: re Ke $ é | \ A FOR na ; MÉMOIRES PRÉSENTÉS À L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG PAR DIVERS SAVANS, "ET LUS DANS SES ASSEMBLÉES. L T O M E II. ST.-PÉTERSBOURG. DE L'IMPRIMERIE DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES. 1816 à oo Se vend chez GRAEFF, libraire, Commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté, maison Stcherbakoff N° 1. Prix 18 R° pour la Russie; 6 Thir. 18 Gr. pour l'étranger. £ PUBLIÉ PAR ORDRE DE L'ACADÉMIE. En Août 1685. Le secrétaire perpétuel P.-H. Fuss. T'ANDBAU DES ARTICLES CONTENUS DANS CE VOLUME. Uber einige noch unbeschriebene Vôgel von der Insel Luzon, den Caro- linen und den Marianen; par M. de Kiflitz, (Avec dix planches gra- xées. Et COÏONIÉES) > e se se æ@ ee + + je > » ‘ + : Bemerkungen über die Vulkane der Halbinsel Kamtschatka, gesammelt auf einer Reise um die Welt in den Jahren 1826 bis 1829 auf der Brigg Senjavin unter der Leïtung des Russisch -Kaiserlichen Flottkapitäns und Patters Friedrich v. Lütke; par M. Postels. (Avec sept planches litho- graphiées) + « ss somme ee Beantwortung der von der Kaiserlichen Akademie der Wissenschafien in St. Petersburg im Jahre 1829 aufgestellten technologischen Preisfrage, die Sodafabrication betreffend; par M. Prüchner . + + + + + + Déduction des équations de l'équilibre des fils élastiques au moyen d'une méthode nouvelle; par M. de Schullen 4, 4 + + « « + + « » Enumeratio: plantarum, anno 1831 in China boreali collectarum; par M. Bunge SN LEE AT AVR MAP PT OR ESS CAP TRE ME Perothis, ein neues Genus der Cephalopoden; par M. Rafhke , . » + Beschreibung der Anchinia, einer neuen Gattung der Mollusken; commu- niqué par /e même. (A ces deux derniers mémoires appartiennent deuxt,planches gravées) fn. us le 4 ma, epye om ete Ueber die. Ameisensäure, Beitrâge zur analytischen Chemie; par M. Gübe/ Ueber die Geflechte, in welche sich einige grôssere Schlagadern der Siuge- thiere früh auflôsen ; par M. Baer. (Avec une planche gravée et coloriée) Mémoire sur les machines à vapeur; par M. Bazaine, (Avec trois planches Pag. 11 29 DV D NT ent, oo ee + 215 Mémoire sur l'évaluation de la force expansive de la vapeur, et sur les avantages qu'on peut en ürer, pour augmenter la puissance des ma- chines dans lesquelles on la fait agir comme moteur; par. M. Bazaine In quaestionem de collisione corporum solidorum latissimo sensu acceptam disquisitio; par M. Schulten. (Avec une planche gravée) . . . . Note sur la manière la plus convenable de déterminer la signification géo- métrique des équations du second degré à trois variables; par / même Beschreibung der Oceania Blumenbachï, einer bei Sevastopol gefundenen leuchtenden Meduse; par M. Rathke. (Avec une planche gravée et enluminée) [2 e e' à e . e L L e Li e L) . -e Es LL L L L Ueber einige auf der Halbinsel Taman gefundene fossile Knochen; par Le même.. (Avec une planche gravée) ., 4 4 ee + + +. + Coleopterorum -ab: illustrissimo Bungio in China boreali, Mongolia, et mon- tibus Altaicis collectorum, nec non a Turczaninovio et Stschukino e provincia Irkutzk missorum illustrationes; par M. Faldermann. (Avec cinq planches lthographiées et enluminées) . . . . . . . . Ueber einige Vôgel von Chili, beobachtet im März und Anfang April 1821. (Fortsetzung.) par. M. ÆAiitz. (Avec cinq planches gravées et en- luminées) dliailue arte nil e . « . + 0 + + « Bemérkungen über Versuche, die an verschiedenen Orten angestellt sind, Hochôfen. mit erwärmter Luft zu treiben; par M. Sobolevsky 4 . Sur la dilatation de l'alcool absolu et de la carbure de soufre par la chaleur; par M. Muncke Ie le, , ro lie te Aallle Pet ei le Jr eiNen a. dféile at Verzeichniss der im Jahre 1832, im Gstlichen Theile des Altai-Gebirges gesammelten Pflanzen, Ein Supplement zur Flora Altaica: par M. Bunge dt (fr 269 289 313 321 331 337 465 473 | cococeesces Soon a2n0me00m0m0c000D000m0m0m0D0m060 000000000000 80808000 Soe060080606008060808c80ecp0 wmoec() + MEMOIRES | | PRÉSENTÉS A | L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES SR UDETERS BOURG E PAR | DIVERS CAYAND» BOT ILIUSS D'AU NES" SEA LA SS CM É L'É ‘ T0: M'E : SEC ONN D: 157 20e LIVRAISON. TE 6 © D AE 020. Interessen von 2650 fl. Hüttencapital . ! n 192190. Abgang an Utensilien und Nebenkosten. or: “4 02h BERECHNUNG DES GEWINNS. Von 345 Pfand rohem schwefelsaurem Natrum werden wôchentlich ohnge- fihr 600 Pfand Soda erzeugt, in einem Jahre demnach 28,800 Pfund, welche, gegen die Ausgabe gehalten, den Werth eines Centners dieses Artikels auf 9 fl. 8 kr. bestimmen, wobeï sich nach den jetzigen Verkaufspreisen, niedrigst à 14 bis 15 fl. angeschlagen, der jährliche Gewinn aus dieser Fabrikation mit wenig- stens 1440 fl. vortheilhaft darstellt. Absichtlich habe ich, um den Ertrag nicht zu koch zu bestimmen, die An- richtung des Geschäfis nur nach einem klemern Maasstabe, die rohen Materialien Arbeïtslohn u. s. w., besonders aber den Preis des Kochsalzes hoch berechnet, da aber Russland, sowie z. B. in Deutschland das Kônigreich Würtemberg, so mächüge Salzsteinlager besitzt, dass dort, wie in diesem, der Centner rohes Steinsalz um # wohlfeiler, als nach meinem angegebenen Preis, zu haben ist, oder dem Fabrikanten natürliches Glaubersalz zu Gebote steht, so gestaltet sich die Fabrikation auf eine weit vortheilhafiere Art, und es ist anzunchmen, dass der Cnir. Soda bair. Gewicht (73 russ. PA.) auf 4—6 #1. (24 —3 rihlr. preuss.) herzustellen ist, wodurch der Endzweck — Ausfuhr dieses Artikels — vollkommen gesichert ist. DÉDUCTION DES ÉQUATIONS DE L'ÉQUILIBRE DES FILS ÉLASTIQUES, AU MOYEN D'UNE MÉTHODE NOUVELLE : PAR M. DE SCHULTÉN, PROFESSEUR DE MATH. À L'UNIV. IMP. D’ATEXANDRE EN FINLANDE. Lu le 26. Novembre 1828. LL solutions données jusqu’à présent du problème de la courbe élastique, re- posant essentiellement sur la considération de quantités infiniment petites *), il m'a paru que lesgéomètres verraient avec plaisir ce problème célèbre traité d’une manière indépendante de toute considération de ce genre, d’autant plus qu'il est d'une espèce, où l’application de la méthode des infiniment petits se complique par la considération de la position respective de plusieurs élémens contigus. Ce sera là l’objet du mémoire que j'ai l'honneur de soumettre au jugement de l'Aca- démie et dans lequel je vais tirer la solution du problème d’un principe différent de ceux dont se sont servis les auteurs jusqu'ici, et d’où découleront quelques résultats nouveaux qui rendront la solution plus complète qu'on ne la propose ordinairement. *) Voyez par ex. celle de Lagrange au premier tome de la nouv. édit, de sa Mécanique analytique p. 151 et suiv., représentée au-este d'une manière aussi simple qu'élégante au moyen des prin- cipes de la méthode des variations. Mém, des sav. étrang. T. II. 1 50 SUIC HEURE TEEN. Concevons un système de verges raides, homogènes et infiniment menues, dont chacune soit d’une longueur finie et invariable, et qui s'attachent les unes aux autres par les deux bouts, les joints de deux quelconques d'entre elles étant doués d'une force d'élasticité dont l'effet consiste à augmenter l'angle qu'elles comprennent, hypothèse qui nous suffira ici, où, avec la plupart des auteurs, nous nous contenterons de considérer le problème sous le point de vue le plus simple. Supposons de plus, qu'au point de milieu de chacune de ces verges agissent des forces accélératrices déterminées dépendantes par ex. de la position de son point initial: il s’agit de trouver les conditions de l'équilibre de tout ce système ? Désignant les points initiaux des verges du système, que nous supposons au nombre de 7, successivement par (o), AD COM nca) 1. SET): soient en général X;, 7; les coordonnées rectangles du point (4), et L,, NW, , N} les forces (motrices), dont, en ce point, agit la verge # (x) sur la précédente (4—1) #, d'où celle-ci agira par conséquent réciproquement sur celle-là avec ces mêmes forces en sens opposé, les nommées L;, M,, IV, se dirigeant du reste dans des directions parallelès aux axes des coordonnées, et tendant à les diminuer. Soit de plus E, le moment de forces, dont, en vertu de son élasticité, agit le point (#) sur l'une et l'autre des deux verges contigües, et par lequel s'exprine .en conséquence la force d'élasticité de ce point; soient IT, Py > les forces accélératrices sollicitant le point de milieu de la verge # (4-1), et se comptant du reste comme les L;, M3, N;; enfin soit Ag Equilibre des fils élastiques. br la longueur, et T7” 4 la masse de cette même verge. Cela posé, pour exprimer avant tout les effets de l’élasticité des deux joints (4) et (4-1) sur la verge # (4-1), au moyen de forces agissant à des points déterminés de cette verge, par ex. aux extrémités mêmes (4) et (4-1), cher- chons d’abord l'expression de la perpendiculaire abaissée du point (4) sur la droite joignant les points (4—1} et (41): ce qui se fera sur le champ par la formule V (m—al—b}? L(n—ul—8) L(a(r —$) —«(m—b)? *), 1+a 2Lu2 laquelle exprime en général la longueur de la perpendiculaire menée d'an point dont les coordonnées sont £ mn, A, sur la droite représentée par les équations y = ar + D ê Sur L/h) Dans le cas actuel on a ER en , b Xi Fy D pr À À es) = Xp AU ES œ — DES RE p Kpr Zhr — Lx Ag 5 ; App TE En, A7 = A7 *) La déduction de cette formule se fait au moyen des équations 1 + aa’ + aa! = 0 ÿ =ux +b ÉErR ax 8 7 — ma (x — 1) LA] — nc (x — 1) — r. ” 2 Pa) EG m) ECS)? d'où, par l'élimination des a’, «/, œ, y, =, se déduit aisément la valeur de la perpendiculaire 9, ? ? hs ? P donnée plus haut, * Bo SCHULTÉN. d'où, posant pour abréger, =) CPE OR ANGES. Zy — 25) Ain — 2) — Ar — À) (Zu, — Zn) = (Zy — 23) Ce — PF) — M — 7,) CA, — 7) — 8; nous aurons, après les réductions convenables, la perpendiculaire cherchée — D PR 35 V4 Var Ar NE CT) + Ghz) Désignant maintenant par #; deux forces égales et contraires qui agissent respectivement aux points (4—1) et (41) le long de la droite (1) (441), et dont l’action sur les verges # (#—1) et # (4x) coïncide avec celle de l'éla- sticité du point (4), nous aurons, comme on le voit aisément, FE, == O;. FF, d’où Ey, Ey VOS ER) es ON el F', == Lo — Æ CÉSE k—x RET 41) n (Zy=, 270) . LL —— 0 k LATE Or, la décomposition de la force F7 parallèlement aux axes des #, F, Z, conduit aux trois partielles suivantes As = Apr) Fy £ VRP 4) Punta ur) Fr VC) Ci) (Zgys — 27) Fr + VO PP C2 De Substituant donc la valeur de #},, on aura pour ces trois forces les for- mules Ars = À 1) Lg Va La Cry dr) Er Ver + Q +2 (Zrpr — Zn) Lg Vre + Q + Equilibre des fils élastiques. 53 En les désignant pour abréger, respectivement par S}, T}, U;, on aura enfin, pour le résultat de l’action de l'élasticité du point (4) sur les deux verges contigües (4—1) # et # (41), les deux systèmes de forces re- spectivement parallèles aux axes des #, #, Z, et tendant à diminuer ces coor- données : He anus Ur FES Sy — T Æ ER U, dont celui-ci sollicite le point (4-1) et celui-là le point (4—1). et La force de l’élasticité du point (4) étant généralement évaluée comme nous venons de le voir, la détermination de toutes les forces agissant sur la verge k (+1) n'aura plus de difficulté. Ces forces-là, supposées respectivement paral- lèles aux axes des coordonnées Æ, Ÿ, Z et tendantes à les diminuer, ne seront que les suivantes: 1°, Au point (4) SR LR ER à PRO E 2°. Au point de milieu de la verge PE LEO 3 ZE 2e Enfin 3° Au point (4-1) A AE Men Dé Er Ur Par la règle connue pour l'équilibre d’un corps solide quelconque, suivant laquelle doit s’évanouir tant la somme des forces progressives agissant sur le corps parallèlement aux axes des coordonnées, que celle des momens respecüfs de ces forces autour des mêmes axes, nous aurons, pour les conditions de l'équilibre de la verge en question, les équations on ne une RUE PAU EN CES ee are De een Le — Nr TORRES, — Ui = SO 4O= © 24 BeCVEEXL ETS ÉAN. (— M, + Un) Pa (MT) LEP RTE HE) MP ECS + ZE) M0) Pense T9) Zeus) ; (— Li +8) Zr — (— Mi + Un) 43 + 11730 Ze Ce EN 4 20) | te (Li SR OR LP C— MT...) 4 —(— Li +Ss,,) Pr + / L PaW (Ar + Aru) ré Pr Es 5) Ho À) ; (M, 11 T;) Guns NT (Ly4, cui S;) less ou, en éliminant des trois dernières les Ly,,, My,,. ANy,,, les six suivantes un peu plus simples TS Re EC £ Re US ed AU Î on etait et D Hans SE 0 | mn Dec to Ve oe eFe Nr Up—10 s' (fon RD 0 dcr PIRE, Z: (LS) Cr 2) Or Ua) A | MST pr, SP) ne Le Sri AP) | F;)=0) Voila les équations les plus simples dont dépend en général l'équilibre de LeTT à la verge # (41). Ces équations, quoique au nombre de six, re sont effecti- vement pas plus de cing, les trois dernières, comme il est aisé de voir, ne con- situant que deux essentiellement différentes. La condition de la longueur donnée de la verge en fournit cependant une sixième, savoir *) Les trois dernières de ces équations se forment sur le champ au moyen des expressions Bq — Qr Pr — lp Qp — Py; par lesquelles s'expriment en général les momens respectifs des forces P, @, Æ autour des axes des coordonnées, les P, Q, R étant supposées agir sur le point, dont les coordonnées sont p, g, r; pa- rallèlement à ces coordonnées, et tendre à les diminuer, les momens en question diminuant re. spectivement les Z, X, F. Equilibre des fils élastiques. 59 Ch PL + Ze nt rise). Les équations que nous venons de déduire conduisent d’une manière exirê- mement simple à la détermination de l'équilibre de tout le système de verges en question. En effet ces six équations ayant lieu pour chacune des verges (o)(), (GE), (26), - - G—1)@), dont se compose ce système, 1l est évident qu'au moyen des 1), 2) pourra se former sur le champ un assemblage d'équations pour l'équilibre de toutes ces verges dont le nombre montera à 62, et qui, conjointement avec six équations de limites dépendant des conditions adoptées pour les extrémités du système, et dont nous parlerons plus bas, serviront à déterminer complètement les inconnues 4, F7 Z, À, F, Z, , FF A ei L, M. N, A MW, N. E) , De, qui sont au nombre de 62 + 6. En formant les 62 équations citées plus haut, il faut cependant observer, que celles des deux verges extrêmes (o)(1) et (7—1)(x) se modifient un peu par les valeurs HR ONME ro; qui entraînent [e] 0, Os S nm Il de I 1 Q IL 1 O0, 0. Pour les autres 56 SC EU DL T'É AN: qui entrent tous dans les équations en question, il est naturel de les faire dé- pendre d'une manière donnée des angles respectivement correspondans Go) @) + + + Ga), c'est-à-dire de les supposer être des fonctions données par ex. des sirus de ces angles. Or il est facile de voir, qu’en général A A Sin O9 = 0 VOD FC M GA ZE VPrp Fo Rp, d'où Sin. (4) = 127 er ee A7 Donc en ee SENS) 8 Ag F, étant une fanction donnée; d'où il s'ensuit E=. (YFÉRUPEERE RE A5 Ai ET): CE # + a). FN CRE), A2 -2 "n—I valeurs qu'il faut supposer substituées dans les équations dont 1il s’agit. La détermination des équations des limites s’éclaircira suffisamment par quelques exemples. Dans le cas, par ex., où le système serait entièrement libre, ces équa- tions seraient Leo MF LESI0 Ne 110 M —0o OV —'0; nm nm Si Les extrémités en doivent être fixées à des points donnés, dont les coor- données soient respectivement Equilibre des fils élastiques. 57 nous aurons P QUE--Hr. À: PME, 0, D) = A4, 2 A D AE Pire Gi Si ces extrémités ne doivent que se trouver sur des gnes données, dont les équations soient respectivement LD 0; D = [o oO et a , —— Dire 6) Cr=r®, les premiers membres de ces équations étant respectivement des fonctions. données des #, PF, Z et 4, V,, Z,, les équations des limites deviendront Ur, Di 08 ARR NS de UN Ze Fr A dE. 0 NE Bi di dX, HA Ge — eu) = Le) Le] o Le] Di 0) | A à D, QUE HE UE) en GE LE ET) ENT T 48 Us) 223% dA: ax! —— KW. au, a dus a, du 10 ONG, GA RAC PUIS Enfin, si les extrémités n'étaient assujetties qu’à se trouver sur des surfuces données, qui eussent pour équations respectivement DE) Pet BP; ls U et U, étant des fonctions données des 4, Y, Z et 4, 3, Z,, les six équations en question seraient du, du, du, PE. U,=o, L, do — , FL ol srl L, (7 gif Ne ‘+ Ahunbas du du au du OL UE STE GE ms N 22 6 #ÿ L " F dr, 13 dX, ; F dz,, € dX} ) #) Il est aisé de voir que, dans le troisième cas, les équations ajoutées à celles des courbes données, expriment que les composées des Z,, M, N, et des Z,, M,, N, agissent respectivement dans les plans normaux des lignes données, de même que, dans le quatrième cas, les équations jointes Mem. des sav. etreng. T, Il. 8 58 S CUT TSÉ La méthode générale exposée jusqu'ici, par laquelle nous venons de répon- dre complétement au problème de l'équilibre d'un sysième donné de verges à joinis élastiques, ne saurait s'appliquer immédiatement à la solution de celui de l'équilibre d'un /5/ élastique, puisque dans ce dernier cas, au lieu d’un assemblage de verges finies de nombre et de longueurs, dont la position se déterminerait par les valeurs particulières d’un nombre donné d'inconnues, il s'agit d'an Sy- sième de verges de longueurs infiniment petites, mais d'un nombre infiniment grand, dont la position ne saurait plus être déterminée par des valeurs particulie- res d'inconnues, mais seulement par des formes générales de /orclions, exprimant les valeurs d’un petit nombre d'inconnues indéterminées. Il n'est cependant pas difficile de faire servir les équations déduites plus haut à ce dernier objet, en y supposant d'abord les six inconnues générales A FF, Z;, L;, M, W} fonctions de l'indice #, ce qui rendra 1) et 2) six équations du genre de celles qu'on nomme aux differences finies, dont l'intégration fournirait les expressions des six inconnues dont il s’agit en 4. Puis, afin de pouvoir, pour ainsi dire, rétrécir à volonté la longueur des verges du système, tandis que le nombre en augmente indéfiniment, 1l faut que dans ces équations la variable indépendante 4, qui ne varie d’une verge quelconque à la suivante que de l'unité, soit changée en une autre plus générale (x), qui, pour passer d’une verge à la suivante, re- çoive un accroissement indéterminé, mais constant (4); ce qui pourra se faire par la supposition très simple k — © — À , d'où l'on üre, r étant un nombre quelconque: nl a celles des surfaces données signifient que les directions de ces composées coïncident avec les nor- maux des surfaces aux points en question, Equilibre des fils élastiques. 59 7 a — A+, — Ra Tut-rh Li tr — — Yu+rh ; Æ3,, = = Zitrh Bp. = NZ Mi+, — — Mitrh None = — utrh D, = = Tuitrh Pritr — — Qu+rh 24 — — Our EE, = : — Cut-rh CRIS, RASE RENE NME hi}; FF. + Fi; Ge F, AAC Fe — (Pz4r — Uu+rh Æ, ?, 2, LE, M, N, IL P, =, E, (4), (#), de même que les correspondan- tes x, y, Z, À, me, n, n, 0, 6, À, p, ne désignant que des signes de fonctions. Les équations 1) et 2), transformées par la substitution des valeurs que nous venons de rapporter, conduiront, après des développemens convenables, à des re- lations générales entre les fonctions inconnues AMD Pa A RS 7 ai PE et l'accroissement indéterminé #, relations qui, par la supposition de ? — 0 (qui répond à celles d’un système de verges d’un nombre infiniment grand et de lon- gueurs évanouissantes), donnent immédiatement es équations complètes de l'equili- bre d'un fil élastique. Pour faire donc dans les 1) et 2) les substitutions que nous venons d’in- diquer, on aura d'abord: P, = Pine) Aid) — id) ri) — (y 5 A u—h) (x u4R Tu) nr — (x u eh) (y UHR) ) Ok — (Zx—Z_) (TE A7) Er. (A3— 432) (Z341—23) — Cu—Zy-h) (Zu4h— Tu) tn (Zu —Zy-}) (Zu4x—2) x 6o SCHULTÉ N. BR = Zi) Prin) — rl) (Zi: —25) (Zu —Zu-}) (y D me D N— (à er) (u+n— Zu). Or; nommant pour abréger en général — — — 'ÉP C PME A ” DA |,” . due = AS Ps 4, étant une fonction quelconque de 4, nous aurons, par le théorème de Taybr, love tu =hÉ—-ECRHELURE + :.) L—tunr =hÉ—-IURH IR —..) tosn—tlurs = 2 CHERE A URL. .); formules dont nous aurons besoin plus d’une fois dans ce qui suit. Donc Py= PIS HIS EDG HIS RH ) RP —L a hLILa RP.) (HIS RIRE +.) FI SHIS RL HN ue ls 0. HAT Po O7 1 CN 4 tt 2 I. 42 ; —zY —{ir y h—1r y" FF — Ar LÉ RS Un à —12"y Re —— - = PE a 2 ÿ) DE + Gp) +] NN le and NO. Et PE = KG ar 23) ++ Par conséquent, en ne faisant que changer ÿ en z, QE re) +R], et, en changeant dans cette dernière valeur x en y, BR = [Cr DL Es, Equilibre des fils élastiques. 61 Nous avons donc 7; OR > ———— VAR +QHRE) BV[O'x Ge )°+(cx7 DENT ENT EN ETES YEN — = (SF 48 + Lo Ÿ et mettant pour abréger, ANAL ON CO PO ET 700 Donc X it Æ ] S — ( Ætx a) 2 PRE mr Ey # VE + 0 LR) — (ut Tyh) VF + QG? LARy) = him ne) GIMP) = Ge + (se Hi) +), et par conséquent ie, ONE S ( LEE) Æ ki k NT TS à m7 prit pr Ag) Gutore u) tu+h — VO Guoh—Tu+h) ES (ut —%u) (Tu+ak Ju)? + ete. (sr [en-pesant $,=—=;(s);1 = (+ — h + 4. C2 y: _ = $, + +: a nee = 53 + CRE 18) A 2e = Le + Gsr 129) : M ans dur PAL Sd she) P ef 62 SCHULTÉN. EE ee ST + (sx) 7 nes 1 (sx’) "72 ze 1 (sx) 7173 RE ar. + Ge ie (sx th (es EYE Le Jet] = 2 (se + (2) BE Ge) +8 TE QE à Donc, en changeant seulement x en Ya aussi T2 — Oz = 5 C7 + 9 EG) 49" TE Em +) et, en changeant x en z, Ds = QE = À (sé (2) DH (Ge) 8 sd TP Si maintenant on fait les substitutions dont il s'agit dans les 1), on aura, en faisant attention que RUE TE Uus les équations 17 (1 _n (OP: + Ty Gas) * Lu) + 7 1" E page — 0 man” = pe (CEE = Qu (PES Se U) = (HE (es — 0 Bu À (ua a) 2 DO Le, — — (a), — 304 (CPE Era M) (CAES — Ju) - à Le D de, un TU] (ns 22) LE SE (Surr — 1T, (CPE re U)] Gun Er z,)— : ae FE ] | î Leu Er (a) FR 50 (uuR — Uu)] (CE Tri 5) [r, — ur — Qu Gun — Uu)] (Euh — Ta) LE Ch À CE Fe: A Qui be: Uu)] CES .) Pour éliminer de ces équations les inconnues Z,, m,, n,, il faut en intégrer les trois premières par rapport à la différence finie 4; ce qui donnera L + Gi En Guess — pi) = 0 My + (u + EQu (Uutr — Lu) lu Tr (Ge + Zoe (ler — li) [o) O Il Equilibre de fils élastiques. 63 les constantes arbitraires étant contenues dans les signes Æ, Or, » étant une fonction quelconque de la variable #, et Z la différence finie de celle-ci, nous sa- vons qu'en général 4 dv Oh dy 3 — _ DUR V SE 0 se ND. | EME Zv—Àk+ k jé È a 1 du 1.2. 3 du 1,2.3.4 dy 25 t a —— —elc. ne 5 du5…. 1.2. 3. 425.6 où # est une constante arbitraire et 2, D., b.,.. désignent la suite des nombres connus sous le rom des nombres de Bernoulli, c'est-à-dire 1 E 1 é 36 3 etc. 9 30? [en Donc 1 Zr, (TP Fe Un) — 7 <= JR (CPS Fr Uu) du — 2 y (ur + % Lu) Es d.7y (C2) =) h = _lète 12 du 7 = 1, + EJ h Qu + su R +.) du — ; d.xh (Link +L.. Du Que 2 BR LE TE BA ED pis ce = + du + Th + ete. l, étant une constante arbitraire. Cette valeur, ainsi que celle de (s), rapportée plus haut, étant substituées dans la première des trois dernières équations, la réduiront à la forme 2 7 A r ‘ 7 L+ (sx + (& 52° 1x) X? + : ) +7 + fJaru du + 1h+ HR Où d'où l'on tire , LE CS E=—1l — fau du—isx" — 21x — De la même manière se déterminent È » = ‘ 2 sy 22 =, a pee 158 ‘ Lit D 1 LA Eu # As rase. da 2 x x M, —=—m,— [ Qu du L Sy 2 dy = mh — ml? — 2 sz! — = — LA 1/74 7 2, = —n, — f ou du — 152 — QUE — 5 — nh— nh —.: 64 SCHULTÉ N. Eliminant au moyen de ces valeurs d'abord de la quatrième des 3), les in- connues 7», et »,, et y substituant en même temps à la place des (?), a et (&),4x leurs valeurs déterminées plus haut, ainsi qu'à la place des u,,,—pu, Vutn du À Zvyr—2 Jeurs valeurs développées au moyen du théorème de Taylor, on parviendra à l'équation [— 2 — J'onudu — 4 se" a té — DE np nr — — (se + (Ge) BTE (2) + à 502] PE +) — 4 6h Ge 1) GATE E EEE. -) ? = [— m, —f Qu'du — 1 sy te SR = nf — - 2 / / 2 72 44 / 2 — (9 + 94H CG) +9 + DIE HAE + ee) — 4 oh Qu +.)] (+12 442 ELA +) 10 c'est-à-dire | | (z+ [ ou'du +3 52" À Liz L(s2)" + es pe ane). GE ASE HAE À RITE +) — (rs Jeu du +29" + 40 + EE Em Om OP). (FEAR EE NC fe md a+ à > (fou du)y fs" pie (se) EL ENT La +7 (2) + se a+ + Hs + ah +0 + (rh oudui)-L9" 45 4077 LE OO Lg Bi. 2" (sr) 2 — Ah — BF —.. 3 sy 2” NT sel sl. :5 1 eue die Equilibre de fils élastiques. 65 Or Las" (sr) GE) 9 + HOTTES) 352" 4 62) Ty (ee) Has 3e ie (SV eV 37e" (56) 7 3" 62) ON << 6) (251) ET) — (99 2T (ee TE Gé y 5) AS ee LD) Eu CO le API et ROTAE CIE 2 (sa +5 2) +527" — (59 +5 7)2 —5y "= 0. On aura donc pour l'équation que nous venons de développer, la forme bien simple (Hfoudu)y —(n, fondu) {sy 5 2)] + ah BL 0. De semblables réductions étant appliquées à la cinquième et à la sixième des équations du système 3), donnent respectivement (e,-Jou'du)x —(1,+frudu) a —[s(2 2" —2 2) + ch + BF +. 0, (men du) — (fr du) [5 27 NT PR résultats qui auraient pu s’obtenir sur le champ en ne faisant que changer dans celui qu'on venait de trouver d’abord y, #, @, en x, /, x, et ensuite z, 7, 0, en zx, 1, x. Les trois équations dernièrement trouvées, ayant lieu pour foufes les valeurs de laccroïssement #, il est évident que, plus cet accroissement diminue (ce qui fera approcher le système des verges de plus en plus d'une ligne courbe conti- nue), plus ces équations représenteront exactement la figure d’un fÿ élastique en équilibre; d'où il faut conclure que les limites des équations dont il s’agit, obtenues en y faisant À— 0, la représenteront en effet exactement. Nous avons donc pour l'équilibre d'un fil élastique quelconque les trois équations générales Mem. des sav, étrang. T. IL. 9 66 S$CHULTÉN. (fou dy (nou du)# (y 5 2)1 =0 (2,+/ou du)x —(l,+fru du)z —[s(c'x 7. 229] =0 QUE: (rm, fou du)r (fau du)ÿ {52 —2 7) = 0 qui n’en constituent en effet que deux, et dans lesquelles il faut se rappeler que e — Vo A Ca PET 7 Dans ces équations, qui sont exactement celles de Lagrange à l'endroit cité plus haut, il faut supposer la variable e dépendante d'une manière donnée de la courbure du fil, c'est-à-dire CN ( (2472422) à Lx" ay")? Æ (aa 2/)2 + (7727) QE f étant une fonction de forme donnée, supposition analogue à celle de À ve TD EE fr (OT), adoptée précédemment. L'intégration ai ent 4) conduira ensuite à deux équations finies en x, y, 4, par lesquelles sera représentée la courbe du fl en équilibre. Les trois équations ere / 724 / 2sx! 1= — 1 — fau du —} 2 — 7 © LE ’ 2sy° m= — m,— [Qu du — 3 22 9sz’ a — É. / 1 eo! / 2 n= —n, —$f ou'du — ?5sz gli = — nh— nh LÉ fournissant les expressions des actions mutuelles Z, #, » des verges du système entre elles, on voit que la supposition de À = 0 y introduit des termes infinis, et que par conséquent, dans le cas d’un fi élastique, ces équations-là ne con- duisent pas à des formules déterminées des actions dont il s’agit. Cela n'em- pêche cependant pas que ces équations, que ne fournissent pas les solutions or- dinaires du problème de la courbe élastique, ne contribuent beaucoup à en * Equilibre de fils élastiques. 6 compléter la solution, puisque ce n'est qu'au moyen de ces équations que peuvent “e résoudre les questions relatives aux actions des élémens de la courbe en équi- libre, les uns sur les autres. Je ne m’arrêterai pas ici à des détails relatifs à ces équationss mais je {e- rai observer, afin de rapprocher autant que possible notre solution de celles don- nées par d’autres auteurs, que la propriété des valeurs de /, », » en question de devenir infinies pour #0, n'empêche pas que la #ension d'un élément quel- conque de la courbe en équilibre ne s'exprime par une formule finie, puisque cette force dépend non seulement des actions mutuelles entre l'élément dont :l s’agit et ceux qui l’avoisinent, mais encore des autres forces dont cet élément est sollicité immédiatement. En effet, pour déterminer en général la force qui tend la verge # (#4-1) du système considéré plus haut, il n’y a qu'à réduire toutes les forces qui sollicitent cette verge-là à agir dans le sens de sa longueur, sur quoi la somme de tous les termes de même signe contenus dans l'agrégat des forces ainsi réduites, exprimera évidemment la /ension de la verge dans l’état de l'équilibre. Or, des forces quelconques P, Q, R agissant sur la verge Z (Æ4-r) dans des directions respectivement parallèles aux axes des coordonnées Æ, F, Z l’action de ces forces Ze long de la verge s'exprime, comme on le or aisément, par la formule P ApsiXy) + Q rie) + 8 (Zz31—23) V2 + Fr) FE Grpi—2p L'agrégat de toutes les forces qui sollicitent la verge 4 nn), dans le sens de sa longueur, est donc représenté par L—LatS hs + TP a+ Li) (Ars, —X;) MT + Pa Pi + MT) (FT) + WU, a 2} V} 18 N,—U;) (Zr-+1 23) ] 3 VA A) + Fri) Æ (Zr4 23), et la partie par ex. négative de cette formule, c’est-à-dire GES Apr 2) — a + Ta) Papin) = g+ Ug) (Zrpr 23) VA) EP + Gp ZT x L GS SCHULTÉN. exprime par conséquent la vraie valeur de la force par laquelle est tendue la verge 4 (4+1) dans son état d'équilibre. A cette formule on peut par ce qui précède, donner successivement les formes : — [ut Cul (uk Eu) — Er + Ou Ouh Tu) — Lu + Gas] (Cu+h—2u), AN 0 PR EIRE EL. (run Lu £ Ty (Hugh Un) + CET), Zey (Hu bu) + Cut) E 0 Cu h hu) V (CPE us 1e + Cusr Ju)? + Cu — 4 se : NÉ 14 yaris PE ; f 3 o A Aro: LUE sircbttefse LA CRT pre pi abs 49 À "0 x smnaln cugelynns ah. “use, sui d À gen LT “ah ïé ob LU ORLILE EE hé “ ue | A Ps Dre Gr er gel ENUMERATIO PLANTARUM, QUAS IN CHINA BOREALI COLLEGIT Dr. AL BUNGE. ANNO 1831. Lu le 7, Mars 1832, LL, RANUNCULACE'AE, 1. Clematis angustifolia Jacq. Hab. in montosis et pratensibus totius Chinae borealis. Floret Majo, Junio- que 2, À planta daurica nullo modo distinguenda. 2. Clematis brevicaudata DC. Hab, ad vias, sepes, ab urbe Süan-chua-fu usque ad fines regni chinensis boreales; floret Julio. 2%. Flores ochroleuci, parvi. 3. Clematis intricata Bge. CI. pedunculis unifloris clone binis ternisve foliis D bus sepalis quatuor oblongis acutis, folüis cirrhosis bipinnatim-sectis; lacinüis lineari- oblongis incisis serratis integerrimisve acuminatis, cauleque scandente pu- bescentibus. Hab. ad vias et sepes totius fere Chinae borealis. 6w. Floret Julio, Flores laete citrini majores quam in praecedente, 76 B'UMN CE, 4. Thalictrum foeniculaceum Bge. Th. radice grumosa (?}, floribus laxe pamiculatis, involucro nullo sepalis maxi- mis orbicalatis, foliis ternatim supra-decompositis ; segmentis fliformi-se- taccis elongatis medio articulatis. Tab. in collibus pr. Lunzüan-ssy a Pekino septentrionem versus ; floret Majo, Junio. %. Species pulcherrima, floribus magnis diluie roseis. 5. Thalictrum petaloideum EL. Hab, in montosis ad murum magnum. Floret Julio. %. 6. Anemone (Pulsatilla) chinensis Bge. A. foliis isochronis ternati-sectis; segmentis lato-obovatis; lateralibus tripartitis, terminali petiolato ternati-secto; lobis omnibus obovatis profunde incisis in- aequaliter dentatis, supra glabriusculis subtus villosis, flore erecto, sepalis sex erecto-conniventibus. Hab. in montosis Zui-wey-sshan, Ssi-jüi-ssy, Lan-züan-ssy. HFloret April. 2. Flores violacei, magnitudine À. pratensis. 7. Ranunculus hydrophilus Bge. R. caule fluitante, folus omnibus nee cuneato-flabelliformibus tripartius ; segmentis dichotomo-mulufidis; lobis linearibus aequilongis abbreviatis, pe- talis obovatis calycem plus duplo superantibus, carpellis transversim rugu- losis glabris. Hab. in rivulis celeriter fluentibus pr. Ssi-jüi-ssy et Zsiüi-lun-guan. Floret Majo mense. 2%. 8. Ranunculus salsuginosus Pal. Hab. in subsalsis pr. Pekinum Kantai versus. Floret April, Majo. 2e 9. Ranunculus oryzetorum Bge. R. foliis tenuissime pilosiusculis; radicalibus petiolatis tripartitis; lobis 1riloba- tis obtuse incisis, caulinis tripartitis; lobis irregulatiter incisis; summorum Enumeratio plantarum in China. bi subintegris oblongo-lanceolatis, calyce sericeo-pubescente petalis sublongiore, spica carpellorum cylindrica. Hab. in oryzetis inundatis pr. Lun-züan-ssy. Floret Majo. G ? Habitus omnino R. scelerati, 10. Ranunculus chinensis Bge. R. caule erecto petiolisque reflexo-hirsutissimis, foliis trisectis adpresse hispi- dis; segmentis longe petiolulatis bi-trisectis; lobis acute inciso-serratis cu- neatis, calyce hirsuto reflexo, carpellorum stylo abbreviato recto. Hab. in pratensibus prope Ssy-jJiü-ssy. Floret Majo. 2. Affinis R. pensykanico. 11. 'rollius chinensis Bge. Tr. sepalis 10-12 patulis, petalis 20 ligulatis sepala aëquantibus, stamina plus duplo superantibus. | Hab. in Chinae borealis provincia Schan-ssi, ubi flores in usum'medicinalem _ colliguntur. Flores tantum exsiccatos vidimus. 12. Delphininm grandiflorum L. B. chinense Fisch. Hab. in montosis ad fines borealis Chinae. Floret Julio. 2 13. Paconia Moutan Sims. Frequens colitur in tepidarüs pekinensibus et arte per totam fere annum floret. +. 14. Paeonia albiflora Pall. B trichocarpa Bge. Frequens colitur in hortis, omnibus coloribus varia; floret Juno Julioque. 2. Habitus et characteres omnino plantae sibiricae, sed carpella pilis rigidis sat densis obsita; an species propria? I MAGNOLIACEAE 15. Magnolia Fulan DC. In hortis Pekino vicinis sub diu laete viget. Floret April. 5 718 Bi V'NAEULES UT. MENISPERMACE AE. 16. Menispermum dauricum DC. Hab. frequens in sepibus et ad vias pr. Pekinum: floret Majo. 5 v. Nullo modo diversum videtur, nisi eo quod glaberrimum, cum in planta dau- rica pagina folioram inferior et praesertim folia juniora pubescentia sunt. IV BERBERIDE AE. 17. Berberis chinensis Desf. Hab. in montosis prope es montüum occidentalium Chinae borealis. Floret Majo. 5. 18, Nandina domestite Thunb. Ob fructus speciem in tepidarüs colitur, sub diu non perdurat. 5. VY NYMPHAEACEAE. 19. ÂNelumbium speciosum FF. | Hab, in stagnis prope Pekinum, et in ipsa Urbe. Floret Junio Julioque. 2. VL PAPAVER A CE) AE. 20. Papaver somniferum L. 21, Papaver Rhoeas L. Utraque species in hortis colitur. 22. Papaver nudicaule E. Hab. in summis montibus Da-chun- “gho, ad fines inter Chinam et Mongholiam. Floret Julio. %. 23. Chelidonium majus _L. In ruderatis et hortis haud frequens. Floret April. 2. 24. Hypecoum erectum L. Hab. in sabulosis prope Pekinum versus fluvium. Chunj-che. Floret Aprili, Mao. ©. Enumeratio plantarum in China. 79 VI FUMARIACEAE. 25, Dielytra spectabilis DC. Pulcherrimam speciem, in hortis frequentem, spontaneam non vidimus. Flo- ret April, Majo. 2. 26. Corydalis racemosa Pers. Hab, in ruderatis pr. Pekinum; floret April. 2. Facies omnino Fumariae, sed siliquae polyspermae illis €, sibiricae fere si- miles. VNIL CRUCIFER AE. 27. Cheiranthus aurantiacus Bge, Ch. foliis lanceolatis repando-dentatis cauleque erecto simplici pube adpressa bipartita pubescentibus, petalorum laminis orbiculatis, siliquis patentibus in- canis, stylo pedicello breviori apiculatis, stigmate bilobo. Hab. in rupestribus montium borealium Chinae. Floret Julio. 2. Affinis Ch. ochroleuco. 28. Nosturtium palustre DC. Occurrit rarius in vicinus Pekinensibus. Floret Majo. 2. 29. Nasturtium microspermum DC. Hab. in arvensibus prope Ssi-jüi-ssy et alibi rarius. Floret Majo. ©. 30. Cardamine lyrata Bge. | C. tota glabra, foliis lyratis, seomentis lateralibus utrinque binis ternisve sessi- libus distantibus oblongis integerrimis vel obsolete dentatis infimis stipulae- formibus, terminali maximo reniformi suborbiculato obsolete repando-dentato, flagellis repentibus, caule erecto angulato, petalis obovatis calyce 3rle lon- gioribus, siliquis patentibus pedicello multo brevioribus, stylo brevi attenuato. Hab. in humidis ad rivulum pr. Ssi-jüi-ssy. Floret Majo. 2. Flores magni albi. 17 31. Cardamine parviflora L. Hab. in arvensibus pr. Ssi-jüi-ssy. Floret Majo, ©. 80 BE ‘ou Ne 1€, 32. Capsella Bursa pastoris Mônch. Non rara: floret vere. ©. 33. Andreoskia dentata Bge. ’ À. folus oblongo-lanceolatove-linearibus uirinque attenuatis dentatis hispido-ci- iolatis eglandulosis, caule hispidulo, petalis obovatis sepala duplo excedenti- bus, filamentis quatuor majoribus per paria connatis, siliquis glabris. Hab. rarior in collibus apricis prope Pan-schan montium orientalium. Floret Junio. ©. 34. Sisymbrium .atrovirens Horn.? Unicum tantum specimen reperi, de specie igitur dubius sum, quam certe ad Sisymbrium, non vero ad Nasturtium referendam esse censeo. 35. Sisymbrium Sophia L. In ruderatis hinc inde, praesertim ad fines chinensi-mongholicos. Floret Jun. €. 36. Erysimum macilentum. Bge. E. caule erecto simplici pube bipartita scabro, foliis lineari-obloneis interioribus repando-, summis obsolete-dentatis pube 3-4-partita adpressa utrinque scabris, petalorum laminis lineari-oblongis, silliquis patulis incano-scaberrimis stylo brevi crasso terminatis. * In siccis apricis lapidosis prope Pekinum frequens, Floret April, Majo. @ vel ©. 37. Camelina austriaca Pers. In arvensibus prope Pekinum. Floret Junio, 2. 38. Lepidium ruderale L. In ruderatis sat frequens. Floret Majo, Junio. ©. 39. Lepidium affine Ledeb. Ad vias et in arvensibus pr. Pekinum. Floret Junio. 2. Enumeratio plantarum in China. 8 4o. Orychophragmus Bge. | Char. gen. Calyx basi bisaccatus clausus. Petala unguiculata limbo obovato-patente. Stamina Vibera edentula. Glandulae inter filamenta lateralia et ovarium. Siliqua exacte tetragona, valvis carinatis stylo basi tetragono apice compresso elongato aspermo, septo membranaceo foveolato. Se- mina oblongo-subtriquetra uniserialia. Cotyledones conduplicatae, Affinitas: Proximum Moricandiae, seminibus uniseriatis diversum. Nomen a septo foveolato. Orychophragmus sonchifolius Bge. Herba biennis (?) glabra glauca; foliis radicalibus lyrato-pinnatis, lobis varie sectis, caulinis amplexicaulibus auriculatis dentatis, floribus magnitudine Hes- peris matronalis laete violaceis; siliquis longissimis exacte tetragonis 34 polli- caribus stylo 7 lineas longo auctis. 4x. Raphanus Raphanistrum? Varietatis flore violaceo unicum specimen in viciniis Pekinensibus lectum incom- pletum possideo, ideoque de specie incertus sum. IX, CAPPARIDEAE. 42. Gynandropsis viscida Bge. G. glanduloso-viscida, caule hispido, folis 3-5foliolatis; foliolis obovatis acutis denticulatis glanduloso - pubescentibus, siliqua oblongo - lineari toro breviore süpitem superante glandulosa. 1 Hab. in ruderatis prope Zin-che. Floret Julio. 2. | X. VIOLARIEAE. 43. Viola variegata Fisch. Hab. in montosis Zini-wey-schan. Floret April. 2. À planta daurica nullo modo distinguenda, nisi odore gratissimo, quo illa caret. Mem. des say. étrang. T. Il. IT 82 B A UuMmIE y 44. Viola prionantha Bge. V. stigmate triangulari, radicis trunco duriusculo, foliis cordato-ovatove oblon- gis, petiolis dilatatis, sepalis acutiusculis; appendicibus tribus majoribus tri- dentatis, petalis imberbibus calcari crasso ineurvo aequalibus. V. Patriniana B chinensis et y napaulensis. DC. Prodr. Frequens, primo vere florens. 2%. Variat foliorum forma, petiolorum longitudine; affinis 77. Patrinianue ; sed fa- cile distinguenda radicibus albidis nee atro-fuscis, floribus intense violaceis, calcare elongato petalis aequali,, neque abbreviato sepalis breviore, petalis pleramque im- berbibus, rarius subbarbatis. XI POLYGALE' AE 45. Polygala sibirica EL. Hab. in montosis sylvaticis mont. Zini-wey-schan. Floret Majo. 2. 46. Polygala tenuifolia FWilld. Hab, in montosis frequens. Floret Majo. 2. | XI CARYOPHYLERAE 47. Dianthus barbalus - E. 48. Dianthus chinensis L. Utrique in horüs coluntur. Floret Junio. 2. 49. Dianthus Fischert pr. Hab. in montosis ad murum magnum. Floret Julio. 2. bo. S%ene aprica Turcz. | In montosis apricis et ad vias prope Zini-wey-schan. Floret Majo. 2. Cum planta sibirica collata ne minimum quidem offert discrimen. 5r. Séellaria alsine Hoffm. In hortis hinc inde. Floret Majo. ©. 52. Cerastium aquaticum L. Hab. ad fontem prope Lun-züan-ssy. Floret Mao mense. %. Enumeratio plantarum in China. 83 XIL MALVACEAE, 53, Maka mauritiana L? Hab. in ruderatis pr. Pekinum. Floret Junio. ©. 54. Gossypium herbaceum _L. Frequens colitur. Floret Junio Julio mensibus. ©. 55. Sida liliaefolia Fisch. In ruderatis, nec non ad margines agrorum sata. Floret Julio. ©. XIV. BUTTNERIACE AE. 56. Sterculia pyriformis Bge. St. folis 7-g-nervis palmaio-tri-quinque-lobis; lobis acuminatis, supra glabris, subtus tenuissime tomentosis, calycibus pyriformibus demum revolutis. Rarior in hortis sub nomine U-tun-schu. Floret Julio. +5. Affinis S/ platanifoliae, diversa folis subtus tomentosis. XV TL ILI-A-CÆ À EF. 57. Grewia parviflora Bge. G. foliis ovatis trinerviis acutis inaequaliter subduplicato-dentatis supra hispidu- hs subtus stellato-canescentibus, pedunculis oppositifoliis terminalibusque um- bellato-mulüfloris, sepalis obscure trinervüs petala glabra squamä dense ci- liatà ad basin aucta triplo superantibus, baccis 2-/4-lobis glabris. Hab. in montosis Pan-sshan, Zini-wey-sshan, Lun-züan-ssy etc. frequens. Floret Junio. $. XVI CAMELLIE AE. 58. Camellia japonica L. Frequens colitur; variat floribus purpureis et albis, plenis. #. XVI AURANTIE AE. 59. Citrus decumana L. Advehuntur e provincüs australibus aurantia maxima diametro semipedali, cir- cumferentia 18-20-pollicari, pondere 3-31 librarum, cortice pollicem dimidium crasso coriaceo-spongioso extus granulis applanatis sparsis obsito, pallide ci- * 84 B'uUVN.. GE, trino parum fragrante; loculis 12-15, dissepimentis valde firmis membrana- ceis, pulpa insipida. Semina in quoque loculo 10-12 mucilagine multa ob- voluta. 60. Citrus microcarpa Bzge. C. petiolis nudis, foliis obovato-oblongis obtusis emarginatis integerrimis ramis inermibus angulatis, fructibus globosis parvis laevibus; cortice tenuissimo, pulpa acidula. Frutex in caldariis Pekinensibus frequens, fructo maturo mense Januario et et Februario onustus. +. Cum nulla e speciebus descriptis rite convenit, fructus magnitudine nucis Ca- stancae vescae vel minores. XVII HYPERICINE AE. Gr. Hypericum chinense Retz. Frequens coltur. Floret Junio. 5. XIX. ACERINE AE. G2. Acer truncatum Bge. _ A. foliis basi truncatis glabris palmato-quinquelobis; lobis acuminatissimis in- tegerrimis, petiohs superne glandulosis, corymbis pedunculatis erectis, fructi- bus glabnis; alis divaricatis. Hab. in sylvaticis montosis circa Pekinum. Floret April. 5. Affine À. platanoidr. XX. HIPPOCASTANBAE: 63. Aesculus chinensis Bge. Ae. capsulis (echinatis?), floribus tetrapetalis heptandris, foliolis septem obova- to-oblongis abrupte acuminatis serratis glabris petiolulatis, pedunculis nervis- que subtus puberulis, racemis compositis elongatis. Hab. in sylvaticis montosis circa Pekinum. Floret Julio. 5. Flores nondum expansos tantum vidi. Enumeratio plantarum in China. 85 XXL SAPINDACEAE. 64. Koelreutera paniculata Laxm. Hab. in sylvaticis prope Pekinum frequens. Floret Junio. 5. 65. Aanthoceras Bzge. Char. gen. Fores abortu polygamo-monoici. Sepala quinque subaequalia obtusa. _Pelala quinque hypogyna basi villosa, Glandulae quinque petalis alternae lingulatae reflexae, Siamina octo hypogyna. Antherae apice glandula auctae biloculares intus dehiscentes. Ovarium globosum triloculare, loculis octo-ovulatis. Stylus simplex crassus. Sigma capitatum trilobum. Capsula corticata trilocularis trivalvis, valvis medio septiferis, de- hiscens, polysperma. Semina magna obovato-subglobosa, compressa. Affinitas. Ab omnibus Sapindaceis loculis fractus multiovulatis differt, Nomen a glandulis inter petala sitis cornuformibus flavis desamptum. Aanthoceras sorbifola Bge. Hab. in montosis Chinae borealis rarior. Floret April; Junio Julioque fruc- tus maturat. . Arbor ro-15 pedes alta, foliis impari-pinnatis, foliolis serratis; floribus termi- nalibus gemmaceis, racemosis, albis. Capsula magnitudine mali, trigono-sub- globosa. Semina magna, nitida, nigra. | XXI AMPELIDEAE. 66. Vütis vinifera E, < Frequens colitur. Floret Majo. 5 UV. 67. Witis bryoniaefolia Bge. V. foliis cordatis profunde tri-quinquelobis grosse acute dentatis supra scabro- 86 Bu iMe GE, puberulis subtus plus minus willosis utrinque viridibus, racemis petiolum su- peranbbus. Hab. in montosis prope Ssiüi-ssy et Tan-sshe. Floret Majo. $ VU. 68. P'üis ficifolia Bge. V. foliis cordatis tri-quinquelobis mucronato-denticulatis supra glabratis subtus albo-tomentosis, ramis junioribus racemisque compositis floccoso-villosis. Hab. in saxosis montium Pan-schan et Ssi-schan. 69. Ampelopsis humulifolia Bge. A. foliis cordatis subtrilobis vel palmato 3-5-fidis grosse dentatis glabris vq subtus pubescentibus vel uirinque ad nervos hispidis, caule tereti, pedunculis oppositifolis folio longioribus dichotomo corymbosis. Hab. in montosis Zini-wey-schan et alibi. Floret Jumo. |.u An huc Wätis helerophylla Thb.? sed in nostra folia primaria subindivisa serius provenientia palmato- quinquefda. 70. Ampelopsis serianaefolia Bge. A, foliis palmato-quinquefoliolatis; foliolis duobus lateralibus obovatis trilobis, tribus mediis ternatis pinnatisve bi-trjugis cum impari; rachi articulato-alata, foliolis trilobis inciso-dentatisve utrinque glabris margine serrulato scabris pedunculis bifido corymbosis. ” Hab. ad radicem montiam pr. Lun-Züan-ssy. KFloret Majo. 5 LV. Calyx scariosus obtuse quinquelobus. Petala quinque plerumque ab apice ad basin abscedentia, caduca. Discus urceolatus. Ovarium biloculare 4-ovulatum. 71. Ampelopsis aconitifolia Bge. A. foliis palmato-quinque-foliolatis; foliolis basi cuneatis pinnatifidis; laciniis acutis grosse rariter dentatis; dentibus ‘mucronatis, petiolis nervisque pilo- siusculis; pedunculis oppositifolis dichotomo-corymbosis. Hab. cum praecedente, rarior. Floret Majo. 45 We. Enumeratio plantarum in China. 87 XXIL GERANIACEAE, 72. Erodium Stephanianum PVilld. Hab. frequens ad vias in montosis. Floret April. ©. XXIV. TROPAEOLE AE. 73. Tropacolum majus L ? Colitur; haud omnino convenit cum planta in Europa culta. 2. XXV. OX ALIDE AE. 14. Oxals fontana Bge. | O. caule erecto stricto folioso simplici, foliolis lato-obcordatis, pedunculis uni- bi- (rarissime ti-) floris folium superantibus, petalis oblongis integris, stylis stamina longiora aequantibus. Hab. ad fontem in montosis saxosis Pan-schan. Floret Majo Junioque, ©. Affinis O. strictae; sed pedunculi plerumque uniflori, fohum, inprimis fructiferi, superantes. Petioli, bracteae, calyces, capsulae hispidulo-pilosae. XXVL BALSAMINEMAE,. 75. Balsamina hortensis Desp. Colitur. Floret Junio. ©. XXVIL ZYGOPHYLLEAE. 76. Tribulus terrestris L. Frequens ad vias et ahbi. Floret Junio. ©. XXVII RUTACEAE. 77. Zanthoxylum nitidum DC. Frequens in hortis colitur; foliis fructuque utuntur in cibis pro condimento. Floret Majo. $. Ad hanc vel ad aliam hujus generis speciem proximam pertinere videtur Pz per pinnalum Lour. 78. Peganum Nisellastrum Bze. P. folis multifidis; lacinüs linearibus rigidis pungentibus, sepalis linearibus trifidis, caule perenni. | 88 BU N GE, Hab. in argillosis inter Tscha-dao et Tschan-tsia-keou Chinae borealis, nec non per totum desertum ghobicum Mongholiae mediae, XXIX,. CELASTRINEAE. 79. Evonymus micranthus Don. Hab. in sylvaticis prope Lun-züan-ssy. Floret Majo. 5. 80. Celastrus articulatus Thb. Hab. ad vias et in montosis versus Ssi-schan et ssi-jüi-ssy. Floret Majo. 45. XXX. RHAMNEAE. 8r. Zizyphus vulgaris Lam. œ. spinosus. Fruticosus, spinis geminis aliera longissima recta, aliera breviori incurva; baccis oblongis magnitudine Pisi majusculi. Hab. in montosis frequentissima et molestissima. Floret Junio. +. B. inermis. Arboreus inermis baccis magniudine Pruni. Colitur. 82. Rhamnus parvifolius Bge. Rh. ramis spinescentibus divaricatis, folis ovatis apice attenuatis obtusis serru- laüs, nervorum axillis subtus villosis, floribus dioicis utriusque sexus petali- feris, baccis subexsuccis obovatis stylo apiculatis bilocularibus di- (abortu mono-) spermis deflexis. Hab. in rupestribus prope Pekinum frequens. Floret April. +#. 83. Rhamnus globosus Bge. Rh. erectus, ramis spinescentibus patentibus junioribus villosis, foliis obovato- oblongis utrinque attenuatis suboppositis serratis subtus petiolisque pubescen- übus, floribus confertis dioicis, femineis apetalis, stylo elongato bifido, bac- cis globosis apice nudis erectis 2-3-spermis. ô Hab. prope Pekinum hinc inde. Floret April. ÿ. An R. virgatus Roxb.? Mabitus RA. daurici (cujus rami saepe spinescunt), a quo differt baccis et pubescentia. Enumeratio plantarum in China. 89 XXX. THEREBINTHACEAE. 84. Pistacia Chinensis. Bge. P. foliis deciduis abrupte pmnatis: foliolis 10—12 oblongo-lanceolatis inacqui- lateris acuminatis membranaceis glabris; frutu globoso. Hab. in montosis Zui-wey-schan rarior. Floret April, 3. 85. Rhus cotinus. L. Hab. in montibus Ssi-schan; floret Majo. 5, 86. Rhus aïlanthoïides. Bge. Rh. foliüs annuis impari-pinnatis 5 — 7-jugis; petiolo nudo: foliolis sessilibus ovato-oblongis inaequilateris acutis glanduloso-dentatis utrinque glabris sub- tus pallidioribus; paniculis axillaribus dichotomis, Hab. in montosis Zui-wey- schan; floret Majo. 3. Affinis videtur RAoï succedancae, sed folia annua discolora. Plantam masculi- nam tantum vidi; petala intus pubescentia. 87.Ailanthus glandulosa. Desf. . Arbor, frequens prope Pekinum in montosis et alibi: flor. Majo, 5. XXXI LEGUMINOSA _E. 88. Sophora Japonica. L. Frequens in ipsa urbe Pekino et in vicinüis. Floret Julio, 3 89. Sophora flavescens. Aït. Hab. in montosis prope Pekinum non rara, Floret Majo. 9. 90. Medicago lupulina. EL. Hab. ad thermas Tan-schan et prope Kantaïi. Floret Majo, Junio. @. 91. Medicago sata. L Colitur, alibique quasi spontanea. Floret Junio. %. 92. Trigonella ruthenica. _L. Hab. i in septentrionalioribus versus fines imperiü; floret Julio. %. 93. Melilotus palustris. Kit. Hab. in humidis prope Kantai. Floret Junio. Ye Mem., des sa. erano, T, 11. 12 go B Wine VE 94. Melilotus graveolens. * Bge. M. leguminibus carnosulis lacunoso-rugosis dispermis, vexillo alas carinam aequan- tes superante , foliolis obovato-oblongis dentatis, stipulis subulatis basi dente auctis, caule erecto ofilis radice annua. Hab. ‘in humidis prope Kaniaï: floret Jumo. © 95. Indigofera micrantha. Bge. L. fruticosa erecta gracilis; folis sub-ti-jugis; foholis obovato-oblongis retusis mucronatis utrinque adpresso-pubescentibus, racemis axillaribus folium su- perantibus, Jegumimibus linearibus sutura superiore ‘incrassata oligospermis calycibusque incano-pubescentibus. Hab. in montosis prope Lun-züan-ssy et Ssi-Jui-ssy. * Floret Majo Junioque. 3 . Affinis videtur J. frutescenti. 096. Indigofera macrostachya. V'ent. Frutex pulcherrimus frequens m montosis Zui-wey-schan et Pan-schan: Floret Majo. 3 Haud plane convenit cum descriptone: folia nempe 4--5-juga, nec. 8—10- juga; an igitur diversa species”? | 97. Glycyrrhiza glandulifera. Kit. Hab. ad murum magnum, nec non pr. Kantai Floret Junio, Julio. 98. Caragana Chamlagu. Herit. Hab. in montosis frequens. Floret Aprili mense. 3. 99. Caragana microphylla, DC. ab, in montosis pr. Lun-züan-ssy et Ssijui-ssy. Floret Majo. 5. Variat B. spinis stipularibus validis reflexis. 7. foluis leguminibusque sericeo-villosis. 100. Sphaerophysa salsula. DC.? Hab. in montosis prope Zsi-min-i Chinae borealis. Floret Majo. (?) %. Fructiferam lesi Julio. Enumeratio plantarum ün China. gi Specimina a me collecta, valde incompleta, et agitur de, specie: dubius sum. 1o1 Oxytropis hirta. Bge. O. acaulis; foliolis oblongo lanceolatis superne glabris subtus margineque longe- pilosis, scapis decumbentibus folia excedentibus pilis longis hirtis, spicis. cy- ‘dindricis, bracteis calyce villoso brevioribus, leguminibus ovato-lanceolatis calyci inclusis vix puberulis. Hab. in montosis Zuiwey-schan. Floret Majo. +. Affinis O: setosae; ‘flores purpurei vexillo macula flava notato, legumina minuta, acuminata, matura calycem non excedunt. 102. Oxytropis bicolor. Bge. Ovracaulis, ‘foliolis 4im vertiaillatis inaequalibus hneari.- oblongis acuminatis, scapis decumbentibus folio paulo longioribus, racemo demum elongato laxo, calyaibus villoso-hispidis ylindricis bracteas duplo triplove superantibus, leguminibus tovatis longe acuminatis bilocularibus. villosis. | Hab. in sabulosis et collibus apricis inter Pa-li-dshuan et Zui-wey-sshan prope Pekmum. Floret April, Majo. y. | Flores majuscuhi, purpureï, vexillo macula magna flava notato, carina longe acuminata. 103. Astragalus adsurgens. Pall. Hab, in montôsis Chinae boreahis Mongholiae finitimis. -Floret Juho. 2. 104. Astragalus melilotoides. Pall. .Hab. in montosis frequens. Floret Junio, Julio: %. 105. Astragalus scaberrimus.. Bge. A: caulescens répens:caéspitosus pilis adpressis scabridis canescens: foliolis g—13 oblongis, 1pedunculis subradicalibus abbreviatis : paucifloris, vexillo elongato emarginato, leouminibus patentibus sursum arcuto-recurvis scabro-canescen- übus bilocularibus. Hab. frequens in apricis siccis prope Pekinum. ‘Floret‘April. 2. * 92 B “UN 6 €; Totus pilis medio affixis adpressis sub lente. tuberculatis canescens, et ideo scaberrimus. Corollae albae, vexillo saepe ad margines purpurescente, medio flavicante. 106. Güldenstaedtia mulliflora. Bge. G. foliis impari-pinnatis; foliolis 15 ovato-oblongis utrinque villosis, umbellis subsexfloris. Hab. in montosis et ad vias prope Pekinum frequens. Floret April. %. Affinis G. pauciflorae, sed omnibus partibus multo major, villosa nec ad- presse canescens; variat floribus caeruleis et albis. 107. Güldenstacdtia stenophylla. Bge. G. Foliis impari-pinnatis; foliolis 13— 15 lineari-oblongis obtusis utrinque ca- nescentibus, umbellis 3—5-floris. Hab. ad vias in suburbis pekinensibus. Floret April. %. Terrae adpressa, cinerea. Flores parvi, rosei; foliola elongata, angusta. 108. Hedysarum brachypterum. Bge. H. caule decumbente, foliolis subnovemjugis lineari-oblongis supra glabris sub- tus pubescentibus, spicis laxis, lacinüs calycinis subulatis alas brevissimas multo superantibus vexillum aequantibus carina brevioribns, lomenti articulis 1—/4 subarticulatis muricatis incanis. Hab. in apricis prope Zsi-min-i, Ssüan-chua-fu etc. Floret Julio. af Ab omnibus affinibus alis brevissimis, vix e calycis tubo prominulis differt ; vexillum carina fere dimidio brevius. 109. Lespedeza macrocarpa. Bge. L. Fruticosa erécta, petiolis elongatis sericeis, foliolis lato-ellipticis retusis emarginatisve subtus pubescentibus, racemis axillaribus laxis petiolum superan- tibus, calycibus pubescentibus bilabiatis abbreviatis corolla duplo brevioribus, legumine obovato apiculato reticulato sutura superiore ciliato caeterum glabro calycem mulioties excedente, Enumeratio plantarum in China. 93 Hab. in montosis Chinae borealis totius. Floret Julio. 3, Videtur £L. lagopoidi et igitur Urariae affine, sed laciniae calycinae abbrevia- tae, non hirsutae. Carina transverse obtusa, apice inflexo acuto. Vexillum acutum. 110. Lespedeza medicaginoides. Bge. L. prostrata caulibus elongatis gracilibus striatis, stris 6 pubescentibus, pe- tiolis abbreviatis, foliolis lineari-oblongis obtusis mucronatis subtus pubescen- tibus, racemis axillaribus capitatis folium excedentibus, calycibus corolla ‘bre- vioribus, leguminibus calycem aequantibus obovato-oblongis, sericeis, Affinis L. prostratae. Frequens in vicints pekinensibus; flor. Julio. %. 111. Faba vulgaris. Mônch. Frequens colitur. Floret Junio. ©. 112. Vicia gigantea. Bge. V. pedunculis multifloris folia superantibus, leguminibus glabris subtetraspermis, foliolis 4—5-jugis alternis ovato-oblongis acutis mucronatis pubescentibus, sti- pulis semiovatis integerrimis, caule pubescente divaricato-ramosissimo erecto, Hab. in montosis Zui-wey-schan. Floret Majo Junioque. %. Planta 3 — 4 pedes alta, ramosissima, ramis divaricatis fere hemispbaerica. 113. Picia amoena. Fisch. | Hab. in arvensibus prope Kantaïi. Floret Junio. %. Foliola in nostra planta angustiora, oblongo-linearia; caetera omnino cum plan- ta sibirica conveniunt, 114. Wicia tridentala, Bge. V. caule tetragono laxo, folüis subquadrijugis, foliolis oppositis oblongis vel ob- oblongo-cuneaüs elongatis apice tridentatis vel emarginatis interjecto mucrone, supra glabris subtus pubescentibus, cirris ramosis, stipulis latis semisagittatis inciso-dentatis, pedunculis 3—/-floris folio sublongioribus, lesuminibus pen- dulis multiovulatis, stylo apice villosissimo. 94. | B Cuwole cax Hab. ad vias, ad margines agrorum prope Pekinum. Floret April, %. Flores magni, fere Lathyri humilis, violaceï. 115. Pisum sativum. L. Colitur. ©. 116. WWisteria chinensis. DC. Hab. in montosis Zui-wey-schan, nec non frequens in hortis; floret Majo. 5 we. 117. Phaseolus anguinus.' Bge. Ph. herbaceus erectus glaber, foliolis laterahibus imaequilateris subbilobo-trapezi- formibus, terminali rhomboideo-subtrilobo, elongatis mucronatis, pedunculis petiolo longioribus apice paucifloris, legaminibus teretibus erectis tortuosis multiovulatis, stipuhis ovats, carina incurva. Colitur; floret Junio. ©. Affinis videtur PA. trilobo, sed fohola vix ac ne vix quidem triloba dicenda, angulis baseos vix prominulis, rotundatis Vexillum majusculum callis 2 di- vergentibus, aliisque 2 obsoletis parallehis ; alae oblongae, basi bidentatae, ca- rina angulo recto incurva nec spiraliter torta. Ovarii stipes vaginulatus, sty- © lus dense villoso-barbatus, deciduus. Legumen anguiforme, tortuosum; semini- bus paucis, helvolis; hilo oblongo; ovulis plurimis abortivis. 118. Soja hispida. Münch. Frequens colitur. Floret Junio. ©. 119, Lablab vulgaris. Sawi. Plurimae varietates frequens coluntur. Floret Junio. ©. 120. Acacia macrophylla. Be. A. fraticosa inermis, folüs bipinnatis, pinnis 2—3-jugis, foliolis inacquilateris oblongis retusis mucronulatis 5 — 10-jugis, glandulis petioli communis 2 basi- Jari et terminal, partialis solitaria terminal, villosis, petolis pubescentbus, capitulis axillaribus solitarüis geminisve Jonge pedunculatis. Enumeralio plantarum\in China. gÿ5 Hab. in saxosis montium Pan-schan. Floret Junio. , 4. Foliola magna; filamenta longissima, pallide rosea. ior. Acacie Nemu. VVild. Hab. rarior in montosis Zui-wey-schan. Floret Junio. 5. Arbor alia, pulcherrima, capitulis florum intense roseis, racemosis. 122. Gledischia chénensis. Lam. Hab. rarior in ontosis Zui-wey-schan, nec non in hortis oceurrit. Floret “ NajosurrSt a ki à Alta arbor Hab, in montosis prope Pekinum, nec non in hortis colitur. Floret autumno. %. 223. Pyrethrum indicum. Aït, Colitur in hortis. Floret Junio, C4 224. Eclipia thermalis. Bge. E. Floribus disci quadrifidis, caule erecto divaricato-ramoso, foliis oblongis utrin- Mém. des say. etrang.' T. II, 15 114 BU N GE, que attenuatis subintegerrimis pilis brevibus adpressis rigidis scabris, floribus axillaribus solitarüis geminisve, pedunculis folio brevioribus, seminum angulis crassioribus granulatis. Hab. ad thermas’ prope Tan-schan. Floret Majo. ©. 225. Prenanthes lyrata. Thb. Hab. rarior in humidis prope Tan-dshe-ssy. Floret Majo. ©. 226. Prenanthes sonchifolia. PF. Hab. frequens in muris, ruderatis et montosis prope Pekinum; floret April, Mao. ©. ©. À | 227. Prenanthes versicolor. Fisch. | Hab. fréquens cum praecedente. Floret April, Majo. 97. Bene convenit cum planta sibirica: flores tantum lutei et albidi occurrunt. 298. Sonchus lactucoides.. Bge. S. caule erecto simplici glabrato, foliis radicalibus' cauhinisque inferioribus in petiolum attenuaüsçruncinato - pmnatifidis denticulatissubtus tenuissime floc- cosis, demum. glabratis; superioribus oblongo-linearibusintegerrimis denticu- latisve, floribus paniculatis, pedunculis bracteis subglabris, anthodio, glabro, seminibus compressis glabris. Hab. in subhumidis prope Kan-tai. Floret Junio. .%. 229. Leontodon Taraxacum. L. Occurrit rarior in horüs. Floret April, Majo. 9. :Variat folus integris et. runcinaüs; squamis anthoduü appendiculatis, 230. Scorzonera albicaulis. … Bpe. Sc. caule foliôso sub 3 — (2 — 6)-floro pedunculisque albo tomentosis, folüis linearibus elongaus basi :floccosis. demum glabratis nervosis. omnibus planis, anthodio pubescente flosculis breviore, seminibus glabris, Hab. ad radices montium septentrionalium prope Lun-züan-ssy. Floret Majo. 9 . Flores pallide roseï. Enumeraltio plantarum in China. 115 231. Scorzonera radiata. Fisch. Hab. frequens in montosis et collibus; floret April, Majo. %. Variat folüs latis elongatis margine undulatis. 232. Cichorium Intybus. E. Occurrit Pekimi in hortis et ruderatis; advena dicitur. Floret Julio. %. XLIX. C A M P A NUL E A E. 233. Campanula grandiflora. L. | ; In hortis colitur, verosimiliter etiam spontanea; floret Julio. L RHODORACEA E. 234. Rhododendrum leucanthum. Bge. Rh. fruticosum; ramis junioribus ferrugineo-setosis, fohis oblongis utrinque attenuatis margine revolutis mucronulatis supra adpresse villosiusculis subtus ferrugineo-hispidis, floribus terminalibus solitariis binisve pedunculatis; pedun- _culis viscoso hirsutis, calycibus profunde inaequaliter quinquepartitis glandu- loso-viscosis, corollae campanulatae patulae lacinüs rotundatis, genitalibus exsertis. Rarius in frigidarns pekinensibus colitur; floret Martio. 3. Flores nivei, ampli, calyces ad basin usque partit. : RA. campanulato affine videtur, 235. Azalea macrantha. Bge. A. folus oppositis ternisve obovato oblongis mucronulatis, planis supra: pilis crebrioribus subtus paucioribus adpressis hispidis, floribus terminalibus sub- sessiibus solitarus, pedunculo brevissimo bracteis involucrato calyceque seri- ceo-hispido, corolla campanulato-aperta profunde quinquefida extus glabra. Colitur in frigidariis pekinensibus; floret Februario, Martio. 3. Corolla À. indicae, sed flores solitarii, folia non villosa. Frutex 2—3-pedalis. LL STYRACE AE. 236. Diospyros Lotus. : L. Hab. in montosis circa Pekinum,, Sinensibus Chei-tsau-r dicta; floret Majo. 3. * 116 BU E, 237. Diospyros Schi-ise. Bge: D. ramis pedunculis calycibusque basi tomentosis, fohis lato obovato-oblongis acutis supra pubescentibus subtus villosiusculis, floribus axillaribus sohtarns peduneulatis bibracteatis, bacca maxima depressa obligosperma. Hab. fere spontanea ad radices montium, et saepe culta. Floret Majo. 3. Cum nulla e descriptis omnino convenit, D. oryxensi affinis videtur; a D, Kaki differt floribus solitariis. Arbor Pyri Mali facie, magna, divaricata. Folia ampla. Flores quadruplo quam in D, Loto majores, Bacca speciosissima luteo-rubra, magnitudine mali majoris, plerumque asperma. LI, JASMINE AE. 238. Jasminum angulare. Wah. Frequens colitur ob florum multitudinem. Floret a Martio ad Majum. 3. Flores axillares, solitarn, saepe praecoces, 239. Jasminum floridum. Bge. J. folis ternatis alterniss foliolis ovato-oblongis acutis mucronatis margine sca- bris, ramis subalato-angulatis, paniculis terminalibus multifloris, calycis laci- nus subulatis erectis. Hab. quasi spontaneum prope Kantai; floret Junio. 3. Medium inter J. fructicans et J. humile. 240. Jasminum Sambac. L. Frequentissime colitur in tepidarüs; flores colliguntur, quorum odore imprae- gnant pulverem Nicotianae. 3. | 241. Syringa chinensis. PP. Frequens in hortis; vix a $. vulgari distincta. Floret April $e 242. Forsythia suspensa. Wahl. In hortis non rara; flores profert praecoces Martio, April. Character generis, a Syringa distinctissimi, sie erit complendus. Forsythia: Cal. campanulatus quadripartitus. Cor. tubo brevi campa- nulato, limbo quadripartito erecto. Stamina duo basi corollae in- Enumeratio plantarum in China. 117 serta. Stigma bilobum. Capsula ovata compressa bilocularis: locu- lis sub 4-spermis; bivalvis: valvis planiusculis medio sepüferis. $Se- mina oblonga alata. Syringa: Cal. brevis quadridentatus, Cor. hypocraterimorpha, tubo elongato, limbo quadrifido plano. Antherae subsessiles in tubo corol- le. Stigma bilobum. Capsula ovato-lanceolata, a lateribus compressa, bilocularis: loculis monospermis; bivalvis: valvis navicularibus medio sepüferis. Semina oblonga alata. LIL APOCYNEAE, 243. Apocynum sibiricum. R. Br. Hab. frequens in humidis prope Kantai. Floret Junio, %. Nulla re a planta sibirica diversum. Folliculi graciles, longissimi, pendu. 244. Periploca sepium. Bge. P. subscandens fruticosa, folus oblongo-ovatove-lanceolatis acuminatis glabris, paniculis dichotomis paucifloris, laciniüs corollae oblongis intus margine vil- losissimis, folliculis elongatis arcuatis apice cohaerentibus. Hab, ad sepes, vias, et in montosis prope Pekinum. Floret Majo, Junio. 3 W. 245. Asclepias paniculala. Bge, A. caule herbaceo simplici erecto glabro, fohis oppositis lanceolato - linearibus acutis margine supra hispidulis subtus glabris, panicula terminal dichotomo laxa muluflora, Hab. rara ad radices montium prope Lun-züan-ssy. Floret Junio, %, Petala oblonga, obtusiuscula, virescentia, glaberrima, cuculi conniventes, obiusi. 246. Asclepias hastata. Bge. A. caule volubili glabro, foliis oppositis petiolatis cordato-hastatis acuminatis; lobis basilaribus rotundatis, supra hispidulis, subtus glabriusculis, umbellis axillaribus pedunculatis multifloris, Hab. in montosis Zui-wey-schan. Floret Majo, Junio, %. Species pulchella, floribus albis odoris. | 18 Buena GE) 247. UROSTELMA. Bge. Char. generis : Calyx quinquepartitus, laciniis lanceolatis acutis. Corolla campanulata, profunde quinquefida, lacinns intus villosis de- mum revolutis. Corona gynostegi obsoleta, simplex, breviter quinqueloba, lobis obtusis. Gynostegium, processibus membranaceis instructum, apice longe appen- diculatum: appendice filiformi basi pentagono. Massae pollinis geminae, solidae, pendulae. Folliculi sabmuricato-exasperatr. Semina comosa, Affinilas: Oxystelmat proximum ? Nomen, ex appendice gynostegii caudaeformi producto. Urostelma chinense. Bge. Hab. ad sepes prope Kantai, nec non in montosis prope Zini-jun-guan ; floret sub finem Junu, Julioque. 9%. | Planta scandens volubilis, fois cordatis undatis acuminatis, racemis axillari- bus pedunculatis, floribus pallidis sordide roseo-albis. 248. Cynanchum pubescens. Bge. C. corona gynostegii duplici; exteriore decemfda; laciniis alternis acutis ovatis, alternis filiformibus elongatis, interna quinquefida lacinnis filiformibus brevio- ribus, corollae laciniis linearibus obtusis, foliis cordatis acutis punescentibus, caule herbaceo volubili. Hab. in sepibus Chinae borealis: floret Julio. 97 u. Affine €. acuto, sed abunde diversum; dfes albi, minuti. 249. Cynanchum sibiricum. R. Br. Hab. in montosis Zini-wey-schan; floret Majo, Junio. %. 250. Cynanchum versicolor. Bge. C. corona gynostegi simplici obtuse quinqueloba, lacinïis corollae ovatis acutis Enumeratio plantarum in China. 119 pubescentibus, umbellis axillaribus sessilibus, folüs oblongis ovatis cordatisve acutis pubescentibus, caule volubili. Hab. in montosis prope Lun-züan-ssy et Zui-wey-schan. Kloret Majo Ju- nioque. % VW. C. viridifloro affine videtur; corollae virentes, demum atrofuscae. 251. Cynanchum atratum. Bge. C: Corona gynostegii simplici obtuse quinqueloba, corollae laciniis oblongis apice emarginatis extus pubescentibus, calycibus pedicellisque, tomentosis, umbellis axillaribus: sessilibus, : foliis breviter petiolatis. lato-ovato- oblongis acutis margine undulatis, supra dense pubescentibus subtus cauleque erecto stricto tomentosis, Hab. rarius prope Ssi-jui-ssy et Tan-schan. Floret Majo. %. Caulis firmus 1 — 21 pedalis; flores atro-fusci. LIV. GENTIANE.A E. 252. Gentiana squarrosa. Ledeb. Hab. in montosis apricis prope Da-bey-ssy et ahbi, Floret April, Majo, &. 253. Villarsia nymphoïdes. : Vent. Hab. in stagnis circa Pekinum, floret Junio. %. LV BIGNONIACEAE 254. Catalpa syringaefolia. Sims. Frequens in hortis; an indigena? Floret Majo. à. Alta arbor, ob foliorum odorem ingratum a Chinensibus. arbor foetens dicta. 255. Incarvillea sinensis. Lam. Hab. in ruderatis, ad vias prope Pekinum et boream versus usque ad fines imperü chinens's non rara. Floret a Majo ad Julium. ©. Character generis sic emendandus: Calyx tribracteatus pentagonus decemfdus; lacinis quinque exterioribus subulatis elongatis basi glanduloso-incrassatis, internis abbreviatis bre- viter bifidis.. Corolla bilabiata 2 laciniüis subaequalibus, campanulata. 120 : BU NGE, Stamina didynama, filamentis apice glanduloso-incrassatis. Antherae basi bisetae biloculares, loculis horizontaliter oppositis inferne dehis- centibus. Stigma bilamellatum. Capsula siliquaeformis sexcostata falcata lateraliter dehiscens, dissepimento bilamellato fissurae contrario. Semina numerosa alata. Incarvilleae quas cl. Sprengel enumerai, omnes non hujus loci; ne LI chinensis quidem, quae a planta Lamarkiana omnino diversa. Caulis nostrae 1 — 2-pedalis, herbaceus, erectus; folia bipinnatisceta; laciniis incisis, lobis linearibus; racemus terminalis laxus, floribus subsessilibus. Corolla magna, coccinea, facillime decidua. Capsula bipollicaris et longior. Icon Lamarkiana bene exprimit plantae partem superiorem. LVL SESAMEAE, 256. Sesamum orientale. L. Frequens colitur; floret Junio. ©. LYI CONVOLVULE AE. 257. Ipomaca Quamoclit. L. Colitur, hortorum ornamentum. Floret Julio. ©. 258. Ipomaea Nil. Pers. Hab. frequens ad sepes prope Pekinum et boream versus usque ad montes Guan-gou. Floret Junio Julioque. ©. 259. Convolvulus subvolubilis. Ledeb. Hab. frequens ad vias, in arvis, ruderatis prope Pekinum. Floret Majo Ju- nioque. %. Vix ac ne vix quidem a planta sibirica diversus, 260. Convolvulus arvensis. L. Hab. cum praecedente frequens. Floret Majo, Jumio. %. 261. Convolvulus Ammanni. Lam. Hab. in glareosis Chinae borealis inter Tscha-dao et Tschan-tsia-keou. %. A planta sibirica caule erectiusculo majori paululum discrepat. “ Enumeratio plantarum in China. 121 262. Convolpulus spinosus. L. fil? Hab. ad radicem montis Zsi-min-schan dicti, prope urbem Zsi-min-i Chinae borealiss florentem non vidi. 3. De specie dubius sum, quia specimina tantum incompleta mihi obvia fuere. 263. Cuscula monogyna. V'ahl. Oceurrit in varüs plantis montium Zui-wey-schan incolis; floret Junio. ©. [4 LVIL BORAGINE AE. 264. Lycopsis picta. Lehm. Hab. iu collibus apricis prope Pekinum. Floret Aprili, Majo. %. 265. Myosotis peduncularis. Trer. Hab. in ruderatis, muris etc. prope Pekinum. Floret April, Majo. ©. 266. BOTHRIOSPERMUM. Bge. Char. generis. Calyx quinquepartitus, persistens, demum parum ampliatus. Corolla hypocraterimorpha, fauce fornicibus bifidis instructa, tubo brevi, a limbo quinquefñdo. Slamina quinque, antheris subsessilibus, inclusis, oblongis. Sigma capitatum. : Caryopses quatuor, fundo calycis affixae, reniformes, basi perforatae, latere interno profunde umbilicatae, umbone callo laevi cincto, latere externo granulatae. Affinilas: Myosoudi, Exarrhenae et Boragini propinquum, habitus M yosotidis. Nomen: a scrobe profunda in latere. caryopsium interno. Bothriospermum chinense. Bze. Hab. in ruderatis prope Pekinum; floret April, Majo. @? Herba bienmis (?), hirsutissima, folus oblongis in petiolum attenuatis integer- rimis, racemis foliosis, floribus azureis Myosotidis. Omnibus partibus multo robustior quam pleracque Myosoudis species esse solent. Hem, des sa. esans. T, 41. 16 122 B UN GE, 267. Echinospermum Lappula. Lehm. Specimina incompleta legi in montosis Guan-sou, quae hanc spectare videntur speciem. Floret Junio, Julio. ©. 268. Tournefortia Arguzia. R. et Sch. Hab. frequens in arenosis circa Pekinum et boream versus usque ad fines; floret April et Majo. y. Nullum pecus herba ejus vescitur. LIX. SOLANACEAE. 269. Hyoscyamus niger. L. Hab. ad ipsas fines regni Chinensis et Mongholiae, meridiem versus nullibi obvius; floret per totam aestatem. @. 270. Datura ferox. L. Hab. in ruderatis prope Pekinum. Floret Junio. @. 2gr. Solanum nigrum. L. Hab. in ruderatis prope Pekinum. Floret Junio. ©. 272. Solanum seplemlobum. Bge. S. folüs pinnatifidis; lobis ovato-oblongis obtusis integris vel inciso-dentatis, utrinque pubescentibus, paniculis dichotomo - divaricatis lateralibns folium superantibus, corollis quinquefidis, caule herbaceo erecto angulato inermi. Hab. in ruderatis prope Pekinum nec non usque ad fines mongholicos: floret Junio Julioque. %. Caules 1—14 pedales; folia obscure viridia, pinnatifida, lobis fere semper 7. Flores intense violacei, fere $. Dulcamarae. 273. Capsicum annuum. L. Colitur. ©. 274 Capsicum chinense. E. Frequens in tepidarüs; baccae ut remedium stimulans laudantur. 3. Enumeratio plantarum in China. 123 295. Physalis Alkekengi L. ( Quasi spontanea in ruderatis prope Pekinum; floret uti praccedentes per totam aestatem. D: 276. Lycium chinense. Bge. L. fois ternis ovatis acutis basi attenuatis, ramis pendulis prostratis, gemmis spinescentibus, pedunculis calyce integro multo longioribus, staminibus exsertis. Hab. in ruderatis, ad vias, in muris prope Pekinum. Floret Junio. 3. Affine Z. ruthenico, sed folis lato-ovatis distinctum. LX. ANTIRRHINEAE. 297. Linaria linifolia. PWilld. ? Hab. in humidis prope Kantai. Floret Junio. %. 278. Mimulus tenellus. Bge. M. caule basi radicante anguloso folüsque petiolatis ovatis acutis acute dentatis glaberrimis, pedanculis axillaribus ebracteatis calyce membranaceo ampliato corollae tubum superante longioribus. Hab. in umbrosis humidis ad fontes montium Pan-schan. Floret Junio. #. Planta tenella, floribus in genere minutis luteis. 279. Titimannia obovala. Bge. F. caule diffuso ramoso foliisque obovatis grosse dentatis subsessilibus glandu- loso-pubescentibus; racemis terminalibus elongatis, pedicellis fractiferis erectis strictis. Hab. in arvensibus prope Ssijui-ssy. Floret Majo. ©. Corolla majuscula, labio superiori abbreviato iriangulari acuto bifido, caeruleo, labio inferiore ampliato pallidiore flavo maculato. Antherae per paria cohae- rentes, filamentis arcuatis. 280. Gerardia glutinosa. L,. Hab. frequens in muris et ruderatis, nec non in montosis prope Pekinum. Floret a primis diebus Aprilis ad Majum. %. 124 B-SDMANNNE, LXL OROBANCHEAE, 281. Orobanche caryophyllacea. LE. Hab. rarior in montosis prope Lun-züan-ssy. Floret Majo. %. 282. Orobanche canescens. Bge. O. albo-lanata, squamis floralibus ovatis acuminatis florem excedentibus, sepalis postice basi connatis altero bi-, altero trifido; lobis linearibus inaequalibus, corollae cylindricae incurvae labïis aequalibus; superiore lato bilobo inter lobos revolutos bidentato, lobis labii inferioris rotundatis denticulatis, fila- ments styloque glabris, stigmate bilobo. Hab. in montosis prope Lun-züan-ssy; floret Majo. %. Affinis O. bicolori Meyeri. Flores intense caeruleo-violacer. LXI RHINANTHACEAE. 283. Veronica Anagallis. L. Hab. ad fontem Lun-züan. Floret Majo. ©. Ex hac familia insuper collegi in montosis Guan-gou hyberno tempore rudi- menta alicujus Pedicularis parvulae; e quibus vero species defimiri nequit. LXII L'ABIATAE. 284. Sabia miltiorrhiza. Bge. S. caule herbaceo, foliis pinnatis 3 — 3- foliolatis; foliolis petiolatis sessilibusve ovatis planis margine grosse dentatis crenatis incisisve utrinque pubescentibus, petiolis hirsutis, verticillis in spicam terminalem interruptam dispositis, brac- teis abbreviatis, calycibus glanduloso-pubescentibus ampliatis trilobis; lobis cuspidatis, corollae Habit inferioris lobo medio lacero-dentato. Hab. in montosis umbrosis Zui-wey-schan et Ssi-ui-ssy. Kloret Majo Ju- nioque, %. Radix miniata. Caulis bi — tripedalis, hirsutus. Folia plerumque bijuga cum impani, foliolo terminali saepe profunde bifido. Corolla magna, caerulea. 285. Sabia minuliflora. Bge. S. caule herbaceo canescente, foliüs breviter petiolatis oblongo-ovatis acutis pla- Enumeratio plantarum in China. 195 nis dentato crenatis utrinque tenuissime dense pubescentibus subtus resinoso- punctulatis, verticillis in racemos densos paniculatos dispositis, bracteis minu- tissimis, calycibus trilobis subampliatis dense resinoso-pubescentibus, corollae minutae galea recta obtusa. Hab. ad vias et in collibus prope Pekinum. Floret Majo, Junio. %. Fragrantissima, habitu Melissae, floribus minimis dense verticillato-racemoso-pa- niculatis pallide caeruleis. 286. Ajuga mulliflora. Bge. A. folüis infimis abortivis, superioribus ovatis obtusiusculis obsolcte dentatis pubescentibus, cule erecto villoso, vertiallis multifloris approximalis lobo medio labi inferioris producto obcordato. Hab. in arvensibus haud procul ab urbe Tschan-pchin-shou, Floret April, Majo. %. 287. Ajuga ciliata. Bge. A. caule erecto simplici superne hispidulo, folns petiolatis distantibus, subflora- bus sessilibus, ovatis acutis basi attenuatis grosse acute dentatis glabriuscu- lis ciliatis, verticillis in spicam terminalem arctam bracteatam congestis, brac- teis ovaüs aeutis, calycis lacinis hispidis, labio inferiore porrecto; lacinia media profunde emarginata. à Hab. in bumidis umbrosis ad rivulum prope Ssijui-ssy; floret Majo. %. Planta répedalis, caule subinde ramoso, internodiis inferioribus longissimis, foliis infertoribus minoribus; flores spicati in apice caulis, caerulei; bracteae pur- purascentes, integerrimae. ‘ 288. Leonurus supinus. Sleph. Hab. frequens in ruderatis prope Pekinum; floret primo vere. y. 289. Slachys affinis. Bge. St. caule erecto superne hispido, folüs petiolatis cordato-oblongis acutis denta- tis utrinque hispidis, verticillis subsexfloris folüs sessilibus suffultis subap- proximatis, calycibus hispidis mucronato-pungentibus corollae tubo brevioribus, 126 B'UNGE, Hab. in pratensibus prope Kantaï; floret Junio mense. %. Media quasi inter $/. palustrem et Si. sylraticam. 290. T'Aymus anguslifolius. Hab. rarior in rupestribus montium Guan-gou prope Nanj-keou. Floret Julio, 2. 201. Mentha piperia. L. Occurrit culta in hortis; floret Julio. #. 292. Ocymum basilicum. L. Frequens colitur. Floret Junio. ©. 293. Scutellaria grandiflora. Ad. Hab. non rara in montosis Zini-wey-schan et alibi, nec non in ipso muro magno: floret Majo, Junio. %. | Pulcherrima species, nullo modo a planta daurica distinguenda. 294. Sculellaria viscidula. Bge. S. caule decumbente ramoso viscoso-pubescente folioso, folis sessilibus lineari- oblongis integerrimis obtusis viscidulis pilis crispis ciliatis, racemis termina- libus abbreviatis secundis glanduloso-villosiusculis, caryopsibus incano-10- mentosis. Hab. in glareosis inter Jui-lin et Zsimin-i Chinae borealis. Floret Julio. %. Habitu ad Sc. orientalem accedit; sed foliis omnino diversa; flores ochroleucei. LXIV. VERBE NE AE. 295. Wütex incisa. Lam. | Hab. frutex pulcherrimus in montosis perfrequens. Floret Majo, Junio. %. 296. Clerodendron foctidum. Bge. CL suffruticosum; fois petiolatis lato-cordatis acutis scabriusculis repando acute dentatis subius ad nervorum axillas glandulosis, corymbis densis capitatis ierminalibus, tubo corollae longissimo calycem quintuplo excedente, limbo quadripartito. Colitur: floret Jumio, Julio. 3. Odore gravi narcotico; florés purpurei, genitahia exserta. Enumeratio plantarum in China. 127 LXV. PRIMULE AE. 297. Androsace saxifragaefolia. Bge. A. foliis petiolatis subrotundo-cordatis grosse aequaliter dentatis margine rigido ciliolatis scabriusculis, scabris erectis folia multoties excedentibus glanduloso- pubescentibus, involucri foliolis oblongis, radis elongatis, lacinüis corollae retusis calycinas oblongas acutas duplo superantibus. Hab. in collibus apricis et montosis prope Pekinum. Floret April. + ©. Species distinctissima, 4. rolundifoliae affinis; corolla nivea, magnitudine 4. villosae. 208. Lysimachia baryslachys. Bge. L. caule erecto stricto simplici superne hispido folioso, foliis sparsis lineari ob- longis basi attenuatis supra glabris margine subtusque pubescentibus impunc- tatis, racemo denso terminah spicaeformi simplici demum erecto, bracteis pedicellos superantibus, corollae lacinis oblongo-linearibus obiusis erectis stamina superantibus. Hab. in collibus herbidis et ad radices montium Pekino vicinorum non rara, Floret Jumio. %. Flores dense spicato-racemosi; spica in anthesi nutante, albi. Filamenta brevia, pubescentia. 209. Lysimachia (?) pentapelala. Bge. L. caule laxo ramoso superne furfuraceo-pubescente, foliis sparsis lanceolato- linearibus in petiolum attenuatis acuts glabris plerumque impunctatis ; racemo terminal demum elongato simplici, pedicellis patentissimis bracteas filiformes duplo superantibus, staminibus basi disünctis corolla pentapetala brevioribus. Hab, in graminosis prope Kantai, nec’ non in montosis Guan-gou. Floret Junio Julioque. %. Folia saepe punctata, punctis frequentibus nigris exsiccando evanidis. Corolla parva, alba, petalis omnino distinetis; stamina cum ungui petalorum nec inter se connata, Ân igitur genere distinguenda? Fructum maturum non vidi- 128 B'UNGE, mus. Germen globosum, minutum, uniloculare, placenta centralis, ovula per- pauca. Habitu ad praecedentem accedit. 300. Glaux marilima. L. Hab. inter Pekinum et Kantai m humidiusculis subsalsis. Floret Majo Ju- hoque. %. LXVI LENTIBULARIE AE. 301. DORCOCERAS. Bge. Character generis. Calyx quinquepartitus, persistens, exiguus. Corolla fauce ampliata brevi subcampanulata, limbo inaequaliter quin- quepartto subbilabiato 3, lacintis rotundatis. Stamina duo, filamenta basi laciniarum lateralium labi inferioris adnata. Antlherae magnae; reniformes, uniloculares, apice cohaerentes. Ovarium lanceolatum in stylum crassum productum. Sligma brevissime bilobum. Capsula longe corniculata, bivalvis, bilocularis, post dehiscentiam spirali- liter contorta, polysperma, placenta centrali duplici libera filiformi. Semina minutissima. Affinilas: genus proximum Baca; an rite ad Lentibularieas relatum ? Nomen: à capsula cornu spiraliter tortum simulante. Dorcoceras hygrometrica. Bge. Hab. in praeruptis et rupibus verticalibus boream ‘spectantibus umbrosis montium Zini-wey-schan, Guan-gou etc. Floret Junio, Julio. %#. Planta acaulis, folus obovatis grosse crenatis, subtus dense albo-tomentoso- villosis, supra viridibus pilosis, tempestate siccà convolutis quasi exsicca- ts, humidà explicatis saxo adpressis carnosulis, scapis debilibus ascenden- tibus glandulosis pauaifloris, floribns laxe paniculato-racemosis, laete cae- ruleis, antheris magnis flavis. Enumeratio plantarum in China. 129 LXVIL PLUMBAGINEAE. 302. CERATOSTIGMA. Bge. Char. generis. Calyx lineari-oblongus, quinquedentatus: dentibus subulatis; quinque- costatus : costis transversim rugulosis, eglandulosis. Corolla hypocraterimorpha, tubo elongato angusto, limbo plano quin- quepartito, lacinus obcordatis interjecto mucrone, lobis denticulatis. Stamina quinque, tubo inclusa, filamentis fliformibus. Antherae bai bifidae, lineares. Ovarium simplex, minutum, uniovulatum. Stylus fihformis. Sligmata quinque, filiformia, elongata, glandulis stipitatis munita et ex- inde quasi ramosa. Uiriculus? monospermus? Affnitas: Plumbagini et Vogeliae proximum. Nomen: a sügmatibus sub lente validà visis cornua cervi simulantibus. Ceratostigma plumbaginoides. Bge. Hab. prope Pekinum in umbrosis, ubi unicum tantum specimen florens legi initio Jul. %. Flores terminales, congesto-capitati, bracteati, laete caerulei, magnitudine fere Plumbaginis zeilanicae; caulis herbaceus, folia obovata, acuta, rigide ciliata. 303. Slatice bicolor. Bge. St. scapo divaricalo ramoso; ramis interno latere planiusculis, foliis obovatis spathulatisve in petiolum atienuatis obtusis margine undulatis, spicis brevi- bus densis paniculatis, bracteis lato membranaceo- marginatis, |calycis tubo piloso limbo obtuse quinquelobo, petalis emarginaus. a laxiflora, caule elato, panicula laxa, calycibus albidis, corolla aurea. Hab. in glareosis inter Tscha-dao et Tschan-isia-keou Chinae bo- realis; floret Julio. 2%. Mem. des say. étrans T. II, 17 130 B sue, GE; B. densiflora, caule humiliore, panicula densa divaricato-ramosissima, calycibus roseis, corolla aurea. Hab. in desertis Mongholiae meridionalis ; floret Julio, Augusto. %. Species pulcherrima; var. 8. habitu ad S£. speciosam accedit. LXVIL PLANTAGINEAE, 304. Plantago major. L. Hab. hinc inde ad vias rarior. Floret Majo, Junio. 9%. 305. Plantago exallata. Horn. Hab. cum praecedente frequentior. Floret per totam aestatem. %. LXIX. N'Y'C T A'G'DNMETANE; 306. Mirabilis dichotoma. L. In hortis; floret Julio. ©. LXX. AMARANTHE AE. 307. Amaranthus Blitum. L. Hab. in cultis prope Pekinum; floret Julio. ©. 308. Celosia cristata. LE. Frequens colitur. Floret Julio. ©. 309. Gomphrena globosa, L. Colitur. Floret Junio, Julio. ©. | LXXI CHENOPODEAE. 3ro. Schoberia glauca. Bge. Sch. herbacea glabra tota glauca; caule erecto simplici vel basi ramoso, foliis elongatis subcylindricis inferioribus mucronatis superioribus acutis, floribus petiolaribus solitariis glomeratisve abortu polygamis, lacinüs calycinis ecari- natis cucullatis, seminibus tenuissime granulatis. Hab. in subsalsis prope Pekinum et prope Kan-tai: floret Majo. %. Flores majusculi, hermaphroditi vel abortu masculi et feminei.- Semina nigra. 311. Schoberia mariima. C. A. Meyer. Hab. ad margines canalis Er-shar prope Pekinum. Floret Junio. C. Enumeratio plantarum in China. 131 312. Chenopodium acuminatum FF. Hab. in humidiusculis prope Kantai. Floret Jnnio. ©. 313. Chenopodium album. L. Hab. in ruderaüs. Floret Junio. ©. 314. Chenopodium aristatum. LE. Hab. in rupesiribus apricis. Floret Julio. ©. 315. Atriplex littorale. Hab. in cultis prope Kantai. Floret Junio. G. 316? Phytolacca octandra. L. Hab. in montosis Pan-schan. Floret Junio. %. Flores 8 — 10-andri, saepissime 7-rarius 8-gyni. LXXIL BEGONIACEMAE, 317. Begonia discolor. Frequens cohtur. Floret autumno. %. Alam insuper observavi sponte in montibus Zui-wey-schan nascentem hujus generis speciem; sed cum rudimenta tantum anni praeteriti vidi, species de- finiri nequit. LXXIL POLYGONEAE. 318. Rumex longifolius. |; Kunth. Hab. in ruderatis prope Pekinum. Floret Majo Junioque, %. De specie, quamvis cum descriptione sufficienter congruit, incertus sum. 319. Rumex persicarioides. * L. Hab. ad margines canalis prope Pekinum; floret Junio. ©. © 320. Polygonum hastatum. Murr. Hab. in salsis inter Pekinum et Kantai. Floret Majo, Junio. 321. Polygonum pensylvanicum. _L. Hab. in humidis prope Kantai. Floret Junio. ©. E descriptionibus nullum discrimen inter nostram et plantam americanam eru- endum, 132 B UN GE, 322. Polygonum orientale. L. In hortis: floret Julio. ©. 323. Polyzonum interruptum. Bge. P. floribus hexandris (?) trigynis, caule erecto herbaceo glabro, fois oblongis acutis subtus scabriusculis stipulis setoso-ciliatis, floribus in pedunculo ter- minali filiformi elongato stricto aphyllo glomeratis, glomerulis distantibus. Hab. in umbrosis ad fontem in montosis Zui-wey-schan; floret Majo. ©. Affine P,. barbato. LE. 324. Polygonum incanum. Schmidt. Hab. in humidis prope Kan-ta. Floret Junio. 325. Polygonum aviculare. L. Hab. haud frequens ad fontem prope Lun-züan-ssy et alibi. Floret Majo, Junio. ©. Varietatem proceram latifoliam, habitu alienam collegi in humidis pr. Pan-schan. LXXIV, THYMELEA_E. 326. Passerina Chamaedaphne. Bge. P. fruticosa erecta; ramis glabris, folis oppositis sessilibus oblongo-lanceolatis planis acutiusculis coriaceis glabris glaucis, racemis terminalibus densis pani- culatüs, floribus sericeo-villosis: lacinüis obtusis. Hab. in lapidosis totius Chinae borealis; floret Julio. 3. Flores flavi, odorati; frutex 1 — 3-pedalis. LXXV, ELAEAGNEAE 327. Elacagnus latifola. L. Hab. ad rivulos prope Tan-dshe-ssy et Ssi-jui-ssy. Floret Aprili, Majo. 3. LXXVI ARISTOLOCHIE AE. 328. Aristolochia contorta. Bge, A. Herbacea volubilis; folüs, cordatis acutiusculis obtüsisve subtus scabriuseulis, calycis labio longe acuminato, acumine setaceo contorto. Enumeratio plantarum in Cluna. 133 Hab. in montosis Zui-wey-schan, nec non ad sepes prope Ziui-jun-guan; floret Junio Julioque. 9% LV. Flores minuti flavidi; affimis videtur Æ parvifoliae, sed disuncta caule volubili, folüs acutiusculis nunquam emarginatis, subtus plerumque tenuissime scabrid praeserim ad nervos foliorum plantae junioris. LXXVI EUPHORBIACE AE. 329. Euphorbia Chamaesyce. L. Hab. in cultis non rara. Floret Julio. ©. 330. Euphorbia lunulata. Bge. E. herbacea glaberrima, umbellae quinquefidae radiis abbreviatis bifidis brac- ieis inferioribus reniformi-cordatis, superioribus reniformibus, appendiculis involueri lunulatis, capsulis glabris laevibus, fous sparsis laxis lanceolato-li- nearibus acutis margine laevibus integerrimis. Hab. in saxosis montum Pekino vicinorum. Floret April, Majo. %. Affinis ÆE. sazatili, sed distincta foliüs laxis linearibus, neque imbricatis coria- ceis spathulatus. 33. Phyllanthus ramiflorus. Pers, Hab. in montosis Guan-gou; floret Julio. 4. Omnino cum planta daurica convenit. 