ep LUN ten ES pe eme RH Roieste IT ET T remuer ere HOUR ARLIENREE TT TENTE 3 v Me ann tper pe ares Sea Derbi tend ‘ ML CONECREEESRER CSSS PAT TN ROES ARR TAN ART 5 nt SEP LTD PP VUS ANDRE S à. EDR 0 0 VA Len M Rae DRCINTTONOITETE DOSTN RES “ [NET ï Pa Rte TE RAR A LR TL DE TITI RAICETET Feb EETEUR OUEN EE ONCE ARTE TEE . . LIBRARY OF THE Museum of Comparative Zoology “Lille — Imprimerie LE Bicor Frères, 68. rue Nationale, et 25, rue Nicolas-Leblanc. MÉMOIRES DE LA SOCIÈTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE QUATRIÈME SÉRIE — TOME PREMIER — MÉMOIRE N° 2 APERÇU GÉOLOGIQUE SUR IA COLLINE DE TURIN PR BR eos on — PARIS AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE 28, RUE SERPENTE,. VI 1007 il | | | \ | , TS 9 we % Ce 2 ME PET # m7 4 ";, | É 1 \ 7: © £ Je 4 de er à APERCGU GÉOLOGIQUE SUR LA COLLINE DE TURIN INTRODUCTION LI Pendant la Réunion extraordinaire de la Société géologique de France à Turin, les Membres de la Société visitèrent (6-7 septembre 1905) la série des terrains tertiaires de la colline de Turin en faisant deux courses à travers cette région que l’on nomme chez nous « Colli torinesi » : la première, de Turin à Lauriano, et retour par Gassino ; la seconde, de Turin à Superga, et ses environs. À Lauriano les Géologues examinèrent un gisement très intéressant, formé par les argille scagliose, les calcaires alberesi, les calcaires à Fucoïdes, les calcaires rougeätres à Brachiopodes du Lias, les calcaires arénacés à Orbitolines du Crétacé, et enfin les poudingues du Quaternaire. Ensuite les excursionnistes étudièrent les formations éocènes aux environs de Gassino. Dans l’autre course, de Turin à Superga, course qui fut prolongée par plusieurs Membres du Congrès jusqu’au gisement fossilifère bien connu de Baldissero, tout le monde a pu observer en détail la formation très puissante des conglomérats, alternant avec des couches marneuses et sableuses souvent fossilifères, attribuée au Langhien et à l’Helvétien. Dans cette note je me propose de donner quelques renseignements sur les fossiles que l’on trouve en fouillant ces couches en particulier, et celles de la colline de Turin en général, de discuter l’âge que l’on peut leur attribuer et de donner quelques renseignements sur leur tectonique. Je vais profiter de l’occasion pour remercier ici très vivement M. Forma qui fut, on peut dire, l’inspirateur de ce travail, et à qui je dois bon nombre de renseignements sur la distribution des fossiles de la colline. Argiles écailleuses de Lauriano À quelques centaines de mètres du gros village de Lauriano, après une série assez puissante de couches marneuses et sableuses fortement inelinées, au point de devenir verticales et même légèrement renversées, au fur et à mesure qu'on avance, on trouve un gisement assez étendu d'Argiles écailleuses. 6 P.-L. PREVER . L'endroit, qui a la forme d’un entonnoir peu profond, est de suite facilement reconnaissable à son aspect désolé, désert, fortement raviné, très semblable à certains paysages de l’'Apennin. Les argiles bariolées, qui semblent à première vüe n'avoir aucune stratification, alternent avec des bancs de calcaires, exploités pour les fours à chaux de Lauriano, et des couches de grès. Les conglomérats, déjà mentionnés, sont formés par des sables et de petits cailloux peu cimentés, parmi lesquels on en remarque parfois de plus gros, anguleux, de 20 à 30 cm. de diamètre. Dans la majorité des cas ce sont des cailloux de porphyre, fréquemment quartzifère, assez semblables à ceux des Préalpes de Biella et de Novare. On y remarque aussi des cailloux de granite blanc et rouge, de quarzites et des jaspes rouges. M. Parona y a même reconnu un caillou calcaro-siliceux à Radiolaires, semblable à ceux que l’on trouve fréquemment dans la « majolica » de la Lombardie, et des blocs d’un calcaire dolomitique identique au calcaire du Trias d’Aronä, du Mont-Fenera, etc. Le calcaire « alberese » ‘est grisätre, avec un grain très fin; il est parfois compact, mais fréquemment les blocs et les bancs ont l’aspect d’une brèche homogène à éléments très petits, anguleux, ce qui fait penser à des matériaux brisés et cimentés en place sans l'intervention d'aucun élément étranger. Au milieu des Argiles écailleuses et des bancs calcaires on trouve, dans d'énormes brèches, des blocs calcaires, anguleux, rougeûtres, fossilifères, remarqués pour la première fois par M. Sismonda en 1863, rapportés par lui au Lias, et identifiés aux calcaires liasiques de Gozzano et d’Arzo. Aujourd'hui ces blocs, restés cachés pendant un bon nombre d'années, malgré les soigneuses recherches de MM. Parona et Virgilio, sont de nouveau bien visibles, principalement dans un grand amas bréchiforme, dont la coupe verticale a la forme d’un triangle d'une vingtaine de mètres de longueur et d’une trentaine de mètres de hauteur. L'énorme masse de matériaux semble s’enfoncer sous la partie supérieure de la colline pour aller reparaître dans le vallon opposé de Monteu da Po. Les Arpgiles écailleuses, avec divers degrés d’altération et de coloration, enve- loppent parfaitement les masses en exploitation, ressemblant à un éboulis « detrito di falda » grossier. L’argile, parfois rougeûtre, parfois grisàtre, altérée, relie entre eux tous ces blocs, gros et petits. | M. Parona, qui a étudié la faune de ces calcaires liasiques, a donné pour elle la liste suivante : Avicula (Oxytoma) sinemuriensis D'Org. Rhynchonella flabellum Mvoex. Pecten inæquilateralis Par. — deltoidea M\cu. Terebratula sphenoidalis Mxen Spiriferina rostrata ScuLor. WValdheimia Ewaldi Orr. — alpina OPe. — Jurlana v. ZxrT. — obtusa Ope. — Gastaldii Par. — eXpansa STOPP. — oxygonia Ua. — oxyg'ona E. DeEsL. _— subnumismalis DA. — Münsteri Da. Rhynchonella lubrica Uuc. M. Parona fait observer que les blocs qui contiennent ces fossiles correspondent par leur âge et leur faciès aux calcaires de Gozzano; mais qu'ils ne leur sont pas iden- tiques. D'après M. Parona, dans les calcaires de Lauriano les espèces si communes dans ceux de Gozzano manquent, telles que Spiriferina angulata OrPr., Terebratula APERÇU GÉOLOGIQUE SUR LA COLLINE DE TURIN 7 gozzanensis PARr., Rhynchonella Zitteli GEemu., Rh. Calderinii Par., et surtout AA. scherina GEMM. Au contraire il fait remarquer que dans ces calcaires on rencontre des espèces qui n’avaient jamais été trouvées auparavant dans les calcaires liasiques du Piémont, telles que Waldheimia furlana Z1rr., des couches à Terebratula aspasia de l’Apennin central, et du Lias d’Hierlatz: Waldheimia oxygona Uuz., et Rhyn- chonella lubrica Uur., du Lias moyen de Sospirolo, Rhynchonella deltoidea Mxcex., du Lias moyen de l’Apennin central, Spiriferina oxygona E. DesL. et Spir. expansa Sropr., trouvées jadis dans le Lias de la Lombardie, et enfin l’Avicula sinemuriensis D'Org., recueillie ailleurs en Italie dans les couches à Terebratula aspasia de Sicile et dans le Lias inférieur de la Lombardie. D’après M. Parona, les blocs du Lias moyen, que l’on trouve dans les Argiles écailleuses de Lauriano, ne tireraient point leur origine du calcaire du Lias moyen de Gozzano, mais ils viendraient de plus près, simplement dés rochers d’une terre limitant la mer tertiaire tout près de la colline de Turin. Dernièrement M. Sacco, en fouillant dans ces argiles, remarqua des blocs formés par un calcaire sableux fossilifère qu’il rapporta à l'Eocène supérieur. J’en ai pu examiner quelques échantillons, grâce à l’obligeance de M. Sacco, et je n'ai pas tardé à y reconnaitre des Orbitolines. Elles sont assez fréquentes dans ces calcaires grisâtres, souvent profondément altérés, de sorte qu'ils se transforment facilement en une espèce de sable assez grossier. Ces Orbitolines peuvent se grouper dans trois espèces nouvelles, que j'ai déjà reconnues dans d’autres gisements italiens (Col de Schiosi, Calloneghe, Colle Pagliare, etc.). Elles ressemblent particulièrement à Orbitolina conoidea GRAs, Orb. bulgarica TouLa, mais elles en diffèrent aussi par beaucoup de caractères ; et ce sont précisément les rapprochements que j'ai pu faire avec ces espèces et les localités d’où elles proviennent, qui m'ont permis d’établir avec sûreté que les blocs de calcaire arénacé à Orbitolines, que l’on trouve à Lauriano, proviennent d’un gisement du Cénomanien supérieur, dont je ne saurais indiquer l'emplacement, car, dans tout le Piémont et même dans toute la Lombardie et la Vénétie occidentale, jusqu'à présent, à ma connaissance, on n’a jamais découvert d'Orbitolines. Les Argiles écailleuses de Lauriano furent autrefois rapportées au Crétacé par M. Sacco, qui ensuite les placa au-dessus du Bartonien (Ligurien de M. Sacco). Maintenant le même géologue les place toujours dans le Ligurien, mais à la base de l'Eocène. D’après MM. Parona, Virgilio et moi-même, elles doivent être considérées comme appartenant à l’Eocène inférieur. À l’occasion de l’excursion des géologues français à Lauriano la question de l’âge de ces argiles fut reprise et plusieurs savants pensèrent qu'elles doivent être rapportées au Trias, tandis que d’autres combattirent vivement cette opinion en soutenant qu'il s'agissait d’une formation éocène. Terrains éocènes de Gassino I. GÉNÉRALITÉS. — Le gisement éocène de Gassino se présente sous la forme d’une ellipse allongée, irrégulière, avec une orientation E.N.E.-O.S.0. semblable à celle de l'axe anticlinal principal de la colline de Turin. Sa longueur est d'environ 8 P.-L. PREVER huit kilomètres et sa largeur ne dépasse guère 1500 mètres. Il est formé par des calcaires, des marnes, des sables et des poudingues, et est connu depuis l’époque romaine. Depuis ce temps on en extrait le calcaire, que l’on emploie comme pierre d'ornement et comme pierre à ehaux. Les carrières ouvertes dans ces calcaires étaient nombreuses sur Jes deux versants de la petite vallée du Rio Maggiore. Les plus anciennes, dont on reconnait encore les traces, étaient ouvertes dans la région appelée Roc di Gassino. Je rappellerai ici les principales d’entre elles: carrière Giannone, carrière Aprile, carrière Chiesa, carrière Vaudetti et de l’autre côté de la petite vallée, c’est-à-dire dans les environs de Bussolino ; carrières Laurenti, carrières Bertot et carrière Defilippi. La plupart de ces carrières sont maintenant inexploitées. L'exploitation a atteint son maximum dans la période comprise entre les années 1600 et 1750, pendant laquelle ce calcaire fut employé dans bon nombre de bâti- ments de Turin et des environs, comme par exemple dans beaucoup d’églises de Turin, dans celle de Superga, dans le palais de l’Académie Royale des Sciences, dans l’ancien palais de l'Université, etc. Les couches calcaires les plus exploitées étaient celles des carrières Chiesa et Bertot. Ces couches sont placées au-dessus d’assises très riches en Foraminifères, notamment en Orthophragmina et même en Nummulites (Paronæa nummiformis Forris — complanata LMK.), qui aflleurent dans le vignoble Mela (Roc de Gassino), et qui sont le prolongement de celles que l’on voit de l’autre côté de la vallée à l'endroit nommé Caviggione et dans le vignoble Lard (environs de Bussolino). Elles sont formées en général par un -caleaire compact, quelque peu marneux et pauvre en fossiles. Lorsque l’on s’apercut que ces calcaires n’étaient pas de bons maté- riaux de construction et que les couches exploitées diminuaient d'épaisseur, les calcaires en question furent employés exclusivement à la fabrication de la chaux, et aux environs de Gassino on voit encore à présent des fours à chaux en ruine. Cette industrie fut fort active il y a une trentaine d'années, si bien que l’on utilisait même les cailloux calcaires des ruisseaux de la colline, des poudingues du Bartonien, et surtout du Miocène. Ensuite, lorsqu'on découvrit les riches et excellents gisements calcaires de Casal-Montferrat, la meilleure qualité des produits que l’on en tire et la modicité des frais d'exploitation firent une telle concurrence aux produits des fours à chaux de Gassino et des environs que presque tout travail fut abandonné. II. Érunes ANTÉRIEURES. —- Beaucoup de géologues italiens et étrangers ont étudié le gisement de Gassino. Nous rappellerons ici MM. Borson, Collegno, Pareto, Sismonda, Murchison, Michelotti, Costa, Seguenza, Fuchs, Tardy, Mayer-Eymar, Tellini, Bellardi, Baretti, Sacco, Di Rovasenda, Trabucco, Portis, Schaffer, Peola, Parona, Bassani, Virgilio, Capeder, Airaghi, Prever, H. Douvillé, G.