baïnier, MARCHAL, JoHAN-OLSEN vor; speciell auch die Citate der aussereuropäischen Species genau nach Saccarpo. Die Diagnosen selbst gestalte ich freilich wesentlich anders, in bestimmter stets gleicher Reïhenfolge sind hier sofort die Hauptteile und ihre Dimensionen (Conidienträger, Stiel, Kôpfchen, Blase, Sterigmen, Conidien) hervorzuheben, wenn anders das Auffinden einer Art nicht zwecklose Zeitvergeudung kosten soll. Die etwaige Prüfung der Synonymität muss dem vorbehalten bleiben, der in der Lage ist, sich Material der Arten zu beschaffen, von den meisten freilich wird solches nicht mehr existiren, da lebt nur der Name weiter als leidiger Ballast der späteren Litteratur. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 128 79. St. lutea Bainier (1880). [156], p. 30, Saccarpo [1], IV, p. 73. Conidien anfangs gelb, später etwas grünlich, glatt, 6,#u Dm. Auf Samen von Arlemisia (Paris, Frankreich). — Weiteres fehlt; auch der Speciesname ist schon vergeben (cf. vorhergehende Art). Uebrigens vielleicht unter die grünen Species gehôürend. 80. St. albo-lutea Bain. (1880) [156] p. 30, Saccarno [1], IV, p. 74. « Petite espèce d’un blanc jaune.» Auf verderbenden Pflanzenteilen (Paris, Frankreich). — Weiteres fehlt (!). 81. St. butyracea Bain. (1880). [156], p. 30, Sacc. [1], IV, p. 73. Conidienträgerstiel gelblichbraun, etwas rauh, Blase kuglig, 46—63y Dm., Slerigmen 25,25 (prim.) + 12,64 (secund.). Conidien glatt, 5,2: Dm. Hyphen bleichgelb. Auf verderbenden Mandeln (Paris, Frankreich). Auf Brod leicht zu züchten. — Wobhl À. ochraceus Wilh. (?), einen Vergleich hat Autor bei diesen drei Arten mit den bis dahin beschriebenen aber nicht angestellt; er hätte sie dann freilich auch kaum benennen dürfen. 82. Aspergillus sulfureus (Desmaz.) Sacc. (1895). SACCARDO [1], XL, p. 592. Kôüpfchen kuglig schwefelfarben; Conidien 3 X 2,5. Auf feuchtem Papier (Frankreich). — Auch Saccarpo giebt die Art schon mit Reserve, dem Unter- suchungsmaterial fehlten Sterigmen, sodass es ganz offen bleibt ob diese nun ein- fach oder verzweigt sind. Die Art welche mit so und so vielen andern synonym sein kann, fällt also am besten ganz weg. 83. A. flavidus Berk. et Brom. (1873). Fungi of Ceylon, London 1871—73, N. 913 s. SaccarDo [1}, IV, p. 69. Conidien ellipsoidisch, 6—7u lang, Sterigmen klein. Gelblich mit kôrnigen Hyphen (Ceylon). — 124 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, 84. A. fimeti Sacc. et Speg., Michelia IL, p. 543 [154], Saccarno [1 |, IV, p. 69. Abb.: Saccarpo [la], Tab. 703. Conidienträger bis 1 mm. X 20—254, Blase eiformig, Conidien ebenso, 8—10 X 6—7y, gelblich. Sterigmen fehlend (?) oder sehr klein (Italien). 85. A. alutaceus Berk. et Brom. North Americ. Fungi N. 655 siehe SACCARDO [ 1}, IV, p. 69. In der Beschreibung fehlen die Hauptpunkte, ein Vergleich ist also nicht môüglich. Auf faulendem Mais (Nord-Amerika). 86. A. spiralis Grov. New. or not. Fangi I, p. 10, Tab. 257 s. SACCARDO [1] IV, p. 69. Hyphen wie Conidientrager gelb, letztere 1—2 mal dichotom verzweigt, jeder : Lweig mit keuligem Kopfchen. Sterigmen eingeschnürt, 20—30 X 10z, Conidien eifürmig und kuglig, ungleich, glatt, gelb, später grünlich, 10—12%. Auf Lôsung von carminsaurem Ammoniak (England). — Auflällig durch die Verzweigung der Conidienträger sowie Conidiengrôüsse. Bedarf aber zweifelsohne genauerer Unter suchung, auch wohl unter «Grüne Arten » zu stellen. ‘ b) Ockerfarbene und braune Arten. 87. A. africanus Dur. et Mont. (1849). Flore d’Algèr. I, p. 342, s. SaccaRDO [1], IV, p. 70. Conidientrager verzweigt, septirt, farbig, Kôpfchen und Conidien kuglig. Auf Opuntia (Algier). — Maasse und alles andere fehlt. 1 Vielleicht ist hierhin auch der À. subgriseus Peck | 146] zu stellen. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 195 88. Sterigmatocystis fusca Bain. (1880) [156] p. 30, Taf. I. Fig. 5. SaccaRDoO [1], IV, p. 75°. Conidienträger ca. 1 mm. X 10, Blase ca. 63u, Sterigmen 27,3 u (prim.) + 12,64 (secund.). Conidien kuglig, warzig, ca. 9,4 Dm. Auf Pflanzensamen, Brod (Frankreich)}*. 89. St. ferruginea Cooke, Saccarno [1], IV, p. 74. Conidientrager septirt, farblos, Conidien kuglig, rauh, rostfarben, 104 Dm. Auf Schmetterlingspuppen (Indien). 90. St. elegans (Gasper. 1887). Sacc. Aspergillus elegans GaAsPERINI [130] p. 46, Saccarpo [1] X, p. 525. Conidienträger schwach ocherfarben, zart kürnig, 1—6 mm. X 5—12y. Küpfchen 20—130u Dm. Blase kuglig, bis 70 Dm. Sterigmen allseitig, dicht, radiär gestellt, 4—264 (prim.) + 7—14 X 1—2% (secund.), letztere meist in der Dreizahl. Conidien ocherfarben, zart gekôürnelt, untere eifürmig, obere kuglig 3—3,5x Dm. Auf faulen Citronen, Brod (Pavia, Italien). — Dem À. sulfureus (Fres.), auch 4. ochraceus Wilh. und À. Ostianus Aut. sehr ähnlich, übrigens durch die vollständige Beschreibung sich vorteilhaft vor vielen andern auszeichnend. 91. Aspergillus terricola March. (1893). MarcHaz [155] p. 101, Saccarpo [1], XI, p. 592. Conidienträger 0,5—1 mm. X 7—10y, Blase fast kuglig, rauh, hell, 30— 50% Dm. Sterigmen allseitig, radiär, 12—15 X 4— 74. Conidien kuglig, umbrafarben, Hyphen farblos, 3—5u. In humosem Boden (Brüssel, Belgien). — Nach Autor durch Farbe und Vorkommen von À. flavus Lnk. verschieden, auch auf ver- ! Von Saccarno unter «nigricantes » aufgeführt, soll jedoch «nussbraun» sein; bei der Misslich- keit braune von dunklen Species zu sondern, übrigens auch dann unwesentlich wenn die Art sicher- gestellt wäre. = Das oben über die Arten Barnrers Gesagte gilt auch hier. TOME XXXIIT, 2° PARTIE. 16 126 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, schiedenen Substraten (Gelatine, Bouillon, Zuckerlôsung, Kartoffeln) cultivirt; noch bei 30° C. wachsend, Robrzucker invertirend, Stärke verzuckernd, Eiweiss unter Ammoniak-Abspaltung zersetzend. — Abbildung fehit leider, auch Angabe der Conidiengrüsse und des Verhaltens bei Blutwärme, was den Entscheid ob bie Art wirklich neu, erleichtert hâtte; eigentlich spricht nichts Triftiges gegen 4. flavus. 92. St. Delacroixii (Sacc. 1892). [1], X, p. 527. St ochracea DELAcR. 1891 [154]. Conidienträger bleich ocherfarben 0,5—1 mm. hoch, Blase kuglig, gelblich, feinwarzig, 904 Dm., Sterigmen 39 X 12u (prim.) mit je 3—#4 secundären, Conidien kuglig, zart warzig, 7—8 4 Dm. Auf Zucker-Gelatine (Paris, Frankreich). Die Conidiengrüsse übertrifft die der äbnlichen Pilze von FRESENIUS, WILHELM, GASPERINI u. a. um fast das Doppelte. c) Rotliche und rotbraune Arten. 93. Aspergillus carneolus Sacc. [154]. Saccarpo [1], IV, p. 68. Abb.:[1a], Tab. 48. Schmutzig fleischfarben, Conidienträger 120—130 X 104, septirt. Blase glatt, 30u Dm. Conidien 6—8 X 3—%y, rosa. Auf faulenden Halmen und Früchten von Sorghum (Italien). 94. À. ochraceo-ruber Sacc. [154], [1] p. 68, [la], Tab. 47. Schün ocherfarben, dann rot. Conidienträger ca. 7504 hoch. Kôpfchen 250 y Dm. Conidien 15—18 X 12—13u, warzig. Auf fauler Rinde und Holz von luglans (Italien). Auffällig ist die colossale Conidiengrôsse, welche ähnlich nur von À. glaucus erreicht wird. Die Art wäre zu cultiviren. 95. À. erythrocephalus Berk. et Curt. (1868). Fungi Cubanens., London 1868, Nr. 642 s. Saccarpo [1] IV, p. 68. Mycel gelb, Conidien breit elliptisch, 410 y lang ; auf abgefallenen Früchten (Cuba). PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 127 96. A. purpureo-fuscus Schw. Syn. Amer. bor. Nr. 2680 s. SAGCARDO [1] IV, p. 68. Conidienträger einfach oder verzweigt, septirt, rôtlichbraun ; Conidien ziemlich gross, von gleicher Farbe. Auf faulen Stengeln von Brassica (Nord-Amerika). — Weiteres fehlt auch hier. 97. À. rubens Green (1868) Boston Soc. of Med. Sc. 1868 (19. Nov.). Genauere Beschreibung fehlt. 98. Sterigmatocystis carnea v. Tiegh. (1877) [15], p. 103, SaccaRDO [1], IV, p. 74. Conidien fleischfarben. — Weiteres fehlt (!). 99. St. fulva (Mont.) Sacc. (1886). Saccarvo [1], IV, p. 74. Aspergillus fulvus Mont. Conidienträger rauh, Küpfchen rôtlich dann dunkel, Conidien kuglig, Auf Sericaria Mori (Südfrankreich); «Muskardine ». 4100. St. purpurea v. Tiegh. 1877, [15] p. 103. Saccaro [1|, IV, p. 74. Slerigmen rôtlichbraun, Conidien fleischfarben. Soll Ascusfrüchte bilden. Auf Kartoffeln (Frankreich). d) Olivbraune Arien *. 