ne 0 + ee éreess HARVARD UNIVERSITY M Oh CF = LIBRARY OF THE Museum of Comparative Zoology MÉMOIRES CIÈTÉ GÉOLOGIQUE 27 DE FRANCE 4e TERRE PNE 2 | | s° | { (eo) Méuoime x° 51° | B. DE BRUN, C. CHATELET et Maurice COSSMANN Cuus. cowP. Z0UL LERKEY BANRÉMIEN SUPÉRIEUR A FACIÈS UNGONIEN pe Bnouzer-Les- 7 ALais (Ganp) [Parme I (von Mém. x° 37)] WAR 18 19 | RART2E0 Pages 1 à 56, planches ja v. UNIVERSUY PARIS DE LA SOCIËTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE Ée | 28, Rue SEerrexre, VI 4608 496 | | e Les Mémoires de Paléontologie peuvent s ’acquérir par souscription, AVANT dapparie + tion du volume complet, aux prix réduits suivants : France, le volume : 25 fr. — Etranger, le volume, 28 fr. — APRÈS l'achèvement du volume, le. prix est élevé à 40 francs (franco) ; une remise de 20 °/, est accordée aux Membres de la Société. … ne 2 Dès son apparition, chaque Mémoire est mis en vente séparément aux prix rue ci. dessous. Une remise de 20 °/, est consentie aux Membres de la Société. à LISTE DES MÉMOIRES PARUS Mémoires é : N° 1. — Albert Gauoex, Le Dryopithèque, 1 pl, 11 p..........,..........40. TE 2. — J. Seuxes, Contributions à l'étude des Céphalopodes du Crétacé “sapérieur À de France (en cours), Gp 22h. Se ne EE e'ÉELVERT TT 3. — Ch. Deréner, Les animaux pliccènes du Roussillon, 17 pl., 198 p........ … 4. — KR. Niciës, Contributions à la Paléontologie du Sud-Est de l Espagne (en cours). 1" livraison seulement : pl. I-IV, p. 1-30 (en vente). ; 3. — G. de Saporra, Le Nelumbium provinciale des lignites crélacés de Farak en Provence, 3 pl., 10p................:,2:2, Mae Es 6. — Henri Douvisé, Études sur les Rudistes; Revision des principales espèces d'Hippurites, 34 pl.. 236 p. 7. — M. Fior, Description de denx Oiseaux nouveaux du Gypse parisien, 1 pl.,40,p2.: 43e ue TEE 0e DE PR I RES 8. — Albert Gauory, Quelques remarques sur les Mastodontes à propos de l'ani- mal du Chérichira; pl; 6 pt es ET ORALE POSE REG LS 9. — G. pe SarorrA, CRE sur les végétaux du niveau aquitanien de Manosque, 20 PL, 83 :p/ 55x50 8 27 PURE PARCS ARE TS ra Te : 10. — A. Gau»ry, Les Pythonomorphes de France, 2 pl., 13p...:......,..1.. 11. — R. Zeuser, Étude sur la constitution de l'appareil frsolifonidet, des Sphenoph;llam, 1 pl, 39-p/22.:.2.00% 4 LONRT OR CNRS 12. — V. Paquier, Études sur quelques Cétacés du Miocène. 13. — G. Correau, Description des Échinides müocènes de la Sardaigne. 14. — M. Cossuaxx, Contribution à la Paléontologie française des terrains jurassiques (en cours) ; Études sur les Gastropodes des terrains juras- siques : Opisthobranches, 6 pl., 168 p............,.... DÉSIR, LE 15. — S. Sreraxescu, Etudes sur les terrains tertiaires de la Haies Conte babox à l'étude des faunes sarmatique, ponlique et levantine, | H pli, 192 pi. 02 RSR RS ARE NES Fa ei 16. — D.-P. Œuierr, Uralichas Ribeiroi des schistes d'Angers, 4 pl. double, pp... ot. TUE LES Det ONE TR ES “ 17. — A. Penox, Les Ammonites du Crétacé supérieur de l'Algérie. 2*>° livraison seulement : pl. VII-XVIIE, p. 25-88......::..20...1:00...07.0.. 18. — Em. Havc, Études sur les Goniatites, 1 pl., 114 p. 19. — M. Cossmaxx, Contribution à la Paléontologie française des terrains juras- siques (en cours); Gastropodes : Nérinées, 13 pl., 180 p....:..,..,:., 20. — V. Porovicr-Harzec, Contribution à l'étude de la faune du Crétacé supérieur de loumanie ; Environs de ÉarpRrRs et de S'naïa, 2? Pl 2 P. cungt ee ere PR ENT OT RTE VS SEE 21. — R. Zeuses, Études sur la flore fossile du bassin houiller d'Héraclée (a Mineuré),'6" pl.,: pis. SE AIS PORTER RENE RE . 22. — P. Parany, Sur les Mollusques fossiles terrestres, fluviatiles et saumâtres de l'Algérie, 4 pl, 8p<: SA TS ER AT 23. — G. Savx, Les Ammoniles pyriteuses des marnes valanginiennes du Sud-Est de Le France (en cours), 26 fig., 6pl.; 69 p::,,1...1..44:70 7200008 24. — J, Lauserr, Les Échinides fossiles de la province de Barcelone, 9 He 128 pi... de: 028 0e ee CS RSS Ke: 25. — H.-E. Sauvacr, Recherches sur les Vertébrés du Kiméridgien supérieur de Fumel (Lot-et-Garonne), 5 pl., 36p...........,..1.14 M4 ETES (Voir la suile, page 3 de la couverture.) 0 4 OU abs | MÉMOIRES SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE PALÉONTOLOGIE MÉMOIRE N° %I LE BARRÉMIEN SUPÉRIEUR A FACIÈS URGONIEN DE BROUZET-LES-ALAIS (GARD) PARTIE I STRATIGRAPHIE, par P. DE BRUN et C. CHATELET PALÉONTOLOGIE, par Maurice COSSMANN PARIS SOCIETE GEOLOGIQUE DE FRANCE 28, RUE SERPENTE, VI 1916 Ta ler Le RA | OT TAT RC PET LE BARREMIEN SUPERIEUR A FACIÈS URGONIEN DE BROUZET-LES-ALAIS (GARD) I — STRATIGRAPHIE DE L'URGONIEN DANS LE MASSIF DU SERRE DE BOUQUET (GARD) PAR P. de BRUN et C. CHATELET Le puissant massif du Barrémien supérieur à faciès urgonien !, dit Serre de Bou- quet (Gard), a déjà donné lieu à de nombreuses études. Après les travaux de MM. Em. Dumas *, Torcapel*, Pellat ‘, Fabre *, Sayn et Roman, il semblerait dif- ficile d'apporter des observations nouvelles. Cependant les fréquentes excursions que nous y avons faites — dans le but de col- lectionner les fossiles qui ont permis à M. Cossmann et à d’autres paléontologistes de donner ci-après un supplément important au mémoire de 1907 — nous ont fourni l’occasion de recueillir quelques documents stratigraphiques intéressants. Laissant un peu de côté les rapports de ce lerrain avec ceux qui le précèdent et le suivent, rapports à l'étude desquels s'étaient surtout attachés nos devanciers, nous avons borné nos recherches aux strates qui composent l'Urgonien proprement dit, dans ses points les plus fossilifères actuellement connus, points qui ont été surtout mis au jour par les exploitations des carrières destinées à fournir, à l'usine de pro- duits chimiques de Salindres, le carbonate de chaux très pur qui lui est nécessaire. Deux coupes naturelles s'offraient à nous, l'une dans la combe des Espeiras ‘com- mune des Plans), l’autre dans la gorge des Angustines (et non Augustines ?, comme l'indique la Carte de l'État-Major), commune de Brouzet, traversée par la route d'Alais à Seynes. Leur étude minutieuse nous a permis de localiser les couches fossilifères et certaines des espèces qu'elles contiennent. 1. Pour plus de commodité, nous emploierons simplement, dans cette notice, le terme Urgonien, pour désigner les couches récifales du Barrémien supérieur. 2. Statistique géol. minéral. du Gard, 1876, t. Il, p. 330. . L'Urgonien du Languedoc, Rev. Sc. nal., 1882, p. 15. B. S. G.F.,(3), XXIII, p.426 ; (4), IL, 1903, p. 121. Mém. S. G. F., Paléont., n° 37, 1907, p. 5 . Carte géol. Fr. à 1/80000. Feuille d'Alais, 1901. . B. S. G.F., (4), IV, 1904, p.621. Réunion extraordinaire à Alais, p. K94 . B.S. G. F., (4), 1910, p. 894. OU © 6 P. DE BRUN, C. CHATELET ET M. COSSMANN Civa. — « Calcaires blancs compacts, entremélés de bancs à texture spathique, qui ont par place l'aspect d'un véritable Urgonien ! », contenant des Hoplites crioceroides Torcarez, ainsi que des Criocères de grande taille du groupe Duvali Lévenusé. C'est de l'Hauterivien supérieur (c1v2), ainsi que l'établissent MM. Sayn et Roman, et non du Barrémien inférieur (Qm;), comme l'indique la Carte géologique de la France, feuille d'Alais (Cruasien de Torcapez). Qi. — Marnes et calcaires jaunâtres et grisätres, à Desmoceras difficile »'Ors., Holcodiseus Perezi D Ors., Pulchellia Saunieri Torcarez, Heteroceras du groupe Tardieui Kuiax, nombreux Toxaster, Brachiopodes et Erogyra Couloni. C'est du Barrémien inférieur typique (Barutélien de TorCAPEL). Cu. — Au-dessus, vient la série urgonienne, objet principal de nos recherches, dont nous avons pu détailler les couches ainsi qu'il suit (Donzérien de TorcareL) : “ L » ‘ > 631% . LI L ci , le Guidon du Bouquet S* # - om ms" Fig. 1. — CARTE Des ExvIRONS DE BrouzeT. — 1/80000. — Le contour en traits interrompus enferme la région barrémienne. — AB, coupe à travers la combe des Espeiras : CD, coupe à travers la combe des'Angustines. 1° Calcaire gris, un peu marneux à la base à son contact avec le Barrémien inférieur, ‘se idélitant par place en petits fragments ; très peu fossilifère. Nous n'y avons recueilli qu'un Holaster et un moule de Bivalve. Ce banc est surtout caractérisé par l'abondance de tiges rondes, ramifiées, de petit diamètre. Inclinaison S.-N. : 65°. 2° Banc d'un gris plus clair, sans fossiles, au moins sur le point où passe notre coupe. Inclinaison S.-N. : 60°, 3° Calcaire compact de mème teinte, pétri de petites Térébratules très difficiles à extraire de la roche, mais où nous avons pu néanmoins reconnaitre Ter. russillensis ne LorioL. Inclinaison S.-N, : 55°. {° Calcaire compact d'un gris très clair, sans fossiles. Inclinaison S.-N, : 55°. Ce sont les bancs 3 et 4 qui forment l'abrupt dominant le vallon du Pont-de-Justice et la route qui descend de là vers les Angustines. 5° Banc, de mème teinte que le précédent, avec très rares Térébratules analogues à celles de 3. « Inclinaison S.-N. : 50°, 6° Calcaire gris, devenant de plus en plus clair, sans fossiles. Inclinaison S.-N, : 45°. Les calcaires figurant dans les n°* 1 à 6 de la coupe des Espeiras ‘p. 7) sont des calcaires à débris, analogues à ceux de la partie inférieure des calcaires d'Orgon. 1. Sayx et Romax, B. S. G. F.. (4), IV, 1904, p. 621. URGONIEN DE BROUZET-LES-ALAIS (GARD 7 0 « 7° Calcaire, très blanc dans les coupes fraîches, compact, et pétri de Rudistes que l'on ne peut extraire et dont on ne voit que les coupes se dessinant sur le fond de la roche gris-foncé, quand elle est altérée par les agents atmosphériques. sbnntnan CN! S'ÉR 8° Éboulis masquant les couches. gi D EX ED ES 9 Calcaire d'un blanc éclatant / compact, sans fossiles, ne se distinguant pas pétrographiquement du suivant. Inclinaison S.-N. : 45°. 10° Calcaire de même couleur, tendre et même crayeux par place, à stratification des plus con- fuses, pétri de Rudistes, Nérinées, etc. C'est dans cette couche qu'a été ouverte, il y a longtemps, une carrière abandonnée depuis quelques années et qui a fourni, lors de son exploitation, de belles séries de fossiles à M. Capdur, collecteur de M. Pellat. Carriere Ps, # Thalweg du ravin cu Fig. 2. — Coure DE LA COMBE DES Esperras (rive gauche) [commune des Plans (Gard). — Hauteurs très exagérées. + gite fossilifére (petits Gastropodes et Pélécypodes). Près du sommet de la montagne, au point marqué 7, les calcaires sont presque pulvérulents. C'est là que nous avons recueilli toutes les petites espèces, décrites par M. Cossmann, en 1907 et ci-après, et dont plusieurs sont analogues ou identiques à celles de la faunule d'Orgon !. 11° Par une transition insensible, la couche précédente passe à un calcaire sans fossiles, dur, carié par places, avec taches ferrugineuses, concrétions d'aragonite radiée et de limonite. Une carrière ouverte à ce niveau, en face de la gare de Brouzet, a dû être abandonnée à cause des impuretés de la roche. Inclinaison S.-N. : 400. 12* Banc de calcaire parfois très blanc, le plus souvent légèrement jaunâtre, extrêmement dur, à cassure presque conchoïdale, contenant de nombreux fossiles (Rudistes et Gastropodes! en coupes. C'est le banc terminal de l'Urgonien dans la région. Nous l'avons retrouvé identique en de nom- breux points, où il supporte le Bédoulien, en particulier à Serviers et à Laval-Saint-Roman. Il est en général exploité pour l'empierrement des routes. Inclinaison S.-N. : 35°. Notre coupe se termine à la route d'Alais où les bancs n° 12 disparaissent en plongeant sous les sédiments tertiaires et la terre végétale. L'épaisseur totale de l'Urgonien, dans la combe des Espeiras, est de 246 mètres. C'est du reste un des endroits où il a le moins de puissance. À mesure que lon s'avance vers l'Est, elle augmente considérablement et la coupe des Angustines nous en montre une épaisseur de 500 mètres environ, sans que la nature des banes, leur inclinaison et la position des niveaux fossilifères soient notablement diffé- rentes. Nous ne ferions donc que nous répéter en reproduisant ici celle dernière, Nous 1. Cossmanx et PerLar, À. F. À. S., Paris, 1900. 8 P. DE BRUN, C. CHATELET ET M. COSSMANN noterons cependant que le banc à Térébratules, n° 3, est remplacé par un calcaire gris-jaunâtre, d'une ténacité remarquable, pétri de baguettes de Cidaris (Cid. cluni- fera Ac.), avec articles de Pentacrines. C’est un véritable calcaire à Entroques. Il affleure sur le bord de la route d’Alais à Seynes, tout à fait contre le premier pas- sage à niveau des Angustines. Ce calcaire à Entroques de la base de la série aux Angustines est identique à celui qui contient la faunule d'Orgon. Les carrières exploitées sont ouvertes dans des bancs correspondant, l’un au n° 7 et l’autre au n° 10 des Espeiras. La première entame des couches extrêmement riches en spécimens de grande taille et c'est de là que proviennent les gros fossiles que nous avons recueillis : Gastropodes (Nerita mammæformis, Harpagodes, Nérinées), Pélécypodes (Corbis, Pecten, Cardium\. Rudistes (Requienia, Monopleura), avec quelques Brachiopodes (Térébratules, Rhynchonelles), des Polypiers et les dents de Poissons. Les petites espèces sont plutôt rares (Trochus, Ifieria, etc.), et nous n'avons pu, malgré des recherches attentives, trouver la moindre trace de la faunule des Espeiras {Trochactæon, Pileolus, etc.). On y remarque aussi, beaucoup plus que dans cette dernière carrière, des fragments très roulés de Nérinées et de Bivalves. La deuxième exploitation des Angustines entame des couches analogues, mais beaucoup moins riches. Encore plus loin, au niveau du village de Brouzet, la puissance de l'Urgonien est plus que doublée, mais elle se réduit près de Navacelles, où les bancs généralement très compacts sont exploités pour la construction. Les fossiles (Rudistes et Nérinées) sont fréquents, mais il est presque impossible de les extraire. On ne trouve plus ces couches crayeuses permettant de buriner si facilement les échantillons et d'obtenir en particulier des charnières de Rudistes et de Pélécypodes parfaites. Les espèces semblent être les mêmes qu'aux Angustines: nous en citerons cepen- dant une que nous n'avons pu retrouver et qui paraît jusqu'ici cantonnée dans le gise- ment de Navacelles. C'est Matheronia Virginiæ Munier-CnaLMas, dont Albert Gau- dry a figuré une valve gauche, d'après un échantillon de la Sorbonne (Enchaîne- ments du Monde animal. Fossiles secondaires, fig. 139). La charnière en est assez bien dégagée, mais avec quelle difficulté sans doute ! L'âge barrémien supérieur de toutes les couches urgoniennes de cette région a été formellement établi par nos devanciers. Aussi ne nous appesantirons-nous pas sur cette question. Nous nous contenterons de faire remarquer qu'il paraît difficile, avec le résultat de nos dernières découvertes paléontologiques, de se baser, comme le faisait Pellat' pour établir l’âge bédoulien de la partie supérieure des calcaires urgoniens d'Orgon, sur la présence dans cette localité de diverses espèces qui n'exis- teraient pas à Brouzet, comme les Toucasia carinata, Nerinea Archimedi, les grosses Requienia ammonia el scalaris, Harpagodes Beaumonti. En effet, nous avons retrouvé, dans les carrières des Angustines, ces trois dernières espèces en spécimens ne le cédant en rien à ceux d'Orgon et nous ne désespérons pas d'y retrouver les autres, surtout si l'exploitation devenait un peu plus active. Nous nous proposons du reste de reprendre ultérieurement cette question et de comparer minutieusement les couches et les faunes de ces deux localités, en nous 1. B.S. G.F., (4), LI, p. 123. | re URGONIEN DE RROUZET-LES-ALAIS (GARD) 9 t des DODIDeERE matériaux en grande partie inédits d'Orgon ! que nous possé- et que’ nos savants collaborateurs voudront bien, nous l'espérons, étudier comme Is l'ont fait pour Brouzet: car la faune d’ Orgon décrite, il y a longtemps, par d'Or- , aurait besoin, il nous semble, d'une sérieuse revision *. Fy Ils proviennent en majorité de la collection importante et bien connue de M. Provençal, d'Orgon, acquise par lun de nous. 2. Paléont. Fr., Crétacé, £. II et III, 1860. ; 3. L'étude annoncée est déjà actuellement prête : elle sera présentée à une séance de la Société géologique de |France, dès l'hiver 1916. Sans aAGIDe" sur cette communicalion encore inédite, nous nous bornerons à signaler ici aus : l'examen de la faune d’ Frpon n'a fait que confirmer les conclusions ci-dessus. Soc. céoz. DE Fn. — Paréonroroëix, — T, XXI. — 17. Mémo n° 51, — ? VA | 10 P. DE BRUN, C. CHATELET, ET M. COSSMANN II. — COMPLÉMENT DE L'ÉTUDE PALÉONTOLOGIQUE DES GISEMENTS DE BROUZET Mollusques (Gastropodes et Pélécypodes) M. COSSMANN Les nouvelles récolles — faites dans les gisements dont la stratigraphie vient d'être complétée par MM. de Brun et Chatelet — me permettent d’allonger sensible- ment la liste des belles trouvailles qu'y avait recueillies autrefois mon digne ami Pellat. En outre, mes estimables collaborateurs ont pensé, avec raison, qu'il serait intéressant de ne pas nous borner aux Gastropodes et aux Pélécypodes. Les Rudistes ont été communiqués à M. Henri Douvillé qui en fera l'objet d'un mémoire spécial, faisant suile à celui-ci. Les Brachiopodes ont été étudiés par M. de Brun et on les trouvera ci-après, avec un seul débris de Céphalopode : enfin, les Echinides et les restes de Poissons, examinés par MM. Lambert et Priem, ont été également déter- minés dans la mesure de ce qu'il était possible de faire, eu égard à leur état de con- servalion. Pour coordonner cel ensemble de recherches disséminées dans deux mémoires successifs, j'en ai établi les tables de matières ‘analytique et alphabétique) qu'on trou- vera à la fin de ce second mémoire. Trochactæon Boutillieri Cossmanx PI. I, fig. 3-6. 1895. Trochactæon Boutillier: Cossu. Essais Pal, comp., p. 149, pl. vi, fig. 18, 19. 