Rs RL a — = ARLES SANTE SE he emrens D rnenan ne der = bee RS ee CE - MESA AE EP (Froistème partie). TT dm mat Ê HAPYARD UVERSIEY htinses tt. part AA THE ut us tre het (LR k \ \ PARIS SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE TRIER * 28, RuE SERPENTE, VI AR 1909 LISTE DES NÉMORP RARES Mémoires NT ER a Ne | cn Fe Gaupry, Le Dryopithèque, DD na tee 1 — J. Seuxes, Contributions à l'étude des Céphatopodes du Créta de France (en cours), 6.pl.. 29 pl GR PP M a 3. — - Ch. DERRRET, Les animaux pliocènes du Roussillon, 17 pr e {en cours) ; ire Jivraison : pl. I-IV, p. 1-30 (en vente). PRE 2me livraison : pe V-X, E ne 64 PEER : 5. — 6: Re 34 pl, 230/D: 2 LEE AS MT : 7. — M. Fror, Description de deux Disaae _noupeaux le | Ge} pau si pl, 10 pe em ss pete et Tee ADR 8. — A. Gaupry, Quelques remarques sur 1 Us à propos de l'animal du Chérichira, 2 pL,6 p.22 RER ER ER g. — G. DE SArorTA, Recherches sur les végétaux du niveau aquitanien de. Manosque, 20 pl, 83 p.42 EC IR RSR EE 10. — A. GAUDRY, Les ne de France, D ESS SA nn co 11. — R. Zeixer, Étude sur la constitution de l'appareil fracti de te des ee Sphenophyllum, Tr pl; 39 pp... et RE 19. — V.PaAqQuiER, Etudes sur quelques Cétacés du ee 2 Pl: ; 20)D; nes 13. — G. CortrAU, Description des Echinides miocènes de la Sardaigne. (Épuisée) (Voir la suite, page 3 de la Couverture). e TROISIÈME PARTIE SAUVAGESIA ET BIRADIOLITES + Le genre Biradiolites a été adopté, en 1847, par d'Orbigny (19) pour les formes dans lesquelles les lames externes présentent sur les deux valves, à la place des sinus des Radiolites, deux bandes longitudinales lisses ou costulées. L'auteur de la Paléon- tologie française n'indique pas le type du genre, mais la première espèce citée est le Biradiolites canaliculatus dont les bandes sont lisses ; c'est donc cette forme qui doit être prise comme type des Biradiolites et non, comme l’ont admis certains auteurs, le Biradiolites cornupastoris qui, avec ses bandes costulées, présente le caractère prin- cipal des Sauvagesia. Il est vrai qu'en 1886, Bayle in H. Douvillé (42), n’a établi le genre Sauvagesia que pour les formes à bandes costulées pourvues d’une arête liga- mentaire, classant dans les Radiolites les formes à bandes costulées dépourvues de cette arête, qui constituaient, avec les formes à bandes lisses, les Biradiolites de d'Orbigny. Mais cette classification, basée principalement sur la présence ou l’absence de l’arête ligamentaire, ne pouvait qu'apporter de la confusion dans le groupement des espèces. Aussi, en 1902, M. H. Douvillé (55) fait remarquer que Bayle, en plaçant dans les Radiolites les formes à bandes dépourvues d’arête ligamentaire, avait oublié que le type même des Radiolites de Lamarck, le Rad. angeiodes, avait précisément une arête ligamentaire, et il propose avec raison de reprendre pour ces formes le nom de Biradiolites en conservant toutefois celui de Sauvagesia pour les formes à bandes costulées, pourvues d’une arête ligamentaire. Dans la deuxième partie de ce mémoire (page 48) j'ai déjà fait observer que le genre Sauvagesia ne pouvait être conservé qu’à la condition de lui donner une plus grande extension, en y comprenant toutes les formes à bandes costulées pourvues ou non d’arête ligamentaire, la disparition de cette arête ne me paraissant pas un caractère suffisant pour séparer des formes qui sont intimement liées par tous les autres carac- tères. Par l’épaisseur et la structure fortement celluleuse des lames externes, par les costules des bandes, la forme et les ornements de la valve supérieure, les Biradiolites Mortoni, B. Arnaudi, B. cornupastoris se rapprochent en effet beaucoup plus des Sau- vagesia que des Brradiolites. En plaçant ces formes dans les Sauvagesia il ny aura plus de confusion possible, les formes à bandes lisses devant rester seules dans les Biradiolites. Ainsi délimités ces deux genres seront faciles à distinguer, la présence ou l’absence de costules sur les bandes constituant un caractère générique plus important que la disparition de l’arête ligamentaire, souvent difficile à constater et qui, SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE. — PALÉONrOLOGIE. — T. XVII, — 1, \Némorre N°9 36. — 11. di d'arête de >. ne Biradiotites. Quant au genre Bournonia de le type est le no JE villé fait observer que, dans le jeune âge, cette forme présente les formes que j'ai classées dans le groupe de lAgria triangularis etil prop ‘nir ce genre pour les formes de ce groupe qui sont dépourvues d’arête de sorte que le genre Bournonia débuterait dans l'Angoumien supéri ur Agria irregularis et comprendrait en outre l’Agria gardonica du Coniacien, 1 eccavala du Santonien, pour se terminer avec le Bournonia Bournoni du trichtien. Les formes anciennes du groupe de l’Agria triangularis, pourvues arête ligamentaire, constitueraient ainsi un groupe particulier que M. H. Dour proposé de séparer sous le nom d’Æoradiolites. É Ce nouveau groupement se trouve d'ailleurs conforme à mes premières observa- tions : j'ai en effet fait remarquer (page 14) que les sillons lisses des Agria serappro- chaient beaucoup plus des bandes lisses des Biradiolites que des sinus des Præradiolites : et (pages 36 et 37) j'ai classé avec doute dans les Præradiolites le Bournonia Bournont, : qui paraissait s'éloigner de ce groupe par l'absence complète d’arête ligamentaire et par une moins grande inflexion des lames externes dans la région des sinus. Ses Dans ces conditions le genre Bournontia avec ses sillons lisses forme un groupe de passage entre les Agria à sillons excavés et les véritables Biradiolites à bandes lisses et planes. ; , ë = 1. Henri Douvisré, Sur la classification des Radiolitidés, Z.8. G.Æ.(4 1), VIIT, 1908, p. 309. CLASSIFICATION ET ÉVOLUTION DES RADIOLITIDÉS SI | V. Cenre SAUVAGESIA Pavie in H Douvirré 1886. CARAGTÈRES DU GENRE. — Valve inférieure de forme assez régulièrement conique ou cylindro-conique, plus ou moins allongée, droite ou légèrement arquée. Lames externes épaisses, à structure celluleuse accentuée, couvertes de côtes lon- gitudinales plus ou moins fortes et coupées par des lignes d’accroissement plissées, présentant, du côté opposé à la région cardinale, deux bandes inégales, l’antérieure toujours un peu plus large que la postérieure. Ces bandes, finement et régulièrement costulées sur toute leur longueur, sont séparées par un espace, ou interbande, géné- ralement assez étroit dans les formes anciennes, s’élargissant dans les formes récentes et portant le plus souvent des côtes plus fortes, moins régulières que celles des bandes et tout à fait semblables aux autres côtes du pourtour. Valve supérieure operculiforme, plus ou moins convexe, quelquefois plane, rarement concave, ornée de faibles stries concentriques et de larges plis rayonnants avec prolongement des deux bandes de la valve inférieure. L’arête ligamentaire, assez développée dans les formes anciennes, commence à disparaitre dès la base du Cénomanien. L'appareil cardinal est toujours formé de deux longues dents grèles et de deux apophyses myophores assez saillantes. En adoptant le genre Sauvagesia Bayze, M. IH. Douvillé (42) avait d’abord indiqué, comme type du genre, le Sphærulites lusiltanicus BAYLE qui est un Aadiolite; mais la même année M. Choffat (41) a rectifié cette erreur en appliquant ce nom au groupe du Sauv. Nicaisei et du Sauv. Sharpei, et l’année suivante Fischer (44) prenait défini- tivement pour type le Sauv. Nicaisei Coquaxp sp. du Cénomanien des environs d'Aumale (Algérie) qui est bien une forme à bandes costulées. Enfin, en 1891, M. H. Douvillé (47) approuvait cette rectification. Le Sauvagesia texana Rœmer sp. du Vraconnien du Texas est la forme la plus ancienne du genre. Le Sauvagesia apulus Parona du Maëstrichtien de l’Apennin méridional en est la plus récente. ORIGINE. — Les Sauvagesia paraissent dériver des Agria et ont fait leur première apparition dans lAlbien supérieur ou Vraconnien, avec le Sauv. texana, qui peut être considéré comme une mutation de la variété à fortes côtes de l’Agria Blumenbachi, dans laquelle les lames externes en s’épaississant sont devenues très celluleuses et les deux sillons lisses se sont couverts de costules, formant ainsi deux bandes longitudinales distinctes du pourtour. D’après la forme des côtes, des bandes et de l'interbande, les Sauvagesia peuvent se diviser en trois groupes : 1° Groupe du Sauvagesiæ lexana 2° — — * Da Rio 32 on cornupaslorts, ga Ar. TOUCAS Dans le premier groupe les lames externes sont ornées sur tout le pourtour de très grosses côtes arrondies, cannelées et séparées par des sillons étroits et plus ou moins profonds. Les deux bandes, plus finement costulées, occupent le fond de deux sillons et sont séparées par une grosse côte saillante semblable à celles du pourtour. L’arête ligamentaire, bien marquée dans la forme ancienne, disparait dès le Cénoma- nien. 3 Dans le deuxième groupe les côtes longitudinales, moins fortes que dans le premier groupe, sont plus ou moins régulières, souvent fasciculées et coupées par des lignes d’accroissement ondulées ou légèrement plissées. Les deux bandes à peu près planes et inégales, l’antérieure toujours plus large, se distinguent facilement par leur surface finement et régulièrement costulée sur toute leur longueur. L’interbande, le plus souvent excavé ou tout au moins déprimé, porte des côtes semblables à celles du pourtour. L’arête ligamentaire persiste dans. toutes les formes du groupe. Dans le troisième groupe les côtes longitudinales et les bandes présentent à peu près les mêmes caractères que dans le deuxième groupe; mais l’interbande est toujours assez saillant et on ne distingue plus aucune trace de l’arête ligamentaire. Ce sont les formes de ce groupe que M. Henri Dourvillé a séparées tout dernièrement sous le nom de Duranta. 1° Groupe pu SAUVAGESIA TEXANA (pl. XVI). Ce groupe est suffisamment caractérisé par les grosses côtes arrondies et cannelées, qui ornent tout le pourtour des lames externes, ainsi que par le peu de largeur des deux bandes, qui, finement costulées, se distinguent difficilement des sillons séparant les côtes. Sa forme primitive est Le Sauv. texana, mutation de la variété à grosses côtes de l’Agria Blumenbachi dans laquelle les sillons se sont couverts de costules longi- tudinaux. Cette forme est encore pourvue d’une arête ligamentaire ; mais cette arête disparait dans les autres formes du groupe. On y distingue les quatre espèces suivantes : Sauvagesia texana Rœmer sp. Albien supérieur — Pervinquierei n. sp. Cénomanien 2 e La 1 = == ga ensis Dacqué Turonien — Flickr” n.sp. Santonien SAUVAGESIA TEXANA RŒMER sp. PI. XVI, fig. 1. 1852. Hippurites texanus Rœmer, Die Kreidebildungen von Texas, p. 76, pl.v, fig. 4 & et 1 b. Cette espèce, qui représente la forme primitive des Sauvagesia, parait dériver de la variété à grosses côtes de l’Agria Blumenbachi. 1. Henri Dovvizzé. Sur la classification des Radiolitidés. 2. $. G. F., (4), VIII, 1908, p. 209. CLASSIFICATION ET ÉVOLUTION DES RADIOLITIDÉS 83 La valve inférieure est de forme conique assez allongée. Les lames externes, 2, s épaisses et à structure celluleuse très prononcée, sont ornées de douze grosses côtes longitudinales, arrondies, presque égales, cou- vertes elles-mêmes de quatre à cinq petites côtes et coupées par quelques lignes d’accrois- sement plissées. La position des deux bandes, comme l'a fait remarquer M. H. Douvillé, n’est pas facile à reconnaitre sur l’exemplaire que Ræœmer a fait figurer et que j'ai reproduit ici (fig. 49); elles paraissent occuper, du côté opposé à l'arête liga- mentaire L, visible sur la figure, deux sillons E et S un peu arrondis, costulés et séparés par une côte semblable à celles du pourtour. Gisement. — Le type de l'espèce provient de l’Albien supérieur (ou Vraconnien) de Neu-Braun- felds, dans le Texas (États-Unis). Fig. 49,— Sauvagesia texana RŒMER sp. — Albien supérieur de Neu-Braunfelds (Texas), type de l’espèce (kreideleildun- gen von Texas, pl. v, fig. 1 b, Rœmer, 1852). SAUVAGESIA PERVINQUIEREÏ n. sp. PI. XVI, fig. 2. M. Pervinquière a rapporté du Cénomanien de la Tunisie une forme qui présente tout à fait Les caractères du groupe et paraît assez voisine de la précédente. La valve inférieure est toujours de forme cylindro-conique. Les lames externes, très épais- ses et fortement celluleuses, sont ornées de vingt grosses côtes arrondies et cannelées au lieu de douze (fig. 50); les sillons qui séparent les côtes sont moins profonds que dans le Sauv. texana. La bande antérieure E, finement costulée, occupe le fond d’un sillon un peu plus large; mais la bande postérieure S se distingue difficilement des autres sillons. L’interbande est encore formé par une grosse côte arrondie et cannelée comme celles du pourtour. Valve supérieure inconnue. . Fig. 50. — Section de l'exemplaire type du Cette espèce ne présente plus aucune trace Sauvagesia Pervinquierei Toucas. — Cénomanien de Kel-el-della (Tunisie). d’arête ligamentaire et se trouve ainsi plus évo- Coll. Sorbonne. Gr. nat. luée que la précédente. ‘ Gisement. Dans le Cénomanien de Kel el della (Tunisie), 84 An. TOUCAS SAUVAGESIA GA'ENSIS Dacqué sp. PI AMI, fe 3,314, 31b M etu5 1903. Radiolites ga'ensis Dacaur, Kreidecomplex von Abu Roash bei Cairo Palæontographica, 1903/«p..374 Pl REV, ENTRE M. Dacqué a décrit et figuré sous ce nom une belle espèce du Turonien de l'Égypte qui présente encore les caractères du groupe. La valve inférieure est de forme conique plus ou moins allongée. Les lames externes, assez épaisses, sont ornées de dix à douze grosses côtes couvertes elles-mêmes de deux ou trois petites côtes coupées par des lignes d’aceroissement très plissées. Les deux bandes, légèrement costulées et presque lisses dans l'adulte, occupent le fond de deux sillons un peu plus larges et se distinguent ainsi mieux que dans les autres formes du groupe. lL’interbande n'est toujours formé que par une seule grosse côte cannelée comme celles du pour- tour. On n’apercoit aucune trace d’arête ligamentaire. La valve supérieure, assez concave, présente de larges plis rayonnants, correspondant aux côtes et aux sillons de la valve inférieure ‘qu’elle recouvre entière- ment (fig. 51). Fig. 51. — Sauvagesia ga’ensis, Dacqué.— Turonien supérieur É Ù Re : de Gaa, près Abu Roash Gisement. — Le type de l'espèce provient du Turo- (Esypie), Dre de Lee nien de Ga’a près Abu Roash (Egypte). (Kreide complex von Abu Roash bei Cairo pl. xxxv, O DA a AG 9 a ù La collection de l'Ecole des Mines en renferme un fig 9) Dacous, 1903). exemplaire provenant de cette localité et un autre des environs de Batna (Prov. de Constantine). M. Pervinquière en a recueilli un très bel exemplaire dans le Turonien de l’oued Tamerza (Tunisie). Certains exemplaires à fortes côtes du Sauv. Arnaudi Cnorrar du Ligérien du Portugal me paraissent bien voisins de cette espèce. SAUVAGESIA FLICKI n. sp. PI AXNIMeN C7 Nate; Les collections de la Sorbonne et de l’École des Mines renferment quelques éxem-= plaires recueillis par le commandant Flick à Dra Haloufa (Tunisie) et très voisins des espèces précédentes, mais malheureusement presque toujours écrasés. La valve inférieure est de forme cylindro-conique allongée. Les lames externes, toujours épaisses, sont ornées de dix à douze grosses côtes arrondies, cannelées et séparées par des sillons étroits et profonds, également cannelés, de sorte que les bandes, qui sont CLASSIFICATION ET ÉVOLUTION DES RADIOLITIDÉS | 89 aussi très étroites, se distinguent difficilement des sillons (fig. 52). La valve supérieure, assez convexe, présente jusqu'au sommet les mêmes grosses côtes cannelées et les mêmes sillons que la valve inférieure. Pas d’arête liga- mentaire. | Gisement. — Du Sénonien de Dra Haloufa (Tunisie). Sur un exemplaire sont fixés de tout petits Sphærulites Pervinquierei sur lesquels on aperçoit les deux replis internes caractéristiques.Or, comme cette dernière forme est sénonienne, il doit en être de même du Sauvagesia Flicki, ainsi que le prouve d’ailleurs la découverte faite par M. Pervinquière de nombreux fragments de cette Fig. 52. — Section de l’exemplaire type du Sauvagesia Flicki Tou- ee : x MR s cas, du Sénonien de Dra Haloufa le Coniacien jusqu'au Maëstrichtien. (Tun.) Coll.Ec.des Mines.Gr.nat. méme espèce dans tout le Sénonien de la Tunisie, depuis 2° Groupe Du SAUVAGESIA DA RIO (pl. XVII). Je réunis dans ce groupe les formes, Loujours pourvues d’une arète ligamentaire, dans lesquelles les lames externes sont ornées de côtes longitudinales le plus souvent fasciculées et moins fortes que dans le groupe précédent. En outre, les deux bandes, à peu près planes, couvertes de costules régulières et serrées, se distinguent mieux de l'interbande qui est assez étroit et généralement concave. C'est dans le Cénomanien inférieur que ce groupe débute avec le Sauvagesia Nicaisei qui peut être considéré comme une mutation du Sauv. Lexana dans laquelle les côtes longitudinales sont devenues moins fortes, plus nombreuses, et les deux bandes beaucoup plus distinctes. J'y ai reconnu les cinq formes suivantes : Sauvagesia Nicaisei CoquAnp sp. Cénomanien inférieur — præsharpei n. sp. — supérieur = Sharpei BAYLE sp. Ligérien — Da Rio CATULLO sp. Angoumien —- Meneghini PiroNa sp. Sénonien inférieur SAUVAGESIA NICAISEI CoQuanp sp. PMP Een; 1862. Radiolites Nicaisei Coquaxp, Géol. et Pal. de la Prov. de Constantine, p. 223, pl. xvur, fig. 12. 1880. Sphærulites — — Études suppl. sur la Pal. algérienne; Bull. Ac. d'Hippone, p. 195. 1882. —— multicostata Sxcuenza, Cretaceo dell Italia merid., p. 123, pl. xx, fig. 1. 1887. Sauvagesia Nicaisei Coquaxp», in Fischer, Manuel de Conchyl., p. 1066. 1893. — = — in Peron, Iuvertébrés fossiles de Tunisie, p. 280, pl xxvun, fig. 16. Cette espèce, qui est Le type du genre, parait dériver du Sauv. lexand, dont elle diffère par ses bandes plus apparentes et par ses côtes moins fortes et plus nom- breuses. 86 Ar. TOUCAS La valve inférieure a une forme cylindro-conique allongée. Les lames externes sont assez épaisses, surtout sur le côté cardinal où elles sont ornées de côtes longitudinales, de 3 à 4mm. d’épaisseur,composant des groupes assez réguliers, formés de 5 à 6 petites côtes fines et parallèles. Du côté opposé se trouvent les deux bandes, couvertes de stries régulières et serrées, bien distinctes des côtes du pourtour (fig. 53). La bande antérieure, généralement plus large, est à peu près plane ; la bande postérieure est le plus souvent concave et arrondie. L’inter- bande, assez étroit, a la forme d’un sillon saillant sur les bords et porte quelques côtes semblables à celles du pourtour. La valve supérieure, operculaire, presque plane et lisse au centre, présente sur les bords des plis et des stries correspondant aux côtes et aux bandes de la valve inférieure. Tous les exemplaires examinés étaient pourvus de l’arête ligamentaire ; mais,comme cette arête est généralement peu apparente, on pourrait très bien confondre cette espèce avec le Sauv. Blayaci qui occupe le même Fig.53.— Section de l’'exemplaire du Sauvagesia L d 1 Re : Nicaiser Coouaxn sp. — Cénomanien de AE Cepen ant cette dernière espèce, Diouab près d'Aumale (Algérie). Coll. Ec. des entièrement dépourvue d’arête ligamentaire, Mines. Gr. nat. DES se distingue encore suffisamment par ses côtes longitudinales plus régulières, moins saillantes, et surtout par ses bandes plus larges et plus finement cannelées. Gisement. — Le type de l'espèce a été trouvé par Nicaise dans le Cénomanien de Berouguia près d’Aumale (Prov. d'Alger). La collection de l’École des Mines en renferme un groupe de deux exemplaires, très voisins du type etrecueillis par Ville à Diouab, aux environs également d’Aumale. MM. Peron et Thomas (49) en ont fait figurer un superbe exemplaire provenant du même niveau du djebel Meghila (Tunisie). M. Per- vinquière en a rapporté du djebel Trozza et du Ksar Khimma (même région et même niveau). La même espèce est assez répandue en France. Un bel exemplaire a été recueilli par M. H. Douvillé dans le Cénomanien de Villers-sur-Mer. J’en ai trouvé moi-même quelques fragments dans les banes à Ichthyosarcolites des environs de Cassis, de La Bédoule (Bouches-du-Rhône) et de La Baralière près du Beausset (Var). Le Sphær. mullicostata SEGuENzA du Cénomanien de Saint-Giorgo, près Brancaleone (Italie) parait devoir se rapporter à cette forme. Il en est probablement de même du tad. Mantelli Woopwar» du cap dela Hève, qui est représenté par un fragment pourvu d'une arête ligamentaire, mais malheureusement trop incomplet pour être affirmatif. Si de nouvelles découvertes permettent de confirmer ce rapprochement, La priorité devra être donnée à la forme de Woodward qui date de 1855. CLASSIFICATION ET ÉVOLUTION DES RADIOLITIDÉS 8 Variété Villes Arnaup. Arnaud et Peron ont recueilli dans le Cénomanien des Cha- rentes de très beaux exemplaires qui paraissent constituer une variété à valve infé- rieure plus courte, de forme conique, avec un interbande très étroit en forme de Fig. 54. — Sauvagesia Nicaisei var. Villei ArxauD sp, — Cénomanien des Charentes. Coll. Sorbonne. Réd. aux 3/#. gouttière, et à valve supérieure légèrement convexe au centre, présentant sur les bords les mêmes ornements que la valve inférieure (fig. 54). SAUVAGESIA PRÆSHARPEI n. sp. Ce PI. XVII, fig. 4. ] _ Dans la couche supérieure à Zckthyosarcolites de la Provence et des Corbières on trouve une forme de passage entre la forme précédente et la suivante. La valve inférieure est généralement de forme conique encore plus courte et plus évasée que la variété Ville: du Sauv. Nicaisei. Les lames externes, très épaisses et très celluleuses, sont ornées de fortes côtes longitudinales, arrondies et couvertes elles- mêmes de costules très fines. Ces côtes, nombreuses sur la région antérieure et assez espacées sur la région postérieure, sont coupées par quelques lignes d’accroissement plissées. Les bandes, assez larges, presque planes et à fleur de test, sont très fine- ment cannelées. L’interbande, très peu déprimé, ne se distingue des bandes que par ses côtes plus fortes, plus semblables à celles du pourtour. La valve supérieure, oper- culiforme (fig. 55), lisse au centre, ondulée sur les bords, est légèrement convexe avec sommet incliné vers le bord cardinal. Sur un exemplaire, dont les lames de la valve SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE, — ParéonroLocire. — T. XVII, — 2, Mimotre N° 36. — 12, à + 98 Ar. TOUCAS supérieure sont usées, on aperçoit le sillon correspondant à l’arête ligamentaire qui est assez développée dans cette espèce. En somme, voisine du Sauv. Sharpei, cette forme s’en distingue par sa valve infé- rieure courte et fortement éva- sée au lieu d’être allongée et presque cylindrique. De plus ses bandes et son interbande sont presque à fleur de test. tandis que dans le Sauv. Shar- _peiles bandes sont le plus sou- vent en saillie et l’interbande en creux. Gisement. — Le type de cette espèce a élé recueilli par Peron dans le Cénomanien du Ilodna (prov. de Constantine). Je l'ai trouvée moi-même dans les bancs à Caprina adversa de La Bédoule (Bouches-du- Fig. 55. — Valve supérieure d'un exemplaire du Sauvagesia preæ- Rhône). La collection de l'École sharpei Toucas. — Cénomanien de Fourtou (Aude). Coll. Ec. des Mines. Réd. aux 3/4. des Mines en renferme deux exemplaires dont l’un provient de La Penne (Bouches-du-Rhône) et l’autre de Fourtou dans les Corbières. M. Pervin- quière l’a également rapportée du Cénomanien de Bou Neskroun dans l’Aurès. , SAUVAGESIA SHARPEI BALE sp. PIN Ie-25 2077 1857. Sphærulites Sharpei Baxxr, B.8S.G.F., (2), XIV, p. 683 et 690. 