F73 Le 1 à à à > ie x . WTA IE À, Le: Ce. F2) Dnd eaux, Vaxte- Ever Le Le 4f Fe. Lu { PA Au. Arabe, 1 ë. NOTES 2187] jure ne fs 4 ; Nat ni en mn 7. | 2 t42.- L: ga COLA At Fe D ; , (1) Nicrembergia frutescens. Suffrulicosa, uni-vel multicaulis, glabriuscula ; caulibus erectis, virgalis, subsimplicibus , mox denudatis, superne ramosissimis, ramis gracilibus fastigialis, demum patulis subreflexisve ; foliis anguste linearibus, confertis, sessilibus, parce hirtellis; floribus extraaxillaribus subsecundis, brevissime pedunculatis ; calycis ovali 10-costati laciniis æqualibus rectis, tubi longiütudine; corollæ crebre pubescentis tubo calycem vix superante , limbo late campanulato plicato, lobis parum dishinclis ; stigmate transverso semilunart ; lobis lateralibus acuminatis recurvis; ovario biloculari, capsulà oblong, utrinque altenuatä, calycem subæquante , in valvas 4 cilo secedentes dehiscente ; seminibus oblongis, varie angulatis reliculato-punctatis, badiis. — Corolla alba, violaceo tincta, imd fauce lutea, radiüs 5 violaceis, lineis 3 intensioribus in quovis radio Mo ornata. Semina 20-30. L'absence de types des espèces assez nombreuses du genre Nierembergia rend difficile l l’établise “diagnostic d’une espèce nouvelle. Toutefois , ces plantes , toutes de l'Amérique australe, ayant été récemment Die observées et leurs caractères bien exposés par les auteurs, il est à-peu-près certain que l’espèce que nous ner. ae ne se rapporte à aucune de celles qui ont été décrites. En comparant le N. frutescens aux autres espèces du genre, il convient d’écarter d'abord le plus grand sinfrs d’entre elles , dont les caractères principaux sont incompatibles avec ceux de l’espèce nouvelle. Il n'y a même pas à lieu de faire mention du N. gracilis Hook., les deux plantes n ‘ayant de commun que la ressemblance apparente de _ la fleur. Trois espèces seulement restent donc à comparer : les N. angustifolia H. B. et K., N. siricta Miers et N. graveolens S'-Hil. La première diffère du N. frutescens par des tiges herbacées, gazonnantes, des fleurs oppo- sées aux feuilles, par une corolle glabre à tube très-long, à limbe urcéolé, non plissé, et par un stigmate en godet. La seconde se distingue par des tiges herbacées , des fleurs terminales , un calyce à lobes spathulés, aristés et trois x fois plus longs que le tube, celui de la corolle quatre fois plus long que le calyce. Enfin , le N. graveolens ; espèce qui, de toutes celles du genre, semble la plus voisine du N. frutescens, en diffère cependant par une tige visqueuse et les poils glanduleux qui la revêtent, par des feuilles lancéolées, des fleurs sessiles en épi, une corolle à né enpuhforme; blanc. Se Les graines de cette belle espèce faisaient partie d’une collection de graines recueillies dans les Andes du Chil , : ee. 1863, par M. Germain , et offertes au Jardin-des-Plantes de Bordeaux par ce zélé naturaliste. La germination ctu: 1 heureusement ; mais, par suite d’une méprise, le jeune plan fut détruit, à l'exception d’un seul individu ‘ te "est lui q qui vient de traverser, en pleine terre, sans abri et sans fléchir, son troisième hiver dans Jar est un petit sous-arbrisseau charmant , haut de 40 à 50 centimètres, d’un port élégant, d’ une elle nir ornemental ne nous paraît pas douteux. Sa multiplieation par graines sera des pee nus nouent et que toutes les capsules mûrissent. re LL » | à Ps , BA da À À à VO EVE à JE) PE: Le # EE dé # € 2) Gerrardanthus portentosus Mn (nom provisoire). Le Jardin de Bordeaux n’est pas encore en mesure de répandre dans les jardins botaniques cette étrange cucur- bitacée. Mais, comme il y a lieu d’espérer, d’après le développement considérable qu’elle a pris pendant une pre- mière année de culture , que nous obtiendrons des fleurs et des fruits en 1867, et que le Catalogue de 1868, sauf le cas assez improbable de dioïcité, en mentionnera des graines disponibles, nous ne pouvons nous défendre de les annoncer éventuellement et, par occasion, de dire un mot de la plante singulière qui nous les promet. Et d’abord nous devons prévenir que le nom inscrit ci-dessus n’est pas définitif et qu'il ne doit probablement pas rester. [1 n’a été donné par M. Naudin qu’à titre provisoire, en attendant celui qui sera attribué au nouveau genre par M. le Professeur J. D. Hooker, à qui la publication en doit être réservée, comme ayant recu directement, du voyageur Gerrard , des graines, des échantillons secs et des notes. Il serait pourtant bien désirable que le nom du genre rappelât celui de l’infortuné Gerrard, de ce voyageur intrépide qui, après avoir enrichi la