-F. Dollfus, F. Canu. Il fut d’abord considéré par MM. Collegno et Sismonda comme appartenant au Crétacé: peu après M. Pareto et les géologues ses contemporains le rangèrent dans le Tertiaire moyen. M. Pareto le synchronisa même avec le massif de Crea (environs de Casal-Montferrat), qu’il soupçonnait être une continuation des formations de Gassino. M. Murchison croyait qu'il était un prolongement direct, dans la direction est, du Miocène de Superga. M. Seguenza également rangea le calcaire de Gassino, d’après l’examen de ses Brachiopodes, dans le Miocène moyen. Après APERÇU GÉOLOGIQUE SUR LA COLLINE DE TURIN 9 M. Seguenza, M. Fuchs, avec beaucoup de détails, affirme que le calcaire de Gassino doit être rangé dans le Miocène, et il le synchronise avec les couches de Schio et avec le calcaire d’Acqui. M. Mayer-Eymar accepte ces synchronismes et place le calcaire de Gassino dans le Tongrien. M. Portis combat les conclusions tirées par les géologues ses devanciers et attaque vivement les idées de M. Fuchs. A son avis le calcaire de Gassino doit être rapporté au Bartonien. La mème idée est partagée par M. Tellini qui en étudie lés rares Nummulites qu'on y avait recueillies, et c’est bien à tort que M. Trabucco l’accuse de confondre les Nummulites de Roc de Gassino avec celles de villa Defilippi et Caviggione. M. Sacco ensuite adopte un nom nouveau « Gassinien » pour indiquer les couches marno-calcaires de Gassino, il les compare avec une partie des dépôts italiens de Priabona, de Buttrio, de Brendola, etc., et il place son Gassinien au sommet de l’Eocène entre le Tongrien au-dessus, et le Ligurien au-dessous. Dans ses dernières publications il ne parle plus de son Gassinien, et il place le calcaire de Gassino dans le Bartonien. M. Trabucco critique, peut-être trop vivement, M. Sacco pour avoir placé les couches du Roc de Gassino dans l’Eocène, et il soutient que seuls les calcaires arénacés et marneux de la rive droite du Rio Maggiore, du côté de Bussolino, doivent être rangés dans l’Eocène, tandis qu'il faut placer ceux du Roc de Gassino dans le Tongrien. Après M. Sacco, pour sa note ayant pour ütre « I fossili di Gassino » et pour le mérite bien grand d'avoir recueilli dans le gisement de Gassino une superbe collection de fossiles, nous rappelons M. le comte De Rovasenda. Pour la première fois il donna dans sa note une longue liste des fossiles de ce gisement, qu’il range dans l'Eocène jusqu’au niveau sableux supérieur à Térébratulines, qui, ainsi que la zone marneuse à Aturia Rovasendiana PAR. et le conglomérat situé au-dessus, doit, d'accord avec M. Sacco, être rangé dans le Tongrien. Tout récemment M. Henri Douvillé rapporta le calcaire de Gassino au Lutétien et le niveau supérieur sableux au Bartonien très inférieur. Néanmoins c’est à tort que M. H. Douvillé place dans ce niveau de sables à Térébratulines la Laharpeia gassi- nensis PREV., et les Orthophragmina pustuleuses. Ces formes appartiennent au niveau supériéur séparé du dernier niveau à Térébratulines par un lit marneux à Aturia Rova- sendiana Par.; M. G. Dollfus, au contraire, admet, comme définitivement acquis le synchronisme du calcaire de Gassino et des marnes bleues de la Côte des Basques à Biarritz, qu'on a elles-mêmes assimilées au Bartonien du Nord. Il dit même, certaine- ment par suite d'une erreur d'interprétation de la série stratigraphique, que les couches de poudingue, qui enveloppent presque entièrement Le petit massif calcaire de Gassino, s'appuient en discordance sur les calcaires, et il pense qu'elles doivent être rangées dans le Langhien. Nous verrons un peu plus loin qu’en effet dans la succession des assises de la colline de Turin il y a une discordance, mais elle se vérifie au-dessus de ce poudingue et au-dessous d'un autre, très développé dans les alentours de Superga. M. Canu, après un examen sommaire des Bryozoaires des calcaires de Gassino, chez M. Rovasenda, pense que c’est bien dans le Bartonien et peut-être plus haut, qu'il faut ranger cette formation. La faune générale rappelle celle de la Côte des Basques à Biarritz ; de plus on y trouve des Biselenaria. Ces fossiles débutent dans les sables Mém. Soc. Gioc. pe FR. — (4) I, 8. MÉM 2, 2. — 15 JuIN 1907. 10 | : P.-L. PREVER du Guépelle (près Paris); on les retrouve dans les argiles de Barton; enfin ils ont été observés plus haut dans l’Oligocène inférieur de Latdorf et de Bunde. Avant ces derniers géologues j'ai considéré le dernier niveau des sables à Térébra- tulines (le seul mentionné avant moi), et le niveau supérieur qui contient les derniers échantillons de l’Aturia Rovasendiana PAR. comme deux niveaux éocènes. De même j'ai rangé dans l’Eocène tout le poudingue qui recouvre les formations précédentes, calcaires, marneuses, sableuses, et qu'on avait toujours placé dans l’Oligocène. III. ETUDE PALÉONTOLOGIQUE. — Avant ces derniers auteurs toute une série de spécialistes accomplirent une revision très minutieuse de la faune du gisement de Gassino. De l'examen de presque tous les fossiles ils arrivèrent à conclure que le gisement, jusqu'au niveau supérieur des marnes à Aturia Rovasendiana PAR., devail être rangé dans l’Eocène. Nous rappelons tout de suite notre maitre M. Parona, qui débuta en y étudiant les Céphalopodes. Il donna la liste suivante Aturia Rovasendiana PAR. Rhyncholites sp. ind. Nautilus cf. decipiens Mrcur. A M. Parona succèda peu après M. Bassani, qui examina les Poissons et trouva : Odontaspis elegans AGass. Squatina prima Dux. — Hopei AGass. Caæœlorhynchus rectus Acass. — verticalis AGaAss. Pycnodus Kœnigi AGass. Lamna obliqua Acass. — Sp. SP. Oxyrhina Desori Acass. Diodon incertus Micar. Carcharodon auriculatus BLAINY. — Sp. — subserratus AGASs. Phyllodus sp. Carcharias (Aprionodon) frequens DAMES. Arius Sp. Notidanus primigenius Acass. Cimolichthys sp. — serratissimus AGASS. Pachyrhizodus (?) sp. Cestracion sp. Saurocephalus (?) faiumensis DAMES. Acanthias orpiensis WinkL. Chrysophrys sp. Scymnus sp. Lobodus pedemontanus Cosra. D'après cette liste M. Bassani conclut que toute la formation, connue sous le nom de formation de Gassino, doit être rapportée à l'Eocène. Le nombre assez consi- dérable d'espèces de l'Eocène supérieur (Barton, Kressenberg, Biarritz, Priabona, Brendola, etc.) fait penser qu’il peut s’agir du Bartonien, mais, d'autre part, il faut remarquer les affinités qui existent entre ces restes de Pachyrhizodus (?), de Cestra- cionides, de Cimolichthys et ceux du Sénonien, et l'abondance des espèces communes à l'Eocène moyen:et inférieur. Aussi serait-il porté à ranger le calcaire de Gassino, et les couches de Caviggione et de Defilippi, dans le Parisien supérieur, ou dans le Bartonien très inférieur. De plus, M. Bassani pense que le niveau supérieur des sables à Térébra- tulines et celui des marnes jaunâtres à Aturia Rovasendiana PAr., Carpolites, Fillites doivent être rangés encore dans l’Eocène. M. Airaghi examina les Oursins et il en donna la liste suivante : Oursins de Gassino (Roc de Gassino) : Cidaris subularis D'ARCH. Echinanthus subrotundus DEsor. Rhabdocidaris Rovasendæ Arr. — placenta DAMES. Psammechinus biarritzensis Cort. Echinolampas Beaumonti Acass. Sismondia Taramellii Arr. — blainviensis Cort. Runa Desori Micur. Craterolampas Raulini Corr. Echinanthus Desmoulinsi DEsor. Rovasendia Canavarit Air. — bufo Lee. APERÇU GÉOLOGIQUE SUR LA COLLINE DE TURIN 11 Oursins de Caviggione : Cidaris subularis D’Arcx. Rhabdocidaris Roväsendæ Air. Sismondia Taramellii Arr. Prenaster alpinus DEsor. L'auteur fait remarquer les relations nombreuses qui existent entre les Oursins de Gassino et ceux de Priabona, et il pense que toute la formation du calcaire de Gassino doit être rangée dans l’Eocène supérieur. M. Peola à son tour étudia la flore de Gassino. IL trouva 17 espèces, dont 12 sont miocènes et » éocènes. Voici la liste qu’il en donne : Sequoia Langsdorfii var. B. HEer. — Sternbergii Herr. Abies sp. ind. Quercus Ebymodrys UNc. — Drymeia UNcG. — nereifolia AL. Br. — palæophyllos Sar. Myrica kakeæñfolia Sar. Myrica lævigata Sar. Laurus primig'enia UN. Cinnamomum Buchii Herr. Daphnogene Ung'eri Hrer. Elæagnus acuminatus WEs. Lomatites acquensis Sar. Cassia sp. ind. < Echitonium cuspidatum Herr. On peut observer que la flore de Gassino représente les seuls fossiles dont il n’est pas possible de tirer quelques données sur l’âge qu’on doit assigner au gisement. M. Capeder étudia les Zithothamnium. Voici sa liste : Lithothamnium nummuliticum Gÿms. — suganum Roruepz. - Lithothamnium cavernosum Cab. M. Seguenza étudia jadis les Brachiopodes. M. Sacco récemment a repris cette étude. Voici la liste qu’il en donne : Hemithrys eocomplanata SAcco. var. transversula SACco. — deformis Sec. — eotrigona SACCO. var. obliquatella Sacco. Liothyrina vitrea var. eog'assinensis SAcco. — eoventrosa SACCO. var. parpulina SAcco. — galeottina DAvip. — sphenoidea var. præcedens SAcco. Liothyrina eoparvacuta SAcco. var. expansula SACCO. Terebratulina caputserpentis Var. eoparvula SACCO. var.eorotunda SACCO. var. elata SACCo. — eominima SACCO. Meg'athyris decollata var. inflata SAcco. Cistella eolævicostata SAcco. M. Sacco donne aussi la liste suivante pour les Mollusques : ; Tritonium eogassinense SAcco. Aneuristoma ? eogassinense SACco. Tuba Rovasendiana Sacco. Æquipecten eocrassus SAcco.. — eoelegans SAcco. — cfr. triang'ularis GoLpr. Flexopecten ? subdiscors D'Arcu. var. g'assi- nensis SAGCO. Flexopecten ? subdiscors var. gassinosulcata SACCO. Flexopecten ? bernensis MAY. var. lævig'assi- nensis SAGCO. Propeamussium eocenicum SAcco. Spondylus subspinosus D'ARcCH. Acesta miocenica var. eog'assinensis SACCO. — eocenica Row. Pinna subpectinata var. eotransiensis SAGGo. Anadara eogassinensis SACGCO. Gigantostrea gigantica var. olig'oplana SAcco. Exogyra (Aetostrema) eoparvula Sacco. Maintenant il reste encore à étudier les Crinoïdes, les Bryozoaires et les Fora- minifères. M. Silvestri et moi sommes en train d'étudier ces derniers. Pour le moment je me borne à donner pour les Foraminifères une liste des espèces les plus intéressantes. M. Silvestri a trouvé : 12 PL: Cornuspira involvens Reuss. Chapmania gassinensis Sizv. Cyclammina cf. cancellata BrADy. — eocena SILY. Spiroplecta corrugata Costa. — eocena SIL. — Gumbeli Sirv. Valvulina pennatula Barscu. Clavulina eocena Güms. — Szaboi HANTK. Siphonoclavulina trigona Six. Fissurina castrensis ScHWAG. Ellipsoglandulina inæqualis Sizy. = labiata ScawaAc. PREVER Glandulonodosaria kressenbergensis Güms. — cf. raphanistrum Lanvé. Ellipsonodosaria rotundata v'Ors. Marg'inulina fragaria Ge. Vaginulina fragaria Güms. — granitocalcarea Güms. — Koki REuss. — legumen LiNNé. Vagrinulinopsis gassinensis Sizv. Pleurostomella Preveri Sixv. Rotalia tuberculata Scuus. Gypsina Carteri Sir. Baculog ypsina Meneghinii Sir v. var. tetraedra Güms. Pour les VNummulites et les Orthophragmina, j'ai déterminé les espèces suivantes : Laharpeia Molli D'Arcu. — sub-Molli PRE. — sub-Defrancei PREv. — sub-Benoisti PREV. — gassinensis PREV. Gumbelia spissa Xar. umbonata be LA HARPE. — lenticularis Ficar. et Mozz. — Rouaulti D'ArcH. — sub- Douvillei PRE. — sub-Paronai PREY. Paronæa Tchihatcheffi v'Arcu. = var. — latispira Menu. — nummiformis ForTis. — distans Desu. — atacica Leym. — Guettardi D'ArcH. — _ var. — sub-Tellinit PRE. — contortla DESH. — striata Bruc. — miocontorta TELL. — sub-Marianii PRE. — venosa Ficur. et MozL. — variolaria LMK. — Heberti D'Arcu. — mamilla Ficur. et MozL. — crispa Ficurt. et Mozr. — Orbig'nyi Gaz. — elegans Sow. _ sub-eocenica PRE. Paronæa Heeri be LA HARPE. — Rzehaki PREv. — deserti bE LA HARPE. — solitaria be LA HARPE. — Ramondi D'Arcu. _ sub-Ramondi bE La HARPE. — Bassanii Prev. — sub-Bassanit PREY. — Szaboi PREV. Orthophragmina Pratti Mrcu. _ sella D'Arcx. — discus Rur. — Archiaci ScHLUMB. — scalaris ScaLuMs. — nummulitica GüM8s. — varians KAUFM. — , Chudeaui Scazums. — Bartholomei Scarums. — Marthae Scurume. — strophiolata Güms. — variocostata Güms. — pateliaris Scacortx. — radians D'ARCH. — Munieri ScHzLuMms. _ _ var. — priabonensis Güms. — stella Güms. — Rovasendai PREN. — lanceolata ScazLumMs. — Taramellii Mux.-Cx. = D. Sp. IV. ETUDE STRATIGRAPHIQUE. — Ce gisement présente, de haut en bas, la succession suivante : a. — Conglomérats, en couches très puissantes, formés de cailloux de petite dimension, parfois moyens, très rarement gros, unis par un ciment calcaire très dur. Ces couches alternent avec des assises sableuses et marneuses peu fossilifères ; b. — Marnes sableuses jaunes peu fossilifères ; APERÇU GÉOLOGIQUE SUR LA COLLINE DE TURIN 13 c. — Sables jaunâtres, ou grisâtres, fossilifères. Les grains de sable sont presque toujours unis par un ciment calcaire; bien souvent aussi ces sables sont plus ou moins marneux ; d. — Couches fossilifères formées par des calcaires compacts, souvent marneux ou sableux, alternant avec des marnes bleues assez dures ; e. — Sables jaunâtres ou grisâtres, marneux, calcareux, fossilifères ; J. — Couches marneuses ‘dures, blanches ou grises avec peu de fossiles ; g. — Couches calcaires, sableuses, parfois marneuses, riches en Foraminifères, alternant avec des marnes et des grès. h. — Sables jaunäâtres ou grisâtres, fossilifères ; 1. — Calcaires sableux, marneux, compacts, peu fossilifères, petites brèches calcaires alternant avec des marnes bleues : l. — Calcaires très fossilifères, marneux ou sableux, alternant avec des marnes bleues dures : mm. — Sables jaunâtres ou verdâtres, calcareux, fossilifères : n. — Marnes rougeâtres, sans fossiles. Les argiles rougeûtres (n) se trouvent tout à fait à la base du gisement éocène de Gassino, on n’y a jamais rencontré de fossiles. Elles se voient uniquement sous la maison de la carrière Defilippi, et donnent lieu fréquemment à des éboulis. Les Fig. r. — Vue de la carrière Defilippi (Lutétien inférieur et moyen). sables (m) peu puissants, calcareux, légèrement jaunâtres ou verdâtres, qui recou- vrent ces couches marneuses, sont très bien visibles dans la carrière Defilippi. Ils contiennent à peu près les mêmes Vummulites el Orthophragmina que les calcaires sableux et les marnes qui les recouvrent, mais ils sont caractérisés par la présence des Térébratulines (Terebratulina caputserpentis, Megathyris decollata). Nous verrons que nous retrouverons ces couches sableuses à divers niveaux de ce AU P.