1886. — = — in Choffat, Faune crétacique du Portugal, p. 29, pl. n1, nr etiv, fig. 4. Cette forme du Turonien du Portugal présente deux types assez différents suivant la taille des individus. Dans les exemplaires de petite taille, la valve inférieure est géné- ralement de forme cylindro-conique allongée. Les lames externes sont ornées sur le pourtour de côtes assez fines et espacées. Les deux bandes, assez étroites, sont planes et en saillie tandis que l’interbande est légèrement en creux. La valve supérieure est presque plate. Dans les exemplaires de grande taille, la valve inférieure est plutôt de forme coni- que allongée. Les côtes des lames externes sont plus fortes, arrondies et couvertes de stries longitudinales. Les bandes sont assez larges et presque à fleur de test ainsi que l'interbande, La valve supérieure est assez convexe. Dans tous les exemplaires cette CLASSIFICATION ET ÉVOLUTION DES RADIOLITIDÉS 89 valve porte sur les bords de larges plis, dont deux correspondent aux bandes de la valve inférieure. Tous sont pourvus d'une arête ligamentaire L (fig. 56). En somme, ce sont les exemplaires de grande taille qui se rapprochent le plus de la forme précé- dente. Gisement. — Le type de l'espèce a été trouvé par M. Choffat dans le Turonien d’Al- cantara, près de Lisbonne (Portugal), où elle est associée au Radiolites lusitanicus. C’est probablement à cette forme qu'il faut rapporter l'exemplaire, pourvu d’une arête ligamentaire, que Peron à fait figurer sous le nom de Sphæ- rulites cf. Sharpei et qui provient de la zone à Actinocamax plenus de Sainte-Menehould. La collection de l’École des Mines en possède deux bons exemplaires recueillis par M.Welsch entre Tiaret et Frendah dans la province d'Oran. Fig. 56.— Section d’un exemplaire du Sauva- gesiæ Sharpei Cnorrar sp. — Turonien d'Alcantara (Portugal) (Reproduction de la fig. 1 des caractères internes des Sauva- gesia, Douy.1891, B,8.G.F.,13), XIX, p.669) SAUVAGESIA DA RIO Caruzco sp. PI. XVII, fig. 8 1834. Sphærulites Da Rio Caruzro Mem. geognost. zool. sopra fossili del calcare Jurese di Santa Croce (Belluno) p. 1%, pl. 1, fig. 3 et 4. — Hippurites turricula — Mem. geognost. cale. Jur. Santa Croce p. 16, pl. 1, fig. 5. — — dilatatus — Mem. geognost. cale. Jur. Santa Croce p. 17, pl. n, fig. 1. — contortus — Mem. geognost. cale. Jur. Santa Croce p. 16, pl. 1x, fig. 3. 1892, ARadiolites Da Rio — in Futterer, Die oberen Kreideb.d'Umg.di Santa Croce, p.99, pl.ix fig. T à 9. 1908. AÆadiolites turricula Carurro in Parona, Sopra Rudiste del Fig. 57. — Valve supérieure d'un . exemplaire du Sauvagesia Da Rio cretaceo sup. del Cansiglio nelle Prealpe Venete p. 151, Dir io 224067 — - contorltus — in Parona, Rud, cret. sup. Can- siglio, p. 152, pl. 1, fig. 7 à 9. — — Catullor = in Parona, Rud. cret. sup. Can- siglio, p.153, pl.r, fig. 10 à 15. — Biradiolites Futtereri PArox4, Rud.cret.sup.Cansiglio, p. 154, pL. 1, fig. 15. Catullo a désigné sous plusieurs noms une forme du Turonien supérieur des environs du lac de Santa- Croce (Vénétie) qui, tout en présentant encore les CaruLLo sp. — Turonien supérieur caractères des Sauvagesia pourvus d'une arête liga- des environs d'Albona (Istrié). Coll. Sorbonne. Gr, nat. mentaire, diffère sensiblement des formes précédentes et se rapproche assez de la suivante. La valve inférieure est de forme conique allongée, plus ou moins arquée. Les lames Re + étroite, ne re qe deux c ou trois : distinctes. L’interbande est formé par deux o1 trois i labre est largement radié. La valve supérieure, assez cot plis rayonnants et a son sommet incliné vers le bord cardinal qui est le sillon que forme le repli des lames internes (fig. 57). me de . £ (Vénétie) et da environs d’Albona ([strie). _ SAUVAGESIA MENEGHINI Piroxa sp. PL XVIL, fig. 9 à 13. 1869. Sphærulites Meneghini Piroxa, Le Tppuritidi del Colle di Medea nel Friuli, p. 14, pl. 1, fig. 1 à 42° 5 Le gisement de Colle di Medea renferme une espèce qui parait assez voisine de la précédente. La valve inférieure est de forme cylindro-conique plus ou moins allongée. < Les lames externes, assez épaisses et très celluleuses, sont ornées de larges côtes arrondies et striées en long, comme dans certains exemplaires du Sauv. Sharpei. Ces côtes sont coupées, principalement dans l’adulte, par de nombreuses lignes d’accrois- sement plissées. La bande antérieure, assez large, à peu près plane, à fleur de test ou un peu en saillie, est couverte en long de filets réguliers et serrés. La bande posté- rieure et l’interbande sont très étroits et le plus souvent difficiles à distinguer des côtes voisines. La valve supérieure, légèrement convexe et à sommet plus rapproché du HET _bord cardinal, est ornée de plis rayonnants correspondant aux côtes de la valve infé OO. rieure; sur certains exemplaires on y distingue le prolongement des bandes également ie striées et coupées par quelques lignes d’accroissement concentriques. Comme les autres formes de ce groupe, le Sauv. Meneghini est pourvu d’une arête ligamentaire. L'appareil cardinal se compose toujours de deux grosses denis et de VER deux apophyses myophores assez allongées. na c Gisement. — De Colle di Medea (Frioul), à un niveau très probablement santonien. 3° Groupe DU SAUVAGESIA CORNUPASTORIS (Genre DURANIA Douvrzré 1908). PI: XVIII. Dans ce groupe les lames externes sont ornées de côtes longitudinales générale- ment peu épaisses, assez régulières et coupées par quelques lignes d’accroissement plissées, quelquefois en ressaut. Les bandes, planes ou légèrement concaves, sont CLASSIFICATION ET ÉVOLUTION DES RADIOLITIDÉS 91 couvertes de stries longitudinales, très fines, serrées et régulières. L’interbande forme toujours une saillie plus ou moins large. Pas d'arête ligamentaire. Ge groupe débute dans le Cénomanien avec le Sauv. Blayaci, mutation du Sauv. Nicaisei à bandes plus finement costulées et dans laquelle l’arête ligamentaire a com- plètement disparu. On y distingue les six formes suivantes : Sauvagesia Blayaci n. Sp. Cénomanien — Mortoni MANTELL sp. Ligérien — Arnaudi CHOFFAT sp. — — cornupastoris Des Mouris sp. Angoumien — austinensis RŒMER sp. Sénonien inférieur — apulus ParoNA sp. Maëstrichtien SAUVAGESIA BLAYACI n. sp. PI XMVIIT, fie À et.2: Cette forme, assez répandue dans le Cénomanien de l'Algérie et de la Tunisie, a de très grands rapports avec le Sauv. Nicaisei d’où elle parait dériver. La valve inférieure a une forme allongée presque cylindrique; les lames externes, épaisses et très celluleuses, sont couvertes de côtes longitudinales, assez régulières, simples ou tout au plus dédoublées, coupées par quelques lignes d’aceroissement légèrement plissées. Les deux bandes E et S sont larges, con- caves, couvertes de stries régulières très fines et très serrées. L’interbande, toujours saillant sur les côtés,est quel- quefois un peu déprimé au milieu. L’arête ligamentaire parait avoir com- plètement disparu (fig. 58). En somme cette espèce représente une mutation du Sauv. Nicaisei dans laquelle les côtes longitudinales sont plus simples, les bandes plus larges et plus finement costulées, l’interbande plus saillant, parfois un peu déprimé. Gisement. — Cette espèce a été Fig. 58 — Section d'un exemplaire de Sauvagesta SE I l o VA l Blayaci Toucas. — Cénomanien de Ksar Khima recuerme dans !es cnvirons d'AuUmMale (Tunisie). Coll. Sorbonne. Réd. aux 3/#. etde Boghar (province d’Alger).M.Blayac en a rapporté un groupe de deux exemplaires de grande taille trouvé au même niveau dans la chaine des Chebka-Sellaoua (province de Constantine). En Tunisie, M. Pervinquière en a rencontré plusieurs exemplaires dans les mêmes couches cénomaniennes de Zriba, Mghilah et Ksar-Khima. En France, cette même forme a été trouvée par Arnaud dans le Cénomanien de l’Ile Madame (Charente-Inférieure). Il 92 Ar. TOUCAS est probable qu'il faut encore lui rapporter les exemplaires recueillis à ce niveau dans le Lower Chalk, près de Dover (Angleterre), et ceux de la meule de Bracque- gnies (Belgique) d’après le moulage d’un exemplaire de la collection de Louvain que j'ai pu examiner dans la collection de la Sorbonne, SAUVAGESIA MORTONI Manrezz sp. 1833. Hippurites Mortoni Maxreez, Geologie of the South-East of England, p. 150. 1836. Coniæ sp. LyeLz, in Hudson, Magazine of natural History, vol. 1x, p. 104, fig. 19. 1838. Hippurites Mortoni Gray, Mag. Zool. Bot., vol. 11, p. 228. 1850. — — Manrezr, in Dixon, Gcol. of Sussex, p. 39%, pl. xxvi, fig, 4 à 4 (non Fig. 5). Le type de cette espèce qui provient de la base du Turonien des environs de Lewes (Sussex), est représenté (fig. 3, pl. xxvi) — dans l'ouvrage de Dixon. Les autres exemplaires, représentés (fig. 1, 2 et 4, pl. xxvi) proviennent du même gisement et appartiennent vraisemblablement à la même espèce. Tous ces exemplaires font partie de la collection du British Museum. Je dois ces renseignements à l’obligeance de M. À. Smith Woodward qui a bien voulu me donner également le niveau et les gisements des différents exemplaires de Sauva- gesia recueillis dans la Craie de l'Angleterre. La valve inférieure de cette espèce est de forme cylindro-conique, large et peu allongée. Les lames externes, épaisses et à structure celluleuse très accentuée, sont ornées en long de côtes arrondies simples ou groupées par deux ou par trois et coupées par quelques lignes d’accroissement ondulées. Les deux bandes paraissent légèrement concaves, l’anté- rieure un peu plus large; les costules sont moins fines que dansle Sauv. Blayaci; l’inter- bande forme une légère saillie arrondie. A l’intérieur on ne distingue aucune trace de Fig. 59. — Section d'un exemplaire de Sauv. l’arête ligamentaire.Valve supérieure inconnue. ef Mortont Maxrerz sp. — Ligérien des Jeannots, près de La Bédoule (B.-du-Rh.) : Zn à QTE (Repr. de la fig. 2 de la note de M.H. Dou- Gisement. — Cette forme a été recueillie villé; caractères internes des Sauvagesia. à la limite du Turonien et du Cénomanien BASAGIENE) ENTER p. 671, sous Re dans la Craie inférieure des environs de Lewes le nom de Biradiolites cornupastoris). (Sussex). Une forme très voisine (fig. 59) se rencontre à la base du Ligérien des Jeannots près de La Bédoule (Bouches-du-Rhône). L'exemplaire de Dixon (fig. 5, pl. xxvi), provient de la Craie supérieure (proba- blement Santonien) des environs de Kent. C’est un fragment très voisin de l’espèce de la Craie à Micraster coranguinum de Rosherville que Woodward a figurée sous le nom de Rad. Mortoni et qui doit être rapportée au Sauv. austinensis RŒMER. CLASSIFICATION ET ÉVOLUTION DES RADIOLITIDÉS 93 SAUVAGESIA ARNAUDI Cnorrar sp. ‘ PIN te Sa 77 4891. Brradiolites Arnaudi CHorrar, Crétacique de Torres Vedras p. 203, 210 et 211. 1901. — Arnaudi, Cuorrar, Faune crétacique du Portugal, p. 138, pl. vx et var. M. Choffat a décrit et figuré sous ce nom une espèce du Turonien du Portugal qui paraît très voisine du Sauv. Mortoni. La valve inférieure est de forme cylindro-conique allongée. Les lames externes, épaisses et à structure celluleuse accentuée, sont ornées de côtes longitudinales assez réoulières, plus ou moins espacées et coupées par des lignes d’accroissement plissées. Les deux bandes, légèrement concaves et subégales, sont couvertes de petits filets longitudinaux très réguliers. L’interbande, étroit, saillant et anguleux, porte une ou deux côtes, rarement trois, semblables à celles du pourtour. Aucune trace d’arête ligamentaire, comme le montre la section (fig. 60). La valve supérieure est plane ou un peu concave, radiée sur les bords, lisse au De 2 où e Ÿ milieu. Cette espèce se trouve en somme très voisine de la précédente et, comme elles occupent toutes deux à peu près le même niveau, il y aurait peut- être lieu de les réunir. Encore assez voisine du Sauv. cornupastoris, elle s’en distingue par son interbande plus saillant et moins large. Gisement. Le type de celte espèce provient du Turonien moyen de Runa où elle est très com- mune. M. Choffat la signale également à Alcantara, Coz-Juncal et Monte-Serves (Portugal). Un groupe de deux exemplaires bien conservés a été trouvé par Fig. 60. — Section d'un exemplaire de ; ET à . Sauvagesia Arnaudi CnorrAr $Sp.— M. O. Coufton dans le Ligérien à /noceramus labiatus fs ° ae Turonien moyen de Runa (Portugal). de Saint-Rémy-la-Varenne (Maine-et-Loire). (Reproduction de la fig. 13 &, pl. vir. : Te x S x Siphonidæ de la Fi » crélacique J'ai recueilli cette même forme au Revest, près TR Sn ne ; $ du Portugal, Cnorrar, 1901-1902). de Toulon (Var), dans le Ligérien à Periaster Ver- neuili, où elle est associée à la faunule de Bousse /Nucleolites parallelus, Catopygus obtusus, Discoidea infera, Cidaris hirudo, etc.). On la retrouve au même niveau aux Jeannots, près de La Bédoule (Bouches-du-Rhône), au-dessous des calcaires angoumiens à Sauvagesiaæ cornupastoris, ainsi qu'à La Gueule d'Enfer, près des Martigues. Je lui rapporte encore les exemplaires recueillis par M, Pervinquière dans Île Turonien de l’oued Tamerza et de Fommel Guelta (Tunisie). : » D Deve } > se à : Variété. — M. Choffat (54) a désigné sous lenom de Birad, Arnaudi var, funaensis les exemplaires du Turonien de Runa, qui diflérent de la forme type par l'effacement 94 AR "TOUCAS presque complet des costules des bandes. Cette variété constitue ainsi une forme de passage entre les Sauvagesia et les Biradiolites, dans lesquelles les bandes sont devenues entièrement lisses, tout en conservant les côtes et les lignes d’accroissement plissées des Sauvagesia. : SAUVAGESIA CORNUPASTORIS Des Mourins sp. PI. XVIII, fig. 8 et 9. 1826. Æippuriles cornupastoris, Des Mournws, Essai sur les Sphærulites, p. 144, pl. x, fig. let D 1847. Biradiolites = D'ORBIGNY, Pal: franc., Ter. crét., t IV, p.231, pl:573: 1852. — — BRroN\, ‘ Lethæa geognost., t. II, p. 259, pl. 31 bis fig. 6. 1855. Radiolites — BAyLe, BAS GE 2) RTE p-H89 pla 4901. Ziradiolites — ParoxaA, Le Rudiste di S. Polo Matese, p. 202, pl. 1, fig. 5 à 7. Sopra Rudiste del cretaceo del cantiglio nelle Prealpe 1908. —- — ParoNA, É Venete, p. 15%, pl. r, fig. 14. Cette espèce remplace la précédente dès la base de l’Angoumien et doit en être considérée comme une mutation plus récente dans laquelle l’interbande en s'élargis- gissant s’est couvert d’un plus grand nombre de côtes saillantes, semblables à celles. du pourtour. Les bandes, toujours inégales, le plus souvent planes et légèrement en saillie sur les bords, sont couvertes de petites côtes longitudinales régulières et très serrées (fig. 61). Le restant de la surface des lames est orné de côtes plus ou moins saillantes, parfois assez fines, mais toujours plus fortes que les costules des bandes. Ces côtes sont souvent coupées par des lignes d’accroissement plus ou moins plissées et formant quelquefois ressaut. Comme dans toutes les formes de ce groupe on ne voit aucune trace d’arête ligamentaire. La valve supérieure, presque plane ou légèrement concave, présente le plus souvent sur le pourtour de larges plis rayonnants ainsi que le prolongement des deux bandes de la valve inférieure. Certains exemplaires ont cette valve entièrement couverte de côtes et de stries (fig. 62) correspondant aux côtes et aux costules de la valve infé- rieure. Gisement. — Cette belle espèce caractérise l’'Angoumien des Charentes et de la Dordogne; son niveau principal est dans les bancs à Birad. lombricalis ; elle est parti- culièrement commune aux Pyles et à Chancelade, près de Périgueux. En Provence, elle occupe le même niveau dans l’Ar ‘oumien inférieur des Mar- tigues, de Roquefort près de La Bédoule, et du cap Canaille près de Cassis (Bouches- du-Rhône). Il en est de même dans les grès d’Uchaux (Vaucluse). On la encore recueillie dans les calcaires angoumiens entre Fourtou et Sou- lage (Aude). Le Sauv. cornupastoris paraît exister en Algérie; la collection de la Sorbonne en possède un exemplaire provenant de Si Mesinoudin dans les montagnes de l’Aurès; un autre exemplaire, recueilli dans la province de Constantine, se trouve dans la collection de l'École des Mines. Munier-Chalmas a rapporté des environs d’Albona (Istrie) quelques exemplaires remarquables par leur valve inférieure mince, très allongée et presque cylindrique. CLASSIFICATION ET ÉVOLUTION DES RADIOLITIDÉS 95 L’exemplaire de S. Polo Matese que M. Parona (53) a fait figurer (pl. 1, fig. 64 et b), me parait devoir se rapporter à cette variété. Cette même forme a été signalée sur certains points du bassin de la Touraine, notamment à La Flèche,dans l’assise à Sphenodiscus Requienti associée au Prærad.Ponsi, Fig. 63. — Exemplaire de très grande taille Fig. 61. — Très bel exemplaire Fig. 62. — Valve supérieure d'un de Sauvagesia cornupastoris Des Mou- de Sauvagesia cornupastoris exemplaire de Sauvagesia cor- LINS Sp.— Angoumien inférieur de Chan- Des Mouzins sp.— Angoumien nupastoris Des MouriNs sp.— celade (Dordogne); variété à bandes con- inférieur des Pyles (Dordo- Angoumien inférieur de Chan- caves et à côtes longitudinales très fines gne). Gr. nat. Coll. Ec. des celade (Dordogne). Gr. nat. sur tout le pourtour. Réd. au 1/2. Coll. Mines. Coll. Arnaud. Museum. à Touvois et à Saumur. Mais il y aurait lieu de vérifier la détermination de ces exem- plaires qui pourraient très bien appartenir à une forme plus ancienne, au Sauv. Arnaudi du même groupe, ou même à une forme du groupe du Sauv. Da Rio. Ainsi l'exemplaire du Cénomanien supérieur de Couvrot, près Vitry-le-Francçais, que M. Peron a attribué au Birad. cf. cornupastoris, me parait, avec son interbande étroit et excavé en forme , 9 SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANGE, — Pazéonrorocre. — T, XVII, — 3, Mémoire N° 36. — 13 > LR PEL LE 4 x 96 Ar. TOUCAS de gouttière, se rapprocher plutôt de certains exemplaires de Sauv. Nicaïsei; malheu- reusement les lames internes sont trop mal conservées pour s'assurer de l’absence .ou de la présence de l’arête ligamentaire. Variétés. — La collection de Paléontologie du Muséum renferme quelques exemplaires de grande taille (fig. 63) qui diffèrent assez sensiblement de la forme type. La valve inférieure est de forme cylindro-conique très allongée et légèrement arquée. Les lames externes, formées de nombreuses lamelles disposées en cornets relevés, sont ornées surtout le pourtour de côtes longitudinales beaucoup plus fines et plus serrées. Les bandes, au lieu d’être planes et légèrement en saillie, sont en forme de larges sillons concaves et arrondis se raccordant insensiblement avec le pourtour et l’inter- bande qui est toujours saillant et arrondi. Par ces caractères cette variété se rapproche beaucoup plus du Sauv. Mortoni que le Sauv. cornupastoris type. Les exemplaires de, cette variété proviennent du banc de calcaire jaunâtre à Birad. lombricalis et Rad. socialis de Chancelade près de Périgueux (Angoumien inférieur, zone G de Arnaud). À Gourd-de-L'Arche et à Saint-Cirq (Dordogne) on trouve dans l’'Angoumien moyen des exemplaires qui constituent une autre variété de grande taille à valve inférieure courte et trapue. SAUVAGESIA AUSTINENSIS RŒMER sp. 1852. Hippuriles austinensis Rœuxr, Die Kreidebildungen von Texas, p. 77, pl. vi, fig. 1. 1855. Radiolites Mortoni Maxrezz in Woodward, Quart. Journ. geol. Soc., vol. XI, p. 59, fig. 1 et 2. 1864. == — — in Zittel, Die Bivalven der Gosaugebilde, p. 72, pl. xxv, fig. 1 à 3. 1900. Sphærulites — — in Parona, Rudiste dell'Appenino meridionale, p.15, pl. 1, fig. 3 a et b. Le type de cette espèce, qui provient du Sénonien dü Texas, ne consiste qu’en un fragment de lames externes, malheureusement trop incomplet pour y reconnaitre les caractères des bandes et de l’interbande. Mais je crois pouvoir lui rapporter l’exem- plaire de la Craie à Micraster coranguinum d'Angleterre que Woodward a décrit et figuré sous le nom de Radiolites Mortoni Manrezz. Comme dans le fragment du Texas, cet exemplaire (fig. 64) a les lames externes très épaisses, à structure cellu- leuse très accentuée et coupée par des stries rayonnantes dichotomes. En outre l'emplacement des bandes est nettement indiqué par les deux dépressions E et S que Woodward avait cru être formées par le contact de deux autres exemplaires. La bande antérieure E est large et légèrement Fig. 64, — Sauvagesia austinensis RŒMER Sp. — CXCAVECS la bande postérieure S est beau- Reproduction de l'exemplaire de la fig. 1, pv coup plus étroite et plus concave. L'inter- de Woodward, sous le nom de Aadiolites Mor- : : A bande est saillant et arrondi. Les côtes toni Maxrezz {Quart, Journal Geol, Soc, Lon- don, 1855), longitudinales du pourtour paraissent CLASSIFICATION ET ÉVOLUTION DES RADIOLITIDÉS 95 arrondies, peu épaisses et assez régulières. Les costules des bandes ne sont pas visibles sur la section sauf cependant sur le bord de la bande postérieure où on apercoit des côtes plus fines et plus serrées que celles du pourtour. La surface intérieure ne montre aucune trace d’arête ligamentaire, mais on y remarque l’empla- cement des deux dents cardinales B et B’, disposées très près de la paroi interne des . lames comme dans toutes les formes dépourvues d’arête lisgamentaire. Ë D Gisement. — Cette espèce parait occuper au Texas comme en Angleterre le même niveau correspondant au Santonien supérieur. Je lui rapporte le fragment de Gosau que Zittel a fait figurer (pl. xxv, fig. 1 à 3), et un autre fragment du Mt Gesso(Apennin méridional), figuré dans le mémoire de Parona pl. 11, fig. 3& et 30. Ce dernier est fixé sur un exemplaire de Sphærulites Jouannetr. SAUVAGESIA APULUS Parona sp. 1900. Biradiolites apulus Parox4, Sopra alcune Rudiste dell’Appennino meridionale, p. 21, pl. ur, fig. 1 à 3. M. Parona (52) a décrit et figuré une forme de l’Apennin méridional qui, tout en présentant les caractères du groupe, diffère assez sensiblement des espèces précédentes par le peu de largeur des bandes. La valve infé- rieure est de forme subcylindrique, légèrement arquée (fig. 65). Les lames externes, assez épaisses et très celluleuses, sont ornées d’un double rang de côtes longitudinales subaiguës (une côte robuste et saillante alternant avec une côte moins forte). Ces côtes, striées trans- versolement, sont coupées par quelques lignes d’accroissement plissées en forme de gradins. Les deux bandes sont particulièrement étroites; l’antérieure E légèrement concave ne porte que quatre petites côtes longitudinales et la posté- rieure S, presque à fleur de test, n’en a quetrois. L'interbande, large et arrondi, porte cinq côtes semblables à celles du pourtour. Pas d’arête ligamentaire. La valve supérieure, légèrement concave, présente sur les bords des plis rayonnants, correspondant aux côtes et aux bandes de la valve inférieure. Gisement. — Du Sénonien supérieur de Castello di Coppa et di Ruvo (province de Bari), Fie, 69. — Sauvagesta apulus I ARONA Sp. — ÿ 0 o Reproduction de la figure de l’exemplaire probablement Maéstrichtien. type de Parona (Sopra aleune Rudiste dell’ - Appen. méridionale, 1900, pl. nr, fig. 1). Red, , o SRE ON MIA aux 9/4 Ar. TOUCAS (IV. Genre BIRADIOLITES n'OrmGny 1847. Valve inférieure de forme conique très irrégulière, plus ou moins allongée, droite ou arquée. Lames externes peu épaisses, à structure celluleuse peu accentuée, généralement lisses, souvent ornées de côtes longitudinales sur la région cardinale et présentant toujours sur la région opposée deux bandes lisses, l’antérieure le plus souvent plus large que la postérieure Ces bandes, ordinairement planes ou légèrement déprimées en leur milieu, sont séparées et limitées par des côtes ou par des plis plus ou moins saillants et infléchis vers le bas de la coquille. Valve supérieure operculiforme, généralement plane ou légèrement concave, quel- quefois convexe, présentant les mêmes côtes, plis et bandes que la valve inférieure. Pas d’arête ligamentaire. Appareil cardinal formé et disposé de la même manière que dans les formes des genres précédents, dépourvues d’arête ligamentaire. Le type du genre est le Biradiolites canaliculatus »'Or8. du Coniacien des Mar- tigues (Bouches-du-Rhône). La forme la plus ancienne est le Birad. lombricalis »'Ors. sp. de l'Angoumien infé- rieur des environs d'Angoulême, la plus récente est le Birad. Chaperi BAY1E sp., du Maëstrichtien supérieur de Saint-Mametz (Dordogne). OrrGiNE. — Les Brradiolites débutent dans l’Angoumien avec le Birad. lombricalis, forme dérivée du Sauvagesia Arnaudi var. runaensis CHorraT sp., dans laquelle les bandes sont devenues complètement lisses par suite dela disparition des costules. CrassrricaTion. — D’après la forme des lames externes, des bandes et de l’inter- bande, les Biradiolites peuvent se diviser en six groupes : 1° Groupe du Biradiolites lombricalis 2° — == angulosus 92 — — aculicostatus 4° — — canaliculatus 5 -- — ingens G° — — fissicostatus. Dans le premier groupe les lames externes, entièrement lisses ou ornées de quel- ques côtes peu saillantes sur la région cardinale, présentent du côté opposé deux faces ou bandes lisses, larges, séparées et limitées par une côte plus ou moins saillante. Dans le deuxième groupe les lames externes sont ornées sur la région cardinale de côtes longitudinales plus ou moins saillantes et présentent sur la région opposée deux laces séparées etlimitées par des côtes saillantes et aiguës. Âu milieu des faces setrou- vent deux bandes étroites, plus ou moins en saillie, séparées des côtes par un sillon relativement large et plus ou moins profond. Dans le troisième groupe les lames externes sont couvertes de grosses côtes sail CLASSIFICATION ET ÉVOLUTION DES RADIOLITIDÉS 99 lantes, coupées par de nombreuses lignes d’accroissement très plissées. Les deux bandes, assez étroites, sont le plus souvent resserrées entre deux côtes, dont elles ne sont séparées que par un léger sillon. La valve supérieure assez convexe présente également des plis très aigus qui viennent s’appliquer si exactement sur les plis de la valve inférieure qu’elle paraît n’en être que le prolongement. Dans le quatrième groupe les lames externes, lisses et dépourvues de côtes longi- tudinales, sont lamelleuses ou coupées par de nombreuses lignes d’accroissement. Les bandes,relativement étroites,occupent le fond de deux sillons,séparés et limités par trois plis saillants,dont le médian est particulièrement infléchi vers Le bas de la coquille. Dans le cinquième groupe les lames externes, entièrement lisses et sans côtes, sont aplaties sur la région antérieure de la coquille, fortement dilatées latéralement et verticalement en forme d’éventail. Les deux bandes, placées symétriquement à droite et à gauche du pli médian, divisent ainsi la coquille en deux parties sensiblement égales. Dans le sixième groupe les lames externes sont encore plus fortement aplaties sur la région antérieure et plus ou moins dilatées latéralement, de façon à se terminer, de chaque côté, par un pli plus ou moins infléchi vers le bas de la coquille. A l'opposé se trouvent les deux bandes planes, séparées par un pli également infléchi vers le bas mais disposé très obliquement vers le côté antérieur. 