332. Andrachne chinensis. Bge. A. fruticosa; folüs ovato-oblongis integerrimis acutis subtus glaucis, pedunculis axillaribus subsolitariis. Hab. frequens in montosis circea Pekinum. Floret April, Majo. 3. Affinis À. fruticosae, a qua differt folioram forma et pedunculis solitaris. Petala in & disco decemfido flavo inserta, in 9 petalorum rudimenta vix ulla, discus imminutus, calyx multo major, 333. Ricinus communis. L. Frequenter ad margines agrorum satus. Floret Julio, ©. 134 Bu Nc #; 334. Croton tuberculatum. Bge.. Cr. herbaceum, folis simpliciter pubescentibus oblongo-lanceolatis obtuse repan- do-serratis; serraturis apice glandula sessili munitis; racemo terminali caule- que tereti simplicibus, capsulis tuberculatis. Hab. in montosis prope Lun-züan-ssy et Ssi-jui-ssy. Floret Aprili Majoque. %. - 335. Acalypha pauciflora. Horn. Hab. in cultis et hortis prope Pekinum; floret Julio. ©. Specimen unicum, primo florendi tempore lectum possideo, et igitur de specie haud omnino certus sum. LXXVIL URTICE AE. 336. Uriica cannabina. L. Hab. in ruderatis non rara. Floret aestate. %. Do Urtica angustifolia. Fisch. Hab. in subhumidis ad rivulum in montosis Guan-gou. Floret Julio. %. U. dioicam et urenlem in regiomibus Chinae borealis a me perlustratis obviam non habui. 338. Cannabis sativa. LE. Quasi spontanea occurrit in ruderatis. Floret aestate. ©. 339. Xanthium strumarium. L. Hab. ad vias prope Pekinum; floret Junio, Julio. ©. 340. Morus alba. L. Frequens quasi spontanea in montosis. Floret April. 3. 341. Morus constantinopolitana. Poir.? Hab. in montosis Zui-wey-schan. Floret April. 3. De specie incertus sum, quia plantam masculam non vidi, specimina feminea cum nulla alia specie rite conveniunt, ad defnitionem vero A! constanti- nopolitanae sat bene accedunt. ‘ Enumeratio plantarum in China. 135 342. Broussonetia papyrifera. Vent. Hab. in montosis Zui-wey-schan et Lun-züan-ssy sponte (?). Floret April, Majo. 5. LXXIX. AMENTACEAE. 343. Fraxinus floribunda. FVall. Hab. in rupestribus praeruptis montium prope Lun-züan-ssy et Ssi-jui-ssy. Floret April. 5. k Frutex pulcherrimus, 3 — 5-pedalis, quoad diagnosin nullo modo a planta ne- palensi diversus. 344. Ulmus pumila. VVilld. Frequentissima arbor. Floret Martio, April, 3. Foliis omnino convenit cum planta Sibirica, cujus fructus maturos non vidi, Samarae in nostra lato obovatae, stigmatibus incurvis invicem sese tegenti- bus, sinum parvulum oblongum clausum ad oras dense pubescentem forman- tibus, caeterum glabrae. Nomen, certe si rite species nostra ad U. pumilam refertur, haud aptum, arbores enim efficit magnas, 20 et ultra pedes altas. 345. Cellis chinensis. Pers. Hab. in montosis non rara. Floret Martio. x. 346. Salix babylonica. L. Frequentissima ad vias et diligenter culta vario usu chinensibus inservit. Flo- _ret April. 3. Planta feminea rarissima, verosimiliter a Chinensibus, quos semina papposa plantae molestant, exsürpatur; inter multa millia arborum, unicum tantum fruticulam femineum vidi. Hac excepta, nulla Salicis species occurrit. 347. Quercus chinensis. Bge. Q. foliis ovato-oblongis elongatis acuminatis mucronato-serratis subtus incanis, cupulis axillaribus geminatis : squamis lanceolatis incanis exterioribus, squar- roso-reflexis glandem subglobosam superantibus. 136 BU «N° GE, Hab. in montosis Zui-wey-schan et alibi. Floret April, fructum in alterum annum maturat, LE Habitus et folia exacte Caslaneae vescae, ex quo verosimile fit, huc trahendam esse (Caslaneam vescam) Loureiwi Fagum Castaneum, s. Castaneam chinen- sem Spr. fructu monospermo. Cast. vesca in China boreali frequens arbor, semper fructus 2 — 3-spermos, europaeis simillimos, profert; aliain -Yer6 hujus fructus speciem adesse Chinenses negant. 348. Quercus obovata. Bge. Q. foliis obovatis subsessilibus grosse sinuatis; lobis rotundatis inteserrimis su- pra punctato-scabriusculis subtus ramisque junioribus tomentosis, fructibus terminalipus aggregatis sessilibus; cupulae squamis externis ovato-oblongis obtusis sericeis internis elongatis linearibns acutis reflexis glandem subglobo- sam superantibus. Hab. in montosis prope Pekinum. Kloret Martio, April. 3. Tertiam hujus generis speciem in montosis Pan-schan vidi, omnino Q. mongo- livae Fisch. similem, e mancis tamen speciminibus nihil certi eruendum. 349. Castanea vesca. Gaertn. Frequens arbor, in montosis Pan-schan spontanea. Floret Junio. 3. 350. Juglans regia. L. { Occurrit hine inde. Floret Majo. 5. 351. Salisburia adianthifolia. Sm. Rarior in hortis et prope templa buddhaica. Floret Aprib. 3. Pulcherrima et procerrissima arbor, saepe surculis e radice enatis, cito crescen- tibus, trunco contiguis, demum cum eo connatis, adaugitur. Talem arborem vetustissimam, cujus historia usque ad tempora Dynastiae Juan refertur, prope templum Tan-dshe-ssy vidi, circumferentiam 40 circiter pedum haben- tem, altissimam, vegetam, nullaque alia vetustatis signa ferentem, quam pro- ceritatem. _ÆEnumeratio plantarum in China. 137 E Familia Amentacearum duae adhuc circa Pekinum proveniunt Populi spe- cies, quarum folia colligere omisi; itaque species determinari nequeunt: altera babitu ad Populum albam, altera ad P. balsamiferam accedit. LXXX. CONIFER AE. 352. Thuje orientalis. L. Hab. frequens in montosis circa Pekinum, Floret April. 3. 353. Juniperus chinensis. L, Arbor procera, in montosis non rara. Floret April. 53. 354. Pinus Massoniana. Lamb. Hab. in montosis circa Pekinum rarior. Kiloret Majo. 3. Duarum insuper Pini specierum ramulos exsiccavi, ob defectum strobilorum vero haud facile definiendarum. LXXXI ALISMACEAE. 355. Sagiltaria macrophylla. Bge. S. folus lato-hastato-sagittatis acutis, laciniis baseos nervo medio longioribus acuminatis divaricatis scapoque ramoso glaberrimis, bracteis ovatis acumina- üs, floribus monoicis. Hab. in stagnis prope Pekirum; floret Junio. %. Radicibus Chinenses vescuntur, LXXXI ORCHIDE AE, 356. Sriranthes -amoena. Bieb. Hab. in humidis prope Kantaï; floret Junio, %. LXXXIL IRIDEAE, 357. Iris dichotoma. Pall. Hab. in montosis circa Pekinum, nec non in ipso muro magnvu. Floret Junio Julioque, Y. 358. Iris oxypetala. Bge. TJ. imberbis, fohis lineari-lanceolatis scapum triflorum subaequantibus, vaginis elongatis acuminatis, floribus longe pedunculatis, germine tubum brevissi- dem, des say. élrans, T. ZI, 18 138 BON IG" E mum multo superante, lacinus corollae ommibus longe unguiculatis oblongis acutis, internis angustioribus. Hab. frequens in montosis et pratensibus; floret Majo. 7. Tabitus Zridis Pallasü, sed diversa lobis corollae acutis integerrimis. 359. Lris chinensts. Curt. In hortis frequens. Floret Majo, Junio. 9. LXXXIV, HEMEROCALL'IDE AE. 360. Hemerocallis graminea. Andr. In hortis non rara; floret Majo, Junio. %. 36r. Hemerocallis fulva. LE. Hab. in vallibus graminosis montium Pan-schan. Floret Junio. %#. 362. Hemerocallis alba. Andr. Frequens colitur; floret Junio, Augusto. %. LXXXV. DIOSCONR E A E. 363. Dioscorea quinqgueloba. TA. Hab. in montosis prope Lun-züan-ssy, nec non in monte Zsi-miu-schan., Flo- rentem non vidi, fructiferum specimen in foeno reperi. %. 364. Dioscorea sativa. LE. Hab. in montosis prope Lun-züan-ssy, nec non frequens colitur. Floret Junio. ‘%. Tubera crassa, longa, cibo inserviunt, nec male tuberum Solani tuberosi locam tenent. ( LXXXVI SMILACEAE. 365. Convallaria cirrhifolia. PVall. Hab. in sylvaticis umbrosis ad sepulcra imperialia fiynastiae Min, boream versus a Pekino, haud procul ab urbe Tschan-pchin-shou sita. Floret Mao. 9%. Omnino convenit cum planta sibirica snb nomine Polygonati sibirici DC. mihi nota. ÆEnumeratio plantarum in China. 139 366. Convallaria multificra. L.? Hab. cum praecedente; Floret Majo. %. | À planta europaea differe videtur; ob defectum vero speciminum ad compara- tionem, specierum numerum specie dubia adaugere nolui. 367. Convallaria Polygonatum. LE, Occurrit in hortis; floret Maio. 9. KWlores saepe gemini. 368. Asparagus marilimus. Pall. Colitur; planta enim fructifera ornamento cubiculorum inservit. 9. 369. Asparagus trichophyllus. Bge. À, caule herbaceo aculeato tereti ramosissimo; ramis arcuatis angulatis; folus conferiissime fasciculatis tenuissime setaceis inermibus abbreviatis, stipulis solitartis basi aculeatis, floribus dioicis geminis oppositis, pedicellis horizon- talibus, flore masculo obpyramidato triplo longioribus. Hab. in montosis prope Lun-züan-ssy; floret Majo. y. Affinis Asp. sybatico Kit; plantam femineam non vidi. 370. Asparagus gibbus. Bge. À. caule herbaceo erecto ramoso inermi, ramis erectis, foliis solitariis geminis ternisve Imaequalibus, rectis rigidis elongatis, stipuhis solitariis, basi obtuse gibbis, floribus dioicis, pedicellis reflexis flore masculo obpyramidato brevio- ribus, femineum campanulatum superantibus. Hab. prope Pekinum in culus; floret Majo, 9%. LXXXVIL LILIACE AE. 372. Liium tenuifolium. Fisch. Hab. in montosis Guan-gou, et in ipso muro magno; floret Junio Julioque. %. 372. Allium macrostemon. Bge. À, caule erecto stricto iereti basi foliato, folüis linearibus planis elongatis gla- berrimis, spatha brevi ovata acuminata reflexa, umbella laxa 3 — multiflora bulbifera, petalis oblongis acuts, filamentis omnibus simplicibus exsertis. * 140 BP: UVNANIE, Es Hab. ad vias prope Pekinum. Floret Majo. y. Affine videtur 4. flexo Ki.; valde foetens; flores rosei; bulbilli globoso- capitati. LXXXVIL ASPHODELE AE. 373. ANEMARRHENA. Bge. Character generis: Corolla hexapetala, petalis duplici serie: exterioribus sublongioribus ob- longo-linearibus canaliculatis; internis a basi ad medium canalicula- üs, angustioribus, apicem versus planiusculis latioribus, medio an- theriferis. Stamina 3; antheris med'o petalorum internorum insertis sabsessilibus: latere dehiscentibus. Orarium superum, hexagonum. Slylus tenuis, brevis. Sligma simplicissimum. Capsula hexagona, trivalvis; valvis carinatis medio septiferis; trilocularis; loculis 1 — rarius 2-spermis. Semina oblonga, subalato- 3 — 4-quetra, magna, nigra. Affinitas: habitu omnino Asphodelum refert. Nomen: ab antheris filamento carentibus, sessilibus. Anemarrhena asphodeloides. Bge. Hab. in summis montibus prope Lun-züan-ssy; floret Majo, Junio. 9%. Planta Asphodeli facie, 2 — 3 pedes alta. Rhizoma horizontaliter repens, folia radicalia lanceolato-linearia, acuminatissima; caulis inferne folüis basi latis subulatis, superne in bracteas hyalinas acuminatas versis vestitus. Racemus terminalis, simplex, elongatus. Flores glomerato-sparsi, subsessiles, bractea suffaltü, minuti, lilacini. Enumeratio plantarum in China. 141 EXXXIX. JUNCE AE. 374. Juncus botinicus. PVahll. In humidis prope Kantai, Tan-schan etc. Floret Jumio. #. 375. Juncus bufjonius. LE. Cum praecedente. ©. XC COMELINE AE. 376. Comelina polygama. Roth. Hab. ad rivulos prope Pan-schan et in montosis Guan-gou; floret Julio. #. An rite huc relata sit, dubito; specimina enim, quae in loco natali examinare non potui, exsiccatione corrupla sunt. XCL € Y PH ACEA:E., 377. Typha minor. Sr. In humidis prope Kantai. Floret Majo. +. Nostra a planta europaea spica feminea subglobosa differre videtur. 378. Mr. angust{olia. L, Hab. cum praecedente. Floret paulo serius. 2. Spica mascula intervallo plus quam pollicari a feminea remota, longissima; sed jamjam defloratam lesi, neque ulibi stamina mihi obvia fuere, quae deaidis- … sent, an species chinensis omnino eadem ac europaea. à XCIH AROIDE AE. 379. Arum macrourum. Bge. A. folüs ternatis, foliohis oblongis acuminatis, spadice longissime subulato spa- tham apice rotundato-obtusam clausam longe superante. Hab, inter lapides montosorum umbrosorum prope Lun-züanssy et Ziui-wey- schan; floret Junio et Maje. %. Spatha intense violaceo-marginata, viridis. 380. Acorus Calumus. L. Hab. ad stagna et in paludosis prope Tan schan, Kan-tai, etc. Floret Majo. %. + à 142 BU N GE, XCIL POTAMOPHIL AE. 38r. Polamogelon pectinatus. L. Hab. in aquis fontis tepidae prope Tan-schan. Floret Majo. %. XCIV. CYPERACEAE. 382. Eleocharis palustris. RBr. Hab, in humidis prope Kantaï, Tan-schan, etc. Floret April, Majo. 383. Scirpus lacustris. L. Hab. cum praecedente. Floret Majo. %. 384. Scirpus maritimus. L. Hab. cum praecedentibus. Floret Majo. %. 385. Carex slenophylla. WVahib. Hab. ad vias, in arvis siccis frequentissima. Floret April. %. 386. Curex leucochlora. Bge. C. spica mascula terminali solitaria, femineis binis inferiore subpedunculata süperiore sessili oblongis approximatis multifloris erectis stigmatibus tribus, squamis oblongis acuminaüs; acumine aculeolato, glabris, fructum oblongum utrinque attenuatum pubescentem superantibus, culmo basi foliato. Hab. in montosis Ziui-wey-schan. Affinis ex habitu €. dslanti; sed spicis femineis approximatis primo aspectu distincta; squamae albidae, fructus virides. | 387. Carex helerostachya. Bge. C. spica terminali mascula solitaria, imferioribus femineis subbinis approxima- ts sessiibus, bracteis longiusculis, squamis ovatis acuminatis glabris fruc- tum oblongum utrinque attenuatum obscure triquetrum apice scabriuseulum bicuspidatum subaequantibus adpressis, stigmatibus tribus, culmo triquetro superne sursum scabro basi foliato, folis linearibus glaucis vix scabridis. Hab. in pratis prope Pekinum haud rara; Majo floret, %. Variat spicis femineis ternis, interdum apice masculis; spica mascula interdum BP MM TENTE) 143 basi spicula minori mascula aucta, interdum basi uno alterove flore femineo intermixto. 388. Carex heterolepis. Bge. C. spica mascula terminali solitaria, femineis subquatcrnis cylindricis sirictis summis sessilibus infima pedunculata, stigmatibus binis, bracteis foliaceis elon- gatis siicts margine scabris, fructibus ovatis acuminatis compressis dorso convexis squamas oblongas obtusas vel apice marginatas interjecto mucrone superantibus, apice scabriusculis, foliis lanceolatis. | Hab. in humidis ad fontem montium Pan-schan. Floret Majo. 9%. Affinis ex habitu € pendulae. Good. 38. Carcx pediformis. C. A. Meyer. C. spica mascula terminali solitaria, foemineis ternis pedunculatis distantibus pauci- (5 — 6) flonis linearibns erectis, bracicis vaginantibus scariosis longe mucronatis, stigmatibus tribus, squamis lato-albo-marginatis glabris abrupte acuminatiss acumine aculeolato fructum obovatum rostellatum dense pubes- © centem superantibus, culmo aphyllo foliisque scabris. Hab. in montosis circa Pekinum non rara. KFloret Martio, April. ®%. C, digilatae finis. 390. Carex panicea. L. Hab. in montosis prope Lun-züan-ssy;. Aprili floret. %. Specimina nostra valde magilenta, habitu paulo abhorrent à planta europaea. 391. Carex vesicaria. Good. Hab. in humidis prope Ssi-jui-ssy. Floret April. %. XCV. GRAMINE AE. 392. Alopecurus geniculatus L. Hab. ad fontes in montosis Pan-schan. Floret Junio. %. - 393. Phalaris arundinacea L. Hab. in praus prope Kan-tai. Floret Junio. #. rh4 Enumeralo plantarum in China. - 394. Hicrochloa borealis R. et-S$. Hab. ad margines agrorum prope Pan-schan. Floret Majo. de 395. Beckmannia erucaeformis Host. Fab. in humidis prope Kan-tai. Floret Jumio. %. 396. Panicum sanguinale L. Hab. in montosis prope Nan-keou. Floret Juho. ©. + 897. Panicum crus gall L. Hab. in humidis prope Nan-keou et Pekinum. Floret Julio, ©, Var mutica, saepe nana. " 398. Panicum viride L. Ubique frequens. : Floret Junio, Juho. ©. « 399. Paricum italicum L, var. germanicum. WVilld. - Colitur. Floret Junio. ©. Loo. Panicum miliaceum L. Colitur. Floret Jumio. ©. 4or. Lappago racemosa FVild. Hab. ad radicem montis prope Nan-keou. Floret Juho, ©. Var. parviflora. 4o2. Siipa - Bungeana Trin. St. glumis subulatis: superior paulo breviori perianthio bilinaeli pilisque bre- vissimis superne inferneque adsperso duplo longiori, arista subflexuosa nuda glumes triplo quadruplove excedente, antheris nudis. Hab. ad radices montium Zui-wey-schan et ad vias prope Ssijui-Ssi. Floret Majo. %. 403. Polypogon monspeliensis Desf. Hab. ad margimes fontis prope Ssijui-Ss. © 404. Chioris caudata Trin. CI e 1 is 19] . Q = 5 # 1 = 1 j à crisüis digitatis subseptenis (ultrapollicaribus) arcte floriferis, gluma infeni- ore perianthio apice longe barbato tertiam partem breviori, superiori cau- ce ee Enumeratio plantarum in China. 145 data idem excedente, setis plerumque parum inaequalibus flosculis suis bis longioribus, folis angustis planis. Hab. prope Pekinum. ©. 405. Avena nuda L. var. chinensis Cat. Gor. Hab. in ruderatis prope Pekinum, Floret Julio. ©. 406. Poa linearis Trin. P. paniculae ineari-angustatae subsecundae radis subternis (brevissimis) suban- gulatis scabris plerumque a basi floriferis, spiculis subquinquefloris pedicello multo longioribus, perianthis obsolete nervosis elliptico-vel lanceolato-lineari- bus obtusiusculis ad carinam nervosque marginales villosis basi contortipli- cato-lanatulis, ligulis productis, radice fibrosa, Hab. in montosis umbrosis prope Zui-way-schan. Floret Majo. ©. 4o7. Poa sphondylodes Trin. P. paniculae sublineari-contractae subinterruptae aequalis radis subquaternis (abbreviatis) subangulatis scabris a basi floriferis, spiculis 4 — 5-floris sub- sessilbus vel brevipedicellatis perianthiis obsolete nervosis lineari-lanceolatis pl. min. acutis ad carinam nervosque marginales densiuscule ciliato-villosis basi contortiplicato-lanatis, ligulis productis, radice fibrosa. Hab. in pratis prope Pan-schan et in montosis prope Ssi-jui-Ssy. Floret Mao. O? 408. Poa trivialis L. ü Hab. in humidis prope Ssijui-Ssy. Floret Mao. 9%. Varietas culmo compresso, cum radis glabro. 409. Poa arenaria Retz. var. P. Jestucaeformis Host. Hab. in humidis prope Ssijui-Ssy. Floret Majo. y. 410. Eragrostis orientalis Trin. E. paniculae jubalis apertae radis sparsis a basi compositis, axillis (saepe obso- lete) barbatis, spiculis brevipedicellatis lineari-ellipticis 4 —- 17-floris, flosculis ovalis acutiusculis distincte nevvosis, foliüis planis nudis, ligula ciliari barbata. MWem des sav crane T. FI, 19 146 B “eee: Hab. ubique frequens. Floret Julio. ©. Eadem e seminibus Nepalensibus in horto Petropolitano enata. 4ir. Melica scabrosa Trin. | M. panicula subthyrsiformi-racemali, pedicellis barbulatis, glumis aequalibus acutis flosculis parum brevioribus, flosculis 2—3 perfectis scabrosis membra- naceo-appendiculatis, folüis angusto-linearibus, Hab. in montosis Zui-way-schan et in ruderatis prope Pekinum. Floret April. %. 412. Koeleria cristata Pers. var. valesiaca Dec. Hab. in summis montibus prope Tan-dshe-Ssy. Floret Majo. %. 413. Festuca tenuiflora Schrad. (Brachypodium tenellum R. et S.) Hab. in rupestribus montium Guan-schan. Floret Julio. ©. 414. Triticum caninum Schreb. Hab. in humidis prope Pan-schan. Floret Junio. %. Varietas flosculis scabris. 415. Triticum ciliare. Trin. T. caducei linearis subnutantis spiculis approximatis lanceolatis, glumis obtu- siusculis vel mucronatis distincte 5-nervibus, flosculis demum patenti-su- buhferis superne distincte nervatis margine hirto-ciliaus, radice fibrosa. Hab. in pratensibus prope Kan-tai. Floret Junio. %. Affine Triico canino. 416. Trilicum chinense Trin. T. caducei linearis spiculis subimbricatis, glumis lineari subulatis acuminatis uninervibus, flosculis acutis obsolete nervatis, radice fibrosa. Hab. in pratensibus prope Kan-tai. Floret Junio. %. 417. mperala arundinacea Cyr. Hab. ad margines stagnorum prope Pan-schan. Floret Aprili, Majo. %. Enumeratio plantarum in China. 418. Anihesteria japonica WPilla. Hab. prope Pekinum, inter foenum vidi. 419. Andropogon Ischaemum L. Hab. in montosis prope Nan-keou et prope Pekinum. Floret Julio. 420. Spodiopogon sibiricus Trin. Fund. Agr. p. 192. Foeno Chalghauensi immixtum vidi. %e Où ir mao nai “aol syeslé ET ARTE" ee À crsntmisk ogg aah pi} al 210719 lag Mnomensrl eù CAT cientnétp CT rl 7 Vapeur 8x si - de F2 AU NTE Sp PEROTHIS, EIN NEUES GENUS DER CEPHALOPODEN. BESCHRIEBEN VON Dr, HEINRICH RATHKE. (Gelesen am 24. October 1832.) Escnsenozrz fing im indischen Ocean unter 28°S. Breite und 310° W. Länge von Greenwich 3 Exemplare von einem Cephalopoden, der seiner äussern Gestalt zufolse zu den Sepien gehôürte, sich von den bekannten Gattungen dieser Thiere aber durch die Beschaffenheit mehrerer seiner Organe wesenilich unterschied. Namenilich besass er nur Andeutungen oder Stummel von solchen Fangarmen, wie sie bei ZLolgo und Sepiola vorkommen, weshalb ihm denn sein Entdecker den Namen Perothis (von dem griechischen Worte 779w9nç mutilatus) beilegte. Wegen der Durchsichtigkeit seiner Theïile aber, besonders der Hautbedeckun- gen, erhielt er zur Bezeichnung der Art den. Beinamen pelucida. Da jedoch Eschscholtz späterhin und zwar in demselben Meere, eine zweite Art jener Gat- tung fing, die ebenfalls durchsichtig ist, so scheint mir der Beiname, den die erstere Art in dem Reisejournale führt, nicht passend, und ich schlage deshalb für diess merkwürdige Thier den Namen Perothis Eschschollziü vor. 150 | PE PA TNEENRNE, WVas in dem Journale darüber vorkommt, besteht würtlich in Folgendem: Perothis nenne ich einen Cephalopoden, der wegen seiner acht sehr un- gleichen Arme, der sehr kurzen Stummel der Fangarme, gestielter Augen und der zu einer krebsschwanzähnlichen Platie vereinigten Flossen, welche an einem besonderen Stiel als Verlängerung des Rückenknorpels sich befinden, ganz vor- züghch ausgezeichnet ist. Sein Kopftheil ist im Verhältniss zum Hintérleibe klein, beträgt ungefähr den fünften Theil der Kôrperlänge. Von den acht Ar- men ist das Rükenpaar das Kleinste und kürzeste; das zweïte Paar, um die Hälfte linger; das dritte Paar ist das stärkste und längste, indem es fast noch einmal so lang ist, als das zweite. Das vierte endlich an der Bauchseite befind- liche Paar hat fast die Länge des zweiten Paares; alle sind sie mit einer doppel- ten Rahe in abwechselnder Ordnung stehenden Kleinen Saugnäpfen beseizt. Zwischen dem dritten und vierten Armpaare befndet sich jederseits noch ein Stummel eines bei den Loligos hier entspringenden, langen Fangarms, welcher walzenfôrmig, ganz glatt und nicht einmal halb so lang, als die kürzesten Arme ist. Alle Arme sind walzenférmig und kônnen sich einrollen. Das Stummel- paar ist wegen seines Ursprunges merkwürdig, indem es nicht wie bei Logo und Onichotheutis innerhalb der Arme entspringt, sondern zwischen ihnen und noch gar etwas mehr nach aussen gelegen. Die Auger sind merkwürdig, weil siè faus dem Kopfe nach aussen und eiwas nach vorn heraustreten und gestielt genannt \vérden kônnen. Die kleine hervortretende Linse ist fast kuglig, die schwarzhraune Iris ist gross und hatte im Leben einige (dre) hellrothe glinzende Flecken. In jedem Augenstiel schien ein weisser nierenférmiger Kôrper durch, von welchem ein Faden nach dem Innern leitete. Der 7richler hat eine unge- wôhnliche Grôsse, ist nicht zusammengedrückt, sondern walzenférmig oder kegel- férmig, an seinem Ursprunge sehr bauchig, im der Mitte etwas eingeschnürt; und réicht an der untern Fiche des Kopfs bis zu der Stelle him, wo sich zwischen den Armen die beiden hornartigen klemen Kinnladen befinden, von denen eine die obere, die andere die untere ist. Der Tnichier hat vollkommen das Ansehen, als ob er nur häutug sey.“ \ Wbteurs Per oh 151 Der Hinterleib ist kegelférmig und hängt mit dem Nacken durch einen nicht breiten Zügel _zusammen. Dabinter trennt sich der Mantel jederseits und bildet zwei weite Oeffnungen zum Eintritt des Wassers in die Kiemen, unter diesen Kiemenôffnungen hefitet sich der Mantel wiederum an den Hals an, aber nur an einer sehr kleinen Stelle, indem er sogleich wieder frei wird und eine dritte Oeffnung an der Bauchfliche hinter dem Trichter bildet, Auf dem Rücken scheint der ganzen Länge nach ein sehr schmaler Knorpel durch, welcher am Nacken eine vorspringende Spitze bat und sich bis an den hintersten Kôrpertheil erstrecktt Hinter den leizten durchscheinenden Eingeweiden verschmälert der Kürper sich auffallend und bildet einen langen Schwanz, welcher den dritten Theil der Länge des Hinterleibes einnimmt. Der grôsste hintere Theil dieses Fortsatzes dient zwei fleischigen Flossen zur Grundlage, welche vereint eine hori- zontale fast kreisfôrmige Platte bilden. Sie weichen von denen der übri- gen flossentragenden Cephalopoden dadurch ab, dass sie nicht an den Hin- terleib selbst befestigt sind, sondern an einen Fortsatz dasselben, und gleichsam von einem Süele getragen werden. Der Rückenknorpel reicht bis an das äusser- ste Ende der Flosse. Die Flossenplatte ist hinten etwas breiter, als vorn, und ein wenig breiter, als lang. An den vordern Theïilen der Bauchfläche bemerkt man auf der Gränzlinie zwischen den beiden Hôhlen, welche das Wasser zu den Kiemen leiten, und zwischen der untern mittlern Hôhle, eine Reihe von rauhen Wärzchen. Die Haut der ganzen Rückenfliche der Arme, des Kopfes, des Hinterleibes und der Flossenplatte hat eine bräunlich-rôthliche Farbe wegen unzähliger so gefärbter Punkte; hin und wieder auf dem Rücken trifft man ganz kleme Flecken an; die Rückenseite der Flossen dagegen ist mit mehreren etwas grôssern Flecken geziert. Die Bauchfläche ist blass. Der Mantel und alle Mus- kellagen des Kôrpers sind so durchscheinend, dass man die Eingeweide ziemlich genau unterscheiden kann. Am Ende der Athmungssäcke legen die meisten Kiemen, an ihrem Grunde ein milchweïsses Kiemenherz, das man deutlich pul- siren sicht. Unter den Kiemen bemerkt man jederseits einen herzformigen, hell- 152 PA 40 7 MAL EN Eh braunen Leberlappen, welcher wegen seiner Undichtigkeit hohl zu seyn scheint; zwischen beiden erscheint der Tintenbeutel, ein schmales, schwarzbraunes Organ, mit seiner Linge zwischen Rücken und Baachfläche liegend. Den hintern schmä- lern ‘Theil des Kôrpers nehmen die rosenroth gefärbten Generationsorgane ein. Speiserôhre und Magen sind wegen ihrer Durchsichtigkeit schwer zu bemerken. Das Thier athmete mit beiden Athmungssäcken zugleich das Wasser ein und stiess dasselbe gleich darauf durch den Trichter aus; durch dieses letztere stiess es sich etwas zurück. Es schwamm horizontal ausgestreckt an der Oberfläche des Meeres; ich sahe drei Exemplare, die Flossen gebrauchen sahe ich sie aber nicht.“ Auf diese ausführlichen Bemerkungen will ich nun folgen lassen, was mir die anatomische Untersuchung, die ich an 2 Exemplaren des in Rede siehenden Thieres anstellen konnte, gezeigt hat. Die Sauginstrumente an den Armen bestehen aus kleinen und niedrigen Näpfen, deren Wandung allenthalben nur wenig dick ist, und an dem der Bo- den nur häutig erscheint, die Seitenwand aber aus einer fast knorpelis-fibrôsen Platte besteht, welche mit einer sehr zarten Haut bekleidet ist. Die Oeffnung eines jeden Napfes ist viel kleiner, als der Boden, und ibr Mitielpunkt liegt nicht genau in der Achse des Napfes, sondern seitwärts von dieser. Ein sehr dünner, nur kurzer und häutiger Stiel verbindet den Napf mit dem Arme, geht aber nicht von dem Mittelpankte des Bodens ab, sondern weit davon entfernt nahe dem Rande des Bodens. (Fig. 5 u. 6.) Der Schnabel hat die für dieses Organ der Säpien gewühnliche Form und Beschaffenheit, und ist von einer schmalen, ringférmigen und an ihrem freien Rande etwas eingekerbten Hautfalte umgeben. Die Zunge verhält sich hinsicht- hch ihrer Form, Bewaffnung und Verbindung, wie bei andern Säpien. *) Das- selbe auch gilt von dem Schlundkopf und den Muskeln des Schnabels. *) Cuvier”s Mémoires pour servir à l’histoire et à l’anatomie des mollusques (Mém. sur les Cepha- lopodes). mob er a:Pve r\a 4 E'AS: 153 Dicht hinter dem Schlunde befindet sich innerhalb des Kopfes eine Kapsel, die aus einem nur mässig dicken und ganz durchsichtigen Knorpelblatte besteht, das Gehirn einschliesst, aber grôsser als dieses ist, weshalb zwischen ihrer Wan- dung und dem Gehirn ein mässig grosser Zwischenraum verbleibt, der mit einer klaren und wässrigen Flüssigkeit angefüllt erscheint. (Fig. 10, d. d. u. Fig. 15 c.) Rechis und links hat diese Kapsel eine grosse Ocffnung, die durch eine dünne Haut verschlossen ist. Durch diese Haut geht der Sehnerve hindurch (Fig. 15 d.). Andere Nerven aber gehen von dem Gehirne nach vorne und nach hinten durch das Knorpelblatt der eben beschriebenen Kapsel. Der Mantel oder derjenige Theil des Kôrpers, welcher die Eingeweide des plastischen Lebens einschliesst und von den oben erwähnten 3 Spalten bis zu der Flosse hinreicht, hat die Dicke eines dünnen Pergamentes (Fig. 10, a, b.), ist gesen die Flosse hin nur wenig dünner als in seimem vordern Theile, und bat, wenigstens an den im Weingeiste aufbewahrten Exemplaren, allenthalben ein sehr dichtes, festes, zähes und elastisches Gefüge. Er besteht fast allein aus den allgemeinen Hautbedeckungen; denn Muskelfasern sind an ihm nur sehr un- deutlich zu bemerken. WVohl aber kommen an seiner innern Fliche sehr viele und stark verzweigte Gefisse vor. Auch fand ich in seiner Substanz eine Menge zerstreut liesender, mässig grosser, ovaler und platigedrückter, drüsiger Kôrper, deren jeder sich mit einer kleinen Oeffnung nach aussen zu münden schien. An der Aussenfläiche des Mantels befindet sich endlich jederseits, und zwar an der Bauchseite, eine einfache Reïhe von sehr kleinen Wärzchen, die von dem vordern Ende des Mantels bis ungefähr zur Mitte des Hinterleibes hinreicht und gegen die Mitellinie der Bauchseite schwach ausgebogen ist. (Fig. 1 u. 2.) Die Wärzchen selber stehen in mässig grossen Entfernungen von einander, und bei dem einen Exemplare zählte ich ihrer in jeder Reihe 8, bei dem andern und grôssern 12. Genauer untersucht besteht eine jede aus einer schr harten, schwärzlichen und hornigen Substanz, ist aus 4 unter einander verschmolze- nen, ausgebreiteten, dicken und etwas zugespitzten Lappen zusammengesetzi, und Mem. des sav étrang. T. II. 20 nr. RNA NTI HAMKU SE, es hat die ganze Warze in ihrer Form einige Achnlichkeit mit einer vierlappi- gen Blume. (Fig. 4.) Alle Warzen einer jeden Reihe aber sind fest verwachsen mit einem nur mässig dicken und opalisirenden Knorpelfaden, der in der Seiten- wand des Mantels seine Lage hat und der Reihe der Warzen an Länge gleich kommt. — Der Knorpelstiel, der sich am Rücken des Hinterleibes befindet, liegt lose in einer besondern ïihn knapp umgebenden Haut, hat eine fast kastanien- braune Farbe, ist etwas durchscheinend, und stellt eine schmale, vorn und hin- ten zugespitzie, mässig dicke, an den Rändern scharfe und an der untern Fliche etwas konkave, an der obern aber etwas konvexe Platte dar. (Fig. 3 u. Fig, 1O, ©, C:) Innerhalb des Mantels findet man einen Sack, der von dem Kopfknorpel, mit dem er verwachsen ist, ausgeht, bis zu dem hintern Ende des Mantels reicht, an der Flosse mit seinem zugespitzten Ende in den Knorpelstel eimdringt, aus einer sehr zarten, ganz durchsichtigen und serôsartigen Haut besteht und beinahe alle Eingeweide einschliesst, weshalb ich ïhn fortan den Eingeweidesack nennen werde. (Fig. 9 B. und Fig. 10 ff.) Abgesehen von seinen beiden Enden ist dieser Sack nur noch an 3 Stellen an dem Mantel befestigt, nämlich am Rücken nach der ganzen Länge des Knorpelsüels und an den beiden Seiten nach der ganzen Länge der beiden Warzenreihen, die sich an der Bauchwand des Mantels befinden. Näher noch angeseben, setzt sich die Haut, woraus der erwähnie Sack besteht, zu beiden Seiten des Knorpelstieles auf den Mantel fort, wie etwa das Brustfell beim Menschen durch die beiden Blätter des Mediastinum posticum auf den Brustkasten; gegenüber einer jeden der erwähnten Warzenreihen aber geht von dem Sacke eine mässig breite Duplikatur ab, deren beide Blätter dann ebenfalls den Mantel erreichen, (Fig. 9, c) an ihm sich wieder trennen, an der innern Fliche desselben sich ausbreiten, und zur Auskleidung desselben beitragen. Die Auskleidung also, die man an der ganzen innern Fläche des Mantels be- merkt, kann nichts anders sein, als eine Fortsetzung der Haut, woraus der Sack besteht, welcher die Eingeweide einhüllt. HNONENER D. ET DE BTS: 155 Nach der eben gescbenen Beschreibung befindet sich zwischen dem Mantel und dem Sacke für die Eingeweide em Zwischenraum, der in der vordern Hälfte des Maniels durch die Anheftung des Sackes an den Knorpelstiel und durch zwei einander fast parallele und von vorn nach hinten verlaufende, schmale Schei- dewände in 3 Kammern getheilt, in der hintern Hälfte des Mantels aber ganz einfach ist. In die eine von jenen Kammern führt die Querspalte, die dicht hin- ter dem Œrichter an der Bauchseite des Thieres liegt, (Fig. 1, c, und Fig, 2, d) in die beiden andern Kammern aber gelangt man durch die beiden rechts und bnks vom Trichter befindlichen Querspalten (Fig. 1, d, Eig. 2, ce). Das Wasser also, das bei der Oeffnung, wie Eschschollz angegeben hat, in diese beiden letztern Querspalten eindringt, muss von ihnen aus nicht blos die beïden Seitenkammern, sondern auch den übrigen Raum zwischen dem Mantel und dem Sack für die Eingeweide ausfüllen, mithin diesen Sack allenthalben umspülen. Durch eine Zusammenziehung des Mantels wird das in ihm enthaltene Wasser wieder ausgestossen. Durch dieselben Oeffnungen, durch die es eingedrungen ist, kann es dann aber nicht wieder ausstrômen, weil ihm eine verhältnissmässig sehr grosse Klappe an jeder jener Oeffnungen den Ausweg absperrt. (F. 15, o.) Diese Klappe lieot zwischen dem Eingeweidesacke und dem Mantel, springt im den Zwischenraum zwischen beiden weit hinein, hat eine grôssere Breite, als die Länge der Seitenôffnung beträgt, reicht nach vorne bis an den Stel des Auges hin, ist mit ihren Seitenwänden an den Mantel angewachsen, hat in Hinsicht ihres Gewebes ganz die Beschaffenheit des Mantels, und ist auch ungefähr eben so dick, als dieser. Seinen Abzug kann dagegen das Wasser endlich, wie man aus der Organisation des Thieres zu folgern berechtigt ist, nicht blos, wie Esc- schollz gesehen haben will, durch den Trichter, sondern auch durch die mittlere und dicht hinter dem Trichter gelegene Querspalte nehmen. Ja vielleicht fliesst bei einer jedesmaligen stärkern Austreibung des Wassers diese Flüssigkeit, theils durch den Trichter, theils durch die letzterwähnte Spalte. Wenigstens befindet * 156 FN LAS T FAR NE sich weder vor noch innerhalb der leizterwähnten Spalte irgend Eiwas, das dem Wasser einen Ausweg durch dieselbe vermehren kônnte. Die beiden Kiemen liegen innerhalb des Zwischenraumes zwischen dem Mantel und dem Eingeweidsacke da, wo die beiden Falten, welche rechts und links den letztern mit dem erstern verbinden, ihr Ende haben. (Fig. 9, 8.) Nüher noch bestimmt, so ist eine jede gegenüber dem Ende einer dieser beiden Falten an den Mantel befestigt, also da, wo hinter der Falte, die eine seitliche Kammer des Mantels in die untere Kammer übergeht, so dass demnach das Wasser, welches bei der Athmung aus jener Kammer in diese überstrômt, an der Kieme vorbeistreichen muss. Ihre Befestigung wird übrigens, wie beim Oc- topus, durch eine schmale Falte vermittelt, die von der zarthäutigen Auskleidung des Mantets gebildet worden ist. Was ferner die Form, Richtung und den in- nern Bau der Kieme anbelangt, so bietet diess Organ auch darin eine grosse Aehnlichkeit mit dem gleichnamigen Organe des Ociopus dar. (Fig. 11, e.) Die Blätter namentlich, welche es zusammensetzen, und deren 20 bis 24 Paare an jedem vorkommen, stehen alternirend und sind wie die Krausen an manchen Kleidungsstücken der Frauenzimmer, der Queere nach mehrfach gefaltet, nicht aber gefiedert, Doch befindet sich zwischen den beiden Reïhen dieser Blätter, nicht wie beim Octopus ein beträchtlich grosser, sondern nur ein sehr kleiner Zwischenraum, indem beide Reïhen fast nach ihrer ganzen Hôhe unter einander verwachsen sind. Endlich wäre noch zu bemerken, dass auch das Verhältniss der Bluigefisse zu den ganzen Kiemen und den einzelnen Theilen derselben ganz so ist, wie bei dem Octopus vulgaris. In dem zarthäutigen Sacke, den ich oben ausführlich beschrichben habe, lie- gen der Darmkanal, die Geschlechtswerzeuge und 3 verschiedene Herzen. Alle diese Organe aber nehmen in ihm nur einen kleinen Theil ein. Ausserdem be- finden sich in ihm zwei andere, aber viel kleinere Säcke, die aus einer noch zartern Membran besiehen. Der eine und kleinste von allen geht von der hin- tersten Oeffnung der Knorpelkapsel des Kopfes nur eine kurze Strecke nach hin- Weber) D: é r Ov MS, 157 ten, stellt ein Oval dar, und ist in semer hintern Wand mit der gleichen Wand des oben beschrichenen grôssern Eingeweidsackes verwachsen. Seine Hôhle geht in die der Knorpelkapsel des Kopfes über, ist mit einer wässerigen Flüssigkeit an- gefüllt, und lässt die Speiserôhre, ein Blutgefäss und einige Nerven durch sich hin- durchgehen. (Fig. 10, d.) Der zweite innere und grôssere Sack reicht nach vorne, Wo er übrigens am engsten ist, bis zu der untern Wand des Kopfknorpels, nach hinten aber bis ungefähr zur Mitte der Eingeweidhôhle. (Fig. 10, e.) In seinem hintersten und weitesten Theile enthält er die Leber. Seine ganze un- tere oder Bauchwand ist mit der gleichen Wand des ihn einschliessenden Sackes, ind seine obere oder Rückenwand vorne mit dem zweiten oder kleinsten Sacke verwachsen, in seinem übrigen Theile aber ist er ganz fre. Scheidewände fehlen in dem einen, wie in dem andern. Auch kommt in keinem von ihnen eine Oeff- nung vor, wodurch ihre Hôhlen unter einander oder mit der Hôhle zwischen dem äussern Sacke und dem Mantel in Verbindung gesetzt wären. Wohl aber kommt in allen drei, und zwar in reïchlichem Maasse, eine Flüssigkeit vor, von der die Eingeweide der Säcke zum Theil umspült werden, und die wie reines Wasser dünnflüssig und durchsichtig ist, jedoch auch mehrere ziemlich grosse, gelblich- weisse, ganz unregelmässig gestaltete und, wie es scheint, aus einem geronnenen Eiweissstoff bestehende Flecken enthält. Anfangs hielt ich diese Flecken für die Ueberreste eines zerbrôckelten Eingeweides, doch schienen sie mir bei näherer Be- trachtung nur ein Niederschlag aus der erwähnten Flüssigkeit zu sein. Die Leber (Fig. 9, d, Fig. 10, c. Fig. 17, u. Fig. 13, a) erscheint als ein grau-brauner, einfacher, an der Oberfliche ganz glatter, an seiner rechten und lin- ken Seite etwas zusammengedrückter und, wenn er von einer dieser Seiten angese- hen wird, ellipsoïdischer Kôrper. — Ihre Achse lieot in der Mitiellinie des ganzen Thieres und ist sehr schräge von hinten und oben nach vorne und unten gerichtet, ihr hinteres Ende aber befindet sich in einiger Entfernung vor der Längenmitte des Rumpfes. Nur ihre der Bauchwand des Thieres zugekehrte Hälfie ist mit dem Sacke, der sie enthält, verwachsen, die andere Hälfie aber wird von dem Wasser 158 Œek SAN OMAN KA ME desselben bespült. Da übrigens dieser Sack an seiner Bauchwand, wie schon be- merkt worden, mit der gleichen Wand des grôssern dünnhäutigen und ïhn ein- schliessenden Sackes ianig verwachsen ist, so scheint es, wenn man blos den Mantel gespalten hat, auf den ersten Anblick, als befande sich die Leber unmit- telbar in der Hôbhle dieses zweiten oder grôsseren Sackes. WVas endlich das Ge- webe und den innern Bau der Leber anbelangt, so verhält sich diess ganz so, wie Cuvier es von der Leber des Octopus beschrichen hat. Die Gallengefässe sind äusserst zarthäutig, ihre Verzweigungen haben mehr die Form von Zellen, als von Kanälen, und zwischen ihnen befindet sich in sehr reichlichem Maasse ein schwarzgraues brückliches, weiches und übrigens mit sehr vielen kleinen, wie Glimmer schillerndem und aus härtlichem Fette bestehenden Blittchen unter- mischtes Parenchyma. Die Speiserôhre (Fig. 10, gg, Fig. 12, b und Fig 14, a) ist ein sebr en- ger, allenthalben gleichweiter, gerader, nicht sebr dickwandiger, aber sehr langer Kanal, der noch eine ziemliche Strecke über die Leber hinausreicht, und bis ungefähr zur Mitte der Eingeweidhôhle geht. Sie liest dicht unterhalb dem Knorpel des Mantels, ist daselbst in ihrer vordern Hälfte durch Zellstoff, in ihrer hintern Hälfie aber durch eine schmale Falte des Sackes, in dem sie liest, an den Mantel angeheftet, und wird von der Flüssigkeit jenes Sackes umspült. — Von derselben Flüssigkeit ist auch der Magen umgeben. Doch ist dieser nicht, wie die Speiserôhre, durch ein Band irgend wo angeheftet, sondern schwebt frei in jener Flüssigkeit. Was seinen Umfang und seinen Bau anbetrifft, so hat er eme verhältnissmässig nur sehr geringe Grôsse und stellt einen mässig dickwan- digen und langoestreckten Sack dar, (Fig. 12, a, Fig. 14, c.) dessen hintere, weitere und dickere Hälfte halbmondfôrmig von links nach rechts gekrämmt und an ïhrer innern Fliche mit mehrern breiten und niedrigen Längsfalten versehen ist, dessen vordere engere und eben so lange Hälfte aber als eine gerade gestellte und inwendig glatte cylinderférmige Rôhre erscheint. Die Speiserôhre und der Darm münden sich ganz dicht neben emander in das eine Ende dieser Rôühre Nb eNrt Per OR PAS: 199 ein. Der letziere ist an seinem Ursprung fast eben so weit, als die vordere oder rôhrenférmige Hälfte des Magens, dagegen ist die Speiserôhre viel enger, wenigstens. wenn sie sich, wie in den untersuchten Exemplaren, im Zustande der Zusammenzie- bung befndet: daher denn auch die Môglichkeït, dass der Inhalt des Magens, wenn er ausgestossen werden soll, leichter in den Darm, als in die Speiserôhre emdringt Ucbrigens fand ich den Magen des einen Exemplares ganz leer, in dem des andern aber 3 hart gewordene und bernsteingelbe Eier von der Grôsse kleiner Hirsekôrner, ausserdem auch einen kleinen hornartigen und schwarzen Kôrper, der mit einem schwärzlichen Breie umhüllt war, und die untere Kinnlade eines Mollusken zu sein schien. Ganz dicht an dem Magen ôffnet sich in den Anfang des Darmes, und zwaer mit einer nur wemig wellen Mündung, eine dünnhäutige und halbdurchsichtige Blase (Fig. 10, h, und Fig. 12 u. 14, d,) die in ihrem ausgedehnten Zustande die Form einer menschlichen Harnblase hat, und die mehr, als dreimal so gross, denn der Magen selber ist. Sie liest links von diesem Organe, ist aber mit ihm durch Zellstoff und durch eine kleine Hautfalite enge verbunden. In der Nähe 1hres Aus- ganges besitzt sie an der innern Fläche ihrer halb nach vorne, halb nach rechts ge- kehrten Wand eine zwar nur auf eme kleine Stelle beschränkte, doch ziemlich grosse Sammlung von sehr zarten und mässis hohen Platten oder Falten, die von einem gemeinschaftlichen Mittelpunkte strahlenférmig auseinander fahren, gelblich gefärbt sind, von zwei verhälinissmässig recht weiten und zunächst an der innern Fhiche der Blase dicht neben einander liegenden Blutgefässen, einer Vene und einer Arterie, aussehen, und im Vereine mit diesen ein Gebilde zusammensetzen, das, we- nigstens für die sinnliche Anschauung, eine grosse Achnlichkeit mit der Blutdrüse hat, die sich in der Schwimmblase einiger Kische befindet. Bespült wurden die beschriebenen Platten in den von mir untersuchten Exemplaren von einem tropf- bar-flüssigen, wasserhellen und auch, wie Wasser, dünnflüssigen Stofle, welcher die Blase prall anfüllt. Doch rühri dieser Stoff wahrscheinlich nicht von dem oben geschilderten Gebilde, noch auch von dem übrigen und an semer innern Fläche 1E0 PA A1 4 4 M Æi ganz glatien Theile der Blase her, sondern aus einem baumartig verzweigten An- hange der Blase, der sich zwischen jenem Gebilde und dem Darme mit einer ziemlich weiten Oeffnung ausmündet. (Big. 10,1, Figjd2,uenque Fi. 4 e.) Es besteht dieser Anhang aus emem kurzer und weiten schlauchartigen Behälter, von dem eine Menge nur kurzer und mässig weiter Aeste abgeht, deren jeder dann endlich theïls unmittelbar, theils durch ganz kurze Zweige in mehrere kleine und keulenfôrmige Anschwellungen ausläuft. Der Stamm ist übrigens sammt seinen Aesten und Zweigen dünnwandig und halbdurchsichtig, die Anschwellungen dage- gen sind gelblich und schemen dickwandiger zu sein. Wohl ohne Zweïfel ent- spricht die eben geschilderte Blase mit ihrem Anhange, was die anatomische Bedeu- tung anbelanot, dem spiralfürmig gewundenen Pfôrtneranhange des Octopus. In den kurzen Hals jener Blase, vielleicht aber nur neben demselben und geradezu in den Darm, mündet sich der Gallengang. — Der Darm, (Fig. 10, kk, Fig. 11, b, Fig. 12, c, Fig. 13 u. 14, b.) hat im Ganzen eine allenthalben sich fast gleichblei- bende Weite, geht etwas geschlängelt vom Magen nach unten und vorne zur Leber hin, verläuft dann an der untern Seite der Leber geradesweges von hinten nach vorne, hiegt auf dieser Strecke zwischen dem Hautsacke der Leber und dem zweiten grôssern Eingeweidsacke enge eingeschlossen, so jedoch, dass seine Umkleidung fast gänzhich dem leiztern angehôrt, und springt dann endlich noch eine kurze Strecke über die Leber nach vorne vor. Diess letzte vorspringende und nur kurze Stück legt in dem freien Raume zwischen dem Mantel und dem grôssern oder äussern Eingeweidsacke, weshalb denn auch die Darmexkremente, ehe sie vôllig ausgestos- sen werden künnen, in diesen Raum hineingelangen müssen. Von Windungen be- merkt man an dem Darme keine Spur, und es ist überhaupt diess Organ von einer auffallend geringen Länge; denn es ist selbst kürzer, als die Speiscrôhre. Uebrigens bemerkt man neben dem After noch zwei kurze, dünne und zugespitzte Fâden, die eine entfernte Aehnlichkeit mit den Fühlhôrnern einer Gartenschnecke haben. Aus der hintern Hälfte der Leber und, näher noch angegeben, aus der nach unten undhinten gekchrten Seite derselben, gehen zwei einander symetnischgeformte, re) über Perothis. 161 diinwandige, kurze und müssig weite Gänge hervor, verlaufen jetzt von ihrer Ursprungssielle nach hinten und oben, indem sie der Leber dicht anliegen, und verbinden sich zuletzt am Ende der Leber zu einem gemeinschafilichen, gleich- falls dünnwandigen und ziemlich weiten Stamme, der sich dann zwischen das Endstück der Speiserôhre und das Anfangsstück des Darmes zwischen legt, und etwas verengert, sich in den Behälter oder den Stamm der Pfértneranhänge aus- mündet. Diese Gefässe sind die galleführenden Gänge. Zwischen den Aesten der Gabel, die sie zusammensetzen, läuft der Darm hindurch (Fig. 10, m, Fig. 13, c.). Einen Tintenbeutel habe ich nicht gewahr werden kônnen. Was Esck- scholtz in seinem Reisejournale dafür ausgegeben hat, ist die Leber: was er aber für die Leber gehalten hat, sind blättrige und dem in Uniersuchung stehenden Thiere eigenthümliche Organe, die ich weiterhin noch näher beschreiben werde. Ebenfalls habe ich keine Spur von Speicheldrüsen auffinden kônnen. Die Geschlechtswerkzeuge waren bei den beiden Exemplaren, die ich unter- suchte, gleich beschaffen und schienen weiblicher Art zu sein. Der wesentlichere Theil von ihnen war ein beinahe kugelférmiger Kôrper, der ungefähr halb so gross, als die mit dem Anfangsstücke des Darmes zusammenhängende Blase war, der theïls mit der untern, theils mit der rechten Wand dieses Organes durch Zellstoff aufs innigste verbunden erschien. (Fig. 9, ï, Fig. 10, n, Fig. 14, £) Er bestand, wie der Eierstock anderer Säpien, zum Theil aus einer häutigen und übrigens sehr dünnwandigen Blase, zum Theil aus sehr vielen kleinen, eifôrmigen, und mit einem dicken, brôcklichen nnd gelblichen Stoff angefüllten Kôrpern, die alle mit ihrem dünnern Ende derjenigen Wand der oben erwähnten Blase, welche dem sackartigen Anhange des Darmes abgekehrt war, angewachsen waren. Nach hinten setzte sich jene Blase trichterfôrmig in einen hôchst engen Kanal fort (Fig. 10, p. Fig. 14, g) der das Anschen eines dünnen, fibrôsen Fadens hatte, und anfangs auch dafür von mir gehalten wurde. Ohne sich irgend wo zu erweitern, lief er geradesweses mitten durch die Hôhle des grôssern und äus- Mem. des sav. étrang. T. Il. 21 162 Me VA CAT UK VE, sern Eingeweidsackes, ringsum nur von der Flüssigkeit dieses Sackes umgeben, zu dem hintern Ende des Rumpfes hin, und ôffnet sich dann, dicht vor seinem Ausgange, zu einem sehr kurzen und überhaupt sehr kleinen Trichter erweitert, durch eine kleine Querspalte, die an der Bauchseite des Thieres zwischen der beiden Seitenhälften der Schwanzflosse und dicht hinter dem Ende des Rumpfes ihre Lage hatte (Fig. 2, e, Fig. 10, g.). Was die drei Herzen anbelangt, so lag das grôsste von ihnen unterhalb der hinteren Hälfte der Leber, so dass es diese von unten her grossentheils verdeckte, und war ihr zum Theïl auch angewachsen. (Fig. 11, ff) Ausserdem verdeckte es auch, wenn man das an der Bauchseite aufseschnittene Thier betrachtete, ei- nen Theil des Darmes und die Aeste der Lebergänge. Es hatte eine weisse und nur wenis ins Gelbe spielende Farbe, besass, wie das gleiche Herz anderer Säpien, ein schwammiges Gewebe, und bestand aus mehreren Stücken oder Kammern. Das eine Stück bildete einen quer über die Leber verlaufenden Halboürtel, war in seiner Mitte ziemlich breit und dick, an den Enden aber stark verjüngt, und setzte sich mit diesen Enden unmerklich in zwei Gefässe fort, die ihm das Blut von den Kiemen her zuführten. Ein zweites und ungefähr eben so grosses Stück ging breit und dick aus dem hintern Rande des vorigen hervor, verlief darauf immer enger werdend unterhalb des Darmes und der Leber geradesweges nach hinten hin, und setzie sich dann, beinahe zugespitzt, in eine zicmlich weite Ar- terie fort, die für die Geschlechiswerkzeuge, den Magen und die Pfôrtneranhänge bestimmt war. (Gegenüber der eben beschriebenen Kammer ging aus der vor- dern Seite der mittlern Kammer des Herzens eine dritte und kleinere hervor, bog sich etwas nach rechts hinüber, so dass sie nur allkein unter der rechten Seitenhälfte der Leber zu liegen kam, und theilte sich alsbald in 2 Hälften. Von diesen beiden Hälften aber verlief die eine nach vorne hin und gieng dann in eine Arterie über, die nur allein für die Leber bestimmt war und gleich nach ihrem Ursprunge in die Tiefe dieses Eingeweides eindrang. Die andere und etwas grüssere Hälfte der erwähnten Kammer dagegen bog sich nach rechis und He Per OM RTS 163 hinten um, und setzte sich dann in eine ziemlich weïte Arterie fort, die sich, wo der innere Eingeweidsack mit dem äussern verwachsen war, (also an den Bauchwänden dieser Säcke) zwischen beide Säcke zwischen leote, zwischen ihnen aber geradesweges nach vorne gegen den Kopf hinlief (Fig. 9, b) wo sie sich endlich zwischen den Augen in zwei Aeste zertheilte, die, wie mir es schien, dazu bestimmt waren, alle Theile des Kopfes und die Arme mit Zweigen zu versorgen. Von den beiden andern viel kleinern und einander symmetrischen Herzen hat ein jedes eine vüllig kugelrunde Gestalt, (Fig. 11, gg) eine isabellgelbe Farbe, ein zwar festes, jedoch mit vielen Zelten versehenes Gewebe, und eine im Ver- hältniss zu seiner Wandung nur wenig geräumige Hôhle, Sie gehôren den beï- den Seitenhälfien des Rumpfes an, hegen seitwärts und in ziemlicher Entfernung von dem mittlern Herzen, befinden sich ganz nahe dem hintern oder innern Ende der beiden Kiemen, und sind Theile des arteriellen, nicht aber, wie die Seiten- herzen des Octopus, Theile des venüsen Systems. Denn sie nehmen das Blut, das darch die Kiemen gestrômt ist, in sich auf und führen es durch zwei mäs- sig lange Gefisse dem mitilern Herzen zu. Dicht an seinem Ursprunge schickt übrigens ein jedes dieser Gefässe Zweige in zwei neben ihm liesende blättrige Organe, die ich weiterhin ausführlich beschreiben werde. Zu dem Venensysteme gehüren folgende Gefässe. Eine Vene, die neben der . Speiserôhre verläuft, fast eben so weit, als diese, und mit ïhr durch Zellstoff enge verbunden ist, aus den Armen und aus den verschiedenen Theïlen des Kop- fes ihren Ursprung nimmt und bis zu dem Magen hinreicht. Mit ihr verbindet sich in der Nähe des Magens eine andere aber kleinere Vene, die aus 4 verschie- denen und langgestreckten Acsten zusammengeflossen ist, von denen zwei neben den beiden Rändern desselben Theïles von hinten herkommen, demnach alle zu dem Mantel gehôren. Ausserdem gesellt sich zu den beiïden angegebenen Venen noch eine dritte hinzu, die aus dem Magen, den Geschlechtswerkzeugen und dem Darme das Blut zatdthfilitt Alle diese drei Gefässe verbinden sich nahe dem 4 164 PNAÏ TP RNARMRE; Magen zu einem zemhch weiten Stamme, der dann neben dem Ausführungseang des Eierstocks oder Hoden, und mit diesem, so wie mit dem Stamme des Gal- lenganges, dem Endstücke der Speiserôhre, dem Anfangsstücke des Darmes und der Arterie des Magens und der Geschlechistheile zu einem Strange verbunden, nach vorne und rechts hinaufstcist, darauf, um den rechten Rand der Leber sich herumschlagend, schräge nach links und vorne sich begiebt, auf diesem letztern Wege unterhalb der hintern Kammer des mitilern Herzens zu liegen kommit, and sich zuletzt in einiger Entfernung hinter der mitilern oder halboïürtelférmi- gen Kammer jenes Herzens in zwei Arme theit. (Fig. #1, h.) Dicht vor die- Theïlung aber nimmt er noch eine Vene auf, die vom hintern Ende des Rumpfes herkommt, mit der Bauchwand des grôssern Eingeweidsackes nach ihrer ganzen Länge verwachsen ist, und Blut führt, was in dem hintern Theile der Haut dieses Sackes, vielleicht auch in der Flosse gekreïsst hatte. Die beiden Arme des so eben beschriebenen Venenstammes laufen nach rechts und links, nur ein wenig aber auch nach vorne auseinander, begeben sich zu den beiden Kiemen hin und gehen unmittelbar in diese über. Wo der Arm von dem Stamme abgeht, befindet sich zwischen beiden eme leichte Einschnürung, gleich hinter derselben aber ist der Stamm am weitesten, Dasjenige Bluigefäss, welches den Kiemen das Blut zuführt, liegt, wie bei andern Säpien, in den äussern oder dem angehefteten Rande der Kiemen, An dem andern oder freien Rande der Kieme dagegen verläuft dasjenige Gefäss, wel- ches dazu bestimmt ist, von diesem Organe ein schon oxidirtes Blut zurück- zuführen. Merkwürdig ist es, dass bei Peroihis das Seitenherz nicht, wie bei Ocfopus mit demjenigen Blutgefisse zusammenhängt, welches das Blut der Kieme _ führt, sondern gesentheils mit demjenigen, welches das Blut von diesem Organe fortführt. Ausser den zur produktiven Sphäre gehôrigen Organen, die ich in den vor- stehenden Zeilen schon beschrieben habe, besitzt die Perothis noch einige andere, über Perothis. 165 die vielleicht nur allein ihr und ïhren Gattungsverwandten eigenthümlich sind. Es gehôren dahin zuvôrderst 4 blättrige und verhältnissmässig recht grosse Ein- geweide, von denen zwei in der rechten und zwei in der linken Kôrperhälfte liegen, und die je nach diesen Hälften einander symetrisch sind. (Fig. 9, € und f, Fig. 11, cc.) Man bekommit sie sogleich zu sehen, wenn man den Man- tel an der Bauchseite gespalten und auseinander gebreitet hat, da sie zu beiden Seiten des mittlern Herzens sich befinden und in den freien Raum zwischen dem Mantel und dem äussern Eingeweidsacke, von welchem letztern ein Jjedes einen ihm knapp anliegenden und mit ihm verwachsenen Ucberzug besitzt, weit hineinragen. In jeder seilichen Kôrperhälfte liegt das eine dieser Eingeweide dicht hinter dem andern, in dem Raume aber, der sich zwischen beiden befin- det, und zwar, an der Basis derselben, geht die Kiemenarterie und die Kiemen- vene je emer Setenhälfte hindurch. Das hintere Eingeweide ist etwas grôsser, als das vordere, beide aber sind ihrem Baue nach einander hôchst ähnlich, Was diesen Bau nun anbetnifft, so besteht ein jedes, abgesehen von der Beklei- dung, die es von dem äussern Emgeweidsacke erhält, aus zwei von einer zell- stoffisen, weichen und mässis dicken Haut gebildeten Lappen, die an ihrem brei- tern Ende, oder an der Basis des in Rede stehenden Organes, in einander über- gehen, und die ihre einander entsprechenden Flächen einander zukehren. Aus diesen Flächen aber geht ungefähr unter rechten Winkeln eine Menge Blätter hervor, die alle aus demselben Stoffe bestehen, woraus der Lappen selber zusam- mengesetzt ist, eme fast isabelloelbe Farbe haben, mässig dick sind, über die Lappen quer hinüberlaufen, einander ziemlich dicht anliegen und sowol auf ihren Flichen, als an ihrem freien Rande, ganz glatt sind. Die äussere Fläche der beiden Lappen dagegen, oder mit andern Worten, die äussere Fläche des gan- zen Eingeweides, ist durchaus glatt und besitzt eine grosse Menge sehr kleiner schwarzer Punkte, wodurch sie, von ferne betrachtet, schwarzgrau erscheint, Ferner waren an dem einen der von mir untersuchten beiden Exemplare die beiden Lappen eines jeden dieser Eingeweide einander ungefähr parallel; bei dem 166 RE AMP UE EE, andern Exemplare hatten sich dagegen an dem vordern Eingeweide jeder Seiten- hälfte die Enden der beiden Lappen, woraus es bestand, weit auseinander bege- ben und sich umgeklappt. Ein jedes der eben beschrichenen Organe endlich besitzt eine starke Arterie, die mit dem Gefäisse, welches von den Kiemen das Blut wegfübrt, zusammenhänot, und eme gleichfalls starke Vene, die dicht vor der Kieme in die mit dieser verbundene Vene übergeht. Wie übrigens aber die Verzweigungen jener Arterie und dieser Vene in den Blättern, woraus die eben beschriebenen Organe hauptsächlich bestehen, verlaufen, konnte ich nicht mehr herausfinden, doch habe ich noch so viel erkennen kônnen, dass weder die er- wähnten Blätter, noch auch die Lappen, denen sie aufsitzen, ein schwyammiges Gewcbe enthalten. Wahrscheinlich sind alle diese 4 Organe zu einer Sekretion bestimmt, nicht aber zur Aufnahme äusserer Stoffe, wie etwa des an das geathmete Wasser ge- bundenen Sauerstoffes. Dafür scheint mir der Umstand zu sprechen, dass die beiden Seitenhälften eines jeden fast nach ihrer ganzen Hôhe so untereinander verbunden sind, dass sich nur ihre Enden, wie es namentlich an den beiden vordern Organen des einen Exemplares der Fall war, auseimander begeben kün- men, ihre übrigen und grüsseren Theile aber immer dicht beieinander bleiben müssen, weshalb denn auch das geaihmete Wasser nur schwierig zu allen Blit- tern eines jeden dieser Organe einen Zugang finden, wenigstens nicht bei jedem Athemzuge zwischen ihnen erneuert werden kann. Vielleicht spricht für diese Meinung auch noch der Umstand, dass sich in jedes vordere dieser Organe ein anderes Organ ausmundet, was scinem Baue nach nur als ein Sekretionsorgan betrachtet werden kann. Diess Gebilde nun aber besteht aus einer ziemlich langen, mässig weiten, sehr dünnwandigen und mit einer irüben wässrigen Flüssigkeit angefüllten Rôbre, die spiralférmig zusammengewickelt ist und innerhalb des äussern oder grôssern Eingeweidsackes ihre Lage hat (Fig. 9, hh, Fig. 11, d.). Sie ist der Bauch- wand dieses Sackes altenthalben dicht angehefiet, geht von vorne nach hinten ue Per ou 167 über die Basis des hintern blittrigen Organes ihrer Seite hinweg, und reicht über diese ein wenig nach hinten hinaus, so dass sie, wenn man den Mantel an seiner Bauchseite aufgespalten hat, zum Theil schon auf den ersten Blick gesehen werden kann. Ihre Windungen werden durch lockern Zellstoff zusammengehal- ten, und ihre Hôble, die hinten geschlossen ist, wird allmählich, je weiler nach vorne, um desto enger. Ihr vorderes Ende aber dringt in die Basis eines der vordern blätirigen Organe ein, springt zwischen den beiden Hälften oder Lappen desselben eine mässige Strecke vor, und wird hier beinahe nach seiner ganzen Hôhe von einem Kranze kleiner und strahlenfôrmig auseinanderfahrender Blätter umoeben. Dieser äusserste und dünnste Theïl hat ungefähr die Form eines zu- sammengezogenen Fühlhorns von einer Gartenschnecke (Fig. 8, b). Das Gehirn (Fig. 7, À und B) stellt einen Ring dar, der besonders an semem obern und untern Theile recht dick und braeit ist, und durch den nicht blos die Speiserühre, sondern auch der Venenstamm, der das Blut der Arme und des Schlundkopfes zurückführt, hindurchgeht. Aus dem obern Theile dieses Ringes gehen nach hinten zwei recht starke Nerven, die einander parallel und fast geradlinigt neben den Seitenrändern des Knorpelstieles des Rückens, jedoch nicht innerhalb des Sackcs, der diesen Stiel einschliesst, sondern ausserhalb des- selben an der innern Fliche der Rückenwand des Mantels, von vorne bis bei- nahe an das Ende der Flosse verlaufen, In 1ihrer vordern Hälfte haben sie die Speiserôhre und denjenigen Venenstamm, welcher das Blut von den Armen zu- rückführt, zwischen sich. Uebrigens ist ungefähr auf der Mitte dieser vordern Hälfie ein jeder Faden zu einem l'änglichen und ziemlich grossen Ganglion ange- schwollen, von dem nach aussen hin sich mehrere Nervenfidchen in den Mantel hinembegeben. Vor und hinter diesem Ganglion aber habe ich nirgends weiter noch andere Zweige aus jenem Faden abgchen sehen. Sind demnach auch sol- che Zweige noch vorhanden, und das ist mehr als wahrscheinlich, so kônnen sie nur äusserst zart sein. — WVeit mehr Nerven, als aus dem obern Theïle des ringférmigen Gehirnes, gehen aus dem untern und grôssern Theïle desselben 168 PA Sol MTL KP hervor. Dahin gehôren zuvürderst zwei sehr dicke Stränge, die aus dem vor- dern Rande dieses Theïles, ein jeder mit einer ziemlich starken Anschwellung entspringen, geradesweges nach vorne verlaufen und darauf verzweigt in die Arme eindringen. Zwei andere, aber sehr viel zartere Nervenfäden, entspringen aus der antern Fliche des angegebenen Theïles, verbinden sich gleich hinter ihm zu ei- nem etwas dickern Stamme, und dieser spaltet sich dann ungefähr da, wo die obere Wand des Trichters in die Hautbedeckung des Halses übergeht, in zwei lange Aeste, die neben einander nach hinten verlaufend der Bauchwand des äus- sern Eingeweidsackes aufliegen, mit ihr verwachsen sind, die Arierie, welche von dem mittlern Herzen dem Kopfe das Blut zuführt, zwischen sich nehmen, an der rechten Seite der Leber fortgehen, und sich zuletzt in die Leber, das mitt- lere Herz, die 4 blättrigen Eingeweide und deren rührenférmige Anhänge den Magen, den Eierstock, den Darm und die Anhänge des Darmes verzweigen. Zwei andere und noch zartere Nervenfiden treten getrennt von einander aus dem hintern Rande der untern Parthie des Gehirnes hervor, fahren seitwärts aus ei- nander und begeben sich, wie es scheint, in den Mantel. Aus derselben Parthie endlich, aber seitwärts, gehen die beiden Sehnerven hervor. Sie sind die dick- sten Nerven des Thieres, haben auch eine ziemliche Länge, und ein jeder von ibnen ist dicht vor dem Auge, welchem er angehôrt, zu einem beträchtlich gros- sen Ganglion angeschwollen. Ausser den schon erwähnten Ganglion kommen noch drei an der Speise- rôhre vor, da wo diese aus dem Schlundkopfe hervorgeht. Das eine und grôs- sere ist halbringfôrmig, ziemlich dick und liegt an der untern Seite dieser Rôhre, die beiden andern aber sind rundlich und liegen dicht neben einander an der obern Seite der Speiserôhre. Von ihnen gehen viele Fäden in den Schlandkopf und einige wahrscheinlich auch in die Zunge über. Ob sie aber durch beson- dere Fäden gerade zu mit dem Gehirn zusammenhängen, kann ich nicht mit Bestimmtheit angeben. Was das Auge anbelangt, so ist der dicke Stiel, oder vielmebr der Hügel ü bar aPie mo th ss. 169 auf dem es sich befindet, ganz hohl und besteht zum grôssern Theile aus den allgemeinen Hautbedeckungen, zum kleinern Theile aus einem dünnhäutigen Sack (Fig. 15, b), der von dem Seitentheile des Kopfknorpels, mit dem er fest ver- wachsen ist, bis zu dem Auge, dessen Hintergrande er gleichfalls angewachsen ist, hinreicht. Duarch ihn geht der Sehnerve hindurch. Ausserdem befindet sich in ähm eine kleine Quantität von einer hellen, wässrigen Flüssigkeit, und ein ver- hältnissmässig recht grosses und fast kugellôrmiges Ganglion, das dem Hinter- grunde des Auges angeheftet ist, und in das der Sehnerve sich endigt (Fig. 15, d,'e). Als ich diess Ganglion näher untersuchte, bemerkte ich, dass es aus ei- ner mässig dicken Hülle und einem verhältnissmässig recht grossen Kerne be- stand. Die Hülle war deutlich faserig und ihre Fasern (Nervenfasern) verban- den sich zum Theil netzartig unter einander. Der Kern dagegen war in seiner Substanz ganz gleichartig, so wie geronnenes Eiweiss. — Die Sclerotica ist in ibrer ganzen Ausbreitung zunächst von einer mässig dicken, schwarzhraunen, weichen und allenthalben gleichartigen Haut bekleidet, und auf diese erst folgen die allgemeinen Hautbedeckungen, Gleichsam durchbohrt ist sie von mehreren kleinen weisslichen und in ihrem Aussehen sehr kleinen Pérlen ähnlichen Gebil- den, die sich mit ihr von der Scerotica abziechen lassen, und vielleicht besondere Nervenganglien sind. Sie liegen in zwei Reïhen, und die innere oder die dem Grunde des Auges näher liegende Reihe besteht aus 5 grôssern, die andere aber, oder die der Pupille näher liegende aus 3 kleinern solcher Gebilde. = Die Linse ist in ihrer Achse Finger, als in ihren Querdurchmessern, ragt nach aussen weit hervor, und schien mir einen weit üefern für die Anheftung der Iris bestimm- ten Einschnitt zu haben, als der gleiche Theil des Octopus. Am übrigen aber ist das Auge der Perofhis ganz so gebaut, wie das gleichnamige Organ des Ociopus, Mer. des say. etrang. T. II, 22 170 2R NA om BK 8, Von der andern Art von Perothis (Perothis dubia) ward nur ein einziges Exemplar, und diess nur in einem verstümmellen Zustande gefangen, Sie ist ein wenig grôsser, als die vorige, in der äussern Form ibr sehr ähalich, in dem innern Baue aber in mehrfacher Hinsicht ‘verschieden, Eschscholtz hat in seinem Reisejournale sich Folgendes darüber angemerkt: » Ein todtes Exemplar mit 8 kurzen Armen. Zwischen ihnen sind nicht die Stummel von den langen Fangarmen anzutreffen, doch scheinen sie unter der Haut zu stecken. Am untern Rand des Augenhedes befindet sich ein kurzes dickes Fidchen. Die äussere Fliche des Mantels ist etwas rauh, rothbraun, mit emigen abgekürzten, punktürten Querlinien gezeichnet, Die Schwanzflosse ist ab- gebissen, sie scheint aber auch gestielt gewesen zu sein, indem die beschädigte Eliche sehr klein ist.‘ Seiner äusseren Form und Beschaffenheit nach stimmte das mir vorhegende und im Weingeiste aufbewahrte Stück dieses Thieres, abgesehen von den Stum- meln der Fangarmen, mit dem gleichen Theile der erstern Art von Perothis überein. Einige Eingeweide aber weichen bedeutend von den gleichnamigen Organen der Perothis Eschscholteït ab. Zu diesen gehôrte unter andern das mittlere Herz, das gleichfalls, wie das mittlere Herz jener ersteren Art, rechts vom Darme der untern Fliche der Lebef anlag. Dasselbe stellte, wie die beiden andern Herzen eine Kugel dar, die nur etwas grôsser, als jene, (dagegen viel kleiner, als das gleiche Herz der erstern Art) war, und in ihrem imnern Baue mit ihnen vüllig übereinstimmte (Fig. 12, g). Aus ïihm gingen 4 Gefässstimme hervor, die mit ihm zusammen ein Kreuz darstellten: zwei davon gingen, einander gegenüberste- hend, Saitwärts zu den beïden Kiemen hin, das dritte und hleinste verlief nach vorne und drang in geringer Entfernung vom Herzen in die Leber hinein; das vierte aber und grôsste begab sich nach hinten, bog sich dann an dem hintern Ende der Leber nach vorne um, nnd verlief endlich auf der Bauchwand des Eingeweidsackes zu dem Kopf hin. Die Leber war rechts und links etwas zu- BROrIR er a HR PS: 171 sammengedrückt, an ihrem untern Rande aber nicht gewülbt, sondern, wie die menschliche Niere an ihrem innern Rande, etwas ausgehôhlt (Fig. 17 und 18, a). Der Magen hatte eine Form, wie der gleichnamige Theil der'erstern Art von Perothis, war aber durch eme Flüssigkeit ziemlich ausgedehnt (Fig. 17 und 18 o). Dagegen war der Sackartige Anhang an dem Anfangsstücke des Darm- kanales sehr zusammengezogen und stellte einen kurzen und abgestumpften Kegel dar (Fig. 17 und 18 d). Getrennt von einander gingen in iïhn die beiden Gallengänge über, die aus dem hintern Ende der Leber hervorkamen und zur Hiälfte ihrer Länge an der Leber verhefen. Blinddarmäbnliche Fortsätze aber waren mit dem erwähnten Anhange des Darmes nicht verbunden. Zugegen waren sie allerdings, lagen aber in zwei Gruppen vertheilt an dém hintern Ende der Leber, (Fig. 17 und 18 f,) und es bestand eine jede solche Gruppe aus 2 Reihen kurzer und wenig verzweigter Stämme, die alle getrennt von einander in denjenigen Theïl des Gallenganges übergingen, der an der Leber seinen Verlauf machte und mit ihr nach seiner Länge verwachsen war.*) — Die fadenférmigen Anhänge an dem, Ende des Darmkanales waren viel länger, als bei Perofhis Eschscholtzii. Ein Tintenbeutel fehlte. Auch schienen in dem vordersten Paar der blättrigen Organe besondere rôhrenfôrmige und spiralférmig zusammengewundene Anhänge zu fehlen. — Von Geschlechtswerkzeugen war Nichts aufzufinden, wahrschemlich hatten sie in demjenigen Theile des Thieres gelegen, welcher abgebissen wor- den war, *) Achnliche Gebilde hat Grant bei Loligo sagittala gefunden, Sie liegen nach ïhm am untern und vordern Ende der Leber dieses Thieres, bestehen aus vielen rosenrothen Lappen, umgeben 2 Gal- lengänge und üffnen sich in dieselben durch viele kleine Gänge. Mit den Geschlechtstheilen stehen sie in gar keiner Verbindung, Einspritzungen in den Magen gehen durch die zwei Gallengänge in sie hineim. Grant vergleicht sie dem Pancreas der Raja batis und anderer Knorpelfische (S. Isis vom Jabr 1832, Heft VI, Seite 610.) s m. URI ob atabudad MU DS 0 ose drvdé e ‘HA gislesst at Gadt Siret "= 16 caéts sdoifequidn À als NUE ancdudi. spin don, vob AW og (his aus bag meadiortd:sedif. 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Das Thier von der untern oder Bauchseite angesehen. a, Stummel des Fangarmes; b, Trichter; c, Seitenôffnung und d, Bauchôffnung des Man- tels; e, Mündung der Geschlechtsorgane. Ich habe diese und die vorige Figur so gezeichnet, als sei der Mantel undurchsichtig, damit nicht eine Täuschoung hinsichtlich der äussern Form des Thieres veranlasst würde. Das Thier von der Rückenseite angesehen, um die Lage des Knorpelstieles zeigen zu kôünnen. Die Flosse ist so eingeschlagen gezeichnet, wie ich sie bei den Exemplaren, die ich untersuchen konnte, fand. Eine einzelne Warze des Mantels stark vergrôssert und von ihrer äussern Seite angeschen. | Ein einzelner Saugnapf von der Seite angeschen. Derselbe von vorn angesehn. Das Gehirn von der untern oder Bauchseite angesehen und stark vergrüs- sert. a, Nerve, der zu den Armen geht; b, Augennerve; ce, Nerven, die zum Rücken gehen; d, Eingeweidnerve. Zwischen ihm und den Nerven cc, befinden sich noch 2 andere, die für den Mantel bestimmt sind. Fig. 10. Fig. 11, Fig. 12. Fig. 13. Ein Theil eines der beiden vordern blättrigen Organe nach der Länge durchschnitten. b, Ende des mit ibm verbundenen und in ihn eindrin- genden rôhrenférmigen und spiralférmig gewundenen Organes. Eine Perothis um die Hälfie vergrôssert, deren Mantel und Trichter an der Bauchseite nach der Lénge durchschnitten und zum Theil zurückge- klappt worden sind. a, der aufgeschnittene Trichter; AA, ein Theil des Mantels; BB äusserer oder grôsster Eingeweidsack; C, Scheidewand zwischen der untern und seithehen Kammer des Mantels ;: b, ein Arterie, die von dem mittlern Herzen Blut zum Kopfe führt; c, Darm; d, Leber; e, vorderes und f, hinteres blättriges Organ; #, Kiemen; h, spiralférmige und mit dem vordern blättrigen Organ verbundene Rôühre; 1, Eerstock. Die grôssere hintere Hälfie emer Perothis nach der Länge in der. senkrech- ten Ebene so durchschnitten, dass sie in 2 gleiche Seitenhälfien zerfällt worden ist, und die rechte Seitenhälfte so gelegt, dass die Schnittfläche zu Gesichte gekommen ist. a, Trichter; bb, Hôhle zwischen dem Man- iel und äussern Eingeweïdsack; ec, Rückeénknorpel; dd, Kopfknorpel; d, der mit der Hôhle dieses Knorpels in Verbindung stehende kleine und der Länge nach durchschnittene Eingeweidsack; e, der zweite kleinere Eingeweidsack, in dem die Leber hegt (dieser Sack ist ganz gelassén) ; Îff, grüsserer Eingeweidsack nach der Länge halbrt: 98, Speiserôhre; h, Pfôrtnerblase; 1, Baumartig verzweigte Pfértneranhänge ; kk, Darm; 1, Leber; m, Gallengang; n, Kierstock; p, Eierleiter; q, äussere Mün- dung desselben. Ein Theil der Eingeweide dreimal vergrôssert und von der Bauchseite an- geschen. a, Leber; b, Darm; ce, vordre (obere) blättrige Organe. (Das eme davon ist ausgebreitet, das andere geschlossen) und rührenférmiges und spiralartig gewundenes Organ; e, Kieme; fff, mittleres Herz; gg, Sei- tenherz; h, Blutgefäss, welches das von den Kiemen kommende Blut wei- ter führt. Ein Theil der Verdauungswerkzeuge ebenfalls dreimal vergrôssert.. a, Ma- gen im zusammengezogenen Zustände; b, Speiserôhre; c, Darm ; d, Pfôrt- ncrblase; e, Pfôrineranhänge (ihr Stamm ist aufgeschnitten). Leber und Darm 1£mal vergrôssert. a, Leber; b, Darm; c, Gallengänge, 179 Fig. 14. Ein anderer Theil der Eingeweide eben so stark vergrôssert und in ihrer natürlichen Lage und Verbmdung. a, Speiserôhre; b, Darm; c, Magen ; d, Pfôrtnerblase; e, Pfôrineranhänge; f, Eierstock; g, Eierleiter, Fig. 15. Der Kopfknorpel mit den Augen, von der Bauchseite angesehen und eben- falls 1mal vergrôssert. a, Auge; b, eine weite hautartige Scheïde des Sehnerven; c, Kopfknorpel; d, Sehnerve; e, Ganglion desselben. Fig. 16. Mitileres Stück einer Perothis von der rechten Seite angesehen., Der Mantel bb, ist an dieser Seite von der Oeffnung aus, die zum Eindringen des Wassers bestimmt ist, bis beinahe zur Mitte gespalten und auseinan- dergelegt, um die Klappe sehen zu lassen, die sich dicht hinter jener Oeffnung befindet. Fig. 17. Einige Eingeweide von Perothis dubia 14mal vergrôssert und von der lin- ken Seite angesehen. a, Leber; b, Speiserôhre; c, Magen; d, Pfôriner- blase; e, Darm; f, Anhänge des Gallenganges. Fig, 18. Düieselben Theile und das mittlere Herz von der rechten Seite angesehen. a — f, wie in der vorigen Figur; g, das mittlere Herz mit seinen Blut- gefässstäammen, Pibée Artror mb, sou: Kôrper, kegelfôrmig mit einem schmalen, langen Rückenknorpel, am hintern Ende mit zwei seitlichen, flügelf‘rmigen Flossen. Saugnäpfe grôsstentheils knorp- lich ohne Hacken, zweireihig. Arme acht, kurz. Ausser den acht Armen zwischen und etwas zur Seite vom ersten und zweiten Paare derselben (die Arme von der Bauchseite an gezählt) die mehr oder weniger deutlichen, stets saugnapflosen Rudimente eines fünften Armpaares, 176 1. Perothis Eschscholtzir. Stummel des fünften Armpaares deutlich sichtbar, walzenférmig abgestutzt. Unter dem Augenliede kein fadenférmiger Anhang. >. Perothis dubia. Stummel des fünften Armpaares von aussen nicht sichthar. Am untern Rande des Augenliedes ein kurzer, dicker Faden. BESCHREIBUNG DER DO M, DU" À, EINER NEUEN GATTUNG MO L Um RS Ke Be Ne VON Prof. ESCHSCHOLTZz. (Mitgetheilt von Prof, Rarhke.) LUS IS Pen 5 (Gelesen am 1ô. Januar 1833.) Acura (ayrivoux, ingenium). Neue Gattung der Tunicata, den Gattungen Pyrosoma und Salpa verwandt; ersterer, indem mehrere Thierchen an einem ihnen allen gemeinschafilichen Kôrper hängen, letzterer indem jedes einzelne Thierchen im Bate seiner Organe grosse Uebereinstimmung mit den Sa/pen zeïgt. Der gemeinschafiliche Kôrper oder Thalamus besteht aus einem walzenfôrmigen Faden, welcher 4 bis 3 Linien breit und mehrere Zoll (6). lang ist und einen schleimigen Kern hat, welcher mit einer weïsslich gefärbten sehr dünnen Haut überzogen ist. An diesem Faden hängen kleine salpenähnliche Thierchen mittelst eines Stielchens fest, und zwar alle in einer Reïhe und nur an einer Seite des Fadens. VWenn sie von ihm loslassen, so bleiben an ihrer Stelle kleine, dehn- bare Zipfel stehen, Die einzelnen Thierchen sind hôchstens anderthalb Linien 23 178 ES CH SYNC HO TZ, lang, linglich-eiférmig, an beiden Enden abgestutzt und offen. Die Bauchseite geht am hintern Ende in einen ziemlich langen Fortsatz aus, mit welchem das Thier am Faden festsitzt. Die diesem Fortisatze entgegengesetzte Oeffnung des Kôrpers entspricht der vordern der Sa/pe, hat aber keine Lippen. Den grôssten Theil der grossen Hôhle des Kôrpers nimmt die breite Kieme ein; sie nimmt ihren Ursprung an der Rückenseite vom vordern Kôrperende und zwar in Gestalt von zwei Blittern, diese reichen dann bis nahe dem hintern Kôrperende hin, wo sie sich nach der Bauchseite umschlagen und an ihr bis zur Mitte des Kôrpers wiederum hinauf- steigen. Jedes Kiemenblatt besteht aus feinen weissen Querfäden, von denen im- mer zwei an beiden Enden unter eimander verbunden sind und auf diese Weise einen zusammengedrückten Ring bilden; diese Ringe sind am Anfang und Ende der Kieme sehr klein, in der Mitte aber sehr breit. Zwischen den Blittern des obern Kiemenendes bemerkt man den etwas näher der äussern Haut liegenden, weissen, verhältnissmässig ziemlich grossen Nervenknoten und feine von ihm ab- tretende Nerven. Vor dem vordern Kiemenende aber bemerkt man einen weiss- lichen Faden, der anfangs in einen kleinen Kreis zusammengeschlungen ist und darauf einen Faden links, einen andern etwas tiefer entspringenden rechts abgiebt; diese gehen am Rande der vordern Oeffnung zur Bauchseite hin und vereinigen sich hier in eine breite, weisse Bauchlinie, die bis zum Bauchende der Kieme reicht. Im hintern Winkel der Bauchseite bemerkt man den weisslichen, sack- ôrmigen Magen und von ihm ein kurzes Darmstück sich nach oben wendend und sich dort mit erweiterter Oeffnung mündend, ein anderes kurzes aber sich seitlich wendend. Unter dem Magen pulsiert das kleine, wasserhelle Herz. Vom Darm oder Magen, bis zur Spitze des Fortsatzes verläuft ein feiner. Kanal. Die Spitze des Fortsatzes selbst ist an zwei Stellen weisslich trüb und die hin- tere Ecke etwas abgestutzt. Die hintere Kôrperôffnuug ist rund und ohne, Lip- pen; sie sowohl als die vordere standen immer offen. Das Thier schluckte bald Beschretbung der Anchinia. 179 vorn Wasser ein und schwamm nach vorn, bald hinten ein und schwamm rück- wärts; übrigens scheint das Wasserschlucken oder vielmehr das dem Respiriren ähnliche beständige Einschlucken und Ausstossen des Wassers zu ibrer Respira- tion nicht besonders nothwendig zu sein, indem die Thierchen die grôsste Zeit über unbeweglich lagen und nur spät erst anfingen zuweiïlen Wasser einzu- schlucken. Fünf feine Reïhen von Muskeln, die den Kôrper in gleichmässigen Entfernungen umgeben, waren zu bemerken. Species: Anchinia Savigniana. Gefangen unter dem 46° N. Br. und dem 16° W. Linge von Greenwich, Abbildungen vom Thier siche auf Taf. I. zu Rathke's Abhandlung über / Perothis, Fig. 19 und 20. t 4 # % ext y Salah ä PAT dis amonovr do Pau cris nait bled aber nous manche shié Le sue mob ail sferrir soboiléshtannesst/ est. trio dos ss | “eniquoit di us ace VT. ab roro fran buves noofseni saibuëtésd sébiladi x do) steüig. ob nédneilT sil mabni rise m4 > gibeswdièe Wen «à -usuis rec WY -usliswunt magie asile bou gel doilg ; RARE ni radis sb sb rail LU si nie os 5: . . } "4 | ” cul Le à , url Let “tr pi este de no ait” NT ‘ar, “ob bay “4 k ù di gaulbnidd À DR us Ai “KT lus osie t Le ue é “rio Méubeh ya NartRx [114 SE eu L PAM AE 4 çépiés . her LM LE Perle toi te L # kb "e Le HLrE de 6] ar wii: sl Han, : : eg" 1 ÊTE sign ni sd Fée). de, Ranch Lit Hesse ru LL cie EME ETATS $ 24 le ©, SPL AA Ho D Ter et F \ JE 2 Peg.d. Lee Le Si € LDrelhorn VA è Û À x "A ar NS LIEU CHARTE RES LA #r TRE vh TABLE DES MATIÈRES. M. ox Kirrurz, Ueber einige noch unbeschriebene Vôgel von der Insel Lu- zon, den Carolinen und den Marianen (avec dix planches gravées et co- 0 Sccccomc2006000009000000020.0 loriées), } 4205 04 MN RAR MER RE re see M, Posters, Bemerkungen über die Vulkane der Halbinsel Kamitschatka, ge- © sammelt auf einer Reise um die Welt in den Jahren 1826 bis 1829 auf der Brigg Senjavin unter der Leitung des Russisch - Kaïserlichen Flottka- pitains und Ritters Friedrich v. Lütke (avec sept planches lithographiées) M. PRUERNER, Beaniwortung der von der Kaiserlichen Akademie der Wis- senschaften in St, Petersburg im Jahre 1829 aufsestellten technologischen Preisfrage die Sodafabrication betreffend . . . . «+ .:. « : : M. pe ScauzréN, Déduction des équations de l'équilibre des fils élastiques, au moyen d'une méthode: nouvelle... mm RS 2e 0 (; CPU QNE .M. BuNGE, Enumeratio plantarum, quas in China boreali collegit, anno 1831 M. Raruke, Perothis, ein neues Genus der Cephalopoden . . . . . M. Escuscuorrz, Béschreibung der Anchinia, einer neuen Gattung der Mol- lusken. Mitgetheilt von Prof. Rarhke . ANNE ARE 4 28 (A ces deux derniers mémoires appartiennent deux planches gravées). A cette livraison est jointe aussi une planche gravée et coloriée, re- présentant le T'urdus terrestris et appartenant au mémoire de M. ArYlilz inséré au 1° volume de ce recueil page 232% Où A"? 6 # 6\"o ù d2-b S > Soccer mega goerecececscuc pouces peu-000c20206068000600060605060006252202000000000P00086 2600 te à - MIÉEMOIRES PRÉSENTÉS À 2} L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE St PÉTER S HO URG x PÂR | DITBRO GAVANST » HEMAEQU SD AN SIS ESUANS SE MB L É ES. TOME SE CO N D. 37° LIVRAISON. à © je Le } Ms WF u | Ge K : à 1 : mn amp de a 4 sir Vers : L ? 14 ok ; Lo ÉR Le ea ‘ s ” t 4 ve Me 0 %o oO 8 ‘” -38 IUT 3h gablt As v Dr fis Hi ee 154 PAT nr HP 08 cb dés” roger RS GA nié W D'LTE NS à hr mobs Baliiiio 68 08 ut bu SE LEE NS 41b x nier tes Li à OR Ver Boo Mésie #5: aid ES fereb Jde hafdes lot ue asba Helié SD° nèta oi den AE À RBAUENE Fou stsiérg ARE" it CS “eur MOTS RS | NO EC C0 ii Rs à * 'stitalf Bale: D'OR CHiSt 0P* DC URS ‘Mi | + SUR Se dr F4 “À | ee | 14 k LOTO 2" “lite k. vi bon Val: nhe voit gts sébèn DOCA Nb: idiot: st - Ms titi 3 Lin Ge Wide. « di ENS ca Fr: - RE cut eichion mi, Bhesbet }éEhe Mdr vx eng ait Ad Gage: ju ice hé: MORE agité ie + ur ia D N' & tot du VA Lie Pr vi S * L2 Ÿ Û k , À ,& Ù , fige. ES NÉ te tlretessé ER RE art A ch Linge dt Nbr din. ++ LARGE ef Pt VE dire S ak The ‘+ te dei Lei dent, + Lin, | Pre" +4 sir ardf dx Fr. we Dé Pur? W bre Lin. y. te Mt w sn nn phteye des a8 CAR nur , M 29 CAT OA NOT CR,. ET Let ninths mit sel 48 Mer ‘ dou : 2. PBaer: Mber de Goflhche: der Ahlagaderr Ai SR, MÉMOIRE SUR LES MALUIN.E,S A, VA PE U,R, PAR M. LE LIEUTENANT - GÉNÉRAL BAZAINE, (Lu le 14. Avril 1830.) Crsr à la création de la machine à vapeur que l'industrie est redevable de l'activité prodigieuse qui est un des caractères distinctifs de notre époque. Cette admirable invention, que les efforts de l'esprit humain ont portée dans le cours d'un siècle au degré de perfection où nous la voyons aujourd'hui, mérite sous un double rapport de fixer l'attention, puisqu'elle rentre à la fois dans le do- maine des sciences qui l'ont conçue, et dans celui des arts qui l'ont réalisée, En essayant d'exposer ici les. recherches entreprises dans ces dernières années pour accroître et régulariser sa puissance, je hasarderai à ce sujet quelques aperçus qui me sont parlüculiers, et sur lesquels j'appellerai les lumières de l'ex- périence. Comme avant d'entrer dans les discussions relatives à un objet aussi important, il est essentiel de bien connaître les états successifs par lesquels a passé la machine à vapeur, je présenterai d’abord une esquisse rapide de l'ori- gine et des progrès de cette grande découverte. La dilatation de l'air par le feu, et la puissance des vapeurs aqueuses, sont des phénomènes dont l'observation remonte à la plus haute antiquité; mais l'idée de faire servir la vapeur de l'eau à la production d'effets utiles, appartient exclusivement aux siècles modernes. Presque toutes les nations de l'Europe _se sont disputé l'honneur de l'avoir énoncée les premières. Si l'on devait trou- Mem. des Sav. étrang. T. Il. 28 214 BAS aN EE, ver dans cette idée l'origine des machines à vapeur, Salomon de Caus, ingé- nieur français, aurait sans contredit la première part à leur invention, puisque les fontaines à vapeur, décrites dans son ouvrage publié en 1615, ont précédé de près de 50 ans la pompe à feu du Marquis de Worcester, que l'Angleterre regarde comme le premier qui ait révélé dans la force élastique de la vapeur, un nouvel agent mécanique d'une puissance indéfinie. Mais je ne crois pas qu'aucun esprit juste me désavoue, quand j'avancerai que les fontaines de Salo- mon de Caus, les aïîles à vapeur de Branca, et la pompe à feu énigmatique de Worcester, lors même que leur exécution eût été couronnée de succès, n'auraient fait que constater l'énergie des vapeurs aqueuses, et n'offriraient de commun avec les machines à vapeur proprement dites, que l'identité de la puissance. Il n'est pas nécessaire, pour s'en convaincre, d'analyser le mécanisme de ces dernières; il suffit de lire avec attention leur histoire, pour s'assurer qu'avant de les créer, il a fallu consacrer en même tems deux principes également indispensables à leur existence. Le premier consistait dans la force de pression exercée par la vapeur contre un piston assujetti à se mouvoir dans l'intérieur d’un cylindre; le second, dans la propriété qu'a cette même vapeur de se condenser par le refroidissement, et de former un vide au-dessous du piston mobile. Ce sont là certainement les deux seuls faits physiques sur lesquels repose la construction des machines à vapeur les plus parfaites, lorsqu'elles sont destinées à agir à basse pression; c’est- à-dire, avec une force égale au poids de l'atmosphère. Or ces deux principes fondamentaux ont été pour la première fois énoncés d'une manière positive, et appliqués à la construction d'une machine susceptible de fonctionner, dans un écrit de Papin, consigné dans les Æc{a eruditorum de 1688 et 1690. Dans cet écrit mémorable, l'auteur observe que l'eau transformée en vapeur par le feu, a la propriété de faire ressort comme l'air, et de se condenser ensuite par le froid, de manière à ne laisser aucune trace de ce ressort. C'est sur cette propriété qu'il fonde la construction d'une machine propre à soulever un poids considérable, ou à vaincre une résistance donnée, au moyen d'une Sur les Machines à vapeur. 215 corde et de poulies de renvoi. Cette machine se compose d'un cylindre droit ermé par le bas, et ouvert à la partie supérieure, dans lequel se meut libre- ment un piston sans soupape, percé d’une ouverture destinée à servir d'issue à l'air comprimé dans le premier instant du mouvement. On introduit au fond du cylindre une petite couche d'eau sur laquelle on fait descendre et reposer le piston; on bouche l'ouverture par laquelle l'air s’est échappé, et l'on applique le feu sous le fond du cylindre. L'eau, réduite en vapeur, acquiert bientôt une force élastique supéricure à Ja pression atmosphérique, et soulève le piston jus- qu'au haut du cylindre, où un arrêt en entrant dans une entaille ménagée sur la tige, le retient suspendu. On retire le feu; la vapeur en se refroidissant se condense, et forme un vide entre la surface inférieure du piston et le fond du cylindre. Si dans cet état, on lâche l'arrêt qui retenait le piston, il est clair que celui-ci se trouvant pressé par son propre poids et par celui de l'atmo- sphère, descendra dans le cylindre, et pourra vaincre toute espèce de résistance inférieure à la somme des deux pressions qui le sollicitent, Une nouvelle applica- tion du feu sous le fonds du cylindre reproduira les mêmes conséquences, et l’on obtiendra ainsi un mouvement alternatif qu'on sera maître de continuer indéfiniment. En lisant ces détails, la partialité la plus opiniâtre est obligée d'y recon- naître la description claire et précise d'une machine atmosphérique, moins par- faite sans doute, mais tout aussi complète sous le rapport des principes du mou- vement, que la machine de même espèce, imaginée plus de 15 ans après par Newcomen, et à laquelle‘les Anglais eux-mêmes conviennent que le procédé du physicien français a servi de base. Ce seul fait suffit, à mon avis, pour décider la question relative à la prio- rité d'invention, car s'il est constant que les machines à vapeur actuelles ne sont autres que la machine de Newcomen, perfectionnée par les travaux de ses successeurs, 1l serait souverainement injuste de refuser au génie inspirateur de celle machine, les honneurs de la prémière découverte. C'est donc encore au siècle de Louis quatorze, à ce siècle, auquel il semble Li 216 BAZAINE, qu'il ait été donné de cumuler sur la France tous les genres d'illustration, que le monde civilisé est redevable de la grande révolution qui s'est opérée dans la mécanique industrielle. La gloire de Papin, qui en fut le premier moteur, est d'autant plus com- plète, que son esprit ingénieux a su dès-lors embrasser toutes les conséquences de son admirable invention. Non seulement il annonce dans l'ouvrage que j'ai cité, que sa découverte est applicable à l'épuisement de l’eau des mines, au jet des bombes, et à la remorque des navires contre vents et marées; mais encore il décrit avec une clarté remarquable le moyen de réaliser cette dernière concep- tion, en plaçant sur les côtés des bâtiments des roues à aubes, auxquelles on imprimerait un mouvement de rotation, à l'aide de ses nouveaux cylindres à va- peur. Ainsi tout en découvrant le mode d'action le plus favorable pour mettre en jeu la force nouvelle dont son digesteur lui avait depuis long-tems dévoilé la puissance, un instinct divinateur lui révélait déjà des applications qui ne devaient éclore que long-tems après lui. Mais ce n'était point assez pour le génie de Papm, d’avoir offert dans son esquisse de la machine atmosphérique, le type originel de toutes les machines à basse pression qui l'ont suivie; il imagina encore en 1707 une nouvelle machine à cylindre où la vapeur, après avoir agi contre le piston avec une pression de beaucoup supérieure à celle de l'atmosphère, n'est plus soumise à la condensa- tion, mais s'échappe dans l'air sour la forme gazeuse. Il est impossible de ne pas voir dans cette disposition, l'idée mère des machines à haute pression, que Leupold reproduisit en 1720 sous une autre forme dans son Teatrum machinarum. Si lon joint à tous ces titres de gloire de Papin, l'invention du digesteur auquel il a donné son ncm, si l'on se rapelle que les machines, dont il traça pour ainsi dire les premières ébauches, lui doivent encore plusieurs détails de construction de la plus haute importance, tels que les soupapes de sûreté, le robinet à 4 ouvertures, etc.; si l'on considère enfin que tant de travaux remar- quables lui sont garantis par les témoignages les plus authentiques, on ne sau- Sur les Machines à vapeur. 