-L. PREVER gisement, et qu'elles sont toujours très riches en Térébratulines. Pour cette raison j'indique ces différents niveaux sous la dénomination de sables à Térébratulines. Les couches calcaires (4) qui viennent au-dessus sont généralement peu épaisses, très redressées, parfois verticales, comme en général toutes les couches de ce gisement éocène, et elles alternent avec des marnes Aturia Rovasendiana Par. Nautilus sp. Adontaspis Hopei AGass. Ox)-rhina Desori Acass., Carcharodon auriculatus BLAINv. Æquipecten eoelegans SAcco. Dans ces marnes et ces calcaires on parmi lesquels Gumbelia spissa var. umbonata DE LA HARPE. lenticularis Ficur. et Mozz. sub-Douvillei PRE. sub-Paronai PREY. Rouaulti D’ArcHrac. Laharpeia Molli D'Arcurac. bleues, dures, dans lesquelles on trouve : Flexopecten ? subdiscors D’ArcH. var. g'assi- nensis SACCO. Propeamussium eocenicum SAcco. Spondylus subspinosus b’Arcu. Exog'yra eoparvula SAcco. Tubulostium spiruleum Lux. trouve des Foraminifères en abondance, Laharpeia sub-Benoisti Prev. Paronæa atacica LEYM. Guetiardi b'ArCH. mamilla Ficar. et MozL. Heeri DE LA HARPE. Baculog'ypsina Meneghinii Six. sub-Molli PREv. sub-Defrancei PRE. Chapmania gassinensis SIL. Les calcaires qui suivent (i) alternent avec des marnes grisàtres et contiennent presque seulement des Foraminifères, assez fréquents dans les calcaires sableux, peu abondants dans les marnes, complètement absents dans les petites brèches calcaires. Je rappelle ici : Paronæa Bassanii PRE. Orthophragmina Marthae Scuzums. radians D'ARCH. stella D’ARcCK. Paronæa Heberti b'Arcu. variolaria LMK. sub-Ramondi DE LA HARPE. deserti DE LA Harpe. Ces calcaires sont parfois exploités comme pierre à chaux. Is sont bien visibles une trentaine de mètres au-dessus de la carrière Defilippi dans une autre carrière ouverte depuis peu et actuellement abandonnée, ainsi que de l’autre côté de la vallée, dans la carrière ouverte dans la villa Mela par M. Vaudetti. Dans les sables jaunâtres calcareux qui suivent (h), bien visibles sur le sentier qui de Caviggione descend aux carrières Bertot et dans la carrière de villa Mela (Vaudetti), on trouve les mêmes Foraminifères précités, et en outre des Crinoïdes et des Térébratulines. Au-dessus on voit les calcaires marneux ou sableux (2), alternant avec des marnes grises, parfois un peu rougeatres, riches en Lithothamnium. On y trouve : | Paronæa nummiformis Forris. distans DeEsu. venosa Ficur. et Mozr. atacica LEYM. desertli DE LA HARPE. Rzehalki Prev. Bassanii PRE. Ramondi b'Arcu. Marianii PRE. Heberti b'Arcu. Orthophragmina stella »’Arcu. Taramellii Mux.-Cu. Orthophragmina nummulitica Güms. varians KAUFM. strophiolata Güms. Prenaster alpinus DEsor. /Equipecten eocrassus SACco. Propeamussium eocenicum SAcco. Tubulostium spiruleum Lux. Odontaspis eleg'ans Acass. Hopei Acass. Oxyrhina Desori Acass. Galeocerdo latidens Acass. Chrysophrys sp. APERÇU GÉOLOGIQUE SUR LA COLLINE DE TURIN 15 Ces calcaires et ces marnes jaunes et bleues sont visibles à l’endroit dit de Caviggione, dans le vignoble Lard, et aux alentours. Les couches, et spécialement les couches marneuses, sont si profondément altérées que les champs sont remplis de Nummulites, d'Orthophragmina et d’autres fossiles. De l’autre côté de la vallée on retrouve les mêmes couches dans la partie supérieure du vignoble Mela. Les couches marneuses (f), qui les recouvrent, n’ont d’autres fossiles que d’abondants Zithothamnium et des Foraminifères (à l'exception des Vummulites et des Orthophragmina, qui n’y furent jusqu’à présent jamais remarqués). Ces couches sont encore bien visibles dans la falaise le long du ruisseau qui descend de Caviggione et de Defilippi, et dans la descente du vignoble Mela à la carrière Chiesa (villa Aprile). Dans les sables (e), qui viennent au-dessus, on trouve des Nummulites (Paronæa deserti DE LA HARPE, Par. variolaria Lux., Par. Heberti D'Arcx.), des Orthophragmina (Orth. Taramelii Mux.-Cx., Orth. priabonensis Güms., Orth. patellaris ScaLortH., Orth. nummulitica GÜms.), des Térébratulines (Ter. caputserpentis Sacco, Liothyrina eopar- vacuta SAcco, Hemithrys eocomplanata Sacco), des Mollusques (Propeamussium eocenicum Sacco), des fragments d'Oursins (Cidaris subularis n'Arc., Rhabdocidaris Rovasendai Aïr.). On les voit dans la carrière de villa Giannone, entre Fei d'en-bas et Fei d’en-haut. Au-dessus on trouve des calcaires (d) souvent marneux ou sableux, parfois de petites brèches calcaires : le tout alterné avec des marnes bleues dures. Ce sont les calcaires exploités de préférence. Dans ces couches on trouve : Paronæa variolaria Lux. Æquipecten eocrassus SACCO. — Heberti D’Arcx. — cfr. ériangularis GoLpr. — . Ramondi D’Arcu. Flexopecten ? bernensis May. var. lævigassi- — Guettardi D’ARCH. nensis SACGO. Orthophragmina priabonensis Güms. Spondylus subspinosus D’ARrCH. — nummulitica Güms. Acesta miocenica var. eogassinensis SAGCO. — Taramellii Mux.-Cux. Acesta eocenica Ro. Baculog ypsina Meneghinii Sivv.var.tetraedra Pinna subpectinata var. eotransiens Sacco. GüMs. Chapmania gassinensis Sizv. Pentacrinus didactylus D'Or. Psammechinus biarritzensis Cort. Runa Desori Micur. Echinanthus Desmoulinsi Desor. —_ bufo Lee. — subrotundus DEsor. — placenta Dames. Echinolampas Beaumonti Acass. — blainviensis Cort. Craterolampas Raulini Corr. Anadara eog'assinensis SACCO. Gigantostrea gigantica, var. oligoplana SAcco. Carcharodon auriculatus BLAINY. Odontaspis elegans Acass. — verticalis AGAss. — Hopei Acass. Oxyrhina Desori Acass. Squatina primu Du. Notidanus g'riseus Acass. — serratissimus AGASS. Cæœlorhynchus (?) rectus Aass. Pycnodus Kænigi Acass. Ces couches calcaires se présentent bien développées de chaque côté de la vallée de Rio Maggiore. Du côté de Bussolino on les voit dans les anciennes carrières de Bertot. Du côté du Roc de Gassino elles sont développées dans la carrière Chiesa, et dans les anciennes carrières voisines, où l’on voit aussi très bien le niveau des sables à Térébra- tulines (c), qui vient immédiatement se placer au-dessus de ces couches. IL représente le derniér niveau sableux à Térébratulines, et c’est précisément celui-ci qui est connu depuis longtemps. Il contient, comme les inférieurs, des Térébratulines (Terebratulina caputserpentis, Liothyrina eoparvacuta, Hemithrys eotrigona), des Nummulites 16 P.-L. PREVER : (Paronæa variolaria, Par. crispa, Par. Guettardi), des Orthophragmina (0. stella, O. nummulitica), et Galeoda tuberculatissima, G. tauroglobosa, Cirsotrema gas- sinense, Cirs. eovaricosum, Cirs. eoauriculatum, Cirs. Rovasendai, Cidaris subularis, Rhabdocidaris Rovasendai, Oxyrhina Desori. On voit très bien ces sables près de la carrière Laurenti, sur la route de Caviggione à S.-Martino, dans les environs des carrières Bertot, sur deux points de la route La Ressa-Bardassano, le long de Costa Battaina, etc. Les marnes jaunâtres (b) qui recouvrent ce dernier niveau des sables à Térébratulines sont très pauvres en fossiles, et assez puissants; jusqu'à présent on n’y a trouvé ni Vummulites ni Orthophragmina. Is contiennent néanmoins encore des Foraminifères, de très grands échantillons d’Aturia Rovasendiana PAR., des Nautilus sp. Au-dessus on rencontre d’autres sables (a), généralement verdäâtres, moins calcareux que les précédents, alternant avec de minces couches de poudingue. Ils se montrent sur Fig. >. — Carrière ouverte dans le poudingue bartonien près de Cascina Tondenito. la route de Caviggione à S.-Martino; près de la carrière Laurenti, près de la villa Battajna, le long de la côte nord de Costa Battajna, le long de la route La Ressa- Bardas- sano et la Ressa-Cordova. Ces sables ne contiennent plus aucune Térébratuline ; on y voit seulement des débris de Mollusques, des nombreuses Nummulites (Paronæa Tchihatchefii D'ArcH., Par. miocontorta Terr., Par. striata BruG., Par. Orbignyi GaL., Par. elegans Sow., Par. crispa Ficur. et Mozz., Par. sub-Bassanii PRENV., Par. Szaboi PRrEv., Par. eocenica PREV., Par. sub-Tellinii PrEv., Laharpeia gassinensis PRev., des Orthophragmina (O. scalaris Scazums., O. Chudeaui ScaLuMs., O. num- mulitica GÜM8. et O. n. sp.). Les minces couches de poudingue intercalées dans ces sables prennent au-dessus d’eux un très grand développement et se montrent formées principalement de petits cailloux de moyennes dimensions et parfois, mais très rarement, de véritables blocs, réunis entre eux par un sable calcareux. Ces couches de poudingue alternent elles- APERÇU GÉOLOGIQUE SUR LA COLLINE DE TURIN 17 mêmes avec des couches marneuses et des couches sableuses qui contiennent la même faune que les sablés situés à la base de ce poudingue. Elles ont une extension assez considérable, et on peut les voir presque partout sur le pourtour de l’aflleurement calcaro- marneux que je viens d'examiner. Elles commencent à se montrer en haut de cet affleure- ment, près de villa Laurenti ; puis on les rencontre près de villa Gasché et dans la colline dite de Costa Battajna. Ici la zone des conglomérats s’élargit beaucoup, contourne le gisement marno-calcaire, jusqu'à villa Bersanino, où les marnes du Langhien recouvrent complètement, avec discordance, ces couches de poudingue. V. — DE L’AGE DES DIVERS NIVEAUX. — À la connaissance des Mollusques, des Brachiopodes, des Echinodermes et des Poissons, j'ai pu joindre celle des Nummulites et des Orthophragmina. Par suite, il est beaucoup plus facile de discuter l’âge de ces divers niveaux et d'arriver à des résultats plus précis. Grâce aux travaux de MM. Parona, Bassani et de M. Airaghi, qui vint confirmer les résultats de ses deux devanciers, on est d'accord pour placer dans l’Eocène les niveaux que j'ai indiqués par €, d, BE 9, h, t, L, m (on n'avait jamais fait: attention aux couches marneuses n). L'examen que j'ai fait des Nummulites a confirmé les résultats précédents ; de plus, l'examen des couches qui viennent au-dessus (a, b) m’a obligé à élargir les limites de l’Eocène et à y ajouter les poudingues, avec les sables et les marnes qui alternent avec eux. Jusqu'à présent on n’a trouvé, dans ces couches, que j'appelle tout simplement «couches à conglomérats », aucun fossile qui en confirme l’âge oligocène. Quant aux marnes à Aturia Rovasendiana PAR., jadis placées aussi dans lOli- gocène, la présence même de ce fossile, et le fait qu'il existe au-dessus des couches à Orthophragmina et à Nummulites franchement éocènes, exigent qu'on les range dans l’'Eocène. Le poudingue ne contient point de fossiles oligocènes, mais au contraire des . formes éocènes comme les Orthophragmina et les Nummulites. Ainsi, dans la série des terrains de Gassino il faut éliminer entièrement l'Oligocène, puisque, comme on le verra plus loin, l’Aquitanien manque aussi. Au-dessus du poudingue bartonien viennent transgressivement et avec discordance les couches langhiennes à Zepido- cyclina marginata Micur. et Miogypsina irregularis Micur. Les Nummulites qu'on trouve dans les niveaux indiqués par €, d, e, f, g, h, i, L m, confirment leur âge lutétien, quoique certaines d’entre elles puissent se rapporter au Bartonien. Les marnes indiquées par n doivent aussi se rapporter au Lutétien, ainsi que les marnes indiquées par b, où l’on trouve les derniers échantillons de Aturia Rorasendiana PAR., qui débute dans les marnes de la carrière Defilippi. Dans les couches de la carrière Defilippi nous avons vu qu'on a, parmi les Nummulites, des représentants des sous-genres ZLaharpeia, Gumbelia, Paroniæa ; et que parmi les Gumbelia on a précisément Gumb. spissa De La HARPE, G. lenticularis Frcur. et Mozz., espèces caractéristiques du Lutétien moyen. Au-dessus, dans les couches indiquées par à disparaissent les Zaharpeia et les Gumbelia citées précédemment ; on ne trouve plus que des Paronæa de petiles dimensions. Après nous avons les couches dites de Caviggione et de Mela avec une faune de Fora- Mém. Soc. Géo. pe Fr. — (4) I, 9. MÉM. 2, 3. — 15 JUIN 1907. 