1° Groure pu BIRADIOLITES LOMBRICALIS (pl. XIX). Ce groupe est bien caractérisé par des lames externes lisses, parfois ornées sur la région cardinale de quelques côtes longitudinales peu saillantes et présentant sur la région opposée deux bandes lisses,subégales, presque planes ou légèrement déprimées vers leur milieu. Ces bandes, relativement larges, occupent tout l’espace compris entre les côtes qui les limitent ou n’en sont séparées que par un faible sillon. L’interbande, très étroit, n’est toujours formé que d’une seule côte plus ou moins saillante. Le Biradiolites lombricalis est la forme ancienne de ce groupe et en même temps le type primitif du genre ; il apparaît dans l’Angoumien inférieur comme une mutation dérivée du Sauvagesia Arnaudi var. runaensis dans laquelle les bandes sont devenues entièrement lisses. On y distingue les six formes suivantes : Biradiolites lombricalis D'OrBiGNY sp. Angoumien — quadratus — Angoumien supérieur — Mauldei Coquanp sp. Coniacien — Carezi ni Sp. Santonien inférieur — Coquandi n. Sp. Santonien supérieur — royanus D'ORBIGNY sp. Sénonien supérieur BIRADIOLITES LOMBRICALIS D'ORBIGNY Sp. PINXIX, Ge la 14. 1847. Radiolites lombricalis D Orsiexx, Pal. frane. Ter. erét. &. IV, p. 214, pl. 559, fig. 1 à Cette petite espèce a été décrite et figurée d’une manière tout à fait incomplète par d'Orbigny (19),qui, n'ayant eu, sans doute,que des exemplaires mal conservés, n y avait 100 Ar. TOUCAS pas remarqué les deux bandes caractéristiques de son genre Biradiolites et l'avait par suite classée dans les Radiolites. Comme elle représente le type primitif des Biradio- lites, il importe d’en bien préciser les caractères. La valve inférieure est généralement de forme cylindro-conique étroite et relative- ment très allongée.Les lames externes, à structure celluleuse mais peu épaisses, sont ornées sur la région cardinale de plusieurs petites côtes longitudinales arrondies, coupées par quelques lignes d’accroissement plissées, leur donnant quelquefois l'as- pect lamelleux. Sur la région opposée se trouvent deux petites bandes lisses, planes, limitées par deux sillons étroits et séparées par une petite côte semblable à celles du pourtour. La valve supérieure, operculiforme, plane ou légèrement concave, présente les mêmes côtes et les mêmes bandes que la valve inférieure. On n'y apercoit aucune trace d’arête ligamentaire. L'appareil cardinal est toujours composé de deux dents et de deux apophyses myophores qui pénètrent dans leurs loge- ments de la valve inférieure. Gisement. — Cette forme caractérise la zone de l’Angoumien inférieur des Cha- rentes et de la Dordogne (zone G de Arnaud), particulièrement à Angoulême, à la Rochebeaucourt, à Mareuil, aux Pyles et à Chancelade, près de Périgueux, où elle est si commune que la pierre qui la renferme en est comme criblée de trous. La collection de la Sorbonne en possède quelques exemplaires recueillis par Hébert dans le Turonien d'Audignon. La même espèce a été trouvée par M. Nicklès en Espagne. Elle parait exister également au Mont Sinaï. Les exemplaires, que Parona (53) a décrits et figurés sous les noms de Distefanella lombricalis, Dist. Douvillei, Dist. Bassanit et Dist. Guis- cardit ne montrent pas les deux bandes lisses caractéristiques, de sorte qu’il n’est pas possible de reconnaitre les rapports que ces formes peuvent avoir avec le Birad. lom- bricalis. La forme générale de la coquille et ses côtes longitudinales les rapprochent bien de cette espèce de d'Orbigny, mais dans sa destription l’auteur indique que les bandes sont costulées ; dans ce cas on aurait affaire à des Sauvagesia, ce qui me parait très douteux. BIRADIOLITES QUADRATUS »'Org1GNy PL XI Be TE 0 1817. Biradiolites quadratus D'Onsiexy, Pal. frane. Ter. crét. &. IN, p. 232, pl. 574, fig. 1 à 6. 1856. Æadiolites angulosus — in Bayle, Journal de Conchyliologie, t.V. p. 379, pl. xv, fig. 2,3 et 5. — Arnaudi Coaquaxp, Synopsis des Fossiles des Deux Charentes et de la Dordogne, p. 68. Les caractères de cette espèce ont été très bien définis dans la Paléontologie fran- çcaise. La valve inférieure (fig. 66) est de forme quadrangulaire, assez allongée, droite ou légèrement arquée. Les lames externes, peu épaisses; sont lisses avec indices sur la région cardinale de deux ou trois côtes longitudinales, coupées par des lignes d'accroissement transverses. Du côté opposé se trouvent deux faces voisines formant sur toute leur étendue deux larges bandes presque égales, planes ou un peu déprimées en leur milieu. Ces bandes, limitées des deux côtés par un léger sillon, sont en‘outre séparées par une côte assez saillante. CLASSIFICATION ET ÉVOLUTION DES RADIOLITIDÉS - I0I La valve supérieure (fig. 66), operculiforme et concave, présente les mêmes bandes que la valve inférieure. : C'est à tort que Bayle (25) a réuni cette forme au Birad. angulosus : ainsi que l’a fort bien fait observer d'Orbigny (19), le Birad. quadratus a ses deux bandes larges, très rapprochées et s'étendant sur toute la largeur des faces, tandis que dans le Birad. angulosus ces bandes, en sail- lie, étroites et très espacées, ne comprennent qu'une par- tie des faces. Ce sont là en réalité deux formes bien dis- tinctes et appartenant à deux groupes différents. Gisement. — Cette belle espèce caractérise les cou- : 2 die. 6@ — Ziradiolites lratus d'OrBiexr. Coll. Museum. Gr. ches de l’Angoumien supé- Fig. 6@ Biradiolite CURE QU à. seu Cr ; nat. — Exemplaire type vu du côté des bandes Æ et S, du côté rieur des Charentes et de la cardinal et valve supérieure. Dordogne. Variété præquadratus. — Dans l'Angoumien inférieur à côté du Birad. lombricalis on commence à trouver quelques exemplaires de petite taille très voisins de cette dernière espèce, mais dans lesquels la valve inférieure a déjà pris la forme quadran- gulaire du Birad. quadratus, de sorte que le passage de l’une à l’autre de ces espèces se fait d’une manière presque insensible. Coquand (29) a désigné sous le nom de Radiolites Arnaudi une petite forme de l’Angoumien supérieur de la Dordogne, qui me parait être le jeune du Birad. qua- dratus. BIRADIOLITES MAULDEI Coquaxp sp. PI. XIN, fig. 20 à 22, 1860. Radiolites Mauldei Coquaxn, Synopsis des Fossiles des Deux-Charentes et de la Dordogne, p. 75. On a désigné sous ce nom dans les collections divers exemplaires du Coniacien, du Santonien et même du Campanien qui, tout en appartenant à ce même groupe du Birad.lombricalis, m'ont paru différer assez sensiblement entre eux. Le type de l'espèce provient du Coniacien de Tout-y-Faut, près d'Angoulême, et n’est connu que par la seule mention suivante de Coquand (29) : « voisine du Rad. royanus D'Or. ». Grâce à Arnaud, qui avait bien voulu me communiquer quelques exemplaires provenant du même niveau de Le Peux, gisement voisin de celui de Tout-y-Faut, je puis faire connaître cette forme avec toute la précision possible. La valve inférieure est conique, peu allongée, de forme quadrangulaire, droite ou légèrement arquée. Les lames externes sont complètement lisses, sans aucun indice de côtes sur la région cardinale, et présentent sur les deux faces opposées deux bandes lisses, planes, aussi larges que dans le Birad, quadratus, mais non déprimées au à VAL! 102 AR. TOUCAS milieu, séparées,et limitées par une côte encore plus tranchante, sans sillons intermé- diaires. La valve supérieure, operculiforme, presque plane, présente également les mêmes bandes et les mêmes côtes que la valve inférieure. En somme cette espèce, encore très voisine de la précédente, en diffère par l'absence de côtes sur la région cardinale et par ses bandes plus planes occupant toute la largeur des faces sans être limitées par des sillons. Gisement. — Du Coniacien de Tout-y-Faut et de Le Peux, près d'Angoulême. BIRADIOLITES CAREZI n. sp. PI. XIX, fig. 23 à 25. Dans le Santonien inférieur des environs du Beausset j'ai recueilli des exemplaires très voisins du Birad. Mauldei, mais de taille beaucoup plus grande. La valve inférieure est de forme quadrangulaire assez allongée. Les lames externes sont lisses et forment sur la région cardinale une espèce de carène assez saillante. Les deux bandes, qui forment les deux faces opposées, sont également lisses, à peu près planes et presque d’égale largeur ; elles sont séparées et limitées par des côtes saillantes sans sillons intermédiaires. La valve supérieure est plane ou légèrement concave; on y remarque les deux bandes qui se prolongent jusque sur le bord cardinal. Gisement. — Cette belle forme se rencontre dans les bancs du Santonien inférieur à Vaccinites (Hippurites) dentatus des barres du Beausset et de La Cadière (Var). M. Carez a recueilli dans la vallée de Noyères, près de Bollène (Vaucluse), un groupe de plusieurs exemplaires qui présentent tous les caractères de cette espèce de la Provence. BIRADIOLITES COQUANDI n. sp. PI XIX, fie,126 à 317 Je sépare sous ce nom les exemplaires du Santonien des Charentes et particulière- ment ceux du Santonien supérieur qui jusqu’à ce jour ont été confondus avec la forme coniacienne de Tout-y-Faut sous le nom de Birad. Mauldei CoQ. Ces exemplaires présentent ce caractère particulier d’avoir les lames externes aplaties sur le côté anté- rieur sans pour cela être dilatées comme dans les formes du groupe du Birad. fissicos tatus. La valve inférieure à conservé la forme conique à section quadrangulaire du Birad. Mauldei avec cetté différence que la bande antérieure E, voisine de la région aplatie, se raccorde insensiblement avec cette partie de la coquille sans en être séparée par une côte saillante, de sorte que dans certains exemplaires cette bande paraît ne pas exister. Cependant, dans les exemplaires normaux la bande antérieure forme une légère saillie, ce qui permet de la distinguer de la partie aplatie de la ‘coquille. Gisement. — Dans le Santonien d’Éraville. Épagnac, du Maine-Bardon, de Char- mant et de La Valette (Charente). CLASSIFICATION ET ÉVOLUTION DES RADIOLITIDÉS 103 BIRADIOLITES ROYANUS p»'OrBieny sp. PI. XIX, fig. 32 à 36. 1847. Radiolites royanus D» Orgicxyx, Pal. franc. Ter. crét. t. IN, p. 228, pl. 571, fig. 1 à 3. 1857 ue = — | in Bayle, B.S.G.F, (2), p. 677. | Dans le Campanien ce groupe est encore représenté par de petits exemplaires toujours assez voisins des formes précédentes, mais se rapprochant plutôt de l'espèce coniacienne. La valve inférieure est de forme quadrangulaire peu allongée sans être aplatie du côté antérieur comme dans le Birad. Coquandi. Les lames externes, lisses, sans indices de côtes, sont arrondies sur la région cardinale. À l'opposé se trouvent les deux bandes planes, presque égales et quelquefois en saillie sur les bords. Ces bandes sont séparées par un large pli saillant assez fortement infléchi vers le bas de la coquille, tandis qu’elles sont limitées du côté opposé par une simple côte plus ou moins saillante. La valve supérieure, operculiforme et plane, présente les mêmes plis et bandes que la valve inférieure. Gisement. — Le type de cette espèce provient du Maëéstrichtien inférieur de Royan. Elle a été recueillie par Arnaud dans le Campanien de Tauillard (Charente) ; elle devient très commune dans le Maëstrichtien de Royan et de Meschers. Dans le Maëstrichtien supérieur de Beaumont et de Saint-Mametz (Dordogne) elle atteint des dimensions relativement plus grandes. 2° Groupe pu BIRADIOLITES ANGULOSUS (pl. XX). Ce groupe est caractérisé par des lames externes lisses, ornées sur la région cardinale de côtes longitudinales plus ou moins espacées et saillantes, présentant sur la région opposée deux faces au milieu desquelles se trouvent deux bandes étroites, lisses, l’antérieure toujours un peu plus large. Ces bandes, assez fortement en saillie sur les bords et plus ou moins déprimées en leur milieu, sont séparées des côtes voisines par deux sillons plus ou moins larges. L’interbande n’a qu'une seule côte dans les formes anciennes et deux ou trois côtes toujours assez saillantes dans les formes récentes. … Le Biradiolites angulosus représente la forme la plus ancienne du groupe; il apparaît dès l’Angoumien moyen comme une mutation du Birad. lombricalis dans laquelle les bandes sont devenues plus étroites et les lames se sont couvertes de côtes plus nombreuses et surtout plus saillantes. Ce groupe comprend les cinq formes suivantes : Biradiolites angulosus D'ORBIGNY Angoumien supérieur — angulosissimus n. sp. Santonien inférieur — Stoppani PiroNA sp. — supérieur — Leychertensis n. Sp. Campanien — aquitanicus n. Sp. Maëstrichtien SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE. — PaLéonrozocre. — TL. XVII. — 4. Némorre N0 36. — 1 BIRADIOLITES ANGULOSUS »'Onmic I. XX, RÉ la. + En 1847. Radiolites angulosus » OrBiexY, Pal. franc. Tee crét., L. IV: p- 220, P pl. 562, fig. : — Biradiolites — — — — =. jù 2, Li 574, fig. Tai 1856. Radiolites + — — in Bayle, Jour. de ere fe Le P- 379, pl xv, fi ment en saillie sur les bords et un ou déprimées au milieu. Ces bandes a. ainsi qu'une partie des faces, étant séparées des côtes voisines par deux sillons assez Ne 4 larges. L'interbande ne présente qu’une seule côte, mais toujours très saillante. SES La valve supérieure (fig. 67), operculiforme et à peu près plane au centre, se relève sur les bords, présentant ainsi les mêmes plis et bandes de la valve inférieure. ee Bayle (25) a cru devoir réunir à cette espèce le Brad. quadratus, ainsi que les Rad. angulosus et Rad. trregularis de d'Orbigny. J'ai déjà indiqué les raisons pour les- quelles il y avait lieu de revenir à l’opinion de d'Orbigny en ce qui concerne le Birad. À quadratus, dont les différences avec le Birad. angulosus ont été parfaitement recon-. * nues par leur auteur. Voici d’ailleurs le passage de la « Paléontologie française», relatif LS à ce sujet, qu'il me suffira de rappeler : « Le Birad. quadratus se distingue du Birad. SRE angulosus par ses bandes s'étendant sur toute la largeur des faces au lieu de ne com- prendre que le milieu des faces ». Quant aux deux autres espèces, les Rad. angulosus et Rad. irregularis, bien que 3 | si les figures aient été dessinées à l'envers, il suffit d'examiner les exemplaires types de RS la le on d'Orbigny pour reconnaitre que le Xad. angulosus a deux bandes étroites comme le Birad. angulosus et qu'il fait ainsi double emploi avec cette espèce à la- quelle il y a bien lieu de la réunir. Mais il n’en est pas de même pour le Rad. irregula- ris dans lequel les deux bandes planes sont remplacées par deux sillons longitudinaux excavés et arrondis. Par ce caractère et son pli latéral postérieur déprimé, cette espèce! représente une forme typique d’Agria voisine de l’Agria gardonica du Coniacien de Gatigues et par conséquent bien différente du Birad. angulosus. Arnaud m'avait communiqué plusieurs exemplaires de cette espèce (fig. 68 et 69) qui parait assez commune dans l’'Angoumien supérieur de la Dordogne et j'ai pu ainsi m'assurer de leur identité avec le type du Rad. irregularis de ne repré- senté ici par la figure 70. Je suis très heureux de pouvoir en cette circonstance rendre justice’ à r éminent au- teur de la « Paléontologie francaise » qui avait été à ce sujet l'objet d’une critique aussi vive qu'imméritée. 1. Le Rad. irreguluris représente la forme ancienne des Agria dépenses d'arète ligamentaire que M. H, Dourillé a FlaSSee dans le genre Zournonia. CLASSIFICATION ET ÉVOLUTION DES RADIOLITIDÉS 105 Gisement. — Le Birad. angulosus caractérise ne Angoumien moyen et supérieur des Charentes et de la Dordogne (zones 77 et 1 de Arnaud) , il est surtout abondant à Pons (Charente-Inférieure), à Saint-Cirq et à Gourd de l'Arche, près de Périgueux. Fig. 67. — Biradiolites angulosus D'OrBiexx. — Coll. Museum. Gr. des bandes E et S, de la bande antérieure E et de la valve supérieure, Fig. 68. — Agria irregularis D ORBIGNY Sp.— Angou- mien sup. de St- Cr (Dordogne). Coll. Arnaud, Gr. nat. — Vu du côté des sillons et de la valve supérieure montrant la forme concave et arrondie des deux sillons E et S, ainsi que les trois bour- relets saillants qui les séparent ou les limitent. nat. Vu du côté Fra 69. — Agria wregularis D'Or- BIGNY Sp.— Autre exemplaire. St- Girq.. Coll: Ar- naud. Gr, nat. Fig. 70. — Agria irregularis D Orsiaxy sp. (Radiolites), Exemplaire type. Coll. Museum. . Gr. nat. — Vu du côté des sillons, du côté postérieur et de la valve supérieure, montrant le pli postérieur saillant et terminé par un méplat. Dans les bancs à Birad. lombricalis de lAngoumien inférieur on rencontre des exemplaires très voisins de cette dernière espèce, mais la valve inférieure à pris la forme quadrangulaire et les deux bandes sont devenues très étroites, 106 Ar. TOUCAS BIRADIOLITES ANGULOSISSIMUS n. Sp. PI. XX, fig. & à 7. Dans le Santonien inférieur du Beausset on trouve une forme très voisine de la précédente, mais dans laquelle les mêmes caractères se sont encore plus accentués. Les côtes longitudinales, qui ornent les lames externes, ont pris un plus grand déve- loppement et sont devenues plus nombreuses, couvrant ainsi toute la valve inférieure, ce qui lui donne une forme conique plus régulière et en même temps plus anguleuse. Les deux bandes E et S, également plus étroites et encore plus saillantes, se détachent bien des sillons et des fortes côtes qui les limitent ou les séparent. L’interbande ne porte le plus souvent qu’une seule côte semblable à celles du pour- tour, rarement deux. La valve supérieure, operculiforme et assez concave, reproduit les mêmes côtes et les deux bandes de la valve inférieure, le labre fortement relevé sur les bords. | Gisement. — Cette belle espèce n’est pas rare dans les” Fig. 71. — Biradiolites angu- à RE . set losissimus Toucas — San- Pancs à Vaccinites (Hippurites) dentatus des barres du Beaus- tonien de Bou Neskroun set et de La Cadière (Var). M. Pervinquière en a recueilli dans l'Aurès (Algérie). : : AT de Mn date un exemplaire bien caractérisé dans le Santonien du djebel Taferma (Tunisie). La collection de la Sorbonne en ren- ferme un autre bel exemplaire provenant de Bou Neskroun dans l’Aurès (Algérie) (fig. 71). BIRADIOLITES STOPPANI Prrona sp. PI. XX, fig. 8 à 15. Syinodontites Stoppani Prroxa, Le Tppuritidi de Colle di Medea, p. 95, pl. x, fig. 1 à 10. Le gisement de Colle di Medea (Frioul) renferme une espèce qui me paraît faire partie de ce groupe. La valve inférieure a la forme d’une pyramide à base quadrangu- laire assez allongée (fig, 72). Les lames externes, lisses et dilatées latéralement, portent sur la région cardinale quelques côtes plus ou moins saillantes. Du côté opposé se trouvent fortement en saillie les deux bandes longitu- dinales E et S, toujours très étroites et couvertes de nom- breuses stries transverses. L’interbande porte générale- ment plusieurs côtes semblables à celles du pourtour. La valve supérieure, plane ou légèrement concave, pré- sente les mêmes ornements que la valve inférieure. Certains exemplaires ont les lames externes aplaties Fig. 72.