1900. — A.F. A.S., p. 2, pl. 1, fig. 1-3. Parmi les nombreux spécimens de cette espèce qu'on a recueillis au gisement de Brouzet, il y en a quelques-uns qui montrent très nettement, sur leur columelle, trois plis à peu près égaux et parallèles, alignés obliquement à l'extrémité antérieure. Malgré l'existence du troisième pli inférieur, je conserve cette espèce dans le genre Trochactæon, attendu qu'elle n’est pas pourvue de la bande calleuse et caractéristique des Cylindrites jurassiques. Le galbe des échantillons de Brouzet ressemble beau- coup à celui des exemplaires d'Orgon, quoiqu'il semble cependant un peu moins ovale sur les flancs, à profil plus rectiligne et plus conique : cette différence n'est d'ailleurs pas constante, el comme tous les autres caractères sont bien identiques, Je n'ai pas hésité à rapporter ces échantillons à la même espèce. URGONIEN DE BROUZET-LES-ALAIS (GARD 11 La pointe est rarement conservée au sommet de la coquille ; sur l'un des individus figurés ici, on observe nettement son extrémité mucronée, comme je l'avais déjà signalé précédemment. La combe des Espeiras, douze à quinze individus, collection de Brun. Ringinella Chateleti n. sp. | :9 2 EN: TE À Taille petite ; forme ovoïdo-conique, médiocrement ventrue : spire peu allongée, à tours peu convexes, à sulures bien marquées ; surface lisse en apparence. Dernier tour formant plus des trois quarts de la hauteur totale, à galbe régulièrement ovale jusqu'à la région antérieure de la base qui est imperforée et qui dégage à peine le cou très court. Ouverture élroile, columelle munie de deux gros plis lamelleux et obliques qui se rejoignent sur le cou. Dimensions. — Ilauteur : 10,5 mi. :; diamètre : 5,5 mm. Rapports et différences. — Avellana apliensis P. et C., de l'Aptüen inférieur de Sainte-Croix, est une coquille plus élancée que celle-ci, son dernier tour est moins élevé, sa surface est ornée de profonds sillons, enfin ses tours sont en gradins : il ny a donc aucune analogie entre elle el ee coquille. D'autre part, j'ai décrit (A. F. A. 1896, p. #, pl. 1, fig. 3 et 10-11) Ringinella Gosseleti, de l'Albien du Nord, dont + surface est faiblement sillonnée, mais qui a la spire beaucoup plus conique, le dernier tour moins élevé, et qui se distingue surtout par ses deux plis antérieurs, écartés et minces, avec un troisième pli pariétal dont on n’aperçoit aucune trace chez À. Chateleti. Gisement des Espeiras, commune des Plans ; unique, collection Chatelet. Cerithiella Chateleti n.sp. PI. 1, fig. 15-16. Taille assez pelite : forme turriculée, subulée, étroite ; spire longue, à galbe régu- gulièrement conique, sous un angle dsl de 20° environ: tours nombreux, con- joints, plans, dont la hauteur FES les 4/7 de la largeur, séparés par des sutures linéaires el peu visibles ; l'ornementation spirale se compose de quatre rubans à peu près égaux, les trois pr emiers en avan! .ne sont pas distinctement séparés par des stries spirales et on ne les distingue que par l'interruption des crénelures pustu- leuses et très obsolètes dont ils sont obliquement ornés dans le sens axial: le ruban inférieur, séparé par une rainure un peu plus visible, porte aussi des crénelures con- fluentes et carrées, un peu plus saillantes, de sorte que son existence est plus nelte- ment indiquée el que les sutures sont ondulées, Dernier Lour égal au quart environ de la hauteur totale, les rubans antérieurs s'y elfacent presque complètement et il n'y subsiste que les plis d'accroissement obliquement rétrocurrents vers la rainure qui sépare le ruban inférieur et crénelé ; base lisse et imperforée, arrondie à la péri- phérie, déclive vers le cou. Ouverture mutilée. Dimensions. — Longueur probable : 20 mm. : diamètre basal : 7 mm. 12 P. DE BRUN, C. CHATELET ET'M./COSSMANN Rapports et différences. — Le genre Cerithiella que j'ai d'abord limité au système Jurassique (V. Essais Pal. comp., livre 1, p. 79) à été depuis signalé dans le Barrémien où Aptien inférieur d'Orgon (Observ. coq. crét., 4 art., p. 6, pl 1, fig. 25-27), où 1l est représenté par C. Cureti Cossm. : toutefois cette espèce lisse ne peut absolument pas se confondre avec C. Chateleti qui est beaucoup plus étroit et dont le dernier tour est beaucoup plus court. L'existence de stries d’accroissement — rétrocurrentes jusqu'à la rainure qui borde le bourrelet suprasutural — place ces deux coquilles authentiquement dans les Entomotæniata el ne permet pas de les rapprocher de (rymnocerithium qui a le même aspect extérieur. Gisement des Angustines : Lype, collection Chatelet : un autre spécimen plus usé, col- lection de Brun. Itieria Brouzelia) Sayni n. sp. PL. I, fig. 18-20. Brouzetia nov. subqen. Dernier tour d'Jlieria, forme de Phaneroplyxis, phcation de Campichia où à peu près: tours élagés par une rampe étroite et couronnée de nodosilés très obtuses; ombilic étroitement perforé: trois lamelles columellaires, l’antérieure, peu sallante, se confond avec le bourrelet circa-ombilical, les deux autres très rapprochées, proéminentes el tranchantes. Génotype : B. Sayni n. sp. Diagnose ou génotype. — Coquille ovoïdo- ou cylindro-conique, à spire aussi longue que l'ouverture : huit Lours très élroils, carénés et subnoduleux au-dessus de la rampe suturale, le reste de la surface est lisse. Dernier tour presque cylindrique ou faiblement atténué à la base qui est arrondie jusqu'au pourtour de la perforation ombilicale. Ouverture extrémement rétrécie entre le labre qui est parallèle au bord pariélal opposé; on ne voit aucune trace de plis à l'intérieur du labre : bord columel- laire plissé conformément'à la diagnose générique. Dimensions. — Hauteur : 52 mm. : diametre : 23 mm. Rapports et différences. — Celle coquille diffère d'{{ieria s. str. par sa spire réguhèrement étagée, dont le sommet n'est pas rétus, par sa plication columellaire qui comporte trois lamelles rapprochées au lieu de deux écartées. D'autre part, 1l n'est pas possible de la classer dans le genre Phaneroptyxis à cause de l'absence de plicalion à l'intérieur du labre, à cause de son ombilic beaucoup plus étroit, à cause de ses plis columellaires plus rapprochés, sans ph pariétal : c'est ce qui rend inutile tout rapprochement avec P. Neumayri Cnorrar, de l'Urgonien du Portugal. Quant à Zfruvia qui a aussi la spire allongée, l'ouverture a des caractères telle- ment différents qu'on ne peut placer notre Brouzetia dans le même genre. Gisement des Angustlines, collection de Brun. Phaneroptyxis Cureti n.sp. PL. V, fig. 25. Taille petite; forme étroite, pupoïdale : spire assez longue, à galbe conoïdal : cinq - ou six lours peu convexes, dont la hauteur finit par atteindre les deux tiers de la largeur, séparés par des sutures subétagées, ornés de costules axiales, épaisses, à peu URGONIEN DE BROUZET-LES-ALAIS (GARD 13 près droiles, peu proéminentes, que séparent des intervalles plus étroits. Dernier tour à peu près égal à la moitié de la hauteur totale, muni d'une étroite rampe postérieure sur laquelle on aperçoit vaguement les accroissements rétrocurrents du sinus suprasutural ; base ovale, à cou nul: perforation ombilicale peu distincte sur le bord columellaire ; deux plis minces et saillants, assez rapprochés du côté anté- rieur ; le pli interne du labre n'est pas visible sur le spécimen-type qui est mutilé. Dimensions. — Longueur probable : 25 mm.: diamètre : 10 mm. Rapports et différences. — L'espèce la plus voisine de P. Cureti est P. Douvillei Cossm., des carrières suprajurassiques de l'Échaillon ; toutefois, l'espèce barrémienne est plus étroite que cette dernière et ses côles sont moins pyramidales: en outre, les plis columellaires n'ont pas la même disposition que chez la plupart des formes ancestrales, dans le Jurassique. Les Jfieria du Portlandien de Stramberg sont ornés d'une manière très différente. P. Nogreti Gui. et OG., de Valfin, a des tours très étroits et scalariformes. Les Angustines, collection Curet. Phaneroptyxis (l'avria) Pellati Cossmanx PI. I, fig. 21- 26. 1907. Phaneroptyxis Pellali Cossuaxx, L e., p. 8, pl. 1, fig. 10-11: et pl. n, fig 9-12. Quoique j'aie précédemment publié déjà six figures de celte étrange coquille, elle est tellement variable qu'il me paraît intéressant d'en faire encore reproduire quatre jeunes individus remarquables par leur conservalion el patiemment dégagés par M. de Brun. Deux de ces échantillons sont particulièrement ventrus, le plus gros mesure 25 mm. de diamètre pour 30 mm. de hauteur, el la fente ombilicale y est imper- ceplüble ; les deux lamelles columellaire et pariétale sont minces el proéminentes, mais le pli interne du labre n'est pas visible. Des deux autres spécimens, le plus grand est conique el s'écarte tellement des deux précédents, que j'ai d'abord cru qu'il s'agissait d'une espèce différente ; mais le plus petit débute comme les deux spécimens ventrus, puis 1l prend immédia- tement le galbe du spécimen conique, de sorte que, comme lousles autres caractères sont identiques, lamelles columellaire et pariétale, nodosilés sur la carène antérieure de chaque tour évidé, perforation ombilicale à peu près close, je ne puis attribuer qu'à une différence de sexe l'aspect absolument différent de ces deux groupes d'échantillons. | Les nodosités ont une tendance àse prolonger sur la région évidée des tours de spire sous la forme de costules minces el sinueuses, mais elles y deviennent rapidement obsolètes et s’effacent sans atteindre la suture inférieure. D'autre part, on rencontre assez souvent des pointes mucronées, implantées sur le sommel rétus de fragments de coquilles dont la columelle parait plissée : j'avais d'abord négligé les fragments trop incomplets pour qu'il fût possible de les identifier avec sûreté. Mais, en feuilletant tout récemment la Monographie des couches port- landiennes du Salève (Haute-Savoie), par MM. Joukowski et J. Favre (Mém. Soc. 14 P. DE BRUN, C. CHATELET, ET M. COSSMANN Phys. et Hist. nat. de Genève, XXXVNIT, 1913), mon attention a été appelée sur une nouvelle espèce, Verinea (?, Sphinri FAvVRE, qui a tout à fait le galbe de Ph. Pellati, toutefois avec sa pointe complète et styliforme qui rappelle complètement les frag- ments en question. Il est donc bien certain que ces fragments trouvés à Brouzet proviennent de jeunes exemplaires de ?. Pellati; d'autre part. à l'instar de M. Favre, j'estime que ce caractère — absolument différent de ce qu'on observe chez le géno- type de Phaneroptyxis (P. Moreana) — joint à cette circonstance que la coquille débute comme Jfieria et finit comme Nerinea — plaide éloquemment en faveur de la séparation complète d'un sous-genre nouveau, démembré de Phaneroptyxis. et pour lequel je propose la dénomination Favria (1916). La caractéristique de Favria serait donc la suivante : Forme générale pupoïdale : sommet styliforme et polygyré, même aciculé ; ensuite, la croissance se fait très lentement, de sorte que les tours très étroits qui succèdent au stèle initial, s'accumulent en spirale au centre d’une sorte de cuvette — ou tout au moins d'une rampe excavée ; — puis, la croissance reprend, le galbe de la spire redevient conique ou subeylindracé et les derniers tours — quand on les recueille sans leur pointe — ressemblent à une Nérinée ordinaire, avec trois plis internes, des Lours excavés, des sutures noduleuses. Génotype: Phaneroptyxis Pellati Cossu. Extension stratigraphique : du Portlandien inférieur au Barrémien. Gisement des Angustines, collection de Brun. Orgon, collection Curet. Nerinea Vogtiana ve MonriiLer PI. I, fig. 29. V. la synonymie, L. e., p. 10, pl. ur. fig. 1-4. Aucun des grands échantillons de cette espèce, précédemment figurés, ne montre. avec la même netteté que ce petit spécimen, les deux bourrelets à nodosités inégales qui encadrent la suture chez N. Vogtiana : ainsi que je l'ai déjà indiqué, cest le bourrelet suprasutural qui porte les plus larges nodosités confluentes et cependant elles sont moins proéminentes que les nodosités presque deux fois plus nombreuses qui existent sur le bourrelet infrasutural. Les tours sont tellement excavés que leur diamètre n'est guère — au fond de l’excavalion — que les deux tiers du diamètre mesuré sur les sutures. La lamelle pariétale est extrêmement mince et saillante, tandis que le pli colu- mellaire antérieur, seul visible sur cet échantillon népionique, est plus épais et moins proéminent que la lamelle. Gisement des Angustines et gisement des Espeiras, collection de Brun. Nerinea |Diozoptyris, Coquandiana »'OrmGxY PL I, fig. 27-28. V. la synonymie, L. c., p. 12, pl. u, fig. 1-4. L'échantillon de Brouzet que je fais figurer actuellement, quoique de petite taille el composé seulement de quatre tours, est intéressant parce que son ouverture mieux dégagée montre bien les deux principales lamelles columellaires et le ph du labre URGONIEN DE BROUZET-LES-ALAIS (GARD 15 qui rejoint presque la saillie — située vis-à-vis — de la lamelle antérieure. En outre, les douze nodosités confluentes du bourrelet infrasutural sont très nettement alignées sur ce jeune spécimen ; on y distingue aussi des traces vagues d'ornementa- lion spirale sur la région excavée de chaque tour. Enfin, l'étroite perforation ombi- licale est également visible sur ce spécimen. Gisement des Angustines, collection de Brun. Nerinea (Diosoptyxis) Renauxiana b'OrmiGNy V. la synonymie, L. e., p.13, pli, fig. 6-9. Un spécimen du gisement des Espeiras, collection Chatelel, montre les premiers tours de cette espèce qu’on ne connaîl en général que par de gros échantillons à pointe cassée : ils sont déjà profondément excavés el fortement noduleux au-dessous de la suture ondulée. La lame pariétale est dressée et tranchante ; la lame columellaire est non moins saillante. Nerinea (Plygmatis) micromorpha Cossmanx PI. I, fig. 30-31. 1907. Nerinea micromorpha Cossx., L. e., p. 14, pl. 11, fig. 5-8. Toujours peu commune, cette intéressante espèce est représentée, dans les nou- velles récoltes faites à Brouzet, par deux spécimens dont l'un montre bien les trois lamelles columellaires qui caractérisent le sous-genre lfygmatis, mais elles ne sont pas bifurquées, vraisemblablement par suite des cassures. L'autre spécimen porte la trace des tubercules petits et obsolètes, de chaque côté des sutures assez proémi- nentes ; l'excavation de chaque lour est peu profonde, et leur hauteur n'atteint guère plus du quart de leur largeur. Gisement des Angustines et gisement des Espeiras, collection de Brun. Nerinella Bruni n.sp. PI. I, fig. 13-14. Taille petite ; fragments baculiformes et très étroits, composés de tours faiblement évidés, plus hauts que larges, à sutures obliques, posées sur des bourrelets saillants : l'ornementation se compose de six ou sept cordonnets spiraux el granuleux, (rès obsolètes sur les deux fragments étudiés. D'Orbigny n'a signalé aucune Nerinella dans le Barrémien ; Pictet et Campiche ont uniquement décrit N. orbensis, connue seulement à l'étatde moule et à tours bien plus étroits. Notre nouvelle espèce ressemble un peu à N. flexuosa Sow.; mais ses tours sont moins évidés el son ornementation est très différente. Il importait done de signaler ces débris. Ce n'est d'ailleurs pas une Aptyriella, bien que je n'aie pu observer de plis columellaires, parce que les coquilles juras- siques de ce genre ont un tout autre faciès à l'extérieur. En tous cas, ce n'est pas N. Dupiniana D'Ors., du Néocomien. Gisement des Espeiras, collection de Brun. 16 P. DE BRUN, C. CHATELET ET M. COSSMANN Harpagodes Pelagi BroxGxiarr| Pl. fig. 47: 1821. Strombus Pelagi Broxcx.. Ann. d. Mines, t. VI, p. 554, pl. vu, fig. 1. 1842. Pterocera Pelagi D'Ons., Pal. fr. terr. crét.,t. Il1.p. 304. non pl. cexu. 1858. e Picr. et REx., Perte du Rhône, p. 43, pl. v, fig. 1-2. 1863. — Picr. et Camr., Sainte-Croix, t.Il, p. 571, pl. xcu1, fig. 1-2. 1899. Harpagodes Pelagi Cossx., Observ. coq. crét. A. F.A. S., 3° art., p.1, pl. 1, fig. 1 et 4 : et pl. 11, fig. 6. L'échantllon de Brouzet n'est pas — à beaucoup près — dans l’état de conserva- tion tout à fait exceptionnel du plésiotype d'Orgon que j'ai fait précédemment reproduire, et qui possédait un labre intact; 1l ne lui reste que quelques fragments de test au dernier tour, montrant bien ‘les deux ou trois côles spirales intercalées entre les carènes principales, ainsi que la callosité pariétale qui s'étale largement sur la base en formant une gouttière postérieure qui déborde sur l’avant-dernier tour. Ce spécimen permet également de constater la présence du sinus — ou de la dépression — formé en avant par le bord columellaire, dans la région où il se détache un peu du cou de la coquille, avant de se raccorder avec la digitation anté- rieure et incurvée qui manque sur l'échantllon de Brouzet, tandis qu'elle était intacte sur celui d'Orgon. Enfin les dimensions sont à peu près moitié moindres. Néanmoins, tel qu'il est, 1l représente authentiquement l'existence d'H. Pelagi dans les calcaires de Brouzet, et il confirme l'identité de ces calcaires avec ceux du Barrémien urgoniforme d'Orgon. Gisement des Angustines, collection de Brun : un autre spécimen meins bien conservé (8 cm. de diam.}, même collection. Chenopus (Cyphosolen tuberosus Cossmaxx PI. V, fig. 6-0. 1907. Chenopus luberosus Coss., L. c., p. 15, pl. m1, fig. 15-16. De nouveaux matériaux me permetlent de compléter la diagnose de cette inléres- sante espèce. La callosité columellaire, largement étalée el aplatie, contribue à rétrécir l’ouver- ture à l'état de fente allongée, plus visible sur le spécimen de Brouzet (coll. Curet) que je fais reproduire ; celte callosité, amassée en arrière jusqu'au bas du second tour avant le dernier, forme en avant un bourrelet qui surplombe la région anté- rieure de la base, limitée par un cordon spiral et obtus ; au point où ce cordon dis- parait sous le rebord de la callosité, celle-c1 porte un renflement pustuleux, con- fluent et peu proéminent. Deux autres échantillons provenant d'Orgon et appartenant manifestement à la même espèce (coll. Curet) montrent l'ornementation et le contour à peu près intact de l'aile. Les ornements consistent en stries — ou rainures obsolètes — qui séparent des cordonnets horizontaux sur le dos de la coquille, puis divergents en s'élargissant sur la surface de l'aile: leur saillie s'atténue à mesure qu'ils se rapprochent du contour qui parait être limité en arc de cercle, sans digitations, aucune nervure ne URGONIEN DE BROUZET-LES-ALAIS (GARD 17 semblant être plus proéminente que les autres, sauf celle du bas qui prend naissance sur la dernière des protubérances ornant la couronne inférieure du dernier tour, Le cordon basal — mentionné ci-dessus sur le spécimen de Brouzet — se prolonge au- dessus des stries divergentes, d'après un troisième échantillon d'Orgon, trop mal conservé pour être reproduit ; il semble que ce cordon doit aboutir à un angle anté- rieur du contour de l'aile. Brouzet (les Angustines), collection Curet (pl. V. fig. 6-7) ; Orgon (pl. V, fig. 8-9), même collection. Diatinostoma Pellati Cossmanx PI. I, fig. 1-2 (inversées par inadvertance). 1907. Diatinostoma Pellali Cossxm., L e., p.16, pl. nr, fig. 5-8. Les nouvelles récolles faites à Brouzet n'ont fourni qu'un seul petit échantillon de cette belle espèce : 1l est malheureusement mutilé du côté du rostre, de sorte qu'il ne prouve pas encore la confirmation de la restauration que j'ai esquissée dans un croquis (p. 17, fig. 16) du précédent mémoire. Néanmoins il est intéressant en ce sens qu'il montre bien la persistance de l’ornementation des premiers lours, et le mode d’attache — sur l’avant-dernier tour — de la gouttière par laquelle le labre se termine en arrière. Chaque lour porte neuf côtes noduleuses, se succédant sans former une pyramide régulière ; la diagnose originale en indiquait douze sur les derniers tours des échantillons de grande taille : ces côtes ont donc une tendance à se multiplier au fur et à mesure que la coquille avance en âge. Elles sont traver- sées par huit à dix funicules spiraux, obsolètes, assez régulièrement écartés, proba- blement effacés sur les individus gérontiques. La callosité pariétale, à cet âge, n’est encore ni lrès épaisse, ni très débordante; mais elle se raccorde manifestement avec la gouttière à gauche, et avec le bord columellaire qui forme à droite le commence- ment du bourrelet du périsitome. La cassure du rostre est très nette, on n'y découvre aucune tendance à la formation d’un canal cérithial. Gisement des Espeiras, collection ChateleL. Orgon (Bouches-du-Rhône). — M. Curet m'a montré un fragment qui prouverait qu'il existe, dans ce gisement, un Dialinostoma — également de grande taille — appartenant, soit à la même espèce, soit à une race dont l'ornementalien serait formée de côtes axiales moins noduleuses, plus obliquement serrées. Purpuroidea Bruni n. sp. PI. I, fig. 8-9. Taille très grande: forme massive, ventrue: spire élagée, à galbe conique : au moins dix tours dont la hauteur se réduit — à la fin de la croissance — au quart de la largeur : leur région antérieure égale les quatre cinquièmes de, leur hauteur, elle est peu convexe ou cylindracée, munie de grosses côtes écartées, aussi épaisses que la largeur de leurs intervalles: ces côtes forment une couronne de grosses nodosités tuberculeuses au-dessus de la rampe excavée qui surplombe la suture linéaire: on Soc. Gkoz, pe Fr, — ParéoxroLoGie. 