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Histoire naturelle des Chemins de Fer du Mid
MÉMOIRES
D'UN
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ACCOMPAGNÉS DE LA
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Étsrations DES CHEMINS DE FER DU MIDI DANS LE GERS
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PAR
L'Ansé D. DUPUY
Professeur d'histoire natwrelle au Petit-Séminaire d'Auch.
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* Avec Figures intercalées dans le Texte.
PARIS . SAVI, LIBRAIRE-ÉDITEUR.
24, rue Hautefeuille, 24.
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MÉMOIRES
D'UN
BOTANISTE
ACCOMPAGNÉS DE LA
FLORULE
DES STATIONS DES CHEMINS DE FER DU MIDI DANS LE GERS
PAR
L'Agvé D. DUPUY
Professeur d'histoire naturelle au Petit-Séminaire d'Auch.
Avec Figures intercalées dans le Texte.
PARIS
F. SAVI, LIBRAIRE-ÉDITEUR. 24, rue Hautefeuilk, 24.
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TABLE GÉNÉRALE
DES
MATIÈRES CONTENUES DANS CE VOLUME.
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Mémoires d’un botaniste.........,.,.. ; ;
Florule des principales stations des Frs de fer du Midi dans le Gers....... ARR
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Plantes utiles en agriculture......... Plantes nuisibles en agriculture Plantes industrielles indigènes Plantes économiques indigènes, ......,..... Plantes rares ou méridionales à cueillir au-
tour des principales stations des chemins de
ra thdrdans le Gers... .......…. s Liste des principaux auteurs cités. .......,.. Dictionnaire des termes de botanique employés
D larules es... 520 Table alphabétique des noms de genre et de
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ABRÉVIATIONS EMPLOYÉES DANS LA FLORULE.
c. Commun.
c. c. Fort commun.
c. c. c. Extrêémement commun. R. Rare.
R. R. Fort rare.
R. R. R. Extrèmement rare. H. Hiver.
P. Printemps.
E. Eté.
A. Automne.
H. P. Février et mars. P.E. Avril et mai.
E. A. Août et septembre.
ADDENDA.
Page 134, ligne 31, ajoutez : A. éclatante, A. Fur.- GENS Gay DC. fleurs d’un rouge éclatant, R.R. champ près du bois de Dufaur P.
Page 166, ligne 16, ajoutez: G. très épineux, G. . !
Horria D C. plante en touffes arrondies, serrées et très épineuses, R. R. R. mais Commun sur les coteaux arides de la Lauze, à Sémézies E.
Page 237, ligne 19, ajoutez : Bette, Bera.
B. commune, B. Vurcaris Z. c.c.c, les chemuns, les Jardins KE.
Page 245, ligne 11, ajoutez : Châtaignier, Casra- NEA Mill.
C. commun, C. Vurcaris Lam. c. les bois E.
Page 256, ligne 14, ajoutez: O. acuminé, O. Sco- Lopax Cav. labelle trilobé, appendice recourbé en dessus, c. c. les prairies P.
A OA
ERRATA MAJORA.
Page 46, ligne 22, au lieu de : l’arme le plus so- lide, lisez: l'arme la plus solide.
Page 110, ligne 17, au lieu de: je la connais, pas autant, etc., lisez: je ne la connais pas autant, etc.
Page 140, ligne 35 et page 144, ligne 34, au lieu de: TEespeLrA, lisez : TEESDALIA.
Page 144, ligne 19, au lieu de: feuilles, etc., lisez: siicules, etc.— Ligne 20, idem.
Page 152, ligne 11, au lieu de: protifère, lisez : prolifère.
Page 169, ligne 10, au lieu de : Bongeana, lisez : Bonjeania.
Page 188, ligne 10, au lieu de: D. Syzvesrms L., lisez : D. Carora ZL.
Page 227, ligne 16, ajoutez: à étamines non flé- chies, etc.
Page 236, ligne 11, au lieu de: Bête, lisez: Bette.
Page 242, ligne 29, au lieu de: À. glutimeuse, X- sez: À. glutineux.
ae 278, ligne 28 et page 280, ligne 9, au heu de : CErxEerAC, lisez: CETERACH.
Page 284, ligne 22, au lieu de : par, lisez: pas.
Page 286, ligne 4, au lieu de: Angélique, lisez : Angelica.
Page 292, ligne 9, au lieu de: à Lectoure et Agen, hisez : à Fleurance et Lectoure.
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AU LECTEUR.
Un grand nombre de mes anciens élèves et quelques autres personnes doni j'ai l'habitude de respecter les opinions etles conseils m'ont dit bien souvent : Vous devriez écrire vos mémoires.
C'était d'ordinaire au récit de quelque pelite aventure piquante qui m'était arrivée sous l'incognito de la blouse et du chapeau de paille, que ce- conseil m'était donné entre la poire et le fromage.
J'ai longtemps résisté à ces sollicitations et à
, la tentation de parler de moi.
— 10 —
Mais il y a quelque temps, ayant résolu de publier successivement une série de FLORULES DES PRINCIPALES STATIONS DES CHEMINS DE FER DU MIDI, J'ai pensé que, précédées de quelques pages moins sérieuses, elles seraient peut-être un peu plus goûtées d’un public qui n’aime ouère les écrits scientifiques arides et trop Sérieux.
Voilà pourquoi j'ai écrit ces mémoires dont je vous offre aujourd'hui, cher lecteur, les premiers chapitres. |
Vous n’y trouverez rien d'extraordinaire. Vous n’y verrez que les anecdotes d’une vie commune passée tantôt à la ville, tantôt à la campagne, sur les livres et dans les champs, dans les plaines et sur les montagnes, sur les grandes routes et dans les wagons, beaucoup en province et par temps à Paris, presque toujours avec des amis.
Je les écris en chemin de fer : je vous les
DE À pes
livre pour les lire dans la solitude d’un wagon complet quand vous aurez le malheur dy
tomber, ce que je ne vous souhaite pas.
En wagon sur le chemin de fer du Midi entre Hendaye et Port-Vendres.
D. D.
P.S. UN EMPLOYÉ DU CHEMIN DE FER.
Mais pourquoi commencer par un embranchement? et le dernier encore!
L'AUTEUR.
Ce que je sais le mieux c'est mon commencement.
MÉMOIRES
; D UN
BOTANISTE
PREMIÈRE PARTIE
dans laquelle il n'est nullement question de BOTANIQUE,
——————
CHAPITRE PREMIER. Mon Père et ma Mère.
Tes père et mère honoreras, Afin que iu vives longuement.
Je suis né le 16 mai 1812. Mon père était un habile armurier qui avait fait son tour de France en allant de Lectoure, sa ville natale, jusqu’à Bordeaux et St-André de Cubzac sur la Dordogne.
Je dois ajouter que plus tard, en 1817, il alla pédestrement jusqu’à St-Etienne en Forez.
HEC pique C'était alors le lieu de l’Europe le plus célèbre pour la fabrication des armes à feu bourgeoi- ses et militaires, comme on disait à cette épo- que.
Aussi, quand il fut de retour, les trente-sept officiers en retraite qui vivaient dans la patrie du maréchal Lannes le considérèrent comme un ouvrier consommé dans son métier. Il pas- sait aux yeux de tous pour le premier armurier du département.
Il faut dire, pour rendre hommage à la vérité, que le pays ne comptait alors que-trois ou quatre serruriers-armuriers,assez maladroits et dont mon père méprisait souverainement les chiens de platine placés de travers, les grands ressorts mal arrêtés ou les gachettes qui laissaient partir le fusil au repos. |
Aussi venait-on de sept à huit lieues à la ronde pour acheter les fusils de chasse marqués sur la platine H. DUPUY. Le canon portait en-dessous, pour qui savait l’y trouver, la marque du célèbre Merley-Dumaret de Saint- Etienne. C'était à l’époque dont nous parlons le plus habile fabricant de canons pour les fusils de chasse.
IE —
Grâce à toutes les précautions que prenait mon père pour ne vendre jamais que des armes très solides etsupérieurement confection- nées, sa réputation était parfaitement établie.
Sa renommée était telle que pas un chasseur, à dix lieues à la ronde, n’aurait osé se pré- senter à une partie de chasse, composée d'hommes un peu comme il faut, s’il n'eût possédé une arme sortie de la boutique de mon père.
Il en avait d’ailleurs pour tous les goûts et pour toutes les bourses; depuis le fusil à un coup, de 27 francs, jusqu’au fusil de grand luxe, à sous-garde, culasse et autres garnitures en argent ciselé dont le prix s'élevait jusqu’à 600 francs.
Les premiers étaient invariablement achetés par le cultivateur campagnard qui ne se füt pas senti en sûreté dans sa demeure s’il n’eût eu un fusil d’une dimension respectable sus- pendu au manteau de la cheminée dans la chambre commune (1).
Les derniers, dont il ne vendait guere que
(1) En patois lou caouhadé, le lieu où la famille se réunit pour se chauffer.
— 46 — deux ou trois par an, étaient achetés par les plus riches bourgeois et les jeunes gentils- hommes du pays.
Les officiers retraités, capitaines pour la plupart, et les bons bourgeois qui formaient la plus nombreuse et la meilleure clientèle de mon père, choisissaient invariablement des fusils de dix louis, à canon tordu, d’une soli- dité à toute épreuve.
Les fusils de Liège, lourds et massifs, jouis- saient auprès des chalands de mon père d’une réputation détestable. Le canon éclatait sou- vent dans la main du chasseur, le blessant presque toujours plus ou moins grièvement et lui donnant quelquefois la mort.
Les fusils de St-Etienne à canons tordus de Merley-Dumaret, étaient donc les seuls qu’un chasseur de bonne maison voulüt avoir entre les mains.
La boutique demon père, comme on l’appelait alors, et l'atelier, comme on lappellerait au- jourd’hui, était le rendez-vous de tous les chasseurs de l'endroit.
Pas une partie de chasse ne s’organisait ailleurs, et presque toujours c'était à qu'on
AE se rendait, au retour, afin d’étaler aux yeux des fainéants ébahis et jaloux le butin que l’on avait rapporté; car à cette époque où tout le monde pouvait chasser, où les gendarmes ne faisaient point de procès-verbaux, il y avait forcegibier dans nos campagnes. Le braconnage et les lacets étaient inconnus pour les cailles et les perdrix, comme pour les lièvres et les lapins. L'agriculture n’avait pas encore envahi tous les coins et recoins du pays et le gibier pouvait se cacher et se reproduire en paix.
Quelle quantité de pièces de toute sorte ne voyait-on pas étalées au retour de ces chasses où les lièvres, les perdreaux, les cailles et les bécasses, suivant la saison, sans compter les outardes, lessarceiles, lescanards, les vanneaux, etc., étaient souvent une vraie charge pour les heureux chasseurs !
Mon père avait la politique en horreur pour plusieurs raisons.
D'abord, son père avait été un patriote hon- nête et de bonne foi à la révolution de 1789 : mais son beau-père, très lésilimiste, ne pouvait rien tolérer de ce qui n’était pas dans le sens
de ses opinions. Â *
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En outre, la boutique demon père devenait souvent, comme tous les lieux de réunion d'alors, le théâtre de discussions très vives entre lesci-devant patriotes républicains ou Bonapar- tistes et les ultras, comme on disait à Lectoure de 1815 à 1822, en parlant des amis de la restauration. |
Or, pour mon père, il n’y avait qu’une seule chose de réelle, les fusils et le bénéfice qu'ils devaient lui procurer pour laisance de sa femme et de ses enfants. Rien done ne lui déplaisait comme tout ce qui pouvait trou- bler l’union et la concorde entre ses conei- toyens, et, par suite, éloigner les chalands de sa boutique.
Mon père était, du reste, un homme très vaillant à l’ouvrage. Six heures du matin en hiver, et quaire heures en été, le trouvaient la lime à Hk main, ou bien attelé au soufflet de sa forge, pour faire ou tremper quelque pièce des fusils qu’on lui portait à réparer.
J'ai dit que mon grand-père paternel était un peu patriote; aussi ai-je trouvé à travers les papiers de sa maison plus d’assignats qu’il n’en eût fallu pour acheter une grosse métairie,
ee VO si l'on n'avait considéré que le titre de leur va- leur, et moins qu'il n’en fallait, à leur déchéan- ce, pour faire un déjeuner à peine passable.
Ma mère était, au moment où mon père lépousa, une jeune fille de vingt ans de. très bonne renommée, gaie, active et très laborieuse. Aujourd'hui qu'elle est dans sa, soixante-dix-septième année, elle a-conservé
_une vigueur et une activité surprenantes pour son âge. Elle fait encore, sans en être fatiguée, ses huit kilomètres pour aller à la campagne, ou pour enrevenir; Car elle n’a pas la patience d'attendre sur la route la voiture qui doit l'emporter ou la ramener.
A peine furent-ils mariés à la commune (et je dois dire que mon père s'était hâté de contrac- ter le mariage civil afin d'éviter de partir pour l'armée), qu'on l’enrôla dans les gardes natio- nales mobiles chargées de garder nos frontières. Il fut désigné pour les Pyrénées-Orientales où ilfit, dit-on, un assez mauvais soldat. Mais comme sa bourse était garnie d’un bon nom- bre de belles pièces d’or, il parvint, moyennant cinquante louis, à se faire réformer.
Il rentra donc dans ses foyers où il fut plu-
0 sieurs fois obligé de se cacher afin de ne pas être repris pour le service; et ce nefut qu'en 1815 qu'il se trouva complètement affranchi de toute sollicitude à cet égard.
… Dès que la tranquillité fut bien rétablie et
« ue chacun put jouir des bienfaits de la paix, mon père S'empressa d'ajouter une nouvelle corde à son arc industriel. Il obtint un débit de poudre royale, et, plus tard, un débit de tabac. Ce ne fut qu'à son cœur défendant qu'il se résigna à demander ce dernier, sur une observation qui lui fut faite. Il était ex- posé, lui disait-on, à perdre son débit de pou- dre s’il n’y joignait pas un débit de tabac.
Il avait de la répugnance à s’en charger parce qu'il ne voyait là qu'un nouvel embarras qui n’ajouterait presque rien à ses bénéfices et qui lui causerait beaucoup d’ennuis. Car une des choses que mon père détestait par dessus tout, c'était d’être détourné de son travail quand il était occupé à faire ou à réparer une pièce im- portante ou délicate d’une platine ou de toute autre partie d’un fusil de chasse.
Mais il s'était trompé là-dessus, et ce furent les prévisions de mon grand’père qui se réali-
EROUTe sèrent. Grâce au soin que ma mère apportait à la conservation des tabacs, grâce au caveau frais, sans être humide, dans lequel elle les tenait, grâce enfin à la progression toujours croissante de la consommation, le débit de mes parents devint le premier de larron-° dissement. Il fut bientôt en si grand renom que les gourmets de la poudre narcotique n'avaient confiance qu'au tabac du bureau de ma mère. Aussi ce débit si redouté devint-il une source nouvelle et abondante d’aisance dans la maison.
CHAPITRE SECOND.
Les Délassements des vieux troupiers.
Arme... bras, Reposez vos. armes! On n’en avait plus que faire. La guerre était finie. Chacun rentra dans ses foyers Et changea son fusil de munition Contre un bon fusil de chasse.
(Mémoires d'un vieux de la vieille.)
Comme armurier, mon père était fort adroit à confectionner toutes sortes d'ouvrages en fer,
CA. ue en acier, en cuivre, en laiton et même en ar- gent. La serrurerie ne lui était pas étrangère; mais il ne voulut jamais s’en occuper que pour sa propre maison. Ainsi mit-il à la porte in- térieure de sa boutique une serrure à secret.
Aussitôt qu’on était entré, la porte se fer- mait sans laisser trace visible de loquet, et l’on ne pouvait plus sortir, à moins que quelque initié ne vint ouvrir la porte. Aussi, dès qu'un paysan avait pénétré dans la boutique, les oi- sifs habituës, sous prétexte de froid en hiver et de courant d’air en été, s’empressaient-ils de lui recommander de bien tirer la porte pour la fermer. :
Lorsqu'il avait terminé ses affaires avec mon père, le campagnard se disposait à sortir et cherchait le loquet de la porte. Il ne pouvait pas le trouver pour la bonne raison qu'il n’exis- tait pas. Après un temps plus ou moins long, le paysan lançait un juron en déclarant qu'il ne savait pas ouvrir. Un oisif, à son tour, venait essayer et déclarait son impuissance. Mon père : faisait semblant de joindre ses efforts à ceux du paysan et de l'oisif, et lon finissait par conclure, à l'unanimité, que le campagnard
Dre,
avait faussé la serrure et perdu le loquet. Ce- lui-ei protestait, mais il ne lui restait qu'un seul moyen pour sortir, c'était de passer par la fenêtre.
Or, pour le paysan, passer par la fenêtre, c'était passer sous les fourches caudines. Il lui en coûtait : car il voyait bien qu’il était la risée de toute la compagnie. Mais enfin, bon gré, mal gré, il était forcé, pour sortir de cette impasse, de s’exécuter et de passer par cette fenêtre d’ignominie. Il le faisait à la grande joie des assistants, qui lui lançaient leurs lazzis et un formidable hourrah au moment où il sau- tait dans la rue. Celui qui avait essayé d'ouvrir la porte après lui ne manquait jamais Ge sortir à ce moment et de lui demander s’il ne s'était pas blessé en tombant. Le bourgeois lui assu- rait qu’à présent la porte était ouverte, qu’on avait retrouvé le loquet et qu’il pouvait ren- trer s’il avait oublié quelque chose. Mais le paysan s’enfuyait à toutes jambes, en les mau- dissant lui et les autres et en les envoyant à IUUS es CT...
Tel était, dans la boutique de mon père, l’un des passe-temps favoris de nos vieux soldats
RSS pen durant les loisirs de la demi-solde payée par le gouvernement de la Restauration aux anciens ofliciers de l’Empire.
Ces vieux troupiers avaient encore organisé une sorte de compagnie qu'ils avaient intitulée la Compagnie des gens de repos. Ils avaient mis à la tête un lieutenant retraité, qui ne se levait régulièrement qu’à onze heures et demie. Il se rendait, tous les jours, immédiatement après son lever, au jardin de l'évêché pour faire, avant son diner, quelques tours de pro- menade sous les marronniers séculaires plantés par nos anciens évêques et seigneurs. Cette promenade hygiénique devait lui ouvrir l’ap- pétit pour midi précis.
Au momentoù ce malheureux sortait de chez lui, on l’accompagnait en lui fredonnant {& marche des gens de repos (4).
Quelquefois aussi, lors du passage d’un mé- decin, partant à cheval pour aller voir un ma- lade, ils envoyaient le carillonneur de la pa- roisse sonner l’agonie, sous prétexte qu’un tel élait au moment de trépasser. Ils avaient tou-
(1) Air lent ct saccadé, composé par l’un des musiciens de l'endroit.
— 95 — jours tout prêt pour la circonstance le nom d’un homme qui se mourait d'accident ou de mort subite. Le vieux Simon allait tinter le glas de bonne foi, et bientôtil était, comme le méde- cin, l’objet de la risée de ces inutiles oisifs.
Quelques-uns s’occupaient sérieusement de l'éducation des chiens.
Je citerai à ce propos un de mes oncles, jeune encore et lieutenant de lanciers à la chute de l'Empire. Il avait admirablement élevé un beau chien caniche qui répondait au nonr de Wa- terloo. Mon oncle lui avait donné ce nom en souvenir de la dernière bataille à laquelle il avait assisté.
Waterloo faisait notre joie. Il se tenait de- bout, assis, couché sur le dos, une patte en l'air. Il donnait la patte droite, la patte gauche, faisait le mort, etc.
On lui mettait de l'argent dans un panier, et puis, sur l’ordre de son maître ou de sa maï- tresse, 1l partait pour aller chez le boucher ou chez le boulanger chercher la viande ou le pain de chaque jour.
On le voyait alors, comme toujours quand il était en mission, grognard comme un vieux
LE
de la vieille (4), et jamais un autre chien ne se permit de venir lui disputer ce qu’il portait dans son panier.
Mais son occupation la plus sérieuse était d'aller le matin, à huit heures, conduire ma petite cousine à la pension qu’elle fréquentait comme externe et d'aller la chercher pour la ramener à midi.
Au premier coup de l’angelus, Waterloo partait au galop; mais ce qu’il y avait de plus remarquable, c’est que l’on avait beau sonner quelques minutes auparavant pour un bapté- me, pour une agonie, pour une noce ou pour un enterrement, Waterloo ne bougeait pas. Il connaissait sa consigne. Il savait qu’il devait attendre langelus, il en connaissait parfaite- ment la sonnerie particulière.
Tels étaient les délassements de ces âmes sensibles retirées du service et rentrées dans la vie civile.
(1) Abréviation qui désignait les soldats de la vieille garde.
Fe
CHAPITRE TROISIÈME. Le Sacristain et le Sonneur de cloches.
Une vieille église,
Un vieux clocher,
Un vieux curé,
Un vieux sacristain,
Un vieux sonneur,
Trois espiègles enfants de cœur.
F (The old Vicar.)
La boutique de mon pére était à côté de l’an- cienne cathédrale, et je ne puis résister, à ce propos, au désir de vous faire connaître lun des grands plaisirs de notre enfance qui nese reproduisait que trois fois lan, le mercredi, le jeudi et le vendredi saint.
Au moment de la terminaison de l'office, à Ténèbres, tous les officiants et assistants frap- paient sur leurs livres ou sur leurs stalles, conformément au rite de l’église catholique. Or, il s'était, de temps immémorial, introduit un usage abusif à la porte de la cathédrale.
Le portail de l’église de St-Gervais, large de plus de quatre mètres, était, à ce moment su- prème, assiégé par tous les garçons de huit à
« — 98 — quinze ans, armés d’un gros maillet longue- ment emmanché.
Au moment où les prêtres donnaient le si- gnal de Ténebres, tous les maillets tombaient à la fois sur cette porte, et, comme autant de béliers, la battaient à la démolir. Mais à l’ins- tant même, par la petite porte de service, le sacristain et le carillonneur, armés l’un et l'autre d’un énorme balai de bruyère, tom- baient sur nous à bras raccourci.
Je n'étais pas des plus courageux, et dès que j'avais frappé mon coup, je m'empressais de déguerpir et d'éviter par la fuite le balai de Simon le sonneur de cloches, et de Bépës le sacristain. Mais un grand nombre de mes ca- marades, plus âgés, plus forts et plus hardis que moi, préféraient recevoir bon nombre de coups et frapper à leur guise.
Cette pauvre porte! on dut la refaire en 1825. Les coups de maillets avaient creusé, à la hauteur d’un mètre soixante centimètres envi- ron, une trace de plus de trois centimètres de profondeur dans la partie où les coups ré- pêtés depuis plus de vingt ans avaient fini par éroder le bois à force d’écailles enlevées.
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Simon, le sonneur, était un fort brave homme; seulement, dès trois heures en été, et dès cinq heures en hiver, il ne manquait ja- mais de sonner l’angelus du matin. Les gens pieux l'en bénissaient de même que les gens occupés désireux de se lever de bonne heure pour se rendre à leur travail. Mais en revan- che, les gens sans piété pestaient contre lui, de même que ceux qui, se couchant tard, dé- testaient de se lever tôt. Parmi ces derniers, on pouvait ranger tous les soldats de la-compagnie des gens de repos.
BÉDÈs, le sacritain, était un petit vieillard maigre, acariâtre et portant la queue comme les anciens grenadiers de la vieille garde.
Cette queue faisait la joie de tous les enfants de chœur dont il était le chef etle maître. Aussi leur distribuait-il, souvent à tort et à travers, maintes et maintes talochesdont ils cherchaient perpétuellement à se venger.
Le cher homme était fort vieux, et lorsqu'il croyait avoir terminé sa besogne du moment, ce qui lui arrivait à toute heure, il avait l’ha- bitude de s'endormir dans un fauteuil garni de paille éraillée par l'usage.
UE Or, un jour qu'il se livrait sans défiance aux douceurs de ce sommeil pris sur la lon- gueur de sa journée, les trois gamins baptisés du nom de cleres ou enfants de chœur prirent une résolution subite. Cet âge est sans pitié, a dit le bon La Fontaine. Ils allumèrent un bout de cierge et mirent le feu à la queue du vieux Bépès. Puis ils se croisèrent les bras et contem- plèrent cet incendie d’une espèce nouvelle, con- tre lequel le sacristain n’était point assuré. Quand ils virent, cependant, le feu menacer d'envahir le chef du pauvre vieux, ils se mi- rent à l’éveiller en lui criant que sa queue brü- lait. Encore à moitié endormi, le vieux Bédès distribuait, sans s’en rendre compte, et talo- ches et coups de pied. Mais dès qu’il put dis- cerner la vérité, le manche à balai, son arme ordinaire, tomba sur le dos, les bras et les jambes des trois petits vauriens qui s’en ven- geaient encore en écartant les coups, en s’y dérobant par leur souplesse, et en lançant quelques paroles injurieuses contre la queue du vieux sacristain. La tour du clocher était carrée, massive, monumentale, quoique peu ornée, et haute de
= h -— près de quatre-vingts mètres. Elle était sur- montée d’une flèche élancée de 50 mètres d’élévation, qui lui donnait un aspect à la fois gracieux et imposant. Mais en même temps elle était en mauvais éiat et menaçait ruine. L’évêque etle chapitre, pas assez riches pour la réparer, avaient eu recours à la bienveillance du Roi. On leur avait fait force promesses. C'était en 1785, les finances étaient obérées. Le roi ne put pas tenir ses engagements. Le feu du ciel y étant, d’ailleurs, tombé plusieurs fois, on finit par se résigner à démolir cette flèche, l’orgueil et l’ornement de la vieille cité. La grosse tour est encore aujourd'hui surmon- tée d’une balustrade en pierres de taille.
L'un des spectacles qui m'ont le plus étonné dans mon enfance et que j'ai le plus admiré, c'était de voir deux jeunes gens se poursuivant au galop sur ces dalles étroites, à quatre- vingts mètres au-dessus du sol, au risque de se précipiter sur le pavé de la rue.
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CHAPITRE QUATRIÈME.
Ma première enfance.
Ilétait faible, chétif et rachi- tique; on croyait généralement qu’il n’arriverail jamais à l’âge de siéger à la chambre des lords.
(SIR WILLIAM MEATH.)-
Pendant la révolution, mon grand’père et ma grand’mèére maternels avaient rendu quel- ques services à deux religieuses Clarisses. For- cées de quitter leur beau couvent, en 1797, elles avaient toujours continué de vivre, après leur expulsion, d’une manière conforme à la règle de leur ordre autant que leur situation le per- mettait. Aussi tenaient-elles une petite école de filles (1).
Dès que je fus venu au monde, ces bonnes sœurs déclarèrent à mes parents qu'aussitôt
(1) Le couvent des Clarisses était dans la belle construction
où se trouve aujourd'hui le pensionnat des sœurs de Nevers à Lectoure.
Je pe que je pourrais un peu bégayer, elles se char- geaient de commencer mon éducation.
J'étais né à peine viable, petit, chétif et bien peu de chose, pour me servir de l'expression patoise de mon grand’père. On a longtemps conservé à la maison une sorte de petite sou- pière en terre grise vernissée, qui fut ma premiére baignoire.
Aussitôt après ma naissance, mon grand- père, robuste et excellent ouvrier, affirma que je ne serais jamais un homme solide et qu’on devait diriger mes premiers efforts vers les études. |
En conséquence, àl’âge de deux ans et demi, je fus mis à l’école chez les bonnes sœurs, et, à cinq ans, je lisais assez couram- ment.
J'étais faible, délicat, maladif, et, comme tel, j'avais l'esprit vif et ouvert. Aussi, quand en hiver je rentrais de l’école, à demi-transi de froid, je m’empressais d'aller prendre mon coin ei tout en me chauffant, quel n’était pas mon bonheur de lire, à la lueur de la chandelle de résine qui brûlait dans la cheminée, le Dictionnaire de la Fable, de Chompre, l' Ami des
9*
= SE Enfanis de Berquin, et surtout les Contes des Fées de Perrault ou bien ceux de madame Le- Prince de Beaumont. |
Un peu plus tard, Robinson Cruosoë, l’His- loire de Marins célèbres, les Beautés de la Na- _ture en France, la Morale en action, le Peuple instruil par ses Vertus, ete, firent les délices de ma jeune tête et de mon jeune cœur.
Mes premiers souvenirs remontent à 1814. Je vois encore notre maison encombrée de soldats anglais, et un officier me menant à sa chambre où il me donnait des bonbons qui furent si bien de mon goût que je répétais mes visites le plus souvent que je le pouvais.
Un autre souvenir de ma première enfance m'est resté bien moins agréable. J’avais deux ans à peine lorsque je fus atteint d’une maladie grave. J'étais si chétif que tous les médecins déclaraient qu'il serait bien difficile de me faire vivre. Un vieux docteur, grand ami de ma famille, avait ordonné une potion probablement de mauvais goût. Je pleurais, je me dépitais; et, comme tous les enfants, je refusais le remède. Mon grand’père, après avoir épuisé tous les moyens de persuasion,
CR OS prit le verre de la main droite et me serra le nez de la main gauche. Je fus bientôt forcé d'ouvrir la bouche pour respirer. Le cher hom- me put, par ce moyen, me faire avaler la potion qui devait me guérir.
À peine commençai-je à bégayer que ma mère, ma grand'mère et deux jeunes tantes, sœurs de ma mère, m'apprirent à faire le signe de la croix, à dire : Jésus et Marie, je vous donne mon cœur, à faire une courte invoca- tion à l’ange gardien, et toutes les autres petites formules que les parents chrétiens s'empressent d'enseigner à leurs enfants.
Les bonnes sœurs Clarisses continuérent ce que mes ‘parents avaient commencé, et je ne doute pas aujourd’hui que ce ne soit à cette atmosphère religieuse dont je fus entouré que j'aie dû la vocation dont je remercie tous les jours la divine Providence.
Au mois de septembre 1817, j'avais cinq ans passés. Nous avions eu, quelques jours auparavant, la visite d’une dame d’Auch, im- primeur de la préfecture, qui nous avait beau- coup pressés d'aller voir la fête patronale si renommée de cette ville.
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Cette fête se célèbre à Auch le premier dimanche qui suit le 8 septembre, jour de la Nativité. La foire du lendemain attire aussi une multitude de gens qui vont y faire toute sorte d’acquisitions, et notamment acheter tout _ ce qui peut être utile pour les vendanges, la fabrication et la conservation des vins. On pro- mit donc cette visite, mais le difficile était de partir pour faire les quatre lieues de pays, com- me on disait chez nous (trente-six kilomètres), qui séparaient Auch de Lectoure.
J'étais si content de faire un voyage que tous les jours je rappelais à ma mére la pro- messe qu'elle avait faite.
Toutes mes courses jusqu’à ce jour s'étaient bornées à franchir en charrette découverte la distance qui sépare Lectoure du Petit. C'était lenom du hameau où ma grand’mère était née. Nous y avions une petite métairie à laquelle, tous les quatre ou cinq ans, les économies de mon père ajoutaient tantôt un pré, tantôt un champ. C'était une grande fête pour moi quand on voulait bien m’y mener. Cela m’arrivait de loin en loin et presque réguliérement toutes les fois qu’on devait faire la lessive et que le temps
A était beau. J'étais heureux lorsque placé entre deux grands sacs de linge et assis sur un troi- sième plus petit, à côté de ma grand'mère, nous entreprenions, quatre fois l'an, ce voyage de trois ou quatreheures. Il ne fallait rien moins en ce temps-là pour faire trois kilomètres et demi. Mais aussi les chemins étaient si mau- vais que le moindre trajet devenait un voyage laborieux. Je me souviens de toute la peine qu’avaient les pauvres vaches de la métairie pour faire trois quarts de kilomètre à l'heure.
Ainsi n’était-il pas étonnant que la perspec- tive d’un voyage à Auch me sourit beaucoup.
Nous partîimes, enfin, le 6 septembre, à cinq heures du soir, par la brouette de BébouT qui faisait, entre Lectoure et Aucn, deux fois la. semaine, le service des dépêches de Paris aux Pyrénées.
Cette brouette était une charrette à deux caissons servant de siège, attelée d’un seul cheval. Des cerceaux, fixés des deux côtés du plancher, sur lesquels était clouée une toile écrue, qui plus tard fut enduite d’une couche de peinture, défendaient les voyageurs contre les injures du temps.
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En hiver, on y gelait; en été, c'était un vé- ritable étouffoir.
Avant de. partir, nous fimes halte, une heure durant, sur la porte du bureau de la poste .aux lettres pour attendre le paquet.
Une seconde heure se passa avant que cha- cun fût allé chercher ce qu'il avait oublié, comme aussi avant que le sieur Bépour eüt pris toutes les commissions verbales des qua- tre marchands de la grand’rue de Lectoure. On s’arrêtait encore à bien des portes pour entendre les recommandations des mères de famille dont les enfants étaient à Auch en apprentissage, et à qui l'on envoyait la che- mise, le mouchoir et la pitance de la semaine.
Nous partimes, enfin, et qui pourrait au- jourd'hui se figurer que pour faire trente-six kilomètres il ne fallait rien moins que quatorze heures et demie. Mais aussi, l’on marchait toujours au pas. Le trot était une allure in- connue au cheval de la brouette. On s’arrêtait pour boire à toutes les maisons ou chaumie- res placées à portée de la voix le long de la route.
On prenait partout des commissions orales,
= Ù Es et l’on faisait toutes celles qu’on avait reçues et qu'on n’avait pas oubliées.
On donnait, au moins, trois fois l’avoine au cheval durant ce voyage. Entre deux et qua- tre heures du matin, on s’arrêtait à la mé- tairie du Longar, appartenant à une dame de Lectoure, et les cinq voyageurs de la brouette déjeunaient sans façon, après avoir fait lever le métayer qui, du reste, en avait l’habitude le jour du passage du courrier.
A huit heures et demie du matin, nous arrivâämes au terme de notre voyage.
Il ne me reste aucun souvenir des particu- larités de notre séjour à Auch, c’est pourquoi je vous en fais grâce.
Trois jours après, nous rentrâmes à Lec- toure. Beaucoup plus heureux que le paysan des environs de Carcassonne (4) qui ne put voir cette ville avant de mourir, j'avais vu le chef- lieu de mon département avant d’être entré dans la vie. |
À notre retour, la brouette s'arrêta devant
(1) Allusion à la chansonnette si chantée, il y a quelques années dans le midi, dont la ritournelle était : |
Et je n’ai pas vu Carcassonne!
ET ee la porte du directeur de la poste aux lettres.
C'était un vieux grognard, toujours bourru, mais d’une probité parfaite.
Il n’y avait pas alors de facteurs ruraux. Voici comment se faisait le service.
Le samedi, jour de marché, et le dimanche, jour où les campagnards se rendaient à la vil- le, le directeur de la poste se plaçait en tra- vers de la porte de son bureau qui donnait sur la rue. Il examinait un à un tous les individus, hommes ou femmes qui passaient. S'ilen voyait un qui demeurât dans le voisinage de l’un des particuliers pour lesquels il était arrivé une lettre par la poste, il l’appelait et lui criait :
« Tu diras à un tel... qu'il y a, chez moi, depuis huit jours, quinze jours, etc., une lettre pour lui, qu'il vienne la chercher. Elle coûte tamis. 4e
Un bourgeois, à cette époque, tutoyait tou- jours un paysan ou une paysanne. On faisait la commission quand on le pouvait. Et les lettres restaient encore huit jours, quinze jours, souvent un mois et plus, avant que le destinataire ne vint les réclamer.
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Quand il arrivait au bureau de la poste, le campagnard tournait et retournait la lettre dans ses mains pendant un quart d'heure, et faisait cent questions au buraliste qui finissait par ne plus répondre. Comme il y avait qua- tre sous au moins et vingt-deux sous au plus à payer, la conclusion était fréquemment : « Monsieur B... On doit s'être trompé, cette lettre n’est pas pour moi, vous pouvez en faire ce que vous voudrez, c’est quelqu'un qui, peut- être, a voulu se gausser de vous ou de moi. Bonsoir. »
M. B...., peu patient de son naturel, envoyait le paysan au d.... et s’écriait en
* jurant et en le poussant par les épaules : «Ces malotrus de paysans sont tous les mêmes. Je devrais brûler toutes les lettres qui leur sont adressées et ne jamais en faire venir aucun chez moi. »
Mais il avait intérêt à les appeler, ses émoluments étant au prorata de ses recettes. Il continuait donc, malgré sa mauvaise hu- meur, à se mettre en vedette sur sa porte le samedi et le dimanche.
Ainsi se faisait le service des postes pour
=: es la campagne avant que les facteurs ruraux eussent été inventés.
À six ans, j'étais capable de faire passable- ment une lecture à haute voix. On me mit alors chez un instituteur de nos parents, qui m'apprit à écrire ou plutôt à former les lettres. J'éprouvai plus d’ennuis et de difficultés pour l'écriture que je n’en avais eu pour apprendre à lire couramment.
Vers cette époque, on voulut organiser l’en- seignement mutuel dans les écoles primaires de France. On transforma l’ancienne chapelle du collége en salle commune. Le long des murs on avait établi des demi-cercles en fer autour de chacun desquels étaient rangés une di- zaine d’écoliers tandis que le centre était oc- cupé par le monieur. Ce monileur était un des élèves les plus âgés et les plus habiles. Mais Dieu sait quelle était son habileté! Ra- dicalement incapable d'enseigner, nullement respecté par ses petits écoliers, qui se regar- daient toujours comme leur égal, il ne faisait faire aucun progrès. Aussi, cette méthode d'enseignement fut-elle bientôt supprimée ou plutôt elle tomba d'elle-même.
= À
C’est, du reste, le sort réservé dans l’organi-
sation de l’enseignement des garçons ou des
filles à toutes les institutions qui blessent la raison et les bonnes traditions.
CHAPITRE CINQUIÈME.
J'entre au Collége.
Vite, mes plumes, Mon canif,
Mon encrier,
Mon dictionnaire, Mon rudiment, Mon épitome ! Tout fut inutile. On déclara que j'étais un âne’: Et que je serais un âne.
(LADyYS WILSON.)
À huit ans, j’entrais au collège pour com- mencer mon latin, sachant à peine faire quel- ques pages d'écriture mal formée; car, en ce temps-là, quelqu'un qui apprenait le latin jouissait rarement du privilége d'écrire lisi- blement. |
Témoin le maire de ma ville natale, qui, du reste, eût passé partout pour un homme d'esprit.
Un jour, après avoir écrit plusieurs lettres,
Le RE il voulut les relire avant de les envoyer. Ne pouvant y parvenir, il consulte son secrétaire qui ne réussit pas mieux que lui. Après tout, dit-il, nous sommes bien bons de nous en inquiéter, ce n’est pas notre affaire : C’est à celui qui les recevra de savoir les lire. Ecrivez lisiblement l'adresse, dit-il au secrétaire de la mairie, et faites-les partir.
Je commençai mes études classiques avec une douzaine de camarades dont il ne reste plus aujourd’hui que les deux qui furent dans leur enfance les plus frêles et les plus maladifs. |
Comme celles de la plupart des enfants, mes premières années de collège se passèrent dans une alternative de travail et de repos ou plutôt de paresse; car quel est l'enfant qui - n’a pas été quelquefois paresseux?
Je dois pourtant à la vérité de dire que d'ordinaire je travaillais passablement et que j'étais l’un des bons élèves de ma classe.
En 1825 je faisais ma sixième. Nous avions pour professeur un homme grand, maigre, efflanqué, pas toujours peut-être assez ami de son devoir et de la justice.
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Nous l’accusions d’un peu de partialité.
On disait même que les bons diners qu'il faisait chez M. N... lui faussaient un peu les idées sur les places que le fils de ce bourgeois devait avoir aux compositions hebdomadaires.
Quoi qu'il en soit, le commencement de cette année fut très malheureux pour moi. Je n'avais aucun suceès dans mes études.
Le principal du collège se doutant un peu de quelques petites misères voulut un jour corriger une de nos compositions. D’après la correction du professeur j'avais l’une des dernières places, et le camarade, dont j'ai parlé plus haut, avait obtenu l’une des premières. Or, après la correction du principal, il se trouva aue nous dümes changer de position.
Je montai, l’autre descendit.
CHAPITRE SIXIÈME.
La Caerabine.
Ce n’étaitpas letueurde Daims,
Mais pour les moineaux,
Les bec-figues,
Les alouettes,
Les merles,
Les grives,
Et tout autre menu gibier,
Il n'eut jamais son pareil. (Revolver’s Minute Book.)
Mon père voulut m'encourager.
Si ce cher père eût été un marquis, il m’eût promis un joli cheval, s’il eût été marchand tailleur, il m’eût promis un bel habit, s’il eût été cordonnier, il m'aurait promis une paire de bottes neuves. Il était armurier, il me pro- mit un joli petit fusil si j'avais un prix à la fin de l’année. Il le fit fabriquer à St-Etienne en recommandant à son commettant de faire faire l'arme le plus solide possible, sans re- garder au prix, parce qu'il la destinait à être mise entre les mains de ses jeunes enfants. J'avais deux ans de plus que mon frère, qui
A y MS devait être bientôt beaucoup plus habile chas- seur que moi. Ce frère était aussi robuste que je l’étais peu. Aussi mon père le destina-t-il dès son enfance à lui succéder un jour dans son état.
Le bien désiré petit fusil arriva deux mois avant la St-Louis (25 août), jour de la distri- bution solennelle des prix dans tous les col- léges de France, en 1825. IL était constam- ment sous mes yeux, quand je rentrais à la maison, et je puis dire que je fis tout mon possible pour le mériter.
J'eus bien des palpitations de cœur à la séance de cette distribution desprix; maisenfin je fus couronné, non pas une fois, mais trois fois, et le fusil fut le soir même ma propriété. Je pus enfin le toucher, le manier, l’ajuster, toutes choses qui m'avaient été interdites jus- qu'à ce jour.
Pour comprendre toute ma joie, il faudrait avoir, comme moi, assisté tous les jours à des dissertations sur la chasse, sur les armes à feu, sur leur beauté, leur solidité, leur légèreté, en un mot sur tout ce qui constitue la bonté jointe à l'élégance d’une arme de luxe.
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Or, cette petite carabine était la plus jolie comme la plus solide miniature que l’on püût imaginer en ce genre. Il n’était pas, dans ma ville natale, un seul garçon de onze à seize ans qui n’enviàt mon bonheur.
Le lendemain du 25 août, mon père, qui était bien le meilleur. des pères, fut-prié, conjuré, supplié sous toutes les formes de nous mener, mon frère et moi, essayer le petit fusil.
Je crois bien que notre bonne mère, sans compter mon grand'père et ma grand'mère joignit en secret ses instances aux nôtres pour déterminer notre père à nous accorder cette . faveur. Aussi fit-il ce jour-là ce qu'il ne faisait que dans les plus grandes occasions. II perdit pour son travail une demi-journée! Cette perte lui paraissait fort considérable, car notre père ne rêvait que gain par un travail honnête, afin d'augmenter laisance de sa famille. |
Ce jour-là, nous nous hâtâmes de diner, et, dès midi et demi, nous étions prêts. Mon père, au départ, portait le fusil, et ce fut pour ” nous une bien grande joie, lorsque, arrivés en
RU pleine campagne, il nous fut permis de nous en charger.
Je manquai beaucoup d'oiseaux par trop de précipitation dans les mouvements, mais enfin j'en tuai quelques-uns, mon père en ajouta un bon nombre, car il était habile tireur, et Dieu sait si la brochette que nous rapportämes le soir nous parut, au souper, un délicieux manger.
Tous les dimanches, après les offices, mon père nous accompagnait à une petite chasse le long des haies et dans les champs voisins de la ville. Nous rapportions toujours, au mois de septembre et d'octobre, quelques oi- seaux de vendanges fort gras.
C'était le suprême bonheur de notre âge; ces heureux moments devinrent bientôt un peu plus fréquents.
Le temps des vacances n’était pas entière- rement consacré aux amusements et à loisi- veté. Mes parents n'étaient pas en position de me donner un précepteur : mais un jeune homme laborieux, intelligent et instruit, fils du meilleur ami de mon père, recevait chez Jui, pendant les vacances, un certain nombre
SNS d'enfants du collége auxquels 1l donnait, tous les jours, quelques heures de répétition. Je fus admis chez lui. Comme il ne voulut pas rece- voir de rétribution à cause de l'intimité qui régnait entre nos deux familes, mon père lui prêta un bon fusil, lui donna de la poudre et du plomb à discrétion, et plusieurs fois dans la semaine j'étais autorisé à aller à la chasse avec mon répétiteur, lorsque les classes étaient finies et que mes devoirs avaient été bien faits et bien soignés.
Comme je m'appliquais pour mériter cette récompense |
En ce temps-là, on ne prenait pas de per- mis de chasseel les gendarmes ne poursuivaient jamais un chasseur, à moins qu'il ne fût re- connu dans Île pays pour un vrai braconnier et pour un mauvais sujet.
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CHAPITRE SEPTIÈME.
La Chasse et la Péche.
Soixante-quatre cailles . Dans ma gibeciére! Douze livres de gougeons En une seule pêche à la ligne!
(Le nouveau M. DE ERAC.)
Vers la même époque, dans les premiers jours de septembre, j'eus un autre grand bonheur de chasse.
Un avocat, notre voisin et notre ami, me promettait, depuis longtemps, de me mener à la chasse à la tirasse.
Cette chasse n’est plus ni pratiquée ni même connue aujourd'hui; c’est pourquoi je vais la décrire avec quelques détails.
La tirasse élait un filet carré d'environ 15 mètres de côté, destiné à la chasse aux cailles. IL était fabriqué avec un fil de chanvre fin, tordu à cinq ou six bouts, et à mailles suffi- samment étroites pour empêcher les cailles de passer au travers. Ce filet était entouré de cor-
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delettes de trois côtés, et sur le quatrième, une corde grosse comme le doigt dépassait de deux ou trois mètres de chaque côté, de telle sorte que le filet étendu put étre trainé par deux hommes qui le tiraient par ces bouts de cordes.
A cette époque, on ne fauchait pas encore les blés. On les coupait à la faucille et après la moisson il restait, debout dans les champs, des chaumes de trente à cinquante centimè- très de haut. Les cailles y trouvaient un abri en même temps qu'une nourriture abondante par les épis échappés à la main du moisson- neur et à l’œil des glaneuses.
Or, voici commenton faisait, dans ces chau- mes, la chasse à la tirasse.
Des chiens d’arrêt étaient dressés à l’avance. La voix ferme du maître et le collier de force leur avaient enseigné leur métier.
Les chasseurs se tenaient sur le point cul- minant de la pièce de chaumce de maniere à la bien apercevoir tout entiere pendant que le chien la parcourait dans tous les sens. Dès qu'il flairait une caille, il en suivait doucement la piste, se mettait en arrêt à deux ou trois
D pas du menu gibier, et se tenait immobile, la tête en avant dans la direction de la caille, et la queue roide comme un bâton. D’ordinaire, la caille ne bougeait pas, fascinée par le re- gard du chien ou alourdie par la chaleur du jour.
L'animal était dressé à se maintenir à l’ar- rêt jusqu'à Parrivée des chasseurs. * Dés que ceux-ci l’apercevaient, ils accou- raient et se plaçaient à vingt ou trente mè- ires de la tête du chien. Là ils déployaient la tirasse rapidement et en silence, prenaient, chacun, l’un des bouts de la grosse corde et avançÇaient le plus vite possible jusqu’à ce que le chien fût couvert par le filet. Au comman- dement du chasseur, la bête se précipitait sur la caille, la saisissait quelquefois dans sa gueule et la tuait. Le fSlus souvent, l'oiseau s'envolait aux approches de l’animal, mais il était arrêté par le filet, et le chasseur était bientôt maître de la caille qu’il mettait toute vivante dans son havresac.
Il arrivait bien souvent qu’on prenait plu- sieurs cailles à la fois.
Je me souviens qu’un jour j en avais treize
A 3*
"Ne sous ma tirasse; je pus en saisir onze et deux parvinrent à s'échapper.
Revenons à mes joies à propos de cette chasse.
Un dimanche soir de la fin d'août, l’ami de mon père dont je vous ai parlé plus haut lui proposa d'aller à la chasse et de me mener avec eux. J'avais dix ans. Le chien d’arrêt qui devait nous servir, excellent pour la chasse au fusil, n'avait jamais été tirassé. On était exposé à le voir se précipiter sur les cailles, comme dans la chasse au tir, lorsqu'il verrait les chasseurs assez rapprochés. Il fallait donc le dresser à demeurer en arrêt jusqu’à ce qu'il fût couvert par le filet.
Je fus, en conséquence, chargé de le suivre d'assez près afin de pouvoir, dès que le chien serait à l'arrêt, le retenir en me cramponnant à sa queue jusqu'à ce que la tirasse nous eût couverts tous les deux.
Vous comprendrez facilement mon bonheur, lorsqu'après les plus grands efforts, j'eus réussi à faire prendre deux cailles sous le filet.
Après trois coups, le chien était dressé et Je pus me dispenser de mon laborieux exercice.
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Bref, quelques heures de chasse nous suffi- rent pour ramener un chien qui se laissait très bien tirasser et pour rapporter une quinzaine de cailles dans notre gibeciere.
La prise paraîtrait fort belle aujourd’hui; c'est à peine, en effet, si dans ces mêmes contrées, on réussit à trouver, dans le même espace de temps, en 1867, trois ou quatre de Ces Oiseaux.
. Je puis citer, à ce propos, le fait suivant dont, comme témoin oculaire, je garantis l'exactitude.
Un de nos voisins, excellent chasseur, et un jeune homme qu’il menait avec lui partent un jour pour la chasse à une heure et demie après- midi, accompagnés d’un seul chien de grande taille bien connu dans tout le pays pour l’un des plus solides à l'arrêt. À six heures, ils ren- traient avec soixante cailles vivantes qui pas- saient la tête à travers les mailles de la carnas- sière, et quaire cailles mortes que le chien avait tuées sous la tirasse.
Il est bon d’ajouter, pour dire la vérité tout entière, que ces chasses n'étaient pas ordinai- res. Ce n'était qu'à la saison de la passe,
— "50e du quinze août au quinze septembre, qu’on pouvait espérer de pareils succès.
On appelle temps de la passe l’époque où les cailles se réunissent, à l’arrière-saison, par peti- tes bandes de six à vingt individus pour quitter le pays et émigrer vers des climats plus doux.
En ces temps-là que je puis louer, sous le rapport de l’abondance du gibier et de la facilité que l’on avait à le prendre, sans m'exposer à être appelé Laudalor temporis act, chaque maison à demi bourgeoise avait dans notre ville une volière à cailles. Elle était couverte d’une toile destinée à empêcher ces oiseaux de se briser la tête contre les barreaux supérieurs dans leurs sautillements continuels de. bas en haut. Cette volière, à la fin de la saison, était communément garnie de cent à trois cent cailles qu’on engraissait et conser- vait une partie de l'hiver, à la grande satis- faction des gourmets fins et délicats.
Puisque nous sommes sur ce chapitre, qu’on me permelte de parler encore d’une autre chasse qui faisait les délices des enfants de mon temps (de 1820 à 1850); c'était la chasse à l’IRAGNON.
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L'iragnon ou araione est un filet triple qui forme un carré long de deux mètres de hauteur sur trois mètres de largeur.
Les deux filets extérieurs sont en fil de lin ou de chanvre teints en vert ou en brun. Ils sont formés de grandes mailles carrées de dix à douzecentimètres de côté, se correspondant par- faitement, de manière à ce que les fils soient exactement les uns vis-à-vis des autres, simulant ainsi un seul ei même filet. Entre les deux se trouve un filet en soie verte ou couleur de feuilles mortes à mailles assez petites pour ne pas laisser passer les plus petits de nos oiseaux, un rouge-gorge par exemple. Ce filet très ample est attaché par les quatre coins aux quatre angles des filets à larges mailles, et dans ses mailles les plus extérieures est passée une tresse ou cordon qui le maintient de la grandeur des premiers. Ceux-ci sont attachés de chaque côté à cinq ou six anneaux en fer ou mieux en laiton. Ces anneaux glissent le long de bâtons un peu plus élevés que le filet, qui y est fixé lui-même vers le haut par le coin supérieur des filets à larges mailles.
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Chaque bâton est muni à son extrémité inférieure d’une pointe en fer de 45 à 18 centimètres de long. Ces pointes sont destinées à le ficher en terre.
L'iragnon se pose perpendiculairement aux haies : l’un des bâtons est attaché au moyen d’une enfer qui, de l’autre côté, est accrochée à un gros brin de la haie. Le second bâton est fiché en terre comme le premier par la pointe de son extrémité inférieure. Ilestretenu en outre par une corde fixée, d’un côté, à mi-hauteur du bâton lui-même, et de l’autre, à une forte cheville en fer de vingt à vingt-cinq centimètres de long. Cette cheville est aiguë du bas, et ou- verte en anneau du haut pour pouvoir y rattacher la corde. Enfoncée dans la terre à coups de talons de souliers ou de bottes, elle tient parfaitement tendu l’iragnon dont la soie estramenée vers le haut.
Le filet ainsi posé, deux chasseurs vont à l'extrémité de la haie, en décrivant un demi- cercle, afin de ne pas épouvanter les oiseaux. Arrivés là, ils frappent légèrement sur la haïe avec de longues gaules de. manière à ce que les oiseaux la suivent sans être trop effrayés.
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Au moment où ils arrivent vers les filets, car il y en a d'ordinaire un de chaque côté de la haie, on presse un peu vivement. Les pauvres petites bêtes se précipitent alors vers l’iragnon qu'elles ne voient pas à cause de sa couleur.
Lorsque les oiseaux ont donné, la tête la première, contre le filet en soie, celui-ci cède et fait une bourse retenue du haut par les larges mailles des filets en fil, et ces petits volatiles s'y trouvent enfermés et suspendus
dans le filet en soie.
Mon père avait fait venir un iragnon de Bordeaux, et à peine avions-nous cinq ou Six ans, que, le dimanche soir, il nous donnait, accompagné de ma mére, le plaisir de nous faire prendre quelques oiseaux.
Cette chasse, dans les bonnes maisons de campagne, était encore l’un des amusements fa- voris des jeunes filles et des jeunes dames à la saison des vendanges, en même temps qu’elle faisait notre joie pendant toutes les vacances. Au commencement, nous prenions les petits oiseaux, et, vers la fin, les merles et les gri- ves.
Il nous arrivait souvent, par une journée
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d'automne un peu sombre, de rentrer, le soir, avec cinquante, soixante et jusqu’à cent oi- seaux de vendanges, fins gras, comme rossi- gnols, fauvettes à tête noire ou rousse, bec- figues, rouges-gcorges, ete. C'était là le menu gibier. Les merles et les grives étaient les grosses pièces de la chasse à l’iragnon. Un jour, dans une seule battue, je pris six mer- les de vendanges dans le même filet.
Aujourd'hui, la loi que tous les sénateurs et députés ont trouvée fort sage interdit ces chasses aux enfants, sous prétexte de ne pas détruire ces pauvres bêtes, si utiles elles-mé- mes pour la destruction des insectes nuisibles. Mais sans vouloir ici blâmer nos législateurs, nous croyons qu'on passe à côté de l’une des vraies causes de la disparition de la plupart des oiseaux.
Les progrès de l’agriculture qui suppriment petit à petit les halliers, les haies touffues, les bois-taillis, etc., ont certainement contribué pour beaucoup à cette destruction, en faisant disparaître les lieux de refuge et de nidifica- tion cachée. |
Il est encore une autre cause dont on ne
pr. ess parle jamais, parce qu'il semble que tous les amis du progrès intellectuel doivent se taire là-dessus. C’est la vulgarisation des écoles dans les communes rurales. En effet, à la saison des couvées, les enfants, en allant à l’école et au retour, sont pour la plupart occupés à chercher et à lever les nids des pauvres oiseaux. . Nous pouvons ajouter que les mesures de police sont entièrement insuffisantes et ineffi- caces pour atteindre ou prévenir ces sortes de délits.
Bien que naturaliste, et peut-être parce que je le suis, je veux signaler encore une cause qui semble très minime et qui pourtant à de l'importance; c’est la passion des collections d'œufs chez les amateurs d’ornithologie.
Un collectionneur, en effet, désire avoir une espèce d'œufs qu'il ne possède pas. Il écrit de tous côtés à ses amis et connaissances pour se procurer l'espèce ou les espèces qui lui manquent. Il offre un appât en argent pour obtenir cet œuf si désiré. Mais comme ceux qui le cherchent le font sans connaître les œufs indiqués, ils en détruisent souvent plu- sieurs milliers pour en avoir un seul.
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C’est encore bien pis, lorsque ce sont des marchands d'objets d'histoire naturelle qui font le commerce des œufs pour collections. Ils se mettent en relation avec des centaines de per- sonnes et sont cause d’une immense destruc- tion par la recherche des espèces rares, qui ne sont connues ni de leurs correspondants, . ni des personnes que ces derniers emploient pour parvenir à se les procurer.
Je veux, à ce propos, vous rapporter un fait qui s’est passé en Algérie, sous le -règne de Louis-Philippe. Je le tiens d’un officier supérieur de l’armée d'Afrique :
On voulut, vers 1856,:si ma mémoire est fidèle, peupler quelques parcs royaux de per- drix rouges. Comme ces oiseaux abondent en Algérie, on ne trouva rien de mieux que de mettre nos soldats en campagne à la recher- che des œufs de ces jolis oiseaux.
L'officier dont j'ai parlé plus haut m'assu- rait que l’on en avait déniché plus de cent mille, qui furent à peu près tous inutiles pour le but qu’on s'était proposé; car ils perdirent leur faculté reproductive avant d’être arrivés à leur destination.
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Ilne faut pas se figurer que le menu gibier füt le seul abondant. Les lapins nuisaient aux récoltes, tant ils étaient nombreux, et les lie- vres venaient de temps en temps faire en ville une promenade sentimentale. Je me souviens d’avoir vu trois fois l’un de ces animaux tra- verser les rues de Lectoure, ce qui prouvait que s'ils étaient traqués par les chiens, ils l'étaient à une bien petite distance de la ville.
Mais ce qu'il y avait de plus surprenant, c'est que la grosse bête venait, la nuit, pico- rer à travers nos rues désertes.
Mon père était, comme je l'ai dit, un ou- vrier vaillant à l'ouvrage. Au lieu de se retirer à 10 heures du soir, comme il en avait l’ha- bitude, un travail commencé, souvent même un peu pressé, le retenait quelquefois jusqu’à 11 heures ou minuit.
Si sa boutique était au centre de la ville, la maison de mon grand’père, où il se retirait tous les soirs, était située sur les remparts. Pour s’y rendre, il fallait passer par une rue tortueuse et déserte, entre les murs élevés du jardin de l'évêché et ceux du jardin de l’ancien couvent des Capucins.
Sos
Or, il est arrivé plusieurs fois à mon père de chasser devant lui, à coups de pierre, entre onze heures et minuit, les loups qui venaient, poussés sans doute par la faim, fouiller par- tout pour chercher une nourriture plus abon- dante et plus facile que celle qu'ils trouvaient dans la forêt voisine.
Cette forêt, c'était le Bois du Ramier, d'une contenance de plus de neuf cent concades, selon la mesure ancienne du pays, équivalant à près de mille hectares d’aujourd’hui.
Un jour, le duc de Roquelaure voulant, par un de ses bons mots, en obtenir du roi la propriété, lui dit : Vous devriez bien, Sire, me donner ces broussailles qui croissent au- dessous de Lectoure. Mais le roi, qui con- naissait l'importance du cadeau, lui répondit : Mais mon cher Roquelaure, j'ai besoin de mes broussailles pour chauffer mon four.
Cette forêt, récemment deéfrichée, dont il ne reste plus que des lambeaux, était située . à 2 kilomètres en droite ligne, vers le sud, au- dessous de la ville et au-delà de la rivière, entre Lectoure et Fleurance.
De l’extrémité du petit jardin attenant à la
EG ES maison de mon grand'père, sur les anciens remparts de la ville, j’ai souvent entendu, le soir, les hurlements de ces bêtes sauvages et quelquefois féroces.
Mais que je vous conte un fait qui, certai- nement, devra paraître incroyable aujour- d'hui.
Il n’y avait pas, en 1822, d’abattoir public à Lectoure. Chacun des deux bouchers par lesquels la ville était approvisionnée tuait le bœuf à Noël, à Pâques, au carnaval et pour la foire de Saint-Martin dans leur arrière-bou- tique. C’est ainsi qu'on appelait une sorte de salle fermée jusqu'à hauteur de ceinture d'homme, placée dans les soubassements de notre vieille halle. Le reste du temps, c'était le veau qui était la seule viande de boucherie dont on fit usage à Lectoure, si l’on excepte le temps de Pâques, où un agneau était égorgé dans chaque maison qui jouissait d'un peu d’aisance.
Or, un matin que le boucher allait dépecer le veau tué la veille, quel ne fut pas son éton- nement de trouver cinq louveteaux dans son échoppe.
= 66 —
La mère louve les avait sans doute menés à une riche picorée et les avait passés par dessus la porte basse qui fermait l’étal. Mais, troublée par quelque passant dans l'exercice de ses fonctions, elle avait abandonné sa progéni- ture trop faible encore pour franchir seule la porte de l’abattoir.