18 ; P -L. PREVER minifères très riche. Nous rappellerons Paronæa nummiformis Forris, Par. distans Desx., Par. Heberti v'Arcx. Je suis complètement d'accord avec M. Haug pour ranger dans le Bartonien les couches à Paronæa contorta-striata et Cerithium diaboli, et pour admettre que la Paronæa nummiformis Fortis peut se retrouver sous ces couches comme on peut l’observer dans les Colli Berici (Vicentin). Il s’agit de voir si:ces couches à Par. nummiformis Forris doivent être rangées déjà dans le Bartonien, ou bien si on doit les placer au sommet du Lutétien. La présence, dans les couches de Gassino à Par. nummiformis Fortis, de Par. Ramondi D'ArcH., Par. Guettardi D'ARCH., Par. atacica LeyM., pourrait nous faire penser que ces couches, même d'après l'échelle des Nummulites dressée par M. de La Harpe, sont bartoniennes. D’après M. H. Douvillé on pourrait les ranger ou dans le Bartonien très inférieur, ou dans le Lutétien supérieur, ou bien encore dans le Lutétien moyen. Je désire faire remarquer que presque partout la Par. nummiformis Fortis est associée avec des Gumbelia et des Laharpeia; dans le gisement de Gassino, au contraire, la Par. nummiformis Fortis est associée à d’autres Paronæa. Il y a, c’est vrai aussi, une Gumbelia, mais c’est une autre espèce, unique d’ailleurs, et de plus très rare. Par conséquent, je crois qu'on peut toujours distinguer deux niveaux à Par.nummiformis Fortis ; dans l’inférieur cette Nummulite est toujours associée à des Gumbelia, à des Laharpeia et parfois à des Assilina (Istrie); dans le supérieur elle serait accompagnée presque exclusivement par des Paronæa. Le niveau inférieur, à mon avis, doit être assimilé au Lutétien moyen, l’autre au Lutétien supérieur. Les calcaires situés au-dessus (carrières Bertot et Chiesa), contiennent Paronæa crispa, Par. mamilla Frcur. et Mozr., Par. sub-Ramondi pe LA H., Par. variolaria Lux., etc. ; c’est-à-dire une faune nummulitique assez semblable à celle des calcaires de Caviggione et Mela. Ils en diffèrent principalement par l'absence de Par. nummiformis Fortis ; et ne se distinguent de ceux du dessus que par une liste plus abondante d’espèces. Ces trois niveaux sont donc assez semblables entre eux. Ils ne diffèrent des niveaux de la carrière Defilippi que par l'absence des Laharpeia et des Gumbelia. Pour ce motif, je distingue dans le gisement éocène de Gassino, jusqu’au poudingue, cinq horizons, savoir ; 1° marnes rougeâtres sous la maison Defilippi: 2° couches de la carrière Defilippi: 3° couches de Caviggione et Mela: 4° couches des carrières Bertot, Chiesa et Laurenti; 5° marnes avec les derniers échantillons d’'Aturia Rova- sendiana PAR. ; Je considère tous ces cinq niveaux comme appartenant au Lutétien, et je erois pouvoir ranger le premier dans le Lutétien inférieur, le deuxième dans le Lutétien moyen, et les troisième, quatrième et cinquième dans le Lutétien supérieur. Reste encore à examiner le niveau du poudingue, dans lequel on trouve une faune nummu- litique avec un faciès absolument bartonien ; par conséquent je le range précisément dans le Bartonien. Aux deux tiers environ de la hauteur de ces couches, dispa- raissent certaines espèces de Nummulites (Par. crispa Ficur. et MozL., Par. mamilla Ficar. et Mozc., Par. Orbignyi GaL., Par. elegans Sow., Par. Szaboi PREV., etc.), tandis que quelques autres (Laharpeia gassinensis PREv.) continuent à vivre jusqu’au sommet du poudingue. Je pense devoir ranger ces dernières dans le Bartonien supérieur et les premières dans le Bartonien inférieur. APERÇU GÉOLOGIQUE SUR LA COLLINE DE TURIN 19 Les Terrains miocènes de la Colline de Turin I. ÉTUDE GÉNÉRALE STRATIGRAPHIQUE ET PALÉGNTOLOGIQUE. — Sur le pourtour du gisement éocène de Gassino, par exemple près de Villa Bersanino, le long des routes allant de La Ressa à Bardassano et de La Ressa à Cordova, dans les environs de Rivodora, près de Villa Laurenti, de Villa Gasché, et, en général, partout où le contact des couches bartoniennes avec les couches supérieures miocènes est visible, on remarque que ces dernières sont discordantes et transgressives sur les premières. Composé de couches, parfois presque exclusivement marneuses (comme dans les environs de Gassino, de Sciolze, de Casalborgone), parfois presque entièrement formées de conglomérats comme dans les environs de S.-Raffaele et Cimena, Superga, Cavoretto, le Miocène débute sur la colline de Turin avec le Langhien. L’étage langhien forme une importante série d'assises qui atteignent parfois près de 1200 mètres de puissance. Il entoure entièrement le gisement éocène de Gassino et occupe une superficie très considérable. Il est spécialement développé sur le versant nord de la colline, et il atteint son maximum d'altitude dans la colline de Superga (654 mètres). A son tour, il est entouré par l'Helvétien, qui, avec une puissance de 700 à ro00 mètres, forme autour des couches plus anciennes une large bande elliptique continue, en général plus développée sur le versant sud, où elle atteint des hauteurs croissantes de la route de Superga à Baldissero jusque près de Cavoretto (Bric Barletta, 504 m., Bric Torre Rotonda, 600 m., Bric della Croce, 712 m., Bric della Maddalena, 716 m., M. Calvo, 592 m.). Sur le versant nord, à cause surtout de l'érosion exercée par les eaux du Pô et à cause aussi du recouvrement par les terrains de la plaine, la bande est moins développée ; parfois mème elle est interrompue, par suite de l’érosion des eaux du Pô et de celles qui descendent de la colline. Elle se déve- loppe de nouveau notablement entre Gassino, S.-Genesio et Casalborgone. Les couches qui constituent l’Helvétien sont aussi formées par des marnes, des sables et des poudingues. Ces couches, comme celles du Langhien, sont dans bon nombre d’endroits très riches en fossiles. Les cailloux des poudingues sont ici unis par un ciment moins dur que celui du poudingue bartonien. Ils sont formés d'éléments très différents par leur nature lithologique et par leurs dimensions. Celles-ci sont très variables ; souvent parmi les cailloux de petite et de moyenne tailles on rencontre des gros blocs arrondis, qui pèsent plusieurs tonnes. On rencontre surtout ces gros blocs sur le versant nord de la colline (dans le Langhien et dans l'Helvétien, surtout dans l’Helvétien supérieur), spécialement dans la partie supérieure des pentes presque à la surface du sol. On en trouve aussi dans le versant sud, et parfois les poudingues qui les contiennent . ressemblent beaucoup à des moraines. Beaucoup de géologues se sont occupés des poudingues des terrains tertiaires de la colline de Turin, et surtout de l’origine des gros blocs qu’on y trouve. Encore aujourd’hui cette question est très intéressante, comme l’ont montré les discussions engagées dans * les excursions et dans les séances de la Réunion extraordinaire de la Société géologique de France, tenue à Turin en 1905. Je ne veux pas m'occuper ici de cette question très 20 P.-L, PREVER complexe. Il faudrait un volume entier pour examiner ce qui a été écrit sur ce sujet par MM. Brocchi, Brongniart, Pareto, Collegno, Sismonda, Murchison, Gastaldi, Martins et Gastaldi, Tardy, Portis, Mazzuoli, Baretti, Virgilio, Sacco, de Alessandri, Parona, Bellini, etc. L’étage langhien, dont les couches viennent recouvrir en discordance le poudingue bartonien, est formé, nous l’avons déjà fait remarquer, ou par des couches essentielle- ment marneuses ou par des sables et des poudingues, suivant les endroits. Presque au sommet de la série des couches langhiennes on rencontre sur la colline de Turin un niveau constant formé de marnes très dures, souvent écailleuses, grisâtres ou bleues. Ce niveau atteint une puissance d'environ 150 m., il indique un dépôt de mer profonde, el il est comparable aux marnes d'Otinang, bien connues sous le nom de Schlier. Il est peu fossilifère, à part sur quelques points (Val Ceppi, Val S.-Martino). Au-dessous vient un horizon formé souvent par des marnes feuilletées, friables, ou Fig. 3. — Poudingue helvétien, avec faciès pseudo-morainique, dans les environs de l’'Eremo (Bric St.-Vito), sur la route de Turin à Pecetto. par des sables alternant avec des couches de poudingue à petits éléments. Cet horizon, en général, n’est pas très puissant (80-100 m.) ; il est pauvre en fossiles, car il renferme presque exclusivement des ZLépidocyclines du type de la ZL. marginata Micur. et L. Tournoueri Lxm. et Douv. et des Miogypsina irregularis Micur. Il s'appuie à son tour sur un autre horizon formé par des marnes assez dures, écailleuses, bleues, absolument semblables à celles que nous avons vues plus haut, et que nous avons assimilées au Schlier. Elles sont plus pauvres en fossiles, mais elles aussi contiennent parfois des ZLépidocyclines et des Miogypsines (route de Superga à Baldissero), semblables à celles que nous avons mentionnées. Au-dessous on trouve une série APERÇU GÉOLOGIQUE SUR LA COLLINE DE TURIN 21 assez puissante de couches, très souvent formées de sables et de poudingues qui s’alternent, et plus rarement de couches marneuses. Avec ces couches, qui en bon nombre d’endroits sont fossilifères, débute le Langhien sur la colline de Turin. Cet étage est très développé au Sud-Ouest du gisement éocène de Gassino, et ce sont précisément ses couches, qui, avec celles de l'Eocène de Gassino, forment la voûte de l’anticlinal principal de la colline. On peut les voir dans tout leur développement le long de la route de Rivodora, sur le trajet du funiculaire de Superga, sur la route de Superga à Baldissero, sur la route qui, du faubourg de Turin dit de la Madonna del Pilone, conduit à Reaglie et à Pino Tori- nese, sur la route de Sassi à V. Chartman, dans le vallon de S.- Martino en parcourant le ruisseau dans sa partie inférieure, sur la route de Termoufoura l'Eremo, sur la route de Sta.-Margherita à Villa Allason-Eremo, ou bien encore dans le vallon dit de Val Salice. J'ai dit plus haut que dans cette partie inférieure des couches lan- ghiennes on trouve des fossiles en beaucoup d’endroits. Mais il ne faut pas croire que ces couches soient très fossilifères. Au contraire, elles en sont plutôt pauvres, et, ce qui est pire, les fossiles sont pres- que toujours très mal conservés. Dans ces couches nous trouvons les premières Zépidocyclines qui aient apparu dans les terrains ter- tiaires de la colline de Turin, et avec elles nous rencontrons déjà des Miog ypsines. Fig. 4. — Sables, poudingues et marnes sableuses du Langhien ni arrive même quelquefois, dans les environs de Rivodora (Colline de Superga). comme par exemple dans le vallon de S.-Martino (Villa Besozzi, Brice Bertoloson) et en deux points du vallon de Reaglie, de ne trouver dans les couches de sable ou de poudingue, et dans les couches sablon- neuses, que des Miog'>-psines, tandis que dans les couches immédiatement supérieures, parfois dans les mêmes couches, à peu de distance, on trouve les Zépidocy-clines très abondantes mêlées aux Miogrypsines. Ainsi, nous trouvons au vallon de Reaglie, dans les marnes sableuses du ruisseau : Miogypsinæ irregularis Micur. Miogypsina complanata Scurums. 22 : P -L. PREVER Dans les couches, immédiatement au-dessus, de Villa Bassa d’Harcourt (près de Villa Guazzo), on trouve : Lepidocyclina marginata Micur. Lepidocyclina Raulini Le. et Douv. ù _ Verbeeki Newr. et Hozr. — . Formai PRE. Dans les couches de Villa Giuseppina (Villa Sacco) : Lepidocyclina marg'inata Micur. Miog ypsina irregularis Micar. — Raulini Lem. et Dour. — -complanata ScaLUMS. — sumatrensis BRADY. Sur la route dite du Pavarino, dans les couches immédiatement au-dessous de celles de Villa Giuseppina, on trouve : Lepidocyclina marginata Micur. Lepidocyclina Tournoueri Le. et Douvy. — Morgani LE. et Douv. Miogypsina irregularis Mrcar. — Raulini Le. et Douv. — complanata SCHLUME. = sumatrensis BRADY. Dans les couches plus récentes de Villa Saracco on trouve aussi : Lepidocyclina Verbeeki Newr. et Hozz. Lepidocyclina marginata Micar. Miogypsina irregularis Micur. — Morgrani Leu. et Douv. — Tournoueri Leu. ei Doux. Dans les poudingues, les marnes et les sables de Villa Besozzi (Val S.-Martino) on irouve : Miog'ypsina irregularis Micur. : — complanata ScHLUMB. — burdigalensis ScaLums. Isis melitensis GoLDr. Flabellum avicula Mrcur. — sp. Trochocyathus armatus Micar.: — laterocristatus E. H. — Sp. Paracyathus sp. Caryophyllia æqualis Micur. Plesiastriza Desmoulinsi E. H. Balanophyllia incerta Micur. Amphyhelia reflexa E. H. Conocrinus Seguenzai Mxcx. Pentacrinus Lorioli Noezui. — Gastaldii ? Micur. Antedon oblitus Micur. Astropecten sp. Cidaris avenionensis Des. — florescens Arr. Rhabdocidaris oxyrine Mxex. Pericosmus Edwardsii Srsu. Diadema Desori Cort. Echinocyamus Studeri Sisu. Onichocella angulosa Reuss. Lunularia petaloides D'Ors. Micropora impressa Mozz. Cupularia umbellata Dere. Microporella polystomella Reuss. Myriozoum truncatum Por. Retepora cellulo$a Lan. Smittia cervicornis Por. Cellepora sp. Porina coronata Reuss. Lichenopora sp. Heteropora stellulata Reuss. — anomalopora GoLDr. Lachazella mediterranea var. testudinaria Micur. Pecten Holgeri Geinrz. — cf. Northamptoni. Au-dessus nous rencontrons le premier horizon formé par les marnes dures, écail- leuses qui ressemblent beaucoup au Schlier, et que nous avons déjà mentionnées. Cet horizon ne renferme que très peu de fossiles, comme du reste l'horizon suivant, qui est formé le plus souvent par des marnes grisâtres, feuilletées, friables, ou par des sables avec des lits de poudingue. Dans tous les deux, fréquemment on ne voit 1. Cette liste de fossiles est empruntée au manuscrit d’un élève du Musée géologique de Turin (Dr E. Scarrone. Osservazioni sugli strati rilenuti Aquitaniani in Val San Martino). APERÇU GÉOLOGIQUE SUR LA COLLINE DE TURIN 23 que des Foraminifères, parmi lesquels je mentionnerai les Miog'ypsines et les Lépi- docyclines. Au-dessus vient le deuxième horizon formé par les marnes dures, bleues, écail- leuses semblables à celles du Schlier d'Ottnang. Cet horizon aussi est très pauvre en fossiles,. néanmoins dans quelques points on peut y trouver : Ostrea neglecta Mrcur. Propeamussium anconitanum For. Acesta miocenica SIsM. . Bathysiphon taurinensis Sacc. Lepidocyclina marginata Micur. — Morgani Leu. et Douv. — Tournoueri Lem. et Douv. Solenomya Doderleini May. Miog'ypsina irregularis Micur. — gigantea MAY. _. complanata ScHLUMB. Venus sp., Sp. Dentalium (Entalis) badensis PARTSCH., var. Limatulella lang'hiana Sacc. planulata Sacc. Cryptodon flexuosus MonTG., var. taurogigas Natica cf. inflexa Sacc. SACC. Trochocerithium turritum Box. — — var. Michelottii R. Hô. Ancillaria Sismondiana D'Ors. Dentilucina Barrandei May. . Fusus semirug'osus BELL. Cavolinia pedemontana May. Pleurotoma rotata Br. — sulcosa Bon. Pseudotoma Bonellii Bezc. Vag'inella depressa DAub. Cassidaria (Galeoda) cf. cingulifera Hô et — Calandreili Mrcur. AUING. Les marnes de cet horizon forment presque toujours passage (comme on peut le voir entre Superga et Baldissero, près de Rivalba, près de S. Sebastiano P, sur la route de Sta-Margherita-Eremo, etc.), à d’autres marnes moins dures, feuil- letées, parfois friables, fréquemment grisâtres, auxquelles succèdent des poudingues et des sables avec intercalations de couches marneuses. Dans toutes ces couches on trouve des fossiles, qui, dans quelques endroits, sont très abondants (Termou- foura, Villa Allason, environs de la Fontana dei Francesi, couches inférieures de Croce Berton, etc.), parmi lesquels des Zépidocyclines (de plus en plus rares et de taille de plus en plus petite au fur et à mesure qu'on passe à des couches plus récentes), et des Miogypsines, qui, au contraire, deviennent de plus en plus abondantes et présentent de nouvelles espèces à côté de celles citées auparavant. Ainsi, dans les couches de villa Allason on trouve : - Lepidocyclina marginata Micur. — Tournoueri Leu. et Douv. Miogypsina irregularis Mrcur. Miogypsina taurinensis PREV. = Dervieuxi PRE. — burdig'alensis Scuzums. Dans les couches inférieures de Croce Berton on trouve : Lepidocyclina Tournoueri Lem. et Douv. — Raulini Leu. et Douy. — Sp. nov. Miog:'ypsina irregularis Micur. — Dervieuxi PRE. (type et var.). — burdigalensis Scazuws. — Sp. n. Dans le poudingue et dans les marnes et les sables de Termoufoura on trouve Lepidocyclina Tournoueri Le. et Douv. — Verbeeki Newr. et Hozr. Miogypsina irregularis Mrcar. — taurinensis PRE. — Dervieuxi PREvV. (type et var.) — burdigalensis Scuzums. Corallium pallidum Micur. — sulcatum Micur. Leiopathes vetusta Mrcur. Turbinaria undulata »'Arcu. Madrepora exarata Micur. Dendrophyllia digitalis BLainv. 24 * Dendrophyllia taurinensis E. H. — cornigera BLAINV. — long'æva Micur. — subangularis Osc. Balanophytilia prælonga Micur. Phyllangia microsiderea DE ANG. — Jfestiva Micur. Heliastræa ellisiana Mrcur. — plana Micur. Goniastræa Borsoni Sisx. Pocillopora madreporacea Lux. Caryophyllia Sismondæ E. H. Paraeyathus turonensis E. H. Trochocyathus versicostatus Mrcur. — laterocristatus E. H. — armatus Micur. — sublævis E. H. Amphihelia ambiqua Sis. Desmophyllum cristagallum E. H. — cylindraceum Sec. — taurinense Micur. — elatum DE ANG. Cidaris avenionensis DEss. — zeamais SISM. — belgica Corr. Arbacina parva Micur. Echinocyamus Studeri (Sis».) Des. Spirorbis cornu-arietis Pic. — concamerata May. Placosteg'us squameus Row. Nautilus Allionii Micur. Rhyncholithes Rovasendæ Sacc. Spirulirostra Bellardii »'Ors. Gavolinia taurinensis Sisx. Typhis horridus Brocc. Murex ovulatus BELL. — perpulcher BELr. — hordeolus Mrcur. — perfoliatus Bon. — perlongus BELL. — elatus BeLz. Trophon bicarinatus Bec. — sculptus BELz. Ocenebra cœlata GraT, Corailiophila Renieri Mricur. — costata BELL. — Jusiformis Micur. — abnormis Micuar. — compta BELL, Porphyria cylindracea Bors. Olivella obliquata BELz. — clavula Lux. Ancillaria patula Don. Fasciolaria verrucosa BELx. Fusus Braedæ Micur. — muargarilifera BEL. var. subramosa Osc. P.-L. PREVER Latirus Lynchi Basr. — taurinus Micur. — inæqualis BEzr. — cepporum BELL. — coartatus Micur. — subcostalus D'On8. Mayeria acutissima BELr. Hemifusus pyrulatus Box. = crassicostalus BELL. Metula mitræformis Brocc. Trilon ranellæforme Sisx. — granosum BELL. — speciosum BELL. — prætextum BELL. — tuberculiferum Bronx. Ranellu Lessonæ BeLe. Chelyconus mediterranea Bruc. — Deshayesi Bezz. et Micar. Leptoconus Allionii Micur. — Brocchii BRoNN. Lithoconus parvicaudatus SAcc. Dendroconus Eschewegi pa CosraA. Pleurotoma Serresi Bezc. — Archimedis BELL. Surcula dimidiata Brocc. Clavatula prætiosa BELL. — defossa BELL. Clavatula carinifera GrAT. Drillia oblusangula Brocc. — gibberosa BELL. — denticulata Bec. — spinescens PARTScH. — crispata JAN. Clinura trochlearis HORN. Pseudotoma Genei BEzr. Olig'otoma Basteroti Des». — ornata DEFR. — mirabilis DEFR. Claturella detruncata BEzr. — æqualicostata BELL. — Collegnoi BELL. — Morellii BELr. Homotoma scalarata Beur.. Raphitoma Jeffreysit Bezz. — Testæ BELL. Hastula Farinesi GRAT. — Sstriata Bas. Pyrgolampas myoperplicatulus Sacc. Solarium hurnile Mrcur. — millegranosquammosum Sacc. Capulus Barrandei Hôr\. Cerithium turritoplicatum Sacc. Triforis lauroturrita Sacc. Monophorus Dollfusi Cossu. — Bruguierei Mrcur. Trochocerithium turritum Bon. Conocerithium tauroconicum Sacc. APERÇU GÉOLOGIQUE SUR LA COLLINE DE TURIN Seila trilineata Paic. Bittium reticulatum DA CosraA. Euthria obesa Micur. — intermedia Micur. — adunca BRoNN. — minor BELL. Anura inflata Brocc. — Borsoni GENÉ. — . Craverii BELt. — pusilla Berc. Mitra brevispirata Bezz. — nucleus BErz. — lecta BEzz. — optabilis Bec. — effossa BELL — finitima Bezr. Uromitra crassicostata BELL. Micromitra propinqua BELL. Micromitra taurina BELL. LU abbreviata BErz. Clinomitra Rovasendæ BELL. Dyptycomitra eximia Becr. — Michaudi Mrcar. Natica epiglottina LM. — millepunctata LmK. Cassis lævigata DEFR. Galeoda tauropustulata SAcc Nassa tracta Br£iz — neglecta BELL. — Rovasendæ May. — perpulchra BELr. — intermedia GENÉ. — arata BELL. Purpura parvula Berz. Taurusia coronata BELL. Turritella Bellardii MAY. Turritella tricarinata Brocc. Haustator Simondæ May. Archimediella bicarinata Brus. Sulcomarinula taurinensis SAcc. Clathrus miotavus SAcc. Sabula fuscata Brocc. Pollia taurinensis BELL. = lirata BELx. Vermetus granosocostatus SAcc. Bivoniopsis tauropustulata SAcc. Hyalorisia taurinia Mrcur Nerita gigantea Brerz et Micart. — martiniana MATH. Puperita picta Féruss. Bivetia dertonensis BELr. Monodontella tauroelegans Sacc. Solariella taurobella Sacc. Tectura virginea MüLc. Scurria pileata Box. Modulus Basteroti Reuss. Polinices submamillaris D'Or. Acinopsis venus D'OR. Actæon semistriatus FÉruss. Bulla subampulla v’Ors. Cyclichnina testiculina Box. Jenneria duclosiana Basr. Trivia sphæriculata FAuws. Lazariella subalpina Mrcur. Entalina tetragona Brocc. Entalis badensis ParrscH. — taurostriata SAcc. Spondylus s'æderopus Lin. Æquipecten mioalternans SAcc. * Macrochlamis Holgeri Grirz. Pectunculina anomala Erxcuw. Ledina fragilis CHEN. Cerastoderma Michelottii Desu. Ringicardium burdigalinum Lux. Cardium oblongulum (Rov.) Sacc. Chama gryphoides Lanx. — gryÿphina LM. Astarte solidula Desx. Dentilucina striatula Nysr. Mirtea strigillata Reuss. Plicatula mytilina Puis. Septifer oblitus Mrcur. Barbatia barbata Lans. Acar tauroclathrata Sacoc. — nodulosa MüLz. Tyndaria arata BeLr. Actinobolus pinnula Basr. Cardita subalpina Micur. Ventricola tauralternans SAcc. Timoclea ovata PENN. Syndesmia taurolonga Sacc. 25 Avec ces couches se termine l'étage langhien sur la côlline de Turin. On trouve qu'il est recouvert partout par des couches sableuses peu puissantes (20-80 m.). Cet horizon sableux est en général constitué par des couches de sable très fin, alternant avec de minces couches de sable cimenté, de sorte qu'on passe par places à des grès. Parfois aussi on trouve de minces couches de sable plus grossier, mélangé de très petits cailloux ; parfois encore dans ces couches sableuses existent de gros blocs (Brie del Cerro, etc.). La faible résistance opposée aux agents atmosphériques, par ces diverses couches sableuses, dans les endroits où la végétation ne les recouvre pas, donne lieu à Mém. Soc. Géoz. DE FR. — (4) I, 10. MËm. 2, 4. — 15 JUIN 1907. FL P.-L. PREVER d’intéressants phénomènes d’érosion, qu’on voit très bien, par exemple, près de S.-Grato sur la route de Superga à Baldissero, et sur le Bric Cerro (Casalborgone). Ces couches sont très pauvres en fossiles : elles contiennent surtout des Bryozoaires et un très grand nombre d’Operculines. Il y a aussi des Orbitoïdes, mais on n’y trouve plus de Lépidocyclines. I n’y a que des Miog'ypsines, parfois d’ailleurs très abondantes. Ainsi à Croce Berton, dans les couches supérieures, avec un grand nombre de Bryo- zoaires et avec des Operculines on peut trouver : Miogypsina irregularis Micur., M. taurinensis Prev. M. Dervieuxi PREV. Près de l’'Eremo, sur la route de Termoufoura-Eremo, on peut trouver : Miogypsina irregularis Micur., M iogypsina Dervieuxi PREV. . À la Villa Forzano (aujourd'hui Villa Cochis), avec un grand nombre de Mollusques, de Coralliaires et d’autres fossiles, on trouve : Miogypsina irregularis Micur. (type et var.)., M. Dervieuxi PREv. M. taurinensis PREY. Fig.5.— Couches sableuses, avec des cailloux et de gros blocs, à Lépidocyclines et Miogypsines dans la partie inférieure, et avee Miogypsines seules dans la partie supérieure (Sur la route entre Superga et Baldissero, Croce Berton). À Villa Bellino, avec beaucoup d’autres fossiles, on trouve : Miogypsina irregularis Micur. (type et var.). Miogypsina Dervieuxi PREv. (type et var.). _ taurinensis PRE. — burdigalensis ScuLus. Vers le sommet de ce niveau on peut voir, entre les dernières assises, une couche peu puissante (1-2 m.) remplie de gros exemplaires de Pecten burdigalensis. Cette couche est continue sur toute la colline de Turin, mais, à cause de sa faible épaisseur, on la distingue très rarement. Cependant elle est bien visible près de S. Grato, APERÇU GÉOLOGIQUE SUR LA COLLINE DE TURIN 27 sur la route de Superga-Baldissero, près de Villa Rovasenda, dans les environs de Cinzano, dans les environs d’Albugnano et près de Cocconato. À ces couches succèdent des poudingues et des marnes, surmontés d’un horizon de marnes grisàtres, compactes, peu fossilifères en général. Cependant en quelques endroits, comme par exemple dans la Villa Rovasenda (Sciolze), on trouve des fossiles en grande abondance. Puis vient un troisième horizon, d’une centaine de mètres d'épaisseur, formé par des marnes bleues, dures, écailleuses, semblables à celles du Schlier d'Autriche. Ces marnes sont recouvertes par d’autres marnes grisâtres qui alternent avec des poudingues et de petits lits de sable et de grès, el c’est précisément vers le sommet de cet horizon qu'on trouve les localités si connues de Baldissero et du Monte dei Cappuccini avec leur faune très riche surtout en Mollusques. Les faunes de ces deux localités sont semblables; par conséquent, je me bornerai ici à donner la liste des espèces du Monte dei Cappuccini. Cependant, je vais donner pour Baldissero la liste des Echinodermes, qui diffère un peu de celle de Monte dei Cappuccini. La voici: Cidaris melitensis FORBESs. Brissopsis intermedius (Sism.) Des Mour. — fragilis Arr. — Borsoni (Sisu.) DES Mour. — avenionensis DES MouL. Schisaster Scillæ (pes M.) Acass. — rosaria BRONN. Spatangus Botto- Miccai Vinassa. Arbacina parva Micur. De plus à Baldissero, comme du reste à Monte dei Cappuccini, se trouvent les dernières Miog'ypsines. Jusqu'à présent on n’en a découvert que trois exemplaires (trouvés par M. Forma), mais ce sont sans aucun doute de véritables Miogypsines, et elles proviennent sûrement de ces localités. Les exemplaires de Baldissero sont voisins de la Miog'>psina irregularis Micar., mais ils en diffèrent quelque peu, et pour le moment je ne leur donne pas de nom. Je les appelle tout simplement : Miog:ypsina sp. Dans les couches de Monte dei Cappuccini on trouve : Miogypsina sp. à . Amphihelia reflexa E. H. Corallium sulcatum Micur. — Sismond:e E. H. Leiopathes vetusta Micur. Habellum avicula Micar. Cryptangia parasitica Micu. — solidum Sec. Dendrophyllia digitalis BLanv. — extensum Micuar. — Michelinii Mrcar. Desmophyllum subturbinatum Micur. — cladocoracea Mrcur. — gractilis Osc. Eupsammia Sismondiana Micur. Cidaris avenionensis Des. Balanophyllia falcifera Micar. — Zea-mais SISM. — ‘ prælong'a Micur. Arbacina parva Micur. — vag'ans Micur. Serpula signata Row. Stephanophytllia elegans Micar. Pomatoceras triqueter Lan. Cladocora cespitosa E. H. Spirorbis spirintorturs Roy. Ceratotrochus anceps Micuar. Sepia verrucosa BELL. Trochocyathus crassus Mrcur. Sepion ? laurinense Sacc. — subcristatus E, H. Spirulirostra Bellardii D Ors. — versicostatus Micur. Aturia Aturi Basr. — laterocristatus E. H. Rlycncholithes Forma Sacc. — pYyramidalis, var. sub-armata —_ Paronæ Sacc. Osc. Limacina Formi Aub. — ambig'uus Micur. Cleodora triplicata Aup. — elegans Micur. Vaginella calandrelli Micuar. ‘ 28 P.