botanique et doté nos jardins de précieuses nouveautés, vient de mourir à Madagascar des suites de ses fatigues , léguant un nom de plus au martyrologe de la science. Îl ne nous appartient pas de toucher en quoi que ce soit à la description botanique de la plante ; mais ce n’est pas empiéter sur les droits de l’auteur que de faire connaître l'organe véritablement monstrueux qui fait la singu- larité du Gerrardanthus. En faisant parvenir en Europe des graines de la plante, Gerrard annonçait qu'il venait de découvrir près de Port- Natal ( Caffrérie-orientale ) une cucurbitacée prodigieuse, munie d’un tubercule radical épigé , discoïde , atteignant un mètre et plus de diamètre. Nous n’avons pas eu d’autres renseignements, mais nous avons été assez heureux pour recevoir quatre graines de cette plante, dues à l'amitié bienveillante de M. Naudin. Semées tard en 1865, la germination de ces graines ne fut pas heureuse ; une seule leva et ne produisit, après plus de deux mois de pot, qu’un sujet chétif, dont la végétation s’arrêta après avoir développé un petit nombre de feuilles chlorosées. A la tin de l'été, n’attendant plus rien de ce jeune pied presque mourant, en désespoir de cause nous le fimes planter en pleine terre, où il fut abandonné. A partir de ce moment, la plante reverdit et se mit à pousser vigoureusement, à tel point qu’à la fin de l’automne elle montrait déjà un tubercule épigé de la grosseur du poing. A celte époque le sujet ne fut point levé, mais nous lui donnâmes un abri pour lui faire passer l'hiver en place. Sa végétation se montra hâtive au printemps suivant ; ses nombreuses tiges grèles, partant toutes d’une dépression centrale de la souche tuberculeuse, furent dressées en cône haut et touffu, mais le développement rapide du tubercule ne se manifesta qu’à l’époque des chaleurs. Il mesure aujourd’hui 39 centimètres de diamètre sur 12 de hauteur. Nous sommes fondés à penser que cette curieuse cucurbitacée sera plus rustique ou plutôt moins sensible à nos basses températures qu’on ne serait tenté de le supposer. À Bordeaux, elle vient de traverser l'hiver, garantie par un bon abri sans doute, mais qui eût été insuffisant pour bien d’autres plantes tropicales. De plus , surpris pendant une nuit de novembre, avant la construction de l'abri, par un froid inattendu et assez vif, puisque le thermomètre descendit à — 5° centigr., le Gerrardanthus n’en souffrit aucunement. Le tubercule , il est vrai, se trouvait abrité par la base du cône, mais les feuilles elles-mêmes, bien que raidies par la gelée, reprirent leur état normal, tandis que celles de presque toutes nos cucurbitacées gelèrent complètement. Il est donc permis d'espérer que cette singulière plante, cultivée avec les précautions voulues , pourra figurer dans la plupart des jardins botaniques de l’Europe tempérée, qu’elle supportera les hivers de l'Europe méridionale, protégée par un mince abri, et qu’elle sera tout-à-fait rustique sur le littoral algérien. En présence du résultat déjà obtenu , nous nous demandons encore si, par l'effet d’une culture rationnelle et persévérante, les énormes proportions du tubercule radical du Gerrar- danthus , signalées par feu Gerrard , ne seront pas quelque jour dépassées dans nos jardins. Tel qu'il est déjà nous F considérons notre individu comme la pièce capitale de l’École de botanique du Jardin de Bordeaux. (, ; FFE: # s Hs 26 ) #4 ; 174 J 7 / À } PE ES Let ; / ; | (27) (3) Melilotus macrocarpa Coss. et DR. !(Sect, Plagiorutis DC.) Annua ; caule e basi ramoso ramisque erectis vel adscendentibus, pilosiusculis ; foliolis late obovatis cuneatisve , terminali majori longe peliolulato, subtus glaucis ; stipulis e basi dilatatä inciso-dentatis, subulatis ; racemis folio longioribus ; floribus nutantibus flavis, pedicellis villosulis calyce paulo longioribus, dentibus calycinis brevibus subæqualibus, vexillo carinam vix superante, alis cariné */; brevioribus ; lequminibus adullis turgidis, oviformi- bus levibus, transverse lineatis, maturis compressis, dense et irrequlariter rugosis, monospermis , rarius disper- mis, seminibus ovatis , minulissime punctato-tuberculatis, badiis. Cette espèce, parfaitement caractérisée, montre néanmoins, dans son ensemble, quelques points de ressemblance avec les M. elegans Salzm., M. infesta Guss. et M. italica Lam. Mais les deux premiers, par leur gousse marquée de plis transversaux arqués et concentriques , appartiennent à une autre section générique ( Campylorutis DC. ). Quant au M. italica, il diffère essentiellement du M. macrocarpa par ses gousses globuleuses, à surface relevée