Se ESS} £ 5 œ. [2 n Le ze REC À ane. SANS q URSS: ) LA rSUTTS: Lo VS ZSSSIINT] ESD ST a) — RU 1 AC OAZEZ: CPLLLLL De C2 13 SDS RE id Lu ds ca re # AS : SERTUM PALMARUM BRASILIENSIUM Rene Bieber, phot, Berlin Photogravure Etabl # Jean Malvaux, Bruxelles SERTUM PALMARUM Brasiliensium OÙ RELATION DES PALMIERS NOUVEAUX DU BRÉSIL \ DÉCOUVERTS, DÉCRITS ET DESSINÉS D'APRÈS NATURE J. BARBOSA RODRIGUES Directeur du Jardin botanique de Rio-de-Janeiro, professeur de botanique de l'Université libre de Rio-de-Janeiro, chevalier du très noble et très ancien Ordre de Saint-Jacques et de l'Ordre royal de la Couronne d'Italie, membre de l'Institut historique, géographique et ethnologique du Brésil, de l'Institut polytechnique brésilien, lauréat de l’Institut des sciences physiques et naturelles de Florence, membre de l’Académie royale des sciences de Lisbonne, de la Société impériale et royale de botanique de Vienne, le la Société royale de botanique de Bruxelles, de la Société de botanique de Marseille, de la Société de botanique d'Edimbourg, de la Société royale anthropologique et cthnologique de Florence, de la Société des Naturalistes de Freiburg, de l’Institut de Coimbra, des Socictés géographiques de Rio-de-Janciro et de Paris, vice-président honoraire du deuxième Congrès scientifique latin-américain, etc. PREMIERE PARTIE BRUXELLES IMPRIMERIE TYPOGRAPHIQUE VEUVE MONNOM 32, RUE DE L’INDUSTRIE, 32 1903 AL nr Ce RS Mrakerales ef È* Lactes à ba cree jo 'Spetez Sr ? & M Let ter CE ere C7 ect Conire. ee UE &. æe. F Brion cle TA - 7 DR NT ANS 2 ñ Pole job 4 ja con jauls le. fut ee y ace — ecene a tomuntene ll, fi k lue Here Po ,cte- arge te TITI AUALECTEUR La riche et magnifique contrée, nommée par Humboldt le paradis des botanistes, cette immense région couverte de hautes montagnes, découpée par des rivières et des champs toujours verdoyants, ombragée par des forêts vierges géantes, avec des rivages sablonneux parsemés d’une végétation spéciale, et baignée par les flots de l'Océan, cette contrée, qu'on nomme le Brésil, où l'air est tantôt sec, tantôt humecté par des vapeurs aqueuses, où l'on trouve presque tous les climats de la terre et où toutes les plantes du vieux monde s'acclimatent, cette contrée splendide est aussi le royaume des Palmiers. On y trouve, en effet, toute l'échelle de cette famille, depuis les plus grands géants jusqu'aux plus petits nains. Dans les régions chaudes et humides où s'élèvent les grandes forêts on rencontre les Geguy- hbäs qui, par leur taille gigantesque, semblent vouloir, comme des souverains, tout dominer. On y voit aussi des lianes audacieuses qui, s'appuyant et s'attachant aux branches, tendent à disputer l'éminence en étendant leurs panicules dorées, blanches ou roses au-dessus des branches les plus élevées. Cette prétention folle de la multitude variée des audacieux qui veulent atteindre aux hautes positions, disparait chez les sveltes palmiers qui, Sans aucun appui, s'élèvent fiers comme les rois des champs et des forêts. Is n'ont ni la grosse taille ni la force des Geguyhbas, ni la flexibilité des lianes, mais ils ont la distinction de la race, l'aristocratie de la beauté, la puissance de l'utilité et ces qualités réunies en font incontestablement les rois du monde végétal. Is montrent dans leur port l'exubérance et la richesse de la terre; leur charme, leur grâce et leur utilité vivifient pour ainsi dire l'intérieur des forêts du Brésil. En symbolisant une région du globe, le palmier est aussi le symbole de la gloire, car c'est à l'ombre des palmes que se rassemblent ceux qui, dans le monde, ont fait preuve d'un grand mérite par leurs victoires, par leurs actions, par leur savoir ou par leurs vertus. Si dans la végétation forestière le palmier revêt un cachet de souveraineté, il conserve ce cachet dans les lieux où il croit. Dans les champs roussis par le soleil, la terre se dessèche, l'humidité disparait et le froid tue: mais ici, si le palmier perd la majesté de la taille, il conserve néanmoins le bel aspect, l'élégance et la fierté du lignage. S'il reste au niveau des végétaux communs, il garde toujours la grâce et la distinction. C’est là l'apanage qui le fait distinguer à première vue. Parmi les palmiers qui croissent dans les champs et qui n'ont pas, en général, la société d'autres parents, ceux qui s'éloignent et vont habiter les hautes terres ne s'isolent Jamais; ils forment des groupes de congénères et, en société, ils dominent toutes les autres plantes qui se présentent souvent avec un air maladif. VIII Ils naissent et croissent dans les mêmes milieux que les autres végétaux, mais, dans la disposition et dans la fraicheur de leurs feuilles, ils ne présentent aucune tare, aucune souffrance, et quelquefois des individus isolés, hautains et gracieux, se détachent de leurs compagnons pour étaler leur force et leur magnificence. Cependant d’autres palmiers très humbles semblent fuir le faste de leurs compagnons en se cachant au milieu des graminées et des rochers; tels sont les petits Arerys, le Cocos hliputiana Barb. Rodr. et le C. petræa Mart; ce sont les plus modestes des palmiers. Ils restent toujours très petits, très humbles, ne se montrant guère et cachant quelque fois même leurs fruits sous la terre. Dans cette modestie ils puisent leur véritable mérite. Les Palmiers sont donc les membres d'une vieille dynastie des temps géologiques, dynastie qui a le cachet de la distinction, l'orgueil de la force, de la beauté et de l'utilité, et qui ne se confond jamais avec la foule qui l'environne. Si, comme je l'ai dit, le géant Geguityba, par sa grosse taille et sa grande hauteur, prétend au sceptre de la royauté, la svelte et mince Ycéra, qui croît à ses côtés, s'élève à la même hauteur que lui, porte avec élégance sa couronne au-dessus de son feuillage et, quand l'ouragan brise et ébranche le géant, ce frèle palmier agite noblement sa tête couronnée, résiste à la fureur des vents, et, après la tempête, regarde sain et sauf, avec orgueil, les ravages dont a souffert le prétendu roi des forêts et son vasselage. Les palmiers ont, comme les rois et les reines, l'apanage de la protection. Ils abritent les voyageurs et ceux qui vivent loin des bienfaits de la fortune ou à l'état sauvage. Ce sont les arbres de la bienfaisance. Ils fournissent à l’homme sauvage les fils qui lui servent à fabriquer les hamacs dans lesquels il se repose, des lignes pour la pêche, des cordes pour ses arcs, l'amadou pour le feu, le toit pour l'abriter contre les pluies, les murs qui le protègent contre les vents et contre les animaux féroces, les planchers qui le préservent de l'humidité, le bois pour ses armes, pour ses instruments et pour ses pirogues, les apprêts pour ses ornements, la paille pour ses divers ustensiles, la cire et l'huile qui lui donnent la lumière, le sel nécessaire à l'assaisonnement de ses mets, l'eau pour se désaltérer, le vin pour ses fêtes, les fruits et les choux palmistes pour son alimentation, la farine pour ses provisions de voyage, les médicaments contre les maladies et les gâteaux pour ses bals. I n'y a aucune famille végétale qui donne à l'homme autant d'utilité sans présenter aucune matière toxique. Si les palmiers n’existaient point, quelle ne serait pas, dans le désert, la souffrance du pauvre et du voyageur? Combien de fois l'humble auteur de ces lignes n'aurait-il pas dû passer les nuits, exposé aux pluies torrentielles, dans les forêts de l'équateur, s'il n'y avait pas trouvé les Mnauarys (1) faits de feuilles de palmiers? Combien de fois n'a-t-il pas étanché sa soif avec les breuvages extraits de ces végétaux? Combien de fois n'a-t-il pas apaisé sa faim avec leurs choux-palmistes et avec leurs fruits? Le Prince de Neuwied l'a très bien dit : « La famille des Palmiers est un des plus beaux présents que la Providence ait fait aux régions équatoriales. » Leur utilité les a fait entrer dans les légendes de presque tous les peuples. Ils sont considérés comme des arbres sacrés, symboles du soleil, de la richesse, de la géné- ration, de la force, de l'immortalité et de la gloire. C’est pourquoi ils symbolisent aussi la Déesse Victoire, la Dea Palmarts. Si nous les voyons dans le paganisme, vénérés, pour ainsi dire sacrés, ils ont aussi leur légende dans le Christianisme. Lorsque Marie traversa les déserts de l'Égypte, portant Jésus dans ses bras pour le soustraire, par la fuite, à la fureur d'Hérode, la légende nous rapporte qu'elle apaisa sa faim au moyen des fruits d'un palmier à l'ombre duquel elle se reposa. Jésus le bénit alors et le choisit pour en faire le symbole du salut éternel, en déclarant qu'avec les palmes il entrerait en triomphe à Jérusalem. (1) On nomme mauary les petites chaumières que l'on construit, à la hâte, avec des feuilles de palmiers. IX L'utilité des palmiers est si grande, leurs dons sont si nombreux, que Plutarque nous dit « qu'il existe un hymne babylonien chantant les trois cent soixante bénéfices qu'ils prêtent à l'humanité », et Garcia da Orta, dans ses Co/loguios, en' parlant des choses nécessaires à la vie et S'occupant des palmiers, nous dit : « Dä tantas e necessarias que nao sey arvore que dê a sesta parte. » La famille des palmiers, qui enrichit et fait l'ornement des forêts brésiliennes, est restée dans l'obscurité pendant très longtemps: il a fallu qu'un des membres les plus éminents de l'aris- tocratie du talent et du savoir parût pour nous montrer la place saillante qu'elle devait occuper parmi les autres familles naturelles. Le botaniste Je plus éminent qui ait visité le Brésil, le D' Charles-Frédéric von Martius, y arriva en 1817; on peut dire que ce fut lui qui commença la vulgarisation de ces utiles phané- rogames. Linné n’en a connu que quinze espèces, et ce fut seulement après le palmographe bavarois que parurent les admirateurs des souverains des forêts, tels que Blume, Miquel, Griffith, Poiteau, Brogniart, Hooker, Wendland, Schiffer, Drude, Beccari. Les palmiers furent alors recherchés avec intérêt. De l'Asie, de l'Afrique, de l'Océanie et de l'Amérique, principalement du Brésil, ils sortirent de leurs royaumes inconnus pour aller faire l'ornement des serres royales, ainsi que des jardins publics et particuliers du monde entier. Les palmiers du Brésil, le charme des forêts, attirèrent à leur tour l'attention du monde civilisé et commencèrent à émigrer pour s'acclimater dans les Jardins botaniques de l'Europe, où ils étaient connus par l'ouvrage monumental du D' Martius. Cependant, quels que fussent les développements de cet ouvrage, il restait énormément à faire pour arriver à la connaissance complète de cette famille, lorsque l'on me confia la lourde charge de faire voir que le Brésil, qui possède la première flore du monde, occupe aussi la première place en ce qui concerne la production des palmiers. Je me suis voué à cette étude et, durant ces trente dernières années, je me suis efforcé de remplir ma tâche, en surmontant les plus grandes difficultés, traversant les forêts, les plaines, les montagnes et les champs, passant par les déserts, les marais et les défilés, endurant la faim, la soif et les intempéries, bravant les dangers de toutes espèces, la férocité des animaux et la fureur des Indiens (1), parcourant ainsi toute la région amazonienne, explorant presque toutes les rivières, passant leurs chütes d'eau, m'engageant dans le désert de l'intérieur du Brésil et arrivant à son centre. Dans toutes ces pérégrinations, j'ai eu la satisfaction de pouvoir étudier plus d'une centaine d'espèces nouvelles, inconnues à la science, et je suis heureux d’avoir pu me dévouer au service de ma patrie. D'après Bentham et Hooker, le nombre de palmiers connus dans toutes les parties du monde s'élevait, en 1883, à environ onze cents; mais aujourd'hui on en connait beaucoup plus, dont un tiers au moins sont originaires du Brésil. En effet, plus de quatre cents espèces brési- liennes sont déjà décrites et classées dans quarante-deux genres, comme l'indique la table insérée dans cet ouvrage. * * * Dans une idée de justice, je crois devoir faire connaitre ici l'origine de cet ouvrage. I y a plus de trente ans, en 1860, j'entrepris de faire une Îconographie des Orchidées du Brésil, en présentant la description de chaque espèce, son histoire et un dessin colorié de grandeur naturelle avec les détails scientifiques. A cet effet, je parcourus les forêts brésiliennes, où non seulement j'étudiai ce qui était nouveau, mais encore je décrivis ce qui était connu. J'avais déjà exécuté plus de huit cents planches et dessins, et la Chambre des Députés m'avait déjà voté un subside pour la publication de l'ouvrage, quand S. A. I. Dona Isabel, Comtesse d'Eu, alors (1) Dans ses excursions, l’auteur a été en contact avec les sauvages des tribus Tembés, Mundurucüs, Mauhes, Apiacäs, Pariquys, Aruaquys, Muras, Miranhas, Macuchys, Ipuricotos, Ipurinäs, Uapichanäs, Uaupés, Tarianas, etc., et a pacifié, en 1884, la tribu sauvage des Krichanäs, de la rivière Yauapery. X p Régente de l'Empire du Brésil, sachant l'intérêt que prenait à cet ouvrage S. RE Es Don Pedro II, son Auguste Père, qui était en Europe, eut l'idée de me faire ee S ; patronage, pour la vallée de l'Amazone, où je devais rencontrer de CHERE subsides pour continuation de mon étude, cette région n'ayant pas encore été bien explorée. | en Pour des motifs indépendants de ma volonté, la publication de l'/conographie des Orchidées du Brésil n'a pu se réaliser. , Dr Les circonstances m'engagèrent à envoyer à M. le Professeur Alfred Copains qui a fai la monographie de cette famille dans la Æora Prasihiensis de Martius, le matériel de mes nou- velles espèces. Il y en avait plus de six cents qui ont été reconnues nouvelles, comme je les avais données, et dont les dessins, faits par moi, enrichissent les planches de deux volumes de cet ouvrage. ' : En partant pour l'Amazonas, en 1872, S. A. la Princesse Dona Isabel, par l'intermé- diaire du Président de son Ministère, M. le Vicomte de Rio-Branco, du Ministre de l'Agriculture et des Travaux Publics, M. le D' Theodore Mochado Freire Pereira da Silva, et du savant botaniste Baron de Campanema, me chargea d'étudier non seulement la flore générale, mais encore tout spécialement les palmiers, avec lesquels j'avais déjà fait connaissance, pour continuer le grand ouvrage du savant D' Charles-Frédéric von Martius. À cette époque, à part le zoologiste Alfred-R. Wallace, en 1848, et le D' Richard Spruce, en 1849, personne, après le savant palmographe bavarois. ne s'était occupé des palmiers du Brésil. Ma tâche était donc ardue, car j'avais à glaner et non à moissonner. J'allais travailler dans un champ exploré par un grand maitre, spécialiste passionné, qui, au temps où tout était vierge (1817-1820), fit sa plus grande récolte dans les forêts que j'allais visiter. La renommée de ce savant était telle qu'il paraissait difficile de corriger ou de compléter son œuvre. Cette idée aurait fait reculer le plus courageux. Pour rencontrer quelques nouveautés, il me fallait alors ne pas suivre les traces de mon précurseur et me lancer dans l'inconnu; explorer de nouvelles forêts, traverser le désert, braver les fauves, les sauvages, le climat des régions malsaines, endurer tous les maux amenés par de pénibles travaux, et souvent même exposer ma vie. Tout cela ne me rebuta point. Au contraire, encouragé par la confiance que me témoignait Son Altesse Impériale et son sage Gouvernement, et n'ayant en vue que l'intérêt patriotique, je mélançai avec ardeur dans cette immense région, soutenu par l'amour de la science. Après avoir parcouru pendant de nombreuses années presque toute la région amazonienne, je suis rentré dans ma famille, heureux d'avoir pu remplir ma mission à la satisfaction entière du Gouvernement suprême de mon Pays, En apportant mon tribut à la science et à l'histoire des Palmiers. J'avais tous les éléments pour publier le commencement de ce Sertum Palmarum, dont l'impression n'a pu se faire alors à cause de circonstances imprévues. Voyant que, malgré les recherches faites dans le pays, malgré les excursions de plusieurs botanistes et collectionneurs étrangers, la famille des palmiers restait toujours délaissée à cause de la difficulté de son étude, je me suis imposé la tâche de compléter la mission à laquelle j'avais voué les plus belles années de mon existence, et j'entrepris de nouvelles excursions dans des champs nouveaux. Pour ce nouveau pèlerinage j'ai traversé d'autres États, Passant par les Républiques de l'Uruguay, de l'Argentine et du Paraguay, Je suis entré dans l'État du Matto-Grosso et je poussai jusqu'au plateau central de cet État, qu'on peut considérer comme le centre du Brésil. Au cours de ces nouvelles excursions j'ai découvert d'autres espèces, presque toutes cham- pêtres, qui sont venues augmenter considérablement cet ouvrage. Étudiant toujours les plantes sur place, dans les endroits mêmes où elles croissent sponta- nément, j'ai rencontré dans ces excursions presque tous les individus connus, signalés par d'autres botanistes. Ils me sont ainsi passés vivants sous les veux et par les mains, et j'ai pu les étudier dans les conditions les plus favorables au point de vue de la science. Aux Orchidées j'ai sacrifié les joies de ma jeunesse, aux Palmiers les loisirs de l'âge mûr XI Cet ouvrage est donc le résultat de la connaissance intime que j'ai faite avec de nouveaux membres de cette grande famille. Ceux-ci s'écartent des autres membres déjà connus; je les présente pour qu'ils entrent dans la communion scientifique. En faisant l’histoire de cet ouvrage, qu'il me soit permis d'attirer l'attention du monde savant sur une circonstance que je ne peux passer sous silence, parce quil en est résulté que quelques-unes de mes espèces ont été renseignées à tort, par le D' Oscar Drude, dans sa mono- graphie de la Æora Brasihiensis, comme étant synonymes d'autres espèces déjà connues. M. Drude s'est basé, je crois, sur l'opinion émise par le D' James Trail, d'Aberdeen, dans les descriptions qu'il a faites de ses palmiers à la fin de 1876 et en 1877, dans le Journal of Botany, édité par M. H. Trimen, à Londres. Or, ces descriptions sont arrivées une année après mon Enumeratio palmarum novarum, écrit au mois de mars 1875 et publié en mai de cette même année. J'excursionnais déjà depuis deux ans dans l'Amazonas, à la recherche de palmiers, quand, en janvier 1874, arriva dans cette région le D' Trail, médecin d'une commission de la « Amazon Steam Navigation Company ». Poussé par les découvertes que javais déjà faites et qui étaient toutes représentées dans les planches que je lui avais montrées dès son arrivée, M. Trail, après notre voyage sur la rivière Trombetas, commença aussi à s'occuper de la famille des palmiers. En février 1875, à la veille de son retour à Londres, il me demanda les diagnoses de mes nouvelles espèces en me disant qu'il voulait les respecter dans la détermination des espèces qu'il avait trouvées après notre séparation, et qu'il allait faire son étude au Jardin botanique royal de Kew. Je rédigeai alors l'Enumeratio palmarum, une relation très résumée, faite à la hâte, dans le but de la lui envoyer tout de suite. Lorsque je revins à Rio-de-Janeiro je fis heureusement imprimer cette relation. Près de deux ans plus tard je reçus le travail du D' Trail qui m'était envoyé par une lettre de Sir Dalton Hooker. Quelle ne fut pas ma surprise en constatant que plusieurs de mes espèces étaient portées à la synonymie d'autres espèces qu'il avait trouvées après moi? Je me suis fait un devoir de revendiquer mes espèces en publiant mon Protesto Appendice ao Enumeratio palmarum. Plus tard, le Professeur D' Oscar Drude, de Dresde, en faisant la monographie pour la Flora Brasiliensis, a suivi presque à la lettre l'opinion du D' Trail, d'où est venue une nouvelle publication, Les Palmiers, pour revendiquer encore une fois la priorité de mes découvertes. On verra par le présent ouvrage si ces revendications ont été faites à tort ou à raison. Que l'on veuille bien m'excuser de devoir revenir sur ce sujet; cela est absolument nécessaire, parce que ceux qui feront la comparaison de cet ouvrage avec la monographie du D' Drude pourraient croire que plusieurs de mes espèces ne sont que synonymes d’autres, quand je présume que c'est le contraire. J'admets que quelques-unes de mes espèces soient synonymes du grand nombre d'espèces, sous-espèces et variétés de Trail; mais, s'il en est ainsi, les noms donnés par Trail doivent figurer comme synonymes de ceux que j'ai donnés aux espèces que J'ai décrites, car celles-ci ont été trouvées et publiées longtemps avant les siennes, et, selon les lois botaniques, la priorité est à celui qui publie le premier. Un exemple : A la page 41, n° 20, le D' Trail décrit pour la première fois le Bactris trichospatha, trouvé #4 lacum Furuty, c'est-à-dire après être sorti d'Obydos et après avoir été à Santarem, donc très longtemps après notre voyage au Trombetas et notre séparation. Cette espèce a été publiée en 1877 et M. Trail renseigne comme synonyme le nom B. Umbrosa, que je donnaï à cette même espèce avant son arrivée au Brésil et que je publiai en 1875, deux ans avant la publication faite par Trail. Or, cette erreur a été perpétuée par M. le Professeur Drude dans la #ora Brasiliensis. En présence de pareils faits, j'ai conservé mes diagnoses, quoique résumées, pour les espèces trouvées à cette époque. Maintenant une autre observation au sujet de ma classification. ription des caractères des J'ai été obligé d'apporter quelques modifications dans la desc s. Cette façon de baser genres et de faire des subdivisions basées sur l'étude des matériaux vivant blera bien des omissions que l'on rencontre dans les descrip- le travail sur la nature vivante com palmiers brésiliens que par morceaux desséchés, dans tions de plusieurs auteurs qui n'ont vu les les herbiers, ou bien modifiés par la culture en serre. ; Pour montrer combien les plantes changent par le climat et la culture en serres, je ne cite que ce fait : J'ai vu au Jardin botanique de Kew un Magnolia grandiflora qui grimpait comme un Hedera sur les murs de l'édifice renfermant les herbiers, et un Carapa Guyanensis qui grimpait comme une liane sur une colonne de l'intérieur de la serre des palmiers, tandis qu'au Brésil ces deux individus sont des arbres, surtout le Carapa, qui est de très grosse taille. Pour les subdivisions des genres, j'ai utilisé les noms indiens que les naturels emploient, non seulement pour désigner chaque espèce, mais encore pour indiquer les groupements, et ce avec le même discernement que les meilleurs botanistes. Le temps, l'observation journalière des Indiens, l'usage qu'ils font constamment des palmiers, les rendent très connaisseurs des caractères qui les distinguent. Ainsi, ils donnent un nom générique à un certain nombre d'espèces qui réunissent des caractères communs qu'exprime ce nom. Grâce à cette nomenclature, nous, les Brésiliens, et même les étrangers, nous arriverons plus facilement à la connaissance des espèces. L'emploi des noms vulgaires n'est pas une nouveauté: il a été introduit, il y a très longtemps, dans la nomenclature scientifique. Les savants sauront pardonner les erreurs inévitables que l'on ne manquera pas de rencontrer dans cet ouvrage, parce que celui-ci a été fait loin des ressources scientifiques, à l'ombre des forêts, et non pas à la vive clarté des lumières de la science. EN * * Telle est l'histoire de l'origine de cet ouvrage. Voyons maintenant comment il fut publié et livré au public. Dans la session du Congrès national de 1900, le Député pour l'État de Saint-Paul, M. le D' Augusto Cezar de Miranda Azevedo, présenta un projet concernant l'impression de cet ouvrage. Ce projet, qui était aussi signé par le Député D' Eduardo Ramos, de Bahia, fut accepté et devint la Loi n° 746, du 29 décembre 1900. Cette loi autorisait le Gouvernement à faire faire l'impression à l’Imprimerie nationale, mais cet établissement n'étant pas suffisamment outillé pour faire l'impression des planches, la loi votée ne put recevoir son exécution. L'année suivante, je profitai de la réunion des savants américains au LI‘ Congrès scientifique Latin-Américain de Montevidéo, pour présenter à ce Congrès mon manuscrit qui fut exposé pendant les séances de la section des sciences physico-chimiques-naturelles et qui fut examiné, pendant plusieurs jours, par la savante réunion. Cette section a inscrit à la première page du manuscrit l'hommage que je reproduis comme un acte de reconnaissance. Dans cette même année, le Sénateur de l'État du Parä, M. le D' Lauro Sodré, présenta au Sénat un amendement signé par lui et par MM. les Sénateurs : Conseiller Ruy Barbosa, de Bahia; Général Pires Ferreira, de Piauhy; D' Antonio Azevedo, de Matto-Grosso; D’ Cleto Nunes, du Espirito Santo; D' Nogueira Paranaguä, de Sergipe; D' Lauro Severiano Müller, de Santa-Catharina, et D' Manoel Barata, du Parä. Cet amendement à la Loi n° 746, du 29 décembre 1900, avait pour but d'autoriser le Gouvernement à faire faire l'impression de cet ouvrage en Europe. Cet amendement fut voté par le Sénat à l'unanimité, sanctionné par S. Exec. M. le Président de la République D° Manoel Ferraz de Campos Salles, le 30 décembre 19o1, et publié par le Décret n° 834. Enfin, le Décret n° 4428, du 12 juin 1902, de S. Exc. M. le Président de la République, autorisa l'impression. Ce Décret était contresigné par le Ministre de la Justice et de l'Intérieur M. le D' Sabino Barroso Junior, de Minas-Geraes. : La publication de cet ouvrage est donc due au patriotisme du Congrès brésilien et à la XIII sage administration du Président de la République, S. Exc. M. le D' Manoel Ferraz de Campos Salles. J'ai à payer encore une dette de gratitude en signalant les services que m'ont rendus aussi MM. les Professeurs Thiselton Dyer, Directeur du Jardin botanique royal de Kew, Hamsley, chef de l'herbier du même Jardin, et M. le D: disposition, non seulement les palmiers v l'herbier et la riche bibliothèque. Le travail de la correction des épreuves de cet ouvrage est dû à M. le Professeur À. Cogniaux, qui m'a rendu ainsi un très grand service. Je dois aussi à M. Durand, Directeur du Jardin botanique de Bruxelles, et à M. le D' De Wildeman, conservateur du même Jardin, d'avoir PU examiner une partie de l’herbier de Martius qui m'était nécessaire pour lever certains doutes. Le Professeur D: Ignace Urban, Directeur du Jardin botanique royal de Berlin, ainsi que M. le D' Odo Dammer, conservateur du Musée, m'ont aussi rendu de grands services en mettant à ma disposition tout l'herbier ainsi que les originaux de Martius, et les plantes vivantes de leur Jardin. En faisant l'histoire de ce livre, je n'ai eu en vue que de payer un tribut de gratitude aux Personnes qui m'ont aidé. J'ai mentionné leurs noms pour accomplir le précepte du Grand Démocrate de l'humanité : Que sunt Cesaris Cesari! Otto Stapf, son premier adjoint, en mettant à ma ivants du dit Jardin, mais encore tous les arsicata de Bruxelles, le 19 février 1903. L'AUTEUR ESQUISSE GÉOGRAPHIQUE DES EAENUERS DUNBRÉSI Le savant D'C. von Martius a partagé le règne végétal du Brésil en cinq grandes divisions, à chacune desquelles il a donné le nom d’une nymphe de la mythologie. C’est ainsi que les régions chaudes et humides ont reçu le nom de Naïades; les régions chaudes et : iches des montagnes et des grèves celui de Hamadryades; les régions des #ontagnes champêtres celui de Oréades: les régions des montagnes couvertes de forêts celui de Diyades, et celles extya-tropicales ou plutôt extra-brésiliennes qui s'étendent dans les républiques voisines celui de Napées. Cette division est très poétique, mais elle ne délimite pas suffisamment les territoires compris dans chaque région et ne fait pas bien ressortir les propriétés qui font classer un lieu quelconque dans l'une ou l'autre de ces cinq régions. Dans les Oréades, par exemple, qui doivent étre montagneuses et champitres, on rencontre souvent d'importants capes (1) de forèts vierges, d’où jaillissent les sources des ères, où il existe souvent des marécages chauds et humides comme dans la région des Naïades et où la végétation se modifie complètement. Ainsi les champs du plateau de Matto-Grosso et de Goyaz, qui s'élèvent à 1,200 mètres au-dessus du niveau de la mer €t où croissent les graminées et les Cocos, appartiennent à la région des Oréades. Cependant sur ces plateaux se trouvent des capoes, des ifambés (2), des gualybas (3) et des rivières sur le bord desquelles on rencontre la végétation de la région des Vaïades, dans la vallée amazonienne, où s'élèvent les Geonoma, les Œnocarpus et les Bactris. Dans les Vaïades de lAmazonas, on voit des champs élevés et secs, à 330 mètres d'altitude, comme ceux d’Al- meirim, de Parauäcuara, de l'Ercré, de l'Aruchy, de Tayuru et de la Velha pobre, où croissent seulement les palmiers sans tige des genres Cocos, les C. Svagrus Drude (Vatä) et {talea (Kuruä et Sakury) comme dans les endroits secs et froids des régions des Oréades et des Dryades. Dans les Dryades, où les montagnes sont couvertes de forèts vierges, on rencontre de grandes vallées humides, marécageuses, véritables régions des Vaïades, où se plaisent les Bactris qui ne montent jamais dans la région des Dryades. Afin d'éviter autant que possible les inconvénients de cette division exclusivement poétique, j'ai divisé le territoire brésilien en trois grandes zones, auxquelles s'adapte à peu près la division martienne, chacune de ces grandes zones formant pour ainsi dire le royaume d’une de ses nymphes. Ces trois zones, qui se subdivisent à leur tour, sont limitées par trois autres zones extra-brésiliennes, au nord, au sud et à l'ouest. Les trois zones brésiliennes sont : 1° L’Amazonina, divisée en trois régions, savoir : a. La région Æ#orale, au bord de la mer. 8. La région #anae, comprenant les plaines traversées par les eaux du grand fleuve et qui ne s'élèvent pas à plus de 80 mètres au-dessus du niveau de la mer. Cette région se subdivise encore par le Rio Negro en #lanae orientale et Planae occidentale. Elle occupe l'espace entre le parallèle 1° nord et le parallèle 6° sud. La température de la planae orientale est comprise entre 22 et 34 degrés centigrades, et celle de la Dlanae occidentale entre 19 et 35 degrés. c. La région des cataractes, la Lerra-firmae, qui comprend les parties br. siliennes du bassin de l’Amazonas situées à une altitude supérieure à 80 mètres. Cette région se subdivise aussi en deux parties, l’une 4oréale, qui s'étend jusqu'aux montagnes du Vénézuéla et des Guyanes anglaise, hollandaise et française, l’autre australe, qui atteint les Cordillères des Andes et presque le dévortinn aguarum du Brésil. Elles commencent toutes les deux aux chutes d’eau. 2° La zone Montano-Campezina, qui s'étend entre les parallèles 6° et 26° sud et divisée en régions calidae et Jrigidae; la première comprise entre les parallèles 6° et 16° sud, la seconde entre les parallèles 16° et 26° sud. La température de la région calidae varie entre 13 et 39 degrés centigrades; celle de la région frigidae entre — 4 et + 33 degrés. Chacune de ces deux régions atteint une altitude de 1,300 mètres au-dessus du niveau de la mer. (1) Contrées boisées situées au milieu des champs. (2) Ziambés : Ravins profonds. (3) Guahybas : marécages profonds. ateur jusqu'au 32 degrés sud. Elle se divise ature de 16 à 39 degrés, la seconde sbfro- pérature comprise entre 2 et 39 degrés 3 La zone Marina occupe toutes les côtes du Brésil, depuis l’équ aussi en deux régions : l’une #opicale, au nord de Bahia, avec une tempér. picale, qui s'étend depuis Bahia jusqu'à Rio-Grande-do-Sul, avec une tem centigrades. Les zones extra-brésiliennes sont : la Granadina au nord, la Platina au s Fe rs La zone Æmazonina comprend toute la vallée amazonienne, cette grande plaine, couverte limmens RE vierges, au climat chaud et humide, traversée par de nombreuses rivières, découpée par des igarapés dE ee paranäs (2) et des furos (3), baignée par des lacs et des igapôs (4), véritable empire des Mataues: Elle GONE . les champs secs et montagneux, royaume des Oréades, ainsi que la région des cataractes qui $ étend jusqu'aux posse sions des Dryades dans la zone Granadina. La Montano-Campezina frigidae, où froide, s'étend sur le centre du Brésil. Elle comprend les hautes montagnes froides qui s'élèvent à 1,300 mètres d'altitude au-dessus du niveau de la mer, les chapadas (5) champêtres froides et sèches de Matto-Grosso à Goyaz, les cactandybas (6), les cerrados (7) et les campos geraes (8) de Minas-Geraes ct San- Paulo. C'est le domaine des Z/amadryades qui s'étend d'un côté jusqu'à celui des Oréades, dans les montagnes chaudes, et de l’autre côté jusqu'aux plaines chaudes et humides des Vaiades. La Montano-Campezina calidae, où chaude, part du plateau central du Brésil, au nord, par les carrascos (o), les restingas (10), les faboleiros (11), les campos agrestes (12) et les wémosos (13) chauds et secs où les Oréaæes, les Dos et les ZZamadryades se disputent la souveraineté. Mais si d'abondantes pluies ne viennent pas mouiller ni rafraichir ces contrées arides, cette souverainté ne peut s'exercer que sur la sécheresse, la faim et la disette. ; La Marina tropicale vient du nord par la côte et s'étend sur les resfirgas ct les marécages chauds et rendus salins par les vents de la mer. C'est la contrée des Dryades qui descendent des montagnes chaudes et qui vont aussi aux //ama- dyyades du centre. La Marina subtropicale est la mème que la précédente, mais Elle a une température plus douce et moins chaude. La Granadina comprend les montagnes et les forèts chaudes et humides au nord du Brésil et les savanes. C’est la ud et l’Andina à l'ouest. elle part de Bahia et va jusqu'au Rio-Grande-do-Sul. montana des Espagnols. La Platina est la région aride des champs froids, des parmpas (14) et des coxias (15) fouettés par les Sampeiros (16), mais dont la température s'élève quelquefois à 42 degrés centigrades. L'Andina s'étend sur la région des montagnes arides, froides et neigeuses à l’ouest du Brésil. La grande étendue du territoire brésilien, la variété du milieu cosmique, la latitude, la longitude, les altitudes, le peu de transition qu'il y a d’un milieu à un autre sont autant de facteurs qui concourent à la multiplication des variétés et des espèces. Aussi ces variétés et ces espèces sont-elles en nombre considérable. Ainsi les Bactris des Naïades du nord s'étendent jusqu'au sud, en petit nombre il est vrai. Les Cocos de la région des Æ/amadryades se trouvent au sud et arrivent quelquefois jusqu'au nord. Les Affalea et les Orbignia des Oréades de l'Amazonas se répandent jusqu'à Matto-Grosso, les espèces et leur facies variant avec l'habitat. Cependant il y a des genres qui caractérisent certaines régions, tels que les awicaria, des bouches de l’Amazones; les Zeopoldina, de l'Amazones moyen; les /riartea et les Waximiliana, du haut Amazones; le 7yéiflrinax, du Rio- Grande-do-Sul. D'autres genres, au contraire, se répandent dans des régions différentes ; tels sont le Coperuicia, qui du Maranhäo passe par le centre du Brésil et atteint le Paraguay ; l'Orbignia speciosa Barb. Rodr., qui de l'Amazones monte le divor- Liu aquarum pour former des forêts à Matto-Grosso; le Mauritia, qui depuis les Andes est représenté jusqu’au Maranhäo par le A7. fexuosa Mart. et qui traverse le centre du Brésil depuis Piauhy jusqu'à Matto-Grosso, représenté par une autre espèce très proche de la précédente, le AZ. vinifera Mart., nommé aussi Bury à Bahia. Enfin, d’autres genres encore sont de vrais cosmopolites qui élisent domicile dans toutes les autres contrées, modifiant leurs espèces, leurs variétés et leurs facies d’après les milieux différents. Aïnsi le Cocos Romanzofiana Cham. part du Cearä, traverse tous les États du Sud du Brésil et passe à la zone P/afina en s'adaptant aux endroits et en trans- formant ses formes. Les Astrocaryum de la section Leiocarpées traversent tout le Brésil, représentés en chaque région par des espèces différentes. Toutefois, dans la zone Marina on ne rencontre que lÆs#ocaryum Airy Mart. de la section ÆAcantho- 1) Agarapés : Ruisseaux navigables en pirogue ; de igara, pirogue, et pé, chemin. ) Parands : Bras de rivière très étendu ; de par, mer, et and, parent. Furos : Bras de rivière moins étendu. Oo ( (5) Chapadas : Plateaux. 5) Cactandybas : Champ où il y a abondance de grosse végétation; de caa, arbre, antan, dure, et bas, beaucoup. ) Cerradas : Champs où pousse une végétation arborescente. ) Campos geraes : Champs naturels d’une grande étendue. ) Carrascos : Champs hauts et froids à végétation arborescente rabougrie. o) Restingas : Rivages de la mer couverts de végétation. ) Taboleiros : Champs sur les plateaux. ) Campos agrestes : Champs couverts de broussailles. 3) Mimosos : Champs couverts de graminées au toucher doux. ) Pampas : Plaines immenses dépourvues de végétation arborescente. ) Coxias : Collines des champs. ) Pampeiros : Vents impétueux comme la bise du nord, qui souffle sur les champs du Rio-Grande-do-Sul et des république de l'Uruguay et de l'Argentine. PA LUES XVII carpée. Les Bactris et les Geonoma sont très répandus et très v. ariés en espèces dans la zone Aazonina; ils deviennent rares dans la zone Aarina et dispar: aissent presque entièrement dans la Montfano-Campezina. Cependant il n'y a que les genres Ærrylocarpus, Barbosa, Arikuryroba et Pindaréa qui soient brésiliens ; tous les autres genres s'étendent au delà des frontières du Brésil. Les espèces passent d’un pays à l’autre et il se produit un mélange, comme se mélangent d’ailleurs les habitants de toutes les frontières. Je présente ici, en une esquisse, les pal dans la zone Æmazonina, parce que cel genres et des espèces. miers que l'on rencontre dans tous les États du Brésil et plus particulièrement le-ci représente mieux le fa/merun brésilien par la quantité et la variété des Voici un tableau synoptique de la division territoriale que j'ai faite. I ZONE AMAZONINA LITTORALIÆ PLANÆ CATARACTÆ Orientalie. Occidentalie. Borealie. Australie. Il ZONE MONTANO-CAMPEZINA CALIDÆ FRIGIDÆ III ZONE MARINA TROPICALIÆ SUB-TROPICALIÆ Montane. Littoralie. Montane. Liltoralie. IV V VI ZONE GRANADINA ZONE PLATINA ZONE ANDINA ZONE AMAZONINA 1° Région Littoraliæ ou littorale. — Au Parä, la région du littoral, dans laquelle est compris l'archipel des bouches du fleuve géant, est la contrée la plus belle et la plus pittoresque de tout le cours de l’'Amazones. Sur les bords des Juros (1) et des farands (2) et dans les iles couvertes de forêts, les palmiers croissent par milliers, élèvent leurs belles couronnes de feuilles au-dessus du feuillage des autres arbres et forment d'imposantes forêts d'espèces variées. Dans les endroits inondés, nous voyons les Hwritisaes, les Mauritia flexuosa Mart., les Æssahysaes, les Euterpe edulis Mart., le Obuçu, le Manicaria saccifera Mart. dont la spathe porte le nom de lurury, le Raphia ledigera Mart. (/upaty), le Hyospathe elegans Mart. (Ubin), l'Æsérocaryum tucuma Mart., les 4. Mumbaca et £yrnacanthunmn Mart., le Cocos speciosa Barb. Rodr., l'ŒÆnocarpus distichus Mart. (Bacaba), lAflalea spectabilis Mart. (Kurud piranga), le Maxiniliana regia Mart. (Inajä) et plusieurs Bactris (marajäs) que l’on rencontre partout dans les forêts humides. Dans les endroits cultivés, on voit le Guillielna speciosa Mat. (Pupunha). Si l'on se transporte à la rivière Tocantins où au Capim, outre les Mawrifia et les Enterpe déjà cités, on rencontre encore le Raphia et les Bactris acanthocarpa, concinna Mart., les B. nemorosa et exaltata Bab. Rodr., ainsi que le Xwrud rana où Cocos speciosa Barb. Rodr. 2° Région Planæ ou des plaines. a) PARTIE ORIENTALE. — Sur les bords de l’Amazones, nous trouvons les Æuterpe, les Jauarys et les Bactris sp. var. Si nous remontons les rivières Kingu et Tapays, sur la rive droite de l’Amazones, nous voyons les Bactris marajà Mart., les 8. monticola Barb. Rodr., 4. Manbaca, le Cocos Syagrus Drude (Jatä), l'Amylocarpus Marajä-y Barb. Rodr., le Maxémiliana regia Mart., l'Acrocomia sclerocarpa Mart. (Mucajä), le Mauritia armata Mat. (Caranä), l'Œnocarpus distichus Mart. (bacaba), le Geonoma multiflora Mart., le Bactris silvatica Baxb. Rodr., et plusieurs autres (1) Furos : voir note 3, p. XV. (2) Paranäs : voir note 2, p. XV. XVIIT TT ; : äo, à iros et espèces qui se répandent dans le bas Tapayés, à Serra do Piquiätuba, à Villa Franca, à A Se D à Itaituba, où commence la région des cataractes, Itaituba étant considéré comme If re . Se A partir de ce point les terres s'élèvent, les chutes d'eau commencent & les forèts sans Es ns re paraissent le Uuassu, l'Orbignia speciosa Barb. Rodr., le Kwrud-pixuna, l'Orbignia Piste ue ee , longibracteata Barb. Rodr., l’/xaj4, le Maximiliana regia Mart., le Jauary et le Bactris syagroi Fe . rl Si nous remontons la rivière Trombetas, sur la rive gauche de l’Amazones, nous rencontrons les Bac Ce Fr carpa Mart., B. Constancie, B. umbrosa, B. Trailiana, B. turbinocarpa Barb. Rodr., 2. dr ee l'Astrocarvum jauary Mart., les B. acanthopodium et audescens Barb. Rodr., les Amylocarpus ts É ARR Barb. Rodr. et sémplicifrons Mart., l'Euterpe edulis Maïrt., les Desmoncus et, gars le ne de 22 o le Zeopoldinia pulchra Mart. (Jarä), le Geonoma picnostachys Mart., le Cocos GREREE D e SE e sos minor Mart. (Bacaba-y). Ces espèces se trouvent sur les rives et dans les terres élevées près de la première chute à ; nommée Porfeira. Dans les lacs et à l'intérieur, on voit d’autres espèces. Au lac Kurumu et, dans la Serra du mème nom, près de l'embouchure de la rivière, on trouve le Bacéris bidentula et le B. rivularis Barb. Rodr., qui forment de grandes souches. : . NME al En entrant dans la rivière Yamundä par le furo du Sapukuë et en laissant les marécages et ls igapôs jusqu à la ville de Faro, parmi les palmiers que l'on rencontre jusqu'aux chutes d'eau, c’est-à-dire jusqu’à la région des cataractes, nous citerons dans les différents genres : le Zeopoldinia pulchra, le Mauritia flexuosa, V Astrocaryim TEE GOUENLS les Bactris qui sont représentés par plusieurs espèces que l'on voit sur les bords de la rivière où plus vers l'intérieur, le B. macroacantha Mart., le B. armata Barb. Rodr., le 2. elegans Barb. Rodr. et Tr., les Geonoma qui croissent à l'ombre des forèts et qui sont représentés par le G. znterrupta, le G. bipi fa, le G. palustris, le G. falcata, le G. brachyfoliata, es G. furcifolia et uliginosa, V Astrocar yum gynacanthum Mart., lAsfrocaryunt acaule, le Lepy- docaryum tenue Mart., l'/riartea Spruceana Baxb. Rodr., l'Æyospathe elegans Mart., les Œnocarpus minor et distichus Mart., l'Æ#talea spectabilis Mart. Après avoir rencontré les premières chutes d’eau, nous découvrons le Lepidocaryum enneaphyllum Barb. Rodr., le Mauritia flexuosa Mart. et l'Asérocar yum farinosum Bab. Rodr. ; . Le long de la rivière Dacuary abonde le Manicaria saccifera Mart. et sur les berges de l'igarapé (1) Uauinchä croissent, sur le sable d’une res#inga (2), l'Atfalea agrestis Barb. Rodr. et l'Awylocarpus arenaria Barb. Rodr. Ce dernier genre est représenté dans toutes les forèts du bassin de l’Amazones, principalement par l'Amylocarpus simpli- frons (Mart.) Barb. Rodr. En remontant les cachoeiras (3) on rencontre encore le Mauritia armata Maïrt. et le Bactris bidentula Spr. En sortant du Vamundä et laissant sur les bords de l’Amazones l’Æs#yocarvum murumuru Mart., nous trouvons la rivière Uatumä et son affluent Vatapu où nous rencontrons des espèces déjà connues, comme lÆ#alea speciosa Mart., les Æstrocaryum gynacanthum et Jauary de Mart., l'Euterpe edulis Mart., l'Œnocarpus minor Mart., les Bactris acanthocarpa Mart. et acanthocarpoides Barb. Rodr., ainsi que l’Æs/rocaryum acaule Mart. et l’4. farinosum Barb. Rodr. Des fruits de ce dernier, les Indiens Pariquys font de la farine. En remontant le Paranä de Silves, nous pénétrons dans le lac Sarakä pour remonter la rivière Urubu, où nous retrouvons l’Æs#rocaryum acaule, le Maximiliana regia, Ÿ Œnocarpus bacaba, le Bactris concinna, le Leopoldinia pulchra, V'Attalea spectabilis, Ÿ Œnocarpus pataud, le Mauritia aculeata, Y Astrocaryum princeps et le Mauritia limnophila de Barbosa Rodrigues, ainsi que les Æcrocomia microcarpa et erioacantha Barb. Rodr. Si, en entrant dans l’Amazonas, nous allons jusqu'à Parentins, l’ancienne Villa Bella da Imperatriz, outre la végétation palmique de l’'Uatumä et de l’Urubu, nous faisons connaissance avec un nouvel Æs#ocaryum, V A. Rodri- guesii Trail, qui croit sur le haut d’une espèce de colline dans le lac José-Açu. C’est le plus beau palmier de ce genre que nous connaissons. Nous y trouvons aussi le Geonoma Capanemæ Barb. Rodr., le Bactris bifida Mart., le Cocos Syagrus Dr. et les plus majestueux Æs/rocaryum princeps Barb. Rodr. que nous ayons vus. Les Desmoncus y abondent aussi. Un peu plus loin dans l’Amazones, nous rencontrons le Rio-Madeira où nous voyons pour la première fois l’/riartea ventricosa Mart., le Pachiuba, barriguaa le Geonoma laxiflora Mat. et l'Orbignia Speciosa Barb. Rodr., le Uauagu dont les fruits sont recherchés par les seréngueiros (4) pour la fumigation du caoutchouc. Si nous repassons sur la rive gauche de l’Amazones, nous rencontrons le Rio-Negro que nous allons remonter. Nous y retrouverons des espèces déjà connues et nous en verrons d’autres pour la première fois. Celles que nous connaissons déjà sont : le Geonoma paniculigera, le PBactris concinna, V Attalea spectabilis, les ÆAstrocar yum acaule et Jauary, l'Œnocarpus bacaba, les Bactris acanthocarpa, marajà, Constanciæ, pectinata, le Manicaria saccifera, Ÿ Iriartea exorrhiza Mart. et le Zeopoldinia pulchra, le Jarä des Indiens, dont la tige fibreuse est toujours recouverte par des Galeandra Devoniana et par d’autres orchidées du même genre, que nous avons classifiées d'autre part. Dans le bas Rio-Negro, nous voyons pour la première fois l’Orophona carana Spr., le Leopoldinia piassaba Wall., le Cocos Jatai Trail, le Bactris hirta Mart., le B. énterrupte-pinnata, le B. Trailiana Bab. Rodr. et les Geonoma densiflora, Dersonata et tuberculata de Spruce. Nous voyons aussi, dans l’affluent Paduary, le Piassava brava, le Barcella odora Trail, ainsi que l’Æsérocaryum Vauaperyensis Barb. Rodr. d) PARTIE OCCIDENTALE. — En quittant le Rio-Negro, si nous remontons l'Amazones, ce fleuve change de nom et est appelé Solimoes, depuis Manäos jusqu'à Tabatinga, où il abandonne le nom de Solimôes pour prendre celui de Marañon qu’il conserve dans le Pérou. La région qui s'étend depuis l'embouchure du Rio-Negro jusqu'au Yavary, soit depuis Mandos jusqu'à Tabatinga, est connue sous la désignation de Alto Amazonas ou haut Amazonas. Igarapé : voir note 1, p. XV. garap P Restinga : voir note 2, p. XV. £ F ) Cachoeïras : Grandes chutes d’eau. 4) Seringueiros : Récolteurs de caoutchouc. Gi (2 (3 ( XIX À partir de Manäos la nature change et, si l'on rencontre encore quelques palmiers du bas Amazones, il y en a beaucoup qui disparaissent et qui sont remplacés par d’autres espèces. On commence à voir sur les rives l’/yiartea ven- fricosa et le Tucum, l'Astrocaryum vulgare Mart., dont on retire les fibres pour faire des cordages, des hamacs et d’autres objets industriels. Abandonnant les bords du Solimôes, nous pénétrons, par la rive droite, dans le long et tortueux Rio-Purus. La végétation du Rio-Purus diffère peu de celle du Rio-Madeira. Toutefois, outre les espèces déjà nommées, on y voit le Geonoma laxiflora Mart., le Bactris elegans Barb. Rodr., l'Urucury, VAtfalea excelsa Mart., ainsi que l'Orbignia speciosa Barb. Rodr. Pour la première fois nous rencontrons, près des sources voisines, le Jarina où Marfin végétal, le Phytelehhas macrocarpa, dont les fruits sont utilisés par l’industrie. Si nous continuons à remonter le Solimoes, nous atteignons, sur la rive droite également, le Rio-Juruä où nous rencontrons, en outre, l'/riartea ventricosa Mart., le Bactris Juruensis Trail et le B. socialis Mart. Le Morenia tntegrifolia Trail, que l'on voit ici, s'éloigne de toutes les espèces que l'on rencontre ailleurs. Plus haut encore, et sur la même rive, le Rio-Jutahy se jette dans le Solimôes. La flore palmique est la même que celle du Juruä, car ces deux rivières ont des terrains et des climats tout à fait semblables. Ici l’on trouve aussi le PAy- Zelephas, l'Orbignia Speciosa Barb. Rodr. et, en outre, un Georoma trouvé par le D' Trail, le G. Camand. En suivant toujours la même rive, on arrive à la rivière Vavary qui sert de limite entre le Brésil et le Pérou et qui se jette dans le Solimôes, en face du fort de Tabatinga, par un petit delta. La nature du terrain et le climat sont entièrement les mêmes que dans les contrées que nous venons de quitter, et, par conséquent, on trouve la même flore que sur le Rio-Jutahy et le Rio-Juruä. Cependant nous avons rencontré, sur les bords du Yavary, parmi les arbres et 1 très épineux et d'un port très élégant : l'Æs/rocarvum horridum Barb. Rodr. En revenant sur le Solimôes, nous arrivons à Tabatinga, où nous voyons encore l’/riartea ventricosa. Traversant le Solimoes, nous rencontrons, sur la rive gauche, la rivière Içä, puis le Rio-Japurä, région habitée par les Indiens Miranhas. es lianes, un nouvel s/rocaryum, La flore du Rio-Japurä est toute semblable à celle du Rio-Negro. L'État du Maranhäo possède à peu près la même végétation palmique ; nous y voyons aussi l'Euterpe edulis Mart. que l’on y nomme /”ssara, le Maximiliana regia Mart., le Geonoma pauciflora Mart., le Bactris Marajà Mart., l'Attalea excelsa Mart. Nous y rencontrons, en outre, quelques espèces nouvelles, telles que l'Ættalea compta et les Scheelea Leandroana, amylacea et osmantha Barb. Rodr., connus sous le nom vulgaire de Perinä. Nous y voyons aussi les Æsérocaryum Tucuma et Airy Mart. Celui-ci part d'ici et s'étend jusqu'aux forèts des montagnes du Rio-de- Janeiro, sans entrer au Pari. Les Mauritia vivent aussi dans l'État du Maranhäo, ainsi que les Bactris et les Geonoma, mais on y remarque surtout une autre espèce, l’utile Cofernicia cerifera Mat. qui, par bonds, traverse l'intérieur et arrive à Matto-Grosso et au Paraguay. Ayant parcouru toute la vallée de l'Amazones, ainsi que l'Etat du Maranhäo, qui appartient encore à la même zone Amazonina, à laquelle Martius donnait le nom de Naïades, et que de Humboldt appelait ylea, qu'il me soit permis, pour compléter cette esquisse, de reproduire ici ce que j'ai dit déjà des Palneiras do Amazonas en octobre 1877, dans le Valgarisador, journal des connaissances utiles de Rio-de-Janeiro, aux pages 66 et suivantes : « La zone qui est comprise entres les latitudes 1 degré nord et 10 degrés sud, limitée par la Serra des Guyanes, les Andes, la Serra de Parecis et d’autres montagnes qui s'élèvent à une altitude de 11,000 pieds et qui s'abaissent graduellement pour se terminer à l'océan Atlantique, cette zone forme la vallée de l'Amazone. Cet espace est baigné par de grandes masses d’eau, coulant dans une immense plaine sans pente, s'épanouissant et formant une quantité de bras et de canaux latéraux recevant un réseau d’affluents dont plusieurs peuvent porter des navires. Cette vallée, où plutôt cette région, comprend géologiquement du terrain de plusieurs formations, depuis 1 couches d’alluvion moderne: c'est pourquoi on peut la diviser, risées par la nature du terrain. La plaine immense qui s'étend sur les deux rives de 1 terrains siluriens, dévoniens et carbonifères qui car. affluents. es terrains siluriens jusqu'aux au point de vue botanique, en plusieurs régions caracté- “Amazones est plus ou moins accidentée. Elle est formée de actérisent la partie inférieure du cours de l'Amazones et de ses Bien qu'elle soit comprise plus ou moins entre des parallèles équidistants, elle se modifie vue botanique, sous l'influence du méridien. Ainsi la région qui s'étend depuis la côte à l'archipel du Parä, jusqu'à 10 degrés à l’ouest de l’observatiore de Rio-de-Janeiro, présente une végétation qui commence à se modifier au fur et à mesure que l'on avance vers l’ouest, Cette région du bas Amazones, comprenant la côte baignée par l'Océan, je l’appel- lerai la zone littorale. La zone Amazonina commencera à 10 degrés à l'ouest de l’observatoire de Rio-de-Janeiro et comprendra le cours de l'Amazones avec le bas de ses affluents : les Rios Tocantins, Xingu, Tapajés, Madeira, Purus, Juruä, Jutahy et Yavary sur la rive sud, les Rios Jary, Trombetas, Yamundä, Uatuman, Vatapu, Urubu, Negro, Japurä, Içä sur la rive nord. Cette zone finit presque toujours dans les terrains carbonifères ou dévoniens. Dans la région littorale prédominent le grès, le calcaire, les fossiles, etc., tandis que la zone Amazonina est carac- térisée par des dépôts argileux qui sont couverts de forèts géantes, de catingas (1), de champs tantôt secs, tantôt inondés, qui forment des terres fermes, des plaines et des igapôs (2), dont la végétation se ressent de la différence d'alti- tude et de longitude. , Cependant, au point de Entre les mêmes parallèles on voit, sur la frontière de l'État du Gräo-P. celle que l’on trouve dans l'État de l'Amazonas. Cette différence, pas aux espèces, elle s'étend aux genres et même aux familles. Pour décrire géographiquement la région, il arä, une végétation qui est différente de provenant principalement de la longitude, ne se borne me suffira de m'occuper d'une seule famille, celle des palmiers, et l’on (1) Catingas : Champs remplis de broussailles. (2) Igapôs : voir note 4, p. v. XX pourra se faire une idée de l'étendue de la flore et des variations amenées par la longitude a Une troisième zone très remarquable, c’est l’Azdina, qui s'étend sur le territoire RÉRMIER SC So EN une végétation spéciale, entièrement différente de celle des deux autres zones. Cette végétation Re et ment le genre Weftinia, le Ceroxylon. Les espèces les plus répandues sont le W. regia, trouvé p ppig, W. Magniensis de Spruce, qui ne sont pas représentés dans les autres régions. vu Fe La région littorale, où les vents marins ont une grande influence, peut se SUPUVISEE en deux me UE , re par les vents de la mer, où les terres sont basses et souvent inondées par les marées; l’autre, plus Ë nr ri Le Von où les terres sont plus élevées, le sol plus argileux, dont les égapôs sont inondés d’eau douce et qui est à l'abri de de la mer. À L Deux genres de palmiers sont communs aux deux subdivisions : ce sont les Bacris, représentés par des Re d’espèces, et l'Æwterpe, dont on ne trouve que l’utile et gracieuse espèce Æssaky (Euterpe edulis Mart.). pes à espèces les plus remarquables, nous voyons : dans les Bactris, le B. Maraja Mart. et les 2. exaltata et ee “ : Rodr. qui viennent en souches dans les endroits baignés par les marées, les 2. acanthocarpa et ciliata Mart. ; dans les ÆAmylocarpus, VA. simplicifrons (Mart.) Barb. Rodr. et d’autres. nur ; et Cette région est surtout caractérisée par l'Ubuçu et le /upaty. Le premier, le Wauicaria saccifera Maït., à eui es simples, avec une spathe fibreuse toute réticulée que les Indiens nomment 7 #rwry, et le second, le Rafhia laedigera Mart., le seul palmier du Brésil à feuilles pinnées avec des fruits squameux. ; , Bien que les fruits de ces palmiers ne soient pas utilisables, leur bois constitue une ressource importante. Il fournit, en effet, les matériaux pour la construction des /yxpares ou chaumières des Indiens. Les deux dernières espèces s'étendent jusqu’à 7 degrés de longitude ouest. Le Mukayä, V'Acrocomia sclerocarpa Mart., qui croit spontanément dans d'autres régions, remonte très peu dans celle-ci. oe Les Desmoncus, les Geonoma et les Ubim ranas appartiennent aux deux subdivisions de cette région. La division - soustraite à l'influence des vents marins est caractérisée par l’'Urwkury, l'Attalea excelsa Mart., qui vient dans les endroits inondés, et par le Kuru4, VA. spectabilis Mart., qui croit sur les bords des rivières et des forêts. La première de ces espèces fournit les fruits pour la fumigation du caoutchouc, la seconde les palmes pour la couver- ture des maisons. Le genre Æ#falea est encore représenté par 1°. monosperma que j'y ai rencontré. Dans les forêts de la côte il n’y a qu'un seul représentant pour chacun des genres Cocos et Orbignia : le pupunha rana où C. speciosa Barb. Rodr. et le Kwrud pixuna, O. pixuna Baxb. Rodr. Le palmier qui établit la transition entre les deux subdivisions est le Æcumé, Astrocaryum tucumä Mart., qui croit spontanément à la côte, mais qui, au delà du 8 degré de longitude ouest, ne se présente plus que cultivé. Son congénère, 14. #umbaca Mart., appartient aussi à cette région. Le plus majestueux des palmiers de cette région est le Mawritia Jlexuosa qui orne les bords des fwros. Il s'y voit formant de grandes forêts, qui sont d’une grande ressource pour les naturels. En effet, ceux-ci emploient les fruits de cette espèce pour fabriquer des boissons ; ils utilisent le bois pour la construction de leurs maisons, les feuilles pour les toitures; ils en extraient, en outre, les fils et les cordages pour leurs hamacs et une quantité d’autres choses. La tige, les pétioles, les feuilles, les fruits, tout est utilisé dans ce palmier. En entrant dans la région occidentale, le vulgaire Æçcaky est remplacé par l'Astrocaryum Jaury Mart., le palmier des rivages tant sablonneux et secs qu'argileux et marécageux. Il croit par souches dont on n'utilise que le bois. Toutefois, les fruits servent d’appât pour la pêche et notamment pour pêcher le #zmbaguy, poisson très estimé. Dans les forêts de cette région, on rencontre aussi l’2. Mumbaca Mart., V4. Gynacanthum Mart. et l'4. Rodriguesi. Chez ce dernier, à la maturation, l'épicarpe rouge des fruits se déchire en étoile, laissant voir, par ses fissures, l'endocarpe recouvert du mésocarpe jaune. J'ai observé un fait très remarquable sur un échantillon du A/zm6aca, près de la ville d'Obydos. La tige ayant été cassée par le vent ou plutôt par la chute d'un gros tronc d’arbre, présentait autour de l'écorce, dans la partie cassée, sept bourgeons dont cinq avaient déjà de nouvelles tiges. Les sept bourgeons avaient des racines qui descendaient par la tige mère et qui semblaient y avoir été plantées. Ce fait, qui est vulgaire pour les dicotylédonées, comme dans le saule ou les variétés d'osier dont on coupe les tiges pour faire pousser des rejetons qui deviennent des rameaux, est exceptionnel pour les palmiers ; cependant, le cas que je cite est tout à fait semblable à ce qui arrive chez les salicinacées. Le nombre de rameaux correspondait au nombre de feuilles, d’où l’on conclut qu'ils ont été produits par la masse fibro-vasculaire qui devait donner naissance aux feuilles. Laissant de côté cette anomalie, je rentre dans mon sujet en continuant la nomenclature des espèces de palmiers que lon rencontre. A partir du 10° degré de longitude ouest, l'Astrocaryum murumurk Mart. commence à devenir commun. Ce palmier donne aux bords de l'Amazones un aspect très joli, surtout quand le vent souffle et retourne ses feuilles, dont le blanc argenté du dessous se détache sur le vert noir du dessus. Le genre Bacfris, dans les terrains humides, et les Georoma sont très abondants ; ils sont représentés par des milliers d'individus, souvent de plusieurs espèces. Le /ard, c'est-à-dire le Leopoldinia pulchra Mart., est commun dans cette région, surtout aux environs du Rio-Negro et du Solimôes ; à Santarem il tend à disparaitre. Dans les champs secs et montagneux de Monte-Alegre, on voit aussi le /aà, le Cocos Svagrus Dr. Le Bactris acanthocarpa Mart. disparait, mais il est remplacé par l'Æs#roca- ryum acaule Mart., le Æcuma-y des Indiens qui, dans quelques endroits, devient caulescent lorsqu'il est très âgé. Tels sont les palmiers que l’on rencontre sur les bords du grand fleuve; mais si l’on abandonne ses rives pour remonter un de ses affluents, on rencontre le Maximiliana regia Mart., l'Orbignia Speciosa Barb. Rodr., le Mauritia carana, les Desmoncus, comme le #acroacanthus, le mitis, le polyacantha de Martius, ainsi que les Zmylocarpus difidus, hirtus et pectinatus de Barbosa Rodrigues. Les Bactris sont représentés par les espèces oligocarpa, sylvatica, Syagroides, monticola et elegans du mème auteur. l’une, fouettée XXI Cette végétation, qui s'étend jusqu’au 14° degré de longitude, commence à se modifier. Sur la rivière Yamundä les Geonoma prennent un autre habitus. Outre le G. paniculigera Mart. on rencontre le G. &rachyfoliata, le G. falcata et le G. palustris, qui croissent tout près des igapôs, des forêts inondées, le G. wliginosa, le G. Jurcifolia et le G. #rijugata de Barbosa Rodrigues qui, bien qu'appartenant aux bords de la rivière, sont déjà à plus de 1 degré de latitude sud. Dans les champs sablonneux des sources de la rivière Uauinchä, où il y eut jadis des habitations de sauvages, on rencontre deux espèces très remarquables, l'Amylocarpus arenarius et \_Attalea agrestis Barb. Rodr. Le premier est un joli palmier dont la tige et les pétioles sont couverts d’une couche épaisse d’une poudre blanche, comme de l'amidon, qui cache jusqu'à ses aiguillons. L'une des régions les plus riches en palmiers, c'est celle du Rio-Trombetas. On y trouve depuis la végétation des plaines jusqu’à celle des terrains de formation ancienne. On y rencontre les Aawritia et les Zepidocaryum, ainsi que l'Astrocar yum caudescens et les Bactris Zurbinocar pa et B. Constantie Baxb. Rodr. Cette dernière espèce est remarquable par ses fruits roses violacés, couverts d’aiguillons semblables à ceux des fruits de l'Urucu (Bixa Orellana). On y voit l’/riar tea exhorhiza Mart., qui est plus abondant vers le 15° degré de longitude. En passant la Serra de Parentins et en entrant dans l'Amazonas, ne voit pas dans la région du bas Amazones. Les /riartea setigera et ventricosa Mart., l'Astrocaryum princeps Barb. Rodr., ainsi que le Cocos Znajai Trail caractérisent cette région. On voit alors l'CŒnocarpus bacaba Mart., qui remplace l qui établit la transition des espèces de ce genre. nous rencontrons de nouveaux palmiers que l'on distichus et VC. Bataua Mart., Le Zeopoldinia major Wallace, le Piassaba des naturels, est la caractéristique du Rio-Negro, où abondent les Bactris et les Geonoma. Les Bactris concinna Mart., 8. Negrensis, Uaupensis et microcarpa, découverts par Spruce, nous montrent la richesse florale du bassin de cette rivière. Les Geonoma pauciflora, G. pychnostachys et G. acutiflora Mart., les G. microspatha, G. chilidonura, G. densiflora, G. aspidifolia et G. tuberculata, découverts par Spruce, nous font voir la variété des espèces auxquelles nous avons ajouté les G. Capaneme et G. speciosa. Quittantles rives de l'Amazones et remontant ses affluents, si nous pénétrons dans les forêts, nous rencontrons des ter- rains constamment couverts d’une luxuriante végétation, à laquelle on reconnait, sans autre examen du sol, que la struc- ture géologique a changé. L'aspect des forèts et la différence qu'on voit dans les végétaux le prouvent surabondamment. Les cafingas, c'est-à-dire, dans la langue des Indiens, les lieux où les arbres sont desséchés par l'aridité du sol, amènent dans la végétation un changement que l'on remarque très bien aux palmiers. Ainsi le Wauritia armata, qui vivait en socicté dans les igapôs où forêts inondées et dans les terrains humides de la région occidentale, est remplacé par le Aauritia Martiana Spr. Bien que cette région soit plus élevée, il y a cependant, dans certains endroits, des dépressions où se forment des marécages dans lesquels s'élèvent les racines aiguillonnées des souches du A/auritia aculeata Mart. Le genre Znterpe, représenté par l'Æ, edulis dans la région orientale, abandonne les endroits humides, et l'espèce Æ. oleracea apparait, solitaire, dans les forèts plus élevées. Les fruits de cette espèce sont peu utilisés. L’Æ. longibracteata (lAssahysinho) appartient aussi à cette région. Il vit Tapajés et Madeira, où sont les #a/ocas, ou villages des Indiens M locandyra. dans les £rras firmes entre les rivières auhes, les fabricants du garant, les vaillants de la Dans les terrains plus arides apparait l'Æfacis melanococa Gaert. (le Cayaué) qui s'étend jusqu'aux Guyanes et descend, en devenant plus rare, jusqu'à la région occidentale où on le trouve cultivé. C’est au Brésil, car l’Æacis Guineensis, que l'on cultive et d de palme, est exotique. : Dans ces endroits arides on rencontre des _4/a/ea qui vivent en société avec lAs/rocar yum Jarinosum et quel- quefois avec 4. acanthopodiun Barb. Rodr. Cette dernière espèce se rapproche, par ses fruits, de l4. Rodriguesii, mais elle s’en éloigne par le facies. La première est acaule et la deuxième a une longue tige. Les genres Bactris ct Geonoma, qui ne croissent que dans qui abondent dans les hautes régions granitiques des rivières. Dans ces mêmes endroits on voit quelquefois, mais rarement, le AZauritia limnophila Squames qui ne sont pas luisantes, comme dans les autres espèces. a seule espèce de ce genre ont on utilise les fruits pour en extraire l’Æwile de Dendé ou l'huile les terrains humides, sont remplacés par les Zepidocar vu à grands fruits, mais à petites Dans les terrains granitiques, les palmiers ne sont pas abondants, mais ils y sont toujours représentés. Quelques-uns se transmettent jusqu’à la région And Jlexuosa qui atteint jusqu'aux Andes et au V énézuel Mority et Tucum en Moriche et Chambira. Parmi les palmiers à feuilles mordues qui abondent d (le Barriguda), le plus noble et le plus élégant. L'/riartella setigera Mart. va jusqu'à la Montañ l'Ucayale en font une grande application en fabriqu les Indiens des rivières Uaupés et Içana. L'/reartea delloite ainsi que les Z. Oro ina et, parmi eux, on en compte d'utiles, comme le Aauritia a, Suivi par l'Æs/rocar yun vuleare, en changeant ses noms vulgaires ans ces contrées, il faut remarquer l'/riartea ventricosa Mart. a des Andes; les Indiens des tribus Conivos et Pechivos de ant des sarbacanes qu'ils utilisent à la chasse, comme le font aussi igniana et TI. pheocarpa Mart. appartiennent aussi à cette région. Ils croissent dans les sols qui s'élèvent jusqu'à 1,200 pieds au-dessus du niveau de la mer. A l'ombre des forêts croissent encore les Geonoma, les Bactris et les Ætlalea, mais avec un facies tout autre que celui des mêmes genres croissant sur les bords de l'Amazones. On y voit aussi l'Ænocarpus batana, dont les fruits fournissent la boisson nommée « vin de pataud ». Le Ceroxylon caractérise la haute région aussi bien que les PAytelephas qui donnent l’ivoire végétal connu vulgai- rement sous le nom de /arina. Les Carlodovica croissent près de la rivière Bombonassa, qui leur a donné le nom vulgaire qu'ils portent; on retire de leurs bourgeons une paille dont on fabrique du Chili où de Panama. À 3,000 pieds de hauteur vivent les Wettinia des chapeaux, connus sous le nom de chapeaux , ainsi que les CZamcæedorea et les Nunnezharia. XXII ZONE MONTANO-CAMPEZINA ë : Gr à Minas-Ger par 1° Région Frigidæ., — Nous allons parcourir la zone Montano-Campezina, de Matto-Grosso à ? Tinas-Geraes, f la Chapada et par les Campos-Geraes. Cette partie comprend la région Frigidæ ou froide. ; . A Matto-Grosso il y a la région des forêts et la région des champs; celle-ci comprend le plateau (Chapada) qui s'étend jusqu'aux Serras de Minas-Geraes, en traversant Goyaz, et celle-là est presque entièrement couverte de forêts, surtout aux bords des rivières. Toutefois, les véritables forêts, non interrompues par des champs, se trouvent dans la partie nord du divortium aquarum. ; Dans la région Ærigide, les forèts des bords des rivières nous montrent les Bactris piscatorium Mart., B. glau- cescens Dr., B. Cuyabaensis Barb. Rodr., 8. Matto-Grossensis Barb. Rodr., 2. Fragæ Lindman, 2. énfesta Mart. Toutes ces espèces sont désignées par les naturels sous le nom de 7cum-mirim. ; sn Les Scheelea princeps Karst. (Uakury) ct S. Corumbaensis Barb. Rodr., l'Aftalea phalerata Mart. ct | Orbignia speciosa Barb. Rodr. (Baguaçu) se répandent partout. | ; Sur le Rio S. Lourenço, nous voyons l’Æcrocomia odorata Barb. Rodr. et à Corumbä l’Æcrocomia mokayäyba Barb. Rodr., le Déplotheméum leucocalyx Dr., le Copernicia cerifera Mart. Du côté de la Bolivie, au Principe da Beira, nous rencontrons l'Æcanthorrhiza chuco Mart., le Geonoma Weddel- liana Wendi., L'Æstrocar yum HuaimiMart., ainsi que l'Znglerophoenix regia Mart. La végétation des forèts qui bordent l'Arinos et le Xingu est à peu près la même que celle de la zone Æ/nazonina, région Plane. Dans les vastes champs du plateau croissent isolément, et plus rarement en société, les Cocos, les 4s/rocar yum, les Orbignia, les Diplothemium et, dans les ifambés, quelques Geonoma. Près des Capoes, nous voyons les Cocos campestris et flexuosa Mart., connus sous le même nom vulgaire de 4Æwn4. Le Cocos comosa Mart., presque toujours acaule, mais présentant quelquefois des tiges très longues. Les naturels mangent les bourgeons de cet élégant palmier qui porte le nom de Garéroba. Les Astrocaryums, connus sous le nom de 7#cum, sont généralement caulescents ; nous rencontrons l’ÆZs#rocar yum echinatumn (Tucum do Campo), V Astrocar yum arena- rüun, VA. leiospatha (Tucum açu), VA. sabulosum Barb. Rod. Dans les capoes et les Z/ambés on voit les Geonoma Chapadensis et altissima Baxb. Rodr. Le Cocos petrea Mart. (Æariry) et les Déiplothemium leucocalyx Dr. et campestre Mart. se cachent parmi les graminées. Dans les forêts qui sortent du fond des #ambés croissent les beaux ŒÆxocarpus discolor Barb. Rodr. (Piudoba). Dans les lieux élevés, qui forment des collines, le Ceriba, l'ŒÆnocarpus Matto-Grossensis Barb. Rodr., très beau palmier, tout hérissé de longs aiguillons noirs, vivant en société, mais pas en souches. . Les Orbignia sont représentés dans les champs par l'O. z#acrocarpa (Indayà acu), VO. campestris (Indayà verda- deiro où redondo), VO. longibracteata (Jnday4 mirin) de Barbosa Rodrigues. Le Cocos Romansoffiana Cham. se répand dans la basse région, changeant d'aspect, mais il ne monte pas jusqu’au plateau où arrive le Aauritia vinifera Mart., ainsi que quelques Bacéris qui croissent dans les endroits couverts, à l'ombre et dans l'humidité entretenue par les eaux stagnantes. Ils vivent aussi dans les gwahybas où marécages, mais pas en grande quantité. Cette végétation continue jusqu'à Goyaz, où nous allons rencontrer, outre les espèces dénommées ci-dessus, lAstrocar yum sclerophyllum Dr., VA. Weddellii Dr.(Tucum rasteiro), le Cocos graminifoiia Dr., \ Attalea exigua Dr. le fhalerata de Martius, l'Orbignia Eichleri Dr., ainsi que les Desmoncus leptocionos et D. pycnacanthos Mart. Ces champs se prolongent, sous le nom de Campos Geraes, jusqu'à l'intérieur de Minas-Geraes. Ils sont, en hiver, très froids et se dessèchent par la neige, sans que les palmiers en souffrent beaucoup. | Le changement de longitude amène la modification des espèces et si, dans les champs de Minas-Geraes, on voit le Cocos campestris, sous le nom de Coco de vassoura où do campo, et le C. flexuosa Mart. (Palmito do Campo), on ren- contre d’autres espèces, comme le Cocos Barbosii Barb. Rodr. (Gariroba), palmier hautain, confondu, à cause du nom vulgaire, avec celui de Matto-Grosso, le Cocos oleracea Mart. Sur les montagnes champètres on trouve le Cocos Liospatha Barb. Rodr., le Cocos fetræa Mart. et, du côté de Bahia, l'Æricury, le Cocos coronata Mart., bien caractérisé par la disposition de ses feuilles en spirale très prononcée. ; Dans les forèts de la Seyya abaixo croit le Cocos macrocarpa Barb. Rodr., le Marirob, connu sous le nom corrompu de Maria Rosa. On y voit aussi les Geonoma Schotéiana Mart. et les G. aricanga, G. rupestris, G. calophyta Barb. Rodr. Le Mau- ritia vinifera Mart. forme, à l’intérieur, des bois entiers dans les endroits très humides ou marécageux. Dans les parages secs se rencontre l’Æcrocomia sclerocarpa Mart., dont on utilise les fruits pour en extraire l'huile que l'on brûle dans les lampes des églises. 2° Région Calidæ. — Si nous continuons à explorer les champs jusqu’à Bahia, nous rencontrons le Cocos capilata Mart., vulgairement nommé Cabeçudo, qui sert d’aliment aux Caninaés (Ava Macau), ainsi que le C. schysoplylla Mart., qui porte le nom de Wikury. Un palmier que l’on confond vulgairement avec celui-ci c’est l'Arikuryroba Capanemæ Barb. Rodr. (Arikuryroba) qui, avec ses beaux fruits couleur jaune d'œuf, monte dans les champs jusqu’à Sergipe. Sous le nom de Cafolé il y a, à Alagoas, des palmiers qui sont des Æ#/alea ou des Orbignia. Si, par l’intérieur du Pernambouc, nous arrivons au Piauhy par les Campos mimosos ou par les Campos agrestes, bien que la région soit plus chaude en hiver, les Cocos prédominent toujours dans les champs, à côté du Aawritia vinifera Mart., qui s'étend jusqu'à Matto-Grosso, en passant par Goyaz. Dans cette contrée, le Cocos comosa Mart. est aussi XXII nommé Catolé. L'Attalea compta Mart. y est commun, ainsi que le Copernicia cerifera, qui se plait dans les vallées. Lorsque ces vallées sont sombres et humides, on y rencontre les Geonoma Schottiana et Pauciflora Mart., le Diplothe- mium campestre et l'Euterpe oleracea Mart. Dans le Cearä, la région Campezina s'étend sur les champs nommés /aboleiros, découpés par des montagnes fores- tières où il y a peu de rivières. C’est une région souvent éprouvée par de longs jours de sécheresse, pendant lesquels la végétation périt. Le pays présente alors l'aspect d'un désert. La population, mourant de faim et de soif, émigre. Lorsque les animaux périssent, que les habitants émigrent et que toutes les autres plantes se fanent, les. palmiers sont toujours verts. Souvent leurs feuilles apaisent la faim des animaux et leurs fruits la faim et la soif des habitants. Les grandes forêts de Copernicia ne meurent pas et continuent à fournir leur cire pour l'éclairage. L'Aftalea compla et le Cocos picrophylla Barb. Rodr. (Catolé où Babäo) nourrissent de leurs fruits les victimes affamées de la sécheresse. L'Acrocomia intumescens Dr. (Barriguda où Macaäba) donne aussi ses fruits aux habitants pendant ces jours de détresse. Dans les endroits humides, on trouve aussi des Bactris (Tucum). C'est une région qui n'est pas riche en espèces, mais celles que l’on y rencontre sont précisément celles dont on retire le plus grand profit. Outre la nourriture que fournissent les fruits, les feuilles des palmiers cités sont utilisées pour la couverture des chaumières des serfauejos. Le Copernicia cerifera Mart. est l'espèce la plus abondante partout et la plus utile. Il est intéressant de constater qu'une Sapotacée, la Mangaba où Æancornia Speciosa, accompagne les Palmiers dans les champs, depuis le Crato au Cearä jusqu'à des palmiers, le 77. fubescens var. Gardneri DC. À l'intérieur du Rio-Grande-do-Norte et du Parahyba, on trouve une flore semblable, qui ne se modifie que dans la zone Aarina. Matto-Grosso. À Goyaz se présente un autre Hancornia, compagnon ZONE MARINA 1° Région Tropicaliæ ou tropicale, — Lorsque l'on sort du Maranhäo par l'est et le sud-est, on entre dans la zone Marina, région tropicale, qui s'étend notamment sur le Cearä, le Piauhy, le Sergipe, le Pernambouc, le Parahyba et le Rio-Grande-do-Norte, dont nous nous occuperons plus tard. En longeant la côte, nous trouvons à Parahyba une espèce de palmier qui croit dans les endroits humides, comme son congénère le Z. acanthocarpa Mart. C'est le Bactris Mindelii Barb. Rodr., connu vulgairement sous le nom de Tucun-marajt. On rencontre déjà le genre Cocos, représenté par le C. coronata Mart. et par le C. schyzophytla Mart. Outre l'Æf{alea compta Mart., on trouve |A. oleifera Bab. Rodr. et V4. Zumilis de Martius. Dans les forèts des montagnes, on voit l'Æuterpe oleracea Mart., le Geonoma Schottiana Mat. et le Copernicia cerifera Mart., connu des naturels du nord du Brésil sous le nom de Carnañba. Du Rio-Grande-do-Norte en passant par le Parahyba et en descendant par le Pernambouc jusqu'au sud de Bahia, on se trouve en plein royaume des cocotiers nommés Cocos da Bahia, l'ancien Jnay& guassu des Indiens, le Cocos zucifera Linn. qui, sur tout le littoral, forme de vrais bois comprenant des milliers d'individus. Cependant ce Cocos, parfaitement acclimaté, n'est pas indigène; il est exotique. À Pernambouc on voit aussi le Aacauba, V_Acrocomia intumescens Drude, qu'Arruda Camara a nommé Cocos ventricosa dans sa Centuria des plantes du Pernambouc. Laissant les États d'Alagoas et de Sergipe où on rencontre des Zactris sous le nom d'Atkitara, où Von trouve le Cocos schizoplylla et un Attalea portant le nom de Cafolé, nous entrons dans le grand territoire de Bahia, dont l'inté- rieur appartient presque tout entier à la zone Aontano campesina, comme celui de Pernambouc. À Bahia nous trouvons 14. Diplotheniumn maritimum, le Bactris acanthocarpa Mart., le Desmoncus lopha- canthos Mart. Barb. Rodr., l'Æfalea compta Mart., l'A. luunilis Mart., les Geonoma Platycauta Dr., G. rubes- cens, G. Blanchetiana, G. Porteana de Wendland, ainsi que les Æuterpe eduiis et oleracea de Martius. Parmi les palmiers les plus utiles, citons l'{#atea Junifera Mart., connu vulgairement sous le nom de Piassaba, dont les longues fibres que donnent les pétioles des feuilles servent à la fabrication de cordages, de brosses et de balais, répandus dans le monde entier, et qui font l'objet d'un grand commerce. On y rencontre aussi l'Æs/rocaryum Ayri, le Copernicia cerifera Mart., ainsi que lÆcrocomia intumescens Dr. Un palmier très commun, et qui est cependant africain, c’est le Coco de Dendë, V'Elaeis Guincensis Mart., introduit au temps de l'immigration des nègres qui, au moyen de ses fruits, fabriquaient l'huile de palme connue sous la dénomi- nation de Æseite de Dendè. Les blancs aussi se servent encore aujourd'hui de cette huile comme condiment. 