-L. PREVER Vaginella austriaca KitrL. — Rsehaki Kirri. Balantium pedemontanum Max. Typhis fistulosus Br. Murex spiricosta BRoNN. Trophon citrinus BELL. Ocenebra insculpta BeLz. Hadriania craticulata Br. Fusus semirug'osus BELL et Mrcur. — rostralus OLxrv. — vaginatus JAN. Triton tuberculiferum BRoNN. — Borsoni BEezz. Ranella marginata Marr. Cheliconus ponderosus Brocc. — montisclavus Sacc. — Partschi Micar. — belus D'OR. — taurotectus SAcc. — ponderosulcatus SAcc. — avellana LMK. Conus antediluvianus BruG. Lithoconus Mercatii Br. Conospirus oblongoturbinatus GRAT. — Dujardini DEsx. Pleurotoma vermicularis GRAT. — desita BELL. — rotata BRocc. — subcoronata BELL. — spiralis SERRES. — trifasciata HôeN\. — citima BELL. Surcula multifilosa BELr. — dimidiata Brocc. Clavatula basilica Bec. — excavata BELL. Genotia ramosa Bast. Drillia unifilosa BELL. — raricosta Box. — Allionit BELL. — cerithioides Des. Pseudotomu Bonellii BELL. _— præcedens BELL. = striolata BELL. Borsonia prima BELL. Raphitoma vulpecula Brocc. — novella BELL. — T'estæ BELL. Metula reticulata Bezz et Micur. Stenorytis retusa BRocc. - Cyrsotrema rusticum DEFR. Strioterebrum Basteroti Nysr. Hastula costulata Born. Pyrgolampas acostostrangulatum Sacc. Turbonilla lactea Lin. Menestho Humboldti Risso. Eulimella subumbilicata GRAT. Eulimella affinis Pris. Solarium simplex BRroN. Capulus Barrandei Hôkn. Brocchia sinuosa Brocc. Cerithiopsis tubercularis Mrc. Ptychocerithium taurobronnoides Sacc. Büittium spina PARTSCH. Xenophora Deshayesi Mrcar. Euthria adunca BRoN«. — spinosa BELL. Pseudavena tauroglandula Sacc. Persicula subovulata D’'Ors. Volva taurinensis Sacc. Ringiculella auriculata MNex. Eumargarita taurinensis Sacc. Monodontella tauroelegans Sacc. Bolma taurinensis Sacc. — proborsoni Sacc. Ormastralium subspinosum Roy. Tinostoma Woodi Hô. Tugurium Borsoni Bec. Adeorbis miotaurinus Sacc. — trigonostoma BAST. Pseudonina Bellardii Mrcur. Mitra taurinensis BELL. — constricta BELL. — paucisulcata BELL. — perlong'a BEzz. — parens BELL. — sororcula BELL. — umbilicosa BELL. — adsita BELL. — aculeata BEzz. Uromitra drialliæformis BELL. Columbella parva Sacc. Lemintina arenaria Lin. Natica millepunctata LM. — Dillwynii Paye. Ficula geometra Bons. Cassis mamillaris GRAT. Semicassis reticulala Bon. Zebinella decussata Mur. Galeoda echinophora Lis. Eburnea eburnoides LMK. Nassa Coppii Bez. — Brusinæ BELL. . — perrara BELL. — arata BELL. — Bowerbanki Müxsr: — nitens BELL. — subcaudata BELz. — Pauli Hôk\. — restitutens (FONT.) var. — tauromontis SACC. — badensis PARTSCH. — pectita BELL. — sublævip'ata BELL. : Fe. APERÇU GÉOLOGIQUE SUR LA COLLINE DE TURIN = 29 Nassa tesseltata Box. Phos citharella Brc. Turritella turris Basr. Protoma cathedralis Brc. Zaria subangulata Be. Haustator vermicularis Br. Archimediella miotaurina Sacc. Brochina glabra Mrc. Flemingia zetlandica Mon. Pollia affinis BEL. Columbella elongata Be. Chenopus meridionalis Basr. — . pes-pelicani Lan. —. uttingerianus Risso. Actæon semistriatus FÉR. — pinguis D'OR. Hamineu hydatis Li. Scaphander: lignarius Lan. Bullinella cylindracea PEN. Zonaria fabagina Lux. — pinguis Bon. Trivia affinis Dus. * Luponia subphysis »'Ors.. Ancillaria glandiformis Lux. — Sowerbyi Micuar. — pseudoconus Sacc. Trigonostoma fenestratum Ercuw. — Micnelini BELL. Svellia L'rata Brocc. Bonellitia serrata Be. Entalis badensis PaArTscu. Anlale vulgare DA Costa. — vitreum SCHROTH. — Bouei Desu. — taurocostatum SAcc. Dentalium Michelottii Hô. — sexang'ulum Sc. Cadulus taurovolus Sacc. Gadila g'adus Mrc. Gadilina triquetra Brocc. Fustiaria Jani Hôe\. Goxoporus subfusiformis SARs. Chiton miocenicus Micur. Ostreola Forskahlii CHEN. Monia striata Br. Spondy lus concentricus Bu. Pecten revolutus Mrcur. — subarcuatus Tour. — Grayi Mrcur. Æquipecten Malvinæ Dus. Cardium macroacantha Rox. Jupiteria Brocchii Bec. Nucula placentina Lux. ” Axinea inflata Brocc. Discors discrepans Basr. Papillicurdium papillosum Por. Anadara luronica Dus. — diluvii LMK. Astarte solidula DEsu. Pinna pectinata Lin. Miocardita Jouanneti Basr. : Callista erycina Lan. — pedemontana LM. Brochidontes taurinensis Micur. Pecchiolia argentea Mar. Crassatella producta Sacc. Megaxinus Bellardianus May. Dentilucina miocenica Mrcur. Limea strigillata Brocc. Mantellum inflatum CHEN. Actinobulus Schiwabenaui Hôen. Carditu crassa Lu. Clausinella Basteroti DEsu. Parvivenus marginata HOR\. Jagonia reticulata Por. Crassitina producta Roy. Circomphalus Haiding'eri Hôk\. Corbula gibba Ocxv. Teredo norvegica SPENGL. Avec ces couches les dernières Miogypsines disparaissent. Au-dessus on trouve des sables fossilifères, remarquables spécialement par les nombreux Crinoïdes qu'ils renfer- ment. Je rappelle ici : Pentacrinus Gastaldii Micur. Conocrinus Seguenzai Mu. Antedon oblitus Mrcur. — Michelottit NoEzzr. — Fontannesi DE LorioL. —. Depereti DE Lorroz. Antedon Nicolasi NoëLLi. -- ang'lesensis DE Lorior. — Paronæ NoELLr. — slellatus NoeEzLr. = Pellati be Lorroz. Actinometra Formæ Noezrr. En dehors des Mollusques, Bryozoaires, Coralliaires et Foraminifères, on y trouve souvenl encore : : Cidaris fragilis Air. — avenionensis DESM. — Zzea-mais SISM. — oxyrine MNGu. — rosaria Bron. Cidaris floresrens Air. Arbacina parva Mrcu. Hipponoe Parkinsoni (AGass.) Corr. Echinocyamus Studeri (Sism.) Des. 30 P.-L. PREVER Cet horizon bien développé, et assez net presque partout, à une puissance moyenne de 150 m., et représente sur la colline de Turin l’Helvétien moyen ou Serravallien. Au-dessous nous voyons une autre série de couches marneuses renfermant de gros échantillons de Lucines (Lucina de Stefani Rov. (= L. globulosa Sacc.), et Lucina Dicomanti MNGx. var. pseudofucsi Sacco. Ces couches à grandes Lucines sont générale- ment appuyées sur les sables du Serravallien et surmontées par des poudingues à gros blocs et des sables. Cependant, là où l'étage est plus développé et où il occupe une superficie plus grande, entre le Serravallien et ces marnes on trouve parfois quelques lits de poudingue. Au-dessus des premières couches marneuses à Lucines on trouve des couches assez puissantes de poudingue et de sables qui alternent avec des couches marneuses, peu fréquentes et peu puissantes, dont le faciès est semblable à celui des marnes à Lucines de la base, et qui parfois en contiennent encore. Le poudingue qu’on trouve ici rappelle étrangement celui du Langhien , il contient comme lui, et d’une façon générale, de gros blocs. On peut même dire que les plus gros blocs qu’on rencontre sur la colline de Turin doivent être rangés pour la plupart dans ce poudingue. L'ensemble des marnes, des poudingues et des sables qui surmontent le Serravallien, et que je viens de mentionner, forment l’Helvétien supérieur, qui est bien développé sur la colline de Turin. J’ai pu le suivre parfaitement sur le versant sud de la colline, de Cavoretto et de M. Calvo jusqu’à Albugnano, sur une longueur de vingt-cinq kilomètres environ. On le retrouve aussi près de Cocconato, près de S.-Raffaele e Cimena et au Bric del Vay. Il manque au contraire à Casalborgone. Je me hâte de dire que les Lucines, très abondantes en certains points, n'existent pas partout. On les trouve en abondance à Pietra del Gallo, Villa Verdina, près de Pino Torinese; on les trouve aussi près de Baldissero, près de Sciolze, près d’'Albuguano, etc. C’est Mayer qui les rencontra le premier sur la colline de Turin à Pietra del Gallo et en fixa l’âge helvétien. Au-dessus viennent immédiatement les sables et les marnes bleuâtres avec fossiles du Tortonien. II. DE L’AGE DES DIVERSES Assises. — Ces divers horizons que je viens d’énumérer existent partout sur la colline de Turin, mais souvent ils sont masqués par la végélalion. En résumant ce que je viens de dire sur les étages langhien et helvétien on voit qu'on peut distinguer sur la colline de Turin les horizons suivants, entre le Bartonien et le Tortonien : a. — Marnes avec Lucines et poudingues à gros blocs ; b. — Sables à Operculines et Crinoïdes ; c. — Poudingues, sables et marnes avec Cardita Jouanneti (type) et rares Miog'ypsines ; d. — Marnes dures, écailleuses (Schlier) avec de très rares fossiles mal conservés ; e. — Marnes ou sables et poudingues à Miog'ypsines ; J. — Sables à Operculines, Miogypsines et Pecten burdigalensis ; g. — Marnes, poudingues et sables avec rares Lépidocyclines et abondantes Miog'ypsines ; h. — Marnes dures, écailleuses (Schlier) avec Lépidocyclines et Miog'ypsines ; i. — Marnes, poudingues et sables avec Miogypsines et Lépidocyclines ; l. — Marnes dures, écailleuses (Schlier) avec Lépidocyclines et Miog'ypsines ; mm. — Marnes ou poudingues, sables et marnes avec Lépidocyclines et Miog ypsines. APERÇU GÉOLOGIQUE SUR LA COLLINE DE TURIN 31 Les Lépidocyclines débutent, sur la colline de Turin, en même temps que les Miog'ypsines, et nous montrent des exemplaires appartenant au Lepid. marginata Micur., Lepid. Morgani Le. et Douv., Lepid. Verbeeki NEWT. et HozL. Par consé- quent il manque dans les gisements en question les Lépidocyclines de grande taille du type des Lepid. dilatata Micur., Lepid. Mantelli Tourx., Lep. elephantina Mux.- CH., qu'on trouve dans d’autres localités du bassin tertiaire du Piémont (Molere près de Ceva, Carcare, Dego, S. Giustina, Sassello, etc.), au-dessus des couches à Bruguiereia Fichteli-intermedia et des couches à Mollusques. Ces dernières ZLépi- docyclines sont précisément celles -qui partout caractérisent l’Aquitanien, tandis que dans le Langhien on trouve celles de petite et de moyenne dimensions du type des Lepid. marginata Micar., Lep. sumatrensis VeRB.. Lep. Tournoueri Leu. et Douv., etc., mèlées généralement, dès leur apparition, aux Miogypsines. On peut donc affirmer l’âge langhien des assises qui, sur la colline de Turin, recouvrent les couches bartoniennes de Gassino à Paronæa Orbignyi-elegans, Par. striata-contorta , Laharpeia gassinensis PREV., et qui à Marmorito reposent sur les couches sannoi- siennes à Bruguiereia Fichteli-intermedia. D'ailleurs, en dehors des Miog ypsines et des Lépidocyclines, tous les autres fossiles nous indiquent clairement l’âge langhien de ces assises. Dans toute la série des couches langhiennes, nous avons toujours rencontré des Lépidocyclines - dont le nombre diminue progressivement en passant des couches plus anciennes à des couches plus jeunes. Généralement dans toute la série on trouve la Lepid. marginata Micur. Les Miogypsines aussi se trouvent dans toutes les couches, mais au contraire des Zépidocyclines elles deviennent de plus en plus abondantes en approchant des couches plus récentes. Quelquefois même les ZLépido- cyclines peuvent manquer sur quelques points dans les couches langhiennes, el on y trouve alors seulement des Miogypsines; mais il se peut que les Lépidocyelines soient en si petit nombre qu'il soit très difficile de les trouver. À mesure que les Miogypsines deviennent plus abondantes, on remarque des chan- gements dans les espèces. L'espèce de Miog'ypsines la plus ancienne est Wiog'. irregu- laris Micat., puis on trouve M. complanata Scurzuus. Plus haut, loujours dans les couches langhiennes, ces deux espèces se font moins abondantes, eL on trouve à leur côté des individus de M. burdigalensis Güms., M. taurinensis Prev., M. Dervieuxi PREV., qui se font successivement plus abondantes dans les couches langhiennes moins anciennes, tandis que 7. irregularis Micur. et M. complanata SGHLUMB. deviennent plus rares. À un certain niveau les ZLépidocyclines disparaissent complète- ment et dans plusieurs niveaux supérieurs à celui-ci et appartenant à l'Helvétien infé- rieur, on ne trouve plus que des Miog'ypsines, surtout M. Dervieuxi, M. taurinensis et M. irregularis. Enfin, les Miog'ypsines se font voir pour la dernière fois dans le niveau qui renferme une faune bien connue, très riche en Foraminifères, Coral- _hiaires, Echinodermes, Mollusques (Baldissero, Monte dei Cappuccini, etc.). Au-dessus, comme nous l'avons vu, viennent les sables à Crinoïdes du Serravallien, puis les marnes à Lucines et le poudingue à gros blocs qu'on doit ranger dans l'Helvétien supérieur. Avec ce dernier niveau se termine l'étage helvétien. M. Sacco dans sa Carte géologique des collines de Turin et dans ses nombreux x 32 P.