— Biradiolites Stoppani sur la région cardinale et ne présentent en même temps PrRoNA sp. — Santonien de Colle di Medea (Frioul),mon- trant les deux bandes E et S verts de côtes nombreuses et saillantes sur tout le pour- saillantes et étroites, ainsi que les trois côtes longitudi- Le. ù : à nales qui les séparent. Coll. elliptique allongée. Ces derniers constituent une variété Sorbonne. Gr. nat. que fort peu de côtes. D’autres, au contraire, sont cou- tour même dans l’interbande et leur section a une forme SAC 20 NP CLASSIFICATION ET ÉVOLUTION DES RADIOLITIDÉS 107 que Pirona (34) a désignée sous le nom de Synodontites Sloppani var. villala. Gisement. — Cette espèce paraît assez commune dans les calcaires de Colle di Medea (Frioul) qui, d’après l'ensemble de la faune, doivent être classés au niveau du Santonien supérieur. J’ai recueilli à ce même niveau aux environs du Beausset deux exemplaires qui me paraissent appartenir à cette forme. BIRADIOLITES LEYCHERTENSIS n. sp. PI XX fig. 46,4 49. Dans le Campanien à Rudistes de l'Ariège on rencontre assez fréquemment une forme qui présente encore les caractères du groupe, mais dans laquelle les exem- plaires sont généralement de taille beaucoup plus grande que dans les formes précé- dentes. La valve inférieure est toujours de forme conique plus ou moins anguleuse. Les lames externes, lisses et arrondies sur la région cardinale, portent trois ou quatre fortes côtes saillantes. Sur le côté opposé on distingue bien les deux bandes longitu- dinales étroites et un peu moins en saillie que dans les autres formes du groupe. L’interbande, assez large, porte le plus souvent deux ou trois fortes côtes saillantes comme celles du pourtour. La valve supérieure, presque plane ou légèrement convexe, présente les mêmes côtes et les deux bandes de la valve inférieure. Gisement. — Dans les bancs du Campanien à Vaccinites (Hippurites) Archiaci de Saint-Sirac, Leychert et Bénaix (Ariège). BIRADIOLITES AQUITANICUS n. sp. PI. XX, fig. 20. | Ce groupe est représenté dans le Maëstrichtien par une forme qui diffère de la pré- cédente par sa taille encore plus grande et par ses côtes beaucoup plus saillantes. La valve inférieure, de forme conique, est presque aussi large que longue. Les lames externes sont lamelleuses, ondulées au passage des côtes et légèrement infléchies sur la région cardinale. Les deux bandes sont planes, saillantes et étroites. L’interbande est formé par une forte côte, semblable à celles du pourtour. La valve supérieure, très peu convexe, recouvre entièrement la valve inférieure et présente les mêmes bandes et les mêmes ondulations. Gisement. — Dans les couches marneuses du Maëstrichtrien à Orbignya (Hippu- rites) radiosa et Sphærulites Jouanneli du Maine-Roi (Charente). Sous-GROUPE DU BIRADIOLITES IBERICUS. Je crois devoir comprendre dans le groupe du Biradiolites angulosus deux autres formes qui ont encore les deux bandes étroites et en saillie, mais dans lesquelles la 108 Ar. TOUCAS valve inférieure, comprimée sur sa région antérieure, a pris une forme triangulaire et moins anguleuse. Ces formes constituent ainsi un sous-oroupe qui se détache dans le Santonien supérieur avec le Birad. ibericus; ce sont : Biradiolites ibericus Vipar sp. Santonien supérieur — Lacvivieri n. sp. Campanien BIRADIOLITES IBERICUS Vipar sp. 1878. Radiolites angulosus D'Ors., var. tbericus Vidal, Sistema cretaceo de Cataluna, D 0 pile © a, fes, 1, Cette espèce, dont le type provient du Santonien du Montsech (Catalogne), a été décrite par M. Vidal (37) sous le nom de ARad. angulosus var. iberica. Par ses bandes étroites et saillantes, elle se rapproche en effet du Birad. angulosus, mais la valve inférieure (fig. 73 et 74), au lieu d’avoir la forme quadrangulaire assezanguleuse de cette espèce, est devenue triangulaire en se comprimant sur sa partie antérieure, de sorte que les lames externes ne forment plus que trois plis saillants dont deux très espacés. La bande postérieure S se trouve ainsi placée à l'opposé du pli antérieur et occupe exactement le milieu de l’espace compris entre le pli médian et le pli postérieur, tandis que la bande antérieure E, Fig. 73 et 74. — Deux exemplaires de Biradiolites ibericus opposée au bord cardinal, se trouve Vipa sp. — Santonien supérieur du Beausset (Var). ] ; . È Deaucou lus rapprochée du pli Coll. Toucas. Gr. nat. ? Por | pb Ve P médian que du pli antérieur. La valve supérieure, à peu près plane, présente les mêmes bandes et les mêmes plis que la valve inférieure. Gisement. — Cette forme a été recueillie par M. Vidal dans les couches du Santo- nien à Lima marticensis du Montsech, province de Lerida, en Catalogne. Dans les environs du Beausset j'ai trouvé au même niveau plusieurs exemplaires qui présentent bien les caractères de cette espèce, mais la plupart portent une côte sur la région cardinale en face de la bande antérieure, ce qui donne à la coquille une forme moins triangulaire. BIRADIOLITES LACVIVIERI n. sp. Dans le Campanien de l’Ariège on rencontre fréquemment des exemplaires qui paraissent très voisins de l’espèce précédente par leur forme triangulaire; ils en diffèrent surtout par leur taille toujours beaucoup plus grande. La valve inférieure est généralement (fig. 75) beaucoup plus allongée et assez arquée. Les lames externes, quoique comprimées sur la région antérieure, présentent une ou deux petites côtes peu saillantes coupées par des lignes d’accroissement ondulées. Les bandes, moins CLASSIFICATION ET ÉVOLUTION DES RADIOLITIDÉS 109 en saillie, sont placées à peu près au milieu de l’espace qui sépare les plis latéraux du pli médian qui est toujours dédoublé dans cette forme. La valve supérieure, légèrement convexe, présente les mêmes bandes et les mêmes plis que la valve inférieure. Gisement. — Cette espèce est très commune dans les ‘bancs à Rudistes du Campanien de l'Ariège, particulière- ment à Saint-Sirac, Leychert, et Bénaix, où M. de Lac- vivier et moi nous en avons recueilli de nombreux exem- plaires. 3% Groupe pv BIRADIOLITES ACUTICOSTATUS DEDEXT): Dans ce groupe les lames externes sont ornées sur les deux valves de très grosses côtes assez saillantes, coupées par de nombreuses lignes d’accroissement fortement Ne plissées et séparées par des sillons étroits, plus ou moins pig.75.— Birudiolites Lacvivieri profonds. Les deux bandes, quoique étroites et resserrées n. sp., montrant les deux deat dite pe Se En bandes E et S, ainsi que les entre deux côtes, se distinguent cependant bien par leur A cos quil surface plane, striée transversalement. séparent. — Campanien de St-Sirac (Ariège). Coll. Tou- La forme la plus ancienne du groupe est le Birad. Derre eo RER. ‘ cas. Gr. nat, Lype de 1 espèce, acuticostatus, qui apparait dans le Santonien inférieur comme une mutation du Birad. angulosissimus dans laquelle la valve supérieure prend une convexité telle qu'elle ne forme en quelque sorte qu'un prolongement de la valve inférieure avec les mêmes côtes et les mêmes bandes. En outre l’interbande s’'élargit et se couvre de deux ou trois côtes semblables à celles du pourtour. On distingue dans ce groupe les trois formes suivantes : Biradiolites acuticostatus D'ORBIGNY sp. Santonien — Orbignyi RAS p: Campanien — Lameracensis n. sp. Maëstrichtien BIRADIOLITES ACUTICOSTATUS D’ORrBIGNY sp. PI. XXI, fig. ilév ee 1817. Radioliles acuticostatus D OrBiexy, Pal. frane. Ter. erét., © IV, p. 208, pl. 550, Cette espèce, qui représente la forme primitive du groupe, parait être une mutalion du Birad. angulosissunus, dans laquelle les côtes sont devenues plus robustes et plus plissées, avec valve supérieure convexe. La valve inférieure est de forme conique assez allongée, le plus souvent légèrement arquée du côté cardinal. Les lames externes, lisses et ondulées sur une faible partie de la surface cardinale, sont couvertes sur tout 110 Ar. TOUCAS le reste de la coquille de grosses côtes longitudinales saillantes, séparées par des sillons très étroits et coupées par de nombreux plis transverses très aigus. Les deux bandes, légèrement en saillie, l’antérieure toujours un peu plus large, se distinguent par leur surface plane et striée des côtes voisines dont elles ne sont séparées que par un léger sillon. L’interbande est formé généralement de deux côtes semblables à celles du pourtour. La valve supérieure, plus ou moins convexe et à sommet excentrique, s'adapte exactement sur la valve inférieure dont elle forme en quelque sorte le prolongement avec les deux bandes etles mêmes côtes. Cette forme a été classée à tort dans les Radiolites par d'Orbigny (19) qui, n'ayant irès probablement examiné que des exemplaires mal conservés, n'a pas remarqué les bandes, souvent assez difficiles à distinguer des côtes voisines. Gisement. — Dans les bancs à Vaccinites (Hippurites) dentatus des environs du Beausset et des Martigues. D’après d’Orbigny, cette espèce existerait également au Mont Sinaï. BIRADIOLITES ORBIGNYI n. sp. PI. XXT, fig. 4 et Æa. Dans le Campanien à Rudistes de l'Ariège, on rencontre assez souvent des exem- plaires, très voisins de la forme précédente, mais s’en distinguant surtout par leur taille beaucoup plus grande. Les côtes longitudinales sont séparées par des sillons plus larges et couvrent toute la surface des lames externes. Les deux bandes, moins resser- rées entre les côtes voisines, sont en même temps plus en saillie et par conséquent plus distinctes. L'interbande présente le plus souvent trois ou quatre côtes semblables à celles du pourtour. Comme dans le Birad. acuticostatus, la valve supérieure recouvre exactement la valve inférieure tout en présentant les mêmes ornements, mais avec une convexité . moins grande etdes stries concentriques moins plissées. Gisement. — Dans les bancs à Vaccinites (Hippurites) Archiaci et Rad. Nouleti de Saint-Sirac, Leychert, Villeneuve d’Olmes et Bénaix (Ariège). BIRADIOLITES LAMERACENSIS n. sp. PI NNTE ie ble 9x: Très voisine de la précédente, par la forme et les ornements de sa valve supérieure, cette espèce en diffère par une taille encore plus grande, par ses côtes plus saillantes, plus espacées et séparées par des sillons plus larges, de sorte que les bandes ressortent beaucoup mieux que dans les autres formes du groupe. La bande antérieure est légèrement concave, tandis que la bande postérieure est assez saillante. En outre CLASSIFICATION ET ÉVOLUTION DES RADIOLITIDÉS III les lames externes sont formées de nombreuses lamelles plus ou moins en saillie débordant sur la partie antérieure de la coquille qui est dépourvue de côtes. Gisement. — Du Maëstrichtien du Maine-Roi et de Lamérac (Charente). Dans le Maëstrichtien supérieur de Saint- _Mametz (Dordogne) j'ai recueilli un exemplaire de taille encore plus orande, dépourvu de sa valve supé- rieure, et montrant avec netteté tous les détails des caractères internes (fig. 76). %° Grovre pu BIRADIOLITES CANALICULATUS (pl. XXII). Ce groupe se distingue facilement des groupes précédents par ses lames externes toujours lisses mais formées de lamelles concentriques relevées et arrondies sur la région cardinale, s’in- fléchissant sur la région opposée de manière à former comme dans les Præradiolites, à la place des côtes des espèces précédentes, trois plis saillants infléchis vers le bas de la Fig. 76. — Biradiolites Lameracensis n. sp. — Maëstrich- : V D tien supérieur de St-Mametz, (Dordogne), vu de dessus coquille, dont un pli antérieur, un pour montrer les caractères internes. Coll. Toucas.Gr. nat. pli postérieur et un pli médian, ce dernier toujours plus infléchi que les deux autres. Les deux bandes, lisses et planes, relevées sur les bords, occupent le milieu des deux sillons qui séparent les trois plis. La valve supérieure, plane ou légèrement convexe, présente les mêmes bandes et les trois plis de la valve inférieure. Les formes de ce groupe se rattachent ainsi par leurs plis aux Præradiolites et par leurs bandes lisses aux Agria. _ La forme primitive de ce groupe est le Birad. canaliculatus qui a fait son apparition dans le Coniacien sous la forme d’une mutation du Birad. quadratus dans laquelle les côtes, limitant ou séparant les bandes, sont remplacées par des plis infléchis vers le bas de la coquille. Ce groupe comprend les quatre formes suivantes : Biradiolites canaliculatus D'ORBIGNY Coniacien — beaussetensis n., sp. Santonien — siracencis n. Sp. Campanien — Chaperi BAYLE sp. Maëstrichtien ‘ SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANGE. — Paréonrococre, — T, XVII, — 5, Mémoire x9 36 — 15, _ Ar. TOUCAS BIRADIOLITES CANALICULATUS D'OrBIGNY Pl. XXII, fig. 1 à 3. 1847. Biradiolites canaliculatus D'OrBIGNY, Pal. franc., Ter. crét., t. IV, p. 230, pl. 572. Cette espèce, qui représente le type du genre et en même temps la forme primitive de ce groupe, paraît être une mutation de.grande taille du Birad. quadratus dans laquelle les lames externes forment entre les deux bandes un grand pli saillant forte- ment infléchi vers le bas de la coquille au lieu d'une côte en forme de lame. La valve inférieure est conique, plus longue que large, droite ou légèrement arquée. Les lames externes sont lisses, sans indice de côtes longitudinales et seule- ment coupées par de nombreuses lignes d’accroissement sinueuses ; elles sont arron- dies sur la région cardinale et forment du côté opposé deux côtes et un pli médian infléchi vers le bas et plus saillant que les deux côtes latérales. Entre les côtes et le pli médian se trouvent les deux bandes planes et un peu en saillie. L’antérieure E, qui est la plus large, occupe tout le fond du sillon compris entre le pli médian et la côte antérieure ; la postérieure $, plus étroite et plus en saillie, se trouve plus rapprochée du pli médian que de la côte postérieure dont elle est séparée par un large sillon arrondi. La valve supérieure, operculiforme, presque plane ou très légèrement concave au centre, présente les mêmes bandes, les mêmes plis et les mêmes lignes d’accroisse- ment concentriques que la valve inférieure. Gisement. — Dans les couches coniaciennes à Vaccinites (Hippurites) Moulinst et Rad. Sauvagesi des Martigues (Bouches-du-Rhône), du Beausset (Var), de Gatigues et de Bagnols (Gard). BIRADIOLITES BEAUSSETENSIS n. sp. PI. XXII, fig. 4. Dans le Santonien des environs du Beausset on trouve une forme voisine de la précédente, mais s’en distinguant nettement par ses trois plis plus larges et fortement infléchis jusqu’à la partie inférieure de la coquille comme dans certaines espèces de Præradiolites. La valve inférieure a une forme conique plus large que longue. Les lames externes, lisses et très lamelleuses, sans indices de côtes longitudinales, sont assez régulièrement arrondies sur la région cardinale et forment du côté opposé trois grands plis saillants infléchis vers le bas de la vaive. Entre ces plis se trouvent profondément enfoncées les deux bandes qui se détachent bien par leur surface plane et striée transversalement. La valve supérieure, operculiforme et concave, présente les mêmes bandes et les mêmes plis que la valve inférieure. | Adtr CLASSIFICATION ET ÉVOLUTION DES RADIOLITIDÉS 113 Gisement. — Dans les bancs à Vaccinites {Hippurites) dentatus et Lima marli- censis des environs du Beausset et de La Cadière (Var) et des Martigues (Bouches-du- (Rhône). BIRADIOLITES SIRACENSIS n. sp. PI. XXII, fig. 5 à 7. Dans le Campanien de l'Ariège j'ai recueilli quelques exemplaires qui présentent encore les caractères du groupe. La valve inférieure est de forme cylindro-conique, droite et assez allongée. Les lames externes, lisses et formées de nombreuses lamelles feuilletées, sont très régu- lièrement arrondies sur la région cardinale. Sur la région opposée se trouvent les deux bandes planes, larges, un peu déprimées au milieu striées transversalement.Ces bandes sont limitées et séparées par trois plis peu saillants infléchis vers le bas de la coquille. La valve supérieure, légèrement convexe, présente les mêmes bandes et les mêmes plis que la valve inférieure. Cette espèce se distingue des deux espèces précédentes par la forme cylindro- conique de sa valve inférieure, par des lames externes plus lamelleuses, ses plis moins saillants et ses bandes plus larges. Gisement, — Dans les bancs à Vaccinites (Hippurites) Archiact et Radiolites Nouleti de Saint-Sirac, Leychert et Bénaix (Ariège). Un exemplaire du Santonien supérieur de la Dordogne (zone N° de Arnaud) ne diffère du type de l’Ariège que par sa taille beaucoup plus petite. BIRADIOLITES CHAPERI Bayce in coll. Bayle a désigné sous ce nom dans la collection de l’École des Mines une très belle espèce du Maëstrichtien de Saint-Mametz, remarquable par ses grandes dimen- sions (fig. 77). Fig. 77, — Biradiolites Chaperi. Baye in coll. — Maëstrichtien supérieur de St-Mametz (Dordogne). Coll. Ec des Mines. Réd. au 1/2. Type de l'espèce. Ar. TOUCAS 114 La valve inférieure est de forme conique assez allongée. Les lames externes lisses, formées de lamelles concentriques assez épaisses, débordantes, ondulées et arrondies sur la région cardinale, s’infléchissent fortement sur la région opposée pour former les trois grands plis caractéristiques du groupe, le pli médian étant beaucoup plus rapproché du pli antérieur. Ces plis ont ici une saillie exceptionnellement grande. Les deux bandes, planes, relevées sur les bords, n’occupent que le milieu de l’espace compris entre les plis. Les mêmes ornements se prolongent sur la valve supérieure qui est légèrement convexe. Gisement. — Dans les couches à Bournonia Bournont et Prærad. cylindraceus du Maëstrichtien supérieur de Saint-Mametz (Dordogne). 5° Groupe pu BIRADIOLITES INGENS (pl. XXIII). Dans ce groupe les lames externes sont encore lisses et formées de lamelles concentriques ascendantes; mais, la coquille étant inclinée sur sa partie antérieure, les lames se sont aplaties sur ce côté et se sont en même temps fortement dilatées latéralement et verticalement formant ainsi un véritable épanouissement, de sorte que les deux plis latéraux toujours très saillants et très infléchis vers le bas de la coquille, sont devenus tout à fait opposés l’un à l’autre, ayant les deux bandes placées symétri- quement à droite et à gauche du pli médian, dont l’axe normal à la surface aplatie de la coquille divise celle-ci en deux parties à peu près égales. Ce groupe se détache du précédent dans le Santonien inférieur avec le Birad. depressus, n. sp., mutation du Birad. Mauldei, dans laquelle les lames externes se sont aplaties sur la région antérieure et cardinale, donnant ainsi à la coquille une forme triangulaire au lieu d’être quadrangulaire. Il comprend les quatre formes suivantes : Biradiolites depressus n. Sp. Santonien inférieur — præingens n. Sp. — . supérieur — sciosensis n. sp. Campanien — ingens Des Mouzixs sp. Maëstrichtien BIRADIOLITES DEPRESSUS n. sp. PI. XXII, fig. 1 et 2. M. Arnaud a recueilli dans le Santonien inférieur d'Épagnac quelques exemplaires voisins du Birad. Mauldei, mais s'en distinguant nettement par les lames externes complétement aplaties et fortement dilatées sur la région cardinale, ce qui donne à la coquille une forme triangulaire et déprimée sur la partie dilatée. Les lames externes, très minces, sont toujours lisses et sans aucun indice de côtes sur la région aplatie. Les deux plis latéraux, opposés l’un à l’autre, sont assez saillants et comprimés. Le pli médian, encore plus saillant, a la forme d’une arête tranchante LEA 1 : CLASSIFICATION ET ÉVOLUTION DES RADIOLITIDÉS ro divisant la coquille en deux parties à peu près égales. Les deux bandes E et S, planes et presque égales, sont placées symétriquement à droite et à gauche du pli médian, occupant ainsi tout l’espace compris entre ce pli et les plis latéraux. La valve supé- rieure, plane ou légèrement concave, présente les mêmes bandes larges de la valve inférieure, séparées par un simple sillon correspondant au pli médian. Gisement. — Du Santonien inférieur d'Épagnac (Charente). Une forme très voisine me parait devoir exister dans le gisement à ÆRadiolites de Colle di Medea (Frioul). BIRADIOLITES PRÆINGENS n. sp. PI. XXII, fig. 3 à 8. La collection de l'École des Mines renferme quelques exemplaires du Santonien supérieur de La Valette (Charente) et de Fraissinet-le-Gélat (Lot) qui présentent bien les caractères du groupe avec les lames externes aplaties et dilatées sur la région cardinale. D'une taille beaucoup plus grande que le Birad. depressus, cette nouvelle espèce s’en distingue par ses lames externes plus lamelleuses, ayant les plis latéraux et le pli médian plus larges et assez fortement infléchis vers le bas de la coquille. Les deux bandes E et S, relevées sur les bords et déprimées au milieu, sont inégales. L’anté- rieure E, la plus large, occupe presque tout l’espace compris entre le pli médian et le pli antérieur, tandis que la postérieure S, très rapprochée du pli médian, est séparée du pli postérieur par une côte assez saillante et par un large sillon. La valve supérieure, presque plane, présente les mêmes bandes et les même plis que la valve inférieure. Certains exemplaires sont remarquables par le grand épanouissement des lames. Gisement. — Du Santonien supérieur (zone N° de Arnaud) de la Valette, Birac (Charente) et de Fraissinet-le-Gélat (Lot). Les exemplaires du Lot sont silicifiés. La même espèce me parait devoir exister dans le Santonien supérieur du Beausset (Var). BIRADIOLITES SCIOSENSIS n. sp. PI. XXIIT, fig. 9 et 10. Dans le Campanien à Rudistes de la vallée du Scios (Ariège) on trouve une forme qui paraît encore très voisine de la précédente. Les exemplaires sont généralement de taille plus grande. Les lames externes sont comprimées sur la région cardinale et assez fortement dilatées latéralement, de sorte que les plis latéraux sont plus sail- lants, tout en étant encore plus infléchis vers le bas de la coquille.La bande antérieure E relativement assez large, occupe à peu près tout l’espace qui sépare le pli médian du pli antérieur, mais la bande postérieure S se trouve plus en saillie entre le pli mé- dian et le pli postérieur, étant séparée de ce dernier pli par un sillon assez profond. La valve supérieure, légèrement convexe, recouvre exactement la valve inférieure et présente les mêmes bandes et les mêmes plis. 116 Ar. TOUCAS Gisement. — Dans les couches du Campanien à Vacciniles (Hippurites) Archiaci et Rad. Nouleti de la vallée du Scios, près de Leychert (Ariège). BIRADIOLITES INGENS Des Mouuns sp. PI. XXII, fig. 11 à 13. 1826. Sphærulites ingens Des Mours Essai sur les Sphærulites, 1. 10, fig. 3. Radiolites D ORrg., Prodr., t. Il, n° 1003. Des Moulins (8) n'a donné de cette espèce qu’une courte description sans autre figure que celle d’un fragment du test montrant la structure celluleuse des lames ex- ternes; mais les collections de Arnaud et de l'Ecole des Mines m'ont fourni de très Fig. 78. — Biradiolites ingens Des MouLixs sp. — Maëstrichtien inférieur de Royan (Charente-Inférieure). Coll. Ec. des Mines. Réd. aux 2/3. TT D à 7" . 4 4 — : x à ZÆ EA VAR Æi Fig. 79. — Biradiolites ingens Des Mourws sp. — Moule interne montrant la surface extérieure can- nelée des deux alvéoles, servant de logemeut aux deux dents cardinales B, B’, et, un peu plus en arrière, les deux impressions musculaires corres- pondant aux deux apophyses myophores de la valve supérieure. Entre les deux alvéoles on voit que la surface des lames est arrondie sans aucune trace d’arête ligamentaire. Maëstrichtien inférieur de Royan (Charente-Inférieure). Coll. Toucas. Réd. au 1/2. CLASSIFICATION ET ÉVOLUTION DES RADIOLITIDÉS 115 bons exemplaires qui m'ont permis de mieux faire connaïîlre cette forme qui caracté- rise les couches maëstrichtiennes du Sud-Ouest. La valve inférieure a une forme conique assez fortement comprimée, presque aussi large que longue. Les lames externes, lamelleuses sous forme d’écailles ascendantes, entièrement lisses sans indice de côtes longitudinales,sont aplaties sur le côté cardinal, largement dilatées latéralement et verticalement en forme d’éventail, de sorte que les plis latéraux sont très saillants, tout en étant très infléchis vers le bas de la coquille.Du côté opposé à la partie aplatie et à peu près au milieu se trouve le pli médian ayant les deux bandes placées symétriquement à droite et à gauche. Ces bandes sont planes et assez larges : l’antérieure, toujours plus grande et un peu en saillie, est séparée des plis par un sillon assez profond et beaucoup plus large du côté antérieur, tandis que la bande postérieure S occupe tout l’espace compris entre le pli médian et le pli postérieur. La valve supérieure, presque plate, est ornée des mêmes bandes et des mêmes plis que la valve inférieure dont ils forment le prolongement. C’est une des formes qui atteint les plus grandes dimensions (fig. 78 et 79). Gisement. — Le type de l'espèce provient du Maëstrichtien des environs de Royan, où elle est très commune ainsi qu'à Meschers (Charente-Inférieure). On la retrouve dans le Maëstrichtien supérieur de Saint-Mametz (Dordogne). 