2° Région Sub-Tropicaliæ où sub-tropicale. — Si nous passons à l’État de l'Espirito-Santo, dont la flore participe de celle du Minas-Geraes, du Bahia et du Rio-de-Janciro, nous voyons encore l'Astrocar yum Ayri Mart., l'Atalea lunilis Mart., l'Æuterpe oleracea Mart., ainsi que des Pactris et des Geonoma. Dans les forèts humides ou dans les marais, on rencontre lÆmbury et le Polyandrococos caudescens Barb. Rodr. Au Rio-de-Janeiro, les montagnes se rapprochent beaucoup de la mer. On voit sur les rivages le Diplothemiun maritimum Mart. et, dans les forêts des montagnes de la Serra-do-Mar, le Barbosa Pseudococos Becc., connu sous les noms de Paty et de Palnito amargoso, les Cocos Weddelliana et C. insignis Wend., l'/Æ4 du sommet des montagnes, l'Astrocar yum AÿriMart., l'Euterpe oleracea Mart., le Palnito, vulgairement employé dans la cuisine brésilienne. À l'ombre des forêts se trouvent les Georoma Schottiana Mart., G.Gastoniana, G.Wittigiana, G.cæspilosa, G. bifurca, G.elegans, G.barbigera, G.trigonostyla, G.tomentosa, G. DPilosa, G.Rodeiensis Barb. Rodr., qui croissent pêle-mèle avec le XXIV ymilis Mart. (Pindoba). Cette dernière espèce es lieux où des graines sont restées par terre ussile Desmoncus polyacanthos Bactris caryotæfolia Mart., le Bactris vulgaris Barb. Rodr. et V'Attalea hi tend ici à disparaitre; elle n'existe que dans les champs cultivés et dans 1 avant la disparition des vieilles forèts. Dans les forèts de nouvelle apparition, on voit ai Barb. Rodr. et le D. énermis Barb. Rodr. Le Desmoncus orthacanthos Mart. est très commun dans les res/ngas des riv. souches et où il est connu sous le nom de Coco de Cigano. Dans ces mèmes endroit: grandes souches du Bactris setosa Mart., nommé 7#cwm, dont les folioles donnent pour la fabrication de leurs engins. A l'ombre des forêts on voit aussi les Pérdarca concinna et fastuosa Barb. Rodr. toutes les forèts des montagnes et des iles jusqu'à Santa-Catharina. Dans les marais de l’intérieur on rencontre le beau Po/yaudrococos candescens Espirito-Santo, où nous l'avons vu. L'Acrocomia sclerocarpa Mart., où Coco de Catarrho, est commun dans les environs de 1 aussi, aux environs du Jardin botanique, l4. éxtumescens Dr., qui provient de graines reçues de Pernambouc par le Jardin botanique de Rio-de-Janeiro et répandues dans les environs. Les fruits orangés et très odorants de cette espèce sont excellents. Ils ne se présentent naturellement que dans la région des champs cultivés. On voit dans toutes les forêts la Camarinha, l'élégant Pindarea fastuosa Barb. Rodr. s'élèvent au-dessus de la voûte des grands arbres. En avançant vers le sud, nous arrivons à San-Paulo, où nous rencontrons le Bactris setosa Mart. qui, à Santos, forme de grandes forèts dans les marais. Dans les montagnes, nous trouvons le Brejauba, Y Astrocaryum Ayri Mat. Nous rencontrons partout, dans les endroits cultivés, le Geriba, Cocos Romanzofiana qui avait, à Rio-de-Janeiro, le nom de Baba de boi. Au milieu des forèts, l’A/alea compta Mart. ou Pindoba et l'Euterpe oleracea Mart. s'élèvent gracieux et sveltes. Dans la région où commencent les champs, nous trouvons le Cocos campestris et le Cocos petræea Mart. En quittant San-Paulo et nous dirigeant toujours vers le sud, nous arrivons à Santa-Catharina, où nous voyons encore les Pindarea (Camarinha) déjà cités, l'Aéry et le Geonoma Schottiana Mart. Nous rencontrons le Cocos Roman- soffiana Cham., portant ici le nom de Coco de Cachorro et qui passe au Rio-Grande-do-Sul sous le nom de Gerivä. Son facies est ici tout différent de ce qu'il était plus au nord et ses fruits sont plus petits et plus rouges. Vers l’intérieur, dans les endroits cultivés, on voit partout croître ensemble le Zuti4, le Cocos odorata Barb. Rodr., le C. eriospatha Mart., le C. coronata Mart. et le C. pulposa Barb. Rodr. Au sud du tropique du Capricorne, le nombre et les variétés de palmiers commencent à diminuer à l'approche de la région Patina où coule le Rio-da-Prata. Dans les champs qui S’approchent de la mer on ne rencontre que le Gerévd ou Cocos Romanzoffiana Cham. À l'intérieur, dans les plaines marécageuses, le Caranday, les 7yithrinax Brasiliensis ages de la mer, où il forme de grandes s et dans les marais, On voit les les fibres qu’utilisent les pêcheurs qui sont le plus bel ornement de Barb. Rodr. qui vient de l'État du a capitale et l’on voit , dont les belles feuilles Mart. et 7. acanthocoma Drude, ainsi que de rares Bactris. Dans les champs plus éloignés de la mer, nous retrouvons le Déflo/hemium leucocalyx Drude qui vient de l'État de Matto-Grosso, le Butiä où Cocos eriospatha Mart. et le Butit açu où C. pulposa Barb. Rodr., ainsi que l'Æcrocomia sclerocarpa Mart. ZONE GRANADINA Cette zone s'étend depuis la Montana péruvienne, la région des forêts chaudes et humides, jusqu’à la Colombie, en longeant la frontière à l’ouest du Brésil, et jusqu'aux Guyanes en suivant la frontière au nord et traversant la Colombie et le Vénézuéla. La végétation de la région à l’ouest du Brésil n’est qu'un prolongement de celle de la région Plane Orientale de la zone Amazonina, modifiée par l'altitude et la longitude. C’est ainsi qu'on y rencontre tous les genres du Brésil et notamment le Æeftinia, représenté par les W. Mayanensis Spr. et W. angusta de Poeppig et Endlicher ; le Aorenia représenté par le A7. Pocppigiana Spruce et le Vyrezharia fragrans de Ruiz et Pavon. Indépendamment des Eee communes à l'Amazonas, comme les Georoma acutiflora Mart., G. mulliflora Mart. et G. microspatha Spr., le Des- moncus horrido Mart. etle D.polyacanthus Mart., l'Œnocarpus bacaba Mart., l’/riartea ventricosa Mart., l'Astrocar yum murumuru Mart., le Maurilia aculeata M. B. K., le Zcopoldinia major Wall., on y rencontre, en outre, V'£Zuterpe andicola Brogn. et Mart., l'Æffalea Humboldtiana Spr., l'Astrocaryum Paramaca Mat., l'Aftalea maripa Mat. le Geonoma Lindeniana 4e Wendland. “ k Ce que l’on connait de la région de la zone Granadina située au nord du Brésil, présente une végétation qui ne diffère guère de la précédente. On y remarque surtout le Cocos Orina is ctle C. Cassiquiarensis de Spruce, qui sont les Cocos connus le plus au nord de l'Amérique du Sud, et le Bactris major Jacq. | La flore palmique de cette région est peu connue. Pour la Guyane française, région de forêts et de savanes, il n° a que Fusée d’Aublet qui donne quelques notes sur les palmiers, qu'il désigne par leurs noms vulgaires et dont Le de courtes diagnoses. D'après ces diagnoses, je crois que le Paripou est le Guillielina speciosa Mart., que l'Awwara est ne Jlexuosa Mart., que le petit Awwara est un /riartea, que le Conan est un Æuterpe et que l'Ouai _. un Con0MA. ZONE PLATIN En traversant la frontière du Br Cheribao où Cocos Romanzofia ct entrant dans la République de l'Uruguay, nous trouvons encore le ra Mart. Dans les champs le Cocos DPulposa Barb. Rodr., le Cocos Jatay Mart., le Cocos ÆArechavaleiana Barb. Rodr., ainsi que le Cocos Slolonifera, forment des soucl 4 mètres pour former de nouvelles souches. Nous voyons dans les marais le Trithrinax Brasiliensis Mart. et très peu de Bactris. En remontant le Rio-da- Prata, par le Paranä, jusqu'au Paraguay, plètement. Nous ne rencontrons pl man Les bords arides du Rio-da-Pr Déjà à partir de Villa-Franc Carandä, le Copernicia cerifera de lieues d'étendue et où le solei hes dont les stolons s'étendent à 3 et nous voyons Îles palmiers disparaitre presque com- us que le Dati où Cocos Romanzsoffiana Cham. ata et du Rio-Paranä ne changent guère jusqu’à Corrientes. a où Formoza commence réellement, sur la rivière Paraguay, le grand royaume du Mart., représenté par des millions d'individus qui forment des forêts ayant des dizaines l'ne parvient jamais à pénètrer jusqu'au sol. Des échantillons de tout âge ct de toute grandeur se pressent les uns contre les autres, malgré qu'un grand nombre d’entre eux soient détruits périodiquement par les incendies allumés par les Indiens. [ Ces incendies, qui s'étendent quelquefois à plus di € 10 lieues de distance, présentent, pendant la nuit, un spectacle grandiose et inoubliable. Vus de loin, ils ressemblent à une grande ville en fête, avec une population très dense qui s'entremèle et lance au ciel une quantité innombrable de fusées. Dans la nuit la plus profonde, le ciel s'illumine et l'on croit vi franges roses, blanches et dorées. Vu soit des champs du Chaco, oir se lever l'aurore étalant au-dessus de l'horizon ses soit du plateau de Matto-Grosso, l'incendie est d’un effet merveilleux. L'âge et le feu durcissent plus où moins le bois des Carandi ; C'est pourquoi les naturel de Carandë Ju (bois noir), Carandi pirang (bois rouge), Carandt Ling (bois blanc). Nous avons remarqué que les Carandä donnent ici très peu de c au Cearä et en d'autres endroits du nord du Brésil. En remontant la rivière Paraguay à partir de la pointe cal rarement, le Pind6, Cocos Romancsoffiana qui était cultivé s donnent aux tiges les noms ire, comparativement à la quantité qu'ils fournissent caire nommée Itapocomi, on commence à voir, quoique à Assomption, que nous avons laissé au passage. Ce n’est qu'après avoir dépassé le fort de Coïmbra que l’on aperçoit les Bactris et les Scheelea Dprinceps Karst (Uakury), qui embellissent les rives du Paraguay. On y rencontre aussi les Bacrris glaucescens Dr., piscatorinm Wedd., ÆAisitisii Barb. Rodr., le Desmoncus rudentumn Mart., qu'on nomme Uyubamba, ainsi que le Cocos Totaï Mart. où A/0ocayt. l Sur les terres des rives brésiliennes du Paraguay, dans l'État de Matto-Grosso, les Ukurys apparaissent. Sous cette dénomination on désigne l'Orbignia phalerata Mart., les Scheelea Drinceps Karst., S. Anisitsii, S. Corumbaensis et le S. guadrisherma Barb. Rodr. (Vatay-guasu). Sur le Paraguay, toujours dans les limites du Br sil, on trouve les Trithrinax Brasiliensis Mart., T. biflabellata Barb. Rodr. et 7. schisophylla Dr., congénères des 7° acanthocoma Dr. et campestris Grisebach, de l'Argentine. Dans les champs situés sur les frontières du Brésil et de la République du Paraguay, croissent le Cocos Paraguayensis Barb. Rodr. (Vatay) et le C. sapida (Yatay-pind), ainsi que les 2flo- hemium Anisitsii Barb. Rodr., que les naturels nomment Vatay-pony. Dans la Cordillère se trouve le Coco de la Cordilhéra, Y Attalea guaranitica Bab. Rodr. (Y alay-guasu). Nous voyons encore dans les champs du Paraguay l’Aconfhococos Hasslerii Barb. Rodr., qui s'étend jusqu'à la région Ærigide de la zone Montana Campezina. Ce palmier est tré s remarquable, parce qu'il constitue un anneau qui relie les Cocos aux Bactris. Dans les mêmes champs croissent des Cocos sans tiges comme le C. cæmpicola, le C. ama- delpha, le C. campylospatha Barb. Rodr. et le nain C. Zliputiana Barb. Rodr., plus petit que le Cocos petræa de Martius, les Diflothemium Hassleriana Bab. Rodr. et 2. leucocalyx Dr. Dans le Haut-Parana se trouve l'Æuferpe Ægusquizæ Bertoni, que les naturels nomment Yave. ZONE ANDINA Nous terminerons cette esquisse géographique en signalant les palmiers de la zone Adina qui comprend la Bolivie et la frontière bolivienne de l’État de Matto-Grosso et le Pérou. Au Pérou, la zone Ærdina touche à la zone Æmnasonina du côté de l'ouest et à la zone Granadina du côté nord. Outre l'Æcrocomia Totai, le Trithrinax Brasiliensis, le Scheelea Princeps (Motaku) et l'Orbignia phalerata, nous rencontrons de nouvelles espèces que nous n'avons pas encore vues, et dont quelques-unes n'ont de congénères que dans la zone Æmazonina, comme l'Ænocarpus Tarambapo Mart., l'/riartea Orbignyana Mart., le Gailielina ENSÈQUIS et l’ÆAsérocaryun chonta Mart. Pour la première fois nous trouvons le genre Martinezia, représenté par le Martinezia truncata Mart., lequel n’a qu'un congénère, le A7. car yotæfolia Mart., qui vit au Pérou et sur la rivière Y avary au Brésil. g , XXVI ae en Dans cette rapide esquisse, nous avons fait connaitre la situation géographique des palmiers du Brésil qui, d’après les genres, sont distribués suivant la division de Martius. Indépendamment du cachet spécial qu'ils donnent aux forêts et aux ch À ES CSD plantes très utiles, car elles fournissent à l'homme tout ce dont il a besoin, depuis les aliments, la couverture, les siles, jusqu'aux huiles et aux médicaments, comme nous le verrons plus loin. Il est à remarquer qu'aucun produit des palmiers n’est toxique; tous sont bienfaisants. amps brésiliens, tous ces palmiers sont des USAGE ET EMPLOI DES PALMIERS DU BRÉSIL Dans le règne végétal, la famille des Palmiers est, entre toutes, celle qui fournit, tant au sauvage qu'à l’homme civilisé, le plus de produits pour tous les besoins de la vie. Si au sauvage elle donne la maison, les armes, les usten- siles, une partie de l'alimentation, ses boissons, ses ornements et ses jouets, à l'homme civilisé elle apporte une foule d'éléments nécessaires aux besoins de l’industrie et du commerce et lui procure maintes jouissances en rapport avec le confort que comporte sa situation de fortune. Nous donnerons rapidement ici ce qui, dans les Palmiers du Brésil, peut être utilisé par les habitants et par le commerce. Pour la facilité, nous présenterons, par genres, ce que leurs espèces ont d’utile ou de profitable et ce qui est d'usage journalier. Parmi les genres de la tribu des Zepédocaryacées, nous commencerons par le Laphia tedigera Mart., le /upaty. Les grandes feuilles de cette espèce sont employées pour la couverture des maisons; les toits construits avec ces matériaux sont d’un joli aspect et d’une durée de plus de vingt ans. Avec les pétioles, on fait des cages d'oiseaux, des fermetures pour les portes et les fenêtres des maisons, des bouchons, des paniers. On construit mème des maisons entières avec ces matériaux. On les emploie aussi à la fabrication de torches dont on se sert pour la pèche à la fachiacäo, pendant la nuit. Les fruits, quoique très jolis, ne sont pas comestibles. Toutes les parties du A/auritia flexuosa Mart. (Mority) sont utilisées à divers usages, savoir : les feuilles pour couvrir les habitations, les gaines pour confectionner des sandales ; la grosse tige pour faire des étais, des ponts flottants ; la partie externe du pétiole, très dure, pour faire des cages d'oiseaux et beaucoup d'autres objets; le tissu cellulaire du même pétiole sert à fabriquer des bouchons et des lattes pour construire les plafonds et les murs des maisons ; on l'utilise aussi pour faire des voiles d'embarcation, qu’on lie au moyen de fils tordus que l'on tire des bourgeons ; les folioles des bourgeons fournissent des fils pour faire des hamacs (#akyras), des cordages et même des chapeaux. Les fruits donnent de l'huile; le mésocarpe, bien mûr, sert à fabriquer une boisson que l’on nomme vx de Murity et qui est très substan- tielle; l’albumen, gros et très dur, sert à la fabrication de boutons et d'autres petits objets; il remplace l’ivoire, et les objets fabriqués au moyen de ce produit, lorsqu'ils sont bien travaillés, semblent être de nacre. Le Mauritia vinifera Mart. (Burity où Bury), possède les mêmes propriétés que le précédent, son congénère. Il fournit de plus une eau qui, fermentée, produit une espèce d'eau-de-vie enivrante. Au moment de la floraison, il produit aussi une fécule semblable au sagou. Ce sont les arbres de la vie. Dans les Wauritia (Caranä) et les Orophoma carana les pétioles servent à faire des bâtons pour battre le coton. Les fruits fournissent aussi des boissons. La tige est utilisée pour les constructions, et des jeunes feuilles on extrait des fibres pour différentes applications. Les Zepidocaryum (Carana-y) servent aux mèmes usages, mais on n'en utilise pas les fruits, qui sont un peu astringents. Parmi les Coryfhées se présente le Copernicia cerifera Mart. (Carandä où Carnauba) qui, de même que le Aauritia Jlexuosa, fournit à l'homme ce dont il a besoin. Sa tige sert à la construction des murs des maisons et l’on en fait des palissades, des planchers et des lattes d’une grande dureté ; les feuilles sont employées pour les couvertures, pour la fabrication de tissus et de cordages ; la poudre blanche qui recouvre les feuilles est transformée en cire jaune, dont on fabrique des bougies et des rouleaux de phonographe. Les feuilles constituent aussi un bon aliment pour le bétail. Le chou-palmiste est comestible et très recherché. La moelle de la tige, broyée et passée au tamis pour lui ôter son goût amer, est desséchée; elle sert alors à préparer une espèce de farine que l’on mange comme la farine de manioc. Les racines sont antisyphilitiques et antiarthritiques. Les 7rithrinax (Carandä-y) fournissent du bois que l’on emploie dans la construction des maisons et des palissades. Leurs fruits, un peu doux, servent d’aliment au bétail. On les fait fermenter; puis, en les distillant, on en prépare de leau-de-vie. De l’albumen trituré on extrait de l'huile. Les feuilles sont employées pour faire des balais, des filtres et des éventails. Les Ærécacées donnent tout ce qui est nécessaire à l'existence de l’homme. Dans les /reartea (Pachiuba), le tronc est utilisé pour les constructions. Il est excessivement dur et presque noir. Le bois de l°7. exhorhyza Mart. est transformé en lattes et les Indiens en font des arcs et des massues. La tige de V7. ventricosa Mart. est employée pour faire des pirogues. Celle de l’/réartella pruriens Barb. Rodr. est mince et très dure. Après en avoir enlevé l’intérieur, les Indiens en font des instruments de musique nommés cHicuté. C'est avec la tige de l’/rfartella setigera que les Indiens font la puissante sarbacane, qui lance les petites et mor- telles flèches empoisonnées avec l’wraëry où curare. XXVII Le Socratea philonoria Barb. Rodr. est utilisé dans les constructions; en outre, avec son bois, on fabrique des arcs, des massues, ainsi que les bouts des flèches de guerre des Indiens. Les fruits ne sont pas comestibles, mais ils sont utilisés comme médicament contre la diarrhée. Les Geonoma, les Guaricanga du sud où Ubimrana de l'Amazonas fournissent les feuilles pour les couvertures des maisons et des bateaux ; elles servent aussi pour emballer la farine. Leur bois sert à faire des cannes et des tamis. L'/Zyospathe elegans Mart. (le vrai Ubu) possède toutes les mêmes propriétés. Ce sont des plantes très ornemen- tales, mais on n’en utilise pas les fruits. L'Ænterpe oleracea Mart. (le Pabnito où Juçara) porte un chou-palmiste comestible. Le bois sert à faire des lattes (7ipas) pour les murailles et la couverture des maisons, qui sont d’une durée d’un demi-siècle. Avec les fruits on fabrique une boisson, comme avec ceux de l'espèce suivante. L'£uterpe oleracea Mart. (lÆçày) donne la boisson usuelle et nationale des habitants du Parä, nommée v/7%0 de Æssahy. Cette boisson est très nutritive et d’une couleur vineuse. On la prend pure ou avec du sucre ou de la farine. Le bois de cette espèce a les mêmes applications que celui de l'espèce précédente. Des fruits de l’une et de l’autre on extrait aussi une huile très limpide, verdâtre et un peu amère. Les fruits de tous les Zuferpe sont utilisés pour en faire des boissons que l'on extrait du mésocarpe, préalablement ramolli à l'eau chaude. L'Ænocarpus distichus Mart. (le Bacaba) est employé aux mêmes usages que les Zwterpe. L'CŒnocarpus bacaba Mart. (nommé bacaba de Æzeite) porte des fruits dont on extrait une huile jaune clair, très bonne et d’un goût agréable, qui remplace l'huile d'olive. Le vin de 6acaba, que l'on prépare comme l’Açäy, est d'une couleur cendrée. La raclure des feuilles sert comme amadou. L'Œnocarpus bataua Mart. (le Pataud) fournit aussi une bonne boisson, semblable au vin d'Açäy, mais d'une couleur lie de vin. Les fibres épineus raides, longues et dures des gaines des feuilles servent aux Indiens pour faire des flèches qu'ils lancent au moyen de sarbacanes. De l’albumen on extrait de l'huile. L'Ælacis melanococa Mart. (le Caiaué) donne un fruit du mésocarpe duquel on extrait une huile rougeàtre semblable à l'huile de palme, que l’on tire de l'Æfaeis Guyneensis Mart. Cette huile est beaucoup utilisée dans l’art culinaire. On l'emploie aussi en frictions pour guérir les rhumatismes. Les Schcelea, les Orbignia et les Attalea, vulgairement appelés Zrdayä où Kuruä, fournissent du bois pour les constructions. Quelques espèces, comme le S. amylacea Barb. Rodr., fournissent en outre de l’amidon produit par le mésocarpe des fruits. Quelques-uns de ces fruits sont comestibles, crus où grillés. De l'albumen on extrait de l'huile. Les fruits de l'Orbignia speciosa (Mart.) Barb. Rodr. (Uauassu) et de l'Attalea excelsa Mart. (Urukury) sont très recherchés par les seringueiros, où fabricants de caoutchouc, pour la fumigation du latex des ZZevea. D'après l’opinion des Indiens, le meilleur caoutchouc et le plus recherché dans le commerce, est produit par la fumée des fruits de ces palmiers. L'albumen du fruit de toutes les espèces de ces genres est mangeable ct produit une huile très claire, employée pour l'éclairage et pour d’autres usages. On mange aussi leurs choux-palmistes. L'Ænglerophoenix regia Mart. (l’Zxayt) fournit, par ses jeunes folioles, les matériaux pour fabriquer des nattes et des chapeaux. La partie externe et fibreuse des pétioles sert aussi à confectionner des paniers. Les fruits se mangent crus ou cuits et, desséchés, on les emploie également pour la fumigation du caoutchouc. La spathe est employée par les Indiens, comme vase, pour conserver la masse de manioc qui sert à préparer la farine ou bien comme baignoire pour les enfants. Avec les folioles on fait des conduites d’eau. Des bourgeons on extrait le sel de cuisine dont les Indiens font usage. Le 17. Attaleiodes Barb. Rodr. (la Pinaua Zukira) donne aussi du sel que l’on retire des cendres purifiées. L'At{alea oleifera Bab. Rodr. produit deux sortes d'huile extraites des fruits : l’une de l'albumen, pour la cuisine, ct l'autre du mésocarpe, pour différents usages. Les feuilles servent de nourriture au bétail. Au Piauhy il y a un Æ/#/alea sans tige, vulgairement nommé Prassaba, qui porte un gros fruit à trois ou quatre graines et dont l’épicarpe est de couleur brune. On mange le mésocarpe, qui est jaune et dont on extrait une fécule, ce qui lui à fait donner le nom de ae Hido, c'est-à-dire que, quand on commence à le manger, on n’en laisse rien. L'albumen de ses trois où quatre graines donne de l'huile. Les feuilles sont employées pour les couvertures des maisons. D'après des informations très sérieuses, cette espèce présente une particularité très remarquable : à l'époque de l’anthèse des fleurs, celles-ci sont très phosphorescentes, de sorte que, pendant la nuit, on voit, dans les champs, tous les palmiers éclairés par la lueur de leurs spadices floraux. Les Pindarea donnent les mêmes produits que les Lnglerophoenix et ces produits sont employés de la même manière. Les palmiers du genre Cocos sont aussi très utiles. Cependant leurs feuilles ne sont employées pour des couver- tures des maisons qu'à défaut d’autres. Partout le bois est mis en œuvre dans les constructions. On en fait aussi des palissades et des lattes. Les feuilles sont employées, comme celles du Cocos campestris et du C. petræa Mart., pour faire des balais et des paniers. Le C. campestris (V Akund) porte dans ses gaines une grande quantité de duvet d'une couleur cinnamomée et dont on fait de l’amadou. Les fruits des Cocos pulposa ct C. odorata Barb. Rodr. (le Butiä), ainsi que ceux du Cocos eriospatha Mart. sont comestibles et très recherchés. Ceux du Cocos kRomanzoffiana Cham. se mangent également dans toutes les contrées. Les Cocos comosa et C. oleracea Mart. (les Garirobas) fournissent un chou-palmiste un peu amer, très bon pour l'estomac. Le C. picrophylla Barb. Rodr. (le Coco da quaresma de Rio-de-Janciro ou le Cafolé de Cearä) et le C. sckyzophylla XXVIII rès bon à manger. L'endocarpe sert à Mart. (le Mékury) portent des fruits très recherchés pour leur albumen, qui est t alimentation du bétail, et on les faire des fuseaux pour la fabrication des dentelles. Les feuilles sont employées pour l donne principalement aux chevaux hongres. Les fruits du Cocos picrophylla (le Catolé) très nutritif et augmente la sécrétion du lait. On extrait de l” sont d'une grande ressource, au Cearä, aux époques de famine. Ces mèmes fruits, desséchés, servent comme nouriture au bétail, qui en est très friand. Cet aliment est albumen une huile pour l'usage de la cuisine. Ces fruits servent de combustible et les feuilles sont utilisées pour couvrir les maisons. La tige du Cocos Syagrus Dr. est employée dans la construction des maisons. Les Cocos Weddelliana Wend. et insignis Hort. (l/k4) sont très élégants. Ils servent à l'ornementation des salons et des tables de salles à manger. Le Diplothemium (le Hariry) donne un bon aliment au bétail, et ses fruits sont comestibles, tant le mésocarpe que l'albumen. Les feuilles servent aussi à faire des paniers et on les emploie comme ornement aux jours de fête. Le Polyandrococos caudescens (V'/mbury) Bab. Rodr. fournit du bois pour les constructions et des feuilles pour les couvertures. L'Arikuryroba Capanemeæ B non seulement du bois pour l'industrie, mais encore un bon chou-pa Si les espèces dépourvues d’aiguillons, comme celles que nous avons vues, nous offrent autant de produits, les espèces aiguillonnées également sont à l’homme de grande utilité : Les Bactris, par exemple, dont le grand nombre d'espèces portent généralement des fruits noirs, rarement rouges, mais tous pouvant servir à l'alimentation. Les uns, plus doux, se mangent, tandis que d’autres, plus aigres, servent à faire du vinaigre. Les feuilles, comme celles du 2. setosa Mart., vulgairement appelé 7#cwm, donnent des fibres soyeuses, très fortes, utilisées par les pêcheurs pour faire des appareils de pèche, comme des sennes, des filets, etc. Les tiges, très dures, servent à la fabrication de cannes et de manches de parapluies. Le Guilliehna speciosa Mart. et les variétés coccinea, flava et crocea Barb. Rodr. (la Papunha), le compagnon ute habitation dans l'Amazonas, tant dans les parties sauvages que dans les régions mais ils arb. Rodr. porte des fruits très bons à manger, et le Barbosa pseudococos Becc. donne Imiste amer. Le fruit est très comestible. fidèle qui se trouve à la porte de to civilisées, donne des fruits gros et charnus pour l'alimentation du pauvre. Ces fruits ne se mangent que cuits, itifs. Le mésocarpe donne, par l’ébullition dans l’eau, une excellente huile qui est très sont très agréables et tres nutr débitée couramment en planches pour la construction de maisons recherchée. La tige, dont le bois est très dur, est champêtres. Tous les Desmoncus (les Jacytara) ont de longues tiges très dures, flexibles et luisantes, qu'on emploie comme le rotang, à faire différents ouvrages, tels que des paniers, des nattes, des sièges de chaises, etc. L'industrie du tabac en utilise beaucoup pour lier les feuilles apres la préparation. Le tabac de l'Amazonas est toujours livré au commerce, lié au moyen de tiges de la /acyfara. Les ipitys, longs tuyaux dans lesquels on presse la masse de manioc qu'on dessèche ensuite pour au moyen de lanières débitées dans les tiges de ces palmiers. Ces tuyaux peuvent résister à une pres- en faire de la farine, sont faits sion considérable. Les Amylocarpus ne sont que de jolies petites plantes, très ornementales, appropriées aux jardins et parfois à l’ornementation des maisons. Les animaux en aiment les petits fruits. Les Astrocaryum ont tous un bois très dur qui, employé en palissades où dans la construction des maisons, est ongue durée et n'est jamais attaqué par les vers. On en fait aussi un très grand usage pour la fabrication de cannes et de manches de parasols. Dans ce cas, on emploie de préférence 14. Ayri Mart. Les feuilles, comme celles de 4. vulgare Mart., le 7'ucum ou Chambira, donnent des fibres longues, très fortes et durables. Les jeunes bourgeons donnent des fibres plus fines dont on fait plusieurs ouvrages, comme des éventails, des paniers, des nattes et des chapeaux. Les plus employés pour ces usages sont V4. tucumd Mart., l4. Rodriquesii Trail et l4. weurumuru Mat, parce que les matériaux retirés de leurs folioles sont plus forts et plus durables. Les fibres des folioles sont employées aussi pour la fabrication de cordages, depuis les plus minces jusqu'aux plus gros, et qui sont plus résistants que les cordages en lin. Avec ses fibres, on fabrique de jolis hamacs coloriés et tissés, ainsi que des sacs d'une ou znalirys. Les fruits se mangent crus comme ceux de l'4. princeps Barb. Rodr., de F4. Zucumma Mart. et des 4. liospatha À. arenarium, À. echinatum Barb. Rodr. Le mésocarpe du fruit de 4. lucuma, dissous dans l’eau, sert à préparer une boisson jaune, assez bonne, mais tel- lement forte que j'ai vu la chemise du consommateur devenir jaune par la transpiration. L’endocarpe du fruit des Æs/rocar yum sert à faire des bagues, des boucles d'oreille, des boutons et d'autres bijoux très bien travaillés. Les fruits de 4. Jauary Mart. ne servent que d’appât pour la pèche, mais le chou-palmiste de cette espèce est employé, avec succès, pour guérir les piqüres douloureuses produites par les raies (arraias). La fécule du mésocarpe de 4. farinosum Barb. Rodr. sert à faire de la farine. Tous les fruits des Zsérocar yum donnent de l'huile que l'on extrait de l’albumen et que l’on utilise pour l'éclairage et pour la cuisine. Les fruits des Æstrocar yum de la section acanthocarpa ne sont pas comestibles ; cependant ils servent de nourriture aux animaux. L'homme ne consomme que l'eau qu'ils donnent lorsqu'ils sont jeunes. L'albumen, après la maturité, donne également de l'huile, comme 14. Ayri Mart., les 4. horridum et À. Yauaperye usis Barb. Rodr. L'endocarpe sert aussi à fabriquer des bagues sculptées, des pommeaux de canne et d’autres petits bibelots. Les wucayä, les macauba et les mbocayuva où Cocos de Catharro, représentés par les Æcrocomia sclerocarpa Mat. les À. éntumescens Drude, les 4. mbocayaïba, A. odorata, A. microcarpa et À. erioacantha Barb. Rodr., portent _ des fruits très odorants, dont le mésocarpe pulpeux et gommeux, d'une couleur jaunâtre, est comestible. Les fruits des Zcrocomia microcar pa et A. odorata sont très petits, mais des plus appréciés pour leur odeur et leur goût exquis. L'albumen sert à la fabrication du savon pour le lavage et pour la toilette; on en fait, en outre, des agglomérats que XXIX l’on vend en pains pour servir à la nourriture d u bétail. On en extrait aussi une huile qui est surtout employée à l’alimen- tation des lampes d'église. Les fruits peuvent être utilisés à la fabrication de l’eau-de-vie. Le tissu cellulaire de la moelle des tiges donne une fécule dont on fait de la farine. Les pétioles et les folioles servent à faire des paniers, et avec les fibres qu'on en retire on fabrique des sennes pour la pèche. Le genre Zeopoldinia, dont les espèces sont nommées /ard par les naturels, renferme le Z. Diassaba Wall. Les gaines ‘des feuilles produisent de longues fibres, très dures et flexibles, q u'on nomme fassaba, employées pour la fabrication de cordages, de balais, de brosses, etc. , d'une grande durée, et qui font l'objet d’un grand commerce. Le mésocarpe du fruit de cette espèce sert à faire une boisson très agréable, semblable à celle que l'on obtient de l’Acay et que quelques-uns trouvent mème plus savoureuse. Les L. pulchra Mart. ne fourn pour la construction des chaumières. On brüle ses bourgeons et l'on retire des cend Rio-Negro. ent pas les mêmes fibres, mais la tige sert à faire des palissades et des planchers res du sel de cuisine qui est beaucoup utilisé par les Indiens du Nous terminerons cette es quisse par le Aanicaria saccifera Gartn., le Bussu ou Obuçu et plutôt Obocu, ce qui veut dire grande feuille. En effet, ce tte espèce a de grandes feuilles entières semblables à celle des Bananiers et qui, employées pour la couverture des maisons, donnent à celles-ci un bel aspect et une durée de plus de vingt ans, surtout si la couver- ture reçoit la fumée à l’intérieur de la maison. La spathe qui couvre les fruits, nommée #wwry, est entièrement différente de celle de toutes les autres espèces qu'on nomme Kapemba et Kuruat. Elle n'est pas ligneuse et dure, mais fibreuse, d’un tissu réticulaire mou, en forme de sac pointu, ce qui fait que les Indiens l'utilisent tout naturellement pour faire des chapeaux. L'industrie en profite également pour fabriquer de beaux chapeaux d'été. Les feuilles des palmiers, ou mème les individus entiers ct vivants, sont très employés, aux jours de fêtes, comme ornement dans les rues, dans les maisons et dans les églises. Dans mes longues excursions, j'ai pu déterminer moi-même, de visu, les divers usages auxquels servent les pal- miers et que je viens de décrire succinctement. Souvent j'ai dû faire moi-même, tant au nord qu’au sud du pays, différents usages de ces plantes utiles. Je n'ai pas cru devoir m'occuper de l'utilité d’autres palmiers, qui sont cependant très répandus au Brésil, tels les Cocos Jatay, C. nucifera Lin., Æacis Guineensis Mart., les PAœnix sp. var. et d’autres, parce qu’ils sont exotiques et que l'usage que l’on en fait est déjà très connu. PALMÆ TRIBUS I. LEPIDOCARYEÆ-COCOINEÆ SUBTRIBUS MAURITIINEÆ-BARBOSINEZÆ PALMÆ Martius, Zfs/. Nat. Palm. LI Palme Bras. (1823-1850), 772. Exp. syst. (1836-1850) ez Palmetum Orbignianum in Orbigny, Voyage dans l'Amér. Mér. VIL part. 3 (1847); Kunth, ÆEnum. Plant. LIL p. 168 (1841); Wallace, Palm trees of He Amaz. (1853); Walpers, Ann. Bot. Syst. L p. 750 (1840), ZZZ, p. 456 (1853), F9. 807 (1858); Spruce, Palm. Amar. in Journ. of the Linn. Soc. Bot. XI, n° 50-51 (1869); Barbosa Rodrigues, 27 Enum. Palm. nov. valhis fum. Amaz. (1875), Protest. Append. (1 870), 2x Vellosia, Palm. Amaz. nov. (1888), 27 Plant. Nov. cult. Fard. bot. Rio de Fan. 1, p. 5 (1892), ZV, 2.28 (1894), V, 9. 71 (1806), VZ, 5. 10 (1808), 27 Palm. Matto- g70$. 207. (1808), 24 Palin. nov. Paraguay (1800), 22 Palm. Lassler. nov. (1900), #7 Palme Uruguay. nov, tn Contr. fard. Bot. Rio de Fan. {7 (1901), 2. 29, ZIT (1902), 5. 69; Trail, Descript. of new Sec. Palns, in Fourn. of Bot. V'et VI, n° 167 el171 (1876-1877); Wendland, #4 Xerch. Les Pal mers, p. 128 (1878); Drude #1 Aart. For. Bras. TI/, pars 11, p. 257 (1882); Baillon, ZHs4. des Plantes, XIII, p. 245 (18095): Lindmann, Paiträge sur Palmenf. Süd-Amerikas (1900); Branner, The Palin trees of Brasil (1902) (1). Flores parvi v. minuti raro majusculi, regulares, hermaphroditi monoici v. dioici, interdum polygami. Perianthium duplex, in serie trimerum, coriaceum carnosulum v. membranaceum, rarius glumaceum, in fl. e sæpissime post anthesin auctum. Sepala 3, distincta v. connata, in ff. & sæpissime parva, æstivatione aperta v. imbricata, in fl o Sæpius rotundata v. reniformia, late imbricata. Pefala 3, distincta v. connata, æstivatione in f. sg valvata, rarius imbricata; in fl. o con- volutivo-imbricata, rarius apice v. in toto valvata, interdum in urceolum 3-lobum v. truncatum confluentia. Sama in f. & et: plerumque 6, 2-seriatim sepalis petalisque opposita, rarius plura (usque ad 120) fundo perianthii v. tubo corollæ inserta, sæpissime inclusa; staminodia in fl. o 0, v. Squamæformia subulata v. in annulum aut cupulam connata, rarissime antheris cassis instructa ; filamenta libera v: connata, subulata v. filiformia, rarissime complanata, apicibus præfloratione rectis v. infractis. Ay/heræ lineares oblongæ sagittatæ v. contortæ, rarissime biglobosæ, basi v. dorso affixæ, erectæ v. versatiles, 2-loculares, loculis introrsum rarissime lateraliter v. extrorsum dehiscentibus; pollen ellipsoideum triangulare v. subsphæricum in paucissimis echinulatum. Ovarium liberum, ovoideum oblongum v. globosum, in fl. é rudimentarium v. 0, ima basi r-locu- (1) de ne présente ici que la littérature concernant les travaux qui se rapportent au Brésil et aux pays limitrophes. 4 lare v. perfecte v. imperfecte 3- rarius 4-9-loculare, integrum v. 3-lobum v. e carpellis 3 distinctis v. basi connatis. S#ylus O v. brevissimus, rarius elongatus, rarissime gracilis et rectus v. flexuosus; stigmata 3 v. 6, sessilia, brevia, erecta v. recurva, apice v. Introrsum papillosa, subulata v. in paucis elongata. Ovrrla in carpellis solitaria et erecta v. angulo interiori basi lata affixa, et subhorizontalia v. pendula, anatropa v. hemi-anatropa. Æctus perianthio plus minus (interdum insigniter) aucto stipatus, siccus baccatus v. drupaceus, stigmatum stylive reliquiis terminalibus excentricis latera- libus v. basilaribus, 1- rarius 2-plurilocularis et -spermus, rarius € carpellis 1-3 distinctis 1-sper- mis; epicarpium membranaceum, v. squamoso-loricatum, v. fibrosum, mezocar pin pulposum, fibroso-gommosum v. amylaceum, v. oleosum, v. fibroso-siccum (Barb. Rodr.); exdocarpuim mem- branaceum crustaceum ligneum v. lapideum, intus læve v. rugosum et rapheos seminis ramis notatum, in Cocoiners foveis 3 æquidistantibus quarum 2 loculis effætis respondent perfossum. Semina loculis endocarpii conformia, libera v. endocarpio adhærentia, hilo basilari v. laterali; testa albumini arctissime adhærens; raphe brevis v. elongata, sæpe endocarpio adhærens, inter- dum semen circumambiens, ramis numerosis et directione variis, simplicibus ramulosis v. reti- culatis interdum supra testam diffusis. Æ/buwmen corneum v. cartilagineum, non raro oleosum, solidum v. cavum v. vertice v. latere insculptum, æquabile v. ruminatum, sulcis radiatis v. irre- gularibus simplicibus v. ramosis testæ materia farctis. Æwmbryo parvus, conoideus trochlearis v. cylindraceus, in foveola propria juxta albuminis peripheriam immersus, sæpius hilo latere dorsali proximus, rarius lateralis v. apicalis. Plantæ soktarie v. gregarie, v. stoloniferæ, habitu peculiart, arborescentes v. Jrutescentes, pleræque perennes et polycarpice, pancæ monocarpicæ, monocarpicarum alu inflorescentia termrnalr semel florent, aliæ inflorescentia axillari semel v. serialim ab apice deorsum florent; radix primaria cito evanida, caudice basi radiculas plurimas cylindraceas simplices v. ramosas cpigæas v. hypogæas emittente. Caudex gracilis v. robustus, elatus mediocris v. humilis, non raro sobohiferus, rarissime stolomiferus, simplex, rarissime 2-12-cholome ramosus, ereclus v. ofe uncarum longissime scandens, annulatus v. cicatricatus, tnernns v. aculeis S&pius HIQTIS COMpressis v. concis armalus. Folia Ærminalia v. apicem versus caudrcis elongahi gracilis remota, pro planta magna, tnterdum maxima, primum tulegra, cito palmatin v. pinnatim secta v. rarissime bipinnabisectim fissa; foliola discreta v. plus minus confluentia, vernahone marguribus induplicalis v. reduplicatis, apicibus acuminatis 2-fidis laciniatis v. præmorsis, costa sœpius valide, nervis parallelis in apicem conver- genhibus v. flabellatim divaricatis; rhachis 2x Jolirs pinnatisectis dorso convexa, facie carinata, lateribus exsculphis segmentrs sulco insertrs; petiolus subcylindraceus, v. antice concavus v. canali- culatus, rarius planoconvexus, v. biconvexus, apice in folis flabelliformbus swpe in unguem brevem prodnctus, bast in vaginan brevem v. elongatam clausam v. apertam dilatatus; vagina margtubus sæpe late v. anguste fibrosis v. vagina tota denim tn fibras soluta, ore obliquo simple v. in ligulam v. ocream producto. Inflorescentia (spadix dicta) v. interfoliacea el longe pedunculata, v. infrafo- liacea et breviter pedunculata, v. subsessilis, nunc lappuriformas rachri brevi ramisque elongatis æquilongis pendulis, nunc rachr elongata ramis flabellatim v. pamiculatin dsposihis. Spathæ varie, aunc mumerosæ tubulosæ pedunculum v. pedunculum ef ramos spadicis vaginantes, v. sæpius 2-4 pedunculo inserte, quarum tnferiores incomplete vaginæformes, cortaceæ v. membranacer ; superior sæpe mullo major, cymbiformas, coriacea v. hignosa, spadicem fere maturum includens, demum ventre longitudinaliter rupta, persistens v. caduca, integra v. 2-parhta. Flores cum spadice arhculati v. continui, non raro cavis ramorum v. foveolrs e bracteis connatis formatris immnersi, solitarit v. sœpius tn speciebus monorcis $-nr intermedio 9, v. tnferiores in spadice v. ramo spadicis 3-ni, superiores solitarir v. bini &; bracteæ sub quovis flore v. grege florum sohtarie, cum rhachi continue, interdum spathelliformes coriaceæ membranaceæ v. O; bracteolæ sub quovrs flore 0772770) 2-n&, distincte et squamformes v. tn cupulam connatæ, non raro bracteæ et bracteolæ confus v. omnino de cientes. Fructus varius. (Ex Benth. ef Hook. 72 part. Barb. Rodr. emend.). O8s. — J'aurais voulu présenter ici les caractères de cet ordre; mais ils ont été très bien décrits par Bentham et Hooker dans les Gerera plantarum, vol. III, p. 870. Je me contenterai donc de donner cette description, en y intro- duisant toutefois quelques additions justifiées par mes observations. CLAVIS ANALYTICA TRIBUUM SUBTRIBUU MQUE BRASILIENSIUM TRIBUS TL LEPIDOCARYEZÆ Bth. et Hook. Lepidocaryeæ B/h. et Hook. Gen. Plant. TTL, p. 872 et 880. Folia piinañisecta v. Habellatim plicata, foliolis vernatione reduphicahis. Spadices terminales ?. axillares; spathe numerosæ. Flores polygamo-monoicr. Ovarium tnlegrum, perfecte v. tmperfecte 3-loculare. Fructus Pericar pin squamis nitidis deorsum imbricatis loricatum. Semina umbrlicata, raple dorsal, embryone ventralr. SUBTRIBUS 1. MAURITIINEÆ Caudex procerus, robustus v. gracilis; folia palmato-flabelliformia. Spathæ incompletæ, persistentes. Bacca squamoso-loricata, mezocarpio pulposo-amylaceo, albumine æquabili. 1. Mauritia L. 2. Leprdocaryvum Mart., 5. Orophoma Spruce. SUBTRIBUS II. RAPHIINEÆ Caudex elatus: folia pinnatisecta. Spadix spathellatus. Drupa squamosa, mezocarpio pulposo, albumine ruminato. 4. Raplua Pal. de Beauv. TRIBUS 11. CORYPHEZÆ Bth. et Hook. Corypheæ B/4. 4 Hook. L cit. P. 872 el 870. Lola vernatione fabellatin phcata, orbicutaria semt-orbicularta v. cuneata, fissa, foliohis enduplicatis. Spadices interfoliacer; spathe numerosæ. Flores sæpius hermaphrodit. Ovarium integrum v. 3-lobum, 3-loculare, ovulis erectis. Bacca carpella 1-3, distincta, Pericarpio non Sguamoso. Semina lilo punchforme, raphe ventralr. SUBTRIBUS 1. COPERNICIINEÆ Caudex gracilis, ad basin foliis Vaginarum caducis persistentibus: folia palmato-flabelli- formia. Spadix spathellatus. Bacca Parva, MEZOCArPIO pergamineo-pulposo, albumine ruminato. » P l ta] 1 5. Copernicra Mart. SUBTRIBUS IT. TRITHRIINEÆ Caudex gracilis, elatus, vaginis in Spinas validissimas excurrentibus; folia palmato-flabelli- formia. Spathæ 4-6, tubulosæ, imbricatæ, ad apicem in fibris laceratæ, pedunculum spadicem involventes. Bacca parva, mezoCarpio pulposo, albumine æquabili. 6. Ziithrinax Mart. TRIBUS HI. ARECEZÆ Bth. et Hook. Areceæ Ph. et Hook. L. cit. p. 871 et 875. Polia pinnatisecta, foliohs discrets v. in lammimam apice bifidam integram v. lacimaltam con- fmentibus, vernatione reduplicatis. Flores monoïci v. dioici. Semina umbrhicata, raphe ventral, embryone dorsal. SUBTRIBUS I. IRIARTEINEÆ Caudex elatus v. mediocris, sæpe ventricosus, inermis, radicibus epigeis SpInOsIs susten- tatus; folia interrupte-pinnata, foliolis cuneatis, eroso-dentatis. Spathæ 2-6, crasse membranaceæ, deciduæ. Bacca parva, mezocarpio pulposo-acido, albumine æquabili. 7. Lriartea R. et Pav., 8. /rrartella Wendl., 0. Socratea Wendl., 10. Catoblastus Wendi. SUBTRIBUS 11. GEONOMINEÆ Caudex humilis v. arundinaceus; folia irregulariter pinnatisecta v. integra, foliolis angustis v. latis. Spathæ 2, parvæ, lignosæ; spadices simplici v. ramosi. Bacca parva, atropurpurea, mezocarpio pulposo sicco, albumine solido. 11. Chamaædorea Willd., 12. AMorenia R. et Pav., 13. Geonoma Willd., 14. Calyptronoma Griseb., 15. //vospathe Mart. SUBTRIBUS III. EUTERPEINEÆ Caudex elatus, solitarius v. cæspitosus, robustus v. flexuosus; folia regulariter pinnatisecta, longe vaginantia v. aperta, sæpe longe fibrosa, spinis curtis. Spathæ 2, tenuiter lignosæ, deciduæ. Bacca parva, atropurpurea, mezocarpio pulposo-dulci, albumine æquabili v. ruminato. 16. Euterpe Gaertn., 17. Œnocarpus Mart., 18. Fessema Kast. SUBTRIBUS IV. ELAEISINEÆ Caudex clatus, basi vaginarum persistentibus; folia pinnatisecta. Spathæ 2, fibro-membra- naceæ, marcescentes. Drupa pulposo-oleosa, albumine æquabili, cavo. 19. Æacis Jacq., 20. Barcella Trail. TRIBUS IV. COCOINEZÆ Bth. et Hook. Cocoineæ B/4. et Hook. L. cit. p. 873 et S8r. Polia pinnatisecta, fohiolis vernatione reduplicahs. Spadices interfohiacer. Spathæ 2. Flores sæpissine tn codent spadice monoïci, mferiores 3-nt tnlermedio femineo. Ovartum 1-7-loculare (r-9-loculare, Barb. Rodr.), Fructus 1-7-locularis (1-9-locularis Barb. Rodr.), stigmatibus termr- nalibus, endocarpio lignoso 3-7-poroso [3-Q-poroso, Barb. Rodr.). Semen endocarpio adhærens, hilo hffuso, embryone poro opposrto. SUBTRIBUS I. ATTALEAINEÆ Caudex procerus, robustus v. nullus; folia pinnatisecta, habitus concinnus. Spathæ 2, inte- riore magna, crasse lignosa, profunde sulcata, persistente, longe rostrata. a) Drupa magna v. parva, mezocarpio fibroso-farinaceo v. fibroso-gommoso, endocarpio 1-9-spermo, albumine solido. 21. Scheelea Kawst., 22. Orbignia Mart., 23. Attalea M. B. K. 7 ë) Drupa parva, mezocarpio pulposo-mucilaginoso, endocarpio monospermo rarissime 2- Spermo, albumine cavo. 24. Prndarea Barb. Rodr., 25. Maximiliana Mart. SUBTRIBUS II. EU-COCOINEÆ Caudex elatus v. mediocris v. nullus, inermis: folia regulariter v. irregulariter pinnatisecta. Spathæ 2, interiore lignosa, argute sulcata v. lævi, persistente. Drupa parva raro magna, monosperma, MeZOCarpio pulposo-gommoso v. fbroso-mucilaginoso, albumine cavo. 26. Cocos Linn., 27. Diplotheninm Mart. SUBTRIBUS 111. BARBOSINEÆ Caudex mediocris v. elatus; folia regulariter v. irregulariter pinnatisecta. Spathæ 2, inte- riore lignosa, sulcata. Drupa fibrosa v. fibroso-gommosa, endocarpio intus trivittata, albumine Cavo ruminato. 28. Polyandrococos Barb. Rodr., 20. Arikuryroba Barb. Rodr., 30. Barbosa Bec. SUBTRIBUS IV. BACTRISINEÆ Caudex elatus v. mediocris v. scandens v. nullus, aculeatus v. inermis; folia regulariter v. irregulariter pinnatisecta v. integra, bifurcata, aculeata raro lævia. Spathæ 2, interiore tenui- lignosa, aculeata v. inermi, persistente. Flores feminei læves rarissimi setulosi. Drupa parva, MmOnosperma, epicarpio tenui inermi v. granuloso v. fibroso-setoso v. spinescente, mezocarpio Bbroso v. pulposo v. amylaceo v. oleoso, albumine æquabili cavo. 31. Acanthococos Barb. Rodr., 32. Bactris Jacq., 33. Guilliclma Mart., 34. Martinezia R. et P., 35. Desmoncus Mart., 36. Ænylocarpus Barb. Rodr. SUBTRIBUS V. ASTROCARYINEÆ Caudex elatus, aculeatus, raro nullus; folia æqualiter pinnatisecta v. interrupte pinnata. Spathæ 2, interiore crasse lignosa, tomentosa, aculeata, persistente. Drupa monosperma raro bisperma, epicarpio lævi, fibroso v. setuloso v. fragili cartilagineo, mezocarpio pulposo-mucila- ginoso, albumine cavo. 37. Astrocaryum Meyer, 38. Acrocomia Mart. SUBTRIBUS VI. MANICARINEÆ Caudex elatus, robustus: folia integra. Spathæ 2 fibroso-reticulatæ tectzæ. Drupa uni- tricocca, albumine æquabili cavo. 39. Manicaria Gartn. SUBTRIBUS VII. LEOPOLDIINEÆ Caudex elatus, flexuosus; folia pinnatisecta. Spathæ 2, truncato-laceræ. Bacca lateraliter compressa v. sobrotundata ima basi gibbosa, mezocarpio reticulato-fibroso, albumine æquabili solido. 40. Leopoltinia Mart. OBs. — Tous les Palmiers du Brésil connus jusqu'à ce jour sont compris dans ces quatre tribus, dont les carac- tères sont empruntés à Bentham et Hooker. Bien que le présent ouvrage ne contienne que des espèces brésiliennes et qu'il ne soit pas une monographie complète, je me suis attaché à faire une classification, plus rationnelle, en créant des sous-tribus dans lesquelles ils sont classés plus naturellement, d’après leurs caractères, leur facies et leurs fruits, observés dans la nature vivante. TRIBUS LL LEPIDOCARYEÆ Bth. et Hook. Lepidocaryeæ Beutham et Hooker, Gen. Plant. IT, p. 872 et 880. — Lepidocaryineæ Mart. Hist. nat. Palm. IL p. 106; Drude in Mart. For. Bras. LIT. pars IT, p. 27. SUBTRIBUS 11. MAURITIINEÆ Barb. Rodr. Mauritieæ Plume, Rumphia II, p. 157; Drude in Mart. Por. Bras. III. pars IT, p. 288, et in Pflansenf. IL, p. 27. — Lepidocaryineæ flabellifrondes Mart., Fist. nat. Palm., p. 217. Caudex procerus, robustus v. gracilis; folia palmato-flabelliformia. Spathæ incompletæ, persistentes. Drupa squamoso-loricata, mezOCAT PL0 pulposo-amy laceo, albumine æquabrli. CONSPECTUS GENERUM Caudex columnaris, excelsus, procerus (5"-25" X 0",15-0",60 Ig.), crassus, solitarius, brevis v. elatus, gracilis, aculeatus: folia radiatim flabellata v. semiflabellata, inermia v. aculeata. Spadices robusti, multiramosi. Fructus magnus v. parvus, magnitudine ovi gallinacei v. majores, mezo- CAPI AVOIR M CN CU Cent I. Mauritia Mart. Caudex excelsus (4"-6" X 07,20-07,40 Ig.), erectus, solitarius, inermis; folia palmato-flabelliformia, inermia. Spadices mediocres, pauciramosi. Fructus parvus, magnitudine ovi columbini v. minores, mezocarpio pul- poso, viridi-albo A ET IT. Orophoma Spruce. Caudex mediocris (3"-6" x 0",08 Ig.), gracilis, soboliferus; folia bifla- bellata, inermia. Spadices humiles, graciles, pauciramosi. Fructus oblon- gus, minimus, mezocarpio tenui-pulposo, flavo. . . . . . * : III. ZLepidocaryum Mart. IL MAURITIA Linn. f. Mauritia Linn. f Swppl., p. 70; Mart. hist. nat. Palm. IT (1823), p. 41,1. 538 ad 44, LIL, p. 344; Palm. Orbign., p. 10, 1. 18, f.1, 14, 1, 21: A, B; Endl. Gen. Plant. (1840), #° 1743; Kunth, Zum. Plant. (1841), Z71, p. 217; Nalp. Ann. Bot. Syst. 11 (1853), p. 498; Wallace Palm trees of the Amaz. (1853), p. 46, 1. 2,f.2ett. 17 ad 21; Spruce #7 Fourn. Linn. Soc. XT (1860), 2. 167; Barb. Rodr. Enum. Palm. nov. (1875), p.18; Trail 2e Zrrm. Fourn. of Bot. (1877), p. 129; Drude x Mart. For. Bras. LIL. pars IT (1882), p. 287, t. 67 ad 67; in Pfansenf. 11 (1880), g. 48, f. 32, B. C. D. E.ÿ. 83; Benth. et Hook. Gex. Plant. IT (1883), p. 957, /ndex Kew. LIT (18094), p. 178; Baïllon, #7. des Plant. XITT (1895), p. 356. Flores dioici v. polygamo-monoici, in ramulis brevibus distichis spathellatis amentifor- mibus, spadicis interfoliaceis distiche ramosis, spathis incompletis pedunculum validum et rhachim omnino involventibus. FLORES masc. : Calyx cyathiformis, breviter trilobatus. Coro/la tripetala, basi breviter stipitata, valvata, calycem major. Samina 6, basi monadelpha, ad basin petalorum inserta, #lementis brevibus, petalis oppositis longioribus; antheræ oblongæ v. lineari- oblongæ, ad basin sagittatæ, erectæ, dorsifixæ. rs4llodium parvum v. nullum. FLOR. FEM. et HERMAPHRODITI, masculis majores. Calyx cupularis, ore trilobato. Corolla cyathiformis, e basi ventricosà triloba; petala connata v. 3, unguiculata, lanceolata, acuminata, valvata. Androcœunt abortioum nullum v. tubulosum, corollæ adnatum, sæpe in lacinias 6 triangulares excurrens. Ovarium squamoso-loricatum, triloculare; shigmata sessilia, subulata; ov/e basilaria, oblique- anatropa, erecta. Bacca ellipsoidea v. globosa, compressa, monosperma, epicarpio Squamoso- loricato, wezocarpio pulposo-farinaceo, vitellino; endocarpio membranaceo. Seren subglobosum, testa Levi, raphe umbilicali, laterali; chalaza elongata, mamillari; albumine osseo, æquabili, solido, sæpe intus paulo excavato; embryo ventralis. 9 Palme excelsæe v. clate swpe silvas extensas Jormantes. Caudex excelsus, remote annulatus, erectus, tnermis v. aculers conicis validis armatus. Folia ampla, flabellata, subcircularia, multifida; Joholis lanceolatis, acuminatrs, marçguubus inermibus v. sprulosrs ; rhachi 4reut v. elongata recurva; petiolo robusto v. gracrhi, cylindraceo. Spadices magnt, pedunculo elongato, ramis crassis, distichrs, 2nCur VIS, Spathis #rcompletis vaginalis, ramulis amentiformmbus basé spatha brevi cochleata coriacea shpalñs; bracteæ e/ bracteolæ vaginantes, cortaceæ, obtusæe. F lores parvi, masc. quam fem. w#/0 nunores, densissime conferti. Bacca magna v. medhocris, rubro-castanca, S{UAINOSA. SECTIONUM ET SPECIERUM CLAVIS ANALYTICA SECT. TL. BURITY Barb. Rodr. Caudex procerus, crassus, solitarius, socialis. Folia radiatim flabellata, inermia. Fructus magnus. Bacca magna, ovoidea v. ellipsoidea, brunnea, 0",050 % 0,037 le., Squamis quadrato-rhombeis, leviter canaliculatis, acutis. . . . M. vinifera Mart. Bacca magna, depresso-globosa, rubro-castanea, 0",045 X 0",052 lg., squamis rhombeis, latioribus quam longis, dorsaliter canaliculatis, acutis, vernicosis . MW. flexuosa Mart. SECT. II. CARANÀ Barb. Rodr. Caudex solitarius v. cæspitosus, erectus v. flexuosus, mediocris, aculeis validissimis brevibus patentibus armatus. Folia flabellata, aculeata v. inermia. Fructus parvus raro magnus. Bacca parva, ovoidea, badio-purpurea, vertice rotundato-depresso, 0",037 X 0,026 lg., squamis rhomboideis, latioribus quam longis, subacutis, leviter sulcatis AR M. aculeata H. B. K. Bacca parva, ellipsoidea v. subglobosa, rubro-castanea, 0,034 X 0",025 lg., vertice rotundato v. acuto, squamis oblique rhomboideo- elongatis, leviter sulcatis RE M. Martiana Spruce. Bacca magna, oblonga, badio-purpurea, 0",05 x 0",04 lg., squamis rhomboideis, latioribus quam longis, profunde canaliculatis, ad apicem emarginatis A. linmophila Baxb. Rodr. D M. pumila Wallace. MAURITIA LIMNOPHILA Barb. Rodr. TAB. 2 ET 3. Caudex cæspitosus, flexuosus, Spinosus, aculeis conicis horridus, ad annulos inferiores radiciformis. Folia 5-6 contemporanea, flabellati-partita: petiol O recurvo quadruplo minore, ad basin canaliculato, ad apicem cylindraceo; rhachi brevissima; foliolis oblique erectis, abrupte pendulis. Spadix pendulus, in pedunculo brevi patente, rhachi d uplo longiore; ramis gracilibus, unilateralibus, 5-7 contemporaneis. Fructus magnus, oblong us, vertice depresso-umbonatus. Mauritia limnophila Barb. Rodr. Zn. Palm. nov. D. 18; Les Palmiers, 1882, p. 9. Mauritia Amazonica Barb. Rodr. Exp. Valle do Amasonas, Rio Urubu, 1979 D 7419% Caudex mediocris, cæspitosus, gracilis, 5"-10" x o"o1, horrido-aculeatus, aculeis conicis, 0",02-0",03 le. acutis, ab annulos inferiores elongatissimis. longe annulatus, annulis 0",02 le S") lola 5-6 contemporanea, 1°,2-1°,3 Ig.; pekolus deciduus, recurvus, vanginans (vagina 0,"32 lg.) ad basin supra canaliculatus, ad apicem cylindraceus; 7hachis o%,1 30-34-fida, o/o/is medianis 0",32 *X 0",025 Ig., oblique erectis, abrupte pendulis, linearibus, acuminatis, supra nitentibus, subtus albidis: vereis medio Supra prominentibus. Ssadix patulus v. pendulus, 1-3 contemporaneus, pedunculo 0,24 x acuminatis vestito, rachis 0,35 lg; lamina flabellata, utrinque O",O15 Îg., spafhis vaginantibus imbricatis Ig., bracteis imbricatis acutis tecta: remrs distichis, alternis, 10 recurvis, bracteatis, 0",15-0",18 Ig. Flores non vidi. PBaccæ 1-2-Spermæ, oblongæ, loricatæ, umbonatæ, 0"05 x 0,04, squamarum loricis rhombiformibus, in medio sulcatis, badio-purpurels, 0",004 lat.; #ezocarpio flavo, pulposo; endocarpio membranaceo, ferrugineo, albo-reticulato; semen globosum cum albumine solido, corneo, 0",027 X 0",025 lg. Has. 2x lfractu cataractas flv Urubu pertinente in Prov. Amazonum. 1nde nuncupant Caranä-y. Pructus maturi sunt in Augusto el Septembri. J'ai rencontré cette espèce, en 1873, sur les bords du Caranä-y, petit affluent de la rivière Urubu. Chaque spadice porte une centaine de fruits qui mürissent au mois d'août. Les fruits sont oblongs et plus volumineux que ceux des AZ. vinifera et M. flexuosa Mart., bien que ces derniers présentent des squames deux fois plus grandes. Cette espèce est très sociale. Elle couvre de grands espaces, qu'on nomme caranäysal. Son bois est noir et très dur; cette qualité le fait rechercher pour la confection de girdos. De prime abord j'ai constaté que c'était une espèce nouvelle, ses fruits différant essentiellement de ceux de tous les caranäs connus jusqu'alors. Dans un rapport que j'ai adressé au Ministère des Travaux publics, je l'ai nommée 47. Amazonica . Plus tard il m'a semblé que c'était une variété du 7. aculeata de Humb. ou du 4. gracilis de Wallace; mais en l'étudiant de plus près je me suis convaincu que c'était, en réalité, une espèce nouvelle et bien distincte. Je l'ai nommée M. limnophila. La dénomination A/azonica ne la caractérisait pas bien, parce que le nom caranä-y, qu'elle porte vulgairement dans l’Amazone, est employé pour désigner plusieurs espèces qui croissent dans cette vaste contrée. Si, dans la nature, il faut avoir une grande habitude pour distinguer les diverses espèces d’une famille, il est plus difficile encore de ne pas les confondre dans les herbiers, car souvent on voit des espèces qui se distinguent facilement dans les plantes vivantes et dont l'aspect se confond dans les plantes mortes. L'œil exercé seul peut alors découvrir les caractères distinctifs de ces espèces. Alfred Wallace l'a bien compris quand il a écrit (1): « 7 was often unable to see any difference between trees which the Indians assured me, were quite distinct, and had widely different properties and uses. » C'est-à-dire : J'étais souvent incapable de voir une différence entre les arbres que les Indiens m’assu- raient ètre tout à fait distincts et avoir des propriétés différentes et être employés à des usages tout différents. Bien qu'elle soit portée à la synonymie du 47. aculeata H. B. K., par M. le D° Drude, dans la Fora Brasiliensis, je la conserve néanmoins comme espèce distincte, car elle s'éloigne de celle de Humboldt, trouvée à Atabapo, et de celle de Spruce, trouvée aux sources du Rio-Negro, notamment par ses fruits, qui sont presque deux fois plus volumineux. En comparant le fruit, de grandeur naturelle, indiqué dans la Æra Brasiliensis, avec ceux que je décris, on verra qu'ils sont entièrement différents et qu'ils ne peuvent appartenir à une même espèce. IL LEPIDOCARYUM Mart. Lepidocaryum Mart., Gen. et Sp. Palm. 11, p. 49, t. 47, /.1-3, LIT, p. 344; Endi. Gen. Plant. n° 1744; Kunth, Eur. Plant. IT, p. 220; Walp. Ann. Bot. Syst. LIL, p. 493; Wallace, Palm. of the Amaz., p. 60, À 2; Spruce, MAURITIÆ in subgen. III, in Fourn. Linn. Soc. X1, p.172; Barb. Rodr. ÆEnum. Palm. Nov., p.19; Trail # Trim. Journ. of Bot. p. 129; Drude 77 Mart. Flor. Bras. IT. pars IL, p. 296, 4. 62, 67, 68; 1 Pflansenf. IL, 5. 48. f. 82, À. F.; Benth. et Hook., Gen. Plant. III, p. 938; Index Kew. II, p. 58; Baïllon, /#st. des Plant. XTIT, p. 336. Dioica. Æores in ramulis brevibus multifloris dispositi, bracteati, spadicis interfoliacei secundi v. distichi conferti. FLOR. Masc. : Cadyx cupularis v. cyathiformis, trilobatus, v. triden- tatus. Corolla triphylla, ima basi connata, valvata, calycem excedens. Sfamina 6, basi petalorum inserta, /lamentis subclavatis: autheræ dorsifixæ, lineari-oblongæ, sagittatæ. Zrs#llodium minimum v. nullum. FLOR. FEM. masculis majores. Calyx maris. Corolla usque ad basin trifida, ventricosa, laciniis ovato-lanceolatis, acuminatis, valvatis. Androcœum abortioum annulatum, in faucis corollæ insertum, dein in antheras O v. cassas. Ovarium ellipsoïdeum v. globosum, trilo- culare, loricatum; s#gmata 5, linearia: ovula basilaria, erecta. Bacca obovoidea v. oblonga, rostrata, ad basin acuta, monosperma; epicarpio squamis retrorsum imbricatim loricato; #e30- carpio tenui, pulposo, flavo. Sewer erectum, oblongum, rapheos loco profunde exsculptum, chalaza apicali, albumine æquabili, solido; embryo ad medium loco sulcato opposito fovente. (1) Palm trees of the Amazon, p. IV. 11 Palmæ wediocres, inermes, graciles. Caudex erectus v. flexuosus, cicatricosus. Folia fabelli- Jormia, bipartita, lacinirs linearibus acununals fissis ad margines aculeahis, rhachi brevr, petiolo gracih, Vagina elongata convoluta. Spadix gracilis, patens_ pamculato-ramosus, pedunculo ramisque Spathus tubulosis involutis, ramulis floriferis brevibus, basi spathellatis. Flores roser. Bacca parva, SQUAMOSA, Squamis mintnis, castaners, nitentibus. 1. LEPIDOCARYUM ENNEAPHYLLUM Barb. Rodr. TaB. 4, FIG. A. Caudex cæspitosus, erectus, 3-4" Ig.; foliis flabelliformi-pinnatifidis; foliolis constanter 9 ab altero latere et 8-10 ab altero quorum bina extrema connexa et nervuris ciliatis et margi- nibus. Lepidocaryum enneaphyllum Barb. Rodr. Æwwm. Palm. Nov. 1875, D. 19; Pror. App. p. 34; Les Palm., p. 10. Candex erectus, 3",5 x 0",02 lg., cinereus. /o/a 10-15 contemporanea, laxa, flabelliformi- pinnatifida; pe/olns o",08 lg., tomentosus, ad basim dorso carinatus, ad apicem lateraliter subro- tundo-compressus, supra canaliculatus, nitidus; lamina constanter 9 ab altero latere et 8-10 ab altero, /oholis linearibus, acuminatis, uninerviis, ad basim connatis (0",02-0",03), primis et exti- mis 3-4-nervatis zervis supra prominentibus, minutissime aculeatis, 0",55 lg. inferioribus 0,016 lat., medio o",o11 lat, superioribus 0,03 lat. nitentibus. Shadix ramosus, 0,5 lg.: pedunculo compresso, ancipito, erecto v. recurvo: 74achrs dorso carinata, tomentosa, 0,25 le. ; ras 4-5 contemporaneis 0",04-0",10 lg. /Æores non vidi. Baccæ oblongæ, loricatæ, ad apicem umbonato-apiculatæ, 0",02 * "o14 Île. Syramis latis, o",002 x 0",003 lg., subcorneis, con- vexis, dorso ad basin extus canaliculatis, lucidis, rubescentibus; #ez0carpio pulposo, flavo; exdo- carpio oblongo, compresso, dorso sulcato. HAB. #1 regione ad cataractas fluviorum Trombetas e/ Vamundä e/ fructus gionit m. Marti. {ncole can Caranä-y do matto appellent. Cette espèce est très voisine du Z. gracile Mart. et, cependant, c'est à tort qu'elle a été d nyme du Z. fenne par les professeurs Trail et Drude. 11 faut voir sur le vif l'habit qu'elles ne font pas une seule et même espèce. L'espèce du savant D' onnée comme syno- at des deux pour être convaincu Martius présente souvent les feuilles plus ou moins grandes, plus ou moins divisées, mais elle conserve toujours un caractère fixe dans la forme des écailles, qui sont tout à fait différentes dans mon espèce nouvelle. J'ai vu des centaines d'individus de celle-ci, dont les fruits différent beaucoup d e ceux de l'espèce du D Martius. En outre, dans ces centaines d'individus, j'ai constaté q que les feuilles présentaient cette particularité que les folioles étaient généralement au nombre de neuf à chaque feuille. J'ai eu l'occasion de confirmer cette remarque dans l’herbier de Kew. Par lés feuilles et par les fleurs, il s'éloigne du Z. tenue Mart. où Z. #ristichum Spruce. 2. LEPIDOCARYUM SEXPARTITUM Barb. Rodr. TAB. 4, FIG. 2. Candex 1-2" ]g., gracilis, arundinaceus; o/is quindecim contemporaneis, fere 1" lg., flabel- lformibus, 6-partitis (juvenium plantarum 4-partitis); /o/o/s lanceolatis, ad venas et margine extimis setoso-ciliatis. Baccis 0",02 x 0”,012, oblongis v. obovatis, abrupte cuspidatis, squamulis fere rhombeis rufis, apice nigro-ciliatis. Lepidocaryum sexpartitum Barb. Rodr. Ænuwm. Palm. Nov. p. 19; Drude #1 Mart. Flor. Bras. III. pars IT, p. 298, tab. 62, f. VIII. 8 microcarpum Drude #7 Mart. Flor. Bras. III. pars II, 5. 209. © Caudex 1-2" alt. et o",o1 in diam. Æo4e vix 1” Ig.; nervi I in tota lamina 24, segmentis anticis et posticis plrq. 4-6-nervibus. Spadix masc. o",8 lg, pedunculo 0”,4-0",5 lg. ancipite spathas incompletas cc. 7 evolvente; rami 6-8 spathelis totidem involuti, 0",08-0",12 Îg.; ramuli floriferi 8-12 in quovis ramo floribus 5-8 onusti brevissimi. //ores ignoti. Æ7ucAus cylin- drici utrinque rotundati, orthostichis 18-20 et parastichis cc. 24. Semen sulco profundo dorsali longitudinaliter excavatum ad basin obliquum. » Ex Drude. Has. ad cataractas fluvii Tapajos, ubr can invenrt sine fruchibus mense jumo 1872. Postea amicus D' Fames Trail, 1874, exemplar apud Aveiros repertum miln ostendit. Fruct. Mart. ad Fun. En remontant la rivière Tapajos en août 1872, j'ai rencontré, dans les forêts humides des environs de la chute d’eau nommée Apuhy, l'espèce en question, sans fleurs et sans fruits, ne présentant que des spadices déjà desséchés. Quoique très semblable au Z. fenue Mart., elle s’en distingue, au premier coup d'œil, par son facies et par la disposition de ses feuilles. Plus tard, en 1874, j'ai reçu du professeur D' James Trail, qui venait d’explorer le bassin de cette rivière, un exemplaire qu’il avait trouvé à Aveiros, portant des fruits, mais dépourvu de fleurs. Les fruits m'ont confirmé la diffé- rence des espèces. En 1875, au retour de mon voyage, lorsque je débarquai dans la rade de Rio-de-Janeiro, il me manquait un paquet de mon herbier qui contenait, parmi d’autres espèces, celle dont nous nous occupons, ainsi que toutes les notes descrip- tives qui s’y rattachaient. En conséquence, j'ai été obligé de présenter ici la description faite par M. le professeur Oscar Drude, dans la /ora Brasiliensis, sur des matériaux du professeur Trail, déposés au Jardin botanique de Kew. TRIBUS IL. CORYPHEZÆ Bth. et Hook. Corypheæ Bentham et Hooker. loc. cit, p. 872 et 879. — Coryphinæ Mart. #54. nat. Palm. IT, 5. 231; Drude #7 Bot. Zoitg. XXXV (1877), p. 688 ; in Mart. or. Bras. 111. pars II, D. 546. SUBTRIBUS I. COPERNICIINEZÆ Barb. Rodr. Sabaleæ Drude #7 Mart. #or. Bras. III. pars IL, 5. 5/6. — Corypheæ Benth. et Hook. Gen. Plant. III, 5. 879. — Sabalinæ Mart. Æ/sf. nat. Palm. III, p. 231. — Coryphinæ Blume frec Mart.) Lumphia. II, p. 52. Caudex elatus, gracilis, (10"-15" x 0",3 1g.), ad basin foliis vaginarum caducis persisten- tibus; /o/a palmato-flabelliformia. Sgadix spathellatus. Drupa parva, mezocarpio pergamenco-pulposo, albumine ruminato. IT. COPERNICIA Mart. Copernicia Mart. //ist. nat. Palm. IT], p. 242; Palm. Orbion. 41; Griseb. (et Wendl.) Por. Brit. West. Ind., p. 514; Endl. Gen. Plant. p. 258; Kunth, Ænum. Plant. LIL À. 242; Walp. Ann. Bot. Syst. II, 5. 817; Drude ën Mart. #or. Bras. LIL pars IL p.545; in Pflansenf. LL, p. 37; Benth. et Hook. Ge. Plant. III, p. 927; Baïllon, #hisf. des Plant. XITTZ, p. 816. Coryphæ species H. B. Kunth, Mov. Gen. ef Spec. 1, p. 239; Mart. Palm. Bras., p. 56. Spadix interfoliaceus paniculatus, ramosus, pedunculo quam rhachis breviore, spathis ochreatis, tubuloso-vaginatis, æque atque illa tecto; ramis pluries laxe articulatis, in ramulis 13 gami, bracteolatis velutinis divisis. Æores subsolitarii v. conferti, hermaphroditi v. sterili polyg 1-2-bracteolati. Calyx cupularis, truncatus, trilobus v. tridentatus. Corolla campanulata, lobu- lata, lobis deltoideis acutis, tubo calycem æquantibus v. paulo excedentibus. Sfewina 6, fauci corollæ inserta, filamentis subulatis erectis basi connatis: an/heræ ovoideæ v. ovato-cordatæ v. sagittatæ, inclusæ, dorsifixæ. Ovarium obovoideum, trigonum in stylum brevium, stigma- tibus 3, coronatum excurrentibus; ovwla basilaria, erecta. Pacce globosæ v. ellipsoideæ, mono- spermæ, styli cicatrice apiculatæ; epicarpro coriaceo, olivaceo; mezocarpro pulposo, sicco. Semen globosum v. ellipsoideum, hilo subbasilari, rhaphe elongata ramis 6-10 descendentibus, ad papillam embryonalem in lineis reticulatis convergentibus; albumine corneo, laxe ruminato: embryone subbasilari, minimo. Palmæ #nermes, sohtarie, socrales et silvas vastissimas formantes à regronibus tropicis Bra- siliensibus usque Chaco Paraguay et Matto Grosso. Caudex erectus, elatus, gracihs, inferne petio- lorum basibus marcescentibus armatus, superne denudatus, cicatricosus. Folia palmato-flabelhiformia, phcata, orbicularia, in lacimas acutas apice usque versus dinridinnt Jissa, thachi érezr, ligula brevr, petiolo va/ido secus marginem sæpe aculeis armato, vagina reticulatim Jfibrosa, utringue patentim bianriculata. Spadices zer/olirs erupentes et paulo longiores, pamculatr, decurvt, lomentosr, ramis ramulisque dvaricalis, spathellatis. Flores parvi, tomentosr. Baccæ parve, olivaceæ, oblongo- clhpsoideæ, apiculate. COPERNICIA CERIFERA Mart. Caudex ad basin petiolorum vaginarum persistentibus vestitus, ad apicem denudatus cine- reus; folis longe petiolatis, palmato-multifidis, lacinias usque ad medium incisis, viridi-albidis. Spadix longe pedunculatus, ramis ramulisque pubescentibus. Baccis ellipsoideis v. globosis v. ovatis, ad apicem acutis v. obtusis, atroviolaceis, mezocarpio viridi dulce-adstringente. Copernicia cerifera Mart. Palm. Orbien. p. 41, tab. L F3 et XXIV, et Fist. Nat. Palm. LIL, p. 242; Kunth Zum. Plant. III p.243; Walp. Ann. Bot. Syst. V7 9. 817; Griseb. Symb. ad For. Argent, p.283; Wendl. z7 Kerch. Zes Palm. p. 241; Drude 77 Mart, For. Bras. TT. pars IL p. 547, tab. CXXVI7/; Barb. Rodr. 2eln. Mattogr. Nov., p. 2 et in Palm. Paraguay. Nov, p. 2. Corypha cerifera Mart. Palm. Bras. p. 56, #. 49 et So ct Suppl. 4 So À. 57, f. 5. M. A. Macedo, Nof. sur le Palm. Carnanba, 1867. Copernicia alba Mornog Ann. of the N. York Acad. Sc. VII, p. 245. Copernicia rubra Morong. oc. cit. J'ai rencontré ce beau palmier, formant toujours des forêts épaisses, depuis l'État du Maranhäo jusqu'à Matto-Grosso et au Paraguay, traversant les centres de Piauhy, de Pernambuco et de Bahia, avec le nom de Carnaüba, qui se change en Carandä à Matto-Grosso et au Paraguay. On peut dire que presque toute la région du Chaco en est couverte, On en coupe des millions d'individus pour l'industrie ; d’autres sont brûlés par les incendies que l'on allume dans les champs et sont détruits en grande quantité ; mais, malgré tout, les forêts sont toujours compactes. Les naturels les distinguent d'après l'âge par les noms de Carandä-lu où Palma negra, Carandä-pirang où Palma colorada et Carandä-moroty où Palna-blanca, désignant respectivement les vieux, les adultes et les jeunes, dont le bois est noir, rougeûtre ou blanchätre. Ces différences ont porté M. Morong à déterminer trois espèces avec les noms de Copernicia cerifera, le noir, Copernicia rubra, le rougeâtre, et Copernicia alba, le blanc. Au Paraguay on n'emploie que le bois, tandis qu'au Cearä on utilise la cire des bourgeons (Mangarä) pour faire des chandelles. Partout on emploie les feuilles dans la fabrication des chapeaux, des éventails, des paniers et d’autres objets. Le nom Karany Caranda à été changé dans l'Amazone en Carané, appliqué à d’autres palmiers (Mauritia), tandis qu'au Cearà il s'est transformé en Carnañba. Ce nom signifie l'arbre du Carandä; c’est une corruption de Caranda et J'ba où ba, arbre. Carandävba où Carandäiuba, par la prononciation portugaise, est devenu Caranduba et aujourd’hui Carnauba. Le nom Carandä, appliqué aujourd’hui aux individus, servait jadis pour désigner la réunion des palmiers : le Coqueiral. Les Indiens nomment ÆAwd4 les fruits des palmiers en général et, pour désigner une forêt de palmiers, ils disent Carandä, de Caa-r-andü, le 7 étant tout simplement cuphonique. Les Indiens Tobas, du Chaco, le nomment Gueic et les Chamacocos, Alolä. _ A ce sujet, on lira avec fruit le mémoire de M. A. de Macedo, page 281 du 4° volume (nouvelle série) du Auxtiliador da Industria Nacional, publié en 1856 et traduit plus tard en français. Ce palmier se ramifie souvent et l'on trouve dans les plaines de Cauhype, au Cearä, des individus présentant de deux à neuf branches. Le nom Carandä est appliqué aussi dans le Rio-Grande du Sud, dans le Paranä, dans l’Uruguay et dans la République Argentine pour désigner les Trithrinax. SUBTRIBUS II. TRITHRIINEZÆ Barb. Rodr. Sabaleæ Drude z# Mart. or. Bras. IIT. pars I, 5. 546. — Corypheæ Benth. et Hook. Gen. Plant. IT, ÿ. 879. — Sabalineæ Mart. Æist. nat. Palm. III, p. 281. — Coryphinæ Blume (vec Mart.) Rumplua IL p. 52. Caudex gracilis, foliatus, elatus (3"-8" x o",1-0",13 Ig.), vaginis in spinas validissimas excurrentibus; folia palmato-flabelliformia, fissa. Spathæ 4-6, tubulosæ, imbricatæ, ad apicem im fibris laceratæ, pedunculum spadicem involventes. Bacca parva, mezocarpio pulposo, albumine æquabili. IV. TRITHRINAX Mart. Trithrinax Mart. Æist. nat. Palin. 11 5. 140, LIL p. 247; Palmet. Orbign., p. 43, tab. 10; Kunth, Zum. Plant. III, p. 247; Benth. et Hook., Gen. Plant. LIL p. 925; Drude #7 Mart. For. Bras. LIT. pars IL, p. 549, tab. CXXIX et CXXX, et in Pflanzenf. IL, p.37, f. 24 C; Barb. Rodr. Palm. Nov. Paraguay. p. 2, tab. J. Hermaphrodita v. sexu altero in his illisve floribus minus evoluto fertilem simulante poly- gamo-monoica. Ssadix interfoliaceus 4-5-plicato-ramosus, remis sæpe divaricatis, gracilibus, ad basin spathis late cymbiformibus decurrentibus protectis. Æ7ores solitarii, sessiles, ebracteati v. obscure bracteati. Calyx tubulosus v. cupularis, basi carnosulus, tridentatus. Coro/la triphylla, petalis ovatis v. fere orbicularibus, late convolutivo-imbricatis calycem duplo excedentibus. Stamina 6, hypogyna, filamentis planis, latis in apice subulatis, exsertis; antheræ lineari- oblongæ, dorsifixæ, sagittatæ, ad apicem emarginatæ; ovarë 3-carpellati; 544% elongati, erecti v. recurvi, stigmatibus capitatis; ovwla basilaria. Bacca globosa, monosperma, stylo terminali; epicarpio tenu; mezocarprio Carnoso; albumne ruminato (1). Palmæ inermes. Caudex erectus v. flexuosus, elatus v. mediocris, cicatricosus, superne vaginis foliorum marcescentibus spinoso-horridis involutus. Folia palmato-flabelliformia, orbicularta, amulhfida, lacinüs Aneari-lanceolatis acuminatis v. mucronato-pungentibus, induplicatis ad apicem plus minusve profunde bifidis; vaginæ ad oram grosse reticulato-fibrosæ et in spinis lignosis erectis validissimis petiolo opposihis horridæ. Spadices patentes v. recurvi, pedunculo crasso 1 spathrs 4-6 oblongis tubulosis ad apicem in fibris lacerahis (inferiore compressa, acuta, lateraliter fissa), énvoluto; rhachis ramos 4-7 exserente spatlns ocreiformibus acutis instructä. Flores parvr. (1) La page 5 était déjà imprimée quand j'ai remarqué une erreur à la ligne 30, où l’albumen de ce genre est mentionné comme égal, quand il est ruminé, comme on peut le voir dans les figures F 1-5 de la planche 5, qui représentent les coupes transversales du Æ, Brasiliensis Mart. I. TRITHRINAX BIFLABELLATA Barb. Rodr. ITABSC5: Caudex erectus, gracilis, vaginis in spinas validissimas excurrentibus horridus: foliis rigidis, biflabellatis, longe petiolatis, cristà anticé acutà posticé emarginatà, laminà usque prope basin profundius incisà, laciniis linearibus in acumina duo pungentia profonde fissis. Spadix gra- cilis, amplus, divaricato-ramosus, spathis pluribus pedun- culum involventibus longe reticulato-fimbriato dissolutis et ramos Î. suffulcientibus integris cymbiformi-dilatatam acutam, ramis floriferis rigidis arcuato-patentibus. Trithrinax biflabellata Barb. Rodr. 27 Palm. Nov. Paraguay, p. 2, fab. r. Caudex 2"-5" x 0",05-0",07 Ig., adolescens usque ad imam basin vaginis involutus. /o/a 10-12 contemporanea, rigida, vix 1,20 Îg., vaginis 0",20-0",25 le., exclusis spi- nis (8) crassis pungentibus oram armantibus 0",05-0",1 5 1g.: petiolus 0%,6-0",8 Ig., laminam plrq. æquans, compressus et anceps; lamina rotunda, + - cc 220°, foholis cc 25, extimis 0",20-0",24 x 0",005 Ig. mediis 0",45-47 x 0",2 Ig., intimis 0",40-0”,42 x 0",004 lg., omnibus usque fere ad basin in acumina duo pungentia fissis. Spadices 0",50-60 le, erecto- patentes; fedunculus 0",25-0",30 lg., compressus, inter Spatharum interiorum tubum occultus, spathis 6, fere æquilongis tubulosis dense imbricatis involutos, 1 exteriore lanceolato ad apicem bipartito utrinque acuto, 5 interio- ribus ad apicem fibroso, dissolutis, extimis ochreatis 6 decrescentibus cymbiformibus, acutis, integris; rhachrs Trithrinax biflabellata. valida, undulata, 0",25 1g.; ramos 6-7 excerentes, ad basin spathis ochreatis protectos, inferiores 0",20-0",28 le. supremus 0",15 Îg., recurvos, rigidos. #ores fem. calyx 0",002 alt., trifidus, acuminatus: petala laté obovata, 0",004 alt., staminibus exsertis, conic ù , » » s; filamenta 6,005 alt., lata, plana; anfheris emarginatis ad basin sagittatis; ovar1o oblongo, 0°,002 lg, styli triplo majore. — Baccw ignotæ. Has. #7 Paraguay Departamento S. Salvador, 44 Arroyo Porongo prope Tagativä e/ #7 Chaco inter Frmina Pilcomayo ef Negro. — Aor. Fèbr. CARANDA-Y zncolorrmm. Le genre 7>ifhrinax a été créé par le D'von Martius. Il a pour type l'espèce trouvée par Sellow au Rio-Grande du Sud et nommée 7°. Brasiliensis. Pendant très longtemps, cette seule espèce à représenté le genre; mais, en 1878, le professeur Drude en a décrit une autre, le 7. Acanthocoma, trouvée également dans la province du Rio-Grande du Sud. Elle a été suivie d’une troisième espèce découverte dans la République Argentine, et décrite aussi par Drude et Grisebach, en 1879 : le 7°. campestris. Dernièrement le même professeur Drude, dans la Zora Brasiliensis, a considéré que le 7} Brasiliensis, trouvé aussi dans la Bolivie, et dont Martius donne la description dans son Pal/metunr Orbigniantmn, était une espèce distincte, et il lui a donné le nom de 7. schizophylla. Telles étaient les seules espèces connues jusqu’à ce jour. J'y ajoute la nouvelle espèce dont nous venons de nous occuper. 16 Elle a été trouvée sous le nom de Carandä-y, au mois de février, par M. le professeur Anisits, dans le département de S. Salvador. Elle croit dans les marécages sablonneux de l’Arroyo Porongo, près de la Estancia Tagatiyd, ainsi qu'au Chaco et sur les bords des rivières Pilcomayo et Negro. DE Comparée aux espèces connues, celle-ci se rapproche le plus du 7°. schizophylla ; elle a aussi quelque affinité avec le 7. Brasiliensis, mais je crois ne pas m'être trompé en la considérant comme une espèce distincte. M. le professeur Drude établit la diagnose des espèces connues en se basant sur les caractères les plus saillants et les plus importants des feuilles et du calice et, de ces caractères, il a fait sa clef analytique que je présente ici, en y ajoutant les caractères de mon espèce. a. Folia adolescentia in facie superiore tomentoso denso appresso sericea, subtus glabrescentia, rigidissima, acute mucronata 1. 7. campestris Griseb. &. Folia glabra, rigida vel chartacea. x Lamina rigida, laciniis in acmina 2 pungentia fissis. Spadicis rami crassi, arcuato-patentes. Calyx trifidus . . 2. T. Brasiliensis Mart. xx Lamina rigida, laciniis usque versus dimidinm bifais. Spadicis rami graciles, patentes. Calyx trilobus . . . . 3. T. schizophylla Drude. xxx Lamina ternuiter chartacea laciniis #revissime fissis. Spadicis rami gracillimi, erecto-patentes. Calyx trifidus 4. T. acanthocoma Drude. xxxx Lamina biflabellata, laciniis longissime fissis. Spadicis rami crassi, arcuato-patentes. Calyx trifidus . . 5. T. biflabellata Barb. Rodr. Je donne ici tous les caractères que je rencontre. Les gaines sont d’un tissu fibreux, finement réticulé et finissant au sommet, en face du pétiole, en huit longues épines dont la base est divisée en se liant les unes aux autres. Dans le 7°. schizophylla, ces épines sont plus petites, avec une forme différente. La base diffère également, comme on le voit dans la planche CXXX de la Æ/ora Brasiliensis. La feuille est biflabellata, comme celle des Acanfhorhiza, où comme celle du 7. Brasiliensis représenté par Martius, dans le Palmetum Orbignianum, et considéré comme espèce distincte par le professeur Drude. Cependant, cet auteur ne nous parle pas de ce caractère bien saillant. Si l'espèce bolivienne de Martius avait les folioles fendues longue- ment, j'aurais considéré la mienne comme identique à celle-là En outre, les folioles sont presque libres : elles ne sont liées que de 4 centimètres à la base. Les mêmes folioles sont fendues très profondément sur un espace de plus des deux tiers de leur longueur. Elles sont aussi linéaires, très acuminées et se terminent par une pointe dure et très piquante. Les arêtes de la feuille sont tran- chantes dans la partie supérieure et émarginées vers sa base. Dans le 7. schizophylla, les spathes sont au nombre de cinq, dont trois extérieures, comme Drude nous le dit; tandis que l'espèce que nous examinons ne présente qu'une spathe extérieure, très distincte, et cinq spathes intérieures qui, en s’imbriquant, enveloppent le pédoncule. Il y a en plus six spathes qui dégénèrent en ochréas, c'est-à-dire qui n’embrassent pas le pédoncule, et qui protègent les rameaux quand ils sont jeunes et les accompagnent quand ils sont plus âgés. Dans l'espèce de Drude, la feuille présente un angle de 200 degrés, tandis que, dans la mienne, cet angle est de 220 degrés. Outre ces différences, il est à remarquer que toutes les espèces connues croissent dans des sites secs et des endroits élevés, tandis que la mienne pousse dans les marécages et les endroits où croissent les Bactris. Si nous comparons les fleurs, nous verrons que le calice a la moitié de la longueur de la corolle et qu’il est trifide et acuminé, tandis que, dans l’autre espèce, il a le tiers de la longueur de la corolle et il est trilobé. Les naturels du pays tirent grand profit de cette espèce. Les fruits, d'une saveur douce, servent de nourriture au bétail. Lorsqu'ils sont fermentés, on en extrait par distillation une eau-de-vie de goût très agréable. Des graines triturées, on extrait de l’huile. La gaine des feuilles sert à construire des filtres ; les feuilles elles-mêmes servent à faire des éventails et des balais. Les tiges sont utilisées dans la construction des maisons et des clôtures. TRIBUS II. ARECEZÆ Bth. et Hook. Areceæ Benth. et Hook. Gen. Plant. TIT, p.871 et 873. — Ceroxylineæ Drude ## Mart. Por. Bras. III. pars TL, p. 277. SUBTRIBUS I. IRIARTEINEZÆ Barb. Rodr. Iriarteeæ Benth. et Hook. Gen. Plant. I1L p. 875. — Xriarteeæ Drude #7 Mart. or. Bras. IT. pars II, p. 278. — Haplophyllum + Schyzophyllum Drude 27 Mart. or. Bras. III. pars II, p. 536 et 537. Caudex elatus v. mediocris, sæpe ventricosus, inermis, radicibus epigeis sustentatus: folia interrupte pinnata, foliolis cuneatis, eroso-dentatis. Spathæ 2-6, crasse membranaceæ, deciduæ. Drupa parva, mezocarpio pulposo-acido, albu- mine æquabilr. CONSPECTUS GENERUM Em Caudex procerus (5"-12" X 0",05-0",07 le.), solitarius, raro ventricosus, radi- cibus spinosis epigeis sustentatus. Folia interrupte pinnata, foliolis subtrapezoï- deis, oblique adnatis, eroso-dentatis. Bacca parva, olivacea, mezocarpio albescente, acido. Albumine æquabili, solido . . . . . , . . . . Jriartea KR. ct P. Caudex mediocris (2"-4" X 0",15-0",20 lg.), gracilis, setosus, solitarius, sæpe radicibus brevibus epigeis sustentatus. Folia interrupte pinnata, foliolis solita- ris, subtrapezoïdeis, velutinis, eroso-dentatis. Bacca minima, miniata, mezo- carpio tenui flavescente, albumine æquabili solido . . . , . Îriartella Wendi. Caudex elatus (3"-5" X o",15-0",20 lg.), inermis, solitarius, radicibus spinosis cpigeis sustentatus; folia interrupte pinnata, foliolis profunde fissis quaqua- versis eroso-dentatis. Bacca parva, oblonga, sordide viridia, mezocarpio viridi- albo acido, albumine æquabili solido 2. 