217 rait se défendre d'un sentiment pénible, en voyant les efforts par lesquels plu- sieurs Anglais, recommandables d’ailleurs par leurs écrits, ont tenté de lui ravir l'honneur de ses découvertes. Dans les discussions qui se sont élevées à ce suiet, l'amour propre national a été poussé jusqu'à l'injustice: comme on ne pouvait étouffer la voix de l’histoire, on a essayé, en tronquant ses récits, et en déna- turant les faits, de rabaisser le mérite de ce grand homme, parce qu'il était né sur le sol français. De semblables préventions ne sont pas seulement contraires à la dignité de la science, elles sont encore offensantes pour la grande et noble nation dont elles prétendent embrasser les intérêts. Le génie de l'Angleterre, qui a sû se faire une si belle part dans la construction des machines à vapeur, est trop généreux pour envier à la France la gloire d’avoir cueilli les premières palmes dans un champ qu'il a moissonné ensuite avec tant d'éclat. Papin, en construisant ses cylindres dont le piston était alternativement soumis à la force expansive de la vapeur, et à la pression de l’athmosphère, s'était arrêté, comme on l'a vu, à l'idée de produire la condensation par le seul effet d’un refroidissement naturel. Huit ou neuf ans après, c’est-à-dire en 1698, le Capitaine Savery, par un de ces hasards heureux dont les hommes de génie savent seuls profiter, fut conduit à imaginer un moyen tout nouveau de mettre en jeu les deux principes moteurs signalés par le physicien français. Il conçut que si l'on faisait communiquer avec un réservoir d'eau un vaisseau de forme quelconque, et qu'après l'avoir rempli de vapeur, on la condensät en faisant couler sur la surface extérieure un filet d’eau froide, on produirait par cette double opération, dans l’intérieur du vaisseau, un vide où la pression atmo- sphérique refoulerait instantanément l’eau du réservoir. En introduisant ensuite dans le vaisseau ainsi rempli de fluide, de la vapeur, dont la force élastique parvint à l'emporter sur la pression de l'atmosphère; il était clair que l’eau du vaisseau, chassée par l’affluence de cette vapeur, devait s'élever dans un bas- sin supérieur destiné à la recevoir. * C'est du système de deux vaisseaux semblables à celui dont je viens de 218 BAZAINE, parler, que se compose l'ingénieux appareil de Savery. Il diffère, comme on le voit, essentiellement des machines à cylindre et à piston, avec lesquelles il ne se lie que par les principes de son mouvement. L'impossibilité d'étendre les limites de son action, sans donner à ses diver- ses parties une résistance qu'elles ne comportaient pas, et les pertes: énormes de chaleur qui résultaient du refroidissement alternatif dû à la condensation, et au passage de l'eau du réservoir à travers les vaisseaux à vapeur, engagèrent plusieurs hommes industrieux, et entre autres Newcomen et Cowley, à s'occuper de la recherche d'un mécanisme plus puissant et moins dispendieux. Comme l'objet principal que l'on avait alors en vue, était de soustraire les mines à l'invasion des eaux qui menaçaient d'en arrêter l'exploitation, Newcomen .crut devoir continuer d'appliquer à ce travail les pompes ordinaires, comme offrant un moyen toujours sûr. d'élever l’eau à une hautenr pour ainsi dire indéfinie; mais afin de diminuer les dépenses, il forma le projet de substituer: la puis- sance de la vapeur à la force motrice des chevaux qu'il ayait employée jusque là. Cette idée le ramena aux cylindres à piston proposés 15 ans auparavant par Papin. Une correspondance entamée à ce sujet avec le docteur Hook, lui fournit tous les renseignements qui pouvaient diriger ses utiles recherches, et la machine atmosphérique, dont le savant français n'avait présenté que l'esquisse, acquit entre les mains du mécanicien anglais, un premier degré de perfection qui lui assure des droits incontestables à la reconnaissance publique. Newcomen devait donc à Papin l'idée de son piston, müû successivement par la force de la vapeur et par la pression atmosphérique. Sa chaudière n'était autre que celle de Savery, auquel il avait encore emprunté dans l'origine son mode de condensation, en appliquant de l’eau froide à l'extérieur du cylin; dre, et quoiqu'il ait imaginé depuis de substituer à cette méthode celle de l'in- jection à l'intérieur, bien plas propre que la première à la production d'un eflet utile, cependant on ne saurait disconvenir que sa machine n'offre à proprement parler aucun principe nouveau. Seulement il est juste de dire qu'elle fonctionne Sur les Machines à vapeur. 219 avec une Sûreté si parfaite, et que ses premiers frais d'établissement sont si peu considérables, comparativement aux machines modernes, qu'on peut encore en recommander l'usage dans certaines localités où le combustible est à bas prix. Les avantages qui distinguent cette machine firent bientôt oublier celle de Savery, et les travaux successifs de Beighton, de Fitzgerald, et surtout de Smea- ton, sans introduire d’ailleurs aucune innovation remarquable, paraissent néan- moins l'avoir portée, par -des améliorations de détail, au plus haut point de per- fection dont elle soit susceptible. Cependant plus d'un demi siècle s'était écoulé depuis la construction de la Prenibster prriences e machine de Newcomen, et l'emploi de la vapeur comme force motrice semblait Watt: Décou- verte du con- devoir se borner à mettre en jeu la pression athmosphérique, lorsque Watt com- denseur, et de : . : la pompe à air. mença les nombreuses expériences qui ont rendu son nom immortel. Je ne m'arrêterai point à reproduire toutes Îles inventions que suggéra à cet homme extraordinaire, l'imagination féconde dont il était doué. Je ne par- lérai que des découvertes par lesquelles il fit de la machine à vapeur, un agent mécanique d’une application générale. Son attention se porta d'abord sur la perte immense de vapeur, et conséquemment de calorique, qui est la consé- quence nalurelle du mode d'action de la machine atmosphérique. Il observa judicieusement que la vapeur, introduite en-dessous du piston, ne pouvait con- trebalancer la pression de l'atmosphère, qu'après avoir élevé les parois du cy- lindre à la température de l'eau bouillante. L'injection d'eau froide, nécessaire pour opérer la condensation qui produit le mouvement, en refroidissant ces pa- rois, exigeait que lors de l'ascension du piston, la nouvelle vapeur introduite rendit à ces mêmes parois toute la chaleur qu'elles avaient perdue. Le premier objet qui l'occupa fut donc de rechercher un moyen de condenser la vapeur, sans refroidir le cylindre, I! comprit que cette condition ne pouvait être remplie, qu'en opérant la condensation dans un vaisseau constamment froid, séparé du cylindre, et ne communiquant avec lui que par un tuyau desuné à y porter la vapeur: Le 220 B 4 ZAUNE, Condenseur fut inventé; mais il fallait expulser, avec la vapeur condensée, l’eau de condensation elle-même ainsi que l'air qui s'y trouvant mêlé, pouvait pas- ser dans l'intérieur du cylindre, et contrarier la descente du piston. Une pompe particulière, à laquelle Watt donna le nom de pompe à air, et qu'il mit en jeu par la machine même, fut chargée de satisfaire à cette nouvelle condition, non moins importante que la première. Pour s'opposer à l'introduction de l'air durant la descente du piston, on avait jugé indispensable jusques-là de le couvrir d'une couche d’eau, afin de le rendre étanche. Comme cette eau pouvait refroidir les parois du cylindre, ou même pénétrer dans son intérieur, et détruire, par suite de sa transforma- tion en vapeur, une partie de la pression atmosphérique, Watt proposa de renoncer à une précaution si peu d'accord avec les effets mécaniques qu'il s'agis- sait de produire, et de se borner à garnir les bords du piston d'étoupe parfai- tement imbibée de cire fondue et de suif. Machine à Un autre inconvénient, qui lui parut assez grave, et qui était une con- vapeur à sim- Te séquence naturelle de l'emploi de la pression atmosphérique comme moteur, consistait dans l’abaissemént de température que renouvelait à chaque pulsation de la machine, le contact de l'air introduit dans le cylindre par la descente du piston. Pour écarter cette cause de déperdition de chaleur, il imagina de fer- mer hermétiquement le haut du cylindre par un couvercle percé d'un trou, garni d'une boîte à étoupe à travers laquelle passe la tige du piston, et d'employer la force de la vapeur, non plus à soulever ce piston, en surmontant le poids de d'atmosphère, mais à le faire descendre dans l'intérieur du cylindre, en exer- çcant sur lui une action égale à celle de ce même poids. Au moment où la descente s'achève, une communication qui s'établit par le jeu même de la ma- chine entre les parties supérieure et inférieure du cylindre, permet à la vapeur de se répandre librement au-dessous du piston, qui se trouvant ainsi également pressé dans les deux sens, se relève sans effort par l'action d'un contrepoids appliqué de l'autre côté du balancier. Quand il est arrivé au point le plus Sur des Machines à vapeur. 221 élevé de sa course, la communication entre le haut et le bas du cylindre, se ferme; la vapeur qui s'est portée au-dessous du piston, se répand dans le con- denseur, où celle reprend la forme liquide, et une nouvelle quantité de vapeur affluente vient presser la tête du piston, qu'elle fait descendre de nouveau en vertu de sa force élastique, égale comme on sait pour 100° de témperature, à la pression atmosphérique. | Cette idée saillante et neuve, de substituer l'action de la vapeur au poids de l'atmosphère, peut être regardée comme une des plus heureuses conceptions du génie de Watt, et comme la source de la plüpart des découvertes par lesquelles « il a continué de signaler sa brillante carrière. C'est à elle qu'on doit la pre- mière machine qui ait véritablement mérité le nom de machine à vapeur, puis- qu'ici, pour la première fois, la force élastique de cette substance devint l'unique cause du mouvement. Il ne restait plus, pour obvier à toutes les causes de déperdition de calo- rique qui dépendaient de la machine même, qu'à mettre la surface extérieure du cylindre à l'abri du refroidissement produit par le contact de l'air. Watt y parvint, en entourant cette surface d'un second cylindre qui sert de chemise ou d'enveloppe au premier, et qui en est séparé par une couche de vapeur con- stamment entretenue par la chaudière au même degré de température. Tous ces perfectionnemens, entrevus et exécutés pour ainsi dire à la fois, détruisirent presque toutes les pertes de chaleur qui avaient lieu dans la ma- chine atmosphérique. Aussi Watt, en s'appuyant sur des calculs dont l'ex- périence a depuis confirmé la justesse, annonça-t-il dès l'origine que l'emploi de ses procédés produirait une économie des trois quarts, dans la consommation du combustible. Peu de tems après la découverte de sa machine, qui reçut par la suite le nom de machine à vapeur à simple effet, 1l fit une nouvelle observation qui ne contribua pas peu à augmenter encore cette prodigieuse épargne de combustible. Le mouvement rapide que prenait le piston vers la fin de sa descente, lui parut Mem. des Sav. etrans. T. II. 29 Association de Watt et Bol- ton. 222 BAZAINE, être l'effet d'une continuité de pression, de laquelle on devait inférer que la vapeur agissait Sur ce piston à l'instar des forces accélératrices, et tendait à accroître par degrés égaux sa vitesse, jusqu'au moment où il atteignait le fond du cylindre. Afin de rendre cette vitesse aussi uniforme que pouvaient l'exiger les besoins de la pratique, Watt reconnut, après plusieurs essais, qu'il suffisait d'admettre la vapeur dans le cylindre sur une hauteur égale au tiers de la course du piston, pour la laisser agir ensuite par le seul développement de sa force expansive: ce résultat important, en réduisant des deux tiers la dépense de la vapeur, produisait évidemment une réduction égale dans l'emploi du combustible. Le génie observateur qui avait présidé à tant de recherches si neuves et si positives, ne pouvait manquer de s'occuper avec succès du moyen d'alimenter la chaudière par l'eau chaude provenant de la condensation. Aussi Watt porta-t- il dans l'examen de cet objet, cette finesse d'aperçus et cette rectitude de juge- ment, qui caractérisaient son esprit d'invention. Cependant peu sen fallut que les utiles travaux par lesquels ce grand homme venait de sillustrer, ne fussent perdus pour son siècle, et peut-être pour le nôtre. Pauvre, plein de réserve et de modestie, et se sentant trop faible pour lutter contre les obstacles et les préventions qu'il craignait de soule- ver, al était près de renoncer à l'idée de publier ses découvertes, quand le ha- sard le mit en relation avec Bolton, auquel ses immenses capitaux, ébrabh ardeur. pour Îles entreprises, avaient acquis une grande influence. Actif, insi- nuant, doué à la fois de toute l'intelligence nécessaire pour apprécier le mérite de Watt, et de toutes les qualités propres à le faire valoir, Bolton lui proposa de se lier d'intérêt avec lui, et cette association remarquable offrit un rare exemple de ce que peut le génie, aidé de tous les avantages de la fortune et de la considération publique. Si Bolton n'eùt élé dans cette circonstance qu'un spéculateur ordinaire, son nom n'eût point acquis le droit de passer avec celui de Watt à la posté- Sur les Machines à vapeur. 223 rité, mais la constance opinñtre avec laquelle il seconda les projets de son nou- vel ami, et les sacrifices qu'il dut faire de plus d'un million de roubles, avant de recueillir aucun fruit de sa persévérance, prouvent assez que s'il ne partagea point avec Watt l'honneur de ses belles découvertes, il eut du moins la gloire d’en saisir le premier toutes les conséquences, et des'élever par son courage au- dessus des préjugés qui menaçaient de les rendre stériles, Malgré toutes les heureuses modifications que Watt avait fait subir à la machine atmosphérique, il n'avait point encore étendu la sphère de ses appli- cations. Dans sa machine à simple effet, la force de la vapeur, intermittente comme la pression de l'atmosphère, et n’agissant comme elle que dans une seule direction, était sans doute très propre à mettre en jeu un système de pompes, mais ne pouvait en nulle façon servir de moteur aux diverses machines dont le mouvement réclame l'emploi d’une puissance uniforme et constante. Pour en faire un agent d’une application générale, Watt imagina d'abord de placer sous les deux bras de son balancier deux cylindres absolument sem- blables, dont les pistons pressés tour à tour par la vapeur d’une même chau- dière, devaient imprimer à ce balancier un mouvement uniforme. Mais cette disposition, nécessairement compliquée, fit bientôt place à une autre plus natu- relle et plus ingénieuse, celle d'un cylindre unique, dont le piston se lève et s'abaisse par la seule action de la vapeur, qui le presse alternativement de bas en haut et de haut en bas. Un simple jeu de soupapes, au moyen desquelles les parties supérieure et inférieure du cylindre communiquent successivement à la chaudière et au condenseur, mit la machine de Watt en état de remplir cette nouvelle destination, et la transforma en Machine à vapeur à double effet. Cette innovation, en donnant à la mécanique un moteur pour ainsi dire universel, exigeait d'assez notables changemens dans quelques unes des parties constituantes de la première machine, Le condenseur, qui devait être constamment en jeu pour réduire à l'état liquide toute la vapeur qui agissait alternativement au-dessus et au-dessous du * Machine a vapeur a dou- ble effet. 7 224 BAZAINE, piston, reçut une soupape par laquelle l'injection s'opérait d'une manière conti- nue, et dont l'ouverture était réglée à volonté par un index placé sur un cercle gradué, afin d'accélérer ou retarder Facte de la condensation. Tasse La tige du piston qui jusque là n'avait été destinée qu'à tirer en bas tion du mou. AS . . 5 s : vement ru. l'extrémité du balancier, pour être ensuite soulevée par Faction d'un contrepoids ligne alterna- . . . ” 5 Gif en mouve. Opposé, avait permis de remplir ces deux offices, à l'aide d’une chaîne flexible 1 lai . . , . " + esese ], Qui S'enroulait autour d'un arc de cercle, Mais dans la machine à double effet, » Ce sac cette mème tige devait satisfaire à la double condition d'élever et d'abaisser sue- cessivement l'extrémité du balancier. Elle devait donc être unie avee cette der- nière, non plus par une chaine susceptible de flexion, mais bien par un système rigide, capable de transmettre au balancier les pressions contraires exercées par la vapeur sur les bases opposées du piston. L'idée la plus simple qui se présenta d'abord à Watt, fut de conserver à l'extrémité du balancier sa forme eirculaire, en l'enveloppant d'un arc denté qu'engrenait la tige du piston terminée en crémaillère; mais il ne fut pas long- temps à reconnaître tous les désavantages de cette disposition. Une heureuse inspiration de son génie lui fit découvrir alors une propriété mécanique, qu'il appliqua avec une adresse singulière à la solution du prebèlme qu'il s'était pro- posé. Ce problème consistait, comme on a dù le voir, à imprimer à l'extrémité du balancier un mouvement circulaire, au moyen du mouvement rectiligne de la tige du piston, assujettie à parcourir constamment, et sans effort, une même Fig. verticale. En considérant le système de deux tiges égales 4B, CD, mobiles autour des points À et €, comme centres, et dont les extrémités étaient liées entre elles par une troisième tige BD), assemblée à charnières ou à pivots avec les deux premières, Watt crut pouvoir conclure que puisque les points B et D, dans le mouvement simultané des deux tiges, tendaient à s'écarter, l’un à droite, l'autre à gauche, il était présumable que le point milieu de BD) parcourait une ligne droite, L'expérienee vérifia celte ingénieuse observation, et Prony a démontré depuis par l'application de Fanalyse, que quoique la ligne décrite par Sur les Maschinse à vapeur. 295 le point Æ soit une courbe d'un ordre supérieur, cependant sa différence avec la ligne droite, dans les limites de la pratique, est absolument imperceptible. Ce principe une fois reconnu, Watt imagina d'attacher à un pivot _À Parallélogram- (figure 2), fixé à côté de la tige du piston, une verge inflexible 4B, mobile autour de ce pivot, et égale à la moitié de la longueur du bras FG du balancier. Il joignit le milieu D de ce bras avec l'extrémité 2 de la verge, par une tringle BD, de manière à reproduire le système représenté dans la figure pré- cédente. Les. points D et B' se trouvant ainsi dans le mouvement du balancer, assujettis à décrire des arcs de cercle autour des centres € et 4, le point E, milieu de BD, devait évidemment parcourir une ligne droite, et devenait par là propre à servir de point d'attache à la tige de la pompe à air. Plaçant en- suite à l'extrémité du balancier une nouvelle tringle FG, mobile autour du point F, et égale en longueur à BD, et joignant les points G et B par une verge GB, aussi mobile autour de son extrémité, il était clair qu'à cause de la simi- litude des triangles FCG, DCE, le point G, dans le mouvement du balancer, décrirait une droite parallèle à ÆP, et que par conséquent il pourrait servir de point de suspension à la tige du piston du cylindre à vapeur. Pour donner une idée exacte du peu de différence qui existe entre les courbes réellement décrites par les points de suspension, et la verticale, j'appli- querai Le calcul au système que je viens d'exposer, et j'admettrai d'abord que les rayons égaux 4B et CD, dont les extrémités sont umies par la tringle BD, soient disposées à l'origine du mouvement, ainsi que le représente la figure 3. Quand le rayon CD aura décrit l'angle DCm, le rayon 4B se sera élevé en 4m’; et les arcs Dm. et Bm', respectivement parcourus par les points D et B, seront tels que la distance z7m' sera égale à la longueur de la verge BD, C'est d’après cette condition qu'on doit déterminer la relation qui existe entre les viteses angulaixes des deux rayons DC et 4B. Je nommerai: u, la première de ces vitesses, me de VVatt, Calcul de l’écartement de la tige, pen- dant l’oscilla- tion du balan- cier. 226 BAZAINE, u’ la seconde, r chacun des rayons, a et b les coordonnées du point D, prises par rapport à l'origine B, /, la longueur de la tringle BD. Ces trois dernières quantités seront évidemment liées entre elles par l'équation: P= +. Quand la tringle, par suite du mouvement du balancier, aura pris la po- sition 77m, ON aura: P = (np = np) +7 équation dans laquelle on substütuera aux lignes mp, m'p' et pp', les valeurs suivantes : mp = b + r sin. u, mp = Tr Sin. uw’, pp = 2 + a — r (cos. u + cos. uw} On obtiendra ainsi la relation constante qui he les deux vitesses z et 2” dans tous les instans du mouvement; et l’on en déduira, après les transfor- mations et réductions convenables: AB js LE C eu. 2, LC SLIL, + =. B+C — HTC . Vr+e A expression dans laquelle À, B, €, seront données pour chaque position parti- culière du rayon CD, par les équations: AZ 20 + 3r + D sin. u — (a + 2r) cos. u, (a) B=06+ Tr sin, u, Cat —r cos. u. , : LES ° Q , 7 . L'analyse conduit à deux valeurs pour sz. ', indiquées par le double signe du radical; mais la première appartenant à la position #04, que la pratique ne comporte point, je me suis arrêté à la seconde. Ayant ainsi le moyen de calculer 4° en fonction de z, on déterminera pour Sur les Machines à vapeur. 227 chaque valeur de cette dernière la grandeur de pp', dont la moitié, ajoutée à Ap, fera connaître le point dans lequel l'axe 44° est coupé par la verticale qui passe par le milieu de la tringle ##'. La distance entre ce point et le milieu de BE, donnera la mesure de la déviation éprouvée par le point d'attache de la tige du piston. L'application de ces calculs au balancier de Watt, nous permettra de sim- plifier les expressions précédentes. La tringle DB, dans la position horizontale de ce balancier, étant perpendiculaire à sa direction, à devient égal à zéro et 4 représente dans ce cas la longueur de la tringle, que l’on fait assez communé- ment égale à la moitié du rayon CD ou 4B. La position extrême du balancier étant donnée par le jeu du piston, qui n'excède guère dans la pratique les deux tiers du rayon, nous ferons: sir. u = !: Substituant cette valeur, ainsi que à — 0 ef b — tr, dans les équations (1), nous trouverons À = 1,3.r; B = 0,833:r; C = 1,06-r, et nous en déduirons: Mr SE OT. cas... 0,926, cos. u étant d'ailleurs égal à 2 V2, ou 0,940, on aura pour la distance pp ; r (2 — 0,928 — 0,940) = 0,132 : r, dont la moitié ajoutée à 0,928:r, donnera 0,9g4.r pour l’abaisse du point milieu de la tringle #7; ce qui fait voir que dans le passage de cette tringle, de la position initiale à celle qui correspond au maximum d'élévation du balancer, le point de suspension de la tige du piston ne s'est écarté de la tige DB, que d'une quantité égale à -£ ou ;1; du rayon. Le système de tringles, ou de verges inflexibles, qui vient de nous occu- per, et auquel on a donné le nom de Parallelogramme, est sans contredit une des conceptions qui font le plus d'honneur à Watt, mais tout en lui payant le juste tribut d’admiration qu'elle mérite, il est permis de se demander s'il ne Nouveau mode proposé pour la suspension de la tige du piston. 228 D À Z'ALEAME . serait pas possible de satisfaire d'une manière plus simple aux conditions du problème dont elle offre une si ingénmieuse solution. Les considérations suivantes me semblent à cet égard dignes de toute l'at- tention des mécaniciens. BC (Planche 2, fig. 9) étant le bras du balancier, € son axe de rotation, BA la direction de la tige du piston, et B son point d'attache, examinons ce qui se passe dans une position quelconque €B” du balancier au dessous de l'horizontale. Il est aisé de voir qu'il faut, pour que le point d'attache soit: constamment situé sur la verticale BA, qu'il puisse s'écarter par l'effet de la rotation, de sa position initiale, tout en restant fixé sur l'extrémité du balancier. De plus il est indispensable, pour que la tige du piston ne soit pas exposée à se fausser, que dans chacune des positions successives que prendra son point de suspension, la pression exercée sur le balancier agisse rigoureusement dans la direction verticale, condition qui exige que dans tous les instants de son mou- vement, ce point de suspension repose librement sur l'horizontale qui passe par la position particuhière qu'il occupe. Il suit de là que dans la rotation du balancer, le point de suspension doit être assujetti à décrire une courbe Br, jouissant de la propriété suivante si par un point quelconque #, on mène le rayon vecteur #C, que du point € comme centre, on décrive l'arc z7/, jusqu'à sa rencontre avec la verticale BA, et qu'on trace l'horizontale fp, la tangente menée à la courbe par le point doit faire avec le rayon vecteur, un angle Cm égal à Cp. De cette propriété caractéristique, nous déduirons facilement l'équation po- laire de cette courbe. Appelons & l'angle variable formé par le rayon vecteur Cm avec l'horizontale BC : O l'angle correspondant BC/; »,. £ # Prenons pour unité la longueur du bras du balancier BC, et nommons r le rayon vecteur. En attribuant à l'angle & un accroissement de, le rayon vecteur deviendra Sur les Machines à vapeur. 229 égal à r+-dr, et l'on aura dans le triangle différentid mn0, on = dr, mn = rdc Ce triangle étant rectangle en », et l'angle 2m0 étant le complé- ment de Cm ou ©, il viendra pour première relation entre les quantités «, dr ‘O, tr: ST. EUR OA eee ses 00 (T). En considérant le nouveau rayon vecteur Co, dans la position qu'il occupe lors du mouvement du balancier, c'est-à-dire, lorsque l'angle @ est devenu © + dO, on observera que dans le triangle différentiel fgh, les côtés fg et gh, sont respectivement égaux à r 40 et dr, et que l'angle gfh étant égal à Cfp où ©, on aura: dr 740 — lang. OEM RS (2). Divisant cette seconde équation par la première, on obtient: d © — tang. O”, dO 3 Jo Si sin, @ d'où, à cause de tang. © : a . in ©, dO da = sin, 0 , =": cos. Remarquant que le second facteur est précisément la différentielle de et intégrant par parües, il vient: jy sin. @ d , sin @ LR TES cos. @ TT" cos. @ ? d'où l'on déduit immédiatement: « = tang. O — O + C*. cos. © ? Les angles & et © devenant nuls en même tems, la constante est égale à zéro, et la valeur de & se réduit à a —iang O — O..,., (3) Cette expression d’une simplicité remarquable, fournit un premier moyen de construire la courbe que doit décrire le point de suspension de la tige du Mem. des sav. etrang. T. Il. 30 230 BAZAINE, piston. On voit en effet que pour chaque ligne arbitraire Cf menée par l'axe de rotation, il suffit de prendre la différence entre la verticale Bf, et l'arc cor- respondant BB’, de porter eette différence de B en 4, et de tracer Cd, sur laquelle, en prenant Cm = Cf, on obtient un point > de la courbe cherchée, Cette manière de construire la courbe par points, se prêterait assez diffi- cilement à la pratique, à cause de l’extrème petitesse des différences entre la tangente et l'arc dans les premiers abaissemens du balancier, mais on trouvera une méthode de description infiniment plus commode, en observant que la courbe Bmo (fig. 5), n'est autre que la développée de l'arc BD, décrit du point € comme centre, avec un rayon égal à BC. On pourrait se rendre compte à priori de cette propriété, en imaginant la tige du piston terminée par une chaîne flexible qui s’enroulerait sur l'arc BD, supposé invariablement fixé au balancier. Il est visible que dans ce cas la tige se mouvrait constamment dans le prolongement des tangentes menées à cet arc, et que par conséquent la courbe Bmo doit être telle, que ses divers élémens soient tous perpendiculaires à ces tangentes. Mais pour ne rien laisser à désirer sur ce fait important, qui permet de tracer pratiquement la courbe dont il s'agit avec autant d'exactitude et de süreté qu'une simple circonférence de cercle, Jessaierai de l'appuyer sur des considérations analytiques dont il soit impossible de contester la rigueur, PLIL fig. 10. Par deux points de la courbe infiniment voisins 77 et o, je mène les deux normales mD et oD qui font entre elles un angle oDm, évidemment égal à celui que forment les deux tangentes 775 et of; or l'angle msu est égal à O + &, l'angle ofu est égal à O + « + dO + da, et comme l'angle 105 égale of — msu, on a: tos où mDo = da + d0. faisant D où Do = r', on üre du triangle om D: mo = r (da +dO); Sur les Machines à vapeur. 231 mais comme 720, hypothénuse du triangle omn, est aussi égale à Var + r'do, il s'ensuit qu'on a entre les deux quantités r° et r, la relation r'(da + d0) = Var +rdæ dr De cette équation on déduit, à cause de —— — cot. ©, r dO PR ee ner. (x ai ) = Vi + oct 0° « dO LA mettant à la place de —— Sa valeur, que nous avons irouvée précédemment, une simple réduction donnera: r 1 1 — FT ur V 1 + cons 9? cos © ? d'où r —=;r sin, ©: ce qui fait voir que la normale =D est précisément égale à Bf Menant par le point D une parallèle à #5, l'ange DCm sera éval à ©, et l'on aura: mD ou r = mC sm. 0: donc, en vertu de l'équation précédente, m» € ne sera autre que r, c’est-à-dire que le point D appartiendra à la circonférence décrite de l'axe de rotation comme centre, avec un rayon égal à CB. De là il est aisé de conclure, ainsi que nous l'avons avancé, que toutes les normales à Bo sont tangentes à l'arc BD, et que par conséquent la pre- mière de ces courbes n’est autre que la développée de la seconde, Pour faire usage de cette propriété pratique, et tracer d’une manière rigou- reuse Les courbes parcourues par les points de suspension, il suffira donc de décrire de l'axe de rotation comme centre, avec des rayons égaux à CB et CA (Planche I fig. 6) les arcs BD et AE, sur lesquels on marquera de côté et d'autre des points Bet 4, les demi-épaisseurs Ba, Ba’, Ab, Ab, On enve- loppera ensuite sur ces arcs, à partir des points a et à, des fils respectivement 4 égaux aux jeux des pistons du cylindre à vapeur et de la pompe à air. Un * "Fransforma- tion du mou- verment alter- natif circulai- rc , en mouve- snent de rota- tion continue. 232 BAZAIRNE, style placé à l'extrémité de ces fils, dessinera par le développement les courbes su- périeures, et en augmentant la longuenr de ces mêmes fils de quantités égales aux épaisseurs aa’ et bŸ', on tracera les courbes inférieures. Les unes et les autres seront terminées circulairement , afin de recevoir et d'arrêter les roulettes auxquelles les tiges seront attachées, comme on peut le voir dans les figures 7 et &. Parmi ces doubles roulettes, les unes À et r s’'appuieront sur les courbes supérieures, pour faire descendre le balancier ; les autres R’ et 7’ presseront les courbes inférieures, pour le faire monter. Ces mêmes roulettes seront d’ailleurs assemblées avec les tiges, par des écrous dont les extrémités, taraudées en sens contraires, permettront de rapprocher ou d'éloigner les axes de rotation, de manière à établir un contact toujours intime entre les roulettes et le balancier. Cette précaution est indispensable, pour éviter les chocs qui naïîtraient à la lon- gue de l'usure des parties frottantes , et surtout des colliers. L'intervalle compris entre Îes points de tangence des roulettes d'une même üge, étant par là constamment égal à la normale, ou à la plus courte distance des deux développées, il s'ensuit que non seulement la tige se mouvra sans cesse dans une direction verticale, mais que sa partie supérieure sera incapable d'éprouver les plus légères vacillations. Au moyen de ces dispositions, que l'expérience mettrait peut-être à même de perfectionner encore, on voit que le balancier ne décrira plus, comme dans les machines actuelles, des angles égaux au-dessus et au-dessous de horizontale menée par son axe de rotation, Tout son mouvement s'effectuera d'un même côté de cette horizontale, qui déterminera ainsi les positions extrêmes, supérieure et inférieure, de ses bras opposés; mais cette innovation serait sans aucun in- convénient pour la pratique. Watt, après avoir régularisé le jeu du balancier, à l'aide de son ingénieux parallélogramme, reconnut que pour faire de sa machine à double effet un moteur universel, il ne fallait plus que transformer le mouvement alternauif .- circulaire quil venait de créer, en mouvement de rotation continue. Sur les Machines à vapeur. 233 Il offrit encore dans cette circonstance un exemple bien frappant de cette faculté instinctive à laquelle il était redevable de toutes ses conceptions, car l'idée qui se présenta la première à son esprit, fut celle du mécanisme le plus parfait qu'on ait encore imaginé, Ce mécanisme consistait en une bielle, ou tringle métallique, fixée d’une part sur pivot à l'extrémité fonctionnante du balancier, et de l'autre, à une manivelle destinée à produire le mouvement de rotation. Quoique la propriété bien remarquable dont jouit ce système, d’être exempt de toute déperdition de force, ne soit pour ainsi dire qu'un corollaire du prin- cipe général de la conservation des forces vives, cependant j'ai pensé quon ne saurait trop insister sur un fait d'une importance aussi majeure, et je me suis décidé à en donner ici une démonstration à priori. Propriété ca- ractéristique de la Bielle. Supposons que BC représente la tige du piston d'une machine à vapeur, pj, 1, fig. 5. et qu'à l'un de ses points B, on ait fixé à charnière une bielle Bm, dont l'extrémité 72 soit attachée sur pivot au rayon de la manivelle C#, le pont € étant ainsi le centre de rotation. Je désigncrai par P la pression qui agit sur le piston dans tous les in- stants de son mouvement; par r le rayon de la manivelle; par x et y, les coor- données du point m prises par rapport à l'origine €, et par / la longueur de la bielle. En décomposant la pression Pen deux forces, dont l’une P” agisse suivant la direction de la bielle Bm, et dont l'autre soit dirigée perpendiculairement à la tige du piston, on aura: . P — — —_— ——_— — — ou : AT Cette force étant décomposée à son tour en deux autres, dont l'unc P” agit suivant la tangente #f, et l'autre dans le sens du rayon, on trouvera pour la valeur de la preaière, à laquelle est dû le mouvement de rotation : 234 BAZAINE, PE PF MomNCrg = Ho la ligne C9 étant menée perpendiculairement à Br. La similitude des triangles BCg et Bpm donnant la proportion Cg : mp = BC: Bm, ou Cor ut -h y" al, on en déduira: RE À Ca 42) CPE oa ror oem P'— P’ y (x + VI2— y2) FE lr É expression qui devient, en mettant à la place de P’sa valeur obtenue pré- et cédemment, P' — Pr (x+Vr = -, TVI2 y Si nous supposons maintenant que le piston ait parcouru l'espace infiniment peüt BB, la bielle aura pris dans ce mouvement la position B#’, et le point m aura décrit autour du centre € l'arc 7m’, hypothénuse du triangle différen- til mm'o. Ce triangle, dont les côtés perpendiculaires #0 et m0 sont respecti- vement égaux à dx et dy, étant semblable au triangle Cp, donnera: ; rdæx nm e Y Pour obtenir l'effet produit à l'extrémité de la manivelle, nous multiphie- rons la force P” par l’espace parcouru #7», et nous aurons, en nommant E cet effet : PARLACE RATS GA Va 7? ædx ou E — a |: Es (az PRET ni mais de l'équation du cercle décrit par le point m, x° + ÿ* = r°, on tire par la différentiation : | Sur les Machines à vapeur. 235 zdx + ydy = 0, d'où zdr = —ydy substituant dans l'expression de Æ, il vient: d E= P (dr — 7 —) Le second facteur n'étant autre que la différentielle de x + V7 — y? et cette quantité étant précisément égale à BC, on en conclut que l'effet pro- duit Æ, est mesuré exactement par la pression du piston, multipliée par la différentielle de BC, ou BB, c'est-à-dire par l'espace parcouru par ce piston. Ce résultat, indépendant des longueurs de la bielle et du rayon de la ma- nivelle, fait voir que quelles que soient ces longueurs, la force de rotation sera toujours égale à la force motrice, et que par conséquent le système de la bielle qui se recommande déjà par son extrême simplicité, présente encore l'avantage inappréciable de transmettre la force réelle de la machine, sans lui faire éprou- ver la plus léoère altération. Je n'ai pas besoin de dire qu'ici, l'on doit faire abstraction des frottements, dont l'effet sera d’ailleurs d'autant moins sensible que la biclle sera plus longue, et que le rayon de la manivelle sera plus consi- dérable. La première de ces grandeurs est à peu près arbitraire, et ne dépend guère que de circonstances locales que le mécanicien peut quelquefois modifier; mais la seconde est toujours déterminée, soit par le jeu du piston, quand la bielle est portée par la tige, soit par l’espace que parcourt le point d'attache de la bielle, quand elle agit à l'extrémité du balancier. Il est vraisemblable que Watt lui-même n'entrevit d'abord que d’une manière incomplète toute la perfection du mécanisme par lequel il se proposait de chan- ger le mouvement alternatif de sa machine à double effet, en mouvement air- cukaire continu. Il crut trouver sans doute plus d'avantage dans la production immédiate d'un mouvement de rotation, et ce fut ce motif qui l'engagea à re- produire l'idée qu'il avait déjà présentée le premier vers 1768, d'une machine rotative, mue par l'application directe de la vapeur: Seulement, au lieu de l'ap- Machines à vapeur rotati. VCSe 236 BAZAINE, pareil qu'il avait imaginé à cetle époque, et qui consistait en une roue annu- laire dans laquelle se mouvaient librement des poids solides ou fluides dont la réaction sur la vapeur produisait le mouvement rotatif, il proposa une nouvelle machine à tambour, dans l'intérieur de laquelle un piston tournant par la pres- sion de la vapeur, communiquait à l'axe une certaine vitesse de rotation. Ce dernier mécanisme, infiniment supérieur au premier, et le plus simple peut- être qu'on puisse inventer dans ce genre, ne remplit point cependant les espé- rances de Watt, qui l'abandonna, après plusieurs essais, pour revenir à son mouvement alternatif, Le peu de succès obtenu cette fois par un homme aussi habile, n'a fait qu'éveiller l'imagination d'un grand nombre de mécaniciens distingués; mais leurs tentatives n'ont pas été plus heureuses. Leurs appareils, dont la plupart sont d’ailleurs remarquables par des dispositions ingénieuses, sont toujours pla- cés entre deux écueils, qui semblent jusqu'à présent inévitables dans les machi- nes à rotation immédiate; je veux dire un excès de frottement, ou une perte considérable de vapeur. Quelques personnes ont prétendu que dans toute machine rotative, même considérée sous un point de vue purement théorique, il devait nécessairement résulter du mode d'action de la vapeur une grande déperdition de force motrice. Leur opinion a élé partagée par le savant et laborieux M. Tredgold lui-même, dans son traité des machines à vapeur. Un de mes estimables condisciples, M. Mellet, dont la critique éclairée et les observations judicieuses ont su donner à la traduction qu'on lui doit de cet ouvrage une rigueur qui manque quelque fois à l'original, a relevé cette erreur, en corrigeant les calculs sur lesquels elle était fondée, et en rappelant ce principe fondamental, qui sert de base à la mécanique industrielle: que dans tout système de corps en mouvement, les quantités de mouvement perdues par l'un d'eux sont précisément égales aux quanliés gagnées par les autres. Il n'y a donc effectivement d'autre différence entre les effets dynamiques des machines rotatives et des machines ordinaires Sur les Machines à vapeur. 237 à mouvement alternatif, que celle qui paraît provenir, soit d'une augmentation dans les frottemens, soit d'une imperfection dans l'assemblage des pièces, qui favorise la fuite de la vapeur. Cependant Watt, revenu à l'idée de transformer le mouvement de sa ma- chine à double cffet en mouvement rotatif continu, fut obligé de recourir à la fécondité de son esprit inventif, pour suppléer au mécanisme de la bielle et de la manivelle, que l'infidélité d’un de ses ouvriers avait livré à Vashborough; celui- ci s'était hâté de se l'approprier par un privilège exclusif, et Watt, au lieu de s'engager dans une contestation litigieuse, aima mieux chercher un autre méca- nisme, capable de remplir le même objet. Il imagina donc un appareil parti- culier, auquel il donna le nom de Système planélaire, et qu'il suivit jusqu’au tems où l'expiration du privilège de Vashborough lui permit de reprendre la manivelle. Cette’nouvelle invention consistait en deux roues dentées (Planche IL. fig. 12.), dont la première, fixée invariablement à l'extrémité de la bielle B 4, engrenait par le seul effet de l'impulsion du balancier, et sans tourner sur son axe, la seconde roue D, chargée de communiquer le mouvement de rotation. On voit que ce système était moins simple, et plus sujet à se déranger et à s'user que la manivelle, mais au reste il présentait le même avantage sous le rapport de la transmission de la force motrice. Dans l’un et l’autre cas, les Système des roues planétai- res. eflets dynamiques sont tout-à-fait les mêmes, quoique les facteurs dont ils se | composent soient différents. Ainsi fe Ÿ ai étant les forces motrices qui produisent la rotation dans les deux mécanismes, et » et »’, les vitesses suivant lesquelles elle s'opère, on a constamment: fv — f'#; mais dans cette équation f — r r + r 8 id « ei Ut = a v, r et r” désignant les rayons des roues planétaires D et €. Pour faire de la machine à vapeur un moteur applicable à tous les besoins FAP AE de l'industrie, il ne suffisait pas de l'avoir amenée à produire un mouvement arculare continu; :l fallait encore régulariser ce mouvement, que les variations contünuelles de la force de rotation rendaient tantôt très lent, tantôt très rapide. Mem. des Sav. étranp. T. IL. 3r volant. 238 B 4 GHAXN E, Si l'on se reporte en effet à l'expression que nous avons donnée de cette force, on remarque qu'elle tend à devenir nulle dans les points où la direction de la bielle est parallèle à la tige du piston, et que dans chacun des intervalles qui séparent ces deux points, elle passe par toutes les valeurs comprises entre zéro et un certain maximum, voisin de la position où la bielle est tangente à la circonférence décrite par son extrémité. L'application à l'axe de la manivelle d'un volant, ou d'une roue métallique pesanté d’un diamètre convenable, fit disparaître des variations aussi incompa- tibles avec l'uniformité que réclament la plupart des effets mécaniques. A l'aide de cet arüfice, qui paraît avoir été proposé pour la première fois par Fiizgérald vers 1757, la machine acquit, pour ainsi dire, un magasin de force, propre à recueillir l'excès de la quantité de mouvement, quand la manivelle est voisine des positions de maximum, pour le lui restituer, lorsqu'elle approche des points où la puissance l’abandonne. rrredietion Après avoir ainsi obtenu l'umiformité de mouvement, il était nécessaire “d'en du pendule co- - LIRE : : nique comme assurer la permanence, en rendant uniforme l'émission de la vapeur fournie par de ME ne ce cylindre, et en proportionnant cette émission dans tous les in- stants du mouvement, au degré de résistance à vaincre. WVatt, avec son adresse ordinaire, parvint à satisfaire en même tems à ces deux conditions; ïl mit en relation l'axe de la manivelle avec la soupape du tuyau à vapeur, au moyen d’un instrument connu depuis long-tems sous le nom de Pendule conique. Cet instrument, dont l'usage s'était borné jusques-là à régulariser l'action des meules dans les moulins à farine, devint pour les nouvelles machines un modérateur infaillible, en réglant l'ouverture de la soupape, de manière à conserver une vitesse constante de rotation, quelles que fussent les modifications éprouvées par la résistance. Récapitulation Telle est la série des travaux les plus remarquables, par lesquels Wait a su des travaux de ,. S s ; TE Wait. Four. faire de la machine à vapeur un moteur que sa puissance indéfinie rend capable de neaux aréeula- teur spontané, Surmonter les plus grands efforts, et que sa parfaite régularité met en état de Sur les Machines à vapeur. 239 diriger les opérations les plus délicates de l'industrie manufacturière. Les progrès que- doivent à cette merveilleuse invention tous les arts mécaniques sur lesquels se fondent la richesse et la force des états, l'étendue et la variété de ses appli- cations à l'agriculture, aux mines, aux fabriques, à la navigation fluviale et ma- ritime, prouvent assez qu'elle est appelée à exercer l'influence la plus favorable sur la civilisation et le bien-être des sociétés humaines. Il suffit de voir le degré d'opulence et de prospérité auquel l'Angleterre est parvenue, pour juger de tout ce que le génie de Wait a fait pour elle, et l'on doit s'étonner que cette noble et généreuse nation, si prodigue de récompenses envers ceux de ses citoyens qui la servent de leurs lumières ou de leur courage, n’ait pas en- core élevé à un aussi grand homme un monument qui atteste à la postérité son admiration et sa reconnaissance. La machine à double effet créée par Wait, était douée d’une telle perfection dans son ensemble et dans presque toutes ses parties, que les successeurs de cet illustre mécanicien ne se sont guère occupés que de perfectionner quelques objets de détail, tels que les soupapes, la chaudière, et le fourneau. Encore relativement au premier de ces objets, leurs dispositions sont-elles en général moins heureuses, et plus compliqueés que celles de Wait, dont l'usage a pres- que universellement prévalu. Quant à la chaudière et au fourneau, les travaux entrepris pour régulariser l'alimentation de l’une, et la combustion dans l’autre, ont singulièrement ajouté à la sûreté de l'appareil, et à l’économie de son en- tretien. Les eflorts par lesquels MM. Brunton et Oldham ont récemment tenté de proportionner au travail variable de la machine, la quantité de chaïbon vonsumée, et le volume d’air nécessaire à sa combustion, font le plus grand hon- neur à leur esprit inventif, Comme l'appareil qu'ils emploient à cet effet, est mis en mouvement par la machine elle-même, à laquelle un artifice particulier permet déjà d'alimenter sa chaudière, il s'ensuit qu'il ne reste plus à l’ouvrier chargé de la mettre en jeu, qu'à prévenir les petits désordres qui pourraient naître de quelque dérangement dans le mécanisme, et qu'à veiller attentivement * 240 BAZAINE, à ce que les substances alimentaires du mouvement, c'est-à-dire l'eau et le com- bustible, ne soient jamais en défaut. Si l'on joint à tous ces avantages qui distinguent la machine de Wait, celui d'agir à Dasse pression, c'est-à-dire avec une vapeur dont la force élastique diffère si peu du poids de l'atmosphère, que les enveloppes soumises à son contact n'éprouvent qu'un effet réel de 2 à 3 livres par pouce quarré, on en conclura que cette admirable machine peut être consi- dérée comme ne laissant rien à désirér sous le rapport de la sécurité, aussi bien que sous celui de la puissance et de la régularité de son action. Aussi ne paraît-il pas qu'on ait*eu en vue d'apporter à sa construction quelque per- fectionnement essentiel, dans la multitude d'applications qui en ont été faites à toutes les branches de l'industrie. Les modifications qu'on lui a fait subir quel- quefois, ont toujours été fondées, soit sur des raisons de localités, soit sur la nature des fonctions qu'elle était destinée à remphir. Le La discussion dans laquelle je vais entrer sur les machines à haute pression, bautepression. Drouvera quil est impossible de leur appliquer la même conséquence, et fera connaître les tentatives par lesquelles on a cherché dans ces derniers tems à les amener à un degré de perfection relative, comparable à celui des machines à basse pression. La différence qui caractérise ces deux espèces de machines, consiste à pro- prement parler, en ce que dans les premières, où la condensation s'opère à cha- que oscillation, le piston se meut dans un espace à peu près vide, sous une pression un peu plus grande que le poids de l'air atmosphérique, tandis que dans les autres, où la condensation n'a plus lieu, ce même piston sollicité par une force supérieure, agit contre une pression constamment égale à celle de l'atmosphère. Les machines à haute pression, dont Papin avait offert le premier exemple, étaient demeurées un siècle entier sans emploi, et semblaient condamnées à l'oubli, lorsqu'en 1802, M. M. Trevithick et Vivian construisirent une machine de ce genre, à laquelle son extrême simplicité mérita de nombreux suffrages. Sur les Machines à vapeur. 241 Les succès qu'ils ont obtenus, en la faisant servir comme machine de locomotion aux transports par terre, et les nombreuses applications qu'on à faites depuis cette époque de la vapeur à haute pression, ont excité une controverse qui dure encore entre les partisans de ce nouveau système, et ceux des machines à pres- sion ordinaire. Afin d'être en état d'apprécier la validité des raisons alléguées par les uns et les autres, et de porter un jugement décisif sur une question qui intéresse si éminemment tous les arts utiles, il est essentiel de bien connaître les pro- priétés physiques de la vapeur, et les circonstances qui influent sur le dévelop- pement de sa force élastique. Propriétés La vapeur, isolée de l'eau qui l'a formée, et n'ayant plus aucun. contact ? ? ? physiques de avec elle, jouit de toutes les propriétés qui caractérisent les fluides aëriformes, la he . ME ; 3 £ apeur isolée. et suit dans les variations de son volume, de sa tension ou force élastique, et de ,.. Tr les elle est as- sujétie, sa témperature, les lois générales auxquelles ces fluides sont soumis. Si nous considérons donc un volume » de vapeur, dont la température, exprimée en degrés du thermomètre centigrade, soit égale à /, et dont la force élastique ou la tension soit désignée par p; et si nous supposons que par un changement opéré dans l’état de la vapeur, ces trois variables, qui sont fonctions l'une de l’autre, deviennent respectivement #’, / et p', nous trouverons la rela- tion qui existe entre ces six qualités, en nous appuyant successivement sur la loi de Mariotte et sur celle dé M. Gay-Lussac, La première ayant établi que pour des températures égales, les tensions, où les forces élastiques, sont en raison inverse des volumes, on aura dans l'hypothèse de { — 7, oc ooccers (1). La seconde à fait voir que sous une pression constante, les gaz se dilatent pour chaque decré d'élévation de température, de de leur volume à 1 266,67 o degré. Quoique cette loi n'ait été vérifiée par l'expérience que pour tous les Vapeurs satu- rantes. Loi 242 BAZAINE, degrés de chaleur compris entre © et 100 du thermomètre centigrade, on pent admettre néanmoins sans erreur sensible, qu’elle s'étend à toutes les températures dans lesquelles on fait communément usage de la vapeur. Si l'on représente conséquemment par x le volume à © degré, et qu'on suppose p = p', on aura: A Lx ou à cause de PT Re er pont ol 26661, l'in, PUS PT abBET 7 UT ie tree es (2) Mais si nous appelons #” le volume qui correspond à la tension p et à la température 4, il est évident qu'en vertu des proportions (1) et (2), on ob- uendra les deux équatons: 2! _— p 41 si v! te 266,67 + LV ve TT 266,67, + 1? d'où l'on déduira immédiatement : 1 264,67 cé PP à de. ? P' (266,67 +t) Cetie formule qui convient à tous les fluides aëriformes en général , s'applique également à la vapeur; mais les résultats qu’elle fournit alors ne peuvent être rigoureux, qu'autant que les circonstances physiques qui constituent cette vapeur dans l'état où on la considère, n’éprouvent aucune altération. Pour nous rendre compte de ces circonstances, examinons parmi les propriétés de la vapeur, celles = , . CN « . « . r . qui se rapportent plus particulièrement à sa formation, et à son action mécanique Lorsqu'un espace clos, que nous supposerons vide, pour ne point nous, énérale sur la écarter de l'objet principal de nos discussions, est en contact avec l'eau, une g Jet P P ; quantité de chaleur qu'el- les contien- nent, portion de ce fluide passe à l’état de vapeur, jusqu'à ce qu'il s'en soit formé une certaine quantité, qui dépend de la température de l'espace, et qui reste la même, tant que cette température est constante. On dit alors que l'espace est saturé de vapeur, Sur les Machines à vapeur. 243 Si la température sélève, une nouvelle portion d'eau se réduit en vapeur, et s'ajoute à la première pour opérer la saturation. Si au contraire elle s'abaisse, une partie de la vapeur formée revient à l'état liquide, pour ne laisser dans l'espace que la quantité de vapeur propre à le saturer à la nouvelle température, En un mot, à chaque degré de température de l’espace, correspond une quantité particulière de vapeur safurante, qui n'est susceptible ni d'augmentation ni de diminution. Chacune de ces vapeurs saturantes forme, pour ainsi dire, une substance P gazeuse ou un fluide aëriforme particulier, doué d'une température et d’une force élastique qui lui sont propres; mais toutes sont liées entre elles par une même loi dont la découverte est due aux observations de M. Clément. Cette loi remarquable consiste en ce qu’un même poids de vapeur saturante, quelles que soient sa température et sa force élastique, contient toujours la même quantité de chaleur, t L'expérience a fait voir en effet qu'un gramme de vapeur saturante, prise à une température quelconque, était capable d'élever à 1° du thermomètre centigrade, 650 grammes d'eau prise à 0. On peut donc exprimer par 650 degrés la chaleur constante que contient chaque gramme de vapeur jouissant de la propriété de saturer l'espace qu'elle occupe. La détermination des tensions ou des forces élastiques des diverses vapeurs saturantes, ne pouvait être le fruit que d'une série d'expériences positives, faites en élevant successivement un espace vide renfermant une certaine quantité d'eau» aux divers degrés de température du thermomètre centigrade, et en mesurant, pour chaque degré, l'effort de la vapeur , au moyen d'un appareil particulier. Plusieurs physiciens d’un grand mérite, Bétancourt et Christian en France, Dalton, Ure et Taylor en Angleterre, ont consigné les résultats de leurs recherches à ce sujet dans des tables particulières, parmi lesquelles celles de Christian sont De la force élastique de la vapeur. Proportion- nalité de la force élastique à la densité. 244 BAZAINE, peut-être les plus applicables aux machines à vapeur; à cause du procédé dont il a fait usage pour les obtenir. L'examen de ces tables conduit à plusieurs observations bien dignes de remarque. On reconnaît d'abord, ainsi que l'avait appris la machine de Newcomen, qu'au terme de lébullition, ou à 100 degrés du thermomètre centigrade, la tension ou la force élastique de la vapeur est précisément égale au poids de l'air atmosphérique. On voit ensuite que la température croissant suivant une progression arith- métique dont la raison est 22, la force élastique croît, au moins pour les 6 pre- miers termes, suivant une progression géométrique dont la raison est 2. Ainsi le nombre de degrés de température s'élevant successivement à 122, 144, 166, 188 et 210, la tension de la vapeur devient égale à 2, 4, 8, 16 et 32 atmosphères. Un peu au-dessous des mêmes limites, et notamment entre 100 et 170 degrés, les valeurs de la force élastique exprimées en atmosphères, et correspondantes à 100, 101, 102, etc. degrés, forment une progression géométrique dont la raison est 1,032, et dont le premier terme est l'unité. | L'expression générale de cette force peut donc être représentée par (1,032)”, 100 + » étant le nombre de degrés, inférieur à 170, dont se compose la tempé- rature de la vapeur. Des expériences indépendantes de celles qui servent de base aux tables dont je viens de parler, ont appris que le poids d'un volume déterminé de vapeur saturante, est d'autant plus grand, que la température de l'eau qui l'a fourmie est plus élevée. Ainsi, par exemple, on s'est assuré qu’un décimètre cube d’eau, pesant un kilogramme, pris à 100°, produit 1700 décimètres cubes de vapeur à la même température, tandis que le même volume d’eau, pris successivement à 122, 144, 166 degrés, ne produit plus que des volumes de vapeur à peu près égaux à la moitié, au quart, et au huitième du premier. Les tensions correspon- dantes à ces degrés de température, étant de 2, 4 et 8 atmosphères, et les poids Sur les Machines à vapeur. 245 , ainsi que les densités croissant en raison inverse des volumes, il s'ensuit que la densité de la vapeur saturante est très sensiblement proportionnelle à sa tension. Je dis très sensiblement, parce que cette vapeur ne pouvant par sa nature aug- menter de densité qu'en augmentant de température, cette dernière doit nécessai- rement exercer sur son volume une influence, dont le principe de Gay-Lussac donnera la mesure d’une manière suffisamment rigoureuse pour la pratique. P prauq La formule (3), à laquelle nous sommes parvenus précédemment, donnera donc la valeur très-approchée du rapport des volumes, même pour la vapeur saturante, et Si nous prenons pour terme de comparaison le volume qui corre- spond à la tension d’une atmosphère, c'est-à-dire si nous faisons: Ê— 100, P— 1; et » — 1700, nous trouverons pour l'expression générale d'un volume quelconque: 01700 266,67 + ORPNTERESSE équation dans laquelle / et p’ seront toujours donnés ensemble par les tables de comparaison entre les diverses températures et les tensions ‘correspondantes. C'est d’après cette formule qu'ont été calculés les espaces compris dans le tableau suivant, dont la seconde colonne offre dans les treize premiers nombres des résultats obtenus par l'application de la règle qu'a donnée M. Tredgold dans son traité des machines à vapeur, résultats qui quelquefois s'éloignent un peu de l'expérience, mais qui sont assez exacts pour ne pas laisser craindre de trop fortes erreurs. Les autres nombres de la même colonne sont déduits de l'ex- pression (1,032)“, que nous avons indiquée plus haut, comme étant celle de la force élastique correspondante à 100 + 2 degrés. Méem des Sav. etrang. T. II. 32 Différence en- tre la vapeur saturante, et la vapeur iso- 246 BAZAINE, Force élastique] Température | Volume, celui M Force élastique| Température | Volume, celui de la vapeur | du thermo- | de l’eau étant | de la vapeur | du thermo- | de l’eau étant en atmo- mètre centi- pris pour en atmo- mètre centi- pris pour sphères. grade, unité. sphères. grade, unité. ant 0,, | 198720 2,5 128, , 136 ah 15, » 711639 us 1x 4 621 Leg 24,2 | 40640 HU 440 . 540 AS LA SE PES Pt LATEX 478 Et, 44, 2 14454 À S, 3 164; 390 sp 00 11068 | 6, 157, 351 Des ee 63, 8 6142 | LT Ter, 288 Le 80, 9 3229 8: 166; 255 D» 91,87 2218 Se CET 229 ga 100, » 1700 || 10,, 150: 209 1, 18 105, » 1462 20, ;, 195, ,, 111 4, 5 112. 1172 }| S0,,, 207, ;, 78 1, 75 117,» 1017 & 40, ,, 214,5 60 2, 122, 2) 200 Cette table est éminemment propre à donner une juste mesure de l'énorme différence que les considérations qu'on vient de lire, établissent entre la vapeur saturante, et la vapeur isolée. Si l’on cherche en effet quelle serait la tension acquise par cette dernière en la prenant, par exemple, à 122°, et en l'élevant par l'action de la chaleur à 195, on remarquera d'abord que cette vapeur, agissant à l'instar des fluides aëriformes, ne peut augmenter sa force élastique par suite d'une élévation de température, qu'autant qu'elle n'est soumise à aucune dilatation, car si elle pouvait s'étendre librement sous l’action du calorique, elle resterait toujours douée de la même tension et croïtrait seulement de volume suivant la loi de Gay-Lussac. Elle ne peut donc obtenir une tension plus grande, qu'en conservant le même volume, On fera conséquemment dans l'équation (3) de la page 53, / PPT 1087. (pie \atnes,, ni pression corréspondante à cette température primitive, et # — 195. La sub- sütution de ces valeurs donnera: Sur les Machines à vapeur. 247 2 atmos. (266,67 + 195) — p° (266,67 + 122), d'où 46167 MEMALAIMOSUE- EE — 7 38867 La nouvelle tension de la vapeur isolée ne différera donc de 2 atmos. que d'une fraction ou de {%; à peu-près, tandis que la vapeur saturante, ‘88867 ? portée à la même température, présente une tension égale à 20 atmosphères. La loi découverte par M. Clément, ayant fait voir qu'un poids donné de vapeur saturante contient toujours, à quelque température et sous quelque pression qu'elle soit formée, une même quantité de chaleur, capable d'élever d’un degré 650 fois le même poids d’eau, on doit en conclure que tandis que les diverses chaleurs de vaporisation sont représentées par les nombres compris dans la seconde colonne de la table précédente, la chaleur constituante totale de la vapeur reste constamment égale à 650 degrés. La différence entre ces deux espèces de cha- leurs, étant insensible au thermomètre, à été nommée chaleur latente, Aug- menter la force élastique de la vapeur, se réduit donc, comme on le voit, à forcer une partie de sa chaleur latente à devenir sensible, Une autre conséquence qui découle naturellement de la même loi, c'est que mi la dilatation, ni la compression de la vapeur, ne sont capables de lui faire perdre sa propriété saturante, pourvu qu’elles aient lieu dans un vase dont les parois soient parfaitement imperméables à la chaleur. Ainsi, par exemple, si l'on prend de la vapeur à 173°, dont la pression soit conséquemment de 10 atmosphères, et dont le volume soit égal à 209 fois celui de l’eau qui l’a formée, et qu'on la dilate de manière à lui faire occuper les espaces représentés par les nombres 229, 255, 288, etc., sans lui rien faire perdre de sa chaleur consti- tuame totale, il arrivera qu'en passant par ces divers espaces, sa chaleur sen- sible se réduira successivement à 170, 166 et 162 degrés, et sa force élastique ne sera plus égale qu'à 9,8, et enfin 7 atmosphères. Cette considération est d’un haut intérêt pour la pratique, car d'aprés la manière dont on fait dilater la vapeur dans les cylindres destinés à la recevoir, De la chaleur sensible, et de la chaleur la- tente, Loi suivie par la vapeur sa- turante dans sa dilatation et sa com- vression. 248 BAZAINE, on peut regarder la condition de la conservation de chaleur comme rigoureuse- ment remplie. | Quant à l'effet inverse, que tend à produire la compression, quoiqu'il ne soit pas moins réel sous le point de vue de la théorie que celui de la dilatation, cependant l'impossibilité de rendre les parois des cylindres imperméables à la chaleur qui se dégagerait par cette opération, ne permettrait pas de l'appliquer utilement aux besoins de la pratique, si l'on se trouvait dans l'obligation d'y recourir. La conséquence inévitable qui résulterait alors de la compression, serait la condensation d’une partie de la vapeur, ou même de la totalité, si en continuant de la comprimer, on s’efforçait de réduire autant que possible l'espace qu'elle occupé. “ / Calculs com- Après avoir ainsi exposé les propriétés principales de la vapeur, essayons paratifs des 4 e PTE z effets produits de comparer entre elles les machines à haute et à basse pression, et de discuter par les machi- . be . nes à haute et leurs inconvénients respectifs, a basse pres- : < . : Le - 2 Fier se Dans les machines à basse pression, la force qui sollicite le piston est égale sant les , : . +, , à . \ - Le sans à la tension de la vapeur fournie par la chaudiére, c'est-à-dire à la pression PET atmosphérique que je désignerai par p, diminuée de Ja tension de la vapeur dans le condenseur que je supposerai égale à + Cette force, ou ce qui re- J 5 5 , q vient au même, la charge qui lui fait équilibre sera donc représentée par y PEER RER La force ou la charge capable d'imprimer au piston une vitesse par seconde, s'obuendra en soustrayant de la charge d'équilibre un certain poids 0 ? que l’expérience fait connaïtre; cette nouvelle force sera par conséquent égale à 7e D) ou à On aura donc pour l'expression de là puissance mécanique de la vapeur, que j'appellerai P: Sur les M= chines à vapeur. 249 P— 2 ((m— 1) Rem). ce (4) J'indiquerai d'ailleurs par ©, le poids de la vapeur consommée par l'action de cette puissance dans un tems déterminé, que nous prendrons pour unité, dans une heure, par exemple. Supposons maintenant une machine à haute pression proprement dite, c'est-à-dire sans condenseur, dans laquelle la vapeur après avoir agi sur le pision avec une tension d'un nombre quelconque d’atmosphères ap, se dissipe dans l'air. La charge d'équilibre sera alors égale à p (a — 1). Un résultat très-remarquable des expériences faites par Christian pour par- venir à une évaluation pratique de la puissance de la vapeur, démontre que quelles que soient l'espèce de machine que l’on considère, et la force élastique de la vapeur qui la met en jeu, la charge correspondante à un degré de vitesse déterminé, s'obtient toujours en retranchant de la charge d'équilibre une quan- té constante. Il suit de là que dans le cas qui nous occupe, la charge qui fera mouvoir le piston avec la vitesse F7, sera égale à p(a—1)—?., ME (a — 1) — 1): En nommant P’ la puissance mécanique de la vapeur pour la vitesse #”, ou à on aura donc: PL (7 CE (5) La densité de la vapeur pouvant être regardée comme proportionnelle à sa force élastique, il est clair que le poids de la vapeur consommée dans le cas actuel sera égal à & Q pour chaque unité de tems. Mais nous avons vu qu'un poids Q de vapeur produisait dans la machine à basse pression, une puissance mécanique P, donnée par l'équation (4). Un poids a Q produirait conséquemment dans la même machine une puissance mé- canique égale à aP. 250 BAZAWTNE, Si nous nous rappelons que d’après le principe de Clément, un même poids de vapeur saturante, quelles que soient sa tension et sa température, con- tient toujours la même quantité de chaleur, nous en concluerons que dans les machines que nous comparons entre elles, une même quantité de combustible développera des puissances mécaniques respectivement égales à P” et à a P. La différence qui existe entre ces deux puissances, nous fera donc connaître quelle est celle des deux machines, à laquelle on est en droit d'accorder la préférence. La comparaison des valeurs de a P et P' déduites des équations (4) et (5), donne lieu à ces trois conséquences bien distinctes: 1) Toutes les fois que a ou le nombre d’atmosphères qui mesure la force élastique de la vapeur dans la machine à haute pression, est inférieur à m (n +1) m2 + PA l'énergie de son action. , la machine à basse pression l'emporte sur la précédente par 2) Quand ce nombre d'athmosphères devient égal à >, les deux ma- chines présentent un avantage égal et deviennent, pour ainsi dire, identi- ques en puissance. a . n d 3) Enfin lorsque ce même nombre d'atmosphères surpasse la quantité Dire m + r la machine à haute pression acquiert une supériorité d'autant plus marquée que le nombre à est plus considérable. Pour donner une application pratique de ces résultats, j'observerai que —- qui représente la tension de la vapeur dans le condenseur, ne doit guère dépasser 4 d'atmosphère, quand Ja machine est construite avec les soins convenables. La fraction <—, qui détermine pour toutes les machines de quelque espèce qu'elles soient, la quantité constante que l'on doit retrancher de la charge d'équilibre, pour obtenir la charge correspondante à une vitesse donnée 7, à été fixée par l'expérience à 4 d’atmosphère à très peu près, pour une vitesse du piston de 2 pieds 8 pouces par seconde, ou de 160 pieds par minute. Sur les Machines à vapeur. 251 En comparant les deux machines à haute et à basse pression dans l'hy- pothèse de cette vitesse particulière, nous aurons donc: motte 5, ce qui donne: CR A), SE 4 environ m+Ln SE A Il suit de là que la basse pression est préférable à la haute, tant que celle-ci reste inférieure à 4 atmosphères; mais que dès qu'elle a dépassé cette limite, la haute pression devient à son tour préférable à la basse. Quoique l'avantage qui a lieu dans ce dernier cas, soit d'autant plus sen- sible que le nombre d'atmosphères est plus grand, cependant il ne faut pas croire qu'on puisse disposer de ce nombre d’atmosphères, de manière à établir un rapport arbitraire entre les puissances mécaniques de la vapeur dans les deux espèces de machines que nous considérons. Il existe pour chaque vitesse 77, et conséquemment pour chaque détermi- nation particulière de 7, une limite que ce rapport ne saurait franchir. Cette limite pour les vitesses les plus usuelles, ne s'écarte même pas très loin du rap- port d'égalité, ainsi qu'on peut s'en convaincre, en cherchant la valeur quil faudrait donner à à pour que P” fût égal, par exemple, à W fois'a P, On aura dans ce cas: 7 AC (a — 1) — 1) Pr ER ((m — 1) nm), me IL ou bien: .m (r (a — 1) — 1) me à (Cm — 1) n—m) d'où l'on tirera: ps m (n + 1) Don TT ONm—(m(N—1) — Nu La plus grande valeur dont A soit susceptible, sera visiblement celle qui rendra nul le dénominateur de cette expression, où qui satisfera à l'équation : Nm —(m(N—1)—N)r=o, Avantage particulier aux machines à haute pression, 252 BAZAINE, d'où l'on déduira: : mn N — FLE Dans le cas particulier que nous avons supposé d'une vitesse de 2 pieds 8 pouces, pour laquelle 2 — 5, nous trouverons, en continuant de prendre TD == 0e N = #,, an Per ce qui prouve que quelque grande que soit la force élastique de la vapeur dans la machine à haute pression, sa puissance mécanique sera toujours infé- ° 5 , Q . . . rieure aux _ de celle d'une machine à basse préssion, qui consommerait la même quantité de combustible. Il n'est pourtant pas inutile de remarquer que ce rapport entre les puissan- ces mécaniques des deux machines, tiendra à devenir d'autant plus grand, que n sera plus voisin de la valeur à qui rend À infini, et comme à mesure que 7 diminue, la vitesse augmente, il s'ensuit que les machines à haute pression l’emportent d'autant plus en énergie sur les machines à basse pression, que la vitesse du piston est plus considérable. Après avoir ainsi comparé les deux espèces de machines entre elles, il né sera peut-être pas superflu de signaler un avantage qui distingue les machines à haute pression, et qui leur appartient exclusivement. En remontant à l'expression de la puissance mécanique L: P'=E (x (a— 1) — AE nous voyons que si a devient double, triple, ou quadruple, les puissances mé- caniques correspondantes à la même vitesse 77, croissent comme les nombres n(a—1)—1,n(2a—1)—1,n(3a— 1) —:1,n(4a— 1) —: etc.; qui dans l'hypothèse de 77 — 2 pieds 8 pouces où de 7 — 5, et dans le cas particulier où a = 2, deviennent égaux à 4, 14, 24, 34, etc. Sur les Machines à vapeur. 253 Ainsi la puissance mécanique de la vapeur, au lieu de suivre dans ses ac- croïssemens la progression des tensions, qui serait ici celle des nombres 4, 8, 12, 16, elc., augmente suivant une progression beaucoup plus rapide, et telle que cette puissance devient plus que triple pour une tension double, sextuple pour une tension triple, et ainsi de suite. Ces tensions étant en raison directe des quantités de combustible consommées dans un même tems, on en conclut que l'emploi des machines à haute pression est d'autant plus économique, que la tension de la vapeur est plus grande. Jusqu'ici nous avons supposé que les machines à haute pression étaient Calculs eom- ne û . mn Es paratifs dans sans condenseur, condition qui ajoute aux avantages dont elles jouissent déjà; le cas des machines à haute pression, munies de condenseurs, celui d’une extrême simplification, et conséquemment d'une réduction notable dans les frais de premier établissement. Il nous reste à examiner les modifications que su- biraient ces résultats, si les machines à haute pression étaient munies d'un condenseur. Dans cette nouvelle espèce de machines, la vapeur peut agir de deux ma- nières différentes; ou avec son maximum de tension sur toute la hauteur qui mesure le jeu du piston, ou avec le même maximum sur une partie seulement de cette hauteur. Dans le premier cas, le cylindre à vapeur reste en commu- nication avec la chaudière, tant que dure la course du piston. Dans le second, cette communication est interrompue dès que le piston a franchi une parte dé- terminée de la hauteur qu'il parcourt. La vapeur obligée alors de se dilater dans l'intérieur du cylindre, n'agit plus que par expansion, avec une force qui décroït à mesure que l'espace devient plus grand. En considérant le premier mode d'action de la vapeur, on ironvera aïisé- Cas où la vapeur agit ment, à l'ade des principes et des données précédentes, qu’en nommant 7 la sans expan- sion, puissance mécanique, & élant toujours le nombre d’atmosphères correspondant à la tension, on aura: HE (uma) m)heesssesee (6). Si nous comparons cette expression à celle de a P, qui représente, ainsi que nous l'avons vu, la puissance mécanique de la vapeur à basse pression - Mem, des Say, etrang. T. II. 33 Cas où la vapeur agit par sa force expansive, 254 B AZ aVIN E, dans l'hypothèse de l'égalité de dépense du combustible, nous reconnaïtrons que la différence II — aP est essentiellement positive pour toutes les valeurs de a supérieures à l'unité, et que par conséquent la première de ces puissances l'em- porte constamment Sur la seconde d'une quantité égale à Z1 — aP, ou 1 4 Tin d'atmosphères est plus considérable. Des calculs analogues à ceux que nous avons déjà faits, prouveront d'ail- (mn) (a— 1), qui devient d'autant plus grande que le nombre a leurs que dans aucun cas, le rapport entre les puissances ZT et a P ne pourra Q . , \ ULEL] . dépasser une certaine limite, que nous trouverons égale à ————, et qu MI —mMm—Nn conséquemment est la même que dans l'hypothèse d'une machine à haute pres- sion sans condenseur. Tout ce que nous avons dit relativement à l'accélération de la vitesse de la machine, et aux valeurs décroissantes de 2, s'applique donc également à la ar- constance actuelle. La présence du condenseur dans les machines à haute pression doit évi- demment ajouter à l'énergie de leur puissance mécanique, et en eflet, en com- parant les valeurs de P” et de ZT, on trouve que la seconde cest constamment supérieure à la première d'une quantité m — 1 HP Coù pla : 1 qui, comme on devait sy attendre, est précisément écale à la différence qui existe entre les effets dynamiques dus à la pression de l'atmosphère, et à la tension de la vapeur après sa condensation. Je passerai maintenant au second mode d'action de la vapeur dans les ma- chines à haute pression munies d'un condenseur, et je m'efforcerai d'en calculer les effets d’une manière plus rigoureuse qu'on ne l'a fait jusqu'à présent. Le problème à résoudre peut être énoncé de la manière suivante: la vapeur d'une chaudière entretenue à une température constante T', est reçue dans un cylindre, sur une partie 2 de la hauteur parcourue par le piston. En agissant Sur les Machines à vapeur. 299 sur ce piston en verlu de sa force expansive, elle développe pendant la durée du mouvement une suite de pressions sans cesse décroissantes, depuis celle qui correspond à sa température primitive T, jusqu'à une atmosphère. Il s'agit de détérminer quelle’ sera la valeur de la puissance mécanique qui résultera de ces pressions SUCCCSSIVESe Suivant la loi déduite des expériences de Christian, loi dont l'observation a vérifié l'exactitude jusqu'à 170°, et qu'on peut même étendre dans la pratique jusqu'à 216°, sans qu'il en résulte des erreurs préjudiciables, la force élastique ) T — 100 de la vapeur peut être représentée par (1,052 , en prenant pour unité la pression d'une atmosphère. Lorsque la température primitive T° s’abaissera d’un degré, et se réduira à T — x, cette force élastique deviendra égale à ( 1,032 )T re l'espâce:# occupé par la vapeur à cette température se déduira de l'équation (3) de la page 242, qui s'applique, ainsi que nous l'avons démontré, à la vapeur saturante, aussi bien qu'à la vapeur isolée. Il suffira, dans le cas actuel, de remplacer les quantités », #°, p, p', 1, et {°, par , #° et par les pressions et tempéra- tures correspondantes. Il viendra ainsi BE (nee) 7e ( 266.67 HT — 7 266,67 + T ) Be Coma) tai d’où en reduisant, et faisant: 266,67 + T = A, M =\%082 (=) h. La température s’abaissant encore d’un degré, la force élastique deviendra: Cros ie et l'on trouvera pour l'espace correspondant Z”: sarl Ho de AS ! LES (1032)1— 1e = à ‘ ou, en mettant à la place de k' sa valeur précédente: DES 2 PET, k' = (5032)° + (=) 4. 256 PB A 2Z0AUI0N E ; Un nouvel abaissement d'un degré donnera pour la valeur de la force — 103 élastique (1,032) # , et pour celle de l'espace 2” qui lui correspond: A —3 ANS 2 9 3 REC O ED =) h, et ainsi de suite. La loi suivie par ces espaces successifs est assez évidente, pour qu'on puisse en conclure rigoureusement qu'après un abaissement de / degrés dans la tem- pérature primitive, l'espace occupé par la vapeur, étant représenté par hO, sera donné par l'équation: RO = (103) 7) k 2 RENE) La force élastique de la vapeur qui remplira cet espace, étant égale à (1,032) T—190—! et pouvant être considérée comme constante pendant le dé- croïssement d4 de la température, qui correspond à l'accroissement 44° de l'espace, il s'ensuit que la différentielle de la puissance mécanique de la vapeur sera égale au produit de la force élastique, multipliée par la différentielle de l'espace, ou qu'on aura, en nommant 77 la puissance mécanique: dIT= (1,032) boit Mrihete (A; or on a: AROY, ; Log. 1,032; Da) dt + Gogo 4 = cn 2 donc AU 2 (8082) Me (Log. 1082-40 ) di at") ). Intégrant depuis bo jusqu'à 4 — T — 100, et remarquant que pour la première de ces limites, la puissance mécanique ZZ est égale au produit de la force élastique primitive (1,032) * -"®, mulüpliée par l'espace 2 dans lequel elle agit, 1l viendra: TE ane : T0 Los. 1,032 H= (1032) 15% $ LEO (T + 633,34) (T — 100) +- 366,67 < el n reste d'indéterminé dans cette équation que #. Or il est évident que cet espace doit être tel, que quand la vapeur sera descendue à 100 degrés, le Sur les Machines à vapeur. 257 piston devra avoir achevé sa course, et que par conséquent la hauteur verticale qu'il parcourt étant désignée par À, cette hauteur devra être écale à la valeur que prend #%, lorsque { = T° — 100; on déduira donc de l'équation (7) H = (1032) "0 (ES) y, d'ou l’on tirera: AH 736667 - (no) valeur qui introduite dans celle de 7, donnera pour cette dernière: Log..(1,032).- Æ ie pe Dee 2-+ 366,67 ou à cause que le logarithme hyberbolique de 1,032 est égal à 0,0315, LOT CA = HS (T ++ 633,34) (T — 100) --..... . (à) Mais de cette expression générale de la puissance mécanique de la vapeur, on doit soustraire, 1° la partie qui se trouve détruite dans tous les in- stants du mouvement par la résistance due à la tension dans le condenseur; 20, la partie qui est due à la réduction qu'on est obligé de faire subir à la charge d'équilibre, pour imprimer au piston la vitesse qu'on veut lui donner. En continuant de désigner ces deux parties par es et . , on voit qu'il faudra retrancher de la valeur de ZT, _— H, Des deux nombres et », le pre- mier pourra être supposé comme précédemment égal à 9; le second dépendra de la hauteur verticale qui mesurera le jeu du piston, et du nombre de pul- sations qu'on se proposera d'obtenir par minute. On aura donc ainsi: D er CE ds 3 Ja CT 20 16) mn 3666700 Le premier terme du second nombre, n'étant autre chose que la valeur de la puissance mécanique dans une machine à basse pression, nous continuerons de la représenter par P, et il viendra enfin: IT = P + 0,000043 H (T + 633,34) (T — 100) - : --: + - (8) 258 BAZAINE, Appliquons présentement les équations (7) et (8) à la pratique, et suppo- sons, comme avarit, que la vitesse imprimée au piston soit de 2 pieds 8 pouces par seconde, où que # — 5. En attribuant à la température primitive T° les valeurs successives correspondantes à 2, 4, 8, 16 et 52 atmosphères, nous formerons le tableau suivant: Valeurs de| ; Valeurs la force Valeurs de 7. | élastique | de Z. Valeurs de 27, en atmo- sphères. 100 1 H P ou 0,69 122 2 10,53 H| 2,03 P ou 1,40 144 4 |0,28 H| 3,12 P ou 2,15H 166 $S 10,154 | 4,29 P ou 2,96H 188 16 [0,077 5,50 P ou 3,80 H 210 32 |0,04H| 6,78P ou 4,69 H La troisième colonne confirme ce que nous avions droit d'attendre, d'après la condition que nous nous sommes imposée, d'obtenir à l'instant où la course du piston s'achève, une pression égale à une atmosphère. On voit que les es- paces occupés par la vapeur avant son expansion, sont très sensiblement en rai- son inverse de ses lensions primitives. Ainsi à mesure que la densité de la va- peur dans la chaudière deviendra 2, 4 et 8 fois plus grande, les espaces cy- lindriques dans lesquels on devra la recevoir, deviendront 2, 4 et 8 fois plus petits. Le poids de la vapeur en action, et par conséquent celui du combustible, seront donc les mêmes, quelle que soit la force élastique de la vapeur affluente, ce qui prouve que sous le rapport de la dépense, il n'existe aucune différence entre les machines à expansion qui nous occupent en ce moment, et les machi- nes à basse pression. En partant de ce résultat, qu'il était aisé de prévoir, et en observant que d'après les valeurs de Z7 consignées dans la 4ème colonne, l'emploi de la vapeür à 2, 4, 8 atmosphères, fait plus que doubler, tripler, quadrupler sa puissance Sur les Machines à vapeur. 259 mécanique, on est conduit à conclure que de tous les moteurs propres à mettre en jeu l'énergie de la vapeur, les machines à haute pression dans lesquelles on la fait agir par le développement de sa force expansive, sont incontestablement les plus avantageuses. Les considérations sur lesquelles cette conséquence est fondée, en donnant Examen d’une fausse opinion une appréciation exacte des effets qui caractérisent ce dernier mode d'action de sur l'emploi de la vapeur la vapeur, nous mettent à même de relever une erreur très-grave dans laquelle après le déve- loppement de plusieurs personnes sont tombées, sur les moyens d’ajouter à l'efficacité de l'ex: sa force expan- pansion. On s’est imaginé qu'au lieu de condenser la vapeur dans le cylindre Fr où l'on fait agir sa force expansive, il y aurait de l'avantage à la faire passer dans un second cylindre, après qu’elle a été ramenée à la pression d’une atmo- sphère, pour lui faire produire dans cet état un effet éval à celui qu'on en ob- tient dans Jes machines à basse pression. Mais il est facile de s'assurer de toute l'inexactitude d'une semblable conjecture. Si le second cylindre était en hauniuon asc premier, de manière à ce que la vapeur agît à la fois, dans l’un par sa force expansive, et dans l'autre par sa pression réduite à une atmosphère, l'effet dynamique total serait absolument le même que dans l'hypo- thèse d'un cylindre unique. Et en effet, d’après la condition de faire agir la vapeur contre une atmosphère dans le premier cylindre, il faudrait soustraire de GARE na À ; H (a), valeur primitive de Z7, la quantité H toute entière, au lieu de — que nous en avons retranchée, comme mesurant l'effet dû à la tension de la vapeur après (m— 1) 4 sa condensation ; ou ce qui revient au même, soustraire de la valeur de IT donnée par l'équation (8). Mais il faudrait ensuite ajouter à la différence Te (m—1) A4 Or pour obtenir l’expression de cette dernière, on n’aurait à retrancher de H , la puissance mécanique de la vapeur dans le second cylindre. s H ! H que l'effet dù à la tension dans le condenseur, ou rs car la réduction de ——, nécessaire pour imprimer au piston une vitesse déterminée, ayant été faite déjà sur la valeur de Z7, ne devrait plus avoir lieu, par suite de la communication 260 BAZAINE, £ ' existante entre les deux cylindres. On n'aurait donc à augmenter la différence M ah 7 s PIE CHR ductdeL AR PE AR ESE 778 LL] ni H, ce qui re- produirait 7. Dans le cas où, au lieu de faire communiquer les deux cylindres, on rece- vrait la vapeur réduite à une atmosphère dans un réservoir ou magasin particu- lier, pour l'appliquer ensuite au fonctionnement d'une autre machine, il est clair que l'effet produit par cette vapeur ainsi emmagasinée, ne scrait plus égal , M—A \ …, ORDRE H à ——— H seulement, mais à cette quantité diminuée de —;, 7° étant la valeur LL 7t de 2 correspondante à la vitesse du piston de la nouvelle machine. L'effet 1o- tal produit, au lieu de demeurer égal à ZT, se réduirait donc à 1 — =. , C'est à-dire que la puissance mécanique, loin d'augmenter comme on le présume, éprouverait au contraire une diminution d'autant plus sensible, que la vitesse du piston dans la machine à haute pression serait plus grande. Des effets uti- Dans l'analyse que je viens de présenter des différens modes d'action de la . PR. vapeur, je n'ai comparé que les effets dynamiques, qui naissent du développe- del vapeur. ent de sa force élastique, ou les forces réelles des diverses machines dans les- quelles on la fait agir. Mais ces forces réelles sont loin de mesurer exactement les effets utiles qui sont produits. Les pertes auxquelles la vapeur est soumise, les frottemens qu'elle doit vaincre de la part du piston, et des autres pièces mobiles, et le surcroït de résistance que lui opposent constamment les mécanis- mes accessoires, sont autant de causes qui tendent à modifier sa puissance. S'il était permis de supposer que la somme des résistances produites par l'existence simultanée de tous ces obstacles, füt la même pour les deux espèces de machines que nous avons comparées, les conséquences déduites de cette com- paraison conlnueraient de subsister dans toute leur rigueur, puisque les eflets utiles de ces machines ne différeraient des effets dynamiques que nous avons cal- culés, que par une constante; mais l'expérience apprend qu'une semblable sup- position ne serait nullement d'accord avec ce qui se passe dans la nature. Sur les Machines à vapeur. 