101. Aspergililus subîfuscus Joh.-Ols. (1885), [178}", p. 50, SaccarDo [1], X, p. 526 (— Sterigmalocystis subfusca)‘. Conidienrasen erst gelblich, dann bräunlich-olivfarben. Conidientrager ca. 1 mm. X 20. Kôüpfchen kuglig, gelb später olivbraun, 90—195% Dm. Blase 15—21 u ! Von Saccarpo nicht aufgenannt. ? Wohl streng genommen unter die « Grünen Species» gehôrend. * Litteratur-Citate von [165] bis [179] siehe unter « Corrigenda> eingangs. * Nach der Abbildung des Autors sind die Sterigmen nicht verzweigt, im Text spricht derselbe Sich minder scharf aus. 128 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, Dm. Sterigmen (nach der Abbildung !) einfach, lang; Conidien kuglig, glatt, gelb- braun, 3—#%u Dm. Mycel 8—10yx dick. Auf verschimmeltem Brod (Kristiania, Norwegen). Wachstumsoptimum 35—%0° C., sehr schnellwüchsig, pathogen, in die Blutbahn von Lepus caninus geführt tôtlich endende Erkrankung veranlassend ; Gelatine verflüssigend. In Beschreibung und Abbildung stimmt so manches mit À. flavus Lnk. überein, dass der Beweis des Vorliegens einer andern Art wohl noch genauer zu führen wäre. Auch fehlt in der Diagnose Beschreibung der Sterigmen und Fig. 7 der Tafel ist bezüglich der Blase unklar, die folgenden Figuren entsprechen aber sicher nicht normalen Trägern der Pilzes. 102. Sterigmatocystis dasytricha Ell. et Ev. (1886). Journal of Mycolog. 1886, p. 10%, s. Saccarpo [1], X, p. 525. Conidientrager bleich olivhraun, 250—300 X 6—8 », septirt, Kôpfchen 45 — 60 X°20— 25 y Dm. Blase eiférmig bis langgestreckt. Sterigmen 20—25 X 4 y (primäre), Conidien langgestreckt, 5—7 X 1,2—1 ,5u. Auf Holz (Nord-Amerika). PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 129 3. Diagnosen. Aspergillus (Mich.) Corda Mycel meist farblos, seltener (im Alter) gelb oder braun, oberflächlich zu dicht anliegenden lockeren Ueberzügen oder derberen Decken verwebt, nur vereinzelt als Luftmycel emporsteigend. Conidientraäger aufrecht, aus einem meist weitlumigen und derbwandigen apical kuglig, oval oder keulig angeschwollenen fast stets unverzweigten, 1-zelligem Stiel und dem die blasige Endanschwellung allseitig oder nur oberwärts be- deckenden Sterigmenapparat bestehend. Sterigmen einfach oder verzweigt, kurz oder schlank, keglig, dünnwandig, gleichwie Stiel und Blase meist farblos, radial ausstrahlend oder aufwärts gerichtet, an ihrer Spitze zahlreiche kettenfürmig ver- einigte kuglige oder ellipsoidische, stets einzellige, gefärbte, seltener farblose Co- nidien abschnürend. Sporenfrüchte bislang nur von wenigen Arten bekannt; kleine zarte oder derbe, nackte oder mycelumhüllte gelbe, gelbbraune bis dunkle kuglige Kapseln (Perithecien) oder Knollen {»Sklerotien«) mit ein- bis mebrschichtiger Wand und zablreichen, im letzteren Falle erst allmählich entstehenden, 4#—8-sporigen Schläachen; Sporen oval, ei- bis linsenfürmig, meist mit Längsrinne, glatt; einige Species mit steril bleibenden kleinen derb knolligen gelben oder braunen Sklero- hen, von den meisten jedoch nur Conidienträger bekannt. Trennung der Formen in verschiedene Gattungen (Eurotium, Aspergillus, Sterigmatocystis), erscheint einstweilen ebensowenig zweckmässig wie die in systematischen Werken gelegentlich geübte Zertheilung auf Ascomyceten und Hyphomyceten (fungi imperfecti). Der Uebersichtlichkeit wird damit jedenfalls nicht genützt, die Orientirung erschwert. Neuere systematische Werke tragen dem auch Rechnung (cf. ep. riscuEr [4] scaRôTER [2]). 130 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, Unter Berücksichtigung der verschiedenen Conidienträger-Typen kann man folgende Gruppen bilden : 1. Gruppe des A. clavatus: . Clavatus, A. pseudoclavatus, A. giganteus. A 2, » » » flavus: A. flavus, A. Oryzæ, A. glaucus. SRE » » fumigalus: À. fumigatus, A. nidulans. 4. » » » Wentü: A. Wentii, À. varians, A. minimus, A. Ostianus, #2 » » » candidus: A. candidus, A. ochraceus, À. Rehmii, (A. spurius). A niger, A. sulfureus, (A. candidus z. T.), À. Ficuum, A. albus. 6. » DD ANIUET Einige dieser Gruppen stehen nach ihren typischen Formen ohne weiteres fest (A. clavatus, A. Wenti, A. niger), in anderen zeigt der Conidienträger-Bau Schwankungen. So kommen in der Candidus-Gruppe zweiïerlei Formen (einfache Kôpfehen vom Bau des flavus oder Wentii und compliziertere von dem des niger) vor, wie denn auch der Flavus-Typus zwischen dem von Fumigatus und Wentü schwankt, wenn man will also den Uebergang zwischen beiden bildet, ähnlich wie candidus zu der einheitlichen, feststehenden Form von niger überleitet. 4. nidu- lans passt nach allem trotz der (stets?) verzweigten Sterigmen am besten zu 4. fumigatus, der in gewissem Sinne primitivsten Form des Conidienträgers, die andrerseits in der Miger-Gruppe ihre vollkommenste Entwicklung zeigt (ansehnliche Grôsse, streng kuglige Blasenform, stets verzweigte Sterigmen). Jedenfalls ist A. pseudoclavatus mit seinen verzweigten Sterigmen nicht an À. niger, sondern nach seinem ganzen Habitus nur an À. clavatus anzuschliessen, wie ja überhaupt das Merkmal der Sterigmen-Verzweigung keine durchgreifende Trennung zulässt. Die gegenseitigen Beziehungen lassen sich kurz folgendermassen veranschan- lichen : Fumigalus-Gruppe Wentii-Gruppe Niger-Gruppe Clavatus-Gruppe D de dns crane Die eigenartige Form der Clavatus-Conidienträger stände hiernach ziemlich isolirt da. Immerhin ist dies nur der Versuch einer übersichtlichen Anordnung. Es sind auch hier nur die genauer one als Vertreter anfgeführt. — Für Gruppe 2 liesse sich vielleicht auch — doch weniger passend — der bekanntere À. glaucus als typische Charakter- form setzen. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 131 Unter Berücksichtigung des Sterigmen-Baues hätte man : 1. Clavatus-Gruppe 2. Flavus-Gruppe 3. Fumigatus-Gruppe 4. Wentii-Gruppe [SA . Candidus-Gruppe 6. Niger-Gruppe Eu-Aspergillus . clavatus giganteus . flavus glaucus Oryzæ . fumigatus . Wentii varians minimus Ostianus Hemi-Sterigmatocystis . candidus ochraceus Rehmii ? spurius ? Eu-Sterigmatocystis A. pseudoclavatus A. nidulans A. niger » sulfureus » albus » Ficuum Die folgende Speciesaufzählung" gruppirt zweckmässig wieder nach der Farbe. Gruppe 1. Conidienrasen (jung) grün in verschiedenen Nüancen, spater slark verfürbt (grau bis braun). À. Makrosporeen. (Conidien 54 und darüber im Dm.) Sterigmen stets einfach. 4. A. glaucus Link. (Eurotium A. gl. de By. E. herbariorum Wigg.) Conidien * sehr gross, 7—10u (9—15), kuglig bis ellips., ungleich, meist feinkürnig. ! Unter Beschränkung auf die einheimischen, denen nur einige besser bekannte fremde (A. Oryz@, À. pseudoclavatus, A. Wentu, A. Ficuum) zugesellt sind. 2 * Voranstellen der Conidien-Merkmale bei den grünen Arten erschien zweckmässig. — Wo nicht anders bemerkt mit deutlichem Gelatineverflüssigungsvermügen. Alle Grüssenmasse sind an- nähernde Mittelwerte. 132 DIE PILZGATTUNG ASPERPILLUS IN MORPHOLOGISCHER, Conidienträger stattlich (1—2 mm. X 144); unter ungünstigen Verhältnissen auch kleiner (bis 0,5 m.m. berunter — Culturen auf Zuckerlüsung !) mit kugliger bis ovaler in den glatten meist dünnwandigen Stiel verschmälerter grosser Blase, sehr kurzen gedrungenen Sterigmen (selten mehr als von doppelter Conidienlänge). Perithecien erst hell goldgelb, dann schmutzigbraun, kuglig, mit zarter zerbrech- licher Wand, 100—250 y Dm., 4sci ellipsoidisch, farblos (20—25x), 4—8 sporig, Sporen länglich (bis 104), mit Längsrinne. Farbe der Conidienrasen erst hell-, dann dunkelgrün, schliesslich schmutzig braun. Ueberall verbreitet, sehr häufig besonders auf getrockneten Pflanzen und Pumpernickel. Wachstum-Oplimum niedrig (Zimmerwärme). Gelatineverflüssigung sehr träge. Mehrfach cultiviert. Gelb-braunes Pigment bildend (hervorstechendes physiolog. Merkmal). 2. Oryzæ (Ahlbg.) Cohn 1883 [107]. (Eurvuum Oryzæ Ahlburg1876.