de côtes épaisses, charnues, anastomosées et diversement contournées, laissant entr’elles de profondes lacunes, carac- tère qui assigne au M. italica une place dans la section Cælorutis DC. Le M. macrocarpa est une plante forte mais trapue , ramifiée dès la base et comme multicaule. Ses gousses, qui ont la forme d’un œuf dont les deux bouts seraient à-peu-près égaux et dont la coupe longitudinale serait une ellipse, sont tout-à-fait lisses à l’état frais et ne montrent à l'extérieur aucun relief indiquant les rides ou plis qui les par- courent à l’état sec, différant en cela d’autres espèces, notamment du M. italica dont les gousses fraîches et même très-jeunes sont déjà munies de leurs grosses côtes contournées et caractéristiques. Les fleurs du M. macrocarpa , relativement grandes, mesurent en longueur 7-8 millimètres ; les gousses, prises à la base de la grappe, sont lon- gues de 7-8 millimètres et larges de 5 Un seul individu de M. macrocarpa fut rencontré en Algérie, dans les environs de Sétif, en 1862, par M. le D° Dukerley , alors médecin-major à Bône. Toutes les recherches auxquelles se livra le zélé botaniste ne” À | hui faire découvrir un second échantillon d’une plante dont il avait bien pressenti l'intérêt. L’individu récolté d’ailleurs était en trop mauvais état pour être utilisé. Déjà complètement desséché au moment de la découverte, détérioré , brouté, sans aucun reste de feuilles ni de fleurs, il conservait heureusement quelques fruits encore adhérents dont on pouvait espérer faire usage plus tard. C’est en cet état que se trouvait l'échantillon quand M. Dukerley voulut bien nous le communiquer. En présence de matériaux aussi insuffisants il n’était pas possible de se prononcer. Nous hasardämes seulement la supposition que le mélilot de Sétif appartiendrait peut-être au M. infesta Guss., ob- servé déjà sur divers points de l'Algérie : c’est sous ce nom en effet que la plante a été d’abord mentionnée par M. Dukerley dans sa Florule de Sétif. Deux gousses détachées de l'échantillon spontané , ayant reproduit la plante dans le Jardin de Bordeaux, c’est ainsi que l’autonomie de la nouvelle espèce a pu être constatée. (4) Phaseolus hysterinus fort. Burdig. Le nom provisoire sous lequel cette espèce est étiquetée dans le Jardin de Bordeaux, est dû au strophiole blanc et épais qui borde le hile linéaire de la graine, et qui rappelle par sa forme celle d’un Hysterium. Ce caractère insolite, qui n'appartient qu’à un très-pelit nombre d'espèces, devait faciliter la détermination de la nôtre parmi le nombre très-considérable de celles qui ne présentent rien de semblable. Toutefois, nos recherches n’ont pas abouti. C’est alors que nous avons eu recours au savoir et à l’obligeance de M. le professeur Pietro Savi, directeur du Jardin botanique de Pise, qui connaît si bien, comme chacun sait, le grand genre Phaseolus. M. Savi ne connait de graines pareilles à celles que nous lui avons soumises que celles du Ph. Ricciardianus Ten., dontila bien voulu nous envoyer quelques-unes. Les graines des deux haricots sont en effet identiques , sauf la couleur, \ À (28) % blonde dans le Ph. hysterinus , rouge-brune dans le Ph. Ricciardianus. Or, on sait que la couleur est rs impor tance caractéristique chez les graines des haricots. Dans nos recherches, la diagnose du Ph. Ricciardianus ne nous avait pas échappé, mais nous l’avions aussitôt écartée en lisant : pa volubili, notre plante ayant une tige basse et nullement grimpante. Il faut donc attendre les résultats d’une culture comparative avant de prononcer. Il est encore une autre espèce à graine pareillement strophiolée, le Ph. humilis Hassk. Nous l'avons aussi écartée sur la seule indication d’une tige grimpante , bien que le nom spécifique ne semble guère laisser supposeh,. une plante volubile. Là aussi il reste un doute sérieux ; mais en l’absence des graines de ce Ph. humilis, il nous sera impossible de le lever. he Le Ph. hysterinus est une plante annuelle, d’environ 33° de hauteur seulement, à rameaux nombreux et étalés, à fleurs jaunes. Cette espèce est très-productive, mais à la condition d’en espacer suffisamment les pieds. Les graines nous furent envoyées de Chine en 4862, par M. le D' O. Debeaux, actuellement pharmacien-major à Bastia. Essayé comme légume, ce haricot nous a paru mériter d’être admis dans les cultures maraîchères. Sa saveur rappelle celle des lentilles. Le Directeur du Jardin , DURIEU pe MAISONNEUVE. Bordeaux, Février 18963. TC SE EE I — Maison Lafargue : Coperc, DEGRÉTEAU et POUJOL, success. Bordeaux. — Imp. de F. Degréteau et Comp. : ” A