4 Socralea Karst. Caudex gracilis (8”-15" X o",1-0",15 Ig.), radicibus epigeis sustentatus; folia inæqualiter pinnata, foliolis cuneatis, plicato-nervosis, oblique præmorsis. Bacca subolivacea, mezocarpio tenui, albumine (ex Drude) ruminato . . . Catoblastus Wendi. V. IRIARTELLA Wendl. Iriartella I. Wendland #7 Bonplandia VIII (1860), p. 103; Benth. et Hook. Gen. Plant. 111, p.001; Zndex Kew. 11, p. 1220. — Yriartea (sect. Trachyphyllum) Drude #7 Mart. /Vor. Bras. III. pars IT, ÿ. 540. Monoica in eodem spadice infrafoliaceo. Æores spiraliter dispositi, inferiores terni, inter- medio fem., superiores solitarii v. bini masc. FLOR. Masc. irregulares. Calyx monosepalus, parvus, sinuatus, ad basin subtrigibbosus v. trisepalus (Martius). Pefala libera, oblonga, acuta, concava, ad apicem incurva. Sfamina 6 (15 Mart.), imæ corollæ inserta tribus petalis opposita, filamentis brevibus, subglobosis; axthere basifixæ, tetragonæ, ad basin subsagittatæ, ad apicem acutæ, erectæ. /rs#llolum nullum. FLOR. FEM. masculis minores. Calyx monosepalus, late trisi- nuatus, parvus, corollam multo minor. Pefa/a libera, orbicularia, convollutivo-imbricata, argute fimbriata. Androcæum abortioum nullum. Ovarium subglobosum, lateraliter gibbosum, 3-loculare, loculis 2 effoctis; sAgmata minuta, sessilia: ovvla in loculis solitaria. Pacca parva, obovato- cylindrica, ad apicem subgibbosa, stigmatum cicatrice Conspicuum; eprcarpro tenui, miniato: mezocarpio albo, acido; exdocarpio membranaceo. Semen irregulariter obovoideum, erectum, hilo basilari; rapheos ramis à basi ad verticem ascendentibus parce reticulatis, a/buminre æquabili; embryo apicalis. Palmæ #zmiles, graciles, selosæ, setis Prurienhibus, caudice arundiraceo, £TiSeo-lomentoso, basi sæpe sobolifero, remote annulato, radicibus sæpe hypoguis. Folia #rminalia, pauca, æqualiter Piinatisecta; foholis marginibns à bast recurvis, cuncalis, trregulartler sinuato-dentatis v. præ- ImOrSIS, utrinque velutints, discoloribus; petiolo setoso; vagina elongata, cylindracea, setosa. Spa- dices pedunculo compresso-velutino; ramis recurvrs, scrobieulatis; spathæ 7-5, decidueæ, plano- convexe, acute, timbricatæ, lomentose, pedunculum arcte vestientes. Flores minutr. Baccæ parve. IRIARTELLA SETIGERA var. PRURIENS Barb. Rodr. Tag. 6, FIG. B. 7. Caudex mediocris, inermis, ad apicem tomento setoso instructus. Folia subpatentia, recurva; petiolum vaginans, vagina tomento-setosa, decidua; foliola cuneiformia, rhomboidea, velutina; spadix ramosus; spathæ quatuor. Bacca obovata, cylindracea, incurva et ad basin globosa, sordide rubescens v. miniata. Iriartella setigera ver. pruriens (Spruce) Barb. Rodr. sxd pres. tab. — Yriartea pruriens Spruce #7 Jouru. Soc. Linn. XT, p. r86. — Iriartea setigera (Mart) Spruce Loc. cit, p. 135. — Iriartea Spruceana Barb. Rodr., Zum. Palm. Nov. p. 13; Protest.-Append., Ds Caudex solitarius v. cæspitosus, mediocris, erectus, radicibus parvis vix ex solo excertis suffultus, 4"-6" x 0",04-0",07 le., annulatus, annulis o0",09 inter se distantibus, cinereus, ad apicem tomentosus, inter tomentum atropurpureum setosus, setis prurientibus deciduis. Polia 4-5 contemporanea, subrecurva, 1" Ig.; pe/rolus brevis, o",5lg., vagrms 0°",30-0",38 Ig., viridi-olivaceis, tomento hispido caduo tectis, cylindraceus, brunneo-purpureo tomentosus; rhachis compressa, dorso convexa, antice bifacialis, tomentosa; /0/oh4s 7 utrinque, integris, 6-8-nerviis, alternis, primis et extimis minoribus, oblique insertis (& 30°), cuneiformi-rhomboideis, dentato-sinuatis v.præmorsis, utrinque velutinis; nervis flabelliformi-radiantibus supra ferrugineo- tomentosis, subtus prominentibus nitidis, medio 0*,080-0",045 x o",12 lg. Ssadices 1-2 contem- poranei, ramosi, erecti; fedunculus 0",40 Ig., compressus, viridi-olivaceus, velutinus, subcurvus; rhachis o",1 1g., compressa, undulata, 10-11-ramosa, remus 0",16 1g., recurvis, scrobiculatis. Spathæ 4 contemporaneæ, compressæ, imbricatæ, convexæ, acutæ, tomentosæ. FLOR. Masc. Calyx monosepalus, ad apicem trisinuatus, ad basin gibbosus; corolla tripetala; pe/ala oblonga, acuta, concava; s#mina 6, imo corollæ inserta, tribus petalis oppositis, #lzmentrs brevibus, globu- losis; antheræ basifixæ, tetragonæ, subsagittatæ, acutæ. FLOR. FEM. Calyx monosepalus, trisi- nuatus, brevis; corolla tripetala,. triplo calycem major; fe/ala orbicularia v. subreniformia, imbricata, acuta, concava, ad marginam argute ciliata; ovarium gibboso-globulosum. Baccæ obovato-cylindraceæ, o",o17xo",o12 lg, ad apicem subgibbosæ, miniatæ; #esocarpio albo, 0,003 lat.: a/bumine corneo; embryone sublateraliter apicilari. Haë. ad rivum (igarapè) prope cataractum Manäos, ad fluvios Tarumä ef Jatapu, 27 Prov. Amazonica et ad fluvium Jamundä #7 Prov. Parænst vulgo appellatur Jupaty v. Paxiuba-y. Pruct. Aug. Quoique cette espèce ait été mise, par M. Drude, à la synonymie de l’/riartea setigera Mart., je la conserve néan- moins comme espèce distincte, parce qu’elle n’est pas la mème, comme le prévoit bien le D' Spruce, quand il nous dit : € When I first found it and compared it with Martius's account of 7. sefigera, it seemed to me certainly distinct, and I called it in my mss. /rarlea pruriens. » Si cet individu ne constitue pas une vraie espèce, il est tout au moins une variété très distincte. Je connais l’espèce de Martius. Elle est utilisée, par les Indiens du Rio-Negro et du Rio Uaupés, pour faire des sarbacanes. Elle à la tige plus longue et plus mince. Celle dont je m'occupe est employée par les Indiens de la rivière Vatapu, les Pariquys, pour faire leurs cHicutäs, espèces de trompes, et par les Uaupés pour la fabrication des instruments de la fête de Izy ou du Vurupary. VI. SOCRATEA Karst. Socratea Karsten #7 Zinnæa, XX VIIT (1856), p. 263; Benth. et Hook. Ge”. Plant. LIT, ?. 900. — Iriartea /Sect. Schizophyllum) Drude #7 Mart. Æor. Bras. IT. pars IT, p. 538. Monoïica in eodem spadice infrafoliaceo simpliciter ramoso robusto. /ores spiraliter dispositi, inferiores terni intermedio hermaphroditi, superiores bini v. solitarii masculi: Masc. subasymmetrici. Sepala minuta, triangularia. Petala oblique ovata, acuta, valvata. Sfemina 2153 filamentis brevibus, ad basin connatis; anfheræ lineares, basifixæ, erectæ. Prshillodium subnullum. FLOR. FEM. masculis minores, ovoidei. Szpala late ovato-rotundata, imbricata. Androceum abortivum nullum. Ovarium 3-loculare, loculis 2 effætis; sligmata sessilia, minuta, recurva. Bacca ellipsoidea v. oblongo-ovoidea, monosperma, raro bisperma, stigmatibus vestigiis conspicuis; epicarpio tenuissimo, olivaceo; #ez0carpio carnoso, albo, astringente; ezdocarpio tenuissimo, viridi, flavo-reticulato; seen oblongum v. obovoideum, hilo subbasilari: a/bwmine æquabili, exbryo subapicalis. Palmæ vermes. Caudex elatus, remote annulatus, cinereus, radicibus CPIQRIS ShInOSIs sustentatus. Folia £rminala, æqualiter pinnatisecta, foliolis oblique cuneato-flabellahis, discoloribus, Profunde laciniats, lacinis trregulariter sinuato-dentatis, quaguaversis, nervis divaricatis subtus Drominentibus. Spadices sohtarir, ante anthesin cormformes, recurvi; spathæ 5-8, decidue, supe- riores complete. SOCRATEA PHILONOTIA (Barb. Rodr.) Bth. et Hook. TAB. 6, FIG. À ET TAB. $. Radices extraterraneæ, caudex cylindricus æqualis. Folia patentia; foliola subtrapezoidea ad basin et in lacinias lineares ad verticem divisa, oblique erecta, crispa, apice recurva, omnia sinuato-dentata; baccæ obovatæ, depressæ, olivacco-luteæ. Socratea philonotia Benth. et Hook. Gez. Plant. IIZ, p. 900; Barb. Rodr. swb. pres. — Iriartea philonotia Barb. Rodr. Zum. Palm. Nov. p.13; Protest.-Append., p. 35. Caudex 10"-12"x0",1 1g., radicibus aëreis S-12 contemporaneis, 1,15 x 0",035 lg., supra terram oriundis, aculeis conicis acutis armatus, brunneus, lævis, cinereus, annulatus, annulis 0”,1-0",15 inter se distantibus. #0/%4 7-8 contemporanea, in comam congesta, 4"-5% ]g., exteriora subrecurva; Seto/us vaginans, vagina 0",9 le., ad basin subventricosa, intus subcanaliculatus extus convexus ; 7hachis 2"-3° ]g., tomento albo tecta; /o/olis 14 utrinque, alternis, subtrape- zoideis, in lacinias lineares ad verticem divisis, sinuato-dentatis, dentibus longis obtusis, patenti- bus; laciniæ erectæ, crispæ, supra virides, subtus viridi-mellinæ; nervis supra prominentibus, ad basin tomento argenteo tectis, 0",67 x 0",10-0", 12 lg.; lacinia ad basin 0",006 lat. ad apicem 0",50 lat. Shadices infra vaginarum oriundi, 1-3 contemporanei, recurvati, penduli; fedunculus subrotundo-compressus, lanuginoso-albo-tomentosus, 0",25 Îg.; rhachis compressé, o",1 1g.; ramis 6-10 contemporaneis, cylindraceis, recurvatis, tomentosis, 0",45 Ig., usque versus apicem glome- rulos trifloros evolventibus. /Vores non vidi. Baccæ obovatæ, ad apicem subcompressæ, 0",023- 0”,028 x 0,21; epicarpro glabro, flavo-olivaceo:; mezocarpro pulposo, albo, insipido. Semen extus viride, reticulatim albo-lineolatum, #/brmine corneo, solido, cavo. Æmbryone oblique apicilari. HaB. #2 silos udis prope Obydos 27 Provincia Parænsi e/ ad fluvium Yamundä. Fructus maturescunt mense Fanuario. Paxiuba v. Pachiyba zomrnatur. Fruct. Fèbr. Le bois de cette espèce est très dur. Il est mis en œuvre dans les constructions indigènes. Les Indiens 1 emploient h Riu . ; Ne ARRET ss rés comme pour faire des massues de guerre (Kuidaru) et des pointes de flèche. Les fruits, très astringents, sont employés con remède contre la diarrhée. SUBTRIBUS II. GEONOMINEZÆ Barb. Rodr. Geonomæ Drude #7 Mart. /%or. Bras. TIT. pars T1, p. 275. — Hyophorbeæ Drude /oc. cit. p. 275. — Geonomeæ Bth. et Hook. Gen. Plant. TL p. 877. Caudex humilis v. arundinaceus; folia irregulariter pinnatisecta v. integra, foliolis angustis v. latis. Spathæ 2, parvæ, lignosæ. Spadices simplices v. ramosi. Bacca parva, atropurpurea, mezo- carpio pulposo sicco, albumine solido. CONSPECTUS GENERUM Caudex erectus, solitarius, arundinaceus (2"-4" X 0",02-0",03 lg.), cæspi- tosus, gracilis ; folia simplicia v. bifida v. æqualiter pinnatisecta, foliolis latis v. angustis, plicatis. Spadices simplices v. ramosi. Spathæ 2 v. plures. Bacca parva, atroviolacea v. rubra, mezocarpio tenui carnoso, albumine æquabili SONORE PRE D AE ANRT CU RU Chamaædorea Wild. Caudex arundinaceus (1"-3" X 0",02-0",03 lg.), gracilis; folia simplicia bifurcata v. raro æqualiter pinnatisecta. Bacca parva, oblonga v. sphærica, mezocarpio tenui carnoso v. coriaceo, albumine æquabili solido. . . . . Morenia KR. et P. Caudex humilis v. arundinaceus, solitarius v. cæspitosus (1"-4" X 0",005- 0*,060 Ig.); folia regulariter v. irregulariter pinnatisecta v. integra bifurca, foliolis angustis v. latis, lincaribus v. falciformibus, acuminatis. Spadices simplices v. ramosi, infrafoliacei. Spathæ 2 raro 3. Bacca atropurpurea, sphærica v. subellipsoïdea, mezocarpio tenui carnoso viridi-albo, albumine æquabili solido RS TR PT IR ET Caudex solitarius, elatus (3"-5" x 0",03-0",05 Ig.); folia inæqualiter pinnati- secta, foliolis plurinervatis. Spadices ramosi, spathæ 2. Bacca parva, ovoïdea, atroviolacea, mezocarpio tenui, albumine solido . . . . . . . . . Calyptronoma Griseb. Caudex arundinaceus (1°-4" x o",o1-0",04 lg.) radicibus epigeis sustentatus : folia irregulariter pinnatisecta, foliolis oblique lanceolatis, acuminatissimis. Spadices simpliciter ramosi; spathæ 2 infrafoliaceæ. Bacca parva, ellip- soïdea, atropurpurea, mezocarpio grumoso, albumine æquabili solido. . Hyospathe Mart. Geonoma Wild. VIT GEONOMA Willd. Geonoma Willd. #7 Mem. Acad. Berl. 1804, p. 87; Spec. Plant. IV. P. 174 et 503, 2 1734; Mart. Gen. et Spec. Palm. IT, D. 6-20, 111, tab. 4-20, in Palm. Orbign. p.53, 21-10, tab. 11, 12, 22, 28; Endl. Gen. Plant. p. Sor, n° 1751; Kunth. Znwm. Plant. ÎIT, p. 229-232; Klotzsch #7 Linnwa, XX, p. 231-452; Walp. Ann. Bot. Syst. I D. 751 et 1004, LIL p. 467; Wallace Palm trees of the Amaz. p. 62-67, tab. 23-25 ; Spruce 22 Journ. Linn. Soc. XI, p. 98, 120; Wawra Bot. Ere. p. 140; Barb. Rodr. Zum. Palm. Nov. D. 9; Prot.-Append. p. jo; Les Palmiers, p. 42-j9; Palm. Mattogr. p. 4, lab. 1-17; Trail in Trim. Fourn. of Bot. p. 323, tab. 183, 1; Karsten #7 Linnæa XX VJ/I, p. 409; Wendland 7» Linnæa XX VTIZ, ?. 333; Benth. et Hook. Geu. Plant. III, p.913; Drude in Mart., For. Bras. 111. pars 17, p. J75-S09, tab. r10- 121, Pflansenf. IL, p. 59, f. 5, 14, H; 46, A-D; 47; Baillon, Z#s4. des Plant. XITI, D. 386. — Martinezia sp. inlerrupla R. et P. Syst. Veg. Mor. Per. et Clul. p. 296. — Gynestum Poit. tn Mém. du Mus. Par. IX (1822), p. 385. — Roebelia Engel 7 Linnæa XXA7I7 (1865), p. 680. Flores monoici v. monoici in eodem spadice v. dioici in diversis spadicibus, alveolis labiatis trifloris spiraliter dispositis immersi, intermedio fem., perianthio glumaceo. Spadix infrafoliaceus, simplex v. ramosus v. paniculatim ramosus, adolescens spathà duplice raro triplice involutus, ramis flexuosis in rostrum productis. FLORES MASC. asymmetrici. Calyx triphyllus, sepalis 21 oblongis v. obovatis, dorso carinatis, imbricatis. Corolla calycem major, trifida v. tripartita, ad basin connata. Sfzmina 6, in urceolum v. tubum exsertum connata, in filamentis excurrentia: antheræ primum introrsæ post extrorsæ, connectivo brevissimo, loculis discretis, erectis v. sæpius pendulis, divaricatis. Prs#illodium minutum, tubo inclusum. FLOR. FE. post. masc. sub anthesi emergentes. Szpa/a oblonga v. lanceolata, carinata, imbricata. Pefala libera v. in corollam trifidam connata. Driscus urceolaris ad apicem 6-dentatus v. 6-fidus. Ovarrum disco inclusum, triloculare loculis rudimentaris v. 2-effœtis; stylus lateralis v. basilaris, longe erectus, denique in stigmata 3 ) radiata excurrens. Bacca parva, globosa v. subglobosa, monosperma; epicarpio membranaceo, atropurpureo; #1ez0carpio tenui, fibro-spongioso, virescenti, succulento; endocarpro semicorneo, tenui, fragili, nitido. Semen subglobosum, #10 basilari, raphe nunc exculpta, semen cingente ; albumine corneo, æquabili; embryo subbasilaris v. dorsalis. Palmæ 2ermes, graciles, humiles, stoloniferæ v. cæspilosæ, raro solitariæ. Caudex arundina- ceus, gracilis raro elatus, annulatus. Folia forma variabili; lamina integre aprice bifidà v. plus minus inequaliter v. æqualiter pinnatisecta, foliolis acuminatrs plus ninus ad basin Jalcatis ; rhachi subtus convexa supra acula, sœprus fusco v. Jerruginco-tomentosa; petiolo Zeretiusculo, bast antice concavo, Vagina subtubulosa. Spadices erechi v. decurvr, in rafoliacei v. inter Jolia erupentes, simplices v. paniculatin-ramost, sæpius lomentoso-colorati. Spathæ 2 vel Sæpius 3, persistentes raro ante anthesin caducæ, fomentosæ, plano-compressæ, acute, inter se subæqurilonge. Flores in alveolis ramulorum spiraliter disposihis immersi, demum exserti, in alveolo quoque 1-5, Jemineo intermedio, mascul precoces. Baccæ farve, atropurpureæ v. mgricantes, globosæ v. ellipsoidee. O8s. — J'ai divisé ce genre en deux sections, donnant à chacune un nom indigène qui sépare bien les espèces. Le nom Ubimrana, qui groupe un certain nombre d'espèces, vient du Karany Yéix (Hyospathe), tronc droit, et raua, faux. C'est donc un faux y6x, c'est-à-dire qu'il y ressemble, mais il ne l'est pas. //arycanga tire aussi son origine de la langue indienne et désigne l'espèce qui a un spadice (Haryb), à fruits secs (Cang). Ce nom est très corrompu et devient, suivant les endroits, Æricanga, Uricana, Guaricanga. SECTIONUM ET SPECIERUM CLAVIS ANALYTICA SECT. I. UBIMRANA Palmæ graciles, raro acaules, caudice arundinaceo humili v. specioso, 1-3" X 0",005 * o",010 lg. ; foliis æqualiter v. inæqualiter pinnatifidis bifurcatis v. laté jugato-cuncatis. Spadix simplex v. ramosus, 2-13 ramis contemporaneis v. ramis inferioribus bifurcatis v. paniculatis. $ Caudex mediocris, 0",015-0",050 diam. o Spadix simpliciter ramosus. Ramis Valise ce Le ot En 1. G. Rodeiensis Barb. Rodr. . G. Chapadensis Barb. Rodr. { 3. G. allissima Barb. Rodr. D © 00 Spadix paniculatus . S$ Caudex arundinaceus, gracilis v. humilis, 0",005-0",010 diam. * Spadix simpliciter ramosus. RAMIS VALISES NN 4. Ramis parvis . NU : XX Spadix multiramosus v. paniculatus. . trijugata Barb. Rodr. . Jurcifolia Barb. Rodr. ele. a . Beccariana Barb. Rodr. . Speciosa Barb. Rodr. G. falcata Barb. Rodr. G G G. bijugata Barb. Rodr. G G Ramis parvis . : $$$ Acaules. Folia remote bijugata An ee SECT. II. HARYCANGA Palmæ sæpe fere speciosæ rarissime acaules, caudice crasso, flexuoso, gracili, cæspitoso, 2-6" x 0",015-0",050 19% foliis magnis v. minimis, æqualiter v. inæqualiter 1-5-jugatis. Spadix simpliciter ramosus, ramis 2-20 contemporaneis, v. ramis inferioribus bifurcatis v. paniculatis, plus minus validis. $ Caudex mediocris, gracilis, 0",015-0",050 diam. e Spadix simpliciter ramosus. Ramis validis . 10. G. trigonostyla Barb. Rodr. 11. G. brevispatha Barb. Rodr. Ramis parvis . 12. G. Vauaperyensis Barb. Rodr. ee Spadix multiramosus, ramis inferioribus bifurcatis. RAMIS ALIAS PR PR 13. G. pilosa Barb. Rodr. 14. G. erythrospadix Barb. Rodr. G 00e Spadix paniculatus . . aricanga Barb. Rodr. $$ Caudex arundinaceus, 0",005-0",010 diam. * Spadix simpliciter ramosus. . re 16. G. lomentosa Barb. Rodr. EAU 17. G. barbigera Barb. Rodr. ; : 18. G. palustris Barb. Rodr. Sr 19. G. uliginosa Barb. Rodr. ** Spadix paniculatus. { 20. G. Capanemæ Barb. Rodr. Ramis validis . ‘ 21. G. rupestris Barb. Rodr. | 22. G. calophyta Barb. Rodr. TI EE RE EU UC US LE 23. G. brachyfoliata Barb. Rodr. SECT. I. UBIMRANA Barb. Rodr. e 4 $ Caudex mediocris, 0",015-0",050 diam. o Spadix simpliciter ramosus, ramis validis. 1. GEONOMA RODEIENSIS Barb. Roür. TaB. 11, FIG. À ET PB ET TAB. 32, FIG. À. Caudex gracilis, annulatus; foliis gracilibus, longe petiolatis, pinnatisectis, trijugatis; foliolis lanceolato-falcatis, acuminatis, multinerviis rarius late confluentibus cum uninerviis mixtis, mediis majoribus, apicalibus latioribus. Spadix bi-triramosus granuloso-tomentosus, ramis pedi- cellatis, alveolis per tribus spiras compactas. Florum masc. urceolus leviter sinuatus. Geonoma Rodeiensis Barb. Rodr. Zes Palnners, 1882, p.42; Index Kew. IL, p. 1017. Candex 4-4, 5x 0°,045. Foha 12-13 contemporanea, erecto-arcuata, in comam elegantem congesta; vagina 0",16 long., bruneo-tomentosa; petiolus 0",80 long., rhachis 0",30 long; foliolis utrinque 3, oppositis, plurinerviis, 7-14, mediis majoribus 0,45 x 0%,11 a. = 50°. Ssadices 0",40-0°,45 long.; spatha utraque æquilonga, lineari-lanceolata, tomentosa, 0”,20-0",22 X0",022- 0",025; rami 2-3, 0",25 long. #Vores masc. parvi, 0",005; sepalis carinatis, obtusis v. emarginatis, marginibus erosis; petalis majoribus, lanceolatis, acutis, uno libero duobus usque medium connatis, urceolo lageniformi ad apicem paulo sinuato corollæ majore; stylo basilari. Bacceæ parvæ, 0°,009 XO”,OI1I. Has. Crorssant par touffes de 5-7, dans les versants humides des forêts des montagnes qui envi- ronnent la gare du Rodeio à Rio-de-Janeiro, à $80 mètres au-dessus du nivean de la mer. Fleurit en août. 00 Spadix paniculatus. 2. GEONOMA CHAPADENSIS Barb. Rodr. TAB. 12, FIG. À ET TAB. 18, FIG. À. Caudex gracilis, dense cæspitosus, annulatus; foliis æqualiter pinnatifidis, petiolo quam foliolis majore; foliolis 4-jugis, extimis minoribus, tribus falcatis longissime acuminatis cum uno alterove uninervi intermixtis lineari-acuminatissimo. Spadix paniculatus, foliis quadruplo brevior, pedunculo spathas minutas breve excedente compresso, rhachi ramos inferiores ramifi- catos et apicales simplices breves mucronatos. Geonoma Chapadensis Barb. Rodr. Palme Aattogrossenses, 1898, p. 4, tab. I. Caudex 2" X0",025 lg, annulis 0",04 inter se distantibus. Z0/%7 1o-12 contemporanea, 1",-1",30 Îg., atroviridia; vagina 0",01-0",15 Ig.; petiolus 0",50-0",70 lg, Supra concavus; /o/rolis inferioribus 0,50 x 0,08 lg, 8-10-nerviis (Ang. Go‘), intermixtis linearibus, 0,45 x 0,015 le S" uninerviis (Ang. 60°); medio 0",55-0",11 lg, 9-10 nerviis (Ang. 50°), superioribus 0”,35 x 0”, 10 lg. 12-nerviis (Ang. 40). Spathis lanccolatis, obtusis, exteriore 0,10 Îg, interiore 0",09 lg. cinamomeo-tomentosis. Spadices tam masculi quam feminii in una eademque stirpe, fusco- tomentosi 2 in eadem planta infra folia evoluti; pedunculo aspero, erecto, 0",13 lg, ad basin cinnamomeo-tomentoso, compresso; 7hachi 0",10 lg., ramr 10-19 laxe inserti, inferiores longe pedicellati et 2-4-furcati, superiores simplices 0°,25-0",27 lg; alveoli in interstitiis 0",005 separati, leviter immersi, labio emarginato. FLORES MASC. rami diametrum æquantes; sepala lanceolata, obtusa, concava, extus gibbosa, marginibus minutissime fimbriatis; petala subduplo majora, oblongo-lanceolata, sabacuta, concava; #rceolo staminali filamentis subæquilongo; #or. fem. non vidi. Baccæ ignotæ. HaB. rarior in Morrinhos 44 Serra da Chapada, ?rov. Matto Grosso. ÆVoret umo et Ful. J'ai rencontré cette espèce croissant par touffes à l'endroit qu'on nomme orrinhos, sur le plateau de Matto Grosso, au bord d'un #fambé, c'est-à-dire d’un ravin dont les rives sont escarpées comme des murailles (de #%i, pierre, et ampé, muraille coupée perpendiculairement). Là on la nomme Pivdobinha. Elle était en fleurs au mois de juillet et ne présentait alors que des fleurs mâles. C'est pour cela que la description est forcément incomplète. 3. GEONOMA ALTISSIMA Barb. Rodr. Tag. 12, FIG. PET TAB. 13, FIG. 2. Caudex gracilis, elatus, cæspitosus, remote annulatus: foliis longe petiolatis: foliolis trijugis, plurinerviis, falcato-acuminatissimis, rarius linearibus uninerviis intermixtis. Spadix paniculatus, foliis multo brevior, pedunculo spathas longas excedente compressi, rhachi ramos inferiores ramifcatos et apicales paucos simplices exserentes, omnes divaricatos filiformes minutissime mucronatos, alveolis leviter immersis, labio emarginato. Geonoma altissima Barb. Rodr. 24/1. Mattogros., D. 6, tab. IT. Caudex elatus, gracilis, 4-5",40X0",04 lg. Zola 11 contemporanea, erecto-patentia, congesta, 1”,90 Îg., atroviridia: vagina 0,25 lg, tomento-cinnamomeo adspersa; peholus 0”,80-0”,90 Ig., supra concavus: /o/o/is trijugis, plurinerviis, inferioribus 0",70X0",10-0",12 Ig., utrinque 9-10-nerviis (Ang. 30‘), mediis 0",65 x 0", 1 3-0”, 14 lg., utrinque 10-12-nerviis (Ang. 30°), superioribus 0*,60X0",12-0",13 Ig., utrinque 12-nerviis (Ang. 48%). Shadices 0",20-0°,23 Ig., cinna- 24 momeo-tomentosi; fedumculus compressus, erectus, asper, 0,20 Îg.; spathis longis (0”,16), lanceo- latis, tomentosis, 7hachis o",12 1g.; rami 12, arcuati, inferiores longe pedicellati, 3-4-furcati, 0",20 lg., supremi simplices; &/eo/is in interstitiis fere 0”,006 superpositis, per spiram 2 dispositis, labio breviter emarginato. IFLORES MasC.: sepala apice purpurascentia, lanceolata, subacuta, concava, incurvata; pe/ala sepalis æqualonga, oblonga, ad basin attenuata, subacuta, concava. FLORES FEM. non vidi. Bacca subrotunda, 0",009 in diam., atroviolacea. Has. 2x silois Capao secco, ad Serra da Chapada, Pr0v. Matto Grosso. Foret. Funio. PIN- DOBINHA Zzco/orum. Le polymorphisme des feuilles est remarquable dans les Geonoma et surtout dans le G. faniculigera Mart. Sur un même individu, les feuilles ont un aspect différent, au point que l’on pourrait croire qu’elles appartiennent à des espèces distinctes. L'espèce dont je m'occupe a aussi des feuilles polymorphes. Elle présente souvent, sur le même individu, trois formes de feuilles, dont le type prédominant est celui dont les folioles sont trijugées. Elle porte aussi le nom de Pindo- binha, commun à tous les Geonoma à Matto Grosso. $$ Caudex arundinaceus, gracilis v. humilis, 0",005-0",010 Ig. * Spadix simpliciter ramosus, ramis validis. 4. GEONOMA TRIJUGATA Barb. Rodr. TAB. 9, FIG. 2 ET TAB. 14. Caudex arundinaceus, erectus, olivaceus, foliis regulariter pinnatisectis, foliolis oblongo- falcatis, trijugatis, acuminatis; spadice simpliciter ramoso, ramis recurvis; spatha duplici, minutissima Geonoma trijugata Barb. Rodr., Æuum. Palm. Nov, 5. 12; Protest. Append., p. 78, tab. L f. 1; Les Palm., 5. 36; Kerch., Les Paln., p. 246. Caudex erectus 1",6x0",o1 Ig., olivaceus, annulatus, annulis subprominentibus, 0,05 distan- tibus. Foha 5-6 contemporanea, patentia, regulariter trijugata; feho/ns brunneo-tomentosus, 0”,39 Ig.; rhachis dorso convexo-carinata, supra bifacialis-acuta, lateraliter brunneo-tomentosa, 0",42 Ig.; Joliols utrinque 3, oblongo-falcatis, 0",02-0",05 distantibus, inferioribus lanceolato- falcatis, 8-nerviis, acuminatis, 0",26 * 0",05 Îg., mediis æqualibus 8-9-nerviis, superioribus majo- ribus, oblongo-falcatis, acuminatis, 12-nerviis, o%,37Xo%,11 Îg., nervis utrinque prominentibus. Spadices recurvi, 8-ramosi; pedunculus compressus, 1-2-squamatus, fulvo-tomentosus, 0,1 Ig., rhachis cylindraceis, recurvis, pubescentibus, 0",09 Îg.; ramis cylindraceis, recurvis, pubes- centibus, o0",19 Ig. ÆA/veoh 4-stichi, labio inferiore leviter emarginato. Ssa/ha dupla, minutissima, exteriora lanceolata, antice convexa, ad marginam ancipitata, brunneo-tomentosa, 0",08*0",017 Îg., interiora subinclusa, minora, acuta, 0",07Xo",or1 1g. Æ%ores et fruct non vidi. Has. ad cataractas fluvi Yamundä. Spadicis sicci Septembre. J'ai découvert cette espèce, très élégante, aux sources de la rivière Yamundä. Elle croit dans des lieux très élevés, mais humides. Parmi une dizaine d'individus, je n'ai vu ni fleurs ni fruits, mais seulement quelques spadices marcescents et quelques nouvelles spathes en plein développement. & en Ramis parvis. 5. GEONOMA FURCIFOLIA Barb. Rodr. Tag. 10 D Er 15. Caudex arundinaceus, erectus: foliis indivisis, furcato-partitis. Habitus Bactris simplicrfrons Lu Mart. Geonoma furcifolia Barb. Rodr., Zum. Palm. Nov. p.11, Les Palmn., p. 36. Caudex arundinaceus, 1”,1 x o",or le. brunneo-cinereus, annulatus, annulis prominentibus, internodiis 0",07-0",03 lg. Æo/a 7-8 contemporanea, erecto-patentia, indivisa, pe/olo 1”,28 lg. vagina fulvo-tomentosa, antice canaliculata, postice subrotundata, 7hachis 0",07 lg, dorso convexa, supra leviter bifacialis, fulvo-tomentosa: ÿo/4o/s oblongo-falciformibus, acutis, 10-nerviis, 0”",19*X0",07 Îg.; nervis supra prominentibus. Spedrx, Jlores et fructus non vidi. Ha. 2 superiore fluvio Yamundä. Vulla vestioia forum ant fructuum Septembri. Cette espèce ressemble au Bacéris simplicifrons Mart., avec un long stipe. Elle se distingue facilement et croit dans les forêts humides du haut Vamundä. Au moment où je l'ai rencontrée, elle ne présentait aucun signe de floraison. *X Spadix multiramosus v. paniculatus, ramis validis. 6. GEONOMA BIJUGATA Barb. Rodr. TAB. 16 Er Il, TAB. 32, riG. 2. Caudex erectus, arundinaceus:; foliis bijugatis; foliolis falcatis, inferioribus acuminatis, supe- rioribus acutis; spadice ramoso, curvo. Bacca elliptica. Geonoma bijugata Barb. Rodr., Ævwm. Palm. Nov. p. ro; Kerch. Les Palm. p. 245; Îndex Kew. I], p. 1076. Caudex erectus, flexuosus, 2",5x0",o1 lg. annulatus. /o4e 6 contemporanea, patentia, EE subrecurva, interrupte pinnata; vagrma dorso carinata, antice oblique fibrosa, leviter fulvo- tomentosa; pe/o/o dorso carinato, antice canaliculato, o”,25 lg; 7haclus bifacialis, tomentosa, 0”,15 lg; /o/o/is oblique insertis, a. 40°, oppositis, bijugatis, o",07 inter se distantibus, falcatis, inferioribus acuminatis, 0",32 Ig., superioribus acutis, 0”,28 * 0%,07-0",08, 5-6-nerviis; nervis supra prominentibus. Spadix ramosus ; pedunculo compresso, curvo, 0",08 lg., brunneo- tomentoso; 7hachrs cylindracea, brunneo-tomentosa, 0",07 Îg.; anus 4-13 contemporaneis, inferioribus sæpe bifurcatis, divaricatis, cylindraceis, 0”, 1 Ig., ad basin bractea triangulari acuta minuta ornatis; a/veolis in spiras tetrastichis: labium bidentatum. Shathæ 2, subæqualiæ, lancco- latæ, acutæ, fulvo-tomentosæ, 0",06-0",07 le, o",o1 lg. Æores non vidi. Baccæ ellipticæ, nigro- m m violaceæ, 0",007 x 0",006 lg. HAB. 22 locis tnundatis superioris fluvi Yamundä ad Provincia Paraensi. Pructus sicei in Septembro. Cette espèce croit, en société, sur les rives marécageuses de la rivière Vamundä, dans la région des chutes d'eau, où je l'ai rencontrée portant des fruits déjà desséchés. Les spadices se présentent quelquefois avec quatre ou cinq branches, mais généralement avec un plus grand nombre de branches, dont les deux inférieures sont bifurquées. 26 7. GEONOMA BECCARIANA Barb. Roûr. Tag. 17. Caudex elatus, gracilis, cæspitosus, 6-10 foliis contemporaneis; folia simplicia, bifida, utrinque 19-20-nervia, triangulari-falcata, acuminata, longe mucronata; spadix brevissime pedunculatus, multiramosus, ramo inferiore bifurcato; pedunculo brevi, cylindraceo, rhachi duplo majore; ramis patentibus, incurvis apice leviter mucronatis; alveolis immersis, in spira tristichis; flores fem. calyce trisepalo; sepalis oblongis, marginibus argute serratis; petalis connatis, usque ad medium concavis, subacutis. Geonoma Beccariana Barb. Rodr. #7 Vellosia, Palm. Amaz. Nov. 1887, p. 33; op. cit. 2" edit, 1891, p. 91. Caudices 4-10 contemporanet, 2"-2",50 x 0",006-0",010 Îg., remote annulati, flavidi. /o/a arcuato-patentia; fo4ola 0",54x o%,11 lg.; nervis utrinque elevatis. Sadicis pedunculo 0°,035 lg. rhachis 0,070 1g., ramis 10 contemporaneis, 0",20-0",27 lg. Ha. 22 silos humides ad rijas Rio Negro, prope Kuireru, Prov. Amazonas. J'ai rencontré cette espèce au mois de septembre avec des fleurs fanées, mais par son facies elle présente des carac- tères qui l’éloignent de toutes les espèces connues. Son nom spécifique est un hommage à mon ami Édouard Beccari, botaniste florentin, à qui l'on doit l'étude des Palmiers de la Malasie et des iles de Papua. Ramis parvis. 8. GEONOMA SPECIOSA Barb. Rodr. Tar. 18 ET 10, fig. 2. Caudex mediocris, foliis irregulariter trijugatis, jugis falcato-acuminatis, apicalibus latio- ribus, mediis angustis linearibus, acuminatis; spadice ramoso erecto; ovario conico; stylo basilari; bacca globosa, atropurpurea, aspera. Geonoma speciosa Barb. Rodr. Æwwm. Palm. Nov, p. 0; /ndex Kew. 11, p. 1007; Drude #7 Mart. #Vor. Bras. III. pars 1, 509. Caudex erectus, 1",5 x0",o1 Ig., brunneo-olivaceus, internodiis 0",06 Ig. #0%a 6-9 contempo- ranea, erecto-recurva et patentia; pe#olo intus canaliculato, extus convexo; vagina carinata, antice reticulato-fibrosa, 0",26 Ig.; zhaclus supra bifacialis, subtus convexa, 0",3 Ig.; /o4oks 3-4-jugatis (Ang. 37°), inferioribus falciformi-lanceolatis, acuminatis, 3-9-nerviis, 0°,47x0%,006 1g., mediis linearibus, 3-nerviis, 0",40 x 0",o14 Îg., acuminatis, superioribus lanceolato-falcatis, acuminatis, 9-nerviis, 0",36 x 0",08 Ig., supra atro-viridibus, subtus viridi-flavis, nervis supra prominentibus, subtus pubescentibus. Spadrx erectus, fedunculo compresso, subtorquato, aspero, 0",9 lg., bibracteato; bracteis ovalibus, rubiginoso-tomentosis; 7hachis cylindracea irregulariter compressa, 0”,075 Le.; rames ad basin bracteatis, cylindraceis, mucronatis, 10-12 contemporaneis, o,11 lg, a/veobs suborbicularibus, labio inferiore bidentato, in spira 5-sticha. Spa/ha dupla, exterior falcata, acuta, 0",12x0",02 lg., interior minor, brunneo-tomentosa. FLORES MASC. : trisepali; sepa/a albo-lilacina, obovata, ad basin attenuata, concava, dorso angulosa, ad marginem 27 dentata; corolla calycem triplo excedens, tripetala; pe/ala duabus ad basin connata, oblonga, obtusa, concava, basi attenuata, purpurea: #rceolus Staminali in lobos 6 ad medium fissus, filamentis albis, cylindraceis, oblique erectis, anfheræ incurvatæ, basifixæ, erectæ, flavæ. FLOR. FEM. : sepalis petalisque subæqualibus; sepa/a lineari-lanceolata, acuta, ad marginem sublaci- niata, erecta, concava; corolla tripetala; e/a/a irregulariter oblonga, obtusa: #7ceolo staminum sterilium cylindraceo, ad basin amplo, corolla longiore, versus apicem 6-diviso: ovario subovali, compresso; s#y/o basilari, erecto, filiformi, supra oram in stigmata tripartita. Baccæ globulosæ, 0",009 long., atropurpureæ, asperæ. HaB. 22 sulvis, locis udis et umbrosis, hand procul a lacu Macurany, #7 Villa Bella da Impe- ratriz, odre Parentins 24 Provincia Amazonas. #ores et fructus Novembre Fan. $$$ Acaules, Folia remote bijugata. 9. GEONOMA FALCATA Barb. Rodr. TAB. 9, FIG. CET 10. Caudex nullus; foliis suberectis, interrupte-pinnatis; foliolis bijugatis, regulariter dispositis, oblique insertis, longe falcatis, acuminatis. Geonoma falcata Barb. Rodr. Æwwm. Palm. Nov. p. 10; Drude 77 Mart. Æor. Bras. III. pars IT, 509. Caudex nullus. Folia 5-6 contemporanea, suberecta, interrupte bijugata, pe4olo o",80 lg. dorso convexo, fulvo-tomentoso, antice canaliculato; 7h4aclus 0",3 lg., dorso convexa, antice bifacialis; Johois bijugatis, regulariter oppositis, jugis intervallum 0",075, falcato-lanceolatis, acuminatis, nervis supra prominentibus, subtus fulvo-tomentosis, inferioribus 0",68 x 0",78 Ig., superioribus 0",62x0",08-11 lg, oblique insertis (Ang. 30°-33°). Spadix, Hores et fruchus non vidi. Has. 27 locrs ads et editis ad ripam fluvii Yamundä. Carebat fructibus Septembri. SECT. Il. HARYCANGA Barb. Rodr. S Caudex mediocris, gracilis, 0",015-0",050 diam. e Spadix simpliciter ramosus, ramis validis. 10. GEONOMA TRIGONOSTYLA Barb. Rodr. TAB. 20 ET 21. Caudex elatus, cæspitosus; foliis inæqualiter pinnatisectis: foliolis falcatis, acuminatis, multinerviis rarius laté confluentibus cum uninervis mixtis, basilaribus et mediis subæquilongis, apicalibus latioribus et minoribus. Spadix 10-ramosus, arguté granulosus, ramis breviter pedi- cellatis, alveolis per tribus spiras compactas. Flores masc. urceolo trigono sexdentato. Stylo in alabastrum trigono. Geonoma trigonostyla Barb. Rodr. Zes Pal, p. 6; Index Ke. IL, P. 1017. Caudhces 3-4 contemporanei, 3"-3",30 ::0",025-0",030, annulati. #o4a 10-12 contemporanea, 1,45 long. ; vagina o",12 long., brunneo-tomentosa; petolus 0",80 long. teneriter rubescens post viridi-nitens; r4achis 0*,53 long., anticè bifacialis; lamina in foliola 10 utrinque inæquilata falcata secta; foliolis 1-12-nerviis nervis supra salientibus; 0",40-0",55 long. +— 50°. Spatha lineari-lanceolata, brunneo-tomentosa, pedunculo spadice subæquali, interiorà minorâ, 0",16- 0",20-0",25. Spadices 1-2 contemporanei, pedunculo cylindraceo, ad basin compresso, bruneo- tomentoso, 0”,20 long. ; rhachis cylindracea, 0”,09 long., remis 10 contemporaneis, subsecundis, cylindraceis, 0",20-26 long., viridibus; a/ocolis in spirà 2-stichis, 0",005 inter se distantibus, prominentibus, labio emarginato. FLORES FEM. in alabastrum 0",005 long.; sepalis oblongis, acutis, concavis, dorso in apice carinatis, marginibus arguté fimbriatis; petalis quam sepalis majoribus, connatis, apice tripartitis, acutis; wrceolo staminali corolla minore, trigono, sexden- tato; s#ylo basilari, apice trigono, tripartito; overio pyriformi. Baccæ? Ha. 2x silos humides prope Rodeio, Rio de Janeiro. #1or. Ramis parvis. 11. GEONOMA BREVISPATHA Barb. Roûr. TAB. 22 ET 31, FIG. P. Foliis pinnatifidis; foliolis terminalibus 7-8-nerviis, mediis 1-nerviis, primis 4-nerviis; spadice purpureo, pubescenti; spatha dupla aliquoties tripla minutissima; staminibus atropur- pureis; antheris oblongis, acuminatis, purpureis, dehiscentibus in apice. Geonoma brevispatha Barb. Rodr., Prof. Append., 5. 41; Jndex Kow. TT, p. 10716; Drude #7 Mart. #or. Bras. 11. pars IT, 5. 509. Caudex erectus, flexuosus, cæspitosus, flavo-ferrugineus deinde cinereus, annulatus, annulis in tempus 0",06-0",10 Ig. posterius admotis, 3-4» 0",018-0",025. #oha 10-12 contemporanea, erecto-patentia, subrecurva, irregulariter pinnatifida; pe#olo extus convexo, intus canaliculato, fulvo-ferrugineo tomentoso, 0",62 lg.; rhachis antice bifacialis, postice convex4, 0",47 lg; Jfoliolis alternis irregulariter dispositis, 8-9 utrinque, inferioribus latis, falcatis, 4-nerviis, acumi- natis, 0",36-0",48 x 0",020-0",085, mediis linearibus, uninervatis, 0%,30-0%,33 x o",o1 lg. superioribus falcatis, 7-8-nerviis, cum uno intermixti lineari, nervis supra prominentibus. Spathæ parvæ, 2-3 contemporaneæ, 0”,07 lg., lanceolatæ, obtusæ, interiora minora o0”",03 lg, ferrugineo tectæ. Spadix erectus; pedunculus compressus, velutinus, bibracteatus, bracteis subtriangularibus, 0",15 Ig., in rhachin triplo breviorem purpureum transiens; ras 8-10 con- temporancis, flexuosis, ad apicem mucronato-circinatis, 0",20 lg.; alveoli 2-stichi, labio inferiore bidentato. FLORES MASC. : calyce corolla minore; sepa/a irregulariter ovata, acuta, concava, ad apicem purpurea denticulata; corolla urceolata, trifida, rosea, urceolo staminali stereli corollam æquilongi, #lamentrs radiatis, subrecurvis, purpureis; anfheræ oblongæ, acuminatæ, erectæ, apice circinatæ, atropurpureæ. ,S#/o rudimentario ovato, trifñido. FLORES FEM. non vidi. Hag. 22 silvis inundatis ad Rio Sapucahy, prope fazenda de Santa-Rosa, Minas Geracs. Guaricanga do brejo (1) 6 #ncolis nominatur. For. Septembri. (1) On nomme aussi le Geonoma Pohliana Mart. Guaricanga de folha larga, le G. Schottiana Mart., Guaricanga de folha miuda, et le G. elegans Mart., Guaricanga de bengala. ee Spadix multiramosus, ramis inferioribus bifurcatis. Ramis validis. 12. GEONOMA YAUAPERYENSIS Barb. Rodr. TAB. 30. Caudex gracilis, arundinaceus, proxime annulatus: foliis brevibus, ambitu lanceolatis, æqualiter pinnatifidis; foliolis approximatis, utrinque multis, lineari-lanceolatis, fal natissimis, apicalibus latissimis furcam bipartitam formantibus. cato-acumi- Geonoma Yauaperyensis Barb. Rodr. #7 Contrib. Jard. Bot. Rio-de-Fanerro. LIL, p.88. Caudex 1"-1%,50 x o",o1 lg., flavidus, annulatus, annulis 0",02-0°,03 inter se distantibus salentibus. /o4a 8-10 contemporanea, subrecurva; pe/olus 0",30 Ig., basi vaginans, tomento fulvo adspersus, supra canaliculatus, subtus subcarinatus, r4acrs 0",48 Ig., supra bifacialis P ) » » Lo » subtus applanata; /o/obs 17 utrinque, inferioribus et medianis 0",18 x 0",01 Îg., nervis utrinque prominentibus, subtus fulvo-tomentosis, I-nerviis, rarissime 2-nerviis, apicalibus minoribus et latioribus, falcatis, 12-nerviis, acuminatissimis. Nullas flores et fructus inveni. Has. 1 7270 udis umbrosis vit Yauaperv in Rio-} egro PrOpeE Chichiuahu et Mahäua. 2? Sn În Julio sine flor.. nec fruct. Cette espèce fut trouvée le 3 juillet 1884, pendant que je me trouvais au milieu d je pacifiai après des années d’une lutte sanglante. Je la rencontrai sans fleurs ni fruits, et j'avais tant d'occupations au sujet des Indiens, qu'il ne me fut point possible de chercher ses éléments de classification. Plusieurs individus de cette espèce que je trouvai av Elle resta oubliée dans mon herbier et ce n’est que | inconnue; je la présente comme telle. es sauvages Krichanäs, tribu que aient tous le mème facies et les mèmes formes dans les feuilles. plus tard que je l'ai décrite, la considérant comme une espèce 13. GEONOMA PILOSA Barb. Rodr. Caudex elatus, annulatus, cæspitosus: foliis amplis, ambitu lanceolatis, inæqualiter pinna- tisectis; foliolis plurimis, lanceolato-falcatis, acuminatis, apicalibus latissimis furc am bipartitam formantibus, mediis majoribus. Spadix amplus, granuloso-pilosus : ed :) È à unculo compresso quam rhachis duplo majore, ramis breviter pedicellatis, inferioribus raro bifurcatis, pedunculo duplo majoribus, cylindraceis, granuloso-pilosis, alveolis in spirà densa 5-stichis prominentibus, labio brevi sub-emarginato. Geonoma pilosa Barb. Rodr. Zes Palm. D. 43; Index Kew. IT, p. 1016. Candices 5-6 contemporanei, 2-2", 50 x 0”,03-4, remote annulati, flavidi. Zo/4a 14-15 con- temporanea, arcuato-patentia, tomento brunneo adspersa, 1,70 long.; petiolus o",89 lg.: g.; vagina 0%,26; lamina in foliolis utrinque 15-18 inæquilatis lanceolato-falcatis secta: foliolis 2-12-nerviis, 0%,30-0",45 long. Shathæ lineari-lanceolatæ, 0,35 x 0",035, pedunculo majores, interiora minora. Spadices 1-2 contemporanet, 0”",80 long., pedunculo 0,27 lon m g., rhachis o",13, ramis 9-12 contemporaneis, secundis, 0”,40 long., alveolis in Spirà 5-stichis 0",005-0",006 inter se distantibus. FLORES MASC. 0",005 long.; sepalis lanceolatis, carinatis, subacutis, marginibus crosis; petalis omnibus usque medium connatis, calyce minoribus; urceolo staminali calyce majore. FLORES FEM. calyce quam corolla majore; sepalis oblongis, acutis, carinatis, marginibus 30 denticulatis v. erosis; petalis oblongo-lanceolatis, acutis; urceolo quam corolla majore, oblongo, sexdentato; stylo basilari. Bacce ? Ha. 0 silois montis Rodeio ef #n locis humidis prope Estaçäo da Serra, Rio-de-Janeïro. Por. Augusto. eve Spadix paniculatus. 14. GEONOMA ERYTHROSPADIX Barb. Rodr. TAB. 24. Caudex elongatus, cæspitosus, flexuosus; foliis subrecurvis, æqualiter pinnatifidis; foliolis linearibus, acuminatis, leviter falcatis, apicalibus minoribus 1-nerviis; spadice magno dum novo purpureo, tomentoso, paniculato, multiramoso; floribus violaceis, bifariis; spathis duplicis, longis, acutis. Geonoma erythrospadix Barb. Rodr. Prof. Append., p. 41: Les Paln., f. 36, tab. IV, 3-4, a-c. Caudex erectus, 6-7" > 0",55-0",70 lg, flexuosus, longe annulatus, annulis prominentibus, dum novo brunneo-miniatus dein fere cinereus. /o/a 12-14 contemporanea, 1,40 lg, subrecurva, patentia, pinnatifida; vagina dorso carinato-convexa, tomento ferrugineo-purpureo tecta; pe/rolus 0",77 le., dorso convexus, antice canaliculatus; 7/achns dorso convexä, lateraliter canaliculata, ad apicem ultra foliorum lineariter transiens, 0",68 Ig.; /o4o/s 28-30 utrinque, suboppositis, 0",020 distantibus, ad apicem fere jungis, oblique insertis, linearibus, acuminatis, leviter falcatis, inferioribus 0",36-0",38 x 0",013 Ig., superioribus 0°,23 «0,007 IÎg., nervis superne prominen- tibus. Spadix magnus, paniculatus; pedunculus scaber, tomento ferrugineo-purpureo tectus, 0",36 x o",o12 lg.; rhachis subrotunda, scrobiculata, scabra, 0"3 lg.; ramis bifurcatis, 40-50 con- temporaneis, 0"26-0",27 Îg., purpureis, ad apicem viridi-mucronatis. Spa/hæ duplices, ferrugineo tomentosæ, 0",06 inter se distantes, exteriora lanceolata, acuta, 0",27 xo",02 Ig., interiora convexa utrinque. FLORES MASC. : calyce quam corolla minore; sea/a lanceolata, concava, dorso carinata, obtusa, ad apicem dentata, albo-purpurea; pe/ala quam sepalis latiora, concava, albo- purpurea; wrceolo staminali cylindraceo corolla minore, exserto in Jilamentis parvis, radiatis, corolla longioribus, subrecurvis, purpureis; axfheræ erectæ, lineares, basifixæ; s#/0o rudimentario globoso, longe trifido, albo. FLORES FEM. Sepala irregulariter lanceolata, acuta, concava, dorso carinata; pelala lanceolata, acuta; urceolo staminali sterili oblongo-cylindraceo, ad apicem dentato, corolla majore; ovario ovato; s4ylo basilari, filiformi, curvo, deine recto, albo, in stigma- tibus tribus diviso. Bacce dum novæ ovatæ, maturæ non vidi. Ha. 7 Cerradoes Rio Sapucahy, ad Carmo do Rio Claro; ef x Ribeirao do Sitio, frope S. José d'El Rey; Prov. Minas Geraes; Vwloo appellatur Aricanga da terra firme, v. Aricana do Capao. or. Septembrr. J'ai trouvé cette espèce dans les Cerradoes, forêts de récente apparition, dans la fazenda Jerubiaçaba, près de la rivière Sapucahy, dans le district de Carmo do Rio-Claro. Les naturels la nomment Æ4ricanga da terra firme. On emploie son bois à la fabrication de cannes pour battre le coton, ainsi que pour faire des Gurupemas (tamis). Les enfants en font aussi des arcs {bodoques) pour la chasse des petits oiseaux. 15. GEONOMA ARICANGA Barb. Rodr. TAB. 25. Caudex mediocris; foliis pinnatifidis: foliolis apicalibus 2-3 junctis; floribus masculis et femineis in eodem spadice qui est paniculatus tectusque tomento ferrugineo, gracillimus, compla- natus; alveolis binis, oppositis, decussatis, prominentibus; corolla florum masculorum trifida ; spatha duplici subæqualia tomento ferrugineo tecta: baccis subglobosis, atropurpureis. Geonoma aricanga Barb. Rodr., Prost. Append., B. 40; Les Palm. p. 37, tab. IV. f. 5-6, a-c. Caudex 2"-2",5 lo. annulatus, annulis prominentibus cinereus, dum novo fulvus. ; 5°) ; ; ; olia 10-12 contemporanea subrecurva, patentia, pinnatifida: pe#olus 0",54 lo. postice con- l , , , ds vexus, antice complanatus; 7#achis postice convexa, antice bifacialis, 0"75-0",80 Ig.; odiola 28-30 utrinque, subopposita, oblique inserta, apicalia 2-3 connata, plerumque minora, linearia, acuminata, uninervia, 0",44-0",50 x 0”,013 lo. Spalha interior sublanceolata, obtusa, ad mar- ginem membranacea, 0",16-0",22 : 0",03-4 lg, interior subæqualis, tomento ferrugineo tecta. Shadices inter v. infra folia fructificantes, erecti, denique patentes, rubiginosi: peduncutrrs 0",17- 0",25 Ig, complanatus, ancipitus, viridis, scaber, ad basin ferrugineo-tomentosus: r4achrs re Le] 0°",23 Ig., complanata, v. subrotunda: ras primariis 6-8 contemporaneis: 0",020-0",080 Îg., bracteatis; bracteis longe lincaribus, acutis, contortis; ram secundarii 40-50 contemporanei, flexuosi, 0",16-0",20 Ig., mucronati: a/eolt Oppositi v. alterni, bifarii, labio inferiore bidentato. FLORES MAsC. calyx corollà triplo brevior, trisepalus; sepa/s inæquilater lanceolatis, acutis, con- cavis, dorso carinatis, ad marginam serrulatis; coro/la obovata, trifida, pe/alis oblongo-triangu- laribus, acutis; #7ceolo staminali cylindraceo, corollam minore, dein in filamenta recurva stellata excurrente; antheræ basifixæ, pendulæ, lineares. FLORES FEM. calyx corollam subæquans, trise- palus; sepals ovalis, acutis, dorso carinatis, ad marginam serrulatis: coro/la tripetala, fetabrs irregulariter lanceolatis, acutis: wrceolo staminali sterili ovato, corolla longiore, sexdenticulato. Stylo basilari, filiformi, erecto, urceolum æquante; stigmate revoluto. Paccæ atropurpureæ, subglobosæ. HaB. 2% silos, agrestis capoes dictus ad S. Gonçalo da Campanha, 44 Rio Sapucahy, Prov. Minas Geraes, #61 designatur nominre Aricanga ?. Guaricanga Fruct. Septembri. da vargem. Æor. Fun. SS Caudex arundinaceus, 0",005-0",010 diam. * Spadix simpliciter ramosus, ramis validis. 16. GEONOMA TOMENTOSA Barb. Rodr. TAB. 26, FIG. À. Caudex annulatus, cæspitosus; foliis inæqualiter pinnatisectis: foliolis ligulato-falcatis, acuminatis, multinerviis, rarius uninerviis mixtis, apicalibus latioribus et minoribus, mediis majoribus, inferioribus 2-3-nerviis, nervis antice salientibus. Spadix amplus, 5-ramosus, granu- loso-tomentosus, tomento ferrugineo denso; pedunculo subcompresso, ramis minore, rhachis minima, ranus teretibus, breviter pedicellatis, alveolis triangularibus prominentibus, labio acuto emarginato, in spirâ densà 2-stichis. Geonoma tomentosa Barb. Rodr. Les Palm., p. 45; Index Kew. IE p. 1016. Caudex 2-3 x0",04. Foha 10-15 contemporanea, erecto-arcuata, In comam elegantem congesta; vagina 0",01-0",02 long., tomento griseo-fusco adspersa; petiolus 0",60-0°,70 long. antice canaliculatus, postice angulosus: 74achis 0",65-0",75 long, antice bifaciali-acuta; lamina in foliola utrinque 8-10 inæquilata ligulato-falcata secta; foliolis 1-r0-nerviis, 0",30-0",45 long. 2 40°. Spathis pedunculo æquantibus, lineari-lanceolatis, subacutis, tomento bruneo ferrugineo adspersis, interiore paulo minore. Spadices 0",45-50 long., pedunculo 0”,20-22 long. FLORES MASC. in alabastrum parvi, 0",003-4, sepalis irregulariter lanceolatis, carinatis, obtusis, margi- nibus erosis; pe/alis usque ad medium connatis, lanceolatis, acutis, sepalis minoribus; staminibus liberis, corollæ pauld minoribus; sepalis lanceolatis, carinatis, subacutis, marginibus erosis, subcompressis; petalis lanceolatis, liberis?, acutis, concavis; urceolo tigono, subduplo corollæ minore, sexdentato; stylo usque ad basin tripartito, apicilari, trigono. Bacc Ha. 22 silois montuosis ad Rodeio, Prov. Rio-de-Janeiro. Æor. Aug. 17. GEONOMA BARBIGERA Barb. Rodr. TaB. 26. FIG. 2. Caudex cæspitosus; foliis irregulariter pinnatisectis, foliolis falcatis. Spadix ramosus, ramis cylindraceis, granuloso-pilosis; alveolis horizontaliter oblongis, prominentibus, labio inferiore recto cum pilis erectis, superiore cucullato, lævi, per tribus spiras compactas. Îlores masc. urceolus in alabastrum trigonus, sexdentatus. Geonoma barbigera Barb. Rodr. Les Pabn., p. 45; Jndex Kew. T1, p. 1076. Caudices 3-4 contemporanei, 2"-3" x 0",04 Îg., cinerascentes, annulati. Folia ixregulariter pinnatisecta. Spafha? FLORES MASC. in alabastrum 0",003-4 long.; sepalis oblongis, COnNCavis, obtusis v. subacutis, leviter carinatis; petalis calyce minoribus, lanceolatis, acutis, CONCAVIS ; urceolo staminali corollæ minore, staminibus usque ad medium connatis; stylo minimo, tripar- urceolo trigono, paul tito? FLORES FEM. petalis lanceolatis, carinatis, acutis, concavis, liberis?; petalis minore, sexdentato; s/y/o basilari, trigono. Paccæ ? Has. 2 silvis humidhs montibus prope Rodeio ad Rio-de-Janeiro. OBs. — J'ai trouvé cette espèce en août 1879, mais en déménageant mon herbier, elle a disparu avec les notes collées sur le papier qui la conservait; pour la reconstituer il ne me reste donc que le souvenir et quelques morceaux des rameaux du spadice conservés dans l'alcool. On ne la rencontre plus à l'endroit où je l’ai trouvée car la hache des charbonniers a détruit toute la forèt, et tous les efforts que j'ai faits pour la retrouver ont été infructueux; mais elle doit exister dans d’autres lieux de la Serra do Mar. Ramis parvis. 18. GEONOMA PALUSTRIS Barb. Rodr. Tags. 27. Caudex mediocris, arundinaceus, paulo crassiore quam penna anserina; foliis pinnatifidis, brevibus; foliolis linearibus, falcatis, acuminatis. 33 Geonoma palustris Barb. Rodr. Zwwm. Palm. Nov. p. 17; Kerchov. Les Palm, D. 246; Drude #7 Mart. Tor. Bras. III. pars T1, p. 509; Index Kew. IL, p. ror6. Caudex erectus, 1",4 x 0",007 Ig., arundinaceus, flavus, annulatus, annulis subprominen- tibus. Zo/a 9-10 contemporanea, curvata, irregulariter pinnatifida, patentia; fe/olus antice canaliculatus, postice subrotundatus, fulvo-tomentosus, 0”,3 lg; 7hachrs antice bifacialis, postice convexä, tomentosä, 0",17 lg.; /o/obs irregulariter dispositis, inferioribus sublanceolato-falci- formibus, acuminatis, oppositis, 4-5-nerviis, 0",25 x 0",03 lg., mediis lineari-falciformibus, longe acuminatis, uninerviis, 1-4 utrinque, 0",23 : o"o1 le. superioribus latioribus, 4-7-nerviis, minus falciformibus, minoribus, 0",22 0",04 lg, inferne nervatis, nervis prominentibus. Shadices crecti; edunculis compressus, fulvo-tomentosus, 0",085 x 0",003 lg.; hachis angulosa, tomen- tosa, 0”,05 lg., ramis g contemporaneis, recurvatis, cylindraceis : a/ocoli 3-stichi, labio inferiore bidentato. Ssa/ha exterior lineari-lanceolata, acuta, compressa, fulvo-tomentosa, caduca, 0",09 Ig., interior æqualia, 0",08 : 0",008 lg. Æ7ores dioici, solitarii. Fructus non vidi. HaB. 7 fractibus palustribus ad fluviun Yamunda e/ foret Seplembrr. 19. GEONOMA ULIGINOSA Barb. Rodr. TAB. 10, FIG. C'ET TAB. 28. Caudex arundinaceus, procerus: foliis pinnatifidis; foliolis lineari-falcatis, acuminatis ; spadice erecto, ramoso. Geonoma uliginosa Barb. Rodr. Zwwm. Pal. Nov., p.11; Kerchov. Les Palin. D. 246; Drude 2% Mart. /%or. Bras. 111. pars II, p. 509. Caudex arundinaceus, 3",2 x o",o1 lg., Aexuosus, viridi-cinereus, proxime annulatus. Zo/ia 5-7 contemporanea, subrecurva; pe#olus o",21 lg., tomentosus; 7#achis petiolum æqualia, postice complanata, antice bifacialis, tomento brunneo tecta; Joholis lineari-falciformibus, 12 utrinque, acuminatis, inferioribus 0,21 x 0",009 Îg., apicalibus 0",15 x 0",004 le., alternis, o",o1 distan- üibus, patentibus, nervis superne prominentibus, oblique insertis, 2 50°-57°. Spadices erecti, quinqueramosi ; feduneulus compressus, tomento brunneo-ferrugineo tectus, 0",09 0",004 le. ; rhachis brevis, angulosä, 0",02 1g.; remis cylindraceis. 0”,06-0",07 le., mucronatis; 4/veo/j labio inferiore integro. Ssafha exterior fere o",1 Ig., lineari-lanceolata, obtusa. lateraliter ancipitata, brunneo-tomentosa, interior minor, 0”,025 lg. linearis, acuta, inclusa. #ores et fructus non vidi. HAB. 24 regione sita infra cataractas fluvii Yamundä. Mullos cons S 2 Jlores neque fructus. *X Spadix paniculatus, ramis validis. 20. GEONOMA CAPANEMÆ Barb. Rodr. TAB. 10, FIG. À ET TAB. 29. Caudex mediocris, arundinaceus: foliis irregulariter pinnatifidis: foliolis lineari-falcatis, extremis 5-7 connexis; spadice ramoso, recurvo:; spatha duplici, extus tenuiter fusco-tomentosa. Bacca elliptica. o 34 Geonoma Capanemæ Barb. Rodr. Æwwm. Palin. Nov. ÿ. 9; Les Palm., p. 36, tab. IV, J.1-2, a-c;Kerchov. Les Palm. p. 245. Caudex erectus, 1”,3 x0”,o11 Ig., remote annulatus, viridi-cinereus. /o/a 5-7 contemporanea, recurva; peñiolus 0,55 Ig., brunneo-tomentosus; rhachus 0",3 Ig., tomentosa, intus bifacialis; foliolis 7 utrinque, alternis, oblique insertis, + 40°, suberectis, 0",30 x 0”0,01 lg., inferioribus lineari-falciformibus, longe acuminatis, apicalibus lanceolato-falciformibus, acutis, 0,23 x0",025- 0",060 Ig., supra viridibus et subtus viridi-flavis. Spadices paniculati ; pedunculus o",13 Ig., compressus, recurvus, contortus, ad basin tomento ferrugineo tectus; rhachis 0,1 Ig., asperrima; rami 13 contemporanei, cylindracei, recurvi, mucronati; aveo/i suborbiculares, labio bidentato. Spatha exterior lineari-lanceolata, subfalcata, acuta, 0",14 x 0",015 Îg. interior lineari- lanceolata, acuta, tomento gossypioso albo-purpureo tecta. FLORES MASC. geminati; calyce quam corolla demidio breviore, trisepalo; sepala lanceolata, obtusa, dorso carinata, subflava, extus lilacino-maculata; corolla tripetala ; petala late lanceolata, acuta, ad apicem purpurea. Urceolus staminalis corollam subæquans, in filamentis 6 compressis stellato-recurvis terminatus; etheræ lincares, basifixæ, purpureæ. S#y4 rudimentario minutissimo, tripartito, erecto. FLOR. FEM., calyce trisepalo; sepala lanceolata, acuta, dorso carinata, basi attenuata; corolla calycem æquans, tripetala; pefala lanceolata, acuta; #rceolo Staminali sterili corollam æquante, 6 filamentis minimis obtusis curvis terminato. Ovario globuloso; stylo basilari, erecto, fiiformi, corollam duplo longiore; s#gmate tripartito, recurvo. Baccæ ellipticæ, atropurpureæ, 0",008-0",009 diam. Hg. #2 sélois recentioribus locis udis et umbrosis, haud procul a lac Macurany; in Villa Bella da Imperatriz, 4odie Parintins, #7 Provincia Amazonica. Æores et fructus Novembri. Ubim-rana nOnCUpaAtUT. Le nom spécifique que porte ce palmier est un hommage à mon ami le savant botaniste brésilien Professeur D* Guitherme Schuch de Capanema, baron de Capanema. 21. GEONOMA RU PESTRIS Barb. Rodr. TAB. 31, FIG. A. Caudex flexuosus; foliis gracilibus, breviter petiolatis, ambitu ovatis, pinnatisectis; foliolis 7 utrinque, basilaribus majoribus, 4 utrinque lineari-falcatis acuminatis, mediis 2 utrinque infe- rioribus falcatis acuminatis multo latioribus, superioribus linearibus, uninerviüs, acuminatis, apicalibus minoribus, lanceolato-subfalcatis, acuminatis. Shadex pluriramosus, ramis inferioribus 3-2 divisis, ramis breviter pedicellatis, alveolis multo-salientibus in spira solitaria, labio inferiore emarginato. /ores masc. per paris; antheræ incurva. Geonoma rupestris Barb. Rodr. Les Pabn., p. 47; Index Kew. 17, p. ror7. Caudices 4-10 contemporaneï, 2"-2",5 x 0",02 Ig., flavido-nitentes. /0/4 6-8 contemporanea, breviter petiolata, arcuata, in conam elegantem congesta; v4gina 0",16-0",18 long., rufo tomen- tosa; peholus 0",20-0",23 long., supra planus, subtus convexus, 7hachrs 0",30-0",32 long., supra bifacialis, subtus plana; /o/olis 7 utrinque, basilaribus majoribus 4 utrinque, primo trinervato, o",31 x 0,014 long., post uninervatis 0",30 x 0"008 decrescentibus, mediis 2 utrinque, inferio- ribus falcatis acuminatis, 6-7-nerviis, 0",037 x 0,039 long., superioribus linearibus, uninerviis, minoribus; apicalibus lanceolato-subfalcatis, acuminatis, 0",23 x 0,03. + 36". Spatlus exteriore lineari-lanceolato, acuto, pauci brunneo-tomentoso, pedunculo paulo majore, interiore minore, subconformi, 0",16-0",17 x0",015. Spadices 2-3 contemporaneï, curvi, multiramosi; pedunculo cylindraceo, argute granuloso, brunneo-tomentoso, recurvo, 0",15-16 x0",005; rhachis cylin- dracea, 0",09 Ig., squamis bi-tridentatis; 7ams inferioribus 3-2 divisis, cylindraceis, granulosis, 35 0°,16-0",17 long., apice mucronatis; a/veolis multo salientibus in spirä solitaria 0",004 inter se distantes. FLORES Masc., duo contemporanei; sepalis oblongis, subobtusis, concavis, incurvis, dorso carinatis, marginibus serrulatis; pe/alis calyce duplo majoribus. connatis, tripartitis, acutis, CONCavis, incurvis; #rceolo slamtinali corollæ paulo minore; s/aminibus erectis, urceolo æquan- tibus; antheræe incurvæ; stylus oblongus, apice trifidus. FLORES MASC.? Bacce ? Hag. #2 selvis udis saxosrs ad Serra de S. José d'El Rey, Minas Geraes. or. Aug. 22. GEONOMA CALOPHYTA Barb. Rodr. TaB. 32, FIG. 2. Caudex flexuosus; foliis gracilibus, longe petiolatis, ambitu cuneato-pinnatisectis; foliolis 5 utrinque, basilaribus majoribus 1 utrinque, lanceolato-falcatis, acuminatis, mediis 3 utrinque, inferioribus linearibus, uninerviis, superioribus lanceolato-falcatis, acuminatis, apicalibus 1 utrinque minoribus, latioribus. Spadix paniculatus, ramis inferioribus 5-3-2-divisis, ramis floriferis breviter pedicellatis, alveolis prominentibus in 2 spiras, labio inferiore emarginato. Flores masc. antheræ erectæ. Geonoma calophyta Barb. Rodr. Zes Palin, p.48; Index Kew. 11, p. 1016. Caudices 4-6 contemporanei, 2"-3" ;:0",025, flavido-nitentes, remote annulati. Zo/a 6-8 con- temporanea, longe petiolata, arcuata ; vagina O",15-17 long., tomentosa ; petiolus 0”",30-40 long. Supra concavus, subtus angulosus; 7hachis 0",27 long., supra bifacialis, subtus convexa ; Jo/olis 5 utrinque, basilaribus 1 utrinque 5-nerviis. 0",26 x 0",04, mediis 3 utrinque inferioribus uniner- Vis, 0%,25 x 0",01, superioribus 5-nerviis 0",24 x 0",05, apicalibus 1 utrinque, 8-nerviis, 0",21 x 0”,0602-64, falciformibus, acuminatis. Shathis pedunculo æquantibus, exteriore lineari- lanceolato, acuto, antice convexo, 0",22 0°,025, 2nleriore 0,16 x 0",015. Spadices 2-3 contem- poranei, erecti, post recurvi, paniculati:; pedunculo cylindraceo, lævi, 0”,21 long.; rhachis cylin- dracea, 0,15 long.; ramrs 14-24 contemporaneis, 0",14-0",17 long., apice mucronatis; alveolris prominentibus in spira 2-sticha, 0",00% inter se distantibus. FLORES MAsc. sepalis oblongis, acutis v. obtusis, incurvis, carinatis: petalis connatis, usque ad medium tripartitis, oblongis, concavis, acutis, calyce paulo majoribus: #7ceolo staminali corollæ æquante, staminibus urceolo æquantibus, recurvis; antheræ erectæ; stylo pyriformi. FLORES FEM. sepalrs ellipticis, concavis, dorso apicem vere carinatis; pe/alis calyce paulo majoribus, liberis, oblongis, acutis; wrceolo staminali corollæ æquante, sexdentato; ovario ovato; s/ylo basilari. Baccæ 0",009 diam., subrotundæ. Has. #2 silois pascuis montosis (Capoes) ad Serra de S. José d'EI Rey, Minas Geraes. Æor. et fruct. Auo. 25. GEONOMA BRACHYFOLIATA Barb. Rodr. Ta. 33. Caudex nullus. Foliis pinnatifidis; foliolis longis, linearibus, primis et extremis connatis falcatis acuminatis; rhachis longitudine ferme dimidium foliorum. Geonoma brachyfoliata Barb. Rodr., Zum. Palin. Nov., p. 10; Kerchov., Zes Palm., 2.245; Index Kew. IL, ÿ. 1016. Acaulis. Folja 5-6 Contemporanca, suberecta, recurvata; pe/iolus dorso convexus, antice 36 canaliculatus, o”,7 lg.; hachis dorso carinata, supra bifacialis, tomento fulvo ornata; /o/olis regulariter 7-8 utrinque, primis et extimis 4-5 connatis, latioribus, mediis lineari-falciformibus, acuminatis, recurvis, inferioribus 0”",69 x o",04 Ig., mediis 0",70 x 0",01-07,02 lg., superioribus 0",58x0",04 lg., nervis supra prominentibus et subtus tomento fulvo tectis. Spadix, spatha, fructus non vidi. Has. 27 silois dis et editis ad ripam fluvi Namundä. Carebat fructibus Septembri. SUBTRIBUS II. EUTERPEINEZÆ Barb. Rodr. Areceæ Drude #7 Mart. Æor. Bras. III. pars IL, p. 274. — Oncospermeæ Benth. et Hook. Gen. Plant. III. pp. 872 el 874. Caudex elatus, solitarius v. cæspitosus, robustus v. flexuosus; folia regulariter pinnatisecta, longe vaginantia. Spathæ 2, tenuiter lignosæ, deciduæ. Bacca parva, atropurpurea, mezocarpio pulposo-dulci, albumine æquabrli v. ruminato. CONSPECTUS GENERUM Caudex elatus v. mediocris, solitarius v. cæspitosus, gracilis, flexuosus, 5-35 x 0",05-0",14 lg.); folia regulariter pinnatisecta, longe vaginantia; foliolis linearibus v. lineari-lanceolatis, deflexis v. pendulis; spathæ 2 deciduæ. Bacca parva, sphærica, atropurpurea, stigmatibus excentricis v. lateralibus, mezocarpio pulposo, purpureo, albumine lamellatino-ruminato . . . . . (1) £Zuterpe Gärtn. Caudex elatus, solitarius, robustus v. gracilis (3"-25" x 0",05-0",25 lg.); folia regulariter pinnatisecta, sæpe disticha; vagina aperta, sæpe longe fibroso- spinosa; foliolis lineari-lanceolatis, acuminatis, patentibus, plurinerviis. Spathæ 2 deciduæ, lignosæ. Bacca atropurpurea, ovoïdea v. ellipsoïdea, stigmatibus apicalibus, mezocarpio pulposo-violaceo, albumine æquabili v. ruminato (2) Œnocarpus Mart. Caudex elatus, robustus; folia æqualiter pinnatisecta; foliolis ensiformibus, acuminatis, plicatis. Spathæ 2, fusiformes, lignosæ. Bacca fere Œnocarpi. (3) /essenia Karsten. VII. EUTERPE Gärtn. Euterpe Gärtn. Æruct. et Sem. I, p. 24, lab. ÎX, f..3; Mart. Zhist. Nat. Palm. IT, p. 28, et III, p. 166; Palm. Orbign. p. 8, tab. 2, 8, 18, 17, 18; Endl. Gen. Plant. p.246, n° 1725; Kunth. Æwum. Plant. III, p. 177; Nalp. Ann. Bof. Syst. 1, p. 1008, IT, p. 458; Wallace Palm. of the Amaz. p. 22, tab. 78; Spruce Palm. Amaz. p. 186; Bab. Rodr. Znum. PalmeNov. p.15, 16, 17; Les Palm. p. 34, 85, tab. LIL f.a-f; Trail x Journ. of Bot. p. 131; Kerchove Les Palm. p. 244, tab. X7; Drude 77 Mart. For. Bras. III, pars 11, p. 461, tab. 107; in Pflanzenf. 11, p.72, f. 14 E. 54; Benth. et Hook. Gen. Plant. 111, p. 896; Jndex Kew. 711, p. 936; Baïllon, List. des Plant. XITL, p. 344. Flores monoici in eodem spadice infrafoliaceo albo v. roseo-tomentoso fastigiatim ramoso, foveolis trifloris spiraliter dispositis, intermedio femineos superantes. FLOR. Masc. regulares v. irregulares, ovoideï. Sepala imbricata, scariosa, orbicularia v. reniformia, acuta. Pefala sepalis multo majora, ovato-oblonga v. lanceolata, ad basin paulo connata, valvata. Samina 6, fila- mentis liberis ima basi inter se connatis, subulatis, sæpius recurvis, albis v. purpureis; antheræ oblongæ v. lineares, ad basin sagittatæ, dorsifixæ, versatiles; prs#llodium minimum v. nullum, trifidum, trigonum. FLOR. FEM. masculis minores ; sepala oblongo-orbicularia, acuta, concava, imbricata; pe/ala longiora, convolutivo-imbricata, acuta, sæpe purpurea; androcæum abortivum nullum ; ovarium ovoideum v. oblongum, basi sæpe gibbum, triloculare, s#gmata minuta, trigona, sessilia. Bacca globosa, plus minus magna, stigmatibus residuis lateralibus; epicarpio membranaceo, atropurpureo v. viridi-purpureo, lævi, cinereo-tomentoso ; #7e30carpio pulposo, succulento, purpureo; endocarpio fibroso-membranaceo; semen globosum, liberum » 37 v. endocarpium adherens, hilo laterali, lineari, rapheos fibris ab eo radiantibus, albumine æqua- bili v. ruminato, corneo, embryon laterali v. basilari. Palmæ excelsæ v. elate, gracules, tnermes, caudicibus solitariis ». CESpitosis, conspicue annit- latis, cinereis. Folia æqualter pinnatisecta, fexuosa; foliolis lineari-lanceolatis, longe acuminatrs, subplicats, marginibus recurvis ad basin reduplicatis, concinnts, subpendulis; rhachi trigona; petiolo elongato, antice concavo; vagina elongala, cylindracea, viridi v. viridi-purpurea, v. arme- maca. Spadix infrafoliaceus, ramosus; rhachi elongata, ad apicem allenuata; ramis erectrs, S11per10- ribus gradatim brevioribus, ad basin 1ncrassatis, Sæpe longe Shathulatis, albo v. rose0-lomentosts ; spathæ 2, coriaceo-membranacee, lanceolate, anthesi decide, inferiore breviore, Superiore acuta. Floribus carmineis v. albidis, ramorum Joveolis sprraliter dispositis insertis, lernrs, Jemineo 1nter- medio exserto. Baccæ atropurpuree, v. brunneo-purpuree, v. albescentes, pruinose, Prutra caduca. OBS. — Pour les espèces de ce genre j'ai établi la relation sommaire ci-dessous, basée sur les primordiales, des feuilles adultes, des fleurs et des fruits qui comprend toutes les espèces brési aractères des feuilles iennes, en employant pour chacune, non pas un signe conventionnel pour les séparer, mais les noms vulgaires qu'elles portent à leur habitat naturel. L'Æuterpe badiocarpa Barb. Rodr. est le Pabmito du nord, et l'Æ, oleracea Mart. celui des forèts du sud: ils ont le même facies, mais dès leur naissance on voit que ce sont des espèces distinctes, car leurs feuilles primordiales sont tout à fait différentes. Les unes, celles de l’Z. oleracea, sont divisées en huit segments linéaires, et les autres, celles de l’Æ. badiocarpa, sont entières et bifurquées. N'était ce caractère distinctif, on pourr. ait les prendre pour une seule espèce, modifiée par le milieu cosmique. CONSPECTUS SECTIONUM ET SPECIERUM SECT. 1. INTEGRA Barb. Roür. in Contrib. Jard. Bot. Rio Jan. I, p. 11. a) Caudex solitar ins. Folia primordialia ntegra bifurcata. UAÇÂY TUYRA. — Vagina viridi-brunnea: foliolis suboppositis, acu- minatissimis, deflexis, quinquenerviis. Spadix basi badius. Flor. masc. bini, supra fem. evoluti, Dupra badio-violacea, o",017 in diam. ne A A to et + + (Gi). 1 Æ. badiocarpa Barb. Rodr. b) Caudex cespitosus. Folia Primordialia integra bifurcata. Uaçiv. — Vagina viridis; foliolis lineari-lanceolatis, acutissimis, deflexis, septemnerviis Spadix basi vernicoso-fuscescens. Flor. masc. bini, Supra fem. evoluti. Druüpa nigro-violacea, o",o1indiam. . . 2. Z:, edulis Mart. SECT. IT. PINNATA Barb. Rodr. in loc. cit. Caudex solitar ius v. cæspitosus. Folia Primordialia partita. VIÇARA’. — Vagina longa, viridis v. viridi-purpurea; foliolis lineari- lanceolatis, acutis, Dendulis, quinquenerviis. Spadix basi vernicoso- albidus. Flor. masc. béni, Supra fem. evoluti. Drupa nigro-violacea, albo-tomentosa, 0",012-0",015 in diam... . 3. Æ . oleracea Mart. PALMITO MoLI — Vagina viridis: foliolis anguste linearibus, deflexo-pendulis, trinerviis. Spadix albido-tomentosus. Flor. masc. flavescentes, Gui, supra fem. evoluti. Drupa nigro-violacea, o",ot in diam. . RE RO TR ET UAÇÂY CHUMBO. — Vagina albo-viridis: foliolis DPatentibus, lineari- lanccolatis, guinquencervis. Spadix basi albido-tomentosus. Flor. masCc. O2, Supra fem. evoluti. Drupa viridi-violacea, cinereo- 4. Æ. precatoria Mart. tomentosa, 0",004 in diam... +. + 5. Æ. catinga Wallace. UAÇÂY KAATINGA. — Vagina aurantiaca; foliolis alternis, 4e eXEs, lineari-lanccolatis, oblique acuminatis, laxioribus quinquencrviis. Spadix basi aurantiaceus. Flor. masc. carminei, so//arir, supra fem. evoluti. Drupa nigro-violacea, 0",007 in diam. . . . . 2). «6. E UAÇÂY DA MATTA, — Vagina viridis; foliolis linca -lanceolatis, acu- minatissimis, suboppositis, approximatis, suberectis, guinquenerviis. Spadix basi roseo-tomentosus. Flor. mMmasCc. so/ifar ii, . Contyoversa Barb. Rodr. supra fem. evoluti. Drupa nigro-violacea, 0,008 in diam. . (3) 7. Æ. longibracteata Barb. Rodr. UaçÂv My. — Vagina viridis; foliolis suboppositis, linearibus, acu- minatissimis, deffexis, septemnervis. Drupa atroviolacea, 0°,007 in diam. . (4). 8. E. Jatapuensis Barb. Rodr. SECT. I. INTEGRA Barb. Rodr. loc. cit. a) Caudex solitarius. Folia primordialia integra bifurcata. 1. EUTERPE BADIOCARPA Barb. Rodr. Tag. 36 B. Vagina viridis v. fuscescens ; foliis patentibus; foliolis suboppositis, lineari-lanceolatis, acu- minatissimis, deflexis, quinquenerviis. Spadix basi badius. Flor. masc. bini, supra fem. evoluti. Drupa badio-violacea. 1. Euterpe badiocarpa Barb. Rodr. sx Contrib. Gard. Bot. Rio Fan. Z 1907, p. 12. Caudex solitarius, raro stoloniferus, 6-10" x 0",09-0",10 lg. flexuosus, cinereus, remote annulatus. Zola 6-10 contemporanea, patentia, subrecurva; rhachis subtus planiusculis, badiis; /o4oks suboppositis, lineari-lanceolatis, 0",38-0",40 x 0",030 Ig., extimis minoribus, o",12 x o"o10 lg, acuminatissimis, deflexis, quinquenerviis. Shadix basi badio-vernicosus, amis multis, gracilibus, laxius scrobiculatis, scrobiculis trialveolatis. Æores non vidi. Bacca subglobosa, magna, eficarpro badio-violaceo, wezocarpio grumoso, violaceo, endocarpio fibrarum contestu dense involuto, a/bumine lamellatim ruminato. Hag. 22 silvis prope Manäos, 77 Rio-Negro, prov. Amazonas. Uacày tuyra 2. Assahy pardo nuncupatur. Cette espèce est assez rare. On la rencontre dans les forèts vierges du Rio-Negro et aux environs de Manäos, où l'on vend quelquefois, au marché, les fruits servant à faire un breuvage nommé 7% d'Assahy. C'est l'espèce qui a les fruits les plus gros. On la voit déjà cultivée au Jardin Botanique de Rio de Janciro. SECT. II. PINNATA Barb. Rodfr. loc. cit. b) Caudex solitarius v. cespitosus. Folia primor dialia par tita. 2. EUTERPE CONTROVERSA Barb. Rodr. Tag. 34, 35 ET 36, FIG. C: Caudex mediocris, erectus v. flexuosus, gracillimus; foliis concinnis, patentibus; foliolis alternis, lineari-lanceolatis, oblique acuminatissimis, laxioribus, patentibus. Spadix a basi aurantiaceus, fusco-tomentosus; ramis carneo-tomentosis, rigidis, laxifloris; floribus carmineis, scrobiculis bialveolatis. Euterpe controversa Barb. Rodr. Zes Palniers, 1882, p. 34. — Euterpe caatinga Barb. Rodr. Zum. Palm. Nov., p. 15. — Euterpe catinga Wallace, var. aurantiaca Drude in Mart. /or. Bras. IIT. pars IL, p. 465. Caudex 7"-8" xo",06 Ig., erectus v. flexuosus, remote annulatus, albo-cinereus. #o/a 8-10 contemporanea, 1",75 Îg., horizontaliter arcuata; vagina aurantiaca, 0",07 le.; petiolus 0",45 Ig., supra canaliculatus, subtus convexus; rhachis 1°,30 Ig., supra obtuse carinata, ad apicem bifacialis, subtus convexa, arcuata; o/ols 40-45 utrinque, oblique insertis (2 65°), paten- 39 tibus, semiarcuatis, alternis, lineari-lanceolatis, oblique acuminatis, quinquernerviis, mediis 0°,55 x 0",03 Ig., extimis 0",28 x 0",005 lg.; spadices infra foliari, solitarii, suberecti; pedunculo 0",08 Îg. compresso, aurantiaco, fusco-tomentoso ; r#achr o”,60 Ig., cylindracea, carneo-tomen- tosa; 7ams 50-70 contemporaneis, 0”,5 le., inferioribus divergentibus, mediis patentibus, extimis crectis, externe planis, interne convexis ad basim gibbosis, scrobiculis bialveolatis. FLORES Masc. solitarii supra fem. evoluti; sépala ovato-lanceolata, intus COnCava, extus carinata, acute laciniata, pergaminea; fe/ala quadruplo majora, oblonga, subobtusa, recurva, ad basim connata, hic car- minea, 0",002 le, slaminum Jilamentis petala longioribus, cylindraceis, ad apicem attenuatis, recurvis, purpureis; az/heræ sagittatæ, medifixæ ; #rs/illodinm sexfidum, filamentis tribus externis majoribus, recurvis, purpureis, tribus internis minimis, incurvis. FLORES FEM. sepala petalaque subæqualia, suborbicularia, apiculata. Ovazro ovato-clongato, skematibus tripartitis, erectis. Baccæ viridi-purpuræ, 0",007 le. HAB. prope rivum (qui nuncupatur Igarapé) ad cataractas Manäos, 22 Prop. Amazonica. For. et fruct. Fulio, Angusto. ÜUacay haatinga v. Assahy Caatinga z2colorum. J'ai rencontré cette espèce croissant sur les rives de l'/garapé da Cachocira &grande, dans les forêts sombres et humides de Manäos. Elle est connue des indigènes sous le nom d'Uacäy Faatinga. Avec ses fruits les naturels font une boisson nommée x d'Assah , semblable à celui que l’on fabrique avec les fruits de l’Æ. edulis, mais moins bon, car il est un peu astringent, On mange aussi son petit ctou palniste et ses tiges sont employées pour faire des girdos et d’autres ouvrages. M. le D' Richard Spruce, dans ses Palme Æazonice, a décrit une autre espèce qui a été trouvée et dénommée par À. Wallace. Cette espèce croit dans des endroits secs ct sablonneux. Sa hauteur est plus grande, son aspect plus flexueux, la gaine de ses feuilles est alboviridis, carnosa, et ses fruits sont beaucoup plus petits. Il existe encore d’autres différences. Victime d’une information erronée où d'une confusion, Spruce a nommé Assahy catinga, Vespèce que les naturels nomment ASssay chiumbo où merim, parce que les fruits sont de la grandeur du plomb de chasse, de 0",004 de diamètre. Dans d’autres ouvrages (1) j'ai traité de ce sujet. 3. EUTERPE LONGIBRACTEATA Barb. Rodr. Tags. 37. Caudex mediocris, flexuosus: foliis patentibus, concinnis; foliolis lineari-lanceolatis, acumi- natissimis, suboppositis. Spadix crectus, tomento rosco quum est Junior vestitus, ramos basi bracteis 0",3 longis quæ ad verticem imminutur. Flores per paria, masculus superior et femineus inferior; corolla mascula violacea. Baccæ 0",008 diam. Euterpe longibracteata Barb. Rodr. Zwww. Palm. Nov., p.17; Kerch. Les Palmiers, P. 244; Tndex Kew. 11, D. 936. Caudex erectus, cylindraceus, 4"-5% x 0",06 lg, remote annulatus, cinereus, ad apicem viridis. Foha $S-10 contemporanca, subarcuata, pectinata, 1",50 lg.; vagina 0",6 lg, viridis: petiolus 0*,04 Ig., supra canaliculatus, subtus convexus: 74achrs ad apicem lateraliter canaliculata et bifacialis, subtus. convexa; /o/o/a oblique inserta, 2 35°-40°, approximata, suberecta, longissime acuminata, mediano 0,67 x 0",025 le. quinquenervia, nervis medio supra prominente flavo, lateralibus utrinque prominentibus. Shadices infra folia evoluti, erecti post patentes; pedunculo 0",07-0",1 x 0",02-0",35 Îg., carneo v. albo-tomentoso: rhachis cylindracea, a basi ramis gibbosa ; ramts 20-25 contemporaneis 0",27-0",30 le., biscrobiculatis, Carneo-tomentosis, ad basin longe bracteatis; éracters inferioribus 0",3 le., lanceolatis, acuminatis, superioribus gradatim minoribus; triangularibus v. bipartitis. Spatha dupla, exterior non vidi, interior lanceolata, acuminatissima, compressa, 0",04 x 0",07 le, brunnea. FLORES per paria, masculus superior, femineus inferior, MASC. sepalis albis, pergamencis, late Ovatis, acuminatis, concavis, carinatis; pe/alis triplo majo- (1) Enum. Palm. Nov., p. 15, Les Palmiers, p. F4. 40 ribus, coriaceis, purpureis, lanceolatis, acuminatis, concavis, subpatentibus; sam filamentis corolla majoribus, basi connatis, compressis, apice attenuatis, erectis, albis; antheræ erectæ, medifixæ, lineari-sagittatæ; pisllodimm tripartitum, triquetrum; FEM. masc. minoribus; sepalis late ovatis, acutis, COnCavis, imbricato-convolutis; pe/alis majoribus, ovato-orbiculatis, acutis, concavis. Baccæ globulosæ, stigmatum residuis apicem ramorum spectantibus, 0",008 diam., epicarpro glabro viridi-violaceo, mezocarpro viridi, grumoso, endocarpro globoso, lævi. Albumem solidus. Has. ad superiorem fluvium Tapajôs, 11 regione calaraclas complectente, tn silvis ad agros Mauhes attinentibus, haud procul a pago (maloca do Sahy), ef on rivum Tucunaré. Ælores et fruclus maturescunt mense Augusto. Assahy da matta nuncupalur. Cette espèce croit dans les parties élevées des forêts de la rive gauche de la rivière Tapajôs, et le long de son affluent Tucumaré, où habitent les indiens Mauhes. Elle aime les lieux humides et sombres, et vit en société, comme on la rencontre près de la wa/oca du Say. 4. EUTERPE JATAPUENSIS Barb. Rodr. Tag. 36 À. Caudex 5-6" x0",09 lg., cinereus, proximé annulatus. /olia 5-7 contemporanea, /o/olis linearibus, patentibus, acuminatissimis, septemnerviis, 0°,35 x 0",020 Ig., extimis minoribus et angustioribus, 0,11 x 0",007-0",008 Îg.; Spadix ? Flores? Drupa parva, violacea, 0",006 in diam. Euterpe jatapuensis Barb. Rodr., # Contrib. fard. Bot. Rio Fan. (1901), . r2. Has. 22 sélois humridis ad Rio Jatapu ## Prov. Amazonas. Uaçày-mirim woncupatur. J'ai trouvé cet individu au mois de septembre 1873, dans de vieilles forèts de la rivière Jatapu, affluent de la rivière Uatumä, dans la région des cataractes, sans avoir des fleurs ou des fruits. Par la disposition des feuilles, par la nervation des folioles, elle s'éloigne de toutes les autres. Les indigènes lui donnent le nom de Uaçäay-mirin. Malheureusement les deux espèces, Æ. badiocarpa et Æ. Jatapuensis, n'ont pas une description complète, car les matériaux que j'ai recueillis ne présentent pas davantage, les ayant constamment recontrées sans les fleurs. Heureusement par l’Aabitus et par les fruits elles se distingent très bien. Je dois faire ici une correction. Dans son Z/istoria naturalis Palmarum, le D' Martius, donne par mégarde, la description et les dessins de l’évolu- tion des feuilles de l'Zwterpe oleracea, le Giçara, quand cette étude est del Z. edulis, V Acäy, L'Æ. oleracea à toujours les feuilles primordiales divisées en folioles, et non pas des feuilles entières bifurquées, ce qui est un des caractères de LE. edulis, qui a aussi l'a/bumen ruminé. Je crois que par un /apsus calami, très facile, il y a eu ce changement de nom. Dans ce genre, il n’y a donc de feuilles primordiales entières, parmi les espèces connues, que dans l’Zwterpe edulis et dans l'£. badiocarpa; toutes les autres espèces ont leurs feuilles divisées en six divisions, plus où moins allongées et linéaires. L'étude des feuilles primordiales, ainsi que celle des fruits, donne de très bons caractères pour la déter- mination des espèces. Souvent les spadices peuvent se confondre, les spathes se ressembler, les fleurs être très voisines et presque s'identifier, mais les fruits, les feuilles primordiales et plus tard le facies nous montrent de suite une espèce distincte. Je dois donner aussi l'interprétation des noms indiens que portent les palmiers de ce genre, qui sont déjà, plus ou moins, COrrompus. Le nom Gissara, yossara qu'on donne à l'Æéerpe oleracea, est une corruption portugaise de l’indien Yiçärd, celui qui est fait de cordes dures, de yi, dur, çà, corde, et 4, qui est fait, avec le 7 euphonique. C’est une allusion faite aux rameaux des spadices, qui servent de fouet. Guillaume Pison, en parlant des Gioçara, nous perpétue l'usage ancien en disant : « Adeo lentus est floris ramus, ut pro scopis et flagellis usurpetur. » Le nom Assahy, uassahy, açahy, où naçäy, vient de 4, fruit, cà, corde, et y, liquide, eau, c’est-à-dire Zigwide des fruits de corde, allusion aux rameaux longs et flexibles qui portent les fruits, qui donnent un breuvage. Le nom du palmier est uaca, fruit de corde, et #açäy, signifie le breuvage qu'on fait des mèmes fruits, et qu'on nomme vin d'açä-y où #assahy, par l'orthographe portugaise. 41 IX. ŒNOCARPUS Mart. Œnocarpus Mart. Gen. e/ Sp. Palin. p. 21-27, cl 165, tab. 22, 27; Palm. Orbign., P. 2, Lab. 8, 78; Endl. Gen. Plant. P. 247, #° 1726; Kunth, Zum. Plant. LIL P. 179-181; Klotz. zx Linnea XX, p. 437; Walp., Ann. Bot. Svs£. Z, p. 750; Wallace, Palin. of Amaz., lab. 9-17; Spruce, Palin. Amaz., P. 130-143; Drude #7 Mart. /lor. Bras. 111. pars 11, p. 465, tab. 108; Benth. et Hooker, Gen. Plant. TIT. D. 807; Index Kew. 117, p. 332; Baill., Æist. des Plant. XI D. 343; Drude 27 Pfansenfam. 