[86]). Conidien kleiner, ca. 6—7y, ungleich, meist kuglig, glatt oder fein kôrnig; Conidienträger stattlich, 1—2 mm. X 14y doch auch weit kleinere Exemplare und besonders auf ungünstigem Substrat durchweg zarter. Blase in Grüsse und Gestalt schwankend (keulig, kolbig, kuglig), mehr oder minder 4n den Sthel ver- schmäülert, dieser meist dünnwandig (auch derb!), glatt oder feinkornig. Sterigmen durchweg unverzweigt, langer als bei 4. glaucus, schlank (18 X 4), bald radiär, allseitig die Blase bedeckend, bald mehr auf der Kuppe und aufwarts ge- richtet. — Früchteunbekannt, Angabe von Perithecien (cf. Winter | 3] SaccaRDo | 1 |) beruht auf einem Missverständniss. | Conidienrasen fast stets gelblich grün — selten gelb, — dann bräunlich, schliess- lich schmutzig braun. (Die Diagnose ScarogTers |2| trifft wenig zu und bezieh sich entweder aufeinen andern Pilz oder abnormes Material : Farbe der Rasen (gelb —bräunlich), Grosse der Träger (0,5 mm.), Conidiengrosse(3—44), glatte Wand der Träger und Conidien gilt alles nicht oder nicht streng für A. Oryzæ). Vorkommen: Auf Vegetabilien (Reis, Japan) Gelatine, Zuckerlüsung (Breslau, Hannover) —- einheimisch ? Wachstums-Optimum ca. 37°C. — In Japan technisch als Malzersatz in der Sakébrauerei verwendet (Diastasebildung). Von Verf. u. a. culhioirt. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 133 3. A. flavus Link 1791. (Eurotium A. fl. de By, A, flavus Bref.). Dem A. Oryzæ in vielen Punkten ähnlich, jedoch Conidienträger durchweg kleiner und zarter. Conidien 5—7Tu, ungleich, kuglig, glatt oder feinkôrnig. Träger meist ca. 0,5 mm. X7—10u, Wand feinkôrnig (ähnlich auch bei Oryzæ !), Blase kuglig oder mehr keulig, in den Sfel verschmälert, farblos, meist um die Hälfte kleiner (ca. 30u Dm.) als bei beiden vorigen Arten. Sterigmen lang, un- verzweigt, schlank, allseitig radial ausstrahlend oder nur kuppenständig. Steril bleibende harte, braune Sklerotien. Conidienrasen-Farbe meist grünlich gelb, seltener rein gelb, später bräunlich, endlich schmutzig-tiefbraun. Vorkommen : auf Vegetabilien, besonders im Brütschrank gern auftretend, Optimum ca. 37°. Auch im Ohr des Menschen bei Otomycose («Ohrenpilza), pa- thogen. Mehrfach culhiviert. — Anhang zu À. glaucus: A. repens. (Cord.) de By. (Eurotium repens de By.) 1870 11. Von A. glaucus kaum specifisch verschieden, nur schmächtiger entwickelt. Bis auf die ohnediess nach Alter, Ernährung etc. variablen Dimensionen stimmen alle Merkmale ziemlich überein. A. medius. (Meisn.) (Eurotium A. m. Meissner 1897. 27. Keine besondere Art sondern normal entwickelter A. glaucus. Beim Autor fehlt der direkte Vergleich mit unter gleichen Verhältnissen cultivirtem 4. glaucus, wo- nach erst der wirkliche Wert der nach seiner Meinung unterscheidenden Merkmale beurtheilt werden künnte. — B. Microsporeen. Kleinsporige Arten. (Conidien unter 5: Dm.) a. Starkwüchsige. Conidienträger stattlich (-Æ 2 mm.), mit blossem Auge leicht kenntlich. TOME XXXIII, 2" PARTIE. 17 134 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, 4. À. clavatus Desmazières 1834. | 18]. Darch die lang walzliche Blase (kanonenwischerartig) sogleich von den vorher- gehenden Arten zu unterscheiden. Conidien ellipsoidisch (nie rund), 2,8 XK #,2u, glatt, Conidientrager über mm. hoch, derb, mit dickem rührigem Stiel (14—25u) und ansehnlichem graugrünen gestreckten Kôüpfchen, das späterhin bei reichlicher Conidienansammlung dem blossen Auge oft rundlich erscheinen kann. Blase lang- gezogen, kaum von doppelter Stieldicke (ca. 150 X 35u) und sebr gleichmässig in der Gestalt. Sterigmen kurz, unverzweigt, nur 7—8y lang, allseitig die Blase be- deckend, dichtstehend. Früchte unbekannt. Conidienrasen erst grau-bis bläulich-grün *, dann dunkler, schliesslich missfarbig graubraun. Vorkommen : auf Vegetabilien, verdorbener Würze u. a., nicht häufig. — Wachs- tumsoptimum ca 37°C. Neuerdings von Verf. cultivirt. 5. À. giganteus nov. spec. Wie 4. clavatus, doch Conidienträger-Maasse ein 5 bis 40-faches. Grôsste Species. Conidien ellipsoidisch, glatt, klein (4 X 2,6), Trager 1—2 cm. hoch mit ansehnlichen grünen ovaien Kôpfchen auf schlankem starren Stiel (30—50% dick). Blase lang keulig (500—800 X 80—100%), Sterigmen einfach, kurz (10 XK #4) allseitig dicht die Blase bedeckend. Schlauchfrüchte uubekannt. Conidienrasen dicht und hoch, aus graugrün im Alter in schmutzigbraun über- gehend, Stiele {ebenso Mycel) meist hellsaffranfarben. Vorkommen auf os Maische (Hannover), anscheinend selten. Wan optimum ca. 20—30° C., versagt bei Blutwärme. Gelatineverflüssigung lebhafter : cultivirt auf Würze, Dextrose-, Rohrzucker-Lôüsung, Würze-Gelatine u. à. C 6. À. pseudoclavatus Puriewitsch 1899 281. Wie A. clavatus, doch mit verzweigten Sterigmen. Leichtkenntliche Art. Conidien ellipsoidisch, klein (3,5—%4 X°2,5—3,u). Träger stattlich (3—5mm.) mit ansehnlichen graugrünen Küpfchen. Blase lang keulig (260—300 X 60—70y) Sterigmen verzweigt (prim. 8--9, secund. 2,5—4y lang). ! Nicht hellblau wie scurôrer [2] angicbt, der auch von Æugligen Conidien spricht. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 155 Conidienrasen graugrün. Vorkommen : auf alten Hefeculturen (Kiew). Wachs- tumsoplimum ©. 25°C. Schlauchfrüchte : Perithecien (60— 70 Dm.) mit wenigen ovalen Ascis(c. 6—7), 8-sporig, Sporen farblos. Vom Aut. culhioirt. 7. À. varians Autor 1899 26. Conidien kuglig, klein (3—4x Dm.) glatt oder warzig. Blase kuglig (meist) oder oval, deutlich vom Stiel abgesetzt. Sterigmen lang, unverzweigt, schlank (16—25 X 3u), meist länger als der halbe Blasendurchmesser. Conidienträger (1—2 mn. X 13) mit ansehnlichen grünen Kôpfchen. Blase allein ca. 304 Dm., bei ovaler Form ca. 36 X 22u. Blase wie Sterigmen mehrfach gefärbt (grünlich gelb). — Früchte unbekannt. Conidienrasen meist schôn laubgrün, gelegentlich auch gelb bis bräunlich ; später unansehnlich grau-braun. Vorkommen auf welkem Laub, nicht häufig (Han- nover). Vom Aut. cullivirt. Wachstumsoptimum 20—30°C. Erzeugt gelben Farbstoff (in Substrat u. sterilen Hyphen). Gelatineverflüssigung fehlt oder ist auch in Wochen ganz kärglich. b. Schwachwüchsige. Conidienträger im allgemeinen unter mm. Grüsse (selten über 0,5 mm.), mit blossem Auge kaum oder nicht wabhrnehmbar. 8. A.nidulans Eidam 1883 |19]. Conidien kuglig, klein (34 Dm.) glatt. Conidientrager 0,6—0,8 mm., X 11— 154, derb, einfach oder verzweigt und septirt. Blase keulig (nie kuglig), aus dem Stiel erweitert, mit halbkugliger den Stieldurchmesser mässig an Dicke übertref- fender Kuppe (15—20 y), die ein Büschel verzweigter Slerigmen tragt, dadurch von den zwei folgenden Species leicht zu unterscheiden. Bislang überhaupt ein- zige grüne Species unserer Flora mit verzweigten Sterigmen, (excel. A. pseudocla- vatus); prim. Sferigmen ca. 7—9, secundäre 7y lang. Schlauchfrüchte (Sklerotien) kleine derbe von blasiger gelber Hülle eingeschlos- sene schwarze Knollen (0,2—0,3 mm.) mit allmählicher Ascus-Entwicklung. Asci 8-sporig (1 1u lang), Sporen oval mit Längsrinne, dunkel (5 X #u). 136 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, Vorkommen : Auf Hummelnestern (Breslau, Berlin), auch im erkrankten mensch- lichen Ohr (Ohrenpilz). Wachstumsoptimum ca. 37°, pathogen. Bildet gelbes Pigment (Blasenhülle) ausser Conidienfarbstoff. Vom Autor u. a. cultivirt. Conidienrasen grün, später verfärbt. 9. A. fumigatus Fresenius 1850 |10,. Conidien sehr klein (2,54 Dm.) kuglig, glatt. Conidienträger kleinster und zar- tester in der Gattung (0,1—0,3 mm. X 5—6y) mit keuliger in den Stiel ver- schmälerter Blase (bis 202 Dm.) und zierlichen aufwärts gerichtelen, oft nur die Kuppe beselzenden einfachen Sterigmen (ca 8u). — Schlauchfrüchte unbekannt, jedenfalls kritisch; selten sterile mohnkorngrosse dunkle Sklerotien. Vorkommen : Auf verschiedenen Vegetabilien (Malz, faulende Kartoffeln u. a. besonders im Brütschrank), auch im menschlichen Ohr bei Otomycose; häufig. — Wachstumsoptimum ca 37° C., pathogen. Mehrfach cullivirt. Conidienrasen : graugrün oder bläulich grün, bald missfarbig grau bis bräunlich. 