261 2 Les résistances dues au frottement du piston, à l’action du réoulateur, et Des pertes de à celle des pompes destinées à alimenter la chaudière et à condenser la v sont évidemment les mêmes pour les deux espèces de machines. Mais les per- tes qe la vapeur éprouve, en se frayant un passage entre le piston et Ia paroi intérieure du cylindre, sont d'autant plus sensibles, que la température est plus élevée. _ Pour une vapeur de 100 à 110°, ces pertes dans une machine construite avec soin, n’apportent qu'une assez faible réduction dans la puissance mécanique ; mais à 120° et au-delà, elles deviennent d'autant plus fortes, que la densité de la vapeur est plus considérable, et quoique les machines à haute pression ne cessent pas pour cela de l'emporter sur les autres, elles subissent par suite de ces pertes, une altération très-sensible dans leur énergie. On a cherché à remédier à cet inconvénient, en adaptant à ces machines des pistons composés d'anneaux métalliques élastiques qui étant sans cesse poussés par des ressorts intérieurs contre la paroi du cylindre, interceptent tout passage à la vapeur. Mais ces ingénieux pistons, imaginés en 1797 par Cart- wright, et perfectionnés ensuite par Barton et par d'autres mécaniciens, intro- duisent un obstacle d’une autre nature , dont il ne parait pas qu'on se soit douté jusqu'à présent. C'est aux soins de M, Frimot, ingénieur des ponts et chaussées de France, que l'on est redevable de cette découverte, et ce qui me reste à dire $ur les machines à vapeur ne sera que le résumé de ses im- portants travaux. M. Frimot, que ses goûts, ou des circonstances particulières, très - heureuses pour les progrès de la science, ont porté à s'occuper du perfectionnement des machines à vapeur, vient de donner une preuve nouvelle, et bien convaincante, de l'exirème rapidité avec laquelle l'industrie tend à se développer, quand elle est encouragée et dirigée par une main habile. Fixé par ses fonctions à Landernau, petite ville voisine de Brest, dont iou- tes les manufactures se bornaient à quelques tanneries, et à un petit nombre de Mem,. des Sa. etrans. T, II. 34 vapeur dans APEUT, les deux espè- ces de ma- chines. Emploi des pistons forinés d’anneaux élastiques. Fravaux de M. Frimot. Substitution de pistons en fonte aux pistons en cuivre. 262 BAZAINE, fabriques de savon, et privé conséquemment de tous les secours que les con- structeurs de machines trouvent ordinairement dans l'intelligence des ouvriers en métaux, il est parvenu, à force de patience et de zèle, à créer lui-même -des mécaniciens, des fondeurs, des tourneurs, et à former, en peu d'années, un établissement où se fabriquent aujourd'hui des machines à vapeur d'une très grande dimension. Une de ccs machines, que Jai vue fonctionner dans le port de Brest, m'a donné une haute idée du mérite de cet établissement, en ne le considérant même que sous le point de vue de l'exécution mécanique. Le but que M. Frimot s'est proposé d'atteindre, après avoir reconnu Ja su- périorité de puissance de la machine à haute pression, a été de faire disparaître d'abord tous les inconvénients qui pouvaient encore motiver quelque doute sur. 2 celle supériorité. Le premier, dont nous venons de parler tout-à - l'heure, c'est-à-dire les perles que la vapeur éprouve en passant entre le cylindre et le piston, , avait bien été détruit par l'emploi de pistons métalliques dont les anneaux élastiques étaient en cuivre; mais il avait été remplacé par un autre, qui n'était pas moins grave; celui d'un excès de frottement, d'autant plus difficile à vaincre, que la iempératnre était plus élevée. Ce phénomène, par la composition même des pis- ions, ne pouvait pas être attribué à la différence de dilatabilité des métaux; 1l fallait en chercher la cause dans une circonstance étrangère, dont l'intensité crpissait par l'augmentation de la chaleur. M. Fresnel, que la physique et les sciences d'application ont trop tôt perdu, imagina d'examiner ce qui se passait à la surface du piston et sur la paroi intérieure du cylindre. Il reconnut, à l'aide du microscope, que l'action de la chaleur produisait sur la première une espèce de gerçures écailleuses, qui formaient autant d’aspérités dont la présence ajoutait à la résistance due au frottement. : Quant à la paroi du cylindre, au- cune altération ne s'y fit remarquer. M. Frimot, qui avait provoqué ces obser- vations, en déduisit comme conséquence immédiate, que le cuivre n’était nulle- ment propre à la composition des anneaux élastiques, et devait être remplacé #7 Sur les Maclines à vapeur. 263 par quelque autre substance. : Il essaya le fer forgé, et, je crois, quelques au- tres métaux encore, mais le même phénomène continua de se manifester, quoique d'une manière moins intense. Se fondant enfin sur l'inaltérabilité des surfaces en fonte à une haute température, il conçut l'idée, que les principes ordinaires du frottement avaient éloignée jusques-là, de faire frotter fonte contre fonte, en composant avec cette matière les anneaux du piston. Le succès le plus complet réalisa ses espérances. Un mouvement très-doux, sans perte de vapeur, devint le fruit de cette première amélioration. Un second désavantage qu'on reproche avec justice aux machines à haute Magasins à à : J er ; : vapeurs, pression, et qui est de nature à ébranler la confiance qu'on serait tenté de leur accorder, consiste dans l'irrégularité de leur action. Ce désavantage n'est qu'une suite naturelle des variations fréquentes auxquelles la force élastique de la vapeur est soumise, variations qui sont dues à l'extrême difficulté d'entretenir la com- bustion d'une manière assez uniforme, pour conserver à chaque instant dans la chaudière le même degré de température. On y parviendrait sans doute, en faisant usage d'une soupape d'Édelcrantz, dont le jeu est éminemment propre à rendre la pression de la vapeur constante; mais alors on perdrait toutes les parues de cette vapeur, dont la tension serait supérieure à celle qu'on se pro- pose d'oltenir. Elles passeraient dans l'air par les trous du cylindre de la sou- pape, sans produire aucun effet uüle pour la machine. La difficulté de régler le feu sous la chaudière, tient à plusieurs causes dont les principales sont: lirrégularité du tirage, qui dépend et des moyens employés pour l’opérer, et de l'état de l'air atmosphérique; le mode d'alimenta- tion du foyer, qui varie pour ainsi dire avec chacun des ouvriers préposés au chauffage, pour les fourneaux ordinaires; enfin la nature et l'état physique du combustible. Les fourneaux à régulateur spontané de Brunton et d'Oldham, qu'on peut regarder comme de fort belles inventions, ont pu faire disparaître en grande * 264 BAZAINE, partie les deux premières causes de variation dans la température de la chau- dière; mais ils n'ont pu en aucune facon remédier aux nuisibles effets de la troisième. M. Frimot, pour lever à la fois tous ces obstacles, et mettre la régularité de ses machines à l'abri de l'influence du chauffeur, a fort ingénieusement ima- giné de recevoir la vapeur dans un réservoir ou magasin particulier, avant de Ja faire agir. dans le cylindre. Entretenue dans ce magasin à une tension con- Idées parücu- lières sur ces magasins, stante, elle exerce sur le piston de la machine une pression qui reste exacte- ment la même pendant toute la durée du mouvement. J'ignore les dispositions qui ont été suivies dans la construction de ce magasin de vapeur; j'avouerai même que malgré la complaisance avec laquelle M. Frimot a bien voulu me rendre dépositaire de la plüpart de ses découvertes, je ne l'ai point pressé de me les faire connaître. J'ai dû considérer que je ne parlais pas seulement à un savant très distingué, mais à un fabriquant de ma- chines à vapeur, et dès lors la délicatesse m'a fait un devoir de ne pas cher- cher à lui surprendre un secret, auquel une partie de sa fortune est peut- être attachée. Cette idée de magasin à vapeur, qui m'a paru très séduisante, est devenue plus d’une fois l'objet de mes méditations, et si elles ne m'ont pas conduit au même résullat que M. Frimot, j'aime à croire qu'on trouvera du moins que les considérations que je vais exposer pourraient avoir aussi quelque influence sur le perfectionnement des machines à vapeur. Le réservoir où magasin destiné à servir d'intermédiaire entre la chaudière et le cylindre de la machine, pourrait avoir, à mon avis, une forme cylindrique d'une hauteur et d'un diamètre quelconques, et trouver place dans un des espaces vides qui sont ordinairement perdus dans le voisinage du foyer. Ses parois, qui devraient être assez fortes pour résister long-tems, et sans danger, à . . . p. L la tension de la vapeur, pourraient être en fonte, et seraient mumes d’une Sur les Machines à vapeur. 265 4 seconde enveloppe, séparée de la première par une couche d'air qui n'aurait au- cune communication avec l'atmosphère. L'enveloppe extérieure, en Ja supposant métallique, serait polie au dehors, dépolie au dedans, et entourée de substances ou d'étoffes peu conducirices du calorique. Dans l'intérieur du magasin, qui ne serait ainsi qu'un long cylindre parfaitement alésé, se mouvrait librement un pision, chargé d'un poids égal à celui qui mesurerait la force élastique dont la vapeur devrait être douée dans le cours de son action. Ce serait la descente de ce piston qui déterminerait la vapeur à passer dans le cylindre de la ma- chine, en sorte. que durant son passage, elle n'éprouverait aucune dilatation, et agirait sur le piston de ce cylindre avec une tension rigoureusement égale à celle qu'elle aurait dans l'intérieur du magasin. Au moyen de ces dispositions, on pourrait opérer une réduction très sen- sible dans le volume de la chaudière, avantage qui n'est pas de peu d'impor- tance pour les machines à haute pression. Il suffirait en effet que l'espace ré- servé à la vapeur au-dessus de l'eau fût seulement double ou triple de la dé- pense qui en serait faite à chaque pulsation du piston. Enfin, le magasin à vapeur, tel que je le conçois, outre l'avantage qu'il présenterait de régulariser le mouvement de la machine, offrirait encore celui de prolonger ce mouvement au-delà du terme fixé pour les machines ordinaires, par le refroidissement de la chaudière. Des qu'on cesse en effet d'alimenter la combustion dans ces dernières, on est contraint d'en arrêter le jeu; mais au moyen du magasin , toute la vapeur qui se formerait durant l'abaissement pro- gressif de la température, serait encore recueillie, et acquerrait par l'effet de la pression dans l'intérieur du magasin, le degré de tension nécessaire pour con- ünuer son action. Les deux inconvémients auxquels M. Frimot a su soustraire les machines qu'il construit, l'excès de frottement du piston à une haute température, et l'ir- régularité du mouvement, sont des vices qui affectent particulièrement les ma- chines à haute pression, Mais un défaut qui est commun à toutes les machines Moyen de faire disparaître les trépidations ou vibrations dans les machines à vapeur. Moyen de remédier au 266 | B A4 ZA IN €, à vapeur en général, consiste dans les trépidations ou vibrations que l'ac- tion de la vapeur communique à toutes les parties de l'appareil, et qui en dé- truisant une partie de la force vive, contribuent à la prompie détérioration du mécanisme. Ces vibrations sont dues aux chocs répétés de quelques pièces mé- talliques, et surtout aux changements brusques qui se succèdent dans la direc- tion du mouvement du piston. M. Frimot, en se rendant compte des eflets produits par cetle dernière et principale cause, a irès-judicieusement reconnu qu'on ne pouvait les détruire, qu'en forçant la vitesse du piston d'arriver à zéro par degrés insensibles, avant que le mouvement changeât de direction. Il est parvenu à satisfaire à cette condition, au moyen d'un arüfice particuher qui consiste, aulant que jai pu le remarquer, à adapter au cylindre un tube de quelques pouces de diamètre, rempli d'eau et surmonté d'une sphère occupée par un volume d'air comprimé à un degré convenable. Au moment où le pis- ion touche au terme de sa course, le tube entre en communication avec le Cy- lindre, et l'eau quil contenait se répand en partie au-dessous du piston, en agissant conire sa surface inférieure en vertu de son poids et de la compression de l'air qui se trouve au-dessus d'elle. Le piston en continuant à descendre, refoule cette eau dans le tube, mais perd toute la vitesse dont il était animé, et lorsqu'il est arrivé au plus bas point de sa course, il n'a plus qu'une vitesse nulle, et toute l'eau est rentrée dans l'intérieur du tube, dont la soupape de communication avec le cylindre se ferme, pour se rouvrir de nouveau à la pro- chaine descente du piston. Cette ingénieuse innovation a produit des résultats si favorables, que les machines des plus fortes dimensions se meuvent sans vibration sensible, avantage qui rend presque inutiles les soins qu'on prend d'ordinaire pour les fixer d'une manière invariable sur des fondemens solides, et qui leur donne une qualité nouvelle, bien précieuse pour la navigation à vapeur, Afin d'asscoir sur une base inébranlable la prééminence des machines à va- peur à haute pression, il ne restait plus qu'à trouver un moyen de calmer les d- Sur les Machines à vapeur. 267 appréhensions excitées par quelques accidents survenus aux chaudières. Maloré AR ss les précautions qu'on a prises de les soumettre préliminairement à l'épreuve à d'unc pression triple où même quintuple de la pression maximum qu’elles sont ap- pelées à supporter, malgré l'heureuse idée qu'on à eue de les garnir de plaques métalliques, fusibles à une température de beaucoup inférieure à celle qui pour- rait compromettre leur solidité, il est cependant arrivé que plusieurs de ces chaudières ont éclaté, et cela, sans que les plaques fusibles aient éprouvé la moindre altération. M. Frimot qui connaissait toutes ces circonstances, a cher- ché à en pénétrer la cause. Il a pensé avec raison que l'action prolongée de la vapeur et du feu devait exercer une très-grande influence, non seulement sur les assemblages, mais même sur la consütution organique du fer dont la chau- dière est formée, et qu'en conséquence l'épreuve qu'on lui fait subir avant de la mettre en place, ne peut offrir une garantie de sa solidité, que pour un tems dont l'expérience n'a pas encore fixé les limites. Une fois en exercice, l'impos- sibilité de répéter cette épreuve, sans occasioner une longue interruption dans le service de la chaudière, ne permet point de s'assurer du degré de resistance dont elle est susceptible, et de là peuvent naître sans contredit les accidents les plus graves. Mais si tout propriétaire de machine à vapeur était en possession d'un appareil simple et commode, qui le mît à portée de vérifier l'état de soli- ! dité de sa chaudière, à des époques très-rapprochées, et dans un espace de iems assez court pour ne pas nuire à ses intérêts, 1l est incontestable que les machines à haute pression jouiraient d'une sûreté tout aussi parfaite que les machines ordinaires. C'est en imaginant un appareil de cette nature, que M. Frimot a dissipé toutes les craintes, et levé tous les doutes, qui pouvaient lons-tems encore priver l'industrie des immenses ressources que lui présente l'em- ploi de la vapeur à une haute température. Cet habile mécanicien, dont toutes les observations portent l'empreinte Découverte relative à l’ac- d’une sagacité particulière, tout en s’occupant du perfectionnement des machines cumulation du calorique, à vapeur, a été conduit à constater plusieurs faits nouveaux dont la physique le 268 BAZAINE, sur les Machines à vapeur. s’est enrichie. Un des principaux est l'accumulation de calorique produite dans les corps que l'on expose à un courant de vapeur, accumulation à la faveur de laquelle la température de ces corps finit par s'élever beaucoup au- dessus de celle même de la vapeur. Ainsi par exemple, l'exposition d'un mor- ceau d'étain, où même de plomb à un courant de vapeur de 140°, au point où s’opérait la condensation, a suffi pour déterminer la fusion de ces métaux, qui exige comme on sait, pour le premier 219, et pour le 2ème, 260° de chaleur. ; L'auteur de tant d'intéressantes recherches ne les a point encore publiées. Je ne dois la communicaüon qu'il a bien voulu m'en faire, qu’au ütre de son ancien camarade, et à l'attachement fraternel qui unit tous les élèves de l'école polytechnique. Mais si jusqu'à présent, il n'a pas rendu le public confident de ses modestes travaux, il l'a du moins fait participer aux avantages de ses utiles inventions, en le mettant en possession de plasieurs machines construites sur les principes que je viens d'exposer. La réussite complète qu'elles ont obtenue peut être regardée comme l'annonce d'une révolution prochaine dans le système des machines à vapeur. + MÉMOIRE SUR L'ÉVALUATION DE LA FORCE EXPANSIVE DE LA V A PE U R. ET SUR LES AVANTAGES QU'ON PEUT EN TIRER , POUR AUGMENTER LA PUISSANCE DES MACHINES DANS LESQUELLES ON LA FAIT AGIR COMME MOTEUR, PAR M. LE LIEUTENANT - GÉNÉRAL BAZAINE, (Lu le 21 Juin 1833.) Daxs le mémoire précédent sur les machines à vapeur, je me suis proposé entre autres questions, de comparer les puissances dynamiques développées par la vapeur dans les machines à basse et à haute pressions. J'ai remarqué que dans le cas où les machines de cette dernière espèce sont munies de condenseurs, la vapeur peut agir de deux manières différentes; ou avec son maximum de tension dans toute l'étendue du jeu du piston, ou avec le même maximum dans une partie seulement de cette étendue. Dans la première supposiion, le cylindre à vapeur reste en commu- nication avec la chaudière, durant tout le temps nécessaire pour que le piston se meuve d'un mouvement uniforme sous l’action d’une force constante égale à la tension de la vapeur; mais dans la seconde supposition, le cylindre ne commu- nique avec la chaudière que jusqu'au moment où le piston a décrit une portion déterminée de l'espace qu'il est assujetti à parcourir: La communication entre le cylindre et la chaudière est alors interrompue iout-à-coup, et la vapeur, obli- gée de se dilater dans l'intérieur du cyhndre, n'agit plus qu'en vertu de son expansion, avec une force variable, qui décroit à mesure que l'espace qui reste à franchir devient plus petit. Mem. des Say. elrans. T. II. 35 270 -BAZAINE, Pour constater tous les avantages de ce dernier mode d'action, j'ai suppo- sé la vapeur douée d'une force élastique quelconque à son entrée dans le cylin- dre, et je l'ai soumise à la condition de n'avoir plus qu'une tension égale à la pression atmosphérique , à l'instant où le piston a achevé sa course, et où s'opère la condensation. De cette manière, la vapeur est obligée de déployer successi- vement dans son expansion toutes les pressions comprises entre sa pression primitive et la pression atmosphérique, et c'est la valeur de la puissance mécanique qui résulte de toutes ces pressions successives, que je me suis attaché à déterminer. Pour trouver une expression générale de la force élastique de la vapeur qui pût servir de base rigoureuse à mes calculs, j'ai observé que de toutes les expériences qui avaient été tentées jusqu'alors pour déterminer cette force élasti- que, celles de Christian semblaient mériter le plus de confiance, à cause de l'analogie qui existait entre le procédé dont ce physicien avait fait usage, et la manière dont la vapeur agit dans les machines qu'elle met en. mouvement. J'ai fait vor qu'on pouvait déduire de ces expériences, 1) qu'au terme de l'ébul- lition, c'est-à-dire à ro0 degrés du thermomètre centigrade, la force élastique ou la tension de la vapeur, ainsi que l'ont appris déjà les premières machines atmosphériques, est précisément égale au poids de l'atmosphère: 2) qu'en fai- sant croître ensuite la température suivant une progression arithmétique dont la raison est 22, la force élastique croît, au moins pour les six premiers termes, suivant une progression géométrique dont la raison est 2. Qu'ainsi le nombre de degrés de température s'élevant successivement à 122, 144, 166, 188 et 210, la tension de la vapeur devient à très peu près égale à 2, 4, 8, 16 et 32 atmosphères: 3) qu'un peu au-dessous des mêmes limites, et notamment entre 100 et 170 degrés, les valeurs de la force élastique exprimées en atmo- sphères, el correspondantes à 100, 101, 102, etc. degrés, forment une progres- sion géométrique dont la raison est 1,032, et dont le premier terme est l'unité. De là, j'ai conclu que l'expression générale de la force élastique pouvait s Sur la force expansive de la vapeur. 271 être représentée par ( 1,032)7 — 1%, 7° étant le nombre de degrés qui mesure la température de la vapeur. Quoique les expériences de Christian paraissent limiter l'exactitude de cette . ‘ formule aux valeurs de 7° inférieures à 170°, j'ai cru qu'on pouvait l'étendre, sans qu'il en résultèt des erreurs trop préjudiciables dans la pratique, jusqu'à la valeur de T qui correspond à une tension égale à 32 atmosphères. J'ai supposé que la vapeur, constamment fournie par la chaudière à la température 2°, était reçue dans le cylindre de la machine sur une partie Æ de la hauteur parcourue par le piston, et j'ai cherché l’espace qu'elle devait occu- per, quand par suite de son expansion, sa température s'était abaissée de z degrés. En appelant 2° la hauteur de cet espace, j'ai trouvé BR, (032) (2... LL AE TU (1); équation dans laquelle 4 — 266,67 + 7: La force élastique de la vapeur étant alors égale à (roda) Merot el pouvant être considérée comme constante pendant le décroissement d/ de la tem- pérature, correspondant à l'accroissement 4° de l'espace, j'en ai conclu que la différentielle de la puissance mécanique ZT de la vapeur, évidemment égale au produit de la force élastique multiphée par la différentielle dé l'espace, pou- vait être exprimée par ML) 'dR Différentiant 4° dans l'équation (1), et substituant, j'ai trouvé: dI = © (1,032) T1 (log. 1,032 (4—1) dt+d(4—1)) (2). Intégrant entre les limites { — o et / — T—100, je suis parvenu, après quelques transformations et réductions très simples, à l'expression suivante de la force élastique: u'— P + 0,0000/3 H (T == 633,34) (T — 100) ++... (3). Dans cette équation, H désigne l'amplitude du jeu du piston, et P la puissance mécanique d'une machine à basse pression, qui aurait le même cylin- dre, et consommerait la même quantité de combusuble que la machine à haute pression dans laquelle on fait développer à la vapeur sa force expansive. x 272 BAZAINE, L'unité à laquelle se rapportent les valeurs de ZZ, est la pression atmo- sphérique qui, pour chaque machine en particulier, est égale au poids d'une colonne d'eau ayant pour base la tête du piston, et pour hauteur 10 mètres 32, ou 34 pieds anglais. La hauteur 2 de l'espace cylindrique dans lequel on doit recevoir la vapeur prise à la température Z°, pour satisfaire aux conditions de l'expansion, telle que je l'ai considérée, m'a d'ailleurs été fournie par la relation suivante entre cette hauteur #, et la hauteur totale A7 de l'espace parcouru par le piston: __. (266,67 +T)H == ET NE ee. Abe % ere (4). En appliquant les formules (3) et (4) aux cas où la force élastique de la vapeur serail successivement égale à 2, 4, 8, 16 et 32 atmosphères, j'ai ob- tenu pour # et pour ZI les valeurs consignées dans le tableau suivant: 3 lenne( de IE "7 Valeurs force élastique Valeurs de 7. en atmo- de À. Valeurs de 77. 100 1 7 P ou 0.69 H 122 2 0,53 H | 2,03 P ou 1,40} 144 4 0,28 | 3,12 P ou 215 HÀ 166 S 0,45 H | 4,29 P ou 2,96 1! 158 16 0,077 A | 5,51 P ou 3,80 HW} 210 32 0,04 Æ | 6,80 P ou 4,69 H À En prenant 0,69 pour la valeur de P, puissance mécanique de la va- peur dans une machine à basse pression, j'ai supposé que l'effort de la vapeur, égal dans une semblable machine à la pression atmosphérique, était diminué seulement 1° de la tension qui reste à la vapeur après sa condensation, ten- - , = n 2 A , \ sion qu'on peut fixer dans une machine bien construite à 4 d'atmosphère, et 2 de la quantité constante qu'on doit retrancher de la charge d'équilibre, pour obtenir la charge correspondante à la vitesse du piston. Cette quantité constante, pour la vitesse ordinaire du piston qui est à peu-près de 160 pieds : Sur la force erpansive de la vapeur. 273 par minute, a été trouvée par l'expérience égale à # d'atmosphère. Dans l'ex- ! L srf 1 1 6 \ pression générale P — H (x ne) ) , Jai donc remplacé m et n par les nombres g et 5, ce qui m'a donné en effet P — 0,694. Mais on voit qu'en agissant ainsi, j'ai fait abstraction de la force nécessaire «pour mettre en jeu la pompe à air. Si l’on voulait tenir compte de cette force, qu'on peut évaluer à environ d'atmosphère, il faudrait évidemment remplacer la fraction 4 QE luaus. 27 —, non plus par # seulement, mais bien par $ + 4 ou 4; ce qui reviendrait à faire m — 6. En admettant cette dernière valeur de #, on aurait P — 0,63 XI, et l'on obtiendrait pour la puissance mécanique 27, développée par l'expansion de la vapeur, les résultats suivants, qu'on doit substituer à ceux de la 4ème colonne du tableau précédent : s Pour 1 atmos. P ou 0,63 H AD lente DATE OÙ. 1254 - 4. - 3,32P ou 2.09 AS -014,60 À ou 12590 H - 16 - 5,94P ou 5,74H 3200 - 17.552 ou 4.63 H Ces expressions de la puissance mécanique due au développement de la force expansive de la vapeur , seraient parfaitement rigoureuses, si la force élastique était exactement. représentée par la formule Ho) , qui se déduit des expériences de Christian, ainsi qu'on l’a vu dans mon mémoire sur les machines à vapeur. Mais depuis l'époque de la rédaction de ce mémoire, MM. Arago et Du- long ont publié dans l'annuaire du bureau des longitudes pour l'année 1830, une nouvelle ‘table des forces élastiques de la vapeur et des températures correspon- _dantes, d'une à 24 atmosphères d'après l'observation, et de 24 à 50 atmo- sphères d'après le calcul. La formule à laquelle ils ont été conduits, et dont ils ont fait usage pour ces dernières déterminations, est: l s Se 274 BAZAINE, e représente l'élasticité en aimosphères mesurées par le poids d'une colonne de mercure de 0,76 mètres de hauteur, et { exprime la température à parür de 100 degrés, en prenant l'intervalle de 100° pour unité Ces habiles observa- teurs annoncent qu'ils ont de fortes raisons pour croire qu'en s'appuyant sur cette formule, l'erreur qui pourrait être commise ne serait pas de 1 degré à 50 atmosphères. Les résultats obtenus par ces physiciens sont consignés dans le tableau sui- vant, dont les deux premières colonnes sont extraites de la table qu'ils ont pu- bliée. La 36e colonne comprend l'expression des volumes occupés par la va- peur, et calculés d'après le principe de Gay-Lussac, qu'il m'a paru qu'on pou- vait étendre sans erreur sensible aux températures supérieures à 100°. Élasucité de la Elasticité de Ja RENE | Température | Volume, celui ÿ|_ RC | Température | Volume, celui vapeur en atmo- F - = pus du thermo- de l’eau étant FRERE du thermo- | de l’eau étant spRENES Ar mètre cent ris pour sphères de èl ati i ur - ‘ mètre centi- pris po 0,76 de mer- pes 1 ; 0,76 de mer- PÉSRES grade, unité, grade, unité. cure. cure. 100° 11. tt) ele Li 14 197,19 153,6 2 121,4 899,6 15... 200,48 -- 144,4 Die... 128,8--..| ‘733,4 16 203,6 136,3 $ 135,1 620,9 17 206,87: 129,1 BL... 140,6--..| 539,5 18 209,4 122,6 4 145,4 477,6 19--.| 212,1... 116,8 LITRES 149,06 --| 428,3 20 214,17 111,5 5 153,08 389,2 Jen]. 217,2 106.8 le... 156,8--.| 357 22 219,6 102,5 6 160,2 329,8 28-...| 291,9... 98,5 61... 163,48 : 306,8 24 224,2 94,8 q 166,5 286,9 25--..| 296,3... 91,4 le..l 169,37: 269,5 À 30 236,2 85,5 8 172,1 254,3 35-...| 244,85 713,5 9h 1 77e lon 22 6 40 252,55 60,2 10 181,6 207,8 45-...| 259,52 .. 54,2 11...) 186,03 | 190,8 50 265,89 49,4 12 190 176,2 Sur la force expansive de la vapeur. 275 En examinant avec attention ce tableau, on reconnaît que l'expression de la force élastique de la vapeur n'est pas aussi générale que les expériences de Christian nous l'avaient fait supposer. On voit qu'on peut effectivement représen- ter cette expression par la formule f — pe mais le nombre a, au lieu d'être constant et égal à 1,032, comme nous l'avons établi, est variable, et prend différentes valeurs, suivant le degré de température que l'on considère. Aiïnsi, il est égal à 1,032 pour toutes les valeurs de T° comprises entre 100 et 138°; au-delà, il devient successivement égal à 1,031, 1,030, etc. et conserve chacune de ces valeurs pour une série délerminée de valeurs de 7. On peut résumer par la table qui suit, les variations auxquelles le nombre & est soumis, ainsi que les limites de température qui correspondent à ces variations. Yuleurs de a. es RE SE rl 1,052 depuis 100 jusqu'à 138 Limites correspondantes de 7’, 1061 "0488", 155 MOBO: ester 2 7 DONNE "TT USM 464 1,028 | — 184 — 199 1,027 — 199 — 213 1020 ENS 7 251 AO Sr de 12340, 252 1H0P4 18. , 259 5 , 275 etc. | etc. eic. On déterminera au moyen de cette table la force élastique correspondante à un nombre quelconque V de degrés de température, en examinant entre quelles limites de 7° ce nombre W est compris, et en élevani à la puissance N — 100, la valeur de a correspondante à tes limites. Si l'on se proposait, par exemple, de trouver la tension de la vapeur à 190 degrés, on verrait que 190 est compris entre 184 et 199, limites qui correspondent à à — 1,028. On aurait donc pour la tension cherchée: (1,028 )°° — 12 atmosphères. La loi sur laquelle j'a fondé les calculs qui. m'ont conduit à l'évaluation de la puissance dynamique développée par la force expansive de la vapeur, se 276 BAZAINE, trouvant ainsi sensiblement modifiée par le travail de MM. Arago et Dulong, jai cru quil était nécessaire d'examiner l'influence que ces modifications pou- vaient avoir sur les résultats auxquels je suis parvenu. J'ai donc attaqué de nouveau le problème que je m'étais proposé, en l’envisageant dans toute sa généralité, et en l'énonçant de la manière suivante: De la vapeur, prise à une temperature T, est introduite, Sur une hauteur k, dans l'interieur d'un cylindre. Lo force elastique de celte vapeur est donnée par lequation f = as ®!, , dans laguelle a, n'est constant que pour les temperatures supérieures à un certain nombre de degres égal à T. Au-dessous de cette limite, et notamment entre les nombres de degrés T, et T, _,, le nombre a, devient à, _ ,; il se change ensuite en a, _, entre les limites 1, __ et 1, _,, et ainsi de suite. Il s'agit de trouver l'ex- pression de la puissance dynamique totale developpée par la vapeur, en passant successivement par tous les degrés de temperature compris entre le nombre primi- tif T, et 100°. Je chercherai d'abord la valeur’ de la puissance dynamique produite par la dilatation de la vapeur depuis sa température primitive 7 jusqu’à la température T,. Une série de calculs analogues à ceux du texte, montrera qu'en appelant IT, la puissance dynamique cherchée, et #, la hauteur de l'espace cylindrique occupée par la vapeur ramenée à la température 7°,, on a: a, 7, —100 k, ; I, — D 6,67 ET, :3 1 +4 log. a, (533,34,+T,+T) (T —T,) € 4.52" EN (a). La hauteur #4, est d’ailleurs liée à la hauteur primitive Z par la relation: POP. PATES. SL nMENr liée er NEA ER (b). Pour passer de ces expressions à celle de la puissance dynamique dévelop- pée depuis la température primitive 7 jusqu'a la température 7°, _,, je considé- rerai la vapeur comme étant introduite à la température 7°, dans l'espace cylin- drique dont la hauteur est #,, et je chercheraï la puissance mécanique qu'elle développera, en passant par degrés de la température 7, à la température 7, _.. Sur la force expansive de la vapeur. 277 En nommant Z7,_,, cette puissance dynamique, et #,_, la hauteur de l'es- pace cylindrique occupé par la vapeur à la température 7°, _,, j'obtiendrai la valeur de la différentielle Z17, _ ;, en remplaçant dans l'expression générale (2) que jai donnée de la différentielle 17, les quantités: 17 par 11, _,, par k,, T par T,, a par a,_,, et en observant que la constante 4, généralement égale à 266,67 + T', se change ici en 266,67 + T,, que je représenterai par A 1 viendra UE k —100 du = ete (log a, (41) di+a (41) )- L'intégrale devant être prise depuis 4 = o jusqu'à 4 — 77, — T,_,, et la première de ces limites correspondant à une puissance dynamique éeale à P P P y q 8 IT,, on aura après les réductions nécessaires, et en mettant au lieu de 4, sa valeur 266,67 + T',: D, =, + ee ln Ta Jar 100 À loge, _(533,34-+T, 8 Mais les hauteurs 4, et 4,_, sont liées entre elles par l'équation suivante, ana- logue à celle qui existe entre Z et H: T,—T ! NES AN ES te TES )4, Abe) Donc on aura pour l'expression demandée de la puissance dynamique déve- Le depuis la température primitive T° jusqu'à la température T,_;: RUE ur Abe (ESS LT pop 1Q Bb CT TE. T1 34 On—1 et ni —n1 a) Des considérations et des calculs semblables feront voir que la valeur de la puissance dynamique développée depuis la température primitive 7° jusqu'à la température 7°,_,, sera donnée par l'équation: - z T_2-100 | a 1,5, HE) nn Oro 31 log. ap (533,34 +1 nr tla-s) (a | 2 et qu'on aura entre les hauteurs 4,_, et À,_, la relation; n—2 û 1 —Z, Th n—-2 /266, 6 ds RE ER CL ee. DRE PP 7 260,607 + Th; Méem des Sav. etrans. T. II. 36 x 278 ; | PDAZTAITNE, On obtiendrait de la même manière des expressions tout -à-fait pareilles pour I1,_;, EATS\ ee qui feraient connaitre les puissances dynamiques déve- loppées depuis la température primitive T' jusqu'aux températures PR ARPIS ARE Il est aisé de reconnaître que toutes les équations ( a”), (a°”), ete, son, de mème forme, et se déduisent les unes des autres, en y changeant ConvE- nablement les accents des lettres a, 7°, k et II. Si donc on suppose dans la première de ces équations : T,,_,—100 (Ty—Tn-1) ln ni 8 F Tea Ans dog. a, (533,34 T, ET): <= Fo et qu'on représente par F,_,, Æ,., etc. les termes analogues dans l'équation (a’’} et les suivantes, on aura: =, aa Fos L FR ee Re 2 IT, _ : = + E n—3 etc. etc. H— 71—p+1 2e n—p et pour que J1,., soit égale à la puissance dynamique totale développée par la vapeur depuis sa température primitive T° jusqu'à r00°, il suffira de supposer ROSES pa la hauteur totale du cylindre, et de remplacer ap par le nombre qui correspond à cette température dans l'expression de la force élastique. Les équations que nous venons d'écrire donnant (ee, CCF. SE ‘PE PP PME CES LE conduisent ainsi à la solution du problème que nous nous sommes proposé. Quant à la valeur de en fonction de H, elle sera donnée immédiatement par l'ensemble des équations (), (b'}, (b’”), etc, qu'il suffira de muluplier entre elles pour { a disparaître les hauteurs 4,_., A,_,, etc. En appliquant la formule générale qui précède aux diverses limites consi- gnées dans le tableau qui réunit les valeurs de la force élastique déduites des ex- Sur la force expansive de la vapeur. 279 périences de MM. Arago et Dulong, on obtient la série suivante de valeurs pour les diverses puissances dynamiques développées par la vapeur, quand on la fait agir successivement avec les tensions primitives correspondantes aux diver- ses températures dont les limites sont indiquées dans le tableau de la page 275. On a pour toutes les valeurs de 7° comprises: {mo entre 100 et 138°, = H 3 0,63--0,000043(633,34+T)(T—100) < ; Re POLE T 5 7 | 366,61(1,032) 2100 2do entre 138 et 155°, = TH $1,85-4-0,000040(671,54-+T)(7—138)( s 266, 67+T Be qe 1213, 701,031)" 3üo entre 155 et 171", = H ; 2,35--0,000058(688,34-7)(7—155) c ; h 266,67 + T 2039,5(1,030) nn 4v entre 171 et 184°, I = H $285-4-0,000055(104,344-T)(T—171)) x DER AO ET 3292, (1,029) 1174 5to entre 184 et 199°, 138 H=H ; 3,09-L-0,000050(717,34-T)(T—184) ê à 3 26667 T 4745, 940,028) T—184 6t° entre 199 et 213°, I—=H ; 3.40-L0,000026(732,34+7 )(1—199) £ FAR 266,67 + se 7180,8(4,027) À 19° 280 D'AGATRHE, mmo entre 213 et 231°, I— H} 3,65-4-0,000022(146,34+-1")(T—215) c À m2 sn H: 10427(1,026)2 2 14 8vo entre 231 et 252°, HE ; 3,944-0,000019(764,34+-7)(T—231) € , h 266,57+T 16550 01026) 2 g"° enfin entre 252 et 275°, Il EI ; 4,25-4-0,000016(785,544-T)(T—252) ( ; H=— = LE | 29145022) On uürera de ces équations les valeurs de Z7 et de k qui correspondent à 2, 4, 8, 16 et 32 atmosphères, en remarquant que ces forces élasti- ques répondent à des températures égales à 121°,4; 145°, 4; 192°, 1; 203°, 6: 23g°, 8. Le premier de ces nombres étant compris entre 100 et 138° on fera usage des premières valeurs de ZZ et de X, dans lesquelles on substituera 121, 4 à la place de 7. Le 2ème nombre 145, 4 élant compris entre 138 et 155, on emploïera les secondes valeurs de ZI et de 2, en y fai. sant T'— 145,4. Le troisième nombre 172, 1 étant compris entre 171 et 184, on aura recours aux quatrièmes valeurs de ZZ et, en y remplaçant 7° par 172, 1, et ainsi de suite. Après avoir ainsi obtenu toutes les valeurs de ZZ et de Z qui correspondent aux diverses tensions de la vapeur depuis 2 jusqu’à 32 atmosphères, on les réunira dans un tableau semblable à celui de la page 271. Sur la force expansive de la vapeur. 281 Valeurs He la [ force élastique en atmo- sphères, AT H P ou 0,63 AH. 0,5394 H | 2,10 P ou 1,52 1. 0,2709 À | 3,32 P ou 2,09 H. 0,1299 | 4,56 P ou 2,87 H. 0,0579 À | 5,57 P ou 3,51 H. 0,0246 À | 6,51 P ou 4.10 H. Valeurs de T° Valeurs de h, Valeurs de ZZ. Ces valeurs de À et de ZT diffèrent assez peu, comme on le voit, de celles que nous avons tronvées dans l'hypothèse où la force élastique était représentée par la formule f — (Ho: P3 hent quel que fût le degré 7 de la tempé- raturé primitive de la vapeur. Au reste, on ne doit pas perdre de vue que les résultats actuels ne doivent être considérés eux - mêmes que comme des ap- proximations. Si l'on voulait ajouter à leur exactitude, il faudrait resserrer les li- miles entre lesquelles nous avons fait varier le nombre a dans l'équation f—=al-1%, de manière à se rapprocher encore davantage des évaluations ob- servées ou calculées par MM. Arago et Dulong. Pour ne rien laisser à désirer dans üne recherche qui est de nature à con- tribuer puissamment à la propagation des machines à expansion, je prendrai la formule que les deux savants dont je viens de parler regardent comme l'expres- sion rigoureuse de la force élastique de la vapeur en fonction de sa température, et je me proposerai de calculer, d'après cette nouvelle base, la valeur générale de la puissance dynamique. & La formule dont il s'agit, est 4 — RE, dans laquelle, ainsi que nous (7183 l'avons déjà dit, e représente la force élastique en atmosphères, et 4 la tempéra. ture à partur de 100°, en prenant l'intervalle de 100° pour unité. En rempla- çant ces quantités / et e par celles qui les représentent dans nos calculs, et en T° — 409 100 observant que / — , nous aurons entre f et T°, la relation: 282 BAZAINE, FE COR ee 1 D ou f = (0:007153T+-0,2847)", ou enfin, en représentant 0,007153 par a et 0,2847 par à, f=(aT +6). les quantités a et. étant liées entre elles par l'équation 100 a + & = 1. Continuons d'appeler 4 la hauteur de l'espace cylindrique occupé par la va- peur à la température primitive 7. Quand, par suite de la dilatauon, cette température diminuera d'un degré, l'espace Z se changera en #, et l'on aura: B __ (aT +) 266,67+ T—1 : + F —(a(d=1) F6) 2066177 ou en faisant comme précédemment: 266,67 +T — 4, k' _ (e T6) A—1 : à — ————————“——“— D "+ D QE D à à ee Pour la hauteur #”, correspondante à une diminution de température de 2 Gegrés, on trouvera: #' __(a(T—1)+b)s , A—2 WF — (a(T=2)+0) 4! # + \ e e. , L LA A , 0 d'où, en multipliant l'un par l'autre les deux rapports set 5 S-0n déduira : k" sus. ( a T'+ b dE ; ÀA—2 9 — (aCT—2)+0)" 4 On trouverait de la même manière: LE (a T+b}s A—3 F'Eqrnape 27 dt et ainsi de suite: ce qui fait voir qu'après la diminution d’un nombre ? de degrés dans la température, on aura pour la hauteur #() de l'espace occupé par la vapeur: (a T+b}s A —t Lyme 12e... 10) Se do he La différentielle de la puissance dynamique, étant toujours désignée par dII, sera donnée par l'équation: dII=(a(T—t) +86) 4h. Sur la force erpansive de la vapeur. 283 On substituera à ZÆ() sa valeur, et l’on intégrera entre les limites /—0, et {= T — 100, en observant que pour la première, JT est égale à (a +46). Il viendra ainsi, en remplaçant 4 par sa valeur 266,65+T : Frs 5(2T+b)Sh ET ct log. (aT-+8) FEMRER Fe She ? : 26661 T à 5 Pour avoir 4, on observera que 4(*? doit devenir égale à H, quand 4 — T — 100; on aura ainsi: __ (a T+b)s 866, 67 È H — (100a+b)s * 266,074 2° LE d'où, à cause de 100 a—+b—1, 266,67 + T 7 366,61(a 10) PRO Ba 5 et <(0) Substituant dans la valeur de Z7Z, elle devient: D Hire (log (aT+6)(266,67a—8)+aT +61) ?, ou, en meltant à la place de a et de à leurs valeurs numériques 0,007153 et 0,2047 : = H 3 1+-3,0937 log.(aT +B)+1,9064(aT +5—:) < . On doit faire subir à cette expression. à réduction due au jeu de la pompe à air et à la force élastique de la vapeur dans le condenseur, et celle qu'exige la charge d'équilibre pour produire la vitesse qu'on veut imprimer au piston, En admettant, comme nous l'avons déjà fait, une vitesse de 2 pieds 8 pouces par seconde, et en continuant d'adopter ainsi pour la double réduction qu'on doit opérer 0,37H, on obtiendra enfin: I = H} 0,63--3,0937 log.(aT-8)-1,9064(a7 +51) < - Cette formule qui détermine rigoureusement la puissance dynamique qui cor- respond à une température primitive quelconque 7°, se simplifie, lorsqu’ au lieu de donner la température primitive de la vapeur, on donne sa force élastique exprimée en atmosphères, car de l'équation f = (aT +&)°, on déduit: 284 B 4 2 ANNE al. LV f , expression qui introduite dans la valeur de ZT, la change en IT =" 3 0,63—0,6187 log. f—-1,9064(Vf—1) c . En faisant successivement f égale à 1,2, 4, 8, 16, 32, etc. atmosphères, on trouvera pour 1 les nombres indiqués dans le tableau suivant, où les valeurs de À ont été d'ailleurs calculées au moyen de l'équation (c): Force élasti- Valeurs de 7° | que en atmos-| Valeurs de À. Valeurs de 7. phères. 100 1 H P où 0,63 11 121,4 2 0,529 A | 2,13 P ou 1,34 H. 145,4 4 °° |0,281 H |-3,33 P ou 2,10 H. L72 8 0,150 H | 4,60 P ou 2,90 H. 205,6 16 0,080 À | 5,97 P ou 3,16 H. 239,8 32 0,043 H | 17,45 P ou 4,68 H. 281,4 64 0,023 H | 9,02 P ou 5,685 AH. 329,1 128 0,013 À |10,75 P ou 6,76 H. 384 256 0,007 H |12,59 P ou 7,93 H. 447 512 [0,0038 H |14,63 P ou 9,22 H. etc. CET elc. etc. etc. Quoiqu'il existe un accord parfait entre ces dernières valeurs de Z7, et cel- les que nous avons obtenues en nous fondant sur les expériences de Christian, on aurait tort d'en inférer que la formule f — (1,032) {sa qui n'est autre chose que l'expression générale et analytique de ces expériences, est douée d'une rigueur suffisante, pour pouvoir être employée avec süreté dans la pratique. L'ac- cord dont il s'agit ici est purement accidentel, car la formule f = (ina) loin d'être exacte, renferme au contraire deux erreurs également graves. La première consiste en ce que le nombre 1,032 est trop grand; la deuxième, en ce que le nombre Test généralement trop petit. C'est parce que ces erreurs influent en sens inverse sur les résultats numériques, et se compensent. sensible- ment pour toutes les valeurs de f comprises entre 2 et 32 atmosphères, que nous avons trouvé une concordance si remarquable entre les expressions de ZZ, déduites des expériences de Christian, et de celles de MM. Arago et Dulong. Sur la force expansive de la vapeur. 285 Il est inutile de faire observer que dans le cas où, d’après certaines circon- stances locales, on jugerait plus avantageux de simplifier la machine par la sup- * pression du condenseur, que de profiter de toute l'économie de combustible que permet l'emploi de la force expansive de la vapeur, il faudrait diminuer de la quantité P toutes les expressions en P, comprises dans la 4ème colonne du ta- bleau qui précède, et de la quantité 0,63 7, toutes les expressions en À, qui leur correspondent. S'il existait un moyen de rendre sensible toute la chaleur de vaporisation, c'est-à-dire de porter à 650 degrés centésimaux la température de la vapeur, et s'il était démontré que la formule de MM. Arago et Dulong s'applique à tous les degrés de chaleur, même les plus élevés, on trouverait d'après cette formule, que la force élastique correspondante à 650°, serait égale à 2025 atmosphères, et l’on obtiendrait par une simple substitution dans les valeurs de Z et de 17: k = 0,00085 H, IT = 13,07 H, ou 20,75 P. Ces dernières expressions, qui seraient celles de la puissance dynamique maximum de la vapeur agissant par expansion, se réduiraient pour une machine sans condenseur à 1 — 12,44 H ou 19,75 P. La confiance que méritent les résultats que je viens de présenter, met à l'abri de toute contestation les conséquences que j'ai déà déduites dans mon pré- cédent mémoire, relativement à l'emploi de la force expansive de la vapeur. Ces conséquences, qui constatent de la manière la plus évidente les avantages des machines à expansion ou à détente, se résument en un seul principe, que l’on peut énoncer dans les termes suivants: S au lieu d'employer la vapeur avec une fension égale à la simple pression atmospherique, on élève assez Sa temperature pour porter Sa densile à 2, 4, 8, 16 ou 32 almosphères, el si on la reçoit dans des espâces cylindriques qui soient entre eux en raison inverse de sa densité, pour la laïsser agir ensuite par le développement de sa force expansive , les puissances mécaniques qui en réSulleront seront entre elles comme les nombres 2, 13; 3, 33; 4, 60; 5, 97; 7,43; elc., et cela sans que la quantité de combustible dépensée Mem, des Sa. étrang. T, Il. 37 286 BAZAITNE, \ éprouve la moindre variation, puisque ce mode d'action revient à mellre en oeuvre de la vapeur dont la densité esl, il est vrai, 2, 4, 8, 16 ou 32 fois plus grande, mais dont le volume est 2, 4, 8, 16 ou 32 fois plus pelit. | Les machines à expansion, si remarquables quand on les considère sous le rapport de leur énergie, ne le sont pas moins, quand on les envisage sous le point de vue de la simplicité et de l'économie de leur construction. Elles sont tout aussi peu compliquées que les machines à basse pression ordinaires, car elles sont formées des mêmes pièces, ayant les mêmes dispositions. (Cette uniformité de composition permet même de transformer avec une extrême facilité une ma- chine à basse pression déà établie en machine à expansion, et de multiplier par là sa puissance, säns augmenter les frais de son entretien, ct sans rien chan- ger à sa grandeur ni à son emplacement ; il suffit pour cela de substituer à la chaudière et au cylindre à vapeur de la machine existante, d’autres pièces de mêmes dimensions, dont les parois soient seulement assez résistantes, pour con- trebalancer la force élastique primitive qu'on veut faire acquérir à la vapeur. Une pareille transformation est de la plus grande importance ‘pour l'industrie manu- facturière, en lui donnant ainsi la faculté de doubler, et même de quadrupler la force de ses moteurs, sans dépasser les bornes que la prudence conseille d’ob- server dans l'emploi de la vapeur à haute pression. Supposons, par exemple, que dans une machine de Watt de la force de 20 chevaux, on donne à la chaudière et au cylindre à vapeur les épaisseurs nécessaires pour résister à une pression de 8 atmosphères, et qu'après avoir élevé la vapeur à ce degré de ten- sion, qui n'a rien d'excessif ni d'incompatible avec les conditions de la plus par- faite sûreté, on lui laisse développer toute sa force expansive; on portera la puissance de la machine à plus de 80 chevaux au lieu de 20, et cela, sans rien ajouter à la quantité de combustible dépensée, puisqu'en recevant la vapeur sur un huitième seulement de la hauteur du cylindre, on ne fera que réduire son volume, en lui conservant le même poids, et par conséquent la même chaleur constituante totale. Sur la force expansive de la vapeur. 287 La supériorité des machines à expansion devient surtont palpable, quand il s'agit de la navigation à vapeur. Ici toute réduction en fait de volume et de poids, et particulièrement toute diminution dans la dépense du combustible, acquiert encore un plus haut degré d'intérêt. Or si se proposant d'appliquer à un bâtiment à vapeur une force déterminée, on compare à la machine à basse pression qui peut produire cette force, une machine à expansion capable du inême effet, on verra qu'en admettant pour celte dernière une pression primitive de 8 atmosphères, par exemple, sa chaudière et toutes ses pièces organiques ne devront avoir en surface que moins du quart des pièces analogues dans la machine à basse pression, que les poids de ces mêmes pièces diminuant dans le rapport des enveloppes, seront par conséquent réduits de plus de moitié, à l'exception de la chaudière et du cylindre à vapeur, où cette réduction sera moins sensible, à cause de leur surcroît d'épaisseur, et qu’enfin la quantité de combustible, tou- jours proportionnelle aux surfaces chauffées, deviendra plus de deux fois moindre. Quand on songe que le plus grand obstacle qui s'oppose jusqu’à présent au dé- veloppement de la navigation à vapeur, consiste dans l'impossibilité de se char- ger d’une quantité de combustible assez considérable pour entreprendre des voya- ges de long cours, on ne peut qu'être frappé des avantages dont je viens de par- ler, et appeler de tous ses voeux l'instant où l’on substituera partout des machi- nes à expansion, aux machines ordinaires qui s'établissent sur les bâtiments à vapeur, ET. & ré né “are UF PARA LS nl Le si hdlemen) : és lutèus srenrolnesianegta € Arc lives drap ARS sh 10 amor as | ai mn as de Mr ob diras af 1h sai Etain ul :saraiquh. ehMifioniiatttenes-ssux : pee: 2 : F7 + niques hyago qe: de ia) AiaË biieh cu tp te Ta ñ sr dima ré: dacjucon OS PAS brsque fu 2 je ke | ny sidaqes & a #: pds Dar onmNailss % PA , nf | | “à #4 LU Hairhy aus: stfriab ab#s qui: “séRsabe à LUS RUT “js salton | ss DH US EL RC NE réibaals se A Pride :. 1 Le arab péumalanr sas 1e tmp if again. Cr tue ‘GR avr DUUTU PURES 7 LE Audi née dan an “84 “abri À dr à aoiquitet rallier “she éate où mg Eire : snecphadon CA: are rater ed © sidise. CRT firm + SÉANÉE, HRS EE Te #r> tds mr #5: 2IEUT \ 14 ka: sise és person " ar is BR Run | ! a it om | -hbins en Super NRESR s andere 460 dent haelt arte pr og SR SC. HER re d'A - dpi vba étage 0! oil Net 1: SN | Aa bem phrase de Eh Le an ae ru 0 L 1% ca} UE EL 4 Apt": pme DR + EL AT FEI + + Le El D : al Li [La % : é à B de D L | CRUE. PA $ Tnt nd EE à Verve éd sé VAE L / » $ ÿ 1 Lu “ie Te (bi #4 A Soda à Ÿ Fat gi Ka LS ME pui SD he M ÿn à: “ae . PAS ; : PAT : |: 00 A CA avé RS CRT EE ee era qu ? NA er si Er FA ue MERS à E A Ye ; de L Dore) Maé BAR ps anti: pe ai de 1 D | A è HET ES LS rfsae Ce Lo à Chu YA gi FAP nf rules Su E = LS ) == * Gel = + . N = TRE T2 _— = j Le À 5 dE 5 28 Pres PA, he, Memoires des Hevars 2e 2r re _ Memotres des Avans re. Mo. nd ee a (LE CE Tabn hrrre er 7 machines à vapeur: 7772 “ it D À D AU PAU % LORIE PTS « - x ” TABLE: DES MATIÈRES. M. GoErEL, Ueber die Ameisensäure, Beiträge zur analytischen Chemie 181 M. Barr, Ueber die Geflechte, in welche sich einige ‘grôssere Schlagadern der Sängethiere früh auflüsen (avec une planche gravée et coloriée) .. . 199. M. BAzAINE, Mémoire sur les machines à vapeur (avec trois planches gravées) 213. Le MÊME, Mémoire sur l'évaluation de la force expansive de la vapeur, et sur. les avantages qu'on peut en tirer, pour augmenter la puissance des ma- chines dans lesquelles on la fait agir comme moteur. . . . . . . 269 : $ EI à. Fed | 8: | ui S | 1 à |: À |: SA} 4 Les | 2 0e ES Q MRMOIRES PRÉSENTÉS À L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES | os boues pro panne Hg ECTL'SUD PA NLS S'E SAYS SE M BR'LÉ. ES. DV YA Le j y Ge 2 <é / Q> Æ f X Ÿ TOME SEC O N D. }e ae D'EI 4 & 5° LIVRAISONS. @ & ANS ADN Sel Le à Tor \ IT 0/8. ED y) VA AGE 0 << —— an» QE y Le SrT-PÉTERSBOURG, MS DÉS 2) XE 0): VIRE os N Û DE L'IMPRIMERIE DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES. V£E \ a GR) f \ I V6) ee DALR PES 4 Se vend chez GRAEËF, libraire, Commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté, inaison Stcherbakoff N°. 94 et à Leipzic chez Léoporp Voss. 4 2 : 1 ? ? : . ® gl 1 ? c L (1 £ , $ : RTE : [: £ £ CE de 16 $ H { ? H ? 9 ! $ [8 - H : [1 à , ® ri 9 € è F4 2! 4 . Hs £ e|{ H 1] $ LL, LL), L, 1, D: 1 Lbtbiittatatibatedte dattes dé ess os en De CT Sete Ce Pete Le = Ve YANN 4 GR: VAR are À es ee Ve AOSENR à F Va VE PE We LS Ne ï RÉ en ÿ ee Ce: ESS : Et \ à £ ' ? "Publié par ordre de l'Académie. + En Mars 1835. “ CHR OPRRARE Re Ne HS Le Secrétaire perpétuel P, H. Fuss. » É 4 € h « ‘P » 3 S ra r à 1 x Ë " : » So à + j' Ç : a ” « F ; n ! ® 44 j Ka Ë SA NA IN QUAESTIONEM D E COLLISIONE CORPORUM SOLIDORUM LATISSIMO SENSU ACCEPTAM D'IS/Q'UAS EE TO, À U C T'OMRE Nes CG: ir COCOON L 'T EN. (Conv. exhib. d. 15 Kebr. 1832.) | (Ses Quai in Tomo IX. Actorum Academiae hujus Imperialis anno 1824 public juris facto indulgenti Academiae judicio subjicere mihi licuit enodatio problema- üs de collisione corporum solidorum *) generalis quidem satis primo videtur in- tuitu; attentius autem re considerata, theoriam hac in materie longe adhuc uni- versaliorem proponi posse facile apparebit, Cum restricta scilicet sit quaestio loco cltato tractata ad duo tantum corpora, quae in wrico sibi invicem occurrunt puncto, quaeque vel libera omnino habentur, vel eo tantum respectu non libera, ut circa punclum axemve fixum mobilia censeantur , generahori sub conspectu plu- *) Commentationem istam, quae anno 1820 conscripta est, totam quantam principiis in Mechanica analytica Zaprangit, Edit, 2. T, I. p. 256, 261, 271 — 278 expositis supérstruxi, ignota so- lutione ejusdem quaestionis in Mechanica Cel. Poisson Lib. II, Cap. 7. (. IL. occurrente, quod quidem opus, licet novem ante annis editum, tunc temporis vidisse mihi non conligit, Instituta comparatione solutionis Cel, Poisson cum ea quae a me proposita est, eadem fere utrampue simpli- citate gaudere videbitur eoque praccipue respectu eas inter se differre, quod directio ipsa impulsio- nis diversa in utraque expressa sit ratione. Casus de cetero corporum non liberorum eatenus nobis aliquanto forsitan generaliori sub conspectu consideratus videtur, ut determinationem insi- mul exhibuerimus vitium, quibus punctum axemve corporis solidi fixum affecérit pereussio, quae quidem determinatio ad aliam non ita multo post institutarn ansam nobis praebuit ,disquisitionem, qua percussiones punecium axemve Gxum corporis dati solidi vi nulla afficientes in genere investi- gavimus. Mém. des Sav, etrany. TP, 17, 38 290 SCHULTÉN ribus modis considerari hanc posse quaestionem absque negotio perspiaitur, adeo ut ad universalem maxime reducta formam, determinationem in genere respicia effectus collisionis quae, in dato temporis momento in quotcumque obtineat puncüs systemata inter quotcumque corporum solidorum data elasticitate praeditorum in- vicemque vel cum obstaculis fixis quomodocumque conjunctorum. $. IL Sub facie ista maxime generali quaestionem de qua agitur jam consideratu aequationes in commentatione nostra supra cata per (2) insignitas, quibus quasi fundamento, tota nostra nitctur disquisitio, ante omnia repetamus necess est. Brevitaus gratia ponendo Tradu, MORT frdu=# fO+e)duzt, Jé+e)duzn JE +) du=9 S'zydu—x; firxzdu=w, Jrzdu es aequationes istas (2) in l H au — 30 + fu —o m —- qu +97 — ev — 0 ra LE RATE) p + qu — 70 + fi + gv— eo g —ev + yr + ex + go — fn—= 0 r + 80 — pr + ew + fw— gd —o abire videbimus, designantibus &, @, y, et e, /, g, respective celeritates progressi vas atque rotalionis circa axes coordinatarum debitas impulsiomibus quarum quan- titates secundum axes coordinatarum directas per /, m, #, momenta autem circa cosdem axes, per ?, g, r respective exprimuntur, ipsis ceterum €, q, y coordi- natas quasi augentibus, /, m, », vero easdem minuentibus, ipsisque tam e, f, g quam p, g, r coordinatas y, z, respective diminuere tendentibus. Considerando jam corpus quodcumque per A denolatum systematum in se muluo impingenium, examinemus ante omnia necesse est quaenam in id vires De collisione corporum 291 ab ipsa percussione oriundae agere possint. Quocumque inter se modo corpora syslemaium conjuncia ponantur, triplicis gencris istas haberi vires facile perspi- ciemus, scilicet : 1. Vives percussion immediale debitae, quae tot habentur, quot sunt puncta concursus corporis Æ cum aliüis corporibus vel obstaculis fixis, quasque se- cundum lineas superficiebus concurrentibus in punctis percussionum normales aequationibusque v. gr. y = ax, + bG RE 7 ae REA S z— cz pS definitas dirigt ponemus, quanlitalibus earum, quae incognilac sunt, per k, #, etc. * respective designatis, ipsisque #, #, elc. coordinatas x, y, 2 diminuentibus positis. 2. Vires ex actione vel reactione c-/erorum corporum quibus in momento per- cussionis jungitur ipsum 4, oriundae, quaeque cum motui cuidam relauvo directe non debeantur, mediate tantummodo percussioni tribuendac sunt. Directiones istarum virium, quae ut datae semper considerari possunt, aequa- tionibus M. y=d,xz+b ne smart 2er +p 5 definiantur, quantütates autem earum ignotae per HP, UE MEL, quae coordinatas diminuere tendant, respective designentur. 3. Vires reaction. os{aculorum immobilium, qubuscum in momento percus- sionis junctum forsitan sit A4, tribuendae, quacque etiam motui cuidam relativo immediate non debentur, Directiones islarum virium, quac notae quoque habendae sunt, per 38 * 292 no GER TURN Er ET + 4 £ po en ee de Fa — LEA / V£ . 2030550 à Z— En ! designabimus, quantitatibus earum incognitis ipsas x, y, 2, diminuere ten- dentibus per insignitis, $. IL Hisce observatis, si brevitatis ergo statuamus aB— ab —c, a'B— ab —=c, etc. =—-— / / LAS PRG RES, ’ \ CALA — Gb, —C,, ap, —;0; 6, ete — f f ‘ p'E / dB; — 0,0, =, ; a, A TC; b, C1, etc. k Ep "re «Me VA +) ons" ET nr re + k; — 2e “PA Le V(i+a,? + a;?) (ea A 7 0 VA+4,2+a,2) NH elc 2 — #2 2 —— = 4), etc. V(i+a+us?) £ ARR is l perspicuum est haberi in genere ut +. + +ass 4. ÂÎn momento igitur compressionis maximac in puncto B, in quo velocitates punciorum B utriusque mobilis juxta directionem BB” aequales sunt, ad maximam compressionem in Æ perventum nondum est, sed augebitur compressio in Æ4 per iempusculum adhuc a—#, quo quidem peractio velocitates utriusque mobilis in 4 aequales erunt, velocitates au- tem nuper memoralae in B inacquales habebuntur, cum vis per tempus a—# in À juxta 44° agens ipsique (P)} motum tam progressivum quam rolationis rca centrum inertiae Z imprimens necessario accessionem quandam finitam ve- locitati attulerit ejasdem mobilis in puncio B secundum BB’, ita ut major haec jam habeatur velocitate in eodem puncto eademque directione mobilis (A). As- sumtis igitur mobilibus (P), (Q) et (À) non elasticis, aequales zero minime ha- bebuntur celeritates relativae immediate post conflictum in puncüs simul 4 et B, ut in hujusmodi casibus ab auctoribus vulgo statui deprehendimus; neque, si elastica ponuntar mobilia , velocitates relativae immediate post concursum iisdem in punctis pro se quaeque legem illam simplicem quae pro collisione in rico tantum puncto elastico valet, sequi possunt, ut ab auctoribus quoque assumi so- let. id quod vel mde concludi poterit, quod hoc in casu necessario separentur mobilia (P) ei (Hi) antequam (P) et (Q), hincque, si vel velocitas relativa post De collisione corporum 29 Et ictum in 4 legem solitam simplicem observare statueretur, velocitas tamen rela- tva in B in eodem temporis momento eadem determinari lege non possit. Hisce ex raliombus perspicuum satis nobis videtur, theoriam ab auctoribus mechanices vulgo propositam pro investigandis collisionibus corporum vel elasticorum vel non elasticorum 2 pluribus simul punctis concurrentium *), adeo esse comparatam, ut exigui omnino, si vel ulhus, sit in scientia usus. Concesso scil. quod vel er- ronea prorsus censeri isla non queat doctrina, cum impossibile non esse fatendum sit maximam in À et B compressionem eodem temporis momento revera absolvi posse, sive aequalia ponendo tempora ista a et 2, sive momentum impulsionum initiale diversum pro üsdem accipiendo punctis, ex allatis tamen hactenus id saliem elucescere crediderimus, quod theoria illa vulgaris hypothesi superstrui censenda sit adeo circumscriptae, ut, quomodocunque fere plures fierent simul- tanci conflctus, verosimilis in genere haberi minime possit, unde an experimentis isa unquam confirmari queat doctrma, ut pro collisionibus in unico tantum puncto, opiime succedcre videmus, dubium certe nobis obvenit. Sed non ille tantum, quem jam consideravimus , casus, collisio sal. corporum in pluribus si- mul punctüs, theoriae nobis videtur incertae: alius quoque latissime patens in praesenti quaestione casus difficile admodum ad certa quaedam calculi praecepta saepe revocabitur, is sailicet, quo üs in punctis ubi obünent actiones vel reactio- nes nulli directe debitae motui relativo, separari a se invicem vel ab obstaculis fixis in directionibus actionum istarum post conflictum possunt corpora systema- tum collidentium. Quod si elasticitate scil, praedita illa ponuntur, quo in casu post conflictum in genere separabuniur puneta in se muluo agentia, eadem fere ratione indeterminatus habendus jam exit motus istorum punctorum post confli- ctum relativus, qua in .casu praecedente, ea scil,, quod compressiones eorum imaequaliter durare, imo etiam diversis quomodocunque temporis moments for- *) Vide v. gr. Traité de Mecanique par S. D. Poisson T, Il. p. 249 etc., nec non Commentatio- nem Cel. Cournot in Bulletin des sciences math., astron., phys. et chimiques de Ferussac, T. VII. p. 4 etc. atque 85 etc. exbibitam, 296 SCHULTÉN sitan inciperc, possunt, Hujusmodi casüum particularis quidam haberetur +. gr. is, quo in globos duos vel plures elasticos quiescentes atque juxta semet invicem posilos impingeret alius quicumque, unum istorum globorum immediate, ceteros autem per hunc mediate, feriens; hicque aliïque ejusdem generis ejus omnino sunt indolis, ut misi multplicium ope experimentorum ad calculum in genere reduci queant. Quae quidem omnia considerantes, rectiusque ducentes aliquos problemaus nostri gencralis casus, qui theoriae simplici atque universali. benc non sunt accommodaii, caleulo non comprehendere, quam circumseriptüis mimis speciemque tantum universalitaus prae se ferentibus eos tractare hypothesibus , exclusione facta casuum duorum nuper memoratorum satis non determinatorum theoriam nostram in sequentibus restringemus ad cilatum supra casum , vel per se maxime universalem , quo 77 unicÔo punclo concurrere censentur syslemala duo corporum solidorum, quae inter se muluo vel cum obstaculis fixis quomodocunque sint juncla, modo in punclis aclionum muluarum, si elaslica Scilicet ponuniur *), in direclionbus earumdem aclionum Separari nequeant. $. IV. Investigatio aequationum, quas svpplementares diximus, in casu nuperrime memorato nullis obnoxia est difficultatibus.. Nititur illa prinaipns sequentibus simplicissimis tantaeque, ut probatione egere non videantur, evidentiae. quod scilicet ro In puncio percussionis immediatae corporis À cum alio quodam corpore vel obstacalo fixo, velocitas corum relativa juxta directionem actionis mu- tuae immediate post conflctum acqualis habebitur velocitati eorum relativae eodem in puncto juxtaque eandem directionem immediate ane conflictum, negative sumiae, atque per mdicem elasticitatis multiphcatae. #) In casu non - elasticitatis possibilitas separationis admitti potest, cum eo in casu, si oblineat revera actio in puncio de quo agitur separatio fieri nequeat, si autem non obtineat, id quod facile ipso eluce- bit caleulo, consideratione velocitatis relativae isto in puncto opus non sit, De collisione corporum 297 20 In ceteris punctis ubi, sine velocitate quadam relativa, actiones atque rcac- tiones percussioni immediatae debitae habentur ipsum inter À aliaque qui- bus junctum id sit mobilia (in quibus sal. punctis secundum directiones ipsarum actionum separari, si elastica habentur, corpora non posse posui- mus), velocitates eorum relativae secundum directiones de quibus agitur, im- mediate tam pos{ concursum, quam an/e éundem, neceéssario aëéquales sunt Zero, 3° In punctis denique, ubi percussionem ob immediatam in 4 reagunt obsta- . cula quaedam fixa, in quibus sal. secundum directiones actionnm mutua- rum separalionem fieri non posse assumtum in praecedentibus quoque est velocitates ipsius À üs in directionibus immediate tam pos{ quam anfe con- fhctum, aequales mihilo etiam habebuntur. Quae quidem principia ut per se sunt mamifesla, ila sequenti modo ad cal- culum facillime revocantur. Definito motu corporis cujuscumque solidi in mo- mento quodam temporis in geñere per memoralas supra ë&, Pr 7 € f; SF celeritatem punctü istius corporis cujuscumque in directione aequationibus expressa Y=ûAr +6 AE DE EN: é sumpi, ad eandem directionem reductam coordinatasque quasi augere positam [S formula generali 2 ap—+ ay + (cb—a5) e + Bf — bg t V(t+a+a2) exprimi, in commentatione nostra saepius citata probatum est. Assumpta igitur © pro corpore Æ cui debeatur percussio immediata #, systemate coordinatorum particulart o o a AMP, . in quo directio percussionis 4 aequatione definiatur Mém, des S'uv. etrang. T. II. 298 SCHULTÉN yÿ=ar + z2— ax + 9 0 celeritatesque ipsius -{ immediate ante et post conflictum per o o, o ü © o o o o o LA À °y ©? (24 [74 #“ ” 2 1/ ee D LE RON et NÉ Raltée cS Jnie (°) o respective denotentur, ipsis 4, e°....g” in eandem plagam tendentibus re- [e} [o] spectu coordinatarum z, Y, Z, ac supra in systemata ipsarum x, ÿ, z positum est; assumpto similiter pro corpore alio quocumque A aliquas gignente virium supra memoratarum JR ESS IT systemate coordinatarum particular: I 1 Le LME in quo directiones istarum virium aequatiomibus exprimantur I I I T I Le ,+ ; 5 à F Fes om Y=Aar+ 8, T WAR 1 , 1 ro, 14 eic., Z— UT 1 2— 0,2 + b, LC] . - I L2 LJ C2 celeritatesque ipsius 4 immediate ante et post conflietum per r I I 5 I I T I I 1 sgéhyfh dti fungtbveisne" eng MÉrRANRRET respective designentur, ipsis #,, X”, ete. PR g” solito modo respectu sysie- matis z, y - directis; — vi memoratorum nuperrime trium principiorum pro- dire facillime videbimus aequationes sequentes szpplementares (indicante À elastci- pe Le] tatem ipsorum 4 et 4) L ap” + ay” Æ (ab — aB) e” + gf" — bg “a C4 5e ag” =: a an (ab — ape” SE fig" ss be! V(+ 0? +4?) V( + & + a?) Free CEE EURE eee ER QE +1 V(1 + a2 + 02) Fr (1H a? + a?) )= ) » *) Secundum theoriam vulgarem, si pluribus in punctis eodem temporis momento concurrerent corpora Le] A, À, ipsi II) adjiciendae essent aequationes De collisione corporum 299 ’ ” ZX 17 Bag hay" He, b,—a,8, De8, 7/1 VA DA cuervm SLOVS 2 OU x AR Ge” A RE a 2 2 D DR —— y (+: ME ru 9 £ I I I TA L IV), “ pH; Haba Br) +8 I" — bg" — Has pay + (& Db,/—a ET 1 Cr ; # : (] 22 TER PRG CC 1 ARR 2 1 PURE ON RES OR EAN AL DE VHS) VAR ET ce » + e. « e L L2 . LA L e e e é , asp + ag! + (Cobe — 0082) € +R" ba” == 0 MOD te F La, p Las C0 /b Lt nie CETTE 4 g" s OT 14 V);; — _ vü+a at) Léeés quae quidem aequationes si ipsis Il) adjiciantur tisdemque regulis formentur non tantum aequationes reliquae supplementares corporis Æ ceteris forsitan virium k,, k°, etc. #,, 4°, etc. in Æ agentium respondentes, sed dein quoque pro reliquis ommibus systematum collidentium corporibus similes ïis quas pro 4 jam investi- gavimus exhibeantur aequationes, perspectu facile erit tot in summa tandem pro- dituras esse arquationes, quot omnes sunt ipsius quaeslionis incognitae, quae sci- licet non tantum celeritates sunt uniuscujusque corporis immediate post conflictum, ‘sed omnes quoque quibus in momento percussionis in se mutuo vel in obstacula fixa ïlla corpora agunt vires *). De cetero cum manifestum sit omnes istas + ay gp + ay! + (cb ap) +8" bg Æ # house LUE are (a'Y= a 2h Dr Me LA be 2! SR 4 1. 7/0 7 ARS IR RE Vi(IH' 42 La?) V{G+a2+) Le] Le] © © O,Q © IC oc Le Re ai AL Le 6 Le CU 120 eo Me L'Ù mt V(t+a24+ a?) ACER E quarum numerus numero percussioïum adjectarum , sive virium #4”, k/’, etc. aequalis erit, *) Quod quo luculenter pateat, observandum tantum est ex iis quae in praecedentibus allata sunt elucere, pro unoquoque corporum sex haberi aequationes ipsis I) directe debitas, deinque pro una- quaque virium (4), quibus in se mutuo vel obstacula fixa in momento concursus agunt corpora, unam tantummodo prudire aequationem, quae, a velocitate scil, relativa post conflictum in pun- cto ïistius vis pendens, eadem erit pro utroque duorum quorumcumque in se invicem agentium corporum, * 39 300 SCHULTÉN acquationes primi lantummodo respectu incognitarum esse gradus, determinatio earum prolixa quidem forsitan esse poterit, nulli autem revera obnoxia difficultati. $. W. In applicanda ad casus particulares theoria in praecedentibus universaliter exposita, coëéflicientes quas datas supra posuimus en bee BR ND EN AE 2 b; a; b, (24 fs etc. in casu quolibet peculiari determinandae ante omnia sunt. Quae quidem quan- 2,1, ua titates, cum e ratione qua änier se vel cum obstaculis fixis juncta sint corpora pendeant, hicque universahiter determinari non queant, pro quibusdam tamen ça- sibus saepissime occurrentibus per regulas sequentes investigari possunt. 1 1° Junctum sit corpus Æ memorato supra Æ ea ratione, ut frum in A k 1 punclum cum fixo ipsius À numquam non coïncidat, denotantibus s, {, 4 coordi- natas (in systemate x, y, z) punch de quo agitur in momento percussionis da- tas. Cum hoc in casu non directio minus quam quanlitas actionis iotius in I : puncto clato corpora inter 4 et 4 ignota omnino habeatur, designandam in genere esse patet actionem de qua agitur per vires incognitas #,, 4", 4" agen- tes in puncto dato juxta directiones ipsis æ, y, z respective parallelas. Cum aequationes igitur directionum istarum habeantur respective M0 Er S,=8 LS 0] n , Z—u—O erunt hoc in casu BISESIO RE à PA à fee a 4 (2 ÿ ï — D ! — = 0 ET Mt SP Nb De collisione corporum 301 hincque 0, —0,p,;—0) bi 0,8, a, —0,s—au, ab —a 8} =0 ia" us ——a;(a;/s+u) a,” (4+a;'s) —=—a{u ai Quibus quidem valoribus in IV} substituts, positisque, quod hoc in casu erit simplicissimum, axibus simul toy 7, y, z parallelis axibus rw x, LE: (unde a, b, a B. a etc. non generaliter sed valoribus qui analogi sunt illis qui pro a,, b,, &,, f,, @,, etc. allati nuperrime sunt, exprimentur), abibunt islae aequationes in Lula" be" Lu mit g'— san 9} gp" — ue" + 58" + g ue + me bip -o6cL a), AE des dr ut facile quoque pracvideri potuisset. - Quod si eadem quam pro 4 et A jam posuimus ratione corpus À olsta- culo fixo jungeretur, haberi pro ipsis &,, &,, Cor Pas @), etc. eosdem ac pro a,, bio, B,, a, etc. allati nuper sunt valores, ipsasque V) hoc in casu in ë Dr uf” — 12" p” — ue" + 53" — ES fr CEE multari, perspicitur. 20 Juncta inter se sint À et Aita, ut fixa in allerutro linea punclum in allero fizum :semper contineat. Abstractione facta frictionis, actionem, qua linca unius corporis punctumque alterius se imvicem urgent, hoc in casn revocari posse patet ad vires duas #, et #/ agentes in puncto eujus coordinatae sunt s, {, u secundum normales superficierum cylindricarum aequationibus {= fs et: = ps definitarum, quarum iniersectione oritur Jinea data, Harum normalium aequationes cum sint 302 SC Bob NE NN D Coms ES du ct | (au) et dense d dt fs — — LS EN 0 Die de du FPT +0 fiet igitur in casu pracsente ds : dt AT * CEE G — 0 ; HS udu 0] « F ; ans ds ; a, —0 bi BE GAZ, À Bas : 30 Superficies in allerulro ipsorum A, À fixa punclum in altero fixum sem- per conlineai, aul lineam superficiemve allerius fixam Semper confingat. Fabebi- tur hoc in casu una tantummodo vis 4, in puncto cujus coordinatae sunt 5, /, secundum normalem superficiei primo loco memoratae et acquatione v. gr. u = / (s, ) definitae agens; quae quidem normalis cum aequationibus definiatur du du du du dt dt —1 LR du UT. , b—i—S. ue LT ,B,=s+u. x . ds - ds ds 4, Denique lineae in ulrogue corpore fixae nunquam non Sidi invicem occurrant. Quo in casu cum directio actionis mutuae ambarum linearam in planis utrique in puncio intersectionis normalibus necessario posita sit, cum ipsa intersectione istorum planorum coincidat illa necesse est, hincque unica quoque tantum hoc in casu habebitur vis #, juxta memoratam intersectionem directa. Positis ut antea 5, /, w coordinatis puncti actionis mutuae corporum , exprimi notum est plana ad lineas me rh Li ee 6 ël u—= gs c hoc in puncio normalia per aequationes De collisione corporum 303 de à PCA de AE du’ di” (momo) ne tire he 9 (designando brevitatis gratia fs et gs per # et 4’); quibus igitur inter se conjunctis, prodire in casu praesente videbimus du du’ du du’ a ae 7e E ue TL HALLE PT TRUE GhSer rte a a a SE ve pre le ER 2 dt dt dt dt D Te de da NUS EE AT Ÿ : M EE cé AU à A RATS Quae in casibus 2° , 3° et 4° posita sunt actionum inter corpora À et A genera, etiam inter Æ atque obstaculum fixum obtinere posse videtur, hisque in casibus ipsas @,, 0, @, Po, @, etc. üisdem plane ac pro a,, 4,, «,, 8. a, etc. invent sunt valoribus expressum ri, perspicuum est. Allatae hactenus actionum leges licet quatuor tantam sint, ad permagnum tamen casuum particularium diversorum numerum ducere possunt, cum pro quo- cumque seilicet corporum numero quomodocumque eas inler se conjungere liceat, hincque eo usque extensam videmus theoriam collisionis corporum solidorum, ut consideratio illa vulgaris trium vel quatuor casuum simplicissimorum, ad quos se quoque restringit commentatio nostra saepius memorata, nonnisi ut specialis omnino hujus doctrinae pars considerari jam queat. EN AB Allata in praecedentibus calculi praecepta, licet omnmo generalia, ad easus tamen quoscumque particulares facile accommodari crediderimus. Quod si autem ipsam ob umiversalitatem obseuritatis aliquid hoc respectu superesse judicaret aliquis, evanescere id omnino speramus enucleato casu sequenti particular, quem ad simplicia simul satis resuliata ducere videbimus. Concipiamus (fig. 2.) virgas tres rectilineas 4B, BC, CD latitudinis at 304 S$ CHU LT EN que crassitiel infinie parvae, Ita ut linearum instar mathematicarum considerari queant, adeoque in extremitatibus B et € inter se conjunctas, ut separari qui- dem a se invicem ibi non possint sed. quomodocumque tamen circa illa puncta libere moveri. Sit quoque extremitas À) in recta data immobili ED semper po- sila, gyrante tamen systemate ABCD quomodoc:mque libere circa hoc pune- tum, ponaturque tandem totum systema in silu rectilineo AD ad ED normal quiescens a puncto massae datac impelli celeritate determinata juxta directicnem GI in plano ÆDA sitam ipsique 41 normalem: quaeritur motus post confli- clum tam puncti impellentis, quam totius systematis BCD? . 1 2 Sint pro unaquaque virgarum 4B, BC, CD massae respective w, u, u, e . " 2 C2 LC Li L L2 - - - longitudines À, À, À, initiaque coordinatarum ad virgas respective pertinentium in - L2 u 2 L e 5, | L . punctis B, C, D sita, axibus ipsarum x, x, x ip DE parallelis, ipsarum 1 2 Ÿ pie 1 2 3: y, y directis secundum Æ4B ipsarumque igitur z, z, z ad planum ÆD A per- n . . . Li 1 1 1 I T 2.4 5 2 pendicularibus. Sint ulterius &, p, 7, €, f,.85 ep € fige eng. Are ; s Me 1 à ; €, # à & respective velocitaiis VITgarum {, L, et. w immediate post concursum, 0 e - - L2 L2 LA 1 LL Li 02 L k vis in Æ percussioni immediate debita, 4,, 4, 4 vies in B ipsas et w juxia directiones coordinatarum. respective. urgentes, #, 4" k," actiones ejusdem . , ) Û . . . 2 generis in €, nec non #* Æ° actiones lineae ED in punctum D, planis yÿ—0 « 2 z — 0; quorum imterseclione determinatur ista linea, respective normales, ponan- turque istae omnes tam vires quam velocitates in suo quaeque systemate covrdi- o natarum in plagas supra memoratas tendere. Sit denique 4 massa puncti secun- dum GF° impellentis, quod, ut ipsum etiam systema impulsum, elasticitatis expers ponatur, celeritas ejusdem puncti ante, 2, vero post, conflictum, sitque BF—6. (e] [o] [e) Systematis coordinatarum zx, y, z, ad punctum impingens particularis , initium [e] [2] © sit F, axibus cwy x, y, z ipsis x, y, z parallehs. Hisce positis, ad formandas aequationes quibus omnes eruendae sunt quaeslio- . ä ë } I 2 2 : # - . / nis incognilae, quae heic sunt ipsae &,..g, &..g et eg nec non #, 4,, 4, De’ collisione corporum 305 EU, 4 UNE, E;, atque #; in summa 28, observandum ante 6mnia est, : : . . + 1 / A TAPIE ù PRE haberi aequationes directionum virium #, #,, 47, 47 in systemate x, y, z 39 respective mOn mena Zz—0 I I I _ à . . , 1/4 / YARIS = ” aequationes. directionum virium #,, 4, #7, &,, 4, 4,7 in systemate x, y, = respective 1 { J 1 6 [I = #0) TL =DO0 RE =0Ù g=0L le Ce 1 ( CE À I I L I I ( ? LE M) a | 1) = —À & =9 SON NE— 0 : : . = r ” DURS AN PER aëquationes direcuonum virium #,, 4, 4", #,, #/, in systemate x, y, z respective 2 2 2 2 2 2 Eh 0 T0 = \0 TR dE 2 2 2 2 2 2 9 ZE FVRET omnia est quindecim earum, ipsas scilicet P P 2 ru c 1 r V4 Ps. Ve Vues Er Clio ses Ugo À 2 ? acquales haberi nihilo vi aequationum Licet 28. scilicet hac in quaestione incognitae De collisione corporum 309 A+ qu 0 "+ yu+ecszo — y65—ei—0 TA ’ / BE k, + £, +pu—o SP AT EULk + yu+ecxo 35 ET DeT 14" — 76 —eizo L+k+qu—0 L'LE Lu Ees—0o ce DD 9 2 — 14 — y5—e5—o TI p+p—0 \E T y y—hke—0o 1 2 prp—o T 2 FA: y+i+ie=o “a n=e ut per theoriam aequationum primi gradus facile eoncludi potest. Ceterac decem, ipsae salicet 36 2 2 €, Corte ce IE (0) s EC x, x, ° k hr 7 ope aequationum reslantium IL —Du—o e— 0g + —0o 4 es t17—0 2 2 ji 2 e+e—Àg—o 310 S'CH ULTÉN ita optüme eruuntur, ut determinentur primo A=(h+e—0dg)u L 4 —(0g—e—h)u—eutgo x, — 80 — eu h, = Üg—e horumque ope valorum instituta eliminatione debita formentur aequationes oO EX 2 2 QE (CET) els — go g0—0 Ge — 08) du+eo—g8 — L (He — dg) u Heu — 80) ENS 5 —g#—=0 26 — Eu) À + 0 — 89 = 0 L TE e+e+ig—o T 2 THAT) e+e—Àig—o LG) FAN) Des? TT (226—nm//2—9)g LE e TELE Ur CH G— y À 292 222 2:# T 2Ac—ni2— 4 2 ren 2 NZ a, G— À 2 22 2 Ne 2 E — 2 202 S G— y À facile ducunt, quibus quidem valoribus in aequationibus tribus prioribus substi- tutis, tres tandem primi gradus aequationes incognitas inter I 2 8» Sr 8 oblaturas se esse perspicuum est. Quod si ejusdem ubique densitatis atque crassitiei unaquaeque per se sla- tuatur virgarum 4B, BC et CD, simpliciora evadere resultata praccedentia vi- debimus. Designatis scilicet densitatibus earum respective per es PUS EN De collisione corporum 311 nec non arels infinile parvis sectionum transversalium per L 2 4.41 À, haberi patet 6—/fydu = [y A Ady= À À fydy (3 A 4 ÿ + Const.) — : AA = (=: À À ÿ° ++ Const.) — 4 À AË—=—inà O=iu | es LC n D UN A Ady= A Afy “dy (= $A 4 ÿ + Const.) AA ur (=: À y + Const.) = — ! FU en hincque, in casu pracsente, incognilas quaestionis per aequationes determinari vi- debimus sequentes | 2 (e] = —0g—ig—1hs)u = (dun) +(u+n)lg+i(u+u)is—hu X ,=tlusg k=0g+is+iis Ou+iu u+)g+Cu+u+in)g+3 Guns hu | Q ua) + Ou DIRE “A Fe QOu+su)g+(u+u+in)ig +3 (u+utin)is hu Si ponamus v. gr. 20 C2 o J ï ler ===, ÊRr,, AS to 2 aequationes tres ullimas formam induere videbimus: 310 SCOR ISOTEUN JT 2 RP LENS NE 3 — 53 Fier ce 10—0 1 2 SE cie = Lio 1 2 3g+1g+sg—10 —o unde determinabuntar 660 Ponte 180 Lie 6 =: = Gr EG; hincque _= 140 Eee ., HO 287: 520 a bete AN 6 ie: on 2e: AO Me + f— Tu, AZ Zu: k— Eu; unde concludere licet immediale post ictum systema virgarum 4BCD positionem abcd assumsisse, spatiolis 4e, Bb, Cc et DZ rationem numerorum 520 140 40 : 2 ET ? 67 * br. Gr on 26 ea 27e Le inter se tenentibus, Continuationem vero molus virgarum quod attinet, ad quae- süonem illa pertnet alius generis, in quam alia forsitan occasione inquirendi otum nobis erit. à / ÿ PM INC 27 de aa pus À (72 7 NN. +0: 4 TE SUR LA MANIÈRE LA PLUS CONVENABLE DE DÉTERMINER LA SIGNIFICATION GÉOMÉTRIQUE DES ÉQUATIONS DU SECOND DEGRÉ A TROIS VARIABLES, PAR N. G DE SCHULTÉN. (Lu le 12 septembre 18382.) La discussion des équations du second degré à trois variables, étant une par- tie importante de la géométrie analytique, bien des auteurs s'en sont occupés de- puis que Éuler dans le Chap. 5. de l'Appendice à son Znroductio in Analysin Tnfinilorum (Lausann. 1748) en jeta les premiers fondements. Les règles qu'y donna ce célèbre auteur avec sa clarté et son élégance ordinaires, mais qui lais- saient encore quelque chose à désirer, ont été plus tard complétées par les géo- mètres, mais aucun d'entre eux ne me paraît les avoir présentées jusqu'ici en même temps d'une manière complète, et dans la liaison simple et naturelle, que comporte la nature du sujet. Pour suppléer autant que possible à ce défaut, je crois pouvoir proposer la méthode suivante, dont j'ai supprimé la démonstra- tion, en supposant que le lecteur la trouvera sans peine lui-même au moyen des nombreux traités que nous possédons déjà sur tout ce qui concerne la théorie des surfaces du second degré. Gs 2. Pour présenter le plus clairement possible la méthode dont il s'agit, il sera x à propos de faire d'abord une revue de tous les objets que pourra représenter , géométriquement une équation quelconque u second degré à trois variables. em. des Sav. étrang. T. IL. < 4 314 SHC EL UT EN Ag By +Ce + Dry + Ex: + Fy: + Gz + Hy+ Kit L—=o..). Ces objets ne sauraient être que les suivants, dont les deux classes différen- tes doivent être bien distinguées l’une de l'autre. I. 1. Deux plans (ou un seul en cas de coïneidence). 2. Une droite. 3. Un point. 4 Un résultat imaginaire. I. 1, Un ellipsoïde. 2. Un hyperboloïde à une nappe. 3. Un cône. 4. Un hyperboloïde à deux nappes. 5. Ün cylindre à base parabolique. 6. Un cylindre à base elliptique. 6. Un cylindre à base hyperbolique. 8. Un paraboloïde elliptique. g. Un paraboloïde hyperbolique, FEU Une équation particuhère qui entre dans la forme 1) se discutera le plus commodément en commençant par déterminer à laquelle des deux classes I ou II elle se rapporte, ce qui s'effectue facilement de la manière suivante. Si l'on résoud. l'équation donnée par rapport à une des variables x, y, z (par ex. à celle qui y entre le plus simplement), la quantité contenue sous la ra- cime quarrée de sa valeur ne pourra être en général que de la forme | as Æ ba + cow + de Hem + f, v, # désignant les deux autres variables de l'équation. Cette expression étant réduite à la forme Surfaces du second degré. 319 te Re Re bn Qi, où, @(w+Bo+y) +0 G+e) + au où &, B, 7, 0, e. à (ou à’, P, y, 9’, €, L”) désignent des quantités finies, qui ne dépendent que des données 4, b, ©, d, e, f'), ce sera par la valeur des trois coëéfliciens » ire din 5) qu'il faudra juger si Drnrté PAR se rapporte ou non à la classe L Elle n'y appartiendra que dans les guaire cas suivans: 1° Si deux de ces coëfhiciens s'évanouissent, Je troisième restant positif. Dans ce cas il est évident que l'équation sera celle de deux plans. Si les 4) La réduction dont il s’agit se fera le plus commodément comme il suit: a” + bn? cow + do + ew + f —a (o°+ ar p + Li) 5 cw + (l cw + d)? bw? Lew cw — d)? a (e + p + CHER -t Ë She PA, —— CH 4 a? 4 a? [l Ca en + ba? + ew + f — (tte a(o+£e+s) + (i— =) ee ar + [| “re CCE CIRE “) —a(o+ ete) +(i-5 4a 5 2(2ae—cd) ( er) La f — d? Qae— cd (4 (s M Te TT NT =) y c AN? 4ab—c? 2ae—ca Aaf—d? (Laë—cd)? —a(o+ see) (HET) HIS — Aa 4a \ Aa(yub— c2?) d’où l’on voit comment s'expriment les «..Ë en &«..f. Si dans cctte formule on chance 2 L g en w et w en v, 4 en b et b en a, et enfin d'en eet e en d, on aura de même Sade +cvw+de+ewtLf RER us cr ee e2 (2bd—ce)2 = ( (14 + D + 2) + (e + Jab— TT Ab(aub—c?) ’ d'où se or les e-e/ A considérant conjointement ces ie formes, on conclura fà- cilement que les seuls cas, où la transformation dont il s’agit ne réussira point, sont ceux où $ab—c?Zo, où a et b s'anéantissent en même temps toutes deux, ou bien ces deux circon- 4 stances ont lieu à la fois. 316 S'C'HULTÉN coëfficiens en question s'anéantissaient tous les. trois, c'est-à-dire, si la quantité sous la racine quarrée se réduisait à zéro, l'équation ne représen- ierait qu'un seul plan”). 2° Si & et un des «, à (ou &’ et un des &”, d”) s'anéantissent, celui des &, 0 (ou &’, 0’) qui reste, étant négatif. L’équation n'exprimera alors qu'une ligne droite. 3° Si Ë (ou £’) s'évanouit et &, Ô (ou &°, d’) sont tous deux négatifs. L'équation ne représentera alors qu'un point. Et enfin, 4° Si £ (ou &’}) étant négatif, & et O (ou &° et 0’) sont tous les deux néga- üfs, ou l'un négatif et l’autre égal à zéro, ou enfin tous les deux égaux à zéro, L'équation n'aura dans ce cas aucune signification geomelrique. — Dans tous les autres cas, c'est-à-dire, lorsque l'expression av + ba? L cyw + de + em + f ne saurait être ramenée à la forme 2), ou lorsque les coëffiaiens &, à, & (ou a’, 0’, 6) ne remplissent pas les conditions que nous venons d'indiquer, l'équa- tion donnée se rapporte nécessairement à la classe IT, ou represente en effet une surface du second degré *). 1) s Il est bon d'observer, qu'il peut y avoir encore un cas où l'équation donnée ne représente que des plans, cas qui n'entre pas dans celui qui est rapporté plus haut. Ce cas peut avoir lieu lorsqu'il n'y a pas de racine quarrée du tuut, c’est-à-dire, lorsque la variable, par rapport a laquelle l'équation donnée a été résolue, n’y entre qu’au premier degré. Mais dans ce cas la valeur de la variable dont 1l s’agit, réduite à son expression la plus simple, prendra tout de suite la ferme av + b'w + c’, d’où il s:ra facile de le distinguer. L’équation %—z+2xy—2y—=o en fournit un exemple très-simple. Dans tous les sutres cas, lorsque parmi les x, y, = il y en a qui ne s'élèvent pas au-dessus du premier degré, l'équation donnée se rapportera a la elasse II, Il est facile de voir par ce qui précède, que le caractère essentiel de tous ces autres cas consiste en ce que l'expression À Ù av? L ba? L'cvow + dr Hew + f, sans tre un quarré parfait, pourra avoir une infinité de valeurs positives pour des valeurs arbi- iraires de y et w. Surfaces du second degre. 317 Lorsque, par la méthode précédente, on s'est assuré que l'équation donnée représente une des neuf surfaces que comprend la classe Il, le genre particulier de cette surface se découvrira par les règles suivantes. Ayant rendu le premier coëfficient Æ positif (s'il se trouve dans l'équation), on calculera les quatre quantités 4kAB— D° 1.4 CA E5 4BC—F «& DEF+4,ABC—AF — BE°—ClD, que, pour abréger, je désignerai par Prat eurer elun Ss. Cela posé, 1° On verra si toutes les p, g, r. s sons des quantités finies et positives. Dans ce cas l'équation donnée scra celle d’un e/lipsoïde. | 2° Si une ou plusieurs des p, g, r, s sont négatives ou égales à zéro, mais la dernière de ces quaniilités s ne s'eanouit point, on examinera la quantité G (4BC—F7) + À (4AC—E”) + Æ° (44B—D°) + 2GH(EF—2CD) + 2GK (DF—2BE) + 2HK (DE —24F) —4L(DEF+, ABC— AF —BE°—CLD?), qui, selon qu'elle sera négative, égale à zéro ou positive, mdiquera que l'équation donnée appartient à un Ayperboloïde à une nappe, à une surface conique où à un yperboloïde à deux nappes. 