11, p. 72. Monoica in eodem spadice. Spadix infrafoliaceus, simpliciter fastigiatim ramosus: #achr brevissima, ramis pluribus. Æores in glomerulis terni v. bini intermedio femineo, Spiraliter dispositi, obscure bracteolati. FLOR. MSc. irregulares. Calyx parvus: sepala carnosa, imbricata, carinata, ovata v. linearia, acuta v. subacuta. Coro//a calycem multo major; pe/ala oblique ovata v. lanceolata, acuta, valvata, ad basin subimbricata. S#mrna 6, filamentis liberis vel ad basin connatis, undulatis, ad apicem plus mimus incurvis, divaricatis; antheræ lineares, ad medium dorsifixæ, acutæ, versatiles: Pistillodium parvum, trifidum. FLOR. FEM. masculis minores, subgloboso-conoidei. Calyx corollam includens post anthesim auctus. Sepala crasse coriacea, reniformia v. orbicularia, cucullata, late imbricata. Pefala minora, convolutivo-imbri- cata, reniformia,.acuta. Æydrocæum abortionm nullum. Ovartum turbinatum v. oblongum, sl1g- mala sessilia, minuta. Bacca ellipsoidea, oblonga v. globosa, monosperma, stigmatibus residuis apicalibus; epicarpio tenui, atropurpureo, sæpe albo-pruinoso; wezocarpio albo-viridi, Carnoso, sæpe fibroso; evdocarpio fibroso, fibris ad raphem et chalazam seminis adnatis reticulatim connexis dein stricte decurrentibus: e/bwmine æquabili v. radiatim ruminato, cornco, embryo basilaris. Palmæ #ermes, elalæ v. mediocres. Caudex solitarins, annulatus. Folia terminalia v. dishicha, æqualiter v. inæqualiter pinnatisecta ; vagina Ô7evt, raro ventricosa, aperta; foliolis lanceolatis, oblique acuminatis, mulhinervis, secus nervis longitudinaliter plicatis. Spadices #nfrafohacer, bre- vissime pedunculatr, scopiformes, anthest spathis denudatis; rhachi pedunculunr majora, attenuala ; ramis elonçals, Subæquilongis, pendiulis, Purpurers; Spathæ 2, Lonos«, caducæ, inferiore breviore, bicarinala, apice ssa, superiore cylindracea antice rupla, rostrata. Baccæ alropuypureæ, pruinose. SECTIONUM ET SPECIERUM CLAVIS ANALYTICA SECT. 1. YANDYBACABA Barb. Rodr. DISTICHOPHYLLUM Drude in Mart. Flor. III. pars II, p. 467. Caudex procerus, lævis, solitarius, denudatus. Folia alterna, disticha, patente arcuata; foliolis per greges dispositis, lineari-lanceolatis, acutis v. acuminatis. Spatha mucronata. Spadix magnus. Bacca atroviolacea, pulposo-oleifera, albumine æquabili. Ramis longissimis, purpureis. Bacca ovoideo-ellipsoidea, stigmatum residuis mammiformibus coronata, mezocarpio albescente . . . . . . 1. Œ, distichus Mart. Ramis longissimis, purpureis. Bacca?. 2. 0 0 2. CÆ. discolor Barb. Rodr. Ramis brevibus. Bacca subglobosa, apiculata 2 2 0 0 3. Œ. Tarampabo Mart. SECT. Il. BACÂBA Drude. Drude in Mart. Flor. Bras. III. pars II, P. 467. Caudex excelsus, lævis, solitarius, denudatus. Folia undique patentia; foliolis lineari-lanceolatis, subplicatis, sub- crispatis, acutis v. acuminatis. Spadix magnus. Bacca atroviolacea, albo-pulverulenta, albumine æquabili. Ramis longissimis, purpureis. Bacca globoso-ellipsoidea, stigmatum residuis rostrata; mezocarpio albescente oo 4. Œ. Bacaba Mart. 42 SECT. III. BACÂBAY Barb. Rodr. Caudex mediocris, tenuis, denudatus, solitarius v. cæspitosus. Folia patentia; foliolis lineari-lanceolatis, acuminatis, v. elliptico-lanceolatis acuminatissimis. Spadix parvus. Bacca parva, atroviolacea, albumine æquabili. Raris brevibus, purpureis. Bacca ellipsoidea, mezocarpio flavo-virescente 5. Œ. minor Mart. Ramis brevibus. Bacca ellipsoidea; stigmatum residuis mucronatis . . 6. Œ. multicaulis Spruce. Ramis brevibus. Bacca oblongo-cylindrica; stigmatum residuis umbonatis . 7. Œ. circumtextus Mart. SECT. IV. PATAU Barb. Rodr. Bataua Drude in Mart. Flor. Bras. III. pars II, p. 467. Caudex elatus, crassus, adolescens vaginis in fibras magnas nigro-spinosas dissolutis involutus. Folia erecto- patentia; foliolis linearibus vel late lanceolatis, plicatis, oblique acuminatis. Bacca magna, atro-violacea, albo-pulveru- lenta, albumine rubro-ruminato. Ramis longissimis, purpureis. Bacca oblonga; mezocarpio albo-flavescente; stigmatum residuis paulo umbonatis . . . . . . . . . . : : . . . 8. Œ. Bataua Mart. SECT. I. YANDYBACAÀBA Barb. Rodr. 1. ŒNOCARPUS DISTICHUS Mart. Tag. 38 ET 30. Œnocarpus distichus Mart. Palm. Bras, p. 23, tab. 22 et 23; Kunth. Znum. Plant. TTL, p. 170; Walp. Ann. Bof. Syst. V, p.806; Wallace, Palm. trees of the Amaz., p. 38; Drude #7 Mart. #or. Bras. III, pars IL, p. 467. Ons. — Je ne présente ici les quatre espèces suivantes, appartenant au genre Ænocar pus du D' Martius, que pour bien montrer le type de chacune des divisions que j'ai établies et pour compléter, par des dessins faits sur les lieux et d’après nature, les descriptions qui ont été publiées, ainsi que pour indiquer les usages de ces palmiers. L'G. distichus se trouve, au Parä, sous deux variétés : le Bacaba branca et le Bacaba vermelha. les ne se distinguent que par le mésocarpe des fruits qui donne, dans une variété, une boisson blanchâtre, la meilleure, et, dans l’autre, une boisson jaune-rougeûtre. Cette espèce est connue vulgairement sous le nom de Vandy Bacaba, où bacaba à l'huile, qui lui vient du Karany : U (ba en portugais), fruit, et Ycäua (caba en portugais), graisse; c’est-à-dire fruit qui donne de la graisse. Elle est répandue depuis l'État du Maranhäo jusqu'au Parä. C'est un très beau palmier, qui croit dans les endroits élevés et secs. Là, son majestueux éventail de feuilles émerge au-dessus des autres arbres des forèts et semble les protéger de son ombre. On n'utilise guère ses feuilles ; mais ses fruits sont très recherchés pour en faire une boisson très appréciée et pour en extraire l'huile. La boisson, d’un goût très agréable, mème exquis, est extraite de lépicarpe et du mésocarpe des fruits mûrs. Elle a une couleur blanchâtre où un peu rougeitre, selon la variété de palmier. Elle est préparée de la manière suivante : Dans un pot (Alguidar) contenant de l'eau tiède, on fait macérer les fruits mûrs jusqu'à ce qu'ils soient convena- blement ramollis, et que les substances amylacées et gommeuses de la pulpe soient dissoutes. Alors on écrase, avec les mains, jusqu'à ce que toutes les graines soient bien nettes, puis on passe au tamis. Si la préparation est trop épaisse, on l'allonge en y ajoutant de l'eau tiède. Après refroidissement complet, cette boisson peut être consommée, soit pure, soit sucrée, soit enfin mélangée avec un peu de farine de manioc. 43 Le procédé pour retirer l'huile des fruits est celui-ci : On laisse séjourner dans l’eau tiède, pendant quelques heures, les fruits préalablement desséchés, puis on les place dans un panier garni de feuilles vertes. Au bout de deux ou trois jours, la fermentation s’est produite et on remet les fruits dans l’eau pour séparer le péricarpe des graines. La masse, portée au feu, avec de l'eau en quantité suffisante, entre en ébullition et abandonne l'huile qui surnage et que l'on prend petit à petit. Si l'huile recucillie contient de l'eau, on fait évaporer celle-ci au feu. Ainsi préparée, cette huile se conserve très longtemps. Llle est inodore et ne rancit que très difficilement. Sa couleur est verdâtre et translucide. Elle est employée aux mêmes usages que l'huile d'olive. 2. ŒNOCARPUS DISCOLOR Barb. Rodr. TaB. 40. Caudex procerus, cylindricus, gracilis, nudus; foliis distichis, subcrispatis; petiolis basi latissimä brevis simé vaginantibus, abrupte angustatis, longis; foliolis per 2-6 aggregatis, oppo- sitis vel alternis, suberectis et deflexo-pendulis, linearibus vel late linearibus, acuminatis, supra nitentibus, subtus glaucis. Spadix ferrugineo-pulverulentus, ferè maximus; ramis longissimis, supra pedunculum subito deflexo-pendulis, rectis, ad apicem attenuatis; petalis masc. oblongis, acutis, COnCavis. Œnocarpus discolor Barb. Rodr. Palm. Matlogrossenses Nov., 1808, 9. #, tab. LIT. Caudex 8° x 0",15 Ig., cinerco-fuscus, leviter annulatus ; annulus 0",03-0",04 1g., cicatricis foliis æquantibus. Æo4a 10 contemporanea, in comam flabelliformem dense congesta, 4",40 lg, arcuata; vagina lanceolata, dorso subgibbosa, 0",25 lg.; petiolo supra canaliculato, cinereo- tomentoso, 1°,20 Îg.; zhacluis subtus convexa, bifacialis, supra subconcava, versus apicem cari- nata; /oholis inferioribus 1"x0",01 Ig., mediis 1",10x%0",55 Ig., superioribus 0°,30-0",40x0",015 lg. acuminatis, supra atroviridibus, nitentibus, subtus glaucis, nervo medio superne prominulo satis robusto. Ssafhæ deciduæ, exteriora lignosa, lanceolata, acuminata, ferrugineo-tomentosa, 0”,50 x 0",20 Ig., interiora lignosa, lineari-lanceolata, longè mucronata, ferrugineo-tomentosa, 0°,70-1" x 0",45-0",50 Îg.; spadix infra foliis insertus, pendulus; 7amx plurimi, secundi, deflexo- penduli, 0",50 Ig. in ima basi ad longitudinem 0",05-0",1 oribus destituti. //ores dense dispositi, MASC. sepala minima, lanceolata, acuminata; petala multo majora, oblonga, acuta, concava; sta- minibus inclusis, petala dimidio minoribus; zntheræ 6, lineares, obtusæ, ad basim bilobæ ; prs#l- lodio trifido; FEM. non vidi. Paccæ ignotæ. FaB. 22 silvis humrdis Morrinhos 44 Serra da Chapada, /r07. Matto-Grosso. /Voret Yumi. Pindoba 7. Palmeira verdadeira 44 2ncolis denominata. Je ne dirai, au sujet de cette espèce, que ce que j'en ai déjà dit quand, pour la première fois, je l'ai présentée dans mes Palmiers de Matto-Grosso : « J'herborisais dans les champs de la Chapada. En arrivant à proximité de deux grandes élévations formant entre elles un profond #rnbé, je vis, entre les derniers rameaux des arbres qui s ‘levaient dans le fond, les jolis éventails de feuilles de cette espèce. En courant pour la voir de plus près, je me rappelai immédiatement les bacabeiras (GZ. distichus Mart.) du Parä, et je m'étonnai de les rencontrer dans une zone, sous un climat et à une altitude tout à fait différents. En observant avec soin et en faisant la comparaison avec les espèces que j'avais présentes à la mémoire, je constatai bien des différences et je me demandai si je n'avais pas devant moi le CÆ. Z'arampabo Mart., que je ne connaissais que par ce que j'en avais lu. Plus tard, en étudiant ce dernier sur les descriptions et sur les dessins de Martius, et en le comparant avec celui de Drude et avec mes exsiccala et mes dessins, j'ai constaté certaines différences. Au premier abord, on peut confondre l'espèce du Parä avec celle du Matto-Grosso, comme on peut confondre le Maurilia vinifera avec le Mauritia flexuosa de Martius, mais un examen attentif nous montre qu'elles ne s’iden- tifient pas. 44 Entre autres différences, on remarque celle qui existe dans la disposition des feuilles. Bien que l'es celle du Matto-Grosso aient les feuilles distiques, elles ne se présentent pas très régulièrement dans cette di pèce du Parä et ernière espèce. Ainsi les sommets des feuilles ne se recouvrent pas les uns les autres, mais sont éloignés les uns des autres. Mon échantillon a été recueilli en 1872, à Itaituba, dans le bassin de la rivière Tapajôs. Je dois faire remarquer ici que, dans les dessins de M cependant, cela présente un caractère bien établi. Dans l'espèce de Matto-Grosso, les folioles se lien ment par les lames, tandis que dans celle du Parä les mêmes folioles ont une protubérance sillonné rente. La forme du bout des folioles diffère également. Je présente ici les différences que je rencontre parmi les espèces connues : DISTICHUS Mart. Caudex excelsus, gracillimus, 0127 0:,22 0 Foliis crispatis, 10-15 dense con- gestis, 5-6" Ig. Poliolis anguste lanceolatis, acu- minatis, per 3 aggregatis, deflexo- pendulis, o",80-1"x0",05-6" Îg., utrinque obscure viridibus. Spatha 1,30 Ig. Spadix fusco-pulverulentus, ma- ximus, ramis longissimis, ad apicem attenuatis, flexuosotortis, o",60-1" lg. Flores masc. petala oblonga, ob- tusa. Pistillodio trigono, acuto. Stamina corolla æqualia, fila- mentis anthera dorsaliter fixis. Anthera erecta, obtusa. ŒNOCARPUS TARAMPABO Mart. Caudex crasse cylindricus, 8"- Où Ig. foliis concinnis, 15 dense con- gestis, 3-4" Ig. Foliolis lineari-lanceolatis, an- guste longeque acuminatis, per 2-5 aggregatis, 0%:4-00,5.X 0602 lg, saturate viridibus. Spadix fuscus, minor, superne pendulus, breviter subito ramosus, ramis strictis-apicem versus atte- nuatis, rectis, 0",50 Ig. Flores masc. petala oblongo- lanceolata, acuta. Anthera basifixa, inflexo-pen- dula, breviter trilobata. artius, on ne voit pas bien la manière d'insertion des folioles ; t au rhachis directe- e, de couleur diffé- DISCOLOR Barb. Rodr. Caudex excelsus, gracillimus, 6-8" x o",15 Ig. Jroliis concinnis, 10 dense con- gestis, 4-5" Ig. Froliolis anguste acuminatis, per 2-6 1% x 0",05-0",06 lg., supra obscure viridibus, subtus vere glaucis. Spatha 1°. Spadix pauci ferrugino-pulveru- lentus, zamis longis, ad apicem atte- nuatis, rectis, 0",40-0",70 lg. lanceolatis, aggregatis, Flores masc. petala lanceolata, acuta. Pistillodio tripartito. Stamina dimidio corolla, fila- mentis liberis. Anthera medifixa, subsagittata, obliqua vel horizontalia. L'Œ. distichus est répandu dans les forèts, jusqu'aux sources de la rivière Tapays, mais je crois qu'il n'arrive pas au divortinm aguarum, pour descendre jusqu'au Paraguay et s'y acclimater à plus de 700 mètres au-dessus du niveau de la mer. Il est vrai que l'Œ. T'arampabo s'étend à plus de 1,000 mètres d'altitude dans les Andes de la Bolivie, mais il ne descend pas aux bas-terrains des forêts de l'Amazone. S'il avait eu une émigration, il aurait conservé le nom de Baccaba qu'il a dans l'Amazone, et ne porterait pas celui de Pindé où Palmeira verdadeira, qui est la traduction du mot Pia, qui lui est donné par les Paraguays. Il aurait pu remonter le Tapayés par l’Arinos ou le Juruena, avec les Indiens des anciennes zronçôes (espèces de caravanes) du commerce entre les deux Litats; mais il ne porte que le nom qu'il a dans le Paraguay et qui s'applique à tous les palmiers en général. Cependant le nom vulgaire qu'il porte sur la rivière Tapayôs est le Bacäba. Donc il n’a pas été importé et il constitue bien une espèce distincte. Il pourrait être une variété de l'espèce du Parä; mais, comme je n'ai vu ni les fleurs ni les fruits, il reste ici un point à élucider. Les fleurs femelles de ce genre sont toutes si semblables, avant l'anthèse, qu'il est difficile de séparer les espèces en se basant sur ces fleurs. Pour ce genre il n'y a que l'habitat, les feuilles et surtout les fruits qui puissent aider au classement des espèces. J'ai rencontré des exemplaires jeunes et d'autres très àgés. J'ai vu aussi des individus dioïques, dans lesquels les spadices mâles étaient peu nombreux et n'atteignaient pas la moitié des spadices féminins. J'y ai vu aussi des spadices à trois spathes. Cette espèce étend l'aire géographique du genre, car elle vient de l'Orénoque, passe par les Andes Péruviennes et Boliviennes, et arrive au plateau central du Brésil, après s'être répandue dans les terres basses du bassin de l’'Amazone. Je crois que ce genre pénètre aussi dans l'État de Minas Geraes, car sur les plateaux (cHapadôes) de Montes Claros, on trouve un palmier en éventail, d’après ce que l'on voit dans la CAorographia Mineira, publiée dans le volume IT de la Revista do Archivo publico Mineiro, de 1887, (p. 576). SECT. II. BACÂBA Drude. 3. ŒNOCARPUS BACABA Mart. Œnocarpus Bacaba Mart. #7 Palin. Bras. D. 24, tab. 26, fig. T'et IT, tab. Z, XVI f. XXTIT; Kunth. Zum. Plant. V, 5. 807; Wallace Palm. trees of the Amaz., p. 29, tab. IX; Drude #4 Mart. For. Bras. 111. pars IT, ÿ. 469, tab. CVIIT, fie. ITT. Les fruits du Bacäba sont de couleur noire vineuse, recou- verte d’une pruine blanche. Ils donnent une boisson d’une couleur crème vineuse, plus savoureuse encore que celle de l'Œ. distichus. Cette boisson se prépare par le procédé précédemment décrit. Elle est très nutritive, mais elle est préjudiciable à ceux qui sont atteints de fièvres intermittentes. En donnant plus de boisson, le fruit produit moins d'huile. Les raclures du pétiole des feuilles sont utilisées pour faire de l'amadou. Le bois proprement dit est peu utilisé. Cette espèce est sociale; elle croît dans les forêts humides et l'on nomme Bacabal les endroits où elle vit en abondance. Elle est répandue dans tout le haut de l'Amazone. DEN ere SECT.!III. BACÂBAY Barb. Roûr. 4. ŒNOCARPUS MINOR Mart. Œnocarpus minor Mart. 27 Palm. Bras., p. 25, tab. 27; Kunth. Zuum. Plant. LIL 2.181; Walp. Ann. Bot. Syst. V, 5. 807; Spruce Palm. Amaz., ÿ. 141; Wallace Palin. trees of the Amaz., p. 82; Drude 27 Mart. Æor. Bras. 111. pars 1, B. 471, tab. CVTIL fig. IT. D'après son facies, le Bacäbay où Bacabinha, dont la tige ne monte pas à plus de 4 à 5 mètres, est un GX. bacaba en miniature. Ses fruits sont petits, mais beaucoup plus pulpeux que ceux des autres espèces. La boisson que l’on en retire est aussi très agréable, mais d'une couleur vineuse. On rencontre cette espèce dans les endroits élevés des forêts de l’Amazone et notamment dans le bassin du Rio- Negro. Il y a plusieurs variétés qui se distinguent par le facies, ainsi que par la longueur des spadices. SECT. IV. PATAUÀ Barb. Roür. BATAUA Drude in Mart. Flor. Bras. III. pars II, p. 467. 5. ŒNOCARPUS BATAUA Mart. TAB. 41 ET 42. Œnocarpus Bataua Mart. 2 Palm. Bras, p. 23, lab. 24 et 25, ST ab LUS, f. ATX, tab. Z, XIX; Kunth. Æwum. Plant. V, p. 806; Wallace Palm. trees of the Amaz., p. 31, lab. XT; Drude #7 Mart. /Vor. Bras. III. pars IT, p.468, tab. CVIITZ. Le Patauä vit dans les forêts humides des bords du fleuve Amazone, principalement sur la rive nord, à peu près jusqu’à la Guyane anglaise. 46 Souvent il se trouve en pleine société, dans des endroits que l’on nomme alors Patauasal. Dans le jeune âge, la tige est complètement couverte d'épines longues, noires et dures, produites par la déchirure de la gaine des feuilles. Ces épines, qui ont souvent 0",80 de longueur, sont plutôt le prolongement des fibres de la partie antérieure de la gaine des feuilles. Elles sont utilisées par les Indiens, des rivières Uaupés et Içana, pour façonner les petites flèches de leurs sarbacanes, dans lesquelles ils emploient le #iraéry ou curare, fameux poison indien. L'individu adulte perd ces gaines et présente une tige complètement dénudée de plus de 15 mètres de hauteur. Il donne de grands spadices rouges, des fruits volumineux de couleur violacée, presque noire. Ces fruits sont couverts d’une pruine blanche-bleuâtre qui tombe, laissant l’épicarpe luisant. Ils donnent aussi une boisson que l’on obtient par le procédé dont nous nous sommes déjà occupé; cette boisson est violacée et de goût très agréable. Le nom bataua, perpétué par Martius, est une corruption du nom indien pafanä, causée par la prononciation alle- mande. Le même nom pafaud est aussi une corruption généralisée de pacauä, comme quelques Indiens le prononcent, et qui signifie /ywif de paca, de paca (Cælogennus fulvus Cuv.) et à, fruit. TRIBUS IV. COCOINEZÆ Bth. et Hook. Cocoineæ Benth. et Hook. Gen. Plant. III, p. 873 et 881. — Cocoineæ H. B. K. Nov. Gen. Plant. I, p. 79; Mart. hist. Nat. Palm. IL, 5. 276; Drude 2x Mart. Æor. Bras. I11. pars II, p. 302. Folia pinnatisecta, foliolis vernatione reduplicatis. Spadices interfoliacei. Spathæ 2. Flores sæpissime in eodem spadice momoici, inferiores 3-ni intermedio fem. Ovarium 1-7-loculare (1-0-loculare, Barb. Rodr.). Fructus 1-7-locularis (1-9-locularis, Barb. Rodr.), stigmatibus termi- nalibus, endocarpio lignoso 3-7-poroso (3-9-poroso, Barb. Rodr.), semen endocarpio adhærens, hilo diffuso, embryone poro opposito. (£x Bth. et Hook.) SUBTRIBUS I. ATTALEAINEZÆ Barb. Rodr. Cocoineæ Drude #7 Mart. Æor. Bras. T11. pars IL p. 27. — Eucocoineæ Benth. et Hook. Gen. Plant. LIL, p.882. Caudex columnaris, procerus, robustus, 3-25" > 0",20-0",60 Ig., v. nullus; folia pinnatisecta; habitus concinnus. Spathæ 2, interiore magna, crasse lignosa, profunde sulcata, persistente, longe rostrata. | CONSPECTUS GENERUM « Drupa magna v. parva, mezocarpio fibroso-farinaceo v. fibroso-gonnoso, endocarpio 1-9-Spermo, albumine solido. Flor. masc. : Petala clavata v. subcylindracea, purpurea; stamina 6, petalis inclusa. Endocarpio brunneo, oblongo, 1-4-spermo, dense fibroso, poris PLOIURUSLIIMERS NC NET OS ES Flor. masc. : Petala late v. irregulariter ovata, profunde dentata, incurva; stamina 12-24, inclusa, antherarum loculis discretis, tortis. Endocarpio atrobrunneo, subgloboso v. ellipsoïdeo, fibroso, 1-7-spermo, poris leviter RUES RS RS CR CL CE NS (2) Orbignya Mart. Flor. masc. : Petala lanceolata, acuta; stamina 6-24, inclusa; antherarum loculis connatis. Endocarpio atrobrunneo, magno, 1-6-spermo, rigide fibroso, poris paulo immersis . . . . . . . . . . . . . . (3) Attalea H. B. K. (1) Scheelea Karst. 6 Drupa parva, mezocarpio pulposo-mucilaginoso, endocarpio 1- rarissime 2-Spermo, albumine cavo. Flor. masc. : Petala lineari-lanceolata; stamina 9-10, inclusa. Endocarpio helveolo, monospermo, parvo, oblongo, acuto, fibroso, poris superficia- USER VE TAN ER A Re (4) Pindarea Barb. Rodr. Flor. masc. : Petala minutissima; stamina 6, longissime exserta. Endocarpio helveolo, oblongo, acuto, monospermo raro dispermo, lævi, poris superfi- CIADUS ES RE PR NE te (5) ÆEnglerophœnix OK: 47 X. SCHEELEA Karst. Scheelea Karsten 27 Linea, XX VIII, D. 264; For. Columb. L, 5. 135, tab. 67, IL f. 145; Walp. Ann. Bof. Syst. V, p.854; Wendl. 27 Kerch. Les Palme, tab. et p. 256; Benth. et Hook. Gen. Plant. 111, p. 947; Index Kew. IV, ÿ. 824; Barb. Rodr. 2lant. Nov. Cult. in Jard. Bot. Rio de Faneiro I, p. 17, tab. VAT VITE BAT p.15; Palm. Mattogros. Nov. P. 63, tab. XX, XXI, f. A.-B.; Palm. Parag., p.23, tab. VIT. Monoica in distinctis spadicibus interfoliaceis v. in eodem spadice, masculi graciliores et feminei validiores, aut masculi et androgyni, valide pedunculati; spafhà exteriore late lanceolatä, ad apicem fibroso-laceratä, z4/eriore crasse lignosà, profunde sulcatä, mucronatä; rhachi elon- gata. /ores minute bracteati, secundi, #4s5c. numerosissimi in parte superiore ramorum, sessiles, conferti, /£m. 1-4 in parte inferiore masculo utrinque stipati. FLOR. Masc. Sepala minutissima, triangularia, acuta. Pefala sepalis multo longiora, elongato-claviformia, acuta, carnosa, ad apicem purpurea, valvata. Samia 6, petalis demidio v. multo breviora, erecta, flamentis fliformibus, inæquilongis; exther lineares, erectæ, ad apicem acutæ v. inæqualiter emarginatæ, ad basin bifidæ v. sagittatæ. Pris#llodium nullum. FLOR. FEM. masculis multo majores, ovoidei. Sepala magna, coriacea, late ovata, acuta, obtusa, imbricata. Pefala consimilia v. majora, sæpe marginibus ciliatis, convolutivo-imbricata. Aundrocæum abortivum cupulares, usque ad dimidium ovarii cingens, trisinuatum v. denticulatum. Overium ovoideum, 3-4-loculare, loculis raro 2-3 interdum effœtis; s#y/us brevis, teres, stigmatibus 3-4 majusculis, patulis; ovnla basilaria, erecta. Drupa oblonga, ovoïdea, 1-4- sperma, umbonata, stylo terminali; epicarpio fibroso, viridi- flavo, brunneo-tomentoso : mezocarpio farinaceo-pulposo, flavo; endocarpio crasso, lapideo, extus fibroso, supra basin profunde 3-4- poroso. Seina oblongo-elongata, testa brunneo-pur- purea, rapheos ramis albis venosa; &/bwmine solido, corneo; exbryo basilari, elongato, cylin- draceo. Palmæ robuste, acaules v. elate, caudice sohitarto, crasso, erecto, annulato, com densà exumie concinnä, superne vaginarum vestigus onnsto. Folia Der Sspiras disposita, terminalia, petiolata, magna, regulariter v. wregulariter pinnatisecta ; foliolis {neari-a uninals, pectinatis v. per greges consociahs, Supra nitentibus, r-nerviis, ad basin conduplicais; rhachi dorso convexa, Jacte acuta; petiolo dorso convexo, anthice subcanaliculato, ad Mmarginam 1n fibris lacerato; vagina aperta. Spadices 2er foliis inferioribus erumpentes, longe pedunculah, erecti deinde penduli, ramis erechs, breviusculis ; Spathæ 2, snferiore compressa, inter vagtmbus abdta, superiore lanceolata, mucronata, crasse lignosa, profunde sulcata. Flores ochroleuci v. violacer. Drupæ plerunque majuscule. CONSPECTUS SECTIONUM ET SPECIERUM SECT. I. UAKURY Barb. Rodr. Caudex excelsus, crassus. Spadix magnus, nutans. Drupa obovoidea, monosperma, viridi-flava, brunneo-tomentosa. Drupa ovata, acuminata, 2-3-sperma, viridi-brunnea RO Drupa oblonga, acuminata, 1-2-sperma, viridi-flava, tomento brun- . S. osmantha Barb. Rodr. . S. amylacea Barb. Rodr. D neo adspersa . OR A 3. S. Leandroana Bab. Rodr. Drupa oblonga, acuta, 3-sperma, flava, fusco-tomentosa . 4. S. princeps Karst. Drupa? Le PE 5. S. insignis (Mart.) Karst. 48 SECT. II. YATÂUAÇU Barb. Rodr. Candex nullus. Spadix parvus, erectus. Drupa oblonga, 2-4-sperma, flava . Drupa oblonga, rostrata, brunnea . . . . . . . . . Drupa longe oblonga, 3-sperma, flava, ferrugineo-tomentosa. Drupa? : SECT. I. UAKURY Barb. Rodr. (1). S. quadrisperma Barb. Rodr. S. parvifora Bab. Rodr. . S. Corumbäensis Barb. Rodr. S. Anisitsiana Barb. Rodr. RDA; Candex excelsus, crassus. Spadix magnus, nutans. 1. SCHEELEA OSMANTHA Barb. Roür. Tag. 43. Caudex robustus, petiolis persistentibus coronatus; foliis concinne pectinatis, amplis, erectis, foliolis inferioribus longis, pendulis. Spadices monoici, masculi et androgini simul evoluti; spathis profunde sulcatis, rostrato-acuminatis, in utroque sexu ramos densifloros plurimos densissime Scheelea osmantha Barb. Rodr, evolventes; masc. : ramos gra- ciles floribus dense obtectos, androgyni ramos rigidos brac- teatos dense exserentes, flori- busfem. supra basin 2-14;spicà masc. multiflora supra florem fem. ultimum longe pedicel- lata rami apicem formante; flores masc. in spica dense dispositi; calyce minutissimo; petalis teretibus, carnoso-glu- tinosis, acutis; stamina 6, qua- druplo corollæ minora; fem. multo majores, subglobosi; sepalis petalisque subæqui- longis, convolutis; sepalis cu- cullatis; petalis hastato-mu- cronatis, androcœi abortivi cupula germen basi cingente; stigmatibus 3, exsertis. Scheelea osmantha Barb. Rodr. ?/ant. Nov. cult. no fard. Bot. do Rio de Ja- nero ÎV, p. 24. — Scheelea excelsa Barb. Rodr. (non S. excelsa Karsten) /rdem JL, 2. 30, tab. IX, fig. À, 1-8. Caudex 5" x 0",90 lg. Fobarobusta, rigidissima, con- (1) Cette section comprend les espèces de Karsten : Scheelea insignis, macrocaï va, excelsa, princeps, butyracea et regia. 49 temporanea, dense congesta, 10"-11" Ig., ad caudicem marcescentia, petiolis diu persistentibus, in spira 8- stichis disposita; r4achis 0" 1g., subtus ad basin convexa deinde plana, brunneo tomen- tosa, supra ad basin convexa ad apicem angulata, bifacialis; o/o/a utrinque 190-200, subop- posita, infra glaucescentia, linearia, irregulariter acuminata, concinne pectinata, inferiora 2",10 x 0",04 lg., pendula, media 1”,33 x 0",07 lg., superiora o",50 x0",02 1g., omnina nervo medio supra prominente. Spadices masc. 2,45 x o",05 crassi, pedunculo compresso, 1,80 Ig., cinna- momeo tomentoso; shafha interior crasse lanceolata, rostrata, ad basin longe attenuata, cinna- momeo tomentosa, profunde sulcata; raw 180-200, 0",10-0”,33 lg., ad apicem decrescentes, patentes, bracteis minimis. Æores masc. o",o18 Ig., pefahs acutis, erectis; anfherrs sagittatis, apice accisis, filamenta minoribus. Shadix fem. 2°,50 1g., pedunculo 1°,30 x 0",09 crasso, tomento cinnamomeo adsperso; ram numerosissimi, congesta, validi, o",12-0",22 Ig.; bracteis magnis, triangularibus, acutis. FLORES FEM. 2-20 consociati, o",30 » 0”,02 lg.; sepalis et petalis tomento tabacino adspersis, lignosis. Drupa obovoidea, 0",05 x 0",039 in diam., monosperma; epicarpio fibroso, viridi-flavo, tomento brunneo adsperso:; mezocarpio fibroso-gommoso, flavescente: ewdo- carpio 0",045 x 0",028, in diam., osseo, brunneo, solido, fibrarum gregis validi sub endocarpio superficie Inclusæ per totum ejus longitudinem percurrunt; seine 0,020 » o",013 in diam., solida, oblonga; ebryone longo, recto, cylindraceo. HaB. eulla in Jardim Botanico do Rio de Janeiro, #° 104. For. Dec. Fruct. Sept. ad Dec. Patria ignota. Maranhéo ? Cette espèce est majestueuse par son port et par sa forme élégante. Son origine n'est pas bien déterminée, mais nous croyons qu'elle est venue de la province du Maranhäo, il y a quelque vingt ans. 2. SCHEELEA AMYLACEA Barb. Rodr. Tags. 45 Z. Caudex procerus, petiolorum basibus in spira 8 tectus; foliis elongatis, erecto- patentibus, dense congestis, pinnatisectis, concinnis; foliolis per greges inæquales aggregatis, linearibus, oblique acumina- tis, suboppositis. Spadices monoici, mas- culi et fem. plures simul evoluti; spathis int. late ventricosis, crasse lignosis, pro- funde sulcatis, longe rostratis, post anthe- sin explanatis, dorso planis, masc. ramis gracilibus, floribus secundis dense obtectis, fem. ramos florum fem. 4 unilateraliter excavatos. Flores masc. parvi, calyce vix Conspicuo; petalis teretibus, carnoso-cla- vatis, acutis, purpureis; stamina 6 tertio corollæ attingentia, includentia : fem. qua- druplo majores, subglobosi v. oblongi; se- palis reniformibus, eoso-fimbriatis, obtu- sis;androceiabortivipetala paullo minores: ovario albo-tomentoso, stigmata 4; drupa induviata, ovata, acuminata, 2-3-sperma ; Scheclea amylacca Barb. Rodr. mezocarpio amylaceo, vitelino. Scheelea amylacea Barb. Rodr. + Plant. Nov. Cult. in Jard. Bot. Rio de Fan. TNT tab. V, fig. À et VI; Drude + Pflansenfam. Nachträge zu I, 5. 56. Caudex 4,50 x0",70 le. Æoha 30-32 contemporanea, erecto-patentia, dense conferta, 6*-7* ]o., dum nova petiolorum fibris marginalibus dependentibus, post ad caudicem marces- centibus diu persistentibus; 74achis subtus convexa, ferruginea, supra primum carinata dein triangularis, bifacialis; /o4ola inferiora 1,20 x 0",o12 Îg., dense aggregata, post opposita 1-2 laxe disposita, media 1,15 x 0",06 lg. in greges 3-8, superiora ensiformia, solitaria, alterna, 0",35 x 0",012 lg., omnia nervo medio supra prominente. Spadices 2-5 simul se evolventes spadix masc. 1,10 Ig.; spatha 1”,50 Ig., o",o2 crassa, lignosa, profunde sulcata, longe rostrata, fusiformi-ven- tricosa, dorso complanata, ad basin longe attenuata, tomento tabacino dein brunneo adspersa intus albida; rem numerosissimi, patentes, o",10 lg., ad apicem decrescentes, dense scrobi- culati, rhachin 0",40-0",45 Ig. investientes. FLORES MASC. 0",009, atropurpurei; fetalis clavifor- mibus, cylindraceis, acutis, erectis; stamina 6, erecta, petalis subtriplo breviora; antheris linearibus, filamenta majoribus, apice acutis, ad basin sagittatis. Spadix fem. 1”,20 lg.; spatha exteriora late lanceolata, ancipita, interiora masc. simili longiore rostrata et majora; rami numerosis- simi, validi, 0",04-0",05 lg.; 7hachis 0°,45 lg. cylindracea; pedunculus 0,04 x 0”,025 lg., com- planatus. FLORES FEM. 2-4, secundi, consociati, 0",028 Ig. o",o19 lat. calyce et corolla æquali structura; s#ylo crasso, elongato in stigmata erecta 4 excurrente; ovario tomento cinnamomeo adsperso. Drupa 0",08 x 0",047 Ig., bi-trisperma; egicarpio fibroso, viridi-brunneo; #ez0carpo amylaceo, vitelino; exdocarpro 0",069 x 0",034 Ig., osseo, brunneo, fibrarum gregis validi sub endocarpio superficie inclusæ per totam ejus longitudine percurrunt; sewwna longe obovata, cornea, 0",028-0",034 x 0",007-0",008 Ig.; embryone longo, recto, cylindraceo. Ha8B. #4 Brasilia, loco natal accuratius non indicato, culta in Jardim Botanico do Rio-de- Janeiro, #° 151. For. Octob. Fruct. maturescunt Aug. Cette espèce est cultivée ua Jardin botanique de Rio-de-Janeiro, où elle est représentée par plusieurs individus, dont quelques-uns sont très majestueux. C'est un palmier d'un port sévère; mais ses feuilles se cassent très facilement par l’action du vent. On ne connaît pas son origine. Je pense toutefois qu'il est brésilien; mais il pourrait tout aussi bien être de l’île de la Réunion, d’où le Jardin a reçu quelques plantes en 1862, époque de son introduction. Il donne des fruits verts-jaunâtres, à mésocarpe couleur chair foncée. Lorsque le fruit se dessèche, le mésocarpe devient complètement farineux et blanchâtre. 3. SCHEELEA LEANDROANA Barb. Rodfr. TAB. 44. Caudex procerus, petiolorum basibus in 8-stichis verticalibus tectus; foliis elongatis, erecto- patentibus, dense congestis, pinnatisectis, concinnis ; foliolis inæqualibus, aggregatis, linearibus, acuminatis, alternis. Spadices monoici, masculi et fem. 2-4 evoluti; spathis int. late ventricosis, crasse lignosis, profunde sulcatis, rostratis, masc. ramis gracilibus floribus dense obtectis: androgynis, flores masc. parvi; calyce vix conspicuo; petalis clavatis, obtusis, roseis; stamina 6, dimidium corollæ attingentia, includentia; fem. quadruplo majores, oblongi, 6-petali; sepalis peta- lisque multo minoribus, convolutis, carinatis, acutis; petalis 3 exterioribus late lanceolatis, acutis, eroso-denticulatis, 3 interioribus subæqualibus, obtusis, omnibus ad apicem purpureis; androcœi abortivi cupula germen usque medium cingenti; stigmata 6; drupa induviata, oblique oblonga, acuminata, 1-raro 2-sperma; mezocarpio amylaceo, albo-viridi. Scheelea Leandroana Barb. Kodr. 2% Plant. Nov. Cult. Gard. Bot. Rio-de-Fanewo L, p.19, tab. V'et VIT, fig. B; Drude 27 Pflanzenfam. Nachträge zu IT, 5. 56. Caudex 3,15 x 0",40-0",50 lg. Foha 26-30 contemporanea, erecto-patentia, dense conferta, 51 7°-8" lg. ad caudicem in 8-stichis marcescentibus diu persistentia; r4achs subtus convexa, supra ad basin carinata ad apicem angulata, bifacialis; fo/ola inferiora 0",70 x o",o1o Ig. laxe disposita, media 1,50 x 0”,05 Ig., superiora 0",15 x o",o12 le., omnia nervo medio supra promi- nente. Spadices 2-4 contemporanei, spatha masc. 1°,40 lg, 0”,020 crassa, longe rostrata, rostrum 0",20 lg., lignosa, profunde sulcata, lanceolata, ad basin longe attenuata, tomento cinnamomeo adspersa, intus albida; raw numerosissimi, patentes, o”,10 lg., ad apicem decrescentes, dense scrobiculati, rhachin 0",50 investientes. FLORES MASC. 0”,006 lg., rosei; petalis claviformibus, obtusis, erectis; s/amrna 6, erecta, petalis dimidio breviora; amtheris linearibus, filamenta majo- ribus, utrinque emarginatis. Spadix fem. 1”,70 lg.; spafha exteriora late lanceolata, ancipita, interiora masc. similis longiore rostrata et majora; ram numerosissimi, congesti, validi, 0",007 Ig., Scheelea Leandroana Barb. Rodr. in spira 8-stichis; 7haclus 0",50 lg., cylindracea; pedunculus 1",10 x 0",04 lg., complanatus, tomento albo adspersus. FLORES FEM. 2-4, secundi, consociati, 0,025 x 0",015 lg.; s/ylo crasso, brevi, in stigmata erecta 4-6 excurrente. Drmpa 0",07 x 0",042 Ig., monosperma, raro 2-sperma; epicarpio Gbroso, viridi-flavo, tomento brunneo adsperso; ez0carpio amylaceo, albo-viridi; endocarpio 0",057 x0",030 lg., osseo, brunneo, solido, fibrarum gregis validi sub endocarpio superficie inclusæ per totum ejus longitudinem percurrunt; semina longe oblonga, cornea, 0",028 x 0”,008 Ig., embryone longo, incurvo, cylindraceo, acuto. HaB. culla in Jardim Botanico do Rio-de-Janeiro, #° 53. Patra ignota. For. Nov. Fruct. Aug. ; Ce beau palmier est cultivé au Jardin botanique de Rio-de-Janeiro depuis plusieurs années ; mais on ignore son origine. Ses fruits sont monospermes et non comestibles. 4. SCHEELEA PRINCEPS Karst. AB 4726 Caudice procero, vertice petiolorum basibus coronato; spadicis masculi ramulis paleaceo- farinaceo-albis, postice hinc florigeris inde nudis, antice undique florigeris; calycibus masculis minimis; saminibus inclusis quam petala fusiformi-clavata duplo érevroribus; floribus femineis 2-4 secundis in ramo spadicis; drupa ovato-oblonga (magnitudine ovi gallinaceï), putamine in parietis corticem crassitie æquantis medio fibrarum fasciculis perfosso, circa vesticem impressum et poros 3-4 lin. a basi distantes acutate. fÆx Mart.) Scheelea princeps Karst. 27 Zinnaca XXVIIT (1856), p. 269; Wendl. #7 Kerch. Les Palm. Index, p. 256; Nalp. Ann. Bot. Sysé. V, p. 855; Index Kew IV, p. 823. — Attalea princeps Mart. 22 Palm. Orbign., f. 113, tab. 4, f.2 et 31; Fist. Nat. Palm., p. 298, tab. 167, fi; Kunth. Ænum. Plant. IIT, p. 277; Walp. Ann. Bot. Syst. I, p. 1008, V, p. 824; Drude 77 Mart. Æor. Bras. III. pars I, p. 442; Lindman Beitrage sur Palmenjflor. Säd Am. p. 26. Nous avons rencontré ce beau palmier sur les bords des rivières Sao-Lourenço et Cuyabä, ainsi que dans les forêts du plateau de Chapada. Il croit en société et présente de grandes tiges souvent très majestueuses. En juin il portait des fleurs et des fruits mürs. Partout cette espèce porte le nom, plus où moins corrompu, de Acury, Uacury, Guacury et Rucury. Dans la Bolivie, les Indiens Chiquitanos de la baie de Caceres lui donnent le nom de AMofacu, qui est le même que celui renseigné à d'Orbigny, à Santa-Cruz de la Sierra. Les fruits, quand ils sont bien mûrs, sont jaunes, couverts d'un duvet fauve. On les mange cuits. Les graines don- nent une huile que les Indiens emploient comme remède contre la chute des cheveux. Avant que le fruit soit parvenu à maturité, l'eau qu'il renferme est employée pour la guérison des ophtalmies. Lorsque le fruit est desséché, on s’en sert pour les fumigations du caoutchouc. Selon les endroits où l'arbre croit, les fruits sont plus ou moins volumineux et plus où moins allongés. SECT. II. YATAUACU (1) Barb. Rodr. Caudex nullus. Spadix parvus, erectus. 5. SCHEELEA QUADRISPERMA Barb. Rodr.. Tas. 46 À. Acaulis vel rarissime caudice humili crasso; foliis elongatis, erecto-patentibus, ad apicem arcuatis; foliolis per greges et inæquales aggregatis, lineari-obliquis, obtuse acutis. Spadices monoici, masculi et androgyni plures simul evoluti; spathis masc. fusiformibus, longitudinaliter sulcato-imbricatis, rostrato-acuminatis, fem. minoribus, latioribus, longitudinaliter sulcatis, minus crassis, rostrato-acuminatis; rami masc. graciles, floribus a basi ad verticem obtuti, androgyni, supra basin scrobiculis florum fem. unilateraliter excavati, dein in spicas masc. breviores mutati. Flores masc. calyce minutissimo; petalis claviformibus, teretibus, acutis; stamina 6, corollæ triplo breviora; fem. multo majores, oblongi, sepalis petalisque subæqui- longis convolutis, androcœi abortivi cupula ovario usque medium includente, stigmatibus excertis; drupa induviata, oblonga, acuminata, 2-4-sperma. (1) Cette section comprend le S. Attaleoides Karsten. Scheelea quadrisperma Barb. Rodr. #7 Palm. Paraguay. Nov., p. 23, tab. VI. Caudex O vel usque 1",50 x 0",20-0",30 lg. foha 10-18 contemporanea, dense congesta, 3°-4" Ig.; /ohola inferiora 0”",80-0",90 x 0”,o1 lg. per acervos 2-3 remota, mediana 0”,50-0",60 » 0°,03 Ig., per acervos 6-10 approximata, superiora 0",60 x 0",20 lg. per acervos 2-3 subopposita, suprema 0",25 xo",o1 solitaria subopposita. Ssadix erectus, #a5c. : o”,80 lg., pedunculo tereti, 0”,45 x 0",013 Îg., brunneo floccoso-tomentoso, rhachi ramos o”,1 lg., decrescente; spa/ha interior 0”,90 x 0",13 x 0",012 Îg., ferrugineo-tomentosa; spadix androgyn. 0",65 Ig.; pedunculo 0”,40 x 0",02 Îg., compresso, brunneo-tomentoso, rhachi ramos 0”,06 lg, ad basin bi-triflori fem. exserenti et ad apicem flor. masc. paulo ornati; bracteæ ramorum latæ, angustæ, acuminatæ; spatha interior 0°,55 x 0",15 x 0",005 lg, ferrugineo-tomentosa, late lanceolata, mucronata. FLORES MasC. secundi, 0”,008 Ig.; e/abs clavatis, incurvis, teretibus, acutis; s/amina 6, erecta, petalis tertio breviora; ewfherts linearibus, versatilibus, quam filamenta paulo longioribus, utrinque emarginatis. FLORES FEM. 2-3 consociati, inter se o",o1 distantes, 0,018 Ig., calyce et corolla æquali structura; a#drocæo abortivo annuliformi: ovario ovato, tomentoso; s#omala 3-4, recurva. Drupa 0,06 x 0",033 Ig., flava, ferrugineo-tomentosa: mezocarpio 0",005 lat., fibroso- amylaceo; exdocarpio 0”,05 x 0",023 1g., brunneo, osseo, fibroso: seine angustissime oblonga, embryo incurvo. Has. 2% Paraguay, ad ripas Arroyo V-akà #7 Pulé-kué, #7 Santa-Maria de la Sierra e/ zn ripas Rio Apa. Zncolorum YATÂA-v-GUAzU audit. Flor. et fruct. Fobr. Cette espèce a été découverte dans l'État de San-Salvador, à l'endroit nommé Pwlé Ki, près de Santa-Maria de la Sierra. Elle portait des fleurs et des fruits au mois de février. Au premier moment, nous avons pris ce Scheelea pour le S. Princes, qui se développe plus ou moins selon les endroits où il croit, comme nous l'avons vu au ’araguay et dans les terres de la Bolivie et du Matto Grosso; mais nous avons été amené ensuite à le considérer comme une espèce différente. Au Paraguay et à Matto Grosso, le S. Princeps est appelé, par les Indiens, Uakury, dans la Bolivie il porte le nom de A/ofaku; tandis que l’espèce dont nous nous occupons est nommée Vafay-Guazu, c'est-à-dire Yatay, grand, comparativement au Uakury. Comme nous l'avons déjà dit, les Indiens ne se trompent jamais dans leur classification empirique, car ils ont pour eux l'observation de plusieurs générations. Le S. Princeps est un palmier majestueux et non acaule. Quand un palmier est jeune, avant l'apparition de la tige, il est très différent de celui qui n'aura jamais de tige. Qui confondra un palmier caulescent encore jeune avec un palmier acaule? La direction, la grandeur et la forme des feuilles, tout nous indique, dans le premier, ce que le vulgaire nomme #/4o/o (enfant robuste), et non un palmier adulte. Les pétioles sortent de terre, ils sont très longs, les feuilles dressées et droites; tandis que, dans un palmier acaule, on voit l'insertion des gaines, les feuilles sont courbées et l'on constate à première vue qu'elles ne sont pas primordiales. En outre, le palmier caulescent ne donne des fruits qu'après l'apparition de la tige, si petite qu’elle soit. Lorsque les palmiers acaules sont très âgés, ils présentent souvent une tige irrégulière, de 1 mètre de hauteur maximum, toute couverte des cicatrices des feuilles tombées. Presque toujours elle est recouverte par des fougères ou des philodendrum, qui trouvent un aliment dans la putréfaction des gaines et dans l’humus qui s’y forme, par la longueur des temps. 6. SCHEELEA PARVIFLORA Barb. Rodr. TAB. 45 À. Acaulis, ad basin 0”,3-0",4 in diam: foliis erectis, 2°-4% lg, interrupte-pinnatis, concinnis: foliolis per greges, 3-4 jugis, subalternis, extimis minoribus, 0”,16 ::0",005 lg., mediis 0,40 x 0”,028 Ig., lineari-lanceolatis, oblique obtuseque acutis, trinerviis. Spatha interior 0”,25-0",30 lg. erecta; Spadix masc. erectus, multiramosus, ramis tenuis, 0",07-0",08 Îg.; flores masc. secundi, violacei; calyx minimus, trilaciniatus ; petalis longe clavatis, obtusis, erectis; stamina petalis duplo minora, erecta, utrinque emarginata, subbasifixa, filamentis brevibus. Drupa oblonga, rostrata, ad basin induviata, quadrisperma; epicarpio fibroso, tabacino: mezocarpio fibroso, gummoso, aurantiaco; endocarpio lapideo, brunneo. Albumine solido, elongato; embryone curvo, elongato. 54 Hab. #2 silva humida prope Concepcion #7 Paraguay. #or. et fruct. Aug. Legit D'E Hassler, n° 7165. dans l’herbier qui nous a été Nous avons trouvé cette nouvelle espèce, malheureusement très mal représentée, lle se rapproche beaucoup du envoyé et contenant les palmiers récoltés par le D' Hassler en 1901, au Paraguay. E S. quadrisperma. Les matériaux complets ayant été perdus, nous ne donnons que la diagnose ci-dessus. 7. SCHEELEA CORUMBAENSIS Barb. Rodr. Tag. 47 À. Acaulis, raro caudice humili, crasso; foliis erecto-arcuatis; foliolis per acervos 2-6 oppositis, divaricatis, linearibus, oblique acuminatis. Spadix tabacino-tomentosus, erectus, fructifer denique cernuus, ramis androgynis flores fem. 1 exserente. Drupa longe oblonga vel ovoidea, rostellato- acuminata, trisperma. Scheelea Corumbaensis Barb. Rodr. sw pres. — Scheelea Princeps var. Corum- baensis Barb. Rodr. Palm. Mattogros. Nov. p. 56, tab. XXI, fig. A. Candex O vel usque 1"-1",50 x0",20 lg. Æo4a 10-15 contemporanea, 3°-4" Ig.; Johohs infe- rioribus 0",80x0",005 Îg., acuminatissimis, mediis 0",55 x0",022 lg., superioribus pluribus aproximatis, suboppositis, multo minoribus, extimis 0",15x0",007 lg. Shatha interior masc. lignosa, 0”,70x0",10-0",12 lg., abrupte rostrato-acuminata, sulcata, tomento ferrugineo vestita, fem. crasse lignosa, rostrato-acuminata, longitudinaliter sulcata, 0",40 x0”,12, tomento ferrugineo vestita. Shadices 1-2 contemporanei, erecti; spadix masc. rami numerosissimi, patentes, 0",08 Ig., ad apicem decrescentes; spadix androgvn. ram minuti, uniflori. FLORES Masc. secundi, 0",008-0",009 Ig., violacei; sepals minutissimis; petalis claviformibus, acutis, erecto-incurvis ; stamira 6, erecta, petalis dimidio breviora; axtheris lanceolatis, filamentis majoribus, ad apicem emarginatis, ad basin sagittatis. FLORES FEM. 0”,026 lg.; sepalis ovatis, v. late ovalibus, obtusis, concavis; pelalis sepalisque minoribus, late ovatis, concavis, obtusis, ad marginam leviter denti- culatis; androcæo annulari, subtriemarginato, petalisque duplo minore; stylo elongato, ad apicem attenuato, in stigmata patentia 3-4 excurrente. Arwpa 07,65 x 0°,24 vel 0",55 x 0",30- 0",32 lg.; epicarpro fibroso, flavo, ferrugineo-tomentosd; mezocarpro flavescenti, farinaceo; endo- carpio brunneo, lapideo, 1-3-spermo. Hag. 2x locis humidis ad Corumbä. GuacuRY vel AKURY ab tndigenis appellatur. Flor. et fruct. Mano. Nous avons rencontré des centaines d'individus, tous acaules, en pleine floraison au mois de mai dans les terrains humides et calcaires qui environnent la ville de Corumbä. Au commencement, nous avons considéré cette espèce comme une variété du S. Princeps, mais, dans une étude postérieure, nous l'avons classée comme une véritable espèce. 8. SCHEELEA ANISITSIANA Barb. Rodr. Tag. 47 B. Acaulis, excelsa; foliis elongatis, erectis, subarcuatis; pedunculo marginibus laceratis; foliolis per greges 2-3 aggregatis suboppositis, lineari-lanceolatis, acuminatissimis. Spadices monoici, masculi et androgyni simul evoluti; spatha int. ventricosa, crasse lignosa, profunde 55 sulcata, longe rostrato-acuminata. Flores masc. parvi, calyce vix conspicuo; petalis teretibus, carnoso-clavatis, roseis post nigro-violaceis; stamina fere dimidium corollæ attingentia: flores fem. multo majores, ovoidei; sepalis petalisque late cordiformibus, acutis, ad apicem nigro- violaceis, subæquilongis, convolutis; androcæi abortivi cupula basin germinis cingente, stigma- tibus exsertis. Scheelea Anisitsiana Barb. Rodr. 7 Palm. Mañtogros. Nov. p.63, tab. XX. Foha 10-12 contemporanea, 5",30 1g.; petiolo concavo, 0”,70 Îg., Johohs per greges aggre- gatis, gregibus ad basin remotis dein approximatis, inferioribus 1",32 x 0",015 1g., lineari-penden- tibus, mediis 0”,90 x0",45 Ig., divaricatis, superioribus 0”,20 x 0”",006 lg., suboppositis. Spadices 2-3, evolventes; spafhrs rubiginoso-tomentosis, masc. 0”,90 x 0",24 Îg., rostrato, androg. 0”,70 x 0”,26 Ig., longe-rostrato, minore; rami masc. 0",09 1g., graciles, ad imam basin flexuosi, floribus denudati. Æores rami fem. 0",01-0",04 1g.; em. 1-4 consociati, inter se 0",105-0",01 distantes, scrobiculis patelliformibus unilateralibus inserti, 0",o2x0",015 lg.; cayce et corolla æquale Structura; séy/o brevi in stigmata tripartita excurrente. Drupa non vidi. Hab. z# Matto Grosso, ef culta ad Assumpçào, Paraguay, Æoret Mario. Herb. n° 228. Nous avons rencontré ce superbe individu, représenté par deux beaux échantillons portant des fleurs, parmi les belles plantes cultivées par le consul allemand, M. Mangels, dans sa splendide Quinta Iduna, située dans le district de la Recolleta, à l'Assomption, dans le Paraguay. Ils ont été importés du Matto-Grosso, mais on ne peut déterminer l’en- droit où ils ont été récoltés. C'est une espèce acaule géante et très ornementale. XI. ORBIGNIA Mart. Orbignia Mart. 27 Palm. Orbign., p.125, tab. 10, f. 2, 73, f. 2, 82; Hist. Nat. Palm. TIL, P. 302, 325, tab. 169, f. 1, 6, 170; Drude #7 Mart. #or. Bras. TTL. pars IL, P. 446, lab. CIIT; in Pflansenf. IL, 5.79, 9.56, K,L; Barb. Rodr.#7 Palm. Mattogros. Nov. p.68, tab. XXII, XXII, Jig. A-B, XXIV, XXV, XX VI. — Orbignya Endl. Gen. Plant. p. 257, n° 1777; Kunth. Enum. Plant. TTL, p. 203; Walp. Aun. Bot. Syst. Z, D. 1017, LIT, p. 478, V, p.825; Benth. et Hook. Gen. Plant. LIL D. 948; Barb. Rodr. #7 Vellosia, Palm. Amaz. Nov. D. 110; in Plant. Nov. Cult. fard. Bot. Rio de Fan. JL, 2.32, tab. IX, fig. B-1-9; V, p. r6, tab. V, f. B, a-c; Baillon Æhist. des Plant. XTIL 5. 308; Lindman Batrag. zur Palmenf. Sid Amer., p. 28. Monoica v. androgyna. Inflorescencia et spadices atque in Sehceka. FLORES MAsc. sepala minuta, late ovato-triangularia, ad basin sæpe connata. Pefala 2-5, ovata v. lanceolata, integra, acuta v. irregulariter dentata, libera, incurvata. S'amina 12-24, basi petalorum inserta, inclusa, filamentis filiformibus, liberis v. per greges dispositis; autheræ lineares, dorsifixæ, emarginatæ, loculis spiraliter contortis. Pis#/lodium minimum, 3-6-fissum. FLOR. FEM. masculis multo majores, ovoidei, bracteis 2-3 quam calyce brevioribus v. longioribus suffulti, solitarii v. 2-3 ad basin ramorum. Sepa/a crassa, coriacea, late ovata, acuta, convolutivo-imbricata. Pefala sepa- lisque subæqualia, convolutivo-imbricata, apicibus acutis v. tridentatis. Androceum abortioum cupulatum, irregulariter crenatum, usque ultra medium ovarii cinctum. Ovarium ovoideum, 2-7-loculare; s/ylus brevis, crassus, shgmahbus 3-7, magnis, erectis; ovula basilaria. Drupa induviata, globosa, v. oblonga v. ovoidea, rostrata, umbonata, 1-7-sperma, stylo terminali; cpucarpio fibroso, viridi-flavo v. flavo, brunneo et albo-tomentoso: mezocarpio mucilaginoso-fari- naceo, flavescente; evdocarpro lapideo, fibroso. Seine oblonga v. oblongo-elongata, testa brunnea, rapheos ramis reticulata, albumine æquabili, corneo, embryo basilaris. Palmæ #wmiles v. elate, spectosæ, sæpe socuales. Caudex soktarins, annulatus, robustus, superne veshiqus vagirarum tectus. Folia breviter petiolata, æqualiter v. inæquahter pinnatisecta ; foliolis a/fernrs v. oppositis, lincari-lanceolatis, oblique acutrs v. oblique acuminatis v. oblique obtuso- 56 productis, basi conduplicatis; petiolo ad basin Jibroso, vagina aperta. Spadices erecti ?. pendulr, rhachi robusta, recta, ramis paris, erectis; spathæ 2, exteriore late lanceolata, interiore multo majore, crasse-lignosa, lanceolata v. navicularia, mucronata; bracteæ et bracteoleæ membranacee. Flores masc. paroi, fem. 2-4 cent. longi, ochroleucr. Drupæ wediocres v. magne. CONSPECTUS SECTIONUM ET SPECIORUM SECT. I. KURUÀ Barb. Rodr. Caudex nullus. Spadix parvus, erectus. Drupa ovoidea, monosperma, tomento brunneo adspersa (1) O. sabulosa Barb. Rodr. Drupa subovata, bisperma, tabacino-tomentosa . . . . . (2) O. pixuna Barb. Rodr. Drupa oblonga, 5-7-sperma, viridi-flava, ferrugineo-tomentosa. (3) ©. macrocarpa Barb. Rodr. Drupa globosa, 5-sperma, aurantiaca, tabacino-tomentosa . (4) ©. campestris Barb. Rodr. Drupa oblonga, 3-6-sperma, ferrugineo ad apicem albido-tomen- LOS (5) O. longibracteata Baxb. Rodr. Drupa ovoideo-globosa . . . . . . . . . . . . . (6) O. racemosa Drude. D (7) ©. Æïchlerii Drude. DEUDA NN E E (8) O. Urbaniana U. Dammer. SECT. II. UAUAÇU Barb. Roûr. Caudex procerus, robustus v. elatus. Spadix pendulus. Drupa magna, obovato-oblonga, 3-6-sperma, ferrugineo-tomen- tosa, ad apicem albo-tomentosa. . . . . . . . (9) O. speciosa (Mart.) Barb. Rodr. Drupa monosperma, viridi-flava, tomento fusco tecta. . . . (10) O. Dammeriana Barb. Rodr. SECT. I. KURUÀ Barb. Rodr. Caudex nullus. Spadix parvus, erectus. 1. ORBIGNIA SABULOSA Barb. Rodr. TAB. 48. Acaulis; folia 3-4 contemporanea, concinna, arcuata, brevissimè petiolata; foliolis pectinatis, linearibus, ad basin paullo attenuatis, ad apicem abruptè et caudato-cuspidatis, obtusis ; spadices longè pedunculati; masculi femineis multo graciliores ramos breves spiraliter dispositos exserenti, flores densè onustos; staminibus 9-13, intra petala oblonga acuta evolventibus; spadices fem. masculis robustiores; rhachi simplices, floribus masc. destituti; drupa ovoidea, vertice umbonato. Orbignia sabulosa Barb. Rodr. #4 Vellosia 1° ed. 1888, p. 54; 2° ed. 1891, p. rro; Pflansenf. Nachträge zu II, p.55. Polra 1-2" ]g.; peholis 0°,30-0",40 Ig. canaliculatis; 7kachr 1°,20-1",60 1g., primum canali- culata, deinde carinata; /o/ohs utrinque 40-55, infimis 0°,35 x 0",008, mediis 0",40 x 0",027, superioribus 0",1 x 0",008. Spadix masc. 0",40 Ig.; spafha superiore crassè lignosä, lanceolatà, ad basin vaginante, mucronata, profundè sulcatä. extus fuscà, tomento brunneo adspersä, intus flavà dein castaneä, 0”,25 x 0",05 Ig.; remis 14 erectis, 0",05 lg., dense scrobiculatis. Shadix fem. 0",60 Ig., spalha superior crassè lignosâ, lanceolatà, ad basin vaginante, longè 57 mucronata, profundè sulcata, extus fusca, tomento brunneo adspersa, intus flava, dein castanea 0°,20 x 0”,08 Îg.; ramms 17-18 contemporaneis, 3-4-floribus, 0",03 le. Æores masc. o”,12 lg; calyce brevissimo, 0",0o1 Ig.; corolla tripetala, convoluta; axdrocæo corollam ad 1/3 æquante discum in fundo floris lati stellatum formante; an#heris oblongo-convolutis, crassis; /amentis inæqualibus, circum prs#{lodium longè ovatum trifidum disco insertum congestis; flores fem. 0",018 Îg., éracters 2, cordatis, acutis, quam sepala triplo minoribus sufulti; sepalis cordiformibus, acutis, apice carinatis; pefabis cordiformibus, sepalisque æqualibus, tridentatis; #rceo/o 0,006 ait. annulato, brunneo, tomentoso; s#y/1s ovatus, tomentosus; s#gmatibus ante anthesin erectis, conni- ventibus, longè excertis. Drupa monosperma, ovoidea, umbonata, tomento brunneo adspersa, induviata, 0,04 x 0,03 Ig.; epicarpio indurato: mezocarpio Carnoso, paucifbroso, dulci, auran- tiaceo; endocarpro osseo, supra acuminato, subtus obtuso, 0",035 x 0”,006 crasso, mellino; albu- mine 0",020 x 0",o11 Ig., solido; exbryo obliquus, subconicus, 0",005 lg. HaB. 72 gregaria in pascurs sabulosis ad Rio Tarumä uaçu, 7 Rio Negro, prov. Amazonas. Fruchficat Martio. Jncolæ Inayä-y vel Kuruä-y #uncupant. On trouve ce palmier, croissant en société, dans les endroits sablonneux, près de Tarumä uaçu, au Rio-Negro, où il porte les noms de /rayd-y et Kurud-y. Il reste toujours de petite taille et il est acaule. IT donne, au mois de mars, une abondance de fruits dont se nourrissent les animaux, surtout les agoutis. Cette espèce, ainsi que l'O. Urbaniana de Udo Dammer, établit un anneau ou la transition entre les /#alea et ce genre. Elles ont les pétales des Attalea, mais incurvés, avec les anthères convolutées comme les Orbignia. 2. ORBIGNIA PIXUNA Barb. Rodr. TAB. 40. Caudex nullus; folis pectinatis; foliolis linearibus, obliqué acuminatis, habitu compto, 100-120 utrinque, bifidis; spadice erecto, tomento albo obsito: stamina 22; antheræ spiraliter contortæ. Drupa subovata, bisperma. Orbignia pixuna Barb. Rodr. #7 Prokest.-Append. 1870, p. 49. — Attalea pixuna Barb. Rodr. #7 Enum. Palm. Nov. 1875, p.43; Kerch. Les Palm, p. 233. — Attalea specta- bilis ver. polyandra Drude #7 Mart. #or. Bras. LIT. pars IT, p. 440. Acaulis. #o/ia 5-9 contemporanea, 7" le., erecta vel patentia; peolo 1" Ig., ad basin lanceo- lato, dorso carinato, supra canaliculato, ad marginam attenuato; 7hachis 6" lg., subtus convexa et tomento atro-cinereo tecta, supra canaliculatä et lateraliter sulcata; /o/o/s 100-120 utrinque, verticaliter insertis, patentibus, ad basin alternis et ad apicem oppositis, 0",04 inter se distantibus, linearibus, oblique acuminato-bifidis, inferiore o”,85 »: 0",04 Ig., ad apicem gradatim minoribus, extimis 0,20 x 0”,02 Ig., supra atroviridibus, nitidis, subtus flavescentibus; nervo medio supra acute prominente, subtus tomento fusco adsperso. Spedix masc. 0",4 lg., erectus, pedunculo com- presso, ochroleuco, albo-tomentoso, bracteis acuminatis parvis sparsé vestito, ramoso, remis tenuibus, erectis, bracteis in articulationem munito. {res distichi, extrorsi; spzdix fem. 0",55 lo. erectus, pedunculo 0",35 1g., subcylindraceo-compresso, albo-tomentoso; 7#achis subcylindracea, albo-tomentosa. Ssa/ha non vidi. FLOR. MAS. Calyx minimus; corolla tripetala; petalis incurvis, concavis, bi-tridentatis, ad apicem imbricatis. irregularibus; s/emina 22, filamentis contortis: anthere spiraliter contortæ, albæ. FLOR. FEM. solitarii:; calyx trisepalus; sepalis late ovatis, acu- minatis, dorso subcarinatis; corolla tripetala, calycem majora; pelalis sepalis similibus, sepalis majoribus; erdrocæo abortivo libero, urceolari, subdentato, ovarium æquilongo. Ovarium subglo- bosum; 54/0 tomentoso: shigmate tripartito, recurvo. Drupa subobovata, umbonata, stylo persistente, tomento tabacino tecta, 0",085 x 0”,050 1g.; eprcarpro fibroso, tenui; MEZOCAT pI0 Car- noso-farinaceo, 0",004 crasso, ochroleuco: endocarpio osseo, biloculari, 0",007 crasso, ferrugineo; 58 albumine solido, corneo: #sfa castanea, reticulata; ewbryone basilari, cylindrico-claviformi, 0,008 Ig. Has. ad rvum (igarapé) Bom Jardim ef abia loca inferioris fruvii Vapayés. Vaulgo autumatur Kuruä-pixuna, ve/ Kuruä preto. Fructus maturescunt in Augusto. J'ai trouvé ce palmier, en société, dans les terrains calcaires de l’/garapé Bom Jardim, au-dessus de la villa de Itaituba, dans le bassin de la rivière Tapay6s, province du Parä. Les naturels lui donnent le nom de Kwruä pixuna où noir, à cause du duvet cendré, presque noir, qui couvre le rhachis des feuilles ainsi que la nervure médiane au dos des folioles. On en utilise les feuilles dans les couvertures des maisons ; mais la paille n’est pas de longue durée, à moins qu’on ne la recouvre de noir de fumée. Cette espèce n’aurait pas dû être mise à la synonymie de l’Æffalea spectabilis Mart., par le professeur Drude, car elle constitue bien un vrai Orbignia. 3. ORBIGNIA MACROCARPA Barb. Rodr. Ta8. 50 A. Acaulis vel caudice mediocri, superne petiolorum basibus coronato; foliis per quinques spiras dispositis, elongatis, robustis; foliolis decrescentibus, ad basim in acervos 2-3 aggregatis et ad apicem aggregatis oppositis, lineari-lanceolatis, oblique acuminatis, subtus glaucis. Spadices monoici, masculi et androgyni 2-3 simul evoluti; spathis int. lanceolatis, sulcatis rostrato-acu- minatis; masc. : rami ut plurimus unilateraliter evolventes, ad basim minuté bracteati; masc. androg. : rami unilateraliter in spiras dextrorsas dispositi, brevissimi ; flores fem. secundi, singuli, dein et spica mas. apicale abreviata evolventes. Flores masc. secundi, parvi; calyce conspicuo ; petalis geminatis, incurvis, irregulariter lanceolatis, concavis, bi-tridentalis; staminibus 20, dense insertis; flores fem. oblongo-ovoidei; sepalis cucullato-obtusis, quam petala tridentata marginibus serrulatis longioribus; androcæi abortivi cupula inæquali germen in stylum nullum cingente ; stigmatibus 6. Orbignia macrocarpa Barb. Rodr. 27 Palm. Mattogros. Nov, p. 74, lab. XXTIIT, Ag. B, XXTV. Caudex 2"-5" x 0",25 lg. Foha 8 contemporanea, in spiras dextrorsas 5 disposita, dense congesta, 5" lg. ad caudicem marcescentia, petiolis diu persistentibus ; petiolo albo-tomentoso, viridi-punctato, 0”,90 le.; o/ola imferiora 1",50 x 0",016 Ig., mediana, 0",80 x 0,05 Lg., superiora 0",35 x o",o01 lg.; spadices 2-5 simul se evolventes, erecti, masc. : spa/ha lanceolata, mucronata, dorso sulcata, 0",60-0",90 x 0",10-0",13 Îg.; pedunculo compresso, 0",20-0°",45 x 0",015-0",018 Ig., lævi; rhachis 0",15-0",30 Ig., postice plana, antice convexa; ram secundi, 0",10-0",11 Ig., ad imam basin floribus denudati, ad apicem densissime scrobiculati, scrobiculis secundis, minime bibracteolatis, purpureo-nigris. #ores o",o1 1g. Ssadix em. erectus, crassior; pedunculo 0",25 lat., compresso, 7#achis 0*,40 lg. postice plana, antice convexa; ram minimi. Æores fem. singuli, ad basim tribracteati, 0”,03-0",04 Ig. Drupa ad basin induviata, 5-7-sperma; epicarpio fibroso, viridi-flavo, ferrugineo ; endocarpio osseo, cinnamomeo, 0",09 x 0",066 Ig. Hag. ad Capäo Bonito prope Serra Quebra Cabeça #7 Prov. Matto-Grosso. INDAYÀ-AçU, incolarum. For. et fruct. Funio. Je reproduis ici ce que j'ai dit dans les Palne Matlogrossenses nove : « On trouve ce palmier, croissant en société, sur le plateau de l’État de Matto-Grosso. Il est acaule, mais, lorsqu'il atteint un certain âge, il présente quelquefois une tige que je n’ai jamais vue s'étendre à plus de 2 mètres de hauteur. Il est connu sous le nom de /#dayd-açu. Le savant D von Martius avait appris du D' Silva Manso, médecin de Cuyabä, les noms vulgaires de quelques palmiers de Matto-Grosso. Il connaissait cet /zdayd et, se basant sur le nom vulgaire, il l’a renseigné comme ,/#alea compta; mais ce dernier est une autre espèce de S. Paulo. Ceci est établi par une note insérée dans son bel ouvrage, vol. I, p. 179. 59 Le nom vulgaire lui a fait commettre cette erreur, parce que le nom Indayä est appliqué, au Brésil, à plusieurs palmiers des genres Waximiliana, Attalea, Pindarea et Orbignia. Non seulement ce nom se rapporte à plusieurs espèces, mais il se corrompt encore et devient ainsi Ndayà, Jndayé, Inayä, Nayé, Inajà, Anajà et Najà. Toutes ces corruptions, amenées par la prononciation, s'appliquent entre autres à l'Andayä Karany; elles sont toujours employées pour indiquer un palmier à fruits durs. Pour désigner les fruits très durs des palmiers, les Indiens les nomment {wfäya, c'est-à-dire an, dur, et y4, fruit. La modification phonétique en a fait Andäyä, d’où viennent les autres noms. Lorsque les palmiers de ces mêmes genres ont les feuilles très luisantes, les Indiens leur donnent aussi le nom de Pindoba. Ce mot vient de pindô, luisant, et de 06, feuille. Selon les localités, on applique aux palmiers les deux noms de Ændayä et Pindoba, suivis d'un adjectif qui désigne l'espèce comme /xdayä-açu, indayä redondo, indayà verdadeiro, etc. Dans mes excursions, j'ai vu ces noms appliqués aux Pérdaréas des États de Santa-Catharina, de San Paulo et de Rio-de-Janeiro. Le palmier dont il s’agit ressemble à l'Orbignia speciosa Barb. Rodr. d’un certain âge. Cependant il ne présente pas les sommets des feuilles très flexueux et n’a pas les feuilles tordues, avec des folioles perpendiculaires comme dans l'es- pèce Väuaçu. Les fleurs femelles sont disposées en spirale de gauche à droite, imbriquées de trois à six séries. Les fruits sont grands et ressemblent à ceux de l'O. speciosa mal développés, ceux-ci ne se développant que lorsqu'ils sont portés par des individus très faibles. Les fruits de l'espèce qui nous occupe viennent en spadices nutants et sont d’un brun-foncé à sommet blanc. » 4. ORBIGNIA CAMPESTRIS Barb. Rodr. TAB. 50 Z. Acaulis. Folia erecta, breviter petiolata; foliolis concinnis, ad basim 2 aggregatis dein singulariter suboppositis, lineari-lanceolatis, longissime acuminatis, subtus albido-glaucis. Spadices masc. gracilis; spatha fusiformis, in rostrum excurrente dorso sulcata; androgyni ramis brevissimis, bracteatis exserentibus; floribus fem. singulis secundis dispositis. Flores masc. secundi biseriali; calyce conspicuo, corolla bipetala; petala inæqualia, oblongo-tridentata et late oblonga vel subrotunda apice longe tridentata; staminibus 16-18 dense insertis, filamentis inæqualibus. Flores fem. ovoidei; sepalis cucullatis, obtusis ad apicem carinatis, quam petala mucronata marginibus crenulatis longioribus: androcæi abortivi cupula crenulata germen albo- tomentoso dimidio cingente, stigmatibus 6. Orbignia campestris Barb. Rodr. ?a/n. Mattogros. Nov., p. 78, tab. XXV. Folia 5 contemporanea, 2",70 lg.; oho4s inferioribus 0",55 xo",o1 Îg., mediis 0,56 x 0°,003 Ig., superioribus 0,17 + 0”,003 lg. Ssadix masc. erectus: spatha interior lignosa, sulcata, extus pallida, intus rubiginosa, 0",45 + 0”,06-0",07 lg. Famz secundi, 0°,006-0",007 Ig., rhachi 0",12-0",14 Îg. FLORES MASC. calyce minutissimo; corolla o",or lg. ; slamimibus a 16-18 formato corollam dimidio æquantibus; autheris convolutis. Shadix fem. floribus masc. feré destitutus, pedunculo compresso, 0”,2 1g., bractea magna munito; 7hachis 0",15 Ig., postice plana, antice convexa. FLORES FEM. 0",03-0",035 lg., sessiles, secundi; sepalis ovato-lanceolatis; pe/alis secus margines eroso-crenulatis et in apice ipso mucrone valido uncinato aculeatis; androcæi cupula 0",007 alt. Dywpa 5-sperma, globosa, vertice acuminata, 0",06 x0",55 Ig.; epicarpio fibroso, subaurantiaco, tabacino-tomentoso, ad apicem albo-tomentoso:; mezocarpio Aavido, farinaceo; endocarpio lapideo, albido. Has. 47 Capäo Bonito, #7 Prov. Matto Grosso. INDAY VERDADEIRO ve/ INDAYA REDONDO nominant. Flor. et fruct. Fumo. J'ai trouvé cette espèce dans les terrains du Capad Bonito, qui s'étendent jusqu’à la Serra do Melgaço. Elle est acaule et vit en société, occupant de grandes superficies. Chez les naturels elle porte le nom de Z#day4 verdadeiro où {ndayä redondo. Les spadices sont droits et portent peu de fruits; ceux-ci sont ronds, aigus et couverts d’un duvet ferrugineux qui devient blanc au sommet. Dans les spadices j'ai trouvé, au mois de juin, plus de mâles que de femelles. 5. ORBIGNIA LONGIBRACTEATA Barb. Rodr. TAB45T Acaulis. Foliis erectis, breviter petiolatis, in facie inferiore albido-glaucis; foliolis lineari- lanccolatis, oblique acutis, supra nitentibus, per gregas 2-3 proximé aggregatis versus apicem solitariis divergentibus dense insertis. Spadices masc. erecti; spatha lineari-lanceolata, dorso sulcata, ad apicem bicarinata, in rostrum anceps excurrente; pedunculo hypogæo; flores masc. secundi, biseriali; petala 2-3, bidentata; staminibus 16-24, in fundo corollæ insertis; androgyni ramos minutissimos secundis biseriatos longiter bracteatos laxe exserentes ; floribus fem. in racheos simplicis solitariis, sessillibus, secundis, oblongis ; sepalis lanccolatis, acuminatis, dorso carinatis, petalis subæquantibus; petalis late ovoideis, mucronatis, margine eroso-denticulatis; androcæi abortivi cupula germen albo-tomentoso dimidio cingente. Drupa oblonga, acuta, in basin induviata, 3-6-sperma: epicarpio fibroso, ferrugineo-tomentoso, ad apicem albido; mezocarpio albo amylaceo, endocarpio lapideo brunneo. Orbignia longibracteata Barb. Rodr. Palin. Mattogros. Nov., p. 79, tab. XX VI. Folia 5 contemporanea, peiolo hypogæo, rhachis 1,60 Ig.; fohiohs inferioribus 0”,68 x 0",004 Ig., medio divergentibus, 0”",40 x 0",03 1g., superioribus divergentibus 0",08 x 0”,003 lg. Shadix masc. 0”,25-0",30 Ig. erectus, rami secundi o",1 1g.; androgynr 0,40 Ig.; pedunculo com- presso, 0",23 » 0",02 lg., bractea longa ornato; rhachis 0,23 1g., postice plana, antice convexa, anceps; zamx brevissimi, biseriali, secundi, longe bracteati; bractea longissime acuminata, deflexa, 0”,03-0",04 lg. Flores fem. sessiles, 0",025 alt. Drwpa oblonga, 0",06 x 0,045. Has. #7 Capäo Bonito, /ére Serra do Melgaço. INDAYÀA MIRIM 7. INDAYA CRESPO 44 #ncoli nominatur. For. et fruct. mense Funro. Cette espèce est également acaule, avec des feuilles dressées, à folioles divariquées, surtout au sommet. Elle porte le nom vulgaire de Zdayà mirim où /ndayä crespo. En la comparant avec l'O. Æichleri Dr. elle s'en éloigne par la forme et la disposition des folioles, par la largeur des pétioles et surtout par les grandes bractées des fleurs femelles. SECT. II. UAUASSU (Il) Barb. Rodr. Caudex procerus, robustus v. elatus; spadix pendulus. 6. ORBIGNIA SPECIOSA (Mart.) Barb. Rodr. TAB. 52. Caudex procerus, rectus, cylindricus, lævis ; foliis erecto-patentibus, amplis, concinnis, tortis ad apicem flexuosis, recurvis; foliolis elongatis, rigidis, inter se approximatis, oblique acuminatis, in plano verticali patentibus. Spadix validissimus, ramosus, pendulus; ramis rigidis, bracteatis, dense exserentibus; androgynis flores fem. multos sessiles gerentibus, dein in spicam masc. abor- (1) Du karany : Ud, fruit, assu, grand. 61 tivam paucifloram excurrentibus; flores masc. calyce exiguo; petalis 2, rarissime 3, bi-quadri- dentatis, incurvis, imbricatis: staminibus 24 per greges 8 divisis; antherarum loculis irregulariter inter se pluries contortis; pistillodium subnullum; flores fem. plurimo majores, ovoideo-oblongi, bibracteati, ferrugineo-tomentosi : sepalis late oblongis, obtuse carinato-acuminatis ; petalis paulo minoribus, oblongis, marginibus irregulariter serratis, ad apicem longe tridentatis: androcæi abortivi cupula petalis dupla minore germen in stylum crassum ferrugineo-tomentosum sensim excurrens cingente ; stigmatibus 3-6. Drupa magna, obovali-oblonga, conico-rostrata, fere ad dimidium induviata, ad basin ferrugineo-tomentosa et ad apicem albo-tomentosa, aureo- lata, 3-6-sperma. Orbignia speciosa (Mart.) Barb. Rodr. — Orbignia Martiana Barb. Rodr. #7 Palm. Matiogros. Nov., p. 68, tab. XXIT et XXII, fig. A. — Orbignia macrostachya Drude 7 Perd. Berolin. — Attalea Speciosa Mart. Palm. Bras. P. 138, tab. 06 f. LIL, 3, 4, 5, 6 (sub nom. À. excelsæ); Hist. Nat. Palm. TTL, p. 298, tab. 169, SJ IV, ét Palm. Orbign., p. rr7; Wallace, Palm. trees of the Amaz., p. 117, tab. 46; Kunth. Æxum. Plant. III, ?. 277; Walpers Ann. Bot. Syst. V, 5.824; Wendi. #7 Kerch. Les Paln., p.233; Drude #7 Mart. or. Bras. 11. pars II, D. 444; Index Kew. Z p. 248.— Coco Navi, M. Arruda Camara, Disc. sobre a ntl. dos jard., p.35. Caudez 15°-20°x0",45 1g., « superne vaginis diutius persistentibus involutus, denique denu- datus. #o4a 15-20, congesta, comam formantia, exteriora patentia », dum nova flavo-striata, albo- tomentosa, 9",40 lg.; 7hachrs 8" lg: foliobis inferioribus majoribus, angustis: mediis 1”,20x0",038 Ig.; Superioribus minoribus, glauco-tomentosis: spadices intra-folia, 4-6 simul evoluti, androgyni, 2,20 Ig.; pedunculo 17,10 x 0”,07 lg., compresso; sa/ha exterior lanceolata, apice rotundata, 0",15 lata; interior magna, erecta, incurva, lanceolata, sulcata, apice in rostrum anceps 0”,50 attenuata, dorso bicarinata, ferrugineo-tomentosa, ad basin vaginantia. Dyupa cum acumine Conico, o",11 x 0,077 lg: epicarpio fibroso:; mezocarpio pulposo-farinaceo: endocarpio lapideo, brunneo, oblongo, ad apicem acuto, 0",605 x 0”,062 Ig.; semina irregulariter oblonga, sub vertice incrassata, 0",043-0",0850 x 0”,012-0",01 9 lg. HA8B. 22 Brasiha æqualoralr et orentali, in silvis Ri Rio Cuyabä, S. Miguel das Areias, Tombador, 4 Ma BAGUAÇU ab incolis nominatur ; etiam in silos Prope flume © Arinos, serra dos Parecis, Rosario, tto Grosso. AGuAçÇU, GuaGuaçu vel 7 Tapajés, Madeira, Purus, Drope flumen Amazonum swperius, UAUAÇU éncolorum. Culta in Jardim Botanico Rio-de-Janeiro, #° 1398. For. et fruct. umo. Lorsque je me suis occupé de cette espèce dans mes Palne Mattogrossenses, j'ai écrit : « Je viens traiter maintenant d’un des plus beaux, des plus m mais une fée malfaisante a présidé, sinon à sa naissance, au moins à Il vient des Guyanes et, jusqu’à la Bolivie. ajestueux et des plus gracieux palmiers du Brésil ; son baptème, comme nous allons le voir. après avoir conquis les forêts de l’Amazonas, il entre dans celles de Matto-Grosso et s'étend Dans toutes ces immenses contrées il est connu sous son no Guaguacu. Je l'ai rencontré en fleurs et en fruits dans le Matto-Grosso, où il formait des forèts dans lesquelles on voyait des individus de tout âge, depuis les graines en germination jusqu'aux échantillons centenaires. En 1823 ce palmier a fait l'objet d’une notice insérée par Martius dans ses Palm petite diagnose de son fruit. En 1847 le même É, toute la plante, et il à reproduit cette description, en 1850, dans son Z/s/oria m indien Uénaçu, corrompu en Æguaçu, Baguacu et nas, ne portant que des fruits. Cependant il té envoyée, dans une lettre, par le D Silva c le Uauaçu de l’Amazonas, son 4ffalea connaissait le nom Graguaçu par une notice sur les palmiers qui lui avait é Manso, et c’est ainsi qu'il identifia le Guaguaçu de Matto-Grosso ave Sheciosa. Plus tard, en 1848, Alfred Wallace, parcourant l’Amaz dessin ; mais il n’avait pas non plus vu les fleurs. Vers la même époque, le D' Spruce visita la même région, mais il ne fait pas mention d’avoir vu ce palmier et moi-même, en parcourant l'Amazonas pendant quelques années, depuis 1872, je ne l'ai jamais vu avec des fleurs mâles, bien que je le connusse très bien et que je l’aie entièrement dessiné. Après moi, M. le D' Trail, en 1874, de ce palmier, pas plus que d’autres bota Jusqu'à ce jour tous les botanistes o onas, a rencontré cette espèce dont il a donné un très beau 4 parcouru une partie de l’Amazonas, mais il ne fait aucune mention spéciale nistes qui ont voyagé sur les rives du grand fleuve et dans le Matto-Grosso. nt laissé se perpétuer une erreur, pour n’avoir pas vu les fleurs de ce palmier. 62 Dans le Matto-Grosso ce palmier n'a pas été mentionné, bien que cette province ait été parcourue par quelques botanistes et, en dernier lieu, par M. Spencer Moore. : à C'est avec une satisfaction non déguisée que je viens mettre fin à l'erreur de classificatio portant dans le genre auquel elle appartient indiscutablement. L'Attalea de Martius est un Orbignia. En corrigeant l'erreur qui s'est attac : d'Orbignia Martiana, pour rendre hommage au savant Martius qui a été le premier à la décrire. er Le professeur Drude l'a mise, avec raison, dans la monographie des palmiers de la Flora Brasiliensis, dans les Species incerte sedis. a : C'est le palmier qui, au Brésil, donne les fruits les plus grands, d'où le nom indien U4-uaçu, c'est-à-dire fruit grand. C'est dans le haut Tapajés, près de la Cachocira Montanha, que j'ai rencontré les fruits les plus volumineux. Ils atteignaient à peu près les dimensions des fruits du Cocos wucifera L. Les plus grands früits que l'on voit ordna rement sont ceux que je représente dans la planche 53 et qui viennent sur des spadices tellement développés qu'ils font la charge de deux hommes. Les fruits sont toujours comprimés à la base par la pression qu'ils exercent les uns sur les autres. ee En brülant ces fruits ainsi que ceux de l'Uruwkury (Attalea excelsa Mart.), les Indiens procèdent à la fumigation du caoutchouc. Comme je l’ai déjà dit, c’est un palmier des plus beaux et des plus gracieux, vu de loin; mais, vu de près, c’est un véritable colosse par sa grosseur et sa hauteur, ainsi que par la grandeur de ses feuilles et de ses spadices. Il croit dans les forêts de l’Amazonas et de Matto-Grosso. Dans cette dernière province, j'en ai rencontré des forêts près de la Villa Mendes et dans les Areias de S. Miguel. Les vanilles ont une préférence marquée pour ce palmier. Elles montent en guirlandes par la tige et s'étendent en grimpant sur les feuilles. » n de cette espèce, en la hée à son espèce, je lui donne le nom Dans les Pahne Mattogrossenses j'ai porté cette espèce à la synonymie de l'Orbignia Lydie de Drude, parce que je croyais que les ©. speciosa, qui croissent aujourd’hui dans le Passeio Publico et dans le Jardin botanique de Rio-de- Janeiro, étaient de l'espèce O. Lydie. D'après des renseignements qu'on m'avait donnés, on ne connaissait à cette époque que cette dernière espèce; on verra plus loin que c'était une erreur. Dernièrement, un ancien employé du Passeio Pablico mw'informa que les Zydiæ étaient morts et qu'il ne restait que les anciens Æ#falea speciosa qu'on avait dit ètre des O. Lydie. Du temps de M. Glaziou on ne confondait pas les deux espèces dans le Passeio Publico : on les distinguait parfai- tement. Ceci est établi par une liste contenant les noms des espèces que l’on cultivait en 1873. Cette liste, envoyée au Ministre de l'Agriculture et des Travaux publics, a été publiée dans son rapport de la même année à la page 66. En présence de ces faits, j'ai reconnu l'erreur que m'avaient fait commettre des renseignements erronés. J'ai ensuite comparé les ©. speciosa avec la description de ©. Lydie donnée par Drude. J'ai analysé sa planche avec soin ct j'ai constaté que son ©. Lydie n'était pas un Orbignia. Afin d'éclaircir cette question, j'ai consulté l'Herbier du Musée du Jardin botanique de Berlin et j'ai rencontré, je crois, l'original de la description de Drude représenté par deux échantillons qui contenaient des fleurs mâles et femelles, et j'ai reconnu que l'Orbignia de Drude était un véritable Attalea bien caractérisé. Les fleurs mâles ont les pétales entiers, dressés et non dentés et incurvés, et les anthères dressées et non pas tordues. Selon l'étiquette de l’Herbier du D' A.-W. Eichler, il est sfos/ané au Parä, mais cultivé à Rio- de- Janeiro. I a été envoyé par Glaziou sous le n° 9006. Dans ce mème Herbier j'ai rencontré d’autres échantillons d'Orbigria envoyés aussi, en 1887, par Glaziou, comme croissant à Rio-de-Janeiro et Minas-Geraes, sous le n° 16488. Ces échantillons ont été examinés par le professeur Drude. Il leur a donné le nom d'Orbignia macrostachya, quand c'est un véritable Orbignia speciosa, cultivé à Rio-de-Janeiro et spontané dans l’Amazonas et à Matto-Grosso. 7. ORBIGNIA DAMMERIANA Barb. Rodfr. Tag. 54. Caudex procerus; foliis erectis, maximis, concinne pectinatis; foliolis aggregatis, linearibus, irregulariter acuminatis, suboppositis. Spadices validissimi, erecti, masc. spatha late lanceolata sulcata in rostrum anceps excurrente; rhachi compressa, pedunculum superante, ramos plurimos densifloros laxius exserente; florum masc. petalis spathulatis, acutis, incurvis; staminibus 30-45 in discum latum coalitis; gynecei abortivi trifidi. Spadix fem. robustior, multiflorus: floribus 4-6, distichis, magnis, ovoideis; sepalis cucullato-apiculatis; petalis sepalis majoribus, hastato-mucro- natis; androcœi abortivi cupula germen paulo minora cingente; stigmatibus 3, petalis inclusis. Orbignia Dammeriana Barb. Rodr. sub praes. — Orbignia speciosa Barb. Rodr. Plant. Nov. cult. no Fard. Bot. Rio-de-Fanerro, L, 1801, p. 32, tab. IX, fig. B, 1-9; IV, P. 16, tab. V, fig. B. a-c; Pflanzenf., Nachträge zu IT, p. 55. 63 Palma pulcherrima. Caudex 6" x 0",40 lg. Foha robusta, rigidissima, contemporanea dense congesta, 10"-11" Ig. in spira 8-stichis disposita ; 7kachrs,extus tomento brunneo-ferrugineo tecta, 9",40 Ig.; /ohola utrinque 180-200, inferiora 0",65 x0",025 Ig., media 120 x 0”,05 lg., superiora 0”,50 x 0”,02 Ig. omnia nervo medio supra prominente. Spadices masc. 1°,60 1g.; pedunculus com- pressus, 07,90 lg. brunneo-tomentosus ; spatha 2",50 x 0”,60 Ig., mucronata, tomento ferrugineo adspersa, intus ochracea; za 0",09 x 0”,23 contemporanei, rachin 0”,90 Ig. investientes dense scrobiculati; éracteis minimis, triangulari-acutis. FLORES MASC. o",o15 1g.; calyce minutissimo, 9”,002-0°,003 lg.; szminum filamentis inæqualibus, dense congestis; antheris spiraliter contortis. Shadix fem. 2" xo",07 lg; pedunculus 0”,90, compressus, erectus, brunneo-tomentosus; ra 0",03-0°,13 Ig.; éracters longe triangularibus, acuminatissimis. FLORES FEM. 0”,45 x 0*,026 Ig., Orbignia Dammeriana Barb, Rodr. 1-7 contemporanei; sepals ovato-lanceolatis, cucullatis, acutis, marginibus denticulatis; pe/ahs majoribus, secus margines in mucronem excurrentes fimbriatis et in apice ipso mucrone valido uncinato; androcær cupula o",ot Ig., brunneo-tomentosa; s#y4s inter corollæ mucrones promi- nens, stigmatibus erectis. Drpa in spadice fructifero pendulo, 0”,07 x 0",05 Ig., in calyce trise- palo et corolla tripetala triangularis suffultis et immedite urceolo androcæi abortivi truncato, quam corolla sub triplo breviore, vertice rudimentis stigmatum umbonato-rostrato: cpicarpio viridi-flavo, tomento fusco tecto ; ezocarpro Carnoso, albo; exdocarpio tabacino, lapideo, versus apicem acuto, basi foraminibus tribus, monospermo; sa oblonga, sub vertice paulo angustata, solida; embryo clavatus, basilaris. Ha. culfa in Jardim Botanico do Rio-de-Janeiro, #° 260. Dec. For. Le genre est représenté, au Jardin botanique de Rio-de-Janciro, par cette seule espèce dont l’origine est inconnue. D'après des informations, elle aurait été plantée en 1864. 64 Tous les Orbignia décrits par Drude sont sans tiges, sauf l'O. phalerata, de Martius, qui est caulescent. Celui-ci croit en Bolivie et dans le Matto-Grosso. Outre cette espèce, on connait l'O. racemosa € l'auteur de ces lignes. En lisant la description de Martius, très bien faite, on voit qu’elle ne s'applique qu'à l'O. phalerata, ici décrite s'éloigne par le facies et par les fleurs. J'avais donné d’abord à cette espèce le nom spécifique de speciosa, botanique, je change ce nom pour le reporter à l'Orbignia nommé, par Mar le nom de Dammeriana, en hommage à mon ami le D Uno DAMMER, co s'occupe actuellement des palmiers. tlO. Eichleri de Drude, ainsi que l'O. pixuma et l'O. sabulosa, de dont l'espèce mais, en observant les lois de nomenclature tius, A{talea speciosa; je lui donne aujourd'hui nservateur du Jardin botanique de Berlin, qui XII. ATTALEA H. B. K. Attalea Humb. Bonp. et Kunth Nov. Gen. et Sp. I, 5. 309, tab. 95, 96; Mart. ist. Nat. Palm. IT, p. 135, tab. 41, 75, 95 ad 07, LIL 5. 296, 325, lab. 167, fig. 1-6, 168, 169, fig. 3-5; Palm. Orbign., p. 112, tab. 5, fig. 2, 81 C; Endi. Gen. Plant. p. 255, 1770; Kunth ÆEnum. Plant. IT, 5. 