10. A. minimus Autor 1899 26]. Von beiden vorhergehenden durch den fast durchweg kugligen Kopf auf gradem starren derbwandigen Stiel unschwer zu unterscheiden. Conidien sehr klein (ca. 2u Dm.), kuglig-länglich, glatt. Trager ca. 0,3—0,6 mm. X 64; selten bis 1 mm. (sehr gutes Substrat). Blase ca. 15u, Dm. Sterigmen allseitig radial ausstrahlend, kurz (6 X 3u), einfach. — Schlauchfrüchte unbekannt. Vom Autor cultivirt. Conidienrasenfarbe erklärt graugrün, spâter grau und ins bräunliche. Vorkommen : Auf toten Blättern (Hannover), nicht häufig. — Wachstums- oplimum 20—30 C. — Unbestimmbare, fernerhin zu streichende grüne Arten : A. virens (Lnk.) Sacc. € griseus Lnk. « macrosporus Bon. € _ Hageni Hall. « _ Michelii Preuss PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG 137 A. mucoroides Bon. « _olivaceus Preuss « maicrosporus Bük. « malignus (Lindt)' Gruppe 2. Conidienrasen schwarzbraun (nigricantes). 41. À. niger. (Cram.) v. TiEcHeM 1871 |15. (Sterigmatocystis antacustica CRAMER 1859 | 141. Tief schwarzbraune Conidienrasen mit stattlichen (über 1 mm. hohen) Trägern ; Kôpfchen dunkel, Stiel farblos, starr, derbwandig ca 18: dick. Blase kuglig, scharf abgesetzt, ca. 80u Dm., allseitig mit schlanken, radial ausstrahlenden, verzweiglen, bis Radiuslangen Sterigmen besetzt, primäre ca. — 26 X %,5, secundäre — 8 X 3u. (onidien kuglig, sehr klein (2.54), glatt oder warzig (alt). Sklerotien kuglig, hart, gelblich-braun, glatt, bis halberbsengross, gelegentlich und unregelmässig auftretend; keine Asci entwickelnd. Vorkommen : Gemein, auf allen môglichen Substraten (Zuckerlüsung, Esswaaren, Früchten) mit Vorliebe auf säuerlichen. — Wachstumsoptimum ca. 3T, pathogen ? («Ohrenpilz«). Gährung veranlassend (Oxalsäure) und viele Enzyme bildend. Oft cultivirt, beliebter Versuchspilz. 12. A. Ficuum (Sterigmatocystis F. (RercH.) P. HENNINGS 4895 23). Schwarze Sporenmasse im Innern der von den Hyphen durchsetzten getrock- neten Feigenfrüchte. Conidienträger im Fruchtinnern, Stiel zart (hyphenartig bauchig angeschwollen, 1—2 septirt, mit verzweigten Slerigmen und zuletzt tief violett-schwarzen Conidien. Blase 45—60u Dm. Kôpfchen 75—100 Dm. Prim. Sterigmen 15—28 X 6—9y, secundäre 6—8 X 2—3y. Conidien kuglig glatt, derbwandig, meistens 4 Dm. (selten bis 6x). Früher als Ustilago Ficuum von Rercxart beschrieben (Verhandl. d. zool.-botan. Gesellsch. Wien p. 355, 1867). Von HENNINGS in Feigen gezüchtet. Trozdem manches an À. niger erinnert, so doch bis zum Vorliegen von Culturversuchen auf Nähr- lüsung mit Reserve zu behandeln. — ! Ist offenbar À. fumigatus Fres. (birnformige Blase, kuglige Conidien von 3—4w Dm., Temperaturoptimum 37°, pathogen, zarte Conidienträger), allerdings werden Sklerotien mit Ascis angegeben (Sporen 6— 84), [180]. Cf. dazu auch J. Behrens [20.. 138 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, AlS gutcharakterisirte besondere Arten nicht zu betrachten sind: A. fuscus Bon. & nigricans Wred. « _ nigrescens Rob. Gruppe 3. Conidienrasen gelblich, gelbbraun bis braun, auch rütlich, nie mil grünlichem Ton. a. Slerigmen verzweigt (selten einfach). 13. À. sulfureus (Fresenius) 1851 10[. (Sterigmatocystis s. FRes.) Conidienrasen hellgelb bis bräunlich. Trager statllich (1 mm. X° 13y), vom Bau des A. niger und A. candidus. Stiel glatt. Blase streng kuglig, 90z, Sterigmen lang, schlank, über Blasenradius-Länge, verzweigt. Comidien klein (3—4y), glatt elhipsoidisch (nicht kuglig wie FResENIUS angab). Blasenwand rauh von Sterigmen- resten. Vorkommen auf Excrementen (Frankfurt). Früchte unbekannt. Bislang nicht cullivirt. 14. A. ochraceus Wilhelm 1877 6|. (Sterigmatocystis o. Sacc.) Conidienrasen braun-gelb, ockerfarben. Trager stattlich(+ 2mm.), Blase kuglig (?), Sterigmen verzweigt, allseitig die Blase bedeckend (Länge ?). Conidien kuglig, selten oval (3,5—5yu), feinwarzig. Sklerotien kuglig, gelbbraun, ohne Ascus- bildung. Wand des Stieles gelblich, warzig ; die Warzen sind (nach W.) nicht Aus- scheidungen sondern vielleicht lokale Membranverdickungen (1. c. Autor p. 31). Vorkommen auf alten Brodstücken (Strassburg). Vom Autor in Cultur gezogen. Trotz der grossen Aehnlichkeit lassen sich A. ochraceus und A. sulfureus — viel- leicht mehr in Folge nicht ganz ausreichender Charakterisirung — kaum zusam- menziehen. 15. A. Rehmii Zukal 1893 21]. Conidienrasen schwefel-bis ockergelb; Trager zwergig (bis 0,5 mm.) nur 5y dick. Blase langlich-eiformig, glatt, Sterigmen schlank, verzweigt, primäre : 6 X° 2—3u, secundäre : 4 X 1,5, erstere keulig, letztere scharf zugespitzt, zu PHYSIOLOG{SCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 139 vieren. Conidien kuglig (jung langlich), glatt, klein (2,5—4u).— Vorkommen auf Galläpfeln und Eichenrinde (Wien). Schlauchfrüchte: Perithecien (100—200% Dm.), kuglig, schwarz mit 1-schich- tiger brüchiger Rinde, von gelber blasiger Mycelhülle umgeben. Schläuche 8 sporig, Sporen elliptisch, dunkel (5 X 3,5u). Der Diagnose entspricht môglicherweise nur das vom Autor in besonderer Weise cultivirte Material. b. Sterigmen einfach oder verzweigt. 16. À. spurius Schrüter 1893. 12]. Conidienrasen fleischfarben, später trüb-ockergelb. Träger klein (0,5 mm. X 10), farblos oder hellrotbraun. Blase kuglig. Sterigmen sowohl einfach wie verzweigt, meist kuppenständig, locker ; Conidien klein (3—4u), kuglig, glatt. — Schlauchfrüchte unbekannt. Vorkommen auf Gelatine. Bislang nicht in Cultur gezogen. Die hiernach unvollständig bekannte Art wäre jedenfalls in Cultur näher zu stu- diren und auf einzelne Merkmale hin genauer zu prüfen (Trägergrôüsse, Kôüpfchenbau). c. Slerigmen meist einfach. 17. A. Ostianus Autor 1899 26]. Conidienrasen bräunlichgelb, fahl — oder schôn gelbbraun (zimmtfarben). Trager meist stattlich, über 1 mm. (Substrateinfluss), mit grossen Kôpfchen und anfangs hellem starrem Stiel. Blase scharf abgesetzt, kuglig, später gleichwie der Stiel dicht mit Ausscheidungen amorpher brauner Kürnchen besetzt (Harz). Ste- rigmen in jungen Culturen nur einfach, lang und schlank, über Blasen-Radius- Länge (35 X 8u). Blase ca. 35—%5u, allseitig von den radial ausstrahlenden Sterigmen dicht bedeckt. Conidien kuglig bis schwach länglich, ziemlich Ælein (k—5u), meist glatt. 140 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, In älteren Culturen wachsen die Sterigmen mehrfach zu Conidien-bildenden Fortsätzen aus, sind dann also verzweigt. Auf weniger guten Substraten (Nähragar, Gelatine) bleiben die Conidienträger zwergig und dürftiger entwickelt. — Sporen- früchte und Sclerotien unbekannt. Vorkommen auf altem Laub (Hannover), nicht häufig. Vom Autor culhivirt. Eine dem A. sulfureus (Fres.) und A. ochraceus Wilh., vielleicht anch der vorher- sehenden, ähnliche Art; die meist einfachen Sterigmen und Xürnige Farbstoffab- scheidung auf Stiel und Blasenoberfläche — ein bislang isolirt dastehender Fall — ermôglichen zunächst keine Vereinigung. d. Sterigmen slets einfach (unverzweigt). 18. A. Wentii. Autor 1899 26. Conidienrasen erst gelblichbraun dann Kaffeefarben. Conidientrager — mit die grôssten inverhalb der Gattung -— sehr statilich (3 mm. und darüber) mit hellem Stiel (25u Dm.) und braunen grossen Küpichen. Blase streng kuglig (ca 80u Dm.), Sterigmen stetsunverzweigt, schlank (15 X4y), allseitig ausstrahlend, dicht gedrängt. Conidien (4—5y) gleichmässig, fast aus- schliesslich kuglig, feinpunktirt. — Sporenfrüchtle unbekannt. Gern hochempor- steigende schneeige Luflmycelien bildend. Vorkommen : Java auf Sojabohnen, und von da eingeführt. In der Heimat bei der Sojabereitung benutzt. — Wachstumsoplimum ca 37°C. Vom Antor culhivirt. Schon am Wuchs ohne weiteres kenntliche Art. — A. oosporus Wallr. « laneus Lnk. « fuseus Bon. Nicht mehr aufklärbare alte und zu streichende Species. « olivaceus Preuss « flavus Bon. «€ ferrugineus Luk. « « Fuck. «_ flavescens Wred.(ist A. flavus) PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 141 Gruppe 4. Conidienrasen schneeweiss, im Alter meist gelblich (crême- farben) auch bräunlich. 19. A. candidus (Lnk?) Autor. Conidienträger zweierlei Art; statthiche (1—2 mm.) vom Bau des À. niger und A. sulfureus mit streng kugliger Blase (c. 36x Dm.), scharf abgesetztem starren derben Stiel (7—10y Dm.) und verzweigten langen, schlanken (ca 30), allseitig radial ausstrahlenden Sterigmen («langstrahlig»): kleinere und zwergige von ein- fachem Bau mit schlanken unverzweigten Sterigmen, kuglig-keuliger Blase und kaum 30: Dm. messendem ganzem Kôüpfchen. Conidien sonst gleicher Art, klein, ellipsoidisch, glatt bis feinkôrnig auch kuglig, 2,5—4u. Sporenfrüchte unbekannt. Wachstumsoptimum 20—30°. Vorkommen: Auf verschimmeltem Pumpernickel, altem Käse, verderbendem Harn etc. verbreitet, aber meist nur in kleinen, langsam wachsenden Rasen mit vereinzelten s{attlichen und vielen zwergigen Conidien- trâgern. Cullivirt. Ueber die Synonymität ist sicheres nicht zu sagen; die Art ist vielleicht mit der Lixxs identisch, wahrscheinlich auch mit den folgenden bez. einer derselben, ob- schon meines Erachtens noch bestimmt zu zeigen bleibt, dass alle diese mehr als ein und dieselbe Speries vorstellen. Weiterer Bearbeitung sebr bedürftige Gruppe. 