6° Groupe pu BIRADIOLITES FISSICOSTATUS (pl. XXIV) Dans ce groupe, la coquille étant encore inclinée sur sa partie antérieure, les lames externes, entièrement lisses, sont toujours fortement aplaties de ce côté et en même temps dilatées latéralement, le pli antérieur et le pli postérieur étant opposés l’un à l’autre comme dans le groupe précédent. Mais le pli médian qui sépare les deux bandes, au lieu d'être placé normalement à la surface plate de la coquille, est disposé très obliquement vers le côté antérieur, de sorte que la bande antérieure E, entière- ment plane, occupe presque tout l’espace compris entre le pli antérieur et le pli médian, tandis que la bande postérieure S, toujours moins large, est séparée du pli postérieur par un sillon assez grand. Ce groupe débute dans le Coniacien avec une forme nouvelle, voisine du Birad. fissicostatus et paraissant dériver du Bürad. canaliculatus, dont elle diffère par l’apla- tissement des lames externes sur la région antérieure. On y distingue les quatre formes suivantes : Biradiolites præfissicostatus n. sp. Coniacien — fissicostatus D'ORBIGNY Santonien — Heberti n. Sp. Campanien — Baylei n. Sp. Maëstrichtien BIRADIOLITES PRÆFISSICOSTATUS n. sp. PI. XXIV, fie. 1 à 3. Cette espèce paraît être une mutation du Brad. canaliculatus dans laquelle les lames externes en s'aplatissant sur le côté antérieur se sont dilatées latéralement, 118 Ar. TOUCAS À rendant ainsi les plis latéraux beaucoup plus saillants et tout à fait opposés l’un à l’autre. Très voisine par ce caractère du Birad. fissicostatus, elie s’en distingue par ses bandes moins larges, relevées sur les bords, légèrement déprimées au centre et urtout par l'absence complète de côte entre la bande postérieure et le pli postérieur. La valve supérieure, à peu près plane, présente les mêmes bandes et les mêmes plis que la valve inférieure. Gisement. — J’ai recueilli cette forme dans les couches coniaciennes des environs de Bagnols (Gard), où elle est associée au Vaccinites (Hippurites) Moulinsi et au Radiolites Sauvagesi. Elle se trouve au même niveau au Val d’Aren près du Beau- set (Var). BIRADIOLITES FISSICOSTATUS p’OrBIGNY : PI. XXIV, fig. 4 à 7. 1847. Biradiolites fissicostatus D'OrB1GxY, Pal. franc., Ter. crét., t. IV, p. 234, pl. 579, fig 1'ar Cette forme du Santonien de la Provence a été très bien décrite et figurée dans la Paléontologie francaise. La valve inférieure est de forme conique, généralement plus large que longue, toujours comprimée. Les lames externes, entièrement lisses, sont aplaties sur le côté antérieur et dila- tées latéralement, sans aucun indice de côtes sur cette partie de la coquille, formant ainsi de chaque côté deux plis latéraux, plus ou moins infléchis vers le bas, et un pli médian séparant les deux bandes qui sont tout à fait planes. L’antérieure E, opposée au bord cardinal, occupe tout l’espace compris entre le pli antérieur et le médian; la bande postérieure S, placée symétriquement de l’autre côté du pli médian, est limitée par une côte saillante qui se trouve séparée du pli postérieur par un large sillon assez profond. La valve supérieure, operculiforme et presque plane, présente les mêmes bandes et les mêmes plis que la valve inférieure. Gisement. — Cette forme est très commune dans les couches du Santonien supé- rieur à Lima marticensis des environs du Beausset et des Martigues. Elle paraît être rare au même niveau à Sougraigne et à la Montagne des Cornes (Aude). On l’a retrou- vée à l’état siliceux dans les mêmes couches de Fraissinet-le-Gélat (Lot): Dans les bancs à Vaccinites dentatus du Santonien inférieur du Beausset j'ai recueilli une variété dans laquelle les bandes sont moins planes et les lames externes présen- tent quelques côtes longitudinales sur la partie aplatie de la coquille. BIRADIOLITES HEBERTI n. sp. PI. XXIV, fie. 8 et 8a. Dans le Campanien de l’Ariège,ce groupe est représenté par des exemplaires encore assez voisins des espèces précédentes, mais en différant par une taille généralement plus grande et par leur forme plus allongée. Les lames externes entièrement lisses sont CLASSIFICATION ET ÉVOLUTION DES RADIOLITIDÉS 119 coupées par quelques lignes d’accroissement. Les plis latéraux sont le plus souvent un peu plus infléchis vers le bas de la coquille. La bande antérieure E est assez pro- fondément enfoncée entre le pli médian et le pli latéral antérieur, tandis que la bande postérieure S presque superficielle, légèrement en saillie sur les bords, se trouve pla- cée tout près du pli médian et est séparée du pli latéral postérieur par un large sillon _ sans côte intermédiaire. La valve supérieure, légèrement convexe, présente les mêmes _ bandes etles mêmes plis que la valve inférieure. Gisement. — On trouve cette forme dans les couches campaniennes à Vaccinites (Hippurites) Archiaci et Rad. Nouleti de Saint-Sirac, Leychert et Bénaix (Ariège). BIRADIOLITES BAYLEI n. sp. PI: XXIV, fig. 9 et 10. Je désigne sous ce nom une forme du Maëstrichtien de Saint-Mametz qui présente encore bien les.caractères du groupe avec ses lames externes aplaties sur la région antérieure, assez dilatées latéralementet coupées par quelques lignes d’accroissement s'infléchissant dans la région des plis qui sont assez saillants. Les deux bandes inéga- les (l’antérieure E un peu plus grande), n’occupent que le milieu des sillons qui sépa- rent le pli médian des plis latéraux. Toutes deux, relevées sur les bords, sont légère- ment déprimées au milieu. Sur la valve supérieure qui est à peu près plane, on dis- tingue le prolongement des bandes et des plis de la valve inférieure. Gisement. — Dans les calcaires jaunâtres du Maëstrichtien supérieur de Saint-Ma- metz et de Beaumont (Dordogne) où elle est associée aux Prærad. Boucheronti, Bour- nonia Bournoni, Prærad. cylindraceus et Birad. Chaperti. Le tableau n°3 ci-après résume : 1° La classification des Sauvagesia et des Biradiolites avec les caractères parlicu- liers de chaque groupe ; 2 L'évolution des différentes formes connues dans chacun des groupes avec le niveau qu’elles occupent dans la série stratigraphique. SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE. — PaLéontoLoGiE. — T. XVII. — 6. Mémoire N9 36. — 16. 120 Ar TOUCAS RÉSUMÉ ET CONSIDÉRATIONS STRATIGRAPHIQUES . Dans cette étude les caractères qui ont servi de base à la classification et à l’évolu- tion des Radiolitidés ont été fournis par les modifications successives qu'ont subies les lames externes de la coquille. Au début, dans le Barrémien supérieur ou Urgonien moyen, la forme primitive des ARadiolitidés a les plus grands rapports avec les formes de WMonopleura du même niveau, particulièrement les Monopleura multicarinata MATHERON et Wonopl. imbricata MaTH., qui paraissent représenter les deux types ayant servi d’origine aux deux formes les plus communes de l’Agria Blumenbachi : les lames externes sont également peu épaisses, lisses ou ornées de côtes longitudinales plus ou moins fortes et espacées; on y remarque sur le bord cardinal le même repli ou arête ligamentaire et du côté opposé les deux mêmes sillons longitudinaux lisses, excavés et arrondis, séparés et limités par un pli en forme de bourrelet plus ou moins saillant; de plus, la valve supérieure des Monopl. multicarinata et Monopl. imbricata à une forme presque plane intermédiaire entre la valve convexe des autres Monopleura et la valve concave des Agria. Les deux genres ne diffèrent en somme que par l'apparition dans les Agria de deux apophyses myophores qui font absolument défaut dans les Monopleura, carac- ière qui a été signalé pour la première fois par M. Paquier. Ainsi s'établit la liaison des Agria et par conséquent des premiers Radiolitidés avec les Monopleura. On doit donc considérer les Agria comme constituant la branche d’origine des Radiolitidés, qui se développe ensuite dans tout le terrain crétacé tout en conservant les mêmes caractères jusqu’à son extinction dans le Danien avec l’Agria Moror. Une première modification des lames externes apparaît dans l’Albien inférieur : ces lames s’épaississent, deviennent foliacées et s’infléchissent du côté opposé au bord cardinal pour former, à la place des deux sillons et des trois bourrelets des Agria, cinq grandes inflexions dont deux sinus relevés vers le haut de la coquille et trois plis rabattus vers le bas, le pli médian et les deux plis latéraux; en même temps, les lames forment à l’intérieur et à hauteur des sinus, deux replis ou bourrelets internes arrondis, tout à fait caractéristiques. En outre les apophyses myophores deviennent un peu plus saillantes. Cette branche débute-avec le Sphærulites Rousseli, origine des Sphærulites, pour disparaitre dans le Maëstrichtien supérieur avec le Sphær. Jouanneti. Daus l’Albien supérieur ou Vraconien les lames externes s'épaississent encore davantage et deviennent beaucoup plus celluleuses; les sillons lisses des Agria se couvrent de costules formant ainsi deux bandes longitudinales costulées, caractéris- tiques d’une nouvelle branche qui commence avec le Sauvagesia texana, origine des Sauvagesta, pour s éteindre dans le Maëstrichtien avec le Sauv. apulus. Dans le Cénomanien les lames externes prennent la forme de cornets emboîïtés, ondulés sur le côté cardinal et fortement plissés sur le côté opposé pour former, comme dans les Sphærulites, deux sinus et trois plis sans replis internes, donnant ainsi naissance à une autre série de formes qui débute avecle Præradiolites Fleuriaui, origine des Præradioliles, et se termine dans le Danien avec le Præradiolites Leymeriei. ‘ofpinboo vf op onvçde oovy Ans PJ 91Ju09 ANOHIQIUE 9pP -uvq ej Juv)0 lou AND HIQJUE 9700 OT SiI94 juowonb “10 osodsrp1so uvrpou Id o7 10 MI] ET S99] =VIIP Juomonos ‘SDSnO/[ILI9 SUTOWU JUOS SOU =vy Soy onb ques ‘odnors ou 2] SUPP AUTO) =UO S0)09 9p S9PUIO JU9ANOS (SOSSI] JUOMOIQUPS ‘SOSNONI] ds "AOù $7792509 1SSY/æud pr ‘INO,Q S7797 =S071SS1 prung ‘ds :AOù 2210907 PONT :dS “Aou 101 (0T pong ‘sn =SO9ISSHS9JITOIP ÉeIIg np odnoxr) ‘O1Je[de oovjans | ‘SOSSI] Sopuvq U[ & [PUMOU JSo | XN9p So Juos CATLALTEN oxe,y Juop uvrp | sjonbsop norqru -I[ 9J24t oun p ‘0109 9SSO18 =où 174 np oo | ue opprmboo v] *OXOAUOD SONAINO ‘An07 | oun av sogrved =nv8 & J0 oJ101p | op seq of s104 | 7s0 mb omonod iod np uorq | -9squos: à quouonbrn | stgoopqur sryd | -ns oApea ej ans “ouvrd no | ‘o4r9u09 o1nor OS -ouis sopovd | spuvas srou | juvoSuojoad | oavouoo ounorm | -pdns o4[rA “oxrvmuoum | ‘s SHdAO Sopuvq xnopsor | sosoddo uorsor | os jo soossrd | -odns opera “opuerpres surou || -US1f 27048,p | ‘S : or | sop fprmuosouoques | ep Ans JueurHOy | JUOUWHJIO7 JuoUt ‘sooey [no snjd 9309 || sede£ur nb3o ‘s È jo || | =Sinourdo,s jo | ‘opeurpavo uorë | -ossrorooe,p | sop nou of |oun sed sooquu || iueypres sanol _| SIO:9 suoqys SAYALOIVYV | dmomoque 01} | ox ej ans sorp | sousiy sosnorq | onb quednooo u | -17 39 sopaedos || -no7 159 opurq : as | sop avd soouvd | ed vy ans son | -uoxie Jo so94 | -urou op avd | sojroxo sopurq |“ 2 sopueq ||-1oqui,y onb 07 | -9S 0 sooçpouuro =vrde sreu ‘od | -oporsonbruos | soodnoo sojoo | xnop sort XN9Pp So" nes ‘odnouis8 | suvp onb sogroy | ‘s Ù | 01895 0[Suep | -uoo soppourer | sossors sou op | *so0o soJro7 op | ‘Soppnisoo sed ||oug O[ Suep | Surou Ss9709 op | OWWOP Souro) | op Sopurmoy sou | sopuxo souro) | soouxo souxoy | no nod sou) ||onb sorgjoux | sogmio soudoy | op $ sou | =X9 SOUuEP/T =19JX9 SOUTETT =X9 SotwuerT =X9 SORT =Xo so uv -V) Souo -X9 sowue'T 191X0 $: | | Co SenGD Se onb sororpméou sud 1 sou} sud sa SAYNHO | 07 Sa[n]sSO9 JP S9]19A109 Sarre S L > | | opeurpato uoi8ox ve & osoddo 9} | S9D | *SOSS1T JUOMOIOIJUO SOPUET XN9P SOAJEA XN9P So] Ans Juejuosoud jo sopeurpnyis || 10 Anojanod 97 Jn07 ans so[euIpnJISUOT S9109 op soou || CIE re | ie e Be” : a nod Es ds nod souxtoxo rs -10 ‘SOSn9nI[09 Soi} Jo sossivdo souxoxo soute || SHLHLOVAVI | :ds ‘Aoù snssoudop pong ds ‘AOù su98 red "prung ‘NO, S22Pjn9 =1]DUN9 "PNY S071]01PNIIT SOPp OUr6N() : ‘ds ‘AOU s1SU97 -0SSND9Q ‘PDT :ds ‘Aow SISUIS019$ PONT :dS SNITNONY SA SU9SUL ‘PDT °SU9BUT S991T0rp Big np odnoxs) "ds ‘Aou 517$ =U99D11S POINT ‘ds arxv 110dmy9 ‘pr ‘SnJe[n9 -ITEUt9 S97ITOTP =EIIg np odnor-ex1g np odnox = SOIT ds ‘ax Q,a 5770) =S0977n9D PDT ds ‘AO 20U81Q10 PDT *dS ‘AO S1$U99 =DIQUDT POUIT °Ssn321S09 -19n9E S9)IIOIp nn = ANOIIO,A SALITOIGVAIT "SNSOPNEUD ° HAN D £ S1] D91414 107 ‘4 € °snjp4ponb *q ds ‘AOù suis =S1S0]N8 UD POI ‘ds vou 1u»ddos ‘pr "ÀS ‘À °SN921901 ‘4 ds ‘Aoù 2191818997 PDT :ds ‘AOU s1SU97 =199(97T ‘pong ds axvadon 19PPND ‘PONS :ds ‘Aou 120197) ‘PDT ds ‘Aow 1pupnbo) ‘pru1g *ds ‘AOù snomu -ppnbn pong ‘SnSOI -o1nfue S9j1[otp eJIIg np odnorr) ‘ds ‘axO,a snun{oi ‘pr11g *SI[U9 =LIQUIOT S9YITO1P IIS np odnour aAuar) SALITOIGVAIS LA VISIDVANVS ne: +3 * C9 = S 19 À UAansS D1S00N4NNS SIP OULHII() DUDXO) *ANDS LT tar ta 1 < NATATY :ds TAQUE ‘ds ‘09 -ds ‘Aou 19191nb || | ROUE PSE ES RENE EN EE Pants | 5 19 ND. | ds TITI VIN ‘su dumysæud'< : | | VWNONAHN IUOJLOJI ‘NDS | ‘ds zvxtonr) ds arxvg ds aadovq .e ‘bon ie 1PNDUAF. 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Enfin une dernière transformation se produit dans le Turonien supérieur ou Angoumien : les costules des bandes des Sauvagesia s’effacent; celles-ci deviennent complètement lisses ; on voit alors se détacher une dernière branche qui commence avec le Biradiolites lombricalis, origine des Biradiolites, pour se terminer dans le Maëstri- chtien supérieur avec le Birad. Chaperi. On obtient ainsi, dans l’ordre d'apparition, la succession suivante : 1 Branche : Genre Agria MATHERON du Barrémien supérieur au Danien inférieur. 2e — — Sphærulites DELAMÉTHÉRIE de l’Albien inférieur au Maëstrichtien supérieur. SRE — Sauvagesia BAYLE de l’Albien supérieur au Maëstrichtien. A2 = — Præradiolites H. Douvirré du Cénomanien au Danien inférieur. 5e — — Radiolites LAMARGK du Ligérien au Maëstrichtien. (6 — — Biradiolites D'ORBIGNY de l’Angoumien au Maëstrichten supérieur. La première branche (Agria), origine des Radiolitidés, est celle qui a eu la plus longue existence et en même temps la plus grande extension géographique. Apparue la première dans le Barrémien supérieur, issue des Monopleura, elle a eu des repré- sentants dans tous les niveaux jusqu’au moment de son extinction dans le Danien, dernier niveau des Radiolitidés. On y distingue deux groupes! comprenant un total de quatorze formes. Particulièrement répandus en Europe, on les rencontre en Provence, en Touraine, dans l’Aquitaine, aux Pyrénées, en Catalogne, en Portugal, dans le Frioul, aux Alpes, probablement en Bohème et plus au Nord dans la Scanie. Des formes ont été signalées en Algérie, en Perse et au Texas dans les États-Unis d'Amérique. La deuxième branche (Sphærulites) ne forme qu'un seul groupe de huit espèces. On les a signalées aux Pyrénées, dans l’Aquitaine, en Provence, en Italie, dans les Alpes orientales et en Tunisie. La troisième branche (Sauvagesia) a constitué trois groupes renfermant en tout treize formes. On les a rencontrées en Angleterre, dans le bassin de Paris, dans l'Aquitaine, aux Corbières, en Portugal, en Italie, dans le Nord de l'Afrique, en Égypte et au Texas en Amérique. La quatrième branche (Præradiolites) comprenant vingt-huit espèces formant cinq groupes. Elle a des représentants dans les Pays-Bas, la Touraine, l’Aquitaine, les Pyrénées, la Provence, la Catalogne, l'Italie, la Serbie, l'Algérie, la Tunisie, l'Égypte et lapberse: La cinquième branche (Radiolites) a formé quatre groupes contenant dix-neuf one, en Provence, Le dans le Gard, en Espagne, en Portugal, en Italie, à Gosau, en Serbie, dans le Nord de espèces, très répandues dans l’Aquitaine, aux Pyrénées, en Catalo l'Afrique, en Égypte et en Perse. 4. M. Henri Douvillé (Z.S.G.F. (4), IX 1909, p- 77), a séparé des Agria, sous le nom d Eoradiolites, les formes anciennes pourvues d’une arête ligamentaire, et a pltcé dans les Bournonia les formes récentes dépourvues de cette arête. 122 Ar. TOUCAS La sixième branche (Biradiolites), apparue la dernière, comprend six groupes renfermant vingt-huit formes, ayant des représentants dans toutes les régions où l’on rencontre des ÆRadiolitidés, sauf dans les Alpes orientales et le Nord de l'Europe. Les Radiolitidés se subdivisent ainsi en six branches, formant vingt et un groupes, comprenant en tout cent quinze formes. Le caractère principal de l’évolution des groupes consiste dans les modifications que l’on observe dans le pli ou l’interbande qui sépare les sinus ou les bandes. Simple dans les formes anciennes, ce pli se subdivise en deux ou plusieurs petits plis dans les formes plus récentes. De même l’interbande, étroit et formé d’une seule côte dans les formes anciennes, s’élargit et se couvre généralement de deux ou plusieurs côtes dans _les formes plus récentes. Le repli ou arête ligamentaire existe dans toutes les formes anciennes des trois premières branches, at dans le Cénomanien pour certains Sauvagesia, dans le Coniacien pour les Agria et dans le Santonien pour les Sphærulites. Tous les Præra- diolites et Radiolites conservent cette arête. Quant aux formes de Brradiolites, elles en sont toutes dépourvues. J'ai montré dans mes études précédentes sur les Hippurites qu'on pouvait distin- guer neuf niveaux à Aippurites, répartis dans la Craie supérieure, depuis l'Angoumien inférieur jusqu'au Danien inférieur. Les Radiolitidés, qui ont commencé plus tôt dans le Barrémien supérieur, comprennent six niveaux de plus, soit quinze niveaux en tout, répartis entre le Barrémien et le Danien inférieur, époque de leur extinction, en même temps que les Hippurites. Ces niveaux occupent dans la série stratigraphique des zones parfaitement distinctes et déjà bien caractérisées par les Ammontiles et les Hippurites. Ces zones ou niveaux sont indiqués dans les tableaux 1, 2 et 3 qui per- mettent de suivre ainsi l'évolution de chaque groupe. Le premier niveau correspond au Barrémien supérieur ou none moyen et ne renferme que le type primitif des Radiolitidés, l'Agria Blumenbachi, forme dérivée du Monopleura imbricata du même niveau. Le deuxième niveau se trouve dans l’Aptien et ne comprend également qu’une seule forme, l’Agria Choffati, mutation de la forme primitive. Le troisième niveau est dans l’Albien inférieur ; on y rencontre une mutation des Agria et le Sphérulites cantabricus, origine des Sphærulites. Le quatrième niveau est dans l’Albien supérieur ou Vraconien et renferme l’Agria Davidsonti, première forme du 2° groupe des Agria, et le Sauvagesia texana, origine des Sauvagesia. Le cinquième niveau correspond au Cénomanien; on y trouve deux mutations d'Agria, une de Sphærulites, quatre de Sauvagesia dont la Sauv. Nicaisei et le Sauv. Blayaci, premières formes des 2° et 3° groupes des Sauvagesia, ainsi que le Præradio- lites Fleuriaui, origine des Præradiolites. 5 Le sixième niveau ou Ligérien contient trois mutations de Sauvagesia, une de Præradiolites et le Radiolites Peroni, origine des Radiolites. Le septième niveau est dans l’Angoumien inférieur; il comprend une mutation de Sauvagesia, deux de Radiolites et le Biradiolites lombricalis, origine des Biradiolites CLASSIFICATION ET ÉVOLUTION DES RADIOLITIDÉS Ps Le huitième niveau forme l’Angoumien supérieur avec trois mutations d’Agria, une de Sphærulites,une de Sauvagesia,cinq de Præradiolites dont les premières formes des 2e, 3°, 4° et 5° groupes des Præradiolites et deux de Biradiolites, dont le Birad. angu- losus, première forme du 2° groupe des Biradiolites. Le neuvième niveau représente le Coniacien avec deux mutations d’Agria, trois de Præradiolites, quatre de Radiolites et trois de Biradiolites, dont les premières formes des 4° et 5° groupes des Biradiolites. Le dixième niveau est dans le Santonien inférieur avec deux mutations d’Agria, une de Sphærulites, cinq de Præradiolites, quatre de Radiolites et autant de Bira- diolites. Le onzième niveau se trouve dans le Santonien supérieur avec un Sphærulites,trois Sauvagesia, autant de Præradiolites et de Radiolites et six Biradiolites. Le douzième niveau correspond au Campanien et comprend un Agria, quatre Præradiolites, deux Radiolites, un Sauvagesia et six Biradiolites. Le treizième niveau constitue le Maëstrichtien inférieur avec un Sphærulites, trois Præradiolites, un Radiolites, un Sauvagesia et deux Biradiolites. Le quatorzième niveau forme le Maëstrichtien supérieur avec un Agria, un Sphæru- lites, cinq Præradiolites et six Biradiolites. À partir de ce niveau on ne voit plus ni Sauvegesia ni Radiolites. Enfin le quinzième niveau,ou Danien inférieur, ne renferme plus que l’Agria Moroi et le Prærad. Leymeriet. Cette répartition montre que les Radiolitidés étaient déjà assez nombreux dans le cinquième niveau (Cénomanien),que dans le 8° niveau (Angoumien supérieur) toutes les branches et tous les groupes étaient représentés, qu’ils avaient leur maximum de développement entre les 8° et 11° niveaux (de l’Angoumien supérieur au Santonien supérieur), pour diminuer ensuite progressivement avant de s’éteindre vers le milieu de l’époque danienne. Au point de vue régional, c'est dans l’Aquitaine que l’on trouve le plus de formes, soit 52 sur 115 connues. Viennent ensuite la Provence avec 36 formes et la péninsule ibérique avec 27. L’Ariège n’en a plus que 15, la vallée du Rhône 14, et les Corbières, si riches en Hippurites, 12 seulement. Dans le bassin de Paris et de la Loire on ne connait que neuf formes et encore ne sont-elles représentées que par de très rares exemplaires : deux dans le Céno- manien (Prærad. Fleuriaui, Sauv. Nicaisei), cinq dans le Turonien (Prærad. Ponst, Prærad prærequient, Sauv. Sharpet, Sauv. Arnaudi, Sauv. cornupastoris) et deux dans le Santonien (Prærad.Coquandi, Rad. subradiosus). Les Prærad. prærequient et Sauv. Arnaudi n'avaient pas encore été signalés. Ces deux formes ont été décou- vertes par M. O. Couffon, la première dans l’Angoumien de Doué-la-Fontaine et la deuxième dans le Ligérien de Saint-Remy-la-Varenne (Maine-et-Loire). Cette dernière est représentée par un très beau groupe de deux exemplaires que j'ai fait figurer (pl. XVIII, fig. 5.) Je donne ici (fig. 80) une photographie de l’exemplaire du Prærad. prærequieni de Doué-la-Fontaine, qui, avec des lames externes foliacées et couchées les unes sur les autres, présente exactement les caractères de la forme type de l’Angoumien supérieur de Saint-Cirq (Dordogne). inf Ar. TOUCAS Dans la péninsule italique, on compte une douzaine de formes, mais très riches en exemplaires, surtout dans les gisements du Frioul et de l’Istrie. Jusqu'à ce jour on n'avait encore signalé que quatre formes dans les Alpes orien- tales et dans le centre de l’Europe; cela tient certainement à ce que ces régions ne sont qu'imparfaitement connues, ainsi que le prouve la découverte toute récente d’un très riche gisement de Rudistes, qui vient d'être faite en Serbie par M. Petko- vitch, professeur à l’Institut géolo- gique de l’Université de Belgrade. Parmi les nombreux exemplaires que M. Petkovitch m'a envoyés, j'ai re- Fig. 80. — Præradiolites prærequieni Toucas. — Angou- Connu : Prærad. subtoucast, Rad. mien supérieur de Donéleonane (Maine-et-Loire). styriacus, Rad. cf. squamosus, Rad. SELS eee pi aurigerensis, Rad. Nouleti, Rad. albo- nensis, Rad. angeiodes, Rad. suban geiodes, Hippurites (Orbignya) bioculata, Orb. variabilis, Orb. Lapeirousei, Vaccinites Lofiusi, Vacc. cf. Archiact, Vacc. (Pironæa) corrugata, Vacc. (Pironæa) polystylus, faune dont l’ensemble paraît devoir repré- senter le Campanien et peut-être une partie du Maëstrichtien. Dans le Nord de l'Afrique on a trouvé treize formes et dix-sept en y comptant les formes de la Syrie et de la Perse. En Amérique on ne connait encore que les deux formes signalées depuis longtemps par Rœmer dans le Texas : les Sauv. texana et Sauv. austinensis. Si maintenant nous examinons l’ensemble des quinze niveaux, on voit que c’est sur les deux versants des Pyrénées que la succession est la plus complète. Bien que les exemplaires n’y soient pas très communs, on y trouve tous les niveaux depuis le Barrémien juqu’au Danien. En Provence on rencontre à peu près la même succession mais jusque dans le Santonien supérieur seulement, le retrait des eaux marines ayant fait émigrer les Rudistes vers l'Ouest. Dans l’Aquitaine, région la plus riche en Radio- litidés, le Crétacé ne commençant qu'avec le Cénomanien, il manque les trois premiers niveaux, mais tous les autres y sont très bien représentés. En résumé, par leur grande extension géographique et leur répartition dans la plus grande partie de la Craie, les Radiolitidés apportent de nouveaux et importants documents permettant de distinguer et de paralléliser les différentes assises, de sorte qn'en prenant pour base les Ammonitidés, les Hippuritidés et les Radiolitidés on obtient un ensemble de caractères paléontologiques dont la concordance parfaite permet de délimiter aussi exactement que possible les divisions aujourd’hui admises dans la série crétacée ue lise dus ee nn. régions se trouvent résumés dans le tableau n° 4. 