Le lendemain, tous les habitants de la ville allaient voir dans les fossés de la sous-pré- fecture (l’ancien évêché) ces cinq jeunes lou- vards, dont le grand louvetier du roi dut re- grelter certainement la mort prématurée et sans honneur.
Mais si les chasses dont nous avons parlé faisaient notre joie, la pêche était aussi l’un de nos délassements favoris.
En ces temps-là, les ruisseaux et les petites rivières étaient extrêmement poissonneux, et pourtant on pêchait sans aucune entrave. L'administration des eaux et forêts, pas plus que celle des ponts et chaussées, pas plus que les cantonniers, gendarmes ou gardes-cham- pêtres ne venaient troubler l’heureux pêcheur dans ses exploits.
Chacun pêchait pour son plaisir; personne
: — 67 —
_mallait à la pêche par spéculation et pour en
faire métier.
Je me souviens d’avoir vu en 1826 quatre de nos compatriotes faire une pêche merveilleuse. Ils s'étaient réunis pour acheter un petit bateau;
aussi reçurent-ils immédiatement, par accla-
mation, les surnoms de Jean-Bart, Ruyler, Tourville et Dugay-Trouin. Chacun put les voir, ce jour-là, tirer d’un seul filet placé dans un
- fossé, pendant un débordement de la rivière,
trente-cinq belles carpes qui faisaient admira- tion de tous les assistants. Cette pêche serait aujourd’hui considérée à juste titre comme tout à fait miraculeuse.
Bien que la chasse me plût beaucoup, la pêche était ma passion favorite.
Un jour, à l’âge de onze ans, n’ayant aucun
engin pour me livrer à cetexercice dans un ruis-
seau dont l’eau claire me laissait voir une mul- titude de petits poissons, ie m'avisai daller emprunter une corbeille à un paysan du voi- sinage, et le soir je rapportais en triomphe à la maison une longue enfilée de menu frétin.
Si la pêche à la ligne ou au filet était ma joie, elle faisait la désolation de ma mère et de ma
es RTE
grand'mère qui tremblaient toujours, quand nous étions au bord de l’eau, de nous voir victimes de quelque accident.
À proportion que nous grandîimes, mon frère et moi, elles finirent par s’habituer à nous voir braver le danger avec prudence, et je jouis de la satisfaction Ge me livrer à mon üélassement favori, les jours de congé et pendant les va- cances, sans être préoccupé de la pensée que nous étions un sujet TRQUES pour nos bons parents.
Plus tard, à l’âge de quinze ans, j'allais sou- vent par les beaux jours des mois de juillet, d'août et du commencement de septembre, à la chasse aux poissons. Quand je les voyais à fleur d’eau, je leur tirais un coup de fusil à la tête, et lorsque j'avais été assez heureux pour les atteindre, un second bonheur plus grand encore c'était d'aller les chercher à la nage.
Pour en finir avec la pêche et ne plus avoir à y revenir, je vais vous citer un extrait d’un conte de Fées inédit intitulé: Le pelil poisson aux yeux d’or, dans lequel j'ai tracé quelques- uns de mes souvenirs les plus précieux.
« De tous les temps j'ai beaucoup aimé la
S 69 ==
pêche à la ligne. On a eu beau se moquer de moi, on à eu beau me dire sous toutes les for- mes que ceux qui s’adonnent à cette innocente récréation sont un peu de l’ordre des petites bé- tes qu'ils cherchent à capturer : j’ai eu beau lire tout ce qui a été dit et écrit sur les mal- heureux pêcheurs des bords de là Seine et du canal St-Martin; jai toujours fait peu de cas de ces assertions qui m'ont paru, sinon faus- ses, du moins exagérées.
Je leur ai toujours opposé mes petits succes.
Ainsi l’un des meilleurs souvenirs de mon enfance est celui des trois jours de congé qui nous furent donnés au collège à locca- sion du sacre de Charles X.
Nous allâmes les passer aux champs. J'avais treize ans, mon frère en avait onze et mon cou- sin en avait quatorze.
Pas très loin de la campagne de mon oncle coule un ruisseau dans lequel, disait-on, four- millaient les goujons, ce poisson favori des petits pêcheurs à la ligne.
Nous partions le matin de bonne heure et nous ne rentrions qu'à midi pour diner. Nous repartions immédiatement après ce repas pour
7”
a ne rentrer qu'à huit heures du soir au moment du souper.
Telle fut notre vie pendant ces trois heu- reuses journées du mois de mai 1825.
J'allais presque oublier de vous dire le mo- tif de notre Joie.
Ce motif, c'était notre bonheur à la pêche à la ligne. Chaque jour, en effet, était marqué par de nouveaux succès. Le premier jour, novices encore, nous primes six livres de pois- son : le second jour, un peu plus experts, nous en primes huit, et le troisième, notre pé- che s’éleva jusqu’à douze livres.
Jugez de notre bonheur lorsque nous ren- trions après chaque séance et que nous éta- lions notre prise sur la table de la cuisine. Le roi Charles X à qui nous devions ces joies faciles n’était certainement pas notre égal, et nous n’aurions pas échangé sa couronne contre notre ligne de crin de cheval.
Nous avions bien quelques légères con- tradictions journalières. Ainsi notre tante aimait un peu à gronder son petit monde. À notre retour, nous étions sûrs d’être ac- cueillis par quelques horions. Hélas! nous
un, ANR
élions toujours si crottés ! Comment ne pas l'être lorsqu’entre dix et quatorze ans, on a élu do- micile au bord d’un ruisseau et qu'on y patauge sans cesse. C'était tantôt pour aller décrocher une ligne embarrassée dans les brous- sailles du bord, et tantôt pour empêcher un beau goujon tombé de l’hamecçon de regagner son élément.
Nous avions tous les jours quelque accroc à nos habits. Comment ne pas en avoir à notre âge quand on passe toute la journée à travers les ronces qui croissent si vigoureuses au bord de l’eau.
Heureusement cette chère tante était un peu gourmande; heureusement que la savoureuse friture de goujons lui faisait oublier les ac- crocs et la boue dont nos habits étaient char- ges.
Une légére recommandation d’être plus soi- gneux à l'avenir était toutce que nous avions à redouter après le diner pour la soirée, et après le souper pour le lendemain.
Ces trois journées passèrent si vite! Il fallut rentrer au collége. Adieu les joies du ruisseau. Nous nous en consolmes par l'espérance de
+ qùr =
les retrouver. Cette espérance a été vaine. Jamais, jusqu’à présent, je n’ai revu de ruis- seau si poissonneux. Jamais je n'ai pu refaire une pêche aux goujons si miraculeuse.
Et pourtant aujourd'hui que je suis vieux, j'aime la pêche à la ligne comme je l’aimais à douze ans. Ce qui prouve une fois de plus la vérité de cette pensée de la sainte écriture : Le vicillard au bord de la tombe aime ce qe il a aimé quand il était jeune.
Vous conterai-je ma joie la première fois qu'ayant placé un gros hameçon au bout de la corde de mà toupie et l'ayant amorcé d’un gros ver, j y trouvai le lendemain une superbe anguille qui me parut la plus belle prise qu’un pêcheur püt jamais faire.
. Vous dirai-je que, quarante-deux ans après, j'allai voir un de mes amis dont la délicieuse habitation est située dans une île assez rap- prochée de l'embouchure d’un beau fleuve. Là, je pêchais à la ligne le long des berges de cette île enchantée avec le même entrain qu’à douze ans.
Je vois encore les vingt-neuf jolis poissons qu'avec les deux enfants de cet ami nous dé-
es MS posions dans un panier après une pêche de deux heures autour de Pile à la marée mon- tante.
CHAPITRE HUITIÈME.
Mon grand'père et ma grand'mère.
Il n'avait jamais été soldat,
Mon aïeule savait lire, mais pas écrire.
Elle faisait à merveille
La confiture,
Les pâtés,
Les gateaux:
En un mot, c'était une femme accomplie.
(The Great Mother.)
Mon grand père maternel était le plâtrier le plus en renom de son endroit. C’était ouvrier préféré dans tous les châteaux et grandes mai- sons à plusieurs lieues à la ronde.
Compagnon du devoir, il avait fait son tour de France qu'il avait poussé jusqu’à Nantes, la ville la plus renommée pour les fins ouvrages de son état, comme moulures, corniches, cul de
ER ee lampes, etc. Parfaitement honnête et très poli, ouvrier habile et intelligent, il fut, de 1816 à 1825, année de sa mort, membre du Conseil municipal de la ville de Lectoure.
Aussi pas un ouvrage ne se faisait pour la commune avant qu'il n’eût donné son avis, et sans qu'il eût été chargé d’en examiner les plans et devis en projet, comme il en véri- fiait la bonne exécution après l’achèvement des travaux.
Grâce à son travail, à son économie bien entendue, et à quelques champs et vignes que ma grand'mère lui avait apportés en dot, il jouissait d’une honnête aisance dans sa posi- tion. Il se considérait comme le patron de sa famille et venait souvent au secours de ses frere, cousins ou arrière-cousins, moins à leur aise que lui.
Le jour de Noël, j'avais à peine cinq ans qu'il me conduisit le premier à la messe de minuit où je dormis entre ses genoux, enveloppé dans les replis de son ample manteau bleu.Mais aussiquel bonheur après la messe! Tousles parents et amis étaient réunis autour de la table de notre grande salle à manger. Une immense souche brüûlait
RES: MÈRE
dans le foyer. Tout le monde, et nous étions nombreux, se chauffait en mangeant la daube de bœuf que ma grand’mère faisait à merveille. On y ajoutait des saucisses, le mets favori des enfants, et le vin du erû de huit ou dix ans au- quel venaient se joindre quelques bouteilles de vin blanc.
Les raisins séchés au four, ainsi que les figues séchées au soleil, les noix, les aman- des et les noisettes sans compter un gâteau que ma grand'mère avait pétri de la plus fine fleur de farine, avec des œufs, du beurre et de l’anis, faisaient les honneurs du dessert.
A celte époque, chaque maison un peu aisée avait son four. La veille de ces solennités, ma bonne grand’mère voulant bien traiter les con- vives de son mari, ne manquait jamais de cuire du pain frais, en même temps que le gâteau dont je viens de vous parler.
Au dessert, on trinauait, on buvait à la santé du grand’père, de la grand’mère, etc., et les enfants dont les bras étaient trop courts pour atteindre d’un côté à l’autre de la table, ne manquaient jamais d’en faire le tour afin de n’omettre la santé d'aucun convive.
de 8 2
Le pinot (1) de ma grand'mère était la li- queur du dernier coup. Il était renommé dans toute la ville, mais aussi quels soins ne pre- nait-elle pas pour le bien faire? Comme elle le dédantait souvent pour lui donner toute la limpidité possible! Comme elle savait le cacher ensuite pour qu’on ne le trouvât pas de dix ans! Car ce n’était qu'après dix ans qu'il lui parais- sait digne d’être offert à ses convives.
Ma grand’mère était alerte, vaillante et d’une mémoire prodigieuse.
Elle savait la parenté de tout le monde, et j'ai vu bien souvent des hommes de loi venir la consulter sur les personnes et les choses du temps passé. Elle était née à la campagne et néanmoins, chose rare à cette époque pour une fille de sa condition, on l’avait envoyée à la ville pour apprendre à lire.
_ Ellese maria en 1790, et c’était elle qui, dans son quartier, faisait la lecture du journal si tristement intéressant à cette époque.
Elle faisait le raisiné à la perfection, et l’une
(1) Liqueur de ménage composée de jus de côte-rouge addi- tionné d’un quart d’eau-de-vie et relevé de canelle, de girofle et de muscade.
ce Pise de ses occupations favorites était de ramasser en leur saison et faire sécher à l'ombre toutes les herbes qui pouvaient servir aux tisanes dans les diverses maladies.
Aïnsi la fleur de sureau, de coqueliquot, de violettes, de guimauve, les feuilles de menthe, la sauge, la petite centaurée, le ser- polet, le capillaire, etc., étaient cueillis tous les ans et préparés avec le plus grand soin. Les voisins et les voisines quile savaient venaient puiser à cette sorte de pharmacie do- mestique peut-être un peu trop négligée de nos jours.
Les petits talents de ma grand’mère nous ont laissés dans la grande salle, la nuit de Noël, au réveillon.
Le jour des Rois, un immense gâteau était servi le soiraneuf heures après la partie d’écarté, de sizette ou de bête-ombrée qu’on jouait à la maison régulièrement tous les dimanches et fêtes, de Noël au Mardi gras.
À Pâques, on se réunissait autour de l'agneau Paseal et la veille on faisait une fournée de tor- tillons.
Les tortillons étaient des tourteaux de fleur
= TR
de farine d'œufs et d’anis, bouillis d’abord et ensuite passés au four, pour lesquels le Fénétra (1) de la ville de Lectoure était fort renommé.
En été, de temps en temps, le dimanche on jouait une Caillade (2) qui se mangeait le dimanche suivant. Les cerises, les prunes, les abricots, les pêches, selon la saison, l’accom- pagnaient toujours, ainsi que le gâteau euit la veille au four de la maison.
En ce temps-là, les ouvriers ne se croyaient pas obligés d'aller dépenser leur argent au café : on demeurait en famille; ceux qui avaient quelque aisance faisaient les honneurs de leur maison; ceux que la fortune avait moins favorisés étaient appelés par les voisins plus à leur aise. Chacun cherchait à faire plaisir à l’autre et à lui rendre tous les services dont il étail capable. |
À la saison des fruits que personne ne songeait à vendre, celui qui possédait un beau cerisier dans sa vigne n'avait pas de plus
(1) On donnait ce nom à une sorte de foire aux tortillons qui 8e tenait le dimanche et Ie lundi de Pâques sur la promenade du
Bastion. (2) Terrine de lait caillé aromatisé de laurier-cerise.
2 M grande jouissance que de convier pour un dimanche soir les jeunes gens et les jeunes filles de ses amis et alliés qui venaient, sous l'œil de leurs grands parents, en tout honneur et toute joie, manger les fruits de l'arbre planté le jour de la naissance de l’un des assistants. Car alors on ne manquait presque jamais de planter un arbre à fruit le jour du baptême d’un enfant.
Telles étaient les joies de l’honnête artisan dans mon pays natal. Toutes les parties de plaisir étaient réservées pour le dimanche après les offices; car tout le monde avait alors le bon esprit d'aller à l’église plutôt qu'au cabaret. Les cafés étaient inconnus et les jours de la semaine étaient, du lundi matin au samedi soir, en- tièrement consacrés au travail. On se reposait le dimanche, on s’amusait le dimanche, et l’on avait ainsi du courage pour travailler tout le reste de la semaine.
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CHAPITRE NEUVIÈME.
Le voyage à Bordeaux.
NICODÈME (un maçon.)
Des vaisseaux!
Des vaisseaux! Toujours des vaisseaux! Du vin!
Du vin!
Toujours du vin
De Bordeaux!
Voilà le bonheur !!!
JEAN-BART (un matelot.)
Je ne dis pas non.
Mais mourir à terre
Comme un bœuf!!! (Dialogues intéressants.)
Aux vacances (le 1824 les nécessités de son commerce appellèrent mon père à Bordeaux, à l’époque des foires d'automne, qui s’y tenaient au mois d'octobre.
Mon grand’père dont la parole était toujours accueillie avec respect et écoutée avec déférence, déclara qu’on devait profiter de ce voyage pour me faire voir Bordeaux. Il fut donc arrêté que je serais de la partie qui devait durer huit jours entiers.
_— Si —
Ma mère fit nos porte-manteaux, et Dieu sait ce qu'elle y entassa, en prévision de tou- tes les éventualités et de tous les accidents qui auraient pu nous arriver dans ce long voyage.
Vous comprendrez facilement quelle joie dut être la mienne. J’allais voir une ville dont le port était encore le plus renommé de France, dont le théâtre lui était envié par les Parisiens eux-mêmes, dont la rue du Chapeau-Rouge n'avait pas, disait-on, sa pareille à Paris. Enfin, et c'était pour moi le suprême de l'idéal, j'allais voir des vaisseaux! Je ne les connaissais encore que par Robinson Crusoë, Phustoire des naufrages et celle des marins célébress.:
Mon grand-père aimait beaucoup les huîtres, et à cette époque c'était une grande rareté d’en voir à Lectoure. Il recommanda donc à mon père de ne pas oublier d’en porter au retour.
Que je vous conte comment mon grand- père s’y était pris pour me faire manger la première. C'était en 1818. Un de ses anciens ouvriers lui avait, en revenant de son tour
5
ET ue de France, rapporté de Bordeaux un panier d'huîtres. |
Mon grand-père m'en offre une, après l’a- voir ouverte. Je la regarde d'assez mauvais œil, etje déclare que jene lesaime pas. Mon aïeul avait pour principe qu’on devait habituer les enfants à manger de tout, mais qu’on devait le faire doucement et autant que possible sans les forcer. | |
Je n’avais encore jamais eu en ma pos- session une pièce blanche de vingt-quatre sous. Il en met une à côté de moi et me l'of- fre à la condition que je mangerai l’huître. Je fus tenté, je pris l’huître dans ma bouche, mais je fus immédiatement obligé de la rejeter. Ce que voyant, le cher grand-père qui tenait fort à ses idées, délie les cordons de sa bourse de cuir, en tire une belle pièce de six francs et me l'offre, si je parviens à avaler la seconde huître qu'il m'avait préparée.
Cette fois je me dis à moi-même que je serais bientôt possesseur du bel écu. Je ferme les veux, je mets encore l’huître dans ma bouche, mais j’ai beau l'y rouler dix fois, mon œsophage s’obstine toujours à ne pas s'ouvrir;
ns SU je fus réduit à perdre encore une fois mon cher écu de six livres.
Le lendemain, mon grand-père qui voulait absolument m'habituer à manger des huîtres S'y prit d’une autre façon. Il détacha les peti- tes que l’on trouvait attachées sur la coquille des grosses et parvint ainsi à m'habjtuer si bien à les trouver bonnes, qu’à l’époque de notre voyage à Bordeaux, je l'aurais eu bien- tôt ruiné, s’il eût voulu mettre un écu de six livres sous chacune des huïitres que j’au- rais mangées à mon déjeuner.
La seconde recommandation de mon grand- père fut de ne pas me laisser repartir de Bor- deaux sans m'avoir conduit au théâtre et mené voir jouer une belle pièce.
Nous partimes enfin au jour fixé; mais trois heures seulement après l'heure indiquée par le voiturier.
Vers le soir nous arrivàmes sans encombre à Agen, après huit heures de marche. Je dis de marche parce que la route étant très accidentée jusqu’à Astafort (1), tout le monde descendait
(1) Petit chef-lieu de canton à moitié distance entre Lectoure et Agen.
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aux côtes qu'invariablement on montait à pied. Comme d’ailleurs les chevaux marchaient beau- coup moins vite que les hommes, il arrivait souvent que, parvenus au haut de la montée, nous descendions à pied la pente du revers, et que la voiture ne nous rejoignait qu’à mi-des- cente.
Nous couchâmes à Agen, et après force re- cherches et pourparlers, comme nous étions sept voyageurs, un voiturier voulut bien se charger de nous remettre le lendemain matin à bord du bateau à vapeur qui, tous les jours, partait à 7 heures de Langon pour Bordeaux.
Cette partie du voyage ne se fit pas aussi heureusement que la première. Quelque temps avant d'arriver à Marmande l’une des jantes d’une rouese brisa. On la relia tant bien que mal avec des cordes; tous les voyageurs des- cendirent et l’on marcha pour ne pas fatiguer la voiture déjà chargée par les bagages.
Enfin à 9 heures et demie du soir nous en- trions à Marmande dans une mauvaise auberge dont l’hôtesse nous déclara qu’à pareille heure elle n’attendait plus de voyageurs, que les bou- tiques et étals de boucher étaient fermés et que
TR tout ce qu'elle pouvait faire, c'était de nous offrir du pain, du vin et du fromage.
Heureusement chacun de nous avait quelque provision, l’un du veau rôti froid, l’autre un poulet, un troisième des saucisses dans le ven- tre d’un pain double, un autre enfin je ne sais quoi.
Tout fut mis en commun, et nous fimes un souper qui ne fut pastrop mauvais, bien qu'iln’ait pas fait autant de bruit que celui de la chanson d’un vieux chanoine.
Je vous la donne telle qu'il nous l’a chantée bien souvent, d’une voix encore fraiche et suave, à l’âge de plus de 74 ans.
Le Souper de Marmande (|).
À Langon 1l faut s'arrêter,
C’est Bacchus qui l’ordonne;
On ne saurait trop bien fêter
Le moment qu'il y donne!
Ah! qu'il m'en souviendra! La r1 ra!
Que sa liqueur y est bonnel!!
bis.
(1) Voir, pour l'air, la musique à la fin du volume.
PE ne
Bien dispos, bien gai j'arrivai Sur le soir à Marmande; A l'auberge Je ne trouvai Ni pain, n1 vin, n1 viande. Ab! qu'il m'en souviendra! La ri ra! Du souper de Marmande!!
bis.
Conduisez ces messieurs là-haut}. . (bis. Où la chambre est plus grande; ! En y montant J'aurais plutôt Voulu qu’on en descende! Ah! qu'il m'en souviendra! La ri ra!
Du souper de Marmande!!
D'un aloyau de gros bétail On nous a fait l’offrande; Mais on avait de gousses d’ail Parfumé cette viande. Ah! qu'il m'en souviendra!
La r1 ra! Du souper de Marmande!!
bis.
A regret on nous a donné Cette chair si friande;
Pour entremets, du lait tourné, Pour dessert une amande.
Ah! qu'il m'en souviendra!
bis.
La r1 ra! Du souper de Marmande!!
ds Ep E Jamais Bacchus ne fut le dieu Du vin fait à Marmande; : Chez l’apothicaire du lieu On fait cette provende. Ah! qu'il m'en souviendra!
La ri ra!
Du souper de Marmande!!
bis
En quelque temps que le destin (.. ne , bis,
Me ramène à Marmande, S1 l’on me rattrappe au Dauphin (1) Je veux bien qu'on me pende! Ab! qu'il m'en souviendra!
La r1 ra! Du souper de Marmande!!
Nous avions soupé: La roue n'était pas encore réparée. IL pleuvait. On ne pouvait sor- ir. Que faire? |
En ce temps-là presque personne ne fumait. C'est une ressource pour attendre.
Parmi nos com pagnons de voyage se trouvait un sergent des grenadiers de la garde royale. Ilallait au Théâtre-Français lorsque son gous- set élait garni. C'était un joyeux compagnon. Avant de s'engager, il avait fait ses humani- tés.
(1) Nom de l'auberge de Marmande où se fit le souper.
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Je le vois encore ayant mis bas sa capote et relevé les manches de sa chemise pour bien faire ressortir les muscles de ses bras nerveux. Il avait refoulé tout son monde contre les murs de la salle pour en laisser le centre libre.
Après avoir pris une pose académique, il nous donna une scène de déclamation.
Oh! comme je l’admirais quand il s’écriait :
Quoi! le sénat romain jusque-là me rabaissel
Au tribunal du peuple il veut que je paraissel!
Un tribun factieux, un vil Sicinius De l’aveu du sénat va juger Marcius, etc., etc.
:(Coriolan par La Harpe.)
Comme il nous ébahissait lorsque de sa voix stridente et à demi étouffée il disait cetie im- précation de Camille :
Rome, l'unique objet de mon ressentiment, Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant, Rome qui t'a vu naître et que mon cœur abhorre, Rome enfin que je hais parce qu'elle thonore; Puissent tous ses voisins, ensemble conjurés, Saper ses fondements encore mal assurés.
ESC VO
Puissé-je de mes yeux y voir tomber la foudre, Voir ses maisons en cendre et ses palais en poudre, Yoir le dernier Romain à son dernier soupir,
Moi seule en être cause, et mourir de plaisir!
(Horace de P. CoRNEILLE.)
Au plus beau de la déclamation, nous SOmM- mes interrompus par les cris el les jurons du voiturier qui nous appelle pour remonter dans la patache.
Chacun se précipite, l'orateur commence un discours : il nous supplie d'attendre quelques minutes. Peine perdue, on s'empresse de se placer, ou plutôt on s'enfonce comme l’on peut dans la machine roulante; car, SOUS prétexte de rendre service, le voiturier avait ajouté quatre nouveaux voyageurs alt chargement déjà complet de sa voiture.
Cette fois nous arrivames sans nouvel en- combre à Langon au moment où le bateau al- lait partir.
A l'époque dont je vous parle, les bateaux à vapeur étaient une grande nouveauté. De tous nos compagnons de route, le sergent de la garde et le commis d’une maison de Bor-
deaux étaient les seuls qui les eussent déjà 5*
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vus. Je n'ai pas besoin de vous dire avec quelle curiosité Je visitai notre bateau dans tous ses détails.
Mon père, comme fin ouvrier en fer, eut bientôt fait connaissance avec le mécanicien, et nous eûmes la faveur spéciale de descendre dans l’intérieur et d'examiner une à une toutes les pièces de cette curieuse machine.
À trois heures et demie nous débarquions sur le quai. Déjà depuis un quart d'heure nous contemplions le pont de Bordeaux, tout récemment livré, dont on parlait alors dans toute l'Europe.
On en avait regardé longtemps l’établisse- ment comme impossible sur ce point de la rivière, la marée paraissant un obstacle in- surmontable. Mais le génie des constructions au xIx° siècle s'était révélé dès que la Restau- ration avait rendu la paix à l’Europe. Le pont de Bordeaux avait été l’un des premiers et est demeuré l’un des plus hardis monu- ments du premier quart de notre siècle.
À peine débarqués nous nous dirigeàâmes vers la rue des Menus où l’on nous avait in- diqué une sorte de pension bourgeoise, hon-
de es nête, pas trop chère, assez confortable, avec des chambres à coucher simples, mais propres.
L’hôtesse était une bonne femme de quarante à cinquante ans, courte, épaisse, et rondelette, fort attentionnée pour ses hôtes. Elle fut tou- jours aux petits soins envers moi; je m'en mon- trai reconnaissant, et lorsque nous partimes, chacun promit de revenir. Elle me glissa au moment du départ un petit Chouanne avec des friandises que les enfants dédaignent rare- ment.
En quelques instants nous fûmes installés dans la chambre que nous partagions avec un de nos compatriotes; je pris la main de mon père, et nous voilà dans les rues de Bordeaux. Bientôt nous fûmes sur le port où je m’extasiais devant tous ces vaisseaux de formes si diverses, de couleurs si variées dans leurs pavillons et leurs flammes.
Mon pére avait habité Bordeaux pendant deux ans. Il pouvait donc répondre à toutes mes questions, et Dieu sait si j'en fis sur tout ce qui regardait la construction, le gréement et la na- tionalité de chacun des navires du port.
De là nous allâmes à la Bourse, à la rue du
cs TON Chapeau-Rouge, aux fossés de l’Intendance; je contemplai avec une admiration dont jai gardé le souvenir le plus précieux la splendide facade du Théâtre, les flèches et l’église de St-André, les caveaux de St-Michel, la Porte Salinières, le château Trompette, etc., etc. Mais une des curiosités qui me frapperent le plus ce fut le mouton de l'horloge de St-Surin, allant donner un coup de tête vers la cloche chaque _fois que l'horloge sonnait un coup.
Je ne puis comparer mon ébahissement en voyant cette merveille qu’à celui d’un petit enfant en face d’une pendule à Coucou.
Je visitaitoutesles curiositésde la foire et dela ville, et les six jours francs que nous y passämes furent pour moi comme six heures bien vite écoulées. Mon père était fort occupé par les achats qu'il avait à faire. Je brülais d’aller au théâtre. Grâce à la recommandation de mon grand-père, j'étais bien sûr que j'aurais celte douce satisfaction.
Ne pouvant m'y conduire lui-même à cause de ses affaires très nombreuses, mon père me confia, pour m’y mener, à l’un de ses amis.
J'allai donc voir enfin une représentation
Er Ca tant désirée! Je fus servi plus qu’à souhait. On joua Fernand Corlès ou la Conquête du Mexique. Là je vis des Sauvages, des Caciques avec leur splendide couronne de plumes aux reflets métalliques. Je fus surtout émerveillé autant qu'étonné par l'incendie des vaisseaux du célèbre et hardi aventurier dont j'avais déjà lu l’histoire.
Je ne crois pas que jamais rien, dans ma vie, m'ait fait une plus grande impression que cette soirée dont je conserve encore le souve- nir aussi frais que je l’avais à douze ans.
Il fut, du reste, très heureux pour moi d’être allé au grand théâtre ce soir-là; car le lende- main les longs bras du télégraphe de St-Michel jouèrent toute la matinée. Le résultat de ces mouvements fut bientôt connu. Par suite des services funèbres qui se firent dans toute la France pour le roi Louis XVIII, mort quelque temps auparavant, les théâtres furent fermés pendant plusieurs jours. Tous les vaisseaux du port prirent le deuil dans la soirée en ren- versant leurs pavillons, et, dans toutes les égli- ses, des messes furent chantées solennellement avec ornements noirs.
ss RS
Quelques heurés avant notre départ nous nous rendimes sur une place où l’on voyait d'énormes monceaux d’huîtres. Mon père en demanda un mannequin qui fut rempli à la pelle. On le lui remit moyennant un petit écu (2 francs 75 centimes). Il tenait près de huit cents huîtres. Oh! l’heureux temps, doivent s’exelamer les gourmands d'aujourd'hui.
Nous rentrâmes à Lectoure un peu moins lentement que nous n’étions allés à Bordeaux.
J'étais radieux. Je faisais à tout le monde un récit détaillé des merveilles que j'avais vues. Mes grands parents, mon père et ma mère, étaient heureux de voir que j'avais, à leur point de vue, tiré profit de mon voyage. Mais ce bonheur ne devait pas durer longtemps.
J'avais eu la cervelle renversée par toutes les splendeurs dont j'avais été le témoin. Mon ardente imagination était perpéluellement en travail au souvenir du mouvement, du com- merce, et des vaisseaux.
La ville de Bordeaux, quoique bien déchue, tenait encore un bon rang parmi les villes maritimes.
Avant la révolution de 1789, elle était la
UT RES première de nos villes de commerce. Mais la perte de notre colonie de St-Domingue lui porta le coup le plus funeste qu'elle pût recevoir.
Comme j'étais incapable d'apprécier la dif- férence qu'il pouvait y avoir entre ces deux époques de la vie commerciale de Bordeaux, ma tête s'était fort enthousiasmée pour le mou- vement actuel de ce beau port.
Ma mère vit bientôt que j'étais dans une grande inquiétude d'esprit. Un mois après mon retour, elle m'en demandait doucement le motif. Après avoir éludé quelques moments, je finis par lui avouer ma répugnance à con- tinuer mes études de latinité. Je voulais quit- ter les livres pour entrer dans une maison de commerce à Bordeaux.
Ma mère fut désolée. Elle fit part de ces confidences à son père et à son mari qui partagea ses inquiétudes. Mais mon grand- père, toujours homme de bon conseil, les ras- sura.
« Vous verrez, leur dit-il, que dans quelques jours ces idées-là lui passeront. Dites-lui seu- lement que ceci mérite réflexion; que s’il per- sévère dans ses idées, nous ne nous y O0ppo-
2 06 serons pas; mais qu'il lui sera toujours fort utile, même pour entrer dans le commerce, d’avoir autant d'instruction que possible. Cette parole sera pour lui un encouragement à s’ap- pliquer à son travail avec ardeur. »
Je continuai mes études, et, conformément aux prévisions de mon grand-père, un mois après je ne songeai plus à ces idées extrava- gantes qui m’avaient, un moment, boule- versé.
LE ROI
ET
PA REINE LEM.
(Extrait des Mémoires d'un botaniste
pour l’année 1865.)
Le 4° juillet 1865, j'allais prendre des bains à N... Il y avait là pour inspecteur des eaux le docteur L..., avec lequel j'étais depuis long- temps lié d'amitié.
Je me logeai dans l'établissement thermal, à quatre pas des appartements de l'inspecteur. Son salon devenait, le soir, un lieu de réunion où quelques amis, clients et connaissances du bon docteur allaient se distraire des ennuis d’un séjour peu récréatif pour la plupart des per- sonnes qui fréquentent ces eaux thermales fort en renom.
L’ennui ne me regardait pas. Grâce à mes
— 100 —
excursions quotidiennes de botanique, je ne le connaissais point; mais je n’étais nullement fâché de retrouver, le soir, après mes cour- ses, quelques visages connus, et de gais pro- pos relevés souvent de bonne musique. Je ne suis pas musicien; j'aime néanmoins, je n’ose pas dire la bonne musique, je ne m’y connais pas, mais bien la musique sympathique. Aux eaux de N..., nous étions servis à souhait. Plusieurs des habituës du salon chan- taient et touchaient le piano. Entre autres, une aimable et pieuse Bordelaise, Mile E. A... chantait et s’accompagnait à ravir. | Un soir, toute l’assistance avait comploté de me faire chanter. J'avais beau dire que je ne savais pas, rien n’y faisait, on insistait tou- jours. Poussé à bout, je répondis que je vou- lais bien m’exécuter, et que, pour prouver ma bonne volonté, je donnerais une lecon de bo- tanique, terminée par une chansonnetie.
— A0 —
La leçon fut acceptée.
Le lendemain, heureusement pour moi, il plut à torrents toute la journée. Il me fut im- possible d’aller faire une excursion ce jour-là. J'écrivis donc la bluette suivante, que je débitai le soir à la veillée, à la stupéfaction de tout le monde; car presque tous mes auditeurs . étaient en jeu dans le récit, et l’on n’osait ni louer ni blâmer, de peur, sans doute, de se
louer ou de se blâämer soi-même.
Eaux de N..., 14 Juillet 1865.
EME "AS:
MADEMOISELLE,
Vous avez voulu que je m'exécute, Je le fais, mais ce sera aux dépens de votre oreille si délicate, de votre patience et de votre résignation. Je vous ai promus une leçon de botanique; voici comment je tiens ma promesse :
Il y avait une fois un roi et une reine qu’on appelait le Ror Le et la REINE LE.
Le bon Dieu ne leur avait donné qu’un enfant, et cet enfant était une fille. |
Elle eut pour marraine une fée qui la doua de beaucoup de qualités, mais qui lui laissa quelques défauts.
Le Roi Leu était très bon, mais, en bien cherchant, on pouvait lui trouver quelques
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faiblesses. Par exemple, il aimait à ne pas se lever trop matin.Aussi, les malins de son royau- me lui chantaient-ils tout doucement, de peur de le réveiller : | Il était un roi d'Yvetot : Peu connu dans l’histoire, Se levant tard, se couchant tôt, Dormant fort bien sans gloire, Et couronné par Jeanneton D'un simple bonnet de coton, Dit-on. Oh! oh! oh! oh! ah! ah! ah! ah! Quel bon petit roi c'était la! LA, le:
IL aimait beaucoup son peuple et s’appli- quait à faire le bonheur de ses sujets; seule- ment, il ne pouvait pas supporter de les voir souffrir. Il avait le cœur si bon qu'il eût mieux aimé en voir cent de morts que d'en voir un seul de malade. Aussi était-il allé voyager loin, bien loin, au pays des Fées et des Génies, pour leur enlever de ruse ou de force tous leurs secrets dans l’art de guérir.
Il alla visiter les Indiens, les Perses, les Ara- bes, les Egvyptiens, les Ethiopiens et beaucoup d’autres peuples inconnus.
— 105 —
Quand il revint dans son royaume, il était gros, gras, dodu et faisait plaisir à voir. II devint l’idole de ses sujets, et chacun voulait être malade, rien que pour le plaisir d’être guéri par lui.
L'histoire raconte force cures merveilleuses qu'il opéra, mais elle se tait sur tous ceux qu’il envoya dans l’autre monde : car les courtisans de ce temps-là, comme ceux d'aujourd'hui, s’'empressäient de raconter les exploits et de faire ressortir les vertus de leurs souverains, _maisils se gardaient bien de publier ni leurs défaites ni leurs défauts.
Le Roi Leu s’ennuya de sa solitude. I voulut épouser la princesse NA dont on lui avait fait un grand éloge. Mais comme il n’était pas très con- fiant de son naturel, il se déguisa en astrologue et se rendit à la cour du Roi NÉ, père de la princesse.
Il sut bientôt capter leurs bonnes grâces, et quand il vit qu'il était aimé et que la princesse méritait toute son affection, ilse fit connaître. Ce que voyant, le Roi NÉ, ravi de s’allier à un prince aussi distingué, lui accorda volontiers la
main de sa fille. 6*
— 106 —
Après des noces splendides, le Roï et la Reine Lex prirent le chemin de leur royaume.
La Reine Len était belle, gracieuse et pleine de cœur. Aussi fut-elle bientôt adorée de tous ses sujets, etle Roi Leu était fier et heureux de découvrir tous les jours de nouvelles qualités dans la Reine sa femme.
La naissance d’une jeune princesse vint met- tre le comble à leur bonheur. On convoqua toutes les Fées des environs pour assister au baptême. Il y en eut aussi qui vinrent de fort loin : les unes sur un char de feu, les autres trainées dans les airs par des guêpes, des colom- bes, des oiseaux de paradis, des cygnes et même des dragons ailès.
Les sujets du Roi Leu étaient tout ébahis en voyant un spectacle si nouveau pour eux.
Le baptême se fit avec beaucoup de pompe. On chercha longtemps pour savoir le nom qu’on donnerait à la jeune princesse.
Les unes voulaient l'appeler Belle, les autres Jolie, d'autres Charmante, Aurore, où même OŒŒil de Soleil, etc., etc. Mais comme c'était une vieille Fée, grande amie du Roi LEM, qui était la marraine, elle s’y opposa, prétendant que sou-
— 107 — vent les jolis noms portaient malheur comme les jolis visages. Elle voulut l'appeler Nera parce que ce nom n'avait aucune signification connue.
Nera fut donc baptisée. Chacune des Fées la doua de son mieux; mais comme je l'ai déjà dit, sa marraine lui laissa des imperfections parce que rien n’est haïssable comme une princesse ornée de trop de perfections. Elle est bientôt infatuée de sa petite personne : elle devient fière, orgueilleuse, hautaine et méprisante pour le pau- vre monde; en un mot, insupportable à tous.
Mais la jeune princesse Nera sut éviter tous ces écueils grâce à sa marraine et aux soins du Roïet de la Reine qui ne la perdirent jamais de vue, et la firent élever sous leurs propres yeux. Elle devint bientôt une princesse presque accomplie et aimée de tous ceux qui la con- naissaient.
Or, la réputation du Roi Len croissait tous les jours. Chacun voulait être guéri par lui. Il avait fait bâtir son palais d'Eté dans une gorge de montagnes inaccessibles. C’est à que deux dragons à neuf têtes gardaient les £auxæ mer- veilleuses dont le Roi se servait pour guérir tous les maux.
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Seulement, pour avoir le droit d'aller visiter le Roi Leu, il fallait être au moins perclus, manchot, pied bot, boiteux, rhumatisant, etc.
Les Dragons avaient ordre de dévorer qui- conque se serait permis de venir dans son royaume sans une bonne maladie.
En cetemps-là, le Roi Leu fut visité par un Ermite qu'il avait connu dans ses voyages et qui était tout juste assez malade pour ne pas être dévoré par les Dragons.
Il vint aussi quelques Fées et quelques Génies qui, le soir, formaient la cour du Roi, de la Reine et de la Princesse.
Dans ces soirées on jasait, on babillait, on chantait, on riait, etc., etc.; car le Roi LEM, très sérieux le jour, aimait la gaîté le soir. Il aimait aussi l’eau pure pour les autres, mais pour lui, illa coupait avec du vin de Bordeaux, de bon cognac, de vieil armagnac ou mieux encore avec du rhum de la Jamaïque.
Ainsi pouvait-il suffire à la besogne sans rien perdre de son embonpoint qui faisait la joie et la gloire deses sujets. |
Le vieil Ermite s’amusait le soir avec le Roi. Il l’égayait par ses gais propos à ses propres
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dépens et quelquefois aux dépens du Roi lui- même ou de ses courtisans; car l'Ermite était botaniste, et
Le Botaniste Jeune ou vieux Est toujours gai, toujours Joyeux.
Mais que je vous fasse connaître un peu les autres courtisans du Roi LEM.
C'était d’abord une grande Fée, toujours bonne, gracieuse et souriante, avec un air de grande dame qui ne la dépare en rien. Elle ne chantait pas, quoiqu'elle eût été élevée aux Oiseaux (1), car elle était malade, et le Génie, son mari, lui avait bien recommandé de ne pas se fatiguer et de suivre de point en point les prescriptions du Roi LE.
Malgré toutes ses muantés, elle avait aussi ses faiblesses.
Ainsi, elle avait besoin d’embrasser de temps en temps bien tendrement la Reine LE,
De jeter une jolie croix d’or émaillé autour du cou de la jeune princesse Neru,
De rentrer chez elle à travers lorage, le vent, la grêle et la pluie,
(1) Madame D..., qui avait été élevée au couvent des Oiseaux, à Paris.
— 110 —
De retenir qu'une plante portait le nom d’£Erodium, ete., etc. (1).
Même par tendresse maternelle, elle avait ap- pris le grec; aussi son fils, reconnaissant, s’é- criait-il de temps en temps en luisautant au cou :
« Que pour l’amour du Grec maman je vous embrasse.»
Enfin, mais, je vous en prie, n’en dites Jamais rien à personne, dans sa piété, elle était un peu janséniste à ce que prétendaient l’Ermite et le Roi LEM.
Puis venait une autre Fée que tout le monde désignait sous le nom de la FÉE CHARMANTE. De taille moyenne, simple et gracieuse, bonne, toujours prête à faire plaisir, elle était l’orne- ment et la joie de la cour du Roï LeM, comme à l’église elle faisait l'admiration et le plaisir des anges. Je la connais, pas autant que je le voudrais pour vous faire son histoire, mais voici ce qu'on en dit parmi les courtisans du Roï.
Elle est née dans cet heureux pays qu’on nomme Le BorpeLais. Une feuille de vigne fut
(1) Allusions à divers souvenirs et circonstances de notre séjour aux eaux de N..
— AN —
son berceau, le jus du sauvignon fut le lait dont on la nourrit. Toutes les Fées du pays vinrent la douer à sa naissance; mais celle qui lui laissa les traces les plus profondes fut la Fée Harmony. Aussi faut-il la voir promener ses doigts agiles sur l’harmonium ou le piano; aussi faut-il en- tendre les accents mélodieux qui sortent de sa gorge de rossignol. Elle aime beaucoup à con- sacrer Sa jolie voix au bon Dieu et à la Sainte- Vierge, et il serait difficile d'imaginer quelque chose de plus harmonieux et de plus suave que ses accords si purs et si doux qu'ils sem- blent s'échapper de la bouche d’un ange.
N'allez pas croire toutefois que la bonne Fée CHARMANTE soit mélancolique ou trop sérieuse. Elle est gaie comme un oiseau : elle est à croquer quand elle chante le CHEVALIER FRACASSE où la Vieize Marquise; elle se donne alors un petit air mulin qui ne va pas mal à sa gracieuse figure. Toutefois on l'aime mieux encore dans l'expression séraphique imprimée à son visage par un motet bien empreint de piété.
Je voudrais en savoir davantage pour vous en dire plus long sur le compte de cette aimable Fée placée sous la garde d’un vieux Génie qui
— 112 — la couve du regard et qui semble laimer comme sa fille.
Tous les courtisans du Roi Len sont en grand émoi : on dit que la jeune princesse NET va bientôt quitter le royaume. Sa renommée s’est étendue dans les Etats les plus éloignés. On sait qu’elle est bonne, pieuse et spirituelle. Aussi tous les jeunes princes se sontls empressés de se mettre sur les rangs pour obtenir sa main. Mais elle les voit tous avec la plus grande indifférence. Elle ne dit du mal d'aucun, mais d'aucun non plus elle ne dit beaucoup de bien. Dans la foule de ses admira- teurs un seul paraît Paimer plus que les autres, mais il se garde bien de le dire parce qu'il se sent trop petit prince pour aspirer à l’honneur d’être préféré : et pourtant c’est lui que le cœur de la princesse a distingué.
Le Roi Leu, d’abord un peu inquiet de l’in- différence de sa fille, n’a pas tardé, dans sa perspicacité, à en pénétrer le vrai motif. I à fait venir le prince Nez; il l’a examiné de la tête aux pieds pour savoir s’il n’était pas malade. Après un sérieux examernil ne lui a reconnu qu'une légère maladie qu'ils’est chargé de guérir.
— 113 — Et l’on dit parmi les courtisans :
Qu’à la Saint Barthélemy,
Tout perdreau devenant perdrix Le gibier abondera
Et que la noce se fera.
Etle Roi et la Reine Le sont au comble du
bonheur.
Et l'Ermite se caresse la barbe, heureux du bonheur de ses amis,
Et sa joie se traduit par cette chansonnette que la Fée CHARMANTE Chantera :
LE BOTANISTE (1)
Sur l'air de: CADET ROUSSELLE.
Le botaniste est bon enfant, Mais blagueur par tempérament; Je vais vous conter son histoire, Ses vertus, ses défauts, sa gloire; Ah! ah! oui vraiment, Le botaniste est bon enfant.
(1) Cette chansonnette, pleine d'esprit, fut chantée pour la première fois à une herborisation de M. de Jussieu, en 1845, par M. de S., l’un des jeunes botanistes les plus assidus aux charmantes excursions qui se faisaient tous les dimanches sous la direction du spirituel professeur des herborisations à la cam-
pagne.
— 114 —
Le botaniste, jeune ou vieux,
Est toujours gai, toujours joyeux;
En fait d’ souci 1l ne connaît guère
Que le Calenduta vulgaire (1). Ah! ah! etc.
Le botaniste a sur le flanc
Un’ grosse boîte de fer blanc (2),
Et certes, la boîte de Flore
Vaut mieux que celle de Pandore. Ah! ah! etc.
Le botaniste a sur le dos Un vieux carton qui n’est pas beau (3); Du nom de Cartable il le qualifie Par goût pour la synonyme. Ah! ah! etc.
Le botanist’ porte à la main
Un outil qu'il nomme un chourin (4).
Cette arme n’est pas élégante,
Mais par contre elle est fort génante. Ah! ah! etc.
Le botanist’ n’est pas gourmand Mais il mange agréablement,
(1) Nom botanique du Souci.
(2) La boîte d’herborisation à renfermer les plantes qui s'y conservent fraîches pendant toute une journée.
(3) Carton à serrer les plantes.
(4) Poignard de l'assassin dans les Mystères de Paris.
Et se content’ d’une omelette Qui soit suivi de côtelettes. Ah! ah! etc.
Le botanist’ n’est pas pochard
Mais il a l’vin fort égrillard,
Et sur lui l’ciel trop d’eau déverse (1)
Pour qu’à table encor 1l s’en verse. Ah! ah! etc.
Le botaniste sans humeur Boit de la piquette ou du meilleur (2), « Et mêm’ quand l’vin n’est pas potable La bièr’ lui semble délectable. Ah! ah! oui vraiment, etc.
Le botaniste, grand fumeur,
Du petit verre est amateur,
Et si pour digérer 1l fume
Il prend la goutte pour le rhume. Ah! ah! etc.
Après avoir bien déjeuné, Après avoir fumé, chanté, Le botanist pense à ses plantes
Il s’en fich’ comm’ de l’an quarante. Ah! ah! etc.
(1) Par la pluie dans les herborisations.
(2) Allusioa à l'habitude de l’ouvrier de Paris qui, deman- dant un canon de vin chez le marchand du coin, ne manque jamais de dire: donnez-moi-sen et du meilleur.
— 116 —
Le botanist quand il fait chaud
Sait se rafraîchir comme 1l faut;
Le botanist’ quand le froid pique
Met au feu toute sa boutique. Ah! ah! etc.
Bien qu’il soit brave et plein d'honneur Le botanist’ n’est pas q'relleur, Et jamais aucun bruit de guerre Ne courut dans son atmosphère. Ah! ah! etc.
Le botaniste après diner
Aime parfois à rimailler,
Et si la rime n’est pas riche
De calembourgs 1l n’est pas chiche. Ah! ah! etc. |
Quand l’hotaniste est fatigue
Il n’ann’pas à rentrer à pied,
Mais en wagon il préfère
Rouler comme un millionnaire. Ah! ah! etc.
Messieurs, vous v'nez de démontrer De ce refrain la vérité; Car m'’écouter avec patience C'est prouver jusqu’à l'évidence Ah! ah! oui vraiment, ) bis Que l’hotaniste est bon enfant.
FLORULE
DES
PERICIPALES STATIONS
DES CHEMINS DE FER DU MIDI
DANS
LE GERS
AVANT-PROPOS.
En 1847 j'écrivais en tête de ma FLoruze pu GERS les lignes suivantes : |
« La Flore du département du Gers n’a pas encore été faite.
Dans l'Annuaire de l’an xx1 (1804) un homme qui ne signa pas son travail (1), donna une liste de nos plantes indigènes, dans laquelle 1l s’en trouve un grand nombre absolument étrangères à notre sol. Un nombre plus grand encore de celles qui vivent dans notre département n’y sontpoint mention- nées.
En 1815, ne Cannozze indiquait dans son sixième volume dela Flore Française, un catalogue des plan- tes des environs d'Eauze, fourni par M. Laïrar (2). Des recherches imutiles dans les archives de la
(1) Cazeaux, d'après De Candolle, Flore Française, vol. vr, p, 647. Ce renseignement estinexact; nous apprenons lorsque cette note est déjà imprimée que ce catalogue fut donné par M. de Laclaverie-Soupets, alors professeur d'Histoire Naturelle à l'École centrale du Gers.
(2) Note inédite des plantes observées à Eauze, près Con- dom, département du Gers, communiquées en 1807, par le préfet du Gers. D. C. loc. cit , p. 648.
— 190 —
Préfecture nous ont vivement fait regretter de ne pouvoir en prendre connaissance.
Un de nos concitoyens, Txore de Montaut (Gers), se fit un nom dans les annales de la botanique par sa Chloris des Landes (an 1x, 1801) dans laquelle 1l mentionne un assez grand nombre des plantes de l'ouest du département du Gers.
M. DE Sr-Amaxs avait souvent herborisé aux environs de Lectoure et de Condom. Sa Flore Age- naise, excellente pour le temps où elle a été faite (1821), mentionne exactement le résultat de ses recherches.
M. Nouzer, dans sa Flore du bassin sous-Pyré- néen (1837), a donné la plupart des végétaux vas- culaires du pays. Il avait souvent herborisé dans notre département. Son supplément est venu pres- que compléter en 1846 ce qui avait échappé à ses premières recherches.
M. de Belloc-Bordeneuve avait recueilli beaucoup de plantes aux environs d’Auch, de Valence, etc.; J'ai pu profiter de ses explorations. En mourant, 1l nous a laissé son herbier, et durant sa vie J'avais eu souvent occasion de recueillir de sa bouche des renseignements utiles.
Herborisant depuis une douzaine d'années sur les divers points du département, J'ai beaucoup exploré les environs d'Auch, de Gimont et de Lec- toure; J'ai fait un grand nombre de courses dans l’'Armagnac, aux environs d'Eauze, Cazaubon, Nogaro, le Houga, etc., etc. Les bords de Adour ont été plusieurs fois le but de mes excursions.
Deux pharmaciens habiles m'ont communiqué le
ere ee
résultat de leurs recherches autour de Mirande et de la Bastide-d’Armagnac. Ce sont MM. Boxruxr et LAFARGUE.
Plusieurs de mes bons amis et anciens élèves ont également herborisé avec beaucoup de fruit sur divers points du département, et c'està eux surtout que je suis redevable d’un grand nombre de plantes rares du pays. Je dois citer en particulier.
MM. Irar (Albert), de Puycasquier. L’Abbé Rovs, de Bives (1). Sr-MarrTix (Aimé), d'Auch. L’Abbé Lassazcr, d'Estang. L’Abbé Rozes, de Vic-de-Bigorre. Lasserre (Narcisse), de Panassac. Je suis heureux de pouvoir leur donner 1c1 cette
marque de ma reconnaissance et de mon affectueux souvenir. »
Je n’ai aujourd’hui que quelques mots à ajouter :
Vingt et un ans se sont écoulés depuis que Je traçais ces lignes. Je n'ai jamais cessé de chercher et de fouiller dans tous les coins et recois du département, et cependant il reste encore beaucoup à faire.
Dans ces dernières années, je me suis spéciale- ment appliqué à la recherche des plantes qui crois- sent aux abords des diverses stations des chemins
(1) M. l'abbé Rous acontinué, depuis, ses patientes recherches. H m'a fourni tous les ans une foule de documents précieux sur des plantes rares, critiques ou nouvelles pour la flore du pays.
— 192 — de fer qui traversent ou qui traverseront sous peu le département du Gers.
Un grand nombre de mes anciens élèves m'ont apporté des plantes rares ou nouvelles pour nos contrées.
Ainsi,
MM. ne Carsarane Dupont, de Simorre:; Berux, de Semboués sur les bords de l’Arros: Risaur, de Riscle sur les bords de l’Adour,
m'ont fourni de précieuses indications sur plusieurs plantes recueillies par eux dans leurs localités res- pectives et que je n’avais pas eu le bonheur de ren- contrer.
Je dois encore à M. l'abbé Larpos, de Pellefigue, canton de Saramon, la connaissance de quelques plantes très rares.
M. l'abbé Miécevicre, missionnaire dans le diocèse de Tarbes, si connu de tous les botanistes par ses travaux et ses recherches dans les parties les plus élevées des Hautes-Pyrénées (1) et par son remar- quable travail sur les saxifrages de cette région, a bien voulu me fournir des renseignements précis et circonstanciés sur les plantes des environs de Ga- raison. Je l'en remercie de tout mon cœur.
Enfin, M. Bouriexy, sous-inspecteur des eaux et
(1) Inséré dans le Bulletin de la Société de botanique de: France. M. l'abbé Miégeville habite pendant tout l'été la rési- dence des missionnaires à NOTRE-DAME DE HÉas, l’un des points temporairement habités, les plus élevés des Pyrénées.
— 193 —
forêts à Auch, botaniste aussi distingué qu’habile forestier, a bien voulu me communiquer une foule d'espèces critiques, qui m’avaient échappé et que je n'aurais probablement pas eu la bonne chance de connaître sans lui; qu'il en reçoive 1c1 toute l’ex- pression de mon affectueuse reconnaissance.
Comme je destine cette florule, non-seulement aux agriculteurs et amateurs du département, mais encore aux jeunes étudiants des colléges, séminaires et pensions du pays, j'ai conservé une forme sim- ple et précise, prenant souvent des caractères qui n’ont pas toute la rigueur de la science, mais qui présentent l'avantage de la facilité pour l'étude.
Je me suis abstenu d’adopter les genres difficul- tueux, fondés sur des caractères minutieux quoique vrais, mais difficiles à saisir pour des commen- çants.
Ne voulant pas toutefois laisser mes chers élèves dans l'ignorance absolue de l’état actuel de la Bota- nique descriptive, j'ai eu soin d'indiquer par un ren- voi au bas de la page les noms des principaux genres nouvellement adoptés avec celui de leurs auteurs.
D'un autre côté, pour que mon livre ne fût pas inutile aux vrais botanistes, J'ai donné l'indication de l'habitat général de chaque plante lorsqu'elle est commune, me réservant de fournir la citation des localités précises où on la trouve toutes les fois qu'il s’agit d’une plante rare.
— 124 —
Enfin, cédant à des observations qui m'ont été faites bien des fois, je donne à la fin du volume :
1° L’indication des plantes utiles et celle des plantes nuisibles en agriculture;
2° L'indication des plantes usuelles dansla mé- decine domestique;
3° L'indication des plantes utiles dans l’économi domestique et de celles qui peuvent, par suite d’une erreur, devenir des poisons dangereux;
4° L’indication des plantes utiles dans les arts industriels;
5° Enfin la liste, pour chacune des stations prin- cipales des chemins de fer dans le Gers, des plantes rares ou spéciales que les amateurs peuvent recueil- lir en rayonnant autour de la station.
Puisse le travail que je présente aujourd’hui ne pas être entièrement inutile aux Botanistes et à nos bierf aimés compatriotes.
Auch, le 28 février 1868.
D. DUPUY.
FLORULE DES STATIONS DU GERS
LA VÉGÉTAUX VASCULAIRES
à fleurs distinctes, Cotylédonés.
re Classe. DICOTYLÉDONÉS,
Graines germant avec deux ou plusieurs cotylé-
dons. lee Sous-Classe. THALAMIFLORES, Plantes à corolle polypétale;: pétales et étamines in- sérés sur le réceptacle et non adhérents à l'ovaire.
À, Etamines libres.
+ élamines très nombreuses. I. RenoncuLacÉEs Juss. styles et stigmates nom- breux non rayonnants.
II. Nympxracées D C. stigmates sessiles rayon-
nants.
IT. Papavéracées D C. 1 style, 4 pétales, capsule multisperme.
XIV. Trrracées Juss. 1 style, 4 pétales, capsule paucisperme.
VI. Cisres J'uss. 1 style et 5 pétales. | + f 12 ou 24 élamaines. VIII. Résépacées D C. +++ à ou 10 élamines. , 1 . ’ XI. CarroPayLiées Juss. pétales onguiculés ou on- ulés, capsule polysperme dentée s’ouvrant ‘ordinaire au sommet.
IX. Droséracées D C. calice à 4 sepales, 5 pétales marcessants, capsule à 3-8 valves.
à
— 126 —
XX. Corrartées D C. calice 5-partite, fruit à 5 coques, arbrisseaux non sarmenteux.
XIX. Vrexes Juss. fruit en baie, arbrisseaux sar- menteux.
XVIII. Acérinées D C. fruit à 2 carpelles ailés. ++++ 6 élamines dont 2 plus courtes Que les 4 autres.
V. Crucrrères Juss. 4 pétales en croix, fruit en si- lique ou en silicule.
B, 5 étamines soudées ordinairement par les anthères. | VII. Vrorariées D C. calice à 5 sepales, corolle à
5 pétales, l’inferieur éperonné, capsule à 3 valves, polysperme.
C, Etamines soudées par les filets. + Tous les filets soudés en un faisceau (Monadelphes). XII. Lnwées D C. capsule globuleuse.
XII. Marvacées À. Brown, carpelles en anneau autour d'un axe central.
XV. Geranracées D C. capsule allongée, feuilles non trifohiées.
XVI. Oxarnées D C. capsule allongée, feuilles tri- fohées.
++ Tous les filets soudés en deux faisceaux (Diadelphes). IV. Fumarracées D C. fleurs irréguhères, calice à 2 sépales, 6 étamines, fruit uniloculare. X. PozycaLées Juss. fleurs irrégulières, calice à 5 sépales, 8 étamines, fruit biloculaure. +++ Filets réunis en trois faisceaux au mouwns. XVII. Hyréronées D C.
2e Sous-Classe. CALYCIFLORES,
Plantes à corollepolypétale ou monopétale, corolle ou élamanes insérées sur le calice.
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A, Fleurs hermaphrodites.
+ Corolle polypétale. * étamines libres très nombreuses. XXV. Rosacées Juss. corolle rosacée à 5 pétales. ** 9, 4 ou 8 étamines. XXVIII. Cincracées Lindl. 2 étamimes. XX VII. Haroracées Brown, 4 ou 8 étamines, fruit à 4 coques monospermes. XXVI. Onacrariées D C. 8 étamines, fruit à 2 ou à 4 loges polyspermes. *** 3, 10 ou 12 étamines. XXIX. Lyrmrarrées Juss. 1 style et 1 stigmate. XXXI. Porruracées Juss. 1 style et 3-5 stigmates. XXXIV. Saxirracées Vent. 2 styles. XXXIII. Crassuracées D C. 3-12 styles. *##* 5 ou par exception 4 élamines. XXXII. Parourcntées St-Hil. herbes, 1 style et 1 stigmate simple. XXI. Cerasrrinées Brown, arbrisseaux, 1 style, ovaire libre. XXII. Raamvées Brown, arbrisseaux, 1 style, ovaire adhérent au calice. XXXVI. Ararracées Juss. arbrisseaux grimpants et cirrheux XXXV. OmsercrrÈères Juss. 2 styles, fleurs en om- belle, très rarement en tête.
*##YX# éjamines soudées par les filets en deux faisceaux (Diadelphes). XXIV. Paprionacées Juss. corolle papilionacée, un / ge > légume pour fruit. ++ ++ corolle monopétale. * fleurs réunies sous un involucre commun. XLII. Drrsacées Juss. 4 étamines libres.