20. À. albus Wirnezm 1877. [6|. (syn.: A. candidus (Lnk.) Sacc. ?). Conidienträger klein (0,5 mm. X Tu), Sterigmen verzweigt, Blase kuglg, (20—30% Dm.), Conidien klein, kuglig, glalt, 2,7—3,5u Dm. Sporenfrüchte un- bekannt. Vorkommen auf verschimmeltem Brode (Strassburg). Weiteres fehlt. Vom Autor in Cultur gezogen. A. candidus SAccaro 1886 154). (syn.: Sterigmatocystis ©. Sacc. auch Schrôt. A. albus Wilh.?) Conidienträger statilich, 1—2 mm. X 11—15y, Kopfchen 1Q0—120u Dm., Blase: 404 Dm. kuglig, rauh, Sterigmen verzweigt (Länge ?). Conidien kuglig oder länglich, 2 ,5u Dm. — Nicht cultivirt. TOME XXXIII, 2° PARTIE 18 142 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, ScaRÔTER giebt als Blasendurchmesser 30—50y, die Sterigmen (prim. wie sec.) zu 7—10p Länge (?), endlich die Conidien zu 2,5—3,54 (kuglig, glatt) an. Vorkommen : Auf Mist verschiedener Tiere, Insektenlarven. Die Sterigmenlänge weicht stark von der Nr. 49 ab. Von Nr. 20 aber wohl kaum verschieden. A. candidus (Lnk.) 1824 Sacc. [1 |. Conidienträger zwergig (0,16—0,2 mm. X 4u) mit kuglig-keuliger Blase und einfachen Sterigmen. Conidien kuglig, 2,5—3x Dm. — Vorkommen: Auf getrockneten Pflanzen, Schwämmen etc. Nicht cultivirt. #: | ; < , S * Ge 4) à L k À un | ; re + , U)JULo (F EXGE OT 1d — a 19p0 p—£ 0€ | PI—OT 6 T1 (nipquel SOU9t{ [98 | 93818 ‘St[8nx [A0 qone S1[80% | « *UIY9 AA SUBIIBA ‘OI Ex Jets a Gi 08 | | en ein ((uniSneié)| ES O£—08 — sdure-1807 d SEXES ÉTET 9 907802) « | “YO \\ SNWEUIU ‘6 TE SIUI0HUL9} (205) z + 2 | | DPI E D IQ | (gp—$£) |F X G uoxods) ‘uw 06G ren {xd e 06—GI ne Æ Pen : Coopou 1199S A mSomed | 6 TT or | wnoems |, 3 han BEN ir a Sumo | aeie0ss CPI) suernprn ‘8 ae Pl | à UOTIO TO [AS 8 el O1 { 0£—0Z | | uoSoqed LE — | 3 uma) Sn3to, ei Ce D 1 a 08 ee 0& 9—e |go—01‘0 SOI] SUJeSIUN ‘2 SOA | | | == j7ers RE RAT 081008 ‘008 000! 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( SUIS nt) (908) 1 X F Là - Er X 20 no | Me SuBnx | ÿ—ge [adie—sxo) 00, e OSV < ; JSIOMZI9A ‘WT 006 STUIOHUIOY — — — (ruoys) |(yostprosdipro | g—c'e Fe ee UolJOI PIS |uo3[os) St[8nx JHOMZLO4 FRIPE | D ae 2 Si Fes |. FX0E 06 * OST 9SIPIOSAI[O p—ex ge JSL9 MZI9IA EE — — — — = 6 — ae à | #80 g—c'z dre [80 | | Aer + Sr cr 5e ue os mans os ce | (ad) OT 7, 09—08 :: — | AA | SET JSIOMZIDA Sysnx —- Ga—GT — | — pers ‘Sn | c'e—L'e | j#iomzioa | 06 siq = | | | | p815 gone ol | GIUIOMUIOF | ù 0708 | GI 0€ os 08 2 | HE (Sun gone) F—c'a yaejuo OP—08 { 091—001 yosiprosdif[o *pO J810MZ494 | (SIN gone) S8nx (oën) 09 ns GL 12 LE Le. = Jets ‘Sn — CN ca ARE me | [ (E FTY (ad) St[9ny À | 6—9X<98—GT À UE T SULIOH T1 (8 ÿ—€) ‘298 Le: DE | | (woqie} | -HPSDF) | q[95-"1901 (uaq1e} -09FUX) | uneiq (uoqueyr -JULUIIZ) G‘0—F‘0 | qesunerq : ua que} 6 À -19390 | orçuneiq T | sq qi | -LF0M9S | | |&‘0--91"0 | « | érr AT D Er] « € 3 * SSIDM z— uneiq qesunezrq | (C207nwubr499S) (30149$) sartuds ‘08 ‘UU9 M IJUSM GI ‘UU9 M\ SNuIJSQ ‘SI (207pub1491$ —) "NZ TOY ‘LI (207p wub 1197) ‘UILM 80998190 ‘OT (207pwbr49S) (Soi) snoanyjqns ‘CT | 20% (Aur]) snprpuvo (207pubr197S —) (‘Jo1y9S ‘1 998$) SUpIpuu) (Coogpubr0s) “UITM Snqte PI (CL "2 207mubr499S — | ‘Won | CAUT) suprpuvs ‘61 (:207mub4199$ —) | (ssuuor) | WnnoL ‘CI (207pub1127S 1 À ! PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. VII. SPECIESN AMEN. Seite Aspergillus : ‘africanus Dur. et Mont.. 124 albus Wilh. (= Sterigmal.) . . . . 97 ‘alutaceus Berk. et Br... 124 atrovirens Karst. . Ë “argentinus Speg.. 149° AUTANLTACUS 0 RC EEE RE 19 ANIATIUS PECROE FE LU Te nl brunneus Delacr. . SAR mms Fe 1 Ji candidus Lnk.. . . . 24108 candidus Wehm. (Sterigm. z. T.) . . 95 carneolus Sacc. CU PARERE “chlorinus (Cook. etMass.)(— Sterigm.) 93 ‘cimmerius B. et C. . AUEL0O PHINETEUS SD. 20e 0e OP ANT chavaius Desm- 2 c'e NET GO iclavellus PeckK a ANR Re Eee 2 01 conoideus, Wall"? amer me -0f) Cookii Sacc. . HT 109 “Delacroixii (Sacc. et Syd.) 148 dubius Cord. RSS PS A dubius Cook, et Berk. (Sterigm. d.) . echinosporus Sorok. elegans Gasp. (— Sterigm.) “erythrocephalus B_ et C. . ferrugineus Fuck., Lnk. ds d » (Cook.) (= Sterigm.) . “Ficuum (Henngs.). . . . ‘fimetarius Peck. . fimeti Sacc et Speg. flavescens Wred.. ‘flavidus B. et C. . flavus Lnk. . » Bon. . » de By. fuscus Bon. . ‘fuliginosus Peck. fulvus Mont. (= Sterigm. 1.) . fumigatus Fres. 145 Seite 99 100 111 125 126 121 125 107 102 124 121 123 81 120 81 121 109 127 10 ! Die cursiv gedruckten sind im Text eingehender besprochen, die übrigen sind — mit wenigen Ausnahmen — unvollständig bekannte, kritische oder auch direkt auszuschliessende (alte) Species, und dort kürzer behandelt. Ueber einzelne im Text nicht erwähnte (— ohne Seitenzahl) siehe SaccarDoO | 1] Saccarno et Sypow [181]. — Æurotien ohne nachgewiesene Aspergillus-Conidienträger sind hier natürlich übergangen (siehe auch pag. 22 unten). — Aussereuropäische Arten — *. ? KaARSTEN, Symb. myc. XX VI, p. 28. — * SPeGAZzINI, Rev. Agr. y Veter. La Plata 1896 p. 245. 146 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, glaucus Lnk. (= EurotiumA. gl. de By.) giganteus Wenm. PEU Er sriseus Lnk 4 ee ER Rene à Hagen (Hall) RER rare herbariorum(Wigg.— Eurot. h. Lnk).. laneus Ink EIRE REC lateritius Mont. macrosporus Bon. . . . . . malignus (= Eurotium m. Lindt) à medius (— Eurotium A. m. Meissn.) . microsporus Büke MicheliiPreuss ERA TOR mntmus NV ER: ES ARTE ENEnNIORRE DOS DOC E MR RCA APTE RAS “Mülleri Berk. mucoroides Cord. mucoroideus Cook AQU MON, 72 NRA ER RENNRE nidulans (Eid.) (— Sterigm. n.). niger v. Tiegh. (— Sterigm. n.). . MIÉTESCERS AO LAPS Der MORE nigricans Cooke . . . . . HUE » bu 1 RM CREER 2 L Nolüne Hall ere A: ochraceus Wilh. (== Sterigm. o. ) US ochraceo-ruber Sacc DlIVACENS ETES ARE COUT DE PR DE AGREEMENT RER o0sporusi(Enk-) Walr- 0) "Ones Ory2æ (Abe) Cohn tr eme Ostianus Wehm. . ovalispermus Lnk. ‘penicillioides Speg . . . . - ‘phæocephalus Dur. et Mont. ere) pulcnelus (SpER) RER PAIE pseudoclavatus Purw. (Sterigm.). . . Do AOL ON AT EL DE CROP UE ED RC 1! Wazrrotu, Flor. crypt. Nr. 1928. — Seite 65 85 90 89 137 100 100 88 109 110 15 103 108 109 108 90 114 126 121 148 29! 13 117 | 24 149 110 101 | “purpureo-fuseus Schw. QuinITe Hein ERA ETES Rehmii Zuk. (Sterigm.) . . . . . . repens Cord. repens (— Eurotium A. r. de By) . . roseus (Lnk:) Berk meer FUDENS TER ERREUR rufescens Ben ee er nr SPRÆTOSPENMUS CU PME UNE spiralis Grove ME TENeE Nr spurius (— Sterigm. s. Schrôt.). SÉPCOREUS D ACE LUN D En PSUDETISEUS DELLA NET ALTER sulfureus (= Sterigmat. s. Fres.) . . » Des (Sace JP subfuseus Joh.-Ols (— Sterigmat?) ‘Ustilago de Beck (— Sterigmat.) terrico Marne PRE ARES variabilis Gasp. (= Sterigmat.) . VATLEN SN ENNER REPER RLEEN, virens (ak )BACC- Ne violaceo-fuscus Gasp. (— Sterigmat.) . “Wen NE ACIER APE Sterigmatocystis: alba v. Tiegh. AIDO=IUTéA BAIN ee antacustica Cram. butyraced/Baine eee Mere CAN did S ACCENTS RER ARE DAS CIO ER candidula Bain. carbonaria Bain. carned VS TiEp ere ee Re “chlorina Cook et Mass . . . coronata v. Tiegh. coronella Cost, . . . . ete PQ Da ha) Viatidte, ? BEeRLESE, Fung. Mor. fasc. VII, t. LIV.f. 8 — 11. * Pecx, Bullet. Tor. bot. CI. 1895, p. 210. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG, ‘dasytricha Ell, et Ev. . . Delacroixii Sace.. . . dubia (C. et Br.) Sace. elegans (Gasp.) Sacc. . . ‘ferruginea Cooke. . . *Ficuum (Reich.) Henngs. . . RE METRE OS A SEE fulva (Mont.) Sacc. . ele Ban 2201"... laliea Sacs. | L'ÉGLISE nidulans Ed. . . . . . nigra (Cram.) v. Tiegh. . olivacea v. Tiegh, Rae 125 ochracea Delacr. . . . . Seite 128 | 126 100 Ce LE 195 107 CREME 125 AT CA 127 NN PES aq TRE EE 100 1 Ranzey, Journ. of Botan. 