1 ED, &. 4 Le IR, Mémoine x° 51 3 {S P. DE BRUN, C. CHATELET ET M. COSSMANN compte douze de ces nodosilés à l'avant-dernier tour : il est impossible de distinguer aucune trace d'ornementation spirale. Dernier tour mutilé… Dimensions. — Hauteur probable : 110 mm. : diamètre : 80 mm. Rapports et différences. — Cette belle coquille. malheureusement incomplète, parait se distinguer de /”. servesensis Cnorrar [Urgonien du Portugal, Crét. de l'Arrabida, 190%) par sa spire plus élancée, quoiqu'elle ait le même nombre de tuber- eules: d'ailleurs la coquille portugaise n’est connue qu'à l’état de moule. Celle-ci a tout à fait le galbe des coquilles jurassiques, mais ses côtes noduleuses sont plus persistantes sur la région antérieure des tours de spire. Elle avait échappé aux premières recherches de Pellat qui ne m'en avait commu- niqué aucun fragment : c'est donc une précieuse trouvaille à l’acquit des nouvelles fouilles exécutées par nos confrères de Vaucluse et de Saint-Rémy. Gisement des Angustines, collechüon de Brun. Terebraliopsis pustulifera n. sp. PI. L. fig. 10-12. Taille assez petite : forme polygonale, assez variable, Lantôt à cinq, lantôt à six pans: spire turriculée, pyramidale au début, pupoïde vers les derniers tours dont l'angle apical diminue avec l’âge : tours faiblement convexes, dont la hauteur égale environ la moitié de la largeur, à la fin de la croissance: sulures enfoncées, non canaliculées, mais ondulées : côles axiales arrondies, se succédant — sans lorsion — en ligne droite d'un tour à l'autre, séparées par des intervalles un peu excavés; l’ornementation spirale consiste en sillons assez fins et serrés, peu profonds, presque, égaux, pas toujours équidistants ; l'un d'eux, plus profond et plus large que les autres, découpe les côtes axiales en deux pustules inégales, sans toutefois interrompre la régularité de la pyramide, la pustule inférieure n'est que la moilié de l’autre. Dernier tour proba- blement égal au tiers de la hauteur totale, autant qu'on peut l’évaluer sur des spéci- mens incomplets ; 1l est arrondi à la périphérie de la base qui est elle-même très convexe el sur laquelle ne persistent mi les côtes mi les sillons ; elle est 1mperforée et elle dégage un cou assez court. Ouverture mutlée. Dimensions. — Longueur probable : 25 mm.; diamètre : 10 mm. Rapports et différences. — Le genre Terebraliopsis n'a encore été signalé V. Essais pal. comp., lv. VIT, p. 129) qu'à partir du Cénomanien, dans le Liban ; la présence de celte espèce dans le Barrémien en fait donc descendre l'origine beaucoup plus anciennement qu'on ne le pensait !. Les deux colypes de Brouzel — que je viens de décrire ci-dessus — ne sont pas identiques : l’un est conique ou plutôt pyramidal, avec cinq pans seulement: l'autre — qui ne comporte que les trois derniers lours — est pupoïde à six pans, el est dépourvu de l'extrémité polygonale de la spire ; néanmoins l'ornementation spirale est identique sur ces deux échantillons, aussi je n'hésite pas à les rapporter à la même espèce. Gisement des Angustines. deux cotypes, collection de Brun. 1. Cependant il existait déjà, dans le Barrémien blanc de Châtillon-de-Michaille Jura suisse), une espèce que Pictet et Campiche ont nommée Cer. michaillense et qui appartient certainement au mème genre; mais elle a six pans et sept stries spirales équidistantes, avec des Lours plus convexes que ceux de 7. pustulifera. ni LA ia de. URGONIEN DE BROUZET-LES-ALAIS (GARD 19 Pseudomelania (Oonia)\ Allardi Cossmanx PI. I, fig. 32-34. 1907. Pseudomelania Allardi Cossu., L e., p. 19, pl. iv, fig. 16-19, Le nouvel échantillon de cette espèce que je fais figurer ici — appartient à la variélé relativement élancée quoique encore assez ventrue ; il présente bien la sinuo- sité subéchancrée (pl. I, fig. 33) que j'ai signalée dans ma diagnose, à l'extrémité anté- rieure de la columelle, au point de jonction avec le contour supérieur. D'autre part, la columelle — que j'ai essayé de dégager sur ce nouveau spécimen — paraît être bien peu excavée pour une Üonta; loulefois, elle n'est pas aussi rectiligne que celle de Mesospira ; je crois donc qu'il y a lieu de maintenir le classement générique que j'ai précédemment proposé, et d'admettre que la dénomination Allardi s'applique aussi bien aux individus peu ventrus qu'à ceux qui ont un galbe ampullinoïde. Gisement des Anguslines, collection de Brun. Microschiza Pellati Cossuanx PI. V, fig. 10-11. 1907. Microschiza Pellali Cossx., L e., p. 19, pl 1v, fig. 12-13. M. Curelt m'a communiqué un spécimen un peu plus complet — mais presque aussi fruste — de cette rare espèce : il est un peu plus ventru, ses côtes épaisses et assez serrées sont au nombre d'une quinzaine sur l’avant-dernier tour; on n'en voit que la trace sur le dos du dernier. La columelle à peu près dégagée est peu arquée el oblique: sa jonction avec le plafond de l'ouverture semble bien se faire sans sinuosité. Gisement des Anguslines, collection Curet. Discohelix biconcava n. sp. PI. IL, fig. 1-3. Taille petite; forme discoïdale, presque également concave sur ses deux faces ; spire à peine proéminente au centre d'une excavalion peu profonde: einq ou six lours élroits, séparés par de profondes sutures non canaliculées : ils sont anguleux au milieu de leur largeur el déclives en sens inverse de part et d'autre de cet angle granuleux ; chacune des deux rampes est divisée elle-même en deux faceltes par un cordonnet intermédiaire, et l'on y distingue en outre des filets excessivement fins et subgranuleux sur la région suprasulurale. Dernier tour encerclant loute la coquille, à profil bicaréné ; la carène qui limite la face de la spire est un peu plus proéminente que celle qui forme la périphérie de la base; leur intervalle porte des cordonnets moins saillants el lisses en apparence. Base un peu convexe, rainurée contre la carène périphérique, avec une rampe sur l'autre flanc, jusqu'à l'angle qui circonserit le large entonnoir de lombilie dont la paroi est laillée orthogonalement. La surface un peu usée de cette face de la coquille LE 20 P. DE BRUN, C. CHATELET ET M. COSSMANN ne permet pas d'apercevoir les détails de l'ornementation. Ouverture subpenta- gonale, plus large que haute, à péristome discontinu, non échancré. Dimensions. — Épaisseur : 2,5 mm.: diamètre : 7.5 mm. Rapports et différences. — Je ne connais absolument aucune coquille créta- cique qui puisse être rapprochée de ce Discohelix dont l'aspect rappelle plutôt les formes tertiaires, telles que D. Dironi, de l'Eocène. Elle est surtout caractérisée par la concavité de ses deux faces, analogue à ce que l'on observe chez certains Euom- phalus paléozoïques et lisses. Les limites de ces genres sont encore peu certaines, en raison de ce que l’on n'a pu en étudier complètement: tous les caractères. Gisement des Espeiras, unique, collection de Brun. Discohelix brouzetensis n. sp. PI. Il, fig. 14-16. Taille moyenne : forme discoïdale, aplatie sur la face inférieure (côté de la spire), excavée et étagée sur la face opposée (côté de l'ombilic): spire apparente, sans aucune saillie, même légèrement déprimée au centre : six ou sept tours croissant assez lentement, d'abord à peine convexes, puis s’aplatissant graduellement, et séparés par des sutures finement rainurées: la protoconque ne semble pas être hétérostrophe : tou- tefois ce crilérium n'est pas absolument certain ; l'ornementation des premiers tours est très obsolète et s'efface assez rapidement: elle consiste en une ligne médiane et peu saillante, qui divise chaque tour en deux régions à peu près égales et obtusément treil- lissées par des stries spirales et les stries d’accroissement curvilignes, très obliques vers la suture intérieure ; il n'en reste — à la fin de la croissance — qu'une très faible dépres- sion spirale, occupant à peine le tiers intérieur de la largeur du dernier tour qui est lisse el qui ne porte qu'un angle arrondi à sa périphérie inférieure, et quelques traces fugi- tives de quatre ou cinq cordonnets spiraux sur les flancs : il est arrondi à la périphé- rie de la base qui est peu convexe et qui paraît entièrement lisse jusqu'au pourtour de la cavité ombilicale : celle-ci est largement ouverte en entonnoir coupé orthogo- nalement par un rebord anguleux et finement crénelé:; dans l'ombilic qui est profond et laisse apercevoir l'enroulement jusqu'au sommet, la paroi de chaque tour est pro- fondément excavée el séparée par une carène crénelée du tour précédent; en outre, on distingue — jusque vers l'avant-dernier tour — trois cordonnels spiraux el lisses en avant, des plis serrés et obliques en arrière. Ouverture circulaire, à péristome peu sinueux : le labre est — d'après les stries d'accroissement — légèrement excavé sur la face inférieure, à peine convexe sur son profil, en S inversée sur la face de la base: columelle excavée, lisse, non calleuse. Dimensions. — (Grand diamètre : 25 mm. ; épaisseur : 8 mm. Rapports et différences. — Il est impossible de rapporter cette coquille à aucune espèce connue, du moins dans le système crétacique : celle qui s'en écarte le moins est certainement Sfraparollus Dupinianus v'Ors., du Néocomien, qui porte de fortes stries d’accroissement jusqu'au dernier tour, mais dont la spire est concave et dont l'ombilie n'est pas étagé. Quant à S. Moutonianus »'Ons., du Barrémien d'Escragnolles, non figuré et connu seulement par une diagnose d’une ligne dans le Prodrome, l’auteur + URGONIEN DE BROUZET-LES-ALAIS (GARD 21 a indiqué que le dernier tour est « couvert de grosses côtes éloignées ». Dans ces con- ditions, 1l est bien évident que la coquille de Brouzet n'est ni S. Dupinianus, m S. Moutonianus. Enfin S. michaillensis Picr. et Car. des calcaires blancs du Bar- rémien du Jura Suisse est une espèce ornée d’une dizaine de varices irrégulières sur chaque lour, croisées par des stries spirales ; son ombilic n'a aucune analogie avec celui de S. hrouzetensis. Toutes ces espèces sont d'ailleurs indûment dénommées Straparollus : ce sont des Discohelix à Lours juxtaposés, non embrassants. D'autre part, 1l n'est pas possible de confondre notre nouvelle coquille avec des Pleurotomaria surbaissés, tels que P. fruncata Picrer. L'absence complète de sinus ne laisse place à aucune hésitation. Gisement des Angustines, rare, collection de Brun, collection Curet. Discohelix pangymna n. sp. PI. IL, fig. 6-8. Taille moyenne; forme discoïdale, à peu près également excavée sur ses deux faces, quoique moins largement ombiliquée cependant; spire réluse, croissant très rapidement et composée seulement de trois tours lisses dont la suture est bordée d'un très faible gradin inégalement crénelé par quelques accroissements. Dernier tour formant presque toute la coquille, inégalement divisé à la périphérie par un angle émoussé qui est placé vers le tiers supérieur de sa hauteur, en profil: base peu con- vexe et lisse, déprimée vers le centre où 1l n'y a qu'une étroite perforation ombili- cale, bordée à peu près comme les tours de spire. Ouverture pelile, circulaire, à péristome discontinu, s’attachant assez loin sur les deux faces de la coquille, par suite de la disposition embrassante du dernier tour: labre peu sinueux, columelle lisse, non calleuse. Dimensions. — Grand diamètre : 22 mm. ; épaisseur : 6,5 mm. Rapports et différences. — Bien qu'il puisse paraître surprenant qu'il y ait deux espèces voisines, par leur aspect, du même genre dans le même gisement, je n'hésite pas à séparer celle-ci de D. brouzelensis, non seulement à cause de sa surface hsse, mais surtout à cause de son galbe très différent, moins épais, l'angle périphérique placé presque à l'opposé, si Be qu'on serait tenté de prendre la Cette pour un individu sénestre ; enfin, à cause de la croissance beaucoup plus rapide de ses tours de spire ; il n'y a point ici d'ombilic caréné en entonnoir, et la petite perforation qui le remplace ressemble: plutôt à une face de spire ; toutefois 11 suffit d'examiner les stries d’accroissement pour se rendre compte que c'est bien un spécimen dextre et par conséquent d'une autre espèce que la précédente. Enfin S. Pellati Cossu., du Barrémien moyen d'Orgon, est beaucoup plus épais et plus arrondi à la périphérie. Gisement des Angustines, unique, collection de Brun. Ampullospira gardonensis n. sp. à PL. IL, fig. 11 Taille assez grande: forme ovoïdo-globuleuse, beaucoup plus haute que large : spire assez proéminente, à galbe conoïdal : proltoconque aiguë : six ou sept tours con- 22 P. DE BRUN, C. CHATELET ET M. COSSMANN vexes, lisses, dont la hauteur finit par atteindre la moitié de la largeur maximum : sulures peu enfoncées, linéaires, non bordées d'une rampe. Dernier tour ventru, égal aux 6/7 de la hauteur totale, quand on le mesure de face ; son galbe est régu- lièrement ovale jusqu'à la base imperforée et absolument dépourvu de cou en avant. Ouverture semi-lunaire, supérieure à la moitié de la hauteur totale : labre mince, peu incliné : columelle excavée, lisse, calleuse: bord columellaire peu distinct, pas de himbe. , Dimensions. — Longueur : 57 mm.; diamètre : #0 mm.: diamètre transversal : 32 mm.: un autre spécimen assez fruste mesure 70 mm. de longueur sur 56 de dia- meélre. Rapports et différences. — Si l'on compare celte coquille avec Ampull. buli- moides Desu., du Néocomien, qui a exactement les mêmes proportions, on remarque que celle-ci a l'ouverture beaucoup plus élevée relativement à la spire, et moins élargie; en outre, ses lours sont plus convexes et ses sulures sont, par suite, plus enfoncées ; le bord columellaire de la coquille néocomienne est aussi plus encroûté. D'Orbigny a indiqué, dans le Prodrome (1. IT, p. 104, n° 673), Natica escragnol- lensis, non figurée, comme « intermédiaire en longueur entre les N. lævigata et præ- longa »; ce renseignement est par trop sommaire pour qu'on puisse identifier notre coquille avec celle du Var. Dans la Monographie de Sainte-Croix, Pictet et Campiche n'ont décrit qu'une seule Natice urgonienne qui n'appartient cerlainement pas au genre Ampullospira auquel nous rapportons notre coquille du Gard. Gisement des Angustines, collection de Brun : collection Curet. Ampullina Cureti n. sp. PL V, fig. 15-16. Taille moyenne ; forme globuleuse, à peine plus haute que large : spire courte, obtuse au sommel, à galbe un peu conoïdal: cinq tours croissant rapidement, assez convexes, séparés par des sutures linéaires et peu profondes : leur surface est lisse, simplement marquée de stries irrégulières et obliques. Dernier tour formant presque toute la hauteur de la coquille, régulièrement arrondi jusque sur la base qui est peu convexe el imperforée, largement recouverte par la callosité columellaire ; on n'y distingue aucune trace de limbe. Ouverture grande, ovale, un peu versante à droite, vers le haut; labre oblique, sauf en bas où 1l se raccorde par un arc abou- lHissant presque normalement à la sulure : columelle épaisse et excavée ; bord colu- mellaire calleux, bien appliqué sur la région ombilicale, à limites indistincetes. Dimensions. — Flauteur : #0 mm. :; diamètre : 38 mm. ; épaisseur : 28 à 30 mm. Rapports et différences. — Celle intéressante çoquille, à peu près intacte sauf sur le contour du labre, rappelle beaucoup certaines formes bathoniennes, prowi- soirement classées dansle genre Ampullina paree qu'ellesen ont le galbe, mais dépour- vues de limbe ombilical : elles n'ont pas les autres caractères des Megatylotus oligo- céniques, ni la spire élagée d'Ampullospira. Gisement des Angustines, Lype unique, collection Curet. Orgon, même collection. | URGONIEN DE BROUZET-LES-ALAIS (GARD Ampullina acrospira n. sp. PI. IL, fig. 12-13. Taille au-dessous de la moyenne ; forme globuleuse, plus haute que large : spire courte, mais très aiguë au sommel qui forme une pointe saillante et extraconique : six tours très élroits et conyexes ne s'accroissant rapidement qu'à l'avant-dernier qui est légèrement convexe el dont la hauteur n'atlteint pas le quart de la largeur moyenne; sutures linéaires peu profondes ; surface entièrement lisse. Dernier tour subsphérique, régulièrement arrondi à la base qui est perforée au centre par une étroite fente ombilicale: un limbe très étroit, mais bien distinct, sort de cette fente et vient se confondre avec le bord columellaire, la petite rainure qui l'en sépare au début s’effaçant rapidement. Ouverture semilunaire, deux fois aussi haute que le reste de la coquille, non dilatée à gauche; labre peu épais, incliné à 70° par rapport à la suture ; columelle lisse, excavée en avant, assez largement aplatie vers la région parié- tale; bord columellaire indistinctement étalé sur cette région, nettement réfléchi sur l'ombilic qu'il ne recouvre qu'en partie, incurvé à sa jonction avec le limbe, se rac- cordant par une courbe régulière avec le plafond de l'ouverture. Dimensions. — Hauteur : 21 mm. : diamètre : 17 mm. Rapports et différences. — On ne peul guère rapprocher cette coquille que de Natica Cornueliana D'Ons., de l'Aptien de Vassy, qui est également munie d'un ombilic très étroit, mais qui est plus élargie, avec une spire moins courte, mais aussi moins aiguë au sommet. Il semble bien que l'une et l'autre appartiennent au genre tertiaire Ampullina (génotype A. patula) caractérisé par son limbe ombilical, tandis qu'Ampullospira qardonensis dépourvue d'ombilie et de limbe, appartient à un genre (= Euspira) bien différent, malgré la similitude de son aspect général. Gisement des Angustines, type unique, collection de Brun. Il m'a élé communiqué depuis, par M. de Brun, un spécimen cinq fois plus volu- mineux que celui décrit ci-dessus : 1l mesure en effet 125 mm. de hauteur sur 100 mm. de diamètre maximum, et l'épaisseur (ransversale atteint 75 mm. Malgré cette taille énorme, je n'ose le séparer du type d'A. acrospira. J'en ai partiellement dégagé l'ouverture et la base, il semble bien qu'elles répondent exactement à la dia- gnose de l’autre spécimen ; la dépression ombilicale est très nettement marquée, elle se termine contre le bord columellaire dont elle est séparée par une fente étroite, obturée par un dépôt de la gangue calcaire que je n'ai pu complètement faire dispa- raître à l’aide d'un burin. Il en résulte que la disjonction du limbe ne se voit pas d'une manière très apparente, on le pressent plutôt qu'on ne l'aperçoit distinctement : c'est une sürface assez largement excavée, qui ne paraît pas limitée à l'extérieur, peut-être par l'effet de l'usure ou des outils qui ont servi à dégager le test. Le labre a une obliquité à peu près rectiligne : cependant, s'il est effectivement incliné à 70° vers sa partie antérieure, il est beaucoup plus obliquement antécurrent vers la suture; ce critérium correspond d'ailleurs au classement de ce fossile dans le genre Ampullina. 