er ga Dent go Ê CHALTCE Hedhrétaat est 1 A rh 6 RER Rene 4% à ù Sn. D | ns Fra = SE LE REESE tel I] LIBRARY OF THE Museum of Comparative Zoology D », qi à VE MAR 18 195 Has Fi dr VASERST AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ G GÉOLOGIQUE DE FRANCE :28, Rue SERPENTE, VI : on lon 12. — 13. — (4: — M. S: Pa — Em M. Ve 7 a 83 p. RS 10: — A. ue Les Le de France, : ps G. Can des Pdes miocènes de la Coste Contribution à la. Paléontologie fra jurassiques ; Études sur les er des Le) Opisthobranches, 6 pl., 168 p.....::7.....: SIANSeE re sur. É terrains. ren Le eu du Crétacé supérieur de l ne. . HauG, Éludes sur les Gonïatiles, 1 pl., 114 p. ue Contribution à la Paléontologie des terrains juras- te siques ; Gastropodes # Nérinées, 18°pL;-180pe MERE ER EE 2 Porovicr-Hatzec, Contribution à l'étude de: la faune du Crétacé supérieur de Roumanie ; Envvrons de Campulung el de. PUR 2 Pie 29 Pi MN AR NE Ro CRE Re UE Re HAE R. Zecer, Études sur la flore fossile ‘à bassin houiller d'Héraclée (Asie! Fe G- Lauerrr, Les Échinides “fossiles de la province de Parcclines 9 pl! Mineure), 6 pl:,°91 p.2.:.: RNCS SERRES NA RNe RAS - CUS OUR: Parrarx, Sur des Monte fossiles lerrestres, [luviatiles et saumätres” de l'Atone À PIS D RES ANS A er à RSS SE ee 2 Saix, Les Ammontles pyriteuses des marnes valanginiennes du Sud-Est. de la France (en cours), 26:18 GpL 60 per ER sos css y ee ee ee tee an ne ALT Ed Tale es le SL En Greta a fe noue UNE Vas A ON ES à Ï.-E. Sauvxcr, Recherches sur les Vertébrés du Rte nc de Ch. Fumel {Lot-el-Garonne), 5pl., 36 p.. # roles ete en a eee se etats . us. Drrirer et F: Roman, Monographie des Pectinidés A de de l'Eu- rope el des régions voisines (en coërs) (/'* partie : ‘genre Pecten), (Voir la suite, page 3 de la couverture.) 12 » 60 = L CIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE. — PALÉoNToLoGIE. — T. XXII. — 4. MÉMOIRE n° Di. — 1. VENTE DES PUBLICATIONS DE LA SOCIÉTÉ, 28, r. Serpente, Paris, VI. C2 1° Comptes rendus sommaires des séances, servis gratuitement environ deux fois par mois à tous les membres de la Société, et formant chaque année 1 vol. de env. 200 p. in-8. Prix : 10 francs. 2° Bulletin périodique des travaux de la Société, dont le service est fait gratui- tement à tous les membres de la Société, et formant, depuis 1830, un fort volume annuel in-8 avec dessins, phototypies, cartes. Les fascicules séparés, les volumes, les tables générales, sont VENDUS AU PUBLIC (remise de 50 °/, aux membres de la Société). 3° Réunions extraordinaires, Comptes rendus détaillés des Excursions faites en groupe par la Société, une fois par an ; prix divers (50 °/, pour les membres de la Société). % Mémoires, Géologie, paraissant irrégulièrement depuis 1833, format in-4° raisin. Prix divers (remise 50 °/, aux membres de la Société). 5° Mémoires. Paléontologie, publication trimestrielle fondée en 1890. — Par souscription payable avant l'apparition du volume annuel : France, 30 francs, franco. — Etranger, 35 francs, franco. Par fascicule, prix divers. 6° Mémoires divers. Travaux de Fontannes (prix divers). FerRIODECT MÉMOIRES SOCIÉTÉ GÉOLOGIOUE DE FRANCE PALÉONTOLOGIE MÉMOIRE N° 52 AMMONITES RARES OU PEU CONNUES ET AMMONITES NOUVELLES DU TOARCIEN SUPÉRIEUR DU SUD=-EST DE L’AVEYRON PAR J. MONESTIER PARIS SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE 28, RUE SERPENTE, VI 1921 HUS. COUP LERAEY MAR 18 195 ù RARVARD BMIVERSITY AMMONITES RARES OÙ PEU CONNUES ET AMMONITES NOUVELLES DU TOARCIEN SUPÉRIEUR DU SUD-EST DE ec BTRCIN AVANT-PROPOS Nous comprenons, sous le nom de Toarcien supérieur, la série des dépôts qui se sont succédé depuis la disparition de la faune à Harpoceras bicarinatum ZETEN — cumulatum Hvarr, et des Haugia, Cœloceras et autres formes. à considérer comme propres aux assises supérieures du Toarcien moyen, jusqu’à la venue des premières Dumortieria, caractéristiques de la base de l’Aalenien. Dans la partie stratigraphique, nous indiquerons la série complète des traits d'ordre stratigraphique et paléontologique des zones du Toarcien supérieur, avec les parti- cularités des diverses localités ayeyronnaises, nous établirons un tableau des fossiles qui s’y trouvent, avec leur degré de rareté ou de fréquence, dans les divers gisements, nous donnerons une coupe détaillée d’un gisement typique, et nous terminerons par une étude succincte de comparaison du Toarcien supérieur de la région S E de l'Avey- ron, avec celui des autres pays. Nous nous bornons aujourd’hui à rappeler que nous avons été conduit à admettre dans le Toarcien supérieur, quatre principales zones : 1° Une zone à Grammoceras striatulum Soversy. 20 Une zone à Pseudogrammoceras expeditum Buckman — fallaciosum (auct.). 3 Une zone à Polyplectus discoides ZxeteN, et Hammatoceras insigne ScnüseLer in Zieten. | 4° Et une quatrième zone, tres autonome, non encore signalée, à peine indiquée en certains districts d'Allemagne et d'Angleterre, avec une ou deux Ammonites carac- téristiques, que nous avons appelée zone à Pseudogrammoceras Reynesi n. sp., et à Phlyseogrammoceras dispansum LyceTrT. 1. Ce mémoire accompagné d’une importante note stratigraphique a été présenté à la Société le 18 mai 1914 (Compte rendu sommaire S. G. F.). Les difficultés de publication ont amené à réduire ces travaux, et le 17 juin 1917 (Compte rendu sommaire S. G. F.), il a été décidé de publier dans les Mémoires la partie paléontolo- gique réduite, et dans le Bulletin la note stratigraphique (Bulletin, tome XX, 1920). 6 | J. MONESTIER AGASSICERAS Hvarr 1. Agassiceras tenue n. sp. PI. IL, fig. 18-15 et 22 : pl. IV, fig. 1. Zone. Localités. — Cette Ammonite, dont la taille ne dépasse guère 12 mm., se rencontre, peu commune, presque toujours avec sa loge d'habitation, à Sainte-Eulalie-du-Cernon, Bosc, Antignes, Cornus et le Guilhomard, dans la zone à Pseudogrammoceras Reynesi n. sp. et Phlyseogrammoceras dispansum Lycerr, et dans les canot de passage à la zone précé- dente. Diagnose. — Les tours, dont la hauteur et l'épaisseur, sensiblement égales, représentent le tiers du diamètre total de l Ammonite, croissent lentement, en-se recouvrant sur le tiers supé- rieur. Leurs flancs, à peu près plats et parallèles, s’incurvent régulièrement, au tiers supérieur en une partie ventrale arrondie, sans quille ni carène, ettombent sur un ombilic assez ouvert en gradins, par un contour brusque mais non anguleux et par un rebord sutural étroit, faible- ment oblique vers le centre. : La spire paraît lisse. Cependant une observation attentive permet de distinguer, vers l'extrémité de la partie cloisonnée, à partir du diamètre de 7 mm., plus ou moins apparentes selon les individus, de très faibles ondulations costiformes, en forme d'arcs latéraux concaves vers l'arrière, et s’effaçant au rebord externe, qui s’atténuent puis disparaissent sur la chambre d'habitation. : La ligne des lobes à éléments peu découpés, comprend : un lobe siphonal un peu plus long que large, à pointes obtuses, une selle externe assez large à deux festons terminaux à peu près égaux, un premier lobe latéral de même largeur et un peu plus long que le lobe siphonal, à trois pointes courtes, une première selle latérale à 2 ou 3 festons, un deuxième lobe latéral étroit, une deuxième selle latérale plus large, et un lobe et une selle auxiliaires très petits. Rapports et différences. — Par ses tours à peu près lisses et sa ligne lobale à selles plus larges que les lobes, Agassiceras tenue n.sp. se rapprocherait de Agassiceras centriglobum OPrez, du Domérien inférieur. Il en diffère par son ombilic plus ouvert, et par ses tours plus comprimés et de plus lent accroissement, constituant dans l’ensemble une spire assez ténue. Chez Agassiceras centriglobum OpPre le contraste des selles larges et des lobes assez étroits est encore plus marqué. Par l’existence sur certains spécimens de faibles oi teee costiformes arqués vers l’arrière, Agassiceras lenue n. sp. peut rappeler certaines variétés de Agassiceras differens Wunsrtore ; mais il se distingue de cette dernière espèce par le caractère bien plus effacé de ces orne- ments, et par ses tours plus évolutes et de moindres dimensions. Figures. — Nous représentons PI. ITL, fig. 13-15 et 22, quatre exemplaires de cette espèce, originaires de Cornus et Antignes, celui de la figure 14 d'aspect à peu près lisse, les autres manifestant les ondulations costiformes plus ou moins rapprochées, développées surtout aux confins de la partie cloisonnéeet de la dernière loge. 2. Agassiceras (Onychoceras) differens Wuwnsrorr PI. L, fig. 5-6; pl. IV, fig. 2 1905. Onychoceras differens Wunsrorr, Die Fauna der Schichten mit Harpoceras dispansum vom Gallberg, p. 508, pl. xx, fig. 12-16. L'Ammonite que Wunstorf a décrite et figurée sous le nom de Onychoceras differens Wunsr. possède, dans la première phase de son développement, des tours très involutes, un peu plus épais que hauts, à pourtour externe régulièrement arrondi, à flancs convexes, à ombilic AMMONITES DU TOARCIEN SUPÉRIEUR 7 étroit et profond. Dans une deuxième phase, qui commence vers le netre de 9 mm., la spire cesse à peu près de croître en épaisseur, devient plus évolute, et prend un ombilic élargi, avec des flancs aplatis, une bande circumombilicale de plus en plus étroite, et un pourtour externe «en forme de toit à sommet très arrondi ». Wunstorf signale le caractère des côtes assez fortes, naissant au rebord ombilical et décrivant sur les flancs une brève courbe à concavité tournée vers l'arrière, et celui d’ondulations très atténuées, traversant le pourtour externe en un sinus faiblement dirigé en avant. _ C'est à cette espèce que nous devons rapporter” une quarantaine de spécimens généralement pourvus de la dernière chambre, originaires de là zone à Pseudogrammoceras Reynesi n.sp. et Phlyseogrammoceras dispansum de Saint-Paul, Antignes, Cornus et le Guilhomard, et dont l’étude nous permet de compléter l'excellente description de Wunstorf par les données suivantes : 1° Le dispositif subogival du pourtour externe en un deuxième stade du développement est souvent peu marqué, et parfois la spire conserve jusqu’à son extrémité une section de plein cintre. Quand ce rétrécissement de la région siphonale existe, il affecte la fin de la partie cloisonnée, et le commencement de la dernière chambre ; mais celle-ci reprend toujours dans sa partie principale une section régulièrement cintrée. 2° À en juger par certains spécimens bien conservés, le pourtour externe manifeste sur la fin de la partie cloisonnée et sur une portion de la dernière chambre, comme une ébauche à peine visible de quille linéaire presque sans salle. | 3° Les côtes sont plus ou moins saillantes et plus ou moins rapprochées selon les indi- vidus. Elles s’effacent toujours vers l'extrémité de la chambre d'habitation. Les faibles ondu- lations qui traversent le pourtour siphonal sont parfois totalement effacées. Ces ornements, toujours plus étroits que les côtes latérales, en constituent le prolongement atténué, souvent par bifurcation. 4° La ligne des lobes, à éléments peu découpés, dont Wunstorf a noté les traits prinei- paux comprend : un lobe siphonal peu allongé, à forte sellette, une selle externe à trois festons, un premier lobe latéral plus étroit et un peu plus long que le lobe siphonal, à trois dents courtes et dissymétriques, une première selle latérale irrégulièrement festonnée et deux lobes et selles auxiliaires décroissants. Rapports et différences. — Wunstorf a distingué son espèce d’Agassiceras centriglobum Op. par les caractères de côtes saillantes et de pourtour externe passant à une forme subo- givale. L'on peut ajouter que chez l’'Ammonite de Wunstorf, les selles sont moins larges et les lobes moins étroits que chez l’Ammonite d’Oppel. Au premier abord, l’on confondrait facilement les spécimens d’Agassiceras differens Wuns- TORF dépourvus de la dernière loge avec les très jeunes de même taille de Hammatoceras simulator n. sp. dont la quille est à peine marquée, et dont les côtes secondaires sont presque effacées au pourtour siphonal. Un examen attentif permet cependant de les distinguer. Les exemplaires jeunes de Hammatoceras simulator n. sp. présentent un lobe latéral à indenta- tions plus allongées, des côtes latérales moins arquées et des côtes secondaires disposées non en courbe mais en chevrons. Le développement ultérieur des deux Ammonites les sépare de la façon la plus absolue. Figures. — Les deux spécimens figurés, originaires du Guilhomard, sont très voisins de la forme typique. Par ses tours dépourvus de tes à flancs convexes, À Pr ombil cal su pe geant en retrait vers la suture, à Ron externe arrondi 2 ue i Cal Le teur. L'ombilic est ae ouvert et moins nu de celui de Paroniceras Fa. D Mais le trait distinctif, absolument propre à Paroniceras sulcatum n. sp., est la présence sur les flancs et la partie ventrale, de véritables sillons transverses, peu profonds mais très nets, légèrement sinueux, assez espacés, partant du rebord ombilical et se rejoignant d’un flanc à l’autre au pourtour externe, tout à fait comparables aux ornements analogues de certains .Phylloceras du groupe de Phieese Capitanei Caruto. L'on compte 6 de ces sillons au dernier tour du spécimen entièrement ou de 14 mm. de diamètre représenté PL. pe fig. 24. ; Zone. Localités. — Cette Ammonite très rare dont les gisements de Cornus et le Gaihes mard nous ont fourni trois petits moules entièrement cloisonnés et dont nous figurons les | deux exemplaires les plus typiques appartient à la zone à Polyplectus discoides et Hammato- # ceras insigne. k. Paroniceras undulosum n. sp. PI. I, fig. 22, 29-30; pl. IV, fig. 4. Zone. Localités. — C’est encore dans les couches à Polyplectus discoides et Hammatoce- ras insigne d'Antignes, Cornus et le Guilhomard que l’on rencontre parfois ce petit Paroni- ceras des plus remarquables, représenté dans nos matériaux par une huitaine de spécimens er dont quelques-uns avec leur dernière loge. Ta Diagnose. — La spire est constituée de tours un peu plus ne qu'épais, dont les flancs ae convexes s’arrondissent en un pourtour externe à section parabolique et s’incurvent brusque- ment et sans arête au rebord ombilical, en formant une sorte de bourrelet peu élevé. Les AS tours d’abord très involutes, avec un ombilie étroit et profond, diminuent progressivement Ces leur involution. Vers l'extrémité de la spire, ils se recouvrent sur la moitié de la hauteur en formant un ombilic dont l'ouverture atteint environ les 2/7 du diamètre total. Ces tours sont ornés, tant sur la partie eloisonnée que sur la dernière loge, de renflements radiants légèrement flexueux, qui accentuent leur largeur avec le développement de la spire et qui, maintenant une faible saillie au pourtour externe, donnent à cette région un aspect quasi polygonal. La ligne des lobes est identique à celle de Paroniceras sternale »'Ors. et autres Paroni- ceras toarciens. Rapports et différences. — Par sa forme générale et sa ligne des lobes, Paroniceras undu- ? losum n. sp. reproduit, comme l'espèce précédente, les principaux traits d’une variété non carénée à tours un peu plus hauts qu’épais de Paroniceras sternale b'OrB., avec un ombüïlie plus ouvert et moins profond. Il en diffère nettement par les ondulations costiformes de ses. flancs et de sa partie ventrale. Figures. — Nous reproduisons trois exemplaires caractéristiques de cette espèce, l’un de — AMMONITES DU TOARCIEN SUPÉRIEUR | 9 12 mm. originäire d’Antignes, les deux autres de 17 mm. et 18 mm. de Cornus, ces deux derniers avec chambre d'habitation manifestant bien le caractère quasi polygonal du pour- tour externe. ne te fe 5. Paroniceras evolutum n. sp. PI. IIL, fig. 28 et 31; pl. IV, fig. 5. Zone. Localités. — De cette Ammonite très rare nous ne connaissons que les deux exem- plaires figurés, l’un assez mal conservé, l’autre avec dernière loge, et des plus typiques. Ils ont été trouvés dans la zone à Polyplectus discoides d’Antignes et de Saint-Paul. Diagnose. — La spire, à large ombilic, a ses tours de section parabolique un peu plus ‘hauts qu’épais, se recouvrant sur les 2/5 supérieurs, et croissant lentement de l’un au sui- vant dans le rapport de 1àa11 /%. Leurs flancs légèrement convexes s’abaissent assez brus- quement, mais sans arête, sur l’ombilic, en formant un mince bourrelet sutural et s’incurvent en un pourtour externe rétréci mais convexe, sans quille ni carène. Ils sont traversés d’or- nements costiformes arrondis, peu saillants, d’allure sygmoïde visibles surtout aux 2/3 infé- rieurs, s’élargissant en s'effaçant au côté externe, La ligne des lobes est celle de tous les Paroniceras toarciens. Rapports et différences. — Par ses ornements costiformes élargis dans la région siphonale, et dont la faible saillie au pourtour externe donne à la spire un contour vaguement polygo- nal Paroniceras evolutum n. sp. peut rappeler Paroniceras undulosum n. sp. Il en diffère par son ombilic plus ouvert, ses tours à croissance plus lente, et ses côtes plus nombreuses et moins étalées. Dans son aspect extérieur Paroniceras evolutum n. sp. se rapproche beaucoup de Agassi- ceras differens Wunsr. Il s’en sépare par sa ligne des lobes d’un caractère tout différent. Dimensions. — Principal spécimen : Diamètre, 18 mm. Hauteur du dernier tour, 8 mm. Épaisseur id., 1 mm. Largeur d'ombilic, 7 mm. 6. Paroniceras n. sp. ind. PI. IL, fig. 13: pl. IV, fig. 6. Zone, Localité. — Nous figurons, sans dénomination spécifique, cet intéressant Paroni- ceras pourvu de partie de la dernière chambre, trouvé en exemplaire unique dans la zone à Polyplectus discoides d’Antignes. Diagnose. — La spire, de section parabolique déprimée au pourtour externe, est formée de tours un peu plus hauts qu'épais, d’abord très involutes avec un ombilic étroit et profond, se recouvrant finalement sur les 2/3 de la hauteur avec élargissement marqué de l’ombilic. Jusqu'à