XLIII. Comrosées Adans. 5 étamines réunies par les antheres.
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** fleurs non réunies sous un involucre commun. À Herbes. XLI. Vareranées D C. 1 ou 3 étamines. XL. Rupracées Juss. 4 étamines. XLVI. CampanuLacées J'uss. 5 étamines, un stigmate 2-5 fide. XLV. Loperracées Juss. 5 étamines, un stigmate urcéolé ou cilié. XLVIII. MoxorroPées Nuit. 8 ou 10 étamines; her- bes parasites sur les racines des arbres. À x Arbrisseaux (sauf une exception pour le Sureau yeble qui est une grosse herbe). XXX VII Cornées D C. 4 étamines. XXXIX. CapriFoLIACÉES J'uss. 5 étamines. XLVII. Ericacées Juss. 8 étamines, fruit capsu- laire. XLVII bis. Vacomtées D C. 8-10 étamines, fruit en baie. B, Fleurs unisexuées. + herbes. XLIV. Awprosracées Link. fruits épineux. XXX. Cucurrracées J'uss. fruits non épineux. ++ arbrisseaux. XXXVIIT LoranTHéEs Juss. arbrisseaux parasites sur les arbres, 4 étamines.
XXIII. TuéréeINTHACÉES Juss. arbres ou arbrisseaux non parasites, 5 étamines.
3e Sous-Classe. COROLLIFLORES.
Calice monosépale, corolle monosépale, hypogyne. À, Etamines didynames (4 étamines dont 2 plus courtes que les 2 autres).
LIX. Lagrées Juss. 4 graines nues au fond du ca-
lice (1).
(1) Pour employer l'expression de Linné.
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LVII. ScRoPHULARINÉES Brown, fruit capsulaire à 2 loges polyspermes.
LVIII. OroBancuées Juss. fruit Capsulaire à une seule loge polysperme.
B, Etamines à peu près d’égale longueur.
+ 2 étamines.
XLIX. Jasmwées Juss. arbres ou arbrisseaux.
LXI. Lenrisucartées Æich. herbes à corolle épe- ronnée.
LX. VerBénacées Juss. herbes à corolle sans épe- ron subcampanulée.
LVI. Véronicées Benth. herbes à corolle sans épe- ron rotacée.
+ + 4ou 8 élamines.
LXIII. Gropurartées D C. corolle tubuleuse à 4 lo- bes inégaux.
LI. GEenTIANÉES Juss. corolle tubuleuse à lobes égaux.
LXIV. Pranracrnées Juss. corolle scarieuse, fleurs en épl.
LIT. Cuscurées Coss. el Germ. herbes parasites sur les autres, fleurs en paquets.
+ + à élamines.
LIT. Convozvuracées Juss. 1 style, ovaire simple entouré d’un anneau à la base.
LV. Soranées J'uss. 1 style, ovaire simple sans an- neau, étamimes alternes avec les lobes de la co- rolle régulière ou un peu irrégulière.
LXIT. Primuracées Vent. 1 style, étamines oppo- sées aux lobes de la corolle, ovaire unilocu- laire, polysperme.
LIV. Borracinées Juss. 1 style, ovaire bilobé ou
quadrilobé, biloculaire ou quadriloculaire, loges monospermes.
L. ‘Apocynées Juss. 2 styles.
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4 Sous-Classe. APÉTALES. Plantes sans pétales ni corolle.
À, Herbes ou sous-arbrisseaux.
++ une étamine. LXXII. Hrppurées Link. 1 style, ovaire unilocu- laire.
LXXVI. Carrrrricanées Lév. 2 styles, ovaire qua- driloculaire. + + 3-5 élamines. LXXIII. Osvrinées Juss. 3 ou 5 étamines, ovaire soudé avec le calice.
LXX. Unrricées Juss. À étamines, ovaire non soudé avec le calice.
LXVIIT. CannaBinées Æ'ndl. 5 étamines, calice à un 1 . 14 L seul sépale, ovaire non soudé avec le calice; plantes dioiques.
LXV. AMARANTHACÉES Juss. 3 à 5 étamines, calice à / . . 3-5 sépales, capsule pluriloculaire; plantes her- maphrodites ou monoïques.
LXVI. Cuénoronées Vent. 3 à 5 étamines, calice à 3-5 sépales, capsule umiloculaire; plantes her- maphrodites, monoïques ou dioïques.
+ + + plus de cinq élamines.
LXXIV. AriSroLocaIÉEs Juss. 6 étamines, perigone
corolliforme terminé en languette.
LXVII. Porrconées J'uss. 4 à 10 étamines, 2 à 3 sty- les; plantes à feuilles engaïnantes.
LXXI. Darnoïnées Vent. 8 à 10 étamines, 1 style; plantes à feuilles non engaînantes.
LXXV. Eupnorgracées J'uss. 9 à 12 étamines, fruits à 2 ou 3 coques.
LXX VII. Céraroraycées Gray. 10 à 25 étamimes, fruit uniloculaire; plantes aquatiques.
B, Arbres.
Lee Uzuacées Mirb. fleurs hermaphrodites, fruits ailés.
— 131 — LXXIX. Conrrères Juss. arbres monoïques, un cône pour fruit, quelquefois en forme de baie.
LXX VIII. Amenracées Juss. arbres monoïques ou 6 \ A dioïques à fleurs mâles en chatons n'ayant jamais un cône pour fruit.
2 Classe. MONOCOTYLÉDONÉS. Graines germant avec un seul cotylédon.
1re Sous-Classe. PÉTALOIÏDÉES. Périanthe au moins à trois divisions pétaloides. A, Ovaire soudé avec le tube du périanthe.
plantes à fleurs hermaphrodites.
LXXXVI. OrcaméesJuss. 1 ou 2 étamines au plus, ovaire umiloculaire.
LXXXIV. Irinées Juss. 3 étamines, ovaire tnilocu- laire.
LXXXV. AmarycrDées Je. Brown. 6 étamines, , ovaire triloculaire.
+ + plantes dioiques. LXXXVIT. Hyprocxarmées D C. 2 étamines, 3 à 6 stismates, fruit capsulaire indéhiscent.
LXXXIIT. Droscorfées. 6 étamines, fruit en baie.
B, Ovaire non soudé avec le tube du périanthe.
LXXXIT. AsparaGinées. Juss. 1-3 styles et 1-3 stig- mates, ovaire à 3 loges biovulées.
LXXXI. Lrrracées D C. 3 styles soudés en un seul, 3 stigmates, capsule à trois loges polyspermes.
LXXX. Arsmacées D C. 6-25 styles, carpelles très . 1 . £ \ nombreux, indéhiscents, renfermant un tres grand nombre de graines.
2e Sous-Classe. APÉTALES périanthe herbacé, scarieux ou nul. À, Périanthe nul,
LXXXIX. Lewvacées Dub. 1 étamimne, un ovaire umiloculaire renfermant de 4 à 7 graines, plan-
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tes réduites à quelques petites feuilles nageant sur l’eau. CXI. Tuypnacées Juss. 3 étamines, fleurs en longs épis, ovaires uniloculaires, uniovulés. XC. AnoIpées Juss. étamines très nombreuses, fruit en baie. | B, Périanthe scarieux.
XCII. Joxcées D C. 3-6 étamines, 3 stigmates fili- formes, capsule 1-3 loculaire polysperme.
C, Perianthe herbacé.
LXXXVIIT. Poramées Juss. 1-4 étamines, ovaire à 4 carpelles uniovulés.
XCIIT. Cyréracées Juss. 2-3 étamines, fleurs en épis solitaires à l’aisselle d’une bractée scarieuse, une seule graine.
XCIV. Graminées Juss. 2-3 étamines, fleurs en épis, entourées de deux bractées (glumelles), une seule graine.
VÉGÉTAUX ACOTILÉDONÉS.
À, Plantes munies de feuilles (frondes). XCV. Foucères Juss. fructification sur la face inférieure des feuilles, rarement en un épi naissant sur la feuille. XCVI. Marsiréacées Brown. fructification dans une sorte de capsule sessile ou pédicellée sur le rhizome — plantes aquatiques.
XCVII. Lycoponracées ich. feuilles petites conni- ventes, fructifications à l’aisselle des feuilles.
B, Plantes sans feuilles à rameaux cylindriques. XCVIIT. Equiséracées Rich. fructifications en ép1 au sommet des tiges ou des rameaux. XCIX. Cuaracées Rich. fructifications le long, à l’aisselle ou au sommet des rameaux.— Plantes immergées dans les eaux.
— 133 —
|. RENONCULACÉES Juss.
grandes, Jaünes. B, Fleurs régulières. + + périgone double. 4. Ficaire, Ficarra Dull. calice à 3 sépales, corolle à pétales munis d’une feuille nectarifère à la base. 5. Renoncule, Ranuncurus Z. calice à 5 sépales, corolle à pétales comme dans les Ficaria.
Fig. 1. — À pétale du R. acris; — B fruit de l'Hepatica tri- loba; — C coupe de iruit du Myosurus minimus; — D pétales
3. Populage, Carrua L. point d’involucre, fleurs | et fruit de l'Isopyrum Thahctroides.
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7. Nigelle, Nicezra L.calice à 5 sépales moyens, pétaloïdes et caducs, fleurs vertes.
8. Adonis, Anonts Z. calice à 5 sépales non péta- loïdes, corolle 3-7 pétales non nectarifères à la base, carpelles en épi ovale.
9. Isopire, [soprrum ZL. calice à 5 sépales pétaloï- des caducs, fleurs blanches, capsules à plusieurs graines.
C. Fleurs irrégulières.
10. Ancolie, AqQuirecrA Z. corolle à plusieurs épe- tons.
11. Pied d’Alouette, Derpxinium L. corolle à un seul éperon.
1. Clématite, CLemaris Z.
C. Vigne blanche, C. Vrrarsa L. arbrisseau sar- menteux à fleurs blanches et à odeur de fleur d’oran- ger, c. les haies E.
2. Anemone, ANEMONE Z.
À. Pulsatille, À. Pursarizra L. graines à aigrettes, fleurs violettes. r. dans les landes P.
À. des bois, À. Nemorosa Z.. fleurs blanches, tige uniflore. r. le long des ruisseaux, bois d’Auch, du Ramier, Rieutort, Panassac, Marignan, Moussat, près Barcelonne, etc. P.
À. Renonculoïde, A. RaxuncuLoipes Z. fleurs ie nes, tige 2-8 flore, rarement uniflore. 8. r. le long des ruisseaux. Rieutort près Lectoure; bois d’Or- nézan, Panassac, etc. P.
A. Couronnée, A. CoronarrA Z.. fleurs d’un rouge vineux. R. R. R. Panassac, probablement échappée des Jardins P.
3. Populage, Caltha Z.
P. des marais. C. Pazusrris L. fleurs grandes,
jaunes. c. c. dans les marais et au bord des mares, des marnieres, dans l’Armagnac P.
4, Ficaire, FicarrA. Dull.
F. Renonculoïde, F. Raxuncurornes Mœnch fleurs jaunes, médiocres. c. c. c. les champs, les bois, partout P.
— 135 —
5. Renoncule, Ranuncuzus L. À, Fleurs blanches.
R. Hétérophylle, R. Hereropayzzus Willd. feuil- les supérieures subreniformes, les inférieures à di- visions capillaires. c. c. c. les fossés de l’Arma- gnac P. E. |
R. Tripartite, R. Triparrrrus D C. feuilles supé- rieures à trois ou cinq lobes, à divisions profondes. c. c. dans les fossés de l’Armagnac P. E.
R. à feuilles de hierre, R. Heprraceus ZL. fleurs très petites, feuilles toutes subréniformes 3-5 lobées. c. c. fossés de l’Armagnac P. E.
R. Tricophylle, R. Tricopayzius Chaix. toutes les feuilles à divisions capillaires divergentes.
Var. a, divisions capillaires fines. R. CAPILLACEUS Thuil. c. c. c. dans tous les fossés.
Var. b, divisions raides et plus larges. r. Cæœspr- rosus T'huil. c. au bord des mares et des fossés dont l'eau s’est un peu retirée P. E.
R. Flottante, R. FLurraxs Lam. feuilles à divi- sions capillaires très allongées. c. dans leseaux cou- rantes de l’'Armagnac et des bords de l’'Adour E.
B, Fleurs jaunes. + Feuilles simples.
R. Grande douve, R. Liveua ZL. fleurs grandes, tige dressée. R. fossés, marnières, de l’Armagnac, Eauze, Lelin, etc. E.
R. Flammette, KR. Framuura ZL. fleurs petites, tiges couchées et redressées. c. c. c. dans les lieux humides et marécageux E. A.
C. Fleurs jaunes. + + Feuilles lobées. * Calce réfléchi.
R. Bulbeuse, R. Buzsosus L. collet bulbeux. c. c. c. partout E.
R. des mares, R. Pæironoris Retz. collet non bul- beux, c. dans les terrains boulbeneux ou sablon- neux, Panassac, Seissan et tout l’'Armagnac E.
R. à petites fleurs, R. Parvrrcorus Z. fleurs peti- tes, jaune de soufre, feuilles velues, fruit à bec large court et droit, c. haies, Jardins, etc. E.
R. Scélérate, R. Scecerarus L. fleurs très petites, feuilles glabres, carpelles très nombreux en tête
— 136 —
allongée, r. r. dans l’eau des fossés bourbeux, Auch à la Patte-d'Oie, Montestruc, Mirande fossés près du château, r. fossés et mares de l’Armagnac E.
* * Calice non réfléchi.
R. Villeuse, R. Vizrosus St-Am. fleurs très gran- des, tiges et feuilles velues, ces dernières maculées, c. c. les bois des coteaux E.
R. Rampante, R. Repexs L. tige à rejets rampants, c. c. c. les prés humides P. E. |
R. Acre. R. Acris Z. feuilles inférieures lobées, palmées, c. c, c. les prés, les bords des chemins, etc. E
R. Bouton d’or, R. Auricomus L. feuilles infé- rieures, reniformes, orbiculaires, R. bois d’Auch, Or- nézan, Marignan, Castex, etc.
R. des champs, R. Anvensis Z. fruits hérissés d’aiguillons, c. c. c. les champs E.
6. Hellebore, HezreBorus Z.
H. fétide, H. Fæœrus L. tige très feuillée, très rameuse du haut, fleurs rosées au bord, c. les bois ro- cailleux, c. à Lectoure, St-Clar, Condom, etc. H.
H. vert, H. Virinis L. tige peu feuillée, peu ra- meuse, fleurs tres vertes, r. bois frais, le long des ruisseaux, bois d’Auch, Durand, Marignan l’Arma- gnac H. P.
7. Nigelle, Nicezra Z.
N. de Damas, N. Dawascena L. un involucre à fo- lioles pinnatifides, c. c. les champs E.
N. d'Espagne, N. Hispanica L. point d’involucre, Le lisses et non ponctuées, c. c. les champs
8. Adonis, Aponis Z.
À. d'été, A. Æsriva L. fruit à une dent éloignée du bec, r. champs des bords de l’'Adour P. E.
A. à fleurs couleur de flamme, A. Frammra Z. fruit à une dent rapprochée du bec, r. les champs à Auch, Lectoure, Condom, Lombez P. E.
À. d'automne, A. Aurumnauts L. fruit sans dent, c. c. les champs E. A.
9. Isopire, Isorprruu ZL. I. à feuille de Pigamon, I. Tuazicrroines L. ra-
— 131 —
cines grumeuses, R. R. R. bois d'Auch, Sarrant, La- mothe-Goas P.
10. Ançolie, AquiréGrA Z. A. commune, À. Vurcams L. fleurs grandes, bleues, c. c. les bois P.
11. Pied d'Alouette, Dezpanium Z.
P. consoude, D. Coxsozra L. capsules petites glabres, c. les champs E. A.
P. pubescent, D. Pusescexs D. C. capsules gros- ses, pubescentes, c. c. les champs E. A.
I. NYMPHÉACÉES D. C.
1. Nénuphar, Nywrxxa Smith. calice à 4 sépales. 2. Nuphar, Nurnar Smith. calice à 5 sépales.
1. Nenuphar, Nywruxxa Smith. N. blanc, N. Arpa L. fleurs très grandes, blan- ches, c. c c. étangs, marnières, fossés et rivières de l’Armagnac E. A.
2. Nuphar, Nurxar Smith. N. jaune, N. Lureuu Smith. fleurs jaunes, moyen- nes, c. les rivières, le Gers, l’Osse, l’Auroue, etc. E.
Ill. PAPAVERACÉES D. C.
1. Pavot, Papaver ZL. fruit ovoide.
2. Chélidoime, CHécinonium Tourn. fruit allongé, uniloculaire.
3. Glaucie, Gzaucrum T'ourn. fruit allongé, bilo- culaire.
1. Pavot, PAPAvER L.. A, Fruit hérissé.
P. Hybride, P. Hysrinuu Z. capsule ovoiïde, glo- buleuse, r. Tournecoupe, Auch, Gimont, sur les murs E. £
P. à massues, P. ArGEmoxE L. capsule allongée en massue, c. les champs sablonneux, sur les murs, etc. E.
8
— 138 —
B, Fruit lisse.
P. coquelicot, P. Raœas L. fleurs très grandes, d'un beau rouge, c. c. c. champs cultivés E.
P. Dusiuu Z. fleurs petites, rouge pâle, c. champs cultivés E.
2. Chélidoine, Caécinoniuu T'ourn.
C. grande éclaire, C. Marus ZL. fleurs jaunes,
suc orangé, c. c. c. sur les murs E.
3. Glaucie, Graucrum T'ourn. G. jaune, G. Lureux Scop. feuilles épaisses, fleurs très grandes, Jaune orangé, R. R. revers au midi, Tournecoupe, Homps, Mauvezin, etc. E.
IV. FUMARIACÉES D. C.
Fumeterre, Fumarra ZL. 4 À, Pédicelles droits.
F. officinale, F. Orricixaus Z. fleurs en épi lache (F. Officinalis) ou serré (F. densiflora Parl.), sépa- les égalant le tiers de la longueur de la corolle, c. c. c. les champs, le long des murs, etc. P. E. A. la var. densiflora plus commune que le type.
F. de Vaillant, F. Varzranr Lois. fleurs très petites, blanches, avec une tache pourpre au som- met, sepales 8 à 10 fois plus courtes que la corolle, feuilles très menues, toute la plante glauque. r. r. aux environs de Lectoure E. A.
B. Pédicelles recourbés vers le bas. F. grimpante, K. Caprrozara L. R. petioles très volubiles, les haies, les champs à Ste-Marie, près Gimont, à Plaisance E. ;
V. CRUCIFÉRES.
À, Siliqueuses.
+ Suliques indéhiscentes. 1. Ravenelle, Rapranisrrum T'ourn. siliques toru- leuses.
— 139 —
+ + Siliques déhiscentes.
* calice ouvert, X siliques à valves sans nervures.
2. Cardamine, Carpamne L. stigmate entier, grai- nes unisériées.
3. Diplotaxide, Drproraxis D. C'. stigmate entier, graines bisériées, silique tétragone.
4. Cresson, Nasrurrium Br. stigmate subbilobé, graines bisériées, silique cylindrique.
€
** calice ouvert, À À siliques à 3nervures au moins sur chaque valve.
5. Moutarde, Siaris L. style long et conique. 6. Sisymbre, Sisymsriun ZL. style Court, non con1-
que.
Fig. 2. — Checranthue cheiri: a étamines; — b partie de l'ovaire coupée lorgitudinalement; — c idem transversalement; — d graine, — e coupe transversale de la graine, 1 radicule, 2 cotylèdons; —— f graine du Diplolaxis muralis; — q coupe trans- versale, 1 radicule, 2 cotylédons, — h graine du Branica cam- pestris coupée transversalement, 1 radicule, 2 cotylédons;, — & embryon du Bunias crucago.
— 140 —
* calice non ouvert, X gibbeux à la base. 7. Giroflier, En L. silique tétragone, stigmate à deux lobes divergents. 8.. Vélar, Erysimum L: silique tétragone, stigmate obtus. 9. Julienne, Hrsreris Z. silique cylindrique, stig- mate à deux lames dressées conniventes.
nid calice non ouvert, X X non gibbeux à la base.
+ graines bisériées. 10. Roquette, Eruca T'ourn.
+ + graines unisériées. 11. Chou, Brassica L. graines globuleuses. 12. Barbarée, Barsarea Brown. graines comprI- mées, valves carénées. 13. Arabette, Aragrs L. graines comprimées, val ves non carénées.
B, Siliculeuses.
+ Siliculés indéhiscentes. 14. Rapistre, Raprisrrum Boerh. silicule obpyri- forme, calice gibbeux à la base. : 15. “Myagre, Myacrum Tourn. silicule obpyri- forme, calice non gibbeux à la base. 16. Neslie, Nestia Desv. silicule subglobuleuse. 17. Calépine, Cazerina Desv. silicule ovale termi- . née par une Dre conique. , 18. Buniade, Buxras Brown. silicule tétragone. 19. Sénébière, SENEBIERA Pers. silicule biloeu- laire, réniforme à la base.
Silicules déhiscentes.
20. Ca ss Carsezra Vent. silicule triangulaire.
21. Thlaspi, Tazasr: Z, silicule suborbiculaire, membraneuse au bord.
22. Iberide, Isems Z. silicule ovale, échancrée au sommet, loges : à une seule graine.
23. Teesdelie, TEESDELIA © Brown. un appendice pétaloïde à la base des étamines. |
24. Passerage, Lepiuu L. silicule suborbicu- laires à valves carénées.
25. Caméline, CAMELNE Cranlz. .Sikeulé pyri- forme.
— Ai —
26. Alysse, Azyssum Z. silicule orbiculaire ou ovale, filets des étamines munis d’appendices. |
27. Drave, Drasa L. silicule oblongue, entière au sommet.
1. Ravenelle, Rapnanisrrum T'ourn.
R. des champs, R. Arvexse Wallr. fleurs blanc jaunâtres souvent veinées de violacé, c. c. c. ter- : rains non calcaires P. A.
2, Cardamine, CARDAMINE Z.. A, Pétales 2-3 fois plus longs que le calice.
C. des prés, C. Pratensis Z. siliques étalées, c. c. les prés humides P. |
C. à larges feuilles, C. Larrrozra Wahl. siliques dressées, R. lieux très frais, ravins des bois, bords de l’Adour P. E.
B, Pétales à peine plus longs que le calice.
C. hérissée, C. Hirsura Z. tiges hispides à la base, racine ne se ramifiant que vers l’extrémité, c. c. c. partout P. |
C. des bois, C. Syzvarica Link. racine oblique, toute couverte de fibres capillaires, r. bois d'Auch, bois de Barcelonne P. ane
C. impatiente, C. Imparrexs L. tiges anguleuses,
labres, r. r. forêt de Berdoues, Malausanne, près
ondom P.
8. Diplolaxide, Drreroraxis D C. A, Fleurs jaunes.
D. à petites feuilles, D. Tenurrozra D C. pédon- cules beaucoup plus longs que la fleur, R. vignes, plaine de l’Adour E.
D. des murs, D. Muraus D C. pédoncules de la longueur des fleurs, r. vieux murs à Auch, Puy- casquier E.
D. des vignes, D. Vimnea D C. pétales dépas- sant à peine le calice, r. les vignes à Auch, Lec- toure, Marsolan, Lamothe-Goas, etc. P. A.
B, Fleurs blanc-violätre.
D. à feuilles de Roquette, D. Erucomes D C. pé- tales beaucoup plus longs que le calice, pédoncules très courts, c. les vignes, Mauvezin, Sarrant P. A.
8*
=
4. Cresson, Nasrurrium Brown. À, Fleurs blanches.
C. officmal, N.Orricnare Brown. c.c.c. les eaux. C’est le cresson que l’on mange en salade P. E. A. B, Fleurs jaunes.
C. sylvestre, N. Syivesrre Brown. pétales plus longs que le calice, silique enflée, c. bords de l’'Adour E. A.
C. amphibie, N. AwPxisrum Brown. pétales plus longs que le calice, silique linéaire, c. c. les mares, les fossés E.
C. des marais, N. Pazusrre D €. pétales de la longueur du calice, r. marais et fossés dans l’Arma- gnac E. |
5. Moutarde, Sinaris Z.
M. noire, S. Nicra ZL. siliques serrées contre la tige, re noires, saveur très piquante, C. c. c. ter- tres des prés, etc. E. ®
M. des champs, S. ArRvensis Z. ue presque étalées, r. gare d'Auch, champs de [a plaine de l'Adour E.
M. blanche, S. Asa Z. style long, comprimé, ensiforme, c. c. les tertres calcaires au midi, Lec- toure, St-Clar, Montégut, etc. P.
6. Sisymbre, SrsxmBrIUM Z. A, Feuilles bi ou tripinnatfides.
S. sophie, S. Sopxra Z. r. parmi les décombres, à Lahas et à Puylauzic P.
B, Feuilles plus ou moins dentées ou lobées.
S. officinale, S. OrriciNALE Scop. siliques-épais- ses, tronquées à la base et courtes c. c. c. les rues E.
S. alliaire, S. ArcrartA L. silique tres allongée, cylindrique, feuilles dentées, c. c. c. les haies P.
S. d'Autriche, S. Ausrrracum Jacq. siliques ne dé- passant pas les fleurs supérieures, feuilles roncmées ou lobées, 8. les bords de l’Adour E.
S. Irio S. Iro L. siliques dépassant les fleurs supérieures, feuilles roncinées, pinnatifides, r. les vieux murs à Auch E.
— 143 —
7. Garoflhier, CaerrAnraus Z. G. des murailles, C. Caermi Z. fleurs jaunes, c.c.c. sur les vieux murs P. |
8. Vélar, Erystmum Z. V. perlolié, E. Perrorrarum L. r. les moissons, Lectoure, Auch, etc. E.
9. Juhenne, HespEris £. J. des dames, H. Marroxaus L. fleurs rouges ou blanches, odorantes, r. lieux frais, Lectoure à l’Ar- rieu, Barcelonne KE.
. 10. Roquette, Eruca Tourn. R. cultivée, E. Sariva Lam. cultivée (Roquette) quelquefois, spontané autour des jardins.
11. Chou, Brassrca Z. C. des potagers, B. Orrracea L. feuilles glabres, glauques, sinuées, cultivé (chou) P. subspontané. C. navet, B. Napus Z. feuilles glabres, les infé- rieures lyrées, cultivé (navet) P. subspontané. C. rave, B. Rapa L. feuilles radicales, lyrées, hé- rissées, cultivé (rave) P. subspontané.
12. Barbarée, Barparea Brown. B. vulgaire, B. Vurcaris Brown. tige dressée, feuilles supérieures, ovales, dentées, c.c.champs P. B. précoce, B. Prœcox Brown. tige dressée, feuilles supérieures pinnatfides, c. lieux frais P. B. Couchée, B. Prosrrara Gay? tiges couchées, R. les vignes boulbéneuses près Lectoure P.
13. Arabette, AraBis L.
À. Thalienne, A. THazraa Z. tige glabre au moins dans le haut, feuilles rares, glabres, c. c. c. champs, vignes P. |
À. hérissée, À. Hirsura L. tige hérissée, feuilles nombreuses, embrassantes, r. bois de Marin près d'Auch, Doat près Lectoure, Ligardes, Homps E.
14. Rapistre, Rarisrrum Boëhr.
KR. rugueux, R. Rucosum À {{. grappes fructifères, allongées, pédoncules épais, appliqués, fleurs Jau- nes; toute la plante plus ou moins hérissée, c. c. c. partout P. E. A. ©
— 144 —
15. Myagre, Myacrus L.
M. perfolié, M. Perrozrarum L. r. les champs des terrains calcaires, Lectoure, Montfort; c. à Faget- Abbatial E. ù
16. Nesle, Nesrra Desv. N. paniculé, N. PanicuraTa Desv. c.les champs E.
17. Calepine, Carepixa Desv. C. de Corvin, C. Corvixr Desv.-R.-r. champs et vignes E. | 18. Buniade, Bunras Brown. B. à feuilles de Roquette, B. Erucaco L. r. les champs, les vignes des plaines de l’'Adour? E.
19. Senebière, SENEBIERA Poûr.. S. corne de cerf, S. Coronopus Poir. grappes de fruits oblongues, sessiles à l’aisselle des feuilles, c. dans les rues à Auch, Lectoure, Mirande, etc. E.
20. Capselle, Capsezza Doll. C. bourse à pasteur, C. Bursa pasrors Mœnch. feuilles vertes des deux côtés, c. c. c. partout P. E. A. C. rougeâtre, C. RuseLca Reut. feuilles rougeâtres en dessous, c. c. lieux secs ou sablonneux, Lec- toure, Auch, bords de l’Adour P.
21. Thlaspi, Tarasrr Dull.
T. des champs, T. Arvewse L. silicules très gran- des, feuilles non perfoliées, r. Panassac, dans les champs E.
T. perfolié, T. Perrorrarum L. silicules moyennes, feuilles comme perfohées, c. c. les vignes P.
22. Ibéride, Iseris L.
I. amère, I. Amara L. feuilles lanceolées, c. c. c. les champs E.
I. pinnatifide, I. Prwara L. feuilles pinnatifides, R. vignes à Auch, à Lectoure E.
23. Téesdélie, TEerspera Brown.
T. à tige nue, T. Nunicauzrs Brown. tige nue,
R. l'Armagnac, landes sèches à Barcelonne P.
24. Passerage, Lrprnrum L. P. à larges feuilles, L. Larrrorrum L. feuilles infé- rieures ovales, lancéolées, très grandes, R. R. à Bézues, à Simorre E.
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P. drave, L. Drasa L. feuilles pubescentes, les caulinaires sagittées, c. c. c. les champs à Lectoure Pi
P. champêtre, L. CamPesrre L. feuilles inférieures oblongues, incisées, c. c. c. les champs, les vignes
P. à feuilles de graminée, L. Graminrrorum L. feuilles radicales pinnées, les supérieures linéaires, c. c. c. décombres, vieux murs, etc. E. A.
P. nasitort, L. Sarivuu L. cultivé dans les jardins pour salade.
25. Caméline, Camera Crantz.
C. cultivée, C. Sariva Crantz. les champs, c. à
Bivés, à Lectoure, à Auch E.
26. Alysse, Azyssuu L.
À. calicinal, A. Carrcrnum L. 8. Rr. les murs à Lec- toure, les pelouses à Ste-Croix, les champs à Bazin, à Sarrant P.
27. Drave, Drapa L.
D. du printemps, D. Vera L. feuilles entières ou à peu près lancéolées, en rosette, c. c. c. champs, murs, dans les terrains calcaires P.
D. de Krocker, D. Krocker: Rchb. feuilles à trois dents bien marquées, c. champs boulbéneux des plaines, à l'Heireté pres Lectoure, à Marignan P.
VI. CISTES Dun.
1. Ciste, Cisrus T'ourn. calice de trois à cinq sé- pales presque égaux.
2. Hélianthème, HerraxrHemum T'ourn. calice de trois à cinq sépales, dont deux plus petits.
1. Ciste, Cisrus T'ourn.
C. à feuilles de sauge, C. Sazviærorrus L. fleurs axillaires solitaires sur les pédoncules, r. landes de Casteron, bois des environs de Lombez, l’Isle-Jour- dain E.
C. à feuilles de laurier, C. Laurrrourus L. fleurs presque en ombelle, de trois à dix, en corymbe, 8. R. R. bois de Tulle, près Lectoure E.
— 146 —
2. Hélianthème, Hercranraemum T'ourn. A, Feuilles alternes.
H. fumane, H. Fumaxa Mill. petit sous-arbrisseau couché, c. c. friches et bois secs E.
H. gouté de sang, H. Gurrarum Mill. herbe dres- sée, pétales avec une tache à la base, c. lieux secs, re bords de l’Adour, Castéra-Lectourois, eic. E.
B, Feuilles opposées, sans stipules.
H. Alyssoïde, H. Azyssones D. C. tige sous-li-
gneuse, très rameuse, c. landes de l’Armagnac E.
C,: Feuilles opposées, avec stipules. H. commun, H. Vurcare Gaërtn. tige presque li- gneuse, couchée, c. c. c. coteaux secs, le long des chemins, tertres, etc. E.
VII. VIOLARIÉES D. C.
Violette, Vioca L. pétales irréguliers, l’inférieur prolongé à la base en éperon creux.
À, Pédoncules radicaux.
V. des marais, V. Pazusrris L. feuilles arrondies, reniformes, fleurs inodores, bleu pâle, veinées de violet, plante toute glabre, c. c. marais de Garai- son E.
V. odorante, V. Onorara L. pédoncules velus, fleurs odorantes, bleues, rarement blanches, c. au- tour des habitations, bois, prairies P.
V. hérissée, V. Hirra L. sans stolons, pédoncules velus, fleurs modores, tiges latérales radicantes, ne fleurissant que l’année qui suit leur développement, c. c. les haïes, les prés P.
V. blanche, V. Arpa Bess.? tiges latérales non ra- dicantes, portant des fleurs l’année même de leur développement, fleurs blanches, c. c. c. Garaison HP;
B, Pédoncules axillaires, + stigmates aigus.
V. des chiens, V. Caxixa L. tige rameuse, feuil- les ovales, oblongues, non acuminées, en cœur à la base, c. à Garaison P E,
— A4T —
V. des bois, V. Syzvarica Fries. tige rameuse, pétales assez larges, feuilles ovales, les superieures acumuinées, cordiformes à la base, fleurs assez pe- tites. var. GrRanDtrLora Gren.et Godr. (V. Rivinia-
na Rchb.\ fleurs grandes, c. c.c. dans les bois, les baies, le long des ruisseaux P. V. à feuilles lanceolées, V. Laxcirorra Thore. tige
Fig. 3. — Viola tricolor: a fleur; — b coupe longitudinale de la fleur pour montrer la disposition des étamines; — c pistil; — d capsule ouverte en trois valves; — e coupe longitudinale d’une graine.
— 118 —
rameuse, pétales allongés, feuilles toutes lancéolées, c. dans les haies et les landes de Armagnac, Eauze, Estang, Nogaro, Barbotan, Lelin, etc. P. E. On la trouve aussi à Garaison. | | D) C, Pédoncules axillaires, + + stigmates en godet. V. tricolore, V. Tricocor L. tige simple ou ra- _meuse, feuilles inférieures cordiformes, les supé- rieures allongées, toutes crénelées, stipules. supé- rieures pinnatifides, fleurs tres variables, de cou- leur jaune et violete, ou l’une des deux couleurs, c. champs P. E. |
VII. RESEDACÉES D C.
1. Réséda, Resena L. fruit capsulaire, capsule à 3-6 angles uniloculaire, à graines nombreuses.
2. Astérocarpe, Asrerocarpus Neck. carpelles ver- ticillés, distincts et:monospermes. |
1. Réséda, Resena L.
R. jaunâtre, R. Lurrora L. tige dressée, presque simple, calice à quatre sépales, fleurs Jaunâtres en longues grappes, c. les décombres, les champs E.
R. des vignes, R. Puyreuma L. calice à cinq sé- pales, à divisions très grandes à la maturité du fruit, tiges nombreuses, étalées, c. c. les vignes de la ré- gion calcaire, c. c. c. à Lectoure P. A. |
2. Astérocarpe, Asrerocarpus Neck.
A. de Clusius, À. Ciusrr Gay, tiges simples ou peu rameuses, très glabres et glauques, c. dans les fri- ches ou les champs arides des bords de l’Adour, entre Aire et Barcelonne E. A.
IX. DROSÉRACÉES.
Rossolis, Droser4 L. calice à 4 sépales, corolle à 5 pétales, capsule uniloculaire.
R. à feuilles rondes, D. RorunprrozrA L. feuilles arrondies, ciliées, c. marais de Garaison et des lan- des et probablement aux environs de Barbotan, Estang, etc. E.
R. 1utermédiaire, D. Ixrerweia L. feuilles spathu-
— 149 —
lées, cunéciformes, hampe courbée à la base, puis re- dressée, c. marais de Garaison et autres localités de l'espèce précédente E. |
_ R. à longues feuilles, D. Loxcrrozra L. feuilles li- néaires oblongues, hampe dressée dès la base, loca- lités des espèces précédentes E.
. Polygala, Porycara L. calice à 5 sépales, les deux intérieurs (ailes) beaucoup plus grands, pétaloïdes. P. commun, P. Vurcaris L. feuilles inférieures ovales-allongées; celles de la tige allongées-li-
Fig. 4. — Polygala vulgaris: a fleur entière; — b pétales supérieurs soudés; — €. étamines et pétales inférieurs; — d pis- ‘til; — e fruit; — f le même s'ouvrant;, — g graine; — h coupe . longitudinale de la graine.
— 150 —
néaires, tiges dressées ou couchées, allongées, peu nombreuses, fleurs bleues, rosées ou blanches, c.c.c. dans les bois, le long des fossés, ete. E..
P. calcarées, P. CALCAREA Schullz, tiges nom- breuses, étalées, plus ou moins dressées, feuilles in- férieures en rosettes nombreuses, ovales, arrondies, fleurs bleues, roses ou blanches, c. c. c. prés secs et coteaux P. E.
P. déprimé, P. Derressa Wend. tiges peu nom- breuses grêles fliformes toutes couchées, grap- pes de fleurs lâches, feuilles inférieures opposées obovées, fleurs d’un bleu très clair, r. r. les bois, bois d’Auch, bois de l’Armagnac, au Lan, bois de Garaison P. | .
XI. CARYOPHYLLÉES.
À, Calice gamosepale. + 2 styles.
1. Gypsophile, GyPsopxiza Z. onglet des pétales très court, calice non écailleux à la base. |
2. Saponaire, SaponarrA L. onglet des pétales al- longé, calice non écailleux à la base,
3. Œullet, Draxraus L. onglet des pétales allongé, calice muni d’écailles courtes à la base.
++ 9 styles. 4. Cucubale, Cucusazus Gaerin. fruit en baie. 5. Siléne, SILENE L. fruit capsulaire. TT T 9-styles: 6. Lychnide, Lycanis Tourn. B, Calice polysépale. + 4 élamaines. . 1 . Là L4 7. Sagine, SAGINA L. étamines opposées aux sé- pales. 8. Mænchie, Mæxcura Pers.étamines alternes avec les sépales. + + 10 élamaines, rarement 5. * 3 styles.
9. Sabline, ArevariA L. pétales entiers. 10. Stellaire, SrezcarrA L. pétales bifides.
— 151 —
** 5 styles. 11. Ceraiste, Cerasrium L. pétales bifides. 12. Spargoute, SPERGULA L. pétales entiers.
1. Gypsophyle, Gxrsopurra L. G. des vaches, G. Vaccarra Sibt. calice très enflé, à dents triangulaires, acuminées, tige dressée, feuil- les larges, glauques, c. les moissons, Auch, Lec- toure, etc. E.
Fig. 5.
G. des murs, G. Murauis L. calice à segments obtus, tiges nombreuses, couchées ou redressées, R. R. Champs sablonneux à Barcelonne A.
Fig. 5. — Cucubalus bacfer : c fleur entière; — b coupe lon- gitudinale de la fleur; — d coupe transversale de l'ovaire; — e pétale; — f fruit; — a coupe longitudinale de la graine.
— 152 —
2. Saponaire, SAPONARIA Z. S. officinale, S. Orricxaurs L. grande herbe à feuilles larges et opposées, et grandes fleurs blan- ches en bouquet, c. c. c. dans les lieux frais E.
8. Œillet, Dranraus L. À, Fleurs solitaires sur chaque pédoncule.
Œ. giroflée, D. CarvoPayzus L. fleurs grandes, rouges ou rarement blanches, r. sur les vieux murs à Lectoure E.
B, Fleurs réunies. Œ. protifère, D. Proztrer L. écailles calicinales ovales-obtuses, c. c. c. lieux secs. Œ. élégant, D. Aruerra L. écailles calicinales lan- céolées, c. c. les vignes.
4. Cucubale, Cucusazus Gœrtn.
C. bacifère, C. Bacrrerus L. calice enflé, plante d’un vert gai, les haies, r. dans les lieux humides, Lectoure, Auch, Simorre, etc.
5. Silène, SILENE L. A, Calice glabre.
S. enflé S. Inxrrara Smith, fleurs blanches, c, c. c. partout E.
S. atrape-mouche, S. Muscrpura L. fleurs rouges et visqueuses, R. R. R. dans un champ à St-Chris- teau, près d'Auch, en 1847. Je ne l'ai pas retrouvé depuis E.
S. annelé, S. AxnuzarTa T'hore, fleurs rouges, non visqueuses, c. les champs de lin E.
B, Calice velu. | S. de France, Si Gazuca Gren. et Godr. calice à dents linéaires, subulées, fleurs petites, c. c. c. dans * te argilo-siliceuses, champs, vignes, etc. à Ve |
(1) Cette espèce est variable. Linné en avait fait quatre espè- ces. S. Gallica, pétales entiers, fruit droit. S. Anglica, pétales entiers, fruit réfléchi. S. Lusitanica, pétales crénelés. S. Ceras- tioides, pétales échancrés. On trouve ces diverses variétés en- semble ou séparées.
— 153 —
S. penché, S. Nuraxs L. calice à dents ovales aiguës, renflé et obovË à la maturité, visqueux; tige à rejets stériles nombreux et très feuillés, c. c. sur les rochers, à Lectoure, Auch, ete. E.
6. Lychnide, Lycanis L.
L. des champs, L. Girxaco Lam. (1) pétales à peine échancrés, violets, c. c. c. les moissons E.
L. diurne, L. Drurxa Sibt. (2) fleurs rouges, pé- tales bifides, r. hieux frais, Lectoure, etc. KE.
L. vespertine, L. Vespertina L. (3) fleurs blan- ches, pétales bifides, c. c. c. les haies E.
L. fleur de coucou, L. FLos cucuzzr L. pétales rou- ges, laciniés, c. c. les prés E.
7. Sagine, Sacina L. + Sépales élalés en croix à la maturité.
S. couchée, S. Procumgexs L. tiges gazonnantes, couchées, radicantes, c. c. c. entre les pavés des : rues P. A.
S. sans pétales, S. Aprrara L. tiges étalées, re- dressées, jamais radicantes, c.c. c. les champs ar- gilo-siliceux P. E. A.
+ Sépales appliqués sur la capsule à lamaturité.
S. ciiée, S. Crzrara Fries, feuilles subulées, aris-
4 ra # . tées, rarement ciiées, r. les murs du cours d’Eti-
gny, à Auch P.
8. Mænchie, Mæxcura Pers.
M. dressée, M. Erecra Æchb. (4) herbe d’un vert gai, tige simple ou un peu rameuse, feuilles légere- ment scarieuses, r. les lieux humides et sablonneux, Tulle près Lectoure, La Tardanne, Barcelonne, etc. P.
9. Sabline, ARENARIA L. A, Fleurs rouges. S. rouge, À. Rusra L. (5) fleurs couleur lilas, c.
(1) Agrostema Githago £.
(2) Silene diurna Gren. et Godr.
(3) Silene pratensis Gren. et Godr.
(4) Sagina erecta L., Cerastium glaucum Gren. (5) Spergularia rubra Pers.
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les champs sablonneux dans l’Armagnac et sur les bords de l’Adour, le long des chemins, etc. E.
B, Fleurs blanches, + feuilles ovales.
S. à feuilles de serpolet, A. SerPyzcirourA L. feuil- les petites, sessiles, c. c. c. les champs, les vignes, les bords des chemins, etc. E.
S. à trois nervures, À. TrinerviA L. (1) feuilles pétiolées, ovales, lancéolées, aiguës, r. R. sur les rochers et dans les bois, à Mirail, près Lectoure, à Douat E.
+ + feuilles étroites, allongées-linéaires.
S. à feuilles étroites, À. Tenurrozra L. (2) corolle de la longueur du calice ou plus petite, c. c. c. les champs, les vieux murs, etc. E.
10. Stellaire, STELLARIA L. A, Corolle dépassant de beaucoup le calice. S. des bois, S. Nemorux L. feuilles inférieures cor- diformes, les bois frais, r. l’Armagnac E. A. S. holostée, S. Hozostea L. feuilles lancéolées aiguës, fleurs grandes, c. c. c. haies, bois, etc. P. S. graminée, S. GRAMINEA L. feuilles linéaires, tige grêle, fleurs petites, c. dans les bois frais, les haies ombragées, le long des ruisseaux E.
B, Corolle ne dépassant pas le calice.
S. moyenne, S. Mepra Wull. feuilles ovales, a1- ques, glabres, à pétiole cilé, c. c. c. dans tous les ieux cultivés P. E. A.
S. re S. Aquarica Scop. (3) tiges grimpan- tes ou couchées, velues, visqueuses ainsi que les feuilles pétiolées, cordiformes, ovales, acuminées; c. les bords des fossés, des étangs, des ruisseaux, dans l’Armagnac E. A.
11. Céraiste, CErasrium L. A, Tiges sans rejets rampants, racines
_ annuelles, pétales ou étamines cuhiés. C. visqueux, C. Viscosum L. pétales poilus sur
(1) Mœbhringia trinervia Clair. (2) Alsine tenuifolia Crantz. (3) Malachium aquaticum Fries.
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l'onglet, étamimnes à filets glabres, fleurs en panicule serrée, feuilles arrondies, c. c. les prés, les pelou- ses P. E.
C. brachypétale, C. BracayPerazum Desp. pétales à onglet glabre, étamines à filets ciliés, c. c. c. dans les champs, les bois secs P. E.
B, Pélales ou étamines ciliés.
C. semidécandre, C. Semipecaxprum L. bractées scarieuses dans leur moitié ou tiers extérieur, péta- les plus courts que le calice, c. vieux murs, champs, lieux pierreux ou sablonneux P.
C. obscur, C. Ogscurum Chaub. bractées herba- cées, à-peine scarieuses sur les bords, c. c. c. aux environs de Lectoure, à Ste-Croix, Vacquier, Puy- casquier, etc. P. E.
C. nain, C. Puuuuu Curt. bractées entièrement herbacées, poilues au sommet, c. les sables des lan- des, Aire, Barcelonne, Cazaubon, etc. P. E.
B, Tiges à rejets rampants, racines vivaces. C. commun, C. Vurcaru“ L. fleurs petites, co-
rolle à peine plus longue que le calice, c. c. c. par- tout BE: À.
C. des chaînps, C. Arvexse L. fleurs grandes, co- rolle deux ou trois fois de la longueur du calice, c. les tertres, les haies, les landes, les bois sablon- neux de l’Armagnac E.
| 12. Spargoute, SPERGULA L.
S. des champs, S. Arvexsis L. graines subglobu- leuses, chagrinées, à peine bordées, c. c. c. les champs argilo-siliceux ou sablonneux P. E. A.
S. pentandre, S. Pexranpra L. graines compri- mées, bordées d’une large membrane blanche, c. c. dans les mêmes terrains P.
S. de Morisson, S. Morissoxr Bor. graines com- rimées, bordées d’une large membrane fauve ou auve-blanchâtre, r.les Landes sablonneuses, dans
les landes et probablement dans l’ouest de l’Arma- gnac P. la plus printanière des trois.
— 156 —
Fig. 6.
L Lin, Eivvu ie À, fleurs blanches. L. purgatif, L. Caraarticuu ZL. c. c. les bois E.
B, Fleurs jaunes.
* LL. de France, L. Garzucum Z.. feuilles linéaires et lisses, c. les bois E,.
Fig. 6. — Linum usitatissimum : a fleurs; — b coupe longi- tudinale d’une fleur; — c coupe transversale de l'ovaire; — d fruit; — e coupe longitudinale du fruit.
— 157 —
L. roide, L. Srricrum Z. feuilles lancéolées sca-
bres, c. les revers des tertres au midi E. C, Fleurs bleues.
L. usuel, L. Usrrarissimum L. cultivé, se repro-
duit spontanément dans les prés E. D, Fleurs rosées ou blanc rosé. . L. à petites feuilles, L. Texurrorrum ZL. c.c. dans
les friches des coteaux E,
2. Radiole, Ranrora Gmel.
R. linoïde, R. Linornes Gmel, tige filiforme, ra- meuse, dichotome; plante très petite, fleur à l’ais- selle des feuilles, r. dans l’Armagnac, au Lin, champs arides, tertres des Landes, Lamothe-Goas E.
XIII. TILIACÉES Juss.
. Tilleul, Tara L. T. d'Europe, T. Europœa Z. c. Les bois E.
XIV. MALVACÉES Brown.
1. Mauve, Mazva L. calicule à 3 folioles. 2. Guimauve, AzrxœaA Z. calicule à 6-9 divisions. 1. Mauve, Marva ZL. À, Fleurs solitaires à l’aisselle des feuilles.
M. musquée, M. Moscxara L. fruits lisses, R. dans l’Armagnac, au Lan E. |
M. alcée, M. Arcra Z.. fruits ridés, r. le long du canal à Barcelonne E{A.
B, Fleurs agrégées à l’aisselle des feuilles.
M. sauvage, M. Syivesrris L. corolle grande, trois fois au moins plus longue que le calice, c. c. c. champs, chemins, etc. E. A.
M. à feuilles rondes, M. Rorunnrrozra ZL. corolle petite, fruit presque lisse, c. bords de l’Adour E.
M. de Nice, M. Nicæexsis À {l. corolle petite, fruit tuberculeux, c.c.le long des chemins, dans les heux cultivés E.
2. Guimauve, ALTHœŒA L.
G. officinale, A. Orricinaris Z. pédoncules multi- flores, plus courts que la feuille c. c. dans les lieux frais E. ;
G. à feuilles de chanvre, A. Canwazina L. pédon- cules unis ou biflores, plus longs que la feuille, tige et feuilles pubescentes, c. les haies, le long des ruis- seaux E. A.
G. hérissée, À. Hirsura Z. pédoncules uniflores, plus longs que la feuille, toute la plante tres héris- sée, c. c. dans les champs secs et calcaires E.
XV. GÉRANIACÉES DC.
1. Erodion, Eronruu 2} Hérit. 5 étamines fertiles, arêtes du fruit roulées en spirale à la base à la ma- turité.
2. Géranion, GEranium Z. 10 étamines fertiles, arêtes du fruit non roulées en spirale, etc.
1. Erodion, Eronrum Z. À, Feuilles non profondément découpées.
E. malacoïde, E. Maracoies Willd. feuilles ova- les-oblongues, les inférieures cordiformes, c. les ter- tres, au midi, à Lectoure, Marsolan, Tourne- coupe, etc. P.
© B, Feuilles découpées presque en folholes, elles-mêmes disséquées.
E. cicutaire, E. Cicurarrum Wlld. feuilles à 8-10 segments profondément incisées dentées, €. c. c. Var. a. (FE. Prœcox) presque acaule, c. c. pelouses sèches, b. (E. Pinpinellæfolium D C.) pétales supérieurs marqués d’une tache blanc Jaunâtre, r. Lectoure, (Æ. Chœrophylhim DC.) pétales non maculés, c.c. c. les vignes P. E. A.
E. musqué, E. Moscaarum Willd. feuilles à seg- ments moins prononcés et plus larges dans leur en- semble, forte odeur de muse, r. le long des murs et chemins, à Lectoure, à Beaulieu près d’Auch E.
2. Géranion, GERANIUM Z. À, Pédoncules uniflores. ; G. sanguin, G. Saxcuineum L. fleurs rouge de sang, R.R. R. à Lectoure, sur la terrasse de l'évêché E. B, Pédoncules biflores, + feuilles palmées. G. noueux, G. Noposuu ZL: feuilles à 5-3 palmu- res dentées, aiguës, c. les bois frais, le long des ruisseaux, bois d’Auch, etc. E.
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G. de Robert, G. Rorrrriaxum Z. feuilles 5-3 pal- matisecquées à lobes obtusement mucronés, c.c. c. les haies, les bois P. E. — Var. b. (G. Purpureum Will.) teinte de la plante plus rougeâtre, fleurs plus petites, c. sur les murs.
C, Pédoncules biflores, + + feuilles arrondies. * Feuilles découpées jusqu'à leur base en lobes étroits. G. colombin, G. Coruwsinux Z. pédoncules plus longs feuilles, c. c.les champs, vignes, ete. E. G. disséqué, G. Dissecrum Z. pédoncules plus courts que les feuilles, c. c. leshaies, vignes, etc. E.
* * Feuilles non découpées jusqu'à leur base.
G. à feuilles rondes, G. Roruxnirorrun L. pétales entiers, c. c. les lieux pierreux E.
G. mollet, G. More L. pétales bifides, fruits gla- bres, ridés en travers, c. c. c. P. E.
G: pusille, G. Pusizzun Z. pétales échancrés, fruits pubescents, non ridés en travers, c.c. au bord des chemins P. E.
Fig. 7. — Oxalis: à rameau florifère; — b fleur entière; — c fruit; — d graine recouverte de son arille; — e arille.
— 160 — Oxalide, Oxaus L.
O. corniculée, O. Coricurara L.fleurs jaunes, R.R. les terrains sablonneux, dans l’Armagnac, au Lan, à Barcelonne, Estang, Barbotan et à Marignan E. A.
O. petite oseille, O. AcerosezrA L. fleurs blanches, r. R. le long des ruisseaux à Panassac, dans l’Ar- magnac P.
XVII HYPÉRICINÉES.
1. Androsème, Axprosœmum T'ourn. fruit en baie.
2. Hyperic, Hyréricum Z. fruit capsulaire à 3-5 loges. |
3. Hélode, HéLones Spach. fruit capsulaire à une seule loge.
Androsème, AnpRosŒmuM T'ourn.
A. official, A. OrriciNae All. fleurs grandes jaunes, r. les bois, bois du Ramier, bois d’Auch EL ME DO
Hypéric, Hyrericun L. A, Sépales bordés de glandes noires.
H. hérissé, H. Himsuruu L. feuilles ovales, velues, c. les lieux frais, les bois, les bords des ruisseaux
H. élégant, H. Purcarum L. feuilles amplexicau- les, cordiformes, glabres, c. les bois E.
B, Sépales non bordés de glandes notres. H. tétraptère, H. Terraprerum Fries tige à 4 an- gles ailés, c. c. les bords des cours d’eau E. H. perforé H. Perrorarum L. tige à 2 angles, c. c. c. les champs E. H. couché H. Huwrrusux L. tiges arrondies, nom- breuses, couchées, c.les champs argilo-siliceux E. A.
Hélode, Herones Spach. H. des marais, H. Parusrris Spach. feuilles ar- rondies pubescentes, r.les marais, Barbotan, Estang, c. les marais de Garaison E.
XVII ACÉRINÉES D C.
Erable, Acer ZL. calice à 5 divisions, corolle à 5 divisions, corolle à 5 pétales, 8-12 étamines.
— 161 —
E. champêtre, À. Cawpesrre L. arbre de moyenne
A ! . =
grandeur, à écorce gercée, c. les bois E. E. de Montpellier, A. MonsPessuzaxum Z. petit
XIX. VIGNES Jus.
Vigne, Vruis Z. 5 étanunes, fruit en baie. V. Vinifère, V. VinrrEerA Z. baie succulente, feuilles
Fig. 8. — Acer: a fleurs, — b une fleur mâle; — c une fleur femelle; — d coupe longitudinale du pistil, — e fruit, On a ouvert une des loges pour montrer la graine; — f l'embryon.
9*
— 162 —
à 3-5 lobes aigus ou obtus, arbrisseau sarmenteux, c. c. haies, bois. — Vigne sauvage, lambrusque E.
XX. CORIARIÉES D C.
Corroyère, Corrarra ZL. plantes dioïques, calice 5-phylle, corolle à 5 pétales, fruit en baie.
C. A feuilles de myrthe, CorrARIA MYRTIFOLIA L. arbrisseau à tiges 4-angulaires, feuilles ovales al- longées opposées, c. dans les terrains calcaires E.
XXI CÉLASTRINÉES Juss.
1. Fusain, Evonruus L. fruit capsulaire à 3 ou 5 loges. 2. Houx, Izex Z. fruit en baie, 4-sperme, 1. Fusain, Evoxyuus Z. F. d'Europe, E. Europœus ZL. arbrisseau quadran- gulaire. c. le long des cours d’eau, dansles bois E.
Fig. 9. — a fleur entière; — b fleur dont on a détaché la co- rolle; — € coupe longitudinale du pistil; — d coupe longitudi- nale du fruit; — e coupe horizontale du fruit; — f coupe longi-
tudinale de la graine.
— 163 —
2. Houx, ILEx qq. H. Piquant, J. Aquirozrum ZL. arbre de petite gran- deur, feuilles toujours vertes épineuses, c. c. les bois E.
XXIL RHAMNÉES Brown.
Nerprun, RHamnus q. N. Alaterne, R. Ararernus L. feuilles dentées, a1- guillonnées, persistantes. c. c. les haies au midi E. N. Bourdaine R. FraxGura Z. feuilles tres en- tières, caduques. c. les bois frais E.
XXII. THÉRÉBINTHACÉES Juss.
Sumac, Raus Z. calice 5-partite, 5 étamines, fruit umiloculaire 5-sperme.
S. Des corroyeurs, R. Corrarra Z. feuilles impari- pinnées à 5-7 paires de folioles. c. sur les rochers calcaires, à Auch, Lectoure, etc. E.
XXIV. PAPILIONACÉES.
À, Légume articulé.
1. Hippocrépide, Hrppocreris L. légume profon- dément sinué.
2. Ornithope, Orniruopus Z. calice à 5 dents, tu- buleux et muni de bractées.
3. Astrolobe, AsrroLogium Desv. calice à 5 dents, tubuleux et sans bractées.
4. Sainfoin, Oxosryoms Tourn. calice campanulé.
B, Légume non articulé.
+ Feuilles simples au moins vers le haut des tiges ou des rameaux. 5. Ajonc, Urex Z. calice diphylle. 6. Spartie, Sparrium L. calice à 5 sépales dentés. 7. Genet, GenisrA Z. calice bilabié; toutes les feuilles simples, 8. Sarothamne, Saroraamnus Warrim. calice bila- bié; feuilles inférieures ternées, les supérieures sim-
ples.
— 164 —
++ feuilles ternées, légumes 1 sperme ou à peu près.
9. Mehlot, Merrrorus Tourn. légume plus long que le calice.
10. Trèfle, Trrorum L. légume plus court que le calice.
an Bugrane, Oxonis Z. légume égal au calice 5-fide.
12. Dorychnie, Dorrcaxium T'ourn. légume égal au calice bilabié.
13. Psoralée, Psorarea Z. légume égal au calice, couvert de points calleux.
Fig. 10.
+++ feuilles ternées, léqumes polyspermes.
14. Luzerne, Meprcaco Z. légume en faux ou en spirale.
15., Lupuline, Lururina Noul. légume réniforme.
16. Lotier, Lorus Z. légume cylindrique ou com- primé, sans àiles; calice 5-fide.
17. Tetragonolobe, TerraconoLogus Scop. légume cylindrique, ailé; calice 5-fide.
18. Cytise, Cyrisus L. légume comprimé, allongé, calice bilabié.
Fig. 10.— A fleur papilionacée, a étendard, b ailes, c carène;
— B élämines diadelphes; — C légume ouvert, montrant les graines.
— 165 —
19. Adenocarpe, Anenocarpus D C. légume com- rent allongé, couvert de poils glanduleux; calice ilabié. | ++) Feuilles digitées. 20. Lupin, Lurrnus Z.
+TiTtt Feuilles ailées, * stigmate pubescent.
21. Pois, Prsum, Tourn. style triangulaire.
22. Gesse, Larayrus Z. style élargi.
23. Orobe, Orogus, ZL. stylelinéaire; légume cylin- drique.
24. Vesce, Vicra Tourn. style filiforme; légume un peu aplati.
TTtitr Feuilles ailées, ** siigmate non pubescent.
25. Ers, Ervuu ZL. calice 5-fide, légume unilocu- laire.
26. Astragale, Asrracazus Z. calice à 5 dents; lé- gume biloculaire.
27. Anthylhde, Anrayzus ZL. calice renflé renfer- mant le légume.
“1. Hippocrépide, Hrppocreris Z. EH. à toupet, H. Comosa Z. fleurs jaunes en tête,
L . . pédoncules plus longs que les feuilles, c. c. c. lieux secs au midi E.
2. Ornithope, Ornrropus Z.
O. comprimé, O. Compressus L. feuilles villeuses dépassant un peu les pédoncules, fleurs jaunes, c. les champs sablonneux de l’Armagnac E.
O. rosé, O. Roseus Duf. feuilles plus courtes que le pédoncule, fleurs roses, c. dans les sables des landes et probablement de l’Armagnac E.
O. nain, O. Perpusizzus L. feuilles plus courtes que les pédoncules, fleurs mêlées de rouge de blanc et de Jaune, c. avec le précédent, Garaison E.
3. Astrolob2, Asrrocogrum Desv. A. Scorpioïde, A. Scorriomes D C. l'à 3 folioles, fleurs jaunes, c.c. dans les lieux cultivés des ter- rains calcaires E.
— 166 —
4, Sainfoin, Oxoprycms T'ourn. O. cultivé, O. Sariva Lam. cultivé dans tous les terrains calcaires, et par suite spontané dans les prés, les friches pierreuses, etc. E.
5. Ajonc, Uzex L. A. d'Europe. U. Europœus Z. calice pubescent ou velu, c. c. c. sols boulbéneux H P. À. nain, U. Nanus, Smith, calice glabriuscule c. c. c. sols boulbéneux A.
6. Spartie, SPARTIUM L. S. Joncé, S. Junxceuu L. glabre, grandes fleurs jaunes, c. dans les terrains calcareo-marneux secs, Auch, Mirande, Montfort, etc. E.
7. Genet, GenisrA ZL.
À, Rameaux épineux.
G. piquant, G. Scorrius L. rameaux floniferes épineux, c. c. c. friches et bois arides, à Auch, Mi- rande, Marignan, Seissan, Simorre, etc. E.