2% P. DE BRUN, C. CHATELET ET M. COSSMANN | Si je n'avais pu étudier la courbure authentique du bord columellaire, j'aurais hésité à l'y placer, et je l'aurais peut-être rapproché de Pferodonta, à cause de son galbe, et bien qu'il n'y ait aucune trace de dents internes. En tous cas, il ne peut être question de rapprocher ce gros fossile de Trochonerita mammaæformis qui a le labre bien plus obliquement et plus uniformément incliné, et dont le bord colu- mellaire est beaucoup plus transverse, avec une base plus aplatie. Gisement des Angustines (pl. IT, fig. 9-10), collection de Brun. Gisement des Espeiras, quelques tout petits spécimens, collection de Brun. Orgon, collection Curet. Nerita Bruni n. sp. PL IL, fig. 4-6. Taille moyenne : forme ovale : semi-ellipsoïdale, transversalement allongée : spire très courte, formant un bouton peu proéminent, composé de deux tours indistincts ; dernier tour formant toute la coquille, subanguleux en arrière : la région comprise entre la suture et le cordon un peu plus épais et plus proéminent qui marque cet angle spiral, est un peu bombée, à peine aplatie vers la suture, et ornée de funicules spiraux de la même largeur que les rainures qui les séparent : au-dessus de l'angle et sur la base, l'ornementation continue, mais les cordons — égaux entre eux — sont plus serrés. Ouverture semi-lunaire, à péristome continu ; bord columellaire aplati, largement étalé sur presque toute la base, assez calleux: arêle columellaire recti- ligne, semblant munie de quatre ou cinq crénelures. Dimensions. — Hauteur: 16 mm. : grand diamètre : 18 mm. : diamètre transver- sal: 13 mm. Rapports et différences. — Aucune des espèces de Veritidæ, précédemment décrites dans le gisement de Brouzet, n'appartient au même groupe que celle-ci ; N. Capduri a une forme el une ornementation radicalement différentes. D'Orbigny n'en a signalé aucune dans le Crétacé, et la seule espèce décrite par Pictet et Cam- piche, dans l’Urgonien de Châtillon-de-Michaille (N. michaillensis), a une forme glo- buleuse, une spire saillante, avec des plis rayonnants vers la suture. Dans ces condi- lions, la coquille ci-dessus décrite est bien certainement une nouvelle espèce, quoi- qu'elle soit à l'état d’unique spécimen un peu usé. Gisement des Angustines, collection de Brun. Nerita Capduri Cossmanx PL IIL, fig. 7-8; et pl. V, fig. 1-3. 1907. Nerita Capduri Cossm., L c., p. 22, pl. 1v, fig. 23-26. Le spécimen que je fais figurer ne ressemble guère — au premier abord — à celui qui représente le type de l'espèce, dans mon précédent mémoire : mais la différence est due à ce qu'il est beaucoup plus jeune, presque trois fois moins gros, de sorte qu'il n'a pas encore acquis le galbe anguleux et étagé qui caractérise la coquille adulte. Néanmoins on y distingue bien l'ornementation subnoduleuse et pliciforme ÉTÉ ÉTÉ LELELELELELELELZELELELELELE URGONIEN DE BROUZET-LES-ALAIS (GARD 25 du dernier tour, quoique les nodosités soient plus étroitement pincées à la périphé- rie du dernier tour : elles vont en s'écartant vers l'ouverture, et il est probable qu'au tour suivant, si la coquille avait continué sa croissance, elles seraient aussi peu nombreuses que celles de l'échantillon original. Sur la face basale, la callosité est énorme, presque détachée par une rainure qui en limite le contour; le bord colu- mellaire — malheureusement mutilé ainsi que le labre — commence à montrer quelques-uns des denticules dont il est armé. Il n'y a donc aucune hésitation au sujet de l'assimilation de ce fossile à N. Capduri. D'autre part, je fais figurer un néotype gérontique, d’une taille double de celle du type primilif, et absolument intact : le dernier tour porte 10 nodosités en avant desquelles est une dépression spirale, limitée par une rangée d'une vingtaine au moins de petites pustules. Les denticules du bord columellaire sont effacés par l’âge ou par l'usure. Il ne faut pas confondre ce fossile avec Paraturbo heptagoniatus C., du même gisement, qui a une spire conique, une ouverture plus petite et arrondie, des tours élagés, avec une ornementation noduleuse qui en diffère beaucoup. Gisement des Angustines (pl. IT, fig. 7-8), collection de Brun ; spécimen géron- tique (pl. V, fig. 1-3), collection Curet. Trochonerita mammæformis |RENAUx 1907. Trochonerila mammæformis Cossm., L. e., p. 23, pl. 1v, fig. 2-4. Rien de nouveau à signaler au sujet de cette espèce, si ce n’est sa frappante ana- logie générique avec les figures publiées, en 1868, par de Verneuil et de Lorière, pour leur Turbo gigas (Pal. Esp., p. 27, pl. 11, fig. 1) du Néocomien supérieur d'Obon ; c’est la même obliquité dans l’inclinaison du labre, toutefois l'espèce d'Es- pagne porte une couronne inférieure de tubercule obtus, au dernier tour. M. Curet possède un spécimen qui peut, si le type de Mathéron est détruit, servir de néotype. Pileolus inæquicostatus n. sp. PI. IL, fig. 9-16. Test assez épais. Taille petite ; forme peu élevée, subcirculaire, à sommet très excentré du côté postérieur, vers lequel il forme une sorte de crochet au-dessus duquel le profil est incurvé, tandis que le galbe dorsal est, au contraire, légèrement convexe. Douze costules anguleuses, crénelées par des aspérilés égales à leurs interslices, rayonnent sur la région antérieure et sur les flancs: en outre, sur la région postérieure et excavée, il existe trois autres costules deux fois plus écartées que les précédentes, de sorte qu'on reconnait immédiatement cette espèce à l'inéga- lité de l'ornementation de ses deux extrémités. Contour basal presque cireulaire, fes- tonné par les côtes ; surface de la base gonflée par une callosité lisse, sur les deux tiers de son étendue : la fente aperturale représente un mince croissant de lune ; elle est encore plus étroile que l’espace septiforme qui la sépare du contour antérieur. Soc. GÉéoL. pe Fr, — ParéontozoGie, — T. XXI. 19. Mémoine N° 51 { 26 P. DE BRUN, C. CHATELET ET M. COSSMANN Dimensions. — Hauteur : #4 mm. : diamètre : 7,5 mm. Taille maximum : 13 mm. Rapports et différences. — Bien qu'il existe déjà, à Orgon, deux espèces de Pileolus (P. urgonensis el michaillensis Picr. et Camp.), ainsi que je l'ai précédem- ment signalé !, je ne puis absolument confondre les deux cotypes ci-dessus décrits avec leurs congénères, parce que leur forme est bien moins conique et surtout parce que leur ornementation est radicalement différente. P. urgonensis est d’ailleurs plus ovale, et la fente aperturale de P. michaïllensis est plus largement ouverte. Gisement des Angustines, cotypes (pl. IT, fig. 9-14), collection de Brun. Gisement des Espeiras (pl. III, fig. 15-16), collection Chatelet. Calliostoma Bruni n. sp. PL IL, fig. 47-20. Taille moyenne ; forme un peu conoïdale, presque aussi large que haute ; l'angle apical — d'abord égal à 60° vers le sommet — s'abaisse à 50° à la fin de la crois- sance : spire assez élevée, imparfaitement conjointe parce que les tours sont un peu imbriqués en avant : leur hauteur est sensiblement inférieure au tiers de leur largeur, ils sont plans et déclives, séparés par des sutures finement rainurées ; leur surface paraît lisse au premier abord, cependant on y observe quelques traces de sillons spiraux que l'usure du test a presque entièrement effacés sur les deux cotypes étu- diés. Dernier tour égal à la moitié environ de la hauteur totale, quand on le mesure de face, fortement caréné à la périphérie par un angle tranchant qui n'est que le prolongement de la petite saillie antérieure de chaque tour de spire. Base lisse, non convexe, même un peu creuse au centre qui est complètement imperforé. Ouverture petite, subrhomboïdale : columelle obliquement excavée, non tordue en avant, se ter- minant seulement par un pelit renflement tuberculeux contre le plafond. Dimensions. — Ilauteur : 20 mm. : diamètre : 18 mm. Rapports et différences. — Deux espèces de l'Urgonien blanc du Jura suisse Trochus Zollikoferi et Renevieri Picr. et Came.) ont de l'analogie avec celle que je viens de décrire : toutefois elles sont régulièrement coniques, avec un angle apical de 72° constant, de sorte que leur diamètre est notablement supérieur à leur hauteur ; en outre, la carène porte des dentelures qui font complètement défaut chez C. Bruni. Comme on ne les connaît qu'à l’état de moules, il n’est même pas certain que ce soient des Calliostoma : enfin leur ornementation spirale a laissé des traces bien plus visibles sur le moule que sur le test de notre coquille. Gisement des Anguslines, deux cotypes, collection de Brun. Les Espeiras, col- lection Chatelet. 1. À. F. À. S., 1900, t. XXIX, p. 44, pl. u, fig. 4-6: PTT URGONIEN DE BROUZET-LES-ALAIS (GARD 27 Ataphrus reductus CossMANx PI. IL, fig. 34-38. 1900. Afaphus reductus Cossu. À. F. A. S., p. 12, pl. n, fig. 16-19 et 21. Deux spécimens de celte espèce peu rare dans le faunule du Barrémien moyen d'Orgon ont été recueillis dans le gisement de Brouzet et semblent indiquer la con- temporanéité des deux localités. Ainsi que je l'ai précédemment fait remarquer, c'est une coquille très déprimée, presque discoïdale, superforée à la base et entièrement lisse ; néanmoins le dernier tour est arrondi à la périphérie de la base, et il ne porte aucune trace d'angle ; la face de la spire forme une calotte peu proéminente sur laquelle se détache à peine la convexilé des tours. En ce qui concerne l'ouverture, elle est particulièrement réduite, circulaire, à péristome interrompu sur la région pariétale ; le labre fait un angle de 50 à 55° sur la suture ; le bord columellare est largement calleux et la rainure caractéristique du genre Ataphrus n'y est que très peu visible. Cependant, il ne me parait pas dou- teux que cette coquille appartient bien à ce genre, précurseur des Gihbulidæ de l'époque tertiaire, car elle présente bien tous les caractères des Afaphrus juras- siques, sauf la taille beaucoup plus petite. Ce n'est d’ailleurs pas le seul représentant de ce genre dans le Barrémien, puisque dans le précédent mémoire sur le gise- ment de Brouzet, — j'ai décrit À. graniformis qui est beaucoup plus globuleux, subsphérique comme un grain de pilule. Gisement des Espeiras, collection de Brun. Rothpletzella barremica Cossuanx PI. IL, fig. 27-99. = 1907. Rothpletzella barremica Cossx., L e., p. 26, pl 1v, fig. 5-7. Toujours rare, cetté intéressante espèce n'est représentée, dans les nouvelles récoltes qui m'ont élé communiquées, que par un spécimen en partie intact, qu'il me semble intéressant de faire figurer, ne fût-ce que pour mieux préciser les diffé- rences qui permettent, à première vue, de séparer celte coquille des nombreux échantillons de Calliomphalus Pellarr. Tout d’abord, l'absence d’ombilic et le galbe tectiforme du dernier lour ne per- mettent pas d'hésiter un instant ; la base est ici ornée de filets spiraux, serrés et obsolètes, qui ne peuvent se confondre avec les cordonnets granuleux de l’autre espèce ; non seulement la fente ombilicale — qui existe au centre de la base, à la place de l’entonnoir ombilical de C. Pellali — est à peu près close par la callosité du bord columellaire bien appliqué sur elle, mais encore 1l n'existe autour d'elle aucune trace de rainure et de côtes concentriques comme dans l'autre coquille : quelques plis d’accroissement irréguliers rayonnent seuls sur la région ombilicale. Le défaut caractéristique de parallélisme entre le labre et le bord columellaire se conslate immédiatement quand on examine le profil de la coquille. La carène dentelée du dernier tour est dédoublée, à la périphérie de la base, par 28 P. DE BRUN, C. CHATELET ET M. GOSSMANN un second cordon luberculeux, moins proéminent que la carène et en retrait sur elle. Au-dessous de la carène, il existe presque symétriquement un cordon spiral et subgranuleux, un peu plus visible que ceux qu'on distingue sur la rampe déclive comprise entre la carène et la suture inférieure. Gisement des Anguslines, collection de Brun. Monodonta pachyodon n. sp. PL. IL, fig. 1-3. Test épais. Taille moyenne : forme turbinée, plus large que haute ; spire courte, à galbe conoïdal en calotte, obtuse au sommet ; quatre ou cinq tours peu convexes, conjoints, séparés par des sutures assez profondes, quoique non canaliculées ; leur surface semble absolument lisse. Dernier tour formant la plus grande partie de la hauteur de la coquille, un peu déprimé au milieu, de sorte que sa région périphé- rique forme un bourrelet arrondi qui se relie sans discontinuité avec la convexité de la base ; celle-ci est absolument lisse et perforée au centre par un étroit et profond ombilie. Ouverture arrondie, assez grande, à péristome discontinu sur la région pariétale ; labre peu épais, rectiligne et oblique à 45° par rapport à la suture à laquelle il se rattache sans faire aucune sinuosité ; 1l est lisse à l'intérieur, et il ne faut pas confondre avec une protubérance interne le fragment de test qui y adhère sur notre spécimen-type et qu'il a été impossible de détacher sans risquer de muti- ler le labre : columelle épaisse et calleuse, tordue au milieu par un énorme pli den- tiforme, elle s'enracine en arrière tout au fond de la cavité ombilicale. Dimensions. — Ilauteur 13 mm. : diamètre : 15 mm. : hauteur de l'ouverture : 0,60 de la hauteur totale. Rapports et différences. — Jusqu'à ce que j'aie achevé de dégager l'ouverture el la columelle de cet échantillon, j'ai cru qu'il devait se rapporter au genre Afa- phrus qui compte déjà deux représentants au même niveau; mais la dent columel- laire, et surtout l'enracinement de la columelle au fond de l'ombilic, rappellent com. plètement les caractères des Monodontes actuels ou tertiaires. Jusqu'à présent je ne sache pas que l’on ail encore décrit de véritable Monodonta dans le système secon- daire : tout ce qui en porte le nom doit probablement être éliminé du genre en ques- tion. En lous cas, cette espèce s'en distingue par sa surface lisse el sa dépression au dernier lour. Gisement des Angustines; unique, collection de Brun. Calliomphalus Pellati Cossuanx PI. IL, fig. 21-%6. 1907. Calliomphalus Pellati Cossx., L. e., p. 25, pl. 1v, fig. 8-11: et pl. v, fig. 14. Cette jolie coquille n'est pas rare dans les gisements du Gard, mais elle y est presque toujours usée, de sorte que ma diagnose primilive doit être un peu complé- tée d'après de nouveaux spécimens d’une conservation meilleure. a ———— sum purs URGONIEN DE BROUZET-LES-ALAIS (GARD 29 Ainsi, par exemple, des cordonnets spiraux — dont je soupçonnais seulement l'existence — ornent la rampe excavée au-dessus de la suture : ils y sont lrès serrés au nombre de cinq environ. Les nodosités obsolètes et confluentes — que j'ai signa- lées également sur la carène au-dessus de cette rampe — sont en réalité formées par le découpage de plis d'accroissement très peu visibles sur la rampe ainsi que sur la région comprise entre les deux angles du dernier tour ; sur cette région, on voit en outre trois funicules subgranuleux, comme ceux qui existent sur la base et qui sont plus grossiers encore. Les deux gros cordons écartés, qui forment la périphérie de l'ombilic, sont garnis de crénelures emboîtées et muriquées qui correspondent à des accroissements pliciformes, alignés sur la paroi de l’entonnoir ombilical, où ils croisent quelques funicules spiraux. La languette columellaire, largement développée au-dessus de cet ombilic, n'y prend pas son point d'attache, mais elle se recourbe vers la région pariélale sur laquelle le péristome reste interrompu, ce qui distingue Calliomphalus de Delphinula. Enfin, le profil du labre est incliné, en moyenne, à 65° par rapport à la suture, mais il forme une ligne brisée vis-à-vis des deux angles du dermier tour. * Ces détails complémentaires sont visibles sur les topotypes que je fais reproduire (pl. IL, fig. 21-24), collection de Brun (pl. IL, fig 25-26), collection Chatelet. Gisement des Anguslines. Trochotoma barremica n. sp. PI. II, fig. 30-33. Taille assez petite ; forme de cuvette, à galbe externe conoïdal; spire courte, peu proéminente ; quatre ou cinq {ours à peine convexes, un peu élagés en avant, au-des- sous des sutures, par un angle spiral et subcaréné ; le reste de leur surface semble lisse, probablement à cause de l'usure du test, mais on y distingue — après un exa- men très attentif — des traces obsolètes de stries spirales et très serrées. Dernier tour formant presque toute la hauteur de la coquille, quand on le mesure de face jusqu’à sa suture inférieure ; il porte à la périphérie une première carène bifide, séparée par une large rainure excavée d’un second angle simple et tranchant qui circonscrit la base ; l'intervalle est orné de trois filets spiraux ; base à peine convexe au pourtour, s'infléchissant rapidement pour former un vaste el profond entonnoir sur les parois duquel on distingue des filets spiraux et obsolètes qui ne commencent à apparaître qu'à une certaine distance de l'angle périphérique. Ouverture non intacte, le bas columellaire devait s'attacher au fond de l’entonnoir ombilical. Dimensions. — Hauteur : 12 mm. ; grand diamètre : 17 mm. Rapports et différences. — Cette coquille est la première, croyons-nous, qu'on ait signalé de ce genre dans le système crétacique ; elle se distingue des formes juras- siques par ses doubles et inégales carènes périphériques, par son galbe conoïdal et presque conjoint du côté de la spire, enfin par son ornementation peu marquée. L'attribution générique n’est pas douteuse, bien que je n'aie pu constater l'exis- tence d’une fente sur la carène dédoublée qui garnit le pourtour antérieur du der- 30 P. DE BRUN, C. CHATELET ET M. COSSMANN ‘nier tour : en effet. le mode d'attache du bord columellaire, au fond de la cavité de l'ombilic, est tout à fait caractéristique de Trochotoma où Ditremaria. Gisement des Angustines, deux cotypes, collection de Brun. Curetia helicinoides n.gen., n. sp. PI. V, fig. 12-14. Taille moyenne ; forme subdiscoïdale, moitié plus large que haute, carénée à la périphérie, dont la spire bombée en calotte déprimée fait une saillie un peu moindre que celle de la base, à partir de la carène jusqu'à l'extrémité antérieure de la colu- melle. Quatre ou cinq tours presque plans, bientôt étagés par une carène tout à fait antérieure, le dernier vaguement orné — sur sa rampe postérieure — par de larges côles pustuleuses, très obsolètes et peu distinctes sur l'unique spécimen-type ; carène périphérique non tranchante, mais légèrement arrondie, séparant la base qui est lisse, déclive, non convexe, perforée au centre par un étroit ombilic. Ouverture subrhomboïdale, assez petite, encombrée par deux forts plis spiraux, l’un formant un gradin très épais à la partie antérieure de la columelle, l'autre pariétal et moins saillant, un peu en avant de la carène périphérique. Dimensions. — Hauteur : 23 mm. ; diamètre : 33 mm. Rapports et différences. — Je ne connais rien, dans les terrains mésozoïques, qui puisse se rapprocher de cette étrange coquille dont l'habitat paraît nettement marin. M. Favre a, il est vrai, décrit — dans le Portlandien du Mont Salève — un genre Discotectus qui, quoique plus conique que notre Curetia, a aussi un pli antérieur, mais plus saillant que celui mentionné ci-dessus, sans ph postérieur et surtout sans ombilic. Je comparerais donc plutôt notre fossile barrémien à Helicina tertiaire et actuel, qui a le même galbe et une columelle plissée, mais dont les autres critériums sont différents, surtout la surface qui est lisse. Gisement des Angustines; unique et incomplet, collection Curet. Scurria asymmetrica n. sp. PI. LIL, fig. 17 et 21-23. Taille assez petite : forme conique, dyssymétrique, à sommet un peu excentré du côlé antérieur; profil légèrement excavé de ce côté, assez régulièrement convexe du côté opposé : flancs faiblement comprimés. Surface entièrement lisse, simplement marquée par des lignes concentriques d'accroissement qui paraissent peu régulières. Contour basal