275; Karsten #n Linea, XXVIIL, p. 255, 273; For. Columb. I, p. 137, tab. 68; Walp. Ann. Bot. Syst. I, p. 1010; LIL, p. 824, 853; Drude 2 Mart. For. Bras. III. pars II, p.433 (sub Attaleæ veræ), tab. IC, C, fig. 1-2, Pflansenfam. IL, 8 Abteil., p.79, he. G, À; Benth. et Hook. Gew. Plant. LIL, ÿ. 947; Spruce sn Journ. Linn. Soc. XT, p.168; Wallace Palm. Amas. p. 116, tab. 3, g. 1 et 46; Barb. Rodr. Æuwmer. Palm. Nov. p.42; in Rev. Bras. VIT, 1887, p. 123; Plant. Nov. cult. Fard. Bot. do Rio-de-Fan. V, p.23; VI, p. 22, Lab. VIL: in Palm. Paraguay, p. 27, tab. IV, fig. D; Lindman Batrag. sur Palnflor. Süd Amer., p. 26; Baillon /#isf. des Plant. XTIL, 5. 307. Monoica v. dioica v. androgyna. Spadices interfoliacei masculi graciliores, simpliciter ramosi, bracteati; ras androgyneis ad basin 1-8 floribus femineis, superne masculis numerosis secundis. Spafhæ 2, exteriore interiore multo minore, lanceolata v. late lanceolata, mucronata. FLoR. MASC. sepala parva, libera v. basi imbricata, ovata. Pefala oblongo v. lineari-lanceolata, erecta, acuminata, valvata. Sfemina 6-24, ad basin corollæ in toro parvo conferta, inclusa, / /a- mentis brevibus v. brevissimis, subulatis: ax/heræ lineares, basifixæ, erectæ, ad apicem et ad basin bifidæ. Piséllodium nullum. FLOR. FEM. masculis multo majores, ovoidei. Szpa/a coriacea, ovata v. late ovata, acuta, imbricata. Pefala sepalis majora et consimilia, acuta v. subtridentata, ad marginem denticulata, convolutivo-imbricata. Androcœum abortivum cupulare v. urceolare, 6 dentatum v. crenulatum. Ovarium 1-6-spermum; séylus brevis, sAgmata recurva; ovula basi- laria, erecta. Drupa induviata, ovoidea v. ellipsoidea, apice rotundata attenuata, umbonata, rostrata, 1-6-sperma, stylo terminali; epicarpio lignoso, fulvo v. brunneo-tomentoso; #7ez0ca7p10 pulposo, fibroso; exdocarpro lapideo, extus undique fibroso. Semina elongata, raphe latiuscula, ramis reticulatis, a/bumine solido, corneo, embryo basilare. Palmæ Aumales v. robusto-elatæ, caudice sohitario, annulato. Folia pinnahsecta, concnna, foliolis æguidistanthibus, linearibus, oblique acuhs v. acuminahs; rhachi brfaciali, lateraliter com- pressa; petiolo antice concavo, marginibus acufis; vagina aperta, Jfibrosa. Spadices parvi v. mag, crasse longeque pedunculah, erect. Spathæ 2, exterior lanceolata, acuta, late lanceolata, ad apicem in. bris lacerata; interior æulto major, hgnosa, lanceolata, longe mucronata, extus sulcata. Flores ochroleucr. Drupæ wediocres v. magne, extus brunneo-lomentosæ, Sicc@. CONSPECTUS SECTIONUM ET SPECIERUM SECT. 1. PINDOBA Barb. Rodr. Caudex nullus v. humilis. Spadix erectus. Drupa parva, ovata, 3-sperma, fulvo-tomentosa. . . . . . . . 1. À. agrestis Barb. Rodr. Drupa parva, ovoidea, ovi colombini majore, 4-sperma, flava, ferru- NCOSLOMEN TOSA EN UT Pr RE Ne 2. À. Geraensis Barb. Rodr. Drupa parva, 2- raro 1-sperma, fusca . ; 3. A. humilis Mart. Drupa parva, ellipsoidea, 1-3-sperma, ferruginea OO Re 4. À. Spectabilis Mart. Drupa magna, oblonga, 1- raro 2-sperma, flavescens, brunneo-tomen- tosa CR NP TT EEE CARE ER 5. A. guaranitica Barb. Rodr. Drupa magna, turbinata, 1-sperma, fulvo-tomentosa . 6. À. monosperma Barb. Rodr. Drupa obovata, 3-7-sperma, lævigata, fulva. 7. À. fhalerata Mart. Drupa magna, ovi anserini magnitudine . 8. A. nucifera Karst. Drupa magna? . 9. À. exigua Drude. Drupa magna? . 10. A. Lydie Barb. Rodr. SECT. II. CATOLÉ Barb. Rodr. Caudex procerus. Spadix pendutus. Drupa magna, monosperma, viridi-flava, brunneo-ferrugineo tomen- LOS LR TR NE A ARS Ne NT 7e oleifera Barb. Rodr. Drupa magna, ellipsoidea, 2-3-sperma, atrofusca . : . . . . . Ho. A. funifera Mart. Drupa magna, ovoidea, 3-4-sperma, brunnea . . . . . . . 13. À. compta Mart. SECT. I. PINDOBA (1) Barb. Roür. Caudex nullus v. humilis Spadix erectus. 1. ATTALEA AGRESTIS Barb. Rodr. Tag. 55. Palma humilis, acaulis: foliis subrecurvis, petiolo brevi humo involuto, rhachide tomentosa; foliolis lineari-lanceolatis, oblique obtusis: spadice e solo emergente, erecto: drupa ovato-umbo- nata, stigmate persistenti coronata, trisperma. Attalea agrestis Barb. Rodr. 24 Ænum. Palm. Nov. 1875, 9. 42; Les Pal. p. 30; Kerch. Les Palm., p. 232. Acaulis. Foha 5-8 contemporanea, patentia, recurvata; pe/iolo 0",20-0",25 Ig., antice con- Cavo, postice convexo, ad marginem acuto: hachis 1°,1 Ig., dorso tomento albescente tecta et compressa, lateraliter bifacialis, ad apicem filiforme producta; /ohobs lineari-sublanccolatis, obliqué obtusis, suboppositis, obliqué et sparsé insertis, inferiore 0",38 xo",o12 lg., medio 0”,30 x 0",025 Ig., superiore o",16 x o",ot lg. Supra atroviridibus nitentibus, subtus lucidis destrorsum flavescente marginatis, nervo medio supra prominente. Spadix 0",30-0",35 lo. erectus, pedunculo 0",15 Ig., cylindraceo-compresso, flavo, albo-tomentoso, cum 1-2 bracteis triangularibus; r4achis irregulariter angulosa, erecta, ramosa, albo-tomentosa; res compressis, (G) Du karany où guarany, pindé, palmier, et ob, feuille, les feuilles des espèces de cette section servant à couvrir les chaumières. 66 a, acuminata, compresso- "09 lg. Æores dioici angulatis; spa/ha interiora extus longitudinaliter argute sulcata, lanceolat rostrata, ab basin pedunculum involvente, ferrugineo-tomentosa, 0”,35 x oO : in eadem spadice, #asc. non vidi, /em. 2 contemporanei; celyx trisepalus, caliculum trifidum defensus; sepals late cordiformibus, dorso subangulosis, imbricato-convolutis, acutis; corolla calycem duplo major, tripetala, imbricato-convoluta, petals late ovatis, acutis, ad marginem dentatis: androcæo abortivo urceolato, crenato, ovarium duplo minore. Ovarium conicum, s'igmate tripatito. Drupa 0",04*x0",028 Ig., ovato-umbonata, induviata, trisperma; eficarpro fibroso, fulvo-tomentoso; #ezocarpio flavescente, fibroso; endocarpio osseo, fulvo, ad apicem acuminato, triloculari; a/bumine ovato-elongato, cavo; #esta castaneo-fusca; embryone cylindraceo, basilari. Has. #n trachbus sabulosis ad fluvium Uauinchä confluente ammnis Yamundä. Fructus matu- rescunt in Augusto. Vulgo Kuruä-y. Les fruits de cette espèce sont consommés par les animaux et surtout par les agoutis, qui en sont très friands, tandis que l’homme ne les utilise pas. : Ils sont mürs au mois d'août, mais à cette époque on rencontre encore quelques individus en fleurs. Bien que cette espèce soit à fruits petits, elle est entièrement différente de 14. #icrocarpa Mart., comme on peut le voir en comparant la planche 168 du Genera palmarum et celle-ci. 2. ATTALEA GERAENSIS Barb. Rodr. TaB. 56. Acaulis, foliis 5-6 contemporaneis, parvis, rigidis, recurvis; foliolis pectinatim dispositis, inter se approximatis, oppositis, lineari-lanceolatis, oblique acutis. Spadix masc. erectus, longe pedunculatus; spathà ext. fusiformi-sulcatä, sensin rostrato-acuminatä; androgynus minor, ramis brevissimis, flores fem. singulos et spicam masc. apicalem abbreviatam evolventibus; flores masc. hexandri; fem. masculis multoties majores, oblongi; sepalis quam petala coriacea eroso- tridenticulata brevioribus; drupa ovoidea, oblique rostrata, 4-loculari, usque ad medio induviata, ovi columbini majore. Attalea Geraensis Barb. Rodr. #7 Plant. Nov. Cult. Gardim Bot. Rio-de-Fan., VI, 5. 22, tab. VIL. Foha 1",40 Ig; vagima ad margines fibroso-dissoluta; fe/0/o 0",20 Ig., antice sulcato, recurvo, dorsaliter cinnamomeo lepidoto; rhaclis albo-cinnamomeo lepidota; /o4olis apicem versus decrescentibus et summa filiformibus, inferioribus 0",50 x0",007 Ig., medio 0",40 x0",0251g., superiore 0",20 x0”,005 lg. Ssadix masc. 0",60 Ig., pedunculo compresso, cinnamomeo, 0",40 Ig.; rhachi multi-ramosi, remis 0",05 lg., breve bracteatis; spa/ha interior lignosa, extus longitudi- naliter profunde sulcata, cinnamomeo-lepidota; androgynus 0",40 Ig., validus, spatha statu aperto cochleariformis, subito rostrato-acuminata, longitudinaliter sulcata, cinnamomeo-lepidota. FLORES Masc. o",o1 lg.; sepals minimis; pefalis 3-4 contemporaneis, lanceolatis, acuminatis, basi attenuatis; s/zmina 6-0, erecta, petalis breviora, antheris linearibus, irregulariter hastatis; FEM. 0",025 x 0",014 Ig., unibracteati; sepa/is late lanceolato-cordiformibus, acutis; #e/alis triden- tatis, androcœi abortivi cupula ovario ad 113 cingente, stigmatibus excertis. Dyrupa 0",05 x 0",03 Ig., flava, ferruginco-lepidota; #ezocarpio flavo, farinoso, fibroso; endocarpro helveolo, 0",003 crasso, 2-4-spermo; semibus angustissime oblongis. Has. x camprs Minas-Geraes, prope Alfenas. INDAY DO cAMPO nominatur. Æ%or. et fruct. Dec. 67 Dans ce genre, 14. Æuwmilis Mart., l'A. exiona Dr., l'A. spectabilis Mart. (Pindoba das mattos) et l'4. #1010- sperma Barb. Rodr. (Kuruä-piranga) représentaient les espèces acaules connues et bien distinctes. L’4. Æmmmilis est le palmier des forêts de formation récente, des défrichements et des Sapesdes (endroits où pousse en abondance l'{rafhe- réum bicorne). On le rencontre communément à Rio-de-Janciro, avec son facies élevé, donnant de grandes feuilles, que l'on nomme #éxaoba, et des fruits 1-2-spermes. L’4. exigua (l'Indayä rasteiro) de Goyaz, trouvé par Weddell, a les folioles disposés par groupes de 2-3 et les fleurs à neuf étamines, avec des fruits petits. L’4. Geraensis, dont je m'occupe ici, se distingue des espèces précédentes par ses fleurs à six étamines, rarement neuf, à folioles solitaires, alternes à la base et au sommet, opposés au milieu, et par ses petits fruits 3-4-spermes. La disposition et la forme du sommet des folioles sont aussi très différentes. Dans les scrobicules, les fleurs femelles ne sont pas solitaires, comme dans 14. exigua, mais elles sont toujours disposées par paires. J'ai rencontré l’espèce en question généralement solitaire et quelquefois en famille. C'est un palmier petit, qui donne peu de fleurs et qui croit de préférence sur les bords ombragés des Capeos. J'ai déjà dit que le nom /#dayé est donné vulgairement par les indigènes à plusieurs espèces de palmiers. C'est ainsi que celui-ci porte le nom de /rday4 do Campo, mais il est aussi désigné sous le nom de Cafodé, qui s'applique également à d’autres palmiers. Je dois faire remarquer que j'ai trouvé, au même spadice, des fleurs mäles avec quatre pétales et rarement neuf étamines. Avant l’anthèse, les pétales des fleurs femelles sont plus petits que les sépales, tandis qu’ils deviennent plus grands après l’anthèse, Lorsque les fruits sont mürs, ils sont jaunes, couverts d’un duvet brun-ferrugineux, avec le mésocarpe jaune et l'endocarpe helveole. Ils sont très aromatiques, avec l'odeur très prononcée de l’Æ/ranassa sativa. Les naturels, les enfants surtout, en mangent les graines huileuses, soit crues, soit grillées. 3. ATTALEA SPECTABILIS Mart. Tag. 57 C Caudice abbreviato (3-4-pedalis) v. nullo; frondibus erecto-patentibus; drupis ovatis, umbo- natis. (£x Mart.). : Attalea spectabilis Mart. ?a/m. Bras. p. 136, tab. 6, fig. 1-2; Palm. Orbign., p.125 ; Kunth, Zum. Plant. IT, 2.276; Walp. Ann. Bot. Syst. V, p. 825; Drude z# Mart. Æor. Bras. III. pars IL, p. 440. Frondes 18-20-pedales; pinnis plurimis, subpectinato-patentibus, faciebus lateralibus oblique adnatis undique basi reduplicatis, lineari-lanceolatis, acutis, obscure viridibus. Flores masculi ochroleuci. Drupa magnitudine ovi gallinacer MINORIS, tomento fusco-fulvo subfbrilloso tecta; carne sicca, alba, versus putamen fibrosa. Putamen durum, lapideum, basi triporosum, 3-2-loculare (Mart.) v. 1-3-loculare (Barb. Rodr.). HAB. 2% sylors Primes, ad montes Serra do Paru dictos, prope Parà ef alibr an Provinciis Parensis et à Flumine Nigro dicta (Mart.). Z» Manäos Lgit Barbosa Rodrigues. Je présente ici cette espèce pour montrer le type de l’espèce de Martius, rencontrée par l’auteur au Parä et dans l'Amazones, où elle est connue des Indiens sous le nom de Kurudä-piranga, qui lui vient de ce que les pétioles sont tomenteux rouges, ainsi que les rhachis et les bords des folioles. Les fruits de lÆ/falea spectabilis sont plus ou moins grands; mais d’après le D' Martius, ils ne dépassent jamais la grosseur d’un œuf de poule, tandis que ceux représentés par Wallace et par Drude sont beaucoup plus grands. En ce qui concerne la monographie de Drude, dans la Z7%ra Brasiliensis sur cette espèce A/alea Spectabilis, il y a des erreurs causées sans doute par des renseignements erronés et peut-être aussi par la défectuosité des herbiers. Toutes les variétés présentées par le D' Drude sont d'espèces distinctes, et l'une de ces variétés est un Orbignia. Afin de pouvoir faire la comparaison, je donne ici le dessin du fruit normal et d'une partie de la feuille, pour qu’on puisse voir les différences. | | 68, 4 ATTALEA GUARANITICA Barb. Rodr. APNENO EE Acaulis. Spadix masc. erectus; spathà int. fusiformi, rostrato-acuminatà, erecta; ramis unila- teraliter scrobiculatis: flores masc. singuli in scrobiculis, 12-andri; staminibus 1/2 corollæ longitudinis æquantibus; sepalis lanceolatis, acuminatissimis, dorso angulosis; petalis lineari- lanceolatis, acuminatissimis; drupæ oblongæ, in vertice umbonatæ, monospermæ raro bispermæ. Attalea guaranitica Barb. Rodr. #7 Plant. Paraguay, p. 27, tab. IV, fig. D. Spadix masc. 0",30 1g.; spatha 0,50 *x0",07 Ig., lignosa, extus argute sulcatà; 7æmz plurimi, inferiores o",o9 Îg., superiores 0",04 lg. Æores masc. o",o12 Ig.; antheris hastatis. Drupa 0",65 x0",45 Îg., brunneo-tomentosa, wesocarpio 0",004 lat.; endocarpro 0”,009 lat. Senna 0",029x0",007 Ig., oblonga, excavata, testà reticulatà. Has. #7 Paraguay, ad Cordillera dos Altos, rope pueblo Venezuela ad ripas Rio V-aka. MpBocayÀ guazu, vel Coco de la Cordillera ab indiginis appellatur. Flor. et fruct. Jan. J'ai déjà eu l’occasion de décrire cette espèce et, depuis lors, je n'ai trouvé aucune observation à ajouter à celles que j'ai faites et que je reproduis ci-après : « La description de cette espèce est forcément incomplète, parce que les éléments que j'ai trouvés dans l’herbier qui m'a été envoyé par le professeur Anisits étaient loin d’être complets. Cependant ils étaient suffisants pour distinguer l'espèce, d'autant mieux que, dans ce genre, les espèces ne sont pas nombreuses. Les naturels lui donnent le nom de Coco de la Cordillera où de Mbocayé guazu, parce qu'elle est très répandue dans la Cordillera de los Altos, près du village de Vénézuela et du Cerro Paraguary, aux bords de la rivière Y-akà. Elle fleurit en janvier. Parmi les espèces connues, elle se rapproche le plus de |’. exigua de Drude, trouvé aussi par Weddell, sous le nom de /xdayé rasteiro, dans les terres entre Goyaz et Cuyabä. La description du professeur Drude, très incomplète, laisse exister chez moi quelque doute. Il a fait la description des feuilles, mais il ne dit rien des fruits; cependant ce dernier point est très important. Sa description a été faite d’après des éléments semblables aux miens, sauf qu’il avait, en plus, des feuilles que je n'ai pas et qu’il lui manquait les fruits que je possède. En comparant sa description aux matériaux que j'ai sous les yeux, je constate que les fleurs mâles de l'espèce de Drude sont plus grandes, avec le calice plus petit. Elles ont neuf étamines, tandis que les miennes en ont toujours douze. Les spathes et le spadice se ressemblent beaucoup, mais ils ne constituent pas un caractère bien distinctif, parce que les organes masculins ont beaucoup de ressemblance dans presque toutes les espèces. Nous avons vu que |. exigua, découvert par Weddell, porte le nom vnlgaire de Zzday4. Pour ceux qui connais- sent la langue et les mœurs des Indiens, ce nom veut dire que les fruits de cette espèce doivent être bi-quadrispermes, avec le mésocarpe et l’épicarpe d’une structure différente. Si ces fruits étaient monospermes, les Indiens donneraient un autre nom au palmier qui les porte, car ils ne confondraient jamais un monosperme et un polysperme, eux qui établissent quelquefois des différences tellement petites qu’elles échappent au botaniste. Or, le fruit de mon espèce est monosperme et très rarement disperme. Sa forme et sa structure s'éloignent beaucoup de celles des #7dayas. J'en conclus donc que mon espèce est différente de celle de Drude et de Weddell et je suis porté à croire que ses fruits devraient plutôt la faire classer dans le genre Schcelea. Des études ultérieures nous éclaireront sur ce point ». 5. ATTALEA MONOSPERMA Barb. Rodr. APABMIS 7247 Acaule rarissime caulescente; foliis habitu concinno elongatis; foliolis lineari-acuminatis, oblique insertis, ad basin conduplicatis. Drupa magna, turbinata, umbonato-rostrata, monos- perma. 69 Attalea monosperma Barb. Rodr. Zwwm. Palm. Nov. p.42; Kerch. Zes Palm, p. 233; Wallace Palm. trees of the Amaz., tab. LIL fig. 1 sub Attalea spectabihis. — Attalea specta- bilis ver. monosperma Barb. Rodr.; Drude #7 Mart. /%or. Bras. LIT pars IT, p. 440 (sub specte). Caudex nullus v. 0”,65 x0",02 Ig., fulvus, vaginarum foliis obtectus. Æo4a 5-10 contempo- ranea, suberecta, concinna, 4",40-5",50 lg.; petiolo lineari-lanceolato, deinde dorso carinato, Supra convexo; 7hachs dorsaliter convexa et tomento albo-cinereo tecta, ad apicem bifacialis, 3",96 x 4",40 Ig.; Johohs 75-110 utrinque, oblique insertis, patentibus, linearibus, oblique acumi- natis, nervo medio supra prominente, inferiore 0",64 x 0",048 Ig., ad apicem decrescentibus, supra atro-viridibus, subtus pallidioribus, ad apicem dextrorsum albo-cinerea marginati. Shadix erectus, inter foliis emergens, 0”,03 Ig.; pedunculo 0",16 1g., cylindraceo-compresso, flavo, albo-tomentoso; r4achis 0",14 lg., cylindracea, albo-tomentosa; remis 25-30, albo-tomentosis, ad axillam bracteis triangularibus bipartitis munitis. Ssafha interior lignosa, longitudinaliter sulcata, acuminata, fulvo-tomentosa, erecta, ad apicem incurva. /%ores non vidi. Drupa caliculum tri- bracteatum munita, induviata, umbonata, rostrata, monosperma, 0",07 x 0",055 Ig.; sepahs indu- viæ ovatis, acuminatis; e/a/is majoribus, ad marginem dentatis, dorso carinatis; ezdrocæo abortivo dentato, petalis triplo minore, cpicarpio fibroso, fulvo-tomentoso; mezocarpio farinaceo, flaves- cente; ezdocarpio lapideo, 0",006 crasso, globuloso, ferrugineo; 4/bumine obovato, corneo, exca- vato; embryone basilari, cylindraceo, subventricoso o",ot 1g., flavescente. HAB. 7x varüs locis Provincie Paraensis. Vulgo Kuruä-tinga. Æructus maturescunt in Fanuarto. J'ai rencontré cette espèce, à l'ombre des forèts humides des terrains argileux, dans plusieurs endroits où elle était toujours connue sous le nom de Xwru4-finga où Kurud blanc, pour la distinguer du Æ uruä-piranga où K. rouge, l'Attalea spectabilis Mart. C'est avec raison que les Indiens font cette distinction, car non seulement les folioles sont marginées de blanc et non de rouge comme dans l'espèce de Martius, mais encore les fruits sont tout différents, par leur forme et par leurs dimensions, et ils sont deux fois plus grands. L'4. monosperma Baxb. Rodr. présente, en outre, avec l’4. Spectabilis de Martius, une différence très importante caractérisée par l’emploi des feuilles du premier dans la couverture des chaumières, tandis que celles du second ne sont pas employées, pour la raison qu’elles ne seraient que d’une durée très limitée. SECT. II. CATOLÉ (1) Barb. Rodr. Caudex procerus; Spadix pendulus. 6. ATTALEA OLEIFERA Barb. Rodr. Tag. 58. Caudex procerus, crassus:; foliis erectis et patentibus, apice flexuosis; petiolorum basibus crassis, tomentosis; foliolis linearibus, oblique acuminatis; spadicibus masc. et androg. erectis, polyramosis; pedunculis compressis, tomento albo tectis; floribus femineis 2-7 contemporaneis; calyce corolla minore; petalis marginibus denticulatis, apice acuminatissimis ; drupa mono- sperma, oblonga, rostrata, albumine solido. Attalea oleifera Barb. Rodr. #7 Aev. Bras. VII, 1881, p. 123. Caudex procerus, 20-25 x 0”,03-0",04 Ig., erectus, lævis, annulis paulo conspicuis, ad basin attenuatus, fulvus. #04 multi contemporaneis, 9" lg., suberectis, ad apicem flexuosis: petiolo (1) Ce nom est donné généralement par les naturels, depuis P ernambuco jusqu'au centre de Minas Gerâes et San Paulo, à des espèces du genre Affalea et très rarement à des Cocos. 70 1°-1°,50 lg, ferrugineo-tomentoso; rkachr 7”,50 Ig., ad apicem flexuosa, supra ad basin canalicu- lata deinde longitudinaliter bisulcata fere usque ad apicem, subtus convexa, ferrugineo-tomen- tosa, ad basin angulosa deinde complanata, lateraliter ad apicem 1”,50 bifatialis flexuosa et ad basin canaliculata; o/iolis 180-200 utrinque, basi oppositis, ad apicem alternis, patentibus, sub- verticaliter insertis, oblique acuminatis, inferioribus proxime articulatis 0",80-0",90 x 0°,013 lg. cæteris inferioribus 1",50 x 0",03 Ig., ad apicem decrescentibus, mediis 0",03 Ig. inter se distanti- bus 1,14 x 0",04 lg., proxime insertis, minoribus et latioribus 0",055 lat., extimis 0”,50-0°,60 x 0",01-0",02 lg. Shadix masc. erectus, polyramosus, 2",25 1g., fedunculo cylindraceo, subcompresso, albo-tomentoso, 1”,25 x0",035 lg.; rhachrs cylindracea, ad apicem attenuata, 1" Ig.; ranris plurimis, proxime insertis, o",22 Îg., postice angulosis, antice convexis, albo-tomentosis. Ssafha exterior brevis, 0",50-0",60 x0",19 lg., acuminata, extus convexa, intus concava, ad apicem bipartita, tomento ferrugineo utrinque tecta; interior 2",60 x 0",26 lg, erecta, longe lanceolata, acuminata, longitudinaliter sulcata, mucronata, tomento ferrugineo tecta, ad basin vaginans totum pedun- culum involuta. #/ores secundi; ca/yx minutissimus, trisepalus, sepabis liberis, ad basin imbricatis, late ovatis, acutis, dorso convexis; corolla multo major, pe/ahis longe lanceolatis, acumina- tissimis, erecto-incurvis, concavis, ad marginem denticulatis, aureis, 0",014-0",015 lg. Sfamna inclusa, #lamentis brevibus, ad apicem attenuatis; eu/heræ albæ, lineares, apice emarginatæ, basi sagittatæ. Ssadix androg. erectus, polyramosus ; fedunculo cylindraceo, compresso, albo- tomentoso, 1,25 x o",07 Îg.; rhachis cylindraceo-compressa, attenuata, 1" Ig.; ras plurimis, proxime insertis, 0,25 Ig., angulosis, contortis, albo-tomentosis; sia/ha exterior spathæ masc. similis, 0”,65 x 0",24 Ig.; interior æqualiter similis sed robustior et latior, 2",65 x 0",40 lg, erecta. FLORES Masc. sterile, triplo minories spadicem masculorum, secundi, ad apicem ramorum alterni; ca/yx minutissimus, trisepalus; sepalis late ovatis, subobtusis, subcarinatis, margine inferiore imbricatis; pe/alis multo majoribus, irregulariter lanceolatis, acuminatissimis, ad mar- ginem argute serrulatis, subconniventibus; s#zmna abortiva, 6, minutissima, #/amentis minutis- simis, erectis; antheræ biloculares, steriles, subincurvæ, ad apicem emarginatæ, ad basin sagittatæ, filamentis triplo majores. FLORES FEM. albo-flavescentes, ad basin ramorum 2-7 contemporanei, magni, inter duabus masc. steriles, bracteis tribus munitis, medià majore, late triangulari, acutà, dorso carinatà; calyx trisepalus, sepadrs late ovatis, obtusis, ad apicem subcarinatis; corolla calycem major, fe/als subconformibus, sed late ovatis, acutis, ad marginem serrulatis, ad apicem subrecurvis; androcæo abortivo annulari, leviter 6-dentato, triplo corollam minore, pergamineo, nitente. Ovarium ovato-conicum, tomento albo tectum; 54/0 brevi, shgmatbns 3,revolutis, corol- lam exsertis. Drupa oblonga, monosperma, ad basin subrotunda, ad apicem conica, rostrata 0",65-0",75 x0",040-0",045 Îg.; eficarpio fibroso, o",001 crasso, viridi-flavo, tomento brunneo- ferrugineo tecto; #ez0carpro paulo fibroso, 0”,003 crasso, aureo, pulposo, oleifero; exdocarpio lapideo, extus fibrarum tecto, atro-brunneo, 0",007-0",10 crasso, verticem conico-fibroso, circum sulcato-dentato, ad basin conico, triporosa; /oramen profundum; albumine solido, oblongo, oleoso; embryone recto, cylindraceo, basilari. Has. 7x ocis siccioribus ad Rio Säo Francisco #7 Provinciæ Alagoas ef Pernambuco. Catolé 22colorum. Ce palmier gigantesque croit dans les seroes, déserts des provinces des Alagoas et de Pernambuco, où on le ren- contre près des rives du Rio Säo Francisco, portant le nom vulgaire de Catolé, qui pourrait être une corruption du nom indien Caiaué, c'est-à-dire flante à l'huile, de cad, plante, et iané, huile douce. J'incline cependant à croire que ce nom tire son origine de l'Afrique. Le mésocarpe et l’albumen des fruits fournissent deux sortes d'huile, un peu sucrées, que les naturels emploient pour l'éclairage et aussi comme condiments culinaires. Les fruits constituent une bonne nourriture pour le bétail. Les feuilles, d’une longue durée, sont employées pour la couverture des maisons. Le bois est très dur, à tel point qu'il résiste au feu dans les gueñnadas. XIII. PINDAREA Barb. Rodr. Pindarea Barb. Rodr. #7 Plant. Nov. Cult. Gard. Bot. Rio-de-Saneiro, V, 1806, p. 17, tab. IV, fig. C tab. V, fe. À a-m. Flores dioici vel in eodem spadice crasso interfoliaceo densissime simpliciter ramoso monoici, sessiles, bracteati et bracteolati, ramis dense imbricatis aliis masc. aliis androgynis floribus masculis superioribus confertis. Flores masc. : Sepala minima, imbricata, ovato-acuta. Petala subcoriacea, lineari-oblonga, subconcava, erecta, acuminata, Stamina 9-10, ad basin co- rollæ in toro parvo conferta, inclusa, filamentis subulatis, petalis triplo minoribus; antheræ linea- res, basi bifida affixæ, curvæ. Pistillodium mini- mum, conicum, trilobum. Flor. fem. masculis multo majores, in scrobiculis secundis patellifor- mibus bibracteatis, ovoidei, perianthio post anthe- sin valde acuto. Sepala coriacea, cordiformia, imbricata. Petala longiora, convolutivo-imbricata, apicibus abrupte contractis conniventi-valvatis. Discus cupularis. Ovarium subconicum, 3-locu- lare, loculis 2 effoctis; stylus brevis, stigmatibus demum revolutis. Fructus longe oblongus, acu- minatus, monospermus; pericarpio fibroso et sub- carnoso; endocarpio osseo, fibroso, acuminato, basin versus triporoso. Semen oblongum, albumine æquabili solido; embryo poro uni oppositus. Palmæ 7ermes, caudice elato, annulato, su- Perne vaginarum vestigis onusto. Folia tnterruple- pinnatisecta; foliolis seriatis, agoregatis, lnearibus, acuminabs; costa distinct; rhachi bifaciali a latere valde compressa; petiolo facte concavo, marginibus acubs. Spadices #agnr, crasse pedunculati, jen. claviformes; ramis #nnumertis, densissime imbricatis et densifloris; Spathæ exteriora bicarinata apice aperta, interiora fusiformis crasse liguosa longe rostrata persistens; bracteæ parvæ. Fructus flavescens. Pindarea concinna Barb. Rodr. 1. PINDAREA CONCINNA Barb. Rodr. Tas. 59 A. Caudex procerus, petiolis superne persistentibus coronatus: foliis 20-30 contemporaneis, paulo crispatis; foliolis per 3-4 dense inter se aggregatis. Spadix ramificatione breviore confertus: spathà crassà; lignosà, supra ventrem sulcatum longe rostratä; flores masc. secundi; calyce minuto; staminibus 9-10; filamentis circum pistillodium conicum disco insertum dense congestis; flores fem. in ramis androgynis 2-3 inserti, ovoidei, stigmatibus intra petalorum apices mucro- niformes emergentibus; corollà calyce exserta, quam androcæi abortivi cupula ad oram læve duplo 72 longiora; drupa supra basin induviata, oblongo-conica, sensim acuminata; endocarpio acuminato, monosperma. Pindarea concinna Barb. Rodr. Z eif., p. r7, bab. TV, fig. C. Caudex 5°-6" x 0",20-0",30 Ig., superne petiolis persistentibus in diametro triplo majorem incrassatus. /oh4a 25-40 contemporanea, dense congesta, subarcuata 7-8" lg; rhachss 6" lg. supra subconvexa, ad apicem acuta, subtus convexa; foliosa per greges 3-5 opposita, inferiora approximata, 0",60-0",90 xo",o15-0",030 Ig. media 1°,04 x 0,045 lg., superiora solitaria, opposita vel alterna, 0",40-0",45 xo",o13 Ig., omnia nervo medio prominente. Spadices masc. multi se evolventes, androgyni masculis rosbustiores; pedunculo tereti-complanato, 0",80 x0”,030 lg; spatha interior lanceolata, longe rostrata, 0”,15, Ig., profunde sulcata; rhachis 0”,50 Ig.; ramr 0",20-0",22 Îg., compacti. Spadices fem. spatha fedunculo 0",90-1"x0",45 Îg.; zhachis 0°,50 x 0",060 lg., ad basin incrassata; zam compacti, 0",20 lg., supra basin 2-3 flores fem. evolventes dein in spicam masc. excurrentes. FLORES MaSC. 0”,15-0",017 Îg.; calyx 0",001 Ig.; stamina 9-10, corollam dimidium superantia, filamentis gracilibus, antheras triplo minoribus; pistillodio conico, trifido, o",0o1-0",002 Ig. FLOR. FEM. 0",02 Ig.; calyce firme convoluto; corolla paulo majora et duplo latiora; annulos androcæi 0",005 alt. libera; #rac/eæ in ipsa basi florum feminorum 2 im formam cupulæ conspirantes oppositæ longe acuminatæ 0",002-0",003 lat. Drupa 0”,066-0",065 x 0°,030-0",042 Ig., oblongo-conica, acuta, monosperma; epicarpio fibroso, viridi-flavo; #ez0car po subaurantiaco, pulposo-fibroso; endocarpio 0",005 lat., flavo-brunneo, extus fibris agglutinatis vestito; semina longe oblonga, cornea, solida, 0",025 x 0,010 Ig.; embryone arcuato. Has. # Brasilia oco natali acuratius non indicato (Maranhäo) culfa in Jardim Botanico do Rio-de-Janeiro. /V° 708. Anajä, Perinà, z2colarum. Dans la multitude de palmiers cultivés au Jardin botanique de Rio-de-Janeiro, on remarque, à la Lue des Coguetiers, plantés depuis quelques dizaines d'années, deux individus qui portaient le nom de /wdayé et dont l'aspect ne laissait pas de m'intriguer. Pendant plusieurs années, je crus qu'ils étaient dioïques, parce qu’ils ne donnaient que des spadices mâles; mais un jour je remarquai, parmi ceux-ci, un androgyne qui donna de bons fruits. Dès lors je constatai que ces individus n'étaient pas du genre Affalea. Ce n'était donc pas sans raison que j'avais été intrigué par leur aspect. Humboldt, Bonpland et Kunth ont créé le genre Æ#alea, dans lequel Martius introduisit plusieurs autres espèces, grâce à une modification des caractères génériques qui a été acceptée jusqu’à ce jour. Plus tard, Martius créa les genres Maxümiliana et Orbignia, et Karsten créa le genre ScHeelea. Martius, comme moi, étudia les palmiers dans la nature vivante, dans leurs habitats et en les comparant dans tous leurs détails. Jamais il ne classa, dans le genre Æ/#alea, les autres genres créés plus tard. Bentham et Hooker, dans les Gexera Plantarum, ne les ont pas non plus confondus. Tout en conservant les genres Maxiümiliana et Orbignia, le professeur Drude, dans la monographie des palmiers qu'il donne dans la Ælora Brasiliensis, à réuni le Scheelea à l'Attalea en formant de celui-ci deux sections : les vrais Attalea et les pseudo Scheelea. Bentham et Hooker, en traitant du genre ScHeelea, ont écrit, avec raison, que cette union a été malheureuse, ub nobis videtur infauste. J'ai voulu rattacher l'espèce dont je m'occupe à l'une de ces subdivisions. Les fleurs mâles m'engageaient à la classer parmi les Æ#alea, mais les fleurs femelles et les fruits surtout ressemblent beaucoup plus à ceux des Aaxi- miliana, tout en participant des Orbiguia. Je ne pouvais pas non plus la classer dans les ScHeelea, parce que les fleurs mâles et les fruits s’en éloignent com- plètement. En étudiant ces genres d’après les étamines, on constate que les Æ#alea en ont six et plus, les Aaxémiliana six à neuf rarement incluses, sans pistillode, les ScHeelea six, les Orbignia de douze à vingt-quatre incluses, à anthères tordues et avec pistillodes. L'espèce dont je m'occupe a toujours neuf ou dix étamines incluses, avec pistillodes, tant dans les spadices mâles que dans les androgynes. Le nombre de ses étamines pourrait donc la faire classer dans les Æ#alea, mais son habitat, ses fruits, la portent vers les Maximiliana et les Orbignia. I importe de remarquer que ses fruits participent de ces deux genres comme s’il s'agissait d'un hybride. Les fruits des Maxémiliana présentent l’endocarpe net, d’un brun clair luisant, avec trois raies entre les trous ou foramens. Is sont toujours oblongs et pointus. L’épicarpe se détache facilement. Dans les Orbignia et les Scheelea les fruits sont plus volumineux, plus arrondis et couverts d’un duvet ferrugineux ou couleur tabac; le mésocarpe est peu important et plus ou moins amylacé. Ces fruits sont fibreux avec les fibres atta- chées fortement et pénétrant pour ainsi dire dans la contexture de l’endocarpe qui est plus foncé, presque noir. Les fruits de l'espèce que nous étudions ici ont l’endocarpe et l’albumen de la couleur et de la forme de ceux des 73 Maximiliana; V'épicarpe et le mésocarpe sont aussi orangés et pulpeux comme dans ces derniers, mais les fibres sont attachées comme dans les fruits des Æ#/alea, des Orbignia et des Scheelea. On peut donc considérer cette espèce comme un anneau qui relie les Pérdoba aux Zndayä, de même que le Xuruà inkyra (Attalea transitiva Barb. Rodr.) relie les Zrday4 aux Kuru. La transition peu importante entre les Æ#alea et les Maxémiliana me porte à considérer la plante que nous examinons comme appartenant à un genre nouveau. Les différences qui existent entre celui-ci et ses voisins sont aussi palpables, aussi nettement établies que celles que l’on remarque entre les {/alea et les Scheelea. Les genres précités sont caractérisés notamment par la différence de leurs fruits. A l'examen d’un fruit on peut dire à quel genre il appartient. Dans les Æ#falea, par exemple, les fruits sont de grandes dimensions, oblongs, 1-4-spermes, très fibreux, les fibres liées à l’endocarpe, la base entière et les trous ou Joramens presque à la surface; dans les ScHcelea, les fruits sont plus petits, r-2-spermes, oblongs et fibreux aussi, mais avec les foramens très profonds; dans les Orbignia les fruits sont presque sphériques, 1-6-spermes, fibreux, avec les Joramens presque à la surface de l’endocarpe; dans les Maximiliana is sont petits, très oblongs, aigus, avec l’endocarpe lisse et les foramens à sa surface. Si nous n’admettions pas la division des quatre genres précités, nous devrions considérer le genre A/falea divisé en sous-genres, dans lesquels on puisse comprendre les vrais Æ#alea, les Maxüniliana, les Scheelea et les Orbignia, entre lesquels les transitions sont petites. Si, au contraire, nous admettons avec différents auteurs, notamment l'Æ/ortus Kewensis, ces quatre genres distincts, les signes caractéristiques de l'espèce qui nous occupe m’empèchent de la classer dans un de ces genres et je suis amené forcément à en former un genre nouveau. Le D'Wendland qui, après Martius, a fait une revision de toutes les espèces de palmiers connues, en établissant une nouvelle classification, admet aussi les genres cités comme étant distincts. I est vrai qu'on l’a blâmé pour avoir augmenté le nombre de genres; mais entre réunir dans un seul genre des plantes hétérogènes, qui différent essentiellement les unes des autres, ou bien les séparer en genres clairement distincts et caractéristiques, personne n’hésitera à adopter le second procédé, et, comme le dit très bien le comte de Kerchove de Denterghem, à se rallier à l’avis du savant allemand, que je partage également. Les Indiens, qui observent si bien les plantes, établissent aussi une différence entre les Maxéniliana et les Attalea qu'ils nomment #vayé ou anayä et kuruä au Nord, indayà et pindoba au Sud, en différenciant les espèces par les noms spécifiques de açw, piranga, pixuna, inkira, qui servent à désigner certaines particularités des plantes. L'espèce dont je m'occupe se rapproche autant de l’un que de l'autre de ces deux genres. Elle est cultivée, comme je l'ai déjà dit, au Jardin botanique de Rio-de-Janciro. Elle a été importée de l'État du Maranhäo par feu le sénateur de l’Empire, le baron de Péndaré. Pour rendre hommage à cet homme dévoué, introducteur de plusieurs plantes et arbori- culteur passionné, je lui dédie ce genre nouveau en l'appelant Pindarea. 2. PINDAREA FASTUOSA Barb. Rodr. TAB. 59 Z. Caudex excelsus. Foliis robustis, concinnis, pectinato-pinnatisectis. Foliis longis, robustis, concinnis, pectinato-pinnatisectis. Caudex excelsus, petiolis superne persistentibus coronatus; foliolis per 3-4 dense inter se aggregatis, linearibus, irregulariter acuminatis. Spadix maximus, masculus androgynus brevior; spathà int. vallidissimä, supra ventrem sulcatum longissime ros- tratâ; flores masc. speciosi; calyce minutissimo; petalis lineari-lanceolatis, acuminatis, cum sta- mina 6-10 fundo inserta minora; flores fem. 2-3 in ramis androgynis consociati, dense aggregati, oblongo-ovoideï; calyce corollam æquante, androcæœi abortivi cupula vix ad 2/3 corollam æquante; drupa supra basin induviata, ovoideo-conica, sénsim acuminata: mesocarpio carnoso; endocarpio e basi acute oblongo; foramina a basi remote evolvente monospermo. Pindarea fastuosa Barb. Rodr. ?/ant. Nov. Cult. no Fard. Pot. do ARo-de-Fan., V, D. 23, lab. V, fig. À a-m; Contrib. du Fard. Bot. Rio-de-Jan., p. 15. — Orbignia dubia Mart. ist. Nat. Palm. III ÿ. 304, tab. 169, fig. VI. — Attalea indayä Drude #7 Mart. Æor. Bras. ÎIT. pars IT, D. 437, lab. 100. Caudex 5"-8" x 0",30-0",40 Ig., superne petiolis persistentibus in diametrum triplo majorem incrassus. 0/4 20-30 contemporanea, erecta, concinna, 7°,50 lg.; Joliola per greges oppositos disposita, inferiora majora, Superlora 0”,25 x o",o1 lg., medio 1",30 x 0",06 1g., inferiora 1,50 x 9",005-0",030 lg. Shadices 1",40 Ig., pedunculo 1°-1",20 x 0",035 Ig., androgynis masculis robus- tores, erecti; spafha masc. int. 1”,8o Ig. in rostrum 0",15-0",20 lg. attenuata, andr. robustiora, m | | | | | | 74 tomento cinnamomeo adspersa; rami plurimi, masc. 0",09-0",18 Ig., floribus secundis dense onusti, androgyni multo validiores, o",10-0",15 Ig., supra basin flores fem. 2-4 evolventes dein in spica masc. excurrentes. FLORES MASC. : calyx o",oo1 Ig.; corolla o",o15 1g.; ilamenta GROS Ig., FLORES FEM. 0",02 alti, sepals late triangulari-acutis, convexis, convolutis at usque ad stigmata elongato instructis; pe/als late convolutis, breviter mucronato-tridentatis, intra calycem occultis, androcœi cupulam validam amplectentibus. Dyrupa 0",065 x 0",030 lg. viridi-flava; eprcarpio fibroso; mezocarpio carnoso, viridi-aurantiaco; exdocarpio osseo, tabacino, extus fibris aggluti- natis vestito, monospermo. HaB. 22 silvis montuosis frequens ad Rio-de-Janeiro, e. gr. in Monte Corcovado, Gavea, Serra do Mar e/ in regionibus littoralibus extra-tropicam. Nomem vernaculum Indayä, Palmito do chäo #7 Rio-de-Janeiro e/ Camarinha #7 Santa Catharina. Zruct. in Oct. et Nov. L'espèce, qui donne lieu aux observations qui vont suivre, est la seconde du genre; elle confirme ce que nous avons dit de la première. C'est un palmier élevé, d’un facies imposant. Son tronc énorme, ses grandes feuilles élégamment disposées éveil- lent chez l'observateur une idée de force, de beauté et de majesté. C’est un vrai prince des forêts montagneuses qui s’éten- dent depuis Rio-de-Janeiro jusqu’au Rio-Grande-do-Sul. Il nous montre encore la grande affinité avec les AMaxéniliana. Les fruits ont même forme et même couleur que ceux de ce dernier genre. Le mésocarpe en est charnu et l’endocarpe jaunâtre, comme dans les fruits de l’izajas, le vrai Maximiliana regia de Martius. Le genre Waximiliana se relie aux genres Scheelea, Orbignia autant que l'Æffalea, quoique distincts. Ces genres ne forment qu'une chaine dont chacun d’eux est un anneau. C'est ainsi qu'ils se relient aux Aaximiliana par l'A. oleifera et l'A. agrestis Barb. Rodr.; aux Orbignia par l'O. sabulosa, VO. pixuna et VO. Dammeriana Barb. Rodr.; aux Schcelea par le S. amylacea; aux Pindarea par les deux espèces que je décris. Le 7. Atialeoites où A. fransitiva Barb. Rodr. marque bien la transition entre les genres Maximiliana et Pindarea. Les fruits de ces différentes espèces ont tous la forme, le mésocarpe et la couleur de l’endocarpe des fruits des Maxi- mmiliana, mais ils sont un peu plus fibreux. Tous les fruits de ces espèces sont monospermes et, exceptionnellement, bi-trispermes. La caractéristique entre les Atialea et les Maximiliana à été bien définie par le savant von Martius quand il dit : « Nullum inter Z#a/eam et « Maximilianam essentiale descrimen remanare, proepter putamen, quod in illa plures nucleos contineat, in hac autem « solummodo unicum (1). » Dans le synopsis qu’ils font des tribus, des sous-tribus et des genres de palmiers, les professeurs Bentham et Hooker donnent, dans le Genera Plantarum, le résumé de ces genres de la manière suivante : Maxiniliana. FI. masc. : Petala minuta, staminibus 6 exsertis multo minora. Fructus 1-spermus. Scheelea. FI. masc. : Petala elongato-clavata v. cylindracea; stamina 6, petalis breviora. Fructus 1-3-spermus. Attalea. FI. masc. : Petala lanceolata; stamina 10-24, autherarum loculis connatis. Fructus 2-6-spermus. Orbignia. FL. masc. : Petala ovata, integra v. dentata; stamina 12-24, inclusa, autherarum loculis discretis tortis. Fructus 2-6-spermus. Comme complément, j'y ajoute le résumé du genre Pérdarea pour que l'on puisse mieux établir la comparaison : Pindarea. F1. masc. : Petala lineari-lanceolata ; stamina 9-10, inclusa. Fructus I-Spermus. Auparavant, le D' Charles Mueller, dans les Æwnales Botanices de Walpers, avait distingué ces genres de cette manière : PEAR IETERQ NN EE CT A R eclen Petala plana … . . . . . . . . Attalea. Stamina longe excerta, petala plana Slamina inclusa Maxiniliana. Les Pindareas croissent sur les montagnes du Corcovado, de la 71 Yuca, de la Serra do Mar et jusque dans les iles du littoral, près de la rade de Rio-de-Janeiro. Toutes les considérations présentées sur ces deux espèces ont été faites au temps où je n'avais pas encore étudié les palmiers qui croissent dans les forêts de la chaine des montagnes du littoral de Rio-de-Janeiro, et qui traversent aussi la Capitale, en formant le Pico du Corcovade, celui de la 7juca, et qui s'étend vers l’intérieur. Après mon voyage au sud du Brésil, j'ai rencontré, à Santa-Catharina, un palmier que, de loin, j'ai vu de la mer dans presque toutes les montagnes du littoral. En étudiant ce palmier, qu’on y nomme Cawarinka, j'ai vu que c'était mon Pindarea fastuosa. En arrivant à Rio j'ai tâché d'examiner ceux qu’on voit dans les forèts du Corcovado, et d’autres qu'on trouve à la Serra do mar, près du village de Mendes, où on rencontre aussi l’{#alea hunilis Mart., et à mon grand étonnement j'ai vu que tous les i/dayäs, comme on les nomme à Rio-de-Janeiro, appartenaient à la même espèce. (1) Palmetum Orbignianum, p. 113. CE) Outre le nom édayé, on les nomme aussi fa/mito do chäo, car, quand ils sont jeunes, avant la formation du stipe, ils donnent un grand et gros chou-palmiste. Convaincu alors que tous les individus qu’on voit dans les montagnes qui environnent Rio-de-Janeiro sont des Pindarea, je me suis donné la peine d'examiner spécialement ceux du Corcovado, cherchant à rencontrer l'Æ#alea Indayä de Drude, qui, d'après les informations de M. Glaziou, «abonde dans les régions montagneuses entre 500 et 1,400 pieds d'altitude et est très commun dans la province de Rio-de-Janeiro, surtout au Corcovado », où il a cueilli l'individu que sous les n% 803 et 8,070 il a envoyé en Europe. En parcourant toute cette région, je n'y ai rencontré que le Pindarea. Les informations des habitants m'ont confirmé qu’on ne rencontre dans ces régions que cette espèce et l'Æs#rocar yum ÆAiry Mart., et l4#alea humilis Mart. des Bactris et des Geonoma, que j'ai toujours rencontré. Pour cela je porte à la synonymie du Pindarea fastuosa Barb. Rodr. l’Aftalea {ndayé Drude, car la description et les dessins sont tout à fait de la même espèce. Le fruit présenté par le même palmographe dans la planche 100 de la 2° partie du volume III de la Æora Brasi- liensis, n'appartient pas à cette espèce et je crois qu'il doit appartenir à l’Æ#/alea excelsa Mart. qui croit dans l’Amazonas, où il prend le nom de Uywkury, et qui s'emploie dans la fumigation du caoutchouc. Je porte aussi à la même synonymie l'Orbignia dubia Mart., rencontré aussi au, Rio-de-Janeiro, dont le fruit bien représenté et la description sont dans le volume III (p. 304, tab. 169, fig. IV) de son Æ7istoria naturalis palmarun. N'ayant vu que le fruit, qu'on vendait autrefois dans les rues de Rio, avec raison feu le D' Martius l’a porté, dans le doute, au genre Orbignia, car il a vu que ce n'était ni un {/alea ni un Maximiliana. XIV. ENGLEROPHŒNIX O. K. Englerophæœnix ©. K. Rev. Gen. Plant. I, 5. 728; Drude #n Die Natürl Pflansenfam. Nachtr. und Regist. I-IV (1897), 9. 56. — Maximiliana Mart. /#%54 Nat. Palm. TDNIIT, Sp. 7, tab. o1 ad 03, TTL p. 205 ; Palin. Orbign., p. 190, tab. 15, Ag. 2, 31 A; Kunth, Zum. Plant. III, p.291; Endi. Gen. Plant. p.257, n°1775; Wallace Palm. Amaz., p.120; Spruce Palm. Amaz., p.162; Kerch. Les Palm. 5. 257; Barb. Rodr. Zum. Palm. Nov. D. 41; Protest.- Append., p. 49; Les Palm., p. 29; Drude #7 Mat. Mor. Bras. LIT pars IT, p. 450, tab. CIV; Benth. et Hook. Gen. Plant. IL, p. 046; Index Kew. Î11, p. 180. — Attalea Baill. Z#54 des Plant. XIII, P. 308. Dioica v. monoica in eodem spadice. Shadix interfoliaceus, crassus, densissime simpliciter- que ramosus; spa/ha exteriore late lanceolatà, acutà, compressà, interiore crasse lignosà, longis- sime rostratà, extus profunde sulcatà, incurvatà: remis brevibus, dense imbricatis, aliis masculis alüs androgynis, floribus masculis superioribus confertis, feminearum superioribus masculis 2 sæpe stipatis. #ores sessiles, bracteati et bracteolati; wasc. Sepala minima, triangulari-ovata, acuta, imbricata; petala parvula v. magna, oblongo-elongata, obtusa, concava, erecta, valvata. Stamina 6, epipetala, longe exserta v. corollam longitudine, #/amentis filiformi-subulatis: an/heræ exsertæ v. inclusæ, lineares, graciles, erectæ, subbasifixæ, basi emarginatæ, pendulæ. /rs#/lo- dium minutissimum. /%or. Jem. masculis multo majores, ovoidei; sepala ovato-orbicularia, coriacea, acuta, imbricata; pefala paullo longiora v. minora, convolutivo-imbricata, acuta. Androceum abortivun cupulare; petala paullo minora, tricrenata. Ovarium ovoideum, trilo- culare, loculis 2 effætis; s/y/us brevis, shgmatibns papillosis, revolutis: ovulum basilare, erectum. Driupa ovoidea, monosperma raro bisperma, induviata; epicarpio tenui-fibroso, viridi- flavo, brunneo-tomentoso: mezocarpio albescente v. armeniaceo, fibro-mucilaginoso V. CarnoSO; e24do- Carto osSe0, utrinque acuminato, lævi, lineis fibrosis inter poros a basi usque verticem ascenden- tibus notato, cinnamomeo. See oblongum v. ovoideum; #54 helvola rapheos lateralis ramis reticulata; amine solido, corneo: embryo basilari. Palmæ acaules v. elate. C audice zllo v. crasso, ereto, elato, annulato, SAPOTRE VALTRATUM veshigis onusto. Folia longe pe holata, tnterruple-pinnata, concinna v. subcrishate; foliolis nea- ribus, acuminatis ; petiolo dorso Plano-convexo, antice canaliculato; rhachi byfacral, Supra acuti, a latera compressa, subtus convexa, albo-maculata. Spadices #agni, masculis SgVneis robushoribus, crasse Dpedunculati, ramis LHNUMLETES, spathæ 2, exterior lato-lanceolata, bicarinata, acuta, interior £gracilioribus, andro- densissime tnbricatis et densifloris; cymbrformis, crasse lignosa, sulcata, 76 incurva, longe rostrata, persistens ; bracteæ parve; bracteolæ wennte. Drupæ quam 1 Attaleà mullo minores. O8s. — Le nom Maxüniliana fut donné par Martius, en 1824, à un palmier, le A7. regia, qu'il dédia au roi Maximilien-Joseph I*. Le même nom avait été employé auparavant par le même auteur et par Schrank, dans la Regensb. Flora, page 452, pour désigner une Bixacée qui a été classée dans le genre Cocklospermum de Kunth. un pe Mais en 1891 le D' Otto Kuntze, dans le Revisio Genera Plantarum, page 728, a revendiqué le nom Waxiniliana pour les Béxacées, en se basant sur la priorité dans celles-ci. nr su D'après les décisions des Congrès botaniques de Paris (1889) et de Moscou (1892), le nom Maximiliana doit être exclusivement employé pour désigner les Bixacées et remplacé par le nom Englerophœnix pour désigner les palmiers de Martius. Ce dernier nom a été créé par Kuntze et il figure, en 1891, dans le Revisio Genera Plantarum. Le Cochloshermum ancien a donc été appelé Maxämiliana, par Kuntze, dans l'ouvrage précité, pages 43 et 44, le premier de ces noms datant de 1822, tandis que le second avait été publié dans le Botanische Zeitung de 1810. Aussi celui-ci est-il adopté aujourd'hui, par le professeur Urban, dans les Ædditamenta ad Flore Indie Occidentalis, x°° partie, page 9 (1892); par Donnell Smith, dans les Plantes du Guatemala, volume IT, page 6 (1893); par Millspaugh, dans la Flore du Yucatan, X, page 31, et III, page 311 (1895), et par d'autres ; pour cette raison j'adopte le genre de Kuntze. SECTIONUM CLAVIS ANALYTICA SECT. I. INAYAY Barb. Rodr. Caudex nullus. Spadix erectus. Flor. masc. stamina corollam inserta. Drupa parva, ovata, mezocarpio flavo, farinaceo . . . . . . 1. Æ. Altaleoides Barb. Rodr. SECT. II. INAYA Barb. Rodr. Caudex procerus. Spadix pendulus. Flor. masc. stamina exserta. Drupa parva, ellipsoidea, mezocarpio flavo-gummoso Drupa parva, oblonga, mezocarpio albo, insipido. Drupa oblonga, sensim acuminata ? . Æ. regia (Mart.) O. K. . Æ. longirostrata Barb. Rodr. . Æ. maripa (Mart.) O. K. . Æ. ktrasticha (Dr.) Barb. Rodr. nu +R © N SECT. I. INAYAY Barb. Rodr. Caudex nullus. Spadix erectus. Fior. masc. stamina corollam inscrta. 1. ENGLEROPHŒNIX ATTALEOÏDES Barb. Rodr. TAB. 60 A. Acaulis, habitu Af/aleæ spectabilis Marr.; foliis concinnis; foliolis inferne bijugatis, lineari- acuminatis, medio suboppositis aggregatis, ad verticem alternis minoribus et angustioribus. Spadix androgynus, erectus, ramosissimus. Drupa ovata, mezocarpio flavo, farinaceo. Englerophœænix Attaleoides Barb. Rodr. s6. pres. — Maximiliana Attaleoides Barb. Rodr. Æuum. Palm. Nov. p. 41; Prot-Append., p. 49; Kerch. Les Palm, p. 251. Attalea transitiva Barb. Rodr. Pro4.-Afpend., p. 49; Les Palm. P. 29. Acaulis. Fa 10-12 contemporanea, patentia, interiora suberecta, 6" lg, solum emersa; petiolo 2" Ig., subtus convexo-subcarinato, tomentum albo-fulvum maculato, supra canaliculato, nitido; rhachs 3°,5-4" 1g.. ad basin convexa et ad apicem complanata, lateraliter bifacialis, albo- 77. maculata; /o/ohs inferioribus sparse bijugatis, linearibus, acuminatis, suboppositis, pendulis, medio suboppositis, aggregatis, verticaliter insertis, ad apicem alternis, oblique insertis, mino- ribus et angustioribus, linearibus, oblique acuminatis, atroviridibus, supra vitreo-nitidis. Spadix androgynus, 0",49 lg, erectus, ramosus; pednnculo 0",20 Ig., flavescente, compresso-cylindraceo, tabacino-tomentoso, bracteis triangularibus acuminatis sparse munito; 7hachis compressa, sulcata, amis compressis, dense insertis, subfasciculatis. Spafha exterior non vidi, interior oblongo-ovata, rostrata, rostrum 0",15 lg, compressum obtusum, longitudinaliter sulcata, tomento tabacino tecta, ad basin attenuata, pedunculum involuta, 0”,45 lg. FLORES Masc. ad apicem ramorum; calyx trisepalus, minimus: sepalis ovato-triangularibus, acutis, carinatis, membranaceis; corolla tripetala, calycem multé majora; pe/alis lanceolatis, obtusis, erectis, dorso convexis, intus ad apicem concavis: s/amina 6, ima basi corollæ inserta, petalis opposita; #/a- mentis erectis, triplo corollam minore; ewfheræ inclusæ, lineares, obtusæ, ad basin sagittatæ, subbasifixæ, erectæ. IFLORES FEM. 2-3 ad basin ramorum, calyculum tribracteatum late-triangu- larium acuminatem muniti; ca/px trisepalus; sepalrs imbricato-convolutis, late ovatis, ad apicem obtuse incurvis, ad basin lateraliter dentatis, ochroleucis; corolla calycem involuta, petalis lato- ovatis, obtuse acutis, ad marginam argute lobulatis, sepalis minoribus; androcæo sterili ovato- conico, trilobo, membranaceo, leviter tomentoso, corollam minore. Ovarium conicum: s/ylus brevis, pubescens; s#emale tripartito, laciniis revolutis, lanceolatis, glanduloso-viscosis. Drupa indu- viata, calycem et corollam ovatis, acutis: cpicarpio fibroso, fulvo; Me30car pro farinaceo, insipido, flavo; endocarpio osseo, ferrugineo, oblongo, acuto, monospermo; a/bmine solido, paulo excavato, embryone conico, obtuso, curvato. Ha. sohtaria in wnferiore monte Kurumu Prope Rio Trombetas ef 44 Ikuypéua proge Alenquer, #7 Provincia Parænsi. Mores et Jructus maturescunt in April. Vulgo appellatur Pinäua-iukyra ze/ Kuruä-iukyra. Par tous les caractères, y compris les étamines, ce palmier est un Englerophoenix. W établit la transition entre les Ættalea et les Englerophoenix. C'est ainsi que je l'avais classé d'abord dans le genre A#alea, mais je crois qu'il est parfai- tement bien placé dans le genre où il se trouvait auparavant, Les individus très âgés présentent un petit stipe, avec les feuilles groupées, comme dans le Z. regia (Mart.) Kuntze. Il habite des endroits élevés, à 200 mètres au-dessus de la mer, et, bien qu'il soit solitaire, il vit très bien en société. Les noms #rdua-iukyra (inquira) où Rurud-iukyra veulent dire paille ou Jruit dur qui donne du sel. En effet, les Indiens retirent du sel de ses bourgeons, ainsi que des bourgeons du Zrglerophoenix regia (Mart.) Kuntze. Les feuilles ne sont pas utilisées, parce qu'elles ont leurs folioles couvertes d’un brillant vitreux qui les rend très cassantes. On mange les fruits qui ont beaucoup de ressemblance avec ceux de l'/raj4, mais qui sont plus petits. SECT. IT. INAYÀ Barb. Rodr. Caudex procerus. Spadix pendulus. Flor. masc. stamina exser a. 2. ENGLEROPHOENIX LONGIROSTRATA Barb. Rodr. Ta. 60 PB. Caudex procerus; petiolis superne persistentibus; foliis amplis, erectis, pinnatisectis; foliolis 3-4 aggregatis, in gregibus suboppositis. Spadix maximus, masculus androgynus; spatha supra profunde sulcata, longissime rostrata, rostrum anceps acutum; flores masc. plurimi, conferti, graciles; calyce minutissimo: corolla subcylindrica; staminibus 6 epipetalorum filamentis corollæ majoribus, quam antheræ triplo brevioribus; flores fem. 5-10 in ramis androgynis dense aggre- gati, ovoideo-oblongi; calyce vix 2/3 corollam æquante, sepalis mucronatis; androcæ abortivi cupula 1/2 corollæ æquante, sexdentata; drupa supra basin induviata, oblonga, sensim acumi- nata, putamine acuminato, foramina a basi remota evolvente bispermo. 78 Englerophænix longirostrata Barb. Rodr. sb. pres. — Maximiliana longiros- trata Barb. Rodr. #7 Vellosia, Palm. Amaz. Nov, red. p. 112, tab. IT; Drude #x Pflanzenfam., LES" 56: Caudex 4-5" alt et o",30 in diam., superne petiolis persistentibus in diametrum majorem incrassatus. #0/4a suberecta, contemporana, 5"-6" 1g.; pekolo 0",90 1g.; rhachis 4",80-5° lg; /ohola per gregis suboppositas, inferiora 0”,73 x 0",16 Ig., mediana 1",16 x 0",042, Îg., superiora 0”,50 x 0",015 Ig., linearia, oblique acuta, nervo medio supra prominente. Spzdices 0”,07-0",08 lg; pedunculo 0”,40-0",50 Ig., compresso, 0”",05 in diam.; spatha interior extus fulvo-tomentosa, in rostrum 0",46-0",48 Ig. attenuata; raw plurimi; FLOR. MASC. 0",010-0",012 Ig.; calyx o",o01 lg corolla 0",003 alta; fiamenta 0,002 1g.; antheræ 0%,007-0",009 Ig. FLOR. FEM. 0",03 alti; calyce firme convoluto; sepala dorsaliter carinata, manifeste mucronata. Pefala breviter mucro- nata ad margines eroso-denticulata; azdrocæo 0",06-0",007 alt., sexdentato, dentibus triangula- ribus. Drupa cum induvia 0”,05 x 0",25 1g.; mezocarpio albo, insipido; endocarpro 0°,35 x 0”,017 1g., oblongo, acuminato. Ha8. #4 silors propé Manäos. For. Gun. et Fruct. Decembri. J'ai souvent rencontré ce palmier, sans fleurs et sans fruits: mais un jour j'en ai trouvé un exemplaire dans un terrain cultivé, où la forèt avait été défrichée. De cette forêt il ne restait plus que ce beau palmier, qui m’a donné des fleurs et des fruits que j'ai pu étudier. Cette espèce est bien différente de celle de Martius. Le mésocarpe des fruits est d’un blanc sale et non jaune. Ces fruits sont âcres et non pas doux. La spathe intérieure est mucronée longuement; les Indiens, après l'avoir mouillée convenablement, en font des bai- gnoires pour les enfants, ainsi que des pots. SUBTRIBUS II. EUCOCOINEÆ Drude. Eucocoineæ Drude #7 Mart. Mor. Bras. LIT. pars II, p. 274. — Cocoineæ Benth. et Hook. Gen. Plant. LIT, P. 882. Caudex columnaris, robustus, elatus v. mediocris v. nullus, inermis; folia regulariter v. irre- gulariter pinnatisecta. Spathæ 2, interiore lignosa, argute sulcata v. lævia, persistente. Drupa parva raro magna, monosperma, mezocarpio Pulposo-gummoso v. fibroso-mucilaginoso, albumane cavo. CONSPECTUS GENERUM Spadices simpliciter ramosi, erecti v. penduli. Flor. masc. : Sepala parva, acuminata; petala lanceolata, valvata. Stamina 6, inclusa . . . . . . 1. Cocos Linn. Spadices simplices, longissime pedunculati, erecti v. penduli. Flor. masc. : Sepala ovata v. subulato-lanccolata; stamina 6 raro CR CP 2. Diplothemium Mart. XV. COCOS Linn. Cocos Linn. Gen. n° 1228, Spec. Plant. ed. r°, p. 1188; Humb., Bonpl. et Kunth. Æos. Gen. et Spec. 1, p. 307. — Cocos et Syagrus Mart. #5. Nat. Palm. IL, P. 113 et 120, LIL p.280 et 200; Palm. Orbign., 5. 02 et 137; Endlich Gen. Plant. n° 1772 et 1778; Kunth Zum. Plant. IIT, p. 287 et 288; Gærtn. Fruct. tab. 7-5; Wallace Palm. of the Amaz. p. 124; Spruce #n Journ. Linn. Soc. XT, 5. 161; Walp. Ann. Bot. Syst. LIT, p. 478, V, p.823; Barb. Rodr. Zum. Palm. Nov. p.38 et 40; Prot.-Append. 5. 33, 34, 45; in Vellosia I, B. 108; Plant. Nov. Cult. Fard. Bot. Rio de Fan. I, 5. 10, tab. IV, À etV, f. B-C; Palm. Mattogros. Nov. p. 13-27, tab. IV, V, VI, VIT, VIIT; Palm. Paraguay. Nov, 5. 0, tab. IT, IIT; Palm. Fassler. Nov., p. 5-10; 79 Contr. du Fard. Bot. de Rio de Fan. II, p. 80, tab. IV'et V; Trail #4 Fourn. Bot. p.79, Kerch. Les Palm., p. 240 et 257; Beccari #7 Malpigh. IL, p. 340, tab. IX, f. r; Drude #7 Mart. /%or. Bras. LIL. pars I 5. 808-428, tab. 87-97; in Pflanzenf. p. 81, f. 56, A-F M-O, 57-58; Ballon, Hist. des Plant. XITT, 5. 303. Monoica in eadem spadice. Spadix interfoliaceus, longe pedunculatus, simpliciter ramosus v. simplex; spathä exterior lanceolata, tubulosa, compressa: interior lignosa, longe lanceolata, acuta, lævis, sulcata v. velutina. #/ores bracteati, wasc. in parte superiore ramorum, numerosi, 1-2-ni1, conferti. S2pa/a parva, triangularia v. lanceolata, acuta, erecta, valvata. Pefala irregula- riter oblonga, acuta v. obtusa, erecta, subconcava v. patula. Sfamina 6, inclusa, #/amentis subulatis; antheræ lineares, acutæ v. obtusæ, erectæ, basi bifidæ v. sagittatæ, basifixæ v. medio fixe. Pistillodium parvum, trifidum. Æ#or. fem. asymmetrici, in parte inferiore ramorum numerosi inserti, sessiles, flore masculo utrinque stipati. Sepa/a ovata v. late lanceolata, acuta, coriacea, erecta, imbricata. Pefala ovata a basi cordata, acuta v. mucronata, convolutivo-imbricata. Androcœum abortivum annulare, cupulare, 3-6-dentatum, basi ovarii cingens. Ovarium ovoideum v. globosum, triloculare, loculis 2 effœtis in stylum brevem attenuatum, slygmabhbus erectis demum recurvis; ovwla subbasilaria. Drupæ ovoideæ v. ellipsoideæ v. globosæ v. oblongæ, vertice acuto v. obtuso v. rostrato, monospermæ, fibrosæ v. succulentæ; epicarpio fibroso, viridi- flavo v. flavo; wezocarpio carnoso v. pulposo v. mucilaginoso; exdocarpio osseo, extus fibroso v. lævi, sæpe trisulcato, intus lævi v. 1-3-vittato v. calloso, ad apicem acuto. Saez sæpe trisul- catum; #s/a fusca, rapheos ramis reticulata; a/bmmine æquabili, cavo v. solido, corneo; embryo minimo, poro uni oppositus. Palmæ sohtane v. cæspitosæ, acaules v. humiles v. elatæ. Caudex gracilis v. robustus, annu- latus, sœpe superne basibus foliorum tectus. Folia Jflexuosa, pinnatisecta; foliolis linearibus v. lanceo- latis, æqualiter v. sæpius iregulariter aggregalis, acutis v. acuminals, inferoribus el extinis angushoribus, basi recurvis; rhachi subtrigona, supra acuta, dorso convexa; petiolo antice concavo, marguubus lœvibus aut spinosis; vagina aperta, fibrosa. Spadices erecti, demum cernur: spatha exterior #wlto brevior, apice fissa, inter foliis evoluta, interior wulto major, lanceolata v. lincart- lanceolata v. navicularia, mucronata, lignosa, extus lœvis v. sulcata v. velutina. Flores ochroleucti, raro roser. Drupa véridi-flava v. flava v. vitellina, sœpius fulvo v. brunneo tomentosa. SECTIONUM, SUBSECTIONUM ET SPECIERUM CLAVIS ANALYTICA SECT. I.SEUCOCOS Drude. in Mart. Flor. Bras. III. pars II, p. 40. Æ) Endocarpio /apideo, intus lævi, 1-3-spermo ; albumen æquabile. SUBSECT. I. HARYKURY Barb. Rodr. Caudex mediocris, foliatus. | 1. C. capitata Mart. Gynomicranthæ , . . . . . . . . . . | 2. C. lïospatha Baxb. Rodr. CHEICR Drudei Becc. B) Endocarpio /apideo, intus gibboso ; albumen æquabile. SUBSECT. II. YARIVÀ Barb. Rodr. Caudex excelsus, levis. Gynomicranthæ . 4. C. Romanzsoffiana Cham. SECT. II. SYAGRUS Mart. Drude in Mart. Flor. Bras. III. pars II, p. 401. A) Endocarpio /apideo intus #onoviflato, monospermo ; albumen æquabile. SUBSECT. I. AKRUMÀ Barb. Rodr. a Caudex nullus. e Gynomicranthæ . DC B Caudex mediocris, levis v. foliatus. \ Ce ee Gynomacranthæ . . . . . . . . . . . ) 7. C | 8 c. B) Endocarpio osseo, intus #évittato, 1-3-spermo ; albumen æquabile. SUBSECT. IL. BUTIÀ Barb. Rodr. « Caudex nuilus, cespitosus, stoloniferus. CYAOMICTANRE A END gd C0. B Caudex mediocris, crassus, foliatus. e (@ + GYROMICTANtREe à LU MNT NL, 12,0. G GC G # Gynomacranthæ . . .. . . . . . . . . 19: C) Endocarpio /apideo, intus #ivittato, monospermo ; albumen æquabile. SUBSECT. IT. HARIRY Barb. Rodr. Caudex nullus. HCOVOONUCPARIIREN MEME ER 20. xx Gynomacranthæ . DOS II ON OS SUBSECT. IV. PERERYMA Barb. Rodr. Caudex mediocris, levis. ce C e:Gynonicranthæs ie ne 306: C ee (a 28 Gynomacranthæe LU NES CURE 33. Barbosii Barb. Rodr. campestris Mart. Jlexuosa Mart. picrophylla Baxb. Rodr. stolonifera Barb. Rodr. . Vatay Maïrt. . eriospatha Mart. odorata Barb. Rodr. . pulposa Barb. Rodr. . schyzophylla Mart. . Dyerana Barb. Rodr. acaulis Mart. lilliputiana Barb. Rodr. petrea Marït. £gr'aminifolia Drude. campicola Barb. Rodr. amadelpha Barb. Rodr. caripylospatha Barb. Rodr. Æpaensis Barb. Rodr. arenicola Barb. Rodr. Hassleriana Baxb. Rodr. Wildemaniana Barb. Rodr. Cogniauxiana Barb. Rodr. . Syagrus Drude. . Coronata Mart. comosa Mart. . Sapida Barb. Rodr. . Glasioviana Dammer. . Urbaniana Dammer. SUBSECT. V. YARÂRANA Barb. Roûr. Caudex excelsus, crassus, levis. [ 34. C. JZnajaï (Trail) Barb. Rodr. 35. C. Chavesiana Bab. Rodr. ; 36. C. speciosa Barb. Rodr. Gynomicranthæ . 37. C. Catechucarpa Baxb. Rodr. 38. C. Arechavaletana Barb. Rodr. | 39. C. Paraguayensis Barb. Rodr. SUBSECT. VI. GUARYROBA Barb. Rodr. Candex procerus, levis. 40. C. oleracea Mart. Gynomacranthæ . . . . . . . . . . . 41. C. macrocarpa Barb. Rodr. 42. C. quinguefaria Barb. Rodr. D) Endocarpio cyustaceo, intus #évittato, monospermo ; albumen æquabile. SUBSECT. VII. IKA Barb. Rodr. Caudex humilis, arundinaceus. 43. C. Weddeliana Wendi. Rens cute S 44. C. insignis Wendi. OBs. — Les noms des sous-sections sont tous tirés des noms indigènes, très appropriés, dont les naturels se servent pour distinguer des groupes et des espèces. Ainsi Æarykury veut dire : 4aryb, spadice, et #wry, qui dure très peu; en effet, les fruits de cette section tombent très vite. Varivä veut dire : aryb et wà, des fruits qui donnent en spadices, c'est-à-dire grands Spadices. Æhkumd vient du nom Uékumä, c'est-à-dire uà, fruit, et wma, allongé, comme le sont les fruits des espèces de cette sous-section. Buti& est une corruption portugaise de 4044, de 160, faire, et 4, dent incurve, ceux qui ont des dents incurves, allusion aux dents qui garnissent latéralement les pétioles de cette sous-section. {aryry vient de 4aryb et y, petit, des petits Spadices. Pereryma, de pere, croûte ou écorce, et Ja, Sans, allusion aux fruits. Varä-rana, de yd, fruit, r4, protubérance, fruits avec protubérances, comme les fruits des Leopoldinia, qui ont ce nom, et 7awa, qui ressemble. Guaryroba, corruption de Laryd, spadice, et ob, amer, dont le chou-palmiste est amer. 1k4, sein, parce que les fruits ont la forme et la couleur rosée d'un sein de jeune fille. SECT. EUCOCOS Drude Æ) Endocarpio lapideo, intus Levi, 1-3-Spermo; albumen æquabile. SUBSECT. I. HARIKURY Barb. Rodr. Caudex mediocris, foliatus. Gynomicranthe. 1. COCOS LEIOSPATHA Barb. Rodr. TaB. 61 À Er 62 B. Palma humilis solitaria, raro caulescens. Caudex mediocris, crassus, capitatus, annulatus: annulis approximatis, cum basi petiolorum persistentium imbricatis; foliis recurvis: floribus masculis calyce cum basi juncta, laciniis dimidium longitudinis corollæ habentibus, incurvis, | | 82 e : EN ne Da SR DT: si singuli rami infra duos linearibus, acuminatis, concavis, in dorso carinatis; femineis 1-2 in basi singuli masculos, bractea triangulari acuminata munitis, androcæo sterili tridendato. Cocos leiospatha Barb. Rodr. #7 Rev. de Hort. IT (1877), f. 24, €. ic. Protest.-Append., D. 44, cic.; Jorn. do Agrie. (1882), p. 7; Drude ## Mart. #or. Bras. TOUE pars IL, P. 423, tab. XCVZ, f. 1; Drude x Pfanzenfam. IT, tab. 3, Abteil, ÿ. Sr, . 58; Beccari Malpigh. 1, bp. 31, {ndex Kew. Z, p.576; Baïllon Æist. des Plant. XIII, p. 286. Caudex solitarius, erectus, subflexuosus, 1”,5 x 0,15 lg., annulatus; annulis multo approxi- matis, longitudinaliter rimulosus, cinereus, ad apicem petiolis imbricatis persistentibus, capitis (0",3-0",4 le.) ellipsoideis formantibus, in spira sinixtrorsa 13-stichis dispositis. /oha 9-10 contem- poranea, recurvata, 0",75 lg.; pe/iolus brevis, dorso convexo-carinatus, marginibus fibroso-ser- ratis, 0",15 lg., albo-tomentosus; rhachis compressa, antice subcanaliculata, postice subcarinata, ad apicem bifacialis, recurva; /o/ohis 26-30 utrinque, rigidis, alternis, æquidistantibus, linearibus, inæqualiter acuminatis, supra nitidis, subtus glaucis, oblique insertis; nervis supra prominentibus, subtus membranis brunneo-lignosis tectis, inferioribus remote insertis, angustioribus, medio latioribus, o",4 x o",014 Ig., apicalibus minoribus 0",2 x0",004 lg. Ssadix inter foliis exiens, erectus, dein recurvatus, 0",5 lg.; fedunculus leviter compressus, albo-tomentosus, 0",28-0",30lg.; 7h4achis anguloso-sulcata; ramis 20-30 contemporaneis, 0",07 Îg., compressis, ad basin bractea lata mucronata instructis. S$a/ka exterior lineari-lanceolata, convexa, brunnea, ferrugineo-tomen- tosa, 0",2 le., interior lanceolata, acuminata, mucronata, lævis, brunnea, 0",5 lg. FLOR. MAsc. distichi, alterni, bractea bidentata ad basin instructi; calyce quam corollam duplo minore; sepals linearibus, acuminatis, concavis, dorso carinatis, incurvis, ad basin connatis; petas oblongis, irregulariter acutis, subconcavis, patentibus, lilacinis; #/amentis corollam minoribus, incurvis, subulatis; anthere sagittatæ, emarginatæ, medifixæ, flavæ; s#y/o sterili tripartito, filamentis quadruplo minore, recurvo. FLOR. FEM. 1-3 contemporanei, ovoideo-acuti, bractea triangularia acuminata instructi; sepalis late ovatis, obtusis, dorso subcarinatis, imbricato-convolutis; pe/alis late triangularibus, acuminatis, dorso convexis, convolutis; androcæo sterili minuto, membra- naceo, tridentato. Dyvpæ subovatæ v. ellipticæ, 0”,021 x 0",015 1g.; epicarpio ante atro-lilacino, dein viridi-flavo, in apicem lilacino; #wezocarpro fibroso, flavo; endocarpro 0",015 xo",o11 Ig., osseo, fulvo; albumine solido, corneo; embryone obliquo. Has. #7 Prov. Minas Geraes campis saxosis inter Gramina, Vellosia et Leucothoe won#1s Serra do Aguape, 7160 m. supra mare. Coqueiro do campo derominatur. For. et fruct. Octobrr. B) Endocarpio lapideo, z/us gibboso, monospermo; albumen æquabile. SUBSECT. YARIVÀ Barb. Rodr. Caudex excelsus, levis. Gynomicranthe. 2. COCOS ROMANZOFFIANA Chamis. Tag. 63 ET 77 À. Caudice procero, regulariter annulato; foliis erecto-patentibus; foliolis linearibus, acumi- natis, densis, subcrispis, in greges subregulariter insertis; petalis masculis oblongo-lanceolatis, acutis, crassis; femineis ovato-orbicularibus, apice in dorso subcarinatis; androcæo abortivo annulari, subtridentato; ovario globoso-depresso, albo-tomentoso: drupis ellipticis, confertis, mucilaginosis, subumbonatis, flavescentibus, ovi columbini magnititudine v. minoribus: endo- carpio oblongo, vertice conico-rostrato; nucleo profunde transverse sulcato. 83 Cocos Romanzoffiana Chamisso #7 Choris, Voyage pitt. autour du monde, p. 5, V'et VI (1822) efin For. VT (1823), pars J, p. 226; Mart. Æhist. Nat. Palm. IL, p. 127, tab. 88, pars VII ct IT, p. 821; Kunth Zuum. Plant. III, p. 2$6; Walpers Ann. Bot. Syst. V, 5. 823; Wendi. #7 Kerch. Palm., p. 241; Hook. f. Lep. À. G. Kew. (1882), 9. 241; Drude #7 Mart. Æor. Bras. LIT. pars I, p. 419, tab. XCIT; Becc. in Malpighia 1, fasc. VIII, p. 25, n° 19; Barb. Rodr. Palm. Mattogros., p. 13, tab. IV; Palm. Paraguay. Nov. p. 7; Lindman Beitrag. sur Palmenflor. Sid Amer., ÿ. 20, fig. 5. — Cocos australis Mart. Palm. Orbign. (184%), p. 0$, tab. I, f. 2 et fab. 30 C; Fist. Nat. Palm. TIL, 5. 289 et 324; Nalp. Ann. Bot. Syst. V, p. 823; Wendl. ## Kerch. Les Paln., p. 240; Drude 77 Mart. Æor. Bras. 111. pars IT, p. 420; Hook. f. #7 Report. R. G. Kew. (1882-1884), 2. 72; Beccari à Malgighia 1, fase. VIII, p. 26; Morong. Plant. coll. in Paraguay tn Annal. of the N. Vork. Acad. of Scien. VIII (1893), p. 245. — Cocos plumosa Hook f. 7 Bot. Mag., tab. 5180 (1860) et in Rep. R. G. Kew (1882). ?. 72; Gartenflor. X, p. 20; Wendl. zx Kerch. Les Palm., P. 241; Drude #7 Mart. For. Bras. 111. pars IL, 5. 412; Bec- cari 2% Malpigh. I, fasc. VTIT, p. 27, n° 22? —_ Cocos Datil Grisebach et Drude 72 Griseb. Sym. F1. Argent. (1879). 2. 283; Drude 77 Mart. /Vor. Bras. 111. pars IT pe 419, tab. XCTIT; Beccari 22 Malpigh. 1, fasc. VIIL, p.27, n°212? — Cocos Geribâ Barb. Rodr. Protest.-App. (1 870), . 48. Les Palmiers (1882), p. 27, f. 6 in tab. Dhysiogn. et tab III, JS, à, b, c et fi. 6, a, b; Drudezx For. Bras 111. pars ÎL p.403, en clavis analyt.; Beccari Malpigh. 1, p. 28. — Cocos acro- comioides Drude #7 Mart. #or. Bras. LIT. pars IL, p. 409, tab. LXXX VIT, f. 111; Beccari in Malpich, VZ, Jasc. VITZ, p.28, n°23?? — Cocos Bonneti //ort. Lind.; st. Fort. (1881), 2. 16; Hook. f. #7 Xeport. R. G. Kew. (1882-1884), 9. 72; Beccari 27 Malpigh. L p.36. Cette espèce ayant été décrite par les professeurs Martius et Drude, ainsi que par Chamisso, je ne donne que la diagnose que j'ai établie dans mon Protesto-Afppendice, à la page 43, au sujet du Cocos Geribä, en l'accompa- gnant des observations qui m'ont été suggérées, plus tard, dans mes Palin Matlogrossenses, en traitant du même sujet. « Quand j'ai décrit l'individu rencontré dans les terrains montagneux et froids du Sud de l’État de Minas-Geraes, où il est connu sous le nom de Geribä, je le comparai avec ceux que l'on voit en abondance partout à Rio- de-Janeiro et que l'on nomme Baba de boï. Au premier abord je l'ai pris pour le type sauvage de cette espèce, mais ne rencontrant aucune description qui puisse s'adapter aux deux états, je constatai, à ma grande surprise, que c'était une espèce nouvelle et je la nommai Cocos Geribd. Cependant, il se posait pour moi une question : Comment ce palmier si vulgaire n'était-il pas encore décrit? La raison en est bien simple : La description de Martius a été faite sur celle de Chamisso, qui s'applique à la variété croissant dans les terrains salins de l'ile de Santa-Catharina et que je n'avais pas vue. En comparant, dans les détails, cette variété avec celles du Rio-de-Janeiro, de San-Paulo, de Minas-Geraes, de Rio-Grande-do-Sul, de Matto-Grosso et celles du Rio da Prata, il est impossible de faire une identification. Après avoir parcouru tous ces États, ainsi que le Paraguay, après avoir étudié les individus que j'y ai rencontrés, un peu partout, dans les forêts, dans les champs, dans les lieux cultivés et même dans les marécages, je suis le premier à reconnaitre que mon Cocos Gerib4 n’est que le C. Romanzoffiana Cham. Le climat, la nature du sol et l'altitude sont autant de facteurs qui contribuent au polymorphisme de cette espèce. C'est ainsi que le Coco de sapo du Cearä, le Geribä, de Minas-Geraes, de San Paulo et de Paranä (C. Geribà Barb. Rodr.), le Coco de cachorro de Santa-Catharina (C. Romanzofiana Cham.), le Gerivä du Rio-Grande-do-Sul (C. Plumosa Hook. f.), le Cheribao où Palma del monte de l'Urugu (C. australis Mart.), ainsi que le Dati! de l'Argentine (C. Datil M qu'ils aient été publiés et perpétués comme espèces différentes. Tous ne sont que le C. Romanzofiana Cham., modifié dans l'habitat et dans les fruits, au point de paraitre des espèces distinctes. La description faite sur une v nouvelles. Je suis arrivé à cette conclusion après avoir voyagé dans tous les États précités et y avoir étudié les plantes vivantes et leurs fruits, en cherchant toujours à découvrir les causes des modifications que je constatai. Cocos Romanzofiana Cham. ay ct le Pind6 de l'Argentine et du Paraguay art.), ne font qu'une seule et même espèce, bien ariété qui ne s’identifie pas avec les autres a produit des espèces 84 La nature du sol est une des causes qui concourent le plus puissamment à la production de ces Do os J'ai vu des individus de cette espèce de tout âge, des nains et des géants; j'en ai vus dans les ne An ie champs secs, sur les rivages de la mer, dans les forêts, dans les champs pierreux des montagnes, ainsi que dans 1es ‘ICUx cultivés. : À At t À Nioac, à Matto-Grosso, où je les ai vus dans des endroits marécageux et argileux, ils sont nains, déviennen ventriqueux près du sol, ne s'élèvent pas plus qu'à la hauteur d’un homme à cheval; les spadices touchent le Fr Dans les champs sablonneux et humides du Rio-Grande-do-Sul, je les ai vus très haut, HEnTANEUE DEEE des GAReS Es feuilles. À Montevideo, à Buenos-Ayres, à Corrientes, à la Conception et dans d’autres parages, j'ai observé qu'ils pré- sentaient la mème particularité qu'à Rio-Grande-do-Sul. AE : k à Sur les rivages salins du littoral de San Paulo et de Paranaguä, ils s’élèvent droits, à tige uniformément grosse, tandis que dans les terrains salins de l'ile de Santa-Catharina, la tige se renfle par le milieu ; dans les montagnes pier- reuses ils croissent minces et flexueux et dans les terrains cultivés, où la terre est engraissée, ils atteignent une grande hauteur, les tiges acquièrent un grand développement et restent droites comme des colonnes. Quelquefois ils donnent des branches. . Indépendamment de ce polymorphisme de la tige, j'ai trouvé aussi des modifications profondes dans les feuilles, dans la longueur des spadices, dans les fleurs et dans les fruits. Ainsi j'ai vu, bien qu’en petit nombre, des feuilles à folioles divariquées et crépues ; j'en ai vu d’autres, très grandes, à folioles quasi lisses; dans les spadices, il y en a de longs, de courts; les uns portent un grand nombre de fruits, d'autres n’en ont que très peu; les fruits sont de toutes dimensions, grands, moyens, petits; de toutes formes, oblongs, arrondis, elliptiques, obtus, aigus; de toutes contextures, fibreux, non fibreux, très mucilagineux où gommeux; l'épicarpe des fruits de tous aspects, fibreux, pelliculaire, jaune, jaune d'œuf, rouge, vert, plus où moins couvert d’un duvet blanchâtre. On peut dire que chaque variété présente des formes différentes. Un seul caractère perma- nent se retrouve dans toutes les variétés : la gibbosité que l'endocarpe présente à l’in- térieur, divisant à peu près l'albumen en deux. J'ai étudié de très près tous les Geribas, les Pindôs, les Däâtils et les Babas de Boi, dans la nature vivante, et j'ai reconnu que tous ne sont que de simples variétés du C. Romanzofiana. : La planche 63 représente non seulement l'habitat, mais encore différents fruits qui permettront de se rendre compte de ce qui précède. Le C. acrocomioides Drude est une variété du C. Romanzofiana cultivé à Rio-de- Janeiro où il varie extraordinairement. En résumé, on peut établir que les Cocos Romanzofiana deviennent ventriqueux à la base dans les lieux humides ou marécageux, ventriqueux près des feuilles dans les endroits sablonneux et salins, ventriqueux au milieu de la tige dans les terrains humides et siliceux, et qu’ils grandissent minces et flexueux dans les lieux secs et mon- tagneux, gros et droits dans les sols cultivés. Dans la province de Matto-Grosso, on cultive le C. Romanzofiana sur le Rio- Cuyabä et, en d’autres endroits, au moyen de graines provenant de la variété que l'on trouve dans les marais de Nioac. Les terrains dans lesquels se font ces cultures sont siliceux et secs; aussi les palmiers y prennent-ils un aspect tout autre, s’élevant à une grande hauteur et ne présentant qu'un léger ventre à la base. Au Ceard, ce palmier se nomme Coco de sapo, et à Buenos-Ayres les fruits sont appelés bd fitan, ce qui, dans la langue karany, signifie fruits rouges. Le nom Gerybà où Geryv4 provient de la langue du Karany : Yary, gommeux, ct à, fruit, yaryuà, fruit gommeux. La transformation de l'y dans la langue Cocos Romanzoffiana Cham. portugaise, a amené /eribà où Gerivé. J'ai rapporté toutes les variétés de l'espèce à celle de Chamisso, C. Romanzofiana, parce que c'est le nom le plus ancien; il a donc droit de priorité. Le C. Romansofiana à été trouvé par Chamisso, en 1816, dans l’ile de Santa-Catharina, lors de la première expédition faite aux frais du comte de Romanzoff, dans le Æwrich, sous le commandement du capitaine russe Kotzebue qui allait explorer les mers de l'Amérique du Sud. Cependant, le vrai type de ce palmier n’est pas la variété de Santa-Catharina. On doit considérer comme type les variétés qui donnent le fruit le plus oblong et ont la tige droite, mince et un peu flexueuse, et qui croissent dans les endroits vierges. On trouve ces caractères réunis dans la variété que j'ai nommée C. Gerib. Le Coco de Cachorro, de Santa-Catharina, est la variété qui s'éloigne le plus du type, tant par ses fruits que par ses feuilles et par sa tige. Le type ne présente jamais aucun renflement sur une partie quelconque de la tige. J'ai représenté ici les fruits de la variété de Matto-Grosso, pour compléter les formes du polymorphisme. Dans mes Palme Paraguayenses nove, sous le titre : Une anomalie dans les fleurs des Palniers, j'ai traité d’un fait qui se présente dans un individu, qu’en ce temps-là je considérais, avec méfiance toutefois, comme un Cocos Roman- soffiana. Ce n'est que plus tard, lorsque j'ai pu en obtenir des fruits, que j'ai été fixé sur l'espèce de cet individu, Celui-ci est cultivé au Jardin botanique de Rio-de-Janeiro et, chaque année, il porte plusieurs spadices de fleurs qui présentent toujours la mème anomalie. Très rarement ces spadices donnent quelques fruits qui tombent avant la maturation. J'ai pu heureusement en obtenir quelques-uns presque mürs qui m'ont confirmé que cet individu était bien un C. Romansoffiana. J'ai constaté, en outre, que cette espèce, telle qu’elle se présente aujourd’hui normalement, n’est qu’un état anormal de la plante, perpétué par la culture de plusieurs siècles. La protubérance que présente le fruit, partout et toujours à 85 l'intérieur de l'endocarpe, n’est pas naturelle. Ce n’est qu'un fait tératologique transmis à sa postérité. Cet individu est un Cocos de la section Syagrus, modifié. À part la protubérance, il présente, comme tous les Cocos de cette section, les trois bandes qui disparaissent avec le fait tératologique. D'après mes études sur la fécondation de cette espèce, voici comment se produit cette anomalie : J'ai déjà eu l'occasion d'écrire (1) sur la formation de la gibbosité que les fruits présentent à l’intérieur de l'endocarpe, je n'ai donc qu’à reproduire ce que j'ai dit : È «En étudiant la fécondation des palmiers, je suis parvenu à connaitre la cause de cette anomalie dans les fruits de cette espèce. De mon travail intitulé : Les Moces des paliers, (dont j'ai tiré un résumé aphoristique, présenté dans une session du I Congrès Latin-Américain, à Montevidéo, c’est-à-dire dans la section des sciences physico-chimico-naturelles), j'extrais le passage ci-dessous. Dans ce travail je présente aussi la découverte de deux organes importants pour la fécondation végétale, le ductus vite et l'oospyle; ce sont les noms que je leur ai donnés. Le pre- mier est un canal, à travers les tissus, d’une structure diverse, selon les espèces, qui va du stigmate au sac embryonnaire, et le second, l'ouverture de ce même sac par où il donne un passage libre au tube pollinique pour l'intérieur du sac. » Voici le résultat de mes observations microscopiques : « Cela se vérifie dans le Cocos Romanzofiana. Celui-ci renferme dans son ovaire trois ovules dont un avorte complètement, un autre avorte en partie et le troisième seul est fécond et se développe. Dans les palmiers, cette espèce produit, on peut le dire, un ovaire anormal, mais dont l'anomalie se perpétue et se reproduit dans les fruits. Ainsi les trois sacs se développent ayant chacun son micropyle; mais l’un des trois est dépourvu des vésicules embryonnaires. « Des deux qui sont munis de vésicules, un seul est fécondé par le tube pollinique; mais l'autre prend part à la copulation, car, après qu'elle a eu lieu, ils s'unissent de manière à ne former, dans le fruit, qu'un périsperme d'une forme spé- ciale. « Cette union est produite par un vase qui sort du carpelle et qui, plus tard, prend la con- CRE I Che sistance de l'endocarpe. Dans le sac fécond, le seul qui est visité par le tube pollinique, il existe un autre orifice par où pénètre le vase déjà cité, lequel traverse les deux sacs embryonnaires au-dessus de l’oospyle et va former dans le fruit cette protubérance qui le caractérise. « Ce nouveau canal et ce vase, qui unissent les deux sacs de manière à n’en faire qu’un, sont ce qui produit une partie de l’ano- malie du fruit. L'autre partie de cette anomalie résulte de ce que cette espèce scule à ses vésicules embryonnaires situées à la base, c'est-à-dire à l'endroit où les autres ont, en général, leurs antipodes. « Pour cette raison le tube pollinique est forcé de s'étendre beaucoup, où bien la foville doit, à l'ouverture du tube, remplir le sac embryonnaire pour toucher les vésicules, à moins qu'il n'arrive une éjaculation tres forte pour les atteindre ; parce que, autrement, la fécondation ne peut avoir lieu. » En ce qui concerne encore le C. Romansofiana, j'ai trouvé dans ses fleurs une anomalie que j'ai analysée comme suit (2)% « Comme nous le savons, les spadices du genre Cocos sont androgynes, c'est-à-dire qu'ils présentent les fleurs femelles à la base et les fleurs mâles au sommet des rameaux. Dans les espèces de la section Syagrus surtout, les fleurs mâles ont un pistillode stérile et les fleurs femelles un androcée, stérile aussi, qui est toujours annulaire, plus ou moins finement tri-six- denté. Dans l'espèce qui nous occupe ici, j'ai rencontré les fleurs mâles sans pistillode. Celui-ci, par son avortement, avait amené le fait de présenter une à trois anthères qui ont pris la forme d’un ovaire stérile. Bien que ce fait soit accidentel et que l’on puisse le prendre pour une monstruosité, il se lie à un autre fait qui n'est pas accidentel et que présentent régulièrement, symétriquement et constamment les fleurs femelles. L'androcée des fleurs femelles est annulaire et n’occupe qu’un quart de la hauteur de l'ovaire. Dans celles de l'espèce (1) Contr. du Jard. bot. de Rio-de-Janeiro, 1901, LIT, p. 34. (2) Palm. Paraguay. Nor., 1899, p. 30. 