l’origine du dernier tour, elle paraît ornée d'ondulations radiantes analogues à celles de Paroniceras undulosum n. sp. ; mais à ce stade du développement les intervalles des ren- flements latéraux se rétrécissent en formant de véritables sillons inégalement espacés qui naissent au rebord ombilical, traversent les flancs avec allure à peu près rectiligne et s’ef- facent au rebord externe. La ligne des lobes peu apparente sur notre spécimen est celle des autres Paroniceras toarciens. Rapports et différences. — Paroniceras n. sp. ind. diffère des autres Paroniceras toarciens par ses sillons radiants irrégulièrement espacés du dernier tour, et il se distingue de Paro- niceras sulcatum n. sp. en ce que les sillons latéraux de ce dernier se manifestent d’une façon plus précoce, affectent une allure flexueuse au lieu de rectiligne, et traversent nette- ment le pourtour externe. Dimensions. — Diamètre, 18 mm. Hauteur du dernier tour, 9 mm. 5. Épaisseur id. , 8 mm. 5. Largeur d'ombilic, # mm. Recouvrement, 3/5. SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE. — PALéoNroLoGrE, — TT. XXIII. — 5. MÉMOIRE N° 54. — 2, ‘ 10 J. MONESTIER. PHYLLOCERAS Suess 1. Phylloceras Thevenini n. sp. PI. IL, fig. 33-35; pl. IV, fig. 7. Zone. — Ce Phylloceras, dont les caractères ne nous permettent de l’assimiler à aucun des Phylloceras hasiques signalés par les auteurs, n’est pas très rare dans les gisements avey- ronnais où, faisant son apparition dès le Toarcien moyen, il se rencontre surtout dans les couches à Polyplectus discoides du Toarcien supérieur. Diagnose. — La spire, d'ombilic très étroit, avec des flancs à peu près parallèles et un. pourtour externe arrondi, quoique surbaissé, offre les mêmes proportions générales que Phyl- loceras heterophyllum Sowerex. Mais tandis que chez cette dernière espèce l’on n'observe aucune trace de sillons, notre Ammonite est caractérisée par la présence sur le moule, au nombre de 5 ou 6 par tour, d'indices de sillons latéraux faiblement concaves à l’avant et traversant le pourtour externe en un sinus arrondi, sillons d’ailleurs très faibles et si peu accusés qu’on ne les distingue souvent que dans les parties où la surface du moule n’a subi aucune altération, par exemple sur les tours intérieurs ou au voisinage de l’ombilic. La ligne des lobes est semblable à celle de Phylloceras heterophyllum Sow. IL semble cependant que chez cette dernière espèce les feuilles terminales des selles diphylles soient plus divergentes. Rapports et différences. — Par ses sillons latéraux très peu marqués et son ombilic très étroit notre espèce serait assez voisine de Phylloceras supraliasicum Pour. Celui-ci en dif- fère par ses tours plus épais, par ses flancs convexes convergeant vers la partie siphonale, par un pourtour externe moins surbaissé, par l’incurvation moins accentuée des sillons et par le caractère nettement triphylle de la première selle latérale. Meneghini a décrit et figuré sous le nom de Phylloceras selinoides MEN. une Ammonite peu épaisse, dont les sillons latéraux sont aussi très peu accusés; mais chez l’espèce de Meneghini les sillons s'arrêtent toujours vers le milieu des tours, et les flancs de la spire, au lieu d'être parallèles, comme chez Phylloceras Thevenini n. sp., convergent légèrement vers le pourtour externe. Phylloceras Thevenini n. sp. diffère essentiellement de Phylloceras Nilssoni Hérerr par ses sillons latéraux presqué effacés, plus régulièrement arqués en avant, et par ses lobes à tronc plus étroit et plus sinueux. Figures. — Nous représentons trois exemplaires typiques originaires d'Antignes. Dimensions. -— Principal spécimen : Diamètre, 38 mm. Hauteur du dermier tour, 23 mm. Épaisseur id., 14 mm. Largeur d'ombilic, 2 mm. Nombre de cloisons du dernier tour, 45. 8. Phylloceras aveyronnense MEenEGxint PI. ILE, fig. 4, 9-10; pl. IV, fig. 8. 1881. Phylloceras aveyronnense Mexecam. Fossiles calc. rouge amm. 1904. Phylloceras Emeryi Priwz. Fauna des älteren Jurabild. in NW Bakony, p. 43, pl. xxwu, fig. 6. Les gisements toarciens aveyronnais nous ont fourni, de diverses zones, en exemplaires assez nombreux, un Phylloceras très voisin de Phylloceras Nülssoni Hésert, s’en rapprochant surtout par l’aspect des sillons latéraux et le dessin des lobes, mais en différant par une spire moins épaisse à flancs plus aplatis, à tours un peu plus élevés. Nous l’assimilons à l’Ammonite que Meneghini, à propos de Phylloceras ausonium MENE- GHINI, à caractérisée sous le nom de Phylloceras aveyronnense MENEGuINI, et encore avec celle que, sous le nom de Phylloceras Emeryi Berrom, Prinz a figurée, {. c., pl. xxvin _ ï AMMONITES DU TOARCIEN SUPÉRIEUR 11 fig. 6, sensiblement plus comprimée que l'espèce de Bettoni. La diagnose de Meneghini donne, pour le rapport de l'épaisseur des tours au diamètre, le chiffre de 0,38. Mais le rap- prochement quil fait de Phylloceras aveyronnense MeneGmni et de Phylloceras ausonium Mexecxinr manifeste bien, dans l'indication de ce chiffre, une erreur typographique, et le rapport de l’épaisseur au diamètre doit être ramené à 0,30, qui est bien celui de nos spéci- mens. Phylloceras aveyronnense MeneGemni diffère de Phylloceras ausonium MEnecnit par ses tours plus aplatis à flancs quasi parallèles. D'après nos observations, Phylloceras aveyronnense MexeGx. ferait son apparition és la zone à Harpoceras Pr otumn du Toarcien moyen. Après s'être trouvé dès lors jusque ‘dans la zone à Polypleclus discoides, associé avec Phylloceras Nülssoni Hésert, bien plus fréquent que ce dernier, 1l persisterait seul, quoique assez rare dans la zone à Pseudogram- moceras Reynesi n. sp. Sous les figures 4, 9-10, PI. III, nous donnons trois spécimens de Phylloceras aveyron- nense MEeNeGx. originaires de la zone à Polyplectus discoides et Hammatoceras insigne d’An- tignes, l’un d'eux avec sa dernière loge. Les caractéristiques numériques du plus grand sont : Diamètre, 34 mm. Hauteur du dernier tour, 20 mm. Épaisseur id. 11 mm. Largeur d’ombilic, 4 mm. LYTOCERAS Suess 9. Lytoceras humilisimile Priwz PL. II, fig. 5-6, 12 et 18 ; pl. IV, fig. 9. 190%. Lytoceras rasile var. humilisimilis Privz. Fauna der älteren Jurabildungen in N W Bakony, p. 56. Les couches à Pseudogrammoceras Reynesi n. sp. d'Antignes, Cornus et le Guilhomard nous ont donné une dizaine de spécimens de 6 mm. à 24 mm., plusieurs pourvus de leur test, quelques-uns avec dernière chambre, d'un Lytoceras répondant par ses caractères à l'Ammonite de Bakony que Prinz a signalée et décrite comme Lytoceras rasile VAcEK nov. var. humilisimilis PRiNz, mais que nous croyons devoir distinguer de l'espèce de Vacek, sous le nom de Lyfoceras humilisimile Prinz. Diagnose. — Jusqu'au diamètre de 6 mm. à 8 mm., cette Ammonite possède une spire à ombilic large et plan, formé de quatre tours très évolutes de lent accroissement à section à peu près circulaire. À partir de cette taille, les tours, toujours peu enveloppants, croissent rapidement de dimensions, en accentuant surtout leur épaisseur, dont le maxi- mum reste à mi-hauteur des flancs. À cette phase finale du développement, l'Ammonite se présente avec un ombilic moyen, cratériforme assez profond, et des tours épais à section elliptique déprimée: Au premier aspect, la spire sans test paraït lisse et sans ornements. Mais un examen attentif des exemplaires parfaitement conservés la révèle comme constituée de segments successifs, au nombre de 4 ou 5 par tour, marqués à leur séparation, sur le test, par le rebord en arête, légèrement proverse, non crénelé et presque sans relief, du segment anté- rieur, et tant sur le moule que sur le test, par une faible dépression affectant l'extrémité du segment postérieur, visible surtout sur les tours internes, et s'atténuant et disparaissant avec le développement de l'Ammonite. La ligne des lobes est du type de celle de Lytoceras rasile Vacek, avec un lobe siphonal très profond, dépassant un peu le premier lobe latéral, une selle externe à deux subdivisions bipartites à peu près égales, et un premier lobe Pol à tronc étroit, à branches diver- gentes, dont la branche externe à deux rameaux. 12 ; J. MONESTIER Rapports et différences. — Malgré ces traits communs Lytoceras rasile VacEk se sépare nettement de HOUR humilisimile Prinz par ses tours aussi hauts qu’ épais, et de section circulaire jusqu’à l'extrémité de la spire. Lytoceras humile Prwz offre un développement de de ie et une section des tours, ana- logues à ceux de Lytoceras humulisimile Prixz ; mais il s’en distingue par la présence de renflements et d’étranglements très marqués et par un lobe siphonal moins allongé. Lytoceras sublineatum OPrez possède aussi une spire à tours déprimés. Mais tandis que chez l'espèce d’Oppel la spire est à section subtrapézoïdale avec maximum d'épaisseur au rebord externe, l’on observe chez Lytoceras humilisimile Privz une section régulièremen elliptique déprimée ayant son épaisseur maxima à mi-hauteur des tours. L’ornementation des deux espèces et leur ligne des lobes sont, en outre, totalement différentes. Figures. — Nous représentons, PI. IIL, fig. 5-6, 12 et 18, quatre spécimens de différentes tailles de cette Ammonite rares originaires du Guilhomard, Antignes et Cornus, ceux des fig. 5 et 6 pourvus de partie de la dernière loge, celui de la fig. 5 avec son test visible. _ Dimensions. — Principal spécimen : Diamètre 24 mm. Hauteur du dernier tour, 9 mm. Épaisseur du dernier tour, 13 mm. Largeur d'ombilic, 10 mm. 10. Lytoceras pseudo-Trautscholdi n. sp. PL. IL, fig'1et 5; pl. IV, fig. 10, ' ; Nous désignons ainsi un Lytoceras de la zone à Polyplectus discoides, que certains traits communs rapprochent de Lytoceras Trantscholdi OrpeL, mais qui possède des caractères diffé- rentiels, accusés dès le premier âge, assez importants pour justifier leur séparation. Diagnose. — La spire est formée de tours évolutes, d’ombilic assez ouvert, une fois 1/4 plus haut qu'épais croissant du simple au double de l’un au suivant, à flancs à peu près plats et parallèles, s'incurvant au cinquième inférieur vers la suture, et autiers supérieur vers un pourtour externe arrondi. Dès les tours intérieurs se manifeste une série de sillons trans- verses, à bords arrondis, qui traversent les flancs à une allure à peine convexe en avantet passe normalement sur la partie ventrale. L'on compte, en général, # ou 5 de ces étrangle- ments par tour. Sur le test, la spire est pourvue d'ornements filiformes à peine saillants, accompagnés de lignes creuses ou stries, au nombre de 4 à 6 de ces ornements entre deux étranglements consécutifs. Les moules sont lisses. La ligne des lobes, d’un type voisin de celui de Zytoceras Trautscholdi Ore., comprend : un lobe siphonal à denticulations prononcées une fois 1/2 plus long que large, une selle externe à tronc assez étroit, légèrement sinueux à deux festons denticulés principaux séparés par un lobule allongé, un premier lobe latéral à tronc de même largeur que celui du lobe siphonal, avec deux rameaux terminaux divergents dépassant de peu le lobe siphonal, séparés par une forte sellette, une première selle latérale bifide, à tronc étroit et irrégulier, un deuxième lobe laléral trifurqué, une deuxième selle latérale bifestonnée et un lobe et une selle auxi- liaires simples disposés vers l'avant. Rapports et différences. — Assez voisin de Lytoceras Italiæ Parisca er Viare, Lytoceras pseudo-Trautscholdi n. sp. s'en distingue par des tours un peu plus enveloppants et qui s’arrondissent sur l’ombilic moins Dre nent et moins à pic. La distinction de Lytoceras Trautscholdi OrpeL et de Lytoceras pseudo-Trauscholdin. sp. indépendamment de quelques différences secondaires de la ligne des lobes tient essentielle- ment à la présence chez cette dernière espèce des étranglements de la spire dès les premiers AMMONITES DU TOARCIEN SUPÉRIEUR 13 tours, avec, sur le test, des lignes creuses ou stries transverses qui n'existent pas chez l’es- pèce d’Oppel. Lytoceras pseudo-Trautscholdi n. sp. se distingue de Lytoceras Germaini PompEck3 non »'Ors., dont la spire est aussi pourvue de sillons précoces par ses tours moins épais, à flancs plus aplatis, et surtout par une ligne des lobes à éléments plus étroits, plus allongés et plus découpés. Lytoceras rubescens DumorrtER a des flancs plus convexes avec étranglements moins marqués. Figures. — Deux spécimens caractéristiques, sans test, originaires de Cornus et d’Antignes. Duras numériques. — nai spécimen : Diamètre, 33 mm. Hauteur du dernier tour, 13 mm. Épaisseur id. 10 mm. Largeur d’ombilic, 14 mm. Recouvrement des tours, 1/5. Nombre d’étranglements au dernier tour, 5. Nombre des cloisons id., 15. 11. Lytoceras rude n. sp. PI. IL, fig. 17 et pl. IT, fig. 7-8; PI. IV, fig. 11a et 11b. Ce Lytoceras, de la zone à Polyplectus discoides et Hammatoceras insigne, est représenté dans nos matériaux par un petit nombre de spécimens d’Antignes, Cornus et le Guilhomard au 1 stade du développement, et par un magnifique exemplaire adulte avec partie de la der- nière chambre, originaire d'Antignes. Diagnose. — Dans une première phase du développement qui va jusqu'au diamètre de 20 mm., la spire est formée de tours à section d’abord subtrapézoïdale puis subcirculaire, aussi hauts qu'épais se recouvrant sur le 1/5 supérieur et croissant de l’un au suivant dans le rapport de 1 à 2 1/2 en donnant lieu à un ombilic assez ouvert. Jusqu'au diamètre d’envi- ron 8 mm., les tours intérieurs paraissent lisses. Par la suite s'établit un système de côtes arrondies sur le moule, vraisemblablement à arête subanguleuse sur le test, toujours très espacées, de saillie et d'’intervalles irréguliers, qui affectent sur les flancs une direction radiante légèrement convexe à l'avant et traversent normalement le pourtour externe. En outre, à partir du diamètre de 12 mm. à 15 mm., les tours prennent une série d’étrangle- ments à bord antérieur à pic, à espacement ot au nombre de ou 5 par tour au dia- mètre de 20 mm. L’on observe généralement une côte plus saillante à la partie antérieure de chaque étranglement, -et une ou deux côtes de moindre saillie sur chaque tronçon. Dans une deuxième phase les tours croissent plus rapidement en hauteur. Une fois 1/2 plus hauts qu'épais, ils s’incurvent doucement soit vers la suture, soit vers le pourtour externe et prennent une section elliptique très peu allongée. Les étranglements s’espacent de plus en plus, en accusant leur proversion sur les flancs, et formant un faible sinus à l’avant et à la partie ventrale. Les côtes croissent en nombre, à intervalles inégaux, les unessimples, d’autres fusionnées par 2 à la base. La ligne des lobes comprend: un lobe siphonal étroit et allongé, une selle externe, à tronc deux fois plus large que le lobe siphonal, à deux festons principaux égaux, un pre- mier lobe latéral plus large que la selle externe, plus court que le lobe siphonal, à deux branches terminales denticulées, une première selle latérale bifestonnée, plus étroite et plus élevée que la selle externe, et deux lobes et deux selles auxiliaires décroissants. Rapports et différences. — Lytoceras rude n. sp., dont les proportions générales, dans la première phase du développement rappellent celles de Lytoceras coarctatum Pompecxy, s'en distingue déjà par ses côtes plus irrégulières et plus espacéés. Par la suite du développement, les proportions sont totalement différentes. 14 Er J. MONESTIER \ Chez Lytoceras alsaticum JANExScH, il existe aussi un stade initial à côtes irrégulières et espacées, et les ornements prennent une allure finale proverse; mais l’espèce de Janensch - perd de très bonne heure les étranglements de la spire et a ses tours notablement plus épais. e Dimensions.— Principal spécimen : Diamètre, 35 mm. 5. Hauteur du dernier tour, 16 mm, Épaisseur, 12 mm. 5. Largeur d'ombilic, 13 mm. Recouvrement des tours, 1/4. 12. Lytoceras sp. ind. PI. Il, fig. 12 et 18 ; pl. IV, fig. 12. À ’ Nous mentionnons, comme espèce indéterminée, un Lytoceras de la zone à Polyplectus discoides d’Antignes et de Cornus représenté par les deux exemplaires figurés, sans dernière chambre ni test. Diagnose. — Les proportions générales de la spire sont celles de Lytoceras coarctatum PompEck3, mais avec une partie ventrale légèrement surbaissée. Après un premier stade à tours lisses et sans ornements qui va Jusqu'au diamètre d’envi- ron 7 mm., les flancs s’ornent de côtes, d’abord très espacées, qui s’effacent sur la partie ventrale. Ces côtes se rapprochent ensuite, mais à intervalles irréguliers, quelques-unes groupées par deux à la base, d'autres bifurquées ; et elles traversent la partie ventrale avec une saillie atténuée, en formant, au dernier stade du développement, une sinuosité en avant de plus en plus accusée. D'autre part, dès le diamètre de 10 mm., les tours sont tra- versés d’étranglements larges et assez profonds, à bord antérieur à pie, à rebord postérieur en pente douce, au nombre de 4 ou 5 par tour. La ligne des lobes, à éléments frustes et parfois irréguliers sur le même spécimen, com- prend : un lobe siphonal étroit et allongé, une large selle externe à deux festons peu accusés, un premier lobe latéral de même largeur que la selle externe, un peu plus court que, le lobe siphonal, à deux branches peu découpées, une première selle latérale large à peine fes- tonnée, et deux lobes et deux selles auxiliaires décroissants des plus rudimentaires. Rapports et différences. — Lytoceras sp. ind., dans son aspect général, peut rappeler Lytoceras rude n.sp., à la première phase du développement ; mais les étranglements de la spire sont plus espacés, les côtes notablement plus arquées à l’avant au pourtour externe et la ligne des lobes à éléments plus irréguliers el moins découpés. Par certains traits, notamment le sinus des côtes à la partie ventrale, Lytoceras sp. ind. se rapproche encore de Lytoceras alsaticum JANENSCH au premier stade du développement. U en diffère par ses tours moins épais et par ses lobes. 