régulièrement elliptique, uni. Intérieur inconnu. Dimensions. — Diamètre antéro-postérieur : 14 mm. ; diamètre transversal : 11,5 min. : hauteur : 10,5 mm. Rapports et différences. — Aucune espèce de ce genre n'a encore été signalée à la base des terrains crétacés : Helcion Moutonianum v'Ors. — qui est simplement désigné sans figure dans le Prodrome — esl une coquille cireulaire, à sommet laté- ral et peu élevé. Ensuite, il faut atteindre le Gault pour trouver Æ. conicum »v'Ons. URGONIEN DE BROUZET-LES-ALAIS (GARD 31 qui est « aussi haute que large ». Les motifs pour lesquels je place la coquille de Brouzet dans le genre Scurria plutôt que parmi les Acmæa sont d'ordre purement empirique, attendu que, même quand on en connait l'impression musculaire, les Acmæidæ et Patellidæ sont souvent confondues ensemble : à l’état fossile et d’après la seule inspection de la surface dorsale, il est absolument impossible de trancher la question. Cette coquille n'est pas lrès rare à Brouzet et cependant elle a échappé aux recherches de Pellat ; elle est d'ailleurs assez variable dans sa hauteur ; j'ai précisé- ment fait figurer, à ce point de vue, les deux extrêmes. Gisement des Angustines; cotypes, collection de Brun ; un bon spécimen, collection Chatelet. Dentalium barremicum n. sp. PL. I, fig. 4-5. Tube presque cylindrique, à surface lisse, à galbe peu incurvé ; ouverture et som- met inconnus. D’après le fragment unique que je fais figurer, il est impossible de détailler davantage la diagnose de celte espèce : on pourrait presque se borner à affirmer que c'est bien un Scaphopode. Cependant je me suis décidé à lui attribuer un nom spécifique, parce que, dans le bassin méditerranéen, l'espèce la plus rap- prochée stratigraphiquement, 1. valangiense P. et C., du Néocomien inférieur, est une coquille rapidement élargie en avant et peu courbée, à laquelle il paraît maté- riellement impossible d'attribuer notre fragment. Au-dessus du Barrémien, il faut remonter jusque dans l’Albien pour trouver une forme comparable et encore 1l s’agit d'espèces à test orné, ce qui ne permet pas de les confondre avec D. barremi- cum. Il ne reste donc que D. cylindricum Sow., de l'Aptien d'Angleterre, que d'Orbigny et Cotteau citent dans l'Yonne : d’après la figure du « Mineral Conchol. » (pl. 79, fig. 2), il semble que la surface est striée longitudinalement sur les empreintes : toutefois, dans le texte (p. 179;, Sowerby a inscrit « smooth »; s'agit-1l du moule interne à l'exclusion du test qui n’est jamais conservé ? Dans cette incertitude, en tenant compte de l’écartement géographique des gisements des deux coquilles, .je n'ai pu me résoudre à assimiler le fragment de Brouzet à la coquille d'Exmouth. Gisement des Angustines, collection ChateleL. Coralliophaga |?) barremica n. sp. PI. IV, fig. 22. Taille moyenne ; forme étroitement allongée, médiocrement renflée, très inéquila- térale; côté antérieur court el ovale; côté postérieur très allongé et obliquement tronqué ; crochets peu proéminents, prosogyres; bord palléal peu arqué, presque parallèle au bord supéro-anal. Surface lisse en apparence. Dimensions. — [Diamètre antéro-postérieur : 34: diamètre umbono-palléal : 17 mm. ; épaisseur des deux valves réunies : 16 mm. Rapports et différences. — Je suis très embarrassé pour le classement générique 32 P. DE BRUN, C. CHATELET ET M. COSSMANN de cette coquille qui n'est certainement pas une Pleuromye à cause de l'existence d'une couche de test non nacré qui ne porte aucune trace de granulations rayon- nantes. D'autre part, 1l est peu probable que ce soit une Arca, malgré l’écartement des crochets qui ne sont pas en contact comme chez les véritables Cypricardes. En définitive, il faut attendre la récolte de matériaux plus complets pour prendre un parti à ce sujet : ce que je puis seulement affirmer, c'est que cet échantillon ne res- semble à rien de ce que l’on connaît à la base des terrains crétaciques. Gisement des Espeiras, commune des Plans : unique, collection Chatelet. Pterocardia brouzetensis Cossmanx PI. IV, fig. 43-45. 1907. Cardium brouzetense Cossx., L. c., p. 29, pl. v, fig. 1-3. # Un spécimen tout à fait népionique de cette grosse coquille m'a été — fort à propos — communiqué pour compléter quelques détails de la diagnose originale. Il a exacte- ment la forme trigone, anguleuse et tronquée du type, sa surface dorsale lisse, sa dépression anale limitée par un angle arrondi et ornée de quelques sillons rayon- nants. Charnière de la valve droite comportant — un peu à droite du crochet — un gros bouton 3 b, tandis que 3 4 est complètement confondue avec le bord retroussé du contour lunulaire ; en avantet presque à l'intérieur de la valve, on aperçoil très nette- ment Ar et An séparées par une pelile rainure pour recevoir An ; la nymphe est courte, étroite, courbée et séparée du corselet par une fine rainure. Enfin la lame myophore, qui correspond à la dépression anale, est très nettement visible à l'intérieur de la valve, tandis qu'il est impossible de distinguer Pr sur le bord anal. Gisement des Angustines, collection Chatelet. | Cardium microphlyctis Cossmaxx PI. V, fig. 24. 1907. Cardium microphlyctis Coss., L. c., p. 30, pl. vi, fig. 25-26. Je fais reproduire ici un joli topotype valvé, mesurant 20 mm. de diamètre : sa surface très fraichement conservée laisse apercevoir l'élégant réseau de costules rayonnantes et concentriques, plus grossières sur la dépression anale, dont l'intersec- tion forme les pustules mentionnées dans ma diagnose originale. Les Angustines, collection Curet. Corbis Capduri Cossmaxx PI. III, fig. 24 bis-27. Outre la charnière de la valve gauche qui montre nettement les dents 2 et 4 b et la large fossette de la dent 3 2,— je puis faire figurer actuellement les valves mieux conservées et un spécimen valvé qui, quoique un peu moins transverse que les échan- URGONIEN DE BROUZET-LES-ALAIS (GARD 33 üllons typiques de cette espèce, diffère néanmoins de C. arinætformis CossM. par sa forme moins haute et plus inéquilatérale. Chez tous ces individus, les stries rayonnantes ne sont visibles qu'aux deux extré- milés, landis que toute la région médiane ne porte que des sillons imbriqués, séparant des rubans concentriques et assez réguliers. En définitive, toutes ces formes sont extrêmement voisines les unes des autres, et il faut une réelle attention pour y distin- guer des mutations; il faut surtout disposer d'échantillons bien intacts, sans quoi on risque de les confondre; c'est par la char- nière principalement qu'on arrive à les sé- parer avec certitude, or il est bien rare qu'elle soit conservée. Quant à l’ornemen- tation elle est presque partout la même, et Rig” 4. CorMis Capauri Comet, le contour des valves a pu subir des défor- malions par suite d'efforts de compression dus à la fossilisation : on ne peut donc tirer de conclusions bien nettes de ces deux derniers critériums différentiels. Dimensions. — Individu valvé : diamètre antéro-postérieur : 55 mm. ; diamètre umbono-palléal : 50 mm. : épaisseur des deux valves réunies : 37 mm. Corbis michaïillensis | Picrer et Cauricne PI. LIL, fig. 28. 1866. Fimbria michaillensis Picr. et Came. Crét. Ste-Croix, t. IF, p. 281, pl. cxxn, fig. 2 a, b,e. Test peu épais. Taille moyenne ; forme ovale-transverse, médiocrement bombée : crochet peu saillant, faiblement prosogyre, silué à peu près au milieu de la longueur des valves. Ornementation composée d’une trentaine au moins de lamelles concen- triques, assez régulières, plus où moins tranchantes, quelquefois avec une costule intercalaire et moins proéminente ; elles sont croisées ou plutôt décussées, surtout dans leurs intervalles, par des lignes rayonnantes qui forment, vers les extrémités, des rugosilés assez visibles, el sur les bords des valves, de fines crénelures. Dimensions. — Diamètre bucco-anal : 38 mm. ; diamètre umbono-palléal : 27 mm. Rapports et différences. — Notre fragment du Gard est identique à la figure publiée par Pictet et Campiche : il n'y a pas d'hésilation sur celte détermination spé- cifique. Quant au genre, pas plus que les auteurs précités, je n'ai pu étudier la char- mère de cette coquille ; mais il ne paraît pas douteux, d'après l'ornementation, le galbe symétrique des valves, ainsi que d’après les crénelures marginales dont elles sont munies, qu'il s’agit bien d'une Corbis, dénomination qui prime Fimbria, con- trairement à l'opinion de Deshayes et de Pictet, puisque le nom Fimbria était pré- employé, dès 1761, par Bohadsch {V. Fischer, Manuel, p. 114%). Gisement des Angustines, collection de Brun. Soc. Géo. De FR. — Paréonrozocix. — T, XXI, — 20, Mésoinme x° 51, A] 34 | P: DE BRUN, C. CHATELET ET M. COSSMANN Corbis Chateleti n. sp. PI. IV, fig. 26-29. Test peu épais, fragile. Taille au-dessous de la moyenne : forme ovale-transverse, un peu inéquilatérale : côté antérieur semi-elliptique, à peine plus long que le côté postérieur qui est plus ovalement atténué ; contour palléal formé d'un arc à grand rayon qui se raccorde sans discontinuité avec les courbes des contours latéraux ; crochets peu proéminents, prosogyres, situés à peu près au milieu de la longueur des valves; bord supérieur un peu convexe en avant des crochets, déclive et presque rectiligne en arrière. Lunule étroite et creuse, bien limitée ; corselet lancéolé, presque aussi étroit, moins neltement caréné, accompagné d'une dépression anale el excavée qui est limitée par un pli rayonnant ; surface dorsale peu bombée surtout sur la région postérieure, partout ornée de stries concentriques et rapprochées qui séparent des filets assez serrés el peu proéminents, non lamelleux sauf sur le ph postérieur el sur la dépression anale: ils sont décussés aux deux extrémités par des costules rayon- nantes qui y découpent de fines aspérités. : Charnière assez étroite, limitée par un are assez régulier au-dessus de la cavité umbonale : 3 4 confondue avec le bord lunulaire, 3 b à angle droit avec elle, plus épaisse mais lrès courte; Ai triangulaire et proéminente, rapprochée des cardinales ; Pr et Pux très écartées, courtes el presque également proéminentes ; 2 et # b seules visibles sur notre spécimen de valve gauche. Bords faiblement crénelés. Dimensions. — Diamètre antéro-postérieur : 30 mm. ; diamètre umbono-palléal : 20 mm.: épaisseur d'une valve : T mm. Rapports et différences. — Il n’est pas possible de confondre cette espèce avec C. michaillensis qui a de véritables lamelles écartées, qui est dépourvue de dépres- sion anale et dont le bord supérieur est à peu près symétrique de part et d'autre du crochet, de sorte que ses extrémités sont à peu près équilatérales. Ici, la connaissance de la charnière nous fournit une preuve à l'appui de notre détermination générique : c'esl exactement la même formule que chez C. lamellosa du Lutécien, sauf que Pur est beaucoup plus apparente. Je n’ai pu observer les impressions des adducteurs ni l'impression pédieuse, mais il n’est pas douteux que c'est bien une Corbis, ce qui confirme l'attribution au même genre de l'autre espèce, C. michaillensis. L'abondance des espèces de ce genre (on en compte déjà quatre à Brouzet}, comparable à celle du Rauracien coralligène, s'explique par ce faciès spécial, très favorable au développement des Corbis. ’ Gisement des Angustines, deux valves opposées. collection Chatelet. Phacoides Bruni n. sp. PI. IV, fig. 38-42. Test médiocrement épais. Taille moyenne ; forme orbieulaire, assez comprimée, presque équilatérale: côté antérieur à peine plus court et plus arrondi que le côté postérieur qui est déclive et longuement rectiligne en arrière du crochet ; le contour A + 7 URGONIEN DE BROUZET-LES-ALAIS (GARD 35 “anal fait ensuite un angle arrondi avec le contour palléal qui se raccorde par une courbe cireulaire continue avec le contour buceal. Crochets petits, peu gonflés, peu proéminents, prosogyres en contact, situés un peu en avant de la ligne médiane; lunule cordiforme, profonde, limitée par un gradin émoussé ; corselet étroit, anguleux, aussi allongé que la parte rectiligne du bord supéro-anal. Surface extrême peu bom- bée, avec une faible — mais assez large — dépression excavée sur la région anale, que limite un bombement rayonnant et très obsolète ; on n'y distingue absolument aucune autre ornementation que des lignes d'accroissement très peu visibles et non régu- lhères. Dimensions. — Diamètres : 30 à 31 mm.; épaisseur des deux valves réunies : 13 mm. Rapports et différences. — La charnière n1 l'impression des adducteurs n'ont pu êlre étudiées sur les spécimens lous valvés qui m'ont été communiqués ; c'est done seulement par l’analogie de la forme extérieure que le classement générique est pro- posé, mais il paraît bien probable que c'est un Phacoïdes s. str., genre dont il existe déjà des représentants bien caractérisés dès la base du Jurassique. En tout cas, ce n'est pas un Acropellalia, à cause de sa forme bien moins renflée et de l'absence d'ornements rayonnants sur sa surface externe. P. Bruni a, d’ailleurs, une ressemblance complète avec Lucina Cornueliana D'Ors., du Néocomien inférieur : on l'en distingue toutefois par sa forme plus orbiculaire, par sa lunule plus large, par son corselet plus étroit, el surtout par l'absence d’ornementation concentrique sur sa surface dorsale. ZL. Sanclæ-Crucis Picr. et Cawe., du Gault inférieur de Sainte-Croix, a le bord supérieur moins déclive en arrière du crochet, elle est moins comprimée que P. Bruni el sa surface est concentriquement sillonnée avec une certaine régularité. D'autre part, L. urgonensis ne Lor. (Mont Salève, pl. C, fig. 7) a une ornementation de Corbis. Cette espèce n'est pas très rare à Brouzet : j'en ai examiné une demi-douzaine de spécimens en bon élat, néanmoins elle paraît avoir échappé aux premières recherches de Pellat dans ce gisement, et c'est seulement par la communication des collections de Brun et Chatelet que j'en ai eu connaissance. Cyclopellatia acrodonta Cossmaxx PI. IV, fig. 18-21. 1907. P. acrodonta Cossx., L. e., p. 32, pl. vi, fig. 1-2. Une valve droite, montrant sa charnière, et un spécimen valvé, d'une conservation médiocre, tels sont les nouveaux matériaux à l'aide desquels je puis préciser la dia- gnose générique de Cyclopellatia, le nouveau genre que j'avais établi sur l'unique valve gauche de la collection Pellat. Cette valve droite porte — comme la valve opposée — deux énormes dents cardi- nales et une petite lamelle Pr; la cardinale antérieure étant conliguë au bord lunu- laire, c’est une dent 3 4, l'autre par conséquent 3 b, la fossette intermédiaire étant destinée à loger 2 de la valve gauche ; en arrière de 3 2 est échancrée une large fos- sette qui reçoit # b, et immédiatement après, contre Pr, la large rainure destinée à Pu telle qu'elle est représentée sur la figure 9 de la page 32 de mon premier mémoire. Le + 36 P. DE BRUN, C. CHATELET ET M. COSSMANN Cyclopellatia est donc bien du type lucinoïde, ainsi que je l'avais fait pressentir ; toutefois ce genre se distingue de Phacoides, non seulement par l'absence de lamelles A, mais encore par la grosseur et la saillie remarquables de 2 et de 3 b, cette dernière exactement sous le crochet, comme une dent 1. Je n'ai malheureusement pu encore étudier l'impression de l’adducteur antérieur, ni vérifier si elle est digitée comme celle des Lucines en général, ou en forme de massue comme celle de Corbis. L'échantillon valvé est intéressant en ce sens qu'il permet d'apprécier l'épaisseur ou le bombement des valves et leur défaut de symétrie qui les écarte de Corbis, mal- gré la similitude apparente de l'ornementation : 1l est vrai, d'autre part, que la dépres- sion anale ressemble plutôt à celle des Lucines. Dimensions. — Hauteur : 25 mm. : diamètre bucco-anal : 29 mm. ; épaisseur des deux vas : 16 mm. avec le test. Astarte barremica n. sp. PI. IV, fig. 46-48 et pl. V, fig. 5. Taille au-dessous de la moyenne : forme transversalement allongée, très inéqui- latérale, peu bombée : côté antérieur très court, arrondi: côté postérieur ovale, atténué, mais non tronqué: bord palléal peu arqué., raccordé par un angle très arrondi avec le contour anal: crochets peu proéminents, en contact, prosogyres, situés au 1/5 de la longueur des valves, du côté antérieur : bord supérieur déclive en avant, presque horizontal en arrière du crochet, puis obliquement déclive et un peu arqué sur toute la région anale, lunule et corselet très étroits, peu distincts; surface dorsale presque plane au milieu, déprimée sur toute la région anale qui cependant n'est pas nette- ment limitée par un angle rayonnant: ornementation composée de sillons concen- triques peu réguliers el peu profonds, qui séparent des rubans costuliformes et qui persistent sur la dépression anale. Bords des valves assez fortement crénelés. Dimensions. — [iamètre antéro-postérieur : 22 mm.: diamètre umbono-palléal : 13 mm. : épaisseur des deux valves réunies : 9,5 mm. Rapports et différences. — Celle espèce esl une mutation bien disunete d'A. elongata D'Or. qui caractérise surtout le Néocomien de la France et du Jura suisse. Ses crochets sont situés beaucoup plus en avant el sa forme est moins comprimée ; en outre, l'ornementation dorsale est plus serrée, moins saillante, les rubans sont plus larges que les sillons qui les séparent, tandis que c’est l'inverse pour A. elon- gala. Je n'ai pu en étudier la charnière, malgré que j'aie eu en communication une jolie valve gauche de la collection Chatelet, car cette valve s’est brisée entre mes mains au moment où j'allais en dessiner la charnière : 1l me reste le souvenir qu'elle portait bien 2 4, 2 b, mais je n'avais pu dégager de lamelles latérales. Néanmoins je pense que c'est bien une Astarte s. lato. Gisement des Angustines, Lype valvé (pl. IV, fig. 46-48), collection de Brun ; une valve bien ornée de filets plus grossiers (pl. V, fig. 5), collection Curet. URGONIEN DE BROUZET-LES-ALAIS (GARD) 37 Cardita (Glans) Capduri Cossmaxx PI. LV, fig. 30-34. 