1896 p. 152. > (Wilh.) v. Tiegh. Schrt, . ‘phæocephala (Dur. et Mont) Sacc ‘Phœnicis (Cord.) Pat. et Delacr. prasina Bain. "polchelé Sen nn pulverulenta Me. Alp. SPUTIL SCNTOE. PME subfusca (Joh.-Ols.) Sace. . . . . sulfures Vres RS SEAR SRE SERRES “Ustilago (Beck.) Sacc.. . VATIA BAT Se ER CT Re variabilis (Gasp.) Sacc. . . . . . Virensov Men Etre violaceo-fusca (Gasp.) Sacc.. . . . ‘vitelina (RQ) SEE purpurea v. Tiegh/2 1 °R 9-00: Rehmit (Zuk Sac mA 147 Seite 114 110 110 93 101 149 127 116 ANT 127 115 110 93 92 92 110 149 148 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, NACHTRAG An ausserdeutschen bez. aussereuropäischen (meist grünlichen) Arten sind noch von SACCARDO und Sypow [181]" aufgenannt, teils aber wohl kritisch : 103. Aspergillus brunneo-virens Delacr. [182}, m. Abb. Sacc. et Syd., p. 1045. Conidienrasen bräunlich-grün, Conidienlräger zart, 200 X7,5 y, Blase A0 y Dm., Sierigmen einfach, schlank, farblos oder gleichfalls farbig, Conidien kugelig bis ellipsoidisch, glatt, 4#-4,5 y Dm. An Keimblättern von Arachis hypogæa (Frankreich). — Als ganz sichergestellt dürfté die Art kaum gelten (Cultur !). 104. A. rufescens Berlese (Fung. Mor. fasc. VIL t. LIV), Sacc. et Syd. [181], p. 4045. | Conidienrasen blaugrün-rôtlich, dann rotbraun. Conidienträger einfach oder schwach verzweigt, stattlich, 1-1,5 mm. hoch, Blasen kuglig, Sterigmen einfach mit je 3 sehr kleinen Fortsätzen, Conidien kuglig oder eiformig, derbwandig, 40-42 X 10 p. Auf Wurzelrinde von Morus alba (Italien). — Vielleicht kein Aspergillus ? 105. A. Delacroixii Sacc. et Syd. [181], p. (1044 — A. olivaceus Delacr. [182], m. Abb). Comidienrasen olivfarbig, Conidienträger zwergig, 150 X 6 y. Blase schwach eiformig, 8-15 y Dm. Sferigmen. einfach, 6-7 X 2,5 y, Conidien grünlich, später olivfarbig, eiformig, glatt, 5-6 X3,5-4 y. Auf Samen von Theobroma Cacao (Columbien). — Ob die zwergigen Dimensionen auch hier nicht bloss Folge ungünstiger Ernährungsverhältnisse bez. Entwicklungsbedingungen, wäre durch Cultur zu entscheiden. ! Das Buch wurde mir erst nachträglich zugänglich, an den wenigen (!) deutschen Hochschul- Bibliotheken welche es besitzen, ist es gewühnlich ausgeliehen. Sollten ôffentliche Bibliotheken zur Anschaffung derartiger wichtiger Werke denn nicht verpflichtet werden künnen ? PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 149 106. À. penicillioides Spegazz. [185]. Sacc. et Syd. [181], p, 1045. Conidienrasen grünlich-grau, Conidienträger sehr klein, 100 4,5 y, Blase keulig bis eifrmig, 10-12 w Dm., oberseits später rauh, Sterigmen ganz kurz, 3-4 X 2,5 u, Conidien eckig dann kuglig, 3 y Dm., glatt. Auf faulen Blättern von Saccharum officinarum (Argentinien). — Ob es sich hier um einen Asper- gillus handelt, scheint mir nach der Beschreibung noch etwas fraglich. 107. À. argentinus Speg. [185], Sacc. et Syd. [181], p. 1046. Conidienrasen schmutzig grau, Conidienträger 0,25—2 cm. X 10-15 y, Blase kuglig oder oval, 35-40 X 30-40 y, etwas rauh, Sterigmen 8-10 X 4 y, Conidien kuglig, glatt, ungleich, 6-10 y Dm., Mycel 5-7 y dick. — Auf lebenden Blättern von Saccharum officinarum (Argentinien). — Auch das Bild dieser Art weicht von dem anderer Aspergillen ab‘; anscheinend haben auch die 2 cm. hohen Träger nur ein kaum 60-70 y dickes Kôüpfchen (einiges erinnert an Botrytis). 108. À. subgriseus Peck (Bullet. Tor. bot. CI. 1895, p. 210). Sacc. et Syd. [181], p. 1046. Conidienrasen grau, Conidienträger 8 y. dick (Hühe?), Blase rundlich, 31-40 y Dm. Sterigmen fehlen oder zerfallen. Conidien kuglig, # y Dm. Parasitisch auf Corticium amorphum (Nord-Amerika). — Vielleicht kein Aspergillus ? 109. Sterigmatocystis pulverulenta Mc. Alp. [184], Sacc. et Syd. |181], p. 1046. Mycel schmutzig gelb oder weiss, Hyphen 3-6 y. dick. Conidienrasen gelbbraun, Conidienträger bis 7 mm. X 20 y, Blase kuglig bis oval, 80-170 y Dm. Sterigmen (prim) radial, gelbbraun, sephrt, derbwandig, bis 144 X° 8 y mit zahlreichen (10 und mehr) bleichgelben secund. Sterigmen, 14-18 y lang, Conidien kuglig, farbig, feinwarzig, # y Dm. Auf Blättern und Früchten vou Phaseolus vulgaris (Australien). — Durch Septen und enorme Länge der « Basidien » auffällige Art, allerdings früge sich ob da nicht ein Auswachsen in gewühnliche Hyphen mit entständiger Sterigmenbildung vorliegt. 110. St. vitellina Ridl. [183] m. Abb. Sacc. et Syd. [181], p. 1047. Conidienrasen gelb, 2-3 cm. hoch, Conidienträger 10-12 y, dick, Blase kuglig oder breit birnformig, 80-100 y Dm., primäre Sterigmen radial, 15-18 X #4 y. je 3-5 kegelige secundäre, Conidien einzeln, rundlich, # y. Dm. Auf einer unbe- kannten Frucht (Singapore). ! Lebhaft zu bedauern ist, dass zumal aussereuropäische interessante Species oft nur in der Beschreibung oder leicht vergänglichen Exsiccaten weiterleben anstatt dass sie in Cultur erhalten und genauer studirt werden. An die Herren Autoren, denen Gelegenheit zu Culturversuchen fehlt, glaube ich hier die Bitte richten zu dürfen, mir gegebenenfalls etwas Lebendmaterial freundlichst zu übermitteln. TOME XXXIII, 2° PARTIE. 19 150 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, Ergænzung zur Litteratur-Uebersicht. ; Seite 15 unter « Litteratur-Nachtrag >» ist zu ergänzen : Nr. 165 Atkinson, Moniteur sientifique 1882, 7. Transact. of Chem. Societ. London 1881. 166 Wroblewski, Ber. d. D. Chem. Gesellsch. 31. 1898. 1132. Ueber 167 Stone and Wright, Journ. of. Amer. Soc. XX. 637. Diastase 168 Takamine, Journ. Soc. Chem. Industr. Vol. 17, p. 148. 120. 437 À des À. Orycæ 169 Petit, Moniteur scientif. (4) 12, p. 244. 4170 Strauss und Stargardt, Therapeut. Monatsh. B. 12, p. 65. 171 Fernbach, Compt. rend. 1900. 434 p. 1214 172 Pottevin, Comp. rend. 1900, 131, p. 1245 an Le 173 van Tieghem, Compt. rend. 4867, t. LXV. Mu) RS 174 Gerber, Compt. rend. 1897, t. 124, p. 162 175 Clark, Bolan. Gazette 1899, 28 { A. flavus, A. niger), «Toxic effect of deleterious agents on the germination and development of certain filamentuns ». 176 Planchon, Ann. d. scienc. nat. 1899, Botan. 8. ser. 11.1. {Asperg. Sterigmato- cyshs), « Influence de divers milieux chimiques sur quelques Champignons ». 177 Abel und Buddenberg, Zeitschrift. f. Hygiene 1899, 32, p. #49 {Asperq. Sterig- matoc. ochracea), « Einwirkung von Schimmelpilzen auf Arsen und seine Ver- bindungen. » 178 Johan-Olsen, «En ny pathogen Mugsop. Asp. subfuscus nov. spec. » Medelelser fra den naturh. Forening i Kristiania, 1885 p. 50. 479 Koch. A. Jahresbericht d. Fortschritte i. d. Lehre von den Gärungsorganismen. 1892 u. f. Braunschweig-Leipzig. 180 Lindt, Ueber einige pathogene Schimmelpitze (Eurotium malignum), Arch. f. exp. Pathol. und Pharm. 1886. 181 Saccardo, P. et Sydow, P. Sylloge fungorum XIV. Supplementum umiversale Pars IV, Padua 1899, p. 4044 u. f. 182 Delacroix, Asperg. olivaceus, A. brunneo-virens. Bull. Soc. Myc. de France, 1897, p. 118. 183 Ridley, Sterigmatocyst. vitellina, Journ. of Bot. 1896, p. 152. 184 Mac Alpine, Sterigm. pulverulenta. Agricult. Gazette of N. S. Wales, 1896, May. p. 4. 185 Spegazzini, Asperg. penicillioides, A. argentinus, Rev. agrar. Veter. La Plata, 1896, p. 245. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 151 Corrigenda. Es ist richtig zu lesen: Seite 5, Fussnote: Costantin (statt Constantin), desgl. Taf. III: À. coronellus Cost. (statt Const.) > 9 bei Nr. 70: « Ann. d. scienc. nat. V. sér. Botan. 1868. T. VIIL. » 10 bei Nr. 87: 1881 (statt 1887). 10 und 11 bei Nr. 71 und Nr. 95: Puriewitsch (statt Puviewitsch). 12 bei Nr. 118: «Prinsen-Geerligs. Æinige chinesisehe Sojabohnenpräparate, Chem. Zeitg. 1896, 20 Nr. 9 (statt 1894) ». 12 bei Nr. 117: Zeitschrift f. Spiritusind. 1899 (statt 1898), Ergänzungsheft I. p. 52—56; ebenso weiterhin: 1898 (statt 1897) Ergänzungsheft I. p. 53—58. 14 bei Nr. 152: Milano 1883 (statt Florentini 1892). 27 unten: continuirlich, discontinuirlich (statt continnirlich etc.). 21 unter «Sonstige Litteratur» bei À. glaucus : Riess, Bot. Zeitg. 1853 p. 129 (statt 1823). 42 Zeile 6 unter «Lichteinfluss» : Elfving (statt Elving), Lendner (statt Sendner). » Zeile 10 : Lendner (statt Sendner). 