G. anglais, G. Axczica L. rameaux floniferes non épneux, glabres, r. grand marais desséché à Barbo- tan E.
| B, Rameaux non épineux.
G. des teimturiers, G. Tixcrorra ZL. calice glabre, c. c. c. les prés, les bois E.
G. pileux, G. Prrosa L. calice soyeux, r. les bois secs des coteaux à Roquelaure, Bivès, Gimont, etc. E.
8. Sarothamne, SarorHamnus Wimm.
S. commun, S. Vurcaris Wimm. fleurs grandes, jaunes, c. c.c. les bois E. |
9. Mehlot, Merrrorus T'ourn. À, Fleurs jaunes.
M. à grosses racines, M. MacroruizA Pers. pétales égaux, plante élevée droite rameuse, fleur d'un beau jaune, c. c. le long des ruisseaux E. A.
M. des champs, M. Anvexsis Wallr. étendard lus long que les ailes, celles-c1 plus longues que a carène, fleurs d’un Jaune pâle, tiges diffuses cou-
chées redressées, r. les champs à St-Christeau et aux environs d'Auch E.
— 167 —
B, Fleurs blanches.
M. à fleurs blanches, M. Arra Lamk. fleurs imo-
dores, r. les bords de l’Auroue vers Miradoux E. 10. Trèfle, Trirozrum ZL. A, Fleurs en épi (tête très allongée.)
T. à feuilles étroites, T. Axcusriroztum L. folioles linéaires allongées, c. c. les vignes E.
T. incarnat, T. Ixcarvarum Z. folioles cordifor- mes. — Cultivé comme fourrage sous le nom de fa- rouch, se reproduit spontanément P. E.
T. rougeûtre, T. Rugexs Z. fleurs purpurmes
randes, folioles allongées très glabres, c.c. les be herbeuses E.
T. des champs, T. Arvexse L. fleurs blanchâtres,
folioles petites velues, c. les champs E. A.
B, Fleurs en têtes un peu allongées.
T. maritime, T. Marrrmuu Z. folioles allongées, fleurs moyennes purpurines, r. les bois, Lectoure, Gimont, l’Armagnac E.
T. jaunâtre, T. Ocaroceucux Z. folioles allongées, fleurs grandes d’un blanc jaunâtre, c. c. les bois E.
T. strié, T. Srrraruu L. folioles un peu obcordi- formes, pubescentes, une des divisions du calice plus longue que les autres, c.les vignes, les champs, a Gimont, Lectoure, Auch E.
T. scabre, T. Scasruu L. folioles obovales pubes- centes, divisions du calice égales, c. les pelouses sèches E.
T. roide, T. Srricrum Z.. foholes elliptiques, toute la plante glabre, c. les friches arides E.
C, Fleurs en tête hérissées par les divisions du calice.
T. bardane, T. Lappaceum L. tige rameuse, c. c. dans les champs E.
D, Fleurs en tête, corolle caduque. + Calice enflé après la floraison. T. fragifère, T. Fracirerum L. calice très enflé
velu, fleurs en tête arrondie d’un rouge tendre, c. ©. c. le long des routes, les prés, etc. E.:A.
— 168 —
T. souterrain, T. SugrerraneuM L. capitules pau- ciflores, fleurs blanches, c. terres légères, vignes E.
++ Calice non enflé après la floraison.
T. des prés, T..PrarTexse Z. fleurs purpurines, calice velu. c. c. c. partout P. E. A.
T. moyen, T. Menruu Z. fleurs rouges, calice _glabre, r. bois et friches herbeuses, Auch, Gimont, Marignan, etc. E. |
E, Fleurs en tête, corolle persistante étalée après la floraison.
T. agraire, T. Acrarium Z. fleurs jaunes, tiges dressées, c. les champs E.
T couché, T, ProcumBexs L. fleurs jaunes, tiges couchées redressées, c. c.c. les champs E.
T. filiforme, T. Frcrrorme L. tiges munces dres- sées, fleurs petites d’un Jaune pale, c. les champs, les friches, les boïs E.
T. doré, T. Partexs, Schr. fleurs d’un jaune doré éclatant, c. les prés humides E.
E, Fleurs en tête, corolle réfléchie après la floraison.
T. rampant, T. Repexs L. fleurs blanches, stipu- les étroites, pédoncules très longs, c. c. c. partout E A.
T. élégant, T. Erecans Savi. fleurs roses, stipu- les larges, pédoncules assez longs, c. Lombez, Sar- cos, E A.
11. Bugrane, Oxonis Z. À, Fleurs rosées.
B. arrête bœuf, O. Procurrexs Wallr. tiges cou- chées, radicantes à la base, odeur fétide, fleurs gran- des, c.c. c. champs, chemuns, etc. E A.
B. champêtre, O. Cawresrris Koch et Ziz, tiges dressées des la base, sans odeur fétide, fleurs gran- des, c. c. les champs E A.
B. des anciens, O. Anriquorum Z. corolle petite dépassant un peu le calice, tiges couchées en zig- zac, épines minces très nombreuses et très fines, c. les graviers des bords de l’Adour E A.
— 4169 —
, B, Fleurs jaunes.
B. à petites fleurs, O. Coruuxæ All. fleurs en pa- quets axillaires formant des grappes en épi terminal, corolle plus courte que le calice, souvent avortées, r. pelouses sèches, Auch, Gimont, Lectoure E.
12. Dorychnie, Dorycanium T'ourn. D. sous-frutescente, D. Surrruricosum Vall. tiges à peine velues, c. c. c. les friches et bois secs des terrains calcaires E. D. hérissée, D. Hrrsuruu D C. (Bongeana Rehb.) tiges très velues, c. friches herbeuses E.—Var. Se- riceum Noul. poils blancs et soyeux.
13. Psoralée, PsoRALEA Z..
P. bitumineuse, P. Brrumiosa L. fleurs bleues : en capitules très longuement pédonculés, r. les friches herbeuses au midi à Castelnau-d’Arbieu E.
14. Luzerne, Meprcaco L. A, Légumes non épineux en spirale.
L. cultivée, M. Sariva ZL. fleurs bleuâtres, légu- mes courbés en spirale, c.c. lieux cultivés, prai- ries E A. |
L. orbiculare, M. Orgicuranris À [!. fleurs jaunes, légumes discoïdes aplatis. c.c.c. les champs, les vignes E.— Var. Warginala légumes noircissant à la maturité.
B, Légumes épineux.
L. maculée, M. Macurara Wälld. feuilles tachées de noir, “ar glabre, c. c. c. partout dans les lieux cultivés E A.
L. maine, M. Minima Lamk. feuilles non macu-
lées, gousse velue, aiguillons déliés crochus, c. c.. ‘ pelouses sèches E.
L. bardane, M. Lappacea Lamk. légumes ovales, globuleux à 5-6 tours, aiguillons épais et allongés crochus, r. les moissons à Vacquié pres Lec- toure E.
L. denticulée, M. Denricuzara Walld. légumes discoïdes épais de 2 à 3 tours, aiguillons déliés allongés et crochus, c. les eue
L. apiculée, M. Arrcurara Wäilld. légumes dis-
— 170 —
coïdes épais de 2 à 3 tours, aiguillons courts et droits, c. les moissons E.
15, Lupuline, Lururinxa Noul. L. dorée, L. AurarTa Noul. fleurs d’un jaune doré, c. c.:c. partout P. E. A:
16. Lotier, Lorus L. À, Feuilles ovales ou ovales-allongées.
L. des marais, L. Urernosus Schk. tiges dres- sées, c. lieux humides et marécageux E.
. , = 4
L. corniculé, L. Cornicuzarus, L. tiges couchées, c. ©, c. partout E. A.
B, Feulles lancéolées-linéaires.
L. à feuilles étroites, Texurrorrus Poll. plante gla- bre ou à peu près, légumes cylindriques, c. c. les champs E. A. |
L. Hispide, L. Hispinus Desf. plante très velue, légumes comprimés courts, c. les lieux sablonneux de l’Armagnac E.
L. grêle, L. Anqusrissimus Z. plante très velue, légumes comprimés très étroits et allongés, c. les champs boulbèneux à Seissan, dans l’Armagnac E.
17. Tétragonolobe, TérriconoroBus Scop. T. siiqueux, T. Siciquosus Roth, fleurs Jaunes, randes, solitaires, Rr. env. de Condom route de aussens, au Busca dans les vignes E.
18. Cytise, Crrisus L. C. argenté, C. ArGenreus L. (1) fleurs axillaires - eu nombreuses ou solitaires, feuilles soyeuses, 2. es friches arides au Midi, Auch, Gimont, Seissan, Bezues, etc. P. E. C. en tête, C. Caprrarus Scop. fleurs nombreuses en tête, c. c. les bois E,
19. Adénocarpe, Anénocarpus D C. À. compliqué, A. Comrricarus Gay, frutescent, fleurs jaunes en grappes terminales à l'extrémité des rameaux, R.à Barcelonne, route de la gare d’Aire,
c. Garaison E.
(1) Argirolobium Linneanum W'alp.
— AT —
20. Lupin, Lupinus Z.
L. réticulé, L. Rercucarus Desv. fleurs en grappe,
bleuâtres assez petites; gousses de 4-5 graines,
raines réticulées de lignes noires, r. les graviers ds l'Adour, de Riscle à Aire P. E. 2e Pois, Pisum Z.
P. des champs, P. Arvexse Z. fleurs violettes et
pourprées, c. les moissons E. 22. Gesse, Larayrus L. A, Pédoncule portant de une à trois fleurs. + Pas de feuilles, les stipules ou le pétiole simulant des foholes.
G. sans feuilles, L. Apraca Z. stipules élargies en foholes, fleurs jaunes, c. c. c. les moissons E.
G. de missole, L. Nissozra Z. pétiole simulant une longue feuille linéaire, fleurs rouges, r. les champs à Gimont, Lectoure, Auch, Marignan E.
+ + Feuilles à une paire de folioles.
G. annuelle, L. Axnuus L. feuilles à 2 foholes li- néaires allongées, stipules très étroites, fleurs pe- tites Jaunes, c. les moissons des plames E,
G. sphérique, L. Srxæricus Relz. feuilles à 2 folioles linéaires allongées cunéiformes mucronées nervulées, stipules semi-sagittées, fleurs écarlates, légumes subtoruleux nervulés, c. les moissons E.
G. anguleuse, L. Axcurarus Z. feuilles à deux fo- lioles linéaires acuminées, pédoncules longuement aristés, tige subquadrigone à 2 angles plus mar- qués, stipule avec une dent à la base, R. moissons, à Fleurance E. |
G. hérissée, L. Hirsurus Z. légumes hérissés, fleurs d’un blanc purpurin, pédoncules non aristés, c. les moissons E.
N. B. On cultive communément le L. Sarrvus ZL. sous le nom de Gesse.
B, Pédoncules à plus de 2 ou 3 fleurs. + Fleurs jaunes.
G. des prés, L. Prarexsis L. ©. c. c. les haies, les bois, les prés E.
— 172 —
+ + Fleurs rouges.
G. à larges feuilles, L. Larrrorus L. feuilles très larges, stipules très grandes semi-sagittées, fleurs très grandes pourprées, c. c. les bois, les haies E.
G. sauvage, L. Syzvesrris L. feuilles courtes et assez étroites, fleurs médiocres, stipules très étroi- tes, R. Auch moulin d'Endoummgou E.
G. héterophylle, L. Héreropxyzzus L. feuilles li- néaires très allongées, fleurs médiocres, stipules beaucoup plus grandes que dans le Sylvestris, r. les lieux ombragés vers les Pyrénées? E.
23. Orobe, Orogus £. O. tubereux, O. Tuperosus L. racine tuberifère, 4-6 folles, c. c.c. les bois P. O. noir, O. Nicer L. racine non tuberifère, 8-12 folioles, c. les bois des côteaux KE.
24. Vesce, VicraA T'ourn. À, Fleurs axillaires, solitaires ou géminées. + Fleurs rouges, calice régulier.
V. Lathyroïde, V. Larayrornes L. tiges diffuses couchées grêles, fleurs solitaires, légumes noircissant à la maturité, r. les lieux arides et pierreux sur les rochers des environs de Lectoure, à Ste-Croix, à Vaquié, au Häou, à Marsolan, etc. P E.
V. cultivée, V. Sariva L. folioles larges, stipules marquées d’un point pourpre noir, légumes jJaunà- tres à la maturité, c. les champs E.
V. à feuilles étroites, V. Axcusrrrozra Roth, tiges dressées, folioles étroites, légumes noircissant à la maturité, C.c. les moissons, les bords des champs, des haies, des bois, etc. E.
++ Fleurs jaunes, calice irrégulier.
V. jaune, V. Lurea L. étendard glabre, veiné, c. les moissons E.
V. hybride, V. Hyprina L. étendard très velu, les moissons à Gimont, Lombez E.
C, Fleurs en grappe pauciflore, courtement pédonculée.
V. des haies, V. Serruu L. fleurs 2 à 5 purpuri-
nes bleuâtres en grappe plus courte que les feuilles,
c. les haies, les bois E
— 173 —
D, Fleurs de 1-3 sur le même pédoncule, tantôt long, tantôt court.
V. de Bithynie, V. Brraynica L. de 1 à 3 paires de fohioles, fleurs purpurines assez grandes, c. les moissons E.
E, Fleurs en grappes multiflores, longuement pédonculées.
V. mulüflore, V. Cracca L. fleurs en grappe ser- rée, poils peu nombreux appliqués sur la tige, c. c. les heux frais, les moissons, E.
V. à feuilles menues, V. Texuirora Roth. fleurs en grappes moins serrées que dans la précédente, tige couverte de poils nombreux étalés, c. c. les bois, les moissons E,
V. Variée, V. Varia Gren. et Godr. fleurs en grappes lâches, s’ouvrani toutes ensemble, étendard
e moitié plus court que l'onglet, c.c. c. les mois- sons E. 25. Ers, Ervuu L. À, Léqumes glabres.
E. tétrasperme, E. Terrasperuum L. pédoncules plus courts que les feuilles, non aristés, c. les champs E.
E. grêle, E. Gracixe. pédoncules plus longs que les feuilles, aristés, c. les lieux humides E.
B, Léqumes velus.
E. hérissé, E. Hirsurum L. pédoncules à plusieurs fleurs blanches, c. c. les champs E.
26. Astragale, ASTRAGALUS L,
A. à feuilles de réclisse, À. GzycrpxyLLos L. tiges diffuses, rampantes; foholes larges, arrondies, c. les bois frais E.
27. Anthylhde, Axrayzus L.
A. vulnéraire, A. VuznerarrA L. fleurs en têtes moins longues que les feuilles, fleurs jaunes, c. c. lieux secs E.—Var. Rubriflora D C. fleurs rouges.
XXV. ROSACÉES Juss.
__ À, 4 élanunes. 1. Alchemulle, ArcHemizra T'ourn. 10
— 174 —
B, 12 étamaines. 2. Aigremoine, AGRIMONIA L. C, Plus de 12 étamines, + 1 style. 3. Prunier, Prunus Tourn. fruit à noyau, oblong, comprimé. 4. Cerisier, CErasus Juss. fruit à noyau globu-
leux. Ÿ 2 Styles.
5. Alisier, Craræzcus L. arbres, calice 5-fide. 6. Pimprenelle, Porerrum L. herbes, calice à 4 sé-
pales. TTT S styles. 7. Sorbier, Sorgus L.
TT 1 19 styles. 8. Néflier, Mesrizus L. une baie à 5 noyeaux. 9. Poirier, Pyrus L. fruit charnu à 5 loges, po- lysperme. 10. Spirée, SrirœaA L. fruit capsulaire polysperme.
Titi plus de 5 styles.
11. Rose, Rosa L. calice 5-fide, ovaire infère épais et polysperme.
12. Ronce, Rusus L. calice 5-fide, fruit en baie composée de grains succulents agrégés monos- permes.
13. Fraisier, FræcrarrA L. calice 10-fide, fruit en baie succulente formée du réceptacle charnu et des graines.
14. Potentille, Porenrizza L. calice 10-fide, ré- ceptacle nu, semences non aristées.
15. Benoite, Geum ZL. calice 10-fide, réceptacle nu, semences aristées.
16. Tormentille, TormenrizLA L. calice 8-fide.
1. Alchemille, ArcHemizzA Tourn. (1). À. des champs, A. Arvensis Scop. fleurs aggo mérées, opposées aux feuilles, c. c. les champs E.
2. Aigremoine, AGrImonrA L. À. Eupatoire, A. Euparorra L. fleurs Jaunes en
(1) Aphanes Z.
— 175 — ù
longues grappes serrées, c.c.c. les chemins, les bois A. 8. Prunier, Prunus L.
P. épineux, P. Srinosa L. fruits petits, à pédon- cules glabres ordinairement solitaires, c.c.c. les haies P.
P. domestique, P. Ixsrrrrria L. fruits gros, à pé- doncules finement pubescents ordinairement gémi- nés, c. haies P.
4. Cerisier, CErasus J'uss.
C. des oiseaux, C. Avruu DC. feuilles ovales lancéolées, c. les haies, les bois P.
C. de Ste-Lucie, C. Manarer Mill. feuilles ovales arrondies, Rr. les friches arides, au Garros près d'Auch.
5. Alisier, Crarœcus L.
À. commun, C. Torminaus L. feuilles à 7 lobes cordiformes, c. les bois E. IL est cultivé pour ses fruits agréablement acidulés à la maturité sn
A. oxyacanthe, C. Oxyacaxra L. pédoncules gla- bres, fruits à 2 ou 3 noyaux, c. dans les haies, les bois P E.
A.monogyne, C. Moxocyxa L. pédoncules velus, fruits à un seul noyau, c. c. c. les haies, les bois P E.
Ces deux dernières espèces sont confondues sous le nom d’aubépine.
6. Pimprenelle, Porerrun L.
P. Muriquée, P. Muricaruu Spach, fossettes des fruits à bords élevés denticulés, c. c. les prés, les champs E.
P. sanguisorbe, P. SaxcuisorBa L. fruits margi- nés sur les angles plus ou moins réticulés, c. c. les prés, les champs E.
7. Sorbier, Sorsus L. S. domestique, S. Dowesrica L.R. les bois E. Fré- quemment cultivé comme grand arbre à fruit.
8. Néflier, Mesrius L. N. d'Allemagne, M. Germanica L. fruits solitaires à l'extrémité des rameaux (Nèfles), c. les bois, les haies E. — Cultivé.
— 176 —
N. buisson ardent, M. Pyracanrua ZL. fruits en bouquets d’un rouge de feu à la maturité, c. les haies, les bois E.
9. Poirier, Pyrus L.
P. commun, P. Coumunis Z. pétiole grêle aussi long que le limbe de la feuille qui est finement den- tée, c. les bois P.
P. pommier, P. Marus Z. pétiole deux fois plus court que le limbe de la feuille obtusément dentée, blanche et tomenteuse en dessous, c. les haies, les bois P. |
P. acerbe, P. Acersa D C. feuilles comme dans l'espèce précédente mais vertes en dessous et gla- bres après leur entier développement, c. dans les bois P.
10. Spirée, SrrrœA L.
S. filipendule, $S. Firrenpuza L. feuilles pmnées, pinnules petites, c. c. les-champs, les friches E.
S. ulmaire, S. UruarrA Z. feuilles pinnées, pin- nules grandes la terminale très grande, r. le long des ruisseaux, c. dans l’Armagnac E.
11. Rose, Rosa LZ. A. Styles réums, ++: feuilles luisantes.
R. des champs, R. Arvensis L. divisions du ca- lice courtes, feuilles d’un vert cendrée en dessous, c. c. c. les collines E.
R. toujours verte, R. Sempervirexs L. divisions du calice pinnatifides acuminées, feuilles d’un vert bril- lant en dessous, c. les haies, les bois E,.
++ Feuilles non luisantes. | R. styleuse, R. Sryzosa Desv. aiguillons courts, très forts et très crochus, c. les haies, les bois E. Var. Leucochroa Desv. feuilles velues seulement sur les nervures.
B, Styles distincis non soudés en colonnes.
R. des chiens, R. Canixa Z. feuilles simplement dentées, c. c. c. les haies E. Var. Dumetorum, ai- guillons tres crochus.
R. rubigineuse, R. RugranosAa L. feuilles double- ment dentées, glanduleuses sur la face inférieure, odorantes, c. les haies, les bois E.
— 171 —
R. de France, R. Garrica L. stipules étroites, a1 uillons droits faibles et nombreux, r. les rochers, es bois E.
12. Ronce, Rusus L. À, Tige anguleuse.
R. frutiqueuse, R. Fruricosus Z. tige à peine ve-
lue} ce. cc haies, bois E. |
R. glanduleuse, R. Graxpurosus Bell. tige velue,
glanduleuse vers le haut, r. les haies, les bois E. B, Tige cylindrique. R. bleuâtre R. Cæsrus, feuilles glabres, c. c. c. les
champs E. R. tomenteux, KR. Tomexrosus, feuilles tomenteu-
ses, c.les bois, les haies, Beaulieu, l'Armagnac E, 13. Fraisier, Fracarra E.
F. des bois, F. Vesca L. fruit rouge, arrondi ou
ovalaire, c. les bois frais P.E. 14. Potentille, Porenrizra L. À, Feuilles ternées, fleurs blanches.
P. splendide, P. SrPcexpexs Ram. feuilles soyeu- ses, blanches en dessous, luisantes, c. dans les lan- des et les bois de l’Armagnac E.
P. stérile, P. Sreriuis L. (Fragaria) feuilles velues, non luisantes, c. c. c. bois des collines P.
B, Feuilles quinées, fleurs jaunes.
P. du printemps, P. Vera L. pédoncules termi-
naux, c. c. c. les bois, les friches P. Var. Rubens,
toute la plante rougeûtre. ee P. rampante, P. Repraxs L. pédoncules axillaires,
longs, c. c. c. les champs E. C, Feuilles ailées, fleurs jaunes.
P. ansérine, P. Anserina L. feuilles soyeuses, blan- ches en dessous, r. lieux humides, Auch, le long du Gers, c. dans l’'Armagnac E.
15. Benoïte, Geum L.
B. commune, G. Urpanuu L. tige droite, fleurs jaunes, arêtes nues crochues, c. le long des murs, des ruisseaux, les bois E.
40*
— 178 —
16. Tormentille, TorMENTILLA L, T. dressée, T. Erecra Z. tige dressée, fruits lis- ses, c. c. c. les bois E. A. T. rampante, T. Reprans Z. tige couchée, fruits tuberculeux, c. les bois E.
XXVI. ONAGRARIÉES DC.
À, Fruit long. 1. Œnothère, ŒxorxerA L. graines nues. 2. Epilobe, Errrosruu L. graines aigrettées.
B, Fruit court. 3. Isnardie, Isxarpra L. capsule courte.
1. Œnothere, ŒxorxerA LZ. Œ. bisannuelle, Œ. Brennis L. fleurs jaunes, gran- des, c. bords de l’Adour, bords de la Gimone à Simorre, E. A.
2. Epilobe, EPrLosrun L. À, Siigmate entier. E. de marais, E. Parusrre L. feuilles linéaires, lan- céolées, r. marais de l’'ArmagnacE. E. tétragone, E. Trrraconum L. feuilles ovales
lancéolées, tige à 4 lignes saillantes, c. bords des fossés, bois humides E.
B, Siigmate 4-fide. E. hispide, E. Hirsurum L. fleurs grandes, c. c. c. le long des ruisseaux et des rivières E. E. à petites fleurs, E. Parvrrcorum Schreb. fleurs petites, c. c. c. eux humides E.
3. Isnardie, IsNARDIA. JL des marais, I. Pazusrris L. fleurs petites, axil- laires, solitaires, c. les bords de l’Adour, les ruis- seaux et les marais de l’Armagnac E. A.
XXVIT. HALORAGÉES Brown.
. Myriophylle, Myriopayrium Z. fleurs monoïques, fruit à 4 coques indéhiscentes.
M. verticillé, M. VerricrLLarum. fleurs verticillées, rameau floral terminé par des feuilles, c. dans les
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eaux de la vallée de l’Adour et dans l’'Armagnac E. M. en épi, M. Sricaru L. fleurs verticillées en épi terminal, c. mêmes lieux E.
XXVIIT. CIRCÉACÉES Lindl.
Circée, Crrcœa Z. calice bilobé, caduc.
C. de Paris, C. Lurerrana Z. fleurs en grappe ter- minale, r. les bois frais, environs de Lectoure, de Condom E.
XXIX. LYTHRARIÉES Juss.
1. Péphde, Perzis L. capsule arrondie. 2. Salicaire, Lrrarum L. capsule oblongue.
1. Peplide, Perxrs L. |
P. pourpier, P. Porrura L. fleurs axillaires, soli-
taires, sessiles, c. les lieux inondés en hiver, dans l’Armagnac P. A.
2. Sahcaire, Lyraruu L. S. commune, L. SarrcarrA L. fleurs grandes, rou- ges en long épi, c. c. les lieux humides E. S. à feuilles d’'hyssope, L. Hyssoprrozra L. fleurs petites axillaires, r.les lieux humides en hiver, Auch, Lombez, l’Armagnac E. A.
XXX. CUCURBITACÉES Juss.
1. Bryone, Bryonra Z. fruit en baie.
2. Momordique, Moworprca Z. fruit oblong, char- nü E.
1. Bryone, BryonrA Z.
1. B. dioïque, B. Droïca L. plante grimpante à
fruits rouges c. les haies, les bois E. 2. Momordique, Moworpica L.
M. élastique, M. Erarerrom L. fruits s’ouvrant avec élasticité à la maturité, c. à Lectoure, à St- Clar, à Marsolan ete. E. A.
XXXI. PORTULACÉES. Juss.
1. Pourpier, Porruraca T'ourn. 12 étamines. 2, Montie, MonrrA L. 3 étamines. |
— 180 —
1. Pourpier, Porruraca T'ourn. P. des potagers, P. Oreracea Z. feuilles épaisses, fleurs Jaunèâtres, c. les sables des bords de l’Adour E. A. cultivé dans les jardins.
2. Montie, Monria L. M. des fontaines, M. Fonraxa L. tiges couchées et radicantes, c.les champs et vignes boulbéneu- ses P.
XXXII PARONYCHIÉES Sf-Hil.
À, Feuilles alternes. 1. Corrigiole, Corri@roLa L. calice 5-phylle, co- rolle à 5 pétales, capsule à graine triangulaire.
B, Feuilles opposées munies de stipules. 2. Polycarpe, Pozxcarpox L. corolle à 5 pétales très petits ovales échancrés, capsule umiloculaire à
3 valves. 3. Herniaire, HernrarrA Z. corolle à 5 pétales
fiiformes. 4. Illécébre, Izcecesrux Z. corolle nulle.
C, Feuilles opposées sans shipules. 5. Scléranthe, Screranrus Z. calice tubuleux 5- fide. 1. Corrigiole, CorriGroLa LZ. C. littorale, C. Lrrrorarrs L. tiges diffuses et ram- pantes, c.c.les champs dans l’Armagnac P, E. A.
2. Polycarpe, Pozycarpon L.
P. à quatre feuilles, P. TrrraPayLzum ZL. tiges nombreuses, couchées et buissonnantes, r. entre Aire et Barcelonne, au pied des murs P. E. A.
3. Herniaire, HERNIARïIA L.
H. hérissée, H. Hirsura L. tige hérissée, c.c. ter- rains boulbéneux E. A.
H. glabre, H. Grapra L. tige glabre, c. terrains sablonneux de l’Armagnac E. A.
4, Illécebre, ILrecesruM Z.
I. verticillé, I. VerricrzLarum L. tiges étalées en rosettes, fleurs verticillées blanches, r. sables hu- mides de l’Armagnac KE.
— 181 —
5. Sclérante, SCLERANTHUS Z. S. Annuel, S. ANNuus Z. tiges étalées couchées, calices étalés, c. c. les champs E.
XXXIII. CRASSULACÉES DC.
1. Tillée, Trrœa Mich. 4 étamines.
2. Crassule, Crassuza Z. 5 étamines.
3. Orpin, Sxpux L. 10 étamines, corolle polypé- tale.
4. Cotylédon, Coryzenox Z. 10 étamines, corolle gamopétale.
5. Joubarbe, SEmpERvIvuM ZL. 12 étamines.
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1. Tillée, Tirrœa Mach. T. mousseuse, T. Muscosi Z. plante tres petite, r. landes à Barcelonne P.
2. Crassule, Crassura L. C. rougeatre, C. Rugens Z. plante rameuse, rou- geatre, c. les champs, les jardins E.
Fig. 11. — Sempervivum tectorum: a fleur; — b coupe lon- gitudinale de la fleur; — € coupe loncitudinale d’un carpelle; — d écaille ou élamine mélamorphosée; — e étamine se changeant en écaille; — f étamine,
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3. Orpin, Sepum Z. À, Feuilles planes. O. paniculé, $S. Crpœa L. feuilles petites, fleurs blanchâtres en panicule allongée, c. les tertres E. O. herbe de Notre-Dame, S. Terepxrum L. feuilles grandes, fleurs rouges en corymbe, r. les bois E.
B, Feuilles cylindriques, + fleurs jaunes.
O. acre, S. Acre L. tiges étalées très rameuses, c. les rochers, les lieux secs E.
O. réfléchi, S. Rerrexum L. tiges dressées, divi- sions du calice aiguës, c. c. c. les toits, les ro- chers, etc. E.
O. élevé, S. Azrissrmux Z. tiges dressées, divisions du calice obtuses, c. les lieux secs, les vignes E.
+ Ÿ Fleurs blanches ou purpurines. O. à feuilles épaisses, S. Dasypayzzum L. feuilles courtes, très épaisses, R. les vieux murs à Auch E. O. blanc, S. Arsu Z. feuilles allongées, fleurs blanches, c. c. les murs, les champs pierreux E.
4. Cotyledon, CoryLenon Z. , C. ombiliqué, C. Uuericus Z. feuilles rondes, pel- tées, Rr. R. les vieux murs à Auch, à Mirande E.
5. Joubarbe, SEMPERVIVUM L. J. des toits, S. Tecroruu Z. un grand nombre de rosettes stériles, c. les vieux murs, les toits E.
XXXIV. SAXIFRAGÉES Juss.
1. Saxifrage, SaxtrrAGA L. corolle à 5 pétales, cap- sule biloculaire.
2. Chrysosplénie, CarysosPzenru L. corolle nulle, capsule uniloculaire.
1. Saxifrage, SAXIFRAGA L. S. tridactyle, S. Tripacryzrres L. feuilles à 3 ou à 5 lobes, c. c. sur les toits, les murs, les rochers P.
2. Chrysosplenie, CHrysosPLENIUM Z. C. à feuilles opposées, C. OrPposrrirorrum Z. fewl-
— 183 —
les opposées arrondies, r. marais du bois de Las- sales près Garaison E.
Free A9:
XXXV. OMBELLIFÈRES Juss.
OMBELLIFERES VRAIES, une ombelle et une ombellule. À, Fruit globuleux.
1. Cigüe, Coxruu Z. un involucre composé, de quelques folioles.
2. Æthuse, Ærausa Z. point d'involucre ou un in- volucre monophylle.
B, Fruit ovoide, strié ou à côtes. + Pas d'involucre ni d'involucelle.
3. Boucage, Prmrixezca Z. ombelles toutes termi- nales, fleurs jaunes.
4. Fenouil, ANneraum Z. ombelles toutes termi- nales, fleurs jaunes.
Fig. 12. — Saxifraga: a fleur'entière; — b fleur sans les pétales; — ec pistil. On a enlevé une partie du disque qui re- couvre l'ovaire; — d coupe transversale de l'ovaire.
Fig. 13.
+ + + Un involucre ei un involucelle.
8. Buplèvre, Burcevrux L. pétales entiers arrondis.
9. Sison, Sisox L. pétales lancéolés.
10. Bunium, Bunium Z. pétales égaux cordifor- mes, racine tubérifere.
11. Berle, Sium L. pétales égaux ovales cordi- formes, racine non tuberifere. |
12. Ænanthe, Æxanrue Lam. pétales cordiformes INnÉgaUx.
C, Fruit ovoide, hérissé.
13. Caucalide, Caucaus L.‘involucre nul ou pres- que nul. G
14. Carotte, Daucus T'owrn. involucre pinnati- fide, fruit à 9 côtes.
Fig. 13. — À, B.fruit; — C, D fruit coupé horizontalement pour montrer en divers sens les côtes et l’endosperme; — E om- belle de Bunium; — a support de l’ombelle; — b pédoncule de
l'ombellule; — c pédicelle de chaque fleur; — d involucre; — e involucelle,
— 185 —
15. Ammu, Ammr T'ourn. involucre pinnatifide, fruit à 5 côtes. D, Fruit ovoide, comprimé, à bords ailés. ++ Pas d'involucre. _ 16. Maceron, Suyrniuw Z. fruits sans rebordsmem-- braneux. 17. Panais, Pasrinaca L. fruit à rebords membra- neux. + Un involucre. G 18. Athamante, ArTxamaxra L. pétales cordifor- mes égaux. 19. Berce, HerAcLEUM L. pétales cordiformes iné- aux. . . / 20. Silaüs, Srzaus Bess. pétales ovales. 21. Angélique, AxGeLrcA L. pétales lancéolés.
E, Fruit ovale, comprimé, à rebords épais. 22. Tordile, Torprrium T'ourn.
F, Fruit allongé. 23. Scandix, Scannix Gaêrtn. fruit terminé par un long bec. 24. Anthrisque, Anrariscus /ofjfm. fruit terminé par un bec court. 25. Cerfeuil, Caæropxyzium L. fruit sans bec.
OMBELLIFÈRES IMPARFAITES, fleurs en tête ou sans ombellules.
26. Pamicaut, EryNeruu L. fleurs en tête.
27. Ecuelle d’eau, Hyprocoryze T'ourn. fleurs sans ombellule, fruit comprimé. |
28. Samicule, SanicuLza T'ourn. fleurs sans om- bellule, fruit globuleux.
1. Cigue, Conrux L.
C. maculée, C. Macurarux £. tige verte tachée de noir, ombelles à rayons grêles, c. c. les lieux hu- mides E.
2. Œthuse, ŒrausA L.
Œ. petite cigue, Œ. Cynarium L. tige cannelée, ombelles planes et bien garnies, r. les champs de la plaie du Boües au bas de Miélan E.
— 186 —
3. Boucage, PrmrineLra L. B. élevée, P. MAcwa Z. tige sillonnée, c. c. lelong des ruisseaux E. B. Saxifrage, P. Saxrrraca L. tige striée, peu fewillée, c. c. les bois, les haies, les prés secs B.
4. Fenouil, ANETHUM Z.
F. commun, A. Fœnicuzuu £L. feuilles découpées en lanières fiiformes, c. c. les tertres et les rochers BA
5. Ache, ApPrum.
À. Odorante, À. GRAvEoLENS L. r. fossés, lieux hu-
mides, Montastruc, Gimont, Monfort E.
6. Phellandre, PHerLanpriuM E.
P. aquatique, P. AqQuaricum L. feuilles planes, trois fois ailées, d’un beau vert à folioles très peti- tes, les fossés toujours pleins d’eau dans l’Arma- gnac ? E.
7. Séséli, SESELTr.
S. de montagne, S. Monranu Z. feuilles tres dé-
coupées, c. c. c. les rochers, lieux secs E. A.
8. Buplévre, BuPLEvruu L. À, Feuilles perfoliées. B. à feuilles rondes, B. Rorunpirozium L. feuilles arrondies, c. les moissons E. B. à feuilles oblongues, B. Prorracrum Link, feuil- les ovales oblongues, c.les moissons E.
B, Feuilles non perfoliées. | B. très menu, B. Tenuissimu Z. feuilles linéaires
très allongées, r. les champs de boulbènes froides de la Bordeneuve à Puycasquier, à Biane A.
9. SisOn, SISON L.
S. des moissons, S. Secerum L. feuilles petites, tiges couchées, ombelles pauciflores, c. c. les champs E. A.
S. amome, S. Amomum £. feuilles à lobes larges, tiges dressées, ombelles multiflores, r. lieux humi- des E.
S. inondé, S. Ixuxparum Z. feuilles inférieures submergées à divisions capillaires, les supérieures
— 187 —
dentéesou lobées, r. les lieux marécageux, les fos- sés de l’Armagnac, à Barbotan, Estang, le Lan, etc.
S. verticillé, S. VerriciLaruM Z. feuilles toutes à divisions capillaires et comme verticillées, c. lieux humides et marécageux de l’Armagnac E.
10. Bunium, Buniuu Z. B. noix de terre, B. BuLzBocasranuu Z. racine tu- berifère, r. forêt de Berdoues, bords de la Baïse, Marignan, les bois E.
11. Berle, Sruu Z.
B. nodiflore, S. Noprrrorum Z. (1) ombelles sessi- les, axillaires, c. c. c. fossés, ruisseaux E,.
B. à feuilles étroites, S. Ancusrirozium L. feuilles étroites, inégalement dentées en scie, c. les fossés pleins d’eau dans l’Armagnac E.
B. à larges feuilles, S. Larrrozrum L. feuilles larges à dents «ES r. eaux limpides dans l’Armagnac, Manciet? E.
12. Œnanthe, ŒNANTHE L. Œ. fistuleuse, Œ. Fisrurosa L. tige à rejets ram- pants, c. c. heux marécageux, fossés E. . ©Œ. pimprenelle, Œ. PiNrINELLOIDES L. pas de re- jets rampants, racine fibroso-tuberculeuse, c. les bois humides E.
13. Caucalide, Caucazis D C.(L. ex parte). | A, Fruits à aigquillons épars. C. noueuse, C. Noposa (2) D C. ombelles latérales presque sessiles, c. c. tertres, routes E. C. Antnisque, C. Anrriscus Scop (3) aiguillons arqués dès la base, c. c. les haies, les bois E. . des champs, C. Arvensis Auds (4) aiguillons crochus au sommet E.
B, Fruits à aiguillons sur les côtes seulement. C. à grandes fleurs, C. GranptrLora L. (5) feuilles
(1) Helosciadium Kock.
1e) (3) (4) Ces trois espèces entrent dans le genre Torilis ans.
(5) Orlaya Hoffm.
— 188 —
tres découpées, pétales grands, fruit aplati, c. c. c. les champs E.
C. à feuilles de carotte, C. Daucoines ZL. feuilles glabres tres découpées, pétales petits, c. c. les champs E.
C. à larges feuilles, C. LarrrozrA L. (1) feuilles très larges, folioles à dents grandes et aiguës, c. c. c. les champs E.
14. Carotte, Daucus L. C. sauvage, D. Syrzvesrris L. tige droite rameuse, rude, c. c.c. prés, champs, etc., £. A.
15. Ammi, Aumi L.
À. majeur, À. Marvus L. feuilles inférieures à fo- holes ovales lancéolées, dentées en scie, comme sca- rieuses sur les bords, r. Bazin, près Lectoure E.
À. à feuilles glauques, A. GLaucrrorrum L. feuilles à divisions linéaires lancéolées, c. les vignes, les champs, les jardins, à Auch E.
A. visnage, A. Visxaca Lamk. feuilles courte- ment pétiolées, à divisions toutes linéaires étroites, tige cannelée, c. les champs à Mons près Condom, environs de Lectoure, de Sempesserre, etc., E. A..
16. Maceron, Smyrnium L. A 4 \ M. olusâtre, Suyrniuu OLusarrum L. c. à Sarcos? les haies E,.
17. Panais, Pasrinaca L. | P. cultivé, P. Sarrva L. feuilles à grandes fohioles, fleurs jaunes, c. bords des ruisseaux E.
19. Berce HeracLeum L.
B. branc-urcine, H. Spronpyzium L. feuilles très grandes profondément lobées, c. dans les prés hu- mides E. |
20. Silaus, Siraus Bess.
S. des prés, S. Prarensis Bess. feuilles à bords denticulés, luisantes, r. les prairies fraîches à Mar- solan (c), à Lucanthe près d’Auch A.
21. Angélique, AnGerica L. A. sauvage, A. Syivesrris L. tige grosse, cylin-
(1) Turgenia Hoffm.
— 189 —
drique-striée, r. le long des ruisseaux à St-Geny, près Lectoure, l’Armagnac E,
22. Tordyle, Torpyzium Tourn. T. élevé, T. Maximum Z. tige haute, striée et ve- lue, fruits hérissés de soies raides, c. c. les bords des chemins et des bois E.
23. Scandix, ScanDix Gaerin. S. peigne de Vénus, S. Pecrex VenERIS L. fruits très longs dressés, c.c.c. les moissons P. E.
24. Anthrisque, Antariscus Æoffm.
A. commun, À. Vurcaris Pers. feuilles assez larges et découpées, dentées, c.c.c. les bois, les haies E,
25. Cerfeuil, CaœroPxyizun Z.
C. enivrant, C. Temuzuu Z. feuilles mollement velues, fleurs blanches, c. les bords des chemins, des champs P.E.
26. Panicaut, Erynerum Z.
P. champêtre, E. Cawpesrre L. feuilles tres dé- coupées, épineuses, de même que les feuilles de l'involucre, c. c.c. partout E.
27. Ecuelle d’eau, Hyprocoryce L.
E. commune, H. Vurcars L. feuilles peltées, plante aquatique, c. les étangs, fossés et marais de l’'Armagnac E. A.
28. Sanicule, SAnICULA T'ourn.
S. d'Europe, $S. Eurorœa Z. feuilles arrondies,
obtusément lobées glabres, c. bois frais P.
XXXVIL ARALIACÉES Juss.
Lüerre, HEDERA Z.. L. grimpant, H. Heux L. tige ligneuse, grim- pante, armée de grifies qui l’attachent aux murs ou aux arbres, c. partout E.
XXXVIL CORNÉES D C.
Cornouiller, Corus L. fruits en baie. C. sanguin, C. Saxeuxra L. arbrisseau à fleurs en cime, c.c. haies, bois E.
11
— 4190 —
XXXVIIL. LORANTHÉES Juss.
Gui, Viscuu Z.
G. blanc, V. Azsum Z. arbuste parasite, c. sur les branches des arbres, pommiers, tilleuls (à Ma- rignan), peupliers de la Caroline à Lussan, 8. sur l’'aubépine (à Lectoure) H. février.
XXXIX. CAPRIFOLIACÉES.
1. Sureau, SamBucus L. 3 stigmates, baie polys- perme. 2. Viorne, Visurnum L. 3 stigmates, baie monos-
perme. ; 3. Chévrefeuille, Lonicera Z. stigmate trilobé,
baie polysperme. 1. Sureau, SamBucus L.
S. yéble, S. Esuzus L. herbe grosse, c.les champs, autour des villes, des habitations E.
S. noir, S. Nicra Z. arbre à moëlle épaisse, c. les haies, les bois E. |
2. Viorne, ViBurnum Z.
V. commun, V. Lanraxa Z. feuilles cordiformes entières, c. c. les haies, les bois.
V. obier, V. Orurus ZL. feuilles trilobées, R. R. au bord des ruisseaux, bois d’Auch, d’'Ornezan, Panas- sac, l'Armagnac P. E.
3. Chèvrefeuille, Lonrcera ZL. À, Fleurs géminées sur des pédoncules aæil- laires biflores.
C. xilostéon, L. XriLosreum L. fleurs blanches, c. les haies, les bois E.
B, Fleurs en tête.
C.'d’Etrurie, L. Errusca S'anti, feuilles supérieures connées, c. c. les lieux secs sur les coteaux E.
C. des bois, L. PEerrcrymenux L. feuilles supérieu- res non connées, c. c. les bois E.
XL. RUBIACÉES.
1. Gaillet, Gazrum Z. corolle plane, fruit capsu- laire, sec,
— 191 —
2. Garance, Rusra L. corolle plane, fruit en baie. 3. Asperule, AsreruLa, L. corole tubuleuse cam- anulée, fruit non couronné.
4. Sherardie, SxerarprA L. corolle infundibulifor-
me, fruit couronné. 5. Crucianelle, CrucrANELLA Z,. corolle infundibu-
hforme à divisions aristées. 1. Gaillet, Garruu L. À, Fleurs rouges.
G. pourpré, G. Purpureuu ZL. fleurs très petites,
tiges couchées, r. graviers de l’Adour E. B, Fleurs jaunes.
G. croisette, G. Crucraruu Scop. fleurs axillaires, feuilles subaiguës, c. c. c. haies, bois P.
G. du printemps, G. VEernuu ScCop. fleurs axillai- res, feuilles très obtuses, c. les bois, les landes P.
G. vrai, G. Verux L. fleurs en panicule, axillai- res et terminales, c. les lieux secs E.
C, Fleurs blanches. + fruit glabre non tuberculé. * Aquatiques.
G. des marais, G. Pazusrre L. feuilles lancéolées aiguës, 4 par verüucile, c. les lieux marécageux E.
G. fangeux, G. Urrenvosux Z. feuilles lancéolées, 6-7 par verticille, c.c. fossés pleins d’eau, ruis- seaux E.
** Sylvestres.
G. sylvestre, G. Syzvesrre Poll. feuilles 6-8 par verticille, les inférieures un peu rudes, c. c. lieux secs, sur les rochers E.
G. blanc, G. Morzuco L. corolle aristée, tige gla- bre de 3-6 décimètres, feuilles subaiguës oblon- gues ou linéaires, c. c. c. partout E.
G. élevé, G. Ecarum T'hul. corolle aristée, tige glabre de 10 à 15 décimetres, feuilles oblongues lan- céolées, obtuses, mucronées, c. le long des ruis- seaux, haies fraiches E.
+ + Fruit tuberculé. _ G. tricorne, G. Tricorxe With. 2-3 fleurs axillai- res, fruit glabre, pédoncules réfléchis, c. moissons
— 192 —
G. grateron, G. APaRINE L. fleurs axillaires, fruit hispide, aiguillons longs et crochus, c. c. c. haies, jardins, etc., E.
2. Garance, Rcara L.
G. étrangère, Rupra PEREGRINA L. tiges aiguillon- nées, accrochantes, ainsi que la nervure inférieure médiane des feuilles, c. c. les haies E,.
3. Asperule, AsPeruLA L.
A. à l’esquinancie, A. Cynaxcxica ZL. tiges nom- breuses étalées, feuilles linéaires, fleurs rosées, R.R. les friches au midi, au-dessus de Pavie, à Simorre Fe
A. des champs, A. Arvexsis L. tige dressée, ra-
meuse, fleurs bleues, c:c. c. les champs E.
À. odorante, A. Oporara Z. feuilles supérieures :
lancéolées, tiges dressées, fleurs blanches, R. R. R. " !
Je ne l'ai trouvée dans le département que dans le
bois à l’ouest du château de Marignan E.
4. Sherardie, SHERARDIA LL. S. des champs, $. Arvexsis L. tiges touffues dif- fuses, fleurs roses, c. c. c. partout P. E: A. Var. simplex, üge simple et dressée, c. rochers, friches P. Crucianelle, CrucrANELLA L,. C. à feuilles étroites, C. AxcusriroLra L. fleurs en épiquadrangulaires, r. R. R. à travers les pierrailles à St-Christeau, aux environs de Montfort KE.
XLI. VALERIANÉES. D C.
1. Centranthe, Cenrranraus D C. corolle éperon- née.
2. Valériane, VarerrAxA L. corolle régulière, fruit à aigrettes,
3. Valérianelle, VarerranezrA Poll. corolle régu- lière, fruit sans aigrette.
1. Centranthe, Cenrranraus D C.
C. rouge, C. Ruzer D C. corolle à éperon beau-
coup plus long que l'ovaire, c. sur les vieux murs
— 193 —
2. Valériane, VALERIANA Z.
V. officinale, V. Orricrxaus ZL. feuilles toutes innatiséquées à 15-21 segments, fleurs roses ou lanchâtres, c. les bois, les près, le long des ruis- seaux E.
3. Valerianelle, VarerrAneLLA Poll.
A, Fruit. glabre ou à peine pubescent.
V. des potagers, V. Ozrrorra Poll. fruit plus large que haut, c. c. c. les champs, les jardins b. E.
V. carénée, V. Carvara D C. fruit plus haut que large, obtus à la partie supérieure, c. lieux cultivés
V. dentée, V. Dexrara Soy-Vull. fruit plus haut que large, arrondi, légèrement cordiforme du bas, aigu du sommet avec 3-4 dents très petites, c. les lieux secs E.
B, Fruit hérissé.
V. hénissée, V. Errocarpa Desv. fruit hérissé de poils en lignes longitudinales, dents courtes, cou- ronne tronquée obliquement, c. c. les moissons P. E.
V. couronnée, V. Corowara D C. fruit hérissé de poils épars mais nombreux, couronne grande à dents allongées et réfléchies en hamecçon à l’extré- mité, c. c. les moissons E.
XLII. DIPSACÉES. Juss.
1. Cardère, Drrsacus T'ourn. involucre épineux, réceptacle paléacé, paillettes spinuleuses.
2. Scabieuse, Scaprosa L. involucre foliacée, ré- ceptacle paléacé, paillettes inermes.
3. Knautie, KnaurrA Coult. involucre foliacée, réceptacle muni de poils.
1. Cardere, Drrsacus T'ourn.
C. sauvage, D. Syrzvesrris Mill. feuilles dentées, c. ©. c. les champs arides, les prairies sèches E.
C. lacimiée, D. Lacinrarus Z,. feuilles lacimiées, c. les bords des champs, des prairies E.
mr
2. Scabieuse, Scagiosa L. A, Corolle quadrifide. S. mors du diable, S. Succisa L. feuilles lancéo- lées, fleurs bleuâtres, c. c. les près humides, les
bois A. , rs B, Corolle à 5 divisions. ! S. maritime, $S. MarrImA L. capitules ovoides-
oblongs à la maturité, fleurs purpurimes, c. c, c. les lieux secs, les pelouses E. A.
PERLE
PSE
S. pourpre noir, S. ATROPURPUREA L. fleurs d’un pourpre noirâtre, c. autour des villes où elle est cul- tivée dans les Jardins E. A.
Fig. 14. — Dipsacus laciniatus : a fleur; — b ovaire enve- loppé de son involucre propre; — € ovaire coupé longitudinale-, ment, — d fruit; — e fruit coupé longitudinalement.
— 195 —
S. colombaire, S. Corumsarra ZL. capitules globu- PA 5 \ ar
leux ou légèrement ovoides à la maturité, fleurs
bleuâtres, c. c. les bords des chemins, les prai-
ries, etc., E. A.
S. des Pyrénées, S. Pyrexarca Al. plante cou- verte de poils soyeux blanchâtres, fleurs bleuâtres, r. les landes caillouteuses, à Barcelonne E.
3. Knautie, KNAUTIA.
K. des champs, K. Arvensis Coult. feuilles cau- linaires pinnatifides, c. c. c. les champs E.
K. des bois, K. Syivarica Duby. feuilles caulinai- res lancéolées, r. bois de Cazamont à Barcelonne?
E. À. XLIIT. COMPOSÉES Adans.
À, Chicoracées, Fleurons lous en languette; ++ aigrette nulle ou presque nulle. 1. Lampsane, Lampsaxa Z. réceptacle nu, akènes
sans couronne, 2. Arnoséride, Arnoseris Gaërtn. akenes couron-
nés d'un rebord saillant. 3, Rhagadiole, RHacanrorus T'ourn. réceptacle
nu, akènes très allongés, arqués.
4. Drepamie, Drepanra J'uss. aigrette très courte formée de petites écailles.
+++ aigrelte pileuse, sessile; * réceptacle nu.
5. Laiteron, Soxcaus Z. involucre renflé à la base, imbriqué. MARS ES
6. Prénanthe, Prexantxes Z. involucre cylindri- que à tres petites écailles à la base.
7. Crépide, Creris L. imvolucre à deux rangs de fohioles, les extérieures lâches. 8. Epervière, Hreracruu Z. involucre imbriqué de
folioles inégales. * * péceplacle velu.
9. Andryale, AnDryara Z. * * * réceptacle paléacé. 10. Ptérothéque, Prerorueca Cass. paillettes très fines et longues
— 196 —
11. Cupidone, CaranancHE Wall. folles de l'in- volucre entièrement scarieuses. 12. Chicorée, Cicaortum Z. folioles de l’involuere non scarieuses. +++ + aigrelte pileuse pédicellée. 13. Pissenlit, Taraxacum J'uss. folioles de l’invo- | lucre renversées après la floraison. 14. Laitue, Lacruca ZL. involucre cylindrique à folioles imbriquées. ; 15. Chondrille, Caonpriza L. involucre cylindri- ue à folioles non imbriquées. 16. Barkausie, Barkausra Mœnch. involuere à | deux rangs de folioles, les extérieures lâches. |
PTT DONS UT ENT IS DT. Et.
fl 4 dE
+++ aigrelle plumeuse * sessile. 17. Thrincie, TariNcra Roth. graines du centre à aigrettes, celles de la circonférence sans aigrettes. 18. Liondeut, Lronrorox Z. involucre imbriqué à folioles inégales.
Fig. 15. — a fleuron, — b demi-fleuron; — c aigrette; — d languette du demi-fleuron.
— 197 —
19. Picride, Prcris L. involucre double, l'extérieur à folioles lâches inégales.
20. Podosperme, Ponosperuum D C. réceptacle hérissé de pointes tuberculeuses.
TTTTT aigreltle plumeuse * * pédicellée.
21. Salsifis, Tracorocox Z. involucre simple à fohioles scarieuses sur les bords.
22. Helminthie, Hezunwrura Juss. involucre dou- ble, graines striées transversalement.
23. Porcelle, Hypocuæris ZL. involucre un peu imbriqué, réceptacle paléacé.
24. Scorzonere, ScorzoNERA Z. involucre unbri- qué, réceptacle nu.
B, Corymbifères, Stigmale non articulé sur le style, jamais tous les fleurons en languette.
+ SEMI-FLOSCULEUSES, fleurons du centre tu- buleux, ceux de la circonférence en languette.
* aigrette nulle, réceptacle nu.
25. Paquerette, Bezus ZL. involucre à un rang de folioles mégales.
26. Leucanthème, Leucanraemum T'ourn. invo- lucre hémisphérique à plusieurs rangs d’écailles.
27. Matricaire, Marricarra Z. involucre concave à plusieurs rangs d’écailles obtuses.
28. Souci, CazExpuLA ZL. involucre à deux rangs d’écailles, les extérieures plus larges.
* * aigrette nulle, réceptacle écailleux.
29. Camomille, Axrneuis L. involucre hémisphé- rique. 80. Achillée, Acxizzxa L. involucre ovoide.
*** Aigrelle membraneuse. 31. Buphthalme, Burarxaruum L. *Y#Y# Agrellc pileuse.
32. Arnica, Arnica L.involucre campanulé à fo- hioles égales, imbriquées sur deux rangs.
A1*
—"198}—
33. Aunée, Ixura L. involucre arrondi à plusieurs rangs de fohioles inégales.
34. Séneçon, SENECIO T'ourn. involucre cylindri- que ou conique à folioles appliquées.
35. Solidage, Sozrpaco Z. involucre oblong à plu- sieurs rangs de foholes égales.
36. Vergerette, EriGerox L. involucre oblong à plusieurs rangs de folioles inégales.
37. Tussilage, TussiLaco L. involucre cylindrique à un rang de folioles membraneuses sur les bords.
+ + FLOSCULEUSES des fleurons au centre et à la circonférence.
* Aigreile nulle. 38. Armoise, ArrEmisiA L. réceptacle ve:u.
** Aigretle paléacée.
39. Bident, Binexs Z. involucre à deux rangs d’écailles foliacées.
40. Xéranthème, XERANTHEMUM Z'ourn. involucre à deux rangs d’écailles scarieuses.
* * * Argretle pileuse.
41. Conyse, Conyza Less. involucre à plusieurs rangs d’écailles imbriquées les extérieures réflé- chies, réceptacle ponctué ou à fibrilles.
42. Immortelle, Hecycarisum D €. involucre ovoide à plusieurs rangs d’écailles appliquées, étalées en étoile à la maturité, réceptacle nu.
43. Filage, Fizaco T'ourn. involucre ovoïde à un seul rang d’écailles appliquées, réceptacle nu au centre, écailleux à la circonférence. |
44. Gnaphale, Gnapxarrum Don. involucre ovoide à plusieurs rangs d’écailles appliquées, réceptacle nu.
45. Chrysocome, CHrysocoma L. involuere à 2 ou 3 rangs de folioles imbriquées, réceptacle nu con- vexe.
46. Séneçon, SENECIO (pars) (voyez n° 34).
47. Eupatoire, Euparorrum T'ourn. involucre cy- lHindrique à folioles peu nombreuses imbriquées, ré- ceptacle nu, convexe.
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Li
Poe
— 199-—
C. Carduacées, Shigmate articulé sur le style, tous les fleurons tubuleux.
+ Aigrelte nulle.
48. Echinops, Ecanors L. fleurs toutes fertiles. 49. Centaurée, CenraureA (voyez plus bas, n° 55). + + Aigreile pileuse. * Poils non soudés en anneau à la base.
50. Stéhéline, Srœnezina D C. involucre cylin- drique, aigrette rameuse.
51. Serratule, SerraruzA L. involucre ovoïde, 1m- briquée d’écailles foliacées. |
52. Cardoncelle, CarpuncezLus Adans. mvolucre subeylindrique à écailles appendiculées.
53. Bardane, Lappa Tourn. involucre globuleux à écailles crochues au sommet.
54. Kentrophylle, KewrropayzLum Cass. imvolucre épineux, aigrettes doubles au centre, nulles à la circonférence.
55. Centaurée, Cexraurea L. involucre à écailles ciliées ou scarieuses ou épineuses, fleurs du centre fertiles, celles de la circonférence stériles.
** Poils soudés en anneau à la base.
56. Onoporde, Oxopornox Vaill. réceptacle al- véolé, alvéoles a bords membraneux. 57. Chardon, Carouus L. réceptacle paléacé.
+++ aigrette plumeuse.
58. Cirse, Crrsrum T'ourn. aigrette à poils soudés en anneau à la base, involucre épineux.
59. Carline, Cara T'ourn. involucre à écailles imbriquées, les extérieures foliacées, dentées-épi- : neuses, les intérieures scarieuses.
60. Artichaud, Cyxara Vaill. réceptacle charnu, fibrillifère, imvolucre à écailles épineuses au sommet.
61. Leuzée, Leuzea D C. involucre à écailles élar- gies au sommet en un appendice scarieux, récepta- cle muni de paillettes linéaires.
62. Galactite, Garacrires Mæœnch. imvolucre à écailles imbriquées spinuleuses, réceptacle muni de quelques fibrilles caduques. |
— 200 —
1. Lampsane, Lampsaxa L. L. commune, L. Commuxis, L. c. c. Jardins, ter- tres E. 2. Arnoséride, Aroseris Gaërin. A. naine, À. Pusizca Gaërin. c. à Garaison E.
3. Rhagadiole, RHacanrous Tourn.
R. étoilé, R. Srezcarus Gaërin. c. c. champscul- tivés, surtout dans les terrains calcaires E.
4. Drépanie, DrepanrA J'uss.
D. barbue, D. BarBara Desf. c. dans les terrains boulbéneux et sablonneux KE. A.
5. Laiteron, Soxcaus Z.
L. des potagers, S. Oreraceus ZL. involucre gla- bre, feuilles glauques, c.c.c. jardins, champs PHPXA
L. rude, S. Asper Vall. feuilles bordées de als roides et spinuleux, r. les champs en jachère, Beau- lieu, près d’Auch E.
L. des champs, S. Arvensis Z. imvolucre garni de poils glanduleux, c. c. c. champs E. A.
6. Prénanthe, PRENANTHES L.
P. paniculée, P. Panicuzara Mœnch. tige bien feuillée, fleurs jaunes, c. les champs E.
7. Crépide, Creris L.
C. verdâtre, C. Virens Vull. tige et feuilles gla- bres, c. c.c. les champs, prés, ete. A.
Var. Difjusa, tiges nombreuses couchées à la base, c. c. c. prés et autres lieux frais A.
d 8. Epervière, Hreracium L. À, Tige nue ou presque nue.
E. piloselle, H. Prroserca L. feuilles blanches en dessous, une seule fleur, c. c. c. le long des che- mins P.E. A.
E. auricule, H. Auricura L. feuilles vertes des deux côtés, une petite feuille vers le bas de la tige souvent mutiflore, r. les lieux humides, Auch, Lec- toure, c. dans l’Armagnac E.
— 201 —
| B, Tige feuillée.
E. des murs, H. Muroruu Z,. une rosette de feuil- les radicales avec une seule sur la tige, c. c. les bois E.
E. des savoyards, H. Sasaupux L. tige pileuse, droite et ferme, feuilles inférieures ovales-oblon- gues, les supérieures presque amplexicaules cour- tes et glabres, c. les bois E,
E. en ombelle, H. Umuseccarum ZL. feuilles lancéo-
lées-linéaires éparses dentées, fleurs en ombelle, c. les bois E. A. 9. Andryale, AxpryarA Z. A. sinuée, À. Sinuara Z.. feuilles molles, tomen- teuses sinuées (A. sinuata L.) ou entières (A. inie- - grifoha L.), c.c. les vignes E. A.