3° Si s—o, il pourra se présenter des cas différens. Dans cette supposition a) Si p, g, r s'évanouissent toutes trois, la surface sera celle d’an cy/in- dre à base parab:lique. b) Si parmi p, g, r il s'en trouve qui ne s'évanouissent pas, il faut cal- culer le numérateur de l'une quelconque des fractions suivantes, dont le dénominateur ne s'évanouira pas, 318 SCCOPNUILNTEUN À G(DF—2BE) + H(DE—24F) + A(\AB—D?) 4 AB—D? GÜEF2C Di H(KAC—E?) + k (DE—2AF) G(1BC - F2) + H(EF-—2CD) + A(DF—2BE) 4BC—L? L et, si l'on trouve ce numérateur egal à zero, la surface sera celle d'un cylindre à base elliptique où hyperbolique, suivant que celles des p, g.r qui ne s'évanouissent pas (et qui dans le cas actuel seront nécessaire- ment loules de même signe), seront posifines où negalives; mais. si le numérateur dont il s'agit »e s'évanouil pas, Véquation donnée appar- üendra à un paraboboïde elliplique où hyperbolique, d'après la même règle, c'est-à-dire selon. que celles des p, g, r, qui ne s'évanouissent pas (ct qui, comme auparavant, sont nécessairement toutes du même signe), seront posilives où negalives. $ 5. ün faisant nsage de ces règles très-simples et trés-déterminées, on découvrira prompiement Îe genre de la surface que représente une équation quelconque du second degré à trois variables. Pour en compléter la connaissance, 1l sera utile d'examiner si elle est de revolution où non: ce qui se fera facilement au moyen des équations de condition connues 2EF(A—B)—D(E—F*)—0o : DE 4-0) EDF) DQ dont l'identité prouve que la surface est de révolution ‘), et la non -identité, J quelle ne l'est pas. Pour employer convenablement ces 3), il faudra observer que, si une des D, E, À est égale à zéro, ces équations ne pourront pas se vérifier; que, dans le cs où D—0, E—o les 3) se changent en la seule 1) Pourvu qu’elle puisse l'être: car dans le cas où l'équation dennée se rapporterait à la classe Ï, ou représenterut un eylindre à base parabolique où hyperbolique, ou bien un paraboloïde hyperboli- que, les équations dont il s'agit pourraient encore se vérilier | inais dans ces cas-la il est évident s… SE . 5 Q quil ne saurait (tre question d'une surface engendrée par rotation. Surfaces du second degré. 319 4 (A—B)(4-C)—F—0, fdans lencas où D—0,,F=0 ,.en 4 (A—B)(C—B)—E—o, dansulercas où £—0,, F0, en 4 (4—0C) (B—C) —D'—0, : et qu'enfin, lorsque D, E, F s'évanouissent toutes en mème temps, les 3) ne sauraient se vérifier, à moins que deux des 4, B, € ne soient égales entre elles (si toutes les trois étaient égales, la surface serait celle d’une sphère). S. 6. En comparant les règles données plus haut pour la discussion des équations du second degré à trois variables, avec celles que proposent ordinairement les au- teurs, par exemple celles de Hachelle dans son Traïlé des surfaces du second de- gré p. 241—249 (Paris 1813, 8°), on se convaincra facilement de la préférence de la méthode que nous venons d'exposer, . Il ne reste qu'à l'éclaircir par quel- ques applications particulières, ce qui pourra se faire par les exemples SUIvans : Z— y —2" + 2yz = o RER LE) 2° y" 42-227 — 47z — A4yz— 0 2) DEV ET TN SD NEN. EME y DH HE—27+92y— 254 5—0 - 4} PPT Jia e oth e Do 5) BE AN 02 Ro NO 6) 27° + 2 +22 À ST —y— 0 + - : 7) Bei y ES hr Lo. - . 8) 1° — y" —xz- RER Se A UEIE OR ANSE, 9) TYÀ T2 EE Yz 2r—{—0- - . . 10) DT — 3j — 4 —5—0 - . … . - 11} 2° y +2 + 2my +275 9y2 7 +70 12} EU AN 15) 320 SCHULTÉN— Surfaces du second degré. z'ly +2 nie - 14) TZ = fe = A NON RTS 27 — 37° D PARMI AE SMART SE AUA 16) 12° + 48xz — 72 + 25y—o : - - 17) par l'analyse desquels on trouvera que 1) appartient à deux plans, 2) à un plan (ou deux qui ont coïncidé), 3) à une ligne droite, 4) à un point, 5) à une sur- Jace imaginaire, 6) à un ellipsoïde, 7) à une sphère, 8) à un yperboboïde à une nappe, 9) à un cône elliptique, 10) à un cône circulaire, 11) à un hyberboloïde à deux nappes, 12) à un cylindre à base parabolique, 13) à un cylindre à base elliptique, 14) à un cylindre à base circulaire, 15) à un cylindre a base hyperbo- ligue, 16) à un parabobiïde elliptique et 17) à un paraboloïde hyperbolique. BESCHREIBUNG D E KR OCEANIA BLUMENBACHII, EINER BEI SEVASTOPOL GEFUNDENEN LEUCHTENDEN MEDUSE, VON DR. HEINRICH RATHKE, PROFESSOR AN DER KAISERLICHEN UNIVERSITAT ZU DORPAT. Gelesen den 4. October 1888. I, der, tief in das Land emdringenden, geräumigen und von felsigen Ufern um- gebenen Bai, welche in der Ærym den trefflichen Kriegshafen von Sevaslopol bildet, bemerkt man nicht selten am Abende und in der Nacht, wenn das Wasser durch. irgend etwas, z. B. durch den Schlag der Ruder eines Bootes, stark be- wegt wird, in der bewegten Masse ein Leuchten von ungemein grosser Stärke. Murawiew - Apostol sagt darüber in der Beschreibung seiner Reise durch Taurien im Jahr 1820 :“ ,, Auf allen europäischen Meeren bin ich herumgefahren, aber nirgends habe ich solchen Ueberfluss an Phosphor gesehen, als hier — Achn-- liches haben mir mehrere Officicre aus der Kaiserl. Russischen Marine versichert, die alle Meere Europa’s befahren hatten. Jenes Leuchien aber soll, wie man mir gesagt hat, am häufigsten und am stärksten um die Zeit der Aequimoctien seyn, besonders aber des Herbstiquinoctiums. Als ich mich in diesem Jahre während der 3 ersten Wochen des Aprils (neuen Styls) in Sevastopol aufhielt, ging ich fast jeden Abend an und auf das Meer, um zu schen ; “ob dasselbe die Erscheinung des Leuchiens darbüte, und um mich über die Ursache dieser Erscheinung unterrichten zu kôünnen. Aber Mem. des Sav. étrang. T. II. 42 329 RATHRKE, bis zum 16. April waren alle meine Gänge vergeblich. Erst am Abende dieses Tages bemerkte ich schwache Spuren des Leuchtens, wenn in ciniger Entfernung vom Ufer von dem Boot aus, in dem ich mich befand, das Wasser mit dem Ruder oder mit der Hand in Bewegung gesetzt wurde. Es zeigten sich dann nämlich in dem Wasser wenige und nur kleine Funken, deren jeder schr bald, nachdem er erschienen war, wieder verschwand. Um nun zu erfahren, ob die Ursache dieser Erscheinung, wie zu vermuthen, kleinen Thieren beizumessen wâre, ward eine mässig grosse Quantilät von dem Wasser des Hafens mitge- nommen und Tages darauf, nachdem ich mit dem Professor ». VNordmann nach dem Cap Parlhenion abgcreiset war, von memem Reisegefährten, dem Doktor Xutorga, näher untersucht. Aber nur ein cinziges thierisches Wesen, und zwar ein Cy- clops-ähnliches, ward darin aufgefunden. Die Zeichnung, die Hr. Dr. Æuiorga, von demselben entworfen hat, lege ich dieser Abhandlung bei. Nach Sevastopol zurückgekehrt, ging ich am 20. April spät Abends wieder zum Hafen, Da bemerkte ich nun sowohl dicht am Ufer, als auch fern von demselben, das Leuchten in sehr hohem Grade. Wenn man mit der Hand oder mit einem Stocke ins Wasser fuhr, so ward alsbald eine sehr bedeutende An- zahl hell leuchtender Funken in ihm gesehen, dermassen als wenn ein rothglü- hendes Eisen unter den Hammer gebracht ist. Der Schlag der Ruder bewirkte, dass das Boot und das Wasser rings um dasselbe erhellt wurcen. Wo aber das Wasser nicht in Bewegung. gesctzt worden war — und das Meer war an jenem Abende ganz ruhig — zeigte sich auch nicht eine Spur von jenem Phä- nomen. Die Euft-Temperatur war übrigens + 14° R., nachdem am Mittage das Thermometer fast + 20° R. angezeigt hatte, die Luft selber ganz ruhig, und der Himmel zwar wolkenlos, jedoch dunkel, weil es zur Zeit des Neumon- des war. Von dem Wasser wurden nun etwa 4 Pfund in einem weiträndigen Glase aufgeschôpft und in ein dunkles Zimmer gebracht. Auch hier bot es, wenn es rasch in Bewegung gesetzt wurde, z. B. wenn man an das Glas etwa mit der Hand stark anschlug, oder wenn man einen Federkiel in dem Wasser L] Oceania Blumenbachii. 323 hin und her bewegte, die Erscheinung dar, dass in dem Wasser viele hellleuch: tende Kugeln aufsprühten, die eine weisslich-gelbe Farbe hatten, einen Durch- messer von ungefähr 2 bis 3 Linien besassen und wenige Sekunden nach ihrem Sichtharwerden. wieder erloschen. Dasselbe geschah, wenn frisch geschôpftes Wasser auf den Erdboden ausgegossen wurde, so wie dasselbe diesen berührte, Am Abende des folgenden Tages leuchtete das Meerwasser im Hafen von Sevastopol ebenfalls sehr stark; wie lange nachher aber noch, weiss ich nicht, da ich am 22. April diesen Ort verliesss Am 18. Junius besuchte ich ihn aber- mals, konnte aber weder an diesem, noch auch an den 9 folgenden Tagen, die ich in ihm verlebte, das Leuchten des Mecres wieder zu schen bekommen. Eben so wenig habe ich an den vielen übrigen Stellen der Küste der Krym, an de- nen ich mich in der erstern Hälfte dieses Jahres befunden habe, das Meer leuch- ten gesehen. Doch ist mir gesagt worden, dass man zuweilen, obschon nur sel- ten und nur schwach, auch in andern Küstengegenden der Krym ein Leuchten des Mecres wahrgenommen hat. Als ich die Masse des Wassers, die ich, wie schon erwähnt, am 20. April in meme Wohnung hatte hinbringen lassen, Tages darauf untersuchte, fand ich in ihr ausser 2 Cyclopen und mebreren sehr kleinen Infusorien, eine beträchtliche Anzahl von Medusen, die eine überaus zierliche Form hatten und zu der Pe- ronschen Gattung Oceania gchôrten. Sie waren es, denen ich das Leuchten des Wassers beimessen durfte, da die am vorigen Abende wahrgenommenen leuch- tenden Kôrper einestheïls mit ihnen eine ziemlich gleiche Grôüsse und eine ziem- lich gleiche Form hatten, theils auch in beträchtlicher Anzahl vorhanden waren. Doch will und kann ich nicht bchaupten, dass nicht auch die cyklopenartigen Thiere, die im Hafen von Sevastopol vorkommen, leuchten, da es ausgemacht ist, dass in manchen Mecren, namentlich in den nordischen, kleine Crustaceen cs sind, die man einzig und allein, oder doch hauptsächlich, als die Ursache des Lichtes anzusehen hat, das jene Gewässer zur Nachtzeït ausstrahlen. Die Infu- sorien dagegen mügen keinen Antheil an jener Erschenung gehabt haben, denn 427 324 RATHKE, die von mir gesehenen Fuonken waren, zu gross, als dass sie von diesen win- zigen Thierchen hätten hervorgebracht seyn künnen. Die oben erwähnte Oceania stellt nach dem, was mir über die Akalephen bekannt ist}, eine neue Art dar, falls nicht Peron mit seiner ungenügend be- schriebenen O. flavidula diese Art, gemeint hat, *) Er hat seine O. flavidula folgendermaassen charakterisirt: ,,0. subhaemisphaerica, margine integerrimo, tentaculis numerosissimis, longissimis, tenuissimis.st Die Bezcichnungen ,,subhaemi- sphaerica‘* aber und ,tentacula numerosissima“ lassen sich nicht gut auf die von mir gesehene Art anwenden. | Za Ehren meines trefflichen und vielgeliebten Lehrers Blumenbach, dem ich lebenslang mich werde verpilichtet fühlen, benenne ich die in Rede siechende, vor vielen andern durch Schônheit der Form und durch Glanz sich auszeich- nende Meduse Oceania Blumenbachii. \hre Diagnose Kônnte elwa folgendermaas- sen gegeben werden. Oceania Blumenbachit campanulata , margine integerrimo , tentaculis 24 fli- formibus ad peripheriam, | Von der Seite angeschen, hat die Haupimasse dieser Meduse, oder der so- genannte MHut, die Form einer Glocke, die oben stark abgerundet, am Rande etwas eingezogen, und über ihre Mitte ringsherum ein wenig eingebuchtet (ein- geschnünt) ist. Bei den Schwimmbewegungen des Thieres ändert sich die Form dieses seines glockenfôrmigen Kôrpers in der Art ab, dass er zu einer Zeit im Verhältniss zu seiner Weite hôher, am Rande mchr eingezogen und über seiner Muie weniger ausgebuchtet, und zu einer andern Zeit, im Verhäliniss zu sciner Hôhe, viel mehr ausgeweitet, über seiner Mitte, weil hauptsächlilch der unter der Mitte licgende Theil sich ausweitet, mehr ausgebuchtet, am Rande aber fast gar nicht zusammengezogen erscheint. (Tab. 1, fig. 1. u. 2.). Die untere und ziemlich scharfrundige Oeffnung der Glocke hai im Zustande einer a #) Annales du mus, Tom. XIV. pag. 345. Oceania Blumenbachii. 325 mässigen Zusammenziehung, Wwenn ich eine Müiitelzahl angeben soll, 2 Linien im Durchmesser, die Achse aber beträgt dann etwa 3 Linien. — Ungefähr ein Drittel dieser Achse gehôrt der obern Wandung der Glocke oder des Hutes an, die demnach eine recht beträchtliche Dicke hat. Sehr viel dünner sind da- gegen die Saitenwände, besonders nach unten hin, wo sie, wie schon bemerkt worden , in einen fast scharfen, übrigens aber nicht ausgeschweifien, sondern ganz gleichmässigen Rand auslaufen. Von aussen und von innen wird die ganze : Wandung, die aus einer gleichartigen (nicht gekôrnten) Gallerte besteht, von einer äusserst zarten Haut bekleidet und begränzt, die an der innern Fläche der Glocke befindhiche Haut ist vôllig glatt, diesan der äussern dagegen mit vielen zerstreut licsenden, kôrnerartigen, äusserst kleinen und nur unter dem Mikroskope sichtharen Auswüchsen versehen, - Beide Häute aber, wie auch die zwischen ihnen licgende gallertarüige Substanz, sind beinahe véllg farblos und so durch- sichtig, als das beste Spiegelelas. Die innere Haut senkt sich rings um die Achse der Glocke etwas nach un- ten (gegen die Mündung derselben) herab, und bildet einen kurzen, aber weiten Trichter, der mit einem Theile der gallertartigen Substanz der Glocke angefüllt ist. Nach unten gcht er in den Magen über, Dieser ist ein in der Hôhle der Glocke frei schwebendes, und nur an jenem Trichter aufgehängtes Organ, das im Verhält- niss zu jener Hôhle eine nur mässige Grôsse besitzt, und mit seinem untern Ende noch lange nicht bis zu der Mündung der erwähnten Hôhle herabreicht. (Fig. 1. u. 2). — Etwas unterhalb der Sielle, wo der Trichier in ihn übergeht, ist er am dicksten und springt hier nach allen Seiten über ihn etwas hervor: nach unien aber wird er wieder allmählig dünner. Ueberhaupt, erscheint er auf den ersten Anblick, als en kurzer birnférmiger Kôrper, dessen grôsster Querdurchmesser von dem Län- gendurchmesser nur um ein Geringes übertroffen wird. Bei näherer Betrachiung aber zeigt er sich in seinem Umfange nicht vôllig rund, sondern vierkantig, Die Kanien springen stark vor,, sind wulsig aufseworfen, nehmen vom dickern. 326 RATHKE, oder obern Ende des Magens gegen das dünnere hin an Dicke allmälig ab, und besitzen einige querverlaufende, schwache, breite Einschnitte oder Furchen, so dass also cine jede cigentlich mit einigen in einer Reihe gestellten, niedrigen, und über- haupt our kleinen Warzen versehen ist. Zuweilen war die Kanie ganz einfach, in der Art nämhch, als stânde nur eine Reihe von Warzen auf ihr, ein ander- mal dagegen erschien sie doppelt, indem eine jede Warze dann nach der Linge des Magens einen schwachen Einschnitt zeigte, (Fig. 3.) die oberste Warze ist am grôssten, die unterste am klemsten. Die letztcre steht in einer nur mässigen Entfernung vom Munde, einer kleinen Oeffnung, die sich in dem dünnern, also dem untern Ende des Magens befindet und gerades- weges in die Hôhle desselben hineinführt. Zunächst um den Mund aber licgen in einem Kreise 4 gleich grosse und gleich gefvrmte Tentakeln oder Arme, die alle von den 4 oben beschriebenen Kanien des Magens ausgehen, so dass sie eben so vicle Verlängerungen dieser Kanten zu seyn scheinen. Jedes Tentakel stellt einen absolut und auch verhältmissmässig zum Magen nur kleinen, übri- gens aber etwas plait gedrückien Fortsatz dar, der breit am Magen anfängt, ge- gen das andre Ende mehr und mehr verschmälert ist, und zuletzt gabelfürmig in 2 kurze und dünne Stiele ausläuft, deren jeder ein kugelfürmiges Küpfchen trägt. Zwei ähnliche von Stülen getragene, aber noch kleinere Kôrper sind mit einem jeden Seitenrande des Tentakels verbunden (Fig. 1, 2 u. 4.) Die be- schriebenen Fortsätze und ihre Anhänge kônnen beliebig nicht unbedeutend aus- gedehnt und zusammengezogen werden; gewühnlich aber beträgt ihre Länge’ den vierten Theil von der Länge des Magens. Gewühnlich ferner sind sie so ge- stellt, dass sie alle — den Hut der Meduse mit seiner weïten Ocffnung nach unten gekehrt gedacht — nach unten und aussen gerichtet sind, zuweilen aber, Jedoch seltner, liegen sie mehr in der horizontalen Ebene oder stehen gegentheils beinahe senkrecht. Was endlich ihre Farbe anbelangt, so sind sie weiss und halbdurchsichtis, wie Milchglas. Dasselbe auch gilt von den Kanten des Ma- D ? Oceania Blumenbachir. 327 gens. Der übrige Theïl der ziemlich dicken Magenwand aber hat eine stroh- gelbe Farbe. Nicht bloss die beschriebenen Anhänge des Magens, sondern auch den gan- zen Magen vermag die Méduse beliebig zu bewegen, Denn oftmals habe ich bemerkt, dass er von der Achse des Hutes abwich und sich schräg stellte, in- dem sich nämlich das Mundende der Wandung des Hutes mehr oder weniger näherte- Die Ursackie. dieser Bewegung schien theils in der obern Wandung des Hutes, theils auch in dem Stiele des Magens zu liegen, also in demjenigen dicken Theile, : wodurch der Magen mit dem Hute in Verbindung steht: denn bei allen solchen Bewesungen konnte ich bemerken, dass jener Stiel seine senkrechte Richtung mit der schrägen vertauschie und auch wohl sich” etwas krümmie, der Magen aber selber gar keine Veränderung in der Form seiner Achse erlitt. Doch ist kein Grund vorhanden, zu behaupten, dass diess leiztere niemals geschehen kônne. Von jeder Kante des Magens, doch in einiger Entfernung von einander, ge- hen 2 einfache sehr dünne und milchweisse Gefässe ab, verlaufen dann an der innern Haut des Hutes, indem sie mehr und mehr divergiren, erst durch den Magenstiel, hernach an der Seitenwand des Hutes, und begeben sich zuletzt zu eben so vielen kleinen, kugelfôrmigen, braungelben und undurchsichtigen Kôr- pern, die in dem Rande jenes Theiles ihre Lage haben. Solcher Kôrper aber kommen S an der Zahl vor, und sie liegen an der Ocffnung des Hutes in gleich grossen Entfernungen von einander. (Fig. 1. und 2). Nach aussen stchen mit jeder dieser gelblichen Kugeln 3 fadenformige, aus zarter Haut und kürniger Gallerte bestehende, schneeweisse, kaum cetwas durch- sichtige und sehr bewegliche Anhänge oder Tentakeln in Verbindung, so dass also im Ganzen 24 solcher Anhänge von dem Rande des Hutes herabhängen. Sie künnén sich so sehr ausdehnen, dass sie zweïimal so lang sind, als die Achse des Hutes (Fig. 2.); sie kônnen sich aber auch so sehr verkürzen, dass sie nicht einmal halb so lang sind, als diese Achse (Fig. 1). Haben sie sich verlängert, 328 RATHRE, so sind sie äusserst dünne, laufen spitz aus, und hängen dann von dem Hue, gewühnlich erschlafft, im Spiegel des Wassers herab: haben sie sich déscen ver- kürzt, so sind sie von einer grôssern und allenthalben fast gleichen Dicke, am Ende stumpf, und gewôhnlich denn auch verschiedenilich geschlängelt, oder in verschiedenem Grade sogar aufgerollt, In der Regel sind sie alle entweder ver- längert, oder verkürzt, zuweilen: aber verhalten sich doch einige anders, als die übrigen. Die jezt beschriebene Meduse schwimmt, wie andere Scheibenquallen, schräg durch das Wasser, die konvexe Seite des Hutes, der sich nun abwechselnd. aus- dehnt und zusammenzieht, nach oben, die Oeffnung desselben nach unten ge- wendet. Die Zusammenzichungen aber sind zuckend und folgen meistens rasch aufeinander. Manchmal wird dabei die untere Hälfte des glockenfrmigen Hutes so verengt, dass ihre innere Haut über den Rand etwas hinausgestülpt wird. Setzt das Thier seine Schwimmbewegungen aus — und das geschieht zuweilen - - vile Minuten hindurch — und sind dabei seine fadenfôrmigen Fühlfäden ver- längert, so hängen sie entweder senkrecht herab, oder sind mehr oder weniger horizontal ausgebreitet, in welchem Falle sich das Thier gewôhulich einige Zeit hindurch schwebend erhält, oder sind auch wohl nach oben gerichtet, so dass sie die Glocke umgeben, ohne ihr jedoch dicht anzuliegen. An dem letzten Falle sinkt das Thier langsam zu Boden. Nicht selten geschieht es übrigens, dass die erste Stellung der Fühlfäden ‘in die leizte übergeht, — Sind die Fühlfäden ver- lngert, und setzt sich das Thier mit ungewôhnlich grosser Anstrengung in Be- wegung, so geschieht es zuweïlen, dass während sich der Hut weit in die Breite ausdehnt, einige jener Fäden in die Hôhle desselben etwas hineingezogen und beim Zusammenziehen des Hutes schnell wieder herausgestossen werden, wahr- - scheinlich nur allein in Folge des in den Hut dann abwechselnd einsiromenden und wieder aus ihm heraussirômenden Wassers. Gewühnhich aber werden jene Anhänge dann einige Zeit nur nachgeschleppt, und darauf, jedoch nur langsam, verkürzt und gekräuselt oder aufgerollt. Oceania Blumenbachir. 329 .Ob alle oder nur einige Theile der beschrichenen Meduse Licht ausstrahlen, vermag ich nicht anzugeben, denn das Thier ist zu klein, als dass hierüber an- gestellte Versuche ein befriedigendes Resultat hätten ergeben kônnen. Vielleicht sind es nur allein die Randkôrper, die Licht erzeugen. Das Leuchten selber ist fast nur ein Aufblitzen, da es jedesmal nur wenige Sekunden währt, Hervorge- bracht wird es, wie es ganz das Ansehen hat, nur dann, wenn das Thier eine ungewôhnlich grosse Anstrengung des Kôrpers zur Forthewegung macht: denn nur dann habe ich es bemerken kônnen, wenn das Thier durch irgend ein Etwas aufgeschreckt war. Wie aber die Lebenskräfte der Meduse schwinden, wird auch das Leuchten schwächer, oder wird auch gar nicht zu Stande ge- bracht. Dafür spricht die Beobachtung, dass in dem Glase, worin ich eine Menge von Thieren. dieser Art gefangen halte, um so seltner und um so schwächere Funken aufsprühten, je ôfterer ich kurz hinteremander (nach Verlauf einiger Minuten) die Thiere beunruhigt hatte, und dass diese am zweiten Abende ihrer Gefangenschaft kaum einige, am dritten Abende aber, obgleich sie an ihm noch lebten gar keine Lichterscheinung mehr gaben, Fig. 1. Die Meduse im zusammengezogenen Zustande und slark vergrüssert dargestellt. Fig 2. Dieselbe im ausgedehnten Zustande. . Fig. 5, Durchschnitt des Magens. Fig. 4. Der Mund mit den Tentakeln, Fig. 5. Das im leuchtenden Meerwasser gefundene Cyclopsähnliche Crustaceum (S. S. 322) Anmerkung der Redaktion. für die Leser des Journals des Ministertums der Volksarfhlürunge. Jeder Sachkundige wird, nach Lesung der obigen Abhandlung, wissen woran er, in Bezug auf das Leuch- ten des Mveres im Hafen von Sevastopol, auf die Ursache dieser Erscheinung und auf den Ent- decker derselben, zu glauben hat, und welchen Grad von Zutrauen den Nachrichten gebührt, die Hr. Professor Kutorga, ein Schüler des verdienten Verfassers dieser Abhandlung und dessen Be- gleiter während dieser Reise, im 1. Hefte des genannten Journals, mitgetheïlt hat. Eine von Hrn. Prof. Rathke eingeschickte, direkte Zurechtweisung dieser Nachrichien findet sich in einem spätern Hefte desselben Jeurnals. P. 1. Fuss, beständiger Sekretär d. À, ent Mem. des Sav. etrang. T. II. 43 . FE ae ’ “ht is) ré sun a D. he ki îE Sue r-ci Ca ! Pa ANTON E CE D de | : . ” Put FN NIET | : We “ie seb Hit es à a ot | Dr. ai TR jt ro ue Ps Ne où Les ut y + | LÉ Nate PENTA biais NOR a sa ] 0 C1 | , l 4 EL l'a a re 100 Au n CA 0 , X nt + ; La r FAR LAS TI SAP AO "ee A 4, 1 safe Mans FA 4 DE Û c 1 à EN MC RenS NE Fa be . Ga - op, L » ï " s ê 7 L : a > L' … & : x À Lx = y ” - . a ÿ : à (e ÿ " Li À F Fhen 772 dl. 42 #4 dar el? T7 LCetritiét CPU > ner re AU 7 ; Ü É CC pitt: > T Gran, é UEBER EINIGE AUF DER HALBINSEL TAMAN GEFUNDENE FOSSILE KNOCHEN, VON DR. HEINRICH ‘RATHKE. POFESSOR AN DER KAISERLICHEN UNIVERSITAT ZU DORPAT. Gelesen den 4. October 1835. (Hiezu Tab. Fig. 1 — 4.) Ai ich in diesem Jahre zu Æerisch, dem alten Panticapaeum , das dort be- findliche Museum für Alterthümer besuchte, bemerkte ich mehrere fossile Kno- chen, die darm schon vor geraumer Zeit miedergelegt waren. Wie ich vom Hrn. Du Brux, dem Director des Museums, erfuhr, so waren sie zu verschie- denen Zeiten und von verschiedenen Personen auf dem gegenüber liesenden Theile von Asien, der Halbinsel T'aman, besonders gegenüber dem Vorgebirge Takal 7 Werst von den Ueberresten der Stadt Corocondan nach Westen gefunden worden. Der eine und vielleicht der wichtigste dieser Skelettheile ist ein Schädel von emem Thiere aus der Familie der Walle (Tab. Fig. 1 u, 2.) an dem nur der Unterkiefer, die Zwischenkieferbeime und der vordere grôssere Theïl der Ober- kieferbeine fehlen. Als ich dies Fragment zu Gesicht bekam, war es fast ganz von einem schr festen, derben, und etwas in Graue spielenden Kalke eingehüllt. Um es näher untersuchen zu kônnen, versuchte ich, es von diesem zu befreien, musste aber, nachdem ich seine obere und hintere Seite fast ganz bloss gelegt hatie, von meinem Bemühen abstehen, aus Furcht, ich würde diesen werthvollen A3 332 RATHKE, Ueberrest, weil der Kalk mit ihm an den meisten Stellen zu innig verbunden war, theils auch weil mir passende Instrumente nicht zur Hand waren, gar leicht beschädigen künnen. ÆEs blieb desshalb die untere Seite des Schädels zum grüs- sern Theile verdeckt, und auch in den Schläfengruben blieb ein grosser Theil der Kalkmasse zurück. — Die grôsste Breite des Schädels, gemessen von dem äussern Ende des Processus zygomaticus des einen Schläfenbeines bis zu dem glei- chen Ende des gleichen Theïles eines andern Schläfenbeines betrug 1” 6” des alten Pariser Maasses. Die Breite von dem äussern Rande des einen Stirnbeines, wo es die Augenhôhle überdeckt, bis zu dem gleichen Rande des andern Stirnbeines 10” 4"; die grôssie Breite zwischen den innern obern Rändern der beiden Oberkiefern am vordern Ende des Fragmentes 3” 2°”, die Länge zwischen dem hintern Ende des Hinterhauptheines und den vordern Rändern der Oberkiefer- beine 5” 8°”, die grôsste Dicke des Fragmentes zwischen der obern Fläche der Schuppe des Hinterhauptheines und der untern Fläche der Basis cranïi 4° 6”, die Hôhe des Gelenkkopfes am Hinterhauptheine 2° 3”, die grôsste Breite des- selben 1” 1”, die Länge der Pauke 1” 9”, die grôsste Breite derselben 1”2”. Zur Vergleichung des Fragmentes mit dem Schädelbaue jetzt lebender Walle habe ich ausser mehreren Delphinschädeln nur Abbildungen, namentlich die von Cuvier in seinen Recherches sur le ossemens fossiles und die von Pander und d'Allon in ihrem Werke über die Skelette der Säugethiere gegebenen, benutzen kôn- nen. In Folge dieser Vergleichung glaube ich nun nachstehendes angeben zu kônnen, 1) Es hat das Fragment nicht zu einem Thiere aus der Cuvierschen Gai- tung Delphinus gehôrt Denn bei allen Delphinen ist die Hirnschale im Ver- gleich zu ihrer Breite und Länge viel hôher, und fällt desshalb auch sowohl nach vorne, als nach hinten weit steiler ab. Ferner laufen bei ihnen die Ober- kieferbeine nicht, wie es an den untersuchten Fragmenten der Fall ist, nach hinten, wo sie an die Stirnbeine angrenzen, fast zugespitzt aus, sondern sind an ïhrem bhintern Ende sehr breit und abgerundet, springen mit einem Theile dieser ihrer breitern Enden sehr weit nach hinten vor, überdecken da- über fossile Knochen. 333 mit einen Theil der Stirnbeine und der Schläfengruben, und grenzen damit fast ganz dicht an die Schuppe des Hinterhauptheines an. Auch stehen diese Enden bei ihnen wegen der grôssern Breite und der weit mehr nach hinten befndli- chen Lage des Spritzloches sehr viel weiter auseinander, als es an dem Kertscher Schädel der Fall ist. Endlich wäre noch zu bemerken, dass in diesem beide Scitenhälften symmetrisch gebaut sind, bei allen Delphinen dagegen der Schädel in seinen Seitenhälften eine grosse Asymmetrie gewahr werden lässt, 2) Aus denselben Gründen kann das erwähnte Schädelfragment auch nicht einen Hyperoodon, oder Monodon, oder Physeter angehôrt haben, Thiere, deren Schädel dem der Delphine, namenilich in Hinsicht seiner hintern Parthie, sebr ähnlich ist. 3) Auch von dem Schädel der eigentlichen Balaenen weicht, jenes Frag- ment in mehreren Rücksichten. von einander ab. Bei jenen Thieren sind näm- lich die Stirnbeine im Verhältniss zu ihrer Breite viel länger, und die Processus zygomatici der Schläfenbeine springen weiter nach aussen vor. Auch sind diese Fortsätze weit weniger schrâge nach aussen und vorne gerichtet, sondern mehr gerade nach aussen. Demungeachtet ragen sie im Vergleich zu den Stirnbeinen so weit vor, dass zwischen ihren äussern Enden der Schädel breiter ist, als zwi- schen dem äussern Rande der Pars orbitalis beider Stirnbeine, was aber bei dem Kertscher Fragment nicht der Fall ist. — Ferner besitzt bei ihnen ein jeder Oberkiefer hinten einen weit nach aussen vorspringenden schmalen Fortsatz, der sich am Stirnbeine hinzieht, und wie dieses, weit nach aussen hervorragt, ein Umstand, der an jenem Fragmente nicht vorkommt, Endlich -wäre noch zu be- merken, dass sich bei den eigenthichen Balaenen der Schädel schon bald vor den Augenhôhlen sehr bedeutend verschmälert, an jenem Fragment aber noch an dem Bruchende, in geraumer Entfernung von den Augenhôhlen, eine verhältniss- mässig beträchthche Breite hat, 4) Am ähnlichsten äst das in Untersuchung stehende Schädelstück dem Schädel der jeizigen Balaenopteren, insbesondere aber, theils wegen der nur ganz 334 RATHKE, allmähligen Verschmälerung von hinten nach vorne, theils wesen der grossen Flachheit des Hinterhauptes, dem der B. boops und B. rostrata. Doch kom- men an ihm Verhältnisse der Form und des Maasses vor, wie sie weder bei dic- ser, noch bei einer andern Art der jetzt lebenden Balaenopteren statt zu haben scheinen. Ucbrigens geht aus den Maassverhältnissen, die ich oben angegeben habe, her- vor, dass das beschriebene Schädelstück von einem nur kleinen Individuum her- stamme: doch wage ich nicht zu entscheiden , ob. diese Kleinheit nur einen ju- gendlichen Zustand, oder vielmehr eine Artverschiedenheït bezeichne. Die übrigen in dem Museum zu Kertsch bemerkten fossilen Knochen stam- men alle, einige Wirbelbeine vielleicht ausgenommen, vom Elepharten her, und bestehen in folgenden Stücken. 1) Vordertheil eines Schädels. Die vorderste Parthie der Hirnhôhle ist gut erhalten, so dass man sehr deutlich die Stellen sieht, in denen die vordern Ender der Geruchsnerven und überhaupt der vorderste Theil des Gehirns ihre Lage gehabt haben. Die äussere Fhiche dagegen ist zum Theil sehr beschädigt, zum Theil mit einem sehr dichten und festen Kalksinter überzogen. Doch kann man | noch erkennen, dass die vordere Seite des Schädels sehr steil (beinahe senkrecht) und hoch aufgestiegen ist — Von den beiden Siosszähnen sind nur die obern kleinern Hälfien erhalten. Beide sind beinahe 2 Fuss (des alten Pariser Maasses) lang, beinahe ganz gerade, und von dem Wurzelende bis zu der Bauchfläche nur sehr wenig verjüngt. Der eine steckt noch zum Theil in seiner Alveoke, der andere ist von dem Schädel ganz abgctrennt. An beiden ist die äusserste oder die Emailparthie zum grüssten Theile abgeblättert. An seiner Wurzel hat jeder Zahn noch jetzt, nachdem seine äusserste Schichte verloren gegangen ist, etwas über 4 Zoll im Querdurchmesser. — Die Entfernung der äussern Ränder dieser Zähne an ihrer Wurzel beträgt beinahe 13 Zoll. über fossile Knochen. 335 2) Die hinterste Parthie eines Schädels (vielleicht desselben Schädels) zum Theil sehr beschädigt, zum Theil inkrustirt. Jeder Condylus occipitis hält_4” in der Länge und 31 in der Breite, da wo seine Mitte ist. 3) Ein Backenzahn, an dem der vorderste und hinterste Theil fehlt. Der -noch vorhandene Ueberrest ist 4” 10” lang und 3” 6” breit. Die Kaufläche ist ist nirgends abgerieben. Der Platten sind 6 an der Zahl. Jede läuft gegen ihre beiden Seitenränder etwas verschmälert aus, und ist in der Mitte etwas schmäler als rechts und links über diese hinaus. Die grôsste Dicke beträgt etwa 4 Linien. Die Lage des Cements zwischen je 2 Plaiten ist etwas dicker, als die Plate selber,. Vergleicht man die Kaufläche dieses Zahnes mit dergleichen Flichen an den von Andern abgebildeten Zähnen urwelilicher Elephanien, so scheinen bei jenen die mit Cement angefüllten Räume zwischen den Platten viel grôsser zu seyn, als bei diesen. Wahrscheinkich aber ist sowohl diess, als auch der Mangel eines geschlängelten Randes an der Kaufläche der Platten davon her- zuleiten, dass jene Fliche noch gar nicht durch den Gebrauch beim Kauen abgerieben war. | 4) Obere Hälfie einer Tibia. Sie ist an dem Gelenkende 7” breit und in der einen Seitenhälfte 5, in der andern 44” dick. Die untere grôssere Hälfte eines Os femoris. Das Gelenkende ist 7” 10” breit, das Mitielsiück 7, 2° Die grôsste Dicke in einiger Entfernung von der Gelenkfläche beträgt 6” 2”, Auf ihm und der Tibia befinden sich mehrere und ebenfalls versteinerte Balanen, ein Beweis, dass diese Knochen geraume Zeit im Meere gelegen haben. Ausserdem sah ich in dem Museum einen stark beschädigten Gelenkkopf eines Oberschenkels, der môglicherweise ebenfalls einem Elephanten angehôrt haben mas. Erdhch bemerkte ich noch 7 verschiedene grosse Wirbelbeine. Das eine darunter ist ein Halswirbel, die übrigen sind Rückenwirbel. Ein Paar davon sind sehr gut erhalten. Alle sind so fest und hart wie Kieselsteine und klingen etwas, wenn man mit emem harten Kôrper darauf schlägt. Die meisten haben eine schwarzgraue, einer eine bräunliche Farbe. Die Achse ihrer Kôrper ist ver- 336 RATHKE, über fossile Knochen. hältnissmässig zur Breite und Hôhe dieser Kôrper nur kurz, ein Umstand, der darauf hindeutet, dass sie einem Elephanten angehôrt haben. Dech muss ich hiebei noch bemerken, dass ich, weil während der letzten Tage meines Aufent- haltes zu Kerisch Untersuchungen über andere Gegenstände meine Aufmerksam- keit mehr auf sich zogen, als diese Knochen, leider unterlassen habe, die oben erwähnten Wirbelbeine zu zeichnen und auszumessen, wesshalb ich nun auch nicht mit voller Gewissheit bestimmen kann, ob sie wirklich von einem Elephanten herstammen. Erklürung der Abbildungen. Fig. 1. Fragment eines Wallfischschädels von der obern Seite betrachtet. Es ist dasselbe viermal verkleinert dargestellt, und es ist von ihm beinahe nur die linke Seitenhälfte abgebildet worden, weïl die rechte von dem ihr anhängen- den Kalk weniger gut befreit war, als die linke. Die Näthe zwischen dem Hin- terhauptbeine, den Scheitelbeinen und den Stirnbeinen waren zum grôssten Theil nur sehr undeutlich zu erkennen. Nasen und Zwischenkieferbeine fehlen: der Raum, den sie bedeckten und einschlossen, ist mit Kalk ausgelüllt. Mit dersel- ben Substanz ist auch die Schläfengrube zum Theil noch ausgefüllt geblicben. Das Thränenbein scheint zu fehlen. a.a. Gelenkkopf am Hinterhaupt. 4. Schuppe des Hinterhanpibeines; c. Jochfortsatz des Schläfenbeines; 4. Kalkmasse in der Schläfengrube ; e. Sürnbein; f. Pars orbitalis desselben; g. Oberkieferbein ; 4. Kalk- masse, Welche die Nasenhôhle ausfüllt, Fig. 2. Dasselbe Schädelstück von hinten angesehen, a. a. Gelenkkôpfe zu den beiden Seiten des Hinterhauptloches; 4. die Pauke; c. ein Theïl des Schlä- fenbeines; d. eine beschädigte Stelle des Hinterhauptes; e. Basis cranü mit einer dicken Kalklage bedeckt. Fig. 3. Backenzahn eines Elephanten von der Kaufläche angesehen und um die Hälfte verkleinert dargestellt. Fig. 4. Ein Wirbelbein desselben von der hintern Seite mit angeschen und ebenfalls um die Hälfte verkleinert dargestellt. D RE RER ne PA ”) a : A LS A 4 No : CR “ \ g A ; 3 ” LE 11 # vu f TR” ds * CRIE 1] CNE 3 À nee: : ie ’ COLEOPTERORUM AB ILLUSTRISSIMO BUNGIO IN CHINA BOREALI, MONGOLIA, ET MONTIBUS ALTAICIS COLLECTORUM, NEC NON AB ILL TURCZANINOFFIO ET STCHUKINO E PROVINCIA IRKUTZK MISSORUM ILLUSTRATIONES. AUCTORE FER. FALDERMANN, _ HORTI BOTANICI IMPERIALIS PETROPOLITANI CULTORUM SUPREMO. P raeler numerosam novarum et cognitu dignissimarum plantarum copiam, quas in iuneribus Imperatoris jussu secundum Academiae Scientiarum Petropolitanae praescripta insütutis IL et Celeb. Bungus collegit, Museo quoque Entomolosico Academiae haud parvam Coleopterorum, non solum rariorum, sed etiam novorum misit multitudinem. Quum (Coleopterorum a Turezaninoffio et Stchukino e provincia Irkutzk, et ex parte etiam e Mongolia recenter obtentorum, nondum publia juris facto- rum descriptionem essem editurus, adii Fr. Brandlium Musei Zoologici Acade- miae Saentiarum Imperialis Directorem, ut in hocce labore objectis a Bungio col- lectis ut quoque liceat, qui quidem petenti eorum usum summa benevolentia concessit. Laborem igitur ampliorem de Coleopteris in provincia Irkutzk, Mongo- ha et China boreali nuper detectis vel minus cognitis entomophilis nunc tradere possum. em. des Say. etrung. T. II. A4 338 TF'ALDERMANN PAM SSC CL ENUMERATIO. COLEOPTERORUM a Dr. Bungio, D. Stchukino et Turczaninoffio in provincia Irkutzk, Mon- golia, China boreali et montibus Altaicis collectorum. PENTAMERA, CARABICL Cicindela mongolica, Fald. Nov. spec. vid. infra sub Nro. 1. — gemmata, Fald, Nov. spec. vid. infra sub Nro. 2. — gracilis, Pall. In Dahuria. —*) — dahurica Mannerheim. Elytris angustioribus, postice macula auran- tiaca communi destitutis, a gracili diversa. — Sahlbergi Fischer. In Mongolia. Specimina nostra a Fischeriana forma differunt statura minore et breviore. Clivina rotundicollis Fald. Nova spec. vid. infra sub Nro, 53. Carabus Brandtii **) Fald. Nova spec. vid. infra sub, Nro. 4. *) Equidem ad opinionem Doct. Comitis Dejeani accedo, Cieindelam tenuem Stevenii (Entomograph. de Ja Russie T. IT. p. 49. u. 84. et Tab. I. Fig. 16.) atque Cic. dahuricam Mannerheimü Cin- cindelae gracilis Pallasii varietates slatuentis (Species général. d. Coleoptères Supplément p. 214. sp. 119.) Magnus est mihi Cicindelae gracilis speciminum numerus e Dahuria missus, in quo for- mae transitoriae admodum distinctae inveniuntur. Érrare autem videtur Ill. atque Doct. Comes, si eliam Cicindelam angustatam Fischeri (Entomogr. Ross. T. IL. p. 5 n. 12. Tab. 59. fig. 12) Cic. gracili addit; quae quidem, ut mihi videtur, species peculiaris habenda est, Cicmdelae gracih clypeo longo utique similis. Si autem alius speciei esset varietas, sine dubio ad Cic. germanicam potius referrem,-quacum, praesertim cum varietale e Fischeri, elytris coeruleo-atris (Entomogr. ib. pe 5. Tab. XXXIV. Fig. IL, c.) major reperitur affinitas. ÆEquidem speciem Fischerianam haud possideo, si autem descriptio et pictura sunt exactae, differentia vix dubitanda videtur, quum Cicin- delae gracilis formae varient quidem, rumquam autem tantopere dilatatae aliaque elytrorum pictura instructae observentur. &x) Carabum huncce forma, praesertim elytrorum sculptura insignem, qui bene quidem genus novum, medium inter Carabos et Procrustides constituere posset, parvum venerationis et observantiae sig- num Ill. Academico F. Brandt dicatum esse velim. Coleopterorum illusrationes. 339 Carabus glyptopterus Fischer. Patria Mongolia. Entomog. Ross. Tom. IIL, pag. 193. Tab. VIL Fig. 7. arctica Dej. In montibus Altaicis, Nebria ra Gyll. Besseri Eschs. Panagaeus crux-major, Fabr. In mont, Altaicis. Sphodrus rugipennis Fald. Nova spec. vid. infra sub Nro, 5. Poecilus cupreus Fabr. et var. subviolacea. In mont. Altaicis, Steropus brevis Fald. Spec. nova vid. infra sub Nro. 6. Acinopus microcephalus Fald. Spec. nova vid, infra sub Nro. 7. Harpalus aeneus Fabr. In montibus Altaicis. — brevicornis Gebler. In Mont. Altaicis. — obtusangulus Fald. Species nova vis infra sub Nro. 8. Peryphus pictus Fald. Spec. nova vid. infra sub Nro. 9. Elaphrus splendidus Esch. In Mongolia. Blethisa amoena Fald. Spec nov. vid. infra sub Nro. 10. — polita Fald. Spec. nov. vid, infra sub Nro. 11. HYDROCANTHARI NON... MST EE. B'NLOÈXIE Piosima novemmaculata Fabr. Pt. strigosa Gebler. Ledebours Reise IL. Theil, Sect., UT. pag. 78. In mont. Altaicis. — — var. f. supra aenea, nitida, immaculata, corpore subtus cupreo-aeneo, postice utrinque macula flava. In mont. Altaicis. — — var. y. Supra immaculata, paullo latior, elytrorum striae plerumque magis acquales ; corpus subtus cupreum, totum immaculatum. În mont. Altaicis. . Sphenoptera Dianthi Steven ; Sp. fossulata Gebler. Ledeb. Reise IL. Theil, Sect. IE, p. 15. et Hummel Essais Entom. Nro. IV., pag. 46, In mont. Altaicis, 44 * 340 7 FALDERMANN Sphenoptera canaliculata Pall. Icones ins. Ros. et Sibir. pag. 65. Tab. D. Fig. 4. In Mongolia. = dahurica Mannerh. Praecedentis varietas obscurior, in vicinitate urbis Irkutzk a D. Stchukino, detecta. — Pallasi. Schônherr. Antecedentibus valde affinis et ut mihi videtur vix spe- cies diversa; in üisdem regionibus cum praecedente invenitur. Agrilus confinis Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 12. Cratonychus canaliculatus E Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 14. ‘Ludius melancholicus Fabr. var. Ast. dimidio fere major et praesertim latior evadit et thorace evidentius puntato paullulum quidem differre videtur. — cribricollis Fald. - Spec. nov. vid. infra sub Nro. 13. — castaneus Fabr. In Mongolia. MALACODERNMI. Cantharis annulata Fischer. Humm. Ess. Entom. IV. pag. 28. et Ledeb. Reise IL. Theil, Sect. HL., pag. 85. Ex Dahuria. Malachius cornutus Gebler. Ledeb. Reise IL The. Sect. IL pag. 88. — — — Humm. Ess. Entom. IV., p. 47. In montibus Altaicis. TER ED I LI N ON. NECROPHAGI. Necrophorus morio Gebler. Mém. d. Nat. d. Moskou V. pag. 319. In vicinitate urbis Irkutzk. — basalis Dejean. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 16. Silpha thoracica Fabr. In montibus Altaicis. — opaca Fabr. In mont. Altaicis. — canaliculata Gyll. var. © Ast major, praesertim longior, postice plerumque magis obtusata, supra obscure picea; et thorace inaequali, obscuriori. In vicinus urbis Irkutzk, Coleopterorum illustrationes. 341 Silpha mongolica Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 17. — sculptipennis Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 15. C'LTAIV IG O R NE S. Anthrenus scrophulariae Fabr. var. Ast paullo major vulgari forma et setubs colo- rats plerumque densius obsitus, In Mongolia. Hister cadaverinus Payk. In mont. Altaicis. — concinnus Mannerh. Ledeb. Reise IL. Th. Sect. IF, pag. 92. In mont. Altaicis. Varietas sat conspicua; quamvis quadruplo minor. Partium for- matio et sculptura nullam offerunt differentiam. ÆE. Mongolia misit D. Turczaninoff. PALPICORNES NON. LAMELLICORNES. Gymnopleurus pillularis Fabr. In Mongolia. Onthophagus medius Fabr. In mont. Altacis. Aphodius erraticus Fabr, In mont, Altaicis, — fossor Fabr. et var. elytris brunneis. In vicinüs urbis Irkutzk. — antiquus Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 19. Trox eximius Fald. Spec. nov. vid, infra sub Nro. 20. — pinguis Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 21. — sabulosus Fabr. In mont. Altaicis. &) Phileurus chinensis Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 22. — morio Fald. Spec. nov. vid, infra sub Nro. 25. *) Hocce genus e paucis hucusque compositum speciebus Americae australi et Insulae St. Domingo peculiare videbatur. Notae mihi sunt ex hisce orbis terrarum regionibus quinque species, quas, Ph. complanato excepto, omnes possideo, scilicet : Phileurus didymus Fabr. Geotrupes Syst. Eleuter. Tom. L., pag. 17. e Brasilia, Li. valgus Fabr. Geotrupes Syst. Eleuter. Tom, I., pag. 18. e Brasilia, — complanatus Palisot Beauvois. e St. Domingo, — quadri-tuberculatus Palisot Beauvois. e St. Domingo, 342 FALDERMANN Scarabaeus Monodon Fabr. In Mongolia. Trematodes Pallasi Fald. Genus nov. *) vid. infra sub Nro. 24. (Scarabaeus te- nebrioides) p. 9. Pallas icon. Insect. Tab. A. Fig. 9. Melolontha Henningü Gebler. Entomogr. Ross. Tom. IL, pag. 215. Tab. XXVIIL, Fig. 6. In mont. Altaicis. Ledebours Reise IL Theil, Sect. IIL pag. 108. — — Varietas paullo minor; thorace convexiore, et plerumque densius vil- loso differe videtur. — — elyiris crebrius rugoso-punctatis, et in sutura minus incrassatis. For- san species diversa. In Mongolia. **#) Melolontha Gebleri Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 25. — agnella Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 26. — rubetra Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 217. Idiocnema sulcipennis Fald. Genus et Species nov. vid. infra sub Nro. 28. Anomala mongolica Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 29, — lucidula Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 30. | P — exoleta Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 31. — Junata Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 32. Anisoplia cincticollis Fald. Bulletin de Nat. d. Moscou Tom. VL, pag. 49. et Tab. IL Fig. 1. 16-punctata Olv. Hopli 7 aureolus Pall. Icones. Insect. pag. 18. Tab. A. Fig. 20. Phileurus cylindricus Mannerh. Mémoires de l’Académie Imp. des Sciences de St. Petersb. Tom. X. e Brasilia Quare sane notatu dignum duabus speciebus in Asia repertis distinctissimis esse ditatum. *) Coleopterum hocce figura distinctissimum, et post immortalem Pallasum a nemine, quantum scio, repertum, atque in Europae Museis ditissimis haud Gbvium, a Bungio magno numero prope murum Chinensem est repertum. À Scarabaeis et Melolonthis, quibuseum haud parvam ostendit affinitatem, propter formam et characteres singulos disjungi, et genus medium inter Scarabacos et Apogonias constituere debet. Entomologo distinctissimo Imperatoris a Consiliis publicis Dr. Geblero Barnauliensi de Fauna Si- birica optime merito sincerissimus et gratissimus amicus. ##) Coleopterorum tllustrationes. 343 Esthenomenus mirabilis Fald. Genus et Species nov. vid. infra sub Nro. 53. Cetonia marmorata Oliv. varietas vel species nova. Postice paullo latior forma Olivieriana, et magis incrassata, Clypeus angustior; Thoracis discus rude ac vage punctatus, lateribus albo -marginatus ; elytra mulio cre- brius et distincüus eroso-punciata, basi interiore circa scutellam rude punctata, undique maculis et atomis albidis plerumque densius obtecta, et minus miida; pectus brevissime parce flavo-pilosum, (in 6- marmo- rata longe et dense fusco-pilosum). In Mongolia. — viridis Fabr. var. Paullo minor, convexior, et nitidior: elytris macuhs albidis plurimis signatis. In Mongolia. — jucunda Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 34. HETEROMER A. Platyope grandis Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 35. — mongolica Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 36. Akis rugipennis Fald. Spec. nov. vid. imfra sub Nro. 37. — funesta Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 58. — sepulchralis Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 39. — chinensis Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 40. Tentyria *) bella Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 41. — lepida Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 42. — propinqua Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 44. — atramentaria Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 43. #*) Quamwvis Sibiriae orientalis loci deserti Heteromerorum speciebus el generibus ditissimi observentur, memoratu tamen digpissimum est, genus Tentyriam specierum non solum majorem numerum, sed fere omnes novas obtulisse. Ut, quantum fieri poterat, Synonyma evitarentur, opera omnia, quae hoc genus pertractant, consului et Additamenta et Observatiunculas in Gel. Sicveni Tentyrias et Opatra Collectionis Stevenianae nunc Musei Universitatis Mosquensis a Cel. WV. Besser Nouv. Mémoires d. Nat. d. Mosq. Tom. IL., pag. 5. quoque in usum vocavi. 344 FALDERMANN Tentyria strigosa Gebler Ledebours Reise IL Thel, Sectio HI, pag. 121. — acutangula Fald. Spec, nov. vid. infra sub Nro. 44. — amoena Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 45. — cellicola Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 46. — tenebricosa Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 417. — implana Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 48. — aucta Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 49. — vieta Fald. Spec. nov. vid. imfra sub Nro. 50. — globata Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 51, — arenaria Fald. Species nov. vid. infra sub Nro. 52. Blaps reflexa Gebler. Nouv. Mémoires d. Nat. d. Mosq. IE., pag. 55. In Mongolia. — variolosa Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 53. — scabripennis Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 54. _ rugosa Gebler. Hummel Essays Entom. Nro. IV., pag: 48. In vicnns urbis Jrkutzk. Leptomorpha chinensis Fald. Genus et Species nov. vid. infra sub Nro. 55. Platyscelis rugifrons Gebler. ÆEntomographia Ross. Tom. IL, pag. 194. Blaps rugifrons. Germar Insect. Spc. nov. Tom. I., pag. 139. In Mongolia. .— mcélas. Fischer Entomographia Ross. Tom. IL, pag. 194. Tab. XX., Fig. 2, 3. In montibus Altacis. | — angustatus Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 56. Pedinus strigosus Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 517, — altaicus Gebler. “Ledeb, Reise Il. Theil, Sect. IL, pag. 123. Obser- vaio: Elyiris in utroque sexu ihorace paullo angustioribus modo distingui posse videtur. In mont. Altaic. Heliophilus tenebrioides Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 58. — gibbulus Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 59. Opatrum subaratum Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 60. Coleopterorum 1llustrationes. | 345 Opatrum Prescott Fald. Bulletin d. nat, de Moscou. Tom. VI. pag. 54. Tab. NI. Fig. 4. Crypücus glaber Fabr, In montibns Altaicis. Serropalpus barbatus Fabr. In mont. Altaicis. — spinicollis Fald, Spec. nov. vid. infra sub Nro. 61. Cistela altaica Gebler. Ledebours Reise II. Theil. Sectio III, pag. 159. In mont. Altaicis. Mylabris geminata Fabr. var. In Mongolia. — sibirica Gebler. Ledeb. Reise IL. Theil. Sectio TTL. pag. 139. In mont. Altaicis. — pusilla Tauscher, L ec. pag. 137. In mont. Altaicis. — bivulnera Pallas. Icones Insect. pag. 94. Tab. E. Fig. 25. In mont. ÂAltaicis. | Lydus quadrisignatus Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 62. Lytta ambusta Pallas, Icon. Insect, pag. 102. Tab. E. Fig. 34. In Mongolia — maura Fald. Bull. de Moscou Tom. VI. pag. 61. In Mongolia. Meloe uralensis Pall. Icon. Insect. pag. 76. Tab. E. Fig. 2. In vicnus urbis Irkutzk. Apalus fasciatus Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 65. TETRAMER A. CURCULIONIDES. Apoderus quadrimaculatus Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 64, Rhynchites fulgidus Fald. Spec. nov. vid. imfra sub Nro. 65. Thylacites affinis Dejean, In montibus Altaicis. — (Subgenus Cneorhinus) geminatus Fabr. In China boreali. Tanymecus umbratus Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 66. Mém. des Sav. étrang. T. II. 45 346 FALDERMANN ; Naupactus globulicollis Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 67. Cleonus vibex Pall. Icones Insect. pag. 32. Tab. B. Fig. 13. In vicinus arbis Irkutzk. mongolicus Fald. Species nov. vid. infra sub Nro. 68. — salinus Gebler. In montibus Altaicis. — ventralis Schônh. In montibus Altaicis. — compressicollis Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 69. — murinus Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 70. — pulchellus Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 71. — fenestratus Pallas. Icones Insect. Tab. H. Fig. B. 16. An C. foveolatus Fischer ?, ut 1ll. Dr. Gebler in Nouv. Mémoires d. nat. d. Mosq. Tom. IL, p. 62. vult. Patria Mongoha. —. fossulatus Fischer. Entom. Ross. Tom. Il. pag. 233. Tab. XLIV. Fig. S. — axillaris Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 72. Hylobius arcticus Payk. var. Paullo major, fusco-maculatus, et fronte profunde foveolato. In mont. Altaicis. Phyllobius parvulus Gyll. In mont. Altaias. — pyri Fabr. In mont. Altaicis. Lixus Ascanit Fabr. In China boreali. . cylindricus Ziegler. Tn mont. Altaicis. — Bardanae Ziegler. Patria Mongolia. Larinus scabrirostris Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 73. Enrhinus acridulus Fabr. var. LB. Gyll. minor. In mont. Altaicis. — acthiops Fabr. In mont. Altaicis. Mononychus vittatus Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 74. Coleopterorum illustrationes. 347 XYLOPHAGI NON. CAPRICORNES. Cyrtognathus paradoxus Fald. *) Genus novum vid. infra sub Nro. 75. Prio- nus paradoxus Fald. Bull. d. nat. de Moscou, Tom. VI. pag. 63. Tab. IT. Fig. 3. | Cerambyx Bungi Fald. **) Spec. nov. vid. infra sub Nro. 76. | Dorcadion ornatum Fald. Bull. d. nat. de Moscou, Tom. VI, pag. 64. Tab, IL. Fig. 1. In Mongolia. — impluviatum Fald. Bull. d. nat. de Moscou, Tom. VI, pag. 66, Tab. II, Fig. 3. In Mongolia. Saperda Gebleri Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 71. Callidium campestre Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 178. Clytus gracilipes Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 79. Pachyta punctata Fald. Bull. d. nat. de Moscou Tom. VI, pag. 67. In viciniis urbis Irkutzk. CHRYSOMELINAE. Auchenia thalassina Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 80. Callésucs fulminans Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 81. — abdominalis Steven. var. major. Postice magis dilatata. In Mongolia. — Menctriesi Fald. ***) Spec. nov. vid. infra sub Nro. 82. Puperus altaicus Gebler. In montibus Altaicis, *) Mandibulae peculiares elongatae, invicem cruciaiae et versus peclus curvalae, nec non ali cha- , racteres novum genus creandi ansam dederunt. **) Dixi in honorem detectoris, Bolanici Illustrissimi atque Celeberrimi Alex. de Bunge, in Universi- tate Casaniensi nunc Botanices Professoris, cui Geblerus jam, ob multa, quae in itinere Altaico cum Cel. Ledeburio instituto collegerat coleoptera, dignum apud Carabicos (Ledebours Reise Th. IL Sect. HE. p. 51. sp. 1.) exstruxit monumentum. #%%) Dicavi speciem hancce insignem Viro amicissimo Ménétriés, Musei Academiae Sciertiarum Peiro- politanac Conservatori, itineribus in Brasilia atque Caucaso factis, nec non laboribus zoologicis no- tissimo. ADN 318 FALDERMANN Chrysomela acruginosa Fald. Spec. nov. vid, infra sub Nro. 85. 22 gibbipennis Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 84. —— ambulans Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 85. — rufilabnis Fald, Species nov. vid. infra sub Nro, 86. Clythra bisignata Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 87. Cryptocephalus bivulneratus Fald. Spec. nov. vid, infra sub Nro. 88. — hirtipennis Fald, Spec. nov. vid. infra sub Nro. 89, — Sichukim Fald. *) Spec. nov. vid. infra sub Nro. 90. TRI M ER A. Coccinella rossica Herbst. In vicinus urbis Irkutzk. — conspicua Fald, Spec. nov. vid. infra sub Nro. 91. : — Besseri Fald.**) Spec. nov. vid. infra sub Nro 92. — spectabilis Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 93. — aulica Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 94. — tustis Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 95. — amoena Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 96. *) Speciem hancce pulcherrimam misit Il. Stchukinus, Imperatoris consiliis ab aulicis et Gymnasii #+) Emperialis, quod Irkutzkü floret Director, quem studiosissimum Rossiae entomophilum veneror, cuique specierum rarissimarum Dahuriae numerum haud parvum debeo, quas inter quoque ob- servatur Saperda fasciala Fabr, (Pallas Icon: Ins. Tab. F. Fig. 12.), cujus praesentiam in Si- biria Dr, Geblerus dubitavit. (Nouv. Mem. d. nat. d. Mosq. T. Il. p. 82). Sane quidem Saperda fasciata Faunae Rossicae civibus rarissimis hucusque adnumeranda, et in paucis tantum collectio- nibus entomolooïcis adesse videtur. Sichukinus enim, quamvis maximam impernderet operam, duorum annorum spalio specimen secundum invenire haud poterat et recentissimis demum tem- poribus, ut communicavit Dr. Brandi, duo specimina Museo Academico misit. In Comitis Man- nerheimii collectione ditissima specimen e regione urbis Nertschinsk imvenitur et in literis ad me datis Vir Ill. annotavit, hocce colcopterum, quamvis in omnibus fere Museis, imo adeo majori- bus desit, habere tamen jam quae sequuntur Syÿnonyma: Promeces Serville | Saperda (Callichroma) fasciata Fabr. bicincta Oùv. sibirica Pall. Botanico et Entomoloso Celeberrimo Dr. Will. Bessero, in Universitate Kiewensi, Hlistoriae natu- ” ralis Professori, parvum summae reverentiae signum. Coleopterorum illustrationes. 349 Coccinella 7- punctata? An varietas 6 Gyll. Insecta Suecica Tom. IV. pag. 161? Discrepat tamen forma nostra thoracis angulis anticis late flavo-macu- - latis; capite bimaculato ; elytrorum macu's majoribus novenis, quarum duae humerales saepe confluentes. Qua de causa species diversa mihi esse videtur, cui nomen Coc. novem-signaiae proponerem. = transverso-gntlala Say. Vid. infra sub Nro. 97. — fasciato-punctata Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 98. — 9-signata. Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro. 99. Cacidula villosa Fald. Spec. nov. vid. infra sub Nro, 100. PA AUS. SEL SPECIERUM NOVARUM VEL MINUS RITE COGNITARUM DESCRIPTIONES. Nro. 1. Cicindela mongolica mihi. Subcylhindrica, supra viridis, opaca; elytris margine laterali, lunula humerali, alteraque apicis, et fascia media recurva flexuosa flavo-pallidis. Cic. chioleucae Fisch, subsimilis, paullo tamen minor, praesertim angustior, et magis cylindrica, Long. 5 lin. Lat. 13 lin. Caput obscure-viridi-aeneum, crebre rugosum, inter oculos exaratum, con- fertissime concinne strigosum; pilis aliquot longis dispersis obsitum; fronte subnitida, juxta oculos utrinque macula viridi aurea polita ; ore parce piloso; labro magno, albido; palpis brunneis, apice nigris; mandibulis externe albis, apice nigris, subaeneis. Antennae cupreae, exirorsum obscuriores, nitidae, Oculi magni, valde prominuli, globosi, luridi. Thorax brevis, postice parum angustatus, basi apiceque truncatus, sub- 350 Nro. FALDERMANN sinuatus, supra nonnmihil depressus, subdidymus, obscure viridis, opacus, con- fertissime granulatus, intra basin et apicem sat impressus, pilis albidis, pro- stratis latera versus sparsim obtectus. Scutellam cupreum, subnitidum, confertim rugosum, disco excavatum. Elytra thorace dimidio latiora, postice paullo dilatata, sublinearia, singu- Jati apice rotundata; humeris products,, rotundatis; supra aequaliter sat convexa, vel subeylindrica, obscure saturate viridia, opaca, confertissime gra- nulata; margine externo toto flavo-pallido, et ex parte cum lunulis con- fluente; lunula humerali angusta, et puncio magno terminata; fascia media angusta, valde flexuosa, secundum suturam descendente et apice dilatata, cum sutura fere conjuncta; lunulaque apicali arcuata, subangulata. Corpus subtus subnitidum, parce albido-pilosum; pectonis latera concinne punctata, cuprea; abdomen violaceum, ano nigro. Pedes tenues, cupreo-aenei, midi, nec non parce pilosi; tibns, tarsisque paullo obscurioribus. Habitat in Mongolia. In Museo Acad. Scent. Imperialis Petropolitanae et Faldermanni. 2. Cicindela gemmala mihi. Klongaia, supra obscurce-aenea, opaca ; elytris punctis duobus lunula apicahi angusia, fasciaque media abbreviata sinuata albis. Long. 75 lin. Lat. 23. Inter maximas hujus generis locum tenet. Caput supra obscure-aeneum, tenuiter, sed confertim strigosum, setulis albis parce obsitum, inter oculos excavatum, sub oculis violaceo-aeneum, ibique concinmius Sirigosum; fronte parum producta, convexa, puncüs aliquot im- pressa: labro flavo, subtiliter nigro-marginato; mandibulis valde elongatis, albidis, apice nigris. Antennae viridi-aeneae, mitidae, extrorsum obscuriores, setulis albis quibusdam obsitae. Oculi sat prommuli, globosi, luridi. Nro. Coleopterorum illustrationes. 351 Thorax latitudine paullo longior, apice posticeque truncatus, basi subbi- sinuatus, lateribus rectis, postice vix angustior, supra obscure-aeneus, opacus, disco modice convexus, tenuiter canaliculatus, ante medium et intra basin sat profunde impressus, creberrime rugulosus, utrinque crebre granulatus, et parum violaceus. Scutellum triangulare, cupreum, obsolete ac confertissime punctulatum, opacum, supra leviter impressum. Elythra thorace duplo latiora, valde elongata, postice parum dilatata, apice rotundata, lateribus aequaliter reflexa, supra modice convexa, subinaequalia, obscure-aenea, opaca, crebre granulata, granulis subnitidis, punctis vel gem- mis viridibus detritis interjectis; in ipso humero et pone humerum punc- tum aliud rotundatum album; in medio fascia alba abbreviata, lata, sinuata, net marginem, nec suturam attingente, et in apice lunula angusta alba antice in punctum magnum rotundatum desinens. | Corpus subtus subpilosum; pectoris latera rude punctata, aenea, opaca; abdomine subtilissime punctulato, laete violaceo, nitido. Pedes tenues, albo-pilosi ; femoribus aureo-nitidis, basi et apice viridibus; übus viridi aeneis, setosis : tarsis violaceis: Habitat in China boreali. Unicum specimen exstat in Museo Acad, Scient. Imperialis Petropolitanae, 3. Clivina rotundicollis mihi. Oblongo-ovata, nitida; antennarum basi, pe- dibusque pallido-ferrugineis ; thorace orbiculato, subdepresso, obscure aeneo; elytris ovatis, concinne punctato-striatis. Longit. 11 lin. Latit. 4 lin. Magnitudo et Statura fere Clivinae gibbae Gyll., forma tamen thoracis majori et plerumque magis rotundata praecipue differt, Caput porrectum, breve, latiusculum, nigro-aeneum, laeve, nitidum ; fronte utrinque profunde foveolata, foveolis elongatis, punctatis; ore, palpisque rufis. 352 Nro. F'ALDERMANN Oculi magni, valde prominuli, globosi, nigri. Antennae thoracis dimidio vix longiores, fuscae, basi pallido-ferrugineae, extrorsum subpubescentes. Thorax magnus, orbiculatus, apice vix truncatus, gibbus, dorso nonnihil deplanatus, obscure aeneus, nitidus, disco antico subtilissime longitudinaliter canaliculato, intra basin obsolete rugulosus, punctis nonnullis vage dispersis oculo armato conspicuis. | Scutellum parvum, parum elongatum, fusco-aeneum, Elytra oblongo-ovalia, fusco-aenea, nitida, a thorace valde remota, humeris obtuse angulatis, in laterum medio valde dilatata, rotundata, postice sub- attenuata, apice acuminala, supra valde fornicata, striata; sirus in disco rude et crebre, sed latera versus et ad apicem obsoletius punctatis: lateribus re- flexis, marginatis. ; Corpus subtus nigrum, politum; pectore fusco-aeneo, laevi. Pedes breviusculi, robusti, nitidi, pallido-ferrugmer. Habitat in Mongolia. Unicum tantum specimen im Museo Acad. Scent. Imperielis Petropolitanae servatur. 4. Carabus Brandiii mihi. Klongato-ovatus, nigro violaceus, opacus; tho- race parvo, cordato, conferlim punctato; elytris nodosis, nodorum seriebus 13. Long. 114 lin. Lat. 41 lin. Primae Pejeani (Spec. Col. Vol. IL p. 53-58) divisioni adjungendus; quamvis elytrorum sculptura difierat. Caput magnum, elongatum, declinatum, concinne, sed vage punctatum, ni- grum, opacum, vertice convexum; fronte plana, inter antennas lunatim excavata, juxta oculos subearinata ; oculis parvis, globosis, parum prominulis, luridis. Antennae nigrae, extrorsum piceae, pubescentes. Thorax parvus, cordatus, niger, opacus, lateribus subviolaceus, basi trun- caius, testaceo-fimbriatus, ibique angulis vix prominulis, acutis, apice late, sed haud profunde emarginatus, brevissime testacco- ciliatus, lateribus ante Nro. C oleopterorum tllustrationes. 353 medium rotundatus, postice angustatus, nonnihil reflexus, supra aequaliter convexus, disco tenuissime canaliculatus, undique aequaliter concinne punc- tatus, fovea lata et profunda uirinque juxta basin instructus, Scutellam iransversum, piceum, laevigatum. Elytra elongato-ovalia, apice rotundata, integra, nigro-violacea, opaca, su- pra aequaliter convexa, tuberculis inaequalibus, rotundatis, sat elevatis, supra planis, laevibus, subnitidis, seriebus 13 distinctis in singulo elytro; inter- stitüs confertissime minute granulatis. Corpus subtus niidum, nigro-violaceum, obsolete coriaceum, subpunctatum. Pedes robusti, nigri; femoribus obsoletissime transversim rugulosis, punc- tisque quibusdam impressis; tibiis subscabrosis, setosis. Habitat in China boreali. — Unicum tantum in Museo Acad, Scient. Im- perialis Petrop. reperitur exemplar, 5. Sphodrus rugipennis mihi. Niger, subparallelus, opacus; thorace lateri- bus late reflexo; elyiris punctato-siriatis, interstitis inaequaliter rugosis, Long. 12 lin. Lat. 41 lin. Sphodro gigante Fisch. paullo major, praecipue latior, elytrorum rugositate a reliquis hujus generis speciebus faciliter distinguendus. Caput maximum, deflexum, nitidum, laeve; fovea elongata inter oculos utrinque, ‘apice transversim tenuiter impressum; labro, palpis, antennisque ferrugineis; oculis parvis, vix prominulis, rotundatis, pallide griseis. Thorax latitudine paullo longior, antice nonnihil dilatatus, lateribus late reflexus, ante medium subrotundatus, basi late emarginatus, subsinuatus, angulis posticis productis, paullo inflexis, rotundatis, apice truncatus, rufo- | fimbriatus, angulis parum prominulis, obtusis, supra depressus, intra apicem lunatim et juxta basin transversim impressus, disco subconvexus, tenuissime canaliculatus, siriolis et rugulis obsoletissimis parce obtectus, subnitidus, Scutellam triangulare, laeve piceum. Mém. des Say. etrang. 7. II. 46 354 Nro. FALDERMANN Elytra thoracis basi latiora, elongata, parallela, in medio vix dilatata, apice rotundata, subacuminata, lateribus reflexa, subtiliter marginata, supra modice aequaliter convexa , juxta basin transversim depressa, humeris prominulis, acuminatis, nigra, opaca, inaequaliter punctato-striata; interstitis inaequali- bus, sat crebre transversim rugosis. Corpus subtus piceo-nigrum, obsoletissime coriaceum, subnitidum. Pedes validiusculi, subpunctati, nigri; tibiis apice dense fusco-ciliatis; tar- sis piceis. Habitat in Mongolia. — Unicum tantum specimen in Museo Acad. Scient. Imperialis Petrop. reperitur. 6. Sleropus brevis mihi. Niger, convexus, nitidus; thorace postice rugoso, profunde bifoveolato, elytris profunde siriatis, interstitiis valde elevatis, con- vexis, puncüis 3 obsoletis impressis; antennis pedibusque ferrugineis. Longit. 51 lin. Latit. 21 lin. Sterope maurusiaco Esch. plerumque brevior, et pro longitudine latior. Caput latum, subrotundatum, nigrum, nitidum, vertice laevigatum, politum, apice transversim tenue impressum, fovea lata subelongata, plana, inter ocu- los utrinque. Oculi prominuli, globosi, nigri. Antennae thorace parum bre- viores , crassiusculae ; articulis tribus baseos piceis, nitidis, subsequentibus ferrugimeis, opacis, pubescentibus. Palpi fusci. Thorax transversus, longitudine dimidio fere latior, lateribus aequaliter rotundatis , reflexis, postice nonnihil explanatis, basi truncatus, angulis ob- tusis, apice late, sed tenuiter emarginatus, angulis deflexis, rotundatis, supra convexus, niger, politus, disco sat profunde canaliculatus, postice transversim obsolete rugosus, juxta marginem utrinque sub oculo armato subtiliter punc- tatus, praeterea foveae duae, elongatae, profundae utrinque intra basin in unam latam confluentes, ibique fortius rugosus. Nro. Coleopterorum illustrationes. 355 Scutellum subtriangulare, subopacum, parum inaequale; disco transversim sat impresso. Elytra thoracis medio vix latiora, oblongo-ovata, humeris rotundatis, late- ribus reflexa, tenuissime marginata, apice obtuse rotundata, ibique ntrinque sat profunde sinuata, supra nigra, niida, polita, pone medium valde con- vexa, disco subdepressa; striae valde profundae octo in smgulo, striarum interstitus valde elevatis, convexis, subcrenulatis, in stria secunda a sutura punctis tribus, parvis impressa. | Corpus subtus piceum, tenuiter coriaceum. Pedes robusti, breves, politi; femoribus ferrugineis; tibiis tarsisque parum dilutioribus. In montibus Altaicis. — Unicum tantum specimen in Museo Acad. Scient. Imperialis Petropolitanae. 7. Acinopus microcephalus mihi. Niger, subdepressus; capite parvo; thorace transverso, postice obsolete bifoveolato; elytris latis, tenue striatis, apice sub- sinuatis, fere truncatis. Longit. 5 lin. Latit. 21 lin. Statura quodammodo Acinopis ammophili Stev., sed multo minor. Caput parvum, subdeflexum, nigrum, politum, nitidum, vertice convexum, fronte plana, ad apicem linea angustissima, transversa, sat impressa, ibique obsolete rugosum , foveola angusta, elongata, obsoleta utrinque inter anten- nas. Ocul nigri, parvi, parum prominuli, globosi. Antennae longitudine thoracis, piceae; articulo primo basali ferrugineo. Thorax latitudine dimidio brevior, basi iruncatus, tenuissime bisinuatus, fusco-fimbriatus, marginatus, angulis obtusis, rotundatis, lateribus antice parum dilatatus, apice truncatus, angulis anticis sat deflexis, supra ante me- dium modice convexus, postice deplanatus, angulum posticum versus pa- rum explanatus, disco obsoletissime canaliculatus, fovea obsoleta, parum 46 * 356 Nor. FALDERMANN elongata ad basin utrinque, praeterea rugulis et striolis obsoletissimis spar- sim undique obtectus. Scutellum latum, postice rotundatum, subacuminatum. Elytra lata, ovata, a thorace sat remota, eoque dimidio latiora, basi trun- cata, tenuiter carinata, humeris rectis, subacutis, lateribus ampliata, -rotun- data, sat reflexa, marginata, apice subtruncata, obtuse angulata, leviter sinuata ; ibique margine ipso ferruginea; supra modice convexa, disco fere plana, nigra, laevia, tenue striata, interstitis deplanatis. Corpus subtus nigrum, pilis longis, inaequalibus, fuscis parce obsitum ; ano piceo. Pedes breves, validi, piceï, subpilosi; femoribus valde incrassatis, punctis nonnullis obsoletis impressis; tibiis, praesertim anticis, antrorsum valde dila- taüs, intus spinis duabus longis armats. In montibus Altaicis. — In Museo Acad. Saent. Imperialis Petropolitanae. 8. Harpalus oblusangulus mihi. Brevis, totus aterrimus; antennis, palpis- que piceis; thorace postice angustato, obtuse angulato; elytris a thorace re- motis, breviter ovatis, apice obtuse rotundatis, subsinuatis. Longit. 35 lin. Latt. 2 lin. Caput latum, subdeflexum, modice convexum, atrum, politum, foveola mi- nuüssima, rotundata, plana inter oculos utrinque, et linea obsoletissima intra apicem transversa. Oculi globosi, parum prominuli, nigri; mandibubs pal- pisque piceis; palporum articulo ultimo apice rufo; ore fusco-piloso. An- tennae thorace parum breviores, crassiusculae, pubescentes; articulis 1 — 4 piceis, extrorsum rufis. Thorax ante medium longitudine plus duplo latior, postice angustior, la- teribus tenuiter rotundatus, aequaliter reflexus; margine ipso subcrenulato ; basi truncatus, levissime bisinuatus, tenue marginatus, angulis rotundatis, Nro. Coleopterorum illustrationes. 397 obtusis, apice truncatus, angulis sat deflexis, obtusis, supra modice convexus, ater, mitidus, laevis, sub oculo acute armato rugulis valde detritis dispersis, disco tenuiter canaliculatus, intra apicem lunatim leviter impressus, praeterea foveola elongata, sed haud profunda, suberosa, juxta basin utrinque. Scutellam latiusculum, nigrum, postice rotundatum. Elytra a thorace remota, basi truncata, leviter bisinuata, humeris fere rectis, parum prominulis, obtusis, in medio parum dilatata, apice obtuse ro- tundata, vel subtruncata, tenuiter sinuata, lateribus sat reflexa, marginata supra convexa, nigra , aequaliter sat profunde striata, interstitus planis, lae- vibus, intra marginem, ut in plerisque, series e foveolis subocellatis et punc- üs parvis intermixlis, coarctatis, impressis. Corpus subtus sat incrassatum, nigrum, laeve, nitidum, pilis longis non- nullis rufis obsitum. Pedes breves, robusti, nigro-picei subpilosi. Habitat in China boreali. — Unicum in Museo Acad. Scient. Imperialis Petropolitanae invenitur specimen. 9. Peryphus pictus mihi. Oblongus, valde depressus; capite, thorace, ab- domineque viridi-aeneis; antennis pectore pedibusque pallide ferrugineis ; elytris testaceis, fascia media sinuata, sutura, apice margineque anguste fusco- aenels. Longit. 2 lin. Latut. 3 lin. Bembidio obsoleto Dejeanii (Dej. Spec. Col, Vol, V. pars I. pag. 118.) subsimilis videtur, characteribus sequentibus tamen diversus. Caput porrectum, latum, planum, viridi-aeneum, nitidum, vertice subcon- vexum, politum, apice laeve; latere frontis inaequali cum fovea valde elon- gata et profunda; foveae fundo saturatius viridi, et utrinque subrugoso. Os ferrugineum, subpilosum. Antennae basin thoracis parum superantes, totae pallido-ferrugineae. Oculi magni, globosi, sat prominuli, nigri. 358 FALDERMANN Thorax viridi-aeneus, nitidus, antice valde dilatatus, rotundatus, basi truncatus, angulis rectis, acutis, lateribus tenuiter reflexus, margine ipso sub- infuscato, pone medium sinuato-angustatus, supra modice convexus, leviter canaliculatus, juxta basin transversim sat depressus, subrugosus, ibique fovea magna, rotunda, et sat profunda utrinque instructus. Scutellum parvum, laeve, fusco-aeneum. Elytra elongata, thorace duplo latiora, humeris productis, rotundatis, la- teribus fere linearia, apice rotundata, subdehiscentia, supra perparum con- vexa, dorso depressa, flavo-testacea; sutura, apice, margine externo, fasciaque sinuata posterius parum dilatata, fusco-viridi-aeneis; striata, striis leviter punc- tatis, in stria tertia a sutura puncto parvo sat impressa. Corpus subtus laeve; abdomine obscure viridi-aeneum; pectore ferrugineum. : Pedes tenues, pallido-ferruginci; femoribus paullo obscurioribus. Habitat in montibus Altaicis. — In Museo Acad. Scient. Imper. Petropolitanae, Nro. 10. Blethisa amoena mihi. Angustata, elongata, obscure-aenea; thorace postice profunde bifoveolato; elytris subparallelis, striato-punctatis, foveolis quinque impressis. Longit. 35 lin. Latit. 11 lin. Statura Blethisae arcticae Gÿll. affinis, paullo tamen latior et elytris ple- rumque magis parallelis praecipue diversa. : Caput porrectum, vage punctatum , aeneum, nitidum, vertice transversim leviter depressum; fronte modice convexa, foveola plana, elongata inter an- tennas uirinque; labro subviolaceo, nonnihil punctato. Antennae thoracem paullo superantes, crassiusculac; articulis quatuor baseos aeneis, nitidis, reli- quis piceo-nigris, opacis. Oculhi sat prominuli, elobosi, obscure grise. Tho- rax cordatus, latitudine media vix brevior, basi et apice trancatus, angubis omnibus rectis, acutis, anticis deflexis, lateribus reflexis, tenue marginatis, ante medium dilatatis, rotundatis, postice sinuato-angustatus, supra convexus, Nro. Coleopterorum rllustrationes. 359 concinne, sed vage punctatus, disco tenuiter canaliculatus, ibique obsolete ru- gosus, fovea lata et sat profunda juxta basin utrinque impressus, et angu- lis posticis superne anguste carinatis. Scutellum triangulare, sublaevigatum. Elyira valde elongata, subparallela, thorace multo latiora, pone medium vix dilatata, apice‘acuminata, humeris productis , rotundatis , supra subde- pressa, aenea, mitida, tenue striata, strüs concinne punctatis, interstitns lae- vibus, planis, juxta strias 2—3 à sutura foveae quinque, rotundatae, qua- rum quarta et quinta postice minus profunde impressa, intra marginem pone medium series foveolarum subocellatarum. Corpus subtus obscure aeneum subviolaceum, vage et obsolete punctatum ; segmentorum lateribus leviter impressis. Pedes mediocres; femoribus parum incrassatis, aeneis, nitidis; tibiüs tar- sisque ferrugineis. Habitat in montibus Altaicis. — In Museo Acad. Scient. Imperialis Petrop. et Faldermanni. 11. Bleihisa polita mihi. Oblonga, supra aenea, polita ; thorace cordato, postice utrinque profunde foveolato ; elytris oblongo-ovatis, convexis, profunde punc- tato-striatis, foveolis tribus impressis; tibiis tarsisque fuscis. Longit. 34 lin. Latit. 11 lin. Minima hujus generis; praecedenti subsimilis, magis tamen gibba, et ely- iris ovatis distincta. Caput latiusculum, porrectum, rude ac vage punctatum, modice convexum, aeneum , mitidum , inter antennas iransversim leviter impressum; labro ni- gro-violaceo, laevigato. Antennae thorace cum capite parum longiores, cras- sae; arliculis quatuor baseos obscure-aeneis, nitidis, reliquis nigris, opacis subpubescentibus, nec non setulis nonnallis obsitae. Oculi magni, globosi, valde prominuli, obscure luridi. 360 FALDERMANN Thorax cordatus, in medio valde dilatatus, rotundatus, antice angustatus, ibique angulis valde dechivibus, acutis, pone medium sinuato-angustatus, basi et apice truncatus, angulis posticis rectis, acutis, lateribus tenuiter mar- ginatis, supra COnvexus, subgibbus, aeneus, nitidus, vage ac aequaliter grosse punctatus , disco obsoletissime canaliculutus, ante medium subtiliter trans- versim depressus, utrinque intra basin fovea lata rotundata et valde pro- fanda instructus. Scutellum triangulare, laeve, politam. Elytra oblongo-ovata, pone medium parum dilatata, apice rotundata, supra convexa, aenea vel aurichalcea, nitidissima, profunde punctato-striata; inter- stitüs planis, laevibus; in stria tertia a sutura foveae tres, remotae, quarum postica minuta. Corpus subtus subviolaceo-aeneum, parce et obsolete punctatum, nitidum. Pedes validiusculi; femoribus obscure fusco-aeneis; tibus, tarsisque fuscis. Patria montes Altaici. — Unicum exstat in Museo Acad. Scent. Imperia- lis Petrop. specimen. Nro. 12. Aprilus confinis mihi. VLineari -elongatus, obscure aeneus, opacus; fronte bi-impressa; thoracis disco profunde canaliculato; elytris attenuatis, apice acute bi-dentatis. Longit. 24 lin. Latt. 2 lin. Magnitudo et statura fere Bupr. angustulae Ilig. postice tamen magis attenuatus, et dentibus duobus acutis in singulo elytro obvus bene distinctus, Caput rotundatum, obscure aéneum, subnitidum, confertissime punctula- tum, verlice angusie canaliculatum, fronte plana, sat profunde bi-foveolata. Antennae thorace breviores, crassiusculae, nigro-aeneae, subserratae, Thorax transversus, angulis omnibus acutis, basi trisinuatus, antice latior lateribus obliquis, vix rotundatis, nonnihil reflexis, supra valde inaequalis, obscure aeneus, crebre transversim rugulosus, subpunctatus, disco profunde Nro. «Coleopterorum illustrationes. 362 canaliculatus, canäliculo in disci medio -parum ‘interrupto, margine laterali, postice praesertim explanatus. Scutellum transversum , subtriangulare , supra inacquale, minute trituber- -culaturm , obscure aeneum. ÆElytra thoracis basi parum latiora, postice valde angustata, ante medium nonnihïl constricta, dein attenuata, apice truncata, dentibus duobus acutis in singulo elÿtro armata, humeris gibbis, supra de- planata, aenea, subnitida, creberrime punctulata, Corpore toto subtus et -pedibus ebscure aeneis, subnitidis; abdomine cras- siore, obsolete punctato. Habitat in China boreali. — Unicum specimen in Mus. Acad, Scient, Im- pefialis Petropolitanac. 13. Ludius cribricollis mihi. Ater, griseo-pubescens ; thorace elongato, grosse “punctato; elytris attenuatis, rude siriato-punctatis; pedibus piceis. Longit. 7 lin. Latit, 2 lin. Statura et magnitudine fere Ludii affinis Paykuli. Caput nigrum subrotundatum, parum convexum, sat crebre et rude punc- tatum, undique griseo-pilosum, apice obtuse rotundatum, intra marginem anticum transversim tenuiter carinatum; margine ipso antico laevi, polito. Oculi obscure luridi, paulisper prominuli, globosi. Antennae thoracis basi paullo breviores, crassiusculae , piceo-nigrae, antice attenuatae, subserratae, dentibus obtusis, pilis griseis sat dense obtectae. Thorax elongatus, postice paullo latior, basi truncatus, inaequalis, ibi- que angubs valde prominulis, fere obitusis, Jateribus tenuissime marginatus, antice deflexus, in medio vix dilatatus, supra modice convexus, subnitidus, pone medium valde depressus, foveola angusta, elongata ad angulum posticum utrinque, et Carina plana, abbreviata versus discum ante scutellum, praeterea punctis majoribus ubique sat crebre impressis, et pilis griseis obtectus. Aer. des Sav. etrans. T. II. 47 1 362 Nro, FALDERMANN Scuiellum quadratum, subtransversum, rude punctatum; disco: impressum, parum nitidum, basi dense griseo-pilosum. Elyira elongata, thoracis basi vix angustiora, dein parum dilatata, apicem versus aitenuata, subacuminata, supra nonmihil convexa, subnitida, sat pro- funde siriato-punctata, interstitiis. rugosis, grosse punctatis, prope seutellum valde depressa, inaequalia, et pubescentia simili, quae in thorace etiam: elytra tegit. Corpus subtus nigrum, sat crebre et rude strigoso- punctatum, sub- nitidum, pilis prostratis, griseis sat dense vestitum.. Pedes elongati, picei, pubescentes, minutissime et obsolete punctati; tibiis tarsisque dilute: fuscis.. Patria China borealis. — Unicum tantum specimen in Museo. Acad. Scient. Imperialis Petropolitanae exstat. 14. Cratonychus canaliculatus mihi. Kufo-piceus, valde elongatus, eylindri- cus; dense flavo-pilosus ; thorace brevi, confertissime punctato ; elytris obso- lete canaliculatis, his margine laterali, antennis, pedibusque brunneis. Longit. 7 bn. Latit. 21 lin. Magnitudine Cratonychi obscuri Fabr., sed pro longitudine multo crassior, et minus linearis. Caput transversum, crebre: et profunde punctatum, fuseum, apice parum attenuatum, deflexum:, inter oculos transversim carinatum , sat dense flavo- pilosum; ore pilis longiuseulis, fuscis obsito.. Oculi prominuli, globosi, nigri. Antennae brunneae, thorace parum longiores, apicem versus attenuatae, sat dense flavo-pubescentes, articulis omnibus elongato.- obconicis, secundo vero parvo, subgloboso. Thorax brevis, longitudine paullo latior, basi leviter bisinuatus, angulis posticis valde prolongatis, acutis, rectis, antice nonnihil angustatus, medio vix dilatatus, supra valde convexus vel gibbus, parum nitidus, confertissime ubique punctulatus, piceus, disco longitudinaliter tenue canaliculatus, leviter Nro. Coleopterorum illustrationes. 363 flavo-pubescens, Jateribus nonnihil reflexis, margine subcrenulatis, com mar- gine antico et -angülis posticis brunneis, Scutellusn -subroinndatum, planum, sed obsolete :crebre punctulatum, pilis flavis sat dense tectum. Ælytra valde elongata, basi thoracis vix latiora, me- dium «versus -dilatata, :postice paullo attenuata, apice ipso ‘rotundato, marogine laterali eflexo, .carinato, toto late brunneo, supra fusca, cylindriea, obsolete canaliculata, .confertissime .aequaliter undique punctulata, disco tenuiter de- pressa, -pilis brevibus, flavis, :sparsim dispersis vestita, Corpus subtus cylindricum , fusco -piceum , confertissime punetulatum : segmentorum margimbus œufis ; :pedibus flavo -‘hrunneis. Varietas B. Testaceo - brunnea; sscutello postice subacuminato ; elytris ob- soletius canaliculatis, sed densius lavo-pilosis; «corpore subtus plerumque magis cylindrico, et .crebrius punctulato ; pedibus pallido-testaceis. In Museo Acad. Imper. Scient, Petropolitanae, — Æ ‘China borceali, 15. Cardiophorus subulipennis mihi. ‘Oblongus, piceus, subpubescens: iho- race elongato, laevi, medio latiore; elytris profunde striatis, acuminatis ; an- tennis pedibusque fuscis. Longit. 34 lin. Lat. 1 lin, Staiura et magnitudo :cardiophori æxarati Dej., paullo tamen depressior, et postice magis atlenuatus. Caput piceum, subtülissime punctulatum, parce cano-pubescens, fronie con vexa, antice rotundata, margine aequaliter reflexo. Antennae thorace paullo longicres, tenues, simplices, fuscae, articulis elongatis, obcouicis, secundo re- liquis breviore. Os brunneum, sabpilosum. Thorax latitudine medn paullo longior, antice leviter bisinuatus, reflexus, lateribus rotundatus, immarginatus, angulis posticis sat prominulis, rectis, subacutis, supra tumidus, pone medium valde depressus, undique canopu- | | 41 * 364. | FALDERMANN bescens, nigro-piceus, laevis, nec nisi sub oculo acute armato: confertissime punctulatus. | Scutellum magnum, cordatum, apice acuminatum, supra valde impressum seu excavatum, brunneo-fuscum, subnitidum. Elytra thorace parum latiora, picea, postice attenuata, apice acuta , supra parum depressa, profunde crenato- siriata, intersutüs sublaevibus , pube grisea vestita. Corpus totum subtus piceo-nigrum, nitidum, obsoletissime minutissimeque punctulatum, pube brevissima obtectum. Pedes tenues, griseo-pubescentes, fusci; tarsis vix dilutioribus. Patria China borealis, — In Museo Acad. Imper. Scient. Petropolitanae. Nro. 46. MVecrophorus basalis Dejean. Niger, nitidus, glaber; antennarum eapi- tulo dimidio flavo; elytris fasciis duabus sinuatis, margine lateral confluen- übus laete aurantis. Longit. 8 lin. Latit. 32 lin. Statura magmitudo et saumma affinitas cum Nec. vespillone, cujas forsan varictas. Caput latum, exsertum, nigrum, mtidum, fronte modice convexa, linea longitudinali impressa inter oculos utrinque, vertice strigosum, obsolete punc- tulatum, apice macula triangulari, membranacea, flava, medio impressa; la- brum profunde emarginatum, dense flavo-ciliatum ; palpis nigris, articulis omnibus apice ferrugineis. Oeuh vix prominuli, transversi, glauci. Antennae capite parum longiores, nigrae, nitidae; capitulorum dimidio extrorsum testaceo-flavo. Thorax totus niger, nitidus, glaber, postice angustatüs, basi et apice truncatus, lateribus obliquis, vix sinuatis, supra parum convexus, inacqua- lis, disco longitudinaliter anguste canaliculatus, impressione flexuosa ante Coleopterorum illustrationes. 365 medium transversim. sat impressus, lateribus et postice explanatus, immargi- natus, apice marginatus; lateribus crebre, disco vage et obsolete punctatus. Scutellum magnum, triangulare, crebre et profunde strigoso -punctatum, ad basin transversim valde depressum. Elytra oblonga, postice dilatata, migra, nitida, rude, sed vage punctaia, apice sinuato-truncata, supra: nonnihil convexa, dorso impressa, obsoletissime bilineata, lateribus declivia; fascia lata, sinuata, transversa laete-aurantia paullo ante medium, et altera juxta apicem ad marginem lateralem confluentibus, de- corata. Corpus subtus piceo-nigrum, subnitidum, eonfertissime, sed. obsolete gra- nultum; pectore testaceo-piloso: Pedes robusti, elongati, picei, subpunctati, nitidi; tarsis in mare dense flavo-pubescentibus. E Mongolia misit illustr. Dr, Turczaninoff. — In. Museo Acad. Imper. Scient. Petropolitanae et Faldermanni. Nro, 17. Si/pha mongolxa mihis Ovata, nigra, convexa; elytris fusco-nigris, rude punctatis, convexis, lineis tribus parum elevatis, lateribus profunde carinatis. Longit. 6% lin.. Latit. 4 lin. Siatura et magnitudo Silphae tristis Illiger, paullo tamen. major, praeser- tim latior et convexior; lateribus magis rotundatis, Caput deflexum, angustatum, nigrum, opacum, creberrime punctatum fronte modice convexa, apice profunde emarginatum. vel bifidum, linea trans- versali intra apicem, inter oculos gibbum, vertice transversim depressum; ore rufo-ciliato. Oculi. prominul, globosi, picei. Antennae thorace paullo bre- viores, piceae, subnitidae, extrorsum. sensim. incrassatae, articulis tribus ulti- mis cinereo-fuscis. | Thorax transversus, niger, opacus, longitudine dimidio feré latior, basi truncatus, tenuiter trisinuatus, angulis omnibus obtusis, antice angustatus, 366 Nro. F'ALDERMANN laieribus oblique rotundatus, sat reflexus, apice truncatus, Jeviter -emargina- tus, nonnihil reflexus, supra modice convexus, aequalis, undique confertissime aequaliter punctulatus, supra scutellum transversim param depressus, Jatera versus nonnihil explanatus. À Scutellum triangulare, fusco-nigrum, creberrime :punctulatum, opacum, su- pra impressum ; margine postico paullo elevato, nitido. Elytra thoracis latitudine, ovata, .valde convexa seu gibba, fusco-nigra, subnitida, confertissime aequaliter rugoso-punctata, lateribus rotundata, decli- via, profunde .carinata, apice rotundata, integra, lineis tribus, modice eleva- ts, quarum media longior. Corpus subtus et pedes -crebre punctulati, nigri, -nitidi, suberiseo-pubes- centes. E Mongolia misit Dr. Turczaninoff. — In Museo Acad. Imper. Scient. Petrop. et Faldermanni. 18. Sipha sculptipennis mihi, Nigra, opaca, oblonga, parallela: thorace apice truncaio; elytris elongato-quadratis, integris, lineis tribus elevatis, et punc- tis majoribus crebre impressis. Longit. 61 lin. Latit. 34 lin. Magnitudine ‘praecedentis, plerumque tamen angustior, elyiris thorace an- gustioribus, parallelis valde dissimilis. Caput declinatum, minute, sed crebrepunctatum, nigrum, vertice transversim profunde carinatum:; Jabrum late, sed minus profunde emarginatum, rufo-c1- liatum. Antennae thorace breviores , structura «et color ut in praecedente. Thorax latitudine duplo {ere brevior, niger, creberrime punctulatus, bas: obtuse rotundatus, utrinque sinuatus, lobo medio truncatus, lateribus rotun- datus, antice angustatus, reflexus, marginatus, apice truncatus, margine elevatus, supra convexus, disco .aequalis, juxta basin transversim tenue de- pressus, latera versus explanatus. Nro. Coleopterorum tllustrationes. 367 Scutellam triangulare, planum, inaequale, confertim strigoso- punctatum, aigrum. Elytra thorace angustiora, oblonga, parallela, apice obtuse rotundata, inte- gra, supra modice convexa, tri-carinata, punetis magnis. et rugis immixtis pro- funde impressa, ad latera declivia, valde reflexa, marginata, lineis tribus acute elevatis, prima et secunda a sutura apicem fere attingunt, tertia breviores, ordo e punctis minutis, impressis lineas elevatas: utrinque cingit, praeterea foveolis confertis seriatim collocatis in lateribus juxta marginem. Corpus subtus tumidum, obsolete, sed crebre punctulatum, subnitidum, pube prostrata parce obtectum, ano ipso: ferrugineo. Pedes validi, nigri, nitidr, obsoletissime punctulati; tibüis rufo-setosis; tar- sis piceo-nigris, dense griseo - pubescentibus. E Mongolia, misit Turezaninoff. — In Museo Faldermanni. 