135. Lytoceras irregulare Poupecky PT ee DO ES DIVERS RNISE 1885. Ammoniles interruptus striatus Quexsrenr, Amm. des schwäbischen Jura, p. 387, pl. xum, fig. 7. 1896. Lyloceras irrequlare Pomrecxs, Revision des Ammon. des schwäb. Jura, p.149, pl. x1, fig. 7-11. 1902. Lyloceras irrequlare Janenscu, Die Jurensisschichten der Elass, p. 50, pl. ui, fig. 4. Les gisements d'Antignes nous ont donné, toujours dans la zone à Polyplectus discoides, un Lytoceras entièrement cloisonné, de 20 mm. de diamètre à l'état de moule que l’ensemble de ses caractères permet de rattacher sans hésitation à Lyloceras irrequlare Pompecxs. Ce sont les mêmes tours à section circulaire, pourvus de côtes nombreuses, étroites, arron- dies, presque effacées au rebord sutural, plus saillantes au pourtour externe, où elles forment une légère sinuosité en avant. C'est l'apparition, çà et la, de côtes irrégulières, s’effaçantsur un côté des tours, ou se réunissant par deux en formant une sorte de renflement latéral. 5 AMMONITES DU TOARCIEN SUPÉRIEUR 415 C’est une ligne des lobes analogue à celle figurée par Pompeckj, avec une première selle latérale plus haute que la selle externe, et une subdivision marquée de la branche externe du premier lobe latéral donnant à ce lobe un aspect trifide. Nous figurons cet exemplaire PI. II, fig. 22. A cette même espèce nous attribuons un autre exemplaire encore totalement cloisonné, et à l’état de moule, de 32 mm. de diamètre, originaire du même niveau et du même dis- trict, représenté P1. II, fig. 11. Ses tours identiques à ceux du précédent jusqu'au diamètre de 20 mm., prennent ensuite, à intervalles très inégaux, trois étranglements peu profonds, et accentuent d’une façon remarquable, l'irrégularité d’allure de leurs côtes. Ce dernier ‘spécimen, dont la ligne des lobes n’est pas visible sur les tours intérieurs manifeste cepen- dant le caractère dissymétriquement trifide du premier lobe latéral, à partir du diamètre de 20 mm. , Rapports et différences. — ZLytoceras irregqulare Pomvecxs se différencie de ZLytoceras coarctatum PompEcks par ses côtes à dispositif plus irrégulier et par ses étranglements bien plus tardifs et bien moins marqués. Dimensions.— Principal spécimen : Diamètre, 32 mm. Hauteur du dernier tour, 11 mm. 1/2. Épaisseur id., 11 mm. 1/2. Largeur d'ombilic, 11 mm. Recouvrement, 1/4. 14. Lytoceras angustum n. sp. PI. I, fig. 8-11, 17-19 ; pl. IV, fig. 14. Zone. Localités. — C’est dans les couches à Polyplectus discoides et exceptionnellement dans celles à Pseudogrammoceras Reynesi n.sp., que l’on rencontre parfois ce Lytoceras dont nous possédons une quinzaine de spécimens, originaires de Rivière, Antignes, Cornus et le Guilhomard. Diagnose. — Laspire, évolute, à large ombilic, est remarquable par le lent développe- ment de ses tours intérieurs. De section d'abord circulaire, tantôt elle conserve ce caractère Jusqu'à son extrémité buccale, tantôt à partir d’un stade variable elle tend à devenir elliptique, avec des tours un peu plus hauts qu'épais, à flancs légèrement comprimés. À une certaine phase du développement oscillant entre 5 mm. et 12 mm. de diamètre, les tours prennent, tant sur le moule que sur le test, une série de sillons légèrement proverses, au nombre de 5 à 7 par tour. Jusqu'au diamètre de 3 à 4 mm., la spire est lisse. Elle s’orne ensuite jusqu’à son extré- mité, à intervalles réguliers de 1/3 à 3/4 de millimètre de fines côtes filiformes peu sail- lantes. Tous ces ornements traversent les flancs et le pourtour externe suivant une direction légèrement proverse, comme celle des sillons. La ligne des lobes, à éléments assez étroits et allongés, est intermédiaire entre le type à lobes allongés et fortement denticulés de Lytoceras Trautscholdi Orrer et le type à lobes larges et courts, modérément découpés de Lytoceras Germaini Poupecxs non D'Or. Rapports et différences. — La lenteur d’accroissement des tours intérieurs donne à Lytoceras angustum n. sp., un aspect sui generis, qui le distingue des autres Lytoceras de type voisin, tels que Lytoceras spirorbis Mexecaint et Lytoceras Catriense MexeGuiIi. Lyto- ceras spirorbis MENFGH., qui peut rappeler la variété à section circulaire de Lytoceras angus- tum n.sp., en diffère, d'autre part, par ses ornements à concavité tournée vers l'arrière, et Lytoceras Catriense MENEGH., qui se rapprocherait de la variété à section elliptique, en diffère par ses tours plus élevés, convergents vers la partie ventrale, et par ses côtes finales assez fortes. Figures. — Nous représentons PI. I, fig, 8-11, 18-19, une série d'exemplaires de diverses breux et de rapprochés que chez les formes ordinaires. “ 45. Lytoceras rugiferum Pourrcrs PI. IL, fig. 24-25. PL IV, fig. 15. 1896. Lytoceras rugiferum Pompecxs, Revision des Ammonites des schwäbischen Jura, p. 158, DL 1, REA 44. 1901. Lytoceras rugiferum Janexscn, Die Jurensischichten des Elsass, p. 52, pl. n, fig. 6. C’est bien à cette espèce qu'il convient de rapporter, outre deux simples fragments trou- vés à Saint-Paul et au Guilhomard, les deux Ammonites représentées PI. IIT, fig. 24-25, rencontrées, la première à Antignes, la deuxième au Guilhomard, dans la zone à Pseudogram- ; _moceras Reynesi n. sp. L Diagnose. — La spire d'ombilie moyen possède une section à peu près circulaire jusque vers le diamètre de 13 mm., et progressivement et finalement en ellipse élevée. Les tours, une fois 1/4 plus hauts qu'épais au diamètre de 25 mm., avec maximum d'épaisseur aux 2/5 inférieurs, sont ornés, indépendamment de côtes arrondies, très peu saillantes, visibles seulement sur les tours intérieurs, de sillons nombreux, à rebord antérieur légèrement renflé, qui traversent les flancs et le pourtour externe dans un même plan légèrement proverse. 5 La ligne des lobes est du type de celle du Lytoceras Germaini Poe non D'ORB. Bernie et différences. — Lyfoceras rugiferum Powe. qui, au premier stade du dévelop- pement ne diffère guère de Lytfoceras coarctatum Power. s'en distingue plus tard par ses tours plus élevés, ses sillons nombreux, proverses plus étroits et moins profonds. Par ses tours plus hauts qu’épais, par ses sillons nombreux, de direction générale proverse et par ses lobes, Lyfoceras rugiferum PouP. peut rappeler Lytoceras hircinum Scacors. Mais cette dernière espèce, d'un niveau géologique plus élevé, possède une spire moins épaisse, à flancs presque plats, et des sillons sans rebord saillant, et qui au lieu de se développer dans un même plan s’incurvent fortement en avant vers le haut des tours et au pourtour externe. Dimensions. — Spécimen de la fig. 24. Diamètre, 25 mm. Hauteur de dernier tour, 11 mm. Épaisseur id.,9 mm. Largeur d'ombilice, 9 mm. Recouvrement des tours, 1/5. Nombre des sillons au dernier tour, 11. Nombre des cloisons, id. GRAMMOCERAS Hyarr 16. Grammoceras peneglabrum n. sp. PI. I, fig. 2-3: pl. IV, fig. 16. Les couches à Grammoceras striatulum de Rivière nous ont donné une série de petits Gram- moceras, généralement pourvus de la dernière chambre, de 10 à 16 mm. de diamètre, offrant les caractères suivants. Diagnose. — La spire d’ombilic assez ouvert, à ses tours de section elliptique comprimés, environ une fois 3/4 plus hauts qu'épais, croissant de l’un au suivant dans le rapport de 1 1/2 et se recouvrant sur le tiers supérieur. Leurs flancs, faiblement convexes, s’abaissent régulièrement jusqu'à la suture, et forment un pourtour externe en biseau, pourvu d'une quille pleine, étroite et basse, séparée des flancs, mais sans sillons. Les tours sont totale- AMMONITES DU TOARCIEN SUPÉRIEUR 17 _ ment lisses dans la partie cloisonnée, et présentent sur la dernière chambre, un système d'or- 0 nemenis costiformes, sygmoïdes, arrondis, très peu saillants, plus ou moins espacés, d’allure générale rétroverse. Les cloisons sont très rapprochées, et la ligne des lobes, à éléments peu découpés, est du type de celle de Grammoceras striatulum Sow. Rapports et différences. — Ces Ammonites ne sauraient être prises pour des jeunes de Grammoceras striatulum Sow. ou de Grammoceras penestriatulum Bucxman, dont les cloisons sont bien plus espacées et dont les ornements se manifestent à diamètre égal, sur la partie cloisonnée de la spire, offrent une saillie bien plus marquée sur la dernière chambre, et ont une direction plutôt radiante que rétroverse. Figures. — Nous représentons PI. I, fig. 2 et 3, deux $pécimens de cette Ammonite, dif- férenciés par le degré d’écartement des côtes sur la chambre d’habitation. 17. Grammoceras glabrum n. sp. PI. I, fig. 32-33 : pl. IV, fig. 17. Ce petit Grammoceras, représenté dans nos matériaux par 5 ou 6 spécimens, pourvus de la dernière chambre, originaires de la zone à Grammoceras striatulum de Rivière, possède, comme le précédent, un ombilic ouvert, des tours comprimés peu élevés, à croissance lente, un pourtour externe en biseau, à quille pleine peu saillante, et une ligne dé lobes à éléments simples et peu découpés, avec cloisons nombreuses et rapprochées. La spire est complètement lisse, soit sur la partie cloisonnée, soit sur la chambre d’habi- tation, qu un examen attentif révele simplement ornée d’une série de traits sygmoïdes, fins et serrés, à peine rétroverses, sans véritable relief. Nous reproduisons deux exemplaires de cette Ammonite, dont la taille ne semble jamais dépasser 13 mm. PSEUDOGRAMMOCERAS Buckman 18. Pseudogrammoceras Rouvillei n. sp. PI. I, fig. 12-13 ; pl. IV, fig. 18. Cette Ammonite assez rare qui paraît cantonnée dans la zone à Pseudogrammoceras ou n. Sp. possède un ombilic moyen, et des lours à section elliplique, plus hauts qu'épais, croissant de l’un au suivant dans le rapport de 1 à 2, dont les flancs convexes s'in- clinent jusqu'à la suture, sans arête ni bande ren Te et s’arrondissent en un pourtour externe subogival, à quille creuse sans sillons. Les côtes sont d’allure sygmoïde, à sinuosité très prononcée. Effacées aux toursintérieurs, elles accentuent rapidement leur saillie, avec une certaine irrégularité de relief, quelques- unes subanguleuses d’arête, certaines parfois réunies par deux à l’origine, mais sans renfle- ments ni tubercules. La ligne des lobes, à éléments peu découpés et sujets à quelques variations individuelles, comprend : un lobe siphonal assez étroit et allongé, une selle externe large à deux festons un peu inégaux, un premier lobe latéral à terminaison: trifide dissymétrique, tantôt plus étroit, tantôt plus large que le lobe siphonal, une première selle latérale relativement large, un deuxième lobe latéral assez court, et une ligne à deux ou trois encoches jusqu'à la suture. Rapports et différences. — Malgré certains traits de ressemblance, Pseudogrammoceras Rouvillei n. sp. nesaurait être pris pour une mutation de Grammoceras striatulum Sow. dont SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE. — PALÉONTOLOGIE. — TT, XXIII, — 6. MEMOIRE N° 54. — 3, 18 | | J. MONESTIER il se sépare nettement par sa quille creuse, et ses côtes plus sinueuses et en général plus saillantes. Par l’aspect de ses côtes, il peut rappeler certaines variétés de Pseudogrammoceras- quadratum Quexstenr d'un niveau inférieur ; mais il s'en distingue par ses tours plus com- primés, et l'absence de sillons longeant la quille. On ne saurait le considérer davantage comme une variété de Pseudogrammoceras Reynesi n. sp. : cette dernière espèce possède des côtes moins flexueuses, effacées plus loin de la carène, et une ligne des lobes bien plus découpée. Figures. — Deux exemplaires de cette espèce, originaires d’Antignes. 19. Pseudogrammoceras podagrosum n. sp. PI. IIL, fig. 16-17, 23 et 32 ; pl. IV, fig. 19. Zone. Localités. — De cette remarquable espèce, propre à la zone à Polyplectus discoides, nous possédons > ou 6 spécimens entièrement cloisonnés, originaires du Guilhomard et d’Antignes. Diagnose. — La spire, d'ombilic assez ouvert, est formée de tours à peu près aussi hauts qu'épais, de section subquadratique, se recouvrant sur le quart ou le cinquième supérieur, et croissant de l’un au suivant dans le rapport d’environ 1 à 2. Leurs flancs, à peu près convexes, s’abaissent obliquement, au quart inférieur, vers la suture, sans arête circumom- bilicale, et s’incurvent brusquement en un pourtour externe surbaissé, pourvu d'une quille creuse sur base saillante, séparée du léger bourrelet que forment les extrémités des côtes par un intervalle étroit, tant soit peu déprimé. Les côtes effacées au rebord sutural, traversent les flancs en accentuant assez fortement leur saillie et leur épaisseur, ondes faiblement flexueuses, quelques-unes plus saillantes que les autres, certaines parfois bifurquées, et séparées par intervalles variables, en général doubles de leur largeur, toujours sans nodosités ni tubercules proprement dits ; et elles s’in- fléchissent très en avant, en forme de crochet au rebord siphonal, pour s’effacer sur le pour- tour externe suivant une direction finale à angle très aigu.avec la carène. La saillie maxima des côtes semble diminuer vers l’extrémité de la spire. La ligne des lobes, à éléments irréguliers, variables non seulement d’un spécimen à l’autre, mais sur le même individu, comprend : un lobe siphonal étroit et allongé à dents terminales parallèles, une selle externe large à deux festons un peu inégaux, dont le feston interne est le plus élevé, un premier lobe latéral à trois digitations terminales, d’abord notablement plus court que le lobe siphonal, mais tendant à un certain stade à s’allonger et se rétrécir sans dépasser la longueur du lobe siphonal, une première selle latérale bifide, deux fois plus étroite que la selle externe, un deuxième lobe latéral réduit à une simple indentation à encoches, plus ou moins allongée, une deuxième selle latérale élevée, mais courte, bifestonnée, un peu plus large que la précédente, et une série de deux encoches irrégulières. Rapports et différences. — Par ses proportions générales, et l’'irrégularité de ses côtes et de ses lobes, notre espèce se rapproche de certaines formes du groupe de Denckmannia erbaensis Hauer du Toarcien moyen. Elle s’en distingue par ses côtes plus fortement inflé- chies en avant au pourtour externe, et par l’absence de nodosités ou tubercules.. Chez Pseudogrammoceras podagrosum n. sp. la forte inflexion en avant, et la saillie accentuée des côtes au rebord externe peuvent rappeler certains traits des Paltopleuroceras du Domérien supérieur. Mais l'espèce toarcienne se différencie nettement des formes domé- riennes par ses lobes d’un tout autre caractère, par sa quille creuse sans indices de créne- lures, et par ses côtes arrondies, moins brusquement coudées, effacées progressivement au rebord ombilical. MALE ART: Re OR ER LT LR EP AMMONITES DU TOARCIEN SUPÉRIEUR 49. Figures. Données numériques. — Sous la fig. 23, PI. III, nous avons un exemplaire typique du Guilhomard offrant les caractéristiques numériques ci-après : Diamètre, 32 mm. Hauteur du dernier tour, 10 mm. Épaisseur id., 11 mm. Largeurd'ombilic, 12mm. Recouvre- ment des tours, 1/5. Nombre des côtes au dernier tour, 22. Nombre des cloisons id., 13. Les fig. 16-17 reproduisent de face et de flanc une Ammonite de 30 mm. originaire d'Antignes, qui présente les caractères principaux du type, mais en diffère par une plus grande largeur du premier lobe latéral, et par une plus grande irrégularité des côtes alterna- tivement saillantes et faibles sur une grande partie du dernier tour. L'Ammonite de 26 mm. du Guilhomard, comprise sous la fig. 32, répond par ses carac- _ tères généraux à la forme typique, mais possède des tours intérieurs un peu plus comprimés à côtes plus étroites. 20. Pseudogrammoceras Reynesi n. sp. PI. [, fig. 25-27, pl. IV. fig, 20a, 20bet 20c. 1902. Harpoceras cf. costula JANeNscH p. p. Die Jurensischicten der Elsass, p. 84, pl. 1x, fig. 4. 1905. Harpoceras sp. ind. Wuwsrore. Die Fauna der Schichten mit Harp. dispansum vom Gallberg, p. 499, pl. x1x, fig. 8-9. 1905. Harpoceras cf. costulatum Wuxsrorr. lbid.,p. 503, pl. x1x, fig. 14-16. 