10. Ptérothèque, Preroreca Cass.
P. de Nîmes, P. Nemaucexsis L. hampes nues ordinairement multiflores, fleurs Jaunes, c.c.c. Res terrains calcaires P. RTE
11. Cupidone, CaraxaxcnEe T'ourn. C. bleue, C. CæœruLEa ZL. R.R.R. environs de Sa- matan ? E. 12. Chicorée, Crcxorrum Z. C. sauvage, C. Ixrysus L. c. c.c. partout E. A. 13. Pissenht, Taraxacum Juss.
P. commun, T. Orricrvxare Wig. feuilles ronc1- nées à lobes triangulaires, c. c.c. partout P. E. A.
P. lisse, T. Lzævicarum D C. feuilles roncinées pinnatifides à lobes lancéolés linéaires, c. les lieux secs E.
P. des marais, T. Parusrre D C. feuilles lisses et très glabres oblongues ou linéaires, c. les lieux humides, les bords des étangs dans l’Armagnac E. A.
14. Laitue, Lacruca Z.
L. à feuilles de saule, L. Sarrexa ZL. feuilles in- férieures pinnatifides, les supérieures sagittées li- néaires, ©. les champs, les vignes E.
L. scarole, L. Scarrora Z. feuilles pinnatifides, verticales et aiguës, c. bords des champs E.
— 202 —
L. vireuse, L. Vrrosa Z. fewulles horizontales, ovales, dentées, obtuses, c. bords des chemins E.
15. Chondrille, CaoxprirrA L. C. joncée, C. Juncea L. c.c. champs E. A.
16. Barkhausie, BarkaausrA WMœnch.
B. à feuilles de pissenlit, B. Taraxrrorra D C. une rosette de grandes feuilles à la base, tige peu feuillée rameuse, fleurs nombreuses jaunes, c. c. c. partout E. |
17. Thrincie, Tarincra Roth.
T. hénissée, T. Hrrra Roth, c. c.c. les chemuns, les prés E A.
18. Léontodon, LEonronow.
L. d'automne, L. Aurumnarzts L. hampe rameuse, glabre ou à poils simples, fleurs dressées, c. c. les champs, les chenuns E. A.
L. hérissé, L. Hisprnuu L. hampe simple, poilue, à poils bi ou trifurqués, fleur penchée avant l’épa- nouissement, c.c. les prés, les lieux frais E. A.
19. Picride, Prcris L. , "A .. . . P. éperviere, P. Hreracroïnes L. c, c. c. lieux in- cultes E. A.
20. Podosperme, Ponosreruum D C.
P. lacimié, P. Lacinrarum D C. c.c. les tertres au
midi E. | 21. Salsifis, Tracopocon L. À, Pédoncules non renflés au sommet.
S. des prés, T. Prarensis Z. feuilles linéaires acu- minées onduleuses, fleurs jaunes, c. les prés E.
S. à feuilles de safran, T. Crocrrourus L. feuilles radicales linéaires et étroites, fleurs extérieures viola- “cées celles du centre Jaunes, r. les friches herbeuses à Clairefontaine, Pavie, Auterive, ete. E. :
B, Pédoncules renflés en massue au sommet. S. à feuilles de porreau, T. Porrrrourus Z. fleurs d’un violet bleuâtre; — cultivé, souvent spontané dans les prairies, ou au bord des chemins E. S. élevé, T. Musor, Jacq. fleurs jaunes, fruits d’un tiers plus courts que le bec qui les surmonte, c. c. les prairies E. Qi
dt. ma. Lans. led er Se D RS cent oo dte = D. dot se à di nn in af di
— 203 —
22. Helminthie, HezuiNrHrA J'uss. H. échioïde, H. Ecxroïpes Gaertn.,c.c.c. champs, lieux incultes, etc. E. A.
23. Porcelle, Hyrocaæris ZL.
H. à longue racine, H. Ranrcara Z. feuilles raides et hérissées, c, c.c. les prés, les vignes, les bords des champs E. A.
H. glabre, H. Grasra L. feuilles lisses et presque glabres, c. dans l’Armagnac, les bords de l’Adour E. A.
24. Scorzonère, SCORZONERA L. -
S. naine, S. Humiis ZL., R. R. R. trouvée deux fois au bois d'Auch, 8. dans l’Armagnac bois et prairies, au Lin, à Barbotan, Garaison E.
| 25. Paquerette, Bezus Z. P. vivace, B. Perennis L. c. c. c. partout-P.E. A.
26. Leucanthôme, LeucanrHemum T'ourn.
L. commun, L. Vuzaare Lam. tige simple, feuil- les inférieures en rosette, ovales spathulées, dentées plus ou moins profondément ainsi que celles de la tige, c. c. c. prés, champs, etc. E. A. L. official, L. Parrenium Gren. et Godr. tige rameuse, feuilles inférieures et supérieures pinnati- séquées, r. les vieux murs à Auch, Fleurance, Lec- toure, c. dans un champ à Marsolan (1856) E.
27. Matricaire, MarrrcarrA L.
M. chamonulle, M. CHamourzra L. akènes (fruits) jaunâtre à 5 côtes filiformes, c. c. c. moissons E. A.
M. inodore, M. Ixopora Z. akènes d’un brun noi- râtre à 3 côtes blanches et saillantes, c. les terres légères E. A.
28. Souci, CALENDULA L,.
S. des champs, C. Avensis Z. graines du centre à nacelle, celles du pourtour lancéolées, fleurs Jau - nes, c. c. les terrains sablonneux à Gimont, à Con- dom, etc. P. A.
29. Chamomulle, ANrHEmIs L. C. puante, A. Corura L. akènes à 10 côtes tuber-
culeuses, plante à odeur fétide, c. c. c. les champs E. A
— 204 —
30. Achillée, Acxrzæa L.
A. millefeuille, A. Micerorru» L. feuilles à divi- sions linéaires, c. c. c. partout E. À. — Var. à fleurs rouges, R. dans l’Armagnac.
À. ptarmique, A. Praruica L. feuilles fortement dentées en scie, 8. r. r. les prés à Bellegarde E.
31. Buphthalme, Bupxraazmum L. B. épineux, B. Spixosum L. involucre à folioles ans. étalées, épineuses, c. c. les tertres secs au midi E.
32. Arnica, ARNICA L.
A. de montagne, A. Monraxa L. feuilles ovales entières les caulinaires opposées, fleurs jaunes très grandes, r. les landes fraiches, c. dans une lande au Lin E.
33. Aunée, Ixura L. À, Demi-fleurons presque nuls.
À. pulicaire, I. Puricarra L. tige droite pani- culée, feuilles ondulées, fleurs globuleuses petites, c. les lieux humides E. A.
B, Demi-fleurons à grande languette.
À. dysentérique, I. Dysenrerica L. tige panicu- lée à rameaux inférieurs étalés, feuilles amplexi- caules tomenteuses en dessous, c. c. c. bord des eaux E. A.
À. à larges feuilles, I. Herenrum L. feuilles tres amples, les inférieures de 50 à 70 centimètres, R. les prairies à Montégut, près d'Auch, à Marso- lan E.
À. à feuilles de saule, I. Sarrcva L. feuilles pe- tites, glabres, Rr. lisières herbeuses des bois, à Xain- trailles près Gimont, à Clairefontaine près d’Auch E.
34. Séneçon, SENECIO L. À, Capitules sans demi-fleurons. S. commun, S. VurGaris L. c. c. c. partout. B, Capitules à demi-fleurons, rayons roulés _ en dessous. S. des bois, S. Syzvaricus Z. feuilles non vis- queuses, c. les bois de pins E.
PS à SR TT
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— 205 —
S. visqueux, S. Viscosus Z. fewulles visqueuses, r. les bords de l’Adour E.
C, Capitules à demi-fleurons, rayons planes.
S. à feuilles de Roquette, S. Erucærozrus L. invo- lucre velu oucotonneux, c.c. c. les tertres, les bords des ruisseaux E. A.
S. jacobée, S. Jacosxa Z. involucre glabre, grai- nes velues, c. c. c. les prés E.
S. aquatique, S. Aquaricus Z. involucre glabre, graines glabres, c. les prés humides dans l’Arma- gnac E.
35. Solidage, SoripaGo Z.
S. verge d'or, S. VIrGa AUREA L. fleurs en pani-
cule d’un jaune d’or, c. les bois et les landes À.
36. Vergerette, ERIGERON L.
V. acre, E. Acre ZL. tige velue, rameuse dès la base, c. les eux secs A.
V. puante, E. GraveoLens L. tige visqueuse, ra- meuse, pyramidale, c.c.c. les champs boulbé- neux A.
V. du Canada, E. Canapexse L. tige hérissée, ra- meuse dans le haut seulement, c. c. c. les lieux sablonneux A.
37. Tussilage, Tussizaco L.
T. pas d'âne, T. Farrara Z. fleurs jaunes, c. c. c. les terres humides H. P.
T. odorant, T.Fracranxs V1//b. (Petasites Tourn.) fleurs d’un blanc rosé à odeur de vanille, r. autour des habitations, Subspontané, Beaulieu près d’Auch, Marignan, Montiort H.
38. Armoise, ARTEMISIA L.
A. commune, À. Vurcaris L. feuilles pinnatifides à lobes lancéolés, blanches en dessous, r. autour des habitations Lectoure, Gimont, Auch E. A.
À. absinthe, A. Agpsinrmium Z. feuilles pinnati- fides à lobes linéaires, fleurs pendantes, r. R. R. les rochers de l'hôpital à Lectoure E.
39. Bident, Binexs L.
B. tripartite, B. TriparrirA L. calathides non pen-
_—. après la floraison, c. c. au bord des eaux
— 206 —
B. penché, B. Cerxua L. calathides penchées après la floraison, c. c. bords de l’Adour et tout l’Arma- gnac, au bord des eaux E. A. |
40. Xeranthème, XERANTHEMUM T'ourn. X. cylindracé, X. Cyripraceuu Sibth. involucre peu ouvert, c. c. c. les champs arides E.
41. Conyze, Coxvza Less. C. squarreuse, C. Squarrosa L. involucre squar- reux, c. les eux secs E,
42. Immortelle, Heucarysum D C. I. jaune, H. Srzcxas D C. feuilles étroites, li- néaires, calathides en tête d’un Jaune doré, c. les friches arides E,.
43. Filage, Firaco Tourn. À, Feuilles lancéolées.
F. d'Allemagne, F. Germanica L. involucre à 5 angles peu prononcés, c. c. c. les champs, les vz. gnes, E.
F. de Jussieu, F. Jussiær Coss. et (erm. imvolucre
A
à 5 angles aigus, c. les lieux cultivés E. B, Feuilles linéaires.
F. de France, F. Gazruica L. feuilles florales su- bulées plus longues ge les fleurs, c. c. les champs, les vignes, dans les boulbènes E.
.. F. de montagne, F. Moxraxa L. feuilles florales.
plus courtes que les fleurs, r. à Garaison E,
F. des champs, F. Anrvensis L. feuilles florales égalant les fleurs, c. à Garaison E. |
44, Gnaphale, GNapxazium Don. G. blanc jaunâtre, G. Lureo-acBum L. capitules non feuillés, c. c. les lieux humides E. A. G. des marais, G. Uziarnosum L. capitules entre- mêlés de feuilles, c. c. les lieux marécageux E. A.
45. Chrysocome, CHrysocoma L. C. linosiride, C. Lanosrris L. les friches arides ? 47. Eupatoire, Evrarorum Tourn.
E. chanvrin, E. Canxasnum L. feuilles D palmatilobées, c. c. bord des ruisseaux E. A.
— 907 —.
48. Echinops, Ecvors L.
E. à têtes rondes, E. Srxxrocepaarus L. fewilles hsses en dessus, fleur d’un bleu céleste, R. R. R. à Marsolan, sous les rochers au midi. E.
E. nitro, E. Rrrro L. feuilles rudes en dessus, fleurs d’un blanc bleuâtre, R. R. R. trouvé une fois aux environs de Montfort E.
49. Centaurée, Cexraurea L. Voir plus bas, n° 55.
50. Stæhéline, STÆHELINA L. S. douteuse, S. Dugra L. suffrutescente, invo- lucre à écailles rougeâtres, r. les friches arides à Gimont, à Roquelaure, à Auch, Simorre, etc. E,
51. Serratule, SerrAruLA L. S. des teinturiers, S. TinxcrorrA L. feuilles vertes, finement dentées en scie, fleurs jaunes, c. les bois, et les landes de l’Armagnac E. A.
52. Cardoncelle, CarpuxcezLus À dans. C. sans piquants, C. Mrrissmus D C. une rosette de feuilles avec une ou plusieurs tiges très courtes, fleurs bleues, c. les friches herbeuses à Auch E.
53. Bardane, Lappa T'ourn.
B. majeure, L. Mao Gaerln. capitules de la gros- seur d’une petite noix à écailles plus courtes que les fleurs, r. à Sarcos, aux environs de Lombez E. A.
B. mineure, L. Mixor D C. capitule deux fois plus petits, à écailles plus longues que les fleurs, c. c. autour des habitations E. A.
54. Kentrophylle, Kexrropayziun Cass. K. jaune, K. Lureum Cass. feuilles et Imvolucre épineux, fleurs jaunes, c. tertres au midi E.
55. Centaurée, CENTAUREA L.. À, Involucre sans épines, fleurs bleues.
C. bleuet, C. Cyanus L. fleurs bleues, c. c. c. les
moissons E. B, Involucre sans épines, fleurs purpurines * fruit à aigrettes.
C. noire, C. Nicra L. capitules grands, involucre à écailles entièrement cachées par les appendices, c. les prairies de la plaine de l’Adour E,. A.
— 208 —
C, de Debeaux, C. Desrauxrr Gren. et Godr. ca- pitules petits, involucre à écailles non entièrement cachées par les appendices, c. c. les bois E. A.
C. scabieuse, C. Scarrosa L. capitules gros, écail- les munies d’une large bordure noire, c. c. les mois- sons E.
++ Fruit sans aigreltes.
C. noirâtre, C. Nicrescexs W2lld. écailles bordées de cils flexueux et réguliers, c. les prés, les bois E. A.
C. amère, C. Amara L. appendices des écailles déchirées au sommet, rameaux grêles, allongés, c. les lieux secs et arides des coteaux E. A.
C. jacée, C. Jacra L. appendices des écailles fran- gés, rameaux Courts et épais, R. les prairies? E. A.
B, ZInvolucre épineux.
C. chaussetrape, C. Carcrrrapa L. fleurs rouges, rarement blanches, c. c. c. les chemins E. A.
C. solstitiale, C. Socsrrrrauis L. fleurs jaunes, c. les champs à Condom, r. Gimont E. A.
56. Onoporde, Oxoporpon Val.
O. Acanthe, O. Acanræium L. c.c.c. les tertres au midi E.
57. Chardon, Carpuus L.. À, Feuilles non décurrentes.
C. Marie, C. Marranus L.{(Silybum Vail.) feuilles de la rosette grandes et maculées de blanc, capitules très gros, très fortement épineux, c.c. c. les tertres au midi à Lectoure E. |
B. Feuilles décurrentes.
C. à petites fleurs, C. TenvrrLorus L. capitules très petits réunis en grand nombre, c. c. bord des chemins E.
C. acanthoïde, C. Acaxraomnes L. capitules moyens le plus souvent solitaires et dressés, c. c. c. les champs E.
C. à grosses têtes, C. Macrocernazus St-Am. capitules gros, solitaires et penchés, c. graviers de l’Adour, c. c. c. la chaussée de Riscle E. — Je crois que À C. MacrocerxaLus St-Am. n’est pas le C. Nu- TANS L. |
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— 209 —
58. Cirse, Crrsium T'ourn. À, Feuilles décurrentes.
C. des marais, C. Pazusrre Scop. capitules petits et agglomérés, c. bords des ruisseaux E.
C. lancéolé, C. Laxcrorarum Scop. capitules très gros ovoides, c. les bords des routes, des prés E. A. B, Feuilles non décurrentes.
C. eriophore, C. Erropaorum Scop. capitules tres ros laineux, c. c. bords des ruisseaux, des champs, es prés E. A.
C. des champs, C. Arvense Scop. capitules ag-
glomérés petits, tige élevée, c. c. c. les champs E. A.
C. sans tige, C. Acauze All. capitules moyens, plusieurs sur une même rosette, tige presque nulle ou courte, c. friches herbeuses E. A.
C. anglais, C. Axcricux Lob. capitule solitaire au sommet de la tige, feuilles blanches tomenteuses en dessous, r. les prés humides de l’Armagnac, Ca- zaubon, Barbotan, Manciet, etc. E.
59. Carline, CarziNA T'ourn.
C. commune, C. Vurcaris L. feuilles velues en dessous, fleurs jaunes, c. c.c. les friches, les bois secs E. A.
C. Corymbeuse, C. Coryusos4a L. feuilles glabres en dessous, fleurs jaunes, mêmes lieux A ?
60. Artichaud, Cynara Vaull. A. sauvage, C. Carpuxcuzus Z. feuilles très épi- neuses, involucre très épineux, fleurs bleues, r. les heux arides, au midi, à Gimont, Lahas, Auch E.
61. Leuzée, Leuzra D C.
L. conifère, L. Conrrera D C. feuilles blanches en dessous, capitules assez gros ovoïdes etinermes, ». les friches à Gimont, Auch, Clairefontaine, Pavie, coteaux de la Lauze, etc. E.
62. Galactite, Gazacrires Mœnch.
G. tomenteuse, G. Tomenrosa Mœnch. tige ra- meuse très flonifere, fleurs d’un beau rouge, feuilles blanches, c. c. c. le long des chemins et tertres au midi E.
12
— 910 —
XLIV. AMBROSIACÉES Link.
Lampourde, Xaxraiu Z.. fleurs monoïques, 5 éta- mines, fruit sec renfermé dans l’involucre épineux ou hérissé de pointes.
À, Tige épineuse. L. épineuse, X. Srnosum L. tige armée d’aiguil-
lons disposés 3 à 3, R.R.Rr. à Gimont près de la chapelle de Cahuzac E. A.
À, Tige inerme.
L. commune, X. Srrumarium Z.. feuilles cordifor- mes à la base, fruits ovales hérissés, les deux ai- guillons terminaux droits, c. c.les champs, les vi- gnes, etc. E. A:
L. à gros fruit, X. Macrocarpum D. C. feuilles cunéiformes à la base, fruits oblongs hérissés de pointes recourbées, les deux aiguillons terminaux divariqués, recourbés en hameçon, c. c. c. sur les graviers de la Garonne.—Je crois l’avoir trouvé dans des vignes près de Lectoure; mais n'ayant pas con- Ne si échantillons, je n’en suis pas entièrement sûr E. A. |
XLV. LOBÉLIACÉES Juss.
Lobélie, LoBerra L.
L. brûlante, L. Urexs L. c. les landes humides de l’Armagnac, la lande de Pavie, près d’Auch,
XLVI. CAMPANULACÉES Juss.
1. Jasione, Jasione L. corolle à 5 divisions hi- néaires, stigmates très courts.
2. Raïiponce, Payreuma L. corolle à 5 divisions h- uéaires, stigmates filiformes.
3. Prismatocarpe, Prisuarocarpus L’Hér. corolle en roue à 5 lobes courts.
" Campanule, Campanura L. corolle en cloche à 5 lobes.
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— 211 —
1. Jasione, JastoNE L.
J. de montagne, J. Moxraxa L. c. les bois, les landes de l’Armagnac, r. les bois de Roquelaure E. A.
2. Raiponce, Payreuma L. R. en épi, P. Sricara L. c. les bois humides P. E.
3. Prismatocarpe, Prismarocarpus L’Her. Li LA Tr - - L2 P. miroir de Vénus, P. Srecurux L’Hor. divisions
du calice de la longueur de la corolle, c. c. les champs E.
Fig. 16. — Jasione montana: a fleur entière; — b coupe Jongitudinale de la fleur: — € coupe transversale de l'ovaire; — d fruit dont on a détaché deux des divisions calicinales; — e graine.
— 919 —
B, Calice sans appendice réfléchi sur le tube. + capsule penchée s’ouvrant à la base. -
C. gantellée, C. Tracxerium L. tige hérissée an- guleuse, divisions du calice lancéolées ou linéaires, c. les bois E.
C. à feuilles rondes, C. Rorunprrozra L. tige gla- bre, R. R. R. trouvée en 1839 abondante le long des murs et sur un perron du séminaire à Auch, un seul échantillon retrouvé en 1867 E,
+ capsule dressée s’ouvrant vers le milieu ou près du sommet.
C. raiponce, C. Rapuncuzus L. tige arrondie, can- nellée, feuilles dentées, c. les revers des, fossés, des tertres E.
C. à feuilles de pêcher, C. Persrcrro1rA tige ar- rondie, feuilles entières linéaires, allongées, R. R. l’'Armagnac, les revers des tertres des landes E.
C. étalée, C. Parura L. tige anguleuse, hérissée sur les angles de poils dirigés vers le bas, c. c. les bois E. A.
B, Capsules s'ouvrant par des valves.
C. à feuilles de lierre, C. Hxpreracea L. (Wahlem- bergia Schrad) tiges débiles couchées, pédoncules plus longs que les feuilles cordiformes anguleuses délicates et glabres, r. r. l’Armagnac, au Lin, à Mauléon, Barbotan, etc. E. A.
XLVII. ERICACÉES Juss.
1. Callune, Cazzuxa Salisb. corolle plus courte que le calice. e
2. Bruyère, Erica ZL. corolle plus longue que le calice.
1. Callune, Cazzuxa Salisb.
C. vulgaire, C. Vurcaris Salisb. feuilles très peti- tes imbriquées sur quatre rangs, c. c. c. les bois E. A.
2. Bruyère, Erica L. > À, Feuilles cilides.
B. à tête, E. Trrraux L. feuilles linéraires 3 à 8 ou 4 à 4 cihées, corolles ovales, fleurs en tête, ©. c. les landes dans l’Armagnac E. A.
— 913 —
B. cihée, E. Crrranis Z. feuilles subovales 3 à 3 ou 4 à 4 ciliées, corolle ovale allongée, fleurs en grappe unilatérale, c. c. les landes et les bois de
‘Armagnac E. A. B, Feuilles non ciliées.
B. vagabonde, E. Vacaxs Z. corolle rosée ou rou- getre, étamines saillantes, anthères non aristées, c, c. c. les bois, les friches des coteaux E. A.
B. à balais, E. Scoparra Z. corolle d’un blanc verdâtre campanulée et globuleuse, étamines non sallantes, anthères non aristées, c. c. les bois, les
landes E.
B. Cendrée, E. Crxerea Z. corolle ovoide-urcéo- lée, étamines non saillantes,anthères aristées, c. c.c: les landes, les bois boulbéneux E. A.
XLVII (bis). VACCINIÉES D. C.
Airelle, Vaccrxium Z. A. myrtlle, V. Myrricrus L. baie d’un noir violet, pruineuse, acidulée, c. les bois à Garaison E. C’est es sa limite inférieure.
XLVIII. MONOTROPÉES Nuit.
Monotrope, Moxorrapa ZL. fruit capsulaire à 4-5 loges à un grand nombre de graines. . M. sucepin, M. Hyprorrrys Boiss. plante grasse Jaunâtre à écailles brunes, parasite sur les racines des arbres et surtout sur celles des pins, Rr. dans l’'Armagnac, Garaison E.
XLIX. JASMINÉES Juss.
1. Jasmin, Jasunum T'ourn. corolle 5-fide. 2. Philaria, Parzzyrea T'ourn. corolle 4-fide, fruit
monosperme. 3. Troëne, Lrcusrrum T'ourn. corolle 4-fide, baïe
à 4 graines. 4. Frène, Fraxinus T'ourn. une capsule ailée (Samare) pour fruit.
19*
— 214 —
1. Jasmin, Jasmnum Tourn. J. frutescent, J. Fruricans ZL. fleurs Jaunes, r. les vieux murs à Lectoure E.
2. Philanis, Phillyrea T'ourn.
P. moyen, P. Men Z. feuilles ovales lancéolées, dentées, r. contreforts du clocher et de l’église à Lectoure.
3. Troëne, Lacusrrum T'ourn.
T. commun, L. Vurcare Z. fleurs blanches en
thyrse au sommet des rameaux, c. c. les haies E.
4. Frène, Fraxnus T'ourn. F. élevé, F. Excersior L. grand arbre à bour-
ee noirs et feuilles opposées à 9-13 foholes, c. les ois, les haies P.
L. APOCYNÉES Juss.
1. Dompte venin, Vinceroxicum Wænch corolle en roue, graine aigrettée.
2. Pervenche, Vixca Z. corolle en coupe, graine sans aigrette.
1. Dompte venin, Vixceroxicumu Mœnch.
D. officinal, V. Orricivaze Mœnch, fleurs axillai- res formant par leur ensemble une grappe feuillée, c. les bois E.
2. Pervenche, Vixca Z.
P. mineure, V. Minor ZL. calice à divisions plus
courtes que le tube de la corolle, c. les bois P.E.
P. majeure, V. Mayor ZL. calice à divisions H-
néaires égalant au moins le tube de la corolle, c. au- tour des habitations, r. les bois à Escornebœuf P.
LI. GENTIANÉES Juss.
A, Capsule uniloculaire. 1. Gentiane, Genrrana Z.. calice à 4-10 divisions, style nul. 2. Chlore, Curora L. calice à 6-8 divisions, style filforme. 3. Menyanthe, Mexyanrues T'ourn. calice à 5 di- visions, style fiiforme.
Etat É M fité a Dar
— 915 —
B, Capsule biloculare. 5440 4. Erythrée, ErrrarœA Ren. calice à 5 divisions. 5. Cicindie, Crcrxnra Adans calice à 4 divisions.
1. Gentiane, GENrIANA Z.
G. des bois, G. Pxeumonaxre ZL. fleurs bleues, grandes, feuilles lancéolées-linéaires, ce. les landes, les bois A.
2. Chlore, Cuzora Z.
C. perfoliée, C. Perrorrara ZL. feuilles perfoliées,
fleurs jaune-orangées, c. les lieux incultes E.
3. Menyanthe, MexyantTHes Tourn. M. trifolié, M. Trirorrara L. fleurs pédicellées en grappes, feuilles trifoliées, plante aquatique, c. marais de Garaison E.
4. Erythrée, Eryrarœa Aen.
E. mignonne, Ë. Purcnezca Horn fleurs longue- ment pédicellées en cime dichothome, c. les prés humides E,. A.
E. petite centaurée, E. Cexraurium Pers. fleurs brièvement pédicellées en corymbe, c.c. les prés, les champs, les bois E. A.
4. Cicendie, Crcrxpra A dans.
C. fiiforme, C. Frrrrormis Delarbr. calice à 4 dents trangulaires, fleurs d’un jaune vif, R. R. champs arides au Lin E.
C. pusille, C. Pusicra Griseb. calice à 4 divisions tres profondes, r. r. les moissons à Seissan E.
LIL. CONVOLVULACÉES Juss.
Liseron, Convorvuzus L. corolle à 5 plis.
A, Tiges volubiles. L. des haies, C. Seprum L. feuilles sagittées, lo- bes de la base tronquées, c. c. les haies E. L. des champs, C. Anvexsis L. feuilles sagittées,
lobes de la base aigus, c. c. c. les champs E.
B, Tiges non volubiles. L. cantabre, C. Caxraprica L. tige subligneuse à la base, Rr. R. une friche au-dessus d’Auterive, fri- che à Cassagne près Condom E.
— 216 —
LI. CUSCUTÉES Coss. et Germ.
Cuscute, Cuscura T'ourn.
A, Stigmates aiqus ou en massue.
_C. d'Europe, C. EvropœæA L. calice à lobes arron- dis, r. heux incultes, sur les orties à Lectoure E.
C. du Thym, C. Errrayuuw L. calice à lobes aigus étalés au sommet, c. c. c. sur diverses plantes, le Serpolet, les Dorychnies, etc., dans les friches E.
C. du trèfle, C. Trrroz Babingt. calice à lobes acuminés appliqués sur la corolle, c. c. dans les champs de trefle qu'elle infeste E.
B, Stigmales globuleux.
C. corymbeuse, C. Corrmsosa À. et Pav. tiges rameuses, de couleur jaunâtre, c. sur la luzerne cultivée qu’elle dévore E.
LIV. BORRAGINÉES Juss.
A, Gorge de la corolle nue. 1. Héliotrope, Hécrorrorrum L. corolle à 5 lobes séparés par 5 petites dents. 2. Vipérinme, Ecxum L. corolle irrégulière à 5
lobes inégaux. 3. Pulmonaire, Puruoxarra T'ourn. corolle régu-
lière, calice à 5.1obes peu profonds. 4 S , A 4. Grémil, Lrraosperuux T'ourn. corolle réguliere, calice à 5 divisions très profondes.
B, Gorge de la corolle munie d’'appendices. 5. Consoude, Sympayrum T'ourn. corolle en clo-
che.
6. Buglosse, Axcuusa L. corolle en entonnoir à tube droit, stygmate bifide.
7. Lycopside, Lxcopsis L. corolle en entonnoir à tube recourbé. :
8. Myosotis, Myosoris L. corolle hippocrateri- forme. |
9. Cynoglosse, Cynoccossum Tourn. corolle en entonnoir, fruits déprimés, hérissés.
10. Echinosperme, Ecxinospermum Swartz, co-
je
rolle hippocrateriforme, fruits triquètres hérissés sur les angles.
1. Héhotrope, Herrorroprum L. H. d'Europe, H. Europœux L.tige rameuse, grap- pes unilatérales, c. c. les champs E. A.
2. Vipérine, Ecxrux L. V. commune, E. Vurçare Z. tige fortement tu- berculeuse hérissée, fleurs purpurines bleues ou blanches, c. c. c. partout E. À.
Fig. 17. — Borrago officinalis: a fleur; — b pisüil fendu longitudinalement avec une portion de la corolle et une étamine; — f fruit; — d l'un des carpelles frais; — c le même fendu lon-
gitudinalement; — e l'un des carpelles sec, avec la graine fendue longitudinalement,
— 218 —
3. Pulmonaire, Puzmonarra T'ourn.
P. à feuilles étroites, P. Axcusrrrocra L. feuilles radicales linéaires lancéolées très allongées, c. le long des tertres des landes de l’Armagnac P.
P. tubéreuse, P, Tuserosa Schrank. feuilles ra- dicales et celles des jets stériles ovales-lancéolées, atténuées en pétiole, c. c. c. les bois P.
P. officmale, P. Orricinaus ZL. feuilles radicales et celles des jets stériles, largement ovales cordifor- mes ou subcordiformes à la base, souvent maculées de blanc, Rr. bois rocailleux et frais des environs d’Auch, de Lectoure, ete. P.
4. Grémil, Lirnxospermum T'ourn.
G. officinal, L. Orricinase, feuilles à nervures la- térales très saillantes, fleurs d’un blanc-jaunûâtre, c. c. bords des chemins, bois, ete. E. |
G. des champs, L. Arvense Z. feuilles sans ner- vures latérales saillantes, fleurs blanches, c. c. c: les champs P. E.
G. pourpre-bleu, L. Purrureo-CœrcLEeux L. fleurs bleues ou purpurines violacées, c. les bois, les haies P.E.
5. Consoude, Symupayrum T'ourn.
C. tubéreuse, S. Tuserosum L. racine fibroso-tu- béreuse, fleurs jaunâtres, c. le long des ruisseaux, les bois P.
6. Buglosse, Axcausa L.
B. d'Italie, A. Irazrca Retz tige dressée rameuse,
fleurs d’un beau bleu, c.c. les champs E. 7. Lycopside, Lycopsis £. L. des champs, L. Anvensis Z. tiges hérissées, rameuses, c. les champs Gimont. 8. Myosotis, Myosoris L. À, Calice à poils étalés et crochus dans le bas, + Ouvert à la maturité.
M. hispide, M. Hispina Schlecht. c. c. champs
sablonneux de l’Armagnac E. ++ Calice fermé à la maturité.
M. versicolore, M. Versicoror Pers. pédicelles bien étalés bien plus courts que le calice, c. c. c. les pelouses P.E,
— 219 —
M. intermédiaire, M. Ixrerwenra Link. pédicelles étalés plus longs que le calice, c. c. c. les haies E.
M. des bois, M. Syzvarica 7 mb pédicelles étalés beaucoup plus longs que le calice, c. les bois hu- mides E.
M. raide, M. Srricra Zink. pédicelles dressés bien plus courts que le calice, c. champs, et landes de l’Armagnac E.
B, Calice à poils appliqués non crochus au sommet. M. des marais, M Parusrris Waith., c. c. bords des ruisseaux et des marais E.
9. Cynoglosse, Cynocrossum T'ourn.
C. officinal, C. Orricvaze L. feuilles molles à duvet appliqué, fleurs rouge de sang, r. les lieux secs, à Mirail près Lectoure, à Frans près Saint- Clar, à Castets E.
C. peint, C. Picruu Aot. feuilles fermes à duvet raide et étalé, fleurs purpurines et bleuâtres, c. c. les chemins, les tertres, les champs E.
10. Echinosperme, Ecamosprrmun Swartz.
E. petite bardane, E. Larpuza Sw., c. c. c. les vignes E. A.
LV. SOLANÉES Juss.
A Fruit en baie.
1. Lyciet, Lycrum calice non enflé à la maturité, corolle infundibuhforme. * 2. Morelle, Soranum Z. calice non enflé à la matu- rité, corolle rotacée.
3. Coqueret, Puysazrs Z, calice très enflé à la ma- turité.
B, Fruit capsulaire.
4. Datura, DarurA Z. calice cadue, corolle infun- dibulhiforme plissée. |
5. Jusquiame, Hyoscramus T'ourn. calice persis- tant.
6. Molence, VerBascum Z. corolle en roue.
— 2920 —
1. Lyciet, Lycrun L.
L. de Barbarie, L. BarBarum Z. c.les rochers à Lectoure et les chemins autour de la ville E. A.
2. Morelle, Soranux L. M. douce-amère, S. Durcamara L. tige sarmen- teuse frutescente, c. haies, bords des ruisseaux E. M. notre, S. Nicruu Z. herbe. fruits noirs (S. Ni- grum L.), fruits rouges (S. Miniatum Willd), c. dé- combres, lieux cultivés E. A.
3. Coqueret, Paysaus L.
C. d’Alkekenge, P. ArxekenGr Z. calice et baie d'un rouge vif à la maturité, r.r. les bois à Téqué, vignes à Aspasot près Lectoure E.
4. Datura, Darura L.
D. stramoine, D. Srramonrum ZL. c. c. les champs sabloneux, E. A. é 5. Jusquiame, Hyoscrauus ZL.
J. noire, H. Nicer Z.. c. les décombres.
6. Molène, VerBascum T'ourn. À, Feuilles décurrentes.
M. bouillon blanc, V. Tarsus ZL. feuilles grandes et tomenteuses, c. c. c, lieux incultes, bois E.
B, Feuilles non ou peu décurrentes.
M. sinuée, V. Sinuaruu Z. feuilles radicales pro- fondément sinuées, c. plaine de l’Osse, de la Baise, de l’Adour, etc. E.
M. Lychnite V. Lycuwnrris Z. capsule ovoïde, tige pubescente, c. lieux arides E.
M. pulvérulente, V. PuzveruzenTum Vill. capsule ovoide, tige floconneuse, c. bords des chenuns, plaine de l'Adour E.
M. Blattaire, V. BrarrarrA L. capsule globuleuse, c. c. bords des chemins, lieux cultivés F,
C, Feuilles inférieures longuement pélrolées.
M. noire, V. Nicrum ZL. r. R. plaine du Gers, au Poteau entre Lectoure et Fleurance, à Seissan E.
— 92921 —
LVI. VÉRONICÉES PBenth.
Véronique, Veronica T'ourn. À, Fleurs axillaires, solilaires, péliolées.
_ V. à feuilles de lierre, V. Henerœrozra L. feuilles a 3 à 5 lobes arrondis, c. c. c. partout H. P. A.
V. Persique, V. Persica Por. fewulles dentées, fleurs grandes, capsule comprimée à lobes écartés, r. à Auch, à Lectoure, à Marsolan, bords de l’Adour, le bord des chemins, les jardins, etc. H. P.
V. agreste, V. Acresris Z. corolle d’un bleu clair et veiné à lobe inférieur blanc, capsule poilue-glan- duleuse globuleuse et carénée, r. les champs, les vignes à Gaumont, à Lectoure H. P. E. A.
V. didyme, V. Dinyma T'en. corolle entièrement bleue, capsule globuleuse velue peu ou point glan- duleuse et non carénée H. P. E. A.
+ + Fleurs sessiles ou à peu près.
V. des champs, V. Arvewsis L. feuilles cordifor- mes subovalaires presque sessiles, c. c. c. champs, jardins P. E.
V. à feuille d’Acinos, V. AcinirozrA L. feuilles in- férieures ovales, arrondies, c. c. les champs, les vignes P.
V. Triphylle, V. TrrpayzLos L. feuilles supérieures à 3-5 lobes profonds, obtus. — Indiquée dans la plaine du Gers près d’Auch; nous ly cherchons mutilement depuis plus de trente ans.
B, Fleurs en grappes latérales. + Plantes aquatiques.
V. Cressonnée, V. BeccagunGa Z. feuilles ovales obtuses, c. c. c. fossés, ruisseaux E,.
V. Mouron d’eau, V. Axacazus L. feuilles lancéo- lées aigues, c. fossés, ruisseaux E.
V. scutellée, V. Scurezrara Z. feuilles linéaires étroites, R. les marais, les fossés toujours pleins d'eau, aux environs d’Auch, Gimont, Lectoure et Mirande, c. dans l'Armagnac E.
— 222 —
++ + plantes sylvestres.
V. Chenette, V. CHxamœpris L. deux lignes alternes et opposées de poils sur la tige, c. c. c. les haïes P.
V.officimale, V. Orrrcnxaus L. feuilles brièvement pétiolées, capsule triangulaire aussi largeque haute, c. les bois secs E.
V. de montagne, V. Moxrana £. feuilles" longue- ment pétiolées, capsule plus large que haute, émar- ginée à la base et au sommet, c. les bois frais E.
V. teucriette, V. Teucrium Z. feuilles inférieures ovales-arrondies, les supérieures étroites, dentées en scie, divisions du calice ciiiées, c. c. les tertres, les bois E. R à
V. couchée, V. Prosrrara L. divisions du calice glabres, tiges a ligneuses, longuement éta- lées, couchées, c. les bois secs, les pelouses sè- ches E.
C, Fleurs en grappes terminales.
V. à feuilles de serpollet, V. SerPyccrrora L. feuil- les inférieures ovales-arrondies, glabres, c. les champs boulbéneux, humides P.
LVIIL SCROPHULARINÉES Brown.
A, Calice quadrifide. | 1. Bartsie, BarrsrA L. calice cylindrique, graines anguleuses. | AS 2. Euphraise. Evrarasra L. calice cylindrique, graines striées. | 3. Mélampyre, Meramryrum Tourn. calice cylin- drique, graines lisses. e A ! 4. Rhinanthe, Ruarnantaus Z. calice très enfle. B, Calice quintifide. + corolle éperonnée. 5. Linaire, Jinarra Juss. éperon allongé. 6. Mufllier, AxruimruNum T'owrn. éperon court, reduit à une bosse. + + corolle non éperonnée. 7. Scrophulaire, ScropnuLarra T'ouwrn. calice non
enflé. 8. Pédiculaire, Penicuzaris T'ourn. calice enflé.
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1. Bartsie, Barrsia Z.
B. visqueuse, B. Viscosa Z. fleurs Jaunes, c. les champs boulbéneux E. ù
2. Euphraise, EupxrasrA L.
E. jaune, E. Lurea L fleurs jaunes, c. les friches arides E. A.
E. officimale, E. Orricrnauis L. fleurs bariolées de blanc, de jaune et de violet, c. c. les bois, les fri- ches E. A.
E. tardive, E. Onoxrires Z. fleurs purpurmés vio- lacées, c. les champs apres la moisson A.
3. Melampyre, MeramPyrum T'ourn.
M. en crête, M. Crisrarum Z. fleurs en épi qua- drangulaire, c.c. les bois E.
M. des prés, M. Pratexse ZL. fleurs unilatérales bractées lancéolées, c. c. les bois E.
4. Rhinanthe, RHiNanTHUS L.
R. à grandes fleurs, R. GLapra Lam. fleurs gran-
des, calice glabre, c. c.c. les prés secs E. \ = .
R. à petites fleurs, R. Hrrsura Lam. fleurs peti-
tes, calice velu, c. les prés humides E.
Fig. 18. — Scrophularia aquatica : a fleur entière; — b co- rolle fendue et étalée; — c pistil; — d eapsule entr’ouverte; — e graine; — f graine coupée longitudinalement.
— 224 —
5. Lainaire, Linaria J'uss. À, Feuilles pétiolées. L. élatine, L. Erarxe Desf. feuilles supérieures hastées, c. les champs humides E. A.
E. bâtarde, L. SpuriA Mill. toutes les feuilles ovales-arrondies, c. c. c. les champs E. A.
B, Feuilles sessiles, + fleurs jaunes.
L. commune, L. Vurcarrs Mœnch calice glabre à divisions linéaires-aiguës, c. les champs E. A.
L. couchée, L. Surixa Desf. calice velu à divisions obtuses, r. graviers de l’Adour A.
++ Fleurs violettes ou bleuûtres.
. L. mineure, L. Mixor Desf. fleurs violettes, tige à poils gluants, c. les vignes, les champs E. A.
L. de Pélissier, L. PeLrsserrana Müll. fleurs d’un blanc-violâtre, éperon très long et aigu, c. Monléon- Magnoac P. E.
L. striée, L. Srrrara D C. fleurs blanches rayées de violet, éperon court et obtus, c. c. les tertres, les champs E.
6. Mufflier, ANTHIRRHINUM T'ourn.
M. grand, A. Musvs L. fleurs très grandes, calice :
à divisions courtes, c. les vieux murs E. M. orangé, A. Oronriuu L. calice à divisions li- pie , . \ néaires-allongées, c. les vignes des boulbènes A.
7. Scrophulaire, Scropaurarra Tourn.
S. aquatique, S. Aquarica £. feuilles à pétioles décurrentes, crénelées c. c. c. le long des eaux E.
Var. Appendiculata Noul.2 folioles à la base des feuilles.
S. noueuse, S. Noposa L. feuilles dentées en scie, R. Sarcos, Masseube, Seissan E.
S. des chiens, S. Canina L. feuilles pinnatifides, c. bords de l’Adour FE.
8. Pédiculaire, Pepicuraris T'ourn.
P. des bois, P. Syrvarica L. tiges couchées, fleurs rouges, c. les landes, les bois humides E. |
POUR Model. 4 SIRET PTS UN PPT
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LVIIT. OROBANCHÉES J/uss.
1. Phéhipée, Parures May. et Led. fleurs munies de 2 bractéoles latérales.
2. Orobanche, OroBaxcuEe L. fleurs sans brac- téoles, calice de 2 pièces.
3. Clandestine, Craxnesrixa Tourn. fleurs sans bractéoles, calice 4-fide.
1. Phéhippée, Paerrpra Mey. et Led. P. bleuâtre, P. Cerurra Mey. tige simple bleuâ- tre, R.R.R., Saint-Amans près d'Eauze E. P. rameuse, P. Ramosa Mey. tige rameuse, jau- nâtre, c. sur le lin, le chanvre, etc. E. |
2. Orobanche, ORoBANCHE Z. À, Etamines insérées vers la base de la corolle. O..du genêt, O. Rarum Thuil., c. dans les bois, sur le Genista Scoparia E. TT Etamines poilues. O. de l’ajonc, O. Uurs Des Moul. stigmate . jaune, c. les landes, sur l’Ajonc E.
O. du Gaillet, O. Gaz Vauch. stigmate pourpré, plante à odeur de gérofle, c.c. sur les Galium É.
B, Etamines insérées au-dessus du tiers supérieur du tube de la corolle.
O. du lierre, O. Henerœ Vauch. stigmate d’un beau jaune, c. sur le Lierre E. |
O. mineure, O. Mivor Suit. stigmate purpurin, corolle blanchâtre à lèvres obtusément denticulées, c. c. Sur les Trifolium qu’elle infeste souvent E.
O. de la carotte, O.-Caroræ Des Moul. stigmate Purpur, fleurs jaunes, 2. r. sur la Carotte sauvage aux environs d'Auch E.
O. du Panicaut, O. Erynerr Vauch. stigmate d’un brun violacé, plante d’un violet bleuâtre, R. R. R. sur le Panicaut à Montestruc, à Bivès E.
3. Clandestine, Cranpesriva T'ourn. .C. commune, C. Recrirora Lam. fleurs grandes Miolâtres, c. c. le long des eaux P.
-43
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LIX. LABIÉES Juss.
À, Corolle à 4 lobes presque égaux.
1. Lycope, Lycopus £L. 2 étamines fertiles. 2. Menthe, MentxA Z. 4 étamines fertiles.
B, Corolle subunilabiée. 3. Bugle, AruGa L. corolle à tube muni d’un an- neau de poils. | 3. Germandrée, Teucrium Z. corolle à tube non muni d’un anneau de poils.
Fig. 19. — Melittis Melissophyllum : a fleur entière; —
b fruit composé de 4 akènes; — c un des akènes, les 3 autres enlevés; — d coupe longitudinale; — e coupe transversale d’une graine.
NC
— 291 — 7. Scutellare, Scurerrarra L. calice operculé.
+ + Gorge velue.
8. Tavu, Tuyuus L. calice à tube fermé par des poils.
9. Melisse, Merissa L. calice scarieux, un peu velu à la gorge.
10, Chnopode, Crinoronrum T'ourn. calice barbu à la gorge, fleurs en glomérules, réunies sous un involucre.
11. Origan, OrrGanux L. calice barbu à la gorge, fleurs en épis quadrigones.
D, Corolle bilabiée, calice non bilabié. T 4 étamines, * corolle à lobes presque égaux. 12. Lavande, Lavanpura ZL. étamines fléchies sur
la lèvre inférieure. 13. Sariette, SarurerA Z. étamines.
TT 4 élamines. * * corolle à lobes inég aux.
14. Gléchome, Gzecoma Z. anthères en croix deux à deux.
15. Lamier, Lamrux Z. sorge de la corolle bidentée.
16. Galéopside, Gazsorsis Z. lèvre inférieure de la corolle bidentée.
17. Galeobdolon, Garrornoron Huds, lèvre infé- rieure de la corolle trifide.
18. Nepeta, Nerrra Z. lèvre inférieure de la corolle crénelée. _ 19. Bétome, Brronica Z. lèvre supérieure de la corolle plane ascendante. |
20. Epiaire, Sracuys Z. filets des étamines déjetés en dehors après la fécondation.
21. Ballote, Barrora Z. calice à 10 stries, lèvre supérieure de la corolle en voûte.
22. Marrube, Marruprum L. calice à 10 stries, lè- re supérieure de la corolle droite et bifide.
T T Ÿ 2 étamines.
23. Romarin, Rosmarnus L. filets des étamines munis à leur base d’une petite dent.
24. Sauge, SaLviA Z. filets des étamines sans dent à la base.
— 228 —
1. Lycope, Lycopus Z. L. d'Europe, L. Eurorœus L.
2. Menthe, MexrHA L. À, Gorge nue, + Fleurs en épi.
M. à feuilles rondes, M. RorunpiroLIA Z. feuilles ridées arrondies, c.c. c. prés, champs E. À.
M. Sauvage, M. SYLVESTRIS Z. fouilles lancéolées sessiles, bords de l’'Adour E. A.
M. de Noulet, M. NouLETIANA Timb. feuilles lan- céolées pétiolées, r. les champs, près d'Auch; à Larroque, près Puycasquier.
M. Odorante, M. Onorara Sole, lante entière- ment glabre à odeur suave, R. R. au etit, près Lec- toure E.
+ +, Fleurs verticillées.
M. aquatique, M. Aquarica L. feuilles étiolées.
M. des champs, M. Arvensis L. feuilles presque sessiles.
B, Gorge velue. |
M. pouliot, M. Purecrum L. c.c. c. les prés et
autres lieux humides A.
3. Bugle, Aruca L. B. rampante, À. REPrANs, Z. simples à rejets ram- pant, c. c. c. les prés P. ; B. faux pin, À. CHAMŒPYTIS Schreb. feuilles, 3- partites, c. c. les champs P'ECES
4. Germandrée, Teucrrun L. A, Tige entièrement herbacée.
G. élégante, T. Bornys L. feuilles multifides, c. les champs E.
G. des bois, T. ScoronontA L. feuilles pétiolées, cordiformes, c. c. les bois E.
G. des prés, T. Scornium L. feuilles ovales ses- siles, r. r. les prés humides des bords de l’Arrats E. A |
B, Tige sous-ligneuse à la base.
G. petit chène, T. Crauænmis L. feuilles ovales,
pétiolées, c. c. les lieux secs E.
— 929 —
G. de montagne, T. Moxraxuu ZL. feuilles linéai- res, c. les friches au midi E. |
ne Meltte, Mecrrns E: M. à feuilles de Mélisse, M. MeussorayiLum Z. fleurs grandes d’un jaune blanchâtre.
6. Brunelle, Bruxezra T'ourn.
B. commune, B. Vurcaris Z. feuilles entières, fleurs violettes ou blanches, c. c. c. les bois E.
B. lacimiée, B. Lacinrara Z. feuilles lacinices, fleurs blanches, c. les bois secs E.
B. à grandes fleurs, B. GranprrLorA L. corolle grande purpurine, r. les bois, les landes, à Beau- heu, près Auch, dans l’Armagnac E.
7. Scutellaire, ScuTELLARIA L. S. galériculée, S. Garericurata ZL. feuilles lan- céolées-oblongues, c. les fossés, les marais E. S. mineure, S. Mivor Z. feuilles cordiformes, r. fossés et marais de l’'Armagnac E.
8. Thym, Tuyuus Z.
A, Plantes vivaces.
T. serpollet, T. Serriczum L. tiges diffuses, feuil- les opposées linéaires.
T. calaminthe, T. Caramwrxa L. (Melissa) (1), feuilles opposées ovales, dentées en scie, c. les bois E. A. — Var. Mexraœroun, feuilles plus petites, très superficiellement crénelées, c, c. c. les bords des chemins E. A.
B, Plantes annuelles. T. des champs, T. Acmos L. (2), tige herbacée, rameuse, couchée, feuilles pétiolées, ovales.
9. Melisse, Merrssa Z.
M. officinale, M. Orricinazis L. feuilles grandes, ie à odeur très suave, c. autour des habitations, 10. Clinopode, Crixoponium T'ourn.
C. commun, C. Vucare L. fleurs rouges verti- cillées et presque en tête, c. c. les lieux secs E.
(1) Type du genre Calamintha Mænch. (2) Type du genre Acinos Pers.
— 230 —
11. Origan, OrtGaxum L. O. commun, O. Vureare L. fleurs en épis qua- drigones ramassés en panicule, c. c. les lieux secs.
E. A. 12. Lavande, LavanDuLA L. L. à larces feuilles, L. Larrrorra L, bractées et
bractéoles foliacées, r. r. r. friches de la Lauze, à Sémézies où elle abonde E.
nr Sarriette, SATUREIA L. S. des jardins, S. Horrexsis L. tige herbacée
dressée très rameuse, odeur forte, R.R. R. un Champ
très aride en allant de Lucanthe, près Auch, au Ma- lartic H. A. 14. Gléchome, Gzecuoma L. G. lierre terrestre, G. HenrracEea L. tiges cou- chées, rampantes, rameaux stériles allongés, c.c.c.
les haies P. 15. Lamier, Lawrux L.
L. amplexicaule, L. AMPLEXICAULE L. fleurs peti- tes, feuilles supérieures amplexicaules, R. les vieux murs, les vignes E. |
L. Maculé, L. Macuraruw Z. fleurs très grandes, purpurines en verticilles de 6 à 10 fleurs, c. c. c. les lieux frais P. E.
L. blanc, L. Azsuu L. fleurs blanches assez gran- des, en verticilles de 15 à 20 fleurs, R.R. R. jardin, à Encarignan, près Gimont.
L. pourpré, L. Purpureux L. fleurs petites et pur- purines très rapprochées au sommet de la Hge 6.0, & partout P. E. A.— Var. ALBIFLORA, fleurs blanches, R. r. prés sur l’Auze, près Lectoure PF:
14. Galeopside, GaLropsis L. . G. ladanum, G. Lapanu Z. feuilles lancéolées li- néaires, c. c. c. les champs après la moisson E. A. G.chanvrin, G. Terranir Z. feuilles ovales-lancéo- lées, r. les champs des bords de l’Arros et de l'A- dour, à Riscle, à Semboués E. A.
15. Galeobdolon, GALEOBDOLON L. G. Jaune, G. Lureum Z. fleurs grandes, Jaunes,
8. les bois frais à Lectoure, Bivès, etc. P. E.
md à tte , miles
PCT TP NE RS
CR
— 231 —
16. Nepeta, Nrprra L.
N. des chats, N. Cararra L. fleurs blanches ponc- tuées de rouge, c. à Monléon-Magnoac E.
17. Bétoine, Beronica L.
B. officmale, B. Orricixazis L. fleurs d’un beau rouge, c. c. c. les bois E. 18. Epiaire, Sracuys. À, Corolle purpurine. + Bractéoles à peu près de la longueur du calice.
E. d'Allemagne, S. Grrmanica Z. plante tomen- teuse d’un aspect presque blanc, c. les bords des routes et des champs E.
E. des Alpes, S. Azpina L. feuilles vertes velues sur les deux faces, R. R. R. bois frais à Douat près Lectoure E.
TT Bracteoles nulles ou très petites.
E. des marais, S. Pazusrris Z. feuilles lancéolées, fleurs dépassant de beaucoup le calice, c. les fossés, les marais E.
E. des champs, S. AnRvensis Z. fleurs dd à peine la longueur du calice, c. la plaine del’Adour et tout l’'Armagnac E. A.
B, Corolle jaunûtre.
E. annuelle, S. Anxxua Z. feuilles glabres, c. les champs E. A. | | E. droite, S. RecrA Z. feuilles velues, c. les lieux
secs E. 21. Ballote, Barrora Tourn.
B. fétde, B. Fæœrrna Lam. teinte de toute la plante d’un vert brunâtre, c. c. c. les décombres E. 22. Marrube, MarruBIuM L. M. commun, M. Vurcare Z. teinte de toute la. plante d'un gris blanchâtre, c. c. c. les lieux secs E. 23. Romarin, RosMaARINUS Z.
R. officinal, R. Orricinauis Z. feuilles linéaires vertes en dessus, blanches en dessous, cultivé dans
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les jardins ruraux, subspontané dans les anciens Jardins P. A. 24. Sauge, SALVIA L.
À, Tube de la corolle pourvu d’un anneau de poils. S. officinale, S. Orricinauis L. tige suffrutescente à la base, cultivée et subspontanée dans les anciens jardins, sur les vieux murs au midi E.
B, Tube de la corolle sans anneau de poils.
S. sclarée, S. ScrareA L. feuilles très rugueuses, tomenteuses, bractées très grandes, violacées, fleurs très grandes d’un blanc violâtre, r. les rochers au midi, à la Hillére près Lectoure, à Tournecoupe, à Homps, etc. E. |
S. des prés, S. Pratensis Z. feuilles rugueuses, bractées courtes, fleurs très grandes d’un bleu foncé, c. les prés E. Mai.
S. des friches, S. APrica Dup. feuilles très ru- gueuses en grande rosette à la base, tige peu feuil- lée, r. r. les friches calcaires aux environs de Lec- toure. — Cette espèce nous parait, par son port, entièrement distincte de la sauge des prés. Quoique venant en plein soleil et presque toujours au midi, elle est d’un mois plus tardive, pour sa floraison, que la Sauge des prés à laquelle elle ressemble par ses fleurs. Fin Juin. |
S. Horminioide, S. Horminiornes Pouwrr. feuilles allongées assez rugueuses, corolle d’un bleu clair assez longue à lèvre supérieure, courbée et compri- mée, c. les tertres au midi dans les terrains cal- caires P. E.
S. Clandestine Z. $S. CLanpesrina Z. corolle à pee plus longue que le calice, d’un pourpre clair, c. les prés, autour des habitations P. E.
LX. VERBÉNACÉES Juss.
Verveine, VerBexa L. corolle tubuleuse à lymbe 5-fide subhilahiée.
V. officinale, V. Orricinauis, L. c. c. le long des chemins E. A.
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LXI. LENTIBULARIÉES ich.
1. Grassette, PnGuicuza T'ourn. calice 5-fide. 2. Utriculaire, UrricurarrA L. calice bilabié.
1. Grassette, Pixauicuza T'ourn.
G. de Portugal, P. Lusrranica Z. fleurs blanc- rougeûtres petites, c. les landes humides de l’Ar- magnac, à Panassac E,.
2. Utriculaire, UrricucariA L. (aquatique).
U. commune, U. Vurcaris Z. éperon de la corolle conique, R. les fossés et marais de l’Armagnac E.
U. mineure, U. Minor L. éperon court obtus, R. R. fossés et marais de l’Armagnac E.
LXII. PRIMULACÉES Vent.
À, Capsules s’ouvrant longitudinalement.
1. Primevère, Prruuza ZL. corolle à long tube.
2. Lysimaque, Lysrmacura £. corolle en roue sans appendices.
3. Samole, Samozus T'ourn. corolle avec 5 ap- pendices à la gorge.
4. Pam de pourceau, Cyczamex Z. corolle à 5 di- visions réfléchies.
B, Capsule s’ouvrant circulairement. 5. Mouron, Anacazis L.
1. Primevère, PrimuLrA Z.
P. officinale, P. Orricvaris Jacq. calice à divi- sions courtes, R. prairies aux environs d'Auch, c. à Sarrant P. |
P. élevée, P. Erarror Jacq. calice à divisions lon-
ues et aiguës, hampe longue multiflore, c. le long es ruisseaux P.
P. grandiflore, P. Grannrrrora Lam. calice à di- visions longues et aiguës, pédicelles radicaux uni- flores, c. c. le long des ruisseaux de l’Armagnac.
Var. rubriflora fleurs rouges, r. r. R. à Moussat, près Barcelonne. |
2. LysrmAQuE, LysrmacxiA Z..
L. commune, L. VuLcaris Z. feuilles lancéolées, c. bords des rivières E.
43*
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-L. nummulaire, L. Nummurarra Z. feuilles arron- dies, c. les bois frais E.
L. des bois, L. Nemoruu ZL. feuilles ovales-aigués, R. R. les bois frais à Seissan, Panassac E.
3. Samole, Samozus ZL.
S. de Valérand, S. Varerannr Z. c. les lieux hu- mides E.
5. Mouron, ANnAGazus L.
M. des champs, A. Arvexsis Z. feuilles ovales ou lancéolées, c. c. c. les hieux cultivés P. E. A.
Var. Phœnicea fleurs rouges.
Var. Cœrulea fleurs bleues.
Fig. 20. — Lysimachia vulgaris : a fleur entière; — b éta- mines monadelphes; — ç pistil; — d stigmate; — e fruit; — f le même, montrant les graines attachées à un trophosperme cen- tral; — g coupe transversale de la graine; — h embryon.
— 935 —
M. délicat, A. TexezrA ZL. feuilles arrondies, fleurs roses, R. les landes humides de l’Armagnac et de Panassac E.
LXIII. GLOBULARIÉES D C.
Globulaire, GLoBurarrA Z. G. commune, G. Vurcaris Z. fleurs bleues en tête, c. c. les friches, les bois secs au midi P. E.
LXIV. PLANTAGINÉES Juss.
Plantain, PLaxraco Z. À, Hampe nue.
P. majeur, P. Maror ZL. épi cylindrique allongé, serré, feuilles épaisses et coriaces, c.c.c. décom- bres, chemins E.
P. intermédiaire, P. Ixtermenra Gilib. épi grêle, lâche, feuilles minces et molles, c. bords des mares et des étangs E. A.
P. moyen, P. Menu Z. épi oblong, serré, obtus, feuilles molles et velues sur les deux faces, c. c. c. les prairies.
B, Tige rameuse et feurllée. P. des chiens, P. Cynors Z. feuilles filiformés, R. R. friches arides près de St-Jean-Poutge et S1- morre E.
LXV. AMARANTHACÉES Juss.
Amaranthe, AMARANTHUS L.. À, Péricarpe indéhiscent.
A. couchée, A. Dercexus ZL. fleurs en épis denses, non feuillés, subconiques, c. c. les décombres, les chemins E. A. L
A. blette, A. Bzrruu Z. fleurs en épis très feuillés à la base, c. cultures, bords des chemins E. A.
B, Péricarpe déhiscent circulairement. À. sylvestre, À. Syzvesrris L. fleursenglomérules, les inférieurs espacés, les supérieurs spiciformes, c..c. lieux cultivés E. A.
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À. réfléchi, A. Rerrorcexus Z. glomerules en grappe spiciforme grosse et non fewillée, plante forte et robuste, c. les décombres dans les villes A.
LXVI. CHÉNOPODÉES Vent.
1. Phytolacque, Payroracca ZL. fruit en baie.
2. Polychnème, Porycaxemum ZL. fruit capsulaire.
3. Chenopode, Cxexoponrum ZL. fruit nu, graines orbiculaires.
4, Arroche, ATrtPzex T'ourn. frut nu, graines comprimées.