152 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, Tafelerklirune.. Soweit nicht anderes bemerkt sind die Figuren nach eigenen Präparaten aus gutentwickelten jüngeren Reinculturen (Erlmeyer-Kolben) môglichst naturgetreu gezeichnet'). Besondere Angabe der Vergrôsserung für jede einzelne Figur glaubte ich unterlassen zu dürfen und verweise hier auf die Messungen im Text. Dursichtigmachen der Kôpfe nôtigenfalls nach Entfärbung und Aufhellen, so in den Zeich- nungen des optischen Durchschnitts, deren besonderes Hervorheben überflüssig schien; da sich manches von selbst erklärt, wurde die Erläuterung môglichst gekürzt. ! Alle Culturen und mikroskopischen Untersuchungen wurden im Technisch-Chemischen Labo- ratorium der Technischen Hochschule, zumeist in den Jahren 18914—97, ausgeführt; dem Leiter desselben, Herrn Professor Dr. Osr, welcher mir die notwendigen Hilfsmittel in liberalster Weise zur Verfügung stellte, bin ich umsomehr zu aufrichtigem Dank verpflichtet, als Räumlichkeiten zur Ausführung derartiger Arbeiten im Rahmen der hiesigen Hochschule bislang fehlen, Platz- mangels halber auch unerreichbar sind. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 153 TAFEL L I. À. Varians. Fig. 1—7. Conidienträger. Fig. 2: von einer Brodeultur; die übrigen von Zuckerlüsung. Fig. 5: Sterigmenbildung, Fig. 7: alte Blase mit meist abgefallenen Sterigmen. Fig. 8. Sterigmen und Conidien (glatt). Fig..,9; Conidien, teils warzig (von Fig. 7.) Fig. 10: Stiel (opt. Dschn.) Fig 4e Einzelne Träger in annährend nat. Gr. (2 : 1). II. 4. clavatus. Pr UE) = | (OÙ 3. ‘Conidienträger. Fig. { — Sterigmenbildung, Fig. 2 — Beginn der Conid enabschnü- rung. Fig. 3 — reife Küpfchen. d=opt. Durchsch. Fig. 4. Junge Keule, etwas stärker vergr. Beginn der Conidienbildung. Fig. 9. Sterigmen im Beginn der Conidienabschnürung. Fig. 6. Conidien. Fig::529; Conidienträger in annähernd nat. Grüsse. III. À. fumigatus. Fig. 1—3. *Conidienträger in verschied. Ansichten, schwächer u. strker vergr. Fig. 4. Conidien. Fig. 5. Trâger auf Deckenfragment (ungef. nat. Gr.). Fig. 1, 2, 4 nach FRESENIUS. IV. À. Oryzœ. Fig. 1—7. ‘Conidienträger. Junge Stadien: Fig. 5—7. Zarte Träger mit keuliger Blase und dünner Wand: Fig. 2 und 4 ; kuglige Blase und sehr derbe Wand : Fig. 1 u. 3, (34 warziger Stiel). (Fig. 4 von Japan Kojikôrnern, Fig. 2 von Reiscultur, übriges von Cultur auf Zuckerlôsung). Fig. 8—9, Conidien. Fig. 10. Blasig angeschwollene Hyphen. Fig. 11. Einzelne Träger in ungef. nat. Gr. V. A. candidus (Lnk.) Sacc. (Abb. nach SaccaRDo.) ER Te Conidientrager. Fig. 2. Conidien. Fig. 3. Conidienrasen (etwas vergr.) ! Die Fig. 1 hat der Lithograph versehentlich nicht numerirt. 154 DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, VI. À. microsporus (Abb. nach CATTANEO). Fi: Conidienträger mit keuliger Blase, Sterigmen und Conidien). VII. À. griseus (Abb. nach BONORDEN) Fig. 1. Alte Sterigmen-freie Blase. Fig. 2—3. Jüngere Kôpfchen. TAFEL II. I. À. Osthianus. Fig. 1—6. Conidienträger und Küpfchen. Fig. 1—3. ältere Träger mit teils verzweigteu auch abgefallenen Sterigmen aus alter Cultur. Kôrnchenabscheidung in Fig. 2 die Blase dicht bedeckend. Fig. 4 —6. jüngere Träger mit einfachen Sterigmen (teils aufgehellt im opt. Dschn.). Fig. 7—9. Teile mit den aufsitzenden braunen Farbstoffkürnchen (stärker vergr.). Fig. 10. Conidienketten. Fig. 11-12. junge Stadien (Fig. 12 a—d. Sterigmenentwicklung) Fig. 13. Basis eines accessorischen Trägers. Fig. 14-15. Conidienträgergruppen schwach vergr. (Fig. 15 in ungef nat. Gr., Fig. 14 mit stark verlängerten Stielen und abweichendem Habitus von Mehlkleister — kurze Sterigmen). Fig. 16. Hyphen, blasig angeschwollen. IT. À. minimus. Fig. 1—8. Conidienträger. Fig. 3 älter, Sterigmen teils abgefallen. Fig. 2 längliche Blase. Fig. 4—7 junge Stadien verschiedener Art. Fig. 8 schwächer vergr. Fig. 9. Alter Träger mit zerfallener Blase. Fig. 10. Conidien. Fig. 11. Hyphen, blasig angeschwollen. Fig. 12. Rasen in ungef. nat. Gr. III. À. Wentuü. Fig. 1—6. Conidenträger. Fig. 7: Basis. Fig. 1, 3 und 6 im opt. Durchschn. (aufgehellt); 5 ganz jung, 4: Sterigmen- entwicklung. Auf der Tafel ist statt Fig. 2 (oben, rechts) richtig Fig. 12 zu lesen. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Flg. Fig. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 155 Basis eines Trägers mit Auswüchsen. Stiel (opt. Dschn.). Conidien. Lufimycelbildung in Reagenzglascultur. Rasen in ungef. nat. Gr. (2 : 1). IV. À. macrosporus. Abbild, nach BoNoRDEN [9]. V. À. mucoroides Abbild. nach Corpa [8]. Conidienträger (1), Küpfchen (2) und Rasen in nat. Gr. (3). Conidien (4). TAFEL II. I. À. niger. Conidienträger. Fig. 4—2 voll entwickelt (Fig. 2 im opt. Dschn. nach Entfärbung und Aufhellen). Fig. 3—5 junge Stadien, in Fig. 3. beginnende Sterigmenbildung. Sterigmen (Fig. 6 vom entfärbten und zerzupften Kôpfchen). Conidien. Conidienrasen in annähernd nat. Gr. Sklerotien in nat. Gr. (teils zerdrückt). II. À. candidus. Conidienträger. Fig. 1: grosser mit verzweigten Sterigmen. Fig. 5 alte Blase. Fig. 2 zwergige Träger mit einfachen Sterigmen. Fig. 4 Entwicklung. Conidien. Conidienträgerrasen in annähernd nach Gr. IL. À. sulfureus. Conidienträger, Sterigmen und Conidien nach Zopr [42 ]. Conidienträger und Conidien nach Exsicceat gezeichnet (RABENH. Fungi europ. Nr. 7184). Sterigmen, Blasenstück und Conidien nach FRESENIUS. 156 Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. DIE PILZGATTUNG ASPERGILLUS IN MORPHOLOGISCHER, [V. À. nidulans. Conidienträger. Mycelpolster mit Conidienträgern uad eingeschlossenem Fruchtkôrper (fr.). Conidien. Blasig angeschwollenes Hyphenende der Fruchthülle. Sklerotium, isolirt und Querschnitt. (asc. — Asci r. — Rinde) Asci und Sporen; reifer und junger Ascus, keimende Spore (a). (Alles nach Era). _V. À. Rehmii. Mycelpolster mit Conidienträgern und Fruchtkôrper. Sterigmen auf Blasenstück, Conidien. Aseus mit Sporen. Keimende Spore. Fäden der Blasenhülle, teils Conidien abschnürend. (Alles nach ZukaL). VI. À. coronella. Conidienträger, Sterigmen und Conidien. (Nach der Abbildung von CosTaNTIN). TAFEL IV. I. 4. glaucus. Conidienträger. Fig. 1—2 jung. Fig. 3 im opt. Dschn. (aufgehell). Fig. 6 junges Stadium. Sterigmen und Conidien. Keimende Conidie. Mycel mit Perithecien und Conidienträger (mässig vergr.). Perithecium (etwas stärker vergr.). Asci, durch Zerdrücken isolirt. Sporen, reif. Desgl. und keimend. Rasen in annähernd nat. Gr. (2 : 1). (Fig. 1, 9, 11, 14, (s) nach DE Bay). IT. À. flavus. Conidienträger. Fig. 1. kleineres Exemplar (mit keuliger Blase und Kuppenständigen Sterigmen. Fig. 2. Wohlerhaltenes gut entwickeltes Exempl. bei a. Sterigmenenden. Fig. 3. alt, mit abgefallenen Sterigmen; bei b : kôrniger Stel. PHYSIOLOGISCHER UND SYSTEMATISCHER BEZIEHUNG. 157 Fig. 4. Conidien; bei c einige derselben stärker vergr. (contrah. Inhalt, opt. Dschn.). (Alles nach Exsiccat in RABENHORST Fung. europ. Nr. 2135). IT. À. fumigatus. (Nach eignem Culturmaterial; ef. Taf. 1, Fig. IL.) Fig, 1—2. Conidienträger, normal. Fig. 4 im opt. Dschn. Fig. 3. Conidien. Fig. 4—5. Präparat aus einer Decke, mit blasig angeschwollenen Hyphen (bl.), die mehrfach Sporenähnliche Kügelchen enthalten. IV. 4. flavus. (Nach eignem Culturmaterial ; ef. Nr. IL.) Fig. Au.4. Conidienträger mit septirtem Stiel. Fig. 2—3. Kürnchenausscheidung des Stieles. Fig. 5. Conidien. Fig.. 6. Rasen in nat. Gr. V. À. Wentui. Luftmycelbildung mit Conidienträgern oberhalb der Decke (Cultur auf Würze, verkleinert, nach Photographie). TAFEL V. Fig. 41—10. Culturen einer Reïhe von Aspergillus-Arten auf Zuckerlüsung mit Mineralsalzen bei Zimmertemperatur gewachsen. Nach Photographie, verkleinert. Die Farben der Vierecke (a—c) geben annähernd einige sonst vorkommende Nüancen wieder, so bund c die späteren Verfärbungen grüner Decken, a — gelbe Form von À. varians, À. Oryzæ, d — mehrfach bei etwas älterem À. candidus sowie dem Material des A. sulfureus (Fres.). Das Grün von Fig. 9 entspricht annähernd auch der Kôpfchenfarbe des À. giganteus, das in alten (mehr- monatigen) Culturen gleichfalls in ein schmutziges Braun (b) übergeht. Technische Hochschule Hannover, 1899/1900. NET ACIEE Eitteratur Über Aspergilus: . ::: : "2... Pet See s » 1450 PMENRIOILENndes nee CA Eve LOIR NME > » 416 PAGescHiChélE Nes M A Ru Mr No » 24 NE CMOFDROlOmSChesS AMEN Cr A NE Nr NET » 32 IPhysiolone Un EUIEUR EL. LOIR RSR » 40 Vergleichende Culturversuche . .......... » 49 VOST SIDA RES RS OR Ted ee NS ee CM » 58 1UehersisRtden ATEN Ur ER ee » 58 2. Beschreibung der Arten. CR SEULE Me re de PES SU ISO ARE ne Voie Met DV nd Eco RL EN RE de M Lee » 64 DEN CIS ONE ER Ce tes RE Te DEN DS NE ee » 94 CHSCRWATZDEAUN ER RER ER RS PA A ED CUP Nr CRE » 103 divelberothiche, gelDDrAUNne PE NN ER CE » 112 SD EHOS en Enr SU een lo ARNO SES » 129 VI. Tabellarische Uebersicht der Species . . . . . . . . . . » 143 VII‘ Speciesnamen 5"... 