19. Aphodius antiquus mihi. Breviter-ovatus, depressus, piceo- niger; clypeo trituberculato; thorace rude punctato; elytris profunde carinatis, opacis, in- terstitis. valde acuteque: elevatis, Longit. 25 lin. Latit. 14 lin. Magnitudo- et statura omnino Aphodi subterranei Fabr. Caput nigrum, opacum, angulatum, undique crebre rugoso- punctatum, vertice tri-tuberculatum; clypeo depresso, tenue emarginato, margine reflexo, lateribus nonnihil explanato.. Thorax. longitudine duplo latior, niger, subnitidus, lateribus reflexus, an- tice dilatatus, pone medium oblique angustatus, basi leviter bi-sinuatus, lobo medio: sat productus, apice truncatus, angustissime rufo-marginatus, supra convexus, punctis magnis inaequaliter sat crebre impressus, juxta basin punc- tis in seriem collocatis. ei Scutellum triangulare, postice acutissimum, nigrum, opacum, crebre et rude punctatum, postice parum laevius. 368 Nro. FALDERMANN Elytra brevia, picea, opaca, lateribus valde declivia, medio nonnihil dila- tata, apice rotundata, dorso deplanata, aequaliter late et profuñde carinata, carinarum ‘fundo plano, stris tribus crenulatis, elevatis, et sulcis angustis, acute et valde elevatis. Corpus subtus nigrum, creberrime punclatum, subpilosum. Pedes robusti, nitidi, piceï, parce punctati, pilis rufis, longis vage obsiti. E Mongoha musit Dr. Turçzaninoff. — In Museo Acad. Imper. Scient. Pe- trop. et “Faldermanni. 20. Trox eximius mihi. -Griseo-niger, valde convexus, .opacus; thorace in- aequali, eroso-punctato; elytris profunde striatis, interstitiis laevibus, crebre interruptis, rufo-setosis. Langit. 6 lin. Latit, 33 lin, Magmiudine Tr. Morticini Pall. longitudinis respectu plerumque erassior, magis rotundatus, et elytrorum sculptura bene distinctus, Caput nigrum, opacum, obsolete undique vage punctatum; clypeo brevi, semicirculari, plano, lateribus tenuiter angulato, linea transversa inter oculos impressa. Os dense rufo-ciliatum. Antennae piceae. Thorax brevis, latitu- dine plus duplo brevior, lateribus rotundatus, immarginatus, aequaliter dense laete rufo-fimbriatus, basi bisinuatus , cïliatus, lobo medio parum producto, nonmihil emarginato, supra convexus, inaequalis, griseo-niger, opacus, dorso longitudinaliter canaliculatus, undique rude, sed vage punctatus, lateribus paullo explanatus, ibique punctis majoribus, confluentibus, apice late et pro- funde emarginatus, haud ciliatus, sed angustissime tesiaceo-marginatus, an- gulis anticis prominulis, reclis, acutis, posticis obtusis. Scutellum subiriangulare, laeve, opacum, bas rufo-pilosum. Elyira obtusa, valde convexa seu gibba, griseo-nigra, media parte dilatata, brevissime rufo-fimbriata, supra profunde acqualiter striata, interstitis planis, laevibus, subnitidis, crebre interruptis, unde tuberculis planis, plurimis appa- Coleopterorum illustrationes. 369 reunt, in fundo striarum pone tuberculos setulis brevissimis, rufis, prostratis obsita. Corpus subtus nigram, opacum; pectore creberrime rude punctato, bre- vissime parce piloso; abdomine plano, coriaceo. Pedes validi, breves, crebre eroso-punctati, rufo-pilosi; femoribus anticis latissimis, rufo-cihatis, mtus excavatis ; tibiis anticis acute multo-dentatis, den- tibus extrorsum sensim majoribus, ultimo bi lobo. In Museo Acad, Imper. Scient. Petrop. et Faldermanni. — Habitat in Mon- gola. Missus a Dr. Turczaninoff. Nro. 21. Trox pinguis mihi Niger, subniides, elongatus; thorace creberrime eroso-punctato; elytris oblongis, apice valde retusis, sertatim tuberculatis, pallide setosis. | Longit, 54 din. Latit. 3 lin. Statura fere praecedenus, plerumque vero angustior, et elytrorum rugositate distinctus; aliqua ex parte magnitudine et statura Tr. undulati Zoubkowi im lit., quae vero species elytrorum sculptura diversa facile distingnitur. Clypeus semicircularis, utrinque tenuiter sinuatus, margine levitér reflexus, supra adpressus, nonnihil inaequalis, confertisime eroso-punctatus; ore et pectore dense xufo-pilosis; antennis piceis. Thorax transversus, longitudine duplo latior, basi tenuiter bi-sinuatus, lobo medio producto, rotundato, angulis posucis iruncaus, lateribus antice oblique angustatus, et, ut ad basin, cufo-fimbriatus, apice late et profunde emar- ginatus, ibique angulis sat prommulis, acutis, tenue rufo-marginatus, supra convexus, «onfertissime eroso-punclatus, latera versus praesertim poslice ex- planatus, setulis brevissimis, rufis sparsim obsitus. Scutellam triangulare, apice obtusum, ibique obsolete, sed ad basin crebre €T0s0 -punctatu m. Elytra oblonga, apice valde retusa, apicem versus nomnihil dilatata, late- Mém. des Suv. étrang. T. IT. 48 Nro. FALDERMANN ribus carinata, supra valde convexa; tuberculis planis, laevibus, subnitidis in series collocatis, et granulis et setulis interstitiisque confertim amphatis. Corpus subtus opacum, cum pedibus creberrime et rude punctatum; ab- domine coriaceum ; tibüs antcis obtuse dentatis. E Mongolia misit Dr. Turczaninoff. — In Museo Acad. Scient. Imper. Petrop. et Faldermanmi. 22. Phileurus chinensis mihi. Elongatus, piceo-miger, nitidus; clypeo cornuto, apice acute tri-lobato; thoracis disco carinato; elytris confertissime punctato- striatis. Longit. 94 lin. Latit. 5 lin. Statura et partum formatione exacte Phil. didymo Fabr. similis, dimidio autem minor et clypei structura aliqua ex parte distinctus. Clypeus triangularis, piceo-niger, nitidus, apice peculiariter 1ri-lobatus, lobis erectis, acutis; fronte cornuta, inter oculos transversim profunde cari- nata, inaequaliter ubique rude punctatus, margine laterali antice profunde carinatus, cum apice fusco- ciliatus. Oculi parvi, haud prominuli, testacei. Antennae totae nigrae. Thorax iransversus, latitudine duplo fere brevior, undique aequaliter tenue marginatus, basi exacte truncatus, lateribus rotundatus, angulis posticis obtu- sis, apice late emargimatus, fusco-ciliatus, ibique angulis sat prominulis, sub- acutis; supra convexus, piceo- miger, lucidus, in disci medio longitudinaliter late carinatus, pone medium obsolete et minute, sed in fundo carinae et ad latera ejus, antice praesertim, rude punctatus. Scutellum postice semicirculare, planum, nitidum, piceum, sublaeve, vage punctatum. Elytra elongata, picea, nitida, lateribus linearia, apice rotundata, subemar- ginata, supra valde convexa, seu cylindrica, confertim, sed haud profunde punciato-striata, punctis griseis, cicatricosis, interstitus vix elevatis, obsolteis- Nro. Coleopterorum illustrationes. 37r sime rugulosis, callo humerali et postico laevibus, lateribus anguste carinata, marginata. Uorpus subtus piceum, subnitidum, fusco-pilosum, pectore crebre et rude, abdomine obsolete et vage punctatis. Pygidiam suboccultum, coriaceum. Pedes robusti, picei, setuhis fuscis parce obsiti, vage et obsolete punciu- lati; tibis anticis externe tri- dentatis, dentibus longis, acutis; tarsis elon- gatis, simplicibus. In China boreali legit Dr. Bunge. — Unicum specimen in Acad. Imper. Saent. Petrop. Museo exstat. 23. Phileurus morio mihi. Votus ater, opacus; fronte cornuta; clypeo bilobo; thoracis disco aequali, medio -canaliculato; elytris confertim profunde punc- tato-striatis. ; Longit. S lin. Latit 4 lin. Praecedenti valde similis, paullo tamen minor, pro longitudine angustior, structura clypei et elytrorum punctura praecipue disüinctus. Caput rude rugoso-punctatum: clypeo triangulari, bi- dentato, denti- bus erectis, obtusis, in medio emarginato, lateribus ante oculos nonnihil ex- planato; vertice tumido, cornu conico, tereti, brevi, obtuso:; pilis pallidis, longis vage obsitum. Oculi parum prominub, aterrimi, lucidi, nonnibil glo- bosi. Antennae nigrae, capitulo piceo. Thorax quod ad formam exacte ut in antecedente, punctura tamen ple- rumque majori, lateribus magis reflexis, antice paullo profundius emarginä- tus, ibique angulis etiam acutioribus, canalicula disc minus profanda, fundo vero adhuc crebrius punctato, margine antico rufo-ciliatus. Scutellum subtriangulare, postice obtusum, supra leviter impressum, sub- laëve. Elytra a thorace remota, a basi ad apicem sensim latiora, lateribus re- flexa, margiata, apice obtuse rotundata, supra aequaliter convexa, confertim 48 * FALDERMANN et si profunde, sed aequaliter striata , striarum fundo eroso-punctato, stria- rum intersütus convexis, laevibus, submtidis, sub oculo acutissime armato vage punctatis. Corpus subtus totum atrum, opacum, obsoletissime vage punctatum; pec- tore pilis longis, rufis sparsim obtecto. Pygidium suboccultum, coriaceum. transversum, acute margmatum; foveola oblonga, transversa, sat profunda ad latera utrinque. Pedes validi, rufo-ciliati; tarsis eroso-punctatis; tibiis anticis tri-dentatis dentibus obtusiusculis, Pairia China borealis. — Unicum specimen in Mus. Acad. Imper. Scient. Petropolitanae. TREMATODES mihi GENUS NOVUM. Character generis: Labrum sub clypeo absconditum, breve, validum, an- üce rotundatum, apice profunde emarginatum, pilis longis, rigidis parce ob- _situm, angulis posticis ulrinque aeuminatis. Mandibulae corneae, breviusculae, subtriquetrae, dorso arcuatim rotundatae, apice subacuminatae, pilis sparsim obsitae, intus excayatae , subcrenulatae, dente parvo munitac. Maxillae corneae, basi validae, antice angustatae, apice tridentatae, denti- bus acutis, parce pilosae. Labium fere quadratum, apice truncatum, medio leviter emarginatum, la- teribus postice subrotundatis, basi truncatum, angulis utrinque parum pro- ductis, subacuminatis, pis aliquot longis, rigidis obsitum. Nro. Coleopterorum illustrationes. 373 Palpi inaequales, setulis nonnullis longis obsessi: maxillares longiores, qua- driarticulati; articulo basali parvo, subrotundato, secundo parum elongato, tertio subcordato, et ultimo elongato, cylindrico, antice attenuato; labiales maxillaribus iriplo fere breviores, articulo ultimo elongato-ovalo, acuminato. Antennae decem-articulatae, glabrae; elava elongato-ovata, tri-lamellata; articulo basali antrorsum dilatato, apice truncato, basi subpiloso; secundo elongato, subcylindrico, nonnihil incurvato; 3— 4 subelobosis; 5— "7 trans- versis, contracüis, antrorsum sensim dilatatis ; 8—10 clavam formantibus. À Tomuarwdnc, foraminosus. Observatio. Species genus nostrum constituens ab immortali Pallasio (Icones Insectorum Rossiae Sibiriaeque pag. 9, Tab. À, Fig. 9.) sub nomine Scarabaet tenebrioidis descripta, ob characteres essentiales supra allatos, praesertim ob: corporis formam et clypei figuram, quae a generis Scarabaei structura longe sunt diversae, separationem merito postulare videtur, 26. Trematodes Pallasii mihi. Oblongo-ovatus, totus atro-piceus, subopacus, glaber; clypeo vix emarginato, reflexo ; thorace rude punctato, apice postice- que testacco-fimbriato ; elytris punctato-scabrosis. Longit. 61 lin. Latit. 32 In. Caput subdeflexum, transversum, subquadratum, atro-piceum, confertissime rude et eroso-punctatum, glabrum, vertice eviter convexum, linea subsinuata ante oculos transversa; clypeo apice reflexo, obtuse rotandato, fere truncatos vix emarginato. Oculi parvi, nonnihil prominul. Antennae palpaeque ferrugineae. Thorax transversus, atro-piceus, glaber, basi trancatus, utrinque levissime, emarginatus, angulis posticis param prominulis, acutis, lateribus in medio angulatim dilatatus, margine tenuiter reflexus, crenato-serratus, cilis rigidis, recurvais, testaceis sparsim obsitus ; apice levissime late emarginatus, elegan- Nro. © FALDERMANN tissime testaceo- fimbriatus, margine ipso subincrassato, nitido, supra COnvexus, utrinque subgibbus, undique crebre eroso-punclatus. Scutellum transversum ,: piceo-nigrum , glabrum, postice rotundatum, basi transversim sat impressum, supra planum, punctis majoribus vage dispersis impressum, postice laevior, limbo ferrugineo, basi testaceo- ciliatum. Elvira basi thoracis latitudine, dein medium versus dilatata, pone medium iterum angustata, lateribus acute reflexis, apice truncata, testaceo -fimbriata, basi truncata, supra fornicata, piceo atra, rugoso-punctata, subscabra: callo humerali nonnihil prominulo: intra humerum fovea elongata plana, paullo impressa ; callo apical fere obsoleto: latere subaihba, sub oculo fortius ar- mato setulis numerosis, brevissimis, prostratis, testaceis, irregulariter ubique obtecta, Pygidium parum productwm, piceum, subretundatum, parce punctatum, scabrum, convexum, undique acute marginatum, margine ipso reflexo, postice parum ciliatum. Corpus subtus piceo-atrum, nitidum, obsolete punctatum, pis brevibus adpressis, testaceis parce vestitum; abdomine in medio sat impresso; ano {errugineo. Pedes validi, rude sed sparsim punctati, nigro-picei, nitidi, parce pilosi setulis nonnullis immixtis: tibus anticis antrorsum dilatatis, extüs tri-denta- üs, dentibus acuts, intus longe - calcaratis; tarsis piceis; unguieulis bifidis. Patria China borealis et Mongolia. 25. Melolontha Gebleri mihi. KElongata, cylindrica, supra glabra, tota nigro- picea; clypeo rotundato, emarginato; thorace lateribus parum dilatato, ma- cula brunnea signato; elytris lineatis; sutura incrassata, Lonait. 74 lin. Laut. 35 lin. Mel. transversae Fabr. subsimilis, magis tamen cylindrica et postice magis angustata. Nro. Coleopterorum illustraliones. 379 Caput latum, subretractum, nigrum, glabrum, inaequaliter confertim rude punctatum, linea angusta transversali, subsinuata, ante oculos sat impressa ; clypeo apice rotundato, emarginato, margine valde reflexo, subbilobo, supra plano, crebrius sed aequaliter punctato; antennis migro-piceis; palpis ferru- gineis; ore rufo-ciliato. | Thorax latitudine duplo brevior, aequaliter valde convexus, glaber, vage, sed rude punctatus, basi apiceque-truncatus, lateribus crenato-marginatus, in medio rotundatus dilatatus, ibique rufo-maculatus, praeterea foveola parva at profunda paullo pone medium versus latera utrinque. Scutellum iransversum, semicirculare, postice vix acuminatum, supra laeve, glabrum; ad basin punctis nonnullis vage impressis. Elytra elongata, cylindrica, glabra, lateribus valde declivia, subrotundata, abdomine multo breviora, apice obtuse rotundata, confertissime ubique rude rugoso-punciata, obsolete quadri-striata, strits apicem versus evanescentibus, sutura incrassata, callo apicali vix prominulo, juxta apicem crebrius et for- tius rugosa. Pygidium valde productum, incrassatum, piceam, nigro-irroratum, rude punctatum ; foveola rotundata sat profunda utrinque impressum. Corpus subtus valde inflatum; pectore subpiloso, obsolete punctato; abdo- mine glabro, polito, punctis aliquot dispersis impresso. Pedes. mediocres , picei, subhirsuti; tarsis elongatis, tenuibus, ferrugineis; unguiculis apice bifidis. Unicum specimen in Museo Faldermanni — ÆE Mongolia, missit Dr, Turczaninoff.. 26. Melolontha ? agnellus mihi. Cylindrica, elongata, testacea, pilosa; clypeo sat reflexo, rude punctate; thorace subgibbo; elytris apice retusis, haud cal- losis. Longit, 35 lin. Latit. 21 lin, 376 F'ALDERMANN Insectum hoc minutum affinitatem quandam offert cum Mel. Henningn, qu'amvis multototies minor evadat formaque peculari distinguatur. Caput crebre et rude punctatum, testaceo-villosum, brunneum; clypeo ob- tuse rotundato, vix emargimato, sat reflexo, margine ipso tenuissime nigro- colorato, intra apicem transversim carinato. Oculi globosi, parum promi- nul, nigri. Antennae testaceae, nitidae; capitulo tri-lamellato. $ Thorax brevissimus, transversus, testaceo-brunneus, basi trancatus, sub- bi-sinuatus, lateribus tenuissime marginatus, deflexus, in medio valde dila- tatus, apice truncatus, anguhis omnibus obtusis, sapra valde convexus, acqua- lis, punctis majoribus, confluentibus sat crebre impressus, pilis longis, erec- tis, testaceis obsitus, praeterea macula pallida ad latera utrinque signatus ibique etuam foveola minuta, impressa notatus. Scutellurm subtriangulare, nitidam, rude rugoso-punctatum. Elytra elongata, sublinearia, cylindrica, pallidiora, supra aequalia, punctis majoribus et rugulis immixtis aequahter impressa, obsoletissime striata, intra apicem fortius rugosa, ibique haud callosa, sutura non incrassata, pilis rigi- dis, obliquis sat dense vestita. Corpus subitus incrassatum, leviter coriaceum, testaceum, dense praecipue in pectore villosum. Pedes tenues, pilis flavis et setuhs rigidis obsiti. E Chima boreah misit D. Turczaninoff. — Unicum specimen in Museo Faldermanni. Nro. 27. Melolontha rubetra mihi. Elongata, fusca, breviter pilosa; clypeo sub- quadrato, emarginato, vertice inaequali; thorace aibbo, rude punctato; ely- iris cyhndricis, lateribus lincamibus. | Longit. 5 lin. Latit. 25 ln. Similitudinem quandam habet cum Mel. Henringi Gebleri, sed forma an- Coleopterorum tllustrationes. 377 gustivre et magis elongata, clypeo breviore et elytrorum striis totis obso- letis facile distinguitur. Caput latum, inaequale, valde eroso-punctatum fuscum, nigro-irroratum, verlice transversim carinatum, parce pilosum; cly- peo iruncato, emarginato, acqualiter sat reflexo, margine ipso nigro. Ocul valde promnuli, globosi, aterrimi. Antennae trilamellatae, testaceae, Thorax transversus, longitudine triplo fere latior, valde convexus, fascus, latéribus declivis, medio rotundatus, basi obtuse rotundatus, marginibus omnibus nigris, supra aequalis, punctis magnis, sed haud pro‘undis, subconfluentibu- impressus, foveola nigra ad latera utrinque et pilis flavis obsitus. Scutellum triangulare, subniidum, punctis nonnullis grossis, obsoletis im- pressum. ; Elytra lineari-elongata, cylindrica, fusca, confertissime aequaliter rude punctaia, nonnihil rugosa, lineis nullis, margine suturali subincrassato, pilis brevibus, obliquis, griseo-flavis parce obtecta, é Pygidinm testaceum, rude punctatum, apice rotundatum, fusco-margina- tom, subpilosum. Corpus subtus valde incrassatum, testaceo-fascum, grosse punctatum, villosum, Pedes breves; femoribus testaceis; tibiis tarsisque fuscis. E China boreal. — Unicum specimen in Museo Acad, Imper. Scient, Petropolitanae servatur. IDIOCNEM A mihi. GENUS NOvVUNM. î Character generis: Labrum sub clypeo absconditum, apice incrassatum, parum emarginatum, apice subciliatum. Labium truncatum, tenuiter late emarginatum, apice submembranaceum, basi pilosum. Maxillae corneae, intus apice acute quadridentatae. Mém. des Sav. étrans. T. Il. 49 378 Nro. F'ALDERMANN Palpi inaequales; articulo ultimo valde elongato, oblongo-ovato, apice sub- acuminato. Mandibula cornea, apice arcuata, acute tridentata. Antennae articulis decem; clava triphylla, articulo primo baseos longis- simo, apice valde incrassato, reliquis subglobosis, extrorsum sensim tenuio- ribus; lamellae valde elongatae, sublineares, angustae. Clypeus angustatus, apice rotundatus, immarginatus. Corpus subtus valde tumidum. Pygidium admodum exsertum. Pedes validi, breviusculi; tibüs anticis angustatis, sublineari-elongatis, apice peculiariter subarcuatim prolongatis, acutis, extus brevissime unidentatis. Nomen desumtum ab 0106 peculiaris et xyun tibia. ” 28. Idiocnema sulcipennis mihi. Oblongo -ovala, flavo-testacea, glabra, nitida; clypeo magno, obsolete crebre punctulato; elytris profunde suleatis, vage punctatis. Longit. 41 lin. Latit. 2! lin. Magnitudine Amisopliae horticolae Fabr. aequalis, paullo tamen longior et parum angustior, Caput magnum, rotundatum, flavo-testaceum, certo situ subaeneum, ver- üce aequaliter convexum, undique confertissime , sed minute punctatum, glaberrimum, nitidum, summo vertice transversim leviter rugulosum, nonni- hil infuscatum; clypeo apice rotundato, integro, parum reflexo, supra plano, subopaco; linea obscura, anguslissima, transversali inter oculos vix elevata. Antennae testaceae; capitulo palpisque ferrugineis. Oculi magni, valde pro- minul, nigri, subluridi, globosi. Thorax transversus, longitudine duplo latior, basi tenuissime bisinuatus, lobo medio obtuse rotundato, lateribus vix dilatatus, subrotundatus, tenuiter marginatus, apice truncatus, margine paulisper incrassatus, margine 1pso Nro. Coleopterorum 1llustrationes. 379 fusco-aeneo, supra acqualiter modice convexus, glaberrimus, nitidus, subtili- ter punctatus, flavo-testaceus, certo situ, sicuti caput, aeneus, disco paullo infuscatus, latere pallidior, ibique puncto parvo utrinque impressus. Scutellum postice rotundatum, subacuminatum, glabrum, profande puncta- tum, flavo-tesiaceum, nitidum, marginibus lateralibus anguste fusco-maroi- natum. Elyira postice parum angustata, sublinearia, brevia, singula apice ro- tundata, supra modice convexa, flavo-testacea, olabra, vage et obsolete punc- tata, nitida, sulais octo sat profundis Pygidium valde exsertum, tumidum, totum pallidum, obsoletissime coria- ceum, glabrum, foveola parva ad latera utrinque impressum. Corpus subtus incrassatum, flavum; pectore rude punctato, pils nonnal- lis obsito. Abdomen glabrum, nitidum, obsoletissime vage punctatum; seg- mentorum tribus mediis brunneis, relquis pallidis; ano subpiloso. Pedes compressi, breviuseuli, flavo-testacei, übus anticis apice ferrugineis; tarsis brevibus, obscurioribus, setulis ferrugineis sat dense obsitis, unguiculis bifidis. E China boreal. — In Mus. Acad. Imper. Scient. Petrop. et Falder- manni. — Illustr. Dr. Bunge insectum hoc elegantissimum in Acacia macro- phylla sua Junio mense captum esse annolavit. 29. Anomala mongolica mihi. Supra concolor, toia laete viridi-aenea, sub- nitida, punciatissima; clypeo obtuse rotundato; elytris obsoletissime striatis ; subtus viridi-cuprea. Longit. 9 lin. Latt. 51 lin. Splendidum hoc insectum affinitatem quandam offert cum Anom, aurata Fabr., dimidio tamen major, convexior et supra plerumque magis aequalis, clypeï forma etc. diversum. Caput latum, modice convexum, crebre et forte punctatum, viridi -aeneum, 49 * 380 Nro. FALDERMANN niudum; clypeo lato, transverse, apice obtuse rotundalo, plano, aequaliter tenue reflexo; linea angustissima, subarcuata inter oculos transversa, vix ele- vata. Oculi parum prominuli, globosi, lucidi, lurido-nigii. Thorax transversus, latitudine plus duplo brevior, basi rotunditus, tenuiter bisinuatus, angulis obtusis, lateribus retundatus, marginibus ubique aequa- liter tenue reflexus, apice late, sed haud profunde emarginatus, ibique an- gulis subacutis, lurido-marginatus, supra convexus laete viridi-aeneus, niti- dus, distincte panctatus, foveola rotunda, parva, plana in medio disci utrinque. Scutellum subtriangulare, nitidius, parce punctatum planum, in laterum mar- gine laevius, ibique fusco-marginatum. Elytra oblonga-ovata, abdomine breviora, posterius parum angustata, apice obtuse rotundata, margine ipso postice lurido-marginato, supra aequaliter modice convexa, obsoletissime striata, ubique creberrime eroso -punctata, sub- rugosa, viridi-aenea, miüda; dorso pone scntellum deplanato, pone medium iterum parum gibboso; callo humerali apicalique sat promimulo. Corpus subtus inflatum, viridi-cupreum, nitidum, pectore nonmihil griseo- pilosum, obsolete ac crebre punctatum, abdomine obsolete et vage punctatum, glabrum, segmentorum lateribus coriaceum. Pygidium exsertuMm, triangulare, paullo adpressum, coriaceum, laete viridi- aeneum. Pedes robusti, breves, viridi-cuprei; femoribus subpunctatis; tibus omnibus valde scabrosis. E Mongolia misit Dr. Turezaninoff, — Unicum specimen in Museo Fal- LL. dermanni observatur. 30. Anomala lucidula mihi. Breviter ovata; thorace depresso, viridi-aeneo, elytris testaceis, obsoletissime punctato:striatis, nitidissimis; corpore subtus fusco-aeneo, dense cano-villoso. Longit. 44 lin. Latit. 25 lin, Nro. Colecpterorum illustrationes. 381 Magnitudo et statura omnino Anom, errantis Fabr. paullo tamen minor, ac plerumque magis depressa. Caput latum, cupreo-acneum, nitidum, distincte punctulatum, vertice mo- dice convexum, glabrum; clypeo deplanato, transverso; pallidiore, obsolete coriaceo, apice obtuse rotundato, subtruncaio, integro, lenuissime marginato. Antennis palpisque ferrugineis , antennarum capilulo nigro. Oculi vix pro- minuli, parvi, subglobosi, fusco-nigri. Thorax latitudine dimidio brevior, basi obtuse rotundatus, bisinuatus, angulis rectis, obtusis, lateribus ante medium nonnihil dilatatus, subtiliter reflexus, apice truncatus, angulis obtusatis, supra modice convexus, disco de- pressus, viridi-aeneus, nitidus, undique creberrime ruguloso-punctulatus, latera anguste testaceo marginala, pilis brevibus nonnullis vage dispersis. Scutellum triangulare, politum, virnidi-aeneum, margine infuscatum, supra planum, aequale, punctis minutis aliquot vage dispersis. Elyira corporis longitudine, postice angustata, singula apice rotundata, tenuiter marginala, supra modice convexa, testacea, polita, obsoletissime punc- tato-striata; callo humerali apicalique vix prominulis. Pygidium transversum, obscure aeneum, coriaceum, apice subacuminatum. Corpus subtus fusco-aeneum, totum longe cano -villosum, abdomine retu- sum, obsoletissime vage punctatum. Pedes tenues, cano-pilosi; femoribus testaceis; tibiis tarsisque anterioribus: quatuor ferrugineis, posticis fusco -aeneis; unguiculis apice bifidis. Patria China borealis. — Unicum tantum in Mus. Acad. Imper. Scient. Petrop. exstat specimen. 31. Anomala? exolela mili. Oblongo-ovata, cylindrica, glabra, testaceo- brunnea; clypeo intesro, valde reflexo, subquadrato; elytris confertim obso- lete sulcatis, rugoso-punctatis; corpore subtus flavo. Longit. 63 lin. Latit. 33 lin. 382 FALDERMANN Anomala Vitis Fabr. paullo major, mulio angustior, et magis cylindrica. Haec species, quae a reliquis congeneribus forma oblonga et postice angustata facile distinguitur, et similitudinem quandam cum Melolontha refléxa Fabr. habet, forsan genus novum constituere debet, Caput exacte quedratum, parum depressum, confertissime eroso-punctatum, castaneum, glabrum, oculos circum tantum pilis quibusdam obsitum, inter oculos subinaequale; clypeo pallidiore, apice obtuso, integro, valde reflexo, supra valde impresso, coriaceo, margine 1pso tenuissime nigricante. ÂAnten- nae palpaeque totae testaceae. Ocul maximi, valde prominul, globosi, nigri, glauco-irrorati. > Thorax transversus, plus duplo brevior, ad baan in medio rotundatus, vtrinque sinuatus, margine reflexus, nigricans, ibique angulis vix productis, rotundatis, lateribus aequaliter rotundatns, marginatus, apice late, sed minus profunde emarginatus, anguls nonnihil productis, acutis, supra convexus, brunneus, glaber, niüdus, obsolete fusco-marmoratus, disco longtudinaliter tenue canaliculatus, lateribus flavo-testaceis, ubique disüncie punctulatus, juxta basin transversim leviter depressus. Scutellum postice rotundatum, ferrugineum, glabrum, rude punciatum, margine laterali dilutiore , basi breviter parce et fusco-pilosa, Elytra elongata, sublinearia, glabra, niuda, brannea, lateribus in medio xix rotundata, margine ubique obscuriora, supra convexa, confertim, sed ob- solete sulcata, inaequaliter rugoso-punctata, punctis subseriatim collocatis. Pygidium triangulare, pallidum, apice obtusum, subconvexum, pilis non- nullis rigidis obsitum, tenuissime coriaceum, margine et superius brunneo- signatum. Corpus totum subtus in femoribusque palldo-testaceum, parce flavo-pilosum, 6bsolete coriaceum. Pedes robusti, valde setosi; tibis tarsisque, praesertim posticis ferrugineis, tarsis longiusculis. Coleopterorum illustrationes. 383 In Museo Acad. Imper. Scient. Petrop. et Faldermanni. — Habitat in China boreali. Nro. 32. Anomala lunala mihi. Vicea, supra testacea, nigro-maculata, glabra; elytris punctato-striatis, fascia lunari, medio disci suturaque nIgris. Longit. 53 lin. Latit. 34 lin. Statura et magnitudine quodammodo Anomalae Julii Fabr., paullo tamen brevior, et respectu longitudinis latior. Caput angustatum, vertice valde depressum, migrum, antice brunneum, crebre ervso-punctatum ; clypeo transverso, valde reflexo, inteoro, niIgro-- marginato, linea sinuata transversali inter oculos, Antennae testaceae, capi- tulo ovato. Oculi parvi, vix prominuli, nigri. Thorax lestaceus, in baseos medio productus, rotundatus, utrinque tenue sinuatus, angulis rectis, subacuüs, lateribus antice ampliatus, rotundatus, reflexus, apice late et sat profunde emargmatus, angulis productis, obtusis, supra convexus, ,obsolete vage punctatus, linea obsoletissima, longitudinal in medio disci, margine postico nigro, juxla apicem in medio plagis duabus remotis, nigris signatus, Scutellum magnum, postice rotundatum, supra in medio longitudinaliter impressum, obsolete eroso-punctatum, fuscum, medio disci testaceo-macula- tum, pis aliquot rufis, rigidis, obliquis obsitum. Elytra oblongo-ovata, testacea, postice angustata, apice obtuse rotundata, nonnihil dekiscentia, supra modice convexa, punctato-striata, interstitiis vix rugulosis, nitidis, glabris, sutura, margine laterali pone medium, et fasciæ lunata in disco nigra. Pygidium flavum, obsoletissime coriaceum, nonnihil tumidum, pilis aliquot obsitunr, Corpus subtus piceum, ubique obsolete coriaceum, pilis rigidis, rufis sat dense vestitum, macula flava pectorali utrinque et segmentorum marginibus dilutioribus. 384 FALDERMANN Pedes valde robusti, flavo-testacei, pilis rigidis flavis, et setulis fuscis ob- En tarsis vix obscurioribus. Varietas f. ù Multo minor, supra tola flavo-testacea,immaculata, sutura tantum paullo nigra. E Mongolia misit D. Turczaninoff, — In Museo Acad. Imper. Scient. Petrop. et Faldermanni. ES T.E N O ME NUS mihi. GENUS NOVYUM. Character generis: Antennae ante oculos inserlae; decemarticulatae; arti- culus basalis magnus, extrorsum valde incrassatus, subdolabriformis, secun- dus et terüus parum elongaü, reliquis subglobosis, extrorsum sensim brevio- res; capitulo tri-lamellato; lamellis elongatis, angustatis. Palpi inaequales; articulo ultimo valde elongato, angustato, subarcuato, apice ipso truncato, tenue impresso. Maxillae longae, extrorsum subangustatae, dorso subarcuatae, intus den- übus tribus longis, aculis armatae, et setulis rigidis dense obsitae. Labrum latum, apice truncatum, in medio late et profunde emarginatum, utrinque rotundatum, 1pso apice pilis rigidis obsitum. Mandibula cornea, integra, basi subiriquetra, pilosa, antrorsum atienuata, apice acuta, Labium valde retractum, antice dilatatum, apice subemarginatum , pilis aliquot longis, rigidis ad basin obsitum. Clypeus elongatus , ante oculos profunde excisus, ibique sat inflexus, an- trorsum dilatatus, lateribus declinatus, apice obtuse rotundatus, integer, haud reflexus ; margine in medio nonnihil elevato. Nro. Mem. Coleopterorum illustrationes. 385 Pedes elongati, robusti; übiis anticis anterius dilatatis, extus bidentatis: tarsis omnibus teretibus; unguiculis bifidis, apice integris. Nomen Estenomenus, derivatum a graeco vocabulo EGTEV@UEVOG angusta- tus, ob |: ep | à $ ‘ ; $ Jan Dé ê è + Re ctLmtetDre0BeetetDoscsteta02te A ete & È À (DeesesseresmensassesenensssmsseinonememensmenemsnemeneessencneseeresetetDen es seeentes sense Fo o f + 7 L Jo 6 / 0/0 / - (4 Æ r ; CR NÉ EST ETES EN ET ECTS EEE CAEN TNT ND RÉ ME NÉE NE RE AR RER MÉMOIRES PRÉSENTÉS À L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES ST -PÉTERSBOURG Ltd (0h), 11300) INT II, à p We Ù 2 Ta os MWrelo / Ü k, GARRALE Er PRENT a À © 4 MENU = r 4 / [AT Ca \ A Tel \3 JSV POSE SET A SON) at) (ISA (hr) | | - CS +2) M 23}: BATe #9" à 3): “| S < co! N ET u \ y « NN / / < y ({ * / 2 2 : 5 es ) - LAS - 97 2 CYAN ES et. 8; à NALS 2/ eye } © (Et ; QE v (] /ÿ © FI Ce) DEN ASS NA187 se ue f \ \ N | 5 v, PAR OS (CO CS a { ANT DIVERS SAVANS » AE NAS ANR (24 est ae NS 06 ET: LUS DANS.SES ASSEMBLÉES. N NE , . Ée —= ME) > EN \ ) (SO \GITD { [} TOME SECOND Q5 \ ! Ÿ 6% LIVRAIS O N. 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Il m'aurait été impossible de faire ces recherches, si je n'avais pas eu l'assistance de deux jeunes physiciens très habiles et très instruits, le docteur Ærnelk et le docteur de Kôünig, tous deux pour les expériences et le premier pour les calculs. Mr, Ærnelh surtout savait manier avec une habileté singulière et une adresse rare les appareils les plus délicats, pour trouver des résultats exacts, et doué d'une assiduité infatigable , il n'hésitait pas à effectuer avec moi des calculs longs et pénibles. Nous choisimes la méthode la plus sûre, savoir de faire les expériences avec une exactitude scrupuleuse, sans avoir égard Mem. des Suv. étrang. T II. 63 484 MUNCKE aux valeurs trouvées immédiatement, et de les calculer plusieurs mois après , pour nous ddivrér de tout préjugé. C'est ainsi, qu'après avoir fini cette dernière partie de notre travail, nous obtinmes des résultats très intéressants, c'est-à-dire, nous trouvâmes les termes de la plus grande densité de quelques liquides, dont nous avions mesuré la loi de dilatation, avec une exactitude inattendue. Par là nous espérions, qu'il serait possible de trouver aussi le point de température, où l'alcool pur est à son maximum de densité, et comme ce terme ne peut pas être très éloigné de la température de sa congélation, nous désirions obtenir, au moins par approximation , le degré de froid, où l'alcool pur commence à geler, afin de décider par ce moyen indirect lassertion jusqu’à présent douteuse de Mr. Hulton. Ce fut le motf qui nous détermina à recommencer encore une fois nos expériences pénibles, pour trouver la loi de la dilatation de l'alcool absolument pur. Les résultats de nos travaux précédents sont contenus dans un mémoire , qui fait partie du Ier Tome des Mémoires présentés à l'Académie Impériale des sciences de St.-Pétersbourg par divers savants; mais il sera permis de donner ici un aperçu général de ce mémoire, pour expliquer la méthode que nous avons employée pour les expériences et les calculs. ) Pour mesurer la dilatation des liquides, nous nous servimes d'un tuyau ex- actement calibré ; mais, pour remplir cette condition, nous ne pümes en trouver dont la longueur excédät 10 pouces. Il était joint à une boule de 11 lignes de diamètre, de telle sorte, que l'augmentation de volume des fluides contenus dans cette large boule fût marquée par l'accroissement assez grand du fluide contenu dans l'intérieur du tuyau étroit. Il fut alors d'une grande importance de trouver, avec une exactitude parfaite, la capacité de cet apparcil , ce qui fut exécuté en pesant le mercure, dont il était rempli. Pour toutes les expériences décrites dans le premier mémoire nous avons fait usage de deux appareils peu différents, dont l'un est nommé À, l'autre B; mais le premier ayant été cassé, nous nous servimes du dernier pour l'alcool absolu. Pour trouver le rapport existant entre les degrés gravés sur le tuyau à l'acide fluorique et la capacité Sur la dilatation de l'alcool absolu. 485 entière de l'appareil, celui-ci fut rempli de mercure à zéro de température , dont le poids était 125345 milligrammes. Une certaine quantité de mercure , qui remplissait 167,4 degrés ou divisions de l'échelle, pesait 1755 milligrammes, et ainsi la valeur de fut trouvée 125545 X 167,2 1755 QE = 11955,9846153857... Pour avoir une base sûre de nos calculs , il fallait supposer comme connue, ou la dilatation du mercure, ou l'expansion du verre par la chaleur, et comme les expériences de MM. Dulong et Pelit peuvent être regardées comme absolu- ment exactes, nous recherchâmes la dilatation cubique du verre = 0, et la trouvâmes pour l'appareil nommé B 0 — 0,0000269446 .... ce qui donne la dilatation linéaire d’ — 0,0000089815 La Place a trouvé 0,0000089936 Différence — 0,0000000121 La chose la plus difficile, mais la plus nécessaire, était l'examen des ther- momètres dont nous faisions usage. Parmi plusieurs soi-disant bons thermomè- tres nous n'en trouvâmes que deux, qui étaient d'un calibre assez juste; l’un de Mr. Greiner à Berlin, l'autre de Mr. Loos à Darmstadt. La méthode, que nous avons suivie pour faire nos expériences, était la plus simple, et, je pense par cela même, la plus exacte. Après avoir rempli notre. appareil du fluide dont nous voulions examiner la dilatation, nous plongeämes la boule et la partie du tuyau, qui était rempli du fluide, avec le thermomètre, tous deux ensexible, ou dans un mélange frigorifique, ou dans la neige fon- dante, ou dans l’eau; et pour de hautes températures, dans l'huile d'olive. Pour augmenter et régler la température de l'eau, nous nous servimes d’une lampe 63 * 486 UNCKE à esprit de vin, et de nage, et pour celle de l'huile d'olive seulement d'une lampe à esprit de vin, en employant toutes les règles de précaution, qui sont minutieusement décrites dans le mémoire déjà cité. Comme les tuyaux de nos deux appareils, à cause du calibre, ne pouvaient pas être assez longs pour mesurer les volumes des fluides de la température la plus basse jusqu’à la plus haute, il fallait enlever quelquefois une certaine partie du fluide qui était contenu dans le tuyau, pour diminuer la quantité totale; mais alors il fallait avoir égard aux observations faites avant et après cette diminution. C'est pour cela qu'il ne suffisait pas de calculer simplement les degrés du tuyau et ses rapports au volume total de l'appareil , comparés avec les degrés au thermomètre, mais il fallait chercher une formule pour les volu- mes diminués, ce qu'on peut faire de la manière suivante, que je crois devoir expliquer ici en peu de mots, pour qu'on puisse comprendre le calcul employé en cherchant les lois de la dilatation de l'alcool pur. Soit » — 1 le volume primitif du fluide contenu dans l'appareil à zéro du thermomètre ; | soient: 76, dpt Lee Doit TR ON les volumes du fluide après en avoir enlevé une certaine quantité ; le volume primitif à zéro nommé = »; bd Uoteiopt tetasialez feu te ee les températures du fluide indiquées par le thermomètre centésimal dans le moment, où une quantité du fluide fut enlevée ; d,.ldfiqns. con. si Aro scale les augmentations du volume primitif = » = 1 à zéro, corres- pondanties aux dites températures ; nl ou soul” sn! ul, di dsmiés dertb, inde les degrés de l'échelle sur le tuyau, avant d'avoir enlevé la dite certaine quantité ; | | , 174 114 2 soi) di ao. os NL SEE Sur la dilatation de l'alcool absolu. 487 les degrés après avoir enlevé cette quantité ; enfin si nous appelons Ja dilatation cubique du fluide par la chaleur — 4 ; celle du verre — d; et si nous nous servons de la dénomination & pour désigner les valeurs des degrés de l'appareil , comn.. je l'ai exposé plus haut, alors RENMENRSRORE PF Me P ele 10 So a ne OP Sumendles aux 27.44, 4,4 .. a, .aPz, Maintenant, si la température augmentée est — 7; et si le volume primitif est augmenté de 7° degrés de l'échelle du tuyau, le nouveau volume sera nee) (REMOTE OR Une et. : (1 mais il est aussi Had = v (1 + d) et par là MC) Les eV OS) POSE ou par substitution a(i+d) = (a+r) (1 +0) d'où vient | ns dé A. G Après avoir enlevé une certaine partie du fluide, la quantité restante dans l'ap- pareil est = G+mE) (1 + 07) et celle, appelée — », augmentée par l'accroissement de température , sera : = # (1+ 0); ainsi ÿ (+d) = (6 +mk) (1 + d) ou d (+ d) = (a+ x) (4 +); d'où provient Re” 4 À mer mass di suoibs col saMinsqutet “00 488 DTUNCKE ou par substitution des valeurs du Nro. 3 y, a (a +) HE a + n Par l'accroissement de température de a’ 4” sera également : G+d) = 6H) (+) PA re Me se dis ou a A+) = (@ +») (1 + 0) ainsi += EE +) ARR: a’ (6 et, par substitution des valeurs du Nro. 5, , @ +} n) (a +»! ; a+ CE (a + 07) v.. FAT. + ( De cette manière on a: à a + ml! = rpg AH) sen oo prieitui(e _ a(a+n) (a + m“) ah MS + n) (a + nl) et dd" = ET A + 6) __@+w#)(a+n”) (@ + n/) 2 9 TT a+) Ga + a. alors en général nr — 2+ mPt ETS = (à ed) sNAtIe" bovotius (EU L'atelier im) Me less . (a + mt) TT G@+n)(e +) ue ne po es (a + nP7 1) a nP t+P— TE A+) (a+) (a+ on") (a + n!7) «. (a + nP) ee NAT A) nn En Co ete ee) (007 00) st Après avoir mesuré l'augmentation du volume — 4v par un certain accrois- sement de température, les valeurs furent corrigées pour la dilatation du verre, Sur la dilatation de l'alcool absolu. 489 en les multipliant par (1 + 0) dont le facteur Ô fut trouvé par nos expé- riences rapportées plus haut. Alors nous employämes la formule de Thomas Voung : AV = at + br + EE dd... pour calculer les résultats de nos observations, et pour trouver la loi générale de la dilatation du fluide en question. Les valeurs données par l'expérience s’accor- daient d'une manière surprenante avec celles, qui furent trouvées par la dite formule, Il est clair, qu'il est purement hypothétique de supposer que les augmenta- tions du volume sont proportionnées aux exposants des températures en nom- bres entiers, néanmoins ils doivent être sûrement une fonction des températures, C'est pour cela qu'il serait mieux de supposer comme inconnues aussi bien les coefficients a ; D; c..,. que les exposants 1; 2; 3.,,, ainsi la formule de- venait : AV = pH His... dans laquelle 477 et { devaient être données par les observations ; mais il serait trop difficile de résoudre ce problème d'une manière générale. Cependant il ré- sulte de nos recherches, que pour les fluides, dont le point d'ébullition ne sur- passe pas environ 150°€., les valeurs trouvées par l'expérience s'accordent parfaite- ment avec celles qui sont données par le calcul selon la formule de Thomas Young; ainsi la loi de leur dilatation par la chaleur peut être trouvée par cette méthode avec une certitude suffisante, lors même que lon se contenie de la troisième puissance de /; de plus, pour tous les fluides, dont le point d'ébullition ne sur- passe pas 100° C., la concordance des valeurs observées avec les valeurs calcu- lées est plus grande, si l'on ne fait usage que de la iroisième puissance, On sait bien que la dilatation du mercure mème n'est pas directement pro- portionnée à l'augmentation de la chaleur, et que par là, le thermomètre à mer- cure ne marque pas les vrais degrés de température. Cependant il est prouvé par les expériences de MM, Dulong et Petit, que le thermomètre à mercure 490 MUNCKE jusqu'au point d'ébullition de l'eau, ne diffère pas sensiblement du thermomètre à air, et de plus, la comparaison de ces sortes de thermomètres , faite par ces deux savants distingués, donne un moyen de réduction du thermomètre à mer- cure au thermomètre à air pour les hauts degrés de température. Soit la diffé- rence du thermomètre à mercure pour un degré de l'échelle centésimale — Y et le nombre des degrés observés = 7; et À — 4 — 100 ; alors — ÿ — 0,0225 i + 0,00007 7°. Telle est la formule bien commode et assez exacte pour la réduction des degrés observés par le thermomètre à mercure , au thermomètre à air, dont nous nous sommes servis. De la manière, dont je viens de donner ici un court aperçu (dont les dé- tails se trouvent dans le mémoire dont j'ai déjà parlé), nous avons trouvé la di- latation de douze fluides par la chaleur. 1. Nous avons principalement cherché la dilatation de l’eau pure avec une exactitude scrupuleuse, à cause de l'importance de cette question. Dans ce but, nous avons fait deux séries complètes d'expériences , l'une avec l'appareil nommé À, Yautre avec celui nommé B, et leurs résultats s'accordaient assez bien. Outre cela, il nous semblait être très utile, de dégager les augmentations de volume observées de l'influence de la dilatation du verre. Pour y parvenir nous mimes dans la boule de l'appareil B une certaine quantité de mercure, qui était ca- pable de compenser exactement, par son augmentation de volume, l'expansion du verre, On peut trouver la quantité, dont on a besoin pour ce but par une for- mule très-simple, savoir : soit la dilatation du mercure pour un degré du thermomètre cent. = la dilatation cubique du verre pour un degré cent. . . . la capacité de! l'appareilp, 24,2 a où mouatite les degrés de température en commençant de 0° cent. . . Ho 4 I 1 Fes © à la quantité suffisante du mercure . . . . . . . . . Sur la dilatation de l'alcool absolu. AY alors la dilatation du mercure est 4 4 4 , + . — yat l'expansion de DEL MON 06 Er SRE vô ty— T7" Il s'entend de soi-même qu'en calculant les résultats des observations, on doit avoir égard à la diminution de la quantité du fluide contenue dans l'appareil par la quantité — y de mercure, qui est mise dans la boule pour opérer la compensation. Enfin, comme la détermination du maximum de densité de l’eau a donné lieu à une grande quantité de recherches, nous nous proposâmes de trouver ce point d'une manière directe, et par des observations aussi exactes qu'il est possible d’en faire, en employant la dite compensation , et en faisant usage d'un thermomètre examiné scrupuleusement , dont l'échelle ne contenait que 30° R. et élait divisée à 0,2 d’un degré. de Réaumur , de sorte que 0,1 degré pou- vait être déterminé avec une exactitude parfaite. Les valeurs correspondantes, trouvées par cette méthode, sont pour les degrés du thermomètre centésimal et le volume » = 1 à 0° C. d 2 l 0 0°,50 ... . 0,9999705 2°,50 . . . » 0,9999018 0,15 .... 0,9999607 2,15 +. + 0,9998919 1,00 .... 0,9999509 3,00 .... 0,9998919 1,25 . ... 0,9999411 3,25 . « + » 0,9998891 1,50 .... 0,9999401 3,50 + . + + 0,9998821 1,15 .... 0,9999312 3,15 . ... 0,9998820 2,00 « +. « 0,9999214 4,00 ..., 0,9998919 2,25 + 0,9999116 4,25 . ... 0,9998919 La combinaison des nombres égaux donne, pour le point du maximum de densité, à-peu-près 3°,5 C. Il semble vraiment, que ce‘point, cherché depuis si long-temps , peut être trouvé avec une exactitude absolue par des expériences aussi nombreuses que les nôtres, si l'on veut lui vouer assez de temps, et si la Mém. des sav. étrans. T. II. 64 492 MUNCKE compensation est absolument exacte; cependant, quelle que soit la dépense du temps et l'exactitude des observations, on n'obtient que des résultats seulement approximatfs, parce qu'il n'est pas possible de voir les petits changemens de volumes , lorsqu'on est parvenu au terme de la plus grande densité. Les résultats des trois séries d'expériences de 0° C. jusqu'a 100° C. combi- nés et calculés donnent la formule suivante, pour la loi de la dilatation de l’eau, AP = 4:20 ,000050473298"21. 0) 4 — 0,000008210029 . . . 1° — 0,000000062140 . . « É° —- 0,000000000289 . . . 44 Par cette formule, on trouve le point du maximum de densité de l'eau = 3°,18046 . . . C., et je doute qu'il soit possible d'obtenir une solution plus exacte de cette question importante. Dernièrement Mr. S/ampfer (*) à Vienne, en faisant usage d'un appareil plus compliqué que le nôtre, vient par des ex- périences nombreuses de trouver ce terme à 5°,5 R. ou 315 Cent. La diffé- rence entre cette détermination et la nôtre n'est d'aucune importance; cependant il est tout clair, que ce terme accidentel, selon la plus grande probabilité, ne coïncidera pas exactement avec la division arbitraire de l'échelle de nos thermo- mètres. Par conséquent, il faut conclure que la détermination trouvée par nos expériences est la plus exacte (**), et c'est ainsi que j'espère avoir fixé ce point pour toujours. () Jabrbücher des K. K. polytechnischen Instituts zu Wien. T. XVI. (##) Je viens de lire, que le célèbre Professeur Æ/ä&//strüm veut joindre les résullats de ses expé- riences à ceux des expériences de Mr. S/ampfer et des nôtres, et regarder le terme moyen de ces trois valeurs Z 3°,9 comme le vrai ierme de la plus grande densité. Mais cette supposition est con- traire aux résultats de nos expériences failes avec l’appareïl compensé. En effet, celles-ci ont été répé. lées tant de fois (parce que nous fümes surpris de ce résultat inattendu), que la valeur, trouvée de cetle manière direcle ne peul guère être douteuse ; d’ailleurs la justesse de la compensation fut trouvée par la concordance des dilatations trouvées au moyen de cet appareil avec celles trouvées au moyen de deux autres, depuis la température de zéro jusqu’au point d’ébullition de l’eau. Ainsi je crois, que le terme de la plus grande densité de l’eau doit être fixé à 8°,78046 Cent. quand on cherche l’exac- titude la plus scrupuleuse et à 5°.75 Cent. ou 5°,5 R. pour l'usage ordinaire. Sur la dilatation de l'alcoo! absolu. 493 Mon premier mémoire contient une table des volumes et des densités de l'eau pure pour chaque degré du thermomètre de 0° jusqu'à 100° C. pour l'unité de volume à 0° et à 3°,18. On peut en faire usage pour corriger les pesanteurs spécifiques des corps trouvées par l'expérience. 2. Pour l'eau de mer, faite artificiellement par Mr. le professeur L. Gmelin, parce qu'alors nous ne pümes pas nous procurer de l'eau de mer naturelle, nous avons trouvé : APR 0,00005769938 4 + 0,0000050963866 /° — 0,00000001873304 /* — 0,0000000000617807 {4 et l'équation du minimum , savoir Re — ©, donne la température du maxi- mum de sa condensation ——5°,25 C. 3, L'alcool, dont nous nous servimes, n'était pas absolument pur, parce qu'il ne fut pas recufié immédiatement avant les expériences, et par conséquent il était mêlé d'eau par l'influence de la vapeur atmosphérique. Sa pesanteur spé- cifique était — 0,808 à 12°,5 C.; néanmoins nous en fimes usage pour trou- ver les moyens de comparer les degrés du thermomètre à alcool avec ceux du thermomètre à mercure. La formule est : ji ÿ des 0,00098966607817 # + 0,000003034892828 /° — 0,0000000395924 /° =} 0,00000000036364 4, qui donne le terme du maximum de densité pour / — —56°,6 Cent. 4. L'éther sulfurique, employé dans nos expériences, avait une pesanteur spécifique de 0,733 à 12°,5 C. En échauffant ce fluide dans notre appareil, nous observions avec plaisir, que l'ébullition commençait toujours à la température de 55° C. et cessait immédiatement si la chaleur était moindre que 35° C., pourvu que la boule de l'appareil ne fût pas remplie plus qu'à moitié. Mais si cette boule, ainsi que le tuyau, étaient presqu'entièrement pleins, il nous fut quelquefois possible d'augmenter la chaleur jusqu'à 50° C. sans la moindre marque d'ébullition , laquelle était absolument nulle, parce que toute la quantité 64* 494. MUNCKE de Téther fut par un jet continu lancée hors du tuyau aussitôt que la tempéra- ture surpassa le terme de 50° C. La formule pour calculer la dilatation de l’éther sulfurique est AV — 0,00150268447 1 + 0,000002255214 Ci — 0,00000015783 {° —- 0,0000000041466 r* — 0, donne le terme du maximum So ja Le da et l'équation pour le minimum savoir —> de sa densité à la température — — 36° C. Cela s'accorde assez bien avec les résultats des expériences sur la solidification de l'éther, ainsi que je l'ai expli- qué suffisamment dans mon premier mémoire. 5. Le pétrole, dont nous fimes usage dans nos recherches, fut rectifié par Mr. le professeur L. Gmelin, et ainsi à 12°,5 C. il était d'une pesanteur spéci- fique de 0,78125 à l'eau de la même température. Les résultats de nos expé- riences donnent la formule AV = 0,0009885588 4 + 0,00000212046 /° — 0,00000002676399 Ê —- 0,0000000001950677 as fée ; agree rene an Sen © et le minimum trouvé par l'équation différentielle 52 0; donne la tempéra- ture — — 71°,5 C. pour le terme du maximum de la densité de ce fluide, Cela est parfaitement d'accord avec l'expérience, puisque, jusqu’à présent, personne n'a observé la solidification du pétrole par les moyens d’un froid artificiel. 6. Il nous semblait très intéressant d’examiner aussi les fluides qui consistent en une combinaison d'eau avec un gaz acide, et nous choisimes pour ce but premièrement l'ammoniac liquide d’une pesanteur spécifique = 0,9465 à 12°,5 C. de température, Le terme d'ébullition de ce fluide, d'après Mr. Dalon, est à 60° C., mais dans nos expériences à 47°,5 C. une telle quantité de petites bulles de gaz commençait à sortir, qu'il fallait mettre fin à notre travail. Mais il est tout clair, que Mr. Dallon ne pouvait pas apercevoir le dégagement du. gaz aussitôt que nous, puisque nous fümes extrêmement gènés par ces petites bulles de gaz, qui montaient dans la colonne mince du fluide contenu dans le Sur la dilatation de l'alcool absolu. 49 tuyau étroit de notre appareil. La formule pour exprimer la loi de la dilatation de ce fluide est : | | AFP = 0,000285586 / + 0,000002600199 À — 0,00000006416338 /* — 0,000000001046984 14 EU ie sEAr et l’équation du minimum, savoir à maximum de densité. Les raisonnements qu'on peut joindre à ce résultat, sont Z O, ne donne pas un point du contenus dans le premier mémoire, 7. et 8. Les formules pour calculer la dilatation de l'acide hydrochlorique et de l'acide nitrique ont la plus grande ressemblance, savoir pour le premier AV = 0,000566237 4 — 0,000000829489 * | —L. 0,000000037084759 /* — 0,0000000004721563 1 et pour le second | AT —= 0,0010661285/4 — 0,0000016461 —- 0,00000004489136 f — 0,00000000019824 /# d. AV dt des deux, un terme du maximum de densité; ce qui s'accorde parfaitement avec L'équation différentielle du minimnm, , —= 0, ne donne, pour aucune le résultat trouvé pour l'ammoniac liquide. 9. La recherche de la dilatation de l'acide sulfurique d’une pesanteur spéci- fique — 1,836 à 12°,5 C. nous causa beaucoup de peine, parce que les expé- riences furent faites de — 30° C, jusqu'à + 230° C. Tous les résultats cal- culés donnaient l'équation ; an AP = 0,000551615581 4 —- 0,00000083851987 À — 0,000000008171231 / —L 0,0000000000252167 lu et les résultais de — 30° jusqu'à + 100° C., la suivante : AP = 0,0005219835 4 H 0,0000028718 /° — 0,000000051224 F —L 0,000000000283244,1* Par la première on trouve le terme du maximum de densité à — 103° C., par la seconde à — 59,2; mais quoique ce dernier résultat s'accorde assez bien 496 | _ MunCKkE avec l'expérience, il faut avouer que les valeurs calculées et celles observées offrent des différences trop grandes pour les attribuer aux fautes des observa- tions ; ainsi il suit de là, que la formule ne suffit pas pour une aussi grande étendue d'observations *). 10. La dixième substance choisie pour représenter la classe des fluides gras, fut l'huile d'amandes. Les expériences et la formule trouvée par elles, savoir : AP = 0,00074454175 - 0,0000003134379 À + 0,000000002750899 {5 — 0,000000000015975079 14 n'offrent pas un terme de plus grande densité, parce qu'il n’y a aucune valeur - 5 NEO - de : d. 47 de — /, qui puisse satisfaire à l'équation différentielle es Or une masse d'huile d'amandes gelée fait voir une dépression au milieu de sa surface, et par conséquent une dilatation, pendant le eommencement de sa solidification, ne peut pas exister; ce qui s'accorde parfaitement avec l'observation , que la partie soli- difiée de ce fluide tombe dans la partie dégelée, qu'ainsi elle doit avoir une pe- santeur spécifique plus grande que la dernière. Alors il faut avouer, que par la recherche de la dilatation d'un fluide, on peut avec une certitude suffisante, porter une décision et sur sa solidification en général, et en particulier, sur la température où il commence à devenir solide, parce que cette solidification ne peut pas absolument être au-dessus du terme de sa plus grande densité, ni vrai- semblablement pas beaucoup au-dessous ; ainsi le ierme de la solidification peut être fixé par la recherche du point du maximum de densité, avec une approxi- mation de quelques degrés du thermomètre centésimal. Comme nos expériences furent finies quelques mois avant de calculer les va- leurs trouvées par l'observation, nous ne connaissions pas nous-mêmes ce résul- tat important, dont je viens de parler, mais plus nous étions convaincus de #) Les valeurs corrigées, que nous avons trouvées par nos expériences pénibles et faligantes , sont très-exacies , aussi ai-je l'intention de chercher une formule analytique pour les calculer , aussitôt que le temps me le permettra. Sur la dilatation de l'alcool absolu. 497 son exactitude, plus nous souhaitämes d'aborder par ce moyen la question im- portante sur la solidification de l'alcool, traitée par le célèbre M: Hutton, et con- testée par presque tous les autres physiciens depuis ce temps là, 11. L'alcool pur , ou l'alcool absolu. L'alcool, dont nous avions d’abord fait usage, n'était pas pur, il fallait donc nous en procurer pour nos nouvelles expériences. Mr. L. Gmelin, professeur de chimie à l’umiversité de Heidelberg, eut la bonté de rectifier, avec l'exactitude la plus scrupuleuse, pour nos expériences une quantité suffisante d'alcool , dont la pesanteur spécifique fut trouvée à 0° C, — 0,8062 à l'unité de l’eau, au point du maximum de sa densité ou à 3°,78 C. Il n'était pas difficile pour moi de pe- ser les deux fluides exactement à ces températures avec un aréomètre de Hom- berg très-fin, dont j'ai donné la description détaillée dans le premier mémoire ; javais en effet à ma disposition une chambre, qui pouvait être chauffée très-len- tement à une température stationnaire pendant l'hiver. Supposé que la dilatation de l'alcool absolu ne soit qu'insensiblement différente de celle que nous avons trouvée pour l'alcool presque pur, employé dans nos expériences rapportées plus haut, sa pesanteur spécifique, si on veut la comparer avec celle trouvée pour l'alcool absolu par MM. Richter, Meissner et autres physiciens, doit être corri- gée par la formule : = Hi + dans laquelle 17 signifie la pesanteur spécifique non corrigée, 7 la pesanteur spécifique corrigée, © la dilatation de l'eau du point de sa plus grande densité, - et 0’ la dilatation de l'alcool de 0° €. jusqu'à 4 — 20° C. On trouve de cette Manière 1 001645 DIN 0,062 Ko — — 0791108 °..-- 1,020748 et comme l'alcool absolu a une dilatation plus grande que l'alcool non pur, la pesanteur spécifique de celui dont nous avons fait usige, ne peut pas être plus 498 MUNCKE grande que — 0,791 ; ainsi il doit être considéré comme soi-disant alcool abs0- lument pur, ou alcool absolu. Pendant quelques jours très-froids dans l'hiver de 1828 à 1829, nous re- cherchâmes la dilatation de notre alcool avec l'appareil nommé P, en nous ser- vant du thermomètre de Mr. Greiner à Berlin, pour les degrés au-dessous de zéro et au-dessus jusquà + 50° C., et d'un autre bien examiné de Mr. Loos à Darmstadt pour les degrés plus élevés. Par nos expériences précédentes, nous avions appris que, quelle que soit la masse du fluide enfermé dans la boule de no- tre appareil, il est extrèmement difficile de le refroidir à une température cons- tante, pour obtenir à l'aide d'un thermomètre à mercure, toujours beaucoup trop sensible , la mesure assez exacte de son volume, en plongeant ensemble les deux instruments dans un mélange frigorifique, Par cette raison, nous préférèmes mettre dans ce mélange un assez grand verre rempli d'alcool commun et refroi- dir celui-ci à la température désirée, température qu'on peut produire et con- server assez long-temps stationnaire, en ajoutant à intervalles convenables, une petite quantité d'alcool un peu plus chauffé, En faisant cela, nous observames avec intérêt, que l'alcool ordinaire, contenu dans le verre, perdit sa fluidité na- turelle à une température plus basse que — 28° C., de sorte qu'il ne me sem- ble pas très difficile de changer, par un froid encore plus intense, la fluidité de l'alcool en celle d'un syrop, comme cela est observé de l'alcool par Mr. Æutlor et du cognac par Mr. Parry. Mais malgré toutes les précautions, nous ne fumes pas suffisamment assurés de la justesse de notre observation à — 25° C., et même de celle à — 20° C,, quoique celle-ci nous semblât bien exacte, de sorte que nous préférâmes commencer la série d'observations employées pour le calcul, par celle à — 15° C, Les dilatations de l'alcool , marquées par les divisions de l'échelle gravée sur le tuyau de l'appareil B, furent corrigées pour la dilatation du verre, trou- vée de Ja manière exposée plus haut, par la multiplication avec le facteur (1 + 7), dans lequel Ô signifie la dilatation cubique du verre par un degré Sur la dilalation de l'alcool pur. 499 du thermomètre centésimal, Comme la dilatation de l'alcool est très orande et le tuyau de notre appareil B très court, parce que nous avions dû le prendre d'un calibre égal, nous fûmes obligés d'enlever sept fois une quantité convenable d'alcool, ce qui peut être exécuté très facilement en chauffant un peu la boule de l'äppareil ; cependant cela rend le calcul plus compliqué. Nous nous servimes de la formule No. 10. Pour l'appareil nommé B la valeur du &, définie plus haut , est a = 11955,9846153857.:...- mais comme celle-ci est calculée pour 23,45 parties de l'échelle du tuyau, et comme le zéro de l'alcool fut observé à 191 de la même échelle, la valeur du a devient — 11955,9846153857 + (191 — 23,45) = 12123,5346153851. . / : ri JE CE É Pour trouver plus aisément la valeur de — par une multiplication avec »', il faut 2 1 : faire la division de —, ce qui donne - — 0,0000824841955522. + La table suivante contient les valeurs de nos observations calculées de cette manière, et corrigées pour la dilatation du verre; il suffit pour l'explication de chaque colonne en particulier , de remarquer que # signifie les degrés du thermomètre centésimal, @° ceux de l'échelle du tuyau, et pour être plus court, n’ A0; r, 5 a+n/ À Su 1 + — est exprimé par 4’; 4 + Gr (2" — m°) par A4”, eic. Ainsi toutes les colonnes de la table suivante sont connues. Mém. des Say. étrang. T. IL. 65 5oo MUNCKE Alcool pur. [e] x © OO 1 © Or À C1 D 1138.00 0’ 16,00 74,75 131,00 191,00 9” 42,00 54,00 66,30 79,00 91,50 103,00 115,25 127,50 140,00 152,50 165,25 177,75 péte 51,75. 64.00. 88,00 112,75! 163,50 175,00 187,50 br 42,15 55,00 93,00 155,75 07 100,00 164,50 / T2 —175,00 —119,25 — 60,00 0,00 ‘} LP TM 12,50 24,50 36,80 49,50 62,00 15,50 85,175 98,00 110,50 123,00 135,15 148,25 , L/4 [14 RiETIL mn 12,00 24,25 48,25 13.00 98,25 125,75 135,25 147,15 114 III 772 12,25 24,50 62,50 125,25 76,75 129,25 A + 241 - IV : A ae a (a+m1r) 1+-—4 0,9855652658 0,9901657596 0,9950509483 1,0000000000 € 2= 74 a (a + m') 1,0010449727 1,0020481466 1,0030763997 1,0041380920 1,0051830647 1,0061444397 1,0071685129 1,0081992586 1,0092375589 1,0102525317 1.0113484039 1,0 res a n" a CE ” 1,0112951529 1,0123288706 1,0143541132 1,0164426446 1,0185733686 1,0207251888 102169561776 1,0227504314 a+ nl a (125744) 1,0217703988 1,02281560858 1,0260578929 1,0314119279 a+nr 1,0369922358 1,0425509980 (a"— m) LE mi (n° —m"7) (2° —m"7) 1 + 0’ 0,9995958310 0,9997305540 0,9998652774 1,0000000000 1 —— ol"! 1,0000269446 1,0000538892 1,0000808338 1,0001077784 1,0001347230 1,0001616676 1,0001886122- 1,0002155568 1,0002425014 1,0002694460 1,0002963906 : 1,0003233352 ENT 1,0002963906 1,0003253352 1,0003772244 1,0004311156 1.0004850028 1,0005358920 1.0005658366 1,0005927812 1 1,0005658366 1,0005927812 1,0006736150 1,0008083380 1 + 07 1,0009430610 1,0010777840 Volumes 0,9851728466 0,9899009257 0,9949188825 1,0000000000 Volumes 1,0010719455 1,0021021461 1,0031574822 1,0042463164 1,0053184860 1,0063071006 1,0073584772 1,0084165828 1,0094823005 1,0105547483 1,0116481580 1,0127207190 Volumes 1,0115948914 1,0126561921 | 1,0147367523 1.0168808468 101906735795 1.0212752495 1,0222737303 1,02353566986 Volumes 1,0223485539 1,0234219147 1,0267490609 1,0322456572 Volumes 1,0379701827 1.0436746428 Sur la dilatation de l'alcool absolu. 5or ml pr | 27m RARE ET (nm) 1 + do! Volumes 45 | 98,00 67,00 | 1.0483896502 1,0012125070 | 1,0496608299 50 |[166,60| 135,60 1.0543677528 1,0013472300 | 1,0557882086 a nVll à : PT gra nm! A+ Er (rm) 1 + Of 71 Volumes 55 | 99,20 67,10 1,0603340057 1,0014819530 | 1,0619053708 60 1169,75] 138,25 1,0665514437 1,0016166760 | 1,0682757181 pan | gun ml A PIII m1) 1 + ge Nolames 65 | 92,25 69,25 1,0727276759 1,0017513990 | 1,0746064501 10 |166,00| 140,00 1,0791376894 1,0018861220 | 1,0811728862 La table contient quatre fois des volumes d'alcool qui conviennent aux mê- mes températures , deux fois avant, et deux fois après l'enlèvement d’une quan- tité convenable du fluide, et il faut les comparer ensemble, pour trouver le degré d’exactitude auquel on peut parvenir par cette méthode. Prentière comparaison. 1/1 11e V — 1,0116481580 DE D 08 A D PV — 1,011594891% Différence —- 0,0000532666 Deuxième comparaison, Tr =N12 6 V7 — 1,0127207190 QUE 349, PV — 1,0126561921 ——— Différence —- 0,0000645279 Les deux différences sont positives, ce qui semble prouver que l'erreur causée par l'enlèvement d'une certaine quantité du fluide, se répète dans toutes les ob- servations consécutives. S1 nous supposions que la première différence est égale à cette erreur, alors l'erreur de l'observation serait égale à la différence de ces 0,0000112613. Ce dernier nombre est petit ; deux différences , savoir mais si l'erreur causée par l'enlèvement d'une partie du fluide était vraiment = 0,0000532666 , signe se répétait sept fois, leur somme serait’trop grande pour être compatible et si la même erreur, de la même grandeur et du même avec une exactitude suffisante, Cependant nous verrons qu'il n’en est pas ainsi; car les deux autres comparaisons donnent un résultat différent. Nous avons : 65* 5o2 MUNCKE Troisième comparaison. 1 4 — 21°C. PV — 1,0222731303 OÙ = MA PV” — 1,0223485539 Différence — 0,0000748236. Quatrième comparaison, 1 {1 — 29°C. PV — 1,0233566986 D = a à PV — 1,0234219147 Différence — 0,0000652161 Ici les deux différences sont négatives, ce qui prouve qu'une erreur causée par l'enlèvement d'une certaine quantité du fluide se répète vraiment dans toutes les observations consécutives. La différence des deux différences, qui selon la suppo- sition mentionnée, devait être regardée comme erreur d'observation, savoir 0,0000096075, est presque égale à la première, mais ainsi l'erreur causée par l'enlèvement d'une partie du fluide serait plus grande que la première de 0,0000119495. Cependant, si nous considérons que les deux erreurs sont de signes opposés, il faut supposer qu'elles s'évanouissent par leur combinaison, et ainsi l'addition de 0,0000532666 “+ 0,0000645279 — 0,0000748236 — 0,0000652161 produit — 0,0000222452, qui ne surpasse pas les erreurs d'observation ordinaires. Pour former les équations de condition, nous employâmes trente valeurs de celles qui sont contenues dans la table, et nous primes entre ces trente va- leurs les moyennes arithmétiques de celles qui sont doubles, en omettant les deux nombres trouvés pour 21°C. entre lesquels la différence est trop grande. Par un calcul semblable à celui que j'ai exposé en détail dans mon premier mémoire, nous trouvâmes l'équation suivante : AV = 0,0010151148848 / — 0,00000308840829 f° — 0,0000000192458568 /° Les différences entre les valeurs calculées et les valeurs observées sont présentées dans la table suivante : Î Sur la dilatation de l'alcool absolu. Dilatation de l'alcool pur. calculés —15° 0,9855351233 —10 — 5 60 65 © D 1 Où À O1 D R © 10,9901769378 0.9950040415 1,0000000000 1,0010181840 11,0020424254 11,0030726206 11,0041086423 11,0051503788 1,0061977149 1,0072505348 11,0083087233 100935721648 11:0104407438 1,0115143449 1,0125928525 11,0147641257 1,0169536396 11,0191604703 1,0213836941 1,0236223871 1.0270074107 1,0327133758 1,0384871550 1,0443143138 NORES observés 0,9899009257 0,9949188825 1,0000000000 1,0010719455 1,0021021461 1,0031574822 Différences 0,9851728466|+0,0003602767 —-0,00027601 21 +-0,0000851590 0,0000000000 — 0,0000537615 —0,0000%97167 —0,0000848616 1,0042463164|—0,0001376741 1,0053184860|—0,0001681072 1,0063071006|—0,0001093857 1,0073584772—0,0001079424 1,0084165828 —0,0001078595 1,0094823005 —0,0001101357 1,0105547483 1,0116215247 1,0126884555 1,0147367523 1,0168808468 1,0190675795 1.0212752495 1,0233893066 —0,0001140045 —0,0001071198 —0,0000956030 + 0,0000275734 —L0,0000727928 —0,0000930908 —0,0001084446 —-0,0002350805 1,0267490609/|+0,0002583498 1,0322456572|+0,0004677186 1,03179701827 —0,0005169723 1,0436746428|+ 0.0006396710 11,0501804179|1,0496608299 L0,0005195880 1,0560710328|1,0557882086|+0,0002828242 11,0619717243|1,0619053708.-+-0,0000663535 1,0678680578/1,0682757181 1,0737455991 11,0746064501 —0,0004076603 —0,0008608510 10 1,0796899136 1,0811728862|—0,0014829726 503 504, NUNCKE Les différences de trente valeurs comparées sont alternativement positives et négatives, d'un nombre égal, et la particularité que les différences positives et négatives ne changent qu'à deux reprises seulement , prouve peut-être qu'une erreur, causée par quelque cause inconnue, se répète dans toutes les observa- tions consécutives Jusqu'à ce qu'elle s'évanouisse, C'est ainsi que les valeurs trou- vées pour les températures au - dessous de zéro du thermomètre, malgré toutes nos précautions , sont trop petites, et celles pour les températures les plus hau- tes trop grandes; de sorte que ce qui est en plus dans les ordonnées de la courbe pour celles ci, et ce qui est en moins pour celles là, doit être compensé par les valeurs intermédiaires. Maintenant c'est une chose bien remarquable que les différences pour les plus hautes températures, et même celles qui surpas- sent le point d'ébullition, sont négatives pour quelques fluides dont le point d'ébullition est à une basse température, pour l'éther sulfurique et la carbure de soufre ; ce qui prouve, sans doute, que la dilatation de ces fluides par la chaleur auprès et même au-dessus de leur point d'ébullition ne devient nulle- ment plus grande, ainsi qu'on l'a supposé jusqu'a présent. Enfin les quinze dif- férences positives donnent la somme — 0,0040077075 et les quinze négatives la somme presqu'égale à 0,0040077156, ainsi leur somme n'est pas plus grande que — 0,0000000083. Pour faire les recherches sur la dilatation de l'alcool absolu aussi complètes que les autres, contenues dans le premier mémoire, ensuite pour avoir une règle certaine de construction des échelles des thermomètres à alcool pur, j'ai fait calculer les volumes de ce fluide, dont l'unité est prise au terme de la con- gélation de l'eau, pour tous les degrés du thermomètre centésimal de — 100° jusqu'à + 70° par un calculateur très habile, Mr. Fr. Hofmeister. Ces valeurs sont contenues dans la table suivante, Sur la dilatation de l'alcool absolu. Volumes de l'alcool pur. Volume 0,9486184512 0,9484475516 0,9482938609 0.9481518636 0,9480392442 0,9419378872 0,9478536772 0,9477864986 0,9477362761 0,9477027740 0,9476859971 0,9476851897 0,9477020364 0,9477546218 0,9477854303 0,9478483464 0,9479292548 0,9480260399 0,9481385863 0,9482667785 0,9484105009 0,9485696382 0.9487440748 0,9489336953 0,9491383842 0,9493580261 0,9495925053 0.9498417066 0,9501055144 0,9503858132 0,9506764875 0,9509834219 0,9513045010 0,9516396091 0,9519886309 0,9523514509 0,9527279536 0,9531180235 Fe — 62 0,9535215451 | 24° 0,9539584030! 61 60 59 58 51 56 59 54 53 52 51 50 49 48 47 46 45 44 43 42 41 40 39 38 37 56 35 34 33 Volume 0,9543684818 0,9548116658 0,9552678397 0,9557368880 0,9562186952 0,9567131458 0,9572201 243 0,9577395154 0,9582712054| 0,9588150729| 0,9593710085| 0,9599388947 0,9605186160| 0,9611100569 0,9617131019 0,9625276356 0,9629535425 0,9635907072 0,9642590141 0,9648983477 0,9655685927 0,9662496334 0,9669413546 0,9676436405 0,9683563759 0,9690794452 0,9698127330 0,9705561237 (0,9713095020 0,9720727522 0,9728457590 0,9736284069 0,9744205803 0,9752221639 0,9760350421 0.9768530995 t 23 22 21 20 19 18 17 16 Volume 0,9776822206 0,9785202899 0,9795671920 0,9802228115 0,9810870324 0,9819597399 0,9828408181 0,9837501518 0,9846276253 0,9855331233 0,3864465302 0,9873677306 0,9882966090 0,9892330499 0,9901769378 0,9911281573 | 0,9920865929 0,9930521291 0,9940246504 0,9950040415 0,9959901867 0,9969829706 0,9979822778 0,9989879927 1,0000000000 1,0010181840 1,0020424294 1,0050726206 11,0041086423 1,0051503788 1,0061977149 1,0072505348 1,0083087233 1,0093721648 1,0104407438 1,0115143449 1,0125928525 1,0136761513 505 l MUNCKE Volume t + 1411, 0147641257 <= 33° 0361704294 52° 15 |1,0158566603 34 16 |11,0169536396! 35 17 11,0180549481 36 18 11,0191604703 37 19 |11,0202700908 38 20 11,0215836941 39 21 |1,0225011647 40 22 11,0236223871 41 23 11,0247472459 42 24 1,0258756256 43 25 |1,0270074107 44 26 11,0281424858 45 27 11,02928073553 46 28 |11,0304220438 47 29 11,0315662958 48 30 |11,03271353 158 49 31 11.0338631684 50 32 51 1,0350155581 Volume 1,0373276669 1,0384871550 1,0396487783 1,0408124213 1,0419779685 1,0431453045 1,0443143138 1,0454848809 1,0466568903 1,0478302266 1,0490047743 1,0501804179 1,0513570419 1,0525345309 1,0537127693 1,0548916418 1,0560710328 1,0572508269 1 Volume 1,0584309085 1,0596111623 1,0607914727 1,0619717243 1,0631518015 1,0643515890 1,0655109711 1,0666898326 1,0678680578 1,0690455313 1,0702221377 1,0713977614 1,0725722870 1,0737455991 1,0749175820 1,0760881 204 1,0772570988 1,0784244017 1,0796899136 Le but principal de nos expériences fut de trouver le terme de Ja plus grande densité de l'alcool absolu, pour en faire dériver par approximation la température de sa congélation. L'équation différentielle A — 6 donne 0 — 0,00101511488 + 0,000006176816 / — 0,00000005773757 fr, et par À 1,01511488 — — 0,006176816 / + 0,00005773757 F: dont la racine — — 89,5 est celle qui sapproche le plus du terme cherché: ce qu'on peut voir aussi en regardant les volumes calculés dans la table précé- dente , car on à pour ŸZ — 89, pour / = — 90, 9 — 0,9476857897 0,9476859971 le dernier nombre un peu plus grand que le premier. Il s'en suit aussi que la courbe qui représente la loi de la dilatation de l'alcool pur , a son point de conversion UE Sur la dilatation de l'alcool absolu. 5o7 situé entre les abscisses de — 89° et — 90°, et que ce point est un peu plus proche de la dernière. Ces recherches, dont j'ai déjà donné un aperçu rapide dans le Tome XVII des Annales de physique et de chimie de Mr. Poggendorff, offrent un résultat très intéressant: savoir, quil n’est pas possible que le point de la congélation de l'alcool pur soit à une température plus élevée que de — 89,5, où le terme de sa plus grande densité est trouvé, mais on ne peut pas savoir avec la même certitude, à quelle température plus basse sa solidification commence. Cependant, par analogie avec les autres fluides, principalement avec l'eau, on peut con- clure, avec assez de vraisemblance , que ce terme ne se trouve pas à plusieurs de- grés au-dessous de — 90° C.; ainsi on le peut mettre par approximation à — 92° C Par là, nous avons les températures suivantes de la solidification de l'alcool selon qu'il est plus ou moins pur: 1. Un bon cognac fut solidifié, ou perdit sa fluidité, selon les observa- tions du capitaine Parry à l'île de Melville, par un froid naturel de — 48°,5C. A 2. L'alcool d’une pesanteur spécifique de 0,801 trouvée à 20° C. est à son maximum de densité à une température de — 56°,6 C. selon nos premières expériences exposées dans le mémoire déjà cité, et par consé- quént on peut supposer par approximation son terme de solidification . _. — 58° C. 3. L'alcool presque pur, d'une pesanteur spécifique de 0,798 gela selon les observations de Mr. Hutton à . . ee. . . . . — 79 C. 4. L'alcool pur ou l'alcool absolu, d’une pesanteur spécifique de 0,791 à e . . . . . e e e e ° e e ° e est à son maximum de densité à une température au-dessous de — 89°,4...C. ; ainsi on peut par approximation mettre le terme de sa solidification A » 0 ° . . 0 . ° - e 0 0 e . e . 0 . ° ° ur 92° 4 Men. di: Sau. eirans. T II. 66 5o8 MUNCKE 12. Carbure de soufre. La carbure de soufre me semblait être un fluide très propre pour compléter la série de nos expériences, comme J'ai déjà dit dans mon premier mémoire p. 106. Nous résolümes donc d'examiner la loi de sa dilatation par la chaleur. Mr. L. Gmelin eut la bonté de nous fournir de ce fluide dans un état pur; j'en ai cherché la pesanteur spécifique, mais il m'est impossible de trouver main- tenant la feuille sur laquelle j'avais écrit le résultat de cette expérience. Nous nous servimes de l'appareil B, et le grand froid pendant les derniers jours de Janvier 1850, nous permit de mesurer les condensations de ce fluide jusqu'à plusieurs degrés au-dessous de zéro. Pour cela, nous employämes le pro- cédé que j'ai décrit plus haut: savoir, un verre assez grand, rempli d'alcool or- dinaire, fut mis dans un mélange de neige et d'acide sulfurique étendu d'eau. Ce mélange avait déjà été refroidi dans un plus grand vaisseau rempli de neige et de sel commun. De cette manière il nous fut possible de refroidir notre ap- pareil jusqu'à 30 degrés C. au-dessous de zéro; mais pour être tout-à-fait sûrs d'être parvenus à une température stationnaire et seulement très peu variable à volonté au-dessus et au-dessous du point cherché, nous ne commençämes les observations qu'à — 25° C., puis à — 22°,5 et enfin à — 20° C., qui est le premier résultat, dont nous avons fait usage pour le calcul. La manière de faire les expériences, dont je vais parler, est un peu différente de celle que nous avions employée précédemment ,. car la plupart de nos observations furent faites au-dessous de zéro, parce que nous avions trouvé la juste méthode pour les faire avec assez de certitude. D'ailleurs nous avions négligé de recommencer une nouvelle série d'observations du terme de la congélation de l’eau, de sorte que nous ne pouvions pas, en calculant, prendre ce terme pour point de départ, et ainsi 1] fallait changer un peu la manière de calculer les valeurs trouvées, en montant et descendant du point de zéro. Cela fut d'autant plus diffiale, qu'il fallait enlever huit fois une quantité du fluide: deux fois pour les degrés au- Sur la dilataïion de la carbure de soufre. 50g dessous et six fois pour ceux au-dessus de zéro, à cause de la grande dilatation de ce fluide par la chaleur. Pour l'appareil nommé B, dont nous avons aussi fait usage pour la carbure de soufre, nous avons : a — 11955,9846153857.:.« Comme cette valeur est déterminée à 0° GC. de température et 0 = 23,45 di- visions marquées sur le tuyau de verre de cet appareil, et en mesurant la dila- tation de la carbure de soufre 9’ fut trouvé — 92,5 il y a 92,5 — 23,45 — 69,05 et ainsi a = 12025,0346153857::-"-.. Alors, comme j'ai expliqué déjà plus haut Z 0,00008315984377463-eoc1e Pour trouver les valeurs de 1 + 45, il fallait commencer de 4 — 0° et calculer selon la méthode employée pour tous les fluides, en nommant AN 14 1 an ,, FU à à 2 indien Er — m) = 4”, etc. De ce même terme, savoir 4 — 0°, il fallait partir pour chercher les valeurs de 1 — 47, qui (1 appartiennent aux degrés au dessous de zéro, en désignant 1 — = — 4 et an A EE idsT 1 2 a(a+-m) (2, — m) = À,, ec. De cette manière nous avons trouvé les valeurs suivantes : 66 * D EP PSP SR ET PP PE PRES SES PE IN RER IE SRE III PEPPREAE TES SEC TENE ERNST NTI. 1 — Ô | w — 20° —19 0,, 74,50 87,00 100,25 1113,00 126,75 159,25 152,50 165,60 0, 40.50 53,00 65,00 76,75 103,75 151,00 144,60 157,00 6, 39,75 65,50 92,5 Q' 139,25 175,15 g” 40.00 94,75 161,25 174,75 44 40,50 95,75 164,00 178,50 g77 88,00 158,00 66,75 81,25 4 —52,50 2,25 68,75 82,25 144 2520 3,25 71.50 86,00 nm" — 450 65.50 MUNCKE Carbure de soufre. di 0,9994611080 0,9994880526 0,9995149972 0,9995419418 0,9995688864 0,9995958510 .[0,9996227756 0,9996497202 1 — Ÿ, 0,9996497202 0.9996766648 0,9997036994 0,9997305 540 0.9997844432 0,9998385324 0.9998652770 0,9998922216 10 — 02 0,9998922216 0,9999461108 1;0000000000 1 + 0’ 1,0001547250 1,0001616676 1 + 0” 1,0001616676 1,0002694460 1,0001041690 1,0004311136 1 + of” 1,0004311156 1,0005388920 1,0006756150 1,000 7005596 m")| 1 a ) hd atn,, né, A, Tu a(afm,) (,—m, . —103,00 0,9786535622 — 90,50 0.9796723958 — 7725 0,9807523593 — 64,50 0.9817915695 — 50,75 0 9829122865 L5En 7e 0,9859311200 — 25,00 0,9850110835 — 1250] 0,9860299174 an, mn TON dre (2, m) —142,50 0,9560193339 — 130,00 0 9870487506 — 118,00 0,9850369906 —106 25 0,9891046423 — 79,25 0,9912251524 — 52.00 0,99347235107 — 58,40 0,9945925161 —_— 26,00 0,9956594975 es a 0.9856593182 0,9977546842 1:0000000000 rt 1 + - 1,0055509195 1.0067567375 11 } À an > , TL —- are à 72 —m ) 135.00 1.0066439522 67,15 101124750135 154,25 1,0168585857 147,75 1,0179756562 LES 147 + Lt, (2*—m") a(a—rm” 13,50 1,0179863977 68,75 1,0226839327 137,00 1,028486 7699 151,50 1,0297196072 IF ut | A1 a+nr 124 nm" |A Les 5 (27 — 70,00 1,0545111092 140,00 1,0405354483 1,0000083580 1,0009430610 Volume 10,978126173724 10,979170855099 10.98027669 1742 10,981541851909 10 982488539623 10.985533445557 0,984639513346 0,985684530735 . Volume 10.985675951286 0,986729603027 0,987744145 739 0,988838132056 0,991014516422 0,993311698499 0,9944583216835 0,995512191871 Volume 0,995512012650 0.997700916016 1,000000000000 Volume 1.0056863590408 1.0069 9497252 Volume 1,006806693945 1.011519777869 1.017249558424 1.018412518458 Volume 1,018425265540 1.023255948897 1.029179574110 1,050440987177 Volume 1,035347543815 1,041516736754 Sur la dilatation de la carbure de soufre. 511 —+- # Lu0f n° | nm" |AT+- = PE 7 (-m7)) 1 + 0 Volume 40 |117,00| 24,50 71,25 1 RTE 1,0010777840 1,047852971147 45 |187,50| 95,00 141,75 1 10A26 20082 1 0012125070 1,054125643082 I 1 VI vi r | 4r A CL 24 ne à n nm | A+ —— re) (n7—m)) 1 + 07" | Volume 50 |106,00| 13.50 72,00 1,0591838168 1,0013472300 1,060610781049 55 |180.,25| 87,75 146,25 1 106571653587 1,0014819530 1,067295880531 per Per | DA ft ge Te, avi nr CEE m)| 4 + dx | Volume a(a+m 1,0016166760 1.074085565412 60 |10750|/ 15.00 74.50 1,0723519198 65 |185.00| 90,50 150,00 1,0790763664 1,0017513990 1,080966259678 Comme pour l'alcool lavtable précédente donne les moyens de s'assurer de l'exactitude des résultats des observations avant et après les enlèvements d'une quantité convenable du fluide, c'est-à-dire qu'il y a quatre fois deux valeurs correspondantes , deux fois au-dessus et deux fois au-dessous de zéro, les pre- mières sont : Ê | Première comparaison. ture A6 PV — 1,018412518458 Fr PV” — 1,018425265540 Différence — +- 0,000012747082 Seconde comparaison. ANPETEr PV — 1,006919497252 2) # SG PV —= 1,006506693945 Différence = — 0,000114803307 Les différences sont de signes opposés, ce qui prouve bien que la méthode n’est pas soumise à une erreur constante; mais il faut avouer que la dernière différence est plus grande qu’à l'ordinaire, et ainsi il s'ensuit, qu'une des ob- servations pour 6° n’est pas aussi exacte qu'on le désire. Maintenant il est im- possible de trouver la cause de l'erreur, qui d'ailleurs ne peut influer que très peu sur le résultat entier, et ainsi il faut prendre la moyenne des deux valeurs, dont on ne peut pas distinguer la plus juste. Les résultats correspondans au- dessous de zéro sont les suivans : 512 ATUNCKE Troisième comparaison, 1)l 4 om P — 0,9955121918171 2) rer dE à PV — 0.,995512012630 Üitiérence Z — 0,000000179241 Quatrième comparaison. 1) Se ; P — 0,985684530735 ONE lex V7 — 0,985613951286 Diflérence = — 0,000010579449 Les différences sont toutes deux négatives, mais en même temps très pclites, principalement la première, qui ne surpasse pas de beaucoup l'unité du ‘me ordre des décimales. Pour former les équations de condition, nous avons employé toutes les valeurs conienues dans la table, en prenant les moyennes arithmétiques de celles qui sont doubles. Ainsi, en calculant, nous avons trouvé l'expression analytique pour la dilatation de la carbure de soufre par la chaleur, ou pour l'accroissement de son volume, le volume de ce fluide à 0° du thermomètre centésimal pris pour l'unité : : AV = 0,001125690638968 4 + 0,000001715049347 { * — 0,00000000121166076569 4 *. Je fus extrêmement surpris de voir que cette équation ne contenait aucun terme négatif, et s'écartait par là de toutes les précédentes. Maintenant si l'on fait la com- paraison de celle-ci avec celles qui ont été trouvées pour les autres fluides que nous avons examinés, on découvre la plus grande ressemblance entre la courbe de la dilatation de l'huile grasse et de la carbure de soufre, et 1l est même très vrai- semblable que toutes deux eussent reçu la même forme, si nous avions voulu chercher un quatrième terme pour celle de la carbure de soufre, ce qui ne fut pas nécessaire pour ce fluide, dont le point d'ébullition est très bas. Une chose surprenante, c’est la ressemblance de la loi de dilatation de ces deux fluides, dont une partie constituante (le carbone) est la même. Les valeurs trouvées par l'observation et par le calcul sont mises ensemble dans la table suivante : Sur la dilatation de la carbure de soufre. É Carbure de soufre. Vol. calculés —20°/0,9781625137 —19 18 = —16 —15 Les différences 0,9792226998 0,9802861781 0,9813529555 0,9824230394 0,9834964371 0,9845731559 0,9856532030 0,9867365857 0,987823311 2 0,9889133868 0,9910361767 0,9933073362 0,9944142716 0,9955246007 0,9977554692 1,0000000000 1,0056714808 1,0068161473 1,0114296229 1,0172753350 1,0184550658 1,0232095258 1,0292331040 1,0304486261 1,0353469784 1,0415520577 1,0478492508 1,0542394662 1,0607236129 1,0673025994 1,0739773347 1,0807487273 Vol. observés 0,9781261737 0,9791708551 0,9802766917 0,9813418519 10,9824885396 0,9835334455 0,9846395133 0,9856792410 0,9867296030 10,987744145S 0,9888381320 0,9910145164 0,9933116985 0,9944583217 0,9955121022 0,9977009160 1,0000000000 1,0056863904 1,0068630956 1,0115197778 1,0172495584 1,0184188920 1,0232350489 1,0291795741 1,0304409871 1,0353475438 1,0415167367 1,0478529711 1,0541256451 1,0606107810 1,0672958805 1,0740855654 1,0809662597 Différences —+-0,0000363400 —+-0,0000518447 —+-0,0000094864 +-0,0000111036 —0,0000655002 —0,0000370085 —0,0000663574 —0,0000260380 —+-0,0000069827 +-0,0000791654 +-0,0000752548 +-0,0000216603 —0,0000043623 —0,0000440501 —+-0,0000124985 —-0,0000545532 —0,0000000000 —0,0000149096 —0,0000469483 —0,0000901549 +-0,0000257766 —-0,0000361738 —0,0000255231 +-0,00005355299 —-0,0000076390 —0,0000003654 :+-0,0000353210 :—0,0000037203 +-0,0001138231 —-0,0001128319 —-0,0000067189 —0,0001082307 —0,0002175324 513 changent de signes, ce qui prouve la justesse du calcul ; d’ailleurs elles ne sont pas plus grandes que les erreurs ordinaires de l'observa- J14 lion. Il y a 18 cilférences positives et 14 négatives ; la somme des premières 0,0007507058 et celle des dernières 0,0007507000, par l'addition on obtient + 0,0000000038, et ainsi les différences s'évanouissent presqu'en- MUNCKE est = tièrement, Alors, comme la formule est d'une exactitude suffisante, j'ai calculé la dilatation de ce fluide pour tous les degrés du thermomètre centésimal depuis — 50° jusqu'a + 70° C. l'unité étant prise à 0° C. Les valeurs sont conte- nues dans la table suivante. Volumes de la carbure de soufre. {' |! Volume t | t —50° 0,9478516338 —24° 0,9759545450 + 2°11,0022582511 | 49 0,9488164414 23 0,9750016541| 5 |1.0033825400 k 48 0,9497835250 23 |0,9760519880 4 |1,0045302808 à 471 095079552857! 21 0,9771056121| 5 11,0056714808 | 46 0,9517293368 20 0,9781625136 6 11,0068161473 45 0,9527064835 19 10,9792226998 71 11,0079642874 j 44 0,9536867533) 18 10,9802861780 8 1,0091159086 43 0,9546700932 17 10,9813529555 9 [1,0102710180 à 42 .0,9556565706 16 |0.9824230394 10 |1,0114296229 À 41 0,9566461728 145 10,9854964371 11 11,0125917307 40 10,9576389071 14 10,9845731559 12 |1,0137573485 | 59 0,9556347806 13 10.9856532030 13 |1,0149264836 À 58 0,9596338007 12 10,9867365856 14 |1.0160991434 H 51 :0,96063559746 11 098782335112) 15 |1,0172753350 | 36 0.9616413097 10 :0,9589133868 16 110184550655 d 55 0,9626498151 9 10,99300068199 17 11,0196383430 | 34 10,9636614922 8 10,9911036176 18 |1,0208251138 33 0,9646763542 7 10,9922037873 19 11,0220155657 À! 32 0,9656944063 6 0,9933073362 20 [1.0232095258 : 31 0,9667146560 5 10,9944142715| 21 FREERS Lis 30 10,9677401104 4 10,9955246006 22 11,0256081797 29 0,9657671767 3 10.99663935308, 23 |1,0268128880 28 0.9697986624 2 10,9977554692 24 |1,0280211937 21 0,9708327746 1 10,9988780231 25 |1.0292331040 26 0,9718701205 0 |1,0000000000 26 |1,0304486261 25 .0,9729107076 1 .1:0011284068, 27 11.0316677673 Volume Volume Volume Volume Volume | i __280/1,0328905349 430 1,0516721592 58° 1,07129589926 || 29 |1,0341169362| 44 |1,0529539377| 59 1,0726546841 30 11.0353469784, 45 [1,0542594662| 60 1.0739113341 51 |1.0365806688 46 |11,0555287520| 61 |1,0753238515 |} 32 |[1,0318180146) 47 |1,0568218022| 62 |1,0766742419 || 53 |1.0590590252 48 [1,0581186243| 63 |1,0780285132 || 34 |1.0403037018| 49 1,0594192254| 64 |1,0193866726 35 |1.0415520577| 50 |1,0607236129| 65 |1,0807487273 56 1,0428040982 51 |[1,0620317939| 66 |[1,0821146841 |} 31 1,0440598304| 52 |1,0633437758| 67 |1,0834845520 || 38 [1,0455192617| 53 |1,0646595659| 68 |1,0845583565 || 39 |1,0465823994| 54 |1,0659791713| 69 |1,0862360454 40 11.0418492508| 55 |1,0675025994| 70 |1,0876176861 || 41 104911982530! 