-L. PREVER travaux, sur le bassin tertiaire et quaternaire du Piémont, donne une interprétation tout à fait différente à presque toute la série des terrains de ce bassin. D'après lui la série tertiaire y est complète, aucune lacune, aucune transgression ne s’y fait voir, et au-dessus des calcaires de Gassino on trouve le Tongrien, le Stampien, l’Aquitanien, puis le Langhien, l'Helvétien, etc. J’ai déjà fait voir que le poudingue que M. Sacco range dans son Tongrien doit entièrement être rangé, à cause de ses fossiles, dans l'Eocène (Bartonien). L'Oligocène n'existe nulle part sur la colline de Turin. A peine pouvons-nous y ranger (Sannoisien) une partie des couches des environs de Marmorito, que M. Sacco range précisément dans son Tongrien en y ajoutant à la partie inférieure une série de couches (poudingues, marnes, sables) qui est abso- Jlument identique à la formation bartonienne de Gassino, et qui, comme celle-ci, doit être rangée dans le Bartonien. | | Sans entrer ici en discussion sur les données paléontologiques (données à mon avis plutôt négatives) qui ont conduit à admettre l'existence de l’Aquitanien sur la colline de Turin, je me borne à faire observer que M. Sacco (d'accord avec les idées émises par Mayer-Eymar sur la délimitation de l’étage langhien dans sa Carte géologique de la Ligurie centrale) place uniquement dans le Langhien une étroite bande de marnes dures, écailleuses, bleuâtres qui représentent le niveau f de ma série. Il suffit de faire remarquer que ce niveau se répète au moins trois fois dans la série pour montrer que cet étage, compris de la sorte, ne peut pas subsister. D'autre part la faune nous amène à la même conclusion. Nous devons par conséquent ranger cette bande bleue qui traverse deux fois la carte de M. Sacco, ou dans l’'Aquitanien, si cet étage existe sur la colline de Turin, ou bien dans le Langhien. Or, il n’y a aucune raison pour ranger les couches inférieures dans l’Aquitanien. Nous voyons donc que le Langhien est beaucoup plus puissant qu'on ne le soup- connait el il faut, pour trouver un Langhien aussi large et aussi « compréhensif », se reporter à M.Pareto et aux géologues français. Je profite de l’occasion pour affirmer que c’est à tort qu'on emploie aujourd’hui en France le mot « Burdigalien ». M. Depéret reproche à M. Pareto d'avoir uniquement rangé dans son Langhien les marnes bleues dures, qu'on peut rapprocher du Schlier d'Autriche, et par conséquent de n’avoir fait entrer dans le nouvel étage qu’il avait créé qu’une très petite partie des couches qui y appartiennent réellement. Or, cette interprétation singulière du Langhien est due à M. Mayer-Eymar et à M. Sacco. Elle n’est pas celle de M. Pareto qui, par Langhien, comprit précisément ce que les géologues français comprennent par Burdigalien. Si on veut reprocher quelque chose à M. Pareto c’est de n'avoir pas donné de listes suffisantes des fossiles qu'il rencontrait, et, dans le cas particulier qui nous occupe, d'avoir même parfois confondu dans son Langhien une partie de l’Helvétien inférieur. Pourtant, en raison de la loi de priorité, je crois devoir employer le mot Langhien au lieu du mot Burdigalien, qui est bien postérieur. La faune qu’on trouve dans ces couches, Echinodermes, Coralliaires, Bryozoaires, Mollusques, Foraminifères, nous porte à admettre que toutes les couches considérées jusqu’à présent comme aquitaniennes, ainsi qu'un pelit nombre d'assises de la colline de Turin placées à la base de l’Helvétien doivent êlre, de même que l'horizon moyen des marnes dures et écailleuses, rangées dans le Langhien. Peut-être voudrait-on, afin de démontrer davantage ce que je viens APERÇU GÉOLOGIQUE SUR LA COLLINE DE TURIN 33 d'avancer, que j'établisse ici un parallélisme entre ces couches et celles qui forment les étages langhien et helvétien dans d’autres bassins (Schlier d'Avignon, Molasse. de St-Paul-Trois-Châteaux, Schlier et Muschelsandstein de la Bavière, Schlier de la haute Autriche, Molasse d’'Eggembourg, Marnes de Visan, Molasse de St-Galle, de Berne, du Sud de la Bavière, Falaises de Salles, etc.); mais cela n’entrainerait trop loin du but que je me suis fixé. Il me suffit de renvoyer aux listes des fossiles que j'ai données auparavant, et de rappeler que la connaissance de la répartition des Miogypsines et des Lépidocyclines dans le Tertiaire moyen, düe principalement à M. H. Douvillé (pour le bassin de l’Aquitaine) et à MM. R. Douvillé et P. Lemoine, a confirmé presque partout les divisions et les subdivisions établies précédemment d’après les autres fossiles. Il me suflira donc, après ce que je viens de dire, de rappeler la distribution des Orbitoides dans les couches que j'ai examinées, et la note qu'en collaboration avee M. R. Douvillé j'ai publiée sur la distribution des Orbitoides dans le Piémont. Je Suis loin de vouloir donner trop d'importance aux Orbitoïdes, mais cependant je ne peux pas nier leur réelle valeur. Sur ce sujet je ne peux partager les idées de M. Sacco qui nie l’importance des Orbitoïdes, en s'appuyant sur le fait que l’on a trouvé des ZLépidocyclines dans l’Eocène, et que lui-même a ramassé dans diverses localités de l’Apennin et dans plusieurs niveaux de l’Eocène de grandes quantités de Zépidocyclines oligocènes et mêmes miocènes. Je ne peux pas admettre ceci, car dans bon nombre d'échantillons provenant de ces localités, et reçus de M. Sacco, j'ai bien trouvé des Zépidocyclines, mais j'ai trouvé aussi des Miog:rpsines et je suis absolument sûr qu'elles appartiennent à des niveaux miocènes. Du reste je crois bon de faire remarquer qu'un grand nombre des gisements que M. Sacco croit éocènes sont très souvent rangés dans l’Oligocène et surtout dans le Miocène, par tous les autres géologues italiens. Un point reste néanmoins à éclaircir. Où devons-nous placer la limite entre le Langhien et l'Helvétien ? Dans la communication faite par M. R. Douvillé en son nom et au mien à la Société géologique de France sur la succession des faunes à ZLépido- cyclines du bassin tertiaire du Piémont nous avons distingué cinq niveaux. Le premier à MVatica crassatina est assez développé au Sud du bassin, à Dego, Molere (Ceva), etc. Il est très riche en Coralliaires et en Mollusques, associés à des Bruguiereia Fichteli-intermedia. On ne trouve ici ni Orthophragmines, ni Lépidocy- clines, ni Miogypsines. Le deuxième niveau est visible en plusieurs points au-dessus du premier. Il contient Lepidocyclina dilatata, L. Schlumbergeri, peut-être même L. Mantelli. On ne trouve ni VNummiulites, ni Orthophragmines, ni Miog ypsines, et les autres fossiles y sont très rares. Ce niveau est bien développé dans le Sud du bassin et on peut l’assimiler au niveau de Peyrère, St-Géours, Columbre, Malte, environs de Schio d’Isola di Malo, etc. Le troisième niveau est le plus riche en Zépidocyclines (L. marginata Micur., Z. Tournoueri Lem. et Douv., L. Verbeeki Newr. et Hozr., ete.). Les Miogypsines y font leur première apparition (M. irregularis Micur., M. complanata Scurus.) Ce niveau est très développé dans tout le bassin. Sur la colline de Turin il est très largement représenté. Pour n’indiquer que les principaux points je citerai : Villa Bassa d'Har- Mém. Soc. Géo. DE Fr. — (4) I, 11. MÉM. 2, 5. — 15 JUIN 1907. s Tableau de la succession des différents horizons de la = MIOCENE AE : a Marnes et sables à Cardita Jouanneti var. Z © Es pa [e E Marnes à Lucines et poudingues à gros blocs. SUPÉRIEUR ES Sables à Operculines et Crinoïdes (Pentacrinus Gastaldii, Antedon oblitus, A. Fon- 2 tannesi, À. Depereti, A. Pellati, À. stellatus, etc.) Seraaien = | sr. ee - & Poudingues. sables et marnes avec Miog)-psina irregularis et Miog. sp. et Cardita Jouanneti (type). > nn 1 A = ) = Marnes dures, écailleuses (Schlier). INFÉRIEUR n Fe D OT û = Marnes ou sables et poudingues à Miogypsina Dervieuxi. = ER D A Re SO (e Sables avec Operculines et avec Miogypsina irregularis, Miog. burdigalensis, Miog. l Dervieuxi, Mj-og. taurinensis. Horizon à Pecten burdigalensis. 0 L Poudingues, marnes et sables à ZLepidocyclina Tournoueri, Lep. Verbeeki, Lep. if Z sumatrensis, Lep. Morgani, Miogypsina irregularis, Miog. Dervieuxi, Miog:. tau- ÿ qe rinensis, Miog. burdigalensis. \ PA E [@) Q Marnes dures, écailleuses (Schlier) à ZLepidocyclina marginata, Lep. Tournoueri, 2, o Li] L À Lep. Morgani, Miog'ypsina irregularis, Miog.complanata. Cl a Ë D} Marnes, sables et poudingues à Lepidocyclina marginata, Lep. Tournoueri, Lep. A Fe Morgani, Miogypsina irregularis, Miog. burdigalensis, Miog. taurinensis. < Z ce = 3 LÀ O Marnes dures, écailleuses (Schlier) à ZLepidocyclina marginata, Lep. Tournoueri, = Miogypsina irregularis, Miog. complanata. © : = k : : > : 1 = Marnes, ou poudingues, sables et marnes à Lepidocyclina marginata, Lep. Morg'ani, Le Lep. Verbeeki, etc.; Miog'ypsina irregularis, Miog. complanata. LACUNEE | Bartonien \ | SUPÉRIEUR Lutélien | S 2 ei Poudingues, sables et Marnes à Paronæa contorta:striata, Par. Orbignryi-elegans, Laharpeia gassinensis. Calcaires et marnes à Paronæa nummiformis, Par. atarica, Par. Guettardi, Ortho- phragmina stella, O. priabonensis, O. nummulitica. ee NUMMULITES et MOYEN Calcaires et marnes à Gümbelia spissa, Laharpeia Molli, Paronæa atacica. INFÉRIEUR Marnes sans fossiles. ORTHOPHR AGMIN (G) Ces trois horizons ne sont pas très puissants et sont tous près l’un de pare pour ce motif je donne une seule liste de localités" rie tertiaire de la colline de Turin jusqu'au Tortonien. -Revigliasco, Pecetto, Castelvecchio, Tetti Ceppi, S. Pietro, Montaldo, Marentino, Avuglione, Vernone, Barbasio, Moncucco, Tuffo. : : Mu Environs d’Albugnano, S. Giorgio di Vergnano, Pavarolo, Bric Bianco (Sciolze), Tetti Miglioretti, Villa Verdina (Pino Torinese), C. Pietra del Gallo (Pino Torinese), sous le cimetière de Cavoretto, Bric Calvo, Bric del Vay (Castagneto). 4 Maddalena, Villa Fenôglio, Villa Rabby, S. Vito, Cavoretto, Villa Appiani, Monte Cappuccini, S. Anna. Cimena, LV S. Sebastiano Po, Casalborgone. | Environs d’Albugnano, Cinzano, Baldissero, Pian dei Boschi (Pino Torinese), Monte Cappuccini, Tetti Rossi, S. Anna, … Tetti Lupo (Rivodora), S, Raffaele et Cimena, S. Sebastiano Po. | Environs d'Albugnano, Cinzano, Bric Pavesio, S. Grato (route de Superga à Baldissero), Bric Barletta, Torre del Pino, L'Eremo, Villa Bellino, Tetti Lupo, Cimenasco, Villanova. Torero, Borganino, Bric Martina, Rivalba. À | Villa Rovasenda, Bric del Cerro, S. Grato (route de Superga à Baldissero), Casa Cantoniera (Pino Torinese). | | Brie Martina, Bric del Cerro, S. Gralo (route de Superga à Baldissero), Croce Berton, Bric Cervet, près de Pilone cento Croci, Villa Ruscala, près de L’Eremo; Villa Forzano (Villa Cochis), Villa Bellino, Villa Nicolas, sous le collège (Val Salice). ER I SE PE ER Environs d’Albugnano, Cinzano, Bardassano, Tetti Varetti, Croce Berton, Bric Piola, Termoufoura, Villa Allason, S. Pietro (Casalborgone), Villa Falo (Bric del Cerro), Bric Martina, C. Valletta (Bussolino gassinese), Aje (La Ressa). Cerrabello, Bric della Guglia, Civignola, Brice Carrassa, Bric Morino, environs d’Aramengo, il Bricco, S. Emiliano, S. Desiderio (Cinzano) Rivalba, S. Dalmazzo, Villa Piana, Villa Fossati, Tetti Mastrantonio, environs de Tetti Sachero, Bardassano, Tetti Varetti, Bric Pilonetto. Bric Brunassa, Bric della Ghiaie, S. Margherita, Villa Ercolani, Bric Rocca, entre Tetti Lupo et Rivodora, Tetti Genova. Moriondo, La Valetta, Il Bricco, La Tana, Berzano, C. dell'Aja, Tetti Mandosio, S. Bartolomeo (Cordova), environs de Rivo- | dora, colline de Superga, Tetti Tarditi, Serralunga, Bric Aman, Villa Saracco, Villa Giuseppina (V. Sacco), Villa bassa | d’Harcourt (près de V. Guazzo), Villa Merlo, Bric Bertoloson, Villa Besozzi. I1I1SCORDANCE Villa Laurenti, près de Cascina Caviggione, Costa Batajna, Bric Porassa, Bric Croce, Bric Carlvé, Bric Chenon, Tetti della Trinità, Villa Bérsanino. Migna Lard, Caviggione, Villa Mela, carrières Giannone, carrières Chiesa, carrières Bertot, environs de S. Genesio (Chivasso). Carrière Defilippi, environs de S. Genesio (Chivasso). h Villa Defilippi. dans les environs desquelles on les trouve toujours tous trois. 36 P.-L.'° PREVER court jusqu'un peu plus loin que Termoufoura, la gare en bas (Sassi) du funiculaire de Superga jusqu’au Croce Berton, Turin jusqu'à l'Eremo, etc. On peut l’assimiler aux couches d’Abbesse, St-Etienne d'Orthe, d’Angola, etc. Dans le quatrième niveau nous pouvons remarquer immédiatement que les ZLépido- cyclines ont disparu complètement, mais on y trouve encore les Wiog'ypsines, représentées par des espèces dont la plupart diffèrent de celles de la base et du milieu du Langhien, et qui n’apparaissent, en petit nombre, que dans les couches supérieures de cet étage. Nous avons comparé ce niveau à celui de Léognan.” Dans le cinquième les Wiog y psines mêmes disparaissent. On y trouve seulement là faune bien connue de Monte Cappuccini et de Baldissero, assimilable à celle des couches de St. Galle, de Berne, de Visan, des Faluns de la Touraine, etc. Nous avions assimilé le premier niveau au Stampien, le deuxième à l’Aquitanien, le troisième et le quatrième au Langhien, le cinquième à l'Helvétien. Mais, depuis lors, de nouvelles recherches personnelles et des nouveaux faits m'obligent à modifier quelque peu ce que M. R. Douvillé et moi avions énoncé. Tout d’abord, les couches de Rivodora doivent être rangées dans le Langhien. Elles représentent simplement un faciès de cet étage, et on peut s’en rendre compte ailleurs (Valle grande di Mongreno, Valle di Berzano, Vallone di Reaglie). Toutes les Miogypsines ne disparaissent pas avec le quatrième horizon (Croce Berton, Villa Bellino, Villa Nicolas, Villa Forzano, etc.) comme je le croyais. Des recherches, dues principalement à M. Forma, m'amènent à établir, que les Miogypsines se continuent dans les couches du cinquième horizon, qui comprend les niveaux que j'ai distingués par les lettres b, €, d. Elles sont donc encore présentes dans l’Hel- vélien et on voit les dernières dans les couches qui renferment la faune de Baldissero et des Monte dei Cappuceini, qui a toujours été assimilée aux faunes helvétiennes de St. Galle, de Berne, des Faluns de la Touraine, etc. Ce point acquis, on comprend aisément qu'il est nécessaire de revenir sur la question de la limite supérieure du Langhien. L’affirmation que cette limite doit être placée à la partie supérieure des couches avec lesquelles disparaissent les dernières Miog'ypsines, est sans valeur; car, après un examen altentif, on est porté à conclure que là où on trouve les Miogypsines seules sans Zépidocyclines, on trouve aussi une faune de Mollusques, ete., qui appartient à l'Helvétien, comme l'avait déjà affirmé M. F. Canu, à propos des Bryozoaires des couches supérieures de Croce Berton, dans lesquelles précisément on irouve les premières Miogypsines seules. On doit donc donner un plus large