1905. Harpoceras sp. ind. id. Ibid., p. 505, pl. x1x, fig. 17-18. Zone. Localités. — Nous nous trouvons ici en présence d’une Ammonite polymorphe, très commune à Saint-Paul, Antignes, Cornus et le Guilhomard, à peine représentée à Rivière et à Tournemire, un peu plus fréquente au Puech d’Andan près Millau, probablement très rare en d’autres pays, et qui constitue, avec Pseudolioceras Authelini n. sp., l’une des plus carac- téristiques des niveaux supérieurs du Toarcien aveyronnais compris entre la zone à Polyplec- tus discoides et Hammatoceras insigne et les premières assises à Dumortieria. : Diagnose. — Pseudogrammoceras Reynesi n. sp. possède une spire d’ombilic moyen, par- fois même assez ouvert. Les tours, tantôt à peine plus hauts qu'épais, et à flancs bombés, tantôt relativement élevés et à flancs très peu convexes, réalisant, d’autre part, toutes les proportions intermédiaires, offrent une section elliptico-ogivale, ayant son maximum d’épais- seur à un niveau qui oscille entre le tiers inférieur et la mi-hauteur. Ils croissent de l’un à l’autre à peu près dans le rapport de 1 à 2 pour la hauteur, de 1 à 1 1/2 pour l'épaisseur, et ils se recouvrent sur une portion qui varie entre la moitié et le tiers supérieur. Leurs flancs s'incurvent progressivement au pourtour externe en ogive subanguleuse, d'angle variable, avec une mince quille creuse, et ils s’arrondissent au pourtour ombilical, en formant une sorte de bande suturale, oblique vers le centre, visible surtout chez les variétés à tours épais. Les côtes, de saillie moyenne, de largeur et d’espacement variables, arrondies et raccordées insensiolement aux flancs, séparées par intervalles concaves assez larges, naissent effacées à une petite distance de la suture ombilicale, quelques-unes parfois réunies par deux à la base, traversent les flancs en dispositif très régulier, suivant une allure sygmoïde, ets’effacent en s’élargissant et s’infléchissant en avant vers la partie supérieure des tours. La ligne des lobes, à indentations d’abord courtes mais finalement assez accentuées, comprend au dernier stade du développement : un lobe siphonal de profondeur moyenne, une selle externe large, divisée par un lobule plus ou moins oblique en deux branches terminales, irré- gulièrement festonnées, dont la branche interne est la plus haute, un premier lobe latéral deux fois plus long et une fois 1/2 plus large que le lobe siphonal, à indentations latérales et terminales assez prononcées, une première selle latérale un peu plus haute que la selle externe, et trois lobes et trois selles auxiliaires décroissants. Les traits variables de l'espèce, à part la ligne des lobes sujette à quelques divergences 20 & _J. MONESTIER individuelles, sont principalement les proportions d'épaisseur et de hauteur Fe tours, lou. verture de l’ombilie, la largeur, la saillie et l'écartement des côtes. : Les traits constants sont l'allure générale des côtes, du rebord ombilical et du don externe. La taille de ces Au Miles ne semble guère dépasser 3 centimètres 1/2. Rapports et différences. — C'est certainement à l’une des variétés de cette espèce qu'il \ convient de rapporter l’Ammonite d'Uhrweiler, décrite et figurée par Janensch sous le nom de Harpoceras cf. costula Rein. (loc. cit). C'est aussi à Pseudogrammoceras Reynesi n. sp. que nous rattacherions les Ammonites des couches à Harpoceras dispansum du Gallberg, que Wunstorf (loc. cit.) a décrites et figurées soit comme Harp. sp. ind. soit comme Harp. cf. costulatum Zen. Si, parmi quelques-uns de ses types à côtes relativement espacées, Pseudo- grammoceras Reynesi n. sp. peut rappeler soit Dumortieria costula Reinecke, soit Coftéswol- dia costulata Zigten, d’un niveau plus élevé, il en diffère nettement par ses côtes plus larges, plus arrondies, et d'une autre allure, par sa quille creuse, et par ses lobes plus découpés. Nous croyons enfin que Pseudogrammoceras Reynesi n. sp. c’est-à-dire quelqu’une de ses variétés ordinaires se confond avec la forme que Argeliès ! avait d’abord désignée dans sa liste des fossiles toarciens de l'Aveyron, sous le nom de Ammonites costula REIN., et que, plus tard, sans la décrire ni figurer, il avait nommée Ammonites pseudo-costula ArGgniès. Mais dans l'incertitude sur cette identification, nous nous sommes abstenu d'employer cette dernière dénomination. Figures. — Pour noûs limiter dans la figuration des variétés de cette espèce nous reprodui- sons PI. I, fig. 25-27 seulement trois types de Pseudogrammoceras Reynesi n. sp. Le spécimen de la fig. 26, originaire d'Antignes, à tours de compression moyenne, à côtes assez saillantes, séparées par intervalles doubles à triples de leur largeur correspond à un des types les plus fréquents. L'Ammonite d’Antignes reproduite fig. 25 appartient à une variété assez rare, à ou épais, toujours à côtes saillantes et relativement espacées. L'exemplaire de la fig. 27 encore d' Antignes est d’un type analogue à celui de la fig. 26, mais avec des tours encore plus comprimés. 21. Pseudogrammoceras Cossmanni n. sp. PI. IL, fig. 19 ; pl. LV, fig. 21. Zone. Localités. — Les couches à Polyplectus discoides nous ont donné, à Antignes et au Guilhomard cinq exemplaires entièrement cloisonnés de cette espèce, d'un diamètre variant entre 25 mm. et #1 mm., dont nous figurons le plus grand. Diagnose. — La spire épaisse, d’ombilic moyen assez profond et en gradins, est formée de tours à section elliptique, plus hauts qu'épais, se recouvrant sur mi-hauteur, croissant de l’un au suivant dans le rapport de 1 à 2 pour l'épaisseur, de 1 à 2 1/4 pour la hauteur. Leur flancs s’abaissent doucement vers l'ombilic à partir du tiers inférieur, puis forment brusque- ment par un contour arrondi une bande suturale à pic, relativement élevée. Ils s’incurvent, d'autre part, progressivement vers la carène, à quille creuse, sur base large peu saillante, sans indice de sillons. Les côtes, assez fortes, distinctes, arrondies, séparées par intervalles doubles de leur lar- geur, naissent effacées au rebord ombilical, dans une direction initiale radiante, traversent les 1. Arcerrès. Notice géol. et pal. sur les terrains sédimentaires de l'Aveyron. Congrès scientifiques de France à Rodez, 1874. AMMONITES DU TOARCIEN SUPÉRIEUR LE el flancs en accentuant leur épaisseur et suivant une allure faiblement flexueuse au premier stade du développement, de plus en plus droites par la suite, et se terminent par une incur- . vation en avant en s’effaçant contre la carène. _Bien que sur aucun de nos spécimens, la ligne des lobes n’apparaisse distinctement dans son entier, l'observation combinée de ces Ammonites permet d'en dégager les traits suivants : un lobe siphonal profond, à longues indentations terminales à peine divergentes, une selle externe large divisée par un lobule oblique principal en deux parties inégales, dont la partie interne à deux festons est notablement plus haute et plus large que la partie externe, un premier lobe latéral régulièrement denticulé, de mêmes largeur et profondeur que le lobe siphonal, une première selle latérale comparable à la branche interne de la selle siphonale, un deuxième lobe latéral assez court, à trois dents irrégulières, une deuxième selle latérale simple et courte, et une ligne à 3 ou 4 encoches jusqu'à la suture. Rapports et différences. — Par ses proportions générales et le dispositif des côtes, Pseudogrammoceras Cossmanni n. sp. se rapprocherait de Oxynoticeras ? Werthi DEncr- Mann du Toarcien moyen ; mais cette dernière forme, plus comprimée, a ses lobes d’un tout autre caractère, et jusqu’à un stade avancé, ses côtes groupées en faisceaux au rebord sutural. Pseudogrammoceras Cossmanni n. sp. constitue enfin une forme très voisine de Pseudo- lioceras ? subconcavum YouxG et Bip, et, vus de flanc, nos exemplaires ne semblent pas différer du type de cette dernière espèce figurée par Buckman !. Mais tandis que l'Ammonite de Young et Bird possède une quille accompagnée de deux sillons, nos spécimens ont un pourtour externe en ogive obtuse, sans la moindre trace de dépression longeant la quille. Caractéristiques numériques. — Diamètre, 41 mm. Hauteur du dernier tour, 18 mm. Épais- seur id., 14 mm. Largeur d’ombilic, 12 mm. Recouvrement des tours, 1/2. Nombre des côtes du dernier tour, 34. 22. Pseudogrammoceras cf. obesum Buckman PL. IL fig. 14; pl. IV, fig. 22. 1904. Pseudogrammoceras obesum Bucxman. Inf. ool. Amm. Suppl., p. 150, fig. 146. Zone. Localités. — C'est à l'espèce figurée et sommairement caractérisée par Buckman sous le nom de Pseudogrammoceras obesum Buckuan que nous rattachons la belle Ammc- nite reproduite PI. Il, fig. 14, rencontrée à Tournadous (le Guilhomard) dans la zone à Polyplectus discoides, ainsi que deux autres spécimens jeunes de la même zone, originaires d'Antignes. Diagnose. — La spire, d'ombilic assez ouvert, est constituée de tours régulièrement ellip- tiques, un peu plus hauts qu'épais, avec maximum d'épaisseur au milieu de la hauteur, crois- sant de l'un au suivant dans le rapport de 1 à 2 pour la hauteur, de 1 à 1 3/4 pour l'épais- seur, et se recouvrant à peu près sur le tiers supérieur. Leurs flancs convexes s’abaissent vers la suture sans arête ni bande et s’incurvent progressivement en un pourtour externe arrondi, pourvu d’une quille creuse, à base large et saillante, sans sillons. L’ornementation consiste en un système régulier de côtes arrondies, de saillie moyenne séparées par inter- valles un peu plus larges qu’elles-mêmes, qui naissent effacées à la suture, traversent les flancs en une allure faiblement sygmoïde au premier stade, de plus en plus droites et radiantes par la suite, et qui s’effacent en une large courbure à l'avant au voisinage de la carène. La ligne des lobes comprend : un lobe siphonal allongé, relativement étroit, une selle 4. Bucxman, Yorkshire type Ammonites, 1940, pl. x. 22 J. MONESTIER externe large à deux festons principaux inégaux, dont le feston interne un peu plus haut et deux fois plus larges que le feston externe, un premier lobe latéral un peu plus large et plus … long que le lobe siphonal, à trois pointes terminales, une première selle latérale bifestonnée de mêmes dimensions que la partie interne de la selle siphonale, un deuxième lobe latéral formé d'une indentation étroite et allongée, et une ligne à trois petites encoches aboutissant à la suture. 5 È Rapports et différences. — Chez l'exemplaire de Buckman, la ligne des lobes très ana- logue pour le surplus à celle de notre spécimen, diffère de celle-ci par son deuxième lobe latéral qui, au lieu de former une simple indentation allongée, se trouve relativement large et constitue comme une réduction du lobe précédent. D'autre part l'Ammonite de Buckman appartiendrait, d’après cet auteur, à un niveau à Lüllia Lilli Hauer bien inférieur à celui de nos exemplaires. Par le dispositif des côtes, Pseudogrammoceras cf. obesum Bucx. peut rappeler certaines variétés de Pseudogrammoceras quadratum Qu. ou de Pseudogrammoceras Sœmanni Dux. Il en diffère essentiellement par sa section régulièrement elliptique, et son pourtour externe arrondi et sans sillons. . Caractéristiques numériques. — Diamètre, 45 mm. Hauteur du dernier tour, 17 mm. Épais- seur :d., 15 mm. Largeur d’ombilic, 17 mm. Recouvrement des tours, 1/3. Nombre des côtes au dernier tour, 40. Nombre des cloisons id., 12. HILDOCERAS Hvarr L'on rencontre dans le Toarcien supérieur un certain nombre de formes, telles que. Ammonites Grünert Dumorrtier, Ammonites Emilianus REynès, Ammonites Boisset n. sp., Ammontles Gaudryi n. sp., possédant en commun un ombilic à bande sutu- rale très accusée, des côtes à direction générale radiante, peu flexueuses sur les flancs, incurvées en avant au pourtour externe, une quille pleine à section triangu- laire, allongée, soit seulement en un stade initial, comme chez Ammonites Grüneri Dum., soit au cours de l’entier développement, comme chez les autres Ammonites citées, de sillons ventraux plus ou moins marqués, et enfin une ligne des lobes à éléments assez larges peu découpés. Malgré les divergences de ces formes, quant aux proportions de la spire, et nonobstant pour Ammonites Grüneri Dumortier, la dispa- rition au stade adulte, des sillons longeant la quille, l'ensemble des caractères com- muns assigne un véritable air de famille à toutes ces Ammonites. Tout en notant que l'allure très peu flexueuse de leurs côtes les éloigne des Arl- doceras typiques tels que Æildoceras bifrons Brueuiëre, Hrldoceras Levisoni Sime- son, Hildoceras Mercati Hauer, et tout en nous demandant si la création pour elles d'un nom de genre nouveau ne serait pas justifiée, nous les comprendrons, quant à gard à cerlaines analogies avec ces dernières formes, quant au pourtour O externe el à la ligne des lobes, sous la dénomination générique de Hildoceras, entendu Le présent, eu é lalo sensu. 23. Hildoceras Emilianum Reynès Pl, bs-124-16: pl:AVe he.,23 1868. Ammoniles Emilianus Reynës, Essai de géol. et pal. aveyr., p. 104, pl. VI, fig. 1. 1$74, Ammonites Emilianus Dumorrtier, Dépôts jurassiques du bassin du Rhône. Lias sup., p. 64. Zone. — En signalant les principaux traits de cette Ammonite assez rare, Reynès la situe dans la zone à Æildoceras bifrons. D'après nos observations, qui portent sur une vingtaine AMMONITES DU TOARCIEN SUPÉRIEUR 23 de spécimens aveyronnais, Hildoceras Emilianum Revywès appartient, d’une façon certaine et exclusivement, à la zone à Polyplectus discoides et Hammatoceras insigne. Et l’on est fondé à admettre que les spécimens de Reynès, non trouvés en place, avaient été entraînés de couches supérieures. Diagnose. — ÆHildoceras Emilianum Reynès possède une spire assez comprimée dans son ensemble, dont les tours une fois 3/4 à deux fois plus hauts qu'épais, croissent de l’un au suivant dans le rapport de 1 à 2, et, se recouvrant sur une fraction qui oscille aux alentours des 2/5 supérieurs, forment un ombilic en gradins, dont l'ouverture varie selon les spécimens, entre Les 3/5 et les 2/5 du diamètre total. Les flancs, plats et parallèles, tombent brusque- ‘ment sur l'ombilic, par une arête anguleuse, en formant une bande suturale très marquée, légèrement oblique vers le centre, et ils s’arrondissent vers le sixième supérieur en un pour- tour externe convexe, pourvu d’une quille pléine assez saillante, à section triangulaire, longée de deux bandes étroites, légèrement excavées. Les ornements consistent en côtes arrondies, peu saillantes, fines et serrées sur les tours intérieurs, s’élargissant et se desserrant progressivement avec le développement de la spire, au nombre de 60 à 75 par tour, quelques-unes accolées par deux ou trois à la base, mais sans renflements, séparées par intervalles égaux à elles-mêmes. Ces côtes naissent, comme coupées à l'emporte-pièce, dès l'arête ombilicale, traversent les flancs, très peu sinueuses, en une direction radiante, et s'incurvent largement en avant vers le haut des tours, en s’effa- çant au rebord siphonal. La ligne des lobes, à éléments faiblement denticulés, comprend : un lobe siphonal plus long que large, une selle externe large, à deux festons terminaux presque égaux, un premier lobe latéral un peu plus large et plus profond que le lobe siphonal, souvent dissymétrique, une première selle latérale à peine festonnée, tantôt plus tantôt moins large que le lobe pré- cédent, et une série de deux lobes auxiliaires peu profonds et de deux selles auxiliaires, larges et courtes disposés vers l'avant de la ligne des lobes. Rapports et différences. — Ainsi que l’a fait remarquer Fucini!, Hildoceras Emilianum Regynès rappelle dans ses proportions générales et le dispositif de l’ombilic,une espèce domé- rienne décrite par cet auteur sous le nom de Grammoceras dilectum Fucnt ; mais il en diffère par ses côtes bien moins flexueuses et par son pourtour externe moins saillant et pourvu de sillons longeant la quille. Figures. — Nous reproduisons PI. I, fig. 14-15 et 16, deux exemplaires, originaires d’An- tignes, de cette Ammonite, peu commune dans l'Aveyron, rarissime en tous autres pays. Dimensions. — Exemplaire fig. 14-15. Diamètre, 35 mm. Hauteur du dernier tour, 13 mm. Épaisseur id., 9 mm. Largeur d’ombilic, 13 mm. Recouvrement des tours, 3/7. Exemplaire fig. 16. Diamètre, 62 mm. Haut. du dernier tour, 23 mm. Epaisseur id., 10 mm. Largeur d'ombilic, 22 mm. Recouvrement, 2/5. 24. Hildoceras Boissei n. sp. PI. IL, fig. 23-24; pl IV, fig. 24. Cette Ammonite, représentée dans nos matériaux, par un exemplaire unique, mais très caractéristique, originaire de la zone à Polyplectus discoides du Guilhomard (Tournadous), possède une spire épaisse, à tours un peu moins hauts qu'épais, de section subquadratique, croissant de l’un au suivant dans le rapport de 1 à 2 pour la hauteur, de 1 à 1 3/4 pour l'épaisseur et se recouvrant sur les 3/5 supérieurs. 1. Fucmr. Ammoniti del Lias medio dell Appennino centrale. 1900. LI 24 cts J. MONESTIER De + Les flancs, parallèles, s'abaissent brusquement, mais par un contour arrondi, sur un ombi- lic profond, assez étroit et s’infléchissent en un pourtour externe très déprimé, portant une forte quille pleine, assez saillante, longée de deux sillons très marqués. Les ornements con- sistent en côtes étroites et assez rapprochées, d'abord effacées, puis très peu sallantes aux tours intérieurs, accentuant ensuite fortement leur saillie, qui naissent au voisinage de la suture, traversent les flancs en une allure faiblement flexueuse, quelques-unes vers l’extré- mité de la spire bifurquées ou trifurquées à niveaux divers et s’incurvent fortement en avant, en dispositif régulier au rebord externe, pour s'effacer le long des sillons. La ligne des lobes, à éléments faiblement festonnés ou denticulés, comprend : un lobe siphonal profond, relativement étroit, une selle externe très large à deux festons principaux de même hauteur, un premier lobe latéral de même largeur et un peu plus court que le lobe siphonal, à terminaison trifide dissymétrique, une première selle latérale assez large, de même hauteur que la selle externe, un deuxième lobe latéral étroit et court, une deuxième selle latérale large et peu élevée, et un lobe et une selle auxiliaires rudimentaires. Rapports et différences. — Par ses proportions générales et par ses lobes, Hildoceras Boissei n. sp. rappellerait la variété à ombilic étroit de Hildoceras Mercati HauER qui appar- tient au Toarcien moyen. Il en diffère par ses côtes plus étroites et plus nombreuses, et par ses sillons de carène moins larges. : Hildoceras Boissei n. sp. présente une certaine analogie d'aspect avec Hildoceras Gaudryi n. sp., espèce un peu moins rare de la zone suivante. Nous indiquerons à propos de celle-ci les traits qui les distinguent. Il existe aussi, quant aux proportions générales-et quant au dispositif de l’ombilic et du pourtour externe, une certaine ressemblance entre Hildoceras Boissei n. sp., et les Pæcilo- morphus bajociens, tels que Pæœcilomorphus cycloides »'OrBiexy. Ceux-ci en diffèrent par leurs côtes coudées et par leurs lobes. Caractéristiques numériques. — Les caractéristiques numériques de notre spécimen, entièrement cloisonné, sont : Diam., 26 mm. Haut. du dernier tour, 11 mm. Épaisseur ide 13 mm. Largeur d'ombilic, 6 mm. Recouvrement des tours, 3/5. Nombre des côtes au der- nier tour, 41. 