86 j i 5 5 i rne! rois inées et les trois dont je m'occupe, l'androcée, au lieu d’être six-denté, présente six dents alternes dont trois sont acuminées et autres très développées, plus ou moins ovales, charnues, convexes de deux côtés, présentant la forme d’un ovaire et ter- minées, comme celui-ci, en stigmate, avec des papilles semblables à celles d’un véritable Sigmale ne Cet androcée, en se développant en pseudo-pistil, s'adapte par son épaisseur sur l'ovaire et forme dans Are trois dépressions qui le rendent triangulaire, avec les côtés concaves. Les dents qui se changent en pistils rudimentaires ES de la hauteur de l'ovaire, et leurs papilles s'unissent aux anneaux irritables du stigmate, en alternant aussi avec les trois divisions du stigmate. La partie de l'ovaire couverte par les prolongements de l'androcée est lisse et luisante, tandis que celle qui reste à découvert est chargée d’un duvet blanc et cotonneux. Quelques fleurs présentent les six dents de l’an- drocée complètement développées. » Je dois encore noter ici une autre particularité de cette espèce. Outre le polymorphisme de la forme, il lui ce souvent de produire des branches qui sont de véritables tiges. C'est ainsi qu'il devient dichotome, trichotome et même polychotome. C’est un fait très rare parmi les palmiers, si rare que je ne connais pas d'auteur, Martius à part, qui pré- sente des cas de cette aberration parmi d'autres palmiers. Des pousses hypogées arrêtées qui se constituent en souches sont fort communes dans plusieurs genres; mais des tiges épigées produites sur des troncs à une hauteur considérable au-dessus du sol sont très rares. Martius cite à peine des exemples chez l'Areca alba et chez la Phœnix dactylifera, et il les dessine dans son /Æ/éstoria Naturalis Palmarum à la planche Z. II du volume IT. J'eus l’occasion de voir et d'observer près du canal Tayapurü, au Parä, un A#awritia flexuosa qui avait deux tiges; à l'Engenho Burity, à Matto-Grosso, un Mauritia vinifera qui en avaient deux également; à la chute d'eau Maranhäo Grande, sur le fleuve Tapayés, un As#rocaryum Jauary qui en avait quatre; un Acrocomia Mbokayayba qui en avait trois, à S. Bernardino, au Paraguay ; et plusieurs Cocos Romanzofiana au Rio Pardo, ville de Cupim (Rio-Grande du Sud), qui en avaient de deux à douze ; et dans le Jardin Botanique de Rio-de-Janciro des Areca lutescens qui en avaient aussi deux ou trois. : Tous ces palmiers produisent naturellement ces tiges, et celles-ci leurs branches et leurs fruits comme chez les indi- vidus à l’état normal. Je vis aussi au Parä, dans les forêts du Cwrro, près de Belém, un Æsrocaryum mumbaca Mart., dont le tronc s'était rompu par le milieu (il avait par conséquent perdu sa première touffe), qui présentait sur la partie cassée dix-sept petites tiges sortant des bords, ayant toutes de trois à six petites feuilles et formant une belle couronne. SECT. 11. SYAGRUS Mart. Drude in Mart. Flor. Bras. III. pars II, p. 401. Æ) Endocarpio /apideo intus #2onovittato, monospermo; albumen æquabile. SUBSECT. I. AKUMA Barb. Rodr. « Caudex nullus. Gynomicranthe. 3. COCOS BARBOSII Barb. Rodr. TAB. 67. Acaulis; foliis arcuatis, brevissime petiolatis; foliolis oppositis apicem versus alternis regu- lariter dispositis, erectis, rigidis, linearibus, oblique acuminatis, bifidis; spadix folio brevior, erectus, longe pedunculatus, ramosus; ramis 10-16 contemporaneis, scrobiculatis: spatha interior lineari-lanceolata, ad basi attenuata, pedunculum involvente, ad apicem rostrata, extus argute lineata ; flor. masc. rami androgyni superne inserti; flor. fem. ad basin 4-6 contemporanei inter binis masc. inserti; androcæo abortivo ad basin ovarium conico-elongatum cingente. Drupa parva, ovato-rostrata. Cocos Barbosii sub. pres. Palma solitaris, socialis. #o04a 4-5 contemporanea, arcuata, 0",40 x 0,50 lg.; Joobis oppo- sitis, erectis, rigidis, glaucis, ad basin subconduplicatis, linearibus, acuminatis, bifidis, inferiore 0",12x0",002 Îg., medio 91 8-0°,20x0",01 lg, superiore 0",09-0°,10 x 0",003 1g., subtus glaucis. Spatha exterior non vidi; interior erecta, longe pedunculum involvens, 0”,30-0",40 Ig., supra 87 partem vaginantem 0”,20-0",25 x0",03-0",05 lg. Spadix erectus, ramosus; fedunculus gracilis, subcompressus 0",20-0",25 lg; 7hachis 0",08-0",09 1g. Ramis androgynis, ‘0”,09 lg., decrescen- tibus. FLOR. MASC. femineis majores; calyce trigono, longe tridentato, 0,004 Îg.; fetahs lineari- lanceolatis, acutis, concavis, suberectis, 0",009 Ig.; s/amimibus petala æquantibus; #/amentis crectis, attenuatis; azfheræ medifixæ: Pishillodium trifidum. FLOR. FEM. ovati, 0",005 lg.; sepala late ovalia, mucronata, concava: pelala minora, late subcordiformia, longe acuminata; e2drocæo abortivo annulari, ad basin ovarium conico-elongatum cingente. Drupa ad basin induviata, ad apicem apiculata; epicarpio fibroso, viridi-flavo, brunneo-tomentoso: mezocarpro fibroso, tenui; endocarpro osseo, brunneo, supra medium triporoso, intus atro-brunneo, univitatto. A/bwmine COrneo, Cavo. Æmbryone minimo. Ha. #2 camprs generalibus inter AWfenas ef Cabo Verde, Minas Geraës. Coco DE VASSOURA nominatur. Flor. et fruct. Decemb. OBs. — On rencontre cette espèce, sous le nom de Coco de vassoura, en fleurs et en fruits au mois de décembre, dans les champs naturels des environs de la ville de Alfenas et de Cabo Verde, dans la province de Minas-Geraes. Elle se cache parmi les graminées et, par ses feuilles à folioles dressés et rigides, elle a l'apparence d'un Diflothemium. Elle se rapproche aussi du Cocos petræa Mart., mais s'en éloigne par son spadice multirameux, par ses fleurs et ses fruits et par l’endocarpe à une seule bande. Les feuilles sont d’un vert glauque. On les emploie pour faire des balais, d'où son nom vulgaire. Elle a été découverte par mon fils Jean Barbosa Rodrigues Junior, en 1897. Le nom spécifique est un hommage à lui et perpétuera les services qu'il m'a rendus ainsi qu'à la science. £ Caudex mediocris, levis. Gynomacranthe. 4. COCOS CAMPESTRIS Mart. TAB. 64 À. Cocos campestris Mart. Z#5. Nat. Palm. 11 P. 121, lab. 87, f. 1, et TTL $. 324; Kunth ÆEnum. Plant. IIT p.284; Walpers Ann. Bot. Sys£. V, p. 823; Wendl. z7 Kerch. Palm. p.241; Drude z% Mart. /Vor. Bras. ITI. pars II, P. 414: Hook. fer Rep. À. G. Kexw (1882), p. 72; Becc. Malpighua 1, fase. VIT, D. 22; Barb. Rodr. Pal. Mattogros., D. 19, tab. V'et VT; Lindman Bertrag. sr Palmenflor. Süd-Amer., p. 10. Je ne présente, dans cet ouvrage, que mes espèces nouvelles, ne m'occupant des autres palmiers que lorsqu'ils peu- vent donner lieu à quelque observation intéressante, C’est pourquoi je ne donne pas la description de cette espèce, mais seulement les remarques que j'ai faites dans mes Pate Matlogrossenses, à la page 19, et qui ont dû être complétées par suite de l'extension géographique de la dite espèce : « On rencontre communément cette espèce dans les champs généraux du plateau des montagnes de Minas-Geraes, de San Paulo, de Goyaz et de Matto-Grosso, croissant toujours près des cerrados et des capôes, et formant quelquefois de grandes souches. Elle n'entre pas dans les forêts et, pourtant, ne recherche pas les champs découverts. Certains individus, dont la tige est très flexible, prennent des formes on ne peut plus capricieuses : ils s'élèvent droits, se courbent en forme de spirale, se couchent sur le sol et ne lèvent droit que leur couronne de feuilles. Les gaines des feuilles sont recouvertes d’un gros duvet cotonneux, de plus de 3 millimètres d'épaisseur, qui se détache facilement. Ce duvet est blanc, mais, en vicillissant, il prend la couleur isabelle. On l'utilise pour faire de l'amadou. Il ressemble beaucoup au C. #exuosa Mart. et on peut très facilement les confondre, mais un examen attentif fait reconnaitre bientôt qu'il s'en distingue par sa taille plus petite, par sa spathe et ses spadices également plus petits. En outre, il croit toujours par souches. Dans le C. flexuosa, la spathe est longitudinalement et finement sillonnée, tandis qu'elle est lisse dans le C. canpestris bien qu'elle ait la même forme, un peu moins pédonculée. Enfin, gaines comme d'une couche de peluche. Le fruit est aussi différent. il se reconnait aussi au gros duvet qui recouvre les J'ai trouvé le C. campestris dans les buissons des champs du plateau de la Serra da Chapada, et tout particulièrement près des rivières S. Romäo et da Casca où il vit en société avec les Cusqueas où faguaras. Dans la province de Minas- Geraes, notamment dans la Serra da Aguapé et à S. Joûo et S. José d'El Rey, on le nomme C oqueiro do campo, Coco de vassoura où Coco da serra. 88 5. COCOS FLEXUOSA Mart. Ta. 61 P, 62 C ET 64 C: Cocos flexuosa Mart. Palm. Brasil. 120, tab. 64 et 86, incl. var 6 CATAPHRACTA et 7 DENSI- FLORA; 7ab. physiogn. II et LT; Kunth. Æ£num. Plant. III, p. 284; Index Kew. 1 p. 576; Drude én Mart. Aor. Bras. III. pars IL 9. 414; Lindman Beitrag. sur Palnenjlor. Sad-Amer., p. 19. J'ai rencontré cette espèce, croissant par touffes, dans les champs et souvent dans les capoes de S. José et S. Joao d'El Rey, aux environs du Carmo do Rio-Claro, et dans la Serra do Aguapé. Je l'ai vue aussi au Matto-Grosso, dans les Cerradôes da Chapada, près du Rio da Casca. : N: Le tronc est flexible, le port très gracieux. Il diffère essentiellement de son congénère de Rio-de-Janciro portant le nom vulgaire de Coco da quaresma, que le D' Martius, dans son ouvrage, le nomme Coco de COR A Minas- Geraes cette espèce porte le nom vulgaire de Cogueiro do campo et à Matto-Grosso celui de Æ4#kumd. 6. COCOS PICROPHYLLA Barb. Rodfr. Tas. 65 À ET 66. Caudex procerus, irregulariter annulatus; foliis arcuato-deflexis; foliolis linearibus, acumi- natis, densis, erectis, in greges 4-5 regulariter insertis; petalis irregulariter lineari-lanceolatis, acutis, femineis ovato-angulosis; androcæo abortivo annulari, leviter sexdentato; ovario oblongo, pulverulento; drupis oblon- gis, laxis, fibroso-mucilaginosis, subumbonatis, 0*,40 x0",50 lg. Cocos picrophylla Barb. Rodr. Zes Palm. p. 26, tab. IIT, f. 2 a-b. — Cocos Martiana Drude et Glaz. z# Mart. Alor. Bras. LIT. pars IL p. 718; Barb. Rodr. Prof.-Append., p.48. — Syagrus picrophylla Barb. Rodr. ?rof.-Ajpend., b. 45 et 48. Caudex solitarius, erectus, cylindraceus, 5",10xo0",15- 0",20 Îg., proximé annulatus, cinereus, longitudinaliter subri- mulosus. /o/a 15-20 contemporanea, erecto-recurvata: petiolus 0",80 Lg., supra concavus, subtus convexus, tomentum griseum tectus; 7hachrs 3-3",5 ]g., supra concava, subtus convexa, late- raliter ad basin canaliculata ad apicem trigona; griseo-tomen- tosa; o/iolis dense jugatis, go-100 utrinque, per greges 4-5 alter- nis dispositis, apicalibus solitariis, linearibus, acuminatis, subconvexis, nervis supra prominentibus, et subtus tomentosis, inferioribus 0",50-0”,70 x 0",005-0",025 lg, medio 0",90-1" x 0”,40-0°,55 Ig., apicalibus 0",02x0",003 lg. Spsadix 2-3 con- temporaneus, inter foliis erupens, erectus, dein recurvus; Cocos picrophylla Barb. Rodr. pedunculus 0",60-0",70 x 0",040-0",045 lg, depressus, ferru- gineo-tomentosus, erectus dein subrecurvus; 4achrs 1m 19% cylindracea, ad apicem attenuata, scrobiculata; amis 100-120 contemporaneis, inferio- ribus 0”,50 Îg., superioribus 0°,20-0",15 Ig., ad basin depressis, ad medium angulosis et ad apicem cylindraceis. Spafha exteriora 0",60-0°,70 x 0",11-0",12, extus convexa, intus plana, anci- pitata utrinque, lanceolata, acuminata, ferrugineo-tomentosa, interiora erecta, 1",60-1",80 x 0",25-0",28 lg. lineari-lanceolata, ad basin attenuata, mucronata, longitudinaliter sulcata, ferru- gineo-tomentosa. FLORES MASC. dense per jugum dispositi; calyce quam corolla multo minore, monosepalo, sepalis connatis, minutissimis, acuminatis, dorsaliter angulosis; pelalis sepalisque 89 multo majoribus, irregulariter lineari-lanceolatis, acutis, concavis, intus lineolatis; #lamentis inclusis, quadruplo petalis minoribus, cylindraceis, ad apicem attenuatis, erectis dein subrecurvis: antheræ Yineares, ad apicem emarginatæ, subsagittatæ, filamentis duplo majores; s#lo rudimen- fario cylindraceo, erecto, trifido; FLOR. FEM. masculorum minores, subconici, angulosi, in spira 4-Stichis dispositi; sepa/s coriaceis, ovatis, cucullatis, subacutis, petalis majoribus: pe/alis subro- tundis, mucronatis; ennulis androcæi rudimentarii 6-dentatis, membranaceis, nitidis; ovario oblongo, albo-tomentoso, sensim in styli brevi stigmatibus trifidis angustato. Drupa oblonga, 0",40-0",45 x 0",30-0",32 Ig., ad apicem subumbonata, viridi-olivacea, ferrugineo-tomentosa, ad basin subarmeniaca, laxe disposita; epicarpio fibroso-mucilagino; #ezocarpto fibroso, subarme- niaCo, exdocarpio osseo, ovato, rostrato, ad basin acuto, brunneo, intus trivittato, vittæ 0",002 lat., atro-brunneæ, nitidæ. A/bumine cavo, eduli. Ha8. #2 silors montuosis ad Rio-de-Janciro, #41 Paty, Coco amargoso, Coco da quaresma nominatur; ad Ceara et Brejo de Areia, 7 Parahyba do Norte, cresci in campis el in silvis mon- tuosis, Catolé v. Coco Babao nuncupatur. For. et fruct. Febr., Mart. et À 9. Dans les forêts des seras (montagnes) de la province de Rio-de-Janeiro, on trouve cette espèce croissant majes- tueusement parmi ses congénères. Elle porte, selon les endroits, les noms vulgaires de Pay, Coco amargoso où Coco da guaresma. Le nom Pay est indien et signifie arbre élevé, élégant. I provient de Ybaty, qu'on a abrégé en faty : yb, arbre, et a£y, élevé. On nomme aussi improprement cette espèce patyoba, confusion faite par les naturels, car ce nom indien signifie feuille de palmier. Le nom amargoso (amer) vient de ce que le mésocarpe du fruit est astringent et un peu amer. Quant au nom de Coco da quaresma, il tire son origine du fait que les graines, que l’on mange, sont très recherchées pendant le carème. A cette époque ils sont secs, l'albumen un peu huileux est très savoureux et se détache facilement de l’endocarpe. Le tronc de ce palmier est utilisé pour faire des lattes; le chou palmiste, un peu amer, se mange, et les feuilles entrent dans la construction des couvertures des habitations. Ce palmier est très commun aussi dans l'État du Cearä où il est connu sous les noms de Cafolé et de Coco Babüo, étant très gommeux. Il y croit non seulement dans les plaines argileuses, mais aussi dans la région desséchée du Ser/üo, aux bords des forêts et mème dans les forêts, sur les versants des montagnes. Ses fruits, tres mucilagineux, sont doux et recherchés par le bétail qui, au moyen de cette nourriture, s’engraisse ct acquiert une chair des plus savoureuses. On mange aussi l’albumen, dont on extrait de l'huile pour condiments. Les singes sont très avides de ses graines et voici, au sujet de ce palmier, une remarque curieuse qu'on me communique dans une lettre en me certifiant sa véracité : « Les singes se réunissent en société pour ramasser les fruits du Cafo/é. À cet effet, un des leurs se tient toujours sur un des arbres les plus hauts où il fait le guet, comme une sentinelle, pour donner l'alarme à l'approche d'un danger. IIS ramassent une grande quantité de fruits et, se groupant autour d'une grosse pierre, ils cassent les graines pour en extraire les amandes qu'ils répartissent en petits tas avant de les manger, S'il arrive que la sentinelle donne l'alarme, ils s'empressent d'épandre, au moyen de leurs mains et de leurs pieds, les amandes amoncelées, puis s’enfuient. » Dans les Pahniers de Martius, on voit le nom de Coco da quaresma lié, à tort, à une autre espèce, le C. Jlexuosa, corrompu en Coco de quaresüna. Le Cocos flexuosa est un palmier de Minas-Geraes, flexueux comme nous l'avons vu, qui vient souvent par souches dans les champs, tandis que le C. Dicrophylla croit solitaire dans les forêts de Rio. En outre, celui-ci a un tronc droit, gros et très élevé. J'ai rencontré le C. fexuosa dans les champs de S. Joûo d'El Rey et dans la Serra do Aguapé, à Minas-Geracs, ainsi qu’à Matto-Grosso. C'est un palmier très différent du C. Dicrophylla. est bien représenté dans les Z'abule physio- £gromice et dans les planches III, LI et LXIV de l'ouvrage du D' Martius. Le nom spécifique que j'ai donné à l'espèce dont nous nous occupons est une allusion à ses #a/nitos où choux palmistes qui sont amers, de re: : amer, et 2» : feuille. B) Endocarpio osseo, intus #/vittato, 1-3-spermo; albumen æquabile. SUBSECT. II. BUTIÀ Barb. Roûr. R Caudex nullus, cespitosus, stoloniferus. 7. COCOS STOLONIFERA Barb. Rodr. Tas. 62 À. Acaulis, cæspitosus, longe stoloniferus: foliis arcuatis, gracilibus, mediocribus, petiolorum basibus persistentibus, petiolorum spinas brevissimas gerentium rhachi triplo minoribus: foliolis 90 alternis, inferioribus elongatis, linearibus, longissime acuminatis, ad apicem oblique bipartitis, superioribus angustissime linearibus, valde separatis, omnibus subtiliter nervoso-striatis subglaucis. Spadix, floresque non vidi. Cocos stolonifera Barb. Rodr. Contrib. du Yard. Bot. de Rio-de-fan., p. 40, tab. LV, Jg. A. Folia 1°,20 Ig., erecto-arcuata, 5-7 contemporanea; pe#oli 0",40-0",50 Ig., subtus convexi, supra concavi, margines remote spinis brevissimis tecta; r4achis 0",80-0",90 lg., supra bifaciali acuta, subtus convexo-plana; /o/o/is alternis, suberectis, rectis, oblique et sparsé insertis, inferio- ribus 0",47 x0",017 Ig. extimis 0",15 x 0",003-0",004 lg., valde sparsis. /ores et drupa mihi ignoti. Ha8. 77 Pan d'Azucar, prope Montevidéo. Culta am Jardim Botanico do Rio-de-Janeiro, n° 2250. Parmi les espèces acaules du genre Cocos, celle-ci est très remarquable à cause de la particularité de faire sortir de ses souches de longues tiges souterraines qui surgissent du sol, quelquefois à plus de deux mètres de distance, où elles créent de nouveaux individus qui se profilent à leur tour en formant de nouvelles souches. L'espèce est acaule et présente dans ses formes beaucoup d’affinité, soit dans la disposition des folioles, soit dans la couleur de celles-ci, avec les C. Pulposa, C. odorata et C. eriospatha. Elle est native des plaines rocailleuses de l'Uruguay et fut trouvée par le Professeur Arechavaleta, en 1869, sur la montagne Pas de Azucar, d'où il la transporta plus tard à Montevideo et la planta au Cimetière central de cette ville. De là, par une faveur toute spéciale de M. Cantera, administrateur général des jardins de Montevidéo, elle est passée, dernièrement, au Jardin botanique de Rio-de-Janeiro, où elle végète actuellement. B Caudex mediocris, crassus, foliatus. Gynomicranthe. 8. COCOS YATAY Mart. TAB. 69 Z. Cocos Yatay Mart. Palin. Orbien. 93, tab. Jet 30, f. B; Hist. Nat. Palm. 111. p.289; Griseb. Symb. ad. For. Arg., p. 475; Hieronymus P/ant. diaph. Flor. Are. p.475; Drude zx Mart. or. Bras. III. pars IL, $. 421, tab. 04 et 05; Barb. Rodr. Contrib. du Jard. Bot. de Rio-de- fan. IT, 5. 36, tab. LIL, fig. À, a-d. Ce palmier est commun au nord de la République de l'Uruguay et sur les rives de la rivière du même nom, où il forme des bois dans les endroits sablonneux et humides. Il s'étend jusqu’à Corrientes et Concordia, dans la République Argentine. Par son aspect, il ressemble au Cocos pulposa Barb. Rodr., mais il s'en éloigne quant aux fleurs et aux fruits qui sont plus grands, ovoïdes et très pointus, pas globuleux ou globuleux-déprimés. Il fut annoncé pour la première fois par Alcide d'Orbigny et décrit par le D' Martius. C'est un palmier utile : ses fruits sont bons à manger et fournissent de l'eau-de-vie; on se sert de ses feuilles pour faire des chapeaux et des balais. Le feu qu'on met aux champs, pour renouveler les pâturages, a peu à peu diminué les grands bois de ces palmiers. Je dois faire observer que le D° Lindman, dans son travail Beiträge zur Palmenflora Südamerika, en traitant, à la page 24, du Butiaseiro, Cocos eriospatha Mart., décrit les fruits du Vañi-y (pl. 69, À, a-c.) comme étant du Butià, Cocos eriospatha, et fait la description d’un autre fruit, celui du véritable C. eriospatha (pl. 68, B, 1-5), comme étant une autre forme, quand elle est la caractéristique du C. eriospatha. La forme A' de sa planche représente le fruit du C. eriospatha, butiä, qui se vend (in publico venalis) à Rio-Grande do Sul ; et la forme À (fig. 1-3), celle du Cocos Vatä-y. Il a le nom vulgaire de Yai-y et encore celui de Buti4. Le nom Yati-y est employé pour désigner divers palmiers de ce genre, comme le Cocos Paraguayensis Barb. Rodr., et même quelques-uns du genre Diplothemium, comme Vatä-y pony, D.Anisitsi Barb. Rodr. C'est un nom guarany qui signifie /ywi{ dur petit, de yua, fruit, al, dur, et y, comme je l'ai déjà dit dans mes Palne Nove Paraguayenses. L'albumen contenu dans l’endocarpe des drupes est considéré comme un bon anthelmintique. Voici comment nous rapporte le fait de la découverte de cette propriété médicinale le D' Paul Mantegazza, dans sa lettre Su? Amnerica Meridionale, page 162, qu'il publia en 1858 : «_ La vertu anthelmintique de ce fruit fut casuellement découverte par les soldats argentins. Le colonel Martinez, commandant de Nogoyä, me raconta que, pendant la guerre civile contre Oribe, les forces de son commandement devaient passer quelques jours sur la rive droite de l'Uruguay, dans un bois de palmiers qui laissaient tomber leurs petit, 91 fruits en abondance. Dans l’oisiveté du camp, ses soldats se mirent à casser des noyaux et à manger la partie charnue, assez savoureuse, qu'ils renferment. Or, beaucoup de ces soldats virent, à leur grand étonnement, dans leurs déjections, une grande quantité de lombrics, d'oxyures et de ténias, ce qui fit croire aux plus ignorants que ces fruits se changeaient en vers. Martinez, là-dessus, conseilla ensuite à plusieurs personnes d'user de ces fruits comme d’un anthelmintique et obtint les plus heureux résultats. «_ Ce petit coco peut se manger en grande quantité sans faire de mal ni produire d'effet purgatif. Ne voulant pas tirer l'albumen, avec la pulpe externe de ce fruit et de l'eau, je fis préparer une émulsion qui ne me produisit pas un bon résultat. « Mon observation personnelle ne me donne pas le droit d'affirmer si la valeur anthelmintique du Cocos Yatay est plus active que celle du Melagrana, de la fougère mâle, du kusso et d'autres vermifuges qui nous viennent de l’Abys- sinie. Ce fruit, toutefois, ne doit pas être oublié, parce qu'il est d'une saveur agréable, de facile digestion, et l'on peut en avoir à bas prix une grande quantité, car il est très commun dans ce pays-là. En outre, la coque presque pierreuse qui renferme la partie charnue doit lui conserver sa vertu pour longtemps. » 9. COCOS ERIOSPATHA Mart. Tas. 68 B. Drupa subglobosa, ad apicem depressa, flavo-vitellina v. flavo-carminata, 1-3-sperma, 0",018 x0",019 Îg., breviter induviata; epicarpio pelliculam crassitudine, lucido: mezocarpio Cocos eriospatha Mart. carnoso, subacido, 0",002 lat.; endocarpio osseo, o",oo1 lat., subgloboso, intus anguste monovit- tato, vitta atrobrunnea, lucida; albumine corneo, cavo. Cocos eriospatha Mart. /A/55.,); Drude ## Mart. #or. Bras. IIT. pars IT. p. 424; Beccari Malpigh., Le Palm. inclus. nel. gen. Cocos, p. 38, tab. IX, f. 10-12; Jndex Kew. I, D. 576. — Cocos Australis e/C. campestris //or1.; Lindman Baitrag sur Palmenflor. Sud. Amer., p.23, lab. 1, À et fig. 6.— Cocos Gærtneri Blumenau #7 Gartenflor. XXX (1881), 9. r03 et XXX1T (1882), 2. 64; Bull. Soc. Tosc. d'Orhc. (1871), p. 79; Beccari 27 Malpigh. Z p. 39. — Cocos Blumenavia //rt.; Haag et Schmidt #7 Gartenf. XXX (1881), p. ro8 et XX7 (1885), p. 274; 92 Rev. Fort. (1881), 5. 64; Bull. Soc. Tosc. d'Ortic. ( (1882-1884), 9. 72; Beccari #2 Malpigh. I, p.37. 1881), . 79; Hook. f 27 Report. R. G. Kew Je ne m'occupe de cette espèce que pour donner la diagnose du fruit qui n’a jamais été GES, En effet, il n’est connu que par un dessin de l'endocarpe présenté par le professeur Beccari, de Florence, dans | ouvrage cité ci-dessus. Cette espèce est connue des horticulteurs européens sous les noms de C. austyalis et C. campestris. Elle croit aussi dans l’État de San-Paulo, où la tige atteint parfois un diamètre de plus de 0",50. . La spathe intérieure est épaisse, large et lancéolée ; elle est recouverte d’un duvet si épais et si long qu’il ressemble à de la peluche. 10. COCOS ODORATA Barb. Rodr. Tas. 68 A. Caudex humilis, petiolorum basibus persistentibus in spira 13-stichis confertis coronatus; foliis arcuato-patentibus, concinnis; foliolis per greges 2-5-norum aggregatis, e basi inflexo con- Cocos odorata Barb. Rodr. (Adulte.) duplicato, lineari-lanceolatis, acutis, co- riaceis, subtus glaucescentibus. Spadix pluriramosus;spathäcylindricofusiformi, elongata, lævi, rostrata; ramis rigidis, laxis, erectis, flexuosis, multifloris. Drupa depresso-subglobosa, apiculata, monos- perma raro disperma, viridi-flava v. fla- vo-rosca; MeZOCarpio pulposo, odorato; cndocarpio obovoideo, osseo, fusco, utrinque subacuto; albumine excavato:; embryone sublaterali. Cocos odorata Barb. Rodr. Plant. Nov. Cult. no Fard. Bot. do Aio-de- Fan. T'(1891), 5. 17, tab. IV, À eV fig. C: Revue Agricole (1893), p. 345, Jig. 110. Caudex 2-8" x 0",60-0",70 lg. supra basin denudatus. Zo/a 52 contem- poranea, in spira 13-stichis, imbricata, 3", Lg; feñoh 1,30 1g., margine Spinoso- serrati, subtus convexi, supra in medium angulati; /o4ola opposita, utrinque 55-60 per greges 0",002-0",003 inter se dis- tantia, infima magis approximata et aggregata 0",60 x 0",006 Ig., media 0,70 x 0",024 Îg., superiora 0",32 % 0",006 Ig. Spadix erectus:; peduncutus 9°,70-0",80 Ig., tomento albo adspersus; 74achs 0”,90 Ig., ramos 130 exscrens patenti-flexuosis, 0",25-0°,70 Îg., summos breviores ad basin compressos: spatha exterior compressa, lanceolata, acuminata, anceps, 0”,50 x0",008 Îg.; z2/er10ra erecta, crasse lignosa, mucronata, intus brunnea, extus palide fusca, lævigata, 0",40x0",14 Îg. , Port maturationem involuta. FLORES Masc. 0”,007 lg.; calyce 0",002-0°",003 Ig.; sepahs connatis, subtriangulari-cuspidatis; fetes lanceolatis, oblique acuminatis, concavis, patentibus; s/amrinibus inclusis; antheris medifixis, supra basi vix sagittatis, androcæo minimo trifido revoluto. FLOR. FEM. usque versus medium ramorum inserti, 93 0°,005 Ig.; sepahs late triangularibus, acutis, convolutis, petalis majoribus; pefahis convolutis, Concavis, supra latera alata in apicem deltoideum acutum productis; wrceolo sexdenticulato, MINIMO; gyAæceum turbinatum. Drupa 0",025 x 0",020 lg., in diam., endocarpio lævissimo, nitido. HAB. 22 campis ad Rio-Grande-do-Sul, 4 Isla de los Padres zx Rio-Cebolaté, 44 Uruguay. Culta nm Rio-de-Janeiro, 44 Jardim Botanico. Buriä, Palma petiza 2vcolorum. For. Sept. Fruct, Dec. Cette espèce est très souvent confondue avec les Cocos eriospatha, C. capitata et C. coronata Mart. Les horticulteurs la nomment aussi quelquefois C. Blumenavii (1), C. Gartneri (2) et C. campestris, bien que ces noms désignent des espèces tout à fait différentes. Les feuilles du C. eriospatha sont caduques; elles sont disposées en spirale, de gauche à droite, avec des folioles non A A 1] ma Cocos odorata Barb. Rodr. (eune.) groupées ; la spathe est très veloutée et d'un velours brun et marcescent; le C. odorata a les feuilles marcescentes, imbriquées et disposées en très faible spirale de droite à gauche, avec les folioles groupées. La direction des feuilles est aussi différente : celles-ci sont droites dans le C. odorafa, tandis qu’elles sont courbes dans le C. eriospatha. Les fruits du premier sont de couleur jaune d'œuf carminé et ceux du second jaune serin ou verdâtres. Ils n’ont de commun que le nom vulgaire But où Mbutia. 11. COCOS PULPOSA Barb. Rodr. TAB. 68 C. Caudex humilis v. mediocris, crassus, inferne denudatus, superne petiolorum basis persis- tentibus imbricatis squamatus; foliis arcuato-patentibus; petiolis laxe spinoso-serratis; foliolis imis confertis oppositis, dein in acervos 2-3 inæqualibus subalternis congregatis, ad apicem (1) Gartenflora, vol. XXX, 1881; XXXI, 1882. (2) Revue horticole, 1881. 94 alternis solitariis, lineari-lanceolatis, acuminatis, omnibus subæqualibus. Spadix elns, erectus, multiramosus; spathà interiore erecta, fusiformi-clavatä, rostrata, lævigata, pruinos. Drupa carnosa, aurantiaca, mucilaginea, globoso-conica, apiculata, bi-trisperma; endocarpio ovoideo, utrinque obtuso, lævigato, osseo, brunneo; albumine corneo, solido; embryone sublaterali. Cocos pulposa Barb. Rodr. ?/ant. Nov. Cult. no Fardim Bot. do Rio-de-Fan., fasc. 1, 1891, 9. r4, tab. TV, B; Contr. du Gard. Bot. de Rio-de-ÿan., IL, p.56, tab. III, g. B, a-c. Caudex 1",92-4" x 0",50-0",55 lg. Foha 2",80-3" Ig.; peñioli compressi, Spinoso-serrati, 1,30 Ig., supra subangulosi, subtus convexi; 7#achi ad basin supra plana, subtus convexa, ad medium triangulari et ad apicem complanata, flexuosa, 1”,60 lg.; jolrola 60 utrinque, inferiora lincaria, 0",030-0",055 x 0",004-0",o10 le., media 0",70-0",75 x 0",022-0",024 Îg., superiora 0",055 x 0”,006-0",007 lg. Ssadicis pedunculus 0",50 x 0",025 lg., pruinosus, 7#achrs 0",55 Ig. in caudam floriferam excurrens ; 74/17 90-100 con- temporanei, decrescentes, inferiores 0",35 Ig., superiores 0",15 Ig. FLORES mihi ignoti. Drupa induviata, 0",32 x 0”,35 lg., induvia sepala reni- formia, basi cordata, acuta, dorso carinata, petala bialata, mucronata, urceolo annulari, remote dentato; wezocarpio paucifñibroso, pul- poso, 0”,01 crasso, aurantiaco; ezdocarpro osseo, brunneo, 0",002-0",003 crasso; ælbumine cor- neo, solido; embryone minimo. Hag. 77 Rio-Grande-do-Sul 22 camprs S. Sepé, Jaguarao, Caçapava 7 Isla de los Pa- dres, Rio-Cebolaté #7 Republ. Uruguay, e/ culta in Jardim Bot. Rio-de-Jan. Z7uct. in Fèbruar. Burt, Palma del Campo, BUTIÀ AÇU, 46 incolrs nominatur. Ce palmier se trouve de Rio-Grande-du-Sud à la Répu- blique de l'Uruguay, dans les plaines sablonneuses où, dans quelques endroits, il forme des bois. Il est connu sous le nom de Palma del campo et sous le nom indigène de CAP PLIpess art/snodr Butit açu. Ce nom sert à désigner cinq espèces distinctes, mais semblables et, pour ce motif, elles se confondent vul- gairement ct ont induit en erreur les horticulteurs, surtout les Européens. Ces espèces, outre celle dont il s'agit, sont : Le C. Vatay Mart. (Vatay). Le C. eriospatha Mart. (Butiä). Le C. odorata Barb. Rodr. (Butiä). Le C. coronata Mat. (Catolé). Outre ces quatre espèces, on confond encore dans la dénomination de But le Cabecudo, C. capitata Mart., de manière qu’elles sont indistinctement nommées par les horticulteurs C. capitata, C. campestris, C. eriospatha et même C. Plumenavii, C. Gaertnerii. Ces deux derniers noms ne sont pas sacrés pour la science; ils ne se rapportent à aucune espèce et ne figurent que dans des catalogues d’horticulteurs. Celui qui précède, le C. campestris, appartient à une autre espèce très distincte de Minas et de Matto-Grosso. Le C. capitata Mart., vulgairement connu sous le nom de cabecudo, est originaire des forêts vierges de Minas- Geraes et il fut confondu parmi ces espèces pour avoir été envoyé au professeur Drude sous le nom de C. Capilata avec des exemplaires du C. odorata, espèce absolument distincte qui est de Santa-Catharina aussi. Je représente ici la photographie d'un individu, quoique ayant les feuilles un peu détruites, seulement pour montrer la disposition de celles-ci sur la tige et sa vigueur à l'âge de vingt ans. 95 12. COCOS SCHYZOPHYLLA Mart. Ta8. 90 2. Drupa ovoidea, parva, Monosperma, 0*,020x0",01 5 lg, vertice residuis stigmatum coronata, aurantiaca, carnosa; endocarpio ovoideo, ad basin acuto, vertice tridentato, osseo, o”,oo1 Crasso, brunneo, 0",016 x 0",008 Ig., 0,006 supra basin foraminibus tribus præditum; albumine solido : embryone sublaterali oblique adscendente, cylindraceo, 0",002-0",003 lg. Cocos Schyzophylla Mart. Z%54 Nat. Palm. II 6. 119, tab. 84 et 85 F fig. 4 ct LIT, p.324; Kunth, Zum. Plant. Z11, p. 283; Wendi. 7 Kerch. Zes Palm., p.241; Drude #7 Mart. Por. Bras. III. Dars IT, 5. 242; Hook. f. in Report. R. Gard. Kew (1882), . 72; Becc. #7 Malpigh. L asc. VIII, p.31; Barb. Rodr. Plant. Nov. Cult. Fard. Bot. Ri0-de-Faneiro L, p. 10, tab. III, J. 2-a, 2-b, 2-c; Index Kew. L, p.576; Bail. sé. des Plant. X111, p. 286. — Cocos ARiCut, Prince. v. Neuwied. Aerse 11 Bras. p. 272. Je reproduis ici ce que j'ai dit dans le premier fascicule de mon ouvrage 2lantas novas cullivadas no Jardin Bolanico do Rio-de- Janciro. J'ai écrit ce qui suit au sujet du Cocos schysophylla : « Cette espèce a été d le prince Maximilien de Wied-Neuwied, à Alcobagça et à Belmonte (Bahia ou Æricui, selon son orthographe. Elle a été décrite pour la première fois par le savant D' von Martius. Dans sa planche 85, il représente le fruit avec une couleur impropre, sans nous cette imprécision, le savant professeur Beccari, de Florence, en faisant | doute à son sous-genre Pufia. écouverte par ), où elle portait le nom vulgaire de Ærikury en montrer la structure interne. En présence de a revision du genre Cocos, a porté cette espèce en «En étudiant l'Ærikuryroba, j'ai obtenu des fruits de l'Arikury donné l’occasion de pouvoir compléter la description du D' M Ayant fait, plus tard, une revision de ce genre, j subdivision. qui m'ont servi de terme de comparaison, ce qui m'a artius. Les fruits ont été récoltés à Bahia et à Sergipe .» ‘ai trouvé que l'espèce en question serait micux classée dans cette Gynomacranthe. 13. COCOS DYERANA Barb. Roür. Tas. 76 LB. Caudex mediocris, 2"-4"x0",2-0"4 lg. Foliis recurvis, 1°-2°,50 Îg., regulariter pinnatisectis: rhachis lateraliter convexo-compressa; foliolis linearibus, oblique acuminatissimis, a basi conduplicatis, oblique insertis, suberectis; mediis o",71 x 0”",013 lg., extimis 0",20x0",002 lg. nervis supra prominentibus. Spadix elongatus, pluriramosus ; rhachis sulcata; ramis tenuibus, compresso-contortis, extimis multo minoribus. Flor. masc. à basi ramorum longe pedicellati, ad apicem sessiles, pedicellis trigonis; calyx trifidus, laciniis lincari-lanceolatis, acuminatis, extus carinatis; petala lanceolata, obtuse acuta, concava, violacea; staminibus inclusis; fil [ox amentis antheræ æquantibus; antheræ ad apicem emarginatæ, ad basin sagittatæ, medifixæ: pistillodium tripartitum; flor. fem. masculos duplo majores, 2-3 ad basin ramorum: sepala late oblonga, subacuta, cucullata; petala minora, subreniformia, acuminata; androcæo abortivo minimo, ; 6 À a annulari; ovarium elongatum, stigmate acuto, tripartito. Drupa non vidi. » HaB. #7 campis arenosis prope Concepcion, ad Paraguay. Vulgariter Vatay guazu. Æor. Aug. Herb. Hassler, n° 7166. Le nom de cette espèce perpétue les services que m'a rendu M. le professeur Thiselton Dyer, directeur des Jardins royaux de Kew. 96 C) Endocarpio /apideo, intus trivittato, monospermo ; albumen æquabile. SUBSECT. III. HARIRY Barb. Rodr. Caudex nullus. Gynomicranthe. 14. COCOS LILLIPUTIANA Barb. Rodr. Tas. 69 À. Acaulis; foliis patentibus, gracilibus, brevibus, æqualiter pinnatisectis; vagina tomento cinnamomeo tecta: foliolis linearibus, acutis, oblique bidentatis, explanatis. Spadix brevis, trira- mosus, subarcuatus; spatha interior lanceolata, acuta, striata, tomento cinnamomeo tecta; glomeruli androgyni racheos dimidio inferiori inserti, superne masculi; floribus masc. femineisque subæquilongis; flor. masc. petalis lineari-lanceolatis, subconcavis, acutis; staminibus inclusis; antheræ ad basin subsagittatæ, ad apicem oblique emarginatæ; flor. fem. subconicis, 2-3 ad basin ramorum; sepalis late lanceolatis, cucullatis; petalis subcordiformibus, acutissimis. Androcæo sterili ovarium cingente, annuliformi ; ovarium depressum in stylum brevem stigmatibus minimis angustatum. Drupa ignota. Cocos lilliputiana Barb. Rodr. Palin. Hassler. Nov. 1900, p. S. Palma acaulis, o",1 alta. #ola 3-5 contemporanea, 0",3-0",4 1g.; vagina tubulosa, tomento cinnamomeo tecta, ad apicem fibrosa, 0",06-0",07 Ig.; peolus recurvus, antice planus, extus convexus, cinnamomeo-tomentosus, 0",05-0",06 Ig.; rhachis triangularia, dorso cinnamomeo- tomentosa; /o/o/is subalternis, linearibus, oblique acutis, ad marginam crassioribus, inferioribus minoribus, 0",08-0",23 : 0",005x0",007 lg, viridi-glaucis. Spafha exterior non vidi, interior 0",12-0",14 lg. Spadix pedunculus compressus, lævis, o",10 1g., cylindraceus, unibracteatus, ramis 0",03 Ig., subrecurvis. Æores masc. o",007 Ig., calyce 0",009-0",002 Ig., petala 0",006 x 0",002 lg. /#ores fem. 0",006. Drupa ignota. Has. 27 campis ad ripam fluvnun Capibary, ad Paraguay. #or. Sept, Herb. Hassler, n° 1458. Le Cocos petraea Mart. était, jusqu’à présent, le plus petit des palmiers, mais celui-ci vient lui disputer la place du nain. Il est très remarquable par son habitat. Il croît parmi les graminées des champs du Paraguay, que l’on brûle sur pied annuellement, et les feuilles qui échappent à l'incendie sont un vrai régal pour le bétail. Sans ces deux causes, je crois que ce palmier se développerait davantage. 15. COCOS PETRÆA Mart. Tag. 70 À. Palma humilis; caudex nullus; foliis patentibus, recurvis; foliolis binis vel ternis, agglome- ratis, subalternis, linearibus, oblique acuminatis, conduplicatis; spadice simplici, raro ramoso, erecto; petalis masculis irregulariter oblongo-lanceolatis; petalis femineis in basi subrotundis, lanceolatis, acuminatis. Cocos petræa Mart. Palm. Orbign., p. 100, tab. 9, f. 2 et Hist. Nat. Palm. III, p. 290 et 324; Nalp. Ann. Bot. Syst. 1, p. 1009, n° 4, V, 5. 823, n° 867; Wendl. #7 Kerch. Palm. 97 2. 241; Drude ## Mart. Æor. Bras. III. pars IL, p. 245, tab. XC VIT, fig. r. — Cocos rupestris Barb. Rodr. Prokest.-Append., 5. 45 et Les Palm. p. 20. Caudex subnullus terræ immersus, oblique adscendens, solitanus. Zo4e in Spira 5-stichis dextrorsa, 4-5 contemporanea, patenti-recurva ; petiolus 0",24 1g., supra subconvexus, subtus subrotundus, albo dein ferrugineo tomentosus; 74achis 0",80-0",85 lg., supra bifacialis subtus convexa, griseo-ferrugineo tomentosa; fo/o/is 22-23 utrinque, inferioribus 2-3 jugatis, 0",39-0",40 x 0",005-0",007 Ig., superioribus solitariis, alternis v. suboppositis, linearibus, oblique acuminatis, conduplicatis, o",30 x 0”,005 Ig., medio 0",35 x 0",006 lg, glaucis. Spadices raro 2-ramosi, 2-3 con- temporaneï, erecti, inter foliis erupentes; pedwnculus 0",20 lg, erectus, compressus, leviter fulvo-tomentosus; rhachis 0",10 lg., subscrobiculata. Spatha exterior dorsaliter concava, antice convexa, 0”,11 x 0",02 Îg., lanceolata, acuta, fulvo-tomentosa, interior ad basin vaginans, lanceo- lata, mucronata, longitudinaliter striata, recurva, navicularis, ad basin tomento fulvo-gossy- pioso tecta, 0",14 lg. FLORES MASC. flavi, unijugati, bractcolis subtriangularibus acuminatis protecti; sepas subtriangularibus, acutis, dorso carinatis; petals irregulariter oblongo-lanceo- latis, acutis; #/amentis triplo minoribus, erecto-patentibus; a##heræ lineares, subsagittatæ, ad apicem emarginatæ, subbasifixæ; s4ylo rudimentario parvo, trigono, trifido. FLORES FEM. brac- teolis late-triangularibus acuminatissimis suffulti: sepalrs lanceolatis, acutis, ad marginam incurvis, dorsaliter subangulosis; petalis suborbiculari-lanceolatis, acuminatis: androcæi sterili urceolati, dentati. Ovarium ovatum, glabrum. Dyupa oblonga, fibrosa, tomento ferrugineo tecta, 0",02 x 0",014 lg. Has. #2 Prov. Minas-Geraes wontibus Serra da Tromba e/ Aguapé ad margines Rio-Sapu- cahy zur saxa lapidis Itacolomito dic#, 1062 m. supra mare inter Gramina, Barbacenia, Leucothæ, Gay Lussacia. or. Fun. Tag. 70 LB. Var. 6 platyphylla Drude #7 Mart. Æor. Bras. III, pars IL, p.426; Barb. Rodr. Palm. Mattogros, p. 20, tab. VIII. Drupa induviata, ovoidea v. subrotunda, acuta, 0”,018 x 0",015 Îg., eicarpro fibroso, tomento ferrugineo tecto; #ezocarpro albo-fibroso: endocarpio tenue, ovoideo, intus trivittato; seine excavata. Has. 44 camprs in Chapada, Matto-Grosso e/ 1 Goyaz. or. et fruct. Fun. ARIRY v. AKUMAÀ RASTEIRO ###cupatur. Cette ancienne espèce a été découverte par Alcide d'Orbigny, dans 1 en Bolivie, et elle fut décrite par Martius. Je l'ai trouvée à Minas-Geraes, en haut de la Serra da Tromba, près de la rivière Sapucahy, et, en la comparant avec celle décrite par Martius, j'ai constaté certaines différences qui me l'ont fait prendre pour une Drude, l'ayant considérée comme une variété, c'est ainsi que je la considérerai également. La description des fruits n'a pas été bien faite, parce que ceux-ci n'ont été vus qu’ donné la diagnose des fruits mürs. On rencontre aussi cette variété sur le plateau central de Matto-Grosso et de Goyaz, dans d’autres parages. Selon Gardner, elle croit aussi au Piauhy et à P fruits mûrs au mois de juin. a mission de S. Thiägo, province de Chiquitos, autre espèce; mais à l'état vert. C’est pourquoi j'ai aux sources du Rio-Coxip6, et ernambuco. Je l'ai vue avec des fleurs et des Souvent les fruits sont recouverts d’un amoncellement de terre formé par les fourmis ou par les pluies. Cette variété porte le nom vulgaire de Hariry où Ariry, nom indien dérivé de HHaryb, spadice, et y, petit. À Goyaz on la nomme ÆAcwmé rasteiro. 16. COCOS CAMPICOLA Barb. Rodr. TAB. 71. Acaulis: foliis regulariter pinnatisectis, gracilibus, patentibus v. arcuatis: foliolis linearibus, acuminatissimis, oblique insertis (a° 10°), alternis, uninerviis. Spadix longissime pedunculatus, erectus, simpliciter ramosus. Spatha inferiore lanceolata quam interiore quadruplo minora, acuta, añcipite, interior lanceolata, acuta, extus nitida, pedunculum etiam anthesi involvente. Flores masc. quam fem. ovoideo acuti duplo breviores; calyce 1/2 corollæ æquante; sepalis lanceolatis, acutis; stamina basi sagittata; sepalis fem. 1/3 corollæ minore, late oblongis, 1-3-dentatis; petalis late- oblongis, acuminato-mucronatis; androcæo sterili cupulari, tridentato, brevi; ovarium lineari- oblongum, in stylo brevem stigmatibus clongatis angustatum. Drupa mihi ignota. Cocos campicola Barb. Rodr. Palm. Hassler. Nov. p. 6. Acaulis. Zola 5-6 contemporanea (vagina persistente fibroso-dissoluta), gracilia, arcuata, 0",5-0",8 lg.; petiolus supra planus, subtus convexus, 0",20 Îg.; 7hachis supra acuta, subtus convexa, 0",34 lg; /oholis alternis, linearibus, acuminatissimis, inferiore 0",40-50" x 0”,005, superiore 0",25x0",003-4" lg. Spatha inferior 0",18-20"x0",012-0",015 Ig.; 247107 0",50- 0",70 lg., gracilis. Spadix simpliciter ramosus; pedunculus 0*,50-0",60 Ig., subcompressus, lævis, flexuosus; r4achis o",10x0",13 lg. FLORES MASC. dense imbricati, 0,009 Ig., superiore minore 0",004-0",005 Îg.; calyx sæpe pedunculatus; sepala lineari-lanceolata, obtusa, incurva, dorsaliter carinata, ad marginem membranacea; pelala iregulariter lanceolata, acuta, intus concavo- sulcata; #lamentis antheræ minoribus; anthere medifixæ, ad basin sagittatæ, ad apicem oblique emarginatæ. FLOR. FEM. 0",010-0",012 lg. ovoideo-acuti, sepahs 1/3 corollæ minoribus, late ovatis, 1-3-dentatis, ad basin subcordiformibus, convoluto-imbricatis; pe/ahis majoribus, late ‘oblongis, acuminato-mucronatis; adrocæum sterile breve, tridentatum, cupuliforme. Ovarium oblongo-elongatum. Drupa oblonga, ad apicem attenuata e basi induviata; epicarpio viridi-flavo, fibroso, subgummoso; emdocarpio cinnamomeo, tenui, intus brunneo-trivittato; a/bwmine solido. Has. 22 campis Ipé hû ad Paraguay e/ in valle fluminis V-acà in arenosis prope Perebebuy. Flor. Fan., fruct. Oct. Herb. Hassler, n° 5057 et 6877. Bien qu'acaule, ce palmier ne se confond pas avec le C. fetraea ni avec le C. acaulis de Martius. Il n’a quelque affinité, dans les spadices, qu'avec le C. graminifolia var. nana de Drude. Toutefois, ils ne s’identifient pas, car dans l’un les spadices sont simples et la spathe strice, dans l'autre les spadices sont rameux et la spathe lisse. 17. COCOS AMADELPHA Barb. Rodr. TAB. 72. Acaulis; foliis gracilibus, arcuatis, crispatis, æqualiter pinnatisectis; foliolis angustissime linearibus, conduplicatis, ad apicem oblique bidentatis, suboppositis, erecto-flexuosis. Spadix foliis brevior, multiramosus; spatha interiore lævi, cinerea, leviter pulverulenta, lanceolata, paulo mucronata; pedunculo cylindraceo, cinereo, pulverulento, elongato; rhachi cylindraceo, lævi, sulcata, quam pedunculus breviore in minimis interstitiis ramos paucus exerente denique apice florifero caudatâ; flores masc. quam fem. paulo breviores; sepalis linearibus, dorso carinatis, ad marginam membranaceis, acuminatissimis; petalis lineari-lanceolatis, acutis; staminibus inclusis; 99 filamentis antheræ paulo majoribus; antheræ submedifixæ, utrinque emarginatæ; flor. fem. conicis; sepalis late-oblongis, argute mucronatis, convolutis: petalis minoribus, late oblongis, convolutis, longe mucronatis, ad marginem denticulatis; androcæi sterili minimi, annuliformi, basi ovarium cingente; ovarium subcylindraceum, in stylum breve attenuatum, tomentosum. Drupa non vidi. Cocos amadelpha Barb. Rodr. Palm. Hassler. Nov., p. 7. Acaulis. Fola arcuata; rhachis antice bifaciali, postice convexa, 0”,40-0",45 lg; Joholis angustissime linearibus, oblique bidentatis, suboppositis, erecto-nutantibus, conduplicatis, infe- riore 0",50-0",55x0",005 Ig., superiore minore, 0",25-0",30 x0",002-0",004 lg. Spadix 0",30- 0,40 Îg.; spatha interior lanceolata, involuta, 0°,40-0",006 lg., extus cinereo-tomentosa, paulo mucronata, lævis; pedunculo cylindraceo, tomento cinereo adsperso; 7#aches 0",13 lg, glabra; ramms 15-18 excerentibus, patentibus v. suberectis, 0”,10-0",14 lg., et ipsa in caudam floriferam ramos superantem excurrens. FLORES MASC. 0”,1 Ig.; pe/alis coriaceis, 0",002 lat.: pistillodium tripartitum. FLORES FEM. in scrobiculis androgynis imis 1-2 supra ramorum basi et plures in rhacheos caudà florifera insert, 0",014-0",015 Îg.; sefabs late oblongis; pe/abs late oblongis, in rostrum acuminatis, ad marginem denticulatis. Azdrocæum sterile annuliforme, 0",007 alt. Ovarium tomentosum, subcylindraceum, in stigmata elongata angustatum. Drwpa ignota. Has. #7 campo Capibary ad Paraguay. //er6. Hassler, n° 6088. Parmi les espèces brésiliennes du genre Cocos, sans tiges, on ne connaissait que le C. petraea et le C. acautis de Martius, à spadices simples. J'ai découvert d’autres espèces, également sans tiges, mais à spadices rameux. Celle-ci est une espèce robuste qui croit dans les champs de Capibary. Je suppose qu'elle doit appartenir à la section Z#wmt. 18. COCOS CAMPYLOSPATHA Barb. Rodr. Tag. 73 A. Acaulis; foliis gracilibus, interrupte-pinnatis; foliolis binis aggregatis, apicem versus solitariis, linearibus, acuminato-mucronatis, pungentibus, glaucis. Spadix rhachi in ramos 12-16 fastigiatos divisä, laxe scrobiculatà et ipsa in caudam floriferam excurrens: spatha inte- riore recurvato-subconduplicatà, striata, acuta, tomento albo-cinnamomeo adspersa; flores masc. sepalis lanceolatis, acutis; staminibus inclusis; flores fem. calyce quam corolla minore; sepalis late oblongis, acuto-mucronatis: petalis acuminato-mucronatis, convolutis; ovarium longe ova- tum, in stylum brevem stigmatibus recurvis angustatum involventibus. Drupa ignota. Cocos campylospatha Barb. Rodr. Palm. Hassler. Nov. P. 9. Acaulis. Fois interrupte pinnatis, per acervos longe distantes bijugatis; r4achis 0",60- 0”,70 lg., supra bifacialis, subtus convexa, tomento albo adspersa; /o/olis per acervos bijugatis, 0”,03-0",06 distantibus, linearibus, oblique acutis, mucronato-pungentibus, tomento pulverulento albo adspersis, inferiore o”,13 x 0",002 1g., medio 0",25 x o",o10 Ig., superioribus decrescentibus 0,17 x0”,003 Ig. Spadix 0”,30-0",40 1g.; shatha interior 0°,45-0",50 x 0%,10 Îg., recurvata, pro- funde striata, tomento cinnamomeo tecta; pedunculo 0",20-0",25 lg tomento cinnamomeo tecto: 7hachis 0",14-0",15 1 g., decrescentibus, 13-15 contemporaneis, inferioribus majoribus. FLOR. MAsC. ad apicem ramorum, 0”,009 lg.; sepalis ad basin connatis, lanceolatis, acutis, dorso carinatis, minimis: petalis lanceo- latis, acutis, concavis; authere filamentis majoræ, ad basin oblique emarginatæ, submedifixæ ; biskllodium minimum, subglobosum. FLOR. FEM. 0",008-0",010 Ig.; sepalis petalisque minoribus, late oblongis, mucronatis, ad apicem carinatis; fe/alis angustioribus, longe mucronatis, stigm tibus recurvis excedentibus. Drrp4 ignota. ., Subcompresso, ad basin g., in caudam excurrens; remis 0",15 le d= Has. 22 camprs prope Cordillera de Altos, ad Paraguay. #or. Dec. Herb. Hassler, n° 1733. Nom vulg. YATÀAY MI, ou Yatäy-pequeno. es éléments dont je disposais pour mes études étaient Le C. campylospatha est remarquable par la forme de amps montagneux exposés en plein vent et aux La description de cette espèce n'est pas complète, parce quel incomplets, mais suffisants pour établir les caractères spécifiques. la spathe intérieure, recourbée comme un cimeterre. Il se plaît dans les ch rayons du soleil. 19. COCOS APAENSIS Barb. Rodr. TAB. 74 À. Caudex subnullus: foliis suberectis v. recurvis, interrupte-pinnatis; petiolo supra plano, subtus convexo; rhachis lateraliter compressa, subtus leviter convexa; foliolis binis per jugis ad medium dispositis et a basi et ad apicem solitariis dispositis, suboppositis, suberectis, lineari- lanceolatis, oblique acutis, submucronatis; spatha exterior lanceolata, obtuse acuta, ancipita, interior erecta, lanceolata, acuta, navicularis, ad basin longe attenuata, albo gossypioso-tomen- tosa, extus argute lineato-sulcata; spadix erectus, ramosus; pedunculo elongato, subcompresso; rhachi brevi, angulosa ; ramis brevibus, suberectis, angulosis; floribus masc. et fem. usque ad apicem ramorum, masc. quam fem. æquantibus; calyce trigono, tridentato; petalis lineari-lan- ceolatis, acutis, concavis; staminibus inclusis, filamentis brevibus; antheræ subbasifixæ, a basi emarginatæ; pistillodium longe tripartitum ; for. fem. conicis; sepalis late lanceolatis, acutis, ad apicem incurvis; petalis latis, ad medium longe acuminatis; ovario longe conico, trifido; stig- mate elongata. Drupa non vidi. Cocos Apaensis Barb. Rodr. sxb pres. Caudex nullus, 0,12 x o",1 lg. Foha 4-6 contemporanea, subrecurvata 0",8-1",2 1g.; vagrna antice fibroso-reticulata, cinnamomeo-gossypiosa; fedunculo recurvo; rhachus 0",70-0",80 Ig.; foliolis inferioribus sublinearibus, 0",16-0",18x0",005 Ig., mediis 0”,25 xo",o1 lg., extimis 0",10-0",12 x 0",004-0",005 lg. Shadices 0,80 lg. Spatha exterior 0,25 x0",030 Ig., interior 0",70-0",75 x 0,046 Ig.. longe vaginans; pedunculo 0",40 1g.; rhachrs 0",18 Ig.; ramis 14-16 con- temporaneis, 0",10-0",13 lg. Æ7ores 0",008-0",003 lg. Bacca ignota. Hag. 2x arenosis prope Arroyo Trementino, 2% regione cursus superions flumms Apa. Foret Oct. Legit Hassler, n° 7688. Parmi les plantes trouvées par M. le D' Emile Hassler dans ses excursions au Paraguay, durant les années 1885-1805, se trouvaient plusieurs palmiers que j'ai décrits d’après des matériaux incomplets. Plus tard il m'a été envoyé des maté- riaux complets, mais ils ont disparu dans le voyage. Pour compenser cette perte, j'ai reçu un nouvel envoi d’une récolte de 1901-1902 aussi très incomplète. Malgré cela, dans l'étude que j'en ai faite, j'ai eu la bonne chance d'y reconnaitre quelques espèces nouvelles que je décris ici. Quoique trouvées au Paraguay, on peut les considérer comme brésiliennes aussi, car elles croissent dans des champs qui se relient à ceux de Matto-Grosso, dans un terrain de même nature et sous le même climat. Toutes ces espèces portent les numéros de l’herbier du botaniste collecteur. L'espèce dont il s'agit provient des bords du Rio-Apa, qui sépare le Brésil du Paraguay. 20. COCOS ARENICOLA Barb. Rodr. ABS EP Acaulis. Foliis recurvis, regulariter pinnatis; foliolis suberectis, oppositis, lineari-lanceo- latis, acuminatis; spadix erectus, longe pedunculatus; pedunculo 0",30 x 0",007 lg; rhachis o",18 Ig., ramosa; ramis 20-25 contemporaneis, angulosis, suberectis; spatha interior lanceolata . . . > " ? breviter mucronata, longe vaginans, extus lævis; flor. masc. minuti; calyx breviter pedicillatus, trilaciniatus; laciniis extus carinatis, acutis; sepala lanceolata, obtuse acuta, concava: staminibus ; 101 inclusis; antheræ submediifixæ, ad apicem emarginatæ, ad basin sagittatæ, filamentis brevibus; pistillodium elongatum, tripartitum; flor. fem. masc. paulo majores, 1-3 ad basin ramorum con- temporanet; sepala oblonga, concava, subacuta: petala minora, late oblonga, incurva, acuminata; ovario oblongo, acuto; stigmate acuto. Drüpa ignota. Cocos arenicola Barb. Rodr. sw0 pres. Fobia 1°,5-2%,5 1g.; Joliohis mediis 0",34-0",008 Ig.; spadix 0",48 ]g.; ramis 0”,10 lg; spatha interior 0",50 Ig. Has. 4% alto planihe arenosa ad Cordillera de Altos. or. Yan. Herb. Hassler, n° 3767. Gynomacranthe. COCOS HASSLERIANA Barb. Roär. Tag. 74 L. Caudex nullus. Foliis arcuatis, 5-6 contemporaneis, regulariter pinnatis; foliolis lineari-lan- ceolatis, oblique acuminatis, alternis v. suboppositis, suberectis, extimis linearibus, elongatis; spatha interior elongato-lanceolata, basi vag ginans, acuta, marginibus incurvis, extus argute sulcata; spadix subrecurvus, pedunculo bracteato, subcompresso; rhachis angulosa; ramis 10-12 contemporaneis; flor. masc. feminam breviores; calyx minutus, tridentatus, carinatus: petala irregulariter lanceolata, acuta, subconcava; staminibus inclusis: flor. fem. numerosi, Mmas- culam majores, alterni, usque ad apicem inserti; sepala subrotunda, incurva; petala majora, late oblonga, acuminata; ovario elongato, leviter tomentoso: stigmate tripartito. Bacca ignota. Cocos Hassleriana Barb. Rodr. 546. pres. Acaulis. Foie o",8-1",2 1g.; foholis medianis 0",40 x o",013 lg., extimis 0°,20 x 0”,004 Ig.; spatha interior 0",60 x 0",005 Ig.; spadix 0",60 Ig.; pedunculo 0",34 1g.: rhachis 0,26 lg.; amis 0",08-0",11 lg. Tor. em. o",ot Ig. Drupa non vidi. HAB. 27 arenosis prope Concepcion, 44 Paraguay. or. Aug. Herb. Hassler, n° 7164. A cette espèce j'ai donné le nom de C. Hassleriana en hommage à mon ami M. le D' Emile Æ/assler par les services qu'il a rendu à la science, avec ses herborisations au Paraguay, où il a découvert plusieurs plantes nouvelles. 22. COCOS WILDEMANIANA Barb. Rodr. Tag. 75 À. Caudex nullus. Foliis arcuatis, viridi-glaucis, regulariter pinnatisectis; foliolis oppositis, regulariter dispositis, suberectis, lineari-lanceolatis, acuminatissimis: spadix erectus, multira- mosus; Spatha interior erecta, lanceolata, a basi v vaginans, acuta, extus lævis; flores fem. masculis majores. Drupa ignota. Cocos Wildemaniana Barb. Rodr. 14 pres. Caudex subterraneus, 0”,1-0",2 x 0",20-0",25 lo. Æoe 1,01-1",15 lg; pedunculo 0",25 Ig., supra subconcavo, subtus convexo; 7hachis 0,76 lg.; foiohis mediis o" ,39-0",40 x 0",009 Îg., extimis 0",05-0",004 Ig. Shadix 0",48 lo.; pedunculo 0”,23 lg, subrotundo; 7hachis 0",25 le. angulosa sulcata; amis 15-20 contemporaneis, inferioribus majoribus, 0",12-0",14 le. Ron MASC. femineis minores, inferiores pedicellati; cayx pedicellatus v. sessilis, trifidus, laciniis acu- 102 minatis, dorso carinatis; fe/ala lineari-lanceolata, acuminata, Incurva, COncava; slamimbus inclusis; #lamentis brevibus; antheræ medifixæ, ad basin sagittatæ; pistillodium conicum, ad apicem attenuatum, tripartitum. IFLOR. FEM. conici, bini ad basin ramorum; sepala oblonga. cucullata, marginibus sinuatis; pelala minora, late oblonga, acuminata; over elongatum, shigmate tripartito. Drupa ignota. . 1 5 + m7 jus HaB. #2 campis in regione cursus superioris fluminis Apa. For. Fèbr. Herb. Hassler, n° 8554. Le nom de cette espèce est un hommage à M. le D° E. de Wildeman, botaniste, conservateur du Jardin botanique de Bruxelles, à qui je dois des services scientifiques. 23. COCOS COGNIAUXIANA Barb. Rodr. Tag. 76 A. Acaulis. Foliis regulariter pinnatisectis, arcuato-patentibus; foliolis oppositis æquidistanter dispositis, lineari-lanceolatis, oblique acutis, mucronato-pungentibus, ad basin conduplicatis, suberectis, oblique insertis; spadix erectus, ramosus, longe pedunculatus; pedunculo albo- tomentoso, subrotundo; spatha exterior lineari-lanceolata, obtusa, intus concava, extus CONVExa, ancipita, cinnamomeo-tomentosa; interior lanceolata, acuto-mucronata, extus argute sulcata, basi vaginans, cinnamomeo-tomentosa; flores masc. femineis minores; calyx tripartitus, laciniis acutis, dorso carinatis; petala irregulariter lanceolata, acuminata; staminibus inclusis, filamentis brevibus; antheræ medifixæ, basi et apicem emarginatæ; pistillodium trifidum; flores fem. nume- rosi ad basin ramorum; sepala oblongo-lanceolata, cucullata, subacuta; petala late lanceolata, acuminata, sepalis minora; ovarium subglobosum, albo-tomentosum; stigmate elongato, tripar- tito. Drupa ignota. Cocos Cogniauxiana Barb. Rodr. 540 pres. Caudex nullus. Zoba viridi-glauca; 7hachis 0°,60 I1g., lateraliter complanata, subtus convexa; foliois mediis 0",39-0",40 x 0”,008 lg, extimis 0",14-0",15 x 0",004 lg. Shadix pedunculo 0”,20 Ig.; rhachis 0,18 1g.; ramis inferioribus majoribus, 0",13-0",14 Ig., extimis 0”,07-0",08 Ig. Spa/ha interior 0”,52 x 0",07 lg. FLOR. MASC. 0,008 Ig., /&. 0",013 Ig. Drupa ignota. Has. #n glareosis tn regione cursus superioris fluminis Apa, ad Paraguay. Æloret mens. Fèbr. Hierb. Hassler, n° 8553. Comme un hommage de reconnaissance au Professeur Alfred Cogriaux, botaniste, auteur des monographies des Orchidacées et des Melastomacées, je dédie cette espèce. SUBSECT. IV. PERERYMA (1). Caudex mediocris, levis. Gynomicranthe. 24. COCOS SYAGRUS Drude Tags. 73 Z. Cocos syagrus Drude #% Mart. #or. Bras. IT. pars 11, 5. J06. — Syagrus cocoides Mart. Palm. Bras, p. 130, tab. 89 et 90; ist. Nat. Palin. TTL, p. 292, tab. 166, f. 4; Palm. (1) Le nom indien Pereryma, vient de per, peau, écaille, et ya, privé, allusion aux fruits. 103 Orbign., p. 133; Kunth Ænum. Plant. {T1 p. 289; Walp. Ann. Bot. Syst. V, p. 824; Index Kew. IV, 5. 1020; Kerch. Les Palin. p. 257; Becc. Malpighia I, fase. VITL, D RTTE Var. & linearifolia Barb. Rodr. Zwum. Palm. Nov. p.40; Kerch. Les Palm., p. 257; Drude 2% Mart. or. Bras. LIT. pars IT, p. 407. Hæc varietas differt caudice longiore, 3" 1g., tenuiore, basi conica, ligno duriore, et præsertim foliolis valde linearibus et drupa longiore. Has. ad fluvium Trombetas 24 insula montosa in lacn Agua fria, ad umbram siloarum sumul cum Geonoma pychnostachyde A/ar1. quam fruchbus omatum invenr. Vulgo appelatur Natä-y S. cocoïdes ##tur nomine Natäà apud Monte Alegre, Serra do Ererè, Cunhä-hen #4 Tapayoôs e/ Pereryma, pererema, uaperema #7 Provincia Amaszonica. 25. COCOS CORONATA Mart. Ta. 69 C. Cocos coronata Martius Palm. Bras., p.115, tab. 80 et 81; Kunth Zum. Plant. LIL, p. 283; Nalp. Ann. Bot. Syst. V, p. 823; Drude 77 Mart. /Vor. Bras. III. pars I, p.418; Becc. Malpigh. Z, fasc. VII, À. 24. Ce palmier à été trouvé par Martius à Bahia et à Pernambuco, où il porte le nom vulgaire Urwkury-yvba, nom dont Pison fait mention dans son ouvrage publié en 1658. Il croit aussi à Santa-Catharina, où il porte le nom vulgaire de Butid. Il a l'habitus très distingué et très remarquable par ses feuilles disposées en cinq rangs en spirale très prononcée de gauche à droite, mais souvent il présente la spirale de droite à gauche. Les fruits sont très gommeux et d’un vert jau- nâtre, quand ils sont mürs. Au Jardin botanique de Rio-de-Janciro, on en trouve de superbes échantillons cultivés. On le confond, à tort, avec le C. eriospatha Mat. et avec d'autres connus sous le nom vulgaire de Butiä. Je ne m'occupe de cette espèce qu'à cause de cette confusion ct pour cette raison je présente ici son Cocos eoronala Mort port, pour qu'on puisse le comparer avec celui-là. 26. COCOS COMOSA Mart. Ta. 64 B. Cocos comosa Mart. Æs4. Nat. Palm. IL P. 122, tab. 88, f. 1-17: Spreng. Sysé. Veg. IT, p. 142; Kunth. Zum, Plant. LIL, p. 284; Drude #7 Mart. Æor. Bras. LIT. pars IT p. 410; Hook. £. #7 Rep. À. G. Kew. (1882), p. 72; Becc. #7 Malpighia L, fasc. VII, p. 23; Barb. Rodr. Palm. Mattogros, p. 22, tab. VIT: Lindman Beitrage sur Palmenflora Sid Amerikas, p. 16, tab. V, fig. 3, BP. — Cocos plumosa (non Hooker) Lodd., Ca. — Syagrus comosa Mart. 104 Palm. Orbign., p. 134, Hist. Nat. Palm. ÎTI, p. 292 ct 824, tab. 166, JEU Wendl. # Kerch. Palm. p.257; Wendl. Znd. Palm. j. 382. Ce palmier vit dans les champs sablonneux de la Serra da Chapada, province de Matto-Grosso, s'étendant jusqu'à Goyar. Je l'ai trouvé en abondance dans plusieurs localités et, notamment, près du Rio da Casca, dans les environs des rivières Coxipé et Arikä et près de S. Romäo. : , En général, il est acaule et ne se développe pas. Le feu qui dévore les champs en automne le brûle et 1 atrophie, c’est pourquoi il est généralement acaule; mais, dans les lieux que n’atteignent pas les flammes, il se développe et pré- sente une tige flexueuse et élégante. Parmi les milliers d'individus que j'ai vus, j'en ai observé quelques-uns dont la tige de 5 à 7 mètres de hauteur n'avait que 0",006-0",010 de diamètre. Ils donnaient aux champs un aspect de magnifi- cence incomparable. F Il porte vulgairement le nom de Garyroba où Garyrobinha, qui lui vient de l’amertume de son chou palmiste. Ce nom est une corruption du nom indien ÆZaryb-rob, tige, spadice, chou palmiste amer. On ne doit pas confondre ce nom avec celui d’une autre espèce, le Cocos oleracea Mart., qui croit isolée dans les champs de Minas-Geraes, près de la rivière Sapucahy, et dans les champs de la Serra da Tromba et de l’Aguapé. Le C. oleracea est un palmier géant, avec une grosse tige, portant de grands fruits et dont le nom vulgaire est aussi Garyroba. Tous les deux ont le chou palmiste amer, mais le C. o/eracea, que l’on trouve aussi à Goyaz, est connu sous le nom de Garyroba do Campo. Dans les individus jeunes, on consomme le chou palmiste que l’on mange cru. Il est alors d'un goût doux-amer. L'espèce de Matto-Grosso porte des fruits petits. Elle est sociale et croit aussi dans les forêts; je l'ai vue avec des fleurs et des fruits mürs au mois de juin. 27. COCOS SAPIDA Barb. Rodr. Ta. 77 B. Caudex mediocris, columnaris, nudus, crassus; foliis densis, concinnis; petiolo longo; foliolis linearibus, per greges alternis. Spadix patens; spatha interior elongata, longitudinaliter argute sulcata, tomento gossypioso cinnamomeo tecta, rostrata; rhachi ramos numerosissimos rigidos dense exserente, glomerulos androgynos usque ad medium evolventibus; floribus masc. femineos ovoideos æquantibus; sepalis petalisque fem. late ovatis, acutis; androcæo sterile sex- dentato: ovario oblongo, tomentoso; drupa parva, oblonga, acuta; mezocarpio oblongo, utrinque acuto, intus trivittato. Cocos sapida Barb. Rodr. Palm. Nov. Paraguay, p. 12, tab. IT. Caudex 2° x0"%,20-0",25 lg, annulatus, cinereus. /%4a 12-16 contemporanea, patenti- recurva, longe petiolata, breviter vaginantia, 2",70 Ig; pe/olo 0",80 lg; foholis bi-trijugatis, greges alternis, linearibus, oblique acuminatis, inferioribus 0”,50 x 0”,02 1g., mediis 0”,50-0",56 x o",o17 Ig., superioribus 0",18x0",04 lg. Spadices 1",30 1g., spatha interior 1",20x0",13 Ig., lanceolata, rostrata, extus argute sulcata, tomento gossypioso tecta, erecta; peduncnlus 0,70 x 0”,18 Îg., subrotundo-compressus, tomento gossypioso cinnamomeo tectus, recurvus; 7#4achrs 0",40 lg. ramos numerosissimos, inferiores 0”,30 Ig., superiores usque ad 0",15 1g., descrescentes evolvens: éracteis minimis ad ramorum insertionem. FLORES MASC. 0",008 Ig.; e/ahs lanceolatis, concavis, acutis: s/aminmibus paulo brevioribus; anfheris ad basin sagittatis et ad apicem acutis; pishillodio triñdo. FLORES FEM. 20-30 contemporanei; sepalis petalisque late-ovatis, acutis, subæquantibus, arcte convolutis; androcæo sterile annulare sexdentato; ovario oblongo, tomen- toso; somatibus erectis, acuminatis. Drupa flava, induvis ad basin involuta, 0",35 x0",20 lg. endocarprio brunneo, 0",30 x0",15 lg., utrinque acuto, intus trivittato; æ/bwmne solido, oblongo, m 0",015 xO",010. Has. #7 Paraguay, deparlamento de S. Salvador, prope Tagatiyä ein Sta. Maria de Mis- siones. VATAY-PINDO scolorum. For. et fruct. Fan. Le nom vulgaire de cette espèce pourrait la faire confondre avec le Cocos Australis Mart. qui n’est, comme nous l'avons vu, que le C. Romansoffiana Cham. Elle porte le nom de P#nd6 et, plus vulgairement, celui de Vatay Dindé. L'Indien la distingue bien par ce nom qui désigne un fa/nier à fruits durs et petits. En outre, elle s'éloigne aussi du C. Australis par la disposition des feuilles et des folioles. La tige n’atteint pas une grande hauteur, mais elle devient très grosse. Les fruits sont des plus savoureux. SUBSECT. V. YARAÂRANA Barb. Rodr. Caudex excelsus, levis. Gynomicranthe. 28. COCOS INAJAI Trail. Ta. 78 ET 79 À. Caudex 8" altus, inermis, semiflexuosus; foliis erectis, inferioribus patentibus, curvis inæ- qualiter pinnatis; foliolis linearibus, acuminatis, recurvis, 3-4-nativis, alternis et ad apicem oppositis. Drupa oblonga, vitellina. Cocos Inajai Trail #% Sourn. of Bot. (1877), p. 79; Wendi. #7 Kerch. Les Palm., p.241; Drude #7 Mart. or. Bras. II]. pars I, p. jo7, tab. 88, in Pflansenf. IL, 5. So, fig. 57, B-D; Jndex Kew. 1, p. 576. — Cocos æquatorialis Barb. Rodr. Zum. Palm. Nov. (1875), p. 38; Prot.-Append. (1870), f. 30; Les Palm. ?. 19; Beccari x Malpighia, 1, f. VIIZ, D. 16; Baillon Tlist. des Plant, ATTT p. 286. — Syagrus æquatorialis Barb. Rodr. Prot.-Append., p. 33. — Maximiliana Inajai Spruce #7 Yourn. Linn. Soc. X7 (1869), 9. 763. Caudex subflexuosus, ad basin conicus, remote annulatus annulis 0”,13 Ig., longitudinaliter rimulosus, cinereus, 6"-8" ; 0",06-0",08 lg. folia 8-12 contemporanea, erecto-patentia, recurva, 4" Îg., inæqualiter foliolata; pefolus 1°15 lg. supra subconcavus, subtus convexus; 7hachis antice bifacialis, postice subrotunda, tomento ferrugineo tecta; Joliolis 8-4-jugatis, oblique insertis, divaricatis, ad basin alternis, ad apicem oppositis, linearibus, acuminatis, nervis supra promi- nentibus, 0",60-0",70 x 0",035 lg. Spadices inter foliis erumpentes, 1-3-contemporanei, erecti, dein recurvi, 0°,75-1" Ig., ramosi; pedunculus compressus, bi-tribracteolatus, fulvo-tomentosus: rhachis cylindracea, pedunculo multo minore, undata; ramis 30-35 contemporaneis, undatis, 0”,40-0",50 Ig., éracteola tridentata ad basin suffultis. Shatha exterior 0",38-0",40 x 0",035- 0”,040 Ig., lanceolata, obtuse acuminata, leviter tomentosa, interior 0”,88-0",90 Ig., cynubi- formi-lanceolata, mucronata, ad basin attenuata, longitudinaliter sulcata, brunneo-ferrugineo tomentosa. IFLORES MASC. sepals valvatis, subtriangularibus, acutis: pelalis ovato-lanceolatis, acutis, albis; #laments inclusis, ad basin connatis, roseis; FEM. ovoideis: sepalrs late lanceolatis, cucullatis, concavis, convolutis; ge/alis minoribus, subcordiformibus, concavis, acuminatis, ad marginam subdentatis. Androcœum sterile sexdentatum. Ovarium subglobosum; s#gmate tripar- tito, erecto. Drrpa oblonga, vitellina, 0",047X0”,025 Îg.; epicarpio fibroso; mezocarpio fbro- pulposo, mucilaginoso acido; exdocarpio osseo, acuto, trigono, extus poroso-trisulcato, intus late trivittato, brunneo-cupreo; seine trigono, e/bumine corneo, excavato. HA8B. 22 dumetis el silvis in solo argilloso et edito prope Manäos, Jfluvios Urubu, Yatapu, e4 Vutahy. /udigine ad Yatapu degentes Yarä-rana, ad urbem Manacs Pupunha de porco, ad Yutahy Curuä-rana axtumant. En publiant cette espèce en 1875 (1), j'ai dit ce qui suit : < Jam hanc speciem descripseram, quum D’ Trail, Zramerationem Palmarum Sprucei ostendit, in qua describitur species quædam Maxéniliana Inajai. Post quam brevissimam legi descriptionem, mihi persuasum est cadem esse spe- ciem, de qua locutus sum ; sed, præterquam quod ad genus Cocos pertinet, etiam nomine vulgari /zajày caret, quod, ut indagavi in Provincia ignotum est. » Le professeur D' Drude, suivant l'opinion du D' Trail, a mis dans la monographie des palmiersde la Æ/ora QG) Enumeralio Palmarum novarum, p. 38. 106 liensi, jalis à i FVÉ jéi qui it été lié auparavant au nom B; s le Cocos æquatorialis à la synonymie, et a conservé le nom /vajdi qui avait été lié auf Maximiliana donné par Spruce à l'espèce en question. Û ; E Il est vrai que la loi nous dit, à l’article 64 : « Le nom à rejeter ou à changer est remplacé par le nom le plus ancien »; mais elle nous dit aussi, à l’article 41 : « La date d’un nom ou d’une combinaison de noms est celle de leur publication effective, c'est-à-dire d’une publication irrévocable. » ; Je conserve donc le nom /wajdi, pour ne soulever aucune discussion. Mais je tiens à constater que, lorsqu en 1874 j'ai reçu de M. Trail l'ouvrage du D° Spruce, j'avais déjà publié le nom C. æguatorialis dans un rapport adressé à S. Exc. M. le Ministre de l'Agriculture et des Travaux publics sous la date du 29 avril 1873. ; En outre, ma publication dans l'Ærwmeratio (1875) est antérieure à la publication des observations de M. Trail (1877). | Ignorant à cette époque que le nom /rajdi fut appliqué à une espèce quelconque du genre Cocos, je ne pouvais pas respecter ce nom comme plus ancien, mais je savais que ce nom appartenait à un Maximiliana et non pas à un Cocos. A ce sujet on peut consulter les ouvrages cités dans la partie bibliographique que j'ai publiée. 29. COCOS CHAVESIANA Barb. Rodr. Tag. 79 L. Caudex parvus, remote annulatus, vaginis denudatis; folia erecto-patentia, arcuata; foliolis per acervos 2-4 orum congregatis, alternis, lineari-lanceolatis, acuminatis; spadices androgyni; spatha inferior inferiore bialata tomento brunneo ad basin obtecta, superior fusiformis mucronata:; ramis plurimis, tenuibus; flores masc. calyce minutissimo; petalis lanceolatis, acutis, coriaceis: staminibus monadelphis, inclusis; pistillodio minutissimo, tridentato ; flores fem. masc. paulld minores, irregulariter ovoidei; calyce corollam convolutam includente, coriaceo; androcæo magno, urceolato, sexdentato, paullo ovarium minore; ovario subgloboso, stigmatibus sessillibus apiculato; drupa oblonga, ad basin rotundata, in vertice conico subumbonata ; endocarpio utrinque acuto, oblongo, extus inter foramina poroso, late vittato, intus vittis latis cum prioribus alternantibus lævibus nitentibus; semine trigono, ellipsoideo, vittato; embryo rectus. Cocos Chavesiana Barb. Rodr. #7 44. Beccari AMalpiohia L, fase. VIII. Le Palm. inclus. nel gen. Cocos, p. 17. — Syagrus Chavesiana Barb. Rodr. 24 Vellosia ed. 1° (1887), Z p. S2 et ed. 2" (1891), À p. 108. Caudex 2-3 met. altus, vix 0",10-0",12 diam., ligno versus peripheriam durissimo, flavo. Fola 20 contemporanea, adulta 3",90 Ig.; vagina reticulato-filamentosa, tomento cinnamomeo obtecta, 0",30 Ig.; #40 0",40-0",50 Ig., antice sulcato, tomentoso; 7hachi 2°,60 Ig., subtus con- vexa, in facie superiore carinata, sectione transversal triangulari; Johohs 90-95 utrinque, 36-38 gregariis dispositis, inferioribus linearibus, acuminatis, 0,75 x 0",o1 Îg., mediis latioribus, 0",87 x 0",04 Ig., superioribus minimis, 0",28 xo”,o1 lg., nervo medio supra elevato. Séadices 2-3 contemporanet, 1°,05 Îg., eduuculo 0",80 Ig., tomento cinereo obtecto, 4achi 0",25 lg. ramos 36-40 excerentes 0",36-0",55 Ig.; 6ractea tridentata; spatha exteriore 0",75 lg., interiore 1,10 lg, extus longitudinaliter striata. FLORES Masc. ochroleuci, 0",009-0",010 lg.; calyce trifido, laciniis acutis; petalis concavis, acutis; s/amimbus fere duplo majoribus, includentibus; FEM. 0",006 Ig., virescentes, in spadice androgyno a basi ramorum usque ad apicem cum 1-2 masc. consociati. Dynpæ 0",055 x0",030-0",038 Ig.; wesocarpro fibroso, mucilaginoso; seine 0",025- 0",035 x 0",017-0",021 lg. ag. 2% dumetrs et silos in solo argilloso prope Manäos. Zndiginæ Pupunha de porco #uncupant. En 1873 j'ai eu l’occasion de décrire un palmier, que l'on rencontrait alors très fréquemment dans les forèts des environs de Manäos, aujourd'hui détruites. J'ai donné à ce palmier, auparavant, le nom de Cocos æquatorialis, que plus tard le D' Trail a nommé /rajäi. Il n’appartenait pas au genre A/axémiliana, comme l'avait cru Spruce. Aujourd'hui je présente une autre espèce qui croissait pèle-mèle avec la première et qui n’est représentée que par un petit nombre d'échantillons, parce que la destruction des forêts l’a atteinte également. Elle vivait en société avec le C. Zaj&i, comme vivent encore en société les Bactris et les Geonoma ; c'est pourquoi les différences des deux espèces me passèrent alors inaperçues. 107 Aujourd’hui que les deux espèces sont séparées, croissant dans les mèmes endroits où elles étaient jadis et où elles continuent à subsister au milieu des cultures, on voit beaucoup mieux les différences. On ne peut attribuer les différences palpables au changement de terrain ou à la culture, parce que ces palmiers sont tous deux fils de la forêt ; ils vivent ensemble, en souffrant la même action du temps, dans le même milieu, voisins lun de l’autre. Ce n'est pas ici le même fait que nous avons constaté pour le Cocos Geribä, dont l'espèce type, qu'on rencontre encore aujourd'hui, se modifie suivant le milieu cosmique et le climat. Le terme spécifique de cette espèce est un hommage de reconnaissance et perpétue le nom de mon ami le D° Ernesto Adolpho de Vasconcellos Caves, président de la province de l’Amazones, qui, par amour pour la science, m'a prèté son éminent appui quand je fondais le Musée botanique de l'Amazones. 30. COCOS SPECIOSA Barb. Rodr. Caudex procerus; foliis patentibus et recurvis: foliolis 2-4-gregatis, lineari-lanceolatis, oblique insertis, altera lamina acuta et altera longe acuminata. Flores et fructus non vidi. Cocos speciosa Barb. Rodr. #7 Diario Grao Pard, 24, Janeiro (1875); Enum. Palm. Nov. p.38; Wendi. 7 Kerch. Zes Palm., p. 241; Beccari Le Palin. inclus. nel. gen. Cocos, p. 36; Index Kew. 1, p. 576; Drude z7 Mart. Æor. Bras. III. pars 11, p. 727. — Syagrus speciosa Barb. Rodr. Prof.-Append., p. 40. Caudex solitarius, 4-5" X0",07-0",10 le., obscure annulatus, longitudinaliter striatus, » : 5°) , [=] flexuosus, ad basin conicus. /o/ia 5-8 contemporanea, subcrispa, recurva; feolus 0",80-0",90 1g., lanceolatus, ad basin pauci vaginans, intus canaliculatus, extus convexus; 7hachuis 2" lo. ad ; 5 ; ; 5" apicem bifacialia, ad basin plana, externe convexa et fulvo-tomentosa; //oks 80 utrinque, 2-4-jugatis, alternis, patentibus et erectis, lineari-lanceolatis, alterum acutis alterum acuminatis, quinquenervatis, nervo medio supra prominente, inferiore 0",45x0",01 Ig., medio 0",42 x0",03 lg. superiore 0",09 x 0",005 Ig., supra atro-viridibus vitreis, subtus subglaucis. Ssadix non vidi. Spatha interior 0",5 x 0”,06 lg., longitudinaliter sulcata, acuminata, obuse mucronata, brunneo- ) ) D’) le) | , , tomentosa. #ores et fructus non vidi. Has. ad fluvios Capim et Pixuma, sr indigenæ Pupunha-rana autumant. Lors de mon excursion au Rio Capim, j'ai trouvé cette espèce, très distinguée, le long de la rivière Pixuna, où les naturels la nomment Pxpurha-rana, à cause de la ressemblance qu'ils trouvent entre ses fruits et ceux du Gaéllielma Speciosa Mart. Ce palmier n'a presque aucune utilité, car ses fruits ne sont pas employés, ni ses feuilles qui se cassent avec facilité. On utilise seulement les troncs pour faire des gérdos. Son port est gracieux et élégant. Au mois de décembre il n'avait ni fleurs ni fruits. 31. COCOS CATECHUCARPA Barb. Rodr. TAB. 80. Caudex mediocris, cinereus, lævis: foliis subcrispatis, arcuatis; foliolis irregulariter sparsis, 2-3 aggregatis, inferioribus lineari-lanceolatis acuminatis, ad basin conduplicatis, superioribus minoribus angustioribus decrescentibus. Spadix incurvus: spathä superiore tenuiter lignosä, post dehiscentiam anguste lanceolatà, extus argute sulcatà, ad apicem plano-mucronatâ; ramis infe- rioribus crasse pedicellatis, dense congestis, dein pro scrobiculis androgynis et florum fem. insertione grosse exaratis anfractis, in caudam tenuem masculam excurrentibus. Flores masc. parvi; petalis lanceolatis, concavis, acutis, Stamina subæqualibus; fem. æquilongi, oblongi; sepalis latissime lanceolatis, acutis: petalis minoribus, acuminatis; androcœum abortivum annu- liforme, subtridentatum; ovarium turbinatum, in stigmata pyramidata excurrente; drupa sub- conica, ad basin rotundata;: mezocarpio fibroso, laxo, sicco: endocarpio oblongo, utrinque acuto, vittis tribus lucidis prædito. 108 Cocos catechucarpa Barb. Rodr. Contr. du fard. Bot. de Rio de Fan. IT (1901), ?. 