1 CLASSIFICATION ET ÉVOLUTION DES RADIOLITIDÉS 195 CONCLUSIONS On peut résumer ainsi les faits les plus saillants de cette étude : 1° Confirmation des relations existant d’une part entre les Radiolitidés etles Agria, d'autre part entre les Agria et les Monopleura, relations qui permettent de fixer l’origine des Radioliridés, 2 Division des Radiolitidés en huit grandes branches, y compris les Durania et les Bournonia, avec leurs caractères distinctifs, leurs origines, leurs subdivisions en groupes et leur évolution. 3° Nécessité de considérer les Agria comme branche d’origine des Radiolitidés, à laquelle on de- vra probablement réunir les Petalodontia qui ont les mêmes lames externes lisses et les mêmes apo- physes myophores à l’état rudimentaire. ho Distinction des deux genres Sphærulites et Radiolites, si longtemps confondus entre eux, en rendant aux Sphærulites leur signification première. 5° Maintien du genre Bournonia ! formant la liaison entre les Agria et les Biradiolites. 6° Classement dans le genre Sauvagesia des formes à bandes costulées, les formes à bandes lisses restant seules dans les Ziradiolites. ESPÈCES IMPARFAITEMENT CONNUES ET NON CITÉES DANS CETTE ÉTUDE 183%. Sphærulites duplovalvata Carurro, Fossili del calcare’Jurese di Santa Croce, p. 13, pl. r, fig. 1. Radioltte indéterminable. 1837. Sphærulites expansus Dusarnix, M. S. G. P., t. II, p. 230. L'auteur désigne ainsi, sans les décrire ni les figurer, des fragments de Sphærulites indéterminables, adhérents et étalés sur des fragments de Lima. 1839. Sphærulites undulatus Genrrz, Petrefacten des sachsich-bohmischen Kreidegebirges, p. 87, pl. xx, fig. 6 à 10. 1849. Hippurites undulatus Geixrrz in Reuss, Die Versteinerungen der bohmischen Kreideformation, p. 5%, pl. x1v, fig. 7 à 11. 1889. Radiolites undulatus Grinrrz in Pocta, Rudisten der bohmischen Kreideformation, p. 59, 85 et 87, pl. 1, fig. 11 à 13. Cette espèce de la Craie à Rudistes de Bohème n'est représentée que par des valves supérieures, ne montrant pas les caractères des lames externes. Cependant Reuss a donné avec la figure TT un fragment de valve inférieure, dans lequel les lames externes présentent de larges plis qui se con- tinuent sur le labre, et, comme il parait y avoir une arêle ligamentaire, il y aurait peut-être lieu de réunir cette forme au Rad. Sanctæ Barbaræ Pocra que j'ai rapproché du Rad. manullaris MATHERON. 1839. Sphærulites ellipticus Geixrrz, Petrefacten des sachsich-bohmischen Kreidegebirges, p. 17 et 19. pL. vin, fig. 1; pl. xvr, fig. 22 et 23 ; pl. xix, fig. 13 et 14. Cette espèce parait avoir une arète ligamen- taire d’après le sillon longitudinal qu'on voit surle moule interne, mais le reste est indéterminable. 1839. Sphærulites subdilatatus Grinirz, ïd, p. 88, pl. xx, fi 1839. Sphærulites Germari Geixrrz, id , p. 60, pl. 1x, fig. 4et minable. ge. 11 ét 12, moules indéterminables. D ; pl. x, fig. 4 et 5; pl. xvnr, fig. 8. indéter- 1842. Radiolites elegans Marurrow, Catalogue des Fossiles des Bouches-du-Rhône, p. 120. Espècenon figurée mais paraissant, par sa courte description, faire double emploi avec le Rad. galloprovincialis du même auteur. 1855. Radiolites hexagona Laxza, B.S. G.F. (2), &. XIII, p. 133, pl. van, fig. 5 à 7. = turbinata Lawmarck in Lanza, id , fig. 1 à 4. Espèce de la Dalmatie se rapportant au A«d. angetodes Lamarck. 1. M. H. Douvillé vient d'établir un genre nouveau, Zoradiolites (B.S.G.F. (4), IX 1909, p. 77), pour les formes anciennes du groupe de l’Agria triangularis pourvues d'une arète ligamentaire, les formes récentes dépourvues de cette arète constituant les Pournoni«. ‘ SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE pe FRANCE. — Paréonrozocir. — T,. XVII. — 7, NLÉMOIRE N° 96. — 120 1867. 1869. 1888. 1887. 1888. 1888. 1889. 1902. 190%. 190%. Ar. TOUCAS Sphærulites Spallanzanii Gemmerraro, Nota sopra una Sphær. del Turoniano di Sicilia. Cette espèce parait être un Sauvagesia du groupe du Sauv. Da Rio. Splærulites paradoxa Picrer et Cawprcur, Description des Fossiles du Crét. de Sainte-Croix, p. 18, pl. eu, fig. 3 à 5. Cette espèce est devenue le Pachrtraga paradoxa Paouier, M. S. G.F., Pal., mém. 29. . Sphærulites Visianica PiroxA, Le Ippuritidi del colle di Medeo nel Friuli, p. 16, pl. ", fig. 1à 7, ne diffère, d'après l’auteur, de son Sphær. (Sauv.) Meneghini que par la forme des dents cardinales. Sphærulites ponderosa Piroxs, id , p. 23, pl. nn, fig. 1, pE 1v, fig. 1 et 2. L'auteur indique que cette espèce est voisine des Sphær. foliaceus et Prærad.Hæninghausi,mais les figures ne permettent pas de donner une détermination, même approximative. liadiolites Massalongi Piroxa, id , p. 32, pl. mx, fig. 8 à 10. L'auteur rapproche avec raison cette espèce de son Chama forojuliensis, pl. x, fig. 13 à 16, qui a servi de type pour le genre Radioli- tella Douvirzé, B.S.G.F. Sphærulites Medeensis Piroxa, id , p. 21. pl. vi, fig. 4 à 6, serait voisine, d'après l’auteur, du Prær. Ponsi, mais les figures ne montrent pas la forme des sinus. Sphærulites Catulli Piroxa, id , p. 22, pl. vu, fig. 15 et 16. Figure incomplète ne montrant pas les sinus, indéterminable. d Radiolites Taramellit Piroxa, id , p. 29, pl. 1x, fig. 1 à 7. L'auteur place cette espèce dans le groupe du Saurv. cornupastoris ; les figures ne permettent pas une détermination, même approximative. Radiolites monoptera Piroxa, ïid , p. 33, pl. vr, fig. 7 à 10. Figures indéterminables. Radiolites trialata Piroxa. id , p. 3%, pl. vi, fig. 11 à 12, paraît voisine du Biradiolites angulo- sissimus, d'après la section représentée, fig. 12, où l’on voit, sur les deux faces, les deux bandes étroites séparées par une côte aiguë et très saillante. Sphærulites bohemicus Trzr, Ueber neue Rudisten aus der bohm. Kreideformation, p.98, pl. 1, fig. 1 à 8: Radiolites bohemicus Trerr in Pocta, Rudisten aus der bohm. Kreideformation, p. 85 et 90, pl. v, fig. 7 à 15. Cette espèce a une arête ligamentaire et les lames paraissent plissées comme chez les Radiolites. Sphærulites Schwveinfurthi Zirrez, Geol. libyschen Wüste (Palaeontol., t. XXX, p. 79). Cette espèce est seulement citée par l’auteur comme un jeune exemplaire de Sauvs. Nicaiser. Sphærulites microdon Pixoxa, Nuove contribuzione alla fauna del Friuli, p. 4, fig. 4 à 10. — — — in G. Bæhm, Beitrage zur Kenntniss der Kreïde in den Sudalpen, p. 131, pl. x, fig. 6 à 16. Valves supérieures d'un Radiolites pourvues de fortes apophyses myophores et du sillon correspondant à l’arête ligamentaire. — Radiolites nebrodensis GrmmeLrraro sp. in Dott. Giovanni Di Stefano, Sistema cretacea della Sicilia, p. 12. L'auteur cite cette espèce comme voisine du Birad. angulosus. — Biradiolites hellenicus Muxier-Cnarmas, 2. SG. EF. (3), XVI, p. 819. Citée sans description ni figure, celte espèce de l’Attique (Grèce), n’est représentée, dans la collection du Muséum, que par une valve inférieure couverte de côtes longitudinales sans trace apparente de sinus ou de bandes et parais- sant dépourvue d’'arête ligamentaire, caractère insuffisant pour la classer dans un groupe. BRadiolites humilior Pocrx, Rudisten aus der bohm. Kreideformation, p. 61, 86 et 87, pl. 1, fig. 2 et 3. Indéterminable, probablement un Radiolites. Radiolites tener Pocra, id p. 61,86 et 87, pl. 1, fig. 14 et 15. La figure montre des lames externes très épaisses, parait être un Sauvagesia. Mouretia Arnaudi H. Dovuvicré, B. S. G. EF. (4), II, p. 480. Cette espèce, remarquable par le peu de développement des lames externes, ne paraît avoir ni sillons, ni sinus, ni bandes, ce qui rend son classement très difficile. Par sa valve inférieure lisse largement coniqué et incurvée, elle se rapproche du groupe du Præradiolites Coquandi; mais elle s’en éloigne par sa valve supérieure, fortement capuloide. — Biradiolites persicus H.DouviLLé in de Morgan, Mission scientifique en Perse, p. 248, pl. xxxnr, fig.11. Le seul exemplaire connu de cette espèce est malheureusement écrasé et très usé. Par ses lames feuilletées, ses deux bandes et ses trois plis infléchis vers le bas de la coquille, il a quelques rapports avec le ZBirad. siracensis, mais les lames sont plissées dans le Birad. persicus, tandis qu'elles sont seulement ondulées dans la forme de l'Ariège. — ladiolites Morgan: H. Douvirié in de Morgan, id , pl. xxx, fig. 9 et 10. Avec ses sillons lisses el ses deux plis saillants, cette forme me parait faire partie du groupe de l'Agria {Bournonia) excasala. CLASSIFICATION ET ÉVOLUTION DES RADIOLITIDÉS TABLE GÉNÉRALE DES ESPÈCES DÉCRITES OÙ CITÉES DANS CE MÉMOIRE 1° Genre Agria MATHERON » Agria Blumenbachi Sruper sp.; fig. #, # bis, 5, 5bis, pl. 1, fig. 1 à 4 . D° 2 Corne TorcAse DER EUR EUR MONO Davidsont Hair sp.; fig. 1 et fig. 1 bis, pl. 11, fig. 1 et 1 « . excavata »'Ors. sp.; fig. 11 et 12, pl. nr, fig. 11 à 13... fascicularis Prrona sp.; pl. 1, fig. 13 et 14. Fumanyæ Nina sp.; ne D 'ÉROOMLONNO NE AE ne gardonica Toucas; pl. 11, fig. si ROSE RER rassones Tovcrss Di utes Gen Tes ee irregularis D'ORB. Sp. ; Fa 68, . a, 69, 70, 70 & d 70 b. à marticensis D Ors. Sp. (en synonymie de Ag. Blumenbachi). . DMoronNinaraS pipe NUNEMIUNG Er Ce neocomiensis D'Or. sp. (en synonymie de Ag. rare Osensis Vinaz sp.; pl. 1, fig. 15 et 15 «. præexcavata Toucas; pl. 11, fig. # et 0... salignacensis Baxze sp.; pl. 1, fig. 12 et 124. suecica LUNDGREN Sp.. . . . . . . . triangularis D'Ors. sp:; pl. 11, fig. 2 et 3.. 2° Genre Præradiolites DouviLLk Præradiolites Aagerensis Vipar sp. (en synonymie de Prærad. Pailletei). — acutus D Ors. sp. (en sonne de Prærad. a AE — alatus D'Ors. sp.; pl. v, fig. 11 et 12., . . — Aristidis Munier- Ga UNe pl. vi, he 9 et 10. = bilinguis Derrance sp. (en synonymie de Pr: æd. DA — biskarensis Coquaxp sp.. . . . . ÿ — Boucheron: BayLe sp.; fig. 13, pl. 11 “Re 10 ct 12.. He — Bournon: Des Mouws sp.; fig. 16 et on pense ineeulre x — caderensis Toucas; pl. vur, fig. # et 5... . . . — calceoloides Des Mouuixs sp. = os de Prærad. Bournoni). — . cylindraceus Des Mouzis ne os léret 19 plan, He 9H — Coquandi Baxie sp., pl. v, fig. à AT OR — dilatatus D'Ors. sp. (en synonymie de Prærad. a D 0) — Fleuriaur » Ors. Sp.; pl. ur, fig. 1 et 2.. . . . . ta — Hæœninghaust Des Mourixs . 5 îe: l4 et 195, pl. 1v, fig. 11. — Leymeriei Baye sp.; pl. vu, fig. 8 à 10.. — minor Vipar sp. (en synonymie de . “rad. Coquandi). — Pailletei D'Ors. sp.; pl. von, fig. 1 et 2. Pre = plicatus Lararp, Necrez et TouLouzax sp.; pl. vr, fig. : —— Ponsi »'Arcurac sp.; pl. nr, fig. 3 à 5.. —— præcoquandi Toucas; pl. v, fig. te — prærequient Toucas; pl. vr, fig. L et 2.. — præsinaatus Toucas; pl. 1v, fig. Let 2.. = pulchellus Viva sp.; pl. v, fig. 13 et 1h. —— Requieni D Homsres-Frrmas sp.: pl. vi, Mes : — riberacensis Tovcas : fig. 20, pl. var, fig. — Sœmanni Baxrr sp.; pl. var, fig. 1 et 2. . . —— sarladensis Toucas: pl. VIII, fig. CCE ent — sinualus D Onr8. Sp.; pl. 1v, fig. 5 à 10. 127 ES > © D D ER © D HE & ® © D 1 CS OS > 19 CS 19 Où Or Où > C2 © + COM D + ee LUZ D CE ce > 125 Ar. TOUCAS Præradiolites subcoquandi Tovcas; pl. v, fig. 9 et TOR Sphærulites agariciformis Brave (en synonymie de Sphær. foliacens). ?adiolites SAUVAazesit« subpailletei Youcas; pl. vu, HOMO ol oo subtoucasi Toucas; pl. ui, fig. 8 à 9. . . . . . Toucasi »'Ors. sp.; pl ur, fig. 6 à SRE RC RES che ie 3° Genre Sphærulites DELAMÉTHÉRIE Boreaui Toucas; fig. 28 et 29, pl. 1x, fig. 6. . . cantabricus Douvasé sp.; fig. 21, pl. 1x, fig. 1.. crateriformis Des Mourixs; pl. x, fig. 5.. . . . 3 ie le le Aie! els Us lite) foliaceus Lamarcr ; fig. 22, 23, 24 et DENpDl exe 21c 00 Jouanneti Des Mourixs ; pl. x, fig. 4 et5. . . . patera ARNAUD: fie. 26 et 29, plrx, fig et Dee Peryinqurerer Touess ; pl», fig: 1ret 2 ROuUSSeLNOUCRSES D END EE EEE % Genre Radiolites Lamarck albonensis Toucas: fig. #4, 45 et 46.. . . angeiodes Picor 5e LAPFIROUSE Sp. ; PE OMIS ES Beaumonti BAxLe sp. ; pl. xur, fig. 1 à FALSE Cr a aurigerensis Muxier Cnarmas; pl. xu1, fig. 16 et 17.. . . . Choffati Taomas Er PEroN (en synonymie de Rad. Trigeri). . Douville: Toucas; fig: 30, pl xx, fig. 12 galloprovincialis Marnerox ; fig. 47, pl. xv, fig. 1 Gastaldi Piroxi (en synonymie de Rad Squamosus). . . . . GUISCAr AIM PIRONASS D Epl Ve LE CRAN EEE AN) ACER Lamarcki Marnerox (en synonymie de Rad. galloprovincialis) a Lefebvrei Baxze sp. in Rolland (en synonymie de Rad. Sauvagesi). lusitanicus BALE sp.; pl. xx, fig. 10 et 11.. . . mamillaris MarHerox; fig. 37 et 38, pl. x1r, fig. 12 à 15. Matheroni Toucas; fig. 31, pl. xr, fig. 13.. Morgan t DOUVILLE RE NP EL NE Nouleti BALE sp. ; pl. xur, fig. 18 et 19... . . Peroni Cnorrar sp.; pl. xt, fig. 4 à 9... . prægalloprovineialis Toucas ; pl. xiv, fig. 8 à 12. præsauvagesi Toucas; fig. 35, pl. x11, fig. 7 et 8. LA radiosus D'Ors.; fig. #1, 42 et 43, pl. xx, fig. 5 à sanctæ Barbaræ Pocra (en synonymie de Rad. manuillaris). . pl. x, fie. Sauvagesi D Homsres-Firmas sp.; fig. 3%, 35 et 36, Saxoniæ Rœmer (en synonymie de Rad. socialis). socialis D'Ors. ; fig. 32 ; pl: xu, fig. 1 à CG squamosus D OrB.; pl. xur, Ro MONTE subangeiodes DOUCASE SRE RSA AT subradiosus Toucis; pl. xu1, 9.18 MEN Slyriacus Dinreretie#39 CA 0 EE Et Trigeri CoquAxD sp; pl x1v, fe a CN ventricosa ROLLAND pu Roquax sp. (en synonymie Zignoi Piroxa (en synonymie de Rad. squamosus) . de Rad. angetodes) . 5° Genre Sauvagesia BAYLE apulus PARONAIS DAT D A0 0 EME SET NE Arnaudi Cuorrar sp.; fig. 60, pl. xvur, fig. 3 à 5. Arnaudi var. runaensis CHorrar sp.; pl. xvur, fig. austinensis RŒMER Sp. ; fig. 6%. . . . . . CICR et 38 45 31 31 52 56 o1 58 52 58 54 4 o1 Sauva gesiæ Biradiolites CLASSIFICATION ET ÉVOLUTION. DES RADIOLITIDÉS Blayaci Toucas sp.; fig. 58, pl. xvui, fig. À et 2 Re cornupastoris Des Moucixs sp.; fig. GAL 62 et 63 : ; pl. xx, he 8 CL OP Da Rio Caruzo sp.; fig. 57; pl. xvir, ba 8. Flicki Toucas; fig. 52, pl. xvi, fig. 6 à 8. D ga’ensis Dacoui sp. ; fig. 51; pl. xvr, fig. 3 à 5. Meneghini Prrona sp. ; pl. xvir, fig. 9 à 13. . Mortont ManTEeuL Sp.; ROOMS UE à multicostata SRGUENZA sp. (en synonymie de eu, ee Nicaisei CoquaxD sp.: fig. 53, pl. xvur, fig. 1 et 2 Nicaisei var. Villes ARNAUD sp.; fig. 5%, pl. xvur, he 3 Pervinquierei Toucas; fig. 50, pl. xvr, fig. 2. . præsharpei Toucas; fig. 55, pl. xvir, fig. 4. . . Sharpei Bayce sp. ; fig. 56, pl. xvir, fig. 5 à 7. Le DOT OMR ENER SD UE ROERDINERN Eole SEE ES NN 6° Genre Biradiolites p'ORrBIGNY acuticostatus D'Ors. sp.; pl. xxi, fig. 1 à 3. , angulosus »'Ors.; fig. 67; pl. xx, fig. 1 à 3 . . angulosissimus Toucas; fig. 71, pl. xx, fig. 4 à 7. aquitanicus Toucas; pl. xx, fig. 20 .. . Baylei Toucas; pl. xxiv, fig. 9 à 10 . . . . . beaussetensis Toucas; pl. xxu1, fig. #4. . . 5 canaliculatus D'Orgiexx; pl. xxu, fig. 1 à ge Carezi Toucas; pl. xix, fig. 23 à 25. . . Chaperi BAyLE sp.; fig. 77.. . . . . . . . depressus Toucas; pl. xxux, fig. 1 et 2. . . . . Coquandi Toucas; pl. xx, fig. 26 à 31... fissicostatus D'OrBiexy; pl. xxiv, fig. 4 à 7. . hellenicus Munier-Cnazmas. , . , TDOERICUSANEDELIS PER MONCLE LE NN EN NN 0 ingens Des Mouunws sp.; fig. 78 et 79: pi xxur, fig. 11 à 13. . chien Toucas; fig. 75 . . LR Mes lameracensis Toucas; fig. 76, D XXI, “Re 5 et,5 €. leychertensis Toucas; pl. xx, fig. 16 à 10 lombricalis »’Ors. sp.; pl. xix, “ie PEAU Mauldei Coquaxp sp.; pl. xix, fig. 20 à 22. . Heberti Toucas; pl. xxiv, fig. 8 et 8a.. . Orbignyi Toucas; pl. xxr, fig. 4 et 4a. persicus Douvicré.. A AS ET ER præfissicostatus Toucas; pl. xxiv, fig. 1 à 3. præingens Toucas; pl. xx, fig. SA pa 8. dlio oublie ele quadratus »'OrBiexy; fig. 66, 66 a, 66 D; pl Ne al A Le royanus D Ors. sp.; pl. xix, fig. 32à 36. ANS sciosensis Toucas; pl. xx, fig. 9 et 10 STE siracensis Toucas; pl. xx11, fig. 5 à 7 .. SRE Stoppanti Piroxa sp.; fig. 72, pl. xx, fig. 8 à 150 RER RE Stoppant var. a MER on sp.; pl. xx, fig. 13. . Stoppant var. regularis Toucas; pl. xx, fig. 14 et 15... . Stoppant var. vittata Piroxa sp.; pl. xx, fig. 12 et 12 « . 109 104 106 107 119 112 112 102 113 114 162 118 126 108 116 108 110 107 99 101 118 110 126 11197 115 100 103 115 115 106 107 107 107 CFA CE SI GET PER M. Henie à avec sa bervelllamee DD Le a ie les éléments qui pouvaient m'être de quelque utilité. : Tous les exemplaires, figurés dns < ce Mémoire avec la TABLE DES MATIÈRES PREMIÈRE PARTIE Arab Prerao tes EE CN Os Nr de Bibliographie. . . . . . . Considérations générales. . . . CIRSSIRCATON RENE OT CT DT CO ON CE CP ER OTIE DAE TR OR CA TOC en TAPIE ER TE a Re Ce Nan Me a a ee Ghana n aol ele CCC RCD 1° Groupe de l'Acrra BLumensacni (Ag. Blumenbachi, A. Choffati, A. Grossouvrei, A. salignacensis, A. fascicularis, A. osensis, A. suecica, À. Fumanyæ, A. Moroi). . . . . . . . 20 Groupe pe l'AcrrA TRIANGULARIS { A. Davidson, triangularis, A. præexcavata, À. DATI ENS NOÉ A ONE RATE gardonica, Ne Lin lee rer ED ere elle elle mntes I de Lip Le ET Fee II Genre Præradiolites. . . . . . CE ere RE TE late le rie anis sil a le De ler stoiot) eo eh je lenle 19 Groupe du Præraprorrres Pons (P. Fleuriaui, P. biskarensis, P. ponst, P. Toucasi, P. subtou- COSE PAM OUC RETRO) SN ee NEO EM ele Dane de na Sel DIR D Det careN AD eine LUS à 20 Groupe du PrærAnioriTESs ÆniNGuaAust {P. præsinuatus, P. sinuatus, P. Hæninghausi, P. Bour- RONDE SMS OO MOMIE NS EC ECS FOOT SUEDE RICE OMS OR ONE ET OS CODIONOE es SE DRE UE CON) 30 Groupe du PrærApiOLITES ALATUS (P. præcoquandi, P. Coquandi, P. subcoquandi, P. alatus, PP. Halles) ses TARN TE ENS AP RME RES ORNE ER 5° Groupe du PRÆRADIOLITES GYLINDRACEUS {P. prærequienti, P. Requient, P. plicatus, P. Aristidis, PES GmannrerPecylindraceus et PELEYMeRLeL) ENS ONE EE NT 5° Groupe du Prærapiocrtes PAILLETEt { P. Pailletei, P. subpailleter, P. caderensis, P. sarladensis, P. riberacensis) . . . . verte ie diet eiote lee lelremienne ts el ele Le ellieg ere ler tie) ee “e je) +) 'e Tableau n° 1. — Classification et Evolution des Agria et des Præradiolites , . ; . . en face la page DEUXIÈME PARTIE Sphærulites et Radiolites. . . . IT Genre Sphærulites. . . . . . . . . DUT Groupe du SPHÆRULITES FOLIACEUS { Sp. Roussel, S.cantabricus, S. foliaceus, S. patera, S. Boreaui, S. Pervinquierei, S. crateriformis, S. Jouanneti), . . . . Mo ter'ellte el enlerrreNlinlste et rerile ere ue, ln is" elle le." IV Genre Radiolites. . . . . . . 1° Groupe du Rapiozires Lusrranicus (À. Peront, R. lusitanicus, R. Douvillei, R. Matheront). … . Cou 6 00 010 OMR OUIC P CE DM OM ONEOERCRNRONMPOUNEO MONO MCE) 20 Groupe du Raprozrres SauvaGesr {R. socialis, R. præsauvagest, R. Sauvagesi, R. mamillarts, R. styriacus, R. aurigerensis). . . . . . . . . 30 Groupe du Rapiozires rApiosus (À. Beaumont, R. radiosus, R. subradiosus, R. squamosus, R. Nouleti, R. albonensis). . 40 Groupe du Rapiourres ANGEIODES (A. Trigerr, AR. prægalloprovincialis, R. galloprovincialis, RNGuiscardi Rangeiodes,*RASuLanseL0LeS Tableau n° 2. — Classification et Évolution des Sphærulites et des Radiolites.. . . en face la page TROISIÈME PARTIE Sauvagesia et Biradiolites, . . 4. . . . . . . V. Genre Sauvagesia, . . . . . . . . . 1° Groupe du Sauv. rExANA {S. lexana, S. Pervinquierei, S. ga ensis, S. Flicki) . . . . . . 20 Groupe du Sauv. Da Rio (S. N'icaisei, S. præsharpei, S. Sharpei, S. Da Rio, S. Meneghinti) . 30 Groupe du Sauv. corxuPasronris {S. Blayaci, S. Mortoni,sS. Arnaudi, S. cornupastoris, S. austi- nensis, S. apulus). UE Résumé et considérations SpAHgrpRiqUe NE ENC Re Er - : Tableau n° 4. — Distribution régionale des pa de et des ab de 2 CrÉtaG es te EL TR SR PRET EN TE ERP PAP CEE Conclusions 2 2 500 ee ON RENE UE Espèces imparfaitement connues et non citées dans ce mémoire. . . . Table générale des espèces décrites ou citées , , . , . DM OPLO NA CE CAO OL RENOM, TABLEAU N° 4. — DISTRIBUTION RÉGIONALE DES RADIOLITIDÉS ET DES HIPPURITIDÉS DANS LES ZONES DES TERRAINS CRÉTACÉS — — — — — — ——————_— VALLÉE DU RHONE DANIEI Deso, SQUS= ÉTAGES |\1YEKUX Z0NE S Vaucluse, Drû me et Gard PROVENCE Le Beausset, Les Mi Vitrollien Matheron Cale de \itroles M P/ySamontensis MAENES FOUREN CL CONETOME figues, Fuveautet Rognac | CORBIÈRES Rennes-les-Dains, Mont-des Connes Sougraigne, Bugarachvet Soulige Marats rouges ARIÈGE Saint-Sirac, Leyclient, Villeneuve= d'Olomes et Bénaix Ce a Viliolites et Echinantiu Mannes rouges eL cule: lacustre à grandes PYRÉNÉES-OCCIDENTALES Ilaute-Garonne, Landes, Ilautesveb Basses-Pyréntes el oix, foi ue tiolitestde Suinte-0 du Plan de Mercis et d'Angoume Avec Nautilus danieuse AQUITAINE Les Deux-Charentes, Dordogne et Lo ESPAGNE ET PORTUGAL ét calcaires rouges. Marnes bi= Congloment Yarrées td Iona. 15e Niveau Cal: à Pauria Baplei et yen | Ro iaeten Matheroni. + Jon 06 clean jrès à reptiles de Rognne.. . . | Culcnire à Zaurias Muries rouges AVeC res cb poudinpues: Gus tre Paurie ayte. $ rouges avec poudingues. Cale. lacustre À Patrie Day Murnes rouges stimtre rena gærumnica et Prerad. Ley- meriei d'Auzas. Gale marne saumatres don Zychrus, @rènes à Orb. Castroi, Agria Moroi, Prærad. Boucheroni, Prærad. Leymeriei. ITALIE ET GRÈCE ALPES ORIENTALES NORD ET CENTRE DE L'EUROPE Cale de Scandinavie à Nautilus Danieus” ALGÉRIE, TUNISIE, ÉGYPTE, SYRIE ct PERSE Couches à Ostrea Overwegi. En FA D'O NO SI ATURIEN XIEN d MAESDRICHTIEN Dumont Co 2 Z SANTONIEN Co! 14° Niveau 13° Niveau 12° Niveau 11e Niveau PRONAS EDEN Gale du MimeL A Po gallopro=) je er TT ID LE Eee \ Villou (petites Cyrénes si UMBCAUSSC Un Cale à Ligni ay Corbicules Men eue | Fuyélien Matheron p Mu ïes, ui plan Aups, de Valdonne ctdu Bonusser à | Valdon ren slobosa cu Me lanopsis gullo= [Matheron POPIICIA LS SNS Ne eee ee Te TEe Ne le 7 el ti thacensis Couclies saumätres à Crnes assiope Coquandi des Mari Cale. à gulloprovincialis . x à Placenticeras syrtale Cale avec empreintes vége casi, Magnolia telonensis. Cassiope Lenauxi, zanteu du Beausset Lima mar- censis avec Orbignya canaliculata, Orb. sar- . Peroni. Vaccinites latus, Agria osensis, Prærad. sinuatus, P. Coquandi, Rad. Guiscardi, Birad. Stoppani, B. beaussetensis. Il Araucaria Tou- Grès diAlet Cale: 1 supérieur des Cloutets et de Grès de Labarre Cale d'Ausseing, Sainte Mu :y, Génsio, Monléon cb Onbitoides} Pachydiseus neubor- gious, P, colligatus, Scaphites constrictus, Durrilites pobyplocus, Hæmipneustés pyrenaicus avec à Orbignya radiosa, Orb. La- peirousei. S,— Grès de Beaumont, SEMametz, cteule: du Maine Roi, Lamérie et Ribérie à Orbignya radiosa, Orb. Lapeirousei, Agria ÆFu- noni, P. pulchellus, P. cylindraceus; P. riberacensis, Sphær. Jouanneti, Bi- rad. royanus major, Birad, aquitanicus, B.lameracensis. B, Chaperi, B: Baylei. manyæ, Prærad. Boucheroni, P: Bour- ; onda et Quintanolomi , Homipaeus ivec Orb: radiosa, Orb, serrata, Orb. Lamarcki, Orb. Lapei- rousei, Vacc. polystylus, Agria Fumanyæ Prærad. Hæninghausi, Prærad:pulchellus Couches à Orbitordes du cap Passaro, diU- dite, dé Montée Gargano, de StPolo Matese, de M, Gesso, avec Orb: Lapeirousei, Orb. cornucopiæ, Vaccinites (Pironæa) po- lystylus. Sphærulites Jouanneti, Sauva- gesia. Couches de Neuberg à Pachydisers coligatus et Belemnitella mucronatas Craie à Délem mucronata Pachydiseus neubergieus, Scaplites-constrietus, Turri- lites polyplocuse Mure de Maëstriche à Hemipreustes Nriatoradiatus avec Orb: LapeirouseietPrærad.Hæninghausi. geiode Couches à Zurrdites polyplocus et Had, suban| Cul. à Orbitordes minor de Roquefort. - Q. etR. — Cale. de Royan, Meschiers, Aube= terre et Neuvie à Pelem, mucronata, Pacliydis- eus colligatus, Orbitoides medias avec Orpi gnya Lapeirousei, Prærad. Hæninghau- si, P. alatus, P. Sæmanni, Sphær. crate- riformis, Birad. royanus, B. ingens. Gale, m eux de St-Sirac, Leycherbet Bé- naix avec Orb. Heberti, Orb. variabilis, Orb. sulcatoides, Vacc. latus major, V. robustus, V. Archiaci, toucasi P. Hæninghausi, P. Aristidis, Rad. aurigerensis, Rad. Nouleti, Birad. 