5. Bête, Brera Tourn. calice urcéolé, fruit dé- primé.
1. Phytolacque, Payrozacca L.
P. décandre, P. DecaxprA ZL. grande herbe origi-
naire d'Amérique subspontanée E. A.
Polychnème, Pozrcanemum L. P. des champs, P. Arvexse Z. herbe couchée, feuilles linéaires-aciculées, c. les champs E. A.
3. Chénopode, Caenoronrum ZL. À, Feuilles ovales ou lancéolées entières. C. polysperme, C. PorysPermum L. fleurs axil- laires, c. champs de la plaine de l’Adour E. A. C. fétide, C. Vuzvarra L. fleurs en épis, odeur ras , . L fétide, c. c. c. les décombres, les Jardins E. A.
B, Feuilles ovales ou lancéolées dentées.
C. ambrosioïde, C. AmBrostornes ZL. fleurs axil- laires sessiles, odeur forte mais suave, R, r. les rues de Mirande et d'Estang A.
C. des murs, C. Muraze L. fleurs en grappes, c. c. les décombres A.
C, Feuilles anquleuses.
C. blanc, C. Arrum Z. feuilles ovales rhom- boidales-aiguës, c. c. c. les champs.
C. à feuilles d'Obier, C. Opuurouum Schrad. feuilles rhomboïdales subtrigones, courtes et obtu- ses, c. les décombres.
C. hybride, C. Hysrouu Z. feuilles trigones, cor-
— 2317 —
diformes, aiguës et à grosses dents, r. les jardins à Bazin A.
C. des villes, C. Urmicuu L. feuilles triangulaires, fleurs en grappes serrées contre la tige, c. au pied des murs A.
C. des murs, C. Murare Z. fleurs en grappes ra- meuses étalées, c. au pied des murs A.
C. rouge, C. Rugrum Z. feuilles rhomboïdales ou hastées, rougeâtres ainsi que la tige, r. bords des mares à Saint-A vit, dans l’Armagnac A.
D, Feuilles pinnatifides.
C. élégant, C. Borrys Z. feuilles à odeur forte, c. c. graviers de l’Adour de Riscle à Aire, etc. E. A.
4. Arroche, ArrtPrex T'ourn.
À. hastées, À. Hasrara Z. feuilles inférieures hastées, tronquées à la base, c. bords des chemuns, décombres E. A.
À. étalée, A. Parura Z. feuilles inférieures oblon gues lancéolées, c. les jardins E. A.
N.-B. Les épinards ( Spinacia L.) appartiennent à cette famille.
LXVII. POLYGONÉES Juss.
1. Renouée, Pozvconuu L.calice à 6 sépales pres- que égaux.
2. Patience, Rumex Z. calice à 6 sépales, les trois ‘extérieurs plus courts.
1. Renouée, Poryconuu Z. À, Feuilles triangulaires. R. liseron, P. Coxvorvuzus L. tige volubile, 2-3 fleurs axillaires, c. c. c. les champs E. A. R. des buissons, P. Duueroru“ L. tige volubile à son sommet, fleurs en grappes axillaires, c.les bois, les haies E.
B, Feuilles ovales-lancéolées, fleurs axillaires. R. des oiseaux, P. Avicuzare L. rameaux feuillés
jusqu'au sommet, c. c. c. partout E. A. R. de Bellardi, P. Bercarpr Al. rameaux sans
.
— 238 —
feuilles dans leur partie flonifere, c. les lieux hu- mides E.
C,.Feuilles ovales-lancéolées, fleurs en épi.
R. amphibie, P. Amrxisrum ZL. épis cylindriques, étamines saillantes, feuilles grandes ordinairement nageantes, c.surles eaux des rivières, des étangs E.
Var. Terrestris, Mæœnch. bords des eaux.
R. à feuilles de patience, P. Lapararrozrum L. épis serrés, 8 étamines, stipules presque entières, c. les fossés, étangs de l’'Armagnac E. A.
R. persicaire, P. PersicarraA L. épis serrés, 8 éta- mines, stipules ciliées, c. c. c.les bords des eaux
R. Poivre d’eau, P. Hyproprrer L. épis lâches verdâtres, saveur très âcre, c. c. les bords des eaux E. A.
R. naine, P. Minus Huds. épis subfiliformes très lâches, tiges très rameuses diffuses, plante rou- geâtre, r. les étangs desséchés à Manciet, au Lin E. A.
2. Patience, Ruwex Z.
À, Feuilles hastées ow sagittées à la base. P. oseaille, R. Acerosi L. feuilles sagittées, c. P. petite oseille, R. AcerosezLa Z. feuilles hastées c.
B, Feuilles ni hastées ni sagittées.
P. violons, R. Purcuer Z. feuilles radicales pan- duriformes, c. c. bord des chemins E.
P. à feuilles obtuses, R. Osrusironrus D C. feuil- les inférieures cordiformes obtuses, c. c. décombres E. bords des chemins E.
P. conglomérée, R. Conczomerarus Murr. feuilles inférieures cordiformes aiguës, c. c. lieux humi- des E.
P. à feuilles crépues, R. Crispus Z. feuilles ondu- lées-crispées, c. c. bords des chemins E.
LXVII. CANNABINÉES End.
Houblon, Huwuzus Z. H. commun. H. Lupuzus L. tige volubile, c. le long des rivières et ruisseaux E. A.
cs 9007 © LXIX. ULMACÉES HMirb.
Ormeau, Uruus Z. O. champêtre, U. Camwpresrris L. c. c. c. les bois, les haies H. P.
Var. Sugerosa Koch, écorce ailée subéreuse.
* LXX. URTICÉES Juss.
1. Ortie, Urrica Z. périgone des fleurs femelles à 2 divisions.
2. Pariétaire, Pariertarra Z. périgone des fleurs femelles à 4 divisions.
I. Orüe, Urrica L.
O. piluhfère, U. Prruzrrera L. fruits en capitules globuleux, plantes pipes. R. R. R. au pied des murs, Gimont, l’Isle-Jeurdain ? E.
O. brûlante, U. Urexs ZL. fruits en grappes sim- ples, feuilles elhptiques, plantes monoiques, c. c. c. les décombres E. A.
O. dioïque, U. Drorca Z. fruits en grappes rameu- ses, feuilles cordiformes, plantes dioiques.
2. Pariétaire, ParIETARIA L.
P. dressée, P. Erecra Xoch, tiges dressées sim- ples ou à peu près, r. les haies à Lectoure E. A.
P. diffuse, P. Drrrusa Koch, tiges diffuses très rameuses, c. c. c. les vieux murs E. A.
LXXIL DAPHNOIDÉES Vent.
Passérine, Passerna Spreng.
P. annuelle, P. Axxua Spreng. tiges simples ou peu rameuses, fleurs en long épi verdâtre et feuillé. c. les champs, apres la moisson E. A.
LXXIL HIPPURIDÉES Link.
Pesse, Hrrpuris Z.
P. commune, H. Vurçcaris Z. tige simple s’éle- vant au-dessus de l’eau, feuille simples, linéaires
— 210 —
et verticillées. Les fossés plein d’eau? E. -- Nous ne l'avons pas trouvée, mais elle existe probablement dans les fossés marécageux de l’'Armagnac,
LXXIIL. OZYRIDÉES Juss.
.. Ozyride, Ozrris L. périgone trifide. O. blanc, O. Alba Z. peut arbrisseau à feuilles persistantes. r. R. R. les friches, près de Simorre E.
LXXIV. ARISTOLOCHIÉES Juss.
Aristoloche, ArisroLocxrA Z. A. ronde, A. Rorunpa Z. fleurs solitaires d’un pourpre noirâtre, R. R. les vignes, à Lauraët E. A. clematite, A.-Cremaris ZL. fleurs nombreuses, jaunâtres. r. r. les environs d’'Eauze? E..
LXXV. EUPHORBIACÉES Juss.
1. Euphorbe, Eupuorsra ZL. capsule à 3 coques. 2. Mercuriale, Mercurrauis L. capsule à 2 coques.
Euphorbe, Evrxorsra Z. À, Feuilles opposées en croix sans stipules. E. épurge, E. Larayris L. glandes de l’involucre en croissant. r. le voisinage des habitations, un bois près Lectoure E.
B, Feuilles alternes ou éparses. + Glandes de l’involucre en croissant. * Bractées soudées. E. amygdaloïde, E. Amycparoïnes Z., c. c. c. les bois P. ** Bractées libres. E. des jardins, E. Perzus Z. feuilles obovales ar- rondies, minces. c. les jardins E. E. Menue, E. Exreua L. graines tuberculeuses, noires à la maturité, c. c. c. les champs KE. E. en faulx, E. Fazcara ZL. graines finement ponc- tuées, grisâtres, c. c. c. les champs, après la mois- son E. A.
— QhA —
++ Glandes de l’involucre arrondies.
E. platyphylle, E. Prarypnyzra Z. capsule glo- buleuse à coques séparées par des sillons super- ficiels;>c.:c. c. les prés E.
E. raide, E. Srricra Z. capsule globuleuse tri- gone, à sillons profonds, c. les vignes, les chemins E.
E. tuberculeuse, E. Hyserxa ZL. capsule grosse couverte de gros tubercules, r. au bois d'Auch E.
E. pourprée, E. Duccis L. capsule petite à tuber- cules saillants et épars, souche horizontale, charnue rougeâtre, c. les bois P.E,
2. Mercuriale, Mercurtats ZL. M. annuelle, M. Axnua Z. fruits presque sessiles, c. c. c. les lieux cultivés P. E. A. M. vivace, M. Perexnis L. fruits pédonculés, r. les bois ombragés, bois d’Auch, bois de Mirail, du Petit près Lectoure, Malausanne, etc. P.E,
LXXVI CALLITRICHINÉES.
Callitriche, CazrirricHE ZL.
C. des étangs, C. Sracxauis Scop. feuilles toutes oblongues obovées, c. dans les fossés de l’'Arma- Eh EA ”
C. platicarpe, C. Prarycarra Kutz. feuilles infé- rieures linéaires, les supérieures obovées rappro- chées en rosette styles allongés, c. c. c. partout les fossés, les ruisseaux P. A.
C. du printemps, C. Verxa Kutz. feuilles de l’es- pèce précédente, styles très courts et fruits très- petits, c. dans les fossés, les étangs P. A.
C. hamulée, C. Hamurara Kutz styles d’abord horizontaux, puis réfléchis et appliqués contre le fruit, bractées en crochet au sommet.—Nous n'avons pas observé cette espèce, mais nous l’indiquons per- suadé qu’on la trouvera dans l’Armagnac.
LXXVII CÉRATOPHYLLÉES Gray.
Cornmifle, CEraroPxyrzum L. calice à 12 sépales Be 2 Q 1 . . . . linéaires, 12-16 étamines, un pistil, stigmate ses- sile,
" — 249 —
C. rude, C. Demersum ZL. fruits axillaires sessiles :
à trois épines, les fossés, les marais. C. lisse, C. Susmersux Z. fruits à une seule épine terminale et peu sensible, les fossés, les marais. Nous n'avons jamais cueilli ces deux espèces dans le Gers, mais il est probable qu’on les trouvera dans l’Armagnac.
LXXVII. AMEMTACÉES Juss.
À, Fleurs monoiques.
1. Aune, Aznus Tourn. fruits en châtons à écailles
corlaces.
2. Noisettier, Corvzus T'ourn. fleurs femelles 1iso- lées dans un bourgeon.
3. Charme, Carpnus Z. fleurs femelles en châ- tons à larges écailles foliacées.
4. Hêtre, Facus L. fruits hérissés d’aiguillons mous.
5. Chêne, Quercus Z. involucre du fruit en cupule.
6. Noyer, Juazaxs L. noyau enveloppé en entier d’un brou, deux stigmates très-grands frangés.
B, Fleurs dioiques. .7. Peuplier, Porurus L. écailles des châtons la- ciniées. 8. Saule, Sazix ZL. écailles des châtons entières. C, Fleurs polygames. 9. Châtaigner, CasranrA L. fruit tout hérissé d’ai- guillons piquants.
1. Aune, Arnus T'ourn. A. glutineuse, A. Gzvrinosa Gaertn., c. c. les bords des eaux P. (1).
2, Noisettier, CoryLus T'ourn. N. commun, C. Avezcana L. c. c. les bois H. (2).
3. Charme, Carpinus ZL. C. commun, C. Beruzus L., c. les bois P.
(1) Familles des BÉTULINÉES A, Rich. (2) La famille des CupuLirèREs A. Rich., comprend les genres Corylus, Carpinus, Fagus, Quercus et Castanea.
EL
— 943 —
4. Hêtre, Facus L. | H. des bois,sF. Syzvarica L., R. les bois à Mari- gnan, dans l’Armagnac E.
5. Chêne, Quercus ZL. A, Feuilles persistantes.
C. vert, Q. Irex L. écorce non subéreuse, R. R.R. les bois à St-Criq, près d'Auch E.
C. occidental, Q. Occinenraus Gay. (Q. Suber Auct.) L. écorce subéreuse, r. les bois à Juilles, au Pins, près Lectoure, à Marignan, dans l’Arma- gnac, etc. E.
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B, Feuilles annuelles. ._ C. rouvre, Q. SessicrrLora Sm. fruits presque ses siles, c. c. c. les bois E. C. blanc, Q. Penuxcuzara F'hrh. fruits longue- ment pédonculés, c. c. c. les bois E.
Fig. 21. — a châton mâle du Charme; — b une fleur isolée; — C fleur femelle de Saule ; — fleur mâle de Saule.
— 9hk —
C. Tozin, Q. Tozza Bosc. feuilles plus ou moins profondément pinnatifides tomenteuses, c. c. c. dans l'Armagnac E.
6. Noyer, Juczans L. (1). N. royal, J. Recra L. cultivé, spontané dans les
bois E. 7. Peuplier, Poruzus L. .
P. noir, P. Nicra L. 12 étamines, feuilles deltoi- des plus longues que larges, c. c. les bords des eaux P.
P. blanc, P. Azpa L. feuilles très blanches, to- menteuses en dessous, c. les bois frais P.
P. tremble, P. TreuurA L. feuilles suborbiculaires glabres en dessous, c. les bois P.
On trouve très fréquemment plantés le P. Pyra- midal et le P. de la Virginie (P. de la Carolhme).
8. Saule, Sazix L. À, Capsules glabres.
S. à feuilles de lavande, S. ixcana Schrank, feuil- les roulées et tres blanches en dessous, r. les gra- viers de l’Adour, d'où 1l est descendu des vallées élevées des Pyrénées E.
S. blanc, S. Asa L. feuilles planes, blanches- soyeuses au moins toujours en dessous. Arbre, c. c. c. les prairies P.
S. triandre, S. Trianpra Z. feuilles très glabres, c. les bords des eaux P. Le plus souvent ce n'est qu'un arbrisseau à rameaux efflés.
B, Capsules velues.
S. cendré, S. CinerEa L. bourgeons pubescents, feuilles d’un vert sombre en dessus, cendrées en dessous, c. les bords des eaux P.
S. marceau, S. Capræ4a L. bourgeons glabres, feuilles ovales elliptiques, c. c. c. les bois, les bords des eaux H. P.
S. à oreillettes, S. Aurrra L. bourgeons glabres, feuilles obovées, c. c les bords des ruisseaux H. P.
(1) Famille des JUGLANDÉES D C.
— 945 —
S. purpurin, S. Purpurra L. monandre (par la soudure des filets des deux étamines), souvent des châtons androgyns ou femelles dans le bas des ra- meaux, feuilles lancéolées aiguës et dentées, c. les bords de l’Adour H. P.
S. rouge, S. Rusra Auds. cultivé sous le nom d’osier rouge.
S. viminal, S. Vimivaus L. feuilles lancéolées li- néaires très longues, capsules très velues, c. bords des rivières P.
LXXIX. CONIFÈRES Juss.
1. Genevrier. Junrrerus L. fruit en baie. 2. Pin, Pinus L. fruit en cône.
1. Genevrier, JuntPErus L.
G. commun, J. Communis L. c. c. les bois secs,
les friches P. | 2, Pin, Pinus L.
P. maritime, P. Marrrima Gmel. nucules petites, ailées, cônes longs et aigus, c. c. les bois dans les sables de l’Armagnac P. E.
P. pignon, P. Prxea L. nucules grosses, cônes courts et obtus, r. l’Armagnac P. E.
2 Classe. MONOCOTYLÉDONÉES. LXXX. ALISMACÉES DC.
1. Butome, Burouus L. capsule déhiscente.
2. Fluteau, Arisma L. capsule indéhiscente, fleurs hermaphrodites.
3. Sagittaire, SacrrrarrA L. capsule indéhiscente, fleurs monoiques.
1. Butome, Burouus L. B. en ombelle, B. Umserrarus L. fleurs en om- belle, r. les eaux dans l’Armagnac E.
2. Fluteau, Arisma L. À, Fruits épineux. «+ F. épineux, A. Damasonium L,. r. les eaux de l’'Armagnac E. 14
— 946 —
Fruits non épineux.
F. plantain d’eau, A. Pranraco L. feuilles ovales aiguës, fruits à 3 angles, c. c. c. les fossés E.
F. renonculoïde, À. RanxuxcuLoïnes L. feuilles lan- céolées-linéaires, fruits arrondis, c. les fossés, les marais de l'Armagnac.
F. nageant, A. Naraxs L. feuilles inférieures li- néaires, les supérieures ovales-obtuses, nageantes, c. les fossés et les marais de l’Armagnac E.
" 8. Sagittaire, SacrrrARIA L.
S. à feuilles sagittées, S. Sacrrrærorra L. feuilles 1 . . # \ longues, étroites, sagittées à la base, r. dans l’Au- roue, à Miradoux, dans l’Armagnac E.
Fig. 22. — Butomus umbellatus : — a fleur entière; — b le fruit avec une étamine; — c l’un des carpelles fendu pour montrer ses nombreux ovules; — d un carpelle mur et s’ouvrant par une fente longitudinale; — e graine très grossie; — f graine fendue longitudinalement pour montrer l'embryon,
…—
LXXXI. LILIACÉES DC.
A, Fleurs à spathe. 1. Ail, Arrruw L.
B, Fleurs sans spathe. + Racine bulbifère, graines planes. 2. Tulipe, Tuzrpa L.
4 a NT (A dSS \\ \\ \ Fig. 23.
+ + Racine bulbifère, graines globuleuses. * Divisions du périgone libres et étalées. 3. Scille, Scrrca Z.. filets des étamines fiiformes, capsule ovoide. 4. Gagée, Gacra Salisb. filets des étamines fili- formes, capsule trigone.
Fig. 23. — Hyacinthe : a fleur entière; — b fleur fendue montrant le pisüil; — € pistil dont une des loges est ouverte pour montres les ovules; — d ovaire coupé transversalement ; — e capsule müre; — f graine entière; — g la même coupée longitudinalement ; — h embryon.
— 948 —
5. Ornithogalle, Orniraocazrum Link, filets des étamines dilatés à ia base.
** Divisions du périgone conniventes ou urceolées. 6. Muscari, Muscarr T'ourn.
B, Racines fasciculées ou fibreuses.
7. Asphodèle, Aspnopeus L. racines en gros tu- bercules allongés.
8. Simethis, Simeruis Kunth. racines fasciculées moyennes.
9. Aphyllante, Apayzranres T'ourn. racines fibreu- ses.
1. Aïl, Arrruwm L.
À, Etamines alternativement tricuspidées. + Feuilles planes.
À. Ampeloprase, À. AuPecoprasum L. c. les vignes au midi de Lectoure, Marsolan, etc. E.
TT Feuilles cylindriques ou demi-cylindri- ques.
A. des vignes, A. V her L. ombelle bulbifère, bulbilles rougeâtres, c. c. les vignes E.
À. à têtes rondes, À. SPHœŒRoCEPHALON L. ombelle à pédicelles inégaux spathe 2-phyle, c. sur les ro- chers E.
Var. Descendens spathe 1-phylle.
B, E'tamines toutes simples. + Feuilles planes.
A. rose, À. Roseum L. spathe 1-phylle, 4-lobée grandes fleurs roses, r. les champs à Auch, à Lau- raët, à Marsolan E. #
À. odorant, À. SuAvEoLExs Jacq. spathe 2-phylle, fleurs à odeur musquée, c. les landes et probable- ment la partie du département du Gers qui y con- fine A.
++ Feuilles cylindriques.
À. paniculé A. Panrcuzarum L. spathe 2 ou 4 fois PAR longue que les fleurs roses, c. c. les champs, es vignes E.
Var. Pallens fleurs d’un blanc sale. |
À. des potagers, A. OLeraceun L. spathe un peu
— 249 —
plus longue que les fleurs. Cultivé dans les pota- gers, quelquefois subspontané. | magique, À. Macicuu St-Am. feuilles tres larges finement denticulées, hampe courte et quel- quefois presque nulle, supportant ordinairement plusieurs gros bulbilies enveloppés chacun d’une Spathe, r.R.R. les champs cultivés à Lauraët, à Pradoulhn près Lectoure à côté de la gare P E,.
2. Tulipe, Tuzrpa L.
T. œil de soleil, T, Ocuzus sous St-Am. fleurs rouges avec tache pourpre-noir à la base des divi- sions du périgone, feuilles dépassant la tige, c. c. les champs à Mauvezin, Puycasquier, etc. P.
T. précoce, T. Præcox Ten. fleurs rouges, avec une tache pourpre noire à la base des divisions du périgone, feuilles plus courtes que la tige, r. les Champs, à Duran, près d’Auch, à Lectoure, Ter- raube, etc. P.
T. sauvage, T. Syrvesrris L. fleurs jaunes, 8. les champs, à Puycasquier, à Terraube, à Mont-
réal P. 8. Scille, ScizLa L.
S. Lilio-hyacinthe, S. Lixo-Hyaciraus L. feuil- les larges, planes nombreuses, c. bords des ruis- seaux ombragés P.
S. Ombellée, S. Uupezcara Ram. feuilles linéai- res, assez épaisses, subcarénées, c. les landes de l’Armagnac et de Panassac P.
4. Gagée, Gacra Salisb.
G. des champs, G. Arvexsis Schult. fleurs jau- nes, R. R. R. trouvée une seule fois dans les champs, au Petit, près Lectoure P.
Var. Bulbifera, des bulbilles à la place de la
fleur. 5. Ormithogalle, OrxirHAGALLUM L.
O. en ombelle, O. Umugerrarum Z. fleurs en co- rymbe, c. les champs E. O. des Pyrénées, O. Pyrrenarcuu L. fleurs en épi, R. les champs, à Lectoure, à Marsolan, etc. E. 6. Muscari, Muscarr T'ourn. M. à toupet, M. Comosum Mill. fleurs supérieu 14*
L
= 98 — h
res, stériles, longuement pédonculées, c. c. c. les champs P. E.
M. négligé. M. Necrecruu Guss. fleurs supérieures sessiles, feuilles linéaires, canaliculées en large gout- tière, c. c. c. les vignes H. P.
7. Asphodèle, AsPropeLus L.
A. blanc, A. Arsus Wälld. fleurs grandes blan- ches en longues grappes, c. les Landes E.
8. Simethis, SimerHis Xunth. S. à feuilles planes, S. PLanrrozra Gren.et Godr.
hampe rameuse, fleurs purpurines à l'extérieur, blanches à l’intérieur, c. c. c. les Landes E.
9. Aphyllanthe, APxyLrantTHEs Tourn.
À. de Montpellier, A. Moxrrezrensis L. racines fibreuses, tiges nues jonciformes eten touffes, une ou deux fleurs terminales d’un violet bleuâtre, r. r. les friches arides, à Marin, près d’Auch, à Pavie, Au- terrive P.
LXXXIL ASPARAGINÉES Juss.
1. Muguet, ConvazrarrA ZL. périgone globuleux à 6 dents.
2. Sceau de Salomon, Pozrconarum Desf. péri- gone tubuleux.
3. Fragon, Ruscus Z. filets des étamines réunis en tubé, fleurs au dos des feuilles.
1. Muguet, ConvaLLarra L.
M. de mai, C. Marais Z. fleurs blanches en grappe terminale unilatérale.
2. Sceau de Salomon, Pozyxconarum Des.
S. commun, P. Vurcare Desf. tige à 2 angles, une ou deux fleurs sur un pédoncule axillaire, r. les landes à Nogaro P.
3. Fragon, Ruscus L.
F. piquant, R. Acurearus Z. feuilles piquantes,
fleurs petites violâtres, baie rouge, c. les bois E.
= gt 2
LXXXIIL. DIOSCORÉES À. Brown.
Tame, Tauus Z. une baie rouge. T. commun, T. Commuxis Z. tiges herbacées, grimpantes, c, les boîs P.
LXXXIV. IRIDÉES Juss.
2. Iris, Iris L. périgone régulier, stigmates péta- hformes. 3. Glayeul, Gzanrozus L. périgone irrégulier.
|
Fig. 24, — Iris pseado-acorus : a fleur entière; — b cap- sule; — d capsule coupéc pour montrer la position des graines ; — c graine entière; — e la même coupée en travers et montrant la position de l'embryon.
.
— 259 —
1. Safran, Crocus L.
S. multifide, C. Muzririus Ram. hampe uniflore, fleurs violettes, c. les prairies des bords de l’Adour A.
2. Iris, Iris L. À, Périgone à tube allongé. È
I. d'Allemagne, Î. Geruwanica L. fleurs bleues, c. sur les vieux murs P. E.
B, Périgone à tube court.
I. fétide, I. FœrrpissimA L. fleurs violacées, feuilles à odeur fétide, c. les haies, les bois E.
I. jaune, I. Pseupo-acorus L. fleurs jaunes, c. les fossés, les marais E. ,
3. Glayeul, Gzaprozus Z. G. des moissons, G. Secerum Gawl. capsule glo- buleuse, graines non ailées, c. c. c. les champs E. G. commun, G. Communrs L. capsule obovée, graines ailées, R.R. les prés le long du Gers, en amont d’Auch E.
LXXXV. AMARYLLIDÉES À. Brown.
1. Narcisse, Narcissus Z. périgone à couronne.
2. Galanthe, Garanraus Z. périgone sans cou- ronne, stigmate simple. |
3. Sternbergie, STERNBERGIA W. X. L. périgone stismate trilobé.
1. Narcisse, Narcissus L.
À. Couronne plus courte que les divisions du périgone. * N. des portes, N. Pozricus ZL. couronne bordée de rouge, r. les prairies; est-1l spontané? P. N. incomparable, N. Ixcomparagrzis Mill. fleurs d’un jaune pâle à couronne jaune-dorée, les prairies
c. à Duran, près d’Auch, à Castelnau-Barbarens, à Blanquefort, à Escornebœuf, à Castelnau-Magnoac
N. biflore. N. Brrcorus Curl. 1 à 3 fleurs blan- châtres à couronne safranée, r. à FAURE à Panassac, c. c. à Lassales, bords du Gers P.
— 253 —
B, Couronne au moins aussi longue que les divisions du périgone.
N. faux Narcisse, N. Pseuno-Narcissus L. cou- ronne égale aux divisions du périgone, c. c. bois à Marsolan.
Var. à fleurs doubles, c. les champs H. P.
N. Bulbocode, N. Bursoconruu L. couronne plus longue que les divisions du périgone, c. bords de l'A- dour, landes près de Garaison P.
2. Galanthe, Garanraus L. G. des neiges, G. Nivaurs L. fleurs blanches, c.
bords de l’Adour dans les Hautes-Pyrénées et pro- bablement dans le Geys H.
__ 3. Sternbergie, SrernBErGrA W. K. S. jaune, S. Lurea Gawl. fleurs jaunes solitaires, - R Marsolan, sur les rochers au midi A.
LXXXVI. ORCHIDÉES Juss.
À, Racines tuberculeuses. + Un éperon. 1. Orchis, Orcuis Z. labelle moyen. 2. Loroglosse, Lorocrossum Rich. labelle très long
et linéaire. +7 Point d'éperon.
3. Ophrys, OParys L. labelle convexe. 4. Spiranthe, Sprranrxes Æich. labelle canaliculé. 5. Helléborine, Serarras Z. labelle concave.
B, Racines fibreuses. . . / 6. Epipactis, Epipacris Sw. labelle sans éperon. 7. Lunodore, Lamonorum T'ourn. labelle éperonne.
1. Orchis, Orcuis L. A, Tubercules palmés.
O. vert, O. Virinis OUl. fleurs verdâtres, c. c. les prairies basses E.
O. à long éperon, O. Coxopsea L. éperon subulé, 2 fois plus long que l'ovaire, c. les bois E,
O. maculé, O. Macurara L. éperon cylindrique plus court que l'ovaire, feuilles maculées de noir, c. les prés E.
O. à larges feuilles, O. Larirozra L. éperon coni-
2
— 954% —
que plus court que l'ovaire, fouilles larges, c. les prairies très-humides E.
O. divariqué, O. Divaricara C'haub. éperon co- nique plus court que l'ovaire, feuilles étroites pliées en gouttière dressées, c. les prairies humides E.
B, Tubercules entiers.
+ Labelle non lobé, denté.
O. à 2 feuilles, O. Brrorra L. loges des Anthères contiguës et parallèles très odorant, c. les bois, les landes E.
++ Labelle à peine échancré.
O. laxiflore, O. Laxrrrora Lam. feuilles aiguës pliées en gouttière, c. c. c. les praines humides E.
O. mâle, 0. Masçura L. feuilles obtuses, planes, c. les bois, les prairies E.
Fig. 24. — Orchidée : a plante entière; — b fleurs; — c, 1 labelle, 2 gynortème ; — d les deux masses polliniques (1), et portées sur une coudicule (2) et terminée par une glande (3) ou rétinacle. ;
— 255 —
+++ Labelle trilobé, lobe médian entier.
O. pyramidal, O. Pyrawipazis L. lobe médian coupé carrément, c. c. c. les friches, les bois des co- teaux E.
O. punaise, O. Corropnori L. lobe médian pres- que mucroné, r. les prairies de la Baïse, à Mira- mont E.
++ Labelle trilobé, lobe médian bilobé avec - une dent au milieu.
O. brûlé, O. Usrurara L lobe moyen étroit bifide au sommet, r. les friches et prairies sèches, à Bé- zues E. |
O. tnidenté, O. Tripexpara Scop. (Variegata auct.) la belle à lobes latéraux divariqués, lilas pâle, tacheté de rouge, c. les prés, les bois découverts E.
O. muhtaire, O. Mrriraris L. (Galeata auct.) la- belle à lobe moyen longuement linéaire à la base, dilaté et bifide au sommet, c. les prés secs E.
O. pourpré, O. Purpurea Huds. (Fusca Jacq.) labelle à lobe moyen s’élargissant de la base au som- met, c. c. c. les friches, les bois secs E.
O. singe, O. Simra Lam. labelle à lobes linéaires M R. prairies sèches et friches, Gimont, Auch
Ti11tt Labelle fe lobe médian bilobé sans dent.
O. bouffon, O. Mort L. fleurs en épi lâche, c. c. c. les prés, les pelouses P. E. 2. Loroglosse, Lorocrossum Rich.
L. à odeur de bouc, L. Hrrexum Rich. fleur à odeur de bouc très prononcée, c. les pelouses, les bois secs E.
3. Ophrys, Orxrys L. À, Segments supérieurs connivents.
O. anthropophore, O. Anraropopxora L. (Aceras R. Br.) labelle profondément divisé, divisions très re étroites, R.R.R. friches au-dessus du Garros E.
— 956 —
B, Segments supérieurs non connivents. + Labelle trilobé au sommet.
O. fauve, O. Fusca Jacq. face supérieure du la- belle d’un brun velouté jusqu'aux bords, c. c. c. les friches, les pelouses P.
O. jaune, O. Lurea Cav. face supérieure du labelle pubescente entourée d’une bordure jaune et glabre, c. les friches arides, Auch, Lectoure, Mi- rande, Marignan, etc. P.
++ Labelle bilobé au sommet.
O. apifère, O. Aprrera L. segments internes supérieurs élargis, c.c. les friches, les pelouses PF:
O. mouche, O.Mvscrrera Huds. (O.myodes Jacq.)
segments internes supérieurs filiformes, r. les bois
montueux, Gimont, Auch, Lectoure, etc. E.
+++ Labelle entier ou à peu près.
O. aranifère, O. AranrrerA /uds, labelle à peine lobé avec des lignes glabres parallèles, c. c.c. les lieux secs E.
O. araignée, O. Aracanrres Reich. labelle avec un appendice terminal recourbé en avant, c. les coteaux incultes E.
4, Spiranthe, SPIRANTHES, Rich.
S. d'automne, S. Aurumxauis Rich. fleurs dispo- sées en épi en spirale, c. les bois découverts, les prairies À.
5. Helléborine, Serarras L.
H. de Rous, S. Rous Dup. labelle glabre à 3 lobes larges, le médian crénelé obtus, les lobes des côtés larges arrondis, peu ou point crénelés, R.R. R. trouvé dans une prairie à Vicnau. En 1839 et en 1841, où nous en trouvâmes M. Rous et moi, deux pieds seulement; retrouvé en 1849 à Lamothe-Groas par M. l'abbé Rous qui put en recueillir une qua- rantaine de pieds. Dans la même prairie on trouvait abondamment les Serapias lancifera et linqua, ainsi que les Orchis Laxiflora el Morio. Cette prai- rie a été défrichée l’année suivante et nousm'avons
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— 957 —
pas pu en retrouver d’autres depuis, bien que nous connaissions des milliers de prairies où les espèces précitées abondent.
Je ne sais si c’est une hybride comme on le pré- tend. Quoi qu'il en soit, ses caractères sont au moins aussi fixes que ceux de beaucoup de plantes consi- dérées comme de bonnes espèces. Mai.
H. en languette, S. Linqua L. labelle très glabre, division médiane très allongée, aiguë, c.c. c. les prairies sèches, les bois E.
H. lancifère, S. Lancirera St-Am. (longipetala Poll?) labelle à divisions médiane, lancéolée allon- gée, pileuse au centre, c. les prairies sèches E.
H. cordigère, S. CorpiGera L. labelle à division médiane cordiforme, lancéolée-élargie, r. le bois d’Auch, bois de Gardebois à Montfort E.
6. Epipactis, Errpacris Sw. A, Labelle lobé.
E. ovale, E. Ovara AU. (Listera À. Br.) 2 feuilles ovales-arrondies, opposées, c. les landes, les bois E.
E. nid d'oiseau, Ë. Ninus avis AL. (Neottia Rich.) tige munie d’écailles engainantes, R. R. R. bois du Tougey près d’Auch E.
B, Labeile entier au sommet.
+ Fleurs blanches, labelle tâché de jaune.
E. à grandes fleurs, E. GranpirLorA (Cephalantera Rich.) feuilles ovales ou ovales-lancéolées, r. les bois montueux, Auch, Lectoure, Gimont, etc. KE.
E. à feuilles ensiformes, E. Exsrrozra Sw. feuil- les longues lancéolées distiques, c. les bois frais E.
+ + Fleurs verdätlres ou purpurines.
E. à larges feuilles, E. Larrrora À l/. feuilles in- férieures ovales-arrondies, kr. R. R. les bois secs à Bazin E.
E. des marais, E. Pazusrris Crantz feuilles toutes lancéolées, r. R. R. prairies marécageuses au Bous- cassé, à Bezues E.
— 958 — 7. Lamodore, Limonoruu Turn.
L. avortif, L. Asorrivuu Sw. écailles engaînantes remplaçant les feuilles, r.les bois découverts, les friches herbeuses, Auch, Mirande, Lectoure E.
LXXXVIIL HYDROCHARIDÉES D C.
Vallisnérie, Varzisnerra L. V. en spirale, V. Sprrauis L., c. c.c. canal latéral
Fig. 25.— Vallisneria spiralis : — « individu femelle; — b graine fendue longitudinalement; — € fleur femelle; — d indi- vidu mâle; — e spacthe contenant les fleurs mâles fendues dans sa longueur; — f une fleur mäle ouverte.
— 959 — LXXXVII. POTAMÉES Juss.
1. Potamot, Poramoceron L. fleurs hermaphro- dites. 2. Zanichellie, ZanrcHEeLLrA L. fleurs monoïques.
1. Potamot, Poramoceron L. A, Feuilles supérieures coriaces, nageantes. P. nageant, P. Naraxs L. feuilles à plis saillants à la jonction du limbe au pétiole, c. c. les eaux stag- nantes E. YONRE P. flottant, P. Fcurraxs, feuilles sans plis saillants, ete., c.c. eaux des canaux et des rivières E. B, Feuilles submergées, pellucides élargies. P. à feuilles serrées, P. Dexsus L. feuilles toutes opposées, pédoncules grêles, c. c. les fossés, les mares E. | P. crépu, P. Crispus L. feuilles oblongues ondu- lées crispées, c. c. les mares E. - fi - , P. perfohié, P. Perrozrarus L. feuilles cordiformes amplexicaules, c. c. les eaux de l’Armagnac E. P. luisant, P. Lucexs L. feuilles grandes ovales- lancéolées, c. le canal d’Alaric E. C, Feuilles linéaires. P. menu, P. Pusrzius L. feuilles aiguës, r. les ruisseaux à Gimont E. l P. à feuilles obtuses, P. Ogrusirozrus AZ. K. feuil- les obtuses, c. l’Armagnac E.
Zanichellie, ZanrcHELLIA L.
Z. dentée, Z. Dentara Walld. tiges rameuses, c. les mares près des sources KE.
LXXXIX. LEMNACÉES Duby. Lentille d’eau, LEemna L.
À, Faibrille radicale solitaire. L. à trois sillons, L. Trisuzca L. feuilles minces lancéolées-aiguës, eaux de l’Armagnac? P. E. L. mineure, L. Mixor L. feuilles épaisses ovales ou suborbiculaires, c. c. c. surface des eaux stag- nantes P. E.
— 260 —
B, Fibrilles radicales nombreuses.
L. à plusieurs racmes, L. Poryrrmiza L. c. les eaux des bords de l’Adour, marais E.
XC. AROIDÉES Juss.
Gouet, Arum L. G. d'Italie, À. Jraricum Mall. c. les haies, les vi- gnes P.
XCI. TYPHACÉES Juss.
1. Massette, Trpxa L. graines à aigrettes.
2. Rubannier, SparGanium L. graines sans ai- grettes.
1. Massette, Typxa L.
M. à larges feuilles, T? Larrrorra L. feuilles lar- ges, c. c. les fossés, les marais E.
M. à feuilles étroites, T. AxcusrirourA L. feuilles étroites, c. les marais E.
2. Rubannier, SParGAnIUM L. R. rameux, S. Ramosuu ]Juds. tige rameuse dans le haut, c. c. c. bord des eaux E.
R. simple, S. Srmpcex Huds. tige simple, c. les marais, fossés et étangs de l’'Armagnac E.
XCIT. JONCÉES DC.
1. Luzule, Luzura D C. capsule umiloculaire.
2. Jonc, Juxcus L. capsule 3-loculaire, périgone non coloré.
3. Narthécie, Narraecrum Moëhr. capsule 3-lo- culaire, périgone coloré.
1. Luzule, Luzura D C. À, Fleurs isolées en panicule. L. géante, L. Maxima DC. feuilles radicales lar- ges, les caulinaires très petites, c. les bois frais P.E. L. de Forster, L. Forsrerr D C. feuilles radicales
étroites, les caulinaires plus larges, c. c. c. les bois des coteaux P. E.
— 961 —
B, Fleurs réunies en épis. L. champêtre, L. Cawrrsrris D C. capsule plus courte que le périgone, c. c. c. les prés, les bois P. E.
2. Jonc, Juxcus L. A, Feuilles réduites à une gaine. J. diffus, J. Errusus L. tiges vertes, fleurs diffu- ses, c. c.c. les bords des eaux E. J. aggloméré, J. Coxccouerarus L. tiges vertes, fleurs agglomérées, les prairies humides, les bois marécageux E.
J. glauque, J. Graucus hr. tiges glauques, c. c. les bois marécageux E.
B, Feuilles toutes radicales.
J. en tête, J. Caprrarus Weig. feuilles fiiformes, fleurs en tête, r. les champs arides de l’Armagnac au Lin E.
C, Tiges feuillées.
+ Feuilles sans nodosités.
J. des crapauds, J. Buroxius L. plante annuelle, tiges non noueuses à la base, c. c. les lieux inondés en hiver E.
J. bulbeux, J. Buzposus L, plante vivace, tiges noueuses à la base, c. les lieux marécageux de l’'Armagnac E.
++ Feuilles munies de nodosités.
J. brillant, J. Lawprocarpus Z'hr. divisions exté- rieures du périgone aiguës, les intérieures obtuses, c. c. lieux humides ou marécageux E.
J. des bois, J. Syzvaricus Reich, périgone à divi- sions toutes aiguës, c. les lieux marécageux E.
J. à fleurs obtuses, J. OsrusirLorus Æ'hr. périgone à divisions toutes obtuses, c.c.les lieux maréca- geux E.
3. Narthécie, Narruecrum Moéhr.
N. ossifrague, N. Ossirracum uds. fleurs jaunes, c. marais de Garaison E.
15
— 9269 — XCIII. CYPERACÉES Juss.
A, Fleurs hermaphrodites. 1. Souchet, Crrerus Z. écailles des épis distiques. 2. Choin, Scaœnus L. écailles imbriquees, grai-
nes convexes. PR. 3. Scirpe, Scrmpus L. écailles imbriquees, grammes
aplaties ou trigones. 4, Linaigrette, Ertoprorox L. aigrettes nombreu-
ses et longues.
Fig. 27.
B, Fleurs monoïques ou dioiques. 5. Laiche, Carex Z. 2 ou 3 stigmates filiformes.
1. Souchet, Cyrerus L.
S. long, C. Lonaus Z. racine rampante, involucre à fololes de 3 à 6 fois plus longues que les épis, c. c. les lieux humides et marécageux E.
S. brun, C. Fuscus Z.. racine fibreuse, épis bruns, fleurs à 3 stigmates, c. c. les lieux marécageux E A.
S. jaunâtre, C. FLavescexs L. racine fibreuse, épis Jaunâtres, fleurs à 2 stigmates, c. bords de l’Adour, marais de Garaison A.
Fig. 27. — Eriophoron : a épi de fleurs grossie et non déve- loppé;— b une fleur vue par sa face interne; —c fruit; —d graine coupée longitudinalement pour faire voir l'embryon; — e l'em- bryon très grossi.
— 9263 —
2. Choin, ScHxænus L.
C. marisque, S. Marisous Z. (Cladium Pr.) feuilles épineuses sur la carène, épis bruns, r. marais du Masca E.
C. blanc, S. Argus Z. (Rhyncospora Vahl.) feuilles un peu raides, épis blanchâtres, c. marais de Garaison E.
3. SCirpe, SCIRPUS L.
… À, Epi solitaire. * S. des marais, S. Parusrris Z. souche vivace rampante, tiges simples épaisses, c. c. les fossés, les marais E.
S. multicaule, S. Muzricauzrs LL. souche vivace courte et fibreuse, tiges simples minces, c. marais de Garaison E.
S. aciculaire, S. Acrcuzaris L. souche annuelle fibreuse, tiges simples fihformes, c. bords des ma- rais de l’Armagnac E.
Ces trois espèces entrent dans le genre KEzro- cHARIS À. Br.
._ S. flottant, S. Fiurrans L. tiges rameuses, c. les marais de l’Armagnac et de Garaison E. B, Plusieurs épis, tiges cylindriques.
S. des lacs, C. Lacusrris L. épis ovales, c. les étangs de l’Armagnac E.
S. globuleux, S. HozoscHæxus ZL. épis en capitules globuleux, c. c. les rivières, les lieux humides E.
S. sétacé, S. SETACEUS ZL. épis serrés, ovales, pe- tits, tiges sétacées, c. les lieux sablonneux et hu- mides de l’'Armagnac E.
C, Plusieurs épis, tiges trigones.
S. maritime, S. Marrrimus L. épillets à pédicelles simples, c. les lieux humides E.
S. des bois, $S. Syzvaricus L. épillets à pédicelles rameux, c. les lieux humides de l’Armagnac E.
4. Linaigrette, Erropnoron Z.
L. à larges feuilles, E. Larrrourum Hopper, r. les marais de l’Armagnac, à Barbotan, Estang, etc. E.
— 264 —
5. Laiche, Carex Z.
A, Epi simple solitaire au sommet de la tige.
L. pulicaire, C. Purrcaris L. 2 styles, r. les ma- rais à Barbotan, à Estang, à Marsolan E. B, E'pi terminal composé d’épillets androgynes.
L. distique, C. Disricua Æuds. capsule à bec bidenté, r. les prairies humides à Marsolan E.
a \
L. des sables, C. ArEnarra ZL. capsule à large
bordure membraneuse, c. c.c. dans les sables des
landes et probablement dans les sables de l'Ouest du département E.
C, Plusieurs épis androgyns. + Epis mâles au sommet.
L. de Renard, C. Vuzrina Z. tige ferme, triquètre, angles tres aigus, c. c. les lieux humides E.
L. muriquée, C. Muricara ZL. écailles scarieuses, ferrugineuses, c. c. les prairies E.
L. interrompue, C. DivuzsA Goodépi grêle, écailles d’un blanc verdâtre, c. les bois E.
L. paniculée, C. Panicuzara L. épillets distants,
écailles largement bordées de blanc, c. prairies ma- récageuses E.
++ Epis femelles au sommet. . L. échinulée, C. Eciara Murr. capsules étalées en étoile, c. les prairies E. , L. éloignée, C. Remora ZL. bractées très longues, c. les bois humides KE.
D, Plusieurs épis mâles au sommet, un ou plu- sieurs épis femelles axillaires. + Capsules à bec arrondi, glabres; * 2 stigmates.
L. raide, C. Srricra Good. tiges triquètres, souche sans stolons, c. marais de l’Armagnac P E,.
L. trinervié, C. Trinervis Desgt. tiges obscuré- ment triquètres, souche stolonifere, les sables de l’'Armagnac ? E.
L. aiguë, C. Acura Fries. tige triquètres à angles = souche stolonifère, c. marais de l’Armagnac
— 265 —
** 3 shigmales; À capsules glabres.
L. glauque, C. Grauca Scop. plante toute glau- que, c. co, c. les prés, les bois P. E.
L. géante, C. Maxmma Scop. feuilles très larges, planes, c. c. c. les bords des ruisseaux E.
L. pâle, C. Parzescexs Z. capsule obtuse percée au sommet d’une ouverture arrondie, c. les prés humides P. E.
L. panicée, C. Panicra ZL. capsule ovoïde lisse, souche stolonifere, c. les prés humides E.
À À Capsules velues, bractée inférieure non engainante.
L. précoce, C. Præcox Jacq. bractée inférieure scarieuse à la base, capsules pyriformes, c. c. les bois secs P.
__ L. tomenteuse, C. Tomexrosa L. bractée inférieure foliacée, capsules globuleuses obovées, c. les bois E.
XX À Capsules velues, bractée inférieure engaînante. L. gynobase, C. Gyxopasis Vill. un ou plusieurs épis fémelles à la base de la touffe portée sur de longs pédoncules, c. c. c. les bois calcaires P.
++ Capsules à bec long, bicuspidé; * 3 stigmates. * Capsules glabres, bractée inférieure engaînarñte. . L. des bois, C. Syivarica Huds. épis femelles linéaires, lâches, penchés et pendants, r. les bois à Marignan E.
L. jaune, C. Frava L.épis globuleux, rapprochés, jaunes à la maturité, c. les marais de l’Armagnac
L. distante, G. Disraxs L. épis femelles très éloignés les uns des autres, denses et pédonculés, c. les prairies hunudes E.
L. faux souchet, C. Pseuno-Cyrerus L. épis fe- melles rapprochés, pendants,-c. les marais E.
** Capsules glabres, bractée inférieure non
engainante.
L. des rives, C. Riparra Curt. écailles des épis mâles toutes aristées, bords des ruisseaux E.
— 266 —
L. des marais, C. Pazunosa Good. écailles infé- rieures des épis mâles obtuses au sommet, c. bord des étangs de l’Armagnac E.
L. enflée, C. Vesrcarra L. capsules très grosses, enflées, c. les étangs de l’Armagnac E.
*#* Capsules velues. L. hérissées, C. Hirra L. feuilles velues, c. c. les bords des ruisseaux E. Var. Hirrærormis ZL. f. glabres, c. prairies hu- mides E.
XCIV. GRAMINÉES Juss.
A, Epillets non insérés dans les excavations du rachis.
À, Fleurs ne s’élalant pas pendant la floraison.
+ ORYZÉES, glumes nulles ou presque nulles. 1. Léersie, LeEersra Soland.
+ PHALARIDEES, épillets à une fleur fertile, styles longs, shiymaies sortant au sommet de la fleur. | 2. Phalanis, Paararis L. fleur fertile accompagnée
de petites. écailles cihées.
3. Phléole, Pareum L. stigmate plumeux, épillets en épi cylindrique.
4. Alopécure, Arorrcurus L, styles soudés en un seul terminal.
5. Flouve, Anraoxanraum Z. 2 étamines seule- ment.
6. Mybore, Mysora Adans, épillets latéraux en
épi filiforme. À 7. Cynodon, Cynorox Rich. épis en panicule di-
gitée.
TT} PANICEES, épillets à une fleur fertile, styles longs, stigmates sortant au-dessous du sommet de La fleur.
8. Digitaire, Dicrrarra Scop. épillets géminés en panicule digitée.
— 967 —
9. Panic, Panicuu Z. épillets en panicule rameuse. 10. Sétaire, SETARIA Beau. sé entourés d’un imvolucre de soies raides. 11. Echinaire, Ecarnarra Desf. glumelle inférieure terminée par des épines. __ 12. Seslérie, SescerrA Scop. glumelle inférieure terminée par des dents mucronées ou aristées.
RSR YRE PITU) == 5
PE pme
AL à
B, Fleurs s’étalant pendant la floraison. + ANDROPOGONEES, épillets géminés. 13. Andropogon, AnproPoGox L. + ARONDINACÉES, épillets de 2-6 fleurs, glu- melles membraneuses, carènées sur le dos. 14. Phragmite, Paracmites Trin. fleurs en gran- des panicules. +17 AGROSTIDEES, épillets épars à une seule fleur, glumelles membraneuses carénées sur le dos.
Fig. 28. — Melica uniflora : a épillet composé de deux fleurs, l’une inférieure fertile et sessile, l’autre supérieure pédicellée et rudimentaire; — b fleur fertile dont on a enlevé la valve interne de la glume pour faire voir le pistil et les trois étamines.
—
15. Calamagrostide, Caramacrosris Adans, glu- melle tronquée ou dentée au sommet.
16. Agrostide, AcGrosris Z. épillets pédicellés, comprimés.
17. Gastridie, Gasrriprum Beauv. épillets presque sessiles globuleux à la base.
PTT STIPACÉES, épilleits en panicule, ghumel- les coriaces à la maturité.
18. Mil, Mruiuu Z.. épillets comprimés.
++4+ ATROPSIDÉES, épillets en panicule; glu- melles membraneuses, l’inférieure carénée et mu- tique.
19. Aïropside, Arropsis Beauv. épillets globu- leux.
+++7t AVENACEES, épillets en panicule, glu-
melles herbacées ou membraneuses, l’inférieure
arrondie mulique ou munie d'une arêle sur le
dos.
20. Canche, Arra ZL. glumelle inférieure 3-5 den- tée, tronquée. |
21. Avoine, AvenA L. glumelle inférieure arron-- die sur le dos, bidentée, aristée.
22. Arrhenathère, ARRHENATHERUM Beauv. glu-. melle inférieure carénée sur le dos, bifide.
23. Houque, Horcus L. glumelle inférieure, ca- rénée, obtuse.
24. Kœlerie, KæzerrA Pers. glumelle inférieure entière et mutique ou bidentée aristée.
25. Catabrose, Carasrosa Beauv. glumelle infé-. rieure carénée, Scarieuse, tronquée ou arrondie au sommet, mutique. x
+-+++++ FESTUCACEES, épillets épars, glu- melles herbacées, l’inférieure mutique ou munie d’une arêle terminale. * Grlumelle inférieure ni apiculée, ni aristée, fruil non appendiculé. 26. Glycérie, Gzycerra À. Br. glumelle inférieure arrondie sur le dos, obtuse ou tronquée.
— 269 —
27. Paturin, Poa L. glumelle inférieure carénée, entière et mutique.
28. Eragrostide, Enracrosris Beauv. épillets li- néaires, de 10 à 25 fleurs.
29. Brize, Brrza L. épillets de 5 à 10 fleurs lon- guement pédicellées en panicule rameuse.
30. Mélique, Mezrca ZL. épillets de 2 à 4 fleurs en panicule.
** Glumelle inférieure apiculée ou aristée, fruit non appendiculé.
31. Scleropoa, Screropoa Gris. glumelle supé- rieure bidentée au sommet.
32. Dactyle, Dacrvus L. glumelle supérieure bi- fide au sommet.
33. Danthonie, Danraonra D C. glumelle supé- rieure entière au sommet.
*** Glumelle inférieure apiculée ou arustée,
fruit appendiculé.
34. Cynosure, Cynosurus L. épillet en panicule spiciforme, unilatérale, glumelle inférieure bidentée, aristée entre les dents.
85. Vulpie, Vurrra Gmel. glumelle inférieure fu- siforme carénée, arête terminale.
36. Fétuque, Fesruca L. glumelle inférieure ar- rondie.
37. Brôme, Browus L. glumelle inférieure caré- née, arête insérée au-dessous du sommet.
B, Epillets insérés dans les excavations du rachis. * Epillets réunis 2 à 6 sur chaque dent du rachis. + HORDEACEES. 38. Orge, Horpeuw. ZL. * * Epillets solitaires sur chaque dent | du rachis. + + TRITICEES deux ou plusieurs fleurs dans chaque épullet. àk Graines pubescentes au sommet. 39. Froment, Triricuu L. épillets sessiles, glume à une seule arête. 15*
— 270 —
_ 40. Œgylops, Œcxrors L. épillets sessiles, glume a 3-5 arêtes.
41. Brachypode, Bracayronrum Beauv. épillets brièvement pedicellés. |
k À Graines glabres au sommet.
42. Ivraie, Lorrum L. glumelle inférieure équila-
tère.
43. Gaudinie, Gaunvra Beauv. glumelle inférieure inéquilatere. ;
+++ NARDOIDÉES épillets à une seule fleur, un seul sitigmate. 44, Nard, Narous Z.
1. Léersie, Léersra Soland.
L. faux ris, L. Onrizoïnes Sol., c. les fossés, les :
marais À. 2. Phalaris, PHararis L. ‘
P. à épis courts, P. Bracaysracmis Link. racine fibreuse, panicule, spiciforme, épis gros, r. les champs à Lectoure, Marsolan, Sempesserre E.
P. roseau, P. ArunpIvacEA ZL. souche rampante, paniculée, étalée, c. bord des eaux E.
3. Phléole, Pareux L.
P. des prés. P. Prartexse Z. souche vivace, courte et fibreuse, c. c. les prés E.
P. noueux, P. Nonosum L. souche vivace, courte et tuberculeuse, c. c. c. les prés, les chemins E.
P. de Bœhmer, P. Bœxmerr Wib. glumes linéai- res A tronqués au sommet, c. les co- teaux calcaires EF.
P. des sables, P. Arexarium Z. chaumes rameux des la base, c. sables de l’Armagnac E.
4. Alopécure, AroPecurus L. A. des prés, À. Prarensis L. tige dressée, lisse, c. les prairies P. E. À. bulbeux, À. Buzsosus L. souche tuberculeuse, c. les eux humides et sablonneux E. A. Agreste, À, Acresris Z. tige dressée, scabre au sommet, C. c. c. les champs P. E.
— 271 —
A. Géniculé, À. Gexrcurarus Z. tige géniculée à la base, c. les prairies, les champs humides E.
5. Flouve, ANTHOxANTHUM Z. F. Odorante, A. Oporarum ZL., c. c. c. les. prés PE.
6. Mybore, Mysor4a Adans. M. naine, M. Minima Coss. et Germ., c. les sables de l’Armagnac P.
7. Cynodon, Cyxonox, Rich. C. dactyle, C. Dacrycon Pers., c. c. c. lieux secs 8. Digitaire, Dicirarra.
D. Sanguimale, D. Saxcuinais Scop. chaumes couchés et ascendants, c. c. champs, vignes, terres légères E. A.
. glabre, Grasra Rœm et Sch. chaumes entiè- rement couchés, c. les sables de l’Armagnac E. A.
9. Panic, Panicum ZL. P. cuisse de coq, P. Crus Gazzr Z. (Echinochloa Beauv.), ©. c. c. heux sablonneux, décombres E. A.
10. Sétaire, SÉTARIA. S. verte, S. Vrrinrs Beauv. soies non accrochan- tes, vertes ou rougeâtres, c. c. lieux cultivés A. S. glauque, S. Gzauca Beauv. soies non accro- chantes d’un jaune roussâtre, c. c. lieux cultivés A. S. Verticillée, S. VErrIcILLATA Beauv. soies accro- chantes, c. c. c. heux cultivés A.
11. Echinaire, Ecxivarra Desf. E. en tête, E. Caprrratra Desf. épis courts, etc., R. R. R. La Sauvetat E.
12. Seslérie, SESLERIA SCOp. S. bleuâtre, S. CæœruLea Ard. coteaux secs? E.
13. Andropogon, ANDROPOGON L. A. pied de poule, A. Iscaæxux ZL. panicule de 5 à 10 épis digités, c. c. les bois secs E. A. 14. Phragmite, Paracmites Tran. P. commun, P. Couuunis Trin. (roseau des ma- rais), ©. c.c. bord des eaux dans l'Armagnac, r. le long du Gers, de l’Arrats, de la Gimone, etc. E. A
— 9172 — :
N. B. On cultive le vrai roseau {Arunno Donax Z.) sur les coteaux calcaires et frais.
15. Calamagrostide, Caramacrosris À dans. C. des bois, C. ErPrceros Roth., c. bois humides : À.
16. Agrostide, Acrosris L. A, Feuilles radicales filiformes enroulées.
A. des chiens, A. Canina L., c. c. c. prés et bois
humides E. B, Feuilles radicales planes.
À. blanches, A. Azsa L. ligule oblongue, c. c. les terres légères E.
A. commune, À. Vurearis L. ligule courte et tron- quée, glumes aiguës, c. c. c. les terres légères E.
A. stolonifère, À. SroronirerA L. ligule courte et tronquée, glumes obtuses c. lieux humides E.
17. Gastridie, Gasrrinium Beau». G. lendigère, G. LEenpicerum Beauv. c. c. les champs après la moisson E. A.
18. Mi. Murox L.
M. diffus, M. Errusuu Z. c. les bois de l’Arma- gnac E. PUITS 19. Airopside, Arropsis Beauv.
À. globuleuses, À. Grogosa Beauv. c. sables des
landes E. 20. Canche, Arra L.
À, Feuilles planes. C. Cespiteuse, À. Cæsrrrosa L. c.c.à Garaison E.
B, Feuilles enroulées ou plées.
C. caryophyllée, A. CaryorHyLLœa L. épillets écartés les uns des autres, c. c. c. les terres légè- res E. |
C. précoce, A. Præcox Z. épillets rapprochés, li- gule lacérée, c. les terrains sablonneux P.
C. asgrégée, À. Murricuzmis Dum. épillets rap- prochés, ligule non lacérée, c. bords de l’Adour E.
C. flexueuse, A. Frexuosa ZL. ligule courte et profondément bilobée, c. les bois à Garaison E,
Lee Mo Ne - : d) def data
— 913 —
21. Avoine, AvEenA ZL. À, épillels pendants, + fleurs non articulées. À. cultivée, A. Sariva L. fleurs en panicule lâ- che, cultivée, souvent spontanée. À. d'Orient, À. Orrenrauts Schreb. panicule plus serrée, unilatérale, cultivée, rarement spontanée.
++ Toutes les fleurs articulées.
A. barbue, A. Barsara Brot. glumelle inférieure bifide, lobes terminés chacun par une arête, c. les tertres E.
A. folle, A. Farua Z. glumelle inférieure termi- née par deux dents aiguës, c. les moissons E.
+++ Fleur inférieure seule articulée. A. de Ludovic, A. Lunovicrana Dur. épillets à 2 fleurs, c. c. c. les moissons E, A. stérile, A. Srertuis L. épillets à 3 ou 4 fleurs, R. pres de l’ancien cimetière d'Auch.
B, Epulleis dressés, + liqule lancéolée.
A. sillonnée, A. Surcara Gay. épillets luisants, panachés de fauve et de blanc, c. à Garaison.
A. jaunâtre, A. Fravescexs L. épillets formant une belle panicule d’un jaunâtre luisant, c. c. c. les prés, les bois E.
A. pubescente, À. Pusescexs Z. épillets panachés de blanc et de violet, pédicelle barbu sous la fleur, c. prés secs, bois E.
22. Arrhénathère, ARRHENATERUM Beau.
À. élevé, A. Erarius Beauv. glume inférieure, uninerviée, c. c. les haies, les bois, les prés E. — Var. Buzsosun, plusieurs tubercules superposés au- dessus du collet.