25. Hildoceras Gaudryi n. sp. PI. IL, fig. 25, 32-33 ; pl. IV, fig. 25. Zone. Localités. — Les gisements de Saint-Paul et du Guilhomard (le Clapier) nous ont donné, de la zone à Pseudogrammoceras Reynesi, cinq ou six spécimens de cette Ammonite remarquable, dont nous reproduisons les deux plus caractéristiques. Diagnose. — La spire est à tours épais et peu élevés, de section elliptique, ayant leur maximum d'épaisseur au tiers inférieur, se recouvrant sur les deux tiers de la hauteur et croissant de l’un à l’autre dans le rapport de 1 à 2 1/4. Leurs flancs convexes plongent par un contour arrondi sur un ombilic étroit et profond et s'incurvent, d’autré part, en un pour- tour externe surbaissé, pourvu d'une forte quille pleine, à section triangulaire, longée de deux sillons larges et peu profonds. Les côtes arrondies, de largeur et de saillie variables selon les individus, les unes simples, les autres bifurquées ou intercalaires, naissent effacées au voisinage de la suture, traversent les flancs en une direction radiante, à peine flexueuse, séparées par intervalles doubles de leur largeur, et s’incurvent faiblement en avant vers le haut des tours, en s'effaçant au rebord des sillons longeant la quille. La ligne des lobes comprend : un lobe siphonal profond, une selle externe large, échan- crée par un lobule parallèle au pourtour externe en deux festons principaux de même hau- AMMONITES DU TOARCIEN SUPÉRIEUR 29 teur, un premier lobe latéral à bords denticulés un peu plus large et à peine plus long que le lobe siphonal, une première selle latérale de même largeur que le lobe précédent, à extré- mité bifestonnée, un deuxième lobe latéral assez court, terminé en pointe, une deuxième selle latérale courte, et un lobe et une selle auxiliaires rudimentaires. Rapports et différences. — Par l’allure des côtes, par sa quille et par ses lobes, Hildo- ceras Gaudryi n. sp. se rapproche de Hildoceras Grüneri Dumortter, dont il rappelle É stade jeune. Mais tandis que, chez l'espèce de Dumortier, les tours accentuent leur développe- ment en hauteur, jusqu’à prendre une section subogivale, forment une bande suturale à pic, séparée des flancs par une arête subanguleuse et perdent tout indice de sillons bordant la quille, Hildoceras Gaudryi n. sp. garde jusqu’à l'extrémité de la spire des tours aussi hauts ou à peine plus hauts qu'épais, à pourtour externe surbaissé, avec persistance d’un contour ombilical convexe et de sillons longeant la quille. Par ses tours épais, son ombilic étroit et profond et par ses lobes, Hildoceras Gaudryi n. sp. se rapprocherait de Hildoceras Boissei n. sp. de la zone à Polyplectus discoides. Ils’'en écarte par son pourtour externe moins déprimé, à sillons moins accusés, et par ses côtes moins flexueuses sur les flancs et bien moins infléchies vers l'avant au pourtour externe. Figures. Caractéristiques numériques. — Des deux spécimens que nous figurons, celui de la figure 28 appartient à une variété à côtes étroites assez rapprochées, celui des figures 32-33 à une variété à côtes plus fortes et plus espacées. Le données numériques de ce dernier, le plus grand et le plus typique de nos échantil- lons, sont : Diamètre, 27 mm. Hauteur du dernier tour, 12 mm. Épaisseur id., 12 mm. Lar- geur d'ombilic, 6 mm. Recouvrement des tours, 2/3. Nombre des côtes au dernier tour, 29. Nombre des cloisons id., 9. HARPOCERAS WAAGEnN sér. s. 26. Harpoceras Pervinquieri n. sp. PI. I, fig. 31; pl. LV, fig. 26. Zone. Localités. — Assez commun au Guilhomard, moins fréquent à Saint-Paul, Antignes et Cornus, Harpoceras Pervinquieri n. sp. constitue l’une des formes les plus caractéristiques dela zone à Polyplectus discoides et Hammatoceras insigne de l’Aveyron. Diagnose. — La spire, d'ombilic étroit, a ses tours comprimés et élevés, environ deux fois 1/3 plus hauts qu'épais, croissant de l’un au suivant dans le rapport de 1 à 2 1/2, et se recouvrant à peu près sur les 3/4 de la hauteur. Leurs flancs, très aplatis, légèrement con- vergents vers l'extérieur, tombent sur l’ombilic par une arête anguleuse et une bande sutu- rale à pic, et s'incurvent assez brusquement au rebord siphonal, en donnant lieu à un pour- tour externe arrondi, mais surbaissé, formé de deux bandes faiblement convexes le long d’une quille creuse, étroite et peu élevée. Les ornements consistent en côtes falculiformes, nombreuses, arrondies, très proverses, quasi effacées et comme fasciculées au tiers inférieur, plus distinctes, mais de très faible relief au-dessus de la partie coudée, assez irrégulières de largeur et d'intervalles jusque vers le diamètre de 30 mm., mais à partir de ce stade, uniformément serrées, de plus en plus effa- cées et presque invisibles au cas d'altération même légère de la surface. Les cloisons, assez rapprochées, ont leurs éléments fortement découpés et enchevêtrés. La ligne des lobes comprend : un lobe siphonal assez court, une selle externe large, divisée par un lobule oblique en deux parties principales très.inégales, dont la partie interne, à pédon- cule remarquablement étroit, bien plus haut que la partie externe, un premier lobe latéral SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE. — PALÉONTOLOGIE. — T. XXIII. — 7, MÉMOIRE N° 54. — 4. 26 | © J. MONESTIER # profond à bords obliques, à longues digitations latérales et terminales, une première selle latérale à extrémité bipartite un peu plus haute que la selle externe, et une série décroissante de quatre lobes auxiliaires étroits et en pointe et de quatre selles auxiliaires bifestonnées. Rapports et différences. — Harpoceras Pervinquieri n. sp. serait assez voisin d'aspect latéral de Harpoceras bicarinatum Zaigrex, et c'est peut-être notre Ammonite que Reynès a eue en vue quand il mentionne cette dernière espèce non seulement à son niveau propre du Toarcien moyen, mais encore au niveau de Polyplectus discoides Z1etex. Mais Harpoceras bicarinatum Z1eTex diffère nettement de notre espèce par ses côtes moins étroites, plus sail- lantes, à intervalles comme taillés en rainures, par ses lobes moins enchevêtrés à stade égal, et surtout par son pourtour externe qui offre deux bandes quasi normales au plan médian, séparées des flancs par une arête subanguleuse, au lieu de réaliser la forme convexe et rac- cordée aux flancs, quoique surbaïssée, du pourtour ventral de notre Ammonite. Par ses côtes rapprochées, irrégulières de largeur et d’intervalles, Harpoceras Pervin- quieri n. sp. peut encore rappeler Harpoceras elegans Sow. du Toarcien inférieur. Il s’en distingue par son ombilic plus étroit, par ses tours plus comprimés, par ses côtes moins sail- lantes et un peu plus flexueuses et par sa quille creuse, étroite et peu élevée. Dimensions. — Diamètre, 40 mm. Hauteur du dernier tour, 21 mm. Épaisseur id., 9 mm. Largeur d'ombilie, 6 mm. Recouvrement des tours, 3/4. 27. Harpoceras Wunstorfi n. sp. PI. Il, fig. 4, 6-10, 25-27; pl. IV, fig. 27a, 27 b, 27 c, 27 d. Sous cette dénomination spécifique, nous comprenons un groupe remarquablement poly- morphe d'Ammonites des niveaux supérieurs du Toarcien aveyronnais, offrant les traits géné- raux ci-après. La spire forme un ombhilic de largeur variable, oscillant entre le cinquième et le tiers du diamètre total. Les tours, plus ou moins comprimés, une fois 1/2 à deux fois 1/2 plus hauts qu'épais, se recouvrent sur une fraction comprise entre les 2/5 et Les 3/5 de la hauteur, le plus souvent sur moitié de la hauteur. Leurs flancs aplatis ou très peu convexes, s’in- curvent doucement en un pourtour externe arrondi, pourvu d'une quille creuse, sans sillons ni bandes, et s'infléchissent sur l’ombilie en formant, à partir du diamètre d'environ 10 mm. par un contour brusque subanguleux, une bande suturale à peu près à pic. Les côtes, de largeur et de saillie variables, ordinairement étroites, et peu saillantes, plus rarement élargies à la base, souvent terminées en fine arête, parfois simplement filiformes, sont séparées par intervalles plans, tantôt uniformes, tantôt inégaux. D’allure simplement sygmoïde jusque vers le diamètre de 15 à 20 mm., elles deviennent, à partir de ce stade, nettement coudées, avec proversion assez marquée de leur partie inférieure sur les deux tiers ou la moitié du tour. La ligne des lobes, à éléments d’abord peu allongés, prend rapidement, à partir de la taille de 18 mm., de longues indentations. Elle comprend alors : un lobe siphonal peu pro- fond, une selle externe large, divisée par un lobule oblique en deux parties inégales, dont l’externe est la plus courte et la plus étroite, un premier lobe latéral, profond et évasé, une première selle latérale, à peu près identique à la partie interne de la selle siphonale, un deuxième lobe latéral peu allongé, à trois pointes terminales, une deuxième selle latérale courte et deux lobes et deux selles auxiliaires décroissants. Par les caractères variables de l'écartement, de la largeur et de la saillie des côtes etaussi de l’épaisseur et de la hauteur des tours, de la convexité de la partie ventrale, de l'involu- tion et de la rapidité d’accroissement de la spire, les Ammonites dont il s’agit constituent, AMMONITES DU TOARCIEN SUPÉRIEUR af - malgré certains traits communs, un ensemble de formes très divergentes, mais reliées par transitions insensibles. Elles nous ont paru susceptibles d’être groupées en un certain nombre de variétés princi- pales que nous allons envisager et dénommer. a) Variété cf. subfalcifera Wuxsrorr PI. IL, fig. 8 et 26: pl. IV, fig. 27 b, 27 c. 1905. Harpoceras subfalciferum Wunsrorr. Die Fauna der Schichten mil Harp. dispansum vom Gallberg, p- 501, pl. xix, fig. 10-12. Cette variété correspond, semble-t-il, à un type que Wunstorf a décrit et figuré sous le nom de Harpoceras subfalciferum Wuxsr. Elle est caractérisée par un système de côtes sygmoides et finalement coudées, selon l’allure générale de l’espèce, et d'autre part peu saillantes, à arête fine, et séparées par intervalles égaux ou peu différents, compris entre 1 mm. et 2 mm. Les tours sont d’ailleurs plus ou moins comprimés et élevés, et l’ombilic plus ou moins ouvert. La fig. 8, PI. II, est celle d’un exemplaire de cette variété, à ombilic moyen à tours rela- tivement épais, originaire du Guilhomard. Ses caractéristiques numériques sont : Diamètre, 30 mm. Hauteur du dernier tour, 14 mm. Epaisseur id., T1 mm. Largeur d’ombilic, 7 mm. Recouvrement des tours, 3/5. Nombre des côtes au dernier tour, 30. Nombre des cloisons id., 22. Le spécimen d’Antignes compris sous la fig. 26, PI. IT, est d'un type assez rare de la même variété, caractérisé par un ombilic peu ouvert, des tours comprimés, à pourtour externe subogival, croissant plus rapidement en hauteur. Les données numériques sont : dia- mètre, 25 mm. Hauteur du dernier tour, 12 mm. Épaisseur, id., 6 mm. Largeur d’ombilic, 5 mm. Recouvrement des tours, 3/4. Nombre des côtés au dernier tour, 25. Nombre des cloisons id., 20. b) Variété subcostulata ‘ PL I, fig. 4 et27; pl. IV, fig. 27a. Nous avons iciune série de formes du type général, offrant le caractère particulier de côtes très espacées jusquà l'extrémité de la spire, disposées à intervalles qui oscillent entre 2 mm. environ et 4 mm., en passant ordinairement par un maximum sur la première partie du dernier tour. Ce groupe comprend des Ammonites à ombilic plus ou moins ouvert, à tours d'épaisseur et de hauteur variables, avec des côtes plus ou moins étroites et plus ou moins saillantes. La fig. 27, PI. II, représente une Ammonite typique du Guilhomard, à ombilic moyen, à tours relativement comprimés dont suivent les caractéristiques. Diamètre, 33 mm. Hauteur du dernier tour, 18 mm. Épaisseur 1d.,9 mm. Largeur d'ombilic, 9 mm. Recouvrement des tours, 2/3. Nombre des côtes au dernier tour, 20. Écarts minimum et maximum des côtes, 2 mm.-4 mm. Sous la fig. 4, PI. II, nous avons un spécimen de 22 mm. avec partie de la dernière loge, du Guilhomard, possédant des tours plus comprimés, un ombilie assez large, et une ligne des lobes demeurée au stade jeune. * La plupart des Ammonites de la variété subcostulata par leurs proportions générales, et leurs côtes étroites et espacées se rapprochent singulièrement soit de Dumortieria costula Rainecre, soit de Harpoceras costulatum ZiereN — Cofteswoldia costulata Buckuan, de l’Aalenien inférieur. Mais nos formes toarciennes possèdent une quille creuse, une bande et 28 __ J. MONESTIER une arête cireumombilicales assez nettes, et des côtes finales coudées, tandis que les formes aaleniennes paraissent à quille pleine, ont leur flancs incurvés sur l'ombilie sans arête, et prennent vers l'extrémité de la spire des côtes plutôt droites que coudées. En outre, à stade égal la ligne des lobes de Harporeras Wunstorfi n. sp. var. subcostulata paraît plus découpée que celle des formes correspondantes de l’Aalenien. c) Variété cf. Gœcilia ReINecKkE in DUMORTIER PL IL fig. 25. 1874. Ammonites cf. Cæœcilia Dumorriër. Dépôts jurass. du bassin du Rhône. Lias sup., p. 63, pl. xiv, fig. 1. Un type assez rare de notre espèce générale, qui paraît correspondre à la forme que Dumortier a figurée sous le nom de Amnmonites Cœcilia REINECKE sp. nous est fourni par l'Ammonite de 20 mm. du Guilhomard représentée, PI. II, fig. 25, offrant avec les traits généraux de l'espèce la particularité de côtes fines, légèrement saillantes, nombreuses et serrées (45 côtes au dernier tour). Par ses côtes nombreuses, d’allure finale coudée, la variété cf. Cœcilia REIN. in Dux. peut rappeler l'Ammonite propre à la zone à Polyplectus discoides, que nous avons décrite sous le nom de Harpoceras Pervinquieri n. sp. Elle en diffère par ses côtes fines dès le premier stade, faiblement saillantes jusqu à l'extrémité de la spire, et par ses lobes moins découpés et moins enchevétrés. d) Variété alternans PL. IL. fig. 6-7, 9-10; pl. IV, fig. 21 c. Nous comprenons sous cette désignation tout un groupe d'Ammonites, du même niveau que les précédentes, dont l’allure des côtes, la ligne des lobes, les traits de l’ombilic et de la partie ventrale correspondent au type général de l'espèce, mais qui possèdent le carac- tère particulier d'une alternance de côtes plus ou moins espacées, et plus ou moins serrées. L'on peut considérer les Ammonites de ce groupe, comme réalisant à la fois, suivant toutes les combinaisons possibles quant au rapprochement ou écartement des côtes, les caractères propres à plusieurs des trois variétés fondamentales qui précèdent. Ordinairement, après un stade de durée variable à côtes assez rapprochées, intervient une phase principale à côtes espacées, à laquelle succède progressivement une phase à côtes coudées de plus en plus serrées. Exceptionnellement, le stade final des côtes serrées se manifeste sans transition. [ei d'ailleurs comme précédemment l'on constate un polymorphisme assez marqué tenant aux différences d'épaisseur et de hauteur des tours, d'ouverture de l’ombilic, de finesse et de saillie des cotes. La fig. 6, PL. IT, est celle d'un spécimen typique du Guilhomard, associant les caractères des variétés subcostulata et subfalcifera, avec côtes du stade moyen assez larges et sail- lantes. Les données numériques sont : Diam., 30 mm. Hauteur du dernier tour, 14 mm. Épaisseur id., 8 mm. Largeur d’ombilic, 8 mm. Recouvrement des tours, 1/2. La fig. 10, PL. IT, appartient à un exemplaire typique d’Antignes à ombilic peu ouvert, réunissant les caractères des variétés subcoslulataet cf. Cœcilia avec des côtes étroiteset peu saillantes, très écartées au stade moyen, et finalement de plus en plus serrées. Nous avons ici : Diam., 28 mm. Haut. du dernier tour, 14 mm. Épaisseur id.,6 mi. Largeurd’ombilic, 6 mm. Recouvrement des tours, 2/3. La fig. 7, PL. IT, représente une Ammonite du Guilhomard avec dernière chambre, réalisant les caractères des variétés subfalciferaet cf. Cœcilia, d'un type très comprimé, avec des côtes AMMONITES DU TOARCIEN SUPÉRIEUR 6 29 1. fines et peu saillantes, et un ombilic moyen. Les caractéristiques numériques sont : Diam., 29 mm. Haut. du dernier tour, 9 mm. Ep. id., 4 mm. Largeur d'ombilic, 7 mm. Recouvre- ment des tours, 2/3. Sous la fig. 9, PI. IL, nous avons une Amon du Guilhomard pour laquelle, à un stade moyen à côtes DL ou moins espacées succède très brusquement vers la fin de la spireun stade à côtes coudées très fines et très serrées. Quelques-unes de ces formes rappelleraient certaines des Ammonites aaleniennes du Cap san Vigilio que Vacek! a décrites et figurées sous le nom de Harpoceras costula REeINECKE spécialement celles comprises sous les fig. 3 et 9, pl. vin de cet auteur. Elles en diffèrent par la présence d'une arête cireum ombilicale et d’une bande suturale à pic, qui manquent chez l’espèce de Vacek. Letype de notre fig. 9, PL. IT, se rapprocherait d’une Ammonite de la zone à Lioceras opa- linum, de Mâcon, que Lissajous a fait connaître sous le nom de Lioceras costatolineatum Lissar?. Mais cette dernière espèce a ses côtes de premier stade nettement bifurquées à mi- hauteur, bien plus fortes et bien plus saillantes, et ses côtes finales toujours sygmoïdes et non coudées. Tels sont les principaux groupes de variétés de Harpoceras Wunstorfi n. sp., quiconstitue ainsi l’une des Ammonites les plus polymorphes du Lias. Nous l’avions d’abord scindée en plusieurs espèces distinctes. Mais peu à peu, la découverte aux mêmes niveaux de toutes les formes intermédiaires nous a conduit à envisager tous ces ne comme variétés d'une même espèce. Zone. — Harpoceras Wunstorfi n.sp. appartient à la zone à Pseudogrammoceras Reynesi n. sp. et se rencontre surtout dans les couches communes à cette zone et à la zone à Poly- plectus discoides. PSEUDOLIOCERAS Bucxman lato sensu Réservant le nom générique de Harpoceras à des Ammonites à côtes nettement falculiformes, nous en séparons un groupe important d'Ammonites du Toarcien supérieur, remarquables par leurs tours élevés et comprimés, leur ombilic plus ou moins étroit, leur pourtour externe, à quille creuse, ei une ligne des lobes à élé- ments complexes et enchevêtrés, et dont les côtes sygmoïdes n'accusent pas la brusque inflexion qui caractérise les Harpoceras str. s Nous ne croyons pas devoir les comprendre, malgré certains traits communs, soit dansle genre Lioceras à quille pleine et à lobes notablement plus simples, soit dans le genre Polyplectus, dont le genotype Polyplectus discoides Z1xETEN, avec son pour- tour externe tranchant, à quille non détachée des flancs, et avec sa ligne des lobes d'un développement progressif très spécial, définit un ensemble de caractères vrai- ment à part. Et pour ne pas établir un genre nouveau, qui serait peut-être justifié, et tout en notant la différence très grande qui sépare leur pourtour externe à quille creuse nettement détachée des flancs, et leur ligne des lobes à divisions éminemment com- plexes des traits correspondants du groupe de Pseudolioceras compactile Simpson, JAcEex. Fauna der Oolithe von Cap san Vigilio, 1886, p.78, pl. vu, fig. 3-15. 