1907, Cardila Capduri Cossx., L. c., p. 38, pl. v, fig. 13. Trois valves droites du gisement des Angustines, dont deux montrant leur char- nière, me permettent de compléter la diagnose de cette espèce qui n'esl pas aussi orbiculaire que le laissait supposer la valve gauche incomplète et insuffisamment dégagée qui servait de type dans mon précédent mémoire. La coquille est obliquement subquadrangulaire, peu bombée, même fortement excavée sur la région anale dont le contour devait être subtronqué, tandis que le bord palléal et le contour buccal forment une courbe circulaire et continue, L'orne- mentation est bien telle que je lai décrite, sauf qu'il y a une trentaine de côtes au lieu de 25. Les crochets, peu saillants, sont situés au quart de la longueur, du côté antérieur. Le corselet est lisse et aplati. Charnière épaisse, à contour inférieur presque rectiligne au-dessus de la cavité umbonale : 3 4 petite et contiguë au bord lunulaire, 3 b triédrique et orthogonale avec la précédente ; une fossette trigone entre elles, pour recevoir 2, et la fossette de 4 b très longue et très oblique ; lamelles Ai et Aus bien marquées, ce qui fixe le classement de cette espèce dans la section Glans de Cardita, et non dans les Cardiocardites où Vénéricardes : toutefois je n'ai pu observer s'il existe aussi une lamelle Pr comme chez Glans s. stricto. Une bonne valve gauche (coll. Chatelet), du gisement des Espeiras, m'a permis d'autre part de confirmer la présence de 2 et de # 2 ainsi que de An. La rectification faite au sujet du galbe non circulaire de ces valves m'oblige à compléter la comparaison que j'en avais faite avec C. neocomiensis D'OrB., qui — elle aussi — est quadrangulaire, quoique davantage, mais, en tous cas, beaucoup plus bombée, avec des crochets encore plus antérieurs. Ilen est de même de (. qua- drata »'Onrs., qui est tout à fait gibbeuse, presque aiguë en avant (si la figure est exacte) el dont l'ornementation comporte 38 côtes rayonnantes. Dimensions. — Hauteur et longueur : 23 mm.: épaisseur d'une valve : 10 mm. Cardita brouzetensis n. sp. PI. IV, fig. 23-25. Taille assez petite ; forme trapézoïdale, convexe, très inéquilatérale ; côté antérieur court, ovalement atténué ; côté postérieur largement dilaté, tronqué; bord palléal presque recliligne, raccordé avec les contours latéraux par des ares à pelit rayon : crochets gonflés, peu saillants, prosogyres en contact, situés au sixième de la lon- gueur, du côté antérieur; bord supérieur excavé en avant du crochet, parallèle au bord palléal en arrière du crochet, jusqu'à sa jonction avec la troncature anale qui est obliquement excavée. Lunule cordiforme, large, lisse, peu excavée, limitée par une profonde rainure : corselet étroit, lancéolé, lisse, anguleux ; surface dorsale presque aplatie en avant et au milieu jusqu'à la croupe arrondie qui sépare la dépression anale et excavée, correspondant à la troncature ; orne- 38 P. DE BRUN, C. CHATELET ET M. COSSMANN mentalion composée d'un treillis régulier de côtes concentriques et rayonnantes, avec des granulations à l'intersection, mais, quand la surface est fraichement conservée, les granulations sont assez rapprochées pour masquer le canevas du treillis, ainsi que je l'ai constaté sur quelques places isolées; sur la dépression anale, les costules rayonnantes sont subitement plus serrées. Bords des valves crénelés. Dimensions. — Diamètre anléro-postérieur : 16 mm. : diamètre umbono-palléal : 11 mm.; épaisseur des deux valves réunies : 10 mm. Rapports et différences. — Il est bien possible que cette espèce se rapporte à C. valdensis Picr. et Camr., de l'Urgonien du Jura, dont on ne connaît que le moule interne; mais on ne peut affirmer que l’ornementation est semblable: d'ail- leurs, d'après la figure, C. valdensis paraît avoir le crochet beaucoup plus saillant et allongé que celui de C. hrouzetensis, et le bord palléal un peu excavé, le côté postérieur moins allongé. C. neocomiensis n'Org. est une espèce plus carrée, plus gonflée encore, dont les côtes anales sont différentes. C. quadrata D'Ors., du Néo- comien, est aussi haute que large. Gisement des Angustines:; unique, collection de Brun. Pectunculus |?) Bruni n. sp. PI. IV, fig. 35-37. Taille petite : forme déprimée, orbiculaire, à peu près symétrique ; crochet très peu gonflé, situé au milieu, non prosogyre en apparence. Surface dorsale lisse, peu bombée, avec une dépression faible sur la région anale. Plateau cardinal assez large pour la taille de la valve; aire ligamentaire peu distincte, certainement dépourvue de fossette centrale ; dents sériales en éventail, occupant à peu près toute la largeur du plateau cardinal ; 1l semble que, du côté antérieur, 1l existe une protubérance avec une fossette conliguë, qui indiqueraient l'existence de lamelles Ar, An; mais cette apparence peut être attribuée à l’état de conservation du fossile, et 1l n’y a aucune certitude actuellement à cet égard. Dimensions. — Diamètre : 11 mm. : épaisseur d'une valve : 3 mm. Rapports et différences. — Il n'est pas sûr que cette coquille soit bien une Axinæa, section lisse de Pectunculus:; ce qu'on peut seulement affirmer, c’est qu'il ne s’agit pas d'un Limopsis, puisqu'il n'y a certainement pas de fossette ligamentaire ; mais on se demande où s'insérait le ligament, car les dents paraissent s'approcher jusque contre le crochet. Il faut donc attendre de nouveaux matériaux avant d'en fixer le classement générique, surtout si l’on découvre l'existence réelle de lamelles antérieures ; le genre Nuculina (— Pleurodon) comporte bien une lamelle latérale, mais du côté postérieur, et d'ailleurs sa forme est oblique. Notre spécimen ressem- blerait plutôt, par ses dents, à S{alagmium (= Nuculella); mais ce genre éocénique est oblique et ses dents ne sont pas symétriques comme elles paraissent l'être ici. URGONIEN DE BROUZET-LES-ALAIS (GARD 39 Mytilus (Arcomytilus) Pellati Cossmaxx PI. IV, fig. 3-6. 1907. Mytilus Pellati Cossm., L. c., p.35, pl. v, fig. 8-9. L'unique spécimen, figuré dans mon premier mémoire, étail valvé et incomplet sur la région palléale ; les deux valves séparées que je fais actuellement reproduire ne sont guère plus complètes au point de vue de leur contour, mais elles montrent bien la bifurcation des côtes sur la surface dorsale, et en outre elles me permettent de décrire les caractères internes, quoique le crochet soit un peu endommagé, de sorte que je ne puis affirmer que le bord cardinal soit édenté ; mais on distingue très nettement la rainure ligamentaire, longue et limitée par une arête saillante ; sur le bord opposé ou palléal — qui est excavé très fines crénelures. De cet examen — ainsi que d’un quatrième individu que m'a aussi communiqué M. de Brun, il résulte bien, comme confirmation de mes précédentes indications, que M. Pellati se distingue facilement de M. michaillensis Picr. et Camp. par sa forme beaucoup plus étroite et plus allongée, par sa moindre épaisseur. D'autre part, son ornementation est beaucoup plus grossière, malgré sa pelite taille, que celle de M. Couloni Marcou, du Valangien, qui est presque aussi allongé que notre espèce. L'un et l’autre ont d’ailleurs la surface dorsale un peu excavée au milieu, tandis qu'elle est légèrement convexe chez M. Pellati. Je rappelle, à ce propos, que la section Arcomytilus AGassiz (1842), à laquelle je rapporte ce fossile, a pour génotype une coquille jurassique : M. peclinatus Sow. Orgon ; collection Curet. les stries divariquées viennent former de Pachymytilus exogyroides n. sp. Grande valve, élargie, obliquement contournée, lisse en apparence, munie d'une croupe dorsale très obluse, qui limite néanmoins une face aplatie sur la région anale et légèrement excavée , tandis que la région buccale est arquée et bom- bée ; l'extrémité palléale forme un arc d’ellipse atténuée, qui raccorde les deux contours. Le crochet n’est pas bien dé- gagé n1 bien intact sur le spécimen dont il s’agit; mais il ressemble un peu à cebui d'une Exogyre, quoiqu'il ne doive pas être réellement enroulé. Fig. 4. — Pachymytilus exogyroides Cossx. Dimensions. — Diamètre antéro-postérieur : 125 mm. ; diamètre umbono-palléal : 100 mm. P. DE BRUN, C. CHATELET ET M. COSSMANN 40 Rapports et différences. — (juoique l'échantillon ci-dessus décrit ne soit pas dans un parfait état de conservation, je crois qu'on peut, sans hésitation, le rapporter au genre Pachymytilus, et mème le rapprocher d'une nouvelle espèce portlandienne et encore plus élargie, mais moins contournée, que M. Favre vient de décrire sous le nom P.obtusus, dans sa récente monographie paléontologique du Salève (près Genève). Les couches coralligènes de cette chaîne ont une faune qui présente beau- coup d'analogie avec celle de Brouzet. tant par la présence de nombreuses formes de Nérinées et de Nérites, que par les Pélécypodes et s t les Rudistes, toutefois avec des mutations qui représentent un faciès un peu plus ancien, de sorte que MM. Joukowsky et Favre y ont netlement séparé le Portlandien de l’Infravalan- gien confondu par de Loriol avec le Barrémien. | Lithodomus avellana n'OrrIGNY PI. IV. fig. 7-9. 1844. Lithodomus avellana »'Ons., Pal. fr. ter., crét., €.IIL p. 291, pl. cecxur, fig. 13-15. 1852. — D'Ors., Prod., t. Il, p. 107, 17° ét., n° 724. 1867. — Picr. et Camr., Terr. crét., Ste-Croix, part. LI, p.520, pl. cxxxvu, fig. 2-4. Il n'y a que peu de choses à ajouter aux excellentes figures et aux diagnoses qui ont été successivement publiées sur cette espèce : la surface des spécimens de Brouzet ne montre pas de lignes d’accroissement aussi marquées que les plis dus au crayon des dessinateurs de la Paléontologie française et de la Monographie de Sainte-Croix, cette surface est complètement lisse, régulièrement ovoïde, sans aucune trace de dépression anale: les crochets gonflés et obtus sont absolument invi- sibles sur les échantillons valvés. Comme l'ont indiqué Pictet et Campiche, celte espèce se distingue facilement de ses congénères par sa brièveté et par son galbe ovoïde. Les espèces néocomiennes sont plus allongées ou plus quadrangulaires. Peu rare au gisement des Angustines {collection de Brun). Bien que Morris ait signalé cette espèce dans le vieux grès vert de Maidstone, en Angleterre, M. H. Woods ne l’a pas reprise dans sa récente monographie des Lamel- hbranches crétaciques de la Grande-Bretagne. Modiola Chateleti n.sp. PI. IV, fig. 10-14. Taille petite ; forme assez étroite, médiocrement tordue, peu dilatée en arrière, allénuée mais non aiguë en avant; crochet presque terminal, obtus, prosogyre, à peine dépassé par le contour arrondi du côté buccal qui est ensuite un peu excavé sur toule sa longueur; bord palléal semi-elliptique, se raccordant par une courbe réguhère avec l'extrémité ovale de la valve. Surface dorsale bombée sur le grand axe, déprimée sur toute la région anale, excavée sur la région buccale ; ornemen- tation composée de costules rayonnantes el divergentes, bifurquées surtout sur la dépression anale où elles sont assez larges el séparées par de profonds sillons ; elles URGONIEN DE BROUZET-LES-ALAIS (GARD) #1 cessent sur la croupe arrondie qui divise en deux la coquille, et toute la région buc- cale paraît lisse, sauf des plis d’accroissement en gradins peu réguliers. Bord cardinal édenté ; tout le contour palléal, taillé en biseau, est muni de crénelures assez gros- sières, landis que le contour buccal est lisse. Dimensions. — Grand diamètre : 14 mm. ; largeur : 7 mm. ; épaisseur des deux valves réunies : 7,5 mm. Rapports et différences. — L'espèce la plus voisine de celle-ci est M. salevensis pe Lortor, qui est beaucoup plus élargie el striée, même sur la région buccale, par des sillons en chevrons sur la croupe dorsale; ce dernier critérium est surtout important, car Pictet insiste bien sur la grande ARE AG de la forme des valves, suivant les gisements où elle a été recueillie, en général plus élargie dans ceux de l'Urgonien. La petite valve vidée que je prends comme type de M. Chateleti a exacte- ment la même forme que le spécimen valvé que je fais figurer comme plésiotype : deux autres spécimens moins bien conservés me permeltent de constater que les caractères de notre espèce du Gard sont très constants. Gisement des Anguslines: Lype, collection C hatelet ; ; trois spécimens valvés, collec- tion de Brun. Perna Allardi Cossuanx PI. IV, fig. 1-2. 1907. Perna Allardi Cossu., L. c., p. 39, pl. vi, fig. 23-24. Les deux valves de cette espèce que je fais reproduire ici sont un peu plus com- plètes que celles du spécimen valvé qui a été décrit comme type dans mon premier mémoire ; elles ont le contour anal plus dilaté que ne le laissait supposer la figure originale ; 1l en résulte que la coquille est assez large et que les dimensions (28-16) calculées par approximation se {rouvent être exactement celles des valves actuelles ; celles-ci ne sont pas en contact quoiqu'elles appartiennent bien au même individu; elles divergent largement sur tout le contour, sauf du côté anal en arrière du crochet, précisément du côté où l'échantillon type laissait apercevoir la charnière ligamentaire et le nombre des fosseltes que j'ai précédemment évalué à sept où huit. Lei, il est impossible de les distinguer ni de les dégager. Une autre constatation à signaler, c'est que P. Allardi ne parait pas atteindre une grande taille, puisque le nouveau spécimen en question à à peu près les mêmes dimensions que le type. Gisement des Angustines, collection de Brun. Pecten (Neithea) atavus RœuEr PI. IL, fig. 18-19. (V. la synonymie, p. 37, pl. v, fig. 19). Ajouter : 1899. Vola (Janira) atava ANxrnura. Kreide Kaukasus. Beitr, Pal. Orients, t. XI, p. 71. 1900. Vola alava Mürrenr. Jura u. Kreide d, Ost Afrika, t. VII, p. 551, pl. xxiv, fig. à. 1903. Pecten (Neithea) atavus Woops. Cret, Lamellibr.,t. 1, p. 197, pl. xxxix, fig. 1-0. Une excellente valve inférieure. montrant les deux oreilleltes, me permet de don- ner de meilleures figures de cette espèce : outre les six grosses côtes et les trois arêtes Soc. Géoz. DE Fa, — ParéonrocoGre, — T, XXI, — 21. Mémoime N° 51, — 6 42 P. DE BRUN, C. CHATELET ET M. COSSMANN intercalaires, celle valve porte des filets rayonnants, plus ou moins visibles, sur les côtes principales el entre les arêtes secondaires, et quelques traces d'ornementation concentrique, composée de chevrons très serrés. Si l'on se reporte aux figures publiées par M. H. Woods, dans sa Monographie des Pélécypodes crélaciques de la Grande-Bretagne, on remarque — indépendamment de la taille — d'assez grandes différences entre notre valve barrémienne et celle du « vieux grès vert » ou Néocomien d'Upware. dont les côtes sont moins écartées et plus proéminentes, avec des arêtes secondaires plus serrées et plus nombreuses. Il serait donc possible que l'espèce barrémienne de Chätillon-de-Michaille, du Mont Salève et du Gard, fût une mutation distincte de la forme néocomienne qui se trou- verait alors cantonnée dans les gisements de l'Allemagne du Nord, de l'Aube, de l'Yonne, de l'Ain et de l'Angleterre. Le nom atavus (— neocomiensis) étant réservé à la forme typique, il faudrait par suite reprendre, pour la mutation du Barrémien, Neithea Matheroniana DE Lorior (1866, Foss. corall. Urgon., p. 66, pl. E, fig. 9). Mais cette question ne pourra être résolue que d’après la comparaison de bons spéci- mens, non décortiqués, de ces diverses provenances; en attendant, je n'ai pas cru nécessaire de modifier ma détermination primitive. Pecten (Neithea) Deshayesianus Maruerox PL IV, fig. 15-17. V. la synonymie, p. 36, pl. v, fig. 11-12). Une toute petite valve inférieure, d'un diamètre de 415 ou 16 mm. seulement, mais mieux conservée que le gros spécimen précédemment figuré. et surtout munie de ses oreilleltes lisses comme le reste de la surface, gonflées comme deux bourrelets laté- raux qu'une étroite et profonde rainure sépare de la convexité dorsale. Jusqu'à présent, je n'ai pu étudier la valve supérieure et vérifier si elle porte les radiations signalées par Mathéron !. Mais, sous le crochet, la fosselte ligamentaire est encadrée de deux protubérances dentiformes qui produisent également des saillies sur le contour inférieur du bord cardinal, au-dessus de la eavité umbonale. Gisement des Angustines, coll. de Brun. Chlamys Robinaldina :» OnmGaxx PI. IIL, fig. 20. 1846. Pecten Robinaldinus »'Ons. Pal. fr. crét., &. I, p. 587, pl. cccexxxs, fig. 3-4. 1850. — v'Ons. Prod., t. II, p. 83, 17° él., n° 390. 1853. Pecten aptiensis Picr. et Roux. Grès verts, p. 511, pl. xivi, fig. 3: 1861. Pecten Robinaldinus ve Lor. Mt Salève, p. 101, pl. xu, fig. 10-11, 1869. — Picr. et Came, Ste-Croix, t. LI, p. 188, pl. cuxx, fig. 1-5. 1907. Chlamys cf. Lardyi Cossx. Brouzet, p. 38, pl. v, fig. 10 (non P. et C.). Le nouvel échantillon — presque entièrement décortiqué, — que je fais figurer ici n'esl guère mieux conservé que celui précédemment décrit et rapporté à tort à 1. Dans une étude — que je prépare sur le Barrémien du gisement d'Orgon — je compte apporter de nouvelles précisions au sujet de la limitation de cette espèce dont il y a lieu de disjoindre une forme nou- velle et bien distincte par sa valve supérieure. URGONIEN DE BROUZET-LES-ALAIS (GARD 3 C. Lardyi Pier. et Camp. qui est une espèce valangienne, tandis que C. Robinaldina, d’ailleurs très variable, à une extension stratigraphique beaucoup plus grande. Cet échantillon montre une partie de la grande oreillette buccale, remarquable par sa dépression rayonnante ; sur la partie décortiquée de son Lest, on voit encore la trace des nombreuses costules rayonnantes et serrées qu'il élail presque impossible de distinguer sur le spécimen de la collection Pellat. Par contre, on les devine plutôt qu'on ne les aperçoit sur les fragments conservés du test. Malheureusement il ne reste aucune trace des stries obliques que Pictet a signalées dans les intervalles des côtes, el qui ne sont probablement visibles que sur les spécimens plus fraîchement conser- vés que le nôtre. En tous cas, par le nombre de ses costules, il se rapproche précisément du 3° type catalogué par Pictet qui indique jusqu’à 80 côtes, tandis que C. Lardyi n'en a que 55 au plus; or ce 3° Lype se trouve dans l'Urgonien du Jura suisse, et c'est ce qui me décide à y rapporter le fossile de Brouzet, en attendant qu'on en ait recueil de meilleurs exemplaires. Gisement des Angustines, collection de Brun. Eopecten c{. urgonensis | Picr. et Cawr.. PI. IL, fig. 24. 1907. Hinnitles? urgonensis Cossm., L. c., p. 39, pl. v, fig. 4. Au lieu d'un moule interne, je suis actuellement en mesure de faire figurer un spécimen beaucoup plus grand, muni de son test : il s’agit, bien entendu, de la valve libre, mais elle est beaucoup plus orbiculaire que celle déjà figurée dans mon pre- mier mémoire ; en outre, son ornementation ne comporte pas les 30 costules que le moule semblait annoncer; elle se compose d'une série de fines costules filiformes, peu régulières et parsemées de pustules peu rayonnantes. Cet aspect est — :l faut l'avouer — passablement différent de celui que représentent les diverses figures de la pl. cLxxvn, dans la monographie de Pictet ; cependant, comme l'espèce est variable et polymorphe, en général mal conservée dans les gisements du Jura neuf- châtelois, je ne puis me résoudre à proposer pour notre unique échantillon une dénomination nouvelle. Quant au changement générique, je crois qu'il n'y a pas d'hésitation possible : c’est bien un Æopecten dans le sens qu'y a attaché M. H. Douvillé ; il est vrai que je n'ai pu entièrement dégager les abords du crochet pour vérifier si le prodissoconque a bien le faciès d'un Pecten. Dimensions. — Largeur : 9 cm.; hauteur : 10 em. au moins. Gisement des Angustines, collection de Brun. #4 P. DE BRUN, C. CHATELET ET M. COSSMANN Céphalopodes et Brachiopodes P. DE BRUN Aptychus sp. PL V, fig. 4. Les Céphalopodes sont toujours très rares dans les formations barrémiennes à faciès urgonien. D'Orgon, M. Kilian a cependant décrit et figuré ! un exemplaire unique de Desmo- ceras Charriert |»'Ors.|, var. Cureti Kirax (coll. Curet), et il a signalé (eod. loc., p. 291, en note, des spécimens de très petite taille ou indéterminables du même genre, recueillis par M. Pellat. Les calcaires de Brouzet sont encore moins riches : ils ne nous ont offert qu'un Aplychus malheureusement incomplet, mais que nous figurons néanmoins, pour ne rien omettre de la faune de ce gisement. Notre échantillon est mince et fragile : il est orné de côtes imbriquées et aiguës, arrivant presque perpendiculairement au bord sutural qui est aplat et figure une sorte de triangle très allongé. La coquille est obliquement traversée par un pli rayonnant, correspondant à la série des sinus formés par les côtes concentriques; l'espace compris entre ce pli et la higne suturale est faiblement excavé. Cette coquille rappelle beaucoup Aptychus Seranonis Co. figuré par Pictet*, mais ses côles sont moins serrées. L'état défectueux de notre échantillon ne nous permet pas de pousser plus loin cette comparaison. Gisement des Angustines, très rare. Inconnu à Orgon. Rhynchonella Renauxiana v'Ure. PL. IV, fig. 49-51, et pl. V, fig. 17-18, 22-23. 