A. de Thore, A. Tnorer Desm. glumes triner- viées, c. sables des landes E,
23. Houque, Hozcus L,.
H. laineuses, H. Laxarus Z. arête ne dépassant pas les glumes, c. les prés, les bois E. A.
H. molle, H. Morus L. arète dépassant longue- ment les glumes, c. prés, bois E. A.
— 914 —
24. Kœlérie, Kæzerra Pers.
K. en crète, K. Crisrara Pers. des pousses sté- riles à la base des tiges, c. bord de l’Adour E.
K. Phléoïdes, K. Puzeornes Pers. point de pousses stériles à la base des tiges, c. c. heux secs E.
25. Catabrose, Caraprosa Beau.
C. aquatique, C. Aquarica Beauv., c. fossés et marais de l’Armagnac E.
26. Glycérie, Gzycerra À. Pr.
G. flottante, G. Fiurraxs À. Br. ligule presque aiguë, feuilles aiguës, c. c. fossés, ruisseaux E.
G. aquatique, G&. Aquarica Wahl. hgule tronquée, feuilles obtuses E.
9." Paturim,; POA LS À, Tige sensiblement comprimée jusqu'au sommet.
P. comprimé, P. Compressa L., c. c. prairies sè- ches, décombres E.
B, Tige cylindrique vers le sommet.
P. annuel, P. Axxua Z. ligule oblongue, panicule à rameaux solitaires ou géminés, c. c. c. partout ÉCAPSE: A;
P. des bois, P. Nemorazis Z. ligule courte, gaîne des feuilles plus courte que les entre-nœuds, c. les bois E.
P. trivial, P. Trivrauis ZL. ligule oblongue, base de la panicule de 3-5 rameaux, c. les chemins P. E.
P. des prés, P. Prarexsis Z. ligule courte, gaine des feuilles plus longues que les entre-nœuds, c. c. c. les prés, les champs P. E..
Var. Angustifolia (L.) feuilles étroites.
C, Tige cylindrique dès la base. . P. bulbeux, P. Buzsosa ZL. collet bulbeux, c. c. c. lieux secs P. Var. Vivipara (L.) épillets vivipares. 28. Eragrostide, Eracrosris Beauw.
E. à gros épis, £. MrcasracarA Link. épis assez gros, épillets brièvement pédicellés, c. c. les lieux sablonneux E. A.
— 975 —
E. pileuse, E. Prrosa Beauv. épis petits, épillets longuement pédicellés, c. l’Armagnac, les lieux hu- mides et sablonneux E. A.
29. Brize, Briza L. B. moyenne, B. Mepra L. higule courte, tronquée, cc. c-prés, bois, etc. P. E. B. mineure, B. Mixor Z. ligule lancéolée-aigué, c. les boulbènes et les sables E.
30. Mélique, Mézica L. M. uniflore, M. Uxrrcora ZL., c. les bois frais E.
31. Scleropoa, ScLeropoa Gris. S. roide, S. Ricina Gris., c. c. les lieux secs, les murs E. 32. Dactyle, Dacryus LL. D. aggloméré, D. GzomErata ZL., c. c. les prés, les bois E. 33. Danthonie, Daxraonra D C. D. couchée, D. Decuwsexs D C, c.c.les landes, les bois boulbéneux E.
34. Cynosure, Cyrosurus L.
C. à crêtes, C. Crisrarus Z. panicule spiciforme, linéaire, c. c. c. les prés E.
C. hénissé, C. Ecainarus ZL. panicule ovale, uni- latérale hérissée, r. les champs à Lectoure, à Mont- fort E.
35. Vulpie, VurrrA Gmel.
V. queue de rat, V. Myuros Æchb. panicule spi- ciforme, glumelle supérieure aristée, r. les murs à Lectoure E.
V. fausse queue de rat, V. Pseuno-myuros Soy- Val. glumelle non aristée, panicule courte, éloignée des feuilles, c. c. les champs, les murs.
V. queue d'écureuil, V. Scrurornes Gmel. glu- melle non aristée, panicule allongée et rapprochée des feuilles, c. les lieux sablonneux E.
36. Fétuque, Fesruca Z. A, Feuilles radicales enroulées-sétacées.
F. à feuilles minces, F. TenurrozrA Sibt. feuilles d'un vert pâle, toutes capillaires molles, c. les landes sablonneuses E,
Ed
— 216 —
F. des brebis, F. Ovrna Z. feuilles vertes, toutes filiformes subulées, c. les landes E.
F. duriuscule, F. DuriuscurA L. feuilles d’un vert un peu glauque, sétacées, carénées, dures, c. c. co- teaux secs et friches arides E.
F. rouge, F. Rupra Z. feuilles radicales sétacées-
anguleuses, les caulinaires plus larges et presque
planes, c. les prés, les bois secs E. B, Feuilles radicales d’abord planes.
F. sylvatique, F. Syzvarica Vull. higule oblongue, obtuse, c. les bois à Garaison E.
F. arondinacée, F. Arunpinacea Sm. ligule courte et tronquée, souche rampante et stolomfere, c. bords des eaux E.
F. des prés, F. Pratensis /Zuds. panicule étroite, souche fibreuse, c. c. les prés E.
F. gigantesque, F. GicantEea Vall. panicule très lâche et très étalée, souche fibreuse, c. bois humi- des E.
37. Brôme, Brouus Z. À, Epillets plus larges au sommet après la flo- raison. + Arèles toujours dressées.
B. des toits, B. Tecrorum L. chaume pubescent au sommet, c. c. les murs, les chemins E.
B. stérile, B. Sreruis L. chaume glabre, luisant, c. c. c. partout E.
+++ Arètes d'abord dressées puis étalées.
B. de Madrid, B. Maprirensis L. panicule oblon- gue et lâche, chaume glabre au sommet, c. lieux secs au midi E..
B. rougeâtre, B. Rusexs ZL. panicule obovée, très compacte, chaume pubescent au sommet, c. c. les chemins E.
B, Æpillels plus étroits au sommet, qlume supé- rieure non cilide.
B. rude, B. Asrer L. panicule penchée, gaines velues, c. c. les bois des coteaux E.
B. gigantesque, B. Graanreus L. panicule pen- chée, gaines velues, c. les bois E.
— 911 — B. dressé, B. Errcrus Æuds. panicule droite, c. lieux secs E. C, Epillets plus étroits au sommet, glume supé- rieure ciliée de poils raides. B. des champs, B. Arvensis Z. feuilles inférieures à gaïnes pubescentes, épis étroits, c. c. les champs
[e>)
B. sécalin, B. Secarunus Z. feuilles inférieures à qu glabres, épis larges, luisants, c. les champs B. mou, B. Morus L. feuilles inférieures à gaines velues, épis larges, pubescents, c. c. c. les prés, les champs E.
38. Orge, Horpeux Z.
0. queue de souris, H. Murinuu L. épis gros, glu- melle inférieure longuement aristée, c. c. c. bords des chemins E.
O. sécalin, H. Secazinum Z. épis étroits et li- néaires, glumelle inférieure brièvement aristée, c. les prairies E.
On cultive les Æ. Vulqare L., Hexasticon L., etc.
39. Froment, Triricum Z. F. des chiens, T. Caxinum L. souche fibreuse, gazonnante, c. les haies, les lieux frais E. F. rampant, T. Repexs L. souche traçante, c. c. c. les lieux cultivés E. Var. Pungens feuilles roulées à pointe dure. On cultive le 7. Hybernum L. (blé) et ses variétés.
40. Ægylops, Æcxzors L. Æ. ovale, Æ. Ovara L. c. les tertres calcaires au midi E. Al. Brachypode, Bracayroprum Beauv. À, Plante de 20 centimètres au plus.
B. à deux épis, B. Disracaron Beauv. c. tertres et rochers arides E.
B, Plante de 60 centimètres au moins. B. pinné, B. Pixnarum Beauv. chaumes rameux à la base, c. c. les lieux secs E. À B. des bois, B. Syzvaricum À. et Sch. chaumes non rameux à la base, c. bois E.
— 918 — 42. Ivraie, Lorrum ZL.
À, Epilleits lancéolés.
I. vivace, L. Perenne L. épillets appliqués contre l'axe à la floraison, c.c. c. prairies, chemuns, etc. E.
I. multiflore, L. Murnircoruu Lam. épillets étalés-
T4 \ . 7 dressés à la floraison, r, environs de la gare à Auch
B, Epillets elliptiques. I. des lins, L. Lixicora Sond. épillets petits, obo- vés, c. les lins. I. enivrante, L. Treuurenrum ZL. épillets gros, oblongs, c. les moissons.
43. Gaudinie, Gaupinra Beau. G. fragile, G. Fracus Beauv. c. les bords des
champs E. 44, Nard, Narpus Z.
N. roide, N. Srricra Z. c. pâturages près de Ga- raison E.
ACOTYLÉDONÉES. XCV. FOUGÈÉRES Juss.
A, Fructification à la page inférieure des feuilles (Frondes).
+ Feuilles divisées ou profondément découpées.
1. Polypode, Pozxronium Z. frucüfications en groupes arrondis ou un peu allongés.
2. Cetherac, Cernerac, Bauh. fructifications en groupes linéaires couvrant toute la page inférieure des feuilles.
3. Doradille, AsPzenium L. fructifications en grou- pes linéaires, épars et solitaires.
4, Ptéride, Preris ZL. fructifications formant une ligne qui borde tous les segments de la feuille.
b. Adianthe, Anranraum Z. frucüfications en pa- quets irréguliers sur les bords de la feuille.
— 279 —
+ +. Feuilles entières ou non profondément découpées.
6. Scolopendre, Scocopenprium Smith. fructifica- tions en groupes linéaires, parallèles entre eux et obliques à la nervure moyenne de la feuille.
7. Blechne, Brecaxum Smilh. frucüfications en deux séries parallèles à la nervure moyenne de la feuille.
B, Fructfications en panicule ou en épi.
8. Osmonde, Osmoxpa Z. fructifications en pani- cule au sommet de la tige, feuilles divisées.
9. Ophioglosse, Opxroccossuu L. fructifications en épi, feuille entière.
1. Polypode, Pozyronrum Z.
P. commun, P. Vurcare ZL. feuilles pinnatifides, c. c. sur les rochers, les vieux murs, les vieux arbres E. A.
P. fougère mâle, P. Frx-MAs Z. feuilles bipin- nées, pinnules arrondies, groupes de fructifications assez grands, c. les tertres des fossés dans l’Arma- gnac E. A.
P. oreoptère, P. Onrrorrerts Æhr. (Polysticum Roth.) segments linéaires lancéolés aigus, pinnati- partites, glanduloso-résineux en-dessous, c. bords du Gers à Lassales et a Garaison.
P. aiguillonneux, P. Acurearum Z. (Aspidium
Fig. 29. — Polypodium : a fragment de fronde fructifère; — b sore composé d’une écaille et d’un grand nombre de capsules; — € capsule entière; — d capsule ouverte.
— 280 —
R. Br.) feuilles bippinnées, pinnules aiguës, aiguil- lonneuses, groupes de fructifications petits, c.c. bords des ruisseaux, fossés E. A.
P. fougère femelle, P. Krizrx Femina Z. (Cystop- teris Coss. et (rerm.) feuilles bippinnées, pinnules incisées-dentées, fructifications en groupes un peu Ho R. au pied des murs de l’église à Barbotan L. À.
2. Céthérac, Ceruerac Bauh.
C. des pharmacies, C. Orricinarum Z. c. c. c. les rochers, les vieux murs E. A.
3. Doradille, Aspcenium L.
D. Polytric A. Tricomaxes L. feuilles pinnées, allongées, à pinnules ovales-arrondies, c. c. les haies, les rochers à l’ombre E,. A.
D. rue des murailles, A. Rura Murarra Z. feuilles courtes (6 à 12 centimètres), à lobes cunéiformes, pétiole vert. c.c. les rochers, les vieux murs PP ec
D. noire. A. ADprantraum Nicrum Z.. feuilles assez grandes (15 à 40 centimètres), à lobes lancéolés, pé- tioles-noirâtres, c. c. sous les haies E. A.
4. Ptéride, Preris ZL. P. aquiline, P. Aqua L., c. c.'c. les bois E. À.
5. Adianthe, Apranraum L.
A. capillaire, À. Caprzzus VexERIS L. À., rochers humides, fontaine de Carlés, près d’Auch, La Bouère et Cardès, pres Lectoure, Malausanne, près Condom E. A. . |
6. Scolopendre, ScoLopexprium Smith.
S. Officinal, S. Orricaze Smith, c. c. dans les
vieux pins, sous les grands rochers humides A. 7. Blechne, Brecanum Smith.
B. en épi, B. Srrcaxr Smith, les tertres, les haies dans l’Armagnac A.
8. Osmonde, Osmoxpa Z.
O. royale, O. Recaus L., les marais tourbeux de l’Armagnac à Barbotan, à Sainte-Christie E.
— 981 —
9. Ophioglosse, OPxrocLossuu. ZL.
, ©. commune, ©. Vurcare L., c. les landes, les bois et surtout les prairies humides P. E.
XCVI. MARSILÉACÉES Brown.
1. Marsilée, MarsicEeA L. 2 ou 3 involucres cap- _sulaires sur un pédicelle, À 2. Pilulaire, Przucarra L. un seul involucre cap- sulaire subsessile.
1. Marsilée, MarsiLea Z.
M. à 4 feuilles, M. Quaprrrorra Z, feuilles qua- drifohées, nageantes, longuement pétiolées, c. dans les marais de l’'Armagnac E. A.
P. pilulifère, P. Prurrrera L. feuilles fasciculées étroites et linéaires, c. les étangs et les marais de l’'Armagnac E. A.
XCVII. LYCOPODIACEES. 1. Lycopode, Lyrcoponruu Z. L. inondé, L. Inunparum Z. petite plante musci- forme à épi fructifèere terminal, r. les marais tour- beux de lArmagnac à Barbotan, Estang, etc. E. A.
XCVIII. EQUISETACEES Rich. Prêle, Equiserum L.
A, Tiges fructifères sans rameaux vertrcillés.
P. des Thelmateia, E. Taezmarera E'hr. tige fruc- tifere grosse, courte, gaînes à 8-12 dents, tige sté- ile munie de rameaux verticillés longs et très nom- breux, c. c. c. bords des ruisseaux, heux humides 4 1
P. des ‘champs, E. Arvense L. tige fructifère assez grosse, assez courte, gaines làches à 20-530 dents, tiges stériles à rameaux verticillés très longs et peu nombreux, c. champs humides H. P.
P. d'hiver, E. Hyemaze L. tiges fructifères et stériles, grêles et longues (de 80 centimètres à 1 mètre 40), gaines apprimées contre la tige à 15- 20 dents, les tiges stériles à rameaux peu nombreux, r. à Cardes près Lectoure, rochers humides et ma- récageux à Sainte-Christie, à Estang, etc. P. E.
16
— 282 —
B, Tiges fructifères à rameaux verticillés. P. des marais, E. Parusrre L. gaines lâches de 6-12 dents, c. c. c. les marais, les fossés E.
Fig. 30.
P. des bourbiers, E. Limosuu Z. gaînes apprimées contre la tige à 15-20 dents E.
XCIX. CHARACEES Rich. (plantes aquatiques immergées). 1. Charagne, Cxara Z. verticilles des rameaux entourés à la base d'un involucre de papilles. 2. Nitelle, Nirezza A ghard. verticilles des rayons dépourvus à la base d’un involucre de papilles.
N'ayant pas suffisamment étudié les CHARACÉES, nous renvoyons à plus tard une Revue détaillée des espèces des deux genres de cette petite famille.
Fig. 30. — Equisetum thelmateia : a rameau fructifère; — b écaille portant des capsules à sa base interne; — c capsule s’ouvrant; — d spore dont les filaments sont encore enroulés; — e spore dont les filaments sont étalés.
ÉOUPLETS A CHANTER AU RETOUR DES HERBORISATIONS
Ces couplets sont destinés à donner aux élèves le souvenir précis des localités dans lesquelles on trouve les plantes rares ou essentiellement méridionales de nos contrées.
Nous les avons distribuées par arrondissement en com-
_mençant par les stations du chemin de fer.
REFRAIN.
Chantons anus, chantons gaiment ensemble Chacun des lieux témoins de nos plaisirs, En les chantant avec vous, il me semble Joyeusement encor les parcourir (1).
LECTOURE.
Castex.
Près de Castex le joli Nuphar jaune (2) Sur l’eau du Gers montre ses belles fleurs: A la Hillère on voit la Toute Bonne (3) Avec corolle à très pales couleurs.
Chantons amis, etc.
(1) Le refrain est tiré d’une chansonnette de botanique chan- tée à la dernière herborisation d'automne de M. de Jussieu, en 1846. 11 peut être repris après chaque couplet, ou bien après chaque deux ou trois couplets, selon le goût ou la fantaisie des amateurs.
(2) Nuphar lutea Smith. — (3) Salvia sclarea L.
L 2
— 984 —
Tulle.
Près de Lectoure, à Tulle, il faut aller Cueillir le Ciste à feuille de laurier (1); Da Trèfle d’or la corolle brillante (2) Couvre les prés d’une nappe charmante.
La Marque.
Sur le plateau de la Marque, cherchez
Sous les gazons naissants, vous trouverez Deux Cerastium (3) pointant sur l'herbe à peine, | Un Myosotis (4) et non loin un Silène (5).
Sur le coteau, dans le sentier tout proche, Vers le moulin dont l’aile tourne à gauche (*), Partout on voit fleurir la Capsella
Que Reuter a dénommé Rubella.
Un peu plus loin, aux galeries de l’Auze, Vous cueillerez mainte fleur fraîche éclose : Le Buphthalmum (6) et deux Erodium (7), Le Lepidium graminifohum.
Près de la route, au-dessous de la Marque, Sur le rocher, d’assez loin on remarque Le Rhus que l’on nomme Corriaria (8),
Et par très loin croit le Myrtyfolia (9).
(1) Gistus laurifolius L. — (2) Trifolium aureum Thuil. —
(3) Cerastium glomeratum Thuil. et C. obscurum Chaub.— (4) Myosotis stricta Link. — (5) Silene nutans L. — (*) Moulin de l’Aucate, qui tourne en sens inverse des autres moulins à vent. — (6) Buphthalmum spinosum L. — (7) Erodium prœcox Caw., et malacoides Wailld. — (8) Rhus corriaria L. — (9) Cor- riaria myrtifolia L.
1
— 985 — La Hune.
Sur les rochers de la Hune l’on trouve,
Près du Thlaspi (1), la Drave du printemps (2), . Le Muscari négligé de tout temps (3),
Et dans les prés les Carex et la Flouve (4).
Lectoure.
Rentrons dans la cité démantelée (5),
Sur les vieux murs prenons la giroflée (6), Le Centranthus (7) avec le Lycium (8), Le Dianthus (9) avec l’Absynthium (10).
Dans les plâtras le Marrube blanchâtre (11), Tout à côté la Ballotte noirâtre (12),
Près de la fleur d’or du Jasminium (13) Fleurissent les verts Chenopodium (14).
Vers les anciens Moulins de la Justice, Où l’on pendait jadis les malfaiteurs, Vous trouverez, à la saison propice, Un Fumeterre à très petites fleurs (15).'
En plein soleil, voyez les Momordiques (16), Avec des fruits ovales élastiques ü Lançant leur jus dès qu’on veut les toucher,
Ou seulement de trop près approcher.
(1) Thlaspi perfoliatum L. — (2) Draba verna L. — (3) Mus- cari neglectum Gren. — (4) Anthoxanthum odoratum L. — (5) Lectoure était autrefois une place forte à trois enceintes de murailles dont on voit encore les restes. — (6) Cheiranthus cheiri L. — (7) Centranthus ruber D C. — (8) Lycium Barba-
rum Z. — (9) Dianthus caryophyllus L. — (10) Artemisia absintium L.— (11) Marrubium vulgare L. — (12) Ballota fœ- tida Lam. — (13) Jasminium fruticans L.— (14) Chenopodium
vulvaria L. urbicum, L. Murale L, — (15) Fumaria Vaillantii
Lais. — (16) Momordica elaterium, L. 16*
— 286 —
St-Geny. En descendant, à l’est de la chapelle De Sant-Geny, vous trouverez la belle Angélique (1) tout le long du ruisseau, La Léersie au pied toujours dans l’eau (2).
Bois du Ramier.
Au mois d'avril, le brillant Bouton d’or (3), Aux bords aimés du serpenteux Rieutort, Se mêle à la Cardamine fleurie (4),
Et l’'Anémone à fleur jaune et jolie (5).
La, nous cueillons encore la Pervenche (6) Et le Carex qui sur l’onde se penche (7), Le Myosotis (8) et le beau Symphytum (9), Et l’Orobe (10) et le modeste Geum (11).
Brescon.
Au grand rocher du rocailleux Brescon,
Sous lequel croît une belle Fougère (12),
Vit l’Orobanche, à qui du vert Lierre (13) Un botaniste a conféré le nom.
F Sainte-Croix.
De Sainte-Croix la colline élevée
Prodigue à nos regards des végétaux
Rares encor, et peut-être nouveaux,
Tels que la Sauge au sommet retrouvée (14).
(1) Angelica sylvestris L. — (2) Lecrsia orizoides Sw. — (3) Ranunculus auricomus L. — (4) Cardamine pratensis L. — (5) Anemone ranunculoideg L.— (6) Vinca minor L.— (7) Carex maxima, Scop. — (8) Myosotis palustris With. — (9) Symphy- tum tuberosum £L.— (10) Orobus tuberosus L. — (11) Geum urbanum L. — (12) Scolopendrium officinale Sm. — (13) Oro- banche hederæ Vauch. — (14) Salvia aprica Dup.
— 987 —
Les Buplevrum (1) et les Cerastium (2), Les Lamium (3) avec les Allium (4), Les Lathyrus (5) et la petite Vesce (6), Lathyroïde y croît près de la Gesse.
Et sans compter qu’en la vigne voisine, L’Arenaria, que l’on doit dédoubler (7), Va vous montrer sa corolle lutine
Tout exprès pour vous faire endiabler (8).
- Un peu plus loin, dans les champs de Groussan, Se cache dans les blés l’'Ornithogalle (9), Tout près, sur la pelouse aussi s'étale La Luzerne à légume jaunissant (10).
Beaucoup plus bas, le long de la prairie, Pres du ruisseau qui descend vers l’Arrieu, Vous trouverez la Julienne chérie (11),
Qui vous embaume au jour de Fête-Dieu.
Montez encor jJusques à Peyregude,
Dans la prairie, au-dessous du grand bois De la Bourdasse, et d’une multitude
De beaux Orchis (12) vous allez faire choix.
Près du hameau du Petit, la Gagée (13),
Avec sa fleur presque Jaune orangée,
Se montre à vous rare dans les guérêts,
Et près de l’eau vous cueillez les Souchets (14).
(1) Buplevram rotundifolium L. — (2 Cerastium obscurum Chaub. — (3) Lamium amplexicaule L. — (4) Allium panicu- jatum.ZL.— (5) Lathyrus latifolius L.— (6, Vicia Lathyroides. L. (7) Arenaria serpyllifolia L. — (8) Var micrantha. — (9) Orai- thogallum Pyrenaïcum L. — (10) Medicago minima Lam. — (11) Hesperis matronalis L.— (12) Orchis latifolia L.— (13) Gagea arvensis Schult. — (14) Cyperus longus L. et fuscus L.
— 288 —
Non loin de là, dans le même hameau,
On voit fleurir les charmantes Circées (1)
Avec la Menthe à pied presque dans l’eau (2), Et tout auprès des Renonculacées (3).
Mirail.
Aux alentours du bien soigné Mirail (4), : Sur les rochers nous cueillerons un Aïl-(5),
Sur le plateau la rare Cynoglosse (6),
La Mæhringie (7) avec le Loroglosse (8).
Près des bassins, dans un bosquet charmant, On touvera l'Hellebore puant (9),
Et non loi d’eux la Mercuriale verte (10)
Au mois d'avril à nos yeux s’est offerte.
Tout près encore le Galeobdolon (11)
Orne les bois de ce joli vallon,
Et dans les champs où croît le Rhagadiole (12), Plusieurs Vicia nous montrent leur corolle (13).
Douat.
Dans le bosquet, vers le nord de Douat, Sur les rochers le botaniste voit
Une Arabis (14) avec une Epervière (15), Et tout auprès une Jolie Epiaire (16).
(1) Circæa lutetiana L. — (2) Mentha sativa L. — (3) Ranun- culus acris L. bulbosus L. repens L. etc. — (4) Jolie campagne entre Lectoure et Lagarde. — (5) Allium paniculatum L, — (6) Cynoglossum officinale L. — (7) Arenaria trinervia L. — (8) Loroglossum hircinum Rich. — (9) Helleborus fœtidus L.— (10) Mercurialis perennis L. — (11) Galeobdolom luteum Huds. (12) Rhagadiolus stellatus D C. — (13) Vicia segetalis, Tauil.
Cracca, L. Gerardi D C. — {14) Arabis hirsuta L. — (15) Hie- racium murorum L. — (16) Stachys alpina L.
— 289 —
Garbeau.
Sur le chemin qui conduit à Garbeau,
Les champs sont pleins de Tulipe précoce (1), D'Ornithogale (2), et le long du coteau,
À chaque pas fleurit la Cynoglosse (3).
Aspazot.
Près d’Aspazot la brillante Alkékenge (4), Par la couleur de son calice étrange,
En même temps que le fruit grossissant, Se carmine et boursoufle en müûrissant.
Marsolan.
A Marsolan, au bois de Richevolte, Faisons, amis, une bonne récolte
De Narcissus (5), et la Diplotaxis (6) Est dans la vigne unie aux Arabis (7).
Sous les rochers sur lequel le village Est établi au-dessus du vallon,
On voit briller le riche et grand feuillage De l’'Echinops dit Spherocephalon (8).
Adnirez-y dans la maigre févière
L'un des plus grands et plus beaux Phalaris (9), Dont votre boîte à raison sera fière
Quand vous prendrez ses épis bien fleuris.
(1) Tulipa præcox Ten. — (2) Ornithogallum umbellatum L. — (3) Cynoglossum pictum Ait — !4) Physalis Alkekengi L. — (5) Narcissus pseudo-narcissus L. — (6) Diptotaxis viminea D C.—(7) Arabis thaliana L.— (8) Echinops sphærocephalus L. — (9) Phalaris brachystachys Link.
— 290 —
Lawenlaw.
À Lawenlaw, dans mes champs en culture, Prenez donc la Saponaire (1) avec fleur Couleur de chair qui fait sur la verdure De son feuillage un effet enchanteur.
Dans les moissons, voyez la Spéculaire (2), Parmi les lins le mince Lolium (3),
Et la Luzerne à gousse orhbiculaire (4) Accompagne un Joh Trifohum (5).
Près du ruisseau, cueillez dans la prairie Le Silaüs au feuillage luisant (6),
La Spiræa (7) dont la cime fleurie
Forme un bouquet tout fait et bien plaisant.
Bazin.
Dans les moissons la puante Bifore (8)
Près de Bazin, infecte tous les champs;
Ça m'est égal, dans la boîte de Flore
Pour l'étranger j'en mettrai bien deux cents.
Au potager, à travers les carottes,
Navets, oignons, radis en mettre en bottes, On voit pousser le Chenopodium
Rare, connu sous le nom d'Hybridum (9).
(1) Saponaria vaccaria L.— (2) Specularia speculum 4. D. C., et hybrida 4. D.C. — (3) Lolium linicola Sand. — (4) Medi- cago marginata Wailld. — (5) Trifolium lappaceum L. — (6) Silaus pratensis Ben. — (7) Spiræa ulmaria L — (8) Bi- fora testiculata D, C. — (9) Chenopodium bybridum L.
— 291 —
Dans le bosquet derrière la maison,
Si vous cherchez à la bonne saison, Vous trouverez la rare Helléborine (1)
A large feuille, et plus tard la Carline (2).
Castelneau.
A l’Ast, non loin du bourg de Castelneau, Dans le soulan d’un rapide coteau,
On cueillera la rare Psoralée (3),
Dans nos pays pas encore observée.
Montfort.
Sur le penchant du coteau de Montfort, Qui fut jadis un très bon château-fort,
On a trouvé la verte Crucianelle (4),
Un Echinops (5) et la Jaune immortelle (6).
Au mois de Juin allez de Gardebois, Parcourez-en les vieux et sombres bois, Vous y prendrez cette belle Orchidée Qu'on à très bien Cordigère nommée (7).
Homps.
Non loin de là, Homps est plein de rocailles, Sur ses rochers à très hautes murailles,
La Toute Bonne, avec sa pâle fleur (8) De son fewllage étalera l'ampleur.
?
(1) Epipactis Jatifolia AU. — (2) Carlina vulgaris L. — (3) Psoralea bituminosa L. — (4) Crucianella angustifolia L. — (5) Echinops ritro L. — (6) Helichrysum stæchas D, C. — (7) Serapias cordigera L. — (8) Salvia Sclarea L.
— 299 — Mauvezin.
À Mauvezin, dans les vignes passant,
J’ai vu briller une Diplotaxide (1);
En même temps que la blanche Arabide (2) La Primevère a fleuri vers Sarrant (3).
Sainte-Christie.
Lorsque jadis dans la lente voiture
De Colomes, je suivais le chemin
D'Auch à Agen, je vis par aventure
Un Lathyrus tout auprès d’un moulin. (4).
À la Testère, on trouve bien souvent Dans le pâtus la belle Vipérine (5),
Dont chaque poil pique comme une épine, Et les Briza branlant au moindre vent (6).
En poursuivant près de Casteljaloux,
Une Orobanche à la fleur bien johe (7);
Et dans les champs la visqueuse Bartsie (8) Avec les fleurs bonnes contre la toux (9).
AUCH.
Sur le chemin qui conduit à Condom,
Près de la source en face de Landon,
Allez cueillir la Nigelle d'Espagne (10)
Que bien souvent sa cousine accompagne (11).
(1) Diplotaxis erucoides D. C. — (2) Arabis Thaliana L. — (3) Primula officinalis Jacq. — (4) Lathyrus Silvestris, L. — (5) Echius Pyrenaicum Lap.— (6) Briza media L., et minor L. — (7) Orobanche Eryngii Vauch. — (8) Bartsia viscosa L. — (9) Alt&a officinalis L. Borrago officinalis L. viola odorata Z. Papaver rhæas L, — (10) Nigella hispanica L. — (11) Nigella damascena Z,.
— 993 —
De Buxbaüm la fraiche Véronique (1), Qu'aujourd’hui l’on doit appeler Persique (2), Vient s’étaler au tertre du chemin
Changeant de fleur chaque soir et matin.
Bois d’Auch.
Quand du bois d’Auch sondant les profondeurs Nous y voulons aller chercher des fleurs,
De tout trouver si nous avons la chance
De nos cartons nous enflerons la panse.
La Scille en fleurs (3), tout le long des ruisseaux, Sous l’aune vert (4) s’abrite près des eaux ;
Les beaux Orchis (5), le Melampyre en crête (6), Le Viorne obier (7) vont vous montrer leur tête,
La Prêle aussi de diverses espèces,
Celle des champs (8) et le Telmateya (9), Dans nos herbiers tout humide entrera Pour augmenter nos charmantes richesses.
Le Bouscassé cache sous le couvert
De ses bois un bel Hellébore vert (10) L'Isopire (11) et l’Anémone sylvie (12) De sa fleur blanche émaille la prairie.
(1) Veronica buxbaumii Ten. — (2) Parce que les critiques très récents ont trouvé que l’abbé Poiret lui avait donné long- temps avant Tenore le nom de Veronica persica. — (3) Scilla lilio-hyacynthus L. — (4) Alnus viridis D C. — (5) Orchis conopsea L., laxiflora Lam., bifolia L., maculata L., mascula L., pyramidalis L., viridis Crantz, purpurea Huds., galeata Lam.
— (6) Melampyrum cristatum L. — (7) Viburnum opulus L.— (8) Equisetum arvense L. — (9) Equisetum Telmateya Ehr. Limosum L. — (10) Helleborus viridis L. — (11) lsopyrum
thalictroides L. — (12) Anemone nemorosa L.
— 294 —
On voit encor se mirant dans son eau,
Au bord du clair et limpide ruisseau,
La Clandestine (1) avec la Prnnevère (2) Et dans les champs le fils avant le père (3).
Route de Vic à Las Tortes on trouve
Un beau Plantain (4) et plus bas une douve Sans compter un élégant Verbascum,
Sa feuille l’a fait nommer Sinuatum (5).
Bois du Toujey.
Le Toujey vous offre sous sa feuillée Le rare Ophrys appelé Nid d’Oiseau (6), Dont la racine avec art tortillée
Simule un nid si gracieux et si beau.
Bois de la Baronne.
Montons, amis, au bois de la Baronne, Nous trouverons mainte plante fort bonne; Un Ophrys mouche (7) avec l’Orobe noir (8) Et des Orchis (9) toujours si beaux à voir.
Beaulieu.
Si de Beaulieu gravissant le coteau Nous recueillons la jaune Potentille (10) Qui du printemps porte le nom si beau Mainte autre fleur à côté d’elle brille (11).
(1) Clandestina rectiflora Lam. — (2) Primula elatior Jacqg. (3) Tussilago farfara L. — (4) Plantago c\nops L. — (5) Verbas- cum sinuatum L. — (6) Ophrys nidus avis L. — (7) Ophrys muscifera Huds.—(8; Orobus niger L.—(9) Orchis fusca Jacq., Galeala D C., Pyramidata L. — (10) Potentilla verna L. — (11) Luzula Forsteri D C., Luzula maxima D. C., Vinca major L., minor L., etc., etc.
*
— 995 —
Des Orchidées la phalange charmante Au lieu le plus aride et desséché
Nous montrera la corolle éclatante
Du jaune Ophrys (1) de tous si recherché.
L'Ophrys fusca (2) et l'Orchis militaire (3) Les Serapias à singulière fleur
Que le bon Dieu leur donna pour nous plaire En languette (4), en lance(5) ou bien en cœur (6).
Sous les Genêts (7) le Cytise argenté (8) De son feuillage étale la beauté;
La gracieuse Avoime de prairie (9) Nous montre sa panicule fleurie.
Le Fumana (10) tout près de la Carline {11), Le Cardoncelle à feuille sans épine (12)
Et le Carex Gynobase y fleurit (13)
Sous le verger renommé par son fruit.
Le Garros.
Allez cueillir aux bosquets du Garros Le Cyclamen à la fleur si jolie (14) Et sur les flancs des arides coteaux Le Cenisier dit de Sainte-Lucie (15).
(1) Ophrys lutea Cav.— (2) Ophrys fusca Link. — (3) Orchis militaris L. — (4) Serapias lingua L. — (5) Serapias lancifera St-Am. — (6) Serapias cordigera L.— (7) Spartium junceum L. — (8) Argyrolobium linneanum Walp. — (9) Avena pratensis L. — (10) Fumana procumbens Gren. et Godr. — (11) Carlina vulgaris L. — (12) Carduncellus mitissimus D C. — (13) Carex gynobasis Vall. — (14) Cyclamen neapolitanum Ten. —(15) Ce- rasus mahalep Hill.
— 296 —
St-Christeau.
Dans une friche auprès de St-Christeau
Un jour je vis l’Ophrys Antropophore (1) Mais autour d’Auch nous ne l’avons encore Jamais trouvé qu’au haut de ce coteau.
En y montant, au-delà de Boubée,
Tout à coup une Orobanche a paru (2) Jusqu'à ce jour à nos yeux dérobée
Dans un champ par nous souvent parcouru.
Là sur la gauche à côté du chemin
Un beau Silène (3) est tombé sous ma main. Dans la rocaille on voit la Crucianelle (4),
Le Mehlot des champs (5) croît non loin d'elle.
La Caïllaouëre.
Les prés du lieu dit à la Caillaouëre
Vous offniront un rare Gladiolus (6)
Qui fut trouvé par un heureux confrère (7) Tout près du Gers où croît l’Evonymus (8).
Pavie.
En remontant du côté de Pavie
Renommé pour sa salade et ses choux (9), L’Asphodelus (10) avec la Lobélie (11)
Chez les Ajoncs (12) se donnent rendez-vous.
(1) Ophrys anthropophora L. — (2) Orobanche carotæ Ch. des Moul.—. (3) Silene muscipula L.— (4) Crucianella angustifolia. — (5) Melilotus arvensis Wahl. — (6) Gladiolus communis L. — (7) M. Boutigny, sous-inspecteur des eaux et forêts.— (8) Evo- nymus europœus L. — (9) À Pavie sont la plupart des marai- chers qui fouinissent le marché d'Auch. — (10) Asphodelus albus L. — (11) Lobelia urens L. — (12) Ulex europœus L, et U. Nanus Smith.
— 997 — Friches d’Auterive.
Allez, du Gers passez sur l’autre rive, Montez au haut du coteau désolé (1)
Et vous serez, tout suant, consolé
Par les splendeurs des friches d’Auterive.
La Stéhéline (2) et le Convolvulus (3)
Baptisé du nom de Cantabricus,
Un Onomis que Parviflore on nomme (4) L'Aphyllanthes tel qu’on le trouve à Rome (5). L’Asperula dite à l'Esquinancie (6)
Et l’élégant Trifolium medium (7)
Le Xéranthème (8) et les deux Dorychnie (9), Le Podosperme (10) avec l'Helichrysum (11).
Le Limodore (12) et la rare Leuzée (13),
Et le Stachys (14) et plusieurs Teucrium (15), La Globulaire (16) et le Brachypodium (17) Pour l'herboriste en font un élysée.
Seissan.
Dans les moissons des champs de la Bernisse J'ai trouvé deux charmants Cicindia (18),
Près des maisons l’odorante Melisse (19),
Et partout la jaune Ficaria (20).
(1) Les sommets des coteaux y sont d’une aridité et d’un as-
pect aussi désolé que possible. — (2) Stæhelina dubia L. — (8) Convolvulus cantabrica L. — (4) Ononis Columnæ AU. — (5) Aphyllantes monspeliensis L. — (6) Asperula cynanchica L. — (7) Trifolium medium L. — (8) Xeranthemum cylindraceum Sibt. — (9) Podospermum laciniatum D C. — (10) Dorychnium suffruticosum Vill, hirsutum D C. — (11) Helichrysum stæ- chas D C. — (12) Limodorum abortivum Sw. — (13) Leuzæa conifera D C. — (14) Stachys recta L. — (15) Teucrium cha- mædrys L. et montanum L. — (16) Globularia vulgaris L. —
(17) Brachypodium distachyon P. B. — (18) Cicindia filiformis
Delarbr. et pusilla Griseb. — (19) Melissa officinalis L. —
(20) Ficaria ranunculoides Mænch.
17
— 298 —
Panassac.
À Panassac, un de mes chers élèves
Me recueilli, 1l y a bien trente ans,
Des plantes qui se montraient dans mes rêves Mais que jamais Je n’avais vu céans.
La Pinguicule (1) et le chêne Tauzin (2), Près du ruisseau la jolie Oxalide {[3), Puis le Mouron délicat et timide, L'Epipactis (4) et l’Orchis son voisin (5).
Dans la prairie, auprès de Bellegarde, Une Achillée au feuillage denté (6); Sur le coteau qui de haut la regarde La Passerage au feuillage épaté (7).
Lucanthe.
Dans les prés des bords fleuris de l’Arçon Et pas très loi des vignes de Lucanthe J’ai vu briller la corolle charmante
D'un Narcissus à poétique nom (8).
Sur le chemin qui mène au Malartic,
Dans une terre en friche, l’on rencontre La Sarriette {au pied d’la cote à pic) (9), Qui pas ailleurs jusqu'ici ne se montre.
(1) Pinguicula lusitanica L. — (2) Quercus tozza Bosc. — (3) Oxalis acetosella ZL. — (4) Epipactis palustris Crantz. — (5) Orchis coriophora L. Var. suaveolens. — (6) Achillea ptar- mica L. — (7) Lepidium latifolium L. — (8) Narcissus poëticus L. Il est probable qu'il était échappé des jardins. — (9) Satu- reia hortensis L.
— 299 —
Clairefontaine.
Clairefontaine, avec son eau limpide, Sur son coteau bien sec et bien aride Epanouit au soleil les fleurons
Et de l’Inule (1) et des Tragopogons (2).
Montégut.
Dans le vallon, au-dessous du château De Montégut, dont le site est si beau, Allez cueillir l’Aunée à grande feuille (3) Et dans les bois l’odorant chèvrefeuille (4).
Puycasquier.
Puycasquier vous fournira l’Ail rose (5) Dont le tendre et délicat coloris Lorsque sa fleur est fraîchement éclose Le dispute à nos plus tendres Orchis.
Aux mêmes lieux d’un éclat non pareil Dans les champs la Tulipe Œil de soleil (6) Nous montre avec sa tâche noircissante Les bords aigus de son riche périanthe.
Là, tous les ans, une amitié fidèle (7),
Pour nous montrer quelque plante nouvelle Pour nos pays, nous fait vite accourir, Toujours, toujours avec nouveau plaisir.
(1) Inula salicina L.— (2) Tragopogon crocifolius L.—(3) Inu- la helenium L. — /4) Lonicera etrusca Sant. — (5) Allium ro- seum L.— (6) Tulipa oculus solis Sé-Am. — (7) Sous la figure de MM, IRAT et Rous.
— 300 —
Près de La Roque, aux champs, vers la prairie Fleurit la Menthe (1) à la cime fleurie (2),
À qui monsieur Timbal a su donner
Le nom d’un vrai botaniste à prôner (3).
À Bordeneuve, en la froide boulbène Que le soleil réchauffe avec grand peme A mons Irat (4), l’abbé Rous (5) a montré Le Buplevrum (6) qu'il avait rencontré.
Lauraët.
À Lauraët voyez donc l’Ail Magique (7) Qu'à Pradoulin (8) aussi vous contemplez, C’est un trésor pour notre botanique Avec sa feuille à bords denticulés.
Bassin de l’Arratz.
Pres du moulin d’Aubiet, l’incomparable Narcisse à fleur bnllante et délectable (9) De son périanthe étale la beauté
À l'œil jaloux du fleuriste enchanté.
En descendant les rives de l’Arratz Prenez à vingt kilomètres plus bas
La Germandrée (10) au bord de la rivière Et le Houblon à fabriquer la bière (11).
(1) Mentha nouletiana Timb. — (2) Botaniste de Toulouse.— (3) M. Nourer, auteur de la Flore du bassin sous-pyrénéen. — (4) M. IRAT, l'un des plus zélés botanistes de France, avant son entrée dans la magistrature. — (5) L'abbé Rous, curé de Puycasquier, l’un des plus sagaces el plus patients botanistes que je connaisse. — (6) Buplevrum tenuissimum L. — (7) Al- lium magicum St-Am — (8) Au bas du coteau de Lectoure. — (9) Narcissus incomparabilis Mill,— (10) Teucrium scordium L. — (11) Humulus lupulus L.
— 301 —
De Miradoux franchissez le coteau
Et rendez-vous sus les bords de l’Auroue Vous y verrez implantés dans la boue
La Sagittaire (1) avec le Plantain d’eau {2).
Puis le Nuphar à corolle dorée (3)
Sur l’eau paisible et calme du ruisseau Pose sa feuille arrondie et cordée
Qui sert d'asile au petit vermisseau.
Gimont.
À Cahuzac, non loin de la chapelle,
Une fois J'ai trouvé le Xanthium (4) Spinosum, et le Strumarium (5) Communément se montre aussi près d’elle.
Dans les ravins, pas très loin du château De La Salle, est une jolie Aunée (6),
Un Potamot dans l'onde du ruisseau (7) Et dans les prés plus d’une Graminée.
Quand dans le parc de l’antique abbaye J'herborisai pour la première fois,
L'Orchis Simia (8) se trouva sous mes doigts Vers le milieu de la verte prairie.
(1) Sagitlaria sagittæfolia L. — (2) Alisma plantago L. — (3) Nuphar luteum Sm.— (4) Xanthium spinosum L.— (5) Xan- thium strumarium L. — (6) Inula salicina L. — (7) Potamo-
geton pusillus L: — (8) Orchis simia L.
— 302 —
MIRANDE.
Près du château tout voisin de Mirande Au mois de mai, cueillez, joyeuse bande, La Renoncule au laid et triste nom (1) Des scélérats que l’on mène en prison.
Prenez ensuite à gauche, et rendez-vous A la forêt que l’on nomme Berdoues; Vous trouverez un bien joh muguet (2) Avec fleur ronde en forme de godet.
Et sur les bords de la verte Baïse Si le bonheur un peu vous favorise Dans vos cartons serrez le Bunium Orné du nom de Bulbocastanum (3).
En descendant encore un peu plus bas, Vers les prés secs dirigez donc vos pas, Vous trouverez un Orchis bel et rare
Qu'un nom bien laid avec raison dépare (4).
Marignan.
À Marignan, non loin des bords de l’Osse, De Krock la Drave étalera ses fleurs (5), Quand de l'hiver cesseront les rigueurs, Et qu'on peut faire une excursion précoce.
() Ranunculus sceleratus L. — (2) Convallaria maialis L, — (3) Bunium bulbocastanum L. — (4) Orchis coriophora £., or- chis punaise, à cause de son odeur de punaise. — (5) Draba
Krockeri Rchb,
— 303 —
Sur ces coteaux dont le vin nous rappelle
Du Bordelais les suaves liqueurs (1),
Du beau Genêt d'Espagne (2) on voit les fleurs _ Parer la terre ainsi que l’Immortelle (3).
Au même temps, en fin de février (4),
Sur les tilleuls un bien petit arbuste (5) Nous montre encore son feuillage robuste Et de loin semble un tout petit laurier.
C’est le vrai Gui tant prisé des druides Que sur le chêne avec leurs serpes d’or Ils recuerllaient comme un riche trésor Pour s’en servir dans leurs fêtes splendides (7).
Sous la chenée, une plante fort rare Pour nos pays se cache au fond du bois, Oui l’Asperule Odorante (8) vous pare, Bois explorés pour la première fois.
Au quinze Jun dans les champs s’étalait
La Brize Verte (9) et la Gesse Nissole (10) Près des Bromus (11) et de l’Avoine Molle (12). Sur les terrains que l'argile couvrait.
Tout à côté, vers la fin de l’automne, Lorsque j'allais chercher des champignons, À mes regards s’offrirent des Buissons Ardents (13), beautés de la Flore Gasconne.
(1) Allusion à l'excellent vin que M. de Marignan y a obtenu
en plantant les cépages de St-Emilion. — (2) Genista hispanica L. — (3) Helichrysum stæchas D C. — (4) Epoque de la florai- son du gui. — (5) Viseum album L. — (6) Nous devons dire
toutefois que le gui n'a jamais à notre connaissance été trouvé sur le chêne. —- (8) Asperula odorata L.— (9) Briza virens D C. — (10) Lathyrus nissolia L. — (11) Bromus erectus Huds. — (12) Avena mollis Kœæl. — (13) Mespilus pyracantha L.
= Bt ee
Aux mêmes bois l’élégante Bruyere (1), L’Ajonc d'automne (2) avec la Verge d’Or {3) Sous tous nos pas étaleront encor
. De nos plaisirs la cohorte dernière.
Miélan.
Et si poussant au-delà de Miélan Vous descendez au bord de la riviere, La vraie Ciguë au poison s1 violent (4) Vous montrera sa feuille meurtrière.
Barcelonne.
À Barcelonne où l’on trouve le maire Le plus zélé de tout l’département, Près du chemin menant en gare d’Aire Riche butin à coup sûr vous attend.
Dans un terrain qu’un exact géomètre
Ne trouverait que de quelque cent mètres, On pourra voir en masse réunis
Des Cerastium (5) et des Myosotis (6).
Le Ciste qui fut un Helianthème (7) Porte sa fleur comme un beau diadème, L’Astérocarpe (8) et la Spergularia (9), L'Adénocarpe (10) et la Teesdelia (11).
(1) Erica vagans L. — (2) Ulex nanus Sm., autumnalis Tho- re, — (3) Solidago virga aurea L. — (4) Œthusa cynapium L. — (5) Cerastium pumilum. — (6) Myosotis hispida Schl., versi- color Pers. — (1) Cistus alyssoides Lam. — (8) Asterocarpus clusii Gay. — (9) Spergularia rubra Pers. — (10) Adenotarpus parvifolius D C.— (11) Teesdelia nudicaulis R. B.
— 305 —
Et dans un champ voisin l’on trouve encore La Gypsophyle à si mignonne fleur (1) D'un joli rouge étalant la couleur,
Aux lieux que la Corrigiole décore (2).
Dans le canal le Myriophyllum (3) Fleurit tout à côté de l’Isnardie (4), Tout près aussi le Ceratophyllum (5) Montre sa feuille et menue et jolie.
Aux alentours, les fossés d'eaux dormantes Sont tous couverts de blancs Ranunculus Tripartitus (6) et Hederaceus (7),
Le Fluitans est dans les eaux courantes (8).
Non loin de là le ruisseau de Moussat Vous offrira le long de la prairie
La Primevère (9) à la hampe garnie D'une fleur jaune et rarement grenat (10).
Le Lin.
Au Lin J'ai vu près de l’église antique
Dans un terrain caillouteux et léger
Un petit Lin (11) un Jonc microscopique (12) Et l'Oxalhide auprès du potager (13).
(1) Gypsophyla muralis L. — (2) Corrigiola littoralis L. — (3) Myriophyllum verticillatum L. — (4) Isnardia palustris L.— (5 Ceratophyllum demersum £L. — (6) Ranunculus tripartitus D C. — (7) Ranunculus hederaceus L. — (8) Ranunculus flui- _tans Lam.— (9) Primula grandiflora Lam.— (10) J'en ai trouvé un pied à fleur rouge grenat. — (11) Radiola linoides Gmel. — (12) Juneus capitatus Weigg. — (13) Oxalis corniculata L,
17"
— 306 —
Et dans l'étang que l’on a transformé En champ fertile et fort grasse prairie, La Potentille {1) avec le Chironie (2) Contre la fièvre autrefois renommé.
Là, dans la lande, un curé botaniste M'a montré la brillante et grande fleur D'un Arnica qu’envierait le fleuriste (3) Et qui fournit une utile liqueur.
‘ Riscle.
Aux bords aimés du fleuve de l’Adour On peut toujours revoir avec amour
Un Ononis à bien minces épines (4) Avec la Canche aux allures si fines (5).
Sur les graviers un beau Chenopodium (6) Et l’'Œnothere à la grande fleur Jaune (7), Et le Lupin (8) dont une espèce donne
Un bon engrais pour chasser l’Oïdium (9).
Tout près du pont, à la grande chaussée De Riscle, sur les tertres s’est semée
La graine d’un magnifique chardon
Par Saint-Amant dit Macrocephalon (10).
(1) Potentilla anserina L.— (2) Chironia centaurium Swartz,
vulgairement petite centaurée. — (3) Arnica montana L. — (4) Ononis procurrens War. — (5) Aïra multiculmis Dumort. — (6) Chenopodium botrys L. — (7) Œnothera biennis L. — (8) Lupinus reticulatus Desv. — (9) Le Lupin cultivé dans les
vignes comme engrais enfoui en vert. — (10) Carduus macro- cephalus Sé-Am.
— 307 —
Aire.
Non loin de la gentille ville d’Aire,
Au lieu d’ébats du petit séminaire,
On trouve un bel et charmant Galium À qui sa fleur vaut nom Purpureum (1).
Le long des murs et en deçà du pont J'ai pris le bien joli Polycarpon (2),
Et sur la berge auprès de la rivière Une Capselle (3) avec une épervière (4)
CONDOM.
Malausanne.
À Malausanne, au-dessous du rocher, Voyez briller l’Adianth’ deMontpellier (5). Il vous invite à saisir au passage
Sur le bassin son aérien feuillage.
Dans le vignoble, au-dessus du bosquet, Vous trouverez le beau Souci champêtre (6), Sur l’autre côte à vos yeux va paraître
La Centaurée Solstitiale en bouquet (7).
Le Busca.
Visitez donc du Busca le château,
Près de Caussens, pays de la carotte (8) Vous trouverez en remontant la côte
Le Lotus (9) non lom d’un vieil ormeau.
(1) Galium purpureum L. — (2) Polycarpon tetraphyllum Z.
— (3) Capsella rubella Reut. — (4) Hicracium auricula L. — (5) Adianthum capillum veneris L. — (6) Calendula arvensis Z. — (7) Centaurea solstitialis L. — (8) Caussens est un village où
l’on cultive beaucoup les carottes, — (9) Tétragonolobus siliquo- sus Roth., lotus L.
— 308 — Eauze.
Auprès d'Eauze on cueille dans la brande Sous les Tauzins (1) ou bien en rase lande La modeste et fraîche pinguicula (2)
De Portugal ou Luzitanica.
Tout à côté de la blanche Potentille (3) Resplendissante, à nos yeux a paru
Et sous l’Ajonc la Violette gentille (4)
Que de son nom le vieux Thore a pourvu (5).
L’Asphodelus (6) dont la grosse racine (7) Trouve un terrain bien propre à la nourrir Et de sa touffe à ses pieds vient couvrir
La Scille à hampe et gracieuse et fine (8).
Suivant la route, à l'étang de Hittère
Nous voyons l’eau couvert de Nymphœæa (9), De beaux Carex (10) avec l’Utriculaire (11), La Pillulaire (12) et les Marsilæa (13).
On trouve aussi le flexible Roseau (14)
Sous lequel vient plus d’un timide oiseau Chercher abri, comme sous les Massettes (15) Dont les enfants vont secouer les têtes (16).
(1) Quercus tozza Bosc. — (2) Pingiucula lusitanica L. — (3) Potentilla splendens Ram. — (4) Viola lancifolia Thore. — (3) Thore, médecin des armées, natif de Montaut, près d’Auch, auteur de la Chloris des Landes. — (6) Asphodelus albus L. — (1) Racine fasciculée à très grosses divisions. — (8) Scilla um- bellata Ram. — (9) Nymphæa alba L. — (10) Carex pseudo- cyperus L — (11) Utricularia vulgaris L. et minor L. — (12) Pi- lularia pilulifera L.— (13) Marsilea quadrifolia L.— (14) Phrag- mites communis Trin. — (15) Typha latifolia L. et angustifolia L.— (16) Allusion au jeu des enfants qui s'amusent à l'automne à faire voler les graines plumeuses des massettes en les sccouant,
— 309 —
Tout près, avec un ami du vieux temps (1),
J'ai rencontré la petite Orobanche (2)
Des sables, et collés à chaque branche ; De beaux Lichens secs (3) ou adoucissants (4).
Barbotan.
À Barbotan, célèbre par son eau,
Comme aussi par la boue où l’on se plonge, L’Osmonde croit tout le long du ruisseau (5) Sur un terrain poreux comme une éponge.
Et le Carex qu'on nomme Pulicaire (6) Y pousse avec la charmante Fougère Aux gracieux contours frangés et fins
Lui valant un nom des plus féminins (7).
Au grand marais que l’on a desséché Croît un Genêt à la piquante épine (8), Et le Mouron à la fleur purpurine (9) Si petit qu'il semble toujours caché.
Castex.
Pres de Castex, dans la plaine féconde Que le Midour engraisse de son onde, J'ai recueilli le joli Mibora (10)
Si justement appelé Minima.
(1) Un demes amis, curé à St-Amans, près d’Eauze.— (2) Phe- lipæa arenaria Coss. et Germ. — (3) Usnea florida Ach. — (4) Sticta pulmonacea Ach.— (5) Osmunda regalis L. — (6) Ca- rex pulicaris L. — (7) Polypodium filis femina L. — (8) Genista anglica L. — (9) Anagallis tenella L. — (10) Mibora minima.
— 310 —
Tout à côté la Villeuse Herniaire (1),
La Corrigiole (2) avec les deux Bidents (3) Et les Carex, désespoir des savants (4),
Et la Canche à panicule légere (5).
Estang.
Estang est plein de Scirpes (6) et de Joncs (7), De Renouée {8) et d'Osmunde fleurie (9),
De Bruyère (10) et des deux piquants Ajones (11), Et de la plante à nom plein d’Ambroisie (12).
LOMBEZ.
A Lombez, lieu fiévreux, humide et bas,
Dans le canal on trouve les Massettes (13),
Les Sparganium (14) etles humbles Doucettes (15) Dans les champs, presque à travers les frimas.
Au bord des prés on cueille la Cardère (16) Dont la tige est pour les jeunes enfants Quand elle est sèche une flèche légère Qu'ils lanceront contre tous les passants.
(1) Herniaria hirsuta L.— (2) Corrigiola littoralis L.— (3) Bi- dens tripartita L. et cernua L. — (4) Carex, toutes les espèces marécageuses. — (5) Aira præcox L. -- (6) Scirpus palustris L., setaceus L., etc. — (7) Juncus buffonius £L., bulbosus L., etc. — (8) Polygonum persicaria L., hydropiper L., minus Huds.— (9) Blechnum spicant Smith. — (10) Erica cinerea L., ciliaris Re tetralis L. — (11) Ulex europæus L., nanus L. — (12) Cheno- podium ambrosioides L. — (13) Typha latifolia L. — (14) Spar- ganium ramosum L. — (15) Valerianella olitoria Poll., erio- carpa Desv., dentata Soye Vall., etc. — (16) Dipsacus lacinia- tus L.
— 311 —
Samatan.
Non loin des murs de l'actif Samatan,
Je ne sais où, la belle Cupidone (1)
Cache sa fleur et légère et mignonne
Que l’on voudrait cueillir au moins chaque an.
En revenant de Toulouse, une fois
J'ai vu le long de la route le Ciste (2) Qu’abondamment un zélé botaniste (3) Sans le chercher a trouvé dans les bois.
Lahas,.
Au vieux Lahas un jour par aventure Je cueillis sur le sommet du coteau Vers la pelouse à la riche verdure
Le Sisymbrium au feuillage si beau (4).
Saint-André.
A Saint-André dans la terre légère Qu'arrose un lent et paisible ruisseau Qu'on peut, l'été, nommer fleuve sans eau, Croït une Gesse à feuille bien entière (5).
Sarcos.
En compagnie du cher Henri Bécanne Près de Sarcos J'ai trouvé la Bardanne (6), Et dans la cour à travers le caillou
La Salicaire (7) et la fleur de Coucou (8).
(1) Catananche cærulea L. — (2) Cistus salviæfolius L. — (3) Sisymbrium sophia L — (4) M. Boutigny, déjà cité.— (5) La- thyrus nissolia L. — (6) Lappa major Gaërtn. — (7) Lythrum hissopifolium L. — (8) Lychnis floscuculli L.
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Et dans la-friche au nord de la maison Sous la bruyère une belle Gentiane (1) Montre sa fleur à l’arrière-saison,
Comme au printemps on voit la Valériane (2).
Au bord des champs et non loin de l’église, Dont le curé possède un beau jardin,
Un Tnifolium (3) que je cherchais en vam Depuis longtemps m'a fait une surprise.
Saramon.
Dans la forèt dite de Saramon
Le fin Muguet à si fraiche corolle (4)
En grelot et la Scabieuse au nom
Que l’on ne dit qu’en mauvaise parole (5).
Sémésies. .
Sur les coteaux désolés de la Lauze,
A travers les horribles Genista (6),
L'abbé Du Pont un beau jour me porta
Un gros paquet de lavande à fleur clause {7).
(1) Gentiana pneumonanthe £L. — (2) Valeriana oflicinalis £. — (3) Trifolium elegans Savi. — (4) Convallaria maialis L. — (5) Scabieuse mors du diable, scabiosa succisa L. — (6) Genista horrida D C. — (7) Lavandula latifolia Vall.
PLANTES USUELLES
DANS LA
MÉDECINE DOMESTIQUE()
Plantes Pectorales et Bechiques (2).
Pavor coquericor (pétales). — VIOLETTE ODORANTE (fleurs). — MoLèxE BOUILLON BLANC (fleurs). — Gur- MAUVE OFFICINALE (fleurs. On emploie aussi la racine).
Les quatre réunies et mêlées forment ce qu'on appelle les quatre fleurs.
BourRACHE OFFICINALE (feuilles et fleurs). — Peu- PLIER NOIR (bourgeons).— BouRRACHE OFFICINALE (feuil- les et fleurs). — GLÉCHOME LIERRE TERRESTRE (feuilles et fleurs). — DoraADILLE POLYTRIC et ADIANTHE CAPIL- LAIRE (toute la plante). Ces deux espèces connues sous le nom de Capillaire. — Raïsins secs.
Toutes ces plantes sont employées en infusions ou en tisanes.
Plantes adoucissantes et émollientes.
Lin usuez (graines employées en tisane et mou- lue en cataplasmes), — Mauve sauvace (feuilles en
(1) Les parties de la plante employées sont mises entre deux parenthèses à la suite du nom de la plante. (2) Employées contre la toux.
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cataplasmes et lavements).— MERCURIALE ANNUELLE (toute la plante, idem.).
LIERRE GRIMPANT. — BETTE COMMUNE. — CHOU DES
POTAGERS (feuilles employées pour adoucir les vési- catoires).
Plantes rafraîchissantes.