1. V 2. Lissagous. Toarcien des environs de Mâcon, 1906. 30 : J. MONESTIER nous ratlacherons quant à présent les Ammonites de ce groupe au eue Pseudo- lioceras entendu lato sensu. SL 28. Pseudolioceras beauliziense n. sp. PI. I, fig.1, 4 et7; pl. IV, fig. 28. Diagnose. — Cette Ammonite assez polymorphe possède une spire plus ou moins compri- mée, avec un ombilic peu ouvert en gradins, et des tours environ deux fois à deux fois 1/2 plus hauts qu’épais, qui croissent de l’un au suivant dans le rapport approximatif de 1 à 2 1/4, et se recouvrent sur une portion oscillant entre les deux tiers et la moitié de la hau- teur. Leurs flancs, à peine convexes, faiblement convergents vers l’extérieur, tombent sur l’ombilic, en un premier stade qui va jusqu’au diamètre d'environ 2 cm. par un contour assez brusque mais arrondi, et au stade ultérieur par une arête subanguleuse et une bande sutu- rale à pic ; et ils s’incurvent brusquement au rebord siphonal en un pourtour externe con- vexe, mais surbhaissé, muni d’une quille creuse, mince et peu élevée. A peu près lisses au tout premier âge, les tours s’ornent vers le diamètre de 10 mm. d'un système régulier de côtes faiblement sygmoïdes, arrondies, distinctes, peu ou modérement saillantes, et de largeur variable, séparées par intervalles un peu plus larges qu'elles-mêmes, etqui tantôt persistent ainsi jusqu'en la chambre d’habitation, tantôt et plus rarement, tendent à s’élargir et à s’effacer, vers l’extrémité de la spire. La ligne des lobes, à éléments très découpés, comprend : un lobe siphonal plus long que large, une selle externe large fortement échancrée par un lobule oblique vers l’intérieur en deux parties principales, dont la partie interne est la plus haute, un premier lobe latéral : deux fois 1/2 plus long que le lobe siphonal, assez large à l’entrée, à digitations latérales et terminales très allongées, une première selle latérale un peu plus haute que la selle externe, à extrémité bifide, un deuxième lobe latéral en pointe, deux fois plus court et deux fois plus étroit que le précédent, une deuxième selle latérale étroite et peu élevée, et deux lobes et deux selles auxiliaires décroissants. Le polymorphisme de l'espèce, avec transition insensible d’une forme à l’autre, et entre certaines limites, s'accuse dans le degré variable d'épaisseur et de hauteur des tours, de recouvrement de la spire, d'ouverture de l'ombilic, de grosseur, de saillie et d’espacement des côtes. Rapports et différences. — Pas leurs principaux traits, les formes ordinaires de Pseudo- lioceras beauliziense n. sp. peuvent rappeler une Ammonite de la zone à Harpoceras bicari- natum, d'Heiligenstein, que Schirardin ! a décrite et figurée sous le nom de Pseudolioceras Holzapfeli Scuir. Mais cette dernière espèce a ses flancs plus convexes, ses côtes moins réguhères, et surtout ses lobes bien moins découpés. Par certaines de ses variétés, Pseudolioceras Authelini n. sp., d’un niveau supérieur serait assez voisin d'aspect de Pseudolioceras beaulizsiense n. sp. Il s’en distingue principalement par son pourtour externe plus rétréci et subogival. Nous indiquerons à propos de Pseudolioceras rivierense n. sp. les traits différentiels des deux espèces, entre lesquelles existent cependant, ainsi que nous le verrons, quelques formes aberrantes intermédiaires. Zone. Localités. — Pseudolioceras beauliziense n. sp. qui n'est pas rare à Rivière, Saint- Paul, Saint- Beaulize, Antignes et Cornus nous a paru cantonné dans la zone à Pseudogram- moceras expeditum. 1. ScuinanniN. Der obere Lias von Barr. Heïligensie. Mit{h. d. geol. Landesanstalt von Elsass Lothringen, VIII, n° 3, 1914 PPT PURES ONE MS RTE AMMONITES DU TOARCIEN SUPÉRIEUR ‘31 Figures. — Sous les figures 1,4 et 7, PI. I, nous reproduisons trois exemplaires des formes ordinaires de Pseudolioceras beauliziense n. sp. originaires de Cornus, Rivière et Saint- Beaulize, différenciés quant au degré de rapprochement des côtes. Caractéristiques numériques. — Exemplaire, PL. I, fig. 1 : Diamètre, 40 mm. Hauteur _ du dernier tour, 19 mm. Épaisseur, 9 mm. Largeur d'ombilic, 10 mm. Recouvrement des tours, 2/3. Nombre des côtes au dernier tour, 29. Ex. fig. 4 : Diamètre, 36 mm. Hauteur du dernier tour, 18 mm. Épaisseur id., 8 mm. Largeur d’ombilic, 9 mm. Recouvrement, 4/7. Nombre des côtes au dernier tour, 40. / Fe 29. Pseudolioceras rivierense n. sp. PI. IL, fig. 2-3 ; pl. IV, fig. 20. Zone. — Sans être commune, cette Ammonite n'est pas très rare dans certains gisements aveyronnais, où elle caractérise la zone à Pseudogrammoceras expeditum, et se rencontre sur- tout dans les couches inférieures communes avec la zone à Grammoceras striatulum. Diagnose. — La spire, qui forme un ombilie assez étroit, de largeur variant entre le quart et le cinquième du diamètre total a ses tours élevés, comprimés, à peu près deux fois 1/4 plus hauts qu'épais, croissant de l’un au suivant dans le rapport d'environ À à 2, et se recouvrant sur une fraction variant entre les 3/5 et la 1/2 de la hauteur. Les flancs, à peu près plats, légèrement convergents vers l'extérieur, tombent sur l’ombilie par une arête anguleuse et une bande suturale à pic, et s'infléchissent par un contour brusque au rebord siphonal, en donnant lieu à un pourtour externe convexe, mais surbaissé, pourvu d’une mince quille creuse. Ces flancs sont ornés d'un système irrégulier de côtes faiblement sygmoïdes, arrondies, très peu saillantes, parfois presque effacées, d'inégal relief, plus ou moins rapprochées, les unes simples, la plupart fusionnées par deux sur le tiersinférieur, quelques-unes intercalaires et naissant du milieu des tours. La ligne des lobes, très découpée, est du type de celle de Pseudolioceras beauliziense n. Sp. Rapports et différences. — Par plusieurs de ses traits, notre Ammonite se rapprocherait de Pseudolioceras ramosum ScHirarpiN du Toarcien moyen d'Heiligenstein'; elle en diffère nettement par son pourtour externe plus déprimé et par la présence d’une bande suturale et d'une arête circeumombilicale très caractérisées. Dans ses formes à tours plus élevés et à ombilic plus étroit, Pseudolioceras rivierense n. sp. peut encore rappeler Harpoceras bicarinatum ZAETEN ; mais cette dernière espèce en est essentiellement séparée par ses côtes plus flexueuses, aplaties et à intervalles en rainures, et par son pourtour externe taillé plus carrément. Pseudolioceras Lapparenti n. sp. qui appartient à un niveau supérieur, se distingue de la variété à ombilic étroit de Pseudolioceras rivierense n. sp. par ses tours un peu plus élevés, sa partie ventrale plus rétrécie et plus convexe, ses côtes plus régulières, et ses lobes à stade égal plus enchevêtrés. Les formes typiques de Pseudolioceras beauliziense n. sp. se différencient de Pseudolio- ceras rivierense n. sp. par leurs tours un peu plus épais, leurs flancs moins aplatis, leurs côtes plus en relief, à intervalles nets, assez rarement bifurquées, et par la formation tardive d'une bande suturale à pic. Et la variété extrême de la première espèce, à ombilic assez ouvert, et à cotes fortes, saillantes et espacées manifeste des caractères tout opposés de ceux de la variété extrême de la deuxième, à ombilic étroit, à côtes confuses et effacées. Malgré cela, l'on rencontre aux mêmes niveaux, quelques formes rares où certains caractères des 32 __‘J. MONESTIER deux groupes se trouvent associés. Telle une Ammonite ayant ses côtes de saillie moyenne et d'intervalles marqués comme chez Pseudolioceras beauliziense n. sp., mais presque toutes réunies par deux à la base et quelques-unes intercalaires comme chez Pseudolioceras rivie- rense n. sp. Telle encore une Ammonite qui possède jusqu’au diamètre de 10 à 15 mm. les côtes simples et distinctes de la première espèce, mais prend à partir de ce stade les côtes plus au moins confuses, effacées et bifurquées de la seconde. L'existence de ces types intermé- diaires, et la quasi identité des lignes des lobes dans les deux groupes nous ont fait hésiter à séparer les deux espèces. Mais la rareté de ces types mixtes, la divergence considérable des formes extrêmes, et en définitive la différenciation manifeste des deux groupes chez la plu- part de leurs représentants nous ont conduit à admettre cette séparation et à nous demander, ainsi que nous serions porté à le faire pour d’autres Ammonites de niveaux divers, si ces formes rares de type mixte ne seraient point le produit exceptionnel d'un croisement des deux espèces, de véritables formes hybrides. Figure. — Nousfigurons PI. II, fig. 2 et 3 deux exemplaires typiques de l'espèce, origi- naires de Rivière et de Saint-Paul. Dimensions. — Diamètre, 36 mm. Hauteur du dernier tour, 18 mm. Épaisseur id., 8 mm. Largeur d’ombilic, 1 mm. Recouvrement des tours, 2/3. 30. Pseudolioceras Authelini n. sp. PI. IL, fig. 29-31 ; pl. IV, fig. 30a, 30 b. Zone. Localités. — Cette Ammonite polymorphe, dont certaines variétés sont assez com- munes à Saint-Paul, Antignes, Cornus et le Guilhomard est, à l'instar de Pseudogrammo- ceras Reynesi n. sp., l’une des plus caractéristiques de la zone supérieure du Toarcien avey- TOnNAIS. Diagnose. — La spire, d'ombilic peu ouvert, est formée de tours assez comprimés, deux fois à deux fois 1/2 plus hauts qu'épais, croissant de l’un au suivant dans le rapport de 1! à 2 et se recouvrant sur un peu plus de la moitié de la hauteur. Dans un premier stade qui va jusqu'au diamètre de 8 à 10 mm., ces tours possèdent une section elliptique, avec des flancs légèrement convexes et s’incurvent doucement vers la suture sans arête circumombilicale. Peu à peu s'établit un deuxième stade à tours de plus en plus aplatis, dont les flancs, paral- lèles sur les deux tiers inférieurs, convergent en ogive subanguleuse au pourtour externe, et tombent à pic sur l'ombilic par une arête anguleuse. La quille est creuse, mince et peu élevée. Les ornements consistent en côtes sygmoïdes, à flexuosité moyenne, arrondies, de grosseur, de saillie et d’espacement très variables. La ligne des lobes est du type de celle de Pseudogrammoceras Reynesi n. sp., avec au dernier stade, des digitations un peu plus allongées. En définitive Pseudolioceras Authelini n.sp. réalise, dans la première phase de son déve- loppement, les formes que les variétés comprimées de Pseudogrammoceras Reynesi n. sp. conservent jusqu’à la chambre d'habitation; et il ne se distingue vraiment de ces variétés que dans la deuxième phase, où les flancs, au lieu de s abaisser sur l’ombilic par un contour arrondi, en une bande plus ou moins oblique vers le centre, constituent, par une arête anguleuse, une falaise suturale à pic. Les caractères constants de l’espèce sont, à part la ligne des lobes, l’allure des côtes en S allongée, la forme subogivale de la partie ventrale, lasuccession des deux stades particuliers du pourtour ombilical. Les variétés se différencient par le degré d’ouverture de l’ombilie, de compression des tours, de grosseur, de saillie et d'écartement des côtes. AMMONITES DU TOARCIEN SUPÉRIEUR . î 33 Rapports et différences. — Nous avons déjà noté les caractères qui séparent Pseudolioceras Authelini n. sp. de Pseudolioceras beaulisiense n. sp. d'un niveau inférieur. Dans ces variétés à côtes espacées, Pseudolioceras Authelini n. sp. serait assez voisin de Pseudolioceras Carezi n. sp. Mais cette dernière espèce a ses tours plus aplatis, croissant plus rapidement en hauteur, s’infléchissant en biseau au pourtour externe, et elle possède au dernier stade des côtes quasi coudées au tiers inférieur, plus tendues aux deux tiers supé- HIEUTS, 0 Pseudolioceras Authelini n. sp. diffère enfin de Pseudolioceras Lapparenti n. sp. du même niveau, par ses tours moins élevés, son ombilic plus ouvert, ses côtes en général plus flexueuses, ses cloisons moins découpées à stade égal, et surtout par l'apparition bien plus tardive d’une arête cireumombilicale et d’une bande suturale à pic. Figures. Dimensions. — L’Ammonite typique d’'Antignes représentée PI. IT, fig. 30, à côtes de saillie moyenne, séparées par intervalles doubles de leur largeur offre les caracté- ristiques numériques ci-après. Diamètre, 30 mm. Hauteur du dernier tour, 13 mm. Épaisseur id., 1 mm. Largeur d’ombilic, 1 mm. Recouvrement des tours, 2/3. Nombre des côtes au dernier tour, 32. Le spécimen de Cornus de la fig. 31 diffère du précédent par ses côtes plus nombreuses et plus rapprochées. Le bel exemplaire d’Antignes reproduit fig. 29 constitue un type peu commun à côtes plus fortes et plus saillantes avec les caractéristiques numériques: Diamètre, 37 mm. Hauteur du dernier tour, 19 mm. Épaisseur id., 9 mm. Largeur d'ombilic, 10 mm. Recouvrement des tours, 2/3. Nombre des côtes au dernier tour, 28. 31. Pseudolioceras Schirardini n. sp. PL. I, fig. 20; pl. IV, fig. 31. 191%. Pseudolioceras lythense mut. post. SearrarpiN. Der obere Lias von Barr. Heïligenstein, p. 391, pl. xvur, fig. 37-39. Schirardin (loc. cit.) a signalé, sous le nom de Pseudolioceras lythense Youn@ et Birn mut. post. une Ammonite assez rare de sa zone à Lillia Lilli, plus fréquent dans sa zone à Haugia variabilis, caractérisée par des tours très élevés et fortement comprimés, à pourtour externe étroit et arrondi, avec quille creuse, un ombilic très petit en gradins à pic, des côtes faiblement falculiformes, très peu saïllantes, et assez larges et une ligne des lobes assez découpée, avec 3 lobes et 3 selles auxiliaires. Nous rattachons à cette forme, comme mutation de la zone à Pseudogrammoceras Reynesi, un petit nombre d'Ammonites rencontrées à ce niveau supérieur du Toarcien, soit au Guilho- mard, soit à Antignes, ne différant pas du type de Schirardin, quant à la forme générale et à l'allure des côtes, mais possédant une ligne des lobes à indentations encore plus allongées, et comprenant à la fois avec quelques variétés intermédiaires, des spécimens à côtes espa- cées d’intervalles triples de leur largeur, et des spécimens à côtes plus rapprochées, d’inter- valles égaux à elles-mêmes. Mais il nous a paru que tant pour l'Ammonite de Schirardin que pour les nôtres, les diffé- rences avec Pseudolioceras lythense Y. et B., notablement plus épais, et à flancs moins aplatis, étaient trop accentuées, pour que l’on fût fondé à présumer entre celles-là et l’Ammonite de Young et Bird un lien de descendance, autorisant l’appellation commune, et nous croyons devoir leur assigner le nom spécifique de Pseudolioceras Schirardini n. sp. Pseudolioceras Schirardini n. sp. diffère de Pseudolioceras Lapparenti n. sp. dont le rap- procherait l'allure des côtes par ses tours plus comprimés croissant plus rapidement en hau- teur. SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE. — PALÉONTOLOGIE. — T, XXII. — 8. Mémoire N° 54, — 5. 34 J. MONESTIER. Nous représentons PI. I, fig. 20 un exemplaire du Guilhomard avec les caractéristiques numériques ci-après : Diamètre, 34 mm. Hauteur du dernier tour, 18 mm. Épaisseur id., 7 mm. Largeur d’ ombilic, 5 mm. Recouvrement des tours, 4/5. Nombre des côtes au dernier tour, 30. À 32. Pseudolioceras Lapparenti n. sp. ù Pl Be 21et28 pl AVES: Voici encore une Ammonite polymorphe de la zone à Pseudogrammoceras Reynesi. Diagnose. — La spire, très comprimée, avec un ombilic étroit en gradins, possède des tours environ deux fois 1/2 plus hauts qu’épais croissant de l’un au suivant dans le rapport de 1 à 2 1/2 pour la hauteur, de 1 à 2 pour l'épaisseur et se recouvrant à peu près sur les trois-quarts supérieurs. Leurs flancs, aplatis, sensiblement parallèles dans la moitié inférieure, convergent doucement vers l'extérieur, pour s’incurver finalement en une partie ventrale convexe, munie d'une mince quille creuse, et, dès le jeune âge, ils tombent sur l’ombilic par une arête vive, en formant un méplat sutural légèrement en retrait. Ils sont ornés de côtes en S allongée, arrondies, peu saillantes, d’espacement variable selon les individus, effacées au voisinage de l’ombilic, s’effaçant assez brusquement au rebord externe, quelques-unes accouplées au tiers inférieur. La ligne des lobes, à éléments très découpés et enchevêtrés, avec presque toujours des différences individuelles assez marquées, comprend : un lobe siphonal relativement court, à dents terminales lécèrement divergentes, une selle externe large, séparée par un lobule oblique allongé, en deux branches principales, dont la branche interne plus haute que la branche externe, un premier lobe latéral à côtés convergents, deux fois plus large et deux fois 1/4 plus long que le lobe siphonal, à longues digitations latérales et terminales, une première selle latérale, à extrémité bipartite, un peu plus élevée que la selle externe, un deuxième lobe latéral trois fois plus court que le premier et assez étroit, une deuxième selle latérale assez courte, et deux lobes et deux selles auxiliaires décroissants jusqu’à l’arête ombilicale. Le trait variable principal de l'espèce est le degré de rapprochement des côtes. Rapports et différences. — Nous avons dit par quels traits Pseudolioceras Lapparenti sp. se distinguait de Pseudolioceras Schirardini n. sp. Dans ses variétés à côtes peu espacées, Pseudolioceras Lapparenti n. sp. est presque identique d'aspect à l’'Ammonite aalenienne du Cap san Vigilio, que Vacek a décrite et figurée sous le nom de Pseudolioceras Klimakomphalum Vacek. Mais 1l en diffère par son lobe siphonal bien plus court et plus étroit, et par ses lobes auxiliaires qui conservent la même direction axiale que le lobe premier latéral, au lieu d’affecter comme chez l'es- pèce de Vacek, un dispositif fortement oblique vers l’extérieur. Dans ses variétés à côtes espacées, Pseudolioceras Lapparenti n. sp. peut rappeler Pseu- dolioceras lythense YouxG et Birp du Toarcien inférieur. Il en diffère nettement par ses tours moins épais et plus aplatis, par ses côtes moins incurvées en avant au rebord siphonal et par ses lobes. Présentant le même aspect de flanc que Pseudolioceras falcodiscus Quexsrepr, d’un niveau supérieur, il s’en sépare par ses lobes bien plus complexes et plus enchevêtrés. Les variétés à côtes espacées de Pseudolioceras Lapparenti n. sp. seraient assez voisines de Pseudolioceras .Carezi n.sp., du même niveau. Mais chez cette dernière espèce, outre quelques différences secondaires de la ligne des lobes, l’on observe des tours moins élevés, un ombilic moins étroit, et un pourtour externe brusquement en biseau, et les côtes sont plus saillantes en les tours intérieurs. — “ AMMONITES DU, TOARCIEN SUPÉRIEUR 35 Nous avons déjà noté, à propos de Pseudolioceras Authelini n. sp., et de Pseudolioceras rivierense n. sp. quels traits les différenciaient de Pseudolioceras Lapparenti n. sp. _ Notre espèce diffère enfin de Pseudolioceras ramosum ScrirARDis, du Toarcien moyen par ses flancs moins convexes, et par la présence d’un méplat sutural à arête anguleuse très caractérisée. | Caractéristiques numériques. — Le principal spécimen figuré, Ammonite typique du Guilhomard, à côtes d’espacement moyen, PI. I, fig. 21, offre les caractéristiques ci-après : _ Diamètre, 40 mm. Hauteur du dernier tour, 21 mm. Épaisseur id., 9 mm. Largeur d’ombi- _lic, 6 mm. 5. Recouvrement des tours, 3/4. Nombre des côtes au dernier tour, 40. Nombre des cloisons id., 217. 