56 |1,0686298575 42 |1,0503941234| 57 |1,0699609528| En faisant les expériences avec des fluides dont le point d’ébullition est plus bas que celui de l'eau pure, nous avons observé le phénomène singulier ; que ces fluides, contenus dans des thermomètres avec des tuyaux étroits, peuvent être chauffés à plusieurs degrés au-dessus de leur point d'ébullition sans bouillir. Cette chose n’est pas tout-à-fait neuve, mais je doute que d’autres physiciens aient déjà fait un aussi grand nombre d'observations, et les aient poussées jusqu'a de si hautes températures que nous. Aïnsi, nous avons continué de chauffer l'éther sulfurique jusqu'à 42° C., et une fois même jusqu'à presque 50° C.; le pétrole rectifié jusqu'à 100° C. et la carbure de soufre jusqu'a 65° C., quoique les points d'ébullition de ces trois fluides soient, pour le premier — 35°,5, pour le second — 85°,5, et pour le troisième — 46°,6. La cause de ce phénomène surprenant, selon moi, nest pas autre, que l'adhésion aux parois du tuyau d'une colonne de fluide très longue et extrêmement mince (dont la masse est très petite en proportion de la surface) et la difficulté de l'évaporation à sa partie supérieure dans un espace si étroit, ainsi que je l'ai dit déjà dans mon premier mémoire p. 342. Mém, des Sav.etrang. T. II. 67 516 MUNCKE Qu'il me soit permis de faire observer en passant, que je n'ai pas oublié la recherche du point de la plus grande densité de la carbure de soufre, ce qui fut le but principal de nos expériences sur la dilatation de l'alcool pur. Selon le résultat du calcul, la carbure de soufre n'a pas un maximum de densité, et ainsi n'est pas soumis à une augmentation de volume en devenant solide, de même que l'huile grasse, dont la dilatation à la plus grande ressemblance avec celle de la carbure de soufre, L'équation différentielle FA" 27 2 0 — 0.112569 + 0,0005430098 4 — 0,000000363498 /° n'a que des racines impossibles pour toutes les valeurs de — 7, et c'est pour cela qu'on ne peut pas, de la manière employée pour l'alcool pur, trouver par approximation le point de congélation de ce fluide. Les recherches que jusqu'ici j'ai eu l'honneur de faire connaître, sont d'une grande importance pour la thermométrie, On sait bien que les thermomètres à mercure sont d'une exactitude suffisante pour les températures entre environ — 25° C et + 100° €,, et les recherches excellentes de MM. Dylong et Petit, dont j'ai parlé plus haut, ont donné aux physiciens un instrument aussi utile que commode pour mesurer les degrés de la chaleur jusqu'au point d'é- bulliton du mercure. C’est ainsi que la thermoméüirie pour la mesure des tem- pératures entre — 25° et +- 350° C. peut être considérée comme parfaite. Mais il n'existe pas un instrument même passablement exact pour mesurer les degrés de froid, qui s’observent ordinairement tous les hivers dans des régions boréales bien cultivées et assez peuplées, où l'industrie et même les sciences commencent à fleurir, ni à plus forte raison dans celles, où par un rare amour des sciences, quelques voyageurs célèbres ont fait un triste séjour, On se sert bien des thermomètres à alcool, mais sans parler de tous les autres exemples, il est bien sûr, qu'aucun physicien n’a lu sans un profond regret les plaintes du capitaine Parry sur l'inexactitude des thermomètres à alcool dont il se ser- Sur la dilatation de la carbure de soufre. 517 vait pour ses observations météorologiques à Port Bowen. Ces thermomètres pré- seniaient une différence qui n'était pas moindre que de 17° F, et même ceux dont le capitaine Franklin se servait, faisaient voir une différence de 8° F, dans un froid beaucoup moindre que celui qui a été mesuré par son compatriote, Ainsi, comme M. Parry se servait de dix thermomètres faits par les artistes anglais les plus célèbres, que doit-on penser de ceux qui sont faits par des mé- caniciens ordinaires ? Cependant, d'après nos recherches , il est tout clair que l'alcool n'est pas un fluide absolument convenable pour la construction des thermomètres , et on s’en sert seulement par une coutume usitée depuis long-temps. Les artistes, qui font les thermomètres, ne peuvent pas eux-mêmes exécuter la rectification difficile de l'alcool pur, et d’ailleurs ce fluide, conservé plusieurs jours dans un verre, même assez bien fermé, ou exposé peu de temps à l'air atmosphérique, attire une quantité de vapeurs aqueuses, se mêle avec un peu d’eau, et perd son ex- pansion régulière par la chaleur. C’est à cause de cela, que Parry a trouvé les thermomètres à alcool coloré moins sûrs que ceux à alcool non coloré, et je suppose qu’un froid intense cause une séparation de l'alcool pur et de l’eau qu'il contient, qu'ainsi la substance perd une grande partie de sa fluidité, ce que nous avons observé pour l'alcoul commun déjà à — 25° jusqu'à — 30° C. Ainsi le pétrole rectifié est beaucoup plus convenable pour la fabrication des thermomètres , comme je l'ai dit dans mon premier mémoire p. 354; mais le meilleur fluide pour cet objet, c'est sans doute la carbure de soufre, La rectifica- tion du pétrole et la fabrication de la carbure de soufre peuvent être exécutées par tout chimiste d’une habileté ordinaire, et ces deux fluides, s'ils sont bien faits et convenablement conservés, n'éprouvent aucune altération. Le point de congélation du pétrole est selon mes recherches au-dessous de — 71° C. et ce- Ini du carbure de soufre peut-être encore plus bas; du moins pérsonne ne pou« vait jusqu'à présent faire geler ni l'un ni l'autre par le froid artificiel le plus, intense. 67* 518 MUNCRKE Alors, quand on veut comparer ces trois fluides, pour juger lequel est le plus propre à la construction des thermomètres, il faut distinguer : 1. à l'égard de la pureté, la carbure de soufre a la préférence, parce que bien fabriquée, elle est toujours de la même qualité; le pétrole a le second rang, parce qu'il peut être plus ou moins rectifié; l'alcool a le dernier rang, parce qu'il est extrêmement difficile de le faire absolument pur et quil change de qualité par l'influence de l'humidité atmosphérique. * 2. Si l'on considère la grandeur de la dilatation, ou l'augmentation absolue de volume par la chaleur, la carbure de soufre a le premier rang, l'alcool le second et le pétrole rectifié le troisième ; car la comparaison pour 50° C. donne les rapports 60723 : 56071 : 52652. Il est bien sûr, à la vérité, que cette qualité n'est presque d'aucune importance, car la dilatation du pétrole est plus grande que celle du mercure, et ainsi suffisante pour la construction des ther- momètres ; cependant, pour des tuyaux également larges, la boule peut être d'au- tant plus petite, que la dilatation du fluide contenu est plus grande, et un thermomètre devient d'autant plus sensible , que la boule est plus petite. 3. En ce qui concerne la régularité de la dilatation, la carbure de sonfre a le premier rang, le pétrole le second et l'alcool le troisième, comme on peut le voir en regardant les formules analytiques pour l'augmentation de leur vo- ‘lume. Pour le carbure de soufre AP = 0,0011256 4 —- 0,000001715 À — 0,00000000121166 pour le péirole A7 = 0,00098855 £ —- 0,000002120 r° — 0,00000002676 —- 0,00000000019507 * pour l'alcool pur AFP = 0,00101511 f —- 0,0000030884 # — 0,000000019245 r° Sur la dilatation de la carbure de soufre. 518 Ainsi le premier terme content pour la carbure de soufre presque toute l'aug- mentation de volume. La valeur relative du premier terme et de la somme des autres est représentée par la table suivante : pour 10 degreS centesimaux, premier terme : somme des autres termes : différence : Carbure de soufre = 0,011256 . . . . . . 0,00017271 . . . . . .« 0,0110843 Pétrole .4 Lait 1—=:0,009885.. 08 7 10,00018 725 ... cn 2 + 1,0,009689 Alcool pur . . . . = 0,010151 . . . . . . 0,00028996 . . . . . . 0,009861 pour 100 degres cenlesimaux : Carbure de soufre = 0,112560 . . . . . . 0,018361. . . , . . . . 0,094209 Hétrole css or 0:098855re trs b0015950n:e. 5 me 00.084905 Alcool pur... . — 0,101511 . . . . . . 0,011639. .…. . . . . . 0,089872 Il On voit par-là, que le premier terme est toujours de la plus grande in- fluence sur l'augmentation de volume dans la carbure de soufre, et qu'il sur- passe de plus la somme des autres termes. D'ailleurs, comme les trois termes de la formule pour la dilatation de la carbure de soufre sont positives, on peut, sans beaucoup de peine, trouver un moyen pour obtenir une graduation assez exacte de l'échelle d’un thermomètre rempli de ce fluide. 4, Le point d'ébullition est le plus haut pour le pétrole, et le plus bas pour la carbure de soufre, d'où il résulte que le dernier fluide est le moins convena- ble pour la construction des thermomètres. Cela est vrai; mais comme de, tels thermomètres ne peuvent être destinés qu'à la mesure de températures très bas- ses, je crois que cet argument nest pas de grande importance. D'ailleurs, il ré- sulte de nos expériences, qu'on peut graduer leur échelle jusqu'a 65° C., et peut-être même jusqu'à 70° G.; car en échauffant notre appareil de la forme d'un thermomètre jusqu'à 65° G., nous n'avons observé aucun signe d’une ébul- liion commençante. Il suit de ces recherches, que des thermomètres à pétrole et principalement à carbure de soufre doivent avoir une grande préférence sur les thermomètres 520 MUNCKE usuels à alcool, pour mesurer les degrés d'un froid intense, principalement au- dessous du terme de la congélation du mercure, et je souhaite beaucoup que de tels thermomètres , qui ne sont ni chers ni difficiles à fabriquer , soient faits et employés pour la dite mesure, soit pour la météorolgie, soit pour d’autres recherches scientifiques, dans des régions où cela est possible par l'intensité du froid naturel. On sait bien que par la méthode ordinaire de graduer l'échelle de thermo- mètres à mercure, savoir de chercher les deux points fixes, et de diviser l'es- pace qui existe entre eux, en 100 parles, n'est pas applicable aux thermomè- tres à fluides, dont la ligne de dilatation n'est pas une droite, mais une courbe. Ainsi les degrés au-dessus de zéro deviennent successivement plus grands, et ceux au-dessous de ce terme successivement plus petits, comme les ordonnées de la courbe de leur dilatation. C'est pour cela que j'ai parlé dans mon premier mé- moire p.332 de la grandeur des différences entre les degrés égaux, employés or- dinairement dans les thermomètres à alcool, et les degrés inégaux qui seuls sont jusies. Pour ne pas répéter ici une chose qui est déjà dite dans ce mémoire, et qui n'est nullement inconnue aux physiciens, je veux plutôt communiquer ici les moyens pratiques pour la graduation des thermomètres à alcool pur, à pé- trole et à carbure de soufre. Je suppose premièrement, que les tuyaux de tous ces thermomètres soient d'un calibre absolument exact, ou au moins sans inexactitude appréciable, et deuxièmement que, sur dix degrés consécutifs, la différence entre chacun d'entr- eux soit trop peüte pour qu'on y ait égard; alors la méthode facile que je vais proposer seulement pour la pratique, suffira pour la construction d'échelles ther- mométriques assez justes. Pour cela il faut chercher le terme du zéro de la ma- nière connue, après cela le point de 10° C. en échauffant le thermomètre à gra- duer et ensemble un thermomètre à mercure bien examiné, par le moyen d’une assez grande quantité d’eau, et enfin le point de 10° au-dessous de zéro, en les mettant de la même manière dans un verre rempli d'une assez grande quantité Sur la dilatation de la carbure de soufre. d'alcool ordinaire, refroidi par un mélange frigorifique. On peut savoir à l'ins- tant même, si cette opération a été exécuiée avec une exactitude suffisante, parce que la longueur de l'échelle trouvée pour les 10 degrés au-dessous de zéro, doit être un peu plus petite que celle au-dessus pour le même nombre de degrés. Alors, si l'on prend la longueur de l'échelle du zéro jusqu'a 10° C. pour unité, les longueurs des espaces de dix en dix degrés sont : 1) pour l'alcool pur , depuis 0° jusqu'à 10° — 1,000000 » 10 .... 20 — 1.010830 n 20 .... 30 — 1,022041 y 30 .... 40 — 1,033227 , 40... 50 — 1,045154 J 50 .... 60 = 1.056835 cé 60... .. . 10 == 1,067554 depuis 0° jusquà — 10° = 1 — 0,009721 » — 10 ..,..— 20 = 1 — 0,018707 » — 20 ....— 30 = 1 — 0,026863 mr SOU e Le ein 40 = + -— 0034065 MUR, 6 104, LUS sg 2120640198 2 50 ..,..— 60 —= 1 — 0,045149 1760. . : … snD Lex %l-210/048808 70 ..., — 80 —= 1 — 0,050801 » — 80 . — 90 —= — 0,051518 »y — 90 ....— 100 = 1 — 0,050596 2) pour le pétrole rectifié, depuis 0° jusqu'a 10° — 1,000000 . 10, =. «20 —=.1,010260 3 20... 500 — 1020718 , 30 ....40 = 1,031332 SU ADM, ce SO 1,042 : 50 .... 60 —= 1,053439 60 .... 10 = 1,065170 522 MUNCKE — Sur la dilatation de la carbure de soufre. depuis 0° jusqu'à — 10° — 1 — 0,009549 LOT ll (Me n — 20 ,.,.. — 30 —= 1 — 0,026610 n —— 30 . .'. . —"40 = 1 — 0,033596 an mA sie OMR IÉE —10,0391651, 2 ui 50 er cd PUR 1, 0 040822 3) pour la carbure de soufre, depuis 0° jusqu'à 10° 1,000000 5 10 Hs et20 1,011646 Dao Me80M8 46 1,036007 . AO ere 100 1,048735 , ew5o TES: 0 1,061858 depuis 0° jusqu'à — 10° 1 — 0,010961 nt OML cut .re——2090 i — 0,021590 5 20 .... 30 — 1,023646 INR IR Mes PDT ES. C7 0 — 0,031895 NOUS sut AD 1 — 0,041882 7 AU de del ON) 1 — 0,060936 Il n'est pas impossible, ni même très difficile, de mesurer ces différences pour des échelles thermométriques assez longues par un micromètre ou un no- nius un peu fin, et de construire par ce moyen des thermomètres exactes et justes pour les températures les plus basses, VERZEICHNISS DER IM JAHRE 1832, 1M ÔSTLICHEN THEILE DES ALTAIT - GEBIRGES GESAMMELTEN PFLANZEN. SUPPLEMENT ZUR FLORA ALTAICA VON  L.:1v. BUNGE. (Gelesen den 6. Februar 1855.) jetant gl oh In Auftrage der Kaïserlichen Akademie der Wissenschafien besuchte ich im Sommer des Jahres 1832, nach eigner WVahl, den ôstlichen Theil des Alaisebirges, und namentlich das Gebirge am rechten Ufer des Flusses Tschuja zum zweitenmal, indem mir wohl bewust war, dass diese an eigenthüimlichen Pflanzenformen so überreiche Gegend bei meinem ersten Besuche bei Weitem nicht erschôpft war, eben so wenig wie sie es auch jetzt nicht ist. Obgleich ich die Reise dorthin erst in der Mitte des Juni antreten konnte, so dass ich erst am 2ten Jul an der Tschuja selbst ankam, und das, in jenem Sommer, schon in den letzten Tagen des Juli, hôchst nngünstige Wetter alles weitere Botanisiren im Hochgebirge unmäglich machte, und mich zur Rückreise zwang, — so selang es mir dennoch, nicht nur weiter vorzudringen, als auf meiner ersten Reise, sondern auch viele hôhere Alpen zu besteigen, die ich früher nicht betreten hatte, und die meisten bis zur Spitze zu erklimmen, was mir damals nur bei wenigen gelang. Aus dem von der Akademie bekannt gemachten kurzen Bericht, den ich - gleich nach meiner Rüeckkehr, von Barnaul aus, abstattete, hat man geschen, dass ich nicht nur die Quellen der Tschuja erreichte, sondern auch noch über die Grenze, an den Quellen des Baschkaus und Tschulyschman vorüber, bis zur Spitze des hohen Aliyn-tu vordrang. So belehrend jedoch für mich in geographischer Hinsicht dicser weitcre Ausflug auch seyn mochte, so befriedigte Hem des Sav. etrans. T. II. 68 524 BUNGE mich doch die Ausbeute an Pflanzen auf diesen wilden und hohen Alpen nicht und das nähere, obgleich weit niedrigere Gebirge am rechten Tschujaufer in deren mitilerem Laufe, blieb nach wie vor die reichste Fundgrube botanischer Schätze. Hier hatte ich das Glück, noch eine bedeutende Anzahl theils ganz unbekannter, theils wenigstens für die Flora des Altai neuer Pflanzen zu sammeln, unter denen sich besenders mehrere an das arctische Amerika erinnernde Cru- ciferen, der schône T'rollius lilacinus, die, niedliche Sibaldia tetrandra à. del. m. auszeichnen. Wenn aber die Gesammtzahl der Species, die ich sammelte (in Allem nur 366), und deren Aufzählung ich hier gebe, gering erscheint, so liegt die Entschuldigung dafür darin, dass ich zum Sammeln nur den einen Juli-Monat benutzen konnte, und zweïitens, dass ich fast nur das Seltenste und der Gegend Eigenthümliche nahm, und so die Quantität durch die Qualität zu ersetzen suchte. Da dieses Verzeichniss em kleines Supplement zur Flora altaica bilden soll, so bin ich bei der Aufzählung ganz bei derselben Reihenfolge geblieben, die entweder ganz neuen, oder doch für die Flora altaica neuen Arten sind mit einem * bezeichnet, und alle ganz neuen umständlich beschrieben. Bei vielen andern Arten habe ich mir erlaubt, Anmerkungen zur Flora altaica hinzuzufügen, entweder wenn ich bessere Exemplare der Pflanze fand, und dadurch die Beschreibungen zu ergänzen im Stande war, oder wenn ich ein Versehen berichtigen zu müssen glaubte. Bei manchen Gattungen habe ich der allgemeinen Uebersicht wegen auch einiger nicht in den Bereich der Flor gehôrenden Arten erwähnt, wie z. B. bei Dracocephalum, Pedicularis, etc., dann aber diese Arten nicht mit der fortlaufenden Nummer gezeichnet. Es bleibt mir. nun noch zu bemerken übrig, dass Herr Akademiker, Staatsrath und Ritter v. Trinius die ausgezeichnete Güte hatte, die Bearbeitung der Gramineen, die ich mitbrachie, zu übernehmen, wofür es mir erlaubt sey, ihm hiermit Gffenilich meinen aufrichtigsten Dank abzustatten. Der besonderen Gewogenheit des Herrn Directors des Kaïserlichen botanischen Gartens, Flora allaica supplementum. 525 Staatsraths v. Fischer verdanke ich es, dass ich durch Ansicht des Stephan'schen Herbariums, über einige Arten dieses trefflichen Botanikers Gewissheit erhielt. So hoffe ich denn, dass meine kleiné Arbeit, deren Beendigung durch viele stôrende Einflüsse bedeutend verzôgert worden ist, nicht ganz ohne Interesse für den Botaniker seyn wird, der sich mit der Flor des Altai bekannt zu machen wünscht, und dadurch môge denn auch ïhr Erscheinen gerechtfertigt seyn. ENUMERATIO PLANTARUM ANNO 1832 IN PARTE ORIENTALI JUGI ALTAICI COLLECTARUM. 1. Salicornia foliata. Pall. — FI alt. 1. p. 4. 2. Veronica densiflora. Led. FL alt, 1, p. 34. 3 Veronica macrostemon. Bee. FI. alt. 1. p. 55. Descriptioni addatur: corollae laete azureae laciniis quatuor inaequa- hbus, summa maxima lato-obovata | conniventibus in florem campanula- tum ventricosum ; antherae caeruleae, polline albo, 4, Veronica biloba. Lin. — FI. alt. 1. p. 40. Planta nostra a caucasica differt habitu macriori, quod a loco natali pendere videtur, quum haec in alpibus ad nives, illa vero in locis sic- cis reperitur, 5. Valeriana petrophila. Bge. F1. alt. 1. p. 54. Initio Jul mensis florentem lesimus plantam. Racemi coarctato-sub- capitati. Flores albi, rarius colore violaceo suffusi, fragrantes. Corol- -lae tubus lacinias quinque subaequales obtusas subsuperans, faux te- nuissime pubescens. Filamenta tria exserta limbum aequantia. 6. Jris flavissima. Vall. — FL alt. 1. p. 59. 68* 526 BUNGE #7, Jris Pallasi. Visch. ex Schult, syst. veg. add. Mant. L. et III. p. 372. (124.) n. 82. a. Observavi hanc speciem, in Mongholia frequentissimam , m deserto edito Tschujae haud procul a finibus Mongholiae ; defloratam vero non colleai, Nostra Jris oxypetala Enum. bor. chin. hujus varietas videtur. 8. Eriophorum Chamissonis C. À. M. fl. alt. 1. p. 70. #9, Eriophorum Chamissonis. C. À. M.? varietas, culmo valde elongato , ses- quipedali , laxo. Pauca specimina deflorata , antheris jam lapsis in palu- dosis sylvaticis ad fluvium Môn collegi Julio mense. Forsan species dis- tincta, attamen e speciminibus paucis incompletis aegre definienda. 10. Stipa sibirica. Lam. — F1 alt. 1. p. 82. 11. Spa orientalis, Trin. — FI alt, 1. p. 85. *12. Slipa juncea Linn.? MR. et Sch syst. veg. IL p. 332. Huic ex toto simillima. Gramen (nimis }.venile) tamen differre vi- detur: glumis perianthio quadrilineali et seriatim pubescente dimidio longioribus ; arista glumis minus longiori ; antheris nudis ? In apricis montium juxta desertum editum Tschujae. Julio mense. %. 43. Avena sempervirens. Nil. — FI, alt, 1. p. 89. variet. sefacea. 14. Avena pratensis. L. — FI. alt. 1. p. 90. #15. Avena versicolor. Vill. — R. et Sch. syst. veg. IL p. 675. Crescit in alpibus kuraicis ad Tschujam. 16. Trisetum flavescens. P. de B. — FL alt. 1. p. 91. 17. Triselum airoides. M. et Sch. — F4 alt. 1. p. 92. *18. Æira allaica. Tr. nov. sp. A. glumis perianthiis subintegris acuminato-aciculatis brevioribus ; fo- lis brevissimis angustissimis. Tr. Hab. in sterilissimis salsuginosis deserti editi Tschujae. Julio mense. ©. 19. 20. + 22. fes: Flora altaica supplementum. 527 Plantula sesquipollicaris — digitalis, simplex vel basi florifero -ramulosa. Glumae flosculis dimidio breviores, inaequales; Callus nudus; Rhachis spi- culae sub lente obsolete pilosula; Semen adnatum, caeterum generis. — Spiculae interdum triflorae Tr. Hierochloa borealis R. et Sch. — FI. alt. 1. p. 92. Hierochloa alpina. R. et Sch. — F1, alt. 1. p. 92. Poa alpina L.? R. et Sch, syst. veg. IL p. 540. Plantam juvenilem collegimus in summa alpe Altÿn-tau. Julio mense. Poa alpina L. var. bulbosa. — P. bulbosa L. — FI, alt 1. p. 98. Poa aitenuata Yrin. nov. sp. P. paniculae contractiusculae radis 2—5 angulato-filiformibus, asperis, inferne non longe nudis; spiculis sub-5-floris, brevipedicellatis; Perianthiis obsolete nervosis, lanceolatis, attenuato acutis, ad carinam nérvosque mar- ginales villosulis, basi (parum) contortiplicatis; Ligulis productis; radice fibrosa. Tr. Hab. in montosis ad fontem fluvui Jelô. Julio mense. 2. Semipedalis,. culmo strictiusculo, glaucescente; folia brevia, stricta, per angusta, subinvoluta. Panicula bipollicaris et ultra, Spiculae e glauco- viridi et amethystino variae. * 24. Poa sudetica Maenke? R. et Sch. syst. veg, IL. p. 555. Hab. in summis alpibus ad Tschujam. Julio mense fl. %. Panicula, praeterquam quod radii plerumque fere a basi flores ferunt, cum spiculis prorsus ut in Poa sudelica. Ligulae paulo tamen productio- res, vaginae angustiores, compressae quidem, sed non ancipites dicendae. Radix repens? * 25. Poa urssulensis Tr. nov. SP. ‘ P. paniculae contractiusculae radis subternis, subangulato-filiformibus, asperis, inferne nudis; Spiculis trifloris, pedicello (paulo) longioribus; Perianthüs distincte nervosis, lineari-elliptico-lanceolatis, obtusiusculis, ad 528 BUNGE carinam nervosque marginales villosulis, basi parce et brevi-contortiplicato- lanatiss Ligulis, excepta suprema, brevissimis ; Radice fibrosa. Hab. in montosis versus fontes fluvi Urssul; sub finem Jubii mensis. Prodit e definitione summa affinitas cum P. friviali, a qua vero praeter habitum alienum, differt potissimum flosculis plus minus obtusis et spiculis majoribus. 26. Poa altaica Trin. F1. alt. 1. p. 97. #97. Poa frislis Yrin. nov. sp. P. paniculae racemiformi-contractae radiis subbinis, angulatis, asperis, inferne nudis (paucifloris) ; Spiculis subtrifloris, pedicello parum longioribus ; Perianthüs satis distincte nervosis, ovato-vel elliptico-lanceolatis, acutius- culis, ad carinam nervosque pubescendo-villosulis, basi brevi et subparce contortuplicato-lanatis; Ligulis productis; Radice fibrosa. Tr. Hab. in summis alpibus Kuraicis ad Tschujam; F1. sub finem Jul. ©. Palmaris vel paulo longior. Folia compressa vel plana, strictiuscula, sursum sensim longiora, saturate viridia. Panicula lineari-angüstata, plus minus bipollicaris, purpurascendo-atra. Glumae acutissimae, aequales, flosculis paulo vel tertiam partem breviores. Tr. 28. Poa nemoralis Linn. — FI. alt. 1. p. 99. var. montana. Gaud, 29. Colpodium altaicum ‘Fr. F1. alt. 1. p. 100. 30. Koeleria cristata Pers. — FI. alt. 1. p. 105. 31. Festuca ovina Linn. — FI. alt. 1. p. 107. 32. Festuca nigrescens Lam. — FI. ali. 1. p. 108. 33. Festuca allaica Yrin. F1. alt. 1. p. 109. 34. Bromus pinnatus Vänn. — F1. alt. 1. p. 112. var. humilior. #35. Triticum pubescens Trin. nov. sp. T. caducei hnearis spiculis (subquinquefloris) plus minus approximatis; Glamis lanceolatis, subaequalibus, acutis, disunete 3 — 5 nervibus; Flos- cuis subulatis, distinctiuscule nervosis, pubescenhbus; Radice fibrosa. 36. PR 38. Flora allaica supplementum. 529 Hab. in montosis ad fluvium Tscharysch; Augusto mense lectum. Sesquipedale. Folia angusta, plana, fasciculorum saepe involuta, tenuis- sima. Caduceus spithamaeus, lucidulus. Subulae flosculis paulo breviores. Triticum caninum Schreb. var. Gmelini. Tr. FL alt. 1. p. 118. Accedit ad varietatem quam Bromum strigosum dixit ill. M. a. Bieb. Triticum Bungeanum ‘Vr. nov. sp. Tr. Caducei linearis spiculis (2—4 floris) remotiuscule alternis, glu- mis lanceolatis, paulo inaequalibus, acuminatis, distincte 5-nervibus: Flosculis perbrevi-pugionatis, distincte nervosis, glabris; Radice fibrosa, Hab. in rupestribus ad Tschujam. Julio mense lectum. Bipedale et ultra, gracile. Folia angustissima, plana, breviuscula et strictiuscula, Caduceus circiter tripollicaris, angustus, lucidus, spiculis teretiusculis, Elymus junceus Visch. — FI. alt 1. p. 119. * 39. Elymus junceus Fisch. Varietas spiculis paulo magis turgidis et glaucis, involucellis hirtis. Occurrit ad Tschujam, similibus locis c. praeced. 40. Patrinia intermedia Vahl. DC. prod. IV. p. 624. 41. 42. 43. Pair, rupestris F1. alt. 1. p. 150. exclusis synonymis, excepto Fischeri. Pairinia sibirica Juss. — FI. alt 1. p. 131. < Galium Aparine Linn. — F1. alt. 1. p. 133. Galium coriaceum Bge. FI. alt. 1. p. 156. Cum specimina quae definition hujus speciei inserviebant, valde in- completa fuerint, nunc repertis melioribus, definitio et descriptio in FI. alt. |. 'c. datae sequentibus supplendae erunt. G. foliis coriaceis, infertoribus quaternis ovali-oblongis; summis oppo- sitis ovalibus cauleque retrorsum scaberrimis, pedunculis axillaribus ter- minalibusque 2—6-floris, corallae laciniis acutis extus papulosis, fructu pedicellis breviori, setis rectiusculis hispido. 530 44, 45 * AG 47 48 * 49, . 50. BUNGE Caulis ramosissimus, erectus, striclus, inferne pubescenti-scaber, superne scaberrimus, tetragonus, striatus. Corollae sulphureae lacmiüis acutis, extus papuloso-scabris. Fructus setae crassiusculae, vix incurvae neque uncinatae, praeserlim ad basin et ad latera exteriora copiosae, demum rariores, fere squamaeformes, Galium boreale Yinn. — F1. alt. 1. p. 136. var. laxiflora, Ad Katunjam. Asperula paniculala Bge. FI. alt. 1. p. 140. Plantago pusilla Boe. nov. spec. PI. folüs linearibus, planiusculis, obtusis, superne glabris, à basi ad medium scapoque folia subaequante squamuloso-pubescentibus, spica abbreviata, arcta, pauciflora, bracteis calycem aequantibus ovatis, corollae laciniis erecto- conniventibus, capsulis hexaspermis, Hab. in salsis siccis deserti editi Fschujae. Julio mense. ©. Omnium minima. Habitu proxime accedit ad varictatem pygmaeam PI. tenuiflorae, quarm commemorat ill M. a, Bieberstein in FI, taur. cauc. 1. p. 110.; sed diversa singulari pubescentia e squamis elongatis pihformibus sat densis constante, foliisque scapos aequantibus. Differt praeterea bracteis latissimis brevioribus, foliis planiusculis nec canaliculatis, spica brevissima pauciflora. Sanguisorba alpina Bee. F1 alt 1. p. 142. Hÿpecoum erectum Linn. — FL alt, 1. p. 154. Craniospermum subvillosum Vehm. Asper, I. p. 337. n. 249. Raram hanc plantam, hucusque solummodo ad littora lacus Baïkal Jlectam, reperimus in apricis subalpinis ad rivulum Tobagosch in Tschu- jam influentem. Julio mense 2. Eritrichium rupestre. — Myosotis rupestris all. — F1. alt 1. p. 190. var. latifolia. Diagnosis M. rupestris in A. alt. 5. ce. caryopsium marginem edentu- Jum dicit, quod verosimiliter in caryopsibus omnino maturis observaba- Flora altaica supplementum. 531 tur, in quibus margo denticulatus, facile deciduus, pleramque deest; caryopses vero immaturae semper margine denticulato, denticulis erectis subramosis instructae sunt. Varietas nostra, quam in locis umbrosis rupium ad rivulum Saldshar leoi, caule laxo, folus in petiolum longum attenuatis, apicem versus dilatatis, viridibus accedit ad M, (Eritrichium) obovatam Led. pedicellorum brevitate distinctam. 51. Eririchium villosum. — Myosotis villosa. Led. F1. alt, 1. p. 191. 52. Echinospermum inlermedium Led. Fl'ali. 1: p. 1499. 53. Primula cortusoides Linn. — F1. alt. 1. p. 208. 54. Primula nivalis Vall. — FI. alt. 1. p. 210. Synonymis addatur: Pr. algida Adams ex R. et Sch. syst. veg. IV. p. 145. n. 30. fide specim. caucas. — Pr. speciosa Gmel. jun., fide specim. her- barii academici im provincia Ghilanensi a Gmelino lectorum. Plantae distinctissimae, speciosae; specimina caacasica, altaica, daurica et arctica omnino inter se conveniunt. Folia (etiam in planta altaica!) infima saepe flavicanti-farinosa. Limbi laciniae semper oblongae, plerumque | integerrimae, rarissime leviter emarginatae, nec unquam obcordatae vel profunde bifidae, ut singulari errore dixerunt Willdenow, Lehmann, Schultes, 1. c. 55. Primula auriculata Lam. — FI. al.1. p. 211. Pr. corollis fauce glandulosis, folüs utrinque nudis, oblongo-spathulatis, argutissime denticulatis; umbella coarctata, multiflora, subfarinosa, involucri foliolis basi connatis subauriculatis, demum reflexis, pedicellos subaequantibus. a. caucasica: foliis elongatis, in basin latam longam decurrentibus, sub anthesi scapum dimidium aequantibus, umbella laxiore. Pr. longifolia MB. F1 taur. cauc. 1. p. 139. excepto synonymo Gmelini, nec Tournefortü (ut vult cl. Led. 1. c. in adnot.) ex autopsia herbarii Tournefortiani ab 1ll. MB. allegato. Haec in Caucaso occurrit. Mém. des Sav. etrany. T, II. 69 532 BUNGE B. sibirica: foliis scapo multo brevioribus, basi in petiolum attenuatis, um- bella densiore. : Pr. auriculata FL alt, 1. p. 211. exceptis speciminibus in insulis Tschujae, quae ad Pr. longiscapam spectant. — Primula folis crenatis glabris limbo florum plano. Var. IIL fohis utrinque viridibus admodum serratis. Gmel. F1. sib. IV. p. 83. n. 29. neque fig, 2. nec 3. tab. 44. (nec 54.) 7. exscapa. FL. alt, 1. p. 212. à Planta caucasica nimis affinis-sibiricae, nec rite specie distingui potest ; nam et in nostra folia demum elongantur, praesertim in speciminibus alpinis et umbella aetate provectiore laxior fit, ita, ut pedicelli non raro involueri foliola superent. Speciminibus, quae diagnosi in FL. alt. L. c. inserviebant, intermixta erant aha Pr. longiscapae, varietatis humilis, vix florentia, unde ,. in diagnosi: ,,folus (rarius subintegerrimis)“*; denticuh vero creberrimi acutissimi nunquam desunt in nostra specie, illamque ab omnibus affinibus vel primo intuitu distinguunt. Îcones Gmelinianae, quas citat ill. MB. L. c. non ad nostram speciem spectant, neque enim ad varietatem IL. ab ipso Gmelino citantur, nec folia habent ,,admodum serrata“, — Gmelini var. I. fig. 3. est Pr. farinosae varietas leviter discrepans, eujus specimina, ad ipsam ÂAngaram lecta, coram habemus, omnino cum icone convenientia, quod et affirmatur verbis Gmelini: ,,folus infra veluti farina adspersis‘, Eadem ex causa iconem hanc ad Pr. dahuricam Fisch. male citat Lehmann monographus; nam Pr. dahurica, habitu huic quamvis simillima, folia habet omnino nuda. Fig. 2. sine dubio pertinet ad Pr. longiscapam, quamvis humilius refert specimen plantae, quam ipse Gmelinus dicit »erectiorem “, | Primula longiscapa Led. FI. alt. 1. p. 212. Synonymis addatur: Pr. alfaica Lehm. R. et Sch. syst. veg. IV. p. 142. n. 22. — Primula n. 29. var. IT. Gmel. F1. sib. IV. p. 83. Flora allaica supplementum. 533 Pr. exallata Lehm. est planta solo humido enata procerior; Prim. allaica vero, eadem planta demissior, umbella laxiuscula; diagnosis vero et descriptio Lehmannianae pessimae. — Pr. daurica Fisch., huic proxima, differt umbellae radiis elongatis, involucri fohiolis brevioribus, foliis obscure viridibus, evidenter denticulatis et toto habitu teneriori. Primula sibirica Jacq. — FL alt. 1. p. 215. Haod diversa videtur a Pr. finmarchica, Androsace dasyphylla Poe. F1, alt. 1. p. 218. Convoloulus Ammanni Desv. — FI. alt. 1. p. 226. Polemonium pulchellum Bee. — FL alt t. p. 235. . Campanula rotundifolia L. - F1, alt. 1. p. 258. . Lonicera microphylla Wild. hbr. — F1. alt, 1. p. 248. Duae species, jam primo intuitu bene distinctae in FL. alt. E. c. sub hoc nomine conjunctae sunt, altera e regionibus nuperrime a me perlustratis, altera e ditione Kirghisorum; haec ut var. & robustior, 1lla ut 8 gracilior ; tamen haud bene disjunctis speciminibus, adductis nempe nonnullis ramulis gracilibus plantae soongaricae ad var. 8, quae ad conjungendam utramque speciem induxerunt. — De hoc dubium nullum, nec ita facile sine autopsia herbariü Wildenowiani confirmandum utra harum specierum ad plantam Willdenowianam ducenda sit? Diagnosis (Willd, ex Schult. syst. veg. p. V. p. 258.) melius convenit cum planta orientaliori , et descriptio nisi petiolos semipollicares (?) et folia tomentosa posceret, haud discreparet.. Attamen synonymon Sieversianum et folia in descriplione ,utrinque tenuiter villosa, tomentosa ,“ plantam soongaricam indicare videniur. Neuira in Sibiria oriental nuper reperta. Nonne igitur utraque species sub eodem nomine in herbario Willdenowiano asservatur, e quibus altera, orientalior, diagnosi inservisset, alterius in descriptione mentionem fecisset div. Willdenowius. Nobis species hae hoc modo distinguendae: L. microphylla Wild. (e diagnosi.) |. e. 63. 64. BUNGE L. caule erecto ramosissimo, folis ellipticis utrinque acutis, subtus glaucis, utrinque tenuissime pubescentibus, pedunculis folium subaequanti- bus erectis, corollis basi gibbosis, baccis ultra medium concretis didymis, (fulvis). L. microphylla. VVilld. Miss. ex Schult. syst. veg. p. V. p. 258. excl. syn. et partim descript. — L. microphylla var. B gracilior. Led. F1. alt. 1. p. 249. excl. specim. soongar. — L. microph. DC, prodr. IF. p. 336. Haec est nostra, in rupestribus a fluvio Kan orientem versus usque ad Tschujam crescens. F1, Majo, Junio. #. Lonicera Sieversiana. Bge. L. caule erecto ramosissimo, folis confertis suborbiculatis, utrinque rotundatis villosis subtus pallidis, pedunculis folio brevioribus nutantibus, corollis basi gibbosis (rarius gibbo evanido), baccis connatis globosis biumbilicatis (aurantiaco -miniatis). L. alpigena Siev. teste Walld. 1. c.? L. microphylla à robustior Led. FI. all. p. 249. Hanc in regionibus ad fluvium Irtysch crescentem facile colligere pituit cel. Sievers, et nuper ibi legit cl. Dr. C. A. Meyer. Lonicera hispida Val. — FI. alt, 1. p. 251. Claytonia arctica Adams act. mosq. 5. p. 94. ex DC. prodr. Il. p. 361. n. 6. — C7. aculifolia (Pal?) — FL alt. 1. p. 255. CT. Joanniana KR. et Sch. syst. veg. V. p. 434. nro. 4.! Specimina arctica a cel. Redowsky collecta, quae coram habemus, inflorescentia et florum structura omnino conveniunt cum altaicis et bai- calensibus, quamvis statura sint multo minore, folüsque caulinis ovaus, basi latioribus, longius acutatis paulo recedant. Racemi in utraque planta ebracteati, secundi; in nostra folia sunt vel omnino obtusa, vel saepius acuta, acumine brevissimo, crassa, in viva planta enervia, in exsiccata nervis tenuibus instructa. Petala sunt vel integerrima vel retusa vel 65. 66. 67 * 68. l Flora allaica supplementum. 535 profundius emarginaia; colore variant, primo florendi tempore extus rosea, venis intensioribus picta, intus albida, fundo citrina, provectiore aelate evadunt alba, nec non saepe, colore citrino a fundo altius adscendente, omnino flavicantia. An C7. aculifolia Pall. ex Wild. Mss. in Roem, et Sch. syst. veg. V. p. 436; Spreng. syst. veg. 1. p. 791. n. 4 DC. prodr. HI. p. 361. n. 10. huc spectet, nec ne, decidant autoptae; nam hoc neque ex verbis Willdenown: ,,fohis nervosis acutis, petalis emargi- natis“ |. c., quae a planta nostra non aliena, neque ex disgnosi Spren- geliana |. c. quae ,,folia radicalia petiolata, caulina sessilia, corymbum (?) pauciflorum terminalem, petala insignia (?)‘ dicit, nec denique ex adno- tatione Stevenii, (DC. prodr. I. c.) ,,radicem fusiformem ramis crebris lateraliter stipatam, caules 3 — 4-palmares“ (? nonne tres vel quatuor, palmares?) postulante, patet. Viola dissecta Led. FI, alt. 1. p. 255. Viola pinnata L. — FI. alt. 1. p. 256. Viola allaica Val. — KI. al. 1. p. 265. Ribes graveolens Bunge nov. sp. R. ramis dense resinosis; fois cordatis trilobis: lobis abbreviatis lato- ovaus auctiusculis, inaequaliter dentatis, supra glabris, subtus niveo tomen- tosis resinoso-punctatis, racémis erectis, calycis turbinati lacinus oblongis erectis, petalis unguiculatis subreniformibus; baccis ovato globosis resinosis, Hab. in lapidosis asperis summarum alpium ad Tschujam; floret Julio mense. kb, Valde fragrans. Frutex 1 — 2-pedalis, erectus, ramosus, cortice cinereo, ramorum juniorum albido, punctis vel globulis resinosis brunneis dense obsito, simulque pubescenti. Stipulae gemmarum magnae, ovatae, obtusae, brunneae, resinoso-punciatae, saepe apice rudimento fol auctae. Folia parva, demum excrescentia coriacea, petiolata: petiolo pubescente, pilis plumosis paucis ad basin intermixtis, basi cordata, iriloba; lobis 536 #69. 10. 71 72. 13 74 BUNGE abbreviatis, lato-ovatis, acute inaequaliter dentatis, supra intense viridibus rugosis glabris resinoso-guttalis, subtus dense niveo-tomentosis, guttulis aureis resinosis creberrimis. Racemi laterales et terminales erecti, folium vix aequantes, dense resinosi, pauciflori. Bracteae subulatae pedicello bre- viores. Calyx albidus, turbinatus, limbi erecti laciniae latae, oblongae, obtusae, Petala unguiculata, snbreniformia, apice rotundata, minuta, calyce . multoties breviora. Stylus profunde bifidus, glaber. Baccae majusculae, ovato -globosae, resinoso-gutiulatse, pruinosae, maturae albidae. — Huic proximum, vel potius ejus varietas glabrata est R. suaveolens Turcs. Ms. foliis utrinque viridibus glabris distinctum. Affine R, resinoso, sed diversum folis basi cordatis baccisque glabris nec hirsutis. Ribes procumbens Vall. Ross. K. p. 35. t. 65. DC. prodr. JL. p. 480, n. 27. — Rib. inerme etc. Gmel. sib. NII. p. 175. n. 8. — Amm. ruth, p. 197. n. 275. Hab. in sylvaticis muscosis ad fontes rivulorum Jebagan et Jôlo +, Floret Junio mense, sub finem Juhi fructus maturat. Ribes triste Pall, Nov. act. acad. petr. X. p. 378. — DC. prodr. HI. p.481. n. 32. R. alropurpureum C. A. Meyer FI. alt. 1. p. 268. Thesium rupestre Led. FI alt. 1. p. 277. Thesium rumosum Mayne (?) — FL ak. 1. p. 275. Gentiana algida Vall. — FI. alt. 1. p. 281. nro. 2. Genliana septemfida Vall. — FI. ah. 1. p. 281. nro. 3. Liceat hic commemorare speciem hujus generis novam, quam plurimis abhinc annis accepimus simul cum alis plantis in regionibus metallofodi- narum Nertschinskiensium lectis, quae est: Gentiana scabra Bye. G. Corollis campaaulatis quinquefidis terminalibus sessilibus subinvo- Jucratis; laciniis acatis, intercedentibus integris minutis, foliis ovaiis dis- 15. 16. 97, 78. 79. 80. 81, Flora altaica supplementum. 537 coloribus margine serrulato - scabris connato- vaginantibus subtrinervis, caule erecto superne hispido-scabro. | Hab. prope Nertschinsk. 2%. Proxima G. seplemfidae secundum habitum, differt laciniis interceden- tibus minutis integris acuts, rarius obsolete denticulatis; ab -hac caete- risque fere omnibus caule hispidulo-scabro! Radix perennis. Caulis erectus, strictus, pede humilior, simplex, subtetragonus, ‘pilis brevissimis crassiusculis rigidis, praesertim apicem versus, hispido- scaber, — Folia infima abortientia in vaginas breves connata, paulo supra ovato -oblonga, obtusa, superiora ovata acutiuscula, summa majora ovato-acuminata, om- nia basi connato-vaginantia, internodia aequantia, supra intense, subtus pallide viridia, margine cartilagineo serrulato-scabra, evidentius quam in G. septemfda, subfloralium paria duo approximata, basi (more foliolorum involucralum in nonnullis Primulis,) auriculata, auricularum carina hispida, scabra. Flores in apice caulis sessiles, foliis involucrati 4 — 5, magnitudine et colore Gent. septemfdae, speciosi.. Calyx membranaceus, brevis, truncatus, 5-dentatus, dentibus inaequalibus, lineari-oblongis, obtu- siusculis, margine serrulato-scabris. Corolla pollice longior, quinquefida, laciniis ovatis acutis brevioribus latioribusque quam in G. septemfida, intercedentibus lacinulis quinque multo brevioribus acutis integris vel rarius subdentatis; intus punciata. Filamenta basi dilatata. Germen pedicellatum, Semina oblonga, utrinque attenuata, membranaceo involuta, Gentiana angulosa MB. — FI. alt. 1. p. 283. Gentiana allaica Pall. B albiflora. — FI. alt. 1. p. 283. Gentiana nutans Be. F1. alt, 1. p. 284. Gentiana aquatica 1, — FI, alt. 1. p. 286. Gentiana glacialis Nil, — FI. alt. 1. p. 288. Swertia oblusa. Led. FI. alt. 1. p. 290. Fachipleurum alpinum Led. FI, alt. 1. p. 291. 538 » 52 83 * 84. BUNGE CI. Reichenb. FL germ. excurs. p. 472. hujus synonymon dicit Gayam pyrenaicam Gaud. ex DC. prodr. IV. p. 163; attamen in nostra invo- lucri foliola plerumque 7 et plura, non raro trifida, neque herba glauca, nec mericarpiorum costae exasperatae, sed laevissimae, Nonne igitur potius P. simplex Rchb. |. c. (Gaya simplez Gaud. |. c.) cum nostra planta jungenda erit, quum non nisi caule aphyllo differt, qualem etiam in nostra observavimus planta? Stenocoelium athamanthoides Led. FI. alt. 1. p. 298. Synonymon Biebersteini vix jure huc relatum videtur, ob ,,costas tuberculatas“, quae in nostra planta exquisite muricatae ut et val- leculae.” Peucedanum ‘dubium Xed. FI. alt. 1. p. 310. Specimina nunc florentia et foliigera legimus, e quibus elucere videtur plantam hanc à P. gracili Led. |. c. p. 308. neutiquam differre; Folia paulo sunt rigidiora, quod a soli indole penderé videtur; forma vero omnino eadem ; fructus nullo modo distinguendus. - Peucedanum Hystrix Bunge nov. sp. P, radice multicaulhi petiolis persistentibus induratis vestita, caulibus rigidis strictis simplicibus striatis uni-bifoliatis, folis bipmnato-partitis, segmentis abbreviatis tripartitis, lacinulis inciso-dentatis acutis, involucri involucellique polyphylli foliolis emarcidis subulatis. Hab. in asperis lapidosis alpis Jjik-tau ad rivulam Tobogosch, in Tschujam influentem, sitae; floret Julio mense; fructum maturum non vidimus. %, Radix crassa, lignosa, inter lapides occulta, multicaulis. Caules basi foliorum emarcidorum petiolis superstitibus rigidis induratis undique obtecti, simplices, stricti, rigidi, ad summum pedales, plerumque 1 pedem alti, basi uno, saepius binis foliis vestiti, superne nudi. Foliorum petioli basi late vaginantes, vaginis margine membranaceis seriatis, canaliculati, [e2] Qt 86. 87. S8. 89. 90. 91. #92, Mem. Flora allaica supplementum. 539 4— 14 pollices longi, lamina circumscriplüione oblongo-lanceolata, pin- nata, pinnis oppositis, 4 — 5-jugis, distantibus, circumscriptione ovatis, abbreviatis, pinnatifidis, segmentis trifidis, laciniis linearibus acutis glabris. Umbella terminalis, semper solitaria. Involucram universale polyphyllam, foliolis subulatis, rarius lanceolatis, margine membranaceis, deciduis. Radii 12 — 20, breves, ad summum dimidium pollicem longi, aequales, firmi. Umbellulae coarctatae, involucelli foliolis lineari-subulatis, membranaceis, radiolos superantibus. Flores albi. Calycis margo obsolete 5-dentatus. Petala ovata, apice longe acuminato-inflexo. Carpella ovato-orbiculata, crassiuscula, jugis tenuibus. Valleculae bivittatae (?). Commissura bivit- tata, vittis latis, \ Athamantha crinita Led. F1. alt. 1. p. 526. Alhamanta monstrosa Wild. Ms. ex Schult. syst. veg. 27. p. 495. Athamantha compacta Led. FL. alt. 1. p. 527. — Libanotis Slephaniana DC. prodr. IV. p. 151. nro. 7. Nomen antiquius Willdenowianum servandam, si rite sub genere Athamantae militat species nostra. Cnidium anomalum ed. FI, alt. 1. p. 330. var. Anabasis brevifolia Meyer Fi. alt. 1. p. 377. Chenopodium frutescens Meyer. KI. alt. 1. p. 408. Kochia prostrata Schrod. — FI. alt. 1. p. 412. Sibbaldia adpressa Bunge FI. alt. 1, p. 428. Flores saepius polygyni, receptaculum villosum. Sibbaldia tetrandra Bunge nov. sp. S. dense eaespitosa, foliis ternatis, foliolis obovatis lateralibus bi- medio tidentatis sericeo villosis, floribus subgeminis dioicis tetrandris tetragynis, petalis quatuor obovato-oblongis calycem quadrifidum quadribracteolatum excedentibus. des Sav. etrang. T. IL: 10 BUNGE % Plantam pulchellam legimas in cacumine sammaram alpium ad fluvium Tschuja simul cum Draba algida, Oxygraphi glaciali, Saxifraga oppositi- folia, et Platypetalo involucrato; floret Julio mense, %. (k?) Dense caespitosa, caespitibus rupibus adpressis, totis sericeis, pallide virentibus, quasi velutinis. Caules prostrati, basi folis stipulisque annorum praeteritorum fuscis dense obtecti, lignosi, ramosissimi. Stipulae amplexi- caules, magnae, juniores fulvae, basi connatae, apice late ovatae, acutae, parcé sericeo-villosae. Petioli folio breviores; folia ternata, foliolis obova- üs, medio apice tridentato, lateralibus profunde bidentatis, omnibus ses- siibus, sericeo-villosis: Flores in ramis terminales bini, foliis bracteae- formibus quisque suflulu, nempe inferioni foliolo simplici integerrimo cum stpulis binis, superiore solis supulis, deficiente foliolo; dioici. & Calyx quadnfidus, quadribracteolatus, laciniis ovatis acutiusculis, bra- cteolis lineari- oblongis angustioribus brevioribus. Petala quatuor, obovata, lacte flava, calycem excedentia. Stamina quatuor, calycinis laçiniis opposita et inserta circa receptaculum carnosum quadrilobum, lobis ro- tundatis, medio impressum, pilis paucis instructum. Pistillorum vesligium nullum.— Q Calyx et corolla ut in floribus masculis, sed paulo minores. Stamina quatuor abortiva, antheris parvis castratis. Pisulli quatuor, ova- ris substipitatis, annulo carnoso receptaculi immersis, apice violaceis. Styh 4. laterales, recti. Stigmata capitata. Caryopses laeves, glabrae. An genere distinguenda, ob flores divicos, numerum quaternarium et stigmata capitata Si non, character genericus Sibbaldiae sic erit complendus : Calyx plamuseulus 4 — 5 fidus, 4— 5 bracteolatus. Petala quatuor vel quinque. Stamina 4, 5, 10. Siyhi laterales simplices recti, vel apice incurvi, 4, 5, 15. Stigmata simplicia vel capitata. Ca- ryopses quatuor, 5, 15, glabrae. Receptaculum pilosiusculum. Flores hermaphroditi vel abortu dioici. 93. 94. 95. 96. Sp 98. + 99. Flora allaica supplementum. 541 Chamaerhodos allaïca Bge. FI. ah. 1. p. 429, © Planta Sibiviae orientalis et Mongholiae parum abludit, caespitibus nunquam ta densis, folüs non glandulosis, caulibus ‘magis elongatis ; specie autem non differt. Ad hanc pertinent Synonyma Gmeélini et Siel- leri (nec Ammanni) de quibus Ledeb, |. c. 4. p. 431. in adnotatione. Chamaerhodos erecta Bge. KL alt. 4. p. 450. Chamaerhodos sabulosa Bye. FI. alt. 1. p. 431. Slatice congesta Led. FI. alt. 1. p. 437. Allium striclum Schrad, — FI. alt. IL p. 6. Allium Schoenoprasum L. B. alpinum. El alt. IL. p. 17. Allium Schoenoprasum L. Ô. pumilum Bge. Mediante Allo (folioso DC.) Schoenopraso y. folioso, haec var. facile jungitur Allio Schoenopraso &. a quo differt habitu multo humiliore, . bulbo fere ovato subsolitario, foliis caulinis solitariis binisve, teretibus, 100. 101. * 102. 103. 104. 105. 106. 107. * 108. carnosis, vix fistulosis, floribus minoribus, petalis brevioribus obtusiusculis, staminibusque parum longioribus ratione petalorum; tamen, specie non distinguendum. Hab, in salsuginosis deserti edit Tschujae, floret Julio mense, Z. Ailium Pallasii Murr. — F1. alt. IL p. 19. Oxyria reniformis Mook. — F1, alt. IL. p. 56. Luzula parviflora Desv. ex DC. Flore fr. Suppl. p. 305. n. 1826. Hab in subalpinis ad FI. Tschuja; Julio mense lecta. Epilobium latifolium L. — FI. alt. IL p. 68. Passerina racemosa. Wieckstr. — F1 alt, IL p. 72. Tragopyrum pungens. MB. — F1. alt. Il. p. 76. Rheum Rhaponticum L. — F1. alt II. p. 90. Thermopsis lanceolata RBr. — FI. ah. IL p. 112. Pyrola uniflora L. — FI. alt. II. p. 98. 70* 542 BUNGE Speciem hanc in flora altaica |. c. receptam ex aucloritate cel, Patrini prope Barnaul nullibi visam, rarissimam reperimus in laricetis ad rivu- lum Môn in Tschujam influentem, Julio mense; neque vix credendum illam in pineüs pr. Barnaul occurrere posse, quippe qui nunquam udi, semperque sabulosi sunt. 109. Pyrola secunda L. — FI. alt: IL. p. 98. 110. Pyrola rotundifolia L. — FI. alt. II. p. 99. Hujus varietates duas insignes, (an species?) distinguimus, a. vulgaris: fohis petiolum aequantibus ellipticis, lacinns calycinis lanceo- latis acuminatis, antheris croceis, flore albo; haec omnino cum planta europaea conveniunt, minime vero: B. purpurea: fois petiolo brevioribus orbiculatis, lacinis calycinis oblongis obtusiusculis, antheris purpureis, flore rubente majori. Utraque varictas in sylvaticis ad Tschujam occurrit. 111. Zygophyllum pterocarpum Bge. FI. alt IL. p. 103. 112. Zygophyllum Melongena Bge. F1. alt. I. p. 104. « 113. Chrysosplenium nudicaule Bge. F1. alt. IL. p. 114. Occurrit etiam, praeter locum in FL. alt. 1, c. indicatum, ubi nunc spe- cimina vegetiora semipedalia collegimus , in alpibus aigulacensibus. * 114. Saxifraga melaleuca Fisch. — F1. alt IL. p. 119. Hanc speciem, quam prius in alpibus altaicis non reperimus, nunc fre- quentem Jegi in summa alpe ad fontes fluvi Tschuja, ad ipsum terminum ibi ad designandos fines positum, nec non, rariorem quidem, in alpibus curaicis; Julio mense florentem. +. 115. Sarifraga f'agellaris W, —, F1. alt. IT. p. 120. Varietatem gracilem, elongatam, paucifloram in subalpinis Sailughem leoi, 116. Saxifraga Hirculus L. — KI. alt.l. p. 121. 117. *: 418. 119. 120. 421. Flora altaica supplementum. 343 Specimina in summis alpibus ad Tschujam simul cum S. oppositifolia lecta, humilia, ad unguem congruunt cum aliis e regione arctica borcali- americana. | Saxifraga cernua L. — F1. alt. II. p. 122. Saxifraga oppositifolia L. DC. prodr. IV. p- 17. n. 1. Hab. ad nives aeternas in summis alpibus ad fluvium Tschuja, nec non in summa alpe Altyn-tau extra fines Imperit rossici; floret Julio mense, Nullatenus a planta europaea distinguenda. Gypsophila Gmelini Bee. FI. alt. IL. p. 128. Helerochroa pelraca Bge. F\. alt. IL p. 131. Detecta nunc altera specie haec talibus definienda erit: à H. glanduloso - pubescens; caulibus prostratis laxis, foliis oblongo- linianbus, floribus terminalibus subsolitariis, seminibus verrucosis opacis. Huc spectat Arenaria caerulescens Rudolph. ex Herb. acad. petrop. Legimus nunc in rupestribus sylvaticis ad fluvium Kurai. Julio mense. Helerochroa desertorum Bge, nov. sp. | H. glanduloso-pubescens; caulibus erectis rigidis, foliis lineari subu- latis carinatis, floribus paniculatis, seminibus striatis nitidulis. Hab. in rupestribus deserti editi ad fluvium Tschuja extensi; floret Julio mense. %. Omnino eandem legi in locis similibus Mongholiae mediae, | Radix crassiuscula, lignescens, multiceps. Caules plures , basi ramosi, erecti, stricti, rigidi, bipollicares, glanduloso- pubescentes. Folia oppo- sita, basi connata, sessilia, lineari subulata, nervo medio subtus promi- nente carinata, acuta, viscido- pubescentia. Flores minores quam in H. pelraea, paniculati, panicula pauciflora arcta. Calyx campanulatus, ultra medium quinquefidus, laciniis subaequalibus, obtusis, margine membra- naceis, Petala quinque cum staminibus annulo glanduloso inserta, ungui- 544 BUNGE culata, unguibus basi breviter canaliculatis flavidis, limbo obovato erectius- culo, extus intense purpureo-striata, intus alba, calycem excedentia. Stamina decem, omnia corolla breviora, quinque sepalis opposita longiora, filamentis subulatis albis. Antherae albae, Styli duo stigmatibus clavatis. Capsula calycem excedens quadrivalvis, seminibus paucis, ovulis plaribus abortivis. Semina mitidula, nigra, rugis interruptis planis striata. Observ. Genus a cel. Fenzl Darst. d. Alsin. p. 13. ad Alsineas relatum, medium quasi inter has et Sileneas, melius forsan Sileneis con- sociandum. 122. Silene graminifolia Olh. (non FI. al.) DC. prodr. 1. p. 368. Silene stylosa Bge. F1. ah. IL p. 144. sic defniatur: S. floribus in racemo glabro oppositis, erectis, calycibus campanulato- ventricosis glaberrimis 10-striatis, petalorum unguibus dense longeque aliatis, fauce coronata, limbo bipartito reflexo, folis linearibus acutis basi ciliatis, caulibus eréctis strictis glabris subviscidulis oligophyllis. Proxime huic affines sunt duae species sequentes sic definiendae: Silene jenisea Steph. mss. herb. acad. petrop. S. floribus in racemo glabro oppositis crectis, calyvcibus campanulato ventricosis glabris 10-striatis, petalorum unguibus glaberrimis , fauce coro- nata, limbo bifido patente, foliis linearibus crassiusculis acutis basi cilia- tis, caulibus erectis glaberrimis laevibus foliosis. Habitu praecedenti simillima, facile unguibus laevibus glabris distin- guitur. Huc spectant: Silene jeniseensis VVilld. Enum. p: 475. n. 7. Silene viscaginoides Otth. DC. prodr. 1. p. 368 excl. synon. Hornem. (quod ad 77. tataricam spectat), h. hafn. suppl. 4. p. 49. Si. baicalensis Trez, mss. cum varr. S. intermedia Trez. S. parviflora Trez. S. selifolia Trez. mss. *123. Siene tenuis VV'ülld. Enum. p. 474. n. 15. 124. 125. Flora altaica supplementum. 549 S. flonibus in racemo glutinoso subsimplici oppositis ternisve erectis, calycibas campanulatis glabris decemstriatis, petalorum unguibus dilatatis ciaus, fauce nudiuscula, limbi bipartiti laciniis angusto-linearibus rectis, fohis linearibus longe attenuatis serrulato ciliolatis, caule erecto folioso. Huc spectat: Cucubalus dauricus Pall. ex hexb. acad. petr. Si/ene Bup- leuroïdes Schang. mss. ex hb. mus. acad. petrop. Specimina dauricis in herbario academico petropolitano asservatis omnino similia collegi in ripa lapidosa fluvi Katunja, loco Korketschu dicto, ad tra- jectum , sub finem Jubii mensis florentia, 2. Quoad characteres magis adhuc $. graminifoliae affinis quam $. jenisea, sed habitu diversissima, floribus multo minoribus, calycibus basi attenuatis, denique fauce nuda distincta. — Longe alia species est: Silene turgida Bieb. herb. mss. ex herb: acad. petrop. quae $. graminifolia FI, alt. TI. p. 143. (excel. synon. Otth. ex DC. prodr.) Cucubalus saxifragus Schang. herb.; Silene altaica Olth.! ex DC. prodr. 1. p. 374. n. 88. Cucubalus fruticulosus Gmel ? syst. 2. p.715. sic definienda: S. floribus paucis solitaris vel subpaniculatis, calycibus demum erectis campanulato - turgidis glanduloso - pilosiusculis decemstriatis, . petalorum unguibus apice latissimis glabris staminibusque basi villosis, fauce coronata, limbo bifido reflexo, fohis linearibus acutissimis glabriusculis, caulibus caespilosis Mes radice crassa lignosa multicipite. Minime confundenda est species diversissima: Sÿ/ene allaiva Pers. — F1. alt. IL p. 149. (excl. synon. DC. prodr.) Cucubalus fruticulosus Pal. in, 2, app. no. 110. tab. T. *, Sÿere dianthi,olia Otth. in DC. prodr. 1. p. 3753. no. 69. Silene repens Pair. — F1. ak. IL p. 150. Varietas macilenta, floribus paucioribus, calycibus magis elongatis, foliis angustioribus ; in lapidosis ad ‘fluvios Kan et Tscharysch lecta, valde accedit ad $. supinam MB. 546 ; BUNGE 196. Arenaria nardifolie Led. «& et 8. FI. alt. IL. p. 106. Proxime affinis 4. /ychnideae, nec facile ab illa verbis distinguenda ; sed primo aspectu omnino differt: caule humiliore, plerumque glaberrimo, floribus majoribus, praesertim vero sepalis multo latioribus obtusioribus, nervo medio crasso, marginibus membranaceis latis, saepe atro-violaceo- coloratis. Huc referenda À. colorata rez. ms. 497. Arenaria arctica Stev. — F1. alt. IL p. 127. no. 10. : Hujus speciei, quamvis valde variabilis, distinctissimae tamen folis cauli- nis binis oppositis oblongis , sepalis oblongis obtusis, seminibusque omnino laevibus, sequentes observavimus varictates : o. grandiflora: floribus magnis, petalis obovato -oblongis, caulibus magis elongatis. 4. allaica Fisch.? ex DC. prodr. 1. p. 404. no. 371. B. vulgaris: DC. prodr, 1. p. 404. n. 37. Schlecht. et Cham. Linn. 1 p. 54. no. 5. — Ar. bryoides Fisch.? A. serpens Fisch.? 7. sajanensis: floribus minutissimis, petalis sepalis brevioribus lineal: Ar. sajanensis W. herb. ex DC. prodr. 1. p. 408. n. 73. — Aren. occulla Fisch. ex DC. prodr. 1. p. 408. no. 71. B. — Spergula sleno- petala Tez. mss. Ô. lapponica : vix a praecedente diversa. Sfellaria biflora Linn ex DC, prodr. 1. p. 598. no. 33. dren. scandinavica Spr. re veg. 2. p. 402. no, 97. Var. &. nunc legimus in summis alpibus ad fluvium Aiïgulack: var. 8. est arcticarum regionum incola; 7. frequens in omnibus alpibus Sibiriae meridionalis, à. e SRE habemus specimina vix a planta altaïca var. y. diversa, À 128. Arenaria coslata Bee. F1, alt, IL. p. 170. no. 9. 129. Arenaria Helmit Fisch. — FI, ah. IL. p. 169. no. 8. 130. Mühringia lateriflora Fenzl 1. e. tab. ad p. 18. — F1 at. Il. p. 173. sub Arenaria. Florae altaicae supplementum. 547 131. Slellariu dichotoma L. (S1. Pallusiana Ser.) — F1 alt, Il. pait53. Frustra characteres constantes quacsivi, qui sufficerent, ut specie di- stinguerentur varietates hujus plantae secundum locum natalem valde polymorphae. Prae caeteris sequentes formas habitu diversas ennmerabi- mus, quibus 6émnibus pubescentia cadem : a. cordijolia : folus curdato-ovais, caulibus dichotomo-ramosissimis, sepalis lanceolatis petala subaequantibus, pedunculis demum elongatis. St. divchotoma Linn. sp. 605. ex DC. proûr. 1. pros 9ÿ: PB. ovata: fohis ovaus, caulibus dichotomo-ramosissimis, sepalis lanceola- üs corolla brevioribus, pedunculis demum elongatis. S1. Pallasiana Sel. alt. Al p. 153. no, 3. — S/. dicholoma Ter. mss, y. lanceoluta: folis lanceolatis, caule dichotomo-ramoso diffuso, sepalis lanceolatis corollam aequantibus, peduneulis demum elongatis. St. Pallasiana Turcz: mss. 0. oblonga: folus oblongis acutis, caule dichotomo ramosissimo coarctato, scpalis lanceolatis corolla brevioribns, pedunculis abbreviatis St. Stephaniana Wild. ex DC. prodr. 1. p. 399. no. 40. e. rigida: fois oblongis rigidis mucronatis, caule parum ramoso, sepa- “lis ovatis corolla duplo brevioribus, pedunculis folium aequantibus. Var. &. quae forsan eadem cum sequente, nobis non visa, ex diag- nosi manca Seringeana |. c. constituta; B. in collibus apricis montium altaicorum, nec in regionibus orientalioribus rara; y. in Sibiria ulte- riore, nec non in Mongholiae desertis occurrit, © in Mongholiae rupestribus invenimus; €. denique in collibus arenosis ad Tschujam superiorem a.nopis lecta. 132. Siellaria peduncularis Be. F1 alt IT. p. 157. no. 8. Hue forsan spectant: Siellaria Fischeriana Ser. ex DC. prodr. 1. p. 398. no. 37. — S/. daurica NVilld. herb. ex descriptione Schlecht. et Cham. in Linnaea 1. p. 49. S4 Edwardsii, forma altera Schlecht. et Hem. des Suv. etrang. T. II. 71 548 133. 134. * 135. 136. BUNGE : Cham. 1 c. (vera tamen 4f, Edwarsi RBr. abunde diversa). — Ejusdem plantae asservatur specimen e Sibiria orientali sub nomine $/. peduncularis Steveni in herbario acad. petrop. — Planta valde varians haud facile a Sf. scapigera distinguenda, et forsan cum illa conjungenda. Stellaria imbricala Bye. F1. alt. IL p. 159. no. 11. Slellaria brachypetala Bee. Hujus speciei duas varietales nunc observavimus : «. procumbens. — St. brachypetala FI alt. IL p. 161. B. erecta: caulibus erectis folisque strictis diversa, caeterum florum et bractearum structura insignis omnino eadem; occurrit paulo altius ad fluvium Tschuja in locis subsalsis. Siellaria irrigua Bge nov. sp. (Larbrea). St. glabra, caule humili simplici, foliis ovato-oblongis basi attenuatis sessilibus obtusis, pedunculis terminalibus subumbellatis filiformibus de- mum elongatis reflexis, petalis minutissimis bifidis, sepalis ovato-lanceo- latis margine membranaceis ‘acutiusculis. Legi hanc plantulam pusillam in muscosis humidis scaturiginum in summis alpibus ad fluvium Tschuja, Julio mense florentem. 2? O? Affnis Larbreae uliginosae (Siellariae Alsini); sed differt statura mi- nuta, floribus subumbellatis, pedunculis tenuissimis filiformibus, petalis vix conspicuis subabortivis, sepalis latioribus. Tota vix pollicaris. Adenonema Bge. Char. gencr. Calyx quinquesepalus. Petala quinque, bipartita, lobis diva- ricatis, calyce breviora. Stamina 10 perigyna; filamenta 5, alterna sepalis opposita, basi incrassata, biglandulosa. Stigmata tria. Cap- sula ad basin usque quinquevalvis, unilocularis, monosperma. Semen solitarium, magnum, crispo-rugulosum. Sfelariae spec. F1. alt. I. p: 460.— Arenariae sp. Fisch. ex DC. prodr. — Cherleriae spec. Turcz. mss, j Florae altaicae supplementum. 549 Obsere. Genus bene disunctum videtur, staminum structura ad Are- narias graminifolias (Eremogone Fenzl. 1. c.) accedens, petalis et capsula differens. A Stellaria et Cherleria distinguitur capsula quinquevalvi mo- nosperma. Nomen a structura stamimum desumptum. Adenonema petraeum Boe. ÿ a. alpinum. — Slellaria petraea Bge, FI. alt. IL p. 160. no. 12. — SI. borealis MB. ex herb, acad, petr. — S£, exigua. Steph. herb. B. Cherleriae. — Arenaria Cherleriae Kisch. @&. uniflora DC. prodr. 1. p. 409. — Cherleria sedoides Vurez. Mss. y. fasciculata. — . Arenaria Cherleriae B. fasciculata Fisch. DC. 1. ce. — Cherleria sedoides Turez. 8. vegeta Türez. Mss. Var @&. tantum in regione allaica occurrit, Var. f. distincta floribus paulo minoribus, foliis eximie carinatis lineari subulatis apice incurvis, caule dense pubescente; y. habitu emnino alienum, caule elongato, fois spathulato-linearibus in axillis fasciculatis, floribus subumbellatis. Hae duae postremae varietates Sibiriam orientalem incolunt neque alpes ad- scendunt. An omnes specie distinguendae ? 137. Ceraslium lithospermifolium Visch.! ex autopsia herbarii (non F1. alt. 1.) C, pauciflorum XI. alt. IL. p. 176. exc, synon., (quae ad Cer. pilosum Led,, C. Ledebourianum Ser. in DC. prodr. 1. p. 420. no. 53.) 138. Ceraslium falcatum Bge, Stellaria falcata Ser.! ex DC. prodr. 1. p. 398. no. 26. Cerastium lithospermifolium K1. alt. IL p. 179. excl. synon. DC. Spr. Fisch. 139. Lychnis tristis Bge. F1. alt. IL. p. 184. Species haec facile distinguenda, si respicis eos tantum characteres in hac Lychnidum categoria valde polymorpha, qui neque à solo et loco natali pendent, uti altitudo caulis, pubescentia parca vel uberior, florum NE 550 BUNGE numerus et masniludo, folioram latitudo, neque ab aetate plantae, ut petalorum longitudo ratione calycis vel positio floris erecti vel nutantis. Characteres specificos constantes praebent prae caeteris semina, tum pubescentiae indoles, petalorum forma, thecapodium; quibus respectis sequentes distinguimus species et varietates : ; 1. Lychnis tristis Bge. 1 c. L. caule glanduloso-nigricanti-pubescente, foliis lanceolato - oblongis ciliatis caeterum glabris, floribus solitariis 1—4 nutantibus demum erec- tis, calycibus inflatis, petalorum unguibus obcordatis, limbo bifido; lobis rotundatis, thecapodio dense pubescente, seminibus immarginatis tuber- culato-muricatis, a uniflora; in alpinis totius Sibiriae meridionalis, ZL. uniflora Led. Mem. Acad. Petrop. V. p. 531. B. pluriflkra in summis alpibus altaicis. Differt a subsequente L. apetala seminibus immarginatis, a pauciflora seminibus majoribus magis asperis, pube nigricanti glandulosa, articulata, #ohis utrinque glabris ciliatis, thecapodio pubescente. 2. Lychnis apetala L. — F1. alt. IL p. 186. | L. caule glanduloso-nigricanti-pubescente, folis lanceolato-linearibus pubescentibus, floribus solitaris 1—4 nutantibns demum erectis, calyci- bus ovatis, petalorum unguibus sublinearibus, limbi bipartiti lobis elon- gatis, thecapodio parce piloso, seminibus late membranaceo-marginatis rUGOSIS, — a. vulgaris, seminibus subangulatis. Ân regionibus arcticis et alpinis Europae, nec non in alpibus Sibiriae meridionalis. 8. macrosperma, seminibus multo majoribus reniformi-orbiculatis rugis applanatis interruptis radiatim dispositis striatis. În regionibus arc- üas, insula Koriaginsk. 140 141. 142. * 145. 144. 145. Florae allaicae supplementum. 591 7. leiosperma, seminibus reniformibus obsolete rugosis sublaevibus. In Asia arctica. 0. mulliflora, caule elongato multifloro. Ex Amer. bor. vidimus. Ad hanc speciem spectare videntur omnes formae a cl. Sclecht. et Cham. in Linnaea 1826. p. 1. p. 43 et 44. enumeratae; quum vero neglecti sunt characteres qui nobis ad discernendas species inserviant, üs locum certum assignare nequimus. Hujus etiam loci L. parviflora Turez. Mss.! L. brachypetala Horn. hort. haffn. suppl. 51.? 3. Lychnis pauciflora Led. Mem. Acad, petr. V. p. 537. L. caule foliisque ex toto cano-pubescentibus, floribus solitariis 1 4 nutantibus: demumirerectis ; calycibus ovatis, petalorum unguibus apice dilatatis, hmbi bifidi lobis rotundatis, thecapodio glaberrimo, seminibus minutissimis granulatis. L. apelala Turez. Mss, In Sibiria baicalensi. Omnium harum specieram et varietatum flores ante et sub anthesi nutant, deflorati eriguntur. Varietas B. Schlecht. et Cham, 1. c. ob gla- britiem diversa videtur, et quoad characteres spermicos inquirenda. Sedum algidum Led. F1. alt. I. p. 194. Sedum quadrifidum Vall. — FI. alt. IL p. 196. Cotoneaster uniflora Bge: F1. alt. IL p. 220. Spiraea alpina Vall. flor. ross. 1. p. 82. t. 20. Hab. in alpibus ad Tschujam; Julio mense florens. #. Potentilla Salessovii Steph. — F1. alt. IL. p. 235. Potentilla biflora WW. herb. — F1. alt IL p. 236. Legimus hanc speciem in summis alpibus Kuraicis ad Tschujam, Julio mense’ florentem (%). — Species haec, quamvis habitu a P. fruclicosa diversissima, tamen huic proxime affinis, folia enim in utraque eodem modo ternati-secta; foliolis lateralibus bipartitis, terminalibus 3—5-fidis; floris et caryopsium structura simillima. Specimina nostra magis conve- 552 146. BUNGE niunt cum planta arctica, quam cum speciminibus alpium baicalensium, quae habitu proceriore, {oliorum segmentis latioribus planiusculis non- nihil differunt. In hac, ut in omnibus speciebus fruticosis, praecipue in P. Salessowii, caryopses apice lateraliter comatae; an igitur genere (Mi- cropogon) distinguendae? Potentilla strigosa Val. — FL alt. IL p. 237. Ab hac non differt specie Pot. conferta nostra in FI. alt. II. p. 240. ut specimina docent intermedia. Specimen in itinere cel. Parrÿ lectum, quod in herb. acad. petr. asservatur (P. pulhella R. Br. verm. Schr. 1. p. 340. sine diagn.) praeter caulem procumbentem huic magis, quam P. sericeae affine, quasi transitum facit ad hanc ulteriorem; ïta ut Potentillae viscosa, pensyleanica, strigosa, conferta, approximala, sericea, dasyphylla, songarica , mullifida, verticillaris, mediantibus varietatibus nec non innumeris a cel. Lehmann, in hac re facillimo, sic dictis speciebus novis americanis, seriem efficiant haud interruptam, nullos certos ad distinguendas singulas species fines praebentem; quod quamvis ïis qui singula tantum specimina examinaverint paradoxum videbitur, nihilominus tamen verum est. Plurimi characteres, in discernendis generis hujus polymorphi speciebus ad varictates in infinitum pronis usitatissimi, nihil fere valent. Occurrit nempe persaepe eadem species caule erecto, ascen- dente, decumbente, imo prostrato. Foliola forma et numero sine ullis limitibus variant; nec raro etiam in uno eodemque specimine dentata, incisa vel pinnatifida sunt. Nec minus stipulae, quarum formae plures superstruuntur species, fallacia sunt fulcra. Jam nihil dicam de pubes- centia parciore vel densiore; nam quis est qui nesciat, hoc plerumque a soli indole pendere, nec copiam tantum, sed etiam naturam pubis variare secundum locum plantae natalem: ïta, ut specimen hic enatum glabrum, ahbi pubescens, adpresso-pilosum, patenti-pilosum, sericeum villosum vel tomentosum, folüis concoloribus et discoloribus evadat, Florae allaicae supplementum. 553 Quis, quaeso, est, qui hoc non observasset in vulgatissima Potentillaram specie: P. Anserina? Ne plura commemoremus, ante oculos habemus specimina P. niveae in alpibus altaicis lecta, Specimina in rupibus sum- morum cacuminum ad nives aelernas enata, fere repunt, foliola habent minuta, profunde incisa, supra villositate densa sericea, subtns tomento niveo dense obducta. In locis subalpinis legimus specimina quae caules babent firmos, erectos, vix basi declinatos, pube parca patente vestitos; foliola sunt magna, obtuse dentata, supra viridia, parce pubescentia, tomenti mivei in pagina foliolorum inferiore vestigium vix ullum. En certe species duae bene distinctae! Sed ab alpis cacumine usque ad regionem sylvestrem quot passus tot formae intermediae. Nalla vero specierum series, aut, ut rectius dicam, nulla species tam mirando ludit modo, quam Polentilla mullifida cum affinibus. Diligenter observatis in loco natal innumeris formis Potentillarum folis pinnatisectis praeditarum, quas profert Sibiria meridionalis; collatis speciminibus europaels, et inspectis in ditissimo herbario amic. Prescottii fere omnibus nuperrime in America boreali detectis speciebus, nunc persuasum habemus species hujus categoriae ab auctoribus, inter quos cel, Lehmann excellit, constitutas, maxima ex parte factitias esse. Respiciant hoc ü, qui ad singulum specimen in herbario asservatum saepe mancum et male exsiccatum describunt plantas, novisque botanicos inundant nominibus. In discernendis Potentillis ma- joris momenti sunt calycis bracteolarumque forma et caryopsium indoles, nec spernendus petalorum color; (nam forma eorum etiam variat et petala ovata facile mutantur in retusa et obcordata: sed et haec caute circum- specteque adhibenda sunt. Quibus respectis elegantissimum hocce genus omnino denuo elaborandum, a speciebus factitis purgandum, simulque summus labor in eo ponendus erit, ut specierum numerus”ad minimum redigatur, varietatum vero ultimi fines scrupulose indigitentor. BUNGE Observ. Visdem ex causis Potentillam astragalifoliam nostram F1. alt. II. p. 246., quamwvis babitu à P. Bifurca diversissimam, nunc, lectis specimini- bus intermediis, pro distincta specie agnoscere nequimus. 14471. Potentilla sericea L. — F1 alt. IL p. 242. 148. 149. Polentilla dasyphylla Ve. F1. al. I. p. 245. Icon P. sericeae. Lehm. monogr. T. VI. potius ad hanc (quam nunc etiam pro varielate praecedentis habemus) quam ad veram P. sericeam L. pertinere videtur; bujus varietatem foliolis latiornibus brevioribus supra viridibus subglabris, subtus niveis, caulibus laxis paucifloris, in sammis alpibus ad Tschujam legimus. Poitentilla muliifida Y\. al. I, p. 245.; de hac supra. t 150. Potentilla altaica Bge. F1. alt. IE p. 242. A EE 152 153. 154. 155. Polentilla fragiformis Wild. herb.? ex Spr. syst. veg. IL. p. 540. n. 74. Specimina nostra minus villosa legimus in subalpinis, haud procul a fontibus fluvi Tschuja, Julio mense. Z. An P, niveae varietas? Potentilla croceae affinis. Invenimus in rupestribus subalpinis ad Tschujam mediam pauca speci- mina vix florentia Julio mense, hujus plantae, quae verosimilius propriam constituit speciem. Noluimus tamen adaugere specie incerta numerum arle jam nimis magnum. Planiae nostrae caules ex una radice plures, firmi, validi, erecti, fere pedales, atropurpurei, glanduloso-pilosi, Folia radicalia longe petiolata, quinata, foliolis oboveto- cuneatis, rotundato-inciso -dentatis; cau- ina similia ternata® Stipulae latae ovato -lanceolatae integerrimae, uti tota planta pilosae. Pedunculi villosi, pilis glandulosis brevibus purpureis inter- mixtis, Calycis laciniae et bracteolae subaequales, ovatae, obtusiusculae, Petala crocea, rubro-suffusa, obcordata, calycem excedentia. Carpella . .. .? Potentilla nivea L. — F], alt. IL p. 260. Aconilum Anthora L. — FI, alt. IL p. 280. Aconitum anthoroïdeum Reichenb. — F1. alt. II. p. 281. 156. 157. 155. #2159; Mem. Florae allaicae supplementum. 555 Aconitum napellus Reïichenb. — FI. alt. IL p. 283. Delphinium laxiflorum DC. — FI. ait. IL p. 290. B. alpinum Bge. humilius, semipedale vel paulo majus. totum pubescens, foliorum lobis obtusiusculis, petalis nectariisque nigris, tomento ovariorum flavescente. Legimus in subalpinis et alpinis ad Tschujam; floret Julio mense 2. Aquilegia glandulosa Fisch. — F1 ali. IL p.. 216. Trollius lilacinus Bge. Tr. sepalis 15—20 patulis persistentibus, petalis subdecem basi gib- bis nectariferis spathulatis, steminibus petala, stylis stamina excedentibus germine longioribus rectis. Hab. in summis alpibus Sailughem, Kuraicis aliisqne ad fluvium Tschuja jacentibus ad scaturigines prope nives aeternas; floret Julio mense 2, Species colore florum pallide lilacino ab omnibus hucusque notis omnino distinctissima, pulcherrima. Radix praemorsa, fibris longis crassiusculis fuscis aucta, Caulis erectus, strictus, firmus, 2—4 pollicaris, violascens, basi petiolis folioram radicalium dilatatis vaginatus. Folia radicalia pri- maria saepe abortiva, petiolis dilatatis membranaceis caulis basin vaginan- tibus apice fol rudimento instructis; caetera palmati-quinquepartita, lobis abbreviatis obovatis acute inciso dentatis, supra intense viridia sub- tus pallidiora, uti tota planta glabra, caulina pauca, breviter lato-petio- lata, summum subsessile, caeterum caulinis conformia. Flos terminalis solitarius, magnitudine Trolli europaci, pallide lilacinus, demum marces- cens lividus. Sepala 15 — 20, exteriora ovata, interiora ovato-oblonga, subdenticulata , extus medio intensius llacina, margine diluto, intus pal- lidiora, persistentia, demum sordide cinerea. Petala subdecem, sepalis triplo breviora, spathulato-oblonga, 2—3 lineas longa, lineam lata, basi brevissime tubulosa, nectarifera, extus gibba , unilabiata, limbo oblongo des Say, étrang, T. Il. 72 556 160. 166. +467 * 168. BUNGE apice rotundato, basi. virescentia, apice flavida. Stamina generis, petalis longiora. Ovaria plurima, compressa, ancipitia, marginibus scabriuscula, oblonga, lineam lata, 3 lineas longa, stylo terminata recto, sesquilineari stamina excedente. Stigma laterale, sulco longitudinal, apice bilobum. Cyamia demum excrescentia (matura non vidimus) polysperma, ovulis uniseriatis horizontalibus. Trollius asiaticus L. — FI alt. IL, p. 301. Tr, allaicus C. À. M. Enum. cauc. casp. p. 200, (77. caucasicus FI, alt IL p. 301.) in itinere nuper peracto nobis haud obvius fuit, crescit enim in locis demissioribus regionum occidentalium tantum, et praecocior est; noster vero, praesertim varietas ejus parviflora, summas alpes ascendit et Julio mense adhuc florens occurrit, Ranunculus longicaulis C. À. M. F1. alt, IL p. 308. Ranunculus natans C. À. M. F1. alt. IL p. 315. . Ranunculus radicans C. À. M. F1 alt. IL p. 316. Ranunculus lasiocarpus C. A. M. FL alt. IL p. 328. , Ranunculus lanuginosus L. B. — FI. alt, IL p. 330, Ovaria margine exteriore pilis paucis longis demum evanidis instructa, Gynophorum glaberrimum. Ranunculus amoenus Led. FI. alt. IT. p. 320. Ranunculus aquatilis L. «. heterophyllus DC, prodr, 1. p. 26. Crescit in lacubus subalpinis versus fontes fluvii Tschuja; floret Julio mense %. . Vix jure conjunguntur hic cum varietatibus folüs capillaceo- multifidis praeditis; ut jam ex eo elucere videtur, quod in tota regione altaica, praeter locum hic: indicatum, semper R. aquatilis capillaceus tantum occurrit, ne uno quidem specimine alterius intermixto. Oxygraphis Bunge. Character generis: Aestivatio imbricata. Calyx quinquesepalus persi- stens, Petala 13 (ad 15.) oblongo-linearia, supra basin intus callo Florae allaicae supplementum. 557 transversali instructa. Stamina numerosa, omnia fertilia, Antherae rima laterali dehiscentes. Gynophorum hemisphaericum. Ovaria plurima uni- ovulata. Stylus apicalis, anceps, sübulatus, rectus, apice stigmatosus. Car- pella plurima, membranacea, a dorso compressa, utrinque uninervia. Semen erectum, albuminosum, planum, gynophoro parallelum. Embryo in fructu inferus, radicula receptaculum spectante. Genus omnino distinctum a Ranunculo et Ficaria, quibus proximum calyce persistente, petalorum numero et forma, stigmate apicali nec late- rali, carpellis tenuissime membranaceis, a dorso, neque a latere compressis, utrinque uninervüs, sicuti semen gynophoro parallelis, nec contraris; denique habitus omnino alienus, monente ill. De Candolle Psychro- philam referens, Oxygraphis glacialis Bge. Ficaria glacialis Fisch. ex DC. prodr. 1, p. 44. | Baonunculus camtschaticus DC. syst. veg. 1. p. 502.? non repugnante cl. Fischero, Hab. in summis alpibus Kuraicis ad Tschujam, ad nives deliquescen- tes, floret Julio mense. %. Planta pusilla glaberrima. Radix fasciculata e fibris crassis longis fuscis. _Folia omnia radicalia petiolata, petiolo basi dilatato membranaceo, suborbiculata, ovata vel ovato-oblonga, integerrima vel apice grosse et obtuse iridentata. Scapus nudus, uniflorus, 1—14 pollices altus, folia adaequans vel parum longior. Flos pulchellus, patens, in diametro pollicem dimidium metiens. Sepala quinque, basi lata adnata, persistentia nec de- mum marcescentia, ovata, apice rotundata, 11 lineas longa, linea latiora, demum aucta, viridia. Petala utplurimum iredecim; rarius quindecim, unguiculata, lamina lineari -oblonga, obtusiuscula, intus supra unguiculum callo transversali bigibboso instructa, deficientibus et squamula nectarifera et foveola, extus fuscescenti flava, intus aurea, ad medium fere a basi 12 558 BUNGE pellucida. Stamina numerosa, antherarum loculis rima longitudinali late- rali dehiscentibus, flava. Ovaria et carpella generis, stylus demum atroviolaceus, carpello immaturo paulo brevior. Fructum maturum non vidimus. 169. Callianthemum rutae/olium C. À. M. FI. alt, IL. p. 356. 170. Adonis apennina L. — El. alt. IL p. 341. 171. Adonis villosa Led. FI. alt. IL p. 340. Hujus varietas insignis occurrit in planitiebus salsis prope metallofodi- nam Loktewsk, foliorum segmentis elongatis, multo latioribus, subinteger- rimis, flore multo minore, et toto habitu distincta; attamen pro specie peculiari haberi nequit, videtur enim eadem species autumno iterum florens. 172. T'halictrum pelaloideum Li, — FI. alt. IL p. 345. 173. Thalictrum alpinum L. — F1. alt. IL p. 347. 174. Thalictrum acutilobum DC. — FI. alt. IT, p. 349. 175. Pulsatilla albana Stev. 8. fl. coeruleo C. A. M. FL alt, IL p. 370. Varietas nostra a planta caucasica differt non tantum sepalorum colore, sed etiam folüs involucralibus laciniatis, quae in vera P. albana (certe in speciminibus, quae praesto habemus) vel integerrima vel profunde bifida sunt; glandulas pedicellatas, quas adesse negat 1ll. De Candolle (syst. nat, veg. 1. p. 545.) in utraque varietate observavimus, - 176. Pulsatilla vulgaris Mill. — F1. alt. I. p. 370. 177. Pulsatilla Bungeana C. À. M. F1. alt, IL. p. 374. 178. Dracocephalum allaïense Laxm. — FI. alt. II. p. 384. excl. synon. Hiltebr. » D. foliis radicalibus longe petiolatis cordato-ellipticis crebro crenatis, caulinis superioribus sessilibus, floralibus inciso-dentatis lato-obovatis calycem excedentibus, verticillis confertis subcapitatis, calycis lacinia i Florae altaicae supplementum. 559 suprema caeteris aequilatis duplo latiori oblonga, corollis calyce iriplo majoribus, galea intus fauceque barbatis. Synonymon cel. Hiltebrand in flora altaica allatum nullo modo ad hanc, sed ad subsequentem speciem Dr. imberbe pertinere, ex icone et descriptione patet. Diagnosin mutavimus ut melius distinguatur ab affi- nibus Dr. fragili et imberbi, Species haec quamvis bene distincla, nec non in herbariis sat vulgaris, tamen pluries confusa cum Dr. grandiflora Linn. nobis omnino ignoto, ut videtur in herbarüs rarissimo, et valde obscuro. Quoad diagnosin et descriptionem Linnaeanam et Willdeno- vianam (ex WVilld. spec. pl. IL. p. 154. n. 11.) Dr. grandiflorum differt a tribus speciebus hic recensitis, Dr. nempe alaïensi Laxm. fra- gili Trez. et imberbi Bge., radice annua (?) vel bienni, folüs profnnde et obtuse serratis, ovatis ovalibusve, floralibus integerrimis, bracteis lan- ceolatis integerrimis, parvis, calycis labio superiori elliptico, rotundato- obtuso, mucronato. Synonymon ab ill. Willd. citatam Kniph. cent, 9. n. 32. sine dubio ad Dr. nutans L. spectat. De synonymo Gmel. sib. IL. p. 233. n. 56. jam in flora altaica locuti sumus. Dr. grandiflorum Steph. herb. videtur species omnino distincta, nova, bracteis setaceo-dentatis cau- leque folioso diversa. Denique Dr. grandiflorum Hiltebr. monogr. Drac. p. 23. n. 12. ex icone sine dubio spectat ad: Dracocephalum fragile Turez. Mss. Dr. foliis radicalibus petiolatis oblongo-ellipticis remote obtuse den- tatis, bracteis lato oblongis obtusis cum mucrone integerrimis exteriorio- bus- calycem superantibus, verticillis spicatis, calycis lacinia suprema obovato-oblonga caeteris aequilatis triplo latiori aristata, corollis calyce duplo longioribus imberbibus. 6 Hab. ad lacum Kossoghol ad fines Mongholiae, ubi a cl. Turczaninow detectum. Practer signa indicata, corollis albis, bracteis latissimis pallidis distinctissima, 560 BUNGE *179. Dracocephalum imberbe Bge. — à EL ES Dr. foliis radicalibus longissime petiolatis cordato -subremiformibus in- ciso grosse crenatis, caulinis summis breviter petiolatis suborbiculatis, flora- libus cuneatis dentatis calyce brevioribus, vertiaillis paucifloris terminalibuS subcapitatis, calycis laciniis 3 superioribus subaequilatis, corollis calyce duplo longioribus imberbibus. Dr. altaiense Miltebr. monogr. Dr. p. 23. n. 13. tab. XIII.! Hab. in summis alpibus ad fluvium Tschuja rarius; floret Julio mense 2, Affine Dr. allaiensi, et verbis haud facile distinguendum, quamvis primo intuitu diversissimum; folis latitudine longitudinem aequantibus vel supe- rantibus, profunde cordatis, fere reniformibus, corollisque duplo minoribus intensius nec laete caeruleis, imberbibus, praëter alia signa indicata distin- ctum. Radix perennis, crassa, lignosa, atrofusca, multiceps. Caulis simplex, erectus, 4—6 pollicaris, paucifolius, pubescens. Folia radicalia longe petio- lata, petiolis bi-tripollicaribus, profunde reniformi-cordata, vix pollicem longa, lineas 8—10 lata, inciso grosse crenata, crenis uirinque 4 — 8 latis rotundatis aequalibus; supra glabra, subtus tenuissime pubescentia. Cauli- norum similum par minus ad basin caulis longiuscule petiolatum, petiolis basi vaginanti-dilatatis, alterum versus apicem majus, brevius petiolatum, tertium sub florum vertiaillis breviter petiolatum. Verticilli subsexflori in apice caulis subcapitati. Folia floralia vel bracteae majores lato obovato-. cuneatae, acute dentatae, minores vel bracteae verae cuneatae incisae, inci- suris setaceo-acuminatis, basi atroviolaceae. Calyx quinque lineas longus, obscure bilabiatus, lacinüis labii superioris media vix latiore lanceolatis, acu- minatis, labii inferioris paulo angustioribus. Corolla 10 — 12 lineas longa, caerulea, fauce ampla imberbi; genitalia inclusa. 180. Dracocephalum discolor Bee. Dr. foliis ovato - cordatis, inciso - pinnatifidis, subtus niveo-tomentosis, bracteis cuneatis, calycem aequantibus, aristato-pinnatifidis, calycis lacinia Florae allaicae supplementum. 561 suprema quinquenervia ; obcordata, aristata, caeteris quintuplo lation, co- rollae calyce sesquilongioris galea abbreviata, recta, stylo incluso. Dr. origanoïdes Bge. in F1. alt, IL p. 385. exclus. omn. syn. praeter Led. ic. pl. FL ross. ill. t. 128. Hab. in apricis schistosis montium ad fluvium Tscharysch superiorem, Kan, Kerlyk etc.; floret Majo Junioque. %. Differt a Dr. palmato, pinnalo, origanoïde et botryoide calycis lacinia suprema” latissima iruncata aristata quinquenervia, foliisque subtus niveo- tomentosis. Radix lignosa, dura, apice ramosa. Caules caespitosi, ramosi, ascendentes, tetragoni, canescentes, Folia petiolata, petiolis folium aequantibus ciliatis, ovato-cordata, basi cuneata, pinnati-partita, lacins utrinque 3—4 oblongo- linearibus, rotundato-obtusis, supra nervosa, viridia, subpubescentia, subtus niveo-tomentosa, subfloralia in petiolum cuneato-attenuata, summa sessilia, caeterum similia. Bracteae cuneatae, apice palmato subquinquefidae, laciniis acuminatis setaceo-aristatis ciliatis, calycem aequantes. Calyais laciniae: media labii superioris lato-obcordato-truncata, caeteris quintuplo latior, apice medio in aristam exeunte, laterales et labi inferioris inter se subae- quilatae, breviores lineares, aristatae, omnes parce et breviter ciliolatae, sub- coloratae , subinde virides. Corolla calyce sesquilongior, fauce exserla, tubo incluso, galea recta abbreviata, labio inferiori galeam superante. Stylus inclusus. Huic proximum, sed floribus magnis facile distinguendum, est: Dracophalum palmatum Steph. ex Willd. sp. pl. IL p. 151. n. 6. Dr. foliis ovato- cordatis inciso-pinnatifidis subtus hirsutis, bracteis lineari-cuneatis apice trifidis calyce multo-brevioribus, calycis lacinia su- prema trinervia obovata cuspidata caeteris plus triplo latiori, corollae caly- cem triplo superaniis galea falcata stylo exserto, 562 181. * 182. BUNGE Dr. palmatum Hiltebr. L. c. p. 25. n. 14. Dr. pinnali var Pall. FL ross. II. sine descr. tab. XL fig: superior. Hab, in Sibiriae orientalioris frigidis, v. gr. pr. Ischiga, Ochotsk, etc. &. Dracocephalum pinnatum L, — F1. alt II. p. 383. Dr. fois cordato-suborbiculatis inciso-crenatis utrinque pubescentibus, bracteis cuneato-oblongis calycem superantibus apice pinnatifido-incisis; lacinüs aristatis, calycis lacinia suprema oblonga aristata caeteris aequilatis subduplo latiori, corollae calyce sesquilongioris galea recta abbreviata, stylo exserto. | oc. allaïicum, minus, laxum, folis floribusque minoribus. B. baicalense, vegetius, foliis mulio majoribus et habitu distinctum vide- tur, sed calycis forma omnino eadem. Hab. @. in lapidosis alpium ad Tschujam, 8. in insula Olchon Baicalis, floret Julio mense. &. | Differt a Dr. palmato et discolore calycis lacinia suprema multo angu- stiore, ab origanoide lacinia calycis suprema subito nec sensim sensimque attenuata, lacinüs caeteris subaequilatis omnibusque aristatis, corolla breviore, bracteis multo minoribus, vertiaillis in spicam elongatam dispositis, pube parciore et breviore; a bo/ryoide pubescentia, foliis inciso crenatis nec pin- natifidis, longius petiolatis, bracteis majoribus coloratis, calycis tubo breviori, lacinia suprema apice acuta nec subrotundata aristata, styloque exserto. Dracocephalum origanoides Steph.! ex Willd, sp. pl. DL. p. 151. n. 5. non F1. alt. Dr. folüs suborbiculatis crenato-lobatis villosis, bracteis lato -obovatis flore duplo longioribus apice profunde incisis; lobo medio latissimo obtuso, lateralibus acutis, calycis lacinia suprema ovata acuta, lateralibus paulo infe- rioribus duplo latiori, corollae calyce duplo longioris galea subinflexa, stylo exserto, Dr. origanoides Steph, herb.! Florae allaicae supplementum. 