développement au quatrième horizon et au lieu de le rapporter au Langhien il faut le ranger dans l’'Helvétien (Helvétien inférieur). Dans ce cas la limite supérieure du Langhien doit être placée là où les Lépidocyclines disparaissent, et on doit conclure que les Miog'ÿpsines ont continué à vivre pendant une partie de la période helvétienne, jusqu'au moment où ont débuté les couches sableuses (Serravallien) très riches en Crinoïdes et qui représentent l'Helvétien moyen. Un point peut-être reste encore obseur ; après ce que je viens de dire sur les couches à Miogypsines seules, où devons-nous placer les couches de Léognan ? Je devrais synchroniser ces couches avec celles de Villa Bellino, Villa Forzano, ete. c’est- à-dire que je devrais les ranger dans l’Helvétien inférieur. Doit-on vraiment le faire, APERÇU GÉOLOGIQUE SUR LA COLLINE DE TURIN 37 alors que tout le monde a toujours classé dans le Langhien les faluns de Léognan, où l’on trouve les Miog ypsines seules? On pourrait admettre que par suite de conditions spéciales de sédimentation, comme cela a lieu sur certains points de la colline de Turin, les Miogypsines vivaient seules à Léognan tandis que, à peu de distance peut-être, elles vivaient avec les dernières Lépidocyclines, ou bien que les Lépidocyclines de ce gisement sont très rares et de très petite taille, ce qui fait que jusqu’à présent on n’en a pas encore trouvé. Si à présent nous groupons les divers horizons de la série tertiaire de la Colline de Turin, du Lutétien au Tortonien, nous pouvons dresser le tableau des pages 34 et 35. Considérations paléogéographiques et tectoniques Il résulte de tout ce que je viens de dire sur les terrains tertiaires de la colline de Turin que l'étage le plus ancien de la série est le Lutétien à Laharpeia Molli »'Arcx., Gümbelia spissa Derr., Paronæa nummiformis Fortis, Par. atacica LEYM., considéré, jusqu'à présent, comme Bartonien par la plupart des géologues. Au dessus vient le Bartonien, dont les assises étaient rangées dans le Tongrien. Après le dépôt de ces poudingues bartoniens à Paronæa Orbignyi-elegans, Par. contorta-striata, Lahar- peia gassinensis Prev. les forces qui travaillaient au soulèvement des Alpes, et qui ont atteint leur maximum au Tertiaire moyen, ont donné naissance à des plis secondaires, assez éloignés des Alpes, entre cette chaîne et celle des Apennins qui, sous l’action des mêmes forces, étaient eux aussi en train de se soulever. Ces plis secondaires ont débuté, dans la partie septentrionale du bassin tertiaire du Piémont, par un premier anticlinal près de Turin (Gassino — Superga — St-Margherita — Cavoretto), origine de la colline de Turin, puis par d’autres aussi importants, mais plus éloignés (Marmorito, région du Casalese) de sorte qu'on peut considérer toute la surface occupée par les collines Moncalieri — Torino — Chivasso — Casale — Valenza comme la voûte d’un grand anticlinal, rompue plusieurs fois, orientée d’abord $S.O.-N.E. jusque près de Chivasso, puis N.O.-S.E., entourée au Nord par un très large syn- clinal que limite le pied de la chaîne alpine, et au Sud par un autre synelinal plus étroit, quoique toujours large, suivi d’une nombreuse série d’anticlinaux et synclinaux moins importants jusqu'aux pieds des rides de l'Apennin. Nous ne savons pas avec précision ce que les terrains de recouvrement de la plaine du Pô nous cachent, mais on peut penser vraisemblablement que le grand synelinal du Nord était émergé pendant que les anticlinaux et synclinaux du Sud étaient recou- verts par la mer dans laquelle se formaient les couches du Sannoisien et du Stampien. Ce mouvement d’émersion fut lent d'abord et soumis à un grand nombre de courtes oscillations, qui du reste sont caractéristiques de tout mouvement général pendant la période éocène, et surtout pendant les périodes oligocène et miocène. Cependant ce mouvement d’émersion dut être très sensible, au début de l'Oligocène, dans la partie du bassin la plus voisine des Alpes (colline Moncalieri-Valenza), et sur les couches du Bartonien vinrent se déposer en discordance les couches du Langhien. Là, en effet, à cette époque, il y a eu un régime continental, tandis que sur d’autres points, 38 P-L. PREVER pendant encore quelque temps, la mer est restée, déposant sur les couches bartoniennes des couches sannoisiennes. Après le Sannoisien le mouvement d’émersion a atteint son maximum, et un régime continental s’est établi. Sur ces dernières couches vinrent alors se déposer en äiscordance les couches du Langhien (Marmorito). Dans la partie sud du bassin, où le mouvement d’émersion dut être plus lent, le régime continental fut atteint, et non partout, pendant un temps relativement assez court, qui coïncide avec l’époque aquitanienne, de sorte qu'il n’y a souvent aucune lacune dans la série. Sur le Bartonien vient tout l’Oligocène et ensuite le Miocène : (sur la route entre Carrosio et Voltaggio, dans les environs de Belforte, Lerma, Carcare, Dego, Cascinetta près de Montalero, S. Giustina, Sassello, Molere, etc.). Pendant l’époque aquitanienne il y eut certainement un arrêt dans ce mouvement de soulèvement, puis une phase positive, qui permit à la mer d'occuper à nouveau son ancien emplacement. Ainsi fut possible la formation des couches langhiennes et helvétiennes. Les poussées orogéniques, qui se succédèrent et qui atteignirent leur maximum d'intensité vers la fin du Miocène, donnèrent lieu dans le bassin du Piémont à d’autres rides plus jeunes, vers la fin de l’'Helvétien surtout. C’est ainsi que nous voyons sur la colline de Turin, contre l’anticlinal principal, d’autres rides secondaires. Parmi celles-ci nous rappellerons l’anticlinal qui se trouve au $S. E. sur la colline de Turin assez près de l’anticlinal principal. On le voit, entre Cavoretto et Moncalieri, aller presque parallèlement à l’anticlinal principal jusqu'aux environs de l’Eremo où il disparaît. Il s’agit d’un anticlinal, bien plus court que l’autre, dont il est séparé par un petit synclinal étroit, visible un peu au-dessus de Cavoretto, dans le ruisseau Seppone, et même plus à l'Ouest. Ce court anticlinal paraît le prolongement de celui, bien plus important, qui commence aux environs de Sciolze, et continue par Tetti Bertotti, Cinzano, Cocconato. Plus au Nord de ce dernier on en voit un autre à Piazzo, S. Genesio, S. Raffaele et Cimena. Entre ces deux anticlinaux il existe un large synclinal qui d’Aramengo se dirige vers Casalborgone. Ici il se partage en deux branches. L'une se poursuit au Nord de l’anticlinal de Sciolze et s'y maintient presque parallèle ; l’autre se poursuit au Sud de l’anticlinal de S. Genesio et, comme celui-ci, forme un arc. Tous deux, à leur extrémité, cotoient l'extrémité est de l’anticlinal principal Gassino, Superga, Cavoretto. | Si nous observons maintenant l’inclinaison des couches sur la colline de Turin, nous trouvons que les couches qui plongent au Nord, c’est-à-dire vers le Pô, sont beaucoup plus redressées que celles qui plongent au Sud vers le Tanaro. Ces dernières deviennent peu à peu presque horizontales au fur et à mesure qu'on avance dans la direction du Sud. Dans la partie sud du bassin, les divers étages sont tous représentés jusqu’à l’Astien. Dans la partie nord les terrains qui se sont déposés dans le large synclinal, qui relie la colline de Turin à la chaine des Alpes, sont masqués presque complètement par les terrains de recouvrement, et le long du cours du PÔ les dernières couches visibles de la colline, jusque près de Brusasco, appartiennent à l'Helvétien. De Brusasco jusqu'à Û 1. On n’avait jamais soupçonné la présence du Bartonien dans plusieurs de ces localités que je viens de citer, mais il y existe bien et on peut le reconnaître par les Nummulites qu'on y trouve. D’autre part dans les environs de Rosignano on a trouvé tout récemment des Lépidocyclines de grandes tailles, et par consé- quent on peut penser que dans cet endroit il existe déjà des couches aquitaniennes. quo ul 110 A) —:000 oÿ/L : 29H — ‘UMNL, 2P SOUHLOD SOL StvABA} & Sodnoo D ue, ee a F7 ñ Oo I rad » = É } é : À 2 ous : 4 Yes0g'} - 2jesiy-3 ed A ee ss au USA AT 1126! ualysue] EE EE EE Se Uaraupsie|4 07) 0] %) au1PUJaqpn 04 4 e//n07J0g aJleus23en( oU/y20p'1 à É ZuaLopeguaneni à Uel ySue | = Re ï ï . ! Î Ï Ï P42Se9 A 1ddyy2q'A ï ï Ne oZU9107 4 ouensegsss Ua1394/2 4H euepn eg SA uaensn + Re 222 T uayfuert Î l eUIpJ0g 7 EEE fauieusezen( aJ1euyaqenf) 40 P.-L. PREVER 2 ù Casale Montferrato on voit aussi du Pliocène (Plaisancien), surtout près de Brusaseo et de Verrua Savoia. Le mème terrain affleure aux pieds des Alpes en plusieurs endroits, environs du hameau Spinetto, entre Castellamonte et Cuorgué; près de Strambinello dans le torrent Chiusella (Ponte dei Preti); près de S.-Martino Canavese; près de Ceretto ; dans les environs de Biella (Masserano); dans les vallons de la Sessera et du Strona: entre Gozzano et Miasino; entre Gozzano et Arona, etc. En ces points le Pliocène atteint d’après M. Parona, une hauteur de 450 m. environ. j à Pendant longtemps on avait cru que ces terrains tertiaires, qui forment certainement un synclinal, ne se trouvaient qu'à une grande profondeur, sous les terrains quaternaires de la plaine du PÔô: mais de récents sondages ont démontré que ces couches existent à peu de pro- fondeur. Entre Verrua Savoia et Crescentino, près de Lauriano, en faisant les fondations des piles d'un pont sur le PÔô, on trouva le Plaisancien fossilifère en pla- ce, cinq mètres en dessous du lit du fleuve. On y recueillit une grande quantité de fossiles (Nu- cula, Leda, Arca, Venus, Pec- ten, Nassa, Chenopus, Naticina, Turbo, Ringicula, des Bryozoai- res, des Balanes, des Foramini- fères). Au Nord de Turin dans la plaine, près de Villaretto, des forages indiquèrent le Plaisan- cien fossilifère à une profondeur de 28 m. À Settimo Torinese on rencontra ce terrain, fossili- Turin, à la barrière de Milan. un forage dans la C. Violino Fig. 9. — Vue d'un gisement de loess sur la route de Turin lrouva à partir de 3° m. le Plai- à Revigliasco (près de Villa Lovera). sancien toujours fossilifère. Les dépôts quaternaires de la Colline Sur la colline de Turin, surtout entre Torino, Moncalieri, Pecetto, Revigliasco, Chieri, Pino-Torinese, Sassi, on trouve des poudingues qu'on doit ranger dans le Quaternaire, et presque constamment au dessus on voit du loess. Ce même loess, avec le mème faciès se retrouve, recouvrant certaines parties de la plaine, sur le pourtour fère, à peu de profondeur, et à APERÇU GÉOLOGIQUE SUR LA COLLINE DE TURIN 4x de l’'amphithéätre morainique de Rivoli, et aussi entre les moraines, où il représente partiellement la deuxième phase interglaciaire et l’ancien post-glaciaire". Les poudingues se rencontrent fréquemment aux pieds de la colline; ils sont sur- tout développés dans sa partie sud, entre le Bric della Maddalena et la route de Mon- calieri à Chieri. Ils remontent aussi sur les pentes, de sorte qu'on peut les trouver à des hauteurs assez considérables (380 m.). Dans ces dépôts formés de cailloux et de petites couches de marnes, on a trouvé jadis des fragments d’un Vertébré qui semble être le Cerous megaceros (Val Salice), et tout récemment des dents et d’autres fragments du squelette d’un exemplaire d'Ælephas primigenius (C. Benisson, près de Revigliasco). Jadis le loess devait recouvrir toute la portion de la colline de Turin que j'ai indi- quée, mais pendant et surtout après son dépôt, les eaux, qui ont raviné la colline, en ont emporté beaucoup, de sorte qu’à présent on le trouve sous forme d’ilots recouvrant indifféremment les couches du Miocène, du Pliocène et surtout les poudingues quater- naires. Cette formation éolienne a une puissance qui varie de 1 à 12 mètres ; en plu- sieurs points elle est fossilifère. Les fossiles les plus communs sont : Hyalinia fulva Mürz. Fruticicula strigella Drop. Buliminus tridens Müze. — hispida Linx. Pupa muscorum Lainx. Dans la plupart des cas nous avons affaire à un loess typique, très pur, calcarifère, jaunâtre. Mais parfois le loess est moins pur, il se transforme insensiblement en un sable très fin, jaunâtre ou verdâtre, comme, par exemple, le loess de certains endroits de l’amphithéâtre morainique de Rivoli. Ce dernier cas n’est pas très fré- quent. Il faut, en effet, se garder de prendre pour du loess les sables qui forment des petits dômes dans la plaine de Cambiano. Ces petits dômes ne sont que des restes de dunes continentales. 1. Voir P.-L. PReveR, L’anfiteatro morenico di Rivoli. Mem. di R. Accad. d. Science. Torino, 1907. Mém. Soc. GéoL. DE Fr. — (4) I, 12. MËM. 2, 6. — 15 JuIN 1907. 42 P.-L. PREVER Essai de Bibliographie ArRAGxI C. Echinidi terziarii del Piemonte e della Liguria. Palaeont. italica, vol. VIL. Pisa, 1901. ACHIARDI (p’) A. Studio comparativo fra i Coralli dei terreni terziari del Piemonte e delle Alpi venete. Ann. Universilà di Pisa, vol. X. Pisa, 1868. ALLIONI C. Oryctographiæ pedemontanæ specimen exhibens corpora fossilia terræ adventitia. Parisiis, 1757. ANONYME. Escursione geologica fatta in Piemonte. Sollevamento del Colle di Superga. Bibl. ital., vol. LXXVI. 1834. ARCHIAC (p'). Histoire des progrès de la Géologie de 1834 à 1859. Paris, 1847-1860. ALLESSANDRI (DE) G. 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