1: ux à Pachydiseus cl Levt|bignyi, B.siracensis, B. Heberti, B. scio- sensis. Piærad. sub- eychertensis, B. Lacvivieri, B. Or- Montagne des Cornes}sarce Orb: crassi- costata, Orb. striata, Orb. bioculata, Orb. Roquani, Orb. sulcatissima, et te shyriacus, Vacc. latus, V. robustus, V. sulcatus.|Orb. striata, O. bioculata, Vacc. sul- Banc à Orb. organisans, Rad. angeiodes|catus: Marnes de St-Sirac et de Gabuchou av Cule. marneux à Placenticeras syrtale, de Ji montagnedes Cornes ct de pue) Orb. canaliculata, turgida, Orb. præbioculata, Orb. rennensis, Orb. Maestrei, Orb. Carezi, Vacc. latus, Præradiolites si- nuatus, Prærad. plicatus, Birad. fis- sicostatus. Calc: marneux à Placent. syrtale, Morto= riceras teranum ét Lima mürlicencis- avec 1Co Niveau Couches à I Vénéjean el purites) Matheroni liculata forét de Srou es de Piolene, Nyons |. num avec Orbignya Matheroni, Orbignya Ma- t ce var. \t Gale: marneux heroni var. præcanaliculata, Orb. Math. y P. caderensis, atus. Calc. marneux à du Beausset à Mortoniceras lexa- ristata, Orb. sublœævis, Orb. Toucasi, Vacci- ites dentatus, V. galloprovincialis, V. beaus- zès avec Orbignya(Hip-| ;etensis, Agria excavata, Prærad. Toucasi, præcana-|p, plicatus, Rad. Matheroni, R. Sphær. Boreaui, mamillaris, R. subradio- Grès à Mortoniceras texanum de la| sus, R° squamosus. R° galloprovincialis, Bi- rad. Carezi, B. angulosissimus, B. acuticos- Morloniceras texanum, Inocera- mus digitatus et Micraster Matlieroni Cale ui inférieur de la montagne des Cor Orb. socialis, Orb. præcessor, Orb. sublævis, Orb. prærennensis. Orb. sarthacencis, \ür. Pesoni, Orb. Tou- casi, Vacc. dentatus, Vacc. gallo- provincialis, Vacc. Chaperi, Radio- lites subradiosus. € eux à Wortonicerus leranum, Inoceramus digitatus ebMicraster Mathe- Rennes-les-Baïns, Bugurach. du cime es) avec roni de ougraigne et Cale. marneux de St-Sirac à Ostrea gallo- Actinoc. granulats, AËL. Toucasi (niveau |prowncralis et Osl plicifera Grès de Celles, Cale. Marneux de Morenciet de Bastié avec Inoceramus digitatus et Micraster Heberti- Cale. à Znoceramus Cripsi de Saint-Martory. S à Zerebratella Pyrina petroco- Culc. de Ter santonensis el riensis P5 — Cale. marneux de Talmont, Gaillau et Mon au à Zoplites Vari Lurrilites pol}p= locus, avec Prærad. Hæninghausi, P. sub: coquandi, Birad. royanus. Pi Cale. de Livernant à Actinoc. quadratus et Morloniceras Delawarenses Pi — Cule. à Placenticcras Lidorsatum, Py= nari petrocoriensts d Arnaudi. Cale. du Montsccli, “honilss ct Pobla de Lillet à Orb. Heberti, Orb. variabilis, Orb. sulcatoïdes, Vaccinites Archiaci ‘res du Montscch sans foss: Cale. de Serbie avec Orb. Lapeirousei Vacc. polystylus, Rad. subangeiodes. Couches de U gnya variabilis. Cale, de Santa Croce avec ace. Oppeli. és Zchindcons du Collet ende et Micrater fastigatus avec Pachydiscus Sie et de Sofia avec Orbi- Leveyis Couches à Lignites du Neue Alp. Couches de Gosau à Orb: colliciata Vacc.Oppeli, Vacc.inæquicostatus, Vacc. alpinus. Couches de Gosauet de NUntersberg à Orb: tirolica, Vacc. cornuvac- cinum, Vacc. Bæhmi, Vacc. sulca- tus, Rad. angeiodes, Rad. styria- cus, Sauv. austiuensis, Sphær. Pervenquierei. Craie de Scanie à Act: quadratus et Act. mamillitus avec Agria suecica. Marnes à Aelinocaman granulatus Act. Grossouvret Act: Toucasr, Placenticeras Didorsatume Cale a vZrdistes de la Serbie avec Orb. variabilis On biocnlalt. Vacc Loftusr, Vaec. corrugatus, Rad. Nouleti, Rad. subangeiodes: Couches à Amm: delawarensis de Sbeilla Couches de Hakim Klian avec Orb. colliciata Vacc. Loftusi, Vacc. corrugatus. Couches de Mi S) ï à Rad. angeiodes N? ile. murneux à Placenticeras Syrtale et Ostreu galloprovincralis avec Orb. præbio- culata, Orb. turgida, Orb. rennensis, Orb. præsulcatissima, Orb. Maestrei, Vacc. latus, Prærad. sinuatus, P. Co- quandi, B. præingens, B. fissicostatus. Ni — Banc à Ostrea vesicularis. ane à Ostreu galloprovincialis. Cule. marneux du Montsech à Lima marticensis avec Orb, canaliculata, Orb. Maestrei, Orb, Carezi, Prærad. sinuatus, Rad. angeiodes, Birad. ibericus, Birad. fissicostatus, Couches à Plücenticeras syrtale, Gale, à Zadiolites de Colle di Medea (Frioul} ayec Agria fascicularis Rad.squamosus, Rad. Guiscardi, Sauv. Meneghini, Sauv. Stoppani, Marnes à Zima manticensis de Gosau: M2 — Cale. à Placenticeras syrlale et Morto- niceras teranum avec Orb. sublævis, Orb. sarthacensis, Vace. dentatus, Sphær. Bo- reaui, Birad. depressus, Mi Cale. à Mortoniceras teranum el Birad. Mauldei. Cale, marieux du Montsech et de Las Colladas de Bastus avec Orb. præcessor, Vacc. gallo- provincialis. Vacc. giganteus var. major, Agria osensis, Ag. excavata, Prærad. Tou- casi, Rad. mamillaris, Rad. squamosus, Birad. angulosissimus, Birad, acuticosta- tus. Couches à Mortoniceras texanum de la proy. de Burgos. Cale, à Morloniceras texanum eb Jnocer: yilatus de VEscarène (N eude la loscune. le. dé Santa Croce, Albonn, Caprena et Antiniteza avec Vaccinites GaudryirttVacc. Chaperi. Mamnes à Warsupites, Actinocamar gra- nulatus, Placenticeras syrtale. Gale. des Damarins à Placenticeras syrtale et Mar- supiles. Couches de Dra Halloufa (Funisie) avec Sphæru- lites Pervinquierei et Sauvegesia Flicki. Marnes de Glaneck de SEVolgang à Mortoniceras texantum Marnes d\Ems à Aotinocamax Westpha- licus, Mortoniceräs Marge, Mort. cheris, Perontceras subtricarinatunr et no= ceramus digitatus: ns = Cale (e des Tamarins & Mortoniceras teranum éhes du Djébel Dafera (Tunis Neskroum (Algérie) à Biradiolites angulosissi- mus. | | | Cale. et grès de Piolenc Bollène | SR Me Des És CN ne tr du Benneset et du Va d'Al Cie niarneux äorbniceras emsche- ; à ON pliciféra aÿec rb. incisa,| Cale. marneux et Grès du Beaussetet du Val d'A er corb per £ 2 a lon etes ne tree | rene n tone ee eee leo Dire a | Lo ECC EL EO LES RIAENTUr & 8 | Renan et 18 a l'eUItnelpetroconensit a te NOrbignya incisa, | 0e de Ana a A RLRRONGNENE ; fa d'O L— Calc. À Mortoniceras Rourgeuisi, Cida= Cale. de Monte Taburno [Campanie] avec Ë | & 3 |ziganteus, Agria fascicularis, A. 1 à gnya incisa, | Singe avec Vace.corbaricus, Vace. : Cale. de la vulée d'Ossau, du | Cale. 11 geoisi, rs A Are duo ee an None tn xl Gale. du Dj: Mhrila à Mortoniceras Bourgeuisis | 2 |gardonica, Prærad, Requieni, P.|Orb. socialis, Orb. prætoucasi, Vaccinites Eiganteus Vacc Zurcheri Ob so | Cnlc-delBrstiéavec\Orb: socialisct Vacc.|jae d'Anie et des Baux Chaudes [258 Jouanneti ct Micraston turonensis avec BE | ter de Espligatde Serra vec Orb:incisa Vacc.Taburnii, de BarciscuMédune(Erioul), || Misnes de Glaneck et SuVolgang à Calc A Zissotia Flourneli, Peroniceras subtricar- Z |subpailletei, Rad. Douvillei, R.|marticensis, V. Moulinsi, V. corbaricus, corbaricus. avec Vace. giganteus, Vacc.|radiolites Mauldei. je Vacc. giganteus, Vace. Moulinsi, Rad. Sau-|\"! VÉCO: GERETER Tissaliæ et Barroïstceras Haerfellnerte Ro ce CE Apte cellopr0:)| 8 Sauvagesi, R. subradiosus, Birad. Ne de acer RARE Non CE Ro Tiseotia RNA Peronieuras corbaricus, Vacc. Moulinsi. 5 RE le. à ste sie Barroisiceras Sent Couches à Peroniceras sublricarinatam de retaltes | ali s. ra S 1 Ï = erfellnert el c IT OCOnIeNSts" SRE preasiconAtne: re rene prægallo BONNE @ Hhynel Pelrocoriensis aberfellnert c hynch. petrocoriensis Il ae JAP dE P Û : É de Rennes-les-Bains, Bugarachi et Soulage | | félineri et Tiynch. petrocoriensis tr te CNIL À on LD'eUH. — Marnes el cale: avec Orb. Re- | en pe me DORE Linas), dé Camps et de Soulage Cale. de Morénci ct de Bastié avce Orb. quieni major et ses var, resecta el subpo— € Mie Cayallo (Frioul), | & & Be mn A Sen Cale. et grès à Orbignya Requieni, Vaccinites|Requieni, Orb. Requieni \ar. resecta|Requieni, Vacc. petrocoriensis, Rad. lygonia, Vacc. petrocoriensis, V. Rous- a, Pisino (Is senico (Dalmatie].et | 5 © ë L Splen0-|hetrocoriensis, V. Rousseli, V. præcorbaricus,|ei var. subpolygonia, Vacc. petroco-|radiosus te le ci seli, Agria,salignacensis}/A‘præexca- ROTOIMAE CEE ET EN CN) E EE 7 2 | El Darren re Maui e , a Gale. de Mércis ét d'Audignon À E s : 1 à NES reinilz ce Cale à Splenodiseus cf. equient avec c. £ Ê Z Orbi : Ron os : Me petro_|V-Prægiganteus, Sphærulites patera, Prærad.|riensis, V. Rousseli,|V præcorbari- avce Radiolites radiosus Hu] vata A-ürregularis)PræradPonsi p; |. Giles du Montsegh ee Sérelis avec CHR ti ur RECL ECO, RELE ECENTE HonéaueGomuareeuece | AGONElES rer prenNGe tn Creer RES SH a Ponai Z a RUES Re ae petro-|Ponsi, P. prærequieni, Rad. præsauvagesi,|cus, V. prægiganteus, V. gosaviensis, rad Tree) à præsinuatus, P. præcoquandi, P. prære-|duieni, Prærad, Ponsi, Prærad. Pailletei,|wonti, Sauv. Da Rio, Sauv. cornupas-|gosaviensis, Vacce. præsulcatus. |mus Cuvieri ct Holuster planus RAS -P E E î = o ÉNÉRREES DU Ur el R. lusitanieus du Beausset et de Ceyreste. V. Grossouvrei Prærad. Ponsi, Præ- £ quieni, Sphær. patera, Rad. præsauva-| Rad. radiosus, Birad. lombricalis. torio, Birad. lombricalis, Orb. Requieni VE } | A tree É L à rad. Pailletei, Rad. lusitanicus, Rad gesi, R.radiosus, R. Trigeri, Sauv. cor- Vacc. præcorbaricus, Vacc. præpetro- CA : À radiosus. nupastoris major, Birad. quadratus, B. coriensis. © E d = EE angulosus. Le 2 | g | Gr inférieurs dUehanx à Pach)-| Gale. à Orb. primordialis, Vaccinites præpe-| Cale. et grès du Line Que Dugarach eue RO A CHCRIU OUEN Cale à Birad: lombricalisdu Mi Siun | _ £ & |nceus poramplus avec Orbygnya pri-|trocoriensis, Vacc:inferus, Rad. socialis, Sau-|La Viallasse avec Orb, primordialis, Orb. Acanthoceras Duveriai ace Orb. primordia- ; R ? , : de Dj: Mhrila e1 Bireuo à Orb. Requieni A = mordialis, Vaccinites præpetroco-|vagesia cornupastoris de Cassis brin mio Verre. TR lis, Vacc. præpetrocoriensis, V. inferus, Cale. d'Aquila à Orb. Requieni avec Congo is à Audistes de Bohème|et de lOucd Tamerza (lunisie) à Sauv. ga’ensis. = riensis, Rad. socialis, Sauvagesia Ave TEA , ; AE Rad. lusitanicus, R. socialis, R. Beau- Rad. ef Peroni cl Sauv. ci. Sharpei: avee Had. Socialis Couches de la Proy. de Constantine €t d'Ab = = L [4 Martigues eUdu Beausset riensis &{ Rad. socialis i 3 $ = | #& [cornupastoris £ ris, Birad. lombricalis. monti, Sauv. cornupastoris, Birad. lom- Roash (Égypte) à Sauv. cornupastoris, Sauv. 2 , ñ | = bricalis. ga'ensis. | = = | =) ale le de Ë Ê Marnes sa A'ucleolites parallélus, Catop)gus ol : GAS CI LE À EEE PRE CREME | E 8 Grès de Mondragon à Prionotropis|su: e en ER TE EE til iles Ttevelie Couches dlOviedo et, de la Micille |Gustille à Sfa (Biskra) à P d. biskarensis 5 Mondrs à Prionotropis |sus ei Cidaris htrudé ass ra ae, dé Padérn à Manimites Jtévelieni . Rs : 1 es à dos des ne .\Sfa (Biskra) à Prærad. biskarensis. © Pate a e pe i u avec Sauv. Arnaudi de La LAS CAC E. — Cale. à Prionotropis Woolgari, Pepu-|Mammites Rochebrunei, Periaster Verneurle et coupes - Am: nodusoïdes, et Tnoc CorelesduiD}. Mhrila/eulBireno VPertaster Ver- 12 Dule LAURE vES apelk ts ocre de on tale Te 2e : ; Fans labiatus. | Z Cale. marneux de Mondragon à A4m|5 Gate: manier à Mammites Hochetrunes Porraster | à Térébratello carentonensts Ditrupa “CBS LR AR HAN Ge pes cnrs Hiveliuré Inoc- labiatus. Cale. de colle Pagliare avec Sauv. Sharpei, neuilè et Inocer. labiatus © Levelieri et Inoceramus labiatus Verneutle dé La Dédoule, des Jeanmots et du Révest | d/2rmis ebnonibreux Pôlypiens, Koraminifères. D: Mines et cale, à Ostréæ columba &l|) Couches de Beirin et Alcantara (Portugal) ayec Couches à Ame Telinga el Am: Superstes © ' J s s 2 Terebratella carentonensis Rad. Peroni, R. lusitanicus, Sauv. Sharpei Couches à Actinocamax plenus. Calesdu Liban à Am.-nodosotdes et Sauv. Ar- et Sauv. Arnaudi. naudi. | Cale. à Caprina adversu et eterodiadema lybicum GC — Cale Sup Zeltiyosarcalites avec a 4 Cale. marneux à Jignites de Mondra-| Gale. marneux à Noolobites Vibrayei, Ostrea fla- Sauv. Mortoni, OsL biauriculata, O: flabellata | Z & AhonetSamtPauletà Cassiope Reguient, |Lellata, Ost Liaurieulata, O1. column Cale. à Gaprina advets du col de Cn- Cale. de Tereis, Biduche et Or-|etZignites du Surladais. ; ; es Couches à Ostrea flabellata et Heterodiadema £ D [Pérna renauri IMoneenthorarediteneulsphecitoliacens PI Ie RON ele ON ; ; Uiéz à) Orbitolines avec Caprina | NS eUB. = Cule nou Zeltiyosareelites, Ca Gouolies {don etoscane Ans lee de Libicum avec Sauv. Nicaisei, Sauv. Pervin- | É Gale. du Pech déLeychert avec Orbitolines ? JOSareoUes, à n à L'Eul fcunthoceras Mantelli e Turrilite G r s À Orbi à Acanthoc. rhotomagensis i | = Z Cale, à Zrigonia suleataria &t cale. à] Sauv- Nicaisei flabellutu, Sauvagesialpræsharpei. |Ossea flabellata et Sphærulites foli 1 drersaNCaprotinacostata Apres | prnatadierse NOrbitole eue ata SAeanth, | CUS Ostrea/fralellattede leruelieL GuGnCE | Me VSEE AAA Ee EG ESS Conglomérats et marnes à Orbito- | Couches à ‘fcanthoc. rhotontagensis. auierel «MS auvi nes acide LA leérie le IAeUR| | = e icanthoceras rothomagensis de Mon-| Marnes Saumatres dé Durben et du Revest repré-|} Cale. à Orbitolines dutéollde Capella phærulites foliaceus ro etat Prerud leu |rhotomasenstss SéhlentacltalVartans Vegrle | Mines Ostrealcariutaeulo"contcde)Boixole; | or" AVEC Grue NCA lines. Couches à Schlænbachia varians. l'unisie. | érnaonn Sentantle Gardonien Coquatd riaui et Sphærulites foliaceus. |Grossouvrei, Præradiolites Fleuriaui, Couches à/Schtosia du col de Schiosi. Couches à Am. rhotomagense de la Perse. | Grès à Am. Mantelli, Orbitolina concava- Sphær. foliaceus, Sauv. Nicaisei. Grès el argiles lignitifères. 1 À 0 a Grès de Salazae et de la Violette Banc des Lombards (Cassis) à Des > ñ 26 CE Soha ne [ Fe nn ï Si bete HS NRC enr (CH: GA A AE ES EG Het AP GI Se \ | CAEN 4 (HEAR CEA PAU HE _ CÈDE : moceras Beudanti, Desm. maÿori &t Douvillei-|| Cale. à Desmocer 1 Gale. et Mannes à Plicatula radiola de Boixols. || C es de la Sicile à ScAlanbachie inflata Argile à Zelemnites minimus et Am. Mil-|| Couches du Nord de lu Perse à Turrilites Bergeri AU ë FC Sehistés delLa Nerthe à Doutilleiceras niamillare Desmocuras Baudunti: g : CGT ÉRE £ Z |4 x à Douvilleiceras mamillare schisteuses Jofrätres de Cau- [era mamillare. Couches à Zignites d'Utrillus (Léruel) ot Zurrilites Bergeri. leti. et Orbitolines aveo Agria Davidsoni. RUE d =Paulde enbuillet avec Acan- = Ë 3 ae PP e re Milleti, Bel. minimus et Plicatula Cale. de Vinport, l'ercis, Io- HU $ ansayes t du Teil à Am, > radivla Couches à 7 onderensis, Horia- | quéforu et Orthez à Touc: ; Ù | ME LOT anne De ETS : Jouches à Toucasia santenderensis, Horia- | quefort et Orthez à Toucasia Seu- € À Toncasit toc DOD conilc. à u Couches à Parahoplites melehioris du centre de la | M ere î SE CREER pleura Lambert Polyconttes Verneuilé avec | nest, Joriopleura Lamberti, Po= Sn ra ns Pobeonttes | Gate à Pobconites Ferneuitilet Orbitolin RUES PAR AARI ESS a centrejue)la Sables à Zelemnites minimus, ? Tes y erneuili et Sphær. cantabricus de Sanlauder|}, Tee se (Sicilehr ers LA Sphær. Rousseli. pros Verneuil et Sphær. can- AUS ee EPL OT lenticularis de Mermini lmcrese (Sicile) Couches à Acanthoceras, Coraueli des Baltya te Gale. marneux à Discoidéa decorat Un : : ea decorata Eu 5 Juurei BE ÿ © Marnes à Hoplites Duf. Marnés à Hoplites Dafre Oppelia nis Me À s À ZJopliles An ONE plite frenoyi, Oppelia nisus: n UN ce nel AE > E “ ce B * BE crier Fe < ta > INC rentes Ca à Toucasia carinata avec interca- Gate + Gou ü/oplites Du- | Gale: à Zoucasia ca= Cale, à Toucasia et Requienia de Vermini & £ A Rs Me ie nn HE sl cales à OStrex dguilaetOritolina | Gae, à Ostrea aguilas pc D ux à oplites Du frenoyé et Acanthoceras |rinata, Horiopleura et] luerese: Couches de Wernsdolfà grands Acan- BE Arret ee Mathiéront de Lu Bédoule, | É (ARC rCe EE no) CURE SE rer tEG NT Martini de la Gutulogne | Polyconites de la Ca Gale. à Ancyloceras Matheront de la Low: |taceras. ni de La ‘ (Gustelet); loge, burdie, el Calc à Costi- Cule, avec Agria 4 $ [éiscusrecticonatus | Blumenbachi i Et don . Gulka Costidiseus rec- | Gale à Zoncasru de Marnes à Desmoceras | Cale. à Orbitolinæ lenti= > Desmoceras diffici- |\d'Orgon et du Brou- c, à Agria Blumenbachi de La Bédoule, de Cale, du Pech de Foix à Matheronia gr=| 7 rthez et Rebenag à Gale à Desmoceras dife || Cale, à Toucasia car- \ticostatus et Crioceras | la Calabre, de luSicile |. Cale, A éguienta ammontas des Alpes |h Cal, à Zouoasia cartiata, Requienta am=| difficile de Coustautine et eulariset Heterasteroblon lis de Montél Limate, déstgorges d'Ollioule el des Mar Ci Toucasia carinata, Horiopleura ; ï { L É q &|: son |'zcl, EE LCA UCETR OUR SIC NO MCICUNCRPATEE L ETICEE phoides ayec Agria Blumenbachi, AR ANT th ë ficile de LAndalousie inata du Montsech etde[Æmerioi de Ja Lom-|etdelEubé basar avec sou faciès pélagiquea | monrauvec Agria Blumenbachr dela Suisse, | Cale. à Toucasia cartuata| gus avec Requienta ame | &LAYignon. ? SOU Narscord En T'éniel, bardie et du Dyrol me Desmoceras difficile. dé Vôreppe (Isère) et du Jura méridional |et Agria Blumenbachi|moniæ du Djebel Bou- ————.—.]. ———————————_——— He deDjandelis Dale _ Sociéni cioLociqur pr Fraxcr, — ParéonroroGrr. — T, XVIT, — 8, Mio NO 30. —- 18, MÉMOIRE K° 36 PLANCHE XVI Groupe du Sauvagesia texana Sauvagesta terana R&ŒMER sp. (page 82) Fig. 1. — Reproduction photographique de la figure originale (Ræœmer, 1852, pl. V, fig. 1). Valve inférieure montrant les grosses côtes arrondies et cannelées, l’arête ligamentaire L, ayant en face les deux bandes E et S également cannelées. De l’Albien supérieur de Neu-Braunfelds (Texas). Réd. aux 5/6. : MORE ’ _ Sauvagesia Pervinquierei n. sp. (page 83) Fig. 2. — Portion de la valve inférieure d’un exemplaire du Cénomanien de Kel el della (Tunisie), montrant les grosses côtes arrondies et cannelées, ainsi que les deux bandes E et S. Gr. nat. Coll. Sorbonne. Type de l'espèce. Sauvagesia ga'ensis DACQUÉ sp. (page 84) Fig. 3. — Bel exemplaire du Turonien de Ga’a, près Abu Roash (Égypte), dans lequel les bandes E et S sont fortement cannelées. Gr. nat. Coll. Ec. des Mines. Fig. 4. — Autre bel exemplaire du Turonien supérieur des environs de Batna (province de Constantine), montrant les deux bandes cannelées E et S, et les fortes côtes du pourtour, coupées par des lignes d’acérois- sement plissées. Gr. nat. Coll. Ec. des Mines. Fig. 5. Très bel exemplaire de grande taille du Turonien supérieur de l’oued Tameza (Tunisie), montrant les deux bandes E et S excavées et finement costulées, séparées par une grosse côte fortement cannelée comme celles du pourtour. Gr. nat. Coll. Sorbonne. Fig. 5 a, — Le même, vu du côté cardinal, pour montrer les grosses côtes arrondies, et couvertes elles- mèmes de 2, 3 ou même # petites côtes régulières, Gr. nat. Fig. 5 b. — Valve supéricure du même, montrant le prolongement des deux bandes E et S, ainsi que les larges plis correspondant aux grosses côtes de la valve inférieure. Gr. nat. Sauvagesia Flicki n. sp. (page 84) D Fig. 6. — Valve inféricure d’un exemplaire du Sénonien de Dra Halloufa (Tunisie), montrant les grosses côtes cannelées et les deux bandes E et S, également cannelées et fortement excavées. Gr. nat. Coll. Ec. des Mines. Type de l'espèce. Fig. 7. — Portion de valve inférieure d'un autre exemplaire de même provenance. Gr. nat. Ec. des Mines. Fig: 8. — Exemplaire de même provenance, légèrement écrasé du côté cardinal, muni de sa valve supérieure, sur laquelle on voit le prolongement des grosses côtes et des sillons cannelés de la valve inférieure. Un Jeune Sphzær. Pervinquierei est adhérent à cette valve. Gr. nat. Coll. Sorbonne. Mém, Soc. géol., Paléontologie, XVII, DIET Mémoire DE M. A. Toucas Mém. Soc. Géol. de France M nte ni PI. XVI. Mémoire N° 36 L2 PALEONTOLOGIE et Cis g. Sohier Pholocollo NE 4e “Ares Ds fu ca f À HR . ë à Me » ice < NE < 3 &) : MÉMOIRE N° 36 PLANCHE XVII Groupe du Sauvagesia Da Rio Sauvagesia Nicaisei COQUAND sp. (page 85) Fig. 1. — Groupe de deux exemplaires du Cénomanien de Diouab près d'Aumale (province d Alger), mon- trant bien les deux bandes E et S à peu près planes et régulièrement costulées, séparées par un interbande plus étroit que les bandes et assez fortement déprimé. Réd. aux 2/3. Coll. Ee. des Mines. Fie. 2. — Portion d'un grand exemplaire de Cénomanien de Villers-sur-Mer (Calvados), montrant les deux bandes E et S finement costulées et l'inferbande très déprimé, orné de côtes irrégulières semblables à celles du pourtour. Gr. nat. Coll. Ec. des Mines. Fig. 3. — Variété Villei ArxauD, du Cénomanien de l'Abbaye, Commune de La Couronne, près d'Angoulème Bel exemplaire montrant bien les deux bandes E et S, ainsi que l'interbande très étroit et réduit à un sillon, caractère qui paraît constant dans cette variété du Sud-Ouest. Gr. nat. Coll. Peron. U sur 2e 2 =\ S'auvagesia præsharpei n. Sp: (page 87) Fig, 4. — Exemplaire du Cénomanien supérieur du Hodna (province de Constantine), montrant sa forme courte et évasée, les deux bandes E et S larges, finement costuléées et à fleur de test, l’interbande étroit et très peu déprimé. Gr. nat. Coll. Peron. Type de l'espèce. Sauvagesia Sharpei BAYLE sp. (page 88) Fig. 5. — Bel exemplaire du Turonien moyen du Runa (Portugal), sur lequel on voit bien les deux bandes planes E et S légèrement en saillie, tandis que l'interbande, en creux, se distingue nettement par ses côtes espacées des costules serrées et régulières des bandes. Gr. nat, Coll. Sorbonne. Don de M. Choffat. Fig. 6 et 7, — Autres exemplaires de même provenance, présentant bien les mêmes caractères. Gr. nat. Coll. Sorbonne. Sauvagesia Da Rio CATULLO sp. (page 89) Fig. 8. — Exemplaire du Turonien supérieur d'Albona (fstrie}, ayant sa bande antérieure E bien marquée par la régularité de ses costules, la bande postérieure S et l’interbande étant très peu distincts des côtes du pourtour. Gr. nat. Coll. Sorbonne, Sauvagesià Meneghini Pinoxa sp. (page 90) Fig. 9, — Exemplaire du Sénonien de Colle di Medea (Frioul), très voisin de la forme précédente, et s'en distinguant par sa bande antérieure E beaucoup plus large. Gr. nat. Coll. Sorbonne. Fig. 10, — Autre exemplaire de même provenance, montrant bien les deux bandes costulées E et S. Gr. nat. Coll. Sorbonne. Fig. 11. — Jeune exemplaire de même provenance, montrant sa bande antérieure E, et sa valve supérieure convexe el légèrement plissée. Gr. nat. Coll. Sorbonne. Fig. 12. — Autre jeune exemplaire de même provenance, montrant les deux bandes E et S, les côtes larges et arrondies de la valve inférieure dessinant sur le labre de larges sillons. Gr. nat. Coll. Sorbonne. Fig. 13, — Autre jeune exemplaire de même provenance, vu du côté cardinal, montrant ses côtes longilu- dinales coupées par des lignes d’accroissement très plissées. Gr. nat. Coll. Sorbonne. Mém. Soc, géol., Paléontologie, XVI, pl. LE. MÉMOIRE DE M. A. Toucas EVA , BE DCI » PI, VUE Mémoire N° 36 Mém. Soc. Géol. de France L2 PALEONTOLOGIE et Cle Sohier Pholocollog. -_ MÉMOIRE N° % PLANCHE XVIII Groupe du Sauvagesia cornupastoris (Durania H, DouviLré) Sauvasesia Blayaci n. sp. (page 91) Fig. 1. — Portion de valve inférieure d'un grand exemplaire du Cénomanien de Boghar (prov. d'Alger), montrant les deux bandes E et S, larges, concaves, couvertes de costules fines, régulières et très serrées, l’interbande, relativement étroit, saïillant sur les bords et déprimé au milieu. Réd. à 1/2. Coll. Ec. des Mines. Type de l'espèce. Fig. 2. — Autre ex. du Cénomanien de l'Ile Madame (Charente-Inférieure, montrant les mêmes caractères. Réd. aux 2/3. Coll. Arnaud. Sauvagesia Arnaudi CHOFFAT sp. (page 93) Fig. 3. — Ex. du Turonien inférieur du Runa (Portugal), montrant les deux bandes E et S planes et cannelées, et l'interbande étroit formé par une seule côte très saillante. Gr. nat. Coll. Ec. des