47. nà brevi, marginibus in fibris lace- supra bifacialis, subtus 60 x 0",033 Ig., Caudex 4"-5" x0",18 Ig. folie 11-12 contemporanea, vagi ratis, in petiolum 1” Îg. attenuatà, albo-tomentosà; rhachis 2",60 lg, plana; /ohobs subdivaricatis, flexuosis, ad apicem decrescentibus, inferioribus o 1033 extimis 0",32»x0",o1 lg. Spadix 1",20 Ig.; spatha exteriore 0”,45 X0”,10 Ig., lanceolata, interiore 1,20 x0",12 Îg., linéari-lanceolata, incurva, rostrata, extus argute sulcata, non involuta, brunneo- lepidota; pedunculo 0,65 x0",035 Ig., complanato, incurvo, brunneo-lepidoto; 7#achrs 0",55 lg. ramosissima, zayus paulatin ad apicem decrescentibus, inferioribus androgynis 0"28 lg., extimis 0",05 Ig., scrobiculatis. FLORES MAsC. o",o1 Ig., in scrobiculis androgynis imis 2-7 supra ramorum basin inserti; ca/yce triphyllo, minuto; sepalis lanceolatis, accuminatis; pe/a/rs oblongo-lanceolatis, acutis, concavis; s/amtmbus petalis æqualibus, #/amentis incurvis; eutheræ ad basin sagittatæ, ad apicem acutæ. FLOR. FEM. quam masc. æquantes; sepahs late lanceolatis, acutis, convolutis; petalis paulo minoribus, æqualibus, acutissimis; edrocæum abortivum minutum, annulare; ovarium ellipsoideum, ad apicem attenuatum, glabrum; s#gata tripartita, recurva. Dyupa 0",043 x0",004 lg., turbinata, rugosa, viridi-armeniaca; epicarpio fibroso, ad apicem dehiscente; mezocarpro Abroso, sicco, laxo, armeniaco, paulo gummoso, 0,01 crasso; endocarpio utrinque acuto, osseo, atro-brunneo, 0”,004 crasso, intus cinnamomeo, trivittato, vittis nitidis, atro-brun- neis; albumine cavo, 0,004 crasso, corneo; exbryone subbasilare. Has. culla in Jardim Botanico do Rio-de-Janeiro, #° 115. Patria ignota. Fruchf. Fèbr. Il ya au Jardin botanique de Rio-de-Janeiro, planté dans l'avenue des Coqueiros sous le n° 113, un vieux palmier qu'on présumait être le Aaria Rosa, le Cocos macrocarpa Barb. Rodr., que Drude, en 1882, dénomma C. Procopiana, quoique je l'avais moi-même publié en 1879 sous le nom ci-dessus mentionné. Les fruits de l'espèce dont je m'occupe sont beaucoup plus petits, différents, présentant un caractère que seuls ceux du Barbosa pseudococos Becc. ont semblable. Ils ont l'endocarpe fibreux-sec, très mou et très ressemblant en forme et en consistance à celui des fruits de l’Æreca Catechu. Cette partie, après la maturité, s'ouvre d’elle-mème et laisse, à la pointe, l'endocarpe à découvert, particularité qui n'arrive qu'aux fruits des C. #nsignis et C. Weddelliana Wendi. Les fruits ont l'apparence et la consistance de ceux de l’ÆAreca, circonstance qui me décida à lui donner le nom spécifique de cate- chucarpa qui le caractérise parfaitement, s'il n'est pas même un hybride du C. zacrocarpa-Areca Catechu. Son origine est inconnue, mais je présume qu'il doit être natif de l'État de Minas-Geraes. 32. cocos ARECHAVALETANA Barb. Rodfr. Ta. 81. Caudex excelsus, lævis, cinereus, ad apicem incrassatus; foliis densis, revoluto-patentibus, breviter vaginantibus; foliolis e basi conduplicatà per acervos 5-6 densé aggregatis, inferioribus majoribus. Spadices plures coætanei, penduli; spathä intériore magnä, valde crassà, extus sulcatà; rhachi ramos graciles elongatos leviter scrobiculatos exserente, glomerulos androgynos multos supra basin ferè apicem evolventes; flores masc. quam fem. majores; calyce tiphyllo; sepalis late oblanceolatis, acuminatis; petalis lanceolatis, acutis, subconcavis; filamentis petalis æquantibus; flores fem. parvi, ante anthesin oblongo-acuti; sepalis late oblongis, convolutis: petalis late oblongis, acutis, convolutis, marginibus argute denticulatis; androcœum abortivum minimum, tridentatum; ovarium subglobosum, lanuginosum; drupa parva, fibrosa, gummosa, apiculata; endocarpio oblongo, ad apicem acuto, intus trivittato. Cocos Arechavaletana Barb. Rodr. Cou#rib. du Sardin Bot. de Rio-de- Fan. IL p.43, tab. V. Caudex 5"-7" x 0",32 Ig. Folie 12-14 contemporanea, ampla, 4",85-5" lg; vagina 0,2 lg. extus albo-tomentosa, paulatim in peholum 1,68 1g., o",13 lat. et fere 0”,04 Crassum transiens, supra concavum, subtus convexum, albo-tomentosum; rhachis 3°,20 1g., ad basin supra plana, subtus convexa et lateraliter sulcata, ad apicem supra acuta subtus convexa:; Joliohs oblique 109 insertis, per jugis 4-6 conferto-aggregatis, lineari-lanceolatis, acuminatis, subdivaricatis, atroviri- dibus, nitentibus, subtus pallidioribus, inferioribus 1"x0",012 lg., medio 0",90 x1",0042 Ig., extimis 0",30 x 0",008 lg. Ssadx erectus deinde nutans; spatha exteriore 0",40 Ig., cylindraceä, albo-fusco tomentosä, interiore lineari-lanceolatà, rostratà, extus sulcatà, erectà, 2" x0",22 lg. crassâ; pedunculo 0",40 x 0",45 Ig., cylindraceo, albo-fusco-tomentoso, bracteato: #ractæ lan- ceolatæ, acutæ, decrescentes; r4achis 1” Ig., albo-tomentosa, ramosissima, in caudam floriferam excurrens; as confertis, flexuosis, inferioribus 0",52 1g., superioribus o",20 Ig. FLOR. MAsc. 0”,010-0",012 Îg.; calyce triangulato, brevi; pe/a/a suberecta; ilamentis brevibus, attenuatis; antheræ ad apicem emarginatæ, ad basin sagittatæ, basifixæ, erectæ; Pishillodium tripartitum, laciniis revolutis. FLOR. FEM. 0",006 Ig., 70-100 contemporanei in ramis inferioribus, 40-50 in extimis; sepalis convoluto-imbricatis, obtu- sis; pelalis paulo minoribus, convoluto- imbricatis, acutis, illic concavis; endrocæum abortivun minimum, tridentatum: ovarium albo-lanuginosum, ad apicem albo-tomen- tosum; sgmañbus trifdis, erectis. Drupa oblonga, ad apicem umbonata et albo- tomentosa, aurantiacea, 0",022 x0",018 Ig.; epicarpro nitido, fibroso; zezocarpro fibroso, pulposo-gummoso; exdocarpio osseo, brun- neo, 0",002-0",007 crasso, intus vittis 3 atro- brunneis nitidis,radiato. Albumine solido, corneo. HA8. 2% 2nsula Vizcaino, ad Rio Uru- guay, 22 adversum Departamento Soriano. Culta in Montevidéo. /or. et fruct. Martio. Dans une de mes excursions au Cimetière central de Montevidéo, je rencontrai un beau palmier qui, par son port, se rapproche beaucoup du Cocos Para- gtayensis Barb. Rodr. ; mais il s’en éloigne complète- ment par l'inflorescence et les fruits. Il y a bien des années qu'il y fut planté et on le prit pour le Cocos Australis Mart. Cet exemplaire fut rapporté de l'ile du Vizcaino, dans le fleuve Uruguay, vis-à-vis le Dépar- tement de Soriano. De la même localité sont sortis d'autres exemplaires qui croissent sur la place Zavalla | de la même ville de Montevidéo, et qui montrent un | développement vigoureux. | En mars, quand je les vis, ils fleurissaient et conjointement avaient des fruits mürs. Il ne me fut pas possible d'obtenir le nom indigène et l’on ne me donna que celui de Dé, que les naturels appliquent indistinctement à tous les palmiers. Ses fruits, en apparence, ressemblent à ceux du Cocos Romansoffiana ; mais ils sont bien plus petits et d’un autre goût; ils n'ont pas non plus la callosité interne de l'endocarpe qui caractérise si bien les fruits du palmier de Chamisso. Ils sont de couleur jaune d'œuf et très gommeux. Les spathes intérieures se conservent toujours droites et, après la déhiscence presque parfaitement planes; elles ne courbent leurs bords, comme le font toujours celles du Cocos Romansofiana, que quand ils sont âgés. Parmi toutes les espèces de ce genre, c'est la seule qui présente toujours la spathe d’une épaisseur si grande qu’on n'en rencontre de pareilles que dans les {/alea où les Orbignia. Outre les deux spathes normales, elle en présente quelquefois une troisième, qui est de consistance ligneuse avec des sillons à l'extérieur, mais beaucoup plus petite. Quand les spathes sont nouvelles, elles sont toutes vertes et couvertes d'un tomentum blanc sur la partie extérieure, et elles sont blanc-jaunâtres dans la partie intérieure. La spathe intérieure, outre sa grande épaisseur, est extraordinai- rement ligneuse. J'ai donné à cette espèce le nom d'Arechavaletana, hommage qui perpétuera le nom d’un collègue illustre, mon ami le Professeur ARECHAVALETA, Directeur du Musée National de Montevidéo et notable agrostologiste, dont le nom fut donné également à beaucoup d'autres plantes. Cocos Arechavaletana Barb. Rodr. 33. COCOS PARAGUAYENSIS Barb. Rodr. TAB. 82. Acaulis, raro caulescens; foliis arcuato-patentibus, breviter vaginantibus; petiolo leviter spinoso-serrato; segmentis confertis, æqualiter distantibus, lineari-acuminatissimis, supremis filiformibus. Spadix erectus, longissime pedunculatus; spathà interiore lineari-lanceolatà, extus leviter sulcatà, glaucà; rhachi brevi, ramos æquilongos articulatim exserente; flores masc. quam fem. minores; calyce triphyllo; sepalis linearibus, petala duplo minoribus; antheris inclusis ; flores fem. oblongo-ovoidei; sepalis cordato-ovatis, ad apicem incurvis; petalis convolutis, \ IL Cocos Paraguayensis Barb. Rodr. mucronatis; androcæo abortivo minimo, annulari; ovario elongato, acuminato; drupa carnosa . . . . . . d ovoidea, attenuata; endocarpio oblongo, utrinque acuto, intus monovittato, vittà lævi, supra -porum adscendente. Cocos Paraguayensis Barb. Rodr. Pan. Nov. Paraguay (1890), f. 9, tab. LL: Palm. Hassler. Nov. (1900), 9. 72. Caudex nullus v. 1-2" alt. Fo4a alta, 1°,60-1",80 Ig.; vagina 0",2 Ig. ad oram in fibrillas dissoluta et sensin in spinas minimas petioli multas validas transiens; fedunculus 0",45-0",48 le. glaucus, supra concavus, subtus convexus ; /o/olis ad basin alternis, ad apicem opposits, inferio- ribus 0",45-0",003 Ig., mediis 0",50 x 0",013 lg., superioribus o",o1 x0”",002 Ig.., utrinque 36-40, rigidis, infra glaucescentibus. Spadices 0",70-0",75 Îg.; spatha interior longe vaginans, lineari- lanceolata, acuta, lævis, glauca; fedunculus 0",42 1g., subrotundo-compressus, lævis; rhachis o",20 lg.; ram 25-30, inferiores 0",16-0",18 lg, superiores o°,10-0",14 lg.; éracteis brevibus acuminatis ad ramorum insertionem. FLORES MASC. magnitudine in eodam spadice inæquali, inter o",004 et 0”,008 Ig.; sepabs linearibus, dorso carinatis; pefalis lanceolatis, subobtusis, 111 0*,006 x 0",002 Îg.; séammmbus inclusis, petalorum dimidiam altidudine superantibus; awfheris ad basin sagittatis. FLORES FEM. 2 supra ramorum basin, 0",014 x 0",008 Ig.; sepalis petalisque quam ea paulo minoribus, arcte inter se convolutis; evdrocæo abortivo o",oo1 alt. Drupe induviis usque medium longis involutæ flavæ, succulentæ, acidæ, 0",030-0%,085 x 0",021-0",023 Ig.; MeZ0Carpio Crasso ; endocarpio os$e0, 0”,025 x 0",01 3 1g., oblongo, utrinque acuto, brunneo. Ha8. 77 Paraguay 44 S. Salvador prope Tagatiyà, ef in Cordillera de Altos. VarAy 7. Vatäy guazu #ncolorum. Flor. Fan. fruct. Aug. Parmi les Cocos décrits par Martius, on trouve le C. Yatäy, rencontré par Alcide d'Orbigny, à Corrientes et à Entre-Rios, par Lorentz, à Concordia et, par moi, à Montevidéo, portant partout le même nom vulgaire Yafy, nom indien que l’on donne également dans l'Amazonas au C. Syagrus Dr. À Monte-Alegre et dans les Serras do Paytuna, Ereré et Aruchy, le Yaty est nommé simplement Vaft, abrévia- tions de Val : yua ou a, fruit, et ati, dur. Le Vati-y est le fruit dur, mais petit, y. C’est le nom que l’on donne à plusieurs espèces de palmiers à fruits très durs. Parmi les palmiers que j'ai étudiés dans l’herbier Anisits, il y en avait un qui portait le même nom, mais que les Indiens de l’Amazonas auraient plutôt appelé Yafy-rana, c'est-à-dire qui a beaucoup d’analogie avec le Vatäy, mais qui n’est pas la même espèce. En effet, si pour déterminer cet échantillon on se base exclusivement sur le nom vulgaire, on s'expose à commettre une grave erreur. A défaut d’un herbier, on peut comparer ma planche, consciencieusement et mathématiquement faite d’après nature, avec celle de Martius (1) et celle de Drude (2) qui me paraissent également des reproductions très fidèles et dont les descriptions me semblent très bien faites. Cette comparaison fera voir que des différences sensibles existent dans les feuilles, dans la grandeur et dans la forme du spadice, dans la forme des fleurs et des fruits, et l’on en conclura avec moi que ce sont bien deux espèces différentes. Dans mon espèce le fruit est de couleur jaune, de goût aigre et d'odeur acide oléinique ou palmitique, tandis que, d’après les Plante diaphorice d'Hieronymus, les vrais Vañy ont la « pulpa de las fructas es muy dura ». SUBSECT. VI. GUARYROBA Barb. Rodr. Caudex procerus, levis. Gynomacranthe. 34. COCOS OLERACEA Mart. Tag. 83 ET 84. Caudice procerrimo, subregulariter leviterque annulato; frondibus erecto-patentibus, pinnis linearibus, subcrispis; floribus femineis conicis; drupis ovatis. (Ex. Martius) Cocos oleracea Mart. Palm. Bras. P. 117, tab. 82; Kunth. Ænum. Plant. III, P. 283; Walp. Ann. Bot. Syst. V, 5. 823; Barb. Rodr. Les Palm, P. 26, tab. IIL, fie. 3, a-b; Drude zx Mart. #or. Bras. IT. pars IT, p. 116; Beccari Le Palin. incluse nel gen. Cocos, p.18, n° 12; Index Kew. L p. 576. Caudex procerrimus, erectus, sæpe flexuosus, 15-20" %x0",20-0",25 Ig., longitudinaliter rimulosus, cinereus. #44 10-12 contemporanea, arcuato-deflexa, habitu crispo, 3", le: vagin a ad marginam fibroso-laceratà; pe#olo subtus convexo, supra subconcavo, tomento gossypioïdeo griseo-brunneo tecto, 1°,30 Ig.; 74achis postice ad basin convexa, antice subconcava, lateraliter canaliculata, ad apicem trigona, griseo-brunneo tomentosa; /o4o/is 150-160 utrinque, per greges 3-5 aggregatis, basi oppositis, linearibus, acuminatis, nervo medio flavo, supra prominente, subtus tomentoso, oblique insertis, ad basin conduplicatis, subtus glaucis, inferioribus linearibus (1) Palmetum Orbignyanum, tab. 1 et 30. (2) Flora Brasiliensis II, p. 11, tab. XCIV et XCV. 112 et majoribus, medio 0”,7-0",8 x 0",035 lg., extimis 0",16x0",008 Ig. Spadix pendulus, 1,35 1g.; pedunculo compresso, 0",6 Ig., ochroleuco, leviter albo-tomentoso; 7#achis cylindracea, ad apicem attenuata, angulosa; remis 50-60 contemporaneis, 0",37 Ig., ad basin compresso-angulosis, ad apicem cylindraceis. Ssa/ha exterior lanceolata, 0",45 xo",10 Ig., ancipita, ad apicem fibroso- lacerata, interior 1,35 xo",17 lg., erecta, lineari-lanceolata, breviter mucronata, longitudinaliter arguté sulcata, brunneo-ferrugineo tomentosa. FLORES MAsC. calyce coriaceo, tridentato, dorso carinato; pe/ala quadruplo majora, erecta, lineari-lanceolata, acuta, intus subconvexo-sulcata, extus subconcava; séamina inclusa; flamentis antheræ minoribus, flexuosis; anfheræ basifixæ, lineares, erectæ, basi emarginatæ; pistillodium trigonum, erectum, trifidum. FLORES FEM. in ramis inferioribus 10-12 contemporanei, tribracteati; éracteæ mediæ triangulares, acutæ, dorso carinatæ; sepala ovata, acuminata, cucullata, ad apicem dorso angu- losa; petala convolutiva, late ovata, mucronata; asdrocœum abor tivum annulatum, tridentatum, nitidum, parvum; ovarium ovato-pyramida- tum, albo-tomentosum; s#gmatibus tripartitis, longis, linearibus, erectis. Drupa laxe disposita, obovata, acuta, stigmatibus persistentibus, 0",060-0",070%x0",035 Ig., flavo-viridis, tomento caduco ferrugineo adspersa; epicarpio fibroso; mezocarpio fibroso, sicco, 0",003 lat. ochroleuco; exdocarpro atrobrunneo, osseo, 0",009 lat., utrinque acuto; albumine solido, corneo, oleoso; embryone cylindraceo, ochroleuco, parvo. Has. #7 Prov. Minas-Geraes, 44 Rio-Sapucahy, Carmo do Rio Claro ef in campos prope Rio Grande. Guariroba v. Gariroba v. Palmito amargoso #uncupatur. For. Mar. Fruct. Sept. Cette espèce, rencontrée par Martius à Contendas et aux sources du Rio S. Francisco, croit aussi dans les champs et dans les forêts du Sud de Minas-Geraes. Je ne la représente ici que pour montrer les fruits, dont Martius n'a pas donné de figure, et pour faire disparaitre tout doute au moyen de ce terme de comparaison avec les autres espèces. On ne doit {pas confondre cet individu avec un autre qui porte le même nom vulgaire à Matto-Grosso : le C. comosa Mart. Le nom vulgaire Guariroba où Gariroba vient de Æuau, tige, et rob, amère, ou de aryb, spadice, et ob, amer. En effet, le chou palmiste et le spadice quand il est encore enveloppé par la spathe, se mangent, et ils ont un goût amer qui les fait rechercher. Cocos oleracea Mart. On utilise le duvet gossypioïde des feuilles pour faire de l’amadou et de la tige on fait des lattes (74445) pour les couvertures des maisons. 35. COCOS MACROCARPA Barb. Rodr. TaB. 85 ET 86. Caudex subprocerus; foliis densis, interrupte pinnatis; foliolis 4-aggregatis lineari-lanceolatis, acuminatis, erectis et patentibus; floribus masculis calyce basi conjuncto, minutissimo; petalis lineari-lanceolatis, acuminatis, concavis; staminibus duplo brevioribus, erectis; femineis triplo majoribus; sepalis late ovatis, acuminatissimis; petalis sepalorum longitudine, ovato-subrotundis, longe rostratis, rostro antice elevato; androcæo abortivo membranaceo, annulari, sex-dentato:; ovario subgloboso; drupis 0",90 x 0",045 Ig., oblongis, fibrosis, glutinosis; endocarpio lapideo, crasso, interné trivittato; albumine solido, elongato, angustato. Cocos macrocarpa Barb. Rodr. Prost. Append. (1878), 4. 46; Les Palm, 3. 26; Baïllon ist. des Plant. XTIT, p. 286. — Syagrus (Cocos) macrocarpa Barb. Rodr. Protest.-Append. (1879), 2. 48. — Cocos Procopiana Glaz. #7 #erb. ad n° 901$ ef in lit. (sine descriptione) #ae Drude #7 Mart. #or. Bras. 111. pars IL, (1882) p. 4173, tab. LXXXIZ, fie. 2; in Natürlich. Pfan- 113 szenfam. TT, teil, 3 Abtel, D. 79, fig. 56, M-O; Beccari se Malpigh. I, fasc. VIIT, Le Palme mclus. nel. gen. Cocos, p. 18; Hook. f. #7 Rep. À. G. Kew. (1884), 5. 72; Zudex Kew. L, p. 556. Caudex mediocris, cinereus, annulatus, rimulosus, 4°-5" x 0",12-0",20 lg. /o/4a 12-20 con- temporanea, densa, arcuato-recurva, 2",80 le.; peholo 1° lg., supra concavo, subtus convexo, arcuato, albo-tomentoso, ad basin antice in fibris lacerato, postice dense cinnamomeo-tomentoso: rhachis subtus convexa, albo-tomentosa, lateraliter canaliculata, supra plana; /o4o/is per greges 4, oblique insertis, divaricato dispositis, crispis, lineari-lanceolatis, acuminatis, nervo medio supra prominente, inferioribus multi congregatis, angustioribus, 0”,8 x0”",015 1g., mediis 0",6x0",025 lg. Superioribus decrescentibus, extimis angustioribus, 0",20-0",30 x 0",o1 1g. Ssadix pluri contem- poraneus, 1°,20 Îg.; edunculo 0",40 1g., recurvo, compresso, albo-tomentoso; 7hachrs 0",80 1g.; rams 35-40 contemporaneis, inferioribus 0",50 Ig., rigidis, angulosis, extimis minoribus. Spa/ha exterior 0",56 x 0”,06-0",07 lg., lanceolata, acuta, lateraliter ancipita; interior 1”,15 x0",22 lg., lanceolata, navicularis, incurva, mucronata, extus dupliciter sulcata. FLORES MASC. ca/yce tri- sepalo a basi connato, minutissimo: sepala Subtriangularia, acutissima; pe/ala lineari-lanceolata, acuminata, concava, erecta; s/aminibus petala duplo minoribus; #/amentis linearibus, attenuatis, antheræ minoribus, ad basin connatis; antheræ subbasifixæ, erectæ, utrinque emarginatæ; prs#l- lodium minimum, tripartitum. FLOR. FEM. magni, masc. triplo majores, pyramidati, 0",035 lg. 12-25 contemporanei; sepala late ovata, acuminatissima, concava, extus subcarinata; petala sepalis æquilonga v. paulo minora, ovato-subrotundata, concava, longe rostrata, rostrum antice elevato-callosum; exdrocæum abortioum membranaceum, annulare, sexdentatum:; overium sub- globosum, brunneo-tomentosum. shgmatibus erectis, lanceolatis, ovarium duplo minoribus. Drupa magna, 0",90 x 0,045 Ig., oblonga, monosperma, viridi-flava, ad apicem albo-tomentosa; epicarpio fibroso; mesocarpio fbroso, gummoso-glutinoso, flavescente; evdocarpio lapideo, oblongo, ad apicem acuto, crasso, brunneo, interné trivittato, vif#s latis, atro-brunneis, nitentibus; semna oblonga, 4sta brunneo-purpurea, albo-reticulata; æ/bwmine solido, corneo, exbryone elongato, ochroleuco. ( Ha. #2 silois montanis ad Juiz de F6ra, Retiro, e/ in silois prope Rio Parahybuna, 44 Minas- Geraes. Valeo appellatur Maria Rosa adulteratio Maryrob 7. Haryrob. Æor. in Yan. et fruct. Jun. et Ful. Cette espèce, trouvée, décrite et dessinée au cours de mon expédition à Minas-Geraes, en 1876, à figuré dans une exposition publique au Palais Impérial de Rio-de-Janeiro, inaugurée par M5 le Prince Comte d’Eu, le 30 juillet 1877. Cette exposition a été publique pendant plus de quinze jours. On y voyait la planche coloriée qui est insérée dans le présent ouvrage, la description et l'échantillon en herbier avec une étiquette portant le nom de Cocos (Syagrus) #acro- carpa Barb. Rodr. Ensuite, dans mon Pyofesto-Appendice à V Enumeratio Palnarum, pages 46 et 48, publié en 1870, j'ai donné la diagnose de cette espece sous le nom de Syagrus macrocarpa Baxb. Rodr. Plus tard, en 1882, a paru dans la //ora Brasiliensis la monographie des Palmiers dans laquelle le professeur Drude a mis cette espèce, bien à tort, à la synonymie du Cocos Procopiana, en se basant sur l'autorité de Glaziou qui ne l'a jamais décrite. Seulement, dans un herbier et dans une lettre (sine descriptione) adressés à Drude, M. Glaziou proposait le nom Pyocopiana pour le cas où l'espèce n'aurait pas été déterminée. Il est vrai que les noms laissés dans un herbier constituent un droit à la publicité, mais uniquement lorsqu'il n'y a pas eu de publicité irrévocable faite auparavant, comme c'est ici le cas. Le nom Procopiana de l'herbier et de la lettre inédite (sine descriptione) a été publié rendu public dans une brochure distribuée au monde scientifique. On peut arguer que j'ai porté l'espèce au genre Syagrus, mais, qu'est-ce qu'un Syagrus? C’est un Cocos ; c'est une des divisions de ce genre faite par le mème profes- seur Drude dans laquelle il a mis les Syagrus bothryophora et comosa de Martius, en leur donnant le nom de Cocos, avec l'autorité de Martius qui les avait portés aux Syagrus. Pourquoi donc le #acrocarpa doit-il passer à la synonymie? Le nom de C. Procopiana l'espèce était déjà connue sous le nom de C. naCrocar pa, qui avait été publié dans 1 Je répète ici l'opinion du savant professeur Odoardo Beccari à ce sujet : « Drude sarebbe quindi stato correcto, se avesse per questa especie adottato il nome proposto da Barbosa Rodrigues, come à pag. 400 de la Æ/ora bras. dice de aver fatto per gli altri Cocos pubblicati da Martius sotto il nome de Syagrus. Avrebbe quindi dovuto dirse Cocos Inacrocarpa (1). » après celui de zacrocarpa, a paru en public quand a presse. (1) Le Palm. incluse nel genere Cocos Linn. Extr. Malpighia, An. 1, fase. VII, P. 18. 114 La distribution géographique de cette espèce n’est pas aussi étendue que le donne la Flora. 1BS Cocos PES ne s'étend pas jusqu’à la République Argentine. C’est une espèce qui, au contraire, se restreint à une région ne ue Elle ne sort pas du littoral. Elle vit presque exclusivement dans les forêts des montagnes des environs de Juis si ra, à Minas-Geraes, d’où quelques individus ont émigré dans les forèts du Rio-Parahyba. Hors de cette région, elle ne vit que bien rarement et seulement quand elle est cultivée. 36. COCOS QUINQUEFARIA Barb. Rodr. Ta. 87 A. Caudex procerus; foliis regulariter dextrorsis in spiram pentasticham dispositis, erecto-recur- vatis; foliolis per acervos 3-4-orum aggregatis divaricatis. Spadix longe pedunculatus, ramos plurimos dense exserente; spathà interiore longé lanceolatä, mucronatä, extus arguté striatà, fusco- tomentosà; flores fem. quam masc. minores ad basin ramorum 20-30 contemporanei; drupa viridi-flava, ellipsoidea; endocarpio univittato. Cocos quinquefaria Barb. Rodr. Pat. Hassler. Nov. (1900), p. 13. Caudex 3°-5" x 0",20 1g. Fola 25 contemporanea, 4,50 Ig., erecto-arcuata; vagina subtrian- gularia, in fibras dissoluta; fe4olus 1,50, ad marginam dentatus, intus ad basin concavus: 7kachis 3" Ig., bifacialia; fo/ohs per acervos, erectis, patentibus, pendulis, inferiore 0”",60-0",65 + o",o1 Îg., medio 0",60x0",65 xo",04 Ig., superiore 0",15 x 0,006 lg., acutis, supra nitentibus, subtus pallidioribus. Ssadix recurvatus, longe pedunculatus: Dedunculus 1",50x0",025 lg.; rhachis 0”,40-0",50 Ig., ramis dense insertis, 0",45 lg; spalha exteriora lanceolata, ad apicem bipartita, 0”,50x0",1 Ig., interiora lineari-lanceolata, extus arguté lineata, brunneo-tomentosa, longe mucronata. FLORES MASC. 0",015-0",020 Ig., pallide ochroleuci ; calyce corollæ 1/4 æquante; petals irregulariter lanceolatis, acutis, concavis; #lamentis corollæ minoribus; antheræ ad basin sagittatæ, ad apicem acutæ ; és#lodium minimum, tripartitum. FLORES FEM. subconici : sepalis petalisque majoribus, convolutis, late ovatis, acutis; petahs paulo minoribus, late subcordatis; androceo steril annulari, sexdentato, ad basin ovarium cingente; ovarium subglobosum, ad apicem attenuatum stigmatibus stylo brevi insidentibus acuminatum. Drupa oblonga v. ellipsoidea, viridi-flava, ad apicem brunneo-lepidota, 0",35-0",28 lg; #2ezocarpro fibroso, pulposo-mucila- ginoso, ochroleuco; exdocarprio atro-ferrugineo, osseo, intus monovittato; a/bumine cavo. Ha. culfa in Jardim Botanico do Rio-de-Janeiro. Æor. el fruct. Fun. ad Aug. La disposition des feuilles en spirale avec les gaines et les pétioles presque dentés, la chute des fibres sur les bords des feuilles et le fruit sont autant de points d'affinité de cette espèce avec le C. coronafa ; mais le facies s’en éloigne néanmoins. Les spadices et les feuilles sont tout différents. Cette espèce présente de grands spadices, avec d'innombrables fleurs, et cependant elle fructifie très peu. Lorsque les fruits sont mûrs, ils ne deviennent jamais jaunes : le vert prédomine toujours, comme dans les fruits du C. coronata. Les feuilles sont disposées en cinq séries très prononcées, de gauche à droite, d'où le nom que j'ai donné à cette espèce. C) Endocarpio crusfaceo intus trivittato, monospermo; albumen æquabile, SUBSECT. VII. IKÀ Barb. Rodr. Caudex laumilis. Gynomicranthe. 37. COCOS WEDDELLIANA Wendl. Tas. 87 C. Cocos Weddelliana Wendl. #7 orist. and Pomologist (1871), 5. 114; For. des Serr., £ 2000; Rev. Fort. (1879), p. 434, . 89; Kerch. Les Paln., p. 95 et 246, Ag. 45 et tab. XT; Hook. f. 27 Report. R. G. Ktw. (1882), p. 72; Beccari #7 Le Palm. inclus. nel gen. Cocos, p. 15, Malpigh. /, fase. VIII; Judex Kew. 1 (1803), p. 576; Glaziova? Martiana! Glaz. # Mart. For. Bras. III. pars IL p. So7, tab. LXXXVI. — Cocos elegantissima //r4. Regel. #7 Gartenfl. (1874), p. 339; Kerch. Les Paln., p. 94, tab. XL; Drude in Die Natürl. Pflan- senf. Î1, il, 3 Abteil, ÿ. 81. — Leopoldina pulchra /r1.; Gardeners Chron. (1870) P. 494. ; Cette espèce, qui croit dans les montagnes des Serras do Mar et da Estrella, à Rio-de-Janeiro, est très commune dans les Jardins de Rio et presque aussi répandue dans les serres de l'Europe; son port gracieux la faisant beaucoup rechercher comme plante ornementale. Comme tous les Syagrus, elle a les trois bandes dans le mince endocarpe des fruits, dont l’intérieur est aussi très luisant. L'épicarpe se déchire par le sommet et emporte le mésocarpe quand les fruits sont bien mürs, laissant à découvert l'endocarpe qui est lisse et muni de trois lignes saillantes. L’épicarpe est alors un peu rosé ou carminé. Son nom indien, aujourd'hui presque disparu, est /#à, abréviation de Jbd-ika, os de fruit, c'est-à-dire voyau. 38. COCOS INSIGNIS Mart. Tag. 87 Z. Drupa brevi, copulari-induviata, subovata v. globulosa, stylorum brevissimi mucronata 0°,015x0",018 Îg.; epicarpio tenuissimo viridi-roseo, nitido lævi, ad mezocarpium fibrosum flavum ligato et ad maturitatem in lacinias 3 fisso, endocarpium denudante; endocarpio tenuis- simo, crustaceo, extus subtricarinato, intus trivitatto vittis latissimis nitentibus; testa albo- flavescens, trisulcata conspicui reticulata; albumine corneo cavo, embryone basilari. Cocos insignis Mart. ex. Wendland #7 Kerch. Zes Palm. D. 241, Index Kew. L p.576; Beccari 7 Malpigh. I, D. 14. — Glaziova insignis //ort.; Drude 27 Mart. /or. Bras. 111. pars IT, p. 308. Les fruits de cette espèce n'ayant pas été décrits, je présente 1 a description ci-dessus pour compléter celle du palmier faite par le D' Drude. 116 39. COCOS ROMANZOFFIANO-PULPOSA Barb. Rodr. Caudex 3"-4"x0",45-0",50, lævis, cicatricosus; folia+2",50 Ig., ad apicem recurva. Spadix magnus, pedunculo cylindraceo, albo pulverulento, rhachis 0",74 lg., ramis inferioribus 0",59 Ig., medio 0",39 Ig., superioribus 0",22 Îg. Drupa oblongo-conica, rostellata, viridis, ad apicem albo-pulverulenta; mezocarpio flavo, fibroso-gummoso; endocarpio lapideo, oblongo, utrinque acuto, brunneo, lævi, subtriloculare; albumine nullo. Induvia, sepala late oblonga, acuta, concava; petala duplo majora, conformia; androcæo abortivo annulari, tridentato. Ha. 72 Isla de los Padre, #7 Rio-Cebolate, 47 Rep. del Uruguay. Æ?uct. in Mart. Palma mestiza 2ominatur. Dans une excursion faite au mois de mars 1902, à l'Zs/a de los Padre, dans la rivière Cebolaté, République de PUruguay, M. Marrano À. Berro a rencontré, parmi des Cocos pulposa, individu dont il s'agit ici. Le Cocos Romanzoffiana croit en société. Il est tellement abondant dans les endroits élevés de l'ile, qu'on en fait un usage journalier pour l'alimentation principale des chevaux. Le C. pulposa croit aussi en société, dans les champs de la plaine. Le premier est nommé C#eribào et le second Palma del campo. De prime abord, on prendrait le C. Romanzoffiana-pulposa pour une espèce, mais en l’examinant attentivement dans ses détails, on constate bientôt qu'il n’est qu'un hybride produit par le croisement du palmier de Chamisso avec le mien, le Cocos Romanzoffiana, produisant la fécondation. Dans son facies et dans ses fruits il décèle une origine commune. | Les détails participent de tous les deux. La tige est d’un C. Romauzoffiana, avec la grosseur d'un C. fulposa. Les feuilles ont la forme du premier, avec le pétiole denté et les folioles du second; les fruits ont la forme et les fibres de ceux du Cheribao, ornés de l’induvie de ceux du Palma del campo. L'endocarpe présente la même forme que dans le C. Lomanzoffiana ; il est épais et osseux, avec trois foramens au sommet; d’autre part il est lisse, comme dans le C. pulposa. Les trois sacs embryonnaires avortent et s'unissent en ne laissant que les trois divisions très minces ; l’albumen disparait et, en conséquence, les fruits ne sont pas féconds. En résumé, les deux espèces se fondent, produisant un hybride qui emprunte des caractères à toutes les deux. XVI. DIPLOTHEMIUM Mart. Diplothemium Mart. #5. Nat. Palm. II, p. 107 et TII, p. 293, 324, tab. Sr, F7, 70, 75 ad 78; Palin. Orbign., p. 103, &. 9, fig. 3, 15, f. 3, 28 D; Endl. Geu. Plant. D. 256, n° 1174; Kunth Zum. Plant. 111, p.243; Nalp. Ann. Bot. Syst. Z p. 1010, LIL, p. 824; Kerchove Les Palm. p. 243; Benth. et Hook. Ge. Plant. IL, 5. 045; Drude ## Mart. /Vor. Bras. LIT. pars IL p. 045, in Pflanzenf. IL, p. 82, IV, 5.57; Barb. Rodr. Palin. Mattogros, p. 24-87, tab. IX, fig. À, 4-24, B, 1-13, tab. XX VTIL, fig. 1-25; Palm. Paraguay, p. 14-17, tab. IV, AR AC: Lindman Beträge sur Palmenfora Süd-Amer, p. 25, tab. 1, f. B. — Allagoptera Nees flora, p. 296; Kuntze Rev. Gen. Plant. Z, 5. 726; Baïllon Z#st. des Plant. XTIL p. 306. Monoica in eodem spadice rarissime dioica. Sgadrx longissime pedunculatus, interfoliaceus, strictus, simplex; 7#achri superne post anthesin denudata; spatha exteriore lineari-lanceolata, acuta, compressa, interiore cymbiformi, rostrata, lignosa, extus sulcata, ad basin attenuata, longe pedunculum involvente. #ores dense spiraliter conferti, bracteati v. bracteolati; masc. in parte superiore sessiles, fem. in parte inferiore masculis 2 stipati et tecti. FLoR. masc. Sepala ovata, lanceolata, acuta v. obtusa v. papulis marginata, libera v. ima basi connata. Pe/a/a longiora, lanceolata v. ovata, acuta v. ad apicem incurva. Samina 6-20, basi monadelpha inserta, inclusa, Jfilamentis Uberis, erectis; antheræ lineari-oblongæ, ad apicem emarginatæ, inferné obtusæ v. sagittatæ, basifixæ. ?#s#{lodium nullum. FLOR. FEM. ovoidei, perianthio post anthesin aucto, 117 bracteati. Sspale late ovata v. subrotundata, leviter acuta v. subobtusa, coriacea, imbricato- convolutiva. Pefala æqualia v. majora, ovato-rotundata v. sublanceolata, acuta v. mucronata. Androcœum abortivum annulare, tridentatum, parvum. Ovarium ovoideum v. globosum, trilo- culare, loculis 2 effætis; shgmata trifida, recurva. Drupa oblonga v. ovoidea, per mutua pressione angulosa, monosperma, stigmatibus persistentibus; epicarpio fibroso, viridi-flavo, brunneo- tomentoso ; mezocarpio subcarnoso, helvolo v. flavido, fibroso; eudocarpio osseo, hepatico, utrinque acuto, intus trivittato. Sewer oblongum v. obovale v. subrotundatum, a/bwmine æquabili, cavo; embryo basilari. Palmæ acaules, cæspitosæ. Folia prunatisecta; foliolis per greges dispositifs, raro æqualiter Pinnatisechs, lincaribus, divaricatis, acuminatis v. acutis, subtus albo-argenters ; rhachi byfaciali a latere valde compressa; petiolo antice concavo, vagina aerla, hbrosa. Spadices erech v. deflext, longe pedunculati, strict, cylindracei; spathæ 2, tuferiore ensiformi-lanceolata, acuta, compressa, interiore cymbiformt, extus sulcata, rostrata, ad basin attenuata, longe vaginante. Flores ochroleucr. Drupæ parve, induviate. Ons.— Dans le 2° volume des Genera et Species Palmarum, Martius comprit dans le genre Diflofheminm les espèces marilinum, campestre, littorale et caudescens. Dans le 3 volume il ajouta le 7orallyi qu'il avait décrit dans le Pa/metum Orbignyanum. Ces espèces étaient les seules connues jusqu'à la publication de la monographie de Drude, dans la Z/ora Brasiliensis, où cet auteur a ajouté le D. Jeucocalyx, trouvé par Weddell à Matto-Grosso, et deux varictés du D. campestre. Kunth et Walpers ne présentèrent que les espèces de Martius. Endlicher, Bentham et Hooker, Baillon, tous les auteurs décrivent les caractères génériques du fruit, sans parler d'un caractère tout à fait spécial que présente l'endocarpe, caractère si significatif qu'il est un de ceux qui établissent la distinction, faite par Martius, entre les Syagrus et les Cocos : les trois bandes noires et luisantes que présente l'intérieur de l'endocarpe, et qui correspondent aux trois foramens. Je crois que ce caractère a été omis faute d'avoir examiné soigneusement les fruits, car ceux-ci n’ont pas été conve- nablement étudiés dans toutes les espèces. Celle dans laquelle les fruits ont été le mieux étudiés, le D. waritimum, on ne parle pas de ce caractère. M. O0. Drude nous donne la preuve que ce caractère est passé inaperçu, quand il nous dit : Dywpa ex induviis Sæpe Soluta monosperma putamine lævigato ad basin foramina 3 evohente vittis et callis destituto levi. | Je puis cependant garantir que le fruit du 2. leucocalyx, du D. campestre, du D. Anitsii et du D. maritinunn possèdent tous les trois bandes brun-foncé, parfaitement distinctes et très luisantes. Un autre caractère a également été omis jusqu'à ce jour. Tous les auteurs ont dit que les fleurs femelles n'ont pas de Pistillode où androcée avor tif, tandis qu'elles présentent owjours cet organe très distinct bien développé et qui se conserve jusque dans l'induvie. Il est à remarquer que, suivant la nature du sol qui produit le 2. maritimum et le D. campestre, sol siliceux, calcaire ou argileux, plus où moins humide, ces palmiers présentent une grande variété d'aspect dans leur développe- ment, dans leurs feuilles et dans leurs fruits. Les terrains siliceux produisent des individus petits à feuilles recourbées et très crépues. Les endroits argileux produisent des individus plus forts avec des feuill Des changements analogues se produisent dans les spadices et dans les fruits. Les fruits qui sont représentés ont été étudiés parmi des milliers d'exemplaires pris sur 1 Spontanément. A la même place on trouve des individus grandeurs, plus ou moins anguleux à cause de 1 revètent leurs formes naturelles développer librement. Dans ce cas ils sont plus où moins ovoïdes. Le D. campestre est celui qui, dans son habitat et dans la grandeur des spadices, présente le plus de variétés, par le double fait qu'il est brûlé annuellement par le feu des incendies que l’on allume dans les champs et que les individus Éépargnés par l'incendie sont dévastés par le bétail. Les D. #aritimum des rivages de la mer sont toujours plus petits quand ils sont sur le sable, tandis que ceux qui viennent dans les restingas, au milieu des brousses et dans un sol déjà un peu argileux, deviennent plus grands. Les échantillons qui se développent le mieux sont ceux qui croissent dans les amas de terre et de débris formés par les termites, à l'ombre des Cafèes, où bouquets d'arbres dans les champs, hors du feu et des animaux. Quelles superbes souches n’ai-je pas vues dans ces conditions à Minas-Geraes et à Matto-Grosso, contrastant singu- lièrement avec celles malingres qui poussent dans les champs découverts es longues, droites et moins crépues. es lieux où ils croissent avec des spadices grands et petits, avec des fruits de toutes a compression des uns sur les autres dans les grappes. Pour que ces fruits il faut que la majeure partie des fleurs avortent et que les fruits restants puissent se CONSPECTUS SPECIERUM x Foliolis per greges confertos dispositis, lincari-acuminatis, subtus argenteis. Stamina 6-20. Drupa parva, obovalis, trigona, breviter apiculata, longe induviata, brunneo-tomentosa, ad apicem nuda, viridi-roseo-flavescens. Endocarpio intus trivittato . 1. D. maritimum Mat. 118 xx Foliolis per greges valde distantes confertis, lineari- lanceolatis, subtus glaucis. Stamina 6-9. Drupa parva, ovoidea, breviter apiculata, ad basin attenuata, glabrata, viridi-miniata. Endo- carpio intus trivittato . . 2. D. xxx Foliolis per greges inter se Art ee ee re lineari-lanceolatis, acutis, albidis. Stamina 10. Drupa obovalis, ad basin attenuata, tr igona, ad apicem concavo-apiculata, tomento brunneo tecta, ad basin induviata viridi-flava. Endocarpio intus trivittato . . . 3. D. leucocalyx Drude. xxxx Foliolis per greges 2-5 te D D ee campestre Mart. acuminatissimis, inferioriter glaucis. Stamina 6. Drupa parva, oblonga, ad verticem concava, breviter apiculata, basi induviata, tomento squamoso A en tecta, aurantiaca. Endo- carpio intus trivittato . . ; 4. D. Anisitsii Barb. Rodr. xkxxx Foliolis proxime oblique insertis, ne ue ee utrinque glaucis. Stamina 6. Drupa? 4. . . . . + . 5. D. Hasslerianum Barb. Rodr. DIPLOTHEMIUM MARITIMUM Mart. Tas. 88 CET 89 À. Diplothemium maritimum Mart. Palm. Bras., p. 108, tab. 75 et ÿ7, fig. IIT; Fist. Nat. Palm. IIT, p.203, suppl. 77 A; Drude ## Mart. #or. Bras. [11 pars IL, p. 430, tab. XC VII, fig. IT. — Diplothemium littorale Mart. Palm. Bras. p. 110, tab. 76, fig. V; Hook. #7 Bot. Maz., vol. 81, tab. 4861. — Cocos arenarius B. A. Gomes. Observ. Bot.-Med. (1803), ZZ p. rr. — Allagoptera arenaria O. K. es. Gen. Plant. pars IT (1891), p. 726. — Velloso Zr. Plum. vol. XI. Append. Palin, tab. 122. Cette espèce croit en société sur les rivages de la mer, dans les endroits qu'on nomme 7es/ingas, parmi des myrtacées, des anacardium, des cactées, des broméliacées, etc. Presque partout, aux bords de la mer, au sud du Brésil, on rencontre cette espèce, dont les fruits sont mürs au mois de janvier. Frère Velloso, dans l'Æfpendice à la Llora Fluminensis, la représente très bien sans l’avoir nommée ou décrite. Elle est connue sous les noms vulgaires de Guriry, Coco da praia où Picand. Le nom Picandi vient de Pyçà : senne, et 4246 où #dog : qui déchire, parce que souvent les pêcheurs déchirent leurs sennes quand ils les poussent sur les rivages par-dessus les Diflo/hemiune. 2. DIPLOTHEMIUM CAMPESTRE Mart. Diplothemium campestre Mart. #54 Nat. Palin. TIL 5. 109, tab. 56 et 78; Kunth. Enum. Plant. III, p. 290; Walpers Ann. Bof. Syst. V, p. 824; Wendi. #7 Kerch. Palm., p. 242; Drude 24 #or. Bras. III. pars 11, 5. 432, tab. XX171/; Barb. Rodr. #7 Palm. Mattogros. Nov., p. 29, tab. IX, fig. B. — Diplothemium littorale Mart. Palm. Orbigu., p. 104, # 9, f. 8. — Allagoptera campestris O. K. Xev. Gen. Plant. IT, 5. 726. J'ai rencontré cette ancienne espèce dans les grands champs de la Serra da Chapada, en société avec quelques D. leucocalyx. Elle y porte le nom de Æriry où Guriry, ainsi que celui de Coco de vassoura. Elle se répand dans les champs des États du Spirito-Santo, San-Paulo, Minas-Geraes, Rio-de-Janeiro, Matto-Grosso, Goyaz et Rio-Grande- do-Sul, ainsi que dans la République Argentine et la Bolivie. Selon les terrains, elle présente, d’après ce que nous avons vu, des variétés qui ne se conservent pas et qui sont des plantes anéanties. Les naturels en mangent les fruits et utilisent les feuilles pour fabriquer des balais. 119 3. DIPLOTHEMIUM LEUCOCALYX Drude. Ta. 88 Z. Drupæ obconicæ, compressæ, ad basin per mutuâ pressione angulatæ, 0”,040 x 0”,028 Ig., Superne tomento brunneo denso usque verticem subrotundum stigmatum residuis protenso indutæ, monospermæ, induvia sepala petalisque minora, lanceolata, acuta, o",o1 lg.; petala lanceolata, acuta, lateraliter sinuata; androcæo abortivo minimo, annulari, sexdentato; epicarpio fibroso; mezocarpio carnoso-fibroso, eduli, albo-flavescente ; endocarpio oblongo, utrinque subacuto, brunneo, 0",026 x o",o15 lg, intus atro-brunneo, trivittato; albumine corneo, solido V. S&pe Cavo. Diplothemium leucocalyx Drude ## Mart. /or. Bras. ZI pars II, p. 429-437, tab. XCVZIZ, fig. 1; Barb. Rodr. Palm. Mattogr., p. 28, tab. IX, fig. À}; Lindman Batrag. zur Palnenflor. Sid-Amer, p. 25, tab. I, /ig. B. — Allagoptera leucocalyx O. K. Pev. Gen. Plant. pars IL, p. 726. Le professeur Oscar Drude a trouvé cette espèce dans l’herbier composé par le D' Weddell, Grosso, vers les bords du Rio-Paranä. Elle resta ignoée en Europe pendant plus de trente-sept ans sans être déterminée. Les fruits n'ayant pas encore été décrits, j'ai comblé ici cette lacune. J'ai rencontré cette espèce, en société, dans les champs de l'Urucu, à C. Elle portait des fleurs en mai. Plus tard, je l'ai vue ment dans les buissons et dans les termitières. en 1845, à Matto- arumbä, et sur les bords du Rio-Paraguay. aussi, en grandes souches, dans les champs de la Chapada et notam- On la nomme vulgairement Coco de vassoura où Guriry, corruption espagnole du mot Karany Hariry. Elle est plus développée que le 2. campestre. L'individu décrit par Spencer Moore n’est que le 2. /eucocaly de celui-ci change avec la nature du terrain. développement ; ses feuilles s'allongent ses folioles se modifient. x modifié. Il ne faut point perdre de vue que le facies Lorsqu'il croit dans les champs, à l'ombre des buissons, il prend un grand ainsi que ses spadices. Au contraire, dans les champs découverts il reste petit et Quelquefois on pourrait le confondre avec une espèce tout à fait différente. 4. DIPLOTHEMIUM ANISITSII Barb. Rodfr. Tas. 88 A. Folia plus minusve arcuata; foliolis ad basin per greges 2-5 consociatis, lineari-lanceolatis, oblique acuminatissimis, inter se valde distantibus, arctissime congestis et ad apicem solitariis, lineari acuminatis, in facie superiore viridibus, in inferiore glaucescentibus. Spadix validus; spathà fusiformi-compressä, arguté longitudinaliter sulcatà, Compresso-mucronatà, longuissime pedunculatus, rhacheos parte inferiore androgynà quam cauda masc. multo 1 oblonga, mutua pressione angulata ad verticem concava, breviter apiculat aurantiaca, tomento squamoso brunneo-ferrugineo denso tecta. ongiore; drupa a, ad basin induviata, Diplothemium Anisitsii Barb. Rodr. Palm. Paraguay. Nov., D. 16, tab. IV, fig. À. Folia 1",30-1",50 Ig., longissime petiolata, petiolo rhachin minore; fo/iola 50-60 plrq. 2-5 in gregem commune sociata, inferiora et superiora sensin angustiora, media 0°,36 x 0",014 le, Superiora 0”,07 x 0",003 lg. Shadix o",90-1" lg., pedunculo sub rhachi dilatato; 7#achis o",10-0",13 lg.; spatha breviter compresso-obtuso rostrata, intus castanea, extus pallide brunnea, 0",15 x0",006 lg. /ores masc. et fem. non vidi. Sepalis flor. inferiora 0",22 x 0",004 Ig., fem. ex induviæ. 120 Drupa 0,27 x0",017 Îg.; mezocarpio vitellino, glutinoso-fibroso, 0”,004 lat.; endocarpio 0”",20 x 0",o1 Ig., brunneo, utrinque acuto; albumene excavato 0",015%x0",008 1g.; germine recurvo. Has. ## Paraguay #1 campis prope Santa Maria de la Sierra e/ prope Tagatiyä. YATAY-Y-PONY vel VATAHY RASTEIRO. /Yuct. Jan. Parmi les palmiers que j'ai étudiés dans l’herbier Anisits, celui-ci est représenté par une spathe et un spadice portant des fruits. Ces éléments suffisent, à la rigueur, pour déterminer l'espèce, parce que les fruits diffèrent de ceux de toutes les autres espèces connues. Les fruits du D. campestre sont glabres, ceux du D. maritimum ont la base ct le sommet lisses et ceux du 2. /eu- cocalyx sont, depuis la base jusqu’au sommet, recouverts de squames duveteuses. Des différences se constatent également dans la forme et dans l'induvie. Si, au premier abord, le spadice se confond avec celui de toutes les autres espèces, il n’en est pas de même pour la forme des fruits ni pour les divisions de l'induvie. Les fleurs femelles doivent présenter aussi des formes et des grandeurs tout à fait différentes. Les fleurs males pourraient fournir des caractères plus certains, mais, quoi qu'il en soit, je crois ne pas me tromper en assurant que c'est bien une espèce nouvelle. La comparaison des fruits de toutes les espèces nous montre bien les différences. . L'espèce dont il s'agit croit en abondance dans les terrains calcaires de Santa-Maria de la Sierra et dans les champs de la Estanciä Tagatiyä. Elle présente des différences notables avec le D. leucocalyx, que j'ai rencontré dans les terrains calcaires de Corumbä. Elle porte le nom vulgaire de Yatiy-pony, c'est-à-dire Yatäy rasteiro, où rampant. En hommage au Professeur D. Juan Æwisits, correspondant du Jardin botanique de Rio-de-Janeiro, j'ai donné son nom à cette nouvelle espèce. 5. DIPLOTHEMIUM HASSLERIANUM Barb. Rodr. Tag. 88 D. Acaule: folia gracilia, subarcuata, regulariter pinnatisecta; foliolis proximé obliqué insertis, linearibus, obliqué acuminatis, utrinque glaucis. Spadix minor; spathà striata, fusiformi, longe, rostrata; rhacheos parte inferiore androgyna quam cauda masc. longiore; florum masc. sepalis lanceolato-acuminatis, dorso carinatis, quam petala duplo brevioribus; petalis lanceolatis, con- cavis, acutis: staminibus 6, inclusis, filamentis antheram minoribus; antheræ ad basin sagittatæ. Drupa ignota. Diplothemium Hasslerianum Barb. Rodr. Palm. Hassler. Nov., f. 10. Foliar"-1",81g. Foliolis regulariter decrescentibus, mediis 0”,30-0",32x0",013 lg. superioribus 0",16 x 0",005, binis apicalibus 0",09x0",002 lg; spadrix 0°",60x0*,70 Ig., pedunculo longissimo sub rhachi dilatato, ad basin tomento fusco adsperso; rhachis 0",09 1g., dense florifera; spa/ha interiore longe rostrata, arguté striata, nitentia, extus viridia intus flavescente, deinde extus fusca intus castanca, pedunculum longe vaginantia illic. tomento cinnamoneo tecta. FLORES Masc. (et fem. longiores) 0",008 Ig., dense ad rhachin supra pedunculi apicem angustatum inserti; p25#/- lodium minimum, cylindraceum, trifidum. FLORES FEM. ante anthesin conici; sepala ovata, obtusa, subcucullata; pe/ala ad apicem tridentata; androcæt sterili minimi; ovarium ovoideum, in stigmata elongata angustatum. Drwpa non vidi. Has. 2 campo Apépu ad Paraguay. #or. Aug. Herb. Hassler, n° 4852. Les fruits de l'espèce dont il s'agit sont inconnus. Cependant, par les feuilles et par les fleurs, elle s'éloigne de toutes les autres espèces connues. C'est pourquoi je lui ai donné le nom de M. le D' //ass/er qui l’a découverte. SUBTRIBUS 111. BARBOSAINEZÆ Barb. Roür. Caudex mediocris v. elatus, 1°-15"x0",15-0",25 Îg.; folia regulariter v. irregulariter pinnati- secta. Spathæ 2, interiore lignosa arguté v. profonde sulcata. Drwpa fibrosa v. fibroso-gummosa; . , are . a endocar po intus trivillato; albumine cavo, rumainato. CONSPECTUS GENERUM Spadices simplices, penduli. Flor. masc. : Sepala petala æqualia, subulato-lanceolata ; petala lanceolata. Stamina 90-120, inclusa. . 1. Polyandrococos Barb. Rodr. Spadices simpliciter ramosi, penduli. Flor. mas. : Sepala parva, triangularia ; petala lanceolata. Stamina 6, inclusa . . . : 2. Arikuryroba Barb. Rodr. Spadices simpliciter ramosi. Flor. masc, : Ante anthesin cylindrico- clavati. Sepala parva; petala lanceolata, ad apicem subcucullata. STATNNATO LNCIUSA OR DU LE IN 3. Barbosa Beccari. XVII POLYANDROCOCOS Barb. Rodr. Polyandrococos Barb. Rodr. Contr. du Gard. Bot. de Rio-de-Fan., T(1901), p. 7. Monoica. Spadice interfoliaceo simplici, elongato. Æores bracteati, bractea lata longissime acuminata, masc. in parte superiore sessiles, fem. in parte inferiore masculis 2 stipati et tecti. FLOR. Masc. : Sepala lineari-lanceolata, basi gibbosa et connata, dorso carinata, acuminata, corollam fere æquantia. Pefala obovata v. suboblique acuminata, ima basi connata, subconcava, valvata. Sfzmiza 90-120, dense intertexta, inclusa; /amentrs filiformibus, liberis; anthere lineares, basi sagittatæ, ad apicem mucronatæ, subbasifixæ. 2rs4/lodium nullum. FLOR. FEM. : Sepala late ovata v. subrotundata, acuta, convoluta. 2efala sepalis subæqualia, paullo minora. Androcœum abortivum cupulare, sexdentatum, ovarium demidio minus. Ovarium ovatum, tomentosum, trilo- culare, loculis 2 effœtis:; shgmata elongata, acuta. Drupa induviata, ellipsoidea v. obovoidea, subcompressa, subtrigona, ad apicem concava, apiculata; epicarpio lævi, tenui-fibroso, viridi- flavo, albo-tomentoso:; mezocarpio albo, fibroso; exdocarpio osseo, castaneo v. brunneo, ad apicem acuminato, basin versus triporoso, intus trivittato. See obovatum; a/bumine cavo, profunde ruminato; erbrye poro unico opposito, cylindraceo. Palmæ late, imermes, solitariæ. Caudex cinereus, erectus, proximé et conspicue annulatus. Folia £rminalia, Pinnatisecta, valida, concinna, recur va; Joholis pectinatis, regulariter et proxime tnsertis, patentibus, ad basin conduplcatis, ad apicem oblique acutis v. acuminats, Supra atroviri- dibus, nitentibus, subtus albo-argenters. Spadices plures, erecki demum cernut': pedunculo subcom- Presso, rhachi maygore, cinnamomeo-lepidoto; rhachis duo tertio nferiore androgyna; Spatha exteriore lineari-lanceolata, acuta, ad apicem bipartita, albo-ferrugineo tomentosa, interiore lineari-lanceolata, longe mucronala, lenui, lignosa, ad basin attenuata, vaginante, extus leviter ct argute sulcata, albo-ferrugineo tomentosa. Flores asc. subroser, Jem. ochrokeuci, in spinis hexashchis dextrorsis. Drupa favo-viridis, mediocnis. CONSPECTUS SPECIERUM x Foliis regulariter pinnatisectis ; foliolis æqualiter dispositis, concinnis, subtus sordide argenteis; flores masc. 90-120- andri . UV 1. P. caudescens (Mart.) Barb. Rodr. xx PFoliis irregulariter pinnatisectis ; foliolis per greges subæqualiter dispositis, subtus viridibus ; flores masc. ROANAES NU 2. P. Torallyii (Mart.) Barb. Rodr. Ogs. — En faisant la revision du genre Dipiotheminn de Martius, dans la revision générale de mes Palmiers, j'en ai retiré, à regret, les espèces caulescentes à fruits ruminés. LÉ car il était impossible de les conserver dans l'ancien genre de Martius, parce qu’elles ne possèdent de celui-ci, plus où moins, que le spadice simple et la disposition des fleurs, et que tout le reste s’en éloigne complètement. Néanmoins, une affinité se présente dans l'induvie des fruits des deux genres. Les pétales s’allongent, s'incurvent au sommet, deviennent plus grands que les sépales ; tandis qu’à l’époque de la fécondation ils sont égaux ou plus petits. Pour les conserver dans un sous-genre de celui de Martius ou dans une section, comme l’a fait le professeur Drude, il faudrait y être forcé, parce ai été obligé de créer ce nouveau genre pour les y classer, 122 qu'en étudiant toutes les espèces vivantes du genre et en comparant les espèces caulescentes avec les acaules, elles n'offrent aucune affinité dans toutes leurs parties. Ilest vrai que nous avons dans le genre Cocos, par exemple, des espèces : À C. lillipntiana Barb. Rodr., avec des spadices simples, à côté d’autres qui sont élevées et avec des spadices très rameux ; mais elles ont un air de famille qui, à première vue, les fait ressembler à tous les individus avec les mêmes caractères, ce qui n’est pas le cas pour les Diflothemium acaules et les caulescents. Si ce n'était le spadice simple, ils seraient mieux dans le genre /#baca, auquel M. Wendland a reporté le D. Torallyii; mais je ne sais pas si celui-ci a le spadice simple, ni Martius ni Drude ne disant rien à cet égard. S'il a le spadice simple, il doit rentrer dans ce nouveau genre, où dans le doute je le classe, car, selon le D' Martius dans le Pal Orbigni , l'albusnen des fruits est æquabili, et, selon d'Orbigny, mangeable. Dans les palmiers les fruits présentent toujours, pour moi, un des meilleurs et des plus sûrs caractères; par eux on distingue très bien des espèces qui se confondent souvent par les fleurs. Dans ce nouveau genre, par exemple, le fruit nous donne beaucoup de lumière, car, outre la grandeur, la forme et la structure, il a l’albumen ruminé, ce qui ne caractérise aucun des Diplothemium connus, qui ont tous leur albumen égal, corné et creux, quand ils sont mûrs. Quant aux feuilles primordiales, les Diplofhemium les présentent entières, linéaires-lancéolées, aiguës, très finement plissées, seulement jusqu’à la fin d’une année, et alors la troisième ou la quatrième elles commencent à se diviser ; tandis que les Po/yandrococos ont ces feuilles plutôt lancéolées aussi, mais très allongées, concaves, et se produisant pendant trois à quatre ans, grandissant graduellement de manière à atteindre, lorsqu'elles commencent à se diviser, presque 1 mètre de longueur, sur 0",30 à 0",40 de largeur, toujours largement plissées et à bords dentés au sommet. A la fin du développement de la quatrième feuille primordiale, les Diflothemium ont les feuilles déjà pinnées; tandis que les Polyandrococos ne présentent leurs feuilles pinnées qu'après en avoir émis plus d’une douzaine, au bout de quatre à cinq ans. Convaincu que les Ærirys et les Gurirys, Diplotheminm, des champs secs et des rivages sablonneux, ne sont pas les Zmburys, Polyandrococos, des forêts vierges et des endroits marécageux, je classe, dans le doute, le D. Zorallyi (1) dans mon genre. Le nom indien Mbury où Zmbury vient du karany zubwr, se lever, croître, et y, eau, qui croit dans l’eau; et, en effet, je lai rencontré dans les marais des environs de Itaborahy. Le nom que je propose, Po/yandrococos, est tiré d’un des caractères des fleurs et dérive de r%:, beaucoup, #39, homme ou étamine, et Cocos, car les fleurs mâles ont une grande quantité d’étamines. acaules, comme le C. petræa Mart. et le POLYANDROCOCOS CAUDESCENS (Mart) Barb. Rodr. Ta. 88 Æ Er 89 A. Caudex excelsus, cylindricus, lævis et proxime annulatus; foliis validis, concinnis, pectinatis; foliolis æquidistantibus, regulariter insertis, patentibus, basi conduplicatis, ad apicem oblique acuminatis, supra nitentibus, subtus tomento denso albo argenteo tectis. Spadix in pedunculo quam rhachis majore; spatha int. tenuis, lignosa, leviter sulcata, longe acuminata, inclusa, rhacheos duo tertio inferiore androgyno caudam masc. terminalem dimidio superante; floribus masc. inter femineos alte erectis, staminum plurimorum inter petala late lanceolata evolventibus:; drupa obovoidea, subcompressa, glabra, versus verticem concava, in centro apiculatum albo- tomentosa; endocarpio brunneo, obovoideo, apiculato, extus subtriangulari, intus trivittato; albumine ruminato. Polyandrococos caudescens (Mart.) Barb. Rodr. Cotrib. du Fard. Bot. Rio-de- Fan. IT, pb. 8. — Diplothemium caudescens Mart. Palin. Bras. ÿ. 111, tab. 70 et 77, À. Let IT. — Polyandrococos pectinata Barb. Rodr. Palm. Mattogros, Nov., p. 8r, tab. XXVILZ, et in Contrib. Fard. Bot. de Rio-de-ÿan. III, 5. 8. — Ceroxylon niveum /#rt. Candex cinereus, proxime annulatus, cylindricus 2°,15 : 0",10-0",15 le. Æoba 10 contempo- ranea, 4-5" Îg.; fe/rolo et vagina 1",35 lg., albo-fusco tomentosis; /o4o4is 100 utrinque, æqualiter dispositis, inferioribus 0°,55 xo",o1, mediis 0",60x0",055 lg. superioribus o",30x0",o1 lg. Spadices 1-5 contemporanei, inter foliis interioribus enascentes, patentes, 1",10-1",20 Îg.; edun- 60x0",02 Îg.; rhachis 0",60-0",65 1g., parte inferiore androgyna 0",020-0",25 Ig. Spa/ha ext. lineari-lanceolata, acuta, ad apicem bipartita, m m culus subcompressus, brunneo-lepidotus, 0",50-0 (1) Palmæ Mattogrossenses nov., p. 81. ae ES di 1 edit it à He on ds dli Li à 6 lé gd NÉE RES : 123 0",050-0",60 x 0",08 lg, albo-ferrugineo tomentosa, interiora incurva, lineari-lanceolata, acu- minata, ad basin attenuata vaginante, tenui, lignosa, leviter et argute sulcata, 1",90-2" x 0”,10-0”,12 Îg., albo-ferrugineo tomentosa. FLORES. MASC. 0",02 Ig.: sepabs lineari-lanceolatis, basi gibbosis, dorso acute carinatis, acuminatissimis, corollam fere longitudine æquantibus, inferne connatis. Pefahis obovatis, sæpe oblique acuminatis, subconcavis, ima basi connatis. Samia 96-100, dense intertexta, minore corollæ; #lamentis filiformibus, antheræ infra medium infixis; antheræ lineares, basi subsagittatæ, apice minutissime mucronatæ. Pris#llodinm nullum. FLORES FEM. 0",o1 Ig., ante anthesin acuti; sepalis petalisque subæquilongis, late ovato-subro- tundatis, acutis; androcæi rudimentarii cupulari, sexdentati, ovario demidio minore. Ovario ovato, Polyandrococos caudescens Barb. Rodr. albo-tomentoso; shgmatibus elongatis, acutis. Drupa induviata, 0",05 x 0",035 Îg.; eprcarpio viridi-flavo, lævi, tenui-fibroso : mezocarpio albo; endocarpio osseo, castaneo, ad apicem acuto, 0",04 x 0",029 Ig.; a/bumine cavo, profunde ruminato. HaB. 2x silos prov. Espirito Santo, Minas-Geraes e/ Rio-de-Janeiro; 44 Ilhéos, prov. Bahia (Blanchet). Culfa in Jardim Botanico Rio-de-Janeiro. Palha branca, Mbury, Imbury appellatum. Por. et fruct. Novembr. Pour l’histoire de ce palmier, je reproduis ce que j'ai écrit dans Zes Pahniers de Matto-Grosso : « Depuis Pernambuco jusqu'à Bahia, croit un palmier que l'on nomme Wbuwry où Zmbury, que le D' Martius a décrit sous le nom de Déflothemium caudescens et que je ne connais pas de vue. » 124 En 1857, Gabriel Soares a mentionné ce palmier comme suit : « Il y a d'autres palmiers qu'on nomme Bory, qui ont plusieurs nœuds et qui donnent aussi des cocos en spadices, mais très petits (1). » ; ; ! Le Prince Maximilien de Wied-Neuwied le mentionne également et dit « qu’il produit une grappe de petites noix dures qui ne sont mangées que par les sauvages (2). » ; En présence de ces informations et des descriptions du D° Martius et du Professeur Drude, il me semble que ce palmier ne doit pas être le même que celui dont je m'occupe. S'il y a des caractères qui tendent à les identifier, il y en a d’autres qui les différencient. ; Le ; L'espèce que je présente vient des États du Spirito-Santo, Minas-Geraes et Rio-de-Janeiro. J'ai constaté son existence à Itabapoama, à Muriahé, à Campos et à Säo-Gonçalo où on la nomme Palha branca et Imbury. Dhéer J'en ai vu des centaines d'échantillons, dont chacun présentait les mèmes caractères, aussi bien ceux qui croissaient dans les terrains bas et défrichés, que ceux qui poussaient sur les montagnes et dans les forêts. On peut en voir de jolis échantillons au Jardin botanique de Rio-de-Janeiro. d ; Si je constate des différences entre les individus pris dans la nature et les descriptions faites par les auteurs précités, j'en trouve d’autres encore dans les dessins de Martius. Les feuilles, frisées selon le Prince de Neuwied et Drude, et la spathe sont, sans conteste, d’une autre espèce que celle que j'ai vue. S'il y a identification des deux palmiers, je n'hésite pas à dire que, par une fatale mégarde, le savant palmographe a représenté la spathe d’un Scheelea où d'un 4#falea en la donnant comme appartenant à l'Zmbury (D. caudescens). La description de la spathe ne présente qu’un caractère : « la grande épaisseur », et ce dernier n’existe pas dans l'espèce dont je m'occupe. Il n’y a que les fleurs dont quelques caractères sont identiques, mais dont la forme est toute différente, ainsi que l'insertion des feuilles et des folioles. Pendant très longtemps j'ai hésité à reconnaitre comme espèce distincte le palmier qui nous occupe, mais en consi- dérant que les descriptions faites par des maitres ne pouvaient être erronées et ne pouvant pas consulter l'herbier de Martius, je me suis décidé à le présenter comme une espèce nouvelle. Le fait d’avoir un mème nom vulgaire n’a rien d'étonnant, car on donne quelquefois un mème nom à des plantes de familles différentes. Si l’on n’admet pas que ce palmier soit différent de celui de Martius, les descriptions de celui-ci doivent subir des corrections et l’on doit y ajouter la description des fruits. La remarque faite par le Professeur Drude, au sujet du fruit, ne s'applique pas non plus aux fruits de mon espèce, ce dont on peut très bien se rendre compte en examinant mes dessins faits très scrupuleusement d’après nature. Pour que l’on puisse mieux faire la comparaison, je reproduis, à une échelle réduite, les dessins de Martius, d'après nature, tant de la spathe que des folioles. Le fruit du D. caudescens, que Martius n’a pas vu et que Drude nous décrit comme étant « dypa ignota », n'appartient pas, je crois, à l'Zbwry trouvé par Blanchet. Je pense que l'espèce de Martius porte de petits fruits, très petits, selon l'opinion de Gabriel Soares et du Prince de Neuwied, à moins que ces auteurs ne donnent comme petits des fruits de 0",05 de longueur. Je dois faire remarquer que dans les fruits portés par l'espèce que j'ai rencontrée, et dans ceux du Syagrus, l’endo- carpe se ressemble beaucoup. Dans les deux espèces, il porte les trois bandes foncées et luisantes; mais, dans la première, l’albumen est ruminé comme dans lÆArikuryroba Capanemæ, ce qui n’a été mentionné ni par Martius, ni par Drude dans les fruits du 2. Torallyi. Dans le doute, je crée donc cette espèce nouvelle. Si, par hasard, elle était la mème que celle des D. caudescens, mes observations auraient toujours pour but utile de corriger les fautes existant dans les descriptions précédentes. Le facies des feuilles et la disposition des folioles sont les mêmes que dans l'Æs#yocaryum murumuru où dans l'Aftalea compta Mart. La grandeur, la disposition et la longue durée des folioles permettent d'utiliser celles-ci pour couvrir les maisons. La tige, à fibres blanchâtres, très dure, est employée dans les constructions. Le chou palmiste, amer, est comestible et très recherché. Les fruits ne sont pas mangeables. » Pour tâcher de faire cesser le doute qui planait sur cette espèce, j'ai examiné plus tard les échantillons types des palmiers de feu le D' Martius. Au Jardin de Kew, à Londres, je n'ai rencontré qu'un individu vivant dans la grande serre des palmiers. C'était bien le palmier que je connaissais, et pourtant il porte le nom de D. caudescens. Ce fait n'éclaircissait pas encore le doute. Par l'intermédiaire du Jardin botanique de Bruxelles, j'ai obtenu du Musée de Munich le vrai type original du Diplothemium caudescens de Martius qui m'a convaincu. Il porte le n°385 ct, sur les étiquettes, on lit qu’il a été trouvé par Blanchet, à Z/%éos, dans la province de Bahia, en 1857, et envoyé à Martius, par Moricaud fils, avec le nom de Imbury. J'étais devant le vrai Zmbwry dont les feuilles sont tout à fait identiques à celles du palmier que j'ai rencontré. En présence de ce fait, j'ai fait passer mon 2. fectinatumn à la synonymie du P. candescens. Par la suite, j'ai pu constater que mes premières observations étaient bien justifiées. En effet, la seule feuille qui existe dans l’herbier et qui provient d’un individu jeune, n’est pas la même que celle qui a été décrite, car elle n’a pas les folioles « 27 gregis suboppositis » avec la « Directione varie indique subcrispæ », comme le dit Martius, ni les « segmentis per greges concinnos vix crispatos », comme les décrit Drude; ils sont toujours, au contraire, « concinnis, pectinatis, p bus et liler dispositis », comme on le voit dans la nature. Il est vrai que dans l’échantillon de Martius, que j'ai examiné de près, les #remières folioles, ceux de la base du rhachis seulement, sont disposées par groupes de deux, mais cet échantillon est malheureusement une de ces feuilles qui s'éloignent du type de toutes leurs contemporaines, comme cela se présente souvent, par aberration, dans tous les palmiers. (1) Tratado descriptivo do Brasil. Rev. do Inst. Hist. Geogr. Bras. XIV, p. 191. (2) Voyage au Brésil, IT. 125 XVIIL ARIKURYROBA Barb. Rodr. Arikuryroba Barb. Rodr. ant. Nov. Cult. Fard. Bot. Rio-de- Fan. (1801), jasc. Z, p.5, tab. IT]; Baïllon Fist. des Plant. XIIL, p. 305. Monoica. Spadix androgynus, longissime pedunculatus, simpliciter ramosus, rhachi abre- viatâ; spatha inferior brevis, superior lignosa, fusiformis, extus lincariter sulcata, longe pedun- culata, in ventre longitudinaliter aperiunda et aperta, lanceolata, acuminata. FLORES sessiles, bracteis parvulis suffulti; masculi in superiore parte spadices frequentiore femineis in inferiore parte sitis, quorum lateri plerumque masculi duo adistant. Masc. : Ca/yx parvulus, trifidus v. tripartitus; /o4o/is triangularibus; corolla triphylla, petalis lanccolatis, erectis, subconniventibus, concavis; s/amina 6, inclusa; #laementis subulatis; autheris erectis, retusis, basi sagittatis, medio Arikuryroba Capanemæ Barb. Rodr. affixis; frs4llodium minutum, trifidum. FEM. imbricato-convoluti; calyce petalis majore; calyx triphyllus, foliolis late ovatis v. cordatis, acutis: coro/la tripetala, pefalis reniformi-cuspidatis; androcæo abortivo disciformi, tridentato; overim ovatum, corolla inclusum, stylo nullo et s#gma- hbus 3 elongatis. Drupa 1-2-sperma, fibrosa, succulenta, subglobosa, acuta; exdocarpio osseo, basi poris tribus pertuso, 2 effætis, intus trivittato, tenui, extus reticulato-venoso, fasciis tribus notato; embryone basilari usque ad cavitatem internam producto in æ/bumine corneo, solido, profunde tubuloso-ruminato. Caudex Aumubs, crassus, vagunis persistentibus indutis, comä lerminali cleganter recurvata. Folia laxiuscule pinnatisecta, breviter vaginanha; petiolo spnoso-serrato; foliolis Auearibus, acutis v.mucronats. Spadices longissime pedunculati, interfoliacer, penduli; spatha zz/eriore inter foliorum occulia, superiore anthest ad apicem hiante; ramos Plrg. nutantes floribus onushs emittente. Drupa aurantiaca; MezoCarpio paucr fibroso; endocarpio fuscescente; albumine æmaro-adstrictorto, brunneo-ruminato. 126 ARIRURYROBA CAPANEMAE Barb. Roüûr. Tag. 90 A. Caudice humili petiolorum basi persistenti; /o/is arcuato-patentibus, /o4o4s ad costam validam trigonam concinne dispositis, linearibus, acutis v. acuminatis v. mucronatis. Shadix lon- gissime pedunculatus, gracilis, ancipite arcuatus, zhachi brevi, ramos plurimos laxe exserente; spatha exteriore complanata, bialata, tomentosa, brevi, interiore anguste fusiformi, acuminata, sulcata, longissime vaginante. FLOR. MASC. ante anthesin in verticem obtuso excurrentes, fem. æquantes; fefahs coriaceis, lanceolatis, acutis, stamina majoribus. FLOR. FEM. ovoidei; calyce corollam convolutam paulo breviore, coriaceo; sepals concavo-lanceolatis; pe/alis reniformi- cordatis, abrupte crasseque acuminatis; ardrocwo abortivo urceolato, parvo, tridentato; ovar1o ovoideo, in stylum sensim elongato. Drwpa subglobosa, in verticem stigmatum residuis coronata ; endocarpio ellipsoideo, tenui, intus trivittato, 1-sæpe 2-spermo. Arikuryroba Capanemae Barb. Rodr. Plant. Nov. Cult. Fard. Bot. Rio-de-Fan. I, D. 6, tab. III. — Cocos Capanemae Drude #7 Engler P#ansenfam. Nach. und Reg. teil. TI-TV, 56. Caudex 1",30x0",020-0",030 Lg. Æo4a 2",60-2",70 Ig., 20-25 contemporanea; /ohola 0”,55-0",032 lg., inter se remota, utrinque 40-50, omnia linearia, superiora 0",43 x o",o11 Ig., acuminata, media o",11 x0",032 Ig., longissime oblique mucronata, infima 0",55x0",01 lg. mucronata. Spatha interiore 2",20-2",30 x 0",55 1g.; Spadices 2°,20 lg. #Tores masc. 0",007 lg., calyce quam corolla 2-4-plo breviore; 72m. 0”,009 Ig. Drupæ vitellinæ, 0",027 x 0",023 lg.; epicarpio hbroso, tenui; #ezocarpro succulento, gummoso, sapido; emdocarpio osseo, brunneo, 0",024 x 0,017 Îg., o",o01 crasso, 0",004 supra basin foraminibus tribus præditum; albwmine solido, ruminato; embryone clavato v. cylindrico, acuto, 0",006-0",007 Ig. Ha. #7 Bahia e/ Sergipe. Arikuryoba, Urukuryaroba, Nikuryoba, Nikuriroba, Nikuryoba, incolorum. Culta in Rio-de-Janeiro ad [ha de Governador ez zx Jardim Botanico Rio-de-Janeiro, n°872. For. et fruct. April. Lors de ses voyages au Brésil, feu le savant D' Von Martius ajouta plusieurs espèces à l’ancien genre Cocos de Linné, mais il en distingua la Pereryma, des champs de l'Amazonas, en créant pour elle un nouveau genre : le Syagrus. Plus tard on a classé dans ce genre le Zangsdorfia psendococos Raddi, sous le nom de Syagrus Mikaniana; mais on a alors perdu de vue le caractère de l’albumen, tout à fait ruminé, qui l’éloigne des Cocos et des Syagrus. Plus tard encore, dans la Æ/ora Brasiliensis, le Professeur Drude a établi une nouvelle division des Cocos, en créant les sections Æcocos, Langsdorffia, Svagrus, Arecastrum et Diplothemioides, et il fit figurer dans la section Langsdor ffia seulement le Cocos Mikaniana. Cette division a été modifiée, ensuite, par le même botaniste, dans les Pflansenfamilien de Engler. Le savant Professeur Beccari, approfondissant l'étude des palmiers qui portaient le nom de Cocos, en établit une autre division. Il sépara des espèces et les fit entrer dans de nouveaux genres comme le XAyficocos et le Barbosa, et il garda, comme précédemment, le Syagrus comme un genre distinct. Les espèces à l’albumen ruminé ont été séparées de celles à albumen égal qui sont restées dans le genre linnéen. D'après les études du Professeur Beccari, l'espèce dont il s'agit ne pouvait pas rester dans le genre Cocos, à albumen égal. Elle devait rentrer dans le L#y#icocos où dans le Barbosa, à albumen ruminé; mais elle s’éloignait de ces deux genres par le facies, par les fruits et par d’autres caractères encore. Dans l'impossibilité de la classer dans l’un de ces deux genres, j'en ai créé un genre nouveau. L'étymologie du nom, qui est de langue tupi, vient de haryb où arib, spadice long, Æury, noyau, et 7ob, amer, c'est-à-dire de /ongs spadices de fruits amers, car, en effet, il donne de grands spadices et l'albumen des fruits est amer. Le nom spécifique est un hommage au savant botaniste et géologiste brésilien le Professeur Dr Guilherme Schuch de Capanema, baron de Capanema, qui connait le mieux la flore brésilienne et qui est l’auteur d’une monographie des algues, malheureusement presque détruite lors de la Révolution de Rio-de-Janeiro en 1893. 127 C'est un témoignage de gratitude que je rends au savant qui m'a procuré les premiers matériaux vivants que j'ai utilisés dans les études préliminaires de cette espèce et auquel je suis, en outre, redevable de plusieurs autres services Scientifiques. XIX. BARBOSA Beccari Barbosa Beccari #7 Malpighia, L, 5. 340, tab. IX, fig. T: Drude an Die Natürhch. Pflan- zenf. II-1V, 5. 56; Baïllon Zs4. des Plant, XIII P. 305. Monoica. Ssadix interfoliaceus, simpliciter ramosus, androgynus. FLORES MAsC. ante anthesin clavati, in parte superiore ramorum numerosi, 2-1-ni parce scrobiculati, conferti. Sepala late cordata, acuta. Pefala late lanceolata, acuta, concava. Sfzmina 6, inclusa; #lamentris brevibus. Antheræ basifixæ, basi et apicem emarginatæ, erectæ. rs#{lodeum minimum v. nullum. FLORES FEM. magni, validi, in parte inferiore ramorum inserti, scrobiculati, flore masculo utrinque stipati. pale late lanceolata, plus minus cucullata, convoluta. Pefala sepala minore, late lanceolata, subacuta, convoluta. Ardrocæum abortionm annuliforme, sexdentatum. Ovarium ovoideum v. conicum, in stylum brevem attenuatum, stigmatibus erectis demum recurvis. Drupa ovoidea v. subglobosa, versus apicem producta obtuso-mucronata, monosperma; epicarpio fibroso, armeniaceo, ad apicem brunneo-squamoso tomentoso; #ez0carpio fibroso, sicco, cum epicarpium laxe connexo; exdocarpio osseo, tenui, globoso, in superiore parte conico solidé rostrato annulum trisinuatem impressum, ad basin fere triporoso, lineis puntiformi insculptis, intus cinnamomeo, atro-brunneo, nitente, trivittato. Sema globosa, testa trivittata, cinnamomea, albo-reticulata; a/bwmine cavo, irregulariter profunde ruminato, ebryo subbasilaris. Palmæ excelsæ, inermes. Caudex soktarins, cinereus, conspicue annulatus. Folia arcuata, ‘crispala, pinnatisecta; foliolis 3-4 congregathis, Wincari-lanceolahis, acutis v. acuminatis, subtus glaucescenhbus; rhachi bfaciali; petiolo elongato, tomentoso; vagina aperta, panniforme fibrosa. Spadices erech demum recurvi v. pendulr, interfoliacer, sümpliciter pluriramosi; ramis erectis spatha exferiore breviore, lineari-lanceolata, acuminata, ad apicem fibroso-reticulata, conamomeo- tomentosa, interiore late cymbiformi, mucronata, concava, crasse Jfibrosa, extus profunde sulcata, ad basin aftenuata, pedunculum vaginante, incurva. Flores ochroleuct. Drupa wagna, helvola. Oss. — Ce genre a été créé par le Professeur Edouard Beccari. Voici ce qu'il dit à ce sujet : « Ho examinato i frutti medesimi descritti e figurati da Raddi. Nell’ Erbario non ho perd trovato i fiori, i quali sembrano alquanto differenti da quellé degli altri Cocos. Nell’ insieme il Genere Barbosa mi sembra distintissimo per la natura dell’albume. À « Alle particolarità dell frutto deve aggiumgersi quella della specie di operculo da cui é sormontato il nocciolo, e che a quanto scrive Raddi, parrebbe si dovesse staccare dal rimanente dell’ endocarpio allorche è tenuto per qualche tempo nell’acqua. < Non ha potuto mantenere il nome generico proposto da Raddi nel 1820, perchè Martius aveva di giä fondato il Genere Zangsdor fjia nel 1818, per una pianta della famiglia delle Balanoforee (Vedi Richard in Mem. Mus. Paris. VIII, p. 406). « Colgo quindi l'occasione che mi si presenta, di distinguere questa nobile Palma col nome des signor J. Barbosa Rodrigues, distinto botanico brasiliano e conoscitore profondo delle Palme del suo paese. » Je reproduis cette espèce, quoique représentée par Martius, pour mieux établir les caractères génériques, car le Professeur Beccari ne les a présentés que très brièvement. BARBOSA PSEUDOCOCOS Beccari TAB. 91. Caudice procero, cinereo, irregulariter annulato: foliis arcuatis dense concinne subcrispatis ; foliolis lineari-lanceolatis, acuminatis; floribus masculis clavatis. Spatha interior post anthesin navicularia mucronata, crassa, profunde sulcata, incurva. Drupa globosa, flava, ad verticem 128 producta et brunneo-tomentum squamigerum tecta, stigmatibus coronata; mezocarpio fibroso, sicco; endocarpio subgloboso-conico, rostrato, extus trifaciato, intus trivittato; albumine cavo, profunde irregulariterque ruminato; embryo basilari. Barbosa pseudococos Beccari #7 Malpigh. L, p. 304, tab. IX, fig. 1; Baillon Æ#st. des Plant. XTIT, $. 395; Barb. Rodr. Zum. Plant. Hortus Flum., p.18; Lindman Beiträge zur Palmenfora Süd-Amer., p. 18. — Langsdorffa pseudococos Raddi #7 A##i della Soc. tal. delle Se. in Modena XVIII (1820), p. (85) 345, t. r. — Cocos Mikaniana Mart. Palin. Bras. p. 128; Drude ## Mart. Mor. Bras. III. pars IL, p. 405, tab. 66, fig. 1, tab. Physiogn. ATV, sn Natürl. Pflansenf. IL, teil, 3 Abteil, 5. 81; Hook. f. #7 Æep. À. G. Kew (1882-1884), ÿ. 72. — Syagrus Mikaniana Mart. Palm. Orbign., p. 135; List. Nat. Pabn., p.291 et 824, tab. 166, fr; Kunth Zum. Plant. IT, 5. 289; Nalp. Ann. Bot. Syst. Z, p. 1010; Wendl. in Kerch. Les Palm., p. 257. Candex rimulosus, 10"-15" x 0",25 lg., a basi incrassatus. Polia 10-12 contemporanea, ad apicem arcuata, 3",60 lg.; petiolo 1" Ig., antice concavo, postice convexo, albo-cinnamomeo tomentoso: r#achi bifaciali; /oholis per greges 2-4 conjunctis, inferiore 0",45-0",80 x 0",006- 0",027 lg., medio 0”,80 x 0",045 Ig., superiore 0,30 x 0",011 lg. Shadix 0”,80-0*,90 Ig., multi- ramosus, pfedunculo 0",40-0",60 x 0",04 lg., compresso; rhachi 0",25-0",30 Ig., attenuata; 7amus 25-40 contemporaneis, crassis, rigidis, inferioribus 0",45 Îg., superioribus 0”,25 lg. Spatha exterior 0",25 lg., lanceolata, interior 1,05 x0",30 lg, lanceolata, mucronata, incurva, ad basin vaginans, profunde sulcata, 0",010-0",015 crassa. FLORES MASC. 0",015-0",020 Îg.; calyce triquetro, o",o04 lg., lacinis latis, subacutis, carinatis; petahs oblongis, subacutis, basi attenuatis, dorso convexis, intus sulcatis, 0",002-0",003 crassis, erectis; sfmina petala æquantia; filamenta brevissima, triquetra in connectivum continuata; anfheræ dorsaliter basifixæ, ad apicem emarginatæ, ad basin sagittatæ; p2s#lodium minimum, trifidum. FLORES FEM. 0",023-0",016 Ig., oblongi; sepalis oblongis, obtusis, crassis, coriaceis, dorso ad apicem carinatis, corollam omnino involventibus; pe/a/is oblongis, obtusis, convolutis, ovariumque involventibus; awdrocœum sterile annulare, tridentatum, parvum. Ovario ovoideo-conico, cinnamomeo-tomentoso, in stigmata excurrente. Dyupa ovato-subglobosa, ad basin induviata, helvola, ad apicem brunneo-tomentoso squamosa et mamelonato-mucronata, stigmatibus coronata, 0",070 x 0",054 lg.; epicarpro Hbroso, sicco; wezocarpio fibroso, sicco, albo-flavescente; exdocarpro tenui, brunneo, extus vittis ad basin usque poris 3 vittis punctiformi-insculptis, intus vittis 3 atrobrunneis nitentibus percurso, 0,001 crasso, ad verticem conico-acuto rostrato; a/bumine corneo, ruminato, cavo, 0",008 lat.; embryone basilari, oblongo, flavescenti. Has. 2 silois montanis prope Rio-de-Janeiro ef S. Paulo. Vulgariter Palmito amargoso, Paty, Coco verde, Gariroba. #oref. Nov. Fèbr. Mart. fruct. Oct. ad Apr. Cette espèce est remarquable par le fait que le mucron du sommet de l'endocarpe est fragile et se détache facilement, surtout lorsqu'il est exposé à l'humidité, fait qu'on ne rencontre pas chez tous les palmiers du Brésil. Lorsque ce mucron est tombé, l’endocarpe reste globuleux. La portion qui se détache a la forme d’un chapeau long et pointu à bords sinués. Cette magnifique espèce est très répandue dans les forèts des montagnes qui environnent la ville de Rio-de-Janeiro, Minas-Geraes et celle de San-Paulo. Elle porte les noms vulgaires Pa/nilo amargoso, Paty, Coco-verde et Garyrota. Elle fournit un chou palmiste amer; c'est pourquoi les naturels lui donnent le premier et le dernier de ces noms. Elle se distingue aussi par son port et par ses fruits volumineux. Ceux-ci ne sont pas comestibles, parce que le mésocarpe en est sec et très fibreux et que l’albumen est astringent. On n'utilise donc que le chou palmiste, qui est stomachique, et le bois qui est d'un bon emploi dans les constructions. Elle fleurit de novembre à février et les fruits mürissent d'octobre à avril. EXPLICATION TAB. 1. — Œnocarpus minor Mart. à gauche. Bactris acan- thocarpoïdes Barb. Rodr. à droite. Le paysage représente la pre- mière chute d’eau de la rivière Yatapu, affluent de la rivière Uatumä, dans l’Amazonas, vue de la rive droite, avec un Indien Pariquy de la même rivière. TAB. 2. — Mauritia limnophila Barb. Rodr. Le paysage représente une partie de la rivière Urubu, dans l'Amazones, près de l’affluent Caranaysal et l’Indien qui donne l’idée de la hauteur du palmier, est un Indien Mura qui m'a accompagné d’une maloca que j'ai trouvée à la même rivière. TAB. 3. — Mauritia limnophila Barb. Rodr. 1. Un spadice entier avec quelques rameaux et des fruits, gr. nat. 2. L'induvie vue en dedans, gr. nat. 3. Un fruit mûr coupé verticalement, montrant l’épaisseur du mézocarpe, la position de l’albumen et de l'embryon, gr. nat. 4. Le même coupé horizontalement, mon- trant les deux albumens que quelquefois il présente, gr. nat. 5. L’albumen ou noyau, couvert par le test, montrant la chalaze, vu de côté, gr. nat. 6. Une squame de grandeur naturelle. 6*. La même, six fois grossie. TAB. 4. — I. Lepidocaryum enneaphyllum Barb. Rodr. Une feuille présentant quelques folioles, gr. nat. II. Un spadice, sans la base du pédoncule, gr. nat. 1. Une squame, très grossie. 2. Une baie avec une portion du péricarpe enlevée, présentant à nu le noyau et l'épaisseur du mézocarpe gr. nat. 3. Un noyau, vu en dessous, montrant la chalaze, gr. nat. 4. Le noyau vu de face, montrant la dépression du raphé, gr. nat. 5. Le même vu par le dos, montrant l’aréole de l'embryon, gr. nat. 6. Le même coupé verticalement, montrant l'embryon et le cordon du raphé, gr. nat. B. Lepidocaryum sexpartitum Barb. Rodr. Une feuille, avec des folioles coupées, gr. nat. TaB. 5. — Trithrinax biflabellata Barb. Rodr. A. Quelques aiguillons de la face antérieure des gaines des feuilles, gr. nat. B. La base des folioles, de face, montrant la division de la feuille avec les deux folioles intérieures, gr. nat. C. La base des folioles, par le dos, avec un foliole entier, présentant son ouverture, gr. nat. D. La spathe extérieure, gr. nat. Æ. Spadice avec les spathes intérieures, gr. nat. 1. Fleur femelle gr. nat. 2. La même quatre fois grossie. 