33. Pseudolioceras Carezi n. sp. PI. I, fig. 34 ; pl. IV, fig. 33. Diagnose. — Cette Ammonite rare qui appartient à la zone à Pseudagrammoceras Reynesi, possède une spire comprimée, d'ombilic assez étroit en gradins, dont les tours élevés se recouvrent sur les 3/4 de la hauteur, et, croissant de l’un au suivant dans lerapport de 1 à 2 3/4 pour la hauteur, de 1 à 2 pour l'épaisseur, sont, au diamètre de 35 mm., deux fois 1/2 plus hauts qu'épais, avec maximum d'épaisseur vers le tiers inférieur. Les flancs, très fai- blement convexes sur les premiers tours, s’aplatissent à partir du diamètre de 18 mm. en une sorte de large méplat cireumombilical pour tomber à pie sur l'ombilic par une arête anguleuse, et 1ls convergent d'autre part vers le rebord externe pour former par une brusque inflexion, un pourtour ventral en biseau convexe, à quille creuse mince et peu élevée. Jusque vers le diamètre de 22 mm., les ornements consistent en côtes en S allongée, arrondies, distinctes, assez saillantes, séparées par intervalles triples à quadruples de leur largeur, s’effaçant assez brusquement au rebord externe. À partir de cette taille, ces côtes diminuent lentement de saillie, toujours espacées, prennent en leur partie inférieure une allure quasi rectiligne et proverse, forment une sorte de coude très obtus vers les deux cin- quièmes inférieurs du tour et se terminent en une faible incurvation concave vers l’avant, en s'élargissant et s’effaçant au rebord siphonal. La ligne des lobes à éléments très découpés et finalement assez enchevêtrés est compa- rable à celle de Pseudolioceras Lapparenti n. sp. Rapports et différences. — Pseudolioceras Carezi n. sp., qui paraîtrait assez rapproché des variétés à côtes espacées de Pseudolioceras Lapparenti n. sp., s'en sépare par son ombilic un peu plus ouvert, son pourtour externe plus brusquement séparé des flancs, ses côtes plus saillantes au premier âge, toujours simples et distinctes dès l’origine, et à flexuo- sité générale bièn moins prononcée. Caractéristiques numériques. — L'exemplaire typique d’Antignes figuré PI. I, fig. 34, offre les caractéristiques ci-après : Diamètre, 35 mm. Hauteur du dernier tour, 17 mm. Épais- seur id., 1 mm. Largeur d’ombilie, 8 mm. Recouvrement des tours, 3/4. Nombre de côtes au dernier tour, 24. Nombre de cloisons id., 21. 34. Pseudolioceras Suessi n. sp. PI. III. fig. 1-3: pl, IV, fig. 34. Nous comprenons sous cette dénomination spécifique un groupe de quatre ou cinq spéci- mens remarquables trouvés à Bose, Antignes et le Guilhomard, dans les couches à Pseudo- grammoceras Reynesi. Diagnose. — Laspire, d'ombilic assez étroit et en gradins, est formée de tours élevés, com- 36 J. MONESTIER re ; primés, croissant de l'un au suivant dans le rapport de 1 à 2 1/2 pour la hauteur, de 1 à 2 pour l'épaisseur, deux fois 1/4 plus hauts qu'épais au diamètre de 42 mm., et se recou-. vrant sur les 3/4 supérieurs. Leurs flancs, légèrement convexes jusque vers le diamètre de 30 mm., s’aplatissent par la suite de plus en plus, en convergeant faiblement tant vers l’exté- rieur que vers l’ombilic, avec épaisseur maxima au tiers inférieur. Ils tombent à pic sur l'ombilic par une arête anguleuse et s'infléchissent brusquement au pourtour externe convexe, mais très surbaissé, muni d’une mince quille creuse peu élevée. Jusqu’à la taille d'environ 30 mm., les tours sont ornés de côtes en S, arrondies, larges, et de saillie moyenne, raccordées doucement aux flancs, séparées par de très larges inter- valles. Ces côtes, conservant toujours leur espacement, tendent ensuite à atténuer leur saillie et à s'effacer presque en leur partie inférieure, qui prend en même temps une allure recti- ligne et proverse. A un stade variable, l’on observe des indices de faibles côtes intercalaires, naissant au rebord ombilical et s’effaçant à mi-hauteur des tours. La ligne des lobes très découpée et à longues indentations est du type de celle de Pseudo- lioceras Lapparenti n. sp. : Pseudolioceras Suessi n. sp. rappelle dans beaucoup de ses traits Pseudolioceras Carezi n. sp. Il en diffère par ses tours plus épais et ses côtes plus larges et plus espacées. Figures. — L'Ammonite typique d'Antignes représentée PI. III, fig. 2, fournit les don- nées numériques ci-après : Diamètre, 39 mm. Hauteur du dernier tour, 20 mm. Épaisseur id., 9 mm. Largeur d'ombilic, 9 mm. nn ob: des tours, 3/4. Nombre des côtes naiss au dernier tour, 22. Noire des cloisons id., 22. L'Ammonite de la fig. 3 est un jeune du même type de 30 mm., originaire de Bosc. La fig. 1 est celle d’un exemplaire du Guilhomard de 42 mm., accusant d’une façon pré- coce le dispositif des côtes intercalaires. HAMMATOCERAS Hyvarr 35. Hammatoceras præfallax n. sp. PI. II, fig. 11, 20-21; pl. IV, fig. 35a, 35b, 35c. Cette Ammonite appartient surtout aux couches de passage de la zone à Polyplectus dis- coides à la zone à Pseudogrammoceras Reynesi n. sp. Mais elle se rencontre encore moins fréquente, dans une grande partie de cette dernière zone. Diagnose. — La spire, involute, d’ombilic en général peu ouvert, parfois très étroit, excep- üonnellement de largeur moyenne, est formée de tours à section elliptique, d'épaisseur variable, le plus souvent assez épais, dont les flancs convexes s'incurvent résulièrement vers la suture, sans arête ni bande, et vers le pourtour externe surbaissé à quille pleine, mince et presque sans relief. Ces tours sont ornés de côtes arrondies, étroites, rapprochées et de saillie moyenne, un peu plus saillantes sur la chambre d'habitation, qui traversent les flancs en une allure flexueuse, les unes simples, la plupart bifurquées aux 2/5 inférieurs, quelques-unes interca- laires à ce niveau, et qui aboutissent à la carène en un dispositif des plus réguliers, avec une très faible incurvation en avant. L'on n’observe de tubercules ou épines ni sur la partie cloisonnée, n1 sur la portion principale de la dernière loge : mais, à en juger par quelques- uns de nos spécimens, ces ornements apparaissent à la base des trois ou quatre dernières côtes. La ligne des lobes à éléments assez découpés comprend : un lobe siphonal plus long que large, avec digitations latérales et terminales obliques, une selle externe à pédoncule étroit, AMMONITES DU TOARCIEN SUPÉRIEUR 37 à extrémité un peu élargie, avec divisions dissymétriques, un premier lobe latéral à peine plus long que le lobe siphonal, avec trois denticulations terminales prononcées, une première selle latérale, étroitement pédonculée à extrémité bipartite très étalée et deux lobes auxi- liaires obliques vers l'extérieur et en retrait. Dans les gisements aveyronnais, Hammatoceras præfallax n. sp. est représenté surtout par une variété à tours aussi hauts qu'épais à côtes assez saillantes. Nous représentons PI. IT, fig. 11, un exemplaire typique d'Antignes, pourvu de la dernière chambre, manifestant bien les renflements en pointe des dernières côtes au rebord ombilical. Plus rarement l'on rencontre un type à tours moins épais toujours à côtes saillantes : tel le spécimen d’ Antignes avec dernière loge de la fig. 21. Exceptionnellement enfin l'on trouve une variété à côtes saillantes, mais à tours relative- ment comprimés plus hauts qu'épais : telle l'Ammonite du Guilhomard, encore avec chambre d'habitation reproduite fig. 20. Notre Ammonite ne semble jamais dépasser la taille de 3 centimètres 1/2 à 4 centi- mètres. Rapports et différences. — Hammatoceras præfallax n. sp. diffère de Hammatoceras insigne SCHUBL., par l'absence de tubercules sur la partie cloisonnée et sur partie de la der- nière loge, par ses lobes et selles moins découpés et par ses côtes bien plus flexueuses, et bifurquées plus loin de l’ombilic. Par ce dernier caractère Hammatoceras præfallax n. sp., se rapprocherait de Hammato- ceras fasciatum JANENSCH. Il s’en distingue par ses côtes régulières, moins fortes, moins sail- lantes, et moins espacées. Hammatoceras fallax Renecke, de l'Aalenien du Cap san Vigilio et de l’Apennin central, se distingue de Hammatoceras præfallax n. sp. par ses côtes à peu près droites, et par ses lobes bien plus découpés. -Hammatoceras Reussi Hauer en diffère par la présence au pourtour externe, d’une dépres- sion médiocre, au lieu d’une quille pleine peu élevée. 36. Hammatoceras simulator nr. sp. PI. III, fig. 36-38 ; pl. IV, fig. 36. Zone. — Ce petit Hammatoceras assez rare, dont nous représentons fig. 37-38 un exem- plaire typique de 22 cm. et fig. 36 un jeune de 15 cm. entièrement cloisonné, tous deux d’An- tignes, paraît cantonné dans les couches supérieures de la zone à Pseudogrammoceras Rey- nesi et Phlyseogrammoceras dispansum. Diagnose. — La spire est formée de tours assez épais, peu élevés, se recouvrant sur la moitié supérieure, dont les flancs convexes, tant soit peu subanguleux à mi-hauteur, s'in- clinent sur un ombilic peu ouvert, infundibuliforme, et s’incurvent en un pourtour externe arrondi, à quille pleine presque sans relief. Les tours sont ornés d'un système de côtes principales, espacées, arrondies, qui naissent effacées, sans tubercules, près de la suture, avec une faible inclinaison en avant, prennent une saillie normale vers le milieu des tours, et là, se bifurquent ou se trifurquent en côtes secondaires fortement infléchies et incurvées en arrière, très peu saillantes, et même en un premier stade totalement effacées, aboutissant à la carène sous un angle d'environ 60e, La ligne des lobes comprend un lobe siphonal allongé, assez évasé à l'entrée, à digita- tions terminales et latérales très obliques, une selle externe étroite à mince pédoncule, irré- gulièrement découpée, un premier lobe latéral deux fois plus étroit et d’un tiers plus long que le lobe siphonal, à bords et à extrémité fortement denticulés, une première selle latérale 38 J. MONESTIER remarquablement large, de même hauteur que la selle externe, et deux lobes et deux selles auxiliaires assez courts, peu obliques et peu en retrait. = Rapports et différences. — Hammatoceras simulator n. sp. diffère de Hammatoceras fas- ciatum JANENSCH, à part la ligne des lobes, par ses côtes principales moins fortes et moins saillantes, et par ses côtes secondaires bien plus incurvées en arrière, et à stade égal bien plus effacées. Nous avons déjà noté par quels traits les spécimens sans dernière loge de Agassiceras dif- ferens Wuwsrorr pouvaient être confondus avec les très jeunes de Hammatoceras simulator n. Sp., mais quels caractères différenciaient nettement les deux Ammonites. 4 OXYNOTICERAS Hyarr 31. Oxynoticeras Meunieri n. sp. PI. I, fig. 15-16; pl. IV, fig. 37. C'est ainsi que nous désignons une petite Ammonite, dont les gisements d'Antignes et de Cornus nous ont fourni, toujours cantonnés en la partie supérieure de la zone à Polyplectus discoides, une huitaine de spécimens, É plupart pourvus de la dernière loge, offrant les traits suivants. Diagnose. — La spire, discoïde, et d'ombilic assez étroit, a ses tours comprimés, environ deux fois 1/2 plus hauts qu'épais, se recouvrant sur les trois cinquièmes de la hauteur, et croissant de l’un au suivant dans le rapport de 1 à 2 1/4. Leurs flancs très aplatis, con- vergent doucement vers le pourtour externe, en ogive tranchante, sans quille proprement dite, et s'abaissent progressivement vers la suture, à partir du sixième inférieur, sans for- mer d'angle ni de bande suturale. Complètement lisses et sans ornements sur la partie eloi- sonnée, ils manifestent parfois, sur la chambre d’habitation, comme une ébauche d’ondula- tions sygmoïdes presque sans relief. La ligne des lobes, à éléments peu profonds et faiblement denticulés, comprend : un lobe ou assez court, une selle externe un peu plus large à deux AE terminaux égaux, un premier lobe latéral de même largeur et à peine plus long que le lobe siphonal, une pre- mière selle latérale de mêmes dimensions que le premier lobe latéral et trois lobes et trois selles auxiliaires semblables aux précédents, régulièrement décroissants. Rapports et différences. — Nous avions d'abord songé à envisager ces formes comme des jeunes avec dernière loge de Polyplectus discoides Z1ETEN, espèce qui, au premier stade, a ses tours lisses, et des lobes d’un type voisin. Mais l'examen de nos matériaux nous a montré que les très jeunes de Polyplectus discoides Z1ETEx se différenciaient nettement des spéci- mens considérés, par leur ombilic bien plus étroit, leurs tours plus élevés, et par des lobes plus allongés. Oxynoticeras Meunieri n. sp. peut-paraitre assez rapproché d'une forme très jeune de Pseu- dolioceras compactile Simpson, ou autre Pseudolioceras du même groupe; mais tandis que chez ceux-ci l’on observe, sur la partie cloisonnée, dès le diamètre de 7 mm., des traces d’ondulations latérales sygmoïdes, et au pourtour externe, une quille rudimentaire distincte, raccordée aux flancs, Oxynoficeras Meunieri n. sp. a ses tours, à stade égal, complètement lisses et sans ornements, et possède une région ventrale en ogive aiguë, sans quille. Figures. ous figurons PI. IT, fig. 15 et 16, deux spécimens typiques de cette Ammo- nite, originaires d' Ant ee de 14 mm. et 17 mm. de diamètre. AMMONITES DU TOARCIEN SUPÉRIEUR 39 =- 38. Oxynoticeras Buckmani n. sp. PI. III, fig. 26-27, 29-30; pl. IV, fig. 38. Cette remarquable petite Ammonite, dont nous avons recueilli à Saint-Paul, Antignes, - Cornus et le Guilhomard, une vingtaine de bons spécimens, plusieurs avec dernière loge, appartient exclusivement aux niveaux supérieurs de la zone à Pseudogrammoceras Reynesi n. sp. précédant immédiatement l'apparition des premières Dumortieria de l’Aalenien. Diagnose. — La spire est formée de tours comprimés, une fois 3/4 plus hauts qu'épais, à section d'abord régulièrement elliptique, puis elliptico-ogivale, dépourvus de quille. Ces tours ‘se recouvrent sur les 2/5 supérieurs, et croissent de l’un au suivant dans le rapport de 1 à 2, en donnant lieu à un ombilic dont la largeur représente le tiers du diamètre total de l'Am- monite. Leurs flancs, à peine convexes, s’abaissent vers la suture sans arête ni bande, et convergent, d'autre part, en un pourtour externe, dont la convexité initiale passe progressi- vement à une forme ogivale de plus en plus aiguë. D'apparence lisse en général, les tours se révèlent, sur les exemplaires bien conservés, comme pourvus de côtes étroites sans saillie, ou de menues stries, qui naissent au rebord sutural en une direction proverse, s'incurvent brusquement en arrière au tiers inférieur, et se portent enfin en avant par une large courbure jusqu’à la ligne médiane du pourtour externe, où elles s’effacent, sur la partie cloisonnée, et constituent sur la chambre d'habitation une série de chevrons subanguleux, presque sans relief. Les cloisons sont remarquablement nombreuses et rapprochées. L’on en compte 23 au dernier tour, chez une Ammonite sans dernière loge de 16 mm. La ligne des lobes, à élé- ments moyennement découpés, comprend : un lobe siphonal peu profond à large sellette, une selle externe de même largeur à deux festons principaux légèrement inégaux, un pre- mier lobe latéral aussi large et d’un tiers plus long que le fobe siphonal, à trois pointes, une première selle latérale de mêmes dimensions que le lobe précédent, un deuxième lobe latéral étroit et court, une deuxième selle latérale bifestonnée, large et peu élevée et deux petits lobes et selles auxiliaires décroissants. Figures. — Nous figurons PI. IIT, fig. 26-27, 29-30, quatre spécimens caractéristiques, du Guilhomard et de Cornus, ceux des fig. 26 et 27, avec dernière loge. LAPPARENTIA n. gen. 39. Lapparentia Ressouchei n. sp. PI. IL, fig. 19-21 ; pl. IV, fig. 39. Les gisements de Saint-Paul et Saint-Beaulize nous ont donné, des couches de passage de la zone à Polyplectus discoides à la zone à Pseudogrammoceras Reynesi, trois spécimens de 22 mm., 20 mm. et 13 mm, de cette Ammonite