Mines. Fig. 4. — Portion d'un autre ex. du Ligérien à Periaster Verneurli du Revest, près de Toulon (Var), montrant les mêmes caractères. Gr. nat. Coll. Toucas. Fig. 5. — Groupe de deux grands ex. du Ligérien de St-Remy-la-Varenne (Maiïne-et-Loire), ayant l'interbande étroit avec trois côtes saillantes. Gr. nat. Coll. Couffon. Fig. 6. — Var. runaensis Choffat sp. Ex. du Turonien de Runa (Portugal), montrant les deux bandes E etS, dans lesquelles les filets sont devenus presque imperceptibles. Gr. nat. Coll. Ec. des Mines. Fig. 7. — Jeune ex. de la var. runaensis, de même provenance. Gr. nat. Coll. Ec, des Mines. Fig. 7 a. — Valve supérieure du même, montrant le prolongement des deux bandes E et S, Gr. nat, Sauvagesia cornupastoris Des Mouzixs sp. (page 94) Fig. 8. — Très bel ex. de l'Angoumien inférieur des Pyles (Dordogne), montrant ses deux bandes planes E etS, presque superficielles et régulièrement cannelées, son interbande assez saillant, large et couvert de quatre côtes irrégulières, semblables à celles du pourtour. Gr. nat. Coll. Museum, Ex. déjà figuré dans la Paléontologie française, pl. 573, fig. 3 et 4. Fig. 8 a. — Valve supérieure du même, montrant, jusqu'au centre de cette valve, le prolongement des deux bandes planes E et S, de l'interbande et des côtes de la valve inférieure. Gr. nat. Fig. 9. — Ex. de très grande taille de l'Angoumien inférieur de Roquefort (Bouches-du-Rhône), ayant sa bande postérieure S plane et sa bande antérieure E concave, couvert, sur le pourtour et dans l'interbande, de côtes robustes assez uniformes et coupées par de nombreuses lignes d’accroissement très plissées. Réd. à 1/2. Coll. Toucas. à Fig. 10. — Jeune ex. de l'Angoumien inférieur de Chancelade (Dordogne), montrant les deux bandes E et S avec un interbande relativement étroit. Gr, nat. Coll. Toucas. Mém. Soc. géol., Paléontologie, XVII, pl, IT. Mémoire DE M. A. Toucas Mém. Soc. Géol. de France Mémoire N° 86; PI. XVIII. NÉE OVER EE TITI PALÉONTOLOGIE Pholocollog. Sohier et Gis MÉMOIRE N° 36 PLANCHE XiX Groupe du Biradiolites lombricalis Radiolites lombricalis b’'Or81iGNy sp. (page 99) Fig. 1. — Exemplaire de l'Angoumien inférieur d'Angoulême, montrant les deux bandes lisses E et S, ainsi que la côte qui les sépare. Gr. nat. Coll. Arnaud. Fig. 1 a. — Le même, vu du côté cardinal, montrant les côtes longitudinales. Gr. nat. Fig, 2. — Autre ex. du même niveau de Chancelade (Dordogne), de forme plus conique, avec ses deux bandes E et S plus larges. Gr. nat. Coll. Toucas. Fig. 2a. — Le même, vu du côté cardinal, montrant les côtes longitudinales coupées par des lignes d’accrois- sement. Gr, nat. Fig. 3. — Autre ex., du même niveau des Pyles (Dordogne), vu du côté cardinal. Gr. nat. Coll. Toucas. Fig. 3 a. — Le même, vu de dessus, montrant l'absence d'’arête ligamentaire. Gr. nat. Fig. 4. — Autre ex. de même provenance, vu également du côté cardinal, montrant les côtes longitudinales. D ? le) o Gr. nat. Coll. Toucas. Fig. 5. — Jeune ex. de même provenance, vu du côté des bandes E et S. Gr. nat. Coll. Toucas. Fig. 6. — Ex. de même provenance, de forme arquée, vu du côté antérieur, la bande E à droite. Gr. nat. Fig. 7. — Groupe de deux beaux ex., du même niveau d'Angoulème, celui de gauche montrant les deux ‘bande E et S. Gr. nat. Coll. Toucas. Fis. 8. — Ex. de grande taille, du même niveau des Pyles, ayant les deux bandes E et S un peu plus étroites, 8 8 y 3 peu p Gr. nat. Coll. Ec. des Mines. Fig. 9. — Valve supérieure d'un ex. de même provenance, montrant les deux bandes E et S. Grossie 2 fois. Coll. Toucas. Fig. 10 et 11. — Deux ex. du même niveau d'Audignon (Landes). Gr. nat. Coll. Sorbonne. Fig. 12. — Ex. recueilli en Espagne par M. Nicklès, remarquable par la largeur des deux bandes E et S. Gr. nat. Coll. Ee. des Mines. Fig. 13. — Ex. du Mont Sinaï. Gr. nat. Coll. Ec. des Mines. Fig. 14, 15 et 16. — Trois ex. de l'Angoumien inférieur des Pyles (Dordogne), à section quadrangulaire, servant de passage au Birad. quadratus, Gr. nat. Coll. Toucas. Variété præquadratus. Biradiolites quadratus D'OrBIGNY (page 100) Fig. 17. — Bel ex. de l'Angoumien supérieur de Pons (Charente-Inférieure), montrant ses deux bandes lisses E et S, aussi larges que les faces, séparées et limitées par les trois côtes saillantes, Gr. nat. Coll. Ee, des. Mines. Fig. 17 &. — Le même, vu du côté cardinal, Gr. nat. Fig. 18. — Jeune ex. de même provenance, montrant les mêmes caractères. Gr. nat. Coll, Ec, des Mines, Fig. 18 «. — Le même, vu de dessus. Gr. nat. Fig. 19, — Autre ex, du même niveau de la Beauronne, près de Périgueux, Gr, nat. Coll, Arnaud. Fig. 20. — Jeune ex, du même niveau de Saint-Cirq (Dordogne). Gr. nat. Coll. Toucas. Û Fig. 21. — Valve supérieure d'un jeune ex. du même niveau de la Beauronne, Gr, nat, Coll, Toucas. Biradiolites Mauldei CoquaxD sp. (page 101) Fig, 22, — Ex. du Coniacien du Peux, près d'Angoulème, montrant les deux bandes planes E et S séparées ct limitées par des côtes saillantes et aiguës. Gr. nat. Coll. Arnaud, Type de l'espèce. Fig. 23. — Autre ex. du Coniacien d'Epagnac (Charente), vu également des bandes E et S. Gr. nat. Coll. Arnaud. Fig, 24. — Autre ex. de même provenance, vu des bandes E et S. Gr. nat. Coll. Arnaud. Fig, 24 «. — Le même, vu du côté postérieur. Gr. nat. Fig. 24 b. — Le mème. vu de dessus. Gr. nat. Biradiolites Carezi n. sp. (page 102 Fig, 25, — Ex. du Santonien inférieur de Noyères (Vaucluse), montrant les deux grandes bandes E etS, ainsi que les côtes saillantes qui les séparent ou les limitent sans sillons intermédiaires. Gr. nat. Coll. Sorbonne. Type de l'espèce. Fig. 26. — Autre ex. du même niveau du Beausset (Var), montrant les mêmes caractères. Gr. nat. Coll, Toucas. Fig. 26 a. — Sa valve supérieure. Gr. nat. Fig. 27, — Autre ex, de même provenance. Gr, nat. Coll. Toucas. Biradiolites Coquandi n. sp. (page 102) Fig. 28.— Ex. du Santonien supérieur d'Eraville (Charente), aplati sur le côté cardinal, et montrant sa bande antérieure E saillante. Gr. nat. Coll. Arnaud. Type de l'espèce. Fig. 29. — Autre ex. de même provenance, vu du côté des deux bandes planes E et S. Gr. nat. Coll. Arnaud. Fig. 30.— Autre ex. de même provenance, vu du côté de la bande antérieure saillante E. Gr. nat. Coll. Fig. 31. — Autre ex. du même niv. de La Valette (Charente), vu également du côté antérieur. Gr. nat. Coll. Ec. des Mines. Fig. 32. — Autre ex. d'Epagnac (Charente), montrant les deux bandes E etS. Gr. nat. Coll. Arnaud. Fig. 33. — Autre ex. du Maine-Bardon (Charente), variété courte. Gr, nat. Coll. Arnaud. Fig. 33 a. — Même ex. Sa valve supérieure. Gr. nat. Biradiolites royanus D'OrB1GNY sp. (page 103) Rive Ex du Campanien supérieur de La Joufrenie (Dordogne), montrant les deux bandes E et S$, ainsi que les larges plis qui les limitent et les séparent. Gr. nat. Coll. Arnaud. Fig. 3% 4. — Valve supérieure du même. Gr. nat. Fig, 35, 35 «a et 35 b. — Jeune ex. du même niveau de Tauillard (Charente), vu de face, du côté antérieur et du dessus, Gr. nat, Coll. Arnaud, Fig. 36. — Groupe de deux beaux ex, du Maëstrichtien de Meschers (Charente-Inférieure), montrant bien les deux bandes E et S, et le large pli qui les sépare. Gr. nat, Coll, Arnaud, Flg. 36 «. — Le même, vu de dessus. Gr. nat. Fig. 37, 37 « et 37 b. — Jeune ex. du Maëstrichtien de Royan (Charente-Inférieure), vu de face, du côté postérieur et du dessus. Gr. nat, Coll. Ec. des Mines. Fig. 38. — Ex. de grande taille du Maëstrichtien supérieur de Beaumont (Dordogne), montrant les deux bandes E et S, ainsi que les larges plis saillants qui les séparent ou les limitent. Gr. nat. Coll. Arnaud, Mém. Soc, géol., Paléontologie, XVIL, pl. IV. Mémoire DE M. A. Toucas Mémoire N° 36; PI. XIX. OT ENT Mém. Soc. Géol. de France PALEONTOLOGIE Sohier et Cie Photocollog. MÉMOIRE N° 36 PLANCHE XX Groupe du Biradiolites angulosus Biradiolites angulosus bd'OrBIGNY (page 104) Fig. 1. — Exemplaire de | Angoumien supérieur de Pons (Charente-Inférieure), montrant les deux bandes E et S, étroites et en saillie au milieu des faces, séparées par une côte saillante et aiguë. Gr. nat. Coll. Ec. des Mines. La partie supérieure de la bande antérieure E est brisée. Fig. 4 &. — Le même, vu du côté cardinal, pour montrer les fortes côtes longitudinales. Gr. nat. Fig. 1 b. — Le même, vu de dessus, montrant la forme quadrangulaire et anguleuse de la section, les deux bandes E et S, étroites et saillantes au milieu des deux faces postérieures, et la côte saillante qui sépare ces faces. Gr. nat. Fig. 2. — Jeune ex., de même provenance, montrant les mêmes caractères. Gr. nat. Coll. Ec. des Mines. Fig. 2 a. — Le même, vu de dessus, montrant bien sa forme anguleuse —, la saillie des deux bandes E et et l'absence d’arète lig:e ire. Gr. nat. S, et l'absence d’arète ligamentaire. Gr. nat Fig. 3. — Autre ex. de l'Angoumien inférieur d Angoulême, forme de passage entre le Birad. lombricalis et le Birad. angulosus. Gr. nat. Coll. Arnaud, Fig. 3 a. — Le même, vu du côté cardinal, Gr. nat. Biradiolites angulosissimus n. sp. (page 106) Fig. 4. — Ex. du Santonien inférieur du Beausset (Var), montrant ses deux bandes E etS, encore plus étroites et plus en saillie que dans le Birad.angulosus. Gr. nat. Coll. Toucas. Type de l'espèce, Fig. # a. — Valve supérieure très concave du même. Gr. nat, Fig. 5. — Jeune et bel ex., de même provenance, montrant bien ses deux bandes saillantes E et S, et ses fortes côtes aiguës. Gr. nat. Coll. Toucas. Lis. 5 a. — Valve supérieure du même, montrant sa grande coneavité et ses nombreuses côtes aiguës. Gr. nat. Fig. 6. — Autre ex. de même provenance. Gr. nat. Coll. Toucas. Fig. 7. — Autre ex. de même provenance, vu du côté cardinal, pour montrer ses côtes aiguës. Gr. nat. Coll. Toucas. Biradiolites Stoppani PiroNa sp. (page 106) Fie. 8 — Ex. du Santonien supérieur de Cole di Medea ({Frioul), montrant ses deux bandes E et S, encore tel plus saillantes que dans les formes précédentes. Gr. nat. Coll. Sorbonne, Lio. 9. — Autre ex. de même provenance, à valve inférieure plus courte et plus large, montrant ses deux bandes E et S très étroites et très saillantes. Gr. nat. Coll. Sorbonne. Fig. 9 «a. — Valve supérieure du même, montrant l’aplatissement et la dilatation des lames sur.la partie anté- rieure du côlé opposé aux deux bandes E et S. Gr, nat. Fig. 10 et 11. — Deux ex. du Santonien supérieur du Beausset, présentant bien les mêmes caractères. Gr. nat. Coll. Toucas. Fig. 12 et 12a. — Autre ex. vu de face et de dessus, pourvu de côtes sur la région cardinale, variété vittata Piroxa. — Gr. nat. Coll. Sorbonne. Fig. 13. — Variété carinifera Marnerox sp.; très bel ex. du Santonien supérieur de Figuières (Bouches-du- Rhône), montrant ses deux bandes E et S très saillantes, et se distinguant difficilement des côtes saillantes ct aiguës du pourtour. Gr. nat. Coll, Sorbonne, ‘ SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE. — PaLéonroLoctie. — T, XVII. — 9. Mémoire x0 36. — 19. Fig. 1 16 a. Te même, V Gran eee FR Ce: kr 12 Fig. 17. — — Autre ex. ‘&e même > provenance, AL Fig. 18. — Autre ex. de Benaix (Reese vu os loucass 0. à 2 ee ee Re. | “cette valve, Gr, nat. Coll. Toucas. | Biradiolires aquitanieus » D. _ sp. (page 107 je Fig. 20. — Bel et grand ex. du Maëstrichtien du Maine-Roi (Charente), mon étroites et saillantes, et les fortes côtes du pourtour, Gr. nat. Coll. Ec. des Mém. Soc. géol., Paléontologie, XVII, pl. V: Fear pres M. A. Toucas Mémoire N° 36; PI. XX. MÉMOIRE DE RIAVI 2 Jos CAN Mém. Soc. Géol. de France PALEONTOLOGIE g. Sohier et Gi Photocollo * 1 = < J - { : - Ne x j ô . T S 2 2 ï AT * Û : = >, 0 7e" & " Ni = “ * : F : : | . l : e AE 3 x 3 K rte derre nl , y 4 s CE vr d : = MÉMOIRE N° 36 PLANCHE XXI Groupe du Biradiolites acuticostatus Biradiolites acuticostatus D'ORBIGNY sp. (page 109) Fig. 1. — Exemplaire du Santonien inférieur du Beausset, montrant les deux bandes E et S, ainsi que l'inter- bande formé de trois côtes, se prolongeant sur la valve supérieure, et coupées par des lignes d’accrois- sement très plissées. Gr. nat. Coll. Museum. Don de M. Toucas. Fig. 1 a. — Le même, vu du côté postérieur, montrant la bande postérieure S, les fortes côtes du pourtour prolongées sur la valve supérieure qui est très convexe. Gr. nat. Fio, 2. — Jeune ex. de même provenance, montrant les mêmes caractères. Gr. nat. Fig, 3. — Autre jeune ex. de même provenance. Gr. nat. Coll. Toucas. Biradiolites Orbignyi n. sp. (page 110) Fig, 4. — Très grand et bel ex. du Campanien de Benaix (Ariège), montrant ses deux bandes E et S sail- lantes, et les trois fortes côtes très plissées, qui forment l’interbande. Gr. nat. Coll. Toucas. Type de l'espèce. Fig, 4 a. — Le même, vu du côté postérieur, pour montrer les fortes côtes toujours très plissées du pourtour, et se prolongeant comme les bandes sur la valve supérieure. Gr. nat. Biradiolites lameracensis n. sp. (page 110) Fig. 5. — Bel ex. du Maëstrichtien de Lamérac (Charente), montrant la bande antérieure E déprimée, la bande postérieure S saillante, les côtes fortement plissées de l’interbande, et sa valve supérieure convexe avec les mêmes bandes et les mêmes côtes, le tout extrêmement plissé. Gr, nat. Coll. Ec. des Mines. Type de l'espèce. Fig. 54. — Valve supérieure du même, vue de dessus, montrant l'absence de côtes sur la région cardinale. Gr, nat. Mém. Soc. géol., Paléontologie, XVIF, pl. VIT. Mémoire DE M. A. Toucas Mém. Soc. Géol. de France Mémoire N° 36: PI. XXI. A CONTE ET VAE PALÉONTOLOGIE Photocollog. Sohier el Gi* MÉMOIRE N° 36 PLANCHE XXII Groupe du Biradiolites canaliculatus Biradiolites canalicatus »'OrBIGNY (page 112) Fig. 1. — Exemplaire du Coniacien des Martigues (Bouches-du-Rhône), montrant les deux bandes lisses E et S, ainsi que le pli médian fortement infléchi vers le bas de la coquille. Gr. nat. Coll. Ec. des Mines. Fig. 2. — Jeune et bel exemplaire du Coniacien de Gatigues (Gard), montrant les mêmes caractères. Gr. nat. Coll. Ec. des Mines. é Fig. 2 a. — Valve supérieure du même, montrant la forme arrondie de la coquille sur la région antérieure 8 P ? » les deux bandes E et S légèrement en saillie, et le grand pli médian. Gr. nat. Fig. 3. — Autre ex. du Coniacien du Val d’Aren, près du Beausset (Var), montrant les mêmes caractères. Gr, nat. Coll, Toucas. Biradiolites beaussetensis n. sp. (page 112) Fig. 4. — Ex. du Santonien supérieur de Beausset (Var), montrant les deux bandes E et S très étroites, séparées et limitées par trois plis larges, saillants et fortement infléchis vers le bas de la coquille. Gr. nat. Coll. Toucas. Type de l’espèce. Biradiolites siracensis n. sp. (page 113) Fig. 5. — Ex. du Campanien de St-Sirac (Ariège), montrant les deux bandes larges et saillantes, surtout la bande postérieure S, ainsi que les inflexions des lames dans la région des trois plis qui sont moins sail- lants que dans le Birad. beaussetensis. Gr. nat. Coll. Toucas. Type de l'espèce. Fig. 5 a«. — Le même, vu du côté postérieur, montrant la bande postérieure S, le pli postérieur et l’inflexion des lames vers le bas de la coquille, ainsi que la valve supérieure. Gr. nat. Fig. 6. — Jeune ex. de même provenance, vu du côté postérieur, montrant la bande postérieure S, et les inflexions des lames sur les deux valves. Gr. nat. Coll. Toucas. Fig. 7. — Ex. du Santonien supérieur de Fraissinet-le-Gélat (Lot) ne différant de la forme du Campanien de l'Ariège, que par sa taille beaucoup plus petite. Gr. nat. Coll. Ec. des Mines. Mém,. Soc. géol., Paléontologie, XVII, pl. VII. DE Mémoire DE M. A. Toucas I : Pl VI TN XVI PI. XXII . » Mémoire N° 36 Mém. Soc. Géol. de France 7 PALEONTOLOGIE t C'e L £ Sohier holocollog. P MÉMOIRE N° 36 PLANCHE XXIII Groupe du Biradiolites ingens Biradiolites depressus n. sp. (page 114) Fig. 1. — Exemplaire du Santonien inférieur d'Epagnac (Charente), montrant les lames dilatées et déprimées sur la région antérieure et, du côté opposé, les deux larges bandes E et S, placées symétriquement à droite et à gauche d’un pli médian, ayant la forme d’une arète tranchante. Gr. nat. Coll. Arnaud. Type de l'espèce. Fig. 1 a. — Valve supérieure du même, montrant la forme triangulaire de la coquille, le prolongement des . deux bandes E et S, ainsi que le pli saillant qui les sépare. Gr. nat. Fig. 2. — Jeune ex. de même provenance, montrant les mêmes caractères. Gr. nat. Coll. Arnaud. Biradiolites præingess n. sp. (page 115) Fig. 3. — Ex. du Santonien supérieur de La Valette (Charente), montrant la grande dilatation des lames sur la région antérieure et, du côté opposé, les deux bandes E et S, moins larges que dans le Birad. depressus, et séparées par le pli médian, fortement infléchi vers le bas de la coquille. Gr. nat, Coll. Ec. des Mines. Type de l'espèce. Fig. 4. — Autre ex. de mème provenance, remarquable par le grand épanouissement des lames. Gr. nat. Coll. Ec. des Mines. Fig. 5. — Autre ex. du Santonien supérieur de Fraissinet-le-Gélat (Lot), dans lequel les plis latéraux sont aussi fortement infléchis vers le bas de la coquille que dans le pli médian. Gr. nat. Coll. Ee. des Mines, Fig. 6. — Jeune ex. du Santonien supérieur du Beausset (Var). Gr. nat. Coll. Toucas. Fig. 7 et 8. — Deux très jeunes ex. du Santonien supérieur de La Valette (Charente). Gr. nat. Coll. Ec. des Mines. Biradiolites sciosensis n. sp. (page 115) Fig, 9. — Ex. du Campanien de Leychert, dans la vallée du Scios /Ariège), montrantles deux bandes étroites E et S, et les trois plis infléchis jusque dans le bas de la coquille. Gr. nat. Coll. Toucas. Type de l'espèce. Fig. 10, — Jeune ex. de même provenance, montrant les mêmes caractères. Gr. nat. Coll. Toucas. Biradiolites ingens Des Mourixs sp. (page 116) Fig. 11. — Jeune ex. du Maëstrichtien de Meschers {Charente-Inférieure), montrent ses deux bandes planes E et S, relativement larges, ainsi que le pli médian se prolongeant sur la valve supérieure comme les bandes. Gr. nat. Coll. Arnaud, Fig. 11 a. — Valve supérieure du même, montrant la forme aplatie de la coquille sur la région antérieure, et, du côté opposé, les deux bandes E et S, placées symétriquement à droite et à gauche du pli médian. Gr. nat: Fig. 12 et 13. — Deux autres jeunes ex. de même provenance. Gr. nat. Fig,12 : Coll. Arnaud; Fig. 13 : Coll. Sorbonne. Mém, Soc, géol., Paléontologie, XVIT, pl. VIIT. Mémoire DE M. A. Toucas 5 Mémoire N° 86, PI. XXIII. Mém. Soc. Géol. de France SEMI ERVAUTT PALEONTOLOGIE el Cie Sohiet 5 Photocollog. M£EMorRE DE M. A. Toucas PINS ? HENEONII PI. XXIV. > Mémoire N° 86 OGIE L2 Mém. Soc. Géol. de France PALÉONTOL Photocollog. Sohier et Cie MÉMOIRE N° % PLANCHE XXIV Groupe du Biradiolites fissicostatus Biradiolites præfissicostatus n. sp. (page 117) Fig. 1. — Exemplaire du Coniacien de Bagnols (Gard), montrant ses deux bandes E et S et son pli médian inclinés du côté antérieur, avec leur prolongement sur la valve supérieure. Gr. nat. Coll. Toucas. Type de l'espèce. Fig.2.— Jeune ex. du Coniacien du Beausset (Var). Gr. nat. Coll. Toucas. Fig. 3. — Ex. du Santonien inférieur du Beausset, ayant sa bande postérieure S saillante et resserrée entre le pli médian et un pli secondaire, séparé du pli postérieur par un large sillon. Forme de passage au Pirad. fissicostatus. Gr. nat. Coll. Toucas. Biradiolites fissicostatus L'OURBIGNY (page 118) Fig. 4. — Ex. du Santonien supérieur du Beausset (Var), montrant ses deux bandes E et S planes, et entie- rement lisses, la bande postérieure S séparée du grand pli postérieur par un petit pli et un large sillon. Gr. nat. Coll. Toucas. Fig. & a. — Valve supérieure du mème, montrant le prolongement sur cette valve des deux bandes E et, et des plis de la valve inférieure, ainsi que leur inclinaison du côté antérieur. Gr. nat. Fig. 5 et 6. — Deux jeunes ex. de même provenance. Gr. nat. Coll. Toucas. Fig. 7, — Valve supérieure d’un très grand exemplaire de même provenance, montrant l'aplatissement des lames sur la région antérieure, les deux bandes E et S et le pli médian fortement inclinés du côté anté- . rieur. Gr. nat. Coll. Toucas. Biradiolites Heberti n. sp. (page 118) Fig. 8. — Ex. du Campanien de Bénaix (Ariège), montrant ses deux bandes E et S, la bande postérieure S presque superficielle et séparée du pli postérieur par un simple sillon. Gr. nat. Coll. Toucas. Type de l'espèce. Fig, 8a. — Valve supérieure du même. Gr. nat. Biradiolites Baylei n. sp. (page 119) Rig. 9, — Bel ex. du Maëstrichtien de St-Mametz (Dordogne), montrant ses deux bandes E et S, relativement étroites, striées transversalement et légèrement concaves. Gr. nat. Coll, Ec, des Mines, Type de l'espèce. Fig. 9 a, — Valve supérieure du même, montrant le prolongement sur cette valve des deux bandes E ets, du pli médian et des deux plis latéraux. Gr. nat. Fig. 10. — Jeune ex. du Maëstrichtien de Beaumont (Dordogne). Gr. nat, Coll. Arnaud. Mém, Soc, géol., Paléontologie, XVII, pl. IX. 5 20 Pape NT A BD mp dede, de » Les Fou pee de la province de Hie ee 9 pl, H. s SAUVAGE, nr sur “des Vertébrés du ro Lan de ; EL Fumel (Lotet-Garonne), 5 pl, SR RS MC k 26. — Ch. Derérer et F. RomAN, Monographie des Pectinidés Re de te none el des rain voisines (1° partie: genre Pecten) 11 pl., AÉRARETO EE Buae, ne © 7 RAT OS AR ME EUR LED PR 7. — G. Di et Ph. Docs D Re loee … Mcbne moyen du Bassin de la Loire; Description des gisements fossilifères ; Pélécypodes __ (z”° partie) (en cours) 15 pl., 240 p. . . . RSR NÉE E Marcellin Bouze, Le Pachyæna de Mau ie ne Fe a a RO - V. PaqurER, Les Rudistes urgoniens ( 1° et 2%° parties), 13 pl., 102p. . a Ar. Toucas, Études sur la classification et l'évolution des Hippurites, 17 HA CT Le AE PR AT D Re res : ALBERT Cas Fossiles de Patagonie: Duton de ET annnies 28 p: 42 fig. dans le texte. . . . . . . . . . Et Ame PauL LEMoInE et RoBERT DoUvILLÉ, Sur LS genre Poodina Gümbel, LR 0 NEO dE CPR M RS RU LP SRE : — FERDINAND GER Les Rues a FRA Échelle des B RAT es pour les Terrains tertiaires, 5 pl., 30p. . . . . . . . . à CHARLES R. Easrman, Les types de Poissons Fr Monte Boleas au Muséum d'Histoire naturelle de Paris, 5 pl., 33 p. . . . . de Porovrcr-Harzec, Les Céphalopodes du Jurassique moyen du Mt Sir unga … (Roumanie), 6 pl., 28 p. . . . . . . . . . . . RE a Ar. Toucas, Études sur la de unon el aie des Rolbaés (1° et 2° Partie), 48 fig. dans le texte, 15 pl., 80 p. . . . . Epm Pezar et M. Cossmanx, Le Barrémien supérieur à bide urgonien … de Brouzet-lez-Alais (Gard), 9 fig. dans le texte; 6 pl., 42 p. . . . . . . * Charles Jacos, Etude sur quelques Ammonites du Crétacé moyen 44 fig. A un un, LL. 17 25 12 38 = 10 11 II 12 ) 20 » » » » »»} »} Arr. 3. ee _ mois). aux séance es, RTS i Re ‘ ART. 48. ART. 53. — Un bulletin PÉTOAINE des travaux d Ja Soci chaque membre. Es ART. 55. — ... Il ne peut être von aux personnes étrangères à àlas cotisation annuelle. antérieures à leur entrée dans la Socié été, lux sont cédés, après a conformément à un tarif déterminé. 3 Dire en capital d'une somme fixée _. la Société en assemblée a (400 Fe ane Sont membres à à perpétuité les personnes qui sus donné ou res a L 1. Les personnes qui désireraient faire partie de la Société et quine connaîtraient aucun membr qui pût. les présenter, n'auront qu à adresser une demande au Président, en exposant les. sh que justifient de leur. admission. DT ES 2. Le Conseil de la Société, afin de faciliter le recrutement de nouveaux pee Pr à demande des parrains, les personnes qui désirent faire partie de la Société ann acquitter, la première >} que leur droit d'entrée en versant la somme de 20 fr. Le compte rendu sommaire des Séances de l'année courante leur sera envoyé gratuitement ; mais ils ne recevront le Bulletin que la deuxième année et devront alors payer la cotisation de 30 francs. Ils jouiront aussi des autres droits et privilèges des membres de la Société. RÉ RE en à Er Le Gérant : LMÉMIN. Rs Paris. — Imp. H. BOUILLANT. — 13-00. = 3 . cu Es os F: n : ë “ s D - d ñ : CHE A