3. Calyce ouvert, vu en dedans, quatre fois grossi. 4. Un pétale, ibidem. 5. Une étamine, ibidem. 6. L'an- thère, ibidem. 7. L'ovaire et le style, ibidem. TAB. 6. — Socratea philonotia Barb. Rodr., à gauche. Liiartella Spruceana Barb. Rodr., à droite. Le paysage repré- sente une partie du lac Frechal, à Obydos, province du Para. Par terre, on voit une sarbacane et quelques objets d’un Indien civilisé. Tag. 7. — Iriartella Spruceana Barb. Rodr. I. Une partie du rachis de la feuille montrant l'articulation de deux folioles, gr. nat. II. Un spadice entier avec quatre spathes, gr. nat. 1. Une fleur mâle, gr. nat. 2. La même, cinq fois grossie. 3. Le calice, cinq fois grossi. 4. La corolle, sans le calice, dix fois grossie. 5. La même, vue en dessus, montrant la position des étamines et des anthères, dix fois grossie. 6. Deux fleurs femelles, une de gr. nat. et l’autre de côté, cinq fois grossie, 7. Le calice, cinq fois grossi. La corolle et l’ovaire, ibidem. 9. La corolle vue en dedans, ibidem. 10. L’ovaire et le stigmate, de côté, ibidem. DES PLANCHES 11. Le même, coupé verticalement, ibidem. 12. Le calyce de l’induvie, dix fois grossi. 13. La corolle, ibidem. 14. Une baie avec une partie de l’épicarpe enlevée, montrant son épaisseur et le noyau à découvert,gr. nat. 15. L’albumen coupé verticalement, montrant la position de l'embryon, gr. nat. TAB. 8. — Socratea philonotia Barb. Rodr. I. Une partie du rachis de la feuille montrant l'articulation des folioles, gr. nat. II. Un spadice entier, avec un rameau muni de fruits, gr. nat. 1. Unebaie avec une partie de l’épicarpe et du mézocarpe enlevée montrant le noyau, gr. nat. 2. L'albumen coupé verticalement montrant la position de l'embryon, gr. nat. 3. L'induvie vue en dehors, gr. nat. 4. La corolle, montrant la disposition des pétales, gr. nat. 5. L'embryon, gr. nat. TAB. 9 — À. Geonoma brevispatha Barb. Rodr. B. G. tri- jugata Barb. Rodr. C. G. falcata Barb. Rodr., très réduits. TAB. 10. — A. Geonoma Capanemae Barb. Rodr. B. G. speciosa Barb. Rodr. C. G. uliginosa Barb. Rodr. D. G. furci- folia Barb. Rodr. Æ. G. ericetina Bard. Rodr. F. G. Trailiana Barb. Rodr. G. Bactris arenaria Barb. Rodr. TAB. 11. — À. Geonoma Rodeiensis Barb. Rodr. Port très réduit. B. Une feuille réduite à la moitié. Un spadice avec les spathes, gr. nat. 1. Une fleur mâle, agrandie quatre fois. 2 Un sépale, ibidem.4. La corolle, ibidem. 4. Tube staminal et l'ovaire, ibidem. 5. Un fruit, coupé verticalement, gr. nat. TAB. 12. — A. Geonoma Chapadensis Barb. Rodr. Une por- tion de la tige, gr. nat. Une feuille, gr. nat. B. Geonoma altissima Barb.Rodr. Un spadice, avec les spathes et des fruits, gr. nat. TAB. 13. — A. Geonoma Chapadensis Barb. Rodr. Un spa- dice, avec des fleurs mâles, gr. nat. 7. Geonoma altissima Barb. Rodr. Une feuille entière et un morceau de la tige, gr. nat. 1-3. Des sépales d’une fleur mâle. 4-6. Les pétales, agrandis six fois. TAB. 14. — Geonoma trijugata Barb. Rodr. 1 Une feuille entière, gr. nat. 2 La spathe extérieure, vue de face. 3. La mème, vue en dedans. 4. La spathe intérieure, vue de face.5. La mème, vue en dedans. Tous gr. nat. TAB. 15. — Geonoma furcifolia Barb. Rodr. Une tige avec une feuille, gr. nat. TAB. 16 — Geonoma trijugata Barb. Rodr. Un morceau de la tige, deux feuilles entières et un spadice avec des fruits, tous gr. nat. TAB. ‘17. — Geonoma Beccariana Barb. Rodr. Une feuille entière et un spadice, gr. nat. 1. Une fleur mâle. 2. La corolle 3-5. Les sépales, tous six fois agrandis. TAB. 18. — Geonoma speciosa Barb. Rodr. I. Un morceau de la tige. II. Une feuille entière. III. Un spadice, avec spathes et des fruits, tous gr. nat. 1. Une fleur mâle gr. nat. et la même six fois agrandie. 2-4. L s sépales en diverses positions. 5. La corolle et les étamines, six fois agrandies. 6. Deux pétales unis; 130 7. Le troisième pétale. 8. Le tube staminal. 9. Deux fleurs femelles, l'une de gr. nat. et l’autre, huit fois agrandie. 10-12. Les trois sépales. 13. La corolle, l'androcée abortif, le style et le stigmate. 14-15. Deux pétales, vus par le dos et de face. 16. L’an- drocée avortif. 17. Le même étalé. 18. L'ovaire, le style et le Stigmate, tous huit fois grossis. 19. Une baie, avec l’épicarpe et le mésocarpe enlevés, montrant le noyau. 20. Le même, coupé verticalement en montrant la position del embryon, gr. nat. TAB. 19. — Geonoma falcata Barb. Rodr. Une feuilleentière. TAB. 20. — Geonoma trigonostyla Barb Rodr.A.B.C Trois parties qui, réunies, donnent la feuille entière, de gr. nat. TAB. 21. — Geonoma trigonostyla Barb. Rodr. Un spadice entier, avec les spathes, de gr. nat. 1. Une fleur femelle. 2, Deux sépales., 3-4. Des pétales. 5. Androcée stérile. 6. L'ovaire et le style, tous de gr. nat. TAB. 22. — Geonoma brevispatha Barb. Rodr. I. Un mor- ceau de la tige, avec une spathe avant la sortie du spadice etun morceau d’un ‘autre spadice, présentant les gaines des feuilles, gr. nat. IT. Une feuille entière, gr. nat. III. Base du pédoncule, montrant la deuxième et la troisième spathe intérieure, IV. Un spadice,avec des rameaux florifères et les spathes, gr. nat. 1. Deux fleurs mâles, dont l’une de gr. nat. et l’autre cinq fois grossie. 2. Une sépale vue par le dos. 3. Une autre sépale vue de côté. 4. La corolle, 5. Les étamines avec la base cupuliforme. 6. La même base étalée, montrant le style avortif, tous cinq fois groissis. 7. Une étamine, avec anthère éjaculant le pollen, douze fois grossie. 8. Un grain de pollen, très grossi. TAB. 23. — Geonoma pilosa Barb. Rodr. I-III. Trois mor- ceaux d’une feuille entière, gr. nat. IV. Un spadice avec les rameaux coupés, montrant les spathes. V. Le bout d’un rameau, fous gr. nat. 1. Une fleur mâle entière. 2-4. Les trois sépales, en trois positions. 5. La corolle et le tube staminal. 6. La corolle étalée, 7. Le tube staminal, tous quatre fois agrandis. 8. Une fleur femelle entière. 9-11. Les trois sSépales. 12. La corolle, l'androcée stérile et le stigmate. 13. Un pétale, 14. L'androcée stérile. 15. L'ovaire et le style avec le stigmate, tous six fois grossis. TAB. 24. — Geonoma Arythrospadix Barb. Rodr. A. Le port très réduit. B. Les folioles médianes. C. Les dernières folioles. D. Un spadice avec des rameaux coupés et les spathes, tous gr. nat. 1. Une fleur mâle de gr. nat. et une autre cinq fois grossie. 2-4. Les sépales en trois positions. 5. La corolle et la base des étamines. 6-8. Les pétales en trois positions. 9. Le tube staminal. 10. Le même ouvert, montrant le pistillodium, tous cinq fois grossis, 11. Une fleur femelle, gr. nat. et une autre cinq fois grossie. 12-14. Les sépales, en trois positions. 15. La corolle et l'androcée stérile. 16-18. Les pétales, en trois positions. 19. L'an- drocée et le stigmate. 20. L'ovaire et le style, tous cinq fois grossis. TAB. 25. — Geonoma Aricanga, Barb. Rodr. I, Un morceau du rachis avec les folioles médianes. IL. Les dernières folioles. III. Un spadice avec un rameau à fruits et les spathes, tous de gr. nat. 1. Une fleur mâle, gr. nat. et une six fois grossie, 2-4. Les trois sépales dans trois positions. 5. La corolle. 6. La même étalée. 7. Le tube staminal avec la base des étamines, tous six fois grossis. 8. Une fleur femelle, gr. nat., et la même dix fois agrandie. 9-11. Les sépales en trois positions. 12. La corolle, l’androcée et les stigmates. 13-15. Les pétales en trois positions. 16. L'androcée et le stigmate. 17. L'androcée, 18. L'ovaire et le style, tous six fois grossis. 19. Une baie entière. 20. La même sans le péricarpe. 21. L'albumen coupé verticalement, tous gr. nat. TAB. 26. — À. Geonoma tomentosa Barb. Rodr. Une feuille entière, gr. nat. 1. Une fleur mâle, cinq fois agrandie. 2-4 Les sépales en trois positions. 5. La corolle étalée. 6. Les étamines, avant l’anthèse et une anthère. 7. Une fleur femelle. 8-10. Les pétales en trois positions. 11. L’androcée. 12. Le stigmate, tous cinq fois grossis. B. Geonoma barbigera Barb. Rodr. Un morceau de la partie supérieure d’un rameau. 1. Une fleur mâle entière. 2-5. Les sépales en quatre positions. 6. Le tubestaminal. 7. Deux anthères avant l’anthèse et un pistillode, tous cinq fois grossis. 8. Une fleur femelle entière. 9-11. Trois sépales, en trois positions. 12. L'androcée et le stigmate. 13. L’ovaire et le style, tous cinq fois grossis. TAB. 27. — Geonoma palustiis Barb. Rodr. I. Son port très réduit. II. Une feuille entière. III. Un spadice entier. IV. Le pédoncule du même, avec la spathe intérieure, tous gr. nat. TAB. 28. — Geonoma uliginosa Barb. Rodr. I. Le morceau supérieur d’une tige, montrant les pétioles et une feuille entière. Il. Un spadice, avec ses spathes. III. Le pédoncule du même avec la spathe médiane. IV. Le même, avec la troisième spathe, tous gr. nat. TAB. 29. — Geonoma Capanemae Barb. Rodr. I. Une feuille entière. II. Un spadice de fleurs femelles, avec les spathes. IV. Un morceau d’un rameau mâle avec des fleurs et deux alvéoles à nu. VI. Un rameau avec des fruits, tous gr. nat. 1. Une fleur mâle de gr. nat. et une autre dix fois grossie. 2. Un sépale. 3. La corolle. 4. Deux pétales, l'un solitaire et deux unis. 5. Tube staminal charnu à la base, avec des étamines et les anthères. 6. La base charnue coupée verticalement, mon- trant parmi les étamines le style abortif, tous dix fois grossis. 7. Une fleur femelle de gr. nat. et la même dix fois grossie. 8. Les squames qui protègent la fleur. 9. Un sépale. 10. Un pétale. 11. Androcée abortif. 12. L'ovaire, le style et le stigmate, tous dix fois grossis. 13. Une baie, avec une partie du péricarpe enlevée. 14. La même coupée verticalement, montrant la posi- tion de l’ambryon, tous gr. nat. TAB. 30. — Geonoma Yauaperyensis Barb. Rodr. I. La par- tie supérieure de la tige, montrant la disposition des feuilles, avec une feuille entière détachée, gr. nat. TaB. 31. — À. Geonoma rupestris Barb. Rodr. I. Une feuille entière, sans le pédoncule. II. Un spadice, avec les spathes, ayant quelques rameaux coupés, tous gr, nat. 1. Une fleur mâle entière, quatre fois grossie. 2-4. Les sépales. 5. La corolleouverte. 6. Le tube staminal, avec les étamines et les anthères. 7. Lestyle avortif, tous huit fois grossis. B. Geonoma brevispatha Barb. Rodr. 1. Une fleur mâle, entière, quatre fois grossie. 2. Un sépale, douze fois grossi. 3. La corolle étalée. 4. Le style abortif, tous douze fois grossis. 5. Une fleur femelle entière, huit fois grossie, 6. Un sépale vu par le dos, dix fois grossi. 7. La corolle, 8. La même étalée, l'ovaire et le stigmate, tous huit fois grossis. TAB. 32. — 4. Geonoma Rodeiensis Barb. Rodr. Une spathe fermée, un spadice femelle, tous de gr. nat. 1. Une fleur femelle entière. 2. La même sans les sépales. 3. Deux sépales. 4. Un pétale 5. Deux pétales unis. 6. L'androcée. 7. L'ovaire et le style, tous quatre fois grossis. B. Geonoma calophyta Barb. Rodr. 1. Une fleur femelle entière. 2-3. Deux sépales vus par le dos et de côté. 4. Un pétale. 5. L'androcée abortif, 6. L'ovaire et le style, tous six fois grossis. 7. Une baie. 8. Le noyau vu de côté. 9. L'albumen coupé montrant la position de l'embryon, tous gr. nat. TAB. 33. — Geonoma brachyfoliata Barb. Rodr. I. Le facies très réduit. II. Une feuille entière, sans le pétiole, de gr. nat. TAB. 34. — Euterpe controversa Barb, Rodr. Le port de cette espèce. Le paysage représente cette espèce sur une île, près la chute d'eau du Boburé, dans la rivière Tapajôs, au Parà. Les Indiens'se sont des Uaupés. TAB. 35. — Euterpe controversa Barb. Rodr. A. Un morceau du rachis, avec une foliole entière. B. Le pédoncule du spadice avec un rameau entier, tous gr. nat. 1. Une fleur mâle de gr. nat. et la même quatre fois grossie. 2. Le calice vu de côté. 3. Le même vu en dessous. 4. La corolle et les étamines. 5. Les éta- mines et le pistillode. 6. Le pistillode, tous quatre fois grossis. 7. Une fleur femelle de gr. nat, et la même cinq fois grossie 8. Un sépale. 9. La corolle. 10. Un pétale. 11. L’ovaire, tous cinq fois grossis. TAB. 36. — A. Euterpe Yatapuensis Barb. Rodr. Un morceau du rachis avec deux folioles, jeune plante avec les premières feuilles, gr. nat. B. Euterpe badiocarpa Barb, Rodr. Morceau du rachis avec deux folioles. Une des feuilles primordiales. C. Euterpe controversa Barb. Rodr, Une feuille primordiale. D. Euterpe oleracea Mart. Une feuille primordiale. E. ÆEuterpe edulis Mart. Une feuille primordiale, tous gr. nat. TAB. 37. — Æuterpe longibracteata Barb. Rodr. I. Un mor- ceau de la tige, avec la base du pédoncule du spadice, au temps des fruits. IL. Coupe transversale du pétiole. LIL. Coupe transver- sale du rachis. IV. Un morceau du rachis avec des folioles. V. La base et l’extrémité de la spathe intérieure. VI. La base du spa- dice avec deux bractées et un rameau à fleurs, tout de gr. nat. 1. Deux fleurs mâles, l’une de gr. nat. et l’autre trois fois grossie. 2. Calice séparé et corolle 3 Trois pétales, vus par devant. 4. Etamines. 5. Pistillode. 6. Deux anthères vues par le dos et par derrière. 7. Deux fleurs femelles, l’une de gr. nat. et l’autre trois fois grossie. 8. Un sépale. 9. La corolle. 10. Un pétale. 11. L'ovaire, tous trois fois grossis. 12. Un fruit entier. 13. Le même, vu en dessus. 14. Le mèême,coupé, montrant l’albumen et l'embryon. TAB. 38. — Œnocarpus distichus Mart. TAB. 39. — Œnocarpus distichus Mart. Un morceau du rachis avec des folioles coupées, montrant l’insertion pourvue de cals. La moitié d’une foliole. La base du spadice. 1. Une fleur femelle de gr. nat. et une autre deux fois grossie. 2a. Un sépale vu par le devant. b. Un autre vu par le dos. c. Un autre vu de côté. 3. La corolle et le stigmate. 4. Un pétale vu par le devant. 5 Un pétale vu de côté, tous deux fois grossis. 6. L'ovaire et le stigmate, trois fois grossis. TAB. 40. — Œnocarpus discolor Barb. Rodr. I. Le port. IT. Un morceau médian du rachis, avec une foliole entière, avec d’autres coupes montrant les insertions. III. Un morceau d’une foliole supérieure.IV. Les dernières folioles. V. Les deux spadices dix fois plus petits. VI. Un rameau avec des fleurs non écloses, tous gr. nat. A. Coupe transversale du pétiole. B-F. Coupes transver- sales du rachis, de gr. nat. 1. Une fleur mâle. 2. Le calice. 3. Un pétale vu par devant. 4. Une anthère. 5. Le pistillode, tous quatre fois grossis. 6. Une fleur femelle, de gr. nat. 7. La même, quatre fois grossie. 8-10. Les trois sépales. 11-12. Deux pétales. 13. L'ovaire, tous quatre fois grossis. TAB. 41. — Œnocarpus bataua Mart. Le port, quand il est jeune et adulte. TAB. 42. — Œnocarpus bataua Mart. 1. Un morceau d’une foliole. 2. Un rameau avec fruits. 3. Un morceau d’un rameau avec des fleurs. 4. Une fleur femelle, gr. nat. et la même trois fois grossie. 5. A.B.C. Les trois sépales. 6. La corolle. 7. A.B.C. Les trois pétales. 8. L’ovaire et le stigmate, tous trois fois grossis. 10. Un fruit avec l'épicarpe détaché, pour montrer le noyau. 11. Le 131 noyauavec l'embryon. 12. Le noyau,coupé verticalement. 13. Le même, coupé transversalement, montrant le mésocarpe et l’albu- men, tous de gr. nat. 14. La germination d’une graine. 15. La même, avec les fibres détachées. 16. La même, coupée verticale- ment. TAB. 43. — Scheelea osmantha Barb. Rodr. I. Coupe trans- versale du pétiole. IT. Coupe transversale du rachis. III. Coupe transversale du bout du rachis. IV. Un morceau du rachis avec un foliole, tous gr. nat. 1. Une fleur mâle, gr. nat. 2. La même, deux fois grossie. 3. Une étamine avec anthère. 4. Une fleur femelle. 5. Un sépale. 6. La corolle. 7. Un pétale. 8. L'ovaire, avec l’androcée 9. Un fruit entier. 10. Le même,coupé verticale- ment. 11. Le même, coupé transversalement, tous gr. nat. TAB. 44. — Scheelea Leandroana Barb. Rodr. I. Coupe trans- versale du pétiole. IT. Coupe transversale du rachis. IIL. Coupe transversale du sommet du rhachis. IV. Un morceau du rachis avec une foliole, tous gr. nat. 1. Un rameau avec des fleurs mâles. 2. Une fleur mâle, gr. nat., et une autre trois fois grossie. 3. Une étamine avec anthère, six fois grossi. 4. Un rameau avec des fleurs femelles, gr. nat. 5. Une fleur femelle. 6. Un sépale. 7. Un pétale. 8. Un autre pétale 9. L'ovaire avec l’an- drocée et le stigmate. 10. L'ovaire sans l’androcée. 11. Un fruit entier. 12. Le même, coupé longitudinalement. 13. Le même, coupé transversalement, tous gr. nat. TAB. 45. — A. Scheelea parviflora Barb. Rodr. Un fruit entier ; le même, coupé verticalement; le mème, coupé transver- salement, tous gr. nat. 1. Une fleur mâle, gr. nat. 2. La mème, deux fois grossie. 3. Une étamine avec l’anthère, vue par le dos, tous de gr. nat. B. Scheelea amylacea Barb. Rodr. 1. Coupe transversale du pétiole. IT. Coupe transversale du milieu du rachis. III. Coupe transversale du sommet du rachis. IV. Un morceau du rachis avec une foliole entière, tous gr. nat. V. Les spathes extérieure et intérieure réduites à un sixième de la gr. nat. VI. Un morceau de la spathe intérieure, vue à l'extérieur pour montrer les sillons et son épaisseur, de gr. nat. 1. Un rameau de fleurs mâles, gr. nat, 2 Une fleur mâle, gr. nat. 3. La même, deux fois grossie. 4. Une étamine et l’anthère vue par le dos. 5. La même, avec l'anthère vue de face, trois fois grossie. 6. Un rameau avec des fleurs femelles. 7. Une fleur femelle. 8. Un sépale vu de côté. 9. Un pétale vu de côté. 10. L’ovaire avec l’androcée, 11. L’ovaire et le stigmate, sans l’androcée. 12. Un fruit entier. 13. Le même, coupé verticalement. 14, Le même, coupé transver- salement, tous de gr. nat. TAB. 46. — A. Scheelea quadrisperma Barb. Rodr. Coupe transversale du pétiole, Coupe transversale du rachis. 1 Le bout de la spathe intérieure mâle. Le bout de la spathe intérieure femelle. Une coupetransversale de la spathe intérieure mâle, mon- trant les sillons. Un morceau du rachis avec un foliole. Un petit morceau d’une foliole supérieure, tous gr. nat. 1. Une fleur mâle, gr. nat. 2. La même, deux fois grossie. 3. Une étamine et l’anthère vue de face. 4. Une étamine avec anthère vue par le dos, quatre fois agrandis. 5. Une fleur femelle. 6. Un sépale vu par le dos. 7. Le troisième sépale vu de côté. 8. Un pétale vu de côté. 9. Le troisième pétale vu de côté. 10. L'ovaire avec l’androcée. 11. L’ovaire sans l’androcée, tous de gr. nat. 12. Un fruitentier. 13. Le même, coupé verticalement. 14. Le même, coupé trans- versalement, tous de gr. nat. B. Guillielma Mattogrossensis Barb. Rodr. Le port du pal- mier. 1. Coupe transversale du pétiole. 14-16. Des coupes trans- versales de toute la longueur du rachis. Deux morceaux du rachis avec des folioles et les derniers folioles, tous gr. nat. Les spathes extérieures et intérieures, réduites à un sixième de la gr. nat. vues par le dos et de face, TAB. 47. — A. Scheelea Corumbaensis Barb. Rodr. Des coupes transversales du pétiole et du rachis. Un morceau du rachis 132 avec une foliole. Les dernières folioles. Le pédoncule du spadice mâle avec un rameau à fleurs. Le bout d’une spathe mâle et un fruit entier, tous gr. nat. 6. Une fleur mâle. 7. La même, deux fois grossie. 8. Un pétale avec deux étamines, deux fois grossis, 9. Une fleur femelle. 10-12. Les trois sépales. 13-15. Les trois pétales. 16. L'ovaire avec l’androcée et les stigmates, tous gr. nat. B. Scheelea Anisitsii Barb. Rodr. Le port du palmier. Des coupes du pétiole et du rachis. Une foliole de la base du rachis ct un morceau du rachis avec une foliole. Tous gr. nat. Un pétale avec l’anthère, deux fois grossis. Une étamine avec l’an- thère. 7. Une fleur femelle. 8-10. Les trois sépales. 11-13. Les trois pétales. 14. L'ovaire avec l’androcée, tous gr. nat. C. Scheelea Princeps Karst. Le port du palmier. 18. Un fruit entier, dans le contour pointillé d’un autre, pour montrer les Coupe transversale du même et coupe verti- deux grandeurs. cale de l’endocarpe du mème, tous gr. nat. TAB. 48. — Orbignia sabulosa Barb. Rodr. I. Un morceau du rachis avec deux folioles. 11. La spathe extérieure avec son spadice de fruits mûrs, gr. nat. 1. Une fleur mâle, gr. nat. 2, La même. 3. Une étamine avec l’anthère, 4. Le pistillode, touscinq fois grossis. 5. Un sépale mâle. 6. Un pétale. 7. L'androcée. 8. Un fruit entier. 9. Le même, montrant l’endocarpe. 10. L'en- docarpe coupé verticalement, montrant l'albumen. TAB. 49. — Orbignia pixuna Barb. Rodr. I. Coupe trans- versale du pétiole. IT. Coupe transversale du rachis. III. Un morceau du rachis avec une foliole entière. IV. Un morceau de la base du rachis du spadice muni d’un rameau de fleurs mâles. V. Un spadice avec des fruits mûrs, tous gr. nat. 1. Une fleur mâle. 2-6. Des pétales en différentes positions, tous gr. nat. 7. Une étamine avec l’anthère, cinq fois grossie. 8, Une fleur femelle.”9. La corolle et le stigmate. 10. L'ovaire avec l’andro- 2. L'ovaire sans l’androcée. 13. Un fruit cée. 11. L’androcée. coupé transversalement, tous gr. nat. TAB. 50. — A. Orbignia macrocarpa Barb. Rodr. Une coupe transversale du pétiole et du rachis. Un morceau du rachis avec une foliole. Un morceau de la base du rachis du spadice mâle, avec deux rameaux de fleurs et une coupe trans- versale du pédoncule, tous gr. nat. La spathe extérieure, réduite au cinquième de la gr. nat. La même, deux fois grossie, Deux Une fleur femelle. 2-4. Les trois L'ovaire avec l’androcée. pétales deux fois grossis. 1. sépales. 5-7. Les trois pétales. 8. 9. L'androcée. 10. Un fruitentier. 11. Le même, coupé vertica- lement. 12. Le même, coupé transversalement, tous gr. nat. B. Orbignia campestris Barb. Rodr. Un morceau du rachis avec une foliole. Les dernières folioles. Deux coupes, l'inférieure du pétiole et la supérieure du rachis, tous gr. nat. 1. Une fleur mâle, gr. nat. 2. La mème, deux fois grossie Un pétale, deux fois grossi. 4. Une étamine avec l’anthère, quatre fois grossie. 5. Un morceau d’un rameau avec trois fleurs femelles. 6-8. Deux sépales. 9-11. Les trois pétales. 12. L'ovaire avec l’androcée. 13. Un fruit entier. 14. Le mème, coupé longitudinalement. 15. Le mème, coupé verticalement. 16. L’androcée de l'induvie, tous gr. nat. TAB. 51. — Orbignia longibracteata Barb. Rodr. Un mor- ceau de la base du rachis avec une foliole. Un morceau du milieu du rachis avec deux folioles. Les dernières folioles. La spathe extérieure. Un spadice sans les fruits. 4. Une fleur mâle, gr. nat. 5. La même, deux fois grossie. 6-8. Les trois pétales, de gr. nat. 9. Le calice, deux fois grossi. 10. Une étamine avec l’anthère, quatre fois grossie. 11 Une fleur femelle. 12. Un sépale. 13. La corolle. 14. Un pétale. 15. L'’ovaire avec l’androcée, tous gr. nat. 16. Le pistillode. 17. Un fruit entier. 18. Le mème, coupé verti- calement. 19. Le mème, coupé transversalement, tous gr. nat. TAB. 52. — Orbignia speciosa (Mart.) Barb. Rodr. Le port d'un individu adulte. Le paysage représente un Indien civilisé coagulant le lait du caoutchouc avec la fumée des fruits du mème palmier. On voit la chaumière où l’on prépare le latex et tous les accessoires pour la fabrication. TAB. 53. — Orbignia speciosa (Mart.) Barb. Rodr. 1. Coupe du pétiole d’une feuille. 2-6. Différentes coupes transversales du rachis. 7. Un morceau du rachis avec une foliole, tous de gr. nat. 8-0. Deux fleurs mâles, vues des deux côtés, gr. nat. 10. Un pétale, vu par le devant. 11. Un autre pétale, vu par devant deux fois grossis. 12. Etamines avec l’anthère,quatre fois grossies. 13. Une fleur femelle. 14. La corolle. 15. L'ovaire avec l’andro- cée. 16. L'ovaire sans l’androcée, tous gr. nat. et avant la fécon- dation. 17. Une fleur femelle. 18. La corolle. 19. L'ovaire avec l’androcée, gr. nat., après la fécondation. 20. Un fruit entier. 21. Le même, coupé transversalement. 22. Le mème, dépouillé . Un fruit entier. 24. Le même, coupé vertica- du mésocarpe. lement. 24. Le mème, coupé transversalement. 26. Un fruit jeune sur une branche, tous gr. nat., les deux fruits montrant les deux grandeurs qu'ils présentent, soit dans l'Amazone soit au Matto Grosso. TAB. 54. — Orbignia Dammeriana Barb. Rodr. I. Une coupe verticale du pétiole. II. Une coupe transversale du rachis. IT. Une coupe transversale du sommet du rachis. IV. Un morceau du milieu du rachis avec une foliole. V. Un morceau de la spathe intérieure pour montrer la grosseur et les raies, tous gr. nat. 6. Une fleur mâle, gr. nat. 7. La même, deux fois gros- sie. 8. Le pistillode avec la base des étamines, huit fois grossi. 9. Une étamine avec l’anthère. 10. Une fleur femelle. 11. Un sépale. 12. La corolle. 13. Un pétale. 14. L'ovaire avec l’an- drocée. 15. Un fruit entier. 16. Le même, coupé verticalement, 17. Le même, coupé transversalement, tous gr. nat, TAB. 55. — Attalea agrestis Barb. Rodr, I. Un morceau du milieu du rachis avec deux folioles. IL. Un spadice avec fruits et la spathe intérieure, tous gr. nat. 1. Une fleur femelle. 2. Un . 5. L'ovaire sépale. 3. Un pétale. 4. L'ovaire avec l’androcé sans l’androcée. 6. L’induvie vue en dedans montrant l’andro- cée. 7. Un sépale 8. Un pétale. 9. Un fruit, coupé verticale- ment. 10. Le même, coupé transversalement, tous gr. nat. TAB. 56. — Atlalea Geraensis, Barb. Rodr. I. Un morceau du rachis d’une feuille avec deux folioles. IL. Un spadice avec les spathes extérieure et intérieure, tous gr. nat. 1. Une fleur mâle, gr. nat. 2. La même, deux fois grossie. 3-4. Deux étamines avec les anthères vues par devant et par le dos, deux fois grossis. 5. Unefleur femelle. 6 8. Les trois sépales. 9-11. Les trois pétales. 12. L’ovaire, avec l’androcée. 13. Une fleur femelle, après la fécondation. 14. Un sépale. 15. Un pétale. 16. L'ovaire avec l'androcée. 17. Un sépale de l'induvie. 18-19. Un pétale de l'in- duvie. 20. L'androcée de l'induvie. 1, Un fruit entier. »2. Le même coupé verticalement. 23. Le mème coupé transversale- ment, tous de gr. nat. TAB. 57. — A. Attalea monosperma Barb. Rodr. Un mor- ceau du rachis d’une feuille, avec une foliole, 1. Un fruit entier. 2. Le même, coupé transversalement. 3. Le même, coupé verti- calement, tous, gr.nat. B. Atialea Guaranitica Barb. Rodr. Le bout de la spathe mâle. 1. Un fruit entier. Le même coupé transversalement, 3. Le même coupé verticalement, tous gr, nat. C. Attalea spectalibis Mart. Un morceau du rachis d’une feuille, avec une foliole coupée et le bout de celle-ci, 1. Une fleur femelle, gr. nat. 2. Le sépale de l'induvie. 3. Un pétale avec un morceau de l’androcée. 4. Un fruit entier. 5. Le même, sans l'épicarpe. 6. L’endocarpe coupé verticalement. 7. Le même, montrant deux albumens, que quelquefois il présente, tous gr. nat. TAB.58. —Attalea olcifera Barb. Rodr. I. Le bout d’une foliole médiane. la. Le milieu de celle-ci, II. Le bout d’une foliole infé- rieure, ITa. Le milieu de celle-ci, gr. nat. IIT. La spathe extérieure et intérieure d’un spadice mâle. IV. La spathe extérieure et infé- rieure d’un spadice femelle, V. Un rameau avec des fleurs mâles. VI. Un rameau avec des fleurs femelles, ayant au bout les fleurs mâles, tous gr. nat. 1. Une fleur mâle du rameau femelle, gr. nat. 2 La même. 3. Le calice. 4-6. Les trois petales, tous trois fois grossis 7-8. Une étamine avec l’anthère vue de face et de côté, huit fois groissie. 9. Une fleur mâle, des rameaux mâles. 10. Le calice. 11-13. Les trois pétales. 14. Les étamines avec des anthères. 15. Coupe transversale d’une anthère, tous trois fois grossis. 16. Une fleur femelle. 17-19. Les trois sépales. 20-22. Les trois pétales. 23. L'androcée. 24. L'ovaire sans l’androcée. 25. Un fruit entier. 26. Le même, avec une partie de l’épicarpe enlevée. 27. L'endocarpe coupé verticalement, 28. Un fruit coupé trans- versalement, tous gr. nat. TAB. 594. — Pindarea concinna Barb. Rodr. Ar. Un mor- ceau du pétiole coupé verticalement. A2. Un morceau du bout du rachis d’une feuille. A3. Un morceau du milieu du rachis d’une feuille avec une foliole, tous gr. nat. 1. Une fleur mâle, gr. nat. 2. La même, trois fois grossie. 3. Un pétale. 4. Le calice. 5-6. Une étamine vue de faceet par le dos. 7. Deux étamines avec le pistillode, tous quatre fois grossis. 8. Le pistillode très agrandi. 9- Une fleur femelle, avant l’anthèse. 10. Une fleur femelle, après la fécondation. 11. Un sépale. 12. Un pétale. 13. L’androcée. 14. L'ovaire sans l’androcée. 15. Un fruit entier. 16. Le même, coupé verticalement. 17. Le même, coupé transversalement, tous gr. nat. B. Pindarea fastuosa Barb. Rodr. A. Un morceau d’un foliole inférieure. B. Un morceau d'une foliole médiane. 6. Le bout d'une foliole médiane. 1. Une fleur femelle, 2. Un sépale,montrant la forme du sommet. 3. Un pétale vu de côté, avec la forme du sommet. 4. L'androcée. 5. L'ovaire avec l’androcée., 6. Un fruit entier. 7. Le même, coupé verticalement. 8. Le même, coupé transversalement, tous gr. nat. TAB. 60. — A. Englerophænix Attaleoïdes Barb. Rodr. Un morceau du rachis d’une feuille, avec une foliole. Un morceau du pétiole vu par le dos. Le bout d'une spathe femelle Une branche avec un fruit mûr et deux avortés, tous gr. nat. 1. Une fleur mâle, gr. nat., et la même trois fois grossie, 14. Le calice. 2. Un pétale avec deux étamines. 3. Une étamine avec l’anthère 4. Coupe horizontale de l’anthère, trois fois grossie. 5. Une fleur femelle. 6-8. Les trois sépales. 9. La corolle et les stigmates. 10-12. Les pétales. 13. L'ovaire avec l’androcée. 14. L’androcée 15. L'ovaire sans l’androcée. 16. Coupe verticale d'un ovaire fécondé. 17. Un fruit entier. 18. L'endocarpe du mème, coupé verticalement. 19. Un fruit, coupé transversalement, tous gr. nat. B. Englerophœnix longirostrata Barb. Rodr. Deux morceaux d’une foliole médiane, présentant son milieu et son bout 41. La spathe femelle réduite à un huitième de sa gr. nat. C. Un rameau avec des fleurs femelles, gr. nat. a. Une fleur mâle, gr. nat. b. La même. c. La base de trois étamines, trois fois grossies. d. Une fleur femelle. e. Un pétale vu de face. f. L'androcée. g. Coupe d’un ovaire fécondé. 4. L'androcée de l'induvie. i. Unfruitentier. j. Le même, coupé verticalement. #, L'endocarpe du même, coupé transversalement, montrant les deux albumens, tous gr. nat. TAB. 61. — Le paysage représente la serra da Tromba, à droite, au loin celle du Aguapé, la rivière Sapucahy, et, dans le champ à droite, le Cocos flexuosa, et à gauche le Cocos leiospatha. TAB. 62. — A. Cocos stolonifera Barb. Rodr. Le port du pal- mier, avec une coupe du terrain, montrant les longs stolons. A'. Un morceau du pétiole. A". Un morceau du rachis d’une feuille avec une foliole. 4". Les dernières folioles. B. Cocos leiospatha Barb. Rod. La base d’une feuille adulte. La gaîne d’une jeune feuille. Un morceau du rachis de Ja feuille, avec deux folioles, tous gr. nat. 1. Une fleur mâle, gr. nat. 2. La même, vue en dessous. 3. La même, vue en dessus. 4. Le calice. 5.-7. Les trois pétales. 8. Une étamine avec le pistillode,tous trois 133 fois grossis. 9. Une fleur femelle, gr. nat. 10. La même,trois fois grossie. 11-13. Les trois sépales. 14. La corolle. 15-17. Les trois pétales. 18. L'ovaire avec l’androcée. 19. L'androcée, tous trois fois grossis. B. Un fruit entier. 20. Le même, dépouillé d’une partie du péricarpe. 21. Le même, coupé verticalement. 22. Le même, coupé transversalement, tous gr. nat. TAB. 63. — Cocos Romanzofiana Cham. A. La base du rachis d’une feuille, et un morceau du même rachis avec une foliole. Z. Un morceau d’une branche, avec des fleurs femelles. Coupes transversales du pétiole et du rachis d’une feuille. Au sommet, à gauche, les formes que présente cette espèce selon le climat et le terrain, avec les fruits correspondants en dessous. A. Port du Geribà de Minas Geraes et S. Paulo À' LPLZMES 3, 3a. Les fruits du même. 3. Port du Geribé de Nisac et Cuyabà. B'5, 5a. Fruits du même. C. Æ. Port du Baba de boi de Rio de Janciro et du Pindo du Paraguay. 4' 2, 2a. E'3, 3a. Fruits des mêmes. D. G. Port du Pindo du Rio Grande do Sul et de Buenos-Ayres. G'6, 6a. D'7, 7a. Fruits des mêmes. F. Port du Coco de cachorro de Santa-Catharina. F 4, 4a. Fruits du même. I. Port de Geribé du Rio Grande do Sul, transplanté déjà âgé. J'1.1. Fruits du Geribé coupé verticalement ettransversalement. Au milieu les fleurs et les fruits du Geribé du Matto-Grosso. 5. Unefleur mâle. 6. Le calice. 7-9. Les pétales, gr. nat, 10. Une fleur femelle, gr. nat. 11. La même,deux fois grossie. 12-14. Les trois sépales. 15. Un pétale. 16. L'ovaire, tous deux fois grossis, 17. Un fruit entier. 18. Coupe verticale du même. 19. Coupe transversale du même, gr. nat. À droite les trois premières figures, 1-3. Un port et des coupes du Geribä du Minas Geraes. Les fruits coloriés à gauche, 1-8 a, b, c, l'induvie vue en dedans, montrant l’androcée et des coupes avec les albumens détachés en trois positions du Geribé, très cul- tivé à Minas Geraes, B. En dessous de la planche,le Baba de boi de Rio de Janciro. 1. Une fleur mâle, gr. nat. 2. La même, deux fois grossie, 3-4. Le calice. 5. Un pétale. 6. Les étamines. 7-8. Deux étamines avec les anthères vues par le dos et de côté. 9- Le pistillode, tous deux fois grossis. 10. Une fleur femelle, 11. Un sépale. 12. La corolle. 13-14. Un pétale vu de face et par le dos. 15. L'ovaire avec l'androcée. 16. L'androcée. 17. L’ovaire sans l’androcée, tous cinq fois agrandis. 18. Un fruit entier. 19. Le mème, sans un morceau du péricarpe. 20. L'endocarpe coupé verticalement. 21. Le même, coupé transversalement. 22-23, L’albumen deface et par le dos, tous gr. nat. TAB. 64. — A. Cocos campestris Mart. 1. Le port à gauche. 2. Un morceau du rachis avec une foliole. 3. Le rachis d’un spadice avec un rameau à fleurs femelles, tous gr. nat. 4. Une fleur mâle, gr. nat. 5. Le calice, six fois grossi. 6. Un pétale. 7- Les étamines avec les anthères, deux fois grossies. 8-10. Les trois sépales. 11-14. Les pétales. 15. L'ovaire avec l’androcée, tous gr. nat. 16. Un fruit entier. 17. Le même, dépouillé du péricarpe. 18. L’endocorpe coupé verticalement. 19. Un fruit coupé transversalement. B. Cocos comosa Mart. 1. Le port jeune et très âgé, très réduit. 2. Un morceau du rachis d’une feuille avec une foliole. 3. Un spadice avec les deux spathes, réduit à un quart de la gr. nat. 4: Un rameau avec des fleurs femelles. 5. Une fleur mâle, gr. nat. 6-8. Les trois pétales. 9. Deux étamines, avec les anthères. 10. Une fleur femelle. 11-13. Les trois sépales. 14. La corolle. 15-17. Les trois pétales. 18. L'ovaire avec landrocée, tous deux fois grossis. 19. Un fruit entier. 20. Coupe du même. 20. L’endo- carpe vu à l'extérieur, 22. Le même, coupé transversalement, tous gr. nat. TAB. 65. — À. Cocos picrophylla Barb. Rodr. B. Bactris vulgaris Barb. Rodr. TAB. 66. — Cocos picrophylla Barb. Rodr. I. Un morceau du rachis d’une feuille avec une foliole. II. Le bout de la spathe intérieure. III. Coupe transversale du sommet de la spathe vue 134 par derrière. IV. Un rameau avec des fleurs mâles et femelles, tous gr. nat. 1. Une fleur mâle vue au dessus. 2-3. Les calices des fleurs mâles du sommet du rameau et de celles qui viennent aux côtés des femelles. 4. Les étamines avec les anthères, tous gr. nat. 5. Une étamine avec l’anthère vue de face et le pistillode, quatre fois grossis. 6. Une fleur femelle, 7-9. Les trois sépales. 10. La corolle. 11-13. Les trois pétales. 14. L'ovaire, avec l'andro- cée. 15. L'androc 17. L'induvie vue au-dessus, av entier. 19. Le même, dépouillé d’une partie du péricarpe. tous gr. nat. 16. L'androcée, quatre fois androcée, 18 Un fruit gro: 20. L'endocarpe coupé verticalement, 21. Le même coupé, trans- versalement, tous gr. nat. TAB. 67. — Cocos Barbosii Barb. Rodr. La moitié d’une feuille. Les dernières folioles. Un spadice avec la spathe inté- rieure, tous gr. nat. 1. Une fleur mâle. 2. Le calice, 3. Un pétale, tous deux fois grossis. 4. Une étamine avec l’anthère. 5. Le pistillode, trois fois grossi. 6. Une fleur femelle, gr. nat. 7. La même, trois fois grossie. 8. Un sépale. 9. La corolle. 10, Un pétale. 11. L’ovaire avec l’androcée, tous trois fois grossis. 12. Une fleur femelle après la fécondation, gr. nat. 13. Un fruitentier. 14. Le mème, coupé verticalement. 15. Le même, coupé transversalement, tous gr. nat, Tag. 68. — A. Cocos odorata Barb. Rodr. 1. 1-3. Coupe transversale du pétiole (1) et du rachis d’une feuille. A. 4. Un morceau du pétiole et de la base du rachis avec la base des folioles. A. 5. Un morceau du rachis avec une foliole. 4.6. Les dernières folioles. Un morceau du pédoncule avec la base du rachis et un rameau avec des fruits mûrs. La spathe vue en dedans, tous gr. nat. 7. Une fleur mäle, gr. nat. 8. La mème, trois fois grossic. 9. Une étamine avec l'anthère, tous trois fois grossis. 10. Une fleur femelle, gr. nat, 11. La mème. 12. Un sépale. 13. Un pétale. 14. L'ovaire et l’androcée, tous deux fois grossis. 15. L'induvie vue par le dos. 16. La même, vue en dedans. 17. Un fruit entier. 18. Le même, coupé verticalement, tous gr. nat. B. Cocos eriospatha Mart. 1. Fruit entier. 2. Coupe verticale montrant deux albumens. 3. Coupe verticale avec un seul albu- men. 4. Coupe transversale avec deux albumens. 5. Coupe transversale sans les albumens, pour montrer les bandes, tous gr. nat. C. Cocos pulposa Barb. Rodr. En dessus à gauche: 1. Un mor- ceau du pétiole. 2-3. Coupe transversale du rachis d’une feuille. En bas: 1. Le sépale de l’induvie, 2. Le pétale de la mème. 3. L'androcée. 4. Un fruit entier. 5. Le mème, coupé verticale- ment. 6. L'endocarpe coupé transversalement, montrant trois albumens, tous gr. nat. TAB. 69. — A. Cocos lilliputiana Barb. Rodr. Port du pal- mier, gr. nat. 1. Une fleur mâle, gr. nat. 2. La même. 3. Le c l'an- calice, quatre fois grossi. 4. Un pétale. 5. Une étamine a thère, quatre fois grossie. 6. Le pistillode. 7. Une fleur femelle, gr. nat. 8. La mème, trois foisgrossie. 9-10. Deux sépales. 11. Un pétale. 12. L'ovaire avec l’androcée, tous trois fois grossi. B. Cocos Yatay Mart. a. Fruit entier. b. Le mème,coupé ver- ticalement. c. Le mème,coupé transversalement. d. L'endocarpe coupée transversalement, sans les albumens, en montrantles trois bandes, tous gr. nat. C. Cocos coronata Mart. a. Un fruit entier. b. Le même,coupé verticalement. c. Le mème,coupé transversalement, tous gr. nat. D. Cocos Romanzofliano-pulposa Barb. Rodr. Hybride. 4. Fruit entier. B. Coupe verticale du mème. C. Coupe horizontale de l’endocarpe, gr. nat. TAB. 70. — À. Cocos petraea Mart. Le port et la spathe exté rieure, de gr. nat. 1. Une fleur mâle, gr. nat. 2. Le calice, cinq fois grossi. 3-5. Les pétales un peu agrandis. 6. Les étamines et le pistillode, deux fois agrandis. 7.Une étamine et l’anthère, trois fois agrandis. 8. Une fleur femelle, gr. nat. 9-11. Les trois sépales, deux fois agrandis. 12. La corolle, 13-15. Les pétales. 16. L'ovaire avec l’androcée. 17. L'androcée, tous deux fois grossis. 18. Un fruit entier, gr. nat. B. Cocos petraca var. platiphylla Dr. 1. Le port, très réduit. 2. Un morceau du rachis d’une feuille, avec les folioles coupées. 3. Un spadice avec des fruits mûrs et les spathes extérieure et intérieure, tous gr. nat. 4. Un fleur mâle. 5. Le calice. 6-8. Les trois pétales, tous gr. nat. 9. Les étamines, deux fois grossies, 10. Une fleur femelle. 11-13. Les trois sépales. 14-16. Les trois pétales. 17. L'ovaire avec l’androcée, tous gr. nat. 18. Le même, trois fois grossi. 19. Un fruit entier. 20. Le même,coupé vertica- lement. 21. Le même,coupé transversalement, montrant les trois bandes, tous gr. nat. TAB. 71. — Cocos campicola Barb. Rodr. I. Le port du pal- mier, gr. nat. II. La gaine d’une feuille. III. Une feuille qui se lie au n°11. IV. Un spadice à fleurs, avec les deux spathes. V. Un spadice avec des fruits mûrs, tous gr. nat. 1. Une fleur mâle, gr. nat. 2. La même, qu'accompagne les fleurs femelles. 3. Une autre du sommet des rameaux. 4. Le calice. 5. Un pétale, tous trois fois grossis. 6. Une étamine de face. 7. La même par le dos, quatre fois grossie. 8. Une fleur femelle, gr. nat. 9. La même. 10-11. Deux sépales. 12-13. Deux pétales. 14. L’ovaire avec l’androcée, tous deux fois grossis. 15. Un fruit coupé vertica- lement, 16. Le même, coupé transversalement, sans l’albumen, pour montrer les trois bandes, tous gr. nat. TAB. 7e. — Cocos amadelpha Barb. Rodr. I. Un rachis d'une feuille avec les folioles. IL. La spathe intérieure. III. Un spadice avec des fleurs femelles, tous gr. nat. 1. Une fleur mâle, gr. nat. 2. La mème, deux fois grossie. 3. Le calice, quatre fois grossi. 4. Un pétale. 5. Une étamine avec anthère, vue de côté, tous deux fois grossis, 6. Le pistillode, quatre fois grossi. 7 Une fleur femelle, gr. nat. 8. Un sépale. 9. Un pétale. 10. L'ovaire avec l’androcée, tous deux fois grossis. TAB. 73. — A. Cocos campylospatha Barb. Rodr. Le milieu du rachis d’une feuille et le sommet du mème avec les dernières c desfleurs femelles, tous gr. nat. 1. Une fleur mâle, gr. nat. 2. La même, trois fois folioles. La spathe intérieure. Un spadice av grossie. 3. Un pétale, trois fois grossie. 4. Le calice, six fois agrandi. 5. Une étamine avec l’anthère, vuede côté. 6. Le pistil- lode, tous trois fois grossis, 7. Une fleur femelle. 8. La même. 9. Un sépale. 10. Un sépale intérieur. 11. La corolle. 12. L'ovaire avec l’androcée, tous deux fois grossis. B. Cocos syagrus Dr. 1. Un fruitentier. 2. Le même,dépouillé d'une partie du pericarpe. 3. L'endocarpe coupé verticalement, tous gr. nat. TAB. 74. — A. Cocos Apaensis Barb. Rodr. Un morceau du rachis avec une foliole. Les dernières folioles. Un spadice avec des fleurs femelles et la spathe intérieure. 1. Une fleur mâle, gr. nat. 2. La même, deux fois grossie. 3-4. Une étamine, vue de face et parle dos. 5. Le pistillode, tous quatre fois grossis. 6. Une fleur femelle, gr. nat. 7. Un sépale. 8. La corolle. 9. Un pétale. 10. L'ovaire, tous deux fois grossis. B. Cocos Hassleriana Barb. Rodr. Un morceau du milieu du rachis d’une feuille, avec un foliole. Les dernières folioles. Un spadice avec des fleurs femelles et la spathe intérieure, tous gr. nat. 1. Une fleur mâle, gr. nat. 2-3. Deux pétales, deux fois grossis. 4. Une fleur femelle. 5. Un sépale. 6. La corolle. 7. Un pétale. 8. L'ovaire. Tag. 75. — À. Cocos Wildemaniana Barb. Rodr. Un mor- ceau du milieu du rachis d'une feuille. Les dernières folioles. Un spadice avec des fleurs femelles et la spathe intérieure, tous gr. nat. 1. Une fleur mâle, gr. nat. 2. Le calice, trois fois grossi. 4. Une fleur mâle, trois fois grossie. 5. Une étamine avec l’an- thère, vue par le dos, 5. Le pistillode, six fois grossi.6. Une fleur femelle. 7. Un sépale. 8. Un pétale. 9. Le pistillode, deux fois grossi B. Cocos arenicola Barb. Rodr. Un morceau de la partie médiane du rachis d’une feuille avec une foliole. Un spadice avec la spathe intérieure, tous gr. nat 1. Une fleur mâle, gr. nat. 2. Le calice, trois fois grossi. 3. Une autre fleur, trois fois grossie. 4. Un pétale, quatre fois grossi. 5-6. Une étamine avec anthère, vue de côté et de face. De'its pistillode, tous six fois grossis. 8. Une fleur femelle, gr. nat. 9. La même, deux fois grossie. 10. Un sépale, 11. Un pétale. 12. L’ovaire, tous deux fois grossis. TAB. 76. — 4. Cocos Cogniauxiana Barb. Rodr. Un mor- Ceau de la partie médiane du rachis d’une feuille Les dernières folioles. Un spadice avec des fleurs femelles, Ja spathe intérieure et le bout de l'extérieure, tous gr. nat. 1. Une fleur mâle, gr. nat. 2. La même, deux fois grossie. 3. Le calice, trois fois grossi. 4. Une étamine avec l’anthère vue de face, dix fois grossie. 5. Le pistillode, gr. nat, 6. Une fleur femelle, gr. nat, 7- Un sépale. 8. Un pétale, 9- L'ovaire, gr. nat. B. Cocos Dyeriana, Barb. Rodr.Un morceau du milieu durachis d’une feuille, avecune foliole. Les dernières folioles. Un morceau du rachis du spadice, avec un rameau portant des fleurs mâles et femelles, tous gr. nat. 1. Une des fleurs mâles qui accompagnent les femelles, gr. nat. 2. Le calice, trois fois grossi. 3. Le calice des fleurs mâles, du sommet des rameaux, trois fois grossi. 4. Une fleur mâle, de celles qui accompagnent les femelles, deux fois grossie. 5. Un pétale. 6-7. Une étamine avec l’anthère vue de côté et de face. 8 Le pistillode, tous trois fois grossis. 9. Une fleur femelle, 10. Un sépale. 11. Un pétale. 12. L'ovaire avec l'androcée, tous gr. nat. avec une foliole. les deux deux fois grossis. TAB. 77. — A. Cocos sapida Barb. Rodr. 1. Un morceau du milieu du rachis d’une feuille, avec une foliole. 2. Les dernières folioles. 3. Un rameau avec une fleur femelle. a. Coupe trans- versale du pétiole. b. c. d. Coupes transversales du rachis, tous gr. nat. 1. Une fleur mâle, gr. nat. 2. La même, deux fois gros- sie. 3. Le calice, trois fois grossi. 4. Un pétale, trois fois grossi. 5. a. b.c. Une étamine avec l’anthère de face, vues par le dos et de côté. 6. Le pistillode, tous trois fois grossis. 7. Une fleur femelle, gr. nat. 8. La même, deux fois grossie. 9. Un sépale. 10. Un pétale, les deux deux fois grossis. 11. L'androcée, trois fois grossie. 12. L'ovaire avec l'androcée, deux fois grossi. 13. Un fruit entier. 14. Le même, coupé verticalement. 15. Le même, coupé transversalement, montrant les trois bandes, gr. nat. B. Cocos Romanzofiana Cham. Fleurs anormales d'un échan- tillon transplanté, des champs de Minas-Geraes, au Jardin bota- nique de Rio-de-Janciro. 1. Une fleur mâle, gr. nat. 2. Le calice, quatre fois grossi. 3-4. Un pétale, vu de deux côtés. 5-7. Une étamine avec l’anthère, vue de côté, de face et par le dos, six fois grossis. 8. Le pistillode, six fois grossi. 9. Une fleur femelle, gr. nat. 10. Un sépale. 11. Un pétale, deux fois grossie. 12. L’ovaire avec l’androcée, présentant les divisions de celui-ci accolées. L'espace pubescent est celui qui est libre dans l'ovaire, trois fois grossi. 13. L'androcée vu par le dos et étalé, avec des coupes pour montrer la grosseur et la forme des divisions. 14. Le même, vu par devant, montrant au som- met des divisions les anthères abortives. 15. L'’ovaire, sans l’an- drocée. 16. Coupe transversale de l'ovaire, tous trois fois grossis. 17. Un fruit entier, avec l’induvie et l’androcée développé pour former une partie de l’induvie. 18. Le fruit dépourvu de l’indu- vie, ne présentant que le développement de l’androcée. 19. L’an- drocée développé, vu par le dos. 20. Le même, vu en dedans, avec les anthères abortives. 21. Le fruit, coupé verticalement. 22. L'endocarpe du même, montrantles trois bandes, tous gr. nat. TAB. 78. — Cocos Inajay Trail. Son port. TAB. 79. — A. Cocos Inajay, Trail. Un morceau du milieu du rachis d’une feuille avec une foliole. I. Un spadice avec le bout de la spathe extérieure et la base de l’intérieure, dont le bout est à côté. Un rameau avec quatre fruits mûrs. 1. Une fleur 135 femelle, gr. nat. et la même trois fois grossie. 2-4. Les trois sépales. 5. La corolle. 6-8. Les trois pétales. 9. L'ovaire, tous trois fois grossis. 10. Un fruit dépouillé d'une partie du péricarpe. 11. L'endocarpe. 12. Le même, coupé verticalement. 13. Coupe transversale du même. B. Cocos Chavesiana Barb. Rodr. II. Une fleur mâle, deux fois grossie. 2. Le calice, quatre fois grossi. 3-4. Une étamine avec l'anthère, vue par le dos et de face, cinq fois grossie. 5. Un sépale de la fleur femelle, quatre fois groissi. 6. Un fruit dépouillé du péricarpe. 7. Le même, coupé verticalement. 8. L’endocarpe, vu par le sommet. Le même, coupé transversalement, tous gr. nat. TAB. 80. — Cocos catechucarpa Barb. Rodr. Un morceau du milieu du rachis d’une feuille, avec une foliole. Le bout de la spathe intérieure, vue en dedans. Le morceau de la base du rachis d’un spadice, avec deux fruits, tous gr. nat. 1. Une fleur mâle, gr. nat. 2. Le calice vu en dedans, trois fois grossi. 3. Un pétale, avec une étamine ct l’anthère. 4-5. Une étamine avec l'anthère vue de face et par le dos, tous trois fois grossis, 6. Une fleur femelle, gr. nat. 7. Un sépale. 8. Un pétale, l'ovaire et l'androcée, tous trois fois grossis. 9. Un fruit coupé verticale- ment. 10. L'endocarpe coupé transversalement, montrant l’albu- men. 11. Le même, sans l’albumen, montrant les trois bandes, tous gr. nat. TAB. 81. — Cocos Arechavaletana Barb. Rodr. 1-2, Une coupe du pétiole. 3-6. Coupes du rachis d’une feuille. 4. Un morceau du rachis d’une feuille, avec une foliole. B. Un mor- ceau du pédoncule et la base du rachis d’un spadice, avec un rameau. C'. Un rameau avec des fruits mûrs, tous gr. nat. a. Une fleur mâle, gr. nat. 2. Le calice, quatre fois grossi. c. Un pétale avec deux étamines. 4. Une étamine vue par le dos. e. Le pistillode, tous trois fois grossis. f. Une fleur femelle, gr. nat. g. Un sépale. . Un pétale. . L'ovaire avec l’androcée. J. Un fruit coupé verticalement, #. Le même, coupé transversa- lement, montrant les trois bandes, tous gr. nat. Un fruit germiné avec la première feuille et les première racines, gr. nat. TAB. 82. — Cocos Paraguayensis Barb. Rodr. L. Un morceau du milieu du rachis d’une feuille, avec une foliole. II, Un autre, Presque du sommet du rachis. III. Les dernières folioles. IV. La spathe intérieure. V. Un spadice avec des fleurs femelles. 1. Une fleur mâle. 2. Le calice. 3, Un pétale, tous deux fois grossis, 4. Une étamine vue de côté. Sans numéro : Le pistillode. 5. Une étamine vue par le dos, six fois grossie. 6. Une fleur femelle. 7. Un sépale. 8. Le deuxième sépale. 9-10. Deux pétales. 11. L’ovaire avec l’androcée, tous deux fois grossis. 15. Un rameau avec un fruit mûr et une induvie. 16e pétale d’une induvie, avec un morceau de l’androcée. 17. Un fruit coupé verticalement. 18. Le même, coupé transversale- ment, tous gr. nat. TAB. 83. — Cocos oleracea Mart. Le paysage représente un champ près de la rivière Sapucahy, à Minas Geraes, pris de la Jfazenda du Carmo do ÆRio-Claro. Au loin, on voit les serras da Tromba et d'A guapé. TAB. 84. — Cocos oleracea Mart. 1. Un morceau du rachis d'une feuille avec une foliole. II, Un morceau d’un rameau avec des fleurs femelles. III. Un rameau avec des fruits, tous gr. nat. a. Coupe transversale du pétiole, b-c. Coupes transver- salles du rachis d’une feuille, gr. nat. 1 Une fleur mâle, gr. nat. 2. Le calice, trois fois grossi. 3. Deux pétales. 4. Les étamines avec anthères, deux fois grossies. 5. Une étamine, avec le pistil- lode, quatre fois grossis. 6. Une étamine vue de côté, quatre fois grossie. 7. Une fleur femelle. 8. Les trois sépales. 9. La corolle, 10 Les trois pétales. 11. L'androcée. 12. L'ovaire avec l’andro- cée, tous gr. nat. 13. Un fruit dépouillé du péricarpe. 14. L'endo- carpe coupé verticalement. 15. Le même, coupé transversalement, tous gr. nat. 136 Tag. 85. — Cocos macrocarpa Barb. Rodr. Le port du palmier. à TaB. 86. — Cocos macrocarpa Barb. Rodr. I. Un morceau de la spathe intérieure montrant les raies. IT. Une graine germée présentant la première feuille et les premières racines. Un morceau du rachis d’une feuille avec une foliole. Un rameau avec des fleurs femelles, tous gr. nat. 1. Une fleur mâle, gr. nat. 2. Le calice, six fois grossi. 3-5. Les pétales. 6. Les stigmates, tous deux fois grossis. 7. Une étamine avec l’anthère vue par le dos, quatre fois grossie. 8-10. Les trois sépales. 11-14. Les trois pétales, en différentes positions. 15. L'ovaire avec l’androcée. 16. L’androcée. 17. Coupe transversale de l'ovaire. 18. Un fruit entier. 19. Le même, dépouillé du péricarpe. 20. Le même, coupé verticalement. 21. Le même, coupé transversalement. 22 Une graine, tous de gr. nat. Sans numéro : Un morceau du sommet du rachis d’une feuille avec les folioles coupées, gr. nat. TAB. 87. — A. Cocos quinquefaria Barb. Rodr. I. a, b. Deux coupes verticales du pétiole et du rachis d’une feuille. Un mor- ceau du rachis d’une feuille avec une foliole entière. Les dernières folioles d’une feuille. II. Un rameau avec des fleurs femelles et des fleurs mâles, tous gr. nat. 1. Une fleur mâle. 2. Le calice, gr. nat. 3. Le même, trois fois grossi. 4-6. Les trois pétales, gr. nat. 7. Une étamine avec anthère vue de face, trois fois grossie. 8. Le pistillode, trois fois grossi. 9. Une fleur femelle, gr. nat. 10. Un sépale. 11. Un pétale. 12. L'ovaire avec l'androcée, tous deux fois grossis. 13. L'induvie’ vue en dedans, montrant l’androcée. 14. Un fruit entier. 15. Le même, coupé verticalement. 16. L'endocarpe, coupé transversalement, avec l'albumen, tous gr. nat. B. Cocos insignis. Un rameau avec quatre fruits mûrs. Un fruit, coupé verticalement. Le mème, coupé transversalement, montrant les trois bandes en dedans, tous gr. nat. C. Cocos Weddelliana. Un fruit, coupé verticalement, et le même, coupé transversalement, montrant les trois bandes en dedans, tous gr. nat. Ta. 88. — A. Diplothemium Anisitsii Barb. Rodr. a. La spathe intérieure, gr. nat. 1. L'androcée. 2. Un fruit entier. 3. Le même, coupé verticalement. 4. Le même, coupé transver- salement, sans l’albumen, pour montrer les trois bandes, tous gr. nat. B. Diplothemium leucocalyx Drud. 1. L'androcée. 2. Un fruit entier. 3. Le même, coupé verticalement. 4. Le même, coupé horizontalement, montrant les trois bandes en dedans, tous gr. nat. C. Diplothemium maritimum Mart. 1. L'androcée. 2. Un fruit entier. 3. Le même, coupé verticalement. 4. Le mème, coupé transversalement, pour montrer les trois bandes intérieures, tous gr. nat. D. Diplothemium Hasslerianum Barb. Rod. Un morceau du milieu du rachis d’une feuille, avec deux folioles. Les dernières folioles d’une feuille. Un spadice en fleur avec la spathe inté- rieure, tous gr. nat. 1. Une fleur mâle, gr. nat. 2. La même. 3. Le calice. 4. Un pétale vu en dedans. 5. Une étamine avec Fanthère vue de face, tous trois fois grossis. 6. Le pistillode, six fois grossi. 7. Une fleur femelle, gr. nat. 8. La même. 9-10. Deux sépales. 11. La corolle. 12. Un pétale. 13. L’ovaire sans l’andro- céé, tous trois fois grossis. ÆE. Polyandrococos caudescens (Mart.) Barb. Rodr. Le bout des folioles d'un côté d’une des feuilles primordiales, vu au- dessus, gr. nat. TAB. 89. — A. Polyandrococos caudescens (Mart.) Barb Rodr. I. La troisième feuille primordiale, après une année. II. Un morceau du rachis d’une feuille, avec une foliole entière. a et b. Deux bouts des folioles, pour montrer son changement. III. Le bout de la spathe intérieure. IIla. Coupes horizontales du pétiole (a) et du rachis d'une feuille, tous gr. nat. IT1b. Un spadice avec les deux spathes, réduit au dixième. IV. Un mor- ceau du milieu de la spathe intérieure, coupé horizontalement, pour montrer sa largeur et sa forme. V. Un morceau du pédon- cule du spadice. VI. Le sommet d'un spadice avecdes fleurs femel- les dépouillées au sommet du rachis des fleurs mâles, tous gr. nat. 1. Une fleur mâle. 2. Le calice. 3. Un pétale avec des éta- mines, vu par le dos. 4-5. Les deux autres pétales. 6. Une éta- mine, tous gr. nat. 7-8 Une étamine, vue par le dos et de face, deux fois grossie. g. La bractée qui protège les fleurs femelles. 10, Une fleur femelle. 11-13. Les trois sépales. 14-16. Les trois pétales. 17. L'ovaire, sans l’androcée. 18. L'androcée. 19. Un fruit entier. 20. Le même, coupé verticalement. 21. Le même, coupé transversalement. 22. Le même, sans l’albumen, pour montrer les trois bandes, tous gr. nat. B'. Diplothemium maritimum Mart. La feuille primordiale, gr. nat. B. Diplothemium caudescens Mart. 1-2. Reproduction des feuilles et de la spathe, présentée par Martius dans son ouvrage et réduites au dixième pour être comparées avec les figures [la et Ia, b. TAB. go. — Arikuryroba Capanemae Barb. Rodr. 4.1. Un morceau du milieu du rachis d’une feuille avec deux folioles. II. Les dernières folioles. a. b. c. d. Un morceau du pétiole (a) et des coupes du rachis d’une feuille. III. Le bout de la spathe intérieure, vue en dedans. IV. Le pédoncule et un morceau du rachis d’un spadice, avec deux rameaux portant des fruits mûrs, tous gr. nat. 1. Une fleur mâle, gr. nat. 2. La même, deux fois grossie. 3. Le calice, trois fois grossi. 4. Un pétale vu en dedans, trois fois grossi. 5-6. Une étamine vue de face et par le dos, deux fois grossie. 7. Le pistillode, trois fois grossi. 8. Une fleur femelle, gr. nat. 9. La même. 10. Un sépale. 11. Un pétale. 12. L'ovaire avec l’androcée 13. L’androcée, tous deux fois grossis. 14. L’in- duvie vue en dehors. 15. La mème, vue en dedans. 16. Un fruit, coupé verticalement. 17. Le même, coupé transversalement. 18. L'endocarpe, coupé verticalement, montrant deux albumens. 19. Le même, coupé transversalement. 20. Le même, sans l'al- bumen, pour montrer les trois bandes, tous gr. nat. B. Cocos schizophylla Mart. 1. Un fruit coupé verticalement. 2. Le mème, coupé horizontalement. 3. L’endocarpe, tous gr. nat. TAB. 91. — Barbosa pseudococos Becc. I. Un morceau du du milieu du rachis d’une feuille avec une foliole,gr. nat.Il. Un spadice avec les deux spathes, réduit au douzième. III. Le sommet de la spathe intérieure. a. Coupe transversale du pétiole. b-c. Coupes du rachis d’une feuille, tous gr. nat. 1. Une fleur mâle, gr nat. 14. La mème, deux fois grossie. 2. Une fleur mâle étalée, gr. nat. 3. Le calice, quatre fois grossi. 4. Un pétale avec une étamine, deux fois grossi. 5-6. Une étamine vue de face et parle dos, trois fois grossie. 7. Le pistillode, quatre fois grossi. 8. Un grain de pollen, très agrandi. 9. Une fleur femelle. 10. Un sépale. 11. Un pétale. 12. L’ovaire avec l’androcée. 13. Un fruit entier. 14. Le même, coupé verticalement. 15. L’en- docarpe vu de côté. 15a. Le sommet qui se détache. 16. L'endo- carpe vu par la base. 17, L'endocarpe dépourvu de l’albumen, pour montrer les trois bandes, tous gr. nat. INDEX DE LA PREMIÈRE PARTIE (LES SYNONYMES SONT IMPRIMÉS EN CARACTÈRES ITALIQUES) Noms. ACANTHOCOCOS Barb. Rodr ACROCOMIA Mart. Acury . Aguaçu AKUMA Barb. Rodr. Akumä rasteiro Akury . . 5 ALLAGOPTERA Ne : » arenaria O. Kk. » campestris O. K.. » leucocalyx O. K. ANRALOCAREUE Barb. Rodr. Ana ARECEAE Benth.… et fee Aricana do capäo. Aricanga . Arikury Aricanga da terra ne Arikuryoba . . ARIKURYROBA Barb. Roi » Capanemæ Barb. Roue. Ariry . Assahy cr » chumbo » da matta . » mirim . » pardo . ASTROCARYINEÆ Barb. Rodr. ASTROCARYUM Mart. Attalea Bail. . . ATTALEA H. B. K. » agrestis Barb. Rodr. » compta Mart. » exigua Drude. » Geraensis Barb. Rod. » Guaranitica Barb. Rodr. . » humilis Mart. » Indayä Drude » Lydia (Drude) Barb. Ron » nucifera Karst. . » monosperma Barb. Rodr. » oleifera Barb. Rodr. » phalerata Mart. . . » pixuna Barb. Rodr. » speciosa Barb. Rodr. . » spectabilis Mart. ä » » var. Ps Doi » transitiva Barb. Rodr. ATTALEAINEZÆ Barb. Rodr. Baba de boi. . BACABA Drude. Bacaba. 5 » de azeite . » branca . » vermelha . Bacabeira. Bacabinha Bacabay 126 Ti il2 18120) 126 97; 118 42, 45 FERRE Jacq 5 BACTRISSINEÆ Bab. Rod. Baguacçu . . BARBOSA Fees 6 » pseudococos ns BARBOSAINEZÆ Barb. Rodr. Batauâ. 5 BATAUA Drude œ ESS BURITY Barb. Rodr. BUTIÀ Barb. Rodr. . Butiä BAS ACU EC CALYPTRONOMA Griseb. . Camarinha . . CARANÀ Barb, Rodr. » » do mato . Caranaisal Carandä » -hu. » moroty » Piranga » uba,. » =ye Carandayba . Carnaüba, —- CATOLÉ Barb. Ro Catolé . CATOBLAST US Wendl._ CEROXYLINEÆ Drude . Ceroxylon niveum Hort. . CHAMÆDOREA Wild. . Cheribäo . Coco babäo . » decachorro. » de la Cordilera » deGeribà. » nayä . » dapraia. » de quaresima . » da quaresma » desapo » daserra . » de vassoura. » verde . Cocoineæ Drude . COCOINEÆ Benth. et Ho COCOINEZÆ H. B. K. COCOS Linn. » acaulis Date » Apaensis Barb. Rodr. » acrocomioides Drude . . » æquatorialis Barb. Rodr. . » amadelpha Barb. Rodr. 5 » Arechavaletana Barb. Rodr. . » arenarius Gomes. ô » arenicola Barb. Rodr. . + 7 121, 127 127 7 120 46 45 9 80, 80 . 93, 94, 103 138 Noms. Pages. COCOSPA TIC NEUVE EE RENE A EE 95 » AUS aLiS MAT RP NE 103 NOT » Barbosii}BarbÆROdT Re le D L0 0,180 » Blumenaviañ Ho te ER RER ET NE TPNL 91 » Bonnet Hotte 83 PP Campicola BED, ROUTE CU 98 » campestris Mart. . . PR ER 0060; 07101 » campylospatha Barb. Rodr. D D 60,100 » Capanemæ Drude . . 126 » Catechucarpa Barb. Rodr. DÉREANE METRE AT rs » Capitata Matt 79 » Chavesiana Barb. Rodr. . . . . . . . . . . . 81,106 » Cogniauxiana Barb. Rodr. . . . . . . . . . . 80,102 » ComosaiMart er ES #00 0 180,110). » COronata Mart t N PRr "" LIS0 NO » DatiiMart Ne CE MU. 2 83 » Drudei Becc. . . FA LRU AMEN 79 » Dyerana Barb. RL UN 1 Ur ASE 500 0) » Ériospatha {Mat PE MT NN 1 80,80 » elegantissima Hort.. . . . . . . : . . . . 115 » flexuosa Mart. 80, 88 » GaertenerisHort ee nl CCE EN Al 91 » GeribañBarb ROUTE Re 83 » Glazioviana Dam 5 #0 : dd. 0e 80 DO Grarminifolia DEUER ARE D de Ne 80 » Hassleriana Barb. Rodr. . . . . . . . . . . . 8o,1or » Inajaielrail 2 EN NS PE EEE ER SN 8: T0S » INSIEDIS SW ENIl AE EN EN CE RSR IS TT TS, » léiospatha” Barb.-Rodr AE" A gi » liliputiana Barb. Rodr. . . . . DAC ep 80700 » macrocarpa Barb. Rodr. . . . . . . . . . . . 81,112 » Mikaniana Marti EME nc ten fe 128 » odoraia Bab 4 ROdF ENTRE PR PEER SR 807 02 » oléraceañMarts NE ENS EN Ce MB TRI » Paraguayensis Barb. Rodr. . . . . . . . . … . &8r,no ù petræa Mart. . . . RL ON ETES . 80, 96 » » var. UT Drude PAR CN UE 97 » picrophylla Barb. Rodr. . . . PV 76 000788 » Procopiana: Did ME PS A RASE 112 NON DIUMOSA Lo. 5. EE CRE "0 00. 83;:103 » pulposa Barb. Rodr. . . . . . . . . . . . 80,93 » quinquefaria Barb. Rodr.. . . . . . . . . . . 81,114 » Romanzoffiana Cham. HT en 79; 82, 83 » Romazofliano-pulposa Barb. Rodr. DÉCRET Et 116 » sapida Barb. Rodr. . . . . . . HN deu 080,104 » speciosa Barb. Rodr. . . . . . . . . HU 815107 » Syagrus Drude. . . . . . . . . . . . . . . 8o,10o2 » schizophylla Mart. . . . OR CUT » stolonifera Barb. Rodr. . . . . . . . . . . . 8o,89 » UrbanianasDammer te en Re 10. 80 » Weddelliana Wendl. . . . . : . . . . . . . 8,115 » Wildemaniana Barb. Rodr. . . . MR co SO 101 » Vataya Mart RE ME Ce 180,00 Coqueiro do Campo. . . . , : 82, 88 COPERNIGIAEMATT AR EM SE ar 12 » Gba MO OUR ET EE e13 16, » ceriferas Marthe ee re 13 » rubraiMOtTOUR CN SE Me da 13 COPERNICIAINEZÆ Barb. Rodr. . . . CP CT ps) Corypha cerifera Mart. Re Ce 13 Coryphæ H: BK. LE RES ANS 12 CorYPHEÆ Benth. et Hook. . . . . . . . . . . . . 5,14 CORYPREINAÆMart Se M D Del 12 CORYPHINÆ Blume. . . . . + . : . . . . . . : . 12,14 GUNRAAREN STE CU dE. Re TR ES) 103 Curuä rana . FUN ne 105 Dätil. - - - Th ler FANS ELE 83 DESMONCUS Mart : 7 DIPLOTHEMIUM Mart. À HE 7:18, 116 » Anisitsii Barb. Roi. NT TE Pr 119 » campestris Mart.. . . . . . . . . . 118 » caudescens Mart. . . UE: 122 » Hasslerianum Barb. Ror. Se 120 » Jangadense Moore (1) . . . . HAS 119 » leucocalyx Drude . .'. .:,°: 4 119 () Le Diplothemium Jangadense, décrit par Spenser Moore, dans les Phanerog. bot. of lle Exped, of Matto-Grosso, in Trans. of. the Linn. Soc. of London, IV, p. 499. tab. 86, dont je me suis occupé dans les Palme Mattogrossenses à la page 28, n'a pas été mentionné dans là synonymie du D. leucocalyx Drude; j'y corrige cette omission. PE littorale Mart. : » maritimum Were Distichophyllum Drude. 6 ELÆISINEÆ Barb. Rodr. ENGLEROPHOENIX O. K. Ci » Attaleoïdes Barb. Rodr. » longirostrata Barb. Rodr. » Maripa (Mart.) O. K. » regia (Mart.) O. K. » tetrasticha (Drude) Barb. Rodr. EUCOCOS Drude . EUCOCOINEÆ Drude ; » Benth. et Hoi EUCOCOINEZÆ Barb. Rodr. . d EUTERPE Mart. » badiocarpa Barb. Rodr. » caatinga Barb. Rodr. . » catinga Wallace . à » » var. aurantiaca Dane 5 » controversa Barb. Rodr. . » edulis Mart. . . À » Yatapuensis Barb. Rodr. » longibracteata Barb. Rodr. » oleracea Mart. » precatoria Mart. . EUTERPEINEZÆ Barb. Rodr. Gariroba . . ; GEONOMA Willdn. : » altissima Barb. Rodr. » aricanga Barb. Rodr. » barbigera Barb. Rodr. . » Beccariana Barb. Rodr. . » bijugata Barb. Rodr. . » brachyfoliata Barb. Rodr. » brevispatha Barb. Rodr. » . calophyta Barb. Rodr. » Capanemæ Barb. Rodr. . » Chapadensis Barb. Rodr. » erithrospadice Barb. Rodr » falcata Barb. Rodr. » furcifolia Barb. Rodr. » palustris Barb. Rodr. » pilosa Barb. Rodr. » Rodeiensis Barb. Rodr. . » rupestris Barb. Rodr. » speciosa Barb. Rodr. . » trigonostyla Barb. Rodr. » trijugata Barb. Rodr. » tomentosa Barb. Rodr. » uliginosa Barb. Rodr. » Yauaperyensis Barb. Rodr. . GEONOMÆ Drude De GEONOMEÆ Benth. et Hook. GEONOMINEZÆ Barb. Rodr. Geribà . Geriva. Giçara. Gioçara Gissara Glaxziova insignis Hort. » Martiana Glaz. . Guacury Guaguaçu. Guaricanga de DEL » do brejo » de folha larga » de folha miuda. » da vargem. Guariroba » A RERO TS GUARYROBA Barb. Rodr. GUILIELMA Mart. Guriry. : Gynestum Poit. . HAPLOPHYLLUM Drude Harirob HARYCAN GA Barb. “Rodr. HARYKURY Barb. Rodr. HARIRY Barb. Rodr. Hariry. Pages. 118 - 117, 118 31 il 112 81,111 7 118 20 16 113 21,27 19, 81 80, 96 80, 97 Noms. HYOPHORBÆ Drude HYOSPATHE Mart. . IKA Barb. Rodr. Ikà . ENYSZ À o à à INAYA Barb. Rodr. . . » -Y Barb. Rodr. Inayä-y Indayä. » açu . » crespo . » do campo. » mirim » rasteiro » redondo » verdadeiro INTEGRA Barb. Rodr. . IRIARTEA R. et P. . HE "6 » philonotia Barb. Rodr. » pruriens Spruce. ; » Spruceana Barb. Rodr. . » setigera (Mart.) Spruce . IRIARTEÆ Drude a IRIARTEEÆ Benth. et Hook. IRIARTELLA Wendi, 6 0) 8 setigera var. pruriens Barb. Rodr. IRIARTEINEZÆ Barb. Rodr. JESSENIA Karst. Jupaty. Kuruä . » iukyra » piranga. » pixuna » preto. » tinga. De 2754 CET ONU Langsdorfia pseudococos Raddi. LEOPOLDINIA Mart. » pulchra Hort. LEOPOLDIINEZÆ Barb. Rodr. . . . LEPIDOCARYEZÆ Benth. et Hook. LEPIDORARYNEÆ Mart. Lepidocaryineæ flabellifrondes Mart. LEPIDOCARYUM Mart. SNA LR » enneaphyllum Barb. Rodr. » microcarpum Drude . » sexpartitum Barb. Rodr. Maria Rosa. MarYrODE re MANICARIA Gaert. a bUe MANICARINEZÆ Barb. Rodr. MARTINEZIA R, et P. Martinezia R. et P. MAURITIA Mart. ITNE x aculeata H. B. K. . » Amazonica Barb. Rodr. » flexuosa Lin. os # » linnophila Barb. Rodr. . » Maïtiana Spruce . » pumila Wallace » vinifera Mart. . MAURITIEÆ Blum. MAXIMILIANA Mart. . RARES - D » Attaleoïdes Barb. Rodr. » longirostrata Barb. Rodr. Mbocayà guazu MPULCYPE ET Morenia R. et P.. Motocu. Nikuriroba Nikuryroba . … … ŒNOCARPUS Mart. . » Bataua Mart. » Baccaba Mart. » circuntextus Mart. » discolor Barb. Rodr. » distichus Mart. » minor Mart. » multicaulis Spruce » Tarampabo Mart. Noms. ORBIGNIA Mart. . mi où 0 » campestris Barb. Rodr. . » Dammeriana Barb. Rodr. » dubia Mart. » Eichlerii Drude. » Lydiæ Drude. x M6 » longibracteata Barb. Rodr. » macrocarpa Barb. Rodr. » macrostachya Drude . » Martiana Barb. Rodr. » pixuna_Barb. Rodr. » racemosa Drude. » sabulosa Barb. Rodr. » speciosa Barb. Rodr. » Urbaniana Dammer ORBIGNYA Endi. ñ OROPHOMA Spruce . Pachiyba . Palha branca Palma blanca » colorada » del campo. » negra. ADCCIZa Palmeira verdadeira Palmito amargoso » do chäo. PATAUÀ Barb. Rodr. Paty. Paxiuba » -y Pererema. DETIDA RENE EE PERERYMA Barb. Rodr. . Piçando Pinaua iukyra. . . . PINDAREA Barb. Rodr, : » concinna Barb. Rodr, » fastuosa Barb. Rodr. Pind6. PindObA EE TE" PINDOBA Barb. Rodr. Pindoba das mattas, . PINNATA Barb. Rodr. . arr POLYANDROCOCOS Barb. Rodr. . » caudescens (Mart.) Barb. Rodr. » pectinata Barb. Rodr. » Torallyii (Mart.) Barb. Rodr. Pupunha de porco » rana . - RAPHIA P. de Beauv. RAPHIINEZÆ Barb. Rodr. ROEBELIA Engel. RuCury. -n..- SABALEÆ Drude . Sabalineæ Mart. . . SCHEELEA Karstn. . FD » Anisitisiana Barb. Rodr. » amylacea Barb. Rodr. . » Corumbaensis Barb. Rodr. » excelsa Barb. Rodr. » insignis Barb. Rodr. » Leandroana Barb. Rodr. » osmantha Barb. Rodr. . » parviflora Barb. Rodr. . » Princeps Karstn. . » » var. Corumbaensis Barb. Rodr. » quadrisperma Barb. Rodr. SCHYZOPHYLLUM Drude . SOCRATEA Wendl. Se » philonotia Barb. Rodr. . SYAGRUS Mart. G » comosa Mart. . a “6 » æquatorialis Barb. Rodr. . » macrocarpa Barb. Rodr. » Mikaniana Mart. » speciosa Barb. Rodr. Trachyphyllum Drude. TRITHRINAX Mart. 43, 44 112, 128 74 42, 45 128 49) 18 80 7'U2r + 121, 122 122 121 . 105, 106 149 5 mn acanthocoma. Drude Es .2 » biflabellata Barb. Rod. 5 2» Brasiliensis Mart. . FANS) . campestris Mart. : : schizophylla Drude TRITHRINEÆ Barb. RE Sa Uacury. OUT c ARÈNES Uakury. . . ô “ gere UAKURY 1] Facbs Rod RER UAUAÇU Barb. Rodr. . . . Uauaçu g PERS UBIM RANA Barb. Rodr. D: UPIMETA NAS Re UE RU de DR : EE RTE SE MORE TD UE » CUVLA PRE CCR 6 | Yandy | YARÀ » pequeno. . “1. pindé., 4 rs pony a RAS DD UT 40 Vicare ls “ OUAIS: ere nu Los YANDY BACABA Bab. Rod Yarâ rana. bacaba _ a: RANA Ba = -. * + « Sig 4 TAB. | ESS Primeir. sé DA 2 Cachocira do RIO y ATAPy: 2 ; ŒNOCARPUS MINOR MAR. BACTRIS ACANTHOCARPOIDES Bars. RoDR. CHroMoLITHO J. GOFFIN FILS, BRUXELLES-Mipt. TAB. 2 EAVOL, Pres sisi BARB. RODR.. MAURITIA LIMNOPHILA Curomozrrno J. Gore FILS, BRUXELLES-Mir. TAB. 3 VOL: "YGOY ‘Auva ‘[ MAURITIA LIMNOPHILA gars. RoDR. Curomortrno J. Gorrix FILS, BRUXELLES-Mipi. ÉUOL Due TAB. 4 ; ; CD | ; À. — LEPIDOCARYUM ENNEAPHYLLUM sars. ropr. B. — LEPIDOCARYUM SEXPARTITUM sans. RopR. Curomortrno J. GoFFIN FILS, BRUXELLES-Mipr. J. Bars. Ron. fec. at. nat. . ÿ # ' TRITHRINAX BIFLABELLATA BARB. RODR.. ! ABS CuRoMoOLITHO J. Gorrix FILS, BRUXELLES-Mipr. — SOCRATEA PHILONOTIA pars. RoDR. BÉAIIRIARATETSLEA SPRUCEANA ars. RODR... em Obi dos, Parà. CHROMOLITHO J. GorriX FILS, BRUXELLES-Minr. IRIARTELLA SPRUCEANA gars. roDR. Curomortruo J. Gorrix rizs, BRUXELLES-Mipl. VOL TAB. 8 ISOCRATER PHILONOTIA se CuromoLrrHo J. Gore FILS, BRUXELLES-Mipt. A. — GEONOMA BREVISPATHA pBarg. RODR. B. — G. TRIUUGATA gars. roDk. C. — G. FALCATA gars. roDr. TAB CurouozrrHo J. Gorrix FILS, BRUXELLES-Mipr, den IPAMOE:. TAB. {0 C1) 1 B. | L' = Æ = en en Fr : se G. SPECIOSA 5aRrB. RODR.. | | G. CAPANEMAE zarz. RoDR. ENEVTES 17 G ÉURCIFOLIA pars rorr. BACTRIS ARENARIA pars. RODR. É BACTRIS TRAILIANA parr. RoDR.. BACTRIS ERICETINA BARB. RODR.. G. ULIGINOSA zars. RoDR.. : | Curomozirno J. GorrIN FILS, BRUXELLES-Mini. | | | Ai] lt VOL. | TAB J. Bars. RoDr. del. at nat. 1879 CuromortrHo J. GoFriX FILS, BRUxELLES-Mipr. RAVOL , n - TAB. 12 A. GEONOMA CHAPADENSIS pars. RoDR. B. GEONOMA ALTISSIMA are. ropr.… CaromortrHo J. Gorrix FILS, BRUXELLES-Mit. Ë © ñ a % < A a 2) Z Lu Q < ce < 2E O D = O Æ O Lu O = B. GEONOMA ALTISSIMA gare. RoDR. Caromortrno J. Gorrix FILS, BRUXELLES-Mipi. TAB. {4 1x VOL. Pe D GEONOMA TRIJUGATA gars. roDR. CaroMoLtTHo J. GorFiN riLs, BRUXELLES-Mibr. FEVOLE. TAB. {5 J. Bars. Ropr. pinx. at nat. RIO YAMUNDA 187 GEONOMA FURCIFOLIA garg. RoDR: CuromorrrHo J. GoFriN FILS, BRUXELLES-Mipr. GEONOMA BIUGATA zaR2. RODR. J. Bars. RoDr. fec. at nat. RIO YAMUNDA 7-18%4. Curomorrrno J. Gorrix FILS, BRUXELLES-Mibi. : ne . : TAB. 17 GEONOMA BECCARIANA gap. RoDR. CHromoLITHO J.GorriN riLs, BRUXELLES-Mini. * GEONOMA SPECIOSA gars. ronr. CaroMotirHo J. Gorrix rils, BRUxELLES-Mipt. TAB. 19 I* VOL. GEONOMA FALCATA pars. roDR. CaromoriTHo J. Gorrix ris, BRUXELLES-Mipi. TAB#20 | VOL. À A [e) F4 cs 4 < A < — S- ii [22] O = O Q (ac = < = (G) Æ O Lu O CHroMoLiTHO J. GoFrIN FILS, BRUXELLES-Mipt. {s VOL. GEONOMA TRIGONOSTYLA pars. Ron. TAB. 21 CaromoiTHo J. Gorrix FILS, BRUXELLES-Mipr. TA B#29 MOI oS 5 5, CaromozirHo J. GoFrix FILS, BRUXELLES-Mipt. GEONOMA BREVISPATHA pare. roDR. TAB. 23 | VOL. rev SES ms cr SR TIENNE CHroMoLirHo J. GoFrIN FILS, BRUXELLES-Mipr. GEONOMA PILOSA gars. rRoDR:. NO: J. Bars Ropr. del. d’ap. nat. GEONOMA ERYTHROSPADIX gars. RoDR. TAB. 24 CaromorirHo J. Gorrix rics, BRUXELLES-Mipi. TAB. 25 BAVOËE: ‘9287 FHNVAITVO VA OTVONO)D ‘S ‘Cu ‘dep ‘op ‘xaon ‘auve [ GEONOMA ARICANGA gars. roDR. CHromoLrrHo J. GoFrn FILS, BRUXELLES-Mipr. TAB. 26 B. GEONOMA BARBIGERA Bars. ropR.. CT A. GEONOMA TOMENTOSA parp. RODR.. ECVOE: CuromozirHo J. Gorrix riLs, BRUXELLES-Mii. I“ VOL. TAB. 27 FAMUNDAÀ, 187 7. Dan». Rom. del. d'ap. nat. RIO YAMUND: GEONOMA PALUSTRIS max. ropR. CuxowoLrrno J. Gorrix rizs, BRUxELLES-Mipr. TAB. 28 | VOL. DRE PERRIN mens CREME LE PLCN EE D ‘FL8T ‘VANANVA OIN ‘eu je ‘xuid HaOYT “auva *[ GEONOMA ULIGINOSA gars. roDr. CaromoLirHo J. Gorrix rILs, BRUXELLES-Mipi. TAB. 29 Al O >= GEONOMA CAPANEMAE »arn kODk . CuromozrrHo J. GorriN riLs, BRUXELLES-Mibr. Q @o < = °H88T ANHAVAVA ON ‘40u ‘At,p ‘ap ‘HAON ‘HAVE *[ / GEONOMA YAUAPERYENSIS pars. RoDR. CaromoLrrHo J. Gorrix riLs, BRUXELLES-Mipl. PAMNOE A. GEONOMA RUPESTRIS pare. RODR.. B. GEONOMA BREVISPATHA gars. RoDR.. TAB CuromoLiTHo J. Gorrix FILS, BRUXELLES-Mibi. TAB. 32 J. Lars. Ron. des. d’ap. nat., 15 8-1879. #/ A. GEONOMA RODEIENSIS pars. RoDR.. B. GEONOMA CALOPHYTA pars. ropr.… Œ # CuroMoLrruo J. Gorrix FILS, BRUXELLES-Mipr. | + Le RÉNOE: : TAB. 3 GEONOMA BR ACHYFOLIATA BARB. RODR.. CanromoriTHo J. Gorrix riLs, BRUXELLES-Mipi. TAB. 34 VO: CuromoLrrno J. GoFrix FILS, BRUXELLES-Mipt. EUTERPE CONTROVERSA pars. roDR. TAB. 35 à e] > s° RARE EE IE DA TR rc ne Ses Tea RAR BLST-L-ST 'SOPNVIT ‘10U Je ‘OP “UQON ‘ave nn ss ann EUTERPE CONTROVERSA Bar. RODR. CuromoriTHo J. Gorrix ris, BRUXELLES-Mipi. VOL. | : TAB. 36 o B. EUTERPE BADIOCARPA pars. RoDR. EEUTERPE EDULISG ARR CARO ER RENAT APUENSIS saes-ronr. CHEUTERPE CONTROVERSA neccoprs DNS OCENACESSS SE CHromozrrHo J.GorriN FILS, BRUXELLES-Mipt. (Se on < F EUTERPE LONGIBRACTEATA Bars. RODR. 8181-8-08 THVNNONL ‘qvu qe: CaroMoLiTHO J. GOFFIN FILS, BRUXELLES-Mipi. oo [ae] m < e J. Bars. Ropr. pinx. at nat. 1873. ŒNOCARPUS DISTICHUS marr. CHromoLirHo J. GoFFiIN FILS, BRUXELLES-Mipi. TAB. 39 I VOL. ŒNOCARPUS DISTICHUS marr. CuroMoLiTHo J. GorriN FILS, BRUXELLES-Mipi. TT LS Ce TAB. 40 CaromoLrrHO J. GoFrix FILS, BRUXELLES-Mipi. x SET ARR 168 FER ASIE NS 81 ES ù L « à £ ERA ŒNOCARPUS DISCOLOR zars. RoDR. TAB. 4| {x VOL. Ai \ \ AN À : L'\S À Ne ) Ÿ ŒNOCARPUS BATAUA marr. Cromozrrno J.Gorrix FILS, BRUXELLES-Mipt, TAB. 42 ESNOL ELST-8 9 ‘SOV NVIT ‘‘A0u qu *097 "ado ‘ave ‘[ ŒNOCARPUS BATAUA xmarr. CaroMozirHo J. GorriN FILS, BRUXELLES-Mipi. JS VOL. FE NATABAS SERRES SCHEELEA OSMANTHA ras ronn. CaromoLirHo J. Gorrix rics, BRUXELLES-Mipr. CaromozirHo J.Gorrix rirs, BRUXELLES-Mipi. “À A 4 2 A < Z < O œ Q = < Li a < M 2] Lu Lu L (Co), D LO Ÿ om < EE TR en pers B. SCHEELEA AMYLACEA gars. roDR. A. SCHEELEA PARVIFLORA gars. ropk.… ei : el # [es] ï LI & 5 Q (®] = ] pl el «} © 2 re) E1 Le [e] I VOL. | | ‘5 TABAE | = | | 2 3 #4 À A ; ". A. SCHEELEA QUADRISPERMA ar. ro. B. GUILLIELMA MATTOGROSSENSIS ans. roDR. ; ss ï CHroMoLirHo J. Gorrix ris, BRUXELLES-Mipr. FeVOL: A. SCHEELEA CORUMBAENSIS zarp. RonR.. B. SCHEELEA ANISITSII BARB. RODR.. TAB. 47 C: SCHEELE A PRINCEPS gars. ropk. CaromoziTHo J. Gorrin rics, BRUXELLES-Mipi. JROVIOE ORBIGNIA SABULOSA pars. _ACU, 7-4-1886. "ap. nat. TARUMA J.:BARP. Ropr. d RODR . CuroMQLITHO J. GOFFIN FILS, BRUXELLES-Mipt. TAB. 48 TAB. 49 ORBIGNIA PIXUNA Bag. RODR. CuromoLIrHo J. GorFix FILS, BRUXELLES-Mipt. TAB. 50 # ‘{* VOL. LE Te. Last RTS. Ven AU ra r ap. nat. des. d J. Bars. Ropr. A. ORBIGNIA MACROCARPA gars. roDR. B. ORBIGNIA CAMPESTRIS 5arz. ropR. CHroMoLITHO J. GorFiN FILS, BRUXELLES-Mib. TAB. 51 CaroMoLiTHo J. GorFiN riLs, BRUXELLES-Mipi. 268L-2-6T VAVAND ‘4eu ‘drp ‘sop ÉCONRCEUE ORBIGNIA LONGIBRACTEATA Bars. RoDR. VOL, TAB. 52 FEVOL: A ALL Rue SNS ZA mr Le 3 D #7 ORBIGNIA SPECIOSA arr) pars. RoDR. CaromoLtrHo J. Gorrin FILS, BRUXELLES-Mipt. 72 ORBIGNIA SPECIOSA MART. BARB. RODR. : CaromoLrrHo J. GorFIN FILS, BRUXELLES-Mipr. FT | | | | TAB. 54 | | | | | F | L F | < ORBIGNIA DAMMERIANA gars. RoDR. CHroMOLITHO J. GOFFIX FILS, BRUXELLES-Mipr. 42 lr VOL. | TAB, 55 = ATTALEA AGRESTIS zarg. roDR. CuaroMoLirHo J. GOFFIN FILS, BRUXELLES-Mibi. TAB. 56 ATTALEA GERAENSIS sars. roDR. CuromortrHo J. GorrIX riLs, BRUXELLES-Mipt. . à à MONOSPERMA BARB. RODR.. B. ATTALEA GUARANITICA BARB. RODR.. C. ATTALEA SPECTABILIS marr.…. ë - CuRoMoLiTHO J. GorriN FILS, BRUXELLES-Mipt. Le LO mi Le rs nn ATTALEA OLEIFERA gars. roDR. CaromoLirRo J. Gormin miLs, BRuxëLLES-MiDt. TAB. 59 A. PINDAREA CONCINNA pars. ropr. B. PINDAREA FASTUOSA zars. ropr. CHRoMoLITHO J. GOFFIN FILS, BRUXELLES-Mipr. TAB. 60 “FL8T g OT ‘AKAYATD 04 VYAAS ‘jeu je ‘xUId AGO ‘auva ‘[ B. ENGLEROPHŒNIX LONGIROSTRATA gars. RoDk. A. ENGLEROPHŒNIX ATTALEOÏIDES pas. ropr. CaroMoLITHO J. GOFFIN rILS, BRUXELLES-Mipi. {sr VOL. TAB. 61 A. COCOS LEIOSPATHA Bars. roDR. B. COCOS FLEXUOSA arr. | CaroMoLITHO J. GorriN FILS, BRUXELLES-Mibt. TAB. 62 Et (e] > 22 LE N ZO À C. COCOS FLEXUOSA warr. B. COCOS LAEOSPATHA pars. RODR. A. COCOS STOLONIFERA. CaromoLirHo J. GoFriN riLs, BRUXELLES-Mipi. TAB. 63 7. BaRe- Ropr. fec: atnat: came do RIO CLAR O,?- 8 1876. COCOS ROMANZOFFIANA car. CuromoLrrHo J. GorriN riLs, BRUXELLES-Mipi. “IGIT-SATIAXAUE “STI NIKON) *[ OHLTIONONHTD ï J. Bars. Ropr. fec. d’ap. nat. B. COCOS COMOSA arr. A. COCOS CAMPESTRIS arr. C. COCOS FLEXUOSA arr. A. COCOS CAMPESTRIS MART.. y9 ‘avi IPAVOL: NN NNNN 48 B. BACTRIS VULGARIS garz. roDR. NID ns. jo PT TN TIAATTE A EE J. Bars. Ropr. fec. at nat. A. COCOS PICROPHYLLA garz. RouR. TAB. 65 Caromouirno J. GorriN FILS, BRUXELLES-Mibr. TAB. 66 (r VOL. COCOS PICROPHYLLA garg. RoDR. CuromoziTHo J. Gorrix rics, BRUXELLES-Mipr. TAB. 67 L68T ST-GT 'SVNATTV ‘FCU 78 097 "AGO ‘auVE ‘L COCOS BARBOSII gars. RoDR. CaroMozrrHo J. Gorrin FILS, BRUXELLES-Mipr. ; œ © m Ë LEA A È (e] _# 2 Le] « D 2 ' @ 1 5 a : u © =) femmes mme mm ee) el O | CS) æ) ;. : : à | < ae | FE < a on oO œ : LI 7) le) © | 'e) | © m e A 7 | = f | | < Fe < œ oO A O 7) ©O =) le) © 4 Ê x | . : > Où CaromoLrrHo J. Gorrin riLs, BRUXELLES-Mibt. A. COCOS LILIPUTIANA 8Barg. RoDR. B. COCOS YATAY MART.. C. COCOS CORONATA arr. D. Cocos ROMANZOFFIANO-PULPOSA BARB. RODR.. 7 CuromorrrHo J. Gorrix FILS, BRUXELLES-Mibr. TAB. 70 (* VOL. B. COCOS PETRAEA va PLATIPHYLLA DR. A. COCOS PETRAEA.. CaromoriTHo J. GorriN FILS, BRUXELLES-Mipr. TAB. 71 ‘uu ‘de,p ‘Sop ‘HXGON ‘AVE ‘ er COCOS CAMPICOLA pare. RODR.. CuromorirHo J. Gorrix FILS, BRUXELLES-Mipr. TAB. 72. CromoLtrno J. GorriN FILS, BRUXELLES-Mipt, COCOS AMADELPHA pars. roDk. A. COCOS CAMPYLOSPATHA BARB. RODR.. B. COCOS SYAGRUS var LINEARIFOLIA pars. RODR.. « CHroMoLITHO J. GOFFIN FILS, BRUXELLES-Mibr. N r& “997 "AGO Y 'AUVE [| B. COCOS HASSLERIANA gars. roDR. Ciowourrio J: GOFFIN FILS, BruxELLES-MInr, A. COCOS APAENSIS BARB. RODR.. ‘JUU 78 097 ‘AGO ‘AUVE £ B. COCOS ARENICOLA gars. ropr.. A. COCOS WILDMANIANA pars. ronR. CaRoMozirHO J. Gorrix FILS, BRUXELLES-Minr. M PT PTT DT TL À: COCOS COGNIAUXIANÀ pars, robr.. B. COCOS 4 x DYE ANA BaRE. RODR:: CaroMoztrho J: Gornin its, BruxeLLes-Mibt, 1e “ | | ï |! | | À. COCOS SAPIDA 5arz. RODR. B. COCOS ROMANZOFFIANA pars. RODR. CuromorrrHo J. GorriN FILS, BRUXELLES-Mint. TAB. 78 ff VOL. A COCOS INAJAÏI (SPRUCE) BAR£. RODR.. CaromouiTHO J: GorriN FILS, BRUx:LLES-Mipt. TAB. 79 {sr VOL. A. COCOS INAJAIÏ (SPRUCE) BARB. RODR.. CuaromozirHo J, Gorrin rILS, BRUXELLES-Mipt, B. COCOS CHAVESIANA Barz. roDR. TAB. 80 COCOS CATECHUCARPA pars. roDR. Curomozrrno J. Gorrix ris, BRUXELLES-Mipt. EPA / | É L COCOS ARÉCHAVALETANA arr on. CuroMOLITHO J. GOFFIN FILS, BRUXELLES-Mipr. i i ; i } ae TAB. 82 : 1 à j É : E ê / 1. COCOS PARAGUAYENSIS pars. roDR. {* VOL. “SF D, SERRA DO AGUAPÉ, tirada da fazenda SANTA-ROSA . COCOS OLERACEA marr. es êK CaromorirHo J. GorriN FILS, BRUXELLES-Mipr. TAB. 84 FAO ‘2SO-UJuUS ‘j0u ‘dep ‘op ‘AO “AVE ‘'{ COCOS OLERACEA arr. Curomozrrno J. GorriN FILS, BRUXELLES-Mipr. mer COCOS MACROCARPA par. RoDR. TAB. 85 CaRomozrrHo J. GorriNris, BRUXELLES-Mipr. TAB. 86 “yeu 4e ‘[0p ‘Ho ‘auv ‘f (AAVOIE COCOS MACROCARPA pars. ‘RODR.. CaroMoztrHO J. GorriN rILS, BRUxYLLES-Mipr. PVO: 1x A. COCOS QUINQUEFARIA par. roDR | B. COCOS INSIGNIS wep. C. COCOS WEDDELLIANA wexpr. TAB. 87 CHroMoOLIrHO J. GorriN rILS, BRUXELLES-Mipr, (SPAS . DIPLOTHEMIUM ANISITSII mar. ronk. BEUCOCAEY Xe: MARITIMUM marr. HASSLERIANUM sarg. roDR.. E. POLYANDROCOCOS CAUDESCENS rare. RoDR.. TAB. 88 CrHromoziTHo J. Gorrix rics, BRUXELLES-Mipr. TAB. 89 LRAEN fe VOL. nat. ap. J. Bars. Ropr. des. d B. DIPLOTHEMIUM CAUDESCENS arr. A. POLY ANDROCOCOS CAUDESCENS ang. RoDR.. AE DIPLOTHEMIUM MARITIMUM 5ars roDR. Caromozrrno J. GorriN rILSs, BRUXELLES-Mipr. A. ARIKURYROBA CAPANEMÆ axo. rom. ‘ B. COCOS SCHIZOPHYLLA arr. CaromoLrrno J. GorriN FILS, BRUXELLES-Mipr. BARBOSA PSEUDOCOCOS mc. f* VOL. PES FIA r: Mn ANNE GMT Di nn DA EN we RTE Te at LRO il