563 Origanum elegans Steph. (?) ex Hiltebr, 1, c. p. 24. Hab. in lapidosis asperis sammarum alpium ad Tschujam rarius; floret Jalio mense, +. Differt ab omnibus affinibus bracteis maximis coloratis et villositate, calycis laciniis acutis neutiquam aristatis, verticillis subcapitatis globosis. Radix inter lapidum fragmina late repens. Caules prostrati, villosi. Folia petiolata, petiolis folium superantibus villosis, suborbiculata, grosse crenato- lobata, laciniis orbiculatis obtusis utrinque 2—3, sinubus obtusis, utrinque villosa, subfloralia ima sessilia lato-obovata, superiora in bracteas versa lato obovatas, coloratas, purpurascentes, corollam superantes incisas, lacinia media latissima, ovata, obtusa, lateralibus lanceolatis acutis utrinque binis. Bracteae verae paulo minores, caeterum conformes, omnes molliter vil- losae. Calycis labiï superioris lacinia media subuninervia, ovata, laterali- bus paulo latior, acuta nec mucronata neque aristata, laterales lanceolatae, acutae, laciniae labi inferieris lineari-lanceolatae, paulo angustiores, acu- minatac, omnes molliter longe villoso-ciliatae, Corolla calyce duplo lon- gior tubi parte fauceque exsertis, galea subinflexa labium inferius sub- superante. Stylus exsertus. Specimen incompletum in herbario Stepha- niano asservalum villositate breviore, parumper rigidiore a speciminibus nostris paululum discrepat, calycis vero bractearumque forma ad unguem congruit. Ut melius distinguantur omnes species affines, adjungimus hic etiam diagnosin speciei caucasicae: Dracocephalum bolryoides Stev. ex Mem. soc. nat. cur. mosq. 3. p. 266. Dr. folüis cordatis inciso-pinnatifidis utrinque incanis, bracteis lineari- bus integerrimis cuneatisque trifidis calyce brevioribus, calycis lacinia suprema ovali-oblonga aristata lateralibus duplo, inferioribus triplo latiori, corollae calycem excedentis galea brevissima obtasa, stylo incluso. Hab. in subalpinis Tyfendagh Caucasi orientalis; FL. Junio %. Mem. des Sav. etrang. T, Il. | 73 564 183. 184. 185. Bu NGC E L | seeE A: À Differt a praecedeñtibinss Bréteis calyce brevioribus, canescentia, flori- PR CRE : : 4 bus purpurascentibus, : quae pa illis caerulei, denique calyais structura. Dracocephalum peregrinum 1 — F1 ah. IL p. 385. Ex specimine in. herbäto Stephaniano asservato, Dr. Jructiculosum Steph. nil nisi varietas : olia et parviflora Dr. peregrini esse videtur, folio (EI. alt. IL p. Fe n. G.) toto coelo a nostro Roerieee à diversa. ; 2 | sul Dracocephalum Moldipici b, Vin. sp. spl IL. p. 155. n. 14. Nostrum Dracocephalà etidum (F1, alt, Il. p. 386. n. 4.) sine ullo dubio nil nisi varietas nés, solo areénoso enala, caulibus divaricato- ramosis, foliis minus, profonde : incisis ‘calycibus longins arislatis paulu- lum diversa, nullo mod vero specie séjungenda. Planta in regionibus transbaicalensibus, Mo 10! 19 ia et China boreali obyia vegelior, strictior, viridior, ad genuinam oran magis accedit. ET Scutellaria scordifolia Fis lê Spr.. syst. veg. 4. rs r p. 225. Sc. Adamsii Spr. Fi ah IL. P- 38e 1. Nomen antiquius | pe saepe habet folia iitég Leraf dispositis, et toto hab iaidior paululum differt tamen specie non dur. | Variètas Oo, la | locis siccioribus nata 1% , nec non floribus. speciosioribus densius diversa ; caryopsibus! sûf rdide flavis, eximie verrucosis facile distinguitor a Sc. galericulata, cs earyapses flavidae, verrucis, minoribus obsolctis obsitae sunt. Ë “5 it ginobis verrucosis, racemis términalibus subtetrago- Sc. caryopsibus fa nis, bracteis ovato li tis acutis integerrimis ‘incanis talgcem #supe- rantibus, foliis cord ptatisve 4 grosse “Gbinse, dentatis incanis caulibus :? Non st He LR ramosissimis diffuso- prostratis.. : DUR ER ART Hab, in locis lapidosis asperrimis subalpinis ss rivulum ‘Toboghosch in Tschujam influentem, raro. Floret Julio mense. 2. 187. 185. Florae altaicà dpplementum. 565 Sc. orientali et Sc. Sieversi Bec. isffinis, sed distincta floribus. amoene purpureis, et caryopsibus fuligindkis vérrucosis, nec pubescentibus, Radix crassa, lignosa, inter lapidum} aëmina late repens, sordide flaves- cens, apice divisa in caules imnum Bbasi: lignosos, tenues, prosiratos, flexuosos, ramosissimos, tenuissime?fâbescentes. Folia petiolata, petiolis folium subaequantibus vel brevioribus Mara ovatave, parva, 4— 5 lineas longa,. lineas 3 lata, grosse obtuse’,+ “renato- dentata, crenis utrinque 5—4, teuuissime dense incano - pubesceniat IRacenti terminales densi, gra- 2 êati. Bracteae ovatae vel ovato- ciles, {—1 pollicares, subtetragoni, lanceolatae, carinato -convexiusculae, ss 4. lineas longae, 14 lineas latae, acuminatae, inlegerrimae, incano- pubesée. es. Calyx brevissime pedicel- | LS latus, sericeo-villosiusculus, tubo subie, tempore florendi minutissi- mus, linea brevior. Corolla amoene pi ÿ sparco - lilacina , 8—9 lineas longa, pubescens. Antherae prominulae, baëli î Re barba violacea. Caryopses 4 ii Co opacae, fuliginoso-nigrae, ne e verrucosae, SES Bunge. Character generis: Calyx tubuloso - suk pliatus, subbilabiatus , labio superiore trifido, inferiore bipartito Rénis longioribus, omnibus spi- rralasis acuminatis patulis. Corolle à brevior, bilabiata: labium breviatum, obtusum, planum, Sintegris, lateralibus patenti- extus villosam; inferius trifidum, lacra subcucullata. S/amina qua- one breviora, basi crassiuscula, di Ulérae juniores suborbiculatae, -glandulis cinetae sessilibus, sparso polliné”e anidis, biloculares, glabrae, Stylus corolla brevior. Sigma bilabiatum. Caryopses quatuor, sub- triquetrae, apice rotundatae, glabrae. Semen albuminosum erectum. 18° BUNGE Embryo intrarius erectus, radicula infera, cotyledones oblongae, cras- siusculae, planae, basi auriculatae. Genus bene distinctum, proximum Panzeriae, quae differt corollae ex- sertae labio superiore fornicato; a Leonuro distinctum caryopsibus apice rotundatis glabris, nec truncatis pilosis. À Moluccella calyce tubuloso ; a Lagochilo (Moluccella grandiflora Steph. FI alt. IL. p. 418. genere distinguenda, accedentibus ZLagochilo (Moluccella Ledeb.) acutilobo, et Lagochilo ilicifolia Bge. in Mongholia a me detecto,) corollae structura et antheris imberbibus, ab Æremostachyde caryopsibus et corolla. Leo- aurus supinus Steph. qui a veris Leonuris recedit caryopsibus apice rotundatis glabris, multum convenit cum Lagopsi, differt tamen corollis exsertis, antheris eglandulosis, corcllae labiv superiore elongato, labii in- ferioris structura. Lagopsis incana Bge. L. foliis cordatis palmato 3 — 5-fidis cauleque albo-villosis, verticillis subspicatis lanuginosis 10—16-floris, seminibus ovato-oblongis. Moluccella Marrubiastrum Steph. — F1. alt. IL. p. 417. c. synon. et loco nat. Huic proxima, sed facile distinguenda est altera species: Lagopsis viridis Bge. L. foliis palmato tri-quinque partitis tenuissime glanduloso- pubescen- bus, vertiaillis subspicatis villosis 8—10-floris, semimibus ellipticis. Leonurus eriophorus Turez. Mss. Speciem hanc ad fines Dauriae rossicae ad lacum Kossoghol detexit cel. Turczaninow. Jam primo intuitu diversa fois viridibus profundius partis, caule atropurpureo erecto, verticillorum villo minus denso, flori- bus in vertiaillis paucioribus, denique seminibus angustioribus longioribus concoloribus nec variegatis. 189. Gymnandra allaica Wild. — FI, alt. IL p. 417. 190. Castilleja sibirica Lindl. — F1, alt, IL p. 421. 191. # 192. 193. 194. Florae altaicae supplementum. 567 Pedicularis abrotanifolia MB. — FI. alt. IL p. 426. Pallasii synonymon in flora altaica 1. c. allatum verosimiliter hujus locis vera enim P,. myriophylla, quamvis in regione altaica etiam occur- rit, tamen rarissima, et in locis, temporibus Pallasii, nondum accessis. Ut jam recte monuit cl. Steven. Mon. Led. p. 22. P. myriophyllae propior quam P. verlicillatae, a qua jam floris colore differt. Pedicularis myriophylla Pallas Stew. monogr. p. 21. n. 7. Specimina pauca varietatis floribus flavis collegimus in insula Tschujae superioris fluvii, Julio mense florentia, quae omnino congruunt cum planta daurica. Varietatem purpuream (P. rupestris Turcz.) praeter colorem nulla re diversam haud observavimus. Differt a praecedente P. abrotani- folia praeter galeam rostratam, bracteis apice pinnatifidis nec subinte- gerrimis, stylo semper incluso neque exserto, radice perenni (?). Pedicularis amoena Adums. Stev. monogr. p. 25. n. 12. tab. VII. P. verticillata flor. at. NW, p. 427. n. 3. excl. synon. Descriptione Steveniana |. c., quae filamenta P. amoenae omnia glabra dicit, cum tamen duo semper plus minusve barbata sunt, in errorem inductus, hanc pro P. veriiillata sumsi, quod eo faalius fieri potuit, quia specimina europaea ad comparationem mihi deerant; et eadem ex causa sequentem, P. verticillatam veram, ab hac distinctissimam, sub novo nomine (P. Sieveni Bge.) descripsi. Specimina altaica arcticis paulo robustiora; baïcalensia vero inter utramque formam quasi media, de iden- ütate nullum relinquunt dubium. Pedicularis verticillata L. Stev. Monogr. p. 24. n. 11. var. {2 P. Slevenit Bee. FI, alt. IL p. 427. n. 4. ‘Omnino convenit cum planta europaea; facile distinguitur a praece- dente antherarum paribus distantibus et labio inferiore galeam aequante, nec duplo longiore, Affinis P. spicata Pall., ab utraque differt: fohis pinnatfidis, laciniüis simpliciter dentatis, spicis densis, bracteis lato ovatis 568 195. 196. 197. 198. 199. BuUuNGE integerrimis basi truncatis, galea brevissima, capsula calycem aequante, brevi, ovata, oblique mucronata, antherarum paribus contiguis, calyce breviter inaequaliter quinquedentato (nec bilobo, uti vult cl. Steven. I. c.). Pedicularis brachystachÿs Bge. Fl alt. TL. p. 429. n. 1. Species haec distinctissima ab affini P. proboscidea, differt galeae rostro attenuato uncinato, apice paululum sursum flexo, labn inferioris lacinns lateralibus latissimis, galeam amplectentibus, media multo minori ciliata, Proprior quidem videtur (ex icone) -P. groenlandica, corollae forma, attamen distincta florum colore et glabritie rostri et lab inferioris. Nostra species rarissima, hucusque in duobus tantum locis reperta; nam copiosiorem nunc legimus in subalpinis deserto curaico adjacentibus, ad Tschujam fluvium, frusira vero quaesivimus illam in loco ubi primum detecta erat, nempe in alpe Aïgulacensi. Pedicularis uncinala Steph. — FI. ali. I p. 431. n. 9. Pedicularis compacta Steph. — FI. alt, IL. p. 431. no. 10. Pedicularis achilleaefolia Steph. herbar,!.— FL alt, IL p. 454. n. 15. exclusa icone Steven. Monosr. Ped: tab. B., quae ad P. proceram Adams, (varietatem haud insignem P. comosae L.) spectat. Specimina nostra omnino congruunt cum speciminibus, in ipso herbario Stephaniano asser- vatis, Species haec habitu distinctissima ab omnibus affinibus differt: canescentia omnium partium, folus tenuissime divisis, spica longa den- sissima cylindracea, bracteis trifidis sammis linearibus calycis longitudinem paulo superantibus, calyce eylindraceo foliaceo nec membranaceo, distincte quinquecostato, costis in lacinias quinqueacutas desmentibus, corollis pallide ochroleucis fere albis, galea elongata, - labellum: plus duplo su- perante, stylo longe exserto, capsula oblonga, : breviter. -acuminata, .calyce sesquilongiore. Pedicularis lasiostachys Bge. KL alt. IL p. 434. n. 14. . … Florae altaicae supplementum. 569 Péoxima praccedenti .corollae structura, labello brevi et galea elongata, attamen diversa: caule humiliore, foliis glabris, bracteis semper lanceolato linearibus nunquam divisis, cälyce membranaceo nec foliaceo neque quin- que-costato, lanugine densissima flava obtecto, corolla flava, denique filamentis ommibus glabris;; et capsula calyce duplo longiore. A P. sudelica, cui quoad characteres maximé:.affinis, quamvis habitu diversissima, differt, foliüs tenuissime dlacmiatis, tachi angusta nec dilatata, caule folioso, spica mugis elongata. ji Observatio. Facile confiteor characteres allatos quibus duas hasce duas- que subsequentes species a P. comosa L. distinguo, haud graves esse, tamen ut jam (in Flor: alt; I, p. 432.) dixi, nullo modo cum cl. Monographo ,generis, consentire possum, qui omnes hasce species in unam congessit. Ut omnino diversilas harum specierum illuceat, ipsas in loco natali vivas vidisse necesse est : mihi vero, Sibiriam meridionalem fere ad Dauriam usque cperagranti, viginti quatuor species bene distinctas vivas examinare licuit. Inspectio. insuper ditissimorum herbariorum Academia petropolitani, Fischeriani, Stephaniani > Ledeburiani, Prescottiant, quae omnia magno specierum géneris hujus pulcherrimi numero superbiunt, et, excepta sola P. groenlandica Retz, omnes species hucusque notas observationi pracbent, confirmavit observationes in loco natali institutas, ita ut evictum habeam) plures distinguendas esse species, quamvis haud negarem, plures a variis auctoribus sub propriis nominibus descriptas formas polymorphae hujus sectiônis, reducendas esse, tunc vero ut varietaies insig- niores dihgenter enumerandos. «Liceat hic breviter species et varietates praécipuas hajus. ribns, .quas. obsérvare licuit, exponere. ay Péedicularis flava Pall. Stev. mon. p. 45. n. 36. 4 Distineta* flüribué magnis flavis, calycis ex toto viridis inflati dentibus serralis, capsula calyci acuto inclusa. Varictates insignes observavimus sequentes : BUNGE a. daurica: Vall. itin. IL p. 737. n. 98. t. R. f, 1. À. B. occurrit 6. rara in Dauria ad fluvium Onon Borsa, ubi a Pallasio et nuper a cl. Turczaninow collecta est, floribus maximis striatis distincta. altaica: FI. ak. Il. p. 433. n. 12. in montosis ad FI. rtisch; floribus paulo minoribus, intensius flavis, nec siriatis, caule brevi. y. conica: P. conica Pall. hb. acad.; legimus ad F1. Irtisch; diversa caule 2e 3. elatiore, spica magis elongata glabriore. Pedicularis lasiostachys Bge. vid. supra. In humidis alpium altaicarum. Pedicularis achilleaefolia Steph. hbr.! vid. supra; distincta calyce quin- quecostato, canescentia, spica densissima elongata gracili. Haec in totius regionis altaicae montosis, minus editis, sterilibus apricis occurrit. Pedicularis comosa L. ex Willd. sp. pl. HIT. p. 220. n. 34. Distincta calyce membranaceo glabriusculo vel hirsuto, striis 3. viridibus picto, nec costato, campanulato, capsula calycem vix excedente. Species omnium vulgatissima per totam Europam et Asiam septentrionalem, valde variabilis; formas praecipuas observavimus 8 sequentes: a. B. y: vulgaris: BP. comosa 1. et omn. auct. europ; spica elongata. iberica: P. comosa M. B. F1. taur. cauc. Il. p. 73. vix à vulgari differt. sibirica: P. comosa FI. alt. I. et omn. auct. sib. F1; spica brevivri densa, fois tenuius laciniatis. Occurrit frequens a montibus uralen- sibus usque ad Jacutiam. bracteosa: P. achilleaefolia Yurez. hb., bracteis latioribus palmatifidis; in regione baicalensi. . prramidata: P. pyramidata Pall. hb. acad.! P. imbricata Vall, ibid.! caule folioso, foliis superioribus, minoribus spica laxiori imbricata; in regione transbaicalensi, venusta! BP, venusta Schang. hb. acad.! P. salina Turez. hb., spica pauciflora; in subsalsis ad promontoria Sajanensia, (Schang.) nec non in subsalsis ad lacum Baical (Turez.). Florae altaicae supplementum. 571 Mn: procera. P. procera Adams ex Stev. monosr. p. 48. tab. XIV. B. spica foliosa basi interrupta, floribus inferioribus remotis axillaribus : Sibiria orientalis. 9. frondosa: P. frondosa Vall. hbr. acad., procerae proxima, spica ma- gis foliosa, basi haud interrupta. Sibiria orientalis ? 5. Pedicularis allaica Stev. monogr. Tab. XIV. Fig. A. — F1 alt, I. pag. 456. n. 16. nec Steph. hbr. Distincta foliis caulinis decrescentibus, spica laxa, bracteis trifidis, caly- cibus minutis striatis, corollae laete flavae galea elongata. Haec in hu- midis ad Tschujam tantum nobis obvia fuit, 6. Pedicularis rubens Steph. Willd. sp. pl. HT. p. 219. n. 31. Distincta floribus rubris vel albis, nunquam flavis, calyce latere ple- rumque fisso villoso, rostro galeae magis producio, caule paucifolio. a daurica: P. rubens Steph. L ce. — P. luciniosa Pal. hb. acad, — folis tenuissime laciniatis, ambitu latis, spica arcta villosa conica. 8. desertorum: P. laela Stev. Herb, acad. — P. incarnala Pall. hb. P. lanacelifolia Adams. Mem. nat. scrut. mosq. V. 102. n. 9. spica brevi cylindrica densa villosissima. Habitat in desertis' wol- gensibus, barabensibus, et in maxime borealibus Sibiriae. Variat colore floris: a. albiflora. b. variegata. P. discolor Adams. ex Stev. monogr. p. 49. C. purpurea. 7. alpina: P. jissa Turez, spica paudiflora brevissima glabriuscula, calycis dentibus abbreviatis obtusis. In alpibus Baicalensibus. Ô. allaica: P. rubens F1, alt. IE p. 435. n. 15. — P. altaica Steph. secundum specimen herbarii ejusdem! Spica demum elongata laxa, dentibus calyeinis dentieulatis, Mem. des Suv. etrang. T. Il. 74 "| 5 200. 201. 202. 203. BuET NAGNE ?e. europaea: P. fasciculata Bell. ex Wild. sp. pl. IL p. 218. n. 50. Hanc non vidimus: huc vero retulimus ex autoritate cel. Steven monogr. |. c. Pedicularis allaica Stev. 1. c. t. XIV. A.!— FI. alt. IL p. 536. n. 16. exclusis specimimibus e deserto Kirghisorum fructiferis, quae sine dubio ad P. comvsam spectant. Facile distinguitur folis radicalibus majoribus numerosioribus longe petiolatis, lobis remotis, lacinus latioribus tenuissime serrulatis, caulinis apicem versus decrescentibus, summis linearibus pecti- natis, spica laxa elongata canescenti, bracteis trifidis calycem aequantibus, calycibus obsolete quinquedentatis parvis, corollae laete flavae galea elon- gata labellum duplo superante. Pedicularis rubens ©. allaica +. supra — Led. ic. pl. ross. all. t. 441. P, allaica Steph. herb.! Stev. monogr. p. 48. altera forma altaicae. Medianubus formis orientali-sibiricis non haesitamus conjungere hanc cum vera P. rubente Steph., primo aspectu diversissima. Saepe actate pro- vectiore spica omnino glabrescit. Confer descriptionem a nobis datam in FL. alt. L © Varietas y. quam supra attulimus, habitu simillima, differt dentibus calycinis abbreviatis integris, calycem vero latere fissum, etiam in varr. @. {3 et 0. haud raro observare licet. Pedicularis versicolor. Wahlenb. FL alt, I p. 437. n. 17. An revera distincta a P. flammea L.? Vidi specimina P. flammeue groenlandica in herbario Fischeriano, quamvis statura humihore et gla- britie paululum diversa, corollae vero structura, praecipue labi inferioris laciniis rotundatis neque linearibus, omnino cum nostra planta congruentia ; nec minus nosira planta magnitudine valde variat, nec raro glabrescit. Pedicularis tristis L. F1. alt, IL p. 438. n. 19. Non tantum in alpibus, sed etiam in locis demissionibus, ut v. gr. ad ripas fluvii Ursul, nunc leoi pulcherrimam hane speciem, ubi, vero- similiter ex alpibus allata, procerior invenitur. 213. 214. 215. 216. 217. * 218. . Linaria Loeseli Schweig. «. minor. Florae altaicae supplementum. 573 . Scrophularia incisa NVeinm. Y1. alt. IL p. 442. . Scrophularia altaica Murr. — F1. alt. II. p. 441. FI. alt. IL. p. 448. . Barbarea arcuata Andrz. — FL alt, IL pe dde . Arabis incarnata Val. — FI, alt, HF p. 22. Arabis hirsuta Scop. B. subcordata — FI alt. HIL p. 25. . Parrya exscapa C. À. M. FL alt IL p. 98. Macropodium nivale R. Br, — FI, ak. HE p. 32. Cardamme bellidifolia . V1. suec. n. 590. Wahlenb. F1 lapp. n. 528. Cardemine lenensis Andrz, — F1, alt. NL p. 33. Comparatis specimi- nibus lapponicis cum planta altaica nullum discrimen constans eruere potui, quo rite disjungerem plantas omnino fere congruas. Specimina sibirica, arctica et baicalensia ad unguem cum planta allaica conveniunt. Cardamine pratensis L. — FI. alt. NI p. 37. Cardamine macrophylla. Wild, — F1 alt. IL p. 38. Alyssum minimum NVid. — FI. alt. IL p. 55. Addatur Habitatio: ad ripam fluvii Tschuja in deserto kuraico. Spe- cimina majora, Julio mense jam deflorata. Alyssum allaicum C. À. M. «. dasycarpum F1. alt, UE p. 56. Prülotrichum canescens C. A. M. FL ah. IL p. 66. Draba algida Adams y. Brachycarpa DC. prodr. 1. p. 167. n. 12. Specimina nostra, in cacuminibus summarum alpium ad Tschujam, nec non in alpe Altyn-tu ad nives acternas, initio Julii mensis florentia, sub finem Julñ fructifera collecta, bene conveniunt cum planta Adamsii, floribus lacte aureis paululum discrepantia, Planta florens vix pollicaris, demum interdum ad longitudinem bi-tripollicarem excrescit; folia conferta obovato-oblonga obtusiuscula utrinque parce pilosa, interdum subglabrata, margine ciliata, pilis omnibus simplicibus. Scapi in florente villosuli, demum elongati pilosi; flores conferti, nec demum racemus elongatur, sed qe * 219. BUNGE etiam maturas gerens siliculas arcius remanet. Sepala pilosinseula; petala illis duplo longiora, amoene aurea, colore intensiore quam in speciminibus borealibus. Siliculae glaberrimae, lato ovato-oblongae, longitudine varian- tes ab 14—2 lineas, 1 — 14 lineam latae; stylo brevissimo terminatae, juniores atro-virentes. Varietas, B. subcarinala DC. |. c. hanc cum simil- lima Dr. pilosa Adams ex DC. I. c. n. 10. conjungere suadet. Draba ochroleuca Bunge nov. sp. Chrysodraba. DC. syst. IL. p. 337. Dr. scapis nudis calycibusque glaberrimis, folüs ecarinatis spathulato- oblongis pube simplici ciliatis caeterum glabris, racemo demum elongato, siliculis ovatis glabris, stylo brevissimo. Hab. in summis alpibus Tschujae ad fontes rivuhi Küisiltasch in praeruplis scaturiginosis simul cum Salice herbacea etc.; floret primis diebus Jul mensis 2%. Proxima praecedenti, sicuti illa a caeteris Chrysodrabis pube simplia disuncta, a praecedenti vero scapo calycibusque glaberrimis, racemo demum elongato, floribus pallide ochroleucis majoribus, siliculis omnino ovatis, multo majoribus, 34—4 lineas longis, supra basin 2 lineas latis. Radix crassiuscula, simplex, profunde descendens, vel obliqua, subrepens, multiceps. Folia omnia radicalia rosulata, spathulito-oblonga, 4 7 lineas longa, 1—{ lineas lata, plana, obtusiuscula, carnosula, utrinque gla- berrima, margine pilis simplicibus patentibus mollibus nec rigidis ciliata. Scapi florentes 1 — 11 pollices longi, fructifen tripollicares, firmi, nudi glaberrimi. Racemus florens subcorymbosus, glaberrimus, 4 — 12-florus; pedicelli crassiusculi, floriferi linea vix breviores, fructiferi 1£— 2 lineares. Sepala oblonga, obtusa, linea paulo breviora, glaberrima, intense viridia. Petala pallide ochrfoleuca, duas fere lineas longa, unguiculata, lamina oblonga apice subretusa. Stamina tetradynama, omnia calyce et ovario longiora, filamentis versus basin parum membranaceo-dilatatis. Glandulae valvariae utrinque duae distinctae ad basin filamentorum breviorum. 220. * 224. 222. Florae allaicae supplementum. 575 Ovarium ovatum stylo crasso brevissimo terminatum, stigmate subcapitato. Silicula (anni praeteriti tantum residuas vidimus,) ovatae, 31 — 4 lineas longae, supra basin duas lineas latae, vel paulo angustiores, stylo brevi acuminatae, jam juniores glaberrimae. Draba rupestris R. Br. — FÎ. alt. Hip. 72 Legimus nunc in cacumine alpium Tschujae specimina plurima folis integerrimis et scapis saepe aphyllis, quae omnino ad varictatem «. (C. A. M. FL. alt. |. c.) pertinent: alia quae var B. spectant, in locis alpinis minus editis provemiunt. Siliculae plerumque crispo-rugulosae, glabrae, rarissime seta una alterave hispidulae, pedicelli vero et summus caulis semper hispidi. Haec ultima nota, ut etiam statura multo minor, pi furcati rariores, quamvis pubeseentia caeterum densior, sepala et petala diutius persistentia, et silicula oblongo-elliptica facile distinguunt hanc ab affini Dr. hirta L. Draba lapponica Wild. Reichb. pl. ecrit VHL ic. 1020. Semel cum sequente crescentem legimus in rupestribus sammarum alpium ad Tschujam, Julio mense (2). Affinis sequenti, sed pilis furcatis in pagina inferiorum foliorum facile distinguenda; in nostris speciminibus scapi superne et pedicelli non raro hispiduli; sed quantum hoc variat, ex eo patet, quod in specimine ex una radice duos scapos emittente, alter glaberrimus, alter vero hispidus est. Icon Reichenbachiana citata omnino quadrat cum nostra planta, contra vero icon Wahlenbergü (Dr. androsacea F1. lapp. n. 317. tab. XL fig. 5.) siiculis multo majo- ribus a nostris speciminibus differre videtur. Cel. Reichenbach. (F1. germ. excurs. p. 665 et 666.) hanc Dr. androsaceam NVahlenb. citat et ad Dr, fladnizensem et ad Dr. lapponicam ! ? Draba lactea Adams — FI ak. HE p. 73. An revera a Dr, nivali Willd., quacum nostram plantam conjunxit cel. Reichenb. I, c. n. 4238., distincta? 576 223. 224. 225. 226. 227 228. 229. 230. 231. BOU:NIGLE Draba grandiflora C. À. M. FI, alt. IL p. 74. Habita, pubescentia, calyce basi bigibbo, floribus magnis limbo pâten- üssimo, glandulis hypogynis valvariis solitariis, silicula fere in siliquam elongata (nempe 7 linias longa, et linea angustiore,) valvis rigidis ner- vosis, praesertim vero radicula oblique dorsali, nec vere rimali ab om- nibus Drabis omnino recedit, et -melius forsan generi Brayae (Braya Meyeri Bge.) adnumeranda esset; aut nonne etiam cum Arabide vochi- nensi Spr. (Dr. mollis Scop.) proprium constitueret genus ? Draba hirta L. — F1, alt. I p. 76. Draba dasycarpa C À, M. FI alt. TL p. 79. Draba contorta Ehrh. — FI. alt. HT p. 83. Hesperis aprxa Voir. — FI. alt. HE p. 117. Planta valde variabilis; praeter formam vulyarem, quae in apricis haud raro provenit in omni tractu montium altaicorum, nunc legimus in alpi- nis varielatem minus hispidam, magis glandulosam, foliis angustioribus integerrimis obtusis carnosis, floribus majoribus; in subalpinis vero ad Tschujam alteram elcgantissimam proceriorem, pilis longioribus omnino fere orbatam, subglabram, foliis carnosis profunde, inciso-serratis, latiori- bus, racemis elongatis, mulüfloris, floribus magnis, longius pedicellatis, fragrantissimis, Doniostemon micranthus C. À. M. FI. alt. IL p. 120. Donioslemon perennis C. A. M. F1 alt NL p. 121. Sésymbrium junceum MB. — FI. alt, I. p. 127. Sisymbrium humile C. À, M. FL alt. IL p. 137. & et P. Specimina fructifera var. B. in solo humidiore nunc legimus, habitu stricto rigido, caulibus firmis, herba viridi nec cinerascente, floribus majoribus densioribus, siliquis brevioribus latioribus, lineas 5—7 longis, primo aspectu diversissima, tamen vix specie distinguenda. 252. 233. * 234, Florae alltaicae supplementum. 577 Sisymbrium mollissimum C. À, M. El, alt. HI. p. 140. Description L. c. datae, ceterum optimae, addamus: Siliquae 14 — 20 lineas longae, 5 lineae latae, glaberrimae, strictae, ercctae, lineares, letrasono- subancipites, dissepimento contrarie compressae, valvis omnino navicularibus, nervo prominente carinatis, apice attenuatae, stylo tenui, 1 lincam longo acuminatae. Dissepimentum tenuissimum planum hyalinum, arcolis tenuis- simis longitudinaliter striolatum. Semina planiuscula, quadruplo majora quam in $. {oxophyllo, striatula. Radicula stricte dorsalis, adscendens. Erysimum allaicum C. À. M. F1, alt. IL p. 153. Eutrema? septigerum Bge. nov. sp. E. siiculis elliptico-linearibus tetragonis apice subtruncatis stylo brevis- simo terminatis, dissepimento completo, foliis radicalibus petiolatis orbicu- las oblongisve obtusis, caulinis sessilibus oblongis utrinque attenuatis acutis. Hab. in humidis subalpinis et alpinis ad fontes fluvii Jaïlagusch, in latere boreali alpium aigulacensium; florentem legimus ultimis diebus Junii, frucüferam sub finem Juli mensis 2. (Specimina fructifera, nescio quo casu, deperdita sunt.) Planta singularis, omni habitu, immo, excepto fructu, in minutissimis partibus Eutr. Edwarsü RBr. tam similis, ut nisi fructifera, nullo modo ab illo distingui possit, fructus vero, quo exacte congruit cum ÆEufremale arenicola Hook. FI. bor. amer. p. 67. tab. XXIV, differt dissepimento completo et valvis apice subiruncatis, neque attenuatis cum stylo in acumen exeuntibus; neque alio generi ulli associanda. Nam a Smelowskia (quamvis ad Sr. inlegrifoliam habitu quam maxime accedens) recedit silicula truncata, nêqne acuminala; a Braya habitu, flonibus albis, glabritie et siliculis tetra- gonis nec teretibus torulosis. Melius igitur forsan constitueret proprium genus simul cum ÆEutremule arenicola, deperditis vero speciminibus fructi- BUNGE feris, quae in loco natali obiter tantum examinare licuit, decidere non audeo. — En descriptionem plantae: Tota laete virens, glabra, exceptis pilis tenuissimis paucis sparsis in mar- gine, nec non similibus hinc inde in nervo medio paginae superioris folie- rum. Radix crassiuscula, perennis, multicaulis. Caules simplices, erecti, stricu, floriferi 3£—6 polices alti, demum elongati 8 — 9-pollicares, striati, teretes, foliosi, foliis mempe 10 — 15 vestiti. Folia radicalia petiolata, petiolo 1—14 pollicari, orbicularia vel oblongo-ovata, 4— 8 lineas longa, apice rotundata, ieiegerrima, uninervia, nervo venisque primariis subtus pro- minulis, tenuissime reticulato-venosa, glabra; caulina oblonga, lineas 8. ad pollicem longa, demum etiam paulo longiora, medio 24 — 34 lineas lata, utrinque attenuala, aculiuscula; margine et superne ad nervum hinc inde tenuissime pilosiuseula, demum laevigata, tenuissime reticulato-venosa. Ra- cemus terminalis, solitarius, simplex, nudus, florens subcorymbosus. Flores albi numerosi. — Pedicelli floriferi lineam Jongi, filiformes, erecti. Calyx laxus, glaber, basi aequalis, facile déciduns; sepalis ovato-suborbiculatis, apice rotundatis, basi truncatis, medio vivlaceis, basi margineque albo -membra- naceis, nervis tribus viridibus, linea vix brevioribus, 3 lineae latis. Petala alba, spathulato-obovata, in unguem latiusculum attenuata, apice rotundata, fere sesquilinearia, decidua. Glandulae hypogynae ad basin staminum bre- viorum quatuor, valvariae, latiusculae, obtusae. Filamenta ietradynama, eden- tula, subulata, basi crassiuscula, longiora calycem aëéquantia. Antherae orbiculatae, flavae. Ovarium sessile, ellipticum, truncatum, stylo brevi cras- siusculo terminatum, stigmate stylo augnstiore obscure bilobo vel fere indi- viso. Silicula lineari-elliptica tetragona apice truncata, stylo brevi terminata, valvis acute carinatis, dissepimento silicula angustiore, lineari - elliptico completo, loculis 4 — 6-spermis, seminibus pendulis. Cotyledones planae Florae altaicae supplementum. 579 -incumbentes. (Descriptio siliculae et seminum ex adnolatione in loco natali facta.) Funiculi umbilicales (in silicula immatura) crassi, breves. * 235. Smelowskia calycina C. À. M. F1. al. NL p. 170. 236. Mem Descrip.iont optimae FI. alt, 1. c. addimus: silicula matura 2— 21 lineas longa, stylo filiformi, 1 lineam longo acuminata, 3 lineae lata, tetragona, valvis acute carinatis navicularibus, basi subtruncata, minus attenuata,. loculis subdispermis. Dissepimentum oblongum, ütrinque acutum, medio 4 lineam latum, nervo distincto, ab apice ultra medium producto instru- ctum, basi plerumque evanidum seu perforatum, areolis minutissimis ob- longis irregularibus. Funiculi umbilicales liberi, breves, subulati, Semina in quoque loculo 1—2, ovulis uno alterove abortivis, elliptico-subtrique- tra, tenuissime striata. Cotyledones planae incumbentes. Collegimus in lapidosis asperis alpium Kuraïcarum ad Tschuiam, initio Julii mensis florentem, sub finem fructiferam. 2. Planta americana, Hulschinsia ca- lycina Mook. F1. bor. am. L. p. 68. tab. XXVIL Fig. B., nulla re a nostra discrepat. « Smelowshia cinerea C. À. M. FL alt. IL p. 171. Variat pedicellis fructiferis glabris et pilosissimis. Dissepimentum in hac specie saepe medio, in praecedente fere semper basi oblitteratum; omnem di- stinctionem inter Smelowskiam et Eutrema tollit; Smelowskia integrifolia in- super, quamvis dissepimento completo praedita, habitu et funiculis umbili- calibus latiusceulis cum dissepimento semi-connatis, valde accedit ad Eutrema Edwardsi. Nonne-igitur melius hae tres species, addita quarta, Cochlearia cordifolia Turcz. Mss., quae dissepimento omnino caret, conjungerentur cum Eutremate, cujus character. essentialis consisteret in silicula utrinque attenuata; remotis igitur ÆEuir. arenicola Mook. et nostro Æ, septigero, silicula apice truncata distinctis, quae tunc genus peculiare constituerent ? Aut, denique, nonne potius habitus et affinitas naturalis respiciendi, et des Suv. etrang. T. II. $ 75 580 23% *:238. BUNGE species integrifoliae a fissifoliis separandae, et hae ad genus Smelowskiae, illae vero ad Eutrema ducendae? Decidantmagistni | T haphrospermum altaicum C. À. M. FI alt. HE p. 172. Siliculae muriabus obtusis minutissimis adspersae; placentae basi saccato- dilatatae. | Plalypetalum involucratum Bge. nov. sp. PL stigmate indiviso, stylo brevissimo, caule pubescente, floribus subcorymbosis involucratis, siliculis glabris. Hab. rarissima versus cacumen summae alpis, dexirae ripae flavi Tschuja contra ostium fluvii Tschujan-ussu adjacentis, sub finem Jul mensis florens. %. Planta pusilla, pulchella, deficiente fructu maturo quoad genus adhuc dubia, habitu folis floribusque Aphragmo Eschschollziano Andrz. ex DC, prodr. 1. p. 210. (Oreadi Cham. et Schlecht. Linnaea 1. p. 29. t. 30.) perquam simihis, nec sine fructu dignoscenda, ex characteribus vero om- nino P/atypelalo purpurascenti K. Br. ex Hook. F1. bor. amer. 1. p. 66. t. 23. congener. Radix crassa, fusiformis, multicaulis, extus sordide albida, odore et sapore Raphani. Caulicuh pasili, pollice breviores, nec demum excrescentes, ut rudimenta anni praeteritt docent, purpurascentes , pubescentes, pilis densis minulissimis crassiusculis obtusis patentibus obsiti, a basi ad medium audi, abhinc foliis solitario binisve vestiti, apice foliosi, foliis racemum abbreviatum corymbiformem involucrantibus. Folia radicalia exteriora abortiva, in squamas membranaceas, caulis basin amplectentes dilatata, interna pauca, longe petiolata, petiolis 2— 4 lineas longis. apicem versus dilatatis, in laminam obovato-oblongam obscure irinerviam carnosulam, obtusam, glabram, 14 lineas longam , linea angustiorem ; caulina, in medio caule solitarium vel bina brevius petiolata, petiolis latioribus distincte triner- vis, ovato-oblonga, in petiolum attenuata, obtusa, glabra, carnosa, obscure 239. _ 240. 241. Florae altaicae supplementum. 581 quinquenervia, ad summum duas lineas longa et sesquilineam lata; in summo caule subfloralia, plurima usque ad decem, magnitudine varia, sub- sessilia, obovato-oblonga vel spathulata, caeterum similia, sub racemo coarctato corymbiformi, quasi involucrum formantia. Flores 5—12, lila- cini, parvi, breviter pedicellati. Pedicelli crassiusenli, 3 lineae longi, extus pube eadem ac in caule pubescentes, intus glabri. Calyx laxus, basi aequalis, persistens. Sepala concava, suborbiculata, apice rotundata, margine albo vel violaceo membranaceo, medio viridia, obscure trinervia, glabra, longitudine pedicelli, petalis breviora. Petala lato-obovata, lamina paten- tissima, dilatata, lilacina, calyce sesquilongiore. Glandulae hypogynae vix ullae, vel saltem in sicco omnino inconspituae. Stamina sex, tetradynama, filamentis omnibus calyce, 4 germine longioribus, antheris exsertis orbi- culaus flavis. Germen super torum sessile, ovato-subglobosum, stylo crasso brevissimo terminatum. Stigma simplex. Siliculae juniores (maturas non vidimus) ovatae, turgidae, (ex rudimentis anni praeteriti, maturae duas lineas longae, dissepimento 3 lineae lato,) glabrae, stylo brevissimo crasso conico ierminatae, valvis herbaceis, valde convexis, basi rotundatis, apice obtusis. Placentae dorso obtusae, inclusae; dissepimentum completum, byalinum, oblongum, utrinque acutum, enerve, arcolis subrotundis minutis- simis; loculi sub 8-spermi (?). Fanicuh umbilicales liberi, filiformes, elongati, apice placentarum affixi. Semina (immatura) pendula, immargi- nata, lineari-oblonga. Cotyledones., ....? Ab Aphragmo habitu om- nibusque parübus, excepta silicula, simillimum, differt: silicula turgida, valvis convexis, nec plana, septo completo, cujus jam in ovario Aphragmi vestigium plane nullum. Lepidium amplexicaule W, — FI. alt. IL p. 188. Hololachne songarica Ehrenb. — YF]. ak MI. p. 222. Myricaria daurica DC. — FI. alt. HI. p. 224. Mirum in modum varians. Occurrit duas ad tres hexapodas alta, fructicosa, trunco in diametro plus quam pollicari, et humillima repens 13 582 242. BÜUNGE subherbacea, surculis omnino terrae adpressis, spicis adscendentibus, Folia plerumque minuta, lineae 3 longa, dimidia linea angustiora; legi vero eliam specimina in ripis fluvi Tschujae superioris fohis 3 — 4 lineas longis, lineam latis instructa, M]. longifoliae simillima. Spicae florentes interdum subsessiles, pollice breviores, saepe vero pedunculo squamato suffultae, 24 pollicari, ipsae demum longitudinem quatuor pol- licum attingentes, ita ut spica integra plus quam semipedalis evadat, Pedicelli saepius calyce breviores, interdum illo aequales. Capsulae ple- rumque stricte erectae, interdum vero nutantes vel patentes. Constanter tamen differt haec species a caeteris: spicis omnibus lateralibus, pedunculo squamato, bracteis obtusis, foliis lineari-oblongis. Distinguendae sunt duae varietates insignes: a. mycrophylla: frequens occurrit ad rivulos altiorum montium altai- corum. B. macrophylla: hujus pauca tantum specimina loco supra indicato collegi, neque nullo alio loco per totum tractum montium altaicorum vidi; specimina vero orientali-sibirica, quae possideo, omnia huc spectant. | Biebersteinia odora Steph. — F1. alt. IL p. 225. Quum nunc melius saepiuspue nobis contigit observare hanc plantam singularem simulque speciosissimam, a primo florendi temporé ad per- fectam usque fructificationem, nonnulla quoad partes floris fructusque addenda habemus ad descriptionem cel. Ledebour (1. c.) optimum quidem, tamen ad specimina sicca, omnino fere deflorata factam. Scpala 5, supra pedicellum connata, inaequalia, aestivatione quincuncüali, duo externa latiora, duo interna dimidis angustiora, quinto semiexterno externis sub- aequali, omnia florendi tempore patentissima, demum, lapsis petalis, cum filamentis persistentia, clausa, fructum foventia. Petala 5, disco hypogyno cum calyce connato inserta, aestivatione contorta, florendi tempore paten- } Florae altaicae supplementum 583 tissima, plana, breviter unguiculata, basi nervo crassiusculo instructa, utrin- que dilatata; ad latera nervi uirinque extus foveolata, intus ca'losa. Stamina 10, disco calyci adnato, brevissimo, annulari inserta, omnino libera, alterna petalis opposita, longiora basi dilatata, extus sub basi glandula aucta, alterna breviora, basi aequalia, eglandulosa. Receptaculum produ- ctum in columnam centralem, apice exeuntem in processus quinque, qui- bus media parte adhaerent: Ovaria quinque, superne libera, basi soluta, supra insertionem processuum emittentia stylos 5 laterales filiformes, stig- matibus cohaerentes, caeterum liberos. Carpella 5, vel abortu pauciora, ovata, latere interiore in angulum compressa, extus convexa, carinata, basi rotundata, apice acutiuscula, lateribus nervoso-rugosa, uniovulata, mono- sperma. Semen solitarium, ovato-oblongum, facie interna sulco longitudi- nali exaratum, extus convexum, ascendens: funiculo contra styli insertio- nem prodeunte, primum ascendente, dein reflexo, supra medium seminis inserto, in sulco longitudinali seminis ad basin usque, ubi in chalazam ovatam expanditur, decurrente; testa membranacea, crassiuscula, laxa prae- ditum, exalbuminosum, vel certe albumine consumto inconspicuo; (in Biebersteinia mullifida vero distincto corneo, praesertim faciem embryonis internam obtegente.) Embryo viridis, ascendens, rectiusculus (in B, mulli- fida magis incurvus,) radicula supera, cotyledones oblongae, planae, cras- siusculae, apice rotundatae, receptaculo parallelae. Obsere. Accuratius fructum hujus plantae examinanti visum est genus hocce hinc ad Tribulum, praesertim vero ad Zribulum maximum XL. qui calyce persistente, fructus axi completo, carpellis denis monospermis, semine vertical nec horizontali, funiculo umbilicali in margine interiori nec in dorso seminis decurrente, cotyledonibus axi centrali contrariis nec parallelis, denique foliorum pinnis extimis a caeteris Tribulis omnino rece- dit, et omni jure proprium constituit genus, quod Heterozygis mihi audit) proxime accedere, illinc vero ad Neuradam, cujus fructus structura 584 243. 244 245. 246. 2471. BUNGE quamvis longe recedere videtur, tamen bene explicatur, si accuratius comparaveris Cum fructu Tribuli et Geraniacerarum, (est nempe omnino fructus Tribuli depressus, vel fructus Gerani duplex ad axin centralem involutus, ipso axi centrali in basin pentagonam fructus verso). Tribulus, Zygophylleis adnumeratus, fractu non capsulari, folis saepe alternis ab illis recedens, et Neurada cum Grielo (cujus flores Biebersteiniae floribus persimiles, fructum vero non vidimus,) vix ullo jure ad Rosaceas ducta, nec Aizoideis consocianda (Rchb. Consp. regn. veg.) sine ullo dubio Geraniaceis propiora, neque ab ïs nisi defectu axis centralis, fructuque capsulam inferam simulante differentia, — cum Biebersteinia ab auctori- bus nunc ad Germaniaccas, nunc ad Lygophylleas, nunc ad Rosaceas, (?!Reichenb. 1. c. no. 4444. Spreng. veg. IL p. 284.) ducta — pro- priam consiituerent Tribum, Geraniaceas cum Zygophylleis jungentem. Alio loco fusius de hac re iractare nobis propositum est. Geranium albiflorum Led. alt. IL. p. 230. Geranium bifolium Pat. ex DC. prodr. I. p. 642. n. 44. G. lactum Led. FL alt. NL p. 228. Planta per totum tractum fre- quens, etiam prope Barnaul obvia, cujus caulis interdum glabrescit, Corydalis pauciflora Vers. — F1. alt. IT. p. 240. Corydalis stricla Steph. — F1 al. JL p. 244. Corydalis Gebleri Led. — F1. alt HE p. 246. Varietatis singularis, sine dubio loco natali modificatae, legimus speci- mina pauca sine fructu completo, inter lapidum fragmina summarum alpium ad Tschujam. Caulis et foliorum petioli alte sub lapidibus occulti, tortuosi, molles, foliolorum segmenta -obovato-oblonga, bifida vel integer- rima, Flores conferti; bractearum petioh dilatati, foliacei; corolla violaceo colore suffusa; fructus jumiores oblongi, utrinque attenuati, nutantes. Quamvis habitu singulari recedit, tamen certo specie non distincta. 248. Polygala Sibirica L. — FL alt. lil. p. 248. # 249. 250. Florae altaicae supplementum. 58 Polygala tenuifolia Wild. sp. pl. IL p. 879. DC. prodr. 1. p. 324. Hab. in lapidosis ad trajectam Katungae, loco Koketschu dicto, mense Julio florentem et fracuferam collesr, %. Affinis praecedenti, admodum varians latitudine foliorum; attamen in millenis speciminibus, quae hic, nec non in alüis locis Sibiriae, Mongho- liae et Chinae borealis observavi, nunquam dubius fui de specie, à P. sibi- rica jam primo intuitu diversa habita graciliori, et accuratiori examini sub- jecta, constanter fructu, pedicello, petalisque glabris, (in illa ciliato, et pu- bescentibus) distinguenda. T'rifolium eximium Steph. ex DC. prodr. IT. p. 203. Tr. grandiflorum Led. FI. alt. IL p. 257. Plantam nostram omnino cum Stephaniana congruere specimina herba- riorum Fischeriani et Stephaniani docent; diagnosis vero Seringeana |. c. pessima, plantam, quae pubescens, glabram, stipulas, quae acutissimae, obtusas, pedunculos pedicellosque, qui parce pubescunt, tomentosos dicens, facile in errorem inducere potuit. 251. Gueldenstaed'ia monophylla Fisch. — FI. alt. III. p. 260. 252. Planta haec rarissima, locusque ejus natalis quantum hucusque notum, arctis circumscriptus hmitibus; nullibi enim lecta, nisi ad ostia torrents Uleghen, (falso a rossis Ulesumen dicti} ad ripam utramque fluvii Katunja, loco Korketschu dicto; nec non nuperrime ad ostium fluvii Argut, paulo supra in Katunjam influente, a cel. Dr. Gebler detecta. Frustra specimina foliis trifoliolatis dquaesivi, sunt mihi vero duo, alterum folio obcordato basi angustato, alterum folio lunulato, praedita, sine dubio e foliolis duobus. lateralibus confluentibus, deficiente terminab, ortis. Caragana Bungeï Led. F1. alt. IL p. 264. À C. Chamlagu, quam nunc in China boreali collegimus, toto coelo diversa. 586 253. 254. - 255. 256: BUT. NNGUE Phaca frigida L. B. exaltata Ved. F1. alt. NT. p. 268. Varielas haec, praeter caulem elatiorem, differt etiam racemis longius pedunculatis, calycis dentibus brevissimis vix productis, leguminibus bre- vius stipitatis, slipite nempe calycem aequante, junioribus albo-nigroque pubescentibus, demum omnina fere glabratis. Phaca abbreviata Led. FI. ali. NII p 268. Oxyiropis physocarpa Led. FI. alt. UL p. 272. Oxytropis oligantha Bge. nov. sp. O. subacaulis foliolis quaternatim verticillatis oblongis abbreviatis sericeo villosis, scapis folium excedentübus, floribus ternis subumbellatis, bracteis calyce albo-nigroque villoso brevioribus, leguminibus ovato-oblongis acu- minaus subinflatis villosis. Hab. in summis alpibus ad Tschujae mediae ripam dextram; floret Julio mense. 2, Ab omnibus affinibus facile dignoscitur floribus neque racemosis nec spicatis pluribus, sed ternis umbellatis; quo convenit cum O. physocarpa et O. subrerticillari; als signis longe diversis. Radix crassa, lignosa, alte descendens, cortice fusco obtecta, e stratis reticulatis, exterioribus albis, internis flavidis tenacissimis constans, (ut in omnibus speciebus affinibus) multiceps, caespitosa. Caules subnulli vel brevissimi, rudimentis petiolorum emarcidorum stipulisque tecti. Stipulae basi connato-vaginantes, apice distinctae, albo-membranaceae, uninerviae, extus margineque pilis sericeis longis villosae. Folia petiolata, verticillato- pinnata 1 — 14 pollices longa, foliola utplurimum quaiernatim verticillata, eliiptico-oblonga, obtusa, 1—2 lineas longa, 3 lineae lata, sericeo-villosissima. Scapi 14—2 pollices alu, erecti, stricti, basi pilis albis patulis sericeo-villosi, versus apicem intermixtis pilis nigris frequentioribus. Flores caeruleo-pur- purescentes, terni, brevissime pedicellati, umbellati, rarius bini, nunquam plures. Bracteae lineari-subulatae, nigro-alboque villosae, calyce breviores 257. <258, 259. Mem. Florae allaicae supplementum. 587 sesquilineares. Calyx cylindraceo-campanu'atus, tubo duas lineas longo, dentibus subulatis, lineam longis, subacqualibus, totus dense albo nigroque villosus. Vexillum calyce duplo longius cum unguiculo semipollicare, pro- funde emarginatum. Alae cum unguiculo fere trilineali, 5 lineas longae, oblongae, apice obtusae, integrae. Carina paulo brevior, acumine brevis! simo. Legumen pollicem dimidium longam, ovatum, subinflatum , stylo acuminatum, villis albis pilisque brevioribus demum evanidis nigris dense obsitum, sutura superiore ad medium introflexa, semibiloculare, oligospermum. Oxytropis pumila Fisch. ex DC. prodr. IL p. 279. n. 33. nec Led. FI. al. O. innaria Led. F1. alt. II. p. 273. n. 2. nec DC. prodr. Secundum specimina quae in herbario Fischeriano asservantur, eodem in loco ac nostra collecta, huc referenda nostra species; collectis nunc leguminibus, phrasin specificam talibus modificare liceat: O. subacaulis, tota patenter sericeo-villosa, foliolis 4— 5im verlicillatis oblongis plicatis vel margine revolutis, scapis adscendentibus folio longio- ribus, spicis capitatis abbreviatis, bracteis linearibus membranaceis calyce brevioribus, leguminibus ovatis inflatis acutis molliter albo-villosis. Oxytropis innaria DC. prodr. Il. p. 279. n. 32. nec Led. Astragalus innaria Pall. Astr. p. 94. tab. LXXVIL f£. 2.! Hujus foha tantum, jam autumno ex itinere redux, cum nec flores nec legumina supererant, collegi in monte Inskaja Gora ad fluvium Inia, unde etiam Pallasius a cel. Schangin specimina sua habuit. Longe differt a praecedente; fohis elongatis, foliolis linearibus densioribus numerosiori- bus parcius et adpresse pubescentibus viridibus, scapo erecto strictissimo; alïisque notis distincta, Oxytropis stenophylla Bge. O. pumila Led. FI. alt. AL. p. 275. n. 4. c. diagn. descr. et icone optimis, excluso vero synonymo DC. prodr. 1. c. des Saw, étrang, TJ, Il. 16 / 269 260. 261 264. BUNGE Haec ex habitu quasi media inter O. leplophyllam 1 selosam, facile distinguitur a priore legumine, a posteriore pubescentia et bracteis calyce brevioribus; magis jam diversa ab O. ampullala, foliorum forma, pubes- centia et leguminibus, ab omnibus foliolis interdum, (sed raro) ternatim quaternatimve verticillatis; ab ©. pumila omanino distincia pubescentia, fructu, inflorescentia etc. Oxytropis tragacanthoides Fisch. — FI. alt. IL. p. 278. Oxytropis squamulosa DC. Ast, n. 15.1 3. O. leucopodia Led. F1. alt. HIT. p. 279. n. 7. c. ic. Specimina O. squamulosae DC., quae. in herbario Fischeriano vidi, aliaque ex Sibiria transbaicalensi, nec non mongholica, quae ipse possideo, exacte congruentia cum icone Candollana citata, nonnisi co a planta altaica differunt, quod foliorum petioli persistentes, minus crebri et debiliores, nonnunquam omnino deficiunt, nec non eo, quod scapi interdum paulu- lam elonganiur; foliorum vero forma et numerus, bractearum, calycis, floris fructusque structura omnino eadem, plantam altaicam ut speciem peculiarem sejungere dissuadent. Oxytropis floribunda DC. — F1. alt. III. p. 283. . Oxytropis argentata Vers. ench. 2. p. 331. DC. prodr. 2. p. 276. n. 10. Astragalus argentatus Vall. astr. p. 60. t. 48. Oxytropidis sulphureae var. sericea Led. F1. alt, IIL p. 287. tunc ad fluvium Uleghen a me lecta. ! Copiosiorem nuper collegi in subalpinis alpium Sailughem ad Tschujam superiorem, Julio mense florentem, sed sine fructu, Ad mentem cl. C. A. Meyeri haec nil nisi varietas O. ar- gyrophyllae Led. flore (albido vel) sulphureo, sicut ©. suphurea Led. varietas Or. uralensis esset. Oxytropis argyrophylla Led. FI. alt. IL. p. 288. 265. 266. 267. 268. Floraë altaicae-supplementum. 589 Varietatem insignem in deserto Tschujae edito collegi, foliolis sparsis, floribus laxe spicatis distinctam. An species? sed deficiente legumine nil certi affirmare licet. Oxytropis uralensis DC. 8. pumila Led. FI, alt. TL p. 290. Oxytropis empullata. DC. — FI. alt. NM. p. 290. Specimina nostra levissimis momentis tantum differunt ab icone et descriptione Pallasianis; sunt enim in nostris scapi brevissimi et tota planta humilior; planta vero orientali-sibirica, quam nomine ©, ampullatae a cl. Turczaninow habemus, longe aliena a nostra specie, et sequentibus | distinguenda: Oxytropis mixotriche Bge. O. acaulis, foliolis 11—15 ovato-oblongis subtus sericeis supra pu- bescentibus, scapis adpresse pubescentibus 6 — 8 floris folia duplo supe- rantibus, bracteis ovalis calyce villostusculo dimidio brevioribus, legumi- nibus inflatis globosis acuminatis albo nigroque breviter pilosis unilocu- laribus. Medium quasi tenet inter O. ampullatam et caespilosam, ab hac pu- bescenlia et florum colore distincta, ab illa: statura multo majore, pube parciore adpressa, nec densa alba patente, scapis florentibus fere semi- pedalibus, flores 6—8, multo majores horizontales gerentibus, fructiferis ad 9-pollices longis, leguminibus brevioribus, basi latioribus, abrupte acu- minats pilis migris albisque brevibus, nec densis albis. Oxytropis setosa DC. — FI, alt. IL p. 291. Oceurrit etiam in summis alpibus ad Tschujam. Astragalus dasyglottis Fisch. ex DC. prodr. II. p. 282. n. 2. Vix jure ab ill. Ledebour junctus vidétur cum 4. Aypoglottide (F\. alt NL p. 293. n. 1. £.) a quo differt: caule abbreviato, stipulis majo- ribus altius concretis, foliolis supra utplurimum glaberrimis, pedunculis folium aequantibus, bracteis calycis tubum subaequantibus, calyce multo 76* 5go 269. BUNGE majore dentibus longioribus, corolla calycem duplam nec triplum longa, lecuminibus majoribus crassioribus, seminibus in quoque loculo 4 — 5 8 J ) quoq , quae in À. hypoglottide saepe solitaria vel bina, caeteris ovulis abortivis. Astragalus adsurgens Vall. — FI. alt, IL p. 295. n. 2. 270. Astragalus mullicaulis Led. FL alt, IL p. 295. n. 4. 271. 272. Species haec minus fauste inter Astragalos hypogloitideos collocata et cum 4. dasyglottide comparata videtur, ex fructu enim et ex habitu magis ad dissitifloros accedit, quamvis florens racemos densos habeat; imo proxima est 4. vicioidi Led. (4. olopterus DC.?) puberulo et austriaco cum utrisque ulümis alis apice profunde bifidis conveniens. Magis adhuc accedit ad nostram speciem 4. bifidus Turez, mss., quasi medius inter hanc et 4. puberulum. Corolla in nostro sordide flavescens, vexillo ma- cula violacea notato. Astragalus, puberulus Led. F1. alt. TL p. 299. n. &. Legumina erecta, ovato-triquetra, coriacea, glaberrima, bilocularia, mag- nitudine et forma leguminibus À. vicioidis Led. simillima. Astragalus phacaeformis Bge. À. (disiiflorus) suberectus, pubescens, foliolis 6 — 8-jugis oblongis acutis, pedunculis folio longioribus, floribus dense racemosis subnutantibus, alis apice bifidis, leguminibus compresso triquetris glaberrimis longe sti- pitatis secundis, junioribus erectis, maturis pendulis. Phaca australis Led. FI. alt. TIL p. 270. excl. omnib. synon. Phaca australis var. B. allaiea DC, prodr. IL p. 274. Variat foliolis angustioribus, linearibus et latioribus; dense pubescenti- bus et supra glabris 4 Phaca australi fructu omnino differt. — Com- paratis icone et descriptione Pallasianis (Pall. astr. n. 49. tab. 56.) vix dubitamus, 4. vaginalum illius huc spectare; nam flores ejus, quamvis purpurascentes depicti, in descriptione plantae altaicae albidi dicunitur, macula violacea in carina notati, Fructus maturi Pallasio ignoti fuisse Florae altaicae supplementum. 991 videntur,. Stipulae infimae aphyllae vaginantes quidem, cacterum vero uti superiores, apice liberae nec inter se connatae, ex Pallasio: ,,folis utrin- que stipula lata stipatis;“ legumina juniora linearia, recta, erecta, matura compresso-triquetra, utrinque acuminata, longe stipitata, glaberrima, bilo- cularia, sutura inferiore tumidula introflexa; ad Astragalum igitur, neque ad Phacam ducenda species. Planta florens ad 4. versicolorem proxime accedit; 4. bifidus Turcz., florendi tempore ab illa non distinguendus, differt lesuminibus sessilibus, jam junioribus pendulis, 213. Astragalus macrolobus MB. FI. taur. cauc. IIL p. 493. n. 1480. * * * Species plures inter se similes quidem, attamen abunde diversas sub nominibus 4. ceraloidis et macrolobi conjunxit ill. Ledebour in FI. alt. IIL p. 305. et seq.; neque inter specimina in primo itinere altaico lecta, verus As/r. macrolobus aderat, quem nunc equidem altera vice orientalem altaicorum montium partem visitans ad ripas Tschujae legi. Ut differentiae melius eluceant, liceat hic exponere tolam specierum in regione altaica obviarum affinium seriem: 1. Astragalus eriolobus Bge, A. suffruticosus, diffusus, ramosissimus, pilis adpressis incanus; cauli- bus abbreviatis, folis longe petiolatis, 3 — 4-jugis; foliolis oblongis approximatis, stipulis incanis, pedunculis floniferis folio subbreviori- bus paucifloris, floribus pedicellatis subumbellato-racemosis, calycis dentibus subulatis, leguminibus erectis rectis oblongis compressis acuminatis patentim albo-villosis calycem duplo superantibus. A. macrolobus Led. FI. alt. IIL. p. 307. n. 16. excl. omn. synon. et speciminibus ad fluvium Irtysch lectis. Hab. prope metellofodinam Loktewtk; flor. Aprili, Majo. 2. Habitus À. macrolobi, legumina fere À. hyrcani, 8 — 9 lineas longa, duas lineas lala, utrinque acuminata, flores albidi. 4. Heélmü Fisch. ex DC. prodr. IL p. 301. (qui certe hnc, neque ad 4. anthylloidem pertinet) huic proxime affinis habitu, foliolorum numero, (folia nempe 592 BUNGE in À Helmi 3—5-juga, ut ait DC. I. c.) leguminis indumento; sed legumine multo breviore facile distinguendus, 2. Astragalus chaetolobus Bge. À. suffraticosus, depressus, pilis adpressis incanus; caulibus abbreyia- ts, foliolis 4— 5-jugis oblongis acutiusculis approximatis, pedun- culis folio sublongioribus paucifloris, floribus breviter pedicellatis subumbellato-racemosis, dentibus calycinis subulatis rectis, legumi- nibus rectis erectiusculis oblongo-linearibus compressis prostralo- albo-setosis calycem triplo superantibus. A. macrolobus Led. 1. c. excl. syn, et speciem prope Loktewsk lectis, Habitat prope Ustj-kamenogorsk; floret Majo. 2 Habitus praecedentis; sed legumina angustiora, longiora, 11 lincas longa, 14 lineas lata, parcius et brevius villosa, villis rigidioribus prostra- ts nec patentibus nec adpressis; flores albidi. Legumina compressa, nul- latenus iriquetra, hunc et praecedentem omnino ab 4. macrolobo distin- guunt. * 3. Astragalus macrolobus Bieb. 1, c. nec Led, A. suffruticosus, depressus, pilis adpressis candicans, caulibus abbre- viatis, folis 5 — 6-jugis, foliolis oblongis, pedunculis folio longio- ribus paucifloris, floribus subsessilibus capitato-racemosis, dentibus calycinis subulatis, leguminibus subrecurvis erectiusculis subulato- triquetris, adpresse albo-nigroque setosis calycem triplo superantibus. , A. subulatus alb; Îflorus Pall. Astr, p. 23. sub var. 8. t. xx. B.! Habitat ad ripam fluvi Tschuja haud procul ab ostio rivuli Kurai: floret Julio mense, Z. Stipulae nigro-pilosae, dentes calycini subulati, nigricantes, sinubus acutiusculis interstincti, flores albidi, legumina juniora paulo recurva, demum siricta, pollicem longa, linea paulo lativra adpresse setosa. Florae altaicae supplementum. 599 4. Astragalus ceratoides Bieb. FI. taur, cauc. II p. 429. n. 1480.** A. suffruticosus, diffasus, pilis adpressis candicans, caulibus elonga- üs, folis 5— 7-jugis; foliolis oblongis pedunculis folio subduplo longioribus pauaifloris, floribus subumbellato -racemosis subsessilibus, dentibus calycinis abbreviatis divaricatis obtusis, leguminibus rectis erectis lineari-subulatis triquetris adpresse albo-nigroque-setosis ca- lycem quadruple superantibus. A. ceraloides «. campestris Led. F1. alt. IL p. 306. A. subulatus allaicus Pal. Astr. p. 23. var. B. t. xx. A! Habitat ad fluvium lrtysch; floret Aprili, Majo. 2. Stipulae albidae; calyx superne albido-, inferne nigro-pubescens, dentes migri brevissimi sinubus arcuatis interstincti; flores purpurei; legumina recta plus quam pollicaria, 3 lineae lata. 4. angarensis Tez. mss. hajus varietas est, foliolis minoribus saepius quindecim. 274, 5. Astragalus stenolobus Boe. A. subherbaceus, erectinsculus, viridis, pilis adpressis sparsis, caulibus elongatis, foliüs 6—9 jugis; foliolis oblongis acutis emarginatisve, pedunculis folia plus duplo superantibus, floribus capitato racemosis subsessilibus, dentibus calycinis abbreviatis obtusis rectiusculis, legu- minibus rectis erectis maturis nutantibus lineari-subulatis triquetris adpresse nigro-setosis, calycem quadruplo superantibus. A. ceraloides B. montanus Led. FI. alt. IL. p. 306. Hab. in montosis ad fluvium ‘Tscharysch, Kan etc. F1. Majo, Junio 2. ; Stipulae virides; calyx ex toto nigro-pilosus, dentibus fere ut in prae- cedente; flores purpurei, legamina matura nutantia, recta, 14—15 linéas longa, lineam lata, exacte triquetra, adpresse nigro-setosa. Icon Pallasiana inter hunc es praecedentem ambigua, ob patriem ad illum relata. 594 97% BuUuNGCE 6. A. pycnolobus Bge. A. herbaceus erectus strictus viridis, pilis adpressis Sparsis, caulibus elongatis, foliis 6 — 7-jugis, foliolis oblongis oblongo- lanceolatisve acutis, pedunculis longissimis mulüfloris, floribus breviter racemosis pedicellatis, dentibus calycinis subulatis, leguminibus rectis nutanti- bus lineari-oblongis triquetris adpresse setosis calyeem plus duplo superantibus. A. ceratoïdes var. prope Syrianowsk lecta. Led. 1. c. Hab. prope metallofodinam Syÿrianowsk in campestribus, nec non ad fluvium Kurtschum; floret Julio mense. Z. Habitus omnino alienus; foliolis magnis, floribus racemosis, legumini- bus multo brevioribus latioribusque ab omnibus antecedentibus recedens, attamen evidenter affinis. Pedunculi fructiferi usque ad 10 pollices longi; stipulae lanceolatae, acuminatae, foliola ad 8 lineas longa, calyces fere A. macrolobi; flores albidi; legumina exacte triquetra, pendula vel nutantia 8 — 9 lineas longa, 1 lineam lata. Eandem omnino speciem a cl. Schangin in regione altaica lectam a cl. Fischero communicatam habeo, Specimina ad fluvium Kurischum a cl. C. A. Meyer lecta huc spectare videntur, sed fructu carent. Oserv. A. compressus Led. F1 alt. IL p. 304. n. 14. ab omnibus differt habitu, et inprimis leguminibus maturis arcuatis. — 4. depaupe- ratus Led. FI, alt. TL. p. 314. n. 23. 4. chaetolobo proximus, legumini- bus incurvis demum glabratis, foliolis magnis et defectu pilorum nigro- rum ab his differt. Astragalus laguroïdes Vall. ex DC. prodr. IL. p. 300. n. 185. A. Lagurus Pall. astr. p. 18. n. 23. tab. XVI. Hab. in apricis ad Tschujam superiorem rarior; Julio mense fructifi- cans, %. Differt a planta daurica simillima, legumine pilis migris obsito; in utroque legumina subtetrasperma. 276. 211, 278. 279. 280. 281. 282. * 283. Florae allaicae supplementum. 595 Astragalus follicularis Vall. — FI, alt. NL p. 322. n. 33. Astragalus hypogaus Led. FI, alt. IL. p. 529. n. 40. Astragalus Schanginianus Pal, — FI. alt. IT. p. 552. n. 45. Leoimus nune in montosis ad ‘schujam mediam, sub finem Juli mensis adhuc florentem, Astragalus lacliflorus Led. F1. alt. IT. p. 333. n. 44. An jure ab 4. festiculato sejunctus? Certe icon Pallasiana À. festicu- lati melins convenit cum nostra planta, quam haec ullima cum varietate, cujus mentionem fecit cl. Ledebour |. c., quae, me judice, rectius specie distinguenda esset, ob legamina multo minora, tomento denso adpresso canescentia, nec lanugine spissa involuta. Astragalus brevifolius Led. FI. alt. TL p. 354. n. 45. Hedysarum polymorphum Led FI. alt. HI, p. 338. Hedysarum obscurum L. XI, alt, HE p. 541. Specimina nostra omnia ad varietatem /3. rachysema DC. prodr. IL p. 343. n. 27. spectant, a planta europaea praeter notas |. c. indicatas, insuper pedunculis longioribus et eo distinctam, quod jam ovarium glaberrimum est, nec pilis, qui demum omnino evanescunt, adspersum. Hedysarum consanguineum WC. prodr. IL. p. 343. n. 26. Planta, quam Julio mense florentem legimus in virgultis ad Tschujam superiorem, omnino quadrat cum diagnosi citata. À À. polymorpho, cujus varietatem autumat ill Ledebour. FI alt, III. p. 341., toto coelo diver- sum ovario glaberrimo; propius accedit ad Hedysarum obscurum L., à quo quidem facile distinguitur carina vexillum aequante, foliolis ellipticis, sti- pulis tenerioribus albidis. Ovarium, quamvis lineare, attamen demum in lomentum excrescens. Fructum maturum non vidimus, junior subtriarti- culatus, articulis glaberrimis, laevibus, rotundatis. Huc etiam spectat H. inundatum Yuvez. Mss., quamvis folia habet longiora, angustiora, sti- pulas majores fuscescentes et pubescentiam densiorem. Mrm. des Sav, etrang. T. IL. il 596 284. 285. 286 287. 288. BUNGE Hedysarum neglectum Ved. FI. alt, IL p. 340. Duas varietates, sive, ut videtur, species distinctas, observavimus; alteram pedunculis praeter racemum folio brevioribus, foliolis majoribus, stipulis latissimis, lomentis pendulis, quae verum 1. neglectum; alteram vero pedunculis fere pedalibus, floribus minus arcte racemosis, foliolis dimidio brevioribus latioribus, stipulis minoribus, lomentis erectiusculis, ideoque ad À. caucasicum, cujus legumina ex cl. M. a Bieberstein F1. taur, cauc, IL p. 178. erecta, neque pendula, ut ait 1ll. DéColle 1. c. n. 29. et pilis adpressis sparsis- vestita ex cl. C. À. Meyer Enum. cauc. casp. p. 144. n. 1281., nec glabra, ut dicunt MB. et DC. IL. c., proxime accedentem, nec forsan ab illo disüinctam. Utraque ex habitu et ob legu- mina omnino laevia, quamvis parce pubescentia ad Leiolobium spectant. Icon Gmeliniana FI. sib. IV. t. X. ad 7. obscurum citata, melius expri- mit verum À. neglectum; tab. XI. vero ad speciem novam, vix cognitam recentioribus, spectare videtur, floribus ochroleucis aliisque signis omnino a AH. sibirico distinctam. V'icia costata Led. F1. alt. IL. p. 346. n. 4. Ancathia igniaria DC. Arch. de bot. t. 2. p. 330. Cirsium igniarium Spr. — FI. alt, IV. p. 10. Specimina pauca Julio mense florentia collegimus ad fluvium Tschuja contra ostium fluvi Tschagan, in montosis, a planta soongarica squamis involucri latioribus, minus densis, caule humilioni, spinis validioribus parum discrepantia, atlamen ne varietatis quidem nomen merentia, Saussurea prgmea Spr, — FI. alt. IV. p. 14. Saussurea pycnocephala Led. F1, alt. IV. p. 14. Quamvis ab antecedente distinctissima videretur, nihilominus tamen ill proxima, imo sunt specimina intermedia, quae utramque speciem con- jungere tendunt, 289. 290. 291. 292. 293. 294. 295. 296. 291. 298. 299. 300. 301. 302. 303. 304. Florae altaicae supplementum. 597 Saussurea Frolowi Led, FI. alt. IV. p. 15. Saussurea glomerata Pow. — FI alt. IV, p. 21. Saussurea salsa Spr. — F1. alt. IV. p. 22. Saussurea serrala DC. — FI, alt. IV, p. 25. Saussurea discolor. DC. — FI. alt. IV, p. 27. Saussurea salicifolia DC. y. incisa Led, FI. alt. IV. p. 30. Leuzea carthamoides DC. — F1. alt. IV. p. 34. Serratula centauroides L. — FI. al. IV. p. 39. Specimina, quae nunc collegimus, caulibus unifloris, fois radicalibus vix divisis ad $. glaucam Led. 1. c., squamis vero apice interdum lutes- centibus, foliis superioribus margine scabris ad $. centauroidem L. acce- dunt, et utramque speciem in unam conjungere suadent. Echinops humilis MB. — FI. alt. IV, p. 45. Cenlaurea sibirica A. — FL alt. IV. p. 50. Gnaphalium Leontopodium XL. — FI. ah. IV. p. 56. Arlemisia pulsions Led. F1 alt. IV. p. 60. Arlemisia argyrophylla Led. F1. ah. IV. p. 66. Proxime accedit ad 4. frigidam Walld.; nec forsan ab illa diversa. Habitus demissior, robustior, indumentum adpressius, sericeum, flores pauciores, majores, imo anthodn squamae latiores obiusatae, a loco natali alpino pendere videniur. Arlemisia rupestris L. — YF]. alt. IV. p. 67. Artemisia oblusiloba Led. B. fructiculosa X1. alt, IV. p. 69. Varietas haec a var, &. jam viscositate et odore fortissimo camphorato facile dignoscitur, praeterea et habitu haud parum recedit; jure tamen conjuncta videtur. Var. y. vero glabra, quamvis habitu ad var. «. pro- xime accedens, anthodi squamis et receptaculo glabro longe distat, et omni jure propriam coratiéret speciem. | Arlemisia laciniata Willd. K], alt, IV. p. 78. 71" 598 305. BUNGE Arlemisia violacea Led. FI. alt. IV. p. 78. Varietatem in alpinis ad Tschujam nunc legimus, racemo simplici praeditam , floribusque vix nutantibas, saepius omnino erectis; folia vero subfloralia elongata integerrima in hac specie characteristica et anthodii structura huc referre suadent. Artemisia pycnorrhiza Led. FI, alt IV. p. 79. Arlemisia caespitosa Led. FI. alt. IV. p. 80. Arlemisia Lercheana Siechni. — FI. alt. IV. p. 84. Erigeron podolicus (Bess.?) FI. alt. IV. p. 90. Nostra species ab Æ, acri differt non solum pubescentia crebriore, . inflorescentia pauciflora subcorymbosa, et radio discum superante, sed imprimis etiam anthodi squamis discum aequantibus vel superantibus, quae in Æ, acri (an etiam in vero Æ. podolico Bess.?) disco dimidio vix longiores. Cel. Reichenbach FI. germ. excurs. p. 240. n. 1540. de LE. podolico: ,,radius insignis, iterum anthodium sua ligula aquans, quod cum nostra specie haud congruit, cujus radius anthodium ad sum- mum tertia parte superat. Vix igitur jure huc relata nostra species. Va- rietatem nostram B. pusillam e Sibiria orientaliori ab amic. Turczaninow, _nomine Æ, armeriaefolii, accepi. 310. Erigeron alpinus L. — KI. ak. IV. p. 90. Varielas 8. eriocalyx Led. |. c. p. 91. quam et nunc legimus, a vero E, alpino differt: caule multo humiliore, pube densissima, fohiis radicali- bus plus quam dimidio brevioribus, non tantum margine, sed in utraque pagina pubescentibus, anthodit squamis hirsutissimis, radi flosculis multo brevioribus, dimidio angustioribus, intense roseis, nunquam albis, tubo glabriusculo, neque piloso ut in Æ. alpino, denique pappo teneriore. An igitur specie distinguendus? Varietatem in insulis Tschujae legimus, quae foliorum forma Æ, podolici habitum induit, ex anthodio vero et flosculis radi longioribus huc spectare videtur. Florae altaicae supplementum. 599 311. Erigeron elongatus Xed. FI. alt. IV. p. 91. : 312. Aster alpinus L. — FI. alt. IV. p. 55. # 315. Aster flaccidus Bye. nov. sp. A. pilis articulatis crispis hispidus; radice cauleque simplicissimo, » folis radicalibus obovato-oblongis, supra scabriusculis subtus articulato hispidis, anthodii solitarii hispidissimi squamis oblongo-linearibus erectis apice coloratis, flosculis rad longissimis flaccidis reflexis. Hab, in alpinis ad Tschujam et in subalpinis Sailughem; floret Julio mense. %. Proxime affinis 4. alpino L.; sed differt: pubescentia, radice simplici nec mulücipite, caule laxiore, anthodii hispidissimi squamis apice coloratis longioribus, oblongis neque supra basin angustatis, flosculis radii duplo fere longioribus, angustioribus, flaccidis, reflexis. Radix simplex, fasca. Caulis simplicissimus, solitarius, erectus, laxiusculus, 4—7-pollicaris, pilis longis articulatis crispis et brevioribus rectis glandulosis hispidus, intense * purpureus. Folia radicalia externa abortiva, in squamas spathulatas emar- cidas versa: caetera obovato-oblonga in petiolum brevem latiusculum desinentia, obtusa, caulina quatuor, oblonga, semiamplexicaulia, pollicaria - vel paulo longiora, 3-—5 lineas lata, omnia integerrima, supra glabriuseula, subtus, praesertim margine et ad nervos, plis articulatis hispida. Anthodium solitarium, squamis aequalibus, erectis, oblongis, acutis, adpressis, purpu- reis, hispidissimis, disco parum brevioribus. Flosculi radii 14 lineas longi, dimidiam lineam lati, laxi, reflexi. Flosculi disci pappo scabro subbrevio- res. Acheniä pubescentia. Caetera generis. 314. Aster allaicus Wild. — EL. alt. IV. p. 99. 315. Asler dracunculoides L. — FI. alt. IV. p. 97. #316. Aster eremoplilus Bge. nov. sp. A. pilis crispatis hispido-canescens, scaber; radice lignosa multicipite, foliis radicalibus in petivlum attenuatis spathulatis aculis integerrimis, Goo 317. 315. BUNGE caulinis subbinis sessilibus basi attenuatis lanceolatis, anthodio soli- tario; squamis inaequalibus oblongo-lanceolatis acutis glabris margine membranaceo lacero- ciliatis. Hab. in sterilissimis deserti editi ad dextram ripam Tschujae flavii ex- tensi; sub finem Juli mensis fere defloratum legi. Z. Proxime affinis À. obovato Led. F1. alt. IV. p. 95. (Rhinaclinae limoni- foliae Less!), a quo facile distinguitur: pubescentia crispa, statura multo humiliore, foliis angustioribus, anthodio semper solitario, squamis vix pu- berulis, margine membranaceo lacero-ciliatis; acheniis majoribus densius pilosis, pappo longiore rigidiore magis scabro. Habitus, praeter folia, om- nino Érigeronis graminei. Radix crassa, lignosa, alte descendens, multiceps, caespites densos efformans, apice rudimentis, foliorum emarcidorum dense obvallata, e quibus prodeunt fasciculi foliorum radicalium plurimi et cau- les simplicissimi, florendi tempore vix pollicares, demum, pedunculo excres- cente, 2— 21 pollicarem altitudinem attingentes, subbifelü, striati, pilis crispis hispiduli. Folia radicalia fasciculata, fere pollicaria, basi in vaginam persistentem albam membranaceam trinerviam pilis longis crispis ciliatam dilatata, tunc angustata, superne iterum in limbum oblongum acutum fere mucronatum ampliata, uninervia, nervo subtus prominulo albido, rigida, supra scabra, subtus margineque crispo pubescentia, integerrima; caulina similia, plerumque bina. Anthodu glabriusculi squamae disco breviores, in- acquales, lanceolatae, carinalae, acutae, virides, margire membranaceae, mem- brana lacera. Clinanthium nudum, favulosum. Semiflosculi pallide violacei, demum revoluti, 5 lineas longi, 2 lineae lati, vel paulo latiores. Flosculi disci pappum aequantes. Genitalia generis, inclusa. Achenium obôvdio: oblongum, bilineare, hilo basilari, altero latere convexum, dense pilosum. Pappus tres lineas longus, scaberrimus, sordide albus, vix flavescens. Cineraria lyrata Led. F1. alt. IV. p. 101. Cineraria palustris L. — FL alt. IV. p. 102. 319. 320. 321. 322. 325. 324. 325 526. 327. 328. Florae altaicae supplementum. ‘6or Memoratu dignum videtur, hanc plantam, hucusque tantum in palus- tribus deserti prope Loktewsk, -h, e. in (totius tractus) florae nostrae locis non misi minus edits lectam, etiam in editissimis, nempe versus cacumen alpis Altyn-tu, nec non ad radicem ejus ad lacum alpinum Jelukol, ubi nunc legimus, provenire. Nulla caeterum nota haec ab illa distinguenda. Cineraria robusta Led. FI. alt. IV. p. 106. Senecio nemorensis L. — FI. alt, IV, p. 109. In lapidosis sylvaticis ad rivulum Kuraï, collegimus varietatem Hujus speciei macilentam, pauci-, saepe unifloram. Senecio erucaefolius L. — FI, alt. IV. p. 110. Varietas, cujus mentionem facit ill. Ledebour. 1. c., floribus majoribus, praeterea radice bienni differre videtur, nec non anthodii squamis apice concoloribus, nec sphacelatiss Eandem omnino plantam, nomine Cinera- Steele accepi ab amiciss. Turczaninow e regionibus Sibiriae orientahbus. Senecio subdentatus Led. y. paroulus F1. alt. IV. p. 111. Senecio dubius Led. FI. alt. IV. p. 112. Planta, quam nunc in insulis Tschujae legimus, haud plane congruit cum speciminibus e ditione Kirghisorum allatis; folia enim profundius divisa. Hoc vero variare solet, eandem enim plantam prope fodinam Lok- tewsk collegimus, foliis paucis tantum sinuato-dentatis, pluribus integerrimis. Senecillis glauca Gaertn. — F1. alt. IV. p. 113. Chrysanthemum sinuatum Led. F1. alt. IV. p. 116. Pyrethrum ambiguum Led. F1. alt. IV. p. 118. Pyrethrum pulchrum Led. F1. alt. IV, p. 118. Crepis mullicaulis Led. F1. alt. IV. p. 125. Copiosiorem nunc legimus in subalpinis ad rivulum Kisil-tasch, in tor- rentem Kurai influentem, unde verosimiliter in insulas Tschujae alluta. Squamae anthodii externae plerumque quatuor, internae octo. 6Go2 BUNGE 329. Hieracium chrysanthum Led. F1. alt, IV. p. 129. 330. Folia in hoc nunquam runcinnato-dentata; specimina enim quae huc ducta ab ill. Ledebour, foliüs runcinnato-dentatis praedila, certe ad sequen- tem speciem speclant, quod jam ex floris structura et colore pallidiore elucet. | Hicracium polytrichum Led. F1. alt. IV. p. 130. Species sammopere varians; 1) quoad staturam; mox fere pedalis, prae- sertim in orientalioribus, mox bipollicaris, qualem nunc collegi in lapidosis apricis versus fontes Tschujae; 2) quoad capitulorum numerum ; plerumque anthodium in quovis caule solifarinm; est mihi vero specimen anthodüis quatuor munitum ramosum; 3) quoad foliorum indumentum: saepe folia omnino glabreseunt, (huc planta Gmelini Fi. sib. I. tab. VIIL fig. 1.) rarius molliter pubescunt, saepe, praesertim basi, ad nervos tomento albo canescunt, sunique mihi specimina ex toto pilis setosis rigidis sat densis aspersa; 4) Anthodium plerumque plus minus pilis rigidiuseulis flavicanti- bus, rarioribus brevioribusve, longioribus crebrioribusve tectum, intermixtis plerumque pilis nigris, rarius pube molli alba canescens. 5) Pedunculi vel glabri, vel canescentes, vel pilis rigidis nigris vel albis, vel mixtis obsiti. Folia semper runcinnato-pinnatifida. Flores semper flavi. Varietates insig- mores distinguendae sequentes: a Gmelinianum; caule folüisque glabris, pedunculis elongatis, anthodio albo nigroque piloso; hoc, nomine À. crocei, e vegione baicalensi habeo. B. dentatum; ohis glabriusculis, minus profunde runcinnatis, anthodio pis sordide flavicantibus nigrisque setoso. (Æ. chrysanthi, var. fois runcinnato-pinnatifidis Led. L c.) in alpibus ad fontem FI. Tscharysch, y. Ledebourianum; folüs molliter pubescentibus, pedunculis nigro-setosis, anthodio pilis longis flavicantibus hirsutissimo; in summis alpibus ad TFschujam. Florae altaicae supplementum. Go3 à. apricum; caule humili foliisque basi incano-tomentosis, cacterum glaucis, anthodio pilis brevibus seloso, vel molliter canescenti:; in apricis versus fontes fluvii Tschujae, nec non in orientalibus Sibiriae. H. croceum Lam. ab his florum tantum colore et numero diversum videtur, caetera omnia in hanc illamve varietatem quadrant. An igitur jure nostra species distingueretur? 331. Hieracium strictum Led. FI. alt, IV. p. 132. 332. Sonchus azureus Led. FL alt. IV, p. 138. 333. Sonchus dentatus Led. F1. alt. IV. p. 141. 334. Prenanthes diversifolia Led. F1. alt. IV. p. 243. 335. Leontodon Sleverii Spr. — F1. alt. IV, p. 150. 336. Leoniodon lyratus Led. F1. alt. IV, p. 152. 337. Leontodon leucanthus Led. FI. alt. IV. p. 154. ‘338. Scorzonera radiata Fisch. — F1. alt, IV. p. 160. 339. Scorzonera graminifolia L. B. latifolia Led. F1. alt. IV. p. 161. 340. Euphorbia Esula \. y. caesia C. À. M. F1. alt, IV. p. 182. Varieias haec praeter colorem eximie caesium differt insuper folis elongatis oblongo-linearibus crassiusculis, exsiccatione fere coriaceis, den- sioribus, margine integerrimis, involucri folüs duplo brevioribus latioribus, involucellis obtusissimis nec mucronatis, appendicibus eximie lunatis pro- fundius excisis, coccis multo minoribus, ideoque forsan specie distinguenda ? 341. Euphorbia alpina C. À. M. F1. alt. IV. p. 187. Varietates duae distinguendae sunt; altera caule erecto fohisque glabris, quae in alpibus crescit; altera caule procumbente folüsque subtus pubes- centibus, quam frequentiorem nunc collegimus in rupibus calcareis apricis ad fluvium Kan. 342. Euphorbia lutescens C, À. M. F1. alt. IV. p. 194. * 343. Carex Davalliana Sm. Spr. Syst. veg. IL. p. 806. n. 3. B. leiocarpa Bge. fructu glaberrimo. Mem des Suv. etrang. T. LL. 18 604 344. 345. 346. 347. 348. 349, * 350. BUNGE Specimina pauca, in paludosis sylvaticis ad fontes fluvii Môn lecta, a C. Davalliana europaea nonnihil discrepant: perigynio paululum latiori, superno planiusculo, depresso, recto nec reflexo, glaberrimo neque apice hispidulo; caryopsis in nostra paulo major, omnino fere plano-depressa, subtus ad basin vix carinata nec triquetra, apice truncata neque acutius- cula ut in planta helvetica. An igitur nostra planta specie diversa? a C, parallela Laest. perigynüs distichis nec decussatis differt. Carex ovata C. A. M. FI. alt. IV, p. 207. Carex atrata L. — FI, alt. IV. p. 214. Carex melanantha C. À. M. F1 alt, IV, p. 216. Carex Vahli Schkuhr — FI. alt. IV. p. 217. Duas varietates legimus; alteram subalpinam ad fontes fluvii Jebagan, culmis plus quam pedalibus, gracilibus, foliis angustioribus, perigynüs albidis magis scabris; alteram ad summarum alpium scaturigines crescen- tem, plantae Lapponicae omnino congruam, vix semipedalem robustiorem rigidiorem, fohis latioribus culmum aequantibus vel superantibus, perigy- nüs fuscescentibus minus scabris. Specimina orientali-sibirica spicis om- nino nigris, caeterum vero varietati nostrae secundae simillima ab amic. Turczaninow, nomine €. melanocephalae, accepimus; ejusdem €, érachylepis ad varietatem priorem spectat. Carexz ampullacea Good. — F1 alt. IV. p. 219. Spicae in speciminibus ad Tschujam lectis omnino atrofuscae. Carex saxatilis Linn. — F1. alt, IV. p. 223. Specimina nunc in summis alpibus ad Tschujam lecta paululum di- screpant, et spicis brevioribus crassioribus, perigynüs suborbiculatis glu- mam latitudine et longitudine superantibus ad €. pullam accedere viden- tur, sed rostro brevissimo vix bifido recedunt. Carex pedata Linn. Wabhlenb. FI, lapp. p. 239. t. XIV. 351. 352. 353. 354. K 355. Florae allaicae supplementum. Go5 Planta nostra, quam legimus ad ripam Tschujae superioris in subal- pinis simul cum Elyna spicala, quam etiam in Lapponia comitem habet ex cl. Wabhlenberg 1. c., — habitu proceriore, culmo interdum medio unifoliato, vagina bracteae inferioris magis producta, spicis longioribus, floribus pluribus paulalum differt, Spica Q inferior longius pedunculata, superior sessilis ad basin spicae € longioris, interdum spica © solitaria, deficiente inferiore vel superiore. Fructus vero structura omnino eadem. Perigynium apice parce hispidulum, glumae dorso ad carinam tenuissime aculeolatae. Huc etiam spectare videtur €. ciiata Turcz, Carex nitida Most. — FI. alt. IV. p. 226. Carezx iristis MB. F1. alt. IV. p. 228. Hab, in insulis Kuraicis Tschujae, Julio mense, 2. Carex microglochin Wahlenb. — FI, alt. IV. p. 234. (sub FR Elyna spicata Schrad. — F1 alt. IV. p. 255. Elyna schoenoides CG. À. M, F1. alt. IV, p. 235. in adnot, Hab. in graminôsis humidis summarum alpium ad Tschujam, Julio mense florens et fructificans. 2%. Planta altaica quoad diagnosin (L c.) vix a caucasica differt; calami in nostra plerumque folia superant, attamen sunt etiam folia, quamvis pauca, calamo longiora. Radix caespitosa; caespites densi, basi vaginarum rudimentis brunneis dilatatis tenacissimis rigidis adpressis vestiti. Volia fasciculata, rigida, stricta, plus quam semipedalia vel breviora, lineam lata, basi vaginantia, vaginis antce hyalino-membranaceis, tenuissimis, superne convoluta, mar- gimibus serrulatis, fere connatis, glabra, laevia. Calami 6 — 10 pollices longi, glabri, laeves, striati, praesertim apicem versus subancipites. Spicae compositae, pollicem dimidium longae, 3 lineas latae, Spiculae inferiores saepe 5 — G-florae, superiores quadriflorae, flosculo inferiore interno ©, 5 — 4 superioribus masculis. Bractea spiculae infimae ovata, saepe 18* 606 * 356. BUNGE mucronata, ceterarum obtusae, muticae, omnes fuscae, uninerviae, obliquae, margine hyalino. Gluma feminea ovato-oblonga, apice emarginata, biner- vis, caeterum bracteae similis Glumae masculae 3 — 4, (in glumis inferioribus interdum 5) multo angustiores, apice truncatae, sublacerae, uninerviae, extimae oblongae, intimae fere lineares, Setae hypogynae nullae. Stamina tria. Caryopsis oblongo-, vix obovato-triquetra, sesquili- neam longa, 3 lineae lata, basi styhi persistente breviter mucronata, gla- berrima, laevis. Stylus cum stigmatibus tribus tres lineas longus. Ab hac suffcienter distincta videtur planta orientali-sibirica, calamo folia superante, folis angustioribus planis, stylo mulio longiore, caryopsi breviore, exacte obovata, longe cuspidata, Betula microphylla Bge. nov. sp. B. arborea; epidermide trunci flavescente, foliis obovato-rhombeis basi acutangulo cuneatis integerrimis, superne grosse dentatis, ramis junioribus dense resinosis petiolisque villosulis, amentis femineis maturis ovato-oblongis ; squamis cuneatis trifidis; lobis linearibus pubescentibus, samarae alis semine obovato latioribus longioribusque. #. Hab. ad Tschujae ripam in deserto curaico Julio mense cum fructu maturo legi. B. alba vix humilior, ab illa foliorum forma et magnitudine, amentis et epidermide trunci flavescente neque alba, primo intuitu distinctissima. Amentis magis ad B. fruticosam accedit; foliorum vero forma cauleque arboreo recedit. À B, daurica fohis, cortice amentique squamis, a B. nigra foliorum forma discrepat. Arbor 30 circiter pedes alta, gracilis, crure humano vix crassior, ramis strictis erectis contraclis, corticis epidermide flavicanti subcarnea pruinosa ut in B. alba. Rami atrofusci, dense obsiti punctis resinosis, annotini insuper pubescenti-villosi. Folia breviter petio- lata, petiolo sesquilineari, undique villosulo, 8 lineas ad pollicem longa, 4— 7 lineas lata, rhombea vel obovato-rhombea, vel omnino obovata, Florae allaicae supplementum. 607 basi angulo acuto cuneata, integerrima , ciliata, superne simpliciter grosse irregulariter dentata, supra demum glaberrima, subglutinosa, laete viridia, subtus pallidiora, juniora ad nervos, demum tantum ad nervorum axillas pilosiuscula. Amenta mascula cylindrica, florentia non vidimus, juniora villosula, squamis longe ciliatis. Amenta feminea brevissime pedunculata, subsessilia, matura ovato-oblonga, dimidium pollicem longa, versus basin 3 — 4 lineas in diametro lata. Squamae cuneatae, duas lineas longae, su- perne lineam latae, trifidae, lobis lateralibus adscendentibus rectis lineari- oblongis, lobo medio paulo brevioribus, apice rotundatis ciliatis. Samarae obcordatae, apice ad basin stylorum villosae, duas lineas latae, alis apice cihiatis, semen longitudine et latitudine superantibus. Observ. Betula y. humilior palustris amentis per omnes dimensiones mi- noribus Gmel. FL sib. L p. 167. tab, XXXVL. in flora altaica (IV. p. 246.) vix jure ad B. fruticosam ducitur, squamarum enim structura, in icone sat bene expressa, a vera B. frulicosa discrepat. Sunt nobis specimina e regione transbaicalensi, plantae omnino iconem Gmelinianam quadrantis, cujus folia paulo majora quam in B. fruticosa, et squamae amenti feminei lobis lateralibus abbreviatis rotundatis, lobo medio lineari elongato; haec, sine dubio specie distincta. B, Gmelini dicatur. 357. Salir pallida Led. F1. alt. IV. p. 261. 358. Salix arenaria Linn. — FI. alt. IV, p. 278. 359. Sakir glauca Linn. — F1 alt. IV. p. 280. 8. macrocarpa. 360. Salix arctica Pall. — F1. alt. IV. p. 283. 361. Saliz myrsinites L. — F1. alt. IV. p. 284. 362. Saliz Brayi Led. FI alt. IV. p. 289. 363. Salir reliculata Linn. — F1. alt. IV. p. 291. * 364. Salix retusa L. var. rotundifolia Trev. ex Trautv. Salic. frig. in Nouv. Mém. de la Soc. nat. mosc. IL. p. 505. $. rotundifolia Trautv. |, c. tab. XI. 608 BUNGE Florae altaicae supplementum. Fab. in summis alpibus ad Tschujam, arcte terrae adpressa, late repens, Julio mense florens. +. Omnino cum planta arctica I. c. depicta congrua. * 365. Salix herbacea Linn. Spr. syst. veg. L p. 101. n. 40. Hab. rarior in summis alpibus ad Tschujam, simul cum Biebersteinia odora, ad scaturigines; floret Julio mense. +. 366. Populus laurifolia Led. FI, alt, p. 297. INDEX GENERUM. Pagina Aconitum 554, 555 Adenonema 548 Adonis 558 Aiïra 526 Allum 541 Alyssum 573 Anabasis 539 Ancathia 596 Androsace 533 Aquilegia 555 Arabis 575 Arenaria 546 Artemisia 597— 598 Asperula 530 Aster 599 Astragalus 589—595 Athamanta 539 Avena 526. Barbarea 573 Betula 606 Biebersteinia 582 Bromus 528 Callianthemum 558 Campanula 533 Pagina Caragana 585 Cardamine 575 Carex 603 — 605 Castilleja 566 Centaurea 597 Cerastium 549 Chamaerhodos. 541 Chenopodium 539 Chrysanthemum 601 Chrysosplenium 542 Cineraria 600. 601 Claytonia 534 Cnidium 539 Colpodium 528 Convolvulus 533 Corydalis 584 Cotoneaster 551 Craniospermum 530 Crepis 601 Delphinium 553 Dontostemon 576 Draba 573— 516 Dracocephalum 558—564 Echinops 597 | | Pagina Echinospermum 531 Elymus 529 Elyna 605 Epilobium 541 Erigeron 598. 599. Eriophorum 526. 530 Exitrichium 530. 531 Erysimum 517 Euphorbia 603 Eutrema SH Festuca 528 Galium 529 Gentiana 536. 537 Geranium 584 Gnaphalium 597 Güldenstädtia 585 Gymnandra 566 Gypsophila 543 Hedysarum 595, 596 Hesperis 576 Heterochroa 543 Hieracium 602. 603 Hierochloa 527 Hololachne 581 Pagina Hypecoum 530 Iris 525. 526 Kochia 539 Koeleria 528 Lagopsis 565 Leontodon 603 Lepidium 581 Leuzea 597 Linaria 515 Lonicera 533. 534. Luzula 541 Lychnis 549 Macropodium 513. Môhringia 546 Myricaria 581 Oxygraphis 556 Oxyria 541 Oxytropis 586— 589 Pachypleurum 537 Panzeria 565 Parrya 573 Passerina 541 Patrinia 529 Pedicularis 567— 572 Peucedanum 538 Phaca 586 Plantago 530 Pagina Pletypetalum 580 Poa -527. 528 Polemonium 5353 Polygala 584. 585 Populus 608 Potentilla 551—554 Prenanthes 603 Primula 531 — 533 Ptlotrichum 513 Pulsatilla 558 Pyrethrum 601 Pyrola 541. 542 Ranunculus 556 Rheum 451 Ribes 535. 536 Salicornia 525 Salix 607. 608 Sanguisorba 530 Saussurea 596— 597 Saxifraga 542. 543 Scorzonera 603 Scrophularia 573 Scutellaria 564 Sedum Senecillis Senecio Serratula 5, « ch 3 Pagina Sibbaldia 939 Silene 544, 545 Sisymbrium 576.577 Smelowskia 579 Sonchus 603 Spiraea -551 Statice 541 Stellaria 541. 548 Stenocoelium 538 Stipa 526 Swertia 551 Taphrospermum 580 Thalictrum 558 Thermopsis 541 Thesium 536 Tragopyrum 541 Trifolium 585 Trisetum 526 Triticum 528. 529 Trollius 555. 556 Valeriana 525 Veronica 525 Vicia 535 Viola 535 Lygophyllum 542 ARRIVA NN ARRIVA DC AERN NY A VAR NN ARNO) ARR MARNE YANN NES CN ERNEST ES EC ST CES EST ARS ES CNE SES SES) y a pe ; VE OLIS CN k j ÉTà EE NEED) NOT ©) CS ) (2 & (cio* SoBene Be De Dee 6e Bebe 00 De DB + sed oo BeEL De eme WeB IVe met Eo See Des beseeeweses | (7 c20f) 1(c2@ F9) ANG SE NA (à KG Ds AN 2 le | < AN Se NL SC ANA Le RSA NE SES \GIT2 A ETES. ei re 7 À PISUAË \ SUN CAD TABLE DES MATIÈRES. d \ + AS A4 \ Ÿ us 14! St Ein Supplement zur Flora Altaica 523 Gebirges gesammelten Pflanzen. soufre par la chaleur M. BUNGE, Verzeichniss der im Jahre 1832, im ôstlichen Theile des Altai- M. MuNcxkE, Sur la dilatation de l'alcool absolu et de la carbure de LOttemerecsemcm cmt emo motte meme m 00m 0B0m2B2B2D0S 0800080 S8 0008852080 0S0B080208000B0M08 108080208208 080256 0860 B080SMN0E 6080808682 ) DecsccccmensmemceretssermomemcarmeesDessetesmoetererntncponsesmsmcsesmrnceseeon cesse ssmentmessmeoretm eee ess + À | | | ê | | dE c °)} | ONE Œ CS ( LRNILENE Es CNET ar Re MÉES CNET RS EE es RE DR,