1845. Rh. Renauxiana D'Ons. Pal. fr. crét., t. IV, p.23, pl. cecexen, fig. 5 à 8. 1906. — Gués. et Jacos. Barr. Alpes-Marit. Ann. Soc. Lettres, Sc., Arts, t. XX, p. 92, pl. xu, fig. 1 à 5, et pl. x1v, fig. 1 à 4. 1913. — Jacos et FauLor. ÉL. Rhynch. néoc. S.-E, Fr., p. 61. Nous rapportons à celle espèce un certain nombre d'échantillons assez voisins comme taille et aspect, ornés de 22 à 28 côtes vigoureuses el aiguës, et présentant 1. Ann. Univ. Grenoble, 1895, p. 286 et suiv. 2. Mél. paléont., p. xxvu, fig. 10. URGONIEN DE BROUZET-LES-ALAIS (GARD) 45 la forme caractéristique du crochet, le méplat légèrement concave et limité par une carène émoussée, conformément aux crilériums indiqués par MM. Guébhard et Jacob. La place et l'importance du sinus frontal et les rapports entre les différentes dimensions sont assez variables, ainsi qu'on en pourra juger par le tableau ci-dessous. Nous avons cru intéressant de figurer cette espèce à différents âges (ce qui n'avait pas encore été fait) pour montrer l'écart qui existe entre le stade adulte et le stade népionique. Chez ces derniers (pl. IV, fig. 51: et pl. V, fig. 17-18), les méplats des deux valves forment un angle rentrant, assez aigu et profond, les carènes sont plus accusées et plus nettes, et le crochet un peu plus recourbé:; on remarque, en outre, une tendance très marquée à l'aplatissement et à l'amincissement. Il est souvent difficile de les distinguer des adultes de À. lata D'OrB., var. minor Jacor et FazLor, que nous signalons ci-après. Le nombre des côtes, constamment inférieur à 30, ainsi que leur profil aigu, nous paraissent un assez bon critérium. Quelques gros spécimens (pl. IV, fig. 49-50) tendent à se rapprocher de À. irre- gularis Picrer, par leur taille plus forte, par leurs constrictions concentriques au crochet, par leurs irrégularités ou gibbosités plus marquées. Cependant, comme le nombre des côtes (23 à 28) est bien inférieur à celui que porte normalement l'espèce de Pictet (30 à 60), nous n'avons pas cru devoir les séparer de À. Renauxiana dont ils constituent probablement le stade gérontique. La taille et la forme normales, se rapprochant du type de d'Orbigny, sont au con- traire représentées par l'individu figuré sur la planche V (fig. 22-23). Dimensions. Spéc. typique Spéc. géront. Spéc. jeune Spéc. népion RO Se eee medicine se 27 mm. 30 mm 1$ mm. 14 mm. DELBEUD A der aee e FNAC 28 — 36 — 20 — 14 ÉTÉ EP NEE M RPRENEER ER 22 — 22 — 11 — 8 Gisement des Angustines, fréquente ; inconnue au gisement des Espeiras. Assez commune à Orgon. Rhynchonella lata D'Ors., var. minor Jacos et FarLor. 1847. R. lata D'Onrs. Pal. fr. Crét., t. IV, p. 21, pl. cecexcr, fig. 12 à 17. 1872. — Picrer. Desc. crét. Ste-Croix, t. V, p. 21, pl. cxevur, fig. 1 à 5. 1913. — var. minor.Jac. et Fazz. Rhync. portl. néoc. S.E. Fr., p. 57, pl. vun, fig. 18-21. Trois échantillons, en trop mauvais état pour être figurés, peuvent être rapprochés avec certitude de la variété minor, décrite et figurée par MM. Jacob et Fallot dans leur beau mémoire sur les Rhynchonelles du Sud-Est de la France. L'un d'eux est presque identique à la figure 20 publiée par ces auteurs : 1l porte 37 côles el ses dimensions sont : hauteur : 14 mm.; largeur : 16 mm. : épaisseur : 9 mm. Gisement des Angustines, rare ; inconnue aux Espeiras. Très commune à Orgon. 46 P. DE BRUN, C. CHATELET ' ET M. COSSMANN Terebratula russillensis P. ne LoroL PI. IL fig. 46: pl. IL, fig. 54-56. 1866, T'erebralula russillensis ve Lor. Mont Salève, p. 88, pl. 1, fig. 12 à 15. 1872. — — Picrer. Desc. crét. Ste-Croix, t. V, p. 68, pl. con, fig. 1 à &. Cette espèce biplissée, renflée, trapue, présente un faciès tout à fait à part, à cause de son crochet très volumineux, court et recourbé, terminé par un foramen très largement ouvert. Elle est ornée de très fines costules rayonnantes ou filets caracté- ristiques, qui ne sont visibles que sur les échantillons intacts, lesquels sont très rares ; nous en figurons un dont voici les dimensions : Hauteur : 17 mm. ; largeur : 12 mm. :; épaisseur : 10 mm. Gisement des Angustines, peu rare ; assez fréquente dans les couches de base des Espeiras. Commune à Orgon. Terebratula acuta Quexsrenr PI. IV, fig. 52-53. 1851. Terebralula acutla Quexsr. Handb. Petref., p. 473, pl. xxxvin, fig. 2. 1872. — —- Picrer. Desc. crét. Ste-Croix, t. V, pl. cour, fig. 14 à 18. 1847. — prælonga n'Ors8. Pal. fr. crét., &. IV, p. 75, pl. «vu, fig. 1 à 6 (non Sow.). Pictet (loc. cit., p. T1) considère comme douteuse l'existence de cette espèce dans l'Urgonien ; cependant nous ne pouvons rapporter qu'à elle un certain nombre d'échantillons biplissés, allongés, amineis du côté du crochet qui est peu volumineux, à peine recourbé, avec un foramen de médiocre dimension. À l’état népionique où les plissements n'ont pas encore apparu, la coquille est plus aplatie, mais les autres caractères sont déjà bien apparents. Dimensions. — Adulte : Hauteur : 20 mm. ; largeur : 15 mm. ; épaisseur : 10 mm. Jeune : — 13 — — 11 — —— 6 — Gisement des Augustines, assez rare: plus fréquente dans les couches de la base des Espeiras. Existe à Orgon. Terebratula Moutoniana D'OrBiGNy PI. V, fig. 19-921. 847. Terebralula Moutoniana v'Ons. Pal. fr. crét., t. IV, p. 89, pl. pv, fig. 1 à 5. 872. — Picrer. Desc. crét. Ste-Croix, & V, p. 86, pl. ccun, fig. 1-3. Les échantillons de Brouzel que nous inscrivons sous ce nom ne diffèrent du type de d'Orbigny que par leur taille beaucoup plus petite ; tous les autres caractères, très apparents même chez les jeunes individus, sont bien identiques. Ils s'éloignent des individus figurés dans l'ouvrage de Pictet par leur largeur proportionnellement beaucoup moindre. Cet auteur cite l'espèce dans l'Urgonien de Morteau et la Rus- sille. Dimensions. — Adulte : Hauteur: 15 mm; largeur : 13 mm. ; épaisseur : 7 mm. Jeune : — ld — — 10 — — er] Gisements des Angustines et des Espeiras, assez rare. Orgon. URGONIEN DE BROUZET-LES-ALAIS (GARD 47 Terebratula Cossmanni ve Baux n. sp. PI, V, fig. 29-31. Taille petite ; forme déprimée, un peu plus haute que large, étroite dans la région cardinale, élargie et un peu tronquée dans la région frontale, la plus grande largeur se trouvant au tiers inférieur de la coquille, de sorte que son aspect est un peu piriforme. Valves également bombées ; la plus grande est uniformément arrondie, sauf sur le bord frontal où elle présente une dépression médiane ; petite valve semblable, bordée — de chaque côté — d’une assez forte dépression qui s’atténue graduellement et cesse presque au centre de la coquille. Crochet sans carène, long, mince, peu recourbé: foramen petit, étroit, allongé, surmontant un très court deltidium. Commissures latérales presque droites et formant un faible sinus dirigé du côté de la grande valve, commissure frontale formant une ligne arquée en dessous et relevée sur ses bords. Test lisse, marqué de stries d’accroissement peu distantes el assez visibles. Dimensions. — Hauteur : 12 mm. ; largeur : 11 mm. ; épaisseur : 7 mm. Rapports et différences. — Il y a lieu de comparer cette espèce à T. Germaini, Moutoniana el famarindus ; elle se rapproche de la première par sa forme, par la petitesse de son foramen, par ses dépressions latérales, mais elle s'en écarte par sa faible: épaisseur, par la longueur de son crochet, enfin par ses stries d'accroissement. De la seconde, elle offre la faible épaisseur, les dépressions latérales et la forme des commissures latérales ; mais elle en diffère par la minceur et la courbure bien moindre de son crochet, par son foramen plus petit, par l'égal bombement de ses valves, par son bord frontal plus fortement arqué. Quant à la troisième, elle est très analogue comme forme ; mais son crochet est plus petit et caréné, ce qui la fait ranger dans le genre Zetllerta, tandis que notre nouvelle espèce est une Terebralula s. stricto. Gisement des Angustines, couches de la base des Espeiras ; très rare. Inconnue à Orgon. Zeilleria tamarindus |J. Sowerey PI. V, fig. 26-98. 1836. T'erebralula tamarindus. Sow. in Frrrox. Trans. geol. Soc., t. IV, p. 338, pl. x1v, fig. 8. 1847. — »'Ors. Pal. fr. crét., t. IV, p. 72, pl. pv, fig. 1 à 10. 1872. Tereb. (Waldheimia) tamarindus Picrer. Desc. crét. Ste-Croix, t. V, p. 96, pl. cerv, fig. 1-3. Les spécimens que nous rapportons à cette espèce sont de petile taille, comme du reste tous les Brachiopodes de Brouzet, sauf Rhynchonella Renauxiana: 1s se rap- prochent, par leur forme, de la figure 1 dans Pictet : leurs commissures latérales sont cependant un peu plus inclinées du côté de la grande valve et leur commissure frontale est légèrement sinueuse. Le crochet peu volumineux, peu recourbé, est nettement caréné, de sorte qu'il n’y a aueun doute sur la détermination générique de nos échan- tillons qui — contrairement à ce qui a lieu pour les espèces ci-dessus — paraissent, en vieillissant — marquer. une tendance à l’aplatissement des valves. Dimensions. — Adulte : Hauteur : 14 mm. :; largeur : 12 mm.: épaisseur : 7 mm. Jeune : — ji — — 10 — — T7 — Gisement des Angustines, couches de base des Espeiras ; rare. Peu commune à Orgon. 48 P. DE BRUN, C. CHATELET ET M. COSSMANN Echinides PAR J. LAMBERT D'après M. J. Lambert, qui a bien voulu se charger d'examiner et de déterminer les débris d'Échinodermes du gisement en question, les seules formes déterminables sont les trois suivantes : Pseudocidaris clunifera AGassiz |Cidaris| Cette espèce se rencontre dans le Néocomien inférieur de l'Yonne : mais elle est surtout abondante dans le Barrémien de la Suisse, de la Savoie, et dans l'Urgonien d'Orgon. Couches de base des Angustines, coll. de Brun et Châtelet. Pseudopyrina pygæa Auassiz | Galerites| Espèce appartenant au Néocomien supérieur ou Urgonien de de Loriol, à la Rusille, à Sassenage, etc. : elle est encore abondante dans l'Aptien, au Rimet, à Rencurel, etc. Elle n'est pas connue dans l'Hauterivien et n'avait pas encore été rencontrée dans la faune des calcaires blancs d'Orgon. Première carrière des Angus- ünes, coll. de Brun et Châtelet. Holaster intermedius AGassiz Ce dernier spécimen provient d'un calcaire gris, dur, subcompact; l'espèce à laquelle il paraît se rapporter est surtout répandue dans l'Hauterivien. Couches de base des Espeiras, coll. de Brun. URGONIEN DE BROUZET-LES-ALAIS (GARD) 49 Poissons PAR F. PRIEM Les restes de Poissons sont peu nombreux et consistent uniquement en quelques dents recueillies dans la première carrière des Augustines et qu'a bien voulu déter- miner M. Priem. Mesodon sp. Une dent antérieure préhensile el quelques dents triturantes, ces dernières ana- logues comme taille et formes à celles figurées par M. Priem (8. S. G.F., (4), XI: pl. 1x, fig. 5) et qui proviennent de l'Hauterivien supérieur de Sebence, près Sauve (Gard). Plus communes dans l'Urgonien d'Orgon, elles ont été figurées par Matheron (Rech. paléont., pl. c, 17; fig. 5), sous le nom lycnodus affinis Maru. Anomæodus ? sp. Quelques dents de la dentition spléniale, de petite taille, dont une ressemble par sa forme très allongée, très étroite, à l'Anom. angustus AG. figuré par M. Priem (loc. cit, pl. 1x; fig. 9) et provenant du Sénonien du Sud-Ouest. — On connait, de l'Ur- gonien d'Orgon (coll. Provençal), un fragment de dentition spléniale d'Anom. Munsteri AG.; mais les dents en sont plus volumineuses et plus courtes. Microdon aff. Hugii Ac. Un fragment de dentition spléniale, comprenant cinq dents, parait appartenir à celle espèce figurée par M. Priem (loc. cit, pl. vin, fig. 6), du Jurassique supé- rieur ? des Prés de Rencurel (Isère). La collection Provençal en renferme un spécimen plus complet, de lUrgonien d'Orgon. Soc. Goz, ve Fr. — PaLkoNToLoGE. T. XXI. — 22, Mémoinx N° 51. i L TABLE ANALYTIQUE DES FOSSILES DE BROUZET décrits dans le Mémoire de 1907 (1) et dans celui-ci (1). BrochactzonmmBoutliene NL Mn LL douces IT, p. 10, pl. I, fig. 3-6. D nonreina (Retusa aceardiM. ME MT... ee 1; p: 6; pl NL fig. 17: MONTE ENORME Rose tee done à DSP MAPS pl A Eee RE on eue due ee die ne à Il, p. 11, pl. I, fig. 15-16, RRERAORENINER GARAORENSIS A ee. ee 2 ee à demrere eme due e à END pl et MOD B TOUT ELA) SANS EME NE nn dense Door ce no e ue dents If, p. 12, pl. I, fig. 18-20. ER CATIDIC TA INITUNCARs 1 RE, LU intense l}.p-", pl: IT, fig. 9-12 TE TO DITS OUT ELL) e A Mne coenboe este one e des den Ip: 13; pl. V\ fig. 25. OR PR A hi lucas eue I, p.8, pl. IL, fig. 10-11; et pl. I, fig. 9-42. OO EE Et a cn une cdoe na ee ce IT, p. 13, pl. I, fig. 21-26. METTENT EP RC OP TP ER REE J, p. 12, pl. Il, fig. 1-4. LT D CS PR RS AE I TE ein nie so Jp. 9/ pl I, fig. 4-5. ET ETATS e is dan hoinune sn male sie canin ven Ua I, p.13, pl. I, fig. 6-9. — Aa à mue co dois Se Anne Ip 4%: SAN CUCI EEE INR D A DOC A ROC OPTA PIC OR I, p. 10, pl. IN, fig. 1-4. — Le Cr ANT PAT I RU ARS E CR CPR Une II, p.44, pl. L fig. 29. ne (Di020phris) Goquandi.c.:..:..t......... I, p. 14, pl. I, fig. 27-28. LP TY TMS) Mir OMOrDRE. 1 .. ture OU ep LED fe = = ne des aete cmd du 9 Il, p. 15, pl. I, fig. 30-31, RE A che aan d autae à circule e I, p. 45, pl. L, fig. 13-14. PERIOD EOETE PP PRE RE NAp-16/ plier, Ge 17e Chenopus (Cyphosolen) tuberosus. .......................... I, p. 15, pl. II, fig. 15-16. — _ 2 5e Ce SR Il, p. 16, pl. V, fig. 6-9. DROLE PET CRE TE IE p. 16, pl. HI, fig. 5-8. — A M ee ina à 0 ne la a I, p. 17, pl. 1, fig. 1-2 (inversées). TOUTE TUNLE Ne -ens elec cu de ins duc ce loose IL, p. 17, pl. I, fig. 8-9. : RAP Oro DUMAU Per... ).................... I, p. 18, pl. L. fig. 10-12. 0 GENE Re CR TEE I, p. 18, pl. IV, fig. 12-13. = TT MO EN EE PO OPEN ER EE I, p. 19, pl. V, fig. 10-12. RUMEUR 6e eue me ed nca ee ave ve eue ee I, p. 18, pl. IL fig. 13-14. TO SE D ne cine ae corde 1, p. 19, pl. IV, fig. 16-19. a ee PET REP PRICE I, p. 19, pl. L, fig. 32-34. CNT RP OR Il, p. 19, pl. I, fig. 1-3. OA EDS la dd honda es dune due o I, p. 20, pl. IL, fig. 14-16. D Eee 9 ue an aa an ae je ee ae mé die LL, p. 21, pl. II, fig. 6-8. IUUPAOUETORTPNUSULIOBUNR IE eu. . 0 oem 2 Ni donnee date ];p: 20, pl-'IV, fig: 20-22. TT QUES Ps EE 1, p. 20,pl. VI, fig. 14-17. Ampullospira gardonensis. .............,........... Re Res "M, p. A, pl. I, fig. 11. ER nn mice dau oo to ee I, p. 23, pl. IL, fig. 12-13, et fig. 9-10 (?). nn dau ner ar cer donnee I, p. 22, pl. V, fig. 15-16. Nerilopais spiralicrenata,. ....,................ Deus de 1, p. 21, pl V, fig. 15-18. Nerita Bruni....... ln ae das Du SR «€ If, p. 24, pl. II, fig. 4-6. > 52 P. DE BRUN, C. CHATELET ET M. COSSMANN Nerita Capduri....,-:..-..: DÉS TIU SES CE SA RTE I, p- 22, pl. IV, 6g. 23-26. — —," a RSS re RE PERL RER ET ÉREE IE, p. 24, pl. IL, fig. 7-8; et pl. V, fig. 12-14. — {Neritodomus)dolichostoma:. 2... I, p.24, pl. VI, fig. 18-20. — Trochonerita) mammaæformis.@. ..................... I, p. 23, pl. IV, fig. 2-4. —= = ES SU PRET... IL, p-25:- Pileolus inf@icoslalus!: 7" TR NET PRE EEE IE, p. 25, pl. II, Gg. 9-16. Paraturbp Replagontabis SEL ATP SORA NI CREER EE I, p.25, pl. IV, fig. 14145. Rothpletzella ‘berrenuca ||... RS NA R ER ReR ee 1, p. 26, pl. IV, fig. 5-7. — SO pd no ue IL, p. 27, pl. IL, fig. 27-29. Ataphras graniformis-©+ "OSEO RER ER PERLE EN L p. 27, pl. IV, fig. 14. —. , retluctus: 522 Te PROC EEE EE IE, p. 27, pl. IL, fig. 34-36. Calliostoma Bruni. : 5322 CR RE NEC RE IL, p. 26, pl. IL, fig. 17-20. Monodonta pachyodon "2: 1%... IE, p. 28, pl. IT, fig. 1-3. Galliomphalus ‘Pellal "2 er er rt 1, p. 25, pl. IV, Gg. 8-11; et pl. V, fig. 14. — Æ field RS NT EE Te II, p. 28, pl. IL, fig. 21-26. Trochotoma. barremica”. SR RE PC OL IT, p. 29, pl. II, fig. 30-33. Curekia-helicinotdes: 2.226 .2 JE S RP EPR PERECEE I, p. 30, pl. V, fig. 12-14. Scurria asymmetrica-,. 222 RES PR PR ST TEE ne I, p. 30, pl. III, fig. 17 et 21-23. Dentalium barremicum. ...... ARR PA ADN ee de rt 0 I, p. 31, pl. I, fig. 4-5. Venus vendoperana:: "22 RS RTE ESEERR AEDRTRSES I, p.28, pl. VI, fig. 21-22. Cyprina? brouselensis:: "2e" FU EÉ ETRENE EE RER 1, p.28, pl. VI, fig. 3-4. Coralliophaga barremica............... RTS SRE SNS AN TA IL, p. 31, pl. IV, fig. 22. Cardium nucrophlyets TT ER re DO ee RTE I, p. 30, pl. VI, fig. 25-26. — he me 212 7e SIT On DO SPORE SEE Il, p. 32, pl. V, fig. 24. —_ Pterocardia) bronselense "TE nie I, p. 29, pl. VI, fig. 3. — — ee AT PSE AD mA Pre De DRE D Il, 32, pl. IV, fig. 43-45. Corbis axinmiformuis. ST EURE EE D ES RERRERS I, p. 31, pl. VI, fig. 27-29. =. Capduri 22 SEE RE TE MR re PT RS AE ARE I, p. 30, pl. VI, fig. 8-9. — LIEN EE 255 8 D On RE 2e TU 11,p.32, pl. IL, fig. 24 bis-27 ; et fig. 3 (texte). —= . … Chalelei PRES TETE. Eee re AAA eu 12 I, p. 34, pl. IV, fig. 26-29. —=\ “puchadlensis ie RC RER RORAECIITENRE CE IE, p. 33, pl. HT, fig. -20. Phacoides Bruni LR CEE LR ERP RE TE TR Il, 34, pl. IV, fig. 38-42. Cyclopellatia acrodonta..................... PR mnt: de I, p. 32, pl. VI, fig. 1-2. = A NO M EAQ CA SEM Phare à 2 ! Il, p. 35, pl. V, fig. 18-21. Astarte/barremicna it, TR ICE LS. DOSSIER CREER IT, p. 36, pl. IV, fig. 46-48 ; et pl. V, fig. 5. Cardüg'brouztenss 7 2225 Te SEE TRE TER T I, p.37, pl. IV, fig. 23-25. — -{Glans) Capa ER TR ESP RC LES + I, p. 33, pl. V, fig. 13. — _— Ne ee ES nes LOS OR RUN ILES ERA :. NH, p. 37, pl. IV, 6g. 30-34. Pectancolus Bromi- ST RE RO TERRE 1, p. 38, pl. IV, fig. 35-37. Parallelodon (Nemodon) gardonense. ........................ I, p.34, pl. VI, fig. 10-43. Mylilus (Ancomugtilus) Pellal: 7 1 RNCS I, p. 35, pl. V, 8-9. — . EC ele IST CR ENTRE Il, p. 39, pl. IV, fig. 3-6. Pachymylilus exouronte Te CN ee 11, p. 39, fig. 3 (texte). Lifhodomns'apellans: TR SR ER IT, p. 40, pl. IV, fig. 7-9. Modiola Chalelelis ss RE III RE DRE EE Il, p. #0, pl. IV, fig. 10-14. Perna Ali: SRE ee NERO ER EE I, p.35. pl. VI, fig. 23-24, — ASE De ee EE Se TL Te UE . I, p. #1, pl. IV, fig. 1-2. Pecten NNeïlhez) alaous "0 RER RE RE TC CEE 1, p. 37, pl. V, fig. 19. — — ES RS A fee LE MAR CA L I, p. #1, pl. LL, fig. 18-19. — — , Deshagesanus. =" Pr CR EN 1, p. 36, pl. V, fig. 11-12. - — nr UNSS Care ec TRS TOR EEE Il, p. 42, pl. IV, fig. 15-17. Chlamys Lardii Top iee de le ESR CRESE 1, p.38. pl. V, fig. 10. — eo ae M to ER LR LS CE Il, p. #2 (synonyme). — 1; Robinidina® Se RE EE ER SES PRE Il, p. 42, pl. HE, fig. 20, _— urgon£nsie. "ESS Men Es Se RE TES I, p. 37, pl. VI, fig. 5. Lima vigneulensis. 27.205 CRC RE ce LE RE CT 1, p. 39, pl. VI, fig. 6-7. CO CC CCC nn nm nn nn nn nn tu $ th nchonella Renauziana APRES te CÉPSC TRS IPN ENNS CC nn nn nn mn nn mnt Moutoniana ........ RÉEL NE EME TR ARE 4 russillensis À Zeileris tamarindus nn mms nm nn nm nn nn nn nm mms CO nn nn nn nn nn nm 54 I, p. 39, pl. V, fig. 4. IE, p. #3, pl. IV, fig. 24. E, p. 40, pl. V, fig. 5-7. LL] 1, p. #4, pl. V, fig. 4. Hp. #4, pl. IV, fig. 49-51 ; et pl. V, fig. 17- 18, 22-23. Il, p. 45. II, p. #6, pl. IV, fig. 52-53. I, p. #7, pl. V, fig. 29-31. If, p. 46, pl. V, fig. 19-21. IL, p. 46, pl. IE, fig. 54-56. Il, p. 47, pl. V, fig. 26-28. Il, p. #8. U, p. 48. Il, p. #8. TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES acrodonta (Gyclopellalia} "5 RER ee RP COUECEL CE L, p. 32, pl. VI, fig. 1-2. — En ir. CET ERRECCERCESEE IH, p. 35, pl. V, fig. 18-21. acrospira (Ampullina) "2" "TEE Etes etre IL, p. 23, pl. Il, fig. 9-10, 12-13. acata (Terebrala}i. 2 eee RER Eee I, p. #6, pl. IV, fig. 52-53. AUardi {Perna) et se 20 me ee REC ECC E EPA EL, p.35, pl. VI, fig. 23-%/ — RS TRE re IE, p. #1, pl. IV, fig. 1-2. = (Pseadomelanta):. 