ViGne vinirèRE (fruits, on doit choisir les espèces aqueuses et sucrées par exemple les chasselas). — GROSEILLIER COMMUX {fruits employés frais ou en sirop). CERISIER commun (fruits, ceux qui sont tendres, su- crés et légèrement acidulés). — FRoMENT RAMPANT, et F. DES cHIENS (les rhizômes vulgairement racines).
Ces deux plantes sont connues sous le nom de Chien- dent.
Plantes cordiales et légèrement excitantes.
ŒILLET GIROFLÉE (pétales en infusion, en sirop ou en ratafia). — Tuym serporzer (toute la plante). — ÂNETH FENOUIL, CAROTTE COMMUNE, angélique ARCHAN- GÉLIQUE (graines infusées dans de l’eau-de-vie de vin et en ratafia). — Noyer ROYAL (noix vertes infu-
L , = sées dans l’eau-de-vie et en ratafa).
Plantes amères et apéritives (l). CHICORÉE SAUVAGE et Pissenzir orricinaL (feuilles mangées en salade ou bien employées en tisane). Plantes amères, aromatiques et toniques.
VÉRONIQUE OFFICINALE, V. DE MONTAGNE, V. Teu- . CRIETTE, V. PETIT CHÈNE (sommités des plantes en
(1) Propres à dégager et exciter les voies digestives.
— 315 —
infusion). Ces plantes séchées, surtout les deux pre- mières, sont connues sous le nom de T'hé de Suisse.
Plantes légérement excitantes et digestives.
MEnrue porvrée, MENTHE oporanTE (feuilles en in- fusion).
Plantes dépuratives.
MorELLE DoucE-AMÈRE [tiges sarmenteuses), l’un des meilleurs dépuratifs qui existent.
Il faut bien prendre garde quand on la cueille de la confondre avec la Clématite vigne blanche dont les tiges lui ressemblent et qui sont très âcres et vénéneuses. Pour ne pas confondre ne cueillir que lorsque la plante est en fleurs ou en fruits. La con- fusion devient alors impossible.
Plantes soporifiques et calmantes.
Larrue cultivée (feuilles cuites ou bien en tisane).
Plantes sudorifiques et calmantes.
Trizceuz p'EuroPe et SurEau Noir (fleurs en infu- Sion).
Plantes contre les vers intestinaux.
ARMOISE ABSYNTHE. — (CHÉNOPODE AMBROSIOÏDE. — SPIRÉE ULMAIRE (feuilles et sommités). — PoryponE FOUGÈRE MALE (racines). — GRENADIER COMMUN (écorce). Ces deux dernières en tisane, très recommandées contre le tœnia ou ver solitaire.
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Plantes antiscorbutique.
CRESSON OFFICINAL. —— VÉRONIQUE CRESSONNÉE. — CARDAMINE DES PRÉS. — CARDAMINE HÉRISSÉE. — PASSE- RAGE A LARGES FEUILLES (feuilles mangées crues en salade, ou bien jus exprimé).
Plantes anti-fiévreuses.
ERYTHRÉE PETITE CENTAURÉE | sommités fleuries em- ployées en tisane) vulgairement Quiva DU PAUVRE. — CENTAURÉE CHAUSSE-TRAPE (fleurs bouillies dans du vin blanc).— SauLe BLANC (écorce prise sur les jeunes rameaux, séchée, pulvérisée et en tisane).
Plantes anti-goutteuses et anti-rhumatismales.
FRène ÉLEVÉ (feuilles en infusion) — Ar cuLrIvÉ (‘sousses avalées comme des pilules ou bien en huile d’ail, très lénitive dans les douleurs de goutte (1).
Plantes céphaliques (2).
VALÉRIANE OFFICINALE (racine en infusion, SirOp Ou teinture). — Trrzeuz »'Eurore (fleurs en infusion). — LAVANDE OFFICINALE {sommités en infusion).
Plantes astringentes.
Ronce FRUTESCENTE {feuilles et jeunes pousses). — ATRELLE MYRTILLE (fruits). — CHÊNE ROUVRE (écorce pulvérisée).
(1) S'adresser pour indications à M. Jules d’Abbadie, maire de Barcelonne, canton de Riscle (Gers). (2) Contre les migraines.
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Plantes vulnéraires.
ACHILLÉE MILLEFEUILLES (feuilles écrasées et appli-
quées). — SCABIEUSE MORS DU DIABLE (feuilles et ra- cine). — Hypéric PERroLÉ (fleurs infusées pendant longtemps dans l'huile d'olives). — ARNICA DE mon-
TAGNE (fleurs et feuilles en infusion, et en teinture, dans les contusions). Plantes contre l’hydropisie.
CoQuERET D'ALKÉKENGE (baies). — SriRÉE ULMAIRE (feuilles en infusion). — Iris »'ALLemacne (rhizôme).
Plantes pour les brûlures,
LIERRE RampanT (feuilles appliquées). — Hypéric PERFOLIÉ (huile comme elle a été indiquée plus haut).
Plantes pour synapismes.
MourarDe NOIRE (graines moulues ou pilées). — AL CULTIVÉ (oignons broyés).
Plantes contre les cors aux pieds.
OrPin HERBE DE Norre-Dame. — Jousarge DES TOITS (feuilles macérées dans le vinaigre et appliquées sur les cors),
Plantes vénéneuses.
ŒTHUSE PETITE CIGUE. Je ne cite que cette plante parce que, seule, parmi les plantes vénéneuses, elle peut occasionner des accidents à cause de la ressem-
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blance de ses feuilles avec le Persil et le Cerfeual, mais elle se distingue du Persil par ses fleurs blan- ches, tandis qu’elles sont jaunes dans ce dernier. Il est facile de la distinguer du Cerfeuil à son odeur.
PLANTES UTILES EN AGRICULTURE,
Les plantes utiles en agriculture qui croissent spontanément dans le pays sont exclusivement les plantes des prairies. Nous allons donc nous conten- ter d'indiquer celles qui doivent entrer dans la com- position des meilleures prairies dans nos contrées. Elles appartiennent presque toutes à un petit nom- bre de familles. Ce sont :
Parmi les PAPILIONACÉES, les Sarnroin cul-
tivé. — TRÈFLE incarnat des prés, agraire, couché, rampant. — Luzern cultivée, maculée, denticulée, apiculée. — Lupuzne dorée. — Lorrer corniculé. —
GEssE des prés. — Vesce cultivée, des haies, mul- üflore, variée. — Ers tétrasperme et hérissé.
Parmi les ROSACÉES, les PIMPRENELLE muriquée et sanguisorbe.
Parmi les RUBIACÉES, les Garzcer vrai, blanc et élevé.
Parmi les COMPOSÉES, la CxicoRéE sauvage.
Parmi les GRAMINÉES, les PuLéoLe des prés. — ÂALopecure des prés, agreste et géniculé.— FLouve odorante.—Avoixe jaunâtre et pubescente.— Arré- NATÈRE élevé.— Houque laineuse et molle.— ParurIN des prés. — Brize moyenne.— DacryLe aggloméré. — Cynosure à crètes. — Féruque des prés. — BRÔME des champs et mou.— Once sécalin.— FromEnr des chiens et rampant. — Ivrare vivace (Ray-Grass.)
— 319 —
PLANTES NUISIBLES EN AGRICULTURE,
1° Dans les champs en culture.
PAPAVERACÉES. Pavor coquelicot (nuisible aux blés).
CRUCIFÈRES. RaveeLze des champs (1dem).
RUBIACÉES. Garccer grateron (1dem).
Composées Prerorèque de Nîmes {nuisible aux
champs de luzerne ou de sainfoin). — CENTAURÉE solstitiale. — Cirse des champs (vulgarrement Chardons).
CONVOLVULACÉES. Luserox des champs (nui- sibles à toutes les plantes annuelles, autour de la tige desquelles elle s’enroule en les serrant).
CUSCULÉES. Les diverses espèces de Cuscutes infestent les prairies artificielles et même quelquefois les prairies naturelles.
OROBANCHÉES. Puéripée rameuse, infeste les champs de chanvre. — OroBANcHE mineure, infeste les champs de trèfle.
LABIÉES. Mevrue à feuilles rondes et pouliot» infestent les champs et les prairies humides.
POLYGONÉES. Renouée liseron, infeste les champs.— RenouÉE persicaire, les champs humides.
LILIACÉES. Torres, les diverses espèces, infes- tent les champs où elles pullulent.
GRAMINÉES. Le Fromewr rampant et des chiens (Chiendent), infeste souvent les champs et surtout les vignes.
— 320 —
2° Dans les prairies.
RENONCULACÉES (Toutes).
PAPILIONACÉES. Gexer des teinturiers, Bu- GRANE arrête bœuf et champftre.
LYTHRARIÉES. SALICAIRE COMMUNE.
OMBELLIFÈRES. Creur maculée , BoucAGE éle-
vée, ŒxaNTHE pimprenelle. — CARoTTE sauvage. — Berce branc-ursine. — Srraüs des près. — Panrcaur champêtre.
DIPSACÉES. Carnère sauvage et laciniée. — ScABIEUSE mors du diable.
COMPOSÉES. PAquererTe vivace. — LEucan- THÈME COMMUN. — AUNÉE dissentirique et pulicaire. — CEnTAURÉE chausse-trape, noire et Jacée.
SCROPHULARINÉES. Les Rainanres infestent les prairies sèches.
EUPHORBIACÉES. Evpxorse platyphylle, in- feste les foins.
J ONCÉE. Joxc diffus, Infeste les prairies humides.
CYPÉRACÉES. Tous les Carex font un foin aigre et grossier.
PLANTES INDUSTRIELLES,
Plantes tannantes.
CHÈèxe rouvre, pédonculé et Tozzin (l'écorce séchée et pilée). — Corroyère à feuilles de myrthe (les feuilles).
Plantes tinctoriales.
Résépa Jaunâtre, vulgairement Gaude. (Toute la plante fournit une bonne couleur jaune). — PATIENCE
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crépue, à feuilles obtuses, panduriforme {racines fournissant une bonne couleur jaune}. — Garance étrangère (racines donnant une assez belle couleur rouge). — Noyer royal (feuilles bouiliés donnent une couleur propre à teindre les bois blancs en cou- leur de noyer).
PLANTES ÉCONOMIQUES.
Orrie dioique et brûlante (servant après cuisson ou même simplement hachée à nourrir les jeunes dindons et à les préserver, dit-on, des maladies aux- quelles 1ls sont sujets dans le jeune âge.
Masserre à larges feuilles, RuBanrEeR rameux et LarcHE géante (feuilles servant à pailler les chaises et autres siéges garnis de paille tordue).
ScrrPe globuleux {tiges servant à couvrir les bondes des barriques pour empêcher le vin de s’é- chapper. s
Fusanx d'Europe {le bois carbonisé hors du con- tact de l’air servant à faire les fusains pour le des-
sin.)
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PLANTES RARES OU MÉRIDIONALES
à cueillir autour des principales stations des che- mins de fer du Midi dans le Gers.
LECTOURE.
Helleborus fœtidus. — Adonis flammea. — Ni- gella hispanica.— Delphinium pubescens. — Glau- cum luteum. — Fumaria Vaillantu. — Diplotaxis viminea et Erucoïdes. — Sinapis alba. — Barbarea prostrata. — Cistus laurifolius. — Dianthus caryo- phyllus. — Arenaria trinervia. — Cerastium obscu- rum. — Erodium malacoïdes, — Acer Monspessu- lanum. — Rhus coriaria. — Trifolium lappaceum. — Medicago lappacea, apiculata, denticulata Vicia lathyroides. — Momordica elatherium.— Anethum fœniculum. — Ammi glaucifolum et visnaga. — Centranthus ruber. — Echinops spherocephalus.— Centaurea solsticialis. — Carduus Marianus. — Prismatocarpus hybridus. — Jasminum fruticans. — Lycium barbarum. — Physalis alkekengi. — Veronica didyma.— Phelipea ramosa.— Orobanche hederæ. — Mentha odorata.— Galeobdolon luteum. — Stachys alpina.— Salvia aprica et hormimioides. — Chenopodium hybridum, rubrum.— Allium ros- eum, magicum. — Tulipa præcox. — Gagea arven- sis. — Ornithogallum pyrenaicum. — Phalaris brachystachys. — Avena Ludoviciana, barbata. —
— 3923 —
Eragrostis megastachia. — Adianthum capillus Ve- neris.
FLEURANCE. Silene annulata. — Malva niciensis. — Psoralea bituminosa. — Erigeron graveolens. — Galactites tomentosa. — Symphytum tuberosum. — Bartsia
viscosa. — Passerma annua. — Scilla lilio-hyacin- thus. — Serapias Rousii. — Echinaria capitala.
SAINTE-CHRISTIE.
Althœa hirsuta. — Medicago orbicularis. — Rha- gadiolus stellatus. — Buphthalmum spinosum. — Tussilago fragrans.— Cynoglossum pictum.— Oro- banche Eryngu.— Mentha Nouletiana.— Origanum vulgare. — Aristolochia rotunda. — Tulipa oculus solis. — Muscari neglectum.
AUCH.
Ranunculus parviflorus, villosus. — Helleborus vinidis. — Nigella Damascena. — Isopirum Thalic- troides. — Diplotaxis muralis. — Arabis hirsuta myagrum rugosum. — [beris pinnata. — Polygala depressa. — Silène muscipula. — Linum strictum. — Lotus angustissimus. — Caucalis grandiflora. — Daucoïdes, latifolia. — Ammi majus. — Silaus pra- tensis. — Lonicera Etrusca. — Crucianella angusti- folia. — Dipsacus lacmiatus. — Tragopogon Croci- folius.— Centaurea amara. — Carduncellus mitissi- mus. — Cynara cardunculus. — Leuzea conifera. — Cicindia pusilla. — Convolvulus Cantabrica. — Echium pyrenaicum.— Anchusa italica. — Melam- pyrum cristatum., — Orobanche Ulicis, Carotæ. —
— 324 —
Teucrium montanum. — Brunella grandiflora. — Satureia hortensis. — Cyclamen Neapolitanum. — Mercurialis perennis. -- Aphyllanthes Monspelien- sis. — Gladiolus communis. — Narcissus incompa- rabilis. — Epipactis grandiflora, ensifolia. — Carex
gynobasis. — (Gastridium lendigerum. — Avena sterilis. — Œgylops ovata. . MIRANDE.
Cardamine impatiens. — Lepidium latifolum. — Trifolium elegans. — Dorychnium suffruticosum et hirsutum. — Podospermum lacimiatum. — Xeran- themum cylindraceum. — Teucrium botrys. — La- vandula latifolia. — Globularia vulgaris. — Cheno- podium.— Ambrosioïdes.— Convallaria maialis.— Gladiolus segetum. — Orchis laxiflora. — Corio- phora. — Serapias lancifera. — Brachypodium distachion.
LAAS.
Draba Krocheri. — Hippocrepis comosa. — Tri- folium angustifolium. — Asperula odorata. — An- dryala sinuata.— Centaurea Debeauxii. — Clandes- tina rectiflora. — Stachys annua. — Orchis pyra- midalis. — Ophrys lutea, fusca. — Serapias ingua.
MIÉLAN.
Œthusa cynapium. — Galeopsis tetrahit.
RISCLE.
(ENTRE RISCLE ET AIRE).
Nymphæa alba. — Teesdelia nudicaulis. — He- liomthemum alyssoïdes, — Viola lancifolia.— Gyp-
— 325 —
sophyla muralis. — Mœnchia erecta. — Cerastium pumilum, arvense. — Spergula Morissonii Ra- diola linoïdes. — Malva alcea. — Erodium mos- chatum. — Lotus hispidus. — Adenocarpus com- plicatus. — Lupinus reticulatus. — Potentilla splen- dens. — Corrigiola littoralis. — Galium purpureum. — Scabiosa pyrenaica. — Arnica montana. — Car-
duus macrocephalus. — Lobelia urens. — Erica tetralix, ciliaris, vagans, Cinerea. — Cicindia fili- formis. — Veronica persica. — Pinguicula lusi- tanica. — Primula grandiflora. — Chenopodium Botrys. — Quercus tozza, occidentalis. — Sailla umbellata. — Juncus capitatus. — Cyperus flaves- cens. — Scirpus acicularis et palustris. — Mybora
minima. — Eragrostis pilosa.
LISTE
DES PRINCIPAUX AUTEURS CITÉS
Adans.
Aghard. Ait.
Al,
Andrz. Babingt.
Bartl.
Balb. Bast.
Bauh.
Beaur.
Bell.
ET DE LEURS OUVRAGES.
Adanson, Fam. des Plantes, 2 v. in-8. 1763.
Novitiæ Floræ Sueciæ, in-8. 1836.
Aiton, Hortus Kewensis,3 v. in-8. 1789, 5 v. 1813.
Allioni, Flora Pedemontana, 3 v. in-fol. 1785.
Auctuarium ad Floram Pedemontanam, 1 v.in-4. 1789.
Andrzaiowsky, in D. C. syst. regn. veg.
Babington, Manual of Britich Botany, in-8. 1843.
Bartlling, Ordines naturales planturum, etc., in-8. 1830.
Balbis, Miscellanea botanica in-4. 1804.
Bastard, Flore de Maine-et-Loire, in-12. 1809. +
Bauhin, Universalis plantarum historia, 3. vol. in-fol., 1650.
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Enumeratio plantarum horti Berolinen- sis, 2 vol. in-8. 1821-1822.
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DICTIONNAIRE DES TERMES DE BOTANIQUE
EMPLOYÉS DANS LA FLORULE.
A, expression privative, apétale sans pétales aphylle sans feuilles, etc.
Akène, fruit sec, indéhiscent à une seule graine li- bre.
Aigrette, espèce de plumet qui surmonte d'ordinaire les graines de certaines plantes. Ex. la fam. des COMPOSÉES.
Aile voyez papilionacé. |
Ailé, se dit d’une tige sur laquelle le limbe de la feuille se prolonge d’une manière continue sur toute la longueur.
Alterne, se dit surtout des feuilles, qui, étant Op- posées sur la tige, sont alternativement plus hau- tes d’un côté que de l’autre.
Alwéolé, à impressions profondes, régulières et po- lygonales, semblables aux alvéoles d'une ruche d’abeille.
Amplexicaule, embrassant la tige.
Androgyns (épis), composés de fl. mâles et femel- les.
Anthère, parüe supérieure et renflée de l’étamme qui renferme le pollen dans ses loges.
Apétale, sans pétales.
Aranéeux, munis de filaments semblables à ceux d’une toile d’araignée.
— 337 —
Aristée, muni d’une arête.
Arillaire, placé àl’aisselle d’un organe. Ex. fl. axill., fl. placée à l’aisselle d’une feuille.
Bacciforme, en forme de baie.
Baie, fruit mou dans sa maturité, renfermant une ou plusieurs graines. Ex. les: groseilles.
Bractée, feuille ordinairement d’une forme diffé- rente des autres, placée immédiatement sous la fleur.
PBractéole, petite bractée.
Bulbe, ognon.
Bulbeux, en bulbe.
Bulbille, petite bulbe.
Caduc, qui tombe facilement.
Calice, partie la plus extérieure d’une fleur complète, ordinairement de couleur verte, tantôt d'une seule pièce (gamosépale ou monosépale), tantôt de plu- sieurs pièces (polysépale).
Calicinal, qui dépend du calice ou qui touche à cet organe. |
Campanulé, en cloche.
Cannelé, marqué de sillons peu profonds, parallèles, et séparés par des angles assez saillants.
Capillaire, fin et délié comme un cheveu.
Capitule, têtes de fleurs, plusieurs fleurs sessiles réunies et serrées les unes contre les autres.
Capsule, fruit sec renfermant plusieurs graines et s’ouvrant en plusieurs panneaux. Ex. le fruit du Tilleul (Tilia).
Carène voyez papilionacé.
Carpelle, se dit ordinairement de petits fruits secs réunis, le plus souvent, plusieurs ensemble. Ex. les fr. des Renoncules (Ranunculus).
Caulinaire, inséré sur la tige.
en
— 338 —
Chaton, assemblage de petites fleurs entremêlées d’écailles, disposées le long d’un axe central. Ex. les fleurs des Saules (Salix).
Cilié, garni de cils.
Cime (en), réunion de fleurs pédonculées, à pédon- cules une ou plusieurs fois ramufiés et arrivant à diverses hauteurs. Ex. les Æuphorbes.
Conné, est employé pour les f. opposées et intime- ment unies par toute l'étendue de leur base, de manière à ne faire qu'un. Ex. les f. des Cardères (Dipsacus).
Corolle, portion colorée dans une fleur complète, placée en dedans du calice, elle peut être d’une seule pièce (gamopétale ou monopétale). Ex. les Liserons (convolvulus), ou bien composée de plu- sieurs pièces (polypétale). Ex. les Renoncules.
Corymbe (en), réunion de plusieurs fleurs pédon- culées arrivant à la même hauteur, mais dont les pédoncules partent de divers points de la tige.
Cotylédon, première feuille de l'embryon.
Couronne, organes appendiculaires disposés en rond sur un organe {corolle ou fruit). Ex. les corolles des Narcisses.
Cotylédoné, muni de cotylédons.
Cunéiforme, en forme de coin.
Décurrent, se dit des feuilles dont le limbe se pro- longe sur la tige.
Déhiscent, se dit des fruits qui s'ouvrent à la matu- rité pour laisser échapper les graines.
Diadelphes (étamines), soudées en deux faisceaux.
Dichotome (tige), se ramifiant, plusieurs fois, de deux en deux jusqu’au sommet de la plante.
Dicotylédoné, se dit des plantes à plusieurs coty- lédons, ou qui, au moment de la germination,
— 339 —
présente deux ou plusieurs feuilles séminales.
Dioique, se dit des espèces de plantes qui portent sur un pied des fleurs mâles, et sur un autre des fleurs femelles. Ex. les Saules.
Distique, se dit des parties disposées en deux sé- ries opposées, le long d’un axe commun, de ma- nière à ce que chaque partie, prise isolément, soit alterne avec sa correspandante du côté opposé. Ex. les épis d’un grand nombre de GRAMINÉES.
Ensiforme (feuille), tranchante des deux côtés op- posés.
E'peron, organe en forme de corne plus ou moins allongée.
Eperonné, muni d’un éperon. Ex. la fleur des V20- lettes.
E’pillet, petit épi; plusieurs épillets, par leur réu- mon lelong d’un axe commun, forment un épi. Ex. presque tous les épis des GRAMINÉES.
Etendard, voyez papilionacée.
Elamine, organe mäle de la fleur situé dans une fleur complète à l’intérieur de la corolle; elle se compose du filet et de l’anthère.
F'asciculé, réuni en faisceau. Ex. les rac. des Asphodèles.
Fleur femelle, fleur à pistil sans étamines.
Fleur mâle, fleur à étamines sans pistil.
Filet, partie mince, déliée et allongée de l’étamine qui supporte l’anthère.
Fistuleux, creux intérieurement. Ex. la tige des Roseaux.
F'leuron, petite fleur tubuleuse et régulière.
Demi-fleuron, petite fleur terminée en languette. Ex. dans la Paquerette (Bellis perennis), les fleurs du centre sont des fleurons et celle de la circonfé- rence des demi-fleurons.
— 310 —
Frutescent, presque ligneux.
Gaîne, sorte de fourreau formé par le prolongement de la feuille qui embrasse la tige. Ex. les Gramr- NÉES.
Gamopétale (corolle), composée d'une seule pièce.
Gamosépale (calice), composé d’une seule pièce.
Géminé, se dit des organes placés ensemble deux à deux.
Glabre, sans poils.
Glauque, d’une couleur de vert ca mer, comme couvert d’une poussière d’un bleu cendré.
Glomérule, amas de fleurs sessiles et serrées les unes contre les autres.
Glume, enveloppe extérieure florale des GRAMINÉES, organe correspondant à peu près au calice dans la plupart des autres fanulles de plantes.
Glumelle, seconde enveloppe florale des GRAMINEÉS, organe correspondant à peu près à la corolle dans la plupart des autres familles de plantes.
Gorge, entrée du tube d’une corolle ou d’un calice.
Hampe, pédoncule radical herbacé, dépourvu de feuilles dans toute sa longueur et supportant une ou plusieurs fleurs. Ex. les Narcisses.
Hasté, en forme de fer de pique. Ex. les feuilles de la petite oseille (Rumex acetosella).
Hermaphrodite, se dit des fleurs qui renferment sous la même enveloppe florale des fleurs mâles et des fleurs femelles, c’est-à-dire des fleurs à étamines et à pistils. Ex. les ÆRoses.
Hypocratériforme, en forme de soucoupe à pied. Ex. la fleur des myosotrs.
Hypogyne (corolle ou étamines), inséré sous l'ovaire.
Imbriqué, se recouvrant mutuellement en partie comme les tuiles d’un toit. Ex. les ognons du Lis blanc.
— 31 —
Indéhiscent (fruit), qui ne s’ouvre pas à la maturité pour laisser échapper les graines. Ex. les siliques du Raifort sauvage (Raphanistrum arvense).
Infléchi, fléchi en dedans.
Involucelle, petit involucre. On donne ce nom dans les OmseLLtrères à la collerette de bractées qui se trouvent sous les fleurs à l'extrémité des pédicel- les partiels. Ex. les Buplèvres (Buplevrum).
Involucre, réunion des folioles qui se trouvent à la base commune de plusieurs pédoncules de fleurs, comme dans les Omgezcirères. On donne le mé- me nom à l’ensemble des folioles ou écailles, qui forment ce que les anciens botanistes appelaient calice commun, dans la famille des ComPosées.
Labelle, c’est le nom que l’on donne, dans la famille des Orchidées, à la division moyenne du périan- the d'ordinaire dirigée en baset plus ou moins allongée. Ex. tous les Orchis.
Labié, à deux lèvres (calice ou corolle).
Lacinié, déchiré irrégulièrement.
Lancéolé, en forme de fer de lance; c’est-à-dire aplati plus ou moins antérieurement et atténué postérieurement.
Libres (étamines), non soudées entre elles, n1 avec les organes voisins.
Liqule, membrane mince souvent scarieuse et laci- niée, qui, dans les GRAMINÉES, sépare, du côté intérieur, la gaine du limbe de la feuille.
Limbe, partie plane et mince d’un organe, se dit surtout des feuilles et des pétales.
Linéaire, allongé et à bords à peu près parallèles. Ex. les feuilles de la plupart des GRAMINÉES.
Lobes, divisions plus ou moins profondes des orga- nes et surtout des feuilles et des pétales.
— 342 —
Lobé, qui a des lobes.
Loculaire, à loges, ainsi on dira capsule 1-loculaire, caps. à une loge; 5-loculaire à 5 loges, etc.
Lyrées (feuilles), à sommet élargi et dont les côtés sont découpés en lobes plus écartés et plus petits vers la base. Ex. la Benoite (Geum).
Monadelphes (étamines), réunies en un seul fais- ceau. |
Monoique, plante qui porte sur le même pied, mais distinctes, des fleurs mâles et des fleurs femelles. Ex. le Noyer (Juglans regia).
Monopétale (corolle), d'une seule pièce.
Monophyle, à une seule feuille.
Monosépale (calice), d’une seule piece.
Monosperme, à une seule gramme.
Mucroné, toute partie d’une plante, dont le som- met est brusquement terminé par une pointeisolée.
Mutique, non terminé par une arête; c’est l'opposé d’aristé.
Nu, cette expression désigne toute partie d’une plante dépourvue des appendices qui l’accompa- gnent ordinairement. Ex. tige nue, c’est-à-dire dépourvue de feuilles.
Ob, cette expression unie. à un adjectif désigne la forme indiquée par l’adjectif, mais renversé.
Ex. Obcordiforme, en forme de cœur renversé.
Ombelle, mode d’inflorescence dans lequel, les pédon- cules partant du même point, les fleurs arrivent toutes à la même hauteur. Ex. la fleur de la ca- rotle (Daucus).
Ombellule, ombelle secondaire.
Onglet, partie inférieure des pétales d'une corolle polypétale, surtout lorsque cette partie est étroite et allongée. Ex. les pétales d’un œillet (Dianthus).
— 343 —
Operculé, couvert par une pièce particulière qui bouche l’orifice. Ex. un calice operculé, comme dans les Scutellaria.
Opposé se dit de deux organes placés de deux côtés opposés, à la même hauteur. Ex. des feuilles op- posées.
Ovaire, partie inférieure du pistil, renflée et ren- fermant les ovules ou graines à l’état rudimen- taire.
Paléacé, munide paillettes.
Panduriforme, en forme de violon, se dit d’un or- gane assez profondément échancré des deux cô- tés opposés, vers le milieu. Ex. les feuilles du Rumex pulcher.
Panicule, mode d'’inflorescence dans laquelle les pédoncules plusieurs fois diversement ranufiés s'élèvent à des hauteurs différentes. Ex. plusieurs Centaurées.
Papilionacée (corolle), c’est une corolle polypétale composée comme dans le pois par ex. de cinq pé- tales dont le supérieur se nomme é{endard, les deux latéraux portent le nom d’ailes et les deux inférieurs, d'ordinaire réunis par le bas, sont dési- gnés sous le nom de Carène.
Partites se dit des parties profondément, divisées. Ainsi feuilles 3-partites, feuilles profondément sé- parées en trois parties.
Pédicelle, pédoncule très délié, inséré sur un pédon- cule commun. Ex. les pédicelles des épillets, dans les GRAMINÉES.
Pedicellé, muni d’un pédicelle.
Pédoncule, queue de la fleur.
Pédonculé, muni d’un pédoncule.
Périanthe, mot qui désigne la corolle et le calice réunis.
— 344 —
Périgone, on désigne par ce mot le calice et la co- rolle soudés dans toute leur étendue, et ne formant qu'une seule enveloppe florale, que certains bo- tanistes ont désignée sous le nom de calice, et d’autres sous celui de corolle. Ex. les Tulipes.
Persistant, se dit d’un organe qui dure plus long- temps qu'il ne semblerait devoir durer. Ex. fewil- les persistantes, feuilles qui ne tombent pas tous les ans, comme celles des Pins.
Pétales, feuilles de la fleur, presque toujours colo- rées.
Pétiole, queue de la feuille.
Pétiolé, muni d’un pétiole.
Phanérogames, plantes à fleurs munies d’étamines et de pistils.
Pileux, muni de poils.
Pinnatifide, se dit des feuilles profondément décou- pées, mais dont les découpures n’'atteignent pas la nervure du milieu.
Pinnules, sorte de folioles dont les divisions du limbe n'arrivent pas jusqu’au pétiole. Ex. . plu- paït des FoucÈres.
Pistil, organe femelle de la fleur, qui en occupe presque toujours le centre, ordinairement composé de trois parties, l'Ovaire (voyez ce mot), le Style (voyez ce mot, et le Siigmate (voyez ce mot).
Plumeux, muni de poils disposés comme les barbes d'une plume. Ex. les aigrettes des Cirsium.
Polyadelphes (étamines) réunies en plusieurs fais- ceaux. Ex. les étamines des HyPÉRICINÉES.
Polypétlale, à plusieurs pétales.
Polyphylle, à plusieurs feuilles.
Polysperme, à plusieurs graines.
Quadrigone, à quatre côtés distincts.
— 345 —
Quaterné, disposé quatre à quatre. Ex. les feuilles de certaines Bruyères entre autres celle de l’Erica tetralix.
Rayons, on donne ce nom dans la famille des Cowpo- séEs aux demi-fleurons bien étalés en languette, à la circonférence des Corymetrrères. Ex. les rayons de la paquerette. (Bellis).
Réceptacle, partie ordinairement renflée et souvent aplatie en dessus, de l’extrémité du pédoncule, sur laquelle sont insérées les fleurs.
Réfléchi, fléchi en dehors. Ex. le calice du Ranun- culus bulbosus.
Réniforme, en forme de rein ou rognon. Ex. les feuilles du Ranunculus hedeuraceus.
Rhomboïdal, en losange.
Ronciné, se dit des feuilles qui, étant oblongues et pinnatifides, ont les lobes aigus et dirigés vers la base. Ex. le Pussenlit. (T'araxacum officinale).
Sagitté, en forme de fer de flèche. Ex. les feuilles de la Sagittaire (Sagittaria).
Scabre, très-rude.
Scarieux, sec, mince et membraneux.
Sétacé, raide, droit, cylindrique et assez mince.
Sessile, sans pétiole ni pédoncule.
Silicule, sorte de capsule assez courte, eu égard à sa largeur, et, d'ordinaire, séparée en deux par une cloison à laquelle sont attachées les graines. Ex. le fruit de la bourse à pasteur. (Capsella bursa pastoris).
Silique, sorte de capsule fort allongée eu égard à sa largeur et d'ordinaire séparée en deux par une cloison à laquelle sont attachées les graines. Ex. le fruit des Choux. (Brassica).
Sillonné, marqué de sillons parallèles et profonds.
_ Ex. la tige du Panais (Pastinaca sativa).
ET | : ae
Simple, ni ramifié, ni divisé.
Spathe, enveloppe foliacée, souvent sèche, toujours membraneuse, qui entoure, avant leur épanouis- sement, les fleurs d’un grand nombre de plantes monocotylédonées. Ex. l'Aÿ/ (Allium).
Stipule, appendice foliacé, assez petit d'ordinaire, et quelquefois très développé à la base du pétiole. Ex. presque toutes les Lécuwrneuses et en parti- culier le genre Gesse (Lathyrus).
Sirié, marqué de raies ou lignes parallèles, sou- vent un peu enfoncées. Ex. tige striée.
Slygmate, extrémité supérieure du pistil qui, le plus souvent, est lobé et toujours glanduleux.
Style, partie moyenne et souvent filiforme du pistil, qui est inséré sur l'ovaire et supporte le styomate.
Subulé, en alène, c’est-à-dire en pointe prismati- que ou à plusieurs pans.
Sub, ce mot ajouté à un adjectif signifie à peu près; ainsi : subovale, à peu près ovale.
S'ubcrénelé, à doubles crénelures.
Terné, se dit des organes disposés trois à trois sur le même point, ou autour du même point. Ex. les feuilles de la bruyère ciliée (Krica clharis).
Télragone, à quatre côtés.
Tomenteux, garni d’un duvet cotonneux. Ex. Pé- Piaire d'Allemagne (Stachys Germanica).
Toruleux, renflé de distance en distance. Ex. les siliques de la Moutarde des champs (Sinapis arvensts).
Trigone, à trois côtés.
Triquêtre, à trois côtés ettrois angles bien marqués.
Tubercule, excroissances adhérentes le plus sou- vent aux racines. Ex. les pommes de terre (Sola- num tuberosum).
— 341 —
Tubérifère, qui porte des tubercules.
Urcéolé, en forme de godet. Ex. la fleur des Mus- cart.
Unisexuée, se dit d’une fleur qui ne porte que des pistils sans étamine ou des étamines sans pistils, en d’autres termes, d’une plante qui ne porte sur le même pied que : ou bien des fleurs mâles ou bien des fleurs femelles.
Valve, pièce qui dans une capsule se sépare d’une autre pour ouvrir un passage aux graines. 1-val- ve à une seule valve, 3-valve à trois valves, etc.
Vasculaires, végétaux, dans la composition des- quels il entre des vaisseaux ou tubes plus ou moins allongés et diversement disposés.
Verticillé, placé sur un organe autour d’un point commun, par exemple les feuilles sont verticillées dans le Grateron (Galium aparine).
Villeux, à poils peu couchés, un peu mous et nom- breux.
ve a] AE p AS 244 & L
TABLE ALPHABÉTIQUE
DES NOMS DE GENRE ET DE FAMILLE
DES PLANTES DÉCRITES DANS LA FLORULE.
À
Acer, 160. ACÉRINÉES, 126, 160. Ache, 184, 186. Achillæa, 197, 204. Achillée, id. Adianthe, 278, 280. Adianthum, 1d. Adonis, 134, 136. Ægylops, RAD Ænanthe, 184, 187. Ænothera, 178. Ænothère, id. Æthusa, 183, 185. Æthuse, id. Agrostide, 268, 272. Agrostis, id. Agrimonia, 174. Aigremoine, id.
Ail, 247, 248.
Aira, 268, 272. Airelle, 22, 213. Air opside, ‘268, 972. Airopsis, id. Ajonc, 163, 166. Ajuga, 226, 228. Alchemilla, 173, 174. Alchemille, id Alisma, 245.
ALISMACÉES, 131,245.
Alisier, 174, 175. Allium, 247, 248. Alnus, 242. Alopécure, 266, 270.
Alopecurus,
Althæa, 157.
Alysse, 141, 145.
Alyssum, id.
| AMARANTHACÉES, 130, 235,
Amaranthe, 235.
Amaranthus, id.
AMARYLLIDÉES, 131, 252.
AMBROSIACÉES, 1928, 210.
AMENTACÉES, 131,242 Ammi, 185, 188.
Anagallis, 233, 234. Anchusa, 216, 218. Ancolie, 134, 137. Andropogon, 263, 271. Androsæme, 160. Androsæmum, id Andryala, 195, 201. Andryale, id. Anemone, 133, 134. Anethum, 183, 186. Angelica, 185, 188. Angélique, id. Anthemis, 197, 203. Antirrhinum, 222, 224 Anthoxanthum, 266, TA Antbriscus, 185, 189. Anthrisque, id. Anthyllide, 165. 173. Anthyllis, id, Aphyllanthe, 248, 250,
Aphyllanthes, 248, 250 Apium, 184, 186. APOCYNÉES, 129, 214, Aquilegia, 134, 137. Arabette, 140, 143. Arabis, id. ARALIACÉES, 127, 189. Arenaria, 150, 153. Aristoloche, 240. Aristolochia, id. ARISTOLOCHIÉES, 130, 240. Armoise, 198, 205. Arnica, 197, 204. Arnoséride, 195, 200. Arnoseris, id. Aroche, 236, 237. AROÏDÉES, 131, 260. Arrhénaihère, 268,273 Arrhenatherum, Artemisia, 198, 205. Artichaud, 189, 209, Arum, 260. ASPARAGINÉES , 250. Aspérula, 191, 192. Asperule, id. Asphodéle, 248, 250. Asphodelus, id. Asplenium, 278, 280. Astérocarpe, 148. Asterocarpus, id. . Astragale, 165, 173. Astragalus, id. Astrolobe, 163, 165.
20
131,
Astrolobium, 163, 165. Atriplex, 236, 237. Aune, 242.
Aunée, 198, 204. Avena, 268, 273. Avoine, 268, 273.
B
Ballota, 227, 231. Ballote, id. Barbarea, 140, 143. Bardane, 199, 207. Barkausia, 196, 202. Barkausie, id. Bartsia, 222, 223. Bartsie, id. Bellis, 197, 203. Benoite, 174, 177. Berce, 185, 188. Berle, 184, 187. Beta, 236.
Bête, id.
Bétoine, 227, 231. Betonica, id. Bidens, 198, 205. Bident, id. Blechne, 279, 280. Blechnum, id. BORRAGINÉES,129,216 Boucage, 183, 186. Brachypode, 270, 277. Brachypodium, id. Brassica, 140, 143. Barbarée, id. Brione, 179. Brionia, id.
Briza, 269, 275. Brize, id. Brôme, 269, 276. Bromus, 269, 276. Brunella, 226, 229. Brunelle, id. Bruyère, 212. Bugle, 226, 228. Buglosse, 216, 218. Bugrane, 164, 168. Buniade, 140, 144. Bunias, id. Bunium, 184, 187. Buphthalme, 197, 204,
— 390 —
Buphthalmum, id. Buplévre, 184, 186. Buplevrum, id. Butome, 245. Butomus, id.
C Calamagrostide, 268, D 5 DR
Calamagrostis, id. Calendula, 197, 203. Calepina, 140, 144. Calepine, id. Callitriche, 241. CALLITRICHINÉES, 130 241. Caltha, 133, 134. Calluna, 212. Callune, id. Camelina, 140, 145. Cameline, id. Campanula, 210, 211. CAMPANULACÉES, 128, 210. Campanule, 210, 211. Canche, 268, 272. CANNABINÉES, 130, 238. CAPRIFOLIACÉES, 128, 190. Capsella, 140, 144. Capselle, Cardamine, 139, 141. Cardère, 193. Cardoncelle, 199, 207. Carduncellus, id. Carduus, id. Carex, 262, 264. Carlina, 189, 209. Carline, Carotte, 184, 188. Carpinus, 242. CARYOPHYLLÉES, 125, 150. Castanea, 242. Catabrosa, 268, 274. Catabrose, id. Cathananche, 196, 201 Caucalide, 184, 187. Caucalis, id.
CÉLASTRINÉES, 127, 162. Centaurea, 199, 207. Centaurée, id. Centhranthe, 192. Centhranthus, id. Céraiste, 151, 154, Cerastium, id. Cérasus, 174, 175. CÉRATOPHYLLÉES, 1 30 241. Ceratophyllum, 242. Cerfeuil, 185, 189. Cerisier, 174, 175. Ceterach, 278, 280. Chamomille, 197, 203. Chara, 282. CHARACÉES, 131, 282. Charagne, 282. Chardon, 199, 207. Charme, 242. Châtaignier, 242. Chœrophyllum, 189. Cheiranthus, 140, 143. Chélidoine, 137, 138. Chelidonium, 137,138, Chêne, 242, 243. CHÉNOPODÉES , 130, 236. Chèvrefeuille, 190. CHICORACÉES, 195. Chicorée, 196, 201. Cblora, 214, 215. Chlore, id. Choin, 262, 263. Chondrilla, 196, 202. Chondrille, id. Chou, 140, 143. Chrysochoma, 198, 206 Chrysochome, id. Cichorium, 196, 201. Cicindia, 215. CICINDIE, id. Ciguë, 183, 185. Circæa, 179. Circée, id. CiRCÉACÉES, 127, 179. Cirse, 189, 209.
241,
185,
— 351 —
Cirsium, Cynanchum, 214. Epilobe, 178.
Ciste, 145. Cynara, 189, 209. Epilobium, id.
CIsTES, 125, 145. Cynodon, 266, 271. Epipactis, 253, 257.
Cistus, 145. Cynoglosse, 216, 219. | EQUISÉTACÉES, 131,
Clinopode, 227, 229. | Cynoglossum, id. 281.
Clinopodium, id. Cynosure, 269, 275. Equisetum, 281.
Clematis, 133, 134. Cynosurus, id. Erable, 160.
Clématite, id. CYPÉRACÉES, 131, 262| Eragrostide, 269, 274.
ComPosÉESs, 127, 195.1 Cyperus, 262. Eragrostis, id,
CONIFÈRES, 131, 245 | Cytise, 164, 170. Erica, 212.
Conium, 183, 185. Cytisus, id. ERICACÉES, 128, 212,
Consoude, 216, 218. Erigeron, 198, 205.
Convallaria, 250. D Eriophorum, 262, 263.
CoNvoLvuLACÉES, 129,| Dactyle, 269, 275. Ervum, 165, 173. 215. Dactylis, id. Erodion, 158.
Conyza, 198, 206. Danthonia, 269, 275. | Erodium, id.
Conyze, id. Danthonie, id. Ers, 165, 173.
Coqueret, 219, 220. DaPpanoïpéEs,130,239| Eruca, 140, 143.
Coriaria, 162. Datura, 219, 220. Eryngium, 185, 189.
CORIARÉES, 126, 162.| Daucus, 184, 188. Erysimum, 140, 143.
CorNÉES, 128, 189. | Delphinium, 134, 137.| Erythræœa, 215. Cornifle, 241, 242. Dianthus, 150, 152. Erythrée, id.
Cornouiller, 189. Digitaire, 266, 271. Eupatoire, 198, 206. Cornus, 189. Digitaria, id. Eupatorium, id. Corrigiola, 180. DioscoRéES, 131,251.| Euphorbe, 240. Corrigiole, id. Diplotaxide, 139, 141.| Euphorbia, id. Coroyère, 162. Diplotaxis, id. EUPHORBIACÉES, 130, CORYMBIFÈRES, 197. | DiPsAcÉES, 127, 193. 240.
Cotyledon, 181, 182. | Dipsacus, 198. Euphrasia, 222, 223. Crassula, 181. Dompte-venin, 214. Eupbhraise, id. CRASSULACÉES, 127,| Doradille, 278, 280. | Evonymus, 162.
181. Dorychnie, 164, 169.
Crassule, id. Dorychnium, id. F Cratægus, 174, 175. Draba, 141, 145.
Crepide, 195, 200. Drave, id, Fagus, 242, 243. Crepis, id. Drepania, 195, 200. Fenouil, 183, 186. Cresson, 139, 142. Drépanie, id. Festuca, 269, 275. Crocus, 251, 252. DROSÉRACÉES, 125 ,| Festuque, id. Crucianella, 191, 192. 148. Ficaire, 133, 134. Crucianelle, id. Drosera, 148. Ficaria. id. CRUCIFÈRES, 126, 138 Filage, 198, 206. Cucubale, 150, 152. E Filago,
Cucubalus, id. Echinaire, 267, 271. Flouve, 266, 271. CucurBITACÉES, 128,| Echinaria, id. Fluteau, 245.
179. Echinops, 199, 207. FouGÈREs, 131, 278. Cupidone, 196, 201. Echium, 216, 217: Fraisier, 174, L'RAS Cuscuta, 216. Ecuelle d’eau, 185,| Fragaria, id. Cuscute, id. 189. Fragon, 250.
CuscuTÉEs, 129, 216.| Epervière, 195, 200. Fraxinus, 213, 214. Cyclamen, 233, 234. | Epiaire, 227, 231. Frène, id.
Froment, 269, 277. FUuMARIACÉES, 126,138 Fumaria, 138. Fumeterre, 138. Fuzain, 162.
G Gagea, 247, 249. Gagée, id.
Gaillet, id Galactite, 199, 209. Galactites, id. Galanthe, 252, 253.
Galanthus, id. Galeobdolon, 227, 230. Galeopside, id. Galeopsis, id.
Galium, 190, 191. Garance, 191, 192. Gastridie, 268, 272. Gastridium, id. Gaudinia, 270, 278. Gaudinie, id. Genet, 163, 166. Genevrier, 245. Genista, 163, 166. GENTIANÉES, 129, 214 Gentiana, 214, 215.
Gentiane, id. GÉRANIACÉES, 126, 158.
Géranion, 158. Geranium id. Germandrée, 226, 228, Gesse, 165, 171 Geum, 174, 177. Giroflier, 140, 143. Gladiolus, 251, 252. Glaucie, 137, 138. Glaucium, id. Glayeul, 251, 252. Glechoma, 227, 230 Glechome, id. Globulaire, 235. Globularia, id.
GLOBULARIÉES, 129, 235,
Glyceria, 268, 271.
Glycérie, id.
Gnaphale, 198, 206.
— 352 —
Gnaphalium, 198, 206.]
Gouet, 260.
I Tbéride, 140, 144.
GRAMINÉES, 131, 266.| Iboris id.
Grassette, 233. Grémil, 216, 218. Gui, 190.
Guimauve, 157. Gypsophyla, 150, 151. Gypsophyle, id.
H
HALORAGÉES, 127,178 Hedera, 189. Hélianthème, 145, 146. Helianthemum, id. Helichrysum, 198, 206. Heliothrope, 216, 217. Heliotropium. Hellébore, 133, 136. Helleborus, id. Helléborine, 253, 256. Helminthia, 197, 203. Helminthie, id. Heracleum, 185, 188. Herniaire, 180. Herniaria, id. Hesperis, 140, 143. Hétre, 242, 243. Hieracium, 195, 200. Holchus, 268, 273.
Houque. Hordeum, 269, 277. Houblon, 238.
Houx, 162, 163. Humulus, 238. Hippocrépide,163, 165. Hippocrepis, id. Hippuridées, 130, 239. Hippuris, 239. Hydrocharidées, 258. Hydrocotyle, 185, 189. Sanicule, id. Hyosciamus, 219, 220. Hyrpéricinées, 126, 160. Hypéric, 160. Hypericum, id. Hypochæris, 197, 203. Hysalis, 219, 220.
131,
Illécébre, 180. Illecebrum, id. Tléx,-26%, 105... Immortelle, 198, 206. Inule, 198, 204. IRIDÉES, 131, 251. Iris, 251, 252. Isnardia, 178. Isnardie, id. Isopyre, 134, 136. Isopyrum, id. Ivraie, 270, 278.
J
Jasione, 210,211. Jasmin, 213, 214. Jasminum, id. Jasminées, 129, 213. Jonc, 260, 261. Joncus, id. JoncÉES, 131, 260. joubarbe, 181, 182. Juglans, 242, 244. Julienne, 140, 143. Juniperus, 245. Jusquiame, 219, 220.
K
Kæleria, 268, 274. Kælérie, id. Kentrophylle, 199, 207 Kentrophyllum, id, Knautia, 193, 195. Knautie, id.
L
LABIÉES, 128, 226. Lactuca, 196, 201. Laiche, 262, 264. Laiteron, 195, 200. Laitue, 196, 201. Lamier, 227, 230. Lamium, id. Lampsana, 195, 200. Lampsane, id. Lampourde, 210,
Lappa, 199, 207. Lavande, 227, 230. Lavandula, id. Lathyrus, 165, 171. Leersia, 266, 270. Léersie, id. LEMNACÉES, 131, 259. Lentille d’eau, 259. LENTIBULARIÉES, 129, 233. Leontodon, 196, 202. Lepidium, 140, 144. Leucanthème, 197, 203 Leucanthemum, id. Leuzea, 199, 209. Leuzée, id. Lonicera, 190. Lotier, 164, 170. Lierre, 189. Ligustrum, 213, 214. LiILIACÉES, 131, 247. Limodore, 253, 258. Limodorum, id. Lin, 156. Linaigrette, 262, 263. Linaria, 222, 224, Linaire, id. LIiNÉES, 126, 156. Linum, id. Liondent, 196, 202. Liseron, 215. Lithospermum, 218. Lobelia, 210. Lobélie, id. LOBÉLIACÉES, 128,210 Lolium, 270, 278. LORANTHÉES, 128, 190 Loroglosse, 253, 255. Loroglossum, id. Lotus, 164, 170. Lupin, 165, 171. Lupinus, id. Lupulina, 164, 170. Lupuline, id. Luzerne, 164, 169. Luzula, 260. Luzule, id. Lychnide, 150, 153, Lychnis, id,
216,
— 353 —
Lycope, 226, 228. Lycopus, id. Lycopode, 281. Lycopodium, id. LYCOPODIACÉES, 131, 281. Lycopside, 216, 218. Lycopsis, id, Lysimachia, 233. Lysimaque, ïd. LYTHRARIÉES, 179. Lythrum, 179.
M
Maceron, 185, 188. Mænchia, 150, 153. Menchie, id. MALVACÉES, 126, 157. Malva, 157. Marrube, 227, 231.
127,
Marrubium, id. MaARSILÉACÉES, 131, 281.
Marsilea, 281. Marsilée, id. Massette, 260. Matricaria, 197, 203. Matricaire, id. Mauve, 157. Medicago, 164, 169. Mélampyre, 222, 223. Melampyrum, id. Melica, 269, 275. Mélique, id. Mélilot, 164, 166. Melilotus, id. Melissa, 227, 229, Melisse, id. Melitte, 226, 229. Melittis, id. Mentha, 226, 228, Menthe, id. Mercuriale, 240, 241. Mercurialis, id. Mespilus, 174, 175. Mil, 268, 272. Milium, id. Molène, 219, 220, Momordica, 179.
Momordique, 179. MonOTROPÉES, 128, 213. Monotropa, 213. Monotrope, id. Montia, 179, 180. Morelle, 219, 220. Mouron, 233, 234. Moutarde, 139, 141. Muflier, 222, 224. Muscari, 248, 249. Myagre, 140, 144. Myagrum, id, Mybora, 266, 271. Mybore, id. Myriophylle, 178. Myriophyllum, id. Myosotis, 216, 218. N Narcisse, 252.
Narcissus, id. Nard, 270, 278.
Nardus, id. Narthecie, 260, 261. Narthecium, id.
Nastursium, 139, 142. . Néflier, 174, 175. Nénuphar, 137, Nepeta, 227, 231. Nerprum, 163. Neslia, 140, 144.
Neslie, id. Nigella, 134, 136. Nigelle, id.
Nitella, 282.
Nitelle, id.
Noisettier, 242.
Noyer, 242, 244.
Nuphar, 137.
NYMPHÉACÉES, 1925, 137:
Nymphæa, 137.
O
Œüllet, 150, 152. OMBELLIFÈRES, 183. Onagrariées, 127, 178. Onobrychis, 163, 166. 20*
127,
Ononis, 164, 168, Onoporde, 199. Onopordum, id. Ophioglosse, 279, 281. Ophioglossum, id. Ophrys, 253, 255. Orchys, 253. ORCHIDÉES, 131, 253. Orge, 269, 277. Origan, 227, 230. Origanum, id. Ormeau, 239. Ornithogalle, 247. Ornithogallum, id. Ornitbope, 163, 165. Ornithopus, id. Orobanche, 225. OROBANCHÉES, 225. Orobe, 165, 172. Orobus, id. Orpin, 181, 182. Osmunda, 279, 280. Osmonde, id. OSYRIDÉES, 130, 240. Osyris, 240. Ortie, 239. Oxalyde, 160. Oxalis id. OXALIDÉES, 126, 159.
P
Pain de pourceau, 233, 234. Panais, 185, 188. Panic, 267, 271. Panicum, id. Panicaut, 185, 189. Papaver, 137. PAPAVÉRACÉES , 125, 137. PAPILIONACÉES , 127, 163. Pâäquerette, 197, 203. Pariétaire, 239. Parictaria, id. PARONYCAIÉES, 127, 180. Passerage, 140, 144. Passerina, 239,
129,
— 394 —
Passérine, 239. Pastinaca, 185, 188. Patience, 237, 238. Paturin, 269, 274. Pavot, 137. Pédiculaire, 222, 224. Pedicularis, id. Peplide, 179. Peplis, id. Pervenche, 214. Pesse, 239. Peuplier, 242, 244. Phalaris, 266, 270. Phelipæa, 225. Phélipée, id. Phellandre, 184, 186. Phellandrium, id. Phleole, 266, 270. Phleum, id. Phragmite, 267, 271. Phragmites, id. Phylaria, 213, 214. Phyllirea, id. Phyteuma, 210, 211. Phytholacca, 236. Phytolacque, id. Pimprenelle, 174, 175. Pin, 245. Pinus, id. Poa, 269, 274. Podosperme, 197, 202. Podospermum, id. Poirier, 174, 176. Pois, 165, 171. Polycarpe, 180. Polycarpon, id. Polychnème, 236. Polychnemum, id. Polygala, 149. POLYGALÉES, 126, 149 Polygonatum, 250. POLYGONÉES, 130,237. Polygonum, 237. Polypode, 278, 279. Polypodium, id. Populage, 133, 134. Populus, 242, 244. Portulaca, 179, 180. Montie, 179, 180.
PORTULACÉES , 127, 179: POTAMÉES, 131, 259. Potamogeton, 259. Potamot, 259. Potentille, 259. Potentilla, 174, 177. Poterium, 174, 175. Pourpier, 179, 180. Picride, 197, 202. PiCrié, -L 4 Pied d’alouette, 134, 137: Pilulaire, 281. Pilularia, id. Pimpinella, 183, 186. Pinguicula, 233. Pirus, 174, 176. Pisum, 165, 171. Pissenlit, 196, 291. Plantain, 235. PLANTAGINÉES, 129, 235. Plantago, 235. Prêle, 281. Prénanthe, 195, 200. Prenanthes, id. Primevére, 233. Primula, id. PRIMULACÉES , 233. Prismatocarpe , 211. Prismatocarpus, 210, FAR Prunier, 174, 175. Prunus, id. Porcelle, 197, 203. Psoralea, 164, 169. Psoralée, id. Pulmonaria, 216, 218. Pulmonaire, id. Ptéride, 278, 280. Ptéris, id. Pterotheca, 195, 201. Ptérothèque, id.
Q Quercus, 242, 243.
129 , 210,
R
Radiola, 156, 157. Radiole, id. Raphanistrum,
141. Raiponce 210, 211. Ranunculus, 133, 135. Rapistre, 140, 143. Rapistrum, id. Ravenelle, 138, 141. RENONCULACÉES, 1925,
133. Renoncule, 133, 135. Renouée, 237. Reseda, 148. RÉSÉDACÉES, 125, 148 Rhagadiole, 195, 200. Rhagadiolus, id. RHAMNÉES, 127, 163. Rhamnus, 163. Rhinanthe, 222, 293. Rhinanthus, id. Rhus, 163. Romarin, 227, 231. Rosmarinus id. Ronce, 174, 177. Roquette, 140, 143. RosacÉEs, 127, 173. Rosa, 174, 176. Rose, id. Rossolis, 148. Rubanier, 260. Rubia, 191, 192. RUBIACÉES, 128, 190. Rubus, 174, 177. Rumex, 237, 238. Ruscus, 250.
S
Sabline, 150, 158. Safran, 251, 252. Sagina, 150, 154. Sagine, id. Sagittaire, 245, 246. Sagittaria, id. Sainfoin, 163, 166. Salicaire, 179. Salix, 242, 244. Salsifis, 197, 202.
138,
— 309 —
Salvia, 227, 232. Sambucus, 190, Samole, 233, 234. Samolus, 233, 234. Sanicula, 185, 189. Saponaire, 150, 152. Saponaria, id. Sarriette, 227, 230. Satureia, 227, 230. Sauge, 227, 232. Saule, 249, 244. Saxifraga, 182. Saxifrage, id. SAXIFRAGÉES,127, 182 Scabiosa, 193, 194. Scabieuse, id. Scandix, 185, 189. Sceau de Salomon, 250. Schænus, 262, 263. Scilla, 247, 249. Scille, id. Scirpe, 262, 263. Scirpus, id. Scleranthe, 180, 181. Scleranthus, id. - Scolopendre, 279, 280. Scolopendrium, id. Scorzonera, 197, 203. Scorzonère, id. Scrophularia, 222, 224. Scrophulaires, id. Scrophularinées, 129, 222. Scleropoa, 269, 275. Scutellaire, 227, 229. Scutellaria, id. Sedum, 181, 182. Sempervivum, 181, 182 Senebiera, 140, 144. Sénébière, id. Senecio, 198, 204. Seneçon, id. Serratula, 199, 207. Serratule, id. Seseli, 184, 186. Sesleria, 267, 271. Seslérie. Scrapias, 253, 256. Sétaire, 267, 271. Setaria, id.
Sherardia, 191, 192. Shérardie, id. Silaus, 185, 188. Silene, 150, 152. Simethis, 248. 250. Sinapis, 139, 141. Sison, 184, 186. Sisymbre, 139, 142. Sisymbrium, id. Sium, 184, 187. Smyrnium, 185, 188. SOLANÉES, 129, 219. Solanum, 219, 220. Solidage, 198, 205. Solidago, id. Sonchus, 195, 200. Sorbier, 174, 175. Sorbus, id. Souchet, 262.
Souci, 197, 203. Spargamum, 260. Spargonte, 151, 155. Spartie, 163, 166. Spartium, id, Spergula, 151, 155. Spiranthe, 253, 256.
Spiranthes, id. Spiræa, 174, 176. Spirée, id.
Stachis, 227, 231. Stæhelina, 199, 207. Stœhéline, id. Stellaire, 150, 154. Stellaria, id. Sternbergia, 252, 253. Sternbergie, id. Sumac, 163.
Sureau, 190. Symphytum,216, 218. T
Tame, 251. Tamus, id. Taraxacum, 196, 201.
Teesdelia, 140, 144. Teesdelie,
Tétragonolobe, 164, 170.
Tetragonolobus, 164, 170.
Teucrium, 226, 228.
TÉRÉBINTHACÉES , 128, 163.
Thlaspi, 140, 144.
Thrincia, 196, 202.
Thrineie, id.
TizrAcÉES, 125, 157.
Tillæa, 181.
Tillée, id.
Tilleul, 157.
Erba,
Tordile, 185, 189.
Tordilium, id.
Tormentilla, 174, 178.
Tormentille, id.
Tragopogon, 197, 202.
Trèfle, 164, 167. Trifolium, id. Triticum, 269, 277. Troëne, 213, 214. Tussilage, 198, 205. Tussilago, id. Thym, 227, 229. Thymus, id.
TyPHACÉES, 131, 260.
Typha, 260.
— 356 — U
Ulex, 163, 166. ULMACÉES, 130, 239. Ulmus, 239.
Urtica, id. URTICÉES, 130, 239. \ Utriculaire, 233. Utricularia, id.
V
VACciNIéES, 128, 213. Vaccinium, 215. Valeriana, 192, 193. Valériane, id. Valérianées, 128, 192. Valerianella, 192, 193. Valérianelle, id. Vallisneria, 258. Vallisnerie, id. Vélar, 140, 143. Verbascum, 219, 220. Verbénacées, 129, 232. Verbenna, 232. YVerveine, id. Vergerette, 198, 205.
Véronicées, 129, 221. Veronica, 221. Véronique, id. Viburnum, 190. Vigne, 161.
Vignes, 126, 161. Vinca, 214. Violariées, 126, 146. Viola, 146. Violette, id.
Viorne, 190, Vipérine, 216, 217. Viscum, 190.
Vitis, 161.
Vulpia, 269, 275, Vulpie, id.
X
Xanthium, 210. Xéranthème, 198, 206 Xeranthemum, id.
Z
Zanichellia, 259. Zanichellie, id.
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