27... ER nn mon io LU Nachtrag a zudentfremdentSpecies ee 0 CNE RP RE ETC EC » 148 DezumeiiteraEUr- Mer ZeICONISS- 07 CN EE » 150 COTON A ERREURS GPA Pen PARTIS RE LE Tatolerkiiroung 40 Je 2500 NAN ORNE OS Tafel 1—5. TABLE GÉNÉRALE MATIÈRES CONTENUES DANS LE TOME TRENTE-TROISIÈME I" Partie. Pages. Rapport du Président de la Société de Physique pour l’année 1897 par M MADEICE RETOUR Se RE AS Te RER I Tableau des membres de la Société au 30 septembre 1898................... XXII Liste des Associations scientifiques avec lesquelles la Société fait échange de DUDHCAÉIO DEEE 0. TRE en Qi A Poe sn TRE XXVII Bulletin bibliographique. Liste des ouvrages reçus par la Société entre le 1° janvier Le dmletrie JOURNEE LEE LUS EE PR eue NE PERS XXXV Nombre Nombre de pages. de Planches, 1. Recherches géologiques et pétrographiques sur le massif du Mont-Blanc, par Louis Duparc et Ludovic Mrazec........... 227 24 DPF Grte. Pages Rapport du Président de la Société de Physique pour l’année 1898, par MS A IBORT ARR IOE S S R enn tu Me ere delete a nu RO De I Rapport du Président de la Société de Physique pour l’année 1899, par MÉSAIME PICLOLS ART ER UT ee ce den Me LUC SARA de AE XVII Bulletin bibliographique. Liste des ouvrages reçus par la Société entre le 1° juillet 1898 et le 31 décembre 1899 ................... DA AE NC CRETE XXXIX Nombre Nombre de pages. de Planches. 1. Notes pour servir à l’études des Échinodermes, par P. de Loriol. 34 3 2. Les roches éruptives des environs de Ménerville (Algérie). Étude pétrographique par Louis Duparc et Francis Pearce. Etude géologique par EtenneRAtEenE A. LE Le Lee de. cree 142 4 3. Mémoire sur la latitude de l'Observatoire de Genève, par Justin PTOUR ARE EE RS LUE ee nsrRe DNA AGE 64 — 4. Die Pilzgattung Aspergillus in morphologischer, physiologischer und systematischer Beziehung unter besonderer Berücksichti- gung der Mitteleuropäischen Species, von Professor D' C. WNOMer PR Te eh RE MR ee cire 153 ot | Z À varians Aut. À. À clavatus Desmaz. À fun tqaulus freser. TA. Oryzae (Ahlbg) Cohn. V7 A. candidus Sace. VI Amicrosporus Bôk. WI A.griseus nie. Mémoires de la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève. T XXII 2 14) [ Sateule = 12 jf 999 02 s |°/9 UE ZA Ostianus Aut. LL À. minimur À. InaCrOSporus Bonord. [7 A.mucoroides Cor. S Aut. 1] A. Wentii Aut. Mémoires de la Societé de Physique et d'Histoire naturelle de Genève. T XXXI. 2 (4) 3 = nr À Î À nidulans Eid.) À. Rehmit Zuk. Z Aspergillus riger (Cramn) v. Tiegh.. À. Acandidus Aut.. A. À sulfurens (Frosen.) IT. À. coronellus (Const) Mémotres de la Societé de Physique et d'Histoire naturelle de Genève. T XXX/.2 (4) LÀ. qlaucus £nk. Wund NW: À.flavus Lnk. A. À .lumigalus fres. V7 À. Wentic Aut. Memotres de la Societé de Physique el d'Histoire naturelle de Genève. T AXY777 2 (4) ee | | Z Aflavns. 2. A famigatus. 3. A Wenti. 4 À Uryzae. 5. À niger. 6. À clavatus. 2 A Ostants 06 A glaucus. Q A minimes. 10. A DAriarts. TABLE ALPHABÉTIQUE DES AUTEURS KT DES MATIÈRES CONTENUES DANS LE TRENTE-TROISIÈME VOLUME A Aspergillus (Die Pilzgattung Aspergillus) in morphologischer, physio- logischer und systematischer Beziehung unter besonderer Berück- sichtigung der Mitteleuropäischen Species, von C. WEHMER... Associations scientifiques (Liste des), avec lesquelles la Société fait éClaRpe des PUDLCALIONS:. 2.00 Re ae mers ve a ou eme cie Bepor M. Rapport du Président pour l’année 1897. ................ Bulletin bibliographique. Liste des ouvrages reçus par la Société entre Je anvieriSTotile 30 unes. es re Bulletin bibliographique. Liste des ouvrages reçus par la Société entre Bis juillet" 1898 etlc"31 décembre 1899... 2-7 D Duparc, Louis et Ludovic Mrazec. Recherches géologiques et pétro- graphiques sur le massif du Mont-Blanc........................ Duparc, Louis, Pearce et Rirrer. Les roches éruptives des environs de Ménerville(AlpérIe) RAR su cu Le RP Echinodernes (Notes pour servir à l’étude des), par P. de Loriol...... 2 P.N°Æ IPN 1 P: I 1° P. XXXV 2e P. XXXIX 1° EP SN21 2° PIN? pa se A IV TABLE ALPHABÉTIQUE G Genève (Mémoire sur la latitude de l'Observatoire de), par Justin Pidoux L Latitude de l'Observatoire de Genève, par Justin Pidoux DE Lorioz,, P. Notes pour servir à l’étude des Echinodernes M Membres (Tableau des) de la Société au 30 septembre 1898 the nains sais Ménerville (Les roches éruptives des environs de). Etudes par L. Du BARCMPEATCO NOT RALÉER sn den ormit nvs DNOPCMONON Te CÉDIOI MOIOION CCC Mont-Blanc (Recherches géologiques et pétrographiques sur le massif du), par Louis Duparc et Ludovic Mrazec CRC Mrazec, Ludovic et Duparc, Louis. Recherches géologiques et pétro- graphiques sur le massif du Mont-Blanc else he elles eee a se at e qi eo - P Prarce, Francis et Duparc, Louis. Les roches éruptives des environs Prpoux, Justin. Mémoire sur la latitude de l'Observatoire de Genève... R Bapport dufPrésidentipour l’année 1897. KR. ,ne. eee ne Bapoort du Président pour l'année 1898... .:. es. ..rec it Rapport du Président pour l’année 1899,..::.........0.. 02e RiccreT, A. Rapport du Président pour l’année 1898............ HO Rirrer, KE. Les roches éruptives des environs de Ménerville (Algérie)... W Weumer, C. Die Pilzgattung Aspergillus in morphologischer, physiolo- gischer und systematischer Beziehung unter besonderer Berück- sichtigung der Mitteleuropäischen Species ..................... AMP NES DAPAINEES 2P PNR I 1e P XXI DEP N°2 de P N°1 1 PNA DR RUN 2 28 P: XVI AP: N°3 1e P.I œP.I DP XVI œP.I DANCE DSTPENeA | | TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS LA SECONDE PARTIE DU TOME TRENTE-TROISIÈME Rapport du Président de la Société de Physique pour l’année 1898 par M. Albert Rilliet.....: PR ENS RNA dre 2 OBEe ne ce OC EDP E NE Rapport du Président de la Société de Physique pour l’année 1899,par M. Amé PIC Er TL RAS: 2 ua pol 2 de M ET EE EE XVII A , Bulletin bibliographique. Liste des ouvrages reçus par la Société entre le le juillet ’1898-ebleSLdécembre TOR SSSR DORE xxxIx NE Nombre Nombre ; de Pages. de Planches. / 1. Notes pour servir à l’étude des Échinodermes, par P. de Loriol. 34 3 2. Les roches éruptives des ervirons de Ménerville (Algérie). Étude pétrographique, par Louis Duparc et Francis Pearce. Étude séolosique par Etienne, Rifler tre Li. me. 142 4 3. Mémoire sur la latitude de l'Observatoire de Genève, par Justin PART SES NRA MNT RSR ES APN REA * 64 — 4. Die Pilzgattung Aspergillus in morphologischer, physiologischer und systematischer Beziehung unter besonderer Berücksichti- gung der Mitteleuropäischen Species, von Professor D: C. Mébier:: eh de Sn a ee So OR DM Re Va a PT 153 5 Fa h À } LI sa 10 x 101 AU Une "1 6 4 + ’, HA k LR “ | À M d + } {4 è Ÿ LUE P | ‘ } , ' x VAN T Î : A 9 û À } { PAR! " , ni 14 À 1 ' ) W Ki \, er PP CPE | 1 L A HE LAS | \ V2 Vr ‘4 14 1e dE A U " : AL [. ! : à Hi k 19 | (pos | } k i à [1 j Ÿ [l : L Q: L . { ‘ | à F ( \ ; : WT AV 1e 10 ( ' 1 l t «} \ \ La n\ À { 1 \ \ \ : 4 ' À } "1 À Î : { ñ X | ‘ LS: "1 f ‘ lu | [l ' L il : : j TU : (! ! WA 6 2 JT { f ' 4 \ Er { 1 h ; L 4 i | (l { : Le | | { Vu À N 4 + V2 l 14 CU UNE M à V4 j À F l \ } { i ' d p " Wrl | \ } : LAB | à \ à 1 f d H ÿ 1 e î î AIRE { à LA \ ik ol L t mn { ( VEN} i ml | | | "4 ÿ \ in d UE k } MU 4: f » TD LE A ( 4 L 1 I el $ H W 4 TA U ; DD GA | | | \ AA L au LR, ‘ | } CD [l VIN " ( 1 SEA Ra Ja ENCES LIBRARY LU (JUIL 3 1853 basé 4 1 dev ere pi DA LE er ee Der Se . 4 aus set ET er a PO EN EEENETOETE EC