7-55 327200 EE EE TT EL p. 19. pl. IV, fig. 16-19. — 9 “ose 0 se Sos 0e SNL EU ENURE "I, p. 19, pl. I, fig. 32-34. asymmelrica (Scurra)- ee ee 11, 30, pl. III, fig. 17 et 21-23. alavns: (Petten):: 2:57... ORr nCtRReee ree I, p. 37, pl. V, fig. 19. — D ed Se © II, p. #1, pl. II, 18-19. avellana (Lithodomus)............... ; ma SES ANS DEC SEE IL, p. 40, pl. IV, fig. 7-9. axinæiformis (Corbis)........ D Pi dense L p. 31, pl. VI, fig. 27-29. barremicalAstarle) ee CR tete CE Il, p.36, pl. IV, fig. 46-48: et pl. V, fig. 5. barremicum (Dentalium)................... RARE es TE IH, p. 31, pl. IL, fig. 4-5. barremica {Coralliophaga). =" RER RE Te IL, p.31, pl. IV, 6g. 22. —_ (Rothplelsella) 75. RP ER EE EDR I, p. 27. pl. IE, fig. 27-29. — {(Trochotoma) . ...... Rd IE, p. 26, pl. IV, fig. 3-7. — UN" ME eee reicre Ru IT, p. 29, pl. IL, fig. 30-33. biconcana (Discoheliz) -. 1.4}, c-cpoe Cet ee I, p. 19, pl. I, fig. 1-3. \ Boutillieri (Trochac#won})"". "+2. eee 11, p. 10, pl. I, fig. 3-6. Brouzetensis {Cardila) "SR RE I, p. 37, pl. IV, fig. 23-25. brouzelense (Cardin) "2" ER ben I, p. 29, pl. VI, Go. 1-3: brousetensis (Cypréha} 5" "37.200002 res er ei I, p. 28,pl. VI, fig. 3-4. _— Discohelir)..... TE LOST) SE EEE I, p. 20, pl. IL, fig. 14-16. — Plerocardia). 7.0.2. I, p. 32, pL IV, fig. 43-45. Bruni (Calliostoma)........ SRE EE POIVRE Sn re Il, p. 26, pl. Il, fig. 17-20. = (Nernela) Er ere Re Ps re Il, 15, pl. 1, fig. 13-14. — (Nenla):.. RER Se eee SENS EEE IT, p. 24, pl. HI, fig. 4-6. =" (Pectuncalif) 4 7. SN Re eee Il, p. 38, pl. IV, fig. 35-37. — (PhacQes re EN Se 1, p. 34, pl. IV, fig. 38-42. =" {Parparoudles) 4. RS Cr er ra HE, p. 17, pl. I, fig. 8-9. Capduri{(Cardibui" RM RE sea te RE Le I, p.33, pl. V, fig. 13. nn — RESTOS OT ME ERREURS I, p.37, pl. IV, fig. 30-34. — (Corbis): MIRE PES RE AL I, p. 30, pl. VE, fig. 8-9. _- RP EN ONE Re ET N 11, p. 32, pl. V, fig. 24 bis-27 ; et fig. 3 (texte). Capduri(Nerita}:.:/1: LR Sete DS TRE Le I, p. 22, pl, IV, fig. 23-26. = TN AE Len tra ts ER ML Il, p.24, pl. HI, fig. 7-8; et pl. V, fig. 12-14. — . (Psendomelania) SSSR ESS TE EEE 1, p. 18, pl. 11, 6g. 13-14. Chateleti :Cerithiella;..... .. RSS UT ner AS CS Il, p. 14, pl. H, fig. 15-16. — Corbie ST RSS CRM TP AC Il, p. 34, pl. IV, fig. 26-29. — MModiola). 552 ne MEN RE EC LT ee 11, p. #0, pl. IV, fig. 10-14. URGONIEN DE BROUZET-LES-ALAIS (GARD) 55 A A EN on area e« il,.p.44, pl. 1, fig. 7. CONTE NIATE OO CAE ET Or COCO EE Il, p. #8. CODEC NOTION Re TR PE I, p. 12, pl. II, fig. 1-4. — ES US: CE STONE ES SE PP DES I, p. 14, pl. I, fig. 27-26. Drama OT Ce DTA Ie RS Re sta e nada da due » à I, p. #7, pl. V, fig. 29-31. CORRE OUEN MEN ER en le ere de germes mie os IT, p. 22, pl. V, fig. 15-16. CO ARE ONU) ER I A A Rs Ru neue e Ve I pe 43 pl fe 2%, JDE RP CNP AT et 0 NP ROME PRO DO DR EE I, p. 36, pl. V, fig. 11-12. = 1 ELU ROUEN NP SR RIRE IL, p. 42, pl. IV, fig. 15-17. AAC TEA NN eROTOMUR)E RE Sn 2e memes ee à Moreeee ejoreie ee I, p. 24, pl. VI, fig. 18-20. CORNE EOPONEU) EE RUES Er imaec Cia cfie a aleere ein spears ee [, p. 20, pl. VI, fig. 14-17. nou rades PAC RUMEUR Ra meuiih ane caaie ae II, p. 39, fig. 4 (texte). RAR TEOUARS CATD DU IONNIT A) ER TES sens ue see « Il; p° 21, pl. Il, fig. 11: rardonenselParallelodon) IR A al ns: EEE I,p. 34, pl. VI, fig. 10-13. gardanennsi(Pseudonennea) TE an an nos de I, p. 6, pl. IH, fig. 13-14. BAND TRES UNE OR CARPE PP ER AO APRRRE LP MERE ETE lp: 9; pl-1 fig. 4-5° DA ons A AD ATUS ER EC EL DU. ARR Lin eee lp pl IN fig: 4: helicinoides {Curetia).................... | HÉRENT RE HS I, p. 30, pl. V, fig. 12-44. Renoomaus (Para PDO A Ra ei au I, p.25, pl. IV, fig. 14-15. UT PA D OT RE EC TOO POP EDR DER LEE Il, p. 25, pl. I, fig. 9-16. LÉ PIRETUBTHOIRS EE) en same des atie mens o nue veto: à Il, p. #8. RAA RONA TA) ES RE ne cu mocete oies ee I, p. 6, pl. I, fig. 17. LC OC TEE TO ERA ER OO TROP OP RURE I, p. 38, pl. V, fig. 10. — TR et, Ni a lan et rss Il, p.42 (synonyme). RO TUNC ONE) NALAMINON Re... tee ee care oaire avareta une Il, p. 45. TRIO LEE NEA RE SERRE ie à due ou » etacele sers dci 00e 1; p.23; pl. IV, fig: 2-4: = =, 1 Ro RL OR EE PE Il p: 25: CRAUIENELS TI CDRDIS EEE ET se does cac sono sms due dite ae Il, p. 33, pl. II, fig. 28. DRE D OPEN PTT ER. re mela oies ete din els Sales eV ed ee I, p. 14, pl. I, fig. 5-8. — a re = van ee I, p. 15, pl. I, fig. 30-31. MÉTOD AA IERSEU AT ALAN) ee Lame ce does canine eos à I, p. 30, pl. VI, fig. 25-26. — Um A on da Aires mettre Il; p. 32; 4pl. V; fig. 24. HONTE TeRC DTA) ER MEL den à Le annees eue II, p. 46, pl. V, fig. 19-21. DÉPLOIE US RE. ee vase à un du mue dite ee L'ovste l;p- 28; pl.VI, fig. 21-22: PACDTOOTAMONOUONIR ER RE UE denses eus eme ee Il, p. 28, pl. I, fig. 1-3. pangymma (Discohelix).......... PR Casta cu ne eo rte Il, p. 21, pl. IL, fig. 6-8. AO AU RDA DO ES RE Na end nn las ouai elertele do eee I, p. 16, pl. I, fig. 17. CPI TARA UTIONA RUES EN ME an nitne ee Merreates » Sea à à I, p. 25, pl. IN, fig. 8-11 ; et pl. V, fig. 14. — re ere een ele dettes ecole II, p. 28, pl. I, fig. 21-26. En AA EN OS OMAN ER en ue « idin Me Mae ee de aa die I, p. 16, pl. IE, fig. 5-6. — NN MR PET PE TRE CPS EL LCR CRE II, p.17, pl. I, fig. 1-2 (inversées). TP LO FOND Lea) PA ET e à da cicile Sao cg hvete I, p.18, pl. IV, fig. 12-13. = TU diese an ee do Mae à I, p. 19, pl. V, fig. 10-11. — CPAS ER UT RE aise rer I, p.35, pl. V, fig. 8-9. — A etire nds + Ne em aiens à es eo I, p. 39, pl. IV, fig. 3-6, RL EE O NDS SR ah. eue au re done nre ere de I, p.8, pl. I, fig. 10-11 ; et pl. II, fig. 9-12. = He Ce PORTA TO NON UE CC ET I1,p.13; pl: I, fig. 21-26. DUO GTA TE EDDAHOPRA) MS. 72.1 anne ee uses 6 Il, p. 48, pl. I, fig. 10-12. RAM (NDMOCA CAT EE LEA. à à Une te oo ga dose à 1, p. 20, pl. IV, fig. 20-22. Lo OCT EE TR CS PR PDT Il, p. #8. 56 P. DE BRUN, C. CHATELET ET M. COSSMANN reduclas (Ataphrus); CO CRE FR RC I, p. 27, pl. Il, fig. 34-36. Renauriana {Nerines):::2 20 20 00et Eee A ES + = E, p. 43, pl. I, fig. 6-9. Renauziana (Nerinea). 5 RSS NE CE RENTE RS MR RE IL, p. 15. — (Rhynchonella) "Eee Eee ASS Il, #4, pl. IV, 6g. 49-51; et pl. V, fig. 17 18, 22-23. Robinaldina (Chlamys)............... CREER M DCE Re TT I, p.42, pl. IT, fig. 20. russillensis'(Terebratula). 7. SRE Te TAC OR Il, p. #6, pl. IL, fig. 54-56. Sayni (Ilieria).: RME STE ER USE SEE Aer IT, p. 12, pl. I, fig. 18-20. spiralicrenafa {(Nerilopsis) 72. OS LE RS RENTREE ET I, p. 21, pl. V, fig. 15-18. famarindus (Zeilleria) TL RE RENE EE Il, p. 47, pl. V, fig. 26-28. truncaïa (Iliera). ner CE RE RENTREE ES PÉRREE E, p. 7, pl. IL, fig. 9-12. tuberosus (Chenopus) "INRA ER ERP CPP PERLES LEE I, p. 45, pl. IT, 6g. 15-16. — hante peerme-b ter EE COUR DÉS RCE IL, p. 16, pl. V, fig. 6-9. urgonensis (Chlamys)........_......._.. RE RE L, p. 37, pl. VI, fig. 5. — Eopetien}; 52:66 Pet Re Ci H, p. #3, pl. II, fg. 24. —. (Binnites)s;; 3 ET RÉ SE EE ee) 1, p.39, pl. V, fig. 4. — (Ostren).. 5028 SN CORRE TE EEE RE 1, p. 40, pl. V, Gg. 5-7. vendoperana {Venus).......... SLR TER EE TRERO UE *1,p-. 28, pl. VI, fig-21-22 vigneulensis (Lima), ,25, ue. Nec CUT e ET SEL PEER I, p. 39, pl. VL, fig. 6-7. Vogtiana (Nerimea). 25 TS RS RS LORS I, p. 10, pl. II, fig. 1-4. _— + Pris rbanetnce nent 00e LC ee ele PORTO CCE I, p- 14, pl. I, fig. 29. : . . LE 0 L 1 ” . « qu: pee . , La SF RTS * ar ALT | , ÿ } N . e ns + 6° L . 0 : . LA pe 4 eu LU) | Ver te fu Po: ASE + sg es D . D, 202 12 NH : AT FUN |: > PR ANT Pre NA AS 4 = ï LUBur a ; i 1e SE ‘ : 1! > di h CA ‘ \ x 3 2 « 4 0 a : ru ; QI Pr ni le , i , | U | | à LS : w K M . Û EU 0 F e n y . Li é - M , LL d | L ’ w 4 * + : L L . 1% 1 * * . LL 4 L [à » . Ï 3 : . . ? 3 - * . Fig. Fig. Fig. Fig. . 10-12. . 13-14. . 15-16. . 17. . 18-20. . 21-26. . 27-28. De . 30-31. . 32-34. 1-2. 3-6. -) . 8-9. MÉMOIRE N° 51 PLANCHE I Diatinostoma Pellati Cossm., gr. nat. (p. 17). Trochactæon Boutillieri Cossm., gr. 3/1 (p. 10). ‘ Ringinella Chateleti Cossm., gr. 2/1 (p. 11). Purpuroidea Bruni Cossx., gr. nat. (p. 17). Terebraliopsis pustulifera Cossm., gr. 3/2 (p. 18). Nerinella Bruni Cossx., gr. 3/1 (p. 15). Cerithiella Chateleti Cossu., gr. 3/2 (p. 14). Harpagodes Pelagi!BroxGx.|, gr. nat. (p. 16). Llieria(Brouzetia) Sayni Cossx., gr. nat, (p. 12). Phaneroptyxis (Favria) Pellati Cossu., gr. nat. (p. 13). Nerinea (Diozoptyris) Coquandiana »'Ors., gr. nat. (p. 14). Nerinea Vogliana be MorriLer, gr. nat. {(p. 14). Nerinea | Ptygmatis) micromorpha Cossu., gr. nat. (p. 15). Pseudomelania (Oonia) Allardi Cossm., gr. nat. (p. 19). Mém. Soc. géol. Fr., Paléontologie, XXI, pl. XV. MÉMOIRE DE MM. P. de Brun, C. Chatelet et M. Cossmann Mém. Soc. géol. de France Mémoire No 51; PI.I T. XXI: PI. XV PALÉONTOLOGIE pe PHOTOCOLLOBS. TOMTELLIER «Tr CO., ARCUEIL, PRÈS Panis Cuicués TOnTELLIER «Tr Co. Fig. Fig. 1-3. 4-5. Fig 6-8. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. 9-10. 11. 12-13. 14-16, 17-20. 21-26. 27-29. 30-33. 34-38. MÉMOIRE N° 51 PLANCHE II Discohelir biconcava Cossu., gr. 3/1 (p. 19). Dentalium barremicum Cossu., gr. 3/1 (p. 31). Discohelix pangymn Cossx., gr. nat. (p. 1). Ampullina acrospira Cossm. ?, gr. nat. (p. 23). Ampullospira gardonensis Cossm., gr. nat. (p. 21). Ampullina acrospira Cossx., gr. 3/2 (p. 23). Discohelix brouzetensis Cossu., gr. nat, (p. 20). Calliostoma Bruni Cossu., gr. nat. (p. 26). Calliomphalus Pellati Cossm., gr. 3/2 (p. 28). Rothpletzella barremica Cossx., gr. nat. (p. 27). Trochotoma barremica Cossm., gr. nat. ‘p. 29). Ataphrus reductus Cossu., gr. 3/1 (p. 27). Mém, Soc. géol. Fr,, Paléontologie, t. XXI, pl. XVI. L #2 MÉMOIRE DE MM. P. de Brun, C. Chatelet et M. Cossmann Mém. Soc. géol. de France Mémoire No 51: PI.II TARA El. XVI PALÉONTOLOGIE 36 37 Cuichés TonreiLien er Co. PHOTOCOLLOGN. TONTELLIEN ET CO., ARCUEIL, PRÈS Panis. PR . 433. Monodonta pachyodon Cossw., gr. 3/2 (p. 28). r 28 Eopecten ef. urgamensis [Picr. et Camp.], gr. nat, (8. . 24bis-27, Corbis Capduri Cossm., gr. nat. (p. 32). LE . 28. Corbis michaillensis Picr. et Came., gr. nat. (p. 33). 4-6. Nerita Bruni Coss., gr. nat. (p. 24). 78. Nerita CapduriCossm., gr. 3/2(p. 24). 9-14. Pileolus inæquicostatus Cossx., gr. 3/1 (p. 25). | 15-46. æ 7 ge. 32(p-2%5) | 17. Scurria asymmetrica Cossm., gr. nat. (p- 30). 18-19. Pecten (Neithea) atavus Rœwen, gr. nat. (p. H). >. Chlamys Robinaldina [v'Ons.}, gr. nat. (p. 42). 21-23. Scurria asymmetrica Cossu., gr. 3/2 (p. 30). Mém. Soe. géol. Fr., Paléontologie, XXI, pl. XVII. MÉMOIRE DE MM. P. de Brun, C. Chatelet et M. Cossmann Mém. Soc. géol. de France Mémoire No 51; PI. Ill T. XXI: PI, XVII PALÉONTOLOGIE h | k 15 Cuicués TonrTeLLien &r Co PHOTOCOLLOGN. TORTELLIEN «Tr CO., ARQUEIL, PRÈS PanIs LA . La . > . ' * « : ‘ x L \ * “A : : ' , t = hp | 2 L , - - L .… * n . . . ' ‘ « d' ve “ +. F ‘ a : : , * s L * \ . L L2 . : , ï : ; ' us 0 . . + . L . 4 ‘le nc: L2 PLANCHE IV Fig. 1-2. Perna Allardi Cosss., gr. nat. (p. #1). À ss 2244 Fig. 36. Mytilns (Arcomytilus; Pellati Cossu., gr. 3/2{p. 3. Fig. 19. Lithodomusavellanan Ons., gr. 2/4 (p. 80) Fig. 1014. Modiola Chateleti Cossw., gr. 3/1 (p. 40). RTS Fig. 15-17. Pecten (Neithea) Deshayesianus Maru., gr. nat. (p. 82. Fig. 18-21. Cyclopellatia acrodonta Cossw., gr. nat. (p. 35). ee Fig. 2. Coralliophaga barremica Cossu.; gr. nat. (p. 31). Es. Fig. 23-25. Cardita brouzetensis Coss., gr. 3/2 (p. 37). RE Fig. 26-29. Corbis Chateleti Cossu., gr. nat. (p. 34). Fe 57 OR Fig. 30-34. Cardita (Glans) Capduri Cossu., gr. nat. (p.37). | > er. | Fig. 35-37. Pectunculus (?) Bruni Cossu., gr. 2/1 (p. 38). PER Fig. 38-42. Phacoides Bruni Cossu., gr. nat. (p. 34). Leg A Fig. 43-45. Pterocardia brouzetensis Cossu., gr. 2/4 (p. 32). RS Fig. 46-48. Astarte barremica Cossu., gr. 3/2 (p. 36). , CHR D Fig. 49-50. Rhynchonella Renauziana v'Ons. spéc. géront., gr. nat. (p. #4). Fig. 51. se | jeune spéc., gr. nat. (p.44. Fig. 52-53. Terebratula acuta Quexsr., gr. 3/2 (p. 46). | VA STE Mém. Soc. géol. Fr., Paléontologie, XXI, pl. XVII. Mém. Soc. géol. de France PALÉONTOLOGIE Cuichés TonTeLLien er Co. MÉMOIRE DE MM. P. de Brun, C. Chatelet et M. Cossmann Mémoire No 51; PI, IV T. XXI: PI, XVIII PHorTOCOLLOGM. TOMTELLIEN ar CO., ARCQUEIL, FAËS Panie. QT Mém. . Microschiza Pellati Cossu., gr. a (p. 19). 24. Cardium microphlyctis Cossx., gr. 3/2 \p. 32). . " 2%. Phaneroptyxis Cureti Cossu., gr. 3/2(p.12. ve 2: 26-28. Zeilleria tamarindus [Sow.], gr. 2 (p. #1). TRE wi: Nerita Capduri Cossx., gr. nat. (p. 24). Aptychus sp., gr. 2/1 (p. #4). Astarte barremica ? Cossx., gr. 3/2 (p. 36). — . Curelia helicinoides Cossm., gr. nat. (p. sua SE Ut . Ampullina Cureti ee nat. (2 a ee . . “Terebratula Moutoniana so gr. 2/1 (p. ee : 13 Ta Rynchonella Renauriana »'Ons., forme typique, gr. nat. (p.49 4 Terebratula Cossmanni ve Baux, gr. 2/1 (p. #7). Soc, géol. Fr., Paléont., XXI, pl. XIX. Mémoire DE MM. P. de Brun, C. Chatelet et M. Cossmann Mém. Soc. géol. de France Mémoire No 51; PI. V TAXI: PI XIX PALÉONTOLOGIE Cuichés TONTELLIEN ar Co. PHOTOCOLLOGM. TONTELLIEN «Tr CO., ANCURIL, FAÈS Panis E # RS Re SU UE PORC 2e PPT IR FAN ES ST PR L RS RE te 2 y + a LA - ec .. q L] L e- Ê mn ES “s a . LA . PA * . . ” pa } e « À . — 7° L LS LA LI * é à …. _ . D ; . . D | é e - . LL » . * ; x * e . .: -* “ . ” ÿ e Ld = -. - - L2 D , A EL D br et F. Rouax, Monographie des Peclinidés néogènes de l'Eu- . 64 des régions voisines (en cours) ({® partie : genre Pecten), 23 PL, 169 Ce a AL SE LARGE OMR ENT re PPS PE EC TR ET 50 » 6. Dourus et Ph. Daurzenvrc, Canchyliologie du Miocène moyen du a Bassin de la Loire ; Description des gisements fossiliféres ; Pélécypodes ® pal ie) (en cours), Et PET A A 86 » a BouLz, Le Pachyæna de Vaugirard, 2 pl., 16p................. 5» AQUIER, Les Rudistes urgoniens (1° et 2% parties), 13 pl., 102 p...... 28 » Mu Études sur la EPA et l'évolution des Hippurites, 17 pl:, ” Me po 1 ES Go PR et a to Las à/dn AR AU Ve Le re. 38 » rl Gaury, Ro ties de SF Dentition de quelques Mammifères, | L ee fig. LR LU na te 4» OINE et “Robert Douvnié, Sur le genre Lepidocyclina Gâmbel, LATeR Sy RE le PPS COL PES NE EE SR D ET 10 » ‘erc Pa Du LS Bryozoaires du Palin. Échelle des Bryozoaires x pour les Terrains CUT ROUTE EE PAROLE LS PE CRETE 11.» arles R. Easrman, Les dis de Poissons fossiles du Motel au um d'Histoire naturelle de Paris, 5 pl., 33 p.................... 11 » -Harzec, Les Céphalopodes du Jurassique moyen du Mt Strunga 3 manie), 6 pl., 28 PE RE se ee g den 2 Que D mule vopue ce Me et oo )0 12 » QncAs,, Étades sur la Drap el sur l évolution des Radiolitidés, ee LS Mn dr pee Pa en SUPER de Man cr EE des 48 » M. Écstte Le Dr supérieur à faciès ri Hs -Alais (Gard), 9 fig. dans le texte; 6 pl., #2 p.. 13 » tudes : sur quelques Ammoniles du ‘Crétacé sers 44 £E. À fssus.r ÉPICES 20 » iconographique des PU tone fossiles du Bassin de 0 PUR NET NPRO PASTEUR PE NEUUEESe 12 » 4 sur les végétaux fossiles de l aps sparnacien du s, 3 pl. LR RER ES PR een TE 10 » | ie TRR sur les Rudistes. Rudistes de Sicile, d'Algérie, Fr143 yple, du Liban et de la Perse, 7 pl., 8i p. (voir Mém. 1° 6)....., 20 » - Léon RS ne Sur quelques Ammonites du Crétacé signa 7 pl, RTE ins ms nee nn nn 20 » per! te Douviuté, Céphalipodrs argentins, LEUR DE PPT PO Pt AUTRE » st LE Dorrts, Les coquilles du Quaternaire marin du Sénégal. oduction géologique par A. Deners, 4 fig., 4 pl., 72 p......... 14 » Douvuaé, Études sur les Cardivcéralidés de Dives, Villers-sur- Mer, qu À autres gisements. Re OT PE aa D der à: è 17 » ) MANN, Contribution à la Paléontologie française des 1e A s (voir A Mém. ni 14, 19); sers et Loxonematacea, 11 pl., 2 LP RE PE SR CAR Le RE LE TN, GPA Lou Ne 50 » et Jean Monezuer, Les Dali dndes du Tertiaire parisien, CPE A een er € date Dee 08 Se be re Un acte sur les Oppeliidées de ne. el Villlre-etre Mer, RUE er Ne SN RE ES DIE ie ROC OA TT RS EE MES Sur Fer Poissons fossiles et, en particulier, ve. Siluridés du Ter- | s supérieur el des couches récentes d'Afrique (Egypte et région du , pl, Hp. Fer. CR ER ART TT Pete à Mroems Valin et 15 » Sur. des Poissons fossiles des terrains tertiaires d'eau douce et a umâtre de France et de Suisse, 4 pl., 17 p............, N C+ Cnareurr et M. Cosswaxx, Le Barrémien supérieur à cu de ri à (Gard) [ [Partie I (voin Mém. n° 37) |. Pere ANR CRE OR ATOUT SRE RAIN Y 10 » d SRE DA se OUT, ‘Pa [ «Y 28, Rue Serpent Paris, VI. D fa ‘+ £ ‘ur? 1 Anr. 2. — L'objet de la Société est deconcourir à l'avancement de lai Dénf | culièrement de faire connaître le sol de la France, tant en lui-même. que da arts industriels et l’agriculture. : : Aer. 3. — Le nombre des membres de Ja Société est illimité. Les Fra g 2 4. — Pour faire partie dé la Société, il faut s'être fait présenter . deux membres qui auront signé la présentation !; et avoir élé proclamé da ns le Président. ' d 3 Arr. 38. — La Société lient ses séances hsétueiees à Paris, de Novembre Âh le Ant. 39. — La Société se réunit deux fois par mois (Hafsales ee Lys lundi du r 1/2 du soir et le 4° lundi à cinq heures). = ; Arr. 42. — Pour assister aux séances, les personnes étrangères à la Soriété do ven chaque fois par un de ses membres. > "+ AnT. 46. — Les membres de la Société ne Fee lire PE “elle auet gs ou: imprimé. . ‘ee : Ant. 48. — Aucune communication ou discussion ne peut avoir lieu sur ‘des oE Géologie ou aux sciencesqui s'y rattachent. Arr. 50. — Chaque année, de Juillet à Novembre, la Société tiendra extraordinaires sur un point qui aura ‘été préalablement déterminé, = » nn Arr. 53. — Un bulletin périodique lets de la Sociité est délivré gra uitem membre. LR Art. 55. — ... Il ne peut être vendu aux personnes étrangères à la sue qu'a: TITRE tion EME". 2 Re + Aur. 58. — Les membres n'ont droit de recevoir que les volumes des munées lesquelles ils ont payé leur cotisation. Toutefois, les volumes corre à leur entrée dans la Société, leur sont cédés, après décision spéciale du tarif déterminé. à E Ant. 60. — Quelle que soit la Jongueur des notes ou des mémoires ns pourront en faire faire à leurs frais un tirage à part. a Ant. 73. — Chaque membre paye : 1° un droit d'entrée; 2° une coli Le droit d'entrée est firé à la somme de 20 francs. ; Ce droit pourra étre augmenté par la suite, mais seulement pour les m La cotisation annuelle est invariablement fixée à 30 francs. La cotisation annuelle peut, au choir de chaque membre, étre rem capital d'une somme firée par la Sociélé en assemblée générale (400 fran s Sont membres à perpétuité les pers>nnes qui ont donné ou légné à la Socik rente représente au moins la cotisation annuelle {minimum : 1.000 ‘francs). | + LA 1. Les personnes qui désireraient faire partie de la Société et quine conr les présenter, n'auront qu'à adresser une demande au Président, en exposant admission. £ 2: Se 7 de la Société, ner de ragrstse le Se mg diroue men es parrains, les personnes qui désirent faire partie de la Soc n Pr droit d'entrée en versant La Php de 20 fr. Le PA cp rendu sommaire A ‘de À Fe pa envoyé gratuitement : mais ils ne recevront le Bulletin que la deuxième année et der de 50 francs. Ils jouiront aussi des autres droits el privilèges des membres de da Sovidlé, < s ter CARE or ER TRS EAN MACON, PROTAT FRÈRES, IMTIUIMEUNS. [M *: PCs LM “+ _ es — - — _—… ee - . - ee D == has cms = ; ae