remarquable, dont nous reproduisons PI, II, fig. 20 et 21 les deux plus grands, le second avec dernière loge. La spire, d'ombilic moyen, est formée de tours assez comprimés, une fois 1/2 plus hauts qu'épais, à section régulièrement elliptique, se recouvrant sur la moitié supérieure, et crois- sant de l’un au suivant dans le rapport de 1 à 2 3/4. Leurs flancs à peine convexes et quasi parallèles s’abaissent progressivement vers la suture, et s’incurvent en un pourtour externe arrondi sans quille ni carène. Les tours sont lisses au premier stade. Vers le diamètre de 7 mm. ils s'ornent de côtes falculiformes, arrondies, nombreuses, séparées par intervalles égaux à elles-mêmes, d'abord fines et à peine saillantes, accentuant ensuite leur largeur et leur saillie, qui naissent effa- cées et comme par groupes de 4 ou 5, au voisinage de l’ombilic dans une direction proverse, 40 J. MONESTIER se redressent fortement au tiers inférieur, en accusant progressivement leur largeur et leur relief, et traversent la région ventrale, sans interruption d’un flanc à l'autre, normalement au pourtour externe. La ligne des lobes, à denticulations secondaires peu prononcées, Come. un lobe sipho- nal profond, à haute et large sellette, une selle externe remarquablement large, à deux festons obtus, dont le feston interne plus élevé que le précédent, un premier lobe latéral denticulé, à peine plus large et d’un tiers plus long que le lobe siphonal, une première selle latérale de mêmes dimensions que le lobe précédent, un deuxième lobe latéral relativement large et court, à dents du côté externe plus courtes que celles du côté interne, une deuxième selle latérale à festons disposés en retrait, et une courte ligne à encoches irrégulières jus- qu'à la suture. A cette même espèce nous rapportons comme variété distincte, l'Ammonite figurée PI. I, fig. 19, trouvée dans les couches du Toarcien supérieur de Boynes, près Rivière, au cours d'une excursion en commun, par M. l’abbé Ressouche, de Mende, qui a bien voulu nous l’offrir. Cette Ammonite présente les mêmes caractères essentiels que les spécimens de Saint- Paul et de Saint-Beaulize déjà signalés, mais en diffère par ses côtes un peu plus fortes et plus espacées, à stade égal, et par la non-obliquité de la deuxième selle latérale. Rapports et différences. — Nous avions d’abord songé à comprendre ces curieuses Ammo- nites dans le genre Amphiceras GEMMELLARO qui possède également un pourtour externe arrondi et des côtes falculiformes traversant la région siphonale. Mais Gemmellaro signalant et figurant pour le genre Amphiceras des lobes assez complexes, et des côtes formant sinus ou chevrons en avant au pourtour externe, totalement différents de ceux de nos spécimens aveyronnais, il nous a paru nécessaire d'assigner à ces derniers, si éloignés par leurs carac- tères de tous les autres types toarciens, un nom générique spécial, celui de Lapparentia n. gen. C’est à ce même genre que nous rattacherions l’Ammonite figurée par Denkmann | sous le nom de Ammonites Goslariensis ScHLŒNBACH, qui diffère de Lapparentia Ressouchei n. sp. par ses côtes plus espacées, son ombilic plus ouvert, et ses tours de plus lent accroissement. Caractéristiques numériques. — Les caractéristiques numériques des deux spécimens des fig. 19 et 20 sont respectivement : Figure 19. Diamètre, 24 mm. Hauteur du dernier tour, 14 mm. Épaisseur id., 8 mm. Lar- geur d’ombilic, 6 mm. Recouvrement des tours, 1/2. Nombre des côtes au dernier tour, #3. Nombre de cloisons id., 10. Figure 20. Diamètre, 22 mm. Hauteur du dernier tour, 10 mm. Épaisseur i1d., 1 mm. Largeur d'ombilic, 5 mm. Recouvrement des tours, 1/2. Nombre des côtes au dernier tour, 61. Nombre de cloisons id., 12 1. Devcxmanx. Die geognostischen Verhältnissen der Umgegend von Dôrnten, 1887, pl. 1, fig. 3. Mémoire de M. J. Monestier Mém. Soc. géol. de France Mém. N° 54; PL I ACC OUT gui 2 PAT PALÉONTOLOGIE EXPLICATION DES PLANCHES PLANCHE I F1G. 1. — Pseudolioceras beauliziense n. sp. 2. — Grammoceras peneglabrum n. sp. 3. — Grammoceras peneglabrum n. sp. 4. — Pseudolioceras beauliziense n. sp. 5. — Agassiceras (Onychoceras) differens Wunsrorr 6. — Agassiceras (Onychoceras) differens Wunsrorr 7. — Pseudolioceras beauliziense n. sp. 8. — Lytoceras angustum n. sp. 9. — Lytoceras angustum n. sp. 10. — Lytoceras angustum n. sp. 11. — Lytoceras angustum n. sp. 12. — Pseudogrammoceras Rouvillei n. sp. 13. — Pseudogrammoceras Rouvillei n. sp. 14 et 15. — Hildoceras Emilianum Reyes 16. — Hildoceras Emilianum Reyxes 17. — Lytoceras angustum n. sp. 18. — Lytoceras angustum n. sp. 19. — Lytoceras angustum n. sp. 20. — Pseudolioceras Schirardini n. sp. 21. — Pseudolioceras Lapparenti n. sp. 22, — Paroniceras undulosum n. sp. 23. — Paroniceras sulcatum n. sp. 24, — Paroniceras sulcatum n. sp. 25. — Pseudogrammoceras Reynesi n. sp. var. à tours épais 26. — Pseudogrammoceras Reynesi n. sp. var. ordinaire 27. — Pseudogrammoceras Reynesi n. sp. var, à tours comprimés 28. — Pseudolioceras Lapparenti n. sp. 29. — Paroniceras undulosum n. sp. 30. — Paroniceras undulosum n. sp. 31. — Harpoceras Pervinquieri n. sp. 32. — Grammoceras glabrum n. sp. 33. — Grammoceras glabrum n. sp. 34. — Pseudolioceras Carezi n. sp. SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE. — PALÉONTOLOGIE, — T. XXIII. — , Pages CONÉEAENSE SOI Re Tee 2e ae MO JPA ALES RS AS re A een AE 16 INVITÉ LE Abe nn NE Ris seere à 16 DD E No de A D AE ME nos 30 LG OM ATARI RER Len 6 Ci one ME dur ete 6 Sam EAU ER MEN EP EEE 30 LE Gadhomande eme A cie 15 1e Conte HA ME E ne 15 ÆNDHENES Meet 15 letGurlhomarde PE PER re UE ANTTeNES er CRe CEsat 17 ATIDIETLE SN NE D aies D red ee 17 ANÉIETES RTE E NA EUR Re ne Net à 22 ATÉIQN ES tee ee ee ner ee eee 29 le GUTRoMaARTERE RE EE TEL 15 Je GITOMARAERPE PETER EL --ce 15 ARTE SRE er de cree la een ee 15 TelGAIROMALAR REC EPP AE E ECRIRE 33 Je GUN OMAL EE EPL EE ES 34 ATEN C SERRE EEE re ci eee S le CUT OMALAE EEE Re ee uen 8 CONS PRE ARR elec de bA tas S ANNEES NES, 50 RAT 0 de mao ne AE ne 19 INDES so leoponnonoas it Aibbdec 19 AT NES pied 3 Po La no0 cu PA ME ROC io 19 EG OMALA ER EN EC eee 34 CoHmÉosoroi ie inomontancu dia 8 CORMUS PER EEE PET EUR CPE LECEE S leGUNNOMATAN EP Pre need ie 25 OL ie 2e NEA MERE ARE 17 RIVIERE PA RP Eee ele een 17 AND SR NER ER CU reve ieete 3 9, Mémoire N° 04, 6, 42 J. MONESTIER PLANCHE II Pages FiG. 1. — Lytoceras pseudo-Trautscholdi n. sp. GCOPNUSLEL 2.20 EE 12 2. — Pseudolioceras rivierense n. sp. RIVIÉ TEE EU LE Re 31 3. — Pseudolioceras rivierense n. sp. Saint-Paul PRIS RS eee nr Te EE 31 4. — Harpoceras Wunstorf n. sp. var. subcostulata leGulhomard 2222 re 26, 27 5. — Lytoceras pseudo-Trautscholdi n. sp. ANTENNES. 0. eee EPA TE 12 6. — Harpoceras Wunstorf n. sp. var. alternans le Galhomand£s ...:.......\.. 26, 28 7. — Harpoceras Wunstorf n. sp. var. alternans le Güarlbomard ee re Peer 26, 28 8. — Harpoceras Wunstorf n. sp. var. cf. subfalcifera Wunsrorr le Guilhomard.................. PCR 9. — Harpoceras Wunstorf n. sp. var. alternans Ie Güuilhomard- "#57" Net 26 10. — Harpoceras Wunstorf var. alternans ANVIERES A SUCRE. CRE RE 26 11. — Lytoceras irregulare PomPecxs Anbhienes ect ER NN Men DE 17% 12. — Lytoceras sp. ind. COMUS ENT RREE E ETE 14 13. — Paroniceras n. sp. ind. ADUIERESS RCE Me EE TA RE UE 9 14. — Pseudogrammoceras cf. obesum Buckuan le Guilhomard. 2e 2er cree rÈee 21 15. — Oxynoticeras Meunieri n. sp. Antignes foi RE EURE ne be 38 16. — Oxynoticeras Meunieri n. sp. Antignest 2: mercredi 38 17. — Lytoceras rude n.sp. Antignes. Ne Sn el AN DU AI 13 18. — Lytoceras sp. ind. ANDIENES Tree Lee rene 14 19. — Lapparentia (nov. gen.) Ressouchei n. sp. Boyne près Rivière..." 39 20. — Lapparentia (nov. gen.) Ressouchei n. sp. Saint-Paul sr ee NO REA ES 39 21. — Lapparentia (nov. gen.) Ressouchei n. sp. Saint -Beauhize entr Ne 39 22, — Lytoceras irregulare PomPecxs ADUIENESS TEE ne ENCRES BRAS 14 23 et 24. — Hildoceras Boissei n. sp. le Guihomard eee eee 23 25. — Harpoceras Wunstorf n. sp. var. cf. Cœcilia lelGuilbomard ere ent 26, 28 26. — Harpoceras Wunstorfi n.sp. var. cf. subfalcifera Wunsrorr Antignes................. ....... 26, 27 27. — Harpoceras Wunstorf n. sp. var. subcostulata le Gulhomard: PR et 26, 27 28. — Hildoceras Gaudryi n. sp. Saint-Paut te EEE 24 29. — Pseudolioceras Authelini n. sp. var. ARTIENES EVE Er Rte AU EC ER 32 30. — Pseudolioceras Authelini n. sp. var. ord. ANDTIENES PCR TER ARS SA ER 32 31. — Pseudolioceras Authelini n. sp. var. COPAUS ER RE E ES PRREEE Er ER 32 32 et 33. — Hildoceras Gaudryi n. sp. le Guilhomardi es ee RUE Mém. Soc. géol. de France PALEONTOLOGIE Mémoire de M. J. Monestier Mém. N° 54 ; PL II T. XXII; PL VIII Mémoire de M. J. Monestier Mém. Soc. géol. de France Mém. N° 54 ; PI III RTE PIE PALÉONTOLOGIE Li AMMONITES DU TOARCIEN SUPÉRIEUR 43 PLANCHE I 3 Pages F1G. 1. — Pseudolioceras Suessi n. sp. le Guilhomard............ Re 35 2. — Pseudolioceras Suessi n. sp. ATIHIENES BE ee nee nee Ce 35 3. — Pseudolioceras Suessi n. sp. BOSS CAR deraneele ue Fe Ne 35 4. — Phylloceras aveyronnense MENEGuiNr AIDE CSN Se eee er eee Ce 10 5. — Lytoceras humilisimile Privz | NHRIONeS Er Re er ssl 6. — Lytoceras humilisimile Privz IE Guilhomard EE re 11 7. — Lytoceras rude n. sp. le Gidhomard enter, 13 8. — Lytoceras rude n. sp. ATNTIPNES Ce: ee 13 * 9. — Phylloceras aveyronnense MeNEGHINt AIENES EN APRE SE 10 10. — Phylloceras aveyronnense MENEGINI AH ES EE EE AN Et ace 10 11. — Hammatoceras præfallax n. sp. var. ordinaire NDTIBNES EEE EE eee een ee 36 12. — Lytoceras humilisimile Pruwz ADIEMES ar CU re eee Lean 11 13. — Agassiceras tenue n. sp. PRDMETTOS ARE en 2 mme cmt 6 14. — Agassiceras tenue n. sp. AT DIN ES een le DRE en 6 15. — Agassiceras tenue n. sp. GOLNUS PA CR RE A RS 6 16 et 17. — Pseudogrammoceras podagrosum n. sp. Antignes, SR ee En PS clan ae 18 18. — Lytoceras humilisimile Prinz le Gürlihomard ie. AR 11 19. — Pseudogrammoceras Cossmanni n. sp. AN ÉIENES Re Us Sue een eee à 20 20. — Hammatoceras præfallax n. sp. var. à tours aussi hauts qu'épais Antignes ......................... 36 21. — Hammatoceras præfallax n. sp. var. à tours plus hauts qu'épais le.Guilhomard.................... 36 22. — Agassiceras tenue n. sp. BOSC ER Re ere 6 23. — Pseudogrammoceras podagrosum n. sp. lé Glhomard ee RE RER ee 18 24. — Lytoceras rugiferum PomPecxs AR EE S Eee se int pe LES SU ee 16 25. — Lytoceras rugiferum PompEecxs le Guilhomard:: re En eue 16 26. — Oxynoticeras Buckmani n. sp. Corne mere dm eee 39 27. — Oxynoticeras Buckmani n. sp. CONNUS ANR ER An, 39 28. — Paroniceras evolutum n. sp. SA AU EE RACE RANR 9 29. — Oxynoticeras Buckmani n. sp. lÉGHhonardées- HOT TNA 39 30. — Oxynoticeras Buckmani n. sp. leAGadhomand-E EM EEE RE 39 31. — Paroniceras evolutum n. sp. AMD eNES ERA PET er 9 32. — Pseudogrammoceras podagrosum n. sp. le Guilhomarde RER PET 18 33. — Phylloceras Thevenini n. sp. ATIIBILES An se see ei cle elec 10 34. — Phylloceras Thevenini n. sp. AMAR ES NAT ENT AeND EE Er HENAIO 35. — Phylloceras Thevenini n. sp. AIRES D MN en de dues se tee 10 36. — Hammatoceras simulator n. sp. forme jeune ATEN ES RUN RE MAR Re eue 37 37 et 38; — Hammatoceras simulator n. sp. AATITIENE Se eee ele ee 37 Fe 44 .J. MONESTIER PLANCHE IV Pages Erc. 1 Agassiceras tenue n_.sp. (PL. ILufg. 15). RE Re CON ER D EE HS 2. — Agassiceras (Onychoceras) differens Wunsrorr (PI. I, fig. 6.)}..................................... 6 3. — Paroniceras sulcatum n. sp. (PI. I, fig. 24.)..................... M AE A RC Re PE M 8 4%—"Paroniceras undulosuminSp (PERS 29) PAPE NE Lecce cc CCC EEE 8 5. — Paroniceras evolutum n. sp. (PI. IIL, fig. 31.)................................ HE CA» SORTE 9 6: Paronicerasin:sp ind (PM ER MS) ER RP ER RER EEE ec co OO LT ET CL 9 7. — Phylloceras Thevenini n. sp. (PI. IIL, fig. 33.).........,.......... AT Edae Te E RNe 5 20 Di0 6 AP 0 10 8. — Phylloceras aveyronnense Meneeuini (PI. III, fig. 4.).......................... ................... 10 9 Eytocerasthumilisimile PRINAU(P ISLE e 6) MR CAE Re CE Er ee ee CL EC CEL 11 10. — Lytoceras pseudo-Trautscholdi n. sp. (PI. IL, fig. 1.).............................................. 12 ha Ahyboceras sudo Sp (PAU SRE ENTE)R "TC PEER PEN PRE PECCR PEER PRE 13 11h Lytocerasirude nesp (PI ATEN Te Ne ee PRO RE RP CR ER nn SERRES 13 12° Lytoceras!sp-sn de (PI M ER MO PR ne dia ce oiee de Te OR ET CE ED PT PET 14 13 "Lytocenas irregulare PomMPEcx (BIEN ee A) EE EEE 2e. M en CE Pre CEE COTE 14 14% "Lytoceras/angustumin: Sp: (PMR On) tn en CE EC CEE RE 15 15 Tiytocerastrugiierum POMPECKIA (PI MANENE 220) EPREPP E E UCRN PE RE ECCTEECE 16 16: = Grammoceras peneglabrum 1 SpA Pl I fe 5) 00 RE ED De en 16 17. — Grammoceras-glabrum n. sp. (PI. I, fig. 32.)..... DRM ao 22 PSE HU Be, DES 2 REA Et 17 18. —-Pseudogrammoceras Rouvillei n. sp. (PL. TL, fig. 13)... 17 19. — Pseudogrammoceras podagrosum n. sp. (PI. III, fig. 16-17.)....................................... 18 20 a. — Pseudogrammoceras Reynesi n. sp. (var. à tours comprimés) (PI. I, fig. 27.)..,.................. 19 20 b. — Pseudogrammoceras Reynesi n. sp. (var. à tours épais) (PI. I, fig. 25.)............................ 19 20 c. — Pseudogrammoceras Reynesi n. sp. (var. ordinaire) (PL I, fig. 26.)............................... 19 21. — Pseudogrammoceras Cossmanni n. sp. (PI. III, fig. 19.)..................... 20 22. — Pseudogrammoceras cf. obesum Bucxman. (PI. IL, fig. 14)... 21 23 -=MHildoceras Emilianum Revnes (PIN fie 14-15) ARR ER RE EEE 22 24, — Hildoceras Boïssenn-/sp. (PIE GS 228-225) 2 EE Een ONE CREER PE PRE ERP ERP PR RERPRE 23 25 ==Hildoceras Gaudryin- sp (Pl RE MS2E38 7) ER CE CCC CE PET ECE 24 26 MHarpoceras Pervinquiertin. Sp(PI MIE) CPR EP EE EE CC CC ELEC 25 27 a. — Harpoceras Wunstorfi n. sp. (var. subcostulata) (PI. IT, fig. 27.),............................ 26, 27 27 b. — Harpoceras Wunstorf n. sp. (var. cf. subfalcifera Munsr:)\(PIOTIE 6 87) EEE ER ER CE CEE 26, 27 27 c. — Harpoceras Wunstorfi n. sp. (var. alternans) (PI. IL, fig. 10.) ................................. 26, 28 27 d. — Harpoceras Wunstorfi n. sp. (var. cf. subfalcifera Wionsc )IPIAIL 6826) eee 26, 27 28 "Pseudolioceras beauliziense nr "sp; (BIEL Ro Ut) EE EE CL 30 29=Pseudolioceras Rivierensen. sp (PI Ale) OR CE CN ED EE EE CE CC CETTE 31 30 a-—#Pseudolioceras Authelinin sp (Pl AH 300) REP RE ET NE CRPPORER RE C ERP NEEPRE RP PrEE 32 30/b°—tPseudolioceras Autheliniin-#sp: (PIS. 20) PRE RP RE RE CT LP EC ETES 32 31=Pseudolioceras/Schirardinien Sp (Pl fe 200) PRIE RE CET ET EE CE EME ET CU CC PEER 33 32 Pseudolioceras/Lapparentien SpA (PIRE 210) RP ER 34 33:/—"Pseudolioceras Garezin. sp (PL S en 2) EE PP PE EE 35 34.:—=NPseudolioceras Suessi sp (Pl IT 602) RP PETER REP EPP PR TEE 35 35) a..—Hammatocerasprætallax n 15p- (PIRE A1) EEE CE EEE CEE EC CE CEE 36 35 b.—"Hammatocerasiprætallax n sp (PIN re 21) PERRET PRE PR PP EEE TERRE EE ER CEE 36 35°. — Hammatoceras præfallaxn sp (PI IIS: 20) PRE CPR PR RP 36 36-— Hammatoceras simulator 2 sp (PILE 37-38) CC Me ne CP EC CEE 37 87: —0xynoticeras Meunieriin:s0- (Pl Ie 16) REP ER ET RE 38 38. —\0xynoticeras -Buckmanin. Sp: (PAIN E26") RER RE PR REP PRE ECC TELE 39 39*—FTapparentia Ressouchelin sp (PI AUS EL") M TIen PRE EE EE RER EI CCR CPE CEE ECC 39 MACON, PROTAT FRÈRES, IMPRIMEURS. T: XXIIT; PI. X Mémoire de M. J. Monestier Mém. N° 54 ; PLIV Mém. Soc. géol. de France PALÉONTOLOGIE 6 5 Pass es du pe Hénin Ph. Ve illes du Quaternaire marin ue “Sénégal. | Introdaction géologique par : Denis, Aie. dl 72 pr. pre Robert Dovviccé, Études sur le Cardiocératidés de de Villers- sai Mer. RP et quelques autres gisements, RE D NT A ban d e . nn Cosswan, Contribution à la Paléontologie française des terrains Jurassiques Mae Mém, n°$ 14, 18) Certthiacea et EN ARR ronl D DR A A DR US as de DA ME LS ue — oi Monezzer et us sons Les Dasyeladacées du Ter ie parisien, VS te A AE AS Dee de gta OR AISNE ES OE 48. — Robert Douvirré, tides sur js Ode ‘à Dies æ Villers- Sur Mers ME D D Re Ni ce br Ter je À #. 49-50, — F. Pre, Sur des Poissons fossiles el, en es des Siluridés du À LU 1 : Terliaire supérieur et des couches récentes d'Afrique (Égypte et région 1 . © : du Tchad): Surides Poussons fossiles desterrains tertiaires d'eau douce D 0 d'enrssumate de Prencelenide Suisse; pli. 30 ps». DST ADN ES P: or Brux, C. Cnarecer et M. Cossann, Le Barrémien Supérieur à faciès fe I OPA urgonien de Brouzet- lés-Alais (Gard) [Partie [I {voir Mét: n° 37) |, RE . : 4 Gg., 5 pl., 56 p.. Ra te «CARRE à CRE ÉERANS AUENES PAM A et D et Henri Docviré, Le Barrémien supérieur de Bree {Partie HT (voir Mém. no 37 et 51)|; SA MOI OISE Fri AS D AU Pen NUE eu 2 Ve 53. — J. Rrreux, Monographie du dan Lee 6 pl., 4 p D SATA A PA BE 949 — J: Moxesmer, Sur les Ammonites du Toarcien supérieur dans la région | NO ETAT OS ADAM DUR RATE Lo nf NRA 009, Maurice CossManx, Synopsis illustré des Mollusques de l'Eocène el dé l'Ol- gocène en, Aquitaine, 15 pl. D en A a ee DE » » » » » » une séance. ART. 75. = Le auteurs os faire. faire ns 87. hu membre pay ù droit d'en de 2e cofisalio d'entréeest fixé à la somme de 20 francs. L La cotisation annuelle est | re La coisation annuelle peut, au choix "ee aque membre, dont la rente oc: au moins la cotisation annuelle (minimum tr. O£ > Les ouvrages, conservés dans la Biblioihèq de la 1. Les personnes qui désirent frise parlie de Ja Société et qui ne conn ter, n'ont qu'à adresser.une demande au Secrétariat, en, xposant les titres qu 1 2. Néanmoins sur la demande des parrains les nouveau® membres penvent n'acqu ter leur droit d'entrée en versant la somme de 20 francs: Le Compte Rendu sommaire des sé. leur es >oyé gratuitement ; maïs ils ne recoivent lenBullelin quela deuxième année e cotisation de: 30 francs. Ils jouissent ROUES des